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DEEL 97

1954

TIJDSCHRIFT VOOR ENTOMOLOGIE

UITGEGEVEN DOOR

DE NEDERLANDSCHE ENTOMOLOGISCHE VEREENIGING

| Tijdschrift voor Entomologie, deel 97, 1954

Aflevering 1—2, p. 1—139, verscheen 1 Juli 1954 3, p. 141-231, ; 27 September 1954 4, p. 233 352, > 18 December 1954

INHOUD VAN DEEL 97

BESSELING, A. J. De variabiliteit van Torrenticola (Rusetria) amplexa (Koenike 1908) (Acari, Hydrachnellae) .

DirsH, V. M. The type of the genus Pezocatantops Dirsh 1953 . HERING, E. M. Die Larven der Agromyziden (Diptera). I.

KRüGER, E. Phänoanalytische Studien an einigen Arten der Untergattung Terrestribombus O. Vogt (Hymenoptera, Bombidae) .

LEMPKE, B. J. Catalogus der Nederlandse on CALE Supplement) : AIME 3 NS

MIKSIC, R. Beitrag zur Kenntnis der Balkanischen Geotrupes-Arten (Co- leoptera, Scarabaeidae) . 3 NR

MiLLER, N. C. E. New genera and species of Reduviidae from Indonesia and the description of a new subfamily (Hemiptera, Heteroptera) .

NIEUWENHUIS, E. J. Notes on Indo-Australian Lepidoptera .

OBRAZTSOV, N. S. Die Gattungen der Palacarktischen Tortricidae. I. All- gemeine Aufteilung der Familie und die Unterfamilien Tortricinae und Sparganothinae .

REYNE, A. Reynvaania gallicola, a new Eriococcid causing galls on Quercus

lineata BI.

RoEPKE, W. Some new or little known Lepidoptera from Indonesia and New Guinea. I.

SCHMID, F. Contribution à l'étude de la sous-famille des Apataniinae Trichoptera, Limnophilidae). IL .

Register

Errata

247 299 115

263

301

243

75

RS can hee SSN. DEEL 97 AFLEVERING 1/2

TIJDSCHRIFT VOOR ENTOMOLOGIE

UITGEGEVEN DOOR

DE NEDERLANDSCHE ENTOMOLOGISCHE VEREENIGING

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bei

Tijdschrift voor Entomologie, dl. 97, afl. 1/2. Gepubliceerd 1 Juli 1954

Nederlandsche Entomologische Vereeniging

BESTUUR Prof. Dr L. F. de Beaufort, President (1951—1955), Leusden. Prof. Dr D. J. Kuenen, Vice-President (1953-1959), Leiden. G. L. van Eyndhoven, Secretaris (1951—-1957), Haarlem. Ir G. A. Graaf Bentinck, Penningmeester (1952—1958), Amerongen. F. C. J. Fischer, Bibliothecaris (1948—1954), Rotterdam. Dr J. Wilcke, (1951-1956), Bennekom. G. van Rossem, (1952—1955), Wageningen.

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TIJDSCHRIFT VOOR ENTOMOLOGIE

Het Tijdschrift voor Entomologie wordt uitgegeven door de Nederlandsche Entomologische Vereeniging en is bestemd voor de publicatie van de resultaten van de studie der Entomologie van algemene en bijzondere aard. Het verschijnt in één deel van 300—350 bladzijden per jaar, bestaande uit vier afleveringen. Bovendien worden supplementdelen, handelende over bijzondere onderwerpen, op onregelmatige tijdstippen uitgegeven.

ENTOMOLOGISCHE BERICHTEN

De Entomologische Berichten worden eveneens door de Nederlandsche Entomo- logische Vereeniging uitgegeven en zijn bestemd voor de publicatie van kortere

CONTRIBUTION A L’ETUDE DE LA SOUS-FAMILLE DES APATANIINAE (TRICHOPTERA, LIMNOPHILIDAE). II°)

PAR FERNAND SCHMID

Musée Zoologique de Lausanne, Suisse

Apatania Kol. (suite)

Supergroupe de wallengreni

Chez le 4, le dimorphisme sexuel est de faible importance et parfois même absent. L’armature génitale du 4 est simplifiée mais de façon différente de celle des espèces du sous-groupe de fimbriata. Lobes du IXme segment souvent ab- sents. Les appendices supérieurs sont toujours soudés aux branches externes du Xme segment. Cette fusion est si complète qu'il y a eu incorporation des appen- dices supérieurs aux branches externes; ceux-là sont très difficilement visibles; ils forment sur l'espace situé entre les branches externes et internes une petite zone claire, granuleuse et hérissée de poils. Les contours que j'ai reportés sur les des- sins sont assez théoriques. Les branches internes sont en général réduites, mais le corps du Xme segment est très proéminent. Souvent la forme de ces appendices est spécialisée, mais celle des appendices inférieurs l'est toujours peu. La © présente des caractères assez primitifs et si différents d'un groupe à l'autre qu'il est dif- ficile d'en donner une description d'ensemble; néanmoins, la plupart des espèces ont un IXme segment de grande taille et peu rétréci latéralement, un Xme seg- ment long et composé de deux parties, une plaque supragénitale peu chitineuse et non soudée au Xme segment et un appareil vaginal avec des plis constamment réduits.

Je considère le super-groupe de wallengreni comme un peu plus primitif que celui de fimbriata et cela quoique l’armature génitale du 3 soit plus simple que celle de ce dernier. De façon plus naturelle que ce dernier, il se divise en trois groupes sur la base de caractères présents chez les deux sexes.

Groupe de wallengreni

Apatania s. str. \WALLENGREN, 1886. Apatania MARTYNOV, 1917.

Dimorphisme sexuel des ailes antérieures peu accentué. Le ptérostigma du 3 est presque toujours faiblement marqué. La nervure costale n'est pas épaissie. RI porte parfois, mais non constamment, une rangée d'épines noires, petites et clair-

*) La première partie de ce travail a paru aux pages 109—167 du 96ème tome de ce journal.

t

2 TIJDSCHRIFT VOOR ENTOMOLOGIE, DEEL 97, AFL. 1—2, 1954

semées. Aux ailes postérieures, Sc et R1 sont parallèles sur toute leur longueur. Les ailes sont plus densément velues que celles des espèces des autres groupes et sont toujours très longuement frangées.

Génitalia & (fig. 36, 40, 44): IXme segment toujours étroit. Branches externes et internes et corps du Xme segment seuls présents, mais parfois accompagnés d’un lobe du IXme segment toujours vestigial et soudé aux branches internes. Branches ex- ternes non en forme de longs batonnets, comme celles du sous-groupe de fimbriata, mais d’appendices velus et légèrement concaves vers l’intérieur. Elles ont le plus sou- vent une forme triangulaire, très élancée qu'elles doivent à la présence d'une branche inférieure très rudimentaire et non individualisée. De forme assez peu variable elles ne sont jamais de grande taille et jamais armées de pointes ou d’épines; elles présentent, par contre, à leur bord inférieur, de petites dents mousses portant une soie. Les branches internes sont toujours très minces; parfois entièrement distinctes, parfois soudées l'une à l’autre mais en conservant des traces de suture, elles sont d'autres fois entièrement confondues sauf à leur extrême pointe. Les branches internes, à leur base, sont soudées avec les branches externes et forment une plaque basale souvent grande, dont le développement n'est sûrement pas étranger à la soudure des appendices supérieurs. Par leur fusion basale, les deux paires de branches forment un ensemble bien distinct du corps du Xme segment et qui en est facilement séparable. Ce dernier est toujours très fortement développé; il forme deux lobes très larges, aussi longs que les pièces supérieures et assez fortement aplatis; ces lobes sont parfois contigus, mais souvent séparés par un espace un peu plus large que les branches internes qui surmontent alors cet intervalle. Appendices inférieurs de forme peu spécialisée; ils sont très allongés et jamais épaissis. L'article basal est cylindrique. L'article terminal est fréquemment aussi long que l’article basal et en général falciforme. Appareil pénial de taille moyenne et de forme également peu spécialisée. Le pénis est simple, inerme, terminé par deux lobes mous et recourbé vers le bas. Les titillateurs sont spiniformes, à peu près aussi longs que le pénis et légèrement arqués vers le bas.

Génitalia 2 (fig. 37, 41, 45): partie dorsale du IXme segment de forme sou- vent caractéristique, présentant des concavités et des crétes; elle est toujours, mais variablement large. Latéralement, le IXme segment est moins aminci que celui du groupe de fimbriata et ses lobes ventraux sont toujours proéminents. Le Xme segment est presque toujours long mais petit et fluet; il est en général 3 à 4 fois plus étroit que le IXme qui est évasé vers l’arrière, produisant ainsi une forte con- cavité dirigée obliquement vers le bas. Le Xme segment est plus nettement divisé en une partie dorsale et une partie ventrale que celui du groupe de fimbriata. La plaque supragénitale est triangulaire et plus courte que le Xme segment; elle est peu chitineuse, et presque toujours bien distincte de ce dernier. Comme dans le groupe de complexa, l'appareil vaginal est de forme simple. Dans la plupart des cas, les plis dorsaux, latéraux supérieurs et ventraux sont absents. La section de l'appareil vaginal n'est donc pas en étoile.

Le groupe de wallengreni est considéré par les auteurs comme formant le genre Apatania au sens strict. Très homogene, il se compose de trois sous-groupes, proches parents et de répartition circumboréale.

Je considère le groupe de wallengreni comme plus primitif que celui de fim-

F. SCHMID: La sous-famille des Apataniinae 3

briata. Il est vrai que la simplification de l’armature génitale, consistant en la dis- parition fréquente des lobes du IXme segment, en la fusion des appendices su- périeurs et en la réduction des branches internes est plus grande que chez le su- pergroupe de fimbriata; de même, le grand développement du corps du Xme seg- ment est un caractère résultant d’une assez longue Evolution. Mais, par contre, la faiblesse du dimorphisme sexuel des ailes antérieures, le manque de spécialisation des appendices inférieurs et de l’appareil pénial sont des caractères primitifs.

Les caractères de l'armature génitale de la © présentent une variabilité qui leur permet d’appuyer les divisions du groupe.

Sous-groupe de wallengreni

Chez le 4, le dimorphisme sexuel des ailes antérieures est net. Dans l’armature génitale, il y a un lobe vestigial du IXme segment et tous les appendices sont très allongés. Les inférieurs ont une forme assez caractéristique. Chez la ©, le IXme segment est très massif et profondément sculpté dorsalement; vers l'arrière, il est évasé et fortement concave. Le Xme segment est grand et charnu ventralement. La plaque supragénitale est assez longuement soudée au Xme segment; elle est molle et peu chitineuse, sauf à son extrémité. Lobes ventraux du IXme segment assez proéminents. Seuls, les plis latéraux de l’appareil vaginal sont presents.

Ap. wallengreni McL. du nord de l'Europe et crymophila, sibérienne et cana- dienne, sont les seules espèces de ce groupe.

Apatania wallengreni McL.

Apatania vestita KOLENATI, 1848, p. 76 nec ZETTERSTEDT.

Apatania vestita MCLACHLAN, 1865, p. 74, pl. 4, fig. 9, pl. 11, fig. 18. Apatania wallengreni MCLACHLAN, 1876, p. 211—213, pl. 23, 7 fig. Apatania wallengreni MORTON, 1902, p. 154—155, pl. 3, fig. 1-3. Apatania wallengreni MARTYNOV, 1914, p. 30.

Apatania wallengreni MARTYNOV, 1917, p. 61.

Espèce moyenne à assez grande (envergure 14—19 mm). Aux ailes antérieures, le dimorphisme sexuel est moyennement accentué. R1 porte, jusqu'à l’apex, une assez forte rangée d'épines. F1 est assez large à la base; f3 est très brièvement | pétiolée. A l’apex de la cellule discoidale, sa nervure supérieure est convexe vers l'avant; la cellule discoidale est aussi longue que son pétiole. Aux ailes postéri- eures, f3 est courtement pédonculée, M3 + 4 et Cul sont réunis par une courte transversale.

Genitalia & (fig. 36): lobe du IXme segment present mais vestigial; il a la forme d’une courte bande, entièrement soudée à la base des branches internes du Xme segment. Branches externes étroites, allongées et portant une forte pointe très obtuse au milieu de leur bord inférieur dont la moitié apicale est dentée. Branches internes très longues, minces et recourbées vers le haut à l’apex; à leur base elles sont soudées au lobe du IXme segment et sont appliquées l’une contre l’autre sur le reste de leur longueur; elles sont soudées aux branches externes sur une assez grande longueur. Corps du Xme segment très long, fortement aplati et légèrement recourbé vers le haut; il est composé de deux lobes étroitement arrondis a l’apex

4 TIJDSCHRIFT VOOR ENTOMOLOGIE, DEEL 97, AFL. 1—2, 1954

Fig. 36. Apatania wallengreni McL., armature génitale du 4 b, vue de profil c, vue de dessus a, appareil pénial, vu de profil.

et largement séparés sur presque toute leur longueur. Appendices inférieurs très longs et relativement minces; l’article basal est rétréci à la base et renflé en mas- sue à l’apex; l'article terminal est aussi long que l'article basal; il a une forme très caractéristique, est légèrement recourbé vers le centre et densément recouvert, sur toutes ses faces, de courtes soies noires, épaisses et devenant de plus en plus longues lorsqu'on s'approche de l’apex. Penis avec deux dents apicales obtuses. ‘Titillateurs très minces et terminés par un faible crochet.

Génitalia 9 (fig. 37): IXme segment large et massif; dorsalement, il porte deux larges concavités et se prolonge en une pointe médiane; latéralement il est assez fortement rétréci et fortement évasé vers l'arrière. Xme segment assez grand; la partie dorsale est assez courte, triangulaire et présente un épaississement basal; la partie ventrale est plus longue et échancrée à l’apex; elle est très charnue, sa face inférieure étant très convexe et recouverte de soies. Plaque supragénitale très courte et soudée au Xme segment; elle est triangulaire et n'est chitineuse qu'à son

b

Fig. 37. Apatania wallengreni McL., armature génitale de la 9 a, vue de profil b, vue de dessus c, vue de dessous d, coupe de l’appareil vaginal.

F. SCHMID: La sous-famille des Apataniinae 5

bord apical. Lobes ventraux du IXme segment proéminents. Lobe vulvaire _ triangulaire. L'appareil vaginal ne présente que les plis latéraux inférieurs.

Cette espèce est remarquable par les appendices du Xme segment longs et minces et par les appendices inférieurs très longs, mais épaissis; elle est très voisine de crymophila.

Ap. wallengreni a été signalée de Scandinavie, Finlande, Angleterre et Écosse, Pologne et du Nord de la Russie. J'en ai vu une grande série d'exemplaires de Suède et de Finlande.

Apatania crymophila McL.

Apatania crymophil.ı MCLACHLAN, 1880, p. 44, pl. 55, 2 fig. Apatania crymophila MARTYNOV, 1914, p. 26—30, fig. 1—6. Apatelia aenicta Ross, 1938, p. 162—163, fig. 99.

Cette espèce est très voisine de wallengreni et présente un facies identique. Elle s'en distingue par sa taille plus grande (envergure 19—23 mm) et par beaucoup de caractères de l’armature génitale.

Génitalia & (fig. 38): Les lobes du IXme segment sont présents et vestigiaux, mais beaucoup plus longs que ceux de wallengreni. Branches externes assez longues et très grêles, sauf à leur extrémité elles sont élargies en un triangle régu- lier dont le bord est droit et non concave. Les branches internes sont plus longues et plus minces que celles de wallengreni et sont fortement cour-

- ; bees) ent Sine corps Fig. 38. Apatania crymophila McL., armature génitale du du Xme segment est 4 a, vue de profil b, vue de dessus.

très semblable à celui de l'espèce précédente, mais ses deux lobes sont moins largement séparés et for- ment, à leur extrémité deux fortes pointes dirigées vers le haut et l’avant. Les appendices inférieurs sont moins longs, beaucoup plus épais et de forme plus accusée que ceux de wallengreni; l'article basal est très mince à sa base, mais très épais sur le reste de sa longueur; il porte une pilosité clairsemée et formée de poils de taille très variable; l’article apical est à peine plus court et plus mince; il est densément revêtu de poils courts, épais et très denses, uniformément répar- tis mais laissant libres les pointes apicales qui sont obtuses et chitineuses. L’appa- reil pénial est de forme semblable à celui de wallengreni, mais de taille un peu plus faible.

Les génitalia © (fig. 39) présentent des formes nettement plus accusées que ceux de wallengreni. Le IXme segment est beaucoup plus fortement dévelop- pé; ses bords latéraux apicaux sont très fortement évasés et déterminent une vaste

6 TIJDSCHRIFT VOOR ENTOMOLOGIE, DEEL 97, AFL. 1—2, 1954

b

Fig. 39. Apatania crymophila McL., armature génitale de la 9 a, vue de profil b, vue de dessus c, vue de dessous.

concavité. Le Xme segment est moins proéminent que celui de l'espèce précédente et plus fortement encastré dans le IXme segment; sa partie dorsale forme un lobe cônique très proéminent et entièrement individualisé de la partie ventrale; celle-ci est beaucoup plus massive que celle de wallengreni et moins convexe à sa face inférieure; elle apparaît quadrangulaire, vue de profil. La plaque supragénitale est linguiforme, non membraneuse et régulièrement concave. Les lobes ventraux du IXme segment sont proéminents et le lobe vulvaire court et large. L'appareil vaginal est identique à celui de wallengreni, mais la bourse copulatrice est plus élancée et sa partie antérieure est plus longue.

Cette espèce est largement répandue en Sibérie on l'a signalée du Yénissei à la Kolima, et au Canada. J'en ai vu un grand nombre de spécimens capturés au Grand Lac des Esclaves.

Sous-groupe de subtilis

Apatania subtilis Mart., du Caucase et cypria Tj., de Chypre, forment un sous- groupe caractérisé, chez le 4, par une armature du Xme segment formée de pièces très longues, par des appendices inférieurs larges à la base, s'amincissant fortement et très obliques vers le haut et par l'appareil pénial épais et court.

Apatania subtilis Mart.

Apatania subtilis MARTYNOV, 1909, p. 522—524, pl. 24—25, fig. 10—16. Apatania subtilis MARTYNOV, 1913, p. 103—104, pl. 6, fig. 9—10. Apatania subtilis forma frigoris MARTYNOV, 1913, 104—106.

Apatania subtilis MARTYNOV, 1917, p. 61.

Assez grande espèce (envergure 19 mm). Aux ailes antérieures, le dimorphisme sexuel est moyennement marqué. R1 porte une rangée d'épines. F1 sessile ou pétiolée; f3 toujours pétiolée. Aux ailes postérieures, M3 + 4 et Cul ont un court parcours commun ou peuvent être réunis par une transversale.

Génitalia & (fig. 40): IXme segment rebordant assez fortement les appendices inférieurs ventralement. Lobe du IXme segment vestigial et entièrement soudé

F. SCHMID : La sous-famille des Apataniinae 7

Fig. 40. Apatania subtilis Mart., armature génitale du 4 a, vue de profil b, vue de dessus c, appareil pénial, vu de dessus.

aux branches internes du IXme segment. Branches externes très allongées, mais assez fortes; assez larges à la base, elles s'amincissent vers le milieu de leur longueur pour s'élargir à nouveau à la partie sub-apicale; l'apex a la forme d'un triangle très allongé. Branches internes très longues et minces, composées de deux pièces appliquées l’une contre l'autre. Corps du Xme segment large et très aplati; à la base, il porte deux pointes latérales triangulaires; il est composé de deux lobes, eux-mêmes triangulaires et divergents dans leur tiers apical. Appendices inférieurs très longs et élancés. L'article basal est plus long que le corps du Xme segment et épaissi à la base il est concave du côté interne. Article apical atteignant les deux tiers de la longueur de l'article basal, légèrement arqué vers l'intérieur et graduellement aminci vers l’apex, qui est très aigu. Appareil pénial très gros et court. Le pénis présente deux plaques spiniformes, dorsales et subapicales; son ex- trémité est concave vers le haut et terminée par deux grandes pointes. Titillateurs très épais.

a

Fig. 41. Apatania subtilis Mart., armature génitale de la © , (d'après MARTYNOV) a, vue de profil b, vue de dessus c, vue de dessous.

8 TIJDSCHRIFT VOOR ENTOMOLOGIE, DEEL 97, AFL. 1—2, 1954

Génitalia 9 (fig. 41): IXme segment très étroit dorsalement, il est pro- longé par un lobe médian obtus. Xme segment assez long, étroit et bien indivi- dualisé en deux parties; la dorsale est bifide et plus longue que la ventrale. Les lobes ventraux du IXme segment semblent peu proéminents. Le lobe vulvaire est grand, rectangulaire et échancré à l’apex.

Apatania subtilis est une espèce caucasienne. J'en ai vu 1 & que m'a aimable- ment communiqué M. G. ULMER.

MARTYNOV a décrit une forma fr/goris présentant une adaptation au froid des hautes altitudes caucasiennes. Elle se distingue de la forme typique par sa taille plus petite, ses ailes raccourcies, sa coloration plus claire et une grande inconstance de sa nervulation.

* Apatania cypria Tj. Apatania cypria TJEDER, 1950, p. 3—5, fig. 2, 3a—d.

Espèce de taille assez grande (envergure 19 mm). Aux ailes antérieures, le dimorphisme sexuel est fortement marqué. R1 porte une rangée d'épines assez fortes. La cellule discoïdale est un peu plus longue que son pétiole. Aux ailes postérieures, f3 est courtement pétiolée et M3 + 4 a un assez long parcours com- mun avec Cul.

Génitalia & (fig. 42): IXme segment assez large latéralement et dorsalement. TJEDER n'a pas figuré le lobe du IXme segment qui est sans doute présent, mais extrêmement court. Branches externes du Xme segment grandes; elles ont une forme très découpée, car, cas unique dans le groupe, elles portent une branche inférieure assez nettement individualisée; tout le bord inféreur est denté, mais plus fortement à la base. Branches internes du Xme segment en for- me de deux lon- gues etsstines branches, assez éloignées dès la base, croisées et terminées par un crochet (fig. 42b). Corps du Xme segment composé de deux

Fig. 42. Apatania cypria Tj., armature génitale du & (dessins de lobes de forme TJEDER) a, vue de profil b, vue de dessus c, appareil pénial, rappelant celles vu de profil d, vu de dessous.

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des branches in- ternes; ils sont aplatis, amincis à l'apex, et terminés par un fort crochet. Appen- dices inférieurs de taille moyenne; l’article basal est long et assez gros; l'article terminal est de longueur égale aux 2/3 de l’article basal; il est très effilé, pointu à l’apex et légèrement recourbé vers l'intérieur. Appareil pénial court et épais. Le pénis est fortement recourbé vers le bas. Les titillateurs ont la forme d'une large

F. SCHMID : La sous-famille des Apataniinae 9

lame pointue, beaucoup plus large que le pénis, plus longue que lui, mais débu- tant avant la base de celui-ci.

® inconnue.

Cette espèce est très voisine de subtilis par beaucoup de caractères de l’armature génitale; elle est caractéristique principalement par la forme des branches externes et surtout par la large séparation des branches internes. Elle a été capturée dans

l'île de Chypre. Sous-groupe de meridiana

Les trois espèces constituant ce sous-groupe meridiana des Pyrénées, eatoni- ana du Massif Central et carpathica des Carpathes sont extrêmement voisines les unes des autres; elles sont remarquables par les caractères suivants: chez le 4 , les branches du Xme segment sont peu développées. Les branches internes en particulier sont très courtes, et, sauf à leur extrémité, sont entièrement fusionnées. Chez la ©, le IXme segment est étroit, très évasé et concave vers l'arrière. Ses lobes ventraux sont assez proéminents; Xme segment long, mais fluet et bien divisé en une partie dorsale et une partie ventrale. Plaque supragénitale triangu- laire, proéminente et chitineuse; elle est presque complètement individualisée du Xme segment. Appareil vaginal avec un nombre de plis réduit; les dorsaux, ven- traux et latéraux supérieurs manquent fréquemment ou sont vestigiaux.

Apatania meridiana McL.

Apatania meridiana MCLACHLAN, 1880, p. 44—45, pl. 55, 5 fig. Apatania meridiana MARTYNOV, 1917, p. 61.

Espèce plutòt petite (envergure 14—15 mm). Aux ailes antérieures, le dimor- phisme sexuel est presque absent, R1 ne porte qu'une rangée de très faibles épines noires. F1 assez large à la base. F3 courtement pétiolée aux deux ailes. Aux ailes postérieures, M3 + 4 et Cul ont un point ou un court parcours commun.

Génitalia & (fig. 44): branches externes du Xme segment pas très longues, faible- ment triangulaires et très étroites. Branches internes très courtes, n’atteingnant que la moitié de la longueur du corps du Xme segment et complètement fusionnées, sauf à leur extrême pointe. Corps du Xme seg- ment assez long, épais, et composé de deux lobes fortement tronqués à l’apex et soudés l'un à l'autre sur presque toute leur lon- gueur. Appendices inférieurs pas très longs; l’article basal est aussi long que le corps du Xme segment et cylindrique; l'article apical atteint les 2/ de la longueur de l’article basal; il est épais, arqué vers le centre et obliquement tronqué à l’apex qui est aigu. Appareil pénial sans particularité.

Fig. 43. Apatania meridiana McL., ailes du &.

10 TIJDSCHRIFT VOOR ENTOMOLOGIE, DEEL 97, AFL. 1—2, 1954

Genitalia 2 (fig. 45): IXme segment très étroit sur tout son pourtour; ses angles latéraux supérieurs sont peu proéminents. La partie dorsale du Xme seg- ment n'est pas échancrée et plus longue que la partie ventrale qui est largement bifide. Plaque supra- génitale très obtuse; lobes ventraux du IXme segment tres peu saillants et tres obtus. L'appareil va- ginal ne presente que les plis lateraux in- ferieurs et des rudi- ments de plis dor- saux.

Ap. meridiana se Fig. 44. Apatania meridiana McL., armature génitale du & distingue de ses pro-

a, vue de profil b, vue de dessus. ches parents par les deux branches internes du Xme segment presque entièrement fusionnées et par le 2me article des appendices inférieurs très épais.

Elle a été signalée des Hautes et Basses Pyrénées françaises. J'en ai vu 2 & Er I ©,

Fig. 45. Apatania meridiana McL., armature génitale de la © a, vue de profil b, vue de dessus c, vue de dessous d, section de l’appareil vaginal.

Apatania eatoniana McL.

Apatania eatoniana MCLACHLAN, 1880, p. 45, pl. 55, 3 fig. Apatania eatoniana MARTYNOV, 1917, p. 61.

Espèce moyenne (envergure 16—18 mm). Aux ailes antérieures, le dimorphis- me sexuel est extrêmement faible. R1 porte une rangée d'épines très faibles. F3 parfois assez longuement pétiolée aux deux ailes. Aux postérieures, M3 + 4 et Cul sont unies soit par une transversale soit par un point commun. Les deux ailes sont très velues et présentent de très longues franges.

F. SCHMID : La sous-famille des Apataniinae 11

Génitalia 3 (fig. 46): branches externes du Xme segment assez longues, triangulaires, avec le bord apical concave, car la branche inférieure, rudimentaire, est assez saillante. Branches internes courtes et fusionnées sur leurs 34 basaux seulement. Corps du Xme seg- ment formant 2 lobes longs, épais, relevés vers le haut à leur ex- trémité et soudés sur presque toute leur longueur. Appendices in- férieurs longs et élancés; l’article basal est plus

long que le corps Fig. 46. Apatania eatoniana McL., armature génitale du 3 a, vue du Xme seg- de profil b, vue de dessus.

ment; l'article terminal atteint les 2/3 de la longueur de l'article basal; il est mince, fortement courbé vers l’intérieur et termine par deux courtes dents obtuses. Appareil pénial sans structures spéciales.

© non décrite.

Ap. eatoniana a été capturée dans le Massif Central français. Elle est caracté- ristique par les branches externes du Xme segment fortement triangulaires et par les deux appendices inférieurs assez minces et bidentés à l'apex.

Apatania carpathica spec. nov. Apatania meridiana DZIEDZIELEWICZ, 1905, p. 115. Espèce de taille assez petite (envergure 14—17 mm). Aux ailes antérieures,

le dimorphisme sexuel est extrêmement peu marqué. RI porte une rangée de très faibles épines noires. La cellule discoïdale est aussi longue que son pétiole. F3

Fig. 47. Apatania carpathica sp. nov., armature génitale du & a, vue de profil b, vue de dessus c, appareil pénial, vu de profil.

112 TIJDSCHRIFT VOOR ENTOMOLOGIE, DEEL 97, AFL. 1—2, 1954

est assez longuement pétiolée aux deux ailes. Aux postérieures, M3 + 4 et Cul ont ordinairement un assez long parcours commun.

Genitalia & (fig. 47): branches externes du Xme segment courtes, pas trian- gulaires, mais en forme d’ovale très allongé. Branches internes courtes et entiére- ment confondues sauf à leur extrême pointe. Corps du Xme segment long et épais; les deux lobes s’amincissent en s'évasant vers l’apex; ils ne sont soudés qu'à leur base. Appendices inférieurs assez courts et épais; l'article basal est passa- blement plus court que le corps du Xme segment et assez fortement épaissi; l'article terminal est aussi long que l'article basal, fortement arqué vers le centre, assez aminci et terminé par deux courtes dents. Pénis fortement recourbé vers le bas et proéminent è l’apex.

Genitalia 9 (fig. 48): IXme segment assez étroit, mais ses angles latéraux su- périeurs, très arrondis, sont fortement proéminents. Les deux parties du Xme seg- ment sont de même longueur et toutes deux échancrées à l'apex. Plaque supra- génitale proéminente et de forme relativement mince. Lobes ventraux du IXme segment proéminents. L'appareil vaginal présente les plis habituels, sauf les dorsaux.

Fig. 48. Apatania carpathica sp. nov., armature génitale de la 9 a, vue de profil b, vue de dessus d, vue de dessous c, section de l’appareil vaginal.

Cette espèce a été signalée des Carpathes par DZIEDZIELEWICZ, sous le nom de meridiana. Elle est très voisine de cette dernière forme et s'en distingue principa- lement par la forme du corps du Xme segment. J'en ai vu 1 4 et 29, que je désigne comme holotype ( & ), allotype (9 ) et paratype. Ils ont été capturés à Czarnohora et sont actuellement dans ma collection.

Groupe de stigmatella

Apatania auctorum. Parapatania FORSSLUND et TJEDER, 1942, p. 95.

Ce groupe contient s/igmatella holarctique et shoshone, canadienne. Il est très caractéristique par l'armature du Xme segment du ¢. Les appendices supérieurs et les branches externes du Xme segment forment deux grands appendices massifs et

F. SCHMID : La sous-famille des Apataniinae 13

concaves; sur leur face interne, ces appendices portent chacun une des branches internes qui sont très courtes et extrémement minces. Le lobe du IXme segment n'est présent que chez une seule espèce. La © semble avoir évolué dans une direc- tion contraire à toutes les autres espèces, c'est-à-dire vers l’exagération de certains caractères primitifs de la tribu: IXme segment très long sur tout son pourtour; ses angles ventraux ne forment pas de lobes individualisés. La plaque supragénitale n'est pas non plus individualisée. Par contre, le Xme segment est extrêmement petit. Appareil vaginal avec des plis dorsaux et ventraux.

Apatania stigmatella Zett.

Phryganea stigmatella ZETTERSTEDT, 1840, p. 1066.

Apatania pallida HAGEN, 1861, p. 270.

Apatania frigida MCLACHLAN, 1867, p. 57.

Apatania stigmatella MCLACHLAN, 1876, p. 213, pl. 23, 3 fig.

Apatania stigmatella MORTON, 1902, p. 155, fig. 4—6.

Apatania stigmatella MARTYNOV, 1914, p. 30, fig. 7-11.

Apatania stigmatella MARTYNOV, 1917, p. 61.

Parapatania stigmatella FORSSLUND et TJEDER, 1942, p. 95.

Radema stigmatella KIMMINS et DENNING, 1951, p. 121-122, fig. 8—9.

Espèce petite à assez grande (envergure 14—20 mm). Aux ailes antérieures, le dimorphisme sexuel n'est pas très fortement marqué. R1 ne porte pas d’épines noires. La cellule discoïdale est aussi longue que son pétiole. Les deux f3 peuvent être sessiles ou pétiolées. Aux ailes postérieures, M3 + 4 et Cul ont un point com- mun ou sont réunis par une courte transversale.

Génitalia & (fig. 49): IXme segment large latéralement et dorsalement. MAR- TYNOV a vu, soudés au IXme segment, les traces de deux lobes, sous la forme de deux raies noires. Les exemplaires que j'ai étudiés ne présentent pas cette

Fig. 49. Apatania stigmatella Zett., armature génitale du 4 a, vue de profil b, vue de dessus c, appareil pénial, vu de profil.

14 TIJDSCHRIFT VOOR ENTOMOLOGIE, DEEL 97, AFL. 1—2, 1954

structure. Il est possible que l'extrême base des branches internes du Xme seg- ment portent des vestiges des lobes du IXme, mais je n’ai observé aucune trace de su- ture. Les appendices supérieurs sont grands. Les branches externes sont de forte taille, larges, triangulaires et fortement concaves. Elles ne sont pas réunies l’une à l'autre dorsalement, et portent, insérée sur leur bord interne, une des branches internes. Celles-ci sont très petites, triangulaires, de longueur variable et complète- ment distinctes l'une de l’autre; elles sont fréquemment croisées. Corps du Xme segment formé de deux lobes entièrement distincts, divergents, s'amincissant con- sidérablement jusqu'à l’apex qui est recourbé obliquement vers le haut. Sa face supérieure n'est pas entièrement chitineuse et porte deux zones molles très al- longées. Appendices inférieurs très longs; l’article basal a la forme d’un cylin- dre très allongé; l’article apical est beaucoup plus court; épais à sa base, il est très effilé sur le reste de sa longueur et largement recourbé à angle droit vers l'intérieur; sa face interne est densément revétue de longs poils clairs. Appareil pénial relativement long et mince, sans particularité.

Génitalia 9 (fig. 50): IXme segment très massif et très large sur toute sa longueur; il n'est nullement rétréci latéralement et ses bords ventraux ne sont pas saillants; par un élargissement médian, il forme une plaque supragénitale très courte qui lui est entièrement soudée. Xme segment très court et obtus; il est très petit et entièrement encastré à l'intérieur du IXme; seuls ses bords la- téraux sont légèrement proéminents en un lobe obtus. Lobe vulvaire étroit et très

Fig. 50. Apatania stigmatella Zett., armature génitale de la 9 a, vue de profil b, vue de dessus c, vue de dessous d, section de l’appareil vaginal.

la grêle. Appareil vaginal situé loin à l'intérieur de l'abdomen et communiquant avec l'ouverture par un conduit entièrement privé de pièces chitineuses. Il y a de très petits plis dorsaux mais pas de plis latéraux supérieurs et ventraux.

Ap. stigmatella est extrêmement voisine de l'espèce suivante. C'est une des seules espèces de la sous-famille qui ait une répartition holarctique; elle est connue du nord de l'Europe, de Sibérie, de Mongolie, et du Canada. J'en ai examiné une grande série de Suède, de Norvège et de Finlande. La citation du Kamtchatka, faite par ULMER, doit se rapporter à zonella Zett.

F. SCHMID: La sous-famille des Apataniinae 15

Apatania shoshone Bks. Apatania shoshone BANKS, 1924, p. 442, fig. 35, 43.

Espèce de taille moyenne à grande (envergure 16—22 mm). Aux ailes anté- rieures, le dimorphisme sexuel est faible; la cellule discoïdale est plus longue que son pétiole et la f3 pointue, mais sessile. Aux postérieures, f3 est aussi pointue et sessile; M3 + 4 et Cul sont unis par une courte transversale.

Génitalia & (fig. 51): le IXme segment est très étroit sur tout son pourtour et échancré au niveau des appendices inférieurs. Le lobe du IXme segment est bien visible sous la forme d'un petit triangle large et obtus, entièrement soudé à la base des branches internes. Les appendices supérieurs sont de plus petite taille que ceux de stigmatella. Les branches externes sont plus grandes que celles de cette

Fig. 51. Apatania shoshone Bks., armature génitale du 4 a, vue de profil b, vue de dessus.

dernière et, étant profondément échancrées à l’apex, présentent la forme fourchue de la plupart de celles des autres Apatania; la branche supérieure est plus longue que l’inférieure; le bord apical, au fond de l'échancrure, est crénelé de petites pointes portant une soie. Les branches internes sont plus longues et plus minces que celles de stigmatella; elles sont fusionnées à leur extrême base. Le corps du Xme segment forme deux appendices entièrement chitineux et bien distincts l’un de l’autre sur toute leur moitié apicale; à leur extrémité, ils ont la forme d’une épine cylindrique, échancrée et fortement recourbée vers le haut. Les appendices in- ferieurs sont plus courts et beaucoup plus épais que ceux de s#gmatella; l'article basal est plus long que le corps du Xme segment et l’article apical, fortement recourbé vers l’intérieur, est très épais, mousse à l’apex et ne porte qu'un revéte- ment pileux très médiocre. L'appareil pénial est très semblable à celui de stig- matella, mais les titillateurs sont nettement plus épais.

Génitalia 2 (fig. 52): le IXme segment est plus massif que celui de stigma- tella; il est presque glabre et aplati latéralement. Le Xme segment a une position plus oblique. L’anus est surmonté par deux petites ailettes triangulaires. Le bord apical de la plaque supragénitale est rectiligne et ne constitue pas l'extrême pointe de l'abdomen, étant dépassé par le Xme segment. Le lobe vulvaire est grand,

16 TIJDSCHRIFT VOOR ENTOMOLOGIE, DEEL 97, AFL. 1—2, 1954

Fig. 52. Apatania shoshone Bks., armature génitale de la 9 a, vue de profil b, vue de dessous c, vue de dessus.

ovale, mais légèrement concave à son extrémité. La pièce centrale de l'appareil vaginal est remarquable par sa très grande longueur et par la gracilité de sa partie antérieure. Les plis dorsaux sont très longs et les plis ventraux vestigiaux.

Ap. shoshone est très voisine de stigmatella, mais s'en distingue par un grand nombre de caractères. Elle semble un peu plus primitive à cause de la forme moins caractéristique de beaucoup de ses appendices. Chez le 4, en particulier, il subsiste des vestiges du lobe du IXme segment et les branches internes sont soudées à leur base.

Cette espèce est exclusivement américaine; elle n'a été signalée que du Wyo- ming. J'en ai étudié un couple provenant du Yellowstone National Park.

Groupe de tsudai

Aux ailes postérieures, Sc et R1 sont parallèles. Le dimorphisme sexuel des ailes antérieures est assez accentué.

Par l’armature génitale, le groupe de tsudat est très voisin de celui de meridiana, le développement des appendices étant le même chez les deux groupes. Toutefois, le groupe de tsudai est très caractéristique par les particularités suivantes: IXme segment formant ventralement deux appendices en forme de doigt destinés sans doute à soutenir l'appareil pénial et homologue de la plaque que Apatania aber- rans présente au même endroit. Corps du Xme segment réduit, fermé ventrale- ment et comportant une plaque sous-anale. Pénis court et épais, armé de deux rangées de fortes épines.

A cause de ces caractères de haute spécialisation, le groupe de fsudai se révèle beaucoup plus évolué que celui de meridiana. La convergence avec aberrans dans la structure du IXme segment est intéressante.

Apatania tsudai spec. nov.

Espèce de taille plutôt petite (envergure 15 mm). Dimorphisme sexuel des ailes antérieures bien marqué. R1 porte une rangée d'épines noires. Aux ailes

F. ScHMID : La sous-famille des Apataniinae 17

antérieures, la cellule discoïdale est aussi longue que son pétiole. La f1 des ailes anterieures et la f3 des deux ailes sont courtement pétiolées.

Génitalia & (fig. 53): IXme segment étroit sur tout son pourtour et en- castrant fortement les appendices inférieurs. Ventralement, il est proéminent, con- cave vers l’arriére et forme deux appendices en forme de doigt, de moitié plus courts que l'article basal des appendices inférieurs et légèrement cachés entre ceux- ci; ils sont largement distants l’un de l’autre et, dans cet intervalle le IXme seg- ment est concave. Appendices supérieurs petits, ovales, entièrement soudés à la base des branches externes, mais assez proéminents. Il subsiste un très mince vestige du lobe du IXme segment, entièrement soudé à deux branches internes courtes, moyennement épaisses, courbées sinusoïdalement et dirigées vers le haut. Branches externes plus longues que les branches internes, à peu près droites et

Fig. 53. Apatania tsudai spec. nov., armature génitale du 4 a, vue de profil b, vue de dessous c, vue de dessus d, appareil pénial, vu de profil e, vu de dessous.

légèrement épaissies à l’apex. Le corps du Xme segment est court, entièrement membraneux et situé dans un plan très inférieur à celui des branches internes. Il est anguleux et fermé ventralement; il forme, autour de l'anus, une sorte de gaine composée de deux pièces latéro-dorsales, arrondies, fortement concaves du côté interne et d'une pièce ventrale, sous-anale, en forme de languette. Appendices inférieurs longs et minces; l’article basal est en forme d'un ovale très allongé; à son extrême base, il s’amincit considérablement pour s'insérer dans l’échancrure du IXme segment; l’article terminal est aussi long que l'article précédent, arqué vers le centre, cylindrique et très mince, sauf à sa base. Appareil pénial assez grand, mais court et épais. Les titillateurs sont à peine plus longs que le pénis, très minces et aplatis à leur extrémité qui est arrondie. Pénis fortement arqué vers le bas, fortement aplati latéralement, très haut, surtout à sa base et présentant, tout le

18 TIJDSCHRIFT VOOR ENTOMOLOGIE, DEEL 97, AFL. 1—2, 1954

long de son bord dorsal, un fort bourrelet, proéminent latéralement et portant une forte rangée d’épines, d’autant plus longues qu'elles sont plus apicales. Le pénis se termine par deux pointes chitineuses aigués, séparées par une large échancrure contenant une masse membraneuse molle.

Q inconnue.

Jai vu un 4 de cette espèce, provenant de Tagasegawa, Minamasumi (Japon) 5.V.1941. Il m'a été envoyé par M. M. Tsupa; je l'ai désigné comme holotype (coll. m.).

Apatania nikkoensis Ts.

Apatania nikkoensis TSUDA, 1939, p. 290—291, pl. 15, fig. 1—5.

Espèce de taille petite (envergure 14—15 mm). Le dimorphisme sexuel des ailes antérieures est assez accentué. La nervulation est semblable à celle de fs4dai, sauf que les f3 des deux ailes sont en général sessiles, de même que la f1 des ailes antérieures.

L'armature génitale du 4 est très voisine de celle de tsudaz (fig. 54). Elle s'en distingue par les caractères suivants. Partie ventrale du IXme segment très proéminente et portant deux appendices minces, cylindriques, disposés très près l'un de l’autre entre eux deux, le IXme segment n'est pas concave et aussi longs que l’article basal des appen- dices inférieurs. Les appendices su- périeurs sont un peu plus grands que ceux de #54- dai et produisent une petite proémi- nence au fond de l’echancrure ar- rondie séparant les branches. Les bran- ches internes sont

Fig. 54. Apatania nikkoensis Ts., armature génitale du 4 a, er vue de profil b, appendices ventraux du IXme segment, vus de Un Pee On, dessous c, appareil pénial, vu de profil. gues et plus min-

ces que celles de

tsudai alors que les externes sont aussi plus longues, mais plus épaisses. Les ap- pendices inférieurs sont identiques à ceux de fswdai mais sont encore plus forte- ment amincis à leur extrême base. Titillateurs plus longs et plus épais que ceux de la précédente forme et curieusement amincis au milieu de leur longueur. Pénis de forme voisine de celui de /s#dai, mais moins arqué, moins aplati latéralement et ne possèdant pas de bourrelet dorsal ni d’épines.

9 non décrite.

Cette espèce est exclusivement japonaise; elle a été décrite par Tsupa de Honshu. Jen ai vu quelque 10 spécimens. Apatania nikkoensis est très voisine de tsudai; elle s'en distingue par une série de caractères très nets.

F. SCHMID : La sous-famille des Apataniinae 19 Supergroupe de fimbriata

Chez le 3, tous les caractères constituant le dimorphisme sexuel sont en géné- ral très accentués. Dans l’armature génitale du 4, les appendices supérieurs sont libres sauf chez kyotoensis, les lobes du IXme segment ont disparu, les branches externes sont grandes et les branches internes ont fusionné pour constituer un appendice médian soudé au corps du Xme segment qui est toujours petit. Ce schéma s'applique à toutes les espèces, mais la forme des appendices est sujette à des quantités de variations souvent étranges et très intéressantes. L’armature génitale de la 9 présente, avec une grande constance, des caractères très évolués. Le IXme segment, aminci latéralement, forme de gros lobes ventraux très proémi- nents. Le Xme segment est court, pas beaucoup plus étroit que le IXme et entière- ment soudé à une plaque supragénitale mince et chitineuse. Appareil vaginal avec quatre paires de plis.

Le supergroupe de fimbriata est un des plus évolués de la sous-famille et se divise très naturellement en deux groupes, celui de frmbriata et celui de yenchin- gensts.

Groupe de fimbriata

Apatidea MCLACHLAN, 1876, p. 217. Apatania (Apatelia) \WALLENGREN, 1886. Apatelia MARTYNOV, 1917.

Apatania et Apatelia auctorum.

Aux ailes antérieures, le dimorphisme sexuel est en général fort. Le ptérostigma du & est souvent bien marqué, parfois méme très fortement. C souvent épaissie. Epines de Ri en général fortes et nombreuses jusqu'au ptérostigma; parfois il y en a également sur la nervure supérieure de la cellule discoïdale, de même que sur R2 et R3, dans l’aire apicale. Aux ailes postérieures, R1 fait souvent, avant son extrémité, un coude et touche Sc en un point. WALLENGREN a créé le genre Apa- telia sur la base de ce caractère.

Génitalia 3: Appendices supérieurs, branches externes et internes seuls pré- sents. Appendices supérieurs, sauf chez kyotoensis, toujours libres et souvent grands. Branches externes du Xme segment toujours très longues, presque tou- jours simples, en général en forme de minces bàtonnets, mais parfois de forme plus spécialisée. Branches internes du IXme segment toujours soudées en un fort appendice médian ordinairement homogène et ne portant une trace de suture médiane que chez quelques espèces primitives. Corps du Xme segment atrophié, pas visible et toujours soudé aux branches internes. Appendices inférieurs moyen- nement longs; l’article apical est presque toujours petit et a une forme souvent bifide, mais toujours très particulière. Pénis toujours armé d’épines, minuscules chez les formes primitives et grandes chez les espèces évoluées. Titillateurs en forme d'épines plates ou de larges lamelles.

Genitalia 9: partie dorsale du IXme segment moyennement proéminente, longue et non prolongée en son milieu, de forme simple et toujours convexe. Latéralement, il est d’autant plus raccourci que les espèces sont plus évoluées et les

20 TIJDSCHRIFT VOOR ENTOMOLOGIE, DEEL 97, AFL. 1—2, 1954

lobes ventraux varient de taille dans le même sens. Plaque supragénitale toujours chitineuse, toujours entièrement soudée au Xme segment dont elle n'est pas visi- blement séparée et aussi longue que celui-ci. Elle est souvent soudée au plafond de la cavité vaginale et s’y termine en pointe. Xme segment court et petit; il ne semble pas limiter l'anus ventralement; il est presque toujours aussi large que le IXme et l'on passe rarement de l'un à l’autre par un brusque changement d'épais- seur. L'appareil vaginal présente presque toujours la complication maximale. Les plis dorsaux sont toujours présents et parfois fort larges; les plis latéraux supé- rieurs et inférieurs sont aussi toujours présents, mais les plis ventraux manquent parfois. Chez le sous-groupe de muliebris, les plis latéraux font fortement saillie à l'extérieur et forment des lobes à l’écaille vulvaire.

Le groupe de fimbriata se compose d'espèces qui ont été classées dans les genres Apatania, Apatelia et Apatidea. En réalité, elles forment cinq sous-groupes très bien individualisés et souvent divisibles en groupements. Les caractères de la 9 sont très peu variables dans le groupe et ne confirment pas ces divisions. En particulier il semble que chez les espèces du sous-groupe de malaisei (je n'en con- nais du reste que trois), il y ait eu régression ou non évolution des caractères fortement spécialisés du sous-groupe de fimbriata: individualisation des lobes ventraux du IXme segment, disparition des plis dorsaux, diminution des plis ventraux de l'appareil vaginal.

Pour diviser ce groupe, j'ai adopté la classification dite horizontale. Il est, en effet, très difficile de déterminer la filiation des espèces chez les groupes évolués des Apataniines. Je dis plus haut que les groupements du sous-groupe de fzm- briata „conduisent” à ceux de malaisei; il faudrait donc normalement établir des coupes verticales isolant les trois lignées. Mais ceci m'a paru un peu trop téméraire et j'ai préféré établir des sous-groupes pour les espèces-souches et d'autres pour les formes terminales.

Le groupe de fimbriata est le plus vaste de la sous-famille et contient 14 espèces. Sans être très hétérogène, il se compose d'espèces à première vue très dif- férentes; certaines, comme fimbriata, sont primitives, alors que d’autres, comme malaisei, paraissent extrêmement évoluées. Mais, en réalité, ces espèces présentent les même structures de base et constituent une unité phylétique incontestable. Le groupe semble avoir évolué dans une direction principaie unique: l'obtention de branches externes du Xme segment aussi grosses que possible; mais il a acquis aussi de nombreux autres caractères très variés.

Sous-groupe de kyotoensis

Ce sous-groupe est très voisin de celui de fimbriata. Il mérite d'en être séparé à cause de ses appendices supérieurs qui se sont soudés aux branches externes du Xme segment, comme ceux des espèces du super-groupe de wallengreni; toutefois, ici, cette fusion n'est pas aussi totale et les appendices restent bien visibles et font saillie. Les branches externes sont fortes et très longues; la branche interne est assez courte et porte une suture dorsale sur toute sa longueur. L'article basal des appendices inférieurs est long et n'est pas épaissi. Son lobe apical est très grand, large et concave. L'article apical présente un lobe supérieur très long et également concave, mais le lobe inférieur a disparu.

F. SCHMID : La sous-famille des Apataniinae 21

Le sous-groupe de kyotoensis est au moins aussi évolué que les formes termi- nales du sous-groupe de fimbriata. Les appendices inférieurs sont aussi spécialisés que ceux de majuscula et les appendices supérieurs soudés sont le résultat d'une curieuse convergence avec le supergroupe de wallengreni.

Apatania kyotoensis Ts.

Apatania kyotoensis TSUDA, 1939, p. 291, fig. 6—8.

Grande espèce (envergure 17—22 mm). Le dimorphisme sexuel est fortement accentué. Aux ailes antérieures, f1 est très étroite à sa base, f3 est pointue ou cour- tement pétiolée. Aux postérieures, f1 est plus longue ou plus courte que son pétiole; f3 pointue et sessile; il y a un point commun entre M3 + 4 et Cul.

Génitalia & (fig. 55): IXme segment large ventralement, mais très étroit dorsalement. Appendices supérieurs assez grands; ils sont entierement soudés aux branches externes du Xme segment, mais restent proéminents et bien distincts. Les branches externes sont très longues, épaisses, de section triangulaire et faiblement

Fig. 55. Apatania kyotoensis Ts., armature génitale du 4 a, vue de profil b, vue de dessus c et d, apex des appendices inférieurs e, pénis, vu de dessus.

denticulées à leur bord inférieur. Branche interne longue, forte et subcylindrique; dorsalement, elle n’est pas entièrement chitineuse et présente une suture médiane complète. Premier article des appendices inférieurs long et peu épaissi; sa partie terminale n’est presque pas visible latéralement, mais très grande et concave. Le deuxième article est mince et réduit presque uniquement à sa partie dorsale. Pointes apicales du pénis très longues; cupule éjaculatrice avec une pièce chiti- neuse triangulaire et deux autres plus petites et ovales. Titillateurs moyennement longs.

g non décrite.

Cette espèce est exclusivement japonaise. J'en ai examiné une dizaine de spéci- mens que je tiens de l’amabilité de M. M. Tsupa.

Sous-groupe de fimbriata

Dimorphisme sexuel en general fortement accentué (fig. 61). Aux ailes an- térieures du 4, le ptérostigma est souvent bien marqué, parfois même très forte- ment. C souvent épaissie. Epines de R1 en général fortes et nombreuses, parfois

22 TIJDSCHRIFT VOOR ENTOMOLOGIE, DEEL 97, AFL. 1—2, 1954

il y en a également sur la nervure supérieure de la discoidale, de méme que sur R2 et R3, dans les cellules apicales.

Génitalia &: IXme segment toujours bien large ventralement et fortement aminci dorsalement. Appendices supérieurs petits et courts. Branches externes en longs bätonnets toujours simples. Branches internes toujours intimement fusion- nées en un gros appendice fort et conique. La nature composée de l’appendice unique ainsi formé est évidente, car, à sa base, latéralement, il fait corps avec les branches externes et, dorsalement, chez certaines espèces, il présente une suture médiane et même une fusion incomplète des deux branches à leur extrême base (kyotoensis et zonella). Ce lobe médian est entièrement soudé au corps du Xme segment dont on ne peut le distinguer. Les bords de l'ouverture anale appar- tiennent sans nul doute au Xme segment. Appendices inférieurs gros et presque toujours courts. L'article basal est très épaissi latéralement et de forme globuleuse à sa partie subapicale; sa partie apicale a la forme d'une lamelle ogivale épousant la forme de la branche interne du Xme segment; elle est toujours grande. Le deuxième article est toujours petit et de forme très particulière; il est inséré sur l'article basal, entre la partie subapicale globuleuse et l’apex lamelliforme. Il est bifide, composé d'une branche supérieure grande et de forme identique à celle de la partie apicale de l'article basal et d'une branche inférieure, souvent réduite à un bourrelet plus ou moins proéminent. Appareil pénial long et mince. Le pénis est terminé par deux pointes peu chitineuses parfois armées d'épines et entre lesquelles débouche le canal éjaculateur qui se termine dans une cupule entière- ment ou en partie chitineuse. Cette cupule est pourvue d’épines minuscules chez les espèces primitives et de plus longues chez les formes évoluées. Titillateurs en forme d’étroites et très longues lamelles.

Le sous-groupe de fzmbriata constitue une série évolutive intéressante. Lorsque on monte dans la série, on voit les appendices supérieurs décroître de taille, les branches externes s’allonger, la branche interne s’amincir. La partie apicale de l'article basal des appendices inférieurs et la partie dorsale de l’article terminal s'allongent et s'amincissent. Par contre, la partie ventrale de ce dernier disparait. Le pénis porte des épines de plus en plus grandes.

Je place le sous-groupe de fimbriata à la base de celui de malaisei; il est assez homogene et composé de trois groupements d'espèces qui marquent trois tendances à la réalisation du statut, si spécialisé et polymorphe, du sous-groupe de malaisei. Les séries fimbriata-stylata-auricula et majuscula-döhleri semblent être à la base de la lignée aboutissant à copiosa-brevis et présentent de très longs et grêles appendices du Xme segment. Ap. zonella est dans la ligne de simensis-malaisei à épaisses branches externes du Xme segment.

Les représentants de ce sous-groupe sont en majorité européens, mais quelques- uns sont asiatiques; tous sont arctiques ou alpins. Il n'y a aucune espèce néarcti- que, sauf zonella qui pénètre au Groenland.

Apatania hispida Forssl.

Apatelia hispida FORSSLUND, 1930, p. 216—217.

Grande espèce (envergure 17—21 mm). F3 des ailes antérieures sessile ; celle

F. SCHMID : La sous-famille des Apataniinae . 23

des ailes postérieures est courtement pétiolée. M3 + 4 et Cul sont réunis par une nervule transversale.

Genitalia 2 (fig. 56): IXme segment extrémement court dorsalement et ventra- lement; les lobes ventraux sont larges et assez volumineux. Xme segment très élancé; sa partie dorsale a la forme d'une longue bande obtuse à l’apex et portant dorsalement un épaississement médian et basal. La partie ventrale est très peu pro- éminente. Plaque supragénitale fortement tronquée à l’apex qui n'est pas soudé au Xme segment. Lobe vulvaire régulièrement ovale. Appareil vaginal avec quatre paires de plis. Les dorsaux sont extrêmement larges, comme chez auricula.

Cette espèce est exclusivement scandinave. Je n'en ai vu qu'un seul exemplaire.

Fig. 56. Apatania hispida Forssl., armature génitale de la 9 a, vue de profil b, vue de dessus c, vue de dessous d, section de l'appareil vaginal.

A ma connaissance, Ap. hispida est parthénogénétique, comme muliebris. Il est assez difficile de déterminer ses parentés exactes sur la seule base des caractères de la 9; ceux-ci la placent dans le sous-groupe de fimbriata, mais je ne l'ai pas incluse dans une subdivision de ce sous-groupe. La largeur des plis dorsaux de l'appareil vaginal ne constitue sûrement pas un caractère de parenté réelle avec auricula. Ap. hispida est probablement une forme moyennement évoluée. Je ne crois pas que son plus proche parent soit majuscula comme le pense FORSSLUND.

Apatania fimbriata Pict.

Phryganea fimbriata PICTET, 1834, p. 159, pl. 11, fig. 11. Apatania hagenii KOLENATI, 1859, p. 284.

Apatania fimbriata MCLACHLAN, 1867, p. 58.

Apatania fimbriata MCLACHLAN, 1876, p. 214—215, pl. 24, 4 fig. Apatania fimbriata MORTON, 1902, p. 155—156, pl. 3, fig. 10—12. Apatelia fimbriata MARTYNOV, 1917, p. 61.

Petite espèce (envergure 12—16 mm). Aux ailes antérieures, le dimorphisme sexuel est faible. La cellule discoîdale est beaucoup plus courte que son pétiole. Aux ailes postérieures, f3 est pointue et sessile, mais parfois très courtement

24 TIJDSCHRIFT VOOR ENTOMOLOGIE, DEEL 97, AFL. 1—2, 1954

=,

NORRIS

Fig. 57. Apatania fimbriata Pict., armature génitale du 4 a, vue de profil b, vue de dessus c, appareil pénial, vu de dessus d, apex des appendices inférieurs, vu de face.

pétiolée. M3 + 4 et Cul ordinairement réunis par une courte transversale, mais ayant parfois un point commun.

Génitalia & (fig. 57): IXme segment de largeur moyenne, mais assez régulière. Appendices supérieurs relativement gros et longs. Branches externes relativement courtes; elles n’atteignent que le double de la longueur des appendices supérieurs. Branche interne massive et presque aussi longue que les appendices inférieurs; dorsalement, elle est presque entièrement chitineuse à sa base et ne présente qu'une brève trace de suture médiane. Premier article des appendices inférieurs relative- ment peu épaissi; leur partie apicale est peu visible latéralement. Partie supérieure du 2me article grande; partie inférieure relativement bien développée. Appareil pénial assez court; branches apicales du pénis obtuses; la cupule éjaculatrice est pourvue d’une grande pièce chitineuse en forme de U et portant une petite série de minuscules épines. Titillateurs courts, épais, arqués et arrondis à l’apex.

Génitalia ® (fig. 58): IXme segment assez court dorsalement et pas très ré- tréci latéralement. Les deux parties du Xme segment sont de longueurs égales; la partie dorsale est étroite et bifide; les parties latérales obtuses et arrondies. Plaque supragénitale pas FTÉSNCONCAVENNNEE anguleuse à l’apex. Lobes ventraux du IXme segment bien proéminents et pyramidaux. Lobe vulvaire grand et ovale. Plis dorsaux de l'appareil vaginal moyennement lar- ges. Plis ventraux absents.

Cette espèce est

Fig. 58. Apatania fimbriata Pict., armature génitale de la 9 a, ; vue de profil b, vue de dessus c, vue de dessous d, section largement répan- de l'appareil vaginal.

F. SCHMID : La sous-famille des Apataniinae 25

due dans les montagnes de l'Europe centrale : Alpes centrales et orientales, Tatra, Silésie, Bohéme, Harz, Thuringe, Saxe. Jen ai vu une longue série d’exemplaires de Suisse, d’Autriche et des Carpathes.

Je regarde fimbriata comme l'espèce la plus primitive du groupe, à cause de son armature génitale peu spécialisée; faible différence de taille des appendices supérieurs et des branches externes, taille relativement grande de la partie ven- trale des appendices inférieurs, pénis presque inerme.

Apatania stylata Nav.

Apatania stylata NAVAS, 1916, p. 76—78, fig. 2. Apatania fimbriata DESPAX, 1928, p. 67—68. Apatania stylata SCHMID, 1949, p. 400—403, fig. 175—183.

Assez grande espèce (envergure 15—20 mm). Aux ailes antérieures, le dimor- phisme sexuel est faible. La cellule discoidale est aussi longue que son pétiole. F1 relativement large à la base ; f3 brièvement pétiolée. Aux ailes postérieures, f3 pointue et sessile ou très courtement pédonculée ; M3 + 4 et Cul réunis par une courte transversale.

Génitalia & (fig. 59): IXme segment très large latéralement. Appendices supérieurs très petits. Branches externes du Xme segment, minces et environ deux fois et demie plus longues que les appendices supérieurs. Branche interne courte, relativement mince, entièrement chitineuse et sans suture dorsale. Article basal des appendices inférieurs très épais et convexe; la partie apicale est élancée et bien

a Fig. 59. Apatania stylata Nav., armature génitale du @ a, vue de profil b, vue de dessus c, apex des appendices inférieurs, vu de face d, appareil pénial, vu de dessus.

visible latéralement. Deuxième article petit, avec le lobe ventral réduit à un très faible bourrelet. Appareil pénial très long et mince. Pointes apicales du pénis courtes; pièce chitineuse de la cupule éjaculatrice petite et portant un petit nom- bre de minuscules épines. Titillateurs droits, très longs et minces.

Génitalia 2 (fig. 60): IXme segment long dorsalement; latéralement, il est moyennement raccourci. Xme segment assez fortement proéminent; sa partie dor- sale est quadrangulaire et porte à sa face supérieure deux dépressions latérales apicales qui déterminent une carène médiane; les parties latérales ne sont pas

26 TIJDSCHRIFT VOOR ENTOMOLOGIE, DEEL 97, AFL. 1—2, 1954

d

Fig. 60. Apatania stylata Nav., armature génitale de la © a, vue de profil b, vue de dessus c, vue de dessous d, section de l’appareil vaginal.

proéminentes. Plaque supragénitale très obtusément arrondie à l'apex. Lobes ven- traux du IXme segment coniques et très épais; à leur base, du côté interne, ils portent un très petit lobe mou. Lobe vulvaire grand et régulièrement ovale. La chambre copulatrice est extrêmement longue, comme le pénis. Les plis dorsaux et latéraux supérieurs sont très étroits et allongés; les plis ventraux sont vestigiaux.

Apatania auricula Forssl.

Apatelia auricula FORSSLUND, 1930, p. 217—218. Apatidea auricula KIMMINS, 1951, p. 413—416, fig. 2a—e, 3a—c.

Espèce de taille moyenne à très grande (envergure 18—25 mm). Dimorphisme sexuel extrémement accusé (fig. 61). Aux ailes antérieures, R2 porte aussi des épines dans l'aire apicale, f1 est très étroite ou même pointue à sa base; f3 pointue et sessile, parfois pétiolée. Aux ailes postérieures, f3 pédonculée; M3 + 4 et Cul ont un court trajet commun.

Fig. 61. Apatania auricula Forssl., ailes des deux sexes.

F. SCHMID : La sous-famille des Apataniinae 27

Fig. 62. Apatania auricula Forssl., armature génitale du 4 a, vue de profil b, vue de dessus c, apex des appendices inférieurs, vu de face d, appareil pénial, vu de dessus.

Génitalia & (fig. 62): IXme segment de largeur moyenne et assez régulière sur tout son pourtour. Appendices supérieurs courts et épais. Branches externes du Xme segment longues et assez épaisses. Branche interne mince et aussi longue que les appendices inférieurs; dorsalement, elle n'est pas entièrement chitineuse à sa base et présente une longue suture. Appendices inférieurs courts, très épais et très larges; la partie apicale de l'article basal est obtusément arrondie à l'apex et bien visible latéralement. Partie ventrale du 2me article réduite à un bourrelet très faible. Appareil pénial pas très long; les pointes apicales du pénis sont minces et très longues; elles portent chacune une rangée d'épines d’autant plus courtes qu'elles sont en position plus apicale. Pièce chitineuse de la cupule éjaculatrice grande et porteuse d’un bouquet de petites épines. Titillateurs assez larges, arques, beaucoup plus courts que le pénis et débutant avant la base de celui-ci.

Génitalia 2 (fig. 63): IXme segment très long dorsalement il recouvre complètement et dépasse même l’apex du Xme qui est invisible de dessus; latéra- lement, le IXme segment est étroit et séparé de ses lobes ventraux par une suture. Xme segment peu proéminent et complètement emboité dans le IXme. Plaque supragénitale largement arrondie à l’apex. Lobes ventraux du IXme segment pro- éminents et concaves à leur partie postéro-interne. Lobe vulvaire régulièrement

Fig. 63. Apatania auricula Forssl., armature génitale de la 9 a, vue de profil b, vue de dessus c, vue de dessous, d, section de l’appareil vaginal.

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ovale et un peu plus long que ceux du IXme segment. Tous les plis de l'appareil vaginal sont présents; les dorsaux sont extrémement larges.

Cette espéce a une curieuse répartition géographique. Elle a été capturée en Finlande, en Suède et dans le sud-ouest de l'Irlande. Elle paraît bien manquer en Angleterre (KIMMINS 1951). J’en ai vu quelques spécimens de Suéde et de Fin- lande.

Apatania auricula marque un stade d'évolution un peu plus avancé que celui de stylata, comme le témoignent l’épaississement plus grand de la branche interne du Xme segment, la grosseur des titillateurs et la présence de fortes épines pénia- les. Chose rare chez les Limnophilides, les 4 4 de auricula et stylata sont ex- trémement voisins l’un de l'autre, alors que les © © sont beaucoup plus différen- tes. À l'instar de zonella, auricula est probablement sujette au phénomène de par- thénogénèse géographique.

Apatania majuscula McL.

Apatania majuscula MCLACHLAN, 1872, p. 66, pl. 2, fig. 4—4a. Apatania majuscula MCLACHLAN, 1876, p. 213—214, pl. 24, 3 fig. Apatania majuscula MARTYNOV, 1914, p. 40—44, fig. 27—32. Apatelia majuscula MARTYNOV, 1917, p. 61.

Grande espèce (envergure 20—22 mm). Aux ailes antérieures, le dimorphisme sexuel est fortement marqué. La cellule discoîdale est très courte. Aux ailes posté- rieures, M3 + 4 et Cul ont un point commun.

Génitalia & (fig. 64): TXme segment large latéralement et ventralement. Ap- pendices supérieurs petits et ovoides. Branches externes très longues, très graciles et armées à leur bord inférieur de quelques denticules portant une soie. Branche interne nettement plus courte que les externes, fortement aplatie latéralement et

Fig. 64. Apatania majuscula McL., armature génitale du & a, vue de profil b, vue de dessus c, apex des appendices inférieurs, vu de face d, pénis, vu de profil.

recourbée à angle droit vers le bas. Corps du Xme segment très peu proéminent et largement concave latéralement à sa base. Article basal des appendices inférieurs très court et épais; sa partie apicale est très fortement développée, assez large et épaisse. Article terminal long et étroit, en forme de lamelle simple, sans bourrelet ventral. Penis de forme très voisine de celui de döhleri, mais ses angles apicaux sont plus obtus et chitineux. Les épines inférieures sont également plus longues. Les titillateurs sont plus effilés à l’apex que ceux de déhleri.

F. SCHMID : La sous-famille des Apataniinae 29

Fig. 65. Apatania majuscula McL., armature génitale de la © a, vue de profil b, vue de dessus c, vue de dessous.

Génitalia 9 (fig. 65): IXme segment assez court dorsalement et très rétréci ventralement. Le Xme segment est extrêmement proéminent; à sa base, il est plus étroit que le IXme, ce qui produit deux concavités latérales formées par le bord postérieur du IXme segment. Dorsalement, le Xme segment présente un épaississe- ment basal terminé en pointe; sa partie terminale a la forme d'un ovale très al- longé surplombant les lèvres latérales de l’anus qui sont très obtusément arrondies. La partie ventrale du IXme segment est ici bien proéminente entre l'anus et la plaque supragénitale elle forme deux lobes coniques et divergents. Plaque su- pragénitale fortement concave vers le bas. Lobes ventraux du IXme segment volu- mineux et très proéminents; ils sont aussi longs que le lobe vulvaire qui est an- guleux à l’apex. Tous les plis de l'appareil vaginal sont présents; les dorsaux sont larges, de même que les ventraux.

Cette espèce est exclusivement arctique; elle est signalée du nord de la Russie et de la Sibérie. J'ai vu les abdomens d'un couple provenant de Irkoutsk.

Apatania majuscula est très spécialisée par le grand allongement de tous les appendices génitaux du 4, mais elle est moins évoluée que döhleri qui s'en distingue par un allongement encore plus fort. La © présente une assez curieuse convergence d'évolution avec les espèces du groupe de wallengreni, par la sculp- ture compliquée du Xme segment.

Apatania döhleri spec. nov.

Espèce de taille moyenne (envergure 17 mm). Aux ailes antérieures, le di- morphisme sexuel est assez fort; f3 est courtement pétiolée. Aux postérieures, f3 est aussi pétiolée; M3 + 4 et Cul ont un petit parcours commun.

Genitalia & (fig. 66): IXme segment étroit sur tout son pourtour. Appendices supérieurs très minces et relativement longs. Les branches externes sont égale- ment très minces et de grand développement. Branche interne aussi longue que les externes, de largeur régulière et très fortement recourbée vers le bas. Article

30 TIJDSCHRIFT VOOR ENTOMOLOGIE, DEEL 97, AFL. 1—2, 1954

Fig. 66. Apatania döhleri spec. nov., armature génitale du 4 a, vue de profil b, vue de dessus c, apex des appendices inférieurs, vu de face d, appareil pénial, vu de dessus e, pénis, vu de profil.

basal des appendices inférieurs court, subcylindrique et pas épaissi; sa partie apicale est très longue et assez étroite. Article terminal avec une partie dorsale en ogive très allongée et aussi longue que la partie apicale de l'article basal; de la partie ventrale il ne reste qu'un bourrelet épais et pas proéminent. Appareil pénial fort. Les pointes apicales du pénis sont molles, presque entièrement soudées l'une à l'autre; elles portent chacune une rangée d’épines ventrales. Cupule éjacu- latrice très petite et surmontée d'un bouquet de minuscules épines.

Cette espèce n'est connue que par le type, provenant de Tunkun (Sajan) et déposé dans la collection DÖHLER.

Apatania döhleri marque le stade le plus avancé que nous connaissions du sous-groupe de fimbriata, ce que montre le très grand allongement des cing ap- pendices du Xme segment et du 2me article des appendices inférieurs. Ces carac- tères et surtout l’individualisation de la branche interne du corps du Xme seg- ment marque peut-être une tendance à la réalisation du statut du groupe de ma- laisei, mais dans la direction du sous-groupe de /meri.

Apatania zonella Zett.

Phryganea stigmatella var. zonella ZETTERSTEDT, 1840, p. 1066. Goniotaulius arcticus BOHEMAN, 1865, p. 568.

Apatania arctica MCLACHLAN, 1876, p. 216—217, pl. 24, 3 fig. Apatania inornata \WALLENGREN, 1886, p. 78—79.

Apatania arctica MORTON, 1902, p. 156, pl. 3, fig. 13—19. Apatania palmeni SILTALA, 1908, p. 10—11, pl. 2, fig. 4a—d. Apatania groenlandica KOLBE, 1912, p. 41.

Apatania arctica MARTYNOV, 1914, p. 47—48.

Apatelia arctica, inornata et palmeni MARTYNOV, 1917, p. 61. Apatelia arctica MARTYNOV, 1928, p. 477.

Apatania stigmatella ULMER, 1927, p. 9.

Apatania arctica MOSELY, 1929, p. 502.

Apatania zonella FORSSLUND, 1929, p. 189.

Apatania arctica MOSELY, 1930, p. 237—239, 3 fig.

Apatania arctica MOSELY, 1931, p. 34.

Apatelia zonella MARTYNOV, 1935, p. 323—324.

F. SCHMID : La sous-famille des Apatanımae 31

Apatidea auricula NIELSEN, 1943, p. 18—30, 5 fig. Apatidea zonella KIMMINS, 1951, p. 411—413, fig. 1a—d.

Espèce de taille moyenne à assez grande (envergure 14—21 mm). Aux ailes antérieures, le R1 porte une rangée d’épines également présentes, mais rares, le long de R2 et de R3; f1 assez large à la base; f3 sessile et pointue. Aux ailes postérieures, la f3 est pointue, sessile ou pétiolée. M3 + 4 et Cul sont ordinaire- ment unis par une courte transversale mais ont parfois un point commun.

L'armature génitale est assez variable, mais beaucoup plus chez la ® que chez le 4. Voici tout d’abord une description d’ensemble, englobant toutes les variations.

Génitalia & (fig. 67): IXme segment large sur tout son pourtour. Appendices supérieurs de taille moyenne. Branches externes longues, très épaisses, fortement denticulées à leur bord inférieur et largement soudées à la branche interne; celle-ci est mince et assez longue; elle n'est pas entièrement chitineuse à sa base et pré- sente une suture médiane. Le développement relatif des branches externes et in- ternes est variable; deux sous-espèces ont été créées sur la base de ces variations

Fig. 67. Apatania zonella zonella Zett., amature génitale du 4 a, vue de profil b, vue de dessus c, apex des appendices inférieurs, vu de face d, pénis, vu de dessus e, appareil pénial, vu de profil.

(voir p. 32). Article basal des appendices inférieurs moyennement épaissi; leur partie terminale, plutòt obtuse est bien visible latéralement. Deuxième article petit; son lobe inférieur est de développement variable. Appareil pénial long et mince; les pointes apicales du pénis sont longues et minces; elles portent ventralement une rangée d’épines d’autant plus longues qu'elles sont en position plus basale. La cupule éjaculatrice est entièrement chitineuse et porte en son centre un bouquet de petites épines. Titillateurs longs et minces; ils sont insérés sur une pièce basale unique et membraneuse, qui accroît sensiblement leur longueur.

Genitalia 9 (fig. 68): IXme segment court dorsalement, mais relativement large latéralement. Xme segment assez proéminent, concave à sa base à la face dorsale et tronqué obliquement vers le bas, la partie dorsale étant plus courte que les parties latérales. Plaque supragénitale très allongée, dépassant l'extrémité du Xme segment et obtusément arrondie à l’apex. Lobes ventraux du IXme segment proéminents et minces. Lobe vulvaire large et régulièrement ovale. La chambre

32 TIJDSCHRIFT VOOR ENTOMOLOGIE, DEEL 97, AFL. 1—2, 1954

en

Fig. 68. Apatania zonella zonella Zett., armature génitale de la 9 a, vue de profil b, vue de dessus d, vue de dessous c, section de l’appareil vaginal.

copulatrice est très longue. Les plis dorsaux et latéraux supérieurs sont étroits; les ventraux sont absents.

Cette espèce est un des Trichoptères les plus septentrionaux. Elle vit dans beau- coup d’iles et sur presque tous les rivages de l'Océan glacial arctique: Scandinavie, Finlande, nord de la Russie et de la Sibérie, Spitzberg, Nouvelle-Zemble, Kamt- chatka, Islande, Canada et Groenland. Au sud, elle s’avancerait jusqu'au Turkes- tan, dans l’Altai et en Mongolie. Toutefois, ces trois dernieres citations me pa- raissent douteuses, car, en Scandinavie, Ap. zonella ne descend pas au delà de la Dalécarlie. Jen ai vu un assez grand nombre d’exemplaires de Suede, Finlande, Groenland, Kamtchatka et Canada (Grand Lac des Esclaves).

Ap. zonella est isolée dans le sous-groupe. Le grand développement des branches externes du Xme segment et la conformation du pénis la placent peut-étre a la base du sous-groupe de malaisei; elle semble s'en approcher plus que döhler; et être plutôt dans la ligne du groupement de malatsei à branches externes épaisses que dans celle de brevis, à branches externes minces et longues. Les 4 & sont très rares et la sex-ratio habituelle est 1/150—200. Il est très probable que l'espèce présente une parthénogénèse du type accidentel ou facultatif.

Afin d'isoler quelques-unes des variations de cette espèce, FORSSLUND et TJEDER ont créé une variété dalecarlica (1942, p. 95), qui se distingue de la for- me typique par les caractères suivants:

Chez le 4, les branches externes du Xme segment sont courtes et présentent deux fortes dents au milieu de leur bord inférieur (fig. 69c). Le deuxième article des appendices inférieurs ne présente pas de lobe inférieur.

Chez la 9, le bord latéral de l'ouverture anale porte une ailette arrondie plus longue que la plaque supragénitale (fig. 69 d, g,). Les plis dorsaux de l'appareil vaginal n’atteignent pas la base de la plaque supragénitale.

Personnellement, je ne sais trop que penser de cette variété, car je n'ai pas étudié un matériel assez abondant; mais elle me paraît bien insuffisante pour contenir les nombreuses variations qui se manifestent à côté de la forme typique.

F. SCHMID : La sous-famille des Apataniinae 33

L'armature génitale du 4 ne présente guère que trois variatons sensibles. Les branches externes du Xme segment qui sont très grandes, épaisses, recourbées vers le bas à l’apex et faiblement dentées à leur bord inférieur chez la forme typique, peuvent devenir passablement plus minces et plus dentées (fig. 69 n, 0). Le corps du Xme segment, court et épais chez la forme typique, peut s’amincir et s’allonger. Enfin, le lok= inférieur du 2me article des appendices inférieurs peut varier de taille ou manquer. Je n'ai vu que trois & appartenant à la variété typique et chacun d'eux présentait des caractères propres. De la var. dalecarlica, je n'ai vu qu'un seul représentant finlandais (fig. 69a—b); ses branches externes sont re- lativement courtes et minces, mais sans dents inférieures; le lobe inférieur du 2me article des appendices inférieurs est absent. Ce & ne présente donc qu'un seul des caractères cités par FORSSLUND et TJEDER.

Chez la ©, la partie dorsale du IXme segment est plus ou moins proéminente, la pièce tubulaire peut être plus ou moins concave à sa face supérieure, longue ou courte, haute ou basse, prismatique ou pyramidale. Le bord de l'anus est plus ou moins oblique, lobé et échancré (fig. 69d—m). L'apex de la plaque supragénitale

Fig. 69. Variations de Apatania zonella Zett. a, armature génitale du & de la sous- espèce dalecarlica Forssl. et Tj., vue de profil b, vue de dessus c, Xme segment d'un autre 4 (dessin communiqué par M. K. H. FORSSLUND) d—m, variations de la forme de l'extrémité du Xme segment de la 9 ; les exemplaires proviennent de Finlande, sauf g et i qui viennent du Kamtchatka, k du Groenland et 1 et m du Grand Lac des Esclaves n, branches externes du Xme segment d'un & de la même localité o, id., d'un 4 finlandais.

est arrondi, tronqué ou échancré; sa base peut s'arrêter avant l'entrée de la cavité vaginale ou s'enfoncer à l'intérieur de celle-ci. Les plis dorsaux de l’appareil va- ginal sont plus ou moins étroits; ils sont soudés à la plaque supragénitale ou se terminent à une distance plus ou moins grande de celle-ci; la forme et la longueur des lobes ventraux du IXme segment et du lobe vulvaire sont variables. L’appareil vaginal présente encore d’autres variations que je ne cite pas ici.

Nous voyons donc que le terme de dalecarlica ne saurait s’appliquer à toutes les variations de l'espèce. Ce probleme est sans doute très complexe et ne pourra être résolu que par l'étude d'un matériel très abondant; sans doute sera-t-il nécessaire de créer toute une série de variétés ou de formes géographiques. Il est possible que

34 TIJDSCHRIFT VOOR ENTOMOLOGIE, DEEL 97, AFL. 1—2, 1954

cette instabilité soit en relation avec la parthénogénèse probable de l'espèce. Toutefois, ces variations sont bien différentes de celles de muliebris: elles sont de beaucoup plus faible amplitude, ne paraissent pas constamment associées entre elles et ne semblent pas varier géographiquement; toutefois, je dois signaler que tous les exemplaires américains que j'ai vus présentaient une pièce tubulaire plus forte- ment concave à sa face dorsale que celle des européens (fig. 69 Im).

Sous-groupe de muliebris

Jusqu'à une date récente, Ap. muliebris était une espèce connue comme le seul cas de parthénogénèse permanente dans l'ordre des Trichopteres. Une récente étude de NIELSEN montra que le cas de muliebris n'est pas isolé et qu'il existe toute une série de formes voisines présentant chacune le même type de parthénogénèse. D'un seul coup trois espèces nouvelles furent découvertes et aujourd'hui j'en décris encore une, portant à cinq le nombre des formes connues; et rien n'indique que ce nombre soit définitif.

Comme le sexe 4 est inconnu, il est difficile de donner une place exacte à muliebris et à ses voisines. FORSSLUND et TJEDER en ont fait le genre Gynapata- nia. J'ai rejeté ce genre, basé comme plusieurs autres, sur des caractères trop peu importants et je pense que le plus judicieux serait d'accorder à ces espèces une place de sous-groupe dans le cadre du groupe de fimbriata.

Le IXme segment est extrêmement allongé dorsalement où, souvent, il sur- plombe légèrement la base du Xme; il est à peine ou pas rétréci latéralement et ses angles ventraux, qui sont aussi larges que la partie dorsale du segment ne sont pas saillants. Le Xme segment est toujours haut, très court et peu proéminent; sa partie dorsale forme un lobe entier ou légèrement échancré, très légèrement sail- lant. Les bords latéraux de l'anus forment de très faibles lobes arrondis. La pla- que supragénitale est entièrement fusionnée avec le Xme segment dont elle n'est pas visiblement séparable; elle est toujours large, en général peu proéminente, très obtuse et fortement concave vers le bas. Le lobe vulvaire est grand. L'appareil vaginal est composé des 4 paires de plis habituels qui sont toujours bien dévelop- pés. La pièce centrale a une position très postérieure; son extrémité n'est que fai- blement en retrait sur le lobe vulvaire. Chose remarquable que ce groupe présente en commun avec celui de aberrans, les plis latéraux inférieurs forment des lobes latéraux à l'écaille vulvaire. Ces lobes sont grands, de forme élancée, légèrement convergents vers le lobe central dont la taille leur est à peine supérieure; leur face interne est fortement et uniformément chitineuse; la face externe ne l’est que sur une mince bande apicale, le reste étant membraneux. L'aspect de ces trois lobes est semblable à ceux des Limnophilines. La pièce centrale et la pièce en cha- peau sont bien développées.

A première vue, le sous-groupe de muliebris paraît assez primitif. Mais je pense plutôt que, comme le sous-groupe de stzgmatella, il a conservé et même exagéré les caractères primitifs de la tribu afin de former une armature génitale courte et massive. Le IXme segment n'a pas acquis la forme gracile et compliquée de celui des autres espèces du groupe, mais il est resté massif et encastre le Xme segment. La présence de lobes latéraux de l'écaille vulvaire est un caractère très spécialisé et original.

F. SCHMID: La sous-famille des Apataniinae 35

Certains auteurs n'admettent pas l'existence de plusieurs espèces dans ce sous- groupe, mais les considèrent comme de simples variations de muliebris. Mon opinion rejoint celle de NIELSEN: je crois que les différentes formes méritent pleinement de recevoir un statut spécifique. A l'appui de cette thèse, il y a plu- sieurs arguments. D'abord, systématiquement les espèces sont tranchées et bien différentes; elles sont au moins aussi dissemblables que le sont Ap. fimbriata et stylata qu'il ne saurait être question à cause de la présence du 4 de réunir spécifiquement. Au contraire de zonella, dont seulement quelques caractères va- rient faiblement et individuellement, les espèces du sous-groupe de muliebris se différencient par au moins une quinzaine de caractères toujours associés qui per- mettent de reconnaître les différentes espèces du premier coup d'oeil, ce qui est un certain critère de valeur spécifique.

Le second argument est de valeur zoogéographique; dans ce domaine, nous ne pouvons pas nous avancer très loin, mais pouvons quand même faire quelques remarques générales. Certaines espèces du sous-groupe ont une aire de répar- tition assez vaste dans le cas de muliebris elle est discontinue et qui se recouvrent parfois, notamment en Danemark et en Suisse. Dans leurs aires de répartition, les espèces paraissent étre peu variables, et cela méme dans les régions les aires de répartition se recouvrent; on le concoit fort bien puisque les espèces ne se croisent pas. Ainsi les exemplaires de muliebris que j'ai examinés, prove- nant d'Angleterre et de Suisse, étaient remarquablement semblables. Une centaine de spécimens de helvetica, qui provenaient de quatre stations situées dans les Alpes valaisannes et bernoises présentaient une variation très faible. De même, 4 ® lapones de cimbrica correspondent très bien aux figures de NIELSEN.

Le 3me argument met en jeu des caractères biologiques. NIELSEN a fait des observations sur nielseni et cimbrica; il a constaté que celle-là, au moins au Dane- mark, présente un cycle saisonnier strict alors que Ap. cimbrica présente un cycle beaucoup plus plastique. En Suisse, muliebris et helvetica ont des périodes de vol également différentes.

Pour expliquer l'existence de formes distinctes, qu'il supposait endémiques, au Danemark, NIELSEN a émis des hypothèses assez intéressantes. Malheureusement, la découverte de czmbrica hors du Danemark montre que cette forme n'y est pas endémique et cela bouleverse quelque peu les suppositions de cet auteur. L'opi- nion que j’adopte provisoirement est celle, quelque peu modifiée, de NIELSEN. La forme ancestrale du sous-groupe était déjà parthénogénétique et un sténo- therme froid. Elle était probablement largement répandue en Europe alors que régnait le froid climat postglaciaire de la fin du Quaternaire. La température s’elevant, les insectes, à cause de leur sténothermie persistante, se localiserent près des sources et, à cette époque déjà, se produisit la différentiation des espèces.

Le cas de formes aussi voisines que les espèces du sous-groupe de muliebris est unique dans la famille. Il serait quelques peu étonnant que ce fait n'ait pas un certain rapport avec une autre particularité de ce groupe, la parthénogénèse con- stante. Il est fort possible que nos espèces aient pu se différencier beaucoup plus facilement que si des croisements avaient constamment remanié le patrimoine héréditaire des différentes lignées. Mais, à cette hypothèse, on peut faire une ob- jection grave: nous devrions assister à une véritable pulvérisation de la forme an-

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cestrale produisant une foule d’especes endémiques étroitement localisées. Ce n'est pas le cas des espèces voisines de muliebris puisqu'elles ont parfois une large aire de répartition. Ce problème doit certainement être beaucoup plus complexe qu'il parait actuellement.

Apatania muliebris McL.

Apatania sp. MCLACHLAN, 1865, p. 74—75.

Apatania muliebris MCLACHLAN, 1866, p. 113.

Apatania muliebris MoRTON, 1902, p. 155, pl. 3, fig. 7—9. Apatelia muliebris MARTYNOV, 1917, p. 61.

Gynapatania muliebris FORSSLUND et TJEDER, 1942, p. 95.

Envergure 16—20 mm. Coloration des ailes antérieures brun roux, relative- ment foncée. Aux ailes antérieures, fl est assez étroite, f3 est pointue, f5 est large. Aux ailes posterieures, f3 est courtement pétiolée, M3 + 4 a un court par- cours commun avec Cul.

Genitalia 9 (fig. 70): IXme segment de largeur moyenne et régulière sur toute sa hauteur; il ne surplombe que très peu le Xme segment. La partie dorsa- le de celui-ci est relativement très proéminente et nettement échancrée à l’apex.

Fig. 70. Apatania muliebris McL., armature génitale a, vue de profil b, vue de dessus c, vue de dessous d, section de l’appareil vaginal.

Les lobes des bords latéraux de l'anus sont nettement visibles. La plaque supra- génitale est saillante et obtusément arrondie à l'extrémité. Le lobe vulvaire est linguiforme; les lobes vulvaires sont courts et obtus; leur bord interne est très court, le bord apical régulièrement bombé et le bord extérieur légèrement échancré.

Cette espèce a été signalée d’Angleterre, de Danemark, de Suede, de Suisse et de Bohème. Il sera naturellement nécessaire de reviser toutes ces citations puisque muliebris est un nom collectif. Le terme de muliebris s'applique naturellement à l'espèce anglaise décrite par MCLACHLAN. Jen ai étudié un exemplaire provenant de la localité typique de Arundel Park (South Devon). J'ai trouvé la même espèce en Suisse, dans la vallée du Rhône: Chateauneuf, petit canal, septembre. Sous le nom de muliebris, NIELSEN a décrit une espèce différente.

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Apatania helvetica spec. nov.

Apatania muliebris MCLACHLAN, 1880, p. 45—46.

Envergure 12—19 mm. Coloration des ailes brun jaune verdätre, très claire. Aux ailes antérieures, la fl est en général pointue à la base, f3 est très briève- ment pétiolée et f5 est toujours pointue. Aux ailes postérieures, f3 est sessile, M3 + 4 et Cul ont un parcours commun.

Genitalia 2 (fig. 71): IXme segment relativement et régulièrement étroit et ne surplombant pas le Xme segment. Ses angles ventraux sont relativement sail- lants. Partie dorsale du Xme segment courte et obtuse; elle est à peine oblique vers le bas et en forme de triangle non échancré mais arrondi à l'extrémité. Les lobes des bords latéraux de l'anus sont larges et extrêmement obtus. Plaque su- pragénitale relativement peu saillante, tronquée et rectiligne à l’apex. Le lobe vul- vaire est pointu à son extrémité. Les lobes vulvaires sont courts et obtus; leur bord interne est rectiligne et assez long, le bord apical est court et bombé alors que le bord externe est échancré.

Fig. 71. Apatania helvetica spec. nov., armature génitale a, vue de profil b, vue de dessus c, vue de dessous.

Cette espèce est localisée dans les vallées alpines. J'ai vérifié la fausse identité des exemplaires signalés sous le nom de muliebris du Haslital, par MCLACHLAN. Jen ai découvert une petite population, dans le val d’Entremont, en dessous du col du Grand-St-Bernard, à 2200 m d'altitude, près d'une petite source moussue et une autre, à 2600 m, dans le val Ferret, près des lacs de Fenétre, dans les mêmes conditions. A Zinal, dans le val d’Anniviers, à 1800 m d’altitude environ, se trouve une grande colonie localisee au bord de petits ruisseaux d’eau très froi- de et rapide. Aux sources, je n'ai point trouvé d’Apatania mais celles-ci abondent en aval, à une distance d'environ 30 m. Je n'ai pas fait d'observations biologiques systématiques sur cette population. Néanmoins, j'ai remarqué que le cycle saison- nier est voisin de celui de cmbrica au Danemark. La période de vol dure du début de juin probablement jusqu'à fin août, avec un maximum en juillet. Les larves passent l'hiver dans leurs étuis larvaires et elles restent actives et se métamor-

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phosent au printemps et au début de l’été; on trouve encore des nymphes blan- ches en juillet.

Je désigne un holotype et un grand nombre de paratypes, capturés à Zinal le 20-VIII-1951.

La plupart sont dans ma collection.

Apatania cimbrica Niels.

Apatidea cimbrica NIELSEN, 1950, p. 387—396, fig. 2, 3d—h, 5, 6a, c, d.

Gynapatania muliebris BRINCK, 1951, p. 120.

Aux ailes antérieures, la f1 est assez large à la base, la f3 est étroite ou pointue aux deux ailes. Aux postérieures, M3 + 4 et Cul ont un court parcours commun.

Génitalia 2 (fig. 72): partie dorsale du IXme segment très allongée et sur- plombant presque complètement le Xme segment; les angles latéraux ventraux

Fig. 72. Apatania cimbrica Niels., armature génitale a, vue de profil b, vue de dessus c, vue de dessous.

sont un peu plus étroits et anguleux; la partie dorsale du Xme segment est forte- ment oblique vers le bas; elle est arrondie à l’apex et présente à sa base un petit épaississement de forme apparemment variable, médian et triangulaire ou latéral et pair. Les bords latéraux de l’anus ne forment pas de lobes arrondis mais une petite pointe mousse. La plaque supragénitale est relativement proéminente; elle n'est pas tronquée à l’apex mais très obtusément pointue. Le lobe vulvaire est très grand et de forme ogivale. Les lobes vulvaires sont également grands, tronqués ou très légèrement échancrés à l’apex.

Cette espèce a été décrite du Danemark par NIELSEN. J'en ai examiné 4 9 de Lapponie suédoise (Virihaure) qui correspondaient très bien au figures de NIEL- SEN, si l'on excepte l’épaississement dorsal du Xme segment.

* Apatania intermedia Niels. Apatidea intermedia NIELSEN, 1950, p. 396—398, fig. 7.

5

Cette espèce n'est connue que par 3 exemplaires danois. Je ne l'ai pas étudiée personnellement.

F. SCHMID : La sous-famille des Apataniinae 39

Genitalia 2 (fig. 73): IXme segment très large dorsalement, il surplombe fortement le Xme. La partie dorsale de celui-ci est assez fortement in- clinée; elle est large et forme deux gros lobes obtus; a sa base, elle forme une petite créte triangulaire. Les lobes des bords latéraux de l'anus sont assez grands. La plaque supra- génitale est proéminente et ob-

Fig. 73. Apatania intermedia Niels. armature géni- 5 È tale a, vue de profil b, vue de dessus c, tusément arrondie. Les lobes

vue de dessous (dessins de NIELSEN). vulvaires sont de forme sem- blable à ceux de cimbrica.

Apatania nielseni spec. nov. Apatidea muliebris NIELSEN, 1950, p. 386—387, fig. 1, 3a—c, 4 nec MCLACHLAN.

Envergure 19—22 mm. Les ailes antérieures sont brune roux assez foncées, comme celles de mulebris; la fl est extrêmement étroite à la base, la f3 est ses- sile et pointue aux deux ailes. Aux postérieures, M3 + 4 a un court parcours commun avec Cul.

Génitalia ® (fig. 74): IXme segment un peu plus large dorsalement que laté- ralement et surplombant légèrement le Xme. La partie dorsale de celui-ci est pro- éminente; sa face supérieure est bombée, et, vue de dessus apparaît en forme de trapèze élancé et présente une forte crête médiane triangulaire. Les lobes des bords latéraux de l'anus sont bien saillants. La plaque supragénitale est relative- ment peu saillante et plus ou moins tronquée à l’apex. Le lobe vulvaire n'est pas très grand; il est élargi avant son extrémité qui est pointue. Les lobes vulvaires

Fig. 74. Apatania nielseni spec. nov., armature genitale a, vue de profil b, vue de dessus c, vue de dessous.

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ont une forme caractéristique; ils sont relativement petits et étroits; leurs bords interne et apical sont confondus en une courbe unique et prononcée; le bord ex- terne est nettement concave.

NIELSEN a décrit cette espèce du Danemark, sous le nom de muliebris. Jen ai étudié 4 exemplaires provenant de la localité typique (Rold Kilde), que je désigne comme holotype et paratypes. Ils sont dans ma collection.

Sous-groupe de mongolica

Ce sous-groupe est très isolé des trois autres et présente une curieuse association de caractères. La seule espèce, mongolica, ressemble beaucoup, par l’armature du Xme segment, aux espèces du sous-groupe de fimbriata. Par la forme du IXme segment et de l’article basal des appendices inférieurs, elle se rapproche de aber- rans; l’article terminal est bifide comme celui des formes du sous-groupe de fimbriata. Nous verrons (p. 41), que dans le sous-groupe de malaisei, les néo- formations de l'appareil pénial sont d’autant plus fortes que les appendices du Xme segment sont moins grands. Ce caractère placerait mongolica à la base du groupe de malaisei.

* Apatania mongolica Mart.

Apatania mongolica MARTYNOV, 1914, p. 44—47, fig. 33—36. Apatania mongolica ULMER, 1932, p. 68. Apatelia mongolica MARTYNOV, 1917, p. 61.

Espece de taille moyenne (longueur du corps 5 mm). Aux ailes antérieures, le dimorphisme sexuel est assez net.

Génitalia & (fig. 75): IXme segment assez large dorsalement, mais très for- tement rétréci ventralement. Appendices supérieurs très petits. Branches externes

Fig. 75. Apatania mongolica Mart., armature génitale du 4 (d'après MARTYNOV) a, vue de profil b, vue de dessus c, apex des appendices inférieurs, vu de face d, appareil pénial.

F. SCHMID: La sous-famille des Apataniinae 41

longues, minces, non fourchues et légèrement arquées vers le bas. La branche in- terne forme un appendice unique auquel serait soudé, d’apres MARTYNOV, des vestiges des lobes du IXme segment; mais ceci n'est pas visible sur les dessins originaux. La branche interne est un gros appendice fortement aplati latéralement, très épais à sa base, aminci sur le reste de sa longueur et fortement recourbé vers le bas. Corps du Xme segment peu développé. Appendices inférieurs courts; l’article basal est peu épais et aminci au milieu de sa longueur; a l’apex, il est arrondi et tronqué, mais il n'a pas de „partie apicale” lamelliforme comme chez les especes du sous-groupe de fimbriata. La partie basale des deux articles forme vers le bas, dit MARTYNOV, deux longs appendices assez minces et dirigés vers l'intérieur ils se touchent; ce caractère est visible sur la figure 75a mais je n'en ai pas compris la nature. Article terminal des appendices inférieurs petit et pro- fondément échancré; comme chez les formes du sous-groupe de fimbriata, il est composé d'une partie dorsale longue et mince et d'une partie ventrale courte et large, qui porte quelques petites épines. Appareil pénial extrêmement gros; les titillateurs sont normaux et en forme de deux longues lamelles étroites et portant une ailette interne triangulaire, à leur partie subapicale. MARTYNOV en décrit une „seconde paire” en forme de longs boudins, probablement érectiles et armés, à leur face inférieure, d'une rangée d’épines dirigées vers l’intérieur. Cette seconde paire constitue très probablement des appendices annexes au pénis, analogues et plus développés que ceux de z/meri. Penis non décrit.

Ap. mongolica a été décrite par MARTYNOV de la province mandchoue de Alaschan. Elle figure dans beaucoup de listes faunistiques de la région néarctique avec la mention ,, Alaska”, ce qui est à la confusion faite par certains auteurs entre les noms de ces deux provinces. ULMER a également signalé cette espèce de Peking.

Sous-groupe de malaisez

Ailes presque toujours longues et étroites, avec un dimorphisme sexuel faible. Aux ailes antérieures, fl est en général large a la base.

Génitalia &: IXme segment pas très large; il est fortement rétréci dorsale- ment et latéro-ventralement. Seuls, les appendices supérieurs, les branches ex- ternes et interne sont présents. Le corps du Xme segment est peu développé et peu proéminent; il est le plus souvent réduit au substrat des appendices, mais forme souvent des lobes membraneux. Appendices supérieurs toujours assez grands, parfois très longs et même, chez malaisei, ayant secondairement disparus. Branches externes de taille toujours très grande, parfois énorme et réalisant des structures étranges et très particulières chez chaque espèce. Branche interne en forme d’appendice très long, grêle et aplati dorso-ventralement; elle a perdu toute trace de suture médiane, est peu chitineuse et entièrement individualisée du corps du Xme segment; ce n'est que par comparaison avec celle du sous-groupe de fimbriata qu'apparaît sa véritable identité. Appendices inférieurs de conformation très variable; le premier article est très épais et concave du côté interne à cause de la grosseur de l'appareil pénial; le 2me article est parfois bifide comme chez le groupe de fimbriata. Appareil pénial très gros; le pénis est toujours le siège de

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néoformations très étranges et variant beaucoup d'une espèce à l'autre; il est toujours très épineux. Le canal éjaculateur débouche ordinairement dans une cupule chitineuse; l'apex du pénis porte souvent des lobes érectiles recouverts d'épines. Titillateurs en forme, assez constante, de bandes minces, larges et chi- tineuses; ils sont recourbés vers le centre et toujours croisés. Le développement de l'appareil pénial et de ses néoformations semble être en raison inverse du deve- loppement de l'armature du Xme segment; il semble être le plus fort chez les espèces les plus primitives.

Je ne connais que peu de 2 ? de ce sous-groupe. Il est assez curieux de cons- tater que leurs caractères ne sont pas évolués comme ceux du 3, mais qu'ils sont au contraire primitifs, signe de régression ou d'arrêt très précoce d'évolution. Le Xme segment est long sur tout son pourtour et non rétréci latéralement; les lobes ventraux du IXme segment ne sont pas proéminents; la plaque supragénitale n'est pas entièrement soudée au Xme segment. L'appareil vaginal ne présente pas tous les plis habituels.

Le sous-groupe de malaisei se compose de six espèces, toutes central-asiatiques ou himalayennes et forme trois groupements: 1) copiosa et brevis sont voisines, et, avec #lmeri, forment un groupement dont les branches externes du Xme seg- ment sont très longues et minces et l'appareil pénial fortement armé. 2) sinensis est peut-être une forme de transition avec des branches externes très volumineuses. 3) extenta et surtout malaisei réalisent les structures les plus extraordinaires qu'on puisse imaginer. Sauf copiosa et brevis, toutes les espèces sont très caractéristiques et isolées les unes des autres.

Le sous-groupe de malaise: dérive de celui de fimbriata; le Xme segment a la même armature et l'appareil pénial la même conformation générale.

Apatania ulmeri Schm.

Apatidea ulmeri SCHMID, 1950, p. 54, fig. 9—12

Très petite espèce (envergure 12 mm). Aux ailes antérieures, le ptérostigma n'est que très faiblement marqué. Nervulation semblable à celle de copiosa, mais la cellule discoïdale des ailes antérieures est plus courte et plus large; sa nervure supérieure est droite. |

Génitalia 8 (fig. 76): IXme segment pas très large latéralement. Appendices supérieurs assez gros. Les branches externes ont la forme de deux très forts bâtons cylindriques, inermes, très longs et fortement recourbés vers le bas à l’apex; vers le milieu de leur longueur, ils portent, à leur bord inférieur, une petite pointe sétifère; il y a également une courte dent conique enchassée dans l'extrême pointe apicale. Branche interne relativement courte; elle est environ quatre fois plus longue que large. Appendices inférieurs relativement longs et minces; l'article basal, quatre fois plus long que large, est légèrement arqué vers le bas; l’article terminal a une forme simple et conique; à l’apex, il est aplati et obtusément ar- rondi. Appareil pénial très grand; le pénis a une forme extraordinaire: sa partie médiane est chitineuse et se termine par une grande cupule éjaculatrice ovale, dont la moitié apicale, non chitineuse, porte deux rangées de petites épines à sa face ventrale. Le pénis est flanqué latéralement de deux forts appendices entièrement

F. SCHMID : La sous-famille des Apataniinae 43

Fig. 76. Apatania ulmeri Schm., armature génitale du 4 a, vue de profil b, vue de dessus c, appareil pénial, vu de dessus, d, titillateur.

membraneux, plissés et sans doute fortement érectiles; leur apex est entièrement recouvert de fortes épines. Titillateurs regulierement falciformes et recourbés vers l’intérieur.

® inconnue.

Cette espèce n'est connue que par un 4 provenant de Chine (Sajan).

Ap. ulmeri se place dans le voisinage de copiosa à cause des longues branches externes du Xme segment restées relativement minces; mais elle s'en distingue par des quantités d’autres caractères. Sant doute est-elle aussi apparentée à mongolica, par la conformation de son appareil pénial.

Apatania brevis Mos. Apatidea brevis MosELY, 1936, p. 477—478, pl. 18, fig. 1—5.

Espèce de taille très variable (envergure 4: 5,5—10 mm, 9: 8—10 mm). Aux ailes antérieures, f1 est large à la base; f3 est courtement pétiolée. Aux ailes postérieures, f3 est pointue et sessile, M4 + 5 et Cul sont unis par une courte transversale.

Génitalia & (fig. 77): IXme segment moyennement large, mais étroit dorsale- ment et échancré latéralement sur ses deux bords, au niveau des appendices infé- rieurs; ventralement, il est large et reborde les appendices inférieurs. Appendices supérieurs grands et élancés; ils atteignent près de la moitié de la longueur des branches externes. Celles-ci sont minces et très longues; elles sont légèrement courbées en S arrondies à l’apex et portent à leur face inférieure une rangée de soies fines, diminuant de longueur lorsqu'on s'approche de l’apex de la bran- che, où, brusquement, elles deviennent plus longues et plus denses. Branche in- terne, longue, assez large, aplatie et évasée à sa base. Corps du Xme segment portant deux gros lobes membraneux de forme ogivale. Article basal des appen- dices inférieurs subglobuleux mais fortement concave du côté interne; l’article

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Fig. 77. Apatania brevis Mos., armature génitale du 4 a, vue de profil b, vue de dessus c, pénis, vu de dessus d, titillateur.

apical est petit, dirigé vers l'intérieur et légèrement échancré du côté externe, à sa partie subapicale. Appareil pénial moyennement gros. Le pénis est assez court; la cupule éjaculatrice est très peu profonde et très allongée; elle se prolonge jusqu'à l’apex qui se termine par deux petites pointes aplaties et peu chitineuses. Sur sa moitié apicale, le pénis porte deux rangées laterales de fortes Epines, d’autant plus courtes qu'elles sont en position plus apicale. Titillateurs avec la partie apicale tournée vers le centre et légèrement sinusoidale.

Genitalia ® (fig. 78): IXme segment long dorsalement et latéralement; les lobes ventraux sont obtus et peu proéminents. Xme segment de forme élancée, plus étroit à sa base que le IXme, ce qui produit une concavité; dorsalement, il porte un épaississement basal terminé en pointe; ses bords apicaux latéraux sont aussi proéminents que le bord dorsal qui est entier. La plaque supragénitale est distincte du Xme segment è l’apex; elle est extrêmement large à la base et ob- tusément arrondie à son extrémité. La pièce centrale de l'appareil vaginal est très longue et son extrémité fait saillie hors de la cavité. Les plis dorsaux et latéraux supérieurs sont absents; les ventraux sont très petits.

Cette espèce parait être commune dans le Cachemire. J'en ai vu deux abdomens, que m'a envoyés M. D. E. KIMMINs.

Fig. 78. Apatania brevis Mos., armature génitale de la 9 a, vue de profil b, vue de dessus c, vue de dessous.

F. SCHMID: La sous-famille des Apataniinae 45

Ap. brevis est très voisine de copiosa; elle s'en distingue par ses appendices supérieurs plus courts, ses branches externes plus minces et revétues d’épines moins fortes. Le pénis est également moins armé.

Apatania copiosa McL.

Apatidea copiosa MCLACHLAN, 1875, p. 29, pl. 2, fig. 4a—c. Apatidea copiosa MCLACHLAN, 1876, p. 218—219, pl. 24, 5 fig. Apatidea copiosa MARTYNOV, 1914, p. 415, fig. 911.

Apatelia copiosa MARTYNOV, 1917, p. 61.

Apatelia copiosa MARTYNOV, 1927, p. 475—476, pl. 23, fig. 1—2. Apatidea copiosa SCHMID, 1950, p. 53, fig. 13—16.

Espèce de taille petite à moyenne (envergure 14-20 mm). Aux ailes anté- rieures, le dimorphisme sexuel est faible; la cellule discoïdale est longue et étroite; f1 assez large à la base et f3 courtement pétiolée. Aux ailes postérieures, f3 est brièvement pétiolée et M3 + 4 a un bref parcours commun avec Cul.

Génitalia 3 (fig. 79): IXme segment étroit sauf ventralement. Appendices supérieurs extrêmement longs et minces, ce qui est un cas unique dans la sous- famille. Branches externes aussi longues que les appendices supérieurs; elles ont la forme de deux très forts appendices, légèrement aplatis dorso-ventralement, di- latés et légèrement recourbes vers l'intérieur à l’apex; tout leur bord inférieur est revêtu de longues et fortes soies, denses surtout à l’apex. La branche interne at- teint les trois-quarts de la longueur des branches externes et a la forme d’un ellipsoïde extrêmement allongé. Appendices inférieurs très massifs; l'article ba- sal est subquadrangulaire mais concave vers l'intérieur; l'article apical est plus petit et épais. Appareil pénial très grand. Le pénis est presque entiere- ment chitineux; la cupule éjaculatrice est très grande et pourvue d'une pièce chitineuse qui se termine par deux longues pointes; les bords latéraux du pénis portent une rangée de très fortes épines aplaties qui donnent à l'organe le curieux aspect d'un rameau de sapin. À son extrémité, le pénis porte deux petits

fs

Fig. 79. Apatania copiosa McL., armature génitale du 4 a, vue de profil b, vue de dessus c, appareil pénial, vu de dessus d, titillateur.

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lobes érectiles armés chacun d'un petit groupe d'épines. Titillateurs très larges et très forts; l’apex est longuement triangulaire, fortement dirigé vers le centre,

mais légèrement recourbé vers l'extérieur.

Génitalia 2 (fig. 80): le IXme segment est en forme de triangle très allongé dorsalement. Il sem- ble assez long latéralement et ses lobes ventraux paraissent être ob- tus. Xme segment élancé et proé- minent. Plaque supragénitale un peu plus longue que le Xme seg- ment.

Cette espèce nest connue que du Turkestan. Elle y semble très commune et affectionne les petits ruisseaux froids. Elle est voisine de brevis et appartient au groupe- ment des trois petites espèces à branches externes minces et à ap- pareil pénial fortement armé. J'en ai étudié 1 &.

Fig. 80. Apatania copiosa McL., armature génitale de la © (d'après MARTYNOV) a, vue de profil

b, Xme segment.

* Apatania sinensis Mart.

Apatania sinensis MARTYNOV, 1914, p. 86—87, fig. 1—3.

Apatelia sinensis MARTYNOV, 1917, p. 61.

Espéce de taille moyenne (longueur du corps 5 mm). Aux ailes antérieures, le dimorphisme sexuel est fortement marqué; fl est étroite à sa base. Aux ailes postérieures, M3 + 4 a un court parcours commun avec Cul.

Génitalia & (fig. 81): IXme segment pas large latéralement. Appendices su-

Apatelia sinensis MARTYNOV, 1935, p. 314—318, fig. 127—129.

Fig. 81. Apatania sinensis Mart, armature génitale de 4 (d'après MARTYNOV) a, vue de profil b, vue de dessus c, vue de dessous.

F. SCHMID : La sous-famille des Apataniinae 47

périeurs minces et de largeur moyenne. Branches externes très longues et très grosses; elles portent à leur base et en dessous un petit lobe court; elles s'épais- sissent graduellement jusqu'à l'apex qui est obtus, très volumineux et semble obli- que vers le centre et le bas; le bord supérieur porte, dans toute sa moitié apicale, une rangée de soies d'abord très petites et augmentant de taille jusqu'à l’apex. La branche interne est très longue, très étroite, mais semble très épaisse. Appendices inférieurs longs et peu épaissis. L'article basal est allongé et cylindrique, alors que l'article terminal est court et bifide; il y a une branche basale interne, très obtuse et une branche principale, plus longue, large et aplatie. Le pénis semble fort et inerme. Il y a deux grands titillateurs croisés et obtus à l’apex.

Génitalia 2 (fig. 82): Le IXme segment n'est probablement pas très long dor- salement et assez rétréci latérale- ment. Le Xme seg- ment est proémi- nent et a la forme d’un tube dont l'ouverture apicale est régulièrement circulaire mais tronquée oblique- ment vers le bas. Fig. 82. Apatania sinensis Mart., armature génitale de la 9

(d’apres MARTYNOV) a, vue de profil b, vue de dessus c, vue de dessous.

Plaque supragéni- tale nettement plus courte que le Xme segment auquel elle n'est soudée que sur sa moitié basale; elle est anguleuse à l’apex. Lobes ventraux du IXme segment bien proéminents. Lobe vulvaire très long et très largement ovale.

Cette espèce est signalée de Chanjan et de Sutshan (Chine).

Apatania sinensis occupe une position un peu intermédiaire entre le groupe- ment de copiosa et celui de malaisei, è cause du développement moyen de ses branches externes. La © présente des caractères communs assez inattendus avec celle de yenchingensis. Il est possible que les deux sexes de sinensis aient été mal associés par MARTYNOV.

Apatania extenta Kim.

Apatidea extentus KIMMINS, 1950, p. 930—932, fig. 59—63.

Espèce de grande taille (longueur du corps 18 mm). Ailes assez allongées. Aux antérieures, le dimorphisme sexuel n'est pas très fortement marqué. F3 poin- tue et sessile aux deux ailes. M3 + 4 et Cul ont un très court parcours commun.

Génitalia & (fig. 83): IXme segment très large latéralement et, ventralement, rebordant les appendices inférieurs. Appendices supérieurs présents et de taille relativement très grande; ils sont très longs et très étroits. Comme chez malaisei, les branches externes ont un énorme développement. Ce sont deux appendices extrêmement longs, relativement étroits et largement arqués vers le bas; a l'apex, ils se terminent par une sorte de houpette recouverte de denses et fines soies héris-

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Fig. 83. Apatania extenta Kim., armature génitale du & (d’après KIMMINS) a, vue de profil b, vue de dessous —c, vue de dessus d, titillateur.

sées; leur face inférieure est concave et revétue de longues soies; comme chez malaisei leur bord interne est beaucoup plus proéminent que le bord externe ce qui dirige la concavité inférieure de l'appendice vers l'extérieur. Ces appendices sont plus robustes que ceux de malaise: et sont symétriques. La branche interne

F. SCHMID: La sous-famille des Apataniinae 49

forme un long et fort appendice inséré dans un plan supérieur aux branches exter- nes; il porte deux étranglements basaux successifs; il est ovale dans sa partie apicale qui est faiblement arquée vers le haut. Appendices inférieurs grands et massifs; les articles basaux sont très épais, subcylindriques et soudés l’un à l’autre ventralement sur une courte distance. L'article apical est plus court et plus épais; vu latéralement, il apparaît ovale et armé d'un fort épaississement longitudinal médian; du côté interne, il est très fortement concave. Titillateurs très semblables à ceux de copiosa; ils sont brusquement soudés vers le centre au niveau de leur tiers apical qui se termine par une pointe mousse. Pénis apparemment simple et armé de trois paires d'épines subapicales dirigées vers l'avant.

2 inconnue.

Apatania extenta n'est connue que par le type provenant de l’Assam. Cette espèce est assez voisine de malaisei, en particulier par la forme des branches ex- ternes et ses appendices inférieurs. Je considère extenta comme étant un peu moins évoluée que malaisei à cause de ses branches externes moins grandes et symétriques. Leur forme étroite n'a pas entraîné la disparition des appendices intermédiaires.

Apatania malaisei Kim.

Apatidea malaisei KIMMINS, 1950, p. 932—934, fig. 64—71.

Très grande espèce (envergure 22—25 mm). Yeux globuleux, très gros et très saillants. Ailes relativement très longues et étroites. Aux antérieures, le ptérostig- ma du 4 est faiblement marqué. R1 avec une rangée de faibles épines. F1 large à la base, f3 étroite mais non pointue. Aux ailes postérieures, f3 est sessile et poin- me; il y a une courte transversale entre M3 + 4 et Cul.

A Génitalia & (fig. 84): IXme segment assez large latéralement et rebordant ventralement les appendices inférieurs. Appendices supérieurs absents; il s'agit sans nul doute d'une disparition secondaire ayant la valeur d'un simple caractère spécifique; on comprend du reste très bien cette disparition: les appendices en question sont rejetés à l'écart par la voûte presque complète formée par les branches externes et n’ont plus accès à la cavité apicale. Les branches externes sont d'une grandeur véritablement colossale. Leur longueur atteint le tiers ou la moitié de celle de l'abdomen; la figure 84 est à une échelle à peine supérieure à celle de la figure 81. A elles deux, elles constituent une voûte profonde et étroitement fen- due dorsalement. La branche gauche est de forme régulière, tandis que la droite est tordue hélicoïdalement; son apex est concave vers le haut. Ces deux branches sont régulièrement et assez fortement chitineuses; elles sont très minces sauf à leur base et forment un ensemble léger, coriace et flexible. L'intérieur de la voûte est tapissé de grosses soies blondes assez épaisses, alors que l’apex porte des franges et d'épaisses gerbes d’épines noires. Les deux branches portent à leur face dorsale deux légères dépressions longitudinales. Du côté interne, la branche droite, et elle seule, porte une épaisse crête obtuse. A l'accouplement, ces branches jouent sans doute un rôle préhensif; la branche gauche doit recouvrir l'abdomen de la 9, tandis que la droite doit l’enlacer par dessous. Le revêtement pileux in-

50 TIJDSCHRIFT VOOR ENTOMOLOGIE, DEEL 97, AFL. 1—2, 1954

Fig. 84. Apatania malaisei Kim., armature génitale du 4 a, vue de profil b, vue de dessus c, vue de dessous d, titilllateurs e, penis, vu de dessus f, vu de profil.

terne joue peut-étre un ròle excitateur. Branche interne très longue, très étroite, élargie circulairement à l’apex et dirigée vers le bas; elle est insérée sur une grande plaque circulaire située dans un plan très inférieur aux branches externes, produi- sant ainsi, à la base de ces dernières, une volumineuse cavité. Le corps du Xme segment forme un substrat très solide aux branches externes; il se termine par deux pièces rectangulaires assez épaisses, proéminentes et accc!ees ı une à l’autre.

F. SCHMID : La sous-famille des Apataniinae 51

Articles basaux des appendices inférieurs très courts, très épais et soudés l'un à l'autre ventralement ils portent des épaississements chitineux. Article terminal beaucoup plus long, assez large et fortement aplati; bifide, il est composé d'une courte et large branche basale interne, arrondie semi-circulairement et d’une lon- gue dent apicale effilée et très plate. Appareil pénial plutôt petit. Le pénis est de structure relativement simple; la cupule éjaculatrice est petite et entièrement chi- tineuse; elle porte en son centre un bouquet d’épines courtes. La face dorsale du pénis porte une rangée transversale d’épines assez longues très épaisses, parallèles et dirigées vers l'apex de l'appendice; à son extrémité, le pénis porte une colle- rette semi-circulaire de courtes et très fortes épines dirigées vers l'arrière. Titilla- teurs courbés à angle droit, une première fois vers l'intérieur et une seconde fois en sens inverse.

Génitalia 2 (fig. 85): IXme segment très gros et massif; il est très long dorsalement et pas rétréci latéralement. Ses lobes ventraux sont petits et pas pro- éminents. Xme segment peu saillant et divisé en une partie dorsale obtuse et lé- gèrement échancrée et une partie ventrale plus effilée et plus nettement bifide.

Fig. 85. Apatania malaisei Kim., armature génitale de la 9 (dessins de KIMMINS) a, vue de profil b, vue de dessous c, appareil vaginal.

Plaque supragénitale beaucoup plus courte que le Xme segment et subquadrangu- laire. Lobe vulvaire plus long que les angles ventraux du IXme segment; étroit à la base, il est large à sa partie subapicale et se termine en pointe. La pièce cen- trale de l’appareil vaginal est très longue et élancée; son extrémité se trouve pro- bablement en position très antérieure.

Apatania malaisei n'est connue que du NE de la Birmanie. j'en ai vu un para- type que m’a très aimablement cédé M. D. E. Kimmins. Par l’extraordinaire développement de l’armature génitale du 3, c'est sans doute l'espèce la plus

évoluée du groupe. Groupe de yenchingensis

Ce groupe ne contient qu'une seule espèce, yenchingensis, très isolée par les caractères suivants: IXme segment très étroit dans sa partie inférieure et au con-

52 TIJDSCHRIFT VOOR ENTOMOLOGIE, DEEL 97, AFL. 1—2, 1954

traire large dans sa partie supérieure; appendices supérieurs, branches externes et branche interne seuls présents courts, et sauf les premières recourbés vers le bas; corps du Xme segment proéminent; appendices inférieurs très élancés et longs, comme ceux des espèces du super-groupe de wallengreni; appareil pénial très petit.

Le groupe de yenchingensis entre assez aisément dans le super-groupe de fzm- briata par le nombre des pièces de l’armature du Xme segment dans lequel il reste tout de même à l'écart à cause des caractères mentionnés ci-dessus. Peut- être le développement du corps du Xme segment traduit-il une parenté avec le sous-groupe de crassa.

Apatania yenchingensis Ulm.

Apatania yenchingensis ULMER, 1932, p. 67—68, fig. 41—43. Apatania yenchingensis TSUDA, 1948, p. 102.

Espèce de taille moyenne (envergure 17 mm). Le dimorphisme sexuel est très fortement marqué. Aux ailes antérieures, fl est pointue à la base et f3 relative- ment longuement pétiolée. Aux ailes postérieures, la f3 est encore plus longue- ment pédonculée et M3 + 4 et Cul ont un long parcours commun.

Génitalia & (fig. 86): IXme segment large dorsalement, mais considérable- ment aminci latéralement à la base des appendices inférieurs qu'il reborde légère- ment. Corps du Xme segment assez volumineux mais court. Appendices supérieurs petits et subglobuleux. Branches externes du Xme segment assez longues, diver- gentes et légèrement recourbées vers le bas. Branche interne aussi longue que les externes, fortement aplatie latéralement et recourbée à angle droit vers le bas; apex en est courtement fourchu. Appendices inférieurs très longs; l'article basal est large, aplati latéralement et quatre fois plus long que large, l’article terminal est triangulaire et un peu plus court que le premier article et recourbé vers le centre. Appareil pénial très petit. Le pénis est court et mince; cylindrique à la

Fig. 86. Apatania yenchingensis Ulm., armature génitale du 4 a, vue de profil b, vue de dessus c, appareil pénial, vu de profil d, titillateurs, vus de dessus e, ex- trémité du corps du Xme segment f, apex des appendices inférieurs, vu de dessus.

F. SCHMID: La sous-famille des Apataniinae 53

base, il est fortement concave vers le haut dans sa partie médiane et se termine par deux pointes peu chitineuses. Titillateurs très courts et insérés sur une masse membraneuse. A leur base, ils sont larges et fortement aplatis dorso-ventralement tandisqu’a leur partie apicale, ils sont étroits et aplatis latéralement.

Génitalia Q (fig. 87): IXme segment très large et massif sur tout son pourtour; latéralement, il porte un épaississement tri- angulaire; ses lobes ventraux sont peu proéminents et pré-

sentent une concavite latérale. Xme seg- Fig 87 Abasanıa yenchingensis Ulm., armature génitale de la Q (d’après ULMER) a, vue de profil b, vue de dessous.

ment en forme de tuyau très proéminent et évasé. Plaque supragénitale très courte et entièrement distincte. Lobe vulvaire en forme de longue bande régulière. Cette espèce a été signalée du NE de la Chine. J'ai vu le type, provenant de Péking. Incertae sedis Apatania fuscostigma Mats. Apatania fuscostigma MATSUMURA, 1931, p. 1123. Apatania hirtipes Curt. Tinodes ? hirtipes CURTIS, 1835, p. 64. Apatania pictula Bks. Apatania pictula BANKS, 1943, p. 355.

Apatidelia Mos. Apatidelia MOSELY, 1942, p. 343.

Nervulation identique a celle de Apatania sauf que, aux ailes antérieures, R2 est réuni à R1 par une transversale au niveau du ptérostigma. Aux ailes postérieures Sc et R1 sont parallèles. L'angle apical supérieur du Vme sternite abdominal est prolongé par un gros appendice membraneux, en forme de doigt et en connexion avec un sac interne.

Génitalia 8: l’armature des IXme et Xme segments est complète, mais com- posée de pièces aux formes assez spéciales. Les lobes du IXme segment sont distincts, mais très courts; les branches internes sont de méme forme, un peu plus longues et insérées sous les lobes du IXme segment. Branches externes très gran- des, de forme à peu près triangulaire, concaves vers l’intérieur et de conformation rappelant celle des Thamastes et des Apatania du groupe de wallengreni. Corps du Xme segment assez peu développé. Appendices inférieurs avec l'article termi- nal très long et portant un pinceau de poils sur sa face interne. Appareil pénial court et épais, armé d'une paire d’appendices spiniformes supplémentaire.

54 TIJDSCHRIFT VOOR ENTOMOLOGIE, DEEL 97, AFL. 1—2, 1954

Le genre Apatidelia est voisin des Apatania du supergroupe de complexa. Son armature génitale a conservé le statut primitif avec l’assortiment complet des pièces, le corps du Xme segment petit, l'article apical des appendices inférieurs très long et l'appareil pénial court et gros. L'évolution du genre Apatidelia par rapport aux groupes cités plus haut a apporté des structures complémentaires et une modification de la forme des lobes du IXme segment, des branches internes et externes, du 2me article des appendices inférieurs et de l’appareil pénial. L’ap- pareil du Vme sternite est une néoformation intéressante dans le cadre familial.

Generotype: A. martynovi Mos.

Apatidelia martynovi Mos. Apatidelia martynovi MosELY, 1942, p. 343—345, fig. 1—5. Espèce moyenne (envergure 15—16 mm). Aux ailes antérieures, R1 porte sur

toute sa longueur une rangée d’épines noires. Aux ailes postérieures, la médiane est également pourvue de quelques longues soies noires.

Fig. 88. Apatidelia martynovi Mos., armature génitale du 4 (d'après MosELY) a, vue de profil b, vue de dessus c, appareil pénial, vu de profil d, vu de dessus e, nervulation

F. SCHMID : La sous-famille des Apataniinae 55

Génitalia & (fig. 88): IXme segment moyennement large latéralement et for- mant dorsalement une plaque fortement chitineuse. Lobes du IXme segment dis- tincts, mais minces et très courts. Appendices supérieurs assez longs, minces, très chitineux et dressés vers le haut. Branches externes très grandes et de forme caractéristique; leur base est très large, fortement concave et forme un plancher horizontal; le bord externe est fortement relevé; l'angle apical est très proéminent, élargi à son extrémité qui est concave vers le bas. Branches internes étroites, très courtes, accolées l’une à l'autre et situées sous les lobes du IXme segment. Corps du Xme segment composé de deux gros lobes arrondis, très obtus et aplatis dorso- ventralement. Appendices inférieurs très longs; l'article basal est subcylindrique, épais et assez long; l'article terminal a la forme d'un ovale très allongé et deux fois plus grand que l’article basal; du côté interne, il porte au milieu de sa longueur une proéminence obtuse sur son tiers apical; aussi du côté interne, il porte un fort pinceau de longues épines noires. Appareil pénial massif. Pénis très court, large et cordiforme. Titillateurs en forme de deux épines épaisses, diver- gentes et recourbées vers le haut. Il y a en plus une seconde paire d’appen- dices, spiniformes, droits et convergents à leur extrême pointe.

g inconnue.

Cette espèce n’est connue que par un 3 provenant de Foochow (Chine).

Apataniana Mos.

Apataniana MOSELY, 1936, p. 475. Apatania MCLACHLAN et MARTYNOV.

Mosrry a établi ce genre pour une espèce himalayenne, hutchinsoni. Au- jourd’hui, j'y inclus deux espèces jusqu'ici considérées comme des Apatania: bul- bosa Mart. et elongata McL., toutes deux sibériennes.

Le genre Apataniana est très voisin de Apatania; il s'en distingue nettement par certains caracteres de la nervulation et peut-étre aussi de l’armature génitale. La nervulation des ailes antérieures est identique à celle des Apatania, mais la cellule discoîdale est en général très longue et les fourches 3 et 5 sont pétiolées. Le ptérostigma du & est très peu marqué. La nervulation des ailes postérieures

Fig. 89. Apataniana sp. ? armature génitale de la 9 a, vue de profil b, vue de dessus c, vue de dessous.

56 TIJDSCHRIFT VOOR ENTOMOLOGIE, DEEL 97, AFL. 1—2, 1954

est différente ou plus compliquée que celle d’Apatania et présente un dimorphisme sexuel. Chez le 4, le bord costal est recouvert, dans sa partie basale, par un repli membraneux velu. La cellule discoidale est courte et fermée; chez hutchinsoni, fl manque et R3 + 4 est réuni à R1 par une transversale; chez bulbosa, la cel- lule discoidale et l’anastomose ont une situation très antérieure. F5 est toujours longuement pétiolée. Chez la 9, la nervulation est semblable à celle des Apatania, mais la cellule discoïdale est fermée et f5 est longuement pétiolée.

L’armature génitale est caractéristique mais, à elle seule, elle ne pourrait pas faire de Apataniana autre chose qu'un groupe d'espèces, un peu aberrant, de Apatania (fig. 4a, o). Le lobe du IXme segment est vestigial, mais court et large et pas proéminent. Les appendices supérieurs et les branches externes sont intimement fusionnés pour former une grosse pièce trapue, ovale ct dont la na- ture composée se reconnaît parfois à sa forme bilobée. Elle est en général très chitineuse et encadre les branches internes qui ont fusionné pour constituer un petit appendice subsphérique ou ogival. Corps du Xme segment assez petit et mas- sif. Appendices inférieurs grands et minces; les deux articles sont subcylindriques et de longueur peu différente; le deuxième porte toujours à son extrémité une série de courtes épines noires coniques. Penis bifide et accompagné de titillateurs minces et spiniformes.

Générotype: A. hutchinsoni Mos.

Le genre Apataniana a évolué dans la même direction générale que Apatanza, c'est-à-dire vers une simplification de l’armature des IXme et Xme segments. Mais en plus, cette simplification est accompagnée d'un fort raccourcissement des ap- pendices, comme chez les Moropsyche, ce qui est une spécialisation avancée. La présence du repli costal aux ailes antérieures est peut-être, comme chez les Moro- psychini, une tendance à la réalisation de néoformations, tendance qui fleurit chez les Lepidostomatidae. Le dimorphisme sexuel dans la nervulation des ailes posté- rieures est peut-être une manifestation du même caractère que celui des Hale- SINUS.

* Apataniana hutchinsoni Mos.

Apataniana hutchinsoni MOSELY, 1936, p. 475—476, pl. 17, fig. 1-10.

Envergure 11 mm.

Ailes postérieures du 4 (fig. 90g) avec un repli basal dans l'aire costale, portant des poils jaunes. Cellule discoidale courte, large et triangulaire. R2 est absent, mais R2 + 3 est réuni à R1 par une tranversale. La © a une nervulation semblable à celle du 4, mais la cellule discoïdale est plus longue, R2 est présent et aussi réuni à R1 par une transversale.

Génitalia & (fig. 90a—d): IXme segment large sur tout son pourtour et lar- gement échancré dorsalement. Lobe du IXme segment constituant une plaque aux contours imprécis, peu chitineuse et probablement triangulaire. Les appendices su- périeurs et les branches externes ont fusionné pour former un gros appendice qui apparaît triangulaire, vu de profil et comme un ovale allongé et bilobé, vu de dessus; il est très fortement chitineux. La branche interne a une forme subsphéri-

ri

= e n =

F. SCHMID : La sous-famille des Apataniinae 57

Fig. 90. Apataniana hutchinsoni Mos., (dessins de MosELY) a, armature génitale du 4, vue de profil b, vue de dessus c, Xme segment et appareil pénial, vus de dessous d, appareil pénial, vu de dessus f, armature génitale de la ©, vue de dessous g,

nervulation du &.

que et assez petite. Corps du Xme segment assez court, mais très massif; sa face inférieure est profondément concave et forme une sorte d’arche sous laquelle s'abrite le pénis. Appendices inférieurs relativement courts et épais. L'article basal est en forme de massue; l’article apical est cönique et se termine par deux épines noires accompagnées d'une troisième de position subapicale. Pénis élargi et bifide à l’apex. Titillateurs spiniformes, aplatis et très pointus à l’apex.

Genitalia 2 (fig. 90 f): partie dorsale du IXme segment formant deux lobes très obtus et peu proéminente de chaque côté du lobe vulvaire. Celui-ci est fort. Partie dorsale du Xme segment triangulaire, proéminente et légèrement échancrée à l’apex; partie ventrale plus courte et formant deux gros lobes arrondis.

Thibet oriental: Kyam.

Cette espèce est très voisine de bulbosa mais assez caractéristique par ses appen- dices inférieurs courts et épais.

* Apataniana bulbosa Mart.

Apatania bulbosa MARTYNOV, 1917, p. 51—58, fig. 11—18.

Espèce de taille moyenne (longueur du corps 5—8 mm). Ailes antérieures du & avec le ptérostigma peu marqué. La cellule discoïdale est deux fois plus longue que son pétiole; f3 pédonculée.

Les ailes postérieures ont une nervulation très caractéristique. Chez le 4 (fig. 91h), la base de l'aire costale porte le repli habituel; il y a également des poils

58 TIJDSCHRIFT VOOR ENTOMOLOGIE, DEEL 97, AFL. 1—2, 1954

Fig. 91. Apataniana bulbosa Mart. (d'après MARTYNOV) a, armature génitale du 4, vue

de profil b, vue de dessus c, appareil pénial, vu de dessus d, armature génitale de

la 9, vue de profil e, vue de dessus f, vue de dessous g, ailes postérieures de la © h, ailes du 4.

épais le long de l'aire costale et apicale. R1 est parfois évanescent à son extrémité. La cellule discoidale et l’anastomose qui a une disposition très curieuse sont situées dans la moitié basale de l'aile, ce qui allonge considérablement les cellules apicales. La cellule discoïdale est assez longue, fermée et courtement pétiolée. La f1 est sessile et présente un très bref parcours commun avec la cellule discoïdale; la f2 a une nervure commune avec la cellule discoïdale, atteignant la moitié de la longueur de cette dernière; la f3 a un très long pétiole; f5 très longue et longue- ment pétiolée.

Chez la © (fig. 91 g), il ny a ni poils ni épaississements; la nervulation est très semblable à celle de la © de hutchinsoni, mais l’anastomose est beaucoup plus fortement brisée et sa partie inférieure est située au centre de l’aile; la f3 et 5 sont longues et ont un pétiole aussi long qu’elles-mémes.

Genitalia 4 (fig. 91a—c): IXme segment assez étroit latéralement; son lobe dorsal est soudé à la base de la branche interne; MARTYNOV ne l'a pas dessiné, mais il a probablement une forme voisine de celui de elongata. MARTYNOV nie la présence d'appendices supérieurs mais je pense que ceux-ci sont présents et soudés à la base des branches externes; il est fort possible que les petites pointes visibles au fond de l'échancrure séparant les branches externes et internes soient l’apex, saillant, des appendices supérieurs. Les branches externes forment deux gros lobes arrondis à l'apex et assez allongés. Les branches internes forment un gros appendice subsphérique brun foncé. Le corps du Xme segment est peu dé-

F. SCHMID : La sous-famille des Apataniinae 59

veloppé et très obtus. Appendices inférieurs longs et minces; l’article basal est extrêmement allongé, cylindrique et pas très épaissi; l’article apical est de même longueur, passablement plus mince et recourbé vers l’intérieur et denticulé à l’apex. Appareil pénial assez grand. Le pénis est large, plat et bifide; les titilla- teurs sont spiniformes et denticulés sur leur tiers apical.

Genitalia 9 (fig. 91d—f): IXme segment assez fortement allongé dorsalement, très faiblement rétréci latéralement et formant des angles ventraux très volumineux mais pas proéminents. Xme segment triangulaire; la partie dorsale est longue et faiblement incisée à l’apex; la ventrale est plus courte et terminée par deux lobes arrondis, assez largement distants l'un de l'autre. Lobe vulvaire plus large à l'apex qu'à la base.

Cette espèce n'est connue que par la série originale, provenant de Minoussinsk.

* Apataniana elongata McL.

Apatidea elongata MCLACHLAN, 1875, p. 28, pl. 2, fig. 3—3b. Apatidea elongata MCLACHLAN, 1876, p. 217—218, pl. 24, fig. 1—3.

Envergure 18—22 mm. Ailes antérieures très allongées. Le ptérostigma du & est assez bien marqué. Cellule discoïdale relativement très longue. Nervulation des ailes postérieures inconnue.

Génitalia & (fig. 92): IXme segment assez étroit, surtout dorsalement. Lobe du IXme segment petit et triangulaire. Les appendices supérieurs et les branches externes sont soudés et forment deux gros appendices fortement bilobés, assez chitineux et porteurs de longues soies. Branches internes fusionnées en un appen- dice de forme ogivale et pourvues de deux ailettes latérales obliques. Corps du Xme segment concave latéralement, court, très épais, terminé par deux gros lobes obtus et sans doute concave à sa face inférieure. Appendices inférieurs très longs

Fig. 92. Apataniana elongata McL., armature génitale du 4 (dessins de KIMMINS) a, vue de profil b, vue de dessus.

60 TIJDSCHRIFT VOOR ENTOMOLOGIE, DEEL 97, AFL. 1—2, 1954

et minces. L’article basal est beaucoup plus long que le corps du Xme segment et à peu près cylindrique. L'article apical est aussi gros et à peine plus court que l'article basal; à l’apex, il porte un groupe de cing dents chitineuses en forme d’ergots. Appareil pénial petit. Le pénis est cylindrique, fortement arqué vers le bas et bifide a l’apex. Les titillateurs sont plus courts, minces, bidentés à l’extré- mité et arqués vers le haut.

Q inconnue.

Cette espèce n'est connue que par la série originale, provenant du Turkestan. Je ne la connais pas personnellement; les dessins ci-contre ont été effectués à mon intention par M. D. E. KIMMINs.

MOROPSYCHINI trib. nov.

Le corps des Moropsychini a une structure identique à celle des Apataniini, mais sa stature est encore plus fine et plus gréle et la taille très petite. Les caractères de la tribu résident dans la nervulation et l’armature génitale.

La base du champ costal des ailes antérieures est souvent le siège de néofor- mations: épaississement des nervures, repli de la membrane cachant un pinceau de poils. Aux ailes antérieures, R1 ne porte pas d’épines et il n'y a probablement pas de dimorphisme sexuel. La nervulation appartient à deux types distincts. A côté de celle des Apataniini, elle peut sembler aberrante, mais en réalité, elle est cons- truite sur le même modèle; les seules differences sont les suivantes: aux ailes antérieures, quoique le ptérostigma soit grand, il n'est pas épaissi et la transversale R1—C est absente; la Sc arrive normalement au bord de l’aile. La cellule discoi- dale a une position encore plus apicale que celle des deux autres tribus, ce qui allonge considérablement son pétiole; elle débute un peu avant l’anastomose et se termine, très obliquement bien au-delà de celle-ci; f2 a donc un très long parcours commun avec la cellule discoidale. Chez Notanta, les nervures Sc, R1 et.R2 sont serrées contre le bord costal et R4 + 5 manque. F1 courte, pointue et parfois pétiolée; f3 sessile; f5 assez longuement pétiolée. A la base de l'aile, A3 touche parfois A2 en un point et n'y est pas réuni par une transversale.

Aux ailes postérieures, le frenulum est semblable à celui des Apataniini mais plus petit. Sc et R1 sont parallèles sur toute leur longueur; f1 est très courte. M3 + 4 est unie à Cul + 2 par une courte transversale bien avant le début de la f5 qui est courte et longuement pétiolée.

Génitalia & (fig. 4a, p): IXme segment presque toujours large dorsalement. Lobes du IXme segment petits ou absents. Appendices supérieurs toujours absents. Les branches externes n'ont plus une forme de bätonnets mais sont de grands appendices larges, concaves, ayant souvent conservé la forme triangulaire primitive. Branches internes longues, distinctes ou fusionnées. Tous ces appen- dices sont longs chez Apatelina et Notania, mais au contraire peu proéminents chez Moropsyche. Corps du Xme segment toujours petit. Appendices inférieurs de forme identique chez les trois genres; l'article basal est cylindrique et peu épais; l'article apical est spiniforme et extrêmement long. Appareil pénial sans titilla- teurs. Le pénis est chitineux et très gros; il porte plusieurs pointes, paires et im- paires.

F. SCHMID : La sous-famille des Apataniinae 61

La © nest connue que chez une seule espèce.

La tribu des Moropsychini est la plus évoluée de la sous-famille. Ceci est visible à son armature génitale qui est la plus simple et la plus spécialisée. La nervulation est également plus évoluée. Il est aussi intéressant de noter une tendance à la réalisation de néoformations pinceaux de poils, repli costal que l'on re- trouve, pleinement réalisée, chez les Lepidostomatidae.

La constitution spiniforme de l’article apical des appendices inférieurs est un caractère aussi présent chez les Apatania du sous-groupe de complexa. Peut-être est-ce un coincidence ? Mais il n’est pas impossible que ce caractère traduise une parenté réelle entre les deux groupes. Il faudrait alors admettre que ce caractère, présent chez des formes ancestrales sans doute pas très éloignées des espèces du sous-groupe de complexa, ait été conservé intact par les Moropsychini, au cours de leur longue évolution. Il est également intéressant de noter la grande simplicité de l'armature génitale du genre Moropsyche, armature composée de trois paires d’ap- pendices. Ce statut à trois paires de pièces appendices supérieurs, intermédiaires et inférieurs a été acquis, par évolution parallèle, par plusieurs groupes de Lim- nophilides assez différents et à partir d’ancétres à armatures génitales plus compli- quées. : En accord avec MosELY et en désaccord avec les opinions de ULMER et de KIMMINS (KIMMINS 1950 p. 905, 925), je pense que les genres Apatelina, Moro- psyche et Notania entrent aisément dans la sous-famille des Apataniinae et cela à cause d'une foule de caractères. La seule absence de la transversale C—R1 n'est de loin pas suffisante pour définir la sous-famille des Apataniines; je considère simplement cette absence qui est sans doute une perte secondaire comme étant un des caractères montrant l'évolution plus grande des Moropsychini par rapport aux Apataniini et justifiant, entre autres, la création d'une tribu distincte.

Les Moropsychini, dont une petite fraction est actuellement connue, ont été signalées en Asie sub-tropicale et au Japon.

Apatelina Mart.

Apatelina MARTYNOV, 1936, p. 300. Apatelina KIMMINS, 1950, p. 918—920.

Jusqu'à une date récente, ce genre ne contenait qu'une seule espèce, incerta, dont on ne connait qu'un thorax et une aile antérieure. Tout récemment, KIMMINS enrichit le genre de trois formes nouvelles. Ne les connaissant pas personellement, je dois me borner à reproduire certains dessins originaux et à en donner une des- cription. Presque toutes nos connaissances du genre Apatelina sont donc dües à Kimmins. Les descriptions de cet auteur sont excellentes, mais brèves. En face du texte et des dessins, il est difficile d'établir les homologies des différents appen- dices de l’armature génitale. Après réflexion, je me suis arrêté à l'opinion, peut- être erronée, que les „superior appendages’ sont les branches externes du Xme segment, que le ,,triangle” ou „median finger” est le lobe du IXme segment et que la paire de ,,processes’’ sont les branches internes. Il n'est pas possible de dire

62 TIJDSCHRIFT VOOR ENTOMOLOGIE, DEEL 97, AFL. 1—2, 1954

s’il subsiste des appendices supérieurs soudés aux branches externes. Le corps du Xme segment est réduit et soudé aux branches internes; il est visible sur les figures sous la forme d’un talon plus ou moins proéminent. La nervulation a été étudiée dans la description de la tribu.

Genitalia &: TXme segment assez large et disposé très obliquement; sa partie dorsale est en position plus postérieure que la partie ventrale. Lobe du IXme seg- ment unique, gros et court. Branches externes ordinairement très grandes, de forme subtriangulaire, concaves et courbées vers l’intérieur. Elles subissent une torsion helicoidale progressive, leur base étant située dans un plan vertical alors que l’apex l'est dans un plan horizontal. Branches internes assez longues, largement séparées l'une de l’autre et soudées à leur base seulement. Corps du Xme segment très peu développé et formant peut-être aussi une écaille sous-anale, comme chez Notania. Appendices inférieurs de même forme que ceux de Moropsyche. L'article basal est mince et cylindrique alors que l’article apical a la forme d'une épine ou d'un étroit ruban très long et mince. Pénis de forme voisine de celui de Moropsyche; il est très gros et court; son bord ventral porte, à sa base, un appendice chitineux impair; l’apex du pénis est recourbé vers le haut et armé de dents ou de pointes. Titilla- teurs absents.

Le sexe 9 n’est connu que par un seul individu isolé que l'on ne peut associer sûrement à aucune des quatre autres formes.

Génitalia 2 (fig. 93): VIllme sternite profondément échancré à l’apex qui se termine par deux lobes triangulaires; l’Echancrure est remplie par une très grosse plaque en forme d’urne, assez fortement ciliée et fermant probablement l'ouverture vaginale du côté inférieur; je ne pense pas que cette plaque corresponde au lobe vulvaire. IXme segment étroit et transverse dorsalement. Xme segment coni- que et aplati latéralement.

Le genre Apatelina est birman et hindou. Il est très voisin de Moropsyche et je ne l'y ai pas réuni à cause de la seule différence de développement de l’arma- ture des IX et Xme segments du 4.

Fig. 93. Apatelina sp. ? armature génitale de la Q (dessins de KIMMINS) a, vue de profil b, vue de dessus c, vue de dessous.

F. SCHMID: La sous-famille des Apataniinae 63

* Apatelina moselyi Kim.

Apatelina moselyi KIMMINS, 1950, p. 922—923, fig. 36—41.

Envergure 9 mm.

Genitalia & (fig. 94): IXme segment pas très large, mais fortement oblique. Lobes du IXme segment très larges et régulièrement arrondis. Branches externes de taille moyenne; larges à la base, elles s'amincissent brusquement ventralement vers le milieu de leur longueur; la partie apicale, tordue vers l'intérieur, est très obtuse à l’apex; leur bord dorsal est fortement sinueux. Branches internes courtes

Fig. 94. Apatelina moselyi Kim., (dessins de KIMMINS) a, nervulation b, armature génitale du 4, vue de profil c, vue de dessus d, appareil pénial, vu de dessous e, vu de profil f, frenulum des ailes postérieures.

et épaisses, légèrement divergentes et brusquement recourbées vers l'intérieur à lapex. Corps du Xme segment assez proéminent. Article basal des appendices inférieurs long et mince; l’article apical a la forme d'un ruban assez large et légèrement dirigé vers l’intérieur. Pénis très court et large, mais aplati latérale- ment; son bord ventral porte, ä sa base, une longue épine dirigée vers le haut; le bord supérieur porte au milieu de sa longueur une obtuse proéminence suivie d’une plaque mince.

@ inconnue.

NE de la Birmanie (MALAISE).

* Apatelina falcata Kim.

Apatelina falcatus KIMMINS, 1950, p. 923—924, fig. 42—47. Envergure 10 mm.

Genitalia & (fig. 95): IXme segment assez large, surtout ventralement et peu

64 TIJDSCHRIFT VOOR ENTOMOLOGIE, DEEL 97, AFL. 1—2, 1954

Fig. 95. Apatelina falcata Kim., (dessins de KIMMINS) a, nervulation b, armature génitale du 4, vue de profil c, vue de dessus d, appareil pénial, vu de profil e, vu de dessous. A

oblique. Lobe du IXme segment très large et triangulaire sur sa moitié basale, mince, allongé et trapézoïdal sur sa moitié apicale. Branches externes très longues et assez étroites; elle paraissent être de largeur régulière mais sont gra- duellement tordues vers le haut; elles sont recourbées vers l’intérieur et arrondies à l’apex. Branches internes en forme de deux longues épines, triangulaires et parallèles. Le corps du Xme segment semble assez peu proéminent. Article basal des appendices inférieurs très court, épais et conique; article terminal relativement court en forme de large ruban recourbé en faucille. Pénis court, large et aplati latéralement. Son bord ventral porte une plaque largement ovale. Les côtés laté- raux se composent de deux plaques verticales extrêmement larges, recourbées vers le haut à l’apex et encadrant une partie centrale très chitineuse.

2 inconnue.

NE de la Birmanie (MALAISE).

* Apatelina tenuis Kim. Apatelina tenuis KIMMINS, 1950, p. 920—922, fig. 30—35.

Envergure 12 mm.

Genitalia & (fig. 96): IXme segment bien large sur tout son pourtour et pas très oblique. Lobe du IXme segment assez grand, de forme triangulaire mais étroit à son extrême base. Branches externes très longues, étroites et arquées vers le bas; à leur extrême base, elles sont très larges et ont une large ligne de contact avec la portion dorsale du IXme segment. Branches internes en forme de longues épines, légèrement divergentes et courbées à angle droit vers l'extérieur à l'apex. Appen- dices inférieurs avec l’article basal assez court et cylindrique. Article terminal mince, très long et peu arqué. Pénis moins massif que celui des autres espèces. Son bord ventral porte une très longue languette sinueuse. La partie principale est

F. SCHMID: La sous-famille des Apataniinae 65

e Fig. 96. Apatelina tenuis Kim., (dessins de KIMMINS) a, nervulation b, armature génitale du 4, vue de profil c, vue de dessus d, appareil pénial, vu de profil

e, vu de dessous.

large, pourvue d’ailettes basales, concave à l'apex et terminée par une pointe re- courbée vers le haut.

® inconnue.

NE de la Birmanie (MALAISE).

* Apatelina incerta Mart. Apatelina incerta MARTYNOV, 1936, p. 300, fig. 73.

Cette espèce n'est connue que par une 9 fortement mutilée et sans provenance précise (Inde). Elle restera sans doute toujours douteuse. Le seul caractère qui lui serait propre est la présence d’une transversale Sc-R1 avant le ptérostigma des ailes antérieures.

Moropsyche Bks. Moropsyche BANKS, 1906, p. 106.

Eperons 1, 3, 4. Chez le &, le bord costal des ailes antérieures présente à sa base un léger épaississement sur lequel est inséré, à la face inférieure de l’aile, un pinceau de très longs poils fins. Le secteur radial porte également à son extreme base un épaississement chitineux. Les trois épines du frenulum sont petites et une ou deux seulement sont épaissies. La nervure costale des ailes postérieures porte un grand nombre de poils hérissés et arqués, comme ceux de Halesinus, mais plus nombreux et arrangés irrégulièrement. La nervulation est semblable à celle de Apatelina sauf que, aux ailes antérieures, la f3 est sessile. KIMMINS (1950, p. 920, fig. 29) a figuré la nervulation des ailes antérieures en indiquant que la cellule discoïdale est ouverte; chez les quatre exemplaires que j'ai étudiés, cette cel- lule est fermée. A la base de l'aile, A2 touche Al en un point. Les deux ailes sont très densément velues.

Génitalia 4: IXme segment moyennement large, peu oblique et profondément

66 TIJDSCHRIFT VOOR ENTOMOLOGIE, DEEL 97, AFL. 1—2, 1954

échancré au niveau des appendices inférieurs; latéralement, il est rebordé vers l'intérieur, dorsalement, il est large et convexe. Lobe du IXme segment et appen- dices supérieurs absents. Les branches externes du Xme segment ne sont pas pro- éminentes, mais ont la forme de deux appendices concaves et arrondis, semblables aux appendices supérieurs des Limnophilinae. Les branches internes ont la forme de deux petits lobes vestigiaux. Corps du Xme segment pas proéminent, forte- ment chitineux et se prolongeant loin à l'intérieur de l'abdomen. Article basal des appendices inférieurs mince et cylindrique; l'article apical est très long, spiniforme et fourchu. Appareil pénial formé du seul pénis, très gros, accompagné d’un lobe ventral unique et disposé dans une poche très volumineuse et assez chitineuse.

© inconnue.

Ce genre ne contient encore que deux espèces japonaises. Moropsyche semble être le genre le plus évolué de la sous-famille par la grande spécialisation de l'armature génitale du 4. C'est le seul de la sous-famille qui ne possède que trois paires d’appendices, comme les Limnophilines. La nervulation, par contre, n'est pas plus avancée que celle des Apatelina. La présence de soies hérissées sur la nervure costale des ailes postérieures est un caractère que l'on retrouve chez les genres du groupe de Halesinus, de même qu'un frenulum dont une ou deux épines seulement sont épaissies.

Moropsyche parvula Bks.

Moropsyche parvula BANKS, 1906, p. 108, pl. 3, fig. 3, 8.

Envergure 12 mm.

Aux ailes antérieures, la nervure costale porte un très léger épaississement por- tant un pinceau de 10 à 15 poils très longs et extrêmement fins. Le secteur radial est pourvu, à son extrême base et sur une assez grande longueur, d'un épaissis- sement chitineux. Aux ailes antérieures, f1 est sessile; aux ailes postérieures f3 est également non pétiolée. Seule l’épine inférieure du frenulum est aplatie.

Génitalia & (fig. 97): IXme segment moyennement large, incisé au niveau des appendices supérieurs et membraneux ventralement; son bord moyen est chitineux, rebordé vers l'intérieur et soudé au corps du Xme segment; dorsalement, il forme une proéminence précédée d'une échancrure et dominant les branches externes. Celles-ci sont arrondies, concaves et entièrement soudées au IXme segment. Bran- ches internes extrêmement petites et représentées par deux lobes unis au bord in- terne des branches externes. Le corps du Xme segment forme deux plaques chiti- neuses accolées l’une à l’autre et prolongées à l'intérieur de l'abdomen par un mince ruban chitineux; latéralement, il est soudé aux angles moyens du IXme seg- ment et à ses bords rentrants. Article basal des appendices inférieurs long et cy- lindrique; article apical spiniforme et très long; au niveau de son tiers basal, il porte une mince et courte branche divergeant brusquement vers l'intérieur, puis dirigée vers l’extérieur. Pénis très gros, formé de deux lobes subrectangulaires et chitineux surtout à leur bord interne. Il porte sur son bord interne ventral un appendice impair, en forme de pointe, plus long que lui-même. Le pénis est contenu dans une poche chitineuse très évasée et soudée aux bords rabattus du IXme segment.

F. SCHMID: La sous-famille des Apataniinae 67

Fig. 97. Moropsyche parvula Bks. a, nervulation b, base des ailes antérieures du & c, armature génitale du 4, vue de profil d, vue de dessus e, vue de face, f, appareil pénial, vu obliquement.

2 inconnue. Jai étudié un paratype 3 provenant de Hikkosan (Japon).

Moropsyche parvissima spec. nov.

Envergure 8 mm.

La nervure costale des ailes antérieures possede un pinceau de poils identique à celui de parvula mais peut-être moins fourni. L'épaississement basal du secteur radial est extrêmement faible. Aux ailes antérieures, f1 est pétiolée. Aux ailes postérieures, f1 et f5 sont très courtes; f3 possède un pétiole atteignant sa propre longueur. L'épine antérieure du frenulum n'est pas aplatie; l'épine médiane l'est très faiblement; l’épine postérieure est élargie en spatule et obtuse à l'extrémité.

Fig. 98. Moropsyche parvissima spec. nov., armature génitale du 4 a, vue de profil b, vue de dessus c, vue de face.

68 TIJDSCHRIFT VOOR ENTOMOLOGIE, DEEL 97, AFL. 1—2, 1954

Génitalia 3 (fig. 98): IXme segment de forme semblable à celui de parvula, mais son bord apical supérieur ne forme pas d’ailette dominant les branches ex- ternes et l’angle moyen est moins proéminent; dorsalement, le IXme segment porte une suture médiane. Branches externes assez proéminentes; elles ont la forme d'un appendice triangulaire, fortement concave et denticulé sur son bord apical; à leur face interne, elles portent un appendice très chitineux, arrondi à l’apex et ayant la forme d’un bouton lorsqu'il est vu en face; je pense qu'il s’agit plutôt d'une néoformation des branches externes que des branches internes. J’attribuerais cette identité à un lobe médian membraneux et vestigial qui se trouve sous le bord apical du IXme segment. Corps du Xme segment formant une plaque mince, très chitineuse, de même forme que celle de parvula et également formée de deux parties; elle est plus proéminente que celle de parvula. Appendices inférieurs composés d’un article basal un peu plus gros et plus court que celui de parvula; l'article apical est constitué par deux bandes très minces, ne bifurquant pas brus- quement et de longueur moins inégales que celles de parvula. Le pénis est très semblable à celui de cette dernière forme, mais ses lobes antérieurs sont plus ar- rondis à l’apex et l’appendice inférieur est plus court, plus épais et pourvu de deux élargissements basaux.

Holotype 4: Hirasan (Shiga, Japon) 31-V-1942 (Yuki), déposé dans la col- lection ULMER. Deux & 4 paratypes capturés en même temps que l’holotype sont déposés dans la collection ULMER et dans la mienne.

Notania Kim. Notania KIMMINS, 1950, p. 925.

Palpes maxillaires cylindriques et très minces. Eperons 1, 3, 4. L’aire costale des ailes antérieures présente à sa base un élargissement triangulaire rabattu en arrière, recouvrant la surface sous-jacente et abritant parfois un pinceau de poils. La ner- vulation des ailes antérieures serait identique à celle des autres genres si elle n'était modifiée par un caractère très curieux et unique dans la famille. C, Sc, R1 et R2 sont parallèles et situés à une très courte distance les uns des autres, constituant ainsi à l'aile un bord d'attaque très rigide. Ptérostigma large. R4 + 5 manque; les cellules discoïdale et sous-radiale sont confondues et forment une aire extrême- ment vaste s'étendant sur tout le centre de l'aile. Sans cette particularité, la cel- lule discoïdale aurait une position très apicale par rapport à l'anastomose, comme chez les autres genres de la tribu. La partie antérieure de l'anastomose est sans liaison avec la base de l’aile. La transversale R2 + 3 R4 est très oblique et les f1 et f3 sont pétiolées. A1 est réunie à A2 par une transversale. Les ailes posté- rieures ont une nervulation semblable à celle de Moropsyche, mais f5 paraît plus longuement pédonculée.

Génitalia & : IXme segment large mais fortement aminci dorsalement et ven- tralement. Branches externes, branches internes et corps du Xme segment seuls présents, et accompagnés parfois du lobe du IXme segment. Lorsqu'il est présent, celui-ci est pair et vestigial. Branches externes très grandes, larges et massives et concaves vers l’intérieur. Branches internes entièrement fusionnées, formant un

A

appendice unique toujours très gros. Corps du Xme segment vestigial et soudé à

F. SCHMID : La sous-famille des Apataniinae 69

la base des branches internes, comme chez Apatelina; il forme en outre une pla- que sous-anale ogivale et hyaline. Appendices inférieurs comme ceux de Moro- psyche et Apatelina; l’article basal est conique et peu épais alors que l’article apical est simple et très long, très mince et spiniforme. Pénis sans titillateurs; c’est un très gros organe chitineux, de structure complexe et armé de plusieurs paires de branches.

Q inconnue.

Par son armature génitale, le genre Notania ne montre qu'un léger progrès sur Apatelina, visible dans la fusion complète des branches internes. Par contre, sa ner- vulation en fait un genre très spécialisé. Un bord costal rigide suivi d'un grand espace sans nervure est un caractère que l'on rencontre chez plusieurs groupes d'insectes et qui est toujours le résultat d'une longue évolution.

Le genre Notania ne contient que deux espèces assez voisines quoique très bien caractérisées. Il n'est connu que par un récent travail de KIMMINS et la même incer- tude que pour Apatelina existe sur la nature des appendices génitaux.

* Notania penicillata Kim. Notania penicillata KiMMINS, 1950, p. 927—929, fig. 53—58.

Envergure 9 mm. Ailes antérieures avec, à la base de laire costale, un repli triangulaire

Fig. 99. Netania penicillata Kim., (dessins de KIMMINS) a, armature génitale du 4, vue de profil b, vue de dessus c, appareil pénial, vu de profil d, apex du pénis e, nervulation.

70 TIJDSCHRIFT VOOR ENTOMOLOGIE, DEEL 97, AFL. 1—2, 1954

rabattu en arriére et abritant un pinceau de poils inséré sur la costale.

Génitalia & (fig. 99): IXme segment assez chitineux, mais très étroit dorsale- ment. Lobe du IXme segment vestigial et formant un petit triangle. Branches externes de trés grande taille et de forme largement ovale; elles sont fortement concaves et portent, à leur bord inféreur, une branche mince et repliée vers le centre. Peut-être, cette branche est-elle analogue à celle des Radema ? Branche interne en forme de très long appendice ogival, armé de courts tubercules coni- ques. Le corps du Xme segment est vestigial, et invisible sur les figures; proba- blement forme-t-il une écaille ventrale hyaline, comme chez brunnea ? Appen- dices inférieurs composés d'un article basal très court et d'un article apical spini- forme pas très long, droit et légèrement dirigé vers le centre. Pénis très gros et composé de deux parties chitineuses, articulées l'une à l’autre par un étroit joint membraneux. La partie basale présente dorsalement à son extrémité une plaque recouvrant la base de la partie apicale et terminée par deux dents entre lesquelles se trouve une ailette triangulaire. La partie apicale est aussi longue que la partie basale, mais plus étroite; elle se termine par deux crochets dirigés vers l'arrière et

la base.

2 inconnue. NE de la Birmanie (MALAISE).

Fig. 100. Notania brunnea Mos., (dessins de KIMMINS) a, nervulation b, armature génitale du &, vue de dessus c, vue de profil d, appareil pénial, vu de dessus.

F. SCHMID : La sous-famille des Apataniinae TAL

Notania brunnea Kim. Notania brunnea KIMMINS, 1950, p. 925—927, fig. 48—52.

Ailes antérieures du & avec un petit repli triangulaire, épais, chitineux et sans pinceau de poils chez le type qui est en mauvais état.

Génitalia & (fig. 100): IXme segment large dorsalement il présente une large surélévation triangulaire. Lobe du IXme segment apparemment absent. Branches externes très longues, larges et concaves; le bord externe porte une ex- tension triangulaire très obtuse. Branche interne assez longue, très large et forte- ment concave vers le bas; elle est très brusquement rétrécie au milieu de sa lon- gueur, l’apex est très obtusément arrondi et recouvert d’une grossière ponctuation. Corps du Xme segment composé d'une partie dorsale vestigiale et soudée aux bords inférieurs de la branche interne et d'une grande écaille ventrale ogivale. Article basal des appendices inférieurs assez long et conique; l’article terminal est extrêmement long; il est dirigé vers l'extérieur puis vers l'intérieur puis encore vers l’extérieur. Pénis très gros et armé de trois paires de branches: une médiane composée de branches divergentes, triangulaires, aigués et transparentes; une paire apicale composée d'éléments parallèles et obtus; une dernière paire également api- cale, formée de deux pièces obtuses et divergentes. Le pénis porte au milieu de sa longueur une épaisse créte ventrale non chitineuse.

® inconnue. 4

Assam (M. STEEL). J'ai vu l'abdomen d'un paratype.

Lausanne, Juin 1952.

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Ontvangen ter publicatie 24 December 1952

NEW GENERA AND SPECIES OE REDUVIIDAE FROM INDONESIA AND THE DESCRIPTION OF A NEW SUB- FAMILY (HEMIPTERA-HETEROPTERA)

BY NACRE IMMUNE, IE IRB Sig TEAS, ESESS ST

Commonwealth Institute of Entomology, London

The Reduviidae described and figured here were received from Dr. L. G. E. KALSHOVEN, Amsterdam, to whom I am indebted for the privilege of studying them.

Paratypes of the following new species have been presented to the British Museum (Natural History), London: Sminthus buruanus sp.n., Evagoras buruen- sis sp.n., Cydnocoris tessellatus sp.n., and Pasiropsis vidna sp.n.

The types and the remainder of the paratypes from the collection of Dr. Kats- HOVEN are in the collection of the Leiden Museum and those from Dr. Mac GILLAVRY's collection in the Zoological Museum of the University of Amster- dam. In the last-mentioned collection are specimens collected by the late Dr. L. J. ToxoPEUS during his expedition to the island of Buru.

Fig. 1. Polytoxus debilis spec. nov. A. Head & pronotum, dorsal view. B. Head, pronotum, scutellum, postscutellum & anterior leg, lateral view. C. Apex of pygophore, lateral view.

WD

76 TIJDSCHRIFT VOOR ENTOMOLOGIE, DEEL 97, AFL. 1—2, 1954

SAICINAE Polytoxus debilis spec. nov. (fig. 1)

Colour. Antennae missing. Eyes black. Rostrum testaceous. Head and posterior lobe of pronotum vinaceous, the latter with a wide, median, suffused blackish stripe; anterior lobe of pronotum testaceous. Propleura, except epimeron posterior- ly with piceous suffusion; meso and metapleura, abdomen ventrally reddish piceous. Connexivum vinaceous. Corium pale testaceous infumate with base and apical margin narrowly vinaceous. Legs testaceous; femora narrowly apically, tibiae narrowly basally vinaceous; apical half of femora reddish piceous.

Total length 11.50 mm. Hemelytra 8.50 mm. Greatest pronotal width 1.50 mm. (excluding spines).

1 & (holotype), Java ? 21.11.1929. P. VAN DER Goor.

Allied to Polytoxus pedestris Miller (1940, Journ. Fed. Mal. St. Mus., vol. 18, p. 423), but differs in larger size, colouration and genitalia.

TRIBELOCEPHALINAE Opistoplatys ineptus spec. nov. (fig. 2)

Colour. Testaceous. Tomen- tose clothing greyish fulvous. Membrane infumate: venation darker.

Structure. Basal segment of antennae a little longer than head, feebly curved basally; segment 2 a little shorter than 1. Anterior lobe of pronotum half as long as posterior lobe, smooth, with feeble, oblique sulci; medially deeply sulcate; posterior lobe smooth; lateral sulci feeble. Scutellum trans- versely depressed, with a me- dian rounded carina apically. Hemelytra extending to apex of abdomen.

Total length 9.00 mm. He- melytra 5.70 mm. Greatest pro- notal width 2.00 mm.

1 & (holotype), West Java, Ma: Sable 00 m IL E Fig. 2. Opistoplatys ineptus spec. nov. A. Head, è "707 pronotum & scutellum, dorsal view. B. Head & pro-

KALSHOVEN. À notum, lateral view. C. Pygophore. D. Hemelytron, Allied to Opistoplatys dre- dorsal view.

N. C. E. MILLER : Reduviidae from Indonesia U

scheri Miller (1940, Journ. Fed. Mal. St. Mus., vol. 18, p. 438) from which it differs in the somewhat smaller size, relatively shorter hemelytra, more deeply depressed disc of scutellum and in the genitalia.

Opistoplatys mustela spec. nov. (fig. 3)

Colour. Dark testaceous with pale fulvous pubescence. Corium and membrane infumate: venation of corium testaceous.

Structure. Antennae with 9 segments; basal segment somewhat shorter than head; segment 2 feebly curved, somewhat longer than segment 1. Eyes very feebly prominent. Hemelytra very broadly rounded apically and extending just beyond apex of abdomen.

Fig. 3. Opistoplatys mustela spec. nov. A. Fig. 4. Opistoplatys humeralis spec. nov. Whole insect, dorsal view (legs omitted). A. Whole insect, dorsal view (legs omit- B. Head & pronotum, lateral view (higher ted). B. Head & pronotum, lateral view.

magnification than A) (higher magnification than A)

78 TIJDSCHRIFT VOOR ENTOMOLOGIE, DEEL 97, AFL. 1—2, 1954

Total length 10.00 mm. Hemelytra 7.00 mm. Greatest pronotal width 2.20 mm.

1 ® (holotype), Central Java, Baturraden, Mount Slamat, 1000 m, II. 1927. F. C. DREScHER (Mac GILLAVRY Collection).

Allied to Opistoplatys vulpes Miller (1940, Journ. Fed. Mal. St. Mus., vol. 18, p. 436) from which it differs in colouration (in vulpes the legs and antennae are piceous), in somewhat smaller size, in the more narrow vertex, thicker rostrum and relatively shorter basal segment of antennae.

.

Opistoplatys humeralis spec. nov. (fig. 4)

Colour. Antennae and legs, except tarsi, piceous; tarsi light brown. Head, body, venation of corium, testaceous; corium testaceous infumate; membrane infumate. Pubescence and setae on head and body fulvous; on antennae and legs piceous.

Structure. Basal segment of antennae sub-equal in length to head; segment 2 equal in length to 1. Vertex half as wide as an eye with obscure oblique sulci close to inner margin of eyes and almost meeting at transverse sulcus which is strongly arcuate medially. Anterior lobe of pronotum with diagonal sulci; lateral angles of posterior lobe of pronotum subconically rounded. Hemelytra extending just beyond apex of abdomen.

Total length 10.00 mm. Hemelytra 7.50 mm. Greatest pronotal width 2.40 mm.

1 2 (holotype), Central Java, Nusa Kambangan (region of the South Coast), IPG O OCW ie CD RESCHERÌ

Similar to Opistoplatys vulpes Miller (loc. cit.), differing mainly in the shape of the lateral angles of the posterior lobe of the pronotum, which present the apparently unusual features of being sub-conically rounded.

Opistoplatys satyrus spec. nov. (fig. 5)

Colour. Testaceous; legs and venation of corium somewhat paler; membrane brown- ish infumate. Pubescence fulvous.

Structure. Basal segment of antennae twice as long as postocular; segment 2 a little longer than 1. Anteocular sub-equal to postocular in length; vertex half as wide as an eye and with a very feeble median, longitudinal sulcus; transverse sulcus very e ni. SU m. feeble. Anterior lobe of pronotum medially __ insect, (desse agi

à i omitted). B. Head & pronotum, lateral broadly sulcate and with a median trans- view (higher magnification than A)

N. C. E. MILLER : Reduviidae from Indonesia 79

verse and a short, oblique sulcus laterally. Hemelytra extending just beyond apex of abdomen.

Total length 8.50 mm. Hemelytra 6.50 mm. Greatest pronotal width 2.75 mm.

1 2 (holotype), Java, L. G. E. KALSHOVEN.

Allied to Opistoplatys vulpes Miller (loc. cit.) but is smaller and differently coloured.

STENOPODINAE Oncocephalus buruensis spec. nov. (fig. 6)

Colour. Testaceous. Basal segment of antennae with a little more than half apically suffused with brown. Vertex with two parallel, feebly arcuate brown stripes somewhat darker on inner margin; anteocular laterally with dark brown suffusion, darker or piceous at upper margin; ocellar area black; postocular laterally piceous. Basal segment of rostrum with a median, irregular brownish suf- fusion; a little less than half apically of segment 2, segment 3, piceous. Anterior lobe of pronotum with longitudinal piceous stripes as in fig. 6; posterior lobe with wide, longitudinal suffused brownish stripes; lateral angles of collar, pos- terior angles and postero-lateral margin of posterior lobe pale testaceous. Disc of scutellum piceous with faint testaceous suffusion apically; spine light brown with apex narrowly testaceous. Propleura with wide piceous stripe along upper and lower margins; remainder suffused with brown; stridulatory furrow piceous; meso and metapleura suffused with brown; median acetabula with a pale testaceous spot and margin pale stramineous; posterior acetabula brown, marginally narrowly testaceous; mesosternum brownish with a wide piceous stripe laterally. Con- nexivum with a small, narrow piceous spot apically on each segment; abdomen midventrally and ventro-laterally pale stramineous with suffused brown spots along apical margin of each segment; pygophore with large, suffused brown spot. Tibiae with an interrupted annulation basally, anterior tibiae with a median and apical annulation, median tibiae with a sub-median and apical annulation, posteror tibiae with an annulation in basal half and an apical annulation, piceous; anterior femora with piceous and brown suffusion and spots; median femora broadly piceous apically with a short, stramineous stripe on upper surface; pos- terior femora piceous with two short, stramineous stripes on upper surface apically; tarsi light brown; coxae with brown suffusion. Hemelytra with fuscous pattern as in fig. 6.

Structure. Basal segment of antennae feebly curved, thicker in apical two-thirds, with very short, forwards directed setae; segment 2 with abundant, short, sub- erect setae. Inter-antennal projections short, triangular; space between lower margin of eyes equal in width to segment 2 of rostrum; ocelli large, directed obliquely forwards. Pronotum a little wider than long; anterior lobe with a short tubercle sub-basally laterally. Prosternal spines very short, acute; lateral margin of prosternum feebly tuberculate. Scutellum minutely tuberculate with shallow, median and lateral sulci; spine relatively short, oblique, rounded apically. Mid- ventral carina strongly developed, extending to apex of 6th segment. Anterior femora with more or less regularly spaced, moderately long spines, constricted

80 TIJDSCHRIFT VOOR ENTOMOLOGIE, DEEL 97, AFL. 1—2, 1954

Fig. 6. Oncocephalus buruensis spec. nov. A. Head, pronotum & scutellum, dorsal view. B. idem, lateral view. C. Hemelytron. D. Anterior femur. E. Pygophore, terminal view.

apically and with very short tubercles between them. Head and body with low, setigerous tubercles, the setae on the dorsal surface mostly spatulate and on lateral and ventral surfaces of thorax flattened and tomentose.

Total length 16.00 mm. Hemelytra 11.00 mm. Greatest pronotal width 3.50 mm.

1 4 (holotype), Buru, Station 9, 20.VI.—10.V11.1921. L. J. ToxoPEUS (Mac GILLAVRY Collection). |

Resembles Oncocephalus impudicus Reuter (1883, Act. Soc. Sci. Fenn., p. 715), but is larger and differently coloured.

SALYAVATINAE Lisarda planata spec. nov. (fig. 7)

Colour. Basal segment of antennae brown; remaining segments testaceous. Head, except base, thorax, except posterior lobe of pronotum, piceous. Tylus,

N. C. E. MILLER : Reduviidae from Indonesia 81

Fig. 7. Lisarda planata spec. nov. A. Head, pronotum & scutellum, dorsal view. B. idem, lateral view. C. Anterior leg. D. Pygophore, dorsal view.

base of head, anterior acetabula marginally, posterior lobe of pronotum testaceous; spine at posterior lateral angles of pronotum piceous. Rostrum brown. Abdomen testaceous; ventrally with piceous and dark testaceous suffusion; connexival seg- ments dorsally with piceous suffusion in apical half. Corium and membrane testaceous with piceous suffusion and confluent spots. Legs testaceous, except tarsi, brown; anterior and median tibiae with a sub-basal annulation, a short nar- row stripe on outer surface basally and suffusion in apical half, brownish; pos- terior tibiae with a short, narrow stripe on outer surface basally, brownish; femora suffused with brown; spines piceous. Setae and pubescence pale fulvous. Structure. Basal segment of antennae almost straight, thick, a little shorter than head. Inter-antennal projection broadly triangular, rounded apically. Ocelli small; interspace about twice as wide as an ocellus. Sub-apical spine on femora moderately long, erect, slender, acute; adjacent spine on anterior and median femora short, oblique. Hemelytra extending very little beyond apex of abdomen. Total length 11.50 mm. Hemelytra 8.50 mm. Greatest pronotal width 3.00 mm. 1 & (holotype), Java, Banjuwangi, coastal region, (MAC GILLAVRY Collection). Allied to Lisarda abscondita Miller (1940, Journ. Fed. Mal. St. Mus., vol. 18, p. 515). Differs in colouration as follows: the pale testaceous areas are absent from the postocular and the hemelytra are mottled and not unicolourous, and the brown suffusion and annulations on the legs are less intense. In structure

82 TIJDSCHRIFT VOOR ENTOMOLOGIE, DEEL 97, AFL. 1—2, 1954

it differs in having the inter-antennal projection more broadly triangular and broader basally, the postocular more rounded, the lateral angles of the collar directed outwards and not obliquely forwards, the posterior lobe of the pronotum without a median sulcus, the postero-lateral margin of the pronotum less deeply depressed, the scutellar spine thicker and the external apical angles of the con- nexival segments hardly at all produced. The genitalia are also different; in abs- condita the pygophore from above is angularly rounded and the harpagones are relatively longer, more slender and more acute apically.

PHYSODERINAE subfam. nov. Physoderes (Westwood) (1844, Journ. Proc. ent. Soc. Lond., p. 115)

The genus Physoderes comprises somewhat small and obscurely coloured in- sects, most of them, so far as is known, selecting as a habitat damp localities such as accumulations of decaying vegetable debris, likely places for coleopterous and dipterous larvae which are possibly their principal prey.

Up to the present, thirty-eight species (including the four new species described herein) are known, of which thirty-three are from the Oriental Region, two from the Australian Region and three from the Mascarene Region.

Critical examination of this genus has revealed characters which, in my opinion, provide a justification for its removal from the Reduviinae and for the erection of a new sub-family to receive it.

I therefore propose a new sub-family Physoderinae, the genotype of which to be Physoderes notata (Westwood) (loc. cit.) (Fig. 8 A, D, E). The diagnostic characters are as follows.

Head and body tuberculate, the tubercles low and with spatulate setae. Head elongate with transverse sulcus behind eyes. Ocelli present. Rostrum with 2nd segment straight. Both lobes of pronotum more or less transverse. Scutellum with apex produced, spatulate. Hemelytra complete, extending to apex of abdomen with 1st anal vein, forming part of the internal cell of membrane, extended to about middle of claval suture and also produced towards apex of membrane; vein Cu of corium obsolescent; Sc not coalescing with R; M not connected with R; R + M diverging at apical margin of corium; membrane extended backwards along costal margin of corium for the greater part of the length of corium; base of costal margin of corium sinuate and deflexed, the lower margin curved inwards to engage with metathorax; processes for linking together hemelytron and meta- thoracic wing composed of a minutely spinose elevation at apex of claval vein, (A2) and a sub-elliptical elevation, the external area of which more highly sclerotis- ed, with flattened, imbricate spines, near external margin of clavus; costal margin of metathoracic wing corresponding with these elevations, thickened and minutely spinose. Metathoracic wings coloured. Dorsal gland apertures on segments 3, 4 and 5 of abdomen. Anterior and median femora spined on lower surface. Fos- sula spongiosa absent.

From the foregoing description a clear distinction may be made between this new sub-family and the Reduviinae in which Physoderes is placed at present, but it does not provide an indication of the possible relationship between it and

N. C. E. MILLER : Reduviidae from Indonesia 83

Fig. 8. Physoderes notata (Westw.). A. Hemelytron. B. Physoderes spec., linking process of hemelytron. C. idem, of metathoracic wing. D. & E., Physoderes notata, aedeagus; end. endosoma; ph. phallosoma ; bp. basal plate. F. Physoderes patagiata Miller, ova.

other sub-families, except in so far as the shape of the head and rostrum is con- cerned. This has some features in common with that of the Phonolibinae Miller (1952, Eos, 28, p. 86) but in other respects the differences are considerable.

With regard to the shape and venation of the hemelytra, in a typical Redu- viine hemelytron the first anal vein coalesces with Cu, forming the apical margin of the internal cell of the membrane, but, in Physoderes, it is produced beyond the apex of the internal cell and a short cross-vein connects it with Cu at about the middle of the external cell. The claval vein (A1) in Physoderes extends to about the middle of the claval suture which divides it from A2 (Fig. 8 A).

Further differences from the typical Reduviine hemelytron comprise the non- coalescence of Sc with R which again is not connected apically with M, R + M diverges at the apical margin of the corium and not at its middle and the basal part of Cu is obsolescent. An extraordinary feature providing a further difference is in the structure of the membrane which is extended backwards along the costal margin of the corium.

I have not examined the linking processes of the hemelytron of Physoderes notata. Those of an undetermined species, however, appear to agree substantially with the Graphosoma type as designated by G. TEODORO (1924, Nuove richerche sull’ apparato di uncinamento fra elitre ed ali negli Eterotteri; Atti Memorie R. Acad. Sci. Lett. ed. Arti, Padova, p. 10).

84 TIJDSCHRIFT VOOR ENTOMOLOGIE, DEEL 97, AFL. 1—2, 1954

The coloured metathoracic wings which may be entirely yellow, dark infum- ate with the basal half yellow or entirely dark infumate are not found in other Reduviinae and, incidentally, are rare in the Reduviidae as a whole.

In the metathoracic wing the vein Sc is free for the greater part of its apical length and coalesces with R much nearer the base than in a typical Reduviine wing and the costa is distinctly angulate.

I have examined the male genitalia of Physoderes notata the type of which is in the collection of the British Museum (Natural History), London, and have found that the structure of the phallosoma does not present any apparently unusual features, but, on the other hand, the basal plates lack the extension which forms part of them in representatives of other Reduviid sub-families.

It has been considered that the ova of sub-families of Reduviidae, as indeed of sub-families of other groups, have a characteristic form. Investigations which I have made recently, however, show that this is not entirely accurate. It would perhaps be more correct to state that the form of the ovum is characteristic for related genera, although in unrelated genera of the sub-family Harpactorinae there may be seen a somewhat close similarity both in the shape of the chorion and of its differentiated portion. This is apparent principally in those Specs which deposit their ova in agglutinated groups.

It is obvious that much more extensive studies of ova will have to be made before a satisfactory conclusion may be reached.

The ova of Physoderes patagiata Miller (1941, Journ. Fed. Mal. St. Mus., vol. 18, p. 783) (fig. 8F) which I have obtained by dissection are cylindrical, somewhat narrower at each end with one side shorter than the other and straight. The operculum has, in the centre, a truncate, rounded, cylindrical elevation, and the differentiated portion of the chorion is narrow.

In colour they are brownish yellow, the operculum and the differentiated por- tion of the chorion whitish. The total length is approximately 1.00 mm.

They differ from those Reduviine ova which I have examined mainly in the shape of the operculum which, incidentally, is not unlike that of ova of certain Harpactorinae, e.g., Coranus spp.

The ova of relatively few representatives of the Reduviinae have been described and figured. Some are regularly ovate, smooth and with a feebly convex oper- culum. This type of ovum is characteristic of Reduvius and of the closely related sub-family Triatominae.

Other Reduviine ova are cylindrical, sometimes smooth or granulose, and the operculum may be rugose or have short, erect, spine-like processes.

In discussing the relationship of Reduviid genera, USINGER, (1943, A revised classification of the Reduvioidea, with a new sub-family from South America, Annals Ent. Soc. Amer., vol. 36, part. 4) referring to Physoderes states, Similarly the genus Physoderes with a long cylindrical head and a Triatoma-like rostrum may require a separate sub-family, although relationship is suggested with Stachyogenys Stal and Sphedanocoris Stal.

The suggestion, however, cannot be maintained since Physoderes has few characters in common with these genera. So far as I have been able to ascertain, the only genus with characters similar to those of Physoderes is the South Ame-

N. C. E. MILLER : Reduviidae from Indonesia 85

rican genus Aradomorpha Champion (1899, Insects, Rhynchota, Hemiptera- Heteroptera 2, Biologia Centrali-Americana, pp. 196—197). Its general habitus is similar to that of Physoderes and it also has spined anterior and median femora, and tuberculate tibiae from which a fossula spongiosa is absent.

Other points of agreement are the presence of tubercles bearing short, spatulate setae, the extension backwards (although to a lesser degree) of the costal margin of the membrane, the prolongation of vein Al towards the apex of the membrane and the location of dorsal abdominal gland orifices on segments 3, 4 and 5.

The principal differences are the relatively shorter head of Aradomorpha the juga of which are greatly enlarged, the shorter and thicker rostrum, the tarsi with 2 segments and, in the hemelytron, vein A1 meets the claval suture close to the apex of the suture. The scutellar spine is not dorso-ventrally compressed.

Physoderes buruensis spec. nov. (fig. 9)

Colour. Piceous. Acetabula with a pale testaceous spot. Apex of 4th antennal segment testaceous. Segments 2 and 3 of rostrum testaceous. Abdomen dorsally yellowish; ventrally piceous with suffused testaceous spots laterally on segments 2—6, a yellowish spot sub-laterally on segments 3—7 and a yellowish spot mid- ventrally on segment 3; connexivum piceous with a small testaceous spot on seg- ments 3—6 apically; segment 7 with a larger testaceous spot apically. Corium brown; clavus with suffusion and a narrow stripe apically fuscous. Wings yellow in basal half, remainder infumate. Femora and tibiae basally, tibiae with a sub- apical annulation, femora with a sub-median annulation, testaceous.

Structure. Basal : segment of anten- nae not extending to apex of head. Ocelli small; in- terspace a little wider than distan- ce between an ocel- lus and an eye. Head a little shor- ter than pronotum; transverse sulcus distinct and be- hind eyes; anten- |- nal tubercles very feebly prominent. Disc of scutellum deeply depressed; spine deeply sul- cate, narrowly rounded apically.

Fig. 9. Physoderes buruensis spec. nov. A. Head, pronotum & scu- : tellum, dorsal view. B. Head & pronotum, lateral view. C. Anterior Anterior lobe of leg. D. Pygophore, dorsal view.

86 TIJDSCHRIFT VOOR ENTOMOLOGIE, DEEL 97, AFL. 1—2, 1954

pronotum as wide as posterior lobe with a deep, median depression; transverse sulcus deep and with wide foveoles; posterior lobe with a wide and deep depres- sion anteriorly, with obscure, transverse sulci within it; postero-lateral margin deeply and narrowly depressed; lateral angles of collar produced, transversely truncate apically. Hemelytra extending to apex of abdomen.

Total length, 4, 11.00 mm, 2, 10.50 mm. Hemelytra, ¢, 6.20 mm, 9, 7.00 mm. Greatest pronotal width, 4, 3.20 mm, 9, 3.00 mm.

1 & (type), Buru, Station 9, 1—-9.VII.1921; 1 ® Station 8, February, 1922. L. J. ToxopEus (Mac GiLLAVRY Collection).

The female paratype differs from the male in colouration in having the ab- domen ventrally testaceous with longitudinal, piceous stripes. Structurally the fe- male differs in being somewhat shorter and in having the anterior lobe of the pronotum much narrower than the posterior lobe.

In the shape of the pronotum, which, however, is relatively wider and shorter, this species resembles Physoderes minor Usinger (1946, Insects of Guam, Ber- nice P. Bishop Museum Bulletin 189, p. 50), but it differs in larger size and colouration.

Physoderes kalshoveni spec. nov. (fig. 10)

Colour. Antennae and legs testaceous. Head and thorax piceous; apex of scutel- lum and spine testaceous. Anterior lobe of pronotum with pale areas as in fig. 10. Abdomen dorsally brown; connexivum paler with a piceous spot basally on seg- ments 3—7; ventrally brown with longitudinal testaceous stripes laterally. Corium piceous; membrane and wings infumate. Femora basally and apically brownish; tibiae with a sub-median brownish annulation.

Fig. 10. Physoderes kalshoveni spec. nov. A. Head, pronotum & scutellum, dorsal view. B. Head & pronotum, lateral view. C. Anterior leg. D. Pygophore, dorsal view.

N. C. E. MILLER : Reduviidae from Indonesia 87

Structure. Basal segment of antennae not extending to apex of head; antennal tubercles moderately prominent; head sub-equal in length to pronotum; transverse sulcus distinct; postocular somewhat transversely globose; ocelli small; interspace nearly twice as wide as distance between an ocellus and an eye. Anterior lobe of pronotum equal in width to posterior lobe with lateral margins tuberculate and with a very deep, median depression; transverse sulcus very deep and wide; posterior lobe with a foveole medially and transverse sulci anteriorly; posterior margin feebly rounded; parascutellar lobes with external margin much longer than internal margin. Disc of scutellum very feebly depressed; spine rounded apically and longitudinally sulcate. Hemelytra extending to apex of abdomen.

Total length 8.50 mm. Hemelytra 5.00 mm. Greatest pronotal width 2.50 mm.

1 & (holotype), West Java, Buitenzorg, 250 m, I. 1926. L. G. E. KALSHOVEN.

Apparently allied to Physoderes minor Usinger (loc. cit.) but differs in larger size, shape and sculpture of the pronotum, narrower internal cell of membrane and in the disc of the scutellum being hardly at all depressed. The armature of the anterior femora is also different.

Physoderes rugosa spec. nov. (fig. 11)

Colour. Testaceous. Posterior lobe of pronotum, pleura, sterna suffused with piceous. Clavus basally yellowish, remainder and a spot adjacent to claval suture apically, infumate. Abdomen dorsally reddish yellow; connexivum testaceous with a piceous spot in basal half; ventrally with two irregular, longitudinal brownish

Fig. 11. Physoderes rugosa spec. nov. A. Head, pronotum & scutellum, dorsal view. B. Head & pronotum, lateral view. C. Anterior leg. D. Pygophore, dorsal view.

88 TIJDSCHRIFT VOOR ENTOMOLOGIE, DEEL 97, AFL. 1—2, 1954

stripes sub-laterally. Wings infumate. Femora with a sub-apical and median an- nulation; tibiae with base and a median annulation brownish.

Structure. Basal segment of antennae extending a little beyond apex of head. Ocelli small, directed more or less outwards; interspace less than distance between an ocellus and an eye. Head a little shorter than pronotum; antennal tubercles not prominent; transverse sulcus wide, deep, situated well behind eyes. Lateral margin of scutellum tuberculate; scutellar spine rounded apically and deeply sulcate. Anterior lobe of pronotum a little narrower than posterior lobe with a deep, median depression, two short tubercles anteriorly and with wide shallow sulci; lateral angles of collar produced, acute; lobes separated by a broad, foveolate sulcus; posterior lobe strongly, medially depressed with a short carina on each side of depression; postero-lateral margins moderately deeply depressed. Hemelytra extending a little beyond apex of abdomen.

Total length 10.70 mm. Hemelytra 6.00 mm. Greatest pronotal width 3.50 mm.

1 & (holotype), West Java, Tjiwidei, 1000 m, 14.XII.1918. L. G. E. Kats- HOVEN.

Allied to Physoderes notata (Westwood) (1847, Trans. ent. Soc. Lond. vol. 4, p. 247). Differs in colouration, in the sculpture of the anterior pronotal lobe, the longer basal segment of the rostrum which extends to the apex of the antennal tubercles, the wider parascutellar lobes and in the shorter, narrower internal cell of the membrane. The shape of the 7th segment of the abdomen ventrally is also different, the lobately produced median part of the basal margin being much nar- rower.

Physoderes corporaali spec. nov. (fig. 12)

Colour. Pale tes- taceous. Eyes red. Posterior lobe of head, except base ventrally and gul- ar region black. Anterior lobe of pronotum and propleura with pattern as in Fig. 12, meso and me- tapleura with stri- pes, meso and metasternum, blackish piceous; prosternum lateral- ly suffused with brown; posterior lobe of pronotum

N

Fig. 12. Physoderes corporaali spec. nov. A. Head, pronotum & È ; scutellum, dorsal view. B. Head & pronotum, lateral view. C. An- with a wide, me- terior leg. D. Pygophore, dorsal view.

N. C. E. MILLER : Reduviidae from Indonesia 89

dian brownish suffusion; disc of scutellum black; spine testaceous. Abdomen testaceous; dorsally yellow; ventrally with interrupted brown stripes; connexival segments 4—7 with a black spot basally. Corium with a brownish suffusion apic- ally; membrane infumate with fuscous suffusion at internal basal angle. Wings yellow. Femora with a sub-median and an apical suffused annulations, tibiae with faint, sub-median annulation, brownish.

Structure. Basal segment of antennae not extending to per of head. Ocelli moderately large; interspace a little wider than distance between an ocellus and an eye. Head a little less than half as wide as long; transverse sulcus well-developed, behind eyes; antennal tubercles not prominent; posterior lobe globose. Pronotum longer than head and about one third wider than long; anterior lobe a little wider than posterior lobe, laterally tuberculate, with a moderately deep depression; transverse sulcus very deep laterally; posterior lobe moderately depressed medially with a narrow, longitudinal, sub-foveolate sulcus within depression; postero- lateral margins very deeply depressed; posterior margin broadly angulate. Para- scutellar lobes moderately long, rounded apically with sides sub-parallel. Hem- elytra extending just beyond apex of abdomen.

Total length 9.50 mm. Hemelytra 6.00 mm. Greatest pronotal width 3.00 mm.

1 & (holotype), West Java, Preanger, Pelabuan, (region of the South coast) VII.1919. J. B. CORPORAAL (Mac GILLAVRY Collection).

Allied to Physoderes notata (Westwood) (loc. cit.), differs in more intense colour of the pronotal pattern, in the shape of the head, larger eyes, shape of the pronotum, the anterior lobe being much more deeply foveolate and the median sulcus on the posterior lobe strongly defined, and in the shape of the external cell of the membrane which is more narrowly rounded.

REDUVIINAE Pasiropsis vidua spec. nov. (fig. 13)

Colour. Piceous; legs and rostrum paler. Connexivum with a narrow, yellow intersegmental spot. Corium fuscous; membrane dark infumate. Setae pale ful- vous.

Structure. Ocelli small; interspace a little wider than an ocellus. Vertex with a moderately deep, median longitudinal sulcus in basal half. Anterior lobe of pronotum with shallow, curved, diagonal sulci; posterior lobe with a median, lon- gitudinal sulcus, feeble anteriorly and wider posteriorly. Scutellar spine very feebly curved, oblique, acute. Hemelytra extending to apex of abdomen. Spine on prosternum posteriorly at right angles to sternum.

Total length, ¢, 9.50 mm, 9, 10.00 mm. Hemelytra, 4, 5.50 mm, 9, 6.00 mm. Greatest pronotal width, 4, 2.50 mm, 9, 2.50 mm.

1 4 (type), Central Java, Mount Slamat, Baturraden, 1000 m, 29.VII.1928; 1 2; same locality I.1928. F. C. Drescher; 1 9 West Java, Preanger, Tjigem- bong. J. B. CORPORAAL.

Agrees in colouration with Pasiropsis maculata Distant (1903, Ann. Soc. Ent. Belg., p. 56) but from all other known species it differs in colouratien, shape of pronotum and genitalia.

90 TIJDSCHRIFT VOOR ENTOMOLOGIE, DEEL 97, AFL. 1—2, 1954

Fig. 13. Pasiropsis vidua spec. nov. A. Head, pronotum & scutellum, dorsal view. B. idem, lateral view. C. Pygophore, ventral view.

Fig. 14. Sminthus buruanus spec. nov. A. Head, pronotum & scutellum, dorsal view. B. Head & pronotum, lateral view. C. Pygophore, dorsal view. D. idem, ventral view. E. Har- pago. F. Apex of abdomen, 9, ventral view.

N. C. E. MILLER: Reduviidae from Indonesia 91

Sminthus buruanus spec. nov. (fig. 14)

Colour. Basal segment of antennae piceous; remaining segments testaceous; seg- ment 2 with blackish suffusion apically. Head and thorax, except meso and metasternum, black; postocular with a spot at external margin of ocelli; rostrum, pale testaceous. Abdomen dorsally dark testaceous with piceous suffusion; con- nexivum red; mid-ventrally dark testaceous with blackish suffusion inter-segmen- tally; laterally black. Meso and metasternum dark testaceous. Scutellum basally laterally, greater part of corium basally, dark testaceous; remainder of corium piceous; membrane dark testaceous infumate, somewhat paler apically and with a dark infumate elongate spot sub-costally. Femora and tibiae reddish yellow; femora broadly apically piceous and with a piceous stripe on lower surface on anterior and median pair; tarsi testaceous.

Structure. Head sub-equal in length to posterior lobe of pronotum; vertex with a feeble V-shaped sulcus and with transverse striae. Ocellar interspace about twice as wide as an ocellus. Anterior lobe of pronotum somewhat feebly sculptured, deeply medially longitudinally sulcate in basal half; posterior lobe with a deep, and wide foveolate median longitudinal sulcus extending almost to base and progressively narrowed posteriorly; lateral sulci with deep, moderately large foveoles. Hemelytra extending just beyond apex of abdomen. Pro and mesoster- num with moderately dense pubescence.

Total length, &, 14.50—15.50 mm, 9, 15.00 mm. Hemelytra, 4, 10.00 mm, 2, 10.00 mm. Greatest pronotal width, 4, 3.80 mm, ©, 3.80 mm.

1 4, (type), Buru, Station 9, 26.IV—1.V1.1921; 1 &, 1 ®, Station 4, 15.IV. 1921; 1 4, Station 6, 21—24.1V.1921; 1 9, Station 8, 25—26.IV.1921; 1 9, Station 9, 1—9.VIII.1921. L. J. ToxoPEUS. (Mac GILLAVRY Collection).

Resembles Sminthus limbaticollis Stàl, but is larger and also differs in the shape of the pronotum, the posterior lobe of which is flattened, more narrowly rounded posteriorly and more deeply sulcate. The main differences in colouration are in the anterior and median femora which have a black stripe on the lower surface in this new species. The genitalia in both sexes also are different.

Kalshovenia gen. nov.

Size moderate. Basal segment of antennae longer than anteocular. Antennal tubercles situated close to eyes. Pre-antennal elevations narrowly separated, divergent apically, the sulcus between them wider basally. Vertex medially longi- tudinally sulcate, sub-equal in width to an eye. Ocelli moderately large, elevated, directed more or less outwards. Postocular gradually narrowed to base and con- stricted sub-basally. Basal segment of rostrum sub-equal in length to remaining segments together. Anterior lobe of pronotum shorter than posterior lobe, medially anteriorly elevated and with low rounded carinae and sulci; posterior lobe laterally produced and with two discal tubercles. Scutellum with a long, oblique spine. Internal cell of membrane less than half as wide as external cell at base. Ab- domen with segment 6 mid-ventrally very narrow and segment 7 very wide; seg-

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ment 8 considerably exposed; harpagones strongly curved, flattened apically. Fos- sula spongiosa on anterior and median tibiae.

Type species, Kalshovenia javanica spec. nov. (fig. 15).

Colour. Piceous, except vertex, area surrounding ocelli, carinae and elevations on anterior lobe of pronotum, spots, tubercles, lateral spines on posterior lobe of pronotum, connexival spots, annulations on femora, reddish yellow. Basal and apical spot on corium yellow.

Structure. Basal segment of antennae with sparse, short, forwards directed setae. Head and anterior lobe of pronotum smooth; posterior lobe transversely rugose, the rugosities somewhat feeble on pale areas. Median sulcus on vertex con- siderably wider anteriorly. Lateral spines on posterior lobe of pronotum acute. Fossula spongiosa on anterior and median tibiae a little less than half as long as tibia.

Fig. 15. Kalshovenia. javanica gen. et spec. nov. A. Whole insect, dorsal view. B. Head, pronotum, scutellum & anterior coxa, lateral view. C. Segments 5—9 of abdomen, lateral view. D. Pygophore, terminal view. E. Harpago.

N. C. E. MILLER : Reduviidae from Indonesia 93

Total length 18.00 mm. Hemelytra 12.00 mm. Greatest pronotal width 5.50 mm.

1 4 (holotype), Central Java, Gedangan near Telawa, 50 m, teak forest, ITO 23":

Very closely allied to Acanthaspis Amyot et Serville (1843, Hist. Nat. Ins. Hém. p. 336), from which it is separated by the segmentation of the abdomen, the atypical morphology of the harpagones and pygophore, and the relatively longer basal rostral segment. The segmentation of the abdomen is not unlike that of Paredocla Jeannel (1914, Bull. Soc. ent. Fr., p. 175), but in this genus the harpagones are typical of the Reduviinae.

It has been obvious for a long time that the genus Acanthaspis requires revision. From a preliminary examination of the Oriental species, I have arrived at the conclusion that it is highly probable that relatively few species actually belong to this genus. The most striking differences are to be seen in the genitalia and segmentation of the abdomen, and, furthermore, a superficial examination only is required to show quite clearly that many of the species should have not been placed in this genus.

The task of revision will present very important oct on account of the fact that the genotype, Acanthaspis flavovaria Hahn according to information received from Dr. STEVAN VON KéLER of the Zoologisches Museum, Humboldt Universitàt, Berlin (in litt.), as well as the types of other species have been lost or destroyed.

I also believe that when a revision of the species distributed in the Ethiopian Region is carried out a similar conclusion will be reached.

PIRATINAE Pirates buruanus spec. nov. (fig. 16)

Colour. Anten- nae brown. Head, except rostrum, bo- dy, black. Prono- tum with a faint greenish lustre. Rostrum and legs piceous. Connexiv- al segment 2 pice- OUS; remaining segments pale stramineous with piceous suffusion apically. Corium dark yellow ex- cept apical half of clavus, greater

part of ama be Fig. 16. Pirates buruanus Spec. Nov. A. Head, pronotum & scutel-

eo lum, dorsal view. B. idem, lateral view. C. Median apical process of tween claval su- pygophore, lateral view. D. idem, terminal view. E. Right harpago. ture and Cu, F. Left harpago.

94 TIJDSCHRIFT VOOR ENTOMOLOGIE, DEEL 97, AFL. 1—2, 1954

brown, the dark area of clavus suffused with fuscous basally; corium apically with linear brownish suffusion; membrane infumate with a spot at base of inter- nal cell, greater part of external cell fuscous; between fuscous areas a small yel- lowish white spot.

Structure. Head a little shorter than pronotum. Vertex sub-equal in width to an eye with a short, median sulcus basally; transverse sulcus angulate. Ocelli large; interspace sub-equal in width to an ocellus. Pronotum wider than long; anterior lobe feebly depressed medially basally with a very narrow, longitudinal sulcus within depression; posterior lobe obscurely transversely rugose. Disc of scutellum damaged; spine horizontal, rounded apically and feebly compressed laterally. Hemelytra extending a little beyond apex of abdomen. Whole insect with abundant fine, long and short setae, less abundant on corium. Fossula spongiosa on anterior tibiae, including produced portion, half as long as tibia; on median tibiae less than half as long.

Total length 11.00 mm. Hemelytra 7.50 mm. Greatest pronotal width 2.70 mm.

1 & (holotype), Buru, Station 6, 21—24.1V.1921. L. J. Toxopeus (Mac GILLAVRY Collection).

Allied to Pirates excelsus Miller (1948, Trans. R. ent. Soc. Lond., vol. 99, part 13, p. 442) from which it differs in the somewhat narrower pronotum, shorter hemelytra and genitalia.

Fig. 17. Pirates immaculatus spec. nov. A. Head, pronotum & scutellum, dorsal view. B. idem, lateral view. C. Pygophore, lateral view. D. Median apical process of pygophore. E. Right harpago. F. Left harpago.

N. C. E. MILLER : Reduviidae from Indonesia 95

Pirates immaculatus spec. nov. (fig. 17)

Colour. Basal segment of antennae piceous; remaining segments brown. Head, thorax, legs piceous; pronotum and pleura somewhat darker. Scutellar spine brown. Abdomen brown, connexivum paler. Corium brown with an irregular, median, longitudinal stripe, dark yellow; membrane infumate.

Structure. Vertex sub-equal in width to an eye with a short, median sulcus basally; transverse sulcus broadly arcuate. Ocelli moderately large; interspace somewhat wider than an ocellus. Pronotum wider than long; anterior lobe with a shallow depression basally with a very narrow sulcus not quite half as long as lobe, within it. Disc of scutellum somewhat deeply depressed, the depression with short, irregular sulci; spine horizontal, rounded apically and feebly constricted basally. Hemelytra extending just beyond apex of abdomen. Whole insect with short and long fine setae and pubescence.

Total length, ¢, 12.00 mm, ?, 13.00 mm. Hemelytra, &, 9.00 mm, 2, 9.00 mm. Greatest pronotal width, 4, 3.50 mm, ©, 3.50 mm.

1 & (type), Sumatra, Palembang (coastal region), 1916. DOUGLAS; 1 ®, Bindjei Medan (coastal region). C. R. PFISTER (MAC GILLAVRY Collection).

Allied to Pirates atromaculatus Stal (1870, Oef. Vet. Ak. Förh., p. 692), but differs in colouration, the hemelytra being without fuscous spots and in the genitalia.

Pirates nanus spec. nov. (fig. 18)

Colour. Antennae brown. Head, anterior lobe of pronotum, pleura, sterna, black; anterior acetabula, rostrum, posterior lobe of pronotum, piceous. Legs piceous, somewhat pale. Corium brown with fuscous suffusion; base of clavus and

Fig. 18. Pirates nanus spec. nov. A. Head, pronotum & scutellum, dorsal view. B. idem, la- teral view. C. Pygophore, lateral view. D. Median apical process of pygophore. E. Right harpago. F. Left harpago.

96 TIJDSCHRIFT VOOR ENTOMOLOGIE, DEEL 97, AFL. 1—2, 1954

a stripe along claval suture pale stramineous; membrane infumate; cells fuscous except apex of external cell and a transverse whitish yellow spot in internal cell. Abdomen piceous; connexivum pale stramineous.

Structure. Vertex across base wider than an eye, basally medially with a very short sulcus or foveole; transverse sulcus broadly angulate. Ocelli moderately large; interspace a little wider than an ocellus. Pronotum as long as wide; anterior lobe with a shallow median depression with a very narrow sulcus within it. Disc of scutellum somewhat deeply depressed; spine horizontal, rounded apically. Hemelytra extending beyond apex of abdomen by one fourth of their length. Whole insect with abundant, fine long and short setae, less abundant on corium. Fossula spongiosa on anterior tibiae, including produced portion, half as long as tibia.

Total length 7.50 mm. Hemelytra 6.00 mm. Greatest pronotal width 2.00 mm.

1 & (holotype), West Java, Preanger, Bandung, Dago, 16.IX.1929. F. C. DRESCHER (Mac GILLAvRY Collection).

Differs from all other known species in size and colouration.

Ectomocoris infuscatus spec. nov. (fig. 19)

Colour. Antennae light brown. Head, anterior lobe of pronotum, pleura, sterna, scutellum, except spine, black. Rostrum, posterior lobe of pronotum, scutellar spine, piceous. Abdomen dorsally dark brown; ventrally piceous; connexivum with a pale stramineous spot basally on each segment, the inner margin of which not reaching its internal margin; harpagones and median apical process of pygophore light brown. Corium brown with fuscous suffusion along Cu; membrane infumate with the cells fuscous and with a faint testaceous stripe basally near costal margin; internal cell with a quadrate yellowish spot sub-basally. Tarsi light brown; an- terior and median femora and tibiae, posterior femora piceous; tibiae apically, all femora basally narrowly pale testaceous; posterior tibiae brown.

Structure. Head about twice as long as posterior lobe of pronotum; vertex about one-third wider than an eye with a short, median longitudinal sulcus basally; ocelli moderately large, elevated; interspace sub-equal in width to an ocellus. Anterior lobe of pronotum much narrower than posterior lobe with a short, shallow depression medially sub-basally and elongate, sub-parallel sulci sub-dorsally and sub-laterally, the sub-lateral sulci wider and deeper; transverse sulcus with trans- verse carinulae; posterior lobe very feebly depressed medially. Disc of scutellum deeply excavate and with a short, longitudinal sulcus laterally; spine sub- horizontal, rounded and feebly laterally compressed apically. Hemelytra extending just beyond apex of abdomen. Fossula spongiosa on tibiae not much shorter than tibia.

Total length 14.00 mm. Hemelytra 9.50 mm. Greatest pronotal width 3.20 mm.

1 4 (holotype), West Java, Preanger, Mount Tangkuban Prahu, 4000—5000 feet, 5.IX.1928. F. C. DRESCHER (Mac GILLAVRY Collection).

Allied to Ectomocoris cheribonensis Miller (1940, Journ. Fed. Mal. St. Mus., vol. 18, p. 593). Differs in somewhat larger size, colouration. In cheribonensis the femora are broadly pale testaceous basally, the corium has a suffused yel-

N. C. E. MILLER : Reduviidae from Indonesia 97

Fig. 19. Ectomocoris infuscatus spec. nov. A. Head, pronotum & scutellum, dorsal view. B. idem, lateral view. C. Pygophore, terminal view. D. idem, lateral view. E. Right harpago. F. Left harpago.

lowish stripe along inner margin of Cu, the spot on the membrane is sub-pyriform and the pale stramineous spots on connexivum are sub-triangular. The main structural differences are as follows: in cheribonensis the ocelli are relatively much larger, the pronotum longer and narrower, the posterior lobe being not much wider than the anterior lobe on which the sulci are feeble and the scutellum is less deeply excavate. The genitalia are also different.

ECTRICHODIINAE Toxopeusiana gen. nov.

Size small. Antennae with 8 segments; all segments setose. Head longer than pronotum, smooth with irregular sculpture; anteocular shorter than postocular; ocelli vestigial, widely separated. Basal segment of rostrum longer than remaining segments together. Pronotum smooth; anterior lobe longer than posterior lobe, medially longitudinally sulcate throughout; posterior lobe medially longitudinally sulcate in anterior half, the sulcus foveolate; transverse sulcus feeble and with feeble carinulae; lateral sulci foveolate; posterior lobe with punctures below sur- face. Scutellum transverse with lateral projections apically. Hemelytra extending to base of abdomen. Dorsal surface of abdomen transversely striate; intersegmentally between segments 1 and 2, 2 and 3 carinulate; segment 5 with indications of

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larval dorsal gland orifice. Mesosternum with 3, meta- sternum with 1, sulci. Ant- erior and median legs moderately incrassate; an- terior and median tibiae with a fossula spongiosa: posterior femora nodulose sub-apically; apical segment of tarsi equal in length to remaining segments togeth- ef.

Type species, Toxopeu- siana nuda spec. nov. (fig. 20).

Colour. Piceous. Segment 3 of antennae, except base, lateral angles of posterior lobe of pronotum, hemely- tra, annulations on tibiae, connexival spots, abdomen ventro-laterally, segments 1 and 2 of tarsi pale strami- neous.

Structure. Anterior lobe of pronotum with feebie

dep on sub-laterally; Fig. 20. Toxopeusiana nuda gen. et spec. nov. A. Whole foveoles on posterior lobe of insect, dorsal view. B. Head & pronotum, lateral view. pronotum narrow, trans C. Pygophore, dorsal view.

verse. Apical projections on scutellum widely separated, very short; disc deeply foveolate. Segment 1 of ab- domen dorsally rugose and with a transverse carina; segment 2 mid-dorsally with short, irregular, longitudinal carinulae.

Total length 10.00 mm. Greatest pronotal width 2.50 mm.

1 & (type), Buru, Station 7, September, 1921. 1 9, same locality, Station 13, Mount Efrarat, 1300 m, III.1922. L. J. Toxopeus.

The relationship of this new genus is not apparent. Possibly allied to Scadra Stàl (1859, Oef. Vet. Ak. Förh. p. 176 and 182).

Neoscadroides gen. nov.

Size moderate. Basal segment of antennae shorter than head but longer than anteocular. Head shorter than pronotum; anteocular longer than postocular, the latter transversely globose immediately behind eyes; vertex laterally diagonally flattened; medially and laterally transversely striate; ocelli narrowly separated; genae produced, the produced portion not concealing site of insertion of antennae. Basal segment of rostrum sub-equal in length to segment 2; segment 3 shorter

N. C. E. MILLER : Reduviidae from Indonesia 99

GN AD) e SI

Fig. 21. Neoscadroides monticola gen. et spec. nov. A. Head, pronotum & scutellum, dorsal view. B. Head & pronotum, lateral view. C. Pygophore, dorsal view. D. Harpago.

than 2. Anterior lobe of pronotum transverse, shorter than posterior lobe, smooth with obscure carinae; posterior margin undulate; posterior lobe strongly rugose with a deep median, longitudinal foveolate sulcus. Scutellum with two apical spines and a projection basally laterally; disc foveolate. Base of external cell of membrane very narrow. Meso and metasternum fused, the former with 3, the lat- ter with 1, transversely striate sulci. Abdomen with transverse carinulae between segments 2 and 3. Legs slender; anterior and median tibiae with fossula spongiosa.

Type species, Neoscadroides monticola spec. nov. (fig. 21)

Colour. Piceous. Tarsi testaceous with apical segment suffused with piceous. Segment 2 of antennae with a pale stramineous annulation. Corium black; veins Cu, M, R basally testaceous. Abdomen mid-ventrally light brown. Setae pale fulvous.

Structure. Segment 2 of antennae one third longer than 1. Ocellar interspace less than width of an ocellus. Apical scutellar spines curved inwards and down- wards, very narrowly separated; foveole on disc very deep and irregularly rugose. Base of external cell of membrane about one-fourth as long as base of internal cell; hemelytra extending almost to apex of abdomen. Abdomen ventro-laterally aciculate. Fossula spongiosa on tibiae very short.

Total length 22.00 mm. Hemelytra 16.00 mm. Greatest pronotal width 6.00 mm.

1 4 (holotype), West Java, Mount Tangkuban Prahu, 4000—5000 feet. F. C. DRESCHER.

In general habitus this new genus resembles Neoscadra Miller (1941, Journ. Fed. Mal. St. Mus., vol. 18, p. 789), but differs in the shape of the head, relative lengths of ante and postocular, relative lengths of rostral segments, sculpture of head and pronotum, shape of scutellum which has also a sub-basal lateral pro-

100 TIJDSCHRIFT VOOR ENTOMOLOGIE, DEEL 97, AFL. 1—2, 1954

jection and in the relative basal width of the internal and external cells of mem-

brane; in Neoscadra the base of the external cell is more than half as wide as

the base of the internal cell. The structure of the meso and metasternum of Neo-

scadra is similar to that of this new genus and these segments appear to be fused. In Neoscadroides there is no mesopleural tubercle.

Preangerocoris gen. nov.

Antennae with 8 segments; basal segment shorter than head but extending considerably beyond apex; all segments with moderately long erect setae. Head sub-equal in length to pronotum; postocular transversely globose and sub-equal in length to restricted portion; vertex on each side of base of tylus carinately pro- duced. Ocelli small. Basal segment of rostrum longer than remaining segments together. Anterior lobe of pronotum longer than posterior lobe; lateral angles of collar produced; transverse sulcus without carinulae; both lobes medially longi- tudinally sulcate, the sulcus on posterior lobe foveolate; anterior lobe laterally sulcate; lateral sulci on posterior lobe foveolate and not extending to transverse sulcus. Scutellum with two apical spines. Hemelytra not extending to apex of ab- domen. Meso and metasternum medially longitudinally sulcate. External apical angle of segment 2 of abdomen produced; intersegmentally ventrally between segments 2 and 3 with carinulae; abdomen dorsally and ventrally obscurely trans- versely striate. Anterior and median femora incrassate, unarmed; posterior femora incrassate sub-apically; anterior and median tibiae with a fossula spongiosa.

Type species Preangerocoris limbatus spec. nov. (fig. 22)

Colour. Piceous. Postero-lateral angles of pronotum, abdomen dorsally paler;

Fig. 22. Preangerocoris limbatus gen. et. spec. nov. A. Head, pronotum, & scutellum, dorsal view. B. idem, lateral view. C. Median apical process of pygophore. D. Harpago. E. Apex of abdomen, © ventral view.

N. C. E. MILLER : Reduviidae from Indonesia 101

connexivum light red. Corium fuscous with a pale reddish costal stripe not ex- tending to apex.

Structure. Head and pronotum smooth; vertex with obscure transverse striae. Anterior lobe of pronotum with obscure depressions; posterior lobe obscurely ru- gose. Ocellar interspace sub-equal in width to an ocellus. Scutellar spines sub- acute, curved downwards. Hemelytra extending to middle of 6th abdominal seg- ment; lateral margins of 7th abdominal segment sinuate; apical margin medially excised. Fossula spongiosa very short.

Total length, 3, 9.50 mm, ®, 10.50 mm. Hemelytra, 4, 4.00 mm, 9, 7.00 mm. Greatest pronotal width, 4, 2.50 mm, 9, 3.00 mm.

1 & (type), West Java, Preanger, Mont Patuha, 5000 feet, II.1937; 1 9, Central Java, Mount Slamat, Baturraden, 1000 m, X—XII.1926. F. C. DRESCHER (Mac GILLAvRY Collection).

Closely allied to Scadra Stäl (1859, Oef. Vet. Ak. Förh., p. 182), from which it differs in having the basal segment of the rostrum longer than the remaining segments together, the vertex carinately produced, the transverse sulcus of the pronotum, the anterior lobe of which is longer than the posterior lobe, non-carinu- late.

Schottus buruensis spec. nov. (fig. 23)

Colour. Basal segment of antennae stramineous suffused with piceous on upper surface; segment 2 stramineous with a little less than half apically piceous: seg-

AN

Fig. 23. Schottus buru- ensis spec. nov. A. Head, pronotum & scutellum, dorsal view. B. idem, lateral view. C. Abdomen, ventro-lateral view.

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ments 3 and 4 piceous, segment 4 with a median, stramineous annulation. Head, sterna, meso and metapleura piceous; pronotum, propleura, scutellum yellow; propleura anteriorly, posterior lobe of pronotum with transverse irregular stripe, piceous. Abdomen pale yellow; connexival segments 2 and 3 laterally, base of segment 4, greater part of segment 5, segment 6 in apical half, apex of segment 7, piceous; ventrally with irregular piceous pattern as in fig. 23. Hemelytra fus- cous; corium with faint yellowish suffusion basally. Legs stramineous; tibiae broadly piceous basally and apically; femora with apex basally and a wide sub- basal annulation piceous; tarsi brown.

Structure. Antennal tubercles and vertex laterally somewhat flattened and trans- versely striate. Ocelli small; interspace twice as wide as an ocellus. Anterior lobe of pronotum transverse with a foveole medially basally. Disc of scutellum with a deep, circular depression. Hemelytra extending to apex of abdomen.

Total length 15.00 mm. Hemelytra 10.00 mm. Greatest pronotal width 3.50 mm.

1 2 (holotype), Buru, Station 5, April 1921. L. J. ToxoPEUS (Mac GitLa- vRY Collection).

Differs from all other known species in colouration.

Scadra consimilis spec. nov. (fig. 24)

Colour. Antennae, head, thorax and legs piceous; abdomen red with segment 2 ventrally, a large spot laterally on segment 3, transverse stripes on segments 4-6 interrupted and narrowed mid-ventrally, segment 7, except mid-ventrally, segment 9, piceous; connexivum pale yellow. Corium fuscous with costal area in basal half pale stramineous; membrane infumate.

ve AAN of MD)

C

Fig. 24. Scadra consimilis spec. nov. A. Head, pronotum & scutellum dorsal view. B. idem, lateral view. C. Pygophore, ventral view. D. Scadra munda Miller, pygophore, ven- tral view.

N. C. E. MILLER : Reduviidae from Indonesia 103

Structure. Vertex transversely striate and with a very narrow, median, longitudinal sulcus not extending to transverse sulcus and diagonally laterally sul- cate. Ocelli small; interspace nearly three times as wide as an ocellus. Anterior lobe of pronotum with a wide, deep, median, longitudinal depression and a depression sub-laterally; posterior lobe obscurely transversely rugose; lateral sulci foveolate, the foveoles large and transverse. Hemelytra extending to apex of ab- domen.

Total length 12.00 mm. Hemelytra 8.00 mm. Greatest pronotal width 3.40 mm.

1 & (holotype), Sumatra, Medan, (coastal region), 1909, VAN LOGHEM (Mac GILLAvry Collection).

Allied to Scadra munda Miller (Journ. Fed. Mal. St. Mus., vol. 18, p. 629). Differs in smaller size, colouration and genitalia.

Scadra amoenula spec. nov. (fig. 25)

Colour. Piceous. Scutellar spines, spots on connexival segments 2—4 dorsally reddish yellow. Abdomen ventrally with red stripes and spots as in fig. 25. Hemelytra testaceous, laterally narrowly yellowish; corium with elongate triangular infumate spot. Tarsi brown.

Fig. 25. Scadra amoenula spec. nov. A. Head, pronotum & scutellum, dorsal view. B. idem, lateral view. C. Abdomen, ventro-lateral view. D. Pygophore, ventral view.

104 TIJDSCHRIFT VOOR ENTOMOLOGIE, DEEL 97, AFL. 1—2, 1954

Structure. Antennae with abundant, moderately long, erect setae. Antennal tubercles dorsally and vertex laterally somewhat flattened and transversely striate; vertex transversely striate and with a very narrow median longitudinal sul- cus not extending to transverse sulcus. Ocelli small; ocellar interspace nearly three times as wide as an ocellus. Anterior lobe of pronotum very deeply medially, longitudinally sulcate for about two-thirds of its anterior length and with obscure rugosities and depressions; posterior lobe strongly transversely rugose, somewhat broadly depressed medially with narrow transverse foveoles within depression; posterior margin convexly excised medially but this is probably pathological and not the actual form of the margin. Scutellar spines short, thick, curved down- wards; disc of scutellum with a deep foveole with transverse sulci within it. Hemelytra extending to apex of abdomen.

Total length 12.00 mm. Hemelytra 7.50 mm. Greatest pronotal width 3.30 mm.

1 & (holotype), West Java, Gombong, 50 m, VI.1926. L. G. E. KALSHOVEN.

Allied to Scadra aliena Walker (1873, Cat. Het. vol. 8, p. 49), which it re- sembles in respect of the colouration of the hemelytra, but differs otherwise in colouration and in the genitalia.

The following three new species of Ectrychotes are allied to Ectrychotes viola- ceus Hahn (1831, Wanz. Ins, p. 32, Loricerus) from which they differ in co- louration.

Ectrychotes festivus spec. nov. (fig. 26)

Colour. Antennae and rostrum piceous. Head and thorax violaceous; anterior lobe of pronotum with small irregular spots of a metallic green colour. Hemelytra yellowish stramineous; corium with a narrow fuscous stripe on costa for two-thirds of its apical length; venation brownish; base of veins of membrane narrowly black. Abdomen dorsally red; base of segments 2—5 with transverse suffusion, segments 6 and 7 violaceous; connexivum with about half of each segment apically black with faint violaceous lustre; ventrally red with violaceous pattern as in fig. 26. Tarsi brown; tibiae piceous; anterior tibiae with faint testaceous stripe on outer surface; femora red with apical half violaceous; trochanters red.

Structure. Vertex about twice as wide as an eye, smooth with very faintly in- dicated parallel sulci basally. Ocelli large; interspace less wide than an ocellus and somewhat sulcate medially. Anterior lobe of pronotum with a deep, sub-pyriform foveole sub-medially and with obscure, short, longitudinal depressions anteriorly; posterior lobe with a deep, foveolate, elongate depression medially; lateral sulci deep, obscurely foveolate. Median apical scutellar spine very short, broadly conical. Hemelytra extending to apex of abdomen.

Total length 15.00 mm. Hemelytra 10.00 mm. Greatest pronotal width 4.00 mm. 1 3 (holotype), West Java, Preanger, Mount Tangkuban Prahu, 4000—5000 feet, 12.XI.1929. F. C. DRESCHER (Mac GILLAvRY Collection).

N. C. E. MILLER : Reduviidae from Indonesia 105

Fig. 26. Ectrychotes festivus spec. nov. A. Head, pronotum & scutellum, dorsal view. B. Head & pronotum, lateral view. C. Abdomen, ventro-lateral view. D. Pygophore ventral view.

Ectrychotes nebulosus spec. nov. (fig. 27)

Colour. Antennae, rostrum, coxae piceous. Head and thorax piceous with a violaceous lustre and faint metallic green spots. Abdomen light red, dorsally suffused with piceous particularly apically; connexivum piceous; segments 3—6 narrowly basally, segment 7 broadly yellowish; ventrally piceous apically and with piceous suffusion as in fig. 27. Corium yellow stramineous with fuscous suffusion laterally; membrane yellow stramineous. Tarsi brown; tibiae piceous; femora with base of anterior and median pair and basal half of posterior pair light red; trochanters light red.

Structure. Vertex about twice as wide as an eye, smooth with obscure, widely separated, parallel sulci basally. Ocelli large; interspace less wide than an ocellus. Anterior lobe of pronotum with a deep, wide impression sub-medially with irre- gular, shallow depressions on each side and with obscure depressions anteriorly and sub-laterally; posterior lobe with short carinulae and foveoles anteriorly, a

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deep, wide, me- dian depression with foveoles within it; lateral sulci obscurely foveolate. Seg- ments 6 and 7 of abdomen dorsally rugose punctate; seg- ments 2—5 transversely stri- ate; all segments with a carinulate sulcus sub-apic- ally and trans- versely carinul- ate intersegment- ally. Hemelytra extending very little beyond apex of abdomen.

Total length 12.50 mm. Hem- elytra 9.00 mm. Greatest pro-

Fig. 27. Ectrychotes nebulosus spec. nov. A. Head, pronotum & scutel- 5 lum, dorsal view. B. Head & pronotum, lateral view. C. Abdomen, notal width 3.00 ventro-lateral view. D. Pygophore, ventral view. mm.

1 8 (type), West Java, South Preanger, Patimuan, 3—8.X1.1925. F. C. DRESCHER. 1 © Buitenzorg, 250 m, ca. VI.1927, FRANQENHEIM (MAC GILLAVRY

Collection).

Ectrychotes vittiger spec. nov. (fig. 28)

Colour. Antennae and rostrum piceous. Head and thorax violaceous; abdomen red; segments 6 and 7 dorsally violaceous; connexivum with blackish violaceous spot apically; abdomen ventrally as in fig. 28. Corium fuscous, except clavus and base narrowly yellow stramineous; membrane yellow stramineous with a faint infumate suffusion at apex of cells and a dark infumate sub-costal stripe. Tarsi brown; tibiae piceous with faint violaceous lustre; anterior femora red with apical two-thirds piceous with a faint violaceous lustre; median and posterior femora red with apical half piceous with faint violaceous lustre; coxae violaceous; trochanters red.

Structure. Vertex about twice as wide as an eye with two very feeble, parallel sulci basally. Ocelli large; interspace a little less wide than an ocellus. Anterior lobe of pronotum with an elongate foveole medially and obscure, short, longitudi-

107

N. C. E. MILLER : Reduviidae from Indonesia

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Fig. 28. Ectrychotes vittiger spec. nov. A. Head, pronotum & scutellum, dorsal view. B. Head & pronotum, lateral view. C. Abdomen, ventro-lateral view. D. Pygophore, ventral view.

nal sulci anteriorly; posterior lobe with short carinulae anteriorly. Scutellum damaged; apical lateral spines moderately long, curved downwards and feebly inwards. External apical angle of segment 2 of connexivum produced somewhat, the produced portion incised; segments 6 and 7 dorsally punctate; segment 7 apically also transversely rugose; remaining segments almost smooth. Hemelytra extending very little beyond apex of abdomen.

Total length 14.00 mm. Hemelytra 10.50 mm. Greatest pronotal width 4.00 mm.

1 4 (holotype), West Java, Mount Salak, 900 m,

KALSHOVEN.

DONE 19248, ES Gales:

HARPACTORINAE

Sphedanolestes discopygus spec. nov. (fig. 29)

Colour. Antennae, head, except base of vertex, an inter-ocellar spot, gular region and base reddish, legs, piceous. Body, coxae sanguineous; segment 7 of ab-

108 TIJDSCHRIFT VOOR ENTOMOLOGIE, DEEL 97, AFL. 1—2, 1954

Fig. 29. Sphedanolestes discopygus spec. nov. A. Head, pronotum & scutellum, dorsal view, B. Head & pronotum, lateral view. C. Pygophore, dorsal view.

domen dorsally narrowly black apically; pygophore with piceous spot. Tarsi red- dish brown.

Total length, ¢, 7.50 mm, 9, 8.00 mm. Hemelytra, 4, 5.00 mm, ®, 6.00 mm. Greatest pronotal width, &, 2.10 mm, 9, 2.30 mm.

1 & (type), Central Java, Semarang, teak forest, 50 m, 15.XII.1925. L. G. E. KALSHOVEN; 1 9, Central Java, Residency Rembang, Kedingding, 50 m, 12.II. 1926. Fr. A. Th. H. VERBEEK.

Resembles Sphedanolestes rubecula Distant, (1909, Ann.Soc. ent. Belg., vol. 53, p. 370); differs in less globose postocular, distinctly depressed median area of posterior lobe of pronotum and the colouration of the head, the gular region being reddish and not luteous. The hemelytra are suffused with red basally and are not unicolourous and all the coxae are sanguineous while in rubecula the posterior coxae are piceous. Apparently also allied to Sphedanolestes bellus Stàl (1874, Enum. Hem., vol. 4, p. 34) from which it differs in colouration; in bellus the anterior lobe of the pronotum is red (corallinus), the posterior lobe black and the abdomen has marginal black spots.

Biasticus dilectus spec. nov. (fig. 30)

Colour. Basal segment of antennae testaceous suffused with piceous basally and apically; remaining segments piceous. Rostrum, anteocular, a suffused stripe along anterior margin of eyes, base of head, yellowish; gular region except base, luteous; remainder of head blackish piceous. Anterior lobe of pronotum dark yellow, except lateral angles of collar and a transverse basal stripe piceous; posterior lobe of pronotum, pleura, sterna, blackish piceous; prosternum anteriorly, mesopleura with an oblique, suffused stripe yellowish. Abdomen blackish piceous except

N. C. E. MILLER : Reduviidae from Indonesia 109

segments 7 and 8 yellow and seg- ments? andi) 3 laterally suffused with dark yellow and apical margin of segments 2—4 narrowly dark yel- low. Legs testace- ous; tibiae apical- ly and sub-basally

with piceous suf-

fusion. Corium black, apically yel- low; membrane

hyaline, faintly yellowish with greater part of in- ternal cell and base of external cell in- fumate.

Structure. Head shorter than pro- Fig. 30. Biasticus dilectus spec. nov. A. Head, pronotum & scutel- af Median lum, dorsal view. B. Head & pronotum, lateral view.

basal sulcus on anterior lobe of pronotum short, very deep; median anterior elevation on posterior lobe not very distinct.

Total length 9.80 mm. Hemelytra 7.50 mm. Greatest pronotal width 2.70 mm.

1 ® (holotype), West Java, Mount Gedé, 500 m, XII.1932. L. G. E. Kats- HOVEN.

Apparently allied to Biasticus gagatinus Breddin (1903, Soc. Ent., vol. 18, p. 12) from which it differs in slightly smaller size and in colouration.

Euagoras buruensis spec. nov. (fig. 31)

Colour. Basal segment of antennae brown suffused with black basally and with a suffused testaceous annulation in apical half; segment 2 dark brown with a suffused testaceous median annulation; remaining segments dark testaceous. Eyes purplish. Head and thorax reddish testaceous; rostrum testaceous; apical segment piceous. Posterior lobe of pronotum with a median, triangular, suffused blackish spot; lateral spines on posterior lobe black; pleura, except acetabula, sterna suffus- ed with black. Abdomen testaceous with a faint reddish suffusion; segments 4—6 and base of 7 mid-dorsally with a wide median black stripe; ventro-laterally with a longitudinal blackish stripe. Corium testaceous; clavus blackish. Femora and tibiae testaceous; apically and basally respectively suffused with red; tarsi piceous.

Structure. Basal segment of antennae equal in length to hemelytra; segment 2 slightly less than one fourth as long as 1. Elevation at base of antennal tubercles

110 TIJDSCHRIFT VOOR ENTOMOLOGIE, DEEL 97, AFL. 1—2, 1954

Fig. 31. Ewagoras buruensis spec. nov. A. Head, pronotum & scutellum, dorsal view. B. Head & pronotum, lateral view. C. Pygophore, dorsal view.

very feebly rounded. Hemelytra extending just beyond apex of abdomen. Thorax, corium with dense, minute, adpressed pubescence.

Total length, 4, 13.50 mm, 2, 15.00 mm. Hemelytra, 4, 9.50 mm, 9, 9.50 mm. Greatest pronotal width, ¢, 2.50 mm, 9, 2.60 mm (excluding spines).

1 & (type), Buru, Station 3, 17/—23.XI.1921; 1 &, Station 4, 29-31 January 1922; 1 2, Station 1, 10.II--16.III.1921; 1 2, Station 6, IV.1921; 1 ®, Station 9, 1—28 Juni, 1921; 1 9, Station 13, 28.VIII—4.1X.1921. L. J. TOXOPEUS (Mac GILLAvRY Collection).

Allied to Evagoras plagiatus Burmeister (1834 Nov. Act. Ac. Nat. Cur., vol. 16, suppl., 1 p. 303. Zelus). Differs in colouration, shape of pronotum, lateral spines and in genitalia.

Cydnocoris tessellatus spec. nov. (fig. 32)

Colour. Basal segment of antennae black; remaining segments brown with lighter brown pubescence. Head, body and legs yellow. Vertex with a transverse stripe, anterior lateral angles of pronotum, spots on posterior lobe of pronotum, pleura, metasternum, scutellum, lateral and sub-lateral spots on abdomen ventrally, piceous. Corium with a black spot apically; membrane infumate. Base and apex of anterior and median tibiae, posterior tibiae, apex of femora, black; tarsi black.

Structure. Spine at base of antennal tubercles about twice as long as tubercle, moderately slender, feebly curved, acute. Ocelli strongly elevated, the elevation with a feeble tubercle posteriorly; interspace wider than distance between an ocellus and an eye. Pronotum smooth; anterior lobe with shallow depressions sub-

N. C. E. MILLER : Reduvndae from Indonesia 111

laterally; posterior lobe obscurely transversely rugose and strongly dorso-ventrally compressed laterally. Scutellum with a Y-shaped carina; disc feebly depressed. Hemelytra extending beyond apex of abdomen by about one third of their length; discal cell as long as wide.

Total length, 4, 12.50 mm, 9, 15.00 mm. Hemelytra, 4, 11.50 mm, 9, 12.00 mm. Greatest pronotal width, 4, 4.00 mm, ®, 4.50 mm.

1 & (type), Buru, Station 8, 25—26.IV.1921; 1 4, Station 1, 10.IIT-16.III 1921: 1 9, Station 6, 29.1II—10.1V.1921; 1 ®, Station 6, April 1921. L. J. ToxoPEus (MAC GILLAVRY Collection).

Fig. 32. Cydnocoris tessellatus spec. nov. A. Head, pronotum & scutellum, dorsal view. B. Head & pronotum, lateral view. C. Pygophore, lateral view. D. idem, dorsal view. E. Apex of abdomen, ®, ventral view.

The 9 paratypes differ from the & in colouration in having the collar, greater part of pleura black and the legs piceous. The spots on the abdomen ventrally and on the posterior lobe of the pronotum are much larger.

Allied to Cydnocoris tabularis Distant (1903, Ann. Mag. Nat. Hist., vol. 2, p- 245). Differs in colouration, larger size, more slender and more acute spine on antennal tubercles, less narrowly rounded and less dorso-ventrally compressed Jateral angles of posterior lobe of pronotum, larger discal cell of corium and geni- talia. With regard to the colouration, in addition to other differences, all the tibiae in the male of tabularis are piceous.

Cydnocoris brevicornis spec. nov. (fig. 33)

Colour. Antennae black. Head, body, corium dark yellow. Corium with a black

112 TIJDSCHRIFT VOOR ENTOMOLOGIE, DEEL 97, AFL. 1—2, 1954

spot sub-apically; membrane hyaline faintly yellowish. Anterior and median legs, posterios femora, yellow; tarsi, posterior tibiae, piceous; anterior and median tibiae suffused with piceous apically.

Structure. Spine at base of antennal tubercles very short. Ocelli moderately large, prominent; interspace sub-equal to distance between an ocellus and an eye; ocellar elevations with a rounded prominence posteriorly. Pronotum smooth; an- terior lobe with a deep, median longitudinal sulcus with a short transverse sulcus at base; lateral angles of posterior lobe moderately narrowly rounded and narrowly dorso-ventrally compressed. Disc of scutellum very feebly depressed. Discal cell of corium a little more than twice as long as wide; hemelytra extending beyond apex of abdomen by about one third of their length.

Fig. 33. Cydnocoris brevicornis spec. nov. A. Head, pronotum & scutellum, dorsal view. B. Head & pronotum, lateral view. C. Pygophore, dorsal view. D. idem, lateral view.

Total length 10.00 mm. Hemelytra 8.00 mm. Greatest pronotal width 3.00 mm.

1 & (holotype), Buru, Station 1, 10.1I—16.111.1921. L. J. ToxoPEUs (Mac GILLAVRY Collection).

Differs from all other known species in colouration, very short spine on anten- nal tubercles and in the genitalia.

Cydnocoris pustulatus spec. nov. (fig. 34)

Colour. Antennae black. Head, except base, greyish testaceous; base of head, thorax and abdomen testaceous; anterior lobe of pronotum paler and with brown maculation. Corium dark yellow with a transverse black spot sub-apically. Legs dark stramineous, except coxae greyish testaceous with brown maculation; tarsi and posterior tibiae piceous. Membrane infumate, narrowly black basally and with

N. C. E. MILLER : Reduviidae from Indonesia 113

Fig. 34. Cydnocoris pustulatus spec. nov. A. Head, pronotum & scutellum, dorsal view. B. Head & pronotum, lateral view. C. Pygophore, lateral view. D. idem, dorsal view.

an elongate sub-costal blackish suffusion. Pleura greyish testaceous with brown maculation.

Structure. Spine at base of antennal tubercles moderately long, slender, more than twice as long as tubercle. Ocelli moderately large, elevated; interspace wider than distance between an ocellus and an eye. Anterior lobe of pronotum with a deep, moderately wide median depression, wider posteriorly; posterior lobe with lateral angles somewhat narrowly rounded and narrowly dorso-ventrally compres- sed. Disc of scutellum shallowly, transversely depressed basally. Hemelytra ex- tending beyond apex of abdomen by a little more than one third their length.

Total length 11.00 mm. Hemelytra 10.00 mm. Greatest pronotal width 3.00 mm.

1 & (holotype), Central Java, Kedungdjati, 50 m, 1932. L. G. E. KALSHOVEN.

Differs from all other known species in colouration and in genitalia.

Scipinia simulans spec. nov. (fig. 35)

Colour. Antennae reddish brown; basal segment suffused with piceous basally. Vertex, postocular dorsally, except a pale testaceous inter-ocellar spot, and laterally, except basally, meso and metapleura, meso and metasternum blackish piceous; anteocular laterally, gular region, rostrum, posterior lobe of pronotum, propleura, prosternum, abdomen, pale reddish testaceous; apical half of third rostral segment piceous; propleura suffused with piceous in upper half. Scutellum piceous, apically whitish. Corium, except clavus, reddish testaceous; clavus and membrane faintly infumate. Femora and tibiae reddish brown; median and posterior femora with pale testaceous suffusion on lower surface; tarsi light brown.

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Structure. Vertex with four long, slender, acute spines and two shorter spines; postocular with two moderately long spines at inner margin of ocelli, four spines of about the same length sub-basally and some very short spines between them and ocelli. Anterior lobe of pronotum with moderately long and short spines, some of the latter bifurcate. Posterior lobe of pronotum strongly rugose reticulate; posterior margin rounded and tuberculate; posterior angles sub-acute. Hemelytra extending to apex of abdomen.

Fig. 35. Scipinia simulans spec. nov. A. Head, pronotum & scutellum, dorsal view. B. Head & pronotum, lateral view. C. Anterior femur. D. Pygophore, lateral view. E. idem, dorsal view.

Total length, 4, 10.50 mm, 9, 11.00 mm. Hemelytra, 4, 6.50 mm, 9, 7.00 mm. Greatest pronotal width, 4, 2.50 mm, ®, 3.00 mm.

1 & (holotype), Buru, Station 8, February 1922; 1 9, Station 5, April 1921; 1 2, Station 9, 1—28 June, 1921. L. J. ToxoPEUS (Mac GILLAVRY Collection).

Allied to Scipinia spinigera Reuter (1881, Act. Soc. Sci. Fenn., vol. 12, p. 4); differs in having the spines on the head longer, acute and more abundant, the posterior lobe of the pronotum relatively narrower and much less coarsely rugose, reticulate and the discal cell of the corium much smaller. It also differs in the genitalia and in the colouration, the legs being reddish brown and not yellowish testaceous. The female paratypes have the posterior lobe of the pronotum and the corium more reddish and the abdomen dorsally and laterally suffused with piceous.

Ontvangen ter publicatie 22 Juni 1953

DIE LARVEN DER AGROMYZIDEN (DIPTERA). I VON ERICH MARTIN HERING Berlin-Dahlem

Die Arten der Familie der Agromyzidae weisen im Gegensatz zu der gewissen Eintönigkeit in der Morphologie der Imagines eine ausserordentliche Vielseitigkeit der larvalen Merkmale auf, nach denen sie oft leichter zu unterscheiden sind als nach den imaginalen, nach denen eine natürliche Gruppierung der Arten zu Gat- tungen und Unterfamilien vorgenommen werden kann und nach denen teilweise Korrekturen der Imaginalsystematik vorgenommen werden konnten. Es ist das Verdienst meines unvergesslichen Freundes J. C. H. DE MEIJERE (Amsterdam), in mehr als zwei Jahrzehnten spezielle Untersuchungen der Larven dieser Familie ausgeführt und veröffentlicht (1925—1950) zu haben. Er erhielt von mir Larven zugesandt, die noch unbeschriebenen oder in der Lebensweise unbekannten Arten angehörten und verarbeitete sie mit in seinen Untersuchungen. Nach seinem für mich viel zu frühen Tode habe ich die weitere Untersuchung der neu anfallenden Arten in Bezug auf ihre larvalen Merkmale unternommen. In diesem ersten Beitrage wird nun eine Darstellung einer Anzahl von neuen oder wenig be- kannten Arten in den wesentlichen Unterscheidungsmerkmalen ihrer Larven ge- geben.

Methode

Bei den früheren Untersuchungen wurden die Larven in Phenol gebracht, das sie voll- ständig durchsichtig macht und die meisten Einzelheiten erkennen lässt. Diese Methode hat den Nachteil, dass einmal nicht alle Einzelheiten gleich deutlich sichtbar sind, namentlich wegen der im Innern der Larve sich bildenden Sphaerite von Calciumcarbonat. Auch macht die Überführung des Präparates in Harze gewisse Schwierigkeiten, wenn man nicht Schrumpfungen hinnehmen will. Von dem Gedanken ausgehend, dass die wesentlichen Bil- dungen, die für die Artkennzeichnung notwendig sind, Cuticularstrukturen sind, wurde nun so verfahren, dass der gesamte Larveninhalt entfernt wurde, so dass ein Präparat nur der Haut der Larve das Endresultat war, das die unterscheidenden Merkmale nach einer vorgenommenen Doppelfärbung besonders gut erkennen liess; dieses Verfahren soll nach- folgend geschildert werden.

1. Die frischen (oder trockenen, aus Herbarblättern herausgeholten) Larven werden im Reagensglas in Wasser aufgekocht, lebende ganz kurz, trockene länger, wodurch eine er- wünschte ,,Streckung” des Larvenkörpers erreicht wird.

2. Auf der dem Beschauer des späteren Präparates abgekehrten, also rechten Seite der so gestreckten Larve werden mit einer feinen Präpariernadel einige Schlitze in der Längs- richtung angebracht; es genügt je einer hinter dem Cephalopharyngealskelett, in der Mitte und vor den hinteren Spiracula.

3. Nunmehr werden die Larven in verdünnter Kalilauge gekocht, bis sie ungefähr durch- sichtig geworden sind. Danach werden sie durch Drücken in reinem Wasser etwas von der Kalilauge im Innern befreit. Geringe Schmutzreste im Innern brauchen vorläufig nicht beachtet zu werden.

4. Die so etwas von den Kalilauge-Resten befreiten Larvenhäute kommen nun in eine Säure, die einmal die letzten Spuren der Lauge entfernt, zum anderen verschmutzende Reste

115

116 TIJDSCHRIFT VOOR ENTOMOLOGIE, DEEL 97, AFL. 1—2, 1954

des Leibesinhaltes auflòst, was sich in der Entwicklung von Gasblasen im Larvenkörper zeigt. Man kann bei kräftigeren Larven für diesen Zweck eine stärkere Säure verwenden, wie etwa Eisessig, so bei den meisten Agromyzinen, für die zarteren Larven der Phytomy- zinen wird zweckmässiger eine weniger scharf wirkende Säure verwendet: ich nehme für alle Zwecke meist Zitronensäure. Man belasse die Larvenhäute nicht länger in der Säure als notwendig ist, um sie durchsichtig zu machen und die Verschmutzungen zu zersetzen, dann werden sie wieder in Wasser gebracht und in diesem die Spuren der Säure ausge- waschen, was man wieder durch Drücken auf den Larvenkörper beschleunigen kann.

5. Hat man genügend viele Stücke von Larven der Art, die man untersuchen will, zur Verfügung, so fertigt man von je einer ein Präparat in Lateral- und von einer anderen in Dorsalansicht an. Gewisse Merkmale, so die Bildung des Cephalopharyngealskelettes und die Merkmale der Kopfregion sind besser in Lateralansicht, andere, wie die Bildung der Spira- cula, besser in Dorsalansicht zu erkennen. Man drückt, um die Dorsalansicht zu bekommen, die Larvenhaut im Wasserschälchen dorso-ventral, für die Lateralansicht von der Seite her zusammen, bringt sie so in Wasser auf den Objektträger und legt das Deckgläschen auf. Hat man nur eine Larve der Art zur Verfügung, wird es sich in vielen Fällen empfehlen, nur das Hinterende dorsoventral zusammenzudrücken und der Haut in der Längsmitte einen kleinen Knick zu geben, damit das Vorderende in Lateralansicht liegt. Am Rand des Deck- gläschen setzt man nun hochprozentigen Alcohol zu, der unter das Deckgläschen dringt und die Haut härtet und die gegebene Lage fixiert. Darauf: bringt man die fixierten Häute in ein Schälchen mit Alcohol, um die etwa im Larveninnern noch befindlichen Luftblasen durch Drücken zum Entweichen zu bringen. Damit die fixierte Lage bleibt, darf von nun an das Objekt nicht mehr in wässerige Lösungen gebracht werden !

6. Jetzt werden die Larven in eine Lösung von Magentarot in 96%igen Alcohol ge- bracht (Säurefuchsin kann als Ersatz dienen, lässt sich aber nicht so gut differenzieren). Je nachdem, ob es sich um eine stärkere oder schwächere Lösung des Farbstoffes handelt, lässt man sie darin 1—7 Tage. Schwächere Lösungen, die länger einwirkten, geben wie immer bessere Bilder.

7. Aus der Magentarot-Lösung kommen die Larven ganz kurz zum Abspülen in Alcohol (den im Larveninnern noch vorhandenen Farbstoff kann man durch Drücken mit der Präpariernadel herausdrängen) und dann sogleich in eine konzentrierte alcoholische Lösung von Orange G., in der die Objekte so lange verbleiben, bis die Haut keine Rotfärbung mehr zeigt. Sie werden kurz in absolutem Alcohol abgespült, notfalls in Nelkenöl noch etwas differenziert und gelangen über Xylol in Canadabalsam oder eines der Kunstharze; man berichtigt dann notfalls noch darin ihre Lage mit der Präpariernadel und legt das Deckglas auf.

8. Von einer Montierung der Präparate auf Objektträger ist in jedem Falle abzuraten ! Es muss die Möglichkeit bestehen, das Präparat von beiden Seiten auch mit starken Vergrös- serungen zu untersuchen, dafür ist das Glas des Objektträgers zu dick. Man bringt das Präparat also zwischen zwei Deckgläsern unter. Man verwendet zweckmässig kleine Gläschen, von etwa 8—10 mm Seitenlänge. Für diese Manipulation behaucht man den Objektträger stark und legt ein Deckgläschen auf die Stelle, wo sich der Wasserdampf kondensiert hat. Dort haftet das Gläschen während der folgenden Behandlung ausreichend fest, kann an- dererseits später leicht durch Druck an der Deckglaskante gelöst werden. Auf ein anderes Deckgläschen gleicher oder geringerer Grösse hat man an jede Ecke ein kleines Balsam- Tröpfchen gebracht und dieses etwas härten lassen; sie ersetzen die sonst üblichen Wachs- Füsschen. Auf die Mitte des Deckgläschens auf dem Objektträger wird ein kleines Balsam- tröpfchen gebracht, das die Larven aufnimmt. Mit einiger Übung lässt sich das erste Gläschen auf das zweite legen, ohne dass Balsam auf den Objektträger übertritt; leichter ist die Behandlung, wenn man für das obere Deckgläschen ein kleineres Format verwendet. Diese Präparate lässt man einige Wochen trocknen; bei Heizung kann man sie auf den Heizkörper stellen und so das Trocknen beschleunigen.

9. Die hart gewordenen Präparate werden gerandet. Man knickt dazu ein Stück gum- miertes, tintenfestes Papier zusammen und bringt mit einem Büro-Locher ein rundes Loch an (bei grösseren oder zahlreicheren Objekten setzt man mehrere Löcher nebeneinander),

E. M. HERING : Die Larven der Agromyziden 117

befeuchtet die aufgeklappte eine gummierte Halfte und legt das Doppel-Deckglas so darauf, dass die Objekte in der runden Öffnung sichtbar sind, befeuchtet auch die andere Hälfte und drückt sie leicht gegen das Deckglas. Mit einem stumpfen Gegenstand werden die Papierhälften den Deckglasrändern entlang aneinander gedrückt und trocknen gelassen. Die spätere Beschneidung richtet sich nach den Bedürfnissen; will man das Präparat an die zuge- hörige Art an die Nadel stecken, lässt man nur an einer Seite einen schmalen Streifen über die Deckgläser überstehen; durch diesen Rand wird die Nadel gesteckt. Will man das Präparat in das Minen-Herbarium bringen, lässt man einen längeren Streifen über das Deckglas hinausstehen, an dem das Präparat mit etwas dünnem, gummiertem Papier, das sich leicht ablösen lässt, auf den Herbarbogen geklebt wird. Auf die Randung wird, am besten mit Tusche, der Name des Substrates, der Larvenart, Fundort und -Tag und No. des Zuchtjournals geschrieben. i

10. Bei einem gut differenzierten Präparat ist die ganze Larvenhaut orangegelb gefärbt; davon sind durch schön rote Färbung stark abgehoben die Warzen und Zähnchenbildungen der Haut, die Bulben der Spiracula und, etwas heller rot, das Atrium, sowie etwa helle Teile des Cephalopharyngealskelettes.

11. Nachteile des Verfahrens: Durch die Kalilauge-Behandlung ist später in manchen Fällen der Stirnfortsatz nicht mehr deutlich zu erkennen, auch sind die Sternhaare an den hinteren Spiracula (Agromyza reptans Fll. etc.) nicht mehr sichtbar. Diese Bildungen müssen also untersucht werden, wenn man die Larve nach dem Strecken in Wasser gebracht hat.

Terminologie

Im allgemeinen werden die larvalen Bildungen ähnlich wie in den Arbeiten von DE MEIJERE bezeichnet. Im Anschluss an K. Frick (1952) werden die fol- genden Bezeichnungen verwendet:

Apodem, die oft chitinisierte Ansatzstelle des Musculus abductor (über den Mandibeln) und die des M. adductor (unterhalb der Mandibeln, be- sonders bei Ophiomyia oft sehr gross !).

Atrium = Filzkammer.

Bulben = Knospen der Spiracula.

Labialsklerit = unpaares Stück des Cephalopharyngealsklerites.

Longitudinalsklerit, eine chitinisierte, oft schalenförmige Platte vor der Sinnes- region des Kopfsegmentes.

Mandibel = Mundhaken.

Paraclypealphragma = Gesamtheit der hinteren Fortsätze (dorsal und ventral).

Spiraculum = Stigmenträger.

Abkürzungen

Bei allen Textabbildungen bezeichnet È a: Cephalopharyngealskelett in Lateralansicht,

b: Kopfregion, lateral, stärker vergrössert, c: Vorderes Spiraculum, d: Hinteres Spiraculum, e: Partie aus dem lateralen Teile eines vorderen abdominalen Warzen- gürtels. Der gerade Strich ——- bezeichnet den Vergrösserungsmassstab des dane-

ben dargestellten Körperteiles, seine Länge entspricht stets 0,1 mm.

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Agromyza buhriella Hering (Abb. 1) Keys of the European Leaf-mines, Verl. W. Junk, den Haag (im Druck)

Kopfregion ohne Wärzchen. Warzengürtel des Körpers nur lateral ausgebildet, die Dorsal- und Ventralseite nicht erreichend. Prothoraxgürtel nicht sichtbar. Der des Mesothorax besteht aus sehr kleinen Zähnchen ohne grösseren Basalteil, sie stehen in 2—3 Querreihen. Metathorax und Abdominalsegmente lateral mit Gürteln sehr starker Warzen, die aber nur in wenigen, 3—6 Querreihen stehen. Sie bestehen aus einem platten- oder helmartigen Basalteil, auf dem sich ein star- ker, stark gebogener Haken erhebt. In der mittleren Querreihe jedes Gürtels sind die Warzen am grössten. Dorsal- und ventralwärts verringert sich die Zahl der Querreihen der Wärzchen, die Wärzchen selbst werden kleiner, mit kleinerem Basalstück. In der Umgebung der Analöffnung ist kein Warzenfeld ausgebildet.

Beide Mandibeln sind gleichlang, jede mit 2 Zähnen, die nicht alternieren, der hintere Zahn ist etwas grösser. Die Basis der Mandibel ist verjüngt und trägt einen kleinen Fortsatz; vor ihr liegt ein kleiner, rundlicher chitinisierter Rest des Apodems des mandibularen Adduktors. Über den Mandibeln ist ein ebenfalls nur kleines Stück des Apodems des mandibularen Abduktors sichtbar. Das Longitu- dinalsklerit ist sehr schmal, auch in Vorderansicht. Maxillarpalpus kräftig, aber kurz, die Antenne ganz winzig. Labialsklerit nach hinten stark verdickt. Der dor- sale Fortsatz des Paraclypealphragma ist hinten geschlossen, der obere Flügel ist sehr dünn, der untere mässig dick. Die über das Labialsklerit reichende Spange ist schmal und lang. Der ventrale Fortsatz ist etwa halb so lang wie der dorsale.

Vordere Spiracula länglich-knopfförmig, noch nicht deutlich zweihörnig. Sie tragen 7 Bulben. Das Atrium ist im verschmälerten Teile wenig gewunden, er- weitert sich an der Einmündung in die Trachee. An den hinteren Spiracula fehlen die Sternhaare, die die Larve von A. reptans Fll. auszeichnen, der die Art als Imago so ähnlich ist. Sie tragen 3 auffallend kleine Bulben, die nach der Seite und dorsalwärts gerichtet sind. Atrium auffallend dick, vor der Einmündung in die Trachee erst etwas eingeschnürt und dann wieder verdickt.

Larve in Gangminen, die sich sekundär zum Platz erweitern und im Zentrum meist eine unbefressene Stelle aufweisen, an Artemisia vulgaris L. Die Larve kann die Mine wechseln ! Die Art wurde von Dr H. BuHR bei Rostock-Mönkweden am 20.IX.1952 entdeckt. BRISCHKE hat die Art ebenfalls schon gezüchtet, sie aber nicht von der Urtica-Art A. reptans Fll. unterscheiden können.

Agromyza rubi Brischke 1881 (Abb. 3) Schrift. naturf. Ges. Danzig, N.F., Bd. 5, p. 250 (A. sulfuriceps Strobl)

Von dieser Art hatte DE MEIJERE (1937, p. 170 f., Fig. 2) bereits eine Be- schreibung und Abbildung der larvalen Merkmale gegeben, die er an den Pu- parien von Züchtlingen aus Rubus festgestellt hatte. Meine Untersuchungen be- ziehen sich auf Larven, die in den Blättern von Potentilla erecta (L.) Raeusch lebten, sowie auf Puparien, die ich aus solchen in P. argentea L. und Sanguisorba officinalis L. erhalten hatte. Sie weichen in wesentlichen Punkten von den Befunden von DE MEIJERE ab, so dass ich nachfolgend eine eingehende Larvenbeschreibung

E. M. HERING: Die Larven der Agromyziden 119

Abb. 1-5: 1. Agromyza buhriella Hg. 2 (A): A. spiraeae KItb., (B): A. spiraeoidearum Hg. (C): A. sp. arunci Hg. 3: A. rubi Bri. 4: Ophiomyia alliariae Hg. 5: 2Oph. spec.

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geben will. Es besteht dabei die Möglichkeit, dass es sich bei den Larven aus Rubus und denen aus Potentilla und Sanguisorba um zwei verschiedene Arten handelt. Da die Imagines aber in der für die Gattung recht auffälligen und leb- haften Färbung übereinstimmen, lässt sich doch annehmen, dass es sich in beiden Fällen um die gleiche Art handelt, und dass die Merkmale am Puparium, das DE MEIJERE für seine Untersuchungen gedient hat, nicht so deutlich zu erkennen waren, wie sie bei der Larve erschienen. Da mir keine Züchtlinge und Larven aus Rubus vorliegen, kann diese Frage vorerst noch nicht geklärt werden.

Kopfregion ohne Wärzchen über der Sinnesgruppe, vor dem unteren Teile der Mandibeln unterhalb eines Sinneskreischens aber mit einem Querstreifen sehr feiner, haarförmiger Zähnchen. Prothorax ohne Warzenbinde, ventral nur mit schwachen, etwas wellig-kôrnigen Falten. Mesothorax ohne Wärzchenbinde, Meta- thorax nur in der dorsalen Hälfte mit einer Binde aus 3 Reihen hintereinander- liegender Wärzchen, die aus stark verbreiterter Basis stark zugespitzt sind und gegen das Dorsum hin kleiner werden. Abdominalgürtel aus recht grossen Wärz- chen bestehend, die unregelmässig in 3—4 Reihen liegen, eine sehr breite Basis haben und stark zugespitzt sind, vor diesen Reihen liegt noch eine weitere Reihe kleinerer, an der Basis nicht stark verbreiteter, mehr zähnchenartiger Warzen. Auf dem 7. und 8. Segment stehen nur noch kleinere, basal nicht so stark erwei- terte Wärzchen, solche stehen auch dicht im Analfeld.

Antennen sehr kurz und klein, im Präparat sich kaum von den Sinneskreischen unterscheidend. Maxillartaster kaum über die Oberfläche des Kopfes sich er- hebend, im Querschnitt nicht rund, sondern etwas senkrecht-oval. In Seiten- ansicht vor und hinter jedem ein Sinneskreischen, je ein weiteres vor der Antenne, endlich je eines vor dem unteren Teile der Mandibeln. Ein schwach chitinisier- tes Longitudinalsklerit oberhalb der Antennen ist schalenförmig.

Paraclypealphragma mit doppeltem oberen Fortsatz, die beiden Flügel am Ende verbunden, der untere Fortsatz etwa halb so lang wie der obere. Beim oberen Fortsatz ist der dorsale Flügel stark gebogen. Das Labialsklerit ist bei 1/3 und am Ende stärker verdickt, dorsale Spange über dem Labialsklerit schaufelförmig. Beide Mandibeln sind gleich gross, ihre Zähne daher nicht alternierend, auf dem Rücken mit einer kennzeichnenden Eckung anstelle der sonst dort zu findenden Rundung. Jede Mandibel mit 2 kräftigen, etwa gleichgrossen Zähnen, dahinter aber noch mit einem 3. Zahne, der mehr nur wie ein Höcker ausgebildet ist.

Die vorderen Spiracula sind etwa knopfförmig, mit nur 5—6 etwas läng- lichen Bulben, die um die Stigmennarbe gestellt sind. Das Atrium ist wenig ge- wunden, fast gleichbreit, nur am Grunde erweitert. Jedes hintere Spiraculum trägt 6 längliche Bulben (nach DE MEIJERE nur die gewöhnlichen 3 !), die in Gruppen von je 2 stehen und ihre Öffnungen an der Innenseite tragen. Auch hier ist das Atrium wenig gewunden; es ist im distalen Teile sehr schlank, im proximalen Drittel etwa 11, mal so breit wie im distalen Teile.

Larven in Gangminen in den Blättern von Potentilla erecta (L.) Raeusch am 13.VII.1952 bei Gross-Lüsewitz (Mecklenburg) gefunden, Imago durch Zucht erhalten (Nr. 5894).

Nach der Beschreibung dieser Art bei DE MEIJERE besitzt das Puparium nur dreibulbige hintere Spiracula; er erwähnt nur 2 Zähne an den Mandibeln und

E. M. HERING: Die Larven der Agromyziden 121

schildert nicht den höckerartigen dritten Zahn. Auch findet sich keine Angabe über die beschriebene Querbinde von haarartigen Zähnchen vor den Mandibeln, Merkmale, die am Puparium nicht so deutlich in Erscheinung treten wie bei der Larve.

Agromyza spiraeae Kaltenbach 1867 Verh. naturh. Ver. Rheinl. Westf., Bd. 26, p. 104 und

Agromyza spiraeoidearum Hering (Abb. 2)

mit A. sp. arunci Hering Keys of the European Leaf-mines, Verl. W. Junk, den Haag (im Druck)

Die einander so nahestehenden beiden Arten, von denen die erste ausschliess- lich auf Rosoideen, die letzte nur auf Spiraeoideen lebt, zeigen auch in den Lar- ven viele Übereinstimmungen. Klarheit über die Verschiedenheiten beider Arten konnte erst recht spät gewonnen werden, wozu hauptsächlich wohl die von KALTENBACH gewählte Namensbezeichnung die Veranlassung war. Die echte A. spiraeae Kltb. wurde von diesem Autor gezüchtet aus der Gattung Filipendula Mill. (und anderen Gattungen der Rosoideen), die man damals als Spiraea be- zeichnete. Der heute gültige Name Spiraca bezeichnet dagegen eine Gattung der Spiraeoideae. So erklärt es sich vielleicht, dass sogar HENDEL (1931) die echte A. spiraeae Kltb. als die Art ansah, die in Spiraea lebt, während er die in den Blät- tern von Rosoideen lebende Art, die echte A. spiraeae Kltb., als A. sanguisorbae Hd. neu beschrieb. Eine ähnliche Verwirrung findet sich in der Larvenbeschrei- bung von DE MEIJERE (1925), der p. 231 ff., Abb. 13 offenbar auch beider Ar- ten Larven vermischt hat, seiner Beschreibung nach aber offenbar A. spiraeor- dearum Hg. zugrunde gelegt hat. Er gibt auch unter seiner A. spiraeae Kltb. Substrate von beiden Arten an.

Seine Beschreibung ist im wesentlichen auf beide Arten anwendbar, da sie in vielen Merkmalen miteinander übereinstimmen. Es genügt hier, die konstanten, wesentlichen Unterschiede zwischen ihnen anzugeben.

Agromyza spiraeae KItb. (= sanguisorbae Hd., 1931) (Abb. 2, A). Die bei- den Mandibeln sind von gleicher Grösse, sie decken sich daher in Lateralansicht, die Zähne alternieren nicht. Die linke Mandibel besitzt einen höckerartigen Vor- sprung vor dem Ende, nicht am Ende selbst. Die vorderen Spiracula besitzen eine grössere Anzahl von Bulben, etwa 9 in Aufsicht; in Seitenansicht sind etwa 5—6 gleichzeitig sichtbar. Das Spiraculum ist schwach einhörnig gebildet.

Larven wurden untersucht von Filipendula ulmaria (L.) Maxim., Fragaria hy- brida Duch. und Rubus idaeus L. Die Larve lebt in Gangminen, die sich plötz- lich platzartig erweitern. Die Imago züchtete ich aus den genannten Substraten, ausserdem von Fragaria vesca L., F. moschata Duch., Geum japonicum Thbg., Sanguisorba officinalis L., Alchemilla vulgaris L., Comarum palustre L., Poten- tilla anserina L., arenaria Borkh., erecta (L.) Raeusch, reptans L., verna L., Rubus caesius L. und plicatus Weihe et Nees. Die Art ist überall häufig.

In Filipendula ulmaria (L.) Maxim. vorzugsweise, doch auch in anderen Rosoi- deen lebt eine Larve in Gangminen, die sich nur allmählich, nicht platzartig er-

122 TIJDSCHRIFT VOOR ENTOMOLOGIE, DEEL 97, AFL. 1—2, 1954

weitern; sie ist in einigen Punkten von der beschriebenen verschieden, doch gelang die Zucht dieser Form bisher noch nicht.

Agromyza spiraeoidearum Hering (= spiraeae Hendel, 1931, nec Kaltenbach) (Abb. 2, B). Die linke Mandibel der Larve ist wesentlich grösser als die rechte, so dass die ebenfalls in der Zweizahl vorhandenen Zahne sehr stark und regel- mässig alternieren. Das Ende des linken Mandibel ist etwas fortsatzartig ausge- zogen. (Die Verschiedenheiten in der Länge der Mandibelzähne, wie sie Abb. A und B. zeigen, sind keine Artunterschiede; bei A zeigen sie einen viel höheren Grad der Abnutzung, während sie bei B die Länge besitzen, die sie unmittelbar nach der Häutung aufweisen). Die vorderen Spiracula sind viel weniger einhörnig, sondern fast knopfförmig; sie tragen 5—6 Bulben, von denen in Seitenansicht gewöhnlich nur 3—4 sichtbar sind.

Larven wurden untersucht von verschiedenen kultivierten Spiraea-Arten von Rostock, im VI.1952, leg. H. BUHR. Aus ihnen wurden auch die Imagines ge- züchtet. Die Art ist nicht so allgemein verbreitet wie die vorgenannte, ist aber an den Orten ihres Vorkommens oft ausserordentlich häufig.

In Aruncus, einer anderen Gattung der Spiraeoideae, wurden bei den Larven die gleichen verschieden langen Mandibeln gefunden, aber an der Basis der linken Mandibel ist der Fortsatz viel weniger ausgeprägt, nach vorn statt nach unten gerichtet (Abb. 2 C), in den übrigen larvalen Merkmalen stimmten beide über- ein. Da auch in den Sexualarmaturen zwischen beiden keine Unterschiede gefun- den werden konnten, soll die Aruncus-Form vorerst als Agromyza spiraeoidearum arunci Hg. beschrieben werden. Larven und aus ihnen gezüchtete Imagines wur- den erhalten Mitte VI bei Görlitz-Kunnersdorf (Schlosspark) in den bekannten stark erweiterten Gangminen an Aruncus silvestris (L.) Kostl.

Ophiomyia alliariae Hering (Abb. 4) Keys of the European Leaf-mines, Verl. W. Junk, den Haag (im Druck)

Larve grünlichweiss, Puparium erst grün, dann gelb, leer weisslich. Parasitierte Puparien erscheinen oft schwärzlich. Kopfregion ohne Warzen. Der Warzengürtel des Prothorax seitlich gut ausgebildet, dorsal und ventral unterbrochen, mit oben etwa 7, unten 14 Reihen von Wärzchen, alle klein und spitz. Die folgenden Gürtel besitzen in ihrem vorderen Teile kleine, spitze Wärzchen, im hinteren Teile sind sie viel grösser, würfel- oder prismaförmig und stumpf, nur hier und da einige zugespitzt. Auf den ersten Abdominalsegmenten sind davor noch 1—2 Reihen zugespitzter, nach vorn gerichteter Wärzchen sichtbar; auf den hinteren sind sie alle nach hinten gerichtet. Ein mittlerer Gürtel besteht aus etwa 8—10 nicht deutlich gereihten Reihen der kleinen, spitzen Wärzchen, an die sich 3—4 deutlich gereihte Reihen von den stumpfen, grossen anschliessen, von denen die ersten 1—2 Reihen etwas kleiner sind. Endsegment in der Anal- und in der Dor- salregion ganz ohne Wärzchen. Maxillarpalpen kräftig, Antennen klein. Am Schlundgerüst jede Mandibel mit 3 Zähnen, die vorderen beiden alternierend, der dritte als Fortsatz vor dem Ende ausgebildet. Labialsklerit gerade, zylindrisch, mit dem Ende der Mandibeln bei 6 untersuchten Larven durch ein langes Apodem verbunden. Von den hinteren Fortsätzen des Paraclypealphragma ist der obere

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Flügel des dorsalen sehr dünn und schmal, sein unterer breiter und länger, ziem- lich weit entfernt, scheinbar aus dem ventralen Fortsatz entspringend, dieser nicht allzusehr verkürzt. Das Longitudinalsklerit über den Maxillarpalpen wenig ausgeprägt.

Hintere Spiracula braun, mit (11—)13 länglichen Bulben, die in einer an den zugewendeten Seiten offenen Ellipse stehen, der mittelste meist stärker ein- wärts gestellt, in übrigen die Bulben oft verschieden lang. Vordere Spiracula mit tiefschwarzem, wenig verlängertem Endteil, mit 9 sitzenden Bulben. Imago ge- züchtet.

Larve in sehr schwer sichtbaren, nicht abgehobenen Gangminen im der Hypo- dermis des Stengels von Alliaria officinalis Andrz., im VI.1951 im Botanischen Garten Berlin, vorwiegend an den stärksten Stengeln der Art. Puparium unter der emporgewölbten Epidermis des Minenendes; es ist leichter wahrzunehmen als die Larve. Imago schlüpfte am 7.—22.VII (Zucht 5792).

Es war mir bis jetzt unmöglich, durchgreifende Unterschiede in den Larven zwischen dieser Art und Op». persimilis Hend. aufzufinden, die in Stengelminen au Compositen lebt.

? Ophiomyia spec. (Abb. 5)

Kopfregion ganz ohne Wärzchen. Die des Prothoraxgürtels kaum sichtbar, aus 1—3 Reihen abgerundeter Fortsätze ohne Spitze bestehend, die bis auf das Dor- sum reichen. Mesothoraxgürtel ähnlich gebaut, nimmt nur die obere Hälfte des Segmentes ein. Metathorax und Abdominalsegmente mit Gürtel sehr kleiner und blasser Wärzchen, die am Ende abgestutzt sind und keine Spitze tragen; sie stehen in etwa 3 Reihen, und oralwärts von ihnen sind noch an jedem Gürtel 4—14 ganz unregelmässig gestellte Reihen äusserst winziger Erhebungen sichtbar, beide werden dorsal- und ventralwärts undeutlicher.

Rechte Mandibel sehr viel kürzer als die linke, jede mit 2 Zähnen, die stark alternieren; an jeder Mandibel der vordere Zahn viel grösser als der hintere, er besitzt an der hinteren Kante 4—5 winzig kleine Sägezähne. Basaler Teil der Mandibel mit kurzem Vorsprung. Unterhalb der Mandibeln liegt das umfangreich chitinisierte Apodem des mandibularen Abduktors, das bis zum Labialsklerit reicht. Maxillarpalpen und Antennen über den Mandibeln kräftig, aber nicht lang. Apodem des mandibularen Abduktors in Seitenansicht klein und schmal. Das Longitudinalsklerit ist hier in cin Paar wenig hoher Schalen umgebildet, die in der Mitte eine grössere und eine kleinere verdünnte Stelle aufweisen. Labialsklerit nach hinten wenig verdikt, ventral mit kleinem Vorsprung. Der dorsale Fortsatz des Paraclypealphragma zeigt einen oberen, sehr dünnen Flügel, der untere Flügel, der scheinbar aus dem ventralen Fortsatz entspringt, wie so oft bei der Gattung Ophiomyia, ist etwa ebenso dick. wie der Ventralfortsatz. Die Spange über dem Ende des Labialsklerits ist kurz.

Vordere Spiracula lang vorstehend, ungleich zweihörnig, mit 12—13 Bulben. Das Atrium im Gangteil ziemlich gleichmässig dünn, nicht gewunden, an der Einmündung in die Trachee kaum verdickt. Hintere Spiracula unregelmässig zwei- hôrnig, mit 11 sehr unregelmässig stehenden Bulben. Atrium vor der Einmündung in die Trachee etwas gewunden und verdickt.

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Die Larve wurde zusammen mit der von Agromyza buhriella Hg. in den Blattminen an Artemisia vulgaris L. bei Rostock-Mönkweden am 20.IX.1952 von Dr H. BUHR eingetragen; unter den zahlreichen Larven der Agromyza war sie nur in dem einen Exemplar vertreten. Die Imago wurde noch nicht gezüchtet.

Möglicherweise handelt es sich hier auch um eine Melanagromyza sp.; bei dieser Gattung gibt es Arten, deren Paraclypealphragma ebenso wie das von Ophiomyia gebaut ist. Er soll erwähnt werden, dass die in der Lebensweise noch unbekannte M. paracelsus Hg. öfter auf Artemisia vulgaris L. gefangen wurde.

Liriomyza bryoniae Kaltenbach 1858 (Abb. 6) Verh. naturh. Ver. Rheinl. Westf., Bd. 15, p. 158 (L. solani (Mcq.) Hering)

Larve gelb, Puparium gelbbraun bis dunkelbraun. Kopfregion ohne alle Warzchen. Die thorakalen und abdominalen Wärzchenbinden schwach entwickelt, die Wärzchen wenig chitinisiert. Auf den mittleren Segmenten stehen sie in 10—12 Reihen, alle etwa gleichartig, nur die vorderen Reihen etwas kleiner. Die Wärzchen auf breitem, fast kugeligem Basalsockel mit einem sehr kleinen auf- gesetzten Spitzchen. Analregion ohne Warzen. Maxillarpalpus und Antenne von normaler Gestalt, klein. Das Longitudinalsklerit wenig deutlich; wenn es entwickelt ist, ist es kurz, schalenförmig gebogen. Am Cephalopharyngealskelett die linke Mandibel sehr viel kleiner als die rechte, jede mit 2 Zähnen, die Zähne stark alternierend. Die hinteren Fortsätze des Paraclypealphragma sind ziemlich breit, der obere mässig gebogen, ohne Andeutung einer unteren Gräte, der untere etwa halb so lang wie der obere. Vordere Spiracula nur schwach angedeutet zweihörnig, jedes mit 11 Bulben, die ziemlich regelmässig in einer offenen Ellipse stehen, das Atrium schlank. Die hinteren Spiracula deutlich zweihörnig, mit 9—11 Bulben, die in zwei durch eine Einbuchtung getrennten Gruppen stehen, in einem nach den zugewandten Seiten offenen Bogen.

Oberseitige Gangminen in den Blättern von Verbena hybrida Hort. im IX. aus dem Neuen Botanischen Garten Rostock (leg. Dr H. BUHR).

Liriomyza graminivora Hering 1949 (Abb. 7) Notulae Ent., Bd. 29, p. 18

Kopfregion mit einem Polster über den Sinnesorganen, das dicht mit sehr kurzen Stacheln besetzt ist. Unterhalb der Mandibel keine Zähne vorhanden. Warzengürtel des Prothorax nur in der oberen Hälfte ausgebildet, das Dorsum nicht erreichend, mit 7—10 Reihen sehr kleiner Wärzchen. Gürtel des Mesothorax ausgedehnter, aber auch dorsal und ventral offen, die Wärzchen nur wenig kleiner als die der folgenden Segmente, in 3—5 Querreihen stehend. Die Gürtel von Metathorax und den Abdominalsegmenten geschlossen, mit grösseren Wärzchen, diese aber stumpf, ohne aufgesetzte Spitze, in 9—12 Querreihen, vom 6. Gürtel an schmaler, in etwa 6 Reihen, auf dem 8. Segment der Gürtel nicht mehr ge- schlossen, die Wärzchen in 3—4 Reihen.

Rechte Mandibel viel länger als die linke, Zähne stark alternierend, Vorder-

E. M. HERING : Die Larven der Agromyziden 125

Abb. 6—11: 6: Liriomyza bryoniae Kalt. 7: L. graminivora Hg. 8: L. pisivora Hg. 9: L. pusio Mg. 10: Phytomyza biseta Gro. 11: Ph. conii Hg.

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zahn der rechten sehr weit vom hinteren getrennt, jede mit 2 Zähnen. Labial- sklerit nach hinten kaum erweitert. Dorsal-Fortsatz des Paraclypealphragma ziem- lich dick, unten mit Rest des unteren Flügels, der Ventralfortsatz halb so lang wie der dorsale, die nach vorn gerichtete Spange reicht bis zur Mitte des Labial- sklerites. Maxillarpalpus kurz und dick, Antenne schlank, dicht daneben stehend. Kleine Reste des chitinisierten Teiles des Apodems der mandibularen Muskeln können vorhanden oder nicht sichtbar sein. Longitudinalsklerit fehlt.

Vordere Spiracula zweihörnig, mit 9 rundlichen, ungestielten Bulben. Atriumgang vor der Mündung in die Trachee stark gewunden. Hintere Spiracula jedes mit 9 Bulben, die in Ansicht von oben länglich, in Seitenansicht rundlich erscheinen. Atriumgang mässig dick, wenig gewunden, an der Einmündung in die Trachee nicht erweitert.

Larve in Blättern von Festuca ovina L., gefunden in Berlin-Dahlem am 26.IX. 1951.

Ausser Liriomyza flaveola (Fll.), deren Larven an jedem hinteren Spiraculum nur 3 Bulben tragen, miniert in Gramineen eine weitere Art dieser Gruppe, L. graminicola de Meij., für die der Autor ebenfalls 9 Bulben des hinteren Spiracu- lums angibt. Die sich so ergebende Ähnlichkeit mit der vorliegenden Art ist aber nur scheinbar. Vergleicht man bei DE MEIJERE (1925, p. 280) seine Fig. 49 e, so erkennt man an diesem in Aufsicht wiedergegebenen Spiraculum nur 6 Bulben. Später hat der gleiche Autor (1938, p. 81, Fig. 31) noch einmal das hintere Spiraculum abgebildet, hier zeigt es wiederum 6 Bulben, die teilweise ausgerandet sind und die Bildung von Sekundärbulben andeuten. Im Text wird dabei wieder von 9 Bulben gesprochen. Demgegenüber besitzt die vorliegende Art 9 gut aus- gebildete und zum Teil weit getrennte Bulben, es liegt bei ihnen also offenbar keine Sekundärbildung vor.

Liriomyza pisivora Hering (Abb. 8) Keys of the European Leaf-mines, Verl. W. Junk, den Haag (im Druck)

Larve gelb, Puparium bräunlichgelb. Kopfregion ohne alle Wärzchen. Pro- thoraxbinde aus sehr feinen, kleinen Stacheln gebildet, die ventral in 4—5 Reihen stehen, oben spärlicher, aber auch an den Seiten noch nachweisbar sind. Die meso- und metathorakalen Warzengürtel mit etwas grösseren und reichlicheren Wärz- chen. Auch die Abdominalgürtel bestehen aus gleichartigen, ebenfalls sehr kleinen Wärzchen, die nur wenig grösser als die thorakalen sind; sie sind aber mehr rundlicher, in ein abgesetztes Spitzchen endend. Es stehen in jedem Gürtel oral- warts etwa 3 Reihen kleinerer, caudalwärts 7—8 Reihen wenig grösserer Wärz- chen. Körperende weder in der Analregion noch unter den Spiracula mit Warzen. Maxillarpalpus breit; die Antenne kurz, am Ende etwas erweitert gerundet. Longi- tudinalsklerit nicht deutlich. Jede Mandibel mit 2 Zähnen, die alternieren; die rechte Mandibel ist länger als die linke. Das Labialsklerit ist kurz; von den hin- teren Fortsatzen des Paraclypealphragma ist der obere relativ breit und stark ge- bogen, der ventrale mässig lang. Vordere Spiracula am Ende nur wenig verbreitert, mit 9 Bulben. Hintere Spiracula nur angedeutet zweihörnig, mit 8—9 sitzenden Bulben, alle ungefähr gleichgross. Imago gezüchtet.

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Unter- und oberseitige Gangminen mit in Fadenstücken abgelagertem Kot, ziemlich gerade verlaufend und manchmal nur unterseitig, im Juni an Lathyrus silvester L. und Pisum sativum L. im Botanischen Garten Berlin gefunden, die Imago im Juli. Die der Liriomyza trifolii (Burg.) so ausserordentlich nahestehen- de Imago lässt sich schwer unterscheiden; aber nach den Larven gelingt die Tren- nung sehr leicht, da die von L. trifolii (Burg.) an den hinteren Spiracula nur 3 (selten einseitig 4) Bulben tragen.

Liriomyza pusio (Meigen 1830) (Abb. 9) Syst. Beschr., Bd. 6, p. 187

Die Larve des 3. Stadiums zeigt, dass beide Mandibeln gleich lang sind, jede besitzt 2 Zähne, die nur wenig alternieren. Der Dorsalfortsatz des Paraclypeal- phragmas ist vor der Mitte stärker gebogen. Über der Sinnesregion des Kopfes liegt eine weit nach hinten reichende Längsbinde deutlicher, feiner Zähnchen, 3—7 in einer Querreihe. Warzengürtel ventral durchlaufend, dorsal unterbrochen, bei Färbung alle mit deutlichen Spitzchen. Die vorderen Spiracula zeigen in Auf- sicht 10, die hinteren 7—8 Bulben. Während in diesen Punkten der Befund von dem von DE MEIJERE abweicht, stimmt er in den übrigen Merkmalen mit seinem überein.

Larve in Mittelrippe von Tragopogon pratensis L. im Botanischen Garten Ber- lin am 26.V1.1951 gefunden.

Pseudonapomyza atra (Meigen 1830) (Abb. 14) Syst. Beschr., Bd. 6, p. 191

Von dieser Art waren bisher nur Puparien untersucht worden (DE MEIJERE 1926, p. 235 & 1928, p. 164), so dass die ausführliche Kennzeichnung der lar- valen Merkmale noch aussteht.

In der Kopfregion oberhalb der Sinnesorgane 2 Längsreihen spitzer Zähn- chen vorhanden (die eigentlich zum Prothorax gehören mögen), unterhalb der Mandibeln eine Reihe kammartig verbundener Zähnchen, die auf einer etwas ver- dickten Leiste stehen. Warzengürtel des Prothorax mit etwa 7 Querreihen von Wärzchen, nur lateral ausgebildet. Mesothorax-Gürtel noch schwächer ausgeprägt, nur mit 2—3 Reihen solcher Wärzchen, auf beiden die Wärzchen ähnlich gebaut wie auf den folgenden Segmenten, aber schwächer, kleiner. Metathorax bis zum 5. Abdominalsegment mit je einem kräftigen Warzengürtel, der aber dorsal und ventral offen ist. Die Wärzchen stehen auf jedem in etwa 10 Querreihen; sie bestehen aus breitem Basalteil mit aufgesetzter Spitze, die vorderen und hinteren wenig kleiner als die mittleren. Auf dem 6. Segment sind die Wärzchen schon stark verkleinert, auf dem Endsegment und in der Analgegend fehlen sie voll- ständig.

Beide Mandibeln zweizähnig, die rechte ist viel länger als die linke, und ihr Vorderzahn hat einen grösseren Abstand. Mandibelbasis mit spitzem Ventralfort- satz. Apodeme der mandibularen Abduktoren und Adduktoren nicht chitinisiert. Longitudinalsklerit sehr deutlich, aber schmal. Maxillarpalpus kurz und kräftig, Antenne schlank. Labialsklerit auffällig kurz, etwas gebogen. Dorsalfortsatz des

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Paraclypealphragma einfach, sehr breit, darunter ein kurzer Rest des unteren Flügels vorhanden. Ventralfortsatz länger als der halbe dorsale.

Vorderes Spiraculum länglich-knopfförmig, mit 7 etwa rundlichen Bulben. Atrium wenig gebogen, an der Mündung in die Trachee nicht verdickt. Hinteres Spiraculum mit einer anscheinend konstanten Zahl von 7 Bulben, die in Aufsicht länglich-oval, in Seitenansicht mehr kreisförmig begrenzt erscheinen. Atrium wenig gewunden, an der Einmündung in die Trachee etwas verdickt.

Eine Eigentümlichkeit dieser Gattung, die bei keiner anderen der Agromyziden gefunden wird, sind die „stäbchenförmigen Papillen” (Abb. f). Es sind länglich- zylindrische Cuticularstrukturen, die in einem schwächer chitinisierten Basalsockel sitzen, der sich etwas über die Oberfläche des Körpers erhebt. Am Ende tragen sie einen anscheinend gelenkig eingefügten Stachel, der bei den thorakalen Papillen kürzer, bei den abdominalen länger ist. Diese stäbchenförmigen Papillen stehen in 1—3 Querreihen zwischen den Warzengürteln, nie auf ihnen selbst, sie reichen auch auf die Dorsal- und die Ventralseite.

Untersuchte Larve aus Gangmine an Secale cereale L., gefunden am 25.V.1953 in Berlin-Dahlem; die Larve lebt ausser an Getreide- auch an verschiedenen Wild-

gräsern.

Phytomyza anthyllidis Groschke (Abb. 12) (im Druck)

Das leere Puparium ist rötlichgelb, mit mässig tiefen Intersegmental-Furchen. Die Warzengürtel bestehen aus sehr feinen Zähnchen, die auf den mittleren Ab- dominalsegmenten in etwa 12 Reihen in jedem Gürtel stehen. Die Mandibeln sind sehr ungleich gross, die rechte länger, jede mit 2 Zähnen, die Zähne stark alternierend. Das Labialsklerit des Schlundgerüstes nach hinten keulenförmig ver- dickt. Von den hinteren Fortsätzen des Paraclypealphragma der dorsale mässig gebogen, ziemlich breit, mit deutlichem Rest einer unteren Gräte. Der ventrale Fortsatz etwa halb so lang wie der dorsale. Vordere Spiracula noch nicht deutlich zweihörnig, aber auch nicht mehr knopfförmig, mit 14—15 kleinen Bulben, auf ziemlich schlankem Träger. Hintere Spiracula kurz und breit gestielt, mit 16 Bulben, die sehr unregelmässig in einer weit offenen Ellipse stehen und stellen- weise zwischen sich grössere Zwischenräume aufweisen.

Larve in Gangminen an Anthyllis vulneraria L., Verwandlung ausserhalb der Mine, im X.1951 auf der Königsbachalm (Bayern) gefunden (GROSCHKE leg.).

Phytomyza conii Hering 1931 (Abb. 11) Ztschr. wiss. Ins. Biol., Bd. 26, p. 96.

Larve weisslich, mit ganz nackter Kopfregion, weder über noch unter den Mandibeln mit Spuren von Wärzchen. Die prothorakale Wärzchenbinde ist dagegen deutlich und vollständig vorhanden. Die Wärzchenbinden der Abdomi- nalsegmente durchschnittlich von 14 Segmentlänge; sie sind dorsal und ventral deutlich, lateral aber findet sich nur ein Felderung durch Querlinien, ohne Wärz- chen. Letztes Segment ohne Warzengürtel. Die Wärzchen sind winzig klein, mit

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Abb. 12—17: 12: Phytomyza anthyllidis Groschke. 13: Ph. ranunculicola Hg. 14: Pseudonapomyza atra Mg. 15: Phytomyza podagrariae Hg. 16: Ph. ptarmicae Hg. 17: Phytomyza glabra Hend.

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einer aufgesetzten feinen Spitze. Mandibeln schwarz, die beiden Zähne schlank und stark gekrümmt, stark alternierend. Die hinteren Fortsätze des Paraclypeal- phragma sind schlank, der obere mässig gebogen, der untere halb so lang und in der Mitte durchbrochen. Vordere Spiracula deutlich zweihörnig, jedes mit 11—13 sitzenden Bulben. Hintere Spiracula deutlich zweihörnig, mit 16 Bulben, die in einer offenen Ellipse stehen. Puparium braunschwarz. Imago gezüchtet.

Larve in oberseitigen Gangminen in Conium maculatum L., Berlin, Botanischer Garten, Anfang VI.1951. Man findet öfter das Puparium am Blatt kleben, na- mentlich bei sehr fein zerteilten Blättern, die der Larve nicht genug Nahrung ge- geben haben.

Phytomyza glabra Hendel 1935 (Abb. 17) LINDNER, Flieg. palaearkt. Reg., Bd. 59, p. 408

Kopfregion ganz ohne Wärzchen. Prothorax-Gürtel nur in der oberen Hälfte ausgebildet und auch dorsal nicht geschlossen, die Wärzchen klein, in bis zu 5 hinteren Querreihen, deren Wärzchen rundlich sind und eine kleine Spitze tragen, davor noch 2—3 Reihen noch kleinerer, stumpflicher. Mesothoraxgürtel noch weniger ausgedehnt, nur aus einem lateralen Felde bestehend, das 3—4 Reihen kaum zugespitzter Wärzchen trägt. Die Wärzchen des Metathorax und der Abdominalsegmente sind grösser, am Ende stumpflich zugespitzt, sie stehen maxi- mal in 14 Reihen, wobei die vorderen Reihen kleiner sind als die hinteren. Sie sind in allseitig geschlossenen Gürteln angeordnet; aber vom 4. Abdominalseg- ment an werden sie nach hinten kleiner, und die Gürtel sind dorsal und ventral offen. Am letzten Segment und im Analfeld sind keine Wärzchen sichtbar.

Rechte Mandibel sehr viel länger als die linke, beide mit je 2 Zähnen, die stark alternieren. Bei der rechten Mandibel ist der vordere Zahn sehr weit vom hin- teren entfernt (wie man das oft bei Lirtomyza beobachtet), an der linken stehen beide dicht beisammen. Über und unter den Mandibeln sind keine chitinisierten Apodeme der Mandibularmuskeln sichtbar. Maxillarpalpus und Antenne stehen dicht nebeneinander, das Longitudinalsklerit ist schmal und klein. Labialsklerit nach hinten wenig verdickt, vor dem Ende nur mit kurzem ventralen Vorsprung. Dorsal-Fortsatz des Paraclypealphragma nach hinten stark verdünnt, gleichmässig gebogen, keine Reste eines unteren Flügels sichtbar. Ventral-Fortsatz etwa halb so lang wie der dorsale. Die über dem Ende des Labialsklerits liegende Spange des Phragmas etwa halb so lang wie das Labialsklerit.

Vordere Spiracula mit 12 Bulben, in Seitenansicht etwa 7 sichtbar. Der gang- förmige Teil des Atrium schmal, wenig gewunden, mit einer Biegung vor der Einmündung in die Trachee, aber an ihr nicht erweitert. Hintere Spiracula mit 14—17 Bulben, die in einem nicht ganz geschlossenen Oval stehen, die Bulben am Scheitel des Ovals mehr unregelmässig gestellt und oft etwas einwärts ge- rückt. Atriumgang mässig dick, wenig gewunden, an der Einmündung in die Trachee verdickt.

Larve in Minen in der Stengelrinde von Anthriscus silvestris (L.) Hffm., ge- funden am 11.VII.1952 bei Rostock-Mönkweden. Imago gezüchtet.

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Phytomyza leucanthemi Hering 1935 (Abb. 18) Blattminen Mittel- & Nordeur., p. XI

Larve weisslich, ohne Stirnfortsatz (auch bei lebenden Exemplaren). Über der Sinnesgruppe ein Feld von Wärzchen!), ausserdem eine Kopfwärzchen-Halb- binde ventral, die als Halbgürtel bis etwa zur Höhe des Labialsklerites des Ce- phalopharyngealskelettes reicht!). Mandibeln schwarz, ihre Zähne deutlich alter- nierend. Von den hinteren Fortsätzen des Paraclypealphragma ist der dorsale kaum gebogen, unter ihm ist ein kleiner Rest des unteren dorsalen Fortsatzes der Agromyza-Gruppe hier stets erhalten. Der ventrale Fortsatz etwa halb so lang wie der obere, am Ende blass, mit einer Aussparung in der Mitte. Kopfwärzchen spitz, basal wenig verdickt. Ein prothorakales Warzenband fehlt vollständig. Auf den übrigen Segmenten nehmen die Warzengürtel etwa 1/3 der Segmentlänge ein, sie sind vollständig auch an den Seiten ausgeprägt, jeder enthält die Wärzchen durchschnittlich in 8 unregelmässigen Reihen. Sie sind klein, in jedem Gürtel hinten etwas grösser, mit kurzer, umgebogener Spitze. Vordere Spiracula kurz zweihörnig, mit 13—15 Bulben, das Atrium schmal. Hintere Spiracula schmal, mit 18—19 Bulben!), sie sind deutlich gestielt und stehen an beiden Enden etwas dichter, in der Mitte lockerer. Puparium schwarz. Imago gezüchtet.

Larven in unter-oder oberseitigen, flachen Gangminen an Chrysanthemum leu- canthemum L., Berlin-Dahlem, Anfang VI.1951. Trotz der grossen Ähnlich- keit der Imago mit Ph. sonchi R.D. sind die Larven der beiden Arten grund- legend verschieden.

Phytomyza mylini Hering (Abb. 19) Keys of the European Leaf-mines, Verl. W. Junk, den Haag (im Druck)

Larve gelblichweiss, Puparium tief braunschwarz. Kopfregion ohne Wärzchen. Von der prothorakalen Wärzchenbinde nur ein lateraler Teil etwa in Höhe des Pharyngealskelettes vorhanden, die Wärzchen dort unregelmässig in 4—6 Reihen und sehr klein. Die des Mesothorax vorwiegend in der dorsalen Hälfte deutlich, etwas grösser, in 3—4 Reihen, vor ihnen schon dorsalwärts einige Papillen. Me- tathorakaler Gürtel ähnlich gebaut, ebenfalls vorwiegend dorsal ausgebildet, auch mit Papillen. Bei beiden stehen oralwärts von den Papillen keine Wärzchen. Bei den abdominalen Gürteln liegen die Papillen in der Mitte des Warzengürtels, die Wärzchen vor ihnen wenig kleiner, aber alle sehr klein und mit wenig abgesetzter Spitze. Papillen auffallend gross, im Umriss etwa rechteckig, ohne deutliche Spitze. Endsegment mit Warzen und Papillen, ausserdem noch isolierte Papillen in der Gegend der hinteren Spiracula und um die Analöffnung. Longitudinal- sklerit nach oben stark verschmälert.

Maxillartaster und Fühler stehen ganz dicht nebeneinander, Fühler schlank. Von den Mandibeln die rechte grösser, jede mit 2 Zähnen, die alternieren. Von den hinteren Fortsätzen des Paraclypealphragma ist der dorsale wenig gebogen, seine untere Rest-Gräte nur schwach ausgebildet. Ventralfortsatz etwa halb so lang wie

1) In dieser Beziehung von Pb. sonchi lampsanae Hg. verschieden !

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der dorsale. Vordere Spiracula auf breitem Stiel rein knopfförmig, mit etwa 9 sitzenden Bulben in 2 Reihen. Hintere Spiracula auf breitem Sockel, mit etwa 14—16 Bulben, die auch nur wenig abgesetzt sind und in einer weit offenen Ellipse stehen. Imago gezüchtet.

Larve Ende VI., Anfang VII. in bald stark erweiterten Gangminen an den Zipfelrändern von Selinum carvifolia L., im Botanischen Garten Berlin gefunden. Die Imagines schlüpften am 19.VII.1951 (Zucht 5809).

Die an der gleichen Pflanze lebende Ph. selini Her. hat an vorderen wie auch hinteren Spiracula eine grössere Bulbenzahl.

Phytomyza podagrariae Hering (Abb. 15) Keys of the European Leaf-mines, Verl. W. Junk, den Haag (im Druck)

Larve weisslich, Puparium glänzend schwarz, mit wenig deutlichen Segment- einschnitten. Warzengürtel mit überall gleichartigen Warzen, alle sehr klein, mit breiter Basis und deutlicher Spitze. Gesichtsregion ohne Warzen, prothorakale Binde deutlich, aus etwa 10 Reihen bestehend, bis zur Dorsal- und Ventralseite reichend. Meso- und Metathoraxbinde schwächer entwickelt, die Wärzchen in 3—4 Reihen. Mittlere Abdominalgürtel mit etwa 14 Reihen unregelmässig ge- stellter Wärzchen. Endsegment mit ausgedehntem Wärzchenfeld in der Anal- region, keine über den hinteren Spiracula. Antenne schlank, chitinisiertes Longi- tudinalsklerit klein und schmal. Linke Mandibel kürzer als die rechte, beide zwei- zähnig, die Zähne alternierend. Der dorsale hintere Fortsatz des Paraclypeal- phragma etwas spindelförmig, in der Mitte am breitesten, der ventrale sehr kurz. Hintere Spiracula deutlich zweihörnig, mit 16—18 Bulben, Vorderspiracula ebenfalls zweihörnig, mit 11—12 Bulben, bei beiden das Atrium sehr lang und schmal, gebogen. Imago gezüchtet.

Larve in Gangmine am Blattrand der obersten Stengelblätter von Aegopodium podagraria L., gefunden im Botanischen Garten Berlin am 12.VI.1951 (Zucht 5789).

Die in der Imago sehr ähnliche Phytomyza obscurella Fall., die ebenfalls in Aegopodium miniert, unterscheidet sich in einigen wesentlichen Punkten von der vorliegenden Art, so ist bei ihr das Endsegment nackt, hier mit deutlichem War- zenfeld in der Analgegend; die Vorderspiracula tragen 18—20, die hinteren ca. 26 Bulben, an beiden ist also bei der vorliegenden Art die Bulbenzahl beträcht- lich kleiner.

Phytomyza ptarmicae Hering 1937 (Abb. 16) Mitt. Deutsch. ent. Ges., Bd. 8, p. 76

Larve gelblichweiss. Kopf über der Sinnesregion mit einem dichten Polster kleiner, spitzer Zähnchen. Unterhalb der Mandibeln liegt eine unvollständige Wärzchenbinde, die gut ausgebildet von der Ventralseite bis etwa zum Mittel- stück des Cephalopharyngealskelettes reicht. Der prothorakale Warzengürtel ist vollständig; die einzelnen Wärzchen hier wie auch unterhalb der Mundhaken mit langen, geraden aufgesetzten Zähnchen, in 4—6 Reihen. Die Warzengürtel der Abdominalsegmente etwa 1/3 der Segmentlänge einnehmend, durchschnittlich

E. M. HERING : Die Larven der Agromyziden 133

8—10 reihig, die einzelnen Wärzchen allmählich zugespitzt und umgebogen. Körperende ganz ohne Wärzchen. Mandibeln mit 2 gleichgrossen, nicht alternie- renden Zähnen. Der obere Fortsatz des Paraclypealphragmas nur wenig gebogen, der untere gut halb so lang wie der obere. Vordere Spiracula ganz ausgesprochen knopfförmig, auch nicht spurweise zweihörnig, mit 8 sitzenden Bulben. Hintere Spiracula pilzförmig, mit 12—16 Bulben, die in unregelmässigem Kreis stehen und etwas oralwärts gerichtet sind, manche von ihnen deutlich kurz gestielt. Pupa- rium tiefschwarz. Imago gezüchtet.

Unterseitige, selten auf die Oberseite übergehende Gangminen in den Blättern von Achillea grandifolia Friv., Ende V. im Botanischen Garten Berlin. Das Blatt erscheint an der befallenen Stelle mehr gelbgrün auf der Oberseite, wodurch man auf die sonst schwer bewohnt aufzufindende Mine aufmerksam gemacht wird.

Phytomyza ranunculicola Hering 1949 (Abb. 13) Notulae Ent., Bd. 29, p. 31

Larve gelblichweiss, Puparium gelb. Kopfregion ohne Warzen. Prothorax nur oberhalb des Schlundgerüstes mit Wärzchen, die die Dorsalseite nicht erreichen, sehr klein sind und ganz unregelmässig in etwa 6 Reihen stehen. Ein mesothora- kaler Warzengürtel fehlt. Der metathorakale ist dem prothorakalen ähnlich, reicht aber dorsal höher hinauf und besitzt oben auf dem Rücken noch ein isolier- tes Wärzchenfeld. Abdominale Gürtel sehr breit, jeder Gürtel breiter als der Zwischenraum zwischen ihnen, die Wärzchen in 20—25 ganz unregelmässigen Reihen. Die Wärzchen sind alle gleichartig, die vorderen nur wenig kleiner, alle länglichrund, mit sehr kleinem, kaum sichtbarem Spitzchen. Alle Abdominalseg- mente auch auf Rücken- und Bauchseite mit Wärzchen. Letztes Segment ganz ohne Wärzchen, solche auch nicht in der Analgegend.

Mandibeln asymmetrisch, die rechte länger, jede mit 2 ziemlich gleichgrossen Zähnen, die alternieren. Labialsklerit des Schlundgerüstes nach hinten allmählich erweitert in die Fortsätze übergehend, der Dorsalfortsatz kräftig und gebogen, am Ende eingekrümmt, ein Rest des unteren Flügels deutlich ausgebildet. Ventral- fortsatz kräftig, länger als der halbe dorsale. Palpen und Fühler dicht beieinander stehend, Fühler schlank. Longitudinalsklerit sehr deutlich und kräftig. Vordere Spiracula sehr deutlich zweihörnig, jedes mit 7 + 7 Bulben, die etwa gleichgross sind; die mittleren sind deutlich gestielt, die übrigen sitzend. Hintere Spiracula mit 18—19 Bulben, die in einer fast geschlossenen Ellipse stehen, der mittelste Bul- bus etwas einwärts gerückt, alle kurz gestielt. Imago gezüchtet.

Larve in Platzminen an den Zipfelenden von Ranunculus acer L., am 11.VII. 1951 bei Gr. Lüsewitz (Mecklenburg) von Dr. H. BuHR gefonden. Verpuppung erfolgt im Gegensatz zu Ph. fallaciosa Brischke (= mimica Hering), die in ähn- lichen Minen lebt, ausserhalb des Blattes.

Phytomyza sedi Kaltenbach 1869 (Abb. 20) Verh. naturf. Ver. Rheinl. Westf., Bd. 26, p. 172

Die larvalen Merkmale sind am leeren weisslichen, spröden Puparium gut zu er- kennen. Die gewöhnlichen Wärzchen sind hier als feine Stacheln ausgebildet, also

134 TIJDSCHRIFT VOOR ENTOMOLOGIE, DEEL 97, AFL. 1—2, 1954

Abb. 18—21: 18: Phytomyza leucanthemi Hg. 19: Ph. mylini Hg. 20: Ph. sedi Kltb. 21: Ph. swertiae Hg.

an der Basis wenig verbreitert. Sie stehen an feinen Querfalten in ganz regel- mässigen Reihen. Prothorax mit etwa 8 Reihen, die dorsal und ventral unter- brochen sind. Mesothorax mit der gleichen Anzahl von Reihen, die aber dorsal und ventral durchlaufen. Metathorax mit der gleichen Anzahl von Reihen, davon stehen 4 vor und 4 hinter dem Einschnitt des Segmentes. Die abdominalen Gürtel sind ganz ähnlich gebaut; nach hinten zu werden sie undeutlicher und sind zuletzt nicht mehr sichtbar; nur am Körperende sind sie wieder grösser und kräftiger. Zwischen den Segmenteinschnitten stehen auf der Segmentwölbung, unregel- mässig gestellt, etwas stärkere Stacheln, deren Basis im optischen Querschnitt kreisförmig erscheint; es ist aber keine deutliche Umwallung sichtbar, so dass es sich sicherlich bei ihnen nicht um Sinnes-, sondern um Fortbewegungsorgane handelt. Auf den letzten Segmenten sind nur sie sichtbar. In der Umgebung des Analfeldes kräftige, unregelmässig stehende Stacheln.

Maxillarpalpus, Fühler (beide schlank) und Longitudinalsklerit lassen keine Besonderheiten erkennen. Die Mandibeln sind gleichgross, jede mit nur einem einfachen, stark gebogenen Zahn, die Zähne nicht alternierend, an der Innen- seite ganz fein gekörnelt. Das Labialsklerit stark in die hinteren Fortsätze ver- breitert, von diesen ist der dorsale basal breit, aber sehr stark verschmälert, ohne einen Rest der unteren Gräte. Der ventrale Fortsatz auffallend breit und lang, sein dunkler Teil überragt fast den Dorsalfortsatz, und das farblose Ende liegt noch viel weiter caudalwarts.

E. M. HERING : Die Larven der Agromyziden 135

Die vorderen Spiracula konnten nicht mit Sicherheit erkannt werden. Es wur- den knopfförmige Gebilde an einzelnen Puparien gefunden, die aber keine Bulben trugen, sondern unregelmässig vielporig durchbohrt waren. Ob es sich wirklich dabei um die vorderen Spiracula gehandelt hat, muss unentschieden bleiben. Sehr sonderbar sind die hinteren Spiracula gebaut. Sie liegen dicht aneinander und be- rühren sich. Beide stehen gemeinsam auf einem fast kugeligen Fortsatz, sie sind auf diesem von 4 Kreisen von Zähnchen umgeben. Jedes Spiraculum ist einspitzig und erinnert in Bildung an die hinteren Spiracula bei Hydrellia. Es handelt sich bei diesen hornartigen Gebilden keinesfalls um ähnliche Hörnchen, wie man sie von Melanagromyza und Phytagromyza kennt, bei denen das Horn die modifi- zierte Narbe des Spiraculums des vorhergehenden Stadiums darstellt. Man kann erkennen, wie sich das Atrium in das Horn fortsetzt; sie sind also die eigent- lichen, hier einbulbigen, hinteren Spiracula, und weitere Bulben sind nicht sicht- bar. Am Basalsockel der Spiracula finden sich ausser den schon erwähnten 4 Kreisen von Zähnchen noch einige unregelmässig gestellte, und oralwärts noch je eine seitliche, basal umwallte Sinnesborste.

Die Larve höhlt die walzigen Blättchen von Sedum album L. aus. Herr H. MANEVAL fand die bewohnten Blätter am VII.1938 am Le Puy (Haute-Loire), die Fliegen wurden am 8.VIII.1938 gezüchtet.

Die Ausbildung des Ventralfortsatzes des Paraclypealphragma, die einzähnigen Mandibeln und die sonderbar einspitzigen hinteren Spiracula möchten vermuten lassen, dass die Art nicht in die Gattung Phytomyza gehört, da sie sich in diesen Punkten von allen bisher untersuchten Arten der Gattung unterscheidet. Die Imago weist aber keine generisch zu wertenden Besonderheiten auf, und auch die männlichen Genitalien sind vom Phytomyza-Typus.

Phytomyza swertiae Hering 1937 (Abb. 21) Blattminen Mittel- & Nordeur., p. 517

Eine Beschreibung der Larve nach dem 2. Stadium gab bereits DE MEIJERE (1937, p. 231). Das am Originalfundort gefundene 3. Stadium zeigt an beiden Spiracula eine viel höhere Bulbenzahl. Am vorderen Spiraculum wurden über 20, am hinteren 40—42 Bulben gezählt, also doppelt so viel, wie DE MEIJERE angibt. Bei beiden Spiracula ist das Atrium besonders lang.

Larve in Gangminen im Blatt von Swertia perennis L., am 8.VII.1952 bei Warsow (Mecklenburg) gefunden.

Phytomyza biseta Groschke (Abb. 10) (im Druck)

Kopfregion mit zylindrischem, an der Basis eingeschnürtem Stirnfortsatz. Wärz- chen über und unter den Mandibeln fehlen. Warzengürtel des Prothorax nur in der oberen Hälfte ausgebildet, aber auf das Dorsum reichend, die Wärzchen sehr klein, undeutlich zugespitzt, in etwa 9 Reihen. Gürtel des Mesothorax nur lateral ausgebildet, mit 3—4 Querreihen ähnlicher Wärzchen. Metathorax und Abdomi- nalsegmente mit Gürteln von 8—20 Reihen wenig grösserer Wärzchen, die eine aufgesetzte Spitze tragen, die Gürtel auf den vorderen Abdominalsegmenten etwa

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halb so breit wie das Segment, aber nirgends geschlossen, ventral und dorsal stehen keine Wärzchen. Die Wärzchen des 8. Segmentes sind etwa so klein wie auf dem Prothorax.

Rechte Mandibel viel länger als die linke, jede mit 2 Zähnen, vorderer Zahn der rechten weit vom hinteren Zahn entfernt, die Zähne stark alternierend. Labial- sklerit nach hinten verdickt, ventral mit kurzem Vorsprung. Dotsaler Fortsatz des Paraclypealphragmas nach hinten wenig verdünnt, unten mit deutlich chitinisiertem Rest des unteren Flügels; die nach vorn gerichtete Spange reicht bis vor die Mitte des Labialsklerits. Ventraler Fortsatz wenig dünner und halb so lang wie der dor- sale. Maxillarpalpus und Antenne ziemlich schlank. Chitinisierte Reste der Apo- deme der Mandibularmuskeln kaum erkennbar, Longitudinalsklerit fehlt.

Vorderes Spiraculum lang zweihörnig, mit 13—17 Bulben auf kurzen Stielen. Atriumgang auffällig kurz, stark gewunden, mit einigen auswuchsartigen Hervor- wölbungen. Hinteres Spiraculum lang zweihörnig, mit etwa 30 teilweise gestielten Bulben, auch hier der Atriumgang sehr kurz und mit einigen Hervorwölbungen.

Larven in Blattminen von Chaerophyllum hirsutum L., gefunden bei Parten- kirchen (Bayern), am 13.X:1951 von Dr F. GROSCHKE, bei Aubach (Westfalen), am 9.VIII.1936 von Dr A. Lupwic. Von den übrigen an der Pflanzengattung lebenden Phytomyza-Arten unterscheidet sich diese durch langen unterseitigen Gang-Beginn.

LITERATUR

HENDEL, F., 1931—1936. Agromyzidae. In E. LINDNER, Die Fliegen der palaearktischen Region, Bd. 59, p. 1—570.

MEIJERE, J. C. H. DE, 1925. Die Larven der Agromyzinen. Tijdschr. Entom., Bd. 68, p. 195—213. 1926. Idem, I. c., Bd. 69, p. 227—317. 1928. Idem, 1. Nachtrag. L. c., Bd. 71, p. 145—178. 1934. Idem, 2. Nachtrag. L. c., Bd. 77, p. 244— 290. 1937. Idem, 3. Nachtrag. L. c., Bd. 80, p. 167—243. 1938. Idem, 4. Nachtrag. L. c., Bd. 81, p. 64—116. 1940. Idem, 5. Nachtrag. L. c., Bd. 83, p. 160— 188. 1941. Idem, 6. Nachtrag. L. c., Bd. 84, p. 13—30. 1943. Idem, 7. Nachtrag L. c., Bd. 86, p. 61—76. 1946. Idem, 8. Nachtrag. L. c., Bd. 87, p. 65—74. 1950. Idem, 9. Nachtrag. L. c., Bd. 92, p. 15—33.

NOTES ON INDO-AUSTRALIAN LEPIDOPTERA BY E. J. NIEUWENHUIS Rotterdam

Idea leuconoé roepkei subsp. nov.

TALBOT (1941) enumerates 23 subspecies of leuconoë, a well-known Idea species. Its range begins in the North on the Riu Kiu Islands and Formosa ac- cording to MATSUMURA (1929) the butterfly does not occur on the Japanese Is- lands proper it crosses from there through the Philippines, Sangir and Talaut Islands to North Borneo. On the Malay Peninsula, as well as in the southeastern part of Siam, the species is met with too, though rarely. This far there are no classificatory difficulties, but matters are different with regard to the material from Sumatra and Java. ROEPKE (1936 and 1942) mentions a mysterious female which seems to have been caught once in Java; the specimen has been transferred to the Zodlogisches Staatsmuseum of Munich with the Pagenstecher collection. It 1s remarkable that this species is not rare in the Karimon Djawa Islands, to the north of Java. From Sumatra nothing is mentioned, except the undoubted occurrence on the satellite islands Enggano, Batu, and Simalur. VAN EECKE (1915) does not mention the species from Sumatra in his catalogue of the Danaidae in the Rijksmuseum van Natuurlijke Historie of Leiden. Only TALBOT (1941) communicates that in the collection of the British Museum (Natural History) there is a worn 9 from “Sumatra” apparently with a stronger yellow tinge than in the specimens from Malaya. Thus the occurrence in Sumatra should be regarded as very doubtful.

In the spring of 1952 my friend R. STRAATMAN departed from Laut Tador (Deli, Sumatra) for Kuala Simpang on the border between Atjeh and the Sul- tanate of Langkat. After his arrival he wrote me immediately about an Idea species he had never come across in Sumatra before. A specimen soon followed, a beautiful male, which is now in my collection. It proved to belong to Idea leu- conoë Erichs. Compared with DistanT’s coloured figure (1886), this insect in contradiction with the opinion of TALBOT is hardly yellow-tinged at the base of the forewings at all, in any case not nearly so much as the figure in DistANT's book would bring one to expect.

After comparison of my specimen with a beautiful series from the Sumatra satellite and neighbouring islands in the possession of the Leiden Museum, the following differences become evident.

I. leuconoè natunensis Snell. is smaller and the discal spot in area 2 of the forewing, though in the same way as in our specimen not touching the cell patch, is reduced to a small dot.

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138 TIJDSCHRIFT VOOR ENTOMOLOGIE, DEEL 97, AFL. 1—2, 1954

I. leuconoé chersonesia Frhst., from the Riouw Islands, is much yellower at the base of the forewing.

I. leuconoé engania Doh., from Enggano, has the discal spot in area 2 always joined to the cell patch in the forewing. As already mentioned above this spot is free in our specimen.

I. leuconoé lasiaka van Eecke, from Simalur, is much darker. The spot in area 2 is as in enganıa Doh.

I. leuconoé vedana Frhst., from the Batu Islands, has the base of the forewings more yellow and the black markings on all wings more dominant.

Summarizing, the subspecies from Deli is clear white, this colour very much contrasting with the black markings, and has hardly any yellow tinge in the cell of the forewing. The discal spot in area 2 is well-developed and not touching the cell patch.

I name this subspecies in honour of Prof. Dr W. K. J. ROEPKE, who helped me during so many years with his outstanding knowledge of the Indonesian Lepidoptera, thus enabling me to deepen my entomological studies.

& holotype, Gedong Biara Estate, Kuala Simpang, Atjeh Timur, Northeast Sumatra, 6 April, 1942 (R. STRAATMAN legit).

Appias libythea olferna Swinh.

During the meeting of the Dutch Entomological Society, held on 15th of March, 1953, at the Hague, Professor ROEPKE showed a female of this species caught by Mr. STRAATMAN at Laut Tador (Deli, Northeast Sumatra). The latter gentleman sent me a male and two females from the same locality, so that the occurrence in Sumatra has been undeniably proved by material of the two sexes. Since October, 1951, these insects fly there in large numbers. The females often come to the premises of the houses to deposit their eggs on a mignonette-like plant, that often grows between the stones, and on which the green caterpillars, which strongly resemble those of Pieris rapae L., are to be found abundantly as are the tender pupae. After eight or nine days the imago emerges. Near Kuala Simpang this butterfly is likewise common everywhere. Mr. STRAATMAN, who is a keen observer, and a diligent collector, is absolutely sure that he never saw this species in the above named localities before October, 1951. This is the second species, new for the fauna of Sumatra, that is found by Mr. STRAATMAN; this species is even new for Indonesia.

The Sumatran specimens do not differ from those found in Malaya, from which locality they undoubtedly originate. Thus the subspecies o/ferna is con- cerned, described and figured by SWINHOE in the Ann. Mag. Nat. Hist., Ser. 6, vol. 5, 1890, p. 358, from Bengal. My specimens, of which the male was caught on the 27th of December, 1951, and both females on the 20th of December, 1951, and on the 14th of January, 1952, respectively, all belong to the wet season form.

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REFERENCES

DISTANT, 1886, Rhopalocera Malayana, p. 406 &, 9, pl. 39 fig. 3 2.

EECKE, VAN, 1916, Zoöl. Meded. Leiden, vol. 2, p. 218.

FRUHSTORFER, 1910, in Seitz, vol. 9, p. 148, 221, pl. 58a, 74a.

MATSUMURA, 1929, Illustrated Common Insects of Japan, vol. 1, pl. 12, fig. 7, list p. 9. ROEPKE, 1936, Rhopalocera javanica, vol. 2, p. 116; 1942, ibid., vol. 4, p. 413. TALBOT, 1939. Fauna of British India, Butterflies, vol. 1, p. 396.

TALBOT, 1941, Tr. Ent. Soc. Lond., vol 91, p. 110—114.

Ontvangen ter publicatie 21 October 1953

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Ben 7 INHOUD E. M. HERING. Die Larven der Agromyziden (Diptera). I. . . . . . 115 N. C. E. Mitter. New genera and species of Reduviidae from Indonesia and the description of a new subfamily (Hemiptera - Heteroptera) . . 75 E. J. NIEUWENHUIS. Notes on Indo-Australian Lepidoptera. . . . . . 137

F. SCHMID. Contribution à l'étude de la sous-famille des Apataniinae (Tri- chops umnophilidac) I un nn. ee RS er

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Mosely, M. E., 1932. "A revision of the European species of the genus Leuctra (Pleco- ptera)”. Ann. Mag. Nat. Hist., ser. 10, vol. 10, p. 141, pl. 1—5, figs. 157.

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DEEL 97 AFLEVERING 3

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| Tijdschrift voor Entomologie, dl. 97, afl. 3. Gepubliceerd 27 Sept. 1954 |

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DIE GATTUNGEN DER PALAEARKTISCHEN TORTRICIDAE

I. ALLGEMEINE AUFTEILUNG DER FAMILIE UND DIE UNTERFAMILIEN TORTRICINAE UND SPARGANOTHINAE

VON

NIKOLAUS S. OBRAZTSOV

Sea Cliff, Long Island, New York, U.S.A. (MIT ABBILDUNGEN 1—248)

VORWORT

Die erste Hälfte des 20. Jahrhunderts zeichnete sich durch ein immer steigendes Interesse am Studium der s.g. Microlepidopteren aus. Dieses Gebiet der Lepi- dopterologie gab nicht nur ein besonders breites Feld für systematische, ökologi- sche, zoogeographische und sonstige Forschungen, wurde aber auch von einer grossen wirtschaftlichen Bedeutung. Auch die Tortriciden bildeten keine Aus- nahme davon. Die in Jahren 1908 bis 1921 erschienene Monographie der palacark- tischen Tortriciden von J. v. KENNEL war und bleibt die Hauptbasis aller gegen- wärtigen Studien dieser Gruppe der Schmetterlinge.

Trotz ihres unbestreitbar grossen wissenschaftlichen Wertes, war diese Mono- graphie systematisch gesehen auch für ihre Zeit ziemlich rückständig. Als Gegner einer weitgehenden Gattungsaufteilung hat KENNEL viele von seinen Vorgängern aufgestellte Gattungen als durch „sehr unsichere, wechselnde Merkmale von sehr geringem Wert”, die „nicht für alle bei diesen Gruppen untergebrachten Arten stimmen”, begründet erklärt und war zu einem sehr vereinfachten System gelangt, das sich ausschliesslich auf die äusseren Merkmale gründete. Ausserdem war die Monographie bereits zur Abschlusszeit ihrer Publikation nicht vollständig und umfasste hauptsächlich nur die Arten, die im Kataloge von STAUDINGER & REBEL (1901) für das palacarktische Faunengebiet angeführt wurden.

Inzwischen wurden viele neue Arten und Gattungen aufgestellt und diese in verschiedenen, zum Teil schwer zugänglichen Publikationen zerstreuten Angaben erschwerten das Tortriciden-Studium. Die neuen Untersuchungsmethoden haben ausdrücklich gezeigt, dass eine moderne Revision der palacarktischen Tortricidae eine Notwendigkeit wäre. Das war der Grund, warum ich mich entschloss diesem Probiem meine ganze Aufmerksamkeit zu widmen.

Die von mir noch 1937 angefangene Arbeit über eine solche Revision wurde leider durch die Kriegsereignisse 1941 bis 1945 unterbrochen und ein grosser Teil meiner Notizen und Karteien geriet dabei in Verlust. Von diesen konnte nur eine vorläufige Mitteilung über die europaeischen Eucosmini-Gattungen (OBRAZ- Tsov, 1946) veröffentlicht werden. Als ich 1946 durch eine Anstellung an der Zoologischen Sammlung des Bayerischen Staates in München meine wissenschaft- liche Arbeit wieder normal fortsetzen konnte, habe ich mich bemüht das Ver-

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142 TIJDSCHRIFT VOOR ENTOMOLOGIE, DEEL 97, AFL. 3, 1954 (2)

lorene nach Möglichkeit wiederherzustellen. Die Sammlungen und die Bibliothek der Staatssammlung haben meine Aufgabe sehr erleichtert. Die erneute Korres- pondenz mit meinen entomologischen Kollegen auch im Auslande brachte mir die fehlenden Materialien, Literatur usw.

Diese Arbeit zeigte ganz eindeutig, dass es in der Systematik der Tortriciden noch viele ungelöste Fragen gibt und dass die meisten Autoren, die die Klassifika- tion der Familie ausgearbeitet haben, in ihren Ansichten durch die Autorität ihrer Vorgänger viel mehr beeinflusst wurden als dies auf den ersten Blick zu sein schien. Die Untersuchung vieler Arten auf ihre Gattungsmerkmale hat gezeigt, dass diese Merkmale auf viele Arten überhaupt nicht passten und die sämtliche Klassifikation nur eine scheinbare Ordnung war. Es war ganz klar, dass das ganze Tortriciden-System einer neuen Umarbeitung bedarf.

Der 1949 erschienene erste Teil meiner „Materialien zu einer Revision der pa- laearktischen Tortricinae-Gattungen” (OBRAZTSOV, 1949) stellte eigentlich den Anfang der zweiten Periode meiner Arbeit dar und war schon Ende 1948 druck- fertig. Ihm sollten weitere Teile folgen, deren Erscheinen aber durch die ungün- stigen Druckverhältnisse verhindert wurde. Inzwischen wurde die gesamte Revi- sion der Unterfamilien Tortricinae und Sparganothinae fertig und ich entschloss mich die sämtlichen Teile als eine gemeinsame Publikation zusammenzufassen.

Ich sah und sehe diese Arbeit auch jetzt als eine Vorstufe zu einer eingehenden Monographie der palaearktischen Tortricidae und möchte hoffen, dass diese vor- läufige Revision auch in ihrem heutigen Umfang für weitere Tortriciden-Studien vom Nutzen sein wird, desto mehr, da eine solche Publikation seit der Zeit der Veröffentlichung der Monographie von KENNEL fehlte.

Meine vorliegende Arbeit wird in zwei Hauptteilen geplant. Der erste von die- sen wird einer allgemeinen Aufteilung der Familie Tortricidae und Uebersicht der Unterfamilien Tortricinae und Sparganothinae gewidmet, der zweite wird eine Uebersicht der Unterfamilien Melanalophinae und Olethreutinae sowie einen Index und Literaturverzeichnis zu beiden Teile bringen. Jeder der beiden Teile beabsichtigt am Schluss einen vollständigen Katalog aller bisher bekannt gewor- denen Arten und systematische Notizen über manche von diesen Arten. Da aber die ganze Publikation nur in mehreren Jahren abgeschlossen sein wird, wäre mit manchen unvermeidlichen Nachträgen und Aenderungen im Plan zu rechnen.

Die Familie Tortricidae wird in dieser Publikation ,,sensu lato” aufgefasst, d.h. werden hier die von manchen Autoren als besondere Familien angesprochene Tortricidae (einschl. Ceracidae), Sparganothidae, Melanalophidae und Olethreuti- dae als Unterfamilien behandelt. Diese Gruppen zeigen in den Merkmalen der Imagines und (soweit untersucht) in den larvalen Stadien viel mehr Aehnlichkeit zueinander als andere Familien der Tortricoidea (Chlidanotidae, Schoenotenidae, Phaloniidae). Es gibt keine absoluten Merkmale, die eine Trennung der erwähnten Unterfamilien voneinander rechtfertigen könnten, und eine Auffassung dieser Unterfamlien als eine gemeinsame Familie zeigt ihre nahe Verwandtschaft viel besser als wenn sie als selbständige Familien aufgefasst wären. Dieser Ansicht schliessen jetzt auch TURNER, JANSE und DIAKONOFF an, obwohl der letzter- wähnte Autor sich neulich (DIAKONOFF, 1952a) gegen eine Einschaltung der Melanalophidae und Ceracidae in die Familie Tortricidae äusserte.

(3) N. S. OBRAZTSOV : Die Gattungen der Palaearktischen Tortricidae 143

Da die einzelnen Unterfamilien und ihre Klassifikation im Texte dieser Ver- öffentlichung näher besprochen werden, beschränke ich mich an dieser Stelle nur mit einer allgemeinen Erwähnung, dass die Aufteilung dieser Unterfamilien in Tribus nicht neu ist und sich hauptsächlich auf den systematischen Ansichten von PIERCE & METCALFE (1922), ergänzt und berichtigt von HEINRICH (1923, 1926), DIAKONOFF (1939, 19522) und OBRAZTSOV (1949), beruht. Dagegen sind die meisten Gattungen ganz neu aufgefasst, da ein natürliches Unterbringen vieler Arten im Rahmen der früheren Gattungen sich meistens als unmöglich erwies. Mein Hauptziel war, die Arten mit mehreren ähnlichen (wenn in kleineren art- lichen Differenzen doch verschiedenen), in einer Korrelation miteinander stehen- den Merkmalen als natürlche Gruppen aufzufassen. Eine nähere Untersuchung zahlreicher Arten hat gezeigt, dass die meisten davon zu den für sie früher ange- gebenen Gattungsdiagnosen überhaupt nicht passen und nach ihren Merkmalen in keine andere bekannte Gattung gestellt werden können. Es blieb deswegen nichts anderes übrig als das ganze Klassifikationsprinzip eines gründlichen Un- baues zu unterziehen und für stark abweichende Arten monotypische, für andere polytypische Gattungen zu schaffen.

In der Nomenklatur aller systematischen Einheiten wurde in meiner Arbeit das Prioritätsprinzip im Einklang mit den Internationalen Nomenklaturregeln streng- stens befolgt. Auch die Copenhagen Decisions (1953) wurden in mehreren Fäl- len berücksichtigt. Von den Gattungen, die vor 1931 veröffentlicht wurden, sind auch solche anerkannt, die, obwohl sie durch keine Diagnosen begleitet sind, eine Indikation der dazu gehörenden Arten enthalten, unter der Voraus- setzung, dass die Genotypen dieser Gattungen gleichzeitig (direkt oder indirekt, z.B. durch Monotypie) oder durch eine spätere Bestimmung gewählt wurden. Bei der Wahl der Artnamen ist der objektiven Homonymie viel Aufmerksamkeit ge- widmet. Die Namen aller intraspezifischen Einheiten wurden stets so behandelt, als ob sie nomenklatorische Unterarten wären, obgleich sie taxonomisch manch- mal auch anders aufgefasst wurden. Der neutrale Begriff ,,Unterart” der No- menklaturregeln bringt lediglich den morphologischen Unterschied zum Ausdruck und stellt eine auf die Art unmittelbar folgende Kategorie dar (RICHTER, 1948). Für die Nomenklatur ist deswegen der dritte Platz eines wissenschaftlichen Na- mens (Gattung, Art, Unterart) entscheidend. „Was man als Unterart und über- haupt als taxonomische Kategorie bewerten und mit einem nomenklatorischen Namen benennen soll,” schrieb RICHTER (1948), „geht über die Zuständigkeit der Nomenklatur hinaus und ist bereits eine Frage der wissenschaftlichen Ent- scheidung”. Logisch, „auch Namen, die als ‘forma’ und ’aberratio’ aufgestellt sind, können den Sinn von Unterarten haben und als solche legitim übernommen werden, wenn sie im Uebrigen den Regeln entsprechen. Voraussetzung hierfür ist, dass sie an dritter Stelle aufgestellt worden sind”. Das steht wohl auch mit den späteren Beschlüssen in Kopenhagen in keinem evidenten Widerspruch. Was die Anwendung der Formennamen (ausgenommen die der Subspecies) in- nerhalb der Arten betrifft, so habe ich mich entschlossen diese innerhalb einer Gattung (aber bei verschiedenen Arten) mehrfach anzuwenden.

Einer besonderen Besprechung verdient die Nomenklatur der Tortriciden- Arten in der bekannten „Sammlung europäischer Schmetterlinge” von HüBNER

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(1796-1833). Die ,,Sammlung” war die erste umfangreiche Ikonographie der europacischen Schmetterlingsarten, deren musterhafte Bilder bis zu unseren Tagen ihren wissenschaftlichen Wert nicht verloren haben. Die meisten Arten wurden hier überhaupt zum ersten Mal veröffentlicht. Die Nomenklatur des Tortriciden- Teils dieses Werkes ruft einige Bedenken auf. Der am Kopf dieses Teils und auf jeder seiner Tafel stehende Name ,,Tortrices” ist kein Gattungsname, sondern eine höhere taxonomische Einheit (,,Horde”), die wohl dem modernen Begriff einer „Subordo” oder ,,Superfamilia” entspricht (cf. HEMMING, 1937, vol. 1, p. 19).

HEMMING (1937, vol. 2, p. 265) versuchte durch Analogie mit übrigen Hor- den der ,,Sammlung”, zu denen die Textbogen von HüBNER rechtzeitig veröffent- licht wurden, zu beweisen, dass der Name ,,Tortrices” der Ikonographie im LINNé’schen Sinne, also als ein Teil der Gattung Phalaena L. 1758, gebraucht wurde. Das wird aber durch andere Veröffentlichungen von HüBNER nicht be- stätigt, da er den Namen ,,Tortrices” immer als eine höhere taxonomische Kate- gorie dachte. Auch in den Tafeln der ,,Sammlung” wurde dieser Name niemals allein sondern stets in Begleitung eines anderen untergeordneten Namen (Pyrali- doides, Noctuoides, Tineoides, usw.) und stets in Plural gebraucht. Erst in den von FRÖLICH (1830) mit einer sehr grossen Verspätung veröffentlichten Text der „Tortrices’’ kam es zum Vorschein, dass es sich hier um Tortrix L. 1758 händelte.

Aus diesem Grunde bleibt es nichts anderes übrig als die Artnamen der Hüsner’schen Ikonographie als uninominal zu betrachten. Aus diesem Grunde werden diese Namen als nomenklatorisch gültig nicht mit dem Datum der Tafeln der Ikonographie anerkannt sondern mit einem späteren, in den Schriften, in den sie zum ersten Mal als binär veröffentlicht wurden. Von solchen späteren Publi- kationen kommen in erster Linie hauptsächlich die Schriften von ILLIGER (1801), HAWORTH (1811), CHARPENTIER & ZINCKEN (1821), HüBNER (1822, 1825), FRÔLICH (1828, 1830) oder andere spätere in Betracht. Dieser Standpunkt hat einen grossen Vorteil, da auf diese Weise die meisten der eingebürgerten Hüs- NER’schen Artnamen vor einer objektiven Homonymie geschützt werden.

In der Verwertung des ,,Systematisch-alphabetischen Verzeichnisses’ von HüBNER (1822) schloss ich mich der Meinung von HEMMING (1934, p. 8—9) an, der die in diesem Werke veröffentlichten Gattungsnamen als nomenklatorisch gültig anerkannte. Was die von SCHIFFERMILLER & DENIS (1776) veröffent- lichten Artnamen betrifft, so habe ich diese nach allen Revisionen der SCHIFFER- MILLER’schen Sammlung sorgfältig geprüft und denen von diesen Vorrecht gegeben, die am meisten überzeugend wurden. Jeder von diesen Fällen wird an den entsprechenden Stellen meiner Arbeit näher besprochen. Ich hielt es nicht für möglich die „Ankündung eines systematischen Werkes usw.” von SCHIFFER- MILLER & DENIS (1775) als ein nomenklatorisch gültiger Werk anzuerkennen, da diese Publikation, wie dies schon aus ihrem Titel ersichtlich ist, nur eine Reklame des Buchhändlers und keine eigentliche wissenschaftliche Veröffentlichung war.

Mit wenigen, immer speziell vorbehaltenen Ausnahmen sind die meiner Arbeit beigefügten Abbildungen Originale nach den Präparaten der Zoologischen Samm- lung des Bayerischen Staates (München). Der Direktion der Staatssammlung in der Gestalt des Herrn Prof. Dr. H. KRIEG und dem Leiter der Entomologischen

(5) N. S. OBRAZTSOV : Die Gattungen der Palaearktischen Tortricidae 145

Abteilung, Herrn Dr. W. FORSTER, spreche ich auch an dieser Stelle meinen herzlichen Dank aus für das ständige Interesse zu meiner Arbeit und die mir ge- gebene Möglichkeit dieser Arbeit den grössten Teil meiner Dienstzeit zu widmen. Für die freundliche Hilfe durch die Zusendung der mir fehlenden Tortriciden- Arten, Literatur, Notizen, Präparate und Zeichnungen danke ich die Herrn Dr. H. G. AMSEL (Buchenberg bei Peterzell, Baden), J. D. BRADLEY (British Mu- seum, N.H., London), Dr. A. DIAKONOFF (Natuurhistorisches Staatsmuseum, Leiden, Holland), Dr. T. N. FREEMAN (Ottawa, Kanada), Dr. J. KLIMEscH (Linz a.d. D., Österreich), Dr. J. H. McDunnoucH (Halifax, Kanada), Herrn Regierungspräsidenten a. D. L. OSTHELDER (Kochel, Bayern), Herrn H. PFISTER (Hof a. d. Saale, Franken) und viele andere, die in dieser oder jener Weise mir behilflich waren. Meinen Kollegen an der Staatssammlung, den Herren Prof. L. SHELJUZHKO, Dr. W. HELLMICH und Studienrat H. FREUDE, verdanke ich die sprachliche Redigierung des grössten Teils des vorliegenden Textes. Ich fühle mich zu ganz besonderen Danke dem Schriftleiter der Tijdschrift voor Entomo- logie, Herrn Dr. A. DIAKONOFF verpflichtet, der nicht nur die Veröffentlichung meiner Arbeit verwirklichte und deren Ausstattung viel beigetragen hat, sondern mit seinem ständigen Rat mir viel geholfen hat.

zi UNTERSUCHUNGSMETHODIK

Die Anwendung der gleichen Methoden, die bei der Durchführung der vorliegenden Arbeit gebraucht wurden, ist sehr wichtig, um bei einem weiteren Tortriciden-Studium auf Grund meines Textes zu vergleichbaren Ergebnissen zu gelangen. Einer besonderen Beach- tung verdient die Untersuchung des Flügelgeäders. Die übliche Methode, die Flügel mit- tels Xylol durchsichtig zu machen, erzielt die besten Resultate, besonders unter den folgen- den Bedingungen. Die Flügel werden mit einem weichen Pinsel an ihrer Basis gegen den Kostalrand angefeuchtet, wobei man vermeidet zu viel Xylol aufzutragen. Bei einer rich- tigen Behandlung entsteht auf diese Weise weder ein Zusammenfalten der Flügelmembrane, noch ein Zusammenkleben der Fransen, was sonst öfters geschieht. Deswegen verliert der Falter nach der Verdunstung des Xylols nicht in seinem Aussehen. Falls ein grösseres Material zur Verfügung steht und auf das Erhaltenbleiben jedes einzelnen Individuums kein besonderer Wert zu legen ist, können die Flügel vom Falterkörper abgebrochen, auf einen Objektträger gebracht, mit einem Deckglas bedeckt und in einem Xyloltropfen wie ein gewöhnliches mikroskopisches Präparat untersucht werden. Nach der Beendigung der Un- tersuchung gehen diese Flügel nicht unbedingt verloren. Mit Hilfe einer weiteren Xylol- menge kann das Deckglas vom Flügel weggeschoben werden und der Flügel springt nach Abtrocknen von der sauberen Oberfläche des Objektträgers von selbst ab. Solche abge- brochene Flügel können dann wieder an ihre Stellen am Falterkörper angeklebt werden. Diese Methode bewährt sich besonders, wenn an den Flügeln komplizierte Untersuchungen durchgeführt oder sie gezeichnet werden müssen, was längere Zeit und eine volle Unbeweg- lichkeit des Präparates erfordert.

Die Untersuchung des Geäders erfolgt mit Hilfe eines schwachen Mikroskopes oder einer binokularen Lupe. Die Beleuchtung, die man dabei braucht, wird durch verschiedene Ur- sachen bestimmt, wie Pigmentation der Flügelschuppen, Adernstärke usw., so dass nur die Praxis zeigen kann, ob ein durchgehendes oder auffallendes Licht nötig ist. Man muss nur dafür sorgen dass die Vergrösserung nicht stärker wird als dies zur Übersicht des ganzen Präparates notwendig ist. Anderfalls kann man keine richtige Vorstellung des gesamten Ge- äders gewinnen und die betreffenden Messungen durchführen. Als solche kommen beson- ders in Frage die relativen Abstände zwischen den einzelnen Adern. Ganz unentbehrlich erscheint bei solchen Messungen der ABBé’sche Zeichenapparat oder das Zeichenokular. Die Messung kann nach zwei verschiedenen Methoden erfolgen. Bei der ersten legt man auf den

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Tisch im Blickfeld des Zeichenapparates einen Massstab mit Millimetereinteilung und misst durch sein leichtes Verschieben die betreffenden Adernabstände. Oder man zeichnet auf einem Blatt das ganze Geäder, oder man bezeichnet nur Punkte, aus denen die betreffenden Adern entspringen und misst die Abstände zwischen ihnen. Diese zweite Methode ist be- sonders praktisch, da sie die Möglichkeit gibt, ein grösseres Material mehrfach zu ver- gleichen.

Von einzelnen Messungen kommt die Länge der Mittelzelle und die Entfernung der Adern Ri, Re und Cui von ihrer Basis besonders oft in Betracht. Die Feststellung der unteren Mittelzellenlänge der Vorderflügel bereitet meistens keine besonderen Schwierigkei- ten, da der untere Winkel der Zelle stets leicht zu bestimmen ist. Die obere Länge der Mittelzelle ist dagegen nicht immer deutlich und ich schlage deswegen vor als ihr obere Winkel die Basis von Rs (oder R4+5, wenn die beiden letzten Radialzweige gestielt sind) anzunehmen. In den Hinterflügeln entstehen diese Schwierigkeiten meistens überhaupt nicht, da hier die beiden Winkel der Mittelzelle in der Regel ziemlich deutlich sind.

Bei dem Kostalumschlag der Vorderflügel ist es manchmal sehr wichtig festzustellen, ob er keine besonderen Bildungen wie Haare, Androkonien u. dgl. verbirgt. Diese kann man nur an einem aufgeweichten Flügel feststellen, wozu der Kostalumschlag mittels einer Präpa- riernadel abzubiegen ist, was sich gewöhnlich ohne Schwierigkeiten durchführen lässt.

Die Untersuchung des Kopfes, der Fühler und Beine erfolgt ganz einfach bei einer etwa 10fachen (für Fühlerbewimperung bis 60fachen) Vergrösserung. Durch das Drehen des Falters erreicht man eine entsprechende Lage, bei welcher die betreffenden Teile am besten zu sehen sind. Die normale Lage der Palpen ändert sich bei den trockenen Faltern öfters so stark, dass die normal nach oben gerichteten Palpen manchmal wie nach vorn gestreckt aussehen können. Deshalb muss man sich meistens die richtige Palpenlage bei ange- presster Palpenbasis an den Falterkopf „vorstellen. Aus diesem Grunde ist in der vorlie- genden Arbeit diesem Merkmale nur wenig Wert zugemessen und meistens nur die Palpen- form berücksichtigt. Für die Feststellung der Länge des terminalen Palpengliedes ist bis- weilen eine Entschuppung der Spitze des zweiten Palpengliedes notwendig. Diese kann mittels einer nicht dicken und nicht zu stark federnden Nadel erreicht werden.

Bei der Anfertigung der Genitalpräparate kann ich bei den Tortriciden das Ausnehmen des männlichen Kopulationsapparates aus dem aufgeweichten Hinterleib, was von manchen Autoren zwecks minimaler Beschädigung des Falters empfohlen wird, als eine ständige Methode keinesfalls empfehlen. Obwohl diese Methode von ästhetischer Seite meistens er- wünscht ist, schliesst sie leider vollständig die Möglichkeit einer Untersuchung des manch- mal systematisch wichtigen 8. Abdominalsegmentes aus. Deshalb ist es doch besser, die männliche Hinterleibsspitze etwa zwischen dem 5. und 7. Segment vom Abdomen abzu- schneiden und dieses abgeschnittene Stück einer weiteren Bearbeitung auszusetzen. Für die Untersuchung der weiblichen Genitalien muss man leider sogar das ganze Abdomen nehmen, da es stets zu befürchten ist, dass durch das Abschneiden eines zu kurzen Stückes die Bursa copulatrix beschädigt werden kann. Dasselbe wäre wohl auch für die Männchen zweck- mässig, wenn die Beschuppung des Abdomens für eine Artbestimmung nicht wichtig würde.

Die weitere Bearbeitung der Genitalpräparate, die in einem Mazerieren in Kalilauge (10 bis 20% Lösung) besteht, muss unbedingt durch ein kurzes Kochen des Objektes ermög- licht werden. Bei einem kalten Mazerieren, das ausserdem viel mehr Zeit in Anspruch nimmt, verliert das Chitin der Genitalien und insbesondere deren schwach sklerotisierten Teile so viel an Färbung, dass die feineren Details des Baues kaum oder überhaupt nicht mehr zu unterscheiden sind; ausserdem erschwert das zu stark aufgeweichte Chitin mancher Teile ihre genaue Untersuchung. Die künstlich gefärbten Präparate verlieren oft an ihrer Färbung bei einem langen Aufbewahren.

Ich vermeidete prinzipiell eine Anfertigung von Dauerpräparaten der Genitalien in Kanada-Balsam, da diese Präparate ein weiteres vielseitiges Studium sehr einschränken, wenn zum Teil auch nicht vollständig ausschliessen. Viel praktischer erwies sich das Auf- bewahren der Präparate in kleinen Glasröhrchen in einer 70% Glyzerin-Alkohol Lösung. Wenn ein Verlust einzelner Genitalteile zu befürchten ist, können die Genitalien als halb- feste Präparate in Gelatine-Glyzerin eingeschlossen werden. Solche Präparate können durch leichtes Erwärmen wieder ohne Mühe aufgedeckt werden, wenn das nötig ist.

(7) N. S. OBRAZTSOV : Die Gattungen der Palaearktischen Tortricidae 147

Das Verbringen der Präparate in eine für die Untersuchung geeignete Lage nimmt manchmal sehr viel Mühe und Zeit in Anspruch. Meine Methode zur Überwindung dieser Schwierigkeit besteht darin, dass ich die Präparate durch Auflegen kleiner Deckglassplitter auf die frisch gekochten Genitalien in einem Glyzerin-Alkohol Tropfen mit Präpariernadeln unter der Binokularlupe spanne und sie so etwa eine halbe Stunde liegen lasse. Nach dem Entfernen der Glassplitter behalten die Genitalien die ihnen gegebene Lage, sind aber noch genug biegsam, um wieder in die normale Lage gebracht zu werden. Für verschiedene Mani- pulationen mit den Präparaten sind die Objektträger mit einer rundlichen Aushöhlung im Glas (die s.g. „Objektträger für den hängenden Tropfen”) besonders geeignet. Die Deck- gläser müssen rund und etwas kleiner als diese Aushöhlung sein; dann verursachen sie auf das Objekt einen leichten Druck, welcher vollständig genügt, um die Präparate ohne sie zu zerdrücken in erwünschter Lage zu halten.

Familie Tortricidae (Schiff. & Denis, 1776) Stph., 1829

Tortrices / LINNé, 1758, Syst. Nat., ed. 10, p 496 / SCHIFFERMILLER & DENIS, 1776, Syst. Verz. Schm. Wien. Geg., p. 125.

Pyralites (part.) LATREILLE, 1809, Gen. Crust. et Ins., vol. 4, p. 228.

Tortricida LEACH, 1815, BREWSTER’s Edinb. Enc., vol. 9, p. 135.

Tortricides BILLBERG, 1820, Enum. Ins., p. 90.

Tortricidae STEPHENS, 1829, Syst. Cat. Brit. Ins., vol. 2, p. 168.

Platyomidae DUPONCHEL, 1834, Hist. Nat. Lép. France, vol 9, p. 5.

Tortricites NEWMAN, 1835, Grammar of Ent., p. 179.

Tortricina GRAVENHORST, 1843, Vergleich. Zool., p. 167.

Kleine bis mittelgrosse Schmetterlinge. Kopf gewöhnlich ziemlich rauh, sel- tener glatt beschuppt, manchmal lang behaart. Ocelli vorhanden. Fühler nicht kürzer als ein, aber auch nicht länger als zwei Drittel der Vorderflügel, einfach oder mehr oder weniger stark gezähnt, seltener kammzähnig, meistens bewim- pert oder beborstet. Saugrüssel mässig lang, zusammengerollt, manchmal ziem- lich kurz und weich. Maxillarpalpen rudimentär oder fehlen. Labialpalpen mässig bis ziemlich lang, nach vorn gestreckt oder mehr oder weniger aufgebogen, be- schuppt oder behaart; ihr Basalglied kurz, mittleres Glied gegen die Spitze öfters mit Schuppen verdickt, Terminalglied niemals stark zugespitzt, kurz zylindrisch, machmal fast vollständig unter den Schuppen des mittleren Palpengliedes versteckt. Thorax in der Regel anliegend beschuppt, mitunter mit einem Längskamm oder Schuppenschopf auf dem hinteren Teil.

Vorderflügel subtriangulär oder mehr oder weniger länglich trapezoidal, seltener schmal, im Ruhestand dachförmig über Rücken gehalten. Die Ader S entspringt frei aus der Flügelbasis; das Radialsystem mit freien oder gestielten Zweigen; M, stets frei, der R, mehr oder weniger genähert; Ms, M; and Cu, an der Basis mehr oder weniger einander genähert, manchmal paarweise gestielt; Cu, ent springt stets vor 34 der Mittelzelle; die letztere nicht selten mit ein oder zwei inneren Adern; A, mehr oder weniger entwickelt, wenigstens in ihrem äusseren Teil; A, ı 3 zusammenfallend, mit einer Basalgabelung.

Hinterflügel mit Frenulum, subtrapezoidal bis mehr oder weniger breit oval, nur ausnahmsweise schmäler als die Vorderflügel. Die Ader S entspringt frei oder ist mit R nur eine kurze Strecke an der Basis verschmolzen; R und M, an der Basis in der Regel einander genähert bis gestielt; Mo, M; und Cu, verschie- den weit auseinandergestellt; Cu, vom Winkel der Mittelzelle stets entfernt; die

148 TIJDSCHRIFT VOOR ENTOMOLOGIE, DEEL 97, AFL. 3, 1954 (8)

Mittelzelle bisweilen mit einem schwachen Medianstamm; gewöhnlich drei Anal adern, A, meistens mit einer Basalgabelung.

Die Geäderreduktion niemals zu weit gehend. Die Beschuppung der Flügel mehr oder weniger glatt, bisweilen mit Gruppen aufgeworfener Schuppen auf den Vorderflügeln. Von Sexualmerkmalen ist besonders der öfters beim Männ- chen vorhandene Kostalumschlag der Vorderflügel zu erwähnen, dann verschie- dene Androkonialausbildungen wie Duftflecke, Pinsel usw. Die männlichen Fühler zeigen gewöhnlich eine stärkere Bewimperung, sind manchmal auch be- sonders ausgezeichnet.

Die Zeichnung ist meistens nur auf den Vorderflügeln entwickelt. Sie lässt sich aus zahlreichen Wellenlinien ableiten, die den Flügel quer oder schräg über- ziehen. Diese Linien bilden durch ihr Zusammenfliessen ein Wurzel- und ein mittleres Querband, die für die meisten Arten typisch sind. Öfters ist auch ein Kostalfleck im äusseren Teil der Vorderflügel vorhanden. Die Reste der Wellen- linien sind an der Costa gewöhnlich als Kostalhacken entwickelt. In der Unter- familie Olethreutinae ist eine helle, meistens mit Metallinien eingefasste, über dem Tornus der Vorderflügel liegende Stelle, der s.g. ,,Spiegel”, recht typisch. Die Hinterflügel zeichnen sich meistens durch ihre Einfarbigkeit aus, sind an den Spitzen öfters dunkler, mitunter auch heller gefärbt. Als eine rudimentäre Zeich- nung der Hinterflügel lässt sich manchmal eine schwache dunkle Sprenkelung feststellen. Die Unterseite beider Flügel ist gewöhnlich einfarbig, manchmal mit schwachen Spuren der Zeichnung der Oberseite. In der Tribus Ceracini ist die Zeichnung der Flügel sehr lebhaft und dieser von übrigen Tortricidae ziemlich unähnlich. Die Fransen der Flügel sind in der Familie im allgemeinen kurz und dicht, an den Hinterflügeln länger, meistens mit einer oder mehreren, dem Saume sich parallel ziehenden Teilungslinien.

Ei von flachem Typus, bi- oder plankonvex. Raupe schlank walzenförmig, spindelförmig, manchmal lang und dünn; die thorakalen und fünf Paar Bauch- beine gut entwickelt; die Kranzfüsse der letzteren gewöhnlich mit mehreren Krallenreihen, multiordinal; das letzte Atemloch liegt in der normalen Höhe; Körper nur mit der primären Beborstung; Tuberkel VI mit einer Borste; Praespi- racularwarze des Prothorax mit drei Borsten; Warze VII des Mesothorax mit einer Borste; Borste II des 9. Abdominalsegments liegt höher als I; die Borsten IV und V desselben Segmentes liegen nicht dorsoventral untereinander, sondern etwas dia- gonal, mehr oder weniger der Länge nach. Puppe mit freien 8. bis 11. (beim Männchen bis 12). Segmenten; die Abdominalsegmente mit transversalen Dorn- reihen.

Kosmopolitische Gruppe, mehr in der gemässigten Zone als in den Tropen verbreitet. Zusammen mit den Familien Chlidanotidae, Schoenotenidae und Pha- loniidae bildet sie die Überfamilie Tortricoidea.

Die Familie Tortricidae wird in vier Unterfamilien aufgeteilt, die bei den holarktischen Arten sich voneinander durch folgende Merkmale unterscheiden:

1 (4). Kubitalstamm der Hinterflügel oberseits unbehaart. 2 (3). Valva mit einem undifferenzierten Cucullus; Gnathos in der Regel gut entwickelt, RS CRD oe I UÜneriamike Lotions

(9) N. S. OBRAZTSOV : Die Gattungen der Palaearktischen Tortricidae 149

3 (2). Valva mit einem differenzierten Cucullus mit Corona; Gnathos membranös, mit der unteren Fliche des Analrohres verwachsen ....... III. Unterfamilie Melanalophinae

4 (1). Kubitalstamm der Hinterflügel oberseits behaart.

5 (6). Valva mit einem undifferenzierten Cucullus; Gnathos aus zwei freien Lateralarmen bestehen ER Ee II. Unterfamilie Sparganothinae

6 (5). Valva mit einem differenzierten Cucullus mit Corona; Gnathos mit der unteren Fläche des Analrohres verwachsen, meistens membranös ........ annen ennen

. IV. Unterfamilie Olethreutinae

Soweit es auf Grund der gegenwärtigen Studien möglich erscheint, können die phylogenetischen Beziehungen der obenerwähnten Unterfamilien folgender- weise dargestellt werden:

Tortricinae Olethreutinae

Sparganothinae Melanalophinae

In ihren Merkmalen weisen die Sparganothinae eine nahe Verwandtschaft zu den Tortricinae auf und unterscheiden sich von diesen hauptsächlich durch einen behaarten Kubitalstamm der Hinterflügel und freie Lateralarme des Gnathos. Die Unterfamilien Melanalophinae und Olethreutinae bilden eine zweite natürliche Gruppe und sind in meisten ihrer Merkmale voneinander nicht zu trennen. Nur der unbehaarte Kubitalstamm der Hinterflügel der Melanalophinae zeigt auf eine gemeinsame Abstammung dieser Gruppe und der Tortricinae. Auch der wenig differenzierte Cucullus mancher Laspeyresiini (Olethreutinae) spricht zu- gunsten einer Auffassung aller vier Unterfamilien in eine gemeinsame Familie. Die Raupen, die vorläufig nur in Melanalophinae unbekannt bleiben, sind in al- len drei übrigen Unterfamilien untereinander gleich und doch verschieden von anderen Familien der Tortricoidea.

Wie dies durch die neuzeitlichen Observationen von DIAKONOFF (1953) nach- gewiesen wurde, zeigen manche neuguineischen Tortricinae-Gattungen keine so deutlichen äusseren Unterschiede den Olethreutinae gegenüber wie dies bei den holarktischen Gattungen der Fall ist. So hat die Gattung Nikolaia Diak. den unteren Rand der Hinterflügelmittelzelle, die Ader A, und die ganze zwischen diesen beiden liegende Zelle fein, ziemlich sparsam behaart. Anscheinend handelt es sich hier um eine sekundäre Erscheinung, da in dieser Gattung das angegebene Merkmal sich nur auf das männliche Geschlecht beschränkt. In der Gattung Arctephora Diak. ist der Hinterflügelkubitalstamm dicht behaart, aber die Haare sind zur Flügelmembran oberhalb der Kubitalader gepresst. Bei allen bekannten Sparganothinae- und Olethreutinae-Gattungen ist die Behaarung des Kubitalstam- mes stets nach unten gerichtet.

150

TIJDSCHRIFT VOOk ENTOMOLOGIE, DEEL 97, AFL. 3, 1954 (10)

SYSTEMATISCH-MORPHOLOGISCHE ÜBERSICHT DER UNTERFAMILIEN

TORTRICINAE UND SPARGANOTHINAE UND IHRER PALAEARKTISCHEN GATTUNGEN

I. Unterfamilie Tortricinae Fern., 1882

Archipes + Agapetae (part.) + Eutrachiae HùBNER, 1825, Verz. bek. Schm., pp. 383, 388, 391.

Tortricinae FERNALD, 1882, Trans. Amer. Ent. Soc., vol. 10, p. 1.

Tortricidae MEYRICK, 1882, Proc. Linn. Soc. N. S. Wales, vol. 6, p. 413.

Kubitalstamm der Hinterflügel unbehaart. Männliche Genitalien mit einem freien, in der Regel stark chitinisierten und aus zwei in einen unpaaren Distalteil verwachsenen Lateralarmen bestehenden Gnathos; Fultura superior meistens ent- wickelt und mehr oder weniger chitinisiert; Valva mit einem undifferenzierten Cucullus. Weibliche Genitalien nur ausnahmsweise mehr als mit einer Lamina dentata in der Bursa copulatrix.

Die Unterfamilie wird in folgende Tribus aufgeteilt:

. Kopf glatt beschuppt. . Männliche Fühler mit Wimperbüscheln. Vorderflügel stets ohne Kostalumschlag

beim Männchen. Valva nicht gefaltet. 7. Abdominalsternit des Weibchens normal

gebildet; Lamina dentata fehlt oder in Form einer raspelartigen Platte .................... N ee D ee A. Tribus Ceracini

. Männliche Fühler gleichmässig kurz bewimpert. Vorderflügel des Männches meistens

mit einem Kostalumschlag. Valva gefaltet. 7. Abdominalsternit des Weibchens modifiziert in ein dicht beschupptes oder behaartes Feld (Corethrogyne); Lamina dentataldolehtermien SRI OR SE E CA B. Tribus Zacoriscini

. Kopf rauh beschuppt und behaart. . Uncus breit, flach, mehr oder weniger lang. Lamina dentata in Form eines Dornes,

EakensWodermDolchesMseltenemtehlend RR C. Tribus Archipsini

. Uncus schmal (nur ausnahmsweise abgeflacht), nicht selten ganz rudimentär oder

fehlend. Lamina dentata niemals dorn-, dolch- oder hakenförmig.

. Uncus gut entwickelt. Lamina dentata länglich oder rundlich, raspelartig gezähnt

oder einfach, manchmal in Form von Chitinfalten; bisweilen fehlt sie vollständig

oder der Corpus bursae ist zum grössten Teil skulpturiert ..........\ un ; D. Tribus Cnephasiini

. Uncus fehlt oder ist ganz rudimentär. Lamina dentata sternförmig, seltener läng-

IichiwraspelartıeXodersteh encre E. Tribus Tortricini

A. Tribus Ceracini (Swinh. & Cotes, 1889) nom. emend.

Lithosiidae (part.) BUTLER, 1881, Ill. Typ. Spec. Lep. Het. B. M., vol. 5, p. 35. Ceraciinae SWINHOE & COTES, 1889, Cat. Moths Ind., p. 699.

Lithosiinae (part.) SwINHOE & COTES, op. cit., p. 733.

Tineina (part.) SNELLEN, 1903, Tijdschr. Entom., vol. 46, p. 26.

Plutellidae (part.) MEYRICK, 1907, J. Bombay Nat. Hist. Soc., vol. 17, p. 748. Ceracidae MEYRICK, 1908, Rec. Ind. Mus., Vol. 3, p. 395.

Tortricidae group B (part.) MEYRICK, 1913, WyTSMAN’s Gen. Ins., Fasc. 149, p. 20. Ceracidii DIAKONOFF, 1939, Zoòl. Meded. Mus. Leiden, vol. 21, p. 128.

Ceraciini OBRAZTSOV, 1949, Entomon, vol 1, p. 201.

(11) N. S. OBRAZTSOV : Die Gattungen der Palaearktischen Tortricidae 151

Kopf, Brust und Beine anliegend beschuppt. Männliche Fühler mit Wimper- büscheln, weibliche kurz bewimpert. Flügel auffallend bunt gefärbt. Vorderflügel beim Männchen ohne Kostalumschlag. Das Geäder wird durch getrennte Vorder- flügeladern charakterisiert. Die Mittelzelle beider Flügel mit manchmal stark ent- wickelten Teilungsadern. Männliche Genitalien denen der Archipsini ziemlich ähnlich; Uncus lang, abgeflacht; Gnathos kräftig, mit einem Mittelhaken; Socii meistens gross, hängend, behaart. Valva einfach, breit, mehr oder weniger läng- lich; Cucullus wenig differenziert, von der übrigen Valva nur durch eine be- borstete Falte getrennt; Aedoeagus gebogen und schmal oder gerade und zylin- drisch; Cuneus aus Stacheln, manchmal fehlend; eigentliche Cornuti nicht ent- wickelt. Weibliche Genitalien mit einer gut entwickelten Lamella postvaginalis; Ostium bursae erweitert; Lamina dentata meistens vorhanden, eine gebogene Platte nahe der Cervix bursae.

Die Ceracini sind wohl die primitivsten der gegenwärtigen Tortricidae, die mit den Archipsini und Cnephasiini einerseits, mit den Melanalophinae und Laspey- resiini andererseits, gemeinsame Abstammung haben und mit diesen viele ähn- liche Merkmale aufweisen. Der primitive Charakter der Ceracini zeigt sich be- sonders in einer starken Entwicklung der Teilungsadern der Mittelzellen auf bei- den Flügeln. Insbesondere typisch ist der Medianstamm, welcher hier manchmal eine Neigung zur Gabelung zeigt. Eine sehr lange Basalgabelung der Vorderflügel- ader A, , , spricht auch zugunsten einer älteren Abstammung der Tribus.

Schon SWINHOE & COTES (1889) haben diese Gruppe der prächtig gefärbten Tortricidae als eine besondere Unterfamilie abgetrennt. MEYRICK, der sie zunächst (1908) als eine eigene Familie (Ceracidae) betrachtete, hat sie später (1912, 1913) wieder unter die Tortricidae eingereiht, was durch die Studien von DiA- KONOFF (1939) bestätigt wurde. Dabei erwies es sich als notwendig, einen Teil der Gattungen als eine besondere Gruppe (Tribus Zacoriscini) auszuscheiden, die sich von den Ceracini durch eine Reihe von Merkmalen unterscheidet. Neuerdings trennte DIAKONOFF (1950) Ceracidae wieder von Tortricidae und fasste sie in seiner schönen Revision dieser Gruppe als eine eigene Familie auf.

Dieser letzteren Ansicht kann ich mich nicht anschliessen, da die Übereinstim- mung der Ceracini mit den Tortricidae in solchen komplizierten Strukturen wie das Geäder und die Genitalien doch sehr gross ist. Die von DIAKONOFF für die Ceracini als ein spezifisches Unterscheidungsmerkmal angegebene Lage von „Limen” (gegebenenfalls einer Lamella postvaginalis) hinter dem Ostium bur- sae ist gar nicht spezifisch, da dieses Gebilde auch bei manchen anderen Tortrici- dae (Psendeulia gen. nov., Clepsis Hb., Lozotaeniodes gen. nov.) gefunden wur- de, obwohl es hier nicht so deutlich wie in Ceracini entwickelt ist. Was die bunte Flügelzeichnung betrifft, so könnte diese nur als eine sekundäre Erscheinung betrachtet werden. Eine spurweise angedeutete Rieselung der Hinterflügel bei vielen Tortricinae zeigt eindeutig, dass die ursprüngliche Flügelzeichnung in der Familie eine andere als bei den gegenwärtigen Arten war.

Die Tribus hat ihre Vertreter in der Orientalischen Region und in der Pa- laearchaearktischen Unterregion der Palacarktis. Die Neotropischen Gattungen (Atteria Wkr., Pseudatteria Meyr. u.a.), die von MEYRICK (1913) als nahe Ver- wandten der Ceracini betrachtet wurden, sind vorläufig noch zu wenig erforscht um zu behaupten, dass sie wirklich in diese Tribus gehören.

152 TIJDSCHRIFT VOOR ENTOMOLOGIE, DEEL 97, AFL. 3, 1954 (12) Analytische Tabelle der palacarktischen Gattungen

1 (2). Vorderflügelader Rs führt in die Costa oder in den Apex. Uncus etwas zugespitzt.

Tamellawpostyaemalisgenweiten ee ae ee nen 1. Pentacitrotus Btlr. 2 (1). Vorderflügelader R5 führt in das Termen. Uncus mit einer abgerundeten Spitze. kamellasspostyasinalisifsch eee ee LEN

1. Gattung Pentacitrotus Btlr., 1881

Genotypus (monotypicus designatus): Pentacitrotus vulneratus Btlr., 1881. Pentacitrotus BUTLER, 1881, Ill. Typ. Spec. Lep. Het. B. M, vol. 5, p. 35. Cerace (part.) MEYRICK, 1912, WAGNER’s Lep. Cat., Fasc. 10, p. 15.

Kopf glatt beschuppt, mit einem kleinen, ebenfalls glatten Schuppenschopf an der Stirn, der in der Mitte geteilt ist und die Fühlerbasis umfasst. Patagia mit Haarschuppen. Fühler reichen bis zur Hälfte der Costa, beim Männchen stärker bewimpert, beim Weibchen leicht flaumig; Scapus kurz und kräftig, glatt be- schuppt. Palpen nach vorn gestreckt, leicht gebogen, beim Weibchen etwas länger; ihr 2. Glied ziemlich schlank, in der Mitte leicht verdickt, gebogen, am unteren Rand mehr oder weniger rauh beschuppt; Terminalglied glatt, kurz und stumpf. Saugrüssel kurz. Thorax und Beine glatt.

Vorderflügel länglich oval, distal erweitert; Costa gleichmässig gebogen; Apex sehr breit gerundet, unauffällig; Termen konvex; Tornus gerundet; Dorsum fast gerade, nur an der Basis gebogen. Alle Adern getrennt; S leicht gebogen; R, entspringt kurz vor der Mitte, R, etwa von 5/, der Mittelzelle, von R, fast dop- pelt so weit wie von Rs; Rs, Ry und Ry; equidistant, die letztere führt in den Apex oder in die Costa; die obere Teilungsader der Mittelzelle entspringt zwischen R, und Ry, fehlt aber manchmal; die untere Teilungsader bisweilen entwickelt, weich oder nur spurweise angedeutet, führt von der Flügelbasis zur Ader Mz; die letztere mit M; und Cu, equidistant; Cu, entspringt aus dem unteren Winkel, Cu, aus 2/, der Mittelzelle; A, ganz schwach; die Basalgabelung A, 43 etwa ein Drittel so lang wie die ganze Ader.

Hinterflügel breit halboval beim Männchen, oval-subtrapezoidal beim Weib- chen; Costa bis zur Hälfte aufgebogen, dann etwas konkav; Apex breit abge- rundet; Termen ganz schwach gebogen; Tornus samt Dorsum breit gerundet. Ader S leicht gewunden, entspringt frei; R und M, entspringen dicht beieinander und divergieren beim Männchen bald; M, der M; an der Basis etwas genähert; M; und Cu, entspringen meistens aus einem Punkt am unteren Winkel der Mit- telzelle, sind seltener getrennt oder gestielt; Cu, entspringt etwa aus 3/, der Mittelzelle.

Geäder und Kopf der Tortricinae. Abb. 1: Cerace stipatana Wkr., Geäder, Weibchen (aus OBRAZTSOV, 1949). Abb. 2: idem, Kopf. Abb. 3: Cerace (Eurydoxa) advena (Fil.), Geäder, Weibchen (aus OBRAZTSOV, 1949). Abb. 4: Pandemis corylana (F.), Geäder, Männchen. Abb. 5: idem, Kopf. Abb. 6: idem, Basalteil des Fühlers, Männchen. Abb. 7: Parapandemis chondrillana (HS.), Geäder, Männchen. Abb. 8: idem, Kopf. Abb. 9: Argyrotaenia pul- chellana (Hw.), Geäder, Männchen. Abb. 10: idem, Kopf. Abb. 11: Choristoneura diver- sana (Hb.), Geäder, Männchen. Abb. 12: idem, Kopf. Abb. 13: Choristoneura fumiferana (Clem.), Mittelzelle des Vorderfligels, Männchen. Abb. 14: Cornicacoecia lafauryana (Rag.), Geäder, Männchen. Abb. 15: idem, Kopf.

153 ricidae Tortrict schen

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je Gattung

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154 TIJDSCHRIFT VOOR ENTOMOLOGIE, DEEL 97, AFL. 3, 1954 (14)

Genitalien denen der Cerace Wkr. (s. anschliessend) sehr ähnlich. Uncus etwas stärker zugespitzt, Valvae etwas schmäler. Beim Weibchen ist die Lamella post- vaginalis breiter, Lamina dentata ohne eine raspelartige Skulptur.

Eine der Cerace nahe stehende, artenarme Gattung mit zwei Arten in Indien und einem einzigen palacarktischen Vertreter in Zentral China. Die Unterschiede der Cerace gegenüber liegen hauptsächlich im Geäder und werden durch die nicht in das Termen führende Vorderflügelader R, und eine schwache Entwick- lung der Teilungsadern der Mittelzellen charakterisiert. Die näheren Angaben über die Gattung und die dazu gehörenden Abbildungen vgl. bei DIAKONOFF (1939, pp. 132—134, fig. 1 D—G und 2 D; 1950, pp. 176—184, fig. 2-6).

2. Gattung Cerace Wkr., 1863.

Lecto-Genotypus: Cerace stipatana Wkr., 1863 (MEYRICK, 1910, Proc. Linn. Soc. N. S. Wales, Vol. 35, p. 221).

Cerace WALKER, 1863, List Spec. Lep. Ins. B. M., Vol. 28, p. 422.

Atteria (non Wkr.) MEYRICK, 1910, Proc. Linn. Soc. N. S. Wales, Vol. 35, De 221,

Eurydoxa FILIPJEV, 1930, C. R. Ac. Sci U.R.S.S., Ser. A, p. 373, fig. i—3 (Genotypus monotypicus designatus: Eurydoxa advena Fil., 1930).

/Ceraceopsis MATSUMURA, 1931, 6000 Ill. Ins. Jap., p. 1068 (indescr.) (Genotypus monotypicus: Ceraceopsis sapporensis Mats., 1931)./

Kopf glatt, mit einem ebenso glatten, flachen, in der Mitte geteilten Schuppen- schopf an der Stirn, der die Fühlerbasis umfasst. Fühler des Männchens einfach büschelartig bewimpert, die des Weibchens sparsam beborstet; Scapus kurz und dick, glatt beschuppt. Palpen (Abb. 2) kurz, ganz unwesentlich aufgebogen, mehr nach vorn gestreckt; ihr 2. Glied glatt von oben, rauh von unten, nicht erweitert; Terminalglied kurz und stumpf, etwas rauh beschuppt. Saugrüssel entwickelt, bis- weilen ziemlich kurz. Thorax und Beine glatt.

Vorderflügel (Abb. 1) mehr oder weniger länglich, breiter oder schmäler, oval oder abgestutzt; Costa an der Basis gebogen, weiter ziemlich gerade, distal etwas hinabsteigend; Apex subrectangulär, abgerundet oder stumpfwinklig; Termen gleichmässig leicht gebaucht, gerade oder zwischen den Adern R, und R; fast senkrecht, zwischen R, und M, mit einem mehr oder weniger auffallenden Vor- sprung, der den Eindruck eines zweiten Apex macht, weiter mehr oder weniger steil; Tornus verschiedenartig breit abgerundet; Dorsum gerade oder in der Mitte leicht gebaucht. Alle Adern getrennt; S fast gerade; R, entspringt von oder kurz vor der Mitte, Ro etwa von 34 der Mittelzelle oder noch weiter distal; R, und R, getrennt, die letztere führt in die Costa oder in den Apex; R entspringt frei aus dem oberen Winkel der Mittelzelle und führt in das Termen; in der Mittel- zelle meistens zwei Teilungsadern oder wenigstens die obere von diesen; sie ent- springt zwischen R, und Ry und führt zu den Adern R, und Ry; die untere Teilungsader entspringt fast von der Flügelbasis und führt zur M, und My; die Adern M,, My, My und Cu, in verschiedenen Abständen, die letztere ent- springt aus dem unteren Winkel der Mittelzelle; Cu, entspringt von 1/, bis 3/5 der Mittelzelle; A, schwach angedeutet; die Basalgabelung A + , etwa ein Viertel bis fast ein Halb so lang wie die ganze Ader.

(15) N. S. OBRAZTSOV : Die Gattungen der Palaearktischen Tortricidae 155

Hinterflügel (Abb. 1) breit, mehr oder weniger oval oder abgerundet sub- trapezoidal; Costa bis zur Hälfte aufgebogen, weiter etwas konkav; Apex mehr oder weniger breit abgerundet; Termen flach oder leicht konkav unter dem Apex, dann gerundet und mehr oder weniger schräg; Tornus abgerundet; Dorsum ziemlich steil. Ader S leicht gebogen oder gewunden, entspringt frei; Rund M, entspringen dicht beieinander, seltener aus einem Punkt; My gebogen, der M; parallel; M; und Cu, entspringen dicht beieinander oder (seltener) aus einem Punkt am unteren Winkel der Mittelzelle; Cu, entspringt zwischen 14 bis 2/3 der Mittelzelle; bisweilen ist eine spurweise angedeutete Teilungsader der Mittelzelle vorhanden; A, und A, gut entwickelt; A, mit einer kurzen Basalgabel.

Männliche Genitalien (Abb. 16). Tegumen breit; Saccus rundlich. Valva breit, länglich, mit einem abgerundeten äusseren Teil; Costa und Sacculus meistens nur schwach angedeutet, der letztere bisweilen mit einer kurzen freien Spitze; Proces- sus basales und Pulvinus unentwkickelt. Uncus länglich und ziemlich breit, dorso- ventral abgeflacht; Socii gut entwickelt; Gnathos kräftig, mit einer mehr oder weniger langen Mittelspitze. Fultura superior bandartig, seltener fehlt; Fultura inferior mehr oder weniger breit; Caulis kurz bis mässig lang. Aedoeagus (Abb. 17) von verschiedener Form; Coecum penis entwickelt; Cornuti stachelförmig.

Weibliche Genitalien (Abb. 18). Papillae anales länglich, gleichmässig breit. Ostium bursae breit, mit einem sklerotisierten Trichter; Lamella postvaginalis schmal. Ductus und Cervix bursae nicht differenziert, lang; Corpus bursae mem- branös, mit einer raspelartig gezähnten Lamina dentata (Abb. 19).

OBRAZTSOV (1949) und DIAKONOFF (1950) betrachteten Eurydoxa Fil. als eine von Cerace verschiedene Gattung. Das einzige Merkmal, welches Eurydoxa von Cerace trennt, ist die Gabellänge der Vorderflügelader A, | ,, die bei Eury- doxa kaum mehr als bis zu einem Viertel der ganzen Ader reicht, bei Cerace aber ein Drittel bis ein Halb so lang wie die Ader ist (Abb. 3). Die übrigen Merk- malen haben einen stark transitiven und cher artlichen Charakter. Auch die Geni- talien liefern keine bedeutungsvolle Unterschiede, welche generische Trennung von Eurydoxa und Cerace rechtfertigen könnten; Ewrydoxa ist nur als eine Unter- gattung zu betrachten. |

Die Gattung ist hauptsächlich orientalisch, wird aber auch in der Palaearktis durch eine ziemlich hohe Artenzahl (9 Arten) vertreten, die zum grössten Teil hier endemisch sind.

B. Tribus Zacoriscini (Diak., 1941) Obr., 1949

Sparganothidae DRUCE, 1912, Ent. Mo. Mag., Vol. 48, p. 133.

Tortricidae group B (part.) MEYRICK, 1913, WyTSMAN’s Gen. Ins., Fasc. 149, p. 20. Chresmarchidii DIAKONOFF, 1939, Zoöl. Meded. Mus. Leiden, Vol. 21, p. 135. Zacoriscides DIAKONOFF, 1941, Treubia, Vol. 18, p. 31.

Chresmarchides DIAKONOFF, 1944, Treubia, Vol. hors serie, p. 35.

Zacoriscini OBRAZTSOV, 1949 Entomon, Vol. 1, p. 201.

Kopf anliegend beschuppt oder mit einem flachen Schuppenschopf. Fühler - mässig, beim Weibchen ganz kurz bewimpert. Brust ohne Hinterschopf. Vorder- flügel des Männchens meistens mit Kostalumschlag, öfters leuchtend gefärbt. Hinterleib mit einem sehr breiten Analbüschel beim Männchen, mit einer ,,Core-

156

TIJDSCHRIFT VOOR ENTOMOLOGIE, DEEL 97, AFL. 3, 1954

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G N CA 4 NS DA À iS ED hi 5 \

(17) N. S. OBRAZTSOV : Die Gattungen der Palaearktischen Tortricidae 157

throgyne” beim Weibchen. Männliche Genitalien mit gefalteten Valvae, mit ge- zähnten Processus basales, im allgemeinen vom Archipsini-Typus; Saccus sehr breit, trapezoidal; Uncus breit, dorsoventral abgeflacht; Gnathos kräftig, mit einem Mittelhaken; 8. Abdominalsegment mit stark entwickelten Menses und Scopae. Weibliche Genitalien mit einem breiten, bandartigen Cestum; Lamina dentata dolchförmig, mit einem Capitulum.

Nach der Kopfbeschuppung und den bunt oder leuchtend gefärbten Vorder- flügeln mancher Arten erinnert die Tribus etwas an die Ceracini, mit welchen sie früher vereinigt wurde. Die männlichen Genitalien stehen denen der Archipsini sehr nahe und erinnern besonders an die von manchen Clepsis Gn. (subg. Siclo- bola Diak.). Diese Ähnlichkeit wird besonders durch die freien Processus basales der Valvae bestimmt; auch die Valvenfalten sind bei Clepsis meistens angedeutet. Das Vorhandensein einer „Corethrogyne” bei den Weibchen, d.h. zweier samt- ähnlichen Haarkisschen am 7. Abdominalsternit, unterscheidet Zacoriscini sehr deutlich von Archipsini.

Die geographische Verbreitung der Tribus beschränkt sich auf die Orientalische und Australische Regionen; die Tribus hat keine Vertreter in der Palaearktis.

C. Tribus Archipsini (P. & M., 1922) Obr., 1942

Phalaenae Tortrices Flavae (part.) SCHIFFERMILLER & DENIS, 1776, Syst. Verz. Schm. Wien. Geg., p. 127.

Tortrices Noctuoides (part.) + Genuinae (part.) + Pseudotortrices (part.) HüBNER, 1796—99, Samml. eur. Schm., Tortr., tt. 11, 16, 25.

Tortrices Lascivae (part.) HüBNER, 1823—24, op. cit., t. 47.

Olethreutae (part.) + Corticeae (part.) + Mixtae (part.) + Floriperdae + Vulgares + Submetallicae (part.) HüBNER, 1825, Verz. bek. Schm., pp. 374, 379, 385, 388, 389, 392.

Substemmatophorae subunicolores (part.) + Fusco-signatae (part.) + Variegatae (part.) + Fasciatae pauperes (part.) + Metallicae (part.) + Subfasciatae + Unicolores (part.) FRÖLICH, 1828, Enum. Tortr. Würt., pp. 29, 30, 48, 55, 67, 68.

Tortrices Verae (part.) GEYER & HüBNER, 1830, Samml. eur. Schm., Tortr., t. 48.

Tortricidi (part.) + Sciaphilidi (part.) + Grapholithidi (part.) + Cochylidi (part.) GUENEE, 1845, Ann. Soc. Ent. France, Ser. 2, Vol. 3, pp. 136, 163, 169, 297.

Tortricidae (part.) STAINTON, 1859, Man. Brit. Butt. & Moths, Vol. 2, p. 188.

Plicatae (part.) STAINTON, op. cit., p. 188, 200.

Anchyloperidae (part.) STAINTON, op. cit., p. 118, 217.

Archipsidii PIERCE & METCALFE, 1922, Genit. Brit. Tortr., p. 1.

Chresmarchidii (part.) + Cacoecidii DIAKONOFF, 1939, Zoòl. Meded. Mus. Leiden, Vol. DI Dor WS, WS,

Cacoeciades DIAKONOFF, 1941, Treubia, Vol. 18, p. 31, 403.

Archipsini OBRAZTSOV, 1942, Iris, Vol. 56, p. 157.

Cacoeciini DIAKONOFF, 1952, Verh. Koninkl. Ned. Ak. Wet., Afd. Natuurkunde, Ser. 2, Vol. 49, Pars 1, p. 99.

Genitalien und Geäder der Tortricinae. Abb. 16: Cerace stipatana Wkr., Genitalien, Männ-

chen. Abb. 17: idem, Aedoeagus. Abb. 18: idem, Genitalien, Weibchen. Abb. 19: idem,

Lamina dentata. Abb. 20: Catamacta gavisana Meyr., Geäder, Weibchen. Abb. 21: idem,

Kopf. Abb. 22: idem, Genitalien, Weibchen. Abb. 23: Homona coffearia (Nietn.), Geni-

talien, Männchen. Abb. 24: idem, Genitalien, Weibchen. Abb. 25: Leontochroma aurantia-

cum \Wlsm., Geäder, Männchen. Abb. 26: idem, Kopf. (Abb. 23 aus DIAKONOFF, 1948; die übrigen Abbildungen aus DIAKONOFF, 1939).

158 TIJDSCHRIFT VOOR ENTOMOLOGIE, DEEL 97, AFL. 3, 1954 (18)

Kopf mehr oder weniger rauh beschuppt. Brust entweder glatt oder hinten mit einem Schopf aufgerichteter Schuppen. Fühler doppelkammzähnig, sägezähnig oder einfach, beim Männchen dichter bewimpert, beim Weibchen meistens spar- sam beborstet. Vorderflügel des Männchens nicht selten mit einem Kostalum- schlag. Uncus stets vorhanden, dorsoventral abgeflacht und mehr oder weniger breit. Gnathos kräftig, mit einer mehr oder weniger scharfen Mittelspitze. Valvae öfters mit Processus basales und einem papillenartigen, behaarten Pulvinus. Ful- tura superior mehr oder weniger stark sklerotisiert, meistens als eine vollständige Querleiste, selten (und dann gewöhnlich nur bei den stärker entwickelten Proces- sus basales) fehlend. Cornuti lang stachelförmig, seltener flach (Argyrotaenia Stph.), nur ausnahmsweise fehlend. Papillae anales des Weibchens von typischer Form. Ductus bursae öfters mit Colliculum. Cervix bursae nicht selten mit einem bandartigen Cestum. Lamina dentata in Form eines starken Dornes oder Dolches, bisweilen mit Capitulum, ausnahmsweise fehlend.

Die zu den Archipsini gehörenden Gattungen zeigen meistens ein normal ge- bildetes, vollständiges Geäder, in dem die Stielung der Vorderflügeladern R, und R- und der Hinterflügeladern R und M, und M, und Cu, am häufigstens auf- tritt. Viel seltener kommen andere Radialzweige der Vorderflügel zur Stielung oder wird diese auch bei den Vorderflügeladern M; und Cu, beobachtet. Bei den palaearktischen Gattungen, die eine ziemlich grosse Einheitlichkeit des Geäders aufweisen, ist diesem anscheinend kein grosser Wert zuzumessen. Man kann sogar denken, dass die Stielung der Vorderflügeladern Ry und R, in der Tribus über- haupt nur rein sekundär ist, insbesondere wenn man in Betracht zieht, dass sie in der Papua-Gattung Chresmarcha Meyr. nur ein männliches Sexualmerkmal dar- stellt.

Die männlichen Genitalien in der Tribus gehören zu vier etwas verschiedenen Bautypen, die auf Grund der Eigentümlichkeit der Fultura superior aufgestellt werden können. Der erste dieser Typen wird durch eine vollständig entwickelte Fultura superior charakterisiert, welche als eine die beiden oberen Basalwinkel der Valvae verbindende Querleiste entwickelt ist. Eine solche Fultura superior haben die meisten Archipsini-Gattungen. Bei dem zweiten Typus ist die Fultura superior in der Mitte unterbrochen (Batodes Gn., Hastula Mill., Gnorismoneura Issiki & Str.). Als der dritte Typus kann wohl die Gattung Leontochroma Wlsm. ange- sprochen werden, bei welcher die Fultura superior überhaupt fehlt. Bei dem vier- ten Typus wird die Fultura superior durch die mehr oder weniger entwickelten Processus basales der Valvae ersetzt, welche mit ihren Spitzen mit dem mem- branösen Vallum penis verwachsen sind und anscheinend die Funktion der Ful- tura superior übernommen haben (Paramesia Stph., Lozotaeniodes gen. nov., Clepsis Gn., Adoxophyes Meyr., Ptycholoma Stph.). Bei Ptycholoma sind noch Spuren einer Fultura superior vorhanden. Die anderen Unterschiede in den männ- lichen Genitalien können wegen ihrer grossen Mannigfaltigkeit kaum gruppiert werden.

Die weiblichen Genitalien gehören nach dem Bau der Lamina dentata eben- falls zu vier Typen. Bei dem ersten Bautypus hat die Lamina dentata Form eines Dolches mit Capitulum (Argyrotaenia Stph., Pandemis Hb., Parapandemis gen. nov., Choristoneura Ld., Catamacta Meyr., Clepsis Gn.). Hier schliesst sich auch

(19) N. S. OBRAZTSOV : Die Gattungen der Palaearktischen Tortricidae 159

Homona Wkr. ziemlich dicht an, bei der die Lamina dentata an der Basis erweitert ist. Dem zweiten Bautypus fehlt das Capitulum, obwohl der Dorn der Lamina dentata mehr oder weniger gut entwickelt ist. Hierher gehören die meisten Gat- tungen. Den dritten Typus bilden die Gattungen, bei welchen die Lamina dentata ganz flach oder als ein mehr oder weniger schwacher Chitinfleck angedeutet ist (Gnorismoneura Issiki & Str, Pseudeulia gen. nov., Pseudargyrotoza gen. nov.). Der vierte Bautypus hat überhaupt keine Lamina dentata (Capza Stph., Philedone Hb., Paraclepsis gen. nov., Epagoge Hb., Lozotaeniodes gen. nov.).

Die Kombinationen der erwähnten Bautypen der männlichen und weiblichen Genitalien mit den Eigentümlichkeiten des Geäders und anderer Merkmale bilden den Grund der generischen Aufteilung der Tribus. Die Aufstellung der phylo- genetischen Beziehungen zwischen den einzelnen Gattungen ist recht schwierig, da die morphologischen Grundlagen aus anderen Faunengebieten z.Zt. meist noch fehlen, und die systematische Reihenfolge der Gattungen kann nur als eine ziem- lich provisorische betrachtet werden.

Die Tribus ist in allen faunistischen Gebieten vertreten.

Analytische Tabelle der palacarktischen Gattungen a. Äussere Merkmale

1 (38). Vorderflügeladern Ra und R5 entspringen voneinander getrennt, seltener aus

einem Punkt. (7). Vorderflügelader Re fast gleich weit von Ri wie von Rz entfernt. . Vorderflügelader entspringt kurz vor oder von der Mitte der Mittelzelle. (5). Vorderflügel der Männchens mit einem breiten, gut entwickelten Kostalumschlag,

beim Weibchen stets mit einem deutlich ausgezogenen Apex 9. Archips Hb.

5 (4). Vorderflügel des Männchens nur mit einem nach oben gebogenen Kostalrand, der etwas an einen ganz schmalen Umschlag erinnert; Vorderflügelapex des Weib- chensnicht@ghervortreiend ee 13. Parasyndemis gen. nov.

6 (3). Vorderflügelader entspringt deutlich distal von der Mitte der Mittelzelle Peet ae an EEE ut elende 11. Cacoecimorpha gen. nov.

7 (2). Vorderflügelader Re mehr oder weniger stark Rz genähert.

8 (25). Vorderflügelader entspringt in oder vor der Mitte der Mittelzelle.

9 (18). Zweites Palpenglied nicht länger als der Kopf.

0 (11). Zweites Palpenglied distal deutlich durch Schuppen erweitert, nahe der Spitze etwa bis zweimal breiter als an der Basis .................... 17. Clepsis Gn. (pars)

11 (10). Zweites Palpenglied distal nicht oder nur kaum erweitert.

12 (13). Vorderfliigelader Cuz vom letzten Drittel der Mittelzelle; Palpen deutlich nach ObENw SEDO LEM I I I IE A 19. Ptycholoma Stph.

13 (12). Vorderflügelader Cu2 deutlich vor dem letzten Drittel der Mittelzelle; Palpen niemals stark gebogen, mehr nach vorn gestreckt als nach oben gerichtet.

14 (17). Basalgabel A ‚43 der Vorderflügel nicht kürzer (meistens etwas länger) als ein Viertal der ganzen Ader.

15 (16). Palpen (von ihrer Basis bis zur Spitze gemessen) nicht länger als der Kopf MOLA OMMI RO ae BRR ORI MEL CA pae Ped af i 14. Ptycholomoides gen. nov.

EA OP N m N n

16 (15). Palpen merklich länger als der Kopf nn 6. Choristoneura Ld. 17 (14). Basalgabel A, 3 der Vorderflügel merklich kürzer als ein Viertel der ganzen Alec ee OA ME

18 (9). Zweites Panne Bange alls ‘de Tago

19 (20). Palpen stark nach oben as ihr 2. Glied anliegend beschuppt ................... seseee 7. Cornicacoecia gen. nov.

20 (19). Milan ach | vorn n mano ode nur a Tela aufsteigend.

160

21 22 23

24

25 26 27)

28

(22). (Bi). (24).

(23).

(8). (29). (28).

. Vorderflügeladern Ra und R5 gestielt. . Männliche Fühler kamm-, weibliche sägezähnig. . Hinterflügeladern R und Ma ebenso wie Ms und Cui gestielt nnn

TIJDSCHRIFT VOOR ENTOMOLOGIE, DEEL 97, AFL. 3, 1954 (20)

Pedicellus (2. Fühlerglied) des Männchens tief ausgeschnitten ... 3. Pandemis Hb. Pedicellus bei beiden Geschlechtern einfach. Distalerweiterung des 2. Palpengliedes wenigstens zweimal so breit als dessen Basis und beginnt plötzlich bereits an der Basis des Gliedes ...................... on 17. Clepsis Gn. (pars). Zeis Panel) sel. um) und ganz élire CIWICITEL EEE E N ona 16. Aphelia Hb. (pars) und 21. Lozotaenia Stph. (pars) (Genitalunterschiede !). Vorderflügelader entspringt distal von der Mitte der Mittelzelle. Palpen kurz, den Kopf nicht oder nur kaum überragend. Vorderflügeladern Re, Rs und Ra an der Basis gleichweit voneinander entfernt; Vorderflügel des Männchens mit einem kurzen Kostalumschlag. .................... 24. Paraclepsis gen. nov.

; Modernes IR von RG an dee [Beats ario doppelt so weit wie diese

von Ra entfernt; Vorderflügel des Männchens ohne Kostalumschlag .................... ee Re sauce ee Ce 5. Argyrotaenia Stph.

. Palpen den Kopf weit überragend. . Augen grösser als die Hälfte des Kopfes. Palpen anliegend beschuppt; ihr Ter-

minalglied mit dem zweiten gleich breit ......................... 15. Meritastis Meyr.

. Augen kleiner als die Hälfte des Kopfes. Palpen mit abstehender Beschuppung;

ihr Terminalglied stets bedeutend schmäler als das zweite.

. Vorderflügelader Cu2 entspringt zwischen der Mitte und dem zweiten Drittel der

Mittelzelle. Grössere Falter (Spannweite nicht unter 18 mm).

. Zweites Palpenglied distal bis zur Breite des Terminalgliedes verschmalert ........

Eer eN 20. Lozotaeniodes gen. nov.

. Zweites Palpenglied distal breiter als das Terminalglied. . Palpen deutlich nach oben gerichtet ........................ 4. Parapandemis gen. nov. . Palpen nach vorn gestreckt, obwohl an der Basis öfters leicht gebogen ................

ee 16. Aphelia Hb. (pars) und 21. Lozotaenia Stph. (pars) (Genitalunterschiede !).

. Vorderflügelader Cu2 entspringt kurz vor dem dritten Viertel der Mittelzelle.

Kleinere Falter (Spannweite nicht über 15 mm) nanne 35. Pseudargyrotoza gen. nov.

31. Pyrsarcha Meyr.

: forensen R Udi N, EA Ms nd Cui, entspringen getrennt, dicht

neben einander oder aus einem Punkt.

. Vorderflügel des Männchens dreieckig, die des Weibchens schmäler, mit einem

Spits Sezo Een en MAD 28. Philedone Hb.

. Vorderflügel in beiden Geschlechtern fast gleich breit; beim Weibchen der Apex

bisweilen ziemlich scharf, aber nicht ausgezogen (sichere Unterschiede gegen Phyplieelormpe Tin Genital bau) me 33. Hastula Mill.

. Fühler in beiden Geschlechtern einfach oder die des Männchens gezähnt. . Vorderflügelader entspringt an oder kurz vor der Mitte der Mittelzelle. . Vorderflügelader Cuı entspringt deutlich vor dem unteren Winkel der Mittel-

ZENE Bat RENEE rer ee 18. Adoxophyes Meyr.

. Vorderflügelader Cuı entspringt vom unteren Winkel der Mittelzelle. . Palpen überragen den Kopf mindestens um das Zweifache. 29. Enoditis Meyr. . Palpen überragen den Kopf höchstens nur unwesentlich, meistens sind sie aber so

lang wie dieser.

. Hinterflügeladern Ms und Cui gestielt ................ 34. Gnorismoneura Issiki & Str. . Hinterflügeladern Ms und Cui entspringen getrennt. . Palpen durch Schuppen distal stark erweitert ........................ 2 25. Epagoge Hb.

. Palpen durch Schuppen nur wenig oder gar nicht erweitert.

(21) |

54 55 56 D7 58 DO,

60 61

62

63 64 65

66

13

14

15 16

17 18

(59). (58). (57). (56).

(55)}

. Keine lateralen Scopae von langen Haaren. . Fultura superior stark in der Mitte erweitert und leicht skulpturiert ....................

N. S. OBRAZTSOV : Die Gattungen der Palaearktischen Tortricidae 161

Palpen deutlich aufsteigend, mehr oder weniger ans Gesicht gepresst, durch Schuppen nicht erweitert. Hinterflügeiadern R und Mz gestielt; Vorderflügel des Männchens mit Kostal-

umschlag.

Männliche Fühler büschelartig bewimpert; Apex der Vorderflügel in beiden &eschlechternwab EIA ee ORARI nn 32. Batodes Gn. Männliche Fühler einfach bewimpert; Vorderflügel des Weibchens mit einem mehroderweniser hervortretenden Apex... 10. Homona Wkr. Hinterflügeladern R und entspringen aus einem Punkt; Vorderflügel des Männchens ohne Kostalumschlag ................ 23 Pseudeulia gen. nov.

. Palpen nicht ans Gesicht gepresst, distal leicht durch Schuppen erweitert ............

22. Paramesia Stph.

. Vorderflügelader entspringt deutlich hinter der Mitte der Mittelzelle. . Hinterflügeladern R und entspringen dicht beisammen oder aus einem Punkt;

Vorderflügel des Männchens ohne Kostalumschlag.

. Zweites Palpenglied durch lange Haarschuppen bedeutend erweitert. Teilungsader

der Mittelzelle der Vorderflügel (wenn auch rudimentär) entspringt zwischen RR ee 30. Philedonides gen. nov.

. Zweites Palpenglied anliegend beschuppt. Teilungsader der Mittelzelle der Vor-

dectluicelMentsprinet weit vVorRI ee 27. Leontochroma Wlsm.

. Adern R und Mi der Hinterflügel gestielt; Vorderflügel des Männchens mit

Kostalumschlag.

. Zweites Palpenglied distal durch Schuppen erweitert; männliche Fühler säge-

ZA DIOR SENTO Fe ECC RL sehe 26. Capua Stph.

. Zweites Palpenglied distal deutlich zugespitzt; männliche Fühler einfach ............

8. Catamacta Meyr.

b. Mannliche Genitalien

. Socii mehr oder weniger entwickelt. . Processus basales der Valvae verschiedenartig entwickelt, bisweilen fehlend, sind

aber niemals zweispitzig, bedornt oder mit der Fultura superior verwachsen.

. Fultura superior in der Form einer Querleiste, die von einer Valva zu der anderen

zieht und meistens die oberen Winkel der Valvae miteinander verbindet.

. Gnathos mit einer weichen, gezähnten Spitze ........ 14. Ptycholomoides gen. nov. . Gnathos-Spitze nicht weicher als seine übrigen Teile.

BE Sacculuse zundstabförmio nn 35. Pseudargyrotoza gen. nov. . Sacculus nicht rundstabförmig.

NgEulturafisuperiorgllateral MveichMbEdOrnt e N ON 25. Epagoge Hb. . Fultura superior lateral nicht bedornt.

. Socii übersteigen die lateralen Gnathos-Arme ............ 4. Parapandemis gen. nov.

. Socii nicht länger als die lateralen Gnathos-Arme. . Sacculus nur in basalem Teil stark erweitert, dann plötzlich abgestutzt; Gnathos

distal sehr stark erweitert, mit einem langen mittleren Processus ........................ obd ddr 13. Parasyndemis gen. nov.

. Sacculus nicht abgestutzt; Gnathos distal nicht irgendwie besonders erweitert, nur

mit einer einfachen, mehr oder weniger scharfen oder etwas abgerundeten Mittel- spitze.

. Sacculus meistens erweitert, mit einer mehr oder weniger langen, frei liegen-

CENA SPIE I ALLO AA 9. Archips Hb.

. Sacculus mit einer nicht frei liegenden Distalspitze oder überhaupt ohne diese. . Mensis ventralis mit grossen lateralen Scopae von langen und dichten Haaren

3. Pandemis Hb.

28. Philedone Hb.

162

TIJDSCHRIFT VOOR ENTOMOLOGIE, DEEL 97, AFL. 3, 1954 (22)

(18). Fultura superior in der Mitte nicht merklich erweitert und hier stets ohne Skulp- tur.

(21). Sacculus reicht etwa bis zur Hälfte der Valvenlange. ........ 15. Meritastis Meyr.

(20). Sacculus reicht über die Mitte der Valva.

(31). Pulvinus gut entwickelt.

(24). Fultura a von einer besonderen Form, sl: FOLIE... DONA 5 si 11. Cacoecimorpha gen. nov.

(23). Iulia | superior “ils eine > eintkche oe zwischen den beiden Valvae.

(26). Sacculus sehr breit und kaum stärker als die ee Walva chitinisiett an

12. Syndemis Hb.

(25) Scies Seo ails de Brico val rene che besonders breit.

(30). Socii wenigstens bis zur Hälfte der Gnathos-Arme reichend.

(29). Sacculus mit einem starken Basaldorn ........................... 7. Cornicacoecia gen. nov.

(28) Grcailus cire jen Ba SATA oan 6. Choristoneura Ld.

(27) Socitt anzio kuiizo RE E OR TORA 10. Homona Wkr.

22). Kein Pulvinus.

(53) Cosa cer Valva sale CIE 220 c0000000000282020n000008c0020cac0e200 31. Pyrsarcha Meyr.

(32). Costa der Valva nicht auffallend.

(89) SacaulussmitveinereDoppelspitzemee RE RER RS 26. Capua Stph.

(34). Sacculus mit einer einfachen Spitze oder ganz ohne diese ........ 16. Aphelia Hb.

(3). Fultura superior besteht aus zwei Teile, die untereinander durch eine Membran verbunden sind.

(40). Processus basales der Valvae vorhanden (wenn auch rudimentär).

(39). Sacculus reicht bis zum unteren Distalwinkel der Valva und ist in der Mitte am

breitesten tn. ELU e IO AIR te eae Sa RCA 32. Batodes Gn. (38). Sacculus erreicht den unteren Distalwinkel der Valva nicht und ist an der Basis amebreitesten. a... Vesna Messen eae EEE 33. Hastula Mill. (37). Keine Processus basales der Valvae .................... 34. Gnorismoneura Issiki & Str.

(2). Processus basales der Valvae entweder bedornt oder gesägt, oder zweispitzig, frei oder mit der Fultura superior verwachsen.

(45). Valva mit einem deutlichen Pulvinus an der Basis der Processus basales.

(44). Fultura superior mit den Processus basales verwachsen ........ 2 21. Lozotaenia Stph.

(43). Keine Fultura superior vorhanden; ihre Funktion wird durch die Processus basales übernommen, die sich mit ihren Spitzen fast berühren nnen

Eee RE 18. Adoxophyes Meyr.

(42). Valva ohne Pulvinus.

(47). Äusserer Sacculus-Teil stark gesägt; Aedoeagus leicht doppelt geknickt, mit einer Verdickung der unteren Knickungsstelle .................... 2 20. Lozotaeniodes gen. nov.

(46). Sacculus nicht gesägt, manchmal nur mit einzelnen scharfen Vorsprüngen; Aedoe- agus gerade oder gleichmässig gebogen, aber niemals geknickt. /Wäre Epagoge Hb. irrtümlicherweise als eine Gattung betrachtet, bei welcher die Fultura superior mit gezähnten Processus basales verwachsen ist, so unterschiede sie sich von den übrigen nachstehenden Gattungen durch ihren langen Aedoeagus, der stark wink- lig gebrochen ist./

(49). Sacculus mit einer freien Spitze, zur Valva in einem Winkel stehend .................... EEE Ed ei TA Ace AE SIR LL 19. Ptycholoma Stph.

(48). Sacculus mit dem unteren Valvenrand vollständig verwachsen.

(51, 54). Processus basales praekostal, mit der Fultura superior verwachsen; keine ae UT PAR RE Er 24. Paraclepsis gen. nov.

(50, 54). Processus basales subkostal; keine Harpe.

(53). Uncus spatelförmig (Brust mit Hinterschopf; Männchen ohne Kostalumschlag im

Morderflügel) ne o I REI NEC 22. Paramesia Stph. (52). Uncus mässig breit, nicht spatelförmig (Brust glatt; Männchen mit einem Kostal- umschlaer im WORRIES) er 8. Catamacta Meyr.

(50, 51). Processus basales medial; verschiedene Harpe meistens vorhanden .................... 17. Clepsis Gn.

(23)

55 56 DA

58 59 60 61

(1). (61). (58).

(57). (60). (59). (56).

Die Gattung 29. Enoditis Meyr., deren Genitalien ununtersucht blieben, ist in

N. S. OBRAZTSOV : Die Gattungen der Palaearktischen Tortricidae 163

Keine Socii.

Fultura superior entwickelt.

Gnathos mit freien Lateralarmen; ein langes, stark chitinisiertes Subscaphium entspringt von der Intersegmentalmembran des 10. Abdominalsegmentes …. BR EN Se een Rito 30. Philedonides gen. nov. Lateralarme des Gnathos in eine gemeinsame Spitze verwachsen.

Valva mit Pulvinus; Uncus mässig breit ............... 5. Argyrotaenia Stph. Valva ohne Pulvinus; Uncus sehr breit ........................ 23. Pseudeulia gen. nov. EUIEUTA SUPER OMR fehlt nn 27. Leontochroma Wlsm.

der Tabelle nicht berücksichtigt.

INTE

NON bw NY SA DO D Hr

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N N

(20) (13)

(6). (5).

c. Weibliche Genitalien

. Cervix bursae mit einem bandartigen Cestum. . Lamina dentata ohne ein echtes, rundliches Capitulum, obwohl an der Basis manchmal plattenarig erweitert.

Cestum beginnt am Corpus bursae. Lamina dentata in Form eines länglichen Dornes mit erweiterter Basis; Ductus bursaegmeistensa. mit Gol cul sees etecereee ce 10. Homona Wkr. . Lamina dentata als ein ganz kleiner, kurzer Dorn; Ductus bursae ohne Colli- (N ee EEE I ENTER LOHR ee ele 11. Cacoecimorpha gen. nov. . Cestum mehr oder weniger vom Corpus bursae entfernt . Capitulum als eine flache Chitinplatte an der Basis einer dornförmigen Lamina dentata; Papillae anales nierenförmig. ...........- 13. Parasyndemis gen. nov. . Lamina dentata als ein Dorn ohne jedes Capitulum; Papillae anales nicht nieren- förmig. . Ductus bursae mit lateralen Colliculi. MPaminandentata als einwgerader Dorne 12. Syndemis Hb. . Dorn der Lamina dentata ausgebogen ............ ee 21. Lozotaenia Stph. . Ductus bursae ohne laterale Colliculi, bisweilen mit einem ringförmigen Col- Nelke: EDS RO sO 16. Aphelia Hb.

. Lamina dentata mit einem rundlichen Capitulum, seltener vollständig fehlend. . Cestum nimmt seinen Anfang mit einer Erweiterung am selben Corpus bursae. . Cervix bursae höchstens dreimal so lang wie der Corpus bursae ............................ PRE EI SER SI IE Ri i AIR EEE ES 9. Archips Hb. und 17. Clepsis Gn. (Unterschiede in männlichen Genitalien)

. Cervix bursae nicht weniger als viermal so lang wie der Corpus bursae.

SE Corpusmbursaemmnskulptumientinn eee 6. Choristoneura Ld. . Corpus bursae mit einer feinen Streifenskulptur 7. Cornicacoecia gen. nov. . Cestum liegt vom Corpus bursae entfernt .......................... 8. Catamacta Meyr.

. Cervix bursae ohne Cestum oder dieses in Form einer kurzen Chitinplatte an der Grenze des Corpus bursae. . Lamina dentata vorhanden. . Lamina dentata dernförmig. . Capitulum vorhanden. . Basis der Cervix bursae mit einem kleinen Cestum von unbestimmter Form ROM AR ARTI ee 5. Argyrotaenia Stph. . Kein Cestum vorhanden. . Cervix bursae viel schmäler als der stark erweiterte Distaltrichter des Ductu: PUR N ee ee 9. Archips Hb. (pars). . Cervix bursae niemals schmäler, meistens sogar breiter als der Ductus bursa: A A AR ten EM ne 3. Pandemis Hb., 4. Parapandemis gen. nov. und 17. Clepsis Gn. (pars) (deutliche Unterschiede im äusseren Bau und in männlichen Genitalien); 32. Batodes Gn. (Unterschiede im Geäder).

164 TIJDSCHRIFT VOOR ENTOMOLOGIE, DEEL 97, AFL. 3, 1954 (24)

28 (23). Lamina dentata ohne Capitulum.

29 (30). Ductus bursae mit einer seitlichen Erweiterung an der Grenze der Cervix bursae en SO IRR ASS TO andre re re nt I N A POS RIETI 32. Batodes Gn. (pars).

30 (29). Ductus bursae ohne jede seitliche Erweiterung.

31 (32). Ductus bursae und der anliegende Teil der Cervix bursae gleichmässig chiti- Se oO Ce I ER Rn 30. Philedonides gen. nov.

32 (31). Ductus bursae membranòs, manchmal mit Colliculi.

33 (34). Papillae anales gleichmässig schmal, in der Seitenansicht proximal ventralwärts PEDO EM RL ee 14. Prycholomoides gen. nov.

34 (33). Papillae anales ziemlich breit, in der Seitenansicht nicht gebogen.

35 (36). Ductus bursae mit einem stark erweiterten Trichter ........ 19. Ptycholoma Stph.

36 (69) Ductus huge dine GheEn ERETTA TEMO ER pans ore ee AOL RR 18. Adoxophyes Meyr. und 22. Paramesia Stph. (Unter- schiede im Vorderflügelgeäder).

37 (22). Lamina dentata nicht dornförmig.

38 (39). Lamina dentata rundlich, flach. ................... 34. Gnorismoneura Issiki & Str. 39 (38). Lamina dentata als schwach chitinisierte Chitinflecke. i

40 (41). Ductus bursae mit lateralen Colliculi ................ 35. Pseudargyrotoza gen. nov. AAO) PK Ein MEO licl Orhan den 23. Pseudeulia gen. nov.

42 (21). Keine Lamina dentata vorhanden.

3 (46). Trichter des Ductus bursae mit der Lamella antevaginalis verwachsen.

44 (45). Achtes Abdominalsternit als eine Lamella postvaginalis modifiziert ....................... 20. Lozotaeniodes gen. nov.

45 (44). Keine Lamella postvaginalis vorhanden ................................. 28. Philedone Hb. 46 (43). Keine Lamella antevaginalis entwickelt.

47 (48). Trichter des Ductus bursae länglich, subzylindrisch ................... 26. Capua Stph. 48 (47). Trichter des Ductus bursae von einer anderen Form.

49 (50). Ductus bursae distal stark chitinisiert .............. 24. Paraclepsis gen. nov.

50 (49). Ductus bursae distal nur unbedeutend chitinisiert, manchmal mit Colliculi ........ IRR CSR el ecke 17. Clepsis Gn. (pars) und 25. Epagoge Hb. (Unter- schiede im Geäder).

Die Gattungen 15. Meritastis Meyr., 27. Leontochroma Wlsm., 29. Enoditis Meyr., 31. Pyrsarcha Meyr. und 33. Hastula Mill., deren weibliche Genitalien un- untersucht blieben, sind in die Tabelle nicht eingeschaltet.

3. Gattung Pandemis Hb., 1825

Lecto-Genotypus: Pyralis corylana F., 1794 (FERNALD, 1908, Gen. Tortr., p. 15). Phalaena (part.) Popa, 1761, Ins. Mus. Graec., p. 93.

Pyralis (part.) FABRICIUS, 1775, Syst. Ent., p. 648.

Tortrix (part.) HAWORTH, 1811, Lep. Brit., p. 421.

Archips (part.) HüBNER, 1822, Syst.-alph. Verz. p. 59.

? Pseudoips (part.) HüBNER, op. cit., p. 60.

Pandemis HüBNER, 1825, Verz. bek. Schm., p. 388.

Lozotaenia (part.) STEPHENS, 1829, Syst. Cat. Brit. Ins., Vol. 2, p. 169. Pandemia (part.) STEPHENS, 1834, Ill. Brit. Ent. Haust., Vol. 4, p. 71.

Kopf (Abb. 5) rauh beschuppt. Fühler des Männchens gezähnt und bewim- pert; Pedicellus (2. Glied) tief ausgeschnitten (Abb. 6); Fühler des Weibchens einfach, sparsam bewimpert. Palpen länglich, nach vorn gestreckt oder ganz leicht aufgebogen; Basalglied kurz; 2. Glied distal durch Schuppen erweitert; Endglied zugespitzt oder abgerundet; die Palpen des Weibchens etwas länger und mehr

(25) N. S. OBRAZISOV : Die Gattungen der Palaearktischen Tortricidae 165

anliegend beschuppt. Saugrüssel gut entwickelt, lang. Brust ohne Hinterschopf.

Vorderflügel (Abb. 4) länglich subrektangulär, am breitesten gegen die Mitte; Costa proximal aufsteigend gebogen, kurz vor der Mitte gerade werdend und dann allmählich leicht absteigend, nicht selten (insbesondere beim Weibchen) etwas konkav; Apex gerundet, beim Weibchen meistens leicht hervortretend; Termen gerade oder unterhalb des Apex leicht eingezogen, senkrecht oder leicht schräg; Tornus rundlich bis ziemlich flach; Dorsum gerade oder leicht konvex. Beim Männchen kein Kostalumschlag. Ader R, entspringt von der Mitte, R, etwa von %4 der Mittelzelle, näher zur R als zur R,; Ry und R; basal einander ge- nähert, aber stets getrennt; bisweilen eine Teilungsader der Mittelzelle vorhanden, die zwischen R, und Ry entspringt; Mo, Mz und Cu, in verschiedenen Abstän- den; Cu, entspringt aus dem unteren Winkel, Cu, etwa aus 2/, der Mittelzelle; A, meistens gut entwickelt; Basalgabel A, , , etwa ein Viertel bis ein Drittel so lang wie die ganze Ader.

Hinterflügel (Abb. 4) halboval, breiter als oder so breit wie die Vorderflügel; Costa leicht gewunden, in der Mitte etwas gebaucht; Apex abgerundet, obwohl meistens etwas vorgezogen; Termen unterhalb des Apex leicht eingezogen; Tornus breit gerundet; Dorsum rundlich, zwischen A, und A, meistens flach. Ader S ge- rade oder leicht gebogen; R und M, entspringen dicht beieinander; M, gebo- gen, entspringt dicht neben M; und Cu,, oder es sind alle letztgenannten Adern

Abb. 27: Pandemis corylana (F.), Mensis ventralis mit haarigen Scopae, Männchen, Präparat No. M. 682, Deutschland.

auseinandergestellt, seltener sind die beiden letzteren gestielt; Cu, entspringt aus dem unteren Winkel, Cu, etwas distal von der Mitte der Mittelzelle.

Männliche Genitalien (Abb. 27—30). Mensis ventralis breit, mit zwei gros- sen lateralen Scopae von langen dichten Haaren. Tegumen breit und kurz, mit kurzen Pedunculi; Saccus mässig gross. Valva breit, halbrund; Costa unentwickelt:

166 TIJDSCHRIFT VOOR ENTOMOLOGIE, DEEL 97, AFL. 3, 1954 (26)

Sacculus wenig erweitert, ohne Spitze; Pulvinus gross, breit; Processus basales fehlen. Uncus ziemlich kurz und breit, gerade; Gnathos kräftig, mit einer mässig langen Mittelspitze; Socii gross, breit. Fultura superior vollständig. Caulis an der Grenze des Coecum penis. Aedoeagus gebogen; Coecum penis mässig gross; Cor- nuti breit und lang, an der Basis schmäler.

Weibliche Genitalien (Abb. 31). Papillae anales länglich. Sinus vaginalis als breiter sklerotisierter Trichter. Ductus bursae kurz, mit zwei seitlichen Colliculi. Cervix bursae ziemlich lang, zum Corpus bursae hin erweitert, ohne Cestum. Cor- pus bursae membranös, bisweilen mit stärker sklerotisierten Flecken an der Ober- fläche und einer starken dolchförmigen Lamina dentata mit rundem Capitulum, das mit seinen seitlichen Auswüchsen an der Wand des Corpus bursae befestigt ist.

Die von DIAKONOFF (1939) gegebene Charakteristik der weiblichen Genitalien der Gattung Pandemis weicht von der oben angeführten sehr stark ab, da der Autor die Genitalien van Archips xylosteana (L.) mit diesen von P. corylana verwechselt hat. Die der xylosteana zugeschriebenen Genitalien sind tatsächlich die von P. ribeana (Hb.).

Die Gattung wurde bereits von LEDERER (1859) richtig aufgefasst, von REBEL (1901) aber durch Einreihung verschiedener anderen Arten die keine „Ausna- gung” an der Fühlerbasis beim Männchen besitzen, ganz unbegründet erweitert. Diese letzteren Arten werden nachstehend aus dem Bestand der Pandemis ausge- schieden und in andere Gattungen eingereiht. Als typische Pandemis-Arten kön- nen in erster Linie corylana F., ribeana Hb., cinnamomeana Tr., heparana Schiff. und dumetana Tr. genannt werden, die sich durch recht einheitliche Merkmale charakterisieren.

Die Gattung muss wohl als rein holarktisch angesehen werden, obwohl P. ribeana auch in Indien auftritt.

4. Gattung Parapandemis gen. nov.

Genotypus: Lozotaenia chondrillana HS., 1860.

Lozotaenia (part.) HERRICH-SCHäFFER, 1860, Neue Schm. Eur., Vol. 2, p. 13. Pandemis (part.) WOCKE, 1861, Stgr.-Wck. Cat. Lep. Eur., p. 95.

Tortrix (part.) KENNEL, (1918) 1919, Mitt. Münch. Ent. Ges., Vol. 8, p. 55.

Der Gattung Pandemis Hb. bis auf folgendes ähnlich:

Pedicellus des Männchens normal, nicht ausgeschnitten. Palpen (Abb. 8) deut- lich nach oben gerichtet.

Vorderflügel (Abb. 7) mit einer bis zur Mitte gleichmässig gebogenen Costa; Apex geradwinklig; Termen senkrecht. Ader R, entspringt kurz hinter der Mitte

Genitalien der Archipsini. Abb. 28: Pandemis corylana (F.), Männchen, Präparat No. M.

682, Deutschland. Abb. 29: idem, Seitenansicht des Tegumens mit Uncus, Gnathos und

Socii. Abb. 30: idem, Aedoeagus. Abb. 31: idem, Weibchen, Präp. No. M. 683, Deutsch-

land. Abb. 32: Parapandemis chondrillana (HS.), Männchen, Prip. No. M. 005. Abb. 33:

idem, Seitenansicht des Tegumens mit Uncus, Gnathos und Socii. Abb. 34: idem, Aedoeagus. Abb. 35: idem, Weibchen, Präp. No. M. 679.

(27) N. S. Opraztsov : Die Gattungen der Palaearktischen Tortricidae 167

168 TIJDSCHRIFT VOOR ENTOMOLOGIE, DEEL 97, AFL. 3, 1954 (28)

der Mittelzelle; Teilungsader der Mittelzelle stets fehlend; Cu, entspringt etwas distal von der Mitte der Mittelzelle.

Hinterflügel (Abb. 7) mit einem nicht hervortretenden Apex; Termen weniger schräg. Adern M,, M; und Cu, getrennt gestellt, die beiden letzteren manch- mal einander genähert.

Männliche Genitalien (Abb. 32—34). Achtes Abdominalsegment nicht modifi- ziert. Tegumen mässig breit. Valva halbrund, nicht so breit wie bei Pandemis; Sacculus stark verdickt, mit einer deutlichen Spitze; Pulvinus kaum unterscheid- bar; Processus basales breit, aber ganz niedrig; sie sitzen an den Anfestigungs- stellen der Fultura superior, welche vollständig entwickelt und nur in der Mitte verschmälert ist. Uncus mässig breit, gebogen; Gnathos weniger entwickelt als bei Pandemis; Socii lang und breit. Caulis entspringt vom grossen Coecum penis. Aedoeagus stark gebogen; Cornuti stark, mässig dick, an der Basis erweitert.

Weibliche Genitalien (Abb. 35). Ductus bursae ohne Colliculi, in der Mitte unbestimmt sklerotisiert. Corpus bursae ausser der Lamina dentata hat keine weiteren Chitingebilde.

Es ist erstaunlich, dass die hier in die neue Gattung abgesonderten Arten so lange als Pandemis betrachtet werden konnten. Wenn von nigricaudana Wlsm. schon lange bekannt war, dass sie beim Männchen keine ,,Fühlerausnagung” hat, so wurde diese Eigenschaft bei chondrillana HS. erst von GERASIMOV (1930, p. 28) entdeckt. KENNEL (1910) hat in seiner Monographie dieses Merkmal bei der genannten Art übersehen und sie in die echten Pandemis eingereiht. Das war anscheinend der Hauptgrund, warum er später seine ewlogiana Kenn. (die nur ein Synonym von chondrillana ist) als eine eigene Art beschrieben und in die Gattung Tortrix eingereiht hat, da er bei dieser keine „Ausnagung” fand.

5. Gattung Argyrotaenia Stph., 1852

Lecto-Genotypus: Tortrix pulchellana Hw., 1811 (FERNALD, Gen. Tortr., 1908, p. 36). Tortrix (part.) HAWORTH, 1811, Lep. Brit., p. 429.

? Olethreutes (part.) HüBNER, 1822, Syst.-alph. Verz., p. 65.

Orthotaenia (part.) STEPHENS, 1829, Syst. Cat. Brit. Ins., Vol. 2, p. 182.

Sericoris (part.) STEPHENS, 1834, Ill. Brit. Ent. Haust., Vol. 4, p. 135.

Eudemis (part.) STEPHENS, ibid., p. 135.

Cnephasia (part.) GUENEE, 1845, Ann. Soc. Ent. France, Ser. 2, Vol. 3, p. 164. Paedisca (part.) WESTWOOD & HUMPHREYS, 1845, Brit. Moths, Vol. 2, p. 116. Sciaphila (part.) DUPONCHEL, (1844) 1846, Cat. Méth. Lép. Eur., p. 297. Argyrotaenia STEPHENS, 1852, List Spec. Anim. B. M., Vol. 10, p. 67.

Loxotaenia (part.) HERRICH-SCHAFFER, 1855, Syst. Bearb. Schm. Eur., Vol. 4, Ind., p. 24. Argyrolepia (non Stph.) FITCH, 1858, Trans. New York State Agr. Soc. Vol. 18, p. 826. Lophoderus (part.) LEDERER, 1859, Wien. Ent. Mschr., Vol. 3, p. 250.

Cacoecia (part.) WALKER, 1863, List Spec. Lep. Ins. B. M. Bd. 28, p. 313.

Argyrotoxa (part.) ZELLER, 1875, Verh. zool.-bot. Ges. Wien, Vol. 25, p. 226. Enlia (part.) REBEL, 1901, Stgr.-Bbl. Cat. Lep. Pal. Faun., Vol. 2, p. 88.

Kopf (Abb. 10) rauh beschuppt. Fühler leicht gezähnt und bewimpert. Palpen kurz, etwas aufwärts nach vorn gestreckt; 2. Glied durch Schuppen mässig er- weitert; Terminalglied kurz, abgerundet. Saugrüssel kurz. Brust mit Hinterschopf.

Vorderflügel (Abb. 9) distal etwas erweitert; Costa gleichmässig gebogen;

(29) N. S. OBRAZTSOV : Die Gattungen der Palaearktischen Tortricidae “19

Apex abgerundet; Termen schräg, fast gerade; Tornus breit abgerundet; Dorsum fast gerade. Beim Männchen kein Kostalumschlag. Ader R, entspringt hinter der Mitte, R, etwa am 5/g der Mittelzelle, näher zur R;; diese letztere steht doppelt so weit von Ry wie diese von Ry; Teilungsader der Mittelzelle fehlt; M, Ms und Cu, entspringen getrennt; Cu, leicht gebogen, entspringt aus dem unteren Winkel, Cu, hinter der Mitte, aber stets vor 2/3 der Mittelzelle; A, nur selten vollständig entwickelt, meistens nur vor dem Saum erkennbar; Basalgabel A Re etwa ein Drittel so lang wie die ganze Ader.

Hinterflügel (Abb. 9) fast so breit wie die Vorderflügel, merklich kürzer als diese; Costa in der Mitte stumpf geknickt; Apex etwas ausgezogen; Termen unter- halb des Apex eingezogen; Tornus samt Dorsum breit abgerundet. Ader S etwas geschwungen; R und M, entspringen dicht beisammen; M, basal näher an M; als distal; M; und Cu, entspringen aus einem Punkt im unteren Winkel, Cu etwa an 2/, der Mittelzelle.

Männliche Genitalien (Abb. 36—38). Tegumen mässig breit, mit fast ebenso breiten Pedunculi; Saccus abgerundet. Valva subquadratisch, abgerundet; Costa unentwickelt; Sacculus schmal, ohne freie Spitze, Pulvinus an der Basis der Pro- cessus basales; letztere sitzen praekostal und basal. Uncus lang, gerade, gleich- mässig breit, mit runder Spitze; Gnathos mässig lang, mit ziemlich langer Mittel- spitze; Socii fehlen. Fultura superior vollständig. Caulis kurz, entspringt an der Grenze des ersten Drittels des Aedoeagus. Letzterer gebogen, lang zugespitzt, mit einem gut entwickelten Coecum penis; Cornuti flach und breit, liegen über- einander. Mensis ventralis breit, unregelmässig triangulär, mit einem stärker sklerotisierten und ausgezogenen proximalen Winkel.

Weibliche Genitalien (Abb. 39). Papillae anales länglich, distal kaum er- weitert. Sinus vaginalis breit, Ostium bursae dagegen ziemlich schmal; Trichter des Ductus bursae schmal, sklerotisiert. Cervix bursae auch ziemlich schmal, mit einer chitinösen Verdickungsstelle (?Cestum) an der Grenze zum Corpus bursae. Der letztere membranös, mit einer dolchförmigen Lamina dentata mit starkem Capitulum.

In seiner Revision der nordamerikanischen Argyrotaenia-Arten schrieb FREE- MAN (1944) über die Gattung: „A study of the genitalia of both sexes showed that, because of the interspecific similarities, the characters found in these struc- tures could not be relied upon for specific separation but appear to be quite usable for generic restriction”. Obwohl die von diesem Autor weiter gegebene Gattungscharakteristik in ihren wichtigen Merkmalen mit der von mir angeführ- ten ziemlich gut übereinstimmt, kann man dennoch nicht sicher sein, dass die Gattungsgrenzen bei FREEMAN und mir gleich sind, da die näheren Angaben über die Genitalien der nearktischen Arten nicht veröffentlicht wurden. In äus- seren Merkmalen weichen die nordamerikanischen Arten manchmal von den pa- laearktischen durch die kräftiger ausgebildeten Palpen, die öfters durch Schuppen verdickt sind.

Die Gattung hat eine holarktische Verbreitung, aber die Areale einzelner Ar- ten beschränken sich entweder auf Nearktis oder auf Palaearktis.

(31) N. S. OBRAZTSOV : Die Gattungen der Palaearktischen Tortricidae za 6. Gattung Choristoneura Ld., 1859

Genotypus (monotypicus): Olethreutes diversana Hb., 1822.

Tortrix (part.) HAWORTH, 1811, Lep. Brit., p. 425.

Olethreutes (part.) HüBNER, 1822, Syst.-alph. Verz., p. 60.

Syndemis (part.) HüBNER, 1825, Verz. bek. Schm., p. 382.

Lozotaenia (part.) STEPHENS, 1829, Syst. Cat. Brit. Ins., Vol. 2, p. 169.

Syricoris (part.) TREITSCHKE, 1829, Schm. Eur., Vol. 7, p. 230.

Sericoris (part.) TREITSCHKE, 1830, op. cit., Vol. 8, p. 142.

Sciaphila (part.) DUPONCHEL, 1836, Hist. Nat. Lép. France, Vol. 9, p. 559.

Dichelia (part.) GUENEE, 1845, Ann. Soc. Ent. France, Ser. 2, Vol. 3, p. 141.

Loxotaenia (part.) HERRICH-SCHäFFER, 1854, Syst. Bearb. Schm. Eur, Vol. 6, Syst. Lep. Eur., p. 42.

Choristoneura LEDERER, 1859, Wien. Ent. Mschr., Vol. 3, p. 242.

Amphysa (part.) \WALLENGREN, 1888, Ent. Tidskr., Vol. 9, p. 186.

Cacoecia (part.) REBEL, 1901, Stgr.-Rbl. Cat. Lep. Pal. Faun., Vol. 2, p. 85.

Epagoge (part.) KENNEL, 1910, Pal. Tortr. p. 112.

Harmologa (part.) MEYRICK, 1912, WAGNER’s Lep. Cat. Vol. 10, p. 41.

Archips (part.) PIERCE & METCALFE, 1922, Genit. Brit. Tortr., p. 1.

Der Gattung Archips bis auf folgendes ähnlich:

Palpen (Abb. 12) mässig lang, mehr nach vorn gestreckt als aufsteigend, in beiden Geschlechtern niemals gebogen wie bei Archips-Weibchen. Thorax ohne Hinterschopf. Vorderflügel (Abb. 11) mit einer an der Basis mässig gebogenen Costa, die distal gerade ist; Apex nicht ausgezogen; Termen mässig konvex; Tor- nus steiler als bei Archips. Kostalumschlag beim Männchen vorhanden oder fehlend. Ader R, entspringt vor der Mitte der Mittelzelle; R, aus 2/:; R, und R, subparallel oder leicht an der Basis einander genähert; Mittelzelle (Abb. 13) manchmal mit Teilungsader; Cu, ausgebogen; Cu, entspringt noch vor 2/, der Mittelzelle.

Männliche Genitalien (Abb. 40, 41, 43, 44). Valva rundlich oder mehr oder weniger länglich; Costa undeutlich; Sacculus stark, meistens distal zugespitzt; die Basis der Valva mit behaartem Pulvinus. Uncus länglich, von verschiedener Form. Gnathos kräftig, mit einer langen Mittelspitze. Fultura superior breit, in der Mitte nicht verschmälert. Caulis länglich, entspringt nahe vom Coecum penis. Aedoe- agus leicht gebogen, von verschiedener Form. Cornuti als ein Bündel von langen feinen Stacheln.

Weibliche Genitalien (Abb. 42). Papillae anales länglich, distal leicht erweitert. Ductus bursae ziemlich schmal mit einem mässig breiten sklerotisierten Trichter.

Genitalien der Archipsini. Abb. 36: Argyrotaenia pulchellana (Hw.), Männchen, Präparat No. M. 678, Deutschland. Abb. 37: idem, Seitenansicht des Tegumens mit Uncus und Gnathos. Abb. 38: idem, Aedoeagus. Abb. 39: idem, Weibchen, Präp. No. M. 684, Deutsch- land. Abb. 40: Choristoneura diversana (Hb.), Männchen, Präp. No. M. 448, Speyer, Pfalz. Abb. 41: idem, Seitenansicht des Tegumens mit Uncus, Gnathos und Socii. Abb. 42: idem, Weibchen, Präp. No. M. 460, Deutschland. Abb. 43: Choristoneura murinana (Hb.), Männ- chen, Ribeauville, Elsass. Abb. 44: idem, Seitenansicht des Tegumens mit Uncus, Gnathos und Socii. Abb. 45: Cornicacoecia lafauryana (Rag.), Männchen, Präp. No. M. 015, Ham- burg, N. Deutschland. Abb. 46: idem, Seitenansicht des Tegumens mit Uncus, Gnathos und Socii.

172 TIJDSCHRIFT VOOR ENTOMOLOGIE, DEEL 97, AFL. 3, 1954 (32)

Cervix bursae sehr lang; Cestum stark, bandartig, bisweilen so lang wie die ganze Cervix, an der Grenze des Corpus bursae erweitert. Lamina dentata als ein starker Dorn mit Capitulum und öfters mit stumpfer Spitze.

LEDERER (1859) hat die Gattung durch die langen Haare an der Fühlerbasis charakterisiert; dieses Merkmal ist wenig typisch und stimmt mit dem von Ar- chips überein, aber die beiden Gattungen unterscheiden sich gut voneinander durch die oben angegebenen Merkmale.

Ausser der in unserem Kataloge erwähnten palaearktischen Arten gehört zu dieser Gattung auch die nordamerikanische fwmiferana Clem. MEYRICK (1912, 1913) hat diese Art in die Gattung Harmologa Meyr. eingereiht, aber mit Unrecht. Der Genotypus dieser letztgenannten Gattung, die neuseeländische H. oblongana (Wkr.), hat die Hinterflügeladern R und M, beim Männchen kurz gestielt, be- sitzt kleine rundliche Socii und ihre Palpen sind nicht so stark aufgebogen (DIAKONOFF, 1939). Alle diese Merkmale sind bei funziferana und anderen Choristoneura-Arten nicht vorhanden, obgleich Harmologa im allgemeinen eine nahe Verwandtschaft mit Choristoneura aufweist. FREEMAN (1947), dem ich mein Material der fzmiferana verdanke, hat als erster in dieser Art eine echte Choristoneura erkannt. Die Genitalien der fumiferana wurden von BROWN & McKay (1943) und von FREEMAN (1947a) abgebildet. Im Genitalbau weist fumiferana manche kleinere Unterschiede von anderen Choristoneura-Arten auf und diese Unterschiede haben nur einen artlichen Charakter.

Die Gattung ist nur in Holarktis bekannt.

7. Gattung Cornicacoecia gen. nov.

Genotypus: Tortrix lafauryana Rag., 1875.

Tortrix (non L.) RAGONOT, 1875, Bull. Soc. Ent. France, p. LXXII.

Cacoecia (part.) MEYRICK, 1895, Handb. Brit. Lep., p. 529.

Archips (part.) WALSINGHAM, 1900, Ann. & Mag. N. H., Ser. 7, Vol, 5, p. 383. Pandemis (part.) PIERCE & METCALFE, 1922, Genit. Brit. Tortr., p. 3.

Der Choristoneura bis auf folgendes ähnlich:

Fühler mit einem durch etwas abstehende Schuppen verdickten Basalglied. Pal- pen (Abb. 15) länger als der Kopf, nach oben gerichtet, ziemlich gerade, nur an der Basis leicht gebogen; Basalglied breit; 2. Glied anliegend beschuppt, basal bedeutend breiter als distal; Terminalglied länglich, mit einer etwas abgestumpf- ten Spitze, an der Basis so breit wie der anliegende Teil des 2. Gliedes.

Vorderflügel (Abb. 14) mehr geradwinklig; Termen gerade; Tornus abgerun- det; Kostalumschlag beim Männchen vorhanden. Ader R, entspringt vor 34 der Mittelzelle; Cu, fast aus der Mitte. Hinterflügel breiter; R und M, getrennt oder dicht aneinander; Cu, aus der Mitte der Mittelzelle.

Männliche Genitalien (Abb. 45-46). Valva gleichmässig abgerundet; Costa

Genitalien der Archipsini. Abb. 47: Cornicacoecia lafauryana (Rag.), Weibchen, Präparat

No. M. 463, Hamburg, N. Deutschland. Abb. 48: Archips piceana (L.), Männchen, Präp.

No. M. 070, Deutschland. Abb. 49: idem, Seitenansicht des Tegumens mit Uncus und Gnathos. Abb. 50: idem, Weibchen, Präp. No. M. 450, Deutschland.

(33) N. S. OBRAZTSOV : Die Gattungen der Palaearktischen Tortricidae 173

174 TIJDSCHRIFT VOOR ENTOMOLOGIE, DEEL 97, AFL. 3, 1954 (34)

undeutlich; Sacculus kräftig, zugespitzt, mit einem spitzen Basaldorn; ein behaar- ter Pulvinus an der Basis der Valva. Uncus gleichmässig breit, abgestutzt. Gnathos kräftig, mit einer mässig langen Mittelspitze. Socii lang. Fultura superior in der Mitte verjüngt. Caulis recht kurz, entspringt etwa aus 1/3 des Aedoeagus; Ful- tura inferior mit zwei Papillen an den Seiten. Aedoeagus verdickt, Coecum penis undeutlich. Cornuti als ein Bündel von langen kräftigen Stacheln.

Weibliche Genitalien (Abb. 47). Papillae anales länglich, distal ganz leicht erweitert. Ostium bursae breit, an den Seiten sklerotisiert; Trichter des Ductus bursae membranös. Cervix bursae enorm lang; Cestum stark, bandartig, an der Grenze des Corpus bursae erweitert, fast so lang wie die ganze Cervix. Corpus bursae fein gestreift; Lamina dentata als ein langer kräftiger Dorn mit einem ziemlich flachen Capitulum.

Monotypische Gattung, vertreten nur in der Palaearktis.

8. Gattung Catamacta Meyr., 1911

Genotypus (designatus): Pandemis gavisana Wkr., 1863.

Pandemis (part.) WALKER, 1863, List Spec. Lep. Ins. B. M., Vol. 28, p. 310. Catamacta MEYRICK, (1910) 1911, Trans. New. Zeal. Inst., Vol. 43, p. 81.

Capua (part.) CARADJA, 1932, Bull. Sect. Sci. Acad. Roum., Vol. 15, Pars. 78, p. 23.

Kopf (Abb. 21) rauh beschuppt, mit einer noch rauheren Stirn. Fühler etwa halb so lang wie die Vorderflügel, beim Männchen bewimpert, beim Weibchen einfach; ihr Basalglied mässig gross, verdickt. Palpen länglich triangulär, lang, nach vorn gestreckt, an den Seiten mit rundlichen, anliegenden, oben und unten mit länglichen Schuppen bedeckt; 2. Glied distal deutlich zugespitzt; Terminal- glied ziemlich kurz und zugespitzt, anliegend beschuppt. Saugrüssel Rate kurz. Brust glatt, ohne Hinterschopf.

Vorderflügel (Abb. 20) ziemlich gleichmässig breit, nur zur Basis merklich verschmälert, beim Männchen mit einem Kostalumschlag; Apex mässig scharf, beim Weibchen kaum hervortretend; Costa an der Basis stark gebogen, im äus- seren Teil leicht gekrümmt; Termen fast gerade, mässig schräg, Tornus abge- rundet; Dorsum etwas gebaucht. Ader R, kurz, entspringt von 3/, der Mittel- zellenlänge, R, von 4/5; R,, Ro und Rg gleich weit voneinander; Rg und R, sub- parallel; Ry und Rs gestielt; R, führt in das Termen unterhalb des Apex; Mittel- zelle ohne Teilungsader; Ms, M; und Cu, fast gleich weit voneinander; Cu, entspringt aus dem unteren Winkel, Cu, bei etwa 3/, der Mittelzelle; Basalgabel der A, , etwa 1/5 so lang wie die ganze Ader.

Hinterflügel (Abb. 20) breit, halboval, etwas breiter als die Vorderflügel; Costa sanft gebogen; Apex rundlich, kaum hervortretend; Termen unter dem letzteren leicht flach eingezogen, unten samt Dorsum breit abgerundet. Ader S leicht gewunden; R und M, gestielt; M, gebogen und an der Basis mehr oder weniger der M; genähert; M; und Cu, getrennt; Cu, entspringt kurz vor 2/3 der Mittelzelle.

Männliche Genitalien (vgl. PHILPOTT, 1928, p. 452, fig. 72—74). Tegumen mässig breit; Saccus normal, abgerundet. Valva mehr oder weniger breit subrek- tangulär; Sacculus weich, reicht etwa bis zur Hälfte der Valva. Uncus schmal bis mässig breit. Gnathos mit einem zugespitzten Mittelhaken; Socii ziemlich lang,

(35) N. S. OBRAZTSOV : Die Gattungen der Palaearktischen Tortricidae 175

breiter oder schmäler. Fultura superior zweiteilig, gesägt, mit Processus basales der Valvae verwachsen. Aedoeagus mässig dick, mehr oder weniger gebogen, zuge- spitzt; Caulis entspringt kurz vor seiner Mitte; keine Cornuti.

Weibliche Genitalien (Abb. 22). Papillae anales länglich, distal etwas erweitert. Sinus vaginalis breit, sein Trichter mehr oder weniger entwickelt. Cervix bursae lang, mit einem um 14 kürzeren Cestum, das den Corpus bursae nicht erreicht. Corpus bursae klein, sphäroid; Lamina dentata ein scharfer, gebogener Dorn mit einem schwachen rundlichen Capitulum.

Die angeführte Charakteristik dieser mir in Natura leider unbekannten Gattung ist auf die Angaben von MEYRICK (1913), PHILPOTT (1928) und DIAKONOFF (1939, 1941a) begründet. Nach MEYRICK umfasst die Gattung sechs Arten: vier von Neu-Seeland (gavisana Wkr., lotinana Meyr., rureana Fldr. und trichroa Meyr.), eine aus Indien (provocata Meyr.) und eine aus S. Afrika (scrutatrix Meyr.). Die Einreihung der letzteren Art soll nach MEYRICK nur provisorisch sein. STRAND (1920) schliesst der Gattung noch eine Art von Formosa (punctiseriata Strd.) an.

Die einzige in Frage kommende palaearktische Art, provocata Meyr., wurde als Catamacta aufgestellt, später aber ohne jede Erläuterung zu Capua gezogen (MEYRICK, 1935). DIAKONOFF (1939), der mit dieser systematischen Stellung der Art zunächst einverstanden war, hat später (1941a) seine Ansicht geändert und provocata wieder als eine Catamacta-Art angesprochen.

9. Gattung Archips Hb., 1822

Lecto-Genotypus: Phalaena Tortrix xylosteana L., 1758 (OBRAZTSOV, die vorliegende Arbeit).

Phalaena (Tortrices) (part.) LINNÉE, 1758, Syst. Nat. ed. 10, p. 496.

Pyralis (part.) FABRICIUS, 1775, Syst. Ent., p. 645.

Tortrix (part.) THUNBERG & BORGSTROEM, 1784, Diss. Ent., Vol. 1, p. 21.

Archips HüBNER /1806, Tentamen, p. 2: invalid./ 1822, Syst.-alph. Verz., pp. 58—66; 1825, Cat. Lep. Franck, p. 98.

Olethreutes (ex err.) HüBNER, 1822, Syst.-alph. Verz., p. 59.

Cacoecia HüBNER, 1825, Verz. bek. Schm., p. 388. Lecto-Genotypus: Phalaena Tortrix xylosteana L., 1758 (FERNALD, 1908, Gen. Tortr., p. 14).

Pandemis (part.) HüBNER, 1825, Verz. bek. Schm., p. 388.

Lozotaenia (part.) STEPHENS, 1829, Syst. Cat. Brit. Ins., Vol. 2, p. 169.

Pandemia (part.) STEPHENS, 1834, Ill. Ent. Haust., Vol. 4, p. 70.

Loxotaenia (part.) HERRICH-SCHÄFFER, 1854, Syst. Bearb. Schm. Eur., Vol. 6, Syst. Lep. Eur, p. 42:

Teras (part.) WALKER, 1863, List Spec. Lep. Ins. B. M., Vol. 28, p. 287.

Kopf (Abb. 52—53) rauh beschuppt, mit einer etwas glatteren Stirn. Fühler des Männchens schwach bis mässig gezähnt und doppelt bewimpert, die des Weibchens einfach, kurz bewimpert und beborstet; Basalglied leicht verdickt. Palpen mässig lang, stärker oder schwächer (beim Weibchen stets stärker) auf- gebogen; ihr Basalglied kurz, distal durch abstehende Schuppen erweitert; 2. Glied fast glatt, mit etwas rauh anliegenden Schuppen; Terminalglied zugespitzt, kurz und nach vorn gestreckt. Brust glatt beschuppt, mit oder ohne Schuppen- schopf. Hinterleib des Männchens mit einem Analhaarbüschel.

176 TIJDSCHRIFT VOOR ENTOMOLOGIE, DEEL 97, AFL. 3, 1954 (36)

Vorderflügel (Abb. 51) länglich und ziemlich breit, mit einem mehr oder we- niger (beim Weibchen stets stärker) ausgezogenen Apex und einem Kostalum- schlag beim Männchen; Costa an der Basis gebogen und vor dem Apex mehr oder weniger deutlich konkav; Termen unter dem Apex eingezogen, breit gerundet und zuweilen am Tornus konvex; Dorsum fast gerade oder unbedeutend gebogen, mit einem Schuppenvorsprung nahe der Basis. Ader R, entspringt vor oder von der Mitte der Mittelzelle, R von 2/3 derselben; R; und Ry subparallel; R; führt in das Termen unterhalb des Apex; die Teilungsader der Mittelzelle entspringt zwischen R, und Rg oder fehlt; R, und R, getrennt oder entspringen aus einem Punkt; M; von M, und Cu, verschieden weit entfernt, alle diese Adern von- einander getrennt; Cu, entspringt vom unteren Winkel der Mittelzelle, Cu, kurz vor 2/3 der letzteren; Basalgabel der A, ,, etwa ein Viertel bis ein Drittel so lang wie die ganze Ader.

Hinterflügel (Abb. 51) mehr oder weniger subtrapezoidal, etwas breiter als die Vorderflügel; Apex rund, ganz leicht vortretend; Termen breit abgerundet, unter dem Apex flach oder leicht eingezogen; Dorsum rundlich. Ader S gerade, R und M, an der Basis einander genähert, entspringen aus einem Punkt oder sind kurz gestielt; M, etwas gebogen und mehr oder weniger der Basis von M, ge- nähert; M; und Cu, entspringen vom unteren Winkel der Mittelzelle, an der Basis einander sehr genähert, aus einem Punkt oder kurz gestielt; Cu, entspringt von 2/3 der Mittelzelle. |

Männliche Genitalien (Abb. 48—49). Tegumen kräftig; Saccus mässig-gross, rundlich. Valva breit, rundlich; Costa undeutlich; Sacculus breit, länger oder kürzer, mit einem mehr oder weniger langen, freien Distalprocessus; ein ver- schieden entwickelter Pulvinus an der Basis der Valva. Uncus länglich und mehr oder weniger gleichmässig breit. Gnathos kräftig, gebogen, mit einer mehr oder weniger langen Mittelspitze; Socii rudimentär. Fultura superior in der Form einer vollständigen, in der Mitte etwas schmäleren Querleiste. Caulis lang, vom Coecum penis entfernt. Aedocagus kräftig, verschiedenartig gebogen und distal zugespitzt, bisweilen mit einem Processus; Coecum penis von geringer Grösse; Cornuti als ein Büschel von langen, kräftigen Nadeln.

Weibliche Genitalien (Abb. 50). Papillae anales länglich, distal etwas erweitert. Distalteil des Ductus bursae als ein breiter, sklerotisierter Trichter; Lamella post- vaginalis vorhanden oder fehlend. Ductus bursae verschieden lang, ohne oder mit einem schmalen, kräftigen, bandartigen Cestum. Lamina dentata als ein kräf- tiger, meistens leicht gebogener Dorn mit einem knolligen Capitulum.

Die Merkmale der Gattung sind etwas variabel. Die Palpen sind meistens glatt, nicht selten aber auch etwas rauh beschuppt, öfters mit einem Schuppen- oder Haarbüschel an der Basis. Der Thorakalschopf ist nur bei den Männchen mancher

Geäder und Kopf der Archipsini. Abb. 51: Archips podana (Sc.), Geäder, Männchen. Abb. 52: idem, Kopf. Abb. 53: idem, Kopf, Weibchen. Abb. 54: Homona foederatana (Kenn.), Geäder, Männchen. Abb. 55: idem, Kopf. Abb. 56: Homona retractana (Wkr.), Vorder- flügelgeäder, Männchen. Abb. 57: idem, Geäder, Weibchen. Abb. 58: idem, Kopf, Männ- chen. Abb. 59: Cacoecimorpha pronubana (Hb.), Geäder, Männchen. Abb. 60: idem, Kopf. Abb. 61: Syndemis musculana (Hb.), Geäder, Männchen. Abb. 62: idem, Kopf. Abb. 63: Parasyndemis histrionana (Fröl.), Geäder, Männchen. Abb. 64: idem, Kopf.

(37) N. S. OBRAZTSOV : Die Gattungen der Palaearktischen Tortricidae 177

178 TIJDSCHRIFT VOOR ENTOMOLOGIE, DEEL 97, AFL. 3, 1954 (38)

Arten (podana Sc., decretana Tr., ingentana Chr.) vorhanden; bei piceana L. ist er recht rudimentär, bei manchen Arten fehlt er überhaupt. Der Kostalumschlag des Männchens ist stets gut entwickelt und beginnt in der Regel an der Vorder- flügelbasis; bei rosana L. und sorbiana Hb. ist er von der Basis entfernt und bildet bei der letzteren Art ein sehr kleines Dreieck, während er bei rosana noch ziemlich lang ist. Er liegt der Vorderflügeloberfläche meistens dicht an und ist gewöhn- lich einfach; bei piceana L. und capsigerana Kenn. verbirgt der Kostalumschlag lange Haarschuppen.

Die Vorderflügeladern R, und R- sind gewöhnlich getrennt und nur selten entspringen aus einem Punkt. KENNEL (1908, p. 57, t. I fig. 39) beschreibt eine Abnormität mit kurzer Stielung der erwähnten Adern. Der Abstand zwischen den Adern M,, M; und Cu, variiert sehr stark, aber die Adern bleiben stets von- einander getrennt. Die Ader A, ist zuweilen gut entwickelt, meist ausgebogen und mit ihrem Aussenteil an Cu, genähert. Die Hinterflügeladern R und M,, ebenso wie Ms, Mz und Cu, variieren in ihrer Lage nicht selten auch individuell.

Die Valvae sind lang und dicht behaart; bei unserer Figur (Abb. 48) ist diese Behaarung der Klarheit wegen nicht vollständig abgebildet. Die Caulis ausnahms- weise mit zwei kleinen Papillae an der Basis (piceana) oder die Fultura inferior ist an ihrem oberen Rande behaart. Die Cornuti gehen leicht verloren und bleiben nach der Copula nicht selten in der Bursa copulatrix des Weibchens. Bei den meisten Arten ist das Cestum so lang wie die ganze Cervix bursae, fehlt aber bei piceana vollständig.

Die Gattung ist durch die ganze nördliche Hemisphäre verbreitet. Über die südlichen Grenzen dieser Verbreitung ist es schwer zu beurteilen, da die tropi- schen Arten, die der Gattung eingereiht wurden, zum grössten Teil ununtersucht sind und ihre generische Zugehörigkeit zu Archips immer noch einer Nachprü- fung bedarf. Die sicheren Vertreter der Gattung sind aus der Holarktis und der Orientalischen Region bekannt.

Der älteste Name der Gattung, Archips Hb., wird von den meisten gegen- wärtigen Autoren nicht berücksichtigt. Anscheinend wird es angenommen, dass der Name nur in HüBNER's „Tentamen” (1806) publiziert wurde und aus diesem Grunde nomenklatorisch ungültig sei. In der Tat aber, hat HüBNER denselben Namen später noch zweimal veröffentlicht und zwar in 1822 und 1825 (vgl. die Gattungssynonymie).

Von Autoren, die den Namen Archips gebraucht haben, erwähnte keiner diese beiden Publikationen. WALSINGHAM (1897) bezeichnete als Genotypus der Gat- tung Archips Hb. (1806) die Art Phalaena Tortrix piceana L., die wie er meinte mit der einzigen Art der HüBNER'schen Gattung, oporana, identisch sei. FERNALD (1908) bestätigte diesen Genotypus.

Die von HùBNER (1806) genannte oporana war dieselbe Art wie die in seiner Samml. eur. Schm., Tortr., 1796-99, t. 18 fig. 112. Diese Art ist wirklich piceana L. HüBNER hat aber einen Fehler begangen als er den Namen oporana in diesem Sinne gebrauchte, da die echte oporana L. die gewöhnlich als podana Sc. bekannte Art ist. Ein Bestimmungsfehler wie in angegebenem Fall schafft in der Nomenklatur kein Recht und als Genotypus der Gattung Archips Hb. (1806) könnte nur oporana L. (= podana Sc.) gewählt werden, d.h. die genannte Art

(39) N. S. OBRAZTSOV : Die Gattungen der Palaearktischen Tortricidae 179

(vgl. die Gutachten 65 und 168 der Internationalen Kommission für Zoologische Nomenklatur). Im allgemeinen, hat dieser Fall nur eine rein theoretische Bedeu- tung, da durch das Gutachten 97 der Int. Kommission „Tentamen” als illegitim erklärt wurde.

In seiner obenerwähnten Publikation hat WALSINGHAM (1897) die Gattung Cacoecia Hb. (1825) mit Archips Hb. (1806) synonymisiert und auf diese Weise ein und dieselbe Art als Genotypus beider Gattungen fixiert. Das war wieder falsch, da die HüBNER'sche Cacoecia keine Art mit dem Namen piceana oder oporana enthielt. Die Art piceana wurde von HüBNER als xylosteana L. angeführt. Dementsprechend ist die Genotypus-Selektion von WALSINGHAM auch in diesem Fall misslungen.

Die erste nomenklatorisch richtige Selektion des Genotypus der Gattung Ca- coecia war die von FERNALD (1908). Er nannte xylosteana L. als Genotypus und hatte vollständig Recht, da unter den Originalarten der Gattung dieser Artname vertreten war.

Um keine weitere Verwirrungen in der Nomenklatur zu schaffen, schlage ich die Art xylosteana L. (1758) als Genotypus auch der Gattung Archips Hb. (1822) vor. Diese Selektion ist die erste für diese Gattung, da WALSINGHAM (1897) und FERNALD (1908) nur mit der nomenklatorisch ungültigen Publikation der Gattung (HüBNER, 1806) zu tun hatten. Der Artname xylosteana L. steht an der Liste der Originalarten der ersten nomenklatorisch gültigen Veröffentlichung der Gattung Archips Hb. (1822).

Die Frage über die Einführung des Gattungsnamen Archips in die Nomen- klatur steht mit den neuesten Copenhagen Decisions (1953, pp. 25, 119—122) in einem gewissen Widerspruch, da in den letzten mehr als siebzig Jahren der Name Cacoecia viel öfter gebraucht wurde. Da aber mehrere Autoren, insbeson- dere in den letzten fünfzig Jahren, dem Namen Archips den Vorzug gegeben haben (vgl. \WALSINGHAM, 1897, 1900; WALSINGHAM & DURRANT, 1900; HOLLAND, 1903; FERNALD, 1903, 1908; PIERCE & METCALFE, 1922; FORBES, 1923; ESAKI, 1932; MCDUNNOUGH, 1939; OBRAZTSOV, 1949a; u.a.), wäre es wohl unberechtigt diesen älteren Namen zu verwerfen. Eine endgültige Entschei- dung der Frage kann trotzdem nur von der International Commission on Zoolo- gical Nomenclature gegeben werden.

10. Gattung Homona Wkr., 1863

Genotypus (monotypicus): Tortrix coffearia Nietn., 1861.

Tortrix (non L.) NIETNER, 1861, Obs. Enem. Coff. Tree Ceyl., p. 24.

Teras (part.) WALKER, 1863, List Spec. Lep. Ins. B. M., Vol. 28, p. 287.

Pandemis (part.) WALKER, 1863, op. cit., Vol. 28, p. 310.

Homona WALKER, 1863, op. cit., Vol. 28, p. 424.

Godana WALKER, 1866, op. cit, Vol. 35, p. 1800. Lecto-Genotypus: Godana simulana Wkr., 1866 = Tortrix coffearia Nietn. (f. menciana Wkr., 1863) (WALSINGHAM, 1913, Biol. Centr. Amer., Het., Vol. 4, p. 207).

Ericia WALKER, 1866, op. cit, Vol. 35, p. 1802 (nom. praeocc.). Lecto-Genotypus: Er7- cia aestivana Wkr., 1866 (MEYRICK, 1910, Proc. Linn. Soc. N. S. Wales, Vol. 35, p. 210).

Anisogona MEYRICK, 1881, Proc. Linn. Soc. N. S. Wales, Vol. 6, p. 464. Lecto-Geno- typus: Teras similana Wkr., 1863 (FERNALD, 1908, Gen. Tortr., p. 43).

180 TIJDSCHRIFT VOOR ENTOMOLOGIE, DEEL 97, AFL. 3, 1954 (40)

Dichelia (part.) MEYRICK, 1881. Proc. Linn. Soc. N. S. Wales, Vol. 6, p. 474.

Cacoecia (part.) WARREN, 1888, Proc. Zool. Soc. London, p. 337.

Capua (part.) WALSINGHAM, 1900, Ann. & Mag. N. H., Ser. 7, Vol. 5, p. 482.

Epagoge (part.) MEYRICK, 1908, J. Bombay N. H. Soc., Vol. 18, p. 617.

Ericiana STRAND, 1910, Soc. Ent., Vol. 25, p. 34 (nom. subst. pro Erica Wkr.). Geno- typus (hereditarius): Ericia aestivana Wkr., 1866.

Kopf (Abb. 55, 58) kurz und ziemlich anliegend beschuppt; Stirn beim Männ- chen mit einer dichteren Beschuppung. Fühler des Männchens leicht gezähnt, dicht aber kurz bewimpert, die des Weibchens einfach. Palpen aufgebogen (beim Weibchen weniger), ziemlich anliegend beschuppt, beim Männchen mehr oder weniger dicht ans Gesicht gepresst. Saugrüssel kurz, weich. Brust mit kleinem Hinterschopf oder ganz ohne diesen. Hinterleib des Männchens mit einem mehr oder weniger starken Analbüschel.

Vorderflügel (Abb. 54, 56, 57) ziemlich breit, beim Männchen mit einem mehr oder weniger breiten und kurzen, bisweilen recht rudimentären Kostalum- schlag; Costa im basalen Teil gebogen, distal fast gerade oder vor dem Apex mehr oder weniger stark eingezogen (2); Apex beim Männchen abgerundet, sub- rektangulär, beim Weibchen stärker oder schwächer ausgezogen, hervortretend; Termen gerade oder unter dem Apex eingezogen, dann nicht selten gebaucht; Tornus breit abgerundet; Dorsum allmählich gebogen bis fast gerade, beim Männ- chen mit einem (nicht stets auffallenden) Schuppenbüschel im Basalteil. Ader R, entspringt aus oder vor der Mitte der Mittelzelle; R liegt fast in der Mitte zwi- schen R, und R, oder der letzteren etwas näher; R, dem Stiel R,,, subparallel, von diesem mehr oder weniger entfernt; R, und Rs länger oder kürzer gestielt, entspringen aus dem oberen Winkel der Mittelzelle; zwischen R, und R, manch- mal ein Rudiment der Teilungsader der Mittelzelle vorhanden; M, an der Basis dem Stiel R,ı, genahert; Ms, M; und Cu, auseinander gestellt, die ersteren zwei einander etwas genähert; Cu, entspringt aus dem unteren Winkel der Mittel- zelle, Cu, vor 2/3 der Zellenlänge; Basalgabel der A, , , etwa 1/; bis 14 so lang wie die ganze Ader.

Hinterflügel (Abb. 54, 57) in der Regel breiter als die Vorderflügel, aus- nahmsweise schmäler als diese; Costa gebogen oder fast gerade; Apex leicht zu- gespitzt oder ausgezogen; Termen unter diesem flach oder sogar stark eingezogen; Tornus breit, abgerundet; Dorsum gebogen. Ader S fast gerade; Rund M, mehr oder weniger lang gestielt; M, gebogen und an der Basis der M, genähert; die letztere ist der Cu, stark genähert, bisweilen entspringt mit dieser aus einem Punkt im unteren Winkel der Mittelzelle; Cu, entspringt etwa an 2/3 der Mittel- zelle oder etwas mehr basalwärts.

Genitalien der Archipsini. Abb. 65: Homona foederatana (Kenn.), Männchen, Präparat No. M. 557, W. Tienmuschan, ©. China. Abb. 66: idem, Seitenansicht des Tegumens mit Uncus, Gnathos und Socii. Abb. 67: Homona retractana (Wkr.), Männchen, Präp. No. M. 562, Shanghai, ©. China. Abb. 68: idem, Seitenansicht des Tegumens mit Uncus, Gnathos und Socii. Abb. 69: idem, Aedoeagus. Abb. 70: Cacoecimorpha pronubana (Hb.), Männchen, Präp. No. M. 041, Südeuropa. Abb. 71: idem, Seitenansicht des Tegumens mit Uncus, Gnathos und Socii. Abb. 72: idem, Weibchen, Präp. No. M. 465, Südeuropa. Abb. 73: Syndemis musculana (Hb.), Männchen, Präp. No. M. 461, Deutschland. Abb. 74: idem, Seitenansicht des Tegumens mit Uncus, Gnathos und Socii. Abb. 75: idem, Weibchen, Präp. No. M. 462, Regensburg, Oberpfalz.

(41) N. S. OBRAZTSOV : Die Gattungen der Palaearktischen Tortricidae 181

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182 TIJDSCHRIFT VOOR ENTOMOLOGIE, DEEL 97, AFL. 3, 1954 (42)

Männliche Genitalien (Abb. 23, 65—69). Tegumen ziemlich schmal, mit eben- so schmalen Pedunculi; Saccus schmal, rund. Valva breit, ziemlich kurz, abge- rundet dreieckig; Costa undeutlich; Sacculus stark sklerotisiert, lang, aber die ganze Valvenlänge nicht übertreffend, gewöhnlich gegen seine Spitze verschie- denartig gezähnt, diese ragt aber selbst nicht über die Valvenfläche hinaus; neben der seitlichen Befestigungsstelle der Fultura superior befindet sich ein mehr oder weniger behaarter Pulvinus: Processus basales vorhanden, obwohl nicht selten ganz rudimentär. Uncus verschieden stark erweitert; Gnathos kräftig, mit schma- len Seitenarmen und einer hakenförmigen Mittelspitze; Socii klein. Fultura superior erscheint als vollständige Binde, in der Mitte meistens schmäler. Caulis mittellang, entspringt kurz vor der Mitte des Aedocagus. Der letztere gebogen, an der Spitze gewöhnlich in einen langen Fortsatz ausgezogen; Coecum penis mässig gross; Cornuti in der Form von langen Stacheln.

Weibliche Genitalien (Abb. 24). Papillae anales länglich, distal etwas er- weitert. Sinus vaginalis mässig breit, mit verschiedenartig ausgebildetem und mehr oder weniger stark sklerotisiertem Trichter. Ductus bursae sehr lang und schmal, meistens mit Colliculum, mit einem langen schmalen Cestum. Corpus bursae membranös; Lamina dentata als starker spitzer Dorn mit einer erweiterten Basis.

Ausserlich erinnern die meisten Arten am chesten an Archips Hb. und weisen auch einen ähnlichen Sexualdimorphismus in der Vorderflügelform auf, d.h. der Apex ist beim Weibchen mehr ausgezogen. Nach dem Genitalbau steht die Gat- tung der Choristoneura Ld. am nächsten. Abgesehen von gestielten Vorderflügel- adern R, und R; kann Homona von dieser Archipsini-Gruppe leicht abgeleitet werden. Der Polymorphismus der Weibchen mancher Homona-Arten (nubife- rana Wkr.), die bald breit-, bald schmalflügelig wie die Weibchen mancher Aphelia- und Clepsis-Arten sind, weist auf eine Unabhängigkeit in der Entwick- lung einzelner Merkmale in dieser Unterfamilie der Tortriciden auf.

Die hauptsächlich in der Australischen und Orientalischen Region verbreitete Gattung Homona hat ihre Vertreter auch in beiden Teilen Amerikas und auf Madagaskar. In der Palaearktis ist sie nur in der Palaearchaearktischen Subregion und in Kaschmir vertreten, wo sie einen ganz geringen Endemismus aufweist.

11. Gattung Cacoecimorpha gen. nov.

Genotypus: Archips pronubana Hb., 1822.

Archips (part.) HüBNER, 1822, Sst.-alph. Verz., p. 63.

Pandemis (part.) HüBNER, 1825, Verz. bek. Schm., p. 388.

Tortrix (part.) FRÖLICH, 1830, in: GEYER & HüBNER, Samml. eur. Schm., Tortr., p. 16. Lozotaenia (part.) HERRICH-SCHÄFFER, 1851, Syst. Bearb. Schm. Eur., Vol. 4, p. 155. Loxotaenia (part.) HERRICH-SCHÄFFER, 1854, op. cit, Vol. 6, Syst. Lep. Eur., p. 42. Heterognomon (patt.) LEDERER, 1859, Wien. Ent. Mschr., Vol. 3, p. 248.

Cacoecia (part.) MEYRICK, 1912, WAGNER's Lep. Cat. Pars 10, p. 16.

Der Choristoneura bis auf folgende Merkmale ähnlich:

Palpen (Abb. 60) schräg nach oben gerichtet; Basalglied klein; 2. Glied lang, gleichmässig breit; Terminalglied klein. Vorderflügel (Abb. 59) etwas kürzer und verhältnismässig breit; Costa vor dem Apex leicht eingebogen, dieser gerad- winklig oder ähnlich wie bei Archips (doch viel schwächer) ausgezogen; Männ-

(43) N. S. OBRAZTSOV : Die Gattungen der Palaearktischen Tortricidae 183

chen ohne Kostalumschlag. Ader R, entspringt hinter der Mitte der Mittelzelle; R, etwa an 4/5; Teilungsader entspringt zwischen R, und R,; Cu. vor 2/3 der Mittelzelle. Im Hinterflügel (Abb. 59) ist die Ader M, von M, weiter entfernt.

Männliche Genitalien (Abb. 70—71). Valva fast rechteckig; Costa undeut- lich; Sacculus ganz eigentümlich in der Form, mit einem Vorsprung in der Mitte, an der Spitze ausgehölt; ein behaarter Pulvinus an der Basis der Valva. Uncus distal erweitert und konkav. Gnathos kräftig, mit einer kurzen Mittelspitze; Socii klein. Fultura superior kräftig,| |-förmig. Caulis recht kurz, an beiden Seiten mit je einer an der Spitze beborsteten Lobus des Anellus. Aedoeagus proximal gebogen; Coecum penis undeutlich.

Weibliche Genitalien (Abb. 72). Papillae anales länglich, distal erweitert. Ostium bursae schmal, mit einer runden Lamella antevaginalis; Lamella post- vaginalis vorhanden. Ductus bursae praktisch unentwickelt; Cervix bursae lang, distal nicht sklerotisiert; Cestum lang und schmal, bandartig. Lamina dentata ein kleiner kräftiger Dorn ohne Capitulum.

Monotypische Gattung, vertreten nur in der Palaearktis.

12. Gattung Syndemis Hb. (1825)

Lecto-Genotypus: Olethreutes musculana Hb., 1822 (FERNALD, 1908, Gen. Tortr., p. 11).

Tortrix (part.) HAWORTH, 1811, Lep. Brit., p. 426.

Olethreutes (part.) HüBNER, 1822, Syst.-alph. Verz., p. 62.

Syndemis HüBNER, 1825, Verz. bek. Schm., p. 382.

Lozotaenia (patt.) STEPHENS, 1829, Syst. Cat. Brit. Ins., Vol. 2, p. 169.

Sciaphila (part.) DUPONCHEL, 1834, Hist. Nat. Lép. France, Vol. 9, p. 23.

Cnephasia (part.) GUENEE, 1845, Ann. Soc. Ent. France, Ser. 2, Vol. 3, p. 164.

Loxotaenia (part.) HERRICH-SCHÄFFER, 1854, Syst. Bearb. Schm. Eur., Vol. 6, Syst. Lep. Eur., p. 42.

Cacoecia (part.) MEYRICK, 1895, Handb. Brit. Lep., p. 529.

Archips (part.) PIERCE & METCALFE, 1922, Genit. Brit. Tortr., p. 1.

Unterscheidet sich von Archips durch folgendes:

Palpen (Abb. 62) schräg nach oben und nach vorn gerichtet; Basalglied rund- lich; 2. Glied distal leicht erweitert; Terminalglied stumpf. Brust ohne Hinter- schopf. Vorderflügel (Abb. 61) mit einem einfachen, beim Männchen etwas spit- zeren Apex; Kostalumschlag des Männchens rudimentär. Ader R, entspringt vor der Mitte der Mittelzelle; Teilungsader fehlt; R, und R; getrennt; M, öfters näher zur M, als zur Cu,; Cu, aus der Mitte der Mittelzelle; Basalgabel der A, 4; etwa 1/; so lang wie die ganze Ader. Hinterflügelapex (Abb. 61) schwä- cher oder gar nicht hervortretend; Cu, entspringt fast aus der Mitte der Mittel- zelle.

Männliche Genitalien (Abb. 73—74). Valva subtriangulär mit einer abgerun- deten Spitze; Sacculus breit, ohne jeden Processus und nicht zugespitzt; ein be- haarter Pulvinus. Socii mässig lang. Caulis entspringt fast vom Coecum penis. Aedoeagus fast gerade, distal gezähnt, ohne Processus.

Weibliche Genitalien (Abb. 75). Ductus bursae breit, mit einem breiten, skle- rotisierten, geteilten Trichter; in seinem schmäleren Teil befindet sich ein Colli- culum in der Form von zwei Skleriten; Lamella postvaginalis fehlt. Cestum

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schmal, kräftig, bandartig, fast 1/ so lang wie die ganze Cervix bursae. Lamina dentata ein kräftiger, gerader Dorn ohne Capitulum.

DIAKONOFF (1941, 1944) betrachtete als Syndemis eine sehr umfangreiche Gattung, welche die meisten Archipsini-Gattungen einschliessen sollte, die von MEYRICK (1912, 1913) als Tortrix gefasst wurden. In unserer Auffasung ist Syndemis eine monotypische Gattung, die eine holarktische Verbreitung hat.

13. Gattung Parasyndemis gen. nov.

Genotypus: Tortrix histrionana Fröl., 1828

Tortrix (part.) FRÖLICH, 1828, Enum. Tortr. Würt., p. 1.

Sciaphila (part.) DUPONCHEL, 1843, Hist. Nat. Lép. France, Suppl. Vol. 4, p. 165. Dichelia (part.) GUENEE, 1845, Ann. Soc. Ent. France, Ser. 2, Vol. 3, p. 141. Lozotaenia (part.) HERRICH-SCHÄFFER, 1851, Syst. Bearb. Schm. Eur., Vol. 4, p. 155. Loxotaenia (part.) HERRICH-SCHÄFFER, 1854, op. cit., Vol. 6, Syst. Lep. Eur., p. 42. Cacoecia (part.) REBEL, 1901, Stgr.-Rbl. Cat. Lep. Pal. Faun., Vol. 2, p. 85.

Der Choristoneura bis auf folgende Merkmale ähnlich:

Palpen (Abb. 64) mässig lang, mehr nach vorn gestreckt als aufsteigend, bei beiden Geschlechtern gleich; ihr 2. Glied durch die abstehenden Schuppen gegen die Spitze leicht erweitert. Vorderflügel (Abb. 63) beim Männchen mit einem ganz schmalen Kostalumschlag, mehr mit einer leicht nach oben aufgebogenen Costa. Ader R, entspringt von der Mitte, R, vor 34 der Mittelzelle; Teilungs- ader fehlt in der Regel; Ry und R; an der Basis einander genähert; M; von My und Cu, gleich weit entfernt oder sie entspringt aus einem Punkt mit My. Hin- terflügel (Abb. 63) mit einem nicht ausgezogenen Apex; Termen flach; Adern M; und Cu, einander genähert oder sie entspringen aus einem Punkt.

Männliche Genitalien (Abb. 88—89). Tegumen mit besonders breiten Pedun- culi. Valva länglich; Costa im basalen Teil sklerotisiert; Sacculus breit, abgestutzt; Pulvinus fehlt. Uncus breit-löffelförmig. Gnathos stark erweitert und besonders kräftig, mit einem langen distalen Processus; Socii mässig gross. Fultura superior in der Mitte verjüngt. Caulis kurz, entspringt etwa am 1/3 des Aedoeagus. Der letztere gebogen, distal flach, mit einer kurzen scharfen Spitze; Coecum penis nicht ausgebildet.

Weibliche Genitalien (Abb. 90). Papillae anales nierenförmig. Sinus vaginalis breit, mit einem breiten, aber nicht tiefen, geteilten Chitintrichter des Ductus bur- sae. Cervix bursae lang, mit einem kurzen und schmalen, bandartigen Cestum. Lamina dentata ein kurzer kräftiger Dorn; Capitulum eine flache Chitinplatte.

Monotypische Gattung von einer palaearktischen Verbreitung.

Geäder und Kopf der Archipsini. Abb. 76: Ptycholomoides aeriferana (HS), Geäder, Männ- chen. Abb. 77: idem, Kopf. Abb. 78: Aphelia (Aphelia) viburniana (F.), Geäder, Männ- chen. Abb. 79: idem, Kopf. Abb. 80: Aphelia (Zelotherses) paleana (Hb.), Geäder, Männ- chen. Abb. 81: idem, Vorderflügelgeäder, Weibchen. Abb. 82: Aphelia (Zelotherses) albo- ciliana (HS.), Geäder, Männchen. Abb. 83: idem, Kopf. Abb. 84: Clepsis (Clepsis) helvo- lana (Fröl.), Geäder, Männchen. Abb. 85: idem, Kopf. Abb. 86: Clepsis (Siclobola) uni- fasciana (Dup.), Geäder, Männchen. Abb. 87: Clepsis (Siclobola) spectrana (Tr.), Geäder, Männchen.

186 TIJDSCHRIFT VOOR ENTOMOLOGIE, DEEL 97, AFL. 3, 1954 (46) 14. Gattung Ptycholomoides gen. nov.

Genotypus: Coccyx aeriferana HS., 1851.

Coccyx (part.) HERRICH-SCHÄFFER, 1851, Syst. Bearb. Schm. Eur., Vol. 4, p. 219. Ptycholoma (part.) LEDERER, 1859, Wien Ent. Mschr., vol. 3, p. 246.

Cacoecia (part.) REBEL, 1901, Stgr.-Rbl. Cat. Lep. Pal. Faun., Vol. 2, p. 85.

Der Gattung Choristoneura bis auf folgendes ähnlich:

Palpen (Abb. 77) kurz, in beiden Geschlechtern ganz leicht aufsteigend. Vor- derflügel (Abb. 76) mit einem schärferen Apex; Termen steil; Kostalumschlag des Männchens gut entwickelt. Ader Ry entspringt etwa an 4/; der Mittelzelle; Teilungsader der Mittelzelle meistens vorhanden, entspringt zwischen R, und Rg; R, und R; getrennt oder sie entspringen aus einem Punkt; M; gewöhnlich gleich weit von M, wie von Cu, entfernt. Im Hinterflügel (Abb. 76) sind die Adern M, und M, entfernt gestellt oder einander genähert; M; und Cu, entspringen aus einem Punkt.

Männliche Genitalien (Abb. 91—93). Tegumen mit schmalen Pedunculi. Valva breit dreieckig; Costa undeutlich; Sacculus kräftig, zugespitzt; Pulvinus fehlt. Uncus breit schaufelförmig. Gnathos mit einer langen, weichen, gezähnten Mittelspitze; Socii klein. Fultura superior gerade, in der Mitte undeutlich ver- jüngt. Caulis kurz, entspringt aus 1/3 der Aedoeagus. Der letztere leicht gebogen, distal mit einer langen Spitze; Coecum penis mässig gross. Cornuti als starke Stacheln.

Weibliche Genitalien (Abb. 94—95). Papillae anales lang, gebogen, gleich- mässig breit. Ductus bursae mit einem mässig entwickelten Trichter. Cervix bur- sae verhältnismässig breit, insbesondere in seinem proximalen Teil; Cestum fehlt. Lamina dentata ein ganz kleiner Dorn ohne Capitulum.

Monotypische Gattung; bekannt nur aus der Palaearktis.

15. Gattung Meritastis Meyr., 1910

Genotypus (monotypicus): Meritastis umbrosa Meyr., 1910. Meritastis MEYRICK, 1910, Proc. Linn. Soc. N. S. Wales, Vol. 35, p. 255.

Kopf (Abb. 97) rauh beschuppt. Fühler einfach, die des Männchens dicht und fein bewimpert, die Wimpern so lang wie der Fühlerstiel dick; die Fühler des Weibchens mit je zwei längeren Borsten und einer ganz kurzen Bewimperung auf allen Gliedern; Scapus verdickt. Palpen etwa 1,5 mal so lang wie der Augen- durchmesser, schlank, ganz unwesentlich aufsteigend, mehr nach vorn gestreckt, anliegend beschuppt; ihr 2. Glied gleichmässig breit; Terminalglied länglich, mit

Genitalien der Archipsini. Abb. 88: Parasyndemis histrionana (Fröl.), Männchen, Präparat

No. M. 008, Sattnitz, Kärnten. Abb. 89: idem, Seitenansicht des Tegumens mit Uncus und

Gnathos. Abb. 90: idem, Weibchen, Präp. No. M. 455, Deutschland. Abb. 91: Prycholo-

moides aeriferana (HS.), Männchen, Präp. No. M. 457, Rachlau, Sachsen. Abb. 92: idem,

Seitenansicht des Tegumens mit Uncus, Gnathos und Socii. Abb. 93: idem, Tegumen eines

anderen Exemplares, Präp. No. M. 010, Potsdam, Berlin. Abb. 94: idem, Weibchen, Präp. No. M. 458, Deutschland. Abb. 95: idem, Seitenansicht, Weibchen.

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188 TIJDSCHRIFT VOOR ENTOMOLOGIE, DEEL 97, AFL. 3, 1954 (48)

dem zweiten gleich breit. Saugrüssel gut entwickelt, mässig lang. Brust ohne Hin- terschopf.

Vorderflügel (Abb. 235) länglich, ziemlich gleichmässig breit, distal kaum erweitert; Costa etwa bis zur Mitte stärker, dann kaum gebogen; Apex etwa rechtwinklig; Termen fast gerade; Tornus breit gerundet; Dorsum leicht gebaucht. Kein Kostalumschlag beim Männchen. Ader R, entspringt leicht distal von der Mitte, R, etwa von 4/, der Mittelzelle; Rg und Ry subparallel; R- entspringt frei, aber der Basis der Ry nahe, und mündet in das Termen; M, und M; an der Basis stark einander genähert; Cu, merklich von M, entfernt, entspringt aus dem unteren Winkel, Cu, kurz vor 2/3 der Mittelzelle; Basalgabel A etwa ein Drittel so lang wie die ganze Ader.

Hinterflügel (Abb. 235) fast ebenso breit wie die Vorderflügel; Costa hinter der Mitte leicht gebaucht; Apex stumpf zugespitzt; Termen unterhalb des Apex flach eingezogen, dann gerundet und zwischen Ader A, und dem Dorsum flach; Dorsum gerundet. Ader S fast gerade; R und M, gestielt (oder vielleicht nur stark einander genähert); M, und M, entspringen nahe beieinander; Cu, ent- springt von M; entfernt, aus dem unteren Winkel, Cu, an 2/3 der Mittelzelle.

2+3

Abb. 96: Meritastis umbrosa Meyr., männliche Genitalien, Präparat No. 1854 des British

Museum (N.H.), Lectotypus, Australien, Victoria, Mt. Macedon, C.L., 23.XI 1904. Rechts

oben: Aedoeagus. (Photo H. M. Mattes; veröffentlicht mit der Genehmigung der Verwal- tung des British Museum, N.H., London).

Männliche Genitalien (Abb. 96). Tegumen mässig breit; Pedunculi ziemlich breit. Valva länglich trapezoidal; Costa entwickelt; Sacculus mässig breit, reicht etwa bis zur Hälfte der Valvenlänge und hat keine freie Spitze; Processus basales praecostal, breit, doch fast flach; kein Pulvinus. Uncus rundlich, erweitert, lang zottig behaart, mit einer scharfen Spitze. Gnathos kräftig, ebenfalls mit scharfer Mittelspitze; Socii klein. Fultura superior als eine vollständige, ziemlich schwach

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sklerotisierte Querleiste ausgebildet. Caulis kurz, entspringt vom distalen Teil des Aedoeagus, hinter seiner Mitte. Aedoeagus leicht wellig gebogen; Coecum penis mässig gross.

Weibliche Genitalien blieben ununtersucht.

Die Originalcharakteristik der Gattung gibt nur eine ganz oberflächliche Vor- stellung ihrer Merkmale. Die nach meiner Bitte von Herrn J. D. BRADLEY (British Museum, N.H.) liebenswürdig durchgeführte Untersuchung des Geno- typus ( &-Lectotypus und 9 von Meritastis umbrosa Meyr.) gab mir die Mög- lichkeit die oben angeführte, ausführlichere Beschreibung der Gattung zu liefern. Dabei konnten auch einzelne von MEYRICK angegebene Merkmale etwas be- richtigt werden. So schrieb MEYRICK (1913, p. 34) z.B.: „Antennae in & mo- derately ciliated”. Herr BRADLEY berichtigte dies folgendermassen: „Antenna simple, in & pubescent, ciliations very numerous and fine and as long as width of antenna shaft; © more sparsely ciliated and ciliations very short except for a pair on upperside at 3/, on each segment which are as long as width of shaft.” Meyrick charakterisierte die Hinterflügeladern R und M, als ,,closely approxi- mated towards base.” Nach der von Herrn BRADLEY gegebenen Geäderaufzeich- nung sind diese beiden Adern deutlich gestielt. Weiter bezeichnete MEYRICK die Hinterflügeladern Mo, M; und Cu, als „approximated at base”, während bei dem Lectotypus von M. wmbrosa die letztere der genannten Adern deutlich ge- trennt entspringt. Diese Differenzen können wohl durch eine Variabilität des Geäders erklärt werden, desto mehr, da die Lage der erwähnten Adern auch in den meisten anderen Tortricinae-Gattungen nicht immer beständig bleibt.

Die Gattung umfasst drei Arten, die in S. Amerika (M. voluta Meyr.), S.O. Australien (M. umbrosa Meyr.) und in Yünnan (M. phasmatica Meyr.) fliegen. Auf die Gattungsmerkmale wurde nur #mbrosa geprüft, die übrigen Arten be- dürfen noch einer Revision.

16. Gattung Aphelia Hb., 1825

Lecto-Genotypus: Pyralis viburniana F., 1787 (FERNALD, 1908, Gen. Tortr., p. 15).

Phalaena (part.) SCHIFFERMILLER & DENIS, 1776, Syst. Verz. Schm. Wien. Geg. p. 128.

Pyralis (part.) FABRICIUS, 1787, Mant. Ins., Vol. 2, p. 229.

Tortrix (part.) HAWORTH, 1811, Lep. Brit., p. 397.

Agapeta (part.) HüBNER, 1822, Syst.-alph. Verz., p. 60.

Archips (part.) HüBNER, ibid., p. 63.

Epagoge (part.) HüBNER, 1825, Verz. bek. Schm., p. 389.

Aphelia HüBNER, ibid., p. 390.

Lozotaenia (part.) STEPHENS, 1829, Syst. Cat. Brit. Ins., Vol. 2, p. 170.

Xanthosetia (patt.) DUPONCHEL, 1836, Hist. Nat. Lép. France, Vol. 9, p. 405.

Cochylis (part.) HERRICH-SCHÄFFER, 1851, Syst. Bearb. Schm. Eur., Vol. 4, p. 192.

Zelotherses LEDERER, 1859, Wien. Ent. Mschr., Vol. 3, p. 123, 250. Genotypus (mono- typicus): Cochylis albociliana HS., 1851.

Heterognomon (part.) LEDERER, ibid., p. 250.

Lophoderus (part.) LEDERER, ibid., p. 250.

Eulia (part.) REBEL, 1901, Stgr.-Rbl. Cat. Lep. Pal. Faun., Vol. 2, p. 88.

Amelia (non Hb.) FERNALD, 1908, Gen. Tortr., p. 15.

Epichorista (patt.) CARADJA, 1927, Mem. Sect. Sti. Acad. Rom., Ser. 3, Vol. 4, Pars 8, p. 419.

Djakonovia OBRAZTSOV, 1942, Iris, Vol. 56, p. 158. Genotypus (monotypicus designa- tus): Tortrix euxina Djak., 1929.

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Kopf (Abb. 79, 83) rauh beschuppt, Stirn glatt. Fühler einfach oder schwächer bis stärker gesägt, bewimpert; Wimpern nicht selten in zweireihige Büschel grup- piert, die bisweilen ziemlich lang sind (Abb. 102, 105, 107). Palpen erst leicht aufsteigend, dann nach vorn gestreckt; ihr 2. Glied mit einer mässig abstehenden Behaarung, lang, distal unwesentlich erweitert. Brust ohne Hinterschopf.

Vorderflügel (Abb. 78, 80—82) breit bis ziemlich schmal; Costa nur basal merklich, dann nur leicht gebogen bis fast gerade; Termen senkrechter bei brei- teren Flügeln, schräger bei schmäleren; dementsprechend ist der Apex mehr recht- oder spitzwinklig, aber abgerundet; Tornus breit rundlich bis schräg; Dorsum leicht gebaucht. Beim Männchen kein Kostalumschlag. Ader R, entspringt kurz vor bis kurz hinter der Mitte, Ry bei 5/g bis 6/7 der Mittelzelle; Rg und R, sub- parallel oder schwach divergierend; Ry der R; etwas näher als der Rs, alle Adern stets getrennt; Teilungsader der Mittelzelle entspringt zwischen R, und Rg, bis- weilen rudimentär oder fehlend; M,, M; und Cu, verschieden weit auseinander gestellt, stets getrennt, die letztere entspringt vom unteren Winkel der Mittelzelle; Cu, entspringt etwas distal von der Mitte der Mittelzelle; A, nicht selten nur gegen den Saum vorhanden; Basalgabel A, ,, etwa 14 bis 1/3 so lang wie die ganze Ader.

Hinterflügel (Abb. 78, 80, 82) breiter als die Vorderflügel; Apex abgerundet; Termen gerade oder unter dem Apex eingezogen; Tornus und Dorsum breit ge- rundet, das letztere im äusseren Teil bisweilen ziemlich flach. Ader S gerade oder unbedeutend geschwungen; R und M, entspringen dicht beisammen oder aus einem Punkt; im ersten Fall divergieren sie ziemlich allmählich, anderenfalls ver- laufen sie eine Strecke parallel, um erst dann zu divergieren; M, von M, ent- fernt; letztere Ader steht der Cu,, die aus dem unteren Winkel der Mittelzelle entspringt, an der Basis sehr nahe, bisweilen entspringt sie mit dieser aus einem Punkt oder beide Adern sind sogar kurz gestielt; Cu, entspringt aus 2/, bis 34 der Mittelzelle, seltener mehr basal.

Männliche Genitalien (Abb. 98—100, 103, 104, 108, 109). Tegumen und Pedunculi breit; Saccus breit abgerundet. Valva breit, nach aussen mehr oder we- niger verschmälert; Costa unentwickelt; Sacculus gut ausgebildet, bisweilen sogar kräftig, manchmal mit freier Spitze; Pulvinus fehlt; Processus basales rudimentär, hoch gelegen. Uncus kräftig, mehr oder weniger erweitert, gebogen, bisweilen mit einer konkaven Spitze; Gnathos kräftig, gewöhnlich mit seitlichen Auswüchsen, seine Spitze gut entwickelt; Socii klein bis mässig lang. Fultura superior eine voll- ständige, ziemlich bis sehr stark sklerotisierte Brücke. Caulis entspringt deutlich

Genitalien und Kopf der Archipsini. Abb. 97: Meritastis umbrosa Meyr., Kopf, Männchen (nach einer Bleistiftskizze von J. D. BRADLEY, British Museum, N.H.). Abb. 98: Aphelia (Aphelia) viburniana (F.), Genitalien, Männchen, Präparat No. M. 026, Deutschland. Abb. 99: idem, Seitenansicht des Tegumens mit Uncus, Gnathos und Socii. Abb. 100: idem, Ventralansicht der Uncus-Spitze. Abb. 101: idem, Genitalien, Weibchen, Präp. No. M. 651, Deutschland. Abb. 102: idem, Fühler, Männchen. Abb. 103: Aphelia (Zelotherses) albo- ciliana (HS.), Genitalien, Männchen, Präp. No. M. 051, Sarepta, ©. Russland. Abb. 104: idem, Seitenansicht des Tegumens mit Uncus, Gnathos und Socii. Abb. 105: idem, Fühler, Männchen. Abb. 106: Aphelia (Zelotherses) paleana (Hb.), Genitalien, Weibchen, Präp. No. M. 652, Deutschland. Abb. 107: Aphelia (Zelotherses) ochreana (Hb.), Fühler, Männchen.

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ausserhalb des Coecum penis. Aedoeagus verschiedenartig gebildet, aber stets nicht besonders lang, mit einem mittelgrossen Coecum penis; Cornuti stachelförmig.

Weibliche Genitalien (Abb. 101, 106). Papillae anales länglich. Sinus vaginalis breit, mit einem verschiedenartig gebildeten, sklerotisierten Trichter. Lamella post- vaginalis bisweilen vorhanden. Ductus bursae breit, proximal mit einem einge- schnürrten, membranösen Teil, grösstenteils sklerotisiert, seltener mit einem ring- förmigen Colliculum. Cervix bursae lang und breit, Cestum als eine ziemlich lange, distal liegende Binde. Corpus bursae mit schwacher, runzeliger Skulptur; Lamina dentata dornförmig, verschieden gross, ohne Capitulum.

PIERCE & METCALFE (1922) folgen in der Nomenklatur der Gattung FERNALD (1908), der die Art rhombana Hb. als Genotypus der Gattung Amelia Hb. ge- wählt und diese Art für synonym mit viburniana F. erklärt hat. Da aber bei HüBNER (1822, 1825) als Autor von rhombana SCHIFFERMILLER (1776) ange- führt ist, muss der Artname Amelia als ein subjektives Synonym von Acleris Hb. (= Peronea Curt.) betrachtet werden. Der Gattungsname Amelia kann dem- zufolge nicht mehr für die bei uns als Aphelia bezeichnete Gattung gebraucht werden.

Die als monotypische Gattung aufgestellte Zelotherses Ld. (mit der Art albo- ciliana HS.) wurde hauptsächlich auf den eigenartigen Fühlerbau des Männchens begründet. Die Genitaluntersuchung des Genotypus von Zelotherses, die hier zum ersten Mal veröffentlicht wird (Abb. 103, 104), ebenso wie die übrigen Merk- male, zeigt ganz eindeutig die Verwandtschaft dieser Art mit Aphelia. Im Lichte dieser Feststellung erscheint auch der Fühlerbau der albociliana (Abb. 105) nicht so auffallend, da bei ochreana Hb. (Abb. 107) ähnliche, obgleich etwas kürzere Fühlerbewimperung zu beobachten ist. In dieser Weise werden der Zelotherses, die in unserer Arbeit als eine Untergattung der Aphelia zu betrachten ist, auch andere Arten beigefügt. Die schmalen Vorderflügel der albociliana sind auch anderen Arten der Gattung nicht fremd, da hier die Flügelform intraspezifisch nicht selten variiert, und die Weibchen der paleana Hb. sind z.B. überhaupt dimorph, d.h. es gibt eine breit- und eine schmalflügelige Form der Art. Wenn das Weibchen von albociliana verkümmerte Flügel haben soll (wie das KENNEL, 1910, vermutete), dann stellt diese Erscheinung nur eine weitere Flügelreduktion dar. In geringerem Masse ist eine ähnliche Reduktion bei manchen viburniana- Weibchen zu beobachten. Die als selbständig aufgestellte Gattung Djakonovia wird am besten als eine Untergattung der Aphelia zu betrachten.

Die subgenerische Aufteilung der Aphelia wird wie folgt:

1. Untergattung Aphelia Hb. (Subgenotypus: Pyralis viburniana F.). Sacculus : mit einer freien Spitze. Uncus an der Spitze ausgeschnitten; die seitlichen Teile des Gnathos und der Fultura superior mit einer starken, raspelartigen Chitinskulp- tur; Socii klein. Lamella antevaginalis des Weibchens mit seitlichen kegelartigen Auswüchsen; Colliculum ringelförmig; Lamina dentata klein.

2. Untergattung Zelotherses Ld. (Subgenotypus: Cochylis albociliana Ld.). Sacculus ohne freie Spitze. Uncus-Spitze abgerundet; seitliche Teile des Gnathos und der Fultura superior einfach; Socii mittelgross. Beim Weibchen ist der Trich- ter des Ostium. bursae ohne Auswüchse; kein Colliculum; Lamina dentata gross.

3. Untergattung Djakonovia Obr. (Subgenotypus: Tortrix euxina Djak.). Sac-

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culus ohne freie Spitze. Uncus an der Spitze leicht konkav; Gnathos ohne seitliche Auswüchse; Socii mittelgross; Fultura superior mit einem stärker chitinisierten oberen Rand oder mit Skulpturgebilden in der Mitte. Weibliche Genitalien blie- ben ununtersucht.

Die Gattung ist vorläufig nur aus der Holarktis bekannt.

17. Gattung Clepsis Gn., 1845

Genotypus (monotypicus): Tortrix helvolana Fröl., 1828.

Phalaena (Tortrices) (part.) LINNÉ, 1758, Syst. Nat., ed. 10, p. 532.

Pyralis (part.) FABRICIUS, 1775, Syst. Ent., p. 650.

Tortrix (part.) HAWORTH, 1811, Lep. Brit., p. 424.

Eutrachia (part.) HüBNER, 1822, Syst.-alph. Verz., p. 59.

Archips (part.) HùBNER, op. cit, p. 61.

Agapeta (part.) HüBNER, op. cit., p. 64.

Sparganothis (part.) HiBNER, 1825, Verz. bek. Schm., p. 387.

Philedone (part.) HüBNER, ibid., p. 389.

Amelia (part.) HüBNER, ibid., p. 390.

Aphelia (part.) HüBNER, ibid., p. 390.

Lozotaenia (part.) STEPHENS, 1829, Syst. Cat. Brit. Ins., Vol. 2, p. 169.

Ptycholoma (part.) DUPONCHEL (1844), 1845, Cat. Méth. Lép. Eur., p. 288.

Xanthosetia (part.) DUPONCHEL, op. cit., p. 289.

Argyrotoza (part.) DUPONCHEL, op. cit., p. 290.

Glyphiptera (part.) DUPONCHEL, op. cit., p. 292.

Sciaphila (part.) DUPONCHEL, (1844), 1846, op. cit., p. 298.

Dictyopteryx (part.) GUENEE, 1845, Ann. Soc. Ent. France, Ser. 2, Vol. 3, p. 149.

Stictea (part.) GUENEE, ibid., p. 161.

Clepsis GUENEE, ibid., p. 168.

Argyrotosa (part.) HERRICH-SCHÄFFER, 1851, Syst. Bearb. Schm. Eur., Vol. 4, Syst. Lep. Eur., p. 169.

Loxotaenia (part.) HERRICH-SCHÄFFER, 1854, op. cit., Vol. 6, p. 42.

Heterognomon (part.) LEDERER, 1859, Wien. Ent. Mschr., Vol. 3, p. 247.

Pandemis (part.) BUTLER, 1879, Ill. Lep. Het. B. M., Vol. 3, p. 78.

Cacoecia (part.) REBEL, 1894, Ann. Naturhist. Hofmus. Wien, Vol. 9, p. 81.

Dichelia (part.) REBEL, 1901, Stgr.-Rbl. Cat. Lep. Pal. Faun., Vol. 2, p. 84.

Eulia (part.) REBEL, ibid., p. 88.

Epagoge (part.) KENNEL, 1910, Pal. Tortr., p. 112.

Cnephasia (part.) MEYRICK, 1912, WAGNER’s Lep. Cat., Fasc. 10, p. 43

Siclobola DIAKANOFF, 1947, Mém. Inst. Sci. Madagascar, Ser. A, Vol. 1, Pars 1, p. 25. Genotypus (designatus): Toririx unifasciana Dup., 1843.

Kopf (Abb. 85) rauh behaart. Fühler mehr oder weniger gezähnt, länger oder kürzer bewimpert. Palpen mässig lang, mehr nach vorn gestreckt als nach oben gebogen; ihr 2. Glied distal mehr oder weniger erweitert; Terminalglied kurz, spitz. Brust ohne Hinterschopf.

Vorderflügel (Abb. 84, 86, 87) breiter oder schmäler, distal etwas erweitert; Apex dementsprechend stumpfer oder spitzer; Costa gebogen; Termen flach oder konvex, senkrecht oder verschieden schräg; Tornus gerundet; Dorsum gerade oder leicht gebaucht. Kostalumschlag beim Männchen entwickelt oder fehlend. Ader R, entspringt von oder kurz vor der Mitte, Ro etwa bei % der Mittelzelle; Rs und R, subparallel oder gegen Costa einander etwas genähert; R, entspringt aus dem oberen Winkel der Mittelzelle und ist an der Basis von R; mehr oder we-

194 TIJDSCHRIFT VOOR ENTOMOLOGIE, DEEL 97, AFL. 3, 1954 (54)

(55) N. S. OBRAZTSOV : Die Gattungen der Palaearktischen Tortricidae 195

niger entfernt; M, und M, stehen einander meistens näher als die letztere der Cu,, obwohl manchmal auch umgekehrt; Cu, entspringt aus oder kurz vor dem unteren Winkel, Cu, nach der Mitte, aber stets vor 2/3 der Mittelzelle; Cu, an der Basis verschieden stark gebogen; A, in ihrem mittleren Teil nur schwach oder gar nicht entwickelt; Basalgabel A, ,, nicht länger als ein Fünftel bis ein Viertel der ganzen Ader.

Hinterflügel (Abb. 84, 86, 87) gleich breit oder etwas breiter als die Vorder- flügel; Costa mehr oder weniger gebogen; Apex stumpfer oder spitzer; Termen flach oder eingezogen; Tornus und Dorsum mehr oder weniger abgerundet, der letztere distal bisweilen ziemlich flach. Ader S gerade oder leicht gewunden; R und M, entspringen dicht beisammen bis sind gestielt; Mj, M; und Cu, aus- einander gestellt oder die mittlere der einen oder anderen genähert; bisweilen ent- springen M, und Cu, aus einem Punkt im unteren Winkel der Mittelzelle oder sind gestielt; Cu, entspringt zwischen der Mitte und 2/3 der Mittelzelle.

Männliche Genitalien (Abb. 110—112, 114—116, 118, 120—123). Tegumen mässig breit bis breit; Pedunculi von verschiedener Breite; Saccus deutlich zwei- teilig. Valva dreieckig bis subrektangulär, mit abgerundetem Aussenrand; Costa weich oder unentwickelt; Sacculus mässig bis ziemlich stark (im basalen Teil stets) sklerotisiert, ohne freie Spitze; Pulvinus fehlt; Processus basales lang, mit ge- zähnten Spitzen, sitzen medial; auf der inneren Oberfläche der Valvae nicht sel- ten verschiedene Harpen. Uncus mehr oder weniger breit, gebogen; Gnathos mehr oder weniger kräftig, mit einer hervortretenden Spitze, mit oder ohne Lateral- winkel; Socii kurz bis mässig lang. Fultura superior fehlt oder ist ganz membranös. Caulis entspringt ausserhalb des Coecum penis. Aedoeagus mehr oder weniger gebogen; Coecum penis mässig bis schwach entwickelt; Cornuti stachelförmig.

Weibliche Genitalien (Abb. 113, 117, 119, 124). Papillae anales länglich, ein- ander nicht berührend. Sinus vaginalis mehr oder weniger breit, sein Trichter stärker oder schwächer sklerotisiert, seltener membranös; Lamella postvaginalis bisweilen entwickelt. Cervix bursae lang, mit oder ohne Cestum; Ductus bursae bisweilen mit Colliculum. Corpus bursae membranös, wenn mit Skulptur dann ist diese schwach und runzelig; Lamina dentata dornförmig, mit Capitulum und meistens mit den mit diesem verbundenen sklerotisierten Stellen an der äusseren Oberfläche des Corpus bursae; seltener fehlt die Lamina dentata vollständig.

Trotz aller Mannigfaltigkeit der Arten, die in dieser Publikation als Clepsis zusammengefasst sind, finde ich vorläufig keine Möglichkeit, sie in kleinere sy- stematische Gruppen aufzuteilen, deren taxonomischer Wert dem einer Gattung

Genitalien der Archipsini. Abb. 108: Aphelia (Djakonovia) euxina (Djak.), Männchen, Präparat No. M. 665, Konia, Kleinasien. Abb. 109: idem, Seitenansicht des Tegumens mit Uncus, Gnathos und Socii. Abb. 110: Clepsis (Clepsis) belvolana (Fröl.), Männchen, Präp. No. M. 017, Beuerberg, Oberbayern. Abb. 111: idem, Seitenansicht des Tegumens mit Uncus, Gnathos und Socii. Abb. 112: idem, Aedoeagus. Abb. 113: idem, Weibchen, Präp. No. M. 676, Deutschland. Abb. 114: Clepsis (Pseudamelia) unicolorana (Dup.), Männ- chen, Präp. No. M. 022, S. Tirol. Abb. 115: idem, Seitenansicht des Tegumens mit Uncus, Gnathos und Socii. Abb. 116: idem, Aedoeagus. Abb. 117: idem, Weibchen, Präp. No. M. 680.

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gleichwertig wäre. Die interspezifischen morphologischen Unterschiede sind meistens zu gering um ihnen einen generischen Wert zuzuschreiben, umso mehr, da die einzelnen spezifischen Merkmale in verschiedenen zahlreichen Kombina- tionen miteinander auftreten. Um eine unnötige Zersplitterung der Gattung zu vermeiden, habe ich mich entschlossen, mich auf nur wenige Untergattungen zu beschränken, die die Verwandtschaft einzelner Arten miteinander leicht erkennen lassen.

Die Flügelform, die in ihren Extremen (Abb. 84, 87) besonders auffällt, variiert interspezifisch sehr stark; das Geäder und der Kostalumschlag der Männ- chen weisen ausserdem eine weitgehende intraspezifische Veränderlichkeit auf. So ändert sich der Grad der Ausbiegung der Vorderflügelader Cu,, z.B. bei spec- trana, individuell so stark, dass sie bald ganz schwach wie bei helvolana, bald auch so stark wie bei znifasczana gebogen erscheint. Im Genitalbau sind nur die Processus basales der Valvae ein charakteristischer und beständiger Gattungs- merkmal. Was dagegen die weibliche Lamina dentata betrifft, so kann diese bei manchen Arten (z.B. bei #ricolorana) vollständig fehlen, während sie bei den ver- wandten Arten (etwa bei rogana) ganz gut entwickelt ist. Die Valvenform, ebenso wie die Skulptur und Beborstung der inneren Oberfläche der Valvae, ist nur von einem spezifischen Wert. So finden z.B. die starken sichelförmigen Haken der unifasciana ihr Homologen in den Haarbüscheln der striolana; sie stellen an- scheinend nur modifizierte Haare dar, die leicht abbrechen können. Demzufolge ist die Zahl dieser Haken ganz unbeständig, abgesehen davon, dass ihre Zahl auch individuell variieren kann, was sich in einer asymmetrischen Anordnung dieser Haken an beiden Valvae oft erkennen lässt. Die erwähnten Haarbüschel und Haken sitzen in einer subkostalen Falte der Valva, die anscheinend mit einer Harpe homologisiert werden kann. Die echten Harpen sind öfters in den Unter- gattungen Clepsis und Pseudamelia vorhanden. Die eigenartige Aedoeagus-Form und das Vorhandensein der ,,Anellus lobes” bei helvolana genügten wohl kaum, um diesen Merkmalen eine höhere taxonomische Bedeutung als die einer Unter- gattung zuzuschreiben. Was die membranöse Struktur des Sinus vaginalis dieser Art betrifft, so tritt diese auch in anderen Untergattungen (z.B. bei rogana) auf.

Die Gattung Clepsis wird in folgende Untergattungen aufgeteilt:

1. Untergattung Clepsis Gn. (Subgenotypus: Tortrix helvolana Fröl.). Aedoe- agus-Spitze gespalten; ,,Anellus lobes’ vorhanden. Gnathos einfach.

2. Untergattung Pseudamelia subgen. nov. (Subgenotypus: Tortrix unicolorana Dup.). Aedoeagus mit einer einfachen Spitze. Keine ,,Anellus lobes”. Gnathos mit entwickelten Lateralecken.

Genitalien der Archipsini. Abb. 118: Clepsis (Siclobola) unifasciana (Dup.), Männchen, Präparat No. M. 673, Tivoli bei Rom, Italien. Abb. 119: idem, Weibchen, Präp. No. M. 674, Tivoli bei Rom, Italien. Abb. 120: Clepsis (Siclobola) semialbana (Gn.), Männchen, Präp. No. M. 666, Speyer, Pfalz. Abb. 121: idem, Seitenansicht des Tegumens mit Uncus, Gnathos und Socii. Abb. 122: idem, Umriss der linken Valva von der Oberseite (in nor- maler Lage). Abb. 123: idem, Aedoeagus. Abb. 124: idem, Weibchen, Präp. No. M. 668, Deutschland. Abb. 125: Adoxophyes reticulana (Hb.), Männchen, Fühler. Abb. 126: idem, Männchen, Präp. No. M. 515, Deutschland. Abb. 127: idem, Seitenansicht des Tegumens mit Uncus, Gnathos und Socii. Abb. 128: idem, Aedoeagus.

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198 TIJDSCHRIFT VOOR ENTOMOLOGIE, DEEL 97, AFL. 3, 1954 (58)

3. Untergattung Siclobola Diak. (Subgenotypus: Tortrix unifasciana Dup.). Aedoeagus mit einer einfachen Spitze. Keine Anellus lobes. Gnathos einfach.

18. Gattung Adoxophyes Meyr., 1881

Genotypus (monotypicus): Adoxophyes heteroidana Meyr., 1881.

Archips (part.) HüBNER, 1822, Syst.-alph. Verz., p. 64.

Pandemis (part.) HüBNER, 1825, Verz. bek. Schm., p. 388.

Tortrix (part.) FISCHER V. RÖSLERSTAMM, 1834, Abbild. Bericht. u. Ergänz. Schm.-Kunde, Vol, 2, ds 13,

Batodes (part.) LEDERER, 1859, Wien. Ent. Mschr., Vol. 3, p. 242, 245.

Dichelia (part.) WALKER, 1863, List Spec. Lep. Ins. B.M., Vol. 28, p. 3

Adoxophyes MEYRICK, 1881, Proc. Linn. Soc. N.S. Wales, Vol. 6, p. 429.

Capua (part.) REBEL, 1901, Stgr.-Rbl. Cat. Lep. Pal. Faun., Vol. 2 1912, WAGNERS Lep. Cat., Fasc. 10, p. 6.

Cacoecia (part.) KENNEL, 1910, Pal. Tortr., p. 119.

Kopf (Abb. 130) rauh beschuppt; zwischen den Fühlern ein oder zwei mehr oder weniger lange Schuppenschöpfe, die die Fühlerbasis wenigstens zum Teil umgeben; Stirn etwas glätter beschuppt. Fühler (Abb. 125) gezähnt, ziemlich lang doppelt bewimpert, beim Weibchen sparsam beborstet. Palpen mässig lang, nach vorn gestreckt, nur leicht gebogen, distalwärts durch abstehende Haare etwas erweitert. Saugrüssel kurz. Brust ziemlich glatt, mit oder ohne Hinterschopf. Hin- terleib des Männchens mit einem Analbüschel.

Vorderflügel (Abb. 129) ziemlich breit, mit einem abgerundeten oder gerad- winkligen, bisweilen ganz leicht ausgezogenen Apex, mit einem Kostalumschlag beim Männchen; Costa in ihrem Basalteil gebogen und ausserhalb mehr oder we- niger gerade oder leicht eingebogen; Termen flach eingezogen oder leicht konkav unter dem Apex, dann bisweilen schwach konvex; Dorsum mehr oder weniger gerade. Ader S gleichmässig oder (manchmal beim Männchen) ziemlich unregel- mässig gebogen; R, entspringt aus der Mitte der Mittelzelle, R bei 34 bis #/-; Rs und R, , subparallel oder leicht divergierend; R, und R- lang gestielt, umfassen den per die Teilungsader der Mittelzelle schwach angedeutet oder fehlt; My näher zur M; als zur M,; M; aus dem unteren Winkel der Mittel- zelle, Cu, bei etwa #/- bis 5/4, Cu, kurz hinter der Mitte der Mittelzelle; A, meistens nur gegen den Saum deutlich; Basalgabelung der A, , , etwas kürzer als 1/, der gesammten Adernlänge.

Hinterflügel (Abb. 129) suboval, fast so breit wie die Vorderflügel; Costa bis oder etwas über die Hälfte ihrer Länge leicht gebogen, distal etwas eingezogen; Apex abgerundet, kaum merklich vortretend; Termen unterhalb diesen flach ein- gezogen oder leicht konkav, dann gleichmässig abgerundet, ebenso wie das Dor- sum; das letztere in seinem äusseren Teile bisweilen etwas flacher. Ader S leicht eingebogen; R und M, entspringen dicht beisammen oder sind gestielt; M, ent- springt dicht an Ms, letztere von unterem Winkel der Mittelzelle; Cu, kurz vor diesem Winkel, Cu, aus der Mitte der Mittelzelle.

Männliche Genitalien (Abb. 126—128). Tegumen kräftig, breit; Saccus mäs- sig gross, rundlich. Valva mehr oder weniger breit suboval; Costa undeutlich; Sacculus verschieden breit, nicht selten durch das anliegende Diskalfeld noch

(59) N. S. OBRAZTSOV : Die Gattungen der Palaearktischen Tortricidae 199

mehr erweitert, bildet keine freie Spitze; ein Pulvinus an der Basis des gezähn- ten Processus basalis. Uncus ziemlich breit und lang, an der Spitze nicht selten etwas erweitert und bisweilen konkav; Gnathos kräftig, breit, mit einer ziemlich langen Spitze; Socii mässig lang. Fultura superior unentwickelt; ihre Funktion wird anscheinend von beiden Processus basales der Valvae übernommen, deren Spitzen einander fast berühren und mit dem Diaphragma verwachsen. Fultura in- ferior verschieden stark sklerotisiert. Caulis kurz bis mässig lang. Aedoeagus von verschiedener Form, gebogen oder gerade, mit einem mässig entwickelten bis kleinen Coecum penis; Cornuti stachelförmig. Spermatophorum (Abb. 139) mit einem langen Collum.

Weibliche Genitalien (Abb. 139). Papillae anales länglich und breit. Sinus vaginalis mit einem breiten, aber flachen Trichter. Ductus bursae wenig differen- ziert, mit oder ohne Colliculum; Cervix bursae verschieden lang, manchmal mit einer fleckenartigen Sklerotisierung (? Cestum) im distalen Teil. Corpus bursae rundlich oder länglich. Lamina dentata dorn- oder plattenförmig, ohne Capitulum.

Indoaustralische und nur zum Teil paläarktische Gattung mit wenigen Ver- tretern auch in Nordamerika, Seychellen, Mauritius und Madagaskar, deren ge- nerische Angehörigkeit noch einer Nachprüfung bedarf. DIAKONOFF (1939) be- zeichnete die Gattung als ziemlich einheitlich in ihren Merkmalen, was wohl nicht ganz stimmt. Der Genotypus (A. heteroidana Meyr.) unterscheidet sich von den meisten übrigen Arten der Gattung durch ein Gnathos mit ausgezogenen Lateral- ecken, hat schmälere Valvae und einen schmalen Sacculus; das Weibchen besitzt einen ausserordentlich kurzen Ductus bursae und einen stark ausgezogenen Cor- pus bursae mit einer sehr proximal liegenden Lamina dentata. Bei A. anıara Diak. (Neu Guinea) ist die Lamina dentata gezähnt, plattenförmig; A. reticulana (Hb.) hat ein rudimentäres Subscaphium und die Mensis ventralis ist ziemlich stark sklerotisiert; das Weibchen dieser Art hat ein zweiteiliges Colliculum und schwache Andeutung einer Lamella postvaginalis, die Lamina dentata liegt nahe an der Cervix bursae, der Kostalumschlag des Männchens enthält einen verbor- genen Haarpinsel. Alle diese morphologischen Unterschiede könnten wohl künf- tig für eine subgenerische Aufteilung benutz werden.

19. Gattung Ptycholoma Stph., 1829

Genotypus (monotypicus): Phalaena Tortrix lecheana L., 1758.

Phalaenae Tortrices (part.) LINNé, 1758, Syst. Nat., ed. 10, p. 496.

Pyralis (part.) FABRICIUS, 1775, Syst. Ent., p. 645.

Agapeta (part.) HüBNER, 1822, Syst.-alph. Verz., p. 61.

Panoplia (part.) HüBNER, 1825, Verz. bek. Schm., p. 393.

Ptycholoma STEPHENS, 1829, Syst. Cat. Brit. Ins., Vol. 2, p. 183.

Ariola (non Wkr.) BUTLER, 1879, Ill. Het. B. M., Vol. 3, p. 19.

Cacoecia (part.) MEYRICK, 1895, Handb. Brit. Lep., p. 529.

Archips (part.) WALSINGHAM, 1900, Ann. & Mag. NH, Ser. 7, Vol. 5, p. 384.

Kopf (Abb. 132) rauh beschuppt. Männliche Fühler mässig gezähnt und be- wimpert, weibliche einfach, bewimpert. Palpen nach oben gebogen, ziemlich dünn, in beiden Geschlechtern gleich; 2. Glied stark ausgebogen. Brust ohne Hinterschopf.

200 TIJDSCHRIFT VOOR ENTOMOLOGIE, DEEL 97, AFL. 3, 1954 (60)

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Vorderflügel (Abb. 131) wie bei Syndemis, aber die Costa gegen die Spitze der Ader S geknickt, distal gerade; Apex abgerundet; Termen konvex; Kostalum- schlag beim Männchen gut entwickelt. Alle Adern getrennt; R; entspringt vor der Mitte der Mittelzelle; R, bei 34; Rg und Ry subparallel; R, führt in das Termen; Teilungsader der Mittelzelle fehlt; Ry und R, voneinander verschieden weit ent- fernt; Mo, Ms und Cu, in gleicher Entfernung voneinander; Cu, entspringt leicht distal hinter 2/3 der Mittelzelle; die Basalgabelung A etwas länger als 14 der ganzen Ader.

Hinterflügel (Abb. 131) mit einem etwas zugespitzten Apex; Termen unter dem Apex flach, dann breit abgerundet. Ader S gerade; R und M, dicht an- einander; M, gebogen und der M; an der Basis genähert; M; und Cu, ent- springen aus einem Punkt, kurz gestielt oder frei (stark einander genähert) aus dem unteren Winkel der Mittelzelle; Cu, bei 2/; der Mittelzelle.

Männliche Genitalien (Abb. 140, 141). Tegumen kräftig, mit breiten Pedun- culi; Saccus mässig entwickelt. Valva mit einer schmalen, länglichen, gebogenen äusseren Hälfte; Costa undeutlich; Sacculus kräftig, gebogen und zugespitzt, kür- zer als die ganze Valva; Pulvinus fehlt; Processus basales stark sklerotisiert, auf- geblasen und gezähnt, an den oberen Basalwinkeln der Valvae. Uncus breit löf- felförmig; Gnathos kräftig, gebogen, mit einer langen Spitze; Socii klein. Fultura superior schmal bandartig. Caulis rudimentär, entspringt etwa bei 1/3 des Aedoe- agus. Der letztere distal erweitert, mit einer scharfen unteren Spitze; Coecum penis lang und ziemlich schmal; Cornuti als ein Bündel von mässig langen Stacheln.

Weibliche Genitalien (Abb. 142). Papillae anales sohlenförmig. Ostium bursae mässig breit; Ductus bursae mit einem sklerotisierten Trichter; Lamella postvagi- nalis vorhanden. Cervix bursae mässig lang, ohne Cestum. Lamina dentata ein kräftiger Dorn ohne Capitulum, mit einem Grübchen von aussen.

Diese vorwiegend paläarktische Gattung steht näher zur Adoxophyes, Clepsis und manche andere Gattungen als zur ,,Cacoecia”-Gruppe, mit welcher sie früher vereinigt wurde. Der Kostalumschlag der Männchen ist stark verdickt und ver- birgt einen langen Haarspinsel.

2 +3

20. Gattung Lozotaeniodes gen. nov.

Genotypus: Tortrix cupressana Dup., 1834.

Tortrix (part.) FRÖLICH, 1830, in: HüBNER & GEYER, Samml. eur. Schm., Tortr., p. 10. Sericoris (part.) DUPONCHEL, 1835, Hist. Nat. Lép. France, Vol. 9, p. 229.

Retinia (part.) GUENEE, 1845, Ann. Soc. Ent. France, Ser. 2, Vol. 3, p. 180.

Coccyx (part.) DUPONCHEL, 1846, Cat. Méth. Lép. Eur., p. 302.

Lophoderus (part.) LEDERER, 1859, Wien. Ent. Mschr., Vol. 3, p. 250.

Eulia (part.) REBEL, 1901, Stgr.-Rbl. Cat. Lep. Pal. Faun., Vol. 2, p. 88.

Geäder und Kopf der Archipsini. Abb. 129: Adoxophyes reticulana (Hb.), Geäder, Männ- chen, Abb. 130: idem, Kopf. Abb. 131: Piycholoma lecheana (L.), Geäder, Männchen. Abb. 132: idem, Kopf. Abb. 133: Lozotaeniodes cupressana (Dup.), Geäder, Männchen. Abb. 134: idem, Kopf. Abb. 135: Lozotaenia forsterana. (F.), Geäder, Männchen. Abb. 136: idem, Kopf. Abb. 137: Paramesia gnomana (Cl.), Geäder, Männchen, Abb. 138: idem, Kopf.

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Kopf (Abb. 134) rauh beschuppt. Fühler gezähnt, kurz beborstet. Palpen nach vorne gestreckt; 2. Glied allmählich erweitert; Terminalglied kurz, zugespitzt. Saugrüssel weich, mittellang. Brust mit Hinterschopf.

Vorderflügel (Abb. 133) breit, ausgezogen; Costa ganz leicht gebogen, distal fast gerade; Apex abgerundet; Termen gleichmässig schwach gebogen, fast gerade; Tornus breit abgerundet; Dorsum leicht gebaucht. Beim Männchen kein Kostal- umschlag. Ader R, entspringt hinter der Mitte, R, etwa bei 7/g der Mittelzelle, näher zur Rg als zur R,; Ry und R; mehr oder weniger weit auseinander, die letztere mündet in den Apex; Innenader der Mittelzelle fehlt; Mj, Ms und Cu, voneinander entfernt; die letztere an der Basis gebogen; sie entspringt aus dem unteren Winkel, Cu, etwas hinter der Mitte der Mittelzelle; A, schwach ange- deutet; Basalgabel A, , etwa 1/3 bis 14 so lang wie die ganze Ader.

Hintelflügel (Abb. 133) breiter als die Vorderflügel; Apex spitz abgerundet; Termen unterhalb dieses flach oder leicht eingezogen; Tornus samt Dorsum ab- gerundet. Ader S fast gerade, nur distal leicht aufgebogen; R und M, entspringen dicht beisammen, aus einem Punkt oder sind kurz gestielt; M, basal der M, leicht genähert; M; und Cu, entspringen dicht beisammen oder aus einem Punkt im unteren Winkel der Mittelzelle; Cu, entspringt gleich hinter der Mitte der Mit- telzelle.

Männliche Genitalien (Abb. 143—145). Tegumen kräftig, breit; Pedunculi schmal; Saccus winklig. Valva breit, halbrund, mit leicht hervortretender, abge- rundeter Spitze; Costa unentwickelt; Sacculus kräftig, distal gezähnt; Pulvinus fehlt; Processus basales gross, mit starken bedornten Köpfchen, die die Fultura superior ersetzen. Uncus kräftig und breit, gebogen und an der Spitze abgerundet; Gnathos kräftig, gebogen, mit scharfer Spitze; Socii klein. Keine Fultura superior. Caulis kurz, entspringt kurz vor einem Drittel der Aedoeagus-Lange. Aedoeagus leicht doppelt geknickt, an der unteren Knickungsstelle verdickt; Coecum penis ziemlich gross. (Im untersuchten Präparat waren keine Cornuti vorhanden).

Weibliche Genitalien (Abb. 146). Papillae anales länglich, distal etwas er- weitert; 8. Sternit erfüllt die Rolle einer Lamella postvaginalis und ist dement- sprechend etwas modifiziert. Sinus vaginalis breit, mit einer grossen halbrunden Lamella antevaginalis. Ductus und Cervix bursae nicht differenziert, ziemlich lang, ohne Cestum. Corpus bursae länglich, membranös, mit schwacher Punkt- struktur; keine Lamina dentata.

Die Gattung schliesst zwei eigenartige Arten ein, die äusserlich der Gattung Lozotaenia nahe stehen. Von der letzteren Gattung unterscheidet sich Lozotaenio- des im Geäder wie auch im Palpen- und Genitalbau. Sie unterscheidet sicht noch stärker von den Gattungen, die vormals als Ezlia auct. aufgefasst wurden. Die Variabilität einzelner Merkmale ist ganz gering und diese charakterisieren die

Genitalien der Archipsini. Abb. 139: Adoxophyes reticulana (Hb.), Weibchen, Präparat

No. M. 516, Deutschland. Abb. 140: Prycholoma lecheana (L.), Männchen, Präp. No. M.

009, Hermannstadt, Transsylvanien. Abb. 141: idem, Seitenansicht des Tegumens mit Uncus,

Gnathos und Socii. Abb. 142: idem, Weibchen, Präp. No. M. 467, Deutschland. Abb. 143:

Lozotaeniodes cupressana (Dup.), Männchen, Präparat No. M. 048. Abb. 144: idem, Sei-

tenansicht des Tegumens mit Uncus, Gnathos und Socii. Abb. 145: idem, Aedoeagus. Abb. 146: idem, Weibchen.

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Gattung sehr gut. Bei einem von vier untersuchten Exemplaren der cupressana sind die Vorderflügeladern R, und R; gestielt; da aber diese Abnormität nur am linken Flügel vorhanden ist, kann man sie als eine Missbildung betrachten.

Die beiden Arten der Gattung sind nur aus der Palaearktis bekannt.

21. Gattung Lozotaenia Stph., 1829

Lecto-Genotypus: Pyralis forsterana F., 1781 (WESTWOOD, 1840, Introd. Modern Classif. Ins., Synops. Gen. Brit. ‚Ins., p. 107).

Pyralis (part.) FABRICIUS, 1781, Spec. Ins., Vol. 2, p. 279.

Tortrix (part.) HAWORTH, 1811, Lep. Brit., p. 421.

Lozotaenia STEPHENS, 1829, Syst. Cat. Brit. Ins., 2, p. 169.

Loxotaenia (part.) HERRICH-SCHÄFFER, 1854, Syst. Bearb. Schm. Eur., Vol. 6, Syst. Lep. Eur., p. 42.

Heterognomon (part.) LEDERER, 1859, Wien. Ent. Mschr., Vol. 3, p. 248.

Lophoderus (non Stph.) RAGONOT, 1875, Bull. Soc. Ent. France, p. LXXII.

Exlia (part.) REBEL, 1901, Stgr.-Rbl. Cat. Lep. Pal. Faun., Vol. 2, p. 88.

Kopf (Abb. 136) rauh beschuppt, Stirn etwas glätter. Fühler mehr oder we- niger stark sägezähnig, doppelt bewimpert. Palpen nach vorne gestreckt; 2. Glied nicht selten, obwohl schwach, distal erweitert, öfters leicht nach unten gebogen: Terminalglied länglich. Brust ohne oder mit einem kleinen Hinterschopf.

Vorderflügel (Abb. 135) breit; Costa gleichmässig gebogen; Apex rechtwink- lig abgerundet; Termen mehr oder weniger senkrecht, gerade oder unwesentlich gebaucht; Tornus abgerundet; Dorsum mehr oder weniger gerade. Männchen ohne Kostalumschlag. Ader R, entspringt von oder etwas distal von der Mitte, R, kurz vor 4/5 der Mittelzelle; R, meistens leicht gebogen, von Ry an der Costa weiter entfernt als an der Basis; R, und R; entspringen getrennt aus dem oberen Winkel der Mittelzelle; bisweilen eine rudimentäre Innenader der Mittelzelle vorhanden, die zwischen R, und Rg entspringt; Mo, M; und Cu, verlaufen mehr oder weniger weit voneinander; Cu, entspringt etwas ausserhalb von der Mitte der Mittelzelle; Basalgabel A, ,, etwa 14 so lang wie die ganze Ader.

Hinterflügel (Abb. 135) breiter als die Vorderflügel; Costa leicht konvex; Apex wenig spitz; Termen unterhalb dieses flach oder leicht eingezogen; Tornus samt Dorsum gleichmässig gerundet. Ader S unwesentlich gewunden oder fast gerade; R und M, entspringen dicht beisammen, seltener aus einem Punkt; M, basal zur M; gebogen, aber getrennt; M; und Cu, entspringen bald dicht bei- sammen, bald aus einem Punkt oder sind getrennt; Cu, aus dem unteren Winkel, Cu, kurz vor 2/3 der Mittelzelle.:

Männliche Genitalien (Abb. 163—165). Tegumen und Pedunculi breit; Saccus leicht winklig. Valva dreieckig, breit; Costa unentwickelt; Sacculus mehr oder weniger breit, ohne freie Spitze; Pulvinus vorhanden; Processus basales verdickt, subcostal, am oberen Rande gezähnt, mit Fultura superior verwachsen. Uncus breit, gebogen; Gnathos kräftig, mit langer Spitze; Socii klein. Fultura superior als eine vollständige Chitinstange. Caulis entspringt etwa vom ersten Drittel des Aedoeagus. Der letztere länglich, zugespitzt, mit einem schwachen bis mässigen Coecum penis; Cornuti stachelförmig oder fehlend. Spermatophorum (Abb. 166) mit einem langen, spiraligen Collum.

(65) N. S. CBRAZTSOV : Die Gattungen der Palaearktischen Tortricidae 205

Weibliche Genitalien (Abb. 166). Papillae anales länglich. Sinus vaginalis und Ostium bursae breit; Ductus bursae mässig sklerotisiert, mit zwei seitlichen Colli- culi; der anliegende, membranöse Teil des Ductus bursae leicht eingeschnürt. Cervix bursae schmal, lang, mit einem langen, distal liegenden Cestum. Corpus bursae membranös; Lamina dentata dornförmig, ohne Capitulum.

Die Gattung steht der Gattung Syrdemis ziemlich nahe, unterscheidet sich aber von dieser durch die nicht vor der Mitte der Mittelzelle entspringende Vorder- flügelader R,, das Fehlen jeder Andeutung eines Kostalumschlages beim Männ- chen, die gezähnten Processus basales der Valvae (die bei Syzdemis ungezähnt sind und mit der Fultura superior vollständig verwachsen) und durch das Fehlen einer Lamella postvaginalis. Die untersuchten fünf Arten, die in der vorliegenden Publikation als echte Lozotaenia-Vertreter angeführt sind, zeigen eine grosse mor- phologische Ähnlichkeit miteinander; die übrigen drei können vorläufig nur als „species incertae sedis’ hierher gestellt werden. Sie sind hier nur aus dem Grunde erwähnt, da sie von ihren Autoren mit den von uns als zu Lozotaenia gehörig an- gesprochenen Arten als verwandt bezeichnet wurden.

22. Gattung Paramesia Stph., 1829

Lecto-Genotypus: Phalaena gnomana Cl., 1764 (WESTWOOD, 1840, Introd. Modern. Clas- sif. Ins., Synops. Gen. Brit. Ins., p. 108).

Phalaena (part.) CLERCK, 1764, Icon. Ins., t. IV.

Pyralis (part.) FABRICIUS, 1775, Syst. Ent., p. 651.

Paramesia STEPHENS, 1829, Syst. Cat. Brit. Ins., Vol. 2, p. 187.

Dichelia (part.) WOCKE, 1861, Stgr.-Wck. Cat. Lep. Eur., p. 96.

Epagoge (part.) WALSINGHAM, 1900, Ann. & Mag. N. H., Ser. 7, Vol. 5, p. 483.

Capua (part.) MEYRICK, 1912, WAGNER's Lep. Cat. Fasc. 10, p. 6.

Kopf (Abb. 138) gleichmässig rauh behaart. Fühler wie bei Capza. Palpen leicht aufgebogen, sehr wenig durch Schuppen verdickt. Brust mit Hinterschopf.

Vorderflügel (Abb. 137) ziemlich breit; kein Kostalumschlag beim Männchen; Costa gleichmässig schwach gebogen; Apex spitz hervortretend; Termen unter- halb der Mitte gebaucht; Tornus breit abgerundet; Dorsum ziemlich flach. Ader S fast gerade; R, entspringt von der Mitte, R, gleich hinter 2/3 der Mittelzelle; Innenader der Mittelzelle fehlt; R, distal merklich weiter von R, als an der Basis; R, und R; lang gestielt, den Apex umfassend; Mo, M; und Cu, in gleicher Entfernung voneinander; Cu, entspringt vom unteren Winkel, Cu, kurz vor 2/3 der Mittelzelle; Basalgabel A, , , etwa 44 so lang wie die ganze Ader.

Hinterflügel (Abb. 137) so breit wie die Vorderflügel; Apex stark ausgezogen; Termen unter diesem deutlich eingezogen; Tornus breit abgerundet; Dorsum distal flach. Ader S fast gerade; R und M, entspringen dicht beisammen oder sind kurz gestielt; M, an der Basis zur Ms geneigt; M; und Cu, entspringen aus einem Punkt am unteren Winkel, Cu, von 2/3 der Mittelzelle.

Männliche Genitalien (Abb. 167-169). Tegumen breit; Saccus leicht zuge- spitzt. Valva subquadratisch, leicht ausgezogen; Costa unentwickelt; Sacculus an der Basis breiter, distal stark verschmälert, ohne jede freie Spitze. Uncus breit, spatelförmig; Gnathos mit einer mittellangen Spitze; Socii mittellang. Fultura

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superior zweiteilig, fein bedornt, mit Processus basales der Valvae verwachsen. Caulis kurz, entspringt nahe der Mitte des Aedoeagus. Der letztere fast gerade; Cornuti stachelförmig, mittellang. Spermatophorum (Abb. 170) rund, mit einem sehr langen Collum.

Weibliche Genitalien (Abb. 170). Papillae anales länglich und schmal. Sinus vaginalis und Ostium bursae breit. Cervix bursae lang, ohne Cestum; Ductus bur- sae vor dem Ostium bursae nicht sklerotisiert. Corpus bursae rund; Lamina dentata in der Form eines stumpfen Dornes ohne Capitulum.

Die Art gromana weicht morphologisch so stark von Epagoge ab, dass es un- möglich ist, diese Art in der genannten Gattung zu behalten. Nach dem männ- lichen Genitalbau weist die neue Gattung einerseits eine gewisse Ähnlichkeit mit Clepsis auf, andererseits steht sie auch der Epagoge ziemlich nahe. Die Gattung scheint auch der indomalaischen Gattung Neocalyptis Diak. nahe zu stehen, bei der letzteren entspringt aber die Vorderflügelader Cu, kurz vor dem unteren Winkel der Mittelzelle, die Hinterflügeladern M; und Cu, sind gestielt und die Mittelzelle der Hinterflügel ist kurz. Die Genitalien beider Gattungen zeigen keine besonders grossen Unterschiede. In manchen Merkmalen Paramesia zeigt eine gewisse Ähnlichkeit mit Catamacta, unterscheidet sich aber von dieser Gat- tung durch einen spatelförmigen Uncus, leicht zugespitzten Saccus, mehr geraden Aedoeagus und die gut entwickelten Cornuti. Ausserdem, Catamacta hat keinen Brustschopf und der Kostalumschlag des Männchens ist in dieser Gattung gut entwickelt; weiter könnten noch manche Geäderunterschiede beider Gattungen beigefügt werden.

Ich fand nichts anderes zu tun als für die Bezeichnung der Gattung, welche die Art gnomana als ihr Genotypus hat, den Namen Paramesia Stph. zu verwenden. Dieser Gattungsname wurde bisher, im Zusammenklang mit der Ansicht FER- NALD's (1908, p. 24), als synonym mit Acleris Hb. (= Peronea Curt.) be- trachtet, was aber mit der Meinung der Internationalen Nomenklaturkommission (vgl. „Opinions” 65 und 168) in einem Widerspruch steht. Unter den Original- arten, die in die Gattung Paramesia bei ihrer Aufstellung eingereiht wurden, war auch gromana. WESTWOOD (1840) hat diese Art als Genotypus von Paramesia gewählt. Da STEPHENS (1829) als gzomana nicht die unter diesem Namen bei CLERCK (1759) und Linné (1761) angeführte, sondern die Art von HAWORTH (1811) gemeint hat, müssen hier die obenerwähnten ,,Opinions” der Nomen- klaturkommission ihre Wirkung haben: als Typus einer Gattung wird nicht die gemeinte sondern nur die genannte Art gewählt, gegebenenfals gromana Cl. HAWORTH hatte keine Absicht seine gromana als eine neue Art zu beschreiben; er hat diesen Namen für die Bezeichnung der Acleris tripunctana Hb. (ab. obli- terana HS.) falsch gebraucht und solche Bestimmungsfehler können auf die Nomenklatur keine Wirkung haben. In der Tortriciden-Nomenklatur war bereits ein ähnliches Präzedens mit dem Gattungsnamen Sciaphila Tr. (vgl. HEINRICH, 1926, p. 123) und es gibt anscheinend keinen Grund für Paramesia eine andere Regelung zu schaffen.

Die Gattung ist nur aus der Palaearktis bekannt.

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23. Gattung Pseudeulia gen. nov.

Genotypus: Archips asinana Hb., 1822.

Archips (part.) HüBNER, 1822, Syst.-alph. Verz., p. 58.

Nephodesme (part.) HùBNER, 1825, Verz. bek. Schm., p. 390.

Sciaphila (part.) DUPONCHEL, 1845, Cat. Meth. Lep. Eur., p. 298. Eulia (part.) REBEL, 1901, Stgr.-Rbl. Cat. Lep. Pal. Faun., Vol. 2, p. 88. Tortrix (part.) KENNEL, 1910, Pal. Tortr., p. 160.

Cnephasia (part.) MEYRICK, 1912, WAGNER’s Lep. Cat., Fasc. 10, p. 43.

Kopf (Abb. 148) rauh beschuppt, die Stirn etwas glitter. Fühler gezähnt, ihre Glieder mit je zwei Paaren langer Wimperbüschel, so dass die männlichen Fühler etwa kammzähnig zu sein scheinen; weibliche Fühler einfach, mit einzelnen kur- zen Borsten. Palpen dünn, deutlich aufgebogen; ihr Basalglied kurz; 2. Glied lang und gleichmässig breit; Terminalglied mässig zugespitzt. Saugrüssel mittel- lang. Brust mit Hinterschopf.

Vorderflügel (Abb. 147) breit ausgezogen; Costa nur basal merklich gebogen, dann fast gerade; Apex gerundet; Termen schwach gebogen; Tornus breit ge- rundet; Dorsum leicht gebaucht; kein Kostalumschlag beim Männchen. Ader R, entspringt von der Mitte, R, von etwa 7/g der Mittelzelle; die letztere der ge- nannten Adern steht etwas näher an R, als an R,, etwa viermal so weit von Rz als diese von R ; der gemeinsame Stiel R, und R; lang; die übrigen Adern bis einschliesslich Cu, fast equidistant; keine Innenader der Mittelzelle; Cu, entspringt aus dem unteren Winkel, Cu, kurz nach 2/3 der Mittelzelle; A, nur am Saum deutlich; Basalgabel A , ,, etwa ein Viertel so lang wie die ganze Ader.

Hinterflügel (Abb. 147) breit dreieckig, breiter als die Vorderflügel, zum Apex hin merklich verschmälert; Apex gerundet; Termen flach, nur zwischen M; und A, leicht gerundet; Tornus ziemlich flach; Dorsum rechtwinklig gerundet. Ader S schwach gewellt; R und M, entspringen aus einem Punkt im oberen Winkel der Mittelzelle; M, basal der M; genähert und dieser fast doppelt so nahe wie M; der Cu,; die letztere entspringt aus dem unteren Winkel, Cu, bei 2/3 der Mittelzelle.

Männliche Genitalien (Abb. 171—173). Tegumen so breit wie der Uncus; Pedunculi breit; Saccus rund, gross. Valva länglich, distal etwas erweitert; Kostal- rand eingebogen, Costa nur basal angedeutet; Sacculus breit, ohne freie Spitze, mit einer winklig heraustretenden Falte hinter seiner Mitte; Pulvinus und Pro- cessus basales fehlen. Uncus sehr breit, distal kaum schmäler, ganz schwach ge- bogen; Gnathos kräftig, mit einem deutlich abgesonderten Spitzenteil; keine Socii. Fultura superior vollständig, in der Mitte erweitert. Caulis ganz schwach, ent- springt etwas hinter dem Basaldrittel des Aedoeagus. Der letztere doppelt ge- bogen, mit einem langen und schmalen Coecum penis, distal mit einem stumpfen, hervortretenden, oberen Winkel; Cornuti als kurze Stacheln, zahlreich.

Weibliche Genitalien (Abb. 174). Papillae anales länglich und breit. Sinus vaginalis membranös, mit stärker sklerotisierten Lateraltaschen an der ganz schwachen Lamella postvaginalis. Ostium bursae ziemlich breit, mit einem kurzen, kaum sklerotisierten Trichter des Ductus bursae. Cervix bursae lang, ohne Cestum;

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Corpus bursae membranös, mit einem rundlichen Chitinfleck anstatt einer echten Lamina dentata.

Die Art, welche der Genotypus dieser neuen palaearktischen Gattung ist, wurde bisher von allen Autoren falsch unter den Arten mit frei entspringenden Vorder- flügeladern R, und R; untergebracht. Es ist ganz unverständlich wie solch eine grosse Art wie asinana so oberflächlich untersucht wurde, wo doch ihr Geäder fast mit blossem Auge zu sehen ist.

24. Gattung Paraclepsis gen. nov.

Genotypus: Phalaena cinctana Schiff., 1776.

Phalaena (part.) SCHIFFERMILLER, 1776, Syst. Verz. Schm. Wien. Geg., p. 129. Pyralis (part.) FABRICIUS, 1787, Mant. Ins., Vol. 2, p. 226.

Tortrix (part.) CHARPENTIER, 1821, Zinsler, Wickler etc., p. 69.

Archips (part.) HùBNER, 1822, Syst.-alph. Verz., p. 58.

Philedone (part.) HüBNER, 1825, Verz. bek. Schm., p. 389.

Sciaphila (part.) DUPONCHEL, 1835, Hist. Nat. Lép. France, Vol. 9, p. 70. Cnephasia (part.) GUENEE, 1845, Ann. Soc. Ent. France, Ser. 2, Vol. 3, p. 164. Lophoderus (part.) LEDERER, 1859, Wien. Ent. Mschr., Vol. 3, p. 250.

Eulia (part.) REBEL, 1901, Stgr.-Rbl. Cat. Lep. Pal. Faun., Vol. 2, p. 88. „Genus 8 PIERCE & METCALFE, 1922, Genit. Brit. Tortr., p. 6.

Kopf (Abb. 150) rauh beschuppt, Stirn etwas glätter. Fühler gezähnt, kurz doppelt bewimpert; weibliche Fühler einfach, bewimpert. Palpen kurz, mehr nach vorne gestreckt als aufsteigend; 2. Glied fast zylindrisch; Terminalglied kurz, rundlich. Brust mit Hinterschopf. Hinterleib mit Analbüschel.

Vorderflügel (Abb. 149) mässig breit, saumwärts etwas verbreitert; Costa ganz sanft gebogen; Apex rundlich; Termen leicht konvex; Tornus stumpfwinklig abgerundet; Dorsum unwesentlich gebaucht. Ganz kurzer Kostalumschlag beim Männchen. Ader R, entspringt distal von der Mitte, Ro etwa bei 6/7 der Mittel- zelle; R, und R, subparallel, die letztere mündet in den oberen Teil des Apex; Rs entspringt getrennt und mündet in den Saum; Innenader der Mittelzelle nicht selten gut entwickelt, sie entspringt zwischen R, und Ry; Mo, M3 und Cu, weit voneinander getrennt; Cu, entspringt aus dem unteren Winkel, Cu, bei 2/3 der Mittelzelle; A, schwach entwickelt; Basalgabel A etwa 14 so lang wie die ganze Ader.

Hinterflügel (Abb. 149) breiter als die Vorderflügel; Apex abgerundet; Ter- men flach; Tornus samt Dorsum breit abgerundet. Ader S fast gerade; R und M, entspringen dicht beisammen oder aus einem Punkt; M, der M; parallel, von

Dar 8}

Geäder und Kopf der Archipsini. Abb. 147: Pseudeulia asinana (Hb.), Geäder, Männchen. Abb. 148: idem, Kopf. Abb. 149: Paraclepsis cinctana (Schiff.), Geäder, Männchen. Abb. 150: idem, Kopf. Abb. 151: Epagoge grotiana (F.), Geäder, Männchen. Abb. 152: idem, Kopf. Abb. 153: Capua favillaceana (Hb.), Geäder, Männchen. Abb. 154: idem, Kopf. Abb. 155: Philedone gerningana (Schiff.), Geäder, Männchen. Abb. 156: idem, Kopf. Abb. 157: idem, Vorderflügelspitze, Weibchen. Abb. 158: Philedonides prodromana (Hb.), Geä- der, Männchen. Abb. 159: idem, Kopf. Abb. 160: Batodes angustiorana (Hw.), Geäder, Männchen. Abb. 161: idem, Vorderflügelgeäder, Weibchen. Abb. 162: idem, Kopf, Männchen.

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dieser entfernt; M; und Cu, entspringen dicht beisammen, aus einem Punkt oder sind gestielt; Cu, entspringt aus dem unteren Winkel, Cu, etwas ausserhalb von 2/9 der Mittelzelle.

Männliche Genitalien (Abb. 175-177). Tegumen mässig breit; Pedunculi schmal; Saccus abgerundet. Valva subrektangular, am Aussenrande abgerundet; Costa unentwickelt; Sacculus ohne freie Spitze, bildet in seiner äusseren Hälfte einen winkligen Vorsprung; kein Pulvinus; Processus basales praekostal, mit Ful- tura superior verbunden. Uncus breit; Gnathos schmal mit kleiner Spitze; Socii klein. Fultura superior schmal, vollständig. Caulis entspringt nahe vom Coecum penis. Aedoeagus schwach gebogen, gegen die Spitze gezähnt, mit einem rudi- mentären Coecum penis; keine Cornuti.

Weibliche Genitalien (Abb. 178). Papillae anales länglich, miteinander ver- wachsen. Sinus vaginalis breit; Lamella antevaginalis schmal, mit je einem La- teraldorn; Ductus bursae in seinem distalen Teil von einer unregelmässigen Form, merklich sklerotisiert. Lamella postvaginalis schwach sklerotisiert. Cervix bursae lang, ohne Cestum. Corpus bursae länglich, membranös, ohne jede Skulptur; keine Lamina dentata.

Ihren meisten Merkmalen nach erinnert die Gattung an Clepsis, unterscheidet sich aber von dieser im Geäder, hat andere Processus basales der Valvae, eine Fultura superior und keine Lamina dentata. Von Arten, die der Gattung ein- gereiht sind, ist eigentlich nur cizctana am nächsten untersucht; die beiden übri- gen Arten sollen nach den Literaturangaben an diese Art erinnern.

Die Gattung ist nur aus der Palaearktis bekannt.

25. Gattung Epagoge Hb., 1825

Lecto-Genotypus: Pyralis grotiana F., 1781 (WALSINGHAM, 1907, Faun. Haw., p. 709).

Pyralis (part.) FABRICIUS, 1781, Spec. Ins., Vol. 2, p. 275.

Phalaena (Tortrices) (part.) GMELIN, 1788, Syst. Nat., ed. 13, Vol. 1, p. 2497.

Tortrix (part.) HAWORTH, 1811, Lep. Brit., p. 426.

Archips (part.) HüBNER, 1822, Syst.-alph. Verz., p. 61.

Epagoge HüBNER, 1825, Verz. bek. Schm. p. 389.

Lozotaenia (part.) STEPHENS, 1829, Syst. Cat. Brit. Ins., Vol. 2, p. 169.

Argyrotoza (part.) DUPONCHEL, 1845, Cat. Meth. Lep. Eur., p. 290.

Dichelia GUENÉE, 1845, Ann. Soc. Ent. France, Ser. 2, Vol. 3, p. 141. Lecto-Genotypus: Pyralis grotiana F., 1781 (FERNALD, 1908, Gen. Tortr., p. 29).

Dictyopteryx (part.) GUENEE, 1845, Ann. Soc. Ent. France, Ser. 2, Vol. 3, p. 149.

Argyrotosa (part.) HERRICH-SCHÄFFER, 1851, Syst. Bearb. Schm. Eur., Vol. 4, p. 169.

Capua (part.) MEYRICK, 1912, WAGNER's Lep. Cat., Fasc. 10, p. 6.

Kopf (Abb. 152) rauh behaart, mit einem stärkeren Haarschopf zwischen den Fühlern. Die letzteren wie bei Capza, die männlichen sägezähnig mit Wimper-

Genitalien der Archipsini. Abb. 163: Lozotaenia forsterana (F.), Männchen, Präparat No.

M. 034, Deutschland. Abb. 164: idem, Seitenansicht des Tegumens mit Uncus, Gnathos und

Socii. Abb. 165: idem, Aedoeagus. Abb. 166: idem, Weibchen, Präp. No. M. 667, Deutsch-

land. Abb 167: Paramesia gnomana (Cl.), Männchen, Prip. No. M. 066, Kronstadt, Trans-

sylvanien. Abb. 168: idem, Seitenansicht des Tegumens mit Uncus, Gnathos und Socii. Abb. 169: idem, Aedoeagus. Abb. 170: idem, Weibchen, Prip. No. M. 480.

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büscheln, die weiblichen einfach, bewimpert. Palpen denen der Capua gleichfalls ähnlich, aber kürzer. Brust mit Hinterschopf.

Vorderflügel (Abb. 151) gleichmässiger breit; kein Kostalumschlag beim Männchen; Costa bis zu ihrer Hälfte gleichmässig gebogen, auswärts ziemlich flach; Apex abgerundet; Saum weniger schräg, ganz leicht gebaucht; Tornus rund; Dorsum fast gerade. Ader S leicht gebogen; R, entspringt von der Mitte, R, von etwa 4/, der Mittelzelle; R; und R, subparallel; Ry und R; lang gestielt, umfassen den Apex; Innenader der Mittelzelle fehlt oder ist manchmal durch eine Falte angedeutet, die von der Basis der Ader R, oder noch weiter basal ent- springt; M3 befindet sich meistens fast in der Mitte zwischen M, und Cu, oder ist dieser oder jener von beiden etwas genähert; Cu, entspringt vom unteren Winkel, Cu, kurz vor 2/3 der Mittelzelle; Basalgabel A etwa 1/3 so lang wie die ganze Ader.

Hinterflügel (Abb. 151) nur einschliesslich der Fransen etwas breiter als die Vorderflügel, sonst fast gleich breit; Apex winklig; Termen flach oder leicht eingezogen; Tornus breit abgerundet; Dorsum ziemlich flach oder leicht gebaucht. Ader S leicht gebogen; R und M, gestielt; M, an der Basis zur M; geneigt; Ms und Cu, entspringen aus einem Punkt; Cu, bei 2/, der Mittelzelle.

Männliche Genitalien (Abb. 179—181). Tegumen breit; Saccus rundlich. Val- va länglich trapezoidal; Costa unentwickelt; Sacculus lang, ohne freie Spitze; Pul- vinus ganz flach oder fehlend; Processus basales kostal, winklig. Uncus spatel- förmig; Gnathos schmal und lang, mit scharfer Spitze; Socii mittellang. Fultura superior schwach sklerotisiert, lateral weich bedornt. Caulis lang, vom Coecum penis entfernt. Aedoeagus lang und schlank, mehr oder weniger geknickt, an der Spitze öfters schwach gezähnt; Cornuti lang, stachelförmig. Spermatophorum (Abb. 182) rundlich, mit einem langen Collum.

Weibliche Genitalien (Abb. 182). Papillae anales länglich, distal etwas er- weitert. Sinus vaginalis breit; der anliegende Teil des Ductus bursae röhrenförmig, schwach sklerotisiert. Cervix bursae lang, ohne Cestum. Corpus bursae rundlich, membranös; keine Lamina dentata.

Von den diversen Autoren wurde die Gattung verschieden aufgefasst. MEYRICK (1912, 1913) hat sie mit Capza in eine gemeinsame Gattung vereinigt, REBEL (1901) hat hierher auch noch die jetzt als Hastula, Paramesia, Homona und Enoditis aufgefassten Arten eingereiht. KENNEL (1908, 1910) folgte dieser letzt- eren Gattungsauffassung ohne jede Abweichung. Besonders auffallend war die Einschaltung solcher Arten wie moeschleriana Wck. und lapponana Tgstr. in die

MPI

Genitalien der Archipsini. Abb. 171: Psendenlia asinana (Hb.), Männchen, Präp. No. M. 708, Dürnstein, Österreich. Abb. 172: idem, Seitenansicht des Tegumens mit Uncus und Gnathos. Abb. 173: idem, Aedoeagus. Abb. 174: idem, Weibchen, Präp. No. M. 671, Bu- dapest, Ungarn. Abb. 175: Paraclepsis cinctana (Schiff.), Männchen, Präp. No. M. 013, Speyer, Pfalz. Abb. 176: idem, Seitenansicht des Tegumens mit Uncus und Gnathos. Abb. 177: idem, linke Valva mit dem nach unten abgebogenen Sacculus, Präp. No. M. 669, Deutschland. Abb. 178: idem, Weibchen, Präp. No. M. 677: Speyer, Pfalz. Abb. 179: Epagoge grotiana (F.), Männchen, Präp. No. M. 478, Deutschland. Abb. 180: idem, Seiten- ansicht des Tegumens mit Uncus, Gnathos und Socii. Abb. 181: idem, Aedoeagus. Abb. 182: idem, Weibchen, Prip. No. M. 514, Deutschland.

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Gattung; diese Arten haben die Vorderflügeladern R, und R; ungestielt und sind neuerdings in die Gattungen Clepsis und Choristoneura gestellt.

DIAKONOFF (1939), der in der systematischen Auffassung der Gattung Epa- goge (= Capua Meyr.) Meyrick folgt und nur nomenklatorisch von ihm ab- weicht, meint: „Ihe species are all but uniform as regards the shape and the length of palpi, the shape of forewings and the position of vein 3 in forewings, which all can vary considerably. Therefore it is not possible at present to divide Epagoge Hb. in distinct subgenera. These characters, however, are independent from each other, as Epagoge favillaceana Hb. posseses the narrowest wings, in the forewings of which vein 3 originates before angle of cell, remote from vein 4. Epagoge grotiana F. is an intermediate form, with rather broad wings, but vein 3 from angle, closer to vein 4. E. harmonica Meyr., e.g., is another extreme, having very broad wings and vein 3 as in favillaceana Hb.” Demzufolge begründet DIAKONOFF seinen Standpunkt der Gattungserweiterung ausschliesslich auf den äusseren Merkmalen und lässt die Genitalunterschiede unberücksichtigt.

Die systematische Stellung vieler Arten, die als Epagoge oder Capua aufgestellt oder diesen Gattungen eingereiht wurden, wird erst dann geklärt als diese Arten genitaliter untersucht werden. Bis auf weiteres, werden diese Arten als „Species in- certae sedis’ der Gattung Epagoge zugezogen.

26. Gattung Capua Stph., 1834

Genotypus (monotypicus): Olethreutes favillaceana Hb., 1822.

? Tortrix (part) ZINCKEN, 1821, in: CHARPENTIER, Zinsler, Wickler etc., p. 64.

? Olethreutes (part) HùBNER, 1822, Syst.-alph. Verz., p. 60.

? Archips (part.) HüBNER, op. cit. p. 64.

Asthenia (part.) HiBNER, 1825, Verz. bek. Schm., p. 381.

? Nephodesme (part.) HüBNER, ibid., p. 390.

Capua STEPHENS, 1834, Ill. Brit. Ent. Haust., Vol. 4, p. 171.

Sciaphila (patt.) TREITSCHKE, 1835, Schm. Eur., Vol. 10, Pars. 3, p. 84.

? Ptycholoma (part.) DUPONCHEL, (1844) 1845, Cat. Méth. Lép. Eur., p. 288.

Teratodes GUENEE, 1845, Ann. Soc. Ent. France, Ser. 2, Vol. 3, p. 168. Genotypus (monotypicus): Olethreutes favillaceana Hb., 1822.

Cacoecia (part.) KENNEL, 1908, Pal. Tortr., p. 57.

Epagoge (part.) DIAKONOFF, 1939, Zoöl. Meded. Mus. Leiden, Vol. 21, p. 163.

Kopf (Abb. 154) rauh beschuppt. Männliche Fühler (Abb. 186) sägezähnig, mit Wimperbüscheln an den Zähnen, weibliche einfach, sparsam bewimpert. Pal-

Genitalien und Fühler der Archipsini. Abb. 183: Capua favillaceana (Hb.), Genitalien, Männchen, Präparat No. M. 033, Cibinsgebirge, Transsylvanien. Abb. 184: idem, Seiten- ansicht des Tegumens mit Uncus, Gnathos und Socii. Abb. 185: idem, Aedoeagus. Abb. 186: idem, Fühler, Männchen. Abb. 187: idem, Genitalien, Weibchen, Präp. No. M. 476, Deutschland. Abb. 188: Philedone gerningana (Schiff.), Genitalien, Männchen, Präp. No. M. 029, Deutschland. Abb. 189: idem, Seitenansicht der Tegumens mit Uncus, Gnathos und Socii. Abb. 190: idem, Aedoeagus. Abb. 191: idem, Fühler, Männchen. Abb. 192: idem, Weibchen, Genitalien, Präp. No. M. 471, Deutschland. Abb. 193: Philedonides prodromana (Hb.), Genitalien, Männchen, Präp. No. M. 027, Deutschland. Abb. 194: idem, Seiten- ansicht des Tegumens mit Uncus und Gnathos. Abb. 195: idem, Aedoeagus. Abb. 196: idem, Fühler, Männchen. Abb. 197: idem, Genitalien, Weibchen, Präp. No. M. 472, Deutschland.

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N. S. OBRAZTSOV : Die Gattungen der Palaearktischen Tortricidae

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pen leicht aufsteigend; ihr 2. Glied distal stark durch Schuppen erweitert und ab- geflacht. Brust ohne Hinterschopf.

Vorderflügel (Abb. 153) in der Mitte etwas breiter als saumwärts; Kostalum- schlag des Männchens an der Innenseite samtartig beschuppt, mit einem langen, verborgenen Pinsel; Costa gleichmässig gebogen; Apex ziemlich scharf, aber nicht ausgezogen; Termen schräg, gerade; Tornus flach gerundet; Dorsum leicht ge- baucht. Ader S gerade; R, entspringt kurz hinter der Mitte, R, bei etwa 4/5 der Mittelzelle; R; und Ry subparallel; Ry und Rs lang gestielt, R; mündet in den Saum; Innenader der Mittelzelle fehlt; M, entspringt meistens näher zur M, als zur Cu,, alle drei Adern sind voneinander entfernt; Cu, entspringt aus dem un- teren Winkel der Mittelzelle, Cu, bei 2/3 der gesamten Mittelzellenlänge; Basal- gabel A, , , etwa Y so lang wie die ganze Ader.

Hinterflügel (Abb. 153) etwas schmäler als die Vorderflügel; Apex deutlich ausgezogen; Termen leicht konkav; Tornus rund; Dorsum flach oder leicht ein- gezogen. Ader S gerade oder leicht eingebogen; R und M, lang gestielt; My an der Basis deutlich zur M; ausgebogen; M; und Cu, entspringen dicht bei- sammen oder aus einem Punkt; Cu, aus 2/3 der Mittelzellenlänge.

Männliche Genitalien (Abb. 183—185). Tegumen mit schmalen Pedunculi; Saccus abgerundet. Valva ziemlich breit, aber länglich; Costa unentwickelt; Sac- culus mit doppelter Spitze; Pulvinus und Processus basales fehlen. Uncus mässig breit, gebogen; Gnathos mittelgross, mit kurzer Spitze; Socii breit, mässig gross- Fultura superior einfach, gleichmässig breit. Caulis kurz, entspringt von der Mitte des Aedoeagus. Dieser ist gleichmässig breit und gebogen, mit grossem Coecum penis; keine Cornuti.

Weibliche Genitalien (Abb. 187). Papillae anales länglich, distal erweitert. Sinus vaginalis mit einem breiten, sklerotisierten Trichter. Ductus bursae von der mässig langen Cervix bursae nicht differenziert; Cestum und Colliculi fehlen. Corpus bursae membranös, ohne jede Lamina dentata.

MEYRICK (1912, 1913) und gegenwärtig auch DIAKONOFF (1939) betrachten Capua als der Epagoge synonym, was mit meinem Standpunkt nicht zusammen- trifft. Die morphologischen Unterschiede beider Gattungen sind so bedeutend, dass eine Vereinigung der beiden in eine gemeinsame Gattung ganz künstlich wäre.

Capua ist eine monotypische und anscheinend rein palaearktische Gattung. Die übrigen hierher gestellten Arten gehören zum grössten Teil zur Epagoge; sie haben meistens keinen Kostalumschlag beim Männchen und anders gebaute Genitalien.

Genitalien und Geäder der Archipsini. Abb. 198: Leontochroma aurantiacum \Wlsm., Genitalien, Männchen. Abb. 199: Pyrsarcha hypsicrates Meyr., Geäder, Männchen. Abb. 200: idem, Kopf. Abb. 201: idem, Genitalien, Männchen. Abb. 202: Gnorismonenra exulis Iss. & Str., Genitalien, Männchen. Abb. 203: idem, Weibchen. Abb. 204: Ergasia indignana (Chr.), Genitalien, Männchen. Abb. 205: idem, Weibchen. Abb. 206: Spatalistis rhopica Meyr., Geäder, Männchen. Abb. 207: idem, Kopf. Abb. 208: idem, Genitalien, Männchen. Abb. 209: idem, Genitalien, Weibchen. Abb. 210. Spatalistis bifasciana (Hb.), Genitalien, Männchen, Präparat No. M. 075, Rachlau, Oberlausitz. Abb. 211: idem, Aedoeagus. (Abb. 198— 201, 206—209 aus DIAKONOFF, 1939; Abb. 202—205 aus ISSIKI & STRINGER, 1932).

218 TIJDSCHRIFT VOOR ENTOMOLOGIE, DEEL 97, AFL. 3, 1954 (78) 27. Gattung Leontochroma Wlsm., 1900

Genotypus (designatus): Leontochroma aurantiacum Wlsm., 1900. Leontochroma \WALSINGHAM, 1900, Ann. & Mag. N. H., Ser. 7, Vol. 5, p. 466.

Kopf (Abb. 26) ziemlich glatt, anliegend, die Stirn etwas länger beschuppt. Fühler dicht bewimpert, mit ziemlich langen, farblosen Borsten; ihr Basalglied mässig verdickt. Palpen mässig lang, aufsteigend; 2 Glied der palpen mässig lang, leicht ausgebogen und an der Spitze kaum erweitert, anliegend beschuppt; Ter- minalglied kurz und spitz. Saugrüssel mässig lang. Brust anliegend beschuppt, bisweilen mit Hinterschopf.

Vorderflügel (Abb. 25) länglich, etwa 2,5 mal so lang wie breit; Costa nur an der Basis gebogen, im übrigen Teil fast gerade; Apex zugespitzt, leicht vor- tretend; Termen unter dem Apex leicht eingezogen, dann breit gebaucht; Ter- men breit gerundet; Dorsum fast gerade, in seinem basalen Drittel leicht ge- baucht. Kein Kostalumschlag beim Männchen. Ader R, entspringt etwa von 2/3 der Mittelzelle; R, fast in der Mitte zwischen R, und R;; die letztere und R, subparallel; R, und R, gestielt, die letztere mündet in den Saum. Die Innenader der Mittelzelle nimmt ihren Anfang von der Mitte des Radialstammes der Zelle und ist verschiedenartig entwickelt, bisweilen fehlt sie; M; etwas näher zur R, | als zur My; die letztere ist von den gestielten M; und Cu, entfernt, welche vom unteren Winkel der Mittelzelle entspringen; Cu, entspringt hinter der Mitte der Mittelzelle; Basalgabel A, , , etwa 1/5 so lang wie die ganze Ader.

Hinterflügel (Abb. 25) breiter als die Vorderflügel, halb oval; Costa basal leicht gebogen und distal fast gerade; Apex leicht hervortretend, abgerundet; Ter- men unter dem Apex leicht eingezogen, im übrigen Teil breit gerundet, unmerk- lich ins Dorsum übergehend. Ader S leicht gewunden; R und M, entspringen dicht beisammen; M, basal zur M, gebogen, die beiden voneinander entfernt; M; und Cu, kurz gestielt, entspringen aus dem unteren Winkel der Mittelzelle; Cu, entspringt etwa bei 3/; der Mittelzelle.

Männliche Genitalien (Abb. 198). Tegumen breit und kraftig; Saccus abge- rundet. Valva breit, länglich abgerundet; Costa bisweilen sklerotisiert; Sacculus mässig entwickelt, mit rundlichen Höckerchen an der Unterseite; kein Pulvinus; Processus basales als kleine praekostale Höcker angedeutet. Uncus kurz, breit, mit zwei Haarbüscheln an der Unterseite; Gnathos kräftig, mit einer breiten, flachen, gebogenen Spitze; seine seitlichen Arme stark an der Basis erweitert. Keine Socii, keine Fultura superior. Aedoeagus von einer eigentümlichen Form, breit; seine Spitze mit zwei Fortsätzen: einem langen, gebogenen, oberen und einem spaten- förmigen, unteren. Keine Cornuti.

Weibliche Genitalien sind unbekannt.

Die obige Charakteristik ist fast ohne Änderung bei DIAKONOFF (1939) ent- liehen, der die richtige systematische Stellung der Gattung unter den Archipsini bestimmt hat, während MEYRICK (1913) ihre Verwandtschaft mit den Tortricini vermutete. Die Gattung zeigt einige intermediären Merkmale, die Homona mit Philedone gewissermassen verbinden. Zur Gattung gehören drei indische Arten (aurantiacum \Wlsm., suppurpuratum Wlsm. und viridochraceum Wlsm.) und eine einzige ostpaläarktische Art (lebetanum Wlsm.).

(79) N. S. OBRAZTSOV : Die Gattungen der Palaearktischen Tortricidae 219 28. Gattung Philedone Hb., 1825

Lecto-Genotypus: Phalaena gerningana Schiff., 1776 (WESTWOOD, 1840, Introd. Modern Classif. Ins., Synops. Gen. Brit. Ins., p. 107).

Phaiaena (Tortrices) (part.) SCHIFFERMILLER, 1776, Syst. Verz. Schm. Wien. Geg., Da 125 8

Pyralis (part.) FABRICIUS, 1787, Mant. Ins, Vol. 2, p. 232.

Tortrix (part.) ZINCKEN, 1821, in: CHARPENTIER, Zinsler Wickler etc, p. 65.

Archips (part.) HüBNER, 1822, Syst.-alph. Verz, p. 63.

Philedone HüBNER, 1825, Verz. bek. Schm., p. 389.

Amphisa CURTIS, 1828, Brit. Ent. Vol. 5, expl. t. 209. Genotypus (designatus): Pha- laena gerningana Schiff., 1776.

Amphysa (nom. emend.) GUENEE, 1845, Ann. Soc. Ent. France, Ser. 2, Vol. 3, p. 141.

Kopf (Abb. 156) rauh beschuppt. Männliche Fühler (Abb. 191) doppelkamm- zähnig, Zähne lang, bewimpert, jeder mit grossen Wimperbüscheln an der Basis; weibliche Fühler leicht sägezähnig, kurz beborstet; Scapus mässig verdickt. Pal- pen länger als der Kopf, leicht aufsteigend und fast gerade; ihr Basalglied kurz, durch die Behaarung erweitert; 2. Glied rauhhaarig beschupt, distal kaum er- weitert; Terminalglied kurz, leicht nach unten gerichtet. Brust mit Hinterschopf.

Vorderflügel des Männchens (Abb. 155) lang dreieckig, ohne Kostalumschlag; Costa nur im Basalteil gebogen, distal fast gerade; Apex mässig abgerundet; Ter- men schwach schräg, gerade; Tornus deutlich, abgerundet; Dorsum leicht ge- baucht. Beim Weibchen (Abb. 157) sind die Vorderflügel schmäler, ihrer ganzen Länge nach fast gleichmässig breit; Costa bisweilen leicht eingezogen; Apex spitz ausgezogen, demzufolge Termen stark eingebogen und fast senkrecht verlaufend. Das Geäder fast gleich in beiden Geschlechtern; Ader R, entspringt von oder kurz nach der Mitte, R, von etwa 7/, der Mittelzelle; Innenader fehlt; R; und R, anfangs subparallel, kostalwärts aber einander leicht genähert; Ry, und R; lang gestielt, die letztere mündet in den Saum; Mo, M; und Cu, verschieden, aber stets voneinander getrennt; Cu, entspringt vom unteren Winkel, Cu, kurz hinter der Mitte oder (beim Weibchen) bei 2/3 der Mittelzelle; Basalgabel A etwa 1/4 so lang wie die ganze Ader.

Hinterflügel (Abb. 155) breit subtrapezoidal; Costa gleichmässig, vor dem Apex stärker gebogen; Apex abgerundet; Termen unterhalb des Apex fast gerade, weiter hin zusammen mit dem Dorsum breit gerundet. Ader S fast gerade; R und M, entspringen dicht beisammen oder aus einem Punkt; M und M; subparallel; M; und Cu, verschieden voneinander entfernt, manchmal aus einem Punkt ent- springend; Cu, bei 2/3 der Mittelzelle.

Männliche Genitalien (Abb. 188—190). Tegumen und Pedunculi breit; Saccus mässig gross, abgerundet. Valva subrektangulär; Costa schmal; Sacculus im allge- meinen ziemlich schwach, am stärksten im Basalteil entwickelt, ohne freie Spitze; kein Pulvinus; Processus basales rudimentär, praekostal. Uncus breit spatelförmig, wenig gebogen; Gnathos kräftig, einfach, gebogen, mit einer scharfen, mässig langen Spitze; Socii kurz. Fultura superior breit, an den Seiten stärker sklerotisiert und leicht skulpturiert, in der Mitte membranös. Caulis kurz, entspringt weit distal. Aedoeagus dick, leicht gebogen, mit stärker ausgezogener Spitze und einem sehr grossen Coecum penis; ein einziger, dolchförmiger Cornutus.

252.9

220 TIJDSCHRIFT VOOR ENTOMOLOGIE, DEEL 97, AFL. 3, 1954 (80)

Weibliche Genitalien (Abb. 192). Papillae anales länglich, distal unbedeutend erweitert. Sinus vaginalis breit; Ductus bursae mit einer ebenfalls breiten, sklero- tisierten Lamella antevaginalis. Cervix bursae ziemlich kurz, ohne jede Skleroti- sierung. Corpus bursae membranös; keine Lamina dentata.

Die Gattung ist monotypisch und durch eine einzige paläarktische Art vertreten. Sie steht der Hastula sehr nahe und unterscheidet sich von dieser durch die Flü- gelform, kürzere Gabelung der Vorderflügelader A, , ,, hauptsächlich aber durch den Genitalbau.

29. Gattung Enoditis Meyr., 1912

Genotypus (designatus): Dichelia praecana Kenn., 1900. Dichelia (part.) KENNEL, 1900, Iris, Vol. 13, p. 125.

Epagoge (part.) KENNEL, 1908, Pal. Tortr., p. 58; 1910, p. 108. Enoditis MEYRICK, 1912, Exot. Micr., Vol. 1, p. 2.

Kopf rauh beschuppt, evtl. kurz behaart. Männliche Fühler bewimpert. Palpen nach vorn gestreckt, etwas abwärts gebogen, überragen den Kopf mindestens dop- pelt; ihr Basalglied kurz behaart; 2. Glied durch dicht anliegende Schuppen be- kleidet; Terminalglied kurz.

Vorderflügel breit, auswärts stark erweitert, beim Männchen ohne Kostalum- schlag; Costa leicht und gleichmässig gebogen oder in der Mitte ganz leicht ein- gezogen; Apex mehr oder weniger abgerundet; Termen schräg, schwach gebogen; Tornus breit abgerundet; Dorsum leicht gebaucht. Ader R, entspringt von der Mitte der Mittelzelle; R, von 4/5 derselben; R, und R, subparallel; Ry und R; lang gestielt, R, mündet in den Saum; Mo, M; und Cu, fast gleich voneinander entfernt; Cu, entspringt vom unteren Winkel der Mittelzelle, Cu, aus der Mitte; Basalgabel A, +, etwa 14 so lang wie die ganze Ader.

Hinterflügel breit; Apex leicht ausgezogen; Termen unter diesem gerade oder schwach konkav; Tornus und Dorsum gleichmässig abgerundet. Ader S gerade R und M, entspringen aus einem Punkt; M, und M, auch aus einem Punkt, deut- lich von Cu, getrennt; Cu, aus der Mitte der Mittelzelle.

Die Genitalien blieben ununtersucht.

Das gesamte Aussehen der Enoditis praecana spricht zugunsten der Berechti- gung ihrer generischen Abtrennung, eine richtige systematische Stellung der Gat- tung wird erst dann möglich als die Genitalien untersucht werden. Als ich die Monotype der praecana im Zoologischen Museum der Akademie der Wissenschaf- ten in St. Petersburg studierte, hatte ich keine Gelegenheit ihre Genitalien zu un- tersuchen. Dagegen habe ich ein Präparat angeschaut, welches von einem schwe- dischen Stück stammte, welches zu einer Serie von Abiskojokk gehörte, die von

Geäder und Kopf der Archipsini und Cnephasiini. Abb. 212: Hastula hyerana Mill., Geäder,

Männchen. Abb. 213: idem, Kopf. Abb. 214: Syrochoneura ochriclivis (Meyr.), Geäder,

Männchen. Abb. 215: idem, Kopf. Abb. 216: Eylia ministrana (L.), Geäder, Männchen. Abb.

217: idem, Kopf. Abb. 218: Crephasia pascuana (Hb.), Geäder, Männchen. Abb. 219: idem,

Kopf. Abb. 220: Oxypteron impar Stgr., Geäder, Männchen. Abb. 221: idem, Kopf. Abb. 222: Tortricodes tortricella (Hb.), Geäder, Männchen. Abb. 223: idem, Kopf.

(81)

N. S. OBRAZTSOV : Die Gattungen der Palaearktischen Tortricidae

222 TIJDSCHRIFT VOOR ENTOMOLOGIE, DEEL 97, AFL. 3, 1954 (82)

CARADJA (1916) als praecana ssp. abiskoana Car. beschrieben wurde. Dieses Exemplar hatte mit der echten praecana aus Witim sehr wenig Ähnlichkeit und war sicher mit Sparganothis cinereana (Zett.) identisch. Dr. P. BENANDER (Höör, Schweden) wurde anscheinend von einer Mitteilung des Zoologischen Museums irregeführt als er mir in einem Briefe von 25.Juni 1950 schrieb: „Die Genitalien der pilleriana Schiff., rubicundana HS., cinereana Zett. und praecana Kennel stim- men überein”. Es ist merkwürdig, dass er in seiner Zusammenstellung der schwe- dischen Microlepidopteren (BENANDER, 1946) praecana als eine schwedische Art nicht erwähnte; fehlt sie auch im Katalog der finnischen und schwedischen Micro- lepidopteren von HACKMAN u.a. (1950).

Das Fehlen eines Kubitalhaarkammes der Hinterflügel bei praecana gibt keinen Grund in Enoditis eine Sparganothinae-Gattung zu vermuten und ich schliesse mich vorläufig der Ansicht MEYRICK's (1913) an, welcher die Gattung als ,,cor- related to Philedone” betrachtete. Von Sparganothis unterscheidet sich Enoditis ausserdem durch die von der Mitte der Mittelzelle entspringende Vorderflügel- ader R, sowie durch die Cu, die hier von der Mittelzelle gegenüber der Ader R, entspringt. Bei Sparganothis entspringen diese beiden Adern mehr distal. Ausser- dem ist die Basalgabel À ,,, der Vorderflügel bei Enoditis etwas kürzer. In Hinterflügeln zeigen die Adern S und R von Enoditis keine für Sparganothis charakteristische Anastomose und M, ist von Cu, entfernt; Cu, entspringt aus der Mitte der Mittelzelle, während sie bei Sparganothis kurz vor 2/3 deren Länge liegt.

30. Gattung Philedonides gen. nov.

Genotypus: Phalaena Tortrix prodromana Hb., 1815—16.

Tortrix (part.) THUNBERG & BORGSTROEM, 1784, Diss. Ent., Vol. 1, p. 24.

Phalaena (Tortrices) (part.) GMELIN, 1788, Syst. Nat., ed. 13, Bd. 1, p. 2517. Amphisa (part.) CURTIS, 1829, Brit. Ent., Vol. 5, expl. t. 209.

Philedone (part.) WESTWOOD & HUMPHREYS, 1845, Brit. Moths., Vol. 2, p. 115. Lozotaenia (part.) HERRICH-SCHAFFER, 1851, Syst. Bearb. Schm. Eur., Vol. 4, p. 155. Amphysa (part.) LEDERER, 1859, Wien. Ent. Mschr., Vol. 3, p. 246.

Amelia (part.) PIERCE & METCALFE, 1922, Genit. Brit. Tortr., p. 9.

Kopf (Abb. 159) rauh beschuppt. Fühler fein bewimpert, männliche mit langen seitlichen Wimperpinseln (Abb. 196), weibliche beborstet; Scapus mässig ver- dickt. Palpen ziemlich kurz, nach vorn gestreckt; Basalglied abstehend behaart; 2. Glied durch die langen Haarschuppen bedeutend erweitert; Terminalglied kurz, meistens nach vorn oder nur leicht abwärts gerichtet. Brust mit Hinterschopf.

Vorderflügel (Abb. 158) mehr oder weniger gleichmässig breit; Costa basal gebogen, dann gerade oder leicht konkav; Apex nicht ausgezogen, manchmal (ins- besondere beim Weibchen) ziemlich scharf; Termen flach, mässig schräg; Tornus deutlich; Dorsum leicht gebaucht; kein Kostalumschlag beim Männchen. Ader R, entspringt deutlich hinter der Mitte, R, bei 5/, der Mittelzelle; Rg und Ry subparallel; Innenader rudimentär, entspringt zwischen R, und Ro; Ry und Rs lang gestielt, die letztere mündet unter dem Apex; My, M; und Cu, verschieden weit auseinander; Cu, entspringt vom unteren Winkel, Cu, bei 2/3 bis % der Mittelzelle; Basalgabel A_,, etwa 14 so lang wie die ganze Ader.

(83) N. S. OBRAZTSOV : Die Gattungen der Palaearktischen Tortricidae 223

Hinterflügel (Abb. 158) etwas breiter als die Vorderflügel; Apex nicht ausge- zogen; Termen gerade oder leicht konkav; Tornus und Dorsum breit gerundet. Ader S leicht gebogen; im übrigen gleicht das Geäder dem von Philedone.

Männliche Genitalien (Abb. 193—195). Tegumen breit; Pedunculi schmal; Saccus klein. Valva oval; Costa schwach angedeutet; Sacculus breit, mit freier, stumpfer Spitze kein Pulvinus; Processus basales kurz, praekostal. Uncus breit spatelförmig, wenig gebogen; Gnathos von zwei freien Seitenarmen gebildet, deren Spitzen einander durchkreuzen: von der Intersegmentalmembran des zehn- ten Abdominalsegmentes entspringt ein langes, kegelförmiges Subscaphium; keine Socii. Fultura superior als eine schmale Binde. Caulis fehlt; der schlanke Aedoe- agus mit einem langen, gekrümten Coecum penis; vier bis fünf breite, stachelför- mige Cornuti.

Weibliche Genitalien (Abb. 197). Papillae anales länglich, ziemlich breit. Sinus vaginalis breit; Ductus bursae mässig breit, sklerotisiert; Cervix bursae mässig lang, in der Distalhälfte leicht sklerotisiert. Corpus bursae membranös; Lamina dentata als ein kurzer Dorn.

Die zur Gattung gehörenden kleinen Falter (Spannweite: 13—16 mm) haben ein sehr charakteristisches Aussehen, welches etwas dem von Acleris- und mancher Clepsis-Arten gleicht. Die morphologischen Unterschiede der Philedone gegenü- ber, mit welcher die neue Gattung längere Zeit vereinigt wurde, sind recht auf- fallend (Fühler, Palpen, Genitalien u.s.w.), so dass eine Vereinigung beider Gat- tungen ganz künstlich wäre. Der zweiteilige Gnathos, eine seltene Erscheinung in der Unterfamilie Tortricinae, erinnert an den von Sparganothinae, unterscheidet sich aber davon durch eine viel stärkere Sklerotisierung. Ein gut entwickeltes Sub- scaphium ist sehr typisch für die neue Gattung. Den Philedonides-Arten fehlt die Behaarung des unteren Randes der Hinterflügelmittelzelle, die für Sparganothi- nae so charakteristisch ist.

Die Gattung gehört anscheinend ausschliesslich der Palacarktis an und wird hier durch fünf Arten vertreten.

31. Gattung Pyrsarcha Meyr., 1932

Genotypus (monotypicus): Pyrsarcha hypsicrates Meyr., 1932.

Pyrsarcha MEYRICK, 1932, Exot. Micr., Vol. 4, p. 340. \

Kopf (Abb. 200) oben rauh beschuppt; Stirn mit leicht anliegenden, unterhalb der Mitte vorspringenden Schuppen. Fühler kammzähnig, lang bewimpert; Scapus verdickt. Palpen kurz und dünn, halbaufsteigend; 2. Glied anliegend beschuppt, gegen die Spitze kaum erweitert; Terminalglied ganz kurz, scharf. Saugrüssel mässig lang. Brust mit Hinterschopf.

Vorderflügel (Abb. 199) ziemlich breit, länglich, beim Männchen ohne Kostalumschlag; Costa an der Basis mässig und dann ganz leicht gebogen; Apex etwas zugespitzt; Termen fast gerade, kaum konvex im oberen und sanft gerundet im unteren Teil; Dorsum gerade, nur an der Basis gebogen. Ader S leicht ge- bogen; R, entspringt etwas ausserhalb der Mitte der Mittelzelle, R, in der Mitte zwischen R, und R;; die letztere und R, subparallel; keine Innenader; Ry und R- gestielt, die letztere mündet in den Saum; M, und M, am Saum einander

224 TIJDSCHRIFT VOOR ENTOMOLOGIE, DEEL 97, AFL. 3, 1954 (84)

etwas genähert; M; und Cu, entspringen gestielt aus dem unteren Winkel, Cu, etwa bei 3/5 der Mittelzelle; Basalgabel À, 43 etwa 1/4 so lang wie die ganze Ader.

Hinterflügel (Abb. 199) breit, halboval, etwa zweimal so lang wie breit; Costa hinter der Mitte leicht konkav; Apex scharf, leicht hervortretend; Termen unterhalb diesem leicht eingezogen; Dorsum gleichmässig gerundet. Ader S ge- wunden; R und M, gestielt; M, an der Basis den gestielten M; und Cu, leicht genähert; die letzteren entspringen aus dem unteren Winkel, Cu, etwa bei 34 der Mittelzelle.

Männliche Genitalien (Abb. 201). Alle Teile dunkel, hart sklerotisiert. Tegu- men kräftig, kurz und breit; Saccus als einfacher Ring. Valva kurz, ziemlich breit, am äusseren Rande fast abgeschnitten; Costa stark sklerotisiert, mit einem tuber- kelförmigen Processus basalis; kein Pulvinus; Sacculus breit, konkav, in der Mitte winkelartig erweitert, mit zwei Längsrippen und dunkler Verstärkung an der Ba- sis, seine Spitze eingekerbt, mit einem dreieckigen oberen und einem behaarten unteren Vorsprung. Uncus kräftig, mit breiter, gebogener Spitze; Gnathos mit breiten, kräftigen Lateralarmen, an der Spitze gebogen und abgerundet; Socii klein, rundlich und behaart. Fultura superior gebogen, lateral erweitert. Caulis entspringt etwa bei 1/3 des Aedoeagus; der letztere ziemlich gerade, ohne Cornuti. Fultura inferior kräftig, flach und gebogen.

Weibliche Genitalien ununtersucht.

Diese Charakteristik ist mit einigen unwesentlichen terminologischen Änderun- gen bei DIAKONOFF (1939) entliehen. Eine eigenartige Gattung, provisorisch in die Nähe von Philedone gestellt. Nach MEYRICK (1932) erinnert Pyrsarcha hyp- sicrates äusserlich etwas an Cacoecimorpha pronubana, mit welcher sie aber in Wirklichkeit in keiner nahen Verwandschaft steht: nach DIAKONOFF (1939) soll P. hypsicrates eher an eine Olethreutinae-Art erinnern.

Die Gattung ist vorläufig nur aus der Palaearktis bekannt.

32. Gattung Batodes Gn., 1845

Genotypus (monotypicus): Tortrix angustiorana Hw., 1811.

Tortrix (part.) HAWORTH, 1811, Lep. Brit., p. 429.

Ditula (part.) STEPHENS, 1829, Syst. Cat. Brit. Ins., Vol. 2, p. 172. Astatia (part.) STEPHENS, 1834, Ill. Brit. Ent. Haust., Vol. 4, p. 83. Paedisca (part.) DUPONCHEL, 1836, Hist. Nat. Lép. France, Vol. 9, p. 564. Batodes GUENEE, 1845, Ann. Soc. Ent. France, Ser. 2, Vol. 3, p. 174. Cacoecia (part.) LEDERER, 1859, Wien. Ent. Mschr., Vol. 3, p. 245. Capua (part.) REBEL, 1901, Stgr.-Rbl. Cat. Lep. Pal. Faun., Vol. 2, p. 85.

Kopf (Abb. 162) rauh beschuppt, mit einem ebenfalls locker, aber doch mehr anliegend beschuppten Stirn. Fühler wie bei Capza. Palpen aufsteigend; alle ihre Glieder gleich breit, anliegend beschuppt. Brust mit deutlichem Hinterschopf.

Vorderflügel (Abb. 160, 161) im äusseren Teil ganz unbedeutend erweitert; Kostalumschlag des Männchens ziemlich breit, ohne Pinsel, mit Androkonien an der Innenseite; Costa leicht und gleichmässig gebogen; Apex abgerundet; Termen schwach gebaucht; Tornus breit abgerundet; Dorsum gerade. Ader S beim Männ- chen kürzer, mit Androkonien beschuppt, in der Richtung zur Costa ausgebogen;

(85) N. S. OBRAZTSOV : Die Gattungen der Palaearktischen Tortricidae 225

beim Weibchen ist sie lang und gerade; R, entspringt von (Männchen !) oder kurz vor (Weibchen !) der Mitte der Mittelzelle; R, etwa bei 34 der letzteren; R, und Ry parallel oder leicht auseinander gehend; Ry und R; lang gestielt, Rs mündet in das Termen; bisweilen eine spurweise angedeutete Innenader, die zwi- schen R, und R, entspringt; Mj, M; und Cu, gleich weit auseinander oder die beiden letzteren einander etwas genähert; Cu, aus unterem Winkel, Cu, bei etwa 2/3 der Mittelzelle; Basalgabel A, , , etwas länger als 14 der ganzen Ader.

Hinterflügel (Abb. 160) so breit wie die Vorderflügel; Apex nicht ausgezogen; Termen fast gerade; Tornus breit abgerundet; Dorsum gleichmässig gebogen. Ader S gerade; R und M, lang gestielt; M, und M, parallel oder an der Basis einander genähert; M; und Cu, entspringen aus einem Punkt oder sind kurz ge- stielt; Cu, entspringt etwa bei 2/3 der Mittelzelle.

Männliche Genitalien (Abb. 224, 225). Tegumen mit breiten Pedunculi; Sac- cus abgerundet. Valva subrektangulär; Costa schmal; Sacculus breit, ohne freie Spitze; kein Pulvinus; Processus basales als eine schwach angedeutete Falte an der Basis der Fultura superior. Uncus breit, gebogen; Gnathos kräftig, einfach, mit mässig langer Spitze; Socii klein. Fultura superior schmal, deutlich zweiteilig. Caulis kurz, entspringt von der Mitte des Aedoeagus. Der letztere gebogen, mit langer und schmaler Distalspitze und einem grossen Coecum penis; Cornuti als kurze Dorne. Spermatophorum (Abb. 226) mit rundem Corpus und einem langen Collum.

Weibliche Genitalien (Abb. 226). Papillae anales länglich, distal etwas er- weitert. Sinus vaginalis breit, bei angustiorana in der Form eines sklerotisierten Trichters. Ductus bursae kurz, membranös; Cervix bursae lang, ohne Cestum (bei angustiorana mit einem kurzen, blinden Auswuchs nahe der Mündungsstelle des Ductus seminalis). Corpus bursae einfach, membranös; Lamina dentata in der Form eines Dornes (bei angustiorana ohne Capitulum, aber mit einer Punktskulp- tur an ihrer Basis im Gebiete der Cervix bursae).

Die Unterschiede im Palpenbau, Geäder und insbesondere in den Genitalien geben uns keine Gründe angustiorana als congenerisch mit Capua favillaceana an- zusprechen. Es bleibt vorläufig noch ungeklärt, wie weit die Gattungsgrenzen von Batodes sind. MEYRICK (1913) umfasste unter diesem Gattungsnamen Arten sowohl mit, wie auch ohne Kostalumschlag beim Männchen und hat demzufolge die Gattungen Asthenoptycha Meyr. (Genotypus: hemicriptana Meyr.) und Ana- tropia Meyr. (Genotypus: craterana Meyr.) als Synonyma von Batodes ange- sprochen. Solange die beiden letztgenannten Gattungen noch nicht näher unter- sucht sind, wäre es wohl zweckmässig sich ihrer Synonymisierung mit Batodes zu enthalten.

Vorläufig betrachte ich die Gattung als rein holarktisch.

33. Gattung Hastula Mill., 1857

Genotypus (monotypicus): Hastula hyerana Mill., 1857.

Hastula MILLIERE, 1857, Ann. Soc. Ent. France, Ser. 3, Vol. 3, p. 799. Heterognomon (part.) LEDERER, 1859, Wien. Ent. Mschr., Vol. 3, p. 249. Tortrix (part.) WOCKE, 1861, Stgr.-Wck. Cat. Lep. Eur., p. 96.

Sciaphila (part.) WOCKE, op. cit., p. 190.

226

TIJDSCHRIFT VOOR ENTOMOLOGIE, DEEL

OTA MIO

N LS) N

(87) N. S. OBRAZTSOV : Die Gattungen der Palaearktischen Tortricidae

Amphisa (patt.) REBEL, 1901, Stgr.-Rbl. Cat. Lep. Pal. Faun., Vol. 2, p. 84. Dichelia (part.) REBEL, op. cit., p. 85.

Cnephasia (part.) REBEL, op. cit., p. 91.

Philedone (part.) KENNEL, 1910, Pal. Tortr., p. 101.

Kopf (Abb. 213) rath beschuppt. Fühler wie bei Philedone, bisweilen aber ohne die Basalbüschel an den Zähnen. Palpen bedeutend länger als der Kopf, an der Basis leicht aufsteigend, distal stark abwärts gebogen, im übrigen wie bei Philedone. Brust mit Hinterschopf.

Vorderflügel (Abb. 212) fast gleichmässig breit; Costa nur in ihrem basalen

Teil leicht gebogen, dann fast gerade; Apex abgerundet, beim Weibchen aber manchmal ziemlich scharf; Termen leicht gebaucht bis flach oder sogar schwach konkav; Tornus schräg; Dorsum fast gerade. Kein Kostalumschlag beim Männ- chen. Ader R, entspringt von oder leicht distal von der Mitte, R etwa bei 5/¢ der Mittelzelle; R, und R, subparallel; R, und R; verschieden lang gestielt, R- mündet in den Saum; die Innenader bisweilen vorhanden, aber höchstens als ein Rudiment zwischen R, und Ry; Mo, Ma und Cu, weit auseinander gestellt; Cu, entspringt aus unterem Winkel, Cu, bei 2/3 der Mittelzelle; Basalgabel A43 etwa 1/5 bis 1/g so lang wie die ganze Ader. Hinterflügel (Abb. 212) breiter als die Vorderflügel; Apex leicht hervortre- tend; Termen gerade oder leicht konkav; Tornus breit abgerundet; Dorsum flach und nur basal von der Ader A, gebaucht. Ader S fast gerade; R und M, entsprin- gen dicht beisammen; M, und M, einander parallel; M; und Cu, aus einem Punkt; Cu, bei 2/; der Mittelzelle.

Männliche Genitalien (Abb. 227—231). Tegumen breit; Pedunculi in ihrem unteren Teil schmal; Saccus mässig entwickelt. Valva mehr oder weniger läng- lich trapezoidal; Costa schmal; Sacculus ziemlich schwach, am stärksten im Basal- teil, ohne freie Spitze; Pulvinus bisweilen schwach angedeutet; Processus basales subkostal, verschieden stark entwickelt. Uncus mehr oder weniger spatelförmig, schmäler oder breiter, gebogen; Gnathos mit mehr oder weniger deutlich nach unten gezogenen Lateralteilen, mit verschieden langer Mittelspitze; Socii mässig lang. Fultura superior deutlich zweiteilig. Caulis entspringt vom Coecum penis. Aedoeagus schlank, mit einem grossen Coecum penis; ein bis zwei stachelförmige Cornuti.

Weibliche Genitalien blieben ununtersucht.

Die zunächst auf einer von Philedone verschiedenen Flügelform begründete Gattung unterscheidet sich von dieser hauptsächlich noch im Bau der männ-

Genitalien der Archipsini und Cnephasiini. Abb. 224: Batodes angustiorana (Hw.), Männ- chen, Präparat No. M. 040, Speyer, Pfalz. Abb. 225: idem, Seitenansicht des Tegumens mit Uncus, Gnathos und Socii. Abb. 226: idem, Weibchen, Präp. No. M. 477, Deutschland. Abb. 227: Hastula hyerana Mill, Männchen, Präp. No. M. 038, S. Frankreich. Abb. 228: idem, Seitenansicht des Tegumens mit Uncus, Gnathos und Socii. Abb. 229: Hastula joan- nisiana (Rag.), Männchen, Präp. No. M. 054, Digne, Basses Alpes. Abb. 230: idem, Seitenansicht des Tegumens mit Uncus, Gnathos und Socii. Abb. 231: idem, Aedoeagus. Abb. 232: Synochoneura ochriclivis (Meyr.), Männchen, Präp. No. M. 563, W. Tienmuschan, O. China. Abb. 233: idem, Aedoeagus. Abb. 234: idem, Weibchen, Präp. No. M. 697, W. Tienmuschan, O. China.

228 TIJDSCHRIFT VOOR ENTOMOLOGIE, DEEL 97, AFL. 3, 1954 (88)

lichen Genitalien. Hier kommt in erster Linie die zweiteilige Fultura superior in Frage, die mehr oder weniger entwickelten Processus basales der Valvae, die bei Philedone nur durch eine Falte angedeutet sind, und die ganz andere Verbin- dungsart des Aedoeagus mit der Fultura inferior mittels Caulis. Die nahe Ver- wandtschaft beider Gattungen miteinander kommt am besten in den Fühlern, Palpen, im Geäder und in der Valvenform zum Ausdruck.

Die Gattung ist nur aus der Palaearktis bekannt.

34. Gattung Gnorismoneura Issiki & Str., 1932

Genotypus (monotypicus designatus): Grorismoneura exulis Issiki & Str., 1932. Gnorismoneura ISSIKI & STRINGER, 1932, Stylops, Vol. 1, p. 134.

Kopf rauh beschuppt. Fühler fein bewimpert. Palpen mässig lang, nach vorn gestreckt; ihr 2. Glied dicht beschuppt; Terminalglied glatt, halb so lang als das zweite. Brust mit Hinterschopf.

Vorderflügel beim Männchen ohne Kostalumschlag. Ader R, entspringt von der Mitte der Mittelzelle; R, in der Mitte zwischen R, und Rs; die letztere der R, basal genähert; R, und R; lang gestielt; M, steht allein und ist der M, paral- lel; die letztere steht getrennt; M; und Cu, kurz gestielt, entspringen aus unterem Winkel, Cu, bei 34 der Mittelzelle.

Hinterflügel mit kurz gestielten Rund M, und Mz und Cu,; M, getrennt; Cu, bei 2/3 der Mittelzelle; A, kurz erhoben beschuppt.

Männliche Genitalien (Abb. 202). Tegumen kräftig, breit. Valva länglich, ziemlich breit, nach aussen leicht erweitert; Costa schmal; Sacculus schmal, er- reicht bis 2/3 der Valvenlange; keine Pulvinus und Processus basales. Uncus ein- fach, kräftig, gebogen und an der unteren Oberfläche dicht behaart; Gnathos mit kleinen Lateralanhängen und einem mittleren Spitzenhaken; Socii mässig lang. Fultura superior schmal (anscheinend zweiteilig). Aedoeagus leicht gebogen, Caulis entspringt etwa von seiner Mitte; lange, stachelige Cornuti.

Weibliche Genitalien (Abb. 203). Papillae anales von einer eigentümlichen Form, mit distalen Vorsprüngen, im proximalen Teil stark sklerotisiert. (? Sinus vaginalis weich); Cervix bursae ziemlich lang; kein Cestum. Lamina dentata breit, flach.

Nach der Originalbeschreibung der Gattung soll sie der Leontochroma nahe stehen, die sich aber von Gnorismoneura durch getrennte Hinterflügeladern R und M,, fehlende Beschuppung der A, und Genitalien unterscheidet. Die oben angeführte Beschreibung der Gattung stellt nur eine etwas geänderte Urbeschrei- bung dar, die durch einige aus den die Urbeschreibung begleitenden Abbildungen feststellbaren Merkmale ergänzt wurde.

Die Gattung wurde als monotypisch für eine Art von Formosa aufgestellt; MEYRICK stellte hierher zwei weitere Arten aus dem palaearktischen Teil von China, die aber noch einer genaueren Untersuchung ihrer generischen Merkmale bedürfen.

35. Gattung Pseudargyrotoza gen. nov.

Genotypus: Pyralis conwagana F., 1775. Pyralis (part.) FABRICIUS, 1775, Syst. Ent., p. 633.

(89) N. S. OBRAZTSOV : Die Gattungen der Palaearktischen Tortricidae 229

Phalaena (part) GMELIN, 1788, Syst. Nat., Ed. 13, Vol. 1, p. 2511.

Tortrix (part.) HAWORTH, 1811, Lep. Brit., p. 405.

Agapeta (part.) HüBNER, 1822, Syst.-alph. Verz., p. 61.

Croesia (part.) HüBNER, 1825, Verz. bek. Schm., p. 392.

Argyrotoza (part.) STEPHENS, 1829, Syst. Cat. Brit. Ins., Vol. 2, p. 190. Cochylis (part.) TREITSCHKE, 1830, Schm. Eur., Vol. 8, p. 287.

Commophila (non Hb.) STEPHENS, 1834, Ill. Brit. Ent. Haust., Vol. 4, p. 174. Argyrolepia (part.) DUPONCHEL, 1836, Hist. Nat. Lép. France, Vol. 9, p. 627. Ptycholoma (part.) DUPONSCHEL, 1845, Cat. Méth. Lép. Eur., p. 289. Argyrotosa (part.) HERRICH-SCHÄFFER, 1851, Syst. Bearb. Schm. Eur., Vol. 4, p. 169. Heterognomon (part.) LEDERER, 1859, Wien. Ent. Mschr., Vol. 3, p. 247. Argyrotoxa (part.) MEYRICK, 1912, WAGNER's Lep. Cat. Fasc. 10, p. 52.

Kopf (Abb. 237) rauh beschuppt, Stirn etwas glätter. Die Fühler des Männ- chens sägezähnig, mit starken, büschelartig bewimperten Zähnen; die des Weib- chens einfach, stark bewimpert. Palpen aufgebogen und mit der Spitze nach vorn gestreckt; ihr Basalglied ganz klein; 2. Glied anliegend beschuppt, oben mit einer Bürste abstehender Haare in seinem Distalteil; Terminalglied stumpf, ziem- lich lang. Der Saugrüssel verkümmert. Brust mit Hinterschopf.

Vorderflügel (Abb. 236) dreieckig, distal erweitert; Costa gleichmässig ge- bogen; Apex gerundet; Termen gerade, nur gegen den Tornus hin gerundet; Tornus rundlich; Dorsum schwach gebogen. Kein Kostalumschlag beim Männ- chen. Ader R, entspringt nach der Mitte, Ry bei 8/9 der Mittelzelle, stark von der ersten Ader entfernt, dreimal so weit von dieser als von R,; R4 und R, entspringen getrennt, die letztere mündet in den unteren Teil des Apex; beim Männchen ein Rudiment der Vena humeralis vorhanden; Innenader der Mittel- zelle entspringt zwischen R, und Ry; M, und M, subparallel, weit voneinander entfernt; M, und Cu, getrennt, obwohl an der Basis einander nahe stehend; Cu, entspringt aus dem unteren Winkel, Cu, vor %4 der Mittelzelle; A, nur in der Mitte ihrer äusseren Hälfte etwas schwächer entwickelt, sonst deutlich; Basalgabel A,ı, etwa ein Viertel so lang wie die ganze Ader.

Hinterflügel (Abb. 236) ziemlich regelmässig oval, mit einer stark gewölbten, hinter der Mitte absteigenden und vor dem Apex fast geraden Costa; Apex fast rechtwinklig; Termen bis zur Ader M, gerade, dann rundet er sich und bildet samt dem Tornus und Dorsum einen starken Bogen. Ader S fast gerade; R und M, entspringen dicht beisammen; M, neigt sich basal zur Mg, ist aber am Saum von ihr weit entfernt; M; und Cu, entspringen aus einem Punkt oder sind leicht voneinander getrennt; Cu, aus unterem Winkel, Cu, kurz vor 2/3 der Mittelzelle.

Männliche Genitalien (Abb. 238, 239). Tegumen und Pedunculi breit; Saccus gerundet. Valva länglich, distal stumpf abgeschnitten; Kostalrand gebogen, mit einer deutlichen Costa; Sacculus rundstabförmig, mit einer halbfreien, stumpfen Spitze, fast bis zur Mitte der Valva reichend; keine Pulvinus und Processus basa- les. Uncus leicht gebogen, mittellang, mit einer schmäleren Spitze; Gnathos mit einem mittleren Spitzenhaken; Socii fast so lang wie breit. Fultura superior voll- ständig. Caulis entspringt in distaler Hälfte des Aedoeagus und ist ziemlich lang. Aedoeagus leicht gewellt, mit einem sehr langen Coecum penis, in der äusseren Hälfte oben bedornt; keine Cornuti.

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(91) N. S. OBRAZTSOV : Die Gattungen der Palaearktischen Tortricidae 231

Weibliche Genitalien (Abb. 240). Papillae anales länglich oval. Sinus vaginalis mit einem schmalen, sklerotisierten Vorderrand, der keine Lamella antevaginalis bildet, und mit einer halbmembranösen Lamella postvaginalis. Der sklerotisierte Trichter des Ductus bursae mit zwei länglichen Colliculi. Cervix bursae lang und verhältnismässig breit, ohne Cestum; Corpus bursae membranös, etwas länglich, mit einem unbestimmten, ganz schwach sklerotisierten Fleck anstatt einer rich- tigen Lamina dentata.

Die von MEYRICK (1912) zu Argyrotoza Stph. gestellte conwagana F. unter- scheidet sich so stark von dieser Gattung sowohl im Geäder wie auch im Genital- bau, dass die Aufstellung einer neuen Gattung für diese Art erforderlich ist. Während Argyrotoza = Croesia Hb. zweifellos zu den Tortricini gehört, kann die neue Gattung nur zu den Archipsini gestellt werden, wo sie wohl ein Ver- bindungsglied mit den Tortricini einerseits und den Cnephasiini anderseits bildet. Der Umfang der neuen Gattung bleibt noch ungeklärt und die systematische Stel- lung der meisten in die Gattung gestellten Arten kann nur als rein provisorisch betrachtet werden. Zugunsten der Einreihung dieser Arten bei Pseudargyrotoza spricht nur ihre äussere Ähnlichkeit mit conwagana, was durchaus noch kein sicheres Merkmal ist.

Genitalien der Archipsini und Cnephasiini. Abb. 235: Meritastis umbrosa Meyr., Geäder, Männchen (nach einer Bleistiftskizze von J. D. BRADLEY, British Museum, N.H.). Abb. 236: Pseudargyrotoza conwagana (F.), Geäder, Männchen. Abb. 237: idem, Kopf (Punk- tierlinie zeigt die normale Lage der Palpen). Abb. 238: idem, Genitalien, Männchen, Präparat No. M. 052, Rothenturm, Burgenland. Abb. 239: idem, Aedoeagus. Abb. 240: idem, Weibchen, Präp. No. M. 116, Landshut, Niederbayern. Abb. 241: Isotrias rectifasciana (Hw.), Genitalien, Männchen, Präp. No. M. 754, Deutschland. Abb. 242: idem, Seiten- ansicht des Tegumens mit Uncus, Gnathos und Socii. Abb. 243: idem, Aedoeagus. Abb. 244: idem, Mensis dorsalis. Abb. 245: idem, Genitalien, Weibchen, Präp. No. M. 755, Deutsch- land. Abb. 246: Propiromorpha rhodophana (HS.), Genitalien, Männchen Präp. No. 685. Abb. 247: idem, Seitenansicht des Tegumens mit Uncus, Gnathos und Socii. Abb. 248: idem, Aedoeagus.

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artikelen, van faunistische notities etc., alsmede van de Verslagen der Vergade- ringen, van mededelingen van het Bestuur en van een Ledenlijst. Zij verschijnen twaalf maal per jaar in een aflevering van 16 of meer bladzijden. Ongeveer 24 afleveringen vormen samen een deel.

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INHOUD

NIKOLAUS S. OBRAZTSOV. Die Gattungen der palacarktischen Tortricidae . 141

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Mosely, M. E., 1932. ”A revision of the European species of the genus Leuctra (Pleco- ptera)”. Ann. Mag. Nat. Hist., ser. 10, vol. 10, p. 141, pl. 1—5, figs. 1—57.

Text references to this list might be made thus:

”Mosely (1932) says...” or (Mosely, 1932)”.

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_ DEEL 97 ; AFLEVERING 4*

TIJDSCHRIFT VOOR ENTOMOLOGIE

UITGEGEVEN DOOR

DE NEDERLANDSCHE ENTOMOLOGISCHE VEREENIGING

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| Tijdschrift voor Entomologie, dl. 97, afl. 4. Gepubliceerd 18 Dec. 1954 |

| * Met titelblad en inhoudsopgave

Nederlandsche Entomologische Vereeniging

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REYNVAANIA GALLICOLA, A NEW ERIOCOCCID

CAUSING GALLS ON QUERCUS LINEATA BL.

BY A. REYNE

Amsterdam

DOCTERS VAN LEEUWEN-REYNVAAN and DOCTERS VAN LEEUWEN (1926, 19411) have described 1930 different species of zoocecidia from Indonesia, col- lected from 1908 till 1932, during their residence in Java; 68 of these galls are ascribed to coccids.

These coccid galls are usually common malformations which consist of a shortening or swelling of the internodes, combined with bunching of the leaves; occasionally real witches’ brooms are formed as in Lansium domesticum Jack (gall Nr. 644). Sometimes the leaves are curled and crumpled. In a few cases peculiar horn-like excrescences are found on the leaves, as in Homalanthus popul- neus Pax (Nr. 761), Claoxylon indicum Hassk. (Nr. 709)2), and Santalum al- bum L. (Nr. 1624).

The entomologist, who is not a specialist in galls, will usually apply the name gall only to a typical malformation, inhabited by some stage of the insect that caused the gall and feeds upon it. Most of the coccid galls, described in the above- mentioned papers, he would simply call malformations, but he would certainly apply the name gall to the malformations on young oak twigs caused by the Eriococcid3) from Java and Sumatra which is described in the present paper.

This gall was described as follows (D. v. L. 1941, p. 135):

Nr. 1571. Quercus lineata BI. A bud gall caused by a coccid. The terminal buds of the thin twigs are changed into a red-brown, plushy ball, 7 to 12 mm across. Sometimes full- grown leaves are attached to the galls. A white coccid lives inside; the wall is covered with a thick mass of red-brown hairs. Gall Nr. 21764. Java, Mt. Tangkoeban Prahoe near Ban- doeng, alt. 1600 m, VII-1927; Mt. Papandajan, alt. 1400 m, J. LABOHM coll., 111-1932; Sumatra, Tapianoeli, Simakoek, alt. 1000 m, Forest Experimental Station leg., VII-1928.

On closer inspection it appears that the gall in question consists of a thick

cluster of radially arranged buds, in which the scales are provided with a large

number of long, flat, red-brown hairs, so that the gall resembles a plushy globule.

1) Their papers are quoted in the following pages as: D. v. L. 1926, 1941. Gall numbers quoted refer to the serial numbers of the galls, not to their herbarium numbers.

2) The names which are valid at present are as follows. 1. Lansium domesticum Corr. (1807); Jack (1823). 2. Claoxylon polot (Burm. f., 1768) Merr. Syn. Cl. indicum Hassk. (1844). 3. Homalanthus populneus (Geisel.) Pax or Omalanthus populneus (Geisel.) O.K. The last mentioned genus was originally named Omalanthus, but afterwards the name was usually written Homalanthus. It has not yet been decided which name should be regarded as correct. I am indebted to the Rijksherbarium of Leiden for this information.

3) Eriococcus and allied genera are assigned to the family Kermidae in the system of FERRIS (1937), to the fam. Eriococcidae (subfam. Eriococcinae) by BALACHOWSKY (1942), and to the fam. Pseudococcidae (subfam. Eriococcinae) by BORCHSENIUS (1949).

233

234 TIJDSCHRIFT VOOR ENTOMOLOGIE, DEEL 97, AFL. 4, 1954

The gall is usually found at the tops of young twigs, but sometimes more down- ward. In the latter case the twig passes through the gall from whose base 2 or 3 ordinary leaves may arise. Sometimes the galls are elliptical or obtuse-triangular in outline, so that it seems that two or three galls have coalesced (Plate 2). Inside the gall there is an irregular cavity in which the coccid is lodged. As the coccid swells by the development of eggs and embryos, it takes a very irregular shape, due to the pressure of the surrounding buds (Plate 2, below). Some white matter, apparently wax secreted by the coccid, is usually found on the walls of the cavity. The coccids examined were wholly filled with full-grown embryos, and numerous first stage larvae were found between the hairs of the galls.

DocTERS VAN LEEUWEN (1933) called attention to these peculiar galls at a meeting of the Netherlands Indian branch of the Netherlands Entomological So- ciety, held in March 1932 at Buitenzorg (now called Bogor). KALSHOVEN demonstrated on this occasion material collected by the senior forestry officer J. LABOHM, on Mt. Papandajan, Java, at an altitude of 1400 m.

By the kindness of Dr KALSHOVEN I now could examine a sample of this material. It contained three adult coccids preserved in alcohol, and five dried specimens of the galls. By the courtesy of Prof. Dr H. J. LAM, director of the Rijksherbarium at Leiden, where the Herbarium cecidiorum’’ of J. DOCTERS VAN LEEUWEN-REYNVAAN and W. M. DOCTERS VAN LEEUWEN is preserved, I could also examine 23 other dried specimens of these galls.

Microscopical preparations were made of the three adult females mentioned above, and also of the first stage larvae found when dissecting the galls provided by Dr. KALSHOVEN. Further two blackened and shrivelled adult specimens were found in dissecting the galls, but the microscopical preparations of these specimens were very unsatisfactory; only the anal region and the mouth parts were clearly visible. The preparations of the three adult females, which had been preserved during more than 20 years in alcohol and were crammed with embryos, were also less satisfactory. It was difficult to destroy the hardened tissues, further the structure of the cuticle was partly obscured by the large number of embryos and thick bundles of tracheae. As a slit on the dorsum was not satisfactory, the last specimen was simply cut into two halves to get rid of the embryos. To my regret young adult females without embryos, and more advanced larval stages, were not available; galls in the first stage of development were also absent in the material at hand.

Reynvaania gen. nov.

Type species: Reynvaanıa gallicola spec. nov.

Adult female. Antennae reduced to a strongly sclerotized tubercle with 5 blunt hairs on its top. Legs absent. Anal ring small, with a number of pores in 2—3 irregular rows, and 6 short spine-like anal hairs. Anal lobes obsolete. A group of stout hairs at the posterior end of the body, and a row of conical spines which are sharply pointed along the margin. Spiracles surrounded by a large number of stellate pores, mostly of the quinquelocular type. Other types of gland pores and tubular glands wanting.

A. REYNE: Reynvaania gallicola 235

Adult male not known.

First stage larva with 6-segmented antennae. Antennae, legs, and labium of the Eriococcid type. With a row of short conical spines around the margin of the body, and several quinquelocular pores on the ventral side.

The genus is named in honour of Mrs. J. DOCTERS VAN LEEUWEN-REYNVAAN who together with Prof. Dr. W. M. DOCTERS VAN LEEUWEN described about 2000 zoocecidia from Indonesia (the former Netherlands East Indies).

Reynvaania gallicola spec. nov.

First stage larva. Dimensions of body ca. 500 X 250 u. Margin sur- rounded by about 70 short spines. On the abdomen 2 spines are present on the sides of each segment. Behind the frontal spines 2 pairs of supplementary spines are found, further 2 spines on the mesal side of each anal lobe (fig. 7).

Antennae 6-segmented; length 120—130 u (fig. 3). The basal segment has 3 hairs, segment II 2 hairs and the usual sensorium, segment III only 1 hair, and segment IV one sensory hair (without other hairs*)). On segment V 1 sensory hair and 4 ordinary hairs are present, on segment VI 5 ordinary hairs and 3 sen- sory ones. The sensory hairs on segments IV and V are in one line with one of the lower sensory hairs on segment VI.

Legs of the Eriococcid type, with elliptical sensoria on the trochanter, and with the claw-tip obliquely truncated. Tarsal and ungual digitules knobbed. The tarsus has a sensorium at its base on the outside (fig. 4).

Eyes present. Labium 2-segmented with a few hairs whose position is shown in fig. 5; rostral loop reaching behind the posterior legs (fig. 7).

Anal lobes slightly pronounced, with long apical hairs (ca. 250 y) and 2 conical spines on their mesal side (fig. 6).

Anal ring 20—25 u in diameter, with 2 rows of pores and 6 short anal hairs (ca. 25 u). The anal ring is covered by the anal lobes; when these are pressed aside, the ring is exposed on the ventral surface. Two hairs (30—35 u) are seen at the sides of the anal ring, and 2 others (shorter than the anal hairs) in front of the ring (fig. 6).

Abdomen with 2 or 4 longitudinal rows of very minute hairs, which are sometimes lacking, on the dorsal side, and with 6 rows of small hairs on the ventral side (fig. 7).

The ventral surface of the body is provided with a number of stellate pores of the quinquelocular type, but those near the spiracles may have 6—8 loculi. The position of these pores, which have a diameter of 6—7 u, is as follows (see fig. 7): 7 pairs along the sides of the abdomen, one pore above the peritreme of each spiracle, one pore inside the base of each leg, and one pore on each side of the tentorium. On the posterior abdominal segments usually 1—4 pores are seen in the medioventral region (maximum observed : 7), but their occurrence is irregu- lar. In a few cases 1—3 additional quinquelocular pores were found on the ex-

*) The same condition is found in the first stage larvae of Eriococcus devoniensis (Green), E. insignis Newst., E. glyceriae Green, and Gossyparia spuria (Modeer).

236 TIJDSCHRIFT VOOR ENTOMOLOGIE, DEEL 97, AFL. 4, 1954

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DI UI, Zar UN MIST

Figs. 1-2. Adult female of Reynvaania gallicola. 1. Seen from the ventral side (20 X). At the left, separate figures showing marginal spines near posterior spiracle (430 X), and stellate gland pores (630 X). At the right, spine on front margin (430 X), antenna seen from above and from the side (430 X), and anal ring (630 X). 2. Posterior end of body with two series of robust hairs, of which the upper one gradually changes into the row of marginal spines (200 X). Separate figures show the transition of hairs to spines (430 X).

A. REYNE: Reynvaania gallicola 237

terior side of the anterior spiracle; sometimes the abdominal pores were lacking in fully developed embryos, or even in newly born larvae.

Adult female. Body of mature female white, irregularly shaped, more or less angular; segmentation of abdomen visible; diameter about 5 mm (fig. 1 and plate 2, below). Lives on Quercus lineata BI. inside bud galls which by an abundant development of long brown hairs have the appearance of a plushy globule, with a diameter of 15 mm in the larger specimens (plate 2, below).

Antennae reduced to a strongly sclerotized tubercle with 5 blunt hairs on its top which seem to represent the 5 sensory hairs of the larval antenna (fig. 1); length and width ca. 25 u. Sometimes it seems as if the antenna is 2-segmented, but the basal part is only a thickening or fold of the cuticle around the base of the sclerotized tubercle.

Labium 2-segmented, of the same shape, and with the same set of hairs as in the first stage larva (cf. fig. 5); length 140—150 y, in the larvae of the first stage about 80 y. Rostral loop short, attaining about 4 times the length of the labium. Legs absent.

Anal ring small (50—60 y in diameter), with several pores arranged in 2—3 irregular rows, and 6 short spine-like anal hairs (20—30 y in length) which are placed near the outer edge of the ring (fig. 1). Anal lobes obsolete.

Two rows of robust hairs are observed at the posterior end of the body; one row contains 6—7 and the second one 3 hairs (fig. 2). The first row is continued as a series of conical spines which surrounds the body near its margin. Around the whole margin about 60 spines could be counted, 12—16 of them are found in front of the antennal rudiments. The conical spines along the sides of the body are somewhat variable in shape, and usually finely pointed. The points of the spines are sometimes slightly bent, and may be so long that the shape of the spine approaches that of the robust hairs at the end of the body (figs. 1, 2).

The spiracles are large (opening 50—55 u), and connected with a thick bundle of numerous tracheae. Several stellate pores are observed in the neighbourhood of the spiracles, about 50 near the anterior spiracle and nearly 100 near the posterior one (fig. 1). The stellate pores are variable in size (6—8 y), and usually of the quinquelocular type. Near the posterior spiracle 20—30 pores of the larger type are present with 6—10 loculi; a few of the larger pores near the anterior spiracle and elsewhere may also have 6 loculi.

Only disk-pores of the stellate type were observed; tubular glands are absent. Outside the area of the spiracles wax pores are sparsely distributed. A few quin- quelocular pores are found near the rudimentary antennae, more (about 40) around the mouth-parts. Along the ventral margin of the body quinquelocular pores are observed over 2/3 the distance between the posterior spiracle and the anal opening, but in the posterior half of this area the pores are very sparse, and mostly obsolete, with one loculus. As far as could be observed stellate pores are very scarce on the abdomen; not more than 5 could be found on the mesoventral side of the segments in front of the anal opening. Between the robust hairs of the anal region (fig. 2) a number of small pores is present of which only the largest ones have 5 loculi; the smaller ones have only one loculus and seem to be ‘atro- phied quinquelocular pores. The correct distribution of the wax pores is somewhat

238 TIJDSCHRIFT VOOR ENTOMOLOGIE, DEEL 97, AFL. 4, 1954

0, 2-1-9 À ©, . 21919 A Ù

Figs. 3—7. First stage larva. 3. Antenna (430 X). 4. Hind leg (430 X). Separate figure:

sensorium at base of tarsus (ca. 1300 X). 5. Labium from the ventral side (430 X).

6. Posterior end of body from the dorsal side (430 X). 7 Newly emerged larva, seen from

the ventral side, showing position of the quinquelocular pores (90 X). Separate figures show marginal spine and quinquelocular pore (630 X).

uncertain, as the old specimens were disfigured by the development of numerous embryos and an irregular pressure inside the gall-cavity (plate 2, below), further by mounting the large specimens on slides; young adults more suited for mounting were not available. Some minute hairs are observed on the ventral side of the abdomen and very few on the thorax; they seem to be absent on the dorsal side.

A. REYNE: Reynvaania gallicola 239

The species is ovoviviparous; the body of mature females is filled with a large number of full-grown embryos. The insects were collected in Java and Sumatra, at an altitude of 1000—1600 m, on Quercus lineata BI., in bud galls as described above. Types in the Zoological Museum at Amsterdam.

Relationships. COCKERELL (1896) and Ferris (1950) have described two species of Eriococcidae which cause galls on Quercus, viz. Olliffiella cristicola Ckll. from New Mexico (U.S.A.) and Fulbrightia gallicola Ferris from the Yun- nan Province in Southern China. Both species are the types of their genera. It seems that our new species does not fit well into these genera. It is certainly dif- ferent in structure from Olliffiella, and its gall is of quite another type. Our species, including its gall, shows more resemblance to Fulbrightia. The abnormal long hairs of the bud scales found in the gall of Reynvaania are absent in the galls of Fulbrightia, but the food plant of the latter is another species of Quercus, viz. Q. delavayi.

The adult female of the Javanese species differs from that of Fu/brightia galli- cola in the following respects. (1) The stellate pores are mostly of the quin- quelocular type (excepting a group of 20—30 pores with 6—10 loculi near the posterior spiracle), and the distribution of these pores is different from that in Fulbrightia. Small pores with the shape of the figure 8 are absent in Reynvaania. (2) Legs are wholly absent. (3) The structure of the rudimentary antennae and anal ring is somewhat different. (4) The robust hairs at the posterior end of the body (fig. 2) seem to be absent in Fulbrightia, as far as can be derived from FERRIS’ description and figure. The first stage larva differs from that of Ful- brightia gallicola in the following points. (1) It has a typical set of quinquelocular pores on the venter (fig. 7). (2) The apical hairs on the anal lobes are 6—8 times as long as those at the sides of the anal opening (cf. fig. 7); according to Ferris figure the ratio in Fulbrightia gallicola is about 1 :2.5. (3) The abdo- minal segments have two spines on each side; in Fulbrightia there are three marginal spines on each side according to Ferris’ figure. The figure of the larval antenna of Fulbrightia is not detailed enough to compare it with that of Reyn- vaania.

The arguments for separation of the two genera are somewhat meagre, but the structure of the adult females (reduced by their life in galls) offers few charac- tereristics; the structure of the first stage larvae seems to show considerable dif- ferences. Unfortunately second stage larvae and young females were not available among the material of Reynvaania gallicola; males are at present unknown in Reynvaania as well as in Fulbrightia.

COCCID GALLS IN THE HERBARIUM CECIDIORUM

As I have seen nearly all the coccid galls from Indonesia which are represented in the ’’Herbarium cecidiorum” of Mrs. and Dr. DOCTERS VAN LEEUWEN, a few remarks on these galls may be added to the present paper. Only three species from the above mentioned galls have been previously identified, viz. Aspidiotus (Eva- spidiotus) pustulans Green from gall Nr. 553 (on Erythrina lithosperma Miq.) and Lecaniodiaspis azadirachtae Green from gall Nr. 1654 (on Derris elliptica Bth.). The first insect was described by GREEN (1905), and the second identified

240 TIJDSCHRIFT VOOR ENTOMOLOGIE, DEEL 97, AFL. 4, 1954

by TAKAHASHI (VAN DER MEER MOHR 1932). A common malformation of Hi- biscus rosa-sinensis L. in Java (D. v. L. 1926, gall Nr. 942) is caused by Phena- coccus hirsutus Green (BETREM 1937).

About 60 sheets with coccid galls from the above-mentioned ,,Herbarium ceci- diorum” could be examined. Only in 15 species of galls coccids were visible on the outside so thet they could be collected without damaging the herbarium speci- mens. I suppose that these coccids were the insects to which the galls have been ascribed. Coccids which were certainly accessory (e.g., Coccus hesperidum L. on some leaves) have been left out of consideration.

In two cases the scale insects proved to be Aleurodidae (Nrs. 273 and 362). In two other cases (Nrs. 472 and 644) an Asterolecanium spec. was present on the affected parts; it was not possible to identify these species with RUSSELL’s mono- graph (1941) so that they probably belong to an undescribed species. In Nr. 472 the petiole of Hernandia peltata Meissn. shows pustules with a sunken top, similar to the malformations on young oak twigs caused by Asterolecanium variolosum Ratz. in Europe. In Nr. 644, Lansium domesticum Corr., the scale insects are lodged in deep pits on the twigs, and the shoots are changed into a kind of witches’ broom. There can be little doubt that in both cases the malformation or gall was caused by an Asterolecanium spec. Witches’ brooms on Lansium domesti- cum, caused by an Asterolecanium, are also mentioned and figured by KALSHOVEN (1950, p. 304, fig. 153).

In Nr. 517, a sprout gall on Cassia siamea Lam. ascribed to a Dactylopius spec., I could only find a few legs of a Psedococcid which could not be iden- tified.

Gall Nr. 1571 on Quercus lineata BI. is caused by the Eriococcid described above as Reynvaania gallicola gen. nov. spec. nov.

In the remaining cases Diaspidinae were collected, which in galls Nrs. 233, 247, 285, 709, 761, 1121 and 1624 belonged to the tribe Diaspidini, and in galls Nrs. 381 and 511 to the tribe Aspidiotini (according to FERRIS’ system). No attempt has been made to identify these Diaspidinae, as the material was usually very in- complete (e.g., only immature stages of the female or male puparia present). A large part of the indispensable literature on Asiatic Diaspidinae is not available in Holland, neither are specimens for comparison; furthermore I have little ex- perience with this large subfamily, of which about 1300 species have been descri- bed, i.e. one-third of all known coccids. Probably many new species, perhaps new genera, will be found among the Diaspidinae associated with coccid galls in In- donesia. For a thorough examination of these Diaspidinae alcohol material will be needed, and an expert, well at home in this large subfamily, who has all publi- cations on Diaspidinae from South and Fast Asia at his disposal, and has access to large collections with specimens for comparison. Our knowledge of the scale insects of Indonesia is at present very limited. The principal economic species have been studied (cf. KALSHOVEN 1950—1951), but few of the non-economic ones have been considered. When GREEN (1930) examined some scale insects from Sumatra, he had to state that from this large island (area 445000 sq.km) with its rich tropical fauna barely half-a-dozen species of Coccidae had been reported”. BETREM (1937), however, has published a valuable survey of the principal Pseu- dococcidae of Java.

A. REYNE: Reynvaania gallicola 241

With reference to Indonesian galls caused by Diaspidinae, I may call special attention to the peculiar hollow horn-like excrescences on the leaves of Claoxylon indicum Hassk. (D.v.L. 1926, figs. 497 and 498), of Homolanthus populneus Pax (D.v.L. 1926, fig. 543), and of Santalum album L. (D.v.L. 1941, gall Nr. 1624). The Diaspidinae on their leaves resemble the genus Chionaspis Sign.; besides female specimens male puparia were present.

In 1952 I received from Mr. D. Hire Ris LAMBERS a large sample of Pseu- dococcidae which cause a malformation of the stem top of young teak plants (Tectona grandis L.). The internodes remain short, and the curling lumpy leaves form a bunch (cf. D.v.L. 1926, gall Nr. 1310). The insects had been collected by the senior forestry officer F. W. RAPPARD in East Java (South Djember, 2.XI. 1952), and were identified with BETREM’s paper (1937) as Psewdococcus lilacinus Ckll. (= P. crotonis Green = P. tayabanus Ckll.). The insects were very nu- merous on the malformed leaves, especially at the base of the midrib. Afterwards I learned from Dr. KALSHOVEN that in 1928 he already reported Psedococcus crotonis Green as a pest of young teak (Tectona, vol. 21, p. 610).

REFERENCES

BETREM, J. G. 1937. De morphologie en systematiek van enkele der voornaamste witte- luizensoorten van Java (Morphology and systematics of some of the principal mealy bug species of Java). Archief voor de Koffiecultuur in Ned. Indié, vol. 11, pp. 1—118. (Summary and keys in English on pp. 96—109).

COCKERELL, T. D. A. 1896. A gall-making Coccid in America. Science, N.S., vol 4, pp. 299—300 (contains a description of Olliffiella cristicola nov. gen., nov. spec.).

DOCTERS VAN LEEUWEN-REYNVAAN, J. and W. M. DOCTERS VAN LEEUWEN, 1926. The zoocecidia of the Netherlands East Indies. Batavia. (published by the Botanic Gar- den at Buitenzorg, Java; 601 pp., 1088 figs., 7 plates).

DocTERS VAN LEEUWEN-REYNVAAN, J. and W. M. DOCTERS VAN LEEUWEN. 1941. The same title. Supplement I. Nederlandsch Kruidkundig Archief, vol. 51, pp. 122— 251, 128 figs. (text in English).

DOCTERS VAN LEEUWEN, W. M. 1933. (Demonstration of the galls of Reynvaania gallicola). Proc. of the 14th meeting of the section Neth. East Indies of the Dutch Entom. Soc., held at Buitenzorg. 23.11.1932, vol. I, p. CX XIV (text in Dutch).

Ferris, G. F. 1950. Report upon scale insects collected in China (part I). Microentomology vol. 15 (description of Fulbrightia gallicola, pp. 7—8, figs. 8—9).

GREEN, E. E. 1905. On some Javanese Coccidae. Entom. Mo. Mag., pp. 28—33.

GREEN, E. E. 1930. Fauna sumatrensis Nr. 65. Coccidae. Tijdschr. voor Entomologie, vol. 73, pp. 279—297.

KALSHOVEN, L. G. E. 1950—51. De plagen van de cultuurgewassen in Indonesié (The pests of cultivated plants in Indonesia), 2 vols., ’s-Gravenhage-Bandung (text in Dutch, explanation of figures and plates also in English. The scale insects are discussed on pp. 298—353).

VAN DER MEER MOHR, J. C. 1932. Some galls from North Sumatra. Miscellanea Zoologica Sumatrana Nr. LXI.

RussELL, L. M. 1941. A classification of the scale insect genus Asterolecanium. Misc. Public. U.S. Dept of Agric. Nr. 424.

Ontvangen ter publicatie 14 November 1953

4)

Dop NT gi m u

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TIJDSCHRIFT VOOR ENTOMOLOGIE, DL. 97, AFL. 4, 1954 PLAAT 2

Dr L. G. E. Kalshoven, phot.

Above: twigs of Quercus lineata BI. with galls of Reynvaania gallicola. Below: twigs with 8 é J 8 galls, left: an opened gall with a coccid in situ and some coccids from other galls (scales in centimeters)

BEITRAG ZUR KENNTNIS DER BALKANISCHEN GEOTRUPES-ARTEN (COLEOPTERA, SCARABAEIDAE)

VON

/ yi RENE MIKSIC

Bioloski institut, Sarajevo, Jugoslavija Geotrupes (Trypocopris) alpinus Hagenb.

Dieser Käfer ist über die Gebirge des westlichen Teiles der Balkanhalbinsel weit verbreitet. Ich untersuchte ein reiches Material von folgenden Lokalitaten.

Bosnien. Sator planina (West-Bosnien, VI.1922), Troglav (Gipfel des Dinara- Gebirges an der bosnisch-dalmatinischen Grenze, leg. V. APFELBECK), Veliki Vran (Gebirge in Südwest-Bosnien), Bjelasnica (Gebirge südwestlich von Sarajevo), Bjelasnica-Sitnik (ibid., leg. OGNJEVA, 13. VII. 1952), Jahorina (Gebirge siid- ostlich von Sarajevo, leg. REISER).

Herzegowina. Zec planina (Gebirge in der nördlichsten Herzegowina), Prenj (Gebirge in Nord-Herzegowina, leg. WINNEGUTH), Plasa planina (Gebirge in Nord-Herzegowina, leg. APFELBECK), Vilinac-Cvrsnica (Gebirge in Nord-Herze- gowina, leg. SvIRCEV), Cabulja (Gebirge nordwestlich von Mostar, leg. REISER), Stolac (Ort südöstlich von Mostar), Gacko (Ort in der östlichen Herzegowina, leg. Hırr), Baba planina (Gebirge südwestlich von Gacko, leg. Hırr), Vlasulja (Gebirge nordöstlich von Gacko an der montenegrinischen Grenze).

Crna Gora: Durmitor (Gebirge im Norden der Crna Gora). obwohl beide Arten auf manchen Fundorten zusa mmen vorkommen G. alpinus Merdita-M. Scheit (ibid.).

Der grösste Teil des genannten Materiales befindet sich in der Sammlung des Biologischen Institutes zu Sarajevo.

Auf Grund des von mir untersuchten Materiales bin ich von der spezifischen Verschiedenheit dieses Käfers von Geotrupes vernalis L. volkommen überzeugt, obwohl ich die Existenz aller von REITTER (Best.-Tab. XXIV, Brünn, 1898) an- gegebenen Unterschiede wenigstens für die balkanischen Exemplare nicht bestä- tigen kann. In der Hinterleibsbeborstung fand ich keinen Unterschied. Auch ist die Punktur der Flügeldecken-Intervalle bei den von mir untersuchten Tieren we- nig bemerkbar oder undeutlich. Hingegen entspricht die Clypeusform und der grosse Zahn auf der Unterseite der Vordertibien des & ganz der Reitterischen Beschreibung. Eigentliche Uebergangsexemplare zu G. vernalis L. fand ich keine, obwohl beide Arten auf manchen Fundorten zusammen vorkommen. G. alpinus Hagenb. ist meist schon auf dem ersten Blick durch seinen durchschnittlich klei- neren und oberseits stets schwärzlichen Körper von G. vernalis L. zu unter- scheiden.

243

244 TIJDSCHRIFT VOOR ENTOMOLOGIE, DEEL 97, AFL. 4, 1954

Die Exemplare des G. alpinus Hagenb. aus den Alpen sollen deutlich punk- tierte Flügeldeckenintervalle besitzen. Mein allerdings sehr spärliches Material aus diesem Gebiete entspricht vollkommen dieser Angabe. Hingegen ist diese Punktur bei den Exemplaren aus Bosnien, Herzegowina, Crna Gora und Albanien undeut- lich oder höchstens wenig bemerkbar. Ich sondre daher diese Exemplare als eigene Rasse subsp. balcanicola nov. von der Stammform ab. In der Grösse gleichen diese Käfer kleinen oder höchstens mittelgrossen Individuen des G. ver- nalis L., während sie nie die Dimension kräftiger Stücke des Letzteren erreichen. Alle Exemplare sind oben schwarz, selten mit undeutlichem Erzschimmer. Die Ränder des Halsschildes und der Seitenrand der Flügeldecken metallisch violett, stahlblau oder grünlichblau. Die Oberseite ist auch bei ganz frischen Individuen bloss mässig oder schwach glänzend, die Flügeldecken meist mehr oder weniger seidig schimmernd. Die mikroskopische Grundretikulation der Oberseite ist sehr deutlich, kräftiger als bei normalen Exemplaren des G. vernalis L.

Nach Depot (l.c.) kommt der Käfer auch in dem gebirgigen Hinterland des nord-kroatischen Küstenlandes vor. Ich konnte von dort kein Material untersuchen, doch gehören diese Exemplare nach der Beschreibung DEPOLI's zum typischen G. alpinus Hagenb.

Geotrupes amedei Fairm.

FAIRMEIREs Originalbeschreibung dieser Art ist ziemlich nichtssagend.

REITTER reiht den Käfer in seiner ,,Bestimmungstabelle” in die Untergattung Trypocopris Mots. auf Grund eines einzigen Exemplares angeblich ein 9 aus der Sammlung HEYDEN. Die Reitterische Tabelle der Trypocopris-Arten benutzend kommt man auf die Gegensätze A’, 1’, 2”, 3”.

Die Reitterische Beschreibung enthält abgesehen von ihrer Unvollkommen- heit einige unrichtigen Angaben. Erstens ist das Kopfschild nicht „halbellip- tisch” (Leitsatz A’, p. 138). Der Seitenrand der Flügeldecken ist nicht eben „gleichmässig schmal” (Leitsatz 3”, p. 140) abgesetzt und das Stirnhöckerchen ist kaum als ,,kraftig” (Leitsatz 3”, p. 140) zu bezeichnen. Endlich ist es nicht un- möglich das REITTER anstatt ein 9 in der Tat ein & vor sich hatte...

In der Sammlung des Biologischen Institutes zu Sarajevo untersuchte ich von diesem seltenen Käfer 2 3 vom Olymp, ein 9 aus Euboea (Griechenland) und 1 & aus Smyrna (Kleinasien). Auf Grund dieser Exemplare gebe ich hier eine genauere Beschreibung der interessanten Art und berichtige gleichzeitig ihre bisher entschieden verfehlte systematische Stellung.

Das Tierchen ist dem G. vernalis L. wenig ähnlich, eher errinnert es an G. alpinus Hagenb. Die Form gleicht der der genannten Arten. Die Oberseite ist seidig-glanzlos, am Grund mit einer sehr feinen und dichten Mikroretikulation, bläulich-schwarz. Der Seitenrand der Flügeldecken und der breite Seitenrand des Halsschildes allmählig violett. Die Unterseite und Beine metallisch glänzend, tief violett. Die Behaarung der Unterseite bräunlichschwarz. Die Mandibeln sind aus- sen sanft gerundet, der Aussenrand neben der scharfen Spitze deutlich, dahinter noch ein mal ganz leicht ausgebuchtet. Der Clypeus ist ausserordentlich kurz und sehr quer, vorne in einem regelmässigen Bogen gerundet, der Rand schmal auf- gebogen. Der Clypeus mit sehr grosser, seichter, äusserst dicht-rugulöser und zu- sammenfliessender Punktur, das Stirnhöckerchen deutlich. Die Wangen sanft ge-

vai R. Mixsic: Balkanische Geotrupes-Arten 245

rundet vortretend. Der Stirn ist sehr dicht und grob, doch etwas spärlicher als der Clypeus punktiert, in der Mitte mit querer und unregelmässiger, glatter Area. Das Halsschild ist quer, hinter der Mitte am breitesten, daselbst seitlich sanft gerundet, nach vorne stärker und gerade verengt, der Seitenrand schmal und gleichmässig aufgebogen. Der Basalrand ist in der Mitte gerandet. Der Vorder- rand vollkommen gerandet. Die Seiten des Halsschildes mit zahlreichen und kräf- tigen Punkten bestreut, die Scheibe mit sehr spärlicher und feiner Punktur, dazwi- schen mit zahlreichen und schr feinen, teilweise obsoleten Mikropünktchen besäet. Das Schildchen ist glatt, vorne mit einigen Punkten. Die Flügeldecken mit ziem- lich regelmässigen, kaum streifenartig zusammenhängenden, dabei kräftigen Punktreihen. Dieselben sind auch an der Spitze kräftig, nicht deutlich paarig ge- nähert, nur der 6. und 7. Streifen (von der Naht nach aussen gezählt) etwas an- einandergerückt. Zwischen der Schulterbeule und Naht sind je 9 Punktreihen vor- handen. Die seitlichen Reihen gleich kräftig wie die dorsalen, doch etwas dichter stehend. Die Zwischenräume sind ganz eben, fast ganz glatt und ohne Punktur. Der Seitenrand der Flügeldecken schmal aufgebogen, doch vorne innen bedeutend breiter verflacht. Die Flügel vollkommen ausgebildet. Das Sternum wie gewöhn- lich dicht punktiert und reichlich behaart. Das Abdomen auch in der Mitte mit eingemengdten grübchenartigen Punkten. Die Hinterschenkeln mit etwas und un- regelmässig krenuliertem Hinterrand. Die Spitze der hinteren Trochanteren etwas zahnförmig vortretend. Die Vordertibien sind nicht merklich verlängert, der äus- sere Apikalzahn mit ganz einfach zugespitzter Spitze. Die 2 apikalen Aussenzähne gross, stärker auseinandergerückt, hinter denselben befinden sich noch 5 kleinere, dicht stehende, gegen das Knie abneh- mende Kerbzähnchen. Die Unterseite der Vordertibien am Innenrand ge- genüber dem zweiten Aussenzahn (von der Spitze gezählt) beim 3 mit einem langen, schlanken und spitzi- gen, nach vorne geneigten Zapfen- zähnchen, hinter diesem noch mit zwei ähnlichen, doch weit kleineren Zähnen. Die Hintertibien aussen mit 2 vollkommenen Querleisten. Von den Kopulationsorganen fand ich lei- der nur Reste, da die Tiere innerlich von Anthrenus ausgefressen sind.

Der auffallend kurze Clypeus und besonders der auch bei den & einfach zugespitzte apikale Aussenzahn der Vordertibien entfernt diese Art von der Untergattung Trypocopris Mots. Da G. amedei Fairm. auch sonst in keine einzige der übrigen bisher be- kannten europäischen Geotrupes-Un- tergattungen passt, gründe ich für Fig. 1. Geotrupes amedei Fairm.

246 TIJDSCHRIFT VOOR ENTOMOLOGIE, DEEL 97, AFL. 4, 1954

diesen Käfer ein eigenes Subgenus welches ich Pseudotrypocopris nov. subg. nenne und auf folgender Weise charakterisiere:

Die Mandibeln mit einfachem ungezähntem, wie gewöhnlich neben der Spitze ein bis zweimal leicht ausgebuchtetem Aussenrand.

Der Clypeus auffallend kurz und stark quer, vorne in regelmässigen Bogen ge- rundet. Die Wangen ganz normal, ungezähnt. Der Basalrand des Halsschildes nur in der Mitte gerandet. Die Flügel vollkommen ausgebildet. Die Hinterschenkeln des & am Hinterrand leicht krenuliert. Der apikale Aussenzahn der Vordertibien in beiden Geschlechtern ganz einfach zugespitzt. Die Hintertibien aussen mit 2 vollkommenen beborsteten Querleisten.

Typus der Untergattung: Geotrupes amedei Fairm.

Die neue Untergattung unterscheidet sich von Anoplotrupes Jek. durch auf- fallend kurzen, stark queren Clypeus und nur im Mittelteil gerandeter Hals- schildbasis, von Trypocopris Motsch. durch den auffallend kurzen, stark queren Clypeus und bei beiden Geschlechtern einfach zugespitzten apikalen Aussenzahn der Vordertibien.

e LITERATURVERZEICHNIS

DEPOLI, G., 1938, Coleotteri della Liburnia V., ,,Fiume”, Riv. della Societa di studi fiumani XIII/XIV, Rijeka.

FAIRMAIRE, 1861, Geotrupes amedei, Ann. de la Société entomologique de France p. 582.

REITTER, E., 1892, Bestimmungs-Tabelle der Lucaniden und coprophagen Lamellicornen des paläarktischen Faunengebietes (Best.-Tab. XXIV), Brünn. i

Ontvangen ter publicatie 23 Januari 1954

DE VARIABILITEIT VAN TORRENTICOLA (RUSETRIA) AMPLEXA (KOENIKE 1908) (ACARI, HYDRACHNELLAE) DOOR A. J. BESSELING Utrecht

De noord-brabantse beekjes Achterste stroom, Rosep en Grote Beerze behoren tot hetzelfde stroomgebied: door de Dieze monden zij uiteindelijk te samen in de Maas. Vöör het ingrijpen van de mens stonden zij met elkaar in verbinding, waar- onder te verstaan is dat het voor dieren mogelijk moet zijn geweest van het ene beekje naar het andere te trekken. Dit ingrijpen kan b.v. bestaan in het bouwen van stuwen, maar vooral in de intensieve en verwoestende verontreiniging van de Voorste stroom, en sedert kort in enige mate van de Dommel. Thans zijn de Achterste stroom en de Rosep na de samenvloeiing met de Voorste stroom en de Grote Beerze boven Boxtel geisoleerd.

Ondanks dit tegenwoordige isolement meen ik het materiaal van de onder- werpelijke soort in deze beekjes gevangen, als genetisch homogeen te mogen be- schouwen, temeer daar tot nu toe slechts één Torrenticola-soott in ons land is aangetroffen.

Ter beschikking staan de volgende vangsten: de Achterste stroom met 1 vangst van enkel adulti; de Grote Beerze met 2 vangsten van adulti en nymphen; de Rosep met 6 vangsten van adulti en nymphen, benevens nog 2 vangsten van enkel nymphen.

Al deze vangsten zijn telkens van één vindplaats en verdeeld over de meeste maanden van de jaren 1946 t.e.m. 1949, als volgt :

J F M A M J J A S O N

4 ö 3 _@ $ é 2 2 2 g Q ei Q ei Q ei Q ei ny ny ny ny ny ny ny

De 4 en de 9 van T. amplexa zijn gemakkelijk te onderscheiden aan het genitaal-orgaan. Bij het 4 is dit voor stomp en achter spits toelopend; bij het Q is dit voor bijna scherp en achter stomper.

Bovendien zijn de zijranden bij het 4 parallel en bij het 9 naar achteren con- vergerend. Hier zij vermeld dat connexus, afgebeeld door SOAR-WILLIAMSON (1927, Brit. Hydr., deel 2, pl. 32 fig. 7), geen © maar een ¢ is. Ook de lengte van de mediale naad van de tweede epimeren wijst daarop.

Er is in het onderstaande ook nog onderscheid gemaakt tussen enkele juveniele exemplaren en oudere. De eersten, zowel 4 als ©, kenmerken zich door een lichter geel gekleurd pantser en de veel grotere porién daarin. Ook zijn zij zonder uitzondering kleiner dan oudere adulti.

247

248 TIJDSCHRIFT VOOR ENTOMOLOGIE, DEEL 97, AFL. 4, 1954

No. A.voorrand B.lengte ROSEP

conc.-f. 585 recht 585 conc.-f. 602 concaaf 602 recht 602

È 606 concaaf 611 conc.-f. 611 recht 615

CONV.-f. 619 concaaf 619

conc.-r. 619 recht 623 iR 623

conc.-f. 636 (algen) 640 concaaf 640 5 640 Wi 640 conc.-r. 640 5: 654

GROTE BEERZE 22 juv. (misvormd) 533

BPP RP RP PR Pe ee OMIYDUYUAWNF © \O © I EN Li AWN Hm

ND

t

N a

23 recht 649 ACHTERSTE STROOM 24 juv. convex 550 25 juv. 5 572 ROSEP 1juv. convex 615 2 conc.-r. 697 3 ei concaaf 714 4 ei recht 722 5 ei CONC.-r. 722 6 ei 5 722 7 concaaf 722 8 ei a 731 9 ei 5 735 10 55 735 11 ei recht 740 12 ei concaaf 757 13 CONC.-f. DU 14 ei recht 157 15 concaaf 765 16 ei recht 765 17 ei x 774 18 ei concaaf 774 19 recht 783 20 ei 3 783 21 ss 791 GROTE BEERZE 22 juv. recht 537 23 ei i 701 24 concaaf 744 25 ei conc.-r. 774

26 5 791

CG. vl.

2-29 3.50 4.05 3.90

3.20 2.84 2.62 2.81 2.81 2.59 2.68 2.49 2.68 2.70 2.59 2.87 2.54 2.74 255 2.75 3.13 2.84 2.67 2.61

SUO 2.74 2.93 2.86 2.80

TWN, Î à

D.1/g.0. E. I/a.o. F.max.org G.1e ep. 3.58 9.47 284 116 3.43 8.05 275 129 3.52 9.00 267(?) 116 3.64 9.65 292 131 3.51 9.71 301 129 3.46 9.22 284 116 3.40 9.00 292 112 2.98 6.68 292(?) 120 DT 8.84 284 120 3.43 7.64 301 112 3.23 7.00 292 112 3.38 7.86 292 124 3.47 8.95 284 116 3.12 7.08 301 103 3.42 7.43 284 112 3.58 9.56 296 129 3.31 7.82 318 129 3.25 Val 305 125 3.07 7.48 284 107 3.09 7.65 296 125 3.38 8.14 301 123 3.92 11.46 275

3.30 8.33 327 2 5.14 24.83 292 120 5.03 34.67 292 112

TABEL II 9

4.90 76.00 318 123 Dolls) 8.17 339 122) 2.34 5.38 318 129 2.29 4.97 327 125 2.24 5.18 335 125 2515 4.39 327 133 1.92 4.12 327 112 2.40 6.00 335 133 2.34 4.86 279 133 DAY DU 318 125 DIS Dall 344 135 2.30 5.45 DID 129 DAT 5.45 335 133 2.29 595 344 138 2.24 5.33 331 138 DDD 322 344 138 2110) 4.71 344 120 DAT 5.61 335 127 2.15 4.35 338 129 2.13 4.54 335 138 2.19 5.54 335 133 4.05 21.43 301 116 2.19 4.48 318 120 2.27 5.15 335 120 2.30 4.87 344 120 2.13 5.09 344 146

H.2e ep.

J.1e+2e ep.

183 189 181 189 185 181 181 172 193 168 176 193 189 176 185 198 198 183 176 185 187

176 196

189 189

155 146 142 138 129 185 129 137 133 146 146 142 142 142 142 138 142 138 138 142 146

133 137 146 137 146

Coll. no.

B 760 B 725 B 725 B 728

A. J. BESSELING : Variabiliteit van Torrenticola 249

Van alle adulti zijn een aantal kenmerken en maten opgenomen, dienende ter onderkenning van jongé en oude exemplaren, van 4 en @ en ook van de soort zelve. Al deze kenmerken zijn verenigd in de tabellen I en II, resp. voor de & En de or

Gaan we thans de bedoelde kenmerken afzonderlijk na.

A. De voorrand tussen de antenniforme borstels, die op cen papil staan en zij- waarts gericht zijn.

Het valt op dat by de juveniele & en © de voorrand in 3 van de 5 gevallen convex is en in 1 geval recht. By 1 oud 4 (No 10) is de voorrand convex tot recht; bij alle andere oude adulti is de voorrand recht, concaaf tot recht of con- caaf. Een convexe voorrand is bij deze soort iets nieuws, evenzo de grote variatie van dit kenmerk. Er zijn auteurs (VIETS, meer nog LUNDBLAD), die Torrenticola- soorten beschreven hebben, waarbij de voorrand een constante vorm heeft of schijnt te hebben. Bij de onderwerpelijke soort blijkt dit kenmerk in genen dele constant te zijn, zodat aan deze constante vorm bij andere Torrenticola-soorten getwijfeld mag worden.

B. De dorsale lengte Variatie-breedte Rekenkundig gemiddelde SUV 2272425. 533—572 4 oud rest 585—654 & totaal 612.6 @ joy ils 22, Da 0015 2 oud rest 697—791 © totaal 734.9

Ook bij deze soort worden de 9 groter dan de 4. Het verschil in lengte tus- sen jonge en oude 4 is niet groot, wel echter tussen jonge en oude 9. Dit laatste hiaat moet een gevolg zijn van de kleinheid van het gevonden materiaal. Er is geen enkele reden te onderstellen dat 9 van 615 tot 697 u niet zouden be- staan, immers juveniele adulti groeien nog, zoals bij de bespreking van de quo- tienten C, D en E zal blijken. Uit een groter materiaal zou kunnen blijken waar ongeveer de grens ligt tussen jonge en oude adulti.

C. Het quotient 1/vl. Variatie-breedte 8 jie 22 24,25) 4.66—4.14 oud rest 4.20—3.31 © ja 1222: 3.30 3378 @ oud rest 3.20—2.37

Hierin is 1 de totale lichaamslengte met inbegrip van de 1e epimeren, gemeten aan de ventrale zijde. De noemer vl is de afstand van het midden van de op het rugschild gelegen spiervlekken tot de lichaamsachterrand. Deze spiervlekken zijn bij juveniele exemplaren steeds mocilijker zichtbaar en onduidelijker begrensd dan bij oudere adulti.

Uit tabel C volgt dat de spiervlekken bij jonge adulti relatief verder achter- waarts gelegen zijn dan bij oudere, en bij het 4 evenzeer achter liggen ten op- zichte van die bij het 9. By 4 No 10 draagt dit kenmerk, met de voorrand nog een eningszins juveniel karakter.

250 TIJDSCHRIFT VOOR ENTOMOLOGIE, DEEL 97, AFL. 4, 1954

D. Het quotient 1/g.0. Variatie-breedte 8 uv 22024025: 5.14 3.92 & oud rest 3.64 2.98 Quo ile 22% 4.90—4.05 2 oud rest 2.73—1.92

Hierin is 1 wederom de totale lengte. De noemer g.o. is de afstand van de holte in het buikpantser waarin het genitaal-orgaan gelegen is, tot de lichaamsachter- rand. Opzettelijk is niet uitgegaan van het genitaalorgaan, daar dit bij opengeslagen kleppen die holte niet geheel opvult, doch aan de achterzijde een ruimte overlaat.

Uit tabel D volgt ook in dit geval dat het genitaalorgaan bij jonge exemplaren verder naar achteren gelegen is dan bij oude, en bij het & verder naar achteren dan bij het ©.

E. Het quotient 1/a.o. Variatie-breedte 6 Ju 22, 245 29: 34.67—11.46 4 oud rest 9.71— 6.68 O yon 22% 76.00—21.43 © oud rest 8.17— 4.12

Hierin is 1 de totale lichaamslengte, als boven; a.o. is de afstand van de anaal- opening tot de lichaamsachterrand. Uit tabel E blijkt dat de ligging van dit or- gaan een soortgelijk verschil vertoont als onder C en D bij oude en jonge exem- plaren gevonden. Hier is er echter een opvallend hiaat tussen jonge en oude exemplaren. Bij @ No 1 is de anaalopening nagenoeg randstandig gelegen.

Door de kleinheid van het onderzochte materiaal valt niet uit te maken of bij het juveniele @ de anaalopening gemiddeld altijd achter ligt in vergelijking tot die bij het juveniele 4, of niet. De kans blijft altijd bestaan, dat er een heel jong 4 gevonden wordt, waarbij de anaalopening eveneens randstandig ligt.

Het doel van de opstelling van de quotienten C, D en E was het aantonen van verschillen tussen jonge en oude adulti; mijns inziens is dit gelukt. Daar de variatiebreedten transgrederen is het niet mogelijk met deze kenmerken ook & en @ van elkaar te onderkennen.

Het heeft er iets van alsof de spiervlekken, het genitaalorgaan en de anaal- opening bij de groei niet altijd in gelijke mate zijn betrokken en onderling ver- schuivingen optreden.

Dat jonge adulti groeien is niets nieuws. Deze groei heeft plaats in de achterste helft van het lichaam: achter het genitaalorgaan en ter weerszijden hiervan. Bij deze groei blijven de dorsale spiervlekken, het genitaalorgaan en de anaalopening bij de achterrand ten achter, zodat deze drie organen bij jonge adulti relatief verder achterwaarts gelegen zijn dan bij oude. Deze groei van het lichaam is ook nog waar te nemen aan het rugschild. Hier is het secundaire chitine aan de ach- terrand ongeveer twee maal zo breed als aan de zijden, terwijl het voor ontbreekt.

In de literatuur komen we herhaaldelijk soortsbeschrijvingen tegen, waarin te lezen staat dat de spiervlekken, het genitaalorgaan of de anaalopening bij één soort iets verder naar voren of naar achteren gelegen zijn, dan bij een andere soort.

Uit het vorenstaande volgt dat deze vergelijkingen, zonder vermelding van wat

A. J. BESSELING : Variabiliteit van Torrenticola 251

vergeleken wordt, niet geoorloofd en van weinig of geen waarde zijn. Vergeleken kunnen alleen worden jonge 4 met elkaar, oude & met elkaar, enzovoorts. Het is voorts zeer twijfelachtig of de ligging van één of meer der drie organen, be- doeld onder C, D. of E, gebruikt kan worden ter onderscheiding der soorten zo- wel van het subgenus Rwsetria, als van de andere subgenera.

F. Het maxillairorgaan. Variatie-breedte Rekenkundig gemiddelde 4 267—327 292.4 g DS 330.1

Dit orgaan is bij het ® gemiddeld iets langer dan bij het 4. Het rostrum is steeds slank en ongeveer de helft van de totale lengte.

G. De le epimeren. Variatie-breedte Rekenkundig gemiddelde @ juv. DD, DE, DS. 112—120 & oud rest 103—131 & alle 103-131 119.2 @Q jon, i, 2% 116—123 9 oud rest 112—146 © alle 112—146 128.5

De mediale lengte van de le epimeren is bij het & gemiddeld iets kleiner, 119.2 u, dan bij het ©, 128.5 u. Door de transgrederende variabiliteit is het niet mogelijk & en © volgens dit kenmerk te allen tijde van elkaar te onderkennen.

H. De 2e epimeren. Variatie-breedte Rekenkundig gemiddelde 8 Ue 22.724725. 64—77 & oud rest 5273 4 alle 27 65.6 © ju 22! 1732 2 oud rest 0—26 2 alle 0-32 1007

De mediale lengte van de 2e epimeren is bij het 4 gemiddeld 65.6 u en bij het © 11.7 u; de variatiebreedten transgrederen niet. By de © 6, 16 en 26 (Tabel II) ontmoeten de vergroeiingsnaden van de le en 2e epimeren elkaar juist in de voorrand van de holte waarin het genitaalorgaan gelegen is, zodat hier de mediale naad van de 2e epimeren = 0 is. Bij het 9 No 9 ontmoeten deze naden elkaar denkbeeldig achter genoemde voorrand, zodat de mediale naad van de 2e epimeren in dit geval ,,negatief” te noemen zou zijn. Verder zijn er nog enkele 2, genummerd 5, 8, 14, 15 en 20, bij welke de mediale naad van de 2e epimeren uiterst klein is.

KOENIKE (1909, Süsswasserfauna, p. 79) en SOAR-WILLIAMSON (1927, Brit. Hydr., deel 2, p. 88) voeren de verschillen in lengte van de mediale naad van de 2e epimeren aan als onderscheid tussen de soorten amplexa en connexa, hetgeen mijns inziens, niet juist is. Dit onderscheid beperkt zich slechts tot het verschil tussen & en ©.

Er doet zich bij de waarden G en H een moeilijkheid voor. Bij oudere adulti zijn de vergroeiingsnaden van de le en 2e epimeren niet streepvormig, doch die naden bezitten een dikte die bovendien niet overal even groot is. Zo-

252 TIJDSCHRIFT VOOR ENTOMOLOGIE, DEEL 97, AFL. 4, 1954

doende is het in meerdere gevallen moeilijk vast te stellen waar de 1e epimeren eindigen en waar de 2e epimeren beginnen. Om deze moeilijkheid te ontgaan is ook nog de mediale naad van de 1e en de 2e epimeren samen opgenomen. Deze maat J is tegelijkertijd de afstand van de maxillairbocht tot de voorrand van de holte van het genitaalorgaan.

J. De le en 2e epimeren samen.

Variatie-breedte Rekenkundig gemiddelde S.a. m 6 m 22, 24 25 el & oud rest 168—198 & alle 168—198 184.7 ae 79 SE 1.58 Dg il 22, 155155 ® oud rest 129-146 Q alle UZRT155 140.2 SE) ee

De mediale lengte van de 1e en de 2e epimeren zijn maten die vrijwel in alle soortbeschrijvingen voorkomen, ter onderscheiding zowel van 4, van ®, als van soorten. Bij dit kenmerk transgrederen de variatiebreedten niet, althans niet bij het hier bewerkte inlandse materiaal; hiervan zijn 4 en © zonder moeite steeds te onderkennen.

Bij de kenmerken G, H en J is de vraag gesteld of in deze ook een verschil tussen jonge en oude exemplaren aanwezig is. De samenvatting in de drie boven- staande tabellen geeft hierop een ontkennend antwoord. Wel valt een andere eigenaardigheid op. Bij de 1e epimeren van de jonge individuén liggen de maten nagenoeg beneden het rekenkundig gemiddelde van het geheel. Bij de 2e epimeren liggen deze maten vrijwel boven het rekenkundig gemiddelde van alle exem- plaren. Bij de maat J zijn deze + en afwijkingen tegen elkaar weggevallen.

Andere soorten van het subgenus Rusetria S. Thor 1897.

T. (R.) amplexa (Koen. 1908), Abb. Nat. Ver. Bremen, deel 19, p. 231—232, fig. 18. Uit deze beschrijving zijn de volgende gegevens te putten :

8D =) = EB 0%)

9 A concaaf tot recht. B = 780 u, C = 3.06 (fig. 18), D = 2.77, E = 9.40, ID wel À

Al deze grootheden vallen binnen de gevonden variatiebreedten; het beschreven e schijnt niet jong en nog niet oud geweest te zijn.

De beschrijving van VIETS (1936, Tierw. Deutschl., delen 31 + 32, p. 237— 238, fig. 254 a en b) levert nog het volgende op.

6 A voorrand recht (fig. 254a), B = 680 u*), D = 3.74 (fig. 254b), By 195) Gd) @ = 1255uN(id), ECG) TMC

® A voorrand recht. B = 780 y, D. = 2.77, E = 9.40, H = O.

Dit komt overeen met de opgaven van KOENIKE 1908. Alle uitkomsten, behalve twee, vallen binnen de variatiebreedte. Er bestaat, mijns inziens, geen enkel be- zwaar de onderwerpelijke, inlandse soort met amplexa te identificeren. Dit brengt echter mede dat by het 4 van amplexa volgens de vermelding van KOENIKE

*) Deze maten vallen buiten de door mij gevonden variatiebreedten. J &

A. J. BESSELING : Variabiliteit van Torrenticola 253

{

1908, de lichaamslengte (B) en de 2e epimeren (H) langer zijn dan bij het in- landse materiaal is gebleken.

T. (R.) connexa (Koen. 1908) in: Abh. Nat. Ver. Bremen, deel 19, p. 232— 233. Deze beschrijving levert de volgende gegevens.

BE 550) DAE BE = 7.16) ER 3150. 33 4%).

Twee maten vallen buiten de variatiebreedte. Het beschreven © is wel een oud exemplaar.

De revisie van VIETS (1931, Zool. Anz., deel 93, p. 219—224 en figs. 3 en 4) levert nog het volgende.

CBee DD = 2400194), E 8:40 (id):

Deze maten zouden dezelfde moeten zijn als die van KOENIKE 1908, zijnde naar hetzelfde preparaat getekend en berekend.

VIETS (1936, loc. cit., p. 238 en fig. 255) geeft op: 9 A voorrand concaaf (Ciecht) BI NE OND) Di = 2:63.95 7.16, H7 >= OP Dit allles)komt overeen met KOENIKE 1908.

Het is naar mijn mening niet twijfelachtig dat connexa synoniem is met am- plexa. Deze identiteit is eerder vermoed. Het gevolg is echter dat nu ook het 9 van amplexa langer is en een langere 2e epimere heeft dan bij het inlandse ma- teriaal is gebleken. :

T. (R.) spinirostris (Thor 1923), Arb. Biol. Wolga-Station, deel 7, p. 58, plaat I fig. 5.

Avconvexa (recht) (fig. 5), B = 780 u. Betreft een 2 2°C = 4:00) (fis) 5): Betreft vermoedelijk een &. E anaalopening: „weit hinten, dem Körperrande genähert”: een jong exemplaar ! F. (Rostrum, bedoeld zal zijn:) Maxillairorgaan 370 u. Zou van een © kunnen zijn.

Ten slotte bezit het pantser zeer grote porién: een jong exemplaar.

Uit deze gegevens valt niet met zekerheid op te maken of deze van een & of een ® komen; mogelijk zijn meerdere exemplaren tegelijk beschreven. Mocht het een 9 zijn, dan is dit jonge © in ieder geval iets anders dan het oude 9 van 1897, door KOENIKE connexus genoemd.

T. (R.) spinirostris Thor 1923 is zonder twijfel synoniem met amplexa.

T. (R.) wolgaensis (Thor 1923), loc. cit. p. 59— 60, plaat I fig. 6—7.

4? 2? A recht (fig. 6), B 800—850 u”). Deze maten wijzen op 9 exem- plaren. E anaalopening ongeveer halverwege genitaalorgaan en lichaamsrand. F rostrum slank (fig. 6). Het pantser heeft fijne poriën (fig. 6), derhalve een oud exemplaar.

De maten, opgegeven onder B doen 9 vermoeden. Ondanks de weinige ge- gevens, die aan THOR's beschrijving ontleend kunnen worden, acht ik wolgaënsis synoniem met amplexa.

T. (R.) lundbladi (Viets 1930), Arch. Hydrob., deel 21, p. 373—374, plaat XIV fig. 78, plaat XV fig. 79—84.

De beschrijving levert het volgende op.

ONBESNDNuD) oudiexemplaar Di=3 38 (ig: 79), E 12257 (id), jong Exemplaar i GIMME) = 74 u (Cd) 231)

© A voorrand recht. B = 835u*), een oud exemplaar. D = 2.47, E = 6.33, R = 390 n, G = 124 m lel = 33 MO dA

*) Deze maten wijken weer af van de inlandse exemplaren.

254 TIJDSCHRIFT VOOR ENTOMOLOGIE, DEEL 97, AFL. 4, 1954

T. (R.) spinirostris (Szalay 1933), Zool. Anz., deel 102, p. 227—234, fig. le

2 Een jong exemplaar volgens SZALAY. A voorrand concaaf tot recht. B = 717 u, D = 3.92, E = 75.33 (fig. 3): inderdaad een jong exemplaar, F = 333 u, G = 165) Gigs 3)*), à SEEN DE 1981236) MENEER aten buiten de variatie-breedten.

® Een oud exemplaar volgens SZALAY. A voortand „nicht gerade”. B = 8504) D = 2.68, 8 = 726,5 233 1,G ANNO 25 u, J = 200 u (fig. 6)*) Met drie maten buiten de variatiebreedten.

a le ex. DE ES da ©

B TUT m5) 692 u*) 692 10)

D 292 3.95 3.78

E 10.70 10.33 9.23

E 291 u 283 u 283 u

G 151% (Abb. De H 117 m“) 83 u*) 83 u”)

J 214 » (Abb. 7)*)

Ook bij deze soort wijken lengte en maten van de le en de 2e epimeren, zowel by het & als by het 9, af van die by de inlandse soort.

T. (R.) semisutus (Sokol. 1934), Zool. Jabrb., deel 65, p. 347—350, fig. 45—49.

Aan de beschrijving wordt het volgende ontleend.

4 B = 730 u*), D = 3.46 (fig 46), E = 10.43, E = 300 p, @ = IR m (ei LO), Jel SO n°) | = 26 m (ie 46)").

2 H = 70 u”). Met vijf maten afwijkende van de gevonden variatiebreedten.

Er is van deze soort ook nog een nymphe beschreven. De saamhorigheid ervan met de boven beschreven adulti behoeft m.i. nog een bevestiging.

Opmerking. De naam semisutus is alreeds door HALIK in 1930 gebruikt voor een andere Torrenticola-soott.

Bovenstaand overzicht leert twee feiten. Eerstens blijkt dat bijna alle besproken & zowel als © langer zijn dan die uit ons land. Tweedens zijn bij de soorten amplexa (+connexa) Koen., lundbladi Viets, spinirostris Szalay en semisutus Sokol. de 1e en/of de 2e epimeren (G, H, J) eveneens langer dan bij het in- landse materiaal. Nu kan hierbij direct worden opgemerkt dat het tweede ver- schil, zijnde de mediale lengte van de 1e en/of de 2e epimeren een component is van het eerste verschil: de totale lichaamslengte.

Het verschil tussen het onderwerpelijke inlandse materiaal en de soorten uit de literatuur beperkt zich dus tot een verschil in lichaamslengte. Dit behoeft een identificatie, mijns inziens, niet in de weg te staan. Of er bij de soorten /undbladi Viets, spinirostris Szalay en semisutus Sokol., voorkomende in Zuid- en Oost- Europa, toch nog sprake kan zijn van een afzonderlijke subspecies, kan alleen wor- den vastgesteld aan de hand van een uitgebreid materiaal uit die landen afkom- stig. Omgekeerd is er ook nog de mogelijkheid dat het inlandse materiaal tot een afzonderlijke subspecies behoort.

T. (R.) abbreviatus (Sokol. 1934), Zool. Jahrb., deel 65, p. 350—351, figs. 30 —52.

A. J. BESSELING : Variabiliteit van Torrenticola 255

Deze beschrijving levert het volgende.

& B = 580 u, D = 5.84 (fig. 51)*), E = 15.85 (id.), F = 250 u*), G = 115 pH = 95 1-9) J = 210 mo

Een klein en juveniel exemplaar, alle kenmerken wijzen daarop, evenals de zeer smalle rand van secundair chitine aan het rugschild. Behalve de kenmerken B. E en G vallen alle andere buiten de variatiebreedten van amplexa.

De vraag mag gesteld worden of abbreviatus een goede soort is, dan wel een afwijkend 4 van amplexa. Daar de beschrijving geen enkel bijzonder kenmerk voor een goede soort vermeldt, vermoedt schrijver dat de tweede mogelijkheid het geval is.

Ten slotte blijven er nog twee andere soorten van het subgenus Rwsetria over, te weten ungeri Szalay 1927 en vagus Szalay 1947, beide goed van amplexa onder- scheidbaar.

In dit verband kan worden medegedeeld dat bij het hier onderzochte materiaal de dorsale lengte B bevonden werd gemiddeld 0.85 te zijn van de ventrale leng- te, verwerkt in de quotienten C, D en E.

ZUSAMMENFASSUNG

Untersucht wurde die Variabilität einer Anzahl 4 und © der bisher einzigen einheimischen Torrenticola-Art. Die Fundstätten waren drei Bäche im Süden un- seres Vaterlandes. Das Material rührt her von 9 Fängen aus allen Monaten der Jahren 1946 bis einschliesslich 1949, mit Ausnahme von Februar, Juni, August und November.

Festgestellt wurde dasz der Vorderrand (A) zwischen den antenniformen Borsten bei jungen Exemplaren bisweilen convex ist, bei alten Exemplaren recht bis concav. Bis heute wurden mehrere Torrenticola-Arten beschrieben unter der Annahme dasz dieses Merkmal konstant sei; solches ist durchaus nicht der Fall. Es ist geboten die Gestalt der Vorderrand bei Artbeschreibungen mit Vorsicht zu benutzen.

Die dorsale Länge (B) ist bei den & im Mittelwert 612.6 y und bei den © 1849 u.

Es zeigte sich dass die dorsale Muskelflecke (C), die Genitalöffnung (D) und die Analöffnung (E) bei jungen Exemplaren (die 4 22, 24 und 25; die © 1 und 22) viel mehr dem Körperhinterrande nahe liegen als bei alten Exemplaren. Das Wachstum von jungen Exemplaren findet offenbar statt am Körperhinteren- de. Dabei entfernen sich diese drei Organen vom Hinterrande, bleiben zurück. Auch am Rückenschilde ist dieses Wachstum zu beobachten; das sekundäre Chitin ist hinten etwa zwei mal so breit wie an den Seiten. Da die Lagen dieser drei Organen bei dieser Art nicht konstant sind, wird dafür gewarnt dasz bei Neube- schreibungen oder Vergleichungen Torrenticola-Arten untereinander diese Merk- male nicht zuverlässig sind.

Das Maxillarorgan (F) ist im Mittelwert bei den 4 etwas kleiner als bei den 9, nähmlich 292.4 u bzw. 330.1 u.

Weiter wurde die Variabilität festgestellt der medialen Längen der 1. Epime- ren (G), der 2. Epimeren (H) und dieser beiden Epimeren zusammen (J). Dieses letztes Merkmal ermöglicht die einheimische & und 9 zu trennen.

256 TIJDSCHRIFT VOOR ENTOMOLOGIE, DEEL 97, AFL. 4, 1954

Das einheimische Material wurde identifiziert mit T. (R.) amplexa (Koen., 1908).

Auf Grunde der oben festgestellten Variabilität dieser Art wurden damit zu- sammengebracht: T. (R.) connexa (Koen. 1908), spinirostris (Thor, 1923) und wolgaënsis (Thor 1923).

Die Arten T. (R.) lundbladi (Viets 1930), spinirostris (Szalay 1933) und semisutus (Sokol. 1934) sind entweder auch mit T. (R.) amplexa synonym, oder sie bilden eine Subspecies dieser Art, in Süd- und Ost-Europa einheimisch. Mittels ein grösseres Material wäre dies nachzuprüfen. Es kann auch noch sein dass das einheimische Material zu einer Subspecies gehört.

Die Stellung von T. (R.) abbreviatus (Sokol. 1934) ist zweifelhaft; wahr- scheinlich liegt ein abweichendes 4 von T. (R.) amplexa vor.

Ontvangen ter publicatie 19 Februari 1954

SOME NEW OR LITTLE KNOWN LEPIDOPTERA FROM INDONESIA AND NEW GUINEA. I. BY W. ROEPKE

Entomological Laboratory, Agricultural University, Wageningen SATURNIIDAE 1. Actias maenas groenendaeli subsp. nov. (fig. 1).

e. Differs from maenas maenas Doubld. by the very prominent dark and strongly dentate postmedian line. In fore wing this line is complete, in hind wing it originates just above vein 6. Antemedian line in fore wing also prominent, dark, not surpassing vein 1a—b, in hind wing indicated by a dark trace in median cell only. Eye spots rather small. On the underside of both wings the dark pattern is obsolete.

4. Unknown.

1 9, only wings preserved; length of the costa of fore wing about 80 mm. Central Flores, Mataloko, 1000 m, V.1953, at lamp light. Holotype in the col- lection of Wageningen. i

The specimen was caught by a boy who brought it to the mission station. One of the missionaries cut off the wings hoping to induce the laying of eggs in this way. Mr. J. M. A. VAN GROENENDAEL, medical officer, obtained the wings which he kindly communicated to me.

Actias maenas Dbld., described from Silhet, is known from the Andamans, Sumatra, Java, Borneo, Celebes, and doubtful from Amboina. It is recorded now for the first time from Flores. The species is not known from South India and Ceylon, Burma, Siam, Indochina, and Malaya, neither from the islands East of Java, except Flores. In Java it is confined to the mountainous Western part, though I was told more than 40 years ago, that a specimen was caught on Mt. Ungaran, Central Java.

The species forms subspecies, several of which are well defined, as zgnescens Moore from the Andamans, and isis Westw. from Celebes, others are weak and hardly tenable, as saja van Eecke, recta Bouv., both from Sumatra, and diana Maassen & Weym., from Java. The late Dr L. J. TOXOPEUS presented a good review of the subspecies involved, in the Chronica Naturae, 1948, vol. 104, p. 60— 62.

The genus Actias Leach has been split up in several genera or subgenera (Tro- paea Hb. 1819, Plectropteron Hutton 1846, Argema Wallengr. 1858, Graëllsia Grote 1896, Euandrea Wats. 1912, Sonthonnaxia Wats. 1912, and Cometesia Bouv. 1927). There is no conformity regarding the correct use of these names; moreover,

257

258 TIJDSCHRIFT VOOR ENTOMOLOGIE, DEEL 97, AFL. 4, 1954

I cannot discover sufficient morpho- logical differences by which these genera or subgenera could be clearly separated. Already MICHENER (Bull. Am. Mus. N.H., 1952, vol. 98, p. 490) has stated that "there seems to be little justification for separating the Asiatic from the American species generically”. Therefore he retains the name Actias Leach, and I agree with his view. If genera or subgenera within the old genus Actias should be based chiefly on general features, pattern, and colour, Actias maenas ignescens Moore from the Andamans and maenas isis Westw. from Celebes should be transferred to a new genus or subgenus !

NYCTEMERIDAE

2. Nyctemera regalis spec. nov. DI 3, Di, IL

2. Head yellowish, a greyish brown spot in centre of frons and one on vertex. Palpi brownish grey, second joint yellowish at base. Antennae black, bipectinate, branches reaching tip. Fore wing uniformly grey, with a narrow white transverse band,

Fig. 1. Actias maenas groenendaeli spec. nov., Q, holotype. Natural size. (J. DE GOEDE del.).

strongly dentate on veins. A Z-shaped white spot in apex, between veins 6 and 8. Cilia grey, with a very small white dot on the end of veins 3 and 4. Hind wing white, slightly hyaline, with a broad border of big marginal confluent grey spots,

W. ROEPKE : New or little known Lepidoptera 259

extending from apex to the anal margin. This margin also grey. Cilia barred alter- nately grey and white. Underside of wings the same as upperside. Thorax and abdomen yellowish. On each patagium a thick greyish brown patch. Tegulae with such a spot near base and an elongated one in middle. Mesonotum with three, metanotum with one of such spots. Abdomen yellowish, dorsally with seven transverse grey bands and lateral spots. Legs grey, the femora more or less yellowish.

1 9, 51 mm, Central Flores, 1200 m, 30.XII.1952, J. M. A. VAN GROENEN- DAEL legit. Holotype in the Wageningen collection.

&. Unknown.

This species may range near arctata, but is more robust and the dark ground coloration in fore wing is obvious, whereas in the females of arctata it is the white coloration that prevails.

3. Nyctemera floresicola spec. nov. PI. 3 fig. 3.

&. Head white, palpi and antennae black, frons and vertex bordered with white, the same as patagia, tegulae and metanotum posteriorly. Fore wings dark grey, with the veins in basal half whitish, and with a white transverse band from costa to vein 2, divided by the dark veins. Hind wing dark grey, with a large discal white patch. Underside of wings about the same as upperside. Ab- domen above grey, underside whitish, with several small lateral gry spots. Short pilosity surrounding genitalia, yellowish. Underside of thorax, including legs, grey and white.

Male genitalia (fig. 4). Examined in one paratype. Uncus with tegumen triangular, the former strongly bent down, with an upper truncate projection. Valva broad, with a long apical projection, slightly surpassing uncus. Between base of this projection and base of tegumen a heavy, pointed triangular tooth. Aedeagus rather strong, somewhat bent, with its apical and oral parts obviously thickened. Juxta less conspicuous, surrounding aedeagus like a sheath.

3 4, 38—39 mm, with holotype, Central Flores, Hua Besi, 700 m. 1 9, 37 mm, allotype, the same locality. J. M. A. vAN GROENENDAEL legit.

This species resembles by its general appearance dark specimens of N. tripunc- taria f. assimile Voll.; it might become confounded also with frita Swinh. By the structure of the male genitalia, however, it proves distinctly to belong to the popiya Swinh. group, but it differs from popiya by the very different shape of the uncus and the tegumen, and of the valvae.

4. Nyctemera selecta vollenhovi Sn. PI. 3 fig 4.

N. selecta Walk. 1854 was described from „the Moluccas” without precise locality; vollenhovi Sn. 1890 came from Tanah Djampea, an island situated between Celebes and Flores. SNELLEN (1891, Tijd. Entom., vol. 34, p. 253) records it from Flores. PAGENSTECHER (1897, Kikenth. Reise, p. 440) gives as localities Halmaheira and Fiores. N. selecta has a very wide distribution, from the Moluccas throughout New Guinea, and several Oceanic islands, to the Philippine Islands. Several synonyms are recorded, perhaps these may be referred to certain

260 TIJDSCHRIFT VOOR ENTOMOLOGIE, DEEL 97, AFL. 4, 1954

subspecies, not yet clearly defined. Very remarkable is the occurrence of selecta in the Andaman Islands, as subsp. lewcospilota Moore, and the capture of one male in the Street Malacca, recorded by TAMS (1953, Mem. Mus. Brux., hors série, vol. 4, p. 39, pl. 1 f. 10).

Concerning vollenhovi, excellently figured by SNELLEN, several authors con- sider it as a distinct species, others have omitted it in their lists (PAGENSTECHER, 1901 : SEITZ, vol. 10, 1915). When comparing selecta and vollenbovi, there

cannot be the slightest doubt that both are the same species and that 3 vollenhovi differs only by its much paler dark pattern which may be —_ indicated as a light dirty greyish brown. There- fore it may be considered as a subspecies of selecta

Walk. Male genitalia. I exa- mined one & of selecta = from Dutch North New Guinea (fig. 3) and one & of vollenhovi from Central Flores (fig. 2). Both represent unmis- 7 TES takably the same type, but there are differences. Fig. 2. Uncus of Nyet. selecta vollenhovi Sn. Flores. Fig. 3. In vollenhovi the general The same of Nycr. selecta WIk., North Dutch New Guinea. structure is more robust and larger, the basal part of the uncus has a special feature, difficult to describe. In selecta the uncus is without this complication, simple and rather straight. In both insects the valva is of an intricate construction, with an apical membranaceous part, bordered dorsally

by a long and strongly chitinized, digitiform appendage.

I have 2 4 and 7 © of selecta from North New Guinea, collected by VAN DEN BERGH, 1929, and 2 © from Batjan, collected by myself, 1929. N. vollen- hovi is represented here by 3 4 and 3 Q from Central Flores, 1951, J. M. A. VAN GROENENDAEL, and by 2 &, Bujutan, Kangean Island, 1936, Mrs. M. E. WALSH.

In the plate 3 fig. 4 representing a 3 of N. selecta vollenkovi from Central Flores, the intensity of the markings is too pronounced.

The following Nyctemera species are now known from Flores :

. N. coleta coleta Stoll, common

. N. baulus mundipicta Walk., common . N. delocyma delocyma Swinh., 1917

. N. everetti everetti Swinh., 1917

=

AD N

W. ROEPKE : New or little known Lepidoptera

5. N. macklotti macklotti Voll., 1863 6. N. floresicola floresicola Rpke. 7. N. regalis regalis Rpke.

5. Nyctemera timorensis spec. nov. PI. 3 fig. 2.

2. Head and palpi light greyish, vertex, patagia, tegulae and thorax whitish, grading into light yellowish, one grey dot on vertex, one on each patagium, two on each tegula, two pairs on thorax above. Antennae black, weakly bipectinate to tip. Fore wings light greyish brown, about the same as in some specimens of

vollenhovi, with a clear-cut white mark- ing, consisting of an Y-shaped trans- verse band which emits from its inner side a small white spur in cell 1c. A white basal patch between veins 1a—b and 2; it has a dark spot near base and is preceded by a small round white spot in cell 1c, one small apical white spot in cell 8 and one near termen in cell 3. Cilia grey.

Hind wing white, with a regular greyish brown marginal band from apex to anal angle. In cell 3 of this band a small white spot, with a projection to- wards cell 2, along termen.

Underside of wings about the same as upperside, hind wing with a small dark spot on middle of costa. Legs light greyish, tarsi not banded.

1 2 holotype, 38 mm, Soé Timor, 1925, legit Mrs. M. E.. WarsH. In the Wageningen collection.

&. Unknown.

Fig. 4. Nyctemera floresicola spec. nov. male genitalia, paratype.

NOCTUIDAE

6. Paranagia rufostrigata Beth. Baker. PI. 3 fig. 7.

Beth.-Baker, Nov. Zool., vol. 13, 1906, p. 251 (Catocala), Brit. New Guinea. Hampson, Description &c, 1926, p. 64 (Paranagia).

1 &, 50 mm, Netherl. New. Guinea Exped. 1926, Hoofdbivak, ca. 250 m, legit DOCTERS VAN LEEUWEN, September, 1926. In the Bogor Museum.

A beautiful Noctuid, very dark blackish brown, costa of fore wing with the same small light markings, indicating the origin of the cross lines. Hind wings with the discus white. Hind legs extremely hairy.

7. Melipotis kebea borneensis Prout. Pl. 3 fig. 6.

Beth.-Baker, Nov. Zool., vol. 13, 1906, p. 249 (Ercheia): Brit. New Guinea. Hampson, Cat., vol. 12, 1913, p. 483 & 9, f. 115 & (cebea!): Brit. New Guinea;

Queensland.

262 TIJDSCHRIFT VOOR ENTOMOLOGIE, DEEL 97, AFL. 4, 1954

Prout, Ann. Mag. NH. ser. 9, vol. 8, 1919, p. 176 © (Ercheia kebea borneensis): Sarawak. Gaede in Seitz, vol. 11, 1938, p. 476, pl. 51e (Zebeae !).

1 2, 44 mm, Samarinda, South Fast Borneo, October 1939, legit Mrs. M. E. WALSH, in the Bogor Museum.

The specimen agrees with Prout’s description fairly well. The tooth-like pro- jection of the hind margin in the fore wing is very obvious, much larger than in GAEDE’s figure; it gives a peculair appearance to the insect.

8. Sarbanissa albifascia Walk. Pl. 3 fig. 8.

Walker, List &c., vol. 33, 1865, p. 933 © (Catocala): Hindostan.

Hampson, Moths, vol. 2, 1894, p. 157 (Zalissa): N. China; Ind.; Moulm; Rangoon; An- dam.

Jordan, in Seitz, 3, 1909 ?, p. 8, pl. 1f (Zalissa albifasciata !).

Hampson, Cat. vol. 9, 1910, p. 439 (Seudyra). Sikkim, Bombay, Burma.

Jordan, in Seitz, vol. 10, 1912, p. 26 (Seudyra). Ind.; Mal.; Andam.

Tams, Journ. N.H. Soc. Siam, vol. 6, 1924, p. 236 (Sarbanissa): Siam.

1 2,55 mm, Samarinda, S.E. Borneo, October 1939, legit Mrs. M. E. WALSH, in the Bogor Museum.

This is the first record from the Archipelago. A beautiful and conspicuous moth; the specimen has the white patches in discus of fore wing and in apex of hind wing, large and obvious. The ground coloration of fore wing is a purplish brown. The cadmium yellow of hind wing and abdomen is much contrasting.

9. Taviodes javanica spec. nov. PI. 3 fig. 5.

3. Head and palpi greyish brown, mixted with many white scales. Third joint of palpi almost as long as second. In fresh specimens the ground coloration is a greyish purplish brown, in worn ones it becomes much lighter, light greyish to reddish brown. Fore wing mixed with bluish white scales, which indicate the obsolete reniform and also orbiform spots. Fore wing with one dark antemarginal and one postmedian, both strongly angled near costa, but further rather straight. A dark antemedian just before the orbiform spot, rather indistinct.

In hind wing the ground colour has a yellowish brown tinge. Three cross lines more distinct than in fore wing. Cilia in both wings uniform brown, in hind wing near anal angle with the outer edge white.

Underside much lighter, pale purplish grey to whitish in marginal area. The antemarginal strongly developed, bordered with white, the other cross lines ob- solete. The legs are light greyish and whitish.

9. Agrees with the 4, but the general coloration lighter, slightly more reddish. Antennae minutely ciliate.

4 4, 38—40 mm, with holotype from various localities in West Java, leg. Mrs. M. E. WALSH, 1 3 from Blawan, Idjen Mountains East Java, ca. 1000 m, leg. H. LucHT, 1 9, allotype, from Gunung Madur, South Bantam, West Java, leg. Mrs. M. E. WarsH. All in the Wageningen collection.

The genus Taviodes Hamps. 1926 is African, three species having been described from Africa, and a fourth, T. fulvescens Hamps., is known from Bhutan. The occurrence of a fifth species from Java is remarkable. The insect is distinct by its broad wings, with the emarginate termen in fore wing.

Ontvangen ter publicatie 26 Maart 1954

TIJDSCHRIFT VOOR ENTOMOLOGIE, DL. 97, AFL. 4 PLAAT 3

W. ROEPKE phot.

Fig. 1. Nyetemera regalis spec. nov. Fig. 2. N. timorensis spec. nov. Fig. 3. N. floresicola

spec. nov. Fig. 4. N. selecta vollenhovi Sn. Fig. 5. Taviodes javanica spec. nov. Fig. 6.

Melipotis kebea borneensis Prout. Fig. 7. Paranagia rufostriata B.-Bak. Fig. 8. Sarbanissa albifascia Walk. (All at about natural size).

PHAENOANALYTISCHE STUDIEN AN EINIGEN ARTEN DER UNTERGATTUNG TERRESTRIBOMBUS O. VOGT (HYMENOPTERA, BOMBIDAE). II. TEIL‘)

VON

EDGAR KRÜGER +

Inhaltsverzeichnis

Bombuimmacnuss@Oy ost. Beschreibung, der lEthna ne 264 Dis Ethnos der Orkney-Inseln und Schottland no 266 Ress lions TU ne OT Ethnus von Sylt ......... eZ ON, Ethnos der übrigen Gebietes. INerddcurehlandel ileus RS Wel GORA A LE (RESA ROD 269 Ethnosmuonm Mattel deltschlndi 270 EthnoswdeswEichtelsebirgesi 1 sees SO ZZ0 Ethnos von Mittelfranken (Firth) . N Eres e e . 270 Einzelfundeminmsiddeuts inl an dM ilt Ethnos von Finnland ................ so AVI Einzelfunde in Norwegen, Crete Léna § im Rei in | Ballan unde im Kae!

kasus 22: CORE AIR OA eee A7 Einzelfunde in Reato Gi Tirol) wel Seen SI RN PS TRE 272 RASS EM CONNAITRE AC LMP VICNA CRE ee ee LUS 272 Rasse zranicus von Iran .......... IRE nent er Rasse borochorensis m. des oe N A A ete 273 RAS ERA LE ARICAS NON MlUTKesta NE TOT 274 Rasse mongolicus O. Vogt der nördlichen Mongolei ........... „u... sense 276 Rassew/zeviamdesallssurigebietes TT ses 270 Ress Mar ON ARR NT] BONZIO ICAO En ie a OU NOT Re ALL Ethmosmvonwliransbaikaliem Eee en eee ee DS Ethnos@von®@Nertschinske 1.2... 0 Wettere Munde: «les 135 Dane Del ÉFRRnOSAVONRCRU ANA O RT Bombus terrestris L. ete NRA I A I e ZZ Ethnos der Umgehung à von | Hamburg PE A RN ha Ge ou Er 282 Ethnos von Schleswig ....... RO O UE EE MAR ere AE LR EC SA Ethnos von Berlin und der Modi see 285 Eine von. MER TR LR IT OR 3 nes von Omer TEEN Ethnos on Bornholmie nn ee E SS Ethnosmvonmihtmin EEE RENE PEL Asis EFHnOS VOS UC EN Bayer DE Etinnos won sttdllidnen Gains en Te O NI EthnoskvonWEranlerei ch Se IO 299) Ethnos&vonWltalienmin ne I Ria 290 ECRNOSIEVONIESIZII COR RETI 90, EthnosSBvonWE DAMA ed ee TINO IRA EthnosvoniS and MR III IZ BEN OS von Kor I LITIO ORO ZIO

*) Der Erste Teil dieser Arbeit wurde in Band 93, 1950 (1951), Seite 141 dieser Zeit- schrift veròffentlicht. 263

264 TIJDSCHRIFT VOOR ENTOMOLOGIE, DEEL 97, AFL. 4, 1954

2. Bombus magnus O. Vogt

In seiner Schrift „Studien über das Artproblem” hatte O. Voer das Weibchen | des B. lucorum der Orkney-Inseln und der Nordspitze von Schottland als beson- dere durch ihre grössere Statur abweichende forma magnus beschrieben. Ich selbst fand auf Sylt ebenfalls besonders grosse Weibchen mit sehr breiten gelben Binden und bezeichnete sie als zu einer Rasse der vorgenannten Art gehörig mit dem Namen Jatocinetus. Bei der Durcharbeitung der VoGTschen Sammlung erkannte ich die enge Verwandtschaft mit seiner forma magnus. Weitere Untersuchungen und Beobachtungen biologisch-oekologischer Art erweckten in mir Zweifel, ob es sich beim magnus und latocinctus nur um Abarten des B. /ucorum handelt. Diese Zweifel verdichteten sich zu der Ueberzeugung, dass die forma magnus eine bisher verkannte eigene Hummelspezies und mein latocinctus eine Rasse derselben ist. Im folgenden gebe ich die Begründung für diese Auffassung, wobei ich aus be- sonderen Gründen von der Rasse /atocinctus ausgehe.

In meiner Arbeit über die Hummelfauna von Sylt teilte ich mit, dass Ueber- gänge zwischen dem B. /zcorum und dem Jatocinctus nicht vorhanden sind. Diese sprunghafte Differenz bezieht sich zunächst auf die Breite der Binden. Der glück- liche Umstand, dass auf Sylt sowohl der B. /ucorum als auch der latocinctus vor- kommt, ist bei der taxonomischen Wertung natürlich von besonderer Bedeutung. Anders liegen die Verhältnisse auf den Orkney-Inseln, wo der B. /ucorum fehlt. Deshalb konnte O. VoGT auch mit Recht die forma magnus als vikariierende Abart des B. lucorum auffassen. Ein weiteres abweichendes Merkmal ist die län- gere Behaarung besonders der Männchen. Ferner ist das Gelb der Binden anders getönt. Das 1. Tergit ist lateral und median mehr oder weniger ausgedehnt gelb, im Extrem sogar nicht selten ganz oder fast ganz gelb (propepseudo- und pseu- dosporadicus). So gefärbte Exemplare sah man bisher als Varianten des B. /x- corum, wenn nicht gar zur Art B. sporadicus gehörig an. Beim B. lucorum ist das 1. Tergit immer bis auf ganz vereinzelte gelbe Haare schwarz. Unter tausenden von Weibchen dieser Art fand ich keines, das über diesen Gradus gelber Be- haarung hinausgeht. Ausserdem zeichnen sich zahlreichere Weibchen, seltener auch Arbeiter durch weisslichgraue Seitenbehaarung des 1. Tergites aus (mein albopustulatus). Diese Farbform kommt beim B. /ucorum niemals vor. Ferner finden sich im Gegensatz zu letzterer Art im caudalen Teil des Scutellum gelbe Haare in Anzahl, die im Extrem das Schwarz vollkommen verdrängen können. Besonders charakteristisch ist aber ferner für den latocinctus die bisher übersehene greisgelbe kurze bodenbedeckende Gesichtsbehaarung, die in ihrer Ausdehnung gewissen Schwankungen unterworfen ist und auch bei den anderen Rassen des B. magnus auftritt. Beim B. lwcorum fehlt dieselbe oder sie ist mit ganz ver- einzelten hellen Haaren auf den oralen Winkel der Areae triangulares beschränkt. Die Analtergite sind nicht wie beim /ucorum reinweiss, sondern gelblich oder bräunlich weiss behaart. Auch die Haare des 4. und 5. Sternites sind bräunlich. Die Arbeiter sind ähnlich wie die Weibchen gefärbt, haben aber weisse Endtergite. Sie scheinen mir ebenfalls durchschnittlich grösser als die des /zcorum zu sein. Die Männchen sind von ansehnlicher Grösse und länger behaart als die der vorgenann- ten Art. Einen wichtigen artspezifischen Charakter sehe ich in der andersartigen

E. KRÜGER : Studien an Terrestribombus 265

evolutiven Ausfärbung der gelben Binden. Wie mir die Weibchen eines Nestes von Sylt zeigten sind die Binden vor ihrer endgültigen Ausreifung der Färbung ganz hellockerfarbig, was beim /zcorum nicht der Fall ist. Wahrscheinlich ist die- ser Farbton noch in den ersten Tagen nach Verlassen des Nestes, wenn auch abgeschwächt, analog dem Verhalten beim Bombus distinguendus zu erkennen. Später nähert sich die Färbung mehr der des /wcorum. Schliesslich spricht für die Artspezifität auch ein besonderes biologisches Verhalten. Der Jatocinctus erscheint später im Frühjahr als der /zcorum. Wenn die Flügelränder des letzteren schon zerschliessen sind und die Binden weisslich ausgeblichen erscheinen, sind die Flügel des Jatocinctus noch ganzrandig und die Binden farbfrisch. Wenn die Weibchen des /ucorum schon geraume Zeit nicht mehr das Nest verlassen, trifft man noch bis in den Anfang August die des /atocincius, besonders an Erica tetralix, nektarsaugend an. Entsprechend erscheinen die Männchen des latocinctus später, wenn auch bei ihnen die Differenz nicht so deutlich ist. Ferner ist noch der Brunstflug der Männchen zu beschreiben, der zum Anlocken der Weibchen dient. Auf Sylt findet derselbe hart neben der Meeresküste (Westseite der Insel) statt und zwar in einem ca zwanzig Meter breiten Streifen des mit der Küste parallel verlaufenden Dünengeländes, das sich einige Meter über den anschliessen- den Strand erhebt, wo sie in streng eingehaltenen Bahnen hin und herfliegen. Weiter landeinwärts wurde der Brunstflug auf der Insel nirgends beobachtet. Im Bereich desselben wurde auch bei Kampen ein Pärchen in copula von mir ge- fangen. Vergeblich fahndete ich jahrelang nach dem Brunstfluge der Männchen des /ucorum, so dass ich annehmen musste, dass bei dieser Art (meine Nachfor- schung erstreckte sich beinahe auf ein Jahrzehnt), wenn überhaupt ein Brunstflug erfolgt, dieser ganz andersartig als beim /atocinctus vor sich geht. Erst im Jahre 1949 konnte ich mehrere Männchen des /wcorum an derselben Stelle, wo der Bombus latocinctus seine Brunstflüge ausführt, beim Brunstfluge beobachten. Hier fand ich dann auch ein Pärchen in copula. Ein, wenn auch geringer Unterschied im Verhalten der beiden Arten konnte nicht festgestellt werden. Aber dieselben unterscheiden sich nach dem Aufhören des Brunstfluges, was in den frühen Nach- mittagsstunden auf Sylt eintritt, von einander. Dann suchen die Männchen zur Nahrungssuche bestimmte Blüten auf, in der Regel Calluna vulgaris, die meistens in der Nachbarschaft des Brunstplatzes sich finden. Aber während die Männchen des /ucorum sich an eng begrenzten Stellen oft massenhaft sammeln, zerstreuen sich die des latocinctus auf ein weiteres Areal.

Die Verbreitung des Bombus magnus ist sporadischer Natur und gleicht in ge- wisser Beziehung der des Bombus sporadicus Nyl., von dem er sich aber deutlich durch Skulpturmerkmale absetzt. Fundorte unserer Art in Schleswig-Holstein sind mir ausser von Sylt noch von Husum (S.V.) bekannt1). Zwei Weibchen fing ich bei Hamburg, eines in der Lüneburger Heide, ein weiteres in Pommern bei Deutsch-Krone (E.S.). In der Mark Brandenburg scheint sie nicht allzu selten zu sein (Strausberg, Königswusterhausen, Berlin-Wilmersdorf, BM). Mehrere Stücke stammen von Eberswalde. Aus Thüringen und von Dresden liegen zwei Weib-

1) Die Abkürzungen S.V., E.S., B.M. bedeuten: Sammlung VoGT, Eigene Sammlung und Sammlung des Berliner Museums.

266 TIJDSCHRIFT VOOR ENTOMOLOGIE, DEEL 97, AFL. 4, 1954

chen vor (S.V.). Besonders haufig scheint die Art im Fichtelgebirge vorzukom- men (S.V.) und in Franken bei Firth (S.V.), wo sie von ENSLIN gefangen wurde. In seiner Arbeit : ,,Die Bienen Frankens” erwahnt STOECKHERT das Vorkommen des Bombus sporadicus, er betrachtet ihn als Varietàt des /ucorzm. Abgesehen davon, dass ersterer cine gute Art ist, handelt es sich sicher um Exemplare des Bombus magnus. In der VoGTschen Sammlung befinden sich auch zahlreichere Arbeiter von Norddeutschland und Süddeutschland, viele Weibchen aus Finnland, wo er anscheinend häufig ist, sowie neun Arbeiter, einzelne aus Norwegen, dem südlichen Schweden (Helsingborg), zwei aus Lappland, einige Weibchen und Arbeiter von Wilno-Koyranj, ein Weibchen der Rasse latocinctus aus Schottland (S.V.), einige Weibchen aus Frankreich, speziell von Savoyen (letztere Arbeiter, (S.V.). In den Pyrenäen kommt eine eigene Rasse, der luteostriatus vor (S.V.).

Ueber das Vorkommen unserer Art in Asien werde ich weiter unten berichten.

Schliesslich sei bemerkt, dass der Bezeichnung Bombus magnus die Priorotät gebührt, denn die Form flavoscutellaris des Bombus magnus wurde van G. und W. TRAUTMANN erst im Jahre 1915 als Abart des Bombus terrestris beschrieben.

Beschreibung der Nominatform des Bombus magnus O. Vogt

Weibchen: Länger behaart als die des Bombus lucorum und von grösserer Statur. Kopf-, Wangen- und Clypeuslinge wie bei letzterer Art. Die feinen Punkte im Parafacettenfeld etwas zahlreicher als bei dieser. Gesicht und Corbicula teilweise braun behaart. Nur der orale Teil der Areae triangulares mit kurzer greisgelber Behaarung zwischen den langen schwarzen Haaren. Collare gelb, sehr breit, caudal scharf begrenzt (Gradus perlatocollaris). Pleuren dorsal zum Teil gelb. Thorax sonst schwarz. 1. Tergit gelblich in der Mitte, seitlich schwarz. 2. Tergit mit sehr breiter gelber Binde, ohne schwarze orale Cilien; der caudale schwarze Fimbriensaum sehr gering entwickelt. 3. und der orale Teil des 4. Ter- gites schwarz, der übrige Teil des letzteren wie auch die Analtergite nicht rein- weiss, sondern gelblich. 4. und 5. Sternit caudal mit gelbbraunen Haaren. Be- haarung der Unterseite wie der Beine mit Ausnahme der Corbicula (siehe oben) schwarz.

Arbeiter: Wie die Weibchen, aber Analtergite und der caudale Rand des 4. und 5. Sternites weiss. Die eingestreuten hellen Haare des Gesichtes und der Cor- bicula nicht braun sondern gelb.

Männchen: Grösser als die des Bombus lucorum und länger und ungleichmässi- ger behaart. Clypeus und Area centralis gelb, mit kürzeren und ganz kurzen grau- gelblichen eingemischten Haaren. Das breite Collare und die Pleuren hellcitronen- farbig. Scutellum mit gelben caudalen Haaren. 1. Tergit gelblich behaart, 2. mit breiter citronenfarbiger Binde (die schwarzen Fimbrien sehr spärlich). 3. Tergit schwarz mit wenigen lateralen gelben Haaren. 4. Tergit oral schwarz, die Rest- behaarung und die folgenden Tergite hell behaart.

Die ETHNA DES Bombus magnus O. VOGT Das Ethnos der Orkney-Inseln und des nördlichen Schottland

Die Nominatform kommt auf den Orkney-Inseln und im nördlichsten Schott- land allein vor, soweit wenigstens unsere Kenntnisse reichen. In der VoGTschen

E. KRUGER: Studien an Terrestribombus 267

Sammlung befinden sich 14 Weibchen, die zum Teil Nestgeschwister sind. Das Collare ist bei allen sehr breit und wenig variabel. Die Pleuren sind bei 5 Tieren im dorsalen Drittel oder in der dorsalen Hälfte gelb behaart; bei den übrigen ist das Gelb auf einen schmalen dorsalen Saum beschränkt. Scutellum schwarz.

Arbeiter: 59 Exemplare, davon 21 aus einem Neste von Thurso, 11 aus einem Neste von Rousay, 19 mit der Bezeichnung Rousay, 7 von Kirkwall und ein Exem- plar mit der Bezeichnung: Orkney-Nester. Im allgemeinen wie die Nominatform gefärbt; bei manchen ist jedoch die gelbe Behaarung des Gesichtes auf die Haar- spitzen beschränkt, bei den Nestgeschwistern von Thurso mit mehr oder wenigeren eingesprengten gelben Haaren. Pleuren bei den Exemplaren von Kirkwall und den Nestgeschwistern von Thurso weit ventralwärts gelb behaart; bei den übrigen ist das Gelb auf einen schmalen dorsalen Saum beschränkt, bei den übrigen ganz schwarz. Hin und wieder wurde eine ganz schwache Pulverulenz festgestellt.

Männchen: 8 Exemplare von Kirkwall und Thurso. Einzelne weichen nur wenig von der Nominatform ab. So gehören zwei Exemplare den Gradus luteomaculatus an. Ein Männchen mit sehr breitem Collare, aber mit relativ schmaler Abdominal- binde gehört zum Modus #versus. Die Pulverulenz ist recht schwach und nur bei einigen Exemplaren vorhanden. Während sie sich bei den Arbeitern auf das Scutellum beschränkt, kann sie jedoch bei den Männchen auch in geringem Masse auf die Pleuren und den caudalen Teil des Mesonotum übergreifen.

Ausser den hier beschriebenen Exemplaren des Bombus magnus befinden sich in der Voerschen Sammlung noch 6 Weibchen dieser Art von Skye, Mull und eines von Fort William, die mit den obigen Weibchen in der Länge der Be- haarung und in der Grösse übereinstimmen. Von 4 Arbeitern aus dem mittleren und südlichen Schottland hat eines ein ganz gelb behaartes 1. Tergit (pseudospo- radicus).

Bombus magnus, Rasse latocinctus Krüger

Diese Rasse unterscheidet sich von der Nominatform durch die kurze greisgelbe Grundbehaarung der Area centralis, des caudalen wie des oralen Teiles der Areae triangulares. Zwar ist auch bei dem typischen magnus der orale Teil mit kurzen greisen Haaren versehen, aber nicht in so starkem Grade wie bei seiner Rasse latocinctus. Ausserdem ist bei dieser das Scutellum in grösserem oder geringerem Grade gelb bzw. weisslichgelb behaart. Wie oben schon gesagt erscheinen die Weibchen des /atocinctus im späteren Frühjahr (wie weit das auch für die Nomi- natform zutrifft, muss noch untersucht werden).

Die ETHNA DER RASSE latocinctus DES Bombus magnus O. VOGT

Das Ethnos von Sylt

Weibchen: Gesicht und Corbicula bei mehr als der Hälfte aller Tiere (103 Exemplare) mit mehr oder weniger zahlreichen braunen Haaren. Sie übertreffen darin noch die mit ihm fliegenden Weibchen des Bombus lucorum. Bei sämtlichen Weibchen tritt die helle kurze Grundbehaarung auf, deren gerichtete Eunomie ich in den Figuren 1—5 der Abbildung 23 wiedergebe. In maximaler Ausbreitung ist die Area centralis dicht damit bedeckt und die hellen Haare des caudalen Teiles

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der Areae triangulares gewinnen neben dem Facettenauge voranschreitend An- schluss an die dorsolateralen hellen kurzen Haare. In den weitaus meisten Fallen überwiegt der Anteil der Area centralis. Durch diese sehr ausgedehnte kurze helle Behaarung unterscheidet sich unsere Rasse nicht allein vom typ/cus sondern auch vom /zcorum und ferrestris, bei denen höchstens im oralen Winkel der Areae triangulares und dann auch nur sehr spärlich kurze helle Haare auftreten können. Wie bei ersterer Art kommen auch beim Jatocinctus die Gradus fulvopraefacialis und fulvocorbiculosus vor. Collare sehr breit (latocollaris und perlatocollaris). Scutellum wie bei der Nominatform caudal meistens mit gelblichen oder bräun- lichgelben Haaren. Episternum im dorsalen Drittel oder zur Hälfte gelb. 1. Tergit oft ausgedehnt gelb (Frequenzen der Gradus: 7, 10, 23, 38, 13, 13, 10, 2).

Die letzten drei Gradus gehören dem propepseudosporadicus und pseudospora- dicus an. Ausser der gelben Behaarung und unabhängig davon können im mitt- leren Drittel des Seitenfeldes weisse Haare distinkt auftreten. So gezeichnete Exemplare (im ganzen 12 Stücke) bezeichnen wir als albopustulatus. Wie die aus- gedehnte gelbe Behaarung des 1. Tergites ist auch diese graue Behaarung seines Seitenteiles für unsere Art charakteristisch und kommt beim B. /ucorum und terrestris nicht vor. (Exemplare mit gelb behaartem 1. Tergit sah man bisher falschlich als Varianten des B. /ucorum an). Das 2. Tergit wie bei der Nominat- form, Analtergite in der Regel mit gelblichen oder blassbräunlichen Haaren.

Arbeiter: Färbung abgesehen von den weissen Analtergiten wie bei den Weib- chen. Ein Exemplar albopustulatus.

Männchen: 45 Exemplare. Meistens wie die der Nominatform gefärbt. Die Variabilität beschränkt sich im wesentlichen auf die Ausdehnung der gelben Be- haarung des Gesichts und der Beine. Exemplare mit spärlicher gelber Behaarung des Gesichtes (Clypeus) sind selten; oft ist das ganze Untergesicht und im ex- tremen Falle auch die kurze Behaarung der Area triangularis gelb. Thorax mit breitem wenig variablen gelben Collare. Pleuren gelb. Scutellum caudal mit weiss- lichgelben oder auch reingelben Haaren, die bis zur Mitte vordringen können. 1. Tergit ganz hellgelb oder oral und lateral mit schwarzen Haaren. 2. Tergit citro- nengelb, des öfteren oral braungelb (fulvopraestriatus), oral ohne, caudal mit wenigen schwarzen Haaren. 4. Tergit oral schwarz, caudal weiss. Die schwarzen Haare können zuweilen die weissen bis auf einen schmalen Saum verdrängen. Analtergite weiss, nicht gelblich oder bräunlich. 7. Tergit in der Regel mit einge- sprengten caudalen schwarzen Haaren oder sogar ganz schwarz behaart, dann meistens auch das 6. mit caudalen schwarzen Haaren.

Ein Nest des B. /atocinctus fand ich in Kampen auf Sylt, dessen Eingang sich nach Osten gerichtet am Fusse eines Erdwalles befand; es lag ca 1 m unter der Erdoberfläche und enthielt 107 zum Teil noch nicht ausgefärbte Weibchen, 118 Arbeiter und 14 Männchen. Bei vielen Weibchen ist der Farbton der gelben Bin- den (vor allem des Collare) noch heller bräunlichgelb als bei den im Freien ge- fangenen Tieren, zum Teil direkt ockerfarbig. Dieser Farbton geht wahrschein- lich sehr bald nach dem Verlassen des Nestes in einen dunkleren Ton über, wie wir es ähnlich auch bei anderen Hummelarten beobachten können. Einige Weib- chen nähern sich im Farbton der Binden dem B.lzcorum und stellen vielleicht eine besondere Morphe dar. Es fanden sich 15 Exemplare des albopustulatus. Die

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Arbeiter unterscheiden sich von den Weibchen durch die geringer entwickelte kurze helle Gesichtsbehaarung. Die hellen Randhaare des Scutellum können weiss sein. Die gelbe Behaarung des 1. Tergites ist im allgemeinen noch ausgedehnter (21 propepseudo- und pseudosporadicus). 3 Exemplare albopustulatus. In der Bindenfärbung nähern sich die Arbeiter mehr dem B. /ucorum. Bei den Männ- chen ist die gelbe Behaarung der Beine besonders variabel; zwischen fast ganz schwarzer und gelber Behaarung finden sich alle Uebergänge. Die Behaarung ist wie die der übrigen Männchen lang und ungleichmässig.

Die übrigen Funde des Bombus latocinctus in Norddeutschland.

Nördlich der Eider wurde in Schleswig ein Weibchen durch O. Voer bei Dock- koog, in der Nähe von Husum, gefangen und von ihm als zum B. sporadicus ge- hörig beschrieben. Ich gebe die Beschreibung dieses Exemplars, das ein typischer latocinctus ist, wie folgt: Gesicht unter der langen schwarzen Behaarung ausge- dehnt kurz greisgelb behaart, Episternum zu zwei Dritteln gelb, 1. Tergit ganz gelb (pseudosporadicus). So gross wie B. terrestris. Zwei Weibchen fing ich bei Hamburg (eines nördlich der Elbe bei Ahrensburg, das andere bei Nieder- marschacht am linken Elbeufer). 1. Tergit bei denselben nur spärlich, das Epister- num aber ausgedehnt gelb, Collare ockergetönt; die sehr breite Abdominalbinde olivfarbig. Analtergite bei dem einen Exemplar deutlich, bei dem anderen schwächer gelblich. Zwei Weibchen fing Herr F. W. KETTNER 1948 bei Frie- drichsruh. Mehrere Arbeiter von Hamburg (E.S.) mit sehr breiten Binden, weit ventralwärts gelbem Episternum und ausgedehnt gelb behaartem 1. Tergit ge- hören unserer Rasse an (propepsendo- und psendosporadicus). Eines dieser Exem- plare ist ein albopustulatus. Südlich der Elbe fand ich in der Lüneburger Heide zwei Weibchen bei Bevensen. In Mecklenburg sammelte C. ZIMMERMANN zwei Weibchen und 6 Arbeiter, von denen das eine Weibchen wenig grösser als das von B. lucorum ist. Die Arbeiter haben die kurze greise Gesichtsbehaarung; das 1. Tergit ist ausgedehnt gelb behaart (propepseudo- und pseudosporadicus). Aus Pommern liegen 2 Exemplare vor, ebenfalls den letzt genannten Gradus ange- hörend. Ein Weibchen meiner Sammlung stammt aus Deutsch-Krone. Bei Berlin kommt unsere Art anscheinend nicht selten, aber immerhin zerstreut, vor. G. und W. TRAUTMANN beschrieben ein Weibchen aus der Mark, das sie als Varietàt des B. terrestris betrachteten, unter dem Namen flavoscutellaris. Dieses Exemplar befindet sich in der Voerschen Sammlung (Type oder vielleicht Cotype). In der Grösse den beschriebenen Weibchen gleich und länger behaart als B. lucorum. Zahlreiche kurze helle Haare in den Arcae triangulares, aber nur einzelne in der Area centralis (Modalität also etwas von der auf Sylt abweichend). Stirn schwarz, aber an den Seiten der Scheitelkante versteckt stehende zahlreiche gelbe Haare. Collare breit, jedoch verglichen mit der sonst reichlichen gelben Behaarung relativ schmal (propelatocollaris). Scutellum bis auf das orale Drittel gelb (luteolato- postscutellaris). 1. Tergit bis auf ein seitliches Büschel schwarzer Haare gelb. 2. Tergit bis auf schwarze Fimbrien gelb. Das schwarze 3. Tergit lateral mit ein- zelnen gelben Haaren. Die hellen Haare der Analtergite sind nicht gelblich getönt, sondern reinweiss. Die Meinung der beiden Autoren, dass diese auffallende Fär- bung sich bei Eberswalde auszubreiten scheint, ist nicht begründet. Wir haben es

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in der Mark mit einem Gebiet zu tun, wo unsere Art inselartig häufiger vor- kommt. Ein Weibchen stammt von Niederlehne bei Königswusterhausen (leg. H. BISCHOFF, B. M.), ein anderes von Strausberg in der Mark (B.M.), ein kleines Weibchen von Berlin-Wilmersdorf, zwei Weibchen von Berlin-Buch. Im allge- meinen stimmen alle diese Exemplare mit den vorher beschriebenen überein, aber mir scheint die Behaarung kürzer als auf Sylt zu sein. Ferner liegt noch ein Ar- beiter aus der Umgebung Berlins vor, und zwar der Varietät propepseudospora- dicus.

Das Vorkommen des Bombus latocinctus in Mitteldeutschland

Aus Mitteldeutschland liegen nur wenige Exemplare vor, darunter 3 Arbeiter des pseudosporadicus aus Thüringen, ein Weibchen von Neustadt a.S. (var. albo- pustulatus), 5 Arbeiter aus dem Riesengebirge (propepseudo- und pseudospora- dicus). Bei einem Weibchen von Dresden ist die graugelbliche Behaarung des Gesichtes in der Area centralis und den Areae triangulares ganz besonders reich- lich und dicht (nur neben den Fühlerwurzeln tritt sie gelockerter auf). Am Schei- tel stehen caudal gelbe Haare. Im olivbräunlichen Farbton der Binden weicht es von den Sylter Tieren ab. Bei einem andern Weibchen von Dresden ist das Col- lare etwas schmäler und die gelbe Behaarung von Episternum, Scutellum und 1. Tergit nicht so ausgedehnt.

Das Vorkommen des Bombus latocinctus in Süddeutschland. Das Ethnos des Fichtelgebirges (Alexandersbad)

Weibchen. 34 Exemplare. Gesicht und Corbicula mit eingesprengten braunen Haaren. Modalität der kurzen hellen Gesichtsbehaarung wie beim Ethnos von Sylt. Ein Exemplar mit ausgedehnt brauner Behaarung der Corbicula sprunghaft abweichend (fulvocorbiculosus). Das Collare nicht ganz so breit wie bei den Sylter Exemplaren (1 collaris, 22 propelatocollaris und 11 latocollaris). Epister- num im oralen Drittel oder zur Hälfte gelb. Scutellum caudal fast stets mit gelben oder blassgelben Haaren. 1. Tergit in der Mitte oder noch ausgedehnter gelb (4 propepseudosporadicus). Die Variante albopustulatus wurde nicht vorgefunden. 2. Tergit bis auf geringe schwarze Fimbrien gelb. Farbton der Binden wie bei den Dresdener Weibchen mehr olivbräunlich. Die hellen Analhaare besonders auf dem 4. Tergit blassbräunlich. Körpergrösse und Länge der Behaarung wie beim Ethnos von Sylt. Nach den Fangdaten und der Erhaltung der Flügel zu urteilen, er- scheinen die Weibchen auch im Fichtelgebirge später als die des B. /ucorum.

Das Ethnos von Mittelfranken (Fürth)

Weibchen: 7 Exemplare (leg. ENSLIN, 12.V—10.V1.1916). Sämtlich farbfrisch und gut erhalten. Farbton der Binden wie bei den vorigen olivbräunlichgelb. Die _Behaarung aber kürzer und die Analtergite weiss. Collare sehr breit (2 /ato- und 5 perlatocollaris). Episternum zur Hälfte gelb, Scutellum bei einem Exemplar nur mit wenigen, sonst mit zahlreichen caudalen gelben oder graugelblichen Haaren. 1. Tergit bei 2 Weibchen nur in der Mitte, bei den übrigen ganz oder fast ganz gelb behaart (3 propepsendo- und 2 pseudosporadicus). 2. Tergit bei allen mit

E. KRÜGER : Studien an Terrestribombus 271

extrem breiter gelber Binde. Gesicht mehr oder weniger kurz greis behaart. Ein Exemplar ausserdem mit einem Büschel langer gelber Haare in der Area centralis. Scheitel nur bei einem Exemplar ganz schwarz, sonst mit wenigen lateralen gelben Haaren zwischen den schwarzen. Die ersteren können die Scheitelkante in dif- fusem oder in fast geschlossenem Verbande begleiten. Körpergrösse wie bei den Sylter Tieren.

Weitere Einzelfunde in Süddeutschland

Bei einem Exemplar von Darmstadt, das in der Grösse mit dem B. Iucorum übereinstimmt, ist das dorsale Drittel des Episternum und das 1. Tergit in der Mitte gelb, das Scutellum dagegen ohne caudale gelbe Randhaare. Die gelben Binden sind breit. Auffallend ist das Fehlen der kurzen greisen Gesichtsbehaa- tung. Bei einem anderen Weibchen vom gleichen Fundort ist die Area centralis kurz greis behaart und das 1. Tergit ausgedehnter gelb. Färbung der Binden wie bei den Weibchen von Fürth. Ein Arbeiter von Ulm hat ein gelb behaartes Epi- sternum und 1. Tergit. Bei einem Weibchen des Hohen Schwarzwaldes (Neu- stadt) sind die schwarzen Fimbrien des 2. Tergites fast ganz durch die gelben Haare verdrängt. Das dorsale Drittel des Episternum ist gelb. Die Analtergite sind weiss, nicht gelblich getönt. Die Behaarung ist kürzer als bei den Tieren von

Sylt.

Das Vorkommen des Bombus latocinctus in ausserdeutschen Gebieten Europas. Das Ethnos von Finnland

Weibchen (22 Exemplare) und Arbeiter (9 Exemplare): Die kurze graugelbe Behaarung in der Area centralis und den Areae triangulares ist schwächer ent- wickelt als bei den deutschen Ethna, folgt aber derselben Modalität. Die Binden sind sehr breit; der Gradus collaris ist nur einmal vertreten. Episternum im dor- salen Drittel oder in der dorsalen Hälfte gelb. Scutellum nur bei wenigen Exem- plaren mit einigen gelben caudalen Randhaaren, sonst schwarz. 1. Tergit stets schwarz. Die Form albopustulatus wurde nicht festgestellt. Bei 10 Exemplaren ist die sonst weisse Färbung der Analtergite mehr oder weniger bräunlich getönt. Da die Binden ausgeblichen sind, kann über ihren Farbwert genaues nicht aus- gesagt werden. In der Körpergrösse stimmen sie mit den deutschen Exemplaren überein.

Einzelfunde des Bombus latocinctus in Norwegen, im südlichen Schweden, in Lappland, im Baltikum, in Polen und im Kaukasus

Drei Weibchen aus Norwegen mit breitem Collare (/atocollaris) haben ein im dorsalen Viertel gelb behaartes Episternum und gelblich getönte Analtergite, aber eine von der Norm abweichende relativ schmale Abdominalbinde. Aehnlich ist ein Weibchen gefärbt, das dem Gradus collaris angehört, aber weisse Analtergite hat. Ein Arbeiter mit breitem Collare und ausgedehnt gelbem Episternum stammt von Hamar. Drei Weibchen sind aus Schweden (Helsingborg); bei einem der- selben sind die Analtergite gelblich. In der VoGTschen Sammlung befinden sich ferner zwei Weibchen aus Lappland, bei denen das Episternum im dorsalen Drit-

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tel gelb ist. Drei Arbeiter mit dem Gradus pseudosporadicus stammen aus dem Baltikum; bei einem derselben ist das ganze Episternum gelb behaart (Jzteoepi- sternalis). Einige Weibchen sind von Wilno-Kojrany; zwei Arbeiter, ebenfalls von dort, gehören den Gradus propepsendo- und pseudosporadicus an. Ferner ist ein Weibchen von Schottland zu erwähnen, das unserer Rasse angehört. Aus England, Irland und Dänemark liegen keine Exemplare vor. Mehrere Weibchen mit dorsal ausgedehnt gelb behaartem Episternum stammen aus dem Kaukasus.

Einzelfunde im mittleren Frankreich (Savoyen), in der südlichen Schweiz, Tirol und auf Sizilien

Ein Weibchen mit sehr breitem Collare (perlatocollaris) und median gelbem 1. Tergit. Zwei Arbeiter aus dem mittleren Frankreich gehören dem Gradus pseu- dosporadicus an. Bei vier Weibchen aus der Schweiz reicht die gelbe Behaarung nur wenig über den dorsalen Saum hinaus; eines derselben mit nur geringer brauner Behaarung des Clypeus, aber mit einem Schopf brauner Haare in der Area centralis, es folgt also einer besonderen Modalität. Bei einem anderen Weib- chen befindet sich hier ein gelblichweisser Haarschopf, das Episternum ist im dor- salen Teil gelb, im mittleren weiss und im ventralen schwarz behaart, das Scutel- lum zum Teil graugelblich und das erste Tergit hat seitlich zahlreiche einge- sprengte graugelbliche Haare (propealbopustulatus). Ein Arbeiter gehört dem Gradus propepseudosporadicus an. Ein Weibchen aus Tirol (var. albopustulatus) hat ein ganz gelb behaartes Episternum, aber ein nur schmales Collare. Ferner beziehe ich ein Weibchen von Taormina mit sehr breiter Abdominalbinde und dorsal gelb behaartem Episternum auf unsere Rasse.

Bombus magnus, Rasse luteostriatus m. der Pyrenäen

Weibchen: 9 Exemplare von Gedres. Gesicht schwarz behaart, aber mit spär- licher gelblichgrauer kurzer Grundbehaarung in der Area centralis und triangu- laris (Modalität wie beim latocinctus von Sylt). Scheitelkante bei einem Exemplar mit eingestreuten gelben Haaren, sonst wie die Stirn schwarz. Collare sehr breit (2 lato- und 7 perlatocollaris). Episternum bei einem Exemplar im dorsalen Drit- tel, bei den übrigen zur Hälfte gelb. Scutellum caudal mit rauchbräunlichen oder gelblichen Haaren, sonst schwarz. 1. Tergit bei mehreren Weibchen ausgedehnt gelb behaart (unter anderen je ein Exemplar propepseudo- und pseudosporadi- cus). 2. Tergit mit breiter gelber Binde. Die hellen Haare der Analtergite an der Basis leicht gelblich getönt. Haare der Corbicula schwarz oder rauchbräunlich; ein Exemplar sprunghaft abweichend (fzlvocorbiculosus). Die Weibchen weichen durchschnittlich durch die noch grössere Breite des Collare, durch den goldgelben Farbton der Binden und die kürzere Behaarung vom /atocinctus ab. Die Varietàt albopustulatus wurde unter den vorhandenen Exemplaren nicht vorgefunden. Ueber die Erscheinungszeit der Frühjahrsweibchen konnte nichts ermittelt werden.

Männchen: Ein Männchen, das habituell sehr den Männchen des /atocinctus von Sylt ähnlich ist und durch die längere und mehr struppige Behaarung auf- fällt, stelle ich zum /uteostriatus.

Einige Weibchen von Zaraus und ein Arbeiter von Vigo gehören ebenfalls zur Rasse /uteostriatus.

E. KRüGER: Studien an Terrestribombus 273

Die asiatischen Rassen des Bombus magnus O. Vogt

Ich betone, dass die im folgenden gegebene Gliederung und Zuordnung zum Bombus magnus auf Grund gewisser mir wichtig erscheinender Merkmale vor- genommen wurde, zu denen vor allem die kurze greise Grundbehaarung des Ge- sichtes, wie sie für die Formen und Rassen des latocinctus charakteristisch ist, ge- hört. Diese Zuordnung ist nur eine vorläufige, denn es kann für gewisse Formen noch keine endgültige Entscheidung getroffen werden. Diese ist erst möglich auf Grund eines viel umfangreicheren Materials, als es mir vorlag, das vor allem für die nördlichen Gebiete Asiens nicht ausreicht. Andererseits kann nicht verkannt werden, dass die unten noch näher zu beschreibenden Formen mongolicus, laevis, lan-tschouensis und iranicus sich zwanglos als Rassen dem B. magnus einfügen.

Bombus magnus, Rasse iranicus m.

Weibchen: 5 Exemplare aus dem nördlichen Iran (Elburs, aus 2000 m Höhe, Berliner Museum). Die farbfrischen Tiere haben breite Binden von stumpfgelben Kolorit, ebenso ist die dorsale Hälfte des Episternum gefärbt. Gesicht bei einigen Exemplaren mit bräunlichen Haaren auf dem Clypeus und in der Area centralis (bei einem Weibchen mit einem Schopf gelber Haare). Corbiculahaare können braun oder braungelb sein. Behaarung kürzer als bei der Nominatform.

Arbeiter und Männchen liegen nicht vor.

Bombus magnus, Rasse borochorensis m.

Weibchen: 10 Exemplare aus der Schlucht Burchan im Boro-Choro Gebirge (aus dem Jahre 1909). Gesicht schwarz behaart ohne braune Haare (bei einem Exemplar mit langen gelben Haaren in der Area centralis). Die kurze weisslich- gelbe Grundbehaarung tritt im oralen Winkel und im dorsalen Teil der Areae triangulares, bei mehreren auch in der Area centralis auf (Fig. 6—10 der Ab- bildung 23). Entweder eilt der dorsale Teil oder der letztere Bezirk in der Bildung der hellen Grundbehaarung voraus, wir haben es also mit einer gemischten Moda- lität zu tun. Collare sehr breit (propelato-, lato- und perlatocollaris), aber die Ab- dominalbinde nicht breiter als beim B. /ucorum. Farbton der Binden leuchtend

Abbildung 23. Auftreten der kurzen greisen Haare bei den Weibchen des B. latocinctus. Die Figuren 1—5 beziehen sich auf den latocinctus typicus, 6—10 auf die Population des Boro-Chorogebirges. Die Kreise bedeuten die kurze greise Grundbehaarung.

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gelb, bei einem Exemplar braungelb. Episternum bei mehreren Exemplaren aus- gedehnter gelb behaart. Haare der Corbicula schwarz. Kurzhaariger und kleiner als die Nominatform.

Arbeiter: 56 Exemplare aus der Schlucht Burchan und Tischkan. Gesicht schwarz behaart, bei 33 Exemplaren mit kurzer greisgelber Behaarung im oralen Winkel der Areae triangulares und bei 14 auch in der Area centralis; bei 7 Ar- beitern dringt sie in den dorsalen Teil der Areae triangulares vor. Sie ist also ge- ringer entwickelt als bei den Weibchen. Bei 16 Arbeitern befinden sich aus- serdem noch lange gelbe Haare in der Area centralis; von diesen weicht ein Exem- plar durch die sprunghaft vermehrte kurze helle Behaarung ab. Lange gelbe Be- haarung schliesst die letztere an gleicher Stelle nicht aus. Scheitel bei den meisten Exemplaren mit zahlreichen gelben Haaren, die sogar auf die Stirnfläche über- treten können. Nur 5 Arbeiter ohne gelbe Scheitelhaare. Collare sehr breit. Epi- sternum häufiger und ausgedehnter gelb behaart als bei den Weibchen (ein Exem- plar luteoepisternalis). Scutellum in der Regel mit einzelnen caudalen gelben Haaren, die bei einem Exemplar den Rand bogenförmig begrenzen (arcuatoscu- tellaris). Abdominalbinde breiter als bei den Weibchen. 1. Tergit viel ausgedehn- ter gelb behaart (5 Exemplare propepseudo- und 10 pseudosporadicus). Bei 24 Exemplaren sind die Haare der Corbicula schwarz, bei 29 gelb gespitzt und bei drei sprunghaft fast alle gelb (propeflavocorbiculosus). Pulverulenz kommt ab- weichend von den meisten anderen Rassen vor, ist aber in ihrer Ausdehnung sehr beschränkt und fehlt vielen Exemplaren ganz. Nur eines macht eine Ausnahme, indem das Episternum durch eingemischte helle Haare greis erscheint; ausserdem sind in den ventralen Teil gelbe Haare eingestreut.

Männchen: 148 Exemplare aus der Schlucht Burchan (von diesen scheiden einige Exemplare wegen schlechter Erhaltung aus). Es lassen sich 10 Gradus im Gelbwerden des Gesichtes unterscheiden. Beim 1. Gradus haben Clypeus und oraler Teil der Areae triangulares nur wenige gelbe Haare, beim letzten stehen nur noch wenige schwarze Haare in der Peripherie des sonst ganz gelben Ge- sichtes. Die Frequenzen sind: 2, 10, 28, 27, 23, 10, 16, 11, 7, 2. Scheitel und Stirn gelb behaart. Collare immer sehr breit (es werden die Gradus propepseudo- laesoides und pseudolaesoides erreicht). Episternum ausgedehnt gelb behaart, zu- weilen bis auf wenige schwarze Haare. 1. Tergit blassgelb, 2. sattgelb, 3. schwarz, aber seitlich oder auch caudal bei 94.7 Prozent mit gelber Behaarung (98 gehören dem Anfangsgradus an, ausserdem 30 /uteomaculatus, 9 luteopostzonatus und 3 luteolatopostzonatus). Die Färbung der Beinbehaarung variiert in weiten Gren- zen. Der 3. Femur kann ganz schwarz, aber auch fast ganz gelb behaart sein. Bei Einteilung in 7 Gradus ergeben sich folgende Frequenzen: 14 (Femur ganz schwarz), 29, 48, 12, 19, 15, 5. Wie bei den Arbeitern kommt auch bei den Männchen die Erscheinung der Pulverulenz gelegentlich vor (je ein Exemplar des griseo-III-fimbriatus und griseoepisternalis). Ein Exemplar gehört der Form alboguttatus an.

Bombus magnus, Rasse turkestanicus m.

Weibchen: 361 Exemplare aus der Umgebung des Forts Narynj am gleich- namigen Flusse (wegen schlechter Erhaltung mussten zahlreiche Stücke unberück-

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sichtigt bleiben). Die kurze helle Gesichtsbehaarung ist bei den 226 untersuchten Exemplaren zu 42.04 Prozent auf den oralen Teil der Areae triangulares be- schränkt, bei 42.48 greift sie aus den dorsal anschliessenden Teil derselben mehr oder weniger weit über und nur bei 15.49 Prozent auch auf die Area centralis. Der dorsomediane Bezirk eilt in der Entwicklung der kurzen hellen Behaarung voraus, nur ein einziges Weibchen hat kurze greise Haare in der Area centralis ohne solche im dorsomedianen Bezirk. Dieses folgt also der Modalität des Bom- bus latocinctus von Sylt, während alle anderen einer besonderen Modalität ange- hören. Bemerkenswert ist, dass die lange braune Gesichtsbehaarung, die bei ca 40 Prozent auftritt, niemals in der Area centralis vorkommt, wenn diese helle kurze Haare hat, wohl aber in der Area triangularis. Das gelbe Collare ist sehr breit (propelato-, lato- und perlatocollaris). Nach den wenigen vielleicht noch als farb- frisch zu betrachtenden Exemplaren ist der Farbton bräunlich gelb. Episternum im allgemeinen schwarz behaart, nur in Verbindung mit dem Gradus perlatocollaris dorsal ausgedehnter gelb. Scutellum zuweilen vor dem caudalen Rande mit grau- gelben Haaren, sonst schwarz. 1. Tergit in der Regel schwarz, bei 3 Exemplaren in der Mitte gelb, nur bei einem ausgedehnter gelb behaart (psendosporadicus). Gelbe Abdominalbinde nicht selten so breit wie beim typischen /atocinctus; in diesem Falle fehlen die schwarzen oralen Cilien und die caudalen Fimbrien sind auf wenige reduziert. Die langen Haare der Corbicula selten ganz schwarz, meis- tens gelblichbraun oder gelblich gespitzt, nicht selten ganz gelbbraun (44 Exem- plare propeflavo- und flavocorbiculosus). Behaarung kurz und glatt.

Arbeiter: 86 Exemplare vom gleichen Fundort. Wie die Weibchen gefärbt. Im Gegensatz zu diesen schliesst jedoch die kurze greise Behaarung in der Area centralis nicht das Auftreten gelbbrauner Haare aus. Scheitel mit dicht stehenden gelben Haaren (75 Exemplare), die nicht selten auf die Stirn übergreifen. Col- lare sehr breit, Episternum mehr oder weniger weit ventralwärts gelb behaart, Scutellum fast stets mit gelben caudalen Randhaaren. 1. Tergit schwarz, jedoch bei zahlreicheren Exemplaren teilweise oder ganz gelb behaart (13 pseudo- und 2 propepseudosporadicus, dazu noch 6 Zwergarbeiter, die denselben Gradus an- gehören). Haare der Corbicula im allgemeinen schwarz, bei 59 Exemplaren stehen gelbgespitzte Haare an der Vorderkante bzw. auch an der Hinterkante derselben. 14 Exemplare mit schr schwach ausgebildeter Pulverulenz.

Männchen. Diese variieren wenig und gehören bis auf wenige Ausnahmen einer dunklen Form an, jedoch sind Episternum und 1. Tergit gelb oder fast ganz gelb behaart. Sie folgen darin den dunklen Männchen der Rasse borochorensis und besitzen gleichfalls die scharf abgesetzte breite schwarze Interalarbinde. Ober- gesicht schwarz, nur bei 2 Exemplaren mit wenigen eingestreuten gelben Haaren. Untergesicht in der Regel ausgedehnt, aber niemals ganz schwarz. Zuerst erschei- nen die gelben Haare im oralen Teil des Clypeus, breiten sich dann caudalwärts aus und erscheinen alsbald auch im oralen Teil der Areae triangulares. Bei Ein- teilung des Gelbwerdens in 8 Gradus ergeben sich folgende Frequenzen: 3 (we- nige gelbe Haare auf dem Clypeus und im oralen Teil der Areae triangulares), 10, 22, 26, 10, 4, 2 (zahlreiche gelbe Haare auch in der dorsalen Partie der Arcae triangulares). Scheitel ausgedehnt gelb behaart, ebenso die Stirn. 2. Tergit mit breiter gelber Binde. 3. Tergit schwarz, bei 72.7 Prozent mit gelben lateralen

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Haaren; die höheren Gradus wurden nicht beobachtet. Bei der Einteilung der gel- ben Behaarung des 3. Femur ergeben sich folgende Frequenzen: 1 (Femur ganz schwarz), 2, 22, 33, 17, 5, 1. Pulverulente Männchen wurden nicht festgestellt. Von Besonderheiten sind zu erwähnen: 1 Exemplar alboguttatus und 6 nigro- postarmillatus.

Bombus magnus, Rasse mongolicus O. Vogt

Weibchen: 4 Exemplare aus der nördlichen Mongolei (Sammlung O. VOGT, leg. LEDER). Beschreibung der Type: Kurz behaart und kleiner als die Nominat- form. Gesicht schwarz behaart, mit einzelnen längeren bräunlichen Haaren auf dem Clypeus und in der Area centralis, mit kurzer graugelber Behaarung im oralen und caudolateralen Teil der Areae triangulares. Scheitel und Stirn schwarz. Das gelbe Collare sehr breit (perlatocollaris). Episternum im dorsalen Drittel gelb. Scutellum mit caudalen gelben Haaren, sonst schwarz. 1. Tergit in der Mitte gelb und paracaudal mit wenigen gelben Haaren, sonst schwarz. 2. Tergit gelb, nur am caudalen Rande mit wenigen schwarzen Fimbrien. 3. Tergit schwarz, 4. weiss mit schmalem, schwarz behaarten oralen Saum. 5. und 6. bis auf dessen apikales schwarzes Feld ebenfalls weiss. Farbton des Collare leuchtend hellgelb mit weiss- lichem Schimmer und mit leicht ockerfarbigem Einschlag, das Gelb der Abdomi- nalbinde mehr zitronenfarbig und der weissliche Schimmer nicht so deutlich. Zwei der übrigen Exemplare so gross wie die Nominatform. Ein weiteres nicht so farb- frisches Weibchen mit kurzen hellen Haaren nur im oralen Winkel der Areae triangulares; auf dem sonst schwarz behaarten 1. Tergit befindet sich beiderseits lateral ein Büschel weisslichgrauer Haare (albopustulatus).

Arbeiter: 3 Exemplare (vom gleichen Fundort, leg. LEDER). Sie sind wie die Weibchen gefärbt. Ein Exemplar hat ein ganz gelb behaartes 1. Tergit (pseudo- sporadicus).

Männchen: 1 Exemplar vom gleichen Fundort (leg. LEDER). Es ist reichlich gelb behaart. Die interalare Binde schwarz, stark pulverulent. Die Artzugehörig- keit ist zweifelhaft.

Bombus magnus, Rasse laevis m.

Weibchen: 5 Exemplare vom Chankasee, Ussurigebiet (leg. CZERSKI). Vier Exemplare abgeflogen und verfärbt, eines farbfrisch mit blassgelben Binden. Col- lare relativ schmal (Gradus collaris). Das Episternum im dorsalen Drittel gelb, was sonst bei diesem Gradus nicht beobachtet wurde. Auch 1. Tergit ausgedehnt gelb (propepseudosporadicus). Corbiculahaare zum Teil bräunlich. Die helle kurze Gesichtsbehaarung auf den oralen Winkel der Areae triangulares beschränkt. Be- haarung sehr kurz, kürzer, wie mir scheint, als bei der Rasse mongolicus.

Ich schliesse hier 7 Weibchen der VoGTschen Sammlung aus dem Amurgebiet (Annenquelle) an. 3 dieser Exemplare sind abnorm gross und haben breite Bin- den, das Episternum ist im dorsalen Drittel gelb. Die kurze greisgelbe Behaarung des Gesichtes auf den oralen Winkel der Areae triangulares beschränkt, bei einem Exemplar auch in ihrer dorsalen Partie. 4 Weibchen stimmen in der Breite der Binden mit dem Bombus lucorum überein und sind auch nicht grösser als bei die- ser Art (ein Exemplar semipostcollaris). 13 Arbeiter aus derselben Gegend fal-

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len ebenfalls durch die schmalen Binden auf. Scheitel fast aller Exemplare mit spärlichen gelben Haaren. Kurze helle Gesichtshaare ausser in der Area triangu- laris sparlich in der Area centralis. 1. Tergit schwarz. Corbicula mit schwarzen oder vereinzelt gelb gespitzten Haaren. Pulverulenz sehr schwach; einzelne mit greisgelbbehaartem Episternum.

O. VoGT vereinigt die am Chankasee volkomen Tiere mit seinem mon- golicus. Sie stehen ihm auch zweifellos sehr nahe. Ein endgültiges Urteil über die Artzugehörigkeit der schmalbindigen Arbeiter und Weibchen aus dem Amurge- biet kann noch nicht gefällt werden. Es erscheint mir sehr wahrscheinlich, dass sowohl der Bombus magnus wie der lucorum hier vorkommen, und es muss mit der Möglichkeit gerechnet werden, dass sie sich in gewissen Färbungen konvergent nähern.

Bombus magnus, Rasse lan-tschouensis O. Vogt

Weibchen: 1 Exemplar von Lan-Tschou. Clypeus und Area centralis hellbraun- gelb, Gesicht sonst schwarz mit kurzer ausgedehnter grauer Grundbehaarung, ebenso Scheitel und Stirn. Collare fast orangebraun. Scutellum im oralen Drittel ockergelb, caudal mit orangebraunen Haaren. Episternum dorsal orangebraun, ven- tralwärts allmählich blasser werdend. 1. und 2. Tergit ebenfalls orangebraun. 3. Tergit ganz und das 4. bis auf den caudalen weiss behaarten Saum schwarz be- haart. Corbiculahaare braungelb, basal rötlich getönt. Es ist nicht ausgeschlossen, dass die orangebraune Haarfärbung durch Verschmutzung entstanden ist.

Arbeiter: Sie weichen, soweit das bei ihrem abgeflogenen Zustand zu beurteilen ist, durch den helleren Farbton der Binden ab.

Männchen: Die Binden sind braungelb. Gesicht und Unterseite heller gelb. Die schwarze Interalarbinde ist verschwommen. Das im übrigen schwarz behaarte 3. Tergit hat beiderseits einen gelben Haarfleck und eine schmale caudale gelbe Binde.

3. Bombus burjaeticus nov. spec.

Beschreibung der Nominatform (Kulskoe, leg. KLEMM)

Weibchen: So gross wie das Weibchen des B. lwcorum. Das Gelb der Binden grünlich, was aber nur deutlich bei farbfrischen Tieren zu erkennen ist und bald in ein stumpferes Gelb übergeht. Lange Gesichtshaare schwarz. Zahlreiche kurze helle Haare in der Area centralis und entlang der medianen Grenze der Areae triangulares, also in der Mittellinie des Gesichtes. Stirn ebenfalls mit gelblicher kurzer Grundbehaarung, sonst schwarz. Scheitel mit spärlichen eingestreuten langen gelben Haaren. Collare sehr breit (perlatocollaris). Episternum dorsal gelb, sonst schwarz. Scutellum schwarz mit gelben caudalen Randharen. 1. Tergit schwarz, 2. mit breiter gelber Binde und caudalen schwarzen Fimbrien, 3. schwarz, 4. bis auf den oralen schwarzen Rand weiss, 5. ganz und das 6. grösstenteils weiss. Corbiculahaare schwarz.

Arbeiter: Wie das Weibchen gefärbt, aber die kurze greisgelbe Grundbehaarung des Gesichtes noch ausgedehnter. Scheitel mit mehr gelben Haaren und die Stirn zum Teil gelb. Die interalare schwarze Binde ist, untermischt mit kurzen grau-

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gelblichen Haaren, vom Collare verschwommen abgesetzt. Episternum dorsal gelb, im schwarzen Teil mit kurzen gelblichen Haaren, die auch auf dem Scutellum auftreten. 1. Tergit in der Mitte gelb. Der Farbton der Binden nicht griinlich ge- tönt sondern rein gelb. Pulverulenz stark entwickelt.

Männchen: Gesicht, Scheitel und Stirn ausgedehnt gelb behaart. Collare sehr breit. Scutellum grösstenteils gelb. 1. Tergit ganz gelb, das 2. ebenfalls (die schwarzen Cilien und Fimbrien fehlen). 3. Tergit schwarz, lateral mit diffusen gelben Haaren. Die Endtergite wie bei den Weibchen, Unterseite und Beine aus- gedehnt gelb. Interalare Binde, Scutellum und 3. Tergit mit ausgeprägter Pul- verulenz.

Der Bombus burjaeticus hat mit dem B. latocinctus die kurze helle Grundbe- haarung des Gesichtes gemeinsam. Er ist jedoch kleiner und kurzhaariger und stimmt darin mit dem B. /ucorum überein. Ausserdem sind die Männchen und Arbeiter wie bei letzterer Art stark pulverulent. Charakteristisch ist für die Weib- chen die grünlichgelbe Färbung der Binden und die verschwommene interalare Binde (letztere auch bei den Arbeitern). In den Skulpturverhältnissen, speziell in der Punktierung des Parafacettenfeldes finde ich keine spezifischen Merkmale.

Die Ethna des Bombus burjaeticas m. Das Ethnos Transbaikalien.

Weibchen: 353 Exemplare von Kulskoe in der Burjätischen Republik (leg. KLEMM 1928). Im allgemeinen wie die Nominatform gefärbt. Die langen Ge- sichtshaare fast stets schwarz, nur bei 14 Exemplaren die Area centralis mit langen gelbbraunen Haaren ausser den schwarzen. Die kurze greisgelbe Behaarung varia- bel. Bei allen Exemplaren tritt sie im oralen Winkel der Area triangularis auf, von wo sie auf die Area centralis und den medianen Bezirk der Area triangularis übergreift. Wir unterscheiden 6 Gradus in der Entwicklung der kurzen hellen Grundbehaarung. 1. Gradus: Die greise Grundbehaarung nur im oralen Winkel der Area triangularis. 2. Gradus: Es treten zu dieser spärliche greise Haare im oralen oder lateralen Teil der Area centralis hinzu. 3. Gradus: Vermehrung der- selben in der Area centralis. 4. Gradus: Weitere Vermehrung ebendort und Auf- treten kurzer greiser Haare entlang der medianen Grenze der Area triangularis. 5. Gradus: Vermehrung in allen bisher befallenen Bezirken und Ausbreitung auch im dorsalen Teil der Area triangularis lateralwärts gegen die Facettenaugen. Auch einige längere Haare werden greis. 6. Gradus: Weitere Vermehrung der kurzen und langen greisen Haare, wobei ein mehr oder weniger deutlicher Schopf solcher Haare in der Area centralis sichtbar wird. Die Frequenzen sind: 27, 24, 71, 149, 35, 16. oder prozentual: 8.38, 7.45, 22.05, 46.27, 10.87, 4.97. Im allgemeinen eilt die kurze greise Behaarung der Area centralis derjenigen der Area triangula- res voran, 17 Exemplare zeigen ein annähernd gleich starkes Auftreten in beiden Arealen und nur 2 Exemplare ein schwaches Voraneilen des Obergesichtes. Für unsere Art ist die ausgedehnte greise Behaarung im dorsolateralen Teil der Area triangularis charakteristisch. Wenn in der Area centralis lange gelbe Haare auf- treten, so fehlt hier und im dorsalen Teil der Area triangularis die helle kurze Grundbehaarung. Diese Abweichung vom Schema ist aber nicht häufig. Collare sehr breit, die Gradus collaris und propelatocollaris sehr selten. Bemerkenswert ist das Auftreten eines Gradus, den ich als latissimocollaris bezeichne, der sich

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durch besondere Breite auszeichnet, sich durch Voraneilen diffuser gelber Haare über die Parapsiden hinaus und das Auftreten isolierter gelber Haare im caudo- medianen und caudolateralen Gebiet des Mesonotum vom vorhergehenden Gradus unterscheidet. Die Frequenzen der Gradus, beginnend mit dem Gradus collaris, sind: 1, 13, 43, 285, 7, oder prozentual: 0.29, 3.72, 12.30, 81.66, 2.01. Corbi- culahaare schwarz, bei 20 Exemplaren gelblich oder bräunlich. Folgende Weib- chen weichen sprunghaft ab: Bei 6 Exemplaren sind Scutellum und 1. Tergit aus- gedehnt gelb behaart (propeluteoscutellaris bzw. propepseudosporadicus), Epi- sternum in der dorsalen Hälfte gelb, Gesicht ausgedehnt greis, Scheitel und Stirn zum Teil gelb behaart. Bei einem Weibchen ist das 3. Tergit caudal weiss behaart, was aber nicht auf Pulverulenz sondern auf ein fast metaleptisches Uebergreifen vom 4. Tergit aus aufzufassen ist, das ganz weiss ist.

Arbeiter: 117 Exemplare von Kulskoe (leg. KLEMM). Gesicht schwarz mit sehr reichlicher kurzer greisgelber Grundbehaarung. Area centralis mit einge- sprengten langen gelben Haaren. Scheitel fast stets mit gelben Haaren, die sich auf die Stirn ausbreiten können. Viele Exemplare wie bei der Nominatform mit mehr oder weniger zahlreichen graugelblichen kurzen Haaren in der interalaren Binde; ferner ebendort besonders lateral mit längeren gelben Haaren, die caudalwärts kürzer werden, so dass des öfteren die schwarze Binde oral unscharf abgesetzt ist (ähnliches wurde auch bei Arbeitern von Kunta beobachtet). Episternum im dor- salen Drittel oder zur Hälfte oder mindestens subcollar gelb. 1. Tergit bei zahl- reichen Exemplaren in der Mitte oder noch weiter lateralwärts gelb (10 Exemplare propepseudo- und 31 pseudosporadicus). Dabei treten Metabolieen auf: bei 3 Arbeitern ist die Ausbreitung sehr diffus (bei einem überwiegt das paraorolaterale Gelb, während das mediane ganz zurücktritt: luteopustulatus). Corbiculahaare bei 53 Arbeitern schwarz, bei 2 gelb, bei den übrigen schwarz, aber mehr oder we- niger gelb gespitzt. Pulverulenz meistens stark entwickelt; sie fehlt nur bei 30 Exemplaren. Besonders häufig wurde starke Pulverulenz auf dem Episternum ver- bunden mit schwacher des Scutellum beobachtet.

Männchen: 67 Exemplare von Kulskoe und Kizinga (leg. KLEMM, VIII. 1928). Gesicht im allgemeinen ausgebreitet gelb, nur bei einem Exemplar ganz schwarz (nigrofacialis). Die anderen Exemplare verteilen sich auf 9 Gradus, wie folgt: 2, 6, 8, 13, 14, 8, 3, 5, 3. Scheitel in der Regel ausgedehnt gelb (der Gradus mit nur schwarzen Haaren ist nicht vertreten). Collare sehr breit. Es kommen mehr- fach Exemplare mit den Gradus propepseudolaesoides und pseudolaesoides vor. Scutellum ausgedehnt, Episternum ganz gelb behaart. Die gelbe Binde des 2. Ter- gites wie bei der Nominatform, nur zuweilen mit geringen Resten schwarzer Fim- brien. 3. Tergit bei 37 Exemplaren lateral mit diffusen gelben Haaren, 22 Exem- plare gehören dem Gradus luteomaculatus und 4 dem luteopostzonatus an. Die Frequenz der partiellen gelben Behaarung des 3. Tergites beträgt 92 Prozent, sie ist also sehr beträchtlich. Behaarung der Unterseite und der Beine wie bei der Nominatform (nur ein Exemplar mit ganz schwarz behaarten 3. Femur). Pul- verulenz bei den meisten Männchen sehr ausgeprochen, besonders in der intera- laren schwarzen Binde, auf dem Scutellum und dem 3. Tergit. Der Farbton der Binden lässt sich, da fast alle Exemplare stark abgeflogen sind, kaum bestimmen. Nach einigen anscheinend farbfrischen Tieren zu urteilen ist das Gelb hell und

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leicht grünlich getönt, aber nicht so deutlich wie bei den Weibchen. Länge der Be- haarung wie etwa bei den Männchen, des B. /ucorum.

Unter den Männchen befinden sich 5 Exemplare, die ausgedehnt schwarz be- haart sind. Bei diesen haben Clypeus und Scutellum nur wenige gelbe Haare und die breite schwarze Interalaris ist scharf abgesetzt. Bei 50 Exemplaren sind da- gegen Clypeus und Scutellum ausgedehnt gelb behaart und die Interalaris ist schmal und fast obsolet, die Beine sind gelb behaart. Die übrigen Exem- plare zeigen Uebergänge in der Färbung, differieren aber in dem einen oder an- deren Merkmal sprunghaft.

Das Ethnos von Nertschinsk

Weibchen liegen nicht vor.

Arbeiter: 45 Exemplare. Die kurze greise Behaarung des Gesichtes geringer als bei dem vorigen Ethnos (Area centralis nur zuweilen mit solcher). Das 1. Tergit im allgemeinen ausgedehnter gelb (26 Exemplare propepseudo- und pseudospo- radicus, also ca 58 Prozent, bei der Ethnos von Kulskoe 35 Prozent). Bei 18 Ar- beitern sind die Corbiculahaare schwarz, bei den übrigen mehr oder weniger hellgelblich gespitzt, wie bei dem vorigen Ethnos. Ein Exemplar mit gelben, an der Basis rötlich gefärbten Corbiculahaaren (flavocorbiculosus). Pulverulenz be- sonders auf dem Episternum, soweit es nicht gelb behaart ist, geringer auf dem Scutellum und dem 1. Tergit (1 Exemplar griseotaeniatus). Hierin besteht kein Unterscheid zwischen unserem Ethnos und dem von Kulskoe.

Männchen: 58 Exemplare. Die gelbe Behaarung des Gesichtes beschränkt sich, abweichend von dem Ethnos von Kulskoe, im wesentlichen auf das Untergesicht. Bei 10 Exemplaren ist der Clypeus schwarz, höchstens mit einigen gelben Haaren, bei 6 vermehren sich letztere, dann wird bei 3 der Clypeus fast ganz gelb, bei 15 erscheinen auch wenige gelbe Haare in der Area centralis, bei 19 sind Clypeus und Area centralis ganz gelb und nur bei 4 Exemplaren treten zusätzlich gelbe Haare in den dorsalen Bezirken der Areae triangulares auf. Scheitel und Stirn sind ab- weichend von dem vorigen Ethnos relativ dunkel behaart, bei einem Exemplar ganz schwarz und etwa bei der Hälfte der Männchen finden sich nur spärliche gelbe Haare an der Stirn und an der Scheitelkante. Auch das Collare ist durch- schnittlich nicht so breit (ein Exemplar mit dem Gradus psewdolaesoides weicht sprunghaft ab). Dasselbe gilt für die gelbe Behaarung des Scutellum, die nur bei wenigen Männchen weiter oralwärts vordringt oder es ganz einnimmt (luteoscu- tellaris). Auch das Episternum ist weniger gelb behaart. Bei 23 Exemplaren dringt die gelbe Behaarung nur in den subcollaren Raum desselben vor, bei 12 ist die dorsale Hälfte, bei 22 sind zwei Drittel gelb und bei einem ist das Epister- num ganz gelb, bei einem weiteren stehen noch einzelne schwarze Haare im cau- dalen Winkel. 1. Tergit wie bei dem vorigen Ethnos ausgedehnt oder ganz gelb (ein Männchen mit sprunghaft abweichendem schwarzen 1. Tergit). Das schwarz behaarte 3. Tergit bei 40 Exemplaren mit diffusen lateralen gelben Haaren, bei 8 mit gelbem Seitenfleck (/uteomaculatus). Die Frequenz der gelben Behaarung beträgt 81 Prozent, ist also geringer als bei dem Ethnos von Kulskoe. Die Unter- seite und die Beine sind häufig ausgedehnter schwarz, was sich besonders auch auf dem 3. Femur bemerkbar macht. Bei der Einteilung in 7 Gradus ergeben sich be-

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ginnend mit dem Gradus atrofemoralis folgende Frequenzen: 9, 16, 12, 9, 4, 5, 3. Pulverulenz sehr gering, nur wenige zeigen sie sprunghaft in stärkerem Masse, worin also unser Ethnos von dem Ethnos Kulskoe weiterhin beträchtlich abweicht.

Weitere Funde des B. burjaeticus

Ausser den Weibchen von Kulskoe und Nertschinsk befinden sich in der VoeTschen Sammlung noch 33 Exemplare aus den Baikalbergen und von Irkutsk. Auch diese farbfrischen Tiere lassen den grünlichen Farbton der gelben Binden erkennen. Nur bei einigen Exemplaren von Mansurka sind die Binden bleichgelb. Da es sich aber um Nestgeschwister handelt, beruht diese abweichende Färbung wahrscheinlich auf noch nicht beendeter Ausfärbung, wie ich es ähnlich auch bei Nestweibchen des B. latocinctus beobachtet habe. Clypeus, Area centralis und teil- weise auch die Areae triangulares sind bei allen Exemplaren mit gelblichen kurzen Grundhaaren bedeckt. Ein Weibchen von Irkutsk auf dem 1. Tergit beiderseits mit einem Fleck weisser Haare, zwei Weibchen mit gelben Haaren auf dem 6. Tergit. Unter den Arbeitern von Kunta, Mansurka, Sabaikal, Pestschanka, Bielaja, Scham- schewa, Irkutsk und Tschita haben zahlreiche Exemplare kurze greisgelbe Haare auf dem Gesicht, jedoch in geringerer Ausdehnung, drei gehören dem Gradus propepsendo- und 6 dem pseudosporadicus an. Bei einem Arbeiter ist das Scutel- lum gelb behaart (/uteoscutellaris). Scheitel und Stirn sind ausgedehnt gelb be- haart. Bei 2 Arbeitern ist die interalare Binde unscharf abgesetzt. Pulverulenz bei den Arbeitern von Bielaja, Schamschewa und Sabaikal schwach, bei den Arbeitern von Pestschanka stark mit Neigung zu weisser Spitzenfärbung der schwarzen Haare (2 griseopleuralis, 1 griseoscutellaris). Bei einem Exemplar von Pest- schanka hat das 2. Tergit links hinter der gelben Binde eine relativ breite Zone weisser Haare, die knapp über die Medianlinie reicht, der Scheitel ist caudal weiss, das Gesicht ausgedehnt greisgelb behaart, Corbicula, Episternum und Scutellum pulverulent. Das 1. Tergit hat einen beiderseitigen weissen Haarfieck (albopu- stulatus). Bei zahlreicheren Arbeitern von Jakutsk ist das 1. Tergit mehr oder weniger gelb behaart (1 propepseudo- und 9 pseudosporadicus). Corbiculahaare schwarz bei einem Exemplar gelb (flavocorbiculosus). Bei 20 Männchen von Listwenitschnoje sind 6 ausgedehnt schwarz, 11 ausgedehnt gelb behaart, die anderen sind Uebergangsformen.

Das Ethnos von Manschukuo. Bombus burjaeticus, Rasse virescens m.

Weibchen und Arbeiter liegen nicht vor.

Männchen: 35 Exemplare von Chulan (Berliner Museum, leg. ALIN IX.1938). Gelb der Binden besonders des Collare ausgesprochen grünlich getönt, weit stärker als bei der Nominatform. Gelb der Abdominalbinde des öfteren bräunlich (ful- vopraezonatus). Collare sehr breit (propepseudolaesoides). Scutellum, 1. und 2. Tergit gelb. Das schwarze 3. Tergit fast stets mit diffusen lateralen gelben Haaren oder ausgedehnter gelb (11 Exemplare /uteomaculatus, 3 luteopostzonatus). 6 Exemplare mit dem seltenen Gradus luteotacheatus. 4. Tergit meistens bis auf wenige weisse Fimbrien schwarz behaart. 5. Tergit mit diffusen schwarzen zwi- schen den weissen Haaren. 6. Seitlich und oral weiss, caudal mit inverser schwarzer Lunula. 7. Tergit zuweilen teilweise schwarz, sonst weiss. Weil Weibchen und Ar-

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beiter nicht vorliegen, kann noch nicht mit Sicherheit behauptet werden, dass die beschriebene Form zum B. burjaeticus gehòrt.

4. Bombus terrestris L.

Beschreibung der Nominatform Weibchen und Arbeiter: Schwarz behaart ohne braune Haare im Gesicht und an der Corbicula. Scheitel und Stirn schwarz. Das gelbe Collare gut entwickelt (Gradus collaris). Pleuren, Scutellum und 1. Tergit schwarz. Die gelbe Binde des 2. Tergites nimmt etwa drei Viertel desselben ein, der übrige Teil und Cilien vor dem oralen Rande schwarz. 3. Tergit ganz schwarz, 4. oral schwarz, caudal weiss behaart. 5. Tergit ganz weiss, ebenfalls das 6. mit Ausnahme apikaler schwarzer Haare. Unterseite und Beine schwarz. Chitin der Corbicula dunkelbraun. Farbton der Binden dunkelbraungelb. Männchen: Wie die Weibchen und Arbeiter gefärbt.

Die Ethna des Bombus terrestris L. Das Ethnos von Hamburg und Umgebung

Weibchen: 98 Exemplare. Sie verteilen sich auf die Gradus des Collare, wie folgt: 3 (cryptarum), 13, 25, 26, 21, 5, 4, 1 (latocollaris). Wie wir sehen, ist der melanistische Charakter des Ethnos stark ausgeprägt. Bei den Exemplaren cryptarum und cryptaroides nimmt die Abdominalbinde fast durchweg nur die Hälfte oder ein Drittel des 2. Tergites ein, bei den folgenden Gradus des Collare werden diese schmalbindigen Tiere successive seltener, um bei den höheren Gradus zu verschwinden (diese Beziehung ist aber nicht streng proportional). Der Farb- wert der Binden ist variabel und neigt zu einer Verdunkelung, die zweierlei Art ist. Die eine wird dadurch hervorgerufen, dass das relativ hellere Chromgelb si- multan und successive in ein dunkles übergeht, ohne dass sich ein fremder Farb- ton einmischt (obscurocinctus), die andere dadurch, dass sich dem Chromgelb ein zunächst schwach rötlicher Ton zugesellt. Dieser letztere Prozess steigert sich allmählich zu einem satten Rotbraun. Ich bezeichne diese Färbung als rufostriatus. Die erstere Farbänderung ist recht häufig, die zweite seltener; sie wurde in abge- schwächter bei 4 Exemplaren, bei 3 Exemplaren in intensiver Ausbildung ange- troffen. Corbicula bei 2 Exemplaren mit zahlreichen braunen Haaren, die auch auf die 2. Tibia übergreifen (rufocorbiculosus), Ein Weibchen hat diese Fär- bung schwächer. Ein Weibchen mit dem Gradus semicollaris zeigt den Beginn einer heteronomen Auflösung der gelben Abdominalbinde, indem nicht wie sonst diffuse paralaterale schwarze Haare auftreten, sondern das Schwarz erscheint hier als distinkte scharf umrissene beiderseitige Ausrandung.

Die vorstehende Beschreibung bezieht sich auf ein Material, das in verschie- denen Jahren und an verschiedenen Orten der Umgebung Hamburgs gesammelt wurde. Ich gebe nun die Analyse von 185 Weibchen, die im Hamburger Stadt- park in der Zeit vom 15.—20. April 1944 gesammelt worden sind. Es handelt sich um ganz farbfrische Tiere. Die Exemplare verteilen sich auf die Gradus des Col- lare, wie folgt: 4, 15, 18, 50, 37, 26, 28, 7. oder in Prozenten: 2.16, 8.12, 9.74, 27.01, 20.00, 14.05, 15, 13, 3.78. Die entsprechenden Werte sind bei dem ge- schilderten Hauptethnos: 3.06, 13.25, 25.51, 26, 54, 21.44, 5.10, 4.08, 1.02. Das

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engere Ethnos zeigt also eine bedeutende Zunahme der Frequenzen der höheren Gradus, wodurch sein melanistischer Charakter gegenüber dem Hauptethnos stark abgeschwächt erscheint. Die Verdunklung des Farbtons im Sinne des obscuro- cinctus erreicht bei 8 Exemplaren einen so hohen Grad, wie ich ihn sonst bei den Hamburger Tieren nicht beobachtet habe. Sie sind etwa so dunkel wie die des rufostriatus, haben aber einen anderen Farbton. Wichtig ist dabei, dass das pro- notale Gelb im allgemeinen nicht in gleichem Masse, zuweilen überhaupt nicht, an der Verdunklung teil nimmt, während das mesonotale Gelb dem 2. Tergite folgt. Bei einigen Exemplaren beschränkt sich die schwächer ausgebildete Verdun- kelung auf den oralen Raum. In diesem Falle ist das Gelb des Mesonotum dann so getönt wie der nicht verdunkelte Teil der Abdominalbinde, und das pronotale Gelb ist heller als das mesonotale. Mehrere Exemplare gewähren uns einen Ein- blick in die Modalität der Verdunkelung des 2. Tergites nach dem ersten Modus. Diese beginnt, unscharf sich absetzend, simultan beiderseits vor dem oralen Rande. Dann verschmilzt die verdunkelte Zone in der Mitte und dringt besonders lateral caudalwärts vor, so dass eine halblemniskatenartige Figur entsteht. Bei mehreren Exemplaren erfolgt die Verdunkelung asymmetrisch. So ist zum Beispiel die Binde auf einer Seite zu zwei Dritteilen, auf der anderen Seite zu einem Drittel ver- dunkelt oder die Verdunkelung beschränkt sich auf einen einseitigen grossen Fleck. Die Verdunkelung des Collare beginnt vor dem oralen Rande und zwar besonders seitlich. Im Gegensatz zur Verdunkelung kommt es auch gelegentlich zu einer Aufhellung der Binden. So sind sie bei einem Exemplar fast so hell wie beim B. lucorum (das Parafacettenmerkmal weist dieses Weibchen aber eindeutig als zum B. terrestris gehörig aus). Bei einem Exemplar mit dem Gradus cryp- taroides ist die Auflösung der gelben Abdominalbinde in sehr charakteristischer Weise ausgebildet, indem paralateral schwarze Haare gegen den oralen Rand vor- dringen. Ein Weibchen weicht insofern ab, als einige braune Haare vor dem oralen Rande des 3. Tergites stehen. Der bei B. /zcorum häufiger auftretende Fleck weisser Haare wurde als Parallelvariation bei 2 Exemplaren festgestellt (alboguttatus). Besonders auffallend ist nun aber das häufige Auftreten von rot- braunen Corbiculahaaren. Die rotbraune Färbung beginnt an den Haaren der Hinterkante der Corbicula (5 Exemplare) und setzt sich bei 7 Exemplaren auf die Vorderkante fort, wobei sich vorerst nicht alle Haare so färben. 15 Exemplare sind progressiv different. Bei zwei derselben sind alle Haare und einige der zwei- ten Tibia rotbraun, 3 der Exemplare haben nur rotbraune Corbiculahaare, und die rotbraune Färbung greift nun auch auf die 1. Tibia über; ferner sind die Meta- tarsen des mittleren und hinteren Beinpaares rotbraun. Bei weiteren 5 Weibchen schreitet diese Färbung noch weiter fort und ergreift die Trochanter. Auf dieser Stufe kann auch das Untergesicht rotbraune Haare haben. Bei einem Exemplar treten verbunden mit ausgedehnter rotbrauner Behaarung der Beine auf dem Episternum ventral rotbraune Haare auf. Schliesslich wird dann auch noch die Behaarung des mittleren und hinteren Femurs rotbraun. Die letzten Exemplare stelle ich zum propeferrugineus m. und ferrugineus Schmiedeknecht. Sie sind in unserem eng begrenzten Ethnos zu 3.8 Prozent vertreten, rechnet man noch die Exemplare der vorangehenden Gradus der rotbraunen Behaarung hinzu, so erhöht sich der Prozentsatz auf 8.2. Bekanntlich ist das Weiss der Analtergite beim B.

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terrestris im Gegensatz zum B. lucorum teilweise leicht gelblich getönt. Auf dem 6. Tergit ist das wohl stets der Fall, so dass dieser Eigenart sogar Bedeutung bei der Artbestimmung zukommt. Bei unserem Teilethnos tritt diese gelbliche bis bräunliche Tönung aber in stärkerem Masse auf, als wir es sonst bei Hamburg und bei den meisten anderen Ethna beobachten. Sie beginnt auf dem 4. Tergit als schwach braungelblicher Saum im Weiss unmittelbar hinter der oralen schwarzen Zone (fulvocingulatus). Da diese in der Breite variiert, so steht dieser Saum auf verschiedener Höhe des Tergites. Er findet sich bei 13 Exemplaren. Bei 3 Weib- chen dehnt sich die Umfärbung abgesehen vom 6. Tergit auf die Seiten des 4. und 5. Tergites aus. Ich bezeichne diese Vergilbung als propevirginalis. Eine weitere Steigerung wurde nicht beobachtet. Die Analyse dieses Teilethnos zeigt, wie vorsichtig man bei der Beurteilung eines Ethnos sein muss, wenn kleinräumig gesammelt wird.

Arbeiter: 88 Exemplare aus der näheren und weiteren Umgebung Hamburgs. Diese verteilen sich auf die Gradus des Collare wie folgt: 1 (cryptarum), 6, 16, 23, 21, 11, 10 (propelatocollaris) oder in Prozenten: 1.14, 6.82, 18.18, 26.14, 23.86, 12.50, 11.36.

Männchen: 27 Exemplare. Der Gradus cryptarum fehlt, der Gradus cryptaroides ist durch 2 Exemplare vertreten.

Das Ethnos von Schleswig. Bombus terrestris, Rasse holsaticus m.

Weibchen: 103 Exemplare von Karby an der Schlei, 50 von anderen Fundorten (Glücksburg, Kappeln, Arnis, Bredstedt, Klanxbüll und Kampen auf Sylt). Zu- nächst gebe ich die Analyse der vollkommen farbfrischen Tiere von Karby, die auf engsten Raume an Lamium amplexicaule gefangen wurden. Sie verteilen sich auf die Gradus des Collare wie folgt: 4 (cryptarum), 10, 26, 26, 9, 8, 9, 2 (lato- collaris). Bei einer nicht geringen Zahl ist die gelbe Abdominalbinde verschmä- lert, vorwiegend bei den Gradus cryptarum und cryptaroides (7 luteopraestriatus und 3 propedisectus). Auch bei diesem Teilethnos ist der Farbton der gelben Binden dunkler als bei der Nominatform. Die erste Art der Verdunkelung ist die häufiger vorkommende. Die zweite Art derselben tritt nur in der Form eines ziemlich scharf begrenzten lateralen Fleckes auf (4 Exemplare). Bei einem Exem- plar des Gradus semipostcollaris ist das Collare in der Mitte fast unterbrochen. Diese Unterbrechung erfolgt diffus und nicht wie beim B. lwcorum durch zwei innerhalb des interlinealen Raumes vordringenden Zügen schwarzer Haare. Bei einem anderen Weibchen ist das Collare (Gradus semipostcollaris) asymmetrisch geformt, indem sich rechts ein fast quadratischer Fleck gelber neben dem schwarz behaarten interlinealen Raum befindet, während auf der linken Seite das Collare gleich breit von der Linea impunctata bis zur Schulter reicht. Ein Exemplar mit einem bräunlichgelben Saum auf dem 4. Tergit. Chitin der Corbicula schwarz.

Die Exemplare der übrigen Fundorte verteilen sich auf die Gradus des Collare wie folgt: 4 (cryptarum), 8, 6, 7, 4, 8, 10, 3 (latocollaris). Bei einem Weibchen sind das Untergesicht, der ventrale Teil des Episternum, das Scutellum zum Teil, die 2. Tibia und die Corbicula rotbraun behaart (ferrugineus), das 4. Tergit hat einen leicht bräunlichen Saum. Bei einem anderen Weibchen sind Corbicula und 2. Tibia rotbraun.

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Auch hier unterscheidet sich das engbegrenzte Ethnos von Karby von dem weit- riumigen Ethnos. Bei den Weibchen von Karby dominieren die vier ersten Gradus gegenüber den folgenden. Das Verhältnis der Summenfrequenzen der beiden Ab- teilungen beträgt 1 : 0,7, während es bei dem anderen Ethnos 1 : 0,8 ist. Eine wei- tere Differenz besteht darin, dass bei den Exemplaren von Karby nur die An- fangsgradus des rufostriatus gefunden wurden, während bei den übrigen dieser selbst vorkommt.

Arbeiter: 96 Exemplare von Schleswig, hauptsächlich von Sylt. Sie verteilen sich auf die Gradus des Collare wie folgt: 1 (cryptarum), 3, 33, 24, 18, 3, 1 oder in Prozenten: 1.20, 3.62, 39.76, 28. 92, 21, 69, 3.62, 1.20. Das Verhältnis der Summenfrequenz der vier ersten Gradus zu der der folgenden beträgt 1 : 0.36. Die leichte Zweigipfeligkeit der Variationskurve wird von den Arbeitern nicht mitgemacht; sie fehlt auch den Weibchen von Karby.

Männchen: 57 Exemplare von denselben Fundorten. Sie verteilen sich auf die Gradus des Collare wie folgt: 2 (semipostcollaris), 7, 14, 24, 9, 7, 1. Die Binde des 2. Tergites ist breiter als bei den Weibchen. Es fehlt der Gradus /uteoprae- striatus. Bei den Männchen ist das Episternum zuweilen dorsal gelb. Die Fär- bung rufostriatus kommt wie bei den Arbeitern nicht vor, auch ihre Anfangsstufen nicht.

Das Ethnos der Umgebung von Berlin

Weibchen: 112 Exemplaren hauptsächlich von Berlin-Buch. Sie verteilen sich auf Gradus des Collare wie folgt: 5 (cryptarum), 13, 32, 28, 14, 10, 8, 2. Die gelbe Abdominalbinde meistens so breit wie bei der Nominatform. 5 Exemplare des /uteopraestriatus, verbunden mit den Gradus cryptarum, cryptaroides und semipostcollaris. 1 Exemplar propetrisectus. Bei einem Exemplar hebt sich die Ab- dominalbinde kaum aus der schwarzen Umgebung hervor, was dadurch zustande kommt, dass in die ganze gelbe Binde fast gleichmässig zahlreiche schwarze Haare eingestreut sind. Wir haben es hier mit einer seltenen besonderen Modalität des Schwarzwerdens zu tun. Im allgemeinen ist der Farbton der Binden nicht so dunkel wie bei den Weibchen aus der Umgebung von Hamburg und Schleswig. Bei einem Weibchen zeigt sich der Beginn der rotbraunen Färbung, bei einem anderen befindet sich auf dem 2. Tergit links innerhalb der Binde ein grosser Fleck brauner Haare. 1 Exemplar propevirginalis. 1 Weibchen der Varietät fer- rugineus. Chitin der Corbicula bei 14 Prozent mit dunkelrotbraunem Chitin.

Arbeiter: 79 Exemplare, hauptsächlich von Berlin-Buch. Sie verteilen sich auf die Gradus des Collare wie folgt: 24 (semipostcollaris), 8, 17, 20, 10 oder in Prozenten: 30.38, 10.13, 21.53, 25.31, 12.66. Farbton der Binden heller als bei den Weibchen. Ein Exemplar mit lichtgelbem Collare, braungelber Abdominal- binde und relativ stark gebräuntem Analweiss (propevirginalis). Die gelbe Ab- dominalbinde bei einem Arbeiter durch schwarze Haare, die aus dem orolateralen Bezirk caudalwärts vordringen, seitlich eingeengt (es handelt sich hierbei um eine besondere Modalitàt*

Männchen: 301 Exemplare. Gesicht wie bei der Nominatform schwarz behaart, jedoch bei einer Anzahl von Exemplaren der Clypeus mit oralen gelben Haaren. Auf dem Scheitel treten gelegentlich kurze oder auch längere gelbe Haare auf,

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wobei aber die Stirn schwarz behaart bleibt. Ausserdem können auch die Haare im oralen Winkel der Areae triangulares gelb werden, aber nur bei den höheren Gradus des Collare. Die Exemplare verteilen sich auf diese wie folgt: 16 (semi- postcollaris), 73, 102, 79, 24, 6 (latocollaris), oder in Prozenten: 5.33, 24.33, 34.00, 26.33, 8.00, 2.00. Episternum gewöhnlich nur eben unter der oralen Kante gelb; die Begrenzung ist dann scharf gegen die schwarze Behaarung abgesetzt. Wenn die gelben Haare weiter ventralwärts vordringen, was nicht selten der Fall ist, so wird infolge der diffusen Ausbreitung derselben die Grenze unscharf. Bei 4 Exemplaren ist das Episternum in der dorsalen Hälfte, bei 2 im dorsalen Drittel gelb. 1. Tergit in der Mitte stets mit einigen gelben Haaren; solche kön- nen auch paracaudolateral auftreten. 2. Tergit gelb mit caudalem schwarzen Saum, der auf wenige Fimbrien reduziert sein kann. Nicht selten erscheinen bei noch relativ breiter Binde im Gebiet des Limes stark diffus schwarze Haare, die sich oralwärts ausbreiten. Bei 6 Exemplaren führt dieser Vorgang zum Gradus pro- petrisectus, bei einem zum trisectus mit nur noch wenigen gelben Haaren im schwarzen Seitenteil. Bei einem Exemplar wurde das Vordringen schwarzer Haare von der Mitte des caudalen Randes in oraler Richtung festgestellt. Die Variante alboguttatus findet sich bei 10 Exemplaren, und zwar tritt der weisse Haarfleck wie beim B. lwcorum neben dem Limes in der mittleren oder oralen Zone des Zen- tralfeldes auf, nur bei einem Exemplar hart vor dem oralen Rande. Ein Exemplar mit beiderseitigem Fleck weisser Haare neben der Medianen; diese Flecke sind mit einander verbunden, reichen lateral bis zum Limes und caudal fast bis zum schwarz behaarten Saum; ausserdem stehen noch weisse Haare in den oralen Sei- tenecken. 3. Tergit schwarz mit einigen gelben lateralen Haaren. 4. Tergit oral mehr oder weniger schwarz, sonst weiss. Bei einem Exemplar sind die sonst immer weiss behaarten Endtergite bräunlichgelb mit zahlreichen schwarzen Haaren unter- mischt (Kombination des propevirginalis und nigrointermixtus). Beine schwarz behaart, mit hellen gelblichen Haaren zwischen den schwarzen an der 2. und 3. Tibia, oft bei letzterer auf die Hinterkante beschränkt. Nur bei zwei Exemplaren sind die Tibien ganz schwarz. Bei einem Exemplar beginnen sich die Haare der Hintertibien rotbraun zu färben, bei 4 Exemplaren sind der Clypeus, alle Tibien und zum Teil die Femora rotbraun behaart (ferrugineus). Der Farbton der Binden ist dunkelgelb, aber im allgemeinen viel heller als bei den Männchen aus der Umgebung von Hamburg und von Schleswig-Holstein. Nur bei 7 Männchen ist der Farbton dunkelbraun oder fast rotbraun. Die beim B. terrestris so selten auf- tretende Erscheinung der Pulverulenz kommt, allerdings in sehr beschränktem Masse, bei einigen Männchen vor und zwar am Scutellum, am Mesonotum, auf dem 1. Tergit und bezeichnender Weise am stärksten in der Stirnpartie, die dann greis erscheinen kann. Bei einem Exemplar sind sprunghaft abweichend Epister- num und Scutellum fast ganz greis behaart.

Im folgenden gebe ich die Beschreibung einiger abweichend gefärbter Weib- chen aus der Mark Brandenburg:

Weibchen vom Gross Machnower Weinberg (Berliner Museum, leg. H. BISCHOFF, IV. 1920). Cryptarumform mit einigen weissen Haaren im interlinealen Raum. 2. Tergit mit scharf abgesetzter, sehr schmaler fast ciliarer gelber Binde, die über das Zentral- und Seitenfeld reicht. Weibchen von Werder (15.VII.1909).

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Collare dunkelbraun, Abdominalbinde etwas heller. Abdominaltergite, besonders das 4. und 6. gelbbraun. Dieses sehr gut erhaltene Exemplar ist möglicher Weise ein nicht ganz ausgefärbtes verfrühtes Herbstweibchen. Weibchen von Spandau (29.1V.1902, leg. MuLLER). Clypeus, 2. Tibia und Corbicula ganz, 1. Tibia zum Teil rotbraun behaart. Endtergite bis auf das 6. rotbraun behaarte weiss. Weibchen aus der Priegnitz (leg. JAAP, 5.IV.1921). Schwarze Behaarung des Cly- peus mit einigen eingestreuten rotbraunen Haaren, ebenso gefärbt sind die langen Haare der Corbicula und der Hinterkante der 2. Tibia.

Das Ethnos von Mecklenburg

Weibchen: 56 Exemplare von Rostock, Stavenhage, Warnemünde, Insel Pöl (leg. ZIMMERMAN, 1928 und 1929). Die Exemplare verteilen sich auf die Gradus wie folgt: 1 (cryptarum), 10, 13, 13, 5, 7, 3, 4 (latocollaris). 3 Exemplare /uteo- praestriatus, 6 rufostriatus und ein ferrugineus mit rotbraunen Haaren der Corbi- cula, der Tibien, zum Teil der Femora, der Trochanteren, dem ventralen Teil des Episternum und des Clypeus. Ein anderes Exemplar hat rotbraune Haare nur an der Corbicula und den mittleren Tibien (rzfocorbiculosus). Bei einem Exemplar von Nienhagen (Berliner Sammlung, leg. KOLBE, 7.IX.1919) sind Clypeus zum Teil, die langen Haare der Corbicula und die der Hinterkante der 2. Tibia rot- braun, das 4. Tergit hat einen schwach bräunlichen Saum, das Chitin der Corbicula und des 3. Metatarsus ist rotbraun.

Männchen: 36 Exemplaren derselben Fundorte (leg. ZIMMERMAN). Sie stimmen in der Färbung mit den Berliner Männchen überein. 3 Exemplare mit braun be- haartem 2. Tergit. Ein Exemplar cryptarum von Rostock und ein propetetrasectus von Fürstenberg.

Das Ethnos von Pommern

Weibchen: 11 Exemplare von Stettin, Stralsund und anderen Fundorten. Col- lare bei fast allen Exemplaren schmal. Die Frequenzen sind folgende: 1 (crypta- roides), 1, 5, 3. Ein Weibchen mit dem Gradus perlatocollaris weicht sprunghaft ab. Abdominalbinde nur bei einigen Exemplaren etwas schmäler als bei der No- minatform. Farbton der Binden dunkel, bei einem Exemplar fast wie bei der Farbton rufostriatus. Chitin der Corbicula dunkelbraun bis schwarzbraun.

Arbeiter: 18 Exemplare von Bansin, Sassnitz und Stralsund. Die Fregenzen der Gradus des Collare sind folgende: 1 (cryptaroides), 2,7 (collaris), 6 (propelato- collaris), 2 (latocollaris). Verglichen mit den Weibchen ist das Collare also durchschnittlich breiter. Breite der Abdominalbinde und der Farbton der Binden wie bei der Nominatform. Chitin der Corbicula meistens heller als bei den Weib- chen rotbraun bis dunkelbraun.

Männchen: 55 Exemplare, hauptsächlich von Sassnitz und Bansin, einige mit der Bezeichnung Pommern. Die Frequenzen der Gradus sind folgende: 2 ( semi- postcollaris), 1, 9, 13, 24, 5, 1 (perlatocollaris). Abdominalbinde wie bei der Nominatform, nur bei einem Exemplar schmäler und in der Mitte unterbrochen (disectus). Farbton der Binden ebenfalls wie bei der Nominatform, ein Männ- chen abweichend (rzfopraestriatus). Episternum bei 31 Exemplaren ganz schwarz, höchstens mit spärlichen dorsalen gelben Haaren, bei 24 reicht das Gelb weiter

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ventralwärts. In letzterem Falle kann auch der Scheitelrand diffus gelb behaart sein (13 Exemplare) oder es ist gleichzeitig auch das Gesicht zum Teil gelb be- haart (6 Exemplare). 1. Tergit wie bei der Nominatform schwarz, bei 2 Männ- chen jedoch in der Mitte ausgedehnt gelb behaart.

Das Ethnos der Insel Bornholm

Weibchen: Nur ein Exemplar, das zum Gradus propecollaris gehört und durch die bräunlich getönte Analfärbung als propevirginalis von der Nominatform ab- weicht. Corbiculachitin tiefschwarz.

Arbeiter: 66 Exemplaren (leg. C. und O. VoGT, 1910 und 1911). Die Frequen- zen der Gradus des Collare verteilen sich wie folgt: 1 (semipostcollaris), 12, 12, 13, 19, 8, in Prozenten: 1.54, 18.45, 18.45, 20.00, 29.25, 12.31. Abdominalbinde bei den niedrigen Gradus des Collare schmäler als bei der Nominatform. Farbton der Binden wie bei dieser. Ein Arbeiter gehört zur Variante alboguttatus. Das Chitin der Corbicula ist bei 10 Exemplaren schwarz, bei 44 dunkelbraun und bei 12 rotbraun.

Männchen: 78 Exemplaren (leg. C. und O. Vocr). Die Gradus des Collare, verteilen sich wie folgt: 3 (semipostcollaris), 6, 30, 24, 9, 6. Breite der Abdomi- nalbinde und Farbton der Binden wie bei der Nominatform; nur 2 Männchen ge- hören der Variante rwfostriatus und ein Exemplar dem rzfopraestriatus an. Das Episternum ist bei 21 Männchen im dorsalen Teil mehr oder weniger gelb, bei 18 derselben der Scheitel und bei 5 auch das Gesicht teilweise gelb behaart. Bei 2 Exemplaren haben das Gesicht und die mittleren und hinteren Tibien rötlich gelbe Haare. Ein Exemplar alboguttatus.

Das Ethnos von Thüringen

Weibchen: 53 Exemplare von Jena und Tannenfeld. Sie verteilen sich auf die Gradus des Collare wie folgt: 1 (cryptarum), 7, 4, 13, 5, 13, 9, 1 oder in Pro- zenten: 1.89, 13.22, 7.55, 24.52, 9.43, 24.52, 16.98, 1.89. Abdominalbinde im allgemeinen wie bei der Nominatform. 7 Exemplare mit verschmälerter Binde, von denen je 3 zum Gradus cryptaroides und semipostcollaris und 1 Exemplar zum postcollaris gehören. Der Farbton der Binden wie beim Berliner Ethnos (1 Weibchen rzfostriatus und 2 rufopraestriatus). Unter dem Material befinden sich 2 Exemplaren propevirginalis und 1 alboguttatus. Corbiculachitin bei 25 Weibchen schwarz, bei 20 dunkelrotbraun und bei 8 rotbraun.

Arbeiter liegen nicht vor.

Männchen: Von den wenigen Männchen gehört ein Exemplar zur var. ferru- gineus, aber der ventrale Teil des Episternum ist nicht rotbraun, sondern mit dif- fusen gelben Haaren durchsetzt.

Ich gebe im Anschluss hieran die Beschreibung von zwei Weibchen von der Porta Westfalica (leg. KUNTZEN, 4.—20.V.1917) und von zwei Weibchen von Jägersberg bei Halle (15.IV.1901). Bei den erstgenannten sind Clypeus, 1. Tibia zum Teil, 2. Tibia und Corbicula rotbraun behaart (propeferrugineus). Chitin der Corbicula und des 3. Metatarsus braunrot. Die Exemplare von Jigersberg sind cryptaroide Formen. Das eine hat auf dem Mesonotum nur wenig gelbe Haare lateral und im interlinealen Raum, die Abdominalbinde infolge zahlreicher ein-

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gesprengter schwarzer Haare besonders in der caudalen Zone stark verdunkelt und median fast unterbrochen. Bei dem anderen Exemplar besteht das Collare aus einer geschlossenen Reihe gelber Cilien. 2. Tergit ähnlich wie bei dem vorigen, aber breiter und in der Mitte nur verschmälert.

Das Ethnos von Südbayern

Weibchen: 48 Exemplare von Pasing bei München. Sie verteilen sich auf die Gradus des Collare wie folgt: 2 (cryptaroides), 2, 4, 5, 8, 12, 11, 4 oder in Pro- zenten: 4.17, 4.17, 8.33, 10.42, 16.66, 24.99, 22.92, 8.34. Farbton der Binden wie bei den Weibchen der Mark und von Thüringen. Ein Exemplar rufostriatus. Bei einem Exemplar des rufocorbiculosus ist die Corbicula ganz, die 2. Tibia fast ganz rotbraun behaart; die erste Tibia und der Clypeus mit nur wenigen rotbrau- nen Haaren. Chitin der Corbicula bei 18 Weibchen schwarz, bei 26 dunkelrot- braun und bei 4 rotbraun.

Bei einigen Arbeitern tritt kombiniert mit dem Gradus cryptaroides der Gradus luteopraestriatus auf.

Das Ethnos der südlichen Schweiz

Weibchen: 83 Exemplare von Faido und Pallanza. Sie verteilen sich auf die Gradus des Collare wie folgt: 3 (semipostcollaris), 6, 8, 9, 17, 28, 12 (perlato- collaris) oder in Prozenten: 3.61, 7.23, 9.64, 10.84, 20.48, 33.73, 14.46. Auch bei diesem Ethnos kommen Exemplare mit schmälerer Abdominalbinde vor, die vorwiegend mit den ersten beiden Gradus des Collare kombiniert sind. Farbton der Binden heller als bei der Nominatform, fast dem des B. /ucorum nahe kom- mend, wenigstens bei den Weibchen, die dem Gradus propelatocollaris bis zum perlatocollaris angehören, während die niederen Gradus noch häufig mit der Fär- bung der Nominatform kombiniert sind. Es scheint also eine korrelative Be- ziehung zwischen der Breite des Collare und dem Farbton der Binden zu bestehen. Das Chitin der Corbicula ist fast niemals reinschwarz, bei 36 Weibchen dunkel- rotbraun, bei 22 rotbraun. Haare der Corbicula schwarz, nur selten bräunlich ge- tönt. Ein Exemplar des ferrugineus weicht sprunghaft ab. Die Exemplare mit leuch- tend hellgelben Binden bezeichne ich als helveticus. Dieser Farbton kann wegen ihres häufigen Auftretens fast schon als Rasse betrachtet werden.

Das Ethnos von Frankreich

Weibchen: 11 Exemplare aus Savoyen (Talloires und Annecy), 8 aus Südfrank- reich (St. Raphael, Mt. Vinaigre, Nizza), je 2 von Fontainebleau und St. Ger- main, 1 Exemplar von Chatillon sur Marne und eines ohne nähere Fundortsbe- zeichnung. Der Farbton der Binden bei den Weibchen aus Savoyen mit Ausnahme eines Exemplares heller gelb als bei der Nominatform. Auch unter den Weib- chen der Riviera finden sich so gefärbte Exemplare. Dagegen gleicht je ein Weibchen von St. Germain und Fontainebleau diesbezüglich der Nominatform, die beiden anderen gehören zur Form rvfostriatus. Cryptaroide Formen sind nicht vorhanden, der Gradus postcollaris ist mit 8 Exemplaren am häufigsten vertreten, dann folgt der Gradus propecollaris mit 5 und der Gradus collaris mit 2. Die Gradus propelatocollaris mit 2 und Jatocollaris mit 4 Exemplaren sind nur bei den

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Weibchen aus Savoyen und Südfrankreich vertreten. Corbicula bei den Weibchen aus Nordfrankreich schwarz behaart. 4 Weibchen von der Riviera gehören zum rufocorbiculosus. Ein Exemplar des ferrzgineus stammt vom Mt. Vinaigre, zwei aus Savoyen. Chitin der Corbicula im allgemeinen rotbraun bis dunkelbraun, sel- tener schwarzbraun, aber niemals rein schwarz.

Arbeiter: 13 Exemplare von St. Raphael, 15 von Nizza (leg. M. KRUGER), 9 von Royat, 12 von Le Lioran und 17 von Fontainebleau. Von den 28 Exemplaren der Riviera gehören 13 dem rufocorbiculosus und Uebergängen zum ferrugineus an. Die Exemplare der Auvergne zeigen ähnliche Färbung. Bei einem Exemplar ist auch der orale Teil des 3. Tergites teilweise braun behaart. Es gehört der im Süden, zum Beispiel in Spanien, nicht selten auftretenden fu/vozonaten Färbung des ferrugineus an.

Männchen: 7 Exemplare von Nizza (leg. M. KRüGER), 24 von Royat, 15 von Fontainebleau, 5 von Chamalières, 3 von Chambery. Die gelben Binden bei fast al- len Exemplaren von Nizza wie bei der Nominatform, also relativ schmalbindig. Ein Exemplar mit dorsal gelb behaartem Episternum; auch der Scheitel mit gelben Randhaaren. Bei einem anderen Männchen sind das Gesicht zum Teil, sämtliche Tibien und Femora, die Trochanteren und der ventrale Teil des Episternum bis weit dorsalwärts braun bzw. gelbbraun behaart. Weitere Männchen verbinden mit dieser Färbung gelbe Behaarung des dorsalen Teiles des Episternum. Ein Männ- chen von Nizza ist besonders kurzhaarig. Die Männchen von Fontainebleau stim- men in der Breite der Binden mit der Nominatform überein; ein Exemplar mit, dem Gradus cryptaroides weicht sprunghaft ab. Bei drei farbfrischen Tieren sind die Binden dunkel, fast rötlichbraun. Bei einem Männchen ist die Behaarung im oralen Winkel der Area triangularis gelb und gelbe Haare treten an der Scheitel- kante auf. Bei 5 Exemplaren sind teilweise das Gesicht, der Scheitel und der dor- sale Teil des Episternum gelb. Ein Exemplar gehört zum ferrugineus.

Das Ethnos von Italien

Weibchen: 2 Exemplare aus Calabrien (leg. PAGANETTI). Sie gehören dem Gradus perlatocollaris an. Farbton der Binden heller bräunlichgelb als bei der Nominatform. Chitin der Corbicula braunschwarz.

Arbeiter: 5 Exemplare von Civita vecchia (Tolfa Gebirge), 5 von Piombina, 8 von Poggio d’Agnello. Farbton der breiten Binden wie bei den Weibchen (ein Arbeiter mit dem Gradus collaris, die übrigen mit den Gradus propelato-, lato- und perlatocollaris). Chitin der Corbicula dunkelbraun bis schwarzbraun.

Männchen: 7 Exemplare von Civita vecchia (leg. C. und O. VoGT). Unter- gesicht (auch der orale Winkel der Area triangularis), Scheitel und dorsaler Ab- schnitt des Episternum mehr oder weniger gelb behaart. Bei einem Exemplar Cly- peus nur mit wenigen gelben Haaren, aber Stirn fast ganz gelb.

Das Ethnos von Sizilien Weibchen: 3 Exemplare von Syrakus und Catania stimmen im Farbton der gelben Binden mit der Rasse lucoformis von Kleinasien (siehe unten) überein. Binden sehr breit (Gradus /ato- und perlatocollaris). Chitin der Corbicula schwarz bis dunkelbraun.

E. KRùGER: Studien an Terrestribombus 291

Arbeiter: 10 Exemplare von Taormina, Syrakus und Catania wie die Weibchen gefärbt. Chitin der Corbicula bei 3 Exemplaren rotbraun, sonst dunkelbraun bis schwarz.

Männchen: 3 Exemplare von Syrakus. Bei 2 derselben Gesicht schwarz, Stirn zum Teil gelb, Episternum dorsal mit wenigen gelben Haaren. 3. Exemplar mit sehr breitem Collare, Clypeus, Stirn zum Teil und Episternum zum grössten Teil gelb behaart.

Das Ethnos der Insel Elba

Weibchen: 2 Exemplare (Sammlung O. VoGr ohne nähere Bezeichnung), 1 Exemplar vom Mte Capanne, leg. MOCZARSK, IV.1921 (eigene Sammlung). Von den erstgenannten beiden Exemplaren gehört das eine dem Gradus postcollaris an und ist bis auf wenige bräunliche Haare der Corbicula wie die Nominatform ge- färbt. Das Chitin der Corbicula ist schwarz. Bei dem anderen mit dem Gradus collaris ist die Corbicula ganz, die 2. Tibia zum Teil rotbraun behaart; das Chitin der Corbicula und des 3. Metatarsus hellbraunrot. Das Exemplar vom Mte Ca- panne weicht bedeutend ab: Gesicht zum Teil, Corbicula ganz und die 2. Tibia ausgedehnt rotbraun, Endtergite zum grössten Teil rotbraun behaart. Chitin der 2. Tibia und der Corbicula lebhaft rot.

Arbeiter: 150 Exemplare. Gesicht bei einigen Exemplaren im oralen Teil, ent- weder nur auf dem Clypeus oder auch in der Area centralis mit braunen Haaren, die sich zueinem Schopf verdichten können und bei 4 Exemplaren auf den dorso- medianen Bezirk der Area triangularis übergreifen. Auch am Scheitel stehen zu- weilen braune Haare. Die Arbeiter verteilen sich auf die Gradus des Collare wie folgt: 1 (cryptaroides), 3, 7, 30, 72, 27, 10 oder in Prozenten: 0.67, 2.00, 4.67, 20.00, 48.00, 18.00, 6.66. Auffallend ist die auf die geringe Frequenz der An- fangsgradus folgende plötzliche Steigerung der Häufigkeitswerte. Ventraler Ab- schnitt des Episternum häufig graubraun oder braun behaart. Der Farbton der Binden wie bei der Nominatform. 4. Tergit bis auf eine wechselnd breite schwarze Zone weiss behaart, aber das Weiss oral fast immer braun gesäumt (fulvomargi- nalis). Das 5. Weiss behaarte Tergit nimmt selten an der Braunfärbung teil. Fär- bung der distalen Beinsegmente sehr variabel; es gibt alle Uebergänge zwischen schwarzer und ganz brauner Behaarung. Corbicula stets mit den meisten braunen Haaren, dann folgt die 2. und darauf die 1. Tibia. Es lassen sich 6 Gradus unter- scheiden: 30 (Behaarung schwarz), 10, 3, 9, 32, 62 (Behaarung braun). Die Extreme sind am häufigsten, ein Sprung besteht nicht. Chitin der Corbicula bei 34 Exemplaren schwarz bis tief braunschwarz, bei 70 dunkelbraun, bei 40 rot- braun und bei 6 hell rotbraun.

Männchen: 65 Exemplare. Man kann die Männchen nach ihrer Färbung in 7 Sektionen gruppieren.

1. Sektion: 6 Exemplare. Schwarz behaart, Collare und Abdominalbinde sehr schmal (eryptaroides und semipostcollaris, luteopraestriatus und disectus). 4. Ter- git mit schmalem (oder auch fehlendem) braunen Saum zwischen der schwarzen und weissen Behaarung. 2. und 3. Tibia mit greisgelben, basal bräunlichen Haa- ren. Chitin der Tibien schwarz.

2. Sektion: 4 Exemplare. Collare und Abdominalbinde wie bei der vorigen Sek-

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tion sehr schmal (1 Exemplar disectzs), aber Untergesicht, zum Teil auch das Obergesicht, die Tibien und teilweise die Femora rotbraun behaart. 4. Tergit mit mehr braunen Haaren (fxlvomarginalis und fulvolatomarginalis). Chitin der 2. und 3. Tibia mit ihren Metatarsen und bei einem Exemplar auch die 1. Tibia rotbraun.

3. Sektion: 32 Exemplare. Collare und Abdominalbinde breit (propecollaris bis latocollaris). Nur ein Exemplar mit schmaler Abdominalbinde (trisectus). Ge- sicht, Episternum, Scutellum, Unterseite und Beine schwarz behaart, nur die mitt- leren und hinteren Tibien wie bei der ersten Sektion mit hellen Haaren. Die bräunliche Behaarung des 4. Tergites fehlt oder ist nur ganz schwach angedeutet. Chitin der Tibien und Metatarsen dunkelbraun, fast schwarz. Einige Männchen zeigen Besonderheiten der Färbung. So kann der braune Saum des 4. Tergites deutlicher werden (4 Exemplare) oder 6. Tergit mit inverser schwarzer Lunula, das 7. mit apikalen schwarzen Haaren, das 5. caudal und das 4. ganz schwarz be- haart (nigroapicalis: 13 Exemplare) oder das 4. Tergit ist zum Teil bräunlich, das 5. fast ganz weiss und die Endtergite rötlichgelb behaart (fulvoarmillatus). 4. Sektion: 8 Exemplare. Collare und Abdominalbinde wie bei der vorigen Sek- tion, aber Gesicht mehr oder weniger braun, Beine ausgedehnt braun oder gelb- braun, Episternum ausgedehnt gelb behaart. Chitin der mittleren und hinteren Metatarsen rotbraun.

5. Sektion: 5 Exemplare. Wie die der 4. Sektion gefärbt, aber die Beine fast ganz braun behaart, die braune Behaarung breitet sich auf das ganze Untergesicht aus. Ein Exemplar mit dorsal gelb, ventral braun behaartem Episternum; auf der Farb- grenze stehen diffuse schwarze Haare. Chitin der mittleren und hinteren Meta- tarsen und der hinteren Tibia, bei einem Exemplar auch der mittleren Tibia rot- braun.

6. Sektion: 3 Exemplare. Wie die der 3. Sektion gefärbt, aber der caudale Teil des 4. und die folgenden Tergite ganz braun behaart. 2 Exemplare mit dunkelbrauner Abdominalbinde.

7. Sektion: 5 Exemplare. Wie die der 6. Sektion gefärbt, aber fast das ganze 4., das 5. oral und caudal, das 6. nur caudal und das 7. Tergit in der Mitte schwarz behaart oder die schwarze Behaarung beschränkt sich auf die beiden Endtergite.

Das Ethnos von Sardinien. Bombus terrestris, Rasse sassaricus Tournier

Weibchen: 71 Exemplaren vorwiegend von Aritzo, einige von Iglesias, 4 ohne nähere Fundortsangabe. Schwarze Haare des Clypeus und der Area centralis stets mit braunen, aber meistens wenig zahlreichen Haaren untermischt. Bei 5 Weibchen sind diese häufiger und dringen in den caudomedianen Bereich der Area triangularis vor. Scheitel und Stirn schwarz, ebenfalls das Episternum. Die thorakale Gelbfärbung ist auf das Mesonotum beschränkt und geht über den Gradus cryptaroides nicht hinaus. Man kann diesen in vier Untergradus einteilen und erhält, indem man den Gradus cryptarum als koordiniert hinzurechnet 5 Gradus. 1. Gradus (cryptarum) ohne gelbe Haare. 2. Gradus mit spärlichen seit- lichen gelben Haaren. 3. Gradus: Die gelben oralen Seitenhaare haben sich ver- mehrt, ausserdem stehen gelbe Haare beiderseits der Medianen im interlinealen Raum. 4. Gradus: Die gelben oralen Haare vereingen sich unter Vermehrung zu

E. KRüGER : Studien an Terrestribombus | > 293

einer nur bei seitlicher Beleuchtung sichtbaren sehr schmalen Binde. 5. Gradus: Collare deutlicher, aber schmal und verschwommen. 6. Gradus: Collare etwas breiter und deutlicher. Die Frequenzen sind folgende: 1, 7, 11, 24, 18, 2 oder | in Prozenten: 1.58, 11.11, 17.46, 38.10, 28.57, 3.18. Episternum schwarz, bei einem Exemplar ventral braun behaart. Abdominalbinde bei einigen Exemplaren wie bei der Nominatform braungelb, sonst heller und nur mit einem Stich ins Bräunliche, ähnlich wie bei der Nominatform der B. lucorum. Die schwarze Be- haarung des 2. Tergites ist sehr variabel. Bei 5 Exemplaren tritt sie in der Form von Fimbrien auf, bei 12 nimmt sie etwa ein Fünftel der Tergitbreite ein oder bei 32 ein Viertel oder dringt bei 15 bis zum oralen Drittel vor. 3. Tergit bei den meisten Exemplaren schwarz. Braune Haare treten zuerst lateral und diffus auf (10 Exemplare), bei 2 Weibchen entwickeln sie sich zu markanten orolateralen braunen Flecken (fulvomaculatus), dann schliessen sie sich bei 2 Exemplaren zu einer schmalen oralen Zone zusammen (fulvopraezonatus). 4. Tergit oral schwarz, caudal weiss behaart. Auch bei unserer Rasse finden wir die rötlichbraune Grenzbehaarung je nach dem caudalwärts gerichteten Vordringen der schwarzen Behaarung auf verschiedener Höhe des Tergites. Zuerst bildet sich ein schwach bräunlicher Ring (f#lvomarginalis), der sich dann lateral ausweitet, wobei der übrige Teil der hellen Behaarung leicht gelblich wird. Diese gelbliche Tönung kann sich auf den caudalen Teil des 5. Tergites fortsetzen (24 Exemplare). Dann wird der jetzt rötlichbraune Ring des 4. Tergites breiter und die gelbliche Fär- bung des 5. Tergites besonders an der Basis der Haare deutlicher, wobei sie sich oralwärts ausdehnt (17 Exemplare). Bei 12 Weibchen tritt auf dem 4. Tergit eine weitere Vermehrung der braunen Haare ein, die hellen Haare des 5. Tergites sind nun basal sämtlich gelb oder bräunlich gelb. Bei 8 Exemplaren wird dann der braune Farbton auf dem 4. und 5. Tergit kräftiger, letzteres bleibt aber hierin noch hinter dem 4. zurück. Auf der folgenden Stufe verschwindet dieser Unterschied (1 Exemplar). Die hellen Haare des 6. Tergites sind immer braun. Haare der Corbicula, der 2. Tibia fuchsrot, der 1. Tibia dunkler rotbraun. Die rotbraune Be- haarung kann auf den 3., seltener und in geringerer Ausdehnung auch auf den 2. Femur übergreifen. Chitin der Corbicula, der 2. Tibia und des 3. Metatarsus hell fuchsrot bzw. rotbraun!).

Arbeiter: 133 Exemplare von Cagliari, Iglesias, Aritzo, Sassarı, Oristano, 25 ohne nähere Fundortsbezeichnung. Nur ein Exemplar mit ganz schwarz behaartem Gesicht (nigrofacialis). Gewöhnlich finden sich vereinzelte eingestreute braune Haare im Untergesicht, jedoch niemals in der Area triangularis. Bei 18 Arbeitern hat die Area centralis einen dichten Schopf brauner Haare. Scheitel, Stirn und Pronotum schwarz, Die Arbeiter neigen, verglichen mit den Weibchen, zu einer stärkeren Ausbildung des Collare, 30 Exemplare haben eine mit blossem Auge

1) A. H. KRAUSSE hat von Sardinien drei Varianten des sassaricus beschrieben, die var. limbarae, gallurae und dettoi. Die erste ist die fulvozonate Färbung, die zweite hat braun- gelbe Endtergite, bei der dritten ist die braungelbe Behaarung auf das 4. Tergit beschränkt. Ob die var. sardous Friese und v. Wagner mit der Färbung des limbarae übereinstimmt oder die extreme Färbung fwlvozonatus darstellt, kann ich nicht entscheiden. Auch Ad. NADIG sen. et jun. haben in Sardinien die var. gallurae und dettoi gefangen. Sie stellen wie wir fest, dass der Grossteil der ndividuen Zwischenstufen verschiedener eunomischer Reihen bilden.

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erkennbare gelbe mesonotale Binde. Abdominalbinde wie bei den Weibchen (1 Exemplar propedisectus). Fulvoepisternale und fulvozonate Arbeiter wurden nicht festgestellt. 4. Tergit bei 16 Exemplaren mit schwach ausgeprägtem bräunlichen Grenzsaum (ferefulvomarginalis), mit intensiever gefärbten bei 47 (fulvomar- ginalis), mit breiterem Saume bei 68 Exemplaren (fulvolatomargimalis). Unter Berücksichtigung der Grenzlage der schwarzen Behaarung kann man fulvoprae-, fulvomedio- und fulvopostmarginalis unterscheiden. Bei 14 Arbeitern greift das Braun in schwacher Intensität auf das 5. Tergit über. Die braune Behaarung der Analtergite ist also geringer als bei den Weibchen mit Ausnahme des 6., das in- folge der geringeren schwarzen Behaarung ausgedehnter braun behaart ist.

Männchen: 35 Exemplare von Cagliari, Aritzo und Sassari. Gesicht bei 2 Exem- plaren ganz schwarz, bei 18 mit wenigen, bei 8 mit zahlreicheren braunen bzw. braungelben Haaren auf dem Clypeus und in der Area centralis, bei 4 mit noch. mehr braunen Haaren in diesen Bezirken und wenigen im dorsomedianen Teil der Area triangularis. Bei 5 Männchen sind entweder Clypeus, Area centralis und der mediane Teil der Area triangularis ganz braun behaart oder nur die beiden er- steren. Die Frequenzen der Gradus des Collare sind folgende: 3 (cryptarum), 13, 11, 8 (postcollaris). Abdominalbinde wie bei den Arbeitern. 3. Tergit schwarz, nur bei einem Exemplar mit einer schmalen oralen braunen Binde (fulvopraezo- natus). 4. Tergit mit Ausnahme von 2 Exemplaren mehr oder weniger braun be- haart. Folgende Gradus sind zu unterscheiden: ferefulvomarginalis, fulvomargi- nalis, fulvoprae- und fulvomedio- und fulvopostcingulatus (bei den drei letzte- ren Gradus ist die braune Binde an sich gleich breit, liegt aber in verschiedener Höhe des Tergites), ferner die Gradus latopraecingulatus, propefulvocingulatus und fulvocingulatus. Die Frequenzen sind: 1, 3, 3, 4, 5, 6, 1, 10. Mit der Ver- mehrung derselben auf dem 4. Tergit geht eine solche auf den folgenden parallel. Hierbei werden zunächst die oralen Säume des 5. und 6. Tergites bräunlichgelb, wobei das 6. oft den Vorrang hat, und auch das 7. schon gebräunt sein kann, wenn die beiden vorangehenden Tergite die Umfärbung in geringerem Grade zei- gen. Dann werden die seitlichen Haare besonders des 6. Tergites bräunlich, wo die braunen Haare sich auch caudal ausbreiten. Das 5. Tergit behält jedenfalls am längsten den blassen Farbton, der von dem dunkleren Braun der benachbarten Tergite wie eingerahmt erscheint. Eine totale braune Färbung des 5. Analtergites wurde nur bei 2 Exemplaren beobachtet. Bei einem derselben ist das ganze 4. Tergit schwarz und bei dem anderen sind die braunen Haare des 6. und 7. Ter- gites durch schwarze Haare verdrängt (nigritulus). Behaarung der Corbicula wie bei den Weibchen und Arbeitern rotbraun. Die Tibien häufig nicht so ausge- dehnt rotbraun behaart. Chitin der Corbicula und der hinteren Metatarsen meistens etwas dunkler als bei den Weibchen und Arbeitern. Ein Exemplar mit stark asym- metrischen Binden: Collare rechts deutlich entwickelt, links kaum angedeutet, Ab- dominalbinde rechts breit, links schmal. Die Grenzlinie der Asymmetrie liegt medianl).

1) A. H. KRAUSSE beschrieb einige Männchen von Sardinien unter dem Namen tezer, die sich durch schwefelgelbe Behaarung des ersten Tergites und durch laterale gelbe Haar- büschel an den Seiten auszeichnen, ferner ein Männchen von Oristano mit gelblichweissem Collare, einer ebenso gefärbten Abdominalbinde und mit einzelnen weissen Haaren an der Pleura und am Scutellum.

E. KruGER: Studien an Terrestribombus 295

Das Ethnos von Korsika. Bombus terrestris, Rasse xanthopus Kriechbaumer

Weibchen: 170 Exemplare von Vizzavona und Bocognano. Gesicht bei einem Exemplar ganz schwarz, bei 9 Exemplaren mit wenigen eingesprengten braunen Haaren auf dem Clypeus, bei 28 schwache Vermehrung daselbst und Area centralis mit wenigen braunen Haaren, bei 62 starke Vermehrung derselben in beiden Area- len; zwischen denselben jedoch noch eine Zone nur schwarzer Haare. Bei 49 ver- schwindet diese bis auf wenige schwarze Haare. Bei 6 Weibchen werden auch diese durch braune Haare ersetzt, bei 4 treten unmittelbar vor der Area centralis auch zahlreiche braune Haare in der Area triangularis auf, die sich bei 2 Exem- plaren von hier aus bis zu den Facettenaugen ausbreiten. Scheitel schwarz, grau- stichtig, zuweilen mit kurzen greisen Haaren. Pronotum schwarz. Mesonotum bei 106 Exemplaren ohne ein einziges gelbes Haar, bei 60 mit wenigen orolateralen gelben Haaren oder auch solchen im interlinealen Raum. Nur 4 Exemplare mit einer diffusen, neben dem interlinealen Raum unterbrochenen und nur bei seit- licher Beleuchtung sichtbaren gelben Binde. Die bei der Rasse xanthopus häufig vorkommenden, fast stets irregulär auftretenden weissen Haare bleiben, weil ich ihnen keine taxonomische Bedeutung zuspreche, ausser Betracht. Die Rasse xan- thopus hat abgesehen von der Rasse canariensis die geringste gelbe Behaarung des Mesonotum. Pleuren sind, wie schon SCHMIEDEKNECHT erwähnt, nicht rein schwarz sondern wie der Scheitel graustichtig behaart. Episternum bei 11 Exemplaren ven- tral braun behaart. Bei 4 Exemplaren breitet sich die braune Behaarung weit dor- salwärts aus (fulvoventroepisternalis). Scutellum schwarz, bei 3 Weibchen mit brauner caudaler Randbehaarung. 1. Tergit immer schwarz. 2. Tergit bei 15 Exem- plaren schwarz ohne gelbe Haare, bei 33 mit diffusen gelben Haaren im orola- teralen Bezirk des Zentralfeldes, bei 53 findet eine Vermehrung derselben und Ausbreitung in medianer und lateraler Richtung statt. Bei 34 Weibchen vereini- gen sich die beiderseitigen gelben Haarflecke zu einer oralen Binde und gelbe Haare dringen neben dem Limes in caudaler Richtung vor. 18 Exemplare mit deut- licher schmaler Binde, die bei 14 ein Drittel und bei einem Exemplar zwei Drittel der Tergitbreite einnimmt (/atopraestriatus = flavofasciatus Friese und v. Wag- ner). Das Gelbwerden des 2. Tergites setzt nicht unmittelbar vor dem oralen Rande sondern etwas caudal von ihm entfernt ein, was auch mit dem sonst beim B. terrastris beobachtetem übereinstimmt. Beim B. xanthopus kommt es vor, dass die im oralen Seitenteil caudalwärts vordringenden gelben Haare durch eine Zone schwarzer Haare von dem Gros der gelben Haare des Zentralfeldes diffus abge- drängt werden. Dann entsteht das für den Gradus trisectus bzw. propetrisectus charakteristische Bild. Da die gelben Seitenhaare zuweilen verschwinden können, während die gelbe Binde des Zentralfeldes bestehen bleibt, ist anzunehmen, dass das Gelbwerden des Seitenteiles bis zu einem gewissen Grade unabhängig von dem des Zentralfeldes verläuft. Eine leichte Metabolie besteht darin, dass sich das mediane Schwarz länger erhalten kann und die Binde unterbricht. Im allgemeinen ist die Binde caudalwärts verschwommen, nur bei zwei Weibchen scharf abge- setzt. 3. Tergit bei 63 Exemplaren ganz schwarz behaart, bei 30 mit wenigen dif- fusen orolateralen braunen Haaren des Zentralfeldes, bei 28 breiten sie sich me- dianwärts aus, womit im Bereich des Limes eine Häufung derselben und ein Vor- dringen in caudaler Richtung verbunden ist, bei 22 wird eine schmale braune

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Binde undeutlich sichtbar, einzelne braune Haare dringen auf das orale Seitenfeld und zahlreichere in die seitliche Partie des medialen Zentralfeldes vor (propeful- vopraezonatus), bei 16 ist die ganze Breite des oralen Zentralfeldes und des oralen Seitenfeldes braun behaart, seitlich reicht die braune Behaarung weit in das Medialfeld (fulvopraezonatus), bei 7 Exemplaren sind orales und mediales Sei- ten- und Zentralfeld ganz braun behaart, neben dem Limes dringt die braune Be- haarung nunmehr auch in das caudale Feld vor (fulvolatopraezonatus) und bei einem Weibchen bleibt schliesslich nur noch ein schmaler Saum caudaler Haare schwarz, oral stehen noch wenige schwarze Cilien (fulvozonatus = erythropygus Friese und v. Wagner). Das 4. und 5. Tergit kräftig rotbraun behaart (das erstere ausserdem oral mehr oder weniger schwarz behaart). 6. Tergit bis auf apikale schwarze Haare ebenfalls intensiv rotbraun. Beine nur bei 3 Exemplaren sprung- haft abweichend ganz schwarz. 12 Weibchen mit rotbraun behaarter Corbicula, bei den übrigen greift die braune Behaarung zuerst auf die 2. Tibia, dann auf die erste Tibia über, weiterhin werden der Reihenfolge nach der 3., 2. und 1. Femur rot- braun behaart. Chitin der Corbicula und der Tibien bei 3 Exemplaren schwarz- braun, bei 24 dunkelbraun, bei 85 rotbraun und bei 54 hellrotbrauni).

Arbeiter: 531 Exemplare von Bocognano, Ajaccio, Vizzavona, Bonifacio, Vi- vario, La Foce und Bastia. Die Arbeiter im allgemeinen wie die Weibchen ge- färbt. Sie neigen aber weniger zum Braunwerden des Gesichtes. Es ergeben sich bei Einstufung in 8 Gradus beginnend mit der schwarzen Stufe folgende prozen- tuale Frequenzen: 1, 25, 46, 24, 3, 1, 0, 2, 0, für die Weibchen: 1, 3, 17, 38, 39, 7, 3, 0, 1. Stirn und Scheitel stets schwarz. Pronotum zuweilen mit gelben Haa- ren oder einer lockeren gelben Binde. Mesonotum bei 38.4 Prozent ohne gelbe Haare, bei 43.5 mit wenigen und bei 18.1 mit einer diffusen gelben Binde. Die entsprechenden Werte sind bei den Weibchen 62.3, 35.5 und 2.4. Die Arbeiter zeigen also deutlich eine stärkere Neigung zum Gelbwerden des Mesonotum. Episternum bei 10 Exemplaren ventral bräunlich oder bräunlichgelb. Bei einem Exemplar reicht die Braune Behaarung auf der einen Körperseite asymmetisch bis fast zur Mitte. Das 2. Tergit wie bei den Weibchen, das 3. nur bei 6 Exemplaren mit wenigen braunen Haaren vor dem oralen Rande; die höheren Gradus fehlen. 2 Exemplare mit bräunlich gefärbten Saum auf dem 4. Tergit; diese nähern sich

1) Die Varietät caelebs Dalla Torre hat schwache gelbe Binden. Dass diese Färbung die Rasse xanthopus wieder in die Nominatform zurückverwandelt, wie I. D. ALFKEN gemeint hat, ist natürlich abwegig. Dagegen spricht schon, dass der übrige Farbcharakter des xan- thopus erhalten geblieben ist. Ausserdem bleibt bei solchen Varianten der innere von der Nominatform abweichende konstitutive Charakter weitgehend bestehen. Die Varität schul- thessi Krausse is auf dem Scutellum und an den Pleuren rotbraun behaart, das 1. und 2. Tergit sind teils schwarz, teils braun, das Abdomen wie bei der Stammform des xanthopus ebenfalls braun behaart. Die Varietät duplex Krausse zeigt sowohl die Binden des caelebs als auch die des fasciatus Friese. Ob wirklich die rotbraune Behaarung des 2. und 3. Tergites bei der var. tricinctus Friese u. v. Wagner, wie es ihre farbigen Abbildungen wiedergeben, unter einander und verglichen mit der Analfärbung in den Tonwerten übereinstimmt, muss nachgeprüft werden. Es erscheint mir jedoch sehr unwahrscheinlich. Ich vermute, dass wir es beim 3. Tergit wie übrigens auch bei der var. fasciatus mit der fulvozonaten Färbung und beim 2. mit einer bräunlich verdunkelten gelben Binde zu tun haben, die bei der var. flavofasciatus noch ausgesprochen gelb ist. Dasselbe gilt natürlich auch für die var. ery- tropygus Friese u. v. Wagner.

E. KRÜGER : Studien an Terrestribombus 297

auch insofern der Nominatform, als das 5. weiss behaart ist und sie ein deutliches Collare und eine breitere Abdominalbinde haben. Die Behaarung der Beine, die Färbung des Chitins der Corbicula und der Tibien wie bei den Weibchen. Ein Arbeiter weicht ab: Pronotum mit beiderseitigem paramedianen weissen Haarfleck. Auch das Mesonotum ist im orolateralen Winkel weiss behaart und hat ausserdem noch einen etwas von der oralen Kannte entfernt stehenden unregelmässigen weis- sen Haarfleck. Das Scutellum ist fast ganz weiss, das Episternum ventral weiss, ventrooral bräunlich, Epimerite zum Teil weiss. Dieses Unicum hat wahrschein- lich keine taxonomische Bedeutung.

Männchen: 127 Exemplare von Bocognano, Vizzavona, Vivario, La Foce und einige Exemplare ohne nähere Fundortsangabe. Gesicht sehr variabel. Clypeus bei 4 Exemplaren ganz schwarz, bei 12 mit wenigen, bei 36 mit zahlreicheren, aber stark diffus stehenden braunen Haaren auf dem Clypeus und einigen auch in der Area centralis, bei 12 Exemplaren ist der Clypeus fast ganz braun behaart, bei 12 finden sich in den beiden Arealen keine schwarzen Haare mehr, bei weiteren 12 treten auch braune Haare im medianen Teil der Areae triangulares zusätzlich auf; dieser ist dann schliesslich bei 2 Exemplaren ganz braun, wobei seitlich braune Haare bis fast zu den Facettenaugen vordringen. Im Braunwerden des Gesichtes bleiben die Männchen etwas hinter den Weibchen zurück. Zahlreichere Exemplare konnten wegen ihres Erhaltungszustandes nicht analysiert werden. Mesonotum bei 3 Männchen schwarz, bei 8 mischen sich wenige gelbe Haare in den oralen Raum ein, bei 12 bildet sich eine diffuse Binde gelber Haare, die bei 17 dichter wird, bei 62 mit dem blossem Auge erkennbar wird und sich bei 2 Exemplaren zum Gradus semipostcollaris steigert, um schliesslich bei 2 Exemplaren den Gra- dus postcollaris zu erreichen. Die Männchen haben also eine grössere Tendenz zum Gelbwerden des Mesonotum als die Weibchen und Arbeiter. 2. Tergit bei 8 Exemplaren schwarz , bei 35 mit orolateralen gelben Haaren, die sich median- wärts ausdehnen und bei 32 eine meistens in der Mitte unterbrochene Binde bil- den. Unter Verbreiterung derselben schliesst sie sich bei 18 Exemplaren, wird bei 7 mit dem blossem Auge sichtbar, nimmt bei 7 etwa ein Drittel, bei 6 zwei Drit- tel und bei einem Männchen fast die ganze Fläche des Tergites ein. Bei den Männchen des B. xanthopus kommen zwei Modalitäten im Gelbwerden des 2. Tergites vor, die gelegentlich auch sonst zu beobachten sind. Die erste Modalität ist durch das gleichmässige caudal gerichtete Vordringen der gelben Behaarung in der ganzen Breite des Tergites charakterisiert, bei der anderen dringen die seit- lichen gelben Haare vorzeitig weiter als die mittleren vor. Letztere Erscheinung kann sich noch auf späteren Stufen des Gelbwerdens bemerkbar machen. Gewöhn- lich verschwindet aber dieser Modus bei gesteigerter Ausdehnung des Gelb und wird durch den ersten abgelöst. 3. Tergit meistens schwarz behaart, 14 Exemplare mit wenigen oralen braunen Haaren, 10 mit schmaler oraler brauner Zone, die bei 4 Männchen den Gradus fulvopraezonatus erreicht. 4. bis 7. Tergit abgesehen von oralen schwarzen Haaren des 4. gewöhnlich rotbraun behaart. 15 Exemplare weichen durch ausgedehnte weisse Behaarung der Analtergite sprunghaft ab. Bei diesen beschränkt sich die braune Behaarung fast stets auf einen rotgraunen Saum des 4. Tergites, der wie bei anderen Ethna in verschiedener Höhe desselben steht (fulvomarginalis), nur bei einem dieser Exemplare sind auch die beiden folgenden

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Tergite am oralen Rande, das 7. ganz rotbraun behaart. Ein Exemplar nigrocingu- latus, bei einem anderen ist das 7. Tergit fast ganz schwarz (propenigroapicalis). Diese schwarze Behaarung kann auch auf das 6. Tergit übergreifen und im ex- tremen Falle befinden sich auch schwarze Haare vor dem oralen Rande des 5. Tergites. Bheaarung der Beine und die Farbung des Chitins der distalen Bein- segmente wie bei den Weibchen und Arbeitern. Farbung des 3. Femur sehr va- riabel, wir finden Exemplare mit ganz schwarzer und ganz rotbrauner Behaarung sowie alle Ueberginge. Es wurden 3 Exemplare des alboguttatus gefunden, bei denen der weisse Haarfleck im oralen Zentralfetld neben dem Limes steht.

Fortsetzung folgt.

NASCHRIFT von O. VOGT Neustadt - Schwarzwald

Mein langjähriger Mitarbeiter E. KRÜGER würde wohl bei der Korrektur leichte Textver- besserungen vorgenommen haben. Ich habe davon bei der Korrektur abgesehen. Dagegen möchte ich darauf hinweisen, dass KRüGER den Begriff ,,Ethnos” meist nicht in meinem Sinne, sondern als Synonym mit dem Begriff ,, Population” verwendet. Die Angehörigen einer Art oder einer geographischen Rasse zeigen an einer Oertlichkeit, also als Population dieser Oertlichkeit, mehr oder weiniger erbliche und modifikatorische individuelle Verschieden- heiten. Diese Verschiedenheiten können an ungleichen Abschnitten des gesammten Wohn- raums der Art oder der Rasse ungleiche sein. Derartige ungleiche Populationen bilden meine Ethna.

16.X.1954.

THE TYPE OF THE GENUS PEZOCATANTOPS DIRSH 1953 BY Vi Mey DIERSE

Anti-Locust Research Centre, British Museum (Natural History), London, England

In the diagnosis of my genus Pezocatantops (Tijd. Entom., vol. 96, 1953, p. 235), the genotype is cited as "Catantops (Vitticatantops) congoensis Sjöstedt 1929”, as a result of a printer's error, unfortunately overlooked when the proofs were corrected. The genotype designated in the original typescript and which is here officially designated is Catantops (Vitticatantops) lobipennis Sjöstedt 1933.

On p. 234 of the same paper the heading "Catantops Ramme 1929” is a prin- ter’s error for Catantopsilus Ramme 1929.

299

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CATALOGUS DER NEDERLANDSE MACROLEPIDOPTERA (TWEEDE SUPPLEMENT)

DOOR B. J. LEMPKE

Amsterdam

Allereerst wordt de subfamilie der Coliadinae behandeld, waarmee de in het vorige deel begonnen familie der Pieridae voltooid is. Triben worden ook nu niet aangegeven. Bij een zo beperkt aantal soorten als onze fauna bevat, lijkt me dit overbodig.

Dan volgt de eerste der iets meer geévolueerde families, die der Lycaenidae. Over de systematiek dezer familie heerst nog lang geen eenstemmigheid. Verge- lijkt men de indelingen van verschillende moderne systematici (FORSTER, VERITY, HINTON) met elkaar, dan ziet men, dat elk zijn eigen volgorde geeft, niet alleen bij de genera, maar zelfs gedeeltelijk bij de subfamilies. Omdat ten slotte toch een keus gedaan moest worden, is de indeling van de Engels-Italiaanse auteur R. VERITY in deel 2 van zijn prachtige standaardwerk „Le Farfalle diurne d’Italia” (1943) genomen.

De familie wordt dan onderverdeeld in drie subfamilies, de Lycaeninae of Vuurvlinders, de Plebejinae of Blauwtjes en de Theclinae of Pages. Men moet er wel rekening mee houden, dat de indeling der Lycaeninae zeker nog niet defini- tief is. Nog geen enkele auteur heeft zich gewaagd aan een monografische be- handeling van de Vuurvlinders der gehele wereld. Bij de beide andere subfamilies ziin we al heel wat verder, al is over de volgorde der genera ook hier nog niet het laatste woord gezegd.

PIERIDAE COLIADINAE Colias Fabricius

Colias palaeno L. Slechts in één enkel jaar zijn een aantal exemplaren in Zuid-Limburg waargenomen. Dit moeten zwervers of trekkers uit de venen in de Ardennen geweest zijn, een overigens uiterst merkwaardig verschijnsel, daar palaeno sterk aan zijn biotoop gebon- den is en nog nooit in de literatuur enige neiging tot trekken bij deze soort vermeld is.

De eerste mededeling over de vangst in Nederland werd gedaan door Rijk (1928, Nat.hist. Mbl. Maastricht, vol. 17, p. 149), waarin abusievelijk als jaar van de waarneming 1924 werd opgegeven. Een correctie volgde in vol. 18, p. 1, 1929, van hetzelfde tijdschrift, waarin gesproken wordt over „talrijke exemplaren”, waarvan acht gevangen werden. De verzamelaar was de heer J. PRICK, die de vlinders echter niet herkend had, doch ze voor afwijkende hyale had aangezien. Te oordelen naar de beschikbare exemplaren waren man- netjes en wijfjes ongeveer even sterk vertegenwoordigd, ook al iets heel merkwaardigs bij

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trekkende dagvlinders. Het hele geval heeft iets volkomen onverklaarbaars, wat evenwel niet betekent, dat ik de betrouwbaarheid van de vangst betwijfel.

In de omringende gebieden is de vlinder bekend uit Denemarken, waar hij verbreid, doch locaal in Jutland en zeer locaal op Seeland voorkomt, en uit Belgié, waar palaeno in de Hautes-Fagnes van de Baraque-Michel tot de omgeving van Spa locaal, maar tamelijk verbreid te vinden was. De laatste jaren is de vlinder hier echter zeer sterk achteruit ge- gaan en is daar nu uiterst zeldzaam geworden (J. HACKRAY, 1952, Lambillionea, vol. 51, p. 65—68). (Uit de Rijnprovincie werd palaeno als verbreid in het Hohe Venn vermeld, maar volgens de Michelin-kaart ligt dit hele gebied nu in het door Belgié geannexeerde gedeelte van Duitsland).

Tenslotte vermeldt E. J. BEDFORD, dat in Juli 1923 door een jongen één exemplaar ge- vangen werd „in a valley of the Downs near Lewes” (Proc. & Trans. South London ent. nat. Hist. Soc. 1928—1929, p. 79, 1929). Zou deze opgave juist zijn, dan is het voor zover ik weet de enige vermelding in de literatuur van een zwervende palaeno. Dr COCKAYNE schrijft me echter: „It had no label and depended on the distant memory of a man, no longer a collector, who said he caught it as a schoolboy’. Er kan dus weinig waarde aan gehecht worden.

Eén generatie. De Nederlandse exemplaren werden in Juli gevangen.

Vindplaatsen. Lbg.: Gulpen, Juli 1925, vijf mannetjes en drie wijfjes, J. PRICK leg., nu verdeeld over verschillende collecties (PRICK, BENTINCK, VAN MASTRIGT, RIJK).

Variabiliteit. De Belgische populaties, en dus ook de in ons land gevangen exem- plaren, behoren tot subsp. europome Esper, [1777], Schmett. in Abb., vol. 1, p. 367, pl. 42, a I Be

Colias hyale L. Uitsluitend inheems in Zuid- en Midden-Limburg, maar of dit altijd het geval is, is zeer de vraag. De laatste jaren, die voor vele vlinder- soorten gunstig zijn, worden geregeld exemplaren van de voorjaarsgeneratie in dit gebied gezien, zij het dan ook zeer locaal en meest in bescheiden aantal. Maar in de collecties is vrijwel geen enkel voorjaars-exemplaar uit de periode vöör 1920 te vinden. Ongetwijfeld vormt Limburg dan ook de uiterste Noordwestgrens van het gebied, waar de rups nog kan overwinteren en is er maar weinig voor nodig om deze grens tot buiten ons land terug te dringen. In heel gunstige jaren ver- schuift zij iets naar het Noorden en Westen, maar blijvend is dit nog nooit ge- weest.

Buiten dit kleine stukje van ons land worden exemplaren van de eerste genera- tie slechts sporadisch waargenomen, een bewijs, dat deze generatie zeer weinig neiging heeft om te trekken. Na een goed hyale-jaar, zoals 1947, worden het vol- gende voorjaar soms wat meer vlinders hier en daar in het land opgemerkt, een aanwijzing, dat enkele rupsen er in geslaagd zijn de winter door te komen, maar het erop volgende voorjaar ontbreekt de vlinder op die plaatsen al weer volkomen. Het winterklimaat van Noordwest-Europa is waarschijnlijk te nat en onze zomers zijn niet warm genoeg voor de soort. Hoe sterk hyale op warm, droog weer reageert, is wel in 1947 gebleken. Zie hiervoor het trekverslag over dat jaar in Ent. Ber., vol. 12, p. 308. Het toen geregistreerde aantal waarnemingen, ruim 6000, steekt hoog boven dat van alle andere jaren uit, terwijl de generaties elkaar snel opvolgden.

Middelmatig goed waren 1934, 1938, 1945 en 1949. Ook 1921 moet volgens mijn eigen waarnemingen geen slecht hyale-jaar geweest zijn. In de oudere Neder- landse literatuur is weinig over de vlinder te vinden. CALAND vermeldt, dat hij in 1893 zeer talrijk was in de omgeving van ‘s-Hertogenbosch (Tijdschr. Entom.,

(71) B. J. LEMPKE : Catalogus der Nederlandse Macrolepidoptera 303

vol. 44, p. 47). HEYLAERTS (1869, loc. cit., vol. 12, p. 198) noemt de vlinder by Breda „très commun, surtout la seconde génération”, ongetwijfeld de resul- taten van de warme zomer van 1868 generaliserend. DE GAVERE (1867, loc. cit., vol. 10, p. 188) vond de eerste generatie in de omgeving van Groningen zeld- zamer, de tweede veel talrijker. In de twintigste eeuw is hyale bij Groningen nog nooit talrijk” geweest, en ik betwijfel, of er sinds DE GAVERE's tijd een voor- jaarsexemplaar is waargenomen.

Drie generaties. De eerste kan vliegen van begin Mei tot eind Juni (6.V tot 29.VI), is vrij schaars in Zuid- en Midden-Limburg en komt buiten dit gebied sporadisch voor. De tweede vliegt tussen half Juli (11.VII) en eind Augustus of begin September en gaat tegenwoordig vrijwel elk jaar ongemerkt in een meest zwakke derde over, die tot eind October gezien is (26.X). De record-zomer van 1947 heeft waarschijnlijk een extra vierde generatie opgeleverd, te oordelen naar het diagram der vluchten (zie Ent. Ber., vol. 12, p. 308, fig. 1, 1948). Deze zomergeneratie komt het meest in het Zuiden voor, maar verbreidt zich in gun- stige jaren toch over het gehele land, tot op de Wadden-eilanden toe, waar zi) bekend is van Terschelling (1938, LEMPKE).

Het is wel uitgesloten, dat de zeer kleine Limburgse voorjaarsgeneratie de leverancier zou zijn van al onze zomerexemplaren. Ongetwijfeld migreert de vlinder zomers vanuit het Zuiden (Belgié, Noord-Frankrijk, misschien ook het zuidelijke gedeelte van de Rijnprovincie) naar ons land.

Variabiliteit. De eerste en de derde generatie (en dan vooral de latere herfst-exemplaren) lijken veel op elkaar. Ze verschillen van de zomergeneratie, doordat ze gemiddeld iets kleiner zijn, terwijl de donkere bestuiving van de vleugelwortels op de bovenzijde sterker is. Bij de herfstwijfjes is vaak de gehele achtervleugel donkerder bestoven, waardoor een duidelijk afstekende lichte sub- marginale band ontstaat. Op de onderzijde zijn de achtervleugels eveneens don- kerder bestoven en de grondkleur is meer groenachtig geel, terwijl die bij de zomerdieren dieper geel is.

De nominaatvorm is die, welke in Engeland wordt waargenomen (derde citaat van LINNAEUS in Syst. Nat., ed. X, p. 469, 1758; de beide eerste citaten hebben betrekking op Colias crocens). Op de Britse eilanden komt de vlinder uitsluitend als migrant voor. Onze exemplaren stemmen met de daar vliegende overeen, zodat ook de onze tot subsp. Ayale L. behoren.

De gele grondkleur der mannetjes variéert nogal in tint. Gedeeltelijk is dit misschien een gevolg van verkleuring door het zonlicht, maar zeker geldt dit niet voor alle lichtgele exemplaren, zoals een 4 van Nuenen bewijst, waarbij alleen de achtervleugels heel licht zijn (NEIJTS).

In Lambillionea, vol. 36, p. 70 en volgende (1936), gaf ik een overzicht van alle toen bekende vormen. Door de latere ontdekking, dat Colias calida Verity een goede soort is, en door de vaststelling van BERGER, dat vele Oostaziatische vormen tot Colias erate Esper behoren, heeft echter vooral de samenstelling van de geografische vormen weinig waarde meer.

AAS met 1 n) gern:

f. pygmaea Lambillion, 1906, Rev. mens. Soc. ent. Namur., p. 22 (brabantica Strand, 1912, Ent. Z. Frankfurt, vol. 25, p. 253). Dwergen. Vrij zeldzaam, maar

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in goede hyale-jaren op vele vindplaatsen aangetroffen. Natuurlijk komen onder deze dwergen ook weer vele van de andere vormen voor en het zou dwaasheid zijn, daar aparte namen voor te gebruiken.

B Gromelalleut

f. 2 argentea Fritsch, 1913, Ent. Rundschau, vol. 30, p. 46. Grondkleur van de bovenzijde der vleugels zuiver wit, zonder gele of groene tint. Ongetwijfeld zeldzaam. Swalmen (PIJPERS); Stein (Missiehuis Stein).

f. © heliceides de Selys, 1844, Enumération, p. 30 (viridis van Mellaerts, 1926, Lambillionea, vol. 26, p. 84). Grondkleur van de bovenzijde der vleugels, vooral die van de achtervleugels, duidelijk groenachtig getint. Vrij zeldzaam, maar op de meeste plaatsen onder de soort te verwachten.

f. © pallida Robson & Gardner, 1886, Young Naturalist, Suppl, p. 4. Grond- kleur van de bovenzijde der vleugels creme-wit. Niet al te zeldzaam, bekend van vele vindplaatsen.

f. 9 pseudohelice Metschl, 1922, Mitt. Minch. ent. Ges., vol. 12, p. 6. Grond- kleur der bovenzijde geelachtig wit, achtervleugels donker bestoven, met krachtig ontwikkelde zwarte marginale en submarginale band. Zie GRUBER, 1932, Ent. Z. Frankfurt, vol. 46, p. 195, plaat, fig. 12. Arnhem (Leids Mus.).

f. 9 flavida Gruber, 1932, Ent. Z. Frankfurt, vol. 46, p. 195, plaat, fig. 14. De grondkleur normaal witachtig, maar de lichte vlekken in de donkere achter- randsband der voorvleugels geel. Vrij zeldzaam. Slangenburg, Zaltbommel (Zoöl. Mus.); Capelle aan den IJsel (VERKAIK); Oud-Beierland (Sint-Joseph Stichting); Maastricht (Mus. Maastricht); Gronsveld (PRICK).

f. 2 flava Husz, 1881, Eperj. Ker. Coll., p. 34. Grondkleur der vleugels geel. Wel vrij zeldzaam, maar telkens onder de soort opduikend en van een vrij groot aantal vindplaatsen door het gehele land bekend. Ongetwijfeld een erfelijke vorm, waarschijnlijk recessief ten opzichte van de witte wijfjes.

f. & albicans Metschl, 1922, Mitt. Münch. ent. Ges., vol. 12, p. 6. Grond- kleur niet geel, maar crèmekleurig. Stellig wel een heel zeldzame vorm. Aalten (VAN GALEN); Doesburg (D. B. KROON); een overgang van Wageningen (GOR- TER).

f. nigricans Finke, 1934, Int. ent. Z. Guben, vol. 28, p. 394. Met sterke don- kere bestuiving op de bovenzijde aan de wortel van de vleugel. Chaam, ®, waar- bij de gehele achtervleugel donker bestoven is (BROUWER).

& De discaalvielk der voorvleugels.

f. macropuncta Finke, 1934, Int. ent. Z. Guben, vol. 28, p. 393. Discaalvlek opvallend vergroot. Niet al te zeldzaam, bijna overal onder de soort voorkomend.

f. parvipuncta nov. Discaalvlek opvallend verkleind. Minder dan de vorige vorm, maar toch ook wel overal onder de soort te verwachten.

Holotype 4 van Oosterbeek, 6.VIII.1866 (Zoöl. Mus.).

[Forewings with a small discal spot.]

f. turi Biezanko (volgens ROMANISZYN, 1930, Fauna Mot. Polski, vol. 1, p. 44). De discaalvlek in tweeén gedeeld. Ongetwijfeld een zeer zeldzame vorm. Albergen, een 3, waarbij de discaalvlek op de bovenzijde uit twee even grote boven elkaar liggende vlekjes bestaat (VAN DER MEULEN).

(73) B. J. LEMPKE: Catalogus der Nederlandse Macrolepidoptera 305

f. pupillata Lempke, 1936, Lambillionea, vol. 36, p. 103. De discaalvlek met een lichte kern. Op de onderzijde vrij gewoon en overal onder de soort aan te treffen.

f. elongata Vorbrodt, 1917, Mitt. Schweiz. ent. Ges., vol. 12, p. 434. Discaal- vlekken van voor- en (of) achtervleugels verlengd in de richting van de achter- rand. Het mooist in de regel op de onderzijde van de achtervleugels. Amsterdam (VAN DER MEULEN); Beemster (DE BoER): Nootdorp (VAN ELDIK); Hollandse Rading, Stein, Valkenburg (Zoöl. Mus.); Nuenen (VERHAAK). Soms alleen op de bovenzijde der voorvleugels: Nuenen (NEIJTS).

f. nigrofasciata Grum Grshimailo, 1885, Mém. Romanoff, vol. 1, p. 163. De discaalvlek door een zwarte bestuiving, of in extreme exemplaren zelfs door een zwatte band, verbonden met de donkere achterrandsband. Zeldzaam. Schaesberg, &, 1947 (Zoöl. Mus.); Geulem, 9, 1947 (H. van ROSSUM).

Da Dicmdmnscaalviek der achtervieugels:

f. unimaculata Tutt, 1896, Brit. Butt, p. 253. Op de bovenzijde slechts één enkele oranje vlek. (Op de onderzijde is de bovenste vlek dan meestal klein, doch ontbreekt soms ook wel geheel). Niet zeldzaam en stellig overal onder de soort aan te treffen.

f. bipupillata Cabeau, 1922, Rev. mens. Soc. ent. Namur., vol. 22, p. 54. Op de bovenzijde twee afzonderlijke oranje vlekken in plaats van één dubbele. Even- eens een vrij gewone vorm.

f. pallidior Cockerell, 1912, Entomologist, vol. 45, p. 32. De oranje vlekken op de bovenzijde licht van kleur, nauwelijks tegen de grondkleur afstekend. Niet al te zeldzaam, overal onder de soort te verwachten.

f. deannulata Rocci, 1920, Atti Soc. Lig. Sc. Nat., vol. 30, nr. 4, p. 30. De zilvervlek op de onderzijde bezit alleen de donkere lijn om de zilverkleur, doch mist de verdere donkere omranding. Niet gewoon. Wapenveld (NIEUWLAND); Arnhem (VAN DER WEELE); Amsterdam (VAN DER VAART); Schoorl, Epen (Zoöl. Mus.); Schiedam (NijssEN); Oud-Beierland (Sint Joseph Stichting); Wester Schengen (WILMINK); Deurne (Nies); Roermond (VAN DER MEULEN).

E. De donkere achterrandstekening op voor- en achter- vleugels.

f. ubli Kovats, 1899, Ent. Zeitschr. Guben, vol. 12, p. 169. De lichte vlekken in de zwarte achterrandsband der voorvleugels ontbreken. Alleen enkele over- gangsexemplaren, waarbij de vlekken sterk gereduceerd zijn: Wageningen Landb. Hsch.); Assendelft (VLIETSTRA); Dordrecht (Mus. Rotterdam); Oud- dorp (Zoöl. Mus.); Vlodrop (VAN DE Por); Kerkrade (NEUMANN).

f. flavofasciata Lambillion, 1907, Cat. Lép. Belg., p. 409. De gele vlekken in de zwarte achterrandsband der voorvleugels verbonden tot een doorlopende on- onderbroken band. Niet al te zeldzaam bij de mannetjes, in bijna elke niet te kleine serie aan te treffen.

Dezelfde vorm komt ook bij de wijfjes voor: Laag Soeren (Zoöl. Mus.); Ven- raai (KNIPPENBERG).

{The female also produces a form corresponding with the male form flavofasciata Lam-

billion, but of course with a whitish ground colour. Though the name does not fit females, no other name is proposed, because there is little doubt, that the same group of factors is

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responsible for the formation of the pale band with males, as well as with females. Also f. flavoradiata and f. alboradiata doubtless depend on identical factors, but these names are already in existence. They are typical examples of names given at a time when authors had not the slightest idea yet of the important role of inheritance in the origin of forms of the Lepidoptera. It would be advisable to substitute these inappropriate names by new ones which fit both sexes. |

f. apicata Tutt, 1896, Brit. Butt., p. 253. Van de zwarte achterrandsband der voorvleugels ontbreekt de onderste helft. Niet gewoon. Apeldoorn, Slangenburg, Amsterdam, Deurne (Zoöl. Mus.); Wageningen (Plantenz. Dienst); Aalten (VAN ELDIK); Hummelo, Belfeld (Leids Mus.); Nijmegen (VAN DER VAART); Nuenen (VERHAAK); Nuth (CETON).

f. flavoradiata Osthelder, 1925, Schmett. Südb., p. 68. De zwarte achterrands- band der voorvleugels bij de apex doorsneden door gele aderen. Niet al te zeld- zaam, in bijna elke serie aan te treffen.

f. alboradiata Herzig, 1935, Int. ent. Z. Guben, vol. 29, p. 365. Witachtige wijfjes, waarbij de voorvleugelband bij de apex doorsneden is door witte aderen. Nuenen (VERHAAK); Gronsveld (PRICK).

f. flavoapicalis Metschl, 1922, Mitt. Münch. ent. Ges., vol. 12, p. 7. De zwarte achterrandsband der voorvleugels bij de apex geel bestoven. Doesburg (D. B. Kroon); Bakkum (DE BoER); Horst (VAN DE Por); Maasbracht, Maastricht (LückEr); Brunssum (GIELKENS); Kerkrade (NEUMANN).

f. duplex Ksenszopolski, 1911, Trudy Izsled. Volyni, vol. 8, p. 28, pl. 1, fig. 2. Op de bovenzijde der achtervleugels langs de achterrand een donkere band en daarvoor een rij dikke zwarte submarginale vlekken. Zeldzaam. Reuver (Broeder ANTONIUS), Roermond (van DER MEULEN); Stein (Zoöl. Mus.); Meerssen (RIJK).

[De typische vorm heeft ook de achterrandsband en de rij submarginale vlek- ken, maar veel zwakker. }

f. intermedia Tutt, 1896, Brit. Butt., p. 253. Op de bovenzijde der achtervleu- gels ontbreken de submarginale vlekken. Gewoon, overal onder de soort.

f. obsoleta Tutt, 1896, op. cit., p. 253. Op de bovenzijde der achtervleugels ontbreekt alle donkere tekening. Veel minder algemeen. Agelo (VAN DER MEU- LEN); Domburg, Deurne, Venlo, Bunde (Zoöl. Mus.); Chaam (BROUWER); Vucht (TEN HOVE).

F. Donkere tekening op de onderzijde der vleugels.

f. infrastriata nov. Op de onderzijde der voorvleugels in cel 5 een zwarte horizontale streep tussen celvlek en donkere submarginale vlek, maar geen van beide bereikend. Stellig niet al te zeldzaam. Muiderberg (NIEUWLAND); Hem- brug (WESTERNENG); Purmer (DE BOER); Venlo, Schin op Geul, Bunde, Maas- tricht (Zool. Mus.).

Holotype: 4 van Bunde, 14.VIII.1938 (Zoöl. Mus.).

[On the under side of the fore wings in cel 5 a black horizontal line between discal spot and dark submarginal spot, but reaching neither of them.]

f. opposita Zusanek, 1918, Z. Oest. ent. Ver., vol. 3, p. 36. Op de onderzijde van voor- en achtervleugels staat een rij sterk ontwikkelde donkere submarginale

(75) B. J. LEMPKE: Catalogus der Nederlandse Macrolepidoptera 307

vlekken. Extreme exemplaren, die de naam verdienen, zijn stellig vrij zeldzaam, maar kunnen toch wel overal onder de soort aangetroffen worden.

G. Vleugelvorm.

f. posticominuta nov. De achtervleugels verkleind, doordat de achterrand in een rechte lijn schuin naar beneden loopt naar de binnenrandshoek, die daardoor veel scherper is. Muiderberg, 4 (holotype, VAN DER MEULEN).

[The hind wings are smaller, because the hind margin runs in a straight line to the tornus, which is therefore much sharper.

The form corresponds exactly with Colias croceus, f. posticominuta Verity, 1947, Farf. It., vol. 3, p. 285, pl. 36, fig. 15, so that it very probably is hereditary, and then, no doubt, recessive, because of its great rarity.]

Gynandromorph. Een ongetwijfeld uiterst zeldzaam verschijnsel bij deze soort ! Een © van Nuenen, gevangen in 1947, heeft op de linker voor- en achtervleugel een baan van de mannelijke gele kleur langs de voorrand en op de linker achtervleugel een klein vlekje van die kleur aan de achterrand (NEIJTS).

Pathologische exemplaren. Een blijkbaar meer voorkomende vorm heeft op de onderzijde van één of beide achtervleugels een baan van lichtgrijze of blauwgrijze kleur, terwijl de rest van de achtervleugels normaal van kleur is. Aalten, © (rechtervleugel, VAN ELDIK); Nijmegen, 3 (beide vleugels, maar asymmetrisch, Zoöl. Mus.).

Teratologische exemplaren. Voorvleugels lang uitgerekt, smal. Chaam, 9 (BROUWER).

Alle vleugels te kort. Nuenen, 3 (NEIJTS).

Beide achtervleugels te klein. Nuenen (VERHAAK).

Rechter achtervleugel te klein. Nuenen, & (NEIJTS).

Colias calida Verity. Nog altijd is alleen het ene exemplaar uit ons land bekend, dat ik reeds vermeldde in deel 11 van de Catalogus, p. (879), 1953. Ook uit het omringende gebied zijn geen nieuwe gegevens bekend geworden. Wel zijn in Duitse tijdschriften enkele artikelen over de soort verschenen, maar zij hebben alle betrekking op zuidelijker gebieden. We weten dus alleen, dat de vlinder inheems is op de kalkgronden van de Ardennen, waar Hippocrepis groeit, de voedselplant van de rups. Bovendien wordt hij nu en dan als mi- grant in Zuid-Engeland opgemerkt.

Over de verschillen met Colias hyale heb ik reeds uitvoerig geschreven, lc, p. (880) (881). Vrijwel tegelijk met WARREN's artikel (1951, Lambillionea, vol. 50, p. 90—97) verscheen een publicatie van BEURET (1951, Colias australis Vrty., bona species, Mitt. ent. Ges. Basel, N. F. vol. 1, p. 2—6, 17—20, 24—27). Hij kende het artikel van WARREN niet, evenmin dat van VALLINS, DEWICK & HARBOTTLE (1950, Ent. Gazette, OL Ty jd 113—125) en toch komt ook de Zwitserse auteur tot vrijwel dezelfde conclusies.

Verity daarentegen publiceerde een artikel (1953, On the supposed discoveries of new butterfly species in Europe, Entomologist, vol. 86, p. 172—175), waarin hij betoogde, dat byale en calida niet twee soorten zijn, maar twee exerges van dezelfde soort. (Fen exerge is een groep van bij elkaar behorende subspecies; TOXOPEUS onderscheidt ook zulke groepen, hij noemt ze een grex). VERITY baseert dit vooral op het voorkomen in Piemond van po- pulaties, waarin alle mogelijke overgangen tussen hyale en calida voorkomen. Ik heb hier- voor een andere verklaring gegeven, nl. dat we hier een geval hebben van parallele ontwik- keling in kleur en tekening, waardoor de twee soorten elkaar in deze kenmerken gedeeltelijk overlappen, zodat vele exemplaren uiterlijk ondetermineerbaar zijn. Naar mijn mening kan er geen sprake zijn van twee tot dezelfde soort behorende eenheden, omdat ze in de eerste drie stadia scherp van elkaar gescheiden zijn, terwijl bij de nu reeds vrij talrijke buiten-

308 TIJDSCHRIFT VOOR ENTOMOLOGIE, DEEL 97, AFL. 4, 1954 (76)

landse eikweken de verschillen stabiel waren en splitsingen in hyale- en calida-kenmerken bij geen enkele kweek optreden, zodat er ook op de gemeenschappelijke vliegplaatsen geen uitwisseling van genen, dus geen copulatie, tussen hyale en calida plaats vindt (Ent. Rec. vol. 66, p. 33—34, 1954). Het is wel jammer, dat wij hier in Nederland geen kans heb- ben ons met dit interessante probleem bezig te houden.

In Belgié heeft calida in de regel twee generaties, de eerste zeldzaam in Mei en Juni, de tweede eind Juli en Augustus, zeer variabel in voorkomen, en alleen in zeer gunstige jaren een derde partiéle in September en October (FONTAINE, 1948, Lambillionea, vol. 48, p. 24). Het Nederlandse exemplaar werd in Juni gevangen en behoort dus tot de eerste generatie.

Vindplaatsen. Lbg.: Kerkrade, 7.VI.1945, 4 (NEUMANN leg. collectie SCHOL- TEN).

[Colias chrysotheme Esper. In 1917 zou een exemplaar van deze Zuidoost-Europese soort in ons land gevangen zijn, volgens een mededeling van Dr C. FRANSSEN in Nat. hist. Mbl. Maastricht, vol. 18, p. 92, 1929. Het belandde tenslotte in de collectie van het Missie- huis te Steyl. BENTINCK heeft het op een vergadering der Ned. Ent. Ver. gedemonstreerd (1929, Tidschr. Entom., vol. 73, p. XXV), en ook ongetwijfeld wel teruggezonden, maar elk. spoor ervan ontbreekt. In Steyl is het niet terug te vinden. Ik heb er enige malen naar gezocht met de Broeder, die met het toezicht op de collecties is belast, doch zonder succes. Wel staan in de verzameling van LATIERS een paar exemplaren, doch dit zijn buitenlandse. Zo is niet meer te controleren, of toch niet een verwisseling met een chrysotheme-achtige vorm van Colias croceus heeft plaats gevonden. Ook in het buitenland is dit herhaaldelijk gebeurd. Zelfs het hoofdkenmerk, dat BENTINCK opgeeft, het ontbreken van de androconien- vlek op de bovenzijde der achtervleugels bij het 4 van chrysotheme, is niet geheel betrouw- baar. Ik heb enkele mannetjes van croceus gezien, waarbij de vlek niet meer zichtbaar was en die toch niet opvallend afgevlogen waren. Of de riekschubben niet aanwezig waren, of dat ze van dezelfde kleur als de grondkleur waren, kon ik niet onderzoeken.

Maar ook al was de determinatie correct, dan kan dit exemplaar hoogstens als een adven- tief beschouwd worden. De soort komt in Europa niet westelijker voor dan Neder-Oosten- rijk, een gebied, waaruit onze croceus-immigranten nooit afkomstig zijn, zodat meevliegen met een croceus-zwerm uitgesloten is. En de soort zelf is geen migrant.

Vindplaats. Lbg.: Melick, &, Augustus 1917 (FRANSSEN, 1929, l.c.)].

Colias croceus Fourcroy. Immigrant uit Zuid-Europa (kustgebieden van de Middellandse Zee), die haast elk jaar ons land bereikt, al is het aantal soms wel heel klein. Goede crocens-jaren komen niet veel voor. Het zijn meest warme, droge zomers en die zijn in ons klimaat schaars. Helaas zijn hierover in de Neder- landse literatuur nog minder gegevens te vinden dan reeds bij Colias hyale het geval was. Het beste croceus-jaar, waarover we betrouwbare gegevens bezitten, is 1947 met zijn warme record-zomer. Vrij goed waren 1917, 1919, 1928 (zie VAN DEN BERGH, Ent. Ber., vol. 7, p. 391, 1929), 1935, 1938 (zie TOLMAN, Natura, vol. 38, p. 1—4, 1939), 1945 en 1946. Beslist slecht was 1948.

Het meest komt de vlinder in het Zuiden van het land voor. Naar het Noorden toe wordt hij steeds schaarser, al is hij tot op de Waddeneilanden gezien (Texel, Vlieland, Terschelling).

Het eerste verslag over een mislukte eikweek gaven J. TH. OUDEMANS en BRANTS in Tijdschr. Entom., vol. 63, p. XIV—xXXI, 1920. De oorzaak van de mislukking was ongetwijfeld, dat de kweek te laat werd begonnen (in October 1919). Later echter is de vlinder meermalen met succes gekweekt, het eerst door mij zelf in 1931 (Ent. Ber., vol. 8, p. 381) en de laatste jaren door verschillen- de andere lepidopterologen. Men moet de kweek vooral niet te laat in het jaar

(77) B. J. LEMPKE : Catalogus der Nederlandse Macrolepidoptera 309

beginnen en bij ongunstig herfstweer forceren met wat kunstmatige warmte. Zij verloopt dan zeer snel en zonder enige moeite.

Het gebied, waarin de rups nog met succes kan overwinteren, is, vergeleken met het territorium, dat de soort als migrant beslaat, vrij klein. JARVIS vond ex- perimenteel, dat de rups cen gemiddelde minimumtemperatuur van 50° F = 10° C bij lage vochtigheidstoestand niet langer dan twee maanden kan verdragen. Daardoor is het overwinteringsgebied beperkt tot de Zuid- en Oostkust van de Middellandse Zee en mogelijk beschutte plaatsen aan de Noordkust en op de eilanden, terwijl het zich Oostwaarts uitstrekt tot Irak en Perzié (1953, The re- lationship of Colias croceus (Fourcroy) and Colias electo (Linn.), Trans. R. ent. Soc. London, vol. 104, p. 521—541, in het bizonder p. 523).

De vlinder is tot nog toe slechts eens in April bij ons waargenomen (26.IV. 1945 te Oss, KETS). Ook in Mei en Juni is hij in de regel nog een grote zeld- zaamheid. De meeste exemplaren beginnen in Juli te verschijnen, vooral in de tweede helft. Augustus is dan onze beste crocews-maand, maar in mooie herfsten blijft de vlinder doorvliegen in September en zelfs nog in October, meestal in prachtige verse exemplaren, de afstammelingen van de migranten. De eerste flinke nachtvorsten betekenen echter het einde van alle vlinders en van alles, wat nog aan rups of pop op de klaver aanwezig is. Late data zijn 28 October 1949 en 26 October 1950, maar de kroon spant wel 21 November 1947. Zie voor dit merkwaardige jaar vooral Ent. Ber., vol. 12, p. 309—311 (1948).

Variabiliteit. De vlinder is zeer variabel. Daar omstreeks de twintiger jaren van deze eeuw enkele goede vliegjaren voorkwamen en de mooie fel ge- kleurde vlinder voor de Westeuropese verzamelaars altijd een aantrekkelijk dier is, is het geen wonder, dat juist in deze tijd een groot aantal vormen beschreven werd. Een bijna volledig overzicht van het gepubliceerde gaf ik in Lambillionea, vol. 33, p. 30, enz., 1933. Daarna zijn slechts enkele nieuwe vormen bekend ge- worden.

Onze exemplaren behoren tot subsp. croceus Fourcroy.

Je, _Je\ 18 ME

f. minor Failla, 1887, Nat. Sic., vol. 7, p. 52. Dwergen. Vrij zeldzaam, maar toch telkens onder de soort opduikend.

f. major Cockerell, 1889, Entomologist, vol. 22, p. 176. Opvallend grote exem- plaren. Veel zeldzamer. Hettenheuvel, Soest (Zoöl. Mus.); Amsterdam (H. van ROSSUM); Haarlem (HERWARTH); Wilhelminadorp, Schin op Geul (WILMINK); Stein (Missiehuis Stein).

Be@rondkleur van de bovenzijde

f. 2 alba Lempke, 1933, Lambillionea, vol. 33, p. 39. Grondkleur der vleugels zuiver wit, zonder gele tint, middenvlek der achtervleugels normaal oranjerood. Vrij zeldzaam. Otterlo, 1947 (VAN DE PoL); Leeuwen, 1919 (Zoöl. Mus.); Hil- versum, 1947 (CARON); Hembrug, 1947 (WESTERNENG); Heemstede, 1947 (HERWARTH); Loosduinen, 1938 (VAN LEYDEN); Vlaardingen, 1947 en 1949 (NIJSSEN); Chaam, 1947 (BROUWER); Limmel (PRICK); Kerkrade, 1945 (F. van DER MEULEN); Welterberg, 1947 (VAN WISSELINGH).

f. © helice Hübner, [1799—1800}, Samml. Eur. Schmett., Rhop., p. 67, fig. 440, 441. Grondkleur der vleugels creme, dus met zwakke gele tint, midden-

310 TIJDSCHRIFT VOOR ENTOMOLOGIE, DEEL 97, AFL. 4, 1954 (78)

vlek der achtervleugels oranjerood. SOUTH, pl. 24, fig. 2, 3. Vrij zeldzaam, maar in goede croceus-jaren bijna overal onder de soort te verwachten. Daar de vorm tot 1947 een rariteit voor onze fauna was, en het in een slechte croceus-periode ongetwijfeld weer zal worden, geef ik bij uitzondering een volledig overzicht van alle mij bekende vangsten.

Oude Mirdumer Klif, 1947 (CAMPING); Ootmarsum, 1947 (KucHLEIN); Almelo, 1946 (KLEINJAN); Deventer, 1950 (Oort); Harderwijk (Bouwst. Fauna Ned., vol. 1, p. 219, 1853); Oosterbeek, 1879, Soest, Amsterdam, Ouddorp, alle in 1947 (Zoöl. Mus.); Lunteren, 1945 (BRANGER): Aalten, 1947 (VAN GALEN); Slangenburg, 1901 (KLOKMAN); Huissen- Gdl., 1935 (HEEZEN); Nijmegen (UIJEN, 1891, Tüjdschr. Entom., vol. 34, p. XXIV); Overasselt, 1953 (VAN DER VLIET); Zaltbommel, 1908 (CoLDEwEY); Hilversum, 1947 (CARON); Hembrug, 1947 (diverse collecties); Zaandam, 1950 (MORRIËN); Koog aan de Zaan, 1947 (Loots); Purmerend, 1947 (HUISENGA); Middelie, 1947 (S. DE BoER); Assen- delft, 1938 (VLIETSTRA); Limmen, 1928 (SINT); Wijk aan Zee, 1931 (VAN DER MEULEN); Haarlem, Mei 1858 (WEYENBERG, 1863, Tdschr. Entom., vol. 6, p. 8); Heemstede, 1947 (HERWARTH); Vogelenzang, 1931 (VAN WISSELINGH); Haarlemmermeer, 1920 (PIET); Rijnsburg, 1947 (J. Kroon); Vlaardingen, 1935 (van KATWIJK), 1947 (NIJSSEN); Schiedam, 1945, 1947 (NIJSSEN), 1953 (KAZENBROOT); Nieuwerkerk aan den IJsel, 1947 (VERKAIK); Krimpen aan den IJsel, 1943 (VAN DER SCHANS); Krimpen aan de Lek, 1945 (Mus. Rotterdam); Dordrecht, 1908 (DE JONCHEERE); Numansdorp, 1912 (Mus. Rotter- dam); Melissant, 1945 (HUISMAN); Tilburg, 1919 (VAN DEN BERGH); Eindhoven, 1945 (Leids Mus.), 1946 (VAN DER VLIET); Nuenen, 1945, 1947 (NEIJTs); Helmond, 1919, Geleen, 1947 (KNIPPENBERG); Deurne, 1935, Roermond, 1935 (NIES); Steyl, 1936 (STOF- FELS), 1946, 1947, (Br. ANTONIUS); Stein, 1952 (Pater MUNSTERS); Heijenrath, 1947, Elkenraad, 1947, Epen, 1949 (NEUMANN); Kerkrade, 1912 (LATIERS), 1946, 1947, 1950 (SOGELER); Simpelveld (MAASSEN, 1870, Tijdschr. Entom., vol. 13, p. 135); Wijlre, 1950 (SOGELER); Geulle, 1928 (Mus. Maastricht); Meerssen, 1931 (Rijk); Sint Pietersberg, 1950 (Leids Mus.); Epen, 1950 (DELNOYE); Vaals, 1949 (JUSSEN).

There was some controversy about the colour of f. helice, owing to the fact that in some copies of HüBNER's work it is white, in others creamy, in still others even pale yellow (cf. VERITY, 1947, Farf. It., vol. 3, p. 279). The original figure, now in the library of the British Museum, has a creamy ground colour (GOODSON, 1951, Ext. Rec., vol. 63, p. 47), so that my conception of the form in Lambillionea, vol. 33, p. 39—40 (1933) was correct.

f. © flavomaculata Braun, 1928, Lambillionea, vol. 28, p. 117. Als helice, maar de middenvlek der achtervleugels geelachtig (d.w.z. de kern is licht oranje, de ring er om heen geelachtig). Niet gewoon. Oude Mirdumer Klif, 1947 (Cam- PING); Aalten, 1947 (van GALEN); Culemborg, 1892, Zaltbommel, 1908 (Zoöl. Mus.); Vlaardingen, 1947 (NIJSSEN); Capelle aan den IJsel, 1935 (VERKAIK); Chaam, 1947 (BROUWER); Steyl, 1949 (Br. ANTONIUS); Kerkrade, 1945 (NEU- MANN); Vaals, 1950 (DELNOYE).

f. © albissima Ragusa, 1916, Nat. Sic., p. 20. Als helice, maar de middenvlek der achtervleugels wit. Bij ons een uiterst zeldzame verschijning. Gerendal, 1928 (BROUWER).

f. 9 helicina Oberthür, 1880, Bull. Soc. ent. Fr., p. CXLVI. Grondkleur der vleugels lichtgeel, zonder oranje tint, dus duidelijk geler dan de cremekleurige helice. FORD, Butterflies, pl. 33, fig. 5. Chaam, 1947 (BROUWER).

f. © aubuissoni Caradja, 1894, Iris, vol. 6, p. 171. Grondkleur der vleugels lichtgeel, oranje getint. SOUTH, pl. 24, fig. 4. Vrij zeldzaam. Hierden, 1947 (Zoöl. Mus.); Oosterbeek, 1946 (TEN Hove); Montferland, 1931 (SCHOLTEN);

|

(79) B. J. LEMPKE: Catalogus der Nederlandse Macrolepidoptera 311

| Hembrug, 1947 (WESTERNENG); Limmen, 1928 (SINT); Heemstede, 1947

(HERWARTH); Zoetermeer, 1947 (VAN DE Por); Dordrecht, 1908 (Mus. Rot- terdam); Tilburg, 1919 (VAN DEN BERGH); Stein, 1945 (Missiehuis Stein); Heu- gem, 1928 (RIJK).

f. tergestina Stauder, 1913, Boll. Soc. Adr. Sc. Nat., vol. 27, p. 149. Grond- kleur der vleugels heldergeel, zowel bij mannetjes als wijfjes. VERITY, Farf. It., vol. 3, pl. 36, fig. 17, 20, 25 (1950). Stellig niet gewoon. Amsterdam (Zoöl. Mus.); Roermond (VAN DER MEULEN); Epen (VAN WISSELINGH).

f. bicolorata Mezger, 1932, Lambillionea, vol. 32, p. 210. De oranje grondkleur gedeeltelijk vervangen door geel, meest in een brede baan langs de voorrand der voorvleugels. Muiderberg (NIEUWLAND); Hembrug (WESTERNENG); Baexem (KAMMERER); Epen (VAN WISSELINGH); Vaals (PIJPERS).

f. flammea Kitt, 1924, Z. Oest. ent. Ver., vol. 9, p. 18. Grondkleur der vleu- gels donkerder dan bij normale exemplaren, meer roodachtig oranje. Niet ge- woon, maar in flinke series telkens opduikend.

f. © posticotersior Verity, 1947, Farf. It., vol. 3, p. 283, pl. 36, fig. 5, 6, 13. Grondkleur van de bovenzijde der achtervleugels nauwelijks donker bestoven, vrijwel even helder van kleur als die der voorvleugels. Deventer (COLDEWEY); Amsterdam, Epen (Zoöl. Mus.); Hembrug (diverse collecties); Zaandam (H. VAN ROSSUM); Hoek van Holland (Mus. Rotterdam); Dordrecht (VERHEY); Wilhelminadorp (WILMINK); Deurne (Nies); Roermond (FRANSSEN); Bunde (RIJK).

f. & rubroandroconiata Obraztsov, 1936, Z. Oest. ent. Ver., vol. 21, p. 46. De androconiënvlek aan de wortel der achtervleugels roodachtig in plaats van geel- achtig. Een niet al te zeldzame vorm, op vele vindplaatsen aangetroffen.

f. & grisandroconiata nov. De androconiénvlek aan de wortel der achter- vleugels zwartachtig grijs. Hilversum (holotype, Zoöl. Mus.); Schiedam, Vlaar- dingen (Mus. Rotterdam); Wemeldinge, twee exemplaren (DE Vos).

[The androconial spot at the base of the hind wings blackish-grey.]

If. & purpurascens Cockerell, 1889, Entomologist, vol. 22, p. 3. Bovenzijde der achtervleugels met prachtige purperkleurige weerschijn. Geen afwijking, maar een normale vorm. Alle gekweekte exemplaren hebben die tint, maar deze ver- dwijnt blijkbaar spoedig. }

G Grondkleur van de onderzijde der achtervleugels.

f. infralutea Verity, 1947, Farf. It., vol. 3, p. 280, pl. 36, fig. 21. Grondkleur zuiver geel. Amsterdam (VAN DER MEULEN); een 4 zonder vindplaats (Zoël. Mus.).

f. infraviridis Verity, 1947, Lc, p. 280. Grondkleur duidelijk groenachtig. Stein, & (Zoöl. Mus.).

f. infracaerulescens Verity, 1947, Lc, p. 280, pl. 36, fig. 35. Grondkleur grijsachtig blauw. Valkeveen, © (Zoöl. Mus.); Hembrug, ®, waarbij de costaal- helft van de linker vleugel alleen blauwachtig is (DE BOER).

D. Bovenzijde metextrazwartetekeningof bestuiving.

f. striata Geest, 1905, Z. wiss. Ins.biol., vol. 1, p. 379. Van de zwarte achter- randsband der voorvleugels (soms ook van die der achtervleugels) lopen enkele

312 TIJDSCHRIFT VOOR ENTOMOLOGIE, DEEL 97, AFL. 4, 1954 (80)

zwarte strepen tussen en langs de aderen in de richting van de middencel. Alber- gen, prachtig & (VAN DER MEULEN); Geulle (Mus. Rotterdam).

f. nigrofasciata Verity, 1908, Rhop. Pal., p. 269, pl. XLVII, fig. 8. Van de zwarte achterrandsband der voorvleugels loopt een brede zwarte band naar de middencelvlek. Zuilen, 4 (TEN HOVE).

f. © basisuffusa Lempke, 1932, Ent. Ber., vol. 8, p. 392. De wortel van de bovenzijde der vleugels sterk zwart bestoven. Montferland (Zoöl. Mus.); Hem- brug (DE BOER); Capelle aan den IJsel (VERKAIK); Roermond (VAN WISSE- LINGH).

f. retronigra Delahaye, 1909, Suppl. Cat. Lép. Maine-et-Loire, p. 9. Achter- vleugels bijna geheel zwart. Wageningen, een exemplaar met sterk donker be- stoven achtervleugels (Plantenz. Dienst); Aalten, een 3, waarbij alleen de lin- ker achtervleugel sterk verdonkerd is (somatische mozaiek ? VAN GALEN).

f. nigrosparsata nov. De gehele oranje grondkleur van de bovenzijde van voor- en achtervleugels is fijn zwart bestoven. Amsterdam, 4 (holotype, JONKER).

[The whole orange ground colour of the upperside of fore and hind wings is finely powdered with black scales.]

E. De zwarte achterrandsband.

f. 4 atrofasciata Rocci, 1920, Atti Soc. Lig. Sc. Nat., vol. 30, nr. 4, p. 25. Zonder spoor van gele aderen in de achterrandsband op voor- en achtervleugels. Niet gewoon. Kampen, Epen (Zoöl. Mus.); Arnhem (Leids Mus.); Hembrug (WESTERNENG); Zaandam (diverse collecties); Kerkrade (NEUMANN); Mechelen (KUCHLEIN).

f. 4 faillae Stefanelli, 1900, Bull. Soc. ent. It., vol. 32, p. 187. Zowel op de voor- als achtervleugels lopen alle aderen als gele lijnen door tot de achterrand. Niet zeldzaam, overal onder de soort aan te treffen.

If. 4 velata Ragusa, 1904, Nat. Sic., vol. 17, p. 42. De zwarte achterrands- band der voorvleugels bestoven met groenachtige schubben. Geen afwijking ! Alle pas uitgekomen mannetjes bezitten deze schubben, die blijkbaar zeer los zit- ten en spoedig verloren gaan. }

f. © earinica Oberthür, 1909, Lép. Comp., vol. 3, p. 175 (Ayerensis Strand, 1918, Soc. Ent., vol. 33, p. 27). Bij de voorvleugelpunt lopen enkele geel be- stoven aderen door de zwarte achterrandsband. Hattem, Amsterdam (Zoöl. Mus.); Zuidzande (WILMINK).

f. 2 fulvosignata Rocci, 1920, Atti Soc. Lig. Sc. Nat., vol. 30, nr. 4, p. 25. De lichte vlekken in de zwarte achterrandsband der voorvleugels niet groenig- geel, maar van dezelfde oranje tint als de grondkleur. Zie VERITY, Farf. It., vol. 3, pl. 36, fig. 8 (1950). Wageningen (Landb. Hsch.); Hembrug (WESTER- NENG); Capelle aan den IJsel (VERKAIK); Tilburg (VAN DEN BERGH); Nuenen (NEIJTs); Steyl (Zoöl. Mus.); Roermond (LückEr); Bunde (RK).

f. © radiata Nitsche, 1932, Z. Oest. ent. Ver., vol. 17, p. 85. De gele randvlek- ken der achtervleugels straalvormig verlengd tot de achterrand. Zie Lambillionea, vol. 33, pl. 4, fig. 11 (1933) en VERITY, l.c., pl. 36, fig. 26. Amsterdam (diverse collecties); Assendelft (VLIETSTRA); Nuenen (NEIJTS); Stein (Missiehuis Stein); Meerssen (RIJK).

(81) B. J. LEMPKE : Catalogus der Nederlandse Macrolepidoptera 313

f. 9 myrmidonides Stauder, 1916, Z. wiss. Ins.biol., vol. 12, p. 59. De zwarte achterrandsband opvallend rijk gevlekt, die op de voorvleugel kan tot acht vlek- ken bevatten, terwijl die van de achtervleugel een bijna doorlopende vlekken- band bezit. VERITY, l.c., pl. 36, fig. 33. Oosterbeek (Zoöl. Mus.); Vlaardingen, Schiedam (NIJssEN); Heijenrath (Missiehuis Stein).

f. © internodimidiata Rocci, 1920, Atti Soc. Lig. Sc. Nat., vol. 30, nr. 4, p. 25. De zwarte vlekken, die meestal in een min of meer dice rij aanwezig zijn aan de binnenkant van de gele achterrandsvlekken der achtervleugels, ont- breken geheel. Hilversum, Amsterdam (Zoöl. Mus.); Assendelft (VLIETSTRA); Epen (VAN WISSELINGH); Sint Pieter (Mus. Rotterdam).

f. © completa Lempke, 1933, Lambillionea, vol. 33, p. 83. Op de bovenzijde der achtervleugels bevindt zich ook wortelwaarts van de lichte vlekken een vol- ledige zwarte band. Doetinchem (D. B. KROON); Egmond aan den Hoef (VAN DER MEULEN); Rijnsburg (J. KROON); Vlaardingen (VAN KATWIJK); Schiedam (NIJSSEN); Domburg (Zoöl. Mus.); Nuenen (NEIJTS); Brunssum (Gielkens).

f. 2 subobsoleta Rocci, 1920, l.c., p. 25. De lichte vlekken in de zwarte voor- vleugelband sterk gereduceerd. Zie Verity, l.c., pl. 36, fig. 23. Een vrij gewone vorm.

f. 9 semiobsoleta Rocci, 1920, l.c., p. 25. Geen lichte submarginale vlekken op de bovenzijde der achtervleugels. Hilversum (WITTPEN); Diemen (PIET); Assendelft (VLIETSTRA); Heemstede (HERWARTH); Scheveningen (Leids Mus.; Bergen op Zoom (NIJSSEN); Epen (VAN WISSELINGH).

f. © pseudomas Cockerell, 1889, Entomologist, vol. 22, p. 26. Zowel op de voor- als de achtervleugels ontbreken de lichte vlekken in de zwarte achterrands- band. VERITY, l.c., fig. 7. Zeldzaam. Hembrug (bijna, DE BOER, WESTERNENG), Zaandam (VAN DER VLIET); Princenhage (WITTPEN).

f. retracta Kitt, 1924, Z. Oest. ent. Ver., vol. 9, p. 17. De zwarte achterrands- band der voorvleugels strekt zich langs de binnenrand uit tot voorbij het midden in de richting van de wortel. Zie VERITY, fig. 3. Niet zeldzaam, maar voor zover ik weet, uitsluitend bij de mannetjes.

f. tenuimarginata Lempke, 1933, Lambillionea, vol. 33, p. 86. De zwarte ach- terrandsband der voorvleugels is opvallend versmald. VERITY, fig. 16. Niet zeld- zaam, maar ook deze vorm schijnt uitsluitend bij de mannetjes voor te komen.

f. latemarginata Lempke, 1933, Lc, p. 86. De zwarte achterrandsband der voorvleugels opvallend verbreed. VERITY, fig. 8. Veel zeldzamer. Paterswolde (Koor); Babberich (ELFRINK); Amsterdam, Heugem (Zoöl. Mus.); Hembrug (di- verse collecties); Vlaardingen (NIJSSEN); Epen (VAN WISSELINGH).

f. brunnea Tutt, 1896, Brit. Butt., p. 259. De donkere achterrandsband is niet zwart, maar bruinachtig. Aalten (vAN GALEN); Serooskerke (BROUWER); Bel- feld (Br. ANTONIUS).

Ried isicaalvlekwder volorv lemsiellis:

f. magnipuncta Lempke, 1933, l.c., p. 86. De zwarte middenvlek der voorvleu- gels opvallend vergroot. VERITY, fig. 22. Vrij gewoon, van vele vindplaatsen be- kend.

f. parvipuncta nov. De discaalvlek opvallend verkleind, maar overigens nor- maal. Oude Mirdumer Klif (CAMPING); Aalten, Soest (Zoöl. Mus.); Tiel (VAN

314 TIJDSCHRIFT VOOR ENTOMOLOGIE, DEEL 97, AFL. 4, 1954 (82) DE Por); Wageningen, Tilburg (DUNLOP); Muiderberg (NIEUWLAND); Vlaar- dingen (Mus. Rotterdam); Chaam (BROUWER); Hilvarenbeek (STOPPELEN- BURG).

Holotype: & van Soest, 28.VII.1950 (Zoöl. Mus.).

[The discal spot on the upper side of the fore wings distinctly reduced in size, for the rest normal. }

f. berioi Dufrane, 1947, Bull. Ann. Soc. ent. Belg., vol. 83, p. 73. Boven de middenvlek der voorvleugels staat nog een kleinere zwarte stip. Chaam, 2 (BROUWER); Elslo-Lbg. (Leids Mus.).

f. punctellata Braun, 1930, Lambillionea, vol. 30, p. 86. De zwarte middenvlek op de bovenzijde gedeeltelijk overdekt door óranje schubben van de grondkleur. Hierden, Amsterdam, Stein, Rothem (Zoöl. Mus.); Purmer (DE BOER); Zaandam (H. van Rossum); Heemstede (HERWARTH).

f. vegressa Verity, 1947, Fark. It) vol. 3, p. 2815 plot SV perde bovenzijde der voorvleugels niet een zwarte, maar diep oranje midden- vlek van dezelfde kleur als die der achtervleugels. Uiterst zeldzaam, vrijwel zeker een recessieve vorm. Amsterdam, © van f. helice, 19.IX.1947 (JONKER).

f. fischerii Braun, 1928, Lambillionea, vol. 28, p. 117. De zwarte middenvlek aan de onderzijde gekernd. Vrij gewoon, overal onder de soort aan te treffen.

f. pupillata Reverdin, 1906, Bull. Soc. lép. Genève, vol. 1, p. 170, pl. 6, fig. 2. De zwarte middenvlek zowel op de boven- als de onderzijde gekernd. Zeldzaam. Doetinchem (KLOKMAN); Rhenen (CETON); Amsterdam (diverse collecties); Zaandag (idem); Cauberg bij Valkenburg (Mus. Maastricht).

& De cdiscaalwiek der achtervleugels

f. cincta Le Charles, 1926, Amat. Papill., vol. 3, p. 120, pl. 8, fig. 9. Op de bovenzijde zijn de oranje middenvlekken zwart geringd. Zeldzaam. Vlaardingen (NIJSSEN); Steyl (STOFFELS).

f. bimaculata Rocci, 1920, Att: Soc. Lig. Sc. Nat., vol. 30, nr. 4, p. 26. De beide vlekken, waaruit de discaalvlek bestaat, raken elkaar niet (boven, of onder, of aan beide kanten). Vooral aan de onderzijde vrij gewoon.

f. rufomaculata Lempke, 1932, Ent. Ber., vol. 8, p. 394. De dubbele zilvervlek aan de onderzijde geheel karmijnrood bestoven. Heugem (Mus. Maastricht).

f. niediecki Strand, 1909, Int. ent. Z. Guben, vol. 3, p. 78. Op de onderzijde der achtervleugels slechts één in plaats van twee zilvervlekken, de bovenste ont- breekt. Vrij gewoon, overal onder de soort aan te treffen.

f. magnomaculata nov. De beide zilvervlekken aan de onderzijde tot één grote vlek samengesmolten. Hembrug, © (holotype, WESTERNENG).

[The two silver spots on the under side of the hind wings coalescent into one large spot. }

f. geisleri Bryk, 1923, Ent. Tidskr., vol. 44, p. 109. De zilvervlekken aan de onderzijde uitgerekt in de richting van de achterrand. Verity, l.c., fig. 28. Apeldoorn (Leids Mus.); Montferland (COLDEWEY); Heemstede (HERWARTH).

f. deannulata Rocci, 1920, Atti Soc. Lig. Sc. Nat, vol. 30, nr. 4, p. 26. De donkere omlijsting van de twee zilvervlekken ontbreekt, alleen de binnenste don-

(83) B. J. LEMPKE: Catalogus der Nederlandse Macrolepidoptera 315

kere lijn is overgebleven. Montferland (Zoöl. Mus.); Hembrug, Beemster (DE Boer); Assendelft (VLIETSTRA); Krimpen aan den IJsel (VAN DER SCHANS).

Mee Dies su bimar gina lew Nekken aan) de onderziijde:

f. semi-demarginata Pionneau, 1929, L'Echange, vol. 45, p. 3. Op de onderzijde der achtervleugels ontbreken de donkere vlekken voor de achterrand geheel. Niet gewoon. Hellendoorn (VAN DER MEULEN); Stein (Zoöl. Mus.).

f. seriata Rocci, 1920, Lc, p. 25. Het andere uiterste: op de onderzijde der achtervleugels voor de achterrand een volledige serie donkere vlekken. Vrij ge- woon, overal onder de soort aan te treffen.

Pathologische exemplaren. & met lichtgrijze vlek in de zwarte achterrandsband van voor- en achtervleugels. Maassluis, 1944 (NIJSSEN).

g, rechter voorvleugelpunt verbleekt. Deurne (STAMMESHAUS).

Teratologische exemplaren. & met te korte rechter voorvleugel. Schiedam (NIJSSEN).

& met te kleine rechter achtervleugel (Zoöl. Mus.).

Genetica. Slechts van een heel enkele der vele vormen is met zekerheid bekend, hoe de erfelijkheid er van is.

f. belice Hb. is dominant, maar sex-controlled (E. B. FORD, 1937, Biol. Re- views, vol. 12, p. 491). Alleen de wijfjes, die de belice-factor bezitten (hetero- zygoot of homozygoot), hebben de lichte grondkleur. De mannetjes, die de factor bezitten, zien er precies zo uit als de exemplaren zonder deze factor. Pas aan hun dochters ziet men, dat ze genetisch helice waren. Zo kweekte MORRIEN in 1950 van een normaal 9 van Zaandam acht oranje mannetjes, twee oranje wijfjes en vijf wijfjes van helice. Dit © had dus gecopuleerd met een heterozygoot helice- mannetje. (Hoewel het verschijnsel ,,sex-controlled” bij Lepidoptera niet zeldzaam is, bestaat er geen Nederlands equivalent voor en wordt het in Sırks’ Handboek der Algemene Erfelijkheidsleer, tweede druk, 1946, zelfs niet genoemd).

Tot het helice-complex behoren ook alba, helicina en aubuissoni, die natuurlijk ook dominant ten opzichte van de oranje gekleurde vormen zijn en sex-controlled. Volgens KETTLEWELL (1946, Entomologist, vol. 79, p. 114) wordt alba veroor- zaakt door een „„modifier” van helice, terwijl hij meende opgemerkt te hebben, dat later in het seizoen meer gelere vormen zouden verschijnen (77 Jitt.). Dus zouden helicina en aubuissoni door oecologische factoren veroorzaakt kunnen wor- den. Hier blijft natuurlijk veel te onderzoeken over. Bovendien schijnt de helice- factor niet alleen de kleur, maar ook de gewoonten van de wijfjes te beïnvloeden (FORD, 1948, Entomologist, vol. 81, p. 209—212).

Volgens Verity (1947, Farf. It, vol. 3, p. 288) behoren in Italië de lichte wijfjes van de tweede generatie bijna alle tot albissima of flavomaculata, terwijl die der andere generaties meest een oranjerode middenvlek der achtervleugels hebben. Dit zou er dus op wijzen, dat ook deze twee vormen „environmental zijn, wat ik voor de opvallende en uiterst schaarse albissima nauwelijks kan ge- loven. Ook BRAUN, die de vlinder in het departement Charente-Inférieure jaren lang bestudeerde, noemt albissima „rarissime” en flavomaculata „assez répandue” (Lambillionea, vol. 30, p. 11, 1930). De eerstgenoemde zal wel een zeldzame re- cessieve vorm zijn.

Ook vele der andere vormen zijn natuurlijk erfelijk. WESTERNENG kweekte

316 TIJDSCHRIFT VOOR ENTOMOLOGIE, DEEL 97, AFL. 4, 1954 (84)

van een ® met vergrote middenvlek der voorvleugels uitsluitend macropuncta’s; ik zelf kweekte een kleine serie, waarbij alle wijfjes tot earizzica behoorden, van een andere kweek waren alle exemplaren f. serzata.

Gonepteryx Leach

Gonepteryx rhamni L. Algemeen verbreid op zandgronden, vooral in bosach- tig gebied, en in het Krijtdistrict. Daarbuiten een geregeld waargenomen zwerver, zodat de vlinder op allerlei plaatsen aangetroffen wordt, waar geen spoor van de voedselplanten te bespeuren is.

Bekend van Griend, Terschelling en Schiermonnikoog.

Een generatie, half Juli tot in Juni van het volgende jaar. Zie ook OUDEMANS, Dev IN OE ST x ZS) (SS),

Variabiliteit. Op het eerste gezicht lijkt de vlinder weinig variabel, maar bij nader onderzoek valt dat wel mee. Een overzicht van alle toen beschreven vormen gaf ik in Lambillionea, vol. 32, p. 29—39 (1932).

Onze exemplaren behoren tot subsp. rhamnz L.

f. minor Lambillion, 1912, Rev. mens. Soc. ent. Namur., vol. 12, p. 13. Dwer- gen. Vrij zeldzaam, maar toch telkens onder de soort opduikend.

f. progressiva Geest, 1902, Allg. Z. f. Ent., vol. 7, p. 529. Voorvleugels met grote oranjerode vlek, ongeveer als bij G. cleopatra L. Een zeer zeldzame (ver- moedelijk recessieve) vorm, die bij ons tot nog toe alleen een paar maal door be- trouwbare waarnemers gezien werd, maar niet gevangen kon worden. Nunspeet, 1934 (Väri); Schoorl, 1933 (CETON).

f. 9 intermedia Tutt, 1896, Brit. Butt., p. 264. Grondkleur van de bovenzijde der vleugels niet groenachtig wit, maar groenachtig geel. Een vrij gewone vorm, die overal onder de soort is aan te treffen, niet zelden in prachtig geelachtig ge- tinte exemplaren, vooral langs de vleugelranden.

f. fervida Fritsch, 1911, Int. ent. Z. Guben, vol. 5, p. 200. & op de boven- zijde iets dieper geel (minder groen), maar vooral op de onderzijde opvallend door de duidelijk roodachtige (niet groenachtige) tint in het adaptieve gedeelte; ? op de bovenzijde witachtig geel zonder groene tint, op de onderzijde eveneens het adaptieve gedeelte duidelijk roodachtig getint. Een goede afbeelding van de onderzijde van het 4 geeft VERITY, 1950, Farf. It, vol. 3, pl. 37, fig. 22. Geen al te zeldzame vorm. In de collectie van het Zoöl. Mus. bijv. een prachtige serie van 12 vindplaatsen.

f. © flavescens Lempke, 1936, Tijdschr. Entom., vol. 79, p. 256. Bovenzijde lichtgeel, zonder groenachtige tint, randen dieper geel, op de onderzijde het adaptieve gedeelte vrij sterk roodachtig getint. Ruurlo, Amsterdam (Zoöl. Mus.).

{Now that I know f. fervida better, I am quite certain that f. flavescens (without doubt a rare form in Holland) is the fervida form of intermedia.

FRITSCH calls fervida in his original description a ’’Hitzeform”. If this is correct it would be an environmental form. I strongly doubt this. The form is too common in the cool Dutch climate for being caused by high temperature. }

f. & pallida Hannemann, 1916, Int. ent. Z. Guben, vol. 9, p. 113. Grondkleur van de vleugels als die der wijfjes. Alleen een exemplaar van Ulvenhout met nor-

(85) B. J. LEMPKE : Catalogus der Nederlandse Macrolepidoptera 317

male voorvleugels en geelwitte achtervleugels, dat misschien als cen overgang be- schouwd kan worden (WITTPEN).

f. aurantiaca Lempke, 1932, Lambillionea, vol. 32, p. 38. Grondkleur van de bovenzijde der vleugels goudgeel. Appelsga, een donkergeel 4 vliegend (VAN MINNEN); Apeldoorn (HARDONK).

f. © albescens Verity, 1919, Ent. Rec., vol. 31, p. 48. Grondkleur van de on- derzijde witachtig. Zie Farf. It., vol. 3, pl. 3, fig. 24 (1950). Doetinchem, De Bilt, Soest, Amsterdam (Zoöl. Mus.); Slenaken, Eperheide (VAN DER MEULEN).

f. viridissima Vetity, 1919, Lc., p. 48. Grondkleur van de onderzijde groen- cz tig 25) (9%). tig. 28 (CI) Zeist, Soest, Breda(Zool: Mus); Sint Michielsgestel (KNIPPENBERG).

f. cleodoxa Röber, 1907, SEITZ, vol. 1, p. 61 (parvipuncta Tutt, 1910, Ent. Rec., vol. 22, p. 181). Middenstip op de bovenzijde der voorvleugels zeer klein. Niet gewoon, maar toch wel bijna overal onder de soort te verwachten. Exem- plaren, waarbij de vlek bijna geheel verdwenen is, zijn daarentegen zeer zeld- zaam: Lunteren, 3, stip op enkele schubben na verdwenen (BRANGER); Bunde, 2, stip zeer flauw (RıJk); Kerkrade, &, idem (SOGELER).

f. hoefnageli Bryk, 1922, Ent. Tidskr., vol. 43, p. 173. Op de onderzijde der achtervleugels zeven donkere streepjes halverwege de middencel en de achterrand tussen de aderen (het maximum), bovendien enkele op het adaptieve gedeelte van de voorvleugels. Zie ook OUDEMANS, 1903, Etude sur la position de repos etc., p. 66. Rekent men hiertoe alle rijk getekende exemplaren, dan is de vorm stellig vrij gewoon en overal aan te treffen.

f. infradestrigata nov. De korte donkere streepjes op de onderzijde van voor- en achtervleugels ontbreken geheel. Ongetwijfeld een rariteit. Nijmegen, 4, Bussum, © (Zoöl. Mus.); Eindhoven, © (Leids Mus.).

Holotype: 4 van Nijmegen, 24.VIII.1901, in collectie Zoöl. Mus.

[The short dark postdiscal striae on the underside of fore and hind wings fail completely. Without doubt a very rare form. |}

f. dentata Caruel, 1946, Misc. Ent, vol. 42, p. 126. De achterrand der achter- vleugels bezit, behalve de normale uitspringende tand op ader 3, kleinere uit- steeksels op ader 1b en 2 en een nog kleiner op ader 4. Sint Michielsgestel, prach- tig ® (KNIPPENBERG).

Behalve deze benoemde vormen zijn nog enkele exemplaren uit ons land be- kend, die nergens onder te brengen zijn:

a. Vleugeltoppen van voor- en achtervleugels op boven- en onderzijde paars- achtig grijs. Heemstede, 9, eind Maart 1948 (KOSTER).

b. Op de onderzijde van de achtervleugels staan aan de wortel enkele rood- achtige cirkeltjes, van dezelfde tint als de discaalvlek van de onderzijde der voor- vleugels, met witachtig rose centrum. Soestdijk, 29 Februari 1948 (WITMOND).

Gynandromorphen. a. Een prachtige bilaterale gynandromorph, links © intermedia, rechts 4. Bussum, voorjaar 1942 (Br. RENÉ).

b. Linker voorvleugel mannelijk met een baan van de vrouwelijke kleur langs de voorrand en een dito vlek aan de binnenrandshoek; rechter voorvleugel geheel mannelijk; linker achtervleugel mannelijk met vrouwelijke kleur langs de voor- rand en bij de binnenrand. Mook, 1936 (STAMMESHAUS).

318 TIJDSCHRIFT VOOR ENTOMOLOGIE, DEEL 97, AFL. 4, 1954 (86)

c. Linker voorvleugel en rechter achtervleugel mannelijk, de beide andere vleu- gels vrouwelijk. Utrecht (Zoòl. Mus.).

LYCAENIDAE

Bij de Lycaeninae en de Plebejinae bestaat de tekening van de onderzijde der vleugels uit een patroon van vlekjes en oogjes, die door hun neiging tot vergro- ting, samensmelting en reductie aanleiding geven tot het ontstaan van een groot aantal afwijkende vormen, die toch steeds weer bij alle soorten dezelfde zijn. De eerste, die hierop de aandacht vestigde, was de Zwitserse Lycaeniden-specialist Prof. Dr L. G. COURVOISIER (| 1918), die reeds in 1903 een schema ontwierp, waarin de vlekkenafwijkingen, die mogelijk waren, systematisch werden gerang- schikt (Über Aberrationen der Lycaeniden, Mitt. Schweiz. ent. Ges., vol. 11, p. 18—25). Later verbeterde hij dit schema herhaaldelijk, tot hij ten slotte in 1912 een tot in details uitgewerkt overzicht publiceerde (Ueber Zeichnungs-Aberratio- nen bei Lycaeniden, Iris, vol. 26, p. 38—65, pl. IV en V, fig. 1—29).

Jammer genoeg waren toen reeds vele vormen door andere auteurs benoemd, zodat een deel van COURVOISIER’s namen synoniemen zijn. Volgens een besluit van het XIIIe Internationale Zoölogen-Congres te Parijs in 1948 is het echter mogelijk minder geschikte infra-subspecifieke namen door betere te vervangen (Bull. Zool. Nom., vol. 4, p. 96, bl, 1950). Ik gebruik in deze Catalogus de oudste naam, maar als er een synoniem bestaat, gegeven door COURVOISIER of door een andere auteur, die zijn schema volgde, dan is dit steeds vermeld. Mocht in de toekomst besloten worden, dat de namen van COURVOISIER voorrang heb- ben, dan is een omwisseling dus zeer eenvoudig. Dat ik bij nieuw beschreven vormen zoveel mogelijk de namen uit het overzicht van 1912 gebruikte, spreekt

wel van zelf.

4 9 Voor het aanduiden van de vlekken is in de 3 diagnosen steeds dezelfde nomenclatuur gebruikt. \ Aan de wortel van de vleugel staan één of meer basale vlekken (1). Aan het eind van de midden- cel bevindt zich de celvlek (2). Dan volgt een meestal gebogen lopende rij submediane vlekken (3). Daarop komen de subterminale vlekken, die vooral op de achtervleugels vaak de vorm van een rij kapjes hebben en in de Engelse literatuur zeer toepasselijk chevrons genoemd worden (4). Ten slotte ligt vlak voor de achterrand een rij termi-

nale vlekken (5) (Fig. 2).

Op de achtervleugels bevinden zich aan de voorrand bij de meeste soorten twee sub- mediane vlekken. Eigenlijk hoort de binnenste daarvan tot een aparte vlekkenrij, zoals bijv. mooi te zien is bij Heodes tityrus, maar voor een prac-

tisch gebruik in deze Catalogus is een fijnere ver- Fig. De Vlekkentekening van deling niet nodig. Lycaenidae

(87) B. J. LEMPKE : Catalogus der Nederlandse Macrolepidoptera 319

LYCAENINAE Heodes Dalman

Subgenus Heodes Dalman

[Heodes (Heodes) virgaureae L. Slechts eens schijnt een exemplaar in ons land aange- troffen te zijn, cen ©, dat afkomstig is uit de collectie OUDEMANS en zich nu bevindt in het Zoölogisch Museum te Amsterdam. Het etiket vermeldt: „Mooker Heide, 1899, Gür- litz”, doch dit is niet juist. Ik vond tussen de nagelaten entomologische correspondentie van wijlen Dr J. TH. OUDEMANS een briefkaart, die GÖRLITZ, toen leraar aan de H.B.S. te Nij- megen, hem 9 Januari 1905 stuurde. Deze schrijft: „Ik heb mijn grootvlindercollectie ge- toetst aan Uw tabellen en bevonden, dat er van de dagvlinders twee soorten in Nederland gevangen zijn, die niet door U aangegeven zijn. In 1892 is in Juli aan den Lekdijk te Culemborg door mijn zoon en mijn neef VAN WELIE gevangen een exempl. van Colias elic cis en door den heer LAMPE, student te Utrecht, vroeger te Nijmegen, een ex. van Polyommatus virgaureae in 1894 in de omstreken van Nijmegen”.

Deze heer LAMPE was in 1905 student in de rechten, zoals bleek bij navraag bij de Rijksuniversiteit te Utrecht, doch verder was het spoor niet te volgen. Het is heel goed mogelijk, dat de opgave betrouwbaar is, zowel wegens de nauwkeurigheid ervan, als wegens de verbreiding in het omringende gebied, maar het bewijs is natuurlijk niet te leveren. De opgaven in Bouwst. Fauna Nederl., vol. 1, p. 220, 1853, Haarlem en IJselmonde, lijken me veel twijfelachtiger.

In Denemarken is de vlinder gevangen op Bornholm, waar hij gewoon is, verder is hij tamelijk verbreid op Seeland en gewoon tot zeer gewoon in Jutland. Verbreid in Sleeswijk- Holstein; bij Hamburg verbreid, gewoon (pas sinds 1893, de vlinder is in Duitsland dui- delijk bezig zijn areaal uit te breiden in Westelijke richting); bij Bremen werd het eerste exemplaar in 1912 gevangen; bij Hannover zeldzaam; in Westfalen verbreid in het berg- achtige deel, zeldzaam in het Roergebied; in de Rijnprovincie bij Elberfeld, Keulen en vanaf Bonn zuidwaarts. In Belgié verbreid in het hoge Oostelijke deel, noordwaarts tot Luik. Niet op de Britse eilanden. Zie echter ook FORD, 1945, Butterflies, p. 15 en 16 !]

Subgenus Chrysophanus Hübner

Heodes (Chrysophanus) tityrus Poda, 1761 (dorilis Hufnagel, 1766). Alge- meen verbreid op niet te droge zandgronden in het gehele Noorden, Oosten en Zuiden en in het Krijtdistrict. Naar het Westen toe, zoals in het Gooi en aan- grenzend gedeelte van het Hafdistrict, een zeldzame verschijning, alleen in gun- stige jaren en meest in weinig exemplaren. In het Fluviatiele District plaatselijk geen zeldzaamheid in de Krimpenerwaard en de Alblasserwaard. In het Duin- district een rariteit, stellig geen indigeen. In het Waddendistrict slechts op een van de eilanden aangetroffen. In Friesland ook in Gaasterland en op verschil- lende plaatsen op de grens van de zandgrond.

De Betuwe is zeer slecht doorzocht, maar een enkele vondst wijst er op, dat de vlinder misschien ook in dit deel van het Fluviatiele District is te verwachten. De soort is blijkbaar niet in staat zich duurzaam in het Westen van het land te handhaven.

In de regel twee generaties, de eerste van begin Mei tot eind Juni (1.V tot 23.VI), de tweede van de eerste helft van Juli tot de tweede helft van Augustus (11.VI tot 22.VIII). Alleen in gunstige jaren met een mooie herfst komt nog een partiéle derde generatie voor, die met zekerheid waargenomen is in 1940 en

320 TIJDSCHRIFT VOOR ENTOMOLOGIE, DEEL 97, AFL. 4, 1954 (88)

vooral in 1947, van de tweede helft van Augustus tot half October (24.VIII, verse mannetjes in 1947, tot 14.X).

Vindplaatsen. Fr.: Vlieland, Kollum, Bergum, Tietjerk, Hieslum, Grouw (1947), Joure, Rijs, Oude Mirdumerklif, Nijetrijne, Oldelamer, Peperga, Wolvega, Scherpenzeel. Gr.: Nienoord, Groningen, Appelbergen, Noordlaren, Slochteren, Veendam, Vledderveen, Onstwedde, Vlagtwedde, Jipsinghuizen, Sellingerbeetse, Mussel, Laude, Ter Apel. Dr.: Steenbergen, Norg, Donderen, Peizerwolde, Eelderwolde, Paterswolde, Zuidlaren, Gasteren, Anlo, Drouwen, Borger, Zandberg, Exlo, Odoorn, Schoonoord, Valthe, Weerdinge, Nieuw- Amsterdam, Hooghalen, Wijster, Vledder, Frederiksoord, Wapserveen. Ov.: De Lutte, Agelo, Denekamp, Lattrop, Hezingen, Almelo, Driene, Lonneker, Twekkelo, Enschede, Boekelo, Buurse, Delden, Bornerbroek, Goor, Markelo, Rijssen, Hancate, Nijverdal, Holten, Okkenbroek, Colmschate, Frieswijk, Diepenveen, Deventer, Kampen, Kampereiland, Beu- laker Wijde, Vollenhove, Steenwijkerwold. Gdl.: Putten, Harderwijk, Leuvenum, Hoop- huizen, Hulshorst, Nunspeet, Elspeet, Elburg, Heerde, Wapenveld, Tongeren, Emst, Wiesel, Apeldoorn, Wilp, Empe, Beekbergen, Eerbeek, Laag Soeren, Woeste Hoeve, Dieren, Velp, Arnhem, Keuperberg, Wageningen, Hoenderlo; Gorssel, Zutfen, Wichmond, Vorden, Laren, Boekhorst, Lochem, Winterswijk, Kotten, Aalten, Gendringen, Zelhem, Slangenburg, Doe- tinchem, Hummelo, Laag Keppel, Didam, Bijvank, Babberich, Lobith; Berg en Dal, Beek, Nijmegen, Groesbeek, Sint Jansberg, Zaltbommel. Utr.: Grebbe, Heuvelse Steeg, Amerongen, Doorn, Maarn, Zeist (1953), De Bilt, Amersfoort (1913), Soest (1872, 1874), Eemnes (1876), Blauwkapel, Fort Ruigenhoek, Loosdrecht (1918), Vinkeveen (1926). N.H.: Hil- versum (1880), Ankeveen (1909, 1910), Kortenhoef, Watergraafsmeer (1901), Purmer (1947), Edam (diverse exemplaren in 1947), Overveen (1934). Z.H.: Zwammerdam (1890), Noordwijk (Bouwst. Fauna Nederl., vol. 1, p. 2, 1851), Wassenaar (Bouwst., l.c., p. 220, 1853), Den Haag (1898), Scheveningen (1902), Loosduinen (1928), Berkenwou- de, Lekkerkerk, Krimpen aan den IJsel (op deze drie vindplaatsen omstreeks 1945 in elk geval indigeen volgens VAN DER SCHANS), Capelle aan den IJsel (sporadisch, hier waar- schijnlijk dus slechts zwervers, VERKAIK), Sliedrecht (in 1944 enkele exemplaren langs de spoorbaan, VERKAIK), Oud-Alblas (van DER SCHANS), Alblasserwaard (1945), Rotterdam (Bouwst., lc, p. 220, 1853, „vrij gewoon”), Dordrecht (1904, 1910), Numansdorp (1907). N.B.: Bergen op Zoom, Breda, Ulvenhout, Galder, Rijen, Gilze, Tilburg, Goirle, Helvoirt, Waalwijk, Cromvoirt, ’s-Hertogenbosch, Sint Michielsgestel, Dinther, Haaren, Oisterwijk, Eindhoven, Nuenen, Helmond, Deurne, Asten. Lbg.: Plasmolen, Mook, Arcen, Venlo, Tegelen, Steyl, Belfeld, Kessel, Neer, Roggel, Swalmen, Maalbroek, Roermond, Herkenbosch, Posterholt, Echterbosch, Echt, Susteren, Buchten, Sittard, Stein, Schinveld, Brunssum, Kerkrade, Voerendaal, Eys, Wijlre, Schin op Geul, Valkenburg, Meerssen, Geulle, Bunde, Ambij, Berg, Bemelen, Gronsveld, Eysden, Epen, Nijswiller, Vaals.

Variabiliteit. Popa beschreef de soort naar exemplaren uit de omge- ving van Graz. Deze nominaatvorm onderscheidt zich door de donkere boven- zijde. De mannetjes missen de roodgele randvlekjes op de bovenzijde der voor- vleugels geheel, terwijl ze op de achtervleugels ook sterk gereduceerd zijn. De grondkleur is eveneens donkerder dan bij de vorm uit noordelijker streken. Bij de wijfjes is de bovenkant in alle generaties sterk verdonkerd.

Onze vorm behoort tot subsp. acrion Pontoppidan, 1763, Katal. Danske In- sekter, vol. 1, p. 685, pl. 30. Mannetjes zonder lichte achterrandsvlekjes komen slechts als uitzondering voor, de grondkleur is niet zo diep bruinzwart en de wijfjes, hoewel zeer variabel, zijn lang niet zo donker als bij subsp. /7tyrws.

Het verschil tussen voorjaars- en zomergeneratie is bij ons gering. De wijfjes van de zomergeneratie zijn gemiddeld iets forser dan die der eerste, terwijl de grondkleur van de onderzijde der achtervleugels bij de zomerwijfjes meestal iets warmer, geler, is, doch ook in de eerste generatie komen exemplaren met mooie

(89) B. J. LEMPKE: Catalogus der Nederlandse Macrolepidoptera 321

gele onderzijde voor. Gemiddeld is de bovenzijde der voorvleugels bij de zomer- wijfjes sterker met donkere schubben bestoven dan bij die van de voorjaars- generatie en de extreem donkere exemplaren komen, voor zover tot nog toe be- kend is, alleen in de zomergeneratie voor. Afgezien van deze donkere dieren is dus nooit aan een © zelf met zekerheid te zien tot welke generatie het behoort. Bij de mannetjes is in het geheel geen verschil tussen beide generaties vast te stellen. BEURET (1953, Lycaeniden Schweiz, vol 1, p. 39) gebruikt de naam do- rilis Hufn. voor de zomergeneratie, maar voor onze populaties is de waarde van deze naam in elk geval vrij problematisch.

In hoeverre de donkere bestuiving der wijfjes van oecologische factoren af- hangt (de temperatuur tijdens het gevoelige stadium van de pop), of dat ook erfelijke factoren van invloed zijn, is bij deze soort nog nooit systematisch onder- zocht. Het lijkt mij toe, dat beide samenwerken.

AL (Gre O OE

f. nana Wheeler, 1903, Butt. Switz., p. 17. Dwergen. Vrij zeldzaam. Rijssen, Putten, Eerbeek, Zelhem (Zoöl. Mus.); Deventer (VAN ELDIK); Breda ii Mus.); ‘s-Hertogenbosch (TEN Hove); Deurne (NIEs).

B. Grondkleur.

f. © flavescens Lempke, 1937, Tijdschr. Entom., vol. 80, p. 303. Grondkleur van de voorvleugels lichter, geler, dan normaal. De vorm is afgebeeld door TER HAAR, 1901, Tijdschr. Entom., vol. 43, pl. 14, fig. 4. Vrij zeldzaam, maar Sp vele vindplaatsen gevonden. i

f. © albicans Fuchs, 1889, Jahrb. Nass. Ver. Naturk., vol. 42, p. 193 (wyent ter Haar, 1901, Tijdschr. Entom., vol. 43, p. 237, pl. 14, fig. 3). Grondkleur der voorvleugels en van de band langs de achterrand der achtervleugels wit- achtig. Groesbeek (UYEN volgens TER HAAR, 1901, le pin 255) Den Wear (VAN DER WEELE, 1901, op. cit., vol. 44, Verslag, p. 22, nu in Leids Mus.); Plasmolen (Zoöl. Mus.).

[Fresh specimens of f. albicans always seem to have a creamy-white or very pale yellow ground colour. Cf. the excellent figures of TER HAAR and of BLACHIER (f. straminea, Ball. Soc. lép. Genève, vol. 2, p. 53, pl. I, fig. 10, another synonym). Old specimens almost certainly become pure white, as is the case with the one from Plasmolen, so that thus coloured specimens do not represent a special form. The case is identical with that of Lycaena phlaeas L. and its whitish form, see p. (95)—(96).]

f. © fulvior Stefanelli, 1901, Bull. Soc. ent. It., vol. 32, p. 331. Voorvleugels op de bovenzijde zonder enige zwarte bestuiving, behalve meestal nog iets aan de wortel. Hoofdzakelijk in de zomergeneratie, daar niet zeldzaam en vrijwel overal onder de soort voorkomend.

f. © semi-obscurior Pionneau, 1931, L’Echange, vol. 47, p. 7. Bovenzijde der voorvleugels gedeeltelijk zwart bestoven. Tot deze vorm moeten alle wijfjes ge- rekend worden, waarbij de voorvleugels sterker dan normaal bestoven zijn zonder de eenkleurig donkere vormen te bereiken. Zowel in de eerste als in de tweede generatie, al zal de vorm zomers percentsgewijs wel meer voorkomen dan in het voorjaar.

f. 9 fusca Gillmer, 1908, Ent. Wochenbl. (Insektenbörse), vol. 25, p. 20 Bovenzijde der voorvleugels eenkleurig zwartbruin, alleen de randvlekken blijven

322 TIJDSCHRIFT VOOR ENTOMOLOGIE, DEEL 97, AFL. 4, 1954 (90)

roodgeel. Zie Tijdschr. Entom., vol. 43, pl. 14, fig. 1 (1901). In extreme geval- len ongetwijfeld zeldzaam, in iets minder donkere exemplaren overal in de zomer- generatie aan te treffen, hoewel niet talrijk.

f. & monterfilensis Oberthür, 1910, Lép. Comp., vol. 4, p. 109, pl. 43, fig. 334. Het midden van de bovenzijde der voorvleugels iets lichter van grondkleur, geel getint. Bij ons zeldzaam. Wiesel (LEFFEF); Deurne, Tegelen (Zoöl. Mus.).

f. & obscurior de Selys, 1857, Ann. Soc. ent. Belg., vol. 1, p. 11. Bovenzijde der voorvleugels eenkleurig donker, zonder lichte vlekjes voor de achterrand. Stellig niet gewoon, maar toch wel op de meeste plaatsen onder de soort aan te treffen.

[The form was first mentioned by DE SELYS as female (1837, Cat. Lép. Belg., p. 16), without any description (nomen nudum). In 1844 (Enum. Lép. Belg., p. 3) it was cited by him without indication of the sex, but again as a nomen nudum. The first valid description dates from 1857, and then it was used for male and female. As the 9 was later distinguished by another name (it is a quite different form indeed), DE SELYS' description can only stand for the male without yellow-red spots before the outer border of the wings.]

f. 3 fulvomarginalis Schultz, 1905, Ent. Z. Guben, vol. 18, p. 133. Op de bovenzijde van voor- en achtervleugels voor de achterrand een volledige rij lichte vlekjes. Niet talrijk, maar overal onder de soort aan te treffen, vooral onder de zomergeneratie, stellig minder zeldzaam dan de vorige vorm.

f. flavimarginata Schulze, 1915, Deutsche ent. Z., p. 327, fig. b. Op de boven- zijde is de rij achterrandsvlekken niet roodachtig, maar zuiver geel. Zeldzaam. Pe- perga, 3 (VAN WISSELINGH); Wapserveen, 4 (Zoöl. Mus.); Holten, 3 (J. Kroon).

[SCHULZE described the form as female, but it also occurs with the male. ]

f. brantsi ter Haar, 1901, Tijdschr. Entom., vol. 43, p. 237, pl. 14, fig. 2. Op de bovenzijde der achtervleugels aan de binnenrand van de roodgele achter- randsband een rij blauwachtige vlekjes. Vrij zeldzaam, het meest bij de wijfjes en bij deze stellig op alle vindplaatsen nu en dan aan te treffen Bij de mannetjes zonder twijfel een grote zeldzaamheid: Lekkerkerk (VERKAIK); Krimpen aan de Lek, twee exemplaren in 1945 (Mus. Rotterdam).

Ongetwijfeld is de vorm sterk „gedeeltelijk sex-controlled”.

f. infracana Verity, 1943, Farf. It, vol. 2, p. 34. Grondkleur van de onderzijde, vooral van de achtervleugels, grijsachtig. Bij ons vooral bij de mannetjes, niet talrijk, maar wel overal onder de soort aan te treffen.

f. intermedia Pionneau, 1931, L'Echange, vol. 47, p. 7. (infraflava Verity, 1943, Le. p. 34). Grondkleur van de onderzijde, vooral van de achtervleugels, diepgeel. Overal onder de soort voorkomend, vooral bij de wijfjes van de zomer- generatie, maar toch ook bij de mannetjes en in de eerste generatie.

Cs Weken

f. crassipuncta Derenne, 1931, Lambillionea, vol. 31, pl. X, fig. 7. De zwarte vlekken aan de onderzijde der vleugels opvallend vergroot, maar niet uitgerekt. Vledder (Brouwer); Kollum, Denekamp, Putten, Laag Soeren, Arnhem, Aal- ten, Loosdrecht (Zoöl. Mus.).

(91) B. J. LEMPKE: Catalogus der Nederlandse Macrolepidoptera 323

{In cases where a ’’CourvoISsIER term” is used for the first time in the text to the plates of Lambillionea I consider F. DERENNE the author of the name, because he was, as editor, responsible for the text. I see that BEURET acts in the same way in his new publication on ”Die Lycaeniden der Schweiz”, the first part of which was published in 1953.]

f. centroelongata nov. Aan de onderzijde van de voorvleugels is de zwarte vlek aan het einde van de middencel franjewaarts verlengd. Oldelamer (holotype, STAMMESHAUS).

{The spot at the end of the cell on the under side of the fore wings is elongated posteriorly. }

f. cuneifera Oberthür, 1910, Lép. Comp., vol. 4, p. 109, pl. 43, fig. 335. De submediane vlekken op de bovenzijde der voorvleugels streepvormig verlengd in de richting van de wortel, zonder evenwel de celvlek te bereiken. Bij de wijfjes vrij zeldzaam, maar al van vele vindplaatsen bekend, bij de mannetjes veel zeld- zamer: Leuvenum (Landb. Hsch.), Venlo (Zoöl. Mus.).

f. elongata Courvoisier, 1911, Ent. Z. Frankf., vol. 25, p. 3. De submediane vlekken op de onderzijde der vleugels (meestal die der voorvleugels) streepvor- mig verlengd in de richting van de wortel, zonder dat cen der vlekken evenwel de celvlek bereikt. Vrij zeldzaam, maar op de meeste plaatsen nu en dan onder de soort opduikend.

In Heodes (Chrysophanus) tityrus there exist a number of names for different grades of the elongation of the submedian spots on the under side of the wings. If we strictly adhere to these names according to their priority there is every occasion for confusion. For the lengthening of the spots in the direction of the termen we have SPULER’s name of radiata (1902). If they are lengthened in the direction of the base, GILLMER’s names of antico- radiata, postico-radiata and toto-radiata are the oldest (1908). As it is permitted to replace inappropriate infra-subspecific names by better ones (Bull. Zool. Nomencl., vol. 4, p. 96, b1, 1950) it is, in my opinion, much better to replace GILLMER’s.names by COURVOISIER’S name, which is three years younger, but which cannot cause any misunderstanding. (His term ’’formae elongatae b’ of 1903 is not a name of course).

f. fasciata-extensa Gillmer, 1908, Int. ent. Z. Guben, vol. 2, p. 78. Op de bo- venzijde der voorvleugels zijn de tweede en derde submarginale vlek zover uitge- rekt, dat ze de celvlek bereiken. Niet gewoon. Eelderwolde (SUIVEER); Wijster (BEIJERINCK); Hoophuizen, Nunspeet, Eerbeek, Arnhem, Oosterbeek, Venlo, Bemelen (Zoöl. Mus.); Woeste Hoeve (KUCHLEIN); Kerkrade (LATIERS).

f. parallela Beuret, Lambillionea, vol. 27, p. 40. Dezelfde tekening als de vo- rige vorm, maar nu op de onderzijde der voorvleugels. Meestal is het dan de derde en vierde vlek geworden, doordat bijna altijd aan de voorrand nog een klein extra vlekje verschijnt. Veel zeldzamer. Wolvega (CAMPING); Rijs (KUCH- LEIN); Zuidlaren (BOUWSEMA); Aalten (Zoöl. Mus.).

f. arcuata nov. Op de onderzijde der voorvleugels bevindt zich aan de binnen- rand een boogvormige streep, doordat de onderste submediane vlek verbonden is met een extra wortelvlek. Lonneker, ©, 1934 (holotype, VAN DER MEULEN).

[On the underside of the fore wings at the inner margin is an arch-like line resulting from the union of the lower submedian spot with an additional basal spot.]

324 TIJDSCHRIFT VOOR ENTOMOLOGIE, DEEL 97, AFL. 4, 1954 (92)

f. costojuncta nov. Aan de onderzijde der achtervleugels langs de voorrand een zwarte streep, ontstaan door de verbinding van de basale met de submediane vlek. Steenbergen-Dr., 2 (holotype, BLOM).

{On the underside of the hind wings along the costa a black line through the union of the basal spot and the submedian spot. }

f. limbojuncta nov. Aan de onderzijde der achtervleugels zijn de beide sub- mediane vlekken in cel 4 en 5, die toch al dicht bij de subterminale vlekken staan, er mee samengevloeid. Paterswolde (CAMPING); Wapserveen, Aalten (Zool. Mus.); Hoophuizen (Leids Mus.); Kerkrade (LATIERS).

Holotype: 9 van Aalten, 29.V.1934, in collectie Zoöl. Mus.

{On the underside of the hind wings the two submedian spots in cell 4 and 5 are coalescent. }

f. imostriata nov. Op de onderzijde der achtervleugels is de submediane vlek in cel 1a wortelwaarts uitgerekt, zodat een zwarte streep langs de binnenrand ont- staat. Aalten, © (holotype, Zoòl. Mus.).

[On the underside of the hind wings the submedian spot in cell 1a is extended in the direction of the base, so that a black line along the inner border results.

The form corresponds with the ”imojuncta type” of COURVOISIER, but here is no junction of two spots.]

f. radiata Spuler, 1902, Schmett. Eur., vol. 1, p. 58. Op de onderzijde der vleu- gels zijn de submediane vlekken (alle of ten dele) franjewaarts verlengd en ver- bonden met de subterminale vlekken, waardoor prachtige gestreepte vormen ont- staan. Zeldzaam. Helmond (Zoöl. Mus.); Echt (J. MAESSEN).

f. basinovopuncta nov. Op de bovenzijde der voorvleugels staat aan de wor- tel cen duidelijke extra vlek. Ik ken alleen wijfjes van deze vorm. Norg, Kam- pen, Lochem, Aalten (Zoöl. Mus.); Dieren (Leids Mus.).

Holotype: 9 van Norg, 5.VIII.1946 in collectie Zoöl. Mus.

{On the upper side of the fore wings a distinct additional spot at the base.]

f. pluripuncta Courvoisier, 1912, Iris, vol. 26, p. 58. Op de onderzijde der voorvleugels tussen celvlek en submediane vlekken of franjewaarts van deze laatste staan extra vlekken. Rijs (KUCHLEIN); Steenwijkerwold, Almelo, Rijssen, Vorden, Slangenburg (Zoöl. Mus.); Gendringen (Leids Mus.).

f. parvipuncta nov. De vlekjes op de onderzijde duidelijk verkleind. Wapser- veen, Eerbeek, Slangenburg, Babberich (Zoöl. Mus.); Nijmegen (VAN DER WEELE).

Holotype: © van Eerbeek, 26.VII.1934, in collectie Zoöl. Mus.

[The spots on the underside distinctly reduced in size.]

f. paucipuncta Courvoisier, in VORBRODT, Schmett. Schweiz, vol. 1, p. 119. De zwarte vlekjes op de onderzijde ontbreken gedeeltelijk (soms op de bovenzijde). Apeldoorn (WESTERNENG); Epen, & (VAN WISSELINGH).

(93) B. J. LEMPKE: Catalogus der Nederlandse Macrolepidoptera 325

f. remota nov. Op de bovenzijde der voorvleugels zijn de submediane vlekken franjewaarts verplaatst en staan vlak voor de subterminale vlekken. Echt, ©, 1935 (holotype, J. MAESSEN).

[The submedian spots on the upper side of the fore wings are shifted posteriorly. }

Teratologische exemplaren. &, rechter voorvleugel veel te klein. Echterbos (Delnoye).

2, beide rechter vleugels te klein. Bathmen (Zoöl. Mus.).

Pathologische exemplaren. Linker voorvleugel verbleekt. Colm- schate, © (LUKKIEN); Gorssel, 9 (Leids Mus., afgebeeld in Tijdschr. Entom., vol. 50, pl. 7, fig. 4); Helvoirt, @ (Broeder ANTONIUS).

Grondkleur der voorvleugels bij de binnenrandshoek verbleekt. Alblasserwaard, 2 (Leids Mus.).

Grondkleur van beide voorvleugels grotendeels verbleekt. Wolvega (CAM- PING).

Grondkleur en vlekken van beide voorvleugels verbleekt. Breda, 9 (Leids Mus.).

Grondkleur van voor- en achtervleugels verbleekt, op de voorvleugels alleen de twee celvlekken zwart, alle andere vlekken heel flauw. Belfeld (Broeder ANTo- NIUS).

Lycaena Fabricius

Lycaena phlaeas L. Verbreid door het gehele land in allerlei biotopen, maar toch het meest op niet te droge zandgronden en grazige terreinen in verband met het voorkomen van de twee hoofdvoedselplanten, Rumex acetosa L. en Rumex acetosella L. Soms talrijk, vooral in zomer- en herfstgeneratie, dan weer veel min- der. Bekend van Texel, Vlieland, Terschelling, Ameland en Schiermonnikoog.

Drie generaties, de eerste van begin April tot half Juni (4.IV tot 13.VI), de tweede van begin Juli tot begin September (6.VII tot 4.IX), de derde van begin September tot begin November (11.IX tot 5.XI).

Variabiliteit. Het & is van het © gemakkelijk te onderscheiden aan de vleugelvorm. Bij het eerste zijn de voorvleugels smaller en lopen puntiger toe door de rechtere achterrand (vgl. SOUTH, fig. 1 en 4), bij het laatste zijn ze breder door de meer naar buiten gebogen achterrand (SOUTH, fig. 3 en 6).

De drie generaties vertonen opvallende verschillen, die natuurlijk alle door oecologische factoren veroorzaakt worden.

De voorjaarsgeneratie is vrij klein en de achtervleugels zijn bijna altijd onge- staart. De meeste mannetjes zijn typische exemplaren, hoewel ook f. znitia Tutt niet zelden voorkomt. Een zeer grote uitzondering is een eleus F. van Soest, 8.V.1946 (Zoöl. Mus.), die tijdens het gevoelige popstadium blijkbaar een heel gunstige periode doormaakte. Slechts enkele wijfjes behoren tot f. magnipuncta Tutt, alle andere zijn typische exemplaren.

De zomergeneratie is groter, de tekening is forser, de achtervleugels hebben vaak aanduidingen van staartjes of zijn duidelijk gestaart. Gemiddeld zijn de dieren veel donkerder bestoven dan die der eerste generatie. Typische mannetjes.

326 TIJDSCHRIFT VOOR ENTOMOLOGIE, DEEL 97, AFL. 4, 1954 (94)

zijn heel zeldzaam, f. initia Tutt is vrij gewoon, f. suffusa Tutt is de hoofdvorm en f. eleus F. is zeker geen al te zeldzame verschijning. Bij de wijfjes zijn typi- sche exemplaren niet zeldzaam, f. znitia is de hoofdvorm, f. suffusa is vrij zeld- _ zaam en f. eleus komt niet vaak voor. Het 4 reageert dus meer op hogere tem- peratuur door sterkere donkere bestuiving dan het ©.

De herfstgeneratie is even klein als de eerste, de achtervleugels zijn wat meer gestaart dan in de eerste, maar zelden zo duidelijk als in de tweede. Van de man- netjes behoren enkele tot de typische phlaeas, zijn dus zonder donkere bestuiving, f. initia is de hoofdvorm, f. suffusa is zeer zeldzaam (één exemplaar van Soest in Zoöl. Mus.). Bij de wijfjes is de typische niet verdonkerde vorm de meest voor- komende, enkele behoren tot f. initia. De tekening der voorvleugels komt over- een met die der voorjaarsgeneratie, hoewel enkele wijfjes toch het magnipuncta- stadium bereiken. Duidelijk is te zien, dat de herfstgeneratie tijdens het popsta- dium onder gunstiger omstandigheden verkeert dan de eerste, maar dat de tem- peratuur toch lager is dan tijdens de ontwikkeling van de zomergeneratie.

VERITY gebruikt als namen van de generaties en van een deel der subspecies die, welke aan de verschillende graden van verdonkering gegeven zijn. Dit komt me niet aanbevelenswaardig voor, zelfs al neemt men de naam van de overheer- sende vorm in een bepaalde generatie, al was het maar, omdat die by & en 9 niet dezelfde is. Het lijkt me beter, voor de generaties geen bepaalde namen te gebruiken, wat trouwens ook meer in overeenstemming is met moderner opvat- tingen.

Voor de naam van de subspecies gebruikt VERITY in de regel die van de over- heersende vorm in de tweede generatie. Het uiterlijk daarvan wordt echter in hoge mate bepaald door de temperatuur tijdens het gevoelige stadium van de pop. Bo- vendien kan zij, zoals in ons land, zeer variabel zijn, zodat de bovenzijde van de vleugels in de tweede generatie wel zeer ongeschikt is om daaraan subspecifieke kenmerken te ontlenen. Veel beter is daarvoor het uiterlijk van de eerste generatie en de tekening van de onderzijde. Eigenlijk is onze kennis van de subspecifieke variabiliteit in Europa van deze zo gewone soort nog verre van voldoende.

Volgens BEURET vliegt de nominaatvorm, die twee generaties per jaar heeft, in Scandinavië (behalve natuurlijk het Noorden), de Oostzeelanden, Noord-Rusland tot ver in Siberië en in het Westen in Schotland. Naar het Zuiden toe verschij- nen drie generaties per jaar en in het gunstige mediterrane klimaat vinden we een opeenvolging van generaties zonder enige duidelijke grens. Alle populaties met drie generaties, zoals die ten Noorden van de Alpen vliegen, vat BEURET samen als subsp. eleus F., zij het ook met enige reserve. Als locus typicus fixeert hij Wheil am Rhein in Baden (Lycaeniden der Schweiz, vol. 1, p. 72, 1953). Deze fixatie is natuurlijk definitief. Of deze subspecies genetisch van de nominaatvorm verschilt, is nog niet uitgemaakt, maar is toch wel waarschijnlijk. Dat de Zuid- europese in elk geval een enigszins andere genetische constitutie moet hebben dan de Middeneuropese, is wel zeker. Reeds bij de klassieke temperatuur-experimenten van WEISMANN bleken de nakomelingen van dieren uit de omgeving van Napels gemiddeld anders te reageren dan vlinders van Duitse herkomst.

Wat nu de in ons land voorkomende populaties betreft, deze staan min ot meer tussen de nominaatvorm en subsp. eleus F. in de zin van BEURET in. Door

(95) B. J. LEMPKE: Catalogus der Nederlandse Macrolepidoptera 327

bemiddeling van de heer F. BRYK kon ik een serie van zeven Zweedse exem- plaren met de onze vergelijken. Natuurlijk is dit veel te weinig bij zo een varia- bele soort, maar toch is wel duidelijk, dat er verschillen bestaan. De meeste Zweedse dieren waren op de onderzijde der achtervleugels sterker met donkere vlekjes getekend dan dit bij Nederlandse exemplaren het geval pleegt te zijn. Een enkele vlinder had een eigenaardige grondkleur op de onderzijde der achtervleu- gels, zoals ik die nooit bij Nederlandse dieren gezien heb. Merkwaardig was een & van Eskilstuna, gevangen in Mei, waarbij de bovenzijde der voorvleugels zo verdonkerd was, dat het tot f. suffusa Tutt behoorde, wat zelfs bij ons een rari- teit in het voorjaar geweest zou zijn. Hieruit blijkt wel, dat de Zweedse exem- plaren even sterk op hogere temperatuur reageren door verdonkering als dieren uit zuidelijker streken en van hoe weinig waarde dus een subspecifieke indeling is, die gebaseerd is op deze verdonkering.

Echter vertegenwoordigers van subsp. eleus F., zoals BEURET die nu gefixeerd heeft, zijn onze populaties echter ook niet. Daarvoor is het percentage sterk ver- donkerde zomerexemplaren te klein. De meest juiste aanduiding voor ons land is m.i. subsp. phlaeas trans. ad eleus L.-F.

De individuele variabiliteit is groot, ook al door de sterke reactie van de vlin- der op oecologische factoren.

ih, GreOOCES

f. major Tutt, 1906, Brit. Lep., vol. 8, p. 353. Opvallend grote exemplaren. Niet gewoon. Watergraafsmeer, IJmuiden (Zoöl. Mus.).

f. minor Tutt, 1906, Lc. Dwergen. In de eerste generatie en in de derde niet al te zeldzaam, veel minder in de tweede.

Bek@lesustv Of mien.

f. ignita Tutt, 1906, l.c., p. 353. Grondkleur diep vuurrood. Zeist (BROUWER); Soest, Hollandse Rading, Hilversum, Amsterdam (Zoöl. Mus.); Haarlem (NIEUWLAND); Tilburg (VAN DEN BERGH).

f. intermedia Tutt, 1896, Brit. Butt., p. 153. Grondkleur geelachtig, zonder de rode tint. Vrij zeldzaam, maar van vele vindplaatsen bekend.

f. schmidtii Gerhard, 1853, Mon. Lyc., p. 7, pl. 10, fig. 3 a, b. Grondkleur van de voorvleugels en de band der achtervleugels lichtgeel tot cremewit of zelfs zuiver wit. Vrij zeldzaam. Bunnerveen (CAMPING); Schoonoord (Tijdschr. Entom., vol. 42, Verslag, p. 20); Nunspeet, Epe, Soest, Bussum, Noordwijk (Zoöl. Mus.); Brummen, Haarlem (Bouwst. Fauna Nederl, vol. 1, p. 220, 1853); Arnhem (Tijdschr. Entom., vol. 6, p. 151, 1863); Loosdrecht (Leids Mus.); Amsterdam (diverse collecties); Bloemendaal (VAN DER VLIET); Oost- kapelle (BROUWER); Heeswijk (van Katwijk); Uden (Broeder ANTONIUS); Roermond (LATIERS, LüCKER).

IJ. W. ©. HoLmes showed (1950, A pale variety of Lycaena phlaeas of genetic origin, and the effect of light thereon, Entomologist, vol. 83, p. 90) that the ground colour of the pale phlaeas form is very sensitive to light. Already living specimens in cages bleached very rapidly, and set specimens, placed in the window-sill in February, had become practic- ally white at the end of the month, whereas typically coloured control specimens had hardly changed.

From this experiment it is clear that there is no necessity to distinguish between pale yellowish, creamy, and pure white specimens, as all are genetically identical, and it is only

328 TIJDSCHRIFT VOOR ENTOMOLOGIE, DEEL 97, AFL. 4, 1954 (96)

the duration of their exposure to light in nature and the intensity of the light that is responsible for the ground colour of the given specimen. This is fully confirmed by the specimens in Dutch collections: the more flown, the whiter they are.

This shows, that not only f. cwprimus Peyerimhoff (1862, Bull. Soc. Hist. nat. Colmar, 2e. année, p. 61, jaune de laiton brillant”) is a synonym of schmidtiz, but also alba Tutt (1906, Brit. Lep., vol. 8, p. 355, “shiny silvery-white’), and of course lacticolor Leeds (1941, Monogr. Chalk-hill Blue Butterfly, Suppl., p. 144).

f. intermedia Tutt is a quite different form, at least in the sense I take it, viz., the form which lacks the red tint in the ground colour. This form never fades into white. |

f. bilbneri Oberthür, 1905, Bull. Soc. ent. France, p. 56. De rode grondkleur is vrijwel normaal, maar alle zwarte tekening en de grondkleur der achtervleugels is op boven- en onderzijde wit. Een uiterst zeldzame vorm, die sporadisch in de literatuur vermeld wordt. Alleen OBERTHUR had een 4 van Berlijn. Mogelijk een recessieve, nu uitgestorven vorm. Doesburg, Haarlem (SEPP, 1836, voorrede vol. 5, afgebeeld op de titelplaat).

f. auronitens Schulz, 1905, Ent. Z. Guben, vol. 18, p. 133. De bovenzijde der achtervleugels in wortel- en middenveld tot aan de rode band met een goud- kleurige glans. Wijster (BEIJERINCK); Rozendaal-G., Hatert, Hilversum, Plas- molen, Venlo (Zoöl. Mus.).

f. caeruleopunctata Rühl, 1893, Pal. Grossschm., p. 218. Op de bovenzijde der achtervleugels wortelwaarts van de rode band een rij blauwe vlekjes. In alle gene- raties, zowel bij gestaarte als ongestaarte en onbestoven als donker bestoven exem- plaren. Niet zeldzaam bij het 4, gewoon bij het 9. Blijkbaar is de vorm bij phlaeas niet zo sterk „sex-controlled” als bij Heodes tityrus.

f. subradiata Tutt, Brit. Lep., vol. 8, p. 368. Op de bovenzijde der achter- vleugels zijn de aderen vanaf de rode band in de richting van de wortel over enige afstand rood gekleurd. Nunspeet (Zoöl. Mus.).

f. posti-striata Robson, 1888, Young Naturalist, vol. 9, p. 180 (radiata Tutt, 1896, Brit. Butt., p. 153). De rode achterrandsband ontbreekt geheel op de ach- tervleugels, in plaats daarvan zijn enkele aderen rood gekleurd. SouTH, fig. 12. Appelsga (CAMPING); Numansdorp (Mus. Rotterdam).

[ROBSON spells the name posti-striatae, which is emended here.]

f. obsoleta Tutt, 1896, Brit. Butt., p. 153. Alle rode tekening op de achter- vleugels ontbreekt. Soest, overgang, bijna verdwenen (Zoöl. Mus.); Amsterdam (idem, VAN DER MEULEN).

Exemplaren, waarbij de rode band in vlekken gebroken is, zijn waarschijnlijk ook overgangen naar deze vorm.

Carte bestuivine en achterrand.

f. initia Tutt, 1906, Brit. Lep., vol. 8, p. 374. De grondkleur der voorvleugels zwak donker bestoven langs de voorrand, de binnenrand en het uiteinde der aderen. Niet zeldzaam bij mannetjes van de eerste generatie, vrij gewoon bij die van de tweede, hoofdvorm bij die van de derde; hoofdvorm bij de wijfjes van de tweede generatie, weinig bij die van de derde.

f. suffusa Tutt, 1896, Brit. But., p. 153. De grondkleur der voorvleugels over de gehele oppervlakte donker bestoven, maar overal duidelijk zichtbaar, het sterkst

(97) B. J. LEMPKE: Catalogus der Nederlandse Macrolepidoptera 329

bestoven zijn voor- en binnenrand, vleugelwortel en aderen. Hoofdvorm van de mannetjes der tweede generatie, weinig bij die der derde, vrij zeldzaam bij de wijfjes der zomergeneratie.

f. eleus Fabricius, 1798, Ent. Syst., suppl., p. 430. De voorvleugels op de bo- venzijde geheel verdonkerd, alleen in de middencel blijft de roodachtige grond- kleur duidelijk zichtbaar; achtervleugels duidelijk gestaart. In de zomergeneratie bij onze mannetjes niet al te zeldzaam en stellig overal nu en dan voorkomend (een prachtige serie in Zoöl. Mus.), zeer zelden in de twee andere generaties; bij onze zomer-wijfjes zeldzaam (in Zoöl. Mus. bijv. slechts van vier vindplaat- sen), in de twee andere generaties bij deze sexe onbekend bij ons. Vermeldens- waard zijn in het bizonder een & met de grondkleur van f. intermedia van Laag Soeren en een 3 van de cerste generatie van Soest (beide in Zoöl. Mus.).

f. aestiva-ecaudata Verity, 1943, Farf. It., vol. 2, p. 55, pl. 6, fig. 45. Als eleus, maar achtervleugels zonder staartjes. Nog minder gewoon dan eleus. Nijetrijne (S. DE BOER); Nunspeet, Oosterbeek, Gorssel, Groesbeek, Soest, Ouddorp (man- netjes) en twee wijfjes van Soest en Ouddorp (Zoöl. Mus.).

f. fuscata Tutt, 1906, Brit. Lep., vol. 8, p. 374, 378 (suffusa Frohawk, 1938, Vars. Brit. Butt., p. 140, pl. 34, fig. 3; atrescens Leeds, 1941, Mon. Chalk-Hill Blue Butt., Suppl., p. 142). De gehele voorvleugel op de bovenzijde zwartachtig verdonkerd, de rode grondkleur nauwelijks meer zichtbaar. Bij ons uiterst zeld- zaam. Cuyck, 4, 1885, een zeer goed exemplaar, en een iets minder extreem & van Doetinchem, 1903 (beide in Zoöl. Mus.).

f. angustimargo Courvoisier, 1903, Mitt. Schweiz. ent. Ges., vol. 11, p. 25. De donkere achterrand op de bovenzijde der voorvleugels is duidelijk versmald. Nigtevecht, 9 (Leids Mus.).

f. latomarginata Tutt, 1906, Brit. Lep., vol. 8, p. 366. De donkere achterrand op de bovenzijde der voorvleugels is opvallend verbreed. Niet gewoon en dan nog bijna uitsluitend bij de mannetjes. De Punt (van WISSELINGH); Nunspeet, Laag Soeren, Soest, Bussum (Zoöl. Mus.); Hatert (BOLDT); Amsterdam, Aerden- hout, Kessel (VAN OORSCHOT); Halfweg (HELMERS); Katwijk (J. KROON); Voorburg (Lucas); Krimpen aan de Lek (VAN DER SCHANS); Geulem (Bor- ZEN).

f. nigroapicata Tutt, 1906, Brit. Lep., vol. 8, p. 366. Voorvleugels met brede zwarte achterrand, die bij de apex zelfs zo ver naar binnen loopt, dat de drie bovenste submediane vlekken er geheel in vallen. Nunspeet, Soest (dit exemplaar tegelijk f. antiradiata Leeds). Ook een 9 van de derde generatie van Valkeveen, dat in het geheel niet verdonkerd is of verbrede randen heeft, en waarbij toch de bovenste submediane vlekken door zwarte kleur overdekt zijn (Zoöl. Mus.).

Vermelding verdient tenslotte cen exemplaar van Amsterdam met zwarte be- stuiving op de bovenzijde der voorvleugels tussen celvlek en submediane vlekken (VAN OORSCHOT).

ID, De Zwarte svikeikikenorpedervoolrrvlewgels:

f. magnipuncta Tutt, 1906, Brit. Lep., vol. 8, p. 362. De submediane vlekken opvallend vergroot, maar niet met elkaar verbonden. Vooral bij de wijfjes der zomergeneratie, zelden in de beide andere generaties.

f. juncta Tutt, 1906, l.c., p. 362. De submediane vlekken groot, rechtstreeks

330 TIJDSCHRIFT VOOR ENTOMOLOGIE, DEEL 97, AFL. 4, 1954 (98)

met elkaar verbonden, of door korte strepen langs de aderen, waardoor een zig- zagband over de voorvleugels ontstaat. Aalten, Groesbeek (Zoöl. Mus.); Berg en Dal (BOLDT).

f. supra-radiata Oberthür, 1896, Etudes d’Ent., livr. 20, pl. 5, fig. 74 (disco- elongata Courvoisier, 1912, Iris, vol. 26, p. 47). De submediane vlekken op de bovenzijde der voorvleugels wortelwaarts verlengd, doch niet verbonden met de celvlek (SOUTH, fig. 6). Vrij zeldzaam. Ede, Horn (Mus. Rotterdam); Benne- kom (Landb. Hsch.); Zeist (BROUWER); Soest, Hilversum (Zoöl. Mus.); Naar- den (VAN DER VLIET); Weesp, Heemskerk (WESTERNENG); Amsterdam (KucH- LEIN); Vogelenzang (STELLEMAN); Oegstgeest (KAIJADOE); Tilburg (WITT- PEN); Nuenen (NEIJTS); Deurne (NIEs).

f. extensa-conjuncta Tutt, 1906, Brit. Lep., vol. 8, p. 363, pio ie to 76,8 (parallela Courvoisier, 1912, Iris, vol. 26, p. 52; supra-parallela Beuret, 1927, Lambillionea, vol. 27, p. 40). Als de vorige vorm, maar de tweede en derde vlek zover uitgerekt, dat zij de celvlek bereiken. SOUTH, fig. 11. Zeldzaam. Leuvenum (Landb. Hsch.); Malden (BoLDT); Bennekom (VAN DE Por); Wassenaar (Lu- CAS); Plasmolen (Zoöl. Mus.).

f. antiradiata Leeds, 1941, Mon. Chalk-Hill Blue Butt., Suppl, p. 144. De submediane vlekken zijn franjewaarts verlengd. Soest (Zoöl. Mus.).

f. basilipuncta Tutt, 1906, lc., p. 366. Op de bovenzijde der voorvleugels in de middencel een extra vlek vlak bij de wortel. Niet gewoon. Laag Keppel, Soest (Zoòl. Mus.); Naarden, Amstelveen, Heerlen (vAN DER VLIET); Amsterdam (VAN OORSCHOT); Oostrum, Nuenen (NEIJTS); Eindhoven (VERHAAK).

f. addenda Williams, 1911, Ent. Rec., vol. 23, p. 275. Een extra, meest niet zeer duidelijke, zwarte vlek tussen de normale basale vlek en de binnenrand. Zeld- zaam. Hatert (Vár); Soest (Zoöl. Mus.); Naarden (VAN DER VLIET); Muider- berg (NIEUWLAND); Aerdenhout (VAN OORSCHOT).

f. antipluripuncta Leeds, 1941, Mon. Chalk-Hill Blue Butt Suppl, p. 143. Op de bovenzijde der voorvleugels extra vlekken op andere plaatsen, dus meest tussen celvlek en submediane vlekken. Diemen, Rotterdam, Venlo (Zoöl. Mus.).

f. parvipuncta Strand, 1902, Nyt Mag. Naturvid., vol. 40, p. 163. Alle vlek- ken verkleind. Laag Soeren (tegelijk latomarginata), Soest (Zoöl. Mus.); Empe (LEFFEF); Eefde (WILMINK); Malden (BoLDT); Remmerden (VAN DE POL); Zeist (BROUWER); Amsterdam (VAN DER MEULEN); Blaricum (KUCHLEIN); Castricum (WESTERNENG); Santpoort (JANSE); Krimpen aan de Lek (VAN DER SCHANS); Nuenen (NEIJTS); Helmond (KNIPPENBERG).

f. impuncta Leeds, 1941, l.c., p. 143. De (normale) basale vlek op de boven- zijde der voorvleugels ontbreekt. Amsterdam (HELMERS). Een extreem exemplaar van Diepenveen (LUKKIEN) mist niet alleen de wortelvlek, maar ook de celvlek.

f. obliterata Scudder, 1889, Butt. New England, vol. 2, p. 1001. De rij sub- mediane vlekken op de bovenzijde der voorvleugels ontbreekt gedeeltelijk. Niet gewoon. Remmerden (VAN DE Por); Soest, Watergraafsmeer (Zoöl. Mus.); Naarden, Amsterdam (VAN DER VLIET); Hollandse Rading (Pier). Een exem- plaar van Wiesel is links normaal en rechts een sterke obliterata (somatische mo- zaiek ? LEFFEF).

f. bipunctata Tutt, 1906, lc., p. 360. De submediane vlekken ontbreken alle,

(99) B. J. LEMPKE: Catalogus der Nederlandse Macrolepidoptera 331

zodat alleen de basale vlek en de celvlek over zijn. Tilburg (VAN DEN BERGH, 1918, Tijdschr. Entom., vol. 61, p. XIV).

f. remota Tutt, 1906, Lc, p. 361. De submediane vlekken franjewaarts ver- schoven, zodat ze dicht voor de (niet verbrede) achterrand staan. Vooral bij de mannetjes niet al te zeldzaam.

[Some authors, e.g., COURVOISIER (1921, Iris, vol. 35, p. 97), and VERITY (1943, Farf. It, vol. 2, p. 52), mention this form as ab. punctis-nigris-remotis Oberthür, 1896, Et. d’Ent., live. 20, pl. 5, fig. 75. This is not correct. OBERTHUR writes the three words without hy- phens as a short description, not as a name, as may also be seen from Lép. Comp., vol. 4, p. 101 (1910): "Cette Ab. remota Tutt, avait été désignée par moi comme suit: "punctis nigris remotis”, again in separate, not italicized words.]

f. rectaserie nov. De submediane vlekken op de bovenzijde der voorvleugels staan in een rechte lijn onder elkaar. Ongetwijfeld zeer zeldzaam. Harderwijk (Borpr); Naarden, 29.IX.1949, 4 a.o. (holotype, VAN DER VLIET).

[The submedian spots on the upper side of the fore wings are placed in a straight line.}

B Staartjes aan die achtervlewgels.

f. caudata Tutt, 1906, l.c., p. 359. Aan de achterrand der achtervleugels duide- lijke staartjes. Niet (of althans uiterst zeldzaam) in de cerste generatie, vrij ge- regeld (hoewel niet talrijk) in de zomergeneratie, zelden in de herfstgeneratie.

TUTT only uses caudata in combination with seven other names, so that, strictly speaking, my citation is not correct. However, the character ”tailed’’ may be combined with practically any other, and the use of such compound names to cover all possible combinations of variation is quite out of date.

The possession of tails is apparently due to environmental factors, or at least is so to a high degree. In Holland it occurs rather freely only in the summer brood. I never saw a spring specimen with tails, and in the autumn brood it is decidedly rare. See also WEIS- MANN’s observations on this character in Entomologist, vol. 29, p. 76—77, 1896.

l& Omal Sievan ele der achtervleureils:

f. infrapallida Verity, 1953, Farf. It., vol. 2, p. 52, pl. 6, fig. 25. Grondkleur van de onderzijde der achtervleugels witachtig grijs. Welterberg (Zoòl. Mus.).

f. infrarufolineata nov. Op de onderzijde der achtervleugels cen fel afstekende scherp begrensde rode lyn. Groesbeek, IJmuiden (tegelijk f. major) (Zoël. Mus.). Holotype: © van Groesbeek, 2.VII.1933, in collectie Zoöl. Mus.

On the under side of the hind wings a sharp, strongly contrasting red submarginal line.

‘:Teratologische exemplaren. Linker voorvleugel veel te klein. Halfweg, Amsterdam (BOTZEN).

Voorvleugels te kort en sterk afgerond. Amsterdam, © (VAN DER MEULEN).

Achtervleugels te klein. Doorn (KUCHLEIN).

Pathologische exemplaren. Exemplaren, waarbij op een of meer vleugels de rode grondkleur gedeeltelijk verbleekt is, zijn blijkbaar niet al te zeldzaam. OUDEMANS beeldt er verschillende af in Tijdschr. Entom., vol. 48, pl. 5, fig. 2—6 (1905). Sommige van deze vormen hebben namen gekregen, zoals

332 TIJDSCHRIFT VOOR ENTOMOLOGIE, DEEL 97, AFL. 4, 1954 (100)

semialba Strand (1912, Ent. Z. Frankfurt, vol. 25, p. 257) voor het door OUDE- MANS in fig. 6 afgebeelde exemplaar, maar het gebruik er van voor dergelijke vormen, die in allerlei stadia voorkomen, lijkt me niet gewenst.

De mij bekende exemplaren kunnen in de volgende rubrieken ingedeeld wor- den:

a. Een van de voorvleugels geheel of gedeeltelijk verbleekt (OUDEMANS, l.c., fig. 2—5). Eelderwolde (SUIVEER); Nunspeet, Arnhem, Eibergen, Groesbeek, Watergraafsmeer, Amsterdam, Stein (Zoöl. Mus.); Blaricum (BERGMAN); Cas- tricum (WESTERNENG); Krimpen aan de Lek (VAN DER SCHANS); Staelduin (NIJSSEN); Sint Michielsgestel (KNIPPENBERG); Oostrum (NEIJTS).

b. Beide voorvleugels geheel of gedeeltelijk verbleekt (OUDEMANS, fig. 6). Zeegse (Landb. Hsch.); Doorn (KUCHLEIN); Utrecht, Soest (Zoöl. Mus.); Am- sterdam, Aerdenhout (VAN OORSCHOT); Oostrum (NEIJTS).

c. Achterrandsband van een of beide achtervleugels geheel of gedeeltelijk ver- bleekt. Krimpen aan de Lek (VAN DER SCHANS); Oostrum (NEIJTS).

d. Een of meer voor- en achtervleugels gedeeltelijk verbleekt. Soest (Zoöl. Mus.); Amsterdam (STAMMESHAUS); Wijlre (LUKKIEN).

Genetica. Slechts van twee phlaeas-vormen is de wijze van erfelijkheid met zekerheid bekend ! Zelfs de zo algemeen voorkomende f. caeruleopunctata is nog niet gecontroleerd.

f. obsoleta Tutt. Recessief ten opzichte van de normale vorm met rode achter- randsband (J. W. O. HoLMEs, 1943, Entomologist, vol. 76, p. 204—205).

f. schmidti Gerhard. Recessief ten opzichte van de normale grondkleur (J. W. O. HOLMES, 1950, Entomologist, vol. 83, p. 90).

De vormen initia, suffusa, eleus, fuscata en candata zijn in elk geval in hoge mate afhankelijk van oecologische factoren (temperatuur tijdens het gevoelige sta- dium van de pop), al is de genetische constitutie van de vlinder ongetwijfeld ook niet zonder invloed. Immers, het ene eleus-exemplaar is wel gestaart, en een ander, dat net zo donker is, niet. En dat de beide sexen niet in dezelfde mate op de temperatuur reageren, is natuurlijk ook een kwestie van erfelijkheid.

f. caeruleopunctata is zonder twijfel erfelijk. Reeds WEISMANN wees er op (1896, Entomologist, vol. 29, p. 74), dat deze vorm niet gecorreleerd is met de temperatuur. BERGMANN, die vrijwel iedere vlindervorm afhankelijk acht van temperatuur en vochtigheid (een merkwaardig standpunt in 1952 !), verklaart de vorm als veroorzaakt door warmte plus vochtigheid (1952, Groszschm. Mit- teldeutschl., vol. 2, p. 347), wat stellig onjuist is.

Thersamonia Verity

Thersamonia dispar Haworth. Locaal verbreid in het midden en Zuidoosten van Friesland en het Noordwesten van Overijsel. Op verschillende plaatsen is de prachtige vlinder reeds verdwenen door ontginning of ontwatering en beweiding van de terreinen. Vooral in de Kop van Overijsel is de toestand hard achteruit gegaan en het is te vrezen, dat dispar daar, op een enkele plaats na, al vrijwel geheel uitgestorven is. Een melding van J. H. GELDERLOOS over het voorkomen in Groningen en in Duitsland bij de Groningse grens (1932, Lev. Natuur, vol.

(101) B. J. LEMPKE: Catalogus der Nederlandse Macrolepidoptera 333

36, p. 401) berust volgens onderzoek van BLom op verwisseling met Palaeochry- sophanus hippothoé L. Nu nog steeds de bekende vindplaatsen niet te vermelden heeft geen zin meer. Een ieder kent er een aantal en zelfs buitenlanders schijnen geregeld naar Friesland te komen om dispar te vangen. Verschillende van deze vindplaatsen zijn trouwens al geschiedenis geworden en het is dan ook noodzake- lijk te publiceren wat bekend is, opdat niet een behoorlijk deel der gegevens voor altijd verloren gaat.

Pas in 1915 ontdekte men, dat dispar tot de Nederlandse fauna behoorde. Hoe dat precies in zijn werk is gegaan, heeft R. A. PoLak beschreven in De Levende Natuur, vol. 36, p. 303—309 (1932). Overplanting naar het Naarder- meer door WITTPEN mislukte, vermoedelijk, doordat de planten van de water- zuring juist op deze plaats afgemaaid werden (volgens WITTPEN), en is later nooit herhaald, wat jammer is. De Engelse experimenten bewijzen, dat kunst- matige bevolking van geschikte terreinen zeer goed mogelijk is.

Over het kweken schreef PoLAK in Lev. Natuur, vol. 38, p. 112—116 (1933). VISSER vermeldt, dat hij een rups op aangevreten waterdrieblad vond (1939, Lev. Natuur, vol. 44, p. 190). Over de biologie der rupsen schreef BoLDT in Ent. Z. Frankfurt, vol. 43, p. 125—126 (1929).

In het omringende gebied komt (of kwam) de soort slechts op een paar plaat- sen voor. In Denemarken zijn enkele exemplaren (behorend tot subsp. rutilus Werneburg) bekend van Laaland en Falster. In Belgié komt de vlinder in het uiterste Zuiden van de provincie Luxemburg voor in de omgeving van Virton (eerste melding in Lambillionea, vol. 44, p. 10, 1944). Deze populatie behoort tot subsp. carwel? le Moult, beschreven naar exemplaren uit het departement Marne en locaal verbreid over het gehele Noorden en Oosten van Frankrijk, het Parijse bekken en cen deel van de dalen van de Rhòne en de Isère. (De uitge- storven dispar van Saint Quentin is een mythe. Zie M. CARUEL, 1944, Misc. Entom., vol. 41, p. 1-3).

In Engeland kwam de nominaatvorm vroeger in de moerassige gebieden van het Oosten voor, doch is daar al ruim cen eeuw geleden uitgestorven, gedeelte- lijk door ontginning, maar in hoofdzaak door onbeheerst verzamelen (FORD, 1945, Butterflies, p. 142—143). In 1913—1914 werden continentale exemplaren van subsp. rutilus in Ierland uitgezet en de kolonie werd een groot succes. In 1927 werd in Engeland begonnen met het overbrengen van Nederlandse exemplaren van subsp. batavus en nog altijd leeft in een van de ,,fens” een bloeiende popu- latie van deze vorm.

Als regel één generatie, waargenomen van begin Juni tot half Augustus (6.VI tot 14.VIII, hoofdvliegtijd Juli). Bij zeer grote uitzondering schijnt soms een enkel exemplaar van een tweede generatie voor te komen. VAN RANDEN ving in de warme zomer van 1947 op 31.VIII een normaal gaaf & te Eernewoude. De weinige gekweekte exemplaren, die nog hetzelfde jaar uitkwamen, zijn evenwel kleiner: POLAK eind Augustus 1935 zes stuks van een ab ovo kweek (drie hier- van in collectie MEZGER), WITTPEN een 9 Ops OEXE19 3.6:

Vindplaatsen. Fr.: Eernewoude, Bergum, Wolvega, Peperga, Blesse, Blesdijke, Nijetrijne, Spanga, Scherpenzeel, Lemmer, Takozijl. Ov.: Steenwijk, 1932 twee exemplaren, 1940 een 9 (nu ingepolderd, H. VEEN); de Stouwe, ongeveer halverwege het fietspad

334 TIJDSCHRIFT VOOR ENTOMOLOGIE, DEEL 97, AFL. 4, 1954 (102)

Steenwijk—Wanneperveen, een gaaf & in 1940 (H. Veen); Vollenhove (WILMINK enz.); Kierse Wijde bij Wanneperveen een © in 1949 (HEYLIGERS); Kerkgracht tussen Beulaker en Belter Wijde, een exemplaar in 1949 (VAN DRIEL); Kampen, © zonder datum (Zoöl. Mus., uit collectie JEEKEL, waarschijnlijk van het Kampereiland); Zwartsluis, 14.VIII.1954, & (GERRIS).

Variabiliteit. De Nederlandse exemplaren behoren niet tot de uitge-

storven nominaatvorm, al lijken zij er het meest van alle bekende ondersoorten op. Dat is geen wonder ! Beide bewoonden oorspronkelijk immers één groot areaal, dat pas na het verdwijnen van het Doggersland gereduceerd werd tot twee ver uit elkaar liggende resten. Dat is minstens een 7000 jaar geleden, en een zo lange scheiding van twee populaties kan zeker voldoende zijn voor het ontstaan van goede subspecies. Volgens MAYR (1942, Systematics and the Origin of Species, p. 220) schijnt de tijd, die in holarctische gebieden nodig is voor de vorming van nieuwe subspecies, in de meeste gevallen tussen de 5000 en 15000 jaar te liggen, maar bij volkomen isolatie kan het proces veel sneller gaan. Dat de scheiding tussen de Engelse en continentale populaties lang genoeg geduurd heeft, is voor tal van soorten zeker. Er zijn heel wat specifiek Britse subspecies bekend ! Ik noem als zeer duidelijk voorbeeld Papilio machaon L. met zijn subsp. britan- nicus Seitz, die zeker niet langer van het continent gescheiden kan zijn dan de Engelse dispar.

De eerste, die op de verschillen tussen de Engelse en de Nederlandse dispar wees, was N. D. RILEY (1920, Entomologist, vol. 53, p. 10). J. Th. OUDEMANS stond hier zeer critisch tegenover in een uitvoerig artikel in Tijdschr. Entom., vol. 65, p. 197—211 (1922), met vier prachtige platen. RILEY antwoordde op dit artikel in Entomologist, vol. 56, p. 119 (1923): „Ihe differences which we see between the two races...... are so marked that there should be no difficulty in picking out Dutch specimens from amongst a series of British examples, or vice versa, almost as easily as can be done with specimens of the usual Continental forms”. Inmiddels had OBERTHÜR de Nederlandse vorm onderscheiden als (subsp.) batavus (1923, Lép Comp., vol. 21, p. 71, pl. DLXX, fig. 4914, 4915), niet zozeer omdat hij hem belangrijk vond verschillen van de Engelse (,,En résumé, les Chrysophanus hollandais appartiennent bien à la magnifique race Dispar), maar om de vindplaats („il conviendra sans doute de les distinguer par un nom qui indiquera leur provenance”), een merkwaardig taxonomisch ken- merk ! Gelukkig geeft hij ook enige verschilpunten op (,,la bande marginale rouge des ailes inférieures...... semblerait...... généralement moins gros, notam- ment aux ailes supérieures”), zodat zijn naam batavus geldig is met de rang van een subspecies („je proposerai le nom Dispar-hatavus pour la race des Pays-Bas”.)

Rirey beschikte bij zijn vergelijking van Engelse en Nederlandse dispar slechts over een kleine serie van de laatste, zodat de verschilpunten, die hij vermeldde, niet alle te handhaven waren. In 1929 echter verscheen in Proc. ent. Soc. London, vol. 4, p. 53—68, het „Report of the Committee appointed by the Entomological Society of London for the Protection of British Lepidoptera” (met plaat II), dat uitsluitend handelde over Thersamonia dispar, en waarin ook uitvoerig beschre- ven wordt, wanneer en hoe buitenlands dispar-materiaal in de Britse eilanden werd uitgezet en hoe tot 1929 het resultaat daarvan was.

Op p. 54-57 schrijft de commissie over de „Comparison of the Dutch, the

(103) B. J. LEMPKE: Catalogus der Nederlandse Macrolepidoptera 335

Continental and the extinct British races”, toegelicht door een prachtige gekleur- de plaat. Ook haar conclusie, gebaseerd op een vergelijking van 126 Engelse en 40 Nederlandse exemplaren is, dat de Nederlandse dispar verschilt van de En- gelse. Hij komt overeen in de meest opvallende kenmerken: grootte, grondkleur van de bovenzijde der voorvleugels, kleur van de onderzijde der voorvleugels, van de blauwe bestuiving der achtervleugels en van de rode band. Verschilpunten zijn: bij het Nederlandse 4 is de celvlek op de bovenzijde der voorvleugels gemiddeld smaller dan bij het Engelse en bij het © zijn de submediane vlekken op de bo- venzijde bijna altijd kleiner. Op de onderzijde zijn de zwarte vlekken bij batavus bijna altijd kleiner en de rode band der achtervleugels is gemiddeld smaller. Bij de Engelse dispar liggen de terminale achtervleugelvlekken net in de rode band, bij batavus er juist tegenaan. De bovenste van deze vlekken, in cel 6, is bij batavus kleiner (bij rutilus zelfs zeer zwak of verdwenen). Van de drie basale achter- vleugelvlekken is bij batavus de bovenste groter dan de beide andere, bij de Engelse exemplaren zijn ze alle drie even groot en even zwart.

De commissie acht het mogelijk, dat bij de Nederlandse wijfjes de bovenzijde der achtervleugels gemiddeld zwarter is dan bij de Engelse, doch het materiaal, waarover zij beschikte, was niet groot genoeg voor een definitieve conclusie. De- zelfde twee groepen onderscheidende (1. behalve de band geen rood, of op zijn allerhoogst alleen de aderen rood getint, 2. ook aan weerszijden van de aderen rode bestuiving) vind ik voor 294 wijfjes uit verschillende collecties: 174 exem- plaren of 59% van groep 1 en 120 exemplaren of 41% van groep 2. Van de 51 Engelse wijfjes, waarover de commissie beschikte, behoorden 17 is 33% tot groep 1 en 34 is 67% tot groep 2. Er kan dus geen twijfel aan bestaan, of ook in dit kenmerk verschillen de Engelse en de Nederlandse dispar gemiddeld vrij belang- rijk.

The English committee, who studied the differences between English and Dutch dispar, and whose report was published in Proc. ent. Soc. London, vol. 4, p. 53—68 (1929), sug- gested, that the upperside of the hind wings in the Dutch dispar females was on an average darker than in the extinct English ones, but this committee could not arrive at a definite con- clusion because of lack of sufficient Dutch material. I have checked 294 females of batavus. 174 of them, or 59%, have only the red band or at the utmost, that band and also the nervures red (in the English females studied by the committee, 33%). 120 batavus, or 41%, have also red suffusion on both sides of the nervures (in the typical English dispar, 67%). These figures fully confirm the suggestion of the English committee and are a further proof, that the Dutch subspecies of Thersamonia dispar is not identical with the extinct English nominate form.

Natuurlijk is niet elk Nederlands exemplaar met zekerheid van elk Engels te onderscheiden, maar geen enkel modern systematicus zal een dergelijke eis stellen. De verschillen zijn ook subtieler dan tussen subsp. rutilus Werneburg en subsp. dispar Haworth, maar ook dit is geen reden om de subspecifieke waarde van de Nederlandse vorm te ontkennen. Het is een onmogelijke eis, alleen subspecies te onderscheiden, die alle in dezelfde graad van elkaar verschillen. Dat OUDEMANS, die zich nooit met de studie van de geografische variabiliteit van de vlinders had bezig gehouden, dergelijke fijne verschillen niet kon waarderen, is begrijpelijk, ook, dat OBERTHUR, die beslist geen aanhanger was van , l'Ecole-FRUHSTORFER”,

336 TIJDSCHRIFT VOOR ENTOMOLOGIE, DEEL 97, AFL. 4, 1954 (104)

zoals hij deze moderne tak van de vlinderstudie noemde, de Engelse en de Neder- landse dispar toch eigenlijk wel hetzelfde vond.

De Europese subspecies van Thersamonia dispar zijn het laatst behandeld door LE MOULT (1945, Nouvelles remarques sur Lycaena (Heodes) dispar Haw., Misc. Entom., vol. 42, p. 41—62, pl. II en III). Ook hij beschouwt subsp. batavus Oberthür als taxonomisch verschillend van de nominaatvorm.

Prachtige gekleurde afbeeldingen van batavus vindt men bij OBERTHUR en op de plaat in vol. 4 van de Proc. ent. Soc. London, die ook overgenomen is in de Entomologist, vol. 62, pl. IV (1929) en in de Ent. mo. Mag., vol. 65, pl. VII (1929). Verder bij FORD (1945, Butterflies, pl. 28).

o IERI

f. minor Tutt, 1906, Brit. Lep., vol. 8, p. 430. Dwergen. Wolvega (CAM- PING); Nijetrijne (diverse collecties); Scherpenzeel (idem); Vollenhove (Wir- MINK).

BARKER OREN

f. subcuprea Tutt, 1906, Lc., p. 430. Grondkleur geler dan bij normale exem- plaren. Nijetrijne, een geelachtig 9, el. (GORTER); Scherpenzeel, een geelrood 4 (VAN DEN BERGH).

f. ignita nov. Grondkleur der voorvleugels veel roder dan bij normale exem- plaren. Nijetrijne, & (holotype, Mus. Rotterdam).

{Ground colour of the fore wings much redder than with normal specimens. |

f. 2 latefasciata nov. De rode achterrandsband op de bovenzijde der achter- vleugels sterk verbreed. Nijetrijne, 24.VIII.1935, ab ovo (MEZGER, holotype).

[The red hind marginal band on the upper side of the hind wings is strongly enlarged. }

f. © nigrescens Tutt, 1906, I. c., p. 431 (posticeoatrata Mezger, 1931, Lam- billionea, vol. 31, p. 22). Bovenzijde der achtervleugels op de rode band na een- kleurig zwartachtig. OUDEMANS, I. c., pl. 5, fig. 30. Overal onder de soort, maar niet gewoon.

f. © neurata Tutt, 1. c., p. 431. Als »igrescens, maar de aderen der achter- vleugels als fijne lijnen scherp afstekend tegen de zwarte grondkleur. OUDE- MANS, pl. 5, fig. 31. Overal onder de soort.

f. antinigrescens nov. Bovenzijde der voorvleugels min of meer zwart be- stoven. OUDEMANS, pl. 5, fig. 34. Wolvega, © (CAMPING; Mus. Rotterdam); Scherpenzeel, @ (VAN DEN BERGH).

Holotype: © van Wolvega in collectie Mus. Rotterdam.

[Upper side of the fore wings more or less powdered with black scales.}

f. & postnigricosta nov. Achtervleugels op de bovenzijde met brede zwarte voorrand. Wolvega (holotype: in collectie WITTPEN).

[Hind wings on the upper side with broad black costa. }

CG, De aware vlekken op de vilengels f. 3 gábori Dioszeghy, 1913, Rovart. Lapok, vol. 20, p. 193. Op de boven-

(105) B. J. LEMPKE: Catalogus der Nederlandse Macrolepidoptera 337

zijde der voorvleugels staat een zwarte vlek in de cel, dus niet alleen maar een doorschemerende vlek. OUDEMANS, |. c., pl. 5, fig. 27. Op alle vindplaatsen onder de soort voorkomend, maar schaars.

f. excessa Tutt, 1906, Brit. Lep., vol. 8, p. 430. De submediane vlekken op de bovenzijde der voorvleugels wortelwaarts verlengd door kleine afzonderlijk staan- de vlekjes. Meestal is dit slechts met enkele vlekken het geval. Nijetrijne (WITT- PEN).

f. supradiscoelongata nov. Enkele of alle submediane vlekken op de boven- zijde der voorvleugels wortelwaarts verlengd, maar niet de celvlek rakend. OUDE- MANS, pl. 3, fig. 8 en 11, pl. 5, fig. 31. Wolvega (CAMPING); Nijetrijne (holo- type, Mus. Rotterdam); „Friesland (MEZGER).

[Some or all submedian spots on the upper side of the fore wings elongated basad but not touching the cellular spot}

f. sagittifera Hormuzaki, 1893, Soc. Ent., vol. 8, p. 58. Als de vorige vorm, maar de tweede en derde submediane vlek raken de celvlek. Wolvega (Zoöl. Mus., BENTINCK); Peperga (VAN WISSELINGH); Nijetrijne (WITTPEN); ;,Fries- land” (BENTINCK, MEZGER).

f. parva Tutt, 1906, 1. c., p. 430. De zwarte vlekken op de bovenzijde der voorvleugels duidelijk verkleind. OUDEMANS, pl. 5, fig. 33. Wolvega, Nijetrijne (diverse collecties); Peperga (VAN WISSELINGH); Scherpenzeel (Zoöl. Mus.).

f. 4 ornata nov. Op de bovenzijde der voorvleugels staan aan de voorrand enkele submediane vlekjes. Nijetrijne (holotype, VAN OORSCHOT).

[On the upper side of the fore wings are a few submedian spots near the costa.]

f. © unilineata Tutt, 1906, 1. c., p. 431. De achtervleugels op de bovenzijde binnenwaarts van de rode band prachtig rood bestoven en met een rij duidelijke zwarte submediane vlekken. Niet gewoon. Wolvega, Nijetrijne (diverse col- lecties).

f. © bilineata Tutt, 1906, l.c., p. 431. Als wnilimeata, maar bovendien nog met een rij zwarte subterminale vlekken, vlak voor de rode band. Nijetrijne, een en- kel exemplaar (WITTPEN); Wolvega (Leids Mus.).

f. & postdisconulla nov. Op de bovenzijde der achtervleugels ontbreekt de zwarte celvlek. Wolvega (holotype, WITTPEN); Peperga (VAN WISSELINGH).

[The black cell spot on the upper side of the hind wings fails.]

f. multipuncta Rebel, 1909, BERGE’s Schmetterl.b., p. 61 (basi-novopuncta Courvoisier, 1912, Iris, vol. 26, p. 58). Voorvleugels met extra basaalvlekken. OUDEMANS, pl. 4, fig. 17. Een & van Nijetrijne heeft een klein extra vlekje aan de binnenkant van de celvlek op de onderzijde van de voorvleugel (WITTPEN).

f. centroelongata nov. De celvlek der voorvleugels is wortelwaarts verlengd, zonder evenwel de buitenste basaalvlek te bereiken. ,,Friesland”, ©, 11.VII.1920, waarbij op de bovenzijde der voorvleugels een zwarte lijn van de celvlek langs de bovenzijde der middencel loopt (holotype, BENTINCK).

338 TIJDSCHRIFT VOOR ENTOMOLOGIE, DEEL 97, AFL. 4, 1954 (106)

{The discal spot of the fore wings is elongated basad, however, without reaching the outer basal spot.]

f. basi-elongata Courvoisier, 1921, Iris, vol. 35, p. 85. (fulgurata Mezger, 1931, Lambillionea, vol. 31, p. 23). Op de onderzijde der voorvleugels aan de wortel boven de binnenrand staat een zwarte streep. OUDEMANS, pl. 4, fig. 16, 17, 21, 24. Wolvega, Nijetrijne (diverse collecties, stellig niet al te zeldzaam).

f. costipuncta van Wisselingh, 1946, Tydschr. Entom., vol. 89, p. XXVIII. Aan de onderzijde der voorvleugels staat een extra submediane vlek aan de voor- rand. OUDEMANS, pl. 6, fig. 41. Wolvega (diverse collecties); Nijetrijne (WITT- PEN).

[The original description was in Dutch. The translation reads: “The row of spots on the under side of the fore wings counts 8 instead of 7 spots, owing to an extra spot at the costa’. }

f. antico-limbopuncta van Wisselingh, 1946, 1. c. Aan de onderzijde der voor- vleugels een extra vlek ongeveer tegenover het midden van de binnenrand. OUDE- MANS, pl. 6, fig. 41, 42. Wolvega (diverse collecties); Nijetrijne (WITTPEN).

[The translation of the original description of this form reads: "With an extra spot on the under side of the fore wings about opposite the middle of the inner margin”.]

f. infraparvipuncta nov. Alle zwarte vlekken op de onderzijde der vleugels zijn duidelijk verkleind. Nijetrijne, 4, 28.VI.1949, holotype (DE BOER).

[All black spots on the under side of the wings are distinctly reduced in size. |

f. 4 depuncta Beuret, 1953, Lycaeniden der Schweiz, vol. 1, p. 77. De zwarte punten langs de achterrand op de bovenzijde der achtervleugels ontbreken. ,,Fries- land” (bijna verdwenen, MEZGER).

Pathologische exemplaren. In verscheidene collecties bevinden zich exemplaren met één of meer verbleekte vleugels.

Linker voorvleugel gedeeltelijk verbleekt. Wolvega (WITTPEN, Zoöl. Mus.); „Friesland”, twee mannetjes (MEZGER), één mannetje (BENTINCK).

Rechter voorvleugel gedeeltelijk verbleekt. Wolvega (WITTPEN); Scherpenzeel, 4 (Leids Mus.).

Beide voorvleugels gedeeltelijk verbleekt. Nijetrijne (Mus. Rotterdam).

Beide linker vleugels gedeeltelijk verbleekt. Nijetrijne (HEEZEN).

Teratologische exemplaren. Linker voorvleugel te smal. Nije- trijne, & (WITTPEN).

Apex van linker voorvleugel sterk afgerond. Nijetrijne, & (WITTPEN).

Rechter voorvleugel te klein en achterrand naar binnen gebogen. , Friesland”, & (MEZGER).

Palaeochrysophanus Verity

Palaeochrysophanus hippothoé L. Vroeger verbreid en plaatselijk gewoon in de moerassige streken van Friesland, Noord-Drente en Zuid-Groningen en vrij

(107) B. J. LEMPKE: Catalogus der Nederlandse Macrolepidoptera 339

zeker ook in de Kop van Overijsel en in de Zuidpunt van de Gelderse vallei. Mogelijk kwam de vlinder nog vroeger ook in de toen veel vochtiger duinen voor en in enkele delen van Limburg, hoewel de laatste vangsten ook zwervers uit de Ardennen kunnen zijn.

De laatste twee decennia is het areaal van deze Vuurvlinder echter schrikbarend achteruit gegaan. Voor een belangrijk deel is de verdere cultivering van de bodem hiervan de oorzaak, maar ook oecologische factoren moeten van invloed geweest zijn. Nog tot het begin van de veertiger jaren van deze eeuw werd hippothoë ge- regeld in Noord-Drente gezien, daarna niet meer. Het is niet onmogelijk, dat de langzame temperatuurstijging voor deze soort ongunstig is. Ook BEURET wijst hierop (1953, Lycaeniden der Schweiz, vol. 1, p. 86). Voor zover ik weet, komt de vlinder op het ogenblik nog zeer locaal en schaars uitsluitend in Friesland voor en is nu veel zeldzamer dan Thersamonia dispar Hw.

In Denemarken verbreid, zowel op de eilanden als in Jutland. In het omrin- gende Duitse gebied is van achteruitgang nog niets bekend ! In Sleeswijk-Holstein verbreid en niet zeldzaam op vochtige veenachtige weilanden; evenzo bij Ham- burg; bij Bremen verbreid, maar locaal en meestal niet gewoon, op vochtige bos- weiden; in Hannover in het laagland op vochtige bosweiden en venen niet zeld- zaam, in het bergachtige deel localer; in Westfalen verbreid en talrijk, vooral in het laagland; in de Rijnprovincie in het laagland en in het gebergte. In België op vochtige bosweiden in de provincie Luxemburg, het Oosten van de provincie Luik en hier en daar in Namen. Niet op de Britse eilanden.

Een generatie, waarvan de vliegtijd nog altijd niet goed bekend is. De data lopen van 30.V tot 6.VII, met een op zich zelf staande vangst van 3.VIII.1899 te Wolfheze. In de collectie van DEN BERGH bevinden zich vele exemplaren van 2.VI en 4.VI en van WISSELINGH bezit enkele exemplaren van 30 en 31.V, zodat de vlinder althans in sommige jaren al eind Mei begint te vliegen. De meeste exemplaren in de collecties werden in de tweede decade van Juni gevangen.

Vindplaatsen. Fr.: Olterterp (nog in 1944); Beetsterzwaag, Wolvega (nog in 1946), Peperga. Gr.: het Onland ten Zuiden van de stad, dat echter ook op Drents gebied lag. Hier was hippothoë vroeger gewoon. Reeds DE GAVERE schreef in 1867 (Tijdschr. Entom., vol. 10, p. 189): ,,Je la trouve chaque année dans les tourbières au sud de la ville”. TER HAAR beschrijft het terrein nog in enthousiaste bewoordingen: „een groote, onafzien- bare vlakte, bestaande uit lage veengronden........ Voor den entomoloog een Dorado !” (1901, op. cit., vol. 43, p. 239—240). Helaas is dit gebied geen natuurmonument gewor- den en dus is het ontgonnen. Dr.: Peizermade, Peize, Paterswolde (nog in 1943), Eelde, Eelderwolde (nog in 1942), Norg, Veenhuizen, Rolde (1908), Hoogeveen, Frederiksoord. Ov.: Genemuiden, Zwartsluis, Hattem, Zwolle. Gdl.: Laag Soeren (1893), Wolfheze (1899), Wageningen (1899, toen in aantal, OUDEMANS, 1899, Tijdschr. Entom., vol. 42, Verslag, p. 21), Veenendaai (1911, twee mannetjes, laatste melding uit de Gelderse Val- lei); Nijmegen. N.H.: Hilversum, & en @ (Bouwst. Fauna Nederl, vol. 2, p. 145, 1856). Z.H.: Noordwijk, 4 en 9 (Bouwst., vol. 1, p. 220, 1853), Wassenaar (1898, KLOKMAN). Lbg.: Venlo (1920, VAN WISSELINGH), Sittard (1925).

Variabiliteit. Vergeleken met de Zweedse nominaatvorm zijn de Neder- landse exemplaren gemiddeld iets groter en is de rode band op de onderzijde der achtervleugels gemiddeld iets minder fel rood. Daardoor behoren ze tot subsp. euridice von Rottemburg (1775, Naturforscher, vol. 6, p. 28, beschreven naar

340 TIJDSCHRIFT VOOR ENTOMOLOGIE, DEEL 97, AFL. 4, 1954 (108)

exemplaren van Landsberg aan de Warthe). Zie plaat 4.

A. Kleurvormen.

f. 9 eurybina ter Haar, 1905, Tijdschr. Entom., vol. 48, p. 204. De voor- vleugels zijn op de bovenzijde geheel donker bestoven. Alleen in de middencel schemert de grondkleur nog door en voor de achterrand bevindt zich een smal roodachtig bandje. De zwarte vlekken blijven zichtbaar. Afgebeeld in hetzelfde tijdschrift, vol. 43, pl. 14, fig. 5 (en fig. 6 de onderzijde, die normaal is). Waarschijnlijk kwam deze donkere vorm vrijwel overal onder onze wijfjes voor. In de collectie Zoöl. Mus. bijv. aanwezig van Groningen, Peizermade, Eelder- wolde, Eelde, Peperga en Wassenaar.

f. groningana ter Haar, 1901, Tijdschr. Entom., vol. 43, p. 242. Op de boven- zijde der achtervleugels langs de binnenrand van de roodachtige achterrandsband staat een rij blauwachtige vlekjes. TER HAAR beschreef de vorm van beide ge- slachten, maar in werkelijkheid komt hy alleen bij het © voor. By hippothoë is hy dus, in tegenstelling tot phlaeas en tityrus, blijkbaar volkomen „sex- controlled’. Het & heeft op de binnenrandshelft der achtervleugels een brede baan van een prachtige violette kleur. Bij sommige exemplaren is deze zo sterk gereduceerd, dat nog slechts kleine vlekjes tegen de achterrandsband over zijn en dan lijken ze dus op groningana, maar de tint van deze violette vlekjes is heel anders dan die van de lichtblauwe vlekjes van het groningana- © . De vorm komt zeer waarschijnlijk overal onder de soort voor, maar is niet gewoon.

f. 4 violacea Oberthür, 1910, Lép. Comp., vol. 4, p. 130, pl. XLIX, fig. 406. Bovenzijde sterk verdonkerd, zodat vooral op de achtervleugels van de normale grondkleur weinig meer overblijft; het verdonkerde gedeelte met een prachtige violette glans. Wassenaar, 4 (Zoöl. Mus.).

f. infragrisea nov. Onderzijde der voorvleugels vrijwel geheel grijsachtig, die der achtervleugels eenkleurig grijsachtig zonder geelachtige achterrandsband; vlek- ken normaal. Rolde, 4 (holotype, Mus. Rotterdam).

[Under side of the fore wings nearly completely greyish, that of the hind wings uni- colorous greyish without the yellowish submarginal band; spots normal.]

f. denigrata nov. De rode grondkleur is normaal, maar de zwarte tekening der bovenzijde is lichtgrijs. Peize, &, 30.V.1918, holotype (VAN WISSELINGH).

{The red ground colour is normal, but the black markings of the upper side are pale grey.]

1 else mim

f. delunulata Pionneau, 1936, L’Echange, vol. 52, nr. 2. De celvlek op de bovenzijde der voorvleugels ontbreekt. Eelderwolde (Zoöl. Mus.).

f. crassipuncta Giese, 1919, Ent. Jahrb., vol. 28, p. 75, fig. 2. Oogvlekken vergroot. Peize, & met opvallend vergrote basaal- en celvlekken aan de onder- zijde der voorvleugels (Zoöl. Mus.).

f. elongata Courvoisier, 1910, Verh. naturf. Ges. Basel, vol. 21, p. 155 (disco- elongata Giese, 1919, Ent. Jahrb., vol. 28, p. 75, fig. 3). De submediane vlekken wortelwaarts uitgerekt. Eelderwolde, ©, bovenzijde der voorvleugels (Zoöl. Mus.); Wageningen, &, onderzijde der voorvleugels (Leids Mus.).

f. limbojuncta Courvoisier, 1912, Iris, vol. 26, p. 50. Op de onderzijde der

(109) B. J. LEMPKE: Catalogus der Nederlandse Macrolepidoptera 341

achtervleugels is de bovenste submediane vlek verbonden met de bijbehorende subterminale vlek. Beetsterzwaag (Zoöl. Mus.).

f. parvipunctata Giese, 1919, Ent. Jahrb., vol. 28, p. 75 (parvipuncia Lempke, 1936, Tijdschr. Entom., vol. 79, p. 292). De zwarte vlekken wel alle aanwezig, maar sterk verkleind. Wolvega, 9, met de submediane vlekken op de boven- zijde der voorvleugels verkleind (WITTPEN); Peize, idem (Mus. Rotterdam).

f. decurtata Schultz, 1903, Nyt Mag. Naturvid., vol. 41, p. 24. Op de onder- zijde der achtervleugels ontbreken de submediane vlekken. Beetsterzwaag, 3, al- leen links (Zoöl. Mus.).

f. paucipuncta Courvoisier, 1911, Ent. Z. Frankfurt, vol. 24, p. 249. Op de onderzijde van voor- en (of) achtervleugels ontbreken de submediane vlekken gedeeltelijk. Eelderwolde, Paterswolde, Beetsterzwaag, alle mannetjes (Zoöl. Mus.).

Pathologisch exemplaar. Op de bovenzijde van de linker voor- vleugel een lichte baan van de celvlek tot de achterrand. Beetsterzwaag, © (Zoël. Mus.).

PLEBEJINAE Everes Hübner

Everes argiades Pallas. Een vroeger wel uiterst zeldzame, maar toch nu en dan in Nederland waargenomen immigrant, doch waarvan al bijna een halve eeuw geen exemplaren meer gezien zijn. De tegenwoordige gunstige periode is toch blijkbaar niet in staat de soort zo ver noordwaarts te doen trekken als vroeger wel cens gebeurde.

In Denemarken is argiades nooit gevangen. In het omringende Duitse gebied eens in Sleeswijk-Holstein (v66r 1900); by Hamburg een © in 1858 en moge- lijk nog een oudere rupsenvondst; bij Bremen volgens REHBERG (1870) „zeld- zaam”, later nooit meer gezien; in Hannover voor 1873 bij de stad „niet zeld- zaam”, laatste vangst in 1899 één exemplaar, van Zuid-Hannover alleen enkele oude vangsten bekend; in Westfalen vóór 1900 zeer zeldzaam, in 1947 bij Bochum; in de Rijnprovincie alleen vóór 1900.

In Belgié bereikt de vlinder in het uiterste Zuiden de Noordgrens van zijn verbreidingsgebied en is daar in gunstige jaren niet zeldzaam, bijv. in Juli 1947 en 1949 vrij gewoon te Virton-Rabay en in de Vallée de la Claire-Eau (Lambil- lionea, vol. 53, p. 19, 1953). De noordelijkste bekende vindplaatsen zijn daar Dinant en Namen, maar die werden reeds een halve eeuw geleden in de Cat. Lép. Belg. van LAMBILLION vermeld. Ook daar zijn dus geen recente noordelijker vang- sten bekend. Op de Britse eilanden is de vlinder eveneens een uiterst zeldzame immigrant, die alleen in Zuid-Engeland is waargenomen. FORD kende slechts zes Engelse exemplaren (Butterflies, p. 157, 1945). In 1952 werd echter weer cen 9 gevangen in Dorset (SYMES, 1952, Ent. Rec., vol. 64, p. 255).

In de zuidelijker gebieden, waar de vlinder inheems is, heeft hij twee en op gunstige plaatsen zelfs drie generaties. De eerste, kleinere, is de typische argiades, zoals blijkt uit de datum, waarop PALLAS zijn exemplaren bij Samara in Rusland

342 TIJDSCHRIFT VOOR ENTOMOLOGIE, DEEL 97, AFL. 4, 1954 (110)

ving (April 1769, zie BEURET, 1948, Mitt. Münch. ent. Ges., vol. 34, p. 371— 372). De daarvoor bijna altijd gebruikte naam polysperchon Bergsträsser (1779, Nomencl., vol. 2, p. 272, pl. 44, fig. 3—5) kan behouden blijven voor blauw getinte wijfjes, die talrijk in de voorjaarsgeneratie voorkomen. Voor zover be- kend is, heeft men deze generatie nooit in ons land aangetroffen.

De zomergeneratie is groter, gen. aest. fzresias von Rottemburg, 1775, Natur- forscher, vol. 6, p. 23.

De zeer weinige exemplaren, waarvan de datum bekend is, werden in ons land gevangen in Augustus.

Vindplaatsen. Gdl.: Empe (Bouwst. Fauna Nederl., vol. 1, p. 211, 1853); Varsse- veld, Augustus 1857, mooi 9 (Leids Mus.), een tamelijk afgevlogen © zonder datum (Zoöl. Mus.); Hummelo, 24.VIII.1909, & en 9, 26.VIII.1909, &, prachtige gave exem- plaren (Zoöl. Mus.). Z.H.: Leiden, sterk beschadigd & zonder datum (MAC GILLAVRY leg., Leids Mus.). Lbg.: „Zuid-Limburg”, een mooi © zonder verdere gegevens (Zoöl. Mus., MAURISSEN leg.).

Variabiliteit. De hier gevangen exemplaren behoren tot subsp. #resias von Rottemburg (1775, Naturforscher, vol. 6, p. 23) = modestus Lorkovic (1943, Mitt. Münch. ent. Ges., vol. 33, p. 442), welke ten Noorden van de Alpen vliegt en gekenmerkt is door een zomergeneratie, waarbij de oranje vlek- jes op de onderzijde der achtervleugels niet uitgebreider zijn dan bij de voor- jaarsgeneratie, terwijl de wijfjes van deze zomergeneratie ook niet zelden op de bovenzijde blauw getint kunnen zijn.

BEURET showed that PArrAs described the species after spring specimens (1948, Mitt. Münch. ent. Ges., vol. 34, p. 371—372).

LORKOVIC distinguished two subspecies in Europe, viz. subsp. modesta north of the Alps, and subsp. argiades in the rest of Europe (1943, op. cit., vol. 33, p. 442). The oldest name given to the Central European form, is, however, Ziresias von Rottemburg (1775, Naturforscher, vol. 6, p. 23), so that this name supercedes modesta. VON ROTTEMBURG described tiresias after German material taken in July, he also mentioned two orange spots on the under side of the hind wings, which is one of the characters of LORKOVIC's mo- desta. Although riresias probably owes its distinguishing features to environmental factors only (Lorkovic, l.c.), the name may be used to indicate a geographical difference in the forms of this otherwise so stable species as regards its geographical variation.

Cupido Schrank

Cupido minimus Fuessly. Op het ogenblik komt de vlinder uitsluitend voor in het Zuidlimburgse Krijtdistrict, waar hij de Noordwestgrens van zijn areaal op het Continent bereikt. Hier locaal en meest schaars. Maar de warme zomer van 1947 was uitzonderlijk goed voor deze soort. Vroeger vloog minimus blijkbaar nog tot in Midden-Limburg, getuige de oude vangsten in de omgeving van Venlo.

In Denemarken komt minimus niet meer voor. In het omringende Duitse ge- bied is de vlinder niet zeldzaam in het heuvel- en bergland van Westfalen en de Rijnprovincie. In België uitsluitend in de Ardennen op jura en krijt, aansluitend dus aan ons vlieggebied, en hier gewoon. Op de Britse eilanden het meest ver- breid in Zuid-Engeland, vooral op de Downs (kalkheuvels), in het Noorden veel zeldzamer, maar zelfs bekend van enkele vindplaatsen in Schotland. In Ierland niet gewoon, locaal en vooral in de kuststreken.

(111) B. J. LEMPKE: Catalogus der Nederlandse Macrolepidoptera 343

Twee generaties, de eerste van half April tot half Juni (15.IV tot 14.VI), de tweede, die veel minder voorkomt en stellig slechts partiéel is, van begin Juli tot begin Augustus (4.VII tot 4.VIII).

Vindplaatsen. Lbg.: Venlo, drie exemplaren van 15.IV, 10.V en 25.V (Zoöl. Mus.; van deze vindplaats reeds vermeld door MAURISSEN, 1882, Tijdschr. Entom., vol. 25, p. CV); Sint Pietersberg, een exemplaar zonder datum (Zoöl. Mus., van deze vindplaats reeds vermeld in Tijdschr. Entom., l.c, 1882), 22.V.1925 (J. MAESSEN); Houthem, 4.VII en 9.VII.1925 (Lücker), 7.VII.1925 (van WISSELINGH); Geulem (MAURISSEN, 1866, Tijdschr. Entom., vol. 9, p. 172: „Sur la colline entre Rothem et Geullem aux endroits croit le Trifolium campestre Schrad.”, met welke plant zeer waarschijnlijk Tr. procumbens L. wordt bedoeld, volgens Dr KRUSEMAN); Valkenburg, Juli 1899 (BENTINCK), 4.VII.1925 (VAN WISSELINGH); Schin op Geul, 4.VI.1942 vier exemplaren op een krijthellinkje (Piet), 9.V.1945 (Paters PRIEMS en MAESSEN), 28.V.1947 talrijk, later de tweede generatie veel minder, 18.V en 7.VI.1948 (DELNOYE); Voerendaal, 24.VII.1929 (A. M. BROUWER); Welterberg, 23.VII.1934 (dezelfde); Wijlre, 14.VI.1905 (HAVERHORST); Epen, 1.VIII.1934 (VAN WISSELINGH), 25.V.1947, & (DELNOYE); Wahlwiller, 5.VI.1942, een exemplaar (Vari); Lemiers, Mei 1942, 4 (DELNOYE).

Variabiliteit. Onze exemplaren behoren tot subsp. minimus Fueszly. Er is tussen de twee generaties geen verschil.

f. minutus Esper, [1781], Schmett. in Abb., vol. 1, Suppl., p. 71, pl. 106, fig. 8. Dwergen. Schin op Geul (DELNOYE).

f. latecaerulea Verity, 1943, Farf. It. vol. 2, p. 97, pl. 7, fig. 54. Op een brede zwarte achterrand na, die ongeveer een kwart der vleugels beslaat, zijn deze geheel blauw getint. Schin op Geul (DELNOYE).

f. obsoleta Tutt, 1909, Brit. Lep., vol. 10, p. 109 (paucipuncta Courvoisier, 1910, Ent. Z. Frankfurt, vol. 24, p. 210). De submediane vlekken op de onder- zijde van voor- en achtervleugels ontbreken gedeeltelijk. Schin op Geul (DEL- NOYE).

Celastrina Tutt

Celastrina argiolus L. Algemeen verbreid in bosachtige streken, vooral op zandgronden en in het Krijtdistrict, en oorspronkelijk waarschijnlijk tot deze bio- topen beperkt, maar al lang ook in steden en dorpen buiten de bossen, waar de rups op de bloemen van hulst en klimop kan leven. Uit een opmerking van POLAK (1926, Tijdschr. Entom., vol. 69, p. XLVIII) is vrij zeker op te maken, dat argiolus zich pas in deze eeuw in Amsterdam gevestigd heeft. Op de vind- plaatsen vaak gewoon, hoewel meestal niet bepaald talrijk, zeker niet de eerste generatie.

Van de Waddeneilanden bekend van Schiermonnikoog, Terschelling en Vlie- land.

Meestal twee, maar in gunstige jaren zelfs drie generaties, al is de derde dan in de regel zwak. De eerste is waargenomen van half Maart tot begin Juni (10.111 tot 8.VI), meestal eind April en Mei, de tweede van eind Juni tot eind Augustus (29.VI tot 30.VIII), meestal half Juli tot half Augustus, en de derde van eind Augustus tot half October (27.VIII tot 13.X).

Variabiliteit. De Nederlandse exemplaren behoren tot subsp. argzolus

344 TIJDSCHRIFT VOOR ENTOMOLOGIE, DEEL 97, AFL. 4, 1954 (112)

L. De onderzijde van onze voorjaarsexemplaren is even sterk getekend als die van de Zweedse en ook kleur en grootte stemmen overeen.

Onze voorjaars- en zomerdieren verschillen vrij sterk van elkaar. De exemplaren van de eerste generatie (typische argiolus) zijn kleiner, terwijl bij de wijfjes de zwarte vleugelranden minder sterk ontwikkeld zijn dan bij de zomerdieren. By deze laatste (gen. aest. parvipuncta Fuchs, 1880, Stett. ent. Z., vol. 41, p. 116) is ook de blauwe tint aan de vleugelbasis op de onderzijde veel minder opvallend en de gehele onderzijde is duidelijk witter dan bij de voorjaarsgeneratie. De zwarte vlekjes zijn zomers ook gemiddeld kleiner (al komen ook voorjaars- dieren met zwakke tekening voor). Tenslotte vond BALL (1914, Ann. Soc. ent. Belg., vol. 58, p. 180, pl. IV, fig. 21 en 22), dat de androconién der zomerman- netjes groter zijn dan die der eerste generatie, met meer afgeplat uiteinde en scherpere hoeken. Al deze verschillen worden echter veroorzaakt door oecologi- sche factoren (zeer waarschijnlijk door de temperatuur tijdens het gevoelige sta- dium van de pop), zijn dus , environmental”.

De herfstgeneratie komt, voor zover ik kon nagaan, met de tweede overeen.

De vlinders variëren nogal in de tint van de grondkleur, maar deze verandert met de ouderdom van het dier, zodat het weinig zin heeft namen te gebruiken voor de verschillende blauwachtige of lila-achtige tinten, die bovendien niet mak- kelijk te omschrijven zijn.

A AME DAGEN,

f. minor Tutt, 1908, Brit. Lep., vol. 9, p. 394. Dwergen. Niet al te zeldzaam, soms heel kleine exemplaren.

f. major Tutt, 1908, 1. c. Opvallend grote exemplaren. Zelden in de eerste generatie, wat meer in de tweede. Putten, Bussum, Amsterdam, Bergen, Haarlem, Venlo, Stein (Zoöl. Mus.); Schiedam (NiJsseNn); Hoogerheide (KORRINGA).

B Klleurwormen,

f. pallida Tutt, 1908, 1. c., p. 395. Grondkleur van de bovenzijde der vleugels witachtig violet of witachtig blauw. Frieswijk (LUKKIEN); Heumen (VAN Wis- SELINGH); De Treek (GORTER); Epen (RIJK, VAN WISSELINGH).

f. 2 mixta Verity, 1919, Ent. Rec., vol. 31, p. 47. Voorjaarsexemplaren, waar- van de onderzijde de kleur en tekening van de eerste generatie heeft, doch waar- van de bovenzijde de brede donkere rand der zomergeneratie bezit. Afgebeeld in Farf. It, vol. 2, pl. 7, fig. 72 (1943). Stellig niet gewoon. Apeldoorn (DE Vos); Hilversum, Amsterdam, Voorschoten (Zoöl. Mus.); Swalmen (PIJPERS).

f. 9 suffusa Tutt, 1908, 1. c., p. 394. Voorvleugels met brede donkere ran- den, achtervleugels sterk verdonkerd, maar de marginale vlekken nog zichtbaar. Zie VERITY, 1943, L. c., fig. 79. Bussum (Zoöl. Mus.); Amsterdam (VAN DER VLIET).

f. 9 aquilina Grund, 1908, Int. ent. Z. Guben, vol. 2, p. 88. Als de vorige vorm, maar de achtervleugels geheel verdonkerd, zonder marginale vlekken, slechts aan de basis nog iets blauw getint. Zie VERITY, 1943, I. c., fig. 80. Stein (Zoöl. Mus.).

Co WEken ins

f. 9 antidisconulla nov. Op de bovenzijde der voorvleugels ontbreekt de cel- vlek. Apeldoorn (DE Vos); Wordrheden, Tiel (Zoöl. Mus.); Amsterdam

(113) B. J. LEMPKE: Catalogus der Nederlandse Macrolepidoptera 345

(Pret); Den Haag (Leids Mus.); Rotterdam (Mus. Rotterdam). Holotype: 9 van Wordrheden, 24.VII.1870, in collectie Zoöl. Mus.

[The discal spot on the upper side of the fore wings fails.]

f. thersanon Bergsträsser, 1779, Icones, vol. 1, pl. 6, fig. 5, 6 en Nomenclatur, vol. 3,.p. 4, pl. 49, fig. 5, 6. Bovenzijde van voor- en achtervleugels met cel- vlek. Ik ken alleen enkele wijfjes. Nijmegen, Amsterdam (Zoöl. Mus.); Bus- sum (KUCHLEIN).

f. 2 maculispostcarens nov. Op de bovenzijde der niet verdonkerde achter- vleugels ontbreken de terminale vlekken. Stellig zeldzaam. Schiedam (holotype, NIJSSEN).

[The marginal spots fail on the upper side of the hind wings, which are not darkened. }

f. subtus-radiata Oberthür, 1896, Et. d’Ent., vol. 20, pl. 3, fig. 24 (disco- elongata Courvoisier, 1912, Iris, vol. 26, p. 46). Op de onderzijde van voor- en (of) achtervleugels zijn de submediane vlekken streepvormig verlengd, meest slechts een deel er van. Uiterst zeldzaam. Roermond (FRANSSEN).

f. c-nigrum Tutt, 1908, 1. c., p. 398. Op de onderzijde der achtervleugels zijn de twee laatste submediane vlekken bij de binnenrand met elkaar verbonden. Vrij gewoon.

f. paucipuncta Courvoisier, 1911, in VORBRODT, Schmett. Schweiz, vol. 1, p. 158. Op de onderzijde ontbreken vele der submediane vlekken. Vooral in de zo- mergeneratie voorkomend. Bathmen, Okkenbroek, Korenburgerveen, Soest, Els- loo-Lbg. (Zoöl. Mus.); Princenhage (PIET); Helmond (KNIPPENBERG).

f. argalus Bergsträsser, 1779, Nomenclatur, vol. 3, p. 18, pl. 60, fig. 4, 5. Op de onderzijde der vleugels ontbreken de subterminale vlekken. Niet zeldzaam, ook in de voorjaarsgeneratie.

f. obsoleta Tutt, 1908, 1. c., p. 398. Onderzijde der vleugels zonder tekening. Uiterst zeldzaam. Stein, alleen de voorvleugels (Zoöl. Mus.).

Corrigenda van het eerste Supplement (13), Heteropterus morpheus Pallas is in Denemarken bekend van Laaland. (18), pl. 7 er tegenover: fig. „3” aan de rechter zijkant moet fig. ,,4” zijn. (27), regel 5 van boven: ,,flavida’ moet „flava” zijn. (30), line 13 from bottom, add: „The black border at the under side of the eye spot is continued to the marginal band.” p. (40), regel 17 van boven: ,,jaartochten” moet zijn ,,jaartotalen”. p. (44), De onderste twee regels moeten omgewisseld worden. p- (56). Bij de behandeling van de variabiliteit moet nog vermeld worden, dat de Nederlandse exemplaren tot de nominaatvorm behoren. p. (63), regel 18 van boven: f. aurea Mosley 1896 is een synoniem van f. aurea Kane, 1893, Entomologist, vol. 26, p. 119.

cola lg o)

Fig. 1-4. Palaeochrysophanus hippothoé hippothoé L. 1. &, Dir. Stora Tuna (vlucht 30 mm): 2. &, Svartsjö Uppland, 25.VI.1911 (vlucht 30 mm); 3. ©, Sm., Olmestad, 2.VII.1916 (vlucht 29 mm); 4. 9, Halltorps Hage Öl., 12—14.V1.1939 (vlucht 27 mm). Fig. 5—8. Palaeochrysophanus hippothoé euridice von Rottemburg. 5. 4, Groningen, Juni 1900 (vlucht 31 mm); 6. 4, Groningen, 18.VI.1900 (vlucht 31 mm); 7. © , Eelde, 18.VI. 1905 (vlucht 33 mm); 8. 9, Peize, 15.VI.1904 (f. eurybina ter Haar) (vlucht 30 mm). Nrs. 1—4 in collectie Naturhistorisk Riksmuseum, Stockholm, nrs. 5—8 in collectie Zoölogisch Museum, Amsterdam. (All specimens are about 114 times enlarged, but not all in exactly the same degree. Therefore the span of the wings is indicated, measured from tip to tip of the fore wings). (Zoölogisch Laboratorium Leiden phot.)

* Sterretje duidt een naam nieuw voor de wetenschap.

REGISTER VAN DEEL 97

* Asterisc denotes a name new to science.

ACARI

Hydrachnellae 247 Torrenticola 247 subg. Rusetria 247, 251 abbreviatus 254, 256 amplexa 247, 252, [253, 254, 256

connexa 251, 253, [254, 256

lundbladi 253, 254, [256

semisutus 254

spinirostris 253, [254, 256

ungeri 255

vagus 255

wolgaensis 253, 256

COLEOPTERA

Anaplotrupes 246 Geotrupes 243 * subg. Pseudotrypocopris [246 amedei 244—246 subg. Trypocopris [243—246 alpinus 243 r. balcanicola 244 vernalis 243, 244 Scarabeidae 243

DIPTERA

Agromyza 118 buhriella 118, 119, 124 reptans 117, 118 rubi 118, 119 sanguisorbae 121 spiraeae 119, 121, 122 spiraeoidearum 119, [121 ssp. arunci 119 Agromyzidae 115 Liriomyza 124 bryoniae 124, 125 flaveola 126 graminivora 124, 125 pisivora 125, 126 pusio 125, 127 trifolii 127 Melanagromyza 124 paracelsus 124

Ophiomyia 117, 1 alliariae 119, 1 persimilis 123 sp. ? 119, 123

Phytomyza 128 anthyllides 128, 129 biseta 125, 135 conii 125, 128 fallaciosa 133 glabra 129, 130 leucanthemi 131, 134 mimica 133 mylini 131, 134 obscurella 132 podagrariae 129, 132 ptarmicae 129, 132 ranunculicola 129, 133 sedi 133, 134 sonchi 131

ssp. lampaniae 131 swertiae 134, 135

Pseudonapomyza 127

atra 127, 129

22 22

HYMENOPTERA

Bombidae 263 Bombus 263 subg. Terrestribombus [263 burjaeticus 277 r. virescens 281 lucorum 264—271, 127322717. 283, 286 magnus 264—266 r. borochorensis [273, 275 r. laevis 273, 276 r. lan-tschouensis nsi r. luteostriatus [266, 272 r. turkestanicus [274 v.iranıcus 273 . latocinctus [264, 265, 267, XD, Duley, PS), [278, 281 sporadicus 265 terrestris 282, 268, [269 r. holsaticus 284

Hr

bai

347

r. lucoformis 290

r. sassaricus 292

r. xanthopus 295

v. caelebs 296

v. duplex 296

v. erytropygus {296

v. fasciatus 296

v. flavofasciatus [296

v. schulthessii

[296 LEPIDOPTERA MACROLEPIDOPTERA

Actias 257 maenas 257 ssp. diana 257 ssp. groenendaeli

[257, 258 ssp. ignescens (257, 258

ssp. isis 257, 258 ssp. recta 257 ssp. saja 257 subg. Argema 257 subg. Cometesia 257 subg. Euandrea 257 subg. Graellsia 257 subg. Plectropteron 257 subg. Sonthonnaxia 257 subg. Tropaea 257 Appias libythea olferna 138 Celastrina 343 argiolus 343 ssp. argiolus 343 . antidisconulla [344 f. aquilina 344 f. argalus 345 f f

laa)

. cnigrum 345 . maculispost- {carens 345 f. major 344 f. minor 344 f. mixta 344 f. obsoleta 345 f. pallida 344 f. parvipuncta 344

LU)

TiJDSCHRIFT VOOR ENTOMOLOGIE, DEEL 97, AFL. 4, 1954

[310, 315 f. fulvosignata

f.tergestina 311 f. velata 312

f. paucipuncta f. myrmidonides f. nigrofasciata [345 [313 [305 f. subtus-radiata f. niedieckii 314 f. obsoleta 306 [345 f. nigrofasciata f. opposita 306 f. suffusa 344 [312 f. pallida 304 f.thersanon 345 f. nigrosparsata f. pallidior 305 Coliadinae 301 {312 f. parvipuncta Colias 301 f. parvipuncta [304 australis 307 [313 f. posticominuta calida 303, 307 f. posticotersior {307 chrysotheme 308 [311 f. pseudohelice croceus 303, 308 f. pseudomas 313 [304 ssp. croceus 309 f. punctellata 314 f. pupillata 305 f. alba 309, 315 f. pupillata 314 f. pygmaea 303 f. albissima f. purpurascens f. turi 304 [310, 315 [311 f. uhli 305 f. atrofasciata f. radiata 312 f. unimaculata {312 f. regressa 314 [305 f. aubuissoni f. retracta 313 palaeno 301 [310, 315 f. retronigra 312 ssp. europome 302 f. basisuffusa f. rubroandro- © Cupido 342 {312 {coniata 311 minimus 342 f. berioi 314 f. rufomaculata f. latecaerulea f. bicolorata 311 [314 [343 f. bimaculata 314 f. semi-demargi- f. minutus 343 f. brunnea 313 {nata 315 f. obsoleta 343 f. cincta 314 f. semiobsoleta Everes 341 f. completa 313 [313 argiades 341 f. deannulata 314 f. seriata 315, ssp. argiades 342 f. earinica [316 f. polysperchon [312, 316 f.striata 311 [342 f. faillae 312 f. subobsoleta ssp. modesta 342 f. fischerii 314 [313 ssp. tiresias 342 f. flammea 311 f. tenuimargi- Gonepteryx 316 f. flavomaculata {nata 313 rhamni 316

ssp. rhamni 316

f. albescens 317

1312 electo 309 f. geisleri 314 erate 303 f. grisandro- hyale 301, 302, 307, 308 [coniata 311 ssp. hyale 303

f. aurantiaca 317 f. cleodoxa 317 f. dentata 317

f. fervida 316

f. helice 309, [314, 315, 319

f. albicans 304 f. alboradiata 306

f. flavescens 316 f. hoefnageli 317

f. helicina 310, f. apicata 306 f. infradestrigata [315 f. argentea 304 [317 f. infracaerules- f. bipupillata 305 f. intermedia 316 cens [311 f. deannulata 305 f. minor 316 f. infralutea 311 f. duplex 306 f. pallida 316 f. infraviridis f. elongata 305 f. progressiva [311 f. flava 304 {316 f. internodimi- f. flavida 304 f. viridissima [diata313 f. flavoapicalis [317 f. latemarginata [306 Heodes 319 [313 f. flavofasciata subg. Chrysophanus 319 f. macropuncta [305 tityrus 318, 319, [316 f. flavoradiata {328 f. magnipuncta {306 ssp. acrion 320 [313 f. heliceides 304 f. albicans 321 f. magnomaculata f. infrastriata 306 f. arcuata 323 [314 f. intermedia 306 f. antico-radiata f. major 309 f. macropuncta [323 f. marginata 313 {304 f. basinovopunc- f. minor 309 f. nigricans 304 [ta 324

fi f

N f

.brantsi 322

. centrelongata [323

. costojuncta [324

f. crassipuncta {322 f. cuneifera 323 f. dorilis 319, {320 f. elongata 323 f. fasciata- [extensa 323 f. flavescens 321 f. flavimarginata 1322 f. fulvior 321 f. fulvomargi- [nalis 322 f. fusca 321 f. imostriata 324 f. infracana 322 f. intermedia 322 f. limbojuncta [324 f. monterfilensis [322 f. nana 321 f. obscurior 322 f. parallela 323 f

yes

lan)

f f

. parvipuncta [324

paucipuncta [324

. pluripuncta [324

an Kan din

. Postico- [radiata 323

.radiata 323, [324

. remota 325

. semi-obscurior [321

. straminea 320

. toto-radiata

[323

Ph Ph

subg. Heodes 319 virgaureae 319 Heteropterus morpheus 345

Idea 137

leuconoë 137

chersonesia 138 engania 138 lasiaka 138 natunensis 138 roepkei 137 vedana 138 Lycaena 325 phlaeas 325 ssp. phlaeas tr. ad

REGISTER

[ecaudata 329 f. alba 328 f. angustimargo {329 . antipluri- [puncta 330 . antiradiata {329, 330 . auronitens 328 . basilipuncta {330 „bipunctata 330 . caeruleopunc- [tata 328, 332 . caudata 331, [332 . cuprinus 328 . eleus 325, 326, 192743297332 . extensa- {conjuncta 330 . fuscata 329, [331 hübneri 328 ignita 327 impuncta 330 infrapallida [331 . infrarufo- [lineata 331 „initia 325, 326, [328, 332 . intermedia [327, 328 . Juncta 329 lacticolor 328 . latomarginata [329, 330 . magnipuncta [325, 326, 329 major 327, 331 . minor 327 . nigroapicata [329 . obliterata 330 . obsoleta 328 . parvipuncta {330 . posti-striata [328 . punctis-nigris- [remotis 331 . rectaserie 331 remota 331 schmidtii 327 . semialba 332 . subradiata 328 f. suffusa 326, [327, 328, 332 f. supra-radiata

mi n

[ma M

mo fp EDE) am

i ih laa! En Fh En SS eni M

th eh em rh

Ph

bb en

349

Melipotis kebea borneensis

floresicola 259

[261 Noctuidae 261 Nyctemera 258 arctata 258 baulus mundipicta 260 coleta coleta 260 delocyma delocyma 260

v. floresicola 260

popiya 259 macklotti 260 regalis 258, 260 selecta 259

v. vollenhovi 259,

timorensis 261

[261 v. leucospila 259

tripuncta assimile 259

Nyctemeridae 258 Palaeochrysophanus 338 hippothoé 333, 338

ssp. euridice 339 f. crassipuncta

HE eh M M

[340 decurtata 341 delunulata 340 denigrata 340 elongata 340 eurybina 340

. groningana [340 infragrisea 340 limbojuncta [340 . parvipunctata [341 paucipuncta [341 f. violacea 340

mn

mi alam

Papilio machaon 334

ssp. brittannica 334 Paranagia rufostrigata 261

Pieridae 301 Pieris rapae 138

Plebejinae 318, 341

Sarbanissa albifascia 262

Saturniidae 257

Taviodes fulvescens 262

javanica 262 Thersamonia 332

dispar 332, 339

ssp. batavus 333,

[334, 335,

336

f. antico-limbo- [puncta 338 f. antinigrescens

[336

f. basi-elongata

[338

[eleus 327 f. addenda 330

f. aestiva-

Lycaenidae 318 Lycaeninae 318

[330

f. bilineata 337 f. centroelongata [337

350 TIJDSCHRIFT VOOR ENTOMOLOGIE, DEEL 97, AFL. 4, 1954

f. costipuncta [338

f. depuncta 338

f. excessa 337

f. gabori 336

f. ignita 336

f. infraparvi-

[puncta 338

. latefasciata 336

. minor 336

f. multipuncta [337

f. neurata 336

f. nigrescens 336

f. ornata 337

f

f

mm

„parva 337 . postdisconulla [337 f. postnigricosta [336 . sagittifera 337 . subcuprea 336 . supradisco- [elongata 337 f. unilineata 337 ssp. carueli 333 ssp. rutilus 333

mim

MICROLEPIDOPTERA

Acleris 192, 206, 223 tripunctana 206 Adoxophyes 158, 160, 162, [164, 198, 201 aniara 199 heteroidana 199 reticulana 199 Agapetidae 142, 148 Amelia 192 Anatropia craterana 225 Aphelia 160, 162, 163, [182, 189 rhombana 191 subg. Aphelia 192 viburniana 192 subg. Djakonovia 192 euxina 192 subg. Zelotherses 192 albociliana 192 ochreana 192 palaena 192 Archips 159, 161, 163, 171, {172, 175, 182, 183 capsigerana 178 decretana 178 hebenstreitella 178 operana 178, 179 piceana 178, 179 podona 178, 179 rosana 178 xylosteana 166, 175, {179 Archipsini 150, 157

Arctephora 149 Argyrotaenia 158, 160, 163, [168 pulchellana 168 Argyrotoza 231 Asthenoptycha hemicriptana {225 Atteria 151 Batodes 158, 161, 162, 164, [224 angustiorana 225 Cacoecia 179, 201 *Cacoecimorpha 159, 162, [163, 182 pronubana 182, 224 Capua 159, 161, 162, 164, CIS 205, 219, Dik 224 favillaceana 214, 225 provocata 175 Catamacta 158, 161, 162, [163 174, 206 gavisana 175 lotinana 175 provocata 175 punctiseriata 175 rureana 175 scrutatrix 175 trichroa 175 Cerace 152, 155 advena 153 stipatana 154 Ceraceopsis sapporensis 154 Ceracidae 142 Ceracini 150 Chlidanotidae 142, 148 Choristoneura 158, 159, [162, 163, 171, [182, 185, 214 diversana 170 fumiferana 172 lapponana 213 murinana 170 Chresmarcha 158 Oss 151, 157 158, 159, [160, 163, 164, 182, [185 201 BOG, Zil [214, 223 moeschleriana 213 rogana 196 semialbana 197 striolana 196 subg. Clepsis 196 helvolana 193, 196 subg. Pseudamelia 196 unicolorana 196 subg. Siclobola 198 unifasciana 196, 198 Clepsagoge 213 Cnephasia pascuana 221 Cnephasiini 150 *Cornicacoecia 159, 162, [163, 172 lafauryana 170, 173

Croesia 231 Djakonovia 192, 196 Enoditis 160, 163, 164, [213, 220 praecana 220, 222 ssp. abiskoana 222 Epagoge 159, 160, 161, [162,164, 206, 211, 214 favillaceana 214 grotiana 211, 214 harmonia 214 Ergasia indignana 217 Eucosmini 141 Eulia 203 ministrana 221 Eurydoxa 155 Gnorismoneura 158, 159, [160, 162, 164, 228 exulis 228 Harmologa 172 oblongana 172 Hastula 158, 160, 162, 164, [213, 220, 225 hyerana 225 joannisiana 226 Homona 159, 161, 162, [163, 179, 182, 213, [218 coffearia 179 foederatana 177, 181 nubiferana 182 retractana 177, 181 Isotrias rectifasciana 230 Laspeyresiini 149 Leontochroma 158, 161, [163, 164, 218, 228 aurantiacum 218 lebetanum 218 suppurpuratum 218 viridochraceum 218 Lozotaenia 160, 162, 163, [203, 204 forsterana 204

*Lozotaeniodes 151, 158,

[159, 162, 164, 201 cupressana 201, 204 Melanalophidae 142 Melanalophinae 142, 149 Meritastis 160, 162, 164, [186 phasmatica 189 umbrosa 186, 189 voluta 189 Neocalyptis 206 Nikolaia 149 Olethreutidae 142 Olethreutinae 142, 149, [224 Oxypteron impar 221 Pandemis 158, 160, 161, [164 cerasiana 166 cinnamomeana 166

corylana 164, 166 dumetana 166 \ heparana 166 ribeana 166 *Paraclepsis 159, 160, 162, [164, 209 cinctana 209, 211 Paramesia 158, 161, 162, [164, 205 gnomana 206 *Parapandemis 158, 160, [161, 164, 166 chondrillana 168 eulogiana 168 nigricaudana 168 *Parasyndemis 159, 161, [163, 185 histrionana 177, 187 Pentacitrotus 152 vulneratus 152 Peronea 192, 206 Phalaena 144 Phaloniidae 142, 148 Philedone 159, 160, 164, [218, 219, 222, 223 gerningana 219 *Philedonides 161, 163, 164, 1992 prodromana 222 Propiromorpha rhodophana [230 *Pseudargyrotoza 159, 160, [161, 164, 228 conwagana 228, 231 Pseudatteria 151 *Pseudeulia 151, 159, 161, [163, 164, 207 . asinana 207, 209 Ptycholoma 158, 159, 162, [164, 199 lecheana 199 *Ptycholomoides 159, 161, [164, 186 aeriferana 184, 187 Pyrsarcha 160, 162, 164, {223 hypsicrates 223, 224 Schoenotenidae 142, 148 Sciaphila 206 Siclobola 157, 198 Sparganothidae 142 Sparganothinae 141, 142, [147, 149 Sparganothis 222 cinereana 222 pilleriana 222 rubicunda 222 Spatalistis bifasciana 217 Syndemis 159, 162, 163, [183, 201, 205 musculana 183 Synochoneura ochriclivis 90210226

REGISTER

Tortrices 144

Tortricidae 141, 147

Tortricinae 141, 147, 149, [150

Tortricini 150

Tortricodes tortricella 221

Tortricoidea 142, 148

Tortrix 144, 168, 185

Zacoriscini 150, 155

Zelotherses 192

ORTHOPTERA

Catantops 299 subg. Vitticatantops [299 congoensis 299 lobipennis 299 Catantopsilus 299 Pezocatantops 299

RHY NCHOTA

Acanthaspinae 82, 93 Acanthaspis 93 flavovaria 93 Aleurodidae 240 Aradomorpha 85 Aspidiotini 240 Aspidiotus pustulans 239 Asterolecanium sp. 240 variolosum 240 Biasticus 108 * dilectus 108 gagatinus 109 Chionaspis 241 Coccidae 233, 240 Coccus hesperidum 240 Coranus 84 Cydnocoris 110 * brevicornis 111 pustulatus 112 tabularis 111 * tessellatus 75, 110 Dactylopius sp. 240 Diaspidinae 240, 241 Ectomocoris 96 cheribonensis 96, 97 infuscatus 96 Ectrichodiinae 97 Ectrychotes 104 * festivus 104 nebulosus 105 violaceus 104 vittiger 106 Eriococcidae 233, Eriococcinae 233 Eriococcus 233 devonensis 235 insignis 235 glyceriae 235 Euagoras 109 * buruensis 75, 109

239, 240

351

plagiatus 110 Fulbrightia gallicola 239 Graphosoma 83 Harpactorinae 84, 107 “Kalshovenia 91

javanica 92 Kermidae 233 Lecaniodiaspis azadirachtae

[239

Lisarda 80 abscondita 81, 82 planata 80 Neoscadra 99, 100 *Neoscadroides 98 i monticola 99 Olliffiella cristicola 239 Oncocephalus 79 * buruensis 79 impudicus 80 Opistoplatys 76 drescheri 76 humeralis 78 ineptus 76 mustela 76 satyrus 78 vulpes 78, 79 Paredocla 93 Pasiropsis 89 maculata 89 vidua 75, 89 Phenacoccus hirsutus 240 A 82 buruensis 85 corporaali 89 kalshoveni 86 minor 86, 87 notata 82, 83, 84, 88, [s9 patagiata 83, 84 rugosa 87 Se 82 Pirates 93 atromaculatus 95 buruanus 93 excelsus 94 immaculatus 95, 96 nanus 95 ee 93 Polytoxus 76 * debilis 75, 76 pedestris 76 *Preangerocoris 100 limbatus 100 Pseudococcidae 233, 240, [241 Pseudococcus crotonis 241 lilacinus 241 Reduviidae 75 Reduviinae 89 Reduvius 84 *Reynvaania 234 * gallicola 233, 234, 235 Saicinae 76

352

Salyavatinae 80 Scadra 101, 102

*

aliena 104 amoenula 103 consimilis 102 munda 102, 103

Schottus 101

buruensis 101

Scipinia 113

simulans 113 spinigera 114

Sminthus 90

x

buruanus 75, 91 limbaticollis 91

Sphedanocoris 84 Sphedanolestes 107

bellus 108 discopygus 107 rubecula 108

Stachyogenys 84 Stenopodinae 79

*Toxopeusiana 97

nuda 98

Triatoma 84 Triatominae 84 Tribelocephalinae 76

TRICHOPTERA

Apatania 1—53, 54, 55,

van de Heer F. SCHMID op zijn artikel Limnophilidae). I’,

p-

156 aberrans 16, 34, 40 auricula 22, 23, 26 brevis 22, 32, 42, 43,

[46 carpathica 9, 11 cimbrica 35, 37, 38, 39 complexa 2, 54, 61

copiosa 22, 42, 43, 45, [47, 49 crassa 52 crymophila 3, 5 cypria 6, 8 dalecarlica 32, 33 döhleri 22, 28, 29, 32 eatoniana 9, 10 extenta 42, 47 fimbriata 1, 2, 3, 19, 20, Ail, 25) SO DA [40, 41, 42, 52 fuscostigma 53 helvetica 35, 37 hirtipes 53 hispida 22 intermedia 38 kyotoensis 19, 20, 21, [22 majuscula 21, 22, 23, [28 malaisei 20, 22, 30, 32, [40, 41, 42, 47, 48, [49 meridiana 9, 12, 16 mongolica 40, 43 muliebris 20, 23, 34, [36, 37, 39, 40 nielseni 35, 39 nikkoensis 18 pictula 53 shoshone 12, 15 sinensis 22, 42, 46 stigmatella 12, 13, 15, [16, 34 strata 22, 25, 28, 55 subtilis 6, 9

CORRIGENDA

TIJDSCHRIFT VOOR ENTOMOLOGIE, DEEL 97, AFL. 4, 1954

f. frigoris 8 tsudai 16, 18 ulmeri 30, 41, 42 wallengreni 1, 2, 3, 5, [6, 20, 21, 29, 52, 53 yenchingensis 19, 47, [DIL 52 zonella 14, 22, 28, 30, [35

v. zonella 31

Apataniana 55—60

bulbosa 55, 56, 57 elongata 55, 58, 59 hutchinsoni 55, 56, 58

Apataniinae 1, 61 Apataniini 60, 61 Apatelina 60, 61—65, 66,

[69 falcata 63 incerta 61, 65 moselyi 63 tenuis 64

Apatidelia 53—55

martynovi 54

Halesinus 56, 65, 66 Lepidostomatidae 56, 61 Limnophilidae 1. Limnophilinae 66 Moropsyche 56, 60, 61, 62,

[65—68, 69 parvissima 67 parvula 66, 68

*Moropsychini 56, 60—61 Notania 60, 61, 62, 68—71

brunnea 70, 71 penicillata 69

Thamastes 53

„La sous-famille des Apataniinae (Trichoptera, verschenen in deel 96, aflevering 1—2, p. 109—167, van dit Tijdschrift.

groupement de sous-groupe de meridiana

„Ces lobes sont........ te vervangen

: „Ces lobes correspondent aux „lobes ventraux du IXme

des Limnophilinae, mais jouent probablement le , lobes latéraux de l’Ecaille vulvaire” de ces derniers.”

qui correspondent aux „des Limnophilinae.”

111, regel 6 van beneden, staat: Apantaniines, lees : Apataniines. HVA o 15 4 loven, nikkoensis, lees: tsudai. AUS 2 beneden, nikkoensis, lees: tsudat. PIO: el sous-groupe de, lees : IS SERRATO groupe de meridiana, lees : IND eg IKO) groupe, lees : sous-groupe 116, i 20 de zin beginnende met

segment”

röle des 117, « LO + bora : toujours, lees: en general TI ae LG que j'ai appelés, lees : UNE El achter ,,vulvaire” invoegen 126 13 en 14 van boven vervallen.

138, Mens 13 behoort 180° 139, verklaring van fig. 14g: staat:

141, regel 1 van boven: CENT

10 en 9 van beneden :

gedraaid te worden. id, du 4, lees: tarse médian du 4.

wissel om de namen Aromalopteryx en Thamastes. de zin beginnend met ,,Lobe vulvaire”.......

vervalt.

_ artikelen, van faunistische notities etc., alsmede van de Verslagen der Vergade- ringen, van mededelingen van het Bestuur en van een Ledenlijst. Zij verschijnen twaalf maal per jaar in een aflevering van 16 of meer bladzijden. Ongeveer 24 afleveringen vormen samen een deel.

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Alle correspondentie betreffende de Bibliotheek der Vereniging te richten aan de Bibliotheek, Zeeburgerdijk 21, Amsterdam-O.

INHOUD

REYNE, A. Reynvaania gallicola, a new Eriococcid causing galls on Quercus rente. RL Aree Re RAMO A I A EE)

MIKSIC, R. Beitrag zur Kenntnis der Balkanischen Geotrupes-Arten (Co- note Scatabacidac)i e e 2

BESSELING, A. J. De variabiliteit van Torrenticola (Rusetria) amplexa (éoemke 1908) (Acari, Hydrachnellae) UE I

ROEPKE, W. Some new or little known Lepidoptera from Indonesia and

New Guinea. I. 25%

KRüGER, E. Phänoanalytische Studien an einigen Arten der Untergattung Terrestribombus O. Vogt (Hymenoptera, Bombidae) . . . . . . 263 DirsH, V. M. The type of the genus Pezocatantops Dirsh 1953 . . . . 299

LEMPKE, B. J. Catalogus der Nederlandse es Pea Supplement) SR RA NA peed OI Register 347 352

Corrigenda op deel 96 .

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Bibliography should not be given in footnotes but compiled in a list at the end of the paper, styled as follows :

Mosely, M. E., 1932. ”A revision of the European species of the genus Leuctra (Pleco-. ptera)”. Ann. Mag. Nat. Hist, ser. 10, vol. 10, p. 1-41, pl. 15, figs. 1—57.

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“Mosely (1932) says...” or ”(Mosely, 1932)”.

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