3 Do PAPER «Pr METOCELAE ES dodeandans dés +. BARNAR D UNIVERSE LIBRARY OF THE MUSEUM OF COMPARATIVE ZOOLOGY 13,23 GIFT OF NBEANDER AGASSI7 Morcb IS, 1797). Ve Eh Anyoas PAMILLE DES VESPIDES. ÉTUDES LA FAMILLE DES VESPIDES TROISIÈME PARTIE COMPRENANT LA MONOGRAPHIE DES MASARIENS ET UN SUPPLÉMENT À LA MONOGRAPHIE DES EUMÉNIENS; PAR HENRI de SAUSSURE, Membre de la Société de Physique et d'Histoire naturelle de Genève. —» . SR ONE AA AT ARE Sous-genre ALASTOROIDES. RAT I. Division PARALASTOROIDES. . . . . . IT. Division HYPALASTOROIÏDES. Sous-genre ALASTOR PROPREMENT DIT. . . . }. Division PARALASTOR. . 1. Abdomen subpédicellé… Groupe de l’ALASTOR PICAETE. 2. Abdomen sessile ou subsessile. . . A. Insectes orangés ef noirs. o Groupe de l'ALASTOR AUREOCINCTUS. . B. Insectes noirs ou bruns avec des ornements orangés et ones ou jaunes, ou orangé pâle. avé Groupe de l’ALASTOR ALBIFRONS, * Métathorax taché de jaune. OMEGA RONA NOT EN NOIRE RTE" M & C. Insectes noirs avec des ornements blanchätres ; D nee ayant des bandes étroites de cette couleur. Groupe Ge l’ALASTOR PARC2. Espèces qui n’appartiennent pas à la famille des VESPIDES. Espèces de Linné. Espèces de Fabricius. Espèces indiquées par M. Herncie Sehetfens s Espèces doutenses on qui ne sont pas acrivées à ma connaissance. : : ° Espèces à ajouter à la liste den Sndéternir ion Genre SERICOGASTER. Table alphabétique des Gbhnct et des Dee Supplément à l'errata de la Monographie. Errata du Supplément. ne D ii 328. 328, 328. 328. 328. 328. 328. 329. 330. 330. 330. oa0. 330. 330. 390. 334. 39/4. 334. 339. 338. 398. 338. 338. 338. 338. 339. 340. 341. 343. 391. 352. AVES IMPORTANT. Toutes les mesures de longueur des insectes décrits dans cet ouvrage sont prises depuis le front jusqu’à l'extrémité du deuxième segment abdominal. Nous avons trouvé, comme M. Spinola, cette manière de mesurer les insectes plus exacte que celle qui consiste à prendre leur longuerr totale, parce qu’elle élude les chances d’erreur qui naissent de la Re des derniers anneaux. Les espèces dont le nom spécifique est suivi d'un point d'exclamation , ont été décrites sur les types étiquetés par les auteurs mêmes. 13, 123 ÉTUDES SÛR LA PAMILLE DES VESPIDES ——_— a 46 QE TROISIÈME PARTIE COMPRENANT LA MONOGRAPHIE DES MASARIENS ET UN SUPPLÉMENT 4 LA MONOGRAPHIE DES EUMÉNIENS, PAR HENRI de SAUSSURE, Membre de lu Société de Physique et d'Histoire Naturelle de Genève. CAHIER 7 Prix: G fr, Rh.I=98 R£ 7,9 / # one !, PARIS, VICTOR MASSON, PLACE DE L'ÉCOLE-DE-MÉDECINE . GENÈVE, J. KESSMANN, | J. CHERBULIEZ, rue du Rhône, rue de la Cité. MONOGRAPHIE DES FAUSSES GUEPES, QU DE EA TRIBU DES MASARIENS, PAR HENRI de SAUSSURE, Membre de la Société de Physique et d'Histoire Naturelle de Genève. Rara avis in terris, nigroque simillima cygno. Juv. GENÈVE, J. KESSMANN, | J. CHERBULIEZ, rue du Rhône. rue de la Cité. PARIS, VICTOR MASSON, PLACE DE L'ÉCOLE-DE-MÉDECINE. 1854. LA INTRODUCTION. Je me souviens d’avoir déjà, dans l’Introduction aux Eumé- niens, parlé contre une tendance trop constatée à exagérer l'usage des journaux et des nomenclatures entomologiques; maintenant c’est contre les nomenclatures des collectionneurs et leurs allures par trop indépendantes que j'ai à insister un moment : peut-être ne sera-ce que pour pousser un cri dans le désert, mais il y a une espèce de devoir à s'élever contre des abus qui entravent la marche de la science, et avec les épines desquels l’entomologiste se trouve trop souvent en contact. Les collections nombreuses d'insectes ne sont heureusement pas rares ; mais la manière dont chaque particulier les orga- nise est souvent bien regrettable ; la plupart du temps on déter- mine les espèces vulgaires seules parce qu’elles sont suffisamment connues, puis on pique sans discernement des noms de fabri- cation nouvelle sous les autres. Cela fait, la collection est censée bien et dûment étiquetée, les doubles servent à faire des échanges, et l’on envoie des types dans toutes les directions. C’est ainsi que, dans beaucoup de collections, il entre des espèces par centaines, baptisées de noms inédits, par tel ou tel, mais qui n’ont jamais été mises au jour par la voix officielle de la presse scientifique, et n’ont ainsi reçu aucune sanction, L’ento- mologiste qui va fouiller ces collections dans le but de com-  OBSER VATIONS pléter un travail, et qui se croit parfaitement au courant de tout ce qui a paru, a la douleur de lire une malheureuse abon- dance de noms qui lui sont totalement inconnus, qui le jettent dans les perplexités les plus poignantes, et le forcent à recom- mencer la besogne bibliographique. Il soulève donc de nouveau la poussière des bibliothèques, et, après force journées englouties par de vaines recherches, il conclut, mais toujours avec un résidu de doute fort embarrassant, que les espèces qui le pré- occupent sont inédites. Il l’aurait trouvé du premier coup s’il n'avait pas vu les étiquettes fort précises, couvertes de noms, et, qui plus est, de noms sanctionnés par des auteurs. Et ce n’est pas à une perte de temps que se bornent les inconvénients de cetle méthode : l'erreur n’en est que trop souvent la suite; c’est ainsi (et dans cet article je pourrais citer les exemples par vingtaines, }), c’est aïnsi que j'ai trouvé dans la collection de M. le marquis Spinola une étonnante abondance d'individus, ornés des noms les plus nouveaux, et munis du brevet suivant : « Klug, musée de Berlin ; » je n’ai pas tardé à les reconnaître pour autant de variétés déguisées des espèces déjà décrites par Fabricius! L'entomologiste n’est pas seul à se conférer le privilége de baptiser ainsi, jusqu’à plus ample informé, les espèces qui lui tombent sous la main : le marchand lui-même, bien moins versé dans les détails de la science, mille fois plus exposé par suite aux erreurs involontaires, dénomme à tort et à travers, puis envoie à droite et à gauche des individus munis du même titre quoique appartenant à des espèces différentes ; ils servent ensuite de types et donnent lieu à de déplorables confusions. Plus tard ces types une fois établis dans les collections, et les noms adoptés sans que jamais l’insecte ait été décrit, il se forme une petite science à part, basée uniquement sur la tradition, et qui traîne à sa suite un contingent d'erreurs d'autant plus nuisibles qu'ilest difficile de remonter à leur source. Les auteurs anglais tombent particulièrement sous le coup de cette observation : ils écrivent irop souvent pour eux-mêmes et pour ceux qui, autour d'eux, possèdent des collections typiques semblables, sans PRÉLIMINAIRES. 5 songer qu'il existe ailleurs qu’à Londres des entomologistes qui ne peuvent les consulter, et pour qui leurs nomenclatures de désignations sont de véritables hiéroglyphes parce qu’elles ne sont suivies d'aucune description (4). Enfin on a beaucoup trop l’habitude de placer à titre de nom d'auteur, non point celui du premier qui a décrit l'animal, mais celui du donateur ou du communicateur qui l’a fait passer dans la collection, après l’avoir baptisé à sa guise. (2) C’est une politesse que se rendent les entomologistes entre eux en recon- naissance de leur concours réciproque, mais qui cause souvent de grands embarras. Elle peut, dans certains cas, les conduire à des recherches tout aussi oiseuses et fatigantes que le baptême engrand de noms inédits. Je crois donc, qu’il faudrait bannir de la science tous les noms de collections et se faire une règle de ne jamais les employer dans la description: ainsi du moins on n’encouragerait pas cette déplorable tendance qui tend à compliquer encore artificiellement une science que la nature a fait déjà bien assez difficile. Quant à moi, quelque désireux que je sois de donner toujours au synonyme le plus ancien la préférence sur tous les autres, et de ne jamais m’approprier ce qui ne m’appartient pas, je ne reconnaîtrai le droit de nommer une espèce qu’à celui qui l'aura établie dans un ouvrage, el je ne citerai jamais comme nom d'auteur que le nom de celui qui en aura fait la description. (1) Ainsi l'Eumenes Saundersi est défini comme suit: « d'une taille moyenne, de couleur brunâtre.. » Des définitions de ce genre rentrent pour moi dans la catégorie des noms inédits. Dans le voyage de Mitchell à la Nouvelle-Hollande on trouve une foule d'es- pèces zoologiques décrites pêle-mêle sous forme de notes; et le genre Abispa y est établi comme suit : « genre Vespa, sous-genre Abispa » !!, et voilà tout! Vient ensuite la description des couleurs de l'espèce. Quoique je me borne à ce seul exemple, je puis aflirmer que le même livre est fertile en productions de ce genre. (2) P. ex. Lepeletier de Saint-Fargeau place souvent le nom de M. de Haan a côté du nom donné à des espèces nouvelles qui lui ont été communiquées par lui, bien que M. de Haan n'ait décrit aucun Vespide. Voyez Vespa velutina de Haan. (n, sp.) I. p. 507. Polistes tenebricosa, de Haan. (n, sp.) I, p. 529. elc, etc. Gt HISTORIQUE. Cette police de la science n'a rien que de très naturel : les avantages qu’elle aurait pour tous, si elle était rigoureusement exercée, sont trop grands et trop évidents pour que l’amour propre de quelques-uns puisse y faire une opposition digne de considération ; et malgré ce que le système contraire peut avoir de flatieur pour quelques vanités particulières, il faudrait bien qu’il finit par céder la place, au grand profit de l’entomologie. HISTORIQUE. L'histoire des Masariens n’est pas longue, grâce au petit nombre de leurs genres et à la rareté de leurs espèces, qui les ont soustraits aux investigations des auteurs anciens. Le Celonites apiformis était cependant connu dès la fin du siècle passé, mais on avait mal interprété ses analogies : Olivier en avait fait un Cimbex, Rossius un Chrysis dont il a effective- ment les formes extérieures. Fabricius cependant et Panzer se montrèrent plus judicieux en le rapprochant des guêpes. Ce fut aussi dans le courant du dernier siècle que Desfon- taines rapporta de Barbarie un insecte rare, s’il en fut jamais ; ille communiqua à Fabricius, qui en fit le genre Masaris. Chose singulière, depuis cette époque plus de soixante-dix ans se sont écoulés et il n’a été signalé aucun. autre individu de cet insecte remarquable, qui figure encore au Musée de Paris avec l'étiquette que Bosc lui a donnée (4). C’est en vain que pendant ces dernières années, M. Lucas, durant le cours de l'exploration scientifique de l’Algérie, a consacré de longs et consciencieux efforts à ressusciter un être qui n’est plus depuis longtemps connu que par un cadavre désséché. L’illustre Savigny, dont le zèle infatigable est pour ainsi dire proverbial, ne semble pas avoir été plus heureux dans ses savantes explorations de l'Egypte (2). (4) J'ai trouvé parmi les insectes du Muséum de Paris un deuxième individu du Masaris vespiformis qui avait jusqu’à présent échappé aux regards des ento- mologistes ; cet individu, très mutilé, paraît avoir été aussi rapporté par Des- fontaines. (2) Ou du moins il n’a trouvé que la femelle. HISTORIQUE. 7% Il est certes bien singulier qu’un animal si rare et destiné à ne faire sur l'horizon de la science qu’une apparition dans un laps de temps de près d’un siècle, ait été surpris et mis au jour à une époque où l’enitomologie, sortie à peine de son berceau, n’avait pas encore importé la publicité scientifique dans les pays étrangers à l’Europe savante. ; Plusieurs figures de cet insecte ont été dessinées d’après l'individu dont nous avons parlé, et qui est du sexe mâle. Or, dans ces dernières années une longue discussion s’estélevée enire divers entomologistes au sujet du Masaris vespiformis que l'un d'eux prétendait posséder : des difficultés sans nombre surgirent, et, après d’interminables débats, la Société entomo- logique de France nomma une commission dans le but d'arriver à une conclusion définitive ; elle fitun rapport, mais ce rapport fut loin de vider la question et de mettre tout le monde d’accord (1). Pendant le débat, M. Schaum fit connaître par une note à la Société que le Musée de Berlin possède des individus du A. ves- piformis, et quoique la commission se soit refusée à ajouter foi à cette déclaration, je ne pense pas, comme nous le verrons plus bas, qu’elle doive être révoquée en doute (2). En 1810, M. Klug publia un mémoire (3) sur un nouveau genre de guêpe qu’il nomme Gnatho, et dans la même année Latreille établit son genre Ceramius (4) sur l'inspection d’une espèce voisine de celle qui avait servi à King, maïs qu’il ne décrivit pas. Depuis, ce genre a été reproduit dans divers ouvrages de Latreïlle, mais toujours l’auteur le rangeait dans le voisinage des Vespiens, méconnaissant ses affinités avec le groupe naturel des Masaris et des Célonites. En 14824, M. Klug reprit le genre Ceramius et en publia une (1) Voyez plus bas aux observations sur le genre Masaris. (2) Pendant que ces pages étaient sous presse, M. Schaum a euvoyé à la Soc. Entom. de France, un mémoire sur le Masaris, qui est égalementsous presse, et dont il sera rendu compte plus bas. (3) Dans le Magazin der Gesellschaft naturforschender Freunde. W. (4) Dans les considérations générales sur l’ordre naturel des Crustacés, des Arachnides et des Insectes, 8 HISTORIQUE. monographie détaillée (1) contenant trois espèces nouvelles parmi lesquelles celle qui avait servi de type à Latreiïlle. Le nom de Gnatho faisant double emploi, M. Klug adopta celui que La- treille avait proposé et qui doit rester dans la science. Enfin Shuckard fit connaître le genre Paragia (2), singulier re- présentant des Masariens sur le continent austral. Comme Latreille, il méconnut les affinités de ce genre si particulier et le rapprocha des Vespa. Très récemment M. Smith a fait con- naître deux espèces nouvelles propres à ce genre. Lepeletier de Saint-Fargeau est aussi incomplet, sur les Masariens que sur les deux autres tribus; il ajoute bien deux espèces aux listes entomologiques, mais en revanche ï! en omet plusieurs anciennes et ne fait aucune mention des Paragia. Je ne parlerai pas ici de tous les petits travaux qui parlent en passant des Masaris et des Célonites ; la liste des synonymes de chaque espèce en fournit des citations qui forment tout le commentaire qu’on en peut donner. Dans ce rapide exposé je n’ai pas cité non plus les auteurs qui n’ont fait que copier leurs devanciers, ou se sont bornés à donner quelques figures, comme Coquebert et Jurine; cependant je dois une mention à la décou- verte d’un type transatlantique très voisin des Masaris et que je fus le premier à faire connaître. C’est le seul de cette tribu qui ait encore été fourni par le continent américain. Tel fut l’état des connaissances jusqu’à ce jour pour ce qui concerne la tribu qui fait l’objet de ce mémoire : Deux genres très voisins constituaient d’abord seuls le groupe des Masariens (Masaris et Celonites.) Jurine n’en faisait même qu'un seul genre. Ainsi constituée la iribu offrait une parfaite homogénéité et rien n’empêchait de la considérer comme une famille indépendante, mais comme je le montrerai plus bas, les découvertes postérieures la relièrentsi intimement aux. VESPIDES qu'il fut dès lors impossible de ne pas la faire ca- drer dans ce groupe. (1) Voyez : Entomologische monographien. (2) Transact. of the Entom. Soc. of London. PREMIÈRE PARTIE. © — CONSIDÉRATIONS GÉNÉRALES SUR LA TRIBU DES MASARIENS. CHAPITRE PREMIER. DES MODIFICATIONS DES ORGANES APPENDICULAIRES ET DES PIÈCES TÉGUMENTAIRES. Art. IL. DU SYSTÈME TÉGUMENTAIRE. Les parties tégumentaires des insectes offrent des caractères d’un ordre supérieur à ceux tirés des appendices, par une fixité de formes plus persistante en général dans une famille tout entière, ou du moins dans toute une section de famille. Le principe de subordination des caractères, si l’on veut éviter de tomber dans les caractéristiques artificielles, doit donc les faire passer en première ligne. Ces pièces sont assez fixes dans toute la famille des Vespides ; leur nombre et leur disposition ne varient point. Le prothorax apparent (1) s'étend toujours jusqu'aux ailes en encadrant le mésothorax ; le nombre des anneaux de l'abdomen est toujours de six dans les femelles fécondes ou infécondes, de sept dans les mâles, etc. (2). Les petites variations de forme dont elles sont susceptibles offrent d’excellenis caractères de classification; à peine sensibles dans les Vespiens et les Euméniens, elles sont beaucoup plus accentuées dans les Masariens. Pour suivre un ordre méthodique dans l'exposé de ces diffé- rences, je vais envisager successivement la tête, le thorax et l'abdomen. I. La TÊTE ne présente rien de bien remarquable si ce n'est ce qui tient au système appendiculaire qui fait l’objet de l’article suivant. Elle est entièrement semblable à celle des autres tribus de la famille, avec cette seule différence que l’échancrure des (4) Qui n’est qu’une partie du véritable prothorax. (2) Voyez la Monographie des guêpes solitaires. 12 THORAX. yeux tend à disparaître, et disparaît même complètement dans quelques Ceramius. II. Le Tuorax offre en revanche le meilleur caractère, et je vais entrer à cet égard dans quelques détails parce qu’ils me serviront plus bas à établir l’analogie des genres que je réunis dans cetle tribu à l’exclusion des autres. Les seules pièces qui présentent une modification bien ap- parente sont les écussons, mais cette modification est constante dans les Masariens, c’est-à-dire dans tous les genres dont je compose cette tribu, et elle ne se retrouve pas dans les autres. L’Ecusson affecte toujours plus ou moins la forme d’un triangle dont le côté antérieur transvérsal s'étend entre les deux ailes postérieures, et dont les autres, partant de la base de ces derniè- res, convergeut en un angle plus ou moins arrondi et dirigéen arrière (PL. [, fig. 12). Le milieu de ce triangle est élevé et forme un irapèze saillant (E), à droite et à gauche duquel se voit un espace enfoncé et couvert de stries transversales (e) ; le bord latéral de l’écusson apparaît comme un petit cordon qui gagne d’un côté la pointe du trapèze saillant, tandis qu’en avant il se prolonge obliquement et finit par prendre une forme voûtée pour former l’écaille de l'aile postérieure (s). Aux angles anté- rieurs du trapèze se trouvent deux légères écailles articulaires qui figurent en petit les écailles des ailes antérieures. A première vue on pourrait prendre le trapèze saillant pour l’écusson tout entier et les bords latéraux pour le post-écusson ; mais un examen plus attentif montre qu’il n’en est point ainsi : le post-écusson apparaît sous l’écusson sous la forme d’une lame très mince, entièrement dissimulée par ce dernier; ne laissant voir que sa tranche qui suit les bords de l’écusson, taillée absolument sur la même coupe, et ne s’en distinguant souvent qu'avec peine (b). Cette disposition et ces formes sont générales chez tous les Masariens et rien que chez les Masariens. Une structure analogue des parties correspondantes, se voit ilest vrai danslegenre Nec- ABDOMEN. 13 tarinia (A),en ce sens que les écussons sont aussi superposés, mais leur disposition dans les Nectarinia est bien différente : l’écusson présente la forme d’un carré large, dont le bord postérieur est droit et tronqué de façon à ce que l’on puisse voir de l’écusson une face supérieure etune face postérieure; le post-écusson est placé sous la face postérieure et continue la troncature de l’écusson ; on dirait que, n'ayant pu se loger derrière l’écusson à cause de la brièveté du thorax, il s’estplacé dessous. Dans les Masariens l’écusson n’est pas terminé postérieurement par un bord droit te! qu’il le faudrait pour permettre au post-écusson de se loger à la suite; il est prolongé en arrière, son extrémité recouvre ce dernier, il chevauche sur lui, pour ainsi dire. III. L’ABDOMEN est assez variable dans sa forme, mais on peut dire en général que les segments sont moins inégaux entre eux que dans les autres tribus des Vespides. Le deuxième n’est pas ordinairement plus grand que le troisième (1), il ne suffirait pas à lui seul pour emboîter les suivants comme cela a lieu chez les Euméniens et dans la majorité des Vespiens. Mais ce n’est pas à sa petitesse seulement qu’est due cette impossibilité, un autre fait est évident qui donne aux anneaux une fixité très grande, et ce fait tient à la forme de chacun d’eux. Dans bien des espèces (Masaris vespiformis, Ceramius cerceri formis, etc. ), les segments qui sont en général rétractiles, c’est- a-dire le troisième et les suivants peuvent être considérés comme formés de deux moitiés dont l’antérieure emboîtée, plus petite, et la postérieure emboîtante, plus large. Au point de séparation de ces deux moitiés se trouve un renflement qui ne permet pas à l'anneau de rentrer au-delà de cette limite dans celui qui le précède et qui en emboîte la base. Cette organisation est loin d’être parfaitement apparente dans toutes les espèces, mais quoique faiblement développée et souvent insaisissable à l'extérieur, elle n’en fixe pas moins les (1) Voyez la Monographie des Vespiens. (2) Excepté le genre Paragia. 14 ABDOMEN. segments dans bien des cas. Dans d’autres cependant, dans plusieurs Ceramius par exemple, et dans le genre Paragia en par- ticulier, elle manque totalement ; l'abdomen est tout semblable à celui des Odynerus. | Sp Une chose singulière et qu’il est bon de noter aussi, c’est la tendance qu’ont les Masariens à replier l’abdomen sous le ventre ; je dis la tendance parce que tous ne présentent pas non plus ce caractère; cette faculté est l'apanage des espèces dont les anneaux ne sont pas rétractiles, et l’on pourrait peut-être l'expliquer ainsi. L’abdomen étant convexe en dessus et plat ou même concave en dessous, il ne lui sera pas possible de se replier en dessus, mais la simple contraction des muscles inférieurs de l'abdomen rapprochera les segments en dessous, tandis qu’ils s’écarteront en dessus dans la latitude qui leur est laissée pour se mouvoir. L’abdomen se recourbera ainsi voûtant sa partie supérieure, et le mouvement est souvent si prononcé que l'anus, ramené en avant, vient se placer sous le sternum (PI. V. fig. 1}, comme cela a lieu dans les Célonites. Cette faculté de l’abdômen qui ressemble assez à celle que possèdent les Chrysides a suggéré à M. Spinola les bases d’une nouvelle classification très ingénieuse, mais malheureusement d’une application trop peu générale, comme nous le montrerons plus bas. Le segment anal prend parfois des formes assez singulières; . souvent ilest bituberculé; dans les Célonites de la première division, il est même découpé et dentelé. Cette section des Célonites ressemble du reste d’une manière frappante aux Chrysides pour l’ensemble des formes; et il est curieux de retrouver cette analogie jusque dans les dentelures du segment anal (4). Enfin, comme caractère négatif, n’ometions pas que chez aucun Masarien on ne trouve l’abdomen porté au bout d’un (1) Observons ici que dans bien des cas un examen superficiel pourrait faire - CHEZ LES MÊMES LIBRAIRES : La MONOGRAPHIE DES GUÊPES SOLITAIRES où DE LA TRIBU DES EUMÉNIENS. 1 vol. de Texte et Atlas. — Prix : 34 fr. La MONOGRAPHIE DES GUÈPES SOCIALES où DE LA TRIBU DES VESPIENS. Prix de Ja Livraison : 6 fr. El a parn Six Livraisons. Foto Les personnes qui n'auraient pas encore fait relier leur exemplaire de la MonocraPpnie prs GuÊPes SoxiTaiRes , trouveront de l'avantage à le faire inter- folier, afin de pouvoir intercaler entre les pages les nombreuses corrections et les additions que renferme le supplément. À PARIS. — TYPOGRAPHIE FÉLIX MALTESTE ET Ci, : 22, Rue des Deux-Portes Saint-Sauveur, Mt Pa Ms qu © À LORS AA PR NOT EN ete ÉTUDES SUR LA FAMILLE DES TROISIÈME PARTIE COMPRENANT LA MONOGRAPHIE DES MASARIENS ET UN SUPPLÉMENT A LA MONOGRAPHIE DES EUMÉNIENS, HENRI de SAUSSURE, Membre de lu Société de Physique et d'Histoire Naturelle de Genève. CAHIER , 7 Prix : 6 fr, pl à & Un Ver PE A. 2 ns heie PARIS, VICTOR MASSON, PLACE DE L'ÉCOLE-DE-MÉDECINE . GENÈVE, J. KESSMANN, | J. CHERBULIEZ, rue du Rhône. rue de la Cité. LINTE LES MÉMOIREN MONOGRAPHIE DES MASARIENS (2). BLANCHARD (Emile). Note sur le Masaris vespiformis. [ Ann. Soc. Ent. Fr., 3e sér. I. bull. p. 6.) 1853. BOYER DE FoxscoLomBe. Description du Ceramius Fonscolombii. ({ Ann. de la Soc. Entom. de Fr. tre sér. t. IV.) 1835. Durocr (Léon). Sur une nouvelle espèce de Celonites. (Ann. Soc. Ent. Fr. 2e sér. IX. p. 58.) 1851. Id. Remarques sur ja famille des Masarides. (Ann. Soc. Ent. Fr. 2e sér. IX. p. 61.) 1851. Id. Encore Masaris et Celonites. (Id. X. p. 448.) 1852. FAIRMaAIRE (Léon). Rapport relatif au Masaris vespiformis. (Ann. Soc. Ent. Fr. 3e sér. [. bullet. p. 16.) 1853. K£uüG (Dr. Fr.). Entomologische monographien. Berlin. 1824. 1 vol. 80. Lucas (H.). Observations sur le nombre des articles qui composent les antennes du Masaris vespiformis et des Celonites. (Ann. Soc. Ent. Fr. 2e sér. IX. bullet. p. 94.) 1851. Roman» (de). Lettre à M. Dufour, sur le Masaris et les Celonites. (Ann. Soc. Ent. Fr. 2e sér. IX. bullet. p. 51.) 1851. Id. Note sur le Celonites dispar. (Kd. bullet. p. 82.) 1852. SAUSSURE (H. F. de). Note sur la tribu des Masariens. (Ann. Soc. Ent. Fr. 3e sér. [L. bullet. p. 18.) 1853. ScaAuM. Note sur le Masaris vespiformis et Celonites dispar. (Bullet. de la Soc. Entom. de France. 2e sér. t. X. p. 86.) 1852. Id. Encore un mot sur le genre Masaris. (Ann. Soc. entom. de Fr. 3e sér. I. 653.) 1853. 80. Sir (Fréd.). Descriptions of two new species of exotic Hymenop- tera. (Trans. Entom. Soc. of London. 2e sér. t. [. p. #1.). 1850. SHUCKARD. Descriptions of New. Exotic Aculeate Hymenoptera. (Trans. Entomol. Soc. of London. {re sér. IL. p. 68.) 1837. (1) La plupart de ces mémoires étant très connus, et leur rappel n’ayant pour but que de permettre de vérifier sans peine les dates de publication des espèces et l’ordre chronologique des synonymes, on ne cite pas à nouveau les ouvrages qui le furent déjà dans la Monographie des Guêpes solitaires. | TABLE ALPHABÉTIQUE DES GENRES, DES ESPÈCES, ET DE LEURS SYNONYMES. CELONITES. abbreviatus afer (Fischeri) apiformis (abbreviatus). . . . . dispar (Jugurtia oramensis.) Fischeri oraniensis (Jugurtia) SAVISN VAE NS RON ENE RENE REA CÉRAMIUS PE NCNENECECN capensis. . cerceriformis ee + + + + + ee . ee + + + + + ee + CFÉOMOMOMONC I OMMORIQUIC OPOMONAOMONIONRO CNE eee elle elle)lemMertas}/e late macrocephalus. . . . . . . . .. nigripennis OFaniensis eee) Mlle Me rex SDIFICORNIS EAN eee ele de tuberculifer (lusitanicus) . . vespiformis . . . . e + + eo + + + + + + ee + + © . ee + ee + + CHIEVSES. dubia (Gelonites abbreviat.). . . CIMBEX. vespiformis (Gelon. abbrev.) . . 87. ERYNNIS. S8. Romandi (Masar. vespif.) 92, 89. americana (Trimeria). . . . . . 81. 86. GNATEHO. 2 Fonscolombii (Ceramius) . . . . 63. 8/4 JUGUREIA 2 +. 1280 ERA 89. 92 numida à Lee UNE 85. Gi. Oraniensis. . . . . . . . . . ôl1. 76. MASARIS, 54 40 ele 99: 66. apiformis (Celonites) . . . . . . 88. 73.5 1/Spinole Re ME ANNEE 95. 77} vespiformis 2411111502 Pan 92. 63. 73 PARA GTARES EL NERREES GBA PAM AUSITALS ENS PENSAIS 57. 69: Vbicolor 70) 2 0 ON RER 58. 76: #ibidenss Pi NE Er CNE RDA 9. ON ATeCIPIENS EPP CNE E 53. 65: | 1odyneroïdes:\.).}. "10000000 6. DNS EU DOS MOMENO EE lo c 59. GISI ENCRES 3 DD. G0N tricolore Chou Le 5e 79. tricolor (Smithii) . . . .: . . .. 59. DRUMIERTAPEENRCENTEPNRE 8L. 00:11 AaINElICANA. NS I Ne ete en 81. VESPA. 88. abbreviata (Gelonit.) . . . . . . 88. SUPPLÉMENT À LA MONOGRAPIIE . ES SOLITAIRES OU DE LA DES GUE TRIBU DES EUMÉNIENS, OUVRAGE QUI A REMPORTÉ LE PRIX DAVY FONDÉ A GENÈVE, POUR ENCOURAGER L'ÉTUDE DES SCIENCES PHYSIQUES ET NATURELLES ; PAR HENRI de SAUSSURE, Membre de la Société de Physique et d Histoire naturelle de Genève. GENEVE, J. KESSMANN, J, CHERBULIEZ, rue du Rhône. rue de la Cité. PARIS , VICTOR MASSON, Place de l'École-de-Médecine. 1854. sai + ie DTA ÿ. Mi ÉRPARIT AA TE AU 1 H5 LS MIE SR Où 91 AVANT-PROPOS. Depuis la publication de la Monographie des Guépes solitaires, une grande abondance de matériaux nouveaux m'est tombée sous la main et m'a montré l'utilité d’une addition à ce tra- vail. Mais la possession de ces faits nouveaux, quelque nom- breux qu’ils soient, ne m'aurait pas déterminé à publier si tôt un supplément, si les nombreux défauts de l'ouvrage ne me faisaient un devoir de l’amender au plus vite. Ces défauts sont si nombreux et si patents, qu’ils n’ont échappé ni au lecteur ni à moi, et quoiqu'on ne les ait pas jugés avec toute la sévérité qu'ils méritent, il est nécessaire, pour ne point abuser de l’in- dulgence publique, que j'y porte sans retard mon attention. Que l’on ne s’étonne pas si je fais déjà des changements ca- pitaux, si je défais des genres, si j’altère des diagnoses, si je réduis le nombre des espèces et si je change leurs noms. Ces modifications sont nombreuses en raison de l’abondance des matériaux nouveaux que j'ai pu recueillir. D'ailleurs on ne peut arriver du premier coup à trouver la méthode naturelle, les genres ne peuvent se définir à priori; ce n’est qu’en tâtonnant qu’on arrive à découvrir les caractères qui les distinguent ; c’est de l'étude des espèces qu’on parvient à les déduire ; souvent, lorsque leur nombre s’accroît, il faut reculer les limites des coupes ou retrancher des caractères génériques ceux qui ne sont pas échus en partage aux nouvelles espèces, 11 est des livres très mauvais qui passent cependant pour bons, parce qu'on eut l’art d’en cacher les défauts. On voit aussi des auteurs qui, après avoir reconnu leurs erreurs, y persistent et les défendent pour n'avoir pas l’air de s'être trompés. Ama- teur sans prétentions, j'estime qu'il est plus méritoire de mettre ses fautes au grand jour et de les corriger. Avant d'entrer en matière, je ne veux pas faillir au devoir de la reconnaissance, je tiens à faire savoir que j'apprécie haute- ment les services qui m'ont été rendus. Les Entomologistes ont répondu avec une louable complaisance aux appels que je leur ai adressés. J’ai reçu de plusieurs d’entre eux de nombreuses et intéressantes communications. Deux voyages me mirent à même de visiter avec fruit le Musée Britannique dont M. Gray m'ou- vrit les portes avec une grande bienveillance ; celui de Turin, où M. Ghiliani me fit connaître plusieurs espèces nouvelles et me communiqua sur ses voyages d’intéressantes observations; la magnifique collection de M. le marquis Spinola ; celle très riche aussi de M. Smith, de Londres, qui en dispose avec une géné- rosité qu’on ne saurait trop louer. Dans les salles de la société Linnéenne de Londres, j’eus le bonheur de visiter les restes de la collection entomologique de Linné et celle de Banks, où Fabricius a puisé à pleines mains (4). C’est dans ce même eta- blissement que je vis une collection typique des irsectes recueil- lis dans l'Amérique du Sud, par le capitaine King, et décrits par Haliday. Enfin M. Herrich-Schæffer m'a dernièrement com- muniqué les Vespides de la collection qui lui a servi pour l’é- tablissement de sa Fauna germanica. Grâce à ces nombreux ma- tériaux, j'ai pu me fixer sur un très grand nombre de types, comme on peut le voir en parcourant les Etudes sur la famille des Vespides. Mais ce dont je me souviens, avec la reconnaissance la plus {t) Voyez plus bas : Visite à la Société Linncenne de Londres. 103 vive, c’est l’extrème bienveillance avec laquelle M. le mar- quis Spinola et M. le docteur Sichel m'ont fait profiter de leur expérience et des connaissances générales que leurs études approfondies leur ont acquises. Il y aurait de lPingratitude à ne point parler aussi des excellentes observations dont M. Chevrier, de Genève, a bien voulu me faire part, observations empreintes de la sagacité dont cet entomologiste à toujours fait preuve. Je remercie sincèrement tous ces collaborateurs de mon ou- yrage. Collections typiques qui m'ont servi pour la Monographie des Gruépes solitaires. 1° Celle de Linné. 2° Celle de Banks. 3° Ceile des insectes recueillis par King, dé- crits par Curtis, Walker et Haliday (in Trans. Linn., Soc. of Lond.) lo Celle de Jurine. Conservée au Musée de Genève, »° Celle de Bosc, souvent citée par Fabricius. 6° Celle formée par Brullé, dans l'expédition scientifique de Morée et celle qui fut dé- crite par lui dans l’Hist. nat. des Iles Ca- naries. 7° Celle de Lepeletier de Saint-Fargeau. 8° Celle de M. Lucas, formée durant l'explo- ration scientifique de l’Algérie. 9° Quelques types de Fabricius, Latreille, Conservées à la Société Lin- néenne de Londres. Copservées au Muséum de Paris, Blancherd, etc. J 10° Celle de M. le marquis Spinola. Gênes. A1° Celle de M. Guérin-Méneville. Paris. 12° Celle du Musée Britannique contenant plusieurs types décrits par des auteurs anglais : Leach, Saunders, White, Curtis, Smith, etc. 15° Celle de M. Herrich-Schæffer, communiquée par lauteur, 104 Ë VISITE À LA SOCIÉTÉ LINNÉENNE DE LONDRES. Tout le monde sait que la collection typique de Linné est la propriété de la Société Linnéenne de Londres. Les insectes qu’elle renferme portent des étiquettes écrites de la main du père de la Zoologie moderne, et cette particularité lui donne un prix inappréciable. Malheureusement le temps ne lui a pas épargné l’action de ses lois immuables, et les soins les plus assidus qu’on ne cesse de lui prodiguer, ne peuvent qu'en retarder l'effet. Déjà bien des pertes sont à regretter. Mais ce n’est pas à cette collection seule que se borne la ri- chesse de la Société Linnéenne de Londres; on y conserve avec un soin égal les exemplaires même du Systema Naturæ que son auteur avait fait interfolier et qu’il a annotés de sa main. A côté de la collection Linnéenne l’on en rencontre une autre, c'est celle de Banks, si souvent citée par Fabricius, et dans laquelle cet auteur a trouvé des types qui depuis sont restés incon us. Enfin, outre ces deux collections, on voit encore celle qui, bien plus récente, fut rapportée du Brésil par le capitaine King, et publiée par MM. Curtis, Walker et Haliday, dans le tome xvur des Transactions de la Société Linnéenne. Ces collections m'ont paru assez importantes pour que j'en fasse une mention particulière. On en appréciera l'intérêt en parcourant les listes qui font l’objet des pages suivantes. L. COLLECTION DE Linté. Evidemment cette collection n’est pas intacte, des types ont disparu, d’autres ont été transposés, car il n’est pas rare de trou- ver sous la même étiquette des espèces de différentes familles, espèces que Linné connaissait fort bien. Enfin, plusieurs éti- quettes ne sont pas de la main de l’auteur, ne remontent même pas à son époque, et sont attribuées à un certain Smith de ses 105 amis ou de ses disciples. On ne peut accorder aucune confiance aux noms qu’il a laissés ; il est bon que les Entomologistes en soient avertis pour ne pas tomber dans de graves erreurs. Voici maintenani la liste des types que renferme la collection Lin- néenne avec les observations que j'ai pu faire à leur sujet (1). ESPÈCES ÉTIQUETÉES PAR LINNÉ. OBSERVATIONS. Vespa coarctata. . . . . . . . . | Eumenes coarctatus. m. NCAA SL. cie. Synagris calida. m. = NCONMUIA EN. Se Use Synagris cornuta. M. — Parietum. . ....... Odynerus parietum. m. IUT AT AN EAU 2 Me — murarius. 7. 1 SDINIDES + NS -0 — spinipes. m. = Difasciata: re 6 SL = bifasciatus. m. — carolina. . . . . . . . . |est un Polistes, non la V. Carolina, Fab. (2). NACRE ec. Vespa maculata. m. —NICINC(A Et. An .« .| — cincta. m. = CMS ER MEME — affinis. m. — orientalis.. . . . . . . . — orientalis, m. = ICrADEO.. 1. etes ie CrADrO: Mn = AVUIDAEIS Se — vulgaris. ”. RU ea 2 ARS celle — rufa. m. — gallica, . . . . . . . . . | Polistes gallicus. m. — biglumis. . ....... ne paraît pas être l'espèce que j'ai nommée ainsi; ses ornements sont blancs, non jaunes comme dans le P. diadema, Latr., que j'avais rangé sous cette espèce (3). — NAINENSIS er eee eee — campestris. . . . . . . . — uniglumis.. . . . . . . . non Vespidæ. ——OTUSDAUIR NUE ——,MystaCea..) je 5.1.6. ] EE NINU TA. UEUE non Vespida. Chalcidide. — dorsigera.. . . . , . . . [non Vespida. Leucospis. = isionatds LU SAME 2 non Vespida. Bembicite. (1) Les noms suivis de la lettre m sont ceux que j'ai adoptés dans les Etudes sur la famille des Vespides. (2) Voyez dans la Monographie des Gutpes sociales le Polistes carolinus, Linn. (3) Voyez la Monographie des Gutpes sociales, p. 2h?, 106 LT ESPÈCES ÉTIQUETÉES PAR SMITH. OBSERVATIONS. À Polistes flavescens. Fabr. . . . . | C’est le P. stigma. m. == Aiicarnilex.t Eee UCE C’est l’Icaria ferruginea. m. Cette espèce est de plus placée parmi les Sphex. Vespa argillacea. . . . . . . . . | Nom inédit ? L'espèce qui le porte est l’'Eumenes canaliculatus, m., et l’on a placé sous la même étiquette un Belonogaster junceus. m. nn 1 DE ALO NCA OC COM E Nom inédit? C’est un Cerceris. Outre ces espèces, on voit dans la collection les suivantes sans noMS : Zethus cyanipennis. — Eumenes conicus. — Eumenes flavopictus. — Odynerus ovalis. — Polistes pallipes, var. foncée. — Polistes versicolor. — Polistes Schach. — Apoica lineolata. II. CoLLecTIoN DE BANKs. Dans cette collection, Fabricius n’a fait que décrire certains types uniques; il ne paraît pas avoir étiqueté la totalité des in- sectes, et l’on y remarque plusieurs erreurs qu’il est important de signaler, de crainte qu’on n’accorde trop de confiance aux étiquettes de Banks. NOMS DES ESPÈCES. OBSERVATIONS. Vespa coarctata!!!. . . . . . . | à tort. C’est le Zethus pyriformis. m. NNALCUAA RE EN NUE NC RE Eumenes arcuatus. m. — campaniformis. . . . . . — esuriens. m. 2=\fpetiolata. ei Mr — petiolatus. m. = MCada se PA Re ee à tort. C'est la Synagris minuta. m. Cette con- fusion est très explicable. AODATIe LUNA ENMINENENENSE Odynerus parietum. m. A SDINIDES.. Melie NN ele à tort. C’est une petite variété du précédent. Se DITENS Re Le AN à tort. Odynère voisin du parietum. a DICINCTA Eee RSS Odynerus bizonatus. ". RTE PE CAPE NUE EE Monobia quadridens. m. AUDDES MAP SR ane . | Rhynchium rufipes, 7. 107 NOMS DES ESPÈCES, OESERVATIONS. — Jateralis. . . . . . . . . | Rhynchium lateralis (africanum). — hœmorrhoïdale. . . . . . — hæmorrhoïdale. m. POUSESNANIO RS Re Cie Polistes canadensis. m. TS CHACIS ET NI à tort. C’est le P. humilis. m. — annularis. . . . . . . . | Polistes annularis. m. TN NEIL ESS CT EMEA — tasmaniensis. m. — tepida.. . . . . . . . .| — tepidus. m. 1 INACAENSIS + «ee ee — hebræus (var. macaensis), m. —Mh\carniiex.. DR . — carnifex. M. — marginalis.. . . . . . . — marginalis. m. nt alenaria . . | Vespa arenaria ? m. NIGER ENNEMIS Synœæca Cyanea. M. — macilenta. . . . . . . . | Belonogaster rufipennis. mn. nr MNDEISeA st. MUR ele — — m. = MiSenripes.-domiars «Qt C’est un Gerceris. EH OICONCINNO ML LE C’est l'Hyleoïdes concinna, Smith, Catal. Brit. Mus. I. Andrenidæ et Apidæ, p. 22. a CD Te De serait un Stizus ? É III. COLLECTION RAPPORTÉE PAR LE CAPITAINE KING. Il est inutile que je fasse pour cette collection le même tra- vail que pour les autres, vu qu’elle n’est ni classique, ni mal déterminée ; on trouvera les espèces qu’elle contient, décrites dans cet ouvrage et citées avec soin. SUR LES ORGANES BUCCAUX. Dans l'introduction à la Monographie des Euméniens, je disais, p. xLr, que les lanières latérales de la lèvre ou paraglosses, n'étaient peut-être que les parties analogues d’une portion du galéa des mâchoires qui s’en serait détachée. Cette opinion est complètement confirmée par la découverte que je fis d’une espèce, l’ÆEumenes quadrispinosus, dont les mâchoires présentent cette scission des galéas, de la manière la plus nette. Voy. pl. vu, fig. 2 b. On conccit sans peine que si deux mâchoires de ce 108 genre venaient à se souder, de façon à ce que les deux galéas concourussent à la formation de la languette, ces lobes latéraux représenteraient naturellement les paraglosses. Puisque j’en suis sur le chapitre des appendices buccaux, je profiterai de cette occasion pour rappeler encore que le seul moven d'arriver à une bonne fixation des genres dans la famille des Vespides, c’est de disséquer avec soin la bouche des in- sectes. Des classifications faites d’après le facies, comme je les ai vu pratiquer dans bien des collections, ne peuvent avoir d'autre résultat que la consécration d’un grand nombre d’er- reurs (1). Je recommanderai aussi de ne pas se fier pour cette étude de la bouche, à un simple examen fait à la loupe, et sur l’in- secte même dont on aura simplement désarticulé les organes buccaux pour les faire saillir hors de leur cadre. La loupe est tout à fait insuffisante pour des recherches aussi délicates, et l’on ne saurait trop se tenir en garde contre cette manière de procéder. La seule voie qu’il soit permis de suivre avec succès, consiste à arracher, après les avoir fait ramollir, la lèvre et une mà- choire au moins, et à les coller sur une plaque de verre qne l’on soumet au microscope. On arrive ainsi à apprécier avec la plus grande netteté, et le nombre et la forme des articles des palpes, sans torturer ses yeux à chercher des détails impercep- tibles. SUR LA FAUNE pu Norp. Lorsque je publiai la Monographie des Guêpes solitaires, je con- (1) Fabricius, Latreilie et bien d’autres auteurs doivent à ce procédé trop com- mode l’introduction d’un grand nombre d'erreurs dans leurs ouvrages. Latreille, en particulier, n’a jamais bien connu des guêpes que quelques types de genres, faciles à distinguer ; mais il n’a jamais su ce qu'était un Odynerus, un Synagris, un Eumenes, comme on peut en juger par les insectes qu'il a étiquetés. On sait, du reste, qu’il admettait la distinction spécieuse entre les Odynères et les Rhyg- chium, tandis qu’il n’a jamais pu trouver d'autre différence entre les Eumenes et les Zethus, que celle qui résulte de la forme du chaperon. L'étude de la bouche Jui aurait révélé de bien autres différences que celles qui séparent les Cdynères el les Luimenes des Rhyogchium ! 109 naissais à peine quelques espèces de la Faune hyménoptérolo- gique circumpolaire, et je n'avais aucune idée de celle qui peuple la Scandinavie. Mais lorsque M. le professeur Boheman m'eut communiqué un grand nombre de Vespides de ces ré- gions froides, je m’aperçus, non sans surprise, que presque tous ces Vespides étaient différents de ceux que l’on recueille dans l'Europe moyenne. Un certain nombre d’entre eux parais- sent, ilest vrai, s’étendre sur toute la surface de ce continent, mais les autres, et ils sont en majorité, sont confinés dans des limites bien plus restreintes. Les Hyménoptères de l’Ecosse et ceux de la Scandinavie, offrent des espèces très voisines, mais spécifiquement diflérentes de celles de la France, de la Suisse et de l'Allemagne, qui présentent à leur tour bien des diffe- rences avec celles du midi de l’Europe. Mais dans chacune de ces latitudes on trouve également représentés un certain nombre de types correspondants, qu’il est souvent difficile de distinguer d’après une description succinte. C’est ainsi que chacune de ces régions possède son Odynère à trois bandes jaunes à l’ab- domen, son Odynère à formes allongées (O. crassicornis), etc. Il en est résulté que les Entomologistes de chaque pays ont ap- pliqué aux espèces de leur patrie les descriptions de Linné ou de Fabricius, qui n’ont irait qu'aux espèces du Nord. C’est ainsi que Lepeletier a pris l'O. triphaleratus pour l'O. trifasciatus, que J'ai pris l'O. crassicornis pour l'O. murarius, l'O. sinuatus pour l'O. bifasciatus, etc. Effectivement, chaque zone de l’Europe a son Odynerus trifasciatus, son O. murarius, etc., à elle propre, mais il est important de savoir que les espèces indigènes de Linné se trouvent en Scandinavie, non dans l’Europe moyenne, à l'exception d'un petit nombre d'entre elles qui paraissent être universelles. (Ex. : O. parietum, O. spinipes, O. reniformis.) L'Amérique septentrionale fournit exactement la même ob- servation; ses Vespides offrent avec les nôtres des traits de ressemblance si frappants qu’on est souvent tenté de les croire identiques. La Faune du Canada et de l'extrême nord avoisine de bien près la Faune scandinave, tandis que les Vespides de la Caroline offrent la plus intime ressemblance avec ceux du Midi 110 de l'Europe. On peut, dans l’un et l’autre continents, constater cette règle, que les espèces les plus reculées vers le Nord sont celles envers lesquelles la nature a été la moins prodigue d’or- nements, celles dont les bandes se réduisent à de simples lignes et dont la sculpture est la plus fine. À mesure qu’on s’avance vers le Midi, on voit les ornements jaunes s’élargir, les taches augmenter en nombre, la surface du corps se rider et se chagri- ner profondément. TT YO << — CORRECTIONS, CHANGEMENTS ET ADDITIONS MONOGRAPHIE ‘. Dans les pages qui suivent, je reprends genre par genre, page par page, toute la Monographie, et pour chaque genre ou section de genre, j'indique : 1° les changements à faire ; 2° les nouvelles espèces à ajouter. En conséquence, les chiffres placés en marge indiquent les pages de la Monographie auxquelles se rapportent les observations annexées. Les espèces nouvelles sont simplement rangées dans un ordre méthodique correspon- dant à celui qui est adopté dans la Monographie. (1) Il serait bon de faire interfolier la Monographie des Guépes solitaires, en tout ou en partie, pour y introduire les changements adoptés. tbe xx Xbh TRIBU DES EUMENIENS. Ajoutez aux caractères de la tribu : Yeux s'étendant toujours jusqu’à la base des mandibules. Armure des tibias intermédiaires composée d’une seule épine. Chaperon r'étant jamais terminé par une dent. Page 2. LES ANOMALOPTÈRES. La section des Aromalopières doit ètre conservée intacte. Dans l'in- troduction à la Monographie des Guëpes solitaires (1), je signalais le fait de la non duplicature des ailes des Gayella, et j'exprimais un doute relativement à la place qu'ils doivent occuper. Ce doute est actuelle- ment dissipé. J'ai vu des individus ayant une duplicature obscure des ailes, et d’ailleurs le caractère principal, celui de la structure du thorax, qui dans ces insectes est parfaitement identique à celle que l’on peut remarquer chez les Vespides, est bien plus parlant encore. En effet, les angles du prothorax se prolongent en arrière jusqu'aux écailles alaires, ce qui ne se voit point chez les Crabronides. Enfin, leurs or- ganes buccaux sont ceux d'insectes peu carnivores ; les mandibules en particulier ne ressemblent en rien à celles des Crabronides. Elles ne sont pas armées de dents acérées, elles ne sont pas recourbées de facon à offrir deux pointes redoutables qui se croisent durant la mastication en formant une redoutable tenaille susceptible de broyer entre ses branches la proie la plus vigoureuse, mais elles n’offrent que deux pièces verticales qui figurent un bec, dont les bords seulement sont opposables mais non les pointes. En d’autres termes, elles sont bien faites comme celles des Eumenes, pour saisir, non comme celles des Crabonides, pour broyer. Les Gayella peuvent donc s'emparer des larves sans défense, dont elles approvisionnent leurs nids, mais non d'insectes parfaits susceptibles de quelque résistance. J'ose même af- firmer, pour la même raison, que comme les Eumenes, ces insectes doivent construire leurs nids de toutes pièces, mais non les creuser dans des corps durs, comme le font les Odynères et les Crabronides. Page 9. — RAPHIGLOSSA FiLIFORMIS, . Comme je l'ai indiqué dans l'explication de Ja pl. 8, ce prétendu mâle est une femelle (1) Page xxiv. 114. GAYEELLA. — ZETHUS. et appartient à une autre espèce que nous avons nommée R. Sym- morpHA. Voyez pl. vu, fig. 2, de la Monographie. Page ©. Genre GAYELLA. Ce genre s'augmente de l’espèce suivante : 1. GAYELLA MUTILLOIDES, n. Sp. Nigra, villosissima ; clypeo, antennis pedibusque, rufis; abdominis secundi segmenti fasciis duabus albidis ; alis rufis, apice violaceis. Feu. Formes exactement les mèmes que dans la G. eumenoïdes, mais la taille deux fois plus grande. Chaperon terminé par un angle obtus. Petiole terminé antérieurement par un court pédicelle. Insecte noir, très velu, entièrement couvert de longs poils noirs. Coloration la même que celle de la G. eumenoïdes, sauf les différences suivantes : le bout de l'écusson seul, blanchâtre ; pétiole noir, très velu ; deuxième segment orné sur sa base d’une large bande blanche ; ailes rousses avec le bout violet. Habite : Le Chili. (Musée de Londres.) Page 7. LES EUPTÈRES. De la diagnose, rayez : « Cette dernière n'étant pas pédonculée, » car nous avons reconnu que la section des Mischopières doit faire partie de celle des Eupières. Ire Coupe. Mandibules courtes, etc. (p. 7.) Ce groupe bien caractérisé mérite d’être distingué par un nom. Je propose pour le désigner celui de ZETHITES. Page 8. Genre ZETHUS. Je dois ajouter à ce genre deux nouvelles divisions qui seront cons- tituées par mon genre Calligaster. Ces divisions figureront en tête du genre. (Voyez plus bas les observations relatives aux Calligaster.) En suite de cette addition il faut modifier la diagnose, en mettant au lieu de : a Insectes américains. » Insectes asiatiques et américains. ZETHUS. 115 Et au lieu de : « Pétiole linéaire, etc., » mettez : Pétiole offrant en général un renflement globuleux, mais parfois déprimé, plat, ayant la forme d’un ruban. Le genre Zethus se divisera comme suit : lre Division. CALLIGASTER. Chaperon aussi large que long, plus large à son sommet qu’au milieu. Péliole droit, déprimé, sans renflement sphérique, ayant la forme d'un ruban. Insecte asiatique. Zethus cyanopterus, Lepel. ( Calligaster cyanoptera, Monog. des Guép. sol., p. 23.) IIe Drvisiox. HERCS. Chaperon plus large que long, ses bords latéraux formant de chaque côté un angle aïqu. Pétiole portant un renflement ovoïde allongé. ZETHUS GIGAS. Syn. Spinol., Zethus gigas ! Ann. Soc. Ent. de Fr. Sauss., Z. gigas, Monog. des G. soc., p. 12, fig. 7. — Calli- gaster Hero, p. 23, pl. 1x, fig. 6. Habite : L'Amérique du Sud (1), Cayenne. (Collection de M. Spinola.) ITIe Division. ZETHUS (2). (fre Divis. de la Monog., p. 9). (3). Section À (p. 9). Page 10. — ZETHts BRASILIENSIS. Le mâle comme la femelle ; le (1) Non Java comme je l'ai indiqué dans la Monographie. (2) Je me vois dans l'obligation de donner des noms à mes divisions, afin d'évi- ter Ja confusion qui naîtrait de la transposition des numéros d’ordre rendue né- cessaire par l’intercalation de nouvelles divisions qui s'ajoutent aux anciennes. (3) Dans la diagnose de cette coupe, je dis que le deuxième segment de l’abdo- men est sessile, L'on m'a fait observer qu'il présente aussi un petit col qui continue le pétiole. Mais ce col n’est que le prolongement indispensable pour l'articulation, qui doit pénétrer dans le pétiole et être emboîté par ce dernier ; lorsque l’abdo- men n’est pas forcé, on n’apercoit point ce prolongement et le deuxième segment est réellement sessile. 116 ZETHUS. chaperon, comme dans tous les mâles, en carré large, échanceré au milieu et un peu bidenté. Ailes moins obscures que chez la femelle. Page 42. — Zernus CYANIPENNIS. Changez ce nom en Z. MExIcA- nus, et ajoutez aux synonymes : Linn. Vespa mexicana, Syst. nat., p. 953, fig. 6. De Geer. Ÿ. recuvirostris, Mém. Ins., LIT, 579, pl. xxIx, fig. 4-6. Tigny. V. mexicana, Hist. Inst., IE, 66. Il est plus que probable que cette espèce ne doit former qu'une var. du Z. cœruleopennis, comme plusieurs passages semblent l’indiquer. Zeraus GrGas, Spin.! Cette espèce que j'ai vue dans la collection de M. le marquis Spinola, doit être changée de place, elle forme ac- tuellement la division fleros. (Voyez plus haut, p. 15.) Page 16. Section B. Ajoutez aux espèces déjà décrites : 2 ZETHUS LOBULATUS, n. Sp. (PL. VI, fig. 4, 4 a.) Parvulus, niger, punctatissimus ; prothorace longe bispinoso ; metathorace striato, quadri- carinulato ; petiolo cylindrice clavato ; capite aurato ; prothoracis marginibus flavo-limbatis ; abdominis segmentis flavo marginatis ; alis albidis. Long. 12 1/2 mill. ; env. 22 mill. FEM. Chaperon large, son bord inférieur droit. Corselet carré ; pro- thorax fortement rebordé, ses angles longuement épineux. Tête cou- verte de grossières ponctuations; corselet criblé de gros points enfon- cés qui sont comme de véritables trous. Postécusson tronqué posté- rieurement; ses bords latéraux portant chacun une crête crénelée; métathorax concave au milieu; les bords de la concavité élevés et très tranchants. De chaque côté du métathorax se voit en outre une crête horizontale, tout à fait latéralement placée. Pétiole allongé, ressemblant à celui des Discælius, son tiers anté- rieur seul linéaire ; les deux tiers postérieurs formant un renflement cylindrique grossièrement ponctué, tandis que l’antérieur est lisse en dessus. Le reste de l'abdomen assez lisse ; deuxième segment offrant à son bord postérieur un très fort dédoublement des téguments; la lame inférieure du bord dépassant de beaucoup la supérieure, luisante et figurant comme un segment distinct; troisième segment offrant aussi un fort dédoublement; la lame supérieure liserée de jaune, portant ZETHUS. 117 vers le milieu de son bord un enfoncement qui rend en ce point le bord un peu convexe en arrière ; de cet enfoncement partent deux sillons divergents qui se perdent sous le deuxième segment et qui forment un V: ces sillons peu marqués ; le bout du V et l’espace situé à droite et à gauche, ponctués; la lame inférieure saillante, TRILOBÉE; le lobe médian large, son bord arqué; les deux latéraux plus petits, séparés du médian par une fissure (1). Les autres segments garnis de poils gris. | Tête entièrement couverte d’un duvet doré; mandibules rousses ; antennes rousses, ferrugineuses en dessous, jaunes en devant du pre- mier article, noirâtres en dessus, depuis le milieu. Corselet et abdo- men noirs, couverts d’un duvet gris; angles du prothorax, et ses deux bords d’un jaune varié de roux ; deux petits points jaunes au posi-écus- son; métathorax garni d’un duvet argenté, écaille rousse; les trois premiers segments de l'abdomen très finement liserés de jaune. Pattes jaunes, variées de roux, la dernière paire noire. Ailes hyalines, la côte et la radiale enfumées; deuxième cubitale triangulaire entièrement rétrécie vers la radiale. Rapp. et diff. Cette espèce est très-distincte par sa tête couverte d’un velouté doré, par les angles très-épineux du thorax, par la forme du métathorax, par les trous très gros dont le dos est criblé, par la forme allongée et cylindrique du renflement pétiolaire, et surtout par la singularité de son troisième segment. Habite : Les Amazones au Brésil. (Collect. de M. Smith.) 3. ZETHUS CINERASCENS, n. Sp. Niger; abdomine fusco viltato; alis secundum costam fuscis. Taille du Z. pyriformis ou un peu plus petit. Chaperon deux fois aussi large que long, strié longitudinalement ; ses angles latéraux ai- gus ; son bord antérieur offrant deux très petites dents écartées. Tête rugueuse, les rugosités formant des stries longitudinales. Corselet gros- sièrement ponctué; prothorax fortement rebordé. Abdomen sans le pétiole, un peu soyeux, offrant des reflets argentés mats, grâce aux poils très fins dont il est revêtu. Insecte noir; segments abdominaux très insensiblement liserés de brun. Genoux et tarses brunâtres. Ailes (1) C’est la première fois que je rencontre un Vespide dont les anneaux de l'abdomen n’ont pas leur bord entier, encore n'est-ce ici que la lame inférieure (invisible ou nulle dans les autres genres) qui offre celte anomalie. (Voyez la fig, hi, a.) 118 ZLETHUS. transparentes au bout, noires le long de la côte, brunes en arrière; troisième cubitale assez fortement élargie vers la radiale. Habite : Le Brésil. (Collect. de M. Spinola.) Page 15. — Au lieu de Ile Division, mettez : Division ZETHUSCULUS. C’est dans cette coupe qu’il faut placer le Z. biglumis, que par igno- rance j'avais primitivement placé dans la division Didymogastra. Voyez Monog. des Guêpes sol., p. 19. — (Le chaperon dans la femelle est plus large que long. N’ayant trouvé que ce sexe dans la collection de M. Spi- nola, je ne puis dire si cette espèce rentre dans la section « ou dans la section £.) Page 15. ZETHUS JURINEI. FEM. Chaperon circulaire, strié, noir. Renflement du pétiole très déprimé. Page 16. — Z. Wesrwoopri. Pour donner un point de repère au milieu de ces espèces assez voisines entre elles, j'ai fait figurer ce Zethus : PI. vi, fig. 2. Page 17. — Errata : Au bas de la page, au lieu de Zethus, lisez Discælius. Nouvelles espèces appartenant à la division ZETHUSCULUS. 1° À la section «. (Page 15). 4. ZETHUS RUFINODUS. (PI. VE, fig. 3). Kiger ; thorace flavo ornato; petiolo rufo; abdomine apice fusco ; alis cœruleis. Syx. Latr. Eumenes rufinoda. Gen. Crust. et Ins. IV, p. 137, pl. XIV, fig. 5. Sauss. M. G. Sol., p. 42. 19. Nos 40 et 41 du Catal. manuscr. de Latr..) ©. Long. 17 mill. ; env. 30 mill. &. Long. 15 mill,; env. 27 mill Feu. Tête grande; chaperon plus large que long. Pétiole renflé dans presque toute sa longueur; sa partie linéaire très courte ; son ZETHUS. 119 renflement ovale. Deuxième segment un peu pédicellé, déprimé, Tête presque rugueuse ; corselet couvert de points enfoncés, distants; ab- domen lisse. Insecte noir. Antennes un peu ferrugineuses en dessous vers le bout ; bord antérieur du corselet, une tache sous l'aile, deux points sur l’écusson , deux sur le post-écusson et deux grandes taches sur le métathorax, jaunes ou un peu orangés ; écaille rousse avec sa base noire. Pétiole roux, bordé d’un cordon jaune. Deuxième seg- ment de l'abdomen noir; les suivants bruns. Pattes rousses, hanches tachées de noir. Aiïles brunes avec des reflets violets ; deuxième cubi- tale subtriangulaire. MALE. Chaperon en carré large, un peu échancré au milieu; d’un orangé pâle, portant à son sommet une bande noire transversale et couvert de poils soyeux. Antennes enroulées à l'extrémité ; le dernier article presque en forme de crochet; la spirale ferrugineuse. Abdomen noirâtre au bout. Deuxième cubitale en trapèze. Habite : Les Antilles. (Musée de Paris.) 20 À la section 8. (Page 17.) 5. ZETHUS PARVULUS, n. sp. (PI. VI, fig. 1.) Parvulus, niger, punctatus ; prothoracis bispinosi angulis rufis; metathorace quadricari- nato; postscutello carena transversa arcuata ; tibüis, tarsis antennarumque articulis primis, rufis ; alis in costa fuscescentibus. $. Long. 9 1/2 mill., env. 17 mill. . FEM. Petit ; noir. Chaperon très faiblement échancré. Tête ponctuée, couverte d’un duvet argenté peu dense. Antennes noires ; les deux ou trois premiers articles roux ; le premier avec une ligne noire en dessus. Corselet densément ponctué ; prothorax rebordé, ses angles épineux et roux ; écussons saillants, post-écusson portant une crête arquée assez saillante ; métathorax strié en travers, tomenteux et offrant quatre carènes longitudinales ; les médianes courtes, partant des angles du post-écusson ; les latérales tranchantes. Pétiole grossièrement ponctué, son renflement elliptique; deuxième segment brièvement pédicellé, plus long que large, son bord postérieur double; les trois derniers segments bruns. Pattes noires; tibias et tarses roux. Ailes enfumées le long de la côte. Cette espèce semble être voisine du Z. discælioïdes, et vient se placer à côté de ce dernier. Habite : Le Brésil, Les Missions. (Musée de Paris.) 126 ZETHUS. Page 18. Ve Division. DIDYMOGASTRA. Page 19. — Z£raus Fuscus.! Ailes un peu ferrugineuses. Troi- sième cubitale beaucoup plus large que longue. Mare. Chaperon bordé de jaune. {Collection de M. le marquis Spinola). Page 19. — ZErHus BIGLuMIS. M. Spinola m’écrit que cette espèce rentre dans la division Zethusculus (voyez plus haut, p. 118), mais je ne saurais dire à laquelle des sections # ou & il appartient. Page 22. — APPENDICE.—J’ai vu le Zethus geniculatus dans la collec- tion Spinola. Sa description suit : Espèces nouvelles à ajouter à la division DIDYMOGASTRA. 6. ZETHUS GENICULATUS, Spin. ! FEM. Très voisin du Z. niger ; même taille. Chaperon plus large que long, fortement ponctué, arrondi, offrant en haut une carène médiane élevée. Entre les antennes, un espace élevé transversalement. Tête et corselet fortement ponctués ; métathorax offrant quatre petites carènes Jongitudinales. Abdomen soyeux. Insecte noir; dessous des antennes ferrugineux ; au prothorax une très petite bordure jaune interrompue au milieu et raccourcie sur les côtés ; les trois premiers segments liserés de jaune ; le liseré du pétiole interrompu au milieu, et de chaque côté en avant de la bordure, une tache jaune ; les derniers segments d’un noir ferrugineux, indistinctement bordés de ferrugineux. Pattes noires, tarses et genoux ferrugineux. Ailes transparentes un peu enfumées, les nervures brunes. MALE. Chaperon largement bordé de jaune; mandibules ferrugi- neuses au bout; deux points au-dessus de l'insertion des antennes, deux en arrière des yeux et deux dans leur sinus, jaunes ; bout des antennes ferrugineux. Une tache en avant de l'aile, jaune. Habite : Le Para. { Collect. de M. Spinola.) 7. ZETRUS HILARIANUS, n. Sp. (PI. VI, fig. 6.) Lo Niger, rufo varius ; clypeo mandibulisque sæpe rufis ; antennarum articulis 1-3 rufis ; tho- race rufo, mesothorace nigro vario ; petiolo subtus pedibusque, rufis; alis fuscescentibus. $. Long. 16 mill. ; env. 27 mill, Feu. Tête densément ponctuée ; chaperon très faiblement échaneré. ZETHLS. 121. Corselet ponctué ; prothorax rebordé ; mésothorax portant deux carènes saillantes : métathorax fortement strié en travers, avec un sillon médian; ses bords rugueux. Renflement du pétiole, grand, elliptique; deuxième ” segment assez longuement pédicellé. Insecte noir; mandibules, chape- ron, front, les trois premiers articles des antennes, roux; sinus des yeux roux ou jaunes, ou seulement bordés de ces couleurs; en arrière du sommet des yeux deux grandes taches rousses ; corselet roux, varié de noir sur les côtés; bords du prothorax parfois jaunes ; souvent deux points sur l’écusson, post-écusson, et les bords du sillon du métathorax, jaunes ; mésothorax noir, varié de roux ; une tache jaune sous l'aile; écaille rousse ou orangée. Abdomen noir; pétiole roux en dessous et liseré de jaune ; pédicule du deuxième segment roux ou jaune sur les côtés ; deuxième segment liseré de roux et de jaune; les autres indis- tinctement bordés de roux. Pattes rousses. Ailes enfumées; la côte noire. Var. Le noir dominant ; mandibules noires, chaperon noir avec deux taches rousses sur les côtés; dessus des premiers articles des antennes, front et mésothorax, noirs. Habite : Le Brésil. Capitainerie de Goyaz. Rapporté par M. Auguste de Saint-Hilaire, auquel je le dédie. (Musée de Paris.) 8. ZETHUS AURULENS, D. Sp. (PI. VI, fig. 5.) Niger, flavopictus; metathorace strialo, quadricarinulato ; prothorace anguloso ; antenais apice ferrugineis. &. Long. 12 mill. ; env. 19 mill. MaLe. Tête densément ponctuée, revêtue d’un duvet doré. Chape- ron bien plus large que long, tronqué droit et faiblement bituberculé à son bord antérieur. Corselet criblé de ponctuations ; prothorax très anguleux, portant un rebord très saillant le long de son bord antérieur, ce rebord se prolongeant un peu sur les côtés. Métathorax grossière- ment strié en travers, offrant. de chaque côté une carène tranchante oblique, et en outre deux autres moins longues qui descendent des angles du post-écusson. Espaces situés sous les carènes latérales, lisses. Ecusson élevé, partagé par un sillon. Pétiole grêle, son renfle- ment elliptique, lisse et très luisant. Le deuxième segment longuement pédicellé, son bord terminé par une ligne enfoncée et offrant un dé- doublement dont la lame inférieure fait peu saillie en arrière de la su- périeure. Insecte noir ; chaperon et devant des mandibules (X) jaunes, An- 122 ZLETHUS. tennes noires; dessous du flagellum et le bout de la spirale ferrugi- neux ; devant du premier article des antennes (é ) jaune. Prothorax et mésothorax couverts de poils roux, métathorax en ayant de gris; bord du prothorax, deux points sur l’écusson, deux sur le post-écusson, et deux lignes au métathorax, jaunes ; écailles rousses. De chaque côté du bout du pétivle une ligne festonnée, jaune; une autre ligne de chaque côté du pédicelle du deuxième segment; ce dernier, ainsi que le troisième et le quatrième ornés d’un fin liseré jaune. Pattes noires et jaunes. Ailes transparentes ; la deuxième cubitale n'étant pas entière- ment rétrécie vers la radiale. Habite : Le Brésil. (Collection de M. Smith.) 9. ZETHUS SMITHII, N. Sp. Magnus, niger ; tibiis rufis ; alis cœruleis. Q. Long. 20 mill.; env. 38 mill. FEm. Grand. Chaperon en ovale transversal, à peine bituberculé à son bord ; fortement ponctué. Prothorax rebordé, mais non épineux. Tête fortement ponctuée; corselet déprimé, couvert de ponctuations ; mé- tathorax un peu rugueux, strié en travers, couvert d’un duvet gris. Abdomen lisse, pétiole finement ponctué. Insecte noir, couvert d’un duvet gris-roux. Pattes rousses, hanches et pattes postérieures noires, ainsi que les tarses en dessus. Ailes brunes avec des reflets violets. Rapp. et diff. Cette espèce est la plus grande de la division Didy- mogusira. Elle se distingue des autres espèces par sa taille bien supé- rieure, par son corps entièrement noir et par ses ailes violettes. Habite :.…...? L'Amérique du Sud (1). Species non visa. L'espèce qui suit appartient à la division Zethusculus ou Didymogas: tra, mais il serait impossible de décider à laquelle des deux. 10. ZETHUS SPINIPES, Say. Niger ; abdominis petiolo flavo limbato ; alis cæruleis. SyN. Say. Zethus spinipes, North. Amér., Hymen., 381. Long. totale 21 mill. Cette espèce me paraît être bien voisine du Z. Romandinus ou du (1) Etiqueté de Java, mais ce doit être par erreur. ZETHUS. 123 Z. fraternus, mais il est fort possible qu’elle en soit distincte (1). Corps noir, ponctué; chaperon beaucoup plus large que long ; ailes violettes; abdomen finement ponctué en dessus; pétiole assez grêle, un peu gibbeux, orné en dessus, près du bout, d’une tache dentelée ; son bord portant une bande brune dentée; deuxième segment ayant à sa base un pétiole distinct; son bord postérieur offrant une dépres- sion subite et lisse ; les autres segments noirs. Tibias postérieurs épi- neux sur leur bord postérieur (2). Habite : Les États-Unis. Indiana. Page 22. Species dubia. Le Z. globicollis n’est effectivement pas un Zethus. Voyez plus bas l'Eumenes globicollis. Page 22. Genre CALLIGASTER. Ce genre est à supprimer, comme je l'ai indiqué plus haut; il forme deux divisions dans le genre Zethus. Voyez p. 114 et 115. Page 25. — CALLIGASTER HERO. Changez son nom en Zethus gigas, Spin. ! Cette espèce habite l'Amérique du Sud. L’étiquette du musée de Leyde était erronée. CALLIGASTER CYANOPTERA. Changez son nom en Zethus cyanopte- rus, et ajoutez à sa description : MALE. Chaperon aussi large que long, échancré, un peu bidenté ; mandibules bordées de jaune antérieurement. Var. ®. Bas du chaperon et mandibules, roux. (1) Say en comparant cette espèce au Z. cyanipennis ne fait qu'un grossier rapprochement qui ne peut plus servir de guide dans l’état actuel de la science. Les deux espèces se ressemblent en ce qu’elles font partie du même genre, pas autrement ; il ne faut donc pas prendre ses expressions à la lettre. Il me semble au contraire que sa phrase : « Second segment with a distinct neck at the base » prouve bien que le Z. spinipes n'appartient pas à la division Zethus. (2) Cette phrase est très embarrassante : s’agirait-il ici de l’armure biépineuse des tibias qui se trouve dans tous les Euméniens et qui n’est par conséquent point un caractère spécifique, ou s'agit-il d’épines proprement dites comme dans les fouisseurs ? Alors l'espèce serait très tranchée , et fournirait un exemple unique dans la famille des Vespides. — Cette dernière alternative me semble être peu ad- missible. 124 DisCOELItS. Genre DISCOELIUS. Jre SECTION (p. 24). Page 25.— DiscoELIUS SPINOLÆ. Changez le nom de cette espèce en : DISC. MERULA, Curtis. Sy. Discælius merula, Transact. Linn. Soc., xvit, 325. C'est une variété sans liseré jaune au deuxième segment de l’abdo- men. — Au sujet de cette espèce je me rends en partie aux arguments que M. Spinola à bien voulu me faire parvenir; il serait possible qu'elle fût identique au D. chilensis (no 1). 11. DISCOELIUS ELONGATUS, n. sp. (PL VI, fig. 7.) ‘ Niger, elongatus ; abdomine fasciis duabus flavis; clypeo integro. $. Long. 12 mill, ; env. 20 mill. Les formes de cet insecte font qu'il avoisine de très près le genre Elimus. Je le laisse cependant dans le genre Discælius, parce que sés mandibules sont encore assez longues pour former un bec obtus. Il rentre dans la première division à condition cependant qu’on étende la diagnose de cette dernière et que l’on dise : « Pétiole trés allongé. » Feu. Insecte très grêle, ayant le facies d’un Elimus. Chaperon cir- culaire arrondi au bout. Mandibules courtes, cannelées. Prothorax un peu rétréci, mais offrant deux angles distincts ; pétiole aussi long que le thorax, très étroit, en poire très allongée ; à son extrémité il offre un point enfoncé. Deuxième segment de l’abdomen rétréci à sa base en un pétiole très court. Tête et corselet chagrinés; métathorax strié. Abdomen lisse, mais le pétiole couvert de petites ponctuations qui n’en altèrent pas le luisant. Corps noir; chaperon portant vers le haut deux points jaunes et couvert de poils gris; devant du premier article des antennes, jaune; prothorax orné d’une bordure jaune interrompue au milieu; écaille brune avec une tache obscure à sa base : sur le bas du métathorax, de chaque côté du sillon, une petite ligne jaune ; le pétiole et le deuxième segment de l'abdomen bordés de jaune ; la bordure de celui-ci inter- rompue au milieu. Pattes noires ; genoux, tibias et tarses jaunes. Ailes faiblement enfumées. Rapp. et diff. Ce n’est pas dans le genre Elimus seulement qu'on pourrait à tort placer cet insecte ; on en ferait facilement aussi un Eu- DiSCOELIüS. 125 menes dont il a bien les formes. Mais pour l’en distinguer on n’a qu’à jeter un coup d’œil sur ses mandibules qui sont tronquées obliquement à l'extrémité, et sur son chaperon circulaire. Les Eumenes offrent tou- jours un chaperon pyriforme tronqué à l'extrémité. Habite : L'Australie Méridionale [Saustralia]. (Collect. de M. West- wood.) Ile SECTION (p. 26). Page 26. DISCOELIUS VERREAUXII. MALE. Chaperon insensiblement tronqué et bilobé à son bord anté- rieur, jaune, ainsi que les mandibules. Premier article des antennes roux ; le crochet de ces dernières, petit, roux, avec le bout noir. 12. DISCOELIUS SPINOSUS, n. sp. Niger, rugosus, aurantiaco variegatus; prothorace et postscutello bispinosis; alis subeæ- ruleis. Q. Long. 13 mill. ; env. 26 mill. FEM. Formes et grandeur exactement semblables à celles du D. Ver- reauxii. Chaperon plus large que long avec une échancrure très large et très obtuse. Ponctuation comme dans l'espèce citée, mais la couleur assez différente. Insecte noir; dessous du premier article des antennes et haut du chaperon, orangés; bord du prothorax, une tache sous l'aile, angles postérieurs de l’écusson et épines du post-écusson, orangés ; écaille bordée de roux ; abdomen comme dans l'espèce citée, mais le pétiole n'ayant que l’extrémité orangée. Pattes noires, tibias et tarses ferrugineux. Ailes enfumées, à reflets violets ; deuxième cubitale ayant un bord radial très distinct, égal à plus du cinquième de son bord pos- térieur. Rapp. et diff. Cette espèce est si voisine du D. Verreauxii que je l'aurais prise pour une variété de ce dernier si ses ailes ne l’en distin- guaient nettement, car le D. Verreauxii à les ailes un peu ferrugi- neuses, non brunes et violettes, et sa deuxième cubitale est triangu- laire, son bord radial étant nul. Habite : La Nouvelle Galles du Sud. (Collection de M. Baly, de Londres.) 13. DiSCOELIUS EPHIPPIUM, n. Sp. (PI, VI, fig. 8.) Niger ; prothorace anguloso, fascia aurantiaca interrupta ; postscutello bituberculato, au- 126 DISCOELIUS. rantiaco bipunctato ; abdominis segmenlis 1-2 aurantiaco limbatis, secundo subtus bitubercu- lato ; coxis spinosis. 4, Long. 16 mill. : env. 31 mill. : aile 14 mill. MALE. Chaperon plus large que long, carré, son bord antérieur tri- denté. Tête et corselet ponctués, velus. Ce dernier rétréci au protho- rax, mais son bord antérieur tranchant et anguleux. Post-écusson fai- blement bidenté. Pétiole campanulé au milieu, renflé en bosse en dessus, offrant près de son bord une gouttière transversale. Le deuxième très grand, en cloche, bitubercuié, presque bidenté en dessous. Insecte noir; mandibules, labre, chaperon d’un jaune sombre ou orangé ; antennes ferrugineuses; articles 2-10, noirâtres en dessus. Borä du prothorax orné d’une ligne deux ou trois fois interrompue, orangée ; une tache sous l'aile; angles du post-écusson, bordures du pétiole et du deuxième segment de l'abdomen, orangés. Ecaille oran- gée, avec un point noir ou brun. Pattes noires ; genoux, tibias et tarses ferrugineux ; hanches multiépineuses. Habite : La Nouvelle-Hollande. (Musée de Paris.) 14. DISCOELIUS INSIGNIS, n. Sp. Niger, sanguineo pictus; antennis, pedibus, prothorace, scutellis, abdominis segmentorum margine petioloque, rubris ; alis subhyalinis. Long. 18 mill. ; env. 38 mill. Très voisin du D. Verreauxti, dont il a exactement les formes et presque la coloration, mais de plus du double plus grand. Fem. Tête noire; chaperon, mandibules, antennes, une tache der- rière chaque œil, et sur le vertex deux lignes obliques en un demi cercle, orangés. Corselet noir ; prothorax, écaille, une tache sous l'aile, post-écusson, moitié postérieure de l’écusson, rouge-orangés. Abdomen noir; tous les segments largement bordés de rouge-orangé; anus orangé; pétiole orangé avec sa base noire. Pattes orangées. Ailes à peine enfumées, portant un reflet violet, la côte orangée. Habite : La Nouvelle Hollande. (Musée de Londres.) Ille SECTION (p. 26). Page 26. — Disc. ZoNALIS. Ajoutez aux synonymes : Blanch. Discœlius zonalis, Règne Anim., I. Ins., pl. 124, fig. 4, 9. Cette espèce s'étend jusqu'en Suède. Un individu venant de ce pays était remarquablement petit. DISCOELICS. 127 Page 27. — Disc. Durourir. Cette espèce est bien distincte du D. zonalis, son pétiole et le deuxième segment de l'abdomen sont rugueux. Mare. Long. 10 mill., env. 20 mill. Corselet rebordé. Chaperon jaune, avec son sommet noir. Mandibules jaunes en devant. Antennes noires, enroulées en spirale à l’extrémité; le devant du premier article portant une ligne jaune. Corselet entièrement noir. Pétiole bordé d’un cordon jaune ; deuxième segment de l’abdomen portant une large bor- dure jaune un peu échancrée au milieu, et le troisième un liseré jaune. Le reste noir. 15. DISCOELTUS PULCHELLUS, n. Sp. Parvus ; prothorace bidentato ; petiolo brevissimo, campanulato, rugoso ; niger, flavo mul- tipictus; metathorace flavo, abdominis segmentis duobus primis flavo marginatis, secundo maculis duabus flavis; alis fusco marginatis, cellula radiali nigra. FEM. Petite; chaperon pyriforme, tronqué. Angles du prothorax épineux ; écussons plats ; métathorax arrondi. Ces parties ponctuées. Pétiole court, campanulé, presque comme dans le sous-genre Protody- nerus (1), et très grossièrement ponctué, offrant en dessus un point en- foncé. Deuxième segment lisse, luisant, portant en dessus (surtout chez le mâle) une espèce de renflement tuberculeux. Insecte noir ; mandibules brunes au bout, ornées à leur base d’une tache jaune. Chaperon jaune avec un point noir vers le bas; une ligne sur le front, une tache der- rière chaque œil, devant du premier article des antennes, d’un jaune vif; dessus du flagellum ferrugineux. Moitié antérieure du prothorax, écaille, écussons et métathorax, jaunes; un point sur l’écaille, une ligne noire entre les deux écussons, et le milieu du métathorax, noirs. Les deux premiers segments -de l’abdomen assez largement bordés de jaune, le deuxième orné en outre, à sa base, de deux taches de cette couleur. Pattes jaunes; dessus des cuisses postérieures et des tarses, bruns. Ailes transparentes bordées de brun, avec le point et la radiale d’un brun foncé. Les parties jaunes sont d’un jaune-soufre vif. MaLe. Chaperon bituberculé, jaune, ainsi que les mandibules. Cro- chet des antennes très petit, ferrugineux. Habite : Le Mexique, la Jamaïque, etc. (Musée de Londres.) Page 27. Ile Coupe. Langue droite, etc. Cette coupe pourrait porter le nom d'EUMÉNITES, par opposition à celui de ZETHITES. (1) Genre Opvxenus, sous-genre Symmorphus de la monographie. 128 ÊUMENES. Le nom d Euménites est préférable à celui d'Odynérites, adopté par Saint-Fargeau, car le genre Eumenes est plus ancien que le genre Odynerus et doit par conséquent donner le nom au groupe qui les renferme. Page 27. Genre EUMENES. Ce genre s’augmente de deux coupes de la plus grande importance dont la première (Pareumenes) pourrait peut-être, sans faillir à la mé- thode, constituer un genre, car la forme des mandibules est bien ca- ractéristique dans les insectes qui la composent. Quoique Fabricius ait fait du mot Eumenes un féminin, il est plus correct de le considérer comme masculin, de même que Polistes. C'est donc ainsi que nous nous en servirons désormais. I. Corrections et Addftions à faire aux espèces décrites dans la Monographie. Page 28. — Au lieu de Ire Drvision, mettez : DivisioN ALPHA. Page 29. — EUMENES PoMIFORMIS. Cette espèce me parait bien être différente de l'E, coarctatus. Cette dernière se distingue sur- tout par les ponctuations plus fines de l'abdomen qui lui donnent un aspect plus lisse et luisant ; par les antennes et le chaperon, en gé- néral noirs dans la femelle ; par ses ornements jaunes bien plus ré- duits. Mais la synonymie de ces deux espèces doit être changée : EUM. POMIFORMIS, Fabr. Avec les synonymes comme dans la Monographie, moins : Scop., V. pomiformis ; Curtis, Æ. atricornis et Zetterst, E. coarctata. Plus : Gmel. Vespa pomiformis, Ed. Linn., Ins. I, 2753, 51. Walken. V. coarctata, Faun., Paris, IE, 90. Tigny. V. coarctata, Hist. Ins., II, 65. Spin. Eum. pomiformis, Ins. Lig., Il, 189. — Eum. coarctata, X, 83. Villers. V. histrio, Ent., LIT, 282, pl. vu, fig. 20 (t).— V. lunulata, id., 285, 48. — V. pomiformis, id., 276, 26. Frisch., Scop., Poda, Schrank, Geoffr., Brullé, comme à la p. 31 de la Monographie. Savigny. Descr. de l'Egypte. Hym. pl. vu, fig. 7. Habite : L'Europe moyenne, la Barbarie, etc. (4) Par conséquent aussi Olivier; biflez le point de doute. EUMENES. 129 EUM. COARCTATUS, Linn. Comme à la page 31 de la Monographie, moins les synonymes de Scopol., Poda, Schrank, Geoffr., Brullé. Plus : Muell. Vespa coarctata, Ed. Linn., Ins., II, 883, 11. Gmel. V. coarctaia, Ed. Linn., I, 2753, 11. Fabr. V. coarctata, Faun., Fridr., n° 639. Habite : Le Nord de l’Europe. Page 952. — Eum. Dugius. Doit probablement aussi être réunie à l'Eum. pomiformis. Elle a bien plus d’ornements jaunes, comme on le remarque toujours dans les individus qui viennent du Midi, tandis que chez ceux du Nord, le noir domine. Page 95. — Eum. HuBERTI. N'est qu’une très jolie variété & de l'E. unguiculus, sans roux au prothorax, au pétiole et au méta- thorax. Les deux taches de la base du deuxième segment sont très petites, très rousses et les parties jaunes très claires. Page 34. — Eum. AMEDEI. Il faut changer le nom de cette es- pèce en : EUM. DIMIDIATUS, Brullé. ! Et ajouter aux synonymes : Brullé. Eum. dimidiata ! Expéd. scient. de Morée, 361. Panz. Eum. pomiformis, Fn. Germ. L'Eum. dimidiatus, Brull., est une variété de Grèce qui diffère de celle d'Algérie par ses parties jaunes qui sont toutes rousses ou oran- gées. Les ailes sont aussi plus jaunes. Le jaune du pétiole est plus étendu, et les bordures des autres segments sont raccourcies sur les côtés. J'ai retrouvé le type de Brullé, il fait partie de la collection du Mu- séum de Paris. —La variété décrite par Lepel. a aussi été prise à Genève. Cette espèce a son caractère dans l'arrondissement du bout du cha- peron, car du reste elle varie beaucoup; les mâles, toutefois, l'ont presque tronqué droit. Var. de Grèce. Antennes ferrugineuses avec le bout seulement noir en dessus ; ornements du thorax, du pétiole, pattes et les deux taches du deuxième segment, en général, ferrugineux. Segments sans bordure en dessous. Moitié postérieure du pétiole ferrugineuse; cette couleur échancrée de noir en avant. Var. d'Algérie. Tous les ornements jaunes ; dessus du premier ar- 9 130 EUMÉNIENS. ticle des antennes, noir; & , crochet des antennes noir; souvent le noir envahissant le dessous de l’antenne. Dessous des segments bordé de jaune. Var. du Midi de l'Europe occidentale. Ornements jaunes peu déve- loppés, le thorax souvent simplement bordé de jaune; pétiole orné de deux points jaunes ; tout le dessus des antennes noir; d, souvent écusson noir; crochet des antennes ferrugineux. Var. 4. Métathorax noir. Guinée? (Collect. de M. le marquis Spi- nola.) Page 54. — Eum. CoAnGusrATUS (1). Changez le nom de cette espèce en : E. UNGUICULUS. Ajoutez aux synonymes : Villers. Vespa unguicula, Ent., 40. Sulzer. Eumenes coangustata, Kennzeich. d. Insect., tabl. 19, fig. a. Rossi. Eum. conica (à tort). Mant. Ins., p. 135, 299. (L'auteur prend cette espèce pour une var. de l'Eum. conica.) Spinol. Eum. coangustata, Ins. Lig., I, 82. Rayez des synonymes : Brullé. Eum. dimidiata. (Voyez p. 129). Page 99. Section B. IL y aura à faire sur ces espèces de l’Amérique du Nord les mêmes réductions que sur celles de l’Europe, mais c’est aux entomologistes américains qu'est dévolue cette tâche, car eux seuls peuvent réunir assez d'individus pour se fixer parfaitement sur les espèces. Page 40. — Eum. FERVENS. Cette espèce n’est qu’une variété de l'Eum. fraternus, Say, comme j'ai pu m'en convaincre par l'examen d’un sujet envoyé par M. Haldeman à M. Guérin-Méneville. Page 42. — Eum. RuFINODA. N'est pas un Eumenes mais un Ze- thus. Il faut donc le retrancher de ce genre. Voyez plus haut, Zethus rufinodus, page 118. Page 44. — Au lieu de Ile Division, mettez : Division DELTA. Page 45. — Eum. LEPELETERII. À cette espèce on doit réunir l’'Eum. (1) Dans les synonymes, au lieu de : Schæff., lisez : Herrich-Schæff. ÉUMENES,. 131 formosa, no 39 de la Monographie, qui n’en est qu'une variété (1). Var. Prothorax et écusson seulement bordés de jaune ; toute la base du deuxième segment del’abdomen rousse; la croix noire de l’abdomen incomplète en avant. (Congo.) Le jaune souvent peu dominant; bande noire du métathorax, large. Placez comme synonyme : Sauss. Eum. formosa, Monog. des G. sol., 55, 39. Page 45. — Eum. CAFFER. Ajoutez aux Synonymes : Muell. V. caffra, Edit. Linn., Ins., II, 885, 21. Gmel. V. caffra, Edit. Linn., I, 2758, 21. Weber. V. cornigera, Obs. entomol., 101, 3. Page 47. — EuM. PETIOLATUS. Ajoutez aux synonymes : Gmel. V. petiolata, Edit. Linn. 2753: 51. Westwood. Eum. petiolata, Ins. of. India, 90, tabl. 5, fig. 2. Page 49. — Eum. Tincror. Rayez des synonymes : Fabr. Vespa et Zethus Guineensis, etc: Ce nom s’applique à une guëpe sociale assez voisine de l’Eum. tinctor, soit pour les couleurs, soit pour les formes allongées. Voyez Monog. des G.soc., p.14 (2). Page 50. — Eum. Dyscaerus. Cette espèce ne peut rester dans cette division ; il faut la transporter dans là division ZErA. Voyez plus bas, p. 132, ce qui est dit. à propos de la page 71. Page 55. — Eum. CAMPANIFORMIS. N'est probablement qu’une variété de l’Eum. esuriens. Eux. Formosus. N'est qu'une variété de l'Eum. Lepeleterai. Voyez plus haut ce que je dis de cette espèce. Page 56. — Eum. Esuriens. Cette espèce est très nombreuse en variétés; elle doit envelopper les Eum. gracilis, campaniformis, et peut-être l’'Eum. Urvillei. Elle s'étend donc depuis le Sénégal jusqu’en Chine, et aux îles de la Sonde. (1) Je me suis convaincu de l'identité de ces deux espèces pendant ma dernière visite à Londres. (2) Je me suis laissé induire en erreur en prenant pour de l'argent comptant une assertion fautive d’Erichson, lequel dit à tort dans son rapport annuel (Arch. de Wiegmann) que l'E. Savignyi figurée par M. Guérin n’est autre que le Zethus Guineensis très anciennement décrit par Fabricius. 132 EUMENES. Ajoutez aux synonymes : Eum. Boscii, Catal. manuscrit du Muséum de Paris. Sauss. Eum. gracitis, Monog. des G. sol., 57, k1. — Eum. campa- niformis, id., 55. Page 57. — Eum. GRacizis. N'est certainement qu'une variété de l'Eum. esuriens. Eu. URVILLEI. Peut-être n'est-elle qu’une variété de l'Eum. esu- riens ? Page 60. — La III° Drvision comprend des Eumenes qui ont aussi les trois derniers articles des palpes maxillaires très petits. On peut donc bien la réunir à la division précédente. Page 63. — Au lieu de IV*° Division, mettez : Division PHI. Page 65. — Eum. FLAvopicrus. Ajoutez aux synonymes (1) : Westwood. Eum. arcuata, Ins. of Ind., 90, tab. 57, fig. 3. MALE. Plus petit; antennes noires, renflées au bout; le dessus du flagellum ferrugineux ; le crochet long, noir comme chez les insectes de la deuxième division. Chaperon jaune un peu échancré. Il n’y a rien d’impossible à ce que les Eum. praslinius et flavopictus ne soient de simples variétés de l'Eum. arcuatus. Page 67. — Au lieu de V° DrvisioN, mettez : DIvisiON ZETA. Page 68. — EumM. CANALICULATUS, Ajoutez aux synonymes : Deger. Mém. Ins., III, 579, pl. 29, fig. 3. Page 69. — Eum. ORBIGNu. Je le considère maintenant comme une variété de l’'Eum. canaliculatus. Placez après l'Eum. canaliculatus, le : Page 71. — EuM. VERSICOLOR, qui en est {rès voisin, d. Chaperon jaune; orbites bordés de jaune; mésothorax jaune avec une échancrure noire à son bord antérieur. (Prob. une var.) An- tennes un peu enroulées en spirale à l'extrémité. — Ajoutez à la S: Corselet carré en avant. Pétiole allongé, plus long que le corselet, et ne commençant à se renfler qu'à son tiers antérieur ou presque à son milieu. Placez à la fin de cette division l'Eum. dyscherus (n° 31 de la Mono- (1) Eumenes Callerii, Catalogue manuscrit du Muséum de Paris. EUMENES. 133 graphie.) Ajoutez à sa description : Mandibules rousses; tarses anté- rieurs ferrugineux. (Musée de Paris.) Au lieu de VIe Division, mettez Division OMICRON. Page 73. SPECIES NON VISÆ AUT DUBIÆ. Rayez de la liste des espèces douteuses, les suivantes : 1. Sphex tripunctata, Christ. Voyez plus bas Eum. tripunctatus. 2. Eum. grisea, Fabr. N'est pas un Eumenes mais appartient aux Guëpes sociales. Voy. dans la Monographie des Guëêpes sociales : Belo- nogaster rufipennis p. 15. 3. Eum. Ghiliani. Voyez plus bas. 4. L’Eumenes figuré par Savigny, pl. vu, fig. 7, qui est évidemment lEum. pomiformis. 5. Eum. nigriceps. Voyez plus bas : Montezumia nigriceps. Observations relatives aux autres espèces. L’'Eum. pyriformis continue à me jeter dans le plus grand doute, et je suis de plus en plus porté à le réunir à l’Eum. petiolatus. Eum. atrata : Fabricius le compare à l’Eum. arcuatus, « cujus forte mera varietas. » Mais, comment est-il possible qu’une espèce améri- caine soit si voisine de l’£um. arcuatus qui fait partie d’un groupe bien distinct de formes, et confiné dans l’Asie et les îles voisines ? Je crois que Fabricius, lorsqu'il écrivait ces mots, avait en vue une autre espèce, et que plus tard, par une inattention bien explicable il aura interverti l’ordre de ses notes. S'il en était ainsi, l'Eum. atrata ne serait plus reconnaissable. Eum. spinosa, il ne s’agit évidemment pas d’un Eumenes. Aucun in- secte de ce genre n’a les angles du prothorax épineux. Peut-être un - Leptochilus ? Ajoutez aux species dubic : Eum. Saundersii, Trans., Ent. Soc. of Lond., I, 63. — Westwood, Intr. Mod. Classif., II, p. 242. Cette espèce est si mal décrite qu'il faut la considérer comme nulle et non avenue. II. Espèces nouvelles du genre EBUMENES. Drvision PAREUMENES. (PI. VII, fig. 1-2). Cette nouvelle division vient se placer en tête du genre, car elle 134 EUMENES. offre encore une certaine analogie avec les Zethus, ayant les mandi- bules courtes et mousses. Lèvre longue, grêle. Mächoires longues, les trois derniers articles du palpe, petits. Mandibules grosses, courtes, fortement dentées, formant par leur réunion un bec gros et court, nullement pointu au bout. Crochet des antennes des mâles très petits. Tête grosse. Corselet fortement déprimé, plus large que haut ; méta- thorax large, plat, très oblique, un peu convexe, sauf au milieu où il existe un sillon large et peu profond; de chaque côté du métathorax se trouve une arête tranchante très latérale, résultant de la rencontre de la face supérieure et des faces latérales ou inférieures du métathoraz (1). Pétiole long, fortement déprimé, s’élargissant régulièrement et insensi- blement de la base à l'extrémité. Insectes indiens. 16. EUM. Quaprispinosus (2), n.s (PI. VIL, fig. 2-2 g.) Magnus, niger, flavo pictus; mesothoracis fascüs duabus flavis; mandibulis obtusis; alis flavescentibus. ©. Long. 21 mill. ; env. 43 mill. FEm. Tête grosse, discoidale. Chaperon ovoïde, terminé par deux très petits tubercules. Mandibules très grosses, très fortes, formant un bec arrondi au bout (fig. 2 d). Corselet presque ovoide, plat, les écussons déprimés, ne faisant nul- lement saillie. Tête et corselet lisses, luisants, portant des points dis- tants et peu profonds; sillon métathoracique assez fortement strié en (1) Dans les autres Eumenes le métathorax est vertical, bombé, avec un sillon qui n’est pas creusé en gouttière comme ici, mais en canal triangulaire, formé par la rencontre de deux plans. — Cette forme-ci ressemble exactement à celle du métathorax de la Montezumia indica, originaire des mêmes pays que les insectes de cette division. C’est un exemple frappant de. ce que j'appelle l'air de famille propre aux insectes d’une même contrée, dû à un cachet commun qui laisse son empreinte sur des genres très différents et qui semble en rapprocher certaines es- pèces. (2) La mâchoire de cette espèce est constituée d’une manière toute particulière. Le galea se scinde en deux parties, dont l’externe, plus petite, forme une languette articulée avec la partie principale. Ce fait n’est pas sans importance, il confirme ce que j'ai dit dans l’Introduction, que les lanières latérales de la lèvre sont for- mées par un dédoublement du galea. (Fig. 2,.b). — Cet Eumenes est le seul chez qui j'aie observé ce fait; il n'en est point ainsi dans sa plus protne voisine, l'E. brevirostratus. EUMENES. 135 travers, le bas du métathorax quadridenté, les dents médianes emboi- tant le pétiole. Pétiole plat, assez large, s’élargissant en arrière, sans aucun renflement subit, à peine bituberculé au milieu sur les côtés. Abdomen déprimé, le deuxième segment aussi large que long. Insecte noir : tête jaune; mandibules d’un noir brunâtre; sur le vertex une ligne noire s'étendant d’un œil à l’autre ; sphères articu- laires des antennes, noires; leur premier article jaune avec un point noir au bout ; flagellum noir, ferrugineux en dessous. Prothorax jaune, noir à ses angles postérieurs ; une tache sous l’aile, bordure de l’écaille, deux lignes sur le mésothorax et une bande interrompue sur l’écusson, jaunes ; sur le métathorax quatre taches jaunes, deux aux angles supé- rieurs, deux aux inférieurs. Pétiole ferrugineux, son extrémité noire, bordée d’une bande jaune interrompue par un petit sillon noir. Deuxième segment noir dans sa moitié antérieure, jaune dans la postérieure, le jaune un peu échancré au milieu ; en dessous noir avec la base jaune. Les autres segments ferrugineux (ou jaunes), noirs en dessous. Pattes jaunes, hanches et cuisses postérieures, noires; tarses bruns. Ailes d'un jaune d’ambre, bordées au bout d’un peu de brun. MALE. Chaperon ovale, échancré au milieu, jaune. Devant du pre- mier article des antennes et sur le front un losange, jaunes. Rapp. et diff. Cette espèce est très distincte. Pour la couleur elle ressemble à l'Eum. flavopictus, mais ses formes déprimées, ses mandi- bules courtes, son métathorax quadridenté, etc., l’en distinguent am- plement. Habite : Les Indes Orientales. (Musées de Londres, de Leyde, et Collection de M. Smith, lequel a bien voulu me communiquer cette intéressante espèce.) 17. EUM. DEPRESSUS, n. Sp. Niger, fulvo variegatus ; mesothoracis fasciis duabus flavis ; abdominis petiolo medio flavo bimaculato ; segmentis flavo marginatis, secundi maculis duabus magnis flavis; alis fulvo- brunneis. FE. Formes exactement semblables à celles de l'Eum. brevirostratus, mais le pétiole plus long que le thorax, bien plus grêle, et à peine bi- tuberculé. Chaperon pyriforme, bituberculé au bout. Corselet et pétiole très finement ponctués, mais luisants. Mandibules moins amincies au bout. Coloration comme dans l'Eum. brevirosträtus, mais avec ces dif- férences : antennes noires, ferrugineuses en dessus; post-écusson noir; écusson noir avec deux points jaunes ; côtés du métathorax jaunes avec chacun une tache circulaire noire. Pétiole orné en arrière de son milieu de deux taches jaunes, et bordé de jaune, la bordure prolongée sur les côtés. Deuxième segment largement bordé de jaune, la bordure un peu 136 EUMENES. rétrécie au milieu, et vers la base du segment deux grandes taches jaunes latérales ; les autres segments tous largement bordés de jaune; dessous de l'abdomen noir. Deuxième cubitale moins rétrécie vers la radiale. Habite : Les Indes Orientales. ( Musée de Paris.) 18. EuUM. BREVIROSTRATUS, n. Sp. (PI. VIL, fig. 1.) Ferrugineus, flavo varius ; maculis flavis duabus in metathorace; abdominis segmentis om- nibus flavo limbatis. @. Long. 20 mill. ; env. 42 mill. FEm. Formes exactement les mêmes que celles de l'Eum. breviros- tratus, mais les mandibules plus aiguës, crochues au bout. Le corps plus lisse ; tubercules spiniformes du pétiole plus longs, et son sillon dorsal assez distinct. Chaperon polygonal, mésothorax portant deux sillons. Insectes ferrugineux ; tête jaune; vertex entre les yeux, noir, cette couleur envoyant deux prolongements sur le front; mandibules rousses avec un point jaune à la base ; antennes ferrugineuses un peu obscures en dessus; le premier article jaune, la sphère articulaire, noire. Prothorax, sauf ses angles postérieurs, jaune; une tache sous l'aile et deux sur l’écusson, jaunes. Deuxième segment très largement bordé de jaune, la bordure un peu rétrécie sur les côtés. Les autres segments jaunes (leur base invisible, noire) ; anus et souvent le sixième segment ferrugineux; tibias jaunes ou portant une ligne jaune; ailes d'un gris ferrugineux, la côte couleur d’ambre. Mare. Treizième article des antennes en forme de crochet. Chape- on et angles inférieurs du métathorax, jaunes. Var. Pétiole bordé de jaune. — Il est évident que dans cette espèce le jaune et le ferrugineux doivent fréquemment passer de l’un à l’autre. Rapp. et diff. Pour les couleurs, assez voisin de l’Eum. esuriens, mais très distinct par sa forme, par son métathorax quadridenté, par son pétiole en entonnoir très allongé, etc. Habite : Les Indes Orientales. — Communiqué par M. Smith. 19. Eum. INDIANUS, n. sp. (P. VII, fig. 3). Niger, punctatus; metathorace inermi ; petioli et abdominis secundi segmenti, marginibus interruptis flavis ; alis cæruleis. $. Long. 14 1/2 mill, ; env. 28 lignes. EUMENES. 137 FEm. Chaperon pyriforme, échancré. Corselet fortement déprimé, ovale; écusson plat, métathorax convexe, déprimé, offrant de chaque côté un tranchant latéral, ce tranchant formant en bas une courbe semi-circulaire et n’offrant pas d’épines comme dans l’Eum. 4-spinosus. Pétiole moins long que le corselet, en entonnoir très allongé, c’est-à- dire très étroit à sa base, très élargi en arrière ; son bord postérieur de moitié moins large que le deuxième segment ; ce dernier en cloche ré- gulière. Insecte noir; bout des antennes en dessous, bout des mandi- bules et écailles, roux; un point sur le front; un autre au haut des randibules, et devant du premier article des antennes, jaunes. Bord postérieur du pétiole orné d’un liseré jaune, interrompu au milieu ; ce liseré s’infléchissant en avant sur les côtés et formant en ce point un angle. Le deuxième segment orné d’un liseré jaune, interrompu en deux points. Tête, corselet, pétiole et abdomen, ponctués. Pattes noires, genoux et tarses un peu ferrugineux. Ailes brunes avec des reflets violets ; deuxième cubitale en trapèze, son bord radial égal à presque la moitié du cubital ; troisième cubitale beaucoup plus longue que large, un peu élargie vers le limbe. Rapp. et diff. Gette espèce pourrait être confondue avec les Eum. melanosoma, dyscherus et compressus, mais elle est distincte par la forme de son métathorax et de son pétiole. Habite :.....? Probablement les Indes ou l'Afrique. (Musée de Paris.) Division ALPHA. (re Division de la Monographie). 20. EumM. TAURICUS, D. sp. J'ai trouvé ce dernier dans la collection de M. Spinola, il pourrait peut-être se rapporter à l’Eum. dimidiatus? Voici cependant com- ment il en diffère : Chaperon un peu moins arrondi, tronqué droit. Ecusson noir avec deux petits points jaunes. Les trois premiers segments de l'abdomen, seuls, bordés de jaune; les autres noirs en dessus, tachés de jaune en dessous. Habite : La Crimée. 21. Eum. TRIPUNCTATUS. Fulvo et nigra varius; mesothorace nigro, antice maculis lateralibus flavis ; scutello flavo ; abdominis petiole segmentoque secundo fulvis, basi nigris, 4 punetis in secundo tribus, ® fascia tridentala, nigris. 138 EUMENES. : Syn. Christ. Sphex tripunctata, Hymen, 317, tab. 32, fig. 3 (1791). Weber. Vespa irimaculata, Observ. entom., 102, 6. Fisch. Eum. venusta, Magas. de Zool., 1843. Observat., etc., p. 1, pl. 122, fig. 1, 2, d. No 31 du Catalogue manuscrit de Latreille. Long. 15 mil, ; env. 27 mill. FEm. Insecte gros. Tête petite; chaperon bidenté. Corselet globu- leux, écusson bombé. Pétiole assez long, un peu rebordé; deuxième segment de l’abdomen très grand, en cloche arrondie, presqu’en gre- lot, offrant à son bord postérieur un fort dédoublement des téguments. Tête et corselet assez finement chagrinés; pétiole finement ponctué ; abdomen presque lisse. Tête noire ; chaperon, mandibules, un point entre les antennes, orbites, et devant du premier article des antennes, jaunes. Corselet jaune, noir en dessous; mésothorax noir, avec de chaque côté de son bord antérieur, une tache jaune triangulaire un peu ar- quée, et une troisième sur la ligne médiane, en avant de l’écusson. Abdomen d’un jaune un peu orangé ; pétiole noir à sa base et liseré de jaune ; deuxième segment noir à sa base et orné sur son milieu de trois points noirs, rangés selon une ligne transversale, et dont le moyen est le plus grand; les autres segments, noirs, portant une bordure fes- tonnée jaune ; anus jaunâtre. Pattes jaunes, hanches jaunes et noires. Ailes transparentes, un peu ferrugineuses. Habite : La Russie, les bords de l’Oural. (Collect. de M. le marquis Spinola et Musée de Paris.) 22. Eum. DECORATUS, Smith. Niger; auranttaco variegatus ; abdominis segmentis aurantiaco marginatis ; alis subhyalinis. Syn. Smith. Eum. decoratus.! Trans. Ent. Soc. of Lond.. New Ser., vol. I, part. IL p. 36. ©. Long, tot. 42 lignes. — c‘ 9 lignes. Noire. Tête et thorax grossièrement et densément ponctués; chape- ron, une tache entre les antennes et les deux tiers inférieurs du devant du scape, jaunes, ainsi que le dessus des deux derniers articles de ces organes. Une étroite ligne jaune borde les orbites jusqu’au fond de leur sinus, et une autre ligne courte de cette couleur se voit derrière le sommet des yeux. Bout des mandibules, ferrugineux. Prothorax, écailles, deux lignes derrière ces dernières, une tache indistincte de chaque côté du métathorax et moitié postérieure du post-écusson, EUMENES. 139 orangés. Ailes subhyalines. Bords des hanches et dessous des trochan- ters, genoux, tibias et crochets tarsiens, ferrugineux. Les pattes sont en outre revêtues d’un duvet de poils dorés. Pétiole densément ponc- tué, orné ainsi que le deuxième segment, d’une large bordure orangée; les autres segments étroitement bordés d’orangé. Tout l’abdomen chatoyant. Habite : La Chine, Tein-Tung. (Musée de Londres.) Obs. Selon M. Smith, les deux sexes sont identiques. 23. EUM. GLOBULOSUS, n. sp. Niger, flavopictus ; thorace rotundato ; clypeo emarginato ; antennis metathoraceque nigris. ®. Long. 12 mill.; env. 24 mill. Formes trapues. Mandibules fortement dentées. Chaperon échancré, bidenté ; corselet globuleux ; pétiole court, fortement campanulé, avec une dépression dorsale à son bord postérieur, et portant deux tuber- cules au milieu. Tête et corselet finement ponctués, couverts de poils ferrugineux et denses. Insecte noir ; chaperon portant à son sommet un croissant jaune ; un point entre les antennes, un autre petit en ar- rière de chaque œil, jaunes; antennes noires; bord antérieur du cor- selet orné d’une bordure régulière jaune; un petit point sous l'aile, une ligne interrompue au milieu sur le post-écusson, jaunes; écaille jaune avec un point noir au milieu; bord postérieur de tous les seg- ments de l’abdomen orné d’une bordure jaune régulière et étroite; le second offrant en outre deux taches jaunes allongées. Pattes ferrugi- neuses ; hanches et cuisses noires ; dessus des tibias jaune, leur dessous noir ou noirâtre. Ailes transparentes un peu ferrugineuses, le long de la côte. Habite : L'Amérique du Nord. Communiqué par M. Smith. 24. Eum. URUGUYENSIS, D. Sp. (PI. VII fig. 6.) Niger; antennis, prothorace, squamis pedumque apicibus, rufis ; postscutello abdominisque segmentorum marginibus 2 aut 3 primis, flavis. @. Long. 9 1/2 mill. ; env. 17 mill. FEm, Chaperon terminé par deux petites dents aiguës ; corselet très large en avant et coupé carrément. Pétiole comme dans l'Eum. coarc- tatus, renflé en dessus et un peu débordé. Le reste de l'abdomen ovale, un peu déprimé; le deuxième segment en cloche régulièrement ar- rondie. Insecte noir; antennes rousses, noirâtres en dessus vers le 140 EUMENES. bout. Un point sur le front, un autre en arrière de chaque œil, protho- rax et écaille, roux. Post-écusson jaune. Pétiole liseré de jaune, le deuxième segment orné d’une bordure assez large et presque régu- lière, jaune; le troisième portant une ligne jaune marginale sur son milieu seulement; le reste noir. Pattes rousses, hanches et base des cuisses ou même les cuisses tout entières, noires. Ailes transparentes, un peu enfumées et légèrement roussâtres le long de la côte. Habite : Monte-Video. (Musée de Paris.) 25. Eum. CoNsoBRiNus, n. sp. Niger, flavo pictus ; squamis, tibiis tarsisque rufis ; abdominis secundo segmento compresso, supra inflato, margine flavo canaliculato. MALE. Chaperon fortement échancré, bidenté. Corselet très court, ponctué et couvert de poils gris, ainsi que la tête ; abdomen fortement comprimé ; le deuxième segment bombé, offrant en dessus une base saillante; son bord postérieur retroussé offrant un dédoublement. In- secte noir ; crochet des antennes roux; un point entre les antennes, un autre très petit derrière chaque œil et une tache au bout du chaperon, jaunes; milieu du bord postérieur du prothorax, et un point sur chaque épaule ainsi que le post-écusson, jaunes. Les cinq premiers segments tous bordés d’un cordon jaune. Pattes noires, tarses et tibias ferrugi- neux ; ailes enfumées. Ecaille rousse. Rapp. et diff. Très voisin de l’'Eum. macrops, mais distinct par son chaperon fortement échancré et par le bord retroussé du deuxième segment de l’abdomen. Habite : Le Brésil. (Collect. de M. le marquis Spinola.) 26. EuM. GHiLIANN: (1), Spin. Capite thoraceque flavo et nigro variegatis ; abdomine rufo-testaceo ; petiolo nigro annulato. Sy. Spinol. Eum. Ghilianii, Compte-rendu des Hym. recueill. par M. Ghiliani, n° 61. Long. totale 15 mill. Mas. Antennæ nigræ apice rufo-brunneæ, articulo ultimo uncinato. Caput læve glabrum nitidum, nigrum; spatio frontis inter antennas maculis duabus pone ipsarum originem orbitisque ocularibus a margine clypeali ad centrum sinus ocularis, flavis. Clypeum flavum, dense albo (1) Je ne connais pas cette espèce, et je ne fais que reproduire la description donnée par M. le marquis Spinola. EUMENES. 141 sericeum, plus longius quàm latiüs, hexagonale, lateribus oppositis, idest anteriore et posteriore, arcuatim emarginatis, reliquis rectilineis, angulis anterioribus acutis. Thorax elevatus dorso uniformiter convexo, anticè rectà truncatus, angulis anterioribus rectis, scutello post-scu- telloque deplanatis, illo majore in rectangulo transversale, hoc trans- versim sublineare posticè angulato, metathorace abruptè declive longi- tudinaliter unisulcato utrinque elevato fere bigibboso. Mesothoracis discus niger, strigis duabus mediis rectis subparallelis maculisque dua- bus lateralibus parvis flavis. Scutellum flavum sulculis duobus nigris utrinque exaratum. Post-scutellum flavum. Metathoracis dorsum pec- tus pleuraque rufescentia, illius sulco longitudinali nigro, pleurarum maculâ mediä pallidè flavà. Abdomen rufo-brunneum, petiolo dilu- tiore prope originem nigro annulato : segmento primo postpetiolum et paulo ante medium sensim elevato-dilatato, parte posticâ oblongo- ovatä, rectà truncatä : segmento secundo maximo, fere ab origine ro- tundato-dilatato cupuliformi. Pedes rufo-brunnei, femoribus primi paris nigro lineatis. Alæ abdomine breviores, infuscatæ nervis nigrescentibus, superiorum regione basilari flavescente, nervis rufo-testaceis. Habite : Le Para. 27. EUM. FLAVICORNIS, n. Sp. (PI. VII, fig. 4.) Niger; clypeo antennisque aurantiacis ; alis cœruleis. Syx.? De Geer. Vespa maxillosa. Mém. Ins. 577. pl. 29, fig. 1.? #, Long, 20 mill. ; env. 44 mill. MALE. D'un beau noir luisant. Chaperon coupé droit, à peine con- cave à son bord antérieur. Corselet offrant des ponctuations distantes et irrégulières ; métathorax très finement strié en travers; corselet couvert de poils courts. Pétiole aussi long que le corselet, sa première moitié linéaire, sa seconde élargie, également large dans toute sa lon- gueur, déprimée et portant un sillon dorsal ; deux très petits tubercules latéraux. Deuxième segment de l'abdomen en cloche arrondie, très peu rétrécie en arrière, offrant en dessous deux petits tubercules près de sa base ; en dessus, le bord postérieur offre une bande lisse marginale, un peu saillante, et en avant de cette dernière une zone de ponctuations fixes. Insecte noir; le chaperon, un triangle entre les antennes, la bor- dure des orbites et les mandibules, d’un jaune orangé; ces dernières noirâtres vers la base. Antennes orangées aussi, brunâtres en dessus vers l'extrémité. Ailes noires avec de beaux reflets violets. 142 EUMENES. Habite : Vénézuéla. (Collection de M. de Romand.) Obs. Cette espèce, par la forme de son pétiole, tient le milieu entre les Eumenes de la première et de là cinquième division. Mais ce qui la rend plus remarquable encore, c’est qu’elle est la seule espèce connue dont le mâle ne présente pas de crochet terminal au bout des antennes Je n’ai pu compter que douze articles à ces organes, quoique l’abdo- men fût bien composé de sept segments. Y aurait-il peut-être là un cas d’hermaphrodisme ? l’abdomen serait-il mâle et la tête femelle? Cette supposition me paraît plus que probable, c’est elle qui m’empêche de ‘créer pour cette espèce une division basée sur le fait de l'absence de crochet terminal aux antennes du mâle. 28. EuM. COMPRESSUS, n. sp. (PI. VI, fig. 5-5 a.) Parvulus, niger ; abdominis secundo segmento compresso et inflato, primi seeundique , mar- ginibus flavis; alis fuscescentibus. Cette espèce a pour le pétiole une forme intermédiaire entre celles de ma division alpha et celles de la division delta, et pour le reste de l'abdomen elle ressemble à ceux de la division ph. Tête très plate ; yeux bombés ; chaperon pentagone, allongé, échan- cré et ponctué. Corselet globuleux, ponctué, métathorax bombé. Pé- tiole plus long que le corselet, déprimé, élargi au milieu, ayant la forme qu’on obtiendrait en allongeant celui de l'Eum. coarctatus. Le deuxième segment fortement comprimé, très bombé en dessus, comme celui de l’'Eum. Picieui. L’abdomen densément ponctué, comme le cor- selet. Insecte noir; mandibules très longues, rousses au bout; une marque entre les antennes, deux points au haut du chaperon, deux autres très petits en arrière des yeux, milieu du bord postérieur du prothorax, post-écusson, et un cordon bordant les deux premiers seg- ments de l’abdomen, jaunes. Pattes noires; genoux et bout des tibias, roux. Ailes enfumées, avec quelques reflets violets. MALE. Haut du chapeau jaune ; cette pièce tout entière couverte de poils argentés. Rapp. et diff. On peut confondre cette espèce avec l'Eum. melano— soma. Elle en diffère par la forme de son pétiole qui est élargi au mi- lieu, par le deuxième segment de l’abdomen qui est comprimé et ponctué, non déprimé et lisse, etc. Il faut bien la distinguer aussi des Eum. dyscherus et impressus, dont l'abdomen est déprimé, etc. À Habite :........ ? Probablement l'Amérique. (Musée de Paris.) EUMENES. 143 Division DELTA. (Ie et ITTe Divisions de la Monographie, p. 44). Nous n'avons à ajouter ici que des espèces rentrant dans la section qui correspond à la IILe Div. de la Monographie (p. 60). 29. Eum. DISTINCTUS, n. sp. Niger; antennis subtus ferrugineis ; prothorace scutellis, mesothoracis lateribus, metatho- race toto fere, petioli margine, flavis ; secundo segmento flavo bipunctato; limbo flavo maculato, d. Long. 13 1/2 mill.; env. 25 mill. MALE. Mandibules très longues, formant un bec très aigu. Chaperon allongé, étroit et arrondi au bout. Pétiole allongé, à peine bidenté au milieu, et portant un sillon longitudinal. | Tête noire ; chaperon (1), front, sinus des yeux etune ligne en arrière de ces derniers, jaunes. Mandibules ferrugineuses, ornées d’une ligne jaune qui en couvre le bord interne. Antennes ferrugineuses, obscures en dessus, jaunes en devant du premier article. Prothorax jaune; méso- thorax noir; écaille ferrugineuse ; écusson jaune, son bord postérieur noir ; post-écusson jaune; métathorax jaune, avec une ligne noire au milieu ; flancs jaunes, portant une bande oblique rousse, qui part de l'aile, et qui peut être noire dans certains individus. Pétiole ferrugineux; noir en dessus, sauf au bord postérieur lequel porte une large bordure rousse, échancrée au milieu; deux taches allongées au milieu et un liseré au bord postérieur, jaunes; le reste de l'abdomen noir; bord postérieur des segments, surtout en dessous, un peu ferrugineux; le deuxième, roux à sa base, portant de chaque côté un grand point roux, et immédiatement au-dessous de ce der- nier, de chaque côté, un grand point jaune, le bord postérieur de ce segment orné de taches jaunes irrégulières. Pattes ferrugineuses ; tibias ornés d’une ligne jaune ; la première paire presque entièrement jaune. Ailes transparentes, un peu dorées; nervures d’un brun noirâtre. Habite : L'Afrique. Communiquée par M. Smith. Cette espèce est la plus petite de cette division, elle ressemble à l'Eum. esuriens , mais elle en est distincte. (1) La & a probablement le chaperon et les mandibules ferrugineux. 144 EUMENES. 30. Eum. CONCINNUS, n. sp. Ferrugineo fuseus; vertice, mesothorace, abdomine suprà et secundi segmenti cruce, ni- gris ; alis hyalinis, apice fusco maculatis. d. Long. 13 mill. ; env. 26 mill. Tête et corselet noirs ; antennes rousses, obscures en dessus ; man- dibules rousses : chaperon et bordure des orbites, jaunes ; prothorax, écaille, une tache sous l’aile, écussons et métathorax roux, ce dernier ayant son sillon noir. Abdomen roux, noir en dessus, au milieu; Île deuxième segment portant une croix noire; base des autres et anus noirs. Pattes rousses, base des cuisses, noire. Ailes transparentes, ner- vures de la côte, ferrugineuses; un nuage brun dans la radiale. Habite : La Nubie. (Collection de M. le marquis Spinola.) 31. EuM. QuADRATUS, Smith. Niger ; prothoracis margine, postscutello, abdominisque segmertorum 1-2 margine, flavis; alis fuscis. Syn. Smith. Eum. quadratus.! Trans. Ent. Soc. of Lond., New Ser., vol. IT, part. IL, p. 37. Long. tolale 7 1/2 lignes. FEm. Noir. Tête et thorax rugueusement ponctués. Une tache jaune entre les antennes. Bordure des orbites jusqu’au fond du sinus et dessous des articles troisième, quatrième et cinquième, rougeûtres. Bord du prothorax, jaune. Genoux bruns-ferrugineux. Ailes brunes. Pétiole et deuxième segment ayant leur bord orné de jaune au mi- lieu. Ponctuations profondes mais écartées sur le pétiole, plus rap- prochées sur le deuxième segment et devenant grossières vers le bord de ce dernier. Abdomen très comprimé. MALE. Chaperon, face au-dessous des antennes, devant du scape et dernier article du flagellum, jaunes. Les deux bords du prothorax, écailles, post-écusson, devant des tibias des deux premières paires, la base seulement de la troisième et genoux, jaunes. Bout du pétiole, deux taches à la base du deuxième segment, et une tache arquée à son bord, jaunes ; tout ce segment couvert de reflets luisants et ponctué comme dans la femelle. Ailes moins obscures. Cette espèce n'est voisine de l'Eum. punciatus (1) que par ses fortes ponctuations. Habite : La Chine, Ning-po-Foo. (Musée de Londres.) (1) «Ressembles the punctata of Sausseur ! » AVIS IMPORTANT. Toutes les mesures de longueur des insectes décrits dans cet ouvrage sont prises depuis le front jusqu’à l'extrémité du deuxième segment abdominal. Nous avons trouvé , comme M. Spinola, cette manière de mesurer les insectes plus exacte que celle qui consiste à prendre leur longueur totale, parce qu’elle élude les chances d’erreur qui naissent de la rétractilité des derniers anneaux. | d'exclamation , ont été décrites sur les types étiquetés par Les espèces dont le nom spécifique est suivi d'un point les auteurs mêmes. CHEZ LES MÊMES LIBRAIRES : La MONOGRAPHIE DES GUËPES SOLITAIRES où DE LA TRIBU DES EUMÉNIENS. 1 vol. de Texte et Atlas. — Prix : 34 fr. La MONOGRAPHIE DES GUÊPES SOCIALES ou DE LA TRIBU DES VESPIENS. Prix de la Livraison : 6 fr. El a parn Six KAvraïisons. 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CHERBULIEZ, rue du Rhône. rue de la Cité. …'e.5 Meb Es 1854. $ AR TT PE PR soil EUMENES. 145 Division PHI. (IVe Division de la Monographie, p. 63.) 32. EUM. CURVATUS, n. Sp. (PI. VII, fig. 1.) Aterrimus; alis nigro-violaceis ; petiolo perlongo, filiformi, cylindrico, arcuato; secundo segmento basi coarctato. 9. Long. 26 mill.; env. 48 mill, Feu. Grandeur et formes de l’Eum. arcuatus. Chaperon tronqué, à peine concave à son bord antérieur. Tout l’insecte d’un noir profond, lisse et luisant. Tête et corselet très finement ponctués, couverts de poils gris très courts. Pattes noires; leurs griffes noires aussi. Ailes d’un noir foncé, avec un fort reflet violet un peu verdâtre. Bout des an- tennes ferrugineux en dessous. Rapp. et diff. (1). Cette espèce ressemble à toutes les autres en- tièrement noires, et peut être confondue avec elles; c’est sa forme qui la distingue ; son pétiole beaucoup plus long que le corselet, entiè- rement filiforme et arqué, son abdomen comprimé, le deuxième seg- ment un peu étranglé à sa base; en un mot tous les caractères de la division des Eum. arcuatus, flavopictus, etc. Elle est donc bien dis- tincte des Eum. niger, etc., mais elle ressemble extraordinairement : 1° A l’'Eum. tinctor, laquelle en diffère par son pétiole fortement bidenté, élargi en arrière ; par sa couleur moins noire, etc.; 2 A l’'Eum. dyscherus, dont l’un écarte toujours son pétiole grêle, cylindrique, non plat et assez large ; 30 À l’'Eum. hottentottus; elle en diffère par ses formes plus com- primées, par ses antennes noires, non ferrugineuses avec le premier et les derniers articles noirs, etc.; mais c’est bien avec cette espèce qu’elle a le plus d’analogie, et elle en est difficile à différencier. Habite : Les Philippines. Collection de M. Smith, lequel a bien voulu me le communiquer. 33. EUM. INFLEXUS, n. sp. Totus niger ; alis fuscis, irideo nitentibus ; unguibus rufis. $. Long. 20 mill. ; env. 44 mill. FEM. Taille et formes identiques à celles de la précédente, dont elle (1) Voyez la description de l'E, inflexæus, n. 35. 10 146 EUMENES. n’est peut-être qu’une variété. Le corselet, surtout le métathorax, plus distinctement ponctués ; ie pétiole invisiblement élargi au milieu; le chaperon plus échancré; les ailes bien moins noires, brunes avec un reflet doré, changeant un peu en vert et en rose; pattes portant des poils dorés; crochets des tarses roux et ayant une autre forme que ceux de l'espèce précédente; leur dent étant plus médiane, leur bout plus pointu. Ne pas confondre cette espèce avec l'Eum. Guerini, qui a les ailes entièrement transparentes. Habite : Selon l'étiquette, Cayenne (?). Communiquée par M. Smith. (Je la crois, au contraire, asiatique.) Division ZETA. (Ve Division de la Monographie, p. 67.) 34. EUM. FILIFORMIS, D. Sp. Niger; prothoracis petiolique margine posteriore flavo limbato; petiolo perlongo; abdomine punctato ; alis fuscis apice subhyalinis. Long. 18 mill. ; env. 27 mill. Feu. Formes del’Eum. canaliculatus, mais plus grêle. Chaperon un peu bidenté, ses dents écartées. Corselet très court, globuleux ; pétiole une fois et demie aussi long que le corselet, étranglé en arrière du mi- lieu, son premier renflement, moins large que le postérieur. Abdomen comprimé, le deuxième segment nullement rétréci en arrière et son bord offrant un dédoublement des téguments. Tête, corselet, pétiole et abdomen, tous distinctement ponctués, les ponctuations, à la ri- gueur, visibles à l'œil nu. Insecte noir ; labre bordé de jaune; chaperon bordé de jaune de chaque côté, avec deux points jaunes au bout. Fla- gellum des antennes ferrugineux en dessous. Bord postérieur du pro- thorax et du pétiole, liserés de jaune; deux points jaunes sur les écailles; bord du deuxième segment souvent jaune, les autres an- neaux roux ou noirs, bordés de roux. Pattes noires, genoux, devant des tibias antérieurs, et milieu des autres, roux. Aïles transparentes au bout, très enafumées ailleurs, brunes le long de la côte. Rapp. et di/f. On pourrait prendre cette espèce pour une variété de V'Eum. canaliculatus, si son pétiole n’était pas plus long, ses ponctua- tions beaucoup plus fortes, ses ailes plus transparentes au bout, etc. Habite : Le Brésil. (Coliect. de M. le marquis Spinola.) EÉUMENES. Ï : CSS = 35. EUM. ORNATUS, n. Sp. (PI. VIIL fig. 3.) Niger; clypeo bidentato ; mandibulis, antennis, prothorace, scutellis, petioli et segmentorum marginibus latis, flavis ; alis ferrugineis. (No 38 du catalogue manuscrit de Latreille.) $. Long. 20 mill,; env. 35 mill. Fes. Formes et grandeur de l'Eum. colonus , dont il ne differe que par les caractères suivants : Pétiole, surtout son renflement, plus court. Chaperon un peu échancré, ses angles aigus et non un peu arrondis, haut du chaperon portant une ligne noire verticale. Mésothorax noir ; écaille jaune; flancs noirs avec une grande tache jaune sous l’aile ; mé- tathorax noir avec de chaque côté un petit point jaune. Bordure jaune du pétiole très large, fortement échancrée au milieu. Deuxième segment de l’abdomen jaune, mais sa moitié antérieure, noire. Le reste jaune ou ferrugineux. Antennes orangées, grises en dessus vers le bout ; cuisses noires à la base. Var. Antennes jaunes ou avec le bout noir en dessus. Hahite : Les Antilles. (Musée de Paris.) 36. EUM. ACUMINATUS, n. Sp. (PI. VIII, fig. 2.) Niger, punctatus, ferrugineo variegatus; postscutello abdominisque segmentis 1-2 flavo limbatis ; alis infuscatis. d. Long. 11 mill. ; env. 18 mill. MALE. Tête noire. Mandibules ayant une ligne rousse; une ligne jaune derrière les yeux; antennes rousses ; tout leur dessus noirâtre ; le crochet roux; chaperon (4) jaune. Corselet noir, globuleux, très large au prothorax, entièrement couvert de ponctuations densément disposées. Prothorax roux ; ses angles postérieurs noirs ; son bord pos- térieur roux ou jaune ; écusson ayant une bande rousse interrompue au milieu ; post-écussson bordé de jaune ; écailles ; une tache sous l’aile et angles du métathorax, roux. Pétiole un peu plus long que le corse- let, ponctué, bidenté à son tiers antérieur ; noir, avec sa face ventrale et ses côtés roux ; son extrémité bordée d’un cordon jaune. Abdo- men comprimé, plus finement ponctué, noir; le deuxième segment liseré de jaune et portant de chaque côté une tache irrégulière rousse ; 148 EUMENES. les autres segments bordés de ferrugineux, parfois de jaune ; les der- niers, ferrugineux. Pattes ferrugineuses, avec leur face dorsale noi- râtre. Ailes très enfumées, avec un léger reflet violet, la côte lavée d’un peu de jaunâtre. Rapp. et diff. Très voisin de l'Eum. Lucusius, mais en différant cependant par quelques caractères : La troisième cubitale presque aussi large que longue et dilatée vers la radiale. Le Pétiole un peu plus court, un peu plus comprimé, distinc- tement bidenté à son tiers antérieur. Abdomen un peu moins com- primé, un peu plus ponctué. Habite : Le Cap de Bonne-Espérance. (Musée de Stockholm.) Division OMICRON. (VIe Division de la Monographie, p. 71.) Tête très plate, discoïdale, plus large que longue ; yeux renflés ; man- dibules crochues. Corselet très gros, globuleux, aussi large que long; en général beaucoup plus gros que l'abdomen, surtout large au bord anté- rieur du prothorax où il est tronqué droit ; disque du mésothorax aussi large que long ; écussons placés sur la pente du thorax ; métathorax ver- tical, ne dépassant pas le post-écusson, sa partie inférieure se recourbant en avant. Pattes très grêles et très rapprochées à leurs insertions. Pétiole long, linéaire à sa base, s’élargissant en arrière, et renflé en ce point, mais en dessus seulement, s’insérant presque sous le corselet. Deuxième segment court, large, déprimé, presque en grelot (1). On peut remarquer la gradation suivante : 1. Eum. Callimorpha. Cette espèce rentrerait presqu'aussi bien dans la première division, si ce n’est pour la forme des mandibules qui se rapproche beaucoup de celle des Pachymenes. Le corselet est encore assez petit, par rapport à la grandeur de l’ab- domen. 2. Eum. Microscopicus. L'abdomen diminue sensiblement de grandeur. 3. Eum. Parvulus. (Fig. 5, a.) Le corselet atteint une grosseur disproportionnée. (1) L’abdomen a la même forme que chez le genre Tatua (voyez la Monogra- phie des Guêpes sociales) ; mais on distingue toujours ces Eumenes à leur tête plate, à la longueur des mandibules, etc, Ë EUMENES. 149 4, Eum. Globicollis. (Fig. 6, a.) Le corselet augmente encore, le deuxième segment de l’abdomen est en grelot déprimé, la tête est plus large que le corselet. 37. EUM. PARVULUS, n. sp. (PI. VIII, fig. 5, 5 à.) Niger ; thorace inflato, rugoso, margine posteriore prothoracis et scutelli, postscutello, ma- culis duabus in prothorace quatuorque in metathorace, flavis ; segmentis 1-2 flavo limbatis, alis fuscis. ©. Long. 7 4/2 mill. ; env. 14 mill. Très semblable à l'Eum. microscopicus, même taille, mais ses formes un peu différentes. Tête et corselet beaucoup plus gros (2), ce dernier plus globuleux ; tronqué droit en avant ; tête et corselet plus grossière- ment ponctués, le pétiole inséré plus en dessous du corselet, et plus sensiblement renflé au bout (3). Le deuxième segment de l’abdomen plus grand, tronqué, à peu près droit à son bord postérieur, tandis que dans l’Eum. microscopicus il est tronqué d'avant en arrière (4). Un point au fond du sinus des yeux, et bord postérieur des orbites jaune. Thorax plus orné de jaune : une tache de chaque côté du prothorax, un liseré sur le bord postérieur de ce dernier, jaunes; un point sous l'aile, et comme dans l'Eum. microscopicus, derrière l’écaille un appendice, jau- nes; une bande sur le bord antérieur de l’écusson, et post-écusson, ainsi que quatre taches sur le métathorax, jaunes : de ces dernières, deux petites presqu’à côté du post-écusson, et deux sur les côtés au bas du métathorax. Pattes brunes, tibias et tarses antérieurs, ferrugi- neux. Le reste comme dans l'Eum. microscopicus. Habite : Le Brésil ? (Musée de Paris.) 38. EUM. PUSILLUS, n. sp. Minimus, niger ; {horace ferrugineo ornato ; abdominis segmentis 1-4 flavo marginatis ; pe- tiolo longo ; secundo segmento brevissimo , oblique truncato. Taille très petite et formes de l'Eum. microscopicus. Tête plate, cha- peron entier ; corselet court, globuleux; pétiole presque une fois et demie aussi long que lui, linéaire dans ses 2/3 antérieurs, ensuite ren- flé; abdomen déprimé, le deuxième segment tronqué de haut en bas et d'avant en arrière, en sorte que son bord inférieur dépasse le supé- 2) Voyez les deux figures comparatives qui en sont données. 3-h) Voyez la figure des deux profils. ( { 150 EUMENESS. rieur. Corselet ponctué ; métathorax convexe, sans sillon ; abdomen satiné. Insecte noir. Un point entre les antennes, jaune ; ces dernières rousses, noires en dessus. Les deux bords du prothorax, une tache sous l’aile, l’écaille, deux taches au métathorax, post-écusson et bord anté- rieur de l’écusson, roux. Segments 1-4 de l'abdomen liserés de jaune. Pattes noires ; tibias roux. Ailes enfumées. Habite : Le Brésil. (Collection de M. le marquis Spinola.) 39. Eum. ExiIGuus, n. sp. (PI. VIII, fig. 4, 4 a.) Parvulus ; prothorace subspinoso ; prothoracis et abdominis segmentorum 1-2 marginibus, flavis; squamis ferrugineis. Long. 7 mill. ; env. 13 mill. MALE. Mandibules aiguës, dentées, fortement crochues au bout, les dents très aiguës. Tête un peu concave en arrière ; chaperon ovale, plus large que long, sans échancrure. Corselet court, très large et re- bordé en avant, fortement anguleux et même un peu épineux de chaque côté. Pétiole sans renflement, s’élargissant un peu d'avant en arrière, puis tronqué droit à son articulation, et portant deux tubercules insen- sibles en avant de son milieu. Deuxième segment en forme de cloche, mais très court, sensiblement plus large que long, fortement renflé en dessus et en dessous, et offrant à son bord postérieur un fort dédou- blement des téguments. Deuxième cellule cubitale fortement rétrécie vers la radiale et prolongée à son angle interne, la deuxième nervure récurrente ne s’insérant pas à son bord postérieur, mais à son angle externe. Crochet des antennes très petit. Tête et corselet granuleux et un peu velus ; pétiole rugueusement ponctué. Insecte noir : chaperon jaune, un peu argenté ; bout des mandibules ferrugineuses. Antennes noires, avec le premier article jaune en devant. Bord antérieur du corselet orné d’une bande jaune, étroite, parfaite- ment régulière et interrompue au milieu. Ecaille rousse. Pétiole et deuxième segment liserés de jaune. Pattes ferrugineuses, avec les han- ches, les cuisses et le milieu des tibias, noirs. Ailes transparentes, un peu enfumées le long de la côte. Nota. La très basse insertion des antennes de cette espèce et la figure de son chaperon forment une exception très embarassante à ce qu'on remarque chez les autres Euméniens. Habite : Les Indes-Orientales. (Collect. de M. Westwood.) ÉUMENES. 151 40. EUM. GLOBICOLLIS. (PI. VII, fig. 6, 6 a.) Niger; thorace globuloso ; abdominis secundo segmento brevissimo, lato ; alis infuscatis. ®. Long. 8 mill.; env. 14 mill. Syn. Spinol. Zethus globicollis ! Ann. Soc. Ent. Er. 1841. x, 150. PI. INT. fig. 6. Chaperon presque pentagone, un peu prolongé en avant et faiblement échancré. Tête plate, plus large que longue, ocelles sur une mêmeligne droite. Corselet très gros, globuleux, aussi large que long, large en avant. Pétiole plus long que le corselet, linéaire à sa base, s’élargissant d’arrière en avant ; deuxième segment de l'abdomen en grelot, forte- ment rétréci en arrière, plus large que long, un peu déprimé. Tête et corselet, même le métathorax, ponctués. Abdomen lisse. Insecte entie- rement noir. Un cordon jaune le long du bord postérieur du pétiole, et les segments de l'abdomen parfois indistinctement liserés de ferrugi- gineux. Ailes un peu enfumées ; deuxième cubitale plus longue que large, en trapèze ; troisième cubitale carrée. Var. Insecte entièrement noir, ou ayant à l'abdomen des liserés jaunes. Rapp. et diff. W ressemble à l'Eum. microscopicus, mais le deuxième segment de l'abdomen n’est pas tronqué obliquement comme dans cette dernière. Il a exactement le fascies du Tatua morio (1), si ce n’est que son corselet est beaucoup plus court; mais ses mandibules longues, sa tête plate, ses yeux bombés, couvrant entièrement les côtés de la tête et atteignant la base des mandibules, en un mot les caractères de la tribu, servent à l’en distinguer. Habite : Le Para. La Guyane. (Collect. Spinola et musée de Paris.) 41. EuM. CINGULATUS, Fabr. Niger; thorace brevi; prothorace et segmentis 1-2 flavo limbatis; alis secundum costam fuscis. Long. 11 mill. ; env. 21 mill. Syn. Fabr. Eum. cingulata. Syst. Piez. 287. 13. Taille del'Eum. coarctatus. Très voisin de l'Eum. macrops (P- so il n’est peut-être qu’une variété. Chaperon pyrifor 2e, °: Tone (1) Voyez la Monographie des Guêpes sociales, 152 EUMENES. bidenté. Antennes en dessous et au bout, ferrugineuses; prothorax liseré de jaune, ainsi que les deux premiers segments de l'abdomen ; un petit point jaune sous chaque aile. Pattes noires ; genoux ferrugineux ; cuisses antérieures et moyennes, jaunes antérieurement, et sur les postérieures une tache jaune ; tarses ferrugineux. Ailes enfumées. Rapp. et diff. Tout en ressemblant aux espèces de la division ALPHA, celle-ci a bien les formes de l'Eum. microscopicus et voisins. Le corselet est gros, carré, très haut; le métathorax vertical, le pétiole a l'air de sortir de dessous le corselet. Habite : Cayenne. (Collection de M. Spinola.) 42. Eum. SuBSTRICTUS (1), Hald. Niger, tenuiter punctatus ; abdominis sculptura profunda ; petiolo flavo marginato. Long. totale 8 lignes. Syx. Haldeman. Eum. substricta, Proc. Acad. Philad., IE, p. 54. Tête grande. Ailes d’un violet bleuâtre. Une petite tache jaune sous l'aile. Prothorax finement bordé de jaune. Tarses bruns. Cette espèce est un peu plus grande que l’Eum. verticalis, Say, et se distingue par sa couleur noire presque uniforme. La base de l’ab- domen est fusiforme (par suite de la profondeur de l’échancrure) (?). Habite : L'Amérique du Nord. Philadelphie. Genre PACHYMENES. Les insectes qui font partie de ce genre sont bien voisins des Eu- menes. Ils s’en distinguent, ilest vrai, par les deux petites dents du cha- peron, par la longueur de leurs pattes et de leurs ailes, ce qui leur donne le faciès de POLYBIES ; mais il est certain que les entomologistes qui préféreraient considérer cette coupe comme une simple division du genre Eumenes pourraient le faire sans encourir le moindre reproche et sans se mettre en contradiction avec les principes de la méthode. Les Pachymenes sont dans presque toutes les collections confondues avec les Polybies, dont elles ont effectivement le port. Il faut se garer d’une erreur aussi grossière, qui d'insectes solitaires en fait des so- {1) Je ne sais si cette espèce n'est pas peut-être un Montezumia., Sa description est très incomplète, car son genre n’est point fixé. PACHYMENES. 153 ciaux, et rien n’est plus facile que de l’éviter par l'inspection du cha- peron. Dans toutes les Polybies, Icaries, etc., le chaperon est terminé par un angle ou une dent; chez les Pachymenes, au contraire, il est tronqué et bidenté. Ire DIVISION. — Section A. Page 74. — PACHYMENES SERICEUS. Rayez le synonyme de cette es- pèce, qui est bien nouvelle. Ce synonyme appartient à une Polybie. Voyez dans la Monographie des Vespiens, la Polybia sericea, p. 179. Page 79.— PACHIMENES ATER. Ajoutez : MALE. Chaperon argenté. Var. %. Tout l'insecte brun-foncé, couvert d’un duvet gris-soyeux. Ailes plus ferrugineuses. (Rio-Janeiro.) Page 79. Section B. —- Pétiole court, etc. PACHYMENES PALLIPES. Antennes souvent obscures en dessus. Le brun peut, dans certaines parties, passer au noirâtre, ou au jaunâtre, et le jaune au ferrugineux. Effacez le synonyme qui appartient aux Guêpes sociales. (Voyez Polybia pallipes, Mon. G. soc., p. 189.) 43. PACHYMENES CHRYSOTHORAX, D. Sp. Niger, sericeus ; thorace petioloque aureo nitentibus ; alis costa nigra. Long. 15 mill. ; env. 31 mill. FEM. Formes du P. pallipes, chaperon un peu échancré. Tête et antennes noires. Thorax brun, entièrement couvert d’un beau duvet doré; sa partie antérieure foncée. Pétiole brun-doré. Abdomen d’un brun-noir satiné. Pattes brunes, à reflets dorés. (Sur le mésothorax deux lignes pâles, indistinctes.) Mandibules brunes. Ailes enfumées ; la côte jusqu'au point, brune; point ferrugineux ; deuxième cubitale en tra- pèze. Rapp. et diff. Cette espèce pourra très facilement être confondue avec la Polybia chrysothorax. Habite : Le Brésil (Musée de Londres). 154 SYNAGRIS. Genre SYNAGRIS. {l faut modifier comme suit la diagnose du genre : Antennes du mâle, variables. Page 78. — Le tableau placé au bas de cette page est incomplet, il y manque la S. bellicosa. D’autres nouvelles espèces étant venues s'ajouter aux anciennes, nous donnons ici un tableau qui les com- prend toutes. . Mais, je le répète, rien n’est plus difficile que l’étude des Synagres. Mettre trop de confiance dans la marche indiquée par un tableau de ce genre serait tomber infailliblement dans les erreurs les plus complexes. Il n’est pas permis, même à l’œil le plus exercé, de rien préjuger d’après les formes et les couleurs des insectes de ce genre; ce n’est que par la dissection de la bouche et par l’examen des màchoires qu’on pourra distinguer un Rhynchium d’un Synagris et que l’on apprendra dans quelle division des Synagres tel individu doit rentrer. Cette analyse est indispensable ; elle fournit le seul moyen de déterminer l'espèce avec certitude. Si l’on vient à la négliger pour ne suivre que le tableau dichotomique (comme un grand nombre d'espèces sont identiques de couleur), on arrivera constamment à placer l’espèce dans une divi- sion qui ne lui convient pas, et à prendre un Rhynchium pour un Synagris. Ailes transparentes, abdomen noir avec des bandes *auRes + … + .« Spinole. — brun-jaunâtres . SERRES . : Se Ne 2 violettes A0 MD OM RO AE OT ENT EE RE MES Abdomen noire en NE RE Sr RE CONNUE R æstuans. — orné de taches blanches . . . . . . . . . . PET 3 { Bout dell'abdomen blanc el Ne En OO TA DTLUSS — Orange M Le : Les 2 premiers segments de l'abdomen noirs. . . . . . . . . ÿ. Les 3 — — — LAPS An CERN ANR GS ul des mandibules du mâle armée d’une dent spiniforme . . . . emarginata, x ee sans épine . BLUES HIS abyssinica. Métathorax granuleux . minuta. 6 pentameria. — ayantidesistriess ANR. Deer EEERAUL (ANSE ARTE calida. / Dessous du 2e segment portant des tubercules ou épines. dentata. 7 Spinosusculæ. 4) A 2 al — sans épines . . + - | bellicosa. Palpes maxillaires de 5 articles. . . . . . . . . . . . . abdominahs. 8 — de 4 articles . 2. A. NAN AU A TN Rares — de 3 articles. à OO I EM Tan tRunR: SYNAGRIS. 155 Page 79. — Syn. CaLIDA. Dans la synonymie, au lieu de Ferret et Galinier, mettez : | Reiche. Syn. calida. Voy. de Ferret et Galinier, etc. Ajoutez aux synonymes : Linn. V. capensis, Syst., Nat., 952, 22. Gmel. Vespa calida. Edit. Linn., Ins., [., 27, 59, 27. —V. capensis, id., 27, 58, 22. Muell. V. capensis, Edit., Linn., Ins., IT, 887, 27. Illig. V. spiniventris, Mag., f., Insektenk, I, 190, « (non ?.) Page 81.—SYyN. ÆsTUANS. Ajoutez aux synonymes : Gmel. Vespa æstuans, Ed., Linn., 27, 52, 48. Var. Couleur foncière de l'abdomen, noire ou ferrugineuse. Var. ? Chaperon et bouche, roux ; pas de taches blanchâtres à la tête, ni au thorax. Ecusson noir, avec deux taches rousses ; post-écusson roux. Côtés du premier segment de l'abdomen roux. Ailes brunes, à reflets violets et dorés. Métathorax concave, strié, sans épines. Post- écusson sans tubercules. N'ayant pu examiner ses palpes, je ne sais si cette espèce rentre bien dans la première division. Page 82. — SyN. CORNUTA. Ajoutez aux synonymes : Muell. Vespa cornuta, Edit. Linn., Ins., IT, 885, 20. Gmel. V. cornuta, Edit., Linn., I, 27, 58, 20. Griffith. Syn. cornuta, Anim., Kingd., Ins., pl. 106, fig. 1, pl. 107, fig. 1. On voit au musée de Genève un individu & de cette espèce dont les mandibules sont entièrement dépourvues de cornes. — Comme les an- tennes ne comptent non plus que douze articles, je suppose que cet individu présente un cas remarquable d’hermaphrodisme, l'abdomen étant « et la tête ?. 44. SYN. XANTHURA, D. SP. Nigra; clypeo, antennis segmentisque 3-6 abdominis aurantiacis; alis cæruleis. FEm. Exactement comme la Syn. analis. Mais les palpes maxillaires de trois articles seulement. Le chaperon pyriforme, très allongé, ter- miné en pointe arrondie, orangé, ainsi qu’une tache sur le front et les antennes. Dernier article des tarses des pattes antérieures, roux. Post- écusson bituberculé. Mandibules noires. Le reste comme dans la Syn. analis. Habite : Le Sénégal. (Musée de Paris.) 156 SYNAGRIS. Page 94. II: DIVISION ou Division PARAGRIS. Ajoutez à cette division les espèces suivantes : 45. SyN. HUBERTI, n. sp. (PL. VII, fig. 8, 8 a.) Media; clypeo apice bipartito; metathorace concavo, bispinoso ; capite, thorace, abdominis- que segmenio primo, ferrugineis ; segmenlis reliquis nigris, albo maculatis ; alis subhyalinis, Long. 15 mill. ; env. 50 mill. MALE. Mandibules très longues, pointues, leur bord triturant très large et tranchant, portant vers la base de la mandibule une échancrure très obtuse, peu sensible. Chaperon pentagone, portant une très pro- fonde échancrure ; placée entre deux très fortes dents, rebordées lelong de l’échancrure. Post-écusson bituberculé. Métathorax bombé, concave au milieu, et portant de chaque côté une longue épine. Abdomen presque fusiforme, déprimé, le premier segment en cloche sub-trian- gulaire, ayant presque la forme de celui des Polistes, mais plus déprimé, et portant en dessus, vers son bord postérieur, un enfonce- ment insensible. Insecte finement chagriné; concavité du métathorax strié. Tête et corselet ferrugineux ; chaperon, un grand triangle sur le front et crochet des antennes blanc-ferrugineux, ainsi que les écailles des ailes, les tubercules du post-écusson, deux taches indistinctes sur le prothorax et deux sous l'aile. Quelques teintes noires à la partie antérieure et postérieure du mésothorax. Abdomen noir ; le premier segment et de chaque côté du deuxième, une tache, ferrugineux; le premier orné en outre vers son bord postérieur de deux taches blanc- jaunâtres, laissant entre elles un peu de noir; le deuxième portant aussi deux belles taches de blanc-jaunâtre, écartées, couvrant en partie les taches ferrugineuses et plus rapprochées du bord antérieur que du bord postérieur du segment ; le troisième orné de deux taches blanches larges, à moitié cachées par le deuxième segment, et le quatrième, de deux petits points de la même couleur. Pattes ferrugineuses; ailes transparentes, lavées d’un peu de ferrugineux. Rapp. et diff. Ce remarquable insecte se rapproche beaucoup pour les couleurs de la S. æstuans, mais il s’en distingue par son chaperon bifide en bas, par ses couleurs assez différentes, les taches du deuxième segment n'étant pas au bord postérieur de ce dernier, mais au contraire plus près de l’antérieur ; par la présence des épines métathoraciques, par ses ailes transparentes, par la forme d’entonnoir qu’affecte le pre- mier segment de l'abdomen, etc. Habite : L’Afrique tropicale, ou l'Arabie. (Musée de Paris.) SYNAGRIS. 157 46. SYN. EMARGINATA, D. SP. Nigra; abdomine nigro, segmentis 3-7 aurantiacis; alis cœruleis; mandibulis basi dente spiniformi, MALE. Mandibules droites, armées près de leur base d’une dent spini- forme. Chaperon pyriforme, terminé par deux dents spiniformes; méta- thorax strié, biépineux; post-écusson bituberculé. Insectenoir:chaperon, antennes, et segments 3-6 de l'abdomen orangés ; le bout des antennes noirâtre en dessus. Tarses bruns. Ailes violettes. Rapp. et diff. Cette belle espèce se rapproche de la S. abyssinica, par son chaperon bidenté, mais elle est distincte par son mélathorax strié, ses antennes orangées, etc. Habite: L'Afrique. (Musée de Londres.) Page 86. Ille Divisiox ou Div. HYPAGRIS. Ajoutez l'espèce suivante à celle décrite dans la Monographie. 47. SYN. ABDOMINALIS, D. Sp. (PL VIN, fig. 7.) Atra; clypeo, antennis abdominisque segmentis 3-7, aurantiacis ; metathorace striato, bispi- noso ; antennis apice nigrescentibus ; tarsis apice fulvis; alis cœruleis. Long. 17 mill, ; env. 36 mill. Mare. Chaperon pyriforme, ses angles inférieurs saillants, formant deux petites dents ; au bas il est plat, presque excavé le long de ses bords; dans sa partie élargie il est très convexe, bombé. Entre les an- tennes est une forte carène. Mandibules longues, droites, styliformes, à peine biéchancrées à leur bord interne. Tête et corselet ponctués, revêtus d’un épais duvet de poils noirs et roides ; écusson bimamelonné ; post-écusson bituberculé en ses angles ; métathorax fortement strié en travers, non seulement dans sa concavité, mais même en dessus; ses angles formant de chaque côté une forte épine. Abdomen portant de chaque côté du premier segment un faible tubercule ; dessous du deuxième ayant à sa base (4) un tubercule transversal, ou plutôt une forte ride (surtout visible de profil), en arrière de laquelle est une fossette ovale très peu marginée. Insecte noir : labre, chaperon, trian- gle du front, une ligne le long de l'orbite jusque dans le sinus de l’œil, et antennes, orangés ; devant du premier article de ces dernières. jaune; les deux ou trois derniers articles noirâtres, mais le crochet orangé. Pattes noires ; dernier article des tarses de la troisième paire, 158 SYNAGRIS. brun ; les deux derniers de la deuxième paire, et les trois ou quatre derniers de la première, orangés, avec les crochets bruns. Ailes d’un noir violet. (Le dessous de l'abdomen est orangé et porte plus ou moins de noir.) Habite: 4e. ? L'Afrique. (Musée de Stockholm. J'ai encore sous la main un insecte très remarquable, mais qui ne saurait rentrer dans aucune des trois divisions. La bouche du seul individu encore connu dans les collections était en trop mauvais état pour qu'il me füt permis de compter le nombre des articles des palpes maxillaires. Les labiaux en offrent trois, mais les maxillaires étaient rompus au bout du troisième. Ils peuvent donc en posséder 4, 5 ou 6. Je ne crois même pas trop m'avancer en leur en donnant six à priori. La division qui renfermera cette espèce serait alors caractérisée comme suit : Division MICRAGRIS. Palpes labiaux de trois articles; palpes maxillaires de cinq ou six articles ; antennes des mâles enroulées en spirale à l'extrémité. 48. SYN. SPINOLÆ, N. Sp. (PI VII, fig. 9.9 a.) L Parvula, clypeo lato, bidentato, luteo; prothorace maculis duabus et abdominis segmento- sum marginibus, luteis; alis subhyalinis. &, Long. 16 mill. ; env. 19 mill. MALE. Facies d’un Odynerus du sous-genre Epipona. Chaperon en losange, plus large que long, bidenté. Bout des antennes, enroulé. Mandibules sans talon, courtes pour une Synagris. Prothorax carré, an- guleux. Le reste comme chez les Epipona. Tête et corselet ponctués. Insecte noir : mandibules, chaperon, deux points entre les antennes, devant du premier article de ces dernières, une bande interrompue sur le prothorax, écaille, un point sous l’aile et post-écusson, jaunes. Mé- tathorax offrant deux angles très mousses, et revêtu d’un duvet gris. Tous les segments de l’abdomen liserés de jaune. Pattes jaunes. Hanches et base des cuisses noires. Ailes un peu enfumées. (Antennes offrant au bout un irès petit enroulement très serré figu- rant une espèce de nœud. Langue très longue.) Le jaune est d’une couleur pâle, presque blanchâtre. SYNAGRIS. 159 Rapp. et diff. Cette jolie et rare espèce pourrait bien être confondue avec les Odynères du sous-genre Epipona. Sa langue très longue l'en distingue assez nettement. Habite : L'Espagne, le Royaume de Grenade. (Communiqué par M. le marquis Spinola.) SPECIES DUBIA. Synagris sericea. Spin., Ins., Lig. IE, 188 (note). Sericeo-nigra, capite thoraceque ferrugineo variegatis.—Africa. Il ne faut tenir aucun compte de cette espèce qui était inédite et que Spinola ne fait que citer. Les indications spécifiques sont trop vagues pour permettre de reconnaître l’espèce, et la détermination générique est plus que douteuse, car Latreille n’a, pas plus que les auteurs subsé- quents, su au juste quelles étaient les limites du genre Synagris. En parcourant sa collection on voit qu’il s’en rapportait au facies, et que les erreurs génériques y sont très fréquentes. Page 87. Genre MONTEZUMIA (1). Rayez de la diagnose ces mots : « Insectes tous américains, » car nous en avons rencontré un qui est indien et qui forme une nouvelle divi- sion. Les yeux ne couvrent souvent qu'une partie des côtés de la tête. Page 88. Ire DIVISION. Les espèces 1 à 4 de cette division pourraient probablement être réduites quant à leur nombre, mais les éléments me manquent pour les soumettre derechef à une inspection minutieuse. (1) La note placée au bas de la page 87, et relative au genre Montezumia, exige quelques éclaircissements. Le mot Polistes est pris dans son ancienne acception, et embrasse par conséquent non seulement ce genre proprement dit, mais aussi les Polybia, Synœca, Apoïca, etc. Ce sont les Synæca seules que je compare aux Montezumia de la 1°° division, et les vrais Polistes aux Montezumia de la 2° division. En effet, les autres Polistes à abdomen pédicellé (les Polybia, par exemple), n’offrent aucune analogie avec ce genre, et ne s’en distinguent pas par un prothorax dénué d’angles et d’épines. 160 MONTEZUMIA. Page 89, — MOoNTEZUMIA AZUREIPENNIS. & . Chaperon tronqué, bitu- berculé à ses angles, roux. Devant du premier article des antennes roux ; le crochet terminal roux. MonTezumiIA Ruripes. Changez le nom de cette espèce en : M. AZURESCENS. Spin. Et placez en synonyme : Spinola. Odynerus ? azurescens.! Compt. rend. Hymenopt. rec. p. Ghiliani, p. 66, n. 62. Page 90. — MONTEZ. COERULEA. &«. Chaperon tronqué. Antennes ferrugineuses, terminées par un grand crochet ferrugineux. MontTez. Morosa. Ajoutez : métathorax ponctué; son sillon ar- genté. Page 93. — MonTEz. PELAGICA. Changez ce nom en : M. LEPRIEURI, Spin. Et placez comme synonyme : Spinola. Odynerus Leprieuri.! Ann., Soc., Ent., Fr., re Sér., X, p. 127. L’individu décrit par cet auteur présente une variété ayant le milieu du métathorax noir. Habite : Le Brésil. Page 94. — Montrez. DIMIDIATA. Rayez des synonymes : Oliv. V. di- midiata, qui appartient à la Polybia dimidiata (1), et rétablissez le nom fabricien MONTEZ. INFUNDIBULIFORMIS. MALE. Chaperon bordé de blanc de chaque côté. Antennes ferrugi- neuses en dessous, terminées par un crochet roux. Bspèces nouvelles du genre MONTEZUMIA. Division ALPHA. (fre Division de la Monographie.) Ajoutez à cette division les deux espèces suivantes qui forment une petite coupe, caractérisée comme suit : Tête plate. Abdomen pédicellé, le pétiole composé du premier segment, dont la première moitié est linéaire, la deuxième campanulée, à peu près de moitié moins large que le deuxième, ne l'emboîtant pas. (1) Voyez la Monographie des Guêpes sociales, p. 177. MONTEZUMTA. 161 Ces deux espèces se rapprochent beaucoup, pour les formes, des Pa- chymenes, mais leur système appendiculaire les distingue toujours nette- ment. 49. MONTEZ. CHALYBEA. n. Sp. (PI. IX, fig. 2-2 d.) Capite brevi; clypeo fronteque nitida ; corpore virescente; tarsis rufis; alis hyalinis; costa nigra. Long. 13 mill. ; env. 30 mill. Antennes filiformes. Tête très plate. Chaperon ovoïde, tronqué, presque arrondi au bout, lisse, luisant. Front entre les antennes for- mant un triangle lisse, parfaitement luisant, avec un point enfoncé au milieu. Le front et le chaperon formant ensemble une plaque luisant comme du métal poli. Ocelles en ligne arquée. Métathorax très large, fortement bombé de chaque côté, surtout vers le haut. Tête et corselet lisses, couverts de petits points enfoncés ; métathorax ponctué, couvert d’un duvet argenté. Pétiole assez allongé, sa première moitié linéaire, la deuxième campanulée, bombée en dessus, avec un fort point enfoncé. Deuxième segment deux fois aussi large que le pétiole. Abdomen fine- ment et peu profondément ponctué, le bord postérieur du deuxième segment portant un ruban marginal un peu enfoncé, sans ponctuation. Tout l’insecte d’un bleu-verdâtre métallique ; le pétivle finement bordé d’un cordon doré. Antennes et pattes noires ; tarses, surtout les pre- miers, roussâtres. Ailes transparentes, nervures brunes, la côte presque noire, cellule radiale hyaline. Rapp. et diff. Très voisine pour le faciès de la M. petiolata, mais dis- tincte par sa tête très plate, son vertex quatre fois aussi large que long, par son métathorax fortement bombé, son chaperon entier, sa couleur d’un noir-violet verdâtre, etc. Habite : Le Brésil. (Collection de M. Smith.) 50. MONTEZ. PETIOLATA, n. Sp. (PI. IX, fig. 4, 10,10.) Nigra; metathorace angusto; prothoracis petiolique margine postico, flavo limbato; alis hyalinis; costa nigra. ©. Long. 14 mill. ; env. 33 mill. FE. Chaperon presque circulaire, terminé par deux dents très courtes, laissant entre elles un bord à peine concave ; sa surface ponctuée. Tête moyenne, beaucoup moins plate que dans la M. chalybea. Corselet rétréci: 11 162 MONTEZUMIA. au métathorax, ce dernier étroit, nullement renflé, ponctué comme le reste du corselet, couvert de poils luisants. Pétiole comme dans la M. chalibea, mais déprimé, son enfoncement dorsal peu profond. De chaque côté il porte un petit tubercule. Abdomen soyeux. Insecte d’un noir un peu brunâtre : orbites internes des yeux, et bord postérieur du prothorax finement liserés de jaunâtre; bout des mandibules, écailles, et quatre points sur le post-écusson, bruns. Pétiole portant du brun de chaque côté et liseré de jaunâtre. Pattes noirâtres, articulations brünes. Ailes comme dans la M. chalibea. Habite : Le Brésil. (Collection de M. Smith.) Division BETA. (Ile Division de la Monographie.) 51. MONTEZ. NIGRICEPS (f). Nigra; thorace, pedibus, abdominisque basi, rufis ; alis hyalinis. Sy. Spinol. Eumenes ? nigriceps. Ann., Soc. Ent. Fr., Ire sér. X, p. 128, 79. Long. totale {4 1/2 lignes. MALE. Antennes noires ; crochet apical testacé, obtus, aussi long que les deux articles précédents. Tête noire ; chaperon (< ) blanc, avec une tache noire au milieu. Mandibules ferrugineuses ; palpes testacés. Cor- selet et pattes rouges de brique ; un peu de noir au-devant du pro- thorax et deux taches jaunes aux post-écussons. Abdomen noir ; base du premier anneau rougeâtre, son bord postérieur liseré de jaune. Ailes hyalines ; nervures testacées. Nota. Elle me paraît être voisine de la M. Spinolæ. Habite : Cayenne. 52. MONTEZ. INFERNALIS. Nigra; thorace abdominisque primo segmento rufñs, hoc flavo limbato ; mesothorace nigro ; alis fusco-cæruleis. Syx. Spinol. Odynerus infernalis ! Compt. rend. des Ins. rec. p. Ghi- liani. Long. 18 mill.; env. 29 mill. (4) Je ne crois pas que cet insecte puisse se rapporter à aucun autre genre, c'est cependant avec doute que je le place dans celui-ci. Je ne l'ai pas vu. MONTEZUMIA. 163 MaLe. Chaperon très largement échancré ; bord antérieur du pro- thorax concave, ses angles subépineux ; métathorax arrondi, Tête, cor- selet et premier segment de l'abdomen portant des points enfoncés, distants. Métathorax rugueux, un peu strié sur les bords, et velu. Tête noire ; labre, base et crochet des antennes roux. Corselet roux, méso- thorax noir, sur le haut du métathorax, de chaque côté un point jaune. Abdomen noir, soyeux, le premier segment roux, bordé de jaune et portant un peu de noirâtre avant le jaune. Pattes ferrugineuses. Aïles fortement enfumées, à reflets violets, noires le long de la côte. Habite : Le Para. (Collection de M. Spinola.) 53. MONTEZ. ANALIS, n. SP. Flavo-ferruginea ; abdomine atro; primo et secundo segmento ferrugineis, punctis duobus nigris, secundi margine atro. Long. 16 mill. ; env. 39 mil. MALE. Chaperon tronqué droit. Antennes terminées par un petit crochet. Prothorax finement rebordé; corselet ponctué ! métathorax assez rugueux. Tête et corselet d’un jaune ferrugineux. Chaperon, orbites, devant du premier article des antennes et milieu du métathorax, jaune-soufre. Sur le mésothorax, trois lignes noires longitudinales qui n’atteignent pas la partie antérieure ; sur le haut du métathorax deux points noirs. Abdomen jaune-ferrugineux ; bord du deuxième segment et les sui- vants en entier, noirs ; sur le deuxième en outre deux taches noires : le premier seulement à moitié aussi large que le deuxième, portant en dessus deux marques ou une grande tache, noires. Pattes de la couleur du thorax. Ailes ferrugineuses. Rapp. et diff. Cette espèce ressemble beaucoup au Polistes analis (1); il est important de l’en bien distinguer, ce qui est facile par son cha- peron tronqué, non terminé par une dent, et par ses mandibules lon- gues. Habite : L'Amérique du Sud. (Musée de Londres.) 54. MONTEZ. SEPULCHRALIS, D. Sp. Nigra; alis hyalinis ; abdominis primo segmento flavo limbato. ®. Long. 12 mill. ; env. 27 mill. Fe. Chaperon échancré. Prothorax anguleux en avant, Insecte d’un (1) Voyez la Monogr. des Guép, sociales, p. 80. 164 MONTEZUMIA . noir brillant; pétiole indistinctement liseré de jaune. Ailes transpa- rentes ; la côte noire. (L’abdomen n’est que médiocrement sessile.) Rapp. et diff. Très voisin de la M. mortuorum, mais à l'œil nu le chaperon, la tête et le corselet paraissent distinctement ponctués et as- sez glabres, ce qui n’est pas dans l'espèce citée. Habiie : Le Brésil. (Collection de M. le marquis Spinola.) 55. MONTEZ. MORTUORUM, n. sp. Nigra; antennis apice rufis ; alis hyalinis, subferrugineis. d. Long. 15 mili.; env. 16 mill. Elle diffère de la M. sepulchralis par les caractères suivants : Taille plus grande, chaperon peu ou pas échancré, moins fortement ponctué. Flagellum des antennes, sauf la base, roux, ainsi que les tarses de devant. Corselet n'ayant que des ponctuations très fines, et couvert d’un velouté qui les cache ; écailie rousse, ainsi que le bord postérieur du premier segment de l'abdomen. Ailes transparentes, la côte un peu ferrugineuse. Habite : Le Brésil. (Collection de M. le marquis Spinola.) 56. MONTEZ. BRASILIENSIS, n. Sp. Fusca; alis fuscis cœærulescentibus ; capite metathoraceque valde inflatis. d. Long. 16 mill, ; env. 33 mill. MALE. Très voisine de la M. Mexicana, avec laquelle il est important de ne pas la confondre. Elle est comme elle entièrement brune, mais tandis que la M. Mexicana est d’un brun-noisette rougeâtre, celle-ci est d’un marron foncé noirâtre. Chaperon plus allongé, distinctement échancré, bidenté. La tête surtout est très fortement renflée en arrière des yeux et du vertex comme dans la M. ferruginea, le vertex étant presqu'aussi long que large, tandis que dans la M. Mexiçana il est deux fois plus large que long. Le corselet est bien plus allongé, surtout le mé- tathorax, qui se prolonge de beaucoup en arrière du post-écusson; il est très bombé, fortement ponctué, les ponctuations imitant des stries ; le premier segment de l'abdomen est presque aussi large que le deuxième, et porte en dessus un sillon très net; dans l’autre espèce le premier segment est moins large que le deuxième (égal aux 2/3 environ). Les antennes sont brunes, le flagellum noir en dessus, avec le bout ferru- gineux ; le métathorax, les hanches, et la base des deux premiers seg- MONTEZUMIA. 165 ments de l'abdomen sont noirâtres. Enfin l’aile est très arrondie au bout, la radiale est courte et grosse, deux fois plus longue que large, tandis que dans la M. Mexicana elle est étroite, trois fois aussi longue que large. Anomalie : Dans cet individu la nervure d’intersection des deuxième et troisième cubitales a disparu dans les deux ailes, et il semble que l'insecte n’a que trois cellules cubitales ; cette anomalie dont j'ai cité plus d’un exemple dans le cours de cet ouvrage pourrait facilement induire en erreur. Habite : Le Brésil, la province des mines. (Musée de Paris.) 57. MONTEZ. MACROCEPHALA, n. Sp. (PI, IX, fig. 3, 3 a.) Magna ; tota rubro-ferruginea; capite inflato, maximo; abdomine latissimo, depresso ; seg- mento primo longitudinaliter sulcato, margine flavo ; alis ferrugineo-fuscis. d'. Long. 19 mill. ; env. 41 mill. Mare. Tête formant en arrière des yeux et du vertex un renflement énorme ; sa partie postérieure fortement concave. Chaperon pyriforme bidenté. Post-écusson presque triangulaire. Métathorax renflé, prolongé en arrière du post-écusson ; avec un profond sillon médian. Abdomen entièrement déprimé, comme déformé, beaucoup plus large que le thorax ; le premier segment offrant en dessous un profond sillon longi- tudinal. Tête, corselet et premier segment couverts de ponctuations densément disposées ; le reste de l’abdomen finement ponctué. Insecte d'un roux ferrugineux : bout du chaperon et bordures internes des orbites jaunâtres ; dessous des antennes, depuis le troisième article, jusque près du bout, noirâtre ; crochet et bout de l'antenne ferrugi- neux. Milieu du prothorax jaunâtre. Sur le mésothorax, deux lignes un peu arquées et une tache vers la base, noires. Base des deux ou trois premiers segments, noirâtre ; le bord du premier, jaune; celui des autres couvert d'un duvet soyeux à reflet ferrugineux. Pattes rousses ; tarses jaunâtres. Ailes d’un brun ferrugineux, intense. Rapp. et diff. Très voisin pour les couleurs de la M. ferruginea, mais bien distinct par ses formes extraordinaires et par la deuxième eubitale beaucoup plus longue que large. Habite : Le Brésil. Les Missions. (Musée de Paris.) 166 MONTEZUMIA. Division PARAZUMIA. Têie grosse. Corselet fortement déprimé, plus large que haut. Métatho- rax large, plat, très oblique, prolongé en arrière, un peu convexe. De chaque côté du métathorax une crète tranchante très latérale et horizon- tale, résultant de la rencontre de la face supérieure et des faces latérales ou inférieures. Premier segment de l'abdomen sans pétiole, en entonnoir déprinté (1). 58. MONTEZ. CARINULATA. Nigra; thorace depresso ; abdomine ferrugineo ; primo segmento carinulato ; metathorace lineis flavis ; alis hyalinis. Syx. Spinol. Odynerus? carinulatus.! Compt. read. des Hym. rec. p. Ghiliani, p. 67, n. 63. Long. 16 mill. ; env. 36 mill. MALE. Chaperon terminé par deux très petites dents, de chaque côté desquelles est encore un tubercule mousse, ce qui fait que le chaperon est insensiblement quadrilobé. Corselet très gros, plus large que l’ab- domen, convexe et lisse. Prothorax concave et rebordé à son bord antérieur; dos lisse et luisant, écussons entièrement déprimés, lisses ; métathorax convexe, lisse et luisant, offrant au milieu une échancrure presque carrée ; de chaque côté la convexité se termine par une ligne tranchante, dont le tranchant est dirigé latéralement, point en arrière. Premier segment de l'abdomen assez allongé, un peu déprimé au milieu, avec une fine carène saillante, lougitudinaie, qui en occupe toute la longueur. Tout le corps finement ponctué; un petit enfoncement en arrière des ocelles. Tête et corselet noirs ; écailles tachées de roux, et bordées de jaune, ainsi que les bords latéraux de la fossette du méta- thorax. Abdomen roux. Pattes noires, tarses roux. Aïles transparentes, luisantes, nervures et leurs alentours, bruns. Rapp. et diff. Voisine pour les couleurs de la M. infundibuliformis et de la Polybia dimidiata, mais bien distincte par son corselet très déprimé, etc. Habite : Le Para. (Collection de M. le marquis Spinola.) (1) Gette division a cela de remarquable qu’elle représente parmi les Montezu- mia le même type que les Pareumenes représentent parmi les Eumenes. La forme du thorax et le faciès sont les mêmes ; la forme du métathorax est identique. Mais ce qu’il y a de plus singulier, c’est que cette forme, que j'avais d’abord prise pour une simple modification géographique, pour un air de famille propre à certains in- sectes de l'archipel indien, se soit greffée aussi sur un insecte américain. Je me suis d’abord demandé sila M. carinulata n'était pas peut-être d’origine indienne; mais l’air de ses couleurs et son aspect ne me permettent pas de m’arrêter à cette supposition, ni d'admettre une erreur d’étiqueite quelconque. MONTEZUMIA. 167 59. M. INDICA, n. sp. (PI. IX, fig. 4, 4 a.) Atra; alis cœruleis ; metathorace apice bidentato; petiolo depresso, medio valde striato. £. Long. 23 mill. ; env. 54 mill FEm. Chaperon ovoide comme dans les autres espèces, tronqué droit ou un peu arrondi, ponctué. Tête assez fortement ponctuée. Corselet luisant, moins fortement ponctué que la tête; ponctuations du pro- thorax imitant des stries transversales ; ce dernier faiblement rebordé ; métathorax couvert de petits points enfoncés, oblique, assez plat, quoi- qu’un peu convexe, portant un sillon étroit et profond, les faces laté- rales (ou inférieures) du métathorax obliques de bas en haut et de de- dans en dehors, en sorte qu’à leur rencontre avec la face supérieure il résulte une ligne tranchante ; cette ligne velue portant au bas, de cha- que côté, une petite épine, outre les lames saillantes qui emboîtent le pétiole ; ce dernier presque triangulaire, armé de chaque côté d’une petite épine, déprimé, ponctué, et portant en dessus une large bande de stries longitudinales fortes et régulières, parfaitement visibles à l'œil nu, et s’arrêtant à 1/2 millimètre du bord postérieur du segment ; le reste de l’abdomen luisant, portant des points nombreux, visibles à l'œil nu. En dessous, le pétiole portant de chaque côté un fort sillon longitudinal. Insecte noir ; prothorax luisant de violet; tarses changeant en gris ; le dernier article des tarses des deux premières paires de pat- tes orné en dessus d’une tache de roux clair. Ailes noires avec de très forts reflets violets. MALE. Inconnu. Habite : Java. (Collection de M. le marquis Spinola.) SPECIES DUBIA. ? EUMENES (? ODYNERUS) ANORMIS, Say. Voyez E. anormis. M. G. Sol., p. 232 ,et plus bas, Suppl. Rhyn- chium anorme. Cette espèce, que l’auteur même met à toutes sauces, pourrait bien être une Montezumia, car ce sont les insectes de ce genre qu'avant l'établissement de cette coupe l’on rejetait avec doute des Eumenes aux Odynerus, et mversement. 168 MoONOBIA. Genre MONOBIA. Page 95. — MonoBiA SyYLVATICA. C’est probablement par suite d’une erreur d’étiquette que le Brésil est indiqué comme patrie. Les indi- vidus du musée de Londres viennent de l'Amérique du Nord. Ces individus sont sensiblement plus grands : long. 16 mill.; enverg. 34 mill. Page 97. MonoBrA QuaDripens. (PI. xvi, fig. 1, de la Monogr.) Ajoutez aux synonymes : Illig. Vespa quadridens. Comp. Ins., rarior., p. 30, 92. Muell. V. quadridens. Edit., Linn., Ins. Il, 883, 15. Gmel. — — — — 1ÏI,927, 57, 15. Say a voulu rapporter à une autre espèce la V. uncinata, Fabr., et a décrit sous ce nom l’O. unifasciatus, sous prétexte que l'espèce de Fabri- cius n'a pas de dents au métathorax.(Voy. Boston, Journ. of Nat. Hist., 1, 1837, p. 386, 4.) Mais sa description ne s'accorde nullement avec celle de Fabricius, car l'O. unifasciatus n'offre point: « ..…. antennæ nigræ.….. caput nigrum fronte flava..…… » Ses ornements sont roux et jaunes, point « niveæ.» D'un autre côté la description de Fabricius s’adapte parfaitement à la Monobia quadridens, qui a bien ses ornements blancs ; les antennes noires, et surtout la taille et le faciès de la Vespa maculata, ce que l'O. unifasciatus est loin d'offrir. La seule phrase contradictoire dans le signalement de Fabricius est : « fronte flava » et «thorax inermis. » Il faut remarquer qu'il s’agit d’un mâle puisque l'individu a les antennes Quncinatæ. « Evidemment donc ce fronte flava est là par erreur au lieu de clypeo flavo. 1] faut enfin supposer que Fabr. n'avait que des individus dont l'abdomen relevé contre le métathorax lui dérobait les angles spiniformes de ce dernier, ce qui lui a fait penser que ses individus n’en avaient pas. De sembla- bles négligences ne sont pas rares dans l’Entom. Systematica. Page 96. — MoxoBrA ApPICALIPENNIS. Non d'Algérie, mais du Para. (Monogr. PI. XV, fig. 6). Var. Bords latéraux du chaperon, une tache au haut des mandibules, et bord postérieur des orbites, blanchâtres. Il faut avoir garde de confondre cette espèce avec le Rhynchium ma- decassum. 60. MonoBlA EGREGIA, n. Sp. (PL. IX, fig. 9). Capite, thorace abdominisque primo segmento, nigris: prothorace et abdomine rufis ; scu- tellis, abdominis segmentorum marginibus, antennis tibiüsque, flavis. S. Long. 16 mill. ; env. 38 mill. No 42 du catalogue manuscrit de Latreille. * MONEREBIA. — ABISPA. 169 FEM. Chaperon pyriforme, terminé par deux tubercules saillants et un peu divergents. Ecusson et post-écusson plats ; métathorax un peu concave, lisse, strié transversalement et formant de chaque côté un petit angle spiniforme. Abdomen déprimé; premier segment subpédicellé, arrondi, portant en dessus une ligne enfoncée, longitudinale ; deuxième segment un peu plus large que long, s’évasant un peu d'avant en arrière. Tête noire ; chaperon, mandibules, antennes, un point entre leurs in- sertions, espace en arrière des yeux, jaunes; bout des mandibules brun ; antennes grisâtres en dessus. Une ligne jaune suit le bord interne des orbites jusqu’au vertex, puis se recourbe pour aller se joindre à sa correspondante en arrière des ocelles, et former ainsi sur le vertex un fer à cheval. Corselet noir ; prothorax roux, finement liseré de jaune à son bord postérieur ; mésothorax portant deux lignes rousses longitu- dinales. Ecusson orné d’une bande finement interrompue au milieu ; post-écusson jaune, ainsi que l’écaille, et une tache sous l'aile ; méta- thorax noir, portant de chaque côté, sur les bords, une ligne jaune qui s'étend depuis l'insertion du pétiole jusqu’à l'angle spiniforme. Premier segment de l’abdomen noir, orné d’une bordure jaune régulière, qui de chaque côté remonte le long des bords latéraux ; tous les autres seg- ments roux, bordés de jaune ; le deuxième noir à sa base ; anus jaune. Pattes jaunes ; hanches et cuisses, sauf les genoux, noirs. Ailes trans- parentes, ferrugineuses. Habite : L’Amérique. Les Antilles ? (Musée de Paris.). Page 98. — MonoBiA ANGULOSA. Var. Abdomen entièrement noir. Page 986. Genre MONEREBIA. Ce nom doit être changé en : ABISPA (1), Mitchell. Ajoutez à la diagnose : Chaperon longuement bidenté dans les mâles, seulement concave à son bord antérieur dans les femelles. Mandibules des mâles styliformes, sans dentelures; celles des femelles dentées. Page 99.— Agispa SPLENDIDA. Mon. G. Sol. pl. XV, fig. 8, 8 a «. (1) Certes, il m'aurait été impossible d'apprendre par moi-même que ce genre avait été aperçu avant moi, car le nom Abispa avait, il est vrai, été créé, mais le genre n'avait point été décrit ; du reste, l’auteur n’avait nullement entrevu le vé- ritable caractère qui le constitue, celui tiré des organes buccaux ; il l'avait même considéré comme une dépendance du genre Vespa. Voici comment il l’établit : « Genre Vespa, sous-genre Abispa, »sans aucune autre diagnose ! 170 RAYNCHIUM. FEM. Chaperon arrondi et large au sommet; son bord inférieur concave. Var. $ et #. Tôte et écussons orangés. Page 100. — ABispa ErmppiuM, Mon. G. Sol. p. XV, fig. 9, 9 a. 9. MALE. Chaperon terminé par deux longues dents latérales. Mandi- bules non dentelées. Ajoutez aux synonymes : Mitchell. Abispa...… Exped. into East. Austr. I, 104. (Note). Smith. Abispa ephippium, Trans. Ent. Soc. of Lond., 2e Ser., I, 177, pl. 26, fig. 1, 2. Gmel. Vespa ephippium, Edt. Linn., 1, 2748, 36. Var. Premier segment de l’abdomen noir, bordé d’orangé. Genre RHYNCHIUM. A tout aussi juste titre que je réunis dans un même genre les divi- sions I et II des Eumenes, on aurait pu réunir les Rhynchium et les Odynères, car la différence des uns aux autres est exactement la même et consiste dans l'extrême petitesse des trois derniers articles des palpes maxillaires. Mais les Odynères sont déjà si nombreux que je n’ai pas le courage de leur ajouter une division aussi considérable que tout le genre Rhynchium. Je m'empresse de dire cependant que si l’on vou- lait suivre une méthode parfaitement rigoureuse, cette réunion devien- drait indispensable. Ici encore je dois répéter ce que j'ai dit au sujet des Synagris, c’est qu'il est impossible de rapporter avec certitude un insecte à ce genre, avant qu'on ait disséqué sa bouche et examiné au microscope ses palpes maxillaires. Des Euméniens classés d’après le faciès le sont littéralement au hasard; il vaut mille fois mieux s'abstenir de décrire des espèces que de les placer dans un genre qui ne leur con- vient pas et d’où il sera impossible aux auteurs subséquents de les re- tirer. Ils finiraient par ne plus figurer que dans Species dubiæ (1). (1) Désirant être sobre en exemples, mais cependant appuyer de quelques faits . certains les observations de ce genre que je suis continuellement dans le cas de formuler, je ne citerai que le Pterochilus 5-fasciatus Say., dont on a plus tard fait un Rhynchium sans en dire la raison, et que je me vois obligé de reléguer dans les espèces douteuses. La simple dissection de sa bouche aurait sur-le-champ dé- cidé la question; elle aurait évité les confusions passées et à venir, et cinq minutes auraient suffi pour ce travail. RHYNCHIUM. 171 5. Corrections et Additions aux espèces décrites dans 1a Monographie, Page 105. —Les divisions I et II, dans lesquelles le genre est partagé, ne sont pas bien nettement séparées; il ne faut leur donner aucune importance zoologique. Page 106. — RHYNCHIUM LOUISIANUM. Changez ce nom en: RH. DORSALE. Et placez en synonymes : Fab. Vespa dorsalis. Syst. Ent. 367, 25, etc. — Syst. IT, 265, 44. — Polistes dorsalis. Syst. Piez. 273, 19. Oliv. V. dorsalis. Enc. Méth. VI, 685, 81 (1). Say. Rhynch. balteanum. Boston. Journ. of Nat. Hist. I, 1837, p. 383, 1. Sauss. R. louisianum. M. G. Sol. 106. PI. xuix, fig. 9 (non 10). Les couleurs de cette espèce sont très sujettes à varier ; le roux ou ‘le jaune empiètent plus ou moins sur leurs domaines respectifs. Var. Milieu du prothorax jaune; plus ou moins de noir sur le méso- thorax ; pattes jaunâtres, bordure du deuxième segment abdominal nulle. — Say indique les trois variétés suivantes : Var. «. Post-écusson jaune. Var. 8. Bord des derniers segments d’un ferrugineux obscur. Var. x. Le ferrugineux dominant, ne laissant au corselet qu’une faible portion de noir; abdomen ferrugineux avec seulement une ligne noire sur le premier segment, et un triangle noir à la base du deuxième; bordure jaune du premier, distincte. Habite : Les Etats-Unis. Indiana. Page 107. — RH. OCULATUM. Ajoutez aux synonymes : Villers. Vespa oculata. Ent. III, 235, 21. Page 108. — RH. AFRICANUM. Changez ce nom en celui de : RH. LATERALE.! Fabr. Et ajoutez aux synonymes : Fab. Vespa lateralis.! Spec. Ins. I, 466. — Mant. Ins. I, 29, 2. — Ent. Syst. II, 236. — Polistes lateralis. Syst. Piez. 233, 22. — (4) Au lieu de : L'écusson est ferrugineux, avec, etc.; lisez : L’écusson est fer- rugineux, L'abdomen est ferrugineux, avec sur le 1° seoment une grande, etc. 172 RHYNCHIUM. V. marginella. Ent. Syst. II, 263. — Syst. Piez. 259, 6. Oliv. V. {ateralis. Enc. Méth. VI, 691, 108. Page 109. — RH. HÆMORRHOIDALE. Ajoutez aux synonymes : Sauss. Rh. parentissimum. M. G. Solit., p. 111, 14. Page 111. — RH. PARENTISSIMUM. N'est évidemment qu'une variété du Rh. hæmorroïdale. Page 112. — RH. BRUNNEUM. (PI. x1v, fig. 4. Monogr.) Ajoutez : Latr. (1) Odynerus brunneus. Genera Crust. et Ins. IV, p. 136, pl. xiv, fig. 3. Fab. Vespa quinquecincta. Ent. Syst. IT, 261. — Syst. Piez. 288, 23. Oliv. V. 5-cincta. Enc. Méth. Ins. VI, 682, 63. Page 112. — Ru. CARNATICUM. Pourrait n'être qu’une variété du Rh. brunneumn. Page 114. — Ru. METALLICUM. Ce nom est mal choisi, car le corps de cette espèce a plutôt un reflet soyeux qu’un éclat métallique. Elle s’appellerait avec plus de raison sericeum, et à bien plus juste titre argeniatum, que l'espèce qui fut baptisée de ce nom et qui n’a que fort peu de reflets argentés. Mais pourene point créer de confusion, je ne change rien à ce nom. (PI. x1v, fig. 8 de la Monogr.) Page 116. — Ra. MELLyi. MALE ( Var.). Chaperon bidenté, post- écusson crénelé. Tête et corselet noirs; milieu du chaperon, un point entre les antennes, et devant de leur premier article d’un jaune blanchâtre ; dessous et bout des antennes ferrugineux ; abdo- men roux-orangé, le premier segment et un grand triangle à la base du deuxième, noirs. Pattes noires, tarses roux. Ailes violettes. Habite : La Chine. Page 116. — RH. DIcHOTOMUM. N'est qu'une variété du Rh. abdo- minale. Page 117. — RH. TRANSVERSUM. Changez ce nom en : RH. ABDOMINALE. Et ajoutez aux synonymes : Illig. Vespa abdominalis. Mag. F. Insekten. T. 192 (1801). Sauss. Rh. dichotomum. M. G. Sol. 116, 25. (PI. x1v, fig. 7.) (1) Il rapporte ces espèces au genre Eumenes de Fabricius; c’est en effet dans ce genre que Fabr. aurait dû les placer plutôt que dans le genre Vespa. RHYNCHIUM. 173 Var. A. Tous les segments portant à leur bord une tache noire. Var. B. Le premier segment noir avec une tache rousse de chaque côté. Dans cette section rentrent encore les espèces suivantes : II. Espèces nouvelles à ajouter à celles décrites dans la Monographie. Deux nouvelles divisions viennent s'ajouter au genre Rhynchium. Division PARARRHYNCHIUM. Premier segment de l'abdomen offrant une suture transversale. ( Méta- thorax cylindrique prolongé en arrière du post-écusson, et offrant une concavité plus ou moins circulaire, à bords tranchants. Premier seg- ment de l’abdomen cylindrique emboîté par la concavité du méta- thorax.) 61. RHYNCHIUM ORNATUM. Smith. ! Nigrum, punctatissimum ; abdominis primo segmento sutura transversali; prothorace ma- culis duabus abdomineque cingulis laktis duabus , aurantiacis; alis infuscatis. Syn. Smith. Rh. ornatum.! Trans. Ent. Soc. Lond, 2° sér., vol. Il, Part. IT, p. 36, tab. VILL, fig. 10. Long. 14 mill. ; env. 26 mill. FE. Tête assez renflée au vertex, rugueuse; chaperon allongé, ar- rondi au sommet, large et tronqué, droit au bas, luisant, finement ponc- tué et strié. Corselet rugueusement ponctué, surtout le métathorax ; sa concavité striée, offrant des bords très tranchants. Abdomen ponc- tué, même la face antérieure du premier segment; suture de ce der- nier, saillante, interrompue au milieu par un sillon longitudinal, large et peu profond, qui se prolonge sur la face dorsale du segment. Abdo- men, surtout le premier segment, bombé en dessus. Insecte noir : moitié supérieure du chaperon, un point entre les antennes, et devant de leur premier article, orangés ; sur le bord du prothorax deux taches transversales presque réunies au milieu, rouge-orangées ; un très petit point orangé au hord postérieur de chaque écaille. Premier segment de l’abdomen en dessus, orangé, avec une échancrure noire au milieu, le second largement et très-irrégulièrement bordé d’orangé, la bordure fortement élargie en deux points, plus étroite au milieu et sur les 174 RAYNCHIUM. côtés. Pattes noires: tibias antérieurs avec une ligne jaune. Ailes forte- ment enfumées avec un reflet violet. Habite : La Chine. (Collection de M. Smith.) Division PRORHYNCHIUM. Métathorax cylindrique, prolongé en arrière du post-écusson et offrant une concavité plus ou moins circulaire, à bords iranchants; premier segment de l'abdomen cylindrique également large en arrière et en avant, tronqué droit, de façon à former une arête tranchante à la rencontre des deux faces ; la face antérieure façonnée sur la concavité du mélathorax et y plaquant parfaitement, s'y emboîlant presque (1). 62. RH. Smirait (2), n. sp. Nigrum, rugosum ; alis cœæruleis ; metathorace elongato. Long. 11 mill. ; env. 23 mill. MALE. Tête grosse, chagrinée, renflée au vertex; ocelles plates, grosses, presque cachées dans les téguments. Chaperon & aussi large que long, bidenté. Corselet cylindrique, tronqué droit et finement re- bordé au prothorax, couvert de grossières ponctuations, métathorax fortement prolongé en arrière du post-écusson; de chaque côté en dessus il offre un petit espace lisse ; sa concavité demi-circulaire fine- ment striée, à bords tranchants, un peu saillants. Abdomen ponctué, le premier segment presque aussi long que large. Insecte noir : chaperon, devant du premier article des antennes, une tache sur le front et le haut des mandibules, blanchâtres (3). Pattes noires; tibias variés de jaune. Ailes brunes à reflets violets; deuxième cubitale subtriangulaire. Rapp. et diff. La nervation des ailes empêche de confondre cette espèce avec l’Alastor melanosoma, mais on doit se garder de la prendre pour une des trois espèces suivantes : 1° Le R. nitidulum dont elle n’a pas les angles spiniformes au mé- tathorax, etc. ; | (1) Cette forme est aussi celle de la division des Alastor américains. Il est singu- lier qu’elle se rencontre dans les Alastor chez des insectes américains; dans les Rhynchium, chez des insectes asiatiques. | (2) Get insecte, à part la nervation des ailes, est identique pour les formes et les couleurs à l’Alastor melanosoma qui, lui, est originaire du Brésil. (3) Dans la & ces parties sont probablement noires. RHYNCHIUM. 175 2 Le R. argentaium, lequel n’a pas les angles du métathorax tran- chants comme le R. Smithii; 30 Le R. metallicum, lequel n’offre pas non plus au métathorax une cavité demi-circulaire à bords tranchants et saillants. Ces trois espèces se distinguent encore par le fait que, chez elles, le premier segment de l'abdomen est aussi large que le deuxième; mais le R. metallicum pourrait peut-être induire en erreur, car il offre aussi le métathorax un peu prolongé en arrière du post-écusson. Habite : La Chine. (Collection de M. Smith.) Division RHYNCHIUM PROPREMENT DITS. (Genre Rhynchium de la Monographie). Rentrent dans la re SuBpivision. (Page 103 de la Monographie.) 63. RH. FALLAX, n. Sp. Validum, synagriforme ; aterrimum; alis nigris, violaceo nitentibus. Long. 17 mill.; env. 37 mill. FEmM. Formes d’une Synagris. Chaperon terminé en une pointe bi- dentée comme dans les Rhynchium. Tête et corselet rugueux, velou- tés; post-écusson faiblement échancré au milieu. Métathorax concave et strié dans son milieu ; ses côtés rugueux et armés de trois épines. Abdomen ponctué le long des bords des segments. Insecte grand, entièrement d’un noir profond. Aïles très noires avec un beau reflet bleu-verdâtre. Antennes ferrugineuses en dessous. Rapp. et diff. Cette espèce ne doit pas être prise pour une Synagris. On est tenté de la placer dans ce genre d’après le faciès. Habite : L'Afrique occidentale. (Musée de Londres.) 64. Ru. GRAYI (1), n. sp. Maximum, nigrum ; abdominis secundi segmenti fascia magna alba; alis cœruleis. Long. 22 mill. ; env. 45 mill. FEm. Formes et grandeur de la Synagris calida, mais les mandibules (1) On prendra facilement cette espèce pour une Synagre, et j'y fus trompé moi- même, Ceci montre combien l'examen de la bouche est important, 176 RHYNCHIUM. plus courtes, et les palpes de six articles. Tout le corps densément ponctué, l'abdomen l’étant moins fortement, mais très distinctement, même à l’œil nu. Chaperon très rugueux, terminé en pointe. Abdomen déprimé. Insecte d’un noir profond. Pattes et antennes brunes, ces dernières obscures en dessus, surtout vers le bout. Ecaille brune. Post- éeusson sans tubercule. Deuxième segment de l’abdomen portant sur son bord postérieur, une large bande blanche qui n’atteint pas les côtés. Aïles noires avec un superbe reflet rose et violet. Habite : L'Afrique Méridionale ; Port-Natal. { Musée de Londres.) 65. RH. SICHELIL, N. Sp. Nigrum; clypeo valde bidentato, rufo ; metathorace denticulato; abdominis apice aurantiaco; alis cæruleis. Ce Rhynchium ressemble exactement à l’abissynicum. Voici quelles sont les différences qui l’en distinguent. Son chaperon est court, à peine plus long que large, fortement bi- denté, tandis que dans l'espèce citée il est allongé, pyriforme, tronqué droit ou à peine échancré. Le post-écusson est moins saillant. Les côtés du métathorax ne forment pas des angles spiniformes, mais ils sont arrondis et hérissés chacun de six ou sept petites épines. L’échancrure des yeux est étroite, linéaire, non triangulaire, ou élargie vers la ligne médiane du front. Enfin, l’insecte est plus velouté, les ailes ont des reflets verdâtres, le corps et les pattes sont entièrement noirs. Les an- tennes sont noires en dessus, ferrugineuses en dessous, avec le cro- chet ferrugineux. Habite : L’Afrique tropicale. ( Collect. de M. le doct. Sichel.) 66. RH. BENGALENSE, n. Sp. -(PI. IX, fig. 8.) Nigrum ; abdomine fusco, lateribus apice rufis ; alis cœruleis. &. Long, 12 mill.; env. 26 mill. Mare. Chaperon ovale, échancré, bidenté. Mandibules portant au milieu une forte échancrure. Tête et corselet densément ponctués ; post-écusson tronqué ; métathorax concave, arrondi et rugueux sur ses côtés, sa concavité striée. Abdomen comme dans les Rh. transversum, auromaculatum, etc. ; le deuxième segment offrant le long de son bord postérieur une zone fortement ponctuée. Insecte noir, antennes ferrugineuses en dessous. (Chez le mâle : chaperon et devant du premier article des antennes, blanc-jaunâtre , RHYNCHIUM. 177 bout des antennes ferrugineux.) Abdomen brun; anus noirâtre; les côtés des segments 3, 4 et 5, orangés, ainsi que les côtés du bord pos- térieur du 2; une teinte brune plus claire sur les côtés de la base du deuxième. Pattes noirâtres ; tarses, surtout le bout, roux. Ailes brunes à reflets violets. Dans la femelle, le chaperon est probablement ferrugineux. Habite : Le Bengale. (Musée de Paris.) Ie SuBpivision. { Page 105 de la Monsgraphie.) 11 y rentre les espèces suivantes et ainsi distribuées : Section À. (page 105.) 67. RH. MULTISPINOSUM, n. Sp. Metathorace anguloso; lateribus spinosiusculis ; capite et thorace rufis : fronte, mesothorace abdomineque, nigris ; alis basi ferrugineis, apice cœruleis. ®. Long. 16 mill. ; env. 53 mil. FEM. Chaperon pyriforme,à peine échancré ; prothorax très fine- ment rebordé ; postécusson très saillant, tronqué et crénelé. Méta- thorax concave, strié transversalement, ses bords tranchants, formant de chaque côté un angle spiniforme, et hérissés de petites épines grêles et longues. Abdomen conique. Tête et corselet d’un roux ferrugineux; front et vertex noirâtres ; mandibules un peu obscures; mésothorax et écusson luisants, noirs, les angles postérieurs de ce dernier, roux; un peu de noir sur les flancs et dans le fond du métathorax. Abdomen entièrement noir, satiné de poils gris. Pattes et antennes ferrugineuses. Ailes transparentes, un peu jaunâtres à la base, avec leur moitié ex- terne violette. Par la coloration de ses ailes, cette espèce ressemble aux Re. ocula- tum, cyanoplerum et laterale ; elle se distingue de toutes par son métathorax fortement anguleux et son abdomen noir. Habite : Le Midi de l’Afrique. Port-Natal. ( Musée de Paris.) 68. RH. FLAVOMARGINATUM, Smith. ! Nigrum, valde punctatum ; metathorace bispinoso ; segmentis 1-2 flavo marginalis. Syn. Smith. Rhynchium flavomarginatum! Trans. Ent. Soc. of Lond. New-Ser., vol. IT, Part. IL, p. 35. MazE. Chaperon assez allongé, terminé par deux petits tubercules. 12 178 RHYNCHIUM. Yeux bombés, couvrant entièrement les côtés de la tête. Post-écusson entamé par la troncature du métathorax, crénelé à son bord postérieur; métathorax concave dans toute sa largeur; la concavité fortement striée, ses bords tranchants portant de chaque côté une longue épine. Abdomen conique, le premier segment un peu moins large que le deuxième. ‘Tête et corselet fortement ponctués, chagrinés; abdomen un peu moins fortement sculpté ; les ponctuations bien visibles à Fœil nu ; le troisième segment fortement ponctué. Insecte noir : chaperon (& ), un petit point sur le front, devant du premier article des antennes, deux points vers le milieu du prothorax, jaunes; les deux premiers segments de l'abdomen portant en dessus seulement un bord jaune assez étroit; bordure du premier un peu interrompue. Pattes noires, tarses roux. Ailes enfumées, deuxième cubitale triangulaire. Rapp. et diff. Cette espèce ressemble à plusieurs Odynères , sur- tout aux espèces américaines, mais elle n’a d’analogue, parmi les Rhygchium que le R. flavopurctatum, dont elle diffère par sa petite taille, par la deuxième cubitale qui est entièrement rétrécie vers la radiale, elc. Habite : La Chine. (Collect. de M. Smith.) 69. RH. FLAVOPUNCTATUM. (PL. IX, fig. 7.) Magnum, nigrum, punctatum; metathorace anguloso ; prothoracis margine, postscutello et abdominis segmentorum 1-2 marginibus, flavis ; alis flavo-fuseescentibus, coerulescentibus. Syn. Smith. Ancisirocerus flavopunctatus.! Trans. Ent. Soc. Lond. New-Ser., vol. II, Part. [, p. 36. Long. 19 mill. ; env. 42 mill. FEM. Chaperon rugueux, bidenté. Tête portant sur le vertex une dépression large et peu profonde, presque lisse. Corselet grand, un peu rétréci au prothorax, grossièrement ponctué, ainsi que la tête; métathorax concave, la concavité médiocrement grande, striée, en- tourée de bords tranchants, offrant de chaque côté un angle spiniforme. Abdomen ovalo-conique, le premier segment moins large que le deuxième ; tout l'abdomen ponctué, les ponctuations visibles à l'œil nu. Insecte noir, moitié supérieure du chaperon, une tache entre les antennes, devant de leur premier article, bord incomplet du prothorax et post-écusson, jaunes; écailles brunes ; les deux premiers segments de l'abdomen ornés chacun d’une bordure jaune, large et régulière ; en dessus seulement, deux taches jaunes aux angles postérieurs du RHYNCHIUM. 119 deuxième segment. Pattes noires, genoux brunâtres. Ailes d’un jaune- brun clair avec des reflets violets ; deuxième cubitale en trapèze, son bord radial égal à un tiers du postérieur. Rapp. et diff. Plus grand que le R. flavomarginatum, dont il se dis- tingue par la deuxième cubitale qui offre un bord assez long, par la troncature du métathorax qui n’entame pas le post-écusson, etc. Habite : La Chine. Teing-Tung. (Collect. de M. Smith.) . Section B. (Page 107 de la Mon.) {. Ailes transparentes à la base, brunes au bout. 70. RH. SABULOSUM, n. Sp. Ferrugineum; fronte, mesothorace abdomineque, nigris ; alis dimidiatis, basi ferrugineis, apice cœruleis. Taille, formes, couleurs, ailes du KR. cyanopterum, mais s’en distin- guant par son front, son métathorax, son premier segment de l’abdo- men, qui sont noirs, et surtout par son métathorax qui a les bords bien plus tranchants. Habite : Le Sénégal. ( Musée de Londres.) 2. Ailes ferrugineuses ou obscures. 71. RH. RADIALE , n. sp. Ferrugineo-rufum ; mesothorace abdominisque segmentis 3-4 nigris; secundo basi et sœæpe apice, nigro ; alis flavescentibus, cellula radiali nigra. Formes et taille du R. brunneum. D'un roux ferrugineux; front et mésothorax noirâtres ; base du deuxième segment de l’abdomen et les anneaux 3 et 4 tout entiers, noirs ou bordés d’un peu de ferrugineux ; deuxième segment souvent roux, échancré de noir haut et bas: devant du premier segment noirâtre. Pattes ferrugineuses. Ailes ferru- gineuses, lavées de gris au bout, avec la cellule radiale tout entière, et seulement la radiale, noire. Rapp. et diff. Très-voisin du R. brunneum; s’en distinguant surtout par la couleur du bout de l'aile La radiale est sans tache dans le R. brunneum, et le bout de l’aile est orné d’un bord gris le long de sa courbure externe. Habite : Port-Natal. {Musée de Londres.) . 180 RHYNCHIUM. 72. RH. DECORATUM, n. Sp. (PI. IX, fig. 6.) Magnum, nigruin, fulvo mullipictum ; metathorace maculis duabus fulvis, angulis spinosis. $. Long. 18 mill., env. 3» mill. FEM. Grand. Formes du R. superbum. Chaperon pyriforme, ponctué ; concavité du métathorax lisse, ses angles terminés par deux épines. Tête et corselet ponctués, couverts de poils rudes, de couleur fauve. Abdomen presque velouté. Insecte noir. Bout des mandibules roux. Chaperon d’un fauve pâle, avec le bas noir. Antennes noires, le premier article jaune en dessous. Front et une tache derrière l’œil, fauve-pâles. Epaules, deux taches sur l’écusson, postécusson et angles du métathorax en dessus, d’un fauve- pâle. Les segments de l’abdomen tous ornés d’une bordure orangée- pâle, étroite ; la première la plus large, un peu élargie sur les côtés. Pattes noires, genoux, tibias et tarses, fauves ; ces derniers brunätres. Ailes d'un jaune-d’ambre grisâtre, bordées de gris. Rapp. et diff. Voisin du R. superbum, mais distinct par son méta- thorax taché de jaune, par la bordure du premier segment, etc. Habite : Ya Nouvelle-Hollande. ( Musée de Paris.) 73. RH. MANDARINEUM, D. SP. Nigrum ; clypeo, scapo antice abdominisque segmentorum 1-2 marginibus, flavis ; alis fulvo- fuscescentibus. $. Long. 19 mill, ; env. 40 mill. FEM. Mandibules dentelées ; chaperon pyriforme, à peine échancré. Métathorax concave, bidenté et offrant en outre, à son sommet, deux petites saillies épineuses divisées en haut, placées derrière le postécusson; premier segment de l’abdomen assez arrondi, un peu moins large que le deuxième ; mandibules striées ; chaperon, tête et corselet fortement et densément ponctués; concavité du métathorax striée ; abdomen fortement ponctué. Insecte noir; chaperon, sauf le bas, une tache sur le front, et devant du premier article des antennes, jaunes; écaille rousse; les deux premiers segments de l’abdomen ornés chacun d’une bordure jaune régulière, le deuxième ne portant en des- sous qu'un petit point jaune de chaque côté. Pattes noires, satinées. Ailes fortement enfumées, obscures, avec des reflets violets indistincts. Habite : La Chine. (Communiqué par M. Smith.) RHYNCHIUM. 181 3. Ailes brunes à reflets violets. 74. RH. NILOTICUM, n. sp. (PI. XVI, fig. 8.) Nigrum ; postscutello crenulato; prothorace, scutellis, abdominisque primo segmento, rufis; antennis atris, basi rufis ; alis cæruleis. Long. 12 mill. ; aile, 41 mill. FEM. Chaperon pyriforme, strié. Tête et thorax rugueux. Ecusson tranchant, très crénelé. Métathorax concave, strié, bidenté ; ses bords, mousses. Abdomen comprimé, finement ponctué. Tête noire; mandi- bules, chaperon, un triangle sur le front, bord des orbites et derrière l'œil une grande tache, roux ; antennes noires, avec les articles 1, 3 et 4, roux. Thorax noir; prothorax, une tache sous l’aile, écaille, écus- son, post-écusson et angles du métathorax, roux. Abdomen noir ; son premier segment roux. Pattes rousses. Ailes brunes à reflets violets, plus claires à leur extrême base, où le radius devient roux. Var. De chaque côté du deuxième segment une tache rousse. Habite : L’Abyssinie. ( Collect. de M. le doct. Sichel.) 75. RH. RUBENS, n. sp. Rufum ; mesothorace atr0, rufo bilineato; segmentis 1-2 basi nigris ; postscutello trituber- eulato. d. Long. 12 mill, ; env. 25 mill. MALE. Très voisin du R. carnaticum. Chaperon discoïdal, aussi large que long, échancré, terminé par deux dents très aiguës, spiniformes, d'un jaune argenté, crochet des antennes assez grand. Corselet finement rebordé, fortement ponctué, ainsi que la tête; écussons très saillants, postécusson trituberculé ; métathorax concave, ses angles arrondis, sans épines. Abdomen lisse, le bord du deuxième segment portant une zone de ponctuations très grossières, et chacun des deux suivants, une moins rugueuse, Insecte d’un brun roux: sur le vertex un arc noir; les trois derniers articles des antennes, noirs ; mé- sothorax noir avec deux lignes rousses, métathorax noir; face anté- rieure du premier segment de l’abdomen, noire; le noir échancrant le roux au milieu ; le deuxième portant au milieu une grande échancrure noire. Pattes rousses. Ailes rousses, avec du brun au bout, surtout dans la radiale ; troisième cubitale rétrécie vers la radiale FEM. Chaperon roux. 182 RHYNCHICM. Rapp. et diff. 1 diffère du R. carnalicum par son postécusson tri- tuberculé, par le bord rugueux du deuxième segment de l’abdomen, par la troisième cubitale dilatée vers le disque, tandis que dans le R. carnalicum elle est au contraire un peu plus large vers la radiale que vers le disque, par son corselet plus rugueux et son abdomen qui l'est moins. — 4 Par son chaperon aussi large que long, bidenté, par le bout des antennes noir. Habite : Le Cap de Bonne-Espérance. (Collect. de M. Spinola.) 76. RH. DIMIDIATUM, n. Sp. * Rufum; vertice, mesothorace abdominisque apice, nigris ; alis cœrulesceniibus. : Syx. Spin. Odynerus dimidiatus. Ann. Soc. Ent. Fr. vit, 502. Long. 9 mill.; env. 18 miil. FEM. Chaperon pyriforme bidenté ; antennes insérées très bas; pro- thorax bi-épineux ; écaille extraordinairement grande, écusson et post- écusson saillants, partagés par un sillon longitudinal ; métathorax bi- épineux, ses épines mousses; abdomen bosselé, le premier segment moins large que le deuxième portant un sillon médian, le deuxième canaliculé et fortement rugueux le long de son bord postérieur. Tout l'insecte fortement granuleux. Tête noire; mandibules, milieu du cha- peron, sinus des yeux et une tache derrière leur sommet, roux; an- tennes rousses, noires en dessus, sauf les premiers articles. Corselet noir ; prothorax, écaille, écussons et angles du métathorax, roux; les deux premiers segments de l’abdomen, roux, le reste noir. Pattes rousses, hanches noires. Ailes brunes avec des reflets violets. Mare. Comme la femelle. Rapp. et diff. Il a de grandes analogies avec l'Odynerus filipalpis. F7. RH. XANTHURUM, n. Sp. Magnum, nigrum; clypeo, antennis abdominisque segmentis 3-6, aurantiacis; tarsis ferrugi- neis ; alis cæruleis, Long. 16 mill. ; env. 36 mill. FEM. Chaperon pyriforme terminé par deux petites dents. Corselet lisse, portant de très fines ponctuations écartées. Postécusson tronqué droit; métathorax concave, sa concavité striée, et offrant de chaque côté un angle spiniforme ; le bord qui s'étend de cet angle à l'aile, dentelé dans le voisinage de l'angle; corselet couvert d’un fin duvet grisätre; métathorax hérissé de poils roides. Abdomen fortement RHYNCHIUM. 183 déprimé, conique, le premier segment aussi large que le deuxième. Insecte noir, mandibules et une tache en arrière de l’œil, roux; cha- peron, une tache sur le front et antennes, orangés; haut du chaperon et devant du premier article des antennes, jaunes. Les segments 4-6 de l’abdomen , orangés ; le troisième noir à sa base, offrant une large bordure orangée, festonnée, élargie en deux points sur les côtés. Pattes noires; tarses et tibias antérieurs ferrugineux. Ailes brunes à reflets violets. Rapp. et diff. Cette espèce ressemble singulièrement : 10 À la plupart des Synaaris, dont elle diffère par la conformation de sa boucñe ; 20 À l’'Odynerus synagroïes dont elle s’écarte par le bord jaune du premier segment de l’abdomen, par son corselet noir et lisse en des- sus ele: etc.; 30 Des Rhygchium synagroïdes, abissynicum et ardens; il s’en dis- tingue par son corselet lisse, son postécusson peu saillant, son abdo- men plus déprimé, le premier segment étant aussi large que le deuxième ; par le troisième qui est jaune, etc. Habite : Le Cap de Bonne-Espérance. {Musée de Paris.) 78. RH. BIOCULATUM, n. Sp. Nigrum ; abdominis secundo segmento maculis rufis duabus magnis; alis nigro-cœrulels. Long. 12 mill. ; env. 29 mill. FEm. Taille du R. abdominale. Mandibules brunes. Antennes ferru- gineuses, noirâtres en dessus. Le reste de l’insecte noir; le deuxième segment portant seulement deux grandes taches orangées, mal termi- nées. Thorax chagriné, angles du métathorax armées de petites épines. Pattes noires, variées de brun. Aïles noires, brillant d’un beau violet. Habite : L'Afrique Occidentale. (Musée de Londres.) Page 118. SPECIES DUBLÆ AUT NON VISÆ. Ajoutez à la suite du R. annuliferum : RHYNCHIUM QUINQUEFASCIATUM , Say. SyN. Pierochilus 5-fasciatus. Long's sec. Exp. to the sources of St- Peter’s Riv. suppl., p. 79. — ? Rhynchium 5-fasciatum. Boston Journ. of Nat. Hist. I. 1837, p. 385. Dans son mémoire sur les Hyménoptères de l'Amérique du Nord, Say rapporte avec doute cette espèce au genre Rhynchium. 184 OPYNERUS. RH. ANNULATUM. SyYN. Say. Odynerus annulatus. Long’s Exp. to the source of St-Peters Riv. Append. p. 79. — Rhynchium annulatum. Boston, Journ. of Nat. Hist. I, 1837, p. 384, 4. Sauss. Odynerus annulatus. M. G. Solit., p. 232. Le genre de ces deux espèces n’est point fixé avec certitude. RH. CRYPTICUM, Say. Syn. Say. Rhynchium crypticum. Western Quarterly Reporter (1). — Boston, Journ. of Nat. Hist. I, 1837, p. 386. ? RH. ANORME. Sy. Say. Eumenes anormis. Long’s sec. exped. etc. — Odynerus anormis. Bost. Journ. of. Nat. Hist. I, 1837, p. 387. Voyez Monog. des Guëp. solit., p. 232. Say dit que l’on pourrait aussi bien faire de cette espèce un Pterochilus ou un Rhynchium, mais qu'il ne peut fixer son genre avec certitude, vu l'état de détérioration de la bouche de son insecte. -Genre ODYNERUS. Ce genre ne saurait être divisé. Si l'on voulait ériger les sous-genres en genres, il faudrait pour la même raison scinder les Rhynchium et les Alastor, qui offrent aussi parfois une suture sur le premier segment de l'abdomen, comme les Protodynerus et les Ancistrocerus. Sur la forme du thorax dans les Odynères. (PL XII.) Le nombre des Odynères est si grand qu'il importe de profiter de toutes les variétés de formes que peut offrir leur corps, pour les coor- donner selon des groupes réguliers, et comme c’est dans le métathorax que se voient les différences les plus nettes, il est nécessaire, pour se rendre compte de l'emploi qu’on en fait dans cet ouvrage, de bien sai- sir quelles sont ses modifications les plus spécieuses. (4) Il m'a été impossible de trouver ce! ouvrage; je ne connais donc que par son nom l'espèce que je cite ici. Le ODYNERUS. 185 Dans les Euméniens en général, lorsque l’abdomen est parfaitement sessile, le métathorax est excavé, afin de recevoir la convexité de la face antérieure de l'abdomen; il offre alors des bords très tranchants. (Odynerus crenatus). — Si au contraire l’abdomen est subpédicellé et ne s'appuie pas contre le métathorax, celui-ci devient convexe et perd ses tranchants. (0. spinipes). — Enfin, dans les Euméniens qui ont l'ab- domen pédicellé, le métathorax est entièrement convexe. (Eumenes). Mais entre ces trois états il existe des nuances en grande quantité, et la manière dont une forme passe à l’autre est loin d’être toujours la même. Pour comprendre ces différences spécieuses et très importantes à noter, il faut suivre la description sur des figures et sur les insectes en même temps. I. Odynères proprement dits: (Ex. ©. crenatus, O. Dantici, etc. ) Plaque du métathorax formant une concavité très nettement délimitée et bordée par des arêtes tranchantes (fig. 1). Le post-écusson p parli- cipe à la troncature du métathorax, et offre un tranchant entre ses deux faces p et p’. Le métathorax porte en outre six arêtes tranchantes, savoir de chaque côté: une en o,u, une en,s, et une en u,z, qui abou- tissent toutes à l’épine u. Les deux premières sont les bords de la con- cavité; la troisième est celle que je nomme arête latérale, elle a forme de biseau et ne manque que bien rarement. — J'appelle bord supérieur de la concavité l'arête o,u, et bord inférieur, l'arête u,s. Fig. 1,a. Profil du métathorax de l'O. Dantici ; on y remarque bien les bords o,u, o,s et u,z; ce dernier vient aboutir sous l’aile postérieure. Variétés de cette forme : 1° Souvent le bord o,u (fig. 1) n’atteint pas le post-écusson, mais en est séparé par une fissure qui donne à la partie supérieure du bord l'apparence d’une épine (fig. 1 a, 0.) Ex. : O. simplex, crenatus, Dan- tici, etc. Ceci ne se voit que chez les Odynères proprement dits ; 20 Il arrive souvent que l’arête ou devient mousse, alors la concavité n’est plus limitée dans cette partie; 30 L’angle z fait souvent défaut, en sorte que les arêtes o,u, u,s, se continuent en une ligne arquée, qui peut former un tranchant, ou être mousse ; 4o Cette arête arquée devenant de plus en plus mousse, la concavité finira par ne plus être limitée ; on remarque toutefois vers le sommet un rudiment d’arête arquée, mais qui ne tombe plus sur les angles du métathorax. L’arête latérale (u,z) s’arrondit. — Ex.: O. biviltatus et voisins. » (4) Symmorphus de Ja Monographie. 186 ODYNERUS. II. Dens les sous-genres Protodynerus et Ancistrocerus, le métathorax est aussi concave et bordé, mais la concavité est plus petite, elle n’oc- cupe pas toute la largeur du métathorax ; partant, les rebords ne sont pas aussi saillants. — Ex. : O. parielum, crassicornis, etc. Fig. 2. On remarque aussi l’arrète latérale (uz), mais elle est plus sinuée. HT. Dans le sous-genre Epipona, dans la division Antepipona, dans les Pierochilus, la concavité n’existe pour ainsi dire plus (fig. 3) et l'on ne voit plus ni les angles, ni les arêtes qui la bordent dans d’autres groupes. Il existe bien un sillon ou enfoncement, mais il résulte de la rencontre des deux moitiés convexes du métathorax. Les bords supé- rieurs (ou) ont entièrement disparu , mais l’arête latérale (uz) subsiste plus ou moins et forme en se continuant avec le bord inférieur une espèce de demi-cercle + u s u z. Fig, 3,a. Le même vu de profil. IV. Il existe enfin des espèces dont le métathorax est entiérement arrondi, et où l’arête latérale est nulle. — Ex. : Odynerus vespiformis, ét la plupart des Guêpes sociales : genres Vespa, Polistes, Polybia, Icaria, etc. Ces différentes configurations se nuancent de mille manières; elles. passent de l’une à l’autre par plusieurs voies, comme on le comprend aisément. Par exemple, les arêtes supérieures seules peuvent s’arrondir, ou toutes les arêtes en même temps, sans cependant détruire la conca- vité ; ou le métathorax peut être tronqué par un plan, et offrir des angles vifs sans qu'il existe cependant de concavité. Lorsque les bords sont arrondis, la concavité peut subsister très petite au milieu du méta- thorax seulement , elle peut être rebordée ou non. Les arêtes peuvent faire respectivement plus ou moins saillie, avoir leur tranchant dirigé latéralement ou en arrière ; l’écusson peut faire partie de la concavité où n’y point participer, etc. Il est important de se bien familiariser avec toutes ces modifications qui souvent sont presque Îles seuls carac- tères spécifiques auxquels on puisse recourir. Page 125. Sous-genre SYMMORPHUS. Rayez de la diagnose : Insectes européens. Le nom de Symmorpha a été employé dans la même année par Klug, pour désigner un genre d’Apiaires (1833). Depuis, en 1837, M. Gould s’est servi du même terme pour un genre d'oiseaux. Je crois donc devoir substituer à ce nom celui de PROTODYNERUS. Les espèces de ce sous-genre sont bien moins connues qu'on ne le ODYNERUS. 187 pense ; moi-même j'en confondis plusieurs avant ‘d'avoir été mis à même d'examiner des individus venant de contrées diverses. M.Wesmaëlavait soupçonné l'O. crassicornis d’être la V. muraria de Linné ; sa grande sagacité ne lui a pas fait défaut dans ce rapproche- ment : j'ai trouvé la V. muraria parmi des insectes que m’a communi- qués M. Bohemar, et cette espèce est très voisine de l'O. crassicornis, mais cependant spécifiquement différente. Les régions septentrionales de notre globe m'ont fourni un grand nombre de nouveaux PROTODYNERUS, comme on pourra en juger par ce qui suit. Le sous-genre Protodynerus étant à retravailler entièrement, je le reprends d'un bout à l’autre. | * Pour faciliter la détermination, on pourrait arranger les espèces selon ce tableau (1) : FEMELLES. I. Les 4 ou 5 premiers segments de l’abdomen bordés de jaune. 1, Devant du scape ayant une ligne jaune. a Prothorax sans angles saillants : crassicornis, —- nidulator, — Herrichianus. B Angles du prothorax saillants : gracilis, — elegans. 2. Antennes noires. + Ecusson noir : murarius, — arclicus. 8 Ecusson taché de blanc : albomarginatus. H. Les segments 1 et 2 ou 1, 2 et 4 bordés de jaune. 1. Angles du prothorax saillants : sinuatus, bifasciatus, fuscipes, parvulus, debilitatus. 2. Angles du prothorax mousses : suecicus, Allobrogus. 79. ODYNERUS CRASSICORNIS. (PI. X, fig. 2.) ©. Abdomine fasciis 5 flavis; scapo antice flavo. Syn. Panz. Vespa crassicornis. Fn., Germ., fasc-3 3, tab. 9. Fabr. Schranck., Spin. Wesm., Lepelt., Sauss., ut in mono- graphia. (4) Ce tableau ne comprend que les espèces indigènes ; voyez en outre les exott- ques, qui suivent, n° 90 à 93, 158 ODYNERUS. Scopol. Vespa muraria, Ent. Carn., no 828. Schaef. V. crassicornis, Icon. Ins. Ratis., tab. XxIV, fig. 3. Spinol. Odynerus parietum, {ns. Lig. II, 180 (non 185). Villers. Vespa bipunctala, Ent., 24. Biffez des synonymes : Herrich-Schaeff. O. murarius, et ne tenez aucun compte de la note au bas de la page 123 de la Monozgr. Latr. O. murarius. Ce dernier synon. appartient à l'O. spinipes. $. Chaperon terminé par deux dents spiniformes ou épines aiguës, recourbées en avant à l’extrémité, séparées par un bord mince et pres- que droit. Métathorax très rugueux; sa concavité assez lisse vers le bas, un peu striée et luisante. Premier segment de l'abdomen couvert de points enfoncés ; sa face antérieure luisante; la suture très prononcée, regardant en arrière, c’est-à-dire qu’elle fait un peu saillie au-dessus de la face supérieure, tandis qu’elle se continue presque en un même plan avec la face antérieure. Sillon longitudinal du premier anneau très dis- tinct. — Bord supérieur de la plaque du métathorax rugueux, mal limité. . Plaque du métathorax plus concave. Chaperon largement échancré. Couleurs. $. Noire. Moitié supérieure du chaperon, devant du premier article des antennes, un point entre leurs insertions, deux taches au prothorax, une sous l’aile, deux sous l’écusson, écaille et bord de tous les segments de l’abdomen, jaunes. Les deux premières bor- dures sont en général festonnées, la deuxième est large. Pattes noires ; taches sur les hanches, genoux, tibias et tarses jaunes ; le bout des tarses souvent gris. Les ornements jaunes, souvent un peu ferrugineux. Ailes transparentes, un peu ferrugineuses, très faiblement enfumées. d. Chaperon jaune. Habite : L'Europe moyenne. (Musée de Paris, ma collect., etc.) 80. O. MuRaARIUS (1). (PI. X, fig. 1.) Q. Abdominis fasciis 4 aut 5 flavis; antennis nigris. (1) Quoique cette espèce n'ait pas le chaperon entièrement noir, je ne doute pas un instant que ce ne soit la V. muraria de Linné. Certaine variété peut fort bien être dépourvue des taches jaunes du chaperon. ODYNERUS. 189 Syn. Linn. Vespa muraria, Syst., Nat., 950. — Faun., Suec. 1674. Gmel. V. muraria, Ed. Linn., I, 27, 51, 8. Muell. V. muraria, Ed. Linn., II, 882, 8. Chaperon comme chez l'O. nidulator. 2. Métathorax très rugueux ; sa plaque striée. Premier segment de l'abdomen très grossièrement ponctué jusqu'à son bord; sa suture remplacée par de plus grossières ponctuations, et en arrière de la zone qui la représente est une zone enfoncée, surtout rugueuse. Le sillon longitudinal remplacé par un seul point enfoncé près du bord du segment. d. Chaperon échancré. Plaque du métathorax et premier segment de l’abdomen, très rugueux. Couleurs. ®. Comme l'O. crassicornis, avec ces différences : Au haut du chaperon seulement une ligne arquée jaune. Antennes noires : écusson noir, pas de tache sous l’aile ; écailles et pattes plus ferrugi- neuses ; hanches noires ; bordures des segments abdominaux, étroites, formant de simples lignes régulières ; le cinquième segment souvent sans bordure. d. Chaperon, une ligne sur le scape, une sur les mandibules, jaunes. Ecaille brune ou noirâtre. Points du prothorax très petits. Plus grand que l'O. crassicornis. Atteignant la taille de l'O. antilope. Habite : La Scandinavie. (Musée de Stockholm.) 81. O. NIDULATOR, n. Sp. Q. Abdominis fasciis 5 flavis ; scapo antice linea flava. FEM. Chaperon terminé par un bord concave et deux dents très courtes, peu prononcées ; ce bord et ces dents sont épais. Métathorax très rugueux ; la plaque striée, un peu luisante. Premier segment de l'abdomen rugueux ; suture très indistincte , remplacée par de gros- sières ponctuations. Sa face antérieure moins lisse, ponctuée, peu lui- sante. Couleurs. Comme l'O. crassicornis, mais le jaune plus dominant. Toutes les bordures abdominales assez larges et festonnées ; la deuxième remontant sur les côtés. Habite : L'Europe méridionale et moyenne. (Musée de Paris.) 82. O. ARCTICUS, n. Sp. Q. Abdominis fasciis 5 flavis ; antennis nigris. Chaperon comme chez l'O. crassicornis. Plaque du métathorax lisse, 190 ODYNERUS. luisante, bien limitée sur ses bords, mais à peine rebordée, formant de chaque côté un angle sans épine. Premier segment de l'abdomen lui- sant, très faiblement ponctué ; suture très distincte, regardant en haut. Sillon longitudinal large, peu distinct. Couleurs. Comme chez l'O. crassicornis, mais en différant ainsi : An- tennes noires; chaperon noir avec une tache jaune au sommet ; écusson noir ; écaille souvent brune ; bordures de l'abdomen régulières ; hanches et cuisses noires. Habite : La Suède. (Musée de Stockholm.) 83. O. SUECICUS , n. sp. (PI. X, fig. à.) Abdominis fasciis 2 aut 3 sulphureis; antennis et clypeo, nigris. ?. Chaperon discoïdal, rebordé sur les côtés, terminé par deux dents séparées par un petit bord très mince. Plaque du métathorax distincte, striée, avec son sommet ponctué. Premier segment luisant, finement ponctué; sa suture faible, regardant en arrière ; son sillon sous la forme d’une petite ligne sur la moitié postérieure de sa face dorsale. Abdomen grêle. — Un peu moins grand que PO. crassicernis. Couleurs. Très distinct: $ Tête entièrement noire, sauf le bout des mandibules qui passe au roux, et un point jaune entre les antennes. Deux points au prothorax et une bordure régulière aux deux premiers segments de l’abdomen, jaune-soufre ; au quatrième segment une bor- dure jaune plus ou moins complète. Pattes noires; genoux, tibias et tarses, roux ; les tibias noirs derrière. Ailes un peu gris-violet dans la radiale ; et plutôt enfumées que ferrugineuses. Habite : La Suède. ( Musée de Stockholm.) Communiqué par M. Boheman. 84. O. ALLOBROGUS, n. Sp. (PL X, fig. A.) Medius, ater, nitidus ; metathorace rugoso, postice nitido, marginibus elevatis; abdominis segmentis {-2 flavo marginatis; primo punclato, longiore quam latiore ; secundo basi strio- ato ; alis fuscescentibus. Long. 10 mill. ; aile, 10 mill. FEM. Chaperon échancré ; angles de l’échancrure obtus ; prothorax fortement rétréci en avant, finement rebordé, mais point épineux. Corselet finement ponctué, lisse, luisant ; postécusson rugueux : sa ODYNERUS. 191 concavité lisse, luisante, fortement bordée ; ses bords donnant de chaque côté naissance à un angle mousse, au-dessus de cet angle ils sont saillants ; au-dessous ils forment un tranchant très saillant. Abdomen fusiforme, le premier segment bien plus long que large ; sa suture très prononcée, placée bien en avant de son milieu ; face supérieure du seg- ment plus longue que son bord antérieur n’est large, ponctuée : son sillon distinct ; le reste lisse, très luisant, sauf à la base du deuxième segment où de petites stries en détruisent le lustre. Insecte d’un noir luisant, sauf sur les parties rugueuses du corselet : les flancs sont d’un noir mat avec des places luisantes, en particulier la bosse sous l’aile, el un espace au-dessus de chaque hanche. Sur le front deux points imperceptibles, un autre derrière chaque œil, jaunes; écaille variée de brun; les deux premiers segments de l'abdomen ornés d’une bordure jaune, assez étroite et faiblement festonnée. Pattes noi- res ; genoux, dessous des tarses, et devant des tibias antérieurs ferru- gineux. Ailes enfumées, avec un faible reflet violet. Rapp. et diff. ‘Très voisin de l'O. suecicus, mais s'en distinguant par les bords saillants de son métathorax, par son chaperon sans dents dis- tinctes, par son premier segment bien plus long que large; par les plaques lisses de ses flancs, etc. Il se distingue de l’O. bifasciatus, et des autres petites espèces par sa plus grande taille, par son prothorax sans angles spiniformes, etc. Habile : Les montagnes de la Savoie. (Collection de M. le docteur Sichel.) Page 124. — O. Gracrzis. On pourrait facilement confondre cette espèce avec les O. crassicornis ct voisins, mais elle s'en distingue d'une manière parfaite par les angles de son prothorax qui sont saillants, subépineux dans les deux sexes, ce qui est loin d'exister dans les espèces indiquées. Le sillon du premier segment de l’abdo- men et sa petite taille sont d'autres caractères distinctifs de cette espèce. 85. O. HERRICHIANUS , n. sp. Niger, rugosus; 4 lhorace nigro; abdomine fasciis angustis sulphureis ; prothorace inermi. Taille, formes, facies de l'O. gracilis, mais en différant par la conca- vité du métathorax qui est plus nettement limitée, par son prothorax sans épines ; par les bandes de son abdomen qui sont étroites, la troi- sième étant souvent interrompue. Le mâle a de plus le thorax entièrement noir, même les écailles ; les antennes noires avec un simple point jaune à la base; le chaperon et une ligne sur les mandibules, jaunes. 192 ODYNERUS. FEM. Inconnue. Habite : L'Allemagne, Ratisbonne. (Collect. de M. Herrich- Schæer.) Page 124. — ODYNERUS BIFASCIATUS. M. Wesmaël a évidemment confondu deux espèces en une, ou plutôt il n’en a connu qu'une, et je suis tombé dans la même erreur jusqu'à ce que M. Chevrier, habile entomologiste de Genève, m’en ait tiré. Il faut dédoubler comme suit cette espèce : Changez le nom de bifascialus en sinuatus. Rayez des synonymes: Linn. Vespa bifasciata. — Rossi. Vespa bifas- ciata (1). — Fabr. V. bifasciata, V. minuta. — Christ. Olivier. V. bi- fasciata, et les synonymes tirés de Herrich-Schæffer. ? Ajoutez aux synonymes : Zetterst. Odynerus angustatus, Ins, Lapp. 457, 7. Il est du reste encore d’autres espèces très voisines de ces Odynères et qu'il est important d’en distinguer, comme on le verra dans les des- criptions ci-dessous. 86. O. SINUATUS. Niger, rugosus ; prothorace et scutello ® maculis duabus flavis ; abdominis segmenlis 1, 2, 4, flavo limbalis. Syn. Fabr. Vespa sinuata, Syst. Piez., 264. — Spinol., Wesm., Lep.-de-St-Farg., O. bifascialus, comme à la page 125 de la Monographie (2). Herr.-Schæff., Odynerus bifasciatus' var. Faun., Germ., 154, tab. 16. 9. Long. 9 mill.; aile, 8 mil. FEM. Petit, mais moins que les espèces qui suivent. Tête circulaire. Chaperon faiblement bidenté. Prothorax rebordé, épineux. Métathorax très rugueux ; bords de la concavité nets et granuleux, émettant de chaque côté, vers le bas, une épine. Premier segment de l'abdomen grossièrement ponctué; sa face antérieure lisse ; sa face supérieure aussi large que longue, partagée par un fort sillon. Insecte noir : bout des mandibules roux ; deux points entre les antennes, un derrière chaque œil ; deux taches au prothorax, deux à l’écusson, une sous chaque aile, jaunes ; segments de l'abdomen 1, 2, 4, ornés d’une bor- (4) Ce synon. appartient à l'O. minutus, (2) Considérez comme nul tout ce qui a trait à cette espèce dis la Mono- graphie. AVIS IMPORTANT. Toutes les mesures de longueur des insectes décrits dans cet ouvrage sont prises depuis le front jusqu'à l'extrémité du deuxième segment abdominal. Nous avons trouvé, comme M. Spinola, cette manière de mesurer les insectes plus exacte que celle qui consiste à prendre leur longueur iotale , parce qu’elle élude les chances d'erreur qui naissent de la rétractilité des derniers anneaux. A Les espèces dont le nom spécifique est suivi d'un point < d'exclamation , ont été décrites sur les types “one par à les auteurs mêmes. 2ALD=S oc, CHEZ LES MÊMES LIBRAIRES : La MONGGRAPHIE DES GUÈPES SOLIFAIRES Où DE. LA 24, TRIBU DES EUMÉNIENS. | 1 vol. de Texte et AUAS: — Prix: 34 fr. La MONOGRAPHIE DES GUËPES SOCIALES ou DE LA TRIBU Re DES VESPIENS. Prix de la Livraison : 6 fr. El a parn Six Livraisons. , folier, afin de pouvoir inlercaler entre les pages les nombreuses corrections el les additions que renferme Je supplément. “S PARIS. — TYPOGRAPHIE FÉLIX MALTESTE ET cé 22, Rue des Deux-Portes-Saint-Sauveur, ÉTUDES SUR LA FAMILLE DES VESPIDES TROISIÈME PARTIE COMPRENANT LA MONOGRAPHIE DES MASARIENS ET UN SUPPLÉMENT A LA MONOGRAPHIE DES EUMÉNIENS, PAR HENRI de SAUSSURE, Membre de lu Société de Physique et d'Histoire Naturelle de Genève. CAHIER Da Prix : G fr, + mor : PARIS, VICTOR MASSON, PLACE DE L'ÉCOLE-DE-MÉDECINE. GENÈVE, J. KESSMANN, | J. CHERBULIEZ, rue du Rhône. À rue de la Cité. 1854. ODYNERUS. 289 sillon vertical. Entre les antennes deux petits tubercules. Postécusson finement rebordé et faiblement bilobé ; métathorax très arrondi, strié. Abdomen assez arrondi en avant ; le bord postérieur du premier seg- ment prolongé au milieu, presque angulaire en ce point. Tête et cor- selet densément ponctués, un peu veloutés ; abdomen lisse, chatoyant, ayant des reflets moirés. Insecte d'un roux-ferrugineux ; deux points noirs au front; du noir au métathorax, et aux segments premier et deuxième de l’abdomen avant la bordure jaune; les quatre premiers segments bordés de jaune; bordure du deuxième irrégulièrement élargie sur les côtes; le reste ferrugineux. Ailes transparentes, ner- vures ferrugineuses; la radiale brunâtre ; au bout de l'aile un faible reflet violet. Var. Les deux premiers segments de l'abdomen foncièrement noirs, avec chacun deux grandes taches ferrugineuses. Habite : La Sénégambie. Communiqué par M. F. Smith. 176. O. NAUTARUM, n. Sp. Niger, signaturis flavis ; abdominis fasciis duabus flavis. Long. 9 mill. ; env. 18 mill. MALE. Formes allongées de l'O. punctum. Métathorax arrondi, lisse au milieu. Chaperon bituberculé au bout. Insecte noir, lisse ; le méta- thorax seul ponctué. Chaperon, un point au haut des mandibules, devant du premier article des antennes, jaunes. Deux taches sur le prothorax, écaille, une tache sur l'aile, postécusson et une bande interrompue sur l’écusson, jaunes. Les deux premiers segments de l'abdomen ornés d’une large bordure jaune. Pattes noires; les tibias seuls, jaunes d’un côté ; tarses noirs. Aïles hyalines, la côte enfumée, et le bout un peu violet. Var. Ecailles, écusson et antennes noires. Habite : Les îles Sandwich. ( Musée de Londres.) 177. O. SANDWICHENSIS, n. Sp. Parvulus, niger, perdepressus ; posiscutello, metathorace, abdominis primo segmento, se- cundi margine et lateribus, rubris ; alis cærulescentibus. Long. 7 mill. ; env. 15 mill. MALE. Petit, grêle, très déprimé. Métathorax dépassant de beaucoup le postécusson, arrondi. Abdomen très plat; le premier segment en 19 290 ODYNERUS. cloche, moins large que le deuxième. Insecte noir, ponctué, mais lisse et luisant. Entre les antennes un point rouge; un autre sous l'aile; deux autres sur chaque écaille ; postécusson et métathorax d’un rouge sombre ; le premier segment de l'abdomen, le bord du deuxième et ses côtés, de la même couleur, ainsi qu'un fin liseré le long des autres segments. Pattes noires. Ailes assez brunes, avec un reflet violet; deuxième cubitale subtriangulaire. Distinct par sa forme très aplatie. Habite : Les îles Sandwich. { Musée de Londres.) (B. Groupe de l'ODYNERUS EXILIS.) (Section 8, p. 211 de la Monographie.) Ce groupe renferme plusieurs petites espèces qui offrent toutes les caractères communs que voici : Les antennes sont insérées plus bas que le milieu de la tête. Le cha- peron est plus large que long. Le métathorax est convexe, arrondi, ayant au milieu une concavité sans bords ; au bas du métathorax sont deux épines qui emboîtent la base de l'abdomen ; le premier segment de l'abdomen est cupuliforme ou en entonnoir, son bord est assez épais (1). Cette section comprend deux types : 1°. Formes trapues. Tôte des femelles circulaire, aussi haute que large (2); écusson bien plus large que long; abdomen ovale. 178. O. TARSATUS, n. Sp. (PL. XIIL, fig. 4.) Niger, abdomine vittis 2 albis ; postscutello elevato, crenulato ; thorace atro; < tarsorum posticorum primo articulo dilatato, inflato. Q. Long. 6 1/2 mill. ; long. tot. 8 mill. ; aile, 5 1/2 mill. Fem. Insecte trapu; corselet n'étant pas deux fois aussi long que large. Tête circulaire, aussi large que longue ; chaperon bidenté, plus large que long, ponctué vers le bas. Antennes ayant leur deuxième (1) Ges insectes sont très faciles à confondre avec les O. minutus, el Voisins, qui ont eux, au métathorax, une concavité bordée, non deux bosses rondes et convexes. (2) Les mâles l’ont toujours circulaire. ODYNERUS. 291 article globuleux ; logées dans des fossettes peu profondes, qui ne sont guère séparées par une carène. Prothorax très large, plus large que le mésothorax ; disque du mésothorax un peu plus large que long ; écusson bien plus large que long ; postécusson très élevé, formant une irès forte crête tranchante , faibiement bilobée. Métathorax ponctué; sa concavité distinctement limitée vers le haut. Tête et corselet densément ponctués, chagrinés. Abdomen ponctué; le premier segment surtout qui est cupuliforme, plus large que long, un peu rétréci avant son bord; le deuxième offrantun bord comme dédoublé, la lame inférieure dépassant de beaucoup la supérieure. Insecte noir; bout des mandibules roux; écaille noire, bordée de blanc; les deux premiers segments de l'abdomen liserés d’un cordon blanc ; le quatrième et le cinquième offrant aussi un peu de blan- châtre le long de leur bord. Pattes noires; genoux, tibias et tarses entièrement ferrugineux. Mae. Chaperon blanc, bidenté, les dents aiguës, séparées par une échancrure anguleuse; mandibules noires, rousses au bout ; sous le pre- mier article des antennes une ligne blanche qui n’atteint pas la base du scape; le douzième article et le très petit crochet ferrugineux. Sur le prothorax deux points blancs écartés ; un point blanc sur l'anus; genoux, tibias et tarses, jaunes ; le dernier article de ces derniers, noir; le pre- mier article des tarses postérieurs très grand, formant un renflement ellip- tique comprimé; ce tarse de couleur brune, ainsi que le bout du tibia correspondant. Rapp. et diff. La ® est distincte des ©. bivittatus, Helvetius et Nug- dunensis par ses formes trapues ; par sa tête circulaire, aussi large que longue; par son prothorax noir, son postécusson très élevé , etc. Le 4 se distingue nettement par le renflement du premier article de ses tarses postérieurs, caractère que je remarque chez cette espèce pour la première fois dans la famille des Vespides. Voyez encore l'O. Hannibal. Habite : Découvert par M. Chevrier, dans les environs de Genève (Nyon), sur les pentes arides du Jura. (Collection de M. Chevrier.) 179. O. HANNIBAL, n. sp. Parvulus, niger, albo piclus; capitis longitudine latitudinem æquante ; postscutello me- diocriter elevato. FEm. Formes et taille de l'O. Tarsatus ; en différant ainsi que suit : Chaperon bidenté; postécusson offrant une crête tranchante, mais peu élevée, qui ne dépasse pas de beaucoup la hauteur de l’écusson. 292 ODYNERUS. Bord du premier segment de l'abdomen plus fortement saillant, précédé d’une gouttière plus profonde. Sur le prothorax deux taches jaunâtres latérales. Ecaille jaune avec sa base brune. Genoux, tibias et tarses variés de noir et de ferrugineux. Rapp. et diff. Cette espèce a la tête circulaire, aussi large que longue chez la % ; ainsi elle ne se rapproche que de l'O. tursatus, mais elle s’en écarte par son postécusson bien moins élevé, ne formant pas une crête très saillante. Je ne connais pasle & ; il serait possible qu'il eût, comme celui de l'O. tarsatus , les tarses postérieurs dilatés. Habite : L'Algérie. (Musée de Paris.) 2°. Formes grêles. Tête des femelles comprimée, plus haute que large; disque du méso- thorax bien plus long que large; écusson presque carré; abdomen grêle, fusiforme. Mâles ayant les formes moins grêles et la tête circulaire. Nota. Ces petites espèces sont si voisines les unes des autres que je ne sais trop comment on arrivera à les distinguer avec certitude. Le grand nombre de nouvelles espèces qui me tombent subitement sous la main me font supposer que nous ne sommes encore qu’au début, et que dans peu d'années le nombre des Odynères deviendra tel que leur étude sera presque impraticable. 180. O. ExxruS, Herr.-Schæff. Elongatissimus ; clypeo ® apice truncato; frontis carena elevata inter antennas ; metathorace et abdominis primo segmento rugosis. Syn.? Lep. St-Farg , ©. bivittatus. Hymen. Il, 617. Herr.-Schæff, Odynerus exilis.! Faun. Germ., 173, p. 32; 176, tab. 5, $: 8c, «| Q. Long. 6 1/2 mill. ; long. tot. 7 1/2 mill.; aile, 5 1/4 mill. FEem. Tête bien plus haute que large, bombée. Chaperon plus large que long, lisse, finement strié, luisant, tronqué droit à son bord anté- rieur, un peu bidenté ; ses bords rebordés ; antennes logées dans deux fossettes profondes séparées par une carène qui joint le front au cha- peron. Corselet (de la femelle) presque trois fois aussi long que large, un peu moins large au prothorax qu’au milieu; prothorax tronqué droit, offrant de chaque côté une petite saillie dirigée latéralement, point en avant. Postécusson point saillant, mais offrant une crête trans- ODYNERUS. 293 versale un peu arquée eu arrière, difficile à distinguer, où comme une fossette entre l’écusson et le postécusson. Métathorax convexe, ponctué, un peu rugueux, Concave au milieu; la concavité assez bien bordée vers le sommet. Thorax criblé de points enfoncés. Abdomen finement ponctué ; le premier segment l’étant aussi rugueusement que le méta- thorax, présentant près de son bord un petit sillon enfoncé selon le sens de la longueur ; ce segment plus long que large. Noir : bout des mandibules roux ; prothorax avec deux points blancs; écaille brune-noirâtre avec deux points blanes ; les deux premiers seg- ments de l'abdomen liserés de blancs. Genoux, tibias et tarses, roux ou brunâtres; tibias bruns à leur face interne. MALE. (1) Chaperon blanchâtre; une ligne sous le scape et une teinte sous le flagellum, blanchâtres ; tibias et tarses peints de jaune et de noir. Rapp. et diff. Voyez les espèces qui suivent, toutes très difficiles à distinguer de l'O. exilis. Habite : Le Midi de la France, l'Allemagne. (Collect. de Lep. de St- Farg. et de M. Herr.-Schæff.) 181. O. NUGDUNENSIS, n. Sp. (PI. XIII, fig. 4.) Niger, albo pictus. Q. Elongatus ; clypeo ® & bidentalo; metathorace et abdominis primo segmento haud rugosis. @. Long. 6 1/2 mill. ; long. tot. 8 mill. ; ailes 5 4/2 mill. Feu. Taille et formes de l'O. exilis. Couleur, la même; mais en différant comme suit : Chaperon plus bombé au sommet, distinctement bidenté au bout ; les dents très rapprochées, un peu divergentes. Corselet un peu moins allongé; le prothorax aussi large que le milieu du corselet, rebordé ; son bord antérieur un peu concave; ses angles saillants, dirigés obli- quement en avant. Postécusson un peu plus saillant que l’écusson, formant une crête transversale. Tête et corselet lisses, luisants, plus finement ponctués ; le dos un peu moins plat; le métathorax lisse, luisant. Abdomen lisse, luisant, même le premier segment, lequel porte en dessus un sillon longitudinal; il est aussi plus large à proportion. Écaille brune, bordée de blanc. Genoux, tarses et tibias variés de jaune. (O. bivittatus, Lepel., à postécusson élevé, crénelé.) Mare. Tête circulaire, aussi large que longue. Chaperon circulaire, (4) Le 4 décrit par Lepeletier n'appartient pas à cette espèce, 294 ODYNERUS. fortement bidenté ; les dents écartées, longues et aiguës, laissant entre elles une échancrure carrée très grande. Deuxième article des antennes aussi grand que le troisième, un peu renflé, globuleux. Corselet bien plus court. Chaperon jaune, argenté, avec deux points noirs au milieu ; devant du scape et des mandibules, jaune ; les deux ou trois derniers articles des antennes, ferrugineux ; écaille blanche avec un point brun. Hanches maculées de blanc; genoux, tibias et tarses jaunes, avec le dernier article des tarses passant au brun. Prothorax orné d'une bande jaune interrompue. Habite : L'Europe moyenne. Trouvé par M. Chevrier près de Nyon (Nugdunum Equestre), dans les environs de Genève, et par M. Sichel, dans les environs de Paris. 182. O. ABD-EL-KADER, n. sp. Niger, albo pictus. ®. Elongatus ; clypeo & 4 bidentato; metathorace et abdominis primo seg- mento punctatis; hoc ante marginem coarctato. Syx. Lucas, Odynerus bivittatus.! Expl. sc. d’Alg., Ins. ILE, 231 ; Hymén., pl. XE, fig. 5. FE. Taille, formes, couleurs comme chez l'O. bivittatus, mais en étant séparé par ces caractères : Chaperon faiblement bidenté. Corselet plus finement ponctué; un peu moins étroit; prothorax aussi large que le mésothorax; son bord antérieur concave ; ses angles saillants latéralement. Métathorax et pre- mier segment de l'abdomen moins rugueux ; ce dernier rétréci ou cana- liculé avant son bord, sans sillon longitudinal; le deuxième segment ponctué. Ailes plus bordées de brun au bout. Mare. Tête circulaire. Chaperon circulaire, bidenté ; les dents spini- formes, rapprochées. Tranchants latéraux du métathorax distincts. Chaperon, devant du scape et écailles jaunes-blanchâtres. Genoux, tibias et tarses jaunes-ferrugineux. Corselet court. Mandibules point tachées de blanc. Rapp. et diff. La % diffère : io De l'O. exilis, par son chaperon bidenté, par le bord du pre- mier segment un peu saillant, etc. ; 2 De l'O. Nugdunensis , par son premier segment de l'abdomen ponctué, cannelé, etc. ; Le & diffère de l'O. Nugdunensis par les dents du chaperon qui sont bien moins écartées ; par le bord un peu saillant du premier segment de l'abdomen, etc. ODYNERUS. 295 Voyez encore les autres Odynères de ce groupe. Habite : La côte de l'Algérie, Oran. Trouvé par M. Lucas. (Musée de Paris.) 183. O. HELVETIUS, n. sp. PI. XIII, fig. 6.) Minimus, elongatus, angustus ; ©® fronte sulco verticali; & clypeo bidentato, abdominis primi segmenti puncto depresso ; 4 antennis subtus albescentibus. Syx. Herr.-Schæff., Odynerus parvulus (1).1 Faun. Germ., 154, 19, cum tab. Long. 5 1/2 mill. ; long, tot. 6 1/2 mill. ; aile, 5 1/2 mill. FEM. Très petit (2); bien inférieur pour la taille à l'O. exilis, bien plus grêle; ayant du reste les mêmes formes et la même couleur. Tête un peu moins haute à proportion. Chaperon distinctement bi- denté. Yeux un peu enfoncés, les orbites faiblement saillantes ; sur le front un sillon vertical s’étendant de l’ocelle antérieur à l’espace inter- antennaire. Deuxième article des antennes globuleux. Prothorax fine- ment rebordé, médiocrement large. Postécusson n'étant guère plus saillant que l’écusson ; corselet très finement ponctué; l’écusson, le métathorax plus fortement; le sommet de ce dernier renflé en deux faibles bosses ; abdomen lisse ; le premier segment ayant au milieu de son bord un fort point enfoncé, et de forme allongée; en entonnoir. Prothorax orné de deux points blancs ronds; écaille noire, ses bords bruns-roux ; sur l’écusson deux petits points jaunes. Genoux, dessous des tibias et tarses, jaunes-ferrugineux. Ailes hyalines, point enfumées ; un insensible nuage brun dans la radiale. MALE. Formes presque aussi allongées que la femelle. Chaperon offrant au milieu une petite échancrure bordée par deux dents. Tête presque circulaire, sans sillon au front. Métathorax et premier segment de l’abdomen rugueux ; sa concavité lisse. Mandibules tachées de blanc. Chaperon, devant du premier article des antennes; et à côté de la base de chaque œil un petit point, blanchâtres ; dessous du flagellum pâle, blanchâtre. Genoux, tarses et tibias, jaunes-blanchâtres ; ces derniers maculés de noir. Ecusson noir. (1) Nom à double emploi qui devait être changé. L'auteur a rangé cette espèce avec les Odynères du sous-genre Symmorphus; c’est à tort, car il n’a ni suture au premier segment, ni antennes simples dans les mâles. (2) C’est jusqu’à ce jour la plus petite espèce connue. 296 ODYNERUS. Rapp. et diff. La $ se distingue par le sillon du front, par son écaille sans taches blanches, par son point enfoncé au premier segment; le & par ce dernier caractère et par le dessous des antennes qui est blanchâtre. Les deux sexes se reconnaissent presque à leur très petite taille. On peut encore le différencier comme suit de l'O. exilis : Taille moindre; ponctuations moins fortes, surtout celle du premier segment de l'abdomen ; chaperon plus échancré; pattes moins obscures ; © deux points à l’écusson. Habite : L'Europe moyenne. Trouvé par M. Chevrier dans ses habiles explorations des environs de Genève (Nyon), au pied du Jura, et par M. Siche!, dans les environs de Paris. (Collections de ces entomologistes.) 184. O. TIMIDUS, n. Sp. Minimus; O. Helvetio similis ; metathorace et abdominis primo segmento rugosis ; hoc la- teribus rufis. Long. totale 7 mil. Fem. Très petit. Facies de l'O. Helvetius, aussi petit que lui. Cha- peron bidenté; corselet ponctué; métathorax et premier segment de l'abdomen rugueux ; ie premier offrant vers le sommet de sa concavité un faible bord qui la limite; bords latéraux tranchants. Bord du pre- mier segment de l'abdomen épaissi en un cordon marginal, portant au milieu un point enfoncé; deuxième segment finement ponctué, plus long que large. Insecte noir; mandibules rousses avec la base noire; sur le prothorax deux points ronds, et le long du bord des deux pre- miers segments de l’abdomen un faible liseré, blancs; écaille brune avec deux points blancs; le premier segment de l'abdomen, en dessous et sur les côtés, roux; le deuxième ou entièrement noir ou ayant de chaque côté une tache rousse; souvent tout l'abdomen passe au brun- roux. Pattes noires; hanches postérieures (peut-être les autres aussi) armées d’une épine; genoux jaunes; tibias variés de jaune. Ailes un peu enfumées. Rapp. et diff. La couleur brune de son abdomen lui sert de caractère, mais en outre : ? distincte de l'O. exilis par sa petite taille, son chaperon bidenté, son métathorax plus rugueux, avec les bords supérieurs de la concavité saillants, etc.; Des ©. Nugdunensis et Helvetius par son corps plus ponctué, par le premier segment de l'abdomen rugueux et dont le bord est épaissi, par son métathorax rugueux, etc.: ODYNERUS. 297 De l'O. Ab-el-Kader par ses hanches armées d'une épine. d ? Il faut le bien distinguer des O. minutus et des insectes de ce groupe qui se ressemblent d’une manière désespérante. Habite : Les environs de Paris. Découvert par M. le docteur Sichel. 185. O. HURO, n.. sp. Parvus, elongatus, cylindricus, rugosus, niger; puncto in fronte, duobus in prothorace, postscutello, fasciis duabus in abdomine, flavis. Long. 8 mill. ; env, 45 1/2 mill. FEM. Grandeur et formes de l'O. exilis. Tèle renflée, rugueuse ; chaperon discoïdal, bidenté. Corselet allongé, son bord antérieur un peu concave. Corselet très rugueux ; abdomen allongé, cylindrique, chagriné. Couleurs comme dans l'O. exilis. Antennes noires; un point entre leurs insertions, deux sur le prothorax, écaille en tout ou en partie, postécusson et le bord des deux premiers segments, jaunes ; ces deux bordures assez larges ; le troisième souvent incomplètement bordé. Pattes noires ; tibias jaunes ; tarses bruns. Ailes un peu enfumées, surtout le long de la côte, avec des reflets colorés. Le bord postérieur du deuxième segment lisse, non relevé. Habite : Les États-Unis (Musée de Londres). 186. O. MonrcANus. Minutus, elongatus, niger; prothorace punctis duobus, postscutello abdomineque fasciis dua- bus, albescentibus. Long. 7 mill. ; env. 13 mill. MALE. Taille et forme de l'O. exilis. Insecte aussi grêle, mais la tête moins renflée. Chaperon discoïdal, échancré. Tête et corselet ponc- tués; abdomen très finement ponctué. Chaperon, une tache sur le labre, une entre les antennes, une derrière chaque œil, deux points sur le prothorax, postécusson et ie bord des deux premiers segments de l’abdomen, jaunes. Antennes terminées par un très petit crochet, ferrugineuses en dessous ; le premier article jaune en devant. Pattes jaunes; hanches et cuisses noires; tarses, sauf les antérieurs, bruns. Ailes transparentes; le radius brun. Habite : L'Amérique du Nord, les Etats de New-York (Musée de Londres). 298 ODYNERUS. Division ANTEPIPONA. (Voyez plus haut, p. 244.) 1. Antennes des mâles terminées par un crochet; leur chaperon en général plus long que large (1). (A. Groupe de l'ODYNERUS SILAENSIS.) (Page 213 de la Monographie.) 137. O. SOLSTITIALIS, n. SP. Niger, ferrugineo varius ; coloratus ut O. æquinoæxialis ; prothoracis angulis acutis, scutel=- lis prœminentibus, postscutello bituberculato ; prothorace flavo marginato; abdominis seg- mentis flavo limbatis. Long. 8 mill. ; env. 17 mill. MALE. Très voisin des O. æquutorialis et tropicalis. Presque iden- tique pour les couleurs, mais distinct par ses formes. Chaperon plus large que long, terminé par deux dents aiguës, presque comme dans le sous-genre Epipona (Oplopus), ce qui le dis- tingue de l'O. tropicalis, où il est pyriforme, plus long que large, terminé par deux petites dents très rapprochées. Corselet large, angu- leux en avant; métathorax concave au milieu; de chaque côte, vers le haut de la concavité, est une petite saillie. Ecussons saillants; angles. du postécusson formant deux tubercules spiniformes comme dans l'O. tropicalis, mais nullement plat et linéaire comme dans l'O. æqui- noxialis. Abdomen comme dans l'O. tropicalis; le premier segment court, en cupule; le deuxième portant en dessous à sa base un petit tubercule. Tout l’insecte ponctué, noir; derrière les yeux une tache rousse ; antennes (2) et mandibules rousses; chaperon, un triangle sur le front, bordure interne des yeux, jaune pâle. Prothorax roux, son bord antérieur jaune; une tache sous l’aile et angles du métathorax, roux ; écaille jaune avec un point roux ; écusson bordé de jaune posté- rieurement; postécusson roux ou jaune. Abdomen noir ; le premier segment roux, bordé de jaune, avec sa base noire; le deuxième avec ses côtés roux, et orné d’une bordure jaune régulière: les autres seg- ments roussâtres, tous liserés de jaune. Pattes rousses. Ailes transpa- rentes, bordées de brun le long de la côte et de leur bord externe, (1) Distincis des Epipona (Oplopus), par la terminaison des antennes, dans bien des cas par la forme du chaperon, et toujours par celle des mandibules. (2) Incomplètes. ODYNERUS. 299 mais moins que dans l'O. tropicalis ; troisième cubitale élargie vers le limbe (dans l'O. tropicalis elle est au contraire élargie vers la radiale). Rapp. et diff. On le prendrait volontiers pour le & de l’œquinoxialis, sans son postécusson, qui offre de chaque côté une petite dent, et qui est très saillant. Au-dessous de celui-ci on voit de chaque côté une petite saillie ou comme une espèce de bord tranchant de la concavité du métathorax. Son chaperon plus large que long l’éloigne des O. Si- laensis, tropicalis et posticus. * Habite : Le cap de Bonne-Espérance (Musée de Paris). 188. O. FERRUGINOSUS, n. Sp. Nigro rufoque varius ; metathorace rufo maculato ; abdominis segmentis 1,2 maculis magnis rufis duabus; segmentis flavo marginatis. $. Long. 10 mill. ; env. 19 mill. FEM. Chaperon pyriforme, à peine échancré; angles du prothorax présentant deux petits tubercules ; métathorax un peu concave ; premier segment de l’abdomen faiblement rebordé; un étranglement entre lui et le deuxième ; bord de celui-ci retroussé, rugueux. Tête et corselet ponctués ; abdomen finement pointillé. Insecte noir; mandibules, cha- peron, bordure des orbites, une tache entre les antennes, antennes, prothorax, écaille, une bande sur l’écusson, postécusson, angles du métathorax et sur le mésothorax une tache bifide, roux; sous l'aile un point jaune, et sous ce point du roux ; sur le premier segment de l’abdo- men deux taches rousses presque réunies au milieu; deux autres plus grandes sur le deuxième segment, ne laissant de noir que deux triangles, l’un à la base, l’autre au bout ; tous les segments de l'abdomen bordés de jaune; anus jaune ; pattes et hanches rousses. Ailes enfumées. Rapp. et diff. (Voyez la description de l'O. emortualis.) Habite : Le cap de Bonne-Espérance. (Collection de M. le marquis Spinola.) 189. O. SESQUICINCTUS, n. SP. Niger, rufo ornatus ; margine prothoracis etabdominis segmentorum 1,2 flavis, metathorace nigro. $. Long. 9 mill. ; env. 17 mill. FEem. Comme l'O. Hottentotus, mais plus petit. Chaperon rugueux, pyriforme. Tête et corselet fortement ponctués, abdomen plus finement 300 ne ODYNERUS. ponctué, mais la base du premier segment lisse. Mandibules, bout du: chaperon et antennes, rousses, ces dernières noires en dessus; un point entre leurs insertions et un en arrière des yeux, jaune pâle. Angles du prothorax saillant ; une bande jaune-pâle sur son bord antérieur, et une ligne rousse le long du postérieur; écaille rousse ; deux points jaunes sur l’écusson ; les deux premiers segments ornée d’une bordure jaune régulière ; la première se fendant avec deux points sur les côtés. Pattes ferrugineuses, variées de jaune; hanches noires. Ailes enfumées, la côte et la radiale brunes. Rapp. et diff. Très voisin de l'O. Hotteniotus, mais plus petit, sans roux au mésothorax, et le bout de l'abdomen noir. Habite : Le cap de Bonne-Espérance. (Collection de M. le marquis Spinola.) 190. O. ÆQUINOXIALIS, n. Sp. Niger, rufo varius; Gre, prothorace, squamis, abdominis apice et lateribus, rufis ; protho- racis medio, postscutello abdominisque segmentorum 1-2 margine, flavis ; alis hyalinis, ferru-- gineis. @. Long. 12 mill. ; env. 25 mill. FEM. Très voisin de l'O. tropicalis, presque identique pour les cou- leurs, mais plus grand et s’en distinguant comme suit : Chaperon n'étant pas pyriforme, allongé, mais court, plus large que long, presque en losange, terminé par deux petites épines. Ecussons plats, nullement saillants ; le postécusson linéaire, point bituberculé. Premier segment de l'abdomen plus long que large, le deuxième sans trace de tubercule à sa base. Insecte couvert d’un duvet tomenteux de poils gris. Tête noire; mandibules, chaperon, antennes, orbite et espace en arrière des yeux, roux; flagellum obscur en dessus. Corselet noir ; pro- thorax, écaille, une tache sous l'aile et angles du métathorax, roux; milieu du prothorax et postécusson, jaune. Abdomen roux; les seg- ments 1 et 2, noirs, avec les côtés roux et leur bord liseré de jaune. Pattes rousses; hanches et dessous des cuisses noirs. Ailes transpa- rentes, ferrugineuses le long de la côte ; nervures brunes-ferrugineuses, n'étant pas noire le long de la côte et au bord externe comme dans l'O. tropicalis. La troisième cubitale en parellélogramme presque régu- lier, point rétrécie au milieu, presque aussi large que longue. Rapp. et diff. Plus grand que les O. Silaensis, Hoitentotus, tropicalis et solstitialis. Différant des trois premiers par son chaperon plus large que long chez la femelle ; des O. Silaensis, tropicalis et solstilialis par son postécusson sans aucun tubercule, nullement saillant. Habite : L'Afrique. (Musée de Paris.) ODYNERUS. 301 2. Antennes des mâles enroulées en spirale au bout. (Groupe de l'ODYNERUS LUTEOLUS.) (Page 216 de la Monographie.) 191. ©. INTERRUPTUS. Niger, pedibus rufis ; abdomine fascüs interruptis, albidis. -Syx. Brullé. Polistes interrupta.! Exp. Sc. de Morée, Ins. pl. 50, DEA TES Herr.-Schæff. Pterochilus interruptus (1). Faun. Germ., 173, p. 9 ; 176, tab. 18, d. @. Long. 14 mil. ; env. 21 mill. FEM. Grande. Chaperon discoïdal, un peu plus large que long, ter- miné par deux dents obtuses. Mandibules tranchantes et dentées. Antennes insérées assez bas. Corselet un peu rétréci en avant, renflé au milieu sous les ailes; prothorax sans angles vifs ; métathorax un peu concave, sans angles tranchants, sa concavité striée. Abdomen ovale, le premier segment formant une grande cupule. Chaperon, tête et cor- selet chagrinés ; abdomen plus finement sculpté, sauf le premier seg- ment qui l’est presque aussi fortement que le thorax. Insecte noir; bout des mandibules, premier article des antennes, un point en arrière du sommet de chaque œil et écailles, roux; bord antérieur du protho- rax portant une bande blanchâtre. Les segments de labdomen tous ornés d'une bordure blanchâtre, un peu festonnée et interrompue, la première à peine, les deux suivantes largement, les deux dernières à peine. Anus noir. Pattes rousses ; hanches et trochanters noirs. Ailes enfumées; nervures brunes; radiale portant un petit appendice; deuxième cubitale presque entièrement rétrécie vers la radiale. MALE. Dessous du scape, chaperon, deux points entre les antennes, une ligne dans le sinus des yeux et derrière leur sommet, blanchâtres. Antennes enroulées au bout. Rapp. et diff. On doit avoir garde de confondre cette espèce avec le Pterochilus interruptus (p. 246 de la Monographie). Habite : La Grèce. (Musée de Paris.) (1) Décrit à titre de nouvelle espèce, mais avec le même nom qu'avait employé Brullé ! 302 ODYNERUS. Sous-genre EPIPONA (OPLOPUS). Sy. Epipona, Shuck. ; Oplopus, Wesm.; Oplomerus, Westw. Le nom OPLOPUS qui sert à désigner cette sect'on a été employé en entomologie avant que le mémoire de K. Wesmael ait paru (1). M. West- wood proposa, en 1840, pour le remplacer, celui de OPLOMERUS (2) (Intr. Mod. Class. II, Synops. p. 84) que Dejean avait du reste déjà employé en 1833 pour un genre de Coléoptères. Mais Kirby avait depuis nombre d'années désigné le même groupe d'Odynères sous le nom d’EpPiPoNA (3). C'est donc à ce terme qu'il faut nécessairement revenir comme au plus ancien. Le métathorax est arrondi, mais il offre toujours l’arête latérale plus ou moins distincte (4). Il est certain que les Odynères passent aux Ptérochiles par une tran- sition très embarrassante, car les palpes labiaux de ces derniers sont souvent peu pennés, et il existe un quatrième article très petit. On peut être ainsi jeté dans le doute le plus complet relativement à la place que doivent occuper certaines espèces, comme par exemple le Prerochilus insignis, qui offre, comme les Epipona, des palpes labiaux quadriarti- culés quoique assez velus, mais dont le mâle n’a pas le chaperon forte- ment bidenté ni les mandibules armées d’un éperon. Enfin à tous les degrés qui relient les Epipones aux Odynères proprement dits, il faut en ajouter encore un qui forme une nouvelle coupe. Le groupe de VO. luteulus établit la transition d’une part, en offrant chez le mâle des mandibules simples comme dans les Odynères proprement dits, et des antennes enroulées comme les Épipones; le nouveau groupe de l'O. Herrichti Vétablit d'autre part par la combinaison inverse, par des mandibules à talon, semblables à celles des Epipones, et des antennes à crochet comme celles des vrais Odynères. Comment pourra-t-on, en présence de faits semblables, continuer à fractionner le genre Odynerus en plusieurs autres, et comment les partisans de cette manière de voir pourront-ils définir leurs genres ? (1) Par Laporte (de Castelnau), et pour un genre de Coléoptères lamelli- cornes. (2) Ge devrait être Hoplomerus, Hoplopus. (3) Pour cette raison, j'ai dû changer le nom du genre Epipona, Latr., en Tatua. (Voyez la Monogr. des Guép. soc.) (4) Voyez la description du thorax, p. 184. ODYNERUS. 303 Page 218. — Ea disposition des espèces d’après les mâles peut étre complétée comme suit : a Hanches du milieu armées d’un éperon. Reaumurii, reniformis, albopictus, alexandrinus. B Hanches du milieu inermes, cuisses moyennes dentées. Spinipes, cruralis, melanocephalus, femoralis. 7 Hanches du milieu sans éperon, cuisses du milieu lisses. Variolosus, notula, lœvipes, variegatus, scandinavus, simplicipes, spiri- cornis, lætus. d' Espèces dont on ne connaît pas les mâles. Senegalensis, rotundiventris, emortualis, rufidulus, Savignyt. Page 219. — O0. Norura. La femelle, telle qu’elle a été décrite par St- Fargeau, est identique avec la femelle de l’O. consobrinus (variolosus) et ne se rapporte pas à l'O. notula mâle (1). (Voyez ci-dessous, p. 304, l'O. consobrinus.) C'est donc le mâle seul qui doit conserver le nom. Rayez des synonymes : Fabr. Vespa sexfasciata, etc. Lucas. Odyn. notula. Expl. Sc. d’Alg. pl. XI, fig. 2. A : Lepel. St-Farg. O. notula, etc., ajoutez : & (non 9). MAze. Un peu plus grand que l’O. variegatus; la tête plus large que le thorax. Chaperon fortement bidenté, les dents circonscrivant entre elles une échancrure en demi-cercle; cette échancrure n’atteignant qu’au quart inférieur du chaperon. Antennes moins longues que la tête et le corselet, un peu épaissies au milieu, atténuées au bout, où elles forment une petite spirale. Premier segment de l'abdomen moins cupuliforme que chez l'O. varieqatus, aplati en avant. Le corps ayant la même sculpture que chez l'O. variegatus, couvert d’un très fin duvet, visible surtout sur le métathorax (2). Insecte noir : mandibules, cha- peron, dessous du scape, une ligne le long des orbites qui s’épaissit dans le sinus des yeux, une ligne derrière leur sommet, une tache entre les antennes, fauves-blanchâtres ; articles 9 à 13 des antennes de la même couleur en dessous; le onzième entièrement fauve; cha- peron faiblement argenté. Bord du prothorax, une grande tache sous l'aile, écaille, deux taches sur l’écusson, souvent deux points sur le postécusson et deux sur les angles du métathorax, jaunes. Tous les segments de l'abdomen ornés d’une bordure jaune; ces bordures tri- sinuées ; celle du premier la plus large, échancrée en angle très obtus. Pattes jaunes; base des cuisses et face postérieure des hanches noires. (1) Considérez donc comme nul ce que j'en dis p. 220 de la Monographie. (2) Mais aucune trace des longs poils qui hérissent l'O. consobrinus (et l'O. notula, $, Lep.), 304 ODYNERUS. Rapp. et diff. Cette espèce a les formes de l'O. variegatus, mais s’en distingue par sa tête plus large que le thorax; par l'échancrure du cha- peron qui est en demi-cercle, non carrée et moins profonde; par ses antennes moins grêles, qui, déroulées, n’atteignent pas le métathorax ; par ses couleurs différentes, etc. Habite : L'Algérie. Page 220. — O. VArioLosus. Changez ce nom en : O. CoxsoBrinus, Duf. (PI. XV, fig. 8). Et ajoutez aux synonymes : Dufour. Odynerus consobrinus! Ann. Sc. Nat. 2° sér., XI, p. 91 (1839). Lepel. St-Farg. Odyn. notula, 9. Hymén. IL. 612! (1). Lucas. Odyn. notula. Expl. Sc. d’Alg. In$. ILE, pl. XL, fig. 2, +. Cette espèce se reconnait : 1° À ses angles prothoraciques un peu saillants; 20 À son chaperon tronqué ou arrondi en avant; 30 Aux longs poils ferrugineux qui hérissent la tête, le corselet et le premier segment de l'abdomen. Elle est un peu moins grande que l'O. variegatus. Le métathorax est très arrondi. La spire des antennes du mâle est noire. Var. @ d. Ecusson noir ou avec deux points jaunes ou orné d’une bande jaune. Chaperon noir ou portant une tache jaune. Page 224. — O. ROTUNDIGASTER. Changez ce nom en celui de Ro- TUNDIVENTRIS. Page 292. — O. REAUMURIT. Page 923. Rapp. et diff. Au lieu de ©. notula, lisez : O. variolosus (consobrinus). Malgré mon assertion contraire, le mâle se distingue bien de celui de PO. lœvipes : Par son corps bien plus poilu; par son chaperon qui a deux petites (1) Les poils de la tête ne sont pas de couleur sensiblement différente de ceux du reste du corps, mais ils varient sur toutes les parties de l’insecte du noir au ferrugineux. Partant, le seul caractère qui distingue la femelle de l'O. notula de celle du consobrinus, est la tache jaune du chaperon; or, cette tache est si variable, qu’elle se réduit dans bien des cas à un simple point, lequel peut naturellement être nul ; alors l'O. notula devient O. consobrinus. 11 est donc indispensable de réunir ces deux espèces en une seule, mais il en faut bien distinguer l'O. notula &. Gette espèce paraît vivre aussi dans le midi de la France. ODYNERUS. 305 bosses vers le sommet, qui n'est pas deux fois aussi large que long, dont l'échancrure est plus longue que large, tandis qu’elle est plus large que longue chez l'O. lœvipes; par ses antennes dont tous les articles sont annelés de jaune au bout, ete. Var. Bandes jaunes de l’abdomen régulières; sur le métathorax deux points jaunes. (Transition à l'O. reniformis ?) Voyez les affinités de l'O. reniformis. Page 224. — O. Spinipes. Changez la citation de Herr-Schæff. en : ! Faun. Germ. fase. 173, p. 2; 176, tab 16, ©, fig. 16, b «. Sur la planche citée de Panzer (fasc. 17, tab. 18), il faut exclure la fig. a, qui représente la tête de l'O. femoralis. Ajoutez aux synonymes : Muell. Vespa spinipes. Ed. Linn. Ins. IT, 882, 10. Villers. Vespa spinipes. Ent. HE. 267, 7. Le mêle a les femurs intermédiaires dentés, ce qui pourrait le faire confondre avec les O. melanocephalus, femoratus et cruralis, particuliè- rement avec ce dernier, qui a également la spirale des antennes noire. Mais les dentelures des cuisses ont une forme différente dans chacune de ces espèces. (Voyez pl. XV, fig. { à 4.) Rapp. et diff. Biffère des O. melanocephalus et femoratus par sa grande taille ; par ses ornements jaunes, non blanchâtres; par les poils noi- râtres de son corps; par ses ailes plus enfumées avec un reflet violet. Q . Par ses antennes entièrement noires. d . Par le scape qui est renflé, surtout vers le bout; les dentelures des fémurs intermédiaires sont différentes de forme ; la première dent est longue et pointue; la deuxième est tronquée (1); la troisième ou l'extrème est dirigée en dedans, parce que l’échancrure qui la sépare de la médiane est dirigée obliquement vers le genou, à peu près comme chez l'O. femoratus, mais le tibia est moins déformé dans cette espèce, n’offrant pas vers le bas d’élargissement en forme d’apophyse, et la spire des antennes est noire. Voyez la description de l'O. cruralis (p. 311, no 195). Page 224. — O. MELANOCEPHALUS. Sous cette espèce s’en cachent deux, dont l’une n’a pas été décrite, mais se trouve probablement répandue dans les collections et confondue avec la première. Nous la nommons ©. femoralus (p. 319, no 194). Il est essentiel de bien distinguer ces deux Epipones. (1) Chez l'O. melanocephalus elle est pointue. 20 306 ODYNERUS. 192. O. MELANOCEPHALUS. (PI. XV, fig. 4.) Niger, signaturis albidis; postscutello inermi, squamis rufo-fuscis ; ® antennis subtus ferru- gineis; clypeo atro aut supra lineis duabus flavis; 4 antennis nigris, subtus flavis, apice nigrescentibus; femoribus mediis tridentatis, dente medio acuto. Voyez la Monographie, p. 224, n° 132, mais avec les corrections sui- vantes : Herr.-Schæff. Pieroch. dentipes.l 173, p. 3, 176, tab. 16, fig. a, à. Effacez des synonymes : Herr.-Schæff. Pteroch. tinniens. Var. 9. Haut du chaperon orné de deux lignes jaunes obliques. Fla- gellum noir. Nora. Cette espèce est plus répandue que l'O. femoratus; c'est pro- bablement à cette raison qu’il faut attribuer le fait que tous les auteurs ont décrit l'O. melanocephalus, et aucun l’O. femoratus que tous confon- daient avec lui. M. Wesmaël a évidemment eu sous les yeux l'O. melanocephalus, non l'O. femoratus, car il dit que les écailles sont ferrugineuses avec une tache notre ; le chaperon de la femelle noir; le dessus de labdo- men sans bande blanche, etc. Je suis cependant étonné que l’au- teur ne parle pas de la forme aiguë de la dent médiane des cuisses du milieu. Lepel. Saint-Fargeau décrit également l'O. melanocephalus, sa des- cription ne peut laisser aucun doute à cet égard. | M. Herrich-Schæffer s'exprime très nettement aussi en décrivantet en figurant les dentelures des cuisses médianes du mâle. Olivier décrit, sans qu'il soit possible de s’y méprendre, le mâle de l'O. melanocephalus et non celui du femoratus, car il laisse supposer que le bout des antennes est noir, et il indique au prothorax une petite ligne jaune seulement, point une large bande. Rapp. ei diff. On peut établir comme voici les caractères qui servent à distinguer cet Odynère de l'O. femoratus : L’écaille est rousse avec une tache noire; le postécusson est sans tubercule. Les bordures jaunes des segments sont nulles en dessous ou à peu près. ®. Le chaperon est noir ou avec une ligne jaune interrompue au sommet; le dessous du scape à une ligne ferrugineuse ou fauve; la bordure du prothorax est interrompue au milieu; l'aile est souvent plus bordée de gris. ODYNERUS. 307 d. Le noir est la couleur dominante dans les antennes; la spire est noirâtre ; les orbites ne sont pas bordées de jaune (1); le bord jaune du prothorax se réduit à une ligne qui en occupe le milieu ; à la base du deuxième segment sont deux petits tubercules mentionnés par M. Wesmaël, mais qui sont souvent cachés par le bord du sixième anneau ; en outre il faut remarquer deux petits tubercules écartés près du bord de l'arceau ventral du deuxième segment; les dentelures de la cuisse médiane sont plus fortes, la dent de la base est de beaucoup la plus longue et pointue ainsi que celle du milieu (pl. XV, fig. 1}. Page 226.—0.SAviexyt, certainement différent des O. melanocephalus et femoratus; son chaperon a ses angles bien nets, point arrondis comme dans les espèces citées. Serait-ce la & de l'O. Alexandrinus ? Je ne le crois pas, vu que les femelles ont constamment plus d’or- nements jaunes au thorax que les mâles; et ici ce serait le con- traire. Au lieu de : sur le milieu du chaperon deux tubercules saillants, mettez : deux bosses peu saillantes. Page 226.—0. RexiFormis (pl. XV, fig. 9). Ajoutez aux synonymes : Herr.-Schæff. Pterocheilus coxalis. Faun. Germ. 176, tab. 19, 9. Sauss. O. velox. M. G. Solit. p. 228, no 136. Oliv. Vespa reniformis. Enc. Meth. VI, 695, 10. La Ç ne me parait différer de l'O. Reaumurii que par son cha- peron un peu plus échancré ou bidenté, par les taches réniformes du métathorax, par la présence de la cinquième bande jaune de l’abdomen. Les taches du métathorax sont en général grandes, occupant toute sa hauteur. Le bord jaune du deuxième segment est souvent élargi sur les côtés comme chez l'O. Reaumurii. Le & a le chaperon un peu plus bosselé au sommet ; ses antennes sont un peu plus épaisses au milieu, à spire serrée, et dont les articles ne sont pas annelés de jaune. Le flagellum est noir, fauve en dessous ; la spire est noirâtre. Le métathorax est noir, mais souvent il offre deux points jaunes, et alors les antennes sont indistinctement annelées de fauve. Je crois qu'on finira par se convaincre que l’O. Reaumurii et l'O. reniformis ne sont que deux variétés d’une même espèce. Je ne vois entre les mâles de ces deux Epipones aucune différence que l’on puisse (1) Ce que dit Lepel., p. 611, à propos du mâle: « Une petite portion très étroite de l'orbite des yeux au-dessus du sinus, de couleur jaune, se rapporte à VO. femoratus ; j'en suis d'autant plus certain que j'ai sous les veux les types de Saint-Fargeau. 308 ODYNERUS. appeler spécifique. Chez celui de l'O. reniformis, le deuxième segment de l’abdomen offre en dessous, près de son bord, deux petites saillies tuberculeuses qui sont réunies par une ride indistincte arquée; les seg- ments suivants présentent des saillies semblables mais moins distinctes. L'on retrouve exactement le même caractère chez le mäle de l'O. Reau- muri1. Page 228. — O. VELrox. N'est évidemment qu’une variété de l'O. reniformis qui a deux taches jaunes à l’écusson. (J'ai été induit en erreur par des abdomens désarticulés qui avaient l'air d’ ébre subpé- dicellés.) Page 296.— 0. Lævipes. Var. Ecusson portant deux taches jaunes, ou postécusson jaune, ou ces deux pièces entièrement noires. Voyez plus haut l'O. Reaumuri. Ajoutez aux synonymes : Dufour. Odynerus cognatus. Ann. Sc. Nat., 2e sér. XI, p. 92 (. 2? Sauuders. Odynerus rubicola. Trans. Ent. Soc. Lond. 2e sér. IE pl. 19, fig. 9 Herr.-Schæff. Pierocheilus simplicipes.! Faun. Germ. 173, p. 4, tab. 118 40 Page 229. — 0. VaArIEGATUS. La citation des planches de l’Egypte doit être suivie d’un point de doute, car quoique la figure corres- ponde parfaitement à l’insecte pour les formes et pour les taches, la grandeur naturelle est trop petite, et les antennes paraissent être blanchâtres. Cette figure ne représenterait-elle pas une espèce voi- sine de l'O. Alexandrinus dont les ornements seraient blancs ? Var. Métathorax ou noir ou taché de jaune. Côtés du deuxième seg- ment souvent roux ou même noirs. Page 230. — Rayez Pterocheilus simplicipes qui n’est autre que l'O. lœvipes ! (1) Je ne puis trouver aucune différence entre l'O. cegnatus-ei PO. lævipes. ODYNERUS. 309 Espèces à ajouter au sous-genre EPIPONA. Division PSEUDEPIPONA (1). Antennes des mâles terminées par un crochet. 193. O. HerRriCHN (2). Niger; squamis, scutelli et abdominis segmentorum margine, luteis; macula maximaä seg- menti primi pedibusque, ferrugineis; prothorace capiteque, fulvo ornatis. Sy. Herr.-Schæff, Odynerus variegatus.' Faun. Germ. 173, p. 16, tab. 19. Long. 10 mill, ; aile 9 mill. FEM. Formes et grandeur de l'O. simplex. Tête et corselet chagri- nés. Chaperon pyriforme, terminé par deux très petites dents. Pro- thorax un peu anguleux; postécusson rugueux, assez distinctement crénelé. Métathorax rugueux, son milieu strié, sa concavité point bordée de tranchants, mais ses arêtes latérales très tranchantes et formant au . milieu un petit angle spiniforme. Abdomen presque conique; son pre- mier segment aplati en devant, fortement ponctué. Le reste de l’abdo- men finement pointillé. Insecte noir : dessous du scape et bout des mandibules, roux; une ligne arquée, souvent interrompue au baut du chaperon, un point entre les antennes, une ligne le long de l’œil jusque dans son sinus, une tache derrière son sommet, orangé-pâle; une bordure de la même couleur rétrécie sur les côtés, le long du prothorax; écailles et bordure postérieure des deux écussons, jaune-soufre pâle: sous l’aile une tache, et sur les angles du métathorax deux points, roux ; segments 1 à 4 de l’abdomen ornés d'une bordure blanchâtre ou jaune-soufre ; le premier en outre orné de deux grandes taches rousses. Pattes rousses; hanches noires. Ailes enfumées; la côte ferrugi- neuse. Var. Métathorax noir. Ornements du thorax plus ou moins roux. MALE. Chaperon bidenté, mandibules et dessous du scape blan- châtres ; dessous du flagellum ferrugineux, ainsi que le crochet anten- naire; postécusson noir ; taches du premier segment plus petites. Habite : L'Allemagne, Ratisbonne. (Collection du doct. Herrich- Schæffer.) Nora. Je ne connais pas l'O. Asiaticus, cité à la fin de la description de M. Herrich-Schæffer, je ne l'ai même trouvé décrit nulle part. Si ce nom est inédit, à quoi bon le citer? (1) Cette division est nouvelle. (2) Obligé de changer le nom de: cette espèce, déjà employé par Fabr. pour un autre Odynère, je la dédie à M. Herrich-Schæffer qui l’a le premier décrite et figurée, 310 ODYNERUS. Division HOPLOPUS. (Correspondant au sous-genre OpLopus de la Monographie.) Antennes des mâles terminées par une spirale. 10 Miles ayant les cuisses de la 2e paire de pattes dentées. 194. O. FEMORATUS, n. Sp. (PL XV, fig. 3.) Niger, signaturis albidis; postscutello medio tuberculo parvulo armato ; squamis flavis ; © an- tennarum subtus Grant scapo subtus flavo; clypeo supra fascia arcuata flava; d' antennis flavis, supra nigris, apice testaceis, bonnes femoribus mediis tridentatis, dente intermedio apice obtuso. Panz. Faun. Germ. fase. 17, tab. 18, fig. a, & (1). Long. 9 mill. ; aile 8 mill. FE. Taille plus grande que celle de l'O. melanocephalus. Chaperon un peu concave à son bord antérieur; ses angles plus prononcés que chez l'O. melanocephalus, moins rugueux aussi que chez cette espèce. Angles du prothorax un peu plus prononcés. Au milieu du postécusson un tubercule insensible. Premier segment de l'abdomen un Lei plus plat. Tête et corselet chagrinés, couverts, ainsi que la base de l'abdomen, de poils fauves clairs. Insecte noir : entre les antennes une ligne jaune transversale ; haut du chaperon orné d’une ligne jaune arquée; der- rière le sommet de chaque œil un point jaune ; antennes ferrugineuses ou jaunes en dessous, avec une ligne jaune sous le scape. Tout le bord du prothorax jaune ; écaille jaune avec une tache rousse; tous les seg- ments del’abdomen ornés d’une bordure jaune étroite,unpeuirrégulière; celles des derniers segments souvent festonnées, celles des deuxième et troisième plus ou moins complètes en dessous. Pattes fauves ; hanches et une partie des cuisses noires. Ailes transparentes, le bout gri- sâtre. Var. Sur l’écusson, deux points blancs. Mare. Chaperon fortement bidenté, jaune ; mandibules jaunes avec le bout noir; tout le dessous des antennes largement jaune; le jaune plus étendu que le noir qui couvre leur face supérieure ; la spire ou les quatre derniers articles des antennes jaunes, un peu ferrugineux ; bord des orbites jusque dans le sinus des yeux, jaunes; tubercule du (1) Confondu avec l'O. spinipes. ODYNERUS. 31{ postécusson plus prononcé; pattes jaunes ; hanches et base des cuisses noires ; fémurs de la paire du milieu n'étant pas sensiblement épaissis à la base ; leur dent médiane tronquée. Dessous du deuxième segment de l’abdomen sans tubercules ; le bord du sixième en dessous un peu concave comme chez l'O. melanocephalus (1) ; le septième sans tuber- cules en dessous (2); une partie des bandes de l'abdomen continue en dessous. Les parties jaunes sont d’un blanc-jaunâtre. Rapp. et diff. Cet Odynère qu’on confond entièrement avec l'O. melanocephalus, lorsqu'on n’est ‘pas averti de l’extrème ressemblance des deux espèces, est cependant très facile à reconnaître : 10 à son écaille blanche ; 20 la ® à sa ligne jaune arquée au haut du chaperon, tandis que l’autre espèce a cette pièce ou entièrement noire, ou avec deux taches jaunes ; 30 à sa ligne jaune sous le scape ; 4° le & à sa spire des antennes qui est jaune, avec le flagellum largement jaune en dessous ; 50 à l'absence de tubercule sous le deuxième segment de l’abdomen. Dans les deux sexes les bandes blanches de l’abdomen sont plus complètes. (Voyez l'O. melanocephalus.) Habite : La France. Trouvée par M. le doct. Sichel dans les environs de Paris. (Collection de ce dernier.} 195. O. CRURALIS, n. sp. (PL. XV, fig. 4.) Niger, villosus; signaturis flavis ; femoribus intermediis dentatis. MALE. Formes et taille de l'O. femoratus. Facies de l'O. consobrinus, avec lequel on le confond facilement, car il en a les couleurs et l’appa- rence veiue, mais s’en écartant par ses fémurs intermédiaires qui sont tridentés. Ces dentelures ayant la forme de celles que l’on observe chez l'O. femoratus. Différant de ce dernier par la spirale des antennes qui est noire; par ses ornements jaunes, non blanchâtres ; par les bordures des derniers segments de l'abdomen qui sont incomplètes, fortement raccourcies sur les côtés ; par une tache enfumée au bout de l’aile; par son thorax fortement velu ; par le premier segment de l'abdomen plus velu, et par le deuxième moins lisse. Peut-être trouvera-t-on ces caractères insuffisants pour autoriser la séparation des deux espèces, mais le facies est pour moi un guide assez (1) On voit souvent, tant chez l’une que chez l’autre espèce, saillir de dessous ce segment une lame échancrée qu’il ne faut pas confondre avec le bord dau sixième segment. (2) Je n’en ai du moins jamais vu, mais chez l'O. melanocephalus lui-même ils sont rarement visibles, 312 ODYNERUS. certain, et sous ce rapport je trouve entre elles des différences tout à fait spécifiques. La dent moyenne des fémurs intermédiaires me paraît aussi occuper le milieu entre les deux dents extrêmes, tandis que chez l'O. femoralus elle est plus rapprochée de la dent basilaire. L’échan- crure qui sépare ces deux dents est arrondie chez l'O. femoratus, carrée chez l'O. cruralis comme chez l'O. melanocephalus. Quant aux différences qui le séparent de l'O. spinires, elles sont plus minimes encore ; l'abdomen n’est pas lisse, luisant, mais très finement chagriné ; l'élargissement du tibia de la patte moyenne est bien plus fort et sur- tout plus dentiforme ; il l’est même plus que chez l'O. femoratus ; la bordure du deuxième segment est plus large, et celle du premier est raccourcie sur les côtés. Ce que l’on peut remarquer sur les bandes de l'abdomen, c’est que, quoique la troisième et la quatrième soient rac- courcies sur les côtés, il n’en existe pas moins en dessous, de chaque côté, une tache jaune qui est le rudiment de la bordure ventrale. Habite : L'Algérie. (Musée de Paris.) 20. Cuisses des mâles lisses, hanches du milieu armées d'un éperon styliforme: 196. OÔ. ALBOPICTUS, h. SP. (PI. XV, fig. 5.) Niger, signaturis albescentibus; squamis, puncto sub alis, postscutello, sulphureis ; g femo- ribus inermibus ; coxis intermediis spinosis ; antennis apice nigrescentibus. d Long. 8 mill.; aile 8 mill. Macs. Taille, formes et couleurs de l’O. melanocephalus ou de l’O. femoratus, mais les cuisses du milieu lisses, sans dentelures; pas de tubercules sous l’abdomen ni au postécusson. Noir; têteet corselet ayant des poils fauves pâles ; entre les antennes, un tubercule jaune. Mandibules, chaperon, devant et dessous du scape, jaunes ; dessous du flagellum ferrugineux ou fauve; la spire noirâtre. Deux points derrière le sommet des yeux, bord complet du pro- thorax, écaille, une tache sous l’aile, une ligne au postécusson, jaunes. Tous les segments de l’abdomen ornés d’une bordure jaune-blanchâtre ; ces bordures en partie continues eri dessous. Pattes jaunes; hanches et base des cuisses noires. Les hanches du milieu armées d’un long éperon styliforme et portant du jaune en devant. Ailes rousses-enfu- mées. Les ornements jaunes sont d’un jaune-blanchâtre. Rapp. et diff. La femelle ressemble probablement beaucoup à celle des O. melanocephalus et femoratus ; je présume cependant qu’elle doit en différer par son point jaune sous l'aile et par son postécusson jaune. ODYNERUS. 313 Le mâle en est bien distinct par ses cuisses sans dentelures. Les hanches épineuses le rapprochent des O. Reaumurii, reniformis et Alexandrinus. Il diffère des deux premiers par sa tache sous l’aile, par l'absence de saillies sous le deuxième segment, par ses ornements plus blan- châtres. Il s’écarte de l'O. Alexandrinus par sa tache sous l'aile, ses ornements moins larges etc. Ces deux espèces se ressemblent peu à l’œil, mais elles sont très difficiles à différencier par des caractères définis- sables. Habiüe : L’ile de Rhodes. Communiqué par M. Bcheman. 3. Cuisses et hanches des mâles inermes. 197. O. NoBiLis, n. sp. Niger, rugosus; rufo flavoque multipictus ; clypeo Q bidentato; abdomine flavo et rufo ; seg- mentis 1,2 medio nigris; antennarum scapo rufo, alis cœærulescentibus. $ Long. 14 mill. ; env. 28 mill. ; aile 12 mill. FEM. Très voisin de l'O. variegatus pour lequel je l'avais d'abord pris. 11 me semble cependant en être différent. Taille bien plus grande. Chaperon plus fortement strié, noir, avec, au sommet de chaque côté, une petite ligne jaune oblique. Dessus du scape des antennes obscur. Ecusson partagé par une carène longitudi- nale. Ecusson et postécusson noirs avec une bande rousse souvent interrompue au milieu. Tête et corselet plus rugueusement chagrinés. Abdomen plus court, surtout le premier segment qui est aplati en devant. Ailes plus violettes. Base des cuisses noire. La partie des orne- ments roux de l'abdomen qui se trouve le long des bords des segments est jaune. Var. Au haut du chaperon deux taches rousses. Var.? Chaperon lisse, luisant, plus longuement bidenté; tous les ornements jaunes. Rapp. et diff. Certainement cette espèce pourrait être à tout aussi juste titre rangée sous l'O. variegatus; si l'on venait à démontrer les passages entre ces deux Odynères, on aurait un exemple de ce fait que la différence de sculpture n’est pas toujours un caractère spécifique infaillible. Habite : L'Espagne ? (1) (Collection de M. le doct. Sichel; provenant de la collect. de feu Boyer de Fonscolombe.) (1) Note de M. Sichel. Gette espèce et le n° 200 sont probablement de Pro- vence, les espèces non provençales de la collection de feu Boyer de Fonscolombe (voyez p. 64) étant toutes signalées soit par une étiquette d’une couleur particu- lière, soit par un mot indiquant la patrie. | 314 ODYNERS. 198. O. SCANDINAVUS, n. Sp. (PI. XV, fig. 10). Niger, signaturis sulphureis aut albescentibus; 4 coxis et femoribus inermis > clypeo flavo, nlgro limbato; mandibulis flavis, apice nigris; flagello nigro , articulis 11,12 fulvis. FEm. Inconnue. MALE. Taille et formes de l'O. melanocephalus. Chaperon court et très large ; ses dents très aiguës. Insecte noir; sur le front deux petits points, deux autres très petits dans le sinus des yeux, deux derrière leur sommet, jaunes ; mandibules jaunes avec la moitié apicale noire ; chaperon jaune, ses bords liserés de noir ; antennes noires, avec une très fine ligne jaune sous le scape et les articles 11 et 12 fauves. Prothorax orné d’une ligne jaune subin- terrompue ; écaille noire, son bord brun; métathorax ayant ses arêtes latérales tranchantes ; les segments de l'abdomen bordés d’un cordon blanchâtre ou jaune ; ces bordures incomplètes sur les derniers seg- ments. Pattes noires; une tache sur les hanches moyennes ; genoux, tibias et tarses jaunes (probablement ferrugineux chez la ve Ailes un peu ferrugineuses. Papp. et diff. Les ornements blanchâtres de cette espèce et sa petite taille la font prendre d’abord pour l'O. melanocephalus dont elle diffère, ainsi que de l'O. femoratus , par ses cuisses sans dents; elle se distingue des O. Reaumuri, reniformis, Alexandrinus et albopictus, par ses hanches moyennes sans éperon. Son caractère principal réside sur- tout dans sa petite taille et dans la couleur du chaperon, des mandi- bules et des antennes (1). La femelle est sans aucun doute très voisine de celle de l'O. mela- nocephalus. Habite : L'Europe. Communiqué par M. Boheman, et ma collection. 199. O. PoEcI£us (2), n. sp. (PL XV, fig. 6.) Niger, flavo variegatus; © scapo subtus ferrugineo; scutello flavo maculato, macula sub- alari flava ; abdominis segmentis flavo anguste limbatis. Long. 10 mil. ; aile 9 472 mill. FE. Un peu plus petite que l'O. consobrinus ; du reste, lui étant par- faitement semblable, à part quelques différences dans les couleurs. (1) J'ai cependant vu un mâle appartenant à une espèce distincte qui offre le même caractère au chaperon, — Je n'ose la décrire n’en connaissant pas la patrie. (2) Cette espèce pourrait être identique à d’autres dont je ne connais que les mâles, par exemple, les O. cruralis, eic., mais ne pouvant la rapporter avec chance de certitude à aucune d'elles, je suis obligé de la décrire provisoirement comme espèce distincte. ODYNERUS. 315 Chaperon entier, rugueusement ponctué. Tête et corselet revêtus d’un duvet de poils fauves courts et à peine apparents à l'œil. Insecte noir : au haut du chaperon une large tache trilobée ou deux petites lignes, jaunes. Antennes ayant le devant du scape jaune et le dessous du flagellum ferrugineux. Entre les antennes une ligne horizontale et derrière l'œil un point, jaunes. Bord du prothorax, une tache sous l'aile, écailles, sur l’écusson une large bande parfois interrompue, jaunes. Tous les segments de l’abdomen ornés d’une étroite bordure jaune ; les dernières biéchancrées, un peu élargies sur les côtés. Pattes jaunes ; hanches et base des cuisses noires. Ailes enfumées. Rapp. et diff. Cet ‘Odynère, très difficile à reconnaître avec certi- tude, est cependant distinct de tous les autres Hoplopus connus. Je ne puis le comparer qu’aux femelles, n’en connaissant pas le mâle. Il diffère : 10 De l'O. consobrinus, dont il est le plus proche parent, par ses an- tennes dont le flagellum est jaune et ferrugineux en dessous, par son corps bien moins velu , sa tache sous l’aile, ses bandes étroites à l’ab- domen , ses ailes un peu moins enfumées, son chaperon autrement coloré, etc. ; 20 De l'O. lœvipes par son chaperon entier ; 30 Des O. spinipes, reniformis et voisins, par son écusson jaune, ses antennes ferrugineuses en dessus, etc. Nora. Cette femelle pourrait appartenir à l'O. cruralis. Habite : Le midi de la France. (Collection de M. le doct. Sichel, et provenant de celle de feu Boyer de Fonscolombe. ) 200. O. DiscorpaLIsS , n. sp. (PI. XV, fig. 7.) Magnus, niger, ferrugineo variegatus; clypeo latiori quam longiori ; antennis sublus fulvis; abdominis segmentis ferrugineo marginatis; ® metathorace eodem colore bimaculato. ® Long. 15 mill.; long. tot. 18 mill.; aile 13 172 mill. d Long. 13 mill.; long. tot. 15 mill.; aile 10 172 mill. Feu. Grandeur des Pterochilus latipalpis eten ayant aussi les formes. Mandibules très dentées. Chaperon discoïdal, plus large que long, son bord antérieur droit (fig. 7 b), mais offrant trois points saillants où abou- tissent de très petites carènes. Postécusson un peu saillant. Bords laté- raux du métathorax tranchants. Abdomen régulièrement ovale comme chez les Pterochilus, un peu aplati en devant. Tête et corselet densément ponctués, et revêtus d’un épais duvet de longs poils fauves. Insecte noir : tête offrant une tache jaune derrière le sommet de l'œil ; chaperon jaune ou orangé, son bord obscur ; mandibules tachées de roux au delà de leur milieu. Scape des antennes jaunes, avec une 316 ODYNERUS. ligne noire en dessus; flagellum noir, fauve en dessous. Bord du pro- thorax, écaille, une tache sous l'aile, deux sur l’écusson, postécusson et deux taches au haut du métathorax, jaune-roux. Tous les segments de l’abdomen assez largement bordés de jaune-roux; bordure du pre- mier étant la plus large, et échancrée à angle obtus ; celle des autres élargie sur Les côtés, faiblement biéchancrée. Anus taché de roux. Pattes jaunes; hanches et base des cuisses, noires. Ailes faiblement enfumées, avec la côte faiblement ferrugineuse. MALE. Chaperon jaune, bien plus large que long, bidenté (fig. 7 a); ses dents obtuses, encadrant une profonde échancrure demi-ovale. Entre les antennes une ligne jaune transversale; bout de ces dernières fortement enroulé en spirale ; dessous des articles 2 à 5 jaune ; les autres tachés de noir en dessous ; bout et base des articles annelés de fauve ; les hui- tième et neuvième souvent jaunes en dessus. Mandibules jaunes avec une ligne noire au milieu. Métathorax sans taches ; le reste comme chez la femelle. Fapp. et diff. Cet Odynère est le plus grand, de beaucoup, de tout le sous-genre EpIPoNA. Il ressemble, à cause de cela, aux Pterochilus, et a en outre avec eux cette analogie que le chaperon de la ? est plus large que lorg; ce caractère le distingue de toutes les autres Epipones. Mais les palpes sont bien quadriarticulés et peu poilues comme ceux des Odynères; le chaperon du & a aussi exactement la forme qu'affecte cette pièce chez les Epipones (fig. 7 a). On ne saurait donc prendre cette espèce pour un Ptérochile. La grande taille et la couleur presque rousse de ses ornements sont de bons caractères pour la recon- naître. Habite : ......? Probablement l'Espagne (1). (Collection de M. le doct. Sichel, provenant de la collection de feu Boyer de Fonscolombe.) 201. O. SPIRICORNIS, Spinol. & Antennarum articulis 5-6 testaceis, sequentibus albicantibus, intus testacéo maculatis. Syn. Spinol. Odynerus spiricornis. Ins. Lig. IT, 257. ? Herr-Schæff. Odyn. spiricornis. Faun. Germ. 176, tab. 17, a (2). Longueur totale 16 mill. MALE. Antennes noires, le scape jaune en dessous ; articles 2-4 tes- (1) Voyez p. 313, note 1. (2) Aucune description n’accompagne la figure de Herr.-Schæff. qui pourrait bien se rapporter à une autre espèce, car elle offre des ornements blancs, non jaunes , le post-écusson blanc, l’écusson avec deux taches blanches, etc. CDYNERUS. 317 tacés en dessous; 5, 6 entièrement testacés ; les autres qui forment la spire, comprimés, blanchâtres, maculés de testacé à leur face interne. Tout le corps très finement et densément ponctué. Tête noire; labre, chaperon, une petite tache entre les antennes, un point derrière le sommet de l'œil, jaunes. Thorax noir; son bord, l’écaille, de chaque côté un point sous l’aile, une bande sur l’écusson, jaunes. Segments de l’abdomen bordés de jaune; bordure du deuxième élargie sur les côtés; le septième maculé de jaune. Pattes jaunes; hanches et base des fémurs noires. Ailes obscures, un peu ferrugineuses à la base. Cette espèce serait de la taille du Rhynchium oculatum. Habite : Le Piémont, Gênes. 202. O. TiNNIENS (1). Macula transverse subinterrupta inter antennas, art. 1 subtus, margo inferior incisuræ ocu- lorum, macula pone oculos, collare, squamæ, macula sub alis, puncta 2 scutelli, linea postscu- telli interrupta, margo posticus segmentorum 2-5 late, in 2 subtus contiguus, in 3-5 interrup- tus, femorum apex, libiæ et tarsi, flavi. ‘Sy. Scopol. Vespa tinniens. Ent. Carn. 839. Herr-Schæff. Pterocheilus tinniens. Faun. Germ. 173, p. 6, tab. 16, . d Pictura corporis albida, sicut labrum, clypeus et margo posticus segm. 6, maculaque coxarum et trochanterum; margo segmenti 2 bisinuatus; flagellum apice fulvum. 1 Odynerus, Spin., 2, 183. — Vespa, Scop. Ent. Carn. 839. Q Clypeus flavus, macula media triloba nigra; flagellum subtus ferrugineum, pectus et me- tathoracis latera fulvo maculata , margo segmentorum 2-5 in lateribus profunde incisus. Diffère peu du Pteroch. phaleratus, mais il est deux fois plus grand ; ses ornements sont blancs; bord du chaperon profondément échancré ; articles 10 et 11 des antennes jaunes; écusson avec deux grandes taches rondes. La femelle est trois fois aussi grande que le Pteroch. phaleralus. Habite : L’Autriche. Page 250.— Espèces dont on ne connaît pas la division ou qui me paraissent douteuses. 1° Rectifications à introduire : Rayez : O. consobrinus et O. cognatus. Voyez p. 304 et p. 308, no f. Pterochilus simplicipes. Voyez plus haut, p. 308, Odynerus lœvipes, et la remarque sur la p. 230 de la Monographie. (1) J'ignore entièrement si cette espèce est une Epipone ou un Pterochilus ; ce qui me le fait ranger de préférence dans le genre Odynerus, c’est que son chaperon est bidenté dans le mâle, caractère propre à tous les Hoplopus, % 318 ODYNERUS. Page 251. — Pterochilus tinniens. Voyez plus haut, p. 317, Odynerus tinniens. Pterochilus lœtus. Cherchez dans la table l’'Odynerus lœtus. Pterochilus interruptus. Voyez plus haut, p. 301, Odynerus inter- ruptus. Page 252.— Pour les espèces de M. Herrich Schæffer, voyez ce supplé- ment. — L’O. tricinctus est bien l'O. trifasciatus, Fab. (1). Page 233.— Description de l'Egypte, pl. IX. Fig. 2 et 3, représentent l'O. renimacula. Fig. 4, & %, représentent l'O. triphaleratus. Espèces à ajouter à la liste de celles qui sont peu connues (2). 1. De Fabricius. 203. O. FLAVIPES, Fabr. Antennæ nigræ, subtus rufæ, primo articulo flavo (3). Caput nigrum labio flavo macula nigra (4). Thorax niger, margine antico, punctis tribus ante alas (5) scutelloque, (6) flavis (7). Abdomen nigrum fasciis tribus flavis quarum postica tenuissima. Puncta præterea duo in primo segmento (8). Alæ fuscæ. Pedes flavi. Comparez p. 205, no 2. L (1) Mais non celui de la Monographie, qui est l'O. triphaleratus. (2) C’est, de la part des auteurs, trop de sans-gêne que de décrire des Odynères en quelques traits de plume, sans parler ni de leurs formes, ni de leurs caractères principaux, en sorte qu'on ne sait dans quelle division les placer. Les descrip- tions de ce genre, loin d'avancer la science, la submergent, et leur inutilité les fera presque toutes tomber dans l'oubli. (3) Ce ne peut être l'O. fulvipes (flavipes, Lep.), qui a dans des deux sexes le flagellum noir. Voyez l'O. fulvipes, p. 205. (4) Labium, c'est-à-dire clypeus ; le fabipes a le chaperon jaune, ce n’est donc pas lui. (5) Probablement deux poinis sur l’écaille et un sous l’aile ? (6) Probablement ce doit être « postscutello. » (7) Il n’y à donc pas de taches métathoraciques ; donc ce ne ei être l'O. ful- vipes @. . (8) Ge caractère le rapproche de l'O, fulvipes. C'est probablement une espèce très voisine. ODYNERUS. 319 2. De Zetterstett. 204. O. Muricus, Zetterst. Niger, punetis 2 inter antennas, thoracis margine continuo, abdominis fascïis 5, genubus, tibiarumque latere exteriori, flavis, metathorace utrinque mutico. Q. Zetterst. Odynerus muticus. Ins. Lapp., 456, 2. 205. O. ALBOTRICINCTUS, Zett. Niger, clypeo antennarumque scapo subtus in mare, punctis inter antennas geminis, thoracis margineantico angusle, geniculis, tibiis tarsisque, flavis, abdominis fasciis 3 albidis, metathorace retuso, utrinque unidentato. 4, Zetterst. Odynerus albotricinctus. ns. Læpp., 457, 5. 3. De Klug. 206. O. DuPLicarTus, Klug. Niger, cinereo micans, abdominis segmenito primo secundoque, apice, thorace antice, capitis clypeo, flavis, lineola scutelli, tegulis alarum pedibusque, luteis, Klug. Odynerus duplicatus. Waltl, Reise durch Tyrol, etc., 101. Densément ponctué, noir, satiné. Chaperon assez profondément échancré, terminé par deux dents, et portant au milieu une assez grande tache jaune-obscure. Antennes épaissies au bout; le scape jaune-ferru- gineux en dessous. La partie antérieure de l’écusson et le bord du postécusson, jaune-ferrugineux. Ecailles très grandes, d’un jaune roux. Ailes enfumées avec des nervures noires. Pattes d’un jaune roux ; base des cuisses et hanches, noires. Premier segment de l’abdomen moins large que le deuxième, rétréci en avant; le deuxième est grand à pro- portion; tous deux sont bordés de jaune brillant. Habite : L'Andalousie. Je ne crois pas que cette espèce puisse jamais être reconnue avec certitude, car Klug n'indique ni sa taille, ni ses formes, ni sa division. Sans la grosseur de l’écaille et le bord jaune du prothorax, je l'aurais prise pour une espèce voisine du bifasciatus, mais il est plus probable qu’il se rapproche du minulus. 320 ODYNERUS. 4. De Saunders. 207. O. DEFLENDUS (1). Syx. Saunders. Ancistrocerus deflendus. Trans. Ent. Soc. Lond., 2° sér. If, 141, pl. 15, fig. 15. Long. tot. 4 à 4 1/2 lignes. FEM. Chaperon noir; à son sommet une large ligne arquée jaune ; une tache sur le front, une autre à côté de chaque œil et une ligne à leur bord postérieur, jaunes. Antennes noires; scape jaune eñ dessous. Mandibules jaunes, le bout ferrugineux ; leurs dents noirâtres. Bord du prothorax, une tache sous l’aile, écaille, une bande sur l’écus- son, une ligne sur le postécusson et angles du métathorax, jaunes. Bord des segments de l'abdomen largement jaune ; bordure du premier élargie sur les côtés ; le deuxième segment portant de chaque côté de sa base une grande tache jaune libre. Bordure de tous les segments portant une double zone de ponctuations noires. Pattes jaunes; base des cuisses noire. Ailes transparentes. Mare. Chaperon jaune ou avec un point noir; segments 6, 7 noirs avec une tache jaune. Antennes terminées par un crochet. Habite : L'Albanie. Nora. Cette espèce parait se rapprocher de FO. parvulus. Sur la figure qui en est donnée, l’abdomen est ovale, le premier seg- ment cupuliforme. — Elle ne rentrerait pas alors dans le sous-genre Ancistrocerus, n’ayant pas de suture sur le premier segment de l’abdo- men, mais dans les Odynères proprement dits. Genre LEPTOCHILUS (Voyez la Monographie.) Ce genre n’est pas séparé de celui des Odynères par des caractères assez neis pour qu’on ne soit autorisé à le détruire. Il faudrait alors en distribuer les espèces dans le genre Odynerus, ce qui pourrait se faire de la manière suivante : (1) Je suis obligé de reléguer cette espèce parmi celles qui sont indéterminées, parce que l’auteur n’a pas décrit ses formes, et que sous le nom d’Ancistrocerus les Anglais comprennent tout ce qui n’est ni Symmorphus, ni Epipona, en sorte que rien ne peut nous guider relativement à la place qu’il faudrait assigner à l’in- secte, soit dans les Ancistrocères, soit dans les Odynères proprement dits. 20] ODYNERUS. 321 Placer dans la division PARODYNERUS (fre divis. p. 155) : Les L. Mauritanicus, fallax, modestus, cruentatus, Oraniensis, exi- guus. La sixième espèce, L. ornatus, trouverait sa place avec plus de diff- culté à la suite des Odynères proprement dits de l'Amérique. Le L. parvulus devrait rentrer dans le sous-genre ANCISTROCERUS, et exigerait la création d’une division caractérisée pa le fait que l’abdo- men est un peu pédicellé. pan 254.— LEPTOCHILUS MoDEsTus. MALE. Chaperon presque en cœur renversé, jaune, argenté. Devant du scape jaune; les deux derniers articles des antennes ferrugineux. Ecaille jaune. Le méta- thorax offre une petite concavité presque circulaire et striée et - deux tranchants latéraux très saillants. Genre PTEROCHILUS. Ce genre ressemble aux Epipones (Hoplopus), et il passe par transition au genre Odynerus. On remarque des espèces dont les palpes labiaux sont à peine comprimés et à peine plumeux (1); on aperçoit même parfois un quatrième article rudimentaire. Page 258. — Ire Division; on peut lui donner le nom de PSEUDO- CHILUS (2). Page 258. — P. GLABriPpALpis. MALE (3). Plus petit. Chaperon por- tant une échancrure arrondie, bidenté au bout. (Antennes manquent.) Les parties rousses sont jaunes. Mésothorax en dessus, noir. Ecusson noir, avec une bande jaune interrompue. La partie postérieure du premier segment de l’abdomen, sauf sa bordure, noire. Le reste de l’abdomen noir ; le deuxième segment seul portant sur son bord deux petites marques jaunes, et sur les côtés en dessous deux taches jaunes. Ailes un peu ferrugineuses. — Gambie. (Collection de M. Smith.) Page 240. — Ile DivisION ou PTEROCHILUS PROPREMENT DITS. (1) I n'est donc pas exact de dire, comme je l’ai fait dans la Monographie, que le principal caractère du genre est de les avoir comprimés. (2) Pseudo-Pterochilus. (3) I n’est pas certain que ce mâle ne forme pas une espèce distincte. 21 322 PTEROCHILUS. Page 2492. — P. UNIPUNCTATUS. Ajoutez aux synonymes : Dufour, Odynerus rhombiferus. Ann. Soc. Ent. Fr., 3e sér., [, 38f, 101 PM): Page 245. — P. numida. Le métathorax porte deux taches jaunes, dans la femelle (« ?). 208. PTEROCH. CHEVRIERANUS, BR. Sp. Parvulus, niger, albo multipictus'; alis hyalinis. d. Long. 6 mill. ; aile 4 472 mill. FEM. inconnue. Mae. Espèce voisine du P. phaleratus, mais un peu plus petite. — Palpes labiaux grands, longuement ciliés, triarticulés, mais non compri- més. Chaperon transversal, à peine échancré; ses angles très oblus. Tête très ponctuée. Antennes épaisses au bout, leur crochet gros. Thorax très court, moins fortement ponctué que la tête; angles du prothorax sans épines ; postécusson comme tronqué. Abdomen globu- leux, court, sessile. Insecte noir, bariolé de blanc. Mandibules, deux points réunis entre les antennes, une tache derrière le sommet de chaque œil, bordure des orbites, large, jusqu'au fond de leur sinus, blanchâtres ; chaperon blane, couvert de poils argentés. Antennes noires avec le devant du scape largement blanc. Sur le prothorax deux taches triangulaires réunies au milieu, blanchâtres ; écailles, sous l'aile une grande tache, et souvent plus bas une très petite, de cette même couleur; deux taches rondes au sommet du métathorax, une bande parfois interrompue sur l’écus- son et tranche du postécusson, blanchâtres. Tous les segments de l’ab- domen régulièrement bordés de blanchâtre ; bordure du premier segment large, celle du deuxième un peu élargie sur les côtés; anus noir, couvert de fins poils gris. Pattes blanchâtres, variées de ferrugi- neux pâle ; tarses de cette couleur; hanches, trochanters et base des cuisses, noirs, sauf les hanches du milieu qui sont maculés de blanc. Ailes hyalines; nervures brunes; un nuage de cette couleur lavant la côte depuis le stigma jusqu’au bout de l’aile. Rapp. et diff. La petite taille de ce charmant Ptérochile ne permet pas de le rapprocher d’aucun autre que du P. phaleratus ; il diffère de ce dernier : par sa taille plus petite ; par sa décoration d’un blanc de (1) L'auteur se trompe en croyant que la nature plumeuse des palpes labiaux soit un apanage de la femelle seule. PTEROCHILUS. 323 crème, non d'un jaune presque orangé, comme celle du P. phaleratus ; par ses ailes transparentes sans reflet violet; la ponctuation est peut- être un peu moins forte et le sillon longitudinal du premier segment est plus marqué. Habite : La Suisse méridionale et probablement le Piémont. Décou- vert par M. Chevrier près de Sion en Valais. (Ma collection et celle de M. Chevrier } Page 247.— Ille Division ou Division CTENOCHILUS. Il est certain qu’on n'aurait rien à reprocher aux entomologistes qui voudraient faire un genre (1) de cette division, car l’insecte qui lui sert de type est très différent des autres Pterochilus. (Voyez M. G. Solit., pl. XX, fig. 8.) | Page 245. -— P. QuiNQUuEFASCrATUS. Il n’est aucun moyen de s’en- tendre sur cette espèce dont l’auteur même n’a jamais compris les affinités. * Dans ses North-Americ. Hymen., il en fait un Rhynchium. Voyez plus haut : Rhynchium 5-fasciatum. Je propose donc de reléguer cet insecte dans les Species dubiæ. Page 249.— P.INrerRuPTus. Rayez cette espèce (voyez plus haut : Odynerus interruptus, Brullé). Notez et inscrivez en marge que la phrase qui suit : « C’est la seule espèce américaine, etc., » se rap- porte au P. 5-fasciatus; mais par une impardonnable transposition de l’imprimeur au moment de la mise en page on est conduit à le : rapporter au P. initerruptus. Espèces nouvelles du genre PTEROCHILUS. DivisioN PTEROCHILUS PROPREMENT DITS. {re Section (p. 240 de la Monographie). — Mundibules dentées. 209. P. CAPENSIS, n. Sp. (PL XV, fig. 11, 11 a.) Niger, rufo pictus; capite rugoso, latiore quam longiore; clypeo subbidentato; abdominis segmentis 1, 2 albido limbatis, secundo maculis duabus magnis rufis; alis cœrulescentibus, Long. 11 mill. ; env. 24 mill. (1 Je désirerais que le nom de Ctenochilus fût conservé. 324 PTEROCHILUS. FE. Tête très grosse, plus large que le thorax et plus large que haute. Chaperon en trapèze; son bord antérieur concave, terminé de chaque côté par une dent large. Tête et corselet très rugueusement chagrinés; le chaperon grossièrement ponctué; abdomen finement ponctué. Insecte noir. Mandibules, labre, bord du chaperon, une tache entre les antennes, un point dans le sinus des yeux, une tache derrière le sommet de ces derniers, roux. Antennes rousses ; le flagelium noir en dessus, ferrugineux en dessous. Sur le bord du prothorax deux taches rousses parfois variées de fauve ; écailles rousses ; postécusson portant deux points roux. Bord des segments 1 et 2 de l'abdomen orné d’un liseré jaune-blanchâtre; celui qui borde le deuxième faiblement interrompu au milieu; le deuxième segment portant en dessus et en dessous deux grandes taches rouge de brique ; en dessous le bord offre seulement de chaque côté une tache blanche. Pattes rousses ; hanches et base des cuisses noires. Ailes brunâtres à reflets violets. Nora. Chez cette espèce les palpes labiaux sont à peine comprimés. Rapp. et diff. Sa plus petite taille et les derniers segments de l’abdo- men qui sont noirs ne permettent pas de confondre ce Pterochile avec les P. latipalpis et insignis. Habite: Le cap de Bonne-Espérance. (Collection de M. F. Smith, de Londres.) | 210. P. INSIGNIS, n. sp. (PV ee MENT) Maximus, niger, rufo variegatus; abdominis segmentis albido marginatis; antennis rufis, apice nigris. 9. Long. 18 mill.; env. 35 mill. FEm. Chaperon plus large que long, en trapèze, largement tronqué à son bord antérieur. Tête et corselet grossièrement chagrinés, cou- verts de poils fauves ; le métathorax surtout très velu. Abdomen ovale, soyeux, presque velouté. Tête noire. Palpes, chaperon, une grande tache derrière chaque œil, un triangle entre les antennes, sinus des yeux, une ligne qui descend le long de l'orbite, et mandibules, d’un ferrugineux pâle; bout et dents des mandibules noirâtres. Antennes ferrugineuses ; leur moitié externe noire avec le dessous un peu ferru- gineux; souvent le premier article jaune en devant. Thorax noir; prothorax, une grande tache sous l’aile, écaille, deux taches en che- vrons brisés sur le devant du prothorax, roux ; angles du métathorax, postécusson et deux taches sur l’écusson, fauve-blanchâtre. Abdomen noir ; tous les segmenis bordés par une bande blanchâtre; le deuxième orné de deux grandes taches ferrugineuses qui couvrent entièrement PTEROCHILUS. 329 ses côtés et ne laissent entre elles de noir qu’une bande longitudinale rétrécieau milieu. Anus blanchâtre ou ferrugineux. Pattes ferrugineuses, variées de ferrugineux-pâle. Ailes transparentes, enfumées dans la ra- diale et le iong de leur bord externe; les grandes nervures ferrugineuses. Var. Tous les ornements du corselet jaunâtres ; le premier segment avec deux taches rousses. Nora. Les palpes labiaux sont peu comprimés, peu velus, et offrent le rudiment du quatrième article. Les mandibules sont bien ciliées. Macs. Chaperon plus arrondi ; palpes moins ciliés ; mandibules très longues, très crochues, armées de deux fortes dents: ces dents elles- mêmes dentelées. Bordure interne des orbites jaune; spirale des an- tennes noire ; vertex et mésothorax sans taches jaunes. Rapp. et diff. Cette belle espèce est d’une si grande taille qu'on ne peut la confondre qu'avec le P. latipalpis. Elle ressemble beaucoup à ce dernier par ses couleurs, mais elle en diffère essentiellement : te par son chaperon tronqué droit à l’extrémité, lisse, et n'offrant pas de gouttière longitudinale; 2° par les arêtes latérales du métathorax qui suivent une courbe régulière, tandis que chez le P. latipalpis elles forment vers le sommet un angle obtus; 3° par ses antennes rousses jusqu’au cinquième article et par ses couleurs différentes; 40 par sa ponctuation bien plus grossière du thorax ; 5° par ses palpes bien moins velus, moins comprimés. Habite : Le cap de Bonne-Espérance. (Musée de Paris et collect. de M. le marquis Spinola.) Page 249. — Section III. LES MISCHOPTÈRES. Cette section n'a aucune valeur zoologique et ne saurait être consi- dérée comme de même ordre que les deux précédentes. Le caractère qui lui sert de base est tout au plus suffisant pour constituer un genre. Les Mischoptères doivent donc rentrer dans la section des EUPTÈRES. Genre ALASTOR. Ce genre menace de devenir très nombreux en espèces, et ces der- nières ont par conséquent besoin d’être coordonnées avec soin. 1. EMENDANDA. Ajoutez aux caractères du genre : Antennes des mâles terminées par un crochet. 326 ALASTOR. Page 249. — Le tableau qui doit servir à la détermination des espè- ces se trouvant être inexact et conduisant à des déterminations er- ronées (1), je suis conduit à lui en substituer un nouveau. Tableau qui doit être substitué à celui de la page 249 de la Mono- graphie, et qui ne porte pas sur les nouvelles espèces décrites dans le Supplément. GorselelentièremMenRN0IL ANA ER NP EAN SSSR Corselet noir, orné d’autres couleurs. + 0. à: à : 4: .)." 3 Deuxième segment abdominal roux. . . . . . . . . . . . Tasmaniensis. Deuxième segment abdominal noir. . :. . . . . . . . . . SRE melanosoma. insecte noinetDlancOUNaUTÉe NERO TRE 34 Insecte noir eLIOrANSEr AN APE EE NES ANA Sr NN ARR EEE ImSecteIdetrois COUTEUTS MN NE RE UP CTP ERA ('Métathorax anguleux. 2e à à os 0. Ni OP 4 | Atropos. | Métathorax arrondi 5. ; { Parca. bcaillémoussen, 4: RCE ONE er HE le EEE been SNreaeinoire QUELS et AIO ONE, dan où + afeire ins TURENNSEEE 1 similis. Ecaille bordée de blanc. . . . . + . . . . . . . . . emarginatus. 6 Deuxième segment entièrement orangé. . . . . . . . . . . Tasmaniensis. Deuxième segment noir, bordé d’orangé. 7. Prothorax entièrement orangé. 4 M CEE CM I OS. 7 ) Clotho. | Prothorax orangé ét NoIre de en US M IN ME M LS rl Se tn f aureocinclus. bia pinslarseique tons OPEN IEANENt ENS NN cine 8 Lachesis. 1 ue JAP LUE LM NES ON TS CCSN Er : Chaperon plus long q arge eriurgus. Page 253. — Les espèces 7 à 11 sont difficiles à distinguer et très voisines. Elles offrent cependant certains caractères très nets qu'on peut formuler ainsi : Page 255. — À. tuberculatus Chaperon entier. Deuxième segment armé en dessus et en dessous d’un tubercule. Ecaille brune ou ferru- gineuse. Page 254. — À. Parca, comme l’À. tuberculatus, mais sans tubercule en dessus du deuxième segment. A. emarginatus. Bord du chaperon concave. Ecaille bordé de blanc. Un tubercule sous le deuxième segment. (1) Je n'ai pu découvrir le siége de l'erreur ; il est certain qu’elle tient à des fautes typographiques dans les chiffres de renvois, et comme il suffit de la moindre inexactitude de ce genre pour engendrer la plus grande confusion, le lecteur est prié de biffer ce tableau. (Pag. 249 de la Monographie). ALASTOR. 327 Page 255.— 4. punctulatus. Chaperon entier. Ecaille noire. Sous le deuxième segment un tubercule. &. Chaperon blanc. Page 256. — 4. similis, Chaperon entier. Ecaille noire. Abdomen sans tubercule. Page 256.— À. Picteti. Fem. Le premier article des antennes entiè- rement roux. Chaperon tronqué à son bord antérieur, noir, orné d’une ligne jaune-blanchâtre qui descend de chaque côté le long de ses bords latéraux. Une ligne de cette couleur entre les antennes. Base des mandibules noire. En dessus et en dessous du deuxième segment vers la base est un tubercule rudimentaire. Ailes brunâtres, la radiale brune, avec ses bords transparents, excepté celui de la côte. Page 257. — ALASTOR ATropos. Cette espèce n’a en général que deux ou trois bandes jaunes à l’abdomen, elle doit être définie ainsi que suit : Noir, ponctué ; métathorax concave, bidenté; les dents mousses et dirigées en haut; prothorax presque biépineux. $. Uné tache dans le sinus des yeux, deux au prothorax, écailles et bord des deux premiers segments de l'abdomen, jaunes: &, chaperon, devant du scape et des mandibules, jaunes. Genoux, tibias ettarses, ©, ferrugineuses, 4 , jaunes. Var. & 9%. Sur le quatrième segment, une bande ou deux taches jaunes; &, tous les segments bordés de jaune. 3. Révision générale au genre ALASTOR. Il existe dans le genre ‘Alastor trois types principaux qui sont limités chacun sur un continent. Les coupes géographiques correspondent parfaitement aux coupes naturelles. Ces types se répètent dans les deux sections qui se partagent les espèces et permettent d'établir des groupes très nets. F. Sous-genre ALASTOROIDES. Premier segment de l'abdomen portant une suture transversale. 328 ALASTOR. 1. Division PARALASTOROÏDES. Métathorax tronqué au niveau du post- écusson, ses bords arrondis. — Insectes australiens. Alastor Clotho. 2. Division ANTALASTOROÏDES. Métathorax tronqué au niveau du post- écusson, offrant de chaque coté une arête tranchante. — Insecte de l’ancien continent. Encore aucun représentant. 3. Division HYPALASTOROÏDES. Métuthorax prolongé horizontalement en arrière du postécusson, puis tronqué; ses bords tranchants. — In- sectes américains. Alastor Brasiliensis. IT. Sous-genre ALASTOR PROPREMENT DIT. Premier segment de l'abdomen sans suture transversale. 1. Division PARALASTOR. Métathorax tronqué au niveau du postécusson ; ses bords plus ou moins arrondis, souvent armés d’épines. — Insectes australiens. LA Exemples : Alastor Tasmaniensis, tuberculatus, Parca, ec. 2. Division ANTALASTOR. Métathorax tronqué au niveau du postécusson, offrant de chaque côté une arête tranchante. — Insecte de l’ancien continent. Alastor Atropos, bucidu, Savignyi. 3. Division HyPALASTOR. Métathorax prolongé horizontalement en arrière du postécusson, puis tronqué ; ses bords tranchants. — Insectes américains. 0 Alastor angulicollis, melanosoma, singularis. 3. Description des espèces nouvelles du genre ALASTOR: Sous-genre ALASTOROIDES. I. Division PARALASTOROIDES (1). Pas d'espèces nouvelles à ajouter. (4) Renfermant l'espèce 1° de la Monographie. ALASTOR. 329 IET. Division HYPALASTOROIDES (1). 211. A. BRASILIENSIS, 0. Sp. (PI. XVI, fig. 4). Parvulus, niger, abdomine fasciis duabus flavis; alis fumosis. d Long. 71/2 mill,; env. 15 mill, MALE. Petit. Chaperon circulaire, échancré en demi-cercle à son bord antérieur, bidenté. Tête grosse, renflée ; les antennes insérées au dessous du milieu de la tête. Thorax ayant la même forme que dans l’A. melanosoma, large en avant, un peu concave à son bord antérieur, plus étroit au métathorax; ce dernier dépassant horizontalement le postécusson, puis tronqué droit, formant une concavité circulaire à bords très tranchants et un peu saillants, l’inférieur formant un tranchant dirigé en arrière et peint de jaune ; sa concavité emboitant bien le premier segment de l’abdo- men. Abdomen allongé ; son premier segment tronqué droit antérieu- rement ; ses deux faces séparées par une crête qui porte la suture. Le premier segment moins large que le deuxième, sa face supérieure en carré large. Tête et thorax très grossièrement ponctués; plaque posté- rieure du métathorax et face antérieure du premier segment de l’abdo- meon, lisses; le reste de l’abdomen finement ponctué, couvert d’un duvet soyeux; le deuxième segment portant en avant de sa bordure jaune une ligne transversale de grands points enfoncés. Insecte noir. Chaperon couvert de poils argentés; devant du premier article des antennes, un point dans le sinus des yeux, un autre derrière leur som- met, jaunes; les deux premiers segments de l’abdomen ornés d’une étroite bordure jaune régulière, le troisième d’un très fin liseré, et les deux suivants d’un liseré non moins fin et interrompu au milieu. Pattes noires ; tibias ornés d’un trait jaune; tarses roux ou bruns. Ailes enfu- mées ; le radius brun. Rapp. et diff. Cet Alastor ressemble beaucoup aux petits Odynères du sous-genre Ancistrocerus. Habite : Le Brésil. (Collection de M. F. Smith.) (1) Nouvelle section. 330 ALASTOR. Sous-genre ALASTOR PROPREMENT DIT. I. Division PARALASTOR (1). 1. Abdomen subpédicellé (2). Groupe de l’ALASTOR PxCTETI. Pas d'espèces nouvelles. 2. Abdomen sessile ou subsessile. A. Insectes orangés et noirs (3). Groupe de l'ALASTOR AUREOCINCEUSe 212. A. NAUTARUM, n. Sp. Niger, lhorace aurantiaco, mesothorace nigro, maculis duabus aurantiacis ; abdominis segmento primo aurantiaco, cœteris nigris ; pedibus aurantiacis ; alis obscuris. Long. 10 1/2 mill. ; env. 24 mill. MALE. Forme et grandeur de l'A. insularis. Chaperon allongé, un peu échancré, mais sans dents distinctes. Postécusson sans tubercule. Un tubercule saillant en dessous du deuxième segment de l'abdomen, près de sa base. Insecte ponctué, velouté, noir. Chaperon, devant du premier article des antennes et une ligne verticale entre leurs inser- tions, jaune-pâle. Prothorax, une tache sous l’aile, écailles, écussons et métathorax presque entier, orangé pâle; deux taches triangulaires sur la partie antérieure du disque du mésothorax, orangées; premier segment de l’abdomen orangé avec une tache noire sur sa face anté- rieure; le reste de l’abdomen noir. Pattes orangées ; hanches et base des cuisses noires. Ailes enfumées, assez noires le long de la côte. Rapp. et diff. Voyez les affinités de l'A. insularis. Habite : L'Australie. (Collection de M. F. Smith.) 213. À. FRATERNUS, n. sp. Capite thoraceque atris; abdomine aurantiaco, primo segmento nigro ; pedibus nigris. Long. 13 mill.; env. 27 mill. (1) Renfermant les espèces 2 à 12 de la Monographie. (2) Groupe créé pour recevoir V4. Picteti, p. 256 de la Monographie. (3) Comprenant les espèces 2 à 6 de la Monographie, et en outre les espèces nouvelles qui suivent. ALASTOR. 331 FEM. Presque identique pour la coloration avec les Odynerus clypeatus et concolor. Formes, les mêmes : chaperon n'étant ni si long que dans le premier, ni aussi court que dans le second, mais moyen, terminé par deux grandes dents laissant entre elles une forte échancrure triangulaire. Tête et corselet fortement ponctués, couverts d’un duvet velouté de poils noirs; le devant de la tête un peu argenté; métathorax arrondi sans angles vifs. Abdomen un peu velouté, portant en dessous à sa base un fort tubercule comme l'O. concolor. Tête et corselet noirs ; un point entre les antennes, orangé. Abdomen rouge-orangé; le premier seg- ment noir, mais sa marge postérieure un peu bordée d’orangé au milieu ; en dessous le deuxième segment noir sauf ses angles. Pattes noires ; dernier article des tarses, roux. Ailes enfumées, noires le long de la côte, avec un reflet violet. Nora. Le mâle a probablement le chaperon et le devant du premier article des antennes orangés. Rapp. et diff. Très distinct par sa couleur, mais très facile à con- fondre : 1° Avec les Odynerus cités, si l'on ne prend garde à l’innervation de l'aile. Il se distingue en outre de ces Odynères par la forme de son chaperon et par ses pattes noires; 20 Avec l'A. Tasmaniensis, dont il diffère par ses ailes noires le long de la côte, non ferrugineuses, par la présence d’un tubercule sur le postécusson et par ses pattes noires. Habite : L'Australie. (Collection de M. F. Smith, lequel a bien voulu me le communiquer.) 214. A. SANGUINEUS, D. SP. Niger, punctatus; clypeo marginato, rufo, margine nigro; abdominis segmentis sanguineo marginatis, secundo sanguineo, basi macula triangulari nigra ; alis infuscatis. Long. 8 1/2 mill.; env. 17 mill. Taille au dessous de la moyenne. Chaperon plat, prolongé en avant échancré en demi-cercle, ses angles très aigus. Thorax court; méta- thorax très arrondi. Tête et corselet densément et finement ponctués. Abdomen chagriné. Le premier segment moins large que le deuxième ; un petit étranglement entre ces deux segments; le deuxième recou- ‘vrant le troisième, vu sa grandeur; vu de profil, il offre à sa base un fort tubercule en dessous, et en dessus un tubercule mousse ; son bord postérieur fortement rugueux. Insecte noir; devant de la tête un peu 332 ALASTOR. argenté ; une ligne entre les antennes, un très petit point en arrière du sommet de l'œil et chaperon, orangés: ce dernier noir à son bord antérieur. Antennes noires. Sur le prothorax deux taches d’un beau rouge de sang; écaille roussâtre. Premier segment de l'abdomen noir, orné d’une bordure de sang ; le deuxième d’un beau rouge, avec, en dessus, un grand triangle noir qui part de sa base et dont la pointe est dirigée en arrière. Les autres segments noirs, bordés de rouge: anus noir. Pattes orangées; cuisses et hanches noires. Ailes transparentes, fortement enfumées le long de la côte ; nervures noires. Habite : la Nouvelle-Hollande. (Musée de Londres.) 215. A. INFERNALIS, n. sp. Niger; alis nigris, cœruleo nitentibus; abdominis segmentis late flavo marginatis, primo toto nigro. Long. 13 mill. ; env. 25 mill. Grand pour un Alastor. Formes et couleurs comme dans l'Oiynerus diabolicus. Chaperon finement ponctué, plat, prolongé en avant et tronqué, un peu concave à son bord antérieur, ses angles arrondis. Corselet en carré long; métathorax concave mais sans tranchant. Tête et corselet cha- grinés. Abdomen déprimé; le premier segment tronqué antérieure- ment; le deuxième portant à sa base, en dessous, un très fort tubercule dirigé en avant. Insecte d’un noir profond; entre les antennes un point orangé; tous les segments de l'abdomen, sauf le premier qui est entiè- rement noir, largement bordés de jaune-orangé. Pattes noires. Ailes noires à reflet violet. Habite : La Nouvelle-Hollande. (Musée de Londres.) 216. À. PUSILLUS. (PL XVI, fig. 5.) Parvus, niger, punctatissimus, villosus, abdominis secundo segmento supra et subtus tuber- culato; prothorace maculis duabus abdomineque fasciis duabus, aurantiacis. d. Long. 8 mill. ; env. 15 mill. MaLe. Chaperon court, tronqué ; ses angles prolongés en deux dents insensibles ; yeux gros, renflés. Corselet sans aucun angle; métathorax entièrement arrondi. Tête et thorax très grossièrement ponctués, très velus. Abdomen ovoïde; le premier segment très ponctué, portant en dessus un enfoncement peu sensible ; le second ayant son dos tubercu- leux, et élant armé en dessous à sa base d’un tubercule spiniforme; ce ALASTOR. 333 segment assez finement ponctué ; son bord portant une zone de gros- sières ponctuations, et avant cette dernière un faible bourrelet trans- versal. Insecte noir; chaperon , une ligne entre les antennes et devant du premier article de ces dernières, blancs. Sur le bord du prothorax une bande interrompue, rouge ; le bord des deux premiers segments de l'abdomen orangé; la bordure du premier à son tour rebordé de jau- nâtre. Pattes noires ; tibias et tarses orangés. Ailes transparentes ; une ligne le long de la côte, brune. Rapp. et diff. Ne confondez pas cette petite espèce avec l'Odynerus pusillus. Habite : La Nouvelle-Galles du Sud. (Collection de M. F. Smith, de Londres.) 8 217. À. SMITHI, D. Sp. (PI. XVI. fig. 4.) Niger, angustus; clypeo subemarginato ; prothorace, abdominis primo segmento et secundi margine, aurantiacis; alis subhyalinis. Long. 40 mill, ; env. 28 mill. Fem. Formes allongées de l'Odynerus Enyo. Insecte long, élancé. Chaperon aussi large que long, un peu échan- cré, luisant. Corselet allongé ; écussons plats; métathorax oblique, un peu concave, sans angles vifs, ponctué ; mésothorax portant deux pro- fonds sillons longitudinaux. Abdomen allongé; le premier segment presque aussi long que large, moins large que le deuxième; ce dernier plus long que large, portant en dessous, près de sa base, un petit tuber- cule. Insecte noir, ponctué; deux taches au haut du chaperon, une entre les antennes, deux points en arrière du sommet des yeux, oran- gés. Prothorax en dessus, une bande interrompue sur l’écusson, deux points aux angles du postécusson, deux taches sur ceux du métathorax et deux sous les ailes, orangés ; écailles orangées avec un point brun. Premier segment de l'abdomen orangé, le deuxième bordé d’orangé. Pattes orangées.; hanches et base des cuisses, noires. Ailes enfumées, surtout le long de la côte. Papp. et diff. Les formes de cette espèce ne ressemblent à celles de nulle autre ; son premier segment abdominal est plus grand, et la colo- ration de l'abdomen la différencie des espèces de ce genre. Habite : L'Australie (Collection de M. F. Smith.) 334 AÂLASTOR. 218. À. VULNERATUS, D. Sp. (PI. XVI, fig. 7.) Niger, rugosus, velutinus ; antennis atris; prothorace punctis duobus abdominisque segmen- torum marginibus, aurantiacis. Long. 8 172 mill. ; aile 7 mill. FEM. Chaperon plat, échancré en demi-cercle, bidenté. Thorax court, très rugueux, revêtu d'un duvet ferrugineux ; métathorax très arrondi. Premier segment de l'abdomen tronqué en devant, court, moins large que le deuxième, terminé par un bord assez épais. Le deuxième dé- primé, offrant en dessous à sa base une ride ou tubercule. Tout l’abdo- men velouté et fortement ponctué. Insecte noir : Une carène entre les antennes et chaperon, orangés; bord de ce dernier noir. Antennes et mandibules noires. Deux points sur le milieu du prothorax et écailles, orangés. Premier segment ayant une bordure orangée assez étroite ; le deuxième très largement bordé d'orangé, cette couleur obtusément échancrée de noir au milieu. Les autres segments aussi bordés d’orangé, le troisième largement, les autres étroitement. Pattes noires; tibias et tarses ferrugineux ; hanches du milieu ayant un petit éperon. Habite: La Nouvelle-Hollande. (Collection de.M. Baly.) B. Insectes noirs ou bruns avec des ornements orangés et blancs, ou jaunes, ou orangé-pâle (1). Groupe de l’'ALASTOR ALBIFRONRS *“ Métathorax taché de jaune. 219. À. INSULARIS, n. sp. (PI. XVI, fig. 3.) Niger; clypeo emarginato, punctato ; thorace signaturis flavo-albidis ; abdominis primi segmenti margine albido ; metathorace flavo-albido maculato. Long. 12 mill.; env. 24 mill. Feu. Formes ordinaires de l'A. parca, etc. Chaperon large, plat, échancré, terminé par deux dents : ; postécusson armé d’un petit tubercule spiniforme ; deuxième segment Le l'abdomen portant en dessous à sa base un fort tubercule. Tout l’insecte ponctué, couvert d’un duvet de poils fauves. Insecte noir : Chaperon entouré d’un fer à cheval jaune-pâle, cou- (4) Ce groupe n’est pas représenté dans la Monographie. ALASTOR. 335 vert de poils blancs; le milieu noir, glabre; prothorax jaune-pâle en dessus, avec ses angles postérieurs noirs; une tache sous l'aile, une bande interrompue sur l’écusson, une ligne interrompue au postécus- son, deux taches au métathorax et écailles, du même jaune-pâle; pre- mier segment de l'abdomen bordé de jaune-pâle. Pattes noires ; tibias bruns. Ailes enfumées, la côte noire. (Les ornements jaunes sont d’un ocre pâle.) Rapp. et diff. Distinct par la coloration de son abdomen, mais très voisin de l'A. nautarum. Ce dernier s’en distingue par son postécusson lisse, sans tubercule, son chaperon à échancrure très large, à dents aigués et écartées, etc. Habite : L'Australie. (Collection de M. F. Smith.) ** Métathorax noir. 220. A. VULPINUS, n. Sp. (PL XV, fig. 6.) Niger , thorace aurantiaco bimaculato; abdomine fasciis duabus albidis, fulvo vartis. Long. 9 mill.; env. 18 mill. FEm. Chaperon plat, très faiblement échancré. Thorax large en avant, son bord antérieur faiblement concave. Le premier segment de l’abdo- men un peu moins large que le second; celui-ci armé près de sa base, en dessus et en dessous, d’un tubercule. Tout le corps ponctué. Tête noire; labre et bout des mandibules roux; chaperon noir avec deux taches pyriformes blanches à son sommet; un triangle entre les antennes et deux points imperceptibles derrière les yeux, blancs. Antennes noires. Thorax noir; deux taches sur le prothorax, une sous l'aile, : deux points sur les angles de l’écusson, orangés. Abdomen noir : les deux premiers segments ornés d’une bordure jaune-blanchâtre, variée d’orangé pâle sur leur bord antérieur; les suivants liserés de ferrugi- neux. Pattes noires; genoux, tarses et tibias ferrugineux. Ailes enfu- mées ; écaille blanchâtre avec un point ferrugineux. Habite : L'Australie. (Collection de M. Baly.) 221. À. ALBIFRONS | (1). Niger; prothorace punctis duobus aurantiacis; abdominis secundi segmenti margine late albo, (1) Décrit sur le type de Fabricius de la collection de Banks. 336 ÂLASTOR. Sy. Fabr. Vespa albifrons ! Syst. Ent. 366, 20, etc. — Ent. Syst. IT, 263.—-Syst. Piez. 259, 29. Oliv. V. albifrons. Encycl. Meth. Ins. VI, 684, 75. Christ. V. albifrons. Hymén. 242. MaLe. Taille un peu supérieure à celle de l’Alastor Lachesis. Forme de l’À. auromaculatus. Chaperon échancré en angle obtus, ses angles aigus. Prothorax angu- leux ; métathorax arrondi, carré. Premier segment de l'abdomen tron- qué carrément. Tout l’insecte fortement chagriné ; le deuxième segment armé en dessous à sa base d’un fort tubercule. Insecte noir : mandi- bules et labre noirs ; chaperon, milieu du front et devant du premier article des antennes, blancs ; ces dernières terminées par un petit cro- chet. Deux très petits points orangés sur le prothorax; le deuxième segment de l’abdomen orné d’une large bordure blanche, régulière- ment élargie sur les côtés de façon à circonscrire le noir en demi-cercle. Pattes noires. Ailes enfumées, nervures noires. Rapp. et diff. Cet insecte est le seul de son espèce que j'aie vu; il ne paraît pas qu’il ait jamais été trouvé depuis la première découverte. Il ressemble pour le dessin, mais non pour les couleurs, à plusieurs Alastor et Odynères. Habite : Selon Fabricius, la Nouvelle-Hollande. Je le crois plutôt ori- ginaire de l'archipel du grand Océan. (Collection de Banks.) 229. À. FLAVICEPS, n. Sp. Niger ; capite, prothorace, abdominis secundi segmenti margine, ultimis segmentis pedi- busque, flavis ; alis infuscatis. Long. 12 mill.; env. 24 mill. FEM. Chaperon polygonal, échancré, presque bidenté. Métathorax sans tranchant; premier segment de l'abdomen un peu moins large que le deuxième ; ce dernier portant en dessous à sa base un fort tubercule pointu. Tête jaune de soufre; sur le vertex un ovale noir qui enveloppe les ocelles. Mandibules noires. Antennes noires; le premier article jaune. Corselet noir ; prothorax, une tache sous l’aile, écaille, deux points aux angles de l’écusson et deux à la partie antérieure du mésothorax, d’un beau jaune-soufre. Abdomen noir ; le bord postérieur du deuxième segment largement jaune; le jaune échancré au milieu en V, élargi sur les côtés; les segments suivants et l’anus jaunes. Pattes jaunes. Ailes brunâtres, un peu ferrugineuses à la base, plus foncées dans la radiale. Habite : La Nouvelle-Hollande. (Musée de Londres.) # ALASTOR. 3934 € 223. A. MACULIVENTRIS, n. Sp. (PI. XVI, fig. 2, Ater; clypeo bidentato, flavo; prothoracis et abdominis primi segmenti marginibus flavis; secundo segmento flavo, macula nigra; alis secundum costam nigris. Long. 12 mill. ; env. 22 mill. FEM. Chaperon terminé par deux dents spiniformes séparées par un bord droit. Corselet court; postécusson portant un tubercule médian ; métathorax sans angles vifs. Abdomen déprimé; le deuxième segment armé en dessous à sa base d’un fort tubercule. Tête et corselet forte- ment ponctués, couverts d’un duvet noirâtre. Abdomen finement ponc- tué, le premier segment assez fortement. Insecte noir : chaperon jaune, avec une tache noire au bas; une tache entre les antennes, devant de leur premier article, bordure interne des yeux, une grande tache en arrière de ces derniers, jaunes ; bord antérieur du corselet jaune ; premier segment de l'abdomen liseré de jaune ; le deuxième entièrement jaune avec une grande tache noire en dessus figurant presque un triangle. Pattes noires; tarses un peu ferrugineux. Ailes transparentes, la côte brune. (Les parties jaunes de la tête et du corselet sont d’un jaune vif, celles de l’abdomen d’un jaune plus sombre.) Habite : L'Australie. (Collection de M. F. Smith.) 224. A. BRUNNEUS, D. Sp. Brunneus ; anlennis apice nigris, scutellis et abdominis segmentorum marginibus, flavis. Long. 9 mill.; env. 49 mill. Fem. Grandeur de l’Odynerus spinipes. Chaperon ponctué, échancré en demi-cercle ; prothorax large, tronqué droit; métathorax ayant la forme de celui de l'O. spinipes. ALdomen ovale; le premier segment en forme de cupule arrondie, nullement tronqué antérieurement. Insecte d’un brun roux. Chaperon, orbites, milieu du front, orangés ou ferrugineux. Antennes ferrugineuses ; en dessus leur moilié externe, noire. Ecaille, écussons et souvent milieu du prothorax, d'un orangé ferrugineux. Premier segment de l'abdomen de la couleur du corselet et bordé de jaune; le deuxième ovale, renflé, sans aucun tubercule en dessous; d’un brun soyeux, orné d’une large bordure jaune, et portant sur son milieu une bande ferrugineuse transversale; les autres segments jaunûâtres. Pattes ferrugineuses. Ailes enfumées, surtout la côte. Rapp. et diff. Cette espèce ressemble assez à l'Odynerus puncium, quoique ses formes soient différentes. Habite : La Nouvelle-Hollande. (Musée de Londres.) 22 338 LS C. Insectes noirs avec des ornements blanchâtres: l'abdomen ayant des bandes étroites de cette couleur (1). Groupe de l’ALASTOR PARCA:. Pas d’espèces nouvelles. Les divisions ANTALASTOR et HyPALASTOR ne nous ont point fourni d'espèces nouvelles. Page 261.— Espèces qui n’appartiennent pas à la famille des VESs- PIDES. Grossissez cette liste des noms suivants : 1. De Linné. Vespa minuta. — Est un Chalcidide. . uniglumis. . ruspalrix. . mystacea. Gmel. (Gorytes). . dorsigera. — C’est le Leucospis dorsigera. . signata. — Est un Bembécite. SES ee 2. De Fabricius. Vespa tricincta.! Fabr. Syst. Ent. 363, 4; Syst. Piez. 254, 5. — Oliv. VIE, 677, 42. — Est un Stizus. (Collect. de Banks.) V. serripes.! Syst. Piez. 262, 45. — Est un Cerceris. (Collect. de Banks.) V. concinna.! Syst. Piez. 259, 30. — Est un Apiaire, Hyleoides con- cinna Smith. (Collect. de Banks.) Espèces indiquées par M. Herrich-Schæffer dans le Nomenclator. Vespa annulata. Rossi. (Cerceris.) . armata. Sulz. Christ. (Bembex rostrata.) . bicincia. Vill. 37. (Scolia hirta.) . bidens. Linn. Vill. F. (Nysson spinosus.) . bipustulata. Vill. 36. {an Scolia?) . carbunculus. Fourc. (Chrysis lucidula.) . ciliata. Vill. 44, t. 8, f. 22. (Scolia aurea. V. Lind.) . cingulata. Gmel. (Cerceris arenaria.) SES SS (1) Comprenant les espèces 7 à 11 de la Monographie. SANS SSSSSSSRSSSSSRSSNNSE 339 . cribraria. L. Gmel. (Thyreopus.) . dimidiata. Vill. 30. (Blepharipus signatus.) . fasciata. Fourc. (Philanthus apivorus.) . glauca. Gmel. (Bembex.) hirsutissima. Vill. 45. — Est une Scolie. . hispanica. Gmel. (Cerceris tuberculata.) leucostoma. Gmel. (Crabro.) limbata. Oliv. (Philanthus triangulum.) . lunulata. Vill. 48. (Stizus, Scolia?) melanosticta. Gmel. (Mellinus arvensis.) . minuta. Rossi. (Prosopis annulata.) nigricornis. Vill, (Scolia interrupta.) . olivacea. Gmel. (Bembex.) rubra. Geoffr. (Nomada ruficornis.) . ruficornis. Vill. (Siizus.) . sabulosa. Gmel. (Mellinus.) sispes. Linn. (Chalcis.) . spinosa. Gmel. (Nysson.) . subierranea. Vill. 28. (Crabro.) tricincta. Schrank. (Philanthus.) . tricincta. Schrank. (Mellinus arvensis.) . tricuspidata. Vill. (Scolia hortorum.) . tridens. Vill. 22. (Stixzus.) . tridentata. Vill. 27. (Stizus bifasciatus.) . uniglumis. Vill. (Oxybelus.) . vaga. Gmel. (Crabro.) Espèces douteuses ou qui ne sont pas arrivées à ma connaissance. (Voyez p. 263 de la Monographie.) Il serait impossible et inutile de donner la liste complète des Hymé- noptères décrits, à tort ou à raison, comme des Vespides, et dont les diagnoses s'adaptent à plusieurs espèces. Une bonne partie des travaux des anciens est faite d’une manière si incomplète et souvent si fautive, qu'après avoir englouti en vaines recherches synonymiques une effrayante quantité d’un temps précieux, je suis arrivé à la conviction qu’il ne reste plus qu’à jeter le voile de l'oubli sur toutes ces ébauches de l’entomologie. Je poursuivrai cepen- dant mes recherches pendant plusieurs années encore, avant de donner la liste de ce que je considère comme irréductible et voué 4 l’abandon le plus complet. 340 Page 264.— Rayez de cette liste les espèces suivantes : V. 5-cincta, soit Rhynchium brunneum. V. albifrons.! voyez Aiastor albifrons. Suppl. V. concinna. ! qui est un Apiaire. (Hyleoïdes concinna. Smith. Cat. Hymenopt. Brit. Mus. I, p. 32,) V. tricincta.! qui est un Stizus (1). Page 265. — Biffez Vespa tinniens. Scop. — Ve Odynerus tin- niens, p. 317. Espèces à ajouter à la liste des indéterminées, 225. EUMENES ANORMIS, Say. Syx. Say. Eumenes anormis. Exp. to the Sources, etc., II. Append. 78. d. Long. totale 7 lignes. Insecte noir. Antennes portant une ligne jaune sur le premier article. Chaperon tronqué droit au bout, portant des ponctuations fortes et allongées, et orné à sa base d’une ligne jaune en demi-cercle, un point sur le front, une tache dans le sinus des yeux et une autre en arrière des yeux, jaunes. Corselet densément ponctué ; une tache sous l'aile, les deux épaulettes, écaille, une ligne transversale sur le postécusson et une oblique de chaque côté du métathorax, jaunes; écaille un peu brunâtres en dessus. Anneaux de l’abdomen bordés de jaune; le pre- mier et le deuxième segment portant chacun deux points jaunes; le premier court, large, n'ayant pas la forme d'un pétiole. Dessous de l'abdomen noir. Pattes jaunes; cuisses noires. Ailes un peu enfumées. La forme du pétiole n’est pas celle des Eumenes ; je) ne sais à quel genre rapporter cet insecte. Habite : La Pensylvanie. 226. VESPA TAHITENSIS, Weber. Observ. Entomol. 100, 1. Caput nigrum, cre maculisque duabus posticis flavis. Antennæ ferruginæ, apice fuscæ. Thorax niger, maculis plurimis flavis et ferrugineis. Abdomen flavum, dorso nigro, fasciis flavis ; segmento secundo maculis duabus magnis ferrugineis. Pedes flavi, mediorum coxæ et femora, posticorum femora tantum nigra. — Otahiti. (1) Voyez la liste des Vespides de la collection de Banks, p. 107. 341 227. V. OcHrEATA. Web. Obs. Ent. 101, 2. Fusca, antennis, maculis thora is, alis, tibis anterioribus, tarsis anoque, ferrugineis, — India. 228. V. SESQUICINCTA. Web. Obs. Ent. 102, Nigra, flavo maculata, petiola apice flavo, abdomine fasciis tribus flavis, prima interrupla. — Eumenes arcuatus ? 229. V. DæpaLEA. Web. Obs. Ent. 103, 8. Paulo major Ÿ. parieto (1). Thorax niger, margine liturisque duabus, basi cœuntibus, flavis. Scutellum flavum, Abdomen nigrum, cingulis quinque flavis. Pedes nigri. Alæ albæ, venis margineque antico fuscis. — America. 230. V. ScuTELLATA. Web. Obs. Ent. 104, 11. Ferruginea, thoracis margine cingulisque duobus baseos, lineis duabus scutelli, cinguloque abdominis, flavis. 931. V. Sessrcis. Oliv. Enc. Meth. VI, 683, 69. Convient bien au Rhynchium cyanopterum, mais Olivier la fait venir d'Amérique. — Serait-ce un Stizus ? Genre SERICOGASTER. Westwood. Proceed. Zool. Soc., 1835, p. 71. (Fam. Vespidæe ?) Ce genre est trop imparfaitement décrit pour pouvoir être reconnu. Selon M. Westwood l'aile offre seulement deux cellules cubitales. La parenté du type qu'il avait sous les yeux, avec les Vespides, me paraît plus que douteuse. (1) i. e. Odynero parietum, —_— hu ABS SRTA ; CA tan re nr $ 18 AL ail HuŸ Bel ae 45 spa di vs ai4 haie “ain craft » 1 +0 hubk | oi FR HeNiaa L arJè pr À Ut TT J' w = an À £ eo e ÿ Gé ne ri ane a 3 tr p. he NET fi & æ À = ( + où, TABLE ALPHABÉTIQUE DES GENRES, DES ESPÈCES, ET DE LEURS SYNONYMES. ABISPAS NI 260) ANOMALOPTÈRES. . .. splentidats lu #60 ANTERIPONS. . ephippium. e. ee . © + + + ee 169 ANTODYNERES ALAN l ë ALASTOR. ........ 325 CALLIGASTER (Zethus). . albifrons MONO MOMOMOMON DMC 399 cyanoptera (Z. cyanopterus) y Atropos. . . . . eee ele 927 AUTOGIN CUS MT NN es 99 CTENOCHELUS . . . . . . DraSiliensis tre re AE, 0900 brunneus. L] L] L] L] L] e L1 L] ° e L2 937 DIDYMOGASTEA., . . . CIHATDINAIUS. 1). RTS 326 DISCOELIUS. . : . HAMICODSe ee core hote BBD de fraternus . . . . ÉD, Cut) DUREE Reese AOCNONS ee usb, 292 clongatus QE de A Re UE FA INSEE ee ete le ae ue die 39/4 €P ne P Fos MACULVENETIS Ne leloteneus 337 SIENS Se Messe DAUATUNS SNS elle ee DB El) DACEILÉS 6 5 Ge 6 ne ve PARC Ne eee D URSS 20 Spinole)(neruls) in" PICLETIN ee RES 77 SPIROSUSE « Ne LE. 0 EC punctulatus, . . . , . . Core EN o Verreauxil. Dao PEER SL x DAS NAN Mann EURE PORTE NE sanguineus . . . . . . CC ON ICRE | EPIBONR UC UT SIMS, + «eee caler 927 SANT ee deal lee « 383 EUMENES. ........ EUDELCUIALUS ES CINE 226 ; VUIHEPATUS. 2 NE Ne AR TR 33/4 AGHANATUS a ARE LL GE DIS FU Sale, ain 338 Amedei (dimidiatus). HOMO 10 anormis (Rhynchium). . - . . : ALASTOROÏDES, . ... 928 anormis Say. , + . . . . . . . . arcuätus (flavopictus). . . . . ANCISTROCEROÏDES, . 221 Doscii (esuriens) ANCISTROCERUS. . 197, 391 DreViLOSITALUS EEE NES CAO D I6 DD ee DO bd 0 flavopunctatus (Rhynch.). . . . 178 callimorphus . . . . . . . . . . HiGtuSIOdYN)..: 510 210 campaniformis (esuriens). . . . canaliculalus . - . . . . . » . CINPUIATUS. 6 0 1. CRAN : soangustatus (unguiculus) . . . COarclatus. « » + e + + + 5 00e COMPFESSUS, + + + + « »« + « Sie CONCINNUS, - + ce ee chelou conicus Rossi (unguiculus) . . . consobrinus. |... ML CUVAUS NE CR ETES eCOLRALUS EN EEE depressus. . . . + « « + + + + dimidiatus 2 00 ae NAS UN CUS RANCE dHDIuS UNS eee rue qe AYSCRETUS AS NC CUS esuTriens PM ES LE USUNRS CXISUUS ENS CNE NN Ce fervens (fraternus) . . . . . . . filiformis .« . . . TAUVICOPMIS 1 eV nelle ei HaAVODICIUS . ee formosus (Lepeleterii) . . . . . CINE Be ane mate SIODICOINS AN TERRE PIODUIOSUS AN NE PEN ENONCE gracilis (esuriens). : . . . . . . Huberti (unguiculus) . . . . . . ANUS NN Ne ENS OU oo lo a! Étio MICrOSCOpPICUS, . + + « » PO EUD Orbignyi (canaliculatus). . . . . ONNAUS ee eme Eee Cie DARMUIUS RECENSE SNS ONE AIO ON LUE EN ENIQTE DODMILONMIS/. 0. ae feteloene DUSIUS ENTRER quadrispinosus + . « « « + . ŒUAGTAUS NE NN ECS rufinoda (Zethus). . . . . . . . SUNSET CUS TRE lee TAUTICUS EN TS MEME lel ee LACOSTE) ion ue tripunciatus. .« « « « o Se cle UNPUICUIUS AE SN MINS ARE : ÉTUBUYENSISS MENU se Urvillei (esurrens) 1 70100 — 94h — 132 151 4130 129 142 14h 130 140 145 158 155 129 145 32 131 151 150 130 116 141 152 130 140 151 139 132 129 136 145 148 132 147 149 151 128 149 15% 144 118 152 137 151 137 130 159 132 VENnUsLUsS versicolor EUPTÈRES. GAYELLA (L'ipunctatus) . ee ee liette We) Teeie ei mutiloides eu HER BKEPEOPER, HYPAGERNHS OSSI Eu EEE IYPALASTOROÎDES « . EIWPARÇEISTROCEREUS. . EIVPORDYNEMRUS., . . 225, LREIONGTUS. . « « © + + + LEPTOCHILUS . . . modesius NERCHAGEES . . @lre te 19) ele ler eme vente MASCHOPTÈRES. . . . , MONEREBIA (Abispa). . MONOBIA. . angulosa , . e © © 6 + + e . ee + « © ee APICAIPENNIS OR CRE egregia . quadridens . . . .. Bd 5:00 sylvatica MONTEZUMIA. . . . . .. ANAlIS EN ET ON RS ANOTMIS PL LEE EAN EE azureipennis azuresceni carinulata chalybea Sete ONE NES PA brasiliensis . . . . . . . . cœruüulea. . .. dimidiata (infundibuliformis) . . indica. . 169 168 169 168 168 168. 168. 159 163 167 160 160 164 166 161 160 160 167 162 infundibuliformis . . .« . . . . macrocephala. . . . . . . . .. MOTOS A EN een MOTrTUOrTUM . + & + + + + e DISTICEPS ee eee eee . pelagica (Leprieuri) . + + + » » petiolata, . . . . NÉS bia 0 rufipes (azurescens). . , . . . « sepulchralis. . . . . . . .. .. ODYNERUS EME Abd-el-Kader. , . . . « . . : advena . . . . . RE Te ÆAUINOXIANS. eu SU CN LIMOPICUS eee cecile AIOFTOTIS. 5 50804005 CPAS dIDOMArPIRAUS 7" Mn CO albophaleratus. . . . . .. ADODICINS NC albotricinctus Zetterst. AS RE ANDDEOOHS Se CT AINESUIS Te Ce CU amodanensis "1. 1.2. O1, ÉTENETS 0 oopouosaltahieono annulatus (Rhynch.). . . . . . anormis (Rhynch.) . . . . .,. antilope. . : : « . « Ce EG ATCLICUS; +: » : : sat sle see ATCUALUS. + + + : « » CR AICODOS EST Ce Go 800 dutucensis. + « . . - Auluco (autucensis). . . . , « azurescens (Montezumia)., . . Bacu (Bacuensis). , . bacuensis :, } , « » - « . . Balyi. =... MES So ANS 2 bellatulus . . . . . . Se Collet Bellone (quadrisectus). . . . . . DICINCIUS 0. , + «+ nn HCOIOneR eee enr Bicoloratus.« + «+ « : à + , + DIdentatus. + en 0. nee eu bifasciatus H. Sch. et en St,- Farg.(sinuatus). | .. . ..." AISCRIUS, 7. 1,01 0 NON biphaleratus, , 4 . . . . . . .. — 345 — 160 165 160 164 162 160 161 160 163 bipustulatus. . . Hispinosuss 404 lu bivittatus . . . BUSLIOSI PME NE CARIDESINIS M PO ehern ects CANATENSIS A STE CAPeNSIS EM nes ent Catinulaius CNE castigatus,. .« . . Catskill (Catskillensis). . + . Catepetlensis . . . . . .. Chevrieranus . . chilensis (humeralis) . . . CRIlIOTUS. LR ETES : chloroticus, . . . . . . . ete coarctatus (subpetiolatus) . Colocolo (excipiendus). . . . . COUIONMIS ee US Se CRUE CORSODrINUS. NUE , constans (piclus) « . +. « CRASICONNIS re eee CFENALUSS Lens del Does RICE CHISTALUSNS RSC eee one CRUeNUS Le states 2 à Cruralis set. OMAN Gubensis. use it le 1e. ns DAnIICN. cer et ee debilitatuss. ee te 0 deflendus Saunders . . . . . . . diabolicus. « « 46 2 cr euth AHHNIS te Na e see é dimidiatus. 44 PMU. dimidiatus Spin, (Rhynch. amd . disCOÏdalSL es + 408418 0m DOUlSIE Se mere he : dubius, : 4 : » s « st Dufourianus 1.00 bivittatus Lep. St-Farg. tale bivittatus Lucas (Abd-el-Kader) . bizonatus (bicinctus) . . . . . Blanchardianus . . . . . . . + Bohemant-e lee ne Bosc ne HONCUE No. à) D brevithoraxe © MENU brunneus (Rhynch.). . . . . .. 277 211 23 299 29/4 92/1 276 261 231 230 472 205 20% 196 260 214 9 K9 19 L9 Lo 19 19 ©9o L9 19 NI NI © © duplicatus Zetterst. . . . . . . : dySCherus en NS CNRS CBTEONUS NS Eee ee elegans (? gracilis) . . . . . . . excipiendus . . + » + + + o + + . exilis (extraneus). . . exilis He SC). LS NONICNONENT EXITANEUS NU ae UCI fastidiosissimus . . . . so + oo e fastidiosus (Dantici). . . . 235, femoralus. . . . . . OI) EN 0 2 JeRRUSINOSUS 4. eee UE ÉORVIQUS RU AU AMEN HP UIUSS JE UN ee a HHDAIPDIS eu reed Hammiser eee ice OU e flavipes (fulvipes). . . . . . à flavipes Fabr.. . . . . . . . . : HoriCola NN PANNE HUVIAlS SE MONS NS NOMME IOraAMINALUS... 10e ele CC {UIVIDESs 0 ORNE fuscipes (pedestris). . . . . . . SAeUS ee See CIC gazella MSIE ICE Geoffroyanus . , . . . . . . , DEFMANICUS > elle eee graphicus. « « . s « Ho a guadulpensis Ce tie Hannibal 6e ee CRM Helvetius . . 1... do alé Hernichianus 0.111000 ORAN SN MONNIER hirsutulus (vespiformis). . . . . DIS OC EN ECS hoftentotus. 440 NL humeralis eee Cie ONCE RrRS HULOR EE OCR ITIENS CUS iMDECUIUS ENONCE CNE impunctatus. , « + ee + oo oo injucundus. PI, XI, fig. o. Sc lo innumerabilis . . . . . + « + « intermedius . . . . . « o + « + - INTETEUPEUS EN SEM ONIUS A Se le AE INeT : Jurinei else ele — 346 — Lachesis (labiatus) . . . . . . . lRVIPES LU 4H S CN TatiVentris is Leprieuri (Montezumia) . Jeucomelas. : 1 44200 Lindenii Sauss. (Rossii). . . . . Lindenii (simplex) longispinosus . . . . . . . . . . JuCtuosus 0. 0. 11000 PNR IteOIUS.. 02 002 NOR Mactæ. . : Madera (Maderæ). . . . . . .. Maypinus 1000" ele Te Tele ss melanocephalus. . . . metathoracicus MiniAtUS- Ne HER IMANULUS FADELA OINONRENERES MIRUTUS .N - - he --e cRCRE minutus H. Sch. (alpestris). . Mohicanus Molinius. . . . . MUPARIUS + ele à 00 OR murarius H. Sch. (antilope). . mUtANS 00e NS RNA muticus Zetterst. . nasidens. natalensis. . « « . ee eee NAUTATTUN (4 ee eee DNS nePleCIUS et ele ee CNRS nidulator IOTIDES 6112 ORAN DITOCINCIUS LENCO noDiiss. + se se EMMA MmOfAtUS F0. lee eee MOEU TA 22 EN NAS notula Lucas (consobrinus) . . . CRC nugdunensis. . . . . DOI oo à obscuripennis, , . « « «+ + + e ochlerus. . « « « . SEA 0 0 OCUlATUS LS US NS SNS RES OFDITANIS: 2e NS LIEN Ovalis it RU A Rs Ho 2 OMIVENITIS 220 0 RENE paraensis, . . . . parietum,. 144%. parielum Latr. Sp. (crassicornis). PAriSIENSIS eee Dee rene DAVIS Ne Ve re eee parvulus H. Sch. (helvetius). . . pennsylvanicus. . . . . . ee PETSeCULORA Re EN : pertinax. . . . . . peruviensis . . . « . « + . + « : pictus. . . pictus H. Sch. (minutus). . . . DHOSUSE RS MP AE : DCS SRE CC se Bontebæ. 20... 50 0 posticus H. Sch. (innumerabilis). posticus Sauss. (hottentotus) . . DÉECOXS ae Ne NOR HARAS ee cena CR MONT O OO ONENTS ONETS DUSTUS SR LR Lee quadrifasciatus H. Sch. (sim- Dlex) = re quadrisectus. . . Reaumurii. . . . . . A Le regulus . . . YEMIOTMIS. + eo ee let = rhodensis. rhombiferus Dufour (Pier. uni- pPHNCHAUS CE cr rhynchiformis (crenatus &). . . EhynChoÏdes- en. he re-leieis Rossi. . . rotundigaster (rotundiventris). . rotundiventris. . . . . oc rubicola Saunders (lævipes). , . sandwichensis . . . sanguinolentus. . . . . . cos saucius . SAVION Yi eue Le te Scabriusculus. PI, XI, fig. 1. . . Scandinavus, . . . . . scoticus (trimarginatus). . . . . SERQUICIICEUS EE. ee ee SO CI NE hote signatus. . » Silaos (Silaensis) . . . , . , ,, SHAPIÉ RUN ele eue) ANUS . e + ee + ee CC] 2. pb elite latietteie Te le — 947 — 187 271 237 295 257 256 216 253 210 267 218 314 279 233 244 294 197 243 287 238 206 304 247 307 199 208. 322 236 231 241 304 304 308 289 221 280 907 ol4 212 299 206 258 244 232 simplicicornis , , . « « » « oo » sinuatus. . . . . » 5 910 0 000 spinipes. . . . . . SDINOÏR: 2200 EN ANENETe spiricornis SUDAlATIS SSP ENeNe subpetiolatus SUÉCICUS RESTE SYINeIr Bee ele : SYMMOFDRUS er Re eee tamarinus. . ee + + ee + + + ee. + + + + tectus, . testaceus (chloroticus). . . . . . timidus . . , CIDINENS PEN EN d'ételolo triangulum. . . . . : tricinctus (trifasciatus) trifasciatus trifasciatus (triphaleratus) . . . trifasciatus Spin. (simplex). . . TNODUS PEER ONE ce trimarginatus . triphaleratus "nr (RIPUNCIAUS A CU RSR troglodytes . . . tuberculatus. . . . . tuberculiventris. . . . . . .« . É tuberculocephalus (tuberculi- uncinatus (unifasciatus). . . . . unifasciatus. . . variegatus. . . variegatus H. Sch. (Herrichii). . variolosus (consobrinus) . . . . velox (reniformis). . . . . . . à Vernalis 1-01 VESLIEUS eee VIduuS, eee villosus ee + + + OPLOMERUS Westw. (Epi- UE GT ONNEMANANNS OPLOPUS Wesm. (Epipo- na). . . PACHYMENES. . , . . .. AIER. ee. ele lei chrysothorax . . . . . . . 50 Dalipes LE ER PNR SÉPICOUS Nc eee PARAGRES. « + + eo + © © PARALAST@OR. + + + e « PARALASTOREOÏDES « . PARARMRWNOEEUNM . « PARAZEHMEM, « o + + + o PAREUNENES « o + + o POLISTES. dorsalis (Rhyneh,) . . . . . .. interrupta Brullé (Odyn.) . . . lateralis (Rhynch.). « + + » oo PRORIYNOCEIAUME + + 0 » PROTOEDENEREUS + + + o PSEUDOCHEEUS. . + » e PSEUDODYNERUS. « . e PTEROCHILUS . . .... CAPENSIS PE MR Re Cheyrieranus Nu dentipes H, Sch. (Od. melano- cephalus . . . . DIADrIDAIDIS NE EN insignis . eelte se sie Fee + © interruptus H. Sch.(Odyn.). 301, lætus (Od, parvulus). . . . « . Numida. . quinquefasciatus. . . . , . . . . quinquefasciatus (Rhynch.). . . simplicipes H. Sch. (Od. lævi- pes) tinniens H. Sch. (Odyn.). — 34h8 — unipunctatus. . . . . . . . . .. RAPHIGLOSSA filiformis. . . . . . .. s1.2P5 ANR symmorpha. . . . .... ... RHYNCHIUM. . . . . . .. abdominale. 00. CUP africanum (laterale) . . . ADNUAUME NS ele te ee ? anorme . . … balteanum (dorsale) . . . ... bengalense FRAME RIRE DiocuRatUn A ER DrURNEUM Us ete eee ee carnaticum (brunneum ?). . . crypticum. , « « « « deCORAUMAN EN NC EIEEe dichotomum (abdominale) . . . dimidiaumie ER RCI dorsale . . . .. LÉUIBESS 60e flavomarginatum. . flavopunctatum . . ... . . . . GTA I N UEEr eue hæmorrhoïdale . ... ...., IETORIOS SRE EE o E br 0 0 louisianum (dorsale). . . . .. mandarineum . . . . Mellyi, metallicum . multispinosum. . niloticum . . . oculatum , . .. ee ee « e CHNALUNR 2e Cie ni parentissimum{(hæmorrhoïdale). quinquefasciatum . . . . . - DATA EN EN NS SCIE TUDENS Ce ee ceci sabulosum SICRELLNNS NN IE Smithii . . . transversum (abdominale) . . xanthurum SERICOGASTER, , « « « - SPHEX. tripunctata (Eumenes) . « . . . SUBANCISTROCERUS. . SYMMORPHUS. . . . . . . SNNAGRIS NERO abdominaliss 4.5 45. ŒSLUATIS ES ele er EL ot Poe CAHAAS ESS hoehouc ts CE cornuta. . CMATSINA AE Se lee Huberti. . . SERICC di Le Soda delire ob SIROP RES cet ete ee xanthura . VESPA. V. abdominalis (Rhynch.) . . . V,. æstuans (Synagris). . . . . . V. albifrons (Alastor). , . . . V. annulata Rossi (Gerceris). , V. armata Sul. Christ. (Bem- IH) 9 vor En pe PAtbicnctanOdyn) ANR V, bicincta Nil. 37 (Scolia hir- (fe © o 00 o moto co 0e do V. bidens Lion. Vill. F. (Nysson SDIIOSUS) ee Re Ce de V. bifasciata (Odyn.).. . . . V. biguttata (Od. bipustulatus). V. bipunctata (Odyn.) . . . . . V. bipustulata Vill. 36 (an Sco- HA) PROC V. caffra (Eumenes) . Y. calida (Synagris) V. capensis (Syn. calida). . . V. carbunculus Fourcr. (Chrysis lucidula) V. ciliala Nil. (Scolia aurea MT M ee eue relene V. cingulata Gmel. (Gerceris are- V. coarctata (Eumenes) . . . V. concinna (Hyleoïdes) . . . . — 819 — V. cornigera (Eum. caler), . . V. cornuta (Synagris) « . « , V. crassicornis (Odyn.) . . . V. cribraria L. Gmel. (Thyreo- pus) V. dædalea Weber . . ..,... V. dimidiata Nil. 30 (Blephari- PUS signatuS) EN NC ie V. dorsalis (Rhynch.).. . .. : V. dorsigera Linn. (Leucospis). V. emarginata (Od. parietum). V. ephippium (Abispa) . . . . . V. fasciata Fourcr. (Philanthus ADIVORUS) NS eee Vgazella(Odyn) rune V. glauca Gmel. (Bembex). . V. hirsutissima Vill. 45 (Scolia). V. hispanica Gmel. (Gerceris tu- berculata) St ee . inimicus (Od. parietum). . . . insolens (Od. parietum). , . . tuncea (Od. trifasciatus). . . . labiata (Od. luteolus). . . . . lateralis (Rhynch.) . . . . . . leucostoma Gmel, (Crabro). . limbata Oliv. (Philanth. trian- CIN) ONE DOI ETC der © V. lunulata Vill. 48 (Stizus, Sco- DRAP} TE oc Mo a tctb lo à V. marginella (Rh. laterale) . . V. melanosticta Gmel. (Mellinus ARVENSIS) ele e etre eee V. mexicana (Zethus) . . . .. V. minuta Lino. Est un Chalci- SES ES SES V. minuta (Odyn.). . . . . . . V. minuta Rossi (Prosopis an- DUIALA) ECTS. Hinican cime . Vanunarian(Odyn)E 0000 V. mystacea Gmel {(Gorytes). . V. nigricornis Nil, (Scolia inter- rupta) énataiai(Odyn) A ne V. ochreata Weber . . . . . . . V. oculata (Rhynch.). . . . . . V. olivacea Gmel, (Bembex) . . V. parietum (Odyn.) . « » Y. petiolata (Eumenes) . . . . - V. prima (Od. parietum) . . : . V. quadricincta (Od. trifascia- EUS) A UE QU Ho bio te V. quadridens (Monobia). . . . V. quadrifasciata (Od. simplex). V. quinquefasciata (Rh. brun- neum) V. recurvirostris nus) « V. rubra Geoffr. (Nomada uns cornis) . V. ruficornis Vill. (Stizus). . . . V. ruspatrix Linn. N'est pas une (Z. mexica- e e + e V. sabulosa Gmel. (Mellinus). V. scutellata Weber. . . . . . . V. secunda (Od. parietum). . . V. serripes Fabr. (Cerceris). . . V. sesquicincta Weber. . . . . . V. sessilis Weber . . . . . . . . V. signata Linn. (Bembécite). . V. simplex (Odyn.). . . . . . . V. sinuata (Odyn.). . . . « . . V. sispes Linn. (Chalcis). . . . . V. spinipes Muell. Vill. (Odyn.). V. spiniventris (Syn. calida). V. spinosa Gmel. (Nysson). . . V. squamigera (Od. parietum). V. subterranea Vill. 98 (Crabro). V. sylvestris caudacuta (Od. DATICLU M) PAR MENT . tahitensis Weber. . . . . . . ‘ectal(Odyn.)} RE iinmens\Odyn) ERREUR V. tricincta Fabr. (Stizus). . . V. tricincta Schrank (Philan- thUS)} Se a < e © © + e e e LS — 850 — 201 V.tricincta Schrank (Mellinus 131 ABVENSIS) elle eee AE 904 V. tricuspidata Vill. (Scolia hor- torum) . dE OU ME 911 V. tridens vil. 20 (Stirus) 168 V. tridentata Vill. 27 ou bi 238 fasciatus) . de esta lei V. tr nee (Odyn. ‘ 172 - V. trimaculata (Eum. mipaiel LALUS) EN RUES ENTER ERrS 116 V. unguicula (Eumenes) . : V. uniglumis Linn. N est un une 399 MESDa Re EC IREUE : 899 V. uniglumis Vill. MPa e V. vaga Gmel. (Crabro). . BBL) 339 PEREIRES ENCORE : UE ZEDHUS 21012701 201 32 aurulentus... .1:. 1. . 1-00 31 bivlumis. 00e ENCEINTES 314 DTASIIENSIS Ne NAN IN ECS 238 cinerascens . ARR Oo 2 938 cyanipennis (Z. mexicanus). . . 192 CYAN OPIEEUS.N. 00 ONE 339 fuscus AS AIO TA er 305 geniculatus SEANCES SHARE ù DDASS eee lee te telie el CINE a globicollis (Eumenes). . . . . . 991 Hilarianus. . , . . ee. «ee 329 iNalolola mio olotd 0 010 0 : lobulatus ESS : 901 MEXICANUS 0 NET 50 340 parvuluse . . ++ +. 958 nufnodiS eee ele eee 317 SNA eee A el ei 338 spinipes. . « . «ee + +» e Westwoodii. . . . « « + + « ee 329 ZBETHUSCULUS. : + + - SUPPLÉMENT A L'ERRATA DE LA MONOGRAPHIE (1). Page rx, ligne 8 à partir du bas, au lieu de : du moins, lisez : au moins. — Dernière ligne, au lieu de : à couvrir, lisez : de couvrir. Page xx1r, au bout de la ligne 4 à partir d'en bas, au lieu de : 19, lisez : 2. Page 21, n° 95, au lieu de : Fauna Chiliana, lisez : Fauna Chilena. Page 25, n° 1, même correction qu'à la page 21. Page 25, n° 2, id. id. Page 29, au lieu de : Schæf., lisez : Herr.-Schæff. Page 146, au lieu de : XT° Divisron, lisez : III° Division. Page 148, au lieu de : TII° Division, lisez : IV® Division. Page 158. n° 42, au lieu de : O. Rossii, lisez : Mactæ. Page 177, n° 69, au lieu de : Mâle. Long. 18 mill., lisez : Long. 14 mill. Page 180, ligne 7 à partir d'en bas, au lieu de : écusson, lisez : postécusson. Page 185, n° 81, au lieu de : O. ENxo, lisez : O. Enyo Lep.! — à Odynerus elegans, ajoutez : À Page 194, au bas de la page, Var., au lieu de : écusson, lisez : postécusson. Page 202, n° 104, au lieu de : troisième segment, lisez : deuxième segment. Page 224, ligne 8, au lieu de : 16-18, lisez : p. 2, 176, tab. 16, fig. b, &. Page 247, n° 12, au lieu de : pinipalpa, lisez : pilipalpa. Page 249, ligne 3 : « C’est la seule espèce, etc. » Cette phrase a été transposée a l'imprimerie, et doit aller à la page précédente avant : « P. Savignyi ; » elle se rapporte au P. QUINQUEFASCIATUS, page 248. Page 259, ligne 14, au lieu de : métathorax, lisez : mésothorax. Page 265, au lieu de : D. ESPÈCES DÉCRITES PAB SCHRANCK, lisez : DÉCRITES PAR SCOPOLI. Page 276, 1°° colonne, ligne 11, à partir du bas, rayez : interruptus. ., 236, (1) On est prié de faire les corrections indiquées. Dore ERRATA DU SUPPLÉMENT. Page 118, au lieu de : Division ZETHUSCULUS, lisez : IV° Division. ZETHUS- CULUS. Page 118, en bas, pour : h. ZETHUS RUFINODUS, lisez : L. ZETHUS RUFINODIS. Page 121, ligne 8, au lieu de : ZETHUS AURULENS, lisez : Z. AURULENTUS. Page 186, Symmorpuus. Au lieu de ce mot, lisez dans toute la suite de l’ou- vrage : Protodynerus. Page 206, en bas, au lieu de : DIVISION SUBANCISTROGERUS, lisez : DIVISION EPANCISTROCERUS. Page 211, n° 100, Syn. Christ. V. yuncea, lisez : V. iuncea. Page 215, ütre au milieu de la page, lisez : B. ESPÈCES AUSTRALIENNES, — 106. O. FLUVIALIS, n. sp. Page 218, n° 11, O. PrLosus, n. sp. Ajoutez : (PI. XI, fig. 8.). Page 224, avant-dernière ligne du texte, pour : O. EXTRANÆUS, lisez : EXTRA- NEUS. Page 253, n° 129, et dans toute la suite, au lieu de : O. PERUENSIS, lisez : O. PERUVIENSIS. Page 279. Au lieu de : (E. Groupe de l'OpyNERus BISPINOSUS.) lisez : Groupe de l'ODYNERUS BISPINOSUS. Page 319, ligne 1. Au lieu de : Zetterstett, lisez : Zetterstedi. Page 319, n. 205, dans la synonymie, au lieu de : Ins. Laepp., lisez : Ins. Lapp. ERRATA DES PLANCHES DU SUPPLÉMENT. PI. VI, fig. 5, lisez : Z. AURULENTUS. PI. IX, fig. 7, au lieu de : R. FLAVOMACULATUM, lisez : R. FLAVOPUNCTA- TUM. PI. XIL fig. 9, au lieu de : O. AMaDinus, lisez : O. AMADANENSIS. PI. XV, fig. 8, au lieu de : O. VAR1oLoOSUS, lisez : O. consobrinus. PI. XVI. fig. 5, au lieu de : À. PuvicLus, lisez : À. PUSILLUS. ERRATA DE L'EXPLICATION DES PLANCHES DU SUPPLÉMENT. PL VI, fig. 5, lisez : Z. aurulentus. PI. XV, fig. 8, au lieu de : Od. femoralis, lisez : Od. femoratus. nn li CD PARIS. — Typographie FÉLIX MALTESTE et Comp., 22, rue des Deux-Portes-Saint-Sauveur,23 AVIS IMPORTANT. Toutes les mesures de longueur des insectes décrits dans cet ouvrage sont prises depuis le front jusqu'à l'extrémité du deuxième segment abdominal. Nous ayons trouvé, comme M. Spinola, cette manière de mesurer les . insectes plus exacte que celle qui consiste à prendre leur longueur totale, parce qu’elle élude les chances d'erreur qui naissent de la rétractilité des derniers anneaux. Les espèces dont le nom spécifique est suivi d’un point d'exclamation , ont été décrites sur les types étiquetés par À les auteurs mêmes. APE LES, L— AGO QUE CHEZ LES MÊMES LIBRAIRES : La MONOGRAPHIE DES GUÊPES SOLITAIRES ou DE LA TRIBU DES EUMÉNIENS. 1 vol. de Texte et Atlas. — Prix: 34 fr. x LAN La MONCGGRAPHIE DES GUEPES SOCIALES où DE LA TRIBU DES VESPIENS. Prix de la Livraison : 6 fr. Al a parn Six Livraisons. Hood Les personnes qui n'auraient pas encore fait relier leur exemplaire de MonocrAPniE DES GuëPes SoLiTAIRES , trouveront de l'avantage à le faire inter- folier, afin de pouvoir inlercaler entreles pages les nombreuses corrections eb les additions que renferme le supplément. PARIS. — TYPOGRAPHIE FÉLIX MALTESTE ET ci, 22, Rue des Deux-Portes-Saint-Sauveur. ; pr ‘4 e Le ‘ a; 241 TARN ne \ % À y à RICA : + |} , Le £ “4 ANR à 4 Le . LANTA ! PLANCHE LE. Caractères de la tribu des Masariens et des genres de cette tribu. 1-6. Antennes des différents genres, pour montrer commentles derr ‘re articles se soudent par une série de transformations graduelles. 1. Paragia australis 4. — 2. Ceramius oraniensis «. 3. Trimeria americana . — 4. Jugurtia oraniensis &. 5. Celonites apiformis & . — 6. Musaris vespiformis. «. La figure 1 représente en même temps l’antenne d'un Euménien où les articles sont tous distincts ; sur la figure 6 on voit que les cinq der- niers articles se sont soudés en une seule masse. 7,8. Lèvre du Masaris vespiformis ® vue de profil et renversée. 7. Lèévre à son état normal. — m” Menton à cheval sur la lame L.— p Palpes labiaux. — x Bout de la languette.— L Lame membraneuse.— » Ligament élastique sur lequel se fixe la languette. — a Point fixe de ce ligament. — t Coulisse dans laquelle glisse la languette. 8. Lèvre dans laquelle la coulisse £ a été détruite par l’ablation de la membrane qui la ferme en s'étendant entre les deux pièces k. — r Ligament élastique. — b La languette fixée au ligament. — o Lambeau de la membrane musculaire qui forme la lame L en enveloppant l'arc formé par le ligament. 9. Lèvre du Masaris vespiformis vue en dessous (c’est-à-dire par le bord k, a, n de la figure 7.) Les lettres sont les mêmes que pour la fig. 7.— x La lame L vue de champ; elle partage le bout du menton.— { Lame membraneuse qui complète en dessous la coulisse de la languette. 10. La même dans l'extension. L’extrémité e de la Ièvre a été amenée en avant jusqu’en r, et la languette est sortie d'autant, en glissant dans la coulisse /. 11. Aile des Masariens. (Paragia australis.) 12. Thorax des Masariens (Paragia australis) vu en dessus. — P Prothorax. — ZM Mésothorax. — à Appendice de l’écaille. — o Ecaille. — ÆE e Ecusson. — Æ Sa partie sail- Jante. — e Ses parties latérales en général indistinctes. — Le postécusson n’est pas visible , il est recouvert par l'é- cusson, n'apparaît que sous la forme d'une lame en b, et va former l’écaille de l'aile postérieure en s. — a Aïle. — « Aile postérieure. — N Métathorax. — » Valves ar- ticulaires entre lesquelles vient s’insérer l'abdomen. M. SSD Sp QE d'auss et Ncoutaud &l. Rébuffet de’ DETAILS ZOOLOGIQUES Paris, Cery-Gro, Impr S'Uacques, JO 0 ÿ or (} 1 TEL k " ï | An he ! ét Fe F2 # | me k L na ” (S) eu tAAE) TON ‘ts ii | a Æ * eriû CHATS dk né ein: QU An De ah dl .entffhete ( LEA à MENT ‘ ARTE | PLANCHE IL. Genre PARAGIA. Fig. À à D. Caractères du genre PARAGIA (1). A. Lèvre de lafParagia australis. B. Mâchoire dela même. A part la grosseur du premier article du palpe, elle ressemble exactement à une mâchoire d'Eumé- nien. . Mandibule de la même. - Antenne & de lamême. De 12 articles et sans crochet terminal. . Paragia Smüthii, Sauss. ® grossie. | . Paragia australis, Sauss. & grossi. 2 b. Crochets des tarses de la même. . Paragia bicolor, Sauss. 4 grossi. CES C9 Genre CERAMIUS (2). Division CERAMIUS PROPREMENT DITS. Antennes du mâle comme en D. peu distinctement articulées vers le bout. Le premier segment de l’abdomen petit. Mandibules des mâles aiguës. (Fig. 4 a.) 4. Ceramius Fonscolombü, Klug, ? #, grossis. 4 a. Tête du mâle. 5. Crochet tarsien du Ceramius oraniensis. (1) Voyez encore pl. I, fig. 4, 11 et 12. (2) Voyez encore pl. III. M. g — Véoulaud et S'auss del. 2 WP P. SUITHIT 13 = 4, dd ni Pr GP ©) À OA Cr US :- AUST RALLS Ô. FOSCOL OM B II. p Re. . r L 1 L'at'tf, GENAY 0T0S AP. r JUS, de 7) BICOLOR Rébyfoe de: Ait nan! "1 = 4 \ A | | X mn TETAU avan) sin9 L''P0N Met. 45 50 4) Leo 6h HIT é danoise einen) ab ot tout à ST RL RECEE ab se Jun Ye oldetdersn + nvol on Hot rno : AA (aubrasète A) | ee a ub anodin | ODA NT NE ‘@ d Mure. bn We he ; Ro ont | ST nié sb mot LS A (é D) en raMaMAOIA à nue. 77 # hé [il os à Rissesag As ï 9) à à oser 0 GOT NA A (ie HAT RTE tot y) à | 1 04 1 ; ss Héatrte 1 POTNTX . mA 6) or) 6 le MA émoisutiss) apshuut NE NAN dN niet ng ùù || NOIRE AU ei # à so sql pe 1109 ad TT { le En PLANCHE IT. Genre CERAMIUS. Fig. 1. Lèvre du Ceramius oraniensis à l'état de repos; (fig. 6 ce et 7, on voit une lèvre semblable ayant sa languette et ses para- glosses étendus). Fig. 1 a. Mâchoire du même. 2. Ceramius macrocephalus, Sauss. & grossi. 2 a. Tête du même. — 2 c. Crochet tarsien. DivisiON CERAMIUS PROPREMENT DITS. 3. Ceramius capensis, Sauss. ® grossi. 3 a. Tête du même. DIVISION PARACERAMIUS. Antennes du mâle distinctement articulées, longues (fig. 5, 6 b). Pre- mier segment de l’abdomen large, etc. 4. Ceramius nigripennis, Sauss. ® grossi. 4 a. Tête du même. 4 b. Crochet tarsien. 5. Antenne & grossie du Ceramius spinicornis. 5 a. Crochet tarsien du même. 6. Ceramius lusitanicus, Klug.(1) & grossi. 6 a. Tête du même. 6 b. Antenne du même «. 6 c. Lèvre du même. 6 e. Crochet tarsien. 7. Lèvre du Ceramius cerceriformis, Sauss. Les figures 6 c et 7 ont été gravées pour montrer qu’il n'existe aucune différence dans les parties buccales des Ceramius appartenant aux trois divisions du genre, et que par conséquent ces divisions ne sauraient avoir une valeur générique. (1) Cité en plusieurs endroits sous le nom de C. tuberculifer. M. , e (CS res BLUE Jaussr. ét Wrcontaud. del febtffet re 2, C.MACROCEPHALUS. EF C. CAPEWSTIS. 4. C NIGRIPENNLS, G.C. LUBERCULIFÆR. /np. Tourfaut: ” mu mas ù ms rai LU is sb ph né À < abs Sa Me ui Lo ik | k inde a vu sat nn % Lo ÿ. ano8 navires st 1: sb nelle) si ob pbicibai | eh. dore ob eur of SEUS | ni ‘k ÿ. M ptit rt À mpioi à M in … si adieu #6 noir 6 jup CITE ve PE 1: on Hov. À dtenstzxe se vd 7. 4) cauabt on 1 bia Made # (8) vues jé he 1ôn sb Po RS We. 7 ue 2 nb sb ous à pi | + er 9 #% 64 ms: ; bite np m or uk énob ñ ais si. | D 1e pour LR tas ouf wi | PLANCHE IV. Genre CERAMIUS. DrvisioN CERAMIOIÏIDES 1. Ceramius cerceriformis, Sauss. « grossi. (Voyez pl. LIL, fig 7.) 1 a. Antenne du même. Le 12e article est en forme de crochet. 1 b. Tête du même. 1 c. Profil de l'abdomen pour montrer ses tubercules ventraux. 1 d. Crochet des tarses. Genre TRIMERIA. 2. Trimeria umericana, Sauss. ? gros 2 u, La même vue de profil, d’après l'individu de la collection de M. de Romand. (Voyez encore pl. V.) 2 b. Lèvre de la même (1). La languette est très petite, mais on voit encore la membrane qui la retient au menton. Elle ne paraît pas être extensible. Genre Masaris (2). 3. Masaris vespiformis (3) ® Fabr., d’après le type de M. de Romand. 3 a. Mâchoire du même. 3 b. Mandibule. 3 c. Antenne du même. 3 d. Tête. 3e. Labre. (1) Le graveur a donné aux palpes un quatrième article : c’est par erreur. (2) Voyez encore pl. V. (3) Les fig. 3 a, 3 c, 3 d sont gravées d’après celles qu’en a données Savigny . M. PL. IV. (Ce taux - (É € Le UX ec | 38 | | | + | A | febupet se, We. Vaill, et Sauss. ded, 1, €, CERCHRIFTORMIS, 2. T. AMERICAWA. 35. M. VASPIFORMIS. l'aris ÎmpGery-bros r. SJacques, 29 7 A à NOR RNEONNT Ar A ist m' 4 vi | hé int | no | HE . NO A AMOE NE A Ann ne) nl k ! è Hs 1 WE NE hi An Eu sois: 1 és Hi Ki ; dan «D 9 Er sant et #1 St K À ht 65) "HT : | AMOE à Lino OT OV) Le Pie) À (ES ru (ATOS sebrn $ in À tony à 7. DEL tr ù a Ar ému à + AUDE y w A Aie ha a apbrit va : L AT * 11e (a L | D Fra , de l PLANCHE V. (renre CELONITES. fañ te. Caractères du genre CELONITES. (Voyez PI. f, fig. 7, 9, 10.) 1 a. Lèvre du Celonites abbreviatus vue en dessous . là languette étant dans l'extension. — m Menton échancré par la lame membraneuse 7. — p Palpe. — f Gaine extérieure de la lan- guette. — t Gaine intérieure. — / Languette dans sa plus grande extension, la lame x étant entièrement réduite. 1 b. La même vue en dessous, à l’état de repos. La languette / est rentrée dans sa gaine et la lame » a repris sa forme naturelle. (Voyez pour le profil PI. F, fig. 7, la lèvre du Masaris vespi- formis.) { a’. Morceau de la languette »n au microscope et montrant ses fi- bres (musculaires ?) pennées. 1 c. Mâchoire du Celonites abbreviatus. 1 d. Antenne de la femelle. 1e. Antenne du mâle. On remarque une apparence de 13° article, mais très indistincte (1). — 0, o’ Organes cupuliformes dont l'usage est inconnu. 1 f. Tarse du C. abbreviatus. — 1 f Crochet tarsien. 2 b. Mandibule du C. Fischerii.— Pour la forme du métathorax et de l’abdomen, voyez les figures qui représentent les insectes. 1. Celonites abbreviatus, Fabr. & grossi. 2. Celonites Fischeri, Fabr. ® grossi. Genre Jucurria. (Voyez encore PI. I, fig. 4.) 3. J. numidica, Sauss. 4 grossi. 4. Mandibule de la J. orantensis 9. 4 a. Crochet tarsien de la même. Genre Masaris. (Voyez encore PI. IV, fig. à.) 4. Masaris vespiformis. Fabr. 4 grossi. D'après le type de Fabricius. (4) Sur la figure elle est trop bien marquée. Celoutes - Yuq uutra Jbasatts. PI (a Zb. AN K à AT \ J'aurr. ee Veoulaud dl lebuflet re. 1. €. APLIFORMIS, 2,C. AFTER. 3.4 NUMIDICA. À VLSPILORMIS, np. Tour faut MbDroi pb sont 6° | Re rbningue on de ç did he VOMON NE y nom fo Ho n° “rente ou vo ssh | LACS À " Dre C9 Les TC + PLANCHE VI. Genre ZETHUS. Zeihus parvulus, Sauss. ®, grossi. Zeihus Westwoodii, Sauss. ?, grossi. Zethus rufinodus, Latr. ®, grossi. Zethus lobulatus, Sauss. ®, grossi. 4 a, abdomen du même pour montrer la forme du bord du deuxième segment qui est double; sa lame supérieure est terminée par un bord droit, et l’inférieure par un bord sinué, biéchancré ; le troisième segment offre un sillon en forme de V. . Lethus aurulens, Sauss. 4, grossi. 6. Lethus Hilarianus, Sauss. ®, grossi. Genre DISCOELIUS. . Discoelius elongatus, Sauss. ®, grossi. 7 a. Tête du même. . Discoelius ephippium, Sauss. +. Se A AD A. Zeth D Cesare Weoulaud del. 1, Z, PAR VULUS". 5. Z, AURULIINS, PIB 2, 7. WASTWOODIT. 5. Z, RAUFINODUS. 6. Z AZILARIANCS, 1, D, LZZONCGATUS. laris 2772 Ceny-lCros,r J'ÉJacques (HEIN Aebufjet Ter Li. 7. LOBULATUS,. 8. 1. LPHIPPIUW. Ta Wa a | eu hi 1009 .. eee gi pot he MOV | à AROTHa NEO #6 Al sn! do om set 9 Hu | JB63çob su dl $ be LU 6 : TE chine si eh Cal 1 réA ÿ PLANCHE VIT. Genre EUMENES. Division PAREUMENES. 2 a à 2 c, parties de l'E. quadrispinosus, pour montrer les carac- tères propres à cette division. 2 a. Lèvre du même, vue de profil. 2 b. Mâchoire du même. Le premier article du palpe est renfle ; les trois derniers sont très petits. Le galéa offre des pièces cornées, et il s’en détache un appendice qui est probable- ment l’analogue des paraglosses de la lèvre. 2 c. Métathorax pour faire voir sa largeur , la forme de son sillon et ses dentelures postérieures. 2 d. Les deux mandibules vues de face, formant un bec très obtus. 2e. Mandibule vue de profil. 1. Eumenes brevirostraius, Sauss. . 2. Eumenes quadrispinosus, Sauss. ®. 2 f. Le même vu de profil. 3. Eumenes indianus, Sauss. ®, grossi. Division ALPHA. 4. Eumenes flavicornis, Sauss. « (1) Les antennes n’ont que 12 articles et sont simples! l’abdomen a sept anneaux. Cet insecte est donc un mâle formant une nouvelle division ou un individu herma- phrodite à tête de ® et à abdomen de «. . Eumenes compressus, Sauss. grossi. — 5 a. Profil du même. 6. Kumenes uruguyensis, Sauss. ®, grossi. SA (1) Sur la planche le signe $ est fautif. 2 = Oatuteites PL VTT ta Hiiet. Nooul. Sauss, del, Æebuffet JC 1. Z, BREVIROSTRATUS. 2.#, QUADRISPINOSUS. 5. EE. INDIAWUS. L, Z, FLAVICORINIS, 5. Z. COMPRESSUS. 6. ÆZ. URUGUTENSIS. Laris Imp. Gery-Gros, 7, J'Éacques, F4, ‘0 HD à euea si von nt Lantnrt vas diotraof must D | (22 OUEN 4 5j 7 ‘ dé said hi tb 02 sp guol wn ‘a PLANCHE VII. Genre EUMENES. Division PH. . Eumenes curvatus, Sauss. 9. DivisIoN ZETA. 2. Eumenes acuminatus, Sauss. d. Grossi. * he Qt 5. Ve) Eumenes ornatus, Sauss. Q. DIVISION OMICRON. . Eumenes exiguus, Sauss. Q. Grossi. 4 a. Tête du même. Eumenes parvulus, Sauss. 9. Grossi. 5 a. Profil du même. (Le bord du deuxième segment est tron- qué verticalement, en sorte que le dessous du segment est aussi long que son dessus.) Eumenes globicollis, Spin. $. Grossi. 6 a. Profil du même, pour montrer la grosseur du thorax et la basse insertion du pétiole. (renre SYNAGRIS. . Mâchoire de la Synagris abdominalis, Sauss., pour montrer les cinq articles du palpe, qui caractérisent cette division. . Synugris Hubert, Sauss. d. 8 a. Tôète de la même pour montrer la forme singulière du cha- peron. . Synagris Spinolæ, Sauss., d. 9 a. Tête de la même. P 1 MERE SL Queue - Sy x Lo ES AT € (0 Wéontaud del, Pebupfet Je LZ. CURVATUS. 2, EF, ACUMINATUS. 6. Æ. ORNATUS. W, Æ. EXIGUUS. 57, PARVULUS. 6. GLOBICOLZLIS. 8.5, HUBZR TI. 9.8. SPINOLAE. l’arrs 1mp Ceruy Cros, r, SJacques 33, PLANCHE IX. un Genre MONTEZUMIA. Drivisios ALPHA. 1. Montezumia petiolatu, Sauss. ® grossie. 1 a. Tête de la même. 1 b. Abdomen vu de profil. 2. Montezumia chalybea, Sauss. ® grossie. 2 a. Tête de la même. 2 b. Abdomen vu en dessus. 2 c. Abäomen vu de profil. DIVISION BETA. 3. Montezumia macrocephala, Sauss. d. 3 a. Tête de la même. Drvision PARAZUMIA. 4. Montezumia indica, Sauss. 9. 4 au. Tête de la même. Genre MonogrA. Monobia eyregia, Sauss. 9 un peu grossie. or Genre RHYNCHIUM. DivisioN RHYNKCSIUM PROPRIE DICTUM. 6. Rhynchium decora um, Sauss. 9. Rhynchium flavopunctatum (1), Smith. ©. 8. Rhynchium bengalense, Sauss. © Le ï 1 Genre ODYNERUS. 9. Odynerus quadrisectus, Say. Variété curieuse. A) À tort flavomaculatum sur la planche. Meoulaud del. Jébur se 1. 4. PETIOLATA, 2.M. CHALFYBEA 5. M. MACROCEPHALA. L, M, INDICA. 5. MONOB. LGREGIA. G. 2, DECORATUH. 7. À. FLAVOMACULAFEX . 8. A. BENGALELNSE. 9. ©. QUADRISECTUS Var. Parks. Imp. Ceny-Cros r. St Jacques, 5 na “Nr CS (DA) S. PLANCHE X. Genre ODYNERUS. SOUs-GENRE PROFODYNERUS (1). Odynerus murarius, Linn. $ grossie. Odynerus crassicornis, Panz. grossie. Odynerus suecicus ; Sauss. $ grossie. Odynerus allobroqus, Sauss. 4 grossie. Odynerus bifasciatus, Fabr. $ grossie. SOUS-GENRE ANCISTROCERUS. DivisioN SUBANCISTROCERUS. . Odynerus Sichelii, Sauss. grossie. Odynerus rhodensis, Sauss. ç grossie. 7 a. Premier segment de labdomen vu de profil, pour montrer ses deux sutures. Division ANCISTROCERUS PROPRIE DICTUS. Odynerus Sylvciræ, Sauss. 9 grossie. . Odynerus trimarginatus, Zett. Q grossie. . Odynerus pictus, Curt. $ grossie. (À) Symmorphus, Wesmaël. Ca Jdvynerus. PL.X € Vroulaud. del, Jeébur se 1 © MURARIUS. 2.0. CRASSICORWIS. 3.0. SUECICUS. 4. 0. ALLOBROGUS. 5.0. BIFASCIATU:S, G. O0. SZCHELIZ. 7. O0. RHODENSIS. 8. O. SYLV£LIRAZ 9. ©. TRIMARGIVATUS. 10: 0, P7CTUS, Paris. Imp. Ceny-Gros r. SE Jacques. 33. ‘ é + # à Î DANS ENT , De . % GE k Fe 2 SHOFRO HER LD CANIN ET ISA LEPAEIE. ui PRES LEE AN PL : HALLE HD ON eo a dr HNOTE TT ae a #VrO SIRGÈAGE nant anoduos en ODA 4 none Sa , | #4 LUE 13. “RAGE à Ar yo 1: : à. En Ê :s | h MR PAS tu st ” ombrti ub or NUE ; il | k s'V TS 7 47 " ‘le ATOUT 20) A 20 1 k qu D rs | HR si isa UN M4 AO LA NC NT ARNO ANS GARE NE ré ŒUR BE tie FuYOY # RL TRIO 7 DE *: : mn 17 ia none NE: Où rt 5 4 if ES; PLANCHE XI. 00 V9 4 OX 1 © Genre ODYNERUS. Sous-genre ANCISTROCERUS. Division ANCISTROCERUS PROPRIE DICTUS. . Odynerus scabriusculus, Spin. & grossi. . Odynerus injucundus, Sauss. & grossi. . Odynerus pilosus, Sauss. & grossi. Drvision HYPANCISTROCERUS. . Odynerus advena, Sauss. ® grossie. 3 a. Tête du même. 8 b. Profil du même, pour montrer la forme de l'abdomen. . Le même de profil (1). .… Odynerus parietum, Fabr. + grossie. Sous-genre ODYNERUS PROPRIE DICTUS. Division PARODYNERUS. . Odynerus regulus, Sauss. d grossi. « 5 a. Tête du même. . Odynerus miniatus, Sauss. ® grossie. . Odynerus Mactæ, Lepel. & grossi. . Voyez plus haut. Drvision EPSILON. . Odynerus præcox, Sauss. 9 grossie. {) Ne pas confondre avec le suivant ; il y a erreur de chiffre. va O0 Le LUS PBIFeUr Ô KW EN K ON Vicoulaud del. 07/24 JC LOS CAB ATOS OUI A5 2MOMTNITOCN DU". 5-4. O. AUVÆNA 4. O, PARIETUM Var d. ©, REHCGULUS 6. ©, MINIATUS 7, O0. MACTAE 8. ©. PILOSUS 9. ©. PRAKCONX l'aris. Imp. Gery-Cros.r. DÉA Jacques, V2, 2) nn AE * à Hot & Hune sa 0 RE) ee ch \i ES PLANCHE XII. Genre ODYNERUS. Fig 1-3. Formes diverses du métathorax dans les Odynères (1). 1, 2, 3. Métathorax de diverses espèces vu en dessus. 1 a, 3 a. Métathorax vus de profil. e écusson. — p postécusson. — p’ sa tranche postérieure. — m con- cavité du métathorax. — o angle supérieur du métathorax. — u angle du métathorax, — s angle inférieur. — ou bord supérieur du métatho- rax. — us bord inférieur. — uz bord latéral. — r face supérieure des flancs. — à face inférieure. — h hanches. — t articulation de l’abdo- men. — À abdomen. — «a aile antérieure. — a’ aile postérieure. — e écaille. Sous-Genre ODYNERUS PROPRIE DICTUS. DivisioN EPSIEON. Odynerus peruviensis, Sauss. ® grossie. . O. crenatus, Lepel. ® grossie. . O. Bohemani, Sauss. & grossi. O. fastidiosissimus, Sauss. ® grossie. O. Blanchardianus, Sauss. % grossie. . O. amadanensis, Sauss. ® grossie. . O. bipustulatus, Sauss. $ grossie. Soænpre (1) Voyez page 184, où ces figures sont expliquées en détail : Sur: la forme du thorax dans les Odynères. ua O0 ULe CU O PA SU (a Nrcoulaud del, Æebu/ptt JeA k. O. PERUENSIS., 5.0. CRANATUS. 6.0. BOHEMANT. 7 O. FASTIDIOSISSIMUS. 8.0, BLANCHARDIANUS. 9. ©. AHMADINUS, 10, @ BIPUSTULATUS. Fartis. np. Cery-Cros, 7. JC Je que, F3, MAT À k ip ÿl # FA AAA = F den LE Net on (4 | 4 ; : SM AE i < K à 3 … à ; k » 1 1 AUS ANT UNE L je EU sg; } | re SALE va. k Sat LS s | ! x s Of « , ; ; n 2 . u ! " : 4 ‘ un il 4 “. ï [er] ] S bb S. PLANCHE XII. Genre ODYNERUS. Sous-Genre ODYNERUS PROPRIE DICTUS. DivisioN ANTODYNERUS. . Odynerus tarsatus, Sauss. d'grossi. 1 a. Patte postérieure du mâle, pour montrer le renflement extra- ordinaire du premier article du tarse. . O. Nugdunensis, Sauss. & grossi. . O. helvetius, Sauss. $ grossie. 6 a. Tète du même. . Odynerus mutans, Sauss. © grossie. . O. æthiopicus, Sauss. & grossi. DrvyisioN EPSILON. . Odynerus Chevrieranus, Sauss. $ grossie. . O. alpestris, Sauss. © grossie. . O. parisiensis, Sauss. $ grossie. Ca Odyuerus PIX ü C2 — Mroutaud. del. Rebuffet Je L 0, TARS'ATUS, 2. O0. CHEVRIAHRANUS. 3, 0.ALPESTRIS. 4. O-NUGDUNENSIS 9. OC PARISIENSIS. 6. 0. HELVETIUS. T. O0, MUTANS, 8.0: ARTHIOPICUS, l'aris. lmnp, Gerg-Gres r. J'Éacques JT. Jw da 1 1e RU b 10: PLANCHE XIV. Genre ODYNERUS. Sous-Genre ODYNERUS PROPRIE DICTUS. . Odynerus persecutor, Sauss. & grossi. 2. O. diffinis, Sauss. $ grossie. Sal =] . O. carinulatus, Sauss. $ grossie. 3 a. Tête du même. . Odynerus canaliculatus, Sauss. % grossie. 4 a. Tête du même. . Odynerus subalaris, Sauss. ® grossie. . Tête de l’Odynerus alariformis, Sauss. ?, pour montrer les bandes orangées qui entourent les yeux. . Odynerus Balyi, Sauss. ? grossie. . O. angulatus, Sauss. & grossi. . O. triangulum, Sauss. & grossi. ÿ. © pero PL XIV. Wicoulaud del. Rebuffèt re 1. ©. PER SECUTOR. 2, O0. DIFFINIS. 5. O0. CARINULATUS. k, O. CANALICULATUS . 5. O0. SUBALARIS. 6. ©. ALARIFORMIS. 6. 0. BALYT. 7. 0: ANGULATUS. 8. 0. TRIANGULUM l'aris, Imp. Cerny-Gros, ri fÉreques, 12, PC OUI ie tar hi NI u ? OR Nr) Ra E S. PLANCHE XV. Genre ODYNERUS. Sous-Genre EPIPONA. Division PSEUDEPIPONA. 1-3. Dentelures des cuisses moyennes de certains Odynères mâles, pour montrer les caractères spécifiques qui résident dans ces formes. 1. Tête de l'Odynerus melanocephalus var. ?. { a. Patte de la deuxième paire du mâle. 2. Patte de la deuxième paire de l'Olynerus spinipes d'. 3. Tête de l'Odynerus femoralis, Sauss. ®. 3 a. Patte de la deuxième paire du mâle. . Odynerus cruralis, Sauss. grossi. . O. albopictus, Sauss. & grossi. . O. pœcilus, Sauss. ® grossie. . O. discoidalis, Sauss. & grossi. 7 a. Tête du mâle. 7 b. Tête de la femelle. 8. Tête de l’'Odynerus consobrinus, Duf. $. 9. Tête de l'O. reniformis, Lepel. ®. 10. Tête de l'O. scandinavus, Sauss. &. NI OO a à Genre PTEROCHILUS. DivisioN PTEROCHILUS PROPREMENT DIT. 11. Pterochilus capensis, Sauss. ® grossie. 11 a. Tète du même. 12. Pierochilus insignis, Sauss. $ grossie. 12 a. Tête du même. a Oyuetuo (Lpipore )-Ptetoc ilus PLAN: Ü J ———) A ———— À Wcoulaud et Sausr, del, Rebuffet se. 1. O. WMELANOCEPHALUS. 2. ©. SPINIPES. 5.0. FEMORATUS. %. O0. CRURALIS. 5.0. ALBOPICTUS. 6. 0. POZCILUS, 7.0. DISCOÏDALIS. 8. 0. VARIOLOSUS. 9. O0 RENIFORMIS, 10.0.SCANDINAVUS. 11P7 CAPEMSTIS, 12. PT, INSIGNTS, laris Jmp.Gery-Crosr S. “Jacques, I VAR | 6, Le if A à À & D PLANCHE XVI. um Genre ALASTOR. SOUS-GENRE ALASTOGROIDES. Division HYPALASTOROIDES. . Alastor brasiliensis, Sauss. S grossi. Sous-GENRE ALASTOR PROPREMENT DIT. Division PARALASTOR. . A. maculiventris, Sauss. ® grossie. . À. insularis, Sauss. ® grossie. . A. Smithii, Sauss. @ grossie. 4 a. Tète du même, grossie. . Alastor pusillus, Sauss. ® grossie. A. vulpinus, Sauss. ? grossie. . À. vulneratus, Sauss. ® grossie. &enre RHYNCHIUM. Rhynchium niloticum, Sauss. %. D Œ fastou- I rgehjuun PL'XVT, d 9 j Wicoul, et Huét del, Rebel re: 1 A BRASILIZMNSIS, 2, A, MACULIVANTRIS. 3. A ZNSULARTIS. 4 A SMITH 5, A. PUSILLUS, 6.A, VULPINUS. 7, A. VULWNEÆRATUS, 8. 2, NILOTICUM Lars {mp Gery-Gros,r. Jacques, 83, | ï ‘ DT ro ÿ 11 tir vu : NT | PE LATE