_IVRE 20l '^:i ^•<-^-. SJ iiSi ik^^iflT' ♦«^ /f* - nr' < ^' rr^ t r. < ■'^r'*< '^^ ■■^.j % -■ .■^'.'>v,'vj^^î•'i■ 5^> '>*.rj ? j. -^^^'^ >■■ -^ ^mjlHsor'. , ÉTUDES D'ENTOMOLOGIE LU ÉTUDES D'EMOMOLOOIE FAUNES ENTOMOLOGIQUES DESCRIPTIONS D'INSECTES NOUVEAUX 01 PEl CONNUS Par Charles OBERTHUR RENNES IMPRIMERIE OBERTHUR Mai 1896 PREFACE Nous avons déjà exposé, dans les Préfaces des précédenles livraisons des Éludes d'Entomologie, noire ojiinion sur la ({ueslion de V Espèce. A notre sens, Y Espèce est l'ensemble des êtres (|ui descendent d'une pre- mière paire oripinairement créée. Les individus, en nond)re souvent ininieiisc, (pii constilucnl (•ha([U(' espèce actuellement vi\'ante, possèdent, i)ar rai)iiorl aux êtres qui ajjpartiennent à d'autres espèces, des caractères spéciaux et distinctil's, mais jusqu'à un certain point semblables pour tous les êtres d'une même espèce. Nous disons : Jusqtt'à an cer/ain poiul semblables; en effet, l'aspect de certains êtres, bi(m que faisant paitie d'une même espèce, peut différer selon qu'ils sont atteints à ({uelque degré par lune des variations à laquelle leur espèce est soumise. C'est de ces variations et des lois qui les régissent que nous nous occu- perons principalement dans la i)résente Etude. 1° Orifjine propre de cluique espèce. 11 nous seml^le que chaque esi)éce a une origine spéciale et indé])endante des autres espèces. Le l'ail sui\'ant est une preuve à l'appui de cette ])ro]io- sition : A Vernet-les-bains, on trouve abondanmient les clnmilles de deux espèces différentes du même genre Zygiena; l'une Sarpedon vivant sur les Eryngium, l'autre, Hilaris, sur les Ononis. Les deux chenilles sont très voisines run(^ de l'autre; leur aspect extérieur ne les distingue pas d'ime maniêr(^ bien appa- rente, car il n'y a guère i]u'une petite bande rougeàtre en arrière de la. tête de Sarpedon, pour la dillerencier de IliJaris. 11 nous est arrivé fréquemment de Mil PREFACE ivcollcr l(\s cliciiillcs dos d(Mix os]ièces le nièiiic joui- cl de les i)l;ic('r dans la iiiiMiic boUc!. Si on y.jcilc idnrs ([ueliiuos tiges d'Ononis cl iVKri/ngium , les deux espèces se s(''|iaienl cl voiil, chacune, sur la ])laulc iK'cessaire à sa iiour- rilui'c resi)ccli\'e ; mais si on donne s(Md(Mnenl l'une des piaules, (adle des deux Zi/g.-i'iui (pii n'aura i)as reçu la nourrilure ([ui lui csl nécessaire se laisse mourir de faim à côlé d(^ la planic qui fail vivre sa congénère. Une origine connnune n'a pas dû unir ces dinix espèces en un t(Mniis même reculé. En etlel, il nousparail raisoinial)l(> de ])ens(M- que s'il en (Mail ainsi, ni Ililaris, ni Sarpcdoii ne s'obslineraienl jusqu'à la mort à refuser la planic (pu fail cepen- danl vivre l'uiu' d'(dl(^s, mais à laquelle l'aulre ne p)araîl pas suscei)lible de s'adapler. 2" Variolioiis de fEspbce. Tous les L('pidoplèr(»s — et sans doute tous les êtres créés — p(Mivent varier iiar albinisme ou par mélanisme et par diffi'rence d(^ pr()}iorti(ui de certains organes. Ainsi : un papillon coloré en rouge peut, par allnnisuu^, produire des descendaïUs colorés en jaune et même en blanc et, ]iar nudanisme, en brun et en noir. De plus, les taches qui sont dispersées sur les ailes et le corps des Lépidop- tères ])euvenl s"e]argirou se rétrécir, confluer ou s'oblitérer. Une des couleurs ]H'ul absorber les autres à son profit ou se laisser absorber elIc-nuMne. Enfin, la forme de certains organes peut se modifi(U'; ainsi, les aih^s siqu'-rieures peuvent èlr(^ falquées ou non falquces; les ailes inférieures caudees uu non caudées. La taille aussi peut changer. Dans certains pays, les Papillons p(Hivent être généralem(Mit ])lus grands ou plus petits que dans d'autres, et dans le même pays, on peut rencontrer ensendjle des sujets de dimension très dill'érente. Si on analyse, on trouve jiour chaque genre des dispositions particulières et qui constituent réidlemcnt ime régie à laqu(dle sont soumis(>s toutes les espèces du même genre. PREFACE IX llaiis riinpossihilili' où nous soinnios présonloiiiont d'entreprendre l'étude des A'ariatiuns ipn iill'cciciit huis les genres de Lépidditlrros — ce qui nous ciilniincrait à une l'evision de loidcs les espèces et ."i un Ir.ivail trdji au-dessus de nos moyens actuels — nous avons di'i iious borner à quelques f^rouj^'s, noianiiiieni aux Lycwnidie ei aux Zyg;vnid;e. Nous les a\-ons choisis connue lacileuienl accessi])les aux Entomologistes de rEuro|)c. Xoire but est d'assurer ainsi non seulement le conirôle des fails dont nous croyons avoir uous-mème conslale rexislence, mais encon^ de faire naiire, dans un sujet déjà travaillé, lui (■oiii))lement d'inibrmalions n('cessaircmeul jirofitahle à, la cousiiliilion de bases l'ccounues exacles el ])ar eoustMpieiil an ju'ogrés de la scienci^ Di's luaiidenanl, il n'esl pas impossible de préjuger commeni peut variiu' clKupu' espèce. Mais il s'en faut de beaucouj» ([ue nous ("onnaissious jirali- qiuunent, c'esl-à-dire au moyen de dofunnents réels, toules les varialious aux({uelles les esi»èces nous paraissent thèoj-iqu(unent soumises. Il ]i'(>st du reste pas t(''m. 11 ne faut cependant pas concdin'c (pu' les es])èces ne sont ])as Jjien lixées et qu'elles sont sujettes à transformation. En effet, depuis que l'étude de l'Entomologie a coumu'uci', on n'a acquis aucune })reuve contre l'innuiùabililé des espèces; nuds colle inuuutabilité doit s'entendre en tenant couipte de l'aire entière des variations à hupudle chaque espèce reste subordonnée. REPRODUCTION PHOTOTYPOGRAPHIQUE DE LA PLANCHE XXV UE louvhach: m: clevi-k (iiyi) DciphobiLj € T4 ^£ fc-*4 • m ni ''1 1% ,t glacière. » Les Vanessa Uriicie Iraiti'cs par procéile réfrigérant donnent donc une forme analogue à Vanessa Uriieo'-PoJaris, Stgr. Mais nous avons ca])tur('' nous-mème à l'elat libi-e, en juillet 1890, à Monterfil (llle-et-A^ilainej, une Vanessa Ur//c;c variété Polaris, très carac- térisée, voltigeant, avec beaucoup d'autres exenqdaires de la forme normale, sur un buisson de troènes en fleurs. A coup sûr, le froid ne peut être invo(juè pour expli(]uer la })roduction de cette variété. PRÉFACE XV 11 est pourtant Ijicn démontré par les faits constants de dimorphisme de saison que certaines espèces, telles que : Papilio Iladdei-Maacki , Papilio A'a^/^uZits-AM^/»(5, ira.sc/«9r?a LetYr>H/-/J/-or.so, etc. , sont régulièrement niodifiées par la température à la([uelle les chrysalides sont soumises. Aussi, nous ne contestons pas l'influence de la température sur la production de certaines varialions; mais, ainsi que nous ri^xprinums plus liaul, nous croyons que des effets analogues à ceux de la chaleur et du froid peuvent être dus à d'autres causes qui sont restées jusqu'ici inconnues. 4° Variations poralli^les de deux espl-ces dans la même ré(/ion. On renuirque un curieux parallélisme des varialions dans le même pays entre des espèces très voisines, par exemple : Heliconia Ves/a et Thelxiope. Ces deux Heliconia habilenl ensemble à la (iuyane, au Para, le long du fleuve des Amazones et en Bolivie. Dans la région Guyane -Para, comme dans les régions amazonienne et bolivienne, ces d(nix espèces varifuit exactement de la même façon, bien que l'ordre de variation soil tout à fait différent et spécial dans chaque région. Un caractère distinctif, très net entre les deux espèces l'rsfa et Thelxiope, se trouve dans les ailes inférieures; mais les ailes supérieures sont parfai- tement sendjlal)les. De plus, en (iuyane et en Bolivie, les doux Heliconia Ves/a et Tlielxiope se fondent dans une forme Melponiene où la distinction devient souvent impossible, tandis (pfaux Amazones, les variations entre ces deux espèces restent parallèles el sans aboutira un })oint d(^ rencontre, conune à la Guyane et en Bolivie. La XXP livraison des Eludes d'EnfomoIoyie sera consacrée à l'élude de ce fait particulier pour lecpiel nous possédons des documents inq)ortants. Mais, dès maintenant, nous croyons de\-oir, au moyen de la reproduction photogra- phique ci-contn^ des variations parallèles de la forme géographique amazo- nienne de Heliconia Vesla el Ua-Lriopc, fournir un éclaircissement du fait que nous venons d'énoncer. PREFi\CE XVII 5° Cardc/rrcs hérédilaiirs. Nous avons recueilli en août 1891, à Cancale, dans la nK-nic haie, les six papillons reproduils pli(i|(ii;i-aphi([U(Mn('nl ei-conlre. Ce sonl ili's Àhr(ix<(s (/fossalariala présentant Idiis les six un caraclriv bien spécial de reni])i'u- nissenicnl des ailes supérieures, principalement })res du bord coslal. Très vraisendjlablenienl, ces six iiaiiillons sonl issus des mêmes parents ([iii ont transmis à leur ])ostérité ce caractère dont ils avaient eux-mêmes le ^'ernie. Xoiis avons ohlenu d'éclosion des C/telonin Caja Itresenlanl un raractère spécial eonunun. Les (die- nilles avaient été r(M'ollé(>s dans un même jardin. Xoiis croy(_»ns tlone qu(^ (diez les Lépidoptères, comme chez les autres êtres créés, les ])articularites des parents se transmellent à leurs desciuidanls iunnedials; mais ces particularités, par suite de l'union des m;Hes ([ui en portent la trace, comme dans e(dt(^ photogravure et qui s'éloignent prescpie loiijom's de leur lieu d'origine, avec des fenudles d'une descendance diU'érente, ne peuvent guère se perpétuer. Au.■^si nous ne pensons i)as ([ue, normalement, ces caractères spéciaux puissent se fixer et dépasser une génération. 11 faudrait, ])our que les ])arlicularites pussent acquérir la stabilité et la continuité, ([u'une émigration d'une seuh^ descendance se transportât dans une localité où l'espèce n'existerait ]ioint encore et qu'elle y trouviit les conditions nécessaires à sa vie, qu'elle y fit souch(> et qu'un sang nouveim ne vhit ]»as de longtemps modifier la race ([ui aurait pu se former ainsi. XVIir PREFACE 6° Co)wlHsion. Nous sommes témoin, non seulement de l'existence des espèces d'êtres ([ni peuplent la terre, mais encore d'affmités reliant plus particulièrement certaim^s de ces espèces entre elles et de règles générales auxquelles toutes les espèces sont soumises. Nous conslalons donc les effets d'une Création, pour ainsi dire matérielle et tangible à nos sens, en ce qui concerne les multitudes d'êtres animés répartis entre les différentes espèces et en outre d'un(> Création idéale, per- ceptible à notre intelligence seule, par exemple : des genres ou groupes dans lesquels se synthétisent les espèces, et drs fais, connue celle des variations, communes à toutes les espèces, c'est-à-dire iiouvant de la même façon al teindre quelque i)artie des êtres dillerents qui les composent. Dieu, seul auteur de la Vie, est en même temps le Législateur établissant ces lois de variation des êtres qu'il a créés et l'Ordonnateur classant les espèces dans les genres qu'il a ègaleuKuit créés et où les réunissent leurs affmilés. C'est donc le plan divin de la Création que nous essayons de pénétrer, lorsque nous étudions les papillons répandus sur la terre, que nous constatons <'t que nous comparons les caractères i)articuliers des milliers d'espèces (pii vivent côte à côte, sans se confondre jamais. Aussi ne saurions-nous assez protester contre les idées du g(nn'e de celles qui ont été exposées i)ar le docteur Sicard, dans une étude sur le Mimétisme (*; cl dont nous transcrivons les lignes sni\ant(^s (|ui paraissent les résumer : « Quant à llej de plus c'est y> une aljirnidtion sans voyons aujourd'hui, et qui allribue à la volonté, au caprice du Créateur les » couleurs dont nous les voyons munis ainsi que les formes qu'ils nous » offrent. « L'observation dos e/J'e/s mène nécessairement à la rccherclu' des causes et aucun naluralisle ne ])eut se soustraire à l'étude du prijblème qui se dresse inévitablement devant lui. (Jn a beaucoup parlé de la servitude spirUaaUste ; elle n'a guère gêné de grands esprits comme Claude Bernard et Pasteur. Mais on a beaucoup moins parlé de la servitude positiviste et matérialiste et du parti pris qui en résulte. Cependant les théories, ingénieuses peut-être, auxquelles M. Sicard réserve les honneurs de la discussion, ne iiaraissent guère solides, lorsiiu'elles sont envisagées à la lumière de faits observés exactement et avec sincérité. Nous nous bornerons à opposer à la théorie de Wallace qui, (uitre toutes, obtient la préférence de M. Sicard, un fait dont nous avons été témoin. « Wallace, dit M. Sicard [toc. cit., p. 69), a démontré par des expériences » nombreuses et décisives que les animaux inoffensifs et munis de couleurs » vives avaient un moyen de défense caché, soit dans une odeur insupi^or- » table, soit dans des sécrétions de mauvais goût qui les rendaient innnau- » geables i>our ceux ([ui auraient pu en faire leur i)roie. Wallace prouva, ainsi » non seulement ({ue les couleurs tranchées de ces animaux ne leur nuisaient » pas, mais encore qu'elles leur étaient utiles, en permettant de les reconnaître » de loin et de passer outre, sans les attaquer. « En Europe, aucun papillon paré de couleui's très vives n'exhale une odeur aussi forte que VEcaitle masquée [CallimorpJui liera, Linn.). Cette espèce rentre donc tout k fait dans la catégorie des êtres qui, suivant Wallace, devraient se trouver protégés. XX PRÉFACE l'diirliiiit, ;~i .Moiilcrlil lllc-ot-Vilaine), nous ;iv(tnsvii niic liiritiidcllf enlever une (kdliinor/>/i(i llcru (|iie nous avions lail leNcr d'ini clnMie oi'i elle elait posée et que nos jioursiiivions dans une ])rairie (pTelle lra\('isail.. Le eor](s tout entier fut al)sorbé par l'Iiiroiidelle et l(\s qu;itr(> ailes d('tacli('es du corps lonibérenl devant nous. Si 1(^ l'ait n'a été eonslale ([u'unc^ fois avec celle précision, du moins par nous personnelleiiieni, rien n'autorise cependant à le considei'er eonnne un aceideni isolé; loul Tarlifice des sécrétions de niaiixais i;( ait coïncidant avec les couleurs Aoyanles ne sid'lil donc pas ]iour expli{[ni'r la perp('liiil(' de la, Calliinorpha liera et des espèc(>s analogues, et ici encore se ]trésenle la néces- sité logi({U(Mradnietlre un Auteur intelligent (pii non seulenieni ail imaginé ce que M. Sicard veut bien appeler nu moijeii de défense, mais enccu'c intervienne ]»our en assurer et en conqiléter l'ellicacilé. Au cours de notre cai'riéi-e entomologique déjà longue, non siuilenu^nt nous n'avons jamais trouvé de l'ail inconcilialih^ avec la théorie de la Création, mais nous avons rencontré mi 1res grand nombre de faits éminennneni suggc^slifs et sendjlant inexplicables par loule autre conceplion m(''lapliysiqne que celh^ d'un Dieu Cr('ateur et d'un plan providentiel. Nous ne pensons donc i)as ([ue l'esprit humain ail de ses facultés un emploi plus noble (pie l'élude de la Création dont les nndliples aspects sont évidemment biiui au-dessus des forces d'un seul, nuus où il n(»us est cepen- dant permis, \n\\\v fi'iiil de nos l'éllexions, d'entrevoir, dans la i)artie où nous sonnnes obliges de nous spiM-ialiser, (piel([ue ra\iin de lumière. Ainsi i)énétré de recoimaissance en^'ers Dieu (jui a uns ,i noire disposition, liendanl celle \\v lerreslre, des j()i(>s si ]iures r(''sullanl de conce})lions si hautes, nous glorilions sa magnilicence dans loule la mesure de nos trop faibles moyens. Rcnni's, mai IS!)(i. CuAULEs olîEUTHÛR. IIHOPAI.OCEIIA PAPILIONIDiE Les Oniithnplrra, ;i pnil les espèces des groupes Priamiis. Tillidiins et lirnnLcaiid, (inl géiiéraleiiieiil les ;iiles iiilV'riciiics j;miies avec liordure et souvent laclies noires. La couleur jaune est un alliinisuie [lar rapport à la couleur rouge (pii se remanjue dans la v;uirt('' de Heliacon, provenant de Java, signalée d'abord par Hoisduval (Spcrirs iji'nh-al, I, [i. 179~iet figurée par nous sous le nom de Riilihnis fEliid. d'EuL. IV, [il. 1, lig. 2). Les tiirhcs noires pcureiil cnnjUier sur les (tiles in fé rie ares. Exemple : Crihm, Feldcr, de Batcliian et Ternate. En outre, dans la q de celte espèce, d'une part, la coulcm- du tond des ailes inférieures |iasse du jaune vit au iilaiiclifdre par une série tie Iransilions, cl, d'autre [lart, le fond noir des supérieures s'éclaiie plus ou moins largement de jai nankin on de blancliàlie. La même variation aux ailes supéiieures se remaripie dans Helmron. Les ailes injcrieures peurent être enlièrement tiaires. Ainsi : Ornithnpteni Dnherhii, de File Saliljolii, si bien figurée i»ar RippdU, dans son liel Iranes Ornitlmplemnim. Les Orni- lliapterii donnent donc la série pres(pie complète des variarnins albines cl mélanienncs, avec leurs ailes infériemes jaune paille, jaune vif, rou^e et brun noir. Les l'apilio il nirhrs rniiiies présetilenl des niriêlés à laelies jaunes et en (jénéntl albinisent ou méhinisenl. Exemples : 1° deiphohm. Linné, de C.érani et d'Andjoine; 2" Deipitontes, Fcider, de Ternate. La forme à taches rouges en dessous parait être la [ilus commune; nous en possédons seize d et trois Q. La forme à taches jaunes est leprésenlée dans notre collection par deux cf DE r..\ VAIilVTKIN et doux Q. Nous avons en outre une 9 de couleur orangée, faisant la transition entre le rouge et le jaune ; 3° Douhicdaiji, Wallace, de Malacca, Siam, est la forme à taches rouges de Coon, Fabr., de .lava, (]ui a les taches jaunes; '1° Memnon, Linné, réiiandu dans l'Inde, le Japon, la Chine, ;i Java et à Sumatra, est un vérilahle prolée. Suivant la même loi ijui fait naitre Douhledaiji rouge sur le continent indien et Coon jaune à Java, Mcmiiou q caudée a les taches rouges dans l'Inde et jaunes à Java. CependanI, à Java, la forme caudée de la Q tend quelquefois un peu au rouge et inver- semcid il Marang (S.-O. Suuiaira; Dolierty, 1890iau lilanc. Les ailes supérieures des 9 alhi- niscnl un peu comme celles des OntUltojdera, tantôt \\ une [dace, tantôt à une autre. Au [loiiit de vue des variations. Memnon est peut-être le [iliis intéressant des l'apiUo; 5" l.jisdiider, Htihner, de la Guyane, change en jaune orangé les taches rouges de ses ailes inlérieiues (:' ah. Han, Ohthr., Élud. d'Enl., IV, [il. IV, llg. 3); G" llip/iodamus, Bdv.. de Colombie, modifie en brun jaunâtre la tache ordinaire rouge vif au bdi'd anal des ailes inférieures; 7° Leurasjns. God., de Colomliie, présente en blanchâtre cette même tache rouge; 8° Machaon, Linn., d'Europe, d'Asie et de Barbarie, peut devenir pres(iue entièrement noir; 9" Aiiliphaics, Cramer., olbe une variété mélanienne accentuée. M. Elwes nous a dit posséder un exemplaire très chargé d'atomes noirs; notre collection contient un cf, de Margherita (Assam) dont les ailes supérieures en dessus et en dessous et les inférieures en dessous seulement sont largement couvertes d'un semis épais d'atomes noirs, ainsi (ju'ou le remar(pie dans certaines aberrations de la Phalémtc européenne : Almuas (ir\. XII, flg. 12), est usé par le vol et non jaune, attendu que la partie de la tache de l'aile inférieure couverte par le bord inférieur de l'aile supérieure est restée rouge, ainsi que l'un de nous a pu s'en assurer de visu. Pnrnassim Szechenyi, Friw., du Thibet, iirésente une grande variété de couleur dans les taches noimalement rouges. Elles iieuvent être jaune orange par albinisme et brun grenat très obscur par mélanisme. C'est à Tà-Tsien-Loù plutôt qu'à Amdo qu'on trouve les variations mélaniennes. Du reste, les Por^r/x.siuN Orleam, Obthr., Iiiijicrator, Ublhr. et S:n'lu'))iji, Friw., sont dans leur ensembe bien plus mélanisanls à Tà-Tsien-Loû qu'à .\mdo. PIERIDiE Le genre Picris, bien qu'il contienne des espèces entièrement rouges comme lyero, bleues comme Ccleslina, brunes comme Placidia et versicolores comme Bclladona, Pyramus, 4 DE I. \ \VI;TVT[(I\ ]'(tsilliiif. osl (•('priKhiiil n'|ii(''SOiil('' |i;ii' une i|ii;iiililr ;issi'z coiisidéiiihlc d'csiirrcs de cnulour l)l;iiich(' juMir ijuc le imiii de l'inis [iiodiiisc d';ilioi(l d;iiis noire cspi'il l'idér d'ini [);ipillon hiniic. L;i Idi de v;iii;iliiin (|iii .illcinl les l'iéridcs IiI;micIi('s |i;ii;iil èlrc : 1" Ir rciiijiIdreDiciit da lihnic jKir IrjdiDic; 2. rohsniirissewciil, ;ui moyen d'un semis plus ou moins é[i;iisd';domes iioiis, de loule l.i suii'.iee des ;iiles. Nous avons lail li.Liuier, cumme preuve a rnp[mi (pi. I, n" G), un c^ de la P'icris l'unlid, Pal»., l'aisanl |iai1ie de raneienne culleilion Boisduval, sans indication de |irovenance. Cet, exemplaire dilïère de la Ini'me normale lilanclie, en ce i|ue eu dessus comme en dessous, le l'onil lilaiie esl remplacé par du jaune de chrome. La l'ii'i-is l'iji-rliii aiiparlieni au sous-^eiiie l'crrlijilifis. La g ijui ressemble à une lldi- ciniKi par ses couleurs noire, rou.uc (U'an^é el jaune, varie suivant les localilés, princi- palenienl pai- renvalnsseuienl du noir au déirimeni iU'^ aulres nuances. Noire collcclion conlieni mie série d'exemplaii'es de la l'icris l'urflm, jn'ovenanl de diverses localilés de l'AuK'riipie du Sud. sa\(tir : Cliandiireyacii, Cavallo-Coclio, l'elias, lluaridio, Coclialiamlia, Rio-de-Janeii(», Tarapolo, Sarayacu, Maroni. I>e ces divers pays, nous irav(Mis jamais reçu ([ue des d* ;i ailes lilaiiches. La loiuie jaune doil donc élre rare ou 1res localisée. Une aidre esitéce de Picris répandue dans toul(> l'iMuope lempérée, les bords de la .Médileirauée, la Chine où elle devienl sensihlemeni |tlus grande que parloul ailleurs, la /'. I)(i/ilit/ice. Linné, olbe mie forme jaune absolumenl analogue ;i la lorme piécilée de Pieris l'ijrriiii. Le d" ligure sous le n" 8 (pi. 1) a élé piis à Ijiskra, par J. .Merkl, en mai LS8k Nous possédons un aiilre d" lord, seudjiable poiu' la couleur jaune de chrome, a|iparlenanl à la l'orme llcllidirc el provenani de C.harlres (ancienne colleclion liellier de la Cliavignerie). D'aulre [»arl, deu\ g prises a iîiskra, en mai 1884, l'oid, [lar leur leinle jaune verdàlre pâle, le passage enlre la forme normale lilanche el la variélé jaune. Ihijilndifc Q varie [loiu' robscmcissemenl par des alomes noirs, aussi bien des ailes supérieures (pie des inférieures. Une Q de Tà-Tsieii-Loù a la première pallie des ailes supérieures liés noircie; Irois Q d'Aiida'onsie (Grenade el Roiida, mai 189'i), oui au conlraire les ailes inférieures obscurcies. Kniin les lâches verles du dessous des ailes inférieures, iaiilôl conlliienl de m.inière a recouvrir une grande parlie de la surface des ailes, lanlôt s'oblilèreiil comme dans la Uwuw dlhidicc, Oblhr. CHEZ LES LEPIDOPTERES Nous avons lail. lif^uriT, sons le n" 7 de In mrine pi. [, un c^ de la IHcris Uaji«//., p. LVll). \ous Iransciivons lexliiollcinent la conimiiiucation failc au nom de M. S. Scudder, de Boston, par M. Maurice Girard : « 11 est bien connu probahlenient que le Pieris Hapœ (Lépidoptère) esl une espèce » devenue conuiuuie dans rAniéii(iue du Noid. Elle a été introduite à Onébec en 1836 ou » 1857, et plus tard à >'e\v-York. Elle se trouve maintenant partout daiLS le Has-Canada et » les Etais du nord-est de l'Union, et s'étend rapidement vers le sud et l'ouest. Peut-être » ignore-t-on que, depuis dix ans, une variété de cet insecte a été produite dans le nouveau » monde, qui dilîère du ly[)e en ce qu'elle est complètement jaune au lieu d'être blanche; la » teinte est semblable à celle des espèces de Terias. Il y a trois ans, ces individus jaunes, » qu'on trouve des deux sexes et dans toutes les saisons, étaient assez rares, mais depuis » ce temps ils sont devenus plus abondants quniipie cependant peu communs. » Cette variété, à laquelle j'ai donné le nom de Noranfjlhr, supplontera-t-el!e plus tard » entièrement le type? Il y a des indications que le Pieris UafAV a commencé à faire une » chose semblable à l'égard de l'espèce locale, P. Oleracea. ); Il n'arrive pas souvent que l'occasion s'olïre aux naturalistes de voir, de leurs |)ropres » yeux, l'origine d'une variété; mais le progrès de celle-ci, par sa nature, peut être observé » avec une entière facilité et les entomologistes doivent s'y appliquer attentivement. » M. Bowles, de Ouébec, qui, le premier, a découvert cette espèce en Amérique, a attiré » mon attention sur un passage du Fann Insects, de Curtis, qui dit (pi'un individu de cette » espèce fut pris près de Oldham, Lancashire, en Angleterre, dans lequel toutes les ailes » étaient d'un jaune vif; mais je ne [tuis découvrir un autre exemple en Europe, et cette » variété est complètement inconnue de M. Slainton, de Londres, auquel je l'ai montrée, » et de M. Boisduval, ii qui j'en ai donné un exemplaire. » C'est l'exeuqjlaire même jadis donné à M. Boisduval dont la figure est reproduite dans cet ouvrage. Ne scmble-t-il pas que la Pieris Rapœ attendait a être acclimatée en Amériiiue pour donner une variété dont elle aval! le germe, mais sans (juc les circonstances de ses migra- tions lui en aient encore foiuni l'occasion? En Erance, la Pieris Râpa- g otfre souvent, surtout en septembre dans nos pays, une DE LA VARIATION variété d'un jniiiic cluiinois clair; mais la forme cf jaune de chrome n'a pas encore été auliienliquomcnt observée, à noire connaissance dn moins, dans l'ancien monde. Nous passons mainlenani à la variation d'un gris noiràliv ([ui atteint les Q de [dusieurs PÙTis et notamment JSajii, dans les Alpes, au nord de l'Ecosse et en Laponic. C'est la Napi~lirij(»iiii\ bien cormue de tous les Entomologistes. Une Pie/'i.v américaine normalement blanche, Monuste, Linné, donne au Pérou une variété q plus rembrunie ({ue Napi-Bryonm etglacée d'im reflet gris violacé (ancienne collection Boisdiival, deux q). Cette Monmte 9 pé- ruvienne v.uie de la même façon (pie la Pieris Brassirœ représentée sous le n" 5 de la pi. I. Toutefois les deux Mcmustc (pie nous avons sous les yeux ont les ailes entièrement noirâtres et dépourvues des réserves blanchâtres (lu'on observe sur le C(Hé gauche de la limssirtf. Boisduval cite dans le S/iccica ijénh-al, p. 521, comme variété B de P\vrh Brassinr, une ç d'un gris iioir.àtre en dessus, ipi'il dit venir des environs de Paris et faire (lartie de la collection de M, le capitaine Contamine. L'exemplaire que nous possédons provient aussi de Paris, il était dans la colleclioii liellier de la Chavigneiie. Mais il n'est pas noir (pi'en dessus, il l'est égalemeni en dessous, avec celte restridion (pie la C(He des deux ailes au côté gauche est [iliis largement biaiicbie ([u'en dessus. M. Belliera fait figurer dans \cs Annales delà Snciélê entomol. de France (I808, pi. \IV), huit aberrations de Lépidoptères, actuellement jointes à notre collection et parmi lesquelles se remarque une Pieris Naiii, des environs de Paris, avec traits et taches noir.àtres sur le C(tlé droit des ailes supérieures seulement. Feu Mepuisel nous a procuré jadis de Manille uuc Pieria njuiarele-Liizoniensis cf, Felder, lavée de noir légèrement dans la cellule des ailes supérieures et plus largement vers le bord extérieur et costal des inférieures, côté gauche. Nous ne (juitterons pas le genre Pieris sans signaler une variété jaune [laille de la Pieris ISero cf, normalement rouge vif. Cette variété très belle a été prise à Perak par les chasseurs Lepchas, Lakat et Pamboo, au cours de leur expédition de juillet et août 1895. Les 6'oZift.s constituent dans la famille des Pierida' un genre dont l'étude est actuellement très en laveur. La iilupart des espèces dont les cf ont les ailes jaune orangé ou même verdàtre olîrent deux formes de 9, la forme semblable au cf et une forme blanche. Edusu, si abondamment CHEZ LES LEPIDOPTERES répandue tlans riuiropL' tempérée el le bassin niéditeirancen, est bien connue avec sa variété q iilanche Helke. Nous avons pris dans notre jardin, à Rennes, en présence de M. Staudinger i\\i\ nous visitail, une q Ëduaa, venant d'écloie et d'une couleur jaune orangé pâle, tout :\ l'ait intermédiaire entre la l'orme ordinaire et Hélice. Nous avons donné à celte variété le nom d'IIelinna [Annales Société entoni., France. 1880, Hull. p. CXLV). Celte var. Helicina {\)[. \\, lig. 96) se retrouve sans doute un peu [tarlout où vit Edusa. Nous en avons pris un second exemjilaire à Cancale; il y en avait un dans la collection Ward, d'Halifax, et dans celle de Beilier. Nous en avons acipiis deux autres ([ul lurent recueillis en 1877 à Folkestone elincorporés dans la collection Uoward-Vauglian, vendue à Londres, aux enchères publifjues, les M el 23 avril 1890. Nous en avons trois d'Algérie, un de la Sierra- Nevada, un autre de ^ ernel-les-Bains; c'est donc une l'orme régulière el assez fréquente. En 1877, il y eut Ijeaucoup d'Ëdusaen Angleterre. La coll. Howard-Vaughan contenait, en outre, (juatre q prises a Douvres, chez lesquelles les taches ordinaires jaunes de la bordure noire ont presque entièrement disparu. Nous avons trouvé à Cancale celte même q qui ressemble pour ses ailes supérieures à un cf. Enfin un hermaphrodite (côté gauche, aile supérieure cf, aile inférieure, parlie supé- rieure cf, partie inférieure q ; côté droit, les deux ailes q), trouvé à Folkestone, le 12 août 1871, par M. N. Inman, ligurait dans la même collecliou H.-Vaughan, M. Sanniel Bonjour nous a communiqué, en 1895, un herniaphiodite analogue de Collas Edusa trouvé aux environs de Nantes. Les hermaphrodites, toujours fort rares, se remarquent cependant plus fréquemmenl dans Y Anlhochans Cardamincs et dans les Rhodocera. Nous avons fait figurer, sur la pi. 1, sous les if 1, 2, S et 4 el sur la pi. IX, sous le n''167, des échanUllons très variés d'hermaphroditisme irrégulier. Le n° 1 se trouvait dans la collection Bcllier; le n" 2 a été pris à Beaurech, près Bordeaux, par M. Fournex, en 1886, et nous en devons la possession à l'obligeante amitié de M. l'abbé Mège, curé de Villeneuve- de-Blaye; les n°' 3 et l ont été capturés par René Uberthùr dans les Pyrénées-Orientales, l'un le 6 juillet 1886 entre Cornella el Saint-Michel-de-Cuxa, l'autre le 5 juillet de la même année à l'entrée de la vallée de Saint-Vincent. EnOn, le n" 167 a été recueiUi aux environs de Marseille, en 1894, par M. Gédéon Fûuhiuier, qui eut l'amicale générosité de s'en dessaisir en notre faveur. UE LA VAHIATION >ions croyons ;ivoir iiponii (|ii('l(]iiefois d'aiitios lieiiii;ipliroilitcs de Rhndocvra Clropalra, .'ui\ cm irons de ^'ol■nel-les-B:lins; n)iiis diuis dos localilrs escarpées où il nons riail nialé- riellenienl impossible de les iMunsnivre; Clcapalrn est probaijlenienl le L('pido|)tère enropéeii (jui loin'nit plus l'réquemmenl celle curieuse anomalie. LYGiENIDiE Les PtiUjommnlm i\\\\ lialiilml TRuropc occidentale sont Virgaiircw, Linné; Dhpar, Haw.; Clinjscis, Bks.; Ilicrc. Fal». et sa variété (iurdiiis: Xanthc, Fah. et Plilivns, Linné. Virfiaarcd' se trouve de|»uis la La|)onie jiis(pra la Castille, ;i l'exclusion de r.\ni.,de- lerrc (*). En France, Vinjaurcir est une espèce de montagne; il est connniin dans les Alpes et les Pyrénées. Vinjaurciv varie à [teu prés couniie Pltbrds : M. Viard, à Paiis, possède un o" blanc comme le Plilœas n"?! de la pi. \': ndus avons un<' 9 de Zermalt avec les taclies des ailes supérieures en dessus, allongées connue le PhUvas n"7'i-. Dhjiitr baiiitait autrefois en Angleterre; mais il en a dis|>aru d('|iuis un ccrlain nombre d'années déjà. Le Ijinjc ('ojijicr, connue rap[ielaienl les Anglais, est mainicnani élciiit dans leur île (**), où il avait cependant atteint son maximum d'éclat et de grandeur. De la lormc britanniiiue, nous possédons deux d et Irdis 9 de l'ancienne collection Boisduval portant rélii|nctte « il(i[ie, 1829, » un ' et trois 9 de rancieinie collection Giienér, (pii les avait reçus de son ami Doubleday; une 9 de la collection l'ieriel, dans la collection de (Iraslin; une 9, de taille très giandc, de la collection Standisb; un d de la collection Tugwell, vendue à la salle Stevens, le 10 décembre I89-'J. En France, Dnjiar-llipiiothoc se trouve à Saint-Onenlin, (tù il é([uivaul presque, pour la (*) NVooil, il;insi>on Iwlc.r or comiilcle illiintmtt'd Catal. of thc Lcpid. Insi'cts of Great Biilain, cile pai'iiii Ips Papillons anglais le P. Virijani-eœ (Scarce Coppcr), avec rimlication « Marslies, Isle of Ely. » Nous ne croyons pas celle indicalion esacle. En loul cas, si Vinjaureœ a eUeclivement vécu jadis en Angleterre, il n'existe jilus, à noU'e connaissance, aucun P. Virgaureœ de provenance anglaise autlienlique. (**) Plusieurs es])L'ces de Lépidoptères paraissent élcintcs en Angleterre; mais il en reste encore de nom- lireux inilividus dans les collections. Ainsi, la Noctaa subrogea, Slephens. I/espèce n'esl plus représentée en Europe que par sa forme Subcœrulea, nolammenl aux environs de Saint-Pélersljourg. Lijcœna Arion existe encore en Angleterre, mais son extinction paraît prochaine, et certains Enlomologistes anglais s3 préoccupent de proléger Arion el d'en prolonger ainsi la durée dans leur ile. CHEZ LES [.Kl'inOrTERES graiidciii", ;i l;i forme éleiiile do rAngleterrc, mais sans en égaler l'éclat; à Uiiage (fsérc), où nous l'avons recollée en juin 1895 et ;i Bordeaux (marais de Bacalan). Nous l'avons reçu d'Alsace, de Dalmatie, de lîerlin, d'Italie, de Mandchourie. La seule aberration que nous en possédions est celle (|ui est figurée sous le n" 69. ('/est le papillon cité par Bellier de la Chavignerie {Annales Soriêlé nit. France. I808, p. 306), avec cette mention : « Dessous cf, les points ocellés rem[)lacés aux quatre ailes par de longs rayons noirs très épais. — Allemagne. » Ouant à CItrijscis, Bks., il liahilait aussi l'Angleterre autrefois; mais le « l'urple-Edger Cnpjicr » qui est indi(iué par \\'iiod, couune volant en automne en Essex et en Sussex, a certainement disparu depuis i»liis Idn^dcuips ipie le Ithjiar. Oucique soin que nous ayons apporté à l'étude des papillons anglais, nous n'avons jamais pu voir un Chi-jiscix de l'an- ti(pie race de la Grande-Bretagne. Peut-être en exisle-t-il encore dans ipielque vieille collection ? Mais nous n'avons obtenu auctni renseignement à ce sujet. En France, Chrijseis se trouve dans la forêt de Compiègne, dans les prairies des Alpes et des Pyrénées, à une altitude moyenne. Aux environs d'I'riage, Cltnjscis vole dans les prés autour de l'ancienne Chaitreuse de Prémolles, au mois de juin. Dans les Pyrénées, nous l'avons recueilli à Bandai, au-dessus de N'ernel ; dans 1rs piairies de la Cabanasse, sur la lisière de la forêt de sapins, et aiitoui- de ('auti'rds, très pivs de la ville. Souvent YArgijnnis Ina vole dans les mêmes lieux (pie le PdhioninKihis Chrijsch: ainsi, à la Cabanasse, à Compiègne et à Prémolles. Chnjfieh varie souveid par la translurmalion en bandes allongées des points noirs ordi- naiies du dessous de ses ailes. On trouve fré(piemment cette variété ;i Piorrel'onds (l'oiêt de Compiègne) et les papillons qui en sont atteints sont, la pUqiait du temps, dissymétri([iies, ainsi que le constatent du reste les ligures données |iai' (leiliaid, dans le Vcrsuch cincr Monographie der Earop. Schmcllerl. Tliecla, etc., pi. V'III, lig. \li, c, d. Gerbard désigne cette variété sous le nom de Conllacns. Nous pulilions la ligure d'une g (|il. V, 11" 8(M, remarquablemi'nl conlluenle et symé- trii|ue et d'im o* fn" 81) provenard, de la lorêt de Compiègne, dissymétrique. La variété Cunlhicns iilteint la forme Eurydice, dont la q est obscurcie et (pii remplace Cliryscis dans les prairies plus élevées des Al[ies, à Zciuiall, :i Larcbc, en Savoie. Nous possédons douze exemi)laires plus ou uu)iiis Cunllucns. Les plus accentués viennent de Compiègne et des Pyrénées-Orientales. 10 DE I.A VARIATION Nous avons [nh, en oiilie, ii Cauloiols, un d liés ix'nihruni en dessus, el clic/. i|ni inie nuance d'un Kii^ ''l-'^ remplace l'or leu le long de la cùle des ailes supérieures el dans la moitié, au-dessous de la neivure médiane des intérieures. Nous signalons ce curieux uiéla- nisnie dans la VIIl" livraison de nos Éludes d'ciit(iiiiol(i et le hord marginal des infé- rieures. La forme Curdins, chez laquelle la couleur laiive doré ( si bien idiis accentuée, au point même que la ç est généralement entièrement fauve hrillanl avec de grosses taches noir vif, remplace Ilinc en Espagne (Sierra-Nevada, Viltoiia), dans le midi de la France (Uriage, Digne, Hyères, Pont-dii-liaid, Florac, \'eiiietdes-Bains, Cauterets). Hiere est la forme géographitpu' orienlale et tiordius la forme occidenlale. En elïet, on ne peut pas attribuer à la chaleur plus grande du climat la tiaiisfoniialion de Ilicrc en Gordius: car, d'une part, dans la llanle-\ ieiine, on trouve la forme Gordius. el d'autre part, en Syrie, à Akbès et en Grèce, la forme lUcrc. En Sicile, dans les monts .Madonie, Hellier a récolté une foiuie pâle, dépourvue de couleurs vives, [iresiiiie inlermédiaire entre Ilicrc vl Gurdius. D'ailleurs, les deux formes varient de la même façon, d'abord par la suppression des lâches noires sur le dessous des ailes. Le n" 79 de la pi. \ représente une g Gordius très lieu [louctuée; nous possédons six ç> et un d* tout à fait analogues, venant de Digne. Nous CHEZ LES LEPIDOPTERES u avons aussi une q llicre, oiilicrement noire on dessus et olîrant en dessous la même variation que les Gordius précitées et (lui ont toutes l'autre côté des ailes d'un fauve très vif. Par ailleurs, Gordius cf et Q varient encore pour l'élarf^'issementou l'oblitération des taches noires du dessus et nous ne doutons pas, bien que nous n'ayons pas encore eu occasion de voir cette vaiiaiiou chez Gordius, qu'il existe dans cette espèce la même variété (pic dans le Phlœas n" 7 1. Gordius cf, peut-être à rencontre de la 9, chez qui nous n'avons encore vu (jue la variété à points noirs oblitérés en dessous, tend à avoir ces mêmes points très allongés et déve- loppés connue dans la variété Cunllucns de Ghrijscis. Ndus possédons deux cf presque semblables. L'un d'eux est figuré sous le n" 78 de la pi. \ . Bellier fait erreur (piand, i)assant en revue les abeiialions de sa collectiisn (AhikiIcs de la Société entom. de France, 1858, [). 30(j), il signale sous le n° .3 « P. Gordius q, dessous, aberration semblable à la précédenle, » c'est-à-iliie « les points remplacés aux (juatre ailes par des rayons noirs longs et éi^ais. » Nous avons les papillons sous les yeux, et k; n" :3, comme le n" 2 de la descriplidu écrile [lar Bellier, est un cf. Du reste, les deux papillons ligures dans nos Eludes, sous les n°- 78 et 70 de la [il. V, foni [i.irlie de l'ancieruie collection iJellier et coi'respondent : nolie n° 78 au n" 2 ou au n° 3 (le l'arlicle puljlié par Bellier, et notre n" 79 au n" 4 ou au n" ■) du même aiticle. Gordius d varie beaucou|i [lonr la leinle du dessus, plus ou ukiIiis violelle ou fauve. Certains cf (Vernet, Uriage) sont très follement teintés de lilas. En Andalousie (Sierra-Nevada, ci'ité de Hucjar; R. Olilhr., juillet lS79i, Gordius cf est prps(|ue dépourvu de violet et enlièienienl fauve doié. Dans la collection Ward, il y avait une q Gordius de 1res grande taille, de coidein- li'ès vive, avec une rangée de points violets surmonlaul les points noirs submarginaux des ailes inférieures. Ce pa[)ill(in a[i[)ai lient ;i une Idrme géogia[ihiquc superbe. .Malheureusement il n'a aucune indication de localité. Le l'olijoDtmatus Xiiiitlir présente un intérêt particidiei' pour la variation suivante : En France (Paris, Rennes, Cancale, Caulerels, Vernet-les-Bains), en Syrie (Akbès), le cf de Aa/(///(' est fond noir avec une liture marginale fauve plus on moins accentuée et la g, en outre de cette même liture marginale beaucou[) plus laige, montre ses ailes supérieures largement éclairées de fauve vif. 12 DE LA VARIATION liicii riilt'iitlii, la loi de varialioii drs Pabjuiiintalus olk'iiil XinUlie, coninie les autres espèces; c'est ainsi que nous avons (rouvé au\ environs de Rennes une 9 de la génération estivale, avec les points des ailes supérieures élargis et allonj^és comme dans le l'hhvas n" 74 et des ç> avec les points noirs au contraire rétrécis; mais Xanllic a_des variétés géographiques. Dans les Alpes (Chamonix, Lanslebourg, Larchc). on trouve luie forme / et 9 semblables et ayant le fond des ailes entièrement noir. Bellier figure une 9 de I.arclie dans les Annales de la Sodé lé en l( nu. de Fninrc (IS'JI), jil. V, tig. 3); c'est la foinie Munliiiia, Meyer-Diir. En Castille, on rencontre une forme .s^ et 9 semblables aussi, mais ayant le fond des ailes éclairé de fauve. Nous avons appelé cette forme liJmsci. Il résulte de cetle constatation que Xanihe, dans les plaines du centie de la France et dans les Pyrénées, offre une forme o" noire et une forme 9 fauve, tandis (pie dans les Alpes, la 9 revêt la livrée du d* et qu'en Espagne c'est le d qui revêt la livrée de la 9- Nous avons pris, en avril 1867, aux environs de Madrid, dans unr excursion on nous avions pour compagnon feu I). Lauieano Perez-Arcas, M.\l. Seralin de Tliagon et Gaston Allard, le Pal. ArtH//(c cJ figuré sous le n" 68 de la [tl. V, et plus lard, les 29 cl .30 juillet 1879, le cf n° 66 et la 9 n" 67 furent capturés à l'Escorial. Comme Phhhts, dont la forme estivale a la dentelure des ailes inféiieures plus profonde que la forme vernale, Xtnillic, en Espagne, iirciid, dans la génération d'été, une sorte de prolongement caudal, dont sa génération prinlanière, comme du reste les deux générations dans la Eraiice centiale et l'unique génération estivale des montagnes, stinl privées. P()lu<)iiimalus Phhvns est de tout le genre res[)('(e la [tins répandue et la plus commune. Ses variations sont inuiliples. Hiibiier ligure un alliinisme inagniliipie sous les n'" 736 et 737 (et non 636-6.37, comme l'indique :i tort l'édition 1871 du Catalogue Staudinger et Wocke), dans leijuel le fond noir est devenu blanc. La [)artie or feu reste normale. Nous possédons les variétés suivantes : 1" L'or feu, remplacé par le blanc argenté ou l'or pâle. Le d" figuré sous le n" 70 de la (il. \ vient d'Anglelerre et faisait partie de la colleclion Sliepiiard, vendue aux enchères publiiiues, il Londres, les t'6 et 26 mars 1889; l'autre o% n" 71, vient de Digne et faisait partie de la colleclion Bellier. Nous avons une 9 d'Angleterre, prise à Tilgate, en 1868, appartenant autrefois à la collection Tugwell et intermédiaire entre les n"' 70 et 71 et une CHEZ LES LÉPIDOPTÈRES 13 autre Q do l;i collection Howaid-Vaiigliaii d'un or un [icu plus jaune. Gerhard fl-jure (pi. X, n"'.'îrt, 3/^) cette variété sous le nom de ScInti'uUii. Avant lui, en 1877, Esper avait liguré (pi. LX, ng. ")) un Sclnnidlii sembl.ible à notre n" 70. 2° Les taches noires submarginales ordinaires des ailes supérieures disparaissent. Cette variété est représentée sous le n" 72 d'après une q prise par nous à Cancale, en août 1893 et sous le n" 73, d'après une aulre q encore plus caractérisée et capturée à Vernet (Pyrénées-Orientales), en juillet 1894. Le papillon ligure par Gerhard, pi. XXXL\, tig. 6 a et 6/^ appartient à celle variété; il parait en outre présenter un cas d'albinisme, puisque la couleur or l'eu normale est remplacée par une teinte paie. Herrich-Scha'lïer sous les n"' o2l et 522 avait déjà fait paraître la même ligure s de piquer les » cinq premiers Adonis qui s'étaient offerts à moi, lorsqu'un violent orage éclata tout à » coup et me força de rentrera la liàle. ()w\ ne fut pas mon élonnemenl, lois(|u'en exami- » nant cliez moi avec plus d'attention le lésullat d'une chasse si brusquement interrompue, )> je vis que la couleur de mes cinfj Adonis, dont l'éclosion dalait seulement de quelques » heures, était du plus beau lilas, au lieu du bleu éclatanl qui signale entre Ions ce » charmant Lycénide. Ce fut en vain que je relournai bien des fois visiter la même looalilé; » jamais je ne revis cette curieuse f//)e/•m^/o. Il eût été très intéiessant de savoir si tous les » Adonis, éclos le 15 août 1847, dans la même localité, sous l'influence d'une almosphère » extrêmement chargée d'électricité, étaient semblables aux ciiKi individus que j'avais pris » ce jour-là. » Des cinq individus dont parle Bellier dans son mémoire, il n'en reslait que trois dans sa collection, loisqu'après sa mort, nous en fîmes l'acquisition. Le quatrième de ceux que nous possédons provient de la collection Ward et porte l'étiquette Silesia. Le cinquième vient d'Angleterre, il était dans la collection Howard- Vaughan. Nous possédons un cf gris d'argent en dessus et d'un gris foncé en dessous, sans points rouges marginaux. Il a été pris en Autriche. Adonis est très feilile en variations. Nous en possédons plusieurs de moindre importance, cependant nous signalerons encore Adonis cf , anglais, de la collection Prest, d'York, ayant le côté droit bleu normal cl le côté gauche gris lilas comme le n° 26. Le l\ . P. Engramelle figure dans son ouvrage daté de 1 779, Papillons d'Iùimpr peints d^tprès nature (pi. XXXIX, 82 /). une aberration de VArgiis bleu célesle doni il dit (p. 173) : << Elle « n'a poini du lout d'yeux au milieu des quatre ailes. Cette variété se rencontre assez souvent. » Cette aberration ressemble à celle que nous avons figurée sous le n" 27. Ilerrich- SchcCffer représente une vaiiété analogue sous le n° 2i8. Corijdon, Hbn., ressemble beaucoup à Adonis dans ses variétés et, comme Adonis, Conj- don est un Lycénide des terrains calcaires. Il manque dans les régions exclusivement schisteuses ou granitiques. La forme ordinaire du cf Corydon est gris argenté et la g, ordinairement brune, olïre une variété Syngrapha, Kef., de la couleur du cf, absolument comme la g Adonis, également brune normalement, donne une forme Cerunus, colorée en bleu céleste. 20 Ul'^ l-A VAlil.inoN .Mais Ceranus esl siiiloiil bordelaise, et Stimjraphû esl piuli'il parisienne el roiieniiaise. La loiine bleue paraissaiil être la iKninale du çj dans les Lijcœna, nous considérons coninic foiine normale de Corijdim la race bleue, bien (|ue dans l'Europe occidenlale elle soil l'orl rare. Celle lornie bleue, mais d'un bleu |)bis mal, el moins brillaiil {[{{ Adonis, est surloul répandue en Syrie el en Iranscaucasie. Elle esl connue sous le nom de Caucasica, Lederei'. Cependant on la reneonlie en France, colorée comme en Asie, el l'exemiilairen" 29 a été [iris par l'ini de nous à Vernel-les-Bains. Nous en avons capturé un autre exemplaire semblable, à Caulerets, en juillet 1882. Conjdon d bleu passe insensiblement au blanc {Albii'dhs, H. -S.), comme Daimnic passe à Epidolas. Dans le sud de rAnylelerre, a Douvres, Corijdon ((pie Wood appelle « Chalk-li'dl Bluc » etiju'il dit voler en jinllet, à Cbalk-l'its, près Dartiord) est une espèce actuellement très connnune. La l'orme anj^laise cf est d'un gris bleu argenté; la l'orme q esl souvent brune avec ini semis plus ou moins épais d'atomes bleu argenté. Ouelquel'ois on trouve des exemplaires approchant de la variété parisienne Mdiis cahirc, SijmjrajilKt. Les collections anglaises possèdent de nombreuses aberrations de Conjdon. îVous avons l'ait représenter, sons les n"* .30 et 31, deux g anglaises, en dessus brunes el ^ans semis d'atomes bleus, en dessous l'une (n° 30j, dépourvue de taches noires, à peu près comme le n° 27 iXAdoms, également d'Angleterre, et l'autre (n" 31) aberrant du côté gauche par suppression des taches noires et normales du côté droit. Le n" 30 taisait jadis partie de la collection lîallershell-Gill, vendue salle Stevens les 12 et 13 avril 188G; le n" 31, éliiiuelé « dorer, A'Wj' 'tS-IS7f>, » était dans la collection IIoward-\ aughan. Le o' n" 33, pris à Si-Georges, près Royan, par M. l'abbé Mège, dont l'obligeance a été poui- nous sans borne, esl pour le sexe cf la même variation (pie le n" 30 esl poui- la g. Cette variation paraît relalivemeiit l'ré(iuenle. C'est ainsi «lue nous en possédons huit cf et se[)l Q d'Angleterre, quatre cf et quatre g, de Besançon, Clermont-Ferrand, Paris, lliibner a ligure, sous le ii° 831, une g de celte variété sans points noirs (ju'il a appelée Cinnus. M. Bellier signale (Annales Soclêlé eut. de France, 1858, p|t. 309 et 310) sept variétés de Conjdon ([ue nous avons sous les yeux. Nous possédons, en outre des exemplaires signalés ci-dessus, un assez grand nombre d'autres individus aberrants, surtout par coniluence, élargissement ou rétrécissement el sup[)iession des taches noires et des points marginau.x rouge l'auve des ailes inléiieures en dessous. L'un de nous a pris à Veraet-les-Bains, en juillet I89.'j, une g brune, dont l'aile gauche CHEZ LES LEPIDOPTERES 21 supérieure en dessus est largement lavée de bleu clair, le long du bord costal. De plus, cette Q tendant à Ihermapbrodisme a des points noirs continents près du bord inférieur des ailes supérieures en dessous. Deux antres q Conjdon ont la même particularité, mais sur le côté droit : l'une le long de la nervure médiane, l'autre près du bord costal. Elles pro- viennent de la collection Baltersbell-Gill; la première est étiquetée « Folkcslone, ISSI. » Nous avons pris à Monterfil (Ille-et-Vilaine) une q Uijlaa Hbn. {Balon, Berg), tendant à une sorte d'iiermaphrodisme et de la même façon. Si la Q Conjdon prend une forme Sijmjrajàa ressemblant au cf, le o" prend lui-même une forme se rapprochant de la même 9, en montrant une teinte fauve orangé, apanage ordinaire de la q, surmontant les ocelles noirs marginaux des ailes inférieures. Un d, pris à Douvres, en 1878 (coll. Howard- Vaughan) et deux 'alais et de la Savoie. En Corse, en Algérie et en Syrie, certains Agestis se distinguent par un développement considérable de la bande marginale orangée. De plus, le fond des ailes en dessous devient brmi foncé, au lieu de rester gris. Ik'llier a distingué, sous le nom de Calida {Atuiales Société ent. France, I8G2, pi. \IV, llg. G), la variété en question. Staudinger, dans son catalogue de 1871, omet de citer cette variation. En Andalousie (Sierra-de-Alfakar et Sierra-Nevada), la génération d'été est de grande taille et, contrairement à la variété Calida, la bande maculaire marginale orangée se rétrécit au point de pres(iue dispaïaître, à peu près, comme dans la forme des Alpes. La ligure 988 de Hiibner s'applique bien à VAgesiis des montagnes d'Andalousie. Le n" 990, entièrement noir, convient à un exemplaire des environs de Chamonix. Hiibner désigne cette forme sous le nom A\-lllous. En Sicile, Belliei' a tnmvé un exemplaire nain, comme les Alexis espagnols plus petits qa'Alsus, que nous avons cités plus haut. Agesiis est réi)andu jusqu'au Sikkim et en Chine. 2(j DK LA VARIATION Argus, Liiii). cl .E(jon, IIiiIjiil'i-, sont deux espèces soiivenl coiifoiiducs [)ar les Entomo- logistes. Elles sont pouit;iiil bien distinctes. Anjus est moins répandu ([ii'.%o/( el il est plus localisé. Il habite cà et iii en rrance; aux enviions de Rennes il éclùt deux lois : en juin et en août; la deuxième génération est plus petite, moins abondante et moins bril- lante (jue la génération de printemps. .E; jmni Cliitta, etc.; |ii. XX\ III, 3} a les ailes su[iérieures entii'rement et presque unilorménienl d'un jaune fauve, pins l'oncé en dessus qu'en dessous. Les ailes inlerieui'es ont sur les deux laces la coideur des dessins normaus^ 1res atténuée. Les antennes, la tête et le dessous du corps albinisent également. La DdddiKi Duiijn baliile le nord-ouest de l'Inde et le Tbibet oriental. La race lliibétaine est plus grande et a les taches fauves plus développées que la race occidentale. Le papillon albinisant, lignré n" IG(), a été piis à ^lo-Sy-Mien, en 1891, et nous a été envoyé par nos vénérables amis, les missionnaires aposloli(pies du Tbiljet. NYMPHALID^ La famille des Nymphal'ulœ, qui com[»i'end un si grand nombre de lieaux et robustes genres de Lépidoptèies-Rliopalocéres, offre les [iliis remanjuables cas de variation. Il nous suffira de ciler les groupes des Annjinih. Melilœa, Vancssa parmi ceux on les aberrations semblent i)lus spécialement fréqueides et sont plus généralement connues. Un ouvrage plus important (lue celui-ci même n'eût [las suO] [lour la publicafion des exemples de variation chez les Nijmphalidœ, d'après les seuls documents (jue renferme notre collection. Nous n'avons ce[)endanl [tas cru [louvoir aborder ce sujet dans sa plénitude. La gravure des planches eût exigé plusieurs mois. D'ailleurs, les iconographies d'Engramelle, Iliibner, Herrich-Sch;eller, Esper, contienneni lieaucoup de variations, quelquefois insignes, surtout dans les Nymphalidœ de la faune etnopéenne; et, comme les aberrations se produisent 30 DE LA VARIATION loujouis d'iiini's les mêmes règles, il est aisé, en se reportant aux ouvrages des auteurs précités, de se l'aire une idée 1res exacte des lois de variation cliez ces Lépidoptères. Les genres américains CaUKjramma et Ikliconui ont été moins travaillésjusrprici, au [)oint de vue spécial de leurs variétés; mais la prochaine livraison de nos Eludes d' Entomolofiie devant surtout mettre en lumière les faits si curieux do variation parallèle des Helicoiiia Vcsta, Hiibner {Samml. e.nit. SrlimctL. Lo5) et Theh-iopc, Hiiljner (loc. cit., 157), nous nous sonnnes présentement bornés à figurer quelques variations de Nijmphaiidœ sur les planches l\ cl \ de cette livraison. Le n" l'J8 delà planche L\ représente une variation extraordinaire de VAnarlia .Jatrojdiœ, Linné. L'individu tiguré vient de Bahia et faisait partie de l'ancienne collection Boisduval. I.e liitrd (les ailes est largement lavé de jaunâtre et, au contact du contour extérieur, de noiràli'c, en dessus comme en dessous. Les points noirs ordinaires n'existent plus. Le disque des ailes supérieures est noirâtre, avec une tache blanc jaunâtre à l'extrémité de la cellule et une seconde tache blanchâtre, plus près de la base et dans l'intérieur de la cellule. L'espace basilaire et médian des ailes inférieures, en dessous, est sablé de brunâtre et de rouge, avec une éclaircie blanchâtre sur le milieu. En dessus, les ailes inférieures ont leur milieu blan- châtre avec des taches intranervurales formées d'atomes gris. L'aspect de ce papillon singulier est si différent du lyi»e (lue nous ne connaissons pas d'exemple d'aberration on la forme normale de l'espèce se trouve aussi profondément modiliée. Nous avons appelé cette aberiation Manjarila. L'Anartia Jalrupltœ est répandue en Colombie, au Brésil, ;i la Guyane et dans les Antilles où elle offre une variété géographifjue Saturaki, Stgr., plus colorée en fauve orangé le long du bord marginal en dessus. Xous avons leçu cette variété de Port-au-Prince (Haïti) où elle paraît (■ommnne. Sous le II" 177 de la [il. \, nous avons fait figurer une aberration mélanicnne de Vllcstiim Nama, Dbd; [irise à Tnmiong, (Sikkim), en 1894, par les chasseurs Lepchas. En dessus, comme en dessous, les taches ordinaires blanc verdâtre sont envahies par la couleur noirâtre ou brune qui, chez les individus normaux, reste limitée en traits [leu épais, sur les nervures. L'Heslvia Ncma est extrêmement commune au Sikkim et dans la llaulc-Birmanie (Doherty) et à Malacca. Nous n'avons cependant jamais vu d'autre aberration de cette espèce (]ue notre Melatiiiia, (Jblhr. CHEZ LES LÉI'IDOI'TÈRES 31 Le n" 17G de In pi. \ est une Limenilis Procris Cramer, prise à Singhih (Sikkiin) par les Lepchas. Ce beau papillon diflere des individus normaux par l'extension des parties noires sur les ailes inférieures, surtout en dessous. Les supérieures sont itlus noires près de la base, en dessus, comme en dessons; sur les inférieures, en dessus, les lacbes blanches ordinaires sont très réduites et on voit, prés du bord extérieur de ces taches blanches, de longues et épaisses taches noires intranervurales, au lieu du feston et des poinis normaux. Mais ce sont surtout les ailes inférieures, en dessous, qui sont aberrantes par la conlluencc et le développement des taches noires disco-cellulaires, la réduction des taches blanches et la transformation en longs traits noirs intranervuraux du feston et des deux séries de points ordinaires. Nous appelons cette aberration Dihila. La Limenhis Procris est abondamment répandue au SikUim, en Siam et à Mahé, où M. Deschamp l'a élevée de chenille. Le n" 17o est aussi une variété mélanienne de la Limenilis Albomaculata, Obibr., du Tbibet, dont nous avons publié la figure c?, dans la XVl" livraison des Études d'Entomologie (pi. Il, lig. 15), et Q, daiislaXVlIlMivraison (pi. VI, lig. 8:2). La Limenilis Albomaculata-Nigricuns ne dilTére guère du type normal en dessus. Mais, en dessous, un semis épais d'atomes noirs recouvre les parties ordinairement d'un blanc bleuâtre. Ce mélanisme est surtout sensible sur le milieu et le long du bord anal des ailes inférieures. Le papillon hgnré a été pris ;i Siao-Loù par les chasseurs indigènes, en été 1894. L'espèce ne semble pas rare dans le pays entre Tà-Tsien-Loù et Mou-Pin; mais la q est bien difficile à obtenir. Nous n'en avons vu jusqu'ici que trois exemplaires. SATYRIDiE Les Salijridd' sont souvent, comme les Zijija'na, atteints d'un albinisme irrégulier (alhi- dine infecli) qui paraît plutôt relever de la pathologie cnlomologi(iue que de la variation. Ce n'est pas de cet albinisme maladif que nous nous occuperons présentement. Nous signalerons seulement quelques exemples des variations albines et mélaniennes qui atîectenl normalement les Satyridœ. DE LA VARIATION 1" Albinisme. Le 11" 10 (le la |il. II représente une vnri;ilion ;ill)ine de PieieUa Luiia, Fali., provenant (lu (iualeniahi. Les antennes sont (rini jaune lilond au lieu d'être noires; les [lalpes sont devenus blanc de lait; le corps est recouvert sur les deux faces d'écaillés et de poils blancs; les paltes sont d'un blanc ini peu jaunâtre. De plus, les (jualre ailes sont Ijlancliies, les supérieni'es complètement, et les inférieures dans l'espace basilairc et costal; le bord marginal en dessus restant prcsiiue iioruial. L'exemplaire est de grande taille et parfai- tement développé. Le n"18 de la même pi. II est la ligure d'un l'ttninjc Eneria-Mcdiir, cf, Cramer, pris à Saint-Aiidré-de-Cubzac (Gironde) et (pie nous a très oldigeamment oITcrt M. l'abbé Mége. Nous possédons un aulre Mcunc a exactement sendjlable au n" 18, capturé à TIeuicen (Algérie) par le docteur Codet. Du resie /lùjcria subit cet albinisme assez fréquemment, puisque, d'une part, notre collection contient deux exemplaires identi(pies, et que, d'autre part, une variété tout :\ fait analogue, mais de la foiine bdréale .Eijcrw, est figurée par l-odeensen, dans Tijilsclinjl voor Enloiii., 1865 (pi. Il, lig. II. Enfin le d^rleur Codet nous a dit avoir observé un autre Meunc albiinsant, semblable an seul (ju'il a pu saisii', dans lui jardin araiie de TIemcen. .Kijcrid esl une espèce dont la variation ciimatologi(pie est bien comme. En Angleterre et dans le nord de la France, les tacbes fauves sont [letites et de nuance très pâle. Dans le midi de la France, en Espagne et en Algérie, la race connue sous le nom de Mconc se distingue |)ar la grandeur et la coideur vive des mêmes laclies f.(uv(_'s répandues sur le fond brun des ailes. En Bretagne, la foiine .Eijrrin fait une curieuse transition entre la lace anglaise et la race méridionale. Nous avons pris à Rennes une variété mélanienne cbez laquelle les ailes inférieures sont presipie eidi(''remenl brini foncé, les tacbes fauves ordi- naires étant envaliies par la couleur du fond. La forme Mcanc est d(''ja très accentuée à Charroux (\ienne). Sans doute elle counuence ii [larailie un [leu [dus au nord. Le Parargc Mdcra, Linné, nous fournit une variation albine n" li prise à Cliartres, analogue à celle d\Ë(jcria. Les antennes, la tête et le corps sont d'un blanc jaunâtre très [lâle; le fond des ailes est d'un blond pâle tni peu doré. Seuls, l'ocelle sidiapical, le milieu des ailes supérieures et les ocelles marginaux des inférieures en dessus restent teintés de CHEZ LES LÉPIDOPTÈRES 33 fauve vif. Toute couleur noire a disparu. Kn dessous, les dessins normaux sont reinoduils en très pâle. Nous terminerons les exemples d'albinisme, ([ue nous aurions d'ailleurs pu multi[dier avec les documents de notre collection, mais sans apporter cependant d'éléments nouveaux pour l'étude de ce mode de variation, en citant une lorine altiine proltalilement extrême dans son genre, le n" 1 1 Sutijnis Arcllins(f g trouvé à Evieux, en aoùi 1888. Ce papillon estd'mi blanc jamiàtre très pâle dans toules les parlics normalement fauves et d'un cbaniois doré dans les parties normalement brunes. Les antennes, le corps et les [)atles participent à l'albinisme universel chez ce curieux Lépidoptère. 2" Mélanisme. Par opposition à l'albinisme de Maera n" l 'i, nous représentons le mélanisme de i'ar«r7c Slerjœra, Linné. Nous possédons plusieurs exemplaires mélaniens de cette espèce, noiamment un cf n" 12, dont les ailes supéiieures surtout sont envahies par une teinte brini noirâtre qui réduit singulièrement les espaces normalement fauves. Deux autres P. Muera d et q dans notre collection ont le ndiieu des ailes supérieures entièrement noir par l'extension contluenledes deux lignes ondulées noirâtres (pu traverseid dulioid coslal au lioid iul'éiieui'. En Bretagne, le Pararge Mcijivm cf parait avoir une ieiidance au mélanisme. L'Arijc Galathea, Linin''. olïie des cas intéressants de mélanisme. Le cf n" 17, venant de la Lozère, a les ailes inférieures très noircies, surtout en dessous, où elles sont pupillées d'un semis assez épais d'atomes noirs. Le d n" 16 est devenu eidièrement et uniformément liriui noir. Les dessins du dessous des ailes inférieiues sont ceiiendant visibles, la base des ailes et les ocelles maiginaux étant lé.Lièrement éclaiiés. Nous possédons encore un cf de Marseille, avec les ailes supérieures sinlout hugeniinl noires et assez analogue à celui de Digne tiguré par Millière {Iconoijrajihic 3" livlai^on, iil. III, fig. I). D'ailleurs si Galathea q albinise très fréquemment par sa foinie Leucumclas. dans la Lozèie, les Basses-Alpes, la Cliaiente et même aux environs de Paris, les deux sexes de cette espèce mélanisent au fur et à mesuie qu'ils habitent une région [ilus méiidionale. les formes italienrjc et orientale Prorida et Turcica sont bien iilus noires que les formes anglaise et française du nord. 34. DE LA VAItmiU.N Une nuItT .iry(M't'p.ni(lii(' dans loiite l'Asie lu uvale varie aljsoliimenl comme GalallwK LA ^AlilATlUiN plus |i;'il(' cl iiK'iiie i)rL'squt' hhiiiLlic. Ndiis avons ainsi nn cf |iiis h Besançon par M. Frilsch on mai IS!)'), uiu^ ç Iruiivi'e :\ Vciiicl-Ies-Bains cl un cf de la collcclion Waid avec l'éli- (jiielle « SjKiiii. » D'ailleurs la ('(rnniiijinjiliit Citlijoiii'int, Bilv., varie du laiive au blanc de lail, etc'estsans ddiiie la race auiéricaiiic de VamphUiis. Les l'aranjc Dejiniird, Linné, el Eiiuicphclr Ihnivriiiitlnis, Linné, perdent assez souvent la plus grande partie des taches ocellées. Chez Hijperaiilhas, celle aberration aveugle est connue sous le nom d'Anic, Millier. Nous en possédons des exemplaires d'Angleterre (coH. Sheppard), de la Sarihe (de Graslin), d'Antrlche et de Thuringe. Notre collection contient deux Dcjaiiira cf n'ayant plus en dessus tiue deux ocelles aux ailes inférieures et en dessous deux aux supérieures cl les cin(i des intérieures île taille réduile. Ces deux Drjiinira pro- viennenl : l'iui des environs de Besançon (Monil'aucon, ':*i juin 188'j-, caji. Malhicu), l'autre de la collection Bellier. Mais Dcjanira et HupcKinlInts ont l'im et l'aube, au .lapon, les taches ocellées considérablement agrandies, de telle façon i|ue chez ces deux Siilyridir, conformément à la loi générale, la varialion se traduit soit par une diminution, soit par une aiiginentalion de pidportion des lâches et dessins des ailes. Les taches [leuvent aussi conihier et devenir envahissantes, ainsi (pi'il arrive a Y Ercbld CassiDjic d (n" !•'}) piis par l'ini de nous ;i Cauterets, en juin LS'j.'i. L'hermaphroditisme nous esi foiniii par VKjnnrplirlc Jniiint, Linné (n" il), pris à \'ernet- les-Bains, en juillet 1X1)1. L'exem[daire ligure est une ;> dont les ailes sont iirégulièremenl traversées par une coloralion brune et des jioils soyeux, caracléristi(]ue du cf. 'VEphirphck .Uiiiint olh'e plus soiivcul (lu'aucmi autre Salyridc les cas de maladie albine, sous forme de larhcs blanchàires !.;éiiéralement dissymétriipies et irréguliéres, ré[>andues siu" la smface des ailes. Mais Jiuiira donne aussi les cas iYÀIhiiiisiiic analogues à Mami (n° li) et .l'jjcrut-Mconr (n" IS). Nous possédons trois 9 chez les(iuelles les pallies brunes sont devenues chamois ou gris argenté, pendant (pie les parties fauves restaient sans modification. ./(//m'/7( esl, en oubc, for! renianpiahle |iar ses races géogra|ilii(pies. La race méridionale //ix//////«, déj:i très accenlnée dans les l'yréiiées-Oiientales, devient beaucou[» |)lus vivemenl coloi-ée dans le sud de l'Esiiagiie, en Algérie et au Maroc. Lu Syrie, la laille de Jaiiini devient pres(pie double, par ra|i[)ort a rAiiglelerre el ii la France boréale; mais la q n'est pas aussi largiMiii'ul lavée de jaune ocracé vifipi'en Kspagne et en Algérie el, par la coideur, elle ressemble |ilulot ;i la forme de la France centrale. CHEZ LES LÉPIDOPTÈRES 37 Nous lie quilleious [kis les Satijrida' sans décrire une nouvelle es|»èce que nolie litre René a découverle l'an dernier dans les Tyrénées-Orieidales et sans appeler l'aUenlion sur les races géographiques de VErcInn Tiind(tius, dans la niénie région. VErcbia nouvelle est appelée par nous Margarila et figurée sous le n" 154 de la pi. 1\; ïErebia Tijndiuus, race de Veriiet-les-Uains, est (igurée : le o" sous le ii" 155 et la 9 sous le 11" 156. Nous avons déjà fait paraître dans la Fettillc des Jeunes Naturalistes {W 306, 1 "■ avril 1 896), à propos d'un article sur les espèces pyrénéennes du genre Erebia, une diagnose de VErcbia Margnrita. Nous la complélons comme suit : V^oisine de Zapateii, Obthr., et Neoridas, Rdv.; plus petite el |ikis grêle que ces deux espèces; en dessus, hrun noir; les siipéiieures avec une bande marginale d'on fauve rougeàtre un peu |ilus clair (pie chez Nraridas, et avec deux points noirs suhapicaux, pupilles de blanc, comme chez Zaiiatcri\ les inférieures avec une bande marginale de cinq taches triangulaires, fauve rougeàtre sans aucun point. En dessous, Margarita se rapproche plus de Neoridas que de Zapatcri. Elle diffère de Neoridas par la forme de la bande submarginale rougeàtre des ailes supérieures. Cette bande, en dessus, comme en dessous, est coupée droit vers le côté intérieur, et elle alîecte une forme triangulaire à arêtes assez nettes. Les antennes sont grisâtres; les palpes sont noirs; les pattes et le corps sont plus grêles et plus fins que dans les deux espèces précitées. Neoridas est très commune au Vernet et notre collection en contient une série considé- rable d'exemplaires très frais. Aucun spécimen de Neoridas ne fait la Iransition à Margarila, dont la coupe des ailes moins arrondie produit d'ailleurs un aspect bien spécial. Ainsi (lue nous le disions dans la Eeuille. des Jeunes Naturalistes, nous nous attendons à ce (lue la validité de l'espèce nouvelle que nous faisons connaître soit contestée. C'est un usage chez beaucoup d'Entomologistes de se refuser à admettre comme valables les espèces qu'ils ne possèdent point encore. Il y a des sentiments sur lesquels il ne convient pas d'insister et dont certaines personnes ont de la peine à se défendre ; mais notre frère René (lui a capturé le premier exemplaire de ['Erebia Margarila en 1895 et qui a vu un second exemplaire, sans avoir malheureusement pu le saisir, mais non sans avoir oijservé, par son aspect et son vol, bien sa conformité au premier, ne manquera pas de chercher, en 1896, à compléter l'histoire de cette jolie Erebia. Nous sommes parfaitement assurés que la même 38 DE LA A ARI.VTIO.N incrôtluliU'' qui a accueilli Zapateri, lors(iiie nous la finies connaître, cessera pour Margarita, aussitôt (luc nous aurons eu le plaisir de la faire figurer dans d'autres collections que la notre. Pour VErebia Tyndarus, Esper, nous invitons à se reporter à ce que nous avons écrit au sujet de cette espèce dans la VIII" livraison dos Etudes d'Enlomokxjic (pp. 25 et 26). La race des environs du Vernet, Tyndarus-Dromiis, était connue de Godart. C'est assu- rément la plus belle et la plus brillante forme qu\ ait jusqu'ici été observée de VErebia Tyndarus. Elle est commune au-dessus du Vernet, notamment près du Cheval-Mort et dans les pentes gazonnées de Mariailles, sur le chemin du Canigou. HESPERIDiE Nous avons fait représenter sous les n"' 8o et 86 de la pi. VI deux aberrations cf, en sens inverse de VHesperia Vumma. Linné. Le n" 8() a été pris en Sologne ; il présente sur les ailes inférieures, en dessous, la confluence en une seule tache blanche dos huit ou dix taches ordinaires submarginales et basilaires. Il reste seulement une teinte jaune paille au milieu de la tache blanche Le dessus est normal. Le n° 86 fut jadis capturé par M. de Guernisac, croyons-nous, aux environs de Cauterets. A rencontre de ce qui a lieu chez le n° 85, les taches blanches normales du dessous sont oblitérées et obscurcies [lar un semis d'atomes noirs, non seulement sur la surface des ailes inférieures, mais encore ;i l'apex des supérieures. Il subsiste seulement une petite éclaircie centrale blanchâtre sur le milieu des ailes infé- rieures. Le dessus est très foncé. L'Hexperia Comw,« varie du reste assez fréquemment. Vers le 10 aofd, (in la voit voler en grande abondance sur les dunes gazonnées de la grève de Miel-Pot, entre Saint-Malo et Cancale. Nous avons trouvé dans cotte localité une variété ç où une teinte gris do lin remplace sur l'apex des ailes supérieures et la surface des inférieures la couleur ordinai- rement vert jaunâtre. Nous avons capturé au même lieu des o*, chez qui les taches blanches du dessous sont extrêmement réduites, d'autres on ces taches sont lavées do jaune. Dans l'intérieur du département d'IUe-et-Vilaine, Comma est plus rare que sur la côte. CHEZ LES LÉPIDOPTÈRES ."19 Elle se rencontre, mais en petit nombre, dans les landes rocheuses de Monterfd. La forme y est normale. Nous possédons Comma d'Angleterre (collections Prest, d'York, et Howard-Vaughan), de diverses localités de la France centrale, des Pyrénées-Orientales, des llaules-Pyrénées, de Savoie où on trouve la variété Catena, Sigr., comme en Sibérie, de la Sierra-Nevada, d'Andalousie, du Taurus (Berud-l)agli) où la race est très claire et de couleur très vive en dessus comme en dessous, de Sibérie, de Laponie, de Californie, Arizona [Comma Nevada, Scudder), de nord-ouest Himalaya {Dimila, Moorc). L'Hesperia Comma est une des espèces les plus répandues sur la partie boréale de notre globe et elle vit à toutes les altitudes, au bord de la mer, comme sur le plateau du RilTel, vers 5,800 mètres. Nos chasseurs indigènes ont capturé à Siao-Loû, avec un assez grand nombre de CeUv- norrhinus Maculosa, Felder, un seul cf , ligure sous le n" 9-j et (jui nous paraît en être une aberration à lâches des ailes supérieures confluentes, analogue à la variété Taras de notre Syrichthus Alveolus, Hbn. Les taches jaunes parsemées sur les ailes inférieures sont rétrécies et moins nombreuses dans le Celœnnrrhiinis n" 9o que chez la l'orme normale de Maculosa. La tache cellulaire, ordinairement de forme presque carrée, n'existe plus que par un simple trait. Cependant la disposition et l'emplacement des macules el des traits restant ne sont pas modUiés. Nous croyons donc l'identilîcation certaine et nous ne considérons pas comme téméraire de supposer que les autres espèces de Cehvnorrliinus, par exemple : Aspersa, Leech, Pulomaya, Moore, Pyrrha, de Nicéville, Lucifera, Leech, etc., peuvent offrir une aberration analogue à celle de Maculosa. Nous désignons, sous le nom de Befutgens, cette aberration, à cause de l'éclat opalin que, sous l'incidence de la lumière, rellète la large tache blanc nacré des ailes supérieures. Les petites taches de Maculosa type présentent aussi ce reflet, mais il est bien moins sensible que chez Relulgens. Les chasses faites poumons en 1894, grâce à l'obligeance sans bornes des Missionnaires catholiques du Tbibet, ont fourni un certain nombre d'espèces nouvelles, parmi lesquelles quatre Hesperidœ dont nous avons publié la figure sous les n"' 1 62, 1 63, 1 64 et 1 63 de la pi. L\ . 40 DE LA VARIATION Le II" 163 constitue sniis tloiilc un nouveau genre (ini nous pnrait voisin du Slcmiics et que nous désignons sous le nom de Dcjcania, en l'iionneur de M. le H. l'. I»éjcan, mission- naire aposlolique à Tà-Tsien-Loù. La Ikjeania hicolar, Oblhr., est une espèce d'assez grande taille, noire sur les deux faces, avec une tache jaune sui' les supérieures, allant du bord coslal, auquel elle n'est cependant pas contiguë, vers l'angle interne. Cette tache longue, obli(jue, assez large, en forme de haricol, est mar(iiiée à l'extrémilé de la cellule d'un point noir. Extérieurement, elle décrit une courbe peu sensilile; intérieurement, la teinte noire la pénétre, en y découpant un sommet d'angle. Le dessous ditîère du dessus parce que les ailes inférieures sont traversées par une bande jaune paille, descendant en direction assez droite du bord costal vers le liord anal. La tête est velue, les antennes, noires en dessus, sont grises en dessous, les pattes et le corps sont noirs. L'abdomen est assez long et relativement mince. Aous possédons vingt-huit cf de Siao-Loù. Le n° 162 est la cin(iuiéme espèce d'un groupe thibétain bien homogène que nous avions d'abord placé parmi les Carlcroce/ihalm, mais qui nous semble devoir constituer un nou- veau genre pour le(iuel nous proposons le nom iVAuberlia, et (jue nous dédions à 31. le R. P. Aubert, Missionnaire apostolique du Thibel. Les quatre espèces déjii connues du genre Aubertia, sont : Nircntnaculatus, Obthr. {Étud. (l'Elit., XI, pi. II, iig. 8); Flacomaculatus, Oblhr. {lue. cit., \1, |il. II, tig. 9); Mcio, Obthr. (loc. cit., XV, pi. III, tig. 29) et Demca (*), Oblhr. (hic. ril., XV, pi. III, lig. â'i). Nous avons appelé la nouvelle espèce (n" 162) Diilcix et nous la décrivons par compa- raison à Dcmeu, d'après un d* pris à Tà-Tsien-Loù en 1892. Nous possédons plusieurs autres cf capturés en mai 1895. (*) Deniea a pour synonyme Pamphila (jcmmalus, Leech {Butterjlies from China, etc., pi. XLI, tig. 18). Nous avons expliqué, dans la pn'lace de la XVl" livraison des Éttides d' Entomologie, comment M. Leech, à qui nous avions communiqué, sur sa demande, en mai 1891, tes planches non encore coloriées de notre XV= livraison, décrivit précipitamment en juin 1891, dans un supplément fait tout exprès, de son journal « Enlomotogist, » les espèces nouvelles du Thibet qu'il avait vues sur nos planches et que nous représentions l)ien avant lui, puisque la figure donnée par M. Leech dans BiUtei'jUes from China date (HKZ I.KS LÉPIDOPTÈRES 41 En dessus, Dulck est noir avec des taches blanches comme Dcmca. Dulcis diffère de Demm parce que ses ailes supérieures ont l'apex moins blanc, parce qu'il a deux taches basilaires et deux taches médianes Idanches contiguës au lieu d'une; enfui, parce que ses taches apicales sont au nombre de trois contiguës, suivies d'inie isolée, sans la série ([in descend vers le bord interne chez Drniea. Aux ailes iid'érieures, Dulcis a la tache médiane blanche, bilobée, plus grosse que Dcmca. En dessous, Dulcis a le fond des ailes intérieures et l'apex des supérieures d'iui lirini jaunâtre ou olivâtre, tandis que chez Dcmca, la couleur est d'un brun [iliis noiràtie; la l)ande transversale argentée, aux ailes intérieures, est intérieurement droite chez Dcmca et pénétrée en angle par la couleur du tond chez Dulcis. Dcmca a une bande marginale argentée formant sur son coté intérieur deux saillies et au milieu un creux, juste en face de l'unique saillie cjuc présente la bande médiane sin- son côté extérieur. Dulcis, au lieu d'avoir une bande, n'a que deux groupes de taches, l'un prés du bord costal, l'autre vers le miheu du liord terminal. Le n° 165 provieid de Mœnia au Thibel; nous en avons reçu très peu d'exeuqdaires. Nous le désignons sous le nom de Plcsioiieura sicllala et nous le plaçons au voisinage de Plesioncura Foius, Cramer, si ré|iandu ilans les Indes, à .lava et au Yunnan. Sicllala est moins grand que Folus; en dessus, le fond des ailes est noirâtre dans les deux espèces et les taches blanc nacré des ailes supérieures sont disposées de la même façon; mais aux ailes inférieures, Slellala ne présente qu'une seule tache médiane blanc nacré. Le dessous, au point de vue de ces taches, repioduit le dessus; mais l'apex et le bord costal des supérieures, ainsi (juc la surface des inférieures sont gris, avec des ombres brunâtres et une undtitude de petits traits noirâtres, écrits i»arallèlement au Ijord extérieur. d'avril 1894 el est ainsi de près de U'ois années posléiieure n noU'e iconographie. Comme il est impossible, sans une bonne figure, d'identifier exactement les Lépidoptères et que les descriptions non éclairées par un dessin restent absolument sans utilité, nous conservons, malgré le procédé employé par M. Leecli à noire égard, une priorité assez grande, quant à la publication des éléments nécessaires à la connaissance réelle de VAubertia Demea. Nous ne saurions admettre le choix du genre Pamphila pour y encadrer le groupe des Hesperidœ en question. D'ailleurs, Pamphila, dans l'étal actuel de la science, est une sorte de magasin banal, analogue à Hesperia, à Noctua ou à Agrotis, oii s'entassent les espèces souvent les plus hétérogènes, mais dont les caractères apparents sont un peu vagues et indécis. 4â DE LV VARIATION Sous le n" I6i, nous ;ivoiis représenté une Coladd'nia voisine de Vilrea, Leech, et que nous appelons Mœniata, à cause de sa provenance Mœnia. Nous la comparerons à Vitrca que nous avons reçue de Tcliang-Kou. Miviiiata dillére de Vllrca [lar sa faille un peu plus grande, le liord de ses ailes infé- rieures plus largemcnl giis bleuâtre et la réduction des taches vitreuses aux mêmes ailes. Nous possédons plus de vingt Coladmiiia mœmala, Oblhr., ils sont bien semblables entre eux et les ailes ne paraissent pas différer dans les deux sexes. ZYGENIDiE Les espèces de Zijijivna varient par albinisme ou par mélanisme, comme suit : 1° La couleur normalement rouge des taches des ailes supérieures et du centre des ailes inférieures peut se changer en jaune, ou inversement en brun; 2° La couleui' bleu aciei' du corps et d'une partie des ailes peut devenir gris argenté; 3° Les taches des ailes supérieures peuvent se rétrécir ou coniluer; 4" La bordure bleu acier des ailes inférieures peut s'étendre et absorber i\ son profit tout ou partie de la surface des ailes; 5° La dernière tache rouge des ailes supérieures peut disparaître et cette disparition peut être le cas le plus ordinaire chez certaines espèces; 6° L'entourage blanc ou jaunâtre des taches rouges aux ailes supérieures, dans les espèces qui présentent cette ornementation, peut être absorbé par la couleur rouge des taches ou au contraire l'absorber; 1" L'anneau abdominal peut être simple, double ou supprimé. En outre, comme il a été constaté que des papillons appartenant aux espèces différentes de Zijywna s'accouplent, il y a lieu de penser que des produits hybrides peuvent se ren- contrer â l'état naturel. Entin, il peut se produite des monstruosités. Les Zygania figurées sur les pi. Vil et VllI, depuis le n° i07 jusqu'au n° 153, sont des preuves à l'appui des lois de variation que nous venons d'exposer. 1" Chaiirjcniriit de la l'uuleur normale rouge en couleur jaune par albinisme cl en couleur brune par mélanisme. CHEZ LES LÉPIDOPTÈRES 43 Zyga'na Aclnllcfr, Esper, variété jaune ii" 140; nous en possédons sept exemplaires sem- blables, pris auti-efois dans la forêt de Bondy, près Paris, par un garde (pii s'était fait une spécialité de la recherche de cette aberration. Zyga'ïia Sarpedon, Hûbner, variété jaune n" 142, prise par René Oberihûr à Vernet-les- Bains (Pyrénées-Orientales) en juillet 1885. Milliore a déjà figuré la même aberration pro- venant d'IIyéres {Icon., lil" liv., [)1. \, lig. 6). Zijga'na Exulana. Hoch., variété jaune n" 141, prise par M. Emmanuel Martin, au Lau- taret en 1858 et signalée dans le Rapport sur le Congres de Grenoble {Annales Société eut. France, 1858, p. 885). Zygœna FiUpendulcp , Lirnié, variété jaune n° 133, provenant d'Angleterre (ancienne collection Raynor, vendue salle Sievens le 27 octobre 1891). Notre collection contient en tout quinze Zijga'na Filipendula' à taches et ailes inférieures jaunes. Toutes viennent d'An- gleterre et faisaient partie des collections Tugwell (Harwood-Essex, 1892, et Cambridge- Inglish); Shearwood; Howard-\'aughan (Gates, 1872); Battcrshell-Gill; Sheppard; Sang (Harllepool). Nous possédons en outre quatre exemplaires également d'Angleterre (anciennes collec- tions Tugwell et Sheppard), ayant les taches et les ailes iiiférieures d'un rose orangé. Trois de ces papillons portent l'étiquette « llarnond, Essex, 92. » Nous en avons trois autres avec les taches et les ailes brun clair faisant la transition à la variété Chrysanthemi, Hbn., dont un exeui[:)laire pris à Paris et très caractérisé, est figuré sous le n" 134. La Zyga'iia Filipendula' offre fréquemment des exemples d'albinisme partiel et maladif, le plus souvent dissymétrique, comme on en remarque dans Epinephele Janira. Nous ne nous ariêtons pas à ce cas d'albinisme pathologique. Zyga'na Lonicerw, Esper, variété jaune n° 148, avec l'étiquette « Cécennes » dans la collection Bellier de la Chavigneric. Zygœna Tri(olii, Esper, variété jaune. Nous possédons deux exemplaires, dont l'un avec les taches contluentes, faisant autrefois partie de la collection Tugwell (vendue salle Stevens, le 10 décembre 1895) et portant l'étifiuette « Ensa-orth, Christy, 1893. » Nous regrettons vivement d'avoir reçu ces intéressants papillons trop tard pour eu publier la figure dans cet ouvrage. Notre collection contient aussi une Zygœna TrifoHi d'Angleterre (coll. Baltershell-Gill) 4i DE LA. VARIATION ,iy;iiil les liichcs el les ;iiles iniï'rii'incs hi'iinos, m;iis d'une k'iiik' un jicu [)liis p;ile que Fili}ini(}}(lii' II" 13i- cl IlijiiKinrjiidis n" \H]. Zjj(jiriiii llipjiocrciiid'is. Ilbn., vtiiiiMr jaune ii" I i4 prise à Lardy (Seine-et-Oise) par M. Emmanuel Martin, et variété noiiàlie n° 146, trouvée également à Lardy en 1886. Le n" 145 représente Uiii/iocrriiidis rouge, à lâches un peu élargies, capturée à Villeneuve-de- fiiaye (Gironde) par M. ralil)é Mège. C'est la forme normale des plaines de la France centrale. La race des montagnes a généralement les taches plus carminées et plus rétrécies. ZijijiviKi Shrrliiidis. Bks., variété jaune Boisdundi, Costa, n" 111. Nous représentons un exemplaiic de la rollection Hoisduval que nous supposons venir de Naples. Nous en possé- dons deux autres, dont l'un, pris en Arménie, nous a été envoyé par S. A. I. Mgr Nicolas îlikaiiowitch Romanolï. La ZijijiviHt TitiiKira d'Arménie, ;i ailes et à collier jaunes, mais avec l'anneau ahdominal rouge, pouiraii hien être une tonne jaune de Curieri. La Zijijii'iKi Cannidira du Turkestan a géiiéralenieiit les ailes supérieures tachetées de jaune et les ailes inférieures rouges; le collier est jaune, l'anneau abdominal est rouge. On trouve toutes les transitions entre la Idiiiie à ailes supérieures tachetées de rouge et la forme jaune, mais celle-ci paraît être la plus nombreuse. La Zijijii'iia Prurcddiii :E(icuh. Es[ier, variété jaune de VEpliialtcs Pcurcdiuii, Esper, est la plus coiiiniiine des aberrations jaunes parmi les Zij(jœna. C'est surtout en Autriche qu'on la rencontre, et elle otîre généralement un albinisme plus caractérisé sur les deux derniers gi'oupes de taches des ailes supérieures (jue sur la tache basilaire et la partie médiane des inférieures; car si les ailes inférieures et la tache basilaire sont d'un jaune assez vif, les trois ou ipiatre taches extrêmes des supérieures sont le plus souvent presque blanches. La Zijijd'iiti Ejdnalln-TriijinieUtv, Esper, et Eph'nilles-CDruiiilbv, Esper, de Piémont, Dalmatie et Grèce sont, quant aux taches basilaires des ailes supérieures et à l'anneau abdominal, des variétés jaunes de la Zji^ intéressantes observée dans un Lépidoptère, la Zijgœna Occltnnka que noire collègue » M. Daube avait élevée de chenille. Le côté gauche de cette Zygivim présente deux fois » l'aile supérieure; en effet, l'aile inférieure ordinaire de ce côté n'existe pas, et au-dessous » de l'aile supérieure ordinaiic la même aile se tiouve entièrement reproduite, même avec » l'épaulette. » Nous avons fait ramollir l'exeuiplaire n" 123 et nous nous sommes assuré qu'il n'y avait eu pour son aile inférieure anormale, ni collage, ni supercherie. Quant aux hybridations, nous avons la certitude que des espèces différentes de Zygiviia s'accouplent. Gueiiée avail trouvé près de denève, au pied du Salève, une Zyga-iia Eili- pendulw cf accouplée à une Zygo'na Âchilled' g. Il avait conservé dans sa collection ces deux papillons et avait écrit ;i leur sujet sur l'étiquette qui les concerne : «. la q m'a pondu des œufs et les chenilles sont écloses; tuais je n'ai pu les élever. » Nous avons pris à Cauterels une Zyga'an figurée sous le n" 125 et qui nous parait être un hybride des Zygwna Minas et Ackillea'. Pour permettre d'apprécier cette question (pu 10 34 DK LA VAItlATlU.N ne peut èlie jainais (lu'iine piolmljUilé, puisqu'il eût été nécessaire de connaître les origines, nous avons fait figurer sous le n" \ti une ZijIonlpellier (collection Bellier), a l'abdomen presque entièrement noir et les ailes inférieures très légèrement rosées à la base et blanches au delà. Enfin, la q n" 299 (collection Boisduval) a les taches des ailes supérieures contluenles, l'abdomen très lar- gement noirci et la bande noire transversale des ailes inférieures élargie. De plus, le fond de ses ailes supérieures, au lieu d'être blanc, est jaunâtre. La Clielonia Purpurca, Linn., varie surtout pour le nombre des taches grisâtres des ailes supérieures et noires des inférieures. La série photographiée du n° 287 au n" 293 repré- sente l'échelle progressive de l'augmentation de ces taches. Le cf n" 287 vient des Basses- Alpes (collection Bellier). Les ailes supérieures jaune clair et les inférieures roses sont 1res peu ponctuées. Le d n" 288 est étiqueté « Paris », il est un peu plus tacheté que le cf n° 287. Il était dans la collection Bellier, de mémo que le cf n" 289, de Digne, qui est un peu moins ponctué que la forme normale. La 9 n° 290 est normale, elle vient d'Alsace. Les 9 n°' 291 , 292, 29-3, viennent toutes les trois d'Allemagne. Elles sont mélaniennes, surtout le n" 293 obtenu de la chenille à Gruppenbùhren par M. Tesch. Dans ce dernier exemplaire, les ailes supérieures sont parsemées d'un épais semis de taches gris noirâtre tendant à confluer et les inférieures sont envahies par la large confluence noire des taches normales. ()() DE LA VARIATIUiN l.;i plus rt'|i;iii(luf des Clie.loniu, la Caja, Liiiiiù, qui liabitc l'Europe, le nord de l'Asie el de rAniéii(|ii(', esl la plus IVililc eu varialious. Le R. !'. Eugiauielle a lij,MUr dans son lie! ouvrage des Papillons irEurojic un grand nombre de superbes variétés. Notre collection renferme près de cinii cenis Chelunla Caja, toutes variées. Nous avons consacré les trois plancbes \1II, .\1V et \V, ;i la i('[iioduclion d'un cboi\ de trente-six exemplaires parmi ces variétés. Malbeureusement les couleurs des ailes inférieures variant du blanc {Wid-oni) au noir, en passant parle jaune, l'orange, le ronge, le brun, ne [leiivent se traduire pliotograpbi(iuement. Nous avons donc dû nous borner à représenter les dessins des ailes plus ou moins mélaniens ou albinisants, suivant iiu'aux supérieures la couleur blancbàtre du fond des ailes s'élargit aux dépens des taches Ijrunes ou bien se rétrécit, ou encoie qu'aux inférieures, les points d'un noii' ardoisé dispaiaissent ou grossissent et confluent. L'albinisme est l'eprésenté par les n"' 227 à 2'I2. La couleui- blaiicbe du fond des ailes domine, les dessins lirons normaux se trouvent réduits ainsi (jue les tacbes des ailes infé- lienres. Ces six papillons ont les ailes inférieures rouges, tous viennent d'Angleterre; le cf n" 227 faisait partie de la collection Howard- Vaughan; les points noirs des ailes inférieures sont cerclés de jaune et les taches lu'unes des supérieures sont entourées d'une auréole brun jaunàti'e; les n"' 260 et 261 viennent de Paris (collection Bellier); elles sont toutes deux très bien développées et cependant comme décolorées en ce sens qu'elles sont d'une couleur brun pâle assez uni et que les taches, surtout chez la q n" 260, tendent à disparaître. Le cf 11° 262 (collection Sheppard) offre une variation assez rare des dessins blancs sur les ailes supérieures. Nous compléterons cette notice sur la Chclonia Caja en signalant la tendance que cette espèce montre en Bretagne à avoir les ailes inférieures d'un rouge orangé ou même d'un jaune vif. En 1880, nous avons obtenu de l'éducation des œufs d'une g normale, à peu (*) M. Boisduval nous a souvent raconté que Gigot d'Orcy, receveur général des finances avant la Révo- hition et amateur de papillons, avait émigré cl s'était enrôlé dans l'armée des Princes. 11 fut fait prisonnier et exécuté. Le H. P. Engranielle fut lui-même, comme le chimiste Lavoisier, une des innombrables victimes de la Terreur. 64 DE LA VAUIATION près égale quanlilé (rcxemiihsires à ailes inférieures jaunes et à ailes inférieures ronges et nous avons capturé à l'état libre, à Cancale et à Rennes, des individus dont la teinte est absolument indécise entre le jaune et le rouge. Il résulte de cette constatation qu'une même cause locale doit exister en Bretagne pour modifier vers le jaune la couleur des ailes inférieures de la Callimntyha fiera et de la Chelonia Caja. Enfin nous ajouterons un souvenir personnel. II y a prés de (piaranle ans, lorsque notre aïeul F. .1. Oberlliiir, «pii fut jadis à Strasbourg l'associé de Senefelder, inventeur de la Lithographie, venait à Rennes, pendant la belle saison, il nous initiait l\ l'étude de l'Entomologie, et c'est à ses leçons que nous devons d'avoir connu et cultivé cette science qui a été le charme de notre vie. Bien souvent noire giand-pére nous a parlé de la l'Iirhiniti Caja, en nous exhortant à élever beaucoup de chenilles dans le but d'obtenir des variétés et il nous a raconté qu'un entomologiste strasbourgeois du commencement de ce siècle, Franck, dont la collection, justement célèbre, avait fourni des types pour l'ouvrage de Hiiliner, désireux d'obtenir des variétés noires de Chelonia Caja, avait fait recueillir à grands hais des quantités considé- rables de chenilles dans les forêts d'Alsace. Ces chenilles furent exclusivement nourries avec des feuilles de noyer. Bien que la Chelonia Caja soit presque polyphage, la plupart des chenilles refusèrent cette [dante. Cependant quelques chrysalides furent obtenues; il en sortit, avec des papillons du type normal, une variété Unicnlo)- qui ligure sous le n" 494 de la page 4G du Catalogue des Lépidoptères de la collection Franck. Ce catalogue hit imprimé à Strasbourg (sans date) chez M""' veuve Silbermann, après la mort de M. Franck, par les soins de sa veuve, demeurant maison de M. S. F. KIose, quai Saint-Thomas, n" 10. alin de vendre les papillons qui le composaient. Nous lisons dans l'avant-propos de ce catalogue que la collecfion Franck comprenait trois collections; la première composée de 1,lo3 espèces et 1,936 individus de papillons exotiijues; la deuxième de 1 ,i93 espèces et 3,900 individus de papillons d'Europe; la troi- sième, où se trouvent réimis des papillons d'Europe et exotiques, de 871 espèces et 1,469 individus, tous classés d'après le système de M. lliilmcr. La Chelonia Caja-Unicolor se trouvait dans la deuxième collection. Nous croyons que le noyer est absolument antipathique aux chenilles de Caja: sans doute les chenilles qui se chrysalidèrent chez M. Franck étaient assez avancées pour [louvdir faire leur cocon sans prendre d'autre nourriture. CHEZ LES LÉPIDOPTÈRES 65 L'obtention de la variété JJnkolnr nous parait donc être simplement la preuve des résultats qu'on peut avoir si on opère avec un grand nombre de chenilles. Il est évident que plus on en récolte, plus on a de chances d'avoir des papillons variés. Nos pères se livraient à une étude pratique de l'Entomologie iieaucoiqi plus active (jue nous ne le savons faire. Il sufiit de jeter les yeux sur les anciens ouvrages de Cramer, Engramelle, Iliibner, pour se rendre compte de la quantité de documents (pi'ils avaient su amasser. Donc, il y a un intérêt extrême à recueillir et à élever le [»lus possible de chenilles de Chclonia Caja; nous ne doutons point que des éducations de chenilles de celle espèce, laites sur une échelle un peu vaste, ne donnent les plus féconds résultais. Les variations sont moins rares qu'on ne le pense. Seulement il faut s'appliquer à leur recherche. Cette année même, 1896, en mai, nous avons fait recueillir, pour en avoir des variétés, les Mclilwa Par- ihcnic et Didyina, dans une localité voisine de Rennes, où elles sont aliondantes (Bourg- des-Comptes). Ce résultat d'une chasse de sept à liait jours, dirigée exclusivement vers le but poursuivi, a donné, malgré le temps quelquefois contraire, sept variétés insignes de Parlhcnie et trois de Didynia, dont un hermaphrodite, venant d'éclore et paraissant mal en équilibre, avec la paire d'ailes gauche 9 plus grande que la paire d'ailes droite cf, lorsqu'il grimpait sur une tige pour arriver à la Heur. Du resie, les magnifiques résultats olilenus en Angleterre, pays où les espèces de Lépi- doptères sont relativement i)eu nombreuses, sont dus au zèle et au nombre des chasseurs. Que n'en est-il ainsi en France, où la faune est comparativement si riche ? Les deux autres espèces d'Arctiida', dont nous avons fait photographier des séries, S/ii- losoma Luhricipcda et MciUhasirl, montreront encore les variétés (pie les Entomologistes anglais ont su obtenir de ces deux espèces. Le SjAlosoma Menlhmtri, Esper, est figuré sur la |il. \1I et sous les n"' iI9 à 226. La 9 11" 219, de la collection Bellier de la Chavignerie, est la variété Walkerii, Curlis, chez laquelle les points ordinaires sont remplacés par des rayons noirs. La 9 n° 220 est un exemplaire de la même variété, provenant de Dundee (colleclion Tugwell); les trois exemplaires, 9 n" 221, cf n" 222 et 9 n" 223, viennent de la Grande-Bretagne; le n° 221 porte réti(iuette « Elg'ui, 1894; » le n° 222 « MorayMre, 6-94, » et enhii le n° 223 « ScoUand. » Les n"' 221 et 222 étaient dans la collection Tugwell. Ces Sjnlosoma Menthaslri sont remarquablement mélanisants, puisque la couleur 66 DE LA VARIATION ordinaiieinciil blmiclie du l'oml dos ailes est remplacée par un lavis lnuu sur leipiel les nervures ressorlent en liianc jaunàlre. Nous possédons quelques autres exemplaires moins mélanisanls et faisant une transition remarqualile ;i la l'orme normale blanche. Le cf n" ÏM, est un diminutif de la variété WalhcriJ. Le cf n° 225, est ;i [n'w près normal, quoi(|ue 1res forlement ponctué. Ces deux cf viennent d'Angleterre et apiiartenaient à M. >leek. La 9 n" 226, de Chàtcaudun (ancienne collection Guenée), est, par opposition, un des exemplaires les moins poiicliiés de noir que nous [lossédions. Le S/ÂlDsomo Lubricipcihi, Esper, lomnit les plus curieuses aberrations, depuis le n" -181 de la pi. XI jusqu'au n" 204 de la même planche, c'est-à-dire du jaune pâle presque sans taches au noir complet, en [lassant par la variété Zatima, Cramer (/*«/'. c-rot. CCCLXXXI, fig. F). La Q n" '181 n'a plus, en dessus, (|ue (pichpies petits [loinls noirs ;i ra[)cs des supé- rieures. En dessous, la ligne de points est mi |»eu plus prolongée; le d" n" 182 a les ailes d'un jaune plus foncé. Il n'a aux ailes supérieures (pi'un point noir costal, [très de la base et deux points noirs au contact du bord inférieur; mais on voit en dessus, par transparence, la ligne diagonale ponctuée noirâtre et les taches discoïdales du dessous; la g n" 183, à ailes jaune clair, est normalement tachetée. La g n° 184 a la ponctuation un peu plus accentuée, ainsi que le cf n° 185. La g n° 186 diffère peu de la g n° 184. Mais la g n° 187 commence la transition à la forme Zaùtnu. Cette g est étiquetée « York 4889. » Les n"' 181 à 186 inclus proviennent tous d'Angleterre, mais sans désignation précise de localité. Le cf n" 188, étiqueté « L. fr. Pcnzanrc, hred (1-91, » provient de la collection Raynor. La g n" 189 et le d' u" 190 étaient, avec le n° 181, dans le « stock » Meek, qui fut vendu à Londres le 15 mars 1886. Les n°' 191 à 196 étaient dans la collec- tion Tugwell. Ils portent les étiquettes suivantes que nous transcrivons textuellement : cf n" 191 « brcd, 91; fascùtia g, choracea cf. » g n° 192 « hrcd, 91: j'amala g, choracea cf. » g n" 193 « brcd, 9i: fascinta g, choracea cf. » g n° 194 « hrcd, 9i: fasciata g, choracea cf. » g n° 195 « hred, 9i\ fuschtla g, radiaia cf. » g n" 196 <.< brcd, 9i: (asciala g, radiata cf. » CHEZ LES LÉl'lDOl'TERES 67 M. Tugwell avait arsigné sous le nom d'Eboracca les variétés du genre de celle n" 196. Le d II" 197 et la q n° 198 faisaient aussi partie de la collection Tugwell. Ce sont des variétés qui l'ont la transition de Zalimn à Deschamjei. Les cJ n» 199, cf n° 200, Q n" 201, d n" 202, g n" 203, Q n° 20t, nous ont été jadis fournis par feu Depuiset, qui écrivit à leur sujet une courte notice dans les Annales de la Société entomol. de France, 1886, page 283. La 9 n" 204 est celle qui a servi de modèle à la figure IV, publiée sur la planche IV des mêmes Annales. Depuiset avait appelé la forme entièrement noire Deschangci, en l'honneur de M. Des- change « qui élève des pontes tous les ans de la N. Zalima, cette rare Chélonidequi semble » varier beaucoup. » La planche XII continue la reproduction des variétés de Siiilosoma Lubricipeda. Les n" 205 à 21 1 sont des sujets d'aspect vigoureux, avec la ligne noire ponctuée des ailes supérieures très nettement accentuée. Ces sept papillons d'un faciès spécial et bien analogue, proviennent de la collection Tugwell et sont étiquetés : « Grimsby, breJ 03, W. IL T. » Les autres paillions n- 212 à 218 sont également anglais. Le cf n° 212 et la ç n" 213 ont la ligne noire transversale des ailes supérieures très accentuée, mais moins épaisse que les numéros précédents; la q manque de la ligne noire transversale basilaire que possède le cT n" 212. La ç n» 21 i a de grosses taches aux ailes inférieures. Les deux cf W' 21 o et 216 sont des transitions à Zatlma, connue la 9 n° 217. Quant à la 9 n° 218, elle est analogue au cf n" 181 de la planche XI. BOMBYCIDiE Nous profitons de la publication de cette XX" livraison pour faire connaître une nouvelle espèce de Salumia que nous avons appelée Félins, en l'honneur de S. G. Mgr Félix Biet, vicaire apostolique du Tliibet. La Salumia Felicis (PI. IX, fig. 61) provient de Siao-Lou. elle appartient au sous-genre Tropa-a. Elle est d'un vert d'eau pâle avec la côte et le collier d'un lirun violacé. La frange est jaunâtre; une ombre grisâtre un peu ondulée, située au delà des ocelles ordinaires 68 DE lA VAKL.VnON descend iiresque pniallèleincnt ;iii boni leiiniiial, dcpiiis l;i cùle des iiiles siipéiieures ju8(|ir;iii hord ;iii.il des inférieures. Les ocelles un peu allongés son! foiniés par nn croissant inlérienr noir cl une [lartie cen- trale hyaline entourée d'un liourrelct cotonneux lilanc rosé. Le corps es! hianc, les pattes sont d'iui rose vineux, les antennes sont liriines et ii pecti- nalion moins épaisse (pie chez les diverses vaiiétés de Sclciic. On remarquera la l'orme des ailes de la Tropœa FcUcis bien différente de ses congénères. Une autre Tropœa nouvelle habile Leou-Lang, en Chine, et nous a été envoyée par M. le R. P. Xavier Mouton; malheureusement l'élal de conservation du cf est très défectueux. Les queues sont très longues et roses, le fond des ailes est vert avec la bordure largement lavée de rose; le corps est jaune citron avec le collier gris violacé; la côte des ailes supérieures est violacée avec un semis d'atomes blancs. Il n'y a pas de partie blanche entre le collier et la tête. INous avons une 9 fraîche du même pays, mais le boid des ailes n'est pas rose, seules les queues, très longues, soid rosé au nulieu et januMlre à l'extrémité. Nous ne sommes pas certain que cette 9 se rappoite au cf précité Nous attendrons de nouveaux documents pour faire délinitivement connaître cette nouvelle Tropœa. NOCTUiE Nous avons fait ligurer dans le présent travail une seule espèce de Noctuelle, sous le n" !57de la pi. L\. C'est la Mamexlra Mmjdaknc, Oldhr., découverte par René Oberthiir, à \'ernet-les-Bains. La Mameslra Mfnjduknc, dont nous possédons une seule 9 très pure, se place totU près ûeh Mamesira Leiiieri, Frr. de Hongrie. Elle s'en distingue tant en dessus (pi'en dessous par sa teinte brun foncé, la netteté et l'accentuation de ses dessins. Peut-être n'est-elle qu'une forme niélanienne de Lciiicri, espèce du reste variable, mais dont les variétés jusqu'ici connues sont plutôt albinisanles que mélaniennes, lelles sont : Cerrina. Eversm. et Pomerana, Scludz. M. de Morôal a, l'an dernier i)Our la première fois en France, capturé la Mamestra Leineri-Pomerana, à Saint-Lothain (Jura). Nous devons un exemplaire à l'obligeance de CHEZ LES LÉPIDOPTÈRES 69 M. de Moroal et nous avons constaté que le papillon du Jiiia ne différai!, point de ceux de Poméranie. La Mamcslra Magdalene, dont nous reproduisons une ligure dès exacte, est dissymé- trique, la lâche orbiculaire n'est pas send)la!)le des deux côtés. Les nombreuses espèces qui constituent la l'aniille des Noctuce sont souvent extrêmement variables. Certaines sont même de véritables protées. Il nous eût été agréable de faire ligurer quelques aberrations notables que renferme notre collection, mais le long délai (pie léclame la gravure et le coloriage des planches que nous publions eût relardé notre publication outre mesure. Dès lors nous avons remis à une autre livraison des Eludes d'Entomologie, la repro- duction des variétés de Noctuai qui nous paraissent dignes d'intérêt. GEOMETRIE La Venilia Maculala, Linné, est une Gcoinetni très commune dans l'Europe centrale. Nous avons fait figurer sous le n" 87, d'après un exemplaire anglais de l'ancienne collection Sheppard, la forme Quadrimaculata, Hatchett, déjà figurée par Wood ([d. X\V, n° 711). Il ne reste plus dans cette forme Quadrimaculata que (piatre taches principales, le long du bord costal. Tout le reste de la surface des ailes est entièrement jaune. Le dessous reproduit le dessus, avec cette différence que les taches costales sont beaucoup moins marquées et ont presque entièrement disparu. Le irSS de notre pi. VI provient également d'Angleterre delà même collection Sheppard, les taches ordinaires gris verdàtre sont peu marquées en dessus, mais plus vivement indiquées en dessous, surtout aux ailes supérieures. C'est la transition entre la forme Quadrimaculata et le type normal. Notre collection contient neuf exemplaires plus ou moins accentués de la variété Quadrimaculata. Les n"" 89 et 90 ont été capturés dans les Pyrénées; chez ces deux exemplaires les taches normales confluent. On trouve quehiuefois celte variété dans les montagnes pyrénéennes, à Vernet-Ies-Bains comme à Caulerets, mais l'espèce parait généralement beaucoup moins abondante dans le sud de la France que dans nos contrées. Enfin le n" 91 est la forme Fuscaria, Stgr. (Catalogue 1871 , n":2'291 ), dont M. Cauchy, au dire de Duponchel, avait trouvé en 1828, plusieurs exemplaires semblables dans les bois 12 DE LA VAHIAI'ION lie Moiidoii. Celte forme Fmcaria n'est autre que la variété inverse de QuadrUnaculata, c'est-à-dire la Vcnilia Maculala chez (jui les taches conlltient presque entièrement et absorbent la couleur du fond. Les deux n'" 87 et 91 nous paraissent deux exemples très remarquables, en sens inverse, de cette sorte de combat que se livrent les taches sur les ailes des papillons et qu'un entomologiste allemand a très exactement appelé Fleckcnkamiif. Les n"' 97 et 98 représentent deux variétés inverses de la Phasiane Clallimln, Linné. Le n" 97 lut pris par M. l'abbé Mèye, dans la vallée (pii est au Itns de Saint-Marlin-du- Canigou (Pyrénées-Orientales), le 8 juillet 188G. Le n" 98 vient de Winchester (Angleterre) où il lut captiné en 1870 par M. C. L. Raynor. Tout le monde connaît la forme normale de la P. Cltillirata, espèce si répandue dans les champs de luzerne de toute la France. Cla- thrata est assurément une espèce variable; mais nous douions qu'il puisse se rencontrer un exemplaire beaucoup plus mélanien que le n° 98 de notre pi. VL Ce n'est cependant qu'inie aberration régulière et pouvant se reproduire presque semblablement et dans des pays très dill'érents. Car on voit dans les Annales de la Sueiélé mtomologiquc de Vranee (I8*)9, pi. XIV, fig. 3) la figure d'une ClalhraUi tout à fait analogue à notre n" 98, provenant de Chamouny (en Savoie), où M. Rattet l'avait capturée en juillet I8.j8. Le II" 99 représente une variété mélanienne de la Cabera Pusaria, Alb., provenant de l'ancienne collection Raynor, obtenue en mai l88o, à Brentwood (Angleterre). La frange et le thorax restent blancs; mais la surface des ailes est gris foncé, surtout près de leur Ijord extérieur. Sous les n"' 93 et 9i, nous avons fait figurer deux variétés extrêmes comme mélanisme et alliinisme, de la Fidonia Plumistaria, Vill. Le n" 93 fut pris par l'un de nous à Ambulla, au-dessus de Corneilla-de-Conflent (Pyrénées-Orientales) en mai 1886; le n " 94 provient de la colleclion Boisduval. Les Fidonia sont des Phalénites très sujettes à variation. M. Lucas a figuré dans VExplo- raliiin menlifique de l'AUjérie; Lépid., pi. IlL n° %b, une variété albine cf de la Fidonia ChrijsiUina, Iliibner. La collection Boisduval contient un exemplaire tout à lait analogue. Comme un certain nombre d'espèces espagnoles qui se retrouvent dans les Pyrénées- CHEZ LES LÉI'IDOI'TÈRES 71 Orientales, Ujthria SniiguiiKir'ut, Diip., n'est [las rare à Vernet-les-Bains, au commen- cement (le juillet. Elle vole surtout dans la matinée, sur les gradins gazonnés des abords du uionastèie ruiné de Saint-Martin-du-Canigou. La génération estivale à Vernet de la Lythria Parjmrariu , Linn., éclôt en août, c'est-à-dire un mois plus tard et afTectionne les chaumes des champs cultivés, après que la récolle a été enlevée. Purjuirann vole en compagnie de Slerrlia Sacraria. Nous n'avons jamais rencontré à Vernet la l'orme vernale de Purpuraria. Une l'ois seulement (mai 1886), nous avons capturé quelques exenq)laires de la l'orme [irinlanière de Sanijmnarla\ celle-ci ne parait i>as ditîéi'er de celle que nous avons prise en avril 1807 aux environs de Madrid, et en juin 1880, à l'uerto-Hcvington, près la Granja. La première génération de Sanguindrio est plus petite et plus ulivàtre (pie la génération d'été. La variété que nous publions sous le n" 100 présente un lemarquable envahissement de la teinle rouge vineux sur les ailes supérieures. Il existe une variété inverse chez laciuelle les bandes rouges qui descendent du bord costal au bord inléiieur des ailes supérieures sont très réduites. Le n° 101 est une Sterrlia Sacraria, Linné, de Bône (Algérie) où l'a récoltée M. le docteur Vallantin. C'est l'exagération probablement extrême de la variété Sanguinaria, Esper. Les ailes supérieures sont entièrement lavées de rose vit; la bande diagonale est l)nnie et les ailes inférieures sont grises en dessus. Le dessous est d'une manière g(''nérale un |ieu plus foncé ([ue chez les exemplaires normaux de Sacrarui. En Algérie, on trouve la forme ordinaire de celte espèce, c'est-à-dire le .i" avec le fond des ailes supérieures jaune paille et la ligne diagonale rose vif. On tniuve aussi commu- nément à Hiskra, une variété d'mi jamie ocracé avec la ligne diagonale itrune, et une variété d'un brun clair avec la ligne diagonale noiràlre. Le n" 92 représente un exemplaire cf de la Pxeudokrpna CoroniUaria, Hlin., pris à Monteilil (1 Ile-et-Vilaine) où l'espèce n'est pas rare en juin et juillet, dans les hautes bruyères. C'est une forme mélanienne d'un gris un peu violet qui se rencontre de temps en temps dans notre pays. La P. CoroniUaria est du reste assez variable en Bretagne; nous avons pris un exemplaire cT d'un gris un peu veidâtre, paraissant intermédiaire entre CoroniUaria et Cytisaria. Dans les environs de Rennes, Cijlimria est plus raie que Coro- iiiUiiria. échjt un peu plus t(jt et n'habite pas les mêmes bx-alités. Nous ne savons pas si, dans ces conditions, il peut survenir des hybridations naturelles. Nous avons désigné la forme mélanieinie de la Pscudoterjjna CoroniUaria, sous le nom à' Armoraciaria. 72 DE LA VARIATION Feu de Gnisliii ;i\;iit dccouveit dinis les Pyrciiées-Orieiilales une nouvelle espèce (VEuhoUa (ju'il ;iv;iil ligurée dans les Annales de la Sociélé cnlomolfMjique de France (I8G3, sous le iioiij de Cn'linaria). Nous possrdniis rexeni[)laii'e type, (lui est semblaltle ;i deux autres cf piis ;i l'Escoiial, les 29 et 30 juillet 1879. Jamais nous n'avons retrouvé aux environs de Vernet-les- Bains la lornie Cœlinaria amiormc au type. Mais nous avons capturé (juelques exemplaires d'une autre forme très distincte de Caiinaria type par le lavis nuissàtre qui couvre, du hord costal au liord inférieur des ailes supérieures, aussi bien l'espace exlra-basilaire que l'espace submarginal. Dans Cadinaria type, le fond de ces mêmes espaces est gris blan- cliàlre traversé par des lignes ondulées, parallèles, noirâtres. La forme nouvelle de Veinel-les-Bains portera le nom de Verncla^'ia ; nous avons fait ligurer le cf sous le n» 160 de la pi. 1\, et la g sous le n" 159. VEubijUa Cœlinarhi-Vernetaria est très rare. C'est à peine si chaque été, nous parve- nons à en capturer plus d'un ou deux exemplaires. Encore l'espèce est-elle fragile et souvent déchirée par les plantes épineuses au milieu desquelles elle vole ordinairement. La localité où nous l'avons rencontrée s'appelle AmbuUa. L'Abraxas Grnssuhiridla, Linn., est aussi fertile en variations que les véritables [trotées de la famille des Gcuineirœ : l'idaria liitinanuln, Haw., liussalu, Bks., Elularia, Hbn. Le coloiis est indispensable [)Our reproduire d'une manière intelligible les modilications si nombreuses de ces trois espèces; au contraire, l'.l. Grassidiiriain pouvant être repré- sentée, nous semble-l-il, avec une clarté suffisante par les procédés de photographie, à condition (lu'on fasse abstraction de la teinte jaune; nous avons essayé, pour terminer cet ouvrage, de pulilier les ligures de nos principales variétés. Les pi. Xl.\ et XX sont consacrées à la Grossulariota de Cancale. Tous les papillons représentés du n" 300 au n" 359 proviennent des environs de la même haie, située dans un endroit très sec et exposé aux violences des vents. Les d" n"' 300 à 306 sont tous remar- (piablcs par l:i confluence des taches noires, le long du bord costal des ailes supérieures; les 9 n°' 308 à 312 sont mélaniennes, aussi l»ien aux ailes supéiieures qu'aux ailes infé- rieures. La ç n° 314 est albinisante. Les taches normalement noires sont grises et les jiarlies ordinairement jaunes du corps et des ailes sont très pâles. La 9 n" 315 est plus albinisante encore, mais sans que les taches noires ou jaunes aient changé de teinte. CHEZ LES LÉPIDOPTÈRES 73 La 9 n° 321 est remaniuablement mélanienne. La 9 n° 322 est (lissyméln(iue; les autres exemplaires plus rapprochés du type sont, à part le n" 31 G, plnlùl niélanisanls. Quant aux papillons n°' 32i à 359, ils sont petits, pâles, d'une conlexture délicate. Il nous semblait, lorsque nous les capturions, posés sur le lierre qui tapissait, derrière les prunelliers, le mur en pierres sèches élevé à côté de la liaie, qu'on pouvait reconnaître les descendants d'une même famille atîaiblie et rachitique, au milieu d'échantillons plus grands, plus vigoureux et mieux colorés. D'ailleurs nous avons observé pendant deux années de suite (1891 et 189'2) que dans un jardin fertile et abrité, très voisin de la haie précitée que nous visitions chaque jour, matin el soir, les Grossulariala vivant plus isolées et moins en famille et paraissant surtout affectionner les buissons de fusain du .Japon, étaient toutes sensiblement plus grandes el d'un coloris plus vif que les autres, témoin le n" 320 de la pi. MX. Mais c'est surtout en Angleterre que les variétés sont plus caractérisées. Les pi. XXI, XXII, XXIII et XXIV offrent les figures de quatre-vingt-seize Grossulariata qui, à part six exemplaires, sont anglaises. Sur la pi. XXI, on a photographié les variétés claires ou albinisantes. Le n° 360 est le moins noir que nous possédions. Le point discoïdal et la bande transverse des ailes supé- rieures sont jaunes. Le n" 361 vient de Saint-Quentin; le n" 364 des environs de Rennes. Ces variations claires appartiennent à la vaiiété Dolirni, Kœnig. Les n"' 376 à 383 ai»partiennenl ii la variété rayonnée due à l'allongement des taches noires marginales des ailes supérieures. Le n" 382 vient de Paris; avec le n° .383 il faisait partie de la collection Bellier de la Chavignerie. La planche XXII représente les variétés mélanisantes par confluence des taches noires. Le n° 406, (jue mallieureuseuienl la photographie ne peiil (pTimparfaitement reproduire, est entièrement jaune au lieu d'être liianc. Nous l'avons [tris ;i Rennes el nous l'avions jadis communiqué à feu nuire ami Millière qui ne jugea [tas à propos de le ligurer dans son hono(jra})hic . Cependant, il le mentionne (vol. II, \). 381) dans les termes suivants : « Le » fond, au lieu d'être d'un blanc jaunâtre, est entièrement d'un jaune canelle. » La planche XXIII continue la série des variétés généralement mélaniennes; mais c'est surtout sur la planche XXIV que figurent les principales variétés de cette catégorie. Les 74 DE LA VARIATION CHEZ LES LÉI'lDOl'TÈRES II"' t.'Ji il 'i-"J8 io|)résciileiU celle iiiriiie variclr (|ii(' Millii'i'C a si bien fait connaître (/co//., Il, \)\. \C, W'^. 2), d'après la photographie d'une ç que lui (•(niiniuniipia M. Douhleday. WiMière ajoute en note à sa description (loc. cil., p. 382). les lignes suivantes : « M. l»on- » hieday nie mande que sept exem|)laires de la Grossnhiriutit, semblables à la variété ipie » je viens de signaler, oui éié élevés en même temps. » Les plus curieux éclianiillons de toutes ces varialions sont sans doule les n'" \'ti) i\ i'i'o idiis lia moins saupoudrés d"iiii semis d'atomes noirs. Siii la planche WIV, le ii" 'i."l'.), [iris à Paris, était dans la collection Iteliier de la Clia- vignerie. Les autres papillons de la même planche sont anglais et les [iliis lemarqualiles étaient dans la colleclion llaipei. îMusieiirs passèrent aux mains de M. Meek, lors de la vente de ladite collection, les 20 et 21 mais i88'i, et nous revinrent enfln en 1886, lorsque M. Meek se décida à faire lui-même la vente publique du slock qu'il avait amassé. Mais, chaque année, les nombreux Entomologistes ipii chassent en Angleterre avec une Iialience et une ardeur dignes d'ailmiralidii, réalisent d'imporlantes captures. Les n"' ii.8 à i'il de la planche WIV soiil île très belles variétés mélaniennes un |ieii analogues aux six cf de Cancale, reproduits par |iliolotypie dans notre [iréface. Ces sept papillons ont été pris dans le nord de l'Ecosse par M. Ried, en 1892 et 1893. La collection Gregson contient, parail-ii, une tiès rema!(|ualile série de variations de (Irnasuliiri/ild , depuis les ailes presipie immaculées jusqu'aux ailes les plus noires. Il serait infiniment intéressant que le propriétaire actuel de ces [irécieux documents nniis les fil connaître et si la photographie parait être un moyen siinisaiil de re[iiodiution de ces Lépidoptères, il résulterait île son emploi une vulgaiisalinn bien avantageuse aux progrès de rKiilomologie. KVPLICATION l)i:S PJANCIIKS PLANCHE 1 Numéro 1. Kiiouoceka Cleopatra, Linii., hermaplirodite, de la collcclion Bollier. — 2. RiioDOCERA Ci.F.OPATr,A, l.iiin., i]' de Beaurech, près Bordeaux. — 3. RuoDocEitA CiEOi'AïUA, Liiiii., d" des Pyrénées-Orientales. — 4. BiioDOCKHA Ci.Eoi'ATRA, Linn.. d' des Pyrénées-Orienlales. — S. PiERis Brassic.e, Linn., ç Ai_>. alwiirald, de Paris, — 6. PiERis Pyiirma, Fab., :? pava, de rAniéri([ue niéi'idionale. — 7. PiEitis PiAi'.E-NovANCLi.t:, Scudder, cf, de rAméri(]ue dn Nord. — 8. PiERis Dai'Likice, Linn., rf, //acrt, de Bisi^ra. Etudes d'Eni.o:r.oiogie,XX= Livr-aison. . "S f/* ^ \ / .^■ • ^"/// lA \ X -<î ^k-^ 5S Imp. Qbenhar^ Hennés A Mlûn^oUtcltik i;\I'|.ii;aiion des ri. anches TLANCHE 11 Numéro H. F.pikemiei.k Jamra, Liun., IicrmapIirodilP, de ViTiiel-los-Dains. — 10. l'iERF.i.i.A Lu>A, F;ili., >;> Ah. albiim. du Guiilruiala. — il. Satyhus AuETiiusA, Ksp., Ç' A\>. alhiiKi. d'Kvreux. — 12. l'AiiAur.E Meckha, Linn., / Ali. iiiclania, de la collecliou Bellier. — 13. KiiERiA Cassiope, Fal)., î* Ah. iiiaiiills cvlensis, de Ciaulerels. — l-'f . pAitAiiCE iM.era, Liun., ç Ab. albiiia, de la coUecliou Bellier. — 1o. AitGE PsYcuE, llhn., Ah. rt«(/.ror(7, ; , d'Hyères. — 16. Aitf.E Gai.atuea, Linn., r^ Ah. linjt'iix, tic la colleclion IJoisduval. — 17. AiiGE Gaeatuea, Linn., ,/ Ah. iiicldiild, de la Lozère. — 18. I'auaiu-.e .E(■.El!lA-MEo^E, Ksper, d* Ah. alhcscens, de la Gironde. Etudes d'Entomologie, ]Q(® Livraison PI 14 / ■ ^~ ^ / Z% "■■ùikJ/ .)^' Jmp Oberfhur. Rennes ASaUon^vUU EXIM.ICATION \)K< 1M.A\(HKS rLANCMK III ^lIlll(•^o 1!). LycEiNa Arion. Limi., c? Âb. xitpra-niipiinclfila, de Rennos. — iO. Lyckna AiiioN, Liiiii., Ab. subliiK-iinpiinctala, de Vernet-les-Bains. — 20'. Lyccta .\iiio,n. Liiiii.. .Vb. snbiiis-niaculù-c.itemis, de Vernel-les-Bains. — 21. Lyc.kna Cyllamis. Espcr, :^ Ab. sublii^i-liiipniictala, de la Granja. — 22. lAC.r.xA r.Yi.i.Aiirs, Ksper, -y AI). xuhtHx-ixirtim-piinclala, de la Granja. — 23. lAr,.+;NA f.Yi.i.Aïa^s, Kspei', . f Ab. suhliix-radiala, irAulrirhe. — 24. Lyc.kna Aiii;ioi.i;s, f-inn., -'^ Ab. fiulili(x-riiilialii, df. Rennes. — 2o. LYr..1•:^.\ Ks(.ni.i;i, llubner, •-_? Ab. siiliiiix-iiiijiiniclala, de Rareelone. — 26. LYC,^•;^A Adums, llubner, .^ Ab. siipta-viiiliicco-firiscscens, de Paris. — 27. Lyi-,.kn,\ AnoMS, llid)iii'r, ;■ .\b. xuhtiix-iiii/nniclalci. d'.Vnglelerre. — 28. Lyc.kna AniiMs, llubner, c?" Ab. yublu^-partim-radiata, de la Gironde. — 29. I,Y(',.i;>A r.(iitYi>o>-CArr..\ï.ieA, Lederer, o , de Vernet-les-Bains. — SOelol. Lyc.k.na ('.uisYho.N-GiNNCs, Hbn., n, d'Angleterre. 32. Ly(:.4^na CoinnoN, Ilbn., cS , de Vernel-les-Bains. — 33. Lyc.f.na Ciinvnii.N-CiNMS, Hbn., cf , de Sainl-Georges, près Royan. — 34. Lyckna MKi.AMii's-MAneiiANDii, Bdv., cf, de liareelone. — 35. Lyc.kna Mklaisops, Bdv., cf Ab. Ruhtm-pnrlim-impunctnta, de Vernet-les-Bains. — 36. Iac.kna MEi.Arsoi's, Bdv., rf .\b. subliis-rmlinta, de lîareclone. — 37. Lyc.kna DeriYi.AS, Hbn., r-^, des Basses-Alpes. — 38. Lyc.kna Dokyla.s, Hbn., c^ Ab. svpra-nrisro-violascois, de la Sierra-Nevada. — 39. Lyc.kna Ero.s, Oclis., cf Ab. snbliif;-i-ailial(i, du Valais. — 40. Lyckna BoiSDUVALii; U. S., cf AI), subtiis-iiiinus-pinictata, du Tliibct. .ntOTT.oiogie, XX^ LîVTaison. .a. V.. 24 V . v> 25 4J# '^^g^' <* '^"feÇ'-' 34. 37 ■'^f^*^ 39 u Ohrrthur. pennes rffmyni//^ hlhtOatlfa EXPLICATION DES PLANCHES PLANCHE IV Numéro 41. lAr..r.NA Alkxis, Hbn., 9 Ah. snliti(f:-ii!iiius-punctata, de Cancale. — 4!2. Lyc.iîna Alexis, Illm., ',> .\li. Irausirus ad \h. radiatam, di' Caiirale. — 43. Lyc.kna Alkxis, Hlui., ;> AI), sitbliis-iadiata, de Uesaiiron. — 44. Lyc.'ENA Allxis, 111)11., 9 Xh. snhtk.'^-niaculifi-cjiensis, de QmvUx'H. — 40. Lyc.k.xa Alexis, llbii., %> Ah. suhliix-obscunor, de Cancale. — 4*1. Lyc.ena .Viexis, Hbn., ;>, supra-cœrulcd, di' Laiiibé/.e. — 47. Lyc.kna Aleais, llbii., liernia|)lir(idile, de la eoUeclioii Boisduval. — 48. Lycexa DoLDS-ViTTATA, (M)llir , d", de la Lozère. — 49. Lyc.kxa Doels, 111m., cT, de Piuveiice. — 50. Lyc.eixa Eumedun, Ks|)er, o* Ab. subiùs-radiata, de Larche. — SI. LYC,K^A Ar.ESTis, Hbn., o' Ab. nvbtiis-radiala, dWuvergne. — 52. Lyc.e.^a AiiGus, Liiin., cf Ab. sublhs-nmcnlis-partim-eatensis, de la collection Bcllier. — 53. Lyc.e.na .\iu;ls, Liiiii., 9 Ab. sublns-radiala, de la coUeelion Bellier. — 54. Lyc.lna Ania s, Linn., cj , de la .Sierra-Xevada. — 55. Lyc.exa Aiti;i s, Linn., 9'. de Rennes. — 5G. Lyc.ena Ar.GUs, Linn., cf , Ab. siibiUx-nuuus-piiiiclala, de Rennes. — 57. Lyc.kna Aiua'S, Linn., rf, des llaules-Pyrénées. — 58. LYC.^iNA Akcls, Linn., .;•', du Valais. — 59. LYC.fiNA .■Eco.n-1Iypociiio.xa, Ranibur, o , de la Sierra-Nevada. — GO. Lyclma .'Eco^•-livpocIllo^A, Rambur, 9, de la Sierra-Nevada. — Cl. Lyc.e.na .-EcoN, Hbn., 9. de Vernel-les-Bains. — G2. Lyc.lna .Ego.x, llbii., '■:• , \\>. i-adiala, dWnulelcrre. Études d'Entomologie, XX^ Livraison PI 4 *2 ^^ 56 1^: 50 43 t&.#^r%^ %*^ /n^ 51 58 s''^ 53 .'/: ^'i^^ 5é /■^ i Ki-'-ijsl ^-^ V 59 -s 61 62 > tM>ertÂur,I(ennfs .■U>ailtmçfiil!e ItlhotculfS. EXl'LII.ATlllN DES PLANCHES PLANCHE V Numéro (33. Lyc.en\ tEgon, Hbii., ç, dos Hautes-Pyrénées. — G4. Lyc.ena Cm.luipis, Bilv., ./, d'Uriage. — 65. Lyc^na Cai.i.ii)1'Is, lîdv., 9, d'Uriage. — 66. Poi.YOMMAiis Xa^tiie-Bi.eusici, Oblhr., o", œstivalis, de THscorial. — 67. P01.YOJIMATLÎS Xamue-Hleusei, Oblhr., Q, œ.ttivnlis, de TEscorial. — 68. i'OLYOMMATUS Xamiie-Blei'sei, Oblhr., cf , vernalis, de Madrid. — 69. Poi.YOMMATUS HipPOTHOE, ■' Ab. racUala, d'.Mlemague. — 70. PoLYOMMATUs Phl.eas-Sciimidtii, Geriu'., c", d'Angleterre. — 71. PoLYOMMATUs PiiL.EAS-ScHMiiiTii, Gcrhr., if, de Digne. — ~r2. Poi.vn.MMAirs Piii.EAS, l.inu., ;> .Vb. .s»/(ru-)/(/n(/.<-;j;(?if/(//(i, de Cancale. — 7.3. Poi.Yd.MMATts PuLEAs, Liiiu., Ç' , d" (le Vernet-le?-Bains. — 74. Poi.YoM.MATUS PuL.EAs, Liiiu.. ç> .\b. SU /n'a-vail iiita, de Verni't-les-Bains. — 75. Poi.YOMMATis PEn,.'!;AS, Linu., <-/ \\). puiicti.'; )ii/iris reniotls, d'Angleterre. — 76. PoLYOMJEUEs PnL.CAS-MEi.ANOPnL.EAS, de Villieis el Guenée, cf, de Paris. — 77. Poi.YOMMATis l'nL.EAs, Linu., ij* Ab. abaque vitta marcjinali rubro-aurea, d'Angleterre. — 78. PoLYOMMATDS GoRDius, d Ab. xjibtits-fere-radiato , de la colleetion Bellier. — 79. PoLYOMMATUS GoRDius, 9 Al), siibtiis-muiun-puuctata, de la collection Bellier. — 80. PoLYojiMMLis CH^YSEIs-Cl)NELUL^s, Gorhr., 9, de la collection Bellier. — 81. PoLYOM.MATi's CiiHYSEis, Bks., c> \h. ffrc-coiipuens, de Gonipiègne. — 82. ïnESTOP. Ballus, Fab., f .\b. subtiis-partiiu-confliiens. de la collection Bellier. — 83. CiGAïuTis Syphax, Lucas, 9 Ab. /m/Zescc».?, de Bùne. — 84. CiGAitiTis Syphax, Lucas, o" Âb. snpra-iiiijiiDicltiUi. de Bone. Etudes d'Entomologie, XX^ Livraison. PI. 5. 63 6i 65 ;i^ ^V: «.• ; -4^ ' ^%'' 76 • . Ai • • « .. * < ♦ . ■ i\- ■ * - ■ ■^- ^ . ; : • r- >/ • ; : -'~À' \f^  <- ei '^' . ' . * . ■'/■ V v«V/ t%^,:: W<^ Af/» Ohcrthitr f^rnittR A J)allon^'ilU.lit\{isatlpt. KXIM.ICATION DKS I'I.AN( HKS PLANCHE VI Numéro 85. Hespkiiia Oimma, Linn., cf, de la Sologne. — 8(?. Hesperia Gomma, Linn., cf , de Canlerels. — 87. Venilia Macui.ata, Linn., Ab. qiiadrimacnlata, HiilcIieU, d'Anglelorre. — 88. Vemma Maculata, Linn. (tninsit. ad 't-maculata cl normal.), d'Angleterre. — 89. Ve.mlia Macui.ata, Linn., des Pyrénées. — 90. Vemlia Macui-via, Linn., des Pyrénées. — 91. Vemlia IVIacilata, Linn., Ab fuscaria, Stgr., de la collection Bellier. — 92. Pseudotebpna Cuhomelaiua. Hbn., Ab. armoraciaria, de Montcrfd (L-et-V.). — 93. FiooMA Pi.uMisTAKi\, Vi!l. Al). coii/hu'H'i, des Pyrénées-Orientales. — 94. FiDONiA Plumistaria, ViU. Ali. (ilbrsccns, de la collection Boisduval. — 95. CEL/E>ORiiiiiMiis Macilosa, Felder, Ab. re/iihicm, Obthr., du Tliibet. — 96. CoLiAs Edusa, Hiibncr, ç Ab. Ueliciiia, Obliir., de Rennes. — 97. Phasiaae Claturaia, Linn., Al), albkans, de Vernet-les-Bains. — 98. PuAsiANE CiLAiiiUATA, Linn., Ab. nigricaiis, d'Angleterre. — 99. Cadera Pusaria, .-Mb., Ab. melaiiia, d'.Vngleterre. — 100. Lythria SAM',ri>AiiiA, I)u|)., Ab. coiillucns, de Vernet-les-Bains. — 101. Sterriia Sacuaria, Linn , Ab. rosea, de Boue. — 10'2. C(H-.NOKYMPMA Doi'.us, Espcr, d*, Ab. ccmi, d'Andalousie. — 103. CdE.xoNVMPUA Dores, Esper, ç, Ab. fitli'in, dr la Lozère. — 104. CoENoriVAii'nA Puii.ea, Hiibner, ç, Ab. iiiijiiiiictaia, de la collection Bellier. — 105. Cl)l•:.^o^YMPllA I'uilea, Hiibner, >:/, Ab. mchinia, de la collection Bellier. — 106. Cdejioinympiia pAJiPiiiLiJS, Linn., 9, Ab. aeca, de la collection Bellier. Etudes d'Entomologie , XX"^ Livraison. PI. 6 , 87 , '"ÎSUi^' "N^^*^ 97 %*i # ^ 100 101 ^ 102 1 wê 106 t-^ Mp Qher(hùr,J(ennes . A DaUoRgevtlUliÛiQKuîpi EXI'I.ICAïrON DES l'LAM.HES PLANCHE VII Numéro 107. /yc.kna Alcaiivensis, Clirist, de Portusnl. — lus. Zyc.iina LA^■A^l)UL.E-Co^solmll^.\, ll.-S., d'ilyùres. — 10!». Zvn.ENA L\vANiiiii..-E, Esper, de Culalogne. — 110. Zyc.kisa Stih c.iiADis, Bks., du l'iéiiionl. — III. 'A\i'..r.y\ Skhciiauis, Bks., Ab. Doisihivaii, ('iOst;i, de .Naples? — \\i. Zy(;.«a r.iviEiii, Bdv., Ah. confluenx, de Mésopotamie. — Ilo. Zv(■.,K^A EniiAi.iis-FAi.r.AT.i;, lllm., Ah. 7viicul. r/i^rcsToU., do Vernet-les-Bains. — 114. Zv('..E^A GAiiMoi.icA, Sc(i|)., de l'iémoiil. — 115. ZYGJ.iSA Cahmolica, Scop., de Syrie. — HT). ZYf;,i:.>-A Cahmomca, Seop., de Syrie. — 117. Zyg.ïina (JAit.Mdi.ir.A, Scop., du Piémont.. — 118. Zyc.ena Cahmoi.k.a-Dime.nsis, H. -S., des Basses-Alpos. — 11'J. Zyc.e.na CAitM()i.i(;A-l)i.Mi >sis, ll.-S., des Basses-Alpes. — 120. Zy(;.-j;n'a Caiiiskimca-Dimeasis, H. -S., des Basse.s-Alpes. — 121. ZY(;.K^A CAHM(lM(■,A-DlME^.sls, ll.-S., des Basses-Alpes. — 122. Zyg.ena CAiiiVKii.ic.A, Sco)!. (Iransitus ad occitauica) de Paris de la collection Boisduval? — 123. Zyg,€na (icciTAMCA, ViU., de Montpellier. — 124. Zyg.ena MiiNos, lli)n., de Cautevets. — 125. Z\G.E>A? Hihrydc MiMOs-.\GiiiEi,E/i:, de Cauterets. — 126. Zyg.eina .VcuiLi.E.E-TuisTis. Obthr., de Cauterets. — 127. Zyg.iïMa Graseini, Lederer, de Syrie. — 12S. Zyg.kna CrtAsEiM, Lederer, Ali. conllueiis, de Syrie. — 129. Zyg.ena HiEAius, Oehs., \h. coiilhicns, de Vernet-les-nains. — 130. Zyg,e>a llii.Ar.is, Ochs., Ah. hicolor, de Vcrnet-les-Bains. — 131. Zyg.ena ILlabus, (,)c1is., Ah. uiucolor, ih^ Veruet-les-Iîaiiis. Études d'Entomologie. XX® Livraison. PI 7 ^ê^ "^ us ^ ^ ^ Imp.OhrrihU'. iyennn. A^ailenarPtlle . htAcsmlja . EXPLICATION DKS IM. ANCHES PLANCHE VI 11 Numéro 'K-ï:2. Zyc.kna Filiimmim.,];, Linn., Ali. nuilliirnx, d'Aiiïîleterre. — loo. Zyc.f.na Fii.ii'KMitL.K, Liun., Ab. Ihiia. d"Aii2,lelerre. — 134. Zv(;.i:>A Fii,ipi:m)ui..k, Liun., .\li. clni/siuillieini, lllin., de l'Ei'is. — IH5. Zyg.e^a Fii.ii'imii ci:, Linii., Ab. [iriscscens, d'Anglelerro. — I^G. ZYl'..K^A SviiiACA, Olillir. (o-)»«f»;.), de Syrie. — 137. ZvcKNA Syiuaca, Obllir. (6-iiiaciil.), de Syrie. — 138. Zy(;.k!sa Syimaca, Obllir., \h. cinilliiois, de Syrie. — 139. ZYr..+:p, Ilbu., Ali. Ilava, de Vernel-les-Bains. — 143. Zyo.eka Saiu'Edon, llbn.. Ab. iriwucuhita, Fs|)er, de Vernet-les-Bf.ins. — 144. Zyo.e.na Hu'i'Oci'.i l'inis, llbn.. Ai) /7ara, de Lardy. — 14o. Zyc.ena HipruciiEPiDis, llbn., de Villeueuve-de-Blaye (Gironde). — 146. Zyo.eina HippociiEPiius, Mbu., Ab. nigricans, de Lardy. — 147. ZYr.,€NA DuBiA, Sigr., Ab. conjluena, de Vernet-les-Bains. — 148. Zyc.eina Loniceu.€, Espcr, Ab. flava, des Cévennes. — 149. Zyc.ena? Hybride S(:ABiosJ:-DiiniA, de Vernel-les-Bains. — 150. ZYG.E^A Tp.iEOLii, iJuponchel, de Vernel-les-Bains. — loi. Zyo.ena Tnuni ii-Palistris, Bdv. (6-)>irt«(/.), de Rennes. — 15"2. Zy(;.e:na Triiolii-Palcstius, BJy., Ab. con/lucns {6-macul.), de Rennes. — 153. 7j\(:.mA TruFoLii-PAicsTius, Bdv., Ab. cotilhieri^, de Rennes. Etudes d: Entomologie, XX® Livraison, Fi 132 ^l|if 139 141 \ r 134 M2 143 144 ^j^ ^ ^ ^ hnp Oherthùr. pennes A ûalleBffeviUt. lithoscu^. HXI'LII.ATION DES l'I.ANi HKS PLANCHE IX Numéro 454. Erkbu Margauita, Obllir., çj, des Pyrénées-Orientales. — 153. EiiEBiA TYM)Aitus, Esper, cf , de Vernet-les-Bains. — -150. Erebia Tv.ndarus, Esper, ç, de Vernel-les-Bains. — 157. Mamksti!a Macdai.ene, Obthr., 9, de Vernel-les-Bains. — 138. Anaktia jATiiOi'ii.i:, Linn., Âb. mnrgarila, Obliir., de Bahia. — -159. EiiBOUA Coi;unaria-Vernetaria, Obliir., ;, de Vernel-les-Bains. — 160. Elboi.ia ('.(«.i.iNARiA-VKri.NEiAr.iA, Oblhr., c , de Vernel-les-Bains. — 1(31. Trup.ea FtLicis, Olilhr,, .:? , du Thiliel. — 162. AiîBERTiA Duixis, Oblhr., o', du Tliibel. — 163. DE.iEAi\'iA Bicoi.OR, Oblhr., cf, du Thiliel. — 164. CoLAU.EMiA .M.icMAïA, Obliir., cf, du Tliibel. — 165. Plesioneura Steluta, Oblhr., cf, du Tliibel. — 166. DoDONA DuRGA, Koll., cf, Ab. albescens, du Thibet. — 167. Rhodocera Cleoi'Atra, Linn., Hermaphrodile, de Marseille. Études d'Entomologie, XX® Livi^aison. PI. 9. 159 156 > } M ^ 162 155 166 , ï^ll^^ \i.?? ^/^- hip Oherihur. v^«ï À DaUft^mlle. lititacnlfa . EXPLICATION DES PLANCHES PLANCHE X Numéro 168. GAi.i.iMuiti'iiA IIeeia-Lutescens, Sigr., d*, de Cancale. — 169. Gamimori'Iia Heiia-I.utescens, Sigi'., 9, de Rennes. — 170. Callimorimia HtitA-SATi km.na, Oblhr., ç, de Cancale. — m. CAi.r.iMiiniMiA Hei'.a-Sau li.MNA, ()i)llii'., 9, de Cancale. — 172. Cai.i.imomi'ha riEitA-SATLiiiMNA, Olilhi'., '"• , dc Cancalc. — 173. CM.i.niiiiii'MA lli'.itA, Liim , cf, des Asluries. — \l't. Caiumomimia IIkha-Fllciiia, Obllir., 9, de Syrie. — 175. LiMKiNiTis Ai.KOMAcri.ATA, Obtlu'., rf Ait. uiijrkans, du Tliibet. — 176. LiMEMTis Proc.ris, Ci'ainer, cf Ai), ilitula, de Sil^lcini. — 177. Hestina Nama, Dbd., ^S Ab. mclanina, de Siki^ini. — 178. Campylotes Exc.ei.sa, Obliir., o", de Sikiiim. — 179. GoEKOA RiiETACDEAUi, Obliir., Ç'.deSikkim. — 180. G(»Eii[iA BiiUTALDEAii, Oiiliir., /, de Sikkim. Études d'Entomologie, XX® Livraison, Imp Oieifhùr, /fennes- A-MimatviUf.UtJt EXPLICATION' DES l'I. ANCHES PLANCHE XI Numéro 181. Spii.osoma I.uiiitir.ii'KDA, Espcr, ç, d'Aiiglctem'. — 182. t^iMi.osoMA Lciiiiic.iPEiiA, Ks|)pr, d", d'Aiiiiloterre. — 183. Spicosoiia l.uiîiiir.iPEDA, Esper, 9, d'Angleterre. — 18i. Spilosu.ma LuDiticiPEMA, Esper, ç, d'Angleterre. — I80. Spii.osojia Lubiiicipeda, E.sper, cf, d'Angleterre. — 186. Spii.osoma LuiiiiiciPKOA, Es|)er, ç, d'Angleterre. — 187. Spii.osoma Lubuicu'eua, Esper, 9, tvanailus ad Ab. Znlima, d'York. — 188. Sphosoma I.nMiiciPF.iiA, Esper, .-J , iransilus ad .Vb. Zatiiiia, de l'enzance, di' la colleelioii lîayiior. — 189. Spii.osoma LniMiciPKiiA, Esper, 9, /)y/».'-77».s- nrf Ah. Z(///(»(7, d'Angleterre. — 190. Spii.osoma LriainiPiiiA, Esper, ./, tmn>;iliis ad Ab. Zatima, d'Angleterre. — 191. Spii.oso.ma Li p.mciPi'.DA, Esper, ri" Ab. Zatima, Cramer, d'Angleterre, de la collection Tugwell. — 1!)2. Spii.osoma Lubiucipeda, Esper, 9 Ab. Zatima, Cramer, d'Angleterre, de la collection Tiitiwell. — 193. Spii.osoma Lcbricipeda, Esper, 9 Ab. Zatima, Cramer, d'Angleterre, de la collection Tugwell. — 194. Spii.osoma Lcbiucipeda, Esper, 9 Ab. Zatima, Cramer, tl'Angleterre, de la collection Tuawell. — 19.5. Spilosûma Lcbiucipeda, Es|)er, 9 Ab. Zaf/)»a, Cramer, d'Angleterre, de la collection Tugwell. — 19(;>. Spilosoma Lubricipeda, Esper, cf Ab. Zui/wrt, Cramer, d'Angleterre, de hi colleclion Tugwell. — 197. Spii.osoma Lubbicipei'a, Esper, cf, Irantiitu^ ad Ali. Desclianrici, d'Angleterre, de la collection Tugwell. — 198. Spii.osoma Lubricipeda, Esper, 9, traasitus ad Ab. Deschaiigei, d'Angleterre, de la colleclion Tugwell. — 199. Spii.oso.ma Lcbiucipeda, Es|ier, fj", iransilus ad \\). f)rscliaiuici, de l'éducation faite par M. Descliange, de Longuyon. — 200. Spii.osoma Li bricipeda, Esper, cf, tra)isiti(s ail \h. Deschamjei, de l'éducation l'aile par M. Descliange, de Longuyon. — 20L Spii.osoma Lcbiucipeda, Esper, 9, transitas ad Ab. Dcscliamjci, de l'étlucation l'aile |)ar M. Descliange, de Longuyon. — 202. Spii.osoma Lcbricipeda, Espcr, d* Ab. Deschaiigei , Depuiset, de l'éducation l'aile par M. Ilescliaiige, de Longuyon. — 203. Spii.osoma Lcbiucipeda, Flsper, 9 Ab. Drschaiiijri, Depuiset, de l'éducation laite par M. Descliange, de Longuyon. — 204. Spii.osoma Lcbiucipeda, Esper, 9 AI). Ufschaniifi , Depuiset, de l'éducation laite par JL Descliange, de Longuyon. Études d'Entomologie, XX^ Livraison. PI, 11, >k -. 'r- \ 162 183 x:*:^ 'm fia ' *- 190 ^ :/. , -«.^ 187 ^. 188 t ..'^' ,ï * ^ 192,/' 193 ^;><^ <"ïs ^i^ > fV^ 195 >^^ '^ f 4^ 196 204, rf>«tBceUeyn>pilu ûi^rfÀar flenita EXPLICATION DES l'LANCHES PLANCHE XII Numéro 20.'). — 206 . — 207. 208. 20!). — 210. — 211. — 212. — 213. — 214. — 21S. — 216. — 217. — 218. — 219. — 220. ^21 . 222. — 223 . — 224 . G)^K — 226 Si'ii,osoM.\ Ln;iticiPE[).\, Esper, .:? , d'Angleterre, de la collection Tiigwell. Spilosoma LuitRiciPEDA, E.spcr, cf, d'Angleterre, de la collection Tngsvell. Spii.osoma Li;ituiciPEn.\, Esper, c^, d'Angleterre, de lu colieclion Tiigwell. Spilosoma LmiiuciPEDA, Esper, ç, d'Angleterre, de la collection ïugwell. Spilosoma LriMiiciPEiiA, Esper, ç, d'.Vngielei're, de la colieclion Tiigwell. Si'iLOsoMA LiiBuicu'EDA, Esper, 9, d'Angleterre, de la collection Tngwcll. Spilosoma LriiHiciPEDA, Esper, ç, d'.Vngletcrre, de la colieclion Tugwell. t^pir.osoMA Ln-.i;ic.ii'KitA, Esper, cf, d'Angleleri'C, de la collection Sliep|iard. Spilosoma Lubiucipeda, Esper, ç, d'Angleterre, de la collection Howard-Vauglian. Spilosoma LLiiiuc.irEiiA, Esper, ç , d'Angleterre, de la collection Sheppard. Spilosoma Liuiiicn'EUA, Esper, cf, d'Angleterre, de la colieclion Raynor. Spilosoma Lubuicipeda, Esper, cf , d'Angleterre, de la collection Howard-Vaughan. Spilosoma Lubiucipeda, Esper, ç, d'Angleterre, de la collection lîaynor. Spilosoma Llbbicu'Eda, Esper, ç, d'Angletrrre, delà collection Slie|)|)ard. Spilosoma Memuastbi, Esper, ç Xh. U'û/Am, Curtis, de la collection Bellier. Spilosoma Memiiastbi, Esper, ç Ali. Walkeri, C-iirtis, d'Angleterre, de la collection Tugwell. SPILOSOMA Memuastiu, Esper, ç Ab. hniniwa, ()lilhr., d'Angleterre, de la collection Tugwell. Spilosoma Memuasïbi, Esper, cf Ab. hruniica, Obihr., d'Angleterre, de la collection Tugwell. Spilosoma JIlmiiastui, Esper, ç Ab. hrunnca, Obllir., d'Angleterre, de la collfclioii TiigwrII. Spilosoma MemiiasHii, Esper, cf , tranf^ituf. ad Ab. Wallirri, Cui'lis, d'Angleterre. Spilosoma Memiiasiui. Esper, rj , d'Augletfrri'. Spilosoma Mf.miiastp.i, Esper, <;' , de Cliàteaudun, de la collocfion Guenée. Études d'Entomologie, XK® Ln-raison PI 12 f»oer>ceJlcyrap>iie O/terOiùr Rente, KXlM.ir.VTIOX DES Pl.ANCHKS PLANCHE XIII Numéro "227. Ghllo.m.v C.\.i.v, Liiin , çf, d'Anglelerre, de la collection Howard-Vaughan. — 228. CnEi.OMA Ca.ia, Liiin., ç , d'Angleterre, de la collection Rev. Burney. — 22P. CiiKi.OMA Caja, Linn., ç, d'Angleterre, de la collection Rev. Burney. — 230. CiiELONiA C.uA, IJnn., cf , d'Angleterre, de la collection Howard-Vaughaii (Langley). — 231. Cnii.oMA Caja, Linn., cf, d'Anglelerre, de la collection lloward-Vanghan (Langley). — 232. CiiixoMA Ca.ia, Linn., cf, d'Anglelerre, de la collection Robert Mittoid. — 233. CiiELOMA Caja, Linn., cf, d'Angleterre, de la collection Robert Mitford. — 234. CuEi.OMA Caja, Liiin., ^', d'Anglelerre, de la coUeelion Harper. — 233. CnKi.oMA Caja, Linn., ;>, d'Angleterre, de la collection Batershell Gill. — 230. Cheloima C.ua, Linn., v, d'Angleterre, de la collection Tugwell. — 237. CntLOMA Caja, Linn., cf, d'Angleterre, de la collection Rev. Rurnev. 238. CiiELONiA C.UA, Linn., cf , d'Angleterre, de la collection Harper. Études d'Entomologie, XX^ Livi^aison PI 13 «i ^ 48^ \0 litatKt^lfvmpIt'f flt^riAar Jtnmet EXPI.K.VnON DES PLANCHES PLANCHE XIV Numéro 239. Chelonia. Caja, Linn., cf, d'Aii^lelcrrc, de la colleclion Milford. — 240. CiiEi.ONiA Caja, Linn., cf , d'Angleterre, de la colleclion Harper. — 241 . CiiELOMA C.UA, Linn., cf , d'Angleterre, de la collection Slillord. — 242. CiiF.LOMA Caja, Linn., ç-, d'Angleterre, de la collection licv. Burney. — 243. CiinoMA Caja, Linn., ç, d'Angleterre, de la collection Harper. — 244. CiiEi.oMA Caja, Linn., cf, d'Angleterre, de la colleclion Harper. — 245. Cheloma Caja, Linn., 9, d'Angleterre (Woolwichj, de la collection Howard-Vaughan. — 246. CiiEi.oNiA Caja, Linn., ç, d'Angleterre, de la colleclion Harper. — 247. CiiEi.OiMA Caja, Linn.. 9, d'Angleterre, de la colleclion Harper. — 248. C11EI.ONIA Caja, Linn., 9, d'Allemagne, de la colleclion Knwerl. — 249. Chelo!via Caja, Linn., ij*, d'Angleterre, de la collection Prest, d'York. — 250. Chelonia Caja, Linn., cf, d'Angleterre, de la colleclion Rev. Burney. L tudes d'Entomologie, XX^ L: vrai son PI. 14 ffiotLVPllograpitif Me/iAor,Arni,' EXPLICATION DKS PLANCHES PLANCHE XV Numéro 2S1. Chelom\ Ca.ia, Liun., cj, d'AngletPrro, ilc la collection lloward-Vaiiglian. — 25'2. Chelonlv Ca.ia, Linii., cf, d'Aiiglelerro, de M. Meek. — 253. CiiELOMA Ca.ia, Linii., c?, d'Angleterre, de la colleclion Harper. — 254. Chfxoma Ca.ia, Linn., i:f, d'Angleterre, de la colleclion Harper. — "253. Cheloma Ca.ia, Linn., cf, d'Angleterre, de la collection Burney. — "250. CnELONiA Ca.ia, Linn., ç, d'Angleterre, de la collection Tugwell. — "257. CuEi.ONiA Ca.ia, LiiHi., iif, d'Angleterre, de la collection Sheppard. — 258. CnFxoNiA Ca.ia, Linn., 9, de la collection Jîoisduval, — 259. CiiELOiMA Ca.ia, Linn., ç, de la collection Boisduval (ir' 187 ce, d'Engramelle). — 2(50. CiiEi.eiMiA C,\.iA, Linn., 9, de Paris, de la colleclion Bellier. — 261. CiiEi.o.MA Ca.ia, Linn., 9. d'' Paris, de la cdlleclion Bellier. — 262. CiiEi.OMA C.UA, Linn., cf, d'Angleterre, de la collection Sheppard. 'Études d'Entomologie, XK* Livraison PL 15 257 «. S? Ff^eAffileorajtkir a^'rUtar,/frir/H-t KXl'LECATION DES PLANCHES PLAiNCHE XVI Numéro "263. Chelonia Villica, Linn., cf, de l;i collection Reynaud, de Lyon. — 204. CnELOMxV ViLLiCA, Linn., Q, de la coUeclion Reynaud, de Lyon. — 205. CiiELONiA ViLLiCA, LiiHi., V, d' Angleterre, de la collection Harper. — 266. CntuiMiA Villica, Linn., cf, d'Angleterre, de la collection Tugwell. — 267. Chel(i.nl\ Villica, Linn., cf, d'Angleterre, de la collection Harper. — 268. CiiLLOMA Villica, Liiin., cf, d'Espagne, de la collection Bellier. — 269. Chelonia Villica, Linn., 9, de Saxe. — 270. CiiELoMA Villica, Linn., ; , d'Hyères, de la collection Bellier. — 271. CiiELDNiA Villica, Linn., v- de la collection Reynaud, de Lyon. — 272. Cheloma Villica, Linn., cf, d'Angleterre, de la collection Harper. — 273. CnELOisiA Villica, Linn., cf , d'Angleterre, de la collection Slieppard. — 274. Ciielonia Villica, Linn., cf, d'Angleterre, de la collection Harper. Études d Entomologie, XX® Livraison, PI. 16 MztMilityrafi/iif âifT^arJCanta EXI'I.ICATIU.N UES PLANCHES PLANCHE XVII Xunii'i-o "2To. Chi:l(im\ Vii.ijc.a, Limi., cf, d'Aiiglclerrc, de hi eolliTtioii llarper. — "HG. CiiELOM.v ViLi.ir./v, Linn., d", d'Angleterre, de la colleelioii llarpcr. — m . CiiEi.o.MA Vii.i.iCA, Linn., cT, d'Anglelerre, de In collection llarper. — ^78. CiiELOiMA ViM.icA, Linn., a", d'Angleterre, de la collection Sliejipard. — 27!). CiiEi,o>r\ Vn.i.iCA, Linn., c-", (l'.\ngletei're, de la collection Hai'per. — '2H0. CiiELOMA ViLLicA, LiiMi., o" , d'.\ngleterre, de la collection Sheppard. — 281 . CiiEi.OMA Vii.Lic.A, Linn., cf, d'Angleterre, de la collection Howard-Vaughan. — 282. Cheloma Vii.i.ica, Linn., cf, d'Angleterre, de la collection Harper. — 283. Chei.oma Vu.Lic.A, Linn., cf , de la collection Bellier. — 284. Chei.oma Vn.LicA, Linn., cf, de Paris, de la collection Bellier. — 285. Chei.oma Vii.i.n.A, Linn., Q, d'Angleterre, de la collection llarper. — 286. CuLLoMA V'iM.iCA, Linn., j, d'Angleterre, de la collection Harpei". Études d'Entomologie, XX® Livraison PI. 17 / 286\ P^fKelIf^rai.'iie ^ieriJiar.)trjiitri KXrLIC.VllO.N DES l'LAiNCllES l'LANCllE \V1 Numéro iSl . Ciieioma ruiiPniiEA, Linn., d", des Basses-Alpes. — "288. Chei.om\ PuRPiiREA, Liun., cf , de l'aris. — 281K CiiKLdNiA PunpiiUEA, Linn., d*, de Digne. — i90. CiiELOMA PuHPUiiEA, Linii., 9, d'Alsace. — 291. CiiEi.ONiA PuRPUUEA, Linn., 9, d'Allemagne. — 292. ('inxoMA Pur.PUUEA, Linn., 9, de Brënie. — 293. CnEi.oMA PuiipuiiEA, Linn., Q, de Gruppenbuliren. — 294. CuEuiMA Hei.e, Linn., cf, de la collection Reynaud, de Lyon. — 29S. CiiEi.OMA Heue, Linn., d*, de Charties, de la coUeclion Bellier. — 296. GiiELOMA Hebe, Linn., d*, de la collection Reynaud, de Lyon. — 297. Ghelonia Hebe, Linn., d", d'Aigueperse. — 298. ('^EI,o^'IA Hebe, Linn., o', de Monl]iellier. — 299. GiiELdMA Hii.E, Linn., Q, de la collection Boisduval. Études d'f]nlomologie, XX^ Livraison PI. lô ^i 'f ^* ^i^ fin^.^cilefjmpbtf O^.-tAar Xrn.-K EXPLICATION DES PLANCHES PLAiNCHE XIX AiiRAXAS Grossiu-arlvta, Linn. Numéros 300 à 323, tous de Cancale (Ule-et-Vilaine). AOÛH891 Pl 189-2. Etudes d'Entomologie, XX^ L ivraison. PI. 19 *. • '5 ■ .' ^lt.»4fc*2*' • »*, l ^^^#nfi ^â"^*!^^ '" ♦> f»<*oroll<<^n,fJiif mtyOïarftrnn EXIM.ICATION DKS PLANCHES PLANCHE XX AiiHAXAs Gkossuiaiuata, Liiin. Numéros 324 à 359, Ions do la nicnie liaie, de Cancale (lUe-et-Vilaine). Août 1S91 el 1892. Études d'Entomologie, XX^ Livraison, PL 20 324 ^333^ ?m "^mw ^^T^/ ^0m^ J-'T-...' ;,~,-..^>V '.vf---:.' ^Vlv-V ^^ ^^^^^ 'vJp^' ^?fe^ ^> \P*«?/ ^;irf/ ^^^^ N0 xyî-<.^ ^-yrcV nKttK^tfçraf^re (tirfJivJtena EXPLICATION DES l'I.AM'.HES PLANCHE XXI Abraxas Grossui.ariata, Linn. Numéro 360 d'Aiiglrlerre, de la collection Sheppard. — 361 de Saint-Quentin, de la collection Bellier. — 362 d'Angleterre, de la collection Prest. — 363 d'Angleterre, de la collection Mitford. — 364 de Rennes. — 36S d'Angleterre, de la collection Howard-Vaiiglian (Dover). — 366 d'Angleterre, de la collection Harper. — 367 d'Angleterre, de la collection Harper. — 368 d'Angleterre, de la collection Sheppard. — 369 d'Angleterre, de la collection Har])er. — 370 tl'Anglelerre, de la collection Hariier. — 371 d'AngleteiTc, de la collection Harper. — 372 d'Angleteri'e, de la collection Harper. — 373 d'Angleterre, de la collection lloward-Vauglian. — 374 d'Angleterre, de la coUeclion Howard-Vauglian. — 375 d'Angleterre, de la collection Mitl'ord. — 376 d'Angleterre, de la collection Prest. — 377 d'Angleterre, de la collection Howard-Vauglian (S. Webb. '1889). — 378 d'Angleterre, de la collection Harper. — 379 d'Angleterre, de la collection Howard-Vauglian. — 380 de la collection Bellier. — 381 d'Angleterre, de la collection Howard-Vauglian (Tulînel! Paik, 1881). — 382 de Paris, de la collection Bellier. — 383 d'Angleterre, de la collection Sheppard. Études d'Entomologie, XX® Livraison PI. 21 î •'V*?it!i?V'' '••* •**»• Wk« f*«feKi!fgrafJ>te MtTtàm-Jiani^ EXPLICATION DES PLANCHES PLANCHE XXI 1 Abraxas Grossulariata, Linn. Numéro 384 d'Angleterre, de la collection Harper. — 385 d'Angleterre, de la collection Harper. — 386 d'Angleterre, de la collection Harper. — 387 d'Angli'terre, de la collection Harper. 388 d'Angleteire, de la collection Sheppard. — 389 d'Angleterre, de la collection Harper. — 390 d'Angleterre, de la collection Harper. — 391 d'Angleterre, de la collection Harper. — 392 d'Angleterre, de la collection Harper. — 393 d'Angleterre, de la collection Harper. — 394 d'Angleterre, de la collection Harper. — 395 d'AngIrterre, de la collection Harper. — 306 d'Angleterre, de la collection Harper. _ 397 d'Angleterre, de la collection Harper. — 398 d'Angleterre, de la collection Harper. — 399 d'Angleterre, de la collection Harper. — 400 d'Angleterre, de la collection Harper. — 401 d'Angleterre, de la collection Prest. — 402 d'Angleterre, de la collection Harper. — 403 d'Angleterre, de la collection Sheppard. — 404 dn nord de l'Ecosse (W. llied, 1892). — 405 d'Angleterre, de la collection Harper. — 406 de Rennes (René Obertluir, dis tôt. luteis). — 407 d'Angleterre, de la collection Harper. t\c,àes d' Entomologie, XX^ Livraison PI. 22 v::^'iVy "•« /}MivW/iyni/i»ii' (Serf^or/trsita EXPLICATION DES PLANCHES PLANCHE XXUI Abrax.vs GiinssL'i.AiiiATA, Limi. Numéro 408 d'Anglelene, de la collection ilarpri-. — 409 d'Angleterre, de la collection lloward-Vaugiian (S. Webb, 18S!»). — 4-10 d'Angleterre, de la collection Howard-Vauglian (S. Webb, 188!)). — 411 d'Angleterre, de la colleclinn lloward-Vaiiglian (S. Webb, 1889). — 412 d'Angleterre, de la collection tlowanl-Vaughan (S. Webb, 1889). — 41.3 d'Angleterre, de la collection Harper. — 414 d'Angleterre, de la collection {[oward-Vaiighan (S. Webb, 1889). — 415 d'Angleterre, de la collection lloward-Vaughan (S. Webb, 1889). — 416 d'Angleterre, de la collection William Machin (Salle Stevens, 26 février 189.^). — 417 d'Angleterre, de la collection William Machin (Salle Stevens, 26 février 189o). — 418 d'Angleterre, de la coUeclion William Machin (Salle Stevens, 26 février 1895). — 419 d'Angleterre, de la colleclinn lloward-Vaughan. — 420 d'Angleterre, de la collection Howard-Vaughan (S. Webb, 1889). — 421 d'.\ngleteri'e, de la coUeclion lloward-Vaughan (Bartlelt, 1875). — 422 d'Angleteri'c, de la collection Howard-Vaughan (Bartlett, 1875). — 423 d'Angleterre, de la collection Howard-Vauglian (S. Webb, 1889). — 424 d'Angleterre, delà collection Howard-Vaughan (S. Webb, 1889). — 425 d'Angleterre, de la collection Mitford. — 426 d'Angleterre, de la coUeclion Howard-Vaughan (Barlletl, 1875). — 427 d'Anglelerre, de la collection Howard-Vaughan (Bartlelt, 1875). — 428 d'Anglelerre, de la collection Howard-Vaughan (Bartlelt, 1875). — 429 d'Anglelerre, de la coUeclion Howard-Vaughan (TulTnell Park, 1881). — 430 d'Anglelerre, de la coUeclion Harper. — 431 d'Angleterre, de la coUeclion Howard-Vaughan. Etudes d'Entomologie, XX*' Livraison PI 23 «y Jj ^m>mr ^L^'- ••^7 ' V»»» 11 •^^^-''i'O* vS'Tv::/ ''r- X' t ï r ji ^\>:^ ^*-.; ^-^ r-#- ^' ^ a- >^ Vv ^ >% / ^ "^. / ..y/ i < ■ y . A VX'-* > - 2^^ 4 ^>^ ■^ ^ \