I /7 VOYAGE DE LASTROLABE. . IMPKIMIIUF i>F Mt'.MtN DIDOT F K FR ES , H f B J A<".OK , W OJ\. VOYAGE DE DECOUVERTES DE LASTROLABE Qtxécixté par otîivt îm Hat, PENDANT LES ANNÉES 1826-1827-1828-1829, SOUS LE COMMANDEMENT DE M. J. DUMONT D'URVILLE. IooIoqu MM. QUOY ET GAIMARD. TOME TROISIÈME. PARIS, J. TASTU, ÉDITEUR-IMPRIMEUR. N° 36, HUE DE VAUGIR.VKD. 1835. MOLLUSQUES. 389 Genre OSCABRION. — Chiton , Linné. Il est étonnant qu'aucun naturaliste ne se soit en- core occupé d'une monographie de ces Mollusques, qui, par l'élégance de leurs guillochtires et l'éclat de leurs couleurs, prêtent si bien au dessin. C'est un travail qui mérite d'être publié; car les figures d'Oscabrions qu'on trouve dans divers ouvrages, notamment dans l'Encyclopédie méthodique, sont à peine reconnaissables. Il faut du soin et de l'habi- leté, de la part de l'artiste qui entreprend de rendre ces animaux, pour bien faire ressortir la foule de détails qu'ils offrent et les caractères qui peuvent les faire reconnaître. Divers auteurs, enjoignant à leurs descriptions des figures au trait, n'ont donc point servi la science sous ce rapport. D'un autre côté, et dans ce genre plus que partout ailleurs, il faut avoir un bon nombre d'individus pour pou- voir établir avec précision une espèce; car il ar- rive souvent que l'âge, les localités modifient sin- gulièrement la forme et le dessin de leurs valves, sur lesquelles reposent en grande partie les déter- minations : nous disons les localités, parce que telle espèce qui vit sous une latitude tempérée sera nette et bien distincte, tandis que, si elle se trouve entre les tropiques ou sous l'équateur, elle sera souvent usée , déformée par une foule d'êtres parasites. Il Zoologie t. m. «4 370 ZOOLOGIE. est donc nécessaire de tenir compte de pareilles cir- constances pour ne pas faire de doubles emplois. Nous étant spécialement attachés, dans ce voyage, à servir la science, nous avons toujours recueilli un grand nombre d'individus de Mollusques pour pou- voir lescomparer entre eux. On verra combien cela est utile pour certains Oscabrions, par les variétés de couleurs qu'ils présentent. Cette précaution a servi également à aplanir une difficulté qui naît de la disposition de leurs valves, qu'on ne peut bien étudier sans les enlever de dessus l'animal. Celles de nos espèces ont toutes été comparées entre elles, et nous en donnons la forme par la descrip- tion et le dessin : de manière qu'avec ces carac- tères, et ceux non moins bons qu'on tire du manteau et des couleurs , nous croyons avoir distingué les espèces de manière à ne pouvoir s'y méprendre. Nous nous servirons, pour indication , du pre- mier et du dernier osselet, auxquels nous joindrons un de ceux du milieu , le quatrième ou le cin- quième, par exemple , comme servant de type pour tous les autres, moins les extrêmes. Les apophyses , ou lames d'insertion de cette valve moyenne, va- rient dans chaque espèce. Toutes ont une entaille latérale , à laquelle se joignent , mais rarement , quelques crénelures que nous indiquerons, dont il faut tenir compte , mais qui ne sont pa5 assez constantes pour s'en servir comme caractères spé- cifiques. MOLLUSQUES. 371 Nous pensons , avec MM. Olivier et de Blainville, que le genre Oscabrelle, établi par M. deLamarck, ne doitètre conservé que comme une division parmi les Oscabrions , fondée sur le plus ou te moins d ap- parence des pièces calcaires et la disposition de sa branchie , qui n'occupent que la moitié envi- ron de l'extrémité postérieure. Cette suppression, comme genre, est d'autant mieux indiquée, qu'on verra dans nos planches des individus où les osse- lets, non apparents, sont seulement indiqués par une rainure, quoique fort larges, parce qu'ils sont recouverts par le manteau. Nous en dirons autant des Chitonelles, qui se lient tellement aux Osca- brelles , qu'on arrive à ne pouvoir les en distin- guer, si ce n'est par les branchies. On connaît, les mœurs des Oscabrions, qui s'éloignent fort peu du rocher sur lequel ils sont fixés. Les Oscabrelles n'en diffèrent qu'en ce que quelques- unes , de forme cylindrique , ne pouvant pas se coller de la même manière, sent exposées à être ballottées par la mer. Leur apathie est la même. Elles restent des heures entières sans donner aucun signe de vie, en se contournant comme une che- nille, dont elles ont l'apparence. Leur extrême ri- gidité ne permet aucun des mouvements que leur accorde a priori M. de Lamarck. Les Oscabrions sont beaucoup plus nombreux en espèces et en individus dans les lieux tempérés qu'entre les tropiques : ainsi c'est la Nouvelle- 24- 372 ZOOLOGIE. Hollande et la Nouvelle-Zélande qui nous en ont fourni le plus; surtout cette dernière contrée, où ils abondent. C'est de là que nous avons rapporté ceux à valves peu apparentes ou cachées. Les Oscabrelies proprement dites, à osselets rétrécis, habitent les pays chauds , comme les îles des Amis , la Nouvelle-Guinée , etc. Nous ne pensons pas que nos espèces , toutes provenant de contrées lointaines, aient encore été figurées ; cependant il serait possible que nous en reproduisissions involontairement quelques-unes que d'autres auteurs auraient déjà publiées. Ce sera aux auteurs de monographies à tenir compte des meilleures figures. M. de Blainville a placé ces Mollusques à la fin de la série, d'après les particularités de leur orga- nisation. Dans notre opinion , nous les croyons plus parfaits que les Bivalves, et surtout que les Anatifes, près desquels ils sont; mais nous n'ignc- rons pas qu'ils s'éloignent aussi des Patelles, aux- quelles ils ne ressemblent véritablement que par les branchies. Nous dirons, en terminant cet article, que nous n'avons jamais vu d'Oscabrions à sept valves , bien qu'on en ait figuré , et notamment un au trait , dans le voyage du capitaine Krusenstern, qu'il est difficile de bien spécifier, parce que les couleurs sont nécessaires. Mais nous pensons que cette absence d'un osselet peut résulter dune erreur MOLLUSQUES. 373 du peintre. Le même Onabrion ne présente aussi que quatorze ou seize pores soyeux , au lieu de dix-huit qui se trouvent ordinairement. i. OSCA.BRION AIGUILLONNE. Chiton aculeatus. Gmelin. Chemnitz , Conch. 10, tab. 173 , fig. 1692. Panwbouré, par les indigènes de la Nouvelle-Irlande. Mama , par ceux de Tonga-Tabou. PLANCHE ^4 1 FIGURES 1-5. Le même, variété A, fig. 6. Chiton , corpore maximo, convexo , rotundato , squalide virescente , spinis brevibus confertis ar- mato ; valais latis , obtusis transversim vermicu- latostriatis , luteis margine medioque fuscis aut nigris. A. Varietas , spinis brevibus , confertis simis , obtusis; margine fasciis octonis nigris. B. Varietas , spinis aculcatis , longioribus rarioribusque et glaucis. 374 ZOOLOGIE. Nous avons cru devoir parler de cette grande et belle espèce, quoiqu'elle soit déjà connue, afin de fixer l'attention sur deux de ses variétés, aux- quelles il serait assez facile de donner d'autres dé- nominations. Elle est régulièrement ovalaire, un peu élargie sur les côtés , bombée, mais arrondie, sans ca- rène saillante. Les bords du manteau sont larges, recouverts d'aiguillons courts, obtus, très-pressés, d'un vert glauque plus ou moins sombre. Le voile buccal est fort large; les branchies ar- rivent jusqu'à toucher la tête, et le dessous du corps, qui est d'un jaune clair, est marqué d'une tache sur le bord du manteau qui avoisine l'anus. Les huit valves augmentent de grandeur de la première à la quatrième, pour décroître ensuite. Les six intermédiaires sont transversalement ova- laires, arrondies , à carène obtuse, granuleuses; les granulations formant des stries transverses, plus confuses et ondulées dans les deux valves extrêmes ; la première arrondie, bombée, ayant sa lame d'in- sertion à neuf divisions striées : ce nombre est susceptible de varier et d'aller jusqu'à douze den- ticules. La postérieure en a huit, sans compter les grandes apophyses, arrondies, profondément et largement échancrées; celles des sept autres valves sont semblables. Ellessont noires en dessus, jaune- chamois au milieu, avec une languette triangulaire brune, assez souvent côtoyée par une ligne plus MOLLUSQUES. 375 foncée. Le jaune et le noir anticipent pi us ou moins. Le dessous a une arête arquée brune, et le reste est couleur de corne , avec une tache brûlée à l'angle des apophyses , qui toutes ont une petite échancrure latérale. Voilà quel est le type le plus connu. DIMENSIONS. pouces. Iijçnrs. Longueur de notre individu 4 fc> Largeur environ 2 » Mais il y en a de plus grands. Cette espèce se trouve à la Nouvelle-Zélande, à la Nouvelle-Guinée et à la Nouvelle-Irlande. Variété A. Elle a les piquants du manteau plus courts, obtus, très-serrés, noirâtres à la base, et cette partie est de plus marquée de huit bandes brunes transversales. Les valves, moins granuleuses, sont plus fortement sillonnées en travers; la première a une douzaine de denti- cules à sa lame d'insertion. Quelques-unes sont planes , d'autres légèrement carénées et un peu triangulaires , toutes avec une tache noire au mi- lieu. Habite Tonga-Tabou , où les individus ont leurs osselets le plus souvent usés. Cette même variété se trouve aussi au port Dorey de la Nouvelle- Guinée; elle y est plus petite, n'a point la tache 376 ZOOLOGIE. brune anale , et offre quelques variations dans le dessin des valves. Variété B. Elle se fait distinguer par ses aiguil- lons beaucoup plus longs, plus rares, et d'un vert clair uniforme ; bien peu ont la base brune. Le jaune domine dans la teinte des osselets , et la tache brune anale est à peine distincte. 2. OSCABRION GLAUQUE. Chilon glaucus , nob. PLANCHE j4i FIGURES J-Il Chiton , corpore ovali - rotundato , pilis rigidis viridibus irrorato , subtus luteo-virescente ; valvis tuberosis levibus , nigris , in medio flavo-bilinea- tis , inj'ra viridibus. Cette espèce est ovalaire, élargie sur les côtés. Son manteau est d'un beau vert clair, recouvert de soies rigides , mais non piquantes, de la même couleur. En dessous il est d'un vert jaunâtre, et le bouclier céphalique est large, mince et échancré. Les branchies arrivent jusqu'à le toucher; les la- MOLLUSQUES. 377 raelles en sont longues et au nombre d'environ quarante de chaque côté. Les valves sont larges, arrondies, peu élevées, subtriangulaires, uniformes et lisses, si ce n'est près des lames d'insertion , où elles sont marquées de trois ou quatre stries marginales. Elles sont noires sur leurs bords latéraux , avec un triangle de la même teinte au milieu , bordé de jaunâtre ou de verdâtre. En dessous elles sont d'un beau vert d'émeraude , de même que les apophyses, qui sont arrondies et séparées par une large échancrure. La valve antérieure a son bord découpé en neuf den- telures lisses , dont les sillons convergent vers le sommet. Dans la postérieure, ces denticules sont remplacées par un bourrelet demi-circulaire. L'en- semble des osselets forme un ovale allongé. Tous, moins les deux extrêmes, ont une dentelure et deux stries transverses à leurs apophyses. Habite le canal de d'Entrecasteaux , à la terre de Van Diemen. DIMENSIONS. ponces. I lignes. 37$ ZOOLOGIE. î. OSCABRION RIRAMEUX. Chilon biramnsus , nob. PLANCHE 74, FIGURK3 12-1 6. Chiton , corpore ovali planiusculo , rubro , dua- bus seriebus pilis binis cincto , margine villoso ; valvis planiusculis , viridi '- rubentibus aut albi- dis , antice transversim striatis. Cet Oscabrion est ovalaire, allongé, à manteau nu , d'un rouge brun assez vif, entouré de deux rangées écartées de poils rudes, rares et bifur- ques. Le premier rang touche les osselets, le se- cond avoisine le bord du manteau , qui est lui- même villeux , jaunâtre en dessous , ainsi que le pied. Les franges céphaliques, au lieu de s'étaler, se resserrent en long sur les cotés de la bouche. Les branchies arrivent à les toucher. Il y a , de chaque coté, trente-trois folioles , et de plus, en avant, une douzaine d'autres lamelles plus petites. Les valves sont très-transverses , peu élevées , à arc surbaissé, sans carène, un peu cordiformes et striées sur leur limbe en avant, blanches ou ver- dàtres , avec un cercle rouge brun. La première a neuf dents sur le bord , et la dernière n'en pré- sente aucune. Les apophyses d'insertion sont peu MOLLUSQUES. 379 larges, et ne sont séparées que par une échancrure très-obtuse. Elles sont entaillées , comme à l'ordi- naire, sur le côté. A l'exception du dernier, tous ces osselets décroissent peu. En dessous ils sont d'un blanc mat. Leur forme extérieure était légèrement altérée en arrière dans les deux individus que nous possédons ; mais la couleur rouge de cette espèce et ses deux rangées d'aiguillons binaires la feront facilement, distinguer. Elle provient de la Nouvelle-Zélande, et a été prise dans la Passe des Français de la baie Tasman. DIMENSIONS. lignes. Longueur 22 Largeur environ 1 5 4- OSCABRION GÉORGIEN. Chiton georgianus , nob. PLANCHE yS, FIGUnES 25-3<). Chiton, corpore ova/i, crasso , margine parvo , granuloso , albido , striis nigris octonis notato ; val- 380 ZOOLOGIE. vis arcuatis , planiusculis , et crassissimis striatis , fuscis , medio nigris. Corps court, ovalaire, très -bombé; manteau fort épais, ayant peu d'étendue sur les côtés, cou- vert de très-petits tubercules arrondis, blancs, avec huit bandes noires transverses de chaque côté; pied rétréci, jaunâtre, avec un bourrelet assez sail- lant. Les branchies atteignent presque les franges buccales, qui sont fort larges. Osselets très-larges, recouvrant presque tout le corps, semi-circulaires, mais peu bombés, rétrécis, subcordiformes, fort épais , à stries concentriques , les antérieures et les latérales plus marquées, d'un brun foncé sur les aires, plus clair au milieu, avec une ligne noire . dorsale ; le quatrième et le cinquième égaux et les plus longs de tous. En dessous ils sont d'un brun violacé, avec une saillie arquée; les lames d'inser- tion courtes, arrondies, à échancrure plane et droite au milieu, entaillées, crénelées sur les côtés. La première valve a douze à quinze dents courtes, inégales, profondément striées ; la dernière , trian- gulaire, toute plate, n'a qu'un bourrelet. Toutes les apophyses , qui sont de couleur cornée , ont une tache brune dans leur angle. Cet Oscabrion se trouve assez communément au port du Roi-Georges, à la Nouvelle-Hollande. MOLLUSQUES. 381 DIMENSIONS. pouces, lignes. Longueur « i <> Largeur environ i « Il y en a de plus grands. Des individus plus petits, que nous considérons comme une variété , ont leurs osselets jaunâtre- brun sur les côtés, avec une tache noire au mi- lieu, laquelle est quelquefois double; les granu- lations du manteau paraissent s'allonger un peu plus et devenir piquantes. Nous n'avons que trois individus desséchés. 5. OSCABRION PEAU-DE-SERPENT. Chiton pelliserpentis , nob. PLANCHE y4» FIGURES IJ-11. Chiton , corpore ovato-rotundo , squamoso , vi- rescenti, lineis aigris notato , subtus luteo ; valvis fusco - virescentibus , in rnedio macula nigra si- gnatis. 382 ZOOLOGIE. Assez petite espèce, presque orbiculaire, à dos élevé, a manteau peu large sur les côtés, recou- vert de fines écailles arrondies, bien imbriquées, verdâtres , marqué de sept à huit lignes brunes transversales, ce qui fait ressembler cette partie à la peau de notre couleuvre ordinaire. Le dessous du corps est d'un jaune clair, et le chaperon cé- phalique légèrement denticulé; on compte envi- ron trente-quatre folioles à chaque branchie, qui le touche presque. Les valves sont finement écail- leuses, verdâtres, quelquefois légèrement jaunâtres, avec des taches brunes irrégulières sur les côtés, mais toujours marquées , moins les extrêmes, d'un triangle noir au milieu. Elles sont larges , étroites, très-surbaissées,' la seconde la plus large de toutes, finement striées , avec un triangle granuleux aux aires latérales. En dessous elles ont une arête ar- quée verte, et leurs côtés fortement denticulés ; les apophyses, étroites, larges, échancrées , sont d'un assez joli vert clair. La première valve a onze dents courtes , striées , la dernière treize ; toutes deux ont des granulations qui forment des lignes rayonnantes. Les quatre osselets intermédiaires sont presque de même grandeur; le quatrième a onze lignes d'étendue. Cette espèce , que les lignes transverses de son manteau font un peu ressembler à la précédente , esi extrêmement commune dans l'anse de l'Astro- MOLLUSQUES. 383 labe , à la Nouvelle-Zélande. Nous croyons en avoir recueilli deux ou trois cents dans un instant. DIMENSIONS. lignes Longueur des plus grands individus 14 Largeur i3 6. OSCABRION VERT. Chiton lùridis , nob. PLANCHE 74 > FIGURES 23-28. Chiton, corpore elongato-ovali , elevato , trian- guiari , margine squamoso , vîridi, albo aut sub- rubro variegato , subtus lutescente ; valvis tenuis- sime striatis. Petite espèce, ovale, allongée, à dos très-élevé , triangulaire, avec une carène obtuse, d'un beau vert uniforme, un peu foncé dans toutes ses par- ties, quelquefois tapissé de blanchâtre ou de roux ferrugineux. Le dessous du corps est d'un jaune pâle. Le manteau , fort étroit, est revêtu d'écaillés fines, arrondies et serrées, également vertes. Le .584 ZOOLOGIE. pied est étroit, le voile buccal élargi sur les côtés et touchant le cordon branchial. Tous les osselets sont finement striés d'arrière en avant ; les dix intermédiaires étroits , et de plus un triangle latéral sillonné en long , tandis que les lignes des deux extrêmes vont en rayon- nant; le premier a dix dents crénelées, et le der- nier quinze. Leur forme est arrondie , tandis que les autres décrivent une voûte triangulaire. Les lames d'insertion sont courtes , fortement échan- crées , très -finement denticulées sur leurs bords latéraux, et pourvues d'un sillon. Elles sont d'un vert clair, avec une ligne rougeâtre en arrière. Cet Oscabrion est assez répandu dans la Nou- velle-Zélande. On le trouve surtout à l'anse de l'Astrolabe. Nous en avons rapporté un grand nombre, tous à peu près de même taille, c'est-à- dire de quatorze lignes de longueur, sur huit de largeur et quatre de hauteur. Nous ne devons réellement considérer que comme variété un individu de la Nouvelle-Gui- née , très-aplati , ovalaire , plus large en arrière qu'en avant , dont les osselets sont fort étroits , mais verts et striés de la même manière. Le limbe est aussi squammeux , et les valves terminales sont denticulées. Il en faudrait plusieurs exemplaires semblables pour s'assurer que c'est une espèce distincte. MOLLUSQUES. 385 7. OSCABRION SILLONNÉ. Chiton su /en tus , no'li. PLANCHE 73, FIGTIRES 3l-36. Chiton , corpore elongato - oea/j , virescehte , margine squamoso ; vahns subtriangularibus , sulcatis , lateribus granulosis et albidis : ultima, lata , granuloso-sulcata . Cette espèce a bien quelques rapports avec la précédente; mais, à la comparaison , on voit com- bien les valves diffèrent par leurs guillochures , surtout les extrêmes. Il est ovalaire, allongé, assez bombé , obtusé- ment triangulaire, à manteau étroit, garni de peti- tes squammes arrondies , verdâtres , avec un point brun sur chacune d'elles. Les valves sont larges, arquées, presque sans carène, très-agréablement sillonnées en long sur les côtés , et en zigzag au milieu; les aires latérales forment un relief trian- gulaire granuleux. La pièce antérieure est simple- ment granuleuse , avec onze ou douze dents ; la postérieure , fort grande , en a treize , et en des- sus, des granulations marginales et des stries en avant. Les apophyses sont courtes et séparées. Zoologie, t. m. . 2 5 386 ZOOLOGIE. Tontes ces parties sont d'un joli vert clair, mélangé de blanc; la base des triangles latéraux forme une assez large ligne blanche. Chaque valve a an som- met une tache verte entourée de blanchâtre, quel- quefois de rosé ; comme aussi la dernière est rosée en dessous. Cet Oscabrion habite le port du Roi-Georges, où il est rare. I»lMKNSIOSS. ligne». Longueur 1 5 Largeur 8. OSCABRION LAMELLEUX. Chiton lamellosux , nob. PLANCHE y4 j FIGURES 2Q-3a. Chiton, corpore elongato-ovali , subelevato , ca- rinato ; valvis transversim squamato-striatis , gri- seo vel ferrugineo variegatis ; pallio crasso, levi, sburubro, lineis fuscis radiantibus notato. Petite espèce ovalaire , allongée; manteau nu, large , lisse , fort épais , rougeàtre , marqué de MOLLUSQUES. 387 bandes rayonnantes rapprochées et ronge -brun, jaunâtre en dessous, ainsi que le pied; branchies se continuant dans toute la longueur, et voile cé- phalique court; les osselets étroits, surbaissés, triangulaires, pointus en arrière; aires uniformes, striées transversalement en forme de lamelles ap- pliquées les unes sur les autres. Le premier a dix dents sillonnées, le dernier quinze, et de plus une tubérosité assez saillante. Les apophyses sont lisses et profondément échan- crées en rond. La couleur de toutes ces pièces est un jaune grisâtre , varié de brun , de roux ou de verdâtre. Le manteau est quelquefois jaune. Habite Tonga-Tabou. DIMENSIONS. lignes. Longueur 1 5 Largeur environ 8 Hauteur 5 q. OSCABRION MARRON. Chiton cattaneus , nob. PLANCHE y4 : FIGURES 33-34- Chiton, corpore elongato , elevato , lutescente margine crinito ; ossiculis magnis alatis , tenuis- a5* 588 ZOOLOGIE. sime striatis , castaneis , medio linea fusca trian- gutari notâtes. Grande espèce, à osselets larges, élevés, ondu- lés et comme ailés, plus ou moins triangulaires, striés très-finement en long , puis en travers et en ondes; aires latérales bien marquées, triangu- laires, brunes, aplaties, la moyenne convexe, marquée d'un triangle brun sur un fond chamois. Ces couleurs sont susceptibles de varier pour l'in- tensité. Celles des deux valves extrêmes sont linéo- lées et piquetées de blanchâtre. Les lames d'inser- tion , grandes et bien arrondies , sont séparées par une échancrure, au milieu de laquelle est une petite saillie carrée. Le manteau est jaunâtre et couvert de crins bruns déliés. lies valves extrêmes sont denticulées sur leurs apophyses , et toutes sont couleur de corne à l'in- térieur. Habite le cap de Bonne-Espérance. Cet Osca- brion nous fut donné desséché. ItlMKNSIONS. ponce». 1 1 - ii. ■ Ltiiiiiueur. MOLLUSQUES. 339 io. OSCAIJRION TULIPE. , Chiton Tulipa , nob. PLANCHE j4 > FIGURES 35-36. Chiton , testa elevata , triangulari , carinata , nitida , lateribus munita , /«teo , Jusco et viola- ceo Uneolata et variegata; pallio squamoso, ro- seo , fuscescente radia to. Très-jolie espèce, allongée , carénée, à valves étroites, anguleuses, fortifiées par des aires laté- rales, triangulaires, et très en relief, se touchant par leurs bases , et denticulées sur leur bord in- terne. La première et la dernière sont dépourvues de ces sortes de renforts. Leur bord est dentelé et strié. Toutes ces pièces, sur un fond jaune ou violacé, sont agréablement striées, ponctuées ou marbrées de brun clair violacé. Ces lignes sont longitudinales sur les aires moyennes , verticales sur les latérales, et comme squammeuses aux deux osselets extrêmes. Le dedans est verdâtre. Les bords du manteau, assez étroits, sont gar- nis d'écaillés serrées, arrondies, rosées, avec des bandes brunes rayonnantes. Cet Oscabrion change peu de couleur par la dessiccation. 390 ZOOLOGIE. Il habite le cap de Bonne - Espérance , où on nous le donna. DIMKIÏSIONS. pouces, lignes. Longueur i 6 Largeur « 1 1 Hauteur « 6 Il a des rapports avec l'Oscabrion paré; mais il il est plus élevé, ses taches sont plus fines, mieux dessinées , plus foncées. Le Festivus a ses valves crénelées et rouges à l'intérieur; le nôtre les a vertes et lisses. ii. OSCABRION PIROGUE. Cliiton longicyrnba. Dufresne, au Muséum. Blainville, Dict. des Se. nat., t. 36, p. 542 Caba, par les indigènes de la baie des Iles. ■ PLANCHE 75, FIGURES 1-6. Chiton , corpore elongato , angusto , semicylin- draceo , margine tenuissime squarnoso ; valvis gra- nulatis ; colore variabili , aut viridescente ,.aut li~ MOLLUSQUES. 391 neato , vel nigro et albo , aut ferrugineo ; subtus luteo. Cet Oscabrion a le corps allongé et étroit ; ses valves , arrondies et serrées , lui donnent une forme demi-cylindrique en dessus. Elles paraissent lisses; mais, examinées à la loupe, on voit qu'elles sont très -finement ponctuées et rugueuses. Les aires latérales sont fortifiées par un triangle en re- lief strié et granuleux verticalement. Les pièces extrêmes sont radiées, denticulées sur leurs bords. Ces denticules , au nombre de treize pour la pre- mière, et de douze pour la seconde, sont lisses, de même que les apophyses d'insertion. Le limbe du manteau , assez étroit, est recouvert d'écaillés si déliées, qu'il paraît velu. En dessous, l'animal est rosé ou rougeâtre, son voile buccal auriculé ; la terminaison des branchies en est plus éloignée que dans les autres espèces. Il n'existe peut-être pas d'Oscabrion dont les couleurs soient aussi variables que celui-ci : c'est pourquoi nous avons fait figurer plusieurs individus , afin d'en donner une idée. Nous prendrons pour type celui qui, plus com- mun , est d'un vert assez uniforme, avec le limbe noir. Variété A (figures 7-9). Verdâtre, avec des lignes longitudinales bien séparées, d'un vert-bleuâtre : 392 ZOOLOGIE. ou ce sunt des taches de cette couleur , avec le bord du pied grisâtre. Variété B ( figures 10-12 ). Tout noir, avec la ligne dorsale blanche, et le limbe enfumé. C'est la plus forte de toutes. Variété C (figures r3-i6). D'un roux clair, ti- rant sur le ferrugineux, avec des stries longitudi- nales de cette dernière couleur. Le manteau est noir. Variété D( figures 17-18). Bougeâtre uniforme r avec le limbe noirâtre. Variété E , toute blanche. Il existe d'antres variétés moins tranchées que nous ne mentionnerons pas. Les valves à l'intérieur prennent plus ou moins la teinte extérieure. Leurs lames d'insertion sont séparées par une large échancrure plane. Cette espèce, rapportée par Pérou des cotes de la Nouvelle-Hollande , habite aussi la Nouvelle- Zélande, dans la baie des Iles. DIMENSIONS. pouces, lignes. Longueur 1 6 I .argeur >, <^ llaiitrnr .. 5 MOLLUSQUES. 393 12. OSCABRIOIV GUILLOCHÉ Chiton undulatus, nol). PLANCHE ^5, FIGURES 19-24. Chiton, corpore parvo , subcarinato , margine griseo vel rubente , tomentoso ; valvis cordifor- mibus , postice acutis , levibus , roseis vel rubes- centibus , undulatis transversimque lineolatis. Cette petite espèce tient, au premier aspect, de l'Oscabrion lamelleux, dans sa variété verdâtre , dont les linéoles simulent des stries. Elle est courte, ovalaîre , à dos élevé, caréné. Les valves intermédiaires sont uniformes, un peu en cœur, pointues en arrière, la seconde la plus ample de toutes. Elles sont complètement lisses, polies, ro- sées, ou légèrement verdâtres et marquées de li- néoles transverses, ondulées, de l'une ou l'autre couleur, selon celle du fond. On remarque à la loupe, sur les aires latérales, des rangées longitudi- nales de points noirs; ils recouvrent la première valve. Quelques individus ont une teinte rosée au milieu, et des taches vertes sur les côtés. Le man- teau, assez large, est rougeâtre et rendu tomen- teux par une foule de petits poils courts. La pre- 394 Z00L0G11L mière valve a neuf dents ciliées; la dernière en manque à sa lame d'insertion. Les autres apo- physes ont une échancrure arrondie, et toutes les valves sont marquées, à l'intérieur, d'un triangle couleur de rose, caractère qui suffirait pour faire distinguer cette espèce remarquable par Félégance et la disposition de ses couleurs. Le pied est rose pâle ou jaunâtre ; on compte vingt- neuf lamelles branchiales de chaque côté, assez distantes du chaperon céphalique. Ils perdent dans la liqueur leur couleur rosée, mais conservent fort bien la verte. Ils sont assez communs à la baie des Iles de la Nouvelle-Zélande. DIMENSIONS. lignes. Longueur 1 1 Largeur 7 Hauteur 3 i3. OSCABIUON CANNELÉ. Chiton canaliculatus , nob. PÏ.A.NCIIE ^5, FIGURES 3y-4'^- Chiton y elongatus y élevai us , valde carinatus, rose us ; valvis triangularibus , longitudinaliter MOLLUSQUES. 395 sulcatis y postice crenulatis ; pallio tenuissimo squamoso. Élégante petite espèce , toujours d'un joli rose, à coquille allongée , rétrécie , élevée , fortement carénée ; chaque valve intermédiaire formant une pointe postérieure. Elles sont fortement striées en long , et ventriculées sur leur bord postérieur. Leur aire latérale est fortifiée d'un triangle bien en relief, qui atteint jusqu'au sommet. Cette espèce de contre-fort a quatre sillons transverses granu- leux. Les deux valves terminales ont leurs stries rayonnantes , toutes deux avec dix dents striées , à peine perceptibles dans la postérieure. La co- quille recouvrant presque tout le corps , le man- teau a peu de développement; il est tapissé de squammes granuleuses extrêmement fines, égale- ment rosé, quelquefois taché de brun. Le rouge des aires latérales et du sommet est un peu plus foncé ; quelques individus ont des taches trian- gulaires dans la longueur de ce sommet; d'autres sont verdâtres, maculés de rouge. Le dessous du corps est jaunâtre. On trouve assez souvent cette espèce dans l'anse de l'Astrolabe , à la baie Tasman de la Nouvelle- Zélande. DIMENSIONS. lignes. Longueur. . . . g Largeur 6' Hauteur ... /. .',96 ZOOLOGIE. 14. OSCABRIO^ PARQUETÉ Chiton tessellatus , nob. PLANCHE 75, FIGURES ^-\rJ- Chiton , corpore ovali , planiuscùlo , griseo , si- cut imbricato ; valvis granulosis , lateribus sul- catis ; pallio squamoso , lutescente viridi , fusco macula to. Petite espèce , ovalaire , presque plate , ayant cependant une légère carène arrondie, toute gri- sâtre, qui, examinée de près, est agréablement imbriquée de tâches allongées, brunes et blanches. Les valves sont très-finement granuleuses , pour- vues sur les côtés de triangles sillonnés en travers. Les deux terminales ont des dentelures lisses, au nombre de douze dans la première , et en plus grande quantité à la dernière. Le manteau est squammeux, jaunâtre ou verdâtre, et régulière- ment tacheté de brun. Le pied est étroit, jaunâ- tre ; les branchies touchent presque à la tète. Cette espèce habite le havre Carteret , à la Nou- velle-Irlande. DIMENSIONS. lignes. I .ongueur 9 Largeur (i Hauteur « MOLLUSQUES. 397 i ». OSCABRION DE MALRICK. Chiton mauritianus, nob. PLANCHE 73 , FIGURES 1-3. Chiton y testa elongata , carinata , transversim tenuissime striata, fusco-viridi , subtus flavicanie ; pallio virescenti fusco radiato. Petite espèce , ovalaire, allongée, à valves éle- vées en toit , étroites , carénées , finement striées en travers , et fortifiées par des triangles latéraux, sur lesquels passent les stries. Elles sont d'un vert très-foncé, plus clair au sommet, de même que les bords du manteau , lesquels sont recouverts de fines écailles , serrées , arrondies , marquées de dix- huit bandes rayonnantes brunes. Le des- sous du corps est jaunâtre, le pied rétréci, et les branchies proportionnellement fort grandes , at- teignant presque les côtés de la tête, dont le bou- clier est large et dilaté. On compte environ trente- huit lamelles à chaque cordon branchial. N'ayant qu'un seul individu pour le dessin , nous n'avons pu indiquer la forme extérieure des osselets ter- minaux, et savoir s'ils sont denticulés. Cet Oscabrion ne peut être confondu avec notre vert , parce que sa couleur est différente. Il est '.98 ZOOLOGIE. plus caréné , et ses stries sont en sens opposé de l'autre; de plus il a des bandes brunes sur le con- tour du manteau. Il est rare à l'Ile-de-France. DIMENSIONS. lignes. Longueur 9 Largeur 5 Hauteur 3 16. OSCABRION A COTES ÉTROITES. Chiton angusticostatus, nob. PLANClIi: 73, FIGURES 4~4- Chiton, testa ovata planiuscula , carinata , valvis angustissimis , postice acutis ; extrema la- tissùna, orbiculata , pallio squamoso. Bien que nous n'ayons que les valves d'un in- dividu de cette espèce, que nous devons à notre ami M. Julien Desjardins de l'Ile-de-France , si souvent cité dans cet ouvrage, elle est trop distincte pour ([uo nous ne la fassions pas figurer ici , tout en recommandant à cet habile et zélé naturaliste, qui habite sur les lieux où elle vit , de nous en donner quelque jour un bon dessin. MOLLUSQUES. ;J99 Elle est ovalaire , large , peu élevée , s'abaissant en arrière par la saillie des osselets antérieurs. Du troi sième au septième, ils sont excessivement étroits arqués en arrière , avec une petite pointe médiane qui concourt à former une carène dorsale. Le der- nier est le plus large de tous , presque orbiculaire c'est le second qui vient ensuite pour le volume ; les intermédiaires sont à peu près égaux. Leurs apo- physes d'insertion sont également étroites , den- ticulées sur les côtés , et séparées par une large échancrure plane. Les valves terminales ont des denticules striées. A l'intérieur toutes sont d'un as- sez joli vert ; ce qui nous fait supposer que ce doit être aussi leur couleur en dessus, car elles étaient rongées. Nous les croyons également striées à la manière de notre Oscabrion vert, dont une variété a des rapports avec cette espèce. Son man- teau est écailleux; les squammes sont ovalaires. DIMENSIONS. lignes. Longueur j i Largeur 8 Hauteur en avant /t iOO ZOOLOGIE. division des ciiitonnelles, de Blninville. ) 17. OSCABRION ZÉLANDAIS. Chilon zelandicus, nol). PLANCHE 73 , FIGURES 5-8. Chiton , testa parva, elevata , carinata , gra- nulosa , luteo et fusco variegata; fasciculis pilo- sis duodeviginti ; pallio echinato. Assez petiteespèce ovalaire , allongée , ados élevé, un peu caréné, garnie de chaque côté de neuf fais- ceaux de soies rudes , longues, jaunâtres, très-di- vergentes et se touchant les unes les antres. Indé- pendamment de celles-ci, le manteau est recouvert de petites épines blondes feutrées. Les valves sont étroites , presque égales entre elles , si ce n'est la dernière, arrondies en fer-à- cheval, granuleuses, comme squammeuses sur les cotés, légèrement striées au milieu et en avant. Les lames d'insertion sont grandes, séparées par une échancrure bien arrondie. La première a cinqlarges dents, la dernière seulement trois. La couleur de ces valves est jaunâtre, piquetée de brun ; quelques- unes ont une liçne noire au sommet. Le dessous MOLLUSQUES. 401 du corps est jaunâtre ou rougeâtre. Le chaperon céphalique est fort large. Cet Oscabrion se roule constamment en boule, lorsqu'on le détache du rocher. On le trouve dans la Passe des Français, à la Nouvelle-Zélande. Il existe des variétés grisâtres , d'autres ver- dâtres. Le port du Roi-Georges a une espèce très- voisine de celle-ci , mais dont les soies sont moins longues et toujours réunies en un faisceau serré. DIMENSIONS. pouces. lignes. Longueur i « Largeur. « 6 Hauteur ... « 3 nS. OSCABRION DE GARNOT. Chiton Garnoti. Blainville, Dict. des Se. rtat, t. 3G, p. 552. PLANCHE 73, FIGURES Q-l4- Chiton , corpore ouali , crasso , planiusculo , viridi-fuscescente , subtus aurantiaco ; valvis semi- Zoologie. T. III. .jjj 402 ZOOLOGIE. circularibus , intus viridibus ; pallio tomentoso* fasciculos pilosos duodeviginti ferente. Ayant vu et dessiné cetOseabrion vivant, nous ajouterons quelques caractères que n'a pu voir M. de Blainville, qui, le premier, a décrit cet Oscabrion et lui a donné le nom de M. Garnot, médecin de la marine, qui l'a rapporté du cap de Bonne-Espérance , où il fit naufrage à son re- tour du voyage de la Coquille. Sa forme est ovalaire, un peu allongée, dépri- mée, quoique épaisse; le manteau en occupe une grande étendue, parce que les valves sont petites , onguiculées ou arrondies en fer-à-cheval, peu bom- bées, sans carène, granuleuses sur les bords, lé- gèrement striées en long au milieu , ayant leurs apophyses d'insertion presque aussi grandes que le disque , à dentelure latérale à peine indiquée. Malgré le drap marin qui recouvrait la coquille, nous avons pu distinguer qu'elle était jaunâtre, avec des taches brunes et un triangle brun au mi- lieu de chaque osselet. Intérieurement ils sont bruns , avec les apophyses d'un vert d'aiguë ma- rine. Le premier a cinq dents, et le dernier, for- tement ailé, est échancré postérieurement. Le manteau est tomenteux, verdàtre , portant, près de la coquille , dix -huit faisceaux de soies courtes , divergentes et brunes. Il est d'un vert plus clair en dessous. Le pied , assez étroit, est orangé et blanc sur les côté». MOLLUSQUES. 403 Provient de la baie de la Table, où il paraît rare. DIMENSIONS. ponces lignes. Longueur i 6 Largeur i Hauteur » 6 ( division des oscabrf.lt.es, de Lamarck. ) 19. OSCA.BRI0N VIOLET. Chiton vioiùceus, noh. Etoitani, par les indigènes de la baie Tasma». PLANCHE 70, FIGURES l5-l6. ( Le même, variété, fig. 17-20. ) Chiton* corpore ovali, convexiusculo, carnoso , levi, subrubro aut luteo , duodeviginti punctis pi- losis notato ; ossiculis confertis triangularibus vio- laceis ; primo hexagono. Varietas , pallio lutescente punctis rubris irro- rato. 26* 4U4 ZOOLOGIE. Cette beile espèce fait le passage des Ghiton- nelles de M. de Blainville aux Oscabrelles de M. de Lamarck. En effet, ses valves sont rétré- cies, arrondies, en partie recouvertes par le man- teau. Elles se touchent cependant encore , mais seulement par leurs extrémités. Les grands fais- ceaux de poils sont remplacés par dix-huit pores fort petits, qui contiennent encore des soies qu'on ne peut voir qu'à la loupe. Les branchies ne sont point aussi longues que dans les Chitonnelles; plus cependant que dans l'Oscabrelle proprement dite , où nous allons voir les osselets ne plus se toucher, du moins en partie. L'Oscabrion violet est ovalaire, un peu allongé, plus élargi en arrière qu'en devant, à manteau épais, charnu, lisse, d'un brun de chocolat clair, ayant, de chaque coté , près des osselets, neuf petits pores rugueux. Les osselets, moins le premier, sont en forme de selle , larges , comme ailés ; leur partie saillante est triangulaire , en forme d'écusson élargi en arrière, portant, au milieu, une carène en V, transversalement striée , tandis que les côtés sont granuleux, écailleux. Les apophyses d'insertion sont beaucoup plus grandes que le disque , subarrondies avec une scissure latérale qui les divise en deux de chaque côté. Tous les osselets sont à peu près de même grandeur et de même forme , excepté les deux extrêmes. L'antérieur, arrondi , a six dents, qui correspondent à autant d'angles en relief de MOLLUSQUES. 405 ï'écusson , le postérieur n'en a que cinq , qui sont bi- furquées. La coquille est d'un beau violet velouté en dessus, un peu plus foncé sur le triangle mé- dian ; elle est verte en dessous. Le pied est d'un jaune légèrement rougeâtre. Les lamelles bran- chiales, au nombre de vingt de chaque côté, oc- cupent environ les deux tiers postérieurs du corps. Le pied est proportionnellement étroit, et le voile buccal très-ci rconscrit. La variété que nous faisons figurer a le man- teau jaune , avec des taches et des stries trans- verses rougeâtres. La coquille est plus pâle. Il est des individus sur lesquels on ne peut voir les pores latéraux, qui sont les ouvertures de ca- naux aquifères, par lesquels nous avons vu jaillir l'eau que ces Mollusques absorbent. Cet Oscabrion habite l'anse de l'Astrolabe , à la baie Tasman de la Nouvelle-Zélande. Nous possédons un individu , dont les valves usées sont plus larges et moins longues que dans les autres. DIMENSIONS. lignes. Longueur 20 Largeur i3 Hauteur 6 ou 406 ZOOLOGIE, 20. OSCABKION MONTICULAIRE- Chitoii nioriticulatis, nob. Karimoan, par les Indigènes Circonférence i 5 412 ZOOLOGIE. REMARQUES SUR LES GEISRES CREPIDULE ET CA.LYPTRÉE. Nous pensons que ces animaux sont un peu trop reculés dans la série, sous le rapport de leur orga- nisation , qui est plus complète que celle desHip- ponices, avec lesquelles ils ont des affinités, et que celle des Patelles, des Patelloïdes, des Oscabrions; ils pourraient même précéder les Troques et les Turbos. En effet , indépendamment des fonc- tions générales propres à tous les Mollusques, ils jouissent de plus de l'hermaphrodisme insuffisant, portant un organe excitateur; ce qui fait supposer qu'il doit y avoir un accouplement réciproque. Les Crépidules et les Calyptrées , comme genres distincts , ne nous semblent pas bien établis comme ils le sont par rapport aux coquilles; encore moins relativement aux animaux, chez lesquels il n'existe certainement pas plus de différence qu'entre les Nérites et les Néritines, qu'on a réunies ajuste titre. Les Crépidules proprement dites ne nous ont offert de différences que dans leur branchie un peu moins exsertile, et dans la disposition du muscle d'attache qui s'insère des deux cotés , en avant de la cloison. Nos observations reposent sur une espèce très-voisine de la Cafyptrcea Làmarkii de M. Deshayes ( Trochus calytrœformis de La- MOLLUSQUES. U3 marck) et sur la Crépidule à côtes du précédent auteur. S'il y ^ une distinction générique à éta- blir, on la trouvera probablement plutôt dans la forme de la cloison que dans celle de la coquille et de sa spire. Encore faudra-t-il que le Mollusque offre des différences. Pour cela, nous renvoyons à la connaissance de celui des Calyptrées coniques, portant, dans leur intérieur, un osselet en cornet , que nous n'avons point eu occasion d'examiner. Si l'animal est semblable à ceux que nous connais- sons déjà, ce qui est plus que probable, nous ne voyons que des groupes ou des divisions à former. Il est facile de voir, dans une collection , que des Crépidules ovalaires , à sommet presque droit et abaissé postérieurement , on passe à ce qu'on nomme des Calyptrées, qui deviennent turbinées, puis tout-à-fait coniques, sans presque changer la forme de leur cloison. Ainsi donc , pour nous , en attendant un plus ample informé, les Calyptrées seront des coquilles ayant, dans leur cavité, une lamelle spirale, en cornet ou en fer-à-cheval. Celles à cloison trans- verse seront des Crépidules qu'on pourra distin- guer, pour la facilité de l'étude, i* en ovales, 2°en arrondies, 3° en coniques. Ces animaux, très-timides, fuient la lumière et vivent à de plus ou moins grandes profondeurs , toujours fortement appliqués sur les corps marins, 414 ZOOLOGIE, ou dans des coquilles dont ils prennent souvent les ondulations. Ils portent leurs œufs sous leur co- quille. On en trouve dans toutes les mers. La Nouvelle-Hollande et la Nouvelle-Zélande sont les lieux qui nous ont montré le plus d'individus à la fois. A. Espèces ovalaires. i. CRÉPIDULE A COTES. Crepulula rostata. Sowerby, ii° i'^, fig. 3. Desbayes, Encyc. méth., t. II, page o.V>, n° 8. PLANCHE ?2 , FIGURES IO-I2. Crepidula , testa ovato - elongata , radiatim costata; costis distantibus , convexis , flexuosis ; suivis subrubris ; intus albo-violacea , lineis longitudinalibus violaceis picta ; margine antice jlexuoso ( Desh. ) Cette coquille est tellement bien caractérisée , qu'il n'est pas étonnant que M. Sowerby en Angle- terre, M. Deshayes à Paris, et nous à la Nouvelle- MOLLUSQUES. 415 Zélande, lui ayons donné, sans nous communi- quer, le même nom. «Cette charmante espèce, dit M. Deshayes, « est ovale , oblongue , plus pointue au sommet « qu'antérieurement; ce sommet un peu oblique et « recourbé donne naissance à douze ou quinze cotes « arrondies , rayonnantes , distantes , onduleuses , a qui gagnent le bord et le festonnent ; elles sont « blanches, et les intervalles qui les séparent sont « striés de brun rouge. En dedans , cette coquille a est blanche, d'un violet plus ou moins foncé sur « les bords, et marqué de quelques rayons rouge- « brun ou violacé. La cloison est mince , blanche, « toute plate, et son bord libre est droit sans au- « cune sinuosité ; les côtés ont quelquefois un li- ft séré violet. » DIMKNStONS. pontes. lignes. I 5 1 » Cette coquille provient du même lieu que celle que M. Lesson donna à M. Deshayes, de la baie des Iles, à la Nouvelle-Zélande. Elle v est fort com- mune ; mais il faut , pour ainsi dire, la découvrir collée aux parois des petits bassins que la mer laisse en se retirant, encroûtée de dépôt marin, et cou- verte de thalassiophy tes. Il faut enlever toutes ces productions, pour distinguer ses côtes et leur cou- 416 ZOOLOGIE. ieur; mais, en dedans , elle est d'un beau poli et colorée de violet plus ou moins foncé, et quel- quefois fort vif. L'animal a le pied ovalaire , un peu pointu , comme la partie postérieure de sa coquille , ré- tréci en avant sur le bord , puis se dilatant en forme d'auricule. Il est fixé à la partie interne de la coquille , un peu en avant de la cloison , par deux muscles arrondis , dont on voit très-bien les impressions sur le tèt. Cette cloison est inter- posée entre cet organe et la masse des viscères, à peu près comme l'opercule des Navicelles, et di- vise le corps en deux parties distinctes, qui ne sont jamais en contact. La tète , naturellement assez grosse, en cœur, est encore élargie par deux plis charnus, réguliers, non frangés , qui partent des tentacules et se portent sur les cotés du cou. Les tentacules sont courts , obtus, et portent des yeux sessiles , noirs à leur base ex- terne. Le mufle est bilobé , et l'ouverture de la bouche est en fente et placée au dessous. L'extré- mité de la tète, les tentacules, le contour du pied sont jaunes ; le bord du manteau est marqué de points de la même couleur. Le reste de l'anima! est blanc. Lorsqu'il est collé à la paroi d'un bocal , on voit très -bien le manteau qui tapisse la coquille dans tout son contour, et, au-dessus de la tête, les lamelles branchiales qui se portent obliquement MOLLUSQUES. 4 17 \\e gauche à droite, et, derrière cet organe, la fin du canal intestinal collé au plafond branchial, et qui décrit une forte courbure avant que de for- mer l'anus , devenu libre à son extrémité. Il se trouve placé en dedans de l'utérus; disposition contraire à ce qui a lieu dans l'ensemble des Mollusques Pectinibranches. Nous n'avons point remarqué le double feuil- let branchial dont parle M. de Blainville. Seule- ment nous avons déjà fait observer que les lamelles étaient moins longues et moins rigides que dans ce qu'on nomme les Calyptrées, du moins pour une espèce que nous ferons bientôt connaître. Les folli- cules du manteau sécrètent une intarissable visco- sité que nous n'avons point vue dans d'autres espèces. Elle a contribué à rendre nos individus peu propres à être anatomisés, malgré le. soin que nous avons eu de les changer souvent de liqueur. La masse buccale est pourvue d'un ruban lingual fort petit. L'estomac est à peine distinct de l'intes- tin; ce dernier, en passant dans le foie, se déploie à droite, et forme aussitôt l'anse dont nous venons de parler, qui s'applique au manteau , entre lui et la branchie. Le foie , l'ovaire et le testicule forment la masse conique , légèrement contournée , qui remplit la partie postérieure de la coquille. Elle est contenue dans une duplicature du manteau , sorte de péritoine sur lequel rampent de gros vais- seaux, qui se dessinent très-bien sur le fond noir Zoologir . t. m. 418 ZOOLOGIE, du foie, placé tout-à-fait à l'extrémité du tortillon. L'ovaire et le testicule forment une masse de pe- tits grumeaux jaunes. Nous n'avons point suivi ces organes dans leur cours, qui doit être très-borné. On distingue parfaitement, au côté droit de la ca- vité pulmonaire, l'utérus, ondulé, un peu bos- selé, de couleur jaune. Il s'ouvre très-près du bord du manteau. Le pénis est un petit cylindre, allongé , saillant à la base du tentacule droit. Avec ce double appareil régénérateur, que nous a fait connaître M. Deshayes, y a-t-il accouple- ment réciproque, ou bien, par un cas tout-à-fait exceptionnel, ces Mollusques se suffiraient- ils à eux-mêmes ? Malgré leur apatbie et leur fixa- tion presque permanente sur les rochers, dont ils prennent la forme, nous ne le pensons pas, vu les dispositions des parties. ». CREPIDUEE CONTOURNÉE. Crepiilula c on tort a , nob. PLANCHE 72 j FIGURES l5-l6. Crepidula, testa ovato-elongata, convexa , re- çu rv a, ad dextrwn conforta, alba ; apice termi- nait. MOLLUSQUES. 419 Cette espèce est entièrement d'un blanc mat en dessus , polie en dedans. Elle est allongée , ar- quée, arrondie et rélrécie en dessus, contournée du côté droit sur deux individus. Le milieu ne porte pas par l'abaissement des deux extrémités. Son sommet, obtus, est tout-à-fait terminal, un peu dévié à droite. Sa cloison , lisse et droite, oc- cupe plus d'un tiers de l'intérieur. L'animal , que nous n'avons point dessiné , se fait remarquer par le beau jaune de son manteau; le reste du corps est aussi de cette couleur, mais moins vive. Habite la baie des Iles, à la Nouvelle-Zélande. DIMENSIONS. lignes. Longueur 8 à y Largeur. . . .; 5 » B. Espèces orbicdlaiues. 3. CRÉPIDULE TOMENTEUSE. Crcpidala tomentosa , nob. PLA.NCHE 72 , FIGURES 1-5. Crepidula , testa orbiculato-conveoca , planius- ZOOLOGIE. Dans le jeune Age , les valves sont également bombées. Habite le port du Roi-Georges, à la Nouvelle- Hollande. DIMENSIONS. Diamètre an téro- postérieur — . vertical, à peu prés le même. Épaisseur sans les aspérités Largeur des auricules pouces. ligne; I 6± 1 M » » 6 I i MOLLUSQUES. 447 Genre HOULETTE. — Pedum , Bruguières. HOULETTE SPONDYLOIDE. Pedum sporidiloïdeum . Lamarck, An. s. v., t. VI, ire part., page 1 54, n° ï. Ibid. pour la synonymie. PLANCHE 76, FIGDHES l5-2I. Pedumy testa ovatocuneiformi> planulata;valva superiore striis longitudinalibus granulato - sca- bris. (Lamk.) La forme de ce Mollusque est traduite par celle de la coquille , qui est ronde dans le jeune âge, et ovale dans l'état adulte. Les bords du manteau sont entiers, libres dans leurs contours, et ouverts dans les trois quarts de leur circonférence. A quelques lignes du limbe, il est garni d'une grande quan- tité de cirrhes, entre lesquels on en voit de plus gros qui dominent, et, de distance en distance, de petits tubercules arrondis, à peu près CQmme dans les Peignes. Les branchies sont doubles , fort grandes , ayant chacune deux feuillets. Entre elles existe un large 448 ZOOLOGIE. espace, plane, ayant, à sa partie postérieure , une languette recourbée en S, à l'extrémité de laquelle est l'anus. Le pied est très-petit, un peu com- primé, subtriangulaire, en onglet en arrière, ter- miné en massue antérieurement , et présentant une ouverture ronde à bourrelet, par où sort le byssus. Ce byssus est un peu long , d'un jaune doré, nacré; il passe par une échancrure arron- die du manteau. Au-dessus de ce tubercule du pied , est la bouche , entourée de quatre languettes sub- triangulaires , striées presque comme les branchies qu'elles touchent. Ces dernières font légèrement saillie hors du manteau. Elles sont noires et jau- nâtres à leur base. Ce Mollusque est orné de couleurs assez vives. La masse viscérale est jaune et noire. Les bords libres du manteau sont d'un vert bleuâtre, avec un liséré jaunâtre à l'extérieur ; en dedans , ils sont d'un beau vert éclatant, bordé de noir. Comme la coquille est le plus souvent bâillante, on voit ces bords se replier sur l'autre à angle droit. Les cirrhes sont jaunes, avec une ligne brune sur la longueur, les tubercules jaunâtres, marqués d'un point noir au milieu. La partie du manteau qui adhère à la coquille est d'un blanc bleuâtre. Le musUe qui meut les valves est large, rond, et placé assez près du bord supérieur. Les Houlettes habitent à une certaine profon- deur sous les eaux, dans des massifs de Polypiers. MOLLUSQUES. 440 Nous avons remarqué, à Vanikoro, que c'était ex- clusivement dans de petits plateaux arrrondis d'As- trées à rayons très -petits , dont on n'aperçoit même les animaux que par le mucus qu'ils laissent dégager lorsqu'on les touche. Tout à côté, des masses de Méandrines à sillons profonds, et pa- raissant convenables pour recevoir des Houlettes, n'en contenaient pas du tout. Cependant les Po- lypiers sont à peu près de même densité. Cette exclusion tient apparemment à la nature de leurs animaux. Ces Mollusques ne font qu'une très-petite saillie hors de la masse pierreuse dans laquelle ils sont contenus. Nous pensons qu'ils s'y enfoncent par un mécanisme particulier, car nous avons vu , au milieu des Astrées , de petites et de grandes Houlettes, et jamais au dehors et sur les côtés, ce qui n'aurait certainement pas manqué d'arriver, si , peu à peu, elles étaient envahies par l'accrois- sement des Polypiers. L'animal peut se donner des mouvements alter- natifs d'abaissement et d'élévation, à l'aide du bys- sus qui sort par la partie antérieure de la valve droite. Nous nous sommes assurés, en touchant la coquille , de la faculté qu'elle a de s'enfoncer de quelques lignes et de se coller à une des parois de sa fosse du côté de la valve lisse, qui est aussi le byssifère. Il faut même employer un couteau pour la détacher. Elle bâille comme les Peignes, et ses mouvements sont aussi brusques II est tout na- Zoologie, t. m. ag 450 ZOOLOGIE. turel qu'elle s'élève à mesure que le Polypier gran- dit, pour tenir un niveau aussi constant que celui que nous présentaient presque tous les individus, petits ou grands. Les jeunes Houlettes diffèrent des adultes en ce qu'en général elles ont une forme plus arrondie et la valve droite non rebordée sur la gauche. Ainsi, ce que M. de Lamarck paraît disposé à re- garder comme une espèce, n'est réellement qu'un jeune âge. Les Astrées de Vanikoro étaient lardées de ces Mollusques. Il y en avait parmi elles de plus de six pouces de diamètre. Nous ne reconnûmes pas d'abord ces précieuses coquilles ; et lorsque nous fumes à même de nous en procurer, une circonstance tout-à-fait indépendante de notre volonté nous empêcha d'en recueillir et de les rendre aussi communes en Europe qu'elles sont encore rares. C'est à Xaccore du récif qui est devant le vil- lage de Manévé, qu'on en trouve le plus. Ceux qui voudront s'en procurer au prix qu'elles nous ont coûté , seront obligés de se munir d'une pince de fer, et de choisir les basses marées ; encore tra- vaille-t-on dans l'eau jusqu'à la ceinture. On peut se faire aider par les indigènes. La même espèce existe aux Séchelles, et peut-être à IIIe-de-France, où nous en avons vu une au marché. Nous en représentons de divers âges , ainsi que ranimai et d'autres engagées dans une Astrée. MOLLUSQUES. 451 Genre LIME. — Lima, Bruguières. i. LIME ENFLÉE. Lima inflata. v Lamarck, An. s. v., t. VI, ir* part., page îfifi, n° i. Ibid. pour la synonymie. PLANCHE 76, FIGURES 7-IO. Lima , testa oblique ovata, valde tumida> utro- que latere hiante ; awiculis minimis; cardineobli- quo ; margine subintegro. ( Lamk. L'animal ne peut pas être entièrement contenu dans sa coquille, qui, toujours bâillante, lui per- met de faire sortir les appendices de son man- teau. Celui-ci, très -grand, ample, ouvert dans presque toute son étendue , rabattu en dedans , a son pourtour garni de nombreux cirrhes ten- taculaires fort longs , déliés et noueux. Les antérieurs sont rosés , les postérieurs blancs. L'abdomen est arrondi en forme d'ampoule. Il en part un pied long, étroit, blanc, en massue à son extrémité , qui est cannelée et susceptible de foire adhérer le Mollusque aux corps les plus lisses. Il *9* 452 ZOOLOGIE. y a quatre lamelles branchiales , deux de chaque côté. Le muscle des valves, placé fort près du som- met, jouissant d'une grande dilatation, permet à la coquille de s'ouvrir largement ; ce qui , joint à l'élasticité* du ligament de la charnière , fait que la Lime vole, pour ainsi dire, dans l'eau par les battements brusques et réitérés de ses valves. Il nous est réellement arrivé d'être obligés de cou- rir après ce Mollusque au travers des Madrépores où habitent ces animaux. Aristote avait déjà signalé cette faculté dans les Peignes, qui s'élève- raient même au-dessus des eaux. Ainsi l'espèce qui nous occupe est libre et n'a point le byssus dont parlent Poli et Draparnaud. Elle provient de Tonga-Tabou. IHMENSIOIV'S. Longueur de nos plus grands individus. (VOHCe*. llgl>M. (*) Cette élasticité est si graude, que le racornissement que l'esprit-de- rin opère sur le muscle rétrac.teur des valves ne peut la détruire , et que dans la liqueur même la coquille est presque toujours bâillant»*. MOLLUSQUES. 453 4. LIME LINGUATULE. Lima linguatula. Lamarck , An. s. v., t. VI , page 167 , n* 6. Ibid. pour la synonymie. PLANCHE 76, FIGURES 11-12. Lima y testa tenui , pellucida , exalbida , ob- longo-arcuata , undique hiante ; radiis tenuibus undulatis ; auriculis parvis. (Lamk. ) Cette petite espèce, mince et fragile, avoisine tellement la précédente, que, clans le jeune âge, on pourrait facilement les prendre l'une pour l'autre. Cependant la Linguatule est toujours plusbâillante dans son contour. Mais son animal est différem- ment coloré. Le manteau est largement tacheté de rouge brun ; les cirrhes sont comme articulés et annelés de la même couleur. L'abdomen est rouge, et le pied légèrement rosé. Du reste, l'ani- mal est de même forme que le précédent, et libre , comme lui , sans byssus. Dans notre dessin , les appendices du manteau paraissent moins nom- breux. 454 ZOOLOGIE. Habite le port Dorey de la Nouvelle-Guinée, et peut-être aussi la Nouvelle-Irlande. On trouve également des Limes à la Nouvelle- Zélande. DIMENSIONS. ligne» Longueur de nos individus n MOLLUSQUES. i55 Genre HUITRE. — Ostrea , Liiiné. HUITRE ÉPINEUSE. Ostrea échinât a , nob. PLANCHE j6 , FIGURES ï3-I 4- Ostrea, testa minima , suborbiculata , obscure violacea, viridi, bilineata, echinata ; spinis longis, truncatis , canaliculatis ; valva inferiore longiori. Très-petite espèce, orbiculaire ou un peu allon- gée , à valve inférieure fixée dans toute son éten- due, relevée et débordant la supérieure. Celle-ci est plane et recouverte de longues pointes, très- pressées , droites , obtuses, creuses ou canalicu- lées. Elles sont formées, comme toutes les excrois- sances calcaires des Mollusques , par le bord du manteau, qui est probablement laciniéàcet effet. Aussi sont -ce des canaux plus ou moins bien fermés, et dont on aperçoit toujours la rainure. La couleur de cette Huître est un violet sombre en dessus , avec deux lignes vertes convergentes au sommet. Elles sont plus ou moins bien appa- rentes selon les individus. L'intérieur est violet. 45G ZOOLOGIE. taché de blanc. L'intérieur des épines est chamois. Elle habite l'île d'Amboine, où elle couvre les rochers situés à gauche du débarcadère , et aux- quels elle est fort adhérente. Tous les individus, fort petits, n'ont guère plus de cinq à six lignes de diamètre. Un seul, de forme quadrilatère, avait dix-sept lignes de longueur. MOLLUSQUES. 457 Genre A.VICULE. — Jvicula, Lamarck. AV1CULE GÉORGIENNE Avicula georgiana , nob. PLANCHE 77, FIGURES IO-II. Avicula y testa te nui , frasili , pellucida , ob- longa , subinflata , flavo-viridiscente , violaceo- maculata , aut lineis albis radia ta ; cauda brevi; auricula s tria ta. Petite espèce arrondie dans le jeune âge, niais de forme ovalaire, un peu pointue étant adulte, bombée, fragile, translucide, d'un jaune verdàtre rarement uniforme, le plus souvent violacé et re- couvert delignes blanches très-fines etrayonnantes, simulant des stries. L'intérieur est d'un beau na- cré dans la partie qu'occupe le corps de l'animal , les bords sont jaunes ou violacés. Le sommet est arrondi; la valve gauche toujours plus bombée; l'auricule de la droite est feuilletée, comme striée. Le prolongement qu'on nomme la queue est peu considérable et arrondi dans cette espèce, qui est souvent brillante des deux cotés. 458 ZOOLOGIE. Les Avicules sont très- communes au port du Roi-Georges. On en-trouvé de longues files de di- verses espèces , fixées en chapelet sur des feuilles de zostera ou d'autres fucus. Leur byssus est si court, qu'elles semblent embrasser le corps sur lequel elles sont par leurs valves. C'est dans le havre abrité de la Princesse -Royale qu'on en trouve le plus, sur des tas de plantes marines, qui servent de coussin à leur fragilité. DIMENSIONS. Longueur de nos plus grands individus. Largeur, y compris la queue Épaisseur pOUC?3. ligne* I 4 » 1 1 » 5 MOLLUSQUES. 459 Genre PINTADINE. — Meleagrina, Lamarck. i. PINTADINE OVALA1RE. Meleagtina ovata, uob. PLANCHE JJ , FIGURES I2-l3. Meleagrina , testa elongato-ovali , planiuscula , lœvi etfragili, viridiscente , Uneis nigris punctatis radiât a ; in tu s albo-fulgente . C'est plutôt comme division des Avicules que comme un genre particulier que nous donnons ici deux Pinladines nouvelles. Nous suivons en cela l'opinion de M. de Blainville. M. de Lamarck, qui a créé ce genre, ne paraissait pas beaucoup y tenir, car il avoue que les vrais caractères dis- tinctifs sont difficiles à saisir. L'animal des unes et des autres nous a paru presque semblable, d'a- près un examen superficiel, il est vrai. Le nom que nous donnons à cette espèce indique qu'elle tient plus des Avicules que des Pintadines, qui sont ordinairement arrondies. Elle estovalaire, allongée comme l'Avicule à petite côte, à valves égales, brillantes des deux côtés, arrondies aux ÎGO ZOOLOGIE, extrémités, peu bombées. La droite est presque plane; le renflement qui, dans des espèces, s'allonge en queue, esta peine indiqué. L'auricule de l'échan crure byssifère est toujours relevée et écailleuse. La couleur la plus tranchée de cette coquille est un vert sombre , avec de larges rayons noirs ponctués , qui viennent converger au sommet. Ces couleurs sont plus claires à l'intérieur, où tout l'es- pace qui correspond au corps du Mollusque forme une belle nacre resplendissante et arrondie. Nous avons des individus d'un vert tirant sur le noir postérieurement; un seul est rougeâtre. Cette Pintadine habite l'île de Vanikoro, où elle n'est pas rare. DIMENSIONS. pouces, ligne». I Longueur 2 La rgeur l * a. PINTADINE DE TONGA. Mcleasrina tonga/ia , nob. 'S' PLANCHE 77, FIGURES l4" l^- Melcagriiui , testa ovato - acuta , inœquwalvi , viridi , Jusco-viresccnti radiato - punctata , intus smaragdina , postice viridi. MOLLUSQUES. 46 J C'est encore plus aux Avicules qu'aux Pinta- dines qu'appartient cette espèce, tant par sa forme que par sa fragilité. Mais elle n'a point de dent à la charnière. Sa forme est ovalaire , pointue en avant , à charnière droite et très -oblique dans ce sens. Les valves sont inégales (la droite plate, la gau- ceh bombée antérieurement ), très-minces, folia- cées sur leur bord, à sommets bien marqués, terminaux et antérieurs. Cette coquille est un peu bosselée à l'extérieur, lisse d'un vert sombre , radiée de lignes ponc- tuées d'un vert plus sombre encore. L'intérieur est d'une superbe nacre dans une grande étendue ; les bords postérieurs et inférieurs sont d'un ver- dâtre vernissé. Habite Tonga-Tabou. DIMENSIONS pouces. ligne*. Longueur j 5 Hauteur - 1 i Epaisseur » '\ \ 462 ZOOLOGIE. Genre MOULE. — Mytilus , Lamarck. MOULE POLYODONTE. Mytilus polyodontus , nob. PLANCHE 78, FIGURES l5-l6. Mytilus, testa oblouga, angulata } rubescente , in tus violacea, lineis curvis concentricis fuscis or- nata ; costis longitudinalibus , crassis , granosis , undulatis; cardine plurimi dentato. Au premier aspect , on prendrait cette Moule pour le jeune âge de celle de Magellan, dont elle a un peu la forme. Cependant elle n'est pas brus- quement coudée comme cette dernière. Elle est ovalaire, à sommet un peu pointu et recourbé, renflée et anguleuse vers la base dans le sens de la longueur. Elle a de nombreuses côtes longitudi- nales, épaisses, granuleuses, rayonnantes et un peu onduleuses. Le moyen d'union de la char- nière se fait par huit ou dix dents séparées et bien arrondies. Ce caractère ne manque pas, et serait déjà suffisant pour la distinguer. Sa couleur est rouge brun foncé, avec cinq ou six bandes trans- MOLLUSQUES. i63 versales concentriques noires ; l'intérieur est vio- lacé et bleuâtre sur les bords. Le ligament a , de chaque côté, une ligne blanche très -marquée, et très-souvent le sommet est pourvu d'une dent qui se trouve sur la valve droite. Cette Moule est toujours d'une assez petite taille. Cette espèce offre des individus qui sont d'un brun rougeâtre uniforme et très-foncé. D'autres, plus rares, sont épais, raccourcis, renflés; anomalie qui se retrouve dans presque toutes les espèces. Habite dans plusieurs lieux de la Nouvelle-Zé- lande. DIMENSIONS. pouces. lignes. 5 » 9 6 » 464 ZOOLOGIE. Genre LITUODOME—Lithoclomus, Cuvier. LITHODOME LISSE. Lithodomus levigatus, nob. PLANCHEES, FIGURES 17-18. Lithodomus , testa elongata, cylindracea, recta, lœvigata, tenui, lutescente; intus fusca , poster iore violacea ; sulco laterali obliquo ; postice uncinato. Ce Lithodome ne se distingue des espèces con- nues que par son défaut de stries transverses, et par sa couleur, qui , au lieu d'être brune, est blonde. L'intérieur est jaunâtre, blanchâtre , na- cré, et d'un violet sombre en arrière sur les bords. Du reste, cette coquille est cylindracée, un peu comprimée sur les côtés quisont marqués d'nnsil- lon longitudinal oblique, convergent sur le sommet avec l'opposé. Elle est obtuse, arrondie en avant, et terminée postérieurement par deux onglets cal- caires, fort épais, pointus au milieu , séparés par une rainure profonde. Nous ignorons à quoi peuvent servir ces appendices que quelques-uns de ces ani- maux s'ajoutent. Ce n'est pas pour creuser la pierre MOLLUSQUES. 465 dans laquelle ils se logent , puisque cette portion d'eux-mêmes est toujours saillante à l'extérieur et sans action. Elle a fait donner le nom assez impropre de Caudigera à une espèce. Nous avons recueilli ce Lithodome dans les Ma- drépores du port Dorey, à la Nouvelle-Guinée. Par le poli de son têt , il a quelques rapports avec le Ropan d'Adanson , que M. Rang vient de nous faire connaître dernièrement avec des particularités sur son byssus que l'animal dispose de manière à pou- voir s'élever et s'abaisser dans son trou. Il est pro- bable que le nôtre , qui est plus allongé , moins ventru , et dont les prolongements sont moins ai- gus que celui d'Afrique , devait offrir quelque chose de semblable. DIMENSIONS. pouces, lignes. Longueur i 3 Epaisseur « /t Il est des individus beaucoup plus grands. Zoologie, t. m. 3o 46G ZOOLOGIE. Genre PÉTONCLE. — Petunculus , Lamarck. i. PÉTONCLE A LARGES COTES. Petunculus lalicostatus , nob. PLANCHE 77, FIGURES ^-6. Petunculus , testa orbiculari , convexa, albido- rubente, maculis rubris notata ; costis nwnerosis , latis, subplanis ; intus albo-castanea. Grande espèce, orbiculaire, bombée, à bords tranchants, marquée de larges côtes, nombreuses, presque planes , séparées par de larges sillons , très- finement striés en travers et en ondes par l'effet de l'accroissement. La charnière est étroite, gar- nie de sept dents de chaque côté. Les languettes d'engrenage des bords sont bien distinctes , lan- céolées. La forme et la couleur de ce Pétoncle varient un peu selon l'âge. Jeune, il est parfaitement circu- laire, très-bombé, d'un joli rose couvert de taches d'un rouge plus vif affectant des zones demi- circulaires. Le sommet est varié de blanchâtre. A l'état adulte, il s'aplatit davantage; ses bords MOLLUSQUES. 407 deviennent plus minces; sa base est un peu angu- leuse , et. sa couleur est blanchâtre mélangée de rouge brun. L'intérieur est blanc dans une partie du contour, d'un roux-marron vif dans le reste de son étendue, avec des stries très-déliées, con- vergentes vers le sommet. On peut trouver à cette espèce des rapports avec celle qui est figurée dens l'Encyclopédie mé- thodique (planche 3io , figure 4 ) » qui ne nous paraît décrite nulle part, et que Bruguières aura vue dans quelque collection. Ce Pétoncle habite la Nouvelle-Zélande , où il n'est pas rare. DIMENSIONS. pouces, ligne*. Diamètre 2 10 Epaisseur 1 G 2. PETONCLE OVALAIRE. Petuficulus ovatus, nol>. PLANCHE 77, FIGURES 1-3. Petunculus , testa ovali, convexa , crassa, in- fra truncata, plamdata , lutescente , subrubro ma- culata , intus spadicea ; costulis numerosù latis. 3o* 468 ZOOLOGIE. Très-grande espèce , fort épaisse, bombée, ova- laire, à bords arrondis, à côtes larges , bien espa- cées, planes, et disparaissant en arrière. La base de tous les individus était tronquée , rugueuse , usée, ce qui indique que ce Mollusque se déve- loppe dans cette position. Nous lui supposerions même un byssus. Mais ne l'ayant pas recueilli nous-mêmes, nous ne pouvons l'assurer : son pied n'en a point de traces. La charnière est assez largement écartée, n'ayant que quatre dents usées, très-obliques de côté. Le ligament est moins long que dans l'espèce précé- dente , mais plus large et formé de sept ou huit couches en chevron brisé. Les sommets, bien dis- tincts , sont recourbés. L'impression musculaire inférieure est remarquable par sa forte saillie. Les languettes d'engrenage des bords sont larges, can- nelées en forme de pelle. Cette coquille est jaunâtre , largement tachée de rouge brun. En dedans , elle est couleur de chocolat, excepté le bord supérieur, qui est blanc. Le ligament est noir. Très-commune à la baie des Iles de la Nouvelle- Zélande, elle est fort sujette à être attaquée par des vers marins qui la perforent par sa base. DIMENSIONS. pouces, lignes. Longueur d'avant en arrière 3 » Hauteur » 8 Epaisseur » io MOLLUSQUES. i(>9 3. PÉTONCLE AUSTRAL. Petunculus australis, nob. PLANCHE 77 , F1GUKES 7-9. Petunculus , testa orbiculato-cordata, convexa, lœvi y tota alba aut castaneo-lanceolata , intus alba , fusco maculata ; epidermide spadiceo to- mentoso. Petite espèce orbiculaire, un peu cordiforme, très- bombée, plus haute que longue, lisse, ou ayant des stries tellement fines, qu'on ne peut les distin- guer qu'à la loupe. Les sommets sont arrondis, re- courbés presque à se toucher, tant le ligament a peu d'épaisseur. Les dents de la charnière forment un demi-cercle continu ; il y en a environ douze de chaque côté ; les denticules des bords sont lan- céolées, très-pointues et un peu cannelées. Dans son état naturel , cette coquille est recou- verte d'un épiderme tomenteux brun marron, qui la fait paraître entièrement de cette couleur. Mais réellement elle est toute blanche ou tachée de flammes triangulaires d'un brun rougeâtre dirigées d'arrière en avant , plus nombreuses au sommet. L'intérieur est blanc, taché de roux. 470 ZOOLOGIE. Nous avons dragué cette espèce par une assez grande profondeur, sous le cap Dromadaire, à la Nouvelle-Hollande. DIMENSIONS. pouces, lignes. Diamètre antéro -postérieur i 3 — vertical i 51 Épaisseur » 1 1 MOLLUSQUES. 471 Genre IN UCULE. — Nucula , Lamarck. i . NUCULE AUSTRALE. Nucula australis , nob. PLANCHE 78, FIGURES 5-IO. ISucula, testa oblonga, elongata, antice ventri- cosa , postice compressa , rostrata , longitrorsum sulcato-lamellosa , alba ; epidermide virescenti; intus albida. Cette Nucule a le port de certaines Arches; elle est allongée , ovalaire , arrondie et ventrue en avant, anguleuse et très-comprimée en arrière, formant une sorte de rostre relevé , coupé obli- quement, un peu bâillant et ondulé sur le bord postérieur. L'inférieur est tranchant, comme ca- réné; les sommets sont arrondis, réunis, laissant voir en arrière une partie du ligament. Cette co- quille est largement sillonnée en long. Les côtes qui forment ces sillons sont un peu disposées en recouvrement, surtout en arrière, où elles suivent les contours du bord. Sa couleur est blanche , re- couverte d'un épiderme verdàtre; en dedans elle est 472 ZOOLOGIE. d'un blanc mat, sans être nacrée , et la série de dents très-aiguës se continue sans interruption. L'animal a à peu près la forme de sa coquille , c'est-à-dire qu'il est allongé , comprimé et rostre en arrière , plus épais en avant ; à manteau excessi- vement mince au milieu, denticulé sur le dos, ayant un sillon sur le limbe , ouvert dans toute son éten- due , si ce n'est à la partie postérieure , où il forme plutôt un entonnoir qu'un siphon , dans lequel s'ouvre l'anus. Un peu au dessous , le manteau porte deux petits appendices pouvant former un canal conduisant l'eau aux branchies. Peut-être était-ce réellement un petit siphon , que la con- traction de l'animal aura fait rompre, en le mettant dans l'esprit-de-vin , comme cela arrive quelque- fois. Les muscles d'insertion sont petits, arron- dis; l'antérieur un peu plus développé. Le pied est très-gros, élargi, ovalaire,avec une rai- nure au milieu, quelquefois strié en travers, avec de petits renflements vésiculeux. Les bords, en se rap- prochant, lui donnent la forme d'un fer de hache. Les branchies , placées près du dos , sont lon- gitudinales, étroites, un peu cylindriques, formées de deux feuillets réunis, dans toute leur étendue, sur une lamelle commune. Ces organes ont beau- coup de ressemblance avec ceux des Tridacnes. Les palpes buccaux sont très -longs, un peu rigides, plissés, s'étendant sur les parties latérales du pied, MOLLUSQUES. i7:i et formés par deux feuillets réunis dans toute leur étendue et striés transversalement. Cette espèce habite la Nouvelle-Zélande, où elle est fort rare. Longueur. Hauteur. . Épaisseur. DIMENSIONS. pouces. lignes I 4 » 8 » 6 474 ZOOLOGIE. Genre TRIGON1E. — Trigonia, Bruguières. TRIGONIE PECTINÉE. Trigonia pectinata. Lamarck, An. s. v., t. VI, ire part., page 63, n° i. Ibid. sous le nom de Margaritacea , Ann. du M. 4 > pag. 355, pi. 67, %. 2. PLANCHE 78 , FIGURES 1-4. Trigonia , (esta suborbiculata , radiatim cos- tata , intus margaritacea ; costis elevatis, verru- cosis, subasperis ; margine plicato. (Lamk.) Lorsque V Astrolabe arriva sur les cotes australes de la Nouvelle-Hollande , nous n'oubliâmes point que nous avions à rechercher l'animal de la Trigonie, dont Péron n'avait rapporté que la co- quille. Au port du Roi- Georges, les débris des plages ne nous indiquèrent point qu'elle y existât. Il n'en fut pas de même à quelques centaines de lieues plus loin vers le sud , dans le port Wes- tern; nous recueillîmes , sur le rivage de la grande Terre , des fragments de charnières qui ne nous laissèrent aucun doute sur l'existence de cette MOLLUSQUES. 475 précieuse coquille. Mais sa localité était à trouver. C'est à quoi nous ne pûmes arriver, bien que, pendant plusieurs jours, nous eussions promené la drague dans un vaste espace. Assez souvent , au mouillage de t Astrolabe {y ojez la carte), nous amenâmes des valves séparées , roulées , cepen- dant assez entières , qui , presque toutes , étaient du côté gauche ; ce qui indique que ces réunions de coquilles se font encore de la même manière qu'elles avaient lieu pour celles de l'ancien monde, dont on ne retrouve quelquefois qu'une seule valve fossile (comme, par exemple, nos petites Gryphées), étroite et siliceuse de la Charente-Inférieure. Nous laissâmes donc le port Western avec le regret de ne pouvoir obtenir ce que nous désirions. Ce ne fut qu'à la sortie du détroit de Bass, étant pris de calme, pendant la nuit, sous le cap Dromadaire, qu'en je- tant la drague par quatorze brasses de profondeur, nous amenâmes, parmi des Pétoncles , des Vénus et des Crépidules, une fort petite Trigonie vivante. Il fallait toute l'attention que nous y portions, pour la reconnaître à la lueur d'un fanal , et ne pas la confondre avec une Buccarde ou plutôt avec une Vénéricarde. Nous tenions tant à rapporter cette coquille avec son animal , que lorsque nous fûmes , pendant trois jours, en perdition sur les récifs de Tonga-Tabou, c'est le seul objet que nous primes de notre collec- tion. Ceci ne rappelle-t-il pas cet officier amateur 47G ZOOLOGIE. de coquilles , qui porta constamment dans sa poche, pendant la guerre de sept ans, une Pha- sianelle , unique alors , qu'il avait achetée vingt- cinq louis. Les ïrigonies ne paraissent point vivre en groupe ; ce qui fait qu'elles sont encore rares dans les collections. Celles qu'on se procure viennent par l'Angleterre. L'espèce qui nous occupe est déjà assez connue sous le rapport de la coquille , pour que nous nous dispensions de revenir sur ce qu'ont dit MM. de Lamarck , Cuvier et Blainville. Nous ajouterons seulement que , dans le jeune âge , les dente- lures de ses côtes sont plus âpres , que sa couleur est un rouge brun assez vif passant au rose sur le sommet. Sa nacre intérieure est un peu rosée. A cette époque , on a beaucoup de peine à la dis- tinguer, à l'extérieur, d'une Vénéricarde de la Nou- velle-Zélande , dont nous allons parler ci-après. L'animal a le manteau ouvert dans les trois quarts de sa circonférence inférieure. Il est frangé sur ses bords , avec de petites taches ou lunules blanches , qui alternent avec des stries rayon- nées. On voit , au sommet de ce manteau , les impressions denticulées de la charnière , et en avant et en arrière , les muscles qui unissent les valves. Le pied est grand, robuste, sécuriforme , très-recourbé en arrière , tranchant et denticulé sur son arête, de chaque côté de laquelle sont des MOLLUSQUES. 477 laciniures, au tiers antérieur seulement. Il ne nous a pas paru se dilater comme dans les muscles. Les branchies sont grandes , libres, subtriangulaires, en pointe , reposant, de chaque côté de la racine du pied, leurs doubles lamelles. Les palpes buccaux sont excessivement petits , réunis dans une par- tie de leur étendue. L'anus est à l'extrémité d'un court pédicule. La disposition du manteau et le manque de tubes rapprochent ce Mollusque de celui des Nucules, dont il diffère cependant par la disposition des branchies et la brièveté des ap- pendices de la bouche. L'individu que nous avons rapporté n'avait que six lignes en hauteur et en largeur; mais notre dessin a été fait d'après un autre individu beau- coup plus grand, de la collection du Muséum , et arrivé depuis. 178 ZOOLOGIE. Cent,! ('AME. — Chaîna, Bfuguières. CAME FOLIACÉE. Cama joli a cm , nob. PLANCHE 78 , FIGURE 10. Chaîna, testa elongato-ovali, subtriquetra, im~ bricata, croceo-rubente , intus albo-violacea ; la- mellis obliquis canallculatis . Belle et grande espèce , dont les sommets tournent de droite à gauche, ovalaire, profonde , subtrian- gulaire , couverte d'éminences imbriquées , folia- cées, dirigées en arrière, convexes en dessus, con- caves en dessous, d'un beau ronge un peu rosé, de même que tout l'extérieur de la coquille. A son union avec le rocher, elle est couleur d'ocre, blanche en dedans, et violacée sur le bord droit; une ligne de cette teinte, qui trace l'impression du corps de l'animal , se prolonge jusque sous le sommet. Les empreintes musculaires sont grandes et ovalaires. En arrière est une tache jaune. La valve droite, non adhérente , est fort peu bom- bée. Ses lamelles sont plus nombreuses, presque MOLLUSQUES. 479 toutes placées sur le bord droit, d'un blanc légère- ment rosé. Elle supporte deux petits individus. Nous possédons un jeune âge , qui est jaunâtre au dedans comme au dehors , et dont les tubercules sont plus nombreux, plus réguliers , mais moins élevés. Habite l'île de Vanikoro. DIMENSIONS. pouces, li-np?. Longueur 2 g Hauteur 1 g 480 ZOOLOGIE. Genre VENÉRICARDE. — Venericardia, Lamarck. VÉNÉRICARDE AUSTRALE. Venericardia australis. Lamarck , An. s. v., t. V, page 610, n° 4. PLANCHE 78, FIGURES I I-l4- Venericardia , testa suborbiculata , cordata , crassa , inflata , flavescente vel cinerea , intus inolacea ; costis transversis crassis , transversim striatis vel granulatis. Ce genre , établi par M. de Lamarck , ressemble tellement à certaines Cardites, tant sous le rap- port de la coquille que sous celui de l'animal, qu'il faudra , comme l'a déjà dit M. de Blainville , le faire rentrer dans ces dernières , dont il ne formait qu'une division. M. de Lamarck n'a connu qu'un jeune âge de cette espèce , dont nous rapportons de grands indi- vidus. Elle est assez grande, épaisse, subarrondie, bombée , à sommet en cœur submédian , incliné un peu en avant, à lunule fort petite , arrondie ; à ligament ovalaire et saillant. Ses bords sont on- MOLLUSQUES. Î8I dulés , profondément et largement denticulés en dedans. Extérieurement cette coquille est couverte d'une vingtaine de grosses côtes, arrondies, ver- ticales , rayonnantes , grossièrement striées en travers dans l'adulte, tuberculeuses , presque épi- neuses chez le jeune âge. Sa couleur est un blanc jaunâtre, ou quelquefois d'un cendré tirant sur le verdâtre. L'épiderme est roux. Intérieurement elle est le plus ordinairement blanche , avec des teintes violettes , ou bien entièrement blanche. Les impressions musculaires sont fort larges , et la ligule palléale , placée un peu haut , décrit une simple courbure. Elle a de certains rapports avec la Vénéricarde imbriquée , qui est fossile , sans être cependant son analogue. L'animal a plus de ressemblance avec celui des Cardites qu'avec celui des Vénus , puisqu'il manque totalement de siphon. 11 est arrondi, épais , fixé à la coquille par deux forts muscles , dont l'anté- rieur, plus grand, est ovalaire. Le manteau est consistant, ondulé sur ses bords, papilleux en dedans près du limbe, ouvert dans toute son éten- due, si ce n'est à la partie postérieure où se trouve une ouverture dans laquelle donne l'anus, qui est porté sur un petit pédicule. Le pied est assez grand , comprimé, allongé, pointu, un peu en forme de hache, et pourvu, sur sa tranche, d'une rainure nssez profonde. Il est en partie enveloppé par une Zoologie;, t. UT. 3 i 482 ZOOLOGIE. large branchie , dont les doubles feuillets auri- culés , presque égaux , sont réunis par leur pointe. Les palpes buccaux ne sont que quatre petits tu- bercules coniques, placés entre le muscle anté- rieur et la branchie. Ce Mollusque se trouve en grande abondance dans l'anse de V Astrolabe , à la Nouvelle-Zélande. La première fois que nous en amenâmes avec la drague, nous crûmes que c'étaient des Trigonies, parce qu'il y a quelques rapports de forme , sur- tout dans le jeune âge. DIMENSIONS. pouces. lignes — I 4 I a Épaisseur, près de. ii MOLLUSQUES. 483 Genre TRIDACNE. — Tridacna , Lamàrck. Nous n'avons presque rien à ajouter à ce qu'ont dit MM. Cuvier et de Blainville sur l'organisation des Tridacnes et la singulière manière dont ces ani- maux sont placés dans leur coquille. Une anato- mie détaillée de ce genre de Mollusques serait cer- tes bien intéressante ; mais le temps nous manque pour la faire, ainsi que celle de bien d'autres, dont nous ne pouvons qu'indiquer les particularités les plus remarquables. Ce n'est donc que sous le rap- port de la coloration des espèces, très-distincte dans chacune d'elles , que nous allons parler de ces Mollusques. On remarque , de chaque coté du manteau et dans toute sa longueur , à l'endroit où il laisse la co- quille , un repli mince qui semble quelquefois pas- ser à l'état calcaire. Le manteau a un sillon mar- ginal dans son contour, et le muscle adducteur tend à se diviser en deux faisceaux. L'animal de l'Hippope diffère par l'absence de ces deux plis du manteau , et par son muscle , qui ne paraît point divisé. Au dessous est une ouver- ture musculaire nacrée, par où passe un pied sub- triangulaire pointu, ayant un sillon portant sans doute un byssus dans le très-jeune âge, puisquà Ht* 484 ZOOLOGIF. cette époque , les valves sont écartées. Vers l'ex- trémité la plus allongée ou l'anale , est un pro- longement membraneux du manteau , qui s'en- gage dans le sommet des valves, et touche le liga- ment sansy adhérer. Les branchies sont quadruples, longues, peu larges, à feuillets serrés. Les palpes labiaux , doubles de chaque côté, sont fort écar- tés et semblent faire suite aux branchies , avec lesquelles ils ont des rapports. La bouche est fort petite , médiane et placée entre deux minces lamelles. Dans deux individus que nous avons déposés au Muséum , la cavité d'une des valves est sépa- rée par une cloison complète, mince, qui la ré- trécit beaucoup; ce qui tient sans doute à un état maladif. Il y a des Tridacnes , comme la Faitière, par exemple, qui ont des osselets accessoires autour de la lunule. Ces objets sont irrégulièrement placés, sans forme constante. Il faut les considérer comme des sécrétions de cette partie de l'animal, ten- dant à fermer cette ouverture avec l'âge. Le plus que nous en ayons vu est trois. Ces Mollusques restent à sec à chaque marée, ou sont enveloppés par les madrépores qui les font périr, ou bien habitent à des profondeurs de plus de cent pieds. Ceux qui ont un byssus se fixent sur le sol à l'aide de ce moyen , et y adhèrent for- tement ; mais jamais ils ne sont suspendus aux MOLLUSQUES. 485 rochers, comme on a bien voulu le dire. Les na- turels de la Polynésie les mangent crus. En as- sistant à leurs repas , nous avons retiré de ce Mollusque un de ces longs stilets cartilagineux élastiques, propres aux organes digestifs de plu- sieurs Bivalves, et dont on ne connaît pas l'usage. C'est aussi le lieu de parler de ces perles assez grosses , mais peu régulières, que sécrète le man- teau, et qui, dans plusieurs endroits de l'Inde, aux Moluques et aux Mariannes , passent pour être un produit de la végétation , et se trouver dans l'intérieur de la noix de coco. i. TRIDACNE GÉANTE. Tridacna gigas. Lamarck, An. s. v., t. VI, ire part., page io5, n° i. Ibid. pour la synonymie. PLANCHE yg , FIGURES 4-^. Tridacna , testa maxima , transversini ovata ; costis magnis , imbricato-squamosis ; squamis bre- vibus,arcuatis, confertis ; costarum interstitiis non striatis. (Lamk. ) 486 ZOOLOGIE. L'animal de cette espèce , la plus grande des Bivalves connues, a le manteau verdâtre sur les bords, parsemé de petites lunules d'un vert d'éme- raude , avec un point bleu foncé à leur milieu. L'espace compris entre les deux ouvertures est d'un brun-violacé, avec quelques petits points ver- dâtres. L'ouverture qui correspond aux organes de la respiration est la plus grande, ovalaire , fran- gée dans son contour. On y aperçoit l'extrémité des feuillets branchiaux. Nous avons dessiné cette Tridacne au havre Car- teret de la Nouvelle-Irlande. Les naturels nous en apportèrent de fort grands individus , dont nous leur abandonnions la chair qu'ils mangeaient crue, comme nous l'avons déjà dit. Nous l'avons retrou- vée à Tonga-Tabou , aux Moluques , à Timor et à Vaigiou. Elle paraît constamment habiter d'assez petites profondeurs. MOLLUSQUES. 487 i. TRIDACNE FAÎTIÈRE. Tridacna squamosa. Lamarck, An. s. v., t. VI, page 106, n° 3. Ibid. pour la synonymie. l'LANCHE yp, FIGURE I. Tridacna, testa ouata, alba, juniore rubente; costis squamosis : squamis magnis, erectis, distan- tibus ; costarum interstitiis multistriatis . (Lamk.) Cette espèce a le manteau verdàtre sur les bords, et marqué de larges taches irrégulières, mais cir- conscrites d'un brun sombre un peu violacé ; entre elles sont de petits points noirs peu nom- breux. L'espace compris entre les deux ouver- tures est lisse, d'un jaunâtre mélangé de verdàtre, avec des stries violacées , qui entourent l'ouver- ture anale. La branchiale a son bord découpé en cirrhes verdâtres assez longs. C'est à Vanikoro que nous avons dessiné cette Tridacne. 488 ZOOLOGIE. 3. TR1DACNE SAFRANÉE. Tridacria crocea. Lamarck, An. s. v., t. VI, page 106, n° 4- Ibicl . pour la synonymie. PLANCHE 79 , FIGURES 2-3. Tridacna , testa ovali , longitudinaliter striata , suberocea ; costis angustis , imbricato-squaniosis ; squamis crebris , plerisque brevissimis.i^ Lamarck. ) L'animal de la Tridacne safranée est d'un superbe bleu-de-roi sur les bords, linéolé en travers de bleu- de-ciel *; plus en dedans est une rangée de lu- nules d'un jaune verdâtre , le centre est d'un vio- lacé clair, avec des lignes longitudinales ponctuées brunes. L'ouverture branchiale est ciliée, rayonnée de bleu-de-ciel , de même que l'anale, qui est plus petite et lisse. Au travers de la première on voit les quatre feuillets branchiaux, qui ont une forme arrondie sous cet aspect. Cette espèce vit dans les Madrépores , contre lesquels elle lutte, et qui, pendant long-temps, ne (*) Le dessinateur qui Ja peint cette figure d'après nos dessins, a pris pour des villosilés ce qui n'est réellement que des stries bleu de ciel. Ces sortes de papilles n'existent point sur l'animal. MOLLUSQUES. 489 lui permettent que l'ouverture de ses valves, et fi- nissent par l'envelopper complètement, ainsi que nous l'avons vu en cassant des blocs de ces Zoo- phytes. On a sous les yeux l'un des plus charmants spectacles que l'on puisse voir, lorsque, par une petite profondeur, un grand nombre de ces ani- maux étalent le velouté de leurs brillantes cou- leurs, et varient les nuances de ces parterres sous- marins. Comme on n'aperçoit que leur ouverture bâillante, on ne peut pas se figurer ce que c'est au premier aspect. Ce Mollusque ne paraît pas venir beaucoup plus grand que les individus qu'on possède dans les collections. Sa lunule, toujours très-ouverte, ne se ferme jamais par l'effet de l'âge , et laisse pas- ser un byssus qui le fixe au sol. C'est sur le petit récif du havre Carteret, à la Nouvelle-Irlande, que nous avons vu le plus d'in- dividus de cette Tridacne. DIMENSIONS. pouces. ligne Longueur environ 3 » i90 ZOOLOGIE. 4- TRIDACNE MUTIQUE. Tridacna mutica. Lamarck, An. s. v., t. VI, page 106, n° 5. PLANCHE 80, FIGURES 1-3. Tjidacna, testa ovali, ventricosa , magna; cos- tis lœvibus , superne squamosis ; squamis oppres- sés ; interstitiis costarum longitudinaliter striatis. ( Lamk. ) S'il y avait, des doutes sur l'exactitude de cette espèce, les couleurs de son animal suffiraient pour les lever. Le limbe du manteau est d'un gris jau- nâtre, avec une ligne de points ronds d'un bleu foncé. D'autres points semblables sont irrégulière- ment placés en-dedans de ceux-ci ; puis viennent des lignes jaunes rayonnant dans toute la circon- férence , dont les intervalles sont finement ponc- tués de jaune et de noir. L'espace entre les deux ouvertures est marqué de linéoles jaunes trans- verses, et le contour de ces deux ouvertures est rayonné de la même couleur. La partie extérieure du manteau , ou celle qui s'applique sur la co- quille , reflète un beau vert métallique , sem- blable au tapis de l'œil de certains animaux. On MOLLUSQUES. 4lJi y remarque des taches et des linéoles plus intenses de la même couleur. Habite Guam , dans la rade de Humata. Les ha- bitants des Carolines, qui se trouvaient, pendant notre séjour, dans cette île, plongeaient à plus décent pieds pour aller chercher ce Mollusque, dont ils se nourrissent. Ils le détachent du fond à l'aide d'un clou. Il n'est point recouvert par les Madrépores. 5. TR1DACNE MACULEE. Tridacna maculata. Hippopc maculée , Lamarck, An. s. v., t. VI, pag. 108, n° 1. Ibid. pour la synonymie. PLANCHE 80 , FIGURES /\-6. Tridacna, testa transversim ovata, veutricosa, costata, subsquatnosa, alba, purpureo-maculata ; luiiula cordata, obliqua. Nous ne pensons pas que les légères différences que nous avons fait remarquer au commencement de cet article , dans l'animal de l'Hippope , dont la principale consiste dans le pied qui perd promp- 4y2 ZOOLOGIE, tement son byssus , suffisent pour former un genre différent de celui des Tridacnes. On ne peut qu'en former une division à lunules se fermant de bonne heure. Le manteau présente , sur un fond piqueté de vert clair, de nombreuses stries fines et jaunes. L'ouverture branchiale a , dans son contour, de petites lunules légèrement rosées , qui corres- pondent à ses digitations ; l'anale est striée de jaune , et brune sur son limbe. L'espace compris entre ces deux ouvertures est ponctué de rouge brun , sur un fond grisâtre. Habite le havre Carteret, à la Nouvelle-Irlande, ainsi qu'à Vanikoro, où nous ramassâmes ce Mol- lusque laissé à sec sur les récifs. DIMENSIONS. pouces. lignes. Longueur de nos plus grands individus. . . 3 6" Il y en a de beaucoup plus grands. MOLLUSQUES. 493 Genre DONACE. — Donax , Linné. i. DONACE AUSTRALE. Donax australis. Lamarck, An. s. v., t. V, paye 548, n°u. Donnée obscure , Deshayes, Encyl. méth., t. II, p. 98, n° i3. PLANCHE 8l , FIGURES 20-22. Donax, testa ovato-subtrigona , depressa, sub- tiliter striata, postice subtruncata , rugosa ; striis rugisque longitudinalibus ; extus fusco-viridi , in- tus violacea. ( Desh. ) Cette Donace est évidemment la même que l'Aus- trale de M. de Lamarck que Péron avait rapportée de Timor, et qu'on voit au Muséum. Nous avons cru devoir la faire figurer , parce qu'elle a d'as- sez belles couleurs verdâtres , avec des lignes transverses violacées ou brunes à l'extérieur. En dedans elle est d'un beau violet, très -foncé sur l'impression musculaire. D'autres individus sont jaunâtres, avec les mômes bandes violettes. Voici la description qu'en donne M. Deshayes. «Cette coquille est ovale, subtrigone, subtrans- 194 ZOOLOGIE. « verse , aplatie , ayant le test épais et solide ; ses « crochets en pointe sont petits et forment le som- « met d'un angle , dont le côté postérieur est le « plus court ; ce côté postérieur, arrondi , est cou- ce vert de sillons granuleux , tandis que le reste « de la surface n'a que des stries extrêmement « fines et superficielles, qui ne s'aperçoivent qu'à « la loupe; le bord est entier, et la charnière, assez « forte, a ses dents latérales fort écartées et bien « distinctes. En dehors cette coquille est partout « d'un brun foncé , avec des zones transverses et « une teinte moins obscure ; en dedans elle est « d'un violet très -foncé , surtout dans le milieu « des valves. » Cette espèce habite le port Dorey de la JN ouvelle- Guinée. DIMENSIONS. pouces, lignes. Longueur i 2 Hauteur » 1 1 Epaisseur » 5 i MOLLUSQUES. 105 2. DONACE CARDIOIDE, variété. Donax cardioïdes. Lamarck, An. s. v., t. V, page 55o, n° 21. Deshayes, Encyl., t. II, page 98, n° 11. PLANCHE 8l, FIGURES I7-I9. Donax , testa trigona , turgida , longitudina- liter sulcata, postice lœuiuscula, alba , rufo ma- culata , intus alba luteave ; latere postico sub- piano , medio gibbo. « Coquille trigone , enflée , eordiforme , assez « épaisse, tronquée postérieurement; les crochets « opposés , peu obliques , assez grands , se con- te tournent en cœur ; il en part en rayonnant « des stries nombreuses , plus grosses posté- « rieurement que sur le côté antérieur , où elles « disparaissent peu à peu. Le côté postérieur est « fort large , séparé par un angle ; il est presque « tout plat , se relevant un peu dans le milieu. « La coloration de cette espèce est peu variable; « elle est presque toujours blanche en-dessus, avec « quelques points bruns, et le côté postérieur est « marqué de lignes brunes ou de taches onduleuses « de la même couleur, qui quelquefois se cou- 496 ZOOLOGIE. « fondent ; en dedans elle est blanche ou d'un jaune « beurre frais, surtout lorsqu'elle est jeune. r>(Des- hayes.) Les individus plus grands que nous avons trou- vés en grande quantité dans les sables vaseux de Licoupang , sur la côte de Célèbes , sont fortement tachés de brun , et ont l'intérieur orangé. La variété que nous faisons figurer est plus petite, blanche au dedans et au dehors , ou du moins le jaune de l'intérieur est à peine indiqué. Elle provient de la Nouvelle-Guinée. Péron l'avait trouvée sur les côtes de la Nouvelle- Hollande, à l'île Saint -Pierre et Saint -François; M. Lesson Ta rapportée de Taïti et de la Nouvelle- Irlande. ' DIMENSIONS. lignes. Longueur 9 Hauteur . /, Épaisseur 1 MOLLUSQUES. Ï97 Genre TELLINE. — Tellina, Linné. i. TELLINE ÉLARGIE. Tellina lata , nob. PLANCHE 8l, FIGURES 8-IO. Tellina , testa ovali , alla, transversim tenuis- sime striata, nitida, alba ; radiés rubris ornata. Il ne faat pas confondre cette espèce avec la Telline chlorolenque, malgré les rapports de forme qu'on peut lui trouver avec elle. Elle s'en distingue par sa largeur et par son aspect poli, tant ses stries transverses sont déliées. Elle est ovalaire, inéqui- latérale , subéquivalve , arrondie en avant , assez fortement plissée et rugueuse en arrière, le pli un peu bâillant, dévié à droite; beaucoup plus bombée sur la valve de ce côté que sur la gauche; toutes deux se dévient un peu à gauche en devant. Le sommet est obtus, et les crochets se touchent. Les stries d'accroissement, très- marquées à la base, rendent cette coquille comme sillonnée en long. Elle est d'un blanc un peu jaunâtre, avec de nom- breux rayons d'un beau rouge divergeant sur les bords , et formant, par leurs nuances , divers cer- Zoologie. t. m. 3a 498 ZOOLOGIE. clés concentriques. Les couleurs du sommet sont plus pâles. L'intérieur est d'un jaune clair. Les dents sont un peu usées. Cette magnifique coquille se trouve à Tonga- Tabou. DIMENSIONS. pouces. lignes. Longueur 3 6 Hauteur a 4 Epaisseur i » a. TELLINE DE TONGA. Tellina tonga/ia, nob. PLANCHE 8l , FIGURES II-l3. Tellina, testa ovato-oblonga , nitida, caudata, transverse tenuissime striata, albido lûtes ce nte , antice posticeque rubescente ; apice rubro. Il est aussi difficile , par la description que par le dessin , de distinguer les unes des autres des Tellines qu'à l'aspect et par la comparaison on juge différentes, par des caractères peu faciles à bien rendre. Ainsi celle qui nous occupe a de grands rapports avec la Crucigera; mais elle en MOLLUSQUES. 499 diffère en ce qu'elle est plus large en avant, que ses stries d'accroissement sont à peine indiquées, tandis que dans l'autre elles sont profondes, ré- gulières, et comme arrondies. Il en est de même des divergentes, qui partent du sommet et sont beaucoup plus apparentes. Du reste, notre espèce est ovalaire , assez fra- gile, équilatérale, subéqui valve, ayant son bord postérieur aminci en forme de rostre , fortement infléchi à droite, tranchant, caréné supérieure- ment, costulé, rugueux sur les côtés, bâillant; le bord inférieur est fort tranchant , le sommet ar- rondi, i'écusson ovalaire, allongé, échancré. Cette coquille est polie, d'un blanc jaunâtre, légèrement rougeâtre sur la tranche du bord an- térieur, marquée d'une ligne rosée sur les angles latéraux du pli postérieur, et de deux lignes rou- ées rayonnantes en forme de croix de Saint-André sur le sommet, bieu moins nettes que dans la Porte-croix. L'intérieur est blanc, taché de jaune. Les dents sont fort petites, mais bien distinctes. Habite l'île de Tonga-ïabou. DIMENSIONS. pouces, lignes. Longueur .* <) Hauteur i (> Épaisseur >■ S 500 ZOOLOGIE. 3. TELLINE BLANCHE. Tellina albu , nob. PLANCHE 8l, FIGURES 1-3. Tellina, testa ovato-elongata, subrostrata, com- pressa, ex tus et in tas albida, longitudinaliter tenuissime striata. Nous appliquerons ce que nous avons dit pré- cédemment sur les ressemblances des espèces à cette ïelline qui a des rapports avec la Zonelle, mais qui est plus aplatie et manque de stries rayonnantes. Sa forme est ovalaire, un peu allon- gée, très-comprimée, équivalve, inéquilatérale, arrondie en avant, un peu pointue, très-oblique en arrière, à torsion peu marquée; les valves sont finement striées en long; les bords minces, tranchants; les sommets obtus. La dent latérale postérieure se continue fort loin sur le bord; la cardinale est unique , mais sillonnée dans sa lon- gueur. Cette coquille est d'un blanc mat en dedans comme en dehors, sans aucune des zones qu'on voit dans la Zonelle. Un de nos individus avait une tache jaune intérieure au bord supérieur posté- rieur. MOLLUSQUES. 501 Habile l'anse de V Astrolabe , dans la baie Tas- man, à la Nouvelle-Zélande. Elle est très-abon- dante sur le banc de sable qui prolonge la petite île qu'on trouve en entrant à gauche. Sa couleur ne varie pas. DIMENSIONS. pouces, lignes. Longueur 2 » Hauteur ... 1 5 Epaisseur » 5 /,. TELLIJNE L4CTÉE. Tellina laclea , nob. PLANCHE 8l, FIGURES l4-l6". Tellina, testa orbiculato-rostrata, v aide plie ata, levi, convexa, tota alba, lac te a ; apice promi- nente. Cette espèce n'a de commun avec la précédente que la couleur, qui est entièrement blanche; car elle est suborbiculaire, inéquilatérale et inéqui- valve; la droite étant plus bombée que la gauche. Elles sont lisses ou simplement marquées par les stries d'accroissement. Le sommet est saillant, 50? ZOOLOGIE. un peu pointu, et forme un angle dont le côté postérieur est très-oblique , plissé, subrostré. Les bords sont bien arrondis en avant, légèrement renflés, un peu courbés à droite en arrière. La dent latérale postérieure est longue et saillante. La couleur de cette coquille est d'un blanc d'opale chatoyant, tant à l'extérieur qu'à l'intérieur. Elle se trouve à la Nouvelle-Zélande, où elle est moins commune que la précédente. DIMENSIONS. liouiet. lignes Longueur i - Hauteur • i 3 Epaisseur > 5 } 5. TEf.LINE LOSANGÉK. Tellina rhomboïdes , nob. PLANCHE 8l , FIGURES /\-"j . Tellina, testa oblongo- ovali, postice sinuato- angulata, intus et ex tus purpurascente , longi- tudinal/ter transversimque , oblique tenuissime striata. Cette petite coquille n'est peut-être qu'un jeune âge, qu'il ne faut pas confondre avec celui de la / MOLLUSQUES. 503 Latirostre; elle s'en distingue par ses stries obli- ques transverses et longitudinales, formant des losanges régulières qui ne sont bien visibles qu'à la loupe, et d'où nous avons tiré le nom de cette espèce. Sa forme est ovalaire, équivalve, inéquilatérale; le bord postérieur fort court, an- guleux et plissé; l'antérieur arrondi. Extérieurement elle est d'un rouge un peu rosé, tirant sur l'orangé en dedans, où l'on re- marque en avant une longue saillie oblique qui part du sommet. DIMENSIONS. lignes. Longueur 8 Hauteur 5- Épaisseur 3 504 ZOOLOGIE. Genre MÉSODESME, Mesodesma, Deshayes. Encyclopéd. méth., Moll. t. II, '2e partie. i. MÉSODESME DE CHEMNITZ. Mesodesma Ch cm n itzil. Mya Zclandiœ ? Chemnitz, t. VI, pi. 3. Paphies roissyana , Lesson , Voy. de la Coquille, t. II, pag. l\il\. MolliiM]., pi. i5, f. 4- Mésodesme de Chemnitz. Deshayes, Encycl., Moll., t. II, pag. /,43, n° i. PLANCHE 82, FIGUHES 9- I I . Mesodesma, testa oblongo-ovali, subventricosa, crassa, equivalvi et equdaterali , leviïuteo-vires- cente in tus albida. Ce genre a été établi par M. Deshayes pour des coquilles confondues jusqu'à ce jour parmi les Crassatelles, les Erycines, les Mactres et les Amphidesmes. L'animal, que nous l'avons mis à même d'étudier, l'a confirmé dans cette division générique, ainsi caractérisée dans l'Encyclopédie méthodique. MOLLUSQUES. 505 Coquille ovale, transverse ou triangulaire, épaisse, ordinairement close ; charnière présentant dans son milieu une fossette étroite et triangulaire pour le ligament, qui est épais, et de chaque côté une dent oblongue et simple. Animal ovalaire, aplati, ayant les lobes du man- teau réunis dans les deux tiers postérieurs de leur longueur; siphon très-court; pied très-petit, aplati , quadrangulaire; branchies soudées à leur extrémité postérieure. Nous pensons avec M. Beshayes que cette co- quille, que nous avons rapportée en grand nombre de la Nouvelle-Zélande, est la même que celle figurée. dans Chemnitz, quoique cette dernière soit plus large et un peu différemment colorée que nos individus. Cette Mésodesme est ovalaire , épaisse, pesante, équivalve, équilatérale, ayant ses valves bombées sur presque toute leur longueur ; ses bords tran- chants; son sommet arrondi formant l'extrémité d'un angle obtus; ses crochets se touchant; son ligament extérieur à peine visible, très-grêle; l'in- térieur très-fort, contenu dans une large fossette bien dégagée en cuilleron. Les dents cardinales sont robustes , accompagnées de deux dents laté- rales obliques et très-voisines. Cette espèce, recouverte de son épidémie, est d'un jaune verdàtre uniforme ou jaunâtre; lors- que cette enveloppe est enlevée, le fond de la cou- 506 ZOOLOGIE. leur est un blanc mat un peu rugueux. L'intérieur est blanc jaunâtre. Comme cette coquille est presque symétrique dans toutes ses parties, et que sa lunule est à peine indiquée, il n'est vraiment possible de dis- tinguer la partie antérieure de la postérieure que par une légère échancrure que présente cette der- nière sur la ligule palléale. Il est cependant quel- ques individus chez lesquels l'extrémité antérieure est plus allongée. Ce mollusque a les bords de son manteau réu- nis inférieurement, formant une rainure peu profonde, ouvert aux deux extrémités, plus lar- gement à l'antérieure pour la sortie du bout du pied; car dans son état rétracté il ne semble pas pouvoir y passer entièrement. De l'ouverture pos- térieure très-étroite sort un très-court siphon anal, aplati , légèrement cilié ; le branchial inférieur ne paraît être qu'une simple ouverture, susceptible peut-être de s'allonger un peu sur le vivant. Les branchies sont grandes, subarrondies, unies par en haut, libres dans le reste de leur contour; le feuillet externe plus petit, strié obliquement, ne recouvre l'interne qu'en partie; ce dernier a ses stries presque horizontales. Le pied est assez allongé, subquadrangulaire , coupé carrément en avant. Les franges buccales , fort petites, sont recouvertes par le feuillet bran- chial interne. MOLLUSQUES. 507 L'empreinte musculaire est ovalaire, un peu pointue en avant, arrondie en arrière. Les diver- ses espèces paraissent présenter des différences d'organisation dans quelques-unes de leurs par- ties, comme on le verra ci-après pour la Méso- desme striée. On la trouve en grande abondance à l'anse de V Astrolabe , dans la baie Tasman , sur le banc de sable de la petite île, en entrant à gauche. DIMENSIONS. pouces, lignes. Longueur i $ Hauteur » i t ' Epaisseur > 5 \ i. MESODESME DE D1ÉMEN. Mesodesma diemensis ', uob. PLANCHE 82, FIGURES ll-l^. Mesodesma , testa trigona, subcompressa , sub- equilaterali, levi, luteo-fusca , intus albida. Petite espèce trigone, subarrondie, équivalve, presque équilatérale , comprimée, tranchante sur ses bords, un peu triangulaire postérieurement. 508 ZOOLOGIE. à sommet pointu. Sa fossette ligamenteuse est triangulaire, et ses dents cardinales et latérales bien marquées. Sa couleur varie du jaune ver- dâtre au brun de corne; intérieurement elle est blanche. Son épidémie est épais et luisant. Cette coquille peut passer pour lisse, car ses stries transversales ne sont que d'accroissement. Habite la rade dlIobart-Town, à l'île de Van- Diémen. DIMENSIONS. lignes. Longueur 10 Hauteur 7 Epaisseur 4 2. MESODESME STRIEE. Mesodcsma stria ta. Deshayes, Encycl. méth., t. II, 2 e partie. Crassatelle striée , Lamarck, An. s. v. t. VI, pag. 483, n° 11. Ibid. pour la synonymie. PLANCHE 82, FIGURES l5-I7- Mesodesma , testa trigona, compressa, striis transversis, crassis ', sulciformibus ; umbonibus lœ- vigatis. ( Lamk.) MOLLUSQUES. 501) Varietas : testa valde compressa , albido-lutes- cente. Cette coquille, qui était dans les Crassatelles de M. de Lamarck,én a été retirée par M. Deshayes, pour être placée dans ses Mésodesmes. Nous la faisons figurer comme une variété remarquable par son aplatissement et sa couleur d'un jaunâtre clair due à Tépiderme. Elle est trigone, équivalve, et le plus souvent équilatérale. Quelques jeunes individus ont le coté antérieur un peu plus allongé. Ses valves sont profondément striées en long, plus rugueuses en arrière, où l'on remarque un léger aplatissement; leur sommet est lisse. La fossette ligamenteuse est profonde et surmontée par la dent cardinale antérieure, qui se recourbe sur elle. Les autres dents sont grandes et saillan- tes. Le ligament externe est visible. Habite la Nouvelle -Irlande. L'individu décrit par M. de Lamarck est plus épais et d'un blanc mat. DIMENSIONS. lignes. Longueur 8 x Hauteur j i Épaisseur 4 L'animal a le manteau villeux sur les bords, bien plus ouvert en avant que dans la Mésodesme de Chemnitz, pour le passage d'un pied comprimé, .MO ZOOLOGIE. allongé, sécuriforme. Le manteau se prolonge en languette en arrière, entre les lamelles de laquelle est une ouverture pour l'anus, et au-dessous un petit siphon qui conduit l'eau aux branchies. C'est une forme opposée à celle que nous avons vue dans la Mésodesme de Chemnitz. Les feuillets branchiaux sont assez grands, inégaux, soudés en arrière, et coupés oblique- ment en avant. La bouche a quatre palpes trian- gulaires striés dans le même sens que les bran- chies. MOLLUSQUES. 5 H Genre CORBULE, Corbula, Bruguières. i. CORBULE ZÉLANDAISE. Corbiila zelandicct , nob. PLANCHE 85, FIGURES ll-l^. Corbula, testa minima, ovato-trigona, crassa, tumida, postice turgida, longitrorsum tenuissime striata, albida, vel flavicante. Les rapports de forme et de grandeur de cette petite espèce sont avec la Corbule enfoncée. Ce n'est pas un jeune âge, comme on peut en juger par l'épaisseur. Nous en avons un grand nombre d'individus qui tous sont de même taille. Elle est subéquivalve, un peu trigone, ovalaire, à valves très-renflées, épaisses, la droite recour- bée pour embrasser la gauche ; toutes deux à peu près également bombées, finement striées en long. L'extrémité postérieure est aplatie, rugueuse, un peu plissée , comme dans les Tellines, et courbée à gauche. Les crochets se touchent, et l'on ne voit point le ligament, qui est intérieur dans une fos- sette profonde. La dent de chaque valve est très- courbée vers le sommet. Elles s'engrènent de r,12 ZOOLOGIE. manière à ce qu'on les casse en ouvrant brusque- ment la coquille. Sa couleur est d'un jaune paie, presque blanche, rougeâtre, violacée à l'intérieur. L'impression musculaire postérieure est très-sail- lante. L'animal est presque celui des Mésodesmes, c'est-à-dire que son manteau n'est ouvert que dans sa moitié antérieure inférieure, pour laisser passer un pied assez large , aplati , avec une dé- pression antérieure postérieurement, et une très- petite ouverture pour deux courts siphons isolés. Les muscles des valves sont très-forts. La peti- tesse de nos individus ne nous a pas permis de continuer nos recherches sur les branchies et le contour de la bouche, qui présentent sans doute les formes ordinaires des Bivalves. Habite la baie Shouraki ( rivière Tamise de Cook ), à la Nouvelle-Zélande. DIMENSIONS. lignes. Longueur 6' Hauteur h Épaisseur > MOLLUSQUES. M 3 Genre CYRÈTNE, Cjrena, Lamarck. i. CYRÈNR CYPRINOIDE. Cyrena cyprinoïdt's , noh. PLANCHE 82, FIGURES 1-3. Cyrend, testa maxima , trigona, inflata , cordi- formi, crassa, longitudinaliter striata, infernepli- cata, viridi-flavicante , intus alba; apice recur- vato ; dentibus canaliculatis . Grande et belle espèce qui tire son nom rie sa ressemblance avec une Cyprine; trigone, équi- valve, inéquilatérale, arrondie, très-enflée, ce qui, joint à la courbure de ses crochets, la rend cordi- forme antérieurement ; son côté postérieur est allongé, en coin et un peu anguleux; l'antérieur arrondi. Son sommet crochu, un peu recourbé, a les valves séparées par un sillon large et profond qu'occupe en arrière le ligament. Ce dernier était détruit , de sorte que nous ignorons s'il est aussi arrondi et élevé que celui de la Cyrène violette Zoologie, t. m. 33 514 ZOOLOGIE. que nous avons rapportée des mêmes lieux. La charnière, très-solide, a trois dents cardinales de chaque côté, celles de droite un peu plus robus- tes. Elles sont inclinées en avant, triangulaires, et fortement cannelées; la latérale gauche antérieure est seule saillante; la postérieure est longue, mais peu indiquée. Au milieu de chaque valve est une saillie osseuse oblique. Le dedans de cette co- quille est d'un beau blanc; l'extérieur est d'un jaune verdâtre nuancé de brun postérieurement; l'épiderme est mince. Le sommet est lisse et de couleur chamois un peu clair. Les stries d'accrois- sement rendent les valves un peu rugueuses, sur- tout vers le bord inférieur, où ces sillons détermi- nent des plis longitudinaux. Cette espèce est rare au port Dorey de la Nou- velle-Guinée, où on la trouve clans des mares fangeuses, au milieu de la violette, qui est très- commune. DIMENSIONS. pouces. ligues. Longueur 4 a Hauteur 3 9 Épaisseur environ 2 8 L'animal a son manteau largement ouvert dans ses deux tiers antérieurs, lisse sur les bords; le pied grand, très-comprimé, coupant en fer de MOLLUSQUES. 515 hache, demi-circulaire; les branchies médiocres, inégales, subtriangulaires, pointues et libres en arrière; elles dépassent peu la base du pied; les lamelles en sont grosses. La bouche est largement ouverte ; ses palpes sont grandes et lisses: Il n'y a point de siphon en arrière; le manteau présente seulement une rainure an milieu de laquelle est une assez grande ouverture ovalaire ciliée, rempla- çant les tubes, qui manquent complètement. L'ani- mal de la Cyrène violette ne présente qu'infiniment peu de différence. a. CYRENE DE VANIKORO. Cyrena vanihorénsis , nob. PLANCHK 82, FIGURES. 4~ 5. Cyrena, testa or biculari , subtumida , inequila- teraliy albicante; epiderrnide flavo-fuscescente ; in- tus alba; dente laterali postico prœlongo. Cette espèce est orbiculaire , et d'autant mieux arrondie qu'on l'observe dans un âge moins avancé; file est équivalve, assez peu enflée, inéquilaté- 33* 51G ZOOLOGIE. raie; ses crochets sont petits, obtus et se touchent presque; le ligament ne paraît pas très-saillant. La charnière n'a de remarquable que sa dent laté- rale postérieure , qui se prolonge fort loin. Cette coquille est très-finement striée en long par l'effet de son accroissement; son sommet est lisse; son épidémie a une couleur brune un peu jaunâtre. En dedans elle est blanche. Il ne faut pas tenir compte de la teinte verte de nos deux indi- vidus, qui appartient à un dépôt marin. Habite l'île de Vanikoro. Ne l'ayant pas trouvée dans des lieux marécageux , mais sur le bord de la mer, il est probable qu'elle vit à l'embouchure des rivières qui sont saumâtres à marée haute. Elie a quelques rapports avec la Cyrène de Ceylan, mais elle est moins bombée. DIMENSIONS. pouces. lignes I I » 9 6 9 MOLLUSQUES, 517 3. CYRÈNE OBLONGUE. Cyrena oblonga , nob. PLANCHE 82 , FIGURES 6-8. Cyrena, testa fragili , minima , oblonga, ven- tricosa, postice angulata, longitrorsum st/iata, fuscescente , intus violacea. Cette petite coquille est oblongue , équivalve, inéquilatérale, enflée plus en avant qu'en arrière, où elle est comprimée, un peu anguleuse sur les côtés, et flexueuse sur le bord inférieur. Son som- met est obtus, très-porté en devant; ses crochets se touchent. Les dents cardinales sont très-distinc- tes, mais les latérales sont assez peu marquées, surtout l'antérieure. En arrière sont trois ou quatre petits plis. Le ligament paraît très-fort. Les valves sont assez fortement striées en long. Cette co- quille est brune à l'extérieur, et d'un violet clair au dedans. Elle habite l'île de Vanikoro. DIMENSIONS. Longueur. Hauteur. . Epaisseur. pouces. lignes I » » 8 » 5 .M 8 ZOOLOGIE. Genre MACTRE, Mactra, LamarcL t i. MACTRE ALLONGÉE. Mactra elongata , nob. PLANCHE 83, FIGURES 1-2. Mactra, testa ocato-trigona,crassa,pla7tiuscula, longa, inequilaterali , albat extremitatibus auran- tiaca; apice obtusa ; postice plicata , tanlisper hiante. Cette Mactre a quelques rapports avec la Fauve, mais elle est plus allongée, plus aplatie, et sa lu- nule est également plus plane. Elle est ovalaire , allongée, un peu trigone, peu bombée sur les côtés vu sa grandeur, équivalve, inéquilatérale , à sommet obtus porté en avant, à lunule dépri- mée; le bord postérieur est aplati sur les cotés, légèrement caréné au milieu; ses deux extrémités sont plissées par la réunion des stries d'accroisse- ment, qui y sont plus marquées que sur les côtés, où elles paraissent à peine. La fossette ligamen- teuse interne est large et conique; les dents car- dinales antérieures sont séparées, touchant à la latérale. La ligule palléale présente en arrière une forte échancrure. MOLLUSQUES. 519 Nous n'avons point eu cette coquille dans un état frais pour indiquer positivement ses couleurs. Elle nous a paru toute blanche et orangée à ses deux extrémités. Peut-être que cette dernière teinte s'étend davantage sur les valves. Habite la Nouvelle-Zélande. DIMENSIONS. pouces. ligues *» à /, \ 2.MACTRE SOYEUSE. Mactra setosa , nob. PLANCHE 83 , FIGURES 3~4- Mactra, testa subtrigona, levi, pellucida, tu- mida , cordiformi, albida fulvo maculata; epi- derm e flavo , setoso , n itido . Cette espèce est très-voisine de la Mactre sale. Elle esttrigone, arrondie, très-renflée, équivalve, à sommet obtus , crochu, porté en avant. Le bord antérieur est tranchant; le postérieur aplati, cor- 520 ZOOLOGIE, diforme, très-rugueux, un peu bâillant. Les val- ves sont très-finement striées en long, recouvertes d'un épiderme blanc, soyeux, chatoyant. Le fond de la couleur est un blanc sale taché de roux. Ces taches apparaissent à l'intérieur, qui est d'un blanc rougeâtre et strié en travers ; une macula- ture brune intérieure occupe le bord postérieur. Les crochets sont blancs. Les dents latérales de la charnière sont larges et très-tranchantes ; la cardinale est en V. Elle se trouve à Vanikoro. DIMENSIONS. pouces. lignes. Loiiirueur l 5 Hauteur * l • . i n Lpaisseur " ' MOLLUSQUES. 521 Genre VÉTNUS, Venus, Lamarck. i. VENUS A GROSSES COTES. Venus costata, nob. PLANCHE 84, FIGURES 1-2. Venus, testa ovcdi, tumida, inequilaterali , ru- gosa, postice truncata; costulis radiantibus, cras- sis , transversim striatis; colore albido-lutescente , in tus albo apice violaceo. Cette espèce est remarquable par sa forme ova- laire, un peu renflée, supérieurement tronquée en arrière, grossièrement rugueuse, sillonnée en travers , et ayant de grosses côtes rayonnantes que des plis longitudinaux rendent âpres et gra- nuleuses. Le sommet est obtus, antérieur, et les crochets se touchent. Les bords sont obtus, sil- lonnés à l'intérieur. La lunule est à peine mar- quée; trois dents cardinales, les latérales posté- rieures seules sont bien marquées. Cette coquille est d'un jaunâtre sale à l'extérieur, blanche au 522 ZOOLOGIE. dedans, si ce n'est le bord supérieur et l'impres- sion ligamenteuse postérieure, qui sont violacés. Habite la Nouvelle-Zélande. DIMENSIONS. pouces, ligues. Longueur i 5 Hauteur i i Épaisseur » 9 2. VÉNUS ZÉLANDAISE. Venus zelandica, nob. PLANCHE 84, FIGURES 5-6. Venus, testa cordato-rotundata , inflata, lutea, postice violacea; costulis radiantibus , pliais longi- tudinalibus interruptis; apice reflexo; intus lutea et violacea. Très-belle espèce, ventrue , à bords bien arron- dis, tranchants, crénelés, et très-saillants anté- rieurement, à sommet cordiforme, porté en avant, dont les crochets recourbés se touchent, à lunule large. Elle est couverte de côtes peu élevées, tra- versées par des plis longitudinaux déliés et un peu MOLLUSQLES. 523 tremblés, qui rendent cette coquille comme treil- lisée. Elle est d'un assez joli jaune, et bleuâtre sur l'écusson. En dedans elle est jaune plus vif, avec une bande violette postérieurement , bien circonscrite dans toute sa hauteur. Cette couleur est constante et passe quelquefois au brun. Les dents cardinales, au nombre de trois, sont par- fois arrondies et contournées, ou bien canalicu- lées. Le ligament est arrondi, et la lunule fort grande; son bord droit chevauche sur le gauche. Cette Vénus se trouve à la Nouvelle-Zélande ; mais elle est beaucoup plus commune au port du Roi-Georges, de la Nouvelle-Hollande. Dans les en- droits peu profonds et vaseux de la rivière des Fran- çais , nous ne pouvions pas arracher de ces jolis fucus moniliformes qui y abondent, sans amener avec chacun d'eux une de ces coquilles qui servait à le fixer au sol. Elles sont fort bonnes à manger ; mais elles étaient peu pleines dans la saison où nous nous trouvions , qui était le mois d'octobre. DIMENSIONS. pouces. I I I lignes 7 o » 524 ZOOLOGIE. 3. VÉNUS APRE. Venus aspera, nob. PLANCHE 84 > FIGURES 3"4- Venus, testa ovali, tumida, postice elongata, alba nigro variegata, granulosa, longitudinaliter transversimque striata ; intus albido-lutescente , apice nigro. Jolie espèce ovalaire, uniformément enflée, à sommet obtus très-porté en avant, sans presque de lunule; écusson rétréci; bord postérieur al- longé en queue, un peu comprimé; côtes rayon- nantes très -fines, rendues granuleuses par des stries longitudinales; ce qui fait que cette coquille est rude comme une râpe. Elle est blanche, agréa- blement variée de brun foncé un peu bleuâtre , formant des chevrons brisés, assez réguliers, en arrière. Les crochets, qui se touchent, sont jau- nâtres. L'intérieur est blanc; l'impression palléale jaunâtre; les deux dents latérales sont noires, les cardinales fort petites. Habite le port Dorey, à la Nouvelle-Guinée. DIMENSIONS. pouces, lignes. Longueur i 3 Hauteur >. ii Epaisseur » 7 MOLLUSQUES. 525 4. VÉNUS ÉPAISSE. Venus crassa , nob. PLANCHE 84 , FIGURES 7-8. Venus, testa orbiculata, inflata, subequilaterali, longitrorsum sulcala, albicante vel lutescente; li- neis fuscis transversis , paribus; intus violacea; valvis crassis. Coquille globuleuse , orbiculaire , subéquilaté- rale, fort épaisse, à sommet crochu, arrondi en cœur, à lunule grande bien marquée, et à écusson profond. Les valves offrent des stries longi- tudinales qui se touchent, formant de petites côtes arrondies groupées par faisceaux. Cette Vénus est blanchâtre ou jaunâtre à l'extérieur , avec deux bandes fauves anguleuses convergeant vers le sommet. Ce nombre varie peu. En dedans elle est blanche, bordée de violet foncé. Les impressions musculaires sont striées de fauve , et les bords sont denticulés dans tout leur contour ; l'inférieur est un peu infléchi postérieurement. Les dents cardi- nales, au nombre de trois, sont très-fortes. Habite la Nouvelle-Zélande. •26 ZOOLOGIE. DIMENSIONS. pouces, lignes. I » Longueur Hauteur M Epaisseur , ; # 1 1 5. VÉNUS INTERMÉDIAIRE. Venus intermedia, nol>. PLANCHE 84, FIGURES Q-IO. Venus , testa rhomboïdale, tumida, valde ine- quilaterali , luhùlata , longitudinaliter sulcata , transversim striata, subgranulosa , albida , in tus margine superiore violacescente . Le nom que nous avons donné à cette espèce provient de ce que sa forme tient le milieu entre la Vénus anomale et la Galactite. Elle leur ressem- ble également un peu pour la couleur et les stries. La Vénus intermédiaire est courte, bombée , comme rhomboïdale par la troncature de ses deux extrémités, et son bord supérieur qui est pres- que droit; le sommet est arrondi, peu saillant, légèrement crochu et très-fort en avant; la lunule MOLLUSQUES. 527 est fort longue, cordiforme, caractère qui man- que aux deux Vénus avec lesquelles elle a des affinités; l'écussôh est allongé, rétréci; le bord postérieur est un peu comprimé supérieurement. Elle est recouverte de côtes longitudinales, iné- gales, non continues dans toute la longueur, grosses, espacées postérieurement, très-fines, et à peine perceptibles en avant, croisées par des li- gnes transverses déliées qui font paraître cette coquille granuleuse à la loupe. Sa couleur est un blanc mat, quelquefois légèrement jaunâtre. Elle est de la même couleur et lisse en dedans, avec son bord supérieur liséré de violet. La char- nière n'a que deux dents cardinales cannelées de chaque côté , la latérale postérieure est fort lon- gue; les empreintes musculaires sont grandes, et l'excavation palléale très-échancrée postérieure- ment. Cette espèce se trouve à la Nouvelle-Zélande. DIMENSIONS. pouces, lignes. Longueur i 3 Hauteur i i Épaisseur >28 ZOOLOGIE. 6. VÉNUS AUSTRALE. Venus australis , nob. PLANCHE 84, FIGURES II -12. Venus, testa orbiculari, tumida, aspera, albida, rufo undatim maculata ; lineis quaternis jufis transversim; striis transversis compressés, crebris; lunula saliente. Cette Vénus est presque tout orbiculaire, un peu bombée sur le milieu des valves , avec une petite échancrure pour la lunule, qui est propor- tionnellement grande et saillante; le sommet est crochu, très- recourbé, dirigé en avant; le liga- ment linéaire, non apparent. Elle est très-fine- ment striée en travers jusqu'aux crochets; les la- melles sont serrées, plates et simples. Sa couleur est un blanc légèrement jaunâtre, avec quatre bandes rousses transversales, et de nombreuses stries longitudinales, ondulées ou en zigzag. En dedans on aperçoit ces taches, qui sont violacées. L'échancrure palléale est triangulaire et profonde. La dent latérale antérieure gauche est représentée par un très-petit tubercule. MOLLUSQUES. 529 Cette espèce a de grands rapports avec la Ru- gosa. Elle en diffère par ses sillons plus déliés et plus rapprochés, sans avoir de sillons intermé- diaires, ni de stries transverses. Elle est aussi moins bombée. Elle habite probablement la Nouvelle-Zélande ou la Nouvelle-Hollande. DIMENSIONS. pouces. <( « lignes r i I f 6 7. VENUS POLIE. Venus nitida , rio'b. PLANCHE 84, FIGURES ï3-l4- Venus, testa elongata, cuneiformi , inequilate- rali, poli ta, fulva, in tus lutea. Petite espèce ovalaire , cunéiforme, inéquilaté- rale, ayant le sommet porté en avant, arrondi, peu saillant, sans lunule; le ligament allongé, arrondi; le bord postérieur s'allonge et s'amincit Zoologie, t. m. 34 530 ZOOLOGIE. en coin. Cette Vénus est lisse, luisante, d'un fauve clair assez uniforme. Le ligament est brun, et en avant du sommet est une tache brune : quelques individus ont quelques nuances de cette couleur sur le bord inférieur. Le dedans est d'un orangé très-clair. La charnière a trois dents cardinales. Habite l'île de Van-Diémen , à Hobart-Town. DIMENSIONS. pouces, lignes. Longueur i « Hauteur « 9 Épaisseur «. 5 9. VÉNUS DENTICULÉE. Venus denticulata, nob. PLANCHE 84, FIGURES. I 5- l6 Venus, testa ovato-trigona , subequilaterali , longitudinaliter dense sulcata, griseo-fulva, lineo- lis rufîs picta, intus cœrulea et violacea ; mar- gine interiore denticulata. Cette Vénus, qui avoisinel'Aphrodine, n'est ce- pendant pas la même espèce. Elle est ovalaire , MOLLUSQUES. 531 un peu trigone, légèrement plane, subéqui latérale, fortement striée en long , avec deux ou trois plis clans le même sens. Les crochets se touchent; la lu- nule est longue et plate; cette disposition est aussi celle de l'écusson qui est profond. Les bords sont épais, très-finement denticulés. La couleur de cette coquille est d'un gris-jaunâtre, quelquefois linéo- lée de fauve supérieurement. Le sommet présente comme une petite Vénus appliquée sur la grande, par la différence de stries qui sont plus fines, et de sa couleur qui est rougeâtre. Ce caractère n'est pas constant. Il est des individus d'un jaunâtre uni- forme; tous sont blancs ou bleuâtres au dedans, avec le bord violet. Les dents cardinales sont ru- gueuses. Nous convenons que le nom de Denticulée que nous avons donné à cette espèce désigne une par- ticularité commune à plusieurs autres. On conçoit aisément la difficulté de trouver un nom convena- ble à tant d'individus qui se ressemblent plus ou moins. Nous ignorons sa localité positive ; nous la supposons de la Nouvelle-Hollande ou de Van- Diémen. Dimensions. I longueur i o Hauteur 8 Épaisseur 4 i 34* 532 ZOOLOGIE. m, VÉNUS MÉSODESME. Venus mesodesma, nob. PLANCHE 84, FIGURES I7-l8. Venus , testa ouata , subtrigona , subequilate- rali, longitrorsum regulariter striata, albicantis , lutea flammulis pallide -fuscis maculata ; in tus violacea. Petite espèce qui, par sa forme et ses stries ré- gulières longitudinales, ressemble un peu à la Mésodesme striée. Elle est ovalaire, presque équi- latérale, d'un jaune clair, avec quelques flammes transversales, triangulaires, d'un rougeâtre pâle. L'intérieur est d'un joli violet. La lunule, qui participe de cette couleur, est ovalaire, allongée. Le sommet est blanc, et les bords sont denticu- lés au dedans. 11 n'y a point de dent latérale an- térieure. Habite la Nouvelle-Hollande ou la lNouvelle- Zélande. DIMENSIONS. lignes. Longueur 9 Hauteur 7 Épaisseur 4 MOLLUSQUES. 533 ii. VÉNUS VIOLACÉE. Venus violacca, nob. PLANCHE 84, FIGURES IC)-2<>. Venus , testa suborbiculata , subequilaterali , tuinida, longitrorsum fortiter sulcata, viridi-vio- lacente , iritus violacea ; margine acuta denticu- lata; lunula cordiformi. Petiteespèce suborbieulaire, à bords tranchants, denticulés à l'intérieur, subéquilatérale, légère- ment bombée près du sommet , sillonnée en long d'une manière régulière, à lamelles plates dirigées vers le haut. Le sommet est arrondi, dirigé en avant, cordiforme, ainsi que la lunule qui est courte et tranchante. L'écusson est allongé , bien marqué. Cette coquille est d'un rougeâtre vio- lacé avec quelques taches blanches, et deux flam- mes verdâtres qui descendent du sommet. Au dedans elle est blanche, et ses bords largement violets. Il n'existe point de dent latérale antérieure à la charnière. Habite la Nouvelle-Zélande. ■ DIMENSIONS. Longueur 7 Hauteur 5 \ Épaisseur î 534 ZOOLOGIE. Genre VÉNÉRUPE, Fenerupis, Lamarck. i. VÉNÉRUPE GOMîE. Venerup.is brevis, nob. PLANCHE 84, FIGURES 21-23. Venerupis , testa ovato-quadrata , crassa, valde inequilaterali, apice levigata, basifortiter plicata, transversim striata, margine denticulata , squa- lide lutescente; intus lutea, postice violacea. Cette espèce est rhomboïdale, tronquée aux deux extrémités; le sommet est fort près de l'an- térieure. Les crochets en sont épais , écartés par un fort ligament. Les valves sont renflées, épais- ses, lisses au sommet, plissées en long à la base, striées transversalement, denticulées inférieure- ment, et très-rugueuses au bord postérieur. Cette coquille est d'un jaune sale à l'extérieur, jaune en dedans, et violette en arrière. Il n'y a que deux dents cardinales, un peu tourmentées à chaque valve. Habite Van - Diémen , dans la rade d'Hobart- Town. MOLLUSQUES. 535 DIMENSIONS. lignes. Longueur 10 Hauteur 8 Epaisseur G 2. VENERUPE DE DIEMKW. Kenerupis diemenensis , nob. PLANCHE 84 , FIGURES l/\-l6. Fenerupis , testa subtrigona , inflata , crassa , transversim obsolète striata, longitudinaliter pli- cata, fusco-lutescente ; intus violacea. Petite espèce à forme régulière qui se rappro- che davantage de celle des Vénus. Elle est ova- laire, un peu trigone, bombée, sans lunule et à sommet dirigé en avant; des stries fines, peu pro- fondes, la parcourent transversalement: elles sont croisées par des plis longitudinaux, plus marqués en avant et à la base. Sa couleur est jaunâtre, brune postérieurement, ce qui est produit par le 536 ZOOLOGIE. violet de l'intérieur des valves, qui sont minces, au lieu d'avoir l'épaisseur des Vénérupes ordinai- res. Les dents cardinales sont recourbées en cro- chet et comme tourmentées. Habite la rade d'Hobart-Town, à Van-Diémen. OIMKNSIONS. lignes. Longueur 9 Hauteur Epaisseur J MOLLUSQUES. 537 Genre PANDORE, Pandora, Bruguières. PANDORE STRIÉE. Pandora striata , nob. PLANCHE 83, FIGURE ÎO. Pandora, testa orbiculato-trigona, securiformi, alba, intus margaritacea; valva dextra , plana, longitudinaliter striata. Quoique nous n'ayons eu en notre possession que la valve droite de cette coquille, nous n'hé- sitons pas à la faire figurer comme une espèce nou- velle, très-différente de celles que l'on connaît. Elle est orbiculaire, trigone, pointue au sommet, allongée , et échancrée en avant de manière à simuler le fer d'une hache. Cette sorte de rostre est lui-même un peu tronqué. Des stries longitu- dinales régulières suivent la courbure de cette valve, qui est mince et fort plate. Le sommet qui est pointu , au lieu de dent a une fossette trian- gulaire; cela s'observe sur trois valves que nous possédons; car nous ne considérons pas le repli que forme le bord supérieur comme des dents. 538 ZOOLOGIE. Cette coquille est d'un blanc légèrement jaunâ- tre, nacrée en dedans. Les individus un peu roulés sont d'un blanc mat. Elle habite la Nouvelle-Zélande. DIMENSIONS. pouces, lignes. Longueur 1 ° Hauteur 1 l MOLLUSQUES. 539 Genre PSAMMOBIE, Psammobia, Lamarck. PSAMMOBIE DE TONGA. Psammobia tongana , nob. PLANCHE 83, FIGURES l3-l4- Psammobia, testa ovali-oblonga, lutescente aut albida , longitrorsum striata , racliis rubris vel violaceis radiantibus ornata; intus rubenle; apice violaceo maculato. Jolie espèce, qui a des rapports , pour la forme seulement, avec la Fleurie. Elle est ovalaire, allon- gée, inéquilatérale, bâillante, fortement plissée , contournée en arrière , offrant de chaque côté un angle obtus. Les valves sont égales, un peu ren- flées, finement et profondément striées dans le sens de leur longueur. Le sommet est à peine mar- qué; le ligament est arrondi, saillant. Cette coquille est blanche ou d'un jaune rou- geâtre clair, avec des rayons transverses violets ou rouge-brun. Au dedans elle est d'un rosé ten- dre , avec une longue tache violette au sommet en arrière de la charnière ; les dents de cette dernière sont courtes et obtuses. Il y en a deux à la valve 540 ZOOLOGIE. droite , et une seule sur la gauche. L'épidernîe est mince et jaune. Habite l'île de Tonga-Tabou. DIMENSIONS. pouces. lignes- Longueur 1 ij Hauteur « il Épaisseur « 6 a. PSAMMOE1E VITREE. Psarnmobia vitrca, nob. PLANCHE 83 , FIGURES l5-l8. Psarnmobia , testa ovali ventricosa , pellucida fragili et alba, equivalvi, subequilaterali ; apice incurvo. Nous n'assurons pas bien positivement que cette petite coquille soit une Psammobie; les deux dents qu'elle porte sur chaque valve la feraient plutôt rentrer dans le genre Psammocole de M. de Blainville, dont les Psammobies ne sont du reste qu'une division. Elle a la forme d'un grain de haricot, c'est-à- dire qu'elle est régulièrement ovalaire, équivalve, MOLLUSQUES. 541 subéquilatérale , un peu bâillante, moins élargie en avant qu'en arrière, légèrement comprimée, un peu tranchante sur ses bords, bombée au milieu, à sommet bien marqué, renflé, un peu crochu , à ligament externe , court , enfoncé , sans lunule ni écusson. La charnière a deux dents distantes de chaque côté ; l'antérieure de gauche et la postérieure de droite ont un sillon à leur base, pour recevoir chacune leur correspondante qui est simple. Cette coquille est très-fragile, blanche, lisse et pellucide. Le ligament étant médian, la ligule palléale uniformément ovalaire allant joindre les impressions musculaires qui sont aux extrémités, il est assez difficile de distinguer lequel des deux côtés est l'antérieur. C'est sur l'animal qu'il faut alors se guider. L'animal a un manteau très-développé , papil- leux, fendu dans sa longueur, qui sort et se replie sur la coquille de manière à en recouvrir une portion en avant , en arrière et inférieurement. Il s'ouvre antérieurement pour donner passage à un pied considérable, allongé en forme de trompe, et portant un talon pourvu d'une rainure qui sert au mollusque à s'appliquer sur les corps , même sur les plus lisses, comme le verre, et à ram- per, ainsi que nous l'avons vu en l'étudiant : par- ticularité fort rare parmi les Acéphales. Ce pied se porte en avant. Les branchies sont de chaque 542 ZOOLOGIE. coté du manteau près de la racine du pied. La bouche, pourvue de quatre palpes triangulaires, est striée comme l'organe pulmonaire. Nous croyons avoir extrait de la rainure du talon du pied des filets de byssus. Ces animaux se détacheraient donc quelquefois, comme il est probable que le font les Limes, que des natura- listes ont trouvées fixées pendant que nous les avons toujours vues libres. Notre Psammobie habite sous les pierres, dans File de Vanikoro. Elle y est rare, car nous n'avons pu nous procurer que deux individus. DIMENSIONS. pouces. lignes. Longueur . .' i •> Hauteur A Épaisseur ' MOLLUSQUES. 543 Genre SOLEN , Solen , Linné. SOLEN BLANC. Solen albus , nob. PLANCHE 83, FIGURES 11-12. Solen, testa ovali aut quadrata, convexa, alba, lineis obliquis striata ; épidémie luteo. Cette espèce avoisine le Solen rose , mais il est moins large et toujours uniformément blanc, sans aucune ligne colorée. Il est ovalaire ou subqua- drilatère, convexe, très-bâillant, un peu arrondi aux deux extrémités. Le ligament est presque mé- dian , arrondi, assez court. Dans l'individu plus long, le sommet est plus porté en avant, ainsi que l'unique dent , qui est sur la valve droite. Toutes deux sont renflées, un peu retournées en dedans à l'insertion du ligament. La gauche a de plus une forte dépression dans son milieu au côté externe. Dans son état naturel, cette coquille est re- couverte d'un épiderme épais jaunâtre. Autrement elle est d'un blanc mat et marquée de stries obli- ques d'arrière en avant , comme des petits plis; 544 ZOOLOGIE. elle est aussi plissée en long par ses lignes d'ac- croissement. Deux cotes, peu marquées, partent du sommet, et vont en divergeant sur le bord inférieur. Cette espèce se trouve à Tonga-Tabou. DIMENSIONS. pouces. lignes. Longueur i 8 Hauteur « 9 Épaisseur « 6 MOLLUSQUES. 545 Genre LUTRA1RE, Lutraria, Lamarck. LUTRA.IRE SABRE. Lutraria acinnccs , nob. PEANCHE 83, FIGURES 5-6. Lutraria, testa tenui, compressa ovali oblonga, arcuata, griseo-flavicante , intus smaragdina, pos- tice tenuissime striata. Cette espèce a quelques rapports de forme avec le Solen cutellus de l'Inde. Elle est ovalaire, allon- gée, recourbée, tranchante, subaplatie, arrondie, et bâillante aux deux extrémités, équivalve, très- inéquilatérale, car son sommet est tout-à-fait à une des extrémités; il est très-peu saillant, à cro- chets recourbés. Les deux dents sont en V ren- versé, et la fossette est large et triangulaire. En avant de la dent cardinale gauche en est une laté- rale bien marquée, fort rapprochée et triangu- laire. Cette coquille est d'un cendré jaunâtre à l'exté- rieur, le sommet presque blanc ; à l'intérieur, elle est d'un blanc nacré irisé, jaunâtre vers le sommet. Zoologie, t. m. 3 5 546 ZOOLOGIE. Quelques taches de rouille nous paraissent acci- dentelles. Elle se trouve à la Nouvelle-Zélande. DIMENSIONS. poaces. lignes. Longueur l IO Hauteur " 9 Épaisseur .... 4 MOLLUSQUES. 547 Genre PANOPÉE, Pa/iopœa, Mémiid de là Groié. PANOPÉE ZÉLANDAISE. Panopœa zelatulica , nob. PLANCHE 83 , FIGIIUES J-g. Panopœa, testa ovali, inequilaterali, subcom- pressa , valde niante , longitudinaliter plicata , alba; apice obtuso, recurvato. C'est la seconde Panopée vivante que l'on con- naisse , trouvée presque aux antipodes de celle d'Aldrovande qui habite la Méditerranée. Elle est beaucoup plus petite , à peu près de même forme, et incolore comme elle ; du moins nous le sup- posons, car notre individu, qui paraît blanc, n'a point été trouvé vivant. Son ligament tenait ce- pendant encore. Cette coquille est allongée , ovalaire , arrondie aux extrémités, qui sont très-bâillantes, surtout la postérieure qui, de plus, se dilate en dehors. Son sommet est antérieur , saillant, large, arrondi; les crochets recourbés en dedans; le ligament est court, arrondi, supporté par deux callosités; il 548 ZOOLOGIE, n'existe qu'une dent assez petite, aiguë sur la valve droite , reçue dans une fossette sous le cro- chet opposé. De larges stries d'accroissement ren- dent les valves rugueuses et plissées en long. L'intérieur est lisse , un peu bosselé. La disposition bâillante de cette coquille fait supposer une grande saillie extérieure à son ani- mal, comme dans les Solens. Habite la Nouvelle-Zélande , où nous ne l'avons rencontrée qu'une fois. DIMENSIONS. pouces, lignes. Longueur 3 i Hauteur x IJ Épaisseur * ï MOLLUSQUES. 549 Genre PHOLADE, Pholas, Linné. PHOLADE GLOBULEUSE. Pholas globulosa, nob. PLANCHE 85, FIGURES l6-l8. Pholas, testa fragili globosa, alba, inequivalvi, cancellata , antice clausa rotunda; valva dextra postice longiore uncinata. Cette espèce doit former dans le genre une division remarquable, moins par sa forme globu- leuse comme une balle, que par son manque de pièces accessoires et la singulière faculté qu'elle a de se fermer antérieurement par un dépôt cal- caire. Elle est inéquilatérale et inéquivalve, la gauche plus considérable embrassant et recouvrant la droite sur le sommet qui forme un crochet. Cette dernière, plus pointue, plus allongée que l'autre en arrière, est recourbée en dehors et denticulée sur le bord. En avant elle est plus courte, tron- quée, et s'unit à l'opposée par une membrane ou le manteau lui même , qui devient calcaire, ainsi que nous l'avons dit. Toutes deux ont une forte 550 ZOOLOGIE. dépression transverse dans leur milieu; elles sont treillisées en arrière, lisses en avant, et même pos- térieurement ce ne sont plus que de simples stries obliques. La valve gauche n'a point de denticules. L'animal fait sortir postérieurement un long et gros tube, évasé en trompette , et cilié à son extré- mité; il est formé des deux canaux ordinaires aux bivalves. Cette Pholade habite les pierres encore molles que la mer découvre à chaque marée. Nous la trou- vâmes, dans une seule localité , à Amboine : c'est à peu près la ville Malaise , presque à la plage. Comme elle est excessivement fragile, il était dif- ficile de s'en procurer des individus entiers. Ceux qui avaient leur partie intérieure complètement calcaire étaient morts. L'année suivante , reve- nant à Amboine, la forme du rivage avait changé, et il nous fut impossible de retrouver la localité de cette espèce. DIMENSIONS. lignes. Longueur K Hauteur et épaisseur 6 -t MOLLUSQUES. 551 Genre TÉRÉBRATULE. — Terebratula, Bruguières. i. TÉRÉBRATULE AUSTRALE. Terebratula tmstralis, nob. PLANCHE 85 , FIGURES 1-5. Terebratula y testa ovata, subventricosa , tenui, pallideflava, obsolète longitudinaliter plicata vel striata. Varietas. Testa elongata , ventricosa , transver- sim rugosa. Au premier aspect , on prendrait cette Téré- bratule pour la Flavescens, dont elle a un peu la forme et la couleur blanc-jaunâtre; mais ce n'est pas la même espèce. La nôtre , plus bombée, joint à son contour triangulaire, une base plus évasée, un sommet plus pointu , légèrement recourbé. Son ouverture est petite, arrondie, complétée par deux pièces longitudinalement sillonnées. Les deux valves sont à peu près également bombées, fragiles, pellucides, à stries rayonnantes longitu- dinales, mieux marquées dans le jeune âge; plus 552 ZOOLOGIE. tard ce ne sont plus que des sortes d'ondulations. Elles sont coupées par des stries transverses d'ac- croissement, quelquefois assez inégales pour bos- seler cette coquille. La lame médiane de l'osselet n'occupe que la moitié de la longueur de la valve. L'osselet lui- même forme deux branches ovalaires ; la supé- rieure décrit un demi -cercle complet, dont la convexité est en avant ; l'inférieure a deux cro- chets internes près de l'endroit où ils se fixent. Au travers de cette même valve , on aperçoit , de chaque côté, l'ovaire qui est jaune, décrivant un simple crochet. La variété est un peu plus petite, allongée, plus bombée , subtriangulaire postérieurement, assez souvent rugueuse. Son sommet est plus long et plus gros. Les Térébratules offrent à la loupe de petites mouchetures régulières qui tiennent à l'organisa- tion de leur tissu. On retrouve également cette dis- positon dans quelques autres bivalves. L'Australe se trouve en énorme quantité au port Western , dans le détroit de Bass. A chaque coup de drague que nous donnions par quelques brasses de profondeur, à notre mouillage , nous en ame- nions des centaines, groupées entre elles par leur byssus cylindrique et tendineux, on bien fixées à des débris de coquille. Nous croyons bien que c'est la même espèce MOLLUSQUES. 553 que nous trouvâmes, dans notre premier voyage, sur une des petites îles du port Jackson , et que nous perdîmes au naufrage de l'Uranie. Elle n'é- tait qu'à quatre pieds de profondeur. Nous en avons recherché depuis , mais en vain. Ces Mollusques doivent vivre fort long-temps hors de la mer, par la faculté qu'ils ont de conser- ver de l'eau entre leurs valves hermétiquement fermées. La quantité relative en est considérable , car l'animal ne paraît occuper qu'une petite place dans la cavité qui semble à demi vide. Nous n'avons aperçu d'autre mouvement que celui des lamelles ciliées, encore est-il assez obscur. DIMENSIONS. pouces, lignes. Longueur d'un individu de moyenne taille. i i Hauteur ou largeur » 11 Épaisseur 5*4 ZOOLOGIE. 2. TERÉBRATULE RECOURBÉE. Terebratula recurva, iiob. PLANCHE 85, FIGURES IO-II. Terebratula , testa ovato-rotunda , ventricosa, rugosa , plicata , squalide albida ; apice crasso valde recurvato; striis transversis lamellosis. C'est avec quelque cloute que nous donnons cette Térébratule comme espèce différente de la précé- dente, malgré la ressemblance de forme, et quoi- que nous l'ayons trouvée dans deux endroits assez éloignés l'un de l'autre , la Nouvelle-Hollande et la Nouvelle-Zélande. Mais l'osselet qui doit servir de guide et de caractère , n'est que peu différent de celui de la Térébratule australe. Quoi qu'il en puisse être, nos individus sont triangulaires arron- dis , rabougris , très -bombés sur les deux valves ; la plus longue a son sommet gros , très-recourbé sur l'autre. Elles sont rugueuses , striées , comme lamelleuses transversalement , avec un fort pli à la base. On y remarque quelques sillons longitu- dinaux peu apparents. MOLLUSQUES. 555 Cette Térébratu le est d'un blanc sale, ou brune. Un individu provient du port du Roi-Georges , et l'autre de la Nouvelle-Zélande. Nous regrettons de n'en avoir pu trouver davantage pour mieux as- surer que c'est une espèce. DIMENSIONS. lignes. Longueur ll Largeur. IO Épaisseur 7 556 ZOOLOGIE. 3. TEREBRATULE ROUGE. Tcrebratula sanguinen. Leach, Zool. Mise, p. 76, t. XXXIII. Lamarck, An. s. v., t. VI, ire part., page 247, n° y. PLANCHE 85 , FIGURES 6-J. Terebratula , testa fragili , orbiculari , ventri- cosa, rubra , longitudinaliler tenuissime striata. Nous ne reproduisons ici cette Térébratule que pour la mieux faire connaître et y ajouter quelques parties qui lui manquent , comme l'osselet et la disposition des ovaires pris sur un individu vivant. Elle est presque orbiculaire, inéquivalve, la plus longue étant la plus bombée. Son sommet est court, large, un peu recourbé, à ouverture grande, un peu triangulaire. Les deux pièces qui la complètent sont larges et striées transversalement. Les deux valves sont couvertes de stries très-fines rayonnantes, peu profondes ; les stries transverses d'accroissement sont également très-déliées. Cette coquille est d'un rouge peu intense, qui perd peu dans la liqueur. L'osselet présente deux branches supportées postérieurement sur deux prolongements de la MOLLUSQUES. 557 lame centrale ; elles se continuent en deux autres branches supérieures, recourbées, mais séparées. Les ovaires sont d'un rouge - cramoisi , en deux lignes ramifiées sur une valve, quadruples et éga- lement rameuses sur l'autre valve plus longue. Habite l'anse de l'Astrolabe , dans la baie Tas- man , à la Nouvelle-Zélande. DIMENSIONS. pouces- lignes. Longueur i i Largeur » 1 1 Épaisseur » 7 4. TEREBRA.TULE TACHETÉE. Terebratala erythroleuca, nob. PLANCHE 85 , FIGURES 8-9. Terebratula, testa minima orbiculari , ventri- cosa, levi, rubra albo punctata et lineolata. Très-petite espèce, probablement un jeune Age, qui pourrait bien être celle qui est figurée dans le 558 ZOOLOGIE. Naturalist Repositorj. Sa forme est orbiculaire , également convexe des deux côtés , à sommet peu marqué , à peine recourbé. Elle est lisse, d'un joli rouge linéolé et ponctué de blanc. Nous n'avons point cherché à voir la forme de l'osselet , crainte de briser une coquille aussi fragile , dont nous n'avons recueilli qu'un individu à Tonga-Tabou. DIMENSIONS. lignes. Longueur 3 Largeur * 2 ^ Épaisseur x * MOLLUSQUES. 559 Gknri: BIPHORE. — Saïpa , Bruguières. REMARQUES GÉNÉRALES. Ces Mollusques sont de ceux que nous avons étudiés avec le plus de soin , et qui , en même temps , nous ont donné le plus de peine par la nécessité de les observer à l'instant même au mi- lieu de l'Océan qu'ils habitent , et dans des posi- tions aussi variées que difficiles, afin de profiter de la lumière que les mouvements du vaisseau font varier à chaque instant1. Dans notre pre- mier voyage, nous avions ajouté quelques obser- vations nouvelles à celles déjà connues. Mais , quoique, pendant trois ans , nous n'ayions jamais manqué de scruter l'organisation de ces animaux, toutes les fois qu'il nous en tombait sous la main , nous avouons ne pouvoir la donner entière et com- plète, telle que l'exige maintenant la science , et que le demanderait notre propre satisfaction. Il est un point surtout , celui de la génération , qu'on conçoit devoir demander des recherches infinies, et trop souvent dépendantes du hasard. * Nous nous servions pour cela, avec avantage, d'un flacon lout-à-fait plat , qui arrête le Biphore dans sa course rapide et le ramène plus souvent sous la loupe qu'on tient d'une main, et le vase de l'autre, afin de suivre les rayons de lumière les plus convenables. 560 ZOOLOGIE. On sait que ces singuliers Mollusques sont des espèces de cylindres ouverts aux deux bouts d'où leur est venu le nom qu'ils portent. Leur corps est formé de deux membranes : l'extérieure, coriace, peu vivante*; l'intérieure plus molle, éminemment contractile , et au-dedans de laquelle se trouvent les viscères. Deux ouvertures, dont l'une valvu- laire , admettent l'eau, qui, traversant le corps de l'animal dans toute sa longueur, est pour lui un moyen de locomotion, en même temps qu'elle frappe la branchie , et porte à la bouche les par- ties nutritives. Les viscères digestifs sont le plus ordinairement pelotonnés dans une masse ova- laire , d'un jaune orangé, entourée par le foie, et qu'on nomme Nuclèus. Ce nucléus est tou- jours placé à la partie postérieure du corps. Et, à ce sujet, une dissidence s'était jadis élevée entre quelques naturalistes , nous répéterons ce que nous avons dit dans la Zoologie de l'Uranie; c'est que, pour nous, la partie antérieure de l'animal est celle par laquelle il avance en absorbant l'eau, et la postérieure celle par où il la rejette. La pre- mière a une valvule qui empêche sa sortie, et la seconde, plus molle, pour ainsi dire passive, n'en a'pas. La partie inférieure sera la plus lourde, la plus * Des causes accidentelles peuvent enlever cette enveloppe externe et l'a- nimal vivre encore quelque temps, comme le dit M. de Chamisso et nous l'avons vu nous-mêmes; mais jamais le Mollusque ne peut s'en séparer de son propre mouvement, parce que les adhérences sont plus intimes. MOLLUSQUES. 561 cartilagineuse, où est placé le nucléus, et la supé- rieure , l'opposée, où se voit le ganglion nerveux, un peu en avant. Cet organe, que nous avons dé- couvert, fixera invariablement des positions que la mollesse de ces animaux pouvait rendre arbi- traires. Dans tous les Biphores connus , moins un , le Pinné , les organes digestifs sont entassés en boule et en partie enveloppés par le foie ; par consé- quent la bouche et l'anus sont très -rapprochés l'un de l'autre , et il est très -difficile de pouvoir développer ces parties d'une manière satisfaisante. Dans le Pinné , au contraire , l'intestin forme une ligne à peu près droite dans presque toute l'étendue du corps; l'ouverture buccale est placée à la par- tie supérieure, l'anale à l'antérieure. Il y a des va- riétés pour l'étendue , à cet égard ; et comme on rencontre un individu de cette espèce sur mille des autres, on peut dire que M. Cuvier a été très- heureux d'en trouver un parmi les six que Pérou lui avait rapportés. DE LA CIRCULATION, C'est la plus simple qu'on rencontre dans les Mollusques ; on peut même la dire unique : c'est une véritable circulation dans toute la rigueur de cette expression, puisque le fluide décrit un cercle complet dans un même ordre de vaisseaux. Elle Zoologie, t. m. 36 562 ZOOLOGIE. s'opère par un simple et unique organe d'impul- sion , le cœur [voyez planche 90), placé vers l'ex- trémité postérieure du corps. C'est un organe fu- siforme , formé seulement d'un ventricule sans oreillette et sans valvule. On verra bientôt , par ce que nous allons dire , qu'il doit manquer de cette dernière. Partons de ce point pour faire connaître le cir- cuit du sang , fluide composé de petits grumeaux blanchâtres qu'on distingue très -bien à travers la transparence des vaisseaux. Le cœur présente cela d'extraordinaire , qu'il se contracte isolément, tantôt par une de ses extrémités , et tantôt par l'autre , d'où il résulte que le sang oscille alter- nativement dans un sens et dans l'autre : phéno- mène unique jusqu'à présent parmi les animaux connus. Prenons-le, par exemple, oscillant de bas en haut, ou mieux d'arrière en avant , en ayant toujours sous les yeux la figure de la planche 90 où nous l'avons colorié en rouge ; alors nous le verrons se porter dans un long vaisseau , qui est l'aorte*, de laquelle partent à angle droit des branches qui se ramifient et s'anastomosent promp- tement en tout sens , en enveloppant le corps du Mollusque , qui est comme dans un réseau vascu- liare. Ces vaisseaux offrent de nombreuses variétés, * Les mots d'aorte, de veines caves, etc., ne doivent plus avoir ici la même acception que dans les autres Mollusques; ils expriment seulement des analogies d'organes. MOLLUSQUES. 563 selon les espèces, et même les individus. Dans celui qui nous occupe et que nous nommons Biphore tonneau , ils partaient de quatre branches princi- pales. L'aorte se termine en pointe , de chaque côté de laquelle sort un long vaisseau en forme d' S, qui, arrivé à un organe recourbé à ses deux ex- trémités , se divise en deux branches , dont l'une se porte dans la branchie , et l'autre dans le tube an- nexé à cette même branchie. Dans leur partie supé- rieure, ces vaisseaux s'anastomosent et s'unissent à ceux du dos; puis ils vont séparément s'ouvrir dans le cœur. Sur un seul individu, on voyait partir du cœur, en même temps que l'aorte , deux vaisseaux ac- cessoires. Les vaisseaux dorsaux , toujours plus larges et réguliers , offrent ou des segments de cercle adossés , ou des aréoles larges et quadrilatères. Ce sont eux qu'on a pris pour des muscles, parce qu'ils sont striés : peut-être aussi sont-ils recouverts à l'extrémité par des fibres musculaires. Les vaisseaux de la partie postérieure du corps , après s'être unis aux précédents et de la même manière, se terminent par deux , quelquefois trois troncs, qui se rendent dans le cœur à la manière des veines caves dont ils tiennent lieu. Nous avons vu, seulement dans le Biphore tonneau , qu'avant de s'y ouvrir, ils passaient par une sorte de diver- ticulum cordiforme, coriace, et immobile. 36* 564 ZOOLOGIE. Cette description des conduits indique la circu- lation s'opérant de bas en haut. On voit manifes- tement que tout le sang ne reçoit pas l'influence de la branchie , qu'il n'y en a qu'une partie d'oxi- géné , comme cela a lieu dans les Reptiles , et qu'elle est imparfaite sous ce rapport. Mais , après quinze , vingt ou trente oscilla- tions dans ce sens, le cœur se meut dans un sens opposé, c'est-à-dire de haut en bas, et fait passer avec autant de vigueur le sang dans cette dernière partie, qu'il l'a fait pour la partie supérieure ; ce qui fait supposer qu'il n'y a point de valvule, car elle empêcherait ce mécanisme, qui a lieu par une sorte de torsion de l'organe. Il est vraiment curieux de voir alors, à travers les vaisseaux, tout le sang abandonner les parties supérieures , rentrer avec vitesse dans l'aorte , et de là descendre dans le cœur, pour se porter ailleurs. Il passe de même dans la branchie, mais avec moins de vitesse. Dans nos ex- périences , en perçant le cœur ou l'aorte , nous occa- sionions une hémorrhagie qui tuait assez promp- tement l'animal, d'ailleurs très-vivace, et qui s'agite encore après avoir été percé ou déchiré dans plu- sieurs points. La plupart de ces phénomènes ont éfé ignorés de MM. Ruhl et Van-Hasselt, qui, les premiers, ont été assez heureux pour rencontrer des Riphores chez lesquels la circulation était bien apparente. Ce cas est rare , puisque , dans notre première expédition, il ne s'est pas présenté une MOLLUSQUES. 5G5 seule fois , tandis que , dans celle-ci , nous l'avons eu de prime abord , mais seulement en partie , dans le détroit de Gibraltar , et bientôt après com- plètement dans l'océan Atlantique méridional. Nous avons cherché , autant que nous l'avons pu par nos dessins , à donner une idée de ce système circulatoire. L'impossibilité d'offrir l'en- semble des parties , nous les a fait diviser; il sera facile de les réunir par la pensée. DE LA. BRANCHIE. C'est un long cylindre contourné en S romaine ,. fixé d'une part au péricarde, et terminé de l'autre par un corps résistant, comprimé, vertical, dans lequel on aperçoit une sorte de vaisseau qui le borde, recourbé sur lui-même à ses deux ex- trémités. Nous disons un vaisseau, parce que nous croyons avoir vu le sang circuler dans son in- térieur. Cette branchie présente une grande quan- tité de petits cirrhes transverses ressemblant par- faitement à ceux des Béroés ; ce qui nous con- duira à dire ce que sont ces organes dans les Béroés; de même que leur étude dans ces derniers nous a fait connaître que , dans la branchie des Biphores, ils recouvrent autant de canaux que cet organe a de stries transversales. Ces cirrhes sont aussi constamment en mouvement pendant la vie. 566 ZOOLOGIE. Il faut beaucoup d'attention et des verres très-gros- sissants pour les apercevoir. Le plus ordinairement ces stries n'entourent point complètement le cy- lindre; elles forment un fer- à- cheval , entre les brandies duquel passe le vaisseau branchial prin- cipal. D'autres fois elles affectent une forme un peu différente. DU SYSTÈME NERVEUX. Le ganglion nerveux , que nous avons été si long- tempsà apercevoir et que maintenant nous retrou- vons dans toutes les espèces, est assez singulière- ment placé dans ces Mollusques. On le voit toujours à la partie antérieure en-dessus, à l'endroit où le large canal qui accompagne la branchie vient se fixer au corps. Il est en forme de petit croissant, qu'on ne voit bien qu'à la loupe , quelquefois co- loré en brun ou en noir, duquel partent en rayon- nant un grand nombre de filets déliés et simples ; les postérieurs sont les plus longs. Ils se réunissent quelquefois en trois groupes ; le plus souvent ils divergent. Dans les Salpas de grande taille, ce gan- glion n'est pas beaucou p plus grand proportionnelle- ment. Si nous ne l'avons pas plus tôt découvert, c'est que nous le cherchions près de la masse des viscères digestifs. Nous ignorons les fonctions du petit corps vermicide qu'on trouve assez souvent MOLLUSQUES. 567 en avant de la branchie, et que M. Chamisso supposait, avec doute, être le ganglion nerveux. DE LA. GENERATION. Cette portion de l'organisation des Salpas sera la plus difficile à connaître. Ils sont hermaphro- dites suffisants sans aucun doute. Mais où sont pla- cés les organes qui président à cette fonction? Sur des milliers d'individus, nous avons vu, dans ceux à génération simple , ou qui ne portent qu'un ou deux fœtus à la fois , le petit Salpa contenu dans un utérus sans issue, assez ordinairement derrière le nucléus, d'autres fois retenu par un placenta cor- diforme au bord supérieur. Il déchire son enve- loppe et sort. Dans les individus multipares, c'est un chapelet fort long, avoisinant toujours le nucléus, l'entou- rant quelquefois, ou bien se développant le long du dos , et rompant de même la membrane qui le contient lorsqu'il en est temps. En examinant avec précaution cette dernière dis- position sur une espèce que nous avons pu déter- miner (voyez planche 87, fig. 6-8), nous avons vu que ce chapelet adhérait à la substance coriace qui enveloppe le nucléus; il se composait d'un axe cylindrique creux. Les jeunes Salpas, qi^i avaient l'aspect de petites poupées placées les unes à côté des autres sur deux rangées, portaient à leur extré- mité libre une sorte de boule arrondie. Ils étaient 568 ZOOLOGIE. tronqués à l'opposé , et retenus sur l'axe commun par un petit appendice triangulaire , qui laisse le Biphore lorsqu'on l'enlève. Tous étaient de plus liés entre eux par les appendices ou spiracula propres à ceux qui sont ainsi confédérés. Ils sortent ainsi de leur parent sans se désunir; ils ne font seule- ment qu'abandonner ce long ruban qui leur tient lieu de placenta. Leur forme se modifie avec l'âge ; ce qui apporte de grandes difficultés pour la dé- termination précise des espèces. Mais il est quelque chose de bien plus extraordinaire , c'est qu'il arrive très-souvent que les jeunes ne ressemblent nulle- ment à ceux qui les ont produits, comme on peut le voir par nos figures. Ainsi il est un Biphore qua- drilatère , qui contient un foetus pourvu d'une double queue en pointe ; un autre , pointu aux deux bouts à son jeune âge, cylindrique et tronqué; d'autres bifurques font des petits ovalaires. M. Cha- misso a déjà signalé ces particularités désespérantes comme ayant des résultats précis, et M. Mertens* nous a assuré qu'elles se perpétuaient diversement dans les générations successives ; ce qui doit être * Les sciences viennent de perdre ce naturaliste qui avait fait le voyage autour du monde avec le capitaine russe Lutke. Il est à désirer que ses beaux travaux zoologiques et surtout ceux qui concernent les Doris, les Zoophytes, et en particulier les Holothuries, soient publiés par le gou- vernement russe. Les dessins faits pendant cette expédition par MM. Mer- teus et de Postels, dessins que nous avons vus nous-mêmes à Paris et à Saint-Pétersbourg, sont véritablement admirables et au-dessus de tout éloge par leur nombre, par leur importance, par leur exécution et par les détails anatoiniques dont ils sont accompagnés. MOLLUSQUES. 569 assez difficile à bien constater, parce que ces ani- maux habitent les grandes mers qu'on ne fait que traverser. On ne peut d'ailleurs les conserver pour les voir opérer ces métamorphoses; il est même à ce sujet des passages de M. Chamisso que nous ne concevons pas mieux que le professeur de Blainville , quoique nous ayons pour nous l'ob- servation directe. Nous pensons que , selon certaines circonstances, ils doivent être unipares ou multipares , et que leur tassement dans l'utérus peut occasioner des difformités ou empêcher certains dévelop- pements. Nous sommes conduits à cela par un Biphore pînné, dont le canal digestif, au lieu d'occuper la longueur du corps, se recourbe en un double arc. C'est sur cet individu que nous avons pu distinguer des vaisseaux chylifères qui partaient de l'estomac , et un ovalaire bien formé , placé dans l'anse intestinale, et communiquant avec l'utérus par un long conduit. Nous ne répéterons point ce que nous avons déjà dit ailleurs des habi- tudes de ces animaux. Nous allons donner quelques figures pour servir à leur histoire , en faisant observer que plusieurs espèces ayant été dessi- nées d'une manière un peu trop vague , nous nous sommes attachés à bien rendre les caractères essen- tiels. D'après ce que nous avons dit, il y a de l'incer- titude et de l'embarras à vouloir créer des espèces , surtout pour de petits individus ; nous ne l'avons 570 ZOOLOGIE. fait, pour ces derniers , que quand ils portaient un fœtus dans leur intérieur ; ce qui nous a semblé une preuve qu'ils ne devaient que peu changer. D'après ce que nous avons dit des différences qui existent entre la mère et les enfants , la divi- sion que nous avions établie dans la Zoologie de VUranie ne peut être admise. i. BIPHORE A COTES. Salpa costata, nob. Quoy et Gaimard, Zoologie de VUranie, page 5o4 > pi. 73,'fig. 2. PLANCHE 86, FIGURES 1-5. Salpa, maxima, antice rotundata , postice bi- caudata , infra canaliculata , gibbosa , paululum echinata , alba-viridi , maculata ; vasculis in se- riebus quadratis distinctis ; oribus tenninalibus . Nous ne donnons de nouveau cette espèce que parce que, l'ayant dessinée avec soin, nous avons représenté la singulière anastomose de ses vaisseaux. C'est la plus grande de toutes celles connues. Son extrémité antérieure est large , arrondie, avec MOLLUSQUES. 57 1 une ouverture à lèvres très-grosses , dont la pos- térieure est denticulée , et l'antérieure munie d'une valvule large , mince, destinée à clore cette ouver- ture , lorsque le liquide est entré. La postérieure terminale s'évase en forme d'entonnoir. Ses deux feuillets sont appliqués l'un sur l'autre ; le supé- rieur ou dorsal est échancré , l'inférieur arrondi. De chaque côté il en part deux appendices grêles, dans lesquels il existe un vaisseau qui appartient au système circulatoire général. Au milieu et dans toute la longueur de la face inférieure , règne une cannelure profonde dont les parois arrondies sont écartées et ne se touchent qu'en arrière. Le nucléus est jaune orangé. On y distingue une circonvolution du canal intestinal, et en arrière une ouverture qui est probablement celle de l'anus. La branchie est droite. Les feuillets qui la forment, au lieu de présenter des cirrhes vibratoires, comme dans plusieurs autres espèces, ne sont que des pe- tits plis transversaux aplatis. Le cœur est gros, resserré dans son milieu ; l'aorte qui en part reçoit dans toute sa longueur onze vais- seaux simples , qui vont se réunir à la face infé- rieure à d'autres, beaucoup plus nombreux, formant des carrés réguliers qu'on a pris long-temps pour des muscles. Il en existe une foule d'autres qu'on ne voit bien qu'à la loupe , et qui entourent le Mollusque d'un réseau très-délié. 572 ZOOLOGIE. Un long chapelet, replié en deux, de jeunes in- dividus, occupe presque toute la partie inférieure. Ils sont rangés sur deux lignes , tels qu'on les voit souvent hors de l'eau , et contenus clans une ca- vité où l'on n'aperçoit pas d'issue sensible. Il y a sans doute rupture, lors de la parturition , ainsi que nous lavons déjà dit. Une des extrémités de cette chaîne prend près du cœur, et après s'être recourbée en haut, vient se terminer un peu plus en arrière que son point d'insertion. Le système nerveux forme un carré blanchâtre au-devant duquel est un petit ganglion en fer-à- cheval , coloré de brun. Il n'est point en rapport pour la taille avec la grandeur de l'individu , et même , à cause de l'opacité des parois , nous n'avons pas pu bien suivre les filets qui partent de ce centre nerveux. Ce Biphore , qui est blanc, a des nuances très- légères de verdâtre sur les côtés, et quelques pe- tites aspérités à la surface. Ses mouvements étaient peu considérables, et sa circulation fort lente. Nous le prîmes, le i février 1827, près du cap Est, à la Nouvelle-Zélande. DIMENSIONS. pouces, lignes. Longueur 9 * Largeur en avant 3 2 Largeur en arrière 2 4 MOLLUSQUES. 573 2. BIPHORE RABOTEUX. Salpa runcinata. Chamisso, de Salpa, fig. 5, a, i. PLANCHE 87, FIGURES 1-5. Salpa, corpore cyiindrico elongato, sublus pos- tice scuto cartilagiueo triangulari runcinato mu- nito ; lateralibus spinosis; oribus terminalibus ; vasculis quadratis. Notre individu est certainement la même espèce que celle qui a été représentée par M. Adelbert de Chamisso ; mais comme nos dessins, de l'exac- titude desquels nous sommes très-sûrs, pour les avoir faits nous-mêmes, et sur de nombreux indi- vidus, présentent des différences et des caractères que n'ont pas ceux du naturaliste précité, nous avons cru devoir reproduire ce Biphore. Sa longueur varie de trois à quatre pouces; il est presque cylindrique allongé , arrondi en avant; l'ou- verture de ce côté est subterminale, munie de deux lèvres épaisses, la postérieure à valvule dépassant l'autre. L'ouverture postérieure est tout-à-fait ter- minale, molle, un peu évasée et agréablement striée 574 ZOOLOGIE. dans son contour : ce sont des marques de vaisseaux. Mais ce qui caractérise cette espèce , c'est une plaque très -forte, cartilagineuse, triangulaire, longue, bombée, garnie ordinairement de cinq côtes héris- sées de piquants. Elle est placée à la partie inférieure du corps , dont elle fait entièrement partie, à l'en- droit où repose le nucléus , sans s'étendre jusqu'à l'extrémité. Il y a là un angle rentrant formé par sa pointe. D'autres lignes épineuses se voient de chaque côté; il est même des variétés où elles en- tourent l'animal , sans être aussi marquées supé- rieurement , et tiennent lieu de la plaque que nous venons de décrire. Le nucléus est situé à peu près vers les deux tiers postérieurs ; il est orangé , et le canal intestinal brun. La chaîne ovifère prend naissance près du cœur, et contourne la masse des viscères digestifs. Nous avons négligé d'examiner si les jeunes Salpas qui la forment étaient birostrés comme ceux qu'a représentés M. Chamisso. Dans beaucoup d'individus le système circu- latoire était bien prononcé. On remarquait sur- tout en dessus un nombre fixe de vaisseaux , dix en travers, cinq en long, formant des carrés ré- guliers. On voit derrière le nucléus les ramifica- tions de deux veines caves qui vont au cœur. Enfin , sur quelques autres , nous avons vu , dans la par- tie cartilagineuse qui recouvre le nucléus, une sorte de cul-de-sac infundibuliforme, recourbé en onglet. MOLLUSQUES. 575 Ce Biphore habite au milieu des îles du Cap-Vert; nous l'avons rencontré parfois en si grand nombre, que notre filet en était rempli. Il serait bien curieux de savoir jusqu'où vont les métamorphoses de formes et les variétés de génération dans ces animaux. Mais il n'y aurait qu'un zélé naturaliste , habitant une île favorisée pour cela , qui pourrait tenter de semblables ob- servations. 3. BIPHORE TONNEAU. Snlpa dolium, nob. An Scutigera? Cuv., Moll., fig. 4-5. An Viviparal Péron et Lesueur, atl., pi. 3o , fig. i. PLANCHE 90, FIGURES 1-8. Salpa , cjlindrica , levi , medio inflata , hya- lina , infra subrubro unilineata ; nucleo fusco ; oribus terminalibus ; vasculis ramosis. Ce Biphore pourrait bien être le même que celui qui a servi aux anatomies de M. Cuvier, et qu'il a 57G ZOOLOGIE. nommé Scutigera, quoique les nôtres n'eussent point la plaque cartilagineuse que ce savant a vue. Ce qui 'peut tenir à l'âge. Nous sommes portés à croire, par l'habitude de voir de ces animaux, que le sien et le nôtre sont des jeunes qui n'avaient point acquis toute leur grandeur, bien qu'ils fussent déjà féconds et portassent une chaîne d'œufs autour de leur nucléus, et que tous deux tirassent leur ori- gine duBiphorebicaudé , dont nous parlerons bien- tôt. Quoi quil en soit, leur mollesse et leur trans- parence nous servirent beaucoup pour les détails anatomiques que nous joignons à cette planche. Le Biphore tonneau a environ deux pouces de long sur un de large ; il est élargi au milieu , et ré- tréci aux deux extrémités, dont les ouvertures sont terminales; l'antérieure, à lèvres épaisses, un peu moins bien que l'opposée. Le nucléus , situé vers le quart postérieur, est petit, arrondi, et d'un brun violacé. Une ligne d'un rouge brun accompagne l'aorte dans sa longueur, qui donne de chaque côté quatre branches principales qui se ramifient aussi- tôt. Les vaisseaux de la partie supérieure du corps forment deux paires d'arcs adossés, réunis par un vaisseau médian. En arrière du cœur est un diver- ticulum creusé dans la partie cartilagineuse des pa- rois du corps ; le sang y passe , comme on peut le voir par le dessin. Le cerveau est en croissant et de même couleur que le nucléus. Les anneaux de la branchie sont MOLLUSQUES. 577 en fer-à-cheval , un peu évasés à leur extrémité , et portant des cirrhes vibratoires transverses. Ce Biphore a été pris dans l'océan Atlantique , le 17 août 1826 , par 3° de latitude sud, et i5°de longitude ouest. Le Salpa vivipara de Péron et Lesueur pour- rait bien aussi être le même. Les lignes vasculaires colorées qui le recouvrent ne sont pas faites avec le soin qu'apporte ordinairement M. Lesueur dans ses dessins de Mollusques ou de Zoophytes. Il est vrai qu'à cette époque l'organisation des Biphores n'était pas connue. 4. BIPHORE FÉMORAL. Salpa femoralis, nob. PLANCHE 88, FIGURES 1-5. Salpa, maxima, cylindrica, obtusa , postice bi- tuberosa; ore posteriori tubuloso ; spiraculis qua ternis. Grande espèce de six à sept pouces de longueur cylindrique, ayant sa partie antérieure obtuse, cor- diforme ; la postérieure plus élargie , subcartila- Zoologie. t. m. 37 578 ZOOLOGIE. gineuse, présentant deux grosses tubérosités sé- parées par une dépression , qui donnent à cette partie l'apparence de l'extrémité tibiale d'un fémur. L'ouverture postérieure s'alonge en tube , et dé- passe un peu le corps. L'antérieure est fortifiée d'une lèvre épaisse , avec une valvule au-dedans. Les vaisseaux forment au-dessus du corps deux zones en sautoir. Il en existe une au-dessous de l'ouverture antérieure , et une autre à la posté- rieure. Au-dedans et à droite vers le milieu du cy- lindre, est un organe en cœur, reste du placenta , où devait être fixé un fœtus unique , comme nous l'indiquerons dans d'autres individus. Près des ex- trémités on voit quatre appendices ou spiracules qui servaient à fixer ce Mollusque à ses congénères pour former une chaîne dans un âge avancé. Le cœur, la brancliie et le cerveau sont comme à l'ordinaire; le nucléus , au lieu d'être éclatant, avait une teinte grisâtre. Nous avons trouvé ce Biphore dans l'océan Atlantique , près du tropique du Cancer, en jan- vier 1829. MOLLUSQUES. 579 5. BIPHORE CORDIFORME. Salpa cordiformis , nob. Blainville, Dict. se. n., t. 47, p. 120. PLANCHE 88 , FIGURES ^-11. Salpa , cylindracea , elongata, antice truncata, postice cordiformiy tricuspidata ; ore anteriori ter- minait , posteriore arcuato , vasculis transversis simplicibus . Le nom de ce Biphore vient de ce que sa par- tie postérieure se rétrécit pour se terminer en cœur très-pointu. Il offre latéralement deux autres pointes plus courtes. Il est cylindrique , très -co- riace, quoique mou, tronqué antérieurement où est son ouverture; la postérieure est à la base de l'appendice en cœur ; elle est semilunaire dans des individus , et en arc sur d'autres. Nous avons trouvé sur quelques Biphores deux petites poin- tes inférieures , reste des spiracules qui devaient servir à la réunion de ces animaux dans l'ovaire. Le nucléus est petit , postérieur, brun ou jaune et noir. Il est entouré d'une chaîne de fœtus. Les vaisseaux de la partie supérieure du corps 37* 580 ZOOLOGIE. forment cinq ou six larges bandelettes interrom- pues au milieu. On trouve cette espèce dans la Méditerranée et près de la terre de Witt , sur les cotes de la Nou- velle-Hollande. Ce sont les individus de ce dernier lieu qui présentent l'ouverture postérieure arquée. Cette variété , que sa consistance rend fixe, est une des plus faciles à reconnaître par sa forme. DIMENSIONS. pouces. Longueur 3 à f{ , 6 BIPHORE PINNÉ. Salpa pinnata. Forskal, Desc. ani., pag. n3, tab. 35. Chamisso, fig. i A à fig. i I. Salpa cristata, Cuvier, Moll., fig. i , i. PLANCHE 88, FIGURES I2-l3. Salpa , corpore cjlinclraceo, infraprocessu cunei- formi munito ; oribus terminalibus . Cet individu , qui est bien certainement le Bi- phore pinné des auteurs , présente quelque dif- férence dans sa forme extérieure : il est plus alongé ; l'appendice en fer de hache , qui sert de MOLLUSQUES. 58 1 moyen d'union avec ses congénères, est placé plus en avant, et il manque des lignes violettes dor- sales. Mais ces légères dissemblances n'auraient pas suffi pour nous déterminer à augmenter le nombre des figures d'une espèce déjà connue, si son organisation intérieure ne nous eût pas offert des particularités que nous n'avions point rencontrées dans aucun Biphore , et qui éclair- assent un peu ce qui est relatif à la génération de ces animaux, et démontrent que des viscères prin- cipaux, comme ceux de la digestion, peuvent va- rier de forme dans la même espèce , être arrondis en cercle, alongés dans toute l'étendue du corps ou décrire deux courbures en forme de sigma; c'est le cas de notre individu. On remarque, comme nous l'avons dit précédemment, sur l'intestin, une cou- leur orangée , qui est celle du foie qui lui est ap- pliqué , et plusieurs vaisseaux mésentériques bien distincts des sanguins , dans lesquels on voyait s'opérer la circulation. Nous n'avons pu distinguer le lieu où ils mêlent leur produit au sang propre- ment dit. Dans le grand arc intestinal est l'ovaire , dont l'oviducte , accolé aux vaisseaux chilifères, se porte à l'utérus en ligne droite. Ce dernier con- tenait un tout petit fœtus à peu près semblable au grand individu. L'organe mâle de la génération n'est pas plus apercevable qu'il ne l'est chez des Mollusques pectinibranches hermaphrodites suf- fisants , beaucoup plus parfaits que les Biphores, 582 ZOOLOGIE. Les autres viscères n'occupent que les deux tiers de l'étendue du corps. La figure que nous donnons est grandie du double. Ce Biphore était désuni , lorsque nous le prîmes dans l'Océan austral , près de l'île Norfolk. 7. BIPHORE PINNÉ, variété. An Salpa af finis ? Chamisso, loc. cit., fig. 2 , de A à E. PLANCHE 88, FIGURES l4~l5. Cette variété est remarquable par la disposition de son canal digestif, qui, au lieu d'être pelotonné sur lui-même , s'étend en ligne droite dans toute la longueur du corps. En avant est l'orifice de l'anus; en arrière celui de la bouche sur un tube court, contournant la branche principale ; plus postérieu- rement est un long cul- de-sac ou cœcum. Toutes ces parties sont d'un rouge brun assez vif , qui les fait très -bien distinguer de la couleur hyaline du corps. En les pressant un peu on en faisait fa- cilement sortir les excréments. Le précédent indi- MOLLUSQUES. 58*? vidu ne porte qu'un seul fœtus ; celui -ci en a une chaîne entière , partant près du cœur, et se portant en avant pour s'ouvrir en dessus par une rupture; car il n'y a point d'ouverture naturelle. Le cœur, recourbé sur l'aorte , ce qui n'est pas ordinaire , est représenté pendant ses contractions. C'est sur cet individu que nous avons pu remarquer, pour la première fois , les cirrhes vibratoires qui re- couvrent la branchie. Celle-ci se termine ou cor- respond à une rosette vermiculée, assez constante , dont nous ignorons l'usage. Ce Biphore pourrait bien être Va/finis de M. de Chamisso , qui n'est toujours qu'une variété du Pinné. Ce naturaliste a représenté cet affînis ayant le canal intestinal alongé comme celui de notre in- dividu, et d'autres l'ayant contourné sur lui-même. Si ce n'est pas une erreur, cela prouve , comme nous l'avons déjà dit , les variations de formes dans la même espèce , pour des organes peu susceptibles ordinairement de changer. Il provient de l'océan Atlantique, par i degré de latitude nord et 20 degrés de longitude ouest. 584 ZOOLOGIE. 8. BIPHORE CONFÉDÉRÉ. Salpa confœderata. Forskal, pi. 36, A a. An Salpa octofera? Cuv., Moll., fig. 7 ; Savigny, Méni., tab. 24, f. 1. Salpa ferruginea, Chamisso, Mem., fig. 10. An Lœvis? Lesson , Zoologie de la Coquille, Moll., pi. 6, fig. 3. A PLANCHE 88 , FIGURE 6. Nous ne donnons cette espèce que pour mieux indiquer l'ensemble de ses moyens d'union et sa couleur qui peut beaucoup varier, de même que l'apparence de ses vaisseaux ; caractères fugaces dont l'absence ou la présence n'a pas peu con- tribué à toutes les dénominations qu'on a données- et qu'on donnera probablement encore à ce Bi- phore. On voit que chaque individu s'unit par quatre appendices latéraux à son congénère de droite et de gauche, et en avant, avec deux autres, pour former une double chaîne. Forskal a dessiné ces animaux dans la Méditer- ranée; les nôtres proviennent des côtes ouest de la Nouvelle-Hollande. MOLLUSQUES. 585 9. BIPHORE BICAUDK. Salpa bicaudata, nob. Quoy et Gaimard, Bull, de la Soc. phil. , août 1826, f. A i,etc. Dict. des se. uat., t. 47, p. \iZ. Salpa nephodea, Lesson , Voy. de la Coquille , Moll., pi. 5, fig. T. PLANCHE 89 , FIGUUES 1-5. Salpa , corpore cjlindraceo , hjalino vel rur bro, antice truncato , postice bicaudato ; appen- dicibus longis , cr assis ; ore anteriore terminait ; vagina nuclei rotunda. Spiraculis octonis. Cette espèce est cylindrique, molle, obtuse en avant , quelquefois tronquée , à ouverture termi- nale ou presque terminale. La partie postérieure se bifurque en deux longs et gros appendices. La seconde ouverture est en forme de lèvre saillante à quelque distance de la terminaison. Huit spiracules, placées aux deux extrémités du corps, servaient de moyen d'union entre ces animaux. Deux paires de vaisseaux en sautoir, unies par un vaisseau médian, occupent la partie supérieure du corps; et de plus, en avant de chaque coté de l'aorte, sont deux petits 586 ZOOLOGIE. systèmes particuliers de vaisseaux que nous n'avons revus dans aucun autre Salpa , de même que deux artères partant du cœur en même temps que l'aorte. Tous ces canaux sont parfois tellement colorés , que l'animal paraît entièrement rouge brun. D'autres fois il n'y a que les plus gros, comme ceux en X, ou bien ceux qui se prolongent dans les appen- dices postérieurs. Assez souvent la partie qui re- couvre le nucléus brun, laquelle est cartilagineuse et arrondie , présente des ramifications rouges et déliées, semblables aux injections des membranes séreuses. Un seul fœtus , logé dans le côté gauche , était suspendu à un placenta en cœur. Il avait la forme du Salpa scutigera de M. Cuvier ; seulement son bouclier était plus saillant et arrondi ; c'est en avant de ce corps que s'insérait le cordon , que par ana- logie on pourrait nommer ombilical. On distin- guait très-bien la double paire de vaisseaux croi- sés comme dans la mère. C'est sur ce Biphore, pris à l'entrée et à la sortie du détroit de Gibraltar, que nous fîmes nos pre- mières observations relatives à la circulation. DIMENSIONS. pouces. lignes. Longueur 4 " D'après ce que nous avons dit des singulières métamorphoses do ces animaux, il se pourrait bien MOLLUSQUES. 587 que notre Biphore tonneau , à génération multi- pare, tirât son origine de cette espèce. BIPHORE INFUNDIBULIFORME. Salpa infundibuliformis, nob, Quoy et Gainiard, Zoologie de V lira nie, pi. 74, fig. i3, page 5o8. An Salpa Tilesii? Ciivier, loc. cit., page 16, fig. 3, 6. PLANCHE 89 , FIGURES 6-J. Salpa, antice crassa , cartilaginea , postice in- ferne gibbosa; oribus terminalibus , posteriori tu- buloso vasculis cincto. Le nouveau dessin que nous donnons de cette espèce servira à compléter celui de la Zoologie de notre premier voyage, auquel il manque certains caractères. Ce Biphore est court, gros et cartilagineux, re- marquable par son ouverture postérieure termi- nale à l'extrémité d'un tube, assez mou, cerclé de vaisseaux très-rapprochés. L'antérieure est comme creusée au milieu de deux grosses tubérosités en 588 ZOOLOGIE. forme de lèvres , dont l'inférieure remonte sur l'autre. Postérieurement et inférieurement , une autre tubérosité plus grosse , lisse , recouvre le nucléus. Ce dernier est d'un bel orangé avec une tache noire. On distingue très-bien l'appendice anal. Les vaisseaux du bord dorsal sont au nombre de six, réunis par un vaisseau médian; les trois antérieurs sont réunis dans un seul groupe. Les au- tres viscères ne présentent rien de remarquable. La tubérosité antérieure est marquée d'une petite lunule. Ce Biphore a été pris, le 11 avril 1827, dans la mer qui sépare la Nouvelle-Zélande des îles des Amis. Si c'est vraiment l'espèce décrite parTilésius, ce que dit cet auteur de ces animaux, qui se réu- nissaient par paire , est complètement à rejeter; une fois séparés , ils ne se rejoignent jamais , et d'ailleurs rien dans leurs mouvements n'indique une intention. 11. BIPHORE TRONQUÉ. Salpa truncata , 110b. PLANCHE 89 , FIGURE 8. Salpa, parva, cylindracea , extremitatibus Iran cata ; infra duodecim punctis cœruleis notata ; on- bas terminalibus . MOLLUSQUES. 589 Petite espèce longue de deux pouces , cylin- drique et tronquée aux deux extrémités où sont placées les ouvertures. On aperçoit de chaque coté les traces interrompues de sept ou huit vaisseaux transverses. Le nucléus est orangé et brun , placé non loin de l'extrémité postérieure. Une ligne de fœtus remonte le long de l'aorte jusqu'à la moitié de la branchie. La partie inférieure de ce Mollusque est marquée de cinq ou six points bleu -de -ciel rangés sur deux lignes. Cette espèce a des rapports avec le Salpa Gar- noti de M. Lesson. ( Zoologie de la Coquille , Mol- lusques, planche 6, flg. 6.) Habite la rade d'Amboine. 12. BIPHORE BLEU. Salpa cœrulea , nob. PLANCHE 8 9 , FIGURES 20-24- Salpa, minima, utroque apice rostrata, linea cœrulea longitudinaliter striata ; vasculis fascia- tis; oribus non terminalibus . Assez mauvais nom pour distinguer une petite espèce longue de huit lignes, ayant un peu la forme 590 ZOOLOGIE. du Salpa maxima , c'est-à-dire alongée , fusiforme, avec un rostre à chaque extrémité , dévié en sens opposé l'un de l'autre, pour leur union. Mais elle en diffère par sa petitesse , par son nucléus d'un bleu de Prusse , avec une ou deux lignes sem- blables se prolongeant dans le sens de l'aorte, ce qui , joint au fœtus , qui est aussi bleu , fait paraître ce Biphore en partie de cette couleur. Ses ouver- tures ne sont point terminales, et sa branchie est presque droite , ou du moins fort peu courbée à sa base. Au lieu d'être couverte de bandes en fer- à-cheval , ce sont des triangles qui s'approchent par leur pointe. Les vaisseaux du dos se réunissent au nombre de trois dans un seul faisceau. Enfin le fœtus est loin d'avoir la forme de celui du Salpa maxima , comme on peut le voir dans le dessin comparatif. C'est un petit cylindre bleuâtre tronqué en avant, ayant une boule pédiculée en ar- rière, et pendu à un placenta bleu foncé. Son corps est cerclé de sept bandes vasculaires simples. Les Biphores bleus sont accolés , dans leur réu- nion , à la file les uns des autres, par leurs rostres, dans une série simple ; ce qui n'est pas commun dans ces animaux. Ceux-ci ne paraissaient pas nés depuis bien long -temps. Ainsi on aurait pu sai- sir trois générations encore emboîtées l'une dans l'autre. Dessiné dans l'océan Atlantique , le 1 7 août 1 826, par 3o° de latitude sud, et 5r ° de longitude ouest. MOLLUSQUES. 591 BIPHORE A FACETTE. Salpa monotoma, nob. PLANCHE 89, FIGURES II-l4- Salpa , subquadrata , prismatica , runcinata , antice unilatusculata , postice scutata. Nucleo mi- nimo et aurantiaco. Voici une espèce assez difficile à décrire ; vivante , elle a la forme et la transparence d'un cristal de chaux carbonatée , c'est-à-dire rhomboïdale , ses parties antérieure et postérieure étant obliques et parallèles. Elles forment une sorte de quadrilatère alongé. Ce Biphore est encore remarquable en ce que son extrémité antérieure présente une facette en losange sous laquelle est l'ouverture. La pos- térieure, placée sur la même ligne, n'est point ter- minale. Deux lignes denticulées vont de l'une à l'autre : les bords latéraux en ont également deux autres , et postérieurement est un écusson sub- triangulaire, épineux, dépassant un peu le corps. Sur les côtés on voit les traces de cinq vaisseaux interrompus vers le milieu. Le nucléus est orangé et en forme de crosse. La branchie a cela de par- ticulier , qu'elle est lisse dans toute son éten- 592 ZOOLOGIE. due , sans les cirrhes transverses qu'on voit ordi- nairement. C'est la seule fois que , dans nos nombreuses re- cherches sur ces animaux, nous ayons vu deux fœtus sur le même individu , sans être accolés l'un à l'autre. L'un , très-petit , occupait la partie posté- rieure; l'autre, à terme, était près de sortir par l'ou- verture antérieure. Il diffère considérablement , comme on peut le voir, de sa mère, car il est cylin- drique , avec des vaisseaux en cercle et deux longs appendices postérieurs. Il est suspendu par un as- sez long cordon ombilical. DIMENSIONS. pouces, lignes i à i 6 9 Comme nous en prenions plusieurs à la fois, il est probable qu'ils étaient réunis. Habite les côtes nord de la Nouvelle-Guinée, entre la baie Humboldt et celle du Geelvink , où nous l'avons rencontré dans le mois d'août. MOLLUSQUES. 5<)3 i/,. BIPHORE PYRAMIDAL. Salpa pyramidalis , nob. An Rhomboïdes ? Quoy et Gaimard , Zoologie de l'Uranie, pi. 7/» , fig. 3-4, page 5 10. PLANCHE 89, FIGURES l5-l8. Salpa , minima , ouata , utroque apice prisma- tica , postice pyramidali , acuta , cœrulesceiite ; spiraculis octonis. Cette espèce , longue de quatre à cinq lignes , paraît dans l'eau régulièrement ovoïde; mais, après qu'elle en est sortie , on voit que ses deux extré- mités forment deux pyramides à cinq côtés aussi réguliers que ceux de certains cristaux. La partie antérieure est obtuse; la postérieure, alongée et pointue. Les côtés du corps sont également taillés à facettes plus ou moins régulières, dont il serait assez difficile d'assigner le nombre. C'est par tous ces pans que ces Mollusques sont accolés dans l'ovaire , et qu'ils en sortent pour vivre encore long-temps réunis sur deux lignes. Ils ont, indé- pendamment de cela, d'autres moyens d'union; c'est ce qu'on nomme des spiracules ou petits tubes creux qui s'embouchent avec les tubes opposés d'un autre Biphore. Chaque individu en possède quatre Zoologie, t. m. 38 594 ZOOLOGIE. paires : i° une supérieure latérale pour le voisin de droite et de gauche; i° un peu plus bas, une autre paire qui va aux deuxBiphores qui se trouvent vis-à-vis dans le rang opposé ; 3° sous celle-ci, une seconde , comme pour renforcer la précédente , et qui va aux mêmes individus; 4° enfin, la qua- trième paire , inférieure , a le même office que la première , et se porte à droite et à gauche; ce qui fait que chaque animal a des rapports avec quatre autres. Toutes ces parties sont groupées , liées , unies entre elles et sans vide. Vues hors de l'eau , elles présentent un cordon continu ; mais , clans l'eau , les moins transparentes paraissent seules , et donnent au tout une apparence aussi légère qu'agréable. Malgré ces rapports multipliés, ces Mollusques se déjoignent au moindre contact, et même par le seul séjour un peu prolongé dans une eau non renouvelée , tandis que ceux qu'on voit flotter sur la mer paraissent se maintenir long- temps dans cet état d'agrégation. Les individus des deux rangées sont un peu obli- quement placés et alternant entre eux, c'est-à-dire qu'entre deux Salpas du premier rang, par exem- ple , on en aperçoit un de la rangée postérieure. Leur position est ainsi presque verticale , le nu- cléus en bas. Les deux ouvertures non terminales sont placées de manière à former des rangées à l'extérieur. Le nucléus est bleu-de-ciel. Deux stries de la même couleur remontent le long de l'aorte. MOLLUSQUES. 595 Le reste du corps est incolore. Un coup d'œil sur les figures en dira plus que la description la mieux faite. Après un certain degré d'accroissement, les in- dividus se séparent; les pans de la pyramide an- térieure s'effacent, etcette partie devient arrondie. Les spiracules, devenant inutiles, doivent sans doute s'oblitérer aussi. Du moins n'en avons-nous plus vu sur des individus évidemment de la même espèce, dont la pyramide postérieure était encore entière. On dirait que la plus grande partie de ces fa- cettes , surtout celles du corps , ne sont détermi- nées que par l'entassement de ces jeunes animaux clans l'ovaire , et qu'une fois séparées , ces parties s'arrondissent. Mais ce n'est que spécieux, car il y a des Salpas agrégés de la même manière , et qui sont cylindriques. Nous avons trouvé cette espèce sur le banc des Aiguilles , à 80 lieues du cap de Bonne-Espérance. La mer en était tellement couverte , qu'il suffisait de jeter un vase pour en prendre. Nous crûmes d'a- bord que ces rubans, longs de huit ou dix pouces, étaient des fragments de feuilles de zostera flottant à la surface. Jamais nous n'avions vu une aussi pro- digieuse quantité de Salpas , parmi lesquels s'en trouvaient deux ou trois autres espèces étrangères et plus grosses. L'arrangement des spiracules nous a donné as- 38* 596 ZOOLOGIE. sez de peine pour être bien saisi , tant les parties de ces animaux sont transparentes. Pendant une heure nous n'en comptions que six , lorsque M. le ca- pitaine d'Urville , que ces curieux Mollusques inté- ressaient aussi, découvrit les deux paires centrales. Nous avons le soupçon que ce pourrait bien être notre Biphore rhomboïde du voyage de VUranie, mal dessiné par quelqu'un qui n'était pas natu- raliste. i5. BIPHORE MULTITENTACULÉ. Salpa multitentaculata , nob. PLANCHE 89 , FIGURE 19. Salpa , parva , cylindrica , postice longissime bi- caudata , antice capillata ; appendicibus gracdi- bus apice tuberculosis ; oribus terminalibus . Cette espèce est une des plus singulières que nous ayons rencontrées, par les filaments qu'elle porte en avant. Elle est cylindrique , obtuse aux deux extrémités. L'antérieure, arrondie, a son ou- verture terminale entre deux lèvres épaisses ; la postérieure , un peu gibbeuse , a également son ou- MOLLUSQUES. 597 verture presqu'à la pointe portée sur un petit pro- longement. De la gibbosité partent deux très-longs filaments déliés, marqués d'une ligne rouge dans toute leur étendue. Au-dessus de la partie anté- rieure sont fixés six appendices filamenteux , ren- flés , pointus à leur extrémité , qui est rouge. Ils sont presque aussi longs que le corps. Le nucléus est orangé ; le reste de l'animal , blanc. Au-dessus des organes digestifs on aperçoit un petit corps contourné, qui est sans doute une chaîne d'oeufs. DIMENSIONS. pouces- Longueur du coips environ i — des filaments postérieurs 3 ou 4 Habite les mers de la Nouvelle-Irlande. 16. BIPHORE NUCLÉAL. Salpa nucleata , nob. PLANCHE 89, FIGURES C;-IO. Salpa, parva, ovato-cylindrica, antice obtusa , postice subtruncata ; nucleo elongato desuper sa- liente ; oribus oppositis , postico terminali. • Petite espèce cylindrique-ovalaire , obtuse en avant, ayant son ouverture semi-lunaire en dessus; 598 ZOOLOGIE. la postérieure, terminale et arrondie ; la partie qui recouvre le nucléus, allongée en pointe, et le nu- cléus lui-même , qui est orangé , prend cette forme et occupe la cavité de cet appendice. Il n'y a point d'autres vaisseaux apparents que l'aorte, le long de laquelle remonte une branchie en S alongée bien distincte. Ce Biphore est incolore. DIMENSIONS. ' pouces, ligues. Longueur environ . «, 1 Nous l'avons trouvé dans la rade d'Amboine. MOLLUSQUES. 599 DIVISION DES BIPHORES. Genre BARILLET. — Doliolum , nob. Dont les caractères sont d'avoir la forme d'un petit tonneau ouvert aux deux extrémités, l'anté- rieure un peu saillante; des cercles saillants, en relief à l'extérieur ; une branchie interne, divisée en deux branches , ayant le coeur près de leur réunion, et un vaisseau dorsal l. BARILLET DENTICULÉ, Doliolum dènticùlatum , nob. PLANCHE 89, FIGURES 25-28. Doliolum , corpore minimo , hjalino , cyiin- drico - ovato subtruncato , in utroque apice per- * II ne faut pas confondre ce genre avec celui ainsi nommé par M. Otto, dans les Nova acta curios. natur., t. 42, fig. 7, qui n'est qu'un Biphore tronqué aux deux extrémités par une espèce de crustacé pélagieo nommé Phroiiyme, qui s'y loge et y fait développer ses petits. Nous avons trouvé deux lois et rapporté ce singulier animal dans son logement. 600 ZOOLOGIE. forato, antice crenulato ; circuits octonis salien- tibus. Nous n'avions point encore trouvé dans cette nombreuse famille des Salpiens , d'individus assez différents pour former une de ces divisions tran- chées qu'on appelle genre, lorsque, dans la rade d'Amboine , en examinant l'eau de la mer à la loupe , nous découvrîmes ce singulier petit Mol- lusque incolore , dont la grandeur n'était pas de deux lignes. Sa forme est à peu près celle du vase dont nous avons tiré son nom générique, c'est-à-dire qu'il est renflé dans son milieu, rétréci aux extrémités, où sont les ouvertures. L'antérieure est un peu sail- lante et denticulée comme une couronne. Huit cercles en relief entourent le corps à peu près à égale distance. Ils ont plutôt une forme polygo- nale que circulaire ; et ce sont probablement des vaisseaux. On aperçoit à l'intérieur la branchie di- visée en deux , ayant leurs lamelles obliques sur un vaisseau central, comme dans les Pectinibranches. Près de l'union des deux branches , postérieure- ment, est le cœur, et entre elles remonte un vais- seau , qui est l'aorte. Non loin du cœur est un nu- cléus transparent. C'est tout ce que la vivacité de ce Mollusque, qui faisait des bonds dans l'eau et partait comme un trait , nous a permis de saisir de son organisation. La difficulté était de l'aine- MOLLUSQUES. 601 ner sous l'instrument grossissant , car son extrême transparence laissait voir tous ses organes. Nous avons indiqué clans un dessin la forme po- lygonale de son contour. Nous n'avons revu qu'une seule fois ce Mollusque, c'est sur la côte de l'île Vanikoro. BARILLET A QUEUE. Dollolum caudatum , nob. PLANCHE 89, FIGURES 2C)-3o. Doliolum , corpore cylindrico , elongato , octo- nis circulis cincto , postice caudato ; oribus termi- nalibus. C'est avec quelque doute que nous rapportons ce Mollusque au genre précédent. Nous n'y avons été déterminés que par les huit cercles complets et en relief de son corps, qui ne sont point ainsi disposés dans les Biphores. Quoique beaucoup plus grand que celui que nous venons de dé- crire , l'opacité de ses parois ne nous a pas permis de voir sa branchie caractéristique. Il a presque la 602 ZOOLOGIE, forme du Biphore nucléal. Il est ovalaire, alongé, à ouvertures complètement terminales, arrondies et un peu rétrécies. De la postérieure part une pointe lancéolée , aiguë. Sa couleur est d'un blanc mat , et l'on n'aperçoit que les cercles dont nous avons parlé. Si c'était un Salpa , on distinguerait facilement des traces de nucléus et de branchie. DIMENSIONS. lignes. Longueur 8 à i o Habite la rade d'Amboine. Nota. En terminant cet article sur les Biphores, nous faisons observer que celui nommé Poly- morphe dans la Zoologie de VUranie, planche 7 3, figure 4 -, n'en est pas un. C'est la partie supérieure d'une Diphyde que nous avons appelée Abyla tri- gone. Voyez les Annales des sciences naturelles où il est représenté , tome X. Sa forme, mais plus en- core les ouvertures de ce corps trouvé isolé , nous avaient induits dans une erreur où nous avons en- traîné M. de Biainville , qui l'a également figuré sous ce nom dans son article Mollusques du Dic- tionnaire des sciences naturelles. MOLLUSQUES. 603 Genre ASCIDIE. — Ascidia , Linné. C'est plutôt une famille qu'un genre dont les divisions n'ont point encore été bien établies, malgré les travaux faits dans ces divers temps par MM. Cuvier, Savigny, Lesueur et Desmarest. M. Savigny surtout, par de belles anatomies, a beaucoup éclairci ce qui était relatif à ces Mol- lusques , et y a fait rentrer une foule d'animaux qui , jusqu'à lui , avaient été considérés comme Polypes. Il résulte qu'on est arrivé , par ses tra- vaux, à deux grandes divisions parmi les Asci- dies , les simples et les agrégées. Mais les sépa- rations secondaires propres à faciliter l'étude , et établies sur de bons caractères , n'ont pas encore été faites, celles proposées par M. Savigny n'ayant point été adoptées; ce sera pour celui qui voudra s'en occuper, un sujet intéressant, qui donnera lieu à une riche et brillante monographie ; car chaque jour le nombre des espèces augmente. Nous nous contenterons d'en ajouter quelques- unes à celles déjà connues. Il est plusieurs d'entre elles qui sont tellement rabougries et recouvertes de corps marins, qu'il est difficile de bien les ca- ractériser. Nous avons eu recours alors à la forme et aux couleurs qui entourent assez ordinairement les ouvertures. Nous avons remarqué sur de grands 604 ZOOLOGIE. individus , que la tunique interne était couverte de longues acicules rigides et friables qui s'enfoncent dans les chairs, et occasionnent une cuisson assez désagréable. Toutes les Ascidies ne son t pas fixées; nous en avons trouvé de globuleuses , entourées d'une couche de sable qu'elles s'approprient, et entièrement libres, reposant sur le sol à une assez grande profondeur. La Nouvelle -Hollande, dans sa partie sud , et la Nouvelle-Zélande , sont les lieux de prédilection des Ascidies en général. Ascidies simples- ASCIDIE DORÉE. Ascidia aurata , nob. PLANCHE 91 , FIGURE 3. Ascidia, levi, oblonga, ovali, compressa , trans- versali, aurata, violaceo trilineata; apertura bran- chiali terminale ; altéra mediana quadritubercu- losa. Espèce très-brillante , transverse , ovalaire , com- primée, fixée par sa base , alongée du côté de l'on- MOLLUSQUES. 605 verture branchiale qui est terminale , offrant une double languette; arrondie et plus basse à l'extré- mité opposée; déprimée au milieu, où est placée l'ouverture anale, sur un prolongement quadritu- berculé. Deux sillons profonds divisent le corps en trois bandes transversales. La couleur de cette As- cidie est un jaune d'or éclatant , ponctué de la même teinte un peu plus foncée; les sillons sont violets; quelques lignes et taches violettes occupent la base des orifices. DIMENSIONS. pouces, lignes. Diamètre transverse 2 6 — vertical 1 7 Épaisseur, au plus . . 1 6 Habite le port Dorey, à la Nouvelle-Guinée. ASCIDIE AURORE. Ascidia aurora , nob. PLANCHE QI , FIGURES I2-l3. Ascidia, globosa, rubescente violaceo vittata. aperturis elongatis , quaternis foliis clausis. 606 ZOOLOGIE. Jolie espèce de la grosseur d'un petit œuf, glo- buleuse, ayant ses ouvertures à l'extrémité de deux tubes alongés , résultant de quatre folioles trian- gulaires , qui forment une croix de Malte. Le tube le plus gros et le plus élevé est probablement ce- lui qui introduit l'eau dans la branchie ; ce que nous avons négligé de vérifier. La couleur de cette Ascidie est aurore un peu foncé, avec des bandes verticales violettes se portant sur les tubes. Une d'elles occupe la base de l'animal. Habite le port Western , à la Nouvelle-Hollande. ASCIDIE RÉTICULÉE. Ascidia reticulata-, noh. PLANCHE 91 , FIGURES I7-18. Ascidia minima , globulosa , diaplianea, alba, mbro delicatissime reticulata ; aperturis salienti- bus quadratis rubro marginatis , punctatisque. Petite, de la grosseur d'une balle, globuleuse, molle et diaphane, blanche, couverte d'un ré- seau de stries rouges excessivement déliées , no- duleuses. Les deux ouvertures , rapprochées, sont MOLLUSQUES. 607 à l'extrémité de tubes courts, assez gros; elles sont quadrilatères, un peu arrondies aux angles, inarquées de quatre points rouges , avec un liséré de la même couleur. Habite le port du Roi-Georges, à la Nouvelle- Hollande. ASCIDIE TUYAU, Ascidia tumulus, nob. PLANCHE 91 , FIGURES l/\-l6. Ascidia parva, globulosa aut ovata, tomen- tosa, lutescente pellucida , valde sabulosa; aper- turis maxime tubulatis , tractilibus , inœqualibus, crenulatis. Cette espèce est de celles qui ne sont point fixées. Nous en trouvâmes ainsi un assez grand nombre d'individus au port Western ou à la baie Jervis de la Nouvelle-Hollande. Elle est de la grosseur d'une balle, arrondie ou ovalaire, et tellement recouverte de sable, qu'on la pren- drait pour une boule de cette substance, et non pour une Ascidie; car, aucune de ses ouvertures G08 ZOOLOGIE. n'est saillante dans l'état ordinaire. Ces ma- tières arénacées lui sont fort adhérentes, et ce n'est qu'à la longue et dans l'esprit-de-vin qu'elles se détachent. Alors on voit que l'enveloppe de ce Mollusque est mince, pellucide, un peu vil- leuse; on aperçoit la plupart des viscères au tra- vers, et les deux fentes peu éloignées, placées à une des extrémités, par lesquelles sortent deux longs tubes, cylindriques, inégaux, marqués de lignes jaunes en long. L'ouverture du plus gros tube, qui est aussi le plus court, est couronnée par une vingtaine de pointes inégales; le plus long tuyau a ses pointes plus égales. L'animal ne fait sortir ces appendices qu'à la longue et dans l'eau. - ASCIDIE TEINTURIERE. Ascidia tinctor, nob. PLA.NCHE 91 , FIGURES 1-2. Ascidia, corpore libero, elongato, subcylin- drico, prœsabuloso , in luteo tingeiiti ; aperturis proximis , subterminalibus . MOLLUSQUES. 609 Cette Ascidie, que nous croyons aussi être libre, comme la précédente, au fond de la mer, est al- longée , subcylindrique, un peu aplatie sur les côtés, obtuse aux extrémités, vers une desquelles sont placées les ouvertures, assez près l'une de l'autre , et seulement indiquées par un léger renflement, tant la peau est encroûtée par une couche de sable qu'aucun moyen ne peut com- plètement enlever. En l'observant dans l'eau, nous n'en avons point vu sortir de tubes, comme dans l'espèce que nous venons de décrire. Cette Ascidie a teint à plusieurs reprises l'esprit-de-vin en jaune d'ocre; et cette liqueur en a empreint ensuite nos mains d'une manière très-tenace, avec une odeur particulière et nauséabonde. Cette Ascidie, longue de près de deux pouces, habite par douze ou quinze brasses de pro- fondeur sous le cap Dromadaire de la Nouvelle- Hollande. Plusieurs polypiers du genre Flustre y sont fixés. ASCIDIE P.OUCHE-ROSK. Ascidia erythrostorna , nob. PLANCHE gi , FIGURES /\-\). ascidia , transversalis , ventricuUfoîmis , co- riacea , rugosa , squalide lutea aut virescens ; Zoologie, t. m. 39 G 10 ZOOLOGIE. aperturis tubulosis , distantibus ; patulis roseis , albo quadristriatis. Espèce de la grosseur du poing , ayant la forme d'un estomac humain , coriace , ridée, d'un jaune verdâtre, plus ou moins sale. Ses deux tubes très- distants , assez gros , représentent assez bien ceux du cardia et du pylore. Ils sont terminés par quatre languettes en pétales au milieu desquelles est une ouverture en entonnoir , festonnée de couleur rose , avec quatre lignes blanches longi- tudinales. Habite la rivière Tamise ou baieChouraki, à la Nouvelle-Zélande. ASCIDIE BOUCHE-VIOLETTE. Ascidla ianlhinoctoma , nob. PLANCHE 91 , FIGURES 6-J. Ascidia, recta, alba; aperturis distantibus, quaternis lineis violaceis notatis ; ore branchiali longo , erecto. Espèce de moyenne grandeur , de deux pouces environ, un peu en forme de ventricule, toute MOLLUSQUES. 611 blanche, quelquefois revêtue d'un léger épi- démie fauve, ayant ses deux tubes très-distants, le branchial prolongé, élevé; ouverture arrondie à quatre languettes, entre lesquelles viennent aboutir quatre lignes d'un violet foncé , qui se prolongent un peu sur le tube. L'ouverture anale, presque sessile , n'a que quatre points violets. Habite la rivière Tamise à la Nouvelle-Zélande, par une assez grande profondeur. ASCIDIE BLEUE. Ascïdia rœrulea , nob. PLANCHE Q r, FIGURES 8-9. Ascidia, ventriculiformis , subfus alba ; apei*- turis cœruleis distantibus , violaceo bilineatis; apertura branchiali longiore. Cette Ascidie, assez ordinairement fixée d'une manière transversale , a un pouce et demi à deux pouces de longueur. Sa forme est un peu en ven- tricule; elle est blanche en dessous , bleuâtre sur les cotés, et d'un beau bleu vers ses ouvertures. La branchiale se prolonge en tube ; l'anale est 612 ZOOLOGIE. fort courte; toutes deux ont une double ligue violette dans leur intérieur. Habite la baie des Iles, à la Nouvelle-Zélande. Elle est voisine de la précédente , et ne s'en dis- tingue que par la manière dont sa coloration est appliquée. ASCIDIE DIA.PHA.NE. Ascidia diaphanea , no h. PLANCHE 91, FIGURES ÎO-II. Ascidia, minima, oblonga , pyriformis , dia- phanea, subrubra aut aiba; aperturis distantibus, tubulosis, octodenticulalis. Petite espèce, longue d'un pouce, diaphane, assez variable en couleur, brun rougeâtre, rosée, quelquefois même blanche. L'enveloppe exté- rieure se distingue toujours, par sa transparence, de celle qui entoure la masse des viscères. Les deux ouvertures sont légèrement tnbulées, cré- nelées à huit denticules , qui ont chacune un petit point rouge à leur base. L'ouverture branchiale MOLLUSQUES. 613 est placée à une des extrémités , et l'anale s'ouvre près de l'autre, à angle droit avec la première. Cette Ascidie adhère en assez grand nombre aux masses de fucus qu'on drague dans la rade d'Hobart-Town , à l'île de Van-Diemen , par cinq à six brasses de profondeur. ASCIDIE SABLONNEUSE. Jscidia sabulosa , nob. PLANCHE 91 , FIGURES IC;-22. Ascidia, globosa, gregata, coriacea, lutesceiis, arenosa ; aperturis proximis flori similibus ; membrana interiore rubente. Entièrement sphérique , de la grosseur d'un petit œuf de poule , très - rarement isolée , presque toujours agglomérée en petits paquets, dont le nombre varie de trois à six. Quelquefois le lien de leur agrégation est une plante ma- rine qui leur sert d'axe; elles sont alors en grappe. Ces Ascidies sont coriaces, quoiqu'elles aient la peau mince, et toujours couvertes d'une couche 614 ZOOLOGIE. de sable fin, dont elles empruntent la couleur jaune-grisâtre. Les deux ouvertures sont sessiles, rapprochées et entourées de folioles en rond sur deux rangées, ce qui les fait ressembler à la co- rolle d'une fleur. Ces sortes de pétales ne sont point en nombre fixe : à une des ouvertures, par exemple, il y en a six grandes, avec environ un pareil nombre de plus petites intérieures, tandis qu'à l'ouverture opposée , on n'en compte que quatre , avec quatre ou .cinq internes moins grandes. Quoi qu'il en soit, cette disposition des ouvertures fera facilement reconnaître cette es- pèce , que nous trouvâmes d'abord desséchée , et qui conserve parfaitement ses formes et assez de sa couleur dans cet état. Elle est alors très -fra- gile et se brise facilement. Sa tunique interne est d'un rouge pourpre. Les ouvertures ont à l'intérieur des laciniures qui correspondent aux découpures extérieures. Habite en très-grand nombre le port Western , à la Nouvelle-Hollande. Nous en avons vu un seul individu dans la collection du Muséum, qui probablement avait été rapporté des mêmes lieux par Pérou. 11 était étiqueté Ascidia sabulosa, nom que nous avons conservé , et qui convient mieux qu'à tout autre, car le sable paraît faire partie de sa tunique, tant il y adhère. MOLLUSQUES. 615 ASCIDIE MARRON-D'INDE. Ascidia spinosa , nob. PLANCHE 9a, FIGURE I. ascidia , coriacea , irregulari-ovata , valde tu- berculosa , spinosa , squalide albida vel lu- tescens. Cette Ascidie a un ensemble ovalaire, rendu fort irrégulier par les tubérosités et les nombreux piquants dont elle est recouverte , qui la font ressembler à un marron encore dans sa coque, ou mieux à certaines racines tubéreuses, garnies d'épines. On ne peut distinguer les ouver- tures au milieu de ces inégalités; pour cela, il faut ouvrir l'animal, dont la peau est très-coriace, et l'on voit alors qu'elles sont placées aux extré- mités et très-distantes l'une de l'autre. La bran- chiale est entourée en dedans de huit bourrelets tentaculaires. Cette espèce est fixée transversalement par la base. Sa longueur est de deux pouces. Habite le port du Roi-Georges, à la Nouvelle- Hollande. 616 ZOOLOGIE. Espèces pédoncijlées. ASCIDIE AUSTRALE. Ascidia australis , nol>. PLANCHE gi , FIGURES 2-3. Ascidia, pediculata , ouata, tuberosa, subpli- cata, aurantiaca; aperturis prominentibus , pli- catis. C'est avec ces espèces pédiculées que M. Sa- vigny a formé le genre Boltenia, mais qui n'offre pas de caractères suffisants pour une division aussi tranchée que doit l'être celle d'un genre. Cette Ascidie est ovalaire, lisse, plus ou moins plissée, ce qui la rend tuberculeuse. Elle est sup- portée par un assez long pédicule, cylindrique, creux et rugueux, orangé comme le corps de l'animal. Les ouvertures non terminales , placées assez près l'une de l'autre, sont un peu tubu- leuses, plissées, n'offrant point de digilations régulières et en nombre fixe. La plus voisine du pédoncule est la branchiale, qui, à l'intérieur, est entourée de huit folioles triangulaires, frangées et tapissées de vaisseaux déliés comme les ner- MOLLUSQUES. (il 7 vures d'une feuille. La terminaison du tube in- testinal est découpée. Dans l'aperçu anatomique que nous donnons , nous n'avons figuré que les branchies, le canal intestinal, le foie et les ovaires. Habite les ports du Roi-Georges et Western. Le pédicule a deux ou trois pouces de lon- gueur , et le corps près de dix-huit lignes. ASCIDIE ÉPINEUSE. Ascidia spinifera , nob. PLANCHE 92, FIGURE j\. Ascidia, pediculata, ovato-gloùosa, echinata , rubescens ; aperturis proximis. Cette petite espèce est pédiculée comme la précédente , dont elle diffère par sa forme moins ovalaire, par ses ouvertures moins écartées l'une de l'autre, et surtout par les tubérosités épi- neuses dont elle est hérissée. Sa couleur est rou- geâtre , son pédoncule cylindrique et rugueux. Ses ouvertures, presque sessiles, sont simplement plissées. 618 ZOOLOGIE. Longueur du corps, neuf lignes; du support, un ou deux pouces. Habite avec la précédente. Ascidies agrégées *. Genre POLYCLINE. Poljclinum , Olivier. Diazona, Savigny. POLYCLINE CYLINDRIQUE, Polyclinum cylindricum , nob. PLANCHE 92 , FIGURES 5-6. Polyclinum , axi elongato , carnoso , cjlin- drico ; animalibus separatis , oblongo - cylin- draceis pediculatis , subverticillatis, cœruleo vio- laceis. Get Ascidien est formé par un grand nombre d'ampoules , alongées , subcylindriques , pédi- culées , un peu plissées , longues de cinq à six * Le temps nous ayant manqué pour examiner l'organisation intime de ces Ascidiens, nous ne les faisons connaître que sous leurs rapports ex- térieurs et comme espèces, renvoyant pour le reste aux belles planches de M. Savigny. MOLLUSQUES. 619 lignes, pressées et groupées dans tous les sens, sur un axe charnu de la grosseur du doigt, attei- gnant jusqu'à un pied de longueur. L'extrémité libre de chaque animal présente deux tuber- cules étoiles, où sont placées les ouvertures bran- chiale et anale, rapprochées l'une de l'autre. En fendant une ampoule, on voit que la tunique ex- térieure est très-distante de l'interne, et que les deux ouvertures s'écartent en V plus qu'elles ne le paraissent à l'extérieur. On distingue très-bien au travers des parois un grand nombre de corps ronds , ovifères , que contiennent tontes les Ascidies. La couleur de cette Polycline est d'un joli violet clair et diaphane, mélangé de bleu de ciel, qui donne à ces guirlandes marines un aspect des plus agréables. Ces Mollusques habitent le port Western : ils sont sans doute fixés à une certaine profondeur; mais nous ne les avons jamais rencontrés que rejetés sur les plages. Quoique chaque individu soit fixé à un axe central , ils nous paraissent tous assez isolés pour avoir une existence in- dépendante. 620 ZOOLOGIE. Genre BOTRYLLE. Botryllus , Gœrtner. BOTRYLLE EN GRAPPE. liotryllux racemosus , nob. PLANCHE 92 , FIGURES 7-8. Botryllus , ovatus , pediculatus , carnosus , ruber; racemis plurimis si/nul ; animalibus ra- diantibus. Ce genre , établi par Gœrtner , n'a été bien connu que par les travaux de MM. Desmarest et Lesueur, et surtout par ceux de M. Savigny, qui a rattaché ces animaux à la famille des Àscidiens, sur laquelle il a donné de si bons détails. Ces Mollusques, groupés en étoile autour d'une ouverture commune, forment des masses char- nues, ovalaires, pédiculées et de la grosseur d'un petit œuf, dans l'espèce qui nous occupe. Quelques individus sont sessiles et fixés sur des branches de polypiers flexibles. Leur couleur est d'un beau rouge cerise; ils ont une consis- tance charnue , résistante. Chaque étoile est MOLLUSQUES. 621 formée d'une douzaine d'individus environ. L'ou- verture centrale s'élève un peu. Habite la rivière Tamise , a la Nouvelle-Zélande , par huit brasses de profondeur. La longueur de quelques groupes est de trois pouces. 6m ZOOLOGIE. Genre DISTOME. Distomus, Savigny DISTOME VIOLET. Distomus violaceus. PLA.NCHE 92, FIGURES 9-IO. Distomus , irregularis , subcoriaceus , planus , violaceus ; stellis radiantibus , ovalibus albo- luteis ; aperturis denticulatis . Ce Distome est disposé en plaques minces , ir- régulières, encroûtant les corps sous-marins. Le fond de sa couleur est violet, piqueté de blanc, avec des oscules pétaliformes rangés en rayons plus ou moins réguliers , et dont le nombre est varié. L'aire de chaque animal est ovalaire, un peu pointue, jaune serin dans sa partie centrale, blanche dans l'excentrique. Les deux ouver- tures, assez distantes , sont radiées. Habite le port Western , à la Nouvelle - Hol- lande. MOLLUSQUES. 623 DISTOME ÉLÉGANT. Distomus elcgans , nob. PLANCHE C)2 , FIGURES II-l3. Distomus carnosus , crassus , plurimilobatus , foliaceus , violacescens ; stellis sparsis , ovatis, flavis ; aperturis aurantiacis , denticulatis . Cette espèce s'allonge en lanières épaisses , comme certaines feuilles de fucus, groupées en nombre variable. Elle est coriace , de couleur violacée, couverte de petits points jaunes, indé- pendamment de ceux formés par les animaux , qui sont ovales, un peu arrondis, d'un beau jaune; les deux ouvertures saillantes, découpées en six rayons, sont bordées d'orangé vif. On trouve ce Distome dans les racines au fucus baccinalis, qui abonde dans la baie de la Table au cap de Bonne-Espérance. 624 ZOOLOGIE. Genre EUCÈLE, Eucœlium, Savigny. EU CÈLE ROSE. EiLccelium roseùm, nob. PLANCHE 92, FIGURES l4"l5. Eucœlium , membranaceum , irregulare, ele- vatum ; animalculis mamillaribus , roseis , Stel- la tis. Les divers auteurs modernes ne s'entendent pas bien sur l'adoption des genres proposés par M. Savigny dans les Ascidiens qu'il a étudiés; nous ne pouVons pas dire bien précisément si l'espèce que nous indiquons ici est bien un Eucèle. Quoi qu'il en soit , ces animaux sont réunis en croûte assez mince, coriace, irrégulière, mame- lonnée. Chaque individu forme un petit cône isolé, au sommet duquel estime ouverture, qui nous a paru unique, à six ou sept dentelures. Toute la masse est d'une belle couleur rose, et les oscilles ont une teinte de laque. Nous n'avons trouvé de cette espèce qu'un en- croûtement d'un pouce de large à la base d'un fucus, dans la baie de la Table, au cap de Bonne- Espérance. MOLLUSQUES. 625 Genre APLTDE, Aplidium , Savigny. i. APLIDE CÉRÉBRIFORME. Apliditun cerebrijorme . PI-ANCHE 92 , FIGURES l6-lj. Aplidium , membi^anaceum , rectum, crassum , sicut cerebrum , couvolutum, viridi-violaceum ; osculis in seriebus lateralibus positis. Cet Ascidien, fixé, est en forme de crête épaisse, pédonculée, ondulée et repliée sur elle-même comme les circonvolutions du cerveau, ou mieux encore, comme celles d'une Méandrine, avec la- quelle il a des rapports par la disposition latérale des animaux, placés dans des sillons verticaux. Dans chacune de ces cannelures, leur ouverture est représentée par deux rangées parallèles de points. La partie supérieure du disque est vert-pré, passant insensiblement au gris violacé vers la base. Cet Aplide se trouve au port Western et dans quelques autres lieux de cette partie australe de la Nouvelle-Hollande. Zoologie, t. m. 40 626 ZOOLOGIE. DIMENSIONS. pouces, lignes. I à 2 « Hauteur Épaisseur « 3 2. APLIDE PEDONCULE. Aplidium pedunculatum , nob. PLANCHE 92, FIGURES 18-19. Aplidium , ovatiun , griseo-violaceum, longe pe- diculatum ; osculis numerosissimis , luteis , li- neatis. Cet Ascidien a la forme d'une Bolténie , comme nous en avons décrit une précédemment. Mais son globe ovalaire, longuement pédoncule, au lieu d'être un animal simple, en contient des centaines, dont les ouvertures jaunâtres, très-rap- prochées , forment des lignes longitudinales et parallèles. Sa couleur est d'un gris légèrement violacé ; les ouvertures sont jaunâtres. Habite le port du Roi-Georges, et probable- ment aussi le port Western. DIMENSIONS. ponces. lignes. Longueur totale 4 6 Longueur de la masse contenant les animaux « 16 MOLLUSQUES. 627 Genre ANATIFE, Anatifa, Cuvier. Lépadiens , Blainville. Ces animaux, qui semblent faire le passage des Mollusques aux Articulés, se rencontrent dans toutes les mers ; mais ils sont plus abondants dans les régions froides ou tempérées que sous la zone torride, qui en possède des espèces qui lui sont propres, comme, par exemple, le polli- cipes mitella. Nous pensons qu'il en est de pé- lagiens, car il nous est quelquefois arrivé de naviguer pendant plusieurs degrés fort loin de toutes terres, au milieu de ces animaux réunis en boule et adhérant entre eux par l'extrémité de leurs pédoncules. Les courants et les vaisseaux portent au loin les espèces, les mélangent, et changent ainsi leurs localités. Tous ces Mollusques ayant une organisation identique, et ne présentant d'autres différences que dans l'alongement plus ou moins grand du pédoncule charnu qui les soutient, et dans le nombre des pièces calcaires qui fortifient leur manteau, nous n'admettrons que comme divisions du genre, les diverses dénominations qui ont été proposées. Ao" 628 ZOOLOGIE. i re Division. — Polylèpes. i. ANATIFE OBLIQUE. Analifa obliqua , nob. An Smilium Peronii? Gray, Spicileg. Zool. , part, i, pi . 3 , f. 1 1 • PLANCHE 93 , FIGURE l6. yt natif a, testa valde compressa , subquadrata, apice oblique truncata ; valvis tredecim Juteis ; pedunculo crasso, conico, levi. Cette espèce, fort mince, subquadrilatère, se fait remarquer par son extrémité, obliquement tronquée en arrière. Les valves sont en nombre fixe (treize), dont trois impaires, et décrois- santes. La postérieure décrit un angle obtus ; l'antérieure est un peu crochue et rebroussée. Les autres pièces accessoires aux cinq princi- pales sont grandes et placées vers la base ; au- cune d'elles ne se touche. Elles sont lisses , d'un blanc jaunâtre, et recouvertes d'un épi- derme épais et coriace. Les cirrhes sont jaunes , ainsi que le manteau et le pédoncule. Ce dernier, MOLLUSQUES. 639 racorni, est à peu près de !a longueur de l'en- semble de la coquille; il est épais, cylindrique, ou plutôt conique, creux, lisse et jaunâtre, légè- rement recourbé près de son extrémité. DIMENSIONS. ligne* Longueur de l'ensemble 2Î ... I h sur 7 de la coquille j de large Habite, groupé, le port Western, à la Nou- velle-Hollande. Si le pédoncule de cet Anatife était villeux , ce serait le Smilium Peronii de M. Gray. Voyez ses Spicilegia zoologica , première partie , planche 3 , figure 1 1 . a. ANATIFE ÉPINEUX. Anatifa spinosa , nob. PLANCHE 93, FIGURE IJ. Anatifa , testa compressa , triangulari ; valvis ovalibus senis albidis , basi plurimis spinosis cinctis ; pedunculo brevi, crasso , squamoso. 630 ZOOLOGIE. Espèce à pédoncule très-court et très-gros, recouvert de petites squames , osseuses, arron- dies , qui sont les extrémités de petits cylindres implantés dans le support. La coquille est trian- gulaire, pointue et comprimée; le bord ventral coupé très-obliquement. Les cinq valves principales sont ovalaires , à stries d'accroissement concentriques. A la base de l'ouverture, est une sixième pièce ventrale beaucoup plus petite, triangulaire, pointue, quelquefois recourbée. A l'insertion du pédon- cule règne une couronne d'osselets irréguliers et épineux, d'où vient le nom que nous avons donné à cet Anatife. L'animal a ses cirrhes courts , très-bruns , annelés de jaune. La coquille est blanchâtre ou d'un blond de corne; le support roux, racorni; les plus grands individus ont dans leur ensemble vingt lignes de longueur, dont le support prend près d'un pouce. Quel- ques-uns ont leurs valves postérieures triangu- laires et un peu crochues. Habite la Nouvelle-Zélande. MOLLUSQUES. 6IH 2e Division. — Pentalèpes. 3 ANATIFE TRICOLORE. Anutlfa tricolor. Quoy et Gaimard, Annales des Se. natur. tome X PLANCHE C;3 , FIGURE 4- Anatifa , testa maxime compressa, ovali, levi , cœrulesceiite , nigro et rubro variegata, pedun- culo nigro. Cet Anatife est ovalaire, obtus, excessi- vement comprimé, lisse, ou du moins n'ayant que des stries d'accroissement très-fines ; ses valves postérieures sont plus grandes que dans la plu- part des autres espèces; toutes ont une couleur ardoisée. La membrane qui les sépare, ainsi que celle de leur base, est d'un rouge vif. tandis que le pédoncule et la partie latérale de la valve sont noirs; ce qui rend cet animal tricolore. Les ap- pendices locomoteurs sont d'un brun clair. Ayant pris cet Anatife flottant , nous ne pouvons précisément indiquer la longueur de son support qui, dans cet état, se trouvait fort court. Il provient de la Méditerranée, près le détroit de Gibraltar. 632 ZOOLOGIE. DIMENSIONS. lignes. Longueur des valves <■ . . . 7 Leur largeur 5 4 4. ANATIFE SESSILE. A natif a sessilis , nob. PLANCHE q3 , FIGURE II. A natif a , testa triangulari, vel mitrata sub- acuta ; tenuissime radiata, albido-cœrulescente ; dorso rubro ; pedunculo brevissimo , rubente. Cette espèce est remarquable en ce que son pédicule est tellement court, qu'il ne paraît quel- quefois pas. Le test est triangulaire, assez long, pointu, imitant la mitre d'un évèque, pas trop comprimé , d'un blanc bleuâtre , légèrement nacré, très-finement strié sur les quatre prin- cipales valves. La dorsale est fortement dentelée dans le jeune âge; plus tard elle devient lisse. La postérieure est un peu échancrée vers sa pointe. Une ligne d'un rouge carmin occupe tout le bord ventral. Les cirrhes que l'animal fait MOLLUSQUES. 633 longuement sortir, sont d'un brun rougeâtre, de même que ce qui paraît du pédoncule. On trouve cette espèce fixée sur des joncs ou autres corps flottants dans les parages de la Nouvelle-Guinée. DIMENSIONS. lignes. Longueur 6 à 9 Largeur environ 6 à 7 5. ANATIFE PÉLAGIEN. A natif a pelagica , nob. PLANCHE 93, FIGURE 21. Anatifa, subcartilagineagrisco-cœrulea, crassa, subtriangularis ; valvis undulatis , radiatim stri- atis , dorsali valde incuruata basi patula ; pedi- culo brève et levi, simili suojuncto. Cette espèce est essentiellement pélagienne. Nous naviguâmes pendant plusieurs degrés au mi- lieu des groupes que les individus formaient par réunion de leurs pédoncules, les uns avec les autres , en manière de Verticille. Sa forme est mitrale, un peu comprimée par la 634 ZOOLOGIE. pointe, ovalaire, presque arrondie à la base pu en avant ; les bords des valves se rebordant un peu en dehors dans cette partie. La dorsale est remar- quable par l'angle qu'elle forme, qui divise cette pièce comme en deux parties; la postérieure, triangulaire, ensiforme, carénée; l'antérieure, très-élargie, subcordiforme, dépassant assez or- dinairement, les grandes valves. Celles-ci sont échancrées, rebordées et séparées de la dorsale par un assez large espace membraneux. Toutes sont minces, fragiles, souvent subcartilagineuses, finement et superficiellement striées en travers; les plus grandes ont quatre gros plis en long. Leur couleur est bleu d'ardoise clair. Le pédicule, très-court, est lisse et jaunâtre; l'animal est jaunâtre aussi, tirant quelquefois sur le brun, c'est-à-dire que les articulations des cirrhes ont une tache brune. L'appendice anal est fort court et velu. On remarque de chaque côté deux petites pointes rudimentaires que nous verrons fort longues dans d'autres espèces. Ces Anatifes forment des boules qui atteignent quelquefois la grosseur du poing, Nous les ob- servâmes dans l'hémisphère Nord , en allant des îles Mariannes aux Sandwich , sous une latitude brumeuse. Nos individus furent recueillis par notre col- lègue M. Gaudichaud , pendant notre premier voyage autour du globe. MOLLUSQUES. 63h DIMENSIONS. pouces, lignes. Longueur des plus grands individus i » Largeur » g Epaisseur à la base » 10 6. ANATIFE ALONGÉ. Analifa elongata , nob. PLANCHE g3 , FIGURE 6. Anatifa, testa compressa, elongato-ovali , pos- tice subtruncata, cinereo-cœrulescente , margine lutea ; pedunculo mediocri , tuberculato. Assez grande espèce, dont le test, long d'un pouce environ, est aplati, ovalaire, un peu rétréci et tronqué à son extrémité. Les valves principales sont quadrilatères , alongées; les postérieures sub- ovalaires ; la dorsale est fort étroite : toutes sont d'un gris clair ardoisé, bordées de jaune dans leur contour; les stries d'accroissement sont trian- gulaires pour les grandes, ondulées et concen- triques pour les deux plus petites. Le pédoncule, long de six à huit lignes, est jaunâtre et très- 636 ZOOLOGIE. villeux , ou plutôt tuberculeux. L'animal a ses appendices brun-rougeâtre. Il habite la baie des lies, à la Nouvelle- Zélande. DIMENSIONS. pouces. lignes. Longueur totale de l'individu i 8 7. ANATIFE TRONQUÉ. Anatifa truncata , nob. PLANCHE 92, FIGURES I2-l5. Anatifa , subcylindrica , breviter pediculata , lutescens ; valvis crassis , redis œqualibus , pos- tice truncatis , transversis slriatim ; pedunculo granulato. Si nous n'avions rencontré qu'un individu de cette espèce, nous aurions cru que sa forme tronquée pouvait tenir au hasard, qui l'avait fait se développer dans une fissure de rocher ; mais comme tous ceux qu'il nous a fallu péniblement extraire, étaient semblables, c'est bien une es- pèce qui se cache ainsi, comme les Lithodomes .MOLLUSQUES. 637 et les Pholades, sans creuser cependant elle- même son trou. Ses cinq valves, placées en couronne subcylin- drique , ont séparément la forme d'un carré alongé ; elles sont droites , fort épaisses , les quatre principales à peu près de la même gran- deur , et la postérieure un peu moins large ; toutes sont striées en travers et granuleuses sur les arêtes. La troncature qu'elles forment par leur réunion est tuberculeuse comme une dent molaire. L'ouverture que laissent entre elles les deux valves ventrales pour la sortie des appen- dices, est fort restreinte. L'animal a de plus que ceux de ce genre un petit cirrhe grêle de chaque côté du tube anal. Il est légèrement rose; la co- quille est d'un blanc jaunâtre, quelquefois avec une teinte violacée sur le bord ventral. Le pé- doncule, gros, cylindrique, un peu chagriné et de couleur jaune , est de même longueur que le test, qui a cinq lignes. Les valves s'insèrent sur lui par une ligne oblique. Habite Tonga-Tabou, où les individus sont rares. Leurs mouvements paraissent fort bornés, étroi- tement engagés comme ils le sont au milieu des pierres : aussi les Thalassiophytes qui les recou- vrent empêchent-ils quelquefois de les recon- naître. 538 ZOOLOGIE. 8. ANATIFE SILLONNÉ. Anatifa sulcata , nob. An Ency. méth., pi. 166 , fig. 6 ? PLANCHE 93 , FIGURES l8-20. Anatifa , crassa, subtriangularis ,profunde sul- cata, albido-cœrulescens ; basi tribus seriebus granosis ; pedunculo leui, brevissimo. Assez petite espèce , qui n'est pas la striée , et qui ressemble beaucoup à celle de la planche 166, fig. 6, de l'Encyclopédie méthodique, mais qui n'a jamais, même dans la jeunesse, sa valve pos- térieure denticulée. Elle est épaisse, triangulaire, un peu pointue, obliquement coupée par la base, qui est renflée; les quatre valves principales sont profondément sillonnées en travers ; les rayons de chacune di- vergent en sens opposé. Les valves ventrales an- térieures, plus grandes, ont leur sommet en cœur et entouré de trois demi-cercles granuleux ou épineux. La pièce dorsale est carénée, à peine striée. Les appendices articulés sont assez longs, d'un rougeâlre tirant sur le violet. Le pédoncule est excessivement court, lisse. MOLLUSQUES. 639 Cet Anatife habite la Méditerranée. DIMENSIONS. lignes. Longueur de la coquille 5 Largeur à la base 3 3e Dr vision. — Tétralèpes. 9. ANATIFE VELU. Anatifa hirsuta. Cuvier, Moll., fig. 1/, à 16, sous le nom de Quadri- valvis. An Ibla cuvieriana ? Gray, Spicil. zool. , ire part. , pi. 3 , fig. 10 , 10 , a. PLANCHE C)3, FIGURES 7-IO. Anatifa, congesta, quadrivalvis compressa; val- vulis posticis , angustis loiigioribus , recurvatis , transversirti striatis ; pedunculo brevi, crasso et cjlindrico, valde hirsuto. Cet Anatife est remarquable en ce que, comme le dit M. Cuvier, il semble par ses quatre valves conduire aux Balanes. Son pédicule, court, ventru 64.0 ZOOLOGIE, et velu , dit le même savant , au lieu de se ter- miner au manteau , enveloppe le manteau lui- même et une partie du corps, à peu près comme fait le tube calcaire des Balanes. Ses valves ont même beaucoup de rapports avec celles des Balanes, elles sont jaunes; les dorsales, très-lon- gues, étroites, se recourbent sur les ventrales, qu'elles dépassent de beaucoup. Ces dernières sont triangulaires, pointues; toutes quatre sont fort comprimées, striées, et comme imbriquées en travers par des stries d'accroissement régu- lières. Le support est court, gros, ventru, quel- quefois étranglé au milieu, et recouvert de longs poils couchés, d'un jaune doré, qui donnent à cet Anatife une grande ressemblance avec la griffe de certains Mammifères du genre Felis. L'animal est brun, et a, comme le précédent, deux cirrhes accessoires aux six paires placées à côté de l'appendice anal. Ce dernier paraît annelé. Cette espèce vit par groupes sur les rochers du havre de la Princesse au port du Roi-Georges, et dans quelques autres lieux de la Nouvelle- Hollande. C'est sans doute du même lieu qu'elle a été rapportée à M. Cuvier par Pérou. DIMENSIONS. lignes. Longueur totale 14 Longueur de la coquille G MOLLUSQUES. 641 Sa localité semble indiquer que c'est probable- ment la même espèce que celle figurée sous le nom d'Ib/a cuvierana , par M. Gray, loco citato , pi. 3, fig. 10. 10 a. 4e Division. — Alèpk. ANATIFE PARASITE. Anatija parasita, nob. Analifc univalve , Quoy et Gaimard , Annales des Se. natur., t. io. Alèpc parasite, Rang, Manuel des Moll., pi. 8, fig. 5. PLANCHE 93, FIGURES 1-3. Anatifa, tota gelatinosa, ovalis , Jàbiformis, alba aut lutescens; pedunculo gracili, parvo, levi , appendicibus articulatis , crassis, redis, brevibus. Nous ne prenons que comme une division, le genre Alèpe formé par M. Rang pour une bien singulière espèce d'Anatife , que nous fîmes con- naître en 1826, vivant en parasite sur une om- brelle de Méduse, et tellement diaphane , qu'on a Zoologie, t. ni. /(i /«. C. 17. P. i3.V. '/s. Grande espèce, longue d'environ neuf pouces, à tète grosse, à yeux saillants, sur la ligne de profil et rapprochés, avec une gibbosité en avant sur le front. La mâchoire inférieure dépasse la supérieure. Le préopercule est armé de deux grosses pointes saillantes. L'opercule est terminé par une membrane alongée. Les nageoires sont arrondies : la caudale l'est très-légèrement. Les rayons épineux de la dorsale sont très-forts. Tout le corps est d'un rouge assez vif en dessus, marqué de cinq bandelettes transversales, 4** 660 ZOOLOGIE. toutes tres-larges, excepté la première. Les deux dernières entourent le lobe de la queue. Les na- geoires sont d'un rougeâtre clair, excepté les pec- torales, qui sont plus foncées. L'œil est jaune. Les écailles sont grandes sur le corps, plus fines sur la tête. ISous avons trouvé ce Plectropome dans le port du Roi-Georges, à la Nouvelle-Hollande. PLECTROPOME A GROSSES DENTS. Plectropnma dentex. Cuv. et Val. , Hist. «les Poiss. , t. II, p. '^94. PLANCHE 4i FIGURE 2. Plectropoma , capite crasso ; maxillis valde dentatis ; corpore fuscescente , supra macuUs latis cœruleis ornato , ad latera luteis ; pinnis obtusis y rubentibus : caudali recta, D. <%8. A. a/8. C. 17. P. 17. V. '/s. Ce Poisson a la tête grosse, obtuse; les mâ- choires armées de canines très-fortes, dont sept à la mâchoire inférieure, qui dépasse un peu la POISSONS, 661 supérieure. Les dentelures du préopercule sont très-petites , et les épines de l'opercule , qui se prolonge en une pointe membraneuse, sont bien marquées. Les nageoires sont médiocres, un peu ovalaires; la caudale seule est coupée presque carrément. La dorsale, l'anale et les pectorales sont recouvertes de petites écailles à leur base. Les écailles du corps sont petites ; celles des joues très-fines, et la ligne latérale remonte très-haut vers le dos. Le fond de la couleur est brunâtre , marquée de larges taches irrégulières, bleues sur le dos, jaune -serin sur les côtés. L'œil est également jaune. Les joues sont tachetées de bleuâtre. Des linéoles de la même couleur s'observent sur les pectorales. Les nageoires sont d'un jaune rou- geâtre clair. La membrane de la première dorsale est marquée de brun à la base de chaque aiguillon. Ce Plectropome, qui provient comme le précé- dent du port du Roi-Georges, a près de dix-sept pouces de long. 662 ZOOLOGIE. PLECTROPOME A SCIE. Plectropoma serra tam. Cuv. et Val. , Hist. des Poiss. , t. II, p. 399. * PLANCHE 2, FIGURE I. Plectropoma, capite acuto; corpore elevato , fusco , punctis nigris supra obtecto , macula ni- gra ad operculum ; pinnis nigricantibus : caudali subrecta. D>3/l6.A.3/9. C. 17. P. i5. V. *ft. Grande espèce, longue de quatorze pouces, à corps élevé, à tète effilée, petite et pointue, ayant les nageoires arrondies, excepté l'anale, qui est presque carrée ou très-légèrement échancrée. La partie épineuse de la dorsale est très-étendue. Ce Poisson se fait remarquer par son préoper- cule fortement denté dans toute son étendue. Les piquants de l'opercule sont également très- marqués. Les mâchoires ont des lèvres épaisses, des dents en crochets et d'autres en carde. Les écailles sont extrêmement fines , et la ligne laté- rale est placée à une certaine distance du dos. POISSONS. 66Z La couleur générale est d'un brun foncé, un peu plus clair sur le ventre, d'un noir rougeâtre à l'extrémité des nageoires. Une large tache brune descend de l'œil au préopercule, et des points bruns, régulièrement disposés, recouvrent la par- tie supérieure du corps. Ce Plectropome provient aussi du port du Roi- Georges. 664 ZOOLOGIE. Genre DÏACOPE, Diacope, G. Cuvier. DIACOPE DEUX-RAIES. Diacope bitœniata. Cuv; et Val., Hist. des Poîss., t. VI, p. 53&. PLANCHE 5 , FIGURE '1. Diacope, corpore elevato, lutescente , lineolis obliquis supra , horizontalibus injra notato ; genis rubro-bwittatis ; cauda nigro-cincta. B. 7. D. IO/l2. A. s/7. C. 17. P. 16. V. Ce petit Poisson, à forme normale, a le dos élevé, les mâchoires égales, garnies de petites dents en crochets. Les nageoires sont petites ; la caudale est légèrement échancrée et marquée d'une bandelette transversale brune. Deux autres ban- delettes orangées occupent le préopercule au des- sous de l'œil. Le corps est jaunâtre, marqué de lignes obli- ques au-dessus de la ligne latérale, et d'autres horizontales en dessous. La dorsale, dont les piquants sont bien marqués, est tachée de brun et de rougeâtre. Cette Diacope, longue de trois à quatre pouces, habite la rade de Menado, dans l'île de Célèbes. POISSONS. 665 Genre MÉSOPRION , Mesoprion, G. Cuvier. MESOPRION DONDIAVA. Mesoprion unimàcu la tus. Cuv. et Val., Hist. des Poiss., t. II, p. 441. Lutjan unimaculé , Quoy et Gaimard , Voyage de VUranie , Zoologie , p. 3o4- PLANCHE 5 , FIGURE S. Mesoprion, corpore elongato , lutescente, su- pra griseo; viltis rubentibus plurimis ad latera; macula uigra ad basim caudœ ; cauda recta. B. 7. D. I0/I4. A. 3/8. C. ao. P. 15. V. % Ce Poisson, que nous avions seulement décrit dans le Voyage de VUranie, sous le nom de Lutjan unimaculé, nous offre ici quelques différences par les quatre à cinq lignes longitudinales oran- gées qui occupent les côtés du corps. Du reste, il est le même pour sa forme qui est normale. Il a la tète obtuse; les mâchoires égales, garnies de dents à crochets; les nageoires médiocres; les pectorales triangulaires; la caudale carrée; le 666 ZOOLOGIE. préopercule fixement dentelé; les écailles grandes et dentelées sur le bord. Le corps est d'un jaunâtre ardoisé supérieure- ment, plus foncé sur la tète. Une large tache noire est placée vers la base de la peau, à l'endroit où atteignent les pectorales. L'œil est jaune. Ce Mésoprion habite le port de Dorey , à la Nouvelle-Guinée. Dans notre précédent voyage, nous l'avions rapporté des îles Rawak et Waigiou. 2. MESOPRION PORTE- ANNEAU. , Mésoprion annularis. Cuv. et Val. , Hist. des Poiss. , tom. II , p. 4^4- PLANCHE 4? FIGURE 5. Mésoprion, corpore suborbiculari , rubro, li/ieis longitudinalibus palliais notato ; vitta nigra ad frontem ; lunula nigro-cœrulea desuper caudam; pinnis rubro-luteis : dorsali nigro-limbata ; cau- dali recta. B. 7.I). "/,,. A. 3/8. C. 17. P. 16. V. % Cette grande et belle espèce, dont la forme tend à être orbiculaire, a le museau surbaissé, POISSONS. 661 la mâchoire inférieure plus avancée que la supé- rieure, le préopercule fortement dentelé, les écailles du corps fines et serrées , et celles qui accompagnent les nageoires dorsale et anale plus petites. La nageoire caudale est carrée. Le corps, d'un beau rouge de laque doré , pré- sente une lunule noire cerclée de bleuâtre sur le haut de la base de la queue , et une bande brune allant obliquement de l'origine de la dorsale à l'œil. Le dos et les flancs sont marqués de lignes longitudinales jaunâtres. Les nageoires sont d'un jaunâtre d'orpin; les membranes des rayons épi- neux de la dorsale sont bordées de noir, et ont une tache de la même couleur à la base de cha- que aiguillon. L'œil est grand, rougeâtre et bordé de noir. Nous avons trouvé ce Mésoprion dans le détroit de la Sonde. 668 ZOOLOGIE. Genre PRIACANTHE, Priacanthus, G. Cuvier. PRI ACANTHE AUX GRANDES VENTRALES. Priacanthiis macropus. •Cuv. et Val., Hist. des Poiss. , t. VII, p. 469. PLANCHE 7, FIGURE I. Priacanthus , oculis magnis; corpore roseo , desuper carminato , infra argenteo ; pinnis ven- tralibus magnis, nigricantibus ; cauda subrecta , apice lutea. D. '6/l3. A. 3/l3. C. 17. P. 18. V. '/s- Cette espèce ne se distingue pas seulement par le développement de ses nageoires ventrales , mais encore par la grandeur de ses yeux, qui atteignent la dimension de ceux du Boops. Son corps a une forme elliptique; sa bouche est petite, dirigée en haut; ses yeux sont placés au sommet de la tète; ses narines sont largement ouvertes. Les dentelures du préopercule ainsi que la pointe qui le termine sont petites. Les ventrales, très-larges, se prolongent jusqu'au second rayon épineux de l'anale. Les rayons de ces deux nageoires sont POISSONS. 669 dentelés. Les écailles sont grandes; celles du bord de la mâchoire inférieure sont pleines d'aspérités. La ligne latérale est rapprochée du dos. Tout le corps est d'un rouge carminé à reflets argentés très-brillants. Les nageoires sont plus pâles que le corps; la caudale, légèrement arron- die , est jaune à son extrémité ; les ventrales ont leurs membranes noires. Ce Priacanthe, long de quinze pouces, habite l'île de Sainte-Hélène. PRIACANTHE MACROPTERE. Priacanthus macropterus. Cuv. et Val . , Hist. des Poiss. , t. VII , p. 471. PLANCHE 7, FIGURE 2. Priacanthus, corpore roseo ; dorso arcuato , roseo , ventre argenteo ; pinnis supra et infra magnis , subrotundis : caudali subincisa; ventra- libus maximis , nigris. D. '%3. A. 3/l3. C. 17. P. 18. V. % D'un second individu que nous avons rapporté du même lieu, MM. Cuvier et Valenciennes ont 670 ZOOLOGIE. fait une espèce distincte, à corps plus court et à dos plus arqué. Son œil est plus petit. Le bord du sous-orbitaire est ondulé et dentelé. Le maxil- laire est plus étroit. L'épine du préopercule est plus grosse. La dorsale est plus avancée sur le dos; ses épines sont plus fortes et plus longues. Les ventrales, plus grandes encore que dans l'espèce précédente, ont leur épine plus courte. La queue, au lieu d'être arrondie , est très - légèrement échancrée. Les couleurs de ce Priacanthe sont à peu près les mêmes que celles du précédent, avec cette différence que les reflets en étaient plus vifs. POISSONS. 67 1 Genre STLLAGO, Sillago , G. Cuvier. SILLAGO PONCTUÉ. Sillago punctata. Cuv. et Val. , Hist. des Poiss. , t. III, p. 41 3. PLANCHE I , FIGURE I. Sillago , coi pore elongato , supra violaceo , punctis fuscis irrorato , infra argenteo ; capite conico, crasso; pinnis regularibus, albidis; cauda bifurca; linea laterali recurva. B. 5. D. 12 '/26. A. '/«. C. 17. P. 14. V. % Ce Poisson a le corps très-alongé , couvert de très -petites écailles; la tête conique, aplatie, terminée par un museau arrondi et lisse. La bou- che est petite et légèrement protractile. Le limbe du préopercule est arrondi , dentelé , et l'opercule est pourvu d'une petite épine. Les nageoires dor- sale et anale, fort étendues, sont régulières. La caudale est bifurquée. La ligne latérale s'infléchit en bas, vers le milieu de sa longueur. Ce Sillago, violacé sur le dos, argenté sous le ventre , est couvert de nombreuses taches noi- 672 ZOOLOGIE. râtres qui ne dépassent que très -peu la ligne latérale. L'œil est jaunâtre, et le haut de la tête est d'un violet plus sombre que le dos. Les na- geoires sont blanchâtres. La longueur de notre plus grand individu est de dix pouces et demi. Habite le port du Roi-Georges, à la Nouvelle- Hollande. SILLAGO DE BASS. Sillago bassensis. Cuv. et Val. , Hist. des Poiss. , t. III, p. /»i2. PLANCHE I , FIGURE 2. Sillago , corpore elongato , desuper recurvo , subrubro; vitta argentea ad latera; pinnis tan- tisper rubentibus : dorsalibus punctis rubris ma- culatis ; caudall late bifurca. B. 6. D. n '/l8. A. '/«. C. 17. P. i5. V 1/5. Cette espèce, un peu moins grande que la pré- cédente , a quelques rapports avec notre Sillago maculé, que nous avons figuré dans la Zoologie POISSONS. 673 du Voyage de VUranie, planche 53, n° i. Elle a le corps alongé, un peu élevé, le front et la tête décrivant une courbure assez marquée. Le mu- seau est plus épais et moins conique que dans le ponctué. 11 porte, comme le maculé, une large bandelette argentée; mais la couleur du dos, au lieu d'être tachetée, est d'un brun rougeâtre uni- forme. Les nageoires sont légèrement teintées de rougeâtre; la caudale est largement échancrée, et la dorsale est couverte à la base de petits points bruns. L'œil est grand et jaune. La ligne latérale est courbée en avant vers le dos. Les écailles sont assez grandes : on remarque à la base de chacune d'elles une petite tache brune. Nous avons trouvé ce Sillago au port Western, dans le détroit de Bass, à la Nouvelle-Hollande. Zoologie, t. i! i /.% 674 ZOOLOGIE. Gknrf MYRIPRISTIS, Myripristis, G. Cuvier. MYRIPRISTIS HEXAGONE. Myrip listes hcxagonus. Cuv. et Val., Hist. des Poiss. , t. III, p. 171. PLANCHE l4, FIGURE 5. Mjripristis , corpore et capite crassis, ru bris ; squammis qsseis ; pinnis margine albis ; macula nigra ad operculum ; cauda furcata. B. 7. D. »/«. A. 3/I2. C. 20. P. ifi. V. 8. Cette espèce a la forme assez courte et ramas- sée, la tète grosse, carrée; la bouche oblique, di- rigée vers le haut, et munie de très-petites dents. L'œil est énorme et occupe presque tout le som- met de la tête. Les pièces des joues sont osseuses, denticulées, ciliées. L'opercule n'a qu'une pointe médiocre vers le haut, et le sous-orbitaire est fortement denticulé. Toutes les nageoires , moins la caudale, sont grandes et fortes. Les ventrales se distinguent par leur fort aiguillon recourbé. La caudale, à base comprimée, est fourchue. Le POISSONS. 675 corps est comme cuirassé par des écailles osseuses , larges et ciliées. La couleur générale de ce Poisson est un beau rouge vif, excepté le bord des nageoires qui est d'un blanc pur. La membrane de l'opercule pré- sente vers le haut une tache d'un brun presque noir. Le limbe des rayons épineux de la dorsale est d'un rouge plus vif que tout le reste du corps. L'œil est jaune. Nous avons trouvé ce Myripristis dans la rade de l'ile Bourou, l'une des Moluques. Sa longueur est de six à huit pouces. 676 ZOOLOGIE. Genre HGLOCENTRE, Holocentrum, G. Cuvier HOLOCENTRE OPERCULAIRE Holocentrum operculare. Cuv. et Val. , Hist. desPoiss. , t. VII, p. 5or, PLANCHE l4, F1GITRB I. Holocentrum, capite crasso ; oculis magnis , luteis ; corpore elongato, supra brunneo, infra argenteo; macula fuse a ad operculum ; pinna dorsali anteriore albo et nigro-variegata ; cauda lobata. D. »/l3. A. «/,. G. 17. P. i5. V. '/,. Ce Poisson est large de près de huit pouces. Sa forme est alongée; sa tète très-grosse, pour- vue d'yeux énormes. L'opercule et le préopercule ont des épines relativement fort petites. Les na- geoires sont médiocres, à l'exception de l'anale, qui a le troisième rayon épineux très-fort. La caudale est fourchue, à lobe arrondi. Les écailles sont grandes, et la ligne latérale est légèrement courbée. POISSONS. 677 Le corps, d'un bleuâtre d'acier sur le dos, est blanc argenté sous le ventre. Une large tache brune irrégulière occupe le haut de l'opercule. Toutes les nageoires sont d'un blanc jaunâtre, excepté la portion épineuse de la dorsale, qui a sa partie supérieure noire, bordée de blanc, et le tiers inférieur d'un blanc rosé , marqué de taches brunes à la base des aiguillons. Nous avons trouvé cet Holocentre dans le Havre- Carteret, à la Nouvelle-Irlande. HOLOCENTRE ARGENTE. Holocentrum argenteum. Cuv. et Val. , Hist. des Poiss. , t. VII , p. 5o2. PLANCHE l4, FIGURE 2. Holocentrum , corpore elongato , desuper vires- cente, subtus argenteo ; pinna dorsali anteriore grisea, albo-marginata; cauda furcato-lobata. D. «/i3. A. */,. V. V7. Ce Poisson , que MM. Guvier et Valenciennes disent approcher beaucoup du Sa m mer, a une G78 ZOOLOGIE. forme régulièrement alongée, et ne se distingue pas par de brillantes couleurs. Il est légèrement verdâtre sur le dos, blanchâtre sur les côtés, qui sont argentés. La dorsale est grisâtre , bordée de blanc, ce qui a été oublié dans le dessin. La queue est bilobée, jaunâtre de même que les pectorales. Les ventrales et l'anale sont blanches. L'œil est grand et jaune. La ligne latérale est pres- que droite. Habite le port Dorey, à la Nouvelle-Guinée. HOLOCENTRE LION. Holocentrum Léo. Cuv. et Val. , Hist des Poiss. t. III, p. 204; et t. VII , P- 497- PLANCHE l4 , FIGURE 3. Holocentrum, capite supra obliquo, concavo; corpore rubro, lineis longitudinalibus notato ; prima pinna dorsall rubro - maculât a ; aculeo preoperculi magno. D. »/l5. A. V.o- C. 19. P. i5- v. »/,. Un des caractères spécifiques de ce Poisson est d'avoir le dessus de la tête concave, landis que POISSONS. 67 i) les autres l'ont convexe. L'épine de son préoper- cule est aussi très-considérable. L'opercule a deux petites épines grêles , égales. Le reste du corps ne présente rien de remarquable. Sa couleur est d'un rouge vif à éclat métallique , avec des linéoles longitudinales de la même cou- leur. La portion épineuse de la dorsale, très- élevée, est rougeâtre avec des maculatures delà même couleur ; elle paraît comme séparée du lobe postérieur. La caudale est fourchue et lobée. Cet Holocentre habite plusieurs lieux de la mer du Sud. Notre individu provient de l'île Vanikoro. Il est représenté de grandeur naturelle; mais il peut atteindre jusqu'à plus d'un pied de longueur. HOLOCENTRE DOUBLE-TACHE. Holocentrurn binotatum. PLANCHE l4, FIGURE 4' Holocentrurn, /route elevato; corpore com- presso, rubro, subtus argenteo ; pinna dorsali anteriore subrubra, fusco-bimaculata. D. "/i5- A. Vio. C ao. P. 14. V. «/,. Petite espèce , assez rapprochée de la précé- dente, ayant comme elle le front élevé et oblique, 680 ZOOLOGIE. Le corps est comprimé. L'œil est grand et rap- proché du sommet de la tête. L'opercule a deux piquants; celui du préopercule est médiocre. Tout le corps est rouge-vif, excepté le dessous du ventre, où cette couleur passe au rose argenté, avec des linéoles longitudinales très-faibles. Les pectorales sont jaunâtres. La portion épineuse de la dorsale est d'un rouge légèrement jaunâtre , marqué de taches plus apparentes, si ce n'est à la partie antérieure où l'on en voit deux plus sail- lantes. La partie molle de cette même nageoire est petite. La caudale est bilobée et les ventrales sont remarquablement grandes. Cet Holocentre, représenté de grandeur natu- relle , habite la Nouvelle-Guinée et l'île de Guam, POISSONS. 681 Genre PLATYCÉPHALE, Platycephalus , Bloch. PLATYCÉPHALE BRUN. Platycephalus fuscus. Cuv. et Val., Hist. des Poiss. , t. IV, p. i/ji. PLANCHE IO, FIGURE I. Platycephalus , corpore tenui, elongato , desu- per nigricante , subtus albicanti; pinnis punc- tatis ; cauda recta nigro-unimaculata. D. 8-i3. A. i3. C. i5. P. 19. V. '/s- Cette espèce, longue de quinze pouces, est remarquable par sa forme assez grêle, par son sous-orbitaire émoussé, par le dessus de la tête et du dos d'un brun uniformément très-foncé , et enfin par sa caudale carrée, marquée d'une large plaque noirâtre et semée de taches brunes. Les autres nageoires sont piquetées de brun seu- lement sur les rayons. Les lèvres sont aussi mar- quées de points. Le cinquième rayon de la ventrale dépasse de beaucoup les autres. Le des- sous du ventre est blanchâtre. Habite le port Jackson , à la Nouvelle-Hollande. 682 ZOOLOGIE. PLATYCÉPHALE PONCTUÉ. Platycephalus punctatus. Cuv. et Val., Hist. des Poissons, t. IV, p. 243. PLANCHE IO, FIGURE 2. Platycephalus , capite valde armato; oculis magnis ; corpore desuper fuscescente , punctis rubentibus irrorato ; pinnis punctatis ; dorsali anteriore longitrorsum vittata. D. 9-12. A. 12. C. i5. P. 20. V. '/s- Ce Platycéphale , assez grand , a la tête forte- ment armée de pointes, dont les plus saillantes sont celles de l'opercule et surtout du haut du préopercule. Ses yeux sont remarquablement grands et jaunâtres. Le dessus du corps est fauve clair, semé de points rouge-brun foncé : on en remarque également sur la tête et sur toutes les nageoires, moins l'anale et la première dorsale. Cette dernière a obliquement en long une large bande d'un brun foncé. La caudale, carrée, pré- sente une bande noirâtre, irrégulière dans sa moitié inférieure. L'anale est blanchâtre. Nous avons rapporté ce Platycéphale de l'île Vanikoro. POISSONS. 683 PLATYCÉPHALE DE BASS. Plntycephalus basscnsis. Cuv. et Val. , Hist. des Poiss. , t. IV, p. 247. PLANCHE IO, FIGURE 3. Platycephalus , capite subarmato ; corpore su- pra glauco, punctis rubentibus irrorato , subtus argenteo ; cauda rotunda, lunulata, infra nigro- maculata. B. 8. D. 6-i3. A. i/,. C. i3. P. 17. V. % Cette espèce a la tète peu considérable ; ses crêtes sont peu marquées. L'épine inférieure du préopercule est plus grande que la supérieure. Vivant, ce Poisson a le ventre arrondi. Le dessus du corps est verdâtre et couvert de points rouge- brun violacés au milieu; le dessous est blanc, et les côtés sont légèrement dorés. A l'instant où on l'a pris, on remarquait en dessus plusieurs points blancs qui ont disparu bientôt. Les na- geoires dorsales et pectorales sont verdâtres, et pontuées de brun seulement sur les rayons : ces points forment des bandes transverses sur les pec- torales. La caudale, arrondie dans quelques indi- <584 ZOOLOGIE. vidus, présente chez d'autres trois lobes très-courts; elle est marquée en dessus de larges taches rouge- brun, et inférieurement d'une bandelette irré- gulière noire. L'oeil, recouvert par la paupière supérieure, est bleu d'azur très-foncé, entouré d'un cercle d'or. Les écailles sont rondes, serrées et finement dentelées. Sa longueur est de treize pouces; sa hauteur de seize lignes. On remarque quelques variétés de couleur dans ce Platycéphale , qui a été pris dans le canal de d'Entrecasteaux, sur l'île de Van-Diémen. L'indi- vidu qui a été dessiné avait le dessus du corps brun. PLATYCÉPHALE LISSE. Platyccphalus lœvigatus. Cuv. et Val. , Hist. des Poiss. , t. IV, p. 248. PLA.NCHE IO, FIGURE 4- Platjcephalus , capite lœui; corpore et genis fuscis, maculis numerosissimis tectis; ventre albo; pimiis punctatis ; caucla recta. POISSONS. 6'85 D. g. 14. A. 14. G. i3. P. 19. V. '/*. Ce Platycéphale est remarquable par le dessus du crâne et les orbitaires, qui manquent de den- telures, d'où lui vient son nom de lisse. Les épines du préopercule , dont l'inférieure est la plus petite, sont courtes et tronquées. Tout le dessus du corps est brun foncé; le dessous, blanc. Des taches brunes, rondes, pressées, le recouvrent ainsi que les flancs. La partie inférieure de la tête en est aussi recouverte : elles forment des bandes transverses sur les nageoires pectorales, ventrales et anale, dont elles n'occupent que les rayons. Cette dernière est carrée. Les deux dorsales sont très-rapprochées; la dernière est fort alongée : leurs membranes sont transparentes, et les rayons seuls ont des points bruns. L'anale est blanche. Cet individu est long d'un pied. H a été pris au port Western, dans le détroit de Bass. PLATYCÉPHALE PORTE-SCIE. Platycephalus pristiger. Cuv. et Val. , Hist. des Poiss. , t. IV, p. 260. PLANCHE IO, FIGURE 5. Platycephalus , capite magno, elongato, vakh- 686 ZOOLOGIE. spinoso; corpore desuper elevato , fusco , mar- morato, infra albido ; pinna dorsali maculata, ' caudali fusca et recta. D. 9 7,6. A. 7,o. C. i3. P. ai. V. 7&. Petite espèce, dont la tète assez grande est couverte d'aspérités. On remarque une épine au devant de l'œil , une pointe aiguë à l'angle de l'in- ter-opercule , et une crête sur le sous-orbitaire postérieur. L'opercule est rude. Le dos est un peu bombé , d'un brun très-foncé avec des marbrures peu apparentes. Le ventre est blanc. La dorsale, noirâtre dans sa partie supérieure, est marquée de taches blanches sur ses rayons. La caudale est droite, carrée et brune. Les pectorales et les ven- trales sont bleuâtres et traversées par des lignes de points bruns. L'œil est très-grand et jaunâtre. Habite le port Dorey , à la Nouvelle-Guinée. Nous avons rapporté de l'île de Célèbes une variété de cette espèce à couleur plus brune. POISSONS. 68; Genre SCORPENE, Scorpœna, Linné. SCORPÈNE DE LA NOUVELLE-GUINÉE. Scorpena Novœ-Guineœ. Cuv. et Val. , Hist. des Poiss. , t. IV, p. Zio. PLANCHE II , FIGURE I. Scorpœna , capite desuper concavo , valde armato, cirrhoso ; corpore rubente-roseo , fusco maculato ; pinnis violaceis transversim maculatis; cauda rotunda, trivittata. D. »/«». A. 3/5. C. 11. P. 17. V.'/s. Cette Scorpène, longue de six pouces, de forme assez régulière, ressemble beaucoup à la Cir- rheuse. Son crâne, fortement armé, est creusé en fossette derrière les yeux , dont les intervalles sont concaves. L'orbitaire a en dessus quatre dente- lures. On voit des cirrhes au dessus de l'œil, sur le museau, au maxillaire inférieur, et sur les par- ties latérales du corps. Sa couleur est d'un rouge vineux avec des tein- tes rosées. Les flancs sont blanchâtres et marqués 688 ZOOLOGIE. de larges et irrégulières maculatures. Les nageoires ont des bandes transverses de couleur lie de vin , plus foncées sur l'anale : elles sont au nombre de trois sur l'anale, qui est arrondie. La caudale est ponctuée de brun; ses rayons épineux sont jaunes de même que l'oeil , qui est entouré d'un cercle rougeâtre. Habite le portDoreï, à la Nouvelle-Guinée. SCORPÈNE DE L'ILE DE STRONÇ. Scorpena strongia. Cuv. et Val. , Hist. des Poiss. , t. IV, p. 323. PLANCHE I I , FIGURE 2. Scorpœna, c api te oblongo , valde armato ,• duabus spinis longis ad operculum ; cor pore ru- bescente aut albido, fusco-marmorato ; cauda rotunda. D. &/,. A. 3/7- C. t3. P. i5. V. '/5. Cette petite espèce, longue d'environ deux pou- ces , a la tête oblongue, les orbitaires saillants, fortement dentelés, laissant entre eux un espace POISSONS. 680 concave; le reste des joues est fortement armé de pointes dont deux remarquables au prolongement de l'opercule; le sous-orbitaire n'en a qu'une dirigée en arrière. Le fond de la couleur est d'un brun rougeâtre ou blanchâtre, avec des taches et des marbrures brunes tendant à former des bandes transverses sur les nageoires. On en remarque surtout deux à la caudale, qui est arrondie. Les rayons épineux de la dorsale paraissent frangés'. Habite les îles Carolines. Zoologie, t. m. /,/, 690 ZOOLOGIE. Genre SÉBASTE, Sebastes. G. Cuvier. SÉBASTE DU CAP. Sebastes capensis. Cuv. et Val., Hist. des Poiss. , t. IV, p. 3/Ji. Gronovius, Zoophylacium, p. 88, n° 293. Scorpœna capensis , Gmelin. Scorpènc ajricaine , Lacépède, t, III, p. 266. PLANCHE II, FIGURE 3. Sebastes, capite supra aculeato ; preoperculo quinque dentato ; corpore rubro, supra albo- punctato ; cauda subœquali. D. I2/,3- A. 3/6- C. i3. P. 18, dont 8 simples. V. '/5. Ce Poisson, à forme plus normale et moins irrégulière que ceux de la famille à laquelle il appartient, a la tète grosse, couverte d'aiguillons, dont les plus remarquables sont au-dessus du front, à l'orbitaire et au sous-orbitaire. Le préo- percule en a cinq, régulièrement découpés en forme d'éperons. Toutes les nageoires , à l'excep- tion des pectorales, sont peu élevées; la caudale est courte et très-légèrement échancrée ; les pec- POISSONS. 69 1 torales, arrondies, ont huit rayons simples et séparés à leur partie inférieure. Cette Sebâste paraît rougeâtre dans son état vivant, avec des nuances jaunes et de nombreuses mouchetures blanches sur le dos. La queue est d'un rougeâtre plus intense à sa terminaison. L'œil est grand, jaune et bordé de rouge. Habite le cap de Bonne-Espérance. 44* 692 ZOOLOGIE. Genre PTÉROIS, Pteroïs. G. Carier* PTÉROIS ZÈBRE. Pterois Zébra. Quoy et Gaimard , Voyage de /'Uranie, Zoologie „ p. 329. Cuv. et Val., Hist. des Poiss. , t. IV, p. 367. PLANCHE II, FIGURE 6. Pteroïs, capite armato , ciliato , violaceo vel bruneo maculato; corpore rubente irregulariter y transverse inttato ; pinnis subflavîs , brunneo- pwictatis : pectoralibus fusco transverse macu- Latis. B. 7. D. l3/I0. A. 3/7. C. 12. P. 16, dont 8 simples. V. % Cette espèce , longue de cinq pouces , a la tète grosse, irrégulière; le corps terminé en pointe; la queue arrondie. La couleur du corps, sur un fond rougeâtre, présente des bandes transver- sales vineuses, violacées ou rosées, dans l'inter- valle desquelles en sont d'autres plus courtes, apparentes seulement sur le dos. Les joues ont des taches de la même couleur. Les pectorales. POISSONS. 693 très-grandes, à huit rayons simples, sont jau- nâtres avec des lignes transverses et tremblées brun verdâtre. Les autres nageoires n'ont que des points bruns sur leurs rayons, formant des lignes plus ou moins régulières. La crête sour- cilière a cinq ou six petites dents; et en avant des yeux, près des narines, sont de petits anneaux blanchâtres. Nous avons rapporté ce Ptéroïs de la Nouvelle- Guinée. Celui que nous avons décrit dans le Voyage de l'Uranie, et dont la longueur n'était que de deux, pouces et demi, provenait de la baie de Coupang, sur l'île de Timor. On trouve quelques irrégularités dans la dis- position des couleurs de cette espèce. Ainsi, par exemple, quelques individus ont une bande brune qui traverse l'œil et se perd sur l'opercule en de- venant noire. On voit aussi des taches blanches dans l'aisselle et à la base des pectorales. 694 ZOOLOGIE. Genre APISïE, Apistus. G. Cuvier. APISTE A LONGUE ÉPINE. Apistus longispinis. Cuv. et Val., Hist. des Poiss. , t. IV, p. /,o8. PLANCHE I I , FIGURE 4- Apistus, capite elevato, valde spinoso; cor- pore rubro-fuscescente , punctato; pinnis ruben- tibus, maculatis; cauda recta, apice subvittata; duo bus vel tribus punctis albis ad lineam late- ralem. B. 6. D. **/8. A. 3/5. C. la. P. io. V. '/,>. Ce petit Poisson, que nous avons rapporté d'Amboine, ressemble, disent MM. Cuvier et Valenciennes , à V Apis te tœnianote , avec cette différence que ses épines sous-orbitaires et préo- perculaires sont plus longues et le profil moins vertical. L'épine supérieure du préopercule est d'une longueur très-considérable. Sa couleur est d'un rougeâtre clair avec des taches et des nébulosités brunes. Le ventre est blanchâtre piqueté de brun. Quelques individus POISSONS. 695 ont deux ou trois taches blanches le long de la ligne latérale.. Les nageoires sont marbrées et piquetées de brun. Ces taches forment des lignes transverses sur les pectorales. L'extrémité de la caudale présente une bande brune peu marquée. Cet Apiste, que nous avons trouvé dans la rade d'Amboine, a deux ou trois pouces de longueur. APISTE BRUN-VERDATRE. Àpistus fusco-virens , Quoy et Gaimard. Cuv. et Val. Hist. des Poiss. , t. IV, p. 409. PLANCHE I I , FIGURE 5. Apistus, corpore elongato, subcylindraceo , postice acuto, fusco-virescente, rubro-punctato ; capite brevi, armato ; rostro tantisper recurvo; pinnis punctatis : dorsali fusco-animaculata ; cau- dali rotunda. B. 6. D. '7,. A. %. C. i5. P. io. V. % Petite espèce, longue de deux à trois pouces, à forme du corps alongée, arrondie, se terminant assez brusquement en pointe. Le museau est assez 696 ZOOLOGIE. pointu et Tin peu relevé; la bouche légèrement oblique en haut, garnie de dents petites et ser- rées. Le sous-orbitaire a deux forts aiguillons di- rigés en bas; le préopercule en a quelques petits et un très-grand porté en haut. La membrane des branchies fait saillie à l'extérieur. La caudale est arrondie ; la dorsale prend un peu en arrière de l'œil. Ces nageoires sont rougeâtres, ponctuées de la même couleur ou noirâtres. Chez quelques individus, la dorsale a une large tache d'un brun violacé au milieu. Cette tache est quelquefois de couleur d'opale. L'œil est jaune avec quelques stries rouges. Le corps est d'un brun verdâtre sombre, plus clair sous le ventre, parsemé de points rougeâtres. Les taches des rayons mous de la dorsale forment des bandes transverses. Ce Poisson habite la rade d'Amboine. Il passe dans le pays pour faire des blessures dangereuses, qu'on attribue à une sorte de venin dont ses ai- guillons seraient enduits. POISSONS. 6p7 Geinre MAIGRE, Sciœna. G. Cuvier. MAIGRE DU CAP. Sciœna hololepidota. Cuv. et Val., Hist. des Poiss. , t. V, p. 53. Labrus hololepidotus , Lacépède , t. III, p. 5 17, et pi. 21 , fig. 2. PLANCHE 12, FIGURE I. Sciœna, corpore elongato , desuper griseo- argentato, infra albido, macula nigra ad axillam; pinnis griseis ; cauda truncata. D. 9/„. A. 8. C. 16. P. 17. V. 6. Grande espèce, de trois pieds de long, à forme normale, à tête conique, à museau obtus, à mâ- choires égales dans les femelles, l'inférieure étant plus longue dans les mâles, pourvues de dents à crochets , multiples en avant , à une seule rangée sur les côtés. Le préopercule est dentelé; l'oper- cule n'a qu'une seule pointe mousse apparente. La nageoire caudale est arrondie dans les femelles et a le lobe supérieur prolongé en filet dans les mâles. Les écailles sont grandes et peu serrées; la ligne latérale est légèrement courbée. 698 ZOOLOGIE. La couleur de ce Poisson , qui ressemble beau- coup à notre Maigre de France, est d'un blanc argenté, grisâtre et foncé sur le dos, avec quel- ques reflets dorés. Une large tache noire occupe l'aisselle et paraît à l'extérieur. Les ventrales et l'anale sont d'un gris bleuâtre. Les autres nageoires sont d'un gris clair. La bouche est jaune d'orpin à l'intérieur. L'estomac est alongé, pyriforme, un peu pointu à son extrémité, pourvu de cinq gros cœcums, courts et partagés en deux groupes. L'intestin est court, droit, sans anses. Le foie a deux lobes, dont un fort long. La vessie natatoire est énorme, cylindrique, argentée à l'extérieur, et garnie de franges rougeâtres en dedans. Ce Poisson forme par son abondance une des richesses de la ville du Cap. Chaque jour on en prend des milliers à l'hameçon ou à la seine. On le sale et on le sèche comme la morue. Il est d'un bon goût et a la chair ferme. Pour en prendre , il ne faut pas être mouillé trop au large , dans la rade du cap de Bonne-Espérance. POISSONS. 699 Genre DIAGRAMME, Diagramma. G. Cuvier. DIAGRAMME PONCTUÉ. Diagramma punctatum. Cuv. et Val. , Hist. des Poiss. , t. V, p. 3oa PLANCHE 12, FIGURE 2. Diagramma, corpore anteriori crasso , elevato, posteriori acuto , griseo - cœrulescente , maculis ro tandis cuprœis irrorato ; pinnis lunulatis ; cauda magna, recta. . B. 5. D. '%4. A. 3/,. C. i3. P. 17. V. % Ce Poisson, qui atteint quelquefois plus de deux pieds, a le museau obtus, la tête grosse, élevée et arrondie , la bouche médiocre , les lèvres charnues, les mâchoires égales, pourvues de cro- chets courts, derrière lesquels sont d'autres pe- tites dents. L'œil est grand et placé haut. Le préo- percule est dentelé. Les joues sont couvertes de très-petites écailles serrées. La partie molle de la dorsale en est garnie à sa base. Le dos s'abaisse rapidement et le corps finit en pointe. Le lobe de 700 ZOOLOGIE, la queue est rétréci; la caudale est grande et carrée; la dorsale, qui occupe tout le dos, s'élève à mesure qu'elle se porte en arrière. La ligne latérale, placée vers le milieu du corps, suit la courbure du dos. La couleur générale est un gris bleuâtre plus foncé sur la tète et le haut du corps, qui est couvert, ainsi que les joues et toutes les nageoires, de lunules cuivrées placées sans régularité : celles de l'opercule s'alongent un peu. L'estomac a un long cul-de-sac. Le pylore est environné de sept ccecums. Le foie est pourvu de deux lobes alongés, et l'intestin forme deux anses avant de se terminer à l'anus. Nous avons rapporté ce Diagramme de Vanikoro. POISSONS. 70l Genre LABRE, Labi^us. G. Cuvier. LABRE LARGE RAIE. Labrus latorittatus. Lacépède , Hist. des Poiss., t. III, pi. 28, fig. 1. Insoronobar, par les habitants du port Dorey. PLANCHE 20, FIGURE 3. Labrus, elongatus, subcjlindraceus ; corpore cœruleo, vitta nigra longitudinaliter notato ; dorso luteo-cœruleo striato. B. 5. D. 43. A. 29. C. i5. P. i5. V. »/5. Ce Poisson, long d'un pied, haut de deux pouces, et d'une forme très-alongée , a le museau large et aplati, des dents en crochets dirigées en arrière avec d'autres en carde, et un aiguillon assez fort à la partie supérieure de l'opercule. Les branchies font saillie à l'extérieur et se réunissent, sous la gorge. Les nageoires supérieure et infé- rieure se continuent presque jusqu'à la queue. Cette dernière est à trois lobes, dont celui du milieu est à peine indiqué. 702 ZOOLOGIE. Cette espèce est remarquable par sa belle couleur bleu d'azur mélangée d'un peu de carmin sur la tète et le ventre, et par la longue bande longitu- dinale noire qui va des pectorales à l'extrémité de la queue, en envoyant un prolongement à la base de cette dernière. Le dos offre des stries d'un jaune bleuâtre , qui deviennent bleu de ciel pos- térieurement. La dorsale , grise au milieu , est bleuâtre sur le bord; l'anale est blanche et légè- rement jaunâtre sur le limbe. L'œil est rougeàtre et marqué en dessus d'une tache bleu de ciel. Le corps et la tête sont couverts de fines écail- les: les premières, ciliées sur leur bord , ont cinq divisions à leur point d'insertion, les secondes sont lancéolées. La ligne latérale s'infléchit assez fortement. Habite le port Dorey, à la Nouvelle-Guinée. LA.BRE PERDITION. l.abrus perditio , nob. PLANCHE ÎO, FIGURE 4- Labrus, corpore elevato , antice acuto y fulvo, violaceo-lunulato , postice supra macula lutea et POISSONS. 703 violacea notato ; pi/mis luteo-virescentibus : dor- sali nigro quadripunctata. D. «>/„. A. 3/I0. C. i2. P. 16. V. '/,. Ce Labre, long de sept pouces, a le corps élevé, elliptique, la tête un peu pointue, les mâchoires pourvues de deux crochets en bas et de quatre en haut. Le fond de la couleur est d'un beau jaune. La tète et le dessus du dos jus- qu'aux pectorales sont parsemés de pokits jaunes entourés de linéoles violettes , et les flancs sont ponctués de rougeâtre. L'œil est jaune cerclé de rouge. En arrière des pectorales, sur le dos, est un triangle d'un jaune clair, derrière lequel on voit une tache d'un beau violet avoisinant la ligne latérale. Les nageoires sont jaunes, mélan- gées de verdâtre, surtout celles de la queue, qui a trois lobes, dont celui du milieu est à peine indiqué. La dorsale a dans ses rayons épineux quatre taches noires. La ligne latérale est très* infléchie. Les joues sont lisses. Ce Poisson tire son nom de la position dans laquelle se trouvait V Astrolabe lorsqu'il a été pris. Nous étions échoués sur les récifs de Tonga- Tabou. L'individu a été perdu , et le dessin ne rend qu'imparfaitement le brillant et la variété de ses couleurs. 704 ZOOLOGIE, Genre GIRELLE , Julis. G. Cuvier, GIRELLE DE VANIKORO. Julis vanikorensis , nob. t PLANCHE 20, FIGURE I. Julis, corpore elevato, antice crasso, violaceo, maculis e viridescente luteis notato ; genis flavis , tribus lineis virescentibus maculatis ; pectore ru- bro ; pinna dorsali transversim striata, antice bimaculata ; cauda rotunda. B. 6. D. a moins 7/M. A. 3/i»- C. n. P. n. V. */5. Ce Poisson a la tète obtuse, élevée, quatre forts crochets à chaque mâchoire en avant, le ventre un peu proéminent, la dorsale peu élevée d'abord et plus développée en arrière. Cette nageoire, qui occupe toute la longueur du dos , a deux rayons mous , après lesquels viennent les épineux. La cau- dale est légèrement arrondie, de même que les ven- trales, qui sont petites. Les joues sont lisses, jaunes et marquées de trois bandes verdâtres qui sont accompagnées de filets bleu de ciel, lesquels con- vergent vers l'œil. La poitrine est de couleur de POISSONS. 705 laque claire, et tout le reste du corps, sur un fond violacé, présente à chaque écaille une tache d'un jaune verdâtre. La caudale, d'un jaune vif, a une bande transversale brune et des linéoles brunâtres sur le bord. La dorsale, dont les deux premiers rayons sont marqués de deux taches bleu foncé, présente en arrière des bandes obli- ques brunâtres. Les ventrales sont d'un rouge carmin sombre. Les écailles sont larges et régu- lières, et la ligne latérale est interrompue. Habite l'île Vanikoro. GIRELLE TRIMACULÉE. Julis trimaculata , nob. PLANCHE 20, FIGURE 2. Julis y corpore elongato , vzfidi, rubro-pwictu- lato , tribus maculis notato ; genis luteis, punctis aurantiacis ornatis ; pinna dorsali tribus lineolis rubris ; cauda rotunda. B. 6. D. 9/ii- A. 3/,4. C. 12. P. 16. V. '/5. C'est une des jolies petites espèces de ce genre, à forme normale, ayant tout le corps d'un beau vert-pré, avec des pointes laque foncée sur chaque Zoologie, t. III. 45 706 ZOOLOGIE. écaille, et trois larges lunules bleu sombre le long de la ligne latérale, qui est courbée sans être in- terrompue. Les joues sont lisses, jaune chamois inférie tireraient, et couvertes de lignes et de taches orangées : trois de ces bandes entourent l'œil, qui est carmin, et forment des points sur le haut du préopercule. Des taches rougeâtres occupent la base des pectorales. La dorsale présente , sur un fond vert, trois lignes de couleur carmin; l'anale n'en a qu'une seule. La caudale est légèrement arrondie et de couleur chamois. Les écailles sont grandes. On voit au-dessous de l'œil deux rangées de pores et une foule de petits points noirs , qui sont probablement aussi des pores. Habite l'île, de Vanikoro. GIRELLE DE L'ASCENSION. Julis Aseensionis , nob. PLANCHE lO , FIGURE 5. é Julis, corpore virescente , duabus vittis longi- tudinalibus rubris ornato ; ventre aurantiaco ; pinnis dorsi et ani viridibus rubro-umlineolatis \ cauda subrotunda. POISSONS. 707 B. 6. D. 8/u. A. Vw. C. 14. P. 15. V. '/5. Petite espèce de trois pouces et demi de long, ayant la queue arrondie, des pores sur la tète, le corps mélangé de jaune et de verdâtre, par- couru par deux bandes longitudinales de couleur de laque, dont l'une prend sur le front et l'autre passe par l'œil. Le ventre est orangé, de même que le haut et le bas de la caudale. Les pectorales sont rosées. Les nageoires supérieure et infé- rieure sont d'un beau vert orné d'une bandelette de laque. La dorsale a une tache brune à son premier rayon. La ligne latérale est ramifiée, très- recourbée, mais sans interruption. Les écailles sont arrondies, sans dentelures et striées en dessus. Habite l'île de l'Ascension. GIRELLE A FRONT BOMBÉ. Julis gibbifrons. PLANCHE 19, FIGURE 3. Julis, fronte gibboso, rubro-trimaculato ; cor- pore elevato , viridi; pinnis supra et infra vires- centibus , punctis rubris matulatis , vitta rubra 45* 708 ZOOLOGIE. lemniscatis ; operculo prœlongo apice cœruleo ; cauda recta , punctata. B. /,. D. 2/a3- À.*/»- G. 13. P. 13. V. % Grande espèce ayant beaucoup de rapport avec les Chromis par l'élévation brusque et arrondie du front. Elle a les mâchoires saillantes et armées de forts crochets dirigés en avant; l'opercule lisse, prolongé en pointe membraneuse ; les nageoires dorsale et anale médiocrement grandes, la pre- mière ayant ses deux rayons plus élevés que les autres; ces deux nageoires, d'un bleu verdâtre, sont couvertes de points réguliers de laque som- bre, avec une bandelette longitudinale de la même couleur près du bord. La caudale, qui est très- grande, carrée et découpée sur le bord, n'a que des points rougeâtres. Tout le corps est d'un vert pomme, plus clair sur les joues. Le haut du front est marqué de trois bandes rosées. La pointe de l'opercule a une tache d'un beau bleu entouré de rose. Les écailles sont larges, comme quadri- latères et légèrement bordées de rougeâtre. La ligne latérale est très-ramifiée et fortement coudée. Ce Poisson, long d'environ un pied, habite l'Ile-de-France. TV. B. Il y a eu sans doute quelque erreur de la part du peintre qui a repris notre dessin. Il aura fait les écailles trop petites et oublié les ramifications de la ligne latérale. POISSONS. 709 GIRELLE A DOS RQSÈ. Julis rosea, nol). PLANCHE l5, FIGURE I, Julis, capite acuto ; corpore elongato , subcy- lindraceo , supra roseo, subtus-flavo ; pinnis au- ratis lineatis ; dorsali fusco-marginata. D. »/tt.A. 3/12. C. M- P. 'a. V. »/5. Cette espèce, longue de huit à neuf pouces, ressemble beaucoup à un Cheilion par la forme alongée et subarrondie de son corps. Ses joues sont lisses sans pores, ses nageoires peu élevées, ses écailles excessivement fines : celles qui s'avan- cent sur la queue sont alongées. Cette dernière est presque carrée, et la ligne latérale avoisinant le dos est fortement coudée vers le bas. Tout le haut du corps est d'un rose de laque un peu foncé; les joues et le ventre sont jaune clair avec un peu de rose sous la gorge. Les nageoires ont une teinte orangée; la supérieure et l'infé- rieure sont marquées d'une ligne longitudinale rougeâtre. La dorsale seule a un limbe noir. Ce Poisson habite l'Ile-de-France. 710 ZOOLOGIE. G1RELLE A QUEUE TACHETÉE. Julis caudimacula , nob. PLANCHE l5, FIGURE 2. Julis, elongata, antice acuta; fronte tantisper gibhoso ; corpore supra virescenti, tribus lineis rubris punctatis ornato; ventre, genis et pi/mis /lacis rubro-maculatis ; caucla rotunda cingulata , basi nigro maculata. D. o/I2. A. 3/r2. C. 12. P. i2. V. '/s. Très-élégante espèce, à forme normale, diver- sement bariolée, à front un peu bombé, à queue arrondie, et dont les premiers rayons de la dorsale sont plus élevés que ceux qui suivent. Les joue: sont sans pores, jaunes et marquées de trois bandelettes rouges ondulées. Le haut du corps est vert, parcouru par trois lignes longitudinales for- mées de taches couleur de laque; le ventre est d'un jaune légèrement verdâtre, parsemé de lignes de laque. L'origine de la dorsale est noire, et le reste aurore, avec des points jaunes et des linéoles bleu de ciel. L'anale a des réticules de laque et des lignes bleuâtres. La caudale est ornée de larges bandes transverses orangées, séparées par POISSONS. 711 du bleu de ciel, et présente à sa base une assez large tache noirâtre. La ligne latérale est forte- ment courbée, et le second rayon des pectorales est un peu filamenteux. Ce Poisson, dont la longueur est de huit pouces, habite l'Ile-de-France. GIRELLE A BAUDRIER. Julis cinguhita , nob. PLANCHE l5 , FIGURE 3. Julis y cap i te obtuso ; genis rubentibus tribus vittis cœruleis ornatis ; corpore balte o flavo cincto ; dorso fusco semi-cingulato ; cauda valde sulcata , basi nigro-maculata. D. */l3. A. 3/,. C. ta. P. i5. %' Corps assez peu alongé , tète grosse , museau arrondi, queue profondément fourchue, joues couvertes de pores, et présentant sur un fond rougeâtre trois bandes bleues , dont la moyenne est en fer-à-cheval. Une large écharpe jaune en- toure le corps au niveau des pectorales. Le dos est verdâtre , avec des demi-bandelettes transver- 712 ZOOLOGIE. ses d'un brun clair. Le lobe de la queue est couvert d'une tache brune très-foncée. La gorge est d'un rougeâtre sombre , avec des bandes bleues. Presque toutes les écailles sont ponctuées de laque. Les na- geoires sont verdâtres , à l'exception des pectorales, qui sont brunes sur les bords , avec une large ligne bleue à leur base. L'œil est entouré de stries rayon- nantes. Les écailles sont grandes. La ligne latérale est ramifiée et très-courbée à son extrémité. Habite l'Ile-de-France. GIRELLE BORDEE. Julis prœtextata. PLANCHE l5, FIGURE 4- Julis , capite crasso , elevato ; corpore subjlavo, pallide transverse striato ; operculo bimaculato ; dorso subcœruleo; pinnarum dorsi et ani margine rubro-lemniscato ; cauda subrotundata . B. 5. D. 9/,3. A. 3/I2. C. la. P. 12. V. '/5. Petite espèce , longue de 3 à 4 pouces, à tète grosse, à front élevé comme celui des Rasons, à caudale arrondie. Ses couleurs sont peu brillantes POISSONS. 713 et comme blafardes. Le fond de la couleur est d'un jaune pâle , marqué de deux taches aurore sur l'opercule, et de bandes transverses jaunâtres sur le reste du corps. L'œil est cerclé de rouge. Le long du dos règne une ligne bleuâtre. La dorsale et l'anale sont jaunâtres et bordées d'orangé. Au- devant de chaque rayon est une languette blan- châtre. Les autres nageoires sont jaunes. La ligne latérale, placée très -près du dos , est fortement coudée. Ce Poisson , qui habite le quartier de Flacq, à l'Ile-de-France , nous a été donné par notre ami M. Julien Desjardins. GIRELLE A DORSALE RAYEE. JuUs dorsalis , nob. PLANCHE l5, FIGURE 5. Julis , genis virescentibus roseo vittatis ; cor- pore virescente , semi-vittis nigricantibus et ru- bentibus cincto ; piîina dorsuli nigro-lemniscata , antice jïmbriata : anali nigro maculata ; cauda semi-furcata. 714 ZOOLOGIE. D. «/„. A. »/„. G i2. P. i5, V. % Cette Girelle, qui a de 5 à 6 pouces de longueur, a le museau pointu , les joues lisses , verdâtres , sans pores, et marquées de trois ou quatre bandes de laque. Les contours de l'oeil sont rayonnes. Le corps est verdâtre en dessus, bleuâtre en dessous, mar- qué de six à sept demi -bandes Iransverses d'un violet foncé , terminées par du jaune et de l'aurore , et ne dépassant pas les flancs. Une ligne rosée , oubliée dans ie dessin, occupe le milieu du lobe de la queue. Les nageoires sont vert clair. La dorsale a une ligne noire dans son milieu, et des franges sur chaque rayon épineux. L'anale a une tache noire en avant, et la caudale une ligne rougeâtre aux rayons supérieurs et inférieurs, qui sont un peu poin- tus et la rendent comme bilobée. Les écailles sont grandes , et la ligne latérale est très-ramifiée et in- terrompue. Cette espèce provient aussi de l'Ile-de-France. POISSONS. 715 Genre GOMPHOSE, Gomphosus. Lacépède. OOMPHOSE BLEU. Gomphosus cœruleus. PLANCHE 19, FIGURE I. Gomphosus, corpore ventricoso , toto cceruleo- nigricante ; pinuis virescente-cœruleis ; pectorali- bus albo-lemniscatis ; cauda v aide fur cata. B. 5. D. 8/l3. A. Vu- C 14. P. i5. V. % Cette espèce , que nous n'avons jamais rencon- trée à l'Ile-de-France, provient de l'île de Bour- bon, où nous ne l'avons trouvée que cette seule fois. Comme il n'y avait pas long-temps qu'elle sortait de l'eau, ses couleurs très-caractéristiques avaient peu varié lorsque nous en fîmes un dessin. Le Gomphose bleu est un des plus grands du genre. Son museau , alongé et robuste, a ses cro- chets recourbés ; son œil est petit ; son ventre est proéminent; sa caudale profondément fourchue, sa dorsale peu élevée , surtout dans les rayons épi- neux. L'anale est un peu plus développée. Tout le corps est d'un bleu très -foncé légèrement ver- dàtre. Cette dernière teinte est bien indiquée sur 716 ZOOLOGIE. le limbe de chaque écaille. Les lèvres sont bleu clair; il en est de même des pectorales à leur base, qui sont plus foncées dans le reste de leur éten- due, et dont le limbe est blanchâtre. Toutes les antres nageoires sont vert clair. Les parties supé- rieure et inférieure de la caudale sont d'un bleu foncé. Les joues sont lisses, les écailles très-grandes, peu serrées et parquetées ; celles qui recouvrent la base de la caudale sont petites et lancéolées. La ligne latérale, placée fort haut , très-ramifiée, est coudée vers son extrémité. Ce Gom phose a environ neuf pouces de longueur. POISSONS. 7 1 7 Genre MALACàNTHE , Malacanthus. G. Cuvier. MALACANTHE RAYÉ. Malacanthus radiatus. PLANCHE I(), FIGURE 2. Malacanthus , corpore elongato , subcylindra- ceo , desuper fuscescente, maculis cœruleis et au- reis ornato , lateribus flavis lineolatis ; genis cœru- leo-lineolatis ; pinna dorsali minima , lutescenti lineolata , basi maculis quadratis fulgenUbus or- nata , cauda triangulari. B. 6. D. 3o. A. la. C. 17. P. 12. V. 6. Cette espèce , longue de 7 pouces , est un des poissons les plus élégants de la famille des Labres. Elle a le corps alongé , la queue en forme de lo- sange, pointue; la dorsale très-grande, un peu ar- rondie , dont le premier rayon mou est plus long que les autres; la tète ovalaire, oblongue; le mu- seau pointu ; la mâchoire supérieure plus longue que l'inférieure; les dents nombreuses , dont les quatre antérieures d'en haut sont plus grandes que les autres. L'opercule et le préopercule sont arrondis. 718 ZOOLOGIE. L'œil est couleur d'or. Le haut du corps est bleuâtre , parsemé de taches régulières , quadrila- tères , dont les intervalles sont remplis par du bleu céleste. La partie inférieure du corps est de cou- leur d'or parsemée de lignes dorées , bleues ou rouges. Les linéoles de la tète et des joues sont d'un bleu métallique clair. La dorsale est jaune mé- langé de verdàtre, avec des lignes longitudinales bleu clair; à sa base on voit des taches quadrila- taires bleu d'outremer et bleu métallique foncé. Les pectorales sont dorées, de même que l'anale, qui est peu étendue, avec des linéoles bleues. La caudale est de couleur indigo, et aurore sur ses bords. Le dessin ne donne qu'une idée imparfaite des couleurs de ce poisson , que nous devons à M. Gressien, officier de V Astrolabe. Il a été pris au port du Roi-Georges, en octobre 1826. L'in- dividu a été perdu après avoir été dessiné. POISSONS. 7 1 9 Genre ASPIDONÏE. Aspidontus , G. Cuvier. ASPIDONTE A. RUBAN. Aspidontus tceniatas. PLANCHE ip, FIGURE 4- Aspidontus y capiteconico, apice recurvo;corpore elongato, at subcompresso, luteo-virescente, vitta nigra longiti'orsum notato ; ventre cœrulescente ; pinnis dorsi et ani nigricantibus , maigine albidis ; cauda nigra , subrecta. Ce Poisson a quelque ressemblance avec le Labre large-raie. Son corps est alongé , un peu comprimé; sa tête effilée , remarquable par un museau saillant, obtus et coupé obliquement. Le maxillaire inférieur est tronqué, etbeaucoup moins long que le supé- rieur, sous lequel il s'emboîte. Il porte de petites dents en brosse dirigées en avant, surmontées de deux longs crochets courbés comme ceux des ser- pents, se cachant dans les os du crâne. L'opercule et le préopercule sont lisses , et les ouïes s'ouvrent par une très-petite ouverture ovalaire. La dorsale prend au-dessus de la tête , et occupe tout le dos ; l'anale est un peu moins étendue : l'une et 720 ZOOLOGIE. l'autre sont d'un noir bleuâtre à limbe blanc-bleu. La tête et la partie antérieure du corps sont d'un jaune-verdâtre; le ventre est bleu de ciel clair. Une bande noire , qui commence au museau, traverse l'œil , le milieu du corps , et finit sur la nageoire de la queue, en s'élargissant beaucoup. De légères linéoles obliques, d'avant en arrière, traversent le corps , et forment comme un raphé sur la bande noire. Cette dernière , légèrement arrondie , est bordée de lignes bleues de ciel sur les côtés. Les ventrales, très-effilées, ont seulement trois rayons. Les pectorales sont légèrement arrondies et assez grandes. Sa longueur est de 5 à 6 pouces. Malgré ses défenses, il ne cherche point à mordre. Habite l'île de Guam , devant la ville d'Agagna. La partie nord de la Nouvelle -Guinée nous en a offert une espèce beaucoup plus petite, dont nous en- voyâmes le dessin à l'Institut de France. FIN DU TROISIEME VOLUME. TABLE DES MATIÈRES CONTENUES Dans le troisième tlotume î>e lu ilflologie DU VOYAGE DK l'aSTROLABE. jpremtm partie. ANIMAUX MOLLUSQUES. €épl)alis. Pages. Observations sur les Olives. 3 Olive érythrostome. Oliva erythrostoma. 8 Olive élégante. Oliva elegans. 10 Olive sanguinolente. Oliva sanguinolenta. 1 1 Olive maure. Oliva maura. ï3 Olive textiline. Oliva textilina. j 4 Genre Ancillaire. Ancillaria. 16 Ancillaïre à sillons blancs. Ancillaria albi-sulcata. 19 Ancillaire australe. Ancillaria australis. 20 Genre Porcelaine. Cyprœa. 23 Porcelaine tigre. Cyprœa tigris. 29 Porcelaine arlequine. Cyprœa "histrio. 3o Porcelaine ronge'e. Cyprœa erosa. 3i Porcelaine tête de serpent. Cyprœa caput- serpentin. 33 Porcelaine taupe. Cyprœa talpa. 34 Porcelaine maure. Cyprœa mauritiana. 35 Zoologie, t. m. 46 722 TABLE DES MATIÈRES. Porcelaine arabique. Cyprœa arabica. "ij Porcelaine rougeole. Cyprœa variolaria. 38 Porcelaine neigeuse. Cyprœa vilcllus. 39 Porcelaine grenue. Cyprœa nucleus. 4° Porcelaine crible. Cyprœa cribraria. 41 Porcelaine olivacée. Cyprœa olivacea. 42 Porcelaine cauris. Cyprœa moneta. 44 Porcelaine anneau. Cyprœa annulas. 45 Porcelaine isabelle. Cyprœa isabella. 47 Porcelaine australe. Cyprœa uustralis. l\6 Ovule des Moluques. Ovula oviformis. 5o Ovule anguleuse. Ovula angulosa. 5i Ovule à verrue. Ovula verrucosa. 53 Genre Strombe. Strombus. 55 Strombe lambis. Strombus lambis. 61 Strombe aile-de- papillon. Strombus papi Ho. 63 Strombe grenouille. Strombus lentiginosus. 65 Strombe bossu. Strombus gibberulus. 66 Strombe oreille-de-Diane. Strombus auris Dianœ. 68 Strombe bouche-de-sang. Strombus lutliruanus. 69 Strombe plissé. Strombus plicatus. 7° Strombe poule. Strombus canarius. 72 Strombe de Vanikoro. Strombus vanikorensis. 7 5 Strombe rubané. Strombus tœniatus. 75 Strombe fleuri. Strombus floridus. 7^ Genre Cône. Conus. 7 8 Cône tine. Conus bctulinus. 83 Cône minime. Conus figulinus. 8/, Cône radis. Conus raphanus. 85 Cône de Banda. Conus bandanus. 86 Cône damier. Conus marmoreus. 80 Cône strié. Conus striatus. 89 Cône hébraïque. Conus hebrœus. 91 Cône vermicide. Conus vermiculatus. 9* TABLE DES MATIERES. 723 Cône morsure-de-puces. Conus pulicarius. o,3 Cône piqùre-de-mouches. Conus arenatus. 94 Cône tulipe. Conus tulipa. j)5 Cône navet. Conus miles. 97 Cône livide. Conus lividus. 98 Cône sanguinolent. Conus sanguinolcntus. 99 Cône drap d'or. Conus textile. 100 Cône lacté. Conus lacteus. 102 Cône jaune. Conus luieus. 1 o3 Genre Cérite. Cerithium. io^ Cérite lisse. Cerithium lève. 106 Cérite marbrée. Cerithium marmoratum. 109 Cérite rayée. Cerithium lineatum. 110 Cérite chenille. Cerithium aluco. 11 1 Cérite noduleuse. Cerithium nodulosum. 1 12 Cérite galonnée. Cerithium tœniatum. u3 Cérite buire. Cerithium vertagus. n5 Cérite courte. Cerithium brève. 116 Cérite mûre. Cerithium morus. 118 Cérite rubanée. Cerithium lemniscatu m. 119 Cérite sillonnée. Cerithium s ulcatum. 121 Cérite cuiller. Cerithium palustre. 122 Cérite ébène. Cerithium ebeninum. i23 Cérite télescope. Cerithium telescopium. 125 Cérite obtuse. Cerithium obtusum. 126 Cérite de Diémen. Cerithium diemense. 128 Cérite bigarrée. Cerithium varie gatum. 129 Cérite renflée. Cerithium inf/atum. i3o Cérite de Sydney. Cerithium australe. i3i Cérite turritelle. Cerithium turritella. i'ii Cérite zonale. Cerithium-zonale. 1 33 Cérite lilas. Cerithium violaceum. i 34 Turritelle rosée. Turritella rosea. i36 Turritelle granuleuse. Turritella granosa. i38 Turritelle céritiforme. Turritella cerithium. 139 46* 724 TABLE DES MATIÈRES. Genre Mélanie. Melania. il\0 Mélanie rayée. Melania virgulata. i/ji Mélanie troncatule. Melania truncatula. i43 Mélanie épineuse. Melania setosa. 1 45 Mélanie spinuleuse. Melania spinulosa. 147 Mélanie érythrostome. Melania ctjthrostoma. 148 Mélanie granifère. Melania granifera. 149 Mélanie des Moluques. Melania moluccensis. i5i Mélanie de Célèbes. Melania celebensis. i52 Mélanie uniforme. Melania unijormis. i54 Mélanie à cotes. Melania costata. i55 Mélanie des Papous. Melania papuensis. i$l Mélanie cordelette. Melania funiculus. 1 58 Méianie tirouri. Melania tirouri. 159 Pirène térébrale. Pirena tcrebralis. 161 Genre Ampullaire. Ampullaria. i63 Ampullaire de Célèbes. Ampullaria celebensis. 167 Genre Paludine. Paludina. 170 Paludine à côtes. Paludina costata. 170 Paludine ventrue. Paludina ventricosa. 173 Paludine noire. Paludina nigra. 174 Paludine buccinoïde. Paludina buccinoïdes. 175 Genre Nérite. Nerita. 177 Nérite albicille. Nerita albicilla. 182 Nérite de l'Ascension. Nerita Ascensionis. i83 Nérite ponctuée. Nerita punctata. i85 Nérite versicolor. Nerita versicolor. 186 Nérite plissée. Nerita plicata. 188 Nérite polie. Nerita polita. 189 Nérite de Dorey. Nerita dorejana. 190 Nérite de Guana. Nerita guarnensis. 191 Nérites d'eau douce. Nérite pulligère. Nerita pulligera. 192 TABLE DES MATIERES. 725 Nérite réticulée. ISerita relicutata. iyi Nérite commune. Nerita commuais. 19^ Nérite strigillée. Nerita strigillata. 197 Nérite auriculée. Nerita auriculata. 198 Nérite courte-épine. ISerita brevispina. '200 Navicelle elliptique. Navicella clliptica. 202 Ancyle strié. Ancyllas striatus. 207 Remarques sur les genres Turbo, Phasianelle, Troque, Dauphinule, Roulette , etc. 209 Turbo marbré. Turbo marmoratus. 212 Turbo tuberculeux. Turbo tuberculosus. 217 Turbo émeraude. Turbo smaragdus. 219 Turbo ondulé. Turbo undulatus. 221 Turbo à collier. Turbo torquatus. 222 Turbo de Cook. Turbo Cookii. 224 Turbo impérial. Turbo imperialis. 226 Turbo stellaire. Turbo stellaris. 228 Turbo frangé. Turbo fimbriatus . 229 Turbo à fissure. Turbo versicolor. 23 1 Genre Phasianelle. Phasianella. 233 Phasianelle bulimoïde. Phasianella bulimoides. 235 Phasianelle ventrue. Phasianella ventricosa. 237 Genre Troque. Trochus. 239 Troque obélisque. Trochus obeliscus. 240 Troque élancé. Trochus elatus. 242 Troque dilaté. Trochus niloticus. 243 Troque bordé. Trochus limbatus. 24 5 Troque irisodonte. Trochus irisodontus. 'i-kl Troque austral. Trochus australis. 248 Troque à bandes. Trochus tœniatus. 249 Troque multicariné. Trochus constrilus. 2Di Troque bariolé. Trochus striolatus. 253 Troque grenu. Trochus diaphanus, 25.4 726 TABLE DES MATIERES. Troque thiare. Trochus thiareitus. a 56 Troque zélandais. Trochus zelandicus. o.5j Troque relief. Trochus cingulatus. 2 £9 Troque canalifère. Trochus canaliferus . 260 Troque canaliculé. Trochus canaliculatus. 261 Roulette linéolée. Rotclla lineolata. 264 Roulette de Guam. Rotclla guamensis. 267 Troque pagode. Trochus pagodus. 269 Troque jaune. Trochus luteus. 271 Troque nain. Trochus nantis. 27^ Troque aplati. Trochus planus. 274 Troque doré. Trochus auratus. 276 Dauphinule laciniée. Delphinula laciniata. 278 Cadran strié. Solarium perspectivum. 281 Cadran bigarré. Solarium variegatum. 28'$ Genre Vermet. Vermetus. 28j Vermet grand-tube. Vermetus arenarius. 289 Vermet dentifère. Vermetus dentiferus. 291 Vermet élégant. Vermetus elegans. 292 Vermel de la Nouvelle-Zélande. Vermetus zelandicus. 2g3 Vermet géant. Vermetus giganteus. 294 Vermet de Tonga. Vermetus tonganus. 296 Vermet réticulé. Vermetus reticulatus. 297 Vermet caréné. Vermetus carinatus. 298 Vermet rose. Vermetus roseus. 3oi Siliquaire australe. Siliquaria australis. 3û2 Stomatelle tachetée. Stomatella maculata. -*o5 Stomatelle noire. Stomatella nigra. '°7 Stomatelle auricule. Stomatella auricula. ^°9 Haliotidc blanchâtre. Haliotis albicans. >IJ TABLE DES MATIERES. 727 Genre Parmophore. Parmophorus. 3i4 Parmophore austral. Par/nop/torus australis. 32 1 Parmophore bombé. Parmophorus convexus. 322 Émarginule parmophoïde. Ernarginula parmophoïdea. 325 Émarginule de Panhi. Ernarginula Panhi. V27 Émarginule australe. Ernarginula australis. \& Émarginule élargie. Ernarginula lata. 33o Emarginnle rugueuse. Ernarginula rugosa. 33 1 Emarginule striatule. Ernarginula striatulata. 332 Émarginule de Vanikoro. Ernarginula vanikorensis. 334 Fissurelle de Tonga. Fissurella tongana. 335 Fissurelle de Praya. Fissurella afra , 336 Patelle à bateau. Patelin compressa. 338 Patelle scutellaire. Patclla scutellaris. 33g Patelle granulaire. Patella granularis. 34 1 Patell« bleue. Patella cœrulea. 344 Patelle flexueuse. Patella flexuosa. 342 Patelle argentée. Patella argentea. 345 Patelle à 9 rayons. Patella novem-radiata. 346 Patelle stellulaire. Patella stellularia. 347 Genre Patelloîde. Patelloïda. 349 Patelloîde fragile. Patelloïda fragilis. 35 1 Patelloîde striée. Patelloïda striata. 353 Patelloîde flammée. Patelloïda Jlammea. 354 Patelloîde en cône. Patelloïda conoïda. 355 Patelloîde stellaire. Patelloïda stcllaris. 336 Patelloîde alongée. Patelloïda elongata. 358 Patelloîde cabochon. Patelloïda pileopsis. 359 Patelloîde écailleuse. Patelloïda squamosa. 36o Patelloîde septiforme. Patelloïda septiformis. 362 Patelloîde orbiculaire. Patelloïda orbicularis. 363 Patelloîde ponctuée. Patelloïda punctata. 365 Patelloîde rugueuse. Patelloïda rugosa. 366 728 TABLE DES MATIERES, Beuxime partir. Genre Oscabrion. Chiton. 36g Oscabrion aiguillonné. Chiton aculeatus. 373 Oscabrion glauque. Chiton glaucus. 376 Oscabrion birameux. Chiton biramosas. 378 Oscabrion géorgien. Chiton georgianus. 379 Oscabrion peau-de-serpent. Chiton pelliscrpentis. 38 1 Oscabrion vert. Chiton viridis. 383 Oscabrion sillonné. Chiton sulcatus. 385 Oscabrion lamelleux. Chiton lamellosus. 386 Oscabrion marron. Chiton castaneus. 387 Oscabrion tulipe. Chiton tulipa. 38g Oscabrion pirogue. Chiton longicymba. 390 Oscabrion guillocbé. Chiton undulatus. 3g3 Oscabrion cannelé. Chiton canaliculatus. 3g4 Oscabrion parqueté. Chiton tessellatus. 3g6 Oscabrion de Maurice. Chiton mauritianus. 397 Oscabrion à côtes étroites. Chiton angusticostatus. 3g8 Oscabrion zélandais. Chiton zelandicus. 4oo Oscabrion de Garnot. Chiton Garnoti. 4 01 Oscabrion violet. Chiton violaceus. 4°3 Oscabrion monticulaire. Chiton monticutaris . 4°6 Oscabrion fascié. Chiton fasciatus . 4o8 Oscabrion oculé. Chiton oculatus. 4 ' o Remarques sur les genres Crépidule et Calyptrée. 412 Crépidule à côtes. Crepidula costata. /|i4 Crépidule contournée. Crepidula contorta. ^iS Crépidule tomenteuse. Crepidula tomcntosa. 4J9 Crépidule maculée. Crepidula maculala. t\ii Crépidule du Cap. Crepidula capensis. 424 Calyptrée de Vanikoro. Calyptrcea vanikorensis. 42^ TABLE DES MATIERES. 729 Calyptrée cabochon. Calyptrœa pyleopsis. 427 Calyptrée de Tonga. Calyptrœa tongana. 428 Genre Hipponice. 4^o Hipponice australe. Hipponix australis. 4^4 Hipponice pointue. Hipponix acuta. 4^7 Hipponice feuilletée. Hipponix foliacea. 4^9 Hipponice suturale. Hipponix suturalis. 44° Peigne bombé. Pecten convexus. 44^ Peigne feuilleté. Pecten joliaceus . 44^ Houlette spondyloïde. Pedurn spondyloïdeum. 447 Lime enflée. Lima inflata. 45 1 Lime Iinguatule. Lima Ungiiatula. 4^3 Huître épineuse. Ostrea echinata. 456 Avicule géorgienne. Avicula georgiana, 4^7 Pintadine ovalaire. Meleagrina ovata. 4^9 Pindatine de Tonga. Meleagrina tongana. 460 Moule polyodonte. Mytilas polyodontus. 462 Lithodome lisse. Lithodomus levigatus. 4°4 Pétoncle à larges côtes. Petunculus laticostatus. ft66 Pétoncle ovalaire. Petunculus ovatus. Ifii Pétoncle austral. Petunculus australis. 469 730 TABLE DES MATIÈRES. Nucule australe. Nucula australis. 471 Trigonie pectinée. Trigoniapectinata. 474 Came foliacée. Cama foliacea. 478 Vénéricarde australe. Venericardia australis. 480 Genre Tridacne. Tridacna. 483 Tridacne géante. Tridacna gigas. 485 Tridacne faitière. Tridacna sqitamosa. 487 Tridacne safranée. Tridacna crocea. 488 Tridacne nautique. Tridacna mutica. 4§o Tridacne maculée. Tridacna maculata. 4g 1 Donace australe. Donax australis. 493 Donace cardioïde. Donax cardioides. 4g5 Telline élargie. 'Tellina lata. 497 Telline de Tonga. Tellina tongana. 498 Telline blanche. Tellina alba. 5oo Telline lacte'e. Tellina lactea. 5oi Telline losangée. Tellina rhomboïdes. 5oa Mésodesme de Chemnitz. Mesodesma Chemnitzii. 5o4 Me'soderme de Diémen. Mesodesma diemensis. 5o-j Mésodesme striée. Mesodesma striata. 5o8 Corbule zélandaise. Corbula zelandica. 5n Cyrène cyprinoïde. Cyrena cyprinoides. 5i3 Cyrène Vanikoro. Cyrena vanikorensis. 5i5 Cyrène oblongue. Cyrena oblonga. 5i7 Mactre alongée. Mactra elongata. 5i8 Mactre soyeuse. Mactra setosa. £19 TABLE DES MATIÈRES. 731 Venus à grosses côtes. Venus costata. 5îi Vénus zélandaise. Venus zelandica. 522. Vénus âpre. Venus aspera. 5'2/( Vénus épaisse. Venus cras sa. 5s5 Vénus intermédiaire. Venus intermedia. 52.6' Vénus australe. Venus australes. 52.8 Vénus polie. Venus nitida. 5'j.cj Vénus denticulée. Venus denticulata. 53o Vénus mésodesme. Venus mesodestna. 53a Vénus violacée. Venus violacca. 53 3 Vénérupe courte. Venerupis brevis. 534 Vénérupe de Diémen. Venerupis dicmensis. 535 Pandore striée. Pandora slriata. 537 Psammobie de Tonga. Psammobia tongana. 539 Psammobie vitrée. Psammobia vilrea. 540 Silex blanc. Silex albus. 543 Lutraire sabre. Lutraria acinaces. 545 Panopée zélandaise. Panopœa zelandica. 547 Pholade globuleuse. Pholas globulosa. 549 Térébratule australe. Terebratula australis. 55 1 Térébratule recourbée. Terebratula recurva. 554 Térébratule rouge. Terebratula rubra. 556 Térébratule tachetée. Terebratula erythroleuca. 557 Biphores (Remarques générales sur les). 55g Biphore à côtes. Salpa costata. 570 Biphore raboteux. Salpa uncinata. 573 Biphore tonneau. Salpa dolium. 575 Biphore fémoral. Salpa femoralis . 577 732 TABLE DES MATIÈRES. Biphore cordiforme. Salpa cardiformis . 579 Biphore pinné. Salpa pinnata. 58o Biphore pinné, variété. Salpa pinnata , varietas. 582 Biphore confédéré. Salpa confederata. 58/4 Biphore hicaudé. Salpa. bicaudata. 585 Biphore infundibuliforme. Salpa infundibulijormis. 586 Biphore tronque'. Salpa truncata. 588 Biphore bleu. Salpa cœralea. 589 Biphore à facettes. Salpa monotoma. 5g 1 Biphore pyramidal. Salpa pyramidalis. 5g3 Biphore multi tentacule. Salpa mullitentaeulata. 5g6 Biphore nucléal. Salpa nucleata. 597 Barillet denticulé. Dolium denticulatum. 599 Barillet à queue. Dolium caudatum. 601 Genre Ascidie. Ascidia. 6o3 Ascidie dorée. Ascidia aurata. 604 Ascidie aurore^ Ascidia aurora. 6o5 Ascidie réticulée. Ascidia reticulata. 606 Ascidie tuyau. Ascidia tubalus. 607 Ascidie teinturière. Ascidia linctor. 608 Ascidie à bouche rose. Ascidia erythrostoma. 609 Ascidie bouche violette. Ascidia ianthinoctoma. 610 Ascidie bleue. Ascidia cœrulea. 611 Ascidie diaphane. Ascidia diaphanea. 612 Ascidie sablonneuse. Ascidia sabulosa. (il 3 Ascidie marron d'Inde. Ascidia spinosa. 61 5 Ascidie australe. Ascidia australis. 616 Ascidie épineuse. Ascidia spinifera. 617 Polycline cylindrique. Polyclinum cylindricam. 618 Botrylle en grappe. Botryllus racemosus. 620 Distome violet. Distomus violaceus. 611 Distome élégant. Distomus elegans. 62? TABLE DES MATIÈRES. 733 Eucèle rose. Euccelium roseum. 624 Aplicle cérébriforme. Aplidium cerebriforme. 625 Aplide pédoncule. Aplidium pedonculatum. 626 Genre Anatife. Anatifa. 627 Anatife oblique. Anatifa obliqua. 628 Anatife épineux. Anatifa spinosa. 62g Anatife tricolore. Anatifa tricolor. 63 1 Anatife sessile. Anatifa sessilis. 632 Anatife pélagien. Anatifa pelagica. 633 Anatife alongé. Anatifa elongata. . 635 Anatife tronqué. Anatifa truncata. 636 Anatife sillonné. Anatifa sulcata. 638 Anatife velu. Anatifa hirsuta. 63g Anatife parasite. Anatifa parasita. 641 Anatife tubulé. Anatifa tubulosa. 642 Cornons. Apogon orbiculaire. Apogon orbicularis. 648 Apogon à nageoires roses. Apogon roseipinnis. 64g Ambasse de Dussumier. Ambassis Dussumieri. 65 1 Mérou mille-étoiles. Serranus myriaster. 653 Mérou moucheté. Serranus punctulatus. 654 Mérou Gaimard. Serranus Gaimardi. 656 Mérou Boèlang'. Serranus Boëlang. 65y Plectropome rouge et noir. Plectropoma nigro-rubrum. 65g Plectropome à grosses dents. Plectropoma dcntex. 660 Plectropome à scie. Plectropoma serratum. 661 734 TABLE DES MATIÈRES. Diacope à deux raies. Diacope bitœniata. 664 Me'soprion dondiava. Mesoprion unimaculatus. 665 Me'soprion porte-anneau. Mesoprion annularis. 666 Priacanthe aux grandes ventrales. Priacantkus macropus. 668 Priacanthe macroptère. Priacanthus macropterus. 669 Sillago ponctué. Sillago punctata. 671 Sillago de Bass. Sillago bassensis. 672 Myripristis hexagone. Myriprislis hexagonus. 674 Holocentre operculaire. Holocentrum operculare. 676 Holocentre argenté. Holocentrum argenteum. 676 Holocentre lion. Holocentrum leo. 678 Holocentre double-tache. Holocentrum binotatum. 67g Platycéphale brun. Platicephalus fuscus. 681 Platycéphale pouctué. Platycephalus punctatus. 682 Platycéphale de Bass. Platycephalus bassensis. 683 Platycéphale lisse. Platycephalus lœvigatus. 684 Platycéphale porte-scie. Platycephalus pristiger. 685 Scorpène de la Nouvelle-Guinée. Scorpœna Novœ-Guineœ. 687 Scorpène de l'île Strong. Scorpœna strongia. 688 Sébaste du Cap. Sebastes capensis. 690 Ptéroïs zèbre. Ptcrois zébra. 692 Apiste à longue épine. Apistus longispinnis. 694 Apiste brun-verdàtre. Apistus fusco-virens. 6g5 Maigre du Cap. Sciœna hololepidota. 697 Diagramme ponctué. Diagramme punctatum. 699 Labre large-raie. Labrus lato-vittatus . 701 Labre perdition. Labrus perditio. 7oa TABLE DES MATIÈRES. 73 K Girolle de Vanikoro. Julis vanikorensis. 704 Girelle trimacule'e. Julis trimaculata. 7o5 Girelle de l'Ascension. Julis Ascensionis. 706 Girelle à front bombé. Julis gibbifrons. 707 Girelle à dos rose. Julis rosea. 709 Girelle à queue tachetée. Julis caudimacula. 710 Girelle à baudrier. Julis cingulata. 711 Girelle bordée. Julis prœtexlata. 712 Girelle à dorsale rayée. Julis dorsalis. 71 3 Gomphose bleu. Gomphosus cœruleus. 7i5 Malacanthe rayée. Malacanlhus radiatus. 7 1 7 Aspidonte à ruban. Jspidontus tœniatus. 719 UN DE LA TABLE DES MATIERES- TABLE DES PLANCHES RELATIVES 3u troisième Uoluinc be lo 3oologic DU VOYAGE DE L'ASTROLABE. prrmifrc partie. ANIMAUX MOLLUSQUES. PI. Fig. 46. 1. Olive textiline avec son animal (Nouvelle-Guinée). 2-4. Olive élégante. (Nouvelle-Guinée). 5-6. Olive sanguinolente. 7-17. Olive érythroslôme (Tonga-Tabou et Nouvelle-Gui- née"). 18-.19 La même , variété (Guam). 20-21. Olive maure (Amboine). 47. 1-2. Porcelaine tigre (Tonga-Tabou). 3-6. Porcelaine anguleuse (Tonga-Tabou). 7. Porcelaine oviforme (Nouvelle- Guinée). 8-9. Porcelaine à verrues (Tonga-Tabou). 10-11. Porcelaine arlequine (Tonga-Tabou). I2-i3. Porcelaine rongée (Tonga-Tabou). i4-i5. Porcelaine tête de serpent (Ile-de-France). 48. 1. Porcelaine taupe (Ile-de-France). 2-4- Porcelaine maure. (Nouvelle-Irlande). 5. Porcelaine arabique (Nouvelle-Guinée). 6-7. Porcelaine rougeole. (Nouvelle-Guinée). Zoologie, t. m. 47 738 TABLE DES PLANCHES, 8-9. Porcelaine neigeuse (Tonga-Tabou). 10-11. Porcelaine grenue (Tonga-Tabou). 12. Porcelaine crible (Nouvelle-Irlande). i3. Porcelaine olivacée (Nouvelle-Guinée). 14- iG. Porcelaine anneau (Tonga-Tabou). 17. Porcelaine cauris (Tonga Tabou). 18. Porcelaine Isabelle (Tonga-Tabou). 19-20. Porcelaine australe (Nou\elle-Hollande). 4g. i-3. Animal de la Porcelaine tigre, femelle (Tonga- Tabou). 4. Anatomie du même, individu mâle. 5-12. Ancillaire à sillons blancs (Détroit de Cook). i3-i7- Ancillaire australe (Nouvelle-Zélande). 18-20. Anatomie du Strombe lambis, femelle (Tonga-Tabou). ai. Anatomie de l'Agalhine maurilienne (Ile-de-France). 5o. 1-2. Strombe aile de papillon, femelle (Nouvelle-Guinée). 3-5. Strombe grenouille , mâle (Nouvelle-Guinée). 6- 1 1 . Strombe lambis (Tonga-Tabou). 12- 1%. Strombe lambis, variété (Vanikoro). 14. Strombe bossu (Tonga-Tabou). 5i. 1-2. Strombe oreille de Diane (Amboine). 3-4. Strombe bouche de sang (Nouvelle-Guinée). 5-6. Strombe plissé (Nouvelle-Guinée). 7-9. Strombe de Vanikoro (Vanikoro). 10-11. Strombe poule, femelle (Amboine). i2-i3. Strombe fleuri, mâle (Tikopia). 14-1Ô. Strombe rubané (Amboine). 52. 1. Cône radis (Vanikoro). 2. Cône tine (Bourou). 3. Cône minime (Bourou). 4-4'. Cône damier, jeune âge (Vanikoro). 5-5'. Cône hébraïque (Nouvelle-Irlande.1 6. Cône vermiculé (Tikopia). 7. Cône de Banda (Vanikoro). TABLE DES PLANCHES. 739 8-8.' Cône morsure de puces (Nouvelle-Guinée). 9. Cône piqûre de mouches. 10-10'. Cône strié (Nouvelle-Guinée). 1 t - 1 1 ' . Cône navet (Vanikoro). a. Pore aquifère du pied, dans tous ces cônes. 53. i-3. Cône tulipe, mâle (Vanikoro). 4~i 4- S°n anatomie. 15-17. Cône drap d'or (Nouvelle-Guinée). 18. Cône sanguinolent (Nouvelle-Irlande:. 19-21. Cône livide, mâle (Tikopia). 22. Cône lacté (Bourou). 23-2/j. Cône jaune (Nouvelle-Hollande). 54. i-3. Cérite lisse (Nouvelle-Hollande). 4. Cérite marbrée (Nouvelle-Hollande). 5-6. Cérite noduleuse (Tonga-Tabou et Vanikoro). 7-8. Cérite rayée (Tonga-Tabou). 9-12. Cérite courte (Tonga-Tabou). i3-i5. Cérite mûre (Vanikoro). 16-18. Cérite rubanée (Vanikoro). 19-20. Cérite chenille (Tonga-Tabou). 21. Cérite galonnée (Nouvelle-Guinée). 22-23. Cérite sillonnée (Amboine). 24-25. Cérite brune (Nouvelle-Guinée). 55. i-3. Cérite ébène (Nouvelle-Hollande). 4-6. Cérite télescope (Bourou). 7. Cérite de Sydney (Nouvelle-Hollande). 8. Cérite turritelle (Nouvelle-Guinée). g. Cérite zonale , var. (Archipel Indien). 10. Cérite renflée (Vanikoro). ii- i3. Cérite de Diémen (Van-Diémen). 14-16. Cérite cuiller (Célèbes). 17. Cérite bigarrée (Tonga-Tabou). 18-21. Cérite obtuse (Bourou). 22-33. Cérite lilas, très-grossie. 24-26. Turritelle rosée (Nouvelle-Zélande). 47* 740 TABLE DES PLANCHES. 27-28. Turritelle céritiforme (Nouvelle-Hollande). 2g-3o. Turritelle granuleuse (Nouvelle-Hollande). 56. 1-4. Mélanie rayée (Ile-de-France). 5-7. Me'lanie troncatule , variété (Ile-de-France). 8-11. Mélanie épineuse (Amboine). 12-14. Mélanie spinuleuse (Vanikoro). i5-i8. Mélanie érythrostôme (Vanikoro). ig-21. Mélanie granifère (Guam). 22-25. Mélanie des Moluques (Amboine). 26-29. Mélanie de Célèbes (Célèbes). 3o-33. Mélanie uniforme (Célèbes). 34-37. Mélanie à côtes (Vanikoro). 38-3g. Mélanie tirouri (Célèbes). 40-42. Pyrène térébrale (Bourou et Nouvelle-Guinée). 43-/J4- Mélanie cordelette (Moluques). 45-47- Mélanie des Papous (Nouvelle-Guinée). 57. i-i5. Ampullaire de Célèbes , avec son anatomie (Célèbes) 58. i-5. Paludine à côtes (Célèbes). 6-8. Paludine ventrue ^Célèbes). 9-12. Paludine noire (Van-Diémen). 1 3-1 5. Paludine buccinoïde (Nouvelle-Hollande). 16-18. Lymnée verte (Guam). ig-20. Physe de Tonga (Tonga-Tabou). 21-22. Variété, plus petite. 23-2^- Physe géorgienne (Nouvelle-Hollande). 25-34- Navicelle elliptique, avec son anatomie (Guam). 35-38. Ancyle strié (Ténériffe). 39. Planorbe de Tondano (Célèbes). 5g. 1-7. Phasianelle bulimoïde (Nouvelle-Hollande). 8-g. Phasianelle ventrue (Nouvelle-Hollande). 10-16. Turbo marbré, avec son anatomie (Amboine). 60. i-5. Turbo tuberculeux (Vanikoro). 6-8. Turbo émeraude (Nouvelle-Zélande). TABLE DES PLANCHES. 741 t)-i/t. Turbo ondule, avec son anatomie (Nouvelle-Hol- lande). i5-i8. Turbo à collier (Nouvelle-Hollande). 19-23. Turbo de Cook (Nouvelle-Zélande). 61. 1-4- Turbo impérial (Nouvelle-Zélande). 5-7. Turbo stellaire, variété (Vanikoro). 8-12. Turbo frangé (Nouvelle-Hollande). i3-i8. Turbo à fissure (Nouvelle-Hollande). 19-21. Troque obélisque (Tonga-Tabou). 22-26. Troque élancé (Nouvelle-Irlande). 27-3 1. Roulette linéolée (Méditerranée). 32-33. Roulette de Guam (Guam). 62. 1-4. Troque pagode, avec son anatomie ( Nouvelle -Ir- lande"'. j 5-7. Troque nain (Van-Diémen et Nouvelle-Hollande). 8-11. Troque jaune, avec son anatomie (Nouvelle-Hol- lande). 12. Troque dilaté (Nouvelle-Hollande). i3-i4- Troque aplati (Nouvelle-Hollande). 15-19. Troque doré, trois variétés (Van-Diémen). 20-22. Cadran strié (Amboine). 23. Cadrau tacheté (Opercule du). 24-25. Cadran bigarré (Nouvelle-Irlande). 26-28. Dauphinule laciniée (Nouvelle-Irlande et Vanikoro). 63. i-6. Troque bordé (Nouvelle-Hollande). 7-12. Troque irisodonte (Nouvelle-Hollande). i3-i4. Troque austral (Nouvelle-Hollande). I.5-17. Troque à bandes (Nouvelle-Hollande). 18-22. Troque bariolé (Nouvelle-Hollande). 23-27. Troque multicariné (Van-Diémen et Nouvelle-Hol- lande). 64. i-5. Troque grenu (Nouvelle-Zélande). 6-11. Troque tiare (Nouvelle-Zélande). 742 TABLE DES PLANCHES, i2-i5. Troque zélandais (Nouvelle-Zélande). 16-20. Troque relief (Nouvelle-Zélande). 2 1-25. Troque canaliculé (Vanikoro et Tonga-Tabou). 26-29. Troque canalifère (Nouvelle-Irlande). 65. 1-3. Néritine pulligère (Guam et Vanikoro). 4-5. Ne'ritine réticule'e (Nouvelle-Guine'e). 6-8. Néritine auriculée (Nouvelle-Irlande). 9. Ne'ritine auriculée, variété (Moluques). 10-11. Néritine courte épine (Nouvelle-Irlande). 12-14. Néritine commune (Vanikoro V i5-i6. Néritine strigillée (Bourou et Guam). 17-18. Nérite albicille (Tonga-Tabou). 19-22. Nérite de FAscension (Ascension). 23-26. Nérite versicolore et variété (Tonga -Tabou et Ti- kopia). 27- 3o. Nérite plissée (Nouvelle-Irlande). 3i. Nérite polie. (Nouvelle-Irlande). 32-40. Anatamie de Nérites. 4i~42- Nérite ponctuée (Ile-de-France). 43—44 - Nérite de Dorey (Nouvelle- Guinée). Zj5. Nérite de Guam (Guam). 66. 1-3. Natice bouche noire (Tonga-Tabou). 4-8. Natice mélanostomoïde (Nouvelle-Irlande et Nouvelle- Guinée). 9. Natice petite bouche (Nouvelle-Hollande). 11-12. Natice zélandaise (Nouvelle-Zélande). i3-i5. Natice plombée (Nouvelle-Hollande). 16-17. Natice plurisériale (Nouvelle-Guinée). 18-19. Natice plurisériale, variété (Nouvelle-Guinée). 20-21. Natice costulée (Moluques). 22-23. Natice ombiliquée (Nouvelle-Hollande). 66*" i-3. Cryptostôme zoual (Nouvelle-Hollande). 4-8'. Sigaret de Tonga, ouvert. TABLE DES PLANCHES. 743 9. Sigaret de Maurice (Ile-de-France). ïO-12. Stomatelle noire (Tonga-Tabou). i3-i6. Stomatelle tachetée (Vanikoro). 17-ig. Stomatelle auricule (Nouvelle-Hollande). 20-2*2. Vélutine cancellée (Vanikoro). 67. 1-2. Pyramidelie tachetée (Vanikoro), au lieu de pi. 65. 3~7. Pyramidelie ventrue (Vanikoro). 8-10. Vermet grand-tube (Nouvelle-Hollande), u-n. Vermet élégant et son anatomie. i3-i5. Vermet géant (Guam). 16-17. Vermet de la Nouvelle-Zélande (Nouvelle-Zélande). 18. Vermet de Tonga (Tonga-Tabou). 19. Vermet réticulé (Tonga-Tabou). 20-23. Vermet rose (Nouvelle-Zélande). 24-26. Vermet caréné (Guam). 27-28. Vermet denlifère (Nouvelle-Hollande). 68. 1-2. Haliotide blanchâtre (Nouvelle-Hollande). 3-4- Fissureile de Tonga (Tonga-Tabou). 5-6. Fissurejle de Praya (lie San-Iago). 7-8. Émargiuule de Panhi (Tonga-Tabou). 9-10. Émarginule élargie (Amboine). 11- 12. Emarginule australe (Nouvelle-Hollande). i3-i4. Émarginule australe, variété (Nouvelle-Hollande). i5-i6. Emarginule parmaphoïde (Nouvelle-Hollande). 17-18. Emarginule rugueuse (Nouvelle-Hollande). 19-20. Emarginule de Vanikoro, grossie (Vanikoro). 21-22. Émarginule striatule (Nouvelle-Zélande). 69. 1-4. Parmophore austral (Nouvelle-Hollande). 5-i6. Parmophore (Détails anatomiques du). 17-18. Parmophore imbriqué (Nouvelle-Irlande). 70. i-3. Patelle en bateau, avec le jeune âge (cap de Bonne- Espérance). 4-6. Patelle bleue, variété (Sainte-Hélène). 744 TABLE DES PLANCHES. 7-8. Patelle scutellaire (cap de Bonne-Espérance). 9-1 1. Patelle flexueuse (Vanikoro). 1 2- 1 5. Patelle granulaire (cap de Bonne-Espérance). 16-17. Patelle argentée (Nouvelle-Zélande). 18-20. Patelle stellulaire (Nouvelle-Zélande). 21. Patelle stellulaire, variété, à deux lignes blanches (Nouvelle-Zélande). 22-23. Patelle à neuf rayons (Ile-de-France). 71. 1-4. Patelloïde stellaire (Nouvelle-Irlande). 5-7. Patelloïde en cône (Nouvelle-Hollande1. 8- 11. Patelloïde striée (Célèbes). 12-14. Patelloïde alongée (Nouvelle-Hollande). . i5-24- Patelloïde flammée (Van-Diémen et Guam). 25-27. Patelloïde cabochon (Nouvelle-Zélande). 28-3o. Patelloïde fragile (Nouvelle-Zélande). 3 1-35. Patelloïde orbiculaire (Vanikoro et Amboine). 36-37. Patelloïde rugueuse (Amboine). 38-3g. Patelloïde écailleuse (Ile-de-France). 40-42. Patelloïde ponctuée, grossie (Nouvelle-Hollande). 43-44- Patelloïde septiforme (Nouvelle-Hollande). 72. i-5. Crépidule tomenteuse (Nouvelle-Hollande). 6-9. Crépidule maculée (Nouvelle-Zélande). 10-12. Crépidule à côtes (Nouvelle-Zélande). i3-i4- Crépidule du Cap (cap de Bonne-Espérance). i5-i6. Crépidule contournée (Nouvelle-Zélande). 17-18. Calyptrée de Tonga (Tonga-Tabou). 19-20. Calyptrée cabochon (Tonga-Tabou). 21-22. Calyptrée de Vanikoro (Vanikoro). 23-24- Calyptrée de Vanikoro, variété (Vanikoro). 25-34- Hipponiee australe" (Nouvelle-Hollande). 35-36. Hipponiee pointue (Nouvelle-Irlande). 37-38. Hipponiee pointue, variété (Rawak et Waigiou). 3g~4o. Hipponiee sulurale (Guam). 4i-45. Hipponiee feuilletée (Guam). TABLE DES PLANCHES. 745 JDeujeihnc Jpartic. 73. i-3. Oscabrion de Maurice (Ile-de-France). 4-4- Oscabrion à côtes étroites (Ile-de-France). 5-8. Oscabrion zélandais (Nouvelle-Zélande). 9-14. Oscabrion de Garnol (cap de Bonne-Espérance). i5-i6. Oscabrion violet (Nouvelle-Zélande). 17-20. Oscabrion violet , variété (Nouvelle-Zélande). 21-29. Oscabrion fascié (Tonga -Tabou). 3o-35. Oscabrion monticulaire (Nouvelle-Zélande). 36. Oscabrion monticulaire, variété (Nouvelle-Zélande). 37-38. Oscabrion oculé (Vanikoro). 74- 1-5. Oscabrion aiguillonné (Nouvelle-Irlande, Nouvelle- Guinée, Nouvelle-Zélande). 6. Oscabrion aiguillonné , variété (Tonga-Tabou). 7-1 1. Oscabrion glauque (Van-Diémen). 12-16. Oscabrion birameux (Nouvelle-Zélande). 17-22. Oscabrion peau de serpent (Nouvelle-Zélande). 23-28. Oscabrion vert (Nouvelle-Zélande, Nouvelle-Guinée). 29-32. Oscabrion lamelleux (Tonga-Tabou). 33-34. Oscabrion marron (cap de Bonne-Espérance). 35-36. Oscabrion tulipe (cap de Bonne-Espérance). 75. 1-6. Oscabrion pirogue (Nouvelle-Hollande et Nouvelle- Zélande). 7-9. Oscabrion pirogue, variété A. 10-12. Oscabrion pirogue, variété B. i3-i6. Oscabrion pirogue, variété C. 17-18. Oscabrion pirogue, variété D. 19-24. Oscabrion guilloché, variété (Nouvelle-Zélande). 746 TABLE DES PLANCHES. 25-3o. Oscabrion géorgien (Nouvelle-Hollande). 3i-36. Oscabrion sillonné (Nouvelle-Hollande). 37-42. Oscabrion cannelé (Nouvelle-Zélande). 43-47. Oscabrion parqueté (Nouvelle-Irlande). Retraits. 76. i-3. Peigne bombé (Nouvelle-Zélande). 4-6. Peigne feuilleté (Nouvelle-Hollande). 7-10. Lime enflée (Tonga-Tabou). 11- 12. Lime linguatule (Nouvelle -Guinée, Nouvelle-Zé- lande). i3-i4. Lime épineuse (Amboine). i5-2i. Houlette spondyloïde (Vanikoro). 77. i-3. Pétoncle ovalaire (Nouvelle-Zélande). 4-6. Pétoncle à larges côtes (Nouvelle-Zélande). 7-9. Pétoncle austral (Nouvelle-Hollande). 10-11. Avicule géorgienne (Nouvelle-Hollande). i2-i3. Pentadine ovalaire (Vanikoro). i4-i5. Pentadine de Tonga (Tonga-Tabou). 78. 1-4- Trigonie pectinée (Nouvelle-Hollande). 5- 10. Nucule australe (Nouvelle-Zélande). ii-i4- Vénéricarde australe, avec l'animal (Nouvelle-Zélande^. i5-i6. Moule polyodonte (Nouvelle-Zélande). 17-18. Lithodome lisse (Nouvelle-Guinée), ig. Came foliacée (Vanikoro). 7g. 1. Tridacne faîtière (Vanikoro). 2-3. Tridacne safranée (Nouvelle-Irlande). 4-5. Tridacne géante (Nouvelle-Irlande et Tonga -Tabou). 80. i-3. Tridacne mutique (Guam). 4-6. Tridacne maculée (Nouvelle.Irlande et Vanikoro1. . i-3. 4-5. 6-8. 9-.ii. I2-l4- i5-i7. TABLE DES PLANCHES. 747 8i. i-3. Telline blanche (Nouvelle-Zélande). 4-7. Telline iosange'e. 8-10. Telline e'iargie (Tonga-Tabou). ii-i3. Telline de Tonga (Tonga-Tabou). 14-16. Telline lactée (Nouvelle-Zélande). 17-19. Donace cardioïde (Nouvelle-Guinée). ao-22. Donace australe (Nouvelle-Guinée). 8a. i-3. Cyrène cyprinoïde (Nouvelle-Guinée). Cyrène de Vanikoro (Vanikoro). Cyrène oblongue (Vanikoro). Mésodesme de Chemnitz (Nouvelle-Zélande). Mésodesme de Diémen (Van-Diémen). Mésodesme striée (Nouvelle-Irlande1). 83. 1-2. Mactre alongée (Nouvelle-Zélande). 3-4- Mactre soyeuse (Vanikoro). 5-6. Lutraire sabre (Nouvelle-Zélande). 7-9. Panopée zélandaise (Nouvelle-Zélandel 10. Pandore striée (Nouvelle-Zélande). 11-12. Solen blanc (Tonga-Tabou). i3-i4. Psammobie de Tonga (Tonga-Tabou). i5-i8. Psammobie vitrée, avec l'animal (Vanikoro). 84. 1-2. Vénus à grosses côtes (Nouvelle-Zélande). 3-4. Vénus âpre (Nouvelle-Guinée). 5-6. Vénus zélandaise (Nouvelle-Zélande). 7-8. Vénus épaisse (Nouvelle-Zélande). 9-10. Vénus intermédiaire (Nouvelle-Zélande). 11-12. Vénus australe (Nouvelle-Zélande). i3-i4- Vénus polie (Van-Diémen). i5-i6. Vénus denticulée (Van-Diémen). 17-18. Vénus mésodesme (Nouvelle Hollande). 19-20. Vénus violacée (Nouvelle-Zélande). 21-23. Vénérupe courte (Van-Diémen). 24-26. Vénérupe de Diémen (Van-Diémen). 748 TABLE DES PLANCHES. 85. i-5. Térébratule australe (Nouvelle-Hollande). 6-7. Térébratule rouge (Nouvelle-Zélande). 8-9. Térébratule tacbelée (Tonga-Tabou). 10-11. Térébratule recourbée (Nouvelle -Hollande et Nou- velle-Zélande). 12-14. Corbule zélandaise (Nouvelle-Zélande). i5-i8. Pholade globuleuse (Amboine). 86. i-5. Biphore à côtes, vu sous trois aspects (Nouvelle- Zélande). 87. i-5. Biphore raboteux (îles du cap Vert). 6-10. Détails du Biphore, espèce indéterminée. 88. i-5. Biphore fémoral (Océan Atlantique). 6. Biphore confédéré (Nouvelle-Hollande). 7-8. Biphore cordiforme (Méditerranée et Nouvelle-Hol- lande). 9-1 1. Biphore cordiforme, variété (Nouvelle-Hollande). I2-i3. Biphore pinné (île Norfolk). 1 4-i5. Biphore pinné, variété (Océan Atlantique). 89. i-5. Biphore bicaudé (détroit de Gibraltar). 6-7. Biphore infundibuliforme (île des Amis). 8. Biphore tronqué (Amboine). 9-10. Biphore nucléal (Amboine). 11-14. Biphore à facettes (Nouvelle-Guinée). i5-i8. Biphore pyramidal (cap de Bonne-Espérance). 19. Biphore multitentaculé (Nouvelle-Irlande). 20-24. Biphore bleu (Océan Atlantique). 25-28. Barillet denticulé (Vanikoro). 29-30. Barillet à queue (Amboine). 90. 1-8. Biphore tonneau, avec ses détails anatomiques (Océan Atlantique). 9-14. Béroé alongé (Océan Atlantique). TABLE DES PLANCHES. 749 91. i-2. Ascidie teinturière (Nouvelle-Hollande). 3. Ascidie dorée (Nouvelle-Guinée). 4-5. Ascidie bouche rose (Nouvelle-Zélande). 6-7. Ascidie bouche violette (Nouvelle-Zélande). 8-9. Ascidie bouche bleue (Nouvelle-Zélande). " 10-11. Ascidie diaphane (Van-Diémen). i2-i3. Ascidie aurore (Nouvelle- Hollande). 14-16. Ascidie tuyau (Nouvelle-Hollande). 17-18. Ascidie réticulée (Nouvelle-Hollande). 19-22. Ascidie sablonneuse (Nouvelle-Hollande). 92. 1. Ascidie marron d'Inde (Nouvelle-Hollande). 2-3. Ascidie australe, avec son anatomie (Nouvelle-Hol- lande). 4. Ascidie épineuse (Nouvelle-Hollande). 5-6. Polycline cylindrique (Nouvelle-Hollande). 7-8. Botrylle en grappe (Nouvelle-Zélande). 9-10. Distome violet (Nouvelle-Hollande). ii-i3. Distome élégant (cap de Bonne-Espérance). i4-i5. Eucèle rose (cap de Bonne-Espérance). 16-17. Aplide cérébriforme (Nouvelle-Hollande). 18-ig. Aplide pédoncule (Nouvelle-Hollande). g3. i-3. Anatife parasite (détroit de Gibraltar). 4. Anatife tricolore (détroit de Gibraltar). 5. Anatife tubulé (Nouvelle-Zélande). 6. Anatife alongé (Nouvelle-Zélande). 7-10. Anatife velu (Nouvelle-Hollande). 11. Anatife sessile (Nouvelle-Guinée). i2-i5. Anatife tronqué (Tonga-Tabou). 16. Anatife oblique (Nouvelle-Hollande). 17. Anatife épineux (Nouvelle-Zélande). 18-20. Anatife sillonné (Méditerranée). 21. Anatife pélagien (Grand Océan). 750 TABLE DES PLANCHES. jpoissoitô. Nota. Les numéros qui manquent dans les planches des Poissons ont été supprimés et remplacés par d'autres planches dans les Mollusques et les Zoophytes. PI. Fig. i. i. Sillago ponctué (Nouvelle-Hollande). 2. Sillago de Bass (Nouvelle-Hollande). 3. Ambasse de Dussumier (Célèbes). Son écaille. 4- Apogon orbiculaire (Amboine). Son écaille. 5. Apogon à nageoires roses (Amboine). Nota. Lisez n° 5 au lieu de 3. 3. i. Mérou mille étoiles (Nouvelle-Guinée). C'est par erreur que ce poisson, déjà figuré par plusieurs na- turalistes, se trouve ici. 2. Mérou moucheté (Nouvelle-Irlande). 2. Mérou Gaimard (Nouvelle-Guinée). 4. Mérou boelang (détroit de la Sonde). 4- i. Plectropome rouge et noir (Nouvelle-Hollande). 2. Plectropome à grosses dents (Nouvelle-Hollande). 5. I. Plectropome à scie (Nouvelle-Hollande). 2. Diacope à deux lignes (Célèbes). 3. Mésoprion doixliava (Nouvelle-Guinée). 4- Mésoprion porte-anneau (détroit de la Sonde). 7. 1. Priacanlhe aux grandes ventrales (Sainte-Hélène). 2. Priacanthe macroptère (Sainte-Hélène). 10. 1. Platycéphale brun (Port-Jackson). 2. Platycéphale ponctué (Vanikoro). 3. Platycéphale de Bass (Nouvelle-Hollande). 4. Platycéphale lisse (Nouvelle-Hollande). 5. Platycéphale porte-scie (Nouvelle-Guinée). TABLE DES PLANCHES. 751 il. i. Scorpène de la Nouvelle-Guinée. 2. Scorpène de l'île Strong (Carolines). 3. Sébaste du Cap. 4- Apiste à longue épine (Amboine). 5. Apiste brun verdâtre (Amboine). 6. Ptéroïs zèbre (Nouvelle-Guine'e). 12. i. Maigre du Cap. 2. Diagramme ponctué (Vanikoro). i4- i. Holocentre opcrculaire (Nouvelle-Irlande). 2. Holocentre argenté (Nouvelle-Guinée). 3. Holocentre lion (Vanikoro). 4. Holocentre double tache (Nouvelle-Guinée). 5. Myriprislis hexagone (Bourou) , réduit de moitié. Une de ses écailles, grandeur naturelle. i5. i. Girelle à dos rose. 2. Girelle à queue tachetée. 3. Girelle baudrier. 4- Girelle bordée. » 5. Girelle à dorsale rayée. 19. 1. Gomphose bleu ( île de Bourbon). Son écaille. 2. Mafacanthe rayé (Nouvelle-Hollande). 3. Girelle à front bombé (île Maurice)? 4. Aspidonte à ruban (côtes de la Nouvelle-Guinée). Sa tête vue de profil et grossie. Sa bouche vue de face. 20. 1. Girelle de Vanikoro. 2. Girelle trimaculée (Vanikoro). 3. Labre large-raie (Nouvelle-Guinée). Son écaille grossie. 4. Labre perdition (Tonga-Tabou). 5. Girelle de l'Ascension. Son écaille grossie. UN DF. LA TAKLK DES PLANCHES. TABLE ALPHABÉTIQUE GÉNÉRALE DES MATIÈRES CONTENUES Htone la 3oot0û,û DU VOYAGE DE LASTROLABE. Nota. La partie entomologique est désignée sous le tome 5 , et le chiffre qui suit indique la ire ou la 2e partie du volume. A. Acanthocinus australis. Acanthocinus croco-gaster. Acanthocinus fastidiosus. Acanthocinus hollandicus. Acanthocinus marginicolle. Acanthocinus pruinosus. Acantholophus echinatus. Acantholophus Marshami. Achérontie de l'Australasie. Achérontie triangulaire. Actéon austral. Zoologie, t. m. Tom. Part .Pag. 5 2 489 id. 491 id. 49° id. 491 id. 49° id. 489 id. 37i id. 369 5 i i8r id. id. 2 3i7 'l* 754 TABLE GÉNÉRALE Actinies. Actinie à courts tentacules. Actinie à globules. Actinie alcyonoïde. Actinie arborescente. Actinie aurore. Actinie azur. Actinie brun-rouge. Actinie cannelée. Actinie clou. Actinie de Dorey. Actinie des Papous. Actinie de Tonga. Actinie grêle. Actinie magnifique. Actinie mamillaire. Actinie pélagienne. Actinie piquetée. Actinie rouge et blanche- Actinie striée. Actinie tuberculeuse. Actinie vase. Actinie villeuse. Actinie violette. Actinie viridule. Acupalpe piceus. Si 47 Adélie abrievatum. Adélie aplatie. Adélie callosomoïdes. Adélie caraboïdes. Adélie catenulatum Adélie dilaticolle. Adélie harpaloïde. Adélie hélopioïdes. Ad«lie licinoïdes. 4 i39 id. i65 id. i43 id. i54 id. i53 id. 141 id. 157 id. 144 id. 166 id. i5o id. 149 id. i65 id. i63 id. i5i id. 140 id. 164 id. 146 id. 145 id. 148 id. 164 id. i58 id. 147 id. i56 id. 142 id. 160 id. 281 id. 277 id. 275 id. 274 id. 276 id. 279 id. 280 id. id. id. 276 DES MATIERES. 755 Adélie punctipenne. 5 2 27$ Adélie rugicole. id. 27q Adélie virescens. id. 9#l Adélocère caliginosa. id. q8 Adorium australe. Adorium bésoé. Adorium posticum. Aganaïs australe. Aganaïs daim. Aganaïs de Dorey. Aganaïs du figuier. Aganaïs rayée. Aganaïs versicolor. Agapophyta biponctué. Agariste de Dxmovan. Agariste de Glycine. Agariste de Lewin. . Agariste de la Nouvelle-Irlande. Agariste de Praslin. Agariste Frontinus. Agariste hémorrhoïdale. Agariste latinus. Agariste mégisto. Agariste ostorius. Agariste peinte. Agariste voisine. Agathine mauritienne (Anatomie de 1'). i i52 Alcides australis. Alcides dealbatus. Alcides elegans. Alcides prseustus. 48' id. 544 id. 545 id. 546 5 i 252 id. 25o id. 25l id. 248 id. 2Ô2 id. 25o id. 626 5 i I76 id. 175 id. I76 id. I78 id. *79 id. i73 id. 177 id. 174 id. 179 id. i73 id. 172 id. 177 5 2 4a3 id. 425 id. 421 id. 420 756 TABLE GENERALE Alcyons. Alcyon des Amis. Alcvon éventail. J Alcyon flexible. Alcyon glauque. Alcyon imbriqué. Alcyon jaune. Alcyon orangé. Alcyon rameux. alcyon terminal. Alcyon tuberculeux. Alcyon vert. Alcyoncelle spécieux. Aléochar haemorrhoïdalis. Al fours de Célèbes (Note sur les). Algésiras (Observations zoologiques sur). Alidus annulicorne. Allecula australis. Allecula cylindricollis Allecula rugulosa. Al tira azurea. Altica chalybepinnis Altica oleracea. Alvéopore rouge. Alvéopore vert. Amarigmus amethystinus. Amarigmus bicolor. Amarigmus colombinus. Amarigmus cuprseus. Amarigmus mutabilis. Amarigmus resplendens. Amarigmus smaragdulus. 4 269 id. 276 id. 273 id. 279 id. 270 id. 281 id. 280 id. 276 id. 275 id. 283 id. 274 id. 262 id. 3o2 5 2 57 I 56 4 3io 5 2 636 5 2 282 id. 283 id. 282 id. 56 1 id. id. id. id. 4 242 id. 240 5 2 273 id. 274 id. 271 id. 272 id. 271 id. 272 id. 273 DES MATIERES. 757 Aniathusia nacar. 5 j 128 Ambasse de Dussumier. 3 65 1 Amblitcrus geminatus. 5 3 i85 Amboine (Observations zoologiques sur). 4 345 Ambrctte australe 2 i5o Ampullaoère (Nouveau genre de Mollusques). Ampullacère aveline. Ampullaoère fragile. Ampullaire (Anatomie du genre). Anqjullaire de Célèbes. Amycterus basalis. Amycterus Boisduvallii. Amycterus bubalus. Amycterus bucepbalus. Amycterus carinalus. Amycterus costatus.. Amycterus crenatus. Amycterus dolens. Amycterus granosus. Amycterus impressus. Amycterus Kyrbii. Amycterus mirabilis. Amycterus mirabundus. Amycterus morbilosus. Amycterus morosus. Amycterus posticus. Amvcterus reticulatus. Amycterus rugifer. Amycterus scaber. Amycterus scorpio. Amycterus Stephensii. Amvcterus tomentosus. id. 196 id. id. id. 201 3 i63 id. 168 5 2 3go id. 393 id. 392 id. 373 id. 385 id. 384 id. 385 id. 376 id. 386 id. 375 id. 387 id. 38i id. 377 id. 386 id. id. id. 379 id. 384 id. 378 id. 382 id. 391 id. 388 id. 373 758 TABLE GENERALE Amycterus tristis. Amycterus tuberculatus. Anarhynque ( Nouveau genre d'Oiseaux). Anarhynque à fronl blanc. Anatifes (Observations sur les). Anatife alongé. Anatife épineux. Anatife oblique. Anatife parasite. Anatife pélagien. Anatife sessile. Anatife sillonné. Anatife tricolore. Anatife tronqué. Anatife tubulé. Anatife velu. Ancillaire (Anatomie du genre). Ancillaire à sillons blancs. Ancillaire australe. Ancyle strié. ici- 207 Anomala assimilis. 5 2 191 Anomala érugineuse. id. igo Anoplognathe analis. id. 169 Anoplognathe Boisduvallii. id. 171 Anoplognatbe brunnipennis. Anoplognathe caesareus. Anoplognathe Duponti, Anoplognathe flavipennis. Anoplognathe impressifrons. Anoplognathe impressus. Anoplognathe inustns. Anoplognathe Latreillii. 5 2 388 id. 372 1 a5a id. 253 3 627 id. 635 id. 629 id. 628 id. 641 id. 633 id. 632 id. 638 id. 63i id. 636 id. 643 id. 639 3 16 ïd. x9 id. 20 id. 175 id. 174 id. id. id. 176 id. 170 id. i73 id. 170 id. 168 DES MATIERES. 759 Anoplognathe nitidulus. Anoplognathe Olivieri. Anoplognathe porosus. Anoplognathe reticulatus. Anoplognathe rugosus. Anoplognathe suturalis. Anoplognathe velutinus. Anse des Courants (Observations zoolog. suri'), 4 3a8 Anthonomus australis. 5 2 418 5 2 i73 id. 172 id. 180 id. 169 id. 177 id. 178 id. 181 Anthrax de Dorev. Anthribus griseus. Antilope à cornes déprimées. Antophila apicana. Apate jesuita. Apate minuta. Apate religiosa. Apiste à longue épine. Apiste brun-yerdâtre. Aplide cérébriforme. Aplide pédoncule. Aplysie cirrhifère. Aplysie d'Hasselt, variété. Aplysie de Rumph. Aplysie de Tonga. Aplysie gélatineuse. Aplysie julienne. Aplysie rousse. Aplysie striée. Aplysie tigrine. id. 665 id. 298 1 i36 5 ? 243 5 2 461 id. id. id. 460 3 694 id. 695 3 625 id. 626 2 3u id. 3o6 id. 3o3 id. 3o5 id. 3l2 id. 309 id. 3i4 id. 3i5 id. 3o8 760 TABLE GÉNÉRALE Apoderme longicollis. 5 2 3oo Apogon à nageoires roses. Apogon orbiculaire. Apogonia saupoudré. Aporina bispinosa. Aradus lugubris. Aragnobas gazella. Aragnobas striga. Archeroïdes diagramma. Archeroïdes punctieoliis Arecerus sambucinus. Argus poète. Argynne égestine. Argynne egistha. Argynne erimanthis. Argynne lampetia. Arhopala phryxus. Arhopala meander. Arnidius marginatus. 5 2 23 Ascension (Observations zoologiques sur). Ascidie (Observations sur les). Ascidie aurore. Ascidie australe. Ascidie bleue. Ascidie bouche rose. Ascidie bouche violette. Ascidie diaphane. Ascidie dorée. Ascidie épineuse. 3 649 id. 648 5 2 198 id. 3io id. 642. id. 436 id. id. id. 3io id. 3l2 id. 299 5 i 90 id. n3 id. id. id. n5 id. 114 id. 75 id. 76 4 365 3 6o3 id. 6o5 id. 616 id. 611 id. id. 609 610 id. 612 id. id. 604 617 DES MATIERES. 761 Ascidie marron d'Inde. Ascidie réticulée. Ascidie sablonneuse. Ascidie teinturière. Ascidie tuyau. Asilus de Tanger: Asion luctueuse. Aspidonte à ruban. Astacops austral. Astacops de Dorey. Astrées (Observations sur les). Astrée ananas. Astrée annulaire. Astrée anomale. Astrée brune et verte. Astrée calvculaire. Astrée cardère. Astrée d'Amboine. Astrée diffluente. Astrée galaxie. Astrée verte. Aterpus cultratus. Aterpus horrens. Aterpus serratus. Aterpus tuberculatus. Aleucus Hollandiae. Atlante de Kéraudren. Atractus colombinus. Atractus virescens. Atractus viridis. Auricule à collier. Auricule à côtes. Auricule alêne. 3 6i5 id. 606 id. 5i3 id. 608 id. 607 5 2 663 id. 280 3 719 5 2 637 id. 638 4 !99 id. 207 id. 209 id. 2o5 id. 2l5 id. 200 id. 210 id. 2l5 id. 212 id. 2l6 id. 204 5 2 357 id. 354 id. 355 id. 354 id. l52 2 399 5 2 284 id. id. id. 283 2 166 id. i73 id. 171 2 169 id. 162 id. i63 id. i56 762 TABLE GENERALE Auricule australe. Auricule aveline. Auricule jaune. Auricule midas et son anatomie. Avertissement. 1 l Avicule géorgienne. 3 4^7 B. Babirousse, mâle et fém., adultes et jeune âge. 1 ia5 Baie des Chiens-Marins (Observ. zoolog. sur la). 4 3i7 Baie des Iles (Observations zoologiques sur la). 4 33o Baridius australis. 5 2 427 Barillet (Nouveau genre de Mollusques). 3 599 Barillet à queue. id. 601 Barycelis laticollis. 5 2 253 Batavia (Observations zoologiques sur). 4 3.r>8 Blus bidentatus. Belus brunneus. Belus semi-punctatus. Belus suturalis. Béroés (Division des). Béroé alongé. Bimbidion jacksonense. Biphores (Anatomie des). Biphore à côtes. 5 2 3o3 id. 3o5 id. 302 id. 3o4 4 36 id. 37 5 2 48 3 559 id. 570 DES MATIERES. 763 Biphore à facettes. Biphore bicaudé. Biphore bleu. Biphore confédéré. Biphore cordiforme. Biphore fémoral. Biphore infundibuliforme. Biphore multitentaculé. Biphore nucléal. Biphore pinné. Biphore pinné, variété. Biphore pyramidal. Biphore raboteux. Biphore tonneau. Biphore tronqué. Boarmie cachée. Boarmie de l'Australasie. Bœuf à fesses blanches. Bolbocerus Australasise. Bombix cinerea. Bombix curvata. Bombix exposé. Bombix Lewinae. Bombix melanosticta. Bombix myceria. Bombix Nicothoé. Bombix pusilla. Bombix tristis. Bombix vulnerans. Bombylius punctatus. Borlasie à bandelette. Borlasie à cinq lignes. Borlasie à quatre points. Borlasie de la Nouvelle-Zélande. 3 5gi id. 585 id. 5»9 id. 584 id. 579 id. 577 id. 587 id. 596 id. 597 id. 58o id. 58a id. 593 id. 572 id. 575 id. 588 5 i 257 id. id. i 140 5 2 i58 5 i 225 id. 222 id. 223 id. 221 id. 225 id. 226 id. id. id. 222 id. 223 id. 220 5 2 664 4 287 id. 284 id. 291 id. 290 76'4 TABLE GENERALE Borlasie striée. Borlasie tricuspide. Borlasie verte. Botrylle en grappe. Bourou (Observations zoologiques sur l'île). Brachine verticalis. Brachyplatys de Vanikoro. Brentus assimilis. Brentus barbicornis. Brentus bicoloie. Brentus Chevrolatii. Brentus cylindricornis. Brentus Hollandiae. Brentus naine. Brève à tête noire. Briarée (Nouveau genre de Mollusques?) Briarée scolopendre. Buccin à côtes. Buccin agathe. Buccin bariolé. Buccin casquillon. Buccin cerclé. Buccin criblaire. Buccin couronné. Buccin du Port-Jackson. Buccin écaillé. Buccin fascié. Buccin flammulé. Buccin globuleux. Buccin lime. Buccin linéolc. Buccin lisse. Buccin lithiope. 4 286 id. 289 id. 288 3 620 4 348 5 2 J9 id. 627 id. 3i7 id. id. id. 3l2 id. 3i3 id. 3i8 id. 3i5 id. 3i4 i 258 i 284 id. id. id. 417 id. 437 id. 422 id. 438 id. 4ï3 id. 421 id. 440 id. 452 id. 4i5 id. 445 id. 426 id. 448 id. 453 id. 4i9 id. 433 id. 4^3 DES MATIÈRES. Buccin muriqué. Buccin olivâtre. Buccin ondulé. Buccin pauvret. Buccin raifort. Buccin réticulé. Buccin thcrsite. Buccin treillisé. Buccin violacé. Bulle arachide. Bulle australe. Bulle banderolle. Bulle courte. Bulle deux-bandes. Bulle en rouleau. Bulle grelot. Bulle glauque. Bulle hirondelle. Bulle jaune. Bulle ovoïde. Bulle rayée. Bulle striée. Bulle verte. Buprestis amphicroa. Buprestis à nervures. Buprestis arrogans. Buprestis australis. Buprestis bicincta. Buprestis bimaculata. Buprestis bipustulata. Buprestis caloptera. Buprestis cancellata. Buprestis chrysocalis. Buprestis chrysoptera. Buprestis crenata. Buprestis cruciata. 765 452 id. 44a ici. 4n id. 439 id. 428 id. 444 id. 447 id. 449 id. 456 id. 36i id. 357 id. 366 id. 358 id. 355 id. 359 id. 362 id. 352 id. 365 id. 369 id. 348 id. 363 id. 354 id. 35o 5 2 9° id. 77 id. 71 id. 62 id. 89 id. 82 id. 83 id. 93 id. 62 id. 69 id. 95 id. 91 id. 85 766 TABLE GÉNÉRALE Buprestis cupripennis. Buprestis cyanicollis. Buprestis decemmaculata. Buprestis de Dejean. Buprestis de Jacquinot. Buprestis de Lottin. Buprestis duodecim-guttata. Buprestis Duponli. Buprestis erythromelas. Buprestis erythroptère. Buprestis fissiceps. Buprestis flavo-picta. Buprestis fossetes. Buprestis grandis. Buprestis helops. Buprestis imperialis. Buprestis Kuninghami. Buprestis liiubata. Buprestis leucostica. Buprestis levipennis. Buprestis macularia. Buprestis pacifica. Buprestis radians. Buprestis rufipennis. Buprestis satrapa. Buprestis scabiosa. Buprestis scalaris. Buprestis scutellaris. Buprestis splendida. Buprestis undulata. Buprestis variabilis. Buprestis vertebralis. Buprestis vetusta. Buprestis viridinitens. Buprestis xanthocera. Byrrhus australis. id. 149 5 2 87 id. 91 id. 88 id. 63 id. 67 id. 71 id. 93 id. 60 id. 75 id. 88 id. 96 id. 92 id. 73 id. % id. 79 id. 61 id. 81 id. 64 id. 97 id. 70 id. 67 id. 84 id. 69 id. 87 id. 68 id. 96 id. 89 id. 95 id. 86 id. 9° id. 65 id. 66 id. 94 id. 94 id. 76 DES MATIÈRES. 767 c. Cadran bigarré. 3 2q3 Cadran strié. id. 28i Caille de la Nouvelle-Zélande, femelle. i 242 Calandre bifasciata. Calandre de Tasman. Calandre melanosoma. Calandre obscura. Calandre rugosa. Calmar à courts tentacules. Calmar de Vanikoro. Calléide lineata. Calléïde vittata. Callianthia pulchella. Callidium australe. Callidium funestum. Callidium morosum. Callidium punctulatum. Callimorphe concolore. Callimorphe de l'Australasie. Callimorphe lemnia. Callimorphe lernée. Calliripis Dejeani. Calliripis ruficornis. Callydryade endeer. Callydryade pomone. Calyptrée cabochon. 3 427 5 2 445 id. id. id. 449 id. 448 id. 445 2 81 id. 79 5 2 17 id. 17 id. i3i id. 480 id. 481 id. 480 id. 481 5 1 208 id. 206 id. 207 id. id„ 5 2 89 id. 100 5 1 63 id. 62 768 TABLE GÉNÉRALE Calyptrée de Tonga. 3 428 Calyptrée de Vanikoro. id. 426 Carne foliacée. id. 478 Camptorynchus dorsalis. Cantharis acutipennis. Cantharis australis. Cantharis lineata. Cantharis praeusta. Cantharis Schaefferi. Cantharis vanikorensis. Cap de Bonne-Espérance (Observ. zoolog. sur le). Carenura cyaneiun. Carpophagus banksiana. Carinaire australe. Carouge à caroncules, jeune âge. 1 212 Carybdée bitentaculée. Carybdée tiicolore. Caryophyllie fasciculée. Casque bézoar, femelle. Casque frangé. Casque tricoté (Anatomie). Casside adhaerens. Casside Australasiae. Casside circumdata. Casside collina. Casside divisa. Casside Guerini. Casside Novae-Guinensis. 5 2 434 id. l32 id. i33 id. i35 id. 132 id. i33 id. i34 4 362 5 2 24 id. 297 2 394 4 a95 id. 293 id. 190 2 593 id. 596 id. 590 5 2 539 id. 537 id. 536 id. 541 id. 540 id. 538 id. 537 DES MATIERES. 769 Casside punctum. 5 2 54i Casside sexguttata. id. 539 Cassides de l'Océanie. id. 542 Catadromus Lacorderii. id. 34 Catochrysops centaurus. 5 i 88 Catochrysops cyta. id. 87 Catochrysops strabo. id. 88 Cebrion rubripennis. 5 2 112 Cébrion suturai. id. id. Célèbes (Observations zoologiques sur l'île). 4 343 Célibe australis. 5 2 263 Célibe brunnipes. id. 264 Célibe cassidoïdes. id. 265 Célibe interrupta. id. 264 Célibe rugosa. id. id. Célibe striato-punctata. id. 266 Célibe sylphoïde. id. 263 Célibe unicarinata. id. 265 Célibe Westwodii. id. 262 Cerambix dorycus. id. 5ig Cerambix Fichteli. id. 520 Cerapterus Macleayi. id. 462 Cercopis de la Peyrouse. id. 617 Cercopis discolore. id. 619 Cercopis xanthorhine. id. 618 Cerf des Moluques, adulte et jeune âge. i i33 Cérites (Observations sur les). 3 ro5 Cérite bigarrée. id. 129 Cérite buire. id. n5 Cérite chenille. id. 1 1 1 Cérite courte. id. 116 Zoologie, t. m. 49 770 TABLE GENERALE Ce rite cuiller. Cérite de Diémen. Cérite de Sydney. Cérite ébène. Cérite galonnée. Cérite lilas, Cérite lisse. Cérite marbrée. Cérite mûre. Cérite noduleuse. Cérite obtuse. Cérite rayée. Cérite renflée. Cérite rubanée. Cérite sillonnée. Cérite télescope. Cérite turritelle. Cérite zonale, variété. Cétoine à pattes 'jaunes. Cétoine atro-punctata. Cétoine Australasiae. Cétoine Brownii. Cétoine brunnipes. Cétoine circumcincta. Cétoine frontalis. Cétoine gymnopleura. Cétoine Hookerii. Cétoine papoua. Cétoine Fhilipsii. Cétoine punctata. Cétoine speculifera. Cétoine taciturna. Cétosie chrysonoé. Cétosie cydippe. Cétosie de Lamarck. Cétosie obscura. 3 122 id. 128 id. l3l id. 123 id. n3 id. i34 id. 106 id. 109 id. 118 id. 112 id. 126 id. 1 10 id. i3o id. Il9 id. 121 id. 125 id. l32 id. i33 5 2 225 id. 220 id. 2l8 id. 221 id. 228 id. 222 id. 219 id. id. id. 221 id. 224 id. 227 id. 220 id. 226 id. 224 5 i I IO id. IO9 id. I IO id. III DES MATIERES. 771 Chélonie à côtes. Chélonie blessée. Cliélonie fui via. Chélonie marginée. Cherras infanstus. Cherrus iodimère. Cherrus nanus. Cherrus opatrinus. Cherrus plébéien. Chevêche bariolée. Chevêche de la Nouvelle-Zélande. Chevêche pointillée. Chlaenius australis. Chrvptorynchus apicalis. Chryptorynchus australis. Chrvptorynchus coroses. Chryptorynchus dromedarius. Chryptorynchus ephippiger. Chryptorynchus fuliginosus. Chryptorynchus lithodermus. Chryptorynchus mangifer. Chryptorynchus monachus. Chryptorynchus teter. Chrysobolus fulgidipennis. Chrysolopus spectabilis. Chrvsomela carbonata. Chrysomela Curtisii. Chrysomela Macleayi. Chrysomela maculicollis. Chrysomela nitidipennis. Chrysomela oceania. Chrysomela ruficeps. Chrysomela saphyrus Chrvsomela trilineata. 5 i 9.1 3 id. 21 4 id. id. id. 2l5 5 2 338 id. 339 id. 342 id. 34i id. 339 ï 166 i 168 i i65 5 ï 3i id. 433 id. 43i id. id. id. 428 id. 429 id. 43i id. 428 id. 429 id. 43o id. 43a id. 267 id. 352 id. 58o id. 577 id. id. id. 578 id. 579 id. 58o id. 578 id. 579 id. 58o + 772 TABLE GÉNÉRALE Cicindèle decemguttata, Cicindèle Durvillaei. Cicindèle fulvipes. Cicindèle funéraire. Cicindèle guttula. Cicindèle héros. Cicindèle Latreilliana Cicindèle tetragramma. Cicindèle tuberculata. Cicindèle upsilon. Cigale chlorogastre. Cigale de deux couleurs. Cigale de Dorey. Cigale de la Zélande. Cigale didyme. Cigale téphrogastre, Cistella morio. Cistella pilosula., Clavulaire verte. Clavulaire violette, Cléodore alêne. Cléodore cuspidée. Cléodore pyramidale Cleogonus rubicollis, Clerus australis. Clerus fasciculatus, Clio pyramidale. Clytus albus. Clytus annularis. Clytus attenuatus. Clytus glaucinus. Clytus sexmaculatus. Clytus thoracicus, 5 2 3 id. id. id. 6 id. 4 id. 9 id. i id. i id. G id. id. id. 8 id. 614 id. 6i3 id. 609 id. 611 id. 6*5 id. 610 id. 285 id. id. 4 260 id. 262 i 382 id. 384 id. 386 5 2 442 id. 142 id. id. a 37i 5 2 485 id. 485 id. 485 id. 483 id. 482 id. id. DES MATIÈRES. 773 Cneorinus impressipennis. 5 2 35o Cneorinus stigmatipennis. ici. 349 Coccinelles décrites par Fabricius. Coccinella arcuata. Coccinella Australasiae. Coccinella biannulata. Coccinella chalybea. Coccinella cincta. Coccinella conformis. Coccinella contempta. Coccinella de Dorey. Coccinella de Tonga. Coccinella endomycina. Coccinella furcifera. Coccinella haematomelas. Coccinella hsemorrboa. Coccinella Laperousii. Coccinella lunata. Coccinella macularis. Coccinella nummularis. Coccinella octonotata. Coccinella panter. Coccinella patruelis. Coccinella pteromelas. Coccinella signatipennis. Coccinella strigula. Coccinella undecimvariolata. Coccinella vigintisexpunctata, Cocytie de d'Urville. Caerigidion horrens. Cœlidia marginata. Colaspis australis. Colaspis corinthius. Colaspis epichloris. Colaspis raripes. id. 606 id. 591 id. 593 id. 594 id. 595 id. 602 id. 604 id. 592 id. 597 id. 595 id. 6o3 id. 602 id. 598 id. 599 id. 589 id. 592 id. 604 id. 594 id. 6o3 id. 596 id. 600 id. 599 id. 593 id. 601 id. 591 id. 5go 5 1 190 5 2 493 id. 187 id. 583 id. 682 id. id. jd. 58j 774 TABLE GENERALE Colimbetes pacificus. Colobothea picta. Colombe à queue rayée. Colombe à ventre roux, mâle. Colombe de Manado. Colombe mentonnière, femelle. Colombe viti, mâle. Colombelle jaune. Colombelle panthérine. Colombelle rougeâtre. Colombelle rubanée. Cônes (Observations anatomiques sur les). Cône damier. Cône de Banda. Cône drap d'or. Cône hébraïque. Cône jaune? Cône lacté. Cône livide. Cône minime. Cône morsure de puces. Cône navet. Cône piqûre de mouches. Cône radis. Cône strié. Cône tine. Cône tulipe, mâle. Cône vermiculé. Corbule zélandaise. Cornulaires (Observations sur les). Cornulaire multipinnée. Cornulaire verdâtre. Corynetes rufipes. 5 i 5o 5 2 5o7 i 244 id. 245 id. 248 id. 247 id. 246 2 587 id. 586 id. 588 id. 584 3 78 id. 88 id. 86 id. 180 id. 91 id. io3 id. 102 id. 98 id. 84 id. 93 id. 97 id. 94 id. 85 id. 89 id. 83 id. 95 id. 92 id. 5n 4 264 id. id. 5 2 143 DES MATIÈRES. 775 Cossus alitus. Cossus argenté. Cossus labyrinthique. Cossus nébuleux. Cotidia australis. Coucal de Célèbes, femelle. Coucal violet. Crambe à deux bandelettes. Crépidules et Calyptrées (Observations sur les). Crépidule à côtes. Crépidule contournée. Crépidule du Cap. Crépidule maculée. Crépidule tomenteuse. Crocisa lamprosoma. Cryptocephalus aeneipennis. Cryptocephalus australis. Cryptocephalus consors. Cryptocephalus crncicollis. Cryptocephalus globus. Cryptocephalus ha?matodes. Cryptocephalus monochroa. Cryptocephalus rubiginosus. Cryptocephalus speciosus. Cryptochile mélanoptère. Cryptophaga à côtes blanches. Cryptophaga arrosée. Cryptophaga pultanea. Cryptophaga rayée. Cryptophaga rougissante. Cryptostome zonal. Ctimène xanthomélas. 5 i 235 id. 237 id. 236 id. id. id. 208 i 23o id. 229 5 T 264 3 ,17 id. 414 id. 418 id. 424 id. 422 id. 419 5 2 653 id. 588 id. 584 id. 588 id. 585 id. 589 id. 586 id. 585 id. 587 id. id. id. 102 5 i 23o id. 229 id. 23l id. 232 ici. 23l a 221 5 i 202 776 TABLE GENERALE Curculionides de l'Océanie. Cyclostome à bandeau. Cyclostome à tentacules rouges. Cyclostome cannelé. Cyclostome de Carteret. Cyclostome frangé. Cyclostome jaune. Cyclostome multilabre. Cyclostome papoua. Cyllo Amable. Cyllo Constantia. Cyllo Léda. Cymbulie de Norfolk. Cymbulie ovule. Cymbulie ponctuée. Cymbulie rayonnée. Cymindis australis. Cynocéphale nègre, mâle. Cypra délicate. Cyrène cyprinoïde. Cyrène de Vanikoro. Cyrène oblongue. Cyrestis acilie. Cyrestis thioneus. 45 1 2 !9X id. 189 id. 186 id. 182 id. 188 id. 180 id. i83 id. i85 5 1 140 id. 141 id. 142 2 376 id. 373 id. 377 id. 375 5 2 16 1 67 5 1 201 3 5i3 id. 5i5 id. 517 5 1 117 id. id. D. Damias dichroa. Damias élégante. Damias melanontha. 5 1 260 id. 25g id. 260 DES MATIERES. 777 Damis caritus. Dainis de Séba. Damis cpicoritus. Danaïde cléothère. Danaïde cousine. Danaïde juventa. Danaïde méganire. Dasynoctus Dejeani. Dasypogon de Dorey. Dasytes minutus. Dauphin de la Nouvelle-Zélande, femelle. Dauphin obscur, variété. Dauphinule laciniée. Dédale de Maurice. Deisephylla de Arden. Deisephylla eras. Deisephylla Oldenlandiae. Deisephylla truie. Dendrophillie rougeâtre. Dermestes australis. Dermestes cadavericus. Diacope deux raies. Diadema alimena. Diadema lasinassa. Diadema pipleis. Diagramme ponctué. Dicheros plagiatus. Dictyoptera de deux couleurs, 5 i 68 id. id. id. id. id. 102 id. io3 id. io5 id. 104 5 2 166 id. 662 id. i37 i i49 id. i5o 3 278 4 299 5 i i83 id. i85 id. 184 id. i65 4 i97 5 2 146 id. 147 3 644 5 i i36 id. i35 id. i36 3 699 5 2 217 id. 123 5 2 201 id. 2o3 id. 205 id. 20I id. id. id. 204 id. 200 id. 204 778 TABLE GENERALE Diémeu (Observations zoologiques sur l'île de). 4 3 26 Diphucepha acanthopus. Diphucepha foveolata. Diphucepha fulgida. Diphucepha lineata. Diphucepha lineatocollis. Diphucepha rugosa. Diphucepha sericea. Diphucepha smaragdula. Diphydes (Famille de Zoophytes). 4 81 Diphye abyla. Diphye à cinq dents. Diphye Bory. Diphye calpé. Diphye capuchon. Diphye cuboïde. Diphye cucubale. Diphye de Bass. Diphye de Praya. Diphye douteuse. Diphye ennéagone. Diphye hispide. Diphye nacelle. Diphye tétragone. Diphye tronquée. Distochocera ferruginosa. Distochocera maculicollis. Distome élégant. Distome violet. Ditiscus flavocinctus. Donace australe. Donace cardioïde. id. 87 id. 102 id. 83 id. 89 id. 92 id. 98 id. 94 id. 91 id. 106 id. 104 id. 100 id. io3 id. 95 id. 101 id. 97 5 2 467 id. id. 3 622 id. 623 5 2 49 3 493 id. 495 DES MATIERES. 779 Doris à bords noirs. Doris bordée. Doris carénée. Doris de Maurice. Doris élégante. Doris enfumée. Doris éolide. Doris flammulée. Doris galonnée. Doris limacine. Doris magnifique. Doris orangée. Doris ponctuée. Doris réticulée. Doris saignante. Doris sale. Doris scabre. Doris tachetée. Doris tuberculeuse. Doris veinée. Doris violacée. Driophtorus crenatus. Drongo à gros bec. Dugong des Indes, mâle. Dyctis agondas. Dysdercus en sautoir. Dysdercus océanique. Dysdercus pyrochroa. E. Eburne canaliculéc. 2 458 Echidné soyeux, mâle. 1 118 1 23 1 id. a55 id. 254 id. 269 id. 273 id. 267 id. 263 id. 2Ô7 id. 268 id. 252 id. 27O id. a65 id. 262 id. 272 id. 260 id. 266 id. 258 id. 249 id. 248 id. 274 id. 264 5 2 45o 1 184 1 i43 5 1 i38 5 2 640 id. 641 id. 642 780 TABLE GENERALE Elater Australasiae. Elater australis. Elater caliginosus. Elater cinnamomeus. Elater Goryi. Elater histrio. Elater Hunterii. Elater modestus. Elater scapularis. Elater sydneyanus. Elephastomus proboscideus. Elytrurus cinctus. Elytrurus Laperousii. Émarginule australe. Émarginule de Panhi. Émarginule deVanikoro. Émarginule élargie. Émarginule parmophoïde. Émarginule rugueuse. Émarginule striatule. Emesio leosida. Engis australis. Engis episcapha. Éolide annelée. Éolide longue queue. Epilampus chalybeatus. Eubagis arthémon . Eucèle rose. Euclore lucidula. Euinolpe cyanellus. Eupholus Cuvieri. 5 2 104 id. 108 id. io5 id. 106 id. 109 id. io5 id. 107 id. 108 id. 104 id. 109 id. i56 id. 401 id. 400 3 328 id. 327 id. 334 id. 33o id. 325 id. 33i id. 322 5 i 65 5 2 146 id. 146 i 287 id. 288 id. 270 5 i 70 3 624 5 2 187 id. 583 id. 363 DES MATIERES, 781 Eupholus mirabilis. Eupholus Schœnherri. Euplea aglicida. Euplea alcathoé. Euplea aurope. Euplea callithoé. Euplea de Duponchel. Euplea de Herbst. Euplea de Laperouse. Euplea de Treytschke. Euplea eleutho. Euplea eunice. Euplea hisme. Euplea melira. Eurycanthe horrible. Eurymèle de Lesson. Eurynchus aeanthopterus. Eurynchus levior. Eurynchus muricatus. Eurynchus scabrior. 5 2 364 id. 365 5 i 96 id. 99 id. 100 id. 93 id. 97 id. 95 id. 97 id. 98 id. 100 id. 94 id. 95 id. 98 5 2 647 id. 620 id. 3o8 id. 307 id. 3o8 id. 3o6 F. Fauvette igata. Féronie Kingii. Fissurelle Praya. Fissurelle de Tonga. Flate de Dorey. Flate io. Fongie actinie. Fongie à gros tentacules. I 201 5 2 36 3 335 id. 336 5 2 621 id. id. 4 180 id. 182 Fucole rouge (Nouveau genre de Mollusques). 2 32 1 782 TABLE GENERALE Fuseau austral , avec son anatomie. Fuseau à queue. Fuseau bandelette. Fuseau de la Nouvelle-Zélande. Fuseau dilaté. Fuseau filamenteux. Fuseau polygonal. Fuseau quenouille. Fuseau rayé. Fuseau robe de Perse. 49^ id. 5o3 id. 5o4 id. 5oo id. 498 id. 5o8 ad. 5io id. 5o6 id. 5oi id. 5n Galbe marmorata. Galéolaire austral. Galéolaire à quatre dents. Galleruca argentula. Galleruca azuripennis. Galleruca basimarginata. Galleruca chlorida. Galleruca cyanoptera. Galleruca dorsalis. Galleruca flaveola. Galleruca haemorrhoïdalis. Galleruca hilaris. Galleruca humeralis. Galleruca lebiœformis. Galleruca luteicollis. Galleruca lurida. Galleruca melanoptera. Galleruca melanurus. Galleruca nigrivestis. Galleruca pulchra. Galleruca psitlacina. Galleruca punctata. Galleruca relicta. 101 4 42 id. 45 5 2 547 id. 55a id. 558 id. 55o id. 547 id. 554 id. 558 id. 55o id. 555 id. 55i id. 553 id. 56o id. 557 id. 549 id. 548 id. id. id. 552 id. 554 id. 556 id. id. DES MATIERES. 783 Galleruca scutellata. Galleruca sexsignata. Galleruca subsulcata. Galleruca suturalis. Galleruca vicina. Galleruca viridipennis. Gastrodus australis. Géobène Australasiae. Geonemus arrogans. Geonemus bidentatus. Geonemus striato-punctatus. Girelle à baudrier. Gi relie à dorsale rayée. Girelle à dos rose. Girelle à front bombé. Girelle à queue tachetée. Girelle bordée. Girelle de l'Ascension. Girelle de Vanikoro. Girelle trimaculée. Glaucope cendré, mâle. Glaucopis de Bourou. Glaucopis irius. Glaucopis isis. Glaucus de Forster. Gnome affinis. Gnome antilope. Gnome girafe. Gnome longicollis. Gnome suturalis. Gobe-mouche aux ailes d'or, mâle. Gobe-mouche à bande. 5 2 558 id. 55i id. 556 id. id. id. 559 id. id. 5 2 394 id. 46 id. 358 id. 36i ul. 36o 3 711 id. 7i3 id. 700 id. 707 id. 710 id. 712 id. 706 id. 704 id. 7o5 i 5 217 id. i94 id. 192 id. i93 i 279 5 2 509 id. 5o8 id. id. id. 5og id. 5 10 i 177 id. i73 784 TABLE GENERALE Gobe-mouche à gorge blanche. Gobe-mouche à gros bec. Gobe-mouche de Manado. Gobe-mouche géorgien. Gobe-mouche platyrhynque, mâle. 176 id. 172 id. 174 id. 175 id. 178 Gomphose bleu. Goniopore pédoncule. 7i5 353 Gonipterus Gonipterus Gonipterus Gonipterus Gonipterus Gonipterus Gonipterus Gonipterus Gonipterus excavatus. fasciatus. gibberus. lepidoptus. notographus. reticulatus. scabrosus. scutellatus. suturalis. Grimpereau hétéroclite, femelle. Guam (Observations zoologiques sur cette île). Gyrinus oblongus. Gyrinus striatus. Gyrinus striolatus. Gyrinus venator. 5 2 327 id. 33o id. 3a4 id. 323 id. 326 id. id. id. 328 id. 322 id. 325 1 223 4 353 5 2 52 id. 53 id. 5i id. 52 H. Haliotide blanchâtre. 3n Hamadryade asaricus. Hamadryade zoïle. Harpale aereus. Harpale australis. 5 1 92 id. 91 5 2 42 id. 43 DES MATIERES. 785 Harpale Australasiae. Harpale Goryi. Harpale lucidicollis. Harpale marginepunctatus. Harpale melanarius. Harpale mœstus. Harpale pulcher. Harpe alongée. Harpe ventrue, avec son anatomie. Harpie du Bancksia. Hasis agorius. Hasis Mars. Hasis militaris. 5 2 44 id. 46 id. 4i id. 45 id. 40 id. 4» id. id i 620 id. 611 5 r 238 5 1 204 id. 2o5 id. 2o3 Hécatée à fenêtres. Helaeus Brownii. Helaeus ovatus. Helaeus perforatus. Helaeus Peronii. Helaeus piceus. Hélice alfour. Hélice à fines raies. Hélice aplatie. Hélice bossue. Hélice cadran. Hélice coniforme. Hélice de Carteret. Hélice de Dufresne. Hélice de Jervis. Hélice de la Nouvelle-Irlande. Hélice de Sainte-Hélène. Hélice de Tonga. Hélice deVauikoro. Hélice excluse. Zoologie, t. m. id. 171 5 2 262 id. 260 id. 261 id. 259 id. 262 2 9J id. 101 id. 123 id. n3 id. i3i id. io5 id. "7 id. 118 id. 12G id. 124 id. 1 1 1 id. i3o id. n5 id. 127 5o 786 TABLE GENERALE Hélice géorgienne. Hélice granulée. Hélice mamillaire. Hélice melon. Hélice papoua. Hélice pauvre. Hélice petit clou. Hélice pointue. Hélice senestre. Hélice transparente Hélice trochoïde. Hélice trois lignes. Hélice zonaire. Hélicine flammée. Hélicme rubanée. Héliopore bleu. Helops à corselet sillonné, Helops caerulescens Helops rufipes. Hépiale lignivore id. 234 Hesperia flavo-vittata. Hesperia papyria. Heterocelis Schrceteri, Hippobosque altérée. id. 667 Hipponice (Considérations sur ce genre Hipponice australe. Hipponice feuilletée. Hipponice pointue. Hipponice suturale. Hipporinus bullifère. Hipporinus clavus. Hipporinus Duponti. 1 129 id. 95 id. 93 id. 109 id. 9^ id. 122 id. i33 id. 98 id. T20 id. I03 id. IOO id. IO7 id. I04 id. I93 id. 194 4 252 5 2 268 id. 269 id. id. id. i65 id. 166 id. 25 3 43o id. 434 id. 439 id. 43? id. 44o h 2 332 id. 334 id. 333 DES MATIERES. 787 Hipporinus nigrospinosus. Hipporinus tribulus. Hirondelle à bandeau. Hirondelle à gorge rayée. Hirondelle de Vanikoro, femelle. Hispe speciosa. 5 2 535 5 2 335 id. 33 1 I 204 id. 2o5 id. 206 Hister australis. id. 148 Hister cyaneus. id. i47 Hister speciosus. id. 148 Holocentre argenté. 3 676 Holocentre double tache. id. 679 Holocentre operculaire. id. 676 Holocentre lion. id. 678 Holothuries. 4 108 Holothurie à raies blanches. id. l32 Holothurie ananas , avec son anatomie. id. 1 12 Holothurie bandelette. id. T32 Holothurie de Guam. id. i37 Holothurie de Maurice. id. i38 Holothurie épineuse. id. 118 Holothurie fasciée. id. ï33 Holothurie fauve. id. i35 Holothurie flammée. id. "7 Holothurie jaune. id. i3o Holothurie linéolée. id. i37 Holothurie lucifuge. id. i34 Holothurie miliaire. id. i37 Holothurie monotuberculée. id. i3i Holothurie ophidienne. id. r34 Holothurie orangée. id. 120 Holothurie pentagone. id. i35 Holothurie terre de Sienne. id. i36 Holothurie tuberculeuse. id. [3.1 5o. 788 TABLE GÉNÉRALE Homme (de l'). Houlettes (Détails sur les). Houlette spondiloïde. Huître épineuse. H va des indra. Hyades jaïrus. Hyale à trois pointes. Hyale longirostre. Hydrobius inelanocephalus. Hydrophilus ruficornis. Hyperomale virescente. Hypoderme des Moluques. Idéa aza. 5 i 106 Idéa de d'Urville. id. 107 Ile-de-France (Observations zoolog. sur I'). 4 35y Insectes. 5 1 5 Insectes de l'océan Pacifique (Géographie des). id. 5 Introduction. 1 1 J. Janthines (Observations sur les). 1 il^i Jervis (Observations zoologiques sur la baie), 4 3a3 3 447 id. id. id. 455 5 r i58 id. ,57 2 3i8 id. 38o 5 2 i5o id. 25l id. 649 1 86 K. Kanguroo à queue courte, femelle. 1 114 Kanguroo d'Aroé, mâle. 1 116 DES MATIÈRES. 789 Labre large-raie. 3 701 Labre perdition id. 702 Lagostomus australis. 5 2 248 Lagria affinis. Lagria castanea. Lagria lontncollis. • Lagria pulchella. Lagria rufescens. Lagria tomentosa. Lamie à 8 taches. Lamie fasciolée. Lamie fulverulens. Lamie granulosa. Lamie Hercules. Lamie hétéromorphe. Lamie holotephra. Lamie obliqua. Lamie petroryza. Lamie porphyrea. Lamie très- ponctuée. Lamie vermiculée. Lamprima senea. Lamprima fulgida. Lampyris anticae. Lampyris apicalis. Lampyris australis. Lampvris exigua. Lampyris flavescens. Lampyris hœmorrhoïdalis. id. 286 îd. 288 id. 287 id. 288 id. 286 id. 287 id. 496 id. 5o3 id. 5oi id. 499 id. 495 id. 5o5 id. 498 id. 5oo id. 5og id. 5oi id. 5o4 id. 5oo id. 228 id. 23l id. 128 id. 127 id. 125 id. id. id. 128 id. 12 S 790 TABLE GENERALE Lampyris incerta. Lampyris marginepennis. Lampyris ruficollis. Lampyris serraticornis. Lampyris striata. Lampyris tricolor. Langurie thoracica. Laphria caerulea. Laphria colorée. Lasiocampe à bec, Lébie corticalis. Lébie posticalis. Léma bicolora. Léma cyanestis. Léma doryca. Léma onalgica/ Léma quadrisignata. Leptocère graphique. Leptorynchus angustatus Leptosome Agagles. Leptosome annelé. Leptosome Artémise. Leptosome baulus. Leptosome ères. Leptosomus acuminatus. Lexias eropus. Libellule de Manado. Limace bitentacidée. Limace de l'Ascension Limace diapliane. 5 2 124 id. 126 id. 128 id. 124 id. 129 id. 129 id. 608 id. 660 id. 66 1 128 5 2 18 id. *9 id. 53i id. 533 id. id. id. 535 id. 534 id. 5n id. 3i8 5 1 I98 id. J97 id. *99 id. 200 id. 198 5 2 35j 5 1 125 id. 65 j 2 148 id. 145 id. 146 DES MATIÈRES. Lime enflée. Lime linguatule. Lîménite de Brébisson. Liménite de Praslin. Liménite inelaleuea. Liménite semblable. Liménite vénilie. Liparetus convexus. Liparetus decipennis. Liparis Alphea. Liparis jaune. Liparis tibiale. Liparis usée. Liparis vitulina. Litbodome lisse. Litbosie bicolore. Litbosie délia. Litbosie lydienne. Lithosie plana. Lithosie replana. Littorine (Observations sur le genre \ Littorine angulifère. Littorine ceinte. Littorine de Diémen. Littorine de Sydney. Littorine miliaire. Lixus australis. Lixus clavipes. Lixus farinosus. Lixus lineola. Lixus octolineatus. Lobophvllie anguleuse. 3 in id. 45^ 5 ! l3i id. i3i id. id. id. i33 id. id. 5 2 209 id. id. 5 i 218 id. 219 id. 217 id. 218 id. 217 454 5 1 21 1 id. 209 id. 211 id. 209 id. 210 2 472 id. 474 id. 481 id. 479 id. 477 id. 484 5 2 4o4 id. 4o5 id. 406 id. 4o5 id. 407 4 ">^ 7(.)2 TABLE GENERALE Lobophyllie orangée. Localités zoologiques. Lœmosacus australis. Longicornes (voyez page 5a3 et suivantes). Loriot strié, mâle. Lucane caneroïdes. Lucane chélifère. Lucane curvicornis. Lucane métallique. Lucane titan. Lu traire sabre. Lycaena Apelles. Lycaena byzos. Lycaena catochlorys. Lycaena cylindre. Lycaena damaetes. Lycaena Damaeus. Lycaena de Duponchel. Lycaena de Hùbner. Lycaena Dion. Lycaena Duméril. Lycaena Dyonisius. Lycaena crimes. Lycaena isarchus. Lycaena labradus. Lycaena lacturnus. Lycaena narcissus. Lycus atratus. Lycus australis. Lycus cinctus. Lycus collaris 4 i95 4 307 5 2 4^6 id. 5a3 1 195 5 2 234 id. a35 id. id. id. a36 id. 237 545 5 1 n id. 81 id. 78 id. ici. id. 85 id. 86 id. 82 id. 80 id. 83 id. 81 id. 82 id. 84 id. id. id. 85 id. 77 id. 79 5 2 120 id. ll9 id. 120 id id. DES MATIÈRES. 793 Lycus crocicollis. Lycns de Dorey. Lycus ephippiper. Lycus formosus. Lycus funestus. Lycus ochraceus. Lycus pallidus. Lycus parallelus. Lycus rufipennis. Lycus thoracicus. Lygaeus pacificus. Lymnée verte. id. d. d. d. d. id. id. id. 116 118 id. 116 117 122 121 114 117 n5 id. 63g 204 M. Macroglosse alcedo. Macroglosse hirondelle. Macrotops australis. Macrotops Lottini. Macrotops mœsta. Macrotops praeusta. Macro tops rufipennis. Mactre alongée. Mactre soyeuse. Madrépores. Madrépore abrotanoïde. Madrépore plantain. Madrépore pocillifère. Madrépore prolifère. Maigre du Cap. Malacanthe rave. 5 1 188 id. id. 5 2 211 id. 212 id. 212 id. 210 id. id. 3 5i8 id. 5ig 4 229 id. 233 id. 234 id. 236 id. 235 3 697 id. 7«7 794 TABLE GENERALE Mallodon australis. 5 i 4^5 Malouines (Observations zoologiques sur les). 4 3i5 Mammifères (Considérations sur les). Mammifères (Description des). Mamillifère cerclée. Mamillifère de Vanikoro. Mamillifère fauve. Mamillifère jaune. Mamillifère verte. Mamillifère verte et brune. Méandrine cérébriforme. Méandrine sinueuse. Mecopus trilineatus. Médusaires. Megamerus prionesthis. Mégapode à pieds rouges, jeune âge. Mégvmène dentée. Mégymène voisine. Mélachère bellula. Mélachère heterocerus. Mélanies (Observations sur les). Mélanie à cordelette. Mélanie à côtes. Mélanie de Célèbes. Mélanie des Moluques. Mélanie des Papous. Mélanie épineuse. Mélanie érythrostome. I bo id. 67 4 169 id. 174 id. i73 id. 172 id. 170 id. 171 id. 224 id. 227 5 i 441 4 293 5 2 53o i 239 5 2 63a id. 633 5 2 i35 id. i36 3 l/|0 id. i58 id. i55 id. l52 id. i5i id. i57 id. i45 id. 148 3 i49 id. l/,I id. 147 id. i5g id. 143 id. i54 DES MATIÈRES. 795 Melanie granifère. Mélanie rayée. Mélanic spinuleuse. Mélanie tirouri. Mélanie troncatule. Mélanie uniforme. Mélitée de Gabert. 5 1 ni Melolonthe chloratica. Melolonthe cicatricosa. Melolonthe de l'Astrolabe. Melolonthe monticola. Melolonthe obesa. Melolonthe suturalis. Melolonthe sylvicola. Merle de Vanikoro , femelle. Mérou boëlang. Mérou de Gaimard. Merou mille-étoiles. Mérou moucheté. Mésange de la Nouvelle-Zélande. 1 210 Mésodesme de Schemnitz. Mésodesme de Diémen. Mésodesme striée. 5 2 197 id. id. id. i94 id. 196 id. 193 id. i95 id. 196 1 !88 3 657 id. 656 id. 653 id. 654 3 5o4 id. 507 id. 5o8 id. 665 id. 666 Mésoprion dondiava. Mésoprion porte-anneau. Micronyx chlorophyllus. 5 1 188 Minetra nodrica. Mineti-a sylvia. Mitre (Anatomie du genre:. Mitre buccinee. 5 1 126 id. 127 2 633 id. 653 796 TABLE GÉNÉRALE Mitre conovule. Mitre de Vanikoro. Mitre épiscopale , femelle. Mitre flammée. Mitre fraise. Mitre jaune. Mitre marbrée. Mitre noire. Mitre noire et blanche. Mitre petit-taon. Mitre rétuse. Mitre ridée. Mitre rôtie. Mitre rôtie, variété B. Mitre stygmataire. Mitre zébrée. Mitre zonale. Mœchidius spurius. Mollusques (Observations générales sur les). Mollusques céphalés. Molorechus cingulatus. Molorechus ferrugineu; Monochamus australis. Montevideo (Observations zoologiques sur). Montipore verruqueux. Mordella australis. Mordella decemguttata. Mordella de d'Urville. Mordella Lottini. Mordella mixta. Mordella tomentosa. id. 649 id. 634 id. 659 id. 660 id. 65o id. 647 id. 644 id. 657 id. 65a id. 645 id. 641 id. 638 id. 640 id. 642 id. 643 id. 654 5 2 56 2 7 id. 61 5 2 487 id. id. id. 488 4 3i4 id. 247 5 2 289 id. id. id. 291 id. id. id. 290 id. id. Mouche australe. id. 669 DES MATIERES. 797 Moucherolle à longues soies, mâle. Moucherolle noir et blanc, femelle. Moule polyodonte. Moyens de conserver les objets de zoologie sur les navires. Mvllocerus australis. Myllorinus bicaudatus. Mynes de Geoffroy. Mynes eleucis. Myripristis hexagone. Myrmacicelus bislriatus. Kl 181 180 46a 367 5 2 367 id. 418 5 1 i3o id. 129 3 674 5 2 321 N. Naemathopus albithorax. Natice (Observations sur le genre}. Natice bouche-noire. Natice costulée. Natice mélanostomoïde. Natice ombiliquée. Natice petite bouche. Natice plombée. Natice plurisériale. Natice zélandaise. 5 2 635 2 225 id. 228 id. 235 id. 229 id. 234 id. 232 id. 23l id. 236 id. a35 Navicelle elliptique (Détails anatomiques sur la). 3 202 Nec.rodes lacrymosa. 5 2 i44 Nérites (Observations anatomiques sur les). 3 177 Nérite albicille. id. 182 Nérite auriculée. ia- *9& 798 TABLE GENERALE Nérite Nérite Nérite Nérite Nérite Nérite Nérite Nérite Nérite Nérite Nérite Nérite commune. courte-épine. de Dorey. de Guam. de l'Ascension. plissée. polie. ponctuée. pulligère. réticulée. strigillée. versicolore. Noctuelle enfumée. Notoxus cribripennis. Notoxus porcatus. Notoxus porte-selle. Notoxus punctomelas. Notoxus violaceus. Nouvelle-Guinée (Observations zoolog. sur la^ Nouvelle-Hollande (Observât, zoolog. sur la). Nouvelle-Irlande (Observations zoolog. sur la). id. 33v Nouvelle-Zélande (Observations zoolog. sur la). id. 328 Nucule australe. 3 471 Nyctozoïlus obesus. 5 2 249 Nymphalis herminia. 5 1 124 3 iq5 id. 200 id. 190 id. *9l id. i83 id. 188 id. 189 id. i85 id. 192 id. i94 id. x97 id. 186 5 1 248 5 2 140 id. 141 id. i3g id. i38 id. 141 4 338 id. 3i6 DES MATIERES. 799 o. Odynerus bizounée. OEdemera australis. OEdemera bivittata. OEdemera brevicornis. OEdemera Forsteri. OEdemera livida. OEdemera luctuosa. OEdemera substriata. 658 id. 295 id. 294 id. 295 id. 293 id. 294 id. 295 id. 296 Oïkopleure bifurquée. Oiseaux (Considérations générales sur les) Oiseaux de mer et de rivage. Oiseaux (Description des). Olives (Observations sur les). Olive élégante. Olive érythrostome. Olive maure. Olive sanguinolente. Olive textiline. Omalosoma cyano-cinctum, Omalosoma Vigorsii. Onchidie cendrée. Onchidie découpée. Onchidie de Tonga. Onchidie noirâtre. Onchidie patelloïde. Onchidie piquetée. 3o4 I i53 id. 162 id. i65 3 3 id. 10 id. 8 id. i3 id. 1 1 id. 14 5 2 37 id. id. 2 661 id. 211 id. 210 id. 214 id. 212 id. 2l5 Onitis corydon. i54 5 2 i53 id. id. id. i54 2 84 5 2 3o id. a5i id. a52 id. id. id. id. 5 i 245 id. 244 id. 35 id. 34 800 TABLE GENERALE Ontophagus capella. Ontophagus macrocephalus. Ontophagus rugosus. Onychoteuthe armé. Oodes australis. Opatre austral. Opatre complanatum. Opatre laevigatum. Opatre seriatum. Ophidères Prince. Ophiusa propitia. Ornithoptères Amphimédon. Ornithoptères Priam. Ortalis de l'Astrolabe. 5 2 668 Orthorhinus iEthiops. Orthorhinus cylindro-rostris. Orthorhinus longimanus. Oryctes austral. Oryctoderus latitarsis. Orythie incolore. 4 297 Oscabrion (Considérations sur le genre). Oscabrion à côtes étroites. Oscabrion aiguillonné. Oscabrion aiguillonné, variétés A et B. Oscabrion birameux. Oscabrion cannelé. Oscabrion de Garnot. Oscabrion de Maurice. id. 410 id. 408 id. 408 id. i58 id. 160 3 369 id. 398 id. 373 id. id. id. 378 id. 384 id. 401 id. 397 DES MATIERES. 801 Oscabrion fascié. Oscabrion géorgien. Oscabrion glauque. Oscabrion guilloché. Oscabrion lamelleux. Oscabrion marron. Oscabrion monticulaire. Oscabrion oculé. Oscabrion parqueté. Oscabrion peau-de-serpent. Oscabrion pirogue. Oscabrion pirogue, variétés A, B, C, D, E. Oscabrion sillonné. Oscabrion tulipe. Oscabrion vert. Oscabrion violet. Oscabrion zélandais. Otarie australe , mâle. Otarie cendrée, femelle. Otiorencbus australis. Otiorenchus lateralis. Otiorencbus iepidus. Otiorenchus luctuosus. Otiorenchus melancolicus. Otiorenchus mutilatus. Ovule anguleuse. Ovule à verrues. Ovule des Moluques. 3 /,o8 id. 3?9 id. 376 id. 393 id. 385 id. 387 id. /}o6 id. /4io id. 396 id. 38i id. 3go id. 3gi id.' 385 id. 387 id. 385 id. 4o3 id. 400 i 89 id. 95 5 i 398 id. 395 id. 397 id. 396 id. id. id. 395 3 5i id. 53 id. 5o Pachycelia sulcicornis. 5 1 ihfi Pachyrynchus aeneus. id. 347 Zoologie, t. m. 5i / 3 170 id. 175 id. 174 id. i73 5 i 26 id. 27 id. id. id. 29 3 537 5 2 666 802 TABLE GÉNÉRALE Paludine à côtes. Paludine buccinoïde. Paludine noire. Paludine ventrue. Pamborus alternans. Pamborus Guerinii. Pamborus morbilosusv Panacée australis. Pandore striée. Pangonie lasiophtalme, Panopée zélandaise. 3 547 Papillon aganippe. Papillon amanga. Papillon ambrax. Papillon antinovis. Papillon aruna. Papillon axion. Papillon bagoa. Papillon bajura. Papillon cirrba. Papillon clytie. Papillon cressida. Papillon égée. Papillon endora. Papillon érechtée. Papillon eumelis. Papillon gabia. Papillon harmonide. Papillon harpalys. Papillon ilioneus. Papillon iobé. Papillon Macleay. Papillon înysis. 5 1 54 id. 39 id. 40 id. 43 id. 48 id. 41 id. 49 id. 48 id. 58 id. 54 id. 45 id- 38 id. 55 id- 38 id. 5o id. 49 id. 45 id. 5î id. 42 id. 57 id. 42 id. 55 DES MATIERES. 803 Papillon nigrina. Papillon nysa. Papillon ornicnus. Papillon périmale. Papillon phestus. Papillon phillvra. Papillon piéride ada. Papillon piéride ccelestina. Papillon plexaris. Papillon sarpedon. Papillon sévère. Papillon teutonia. Papillon théodicée. Parmena rugosula. Parmophore et son anatomie. Parmophore austral. Parmophore bombé. Parmophore imbriqué. Paropis aegrota. Paropis atomaria. Paropis cassidoïdes. Paropis chlorotica. Paropis croceta. Paropis geniculata. Paropis granulosa. Paropis hectica. Paropis immaculata. Paropis litturata. Paropis maculata. Paropis miliaris. Paropis minor. Paropis morbillosa. Paropis obsoleta. Paropis octo-maculata. Paropis punctata. 5 i 5a id. 5o id. 39 id. 56 id. id. id. 47 id. 46 id. id. id. 53 id. 44 id. 43 id. 5i id. id. 5 2 5o6 3 3i4 id. 321 id. 322 id. 323 5 2 573 id. 562 id. 570 id. 569 id. 564 id. 567 id. 564 id. 569 id. 565 id. 566 id. id. id. id. id. 572 id. 563 id. 568 id. 572 id. 568 5i* TABLE GÉNÉRALE 804 Paropis punctulata. Paropis ragulosa. Paropis sex-puslulata. Paropis signala. Paropis testacca. Paropis trifasciata. Paropis uslulata. Paropis vicina. Passale austral. Passait; compergus. Passale cornutus. Passale crenistrius. Passale furcicornis. Passale hexaphyllis» Passale Lottinii. Patelle à 9 rayons. Patelle argentée. Patelle bleue» Patelle en bateau. Patelle tlexueuse. Patelle granulaire. Patelle scutellaire. Patelle stellulaire. Patelloïde (Nouveau genre de Mollusques). Patelloïde allongée. Patelloïde cabochon. Patelloïde écailleusc. Patelloïde en cône. Patelloïde flammée. Patelloïde fragile. Patelloïde orbiculaire. Patelloïde ponctuée. Patelloïde rugueuse. Patelloïde septiforme. Patelloïde stellaire. Patelloïde striée. 5 2 572 id. 565 id. 573 id. 57i id. 567 id. 568 id. 57i id. 570 5 2 246 id. »44 id. 242 id. 244 id. 242 id. 241 id. 243 3 346 id. 345 id. 342 id. \ 348 id. 344 id. 34i id. 339 id. 335 id. 349 id. 358 id. 359 id. 36o id. 355 id. 354 id. 35i id . 363 id . 365 id 366 id 362 id 356 id 353 S 2 57 3 443 id. 445 2 392 id. 392 5 2 353 id. 145 id. 629 id. 63o id. 628 DES MATIERES. 805 Peder australis. Peigne bombé. Peigne feuilleté. Pélagie (Nouveau genre de Mollusques). Pélagie blanche. Pelorinus argenteus. Peltis australis. Pentatoma erythraspis. Pentatoma familière. Pentatoma melacanthum. Peramèle de Dorey, mâle. 1 ioo Peritelus lateralis. 5 2 367 Perruche à demi-collier, mâle. Perruche à dos bleu , mâle. Perruche à tête pourpre, mâle. Perruche pygmée, mâle et femelle. Pétoncle à larges côtes. > Pétoncle austral. Pétoncle ovalaire. Phalanger à front concave. Phalangers (Détails anatomiques sur les). Phasianelles (Observations sur les). Phasianelle bulimoïde. Phasianelle ventrue. Philédon à gorge noire, femelle. Pholade globuleuse. Phvllidie noire et blanche. Phyllidie trois-lignes. 1 237 id. 234 id. 235 id. 232 3 466 id. 469 id. 467 1 104 1 I08 3 233 id. 235 id. 237 1 *9l 3 549 2 291 id. 292 2 4o5 id. 407 id. 409 806 TABLE GÉNÉRALE Phylliroé d'Amboine. Phylliroé piqueté. Phylliroé rouge. Phyllode porte-lunettes^ 5 1 ii( Phylocharis aenei-pennis. Phylocharis guttata. Phylocharis Klugii. Phylocharis sinuata. Physe de Tonga. Physe géorgienne. Physogrades. Physsophore australe. Physsophore blanche. Physsophore discoïde. Physsophore intermédiaire. Pie à ventre fauve. Pie-grièche grivelée. Pentadine de Tonga. Pentadine ovalaire. Pirène térébrale. Pisang (Observations zoologiques sur l'île). Pitpit de Western. Placobranche ocellé, var. Planaxe courte. Planaxe décollée. Planaxe noire. Planaxe sillonnée. Planorbe de Tondano. icî- 2°9 5 2 572 id. 575 id. 574 id. 573 2 2û5 id. 207 4 46 id. 57 id. 53 id. 59 id. 56 1 228 id. 257 3 460 id. 459 id. 161 4 342 1 2l5 2 319 id. 488 id. 489 id. 491 id. 486 DES MATIÈRES. 807 Plalicerus foveicornis. Platycéphale brun. Platycéphale de Bass. Platycéphale lisse. Platycéphale ponctué. Platycéphale porte-scie. Platypus australis. Platyrhynque de Vanikoro, mâle. Plectropome à grosses dents. Plectropome à scie. Plectropome rouge et noir. Pleurobranche cornu. Pleurobranche de Péron. Pleurobranche mamelonné. Pleurobranche ponctué. Pleurobranchidie maculée. id. 3oi Pleurotome Jierissé. Pleurotome rosé. Pleurotome tour de Babel, avec son anatomie. Plusie élégante. Pneumoderme de Péron. Pneumoderme laqué. Pneumoderme transparent. Pocillopore corne-de-daim. Podarge ocellé, mâle. Podarge papou. Poissons. Polia peinte. 5 2 23q 3 68l id. 683 id. 684 id. 682 id. 685 îd. 460 i i83 3 660 id. 662 id. 659 2 298 id. 296 id. 294 id. 299 id. 523 id. 524 id. 520 5 1 242 2 388 id. 389 id. 3go 4 244 1 208 id. 207 3 648 5 1 241 808 TABLE GÉNÉRALE Polycline cylindrique. 3 618 Polyphyllie bassin. 4 i85 Popilie noircie. 5 2 igi Porcelaines (Considérations générales et détails anatomiques sur les). Porcelaine anneau. Porcelaine arabique. Porcelaine arlequine. Porcelaine australe. Porcelaine cauris. Porcelaine crible. Porcelaine grenue. Porcelaine isabelle. Porcelaine maure. Porcelaine olivacée. Porcelaine neigeuse. Porcelaine rongée. Porcelaine rougeole. Porcelaine taupe. Porcelaine tête-de-serpent. Porcelaine tigre. Porite conglomérée. 4 249 Port-du-Roi-Georges (Observ. zoolog. sur le). id. 3i8 Port-Jackson (Observations zoologiques sur le). id. 224 Port- Western (Observations zoologiques sur le). id. 32 1 Poulpe cordiforme. Poulpe de Western. Poulpe lunule. Poulpe membraneux. Pourpre arachnoïde. Pourpre armigère, variété. 3 23 3 45 id. 3? id. 3o id. 49 id. 45 id. 4i id. 47 id. 47 id. 35 id. 42 id. 39 id. 3i id. 38 id. 34 id. 33 id. 29 2 87 id. 88 id. $6 id. 89 2 579 id. 556 DES MATIÈRES. 809 Pourpre bouche-violette. Pourpre bourgeonnée. Pourpre de l'Ascension. Pourpre de Sainte-Hélène. Pourpre digitée. Pourpre guirlande. Pourpre hérisson. Pourpre marron-d'Inde, variété. Pourpre monodonte. Pourpre mûre. Pourpre muriquée. Pourpre nassoïde. Pourpre nattée. Pourpre râpe. Pourpre réticulée. Pourpre rugueuse. Pourpre seau. Pourpre striée. Pourpre thiarelle. Pourpre treillissée. Priacanthe à grandes ventrales. Priacanthe macroptère. Promechus seneus. Promechus splendidus. Promecoderus brunnicornis. id. 39 Prostomus australis. Prostomus scutellaris. Prostomus squalidus. Prostomus tenebricosus. Prycnus quiuque-nodosus. Prycnus subtuberculatus. Psammobie de Tonga. Psammobie vitrée. 2 582 id. 568 id. 559 id. 575 id. 578 id. 573 id. id. id. 557 id. 56i id. 58o id. 576 id. 564 id. 552 id. 567 id. 56Ô id. 569 id. 552 id. 562 id. 572 id. 563 3 668 id. 669 5 % 576 id. 575 id. 345 id. 343 id. 3/,4 id. id. id. 336 id. 337 3 539 id. 54o 810 TABLE GENERALE Pterygophorus ceinture. Ptéroïs zèbre. Pyramidelle (Observations sur ce genre). Pyramidelle tachetée. Pyramidelle ventrue. Pyronotus festiva. Pyronotus laeta. Pyronotus refulgens. R. Race jaune de la Nouvelle-Zélande. Race jaune des îles Carolines. Race jaune des îles des Amis. Race jaune des îles Mariannes. Race jaune des îles Sandwich. Race jaune de Ticopia. Race jaune du Grand Océan. Race noire de la Nouvelle-Guinée. Race noire de la Nouvelle-Hollande. Race noire de la Nouvelle-Irlande. Race noire de l'île Van-Diémen. Race noire des îlesViti. Race noire deVanikoro. Race noire du Grand Océan. Races (Différences des deux). Races (Mélange des deux). Races (Influence des localités sur les). Râle de Célèbes , mâle. Rapports de l'Institut sur les travaux zoolog. 5 2 657 3 692 % 177 id. 177 id. i75 5 2 2l3 id. 214 id. id. 1 *9 id. 24 id. 21 id. 27 id. 22 id. 23 id. 18 id. 3o id. 40 id. 33 id. 45 id. 38 id. 34 id. 29 id. 45 id. 49 id. 5o 1 25o id. vi 5 2 643 id. 644 id. 182 id. id. id. id. DES MATIERES. 811 Réduve tuberculée. Réduve de Dorey. Repcimus seneus. Repcimus Brownii. Repcimus manicatus. Rhimbus Goryi. id. 3a Rhinotia nevroptera. Rbinotia venustiventris. Rhipicère femorata. Rhipicère mystacina. Rio -Janeiro (Observations zoologiques sur). Rissoaire striée. Rissonotus nebulosus. Rocher (Anatomie de ce genre). Rocher austral. Rocher fine-épine. Rocher octogone. Rocher palme-de-rosier. Rocher ricinuloïde. Rocher zélandais. Rollier de Durville. 1 220 Roulette de Guam. Roulette linéolée. Roussettes (Observations anatomiques sur les). Roussette de Tonga, femelle. Roussette de Vanikoro, mâle. Rygchie annulifère. id. 3oi id. id. id. m id. id. 4 3l2 2 493 5 2 233 2 526 id. 536 id. 528 id. 53i id. 533 id. 534 id. 529 3 267 id. 264 1 80 id. 74 id. 77 5 % 654 812 TABLE GENERALE Sainte-Hélène (Observations sur l'île). Sandwich (Observations zoolog. sur les îles). Sant-Iago (Observations zoologiques sur l'île). Saperda à ceinture verte. Saperda albo-cincta. Saperda collaris. Saperda cousine. Saperda elongatula. Saperda festiva. Saperda leprosa. Saperda nigrovirens. Saperda vanikorensis. Saperda vittifère. Satyre abiona. Satyre achanta. Satyre arctous. . Satyre cyamites. Satyre dorycus. Satyre esiole. Satyre gelanor. Satyre irius. Satyre manipa. Satyre mehadiva. Satyre niérope. Satyre mineus. Satyre osyris. Satyre phyllérope. Satyre reraulia. Satyre sciva. Satyre singa. 4 3o4 id. 334 4 3l2 5 2 5x3 id. 5i4 id. id. id. 5i8 id. id. id. 5 12 id. 5*7 id. 5i3 id. 5i5 id. 5i6 5 i 144 id. 147 id. i56 id. l52 id. i5i id. i53 id. i45 id. i55 id. i5o id. i5i id. 146 id. i54 id. i55 id. i/,7 id. i5o id. 1A9 id. i45 DES MATIÈRES. 813 Satyre sirius. Satyre terminus. Scarabens atlas. Scarabeus barbarossa. Scarabens curtus. Scarabeus ixion. Scarabeus Juba. Scarabeus latipes. Scarabeus porcellus. Scarabeus truncatus. Scarite rotondipennis. Schi/ognatus Macleayi. Schizonicha Carpentaria?. Scops de Manado, femelle. Scorpène de la Nouvelle-Guinée. Scorpène de l'île Strong. Scutellaire à pieds bleus. Scutellaire de Tonga. Scutellaire pagana. Scyllée de Gliomfoda. Sébaste du Cap. Sèche australe. Sèche deux-lignes. Sèche larges bras. Sèche mamelonnée. Sèche vermiculée. Sénégali oculé. Sépiole linéolée. 5 i 148 id. id. 5 2 162 id. i'65 id. 164 id. i65 id. 162 id. i63 id. 164 id. i65 5 2 21 id. 184 5 2 198 i 170 3 687 id. 688 5 2 622 id. 624 id. 625 2 276 '3 690 2 70 id. 66 id. 68 id. 61 id. 64 21 1 82 814 TABLE GÉNÉRALE Sépioteuthe austral. Sépioteuthe de Dorey. Sépioteuthe de Maurice. Sépioteuthe lunule. Séricesthis cervicina. Séricesthis geminata. Séricesthis nigrolineata. Séricesthis pullata. Séricesthis rufipennis. Sigaret de Tonga, avec son anatomie. Siliquaire australe. Sillago de Bass. 2 1 J id. 72 id. 76 id. 74 5 2 208 id. 206' id. 206 id. 207 id. id. 2 217 3 302 id. 672 id. 671 5 i 73 id. 72 Sillago ponctué. Simœthus Pandu. Simœthus rex. Sipelus granulatus. 5 2 47^ Siphonaire, avec son anatomie. Siphonaire albicante. Siphonaire aplatie. Siphonaire australe. Siphonaire d'Algésiras. Siphonaire de Diémen. Siphonaire de Guam. Siphonaire deVanikoro. Siphonaire denticulée. Siphonaire du Cap. Siphonaire plissée. Siphonaire pointue. Siphonaire ponctuée. Siphonaire verte. Siphonaire zélandaise. 2 223 id. '335 id. 345 id. 329 id. 338 id. 327 id. 343 id. 337 id. 34o id. 33i id. 346 id; 335 id. 341 id. 332 id. 344 I 221 3 5/,3 i 225 5 i 187 5 2 56 id. 55 id. 54 DES MATIERES. 815 Sittèle ponctuée. Solcn blanc. Souïmanga de Madagascar. Sphynx du liseron. Staphylin apicicornis. Staphylin erythrocephalus. Staphylin oculé. Stenocerus Garnotii. id. 298 Stenochorus angustatus. Stenochorus biguttatus. Stenochorus elongatus. Stenochorus lepturoïdes. Stenochorus obscurus. Stenochorus punctatus. Stenochorus rubripes. Stenoderus abreviatus. Stenoderus ceramboïdes. Stéphanomies (Observations sur les). Stéphanomie à vrilles. Stéphanomie foliacée. Stéphanomie hélianthe. Stéphanomie heptacanthe. Stéphanomie hippopode. Stéphanomie imbriquée. Stéphanomie melon. Stéphanomie ruche. Stéphanomie triangulaire. Stéphanus couronné. 5 2 656 Steropes Iacchus. 5 1 169 Steropes ornata. id. 168 Steropes peinte. id. 167 id. 475 id. 478 id. id. id. 479 id. 476 id. 475 id. id. id. 521 id. 522 4 6l id. 79 id. 74 id. 63 id. 73 id. 67 id. 71 id. 65 id. 76 id. 70 816 TABLE GENERALE Stomatelles (Observations sur les). Stomatelle auricule. Stomatelle noire. Stomatelle tachetée. Stourne de la Nouvelle-Zélande. Strombes (Considérations sur les). Strombe aile-de-papillon. Strombe bossu. .Strombe bouche de sang. Strombe de Vanikoro. Strombe fleuri. Strombe grenouille, mâle. Strombe lambis. Strombe oreille-de-Diane. Strombe plissé. Strombe poule. Strombe rubané. Struthiolaire noduleuse, mâle. Synnalaxe grivelée. Synodesus cornutus. Syntomis annelé. 3o4 id. 3o9 id. 307 id. 3o5 190 55 id. 63 id. 66 id. % id. 73 id. 76 id. 65 id. 61 id. 68 id. 70 id. 72 id. 75 /43o 225 5 2 240 5 1 191 Tangara grive, mâle. Tasman (Observations zoolog. dans la baie). Teigne cossuna. Teigne de l'Australasie. Teigne strigatella. Teigne uniponctuée. I 186 4 3^7 5 2 265 id. id. id. 266 id. id. 817 5 i 164 3 5 00 id. 498 id. 497 id. Soi id. 5oî 5 2 a54 id. 255 id. a54 id. 255 DES MATIÈRES. Télesto de Péron. Telline blanche. Telline de Tonga. Telline élargie. Telline lactée. Telline losangée. Ténébrion australis. Ténébrion impressus. Ténébrion nigerrimus. Ténébrion sanguinipennis. Ténériffe (Observations faites à). 4 3i4 Térébratule australe. Térébratule recourbée. Térébratule rouge. Térébratule tachetée. Tessaratoma flavicornis. Teumesisternus bicinctus. Teumesisternus distinctus. Teumesisternus jaspideus. Teumesisternus mirabilis. Teumesisternus oblongus. Teumesisternus septempunctatus. Teumesisternus spinicollis. Teumesisternus tessellatus. Teumesisternus unipunctatus. Teumesisternus vericinctus. Thecla evagoras. Tlierates basalis. Therates fasciata. Tlierates festiva. Therates flavilabris. Therates labiata. Zoologie, t. m. 3 55i id. 554 id. 556 id. 557 5 2 63i id. 475 id. 471 id. 473 id. 468 id. 474 id. 470 id. 472 id. 471 id. id. id. 469 5 1 74 5 2 i3 id. 1 1 id. i3 id. 10 id. 12 52 818 TABLE GENERALE Thriotore rossignol , mâle, i 202 Thymèlc aurida. Thymèle de Feisthamel. Thymèle dichroa. Thymèle dirpha. Thymèle lugubre. Thymèle odix. Thymèle phalos. Thymèle thridas. Thymèle triton. Thynnus austral. Tiloderus spinosus. Timor (Observations zoologiques faites à). Tipuloïde ima. Tipuloïde négligée. Todier à tête blanche, femelle. Tonga-Tabou (Observations zoolog, faites à). Tonnes (Anatomie des). Tonne cassidiforme Tonne pelure d'oignon. Tonne perdrix. Tordeuse australe. Tordeuse bimaculée. Toulon (Observations zoologiques faites à). 4 309 Tragocerus australis. Tragocerus bidentatus. Tragocerus lepidopterus. Traquet à croupion jaune. Traquet à long bec, mâle. 5 1 162 id. i5o. id. 160 id. 162 id. 161 id. 160 id. i63 id. 161 id. 160 5 2 655 id. 4o3 4 349 5 1 196 id. i95 1 227 4 33i 2 6o3 id. 601 id. 600 id. 598 5 1 262 id. 262 5 2 465 id. 466 id. id. 1 198 id. 200 I *99 id. 197 5 2 216 id. i5 3 483 id. 487 id. 485 id. 491 id. 49° id. 488 DES MATIERES. 819 TYaquet grivelé, mâle. Traquct resplendissant, mâle. Trichius Laperonsii. Tricondyla aptera. Tridacnes (Observations sur les). Tridacne faitière. Tridacne géante. Tridaene maculée. Tridacne mutique. Tridacne safranée. Tridacophyllie laitue. 4 221 Trigonie pectinée. 3 474 Triton bouche blanche. Triton bouche sanguine, mâle. Triton chlorostome, femelle. Triton dos noueux. Triton gibbeux. Triton granifère. Triton grimaçant. Triton ridé. Trogositus australis. Trogositus caraboïdes. Troques (Observations sur les). Troque à bandes. Troque aplati. Troque austral. Troque bariolé. Troque bordé. Troque canaliculé. Troque canalifère. Troque dilaté. Troque doré. 2 546 id. 539 id. 54i id. 542 id. 549 id. 54S id. 544 id. 538 5 2 463 id. id. 3 239 id. 2 49 id. 274 id. 248 id. 253 id. 245 id. 261 id. 260 id. 243 id. 276 5a* 820 TABLE GÉNÉRALE Troque élancé. Troque grenu. Troque irisodonte. Troque jaune. Troque multicariné. Troque nain. Troque obélisque. Troque pagode, mâle Troque relief. Troque thiare. Troque zélandais. Tubipore rougeâtre. Turbinelle cornigère. Turbinelle nassatule. Turbinelle pruniforme. Turbinelle siamoise i 242 id. 254 id. 246 id. 271 id. 25l id. 273 id. 24() id. 269 id. 259 id. a56 id. 257 id. id. id. 257 5i8 5i5 5i3 5x6 Turbinolie rouge. Turbos, phasianelles, troques, etc. (Obs. sur les). Turbo à collier. Turbo à fissure. Turbo de Cook. Turbo émeraude. Turbo frangé. Turbo impérial. Turbo marbré , avec son anatomie. Turbo ondulé. Turbo stellaire, variété. Turbo tuberculeux. Turritelle céritiformc. Turritelle granuleuse. Turritelle rosée. [88 3 209 1 222 id. 23 1 id. 224 id. 219 id. 229 id. 226 id. 212 id. 221 id. 228 id. 217 3 i36 id. i38 id. i36 Tylodes obesus 438 DES MATIÈRES. 821 u. LJloma australis. Uloma ianthina. Uloma pandanicola. Upis crenata. Upis Lottini. Upis sulciger. Uranie broutes. Uranie patrochus. Urapteryx chevalier. Urapteryx porte-queue. Urapterix rembruni. 5 2 *58 ici. 25o, ici. a58 id. 255 ïd. 257 id. 256 5 i 2 53 id. 254 id. 255 id. id. Jd. id. V. Vaigiou (Observations zoologiques sur l'île). 4 34 s Valgus novœ-guinensis. Vanesse algira. Vanesse arsinoë. Vanesse cardui. Vanesse gonerilla. Vanesse itea. Vanesse velida. Vanesse zelima. Vanikoro (Observations zoologiques sur l'île). Vélutiue cancellée. 1 239 5 2 217 5 1 122 id. 123 id. "9 id. 121 id. id. id. I20 id. lI9 4 25 I 822 TABLE GÉNÉRALE Vénéricarde australe. 3 480 Vénérupe courte. Vénérupe de Diémen. Vénus à grosses côtes. Vénus âpre. Vénus australe. Vénus denticulée. Vénus épaisse. Vénus intermédiaire. Vénus mésodesme. Vénus polie. Vénus violacée. Vénus zélandaise. Vermets (Observations sur les). Vermet caréné. Vermet de la Nouvelle-Zélande Vermet dentifère. Vermet élégant. Vermet géant. Vermet grand-tube. Vermet réticulé. Vermet rose. Vers apodes. 4 '2"4 Vis cancellée. Vis chapelet. Vis plombée. Vis polie, et son anatomie. Vis rubanée. Vis striée. Vis tigrée. Vitrine citrine. Vitrine de Ténériffe. id. 534 id. 535 id. 521 id. 5a4 id. 5a8 id. 53o id. 525 id. 526 id. 532 id. 529 id. 533 id. 522 3 285 id. 298 id. 293 id. 291 id. 291 id. 294 id. 289 id. id. J97 3oo 2 47* id. 467 id. 470 id. 461 id. 466 id. 468 id. 465 id. 140 id. 142 DES MATIERES. 823 Vitrine de Western. Vitrine flammulée. Vitrine verte. Volute (Anatomie de ce genre). Volute chauve-souris, femelle. Volute, grande variété de la même. Volute ondulée. Volute pyramidale, jeune âge. Volute robe-turque. >. i35 id. i36 id. 128 id. 62 1 id. 629 id. 63i id. 623 id. 627 id. 625 X. Xanthidie pucelle. Xanthidie smilax. Xynolichus Eucalypti. 5 1 id. 'j 2 60 186 z. Zelus de Dorey. 5 2 645 Zoanthaires pierreux. 4 i75 Zonitis angulata. 5 2 293 Zoophytaires 4 255 Zoophytes (Considérations générales sur les). id. 1 Zygops Boisduvalii. 5 2 439 FIN DE LA TABLE GENERALE DES MATIERES- TABLE EXPLICATIVE GÉNÉRALE DES PLANCHES CONTENUES ©ans la 3ooio$i( DU VOYAGE DE LASTROLABE. ANIMAUX VERTEBRES. JHammifhm De l'Homme. PI. Fig. 1. 1-2. Naturels de la Nouvelle-Zélande , 3. Jeune fille du même lieu, \ (race jaune). 4-5. Naturels de Tonga-Tabou. / (Le n° 4, nommé Tahofa, est un chef belli queux et entreprenant.) 2. i-3. Naturels des îles Viti (race noire). 4-5. Naturels de Tikopia (race jaune). 3. Naturels de Vanikoro (race noire). i. Mondé, chef de Manévé. a. Chef de l'île Vanikoro proprement dite. 3. Chef du district de Vanou. 4. Védévéré , fds d'un chef du district de Nama. 5. Femme de Souka , l'un des chefs de Manévé. %. i-3. Naturels de la Nouvelle-Irlande (race noire). 4-5. Naturels de la Nouvelle-Guinée, (race noire). 826 TABLE GENERALE 5. Naturels de la Nouvelle-Hollande (race noire) i. Bam , naturel de la baie Jervis. i. Jacamel, id. id. 3. Naturel du port du Roi-George. 4. Homme de la baie Jervis. 5. Femme du môme lieu. 6. i. Cynocéphale nègre, à peu près au tiers de la gran- deur naturelle (Moluques). 2. Sa tête, au trait, vue de profil. Détails anatomiques du Cynocéphale nègre. 7. i. Crâne d'un adulte, vu de profil. 2. Mâchoire supérieure. 3. Mâchoire inférieure. 4. Crâne d'un jeune individu. 5., Callosités des fesses, avec leur couleur rouge. 6. L'estomac. 7. Pied postérieur droit. 8. 1. Roussette de Tonga, femelle (Tonga-Tabou). 2. Sa tète osseuse. 3. Maxillaire, vu de face. 4. Même espèce , variété fauve ou blanchâtre. 9. Roussette de Vanikoro , mâle (Vanikoro). Nota. C'est par erreur que cette planche porte le numéro 8 et le nom de Roussette de Tonga femelle. Détails anatomiques de Roussettes. 10. 1. Le foie et la vésicule biliaire de couleur verte. 2. L'estomac et le duodénum, a le canal ; cholédoque. 3. L'estomac développé pour mieux montrer le renfle- ment pylorique. a conduit biliaire; b portion du pancréas. 4- La rate de forme triangulaire. DES PLANCHES. 827 5. La langue vue en dessus. 6. Une de ses aspérités à pointes cartilagineuses, très- grossie. Organes génito-urinaires , femelles. 7. d. Corne droite de l'utérus contenant un fœtus. ee. Extrémités de cette corne portant une dépres- sion notable. ff. Les trompes, ou oviductes, terminées par un large évasement. g. L'ovaire gauche. h. Le rein gauche. ii. Les uretères. k. Le clitoris relevé , au-dessus duquel se voit la vessie en forme de petit globe où vont aboutir les uretères. Au-dessous de lui est le méat urinaire , petite ouverture froncée. /. L'ouverture du vagin, qui est très-large, ar- rondie. m. L'anus, entouré de poils. 8. c e. Cornes de l'utérus , dont la gauche contient un fœtus de quelques jours. ff. Les trompes ou oviductes. g. Ovaire droit. p. Le vagin , très-dilaté, cordiforme. /. Son ouverture entourée de poils. 9. o. L'utérus ouvert, montrant le conduit qui pé- nètre dans les cornes. p. Vagin ouvert avec ses replis muqueux. ee. Sont les terminaisons des cornes , aplaties , déprimées et montrant une sorte de petite fossette. n. Portion du rectum ouvert. 10. q. La vessie très-dilatée par l'urine et ouverte. h. Le rein gauche. On voit le point où s'ouvrent les uretères. k. Le clitoris vu de profil et rejeté sur le côté. 828 TABLE GÉNÉRALE 11. ii. 12. 14. i5. 1. 2. 3. 4- 8. Organes génito-urinaires , mâles. Ceux de cette figure ir sont vus par derrière. r. Vessie urinaire. s. Les reins et les uretères. tt. Capsules surrénales. uu. Vésicules séminales entortillées. Celle du côte droit est développée pour indiquer sa lon- gueur. vv. Testicules avec leur épididyme et le canal déférent. x. Prostate quadrilobée. Prostate vue par-devant. La vésicule séminale droite est vue à moitié déroulée ; la gauche est tronquée. y. Le gland garni de papilles rigides, z. Le prépuce et le corps du pénis. etc. Les testicules, extérieurs et couverts de poils; au-dessous on voit l'ouverture de l'anus. Cœur d'un individu mâle. Cœur d'un individu femelle , un peu tronqué à la pointe. Hypoderme des Moluques , femelle (Amboine). Crâne vu de profil. Dents antérieures supérieures. Dents antérieures inférieures. Pénis d'un autre individu. Larynx, vu en semi-profil. Larynx, vu de face. Estomac auquel tient le duodénum. On voit sur ce dernier l'insertion du canal hépathique, et plus en dessous celui du pancréas. Cette glande a plu- sieurs lobes. Sur la courbure de l'estomac, la position de la rate est indiquée. 12 Otarie cendrée, mâle (Nouvelle-Hollande). DES PLANCHES. 820 13. . Otarie cendrée, jeune âge (Nouvelle-Hollande). Cette ligure n'est pas assez noire. 14. Otarie australe, femelle (Nouvelle-Hollande). 15. i. Crâne de l'otarie cendrée, mâle. 2. Maxillaires, vus de face. 3. Crâne de l'otarie australe, femelle. 4. Maxillaires, vus de face. 16. 1. Péramèle de Dorey, mâle (Nouvelle-Guinée). 2. Son crâne. 3. Son estomac. 4. Deux de ses poils grossis. 17. Phalanger à front concave, jeune âge (Nouvelle- Irlande.) Détails anatomiques de Phalangers. 18. 1. Le foie et la vésicule biliaire. a. Appendice xiphoïde. b. Ligament suspenseur du foie. c. La vésicule biliaire. 2. Vésicule biliaire séparée du foie, avec le canal hépathique. 3. La rate. \. L'estomac et une grande partie du duodénum. e. La rate seulement indiquée, pour montrer sa position sur la partie inférieure de l'estomac. d. Une partie du pancréas et son insertion sur l'intestin. 5. Terminaison de l'intestin grêle. f. Point d'où part le cœcum. g. Le cœcum. h. Le colon, tronqué. 6. Organes femelles de la génération, vus par leur face antérieure. /-. Utérus bifide. 11. Ses deux cornes. 830 TABLE GÉNÉRALE /. Canaux latéraux de l'utérus, allant s'ouvrir dans le vagin. m. La vessie urinaire rejetée sur le côté. n.. Le rein droit. oo. Les uretères passant sous les cornes de l'utérus et allant à la vessie. p. Le vagin. s. Son ouverture. q. Ouverture de l'anus, formant avec la précé- dente une sorte de cloaque. rrrr. Glandes anales. 7. L'utérus, vu par sa partie postérieure. ii. Ses cornes. II. Les canaux latéraux de l'utérus. o o. Les uretères. tt. Les ovaires auxquels sont fixés les oviductes. Ces derniers ont un pavillon que nous ne pûmes pas bien voir d'abord ; ce qui nous avait fait dire que les ovaires communiquaient directement avec l'utérus. ««. Larges replis du péritoine , ou ligaments utérins postérieurs. v. L'intestin rectum, tronqué et rabattu. 8. L'utérus , le vagin et une partie de la vessie vus par-devant et ouverts. ii. Cornes de l'utérus. La droite à demi-ouverte pour montrer son mamelon intérieur et le bourrelet x.x que forment ces deux cornes à leur entrée dans l'utérus. k. Corps de l'utérus ouvert. Les deux points sont les ouvertures supérieures des deux canaux en forme d'anses. / /. Ces deux canaux, dont on voit plus bas les ou- vertures inférieures dans le vagin. y. Col de l'utérus. p. Le vagin ouvert avec ses plis longitudinaux. DES PLANCHES. 831 etc. Est l'ouverture velue de l'anus. m. La vessie rejetée sur le côté droit. z. Son ouverture très-haute dans le vagin. oo. Les uretères, dont les ouvertures dans la vessie sont indiquées par deux points. 9. Ouvertures des organes génito-urinaires et de la défécation vus de face et formant une sorte de cloaque. L'ouverture supérieure est celle du vagin ; l'inférieure celle de l'anus. Organes génito-urinaires mâles. jo. aa. Les testicules et leurs canaux déférents. b. Prostate. c. Corps du pénis. On voit les corps caverneux tronqués. dd. Glandes de Cowper en paquet, placées près du prépuce. e. Extrémité villeuse de la verge, laquelle est ter- minée par un petit crochet charnu. gg. Glandes anales séparées du rectum. m. La vessie urinaire. ««.Les reins. 11. Pénis, rectum, etc., vus de profil. c. Le corps de la verge. e. Son extrémité villeuse. d. Glandes de Cowper droites, placées plus près de la racine de la verge que dans l'individu précédent. f. Portion inférieure du rectum. gg. Glandes anales. Nota. La position de ces glandes ainsi que leur nombre paraissent varier selon les espèces de phalangers. 19. Kanguroo à queue courte, femelle (Nouvelle- Hollande). Sa tête osseuse, vue de profil. 832 TABLE GÉNÉRALE 20. i. Kanguroo d'Aroé, jeune âge (Nouvelle-Guinée). i. Patte antérieure, de grandeur naturelle. 3. Patte postérieure, idem. 21. Détails anatomiques de quelques parties de l'Échidne soyeux, de l'île de Van-Diémen. Nota. Pour l'explication complète de 'cette planche, qui manque de lettres , voyez à la fin de ce volume les planches supplémentaires de la table explicative ; numéros 8 et 7. Planche 8. 1. La rate en forme deT, terminée en palette à l'ex- trémité opposée. 2. Appareil gastro-hépathique. a. Le foie avec ses lobes. b. Son ligament suspenseur. c. Son canal excréteur, joint à celui de la vésicule. d. La vésicule biliaire. e. Le pancréas, allant s'ouvrir dans le duodénum. / Le duodénum , recevant le canal cholédoque. g. L'estomac. 3. Passage de l'intestin grêle au colon, indiqué par un très-court cœcum. /,. Partie postérieure du crâne, montrant la dispo- sition du trou occipital et la forme des condyles articulaires. 5. Maxillaire inférieur, vu par-dessous. a. La langue sortie. bb. Glandes qui servent à engluer la langue. dd. Muscles rétracteurs de la langue. ce. Les deux conques auditives. 6. Plaque cartilagineuse œsophagienne, garnie d'as- pérités. DES PLANCHES. 833 Planche 7. 7. Maxillaire supérieur, vu par sa face interne avec ses aspérités et ses papilles. 8. Le même , vu par sa face supérieure. 9. Gaine cornée de l'ergot , grossie. ïo. Membre postérieur gauche disséqué. aa. Muscles de la cuisse et de la jambe. c. Glande de l'ergot. d. Son canal excréteur. e. L'ergot. /. Une des branches du nerf crural, côtoyant le conduit de la glande. 11. L'ergot, grossi et fendu dans sa longueur pour montrer son canal, la. Disposition que prend l'ergot sur le mamelon ^charnu extérieur qui le supporte. 22. Babiroussa mâle adulte (Célèbes). 23. 1. Babiroussa femelle (id.). 2. Son jeune, du sexe mâle. 24. 1. Cerf des Moluques , adulte (Amboine). 2. Sa tête, vue de profil. 25. Cerf des Moluques, jeune âge (id.). Bois d'adulte , au trait. 26. 1. Antilope à cornes déprimées (Célèbes). 2. Ses cornes, vues de face. 3. Idem, vues de profil. 4. Jeune âge de cette Antilope. 27. Douyong des Indes, mâle adulte (Amboine), avec détails anatomiques. 1. L'animal vu de profil. Zoologie, t. m. 53 834 TABLE GENERALE a. Le même vu à demi renversé pour montrer le pénis, naturellement sorti, et la forme de la bouche. 3. Estomac d'un autre individu, vu par-devant avec ses deux sortes de diverticules ou cœcums et le commencement du duodénum. 4. Le même viscère, vu par la partie postérieure. 5. Large cœcum séparant l'intestin grêle du colon, lequel n'a pas plus de volume que l'iléon. 6. Le pénis. Le gtand , pointu, saillit hors du prépuce. A l'extrémité opposée on voit le corps caverneux, et au-dessous le canal de l'urètre. 7. Plaque cornée du maxillaire inférieur. 8. Plaque cornée du maxillaire supérieur. 9. Larynx vu par sa partie interne , montrant la glotte, et au-dessus l'épiglotte, relevée, plissée sur les côtés. 10. Larynx vu par sa partie antérieure externe, joint au premier cerceau qui lui fait suite. 11. Larynx vu de profil. a. L'épiglotte. b. La glotte. c. Premier cartilage de la trachée-artère. 28. 1. Dauphin de la Nouvelle-Zélande (Nouvelle-Zé- lande). 1. Le dessous du cou montrant de nombreux pores formant des anneaux réguliers. 3. Dauphin obscur, variété (cap de Bonne-Espérance). 4- Forme de sa queue , vue de face. PI. Fig. I. I. DES PLANCHES. 835 Chevêche pointillée (Célèbes). 2. Chevêche bariolée (Nouvelle-Irlande). i. Chevêche de la Nouvelle-Zélande. i. Scops de Manado (Célèbes). i. Gobe-mouche à gros bec (Nouvelle-Guinée). 2. Gobe-mouche à bande (Nouvelle-Hollande). 3. Gobe-mouche de Manado (Célèbes). 4- Gobe-mouche géorgien (Nouvelle-Hollande). i . Gobe-mouche à gorge blanche (Nouvelle-Hollande). 2. Gobe-mouche aux ailes d'or, mâle (id.). 3. Moucherolle noir et blanc , femelle (Nouvelle- Irlande). 4. Moucherolle à longues soies, mâle (id.). Platyrhinque de Vanikoro, mâle (Vanikoro). 2. Thryothore rossignol, mâle (Guam). 3. Souï-manga de Madagascar (Madagascar). Nota. Cet oiseau, que nous avons décrit, 1. 1, p. 225, et comparé à Paris , a depuis été perdu. C'est ce qui fait que nous n'avons pu le représenter daus cette planche où il devait être. 4. Todier à tête bleue , femelle (Nouvelle-Guinée). 6. Drongo à gros bec (Nouvelle-Guinée). 7. 1. Tangara grive, mâle (Nouvelle-Zélande). 2. Merle de Vanikoro, femelle (Vanikoro). 8. 1. Philédon à gorge noire, femelle (Nouvelle-Hol- lande). 2. Philédon de Bourou (Bourou). 3. Brève à tète noire, femelle (Nouvelle-Guinée). Voyez tome I, page 258 du texte. 53* 0. 1 836 TABLE GÉNÉRALE 9. i . Stourne de la Nouvelle-Zélande (Nouvelle-Zélande). 2. Loriot strié , mâle (Nouvelle-Guinée). 10. i. Traquet resplendissant, mâle (Nouvelle-Hollande). 2. Traquet à croupion jaune (idem). 3. Traquet grivelé , maie (idem). 4- Traquet à long bec, mâle (idem). 11. 1. Gobe-mouche platyrhinque, mâle (Nouvelle-Hol- lande). 1'. Son bec, vu en dessus. 2. Fauvette igata (Nouvelle-Zélande). 3. Mésange de la Nouvelle-Zélande (id.). 4. Pit-pit de Western (Nouvelle-Hollande). 12. 1. Hirondelle à bandeau, mâle (Nouvelle-Guinée). 2. Hirondelle à gorge rayée, femelle (Van-Diémen) 3. Hirondelle de Vanikoro , femelle (Vanikoro). 4. Carouge à caroncules, jeune âge (Nouvelle-Zé- lande). 5. Tête d'un adulte, avec ses caroncules. 13. 1. Podarge Papou (Nouvelle-Guinée). 2. Son bec vu de face. 14. 1. Podarge ocellé, mâle (Nouvelle-Guinée). 2. Son bec, vu de face. 15. t. Glaucope cendré, mâle (Nouvelle-Zélande.) 2. Son sternum , vu de face. 3. Sternum, vu de profd. Ces deux parties sont moindres que grandeur naturelle. 4. Sa patte. 5. Sa langue. 16. Rollier d'Urville (Nouvelle-Guinée). 17. 1. Grimpereau hétéroclite, femelle (Nouvelle-Zélande), i'. Une de ses pattes. 2. Pic à ventre fauve (Célèbes). 18. i. 2. 3. 19. 20. 21. i. 2. 3-4. 5. 22. 23. 24. i. DES PLANCHES. 83? Sittelle ponctuée (Nouvelle-Zélande). Sénégali oculé (Nouvelle-Hollande). Synallaxe grivelée (Nouvelle-Zélande). Voy. tomel, p. 255 du texte. Coucal violet (Nouvelle-Irlande). Coucal de Célèbes, femelle. Perruche Pygmée , mâle (Nouvelle-Guinée). Perruche Pygmée, femelle, de grandeur naturelle (Nouvelle-Guinée). Son bec vu de face. Perruche à dos bleu, mâle (Nouvelle-Guinée.) Perruche à tête pourpre, mâle (Nouvelle-Hollande). Perruche à collier jaune, mâle (idem). Caille de la Nouvelle-Zélande, femelle (Nouvelle- Zélande). 2. Râle de Célèbes, mâle (Célèbes). 25. i. Mégapode à pieds rouges? jeune âge (Célèbes). 2. Une plume de son croupion. 3. OEuf d'un de ces mêmes mégapodes , adulte. 4. Son sternum. 5. Sternum du Talégalle de Cuvier , vu de face (Nouvelle-Guinée). 6. Le même, vu de profil. 26. Colombe à cpieue rayée (Célèbes). 27. Colombe à ventre roux, mâle (Nouvelle-Guinée). 28. Colombe Viti , mâle (îles Viti). 29. Colombe mentonnière, femelle (Célèbes). 30. Colombe de Manado (Célèbes). 31. i. Pie-grièche grivelée (Nouvelle-Hollande). "Voyez tome I, page 257 du texte. 2. Anarhynque à front blanc (Nouvelle-Zélande). 3. Détails du bec. 4-5. Ses pieds. 838 TABLE GÉNÉRALE Poissons. Nota. Les numéros qui manquent dans les planches des Poissons ont été supprimés et remplacés par d'autres planches dans les Mollusques et les Zoophytes. PI. Fig. 1. i. Sillago ponctué ( Nouvelle-Hollande). 2. Sillago de Bass (i°-)- 3. Ambasse de Dussumier (Célèbes). Son écaille. 4. Apogon orbiculaire ( Amboine). Son écaille. 5. Apogon à nageoires roses (id.). Nota. Lisez n° 5 au lieu de 3. 3. i. Mérou mille-étoiles ( Nouvelle-Guinée). C'est par erreur que ce poisson, déjà figuré par plusieurs na- turalistes, se trouve ici. 2. Mérou moucheté ( Nouvelle-Irlande). 3. Mérou Gaimard (Vanikoro). 4- Mérou boëlang( Détroit de la Sonde). 4. i. Plectropome rouge et noir (Nouvelle-Hollande). ?.. Plectropome à grosses dents ('^)- 5. i. Plectropome à scie (Nouvelle-Hollande). 2. Diacope à deux lignes (Célèbes). Mésoption dondiava (Nouvelle-Guinée). 4- Mésoprion porte-anneau (Détroit de la Sonde). *? 7. 1. Priacanthe aux grandes ventrales (Sainte-Hélène). 1. Priacanthe macroptère ('d.). 10. 1. Platycéphàle brun (Port- Jackson). 1, Platycéphàle ponctué ( Vanikoro). 3. Plalyeéphale de Bass ( Nouvelle-Hollande). i. Platycéphàle lisse (u'0- 5. Platycéphàle porte-scie ( Nouvelle-Guinée . DES PLANCHES. 830 11. i . Scorpène de la Nouvelle-Guinée (Nouvelle-Guinée). 2. Scorpène de l'île Strong (Carolines). 3. Séba3te du Cap (cap de Bonne-Espérance). 4. Apiste à longue épine (Amboine). 5. Apiste brun verdàtre (id.) 6. Ptéroïs zèbre (Nouvelle-Guinée). 12. 1. Maigre du Cap (cap de Bonne-Espérance). 2. Diagramme ponctué ( Vanikoro). 14. 1. Holocentre operculaire (Nouvelle-Irlande). 3. Holocentre argenté (Nouvelle-Guinée). 3. Holocentre lion (Vanikoro). 4. Holocentre double-tache (Nouvelle-Guinée). 5. Myripristis hexagone (Bourou), réduit de moitié. Une de ses écailles, grandeur naturelle. 15. 1. Girelle à dos rose (Ile-de-France). 2. Girelle à queue tachetée (id.). 3. Girelle baudrier (id.). 4. Girelle bordée (id.). 5. Girelle à dorsale rayée (id.). 19. 1. Gomphose bleu ( Ile Bourbon). Son écaille. 2. Malacanthe rayé (Nouvelle-Hollande). 3. Girelle à front bombé (Ile-de-France)? 4. Aspidonte à ruban (côtes de la Nouvelle-Guinée). Sa tète, vue de profil et grossie. Sa bouche, vue de face. 20. 1. Girelle de Vanikoro (Vanikoro). 2. Girelle trimaculée ( Vanikoro). 3. Labre large-raie (Nouvelle-Guinée). Son écaille grossie, 4. Labre perdition (Tonga-Tabou). 5. Girelle de l'Ascension (Ascension). Son écaille grossie. 840 TABLE GENERALE ANIMAUX MOLLUSQUES. Cqjtyalfs. PI. Fig. 1. i. Sèche vermiculée (cap de Bonne-Espérance). 2. Son osselet , vu par la face inférieure. 3. Pièces cornées de la bouche, entourées de leur mem- brane charnue. 4- Ces mêmes pièces, isolées. 5. Une ventouse des longs bras, grossie. 6. Sèche mamelonnée (cap de Bonne-Espérance). 7-8. Mamelons du corps , très-grossis. 9. Ventouse d'un des bras, grossie, vue en dessous. 10. La même, montrant son intérieur. 11. L'osselet, vu par sa face interne. 12. Coupe du même. i3. La bouche, vue de face. 14. Ses pièces cornées, dépouillées de leur membrane et vues de face. 2. 1. Sèche deux-lignes (Nouvelle-Hollande). Nota. Ses deux bras sont susceptibles de beaucoup plus d'al- longement. ■î. Sèche à longs bras (Nouvelle-Guinée). 3. Partie inférieure, pour montrer la forme du siphon. 4. L'osselet, vu par la partie inférieure, 5. La bouche et ses membranes, vues de face. 6. La même, vue de profil. 7. Pièce cornée supérieure de la bouche. 8. Pièce inférieure. 9. Ventouse d'un des longs bras. 10. La même, pour montrer l'insertion du pédicule 11. La même , vue de face. DES PLANCHES. 841 3. i. Sépioteuthe de Dorey. 2. Pièce cornée du manteau. 3. La bouche, vue de face. 4. La même avec ses membranes. 5. Ventouse des longs bras, grossie. 6. La même. 7. Son cercle corné et denté, enlevé. 8. Sépioteuthe lunule. 9. Pièce cornée du manteau. 10-11. Pièces cornées de la langue, vues de face. i2-i3. Les mêmes, vues de profil. 4. 1. Sépioteuthe austral ( Nouvelle-Hollande). 2. Sépioteuthe de Maurice. 3. Appareil buccal, vu de face. 4. Pièce cornée du manteau. 5. Une ventouse des longs bras, vue de face. 6. La même, vue de profil. 5. 1. Calmar de Vanikoro. 2. Son corps, vu par la partie inférieure. 3. Sèche australe (environs du cap de Bonne- Espé- rance). l\. Le corps, vu par la partie inférieure. 5. Son osselet, vu en dessous. 6. Extrémité supérieure de l'un des longs bras. 7. La même, vue en dessous. 8. Sépiole iinéolée (Nouvelle-Hollande). 9. La même , vue en dessous. 10. Un de ses tentacules, grossi. 11. Portion du même, plus grossie. i2-i3. Ventouses des longs bras, grossies, vues de profil et de face. 14. Onychoteuthe armé (Célèbes). i5. Son corps, vu en dessous. 16. Pièce cornée du manteau. 17. La bouche vue de profil, et la base des tentacules garnie de crochets. 842 TABLE GENERALE 18. Un tentacule avec ses crochets et ses ventouses, grossis. ig. Un des deux longs bras, grossi. 20. Crochet grossi d'un de ces organes. ai. Forme de l'œil droit. 22. Une ventouse très-grossie. 6. 1. Poulpe lunule, de grandeur naturelle. 2. Contours de la bouche, grossis. 3. Poulpe cordiforme. 4. Poulpe de Western. 5. Poulpe membraneux. 7. 1. Hélice alfour avec son animal (Célèbes). 2. La même sans l'animal, vue par l'ouverture. 3. Hélice mamillaire avec son animal (Célèbes). 4. La même , vue par l'ouverture. 5. La même, vue de côté. 6. Hélice granulée, vue par l'ouverture ( Nouvelle- Guinée). 7-8. La même, dans diverses positions. 9. Un fragment de la coquille, grossi, montrant ses granulations. 10-11. Hélice papou a. ia-i3. Variété de la même. 8. 1. Hélice pointue, avec son animal. 2. La tête du mollusque, vue en dessus. 3-/,. La coquille dans diverses positions. 5-7. Hélice trochoïde. 8-10. Hélice à fines raies. 11 -i3. Hélice transparente. 1 ']. Hélice zonaire, représentée seulement à cause de son animal. 1 5- 1 7 . Hélice coniforrne. 9 i-3. Hélice trois-lignes avec son animal (Nouvelle-Hol- lande). DES PLANCHES. 843 4-5. Hélice melon (Nouvelle-Hollande). 6-7. Variété de la même. 8-9. Hélice de Sainte-Hélène. io-ii. Hélice de Carteret. 12-17. Hélice de Vanikoro, avec l'animal. i5-i6. Jeune âge de la même. 18-20. Hélice ( Partule) bossue, avec l'animal. 21-22. Variété de la même, plus allongée. 10. 1. Hélice de Dufresne, avec son animal (Van-Diémen). 2. La tète, vue de face. 3. Coquille, jeune âge. 4. Hélice senestre avec son mollusque. 5-8. Hélice misella ( Férussac ), grossie. g. La même, grandeur naturelle, au trait. io-i3. Hélice aplatie. 1/1-17. Hélice de la Nouvelle-Irlande. 18-21. Hélice de Jervis, avec son animal. 22-25. Hélice exclusa ( Fér.), avec l'animal. 26-29. Hélice géorgienne, grossie. 3o. La même, de grandeur naturelle, au trait. 11. 1. Vitrine citrine, avec son animal, vue par le côté droit. 2. La même, vue par le côté gauche. 3. Tête de la même, vue de face. 4. Sa dent , grossie. 5-7. Vitrine flammulée. 8-9. Yitrine de Western. 10. Agathine mauritienne, avec son animal. 11. La même, au trait, pour marquer l'élargissement du pied. 12. La tète vue de face. i3. Quelques organes digestifs, savoir : a. L'œsophage. bh. Canaux salivaires réunis en deux faisceaux. ce. Glandes salivaires. e. Ilenflement œsophagien ou premier estomac. 844 TABLE GENERALE /. L'estomac proprement dit. g g. Portion du canal intestinal passant dans le foie. h h. Le foie. 14. Portion droite du collier, montrant en a. l'anus arrondi; b. l'ouverture de la respiration. i5. Sa dent, grossie. Nota. Pour de plus amples détails anatomiques sur l'animal de l'Agathine, voyez planche 49» fig- 21. 16-18. Vitrine verte. 19-23. Hélice de Tonga. 24-28. Hélice cadran. 2y. Tête de la même. 3o-3ï. Hélice petit-clou, grossie. 32-33. La même, au trait, de grandeur naturelle. 34-37. Hélicine rubanée, variété grossie (voy. planche 12, fig. 6-10). 36-38. La même, grandeur naturelle. 12. i-5. Hélicine flammée. 6-g. Hélicine rubanée. 10. Opercule de la même. 11-12. Cyclostome jaune, avec son animal. i3-i4. Variété du même. i5-ig. Cyclostome de Carteret. 20-22. Cyclostome multilabre, avec son animal (Lamk.). 23-26. Cyclostome papoua. 27~3o. Cyclostome cannelé. 3 1-35. Cyclostome frangé ( Lamk. ), avec son animal. 36-3g. Cyclostome à tentacules rouges. 40-44. Cyclostome à bandeau. 13. 1-2. Limace bitentaculée (Nouvelle-Zélande). 3. Forme de la bouche. 4-8. Vitrine de Ténériffe ( Helicolimax, Fér.). Les figures 5-7 au trait indiquent les diverses formes qu'elle peut prendre ; en 7 la tète est retirée sous le bouclier. DES PLANCHES. 845 i/. Sa dent. 10-12. Limace diaphane (Maurice). i3. L'osselet du manteau. 14-18. Limace de l'Ascension. (Probablement la même que l'Arion de l'Ascension, Garnot et Lesson, Zoologie de la Coquille, pi. 16, fig. 4-) 16. Son osselet, lequel est représenté grossi, fig. 17. 18. Sa dent, grossie. 19-23. Ambrette australe. 20-21. La tète et le corps, grossis. 24. Auricule aveline, avec son animal. 25-27. Auricule jaune. 28-33. Auricule à collier. 3i. Son pied vu en dessous, grossi. 32. Forme de la bouche , très-grossie. 34-38. Auricule australe. 36. Représente ses lèvres, ses yeux et ses tentacules, vus de face. 39-40. Auricule alêne. 41-42. Auricule oreillette (Aurilacea, Fer.). 45-46. Auricule à côtes, grossie. 43-44. La même au trait, de grandeur naturelle. 14. 1. Auricule de Midas, de grandeur naturelle , mon- trant, à droite du col, la rainure génitale qui n'existe pas à gauche. a. Appendice anal. 2. La même, en partie renversée pour montrer le collier et les ouvertures pulmonaire et anale. 3. Le mollusque dépourvu de sa coquille. a. Anus. b. Le rectum. c. Vaisseaux pulmonaires. d. (C'est par erreur qu'il y a b.) Indice de l'organe de la viscosité, vu à travers la paroi pul- monaire. 846 TABLE GÉNÉRALE 4. L'animal hors de la coquille et vu en dessous. a. L'anus. h. Le rectum. ce. Sillons profonds correspondant aux dents de la coluraelle. cl. Le pied en raccourci. e. Tète et tentacules. 5. Dans cette préparation la cloison pulmonaire est ouverte et rejetée sur le côté gauche. a. Appendice anal. bb. Rectum et canal intestinal. ICes objets sont recouverts du plan- cher qui sépare la e. Indice de l'organe mâle. \ cavité pulmonaire / de l'abdominale. /. Le cœur montrant surtout son oreillette. gg. Grandes veines pulmonaires. hh. Autres vaisseaux pulmonaires qui tapissent la s partie supérieure de la cavité respiratrice. i. Organe sécréteur ou dépurateur, dont les fonc- tions sont inconnues. k. Son ouverture. /. Ovaire placé à l'extrémité du tortillon. 6. Parties de l'appareil digestif. a. La bouche, montrant la dent. b. Renflement buccal, musculaire. c. Ganglion nerveux. dd. Glandes salivaires. e. OEsophage, ou plutôt premier estomac. /. Diverliculum ou sorte de cœcum en spirale. g. Gésier. h. Autre petit cœcum à la sortie de l'intestin du gésier. i. Continuation du tube intestinal. k. Un des lobes du foie, dont le conduit sécréteur s'ouvre dans le gésier. DES PLANCHES. 847 7. Organes génitaux enlevés et préparés. a. Ovaire. b. Oviducte. c. L'utérus. cl. Son conduit. e. Le testicule. f. Conduit déférent. g. Le pénis. h. Son muscle rétracteur. i. Le gésier. h. Canal intestinal tronqué. I. Portion d'œsophage ou du premier estomac, recouverte de ramifications vasculaires. m. Lobes du foie, dont l'un s'ouvre à la sommité du gésier. 8. L'utérus isolé et grossi. a. L'utérus proprement dit , sans l'oviducte. bb. Sa continuation. c. Vésicule qui lui est accolée, analogue à celle du limaçon. 9. Renflement buccal. a. Tubercule lingual, b. L'œsopbage. ce. Glandes salivaires. dd. Muscles pi^otracteurs du renflement buccal. 10. Ruban corné de la langue, très-grossi. 11. La dent buccale, grossie. 12. Le gésier ouvert pour montrer ses plis charnus. a. Est l'entrée de l'œsophage. b. Le petit cœcum de l'intestin. c. Sortie du canal intestinal du gésier. d. Conduit excréteur d'un lobe du foie. i3. Le gésier, vu en dessus. 14. Organe de la viscosité dépurative, ouvert et grossi. a. Est son ouverture. 15.1-2. Ampullacère aveline. 3. L'animal sorti de la coquille. 848 TABLE GÉNÉRALE 4. Son opercule corné. 5. Son anatomie. Voyez les planches supplémentaires à la fin de ce volume pl.n°i. a. Le pied. bb. La tête et les yeux. c. L'anus formant une gouttière bifide et saillante. d. Le rectum. e. Le gésier. f. L'estomac. gg. Glandes salivaires. h. Cavité respiratrice. i. Le cœur et une partie de l'aorte. k. Organe de dépuration. /. Son ouverture. m. Ovaire. n. Oviducte. o. L'utérus. p. Organe mâle; pénis, avec ses muscles. Le long canal tortillé qu'il porte en arrière tient pro- bablement lieu du testicule. 6. La verge plus développée. 7. Le gésier ouvert. 8. Partie droite du contour du collier où l'on voit en a l'appendice bifurqué et saillant du rectum ; b l'ouverture de la cavité pulmonaire, g. Variété de l'ampullacère aveline. 10-12. Ampullacère fragile (Nouvelle-Hollande). i3-i6. Variété plus grosse (Van-Diémen). 16. Est la partie inférieure du pied étalé. 17. Onchidie de Tonga, grandeur naturelle. 18. Un de ses tubercules, grossi. 19-20. Onchidie découpée, grossie. 21-23. Onchidie patelloide. 24-26. Onchidie noirâtre, grossie. 27. Onchidie piquetée. Î)KS PLANCHES. 849 28. Un de ses tubercules, grossi. 29. Onchidie cendrée. 16. 1. Doris tuberculeuse. 2. La même, vue en dessous. 3. Doris tachetée. 4- La même, vue en dessous. 5. Un de ses tentacules, grossi. 6. Doris à bords noirs. 7. Un tentacule, grossi. 8-9. Doris limacine. k -11. Doris carénée. 12. Un de ses tentacules, grossi. i3. Organes branchiaux, au milieu desquels est l'anus. i4- Les tubercules de sa peau, très-grossis. 17. 1. Doris bordée, vue en dessus. 2. La même , vue par dessous. 3. La bouche, les appendices buccaux, plus les ten- tacules. Foliole branchiale, grossie. Un rameau de la même , pins grossie. Doris flammulée. La même , vue en dessous. Anus et branchies. Doris scabre. Son tentacule droit. Ses branchies. Doris saignante. Une de ses folioles branchiales, grossie. Doris ponctuée. Ses blanchies et l'anus très-long. Doris éolide , grossie. Un de ses tubercules filamenteux, grossi. Un des tentacules, grossi. Une des branchies, également grossie. Doris violacée (Nouvelle-Hollande). Zoologie, t. m. 54 4. 5. 6. 8. . 1-2. 3. 4- 5-6. / • 8-9. 10. 1 -12. i3. 14. i5. 1-2. 850 TABLE GENERALE 3. Forme de l'anus. 4-6. Doris orangée (id). 7. Un de ses tentacules , grossi. 8-9. Doris galonnée (Ile-de-France). 10. Une de ses branchies, grossie. 11. Un de ses tentacules, grossi. i2-i3. Doris sale. (id-)- i/,-i5. Doris enfumée. (W-)- 16. Un tentacule, grossi. 17. Un rameau branchial , grossi. 20. 1-2. Doris magnifique. 3. Ses branchies, grossies. 4. Un tentacule, grossi. 5-6. Doris de Maurice. 7. Les branchies cachées dans une cavité. 8. Tentacule grossi, g. Doris réticulée. 10. Ses branchies, grossies. 11. Un tentacule, grossi. 12. Doris élégante. i3. Ses branchies. 14. Un de ses tentacules, grossi. i5-i6. Doris veinée. 21. 1. Scillée de Ghomfoda , vue en dessus. 2. La même de profil, ses appendices natateurs re- levés. 3. La bouche et une partie du pied. 4. Un tentacule, grossi. 5. Ramification branchiale, grossie. 6. Glaucus de Forster, vu en dessous. 7-8. Variétés du même. 9. Organes de la génération mâles, testicule et pénis. 10. Pièces cornées de la bouche. 11. Onglet corné, grossi, de l'extrémité du pénis. 12. Le pénis sortant par l'ouverture de la génération. DES PLANCHES. 851 i3. Un chapelet d'œufs. 14. Un filament de ce qu'on nomme branchie , grossi. i5-i6. Éolide annelée. 17. La même vue en dessous, grossie. 18. Un de ses filaments branchiaux, grossi. 19. Eolide longue-queue. 20. Une des branchies, grossie. Plus bas, sa langue, très-grossie. 21-2/j. Briarée scolopendre, grossi, vu en dessus et roulé. 2'3. Sa bouche et le commencement de l'œsophage. 24. Portion d'antenne cornée, très-grossie. 25. Phyllidie trois-lignes. (Figurée seulement pour les couleurs.) 26-27. Phyllidie noire et blanche. 22. 1. Pleurobranche mamelonné, vu en dessus. a. Le manteau. b. Le pied. c c. Les tentacules. d. Chaperon buccal. e. La bouche. 1. Le même vu par le côté droit, le manteau relevé. a. La bouche. b. Chaperon buccal. c c. Les tentacules auriculés. d. Le bord du manteau relevé pour montrer e. La branchie. f. Le pénis avec les folioles de sa base. g. Ouverture de la génération femelle. h. Anus. 3. La bouche vue de face et grossie. 4. Tubercules cornés de la langue. 5-6. Disposition des folioles branchiales. 7-8. Pleurobranche de Péron. g. Les tentacules et les yeux. Du côté droit est la petite plaque cornée con- tenue dans le manteau. 10. Tubercules de la peau, grossis. 54* 852 TABLE GENERALE 11-12. Pleurobranchidie maculée. aa. Appendices céphaliques. b. Tentacules. c. Bouche. d. Pénis saillant. e. Ouverture de la génération femelle. f. Branchie. g. Anus. 1 3. Sa branchie , grossie. 14. Son tentacule, grossi. i5-i8. Pleurobranche ponctué. 19. Sa branchie, grossie. 20-a3. Pleurobranche cornu. 24. Sa branchie, grossie. 23. 1. Aplysie de Hasselt, variété (Ile-de-France), 2. Sa bouche et sa tète vues par devant. 3. Son osselet branchial. 4. Aplysie de Rumph , variété (Tonga). 5. Sonsosselet. 6. Aplysie de Tonga. 7. Son osselet. 24. 1. Aplysie tigrine (Ile-de-France). 2. Son osselet membraneux (id.). 3-4. Aplysie gélatineuse (id.). 5-6. Aplysie julienne. 7. Aplysie rousse (de Guam). 8. Aplysie cirrhifère (de Maurice). 9. Aplysie striée, grossie (Nouvelle- Hollande). 10. Sa bouche vue en dessous. 11. Une de ses lunules, très-grossie. 12. Placobranche ocellé, variété (de Tonga). i3. Le même vu en dessous. 14. Le même vu en dessus pour montrer la branchie dorsale. i5. Un des tentacules, grossi. 16-17. Lunules qui ornent le corps. DES PLANCHES. 853 18-19. Actéon austral , grossi (Nouvelle-Hollande). 20. Le même , vu eu dessous. 21-22. Fucole rouge, grossi (Atlantique). '2b. 1. Siphonaire de Diémen. 2. La même, avec l'animal. a. La tète et la bouche. b. Ouverture de la respiration. 3. La coquille, vue de profil. 4- Détails anatomiques, un peu grossis. a. Les yeux. bb. Les bords du manteau coupés. c. Tubercule buccal , langue et glandes salivaires- d. Canal digestif. e. Anus. y. Un des ganglions céphaliques. g. Le foie. //. Le pénis, le canal déférent et le testicule. i. L'utérus. k. L'ovaire et l'oviducte. m. Vésicule dont les fonctions sont inconnues. 5. Les mêmes détails anatomiques, pour lesquels servent les mornes chiffres. bb. Les glandes salivaires. ff. Les ganglions céphaliques séparés. k. Le testicule. h. Le pénis. /. Le corps de l'utérus. 6. Siphonaire vue en dessus, la coquille enlevée. aa. Muscle d'attache. b. Anus et rectum. » c. La branchie. d. Le cœur. e. Organe de la viscosité. 7. Siphonaire vue de profil, sans la coquille. On y voit la languette qui clôt l'ouverture branchiale, l'anus et la branchie. 8. Organes génitaux femelles, très- grossis. 854 TABLE GENERALE i. Ouverture de l'utérus. k. L'ovaire et son oviducte. /. Le corps de l'utérus. m. Vésicule et sou conduit qui va s'ouvrir à côte de l'utérus. 9. Organes génitaux mâles, grossis. a. Pénis. b. Testicule. c. Canal déférent. 10. Appareil buccal , vu de profil. a. Renflement. b. Muscles protracteurs. c. Muscles rétracteurs. d. Glandes salivaires. e. OEsophage. 11. Plaque cornée linguale, grossie. 12. Languette charnue qui occupe le bord droit de la coquille et qui ferme l'ouverture branchiale. a. Bord du manteau. b. La languette rabattue. c. Ouverture de la cavité respiratrice. d. Anus et fin du rectum. 12. Le même organe, dont la languette est relevée; ce qui fait qu'on ne voit plus les objets indiqués dans la figure précédente. i3-i 4- Siphonaire ponctuée. i5-i6. Siphonaire de Guam. 17-18. Siphonaire zélandaise. 19-20. Siphonaire denticulée. 21-22. Siphonaire aplatie. a3-25. Siphonaire d'AIgésiras. 26-27. Siphonaire plissée. 28-29. Siphonaire du Cap. 3o-3i. Siphonaire verte. 32-34. Siphonaire australe. 35-37. Siphonaire pointue. 38-4o. Siphonaire albicante. 41-42. Siphonaire de Vanikoro. DES PLANCHES. 855 26. i. Bulle rayée dans tout son développement. On y voit le développement de son pied, ses six ap- pendices auriculés, et à droite l'organe excita- teur et la branehie. 2. La branehie, grossie. 3. Filaments en forme de branchies du côté du cou. 4- Bulle banderolle. 5. Forme du pied en dessous. 6-7. Sa coquille. 8-9. Bulle striée avec l'animal nageant, vue par dessus et par dessous. 10-12. Bulle glauque. i3-i6. Bulle verte, grossie. 17-ig. Bulle ovoïde. 20. Bulle hirondelle, grossie. 21. Sa tête vue de face, avec ses pinceaux soyeux. 22. Aspect du pied en dessous. 23. Branehie. 24-25. Sa coquille interne, sous deux aspects. 26-27. Bulle grelot. 28-3o. Bulle arachide. 3 1-32. Bulle deux-bandes. 33-35. Bulle en rouleau, grossie. 36-37- Bulle courte, grossie. 38-3g. Bulle australe. 40-41. Bulle jaune. 42. Accouplement isolé. 43-44. Coquille interne. 27. 1. Cléodore cuspidée, avec l'animal. 2-5. Aspects divers de la coquille. 6-8. Cléodore lancéolée, animal et coquille. 9. L'animal sorti de la coquille et vu par derrière. 10. Le même vu par devant. 11. Ce qu'on peut supposer être la branehie. i2-i3. Aspects de l'ouverture buccale et de l'œsophage. 856 TABLE GENERALE 1/4-16. Cléodore alêne. (La figure 14, qui porte à tort le n° 44 , la représente de grandeur naturelle.) 17-19. Hyale à trois pointes. 20-23. Hyale longirostre. 24. Lobe du manteau, grossi , sortant par la fissure. 25. Cymbulie ovule. 26. L'animal sorti de sa coquille gélatineuse et vu par derrière. 27-28. Cette coquille vue sous deux aspects. 29. Ouverture buccale. 30. Système nerveux représenté aussi sur la figure 26. 3 1-32. Cymbulie de "Norfolck. 33-34- Cymbulie rayonnée. 35-36. Cymbulie ponctuée. 37. Clio pyramidale. 28. 1-6. Pneumoderme de Pérou. 3. Le même, grossi. 2. Son pied. 6. Disposition de l'organe branchial. 7. Pélagie blanche , vue par le dos. 8. La même, vue par devant. 9. Son système nerveux , grossi. 10. Phylliioé d'Amboine, grossi. Nota. Voyez, pour l'application des lettres ci-dessous , les planches supplémentaires de la table explicative , à la fia de ce volume , pi. 4- a. La bouche. b. Glande salivaire. c. Ganglion nerveux. d. Estomac. e. Anus. j fff. Cœcums, appartenant à l'estomac. g. Le cœur. h. Pénis, souvent saillant à l'extérieur. i. Ovaires. k. L'utérus. DES PLANCHES. 857 1 1. Système nerveux. On remarque en haut un plexus donnant deux rameaux qui se portent dans les tentacules. . 12. Un ovaire et son oviducte, grossis. i3. Trait indiquant la disposition du système nerveux. Le canal tortillé qui paraît au-dessous est le pénis. 14. Phylliroé rouge. i5. Phylliroé piqueté. 16. Sa tète , vue de face. 17. La trompe, grossie. 18. Cartilages buccaux. 19. Pneumoderme laqué. 20. Disposition de ses branchies. ai-24- Variété du même, vue par devant et par derrière. 23. Son pied , grossi. 25. Pneumoderme transparent , vu par devant. 29. 1. Étude de la janthine commune, avec sa vésicule natatoire, en dessous de laquelle sont placés les œufs. ■ 2. Vésicule ovifère , dont les œufs sont peu avancés. 3. La même, à un degré plus avancé. 4. Branchie de la janthine, grossie. 4'. Une foliole encore plus grossie. 5. Etude de la janthine naine. On voit comment la vésicule s'insère en dessous du pied et à sa partie postérieure. 6. La même , vue de face. 7. Coquille grossie au microscope de Seliigue, et prise dans la vésicule de la figure 8. 9. Carinaire australe, la coquille enlevée. 10-12. JLa coquille, grossie. i3. Organe génital mâle, faisant saillie au côté droit, l'animal étant dans sa position normale. i4-i5. Organe branchial, grossi. 858 TABLE GENERALE 16. Portion du système nerveux de la carinaire de la Méditerranée. 17. Firole, jeune âge. 18. Atlante de Kéraudren , grandeur naturelle. 19-23. Le même, grossi. 20. On voit sous le manteau la branchie , et plus pos- térieurement le cœur, à droite; sous le cou, le rectum. ai. La tète et le pied , vus de face. 23. Le système nerveux. 19-22. La coquille sous deux aspects (assez mal rendue). 30. 1-4. Buccin ondulé. 5-7. Buccin cerclé. 8-12. Buccin écaillé. (Nouvelle-Zélande). 12. Sa variété, plus renflée, représentée au trait. i3. Autre variété plus petite de la Nouvelle-Hollande. 14-16. Buccin linéolé. 17- 18. Buccin à côtes. 19-20. Le même , variété. 21-22. Buccin criblaire. 23-25. Buccin bariolé. 26-28. Buccin litiope, grossi. (On a omis de petits points rouge-brun sur les premiers tours de la spire.) 2g-3i. Buccin flammule, mâle. 32-34- Buccin violacé. 31. 1-2. Buccin lime. 3. Son opercule. 4. La partie postérieure du pied, terminée par un filament. 5-6. Buccin raifort. 7-8. Struthiolaire crénulée, femelle. 9. Détails anatomiques de la même. La cavité respira- trice est ouverte et rejetée sur le côté gauche. a. Le pied , avec sa rainure antérieure. DES PLANCHES. 859 b. L'opercule. ce. Contour du manteau qui a été fendu. d. Glandes qui sécrètent la viscosité, e*. La branchie , dont les lamelles sont rigides et droites. f. Petit ruban , rudiment de la seconde branchie. g. Le rectum et l'anus. h. L'utérus. i. Le tortillon. io-ii. Éburne canaliculée , mâle. i3. Armure de la langue , grossie. 1 2. Détails anatomiques , les cavités respiratrices et ab- dominales ouvertes. a. Le pied. b. Sa rainure antérieure. c. L'opercule. d. La trompe, saillante. e. La tête. /. Ganglion nerveux. g. Les deux glandes salivaires. h. Première partie de l'estomac. i. Son renflement. h. L'anus. /. Le canal déférent. m, La verge. n. Le foie. o. Le tortillon, dans lequel se trouvent les testicules. pp. Glandes de la viscosité fendues en travers. q. Siphon de la respiration. r. Grande branchie, ou droite, côtoyée par la veine branchiale qui se rend au cœur, qu'on voit en arrière. s. Petite branchie, ou gauche. 1 4. Buccin lisse , mâle , pour montrer le grand dévelop- pement de son pied. (Nous l'avions déjà figuré dans la Zoologie de l'Uranie, mais il y manquait quelques détails.) 860 TABLE GÉNÉRALE i5. Sa langue, grossie. 16. Détails anatomiques , auxquels nous n'avons point mis de numéros : on s'aidera de ceux de la figure 12, les parties étant absolument les mêmes. 17. Buccin agathe. (Ces deux espèces sont dépourvues d'yeux.) 32. 1-4. Buccin casquillon. 5-7. Buccin pauvret. 8-10. Buccin couronné. n-ia. Variété du même. i3-i5. Buccin olivâtre. 16-17. Buccin réticulé. 18-21. Buccin fascié. 22-24. Buccin thersite. 25-27. Buccin globuleux. 28-29. Buccin de Jackson. 3o-3i. Buccin treillisé. 32-33. Buccin muriqué. 33. i-3. Littorine angulifère. Dans la figure 1 est l'opercule. 3. Détails anatomiques. On remarquera la disposition particulière de la grande branchie et les deux sexes réunis. 4-7 • Littorine de Sydney. 7. Forme particulière de l'organe excitateur. 8-1 1. Littorine de Diémen. i2-i5. Littorine pyramidale. 16-19. Littorine miliaire. 20-21. Littorine ceinte, grossie. 22-24. Planaxe noire, grossie. 25-29. Planaxe sillonnée. 3o-32. Planaxe courte. 33-34- Planaxe décollée. 35-37- Variété dans l'animal dont les tentacules sont plus longs. 38- 3g. Rissoaire striée. DES PLANCHES. 8GI 34. 1-2. Fuso.au quenouille, recouvert de son épiderme. 3. Son jeune âge. 4-5. Fuseau de la Nouvelle-Zélande. 6-8. Fuseau rayé. 9-12. Fuseau austral, recouvert de son épiderme. i3. Son anatomie, prise sur un individu femelle. Nota. Voy. les planches supplémentaires de la table explicative, à la fin de ce volume, planche n° 2. a. Le pied et la rainure antérieure. h. L'opercule. c. La tête. d. La trompe rentrée et ouverte pour montrer la langue. e. Repli œsophagien. f. Ganglion nerveux. g g. Glandes salivaires. //. Estomac. i. Le rectum. k. L'utérus. /. Siphon respirateur. m. Grande branchie. n. Petite branchie. o. Le tortillon. p. L'organe de la pourpre. Langue du précédent fuseau, très-grossie. Fuseau dilaté. Son analogue fossile, au trait. Fuseau bandelette. Fuseau à queue. Fuseau filamenteux ; le pied de l'animal vu de face. Pleurotome tour-de-Babel , mâle. 5. Portion de détails anatomiques d'un individu fe- melle. On se servira pour l'explication , des numé- ros du fuseau austral, de la planche précédente, n. 34, fig. i3. On voit de plus ici l'échancrure du bord droit du manteau , qui correspond à celle de la coquille. 14. i5 -16. 17- 18 -l9- 20 -21. 5. i-3. 4-7- 862 TABLE GENERALE 6. La trompe , le ganglion cérébral et les glandes sa- livaires, qui ont une forme particulière. 7. L'organe excitateur d'un individu mâle. 8-g. Plourotome hérissé. io-n. Pleurotome rosé. (Son échancrure n'est pas assez marquée dans la figure 10.) i2-i3. Fuseau polygone. 14. Turbinelle siamoise. i5-i6. Sa variété. 17-19. Turbinelle nassatule. 20-22. Turbinelle pruniforme. 23. Sa variété, plus alongée. 24-26. Turbinelle cornigère. 36. 1-2. Anatomie de l'animal maie du Rocher chicorée renflée. Nota. Voyez les planches supplémentaires de la table expli- cative , à la fin de ce volume, planche n° 2. a. Le pied étalé, montrant sa rainure. h. La trompe ouverte, pour faire voir le ruban lingual. ce. Les glandes salivaires. d. Troisième glande salivaire. e. Cœcum œsophagien. /. Rectum. h. Organe de la pourpre, ouvert. i. Son canal excréteur. k. Testicule. /. Pénis , avec son canal déférent. m. Grande branchie. n. Petite branchie. o. Cœur recevant la veine branchiale. Le cerveau est caché par le repli de la masse buccale. 3- 4. Rocher fine-épine. 5-7. Rocher zélandais. (La coquille, qui est blanche, se trouve ici trop colorée, ainsi que le pied de l'animal.) DES PLANCHES. 8G3 8-9. Rocher octogone. 10-11. Rocher palme de rosier, variété. i3-i6. Rocher riciuuloïde. 17-18. Vis polie, mâle. Sa trompe est singulièrement dilatée. 19-20. "Vis tigrée, mâle. 21-22. Vis chapelet. 23-24. Vis striée. 25-20. Vis rubanée. 27-28. Vis cancellée. 29-30. Vis plombée. 3i. Anatomie de vis mâle. Nota. Voyez à la fin de ce volume les planches supplémentaires de la table explicative , planche n° 2. a. Le pied et l'opercule. b. La tête. c. Trompe fendue , montrant la langue. d. Paquet de glandes salivaires. e. L'estomac. f. Le rectum. g. Pénis creux et son canal déférent. h. Les deux branchies. i. Le cœur. k. Siphon respirateur. /. Plis muqueux donnant la viscosité. m. Tortillon contenant le foie, etc. 37. 1. Pourpre nattée, mâle. 2. Son opercule , vu par la face externe. 3. Le même, vu par la face interne ou adhérente. 4-8. Pourpre seau. 7. L'animal dispose quelquefois ainsi son pied, et la trompe est saillante. 9-1 1. Pourpre monodonte. (La dent ne paraît pas assez ; peut-être n'est-ce qu'un jeune âge?) 12-14. Pourpre striée. i5-i6. Pourpre treillissée. 864 TABLE GÉNÉRALE 17-19. Pourpre armigère. 20-23. Pourpre de l'Ascension. 22. L'animal vu de face, ayant le côté gauche de son pied rabattu, pour montrer sa couleur brun- marron. 38. 1-4. Pourpre marron d'Inde, variété. 5-6. Autre variété de la même. 7-9. Pourpre nassoïde. 10-11. La même variété. 12-1 3. Pourpre râpe. 14-16. Pourpre bourgeonnée. 17-18. Pourpre réticulée. ig-21. Pourpre rugueuse. 22-24. Pourpre bouche violette. 39. i-3. Pourpre muriquée. 4-6. Pourpre thiarelle. 7-10. Pourpre de Sainte-Hélène. ji-i3. Pourpre guirlande? 14-16. Pourpre hérisson. 17-19, Pourpre arachnoïde. 20-22. Pourpre digilée. 23-24- Pourpre mûre. 25-28. Sa variété. 40. 1. Triton ridé. 2. Son tentacule gauche, grossi. 3-4- Triton bouche blanche. 5. Le même, variété dans l'animal pour la coloration. 6-8. Triton grimaçant, femelle. 9. Quelques détails anatomiques du même, où l'on voit la trompe sortie, l'estomac, le cerveau, les glandes salivaires, les branchies rejetées sur le côté gauche; le rectum et l'utérus au côté droit : ce dernier organe est placé plus en dedans. 10. Détails de la trompe, du ganglion nerveux, de l'estomac et des glandes salivaires. DES PLANCHES. 805 u-n. Triton gibbeux. 1 3 - 1 4 . Triton bouche-sanguine, mâle. i5. Jeune âge du même. 16-17. Triton chlorostome, femelle. 18. Triton dos noueux. 19-20. Variété dans l'animal. 21-22. Triton granifère. 23-24- Colombelle jaune. 25-26. Colombelle rougeâtre. 27-28. Colombelle rubanée. 29-3 1. Colombelle panthérine. 41. 1. Tonne perdrix, sa trompe sortie. (Les flammes du pied ne sont pas assez violettes.) Nota. Pour ce qui est relatif aux figures 2, 3 et 11, et à l'explication des lettres ci-dessous, voyez les planches supplé- mentaires de la table explicative, à la fin de ce volume, pi. n° 1. 2. L'animal sans la coquille, la cavité inspiratrice ouverte. na. Le pied. h. La tête, et la trompe saillante. c. Siphon respirateur. dd. Branchies. ee. Follicules qui sécrètent la viscosité. f. Utérus en partie ouvert et très-développé. /'. Son ouverture. g. Rainure qui de l'utérus va au bord droit du pied , pour faciliter probablement le dépôt des œufs. h. Rectum. î. Organe de la pourpre , ouvert. k. Le foie, etc. 3. Tube digestif, vu plus en détail. a. La trompe ouverte, montrant ses plis et la langue. bb. Deux énormes glandes salivaires, dont les con- duits sont plus visibles dans la figure 4. Zoologie, t. m. 55 866 TABLE GENERALE c. Premier estomac. Là est un renflement cœcal, ouvert dans la ligure 4, caché ici par les glandes salivaires. e. Second estomac recevant les canaux biliaires. J. Le foie. g. Le rectum. h. Ganglion cérébral. Le corps qui croise en travers , dans la figure 4 , l'espace compris entre le premier et le second estomac , est le cœur et le commencement de l'aorte. 4. Même figure que la précédente, avec quelques modifications. 5. Masse buccale, très-grossie , montrant la langue. 6. La même, vue de profil. 7-8. Crochets cornés de la langue. 9. Tonne pelure d'oignon avec son animal, vue de profil. 10. Tonne cassidiforme. 11. Détails anatomiques. a. Grande branchie ( ce qui est l'inverse de la plupart des Mollusques de cet ordre.) b. Petite branchie. c. Le pénis. d. Renflement de son canal déférent. e. Le testicule. f. Le rectum. g. Ouverture de l'organe de la pourpre. 42. 1. Harpe ventrue, mâle, vue de profil dans tout son développement. ■i. La même, sans la coquille. a. Partie antérieure du pied. bb. Continuation du pied après son rétrécissement c. Partie postérieure du même organe. d. La tête et les tentacules. e. Siphon respiratoire. f. Le pénis. DES PLANCHES. 867 g. Partie supérieure du manteau. //. La branchie, vue au travers du manteau. i. Follicules de la viscosité, vus de la même ma- nière. ki Le tortillon. 3. Pied de la harpe, vu en dessous. a. Endroit où cet organe se détache par le moindre effort de l'animal. 5. Harpe allongée, vue de profil. 6. Détails anatomiques d'une harpe mâle. a. Partie antérieure du pied. b. La tète et les tentacules. c Siphon respiratoire. (ld. La grande et la petite branchie. e. L'œsophage. f. La langue, ou plutôt sa gaine repliée. g. Muscles rétracteurs de la langue. h. Ganglion cérébral. il. Glandes salivaires. k. L'estomac. /. Le rectum. ni. Anus. n. (Lettre oubliée) devant indiquer le pénis et son canal déférent , qu'on voit très-bien. oo. Trajet de la principale branche de l'aorte , aussi grosse que l'estomac. p. Organe de la pourpre, ouvert. q. Follicules de la viscosité, au plafond de la cavité respiratrice , lequel est ici rabattu et rejeté sur le côté droit. r. Est le tortillon spiral contenant le foie, etc. 7. Cœur et grande branchie, etc. a. Péricarde ouvert, montrant le cœur. b. L'oreillette. c. Le ventricule. d. Branche postérieure de l'aorte. e. Branche antérieure de la même. f. Grande branchie avec sa veine allant au cœur. 55* K68 TABLE GENERALE 8. Détails de la langue, grossis. a. Gaine de la langue. b. La langue, sortie de son fourreau. c. L'œsophage coupé et ouvert. cld.lu.es deux glandes salivaires et leurs conduits ? qui accompagnent l'œsophage. e. Est cette portion de l'œsophage qui s'ouvre à la base de la langue. 9. Autres détails de la langue, grossis. n. Sa gaîne ouverte. b. Manière dont la langue, toute charnue, en sort. 10. Portion de l'utérus d'un individu femelle. a. Les loges de l'utérus. b. Son renflement terminal. c. Ouverture de l'utérus. d. Le rectum tronqué, passant par-dessus l'utérus. e. L'anus. 11. L'utérus ouvert en partie. a. Montre ses plis internes, b. Son renflement, c. Son ouverture. 43. 1. Casque tricoté. 2. Détails anatomiques d'un individu mâle. a. Siphon respirateur. bb. Follicules de la viscosité. c. Grande branchie. d. Petite branchie. f. Rectum. g. Organe de la pourpre, avec son ouverture sessile et béante. hh. Le foie. i. Ganglion cérébral. k. L'estomac. II. Glandes salivaires. m. L'aorte ventrale côtoyant l'estomac. n. La trompe sortie. DES PLANCHES. 860 ooooo. Ses muscles rétracteurs coupés. />. L'opercule. 3. Ruban lingual du Casque tricoté , grossi. 4. Sou opercule. 5. Pénis un peu différent d'un individu plus grand de la même espèce. au. Cannelure qui s'étend dans toute la longueur du canal déférent. 6. Cannelures du manteau formées par les plis de la columelle. 7-8. Casque frangé. g. Casque Bézoar, femelle. 10. L'animal sans la coquille. a. Siphon respirateur. b. Les follicules de la viscosité, vus à travers le manteau. c. Les branchies indiquées de la même manière. e. L'anus et la fin du rectum. f. L'utérus. hh. Les ovaires entourant la masse du foie. 11. Ruban lingual, très-grossi. ta. Son opercule. i3. Système nerveux. a. Ganglion céphalique placé sur l'œsophage. b. Plexus abdominal, placé à droite. c. Est l'œsophage tronqué. 44. 1. Volute ondulée vue par-dessus, son pied étalé. a. Le pied. b. La tête. c. Les yeux. d. Les tentacules. 2. La même, vue par-dessous. a. Est le pied dans tout son développement. bb. Les tentacules. c. Portion du manteau qui apparaît ainsi en dessous. 870 TABLE GENERALE 3. Volute chauve-souris, femelle, vue de profil. 4- Variété plus grande de la même, montrant sa trompe. 5. Détails du pied , etc. a. Siphon respiratoire. b. Appendices du siphon , que nous n'avons trouvés que dans ce genre de Mollusque. c. Tentacule gauche, qui se trouva être bifurqué à sa pointe dans cet individu. d. L'œil. eee. Cannelures du manteau correspondantes aux dents de la columelle. f. Le pied se pliant en deux pour rentrer dans la coquille. 6. Volute robe-turque. Ses yeux se confondent avec les taches de la tête. On aurait dû les faire noirs 7. Volute pyramidale, avec son animal. 8. La même, sans animal, vue par son ouverture, g. Détails- anatomiques de Volute femelle. a. Portion du pied. b. Siphon respiratoire. ce. Les deux appendices de sa base. dd. Les deux branchies. e. Gaîne de la langue , ouverte. j\ La langue. g. Renflement buccal. h. Diverticulum ou ccecum œsophagien très-con- sidérable. i. Les deux glandes salivaires. k, L'utérus et son ouverture. /. Le rectum et son ouverture. mm. L'un indique le tortillon, et l'autre la con- tinuation du tube digestif. 10. Détails des organes digestifs. a. Renflement buccal. bb. Les deux glandes salivaires. c. Diverticulum œsophagien. DES PLANCHES. 871 d. Continuation de l'œsophage. c. L'estomac ouvert. ii. Mêmes détails que les précédents. a. La trompe ouverte, montrant la langue. b. Renflement buccal. ce. Glandes salivaires. d. Ganglion cérébral. e. Ccecum œsophagien. f. L'œsophage. g. L'estomac. h. Le rectum. 45. i. Mitre épiscopale , femelle, avec son animal, sa trompe sortie. 2. Son anatomie. a. Le pied, très-petit, pourvu d'une rainure an- térieure. b. La trompe. c. Son extrémité ouverte pour montrer le ruban lingual. d. L'œsophage. e. L'estomac. /. Le rectum reposant sur l'utérus. g. L'anus. h. Le foie. i. L'organe de la pourpre, ouvert, pour montrei ses feuillets. k. L'utérus et son ouverture. //. Follicules de la viscosité occupant les bords du manteau. m. Siphon respirateur. n. Grande branchie. o. La petite branchie. p. Le cœur. q. Ganglion cérébral. /. Glandes salivaires reunies dans un seul paquet. 3. Glandes salivaires, etc. 872 TABLE GENERALE a. La trompe tronquée. b. Ganglion cérébral. ce. Conduits séparés des glandes salivaires. d. Ces mêmes glandes réunies dans un paquet arrondi. e. Continuation de l'œsophage. 4. aa. Extrémité de la trompe ouverte, pour faire voir la langue. b. La langue, contenant ou ne contenant point de pièces cornées. c. Son muscle rétracteur. 5. Ruban lingual corné, très-grossi. 6. Intérieur de l'estomac, grossi. a. Première membrane. b. Seconde tunique, marquée de pores. c Troisième tunique, ou la stomacale proprement dite. d. La même , ouverte , montrant des plis longi- tudinaux, et de plus trois colonnes charnues bien détachées. 7. Organe excitateur de mitre mâle. 8. Mitre rôtie. 9. Variété de la même, plus courte. 10. Mitre ridée. 11-12. Mitre stigmataire. i3-i5. Mitre zébrée. 16-18. Mitre noire. 19-21. Mitre rétuse. 22. Sa trompe ciliée, d'où sort la langue. 45^1-2. Mitre marbrée. 3. Partie antérieure de l'animal , vu par le dos. 4. Le même, vu par le pied. 5-6. Mitre de Vanikoro. 7-9. Mitre jaune. io-i3. Mitre Petit-Taon. i4-i5. Mitre buccinée. DES PLANCHES. 873 16-17. Mitre zonale. 18-19. Mitre conovule. (On a oublié d'indiquer la tache violette de la colunielle.) 20. Le pied de l'animal , vu de face. 21. L'animal mâle , hors de la coquille, grossi. On remarque sa trompe sortie et son pénis au côté droit. 22. Variété de la mitre conovule à spire pointue. 23-24. Mitre flammée. 25. La même, grossie, pour mieux montrer ses cordons. 26-27. Mitre noire et blanche. 28-29. Mitre fraise. 46. 1. Olive textiline, avec son animal développé. Nota. D'après ce qu'a vu M. Dorbigny en Amérique , il y a certaines espèces d'Olives qui ont un opercule. 2. Olive élégante. 3. Organe excitateur, parcouru par le conduit défé- rent. 4. Autre forme d'organe excitateur. 5. Olive sanguinolente. 6. L'animal sans la coquille. a. Lobes antérieurs du pied. b. Appendice postérieur du manteau, s'engageant dans les sutures de la coquille. c. Appendice antérieur et supérieur du manteau, sortant par l'échancrure columellaire. d. Siphon respirateur. e. Les tentacules. 7. Olive érythrostome, de Tonga. 8. Parties antérieures du pied et de la tête, vues de face. 9. Organe excitateur d'un individu mâle, montrant le testicule d'où part un canal déférent qui par- court le pénis. io-i3. Sont des variétés de nuances de l'Olive érythro- stome. 874 TABLE GENERALE i/,. Forme que prend le pied en dessous, où l'on voit en avant la position du pore aquifère. i5. Détails anatomiques de l'Olive érythrostome fe- melle. a. Le manteau fendu et rabattu à droite et à gauche. b. Appendice de la partie postérieure du manteau s'engageant dans les sutures de la spire. c. Partie antérieure du pied en forme de chaperon ailé. d. Le siphon respirateur. e. Follicules de la viscosité. /. Organe de la pourpre , ouvert en partie. g. L'anus. h. Oviducte. Nota. Nous craignons qu'il ne se soit glissé quelque erreur relativement à la dénomination de ces trois ouver- tures. i. La trompe repliée au dedans. k. Les glandes salivaires, entre lesquelles on voit l'estomac et le ganglion céphalique. /. La grande branchie, avec sa veine qui va au cœur. m. La petite branchie. n. Le cœur, triquètre, et très-développé dans ses deux parties. 16. La trompe ouverte, pour montrer la langue. b. La langue, conique. c. OEsophage extrêmement délié. dd. Les glandes salivaires et leur canal excréteur, e. Le cerveau. 17. Coupe du ventricule du cœur. Il serait possible que cette disposition triangulaire fût due à la macération dans l'alcool. 18-19. Variété bien distincte de l'Olive érythrostome de Guam. DES PLANCHES. 875 47. 20. 21. I. 2. 3. 4- 5. 6. 7- 8. 9- 10. 1 1. 12. i3. i4- i5. 1. 2. 3-4. 5. 6. 7- 8. 9- 10-11. 12. i3. i4-i5. 16. 48. Olive maure , avec son animal. Organe excitateur d'un individu mâle. Porcelaine tigre , dans tout son développement. Un des appendices du manteau, grossi. Porcelaine auguleuse , vue par dessous, son pied rabattu en avant. Sa coquille. Sa tête et la partie antérieure du pied. Tubercules du manteau , grossis. Porcelaine oviforme. Porcelaine à verrues, vue par le dos. Il faut bien distinguer le pied du manteau; ce dernier re- couvre en partie la coquille. Coquille de la Porcelaine à verrues. Porcelaine arlequine. Sa bouche un peu alongée en trompe. Porcelaine rongée, vue de profil. La même , vue en dessous, montrant le pied et le manteau branchu. Porcelaine tête-de-serpent. Lne des ramifications du manteau, grossie. Porcelaine taupe, avec son animal. Porcelaine maure. Son ruban lingual , vu de face et de profil , très- grossi. Porcelaine arabique. Porcelaine rougeole. La même au trait, vue en dessous pour montrer la disposition de son pied quadrilatère. Porcelaine neigeuse. Un filament du manteau, grossi. Porcelaine grenue. Porcelaine crible. Porcelaine olivâtre. Porcelaine anneau. Tentacule gauche , grossi 876 TABLE GENERALE 17. Porcelaine monnaie. 18. Porcelaine isabelle. 19-21. Porcelaine australe, grossie. 20. Sa grosseur naturelle. 22-24. L'animal enveloppant la coquille. 23. Tète du même, vue en dessous et grossie. 25-26. Manière dont se comporte le manteau sur la co- quille , laquelle paraît en partie. 49. 1. Animal de Porcelaine tigre, femelle, le manteau du côté droit relevé. a. Court siphon respirateur. bb. Le bord du manteau relevé, et montrant ses papilles filamenteuses. c. Le pied. d. Sa rainure marginale antérieure. c. Le rectum. / L'utérus donnant dans un sillon qui va finir en //. g. Follicules de la viscosité , extrêmement épais. h. Ce sillon déjà indiqué n'existe que dans les individus femelles , et sert probablement à con- duire les œufs au dehors. 2. Cœur de la Porcelaine tigre, ouvert. a. Oreillette de séparation. b. Valvule. c. Ventricule. d. L'aorte se bifurquant de suite à la sortie du cœur. 3. Ruban lingual , très-grossi , du même Mollusque. 4. Anatomie de la Porcelaine tigre, mâle. a. Siphon respirateur. b. Bords du manteau du côté droit. c. Partie postérieure du pied. d. Partie antérieure du même, avec sa rainure. e. Ouverture de l'anus. /'. Petite branchie de forme triangulaire. DES PLANCHES. 877 g. Follicules de la viscosité occupant plus parti- culièrement le bord droit du manteau. i. La trompe céphalique , courte. k. Masse buccale, sur laquelle se voit le ruban lingual. /. Premier renflement stomacal. m. Deuxième renflement intestinal, recevant les conduits biliaires. n. Organe de la pourpre ou de la dépuration, ouvert pour montrer les follicules qui le composent. o. Le foie. p . Le testicule. q. Le conduit déférent. r. Le pénis contourné sur lui-même. s. La grande branchie avec sa veine allant au cœur. u. Le cœur. v. L'aorte, dont une branche remonte le long de l'estomac pour aller à la tête. x. Ganglion nerveux, derrière lequel se voit un paquet de glandes salivaires. 5. Ancillaire à sillons blancs, femelle , vue par le dos. 6. La même , vue de profd. 7. Son pied vu par dessous, montrant le pore aqui- fère. 8-9. La coquille, sous deux aspects. 10. Anatomie de la même. a. Le pied. b. Partie antérieure du pied, en forme de cha- peron cor di forme. c. La trompe, puis l'œsophage, les glandes sali- vaires, le cerveau. d. Les tentacules. e. Siphon respirateur. / La grande branchie et sa veine, sous laquelle est la petite branchie. g. Le cœur. 878 TABLE GÉNÉRALE h. Le tortillon, où se trouve le foie, l'ovaire, etc. i. L'anus. k. L'utérus. ii. a. La trompe ouverte, pour montrer la langue b. c. L'œsophage. d. Diverticulum , espèce de ccecum. e. Le faisceau des glandes salivaires. f. Le cerveau. 12. Est l'opercule de l'Ancillaire à sillons blancs. i3. Ancillaire australe, mâle, vue de profil. a. Partie antérieure du pied. b. Sa partie postérieure. ■c. Le siphon respirateur. d. L'organe excitateur. i4-i5. Coquille de l'Ancillaire australe, vue sous deux aspects. 16. Son opercule. 17. Le pénis avec sa gaîne, d'où sort l'extrémité du conduit déférent. 18. Anatomie d'un Strombe lambis , femelle. a. Le pied, vu par sa partie antérieure , avec sa rainure. b. L'opercule, fixé à sa division postérieure. ce. Tubes oculaires, avec leurs tentacules déliés. d. La trompe ouverte, pour montrer la langue. e. Ganglion cérébral , en arrière duquel sont deux longues glandes salivaires. /. Tube digestif, se rendant dans un vaste estomac. g. L'estomac, ouvert en partie et montrant l'orifice de l'œsophage. h. Endroit où l'intestin devient filiforme avant que de former le rectum, qui est très-volu- mineux. 1. Première partie de l'utérus. h. Seconde partie de l'utérus, formant des méan- dres avant que de s'ouvrir dans la rainure qui conduit sur le côté droit du pied. /. Cette rainure, qui n'existe point dans les mâles. DES PLANCHES. 879 m. Follicules do la viscosité. n. Siphon respirateur. o. Grande branchie et sa veine qui va au cœur. p. Petite branchie, tout-à-fait rudimentaire. q. Le cœur. r. Le foie et l'ovaire réunis à l'extrémité du tor- tillon, ig. L'estomac. b. Indique la manière dont s'y insère l'œsophage; ce qui n'avait pas pu bien être indiqué dans la figure précédente. c. Diminution subite de l'intestin à la sortie de l'estomac. 20. Ruban lingual, très-grossi, du même Strombe. 21. A.natomie de l'Agathine mauritienne. (Voy. pi. n.) a. Premier renflement stomacal. b. Les quatre glandes salivaires , n'ayant que deux conduits excréteurs. c. L'estomac proprement dit , puis le canal in- testinal. ;•.< 1. 5G 882 TABLE GENERALE 5. Partie antérieure du pied du même individu, vue en dessous. a. La bouche , frangée et largement évasée. b. Repli profond de la partie antérieure du pied. c. Ouverture des canaux aquifères. 6-8. Formes diverses des dards subcalcaires contenus dans l'appendice lingual : ils sont représentés grossis. 9. Coupe de l'un d'eux, pour en montrer la cavité. 10. Appendice lingual en forme de pioche, grossi et ouvert, laissant voir la direction des dards qu'il contient. (Voyez figure 11, b.) 11. Quelques détails anatomiques d'un Cône tulipe mâle. a. Trompe interne ou espèce de langue. b. Organe en pioche , contenant les pièces cornées en hameçons. c. Son muscle d'attache, ou rétracteur. d. Glande salivaire cucumiforme. e. Son long canal, développé. f. Canal intestinal. g. Endroit où il devient l'estomac et reçoit les canaux biliaires. h. Premiers lobes du foie, très-consistants et dif- férant des lobes postérieurs. i. Est une autre petite glande digestive accessoire. k. L'anus et le rectum. /. Le testicule. m. Son conduit déférent replié sur lui-même. n. La verge. o. Organe dépurateur ou de la pourpre. p. Son ouverture dans la cavité respiratrice. q. Le tortillon, contenant la partie postérieure du foie. r. Ganglion cérébral. 12. Glande salivaire, creuse, ouverte et grossie. i3-i4. Lobes antérieurs du foie, avec leurs canaux ex- créteurs. DES PLANCHES. 883 i5-i6. Cône drap d'or. 17. Forme des crochets contenus dans l'appendice lingual. 18. Cône sanguinolent. 19-21. Cône livide mâle. .so. Le représente avec son épiderme noirâtre. 22. Cône lacté. 23-24. Cône jaune, très-grossi. (Ayant perdu cette petite coquille, nous ne pouvons pas bien affirmer que ce soit un vrai Cône.) 54. i-3. Cérite lisse. 4- Cérite marbrée. 5-6. Cérite noduleuse. 7-8. Cérite rayée. 9-11. Cérite courte. 12. Le tentacule droit, grossi. i3-i5. Cérite mûre. 17-18. Cérite rubanée. 19-20. Cérite chenille. ai. Cérite galonnée. 22-23. Cérite sillonnée. 24-25. Cérite bu ire. 55. i-3. Cérite ébène. 4-6. Cérite télescope. 7- Cérite de Sidney. 8. Cérite turritelle. 9- Cérite zonale. 10. Cérite renflée. 1 1- i3. Cérite de Diémen. Le côté gauche retourné. du pied un peu 14-16. Cérite cuiller. *7- Cérite bigarrée. 18-21. Cérite obtuse. 22-23. Cérite lilas, très-grossie. 24-25. Turritelle rosée. 56* 884 TABLE GÉNÉRALE 26. La tête et le pied de l'animal , vus de face. 27-28. Turritelle céritiforme. 29-30. Turritelle granuleuse. 56. 1-4. Mélanie rayée. 5-7- Mélanie troncatule. 8-1 1. Mélanie épineuse. 12-14. Mélanie spinuleuse. i5-i8. Mélanie érythrostome (la bouche n'est pas assez orangée). 19-21. Mélanie granifère. 20. On voit les petits sortir vivants de l'utérus, au bord droit. 22-25. Mélanie des Moluques. 26-29. Mélanie de Célèbes. 3o-33. Mélanie uniforme. 34-37. Mélanie à côtes. 38-3g. Mélanie Tirouri (Fér.). /45-47- Mélanie des Papous. 43-44- Mélanie cordelette. 40-42. Pirène térébrale (la bouche n'est pas assez orangée). 57 1-2. Ampullaire de Célèbes, vue par devant et par der- rière. Nota. Il est des Ampullaires , surtout en Amérique, qui ont un long siphon respirateur; mais cette espèce en manque. 3. Son opercule, vu par sa face adhérente au pied. 4. Le même, présentant la face extérieure. 5. L'animal entier, hors de la coquille, sexe mâle. a. Rainure marginale du pied. b. Bord antérieur du manteau. c. Partie postérieure de la spire, contenant le foie et le testicule. dd. Gouttières auriculées, placées de chaque côté du cou. Dans celle de droite aboutit le rectum. e. L'anus et la terminaison du rectum. f. Canal déférent. DES PLANCHES. 885 g. La verge. hh. Appendices labiaux. Anatomie d'une Ampullaire mâle. a. Le pied étalé, montrant sa rainure marginale. bb. Appendices labiaux. ce. Les tentacules. dd. Gouttières auriculées placées de chaque côté du cou. e. Petite branchie accessoire , placée au côté gauche, y. L'ouverture de l'anus, et le rectum placé entre la grande branchie droite. g. Le conduit déférent. h. Gaine de l'organe excitateur. i. Son organe lui-même à moitié sorti de son fourreau. k. La grande branchie. /. Organe aérien de la cavité respiratrice , dont l'ouverture est élargie. m. Renflement buccal sur lequel est placé le gan- glion céphalique. En arrière se voient les glandes salivaires et l'œsophage. n. L'estomac. o. Circonvolutions intestinales. Ces organes sont un peu écartés les uns des autres. p. Le foie. qq. Les bords découpés du manteau. Quelques détails anatomiques d'un individu femelle a. Renflement buccal, montrant le commencement de la langue. b. Ganglion cérébral. ce. Glandes salivaires. d. L'œsophage replié selon les circonstances. e. L'estomac embrassé par le foie. f. L'intestin développé. g. Le rectum. h. L'anus. 886 TABLE GÉNÉRALE i. L'utérus avec son petit appendice. k. Ouverture de l'utérus. /. Organe aérien de la cavité respiratrice. m. La grande branchie de droite aboutissant au cœur. n. Portion du manteau découpé. o. Petite saillie semi-lunaire dont l'usage est in- connu. p. Le foie. 8. La langue, avec les pièces cartilagineuses du renfle- ment buccal. 9. Crochets du ruban lingual, grossis. 10. Le cœur un peu grossi. L'aorte se divise en deux branches , dont une a un renflement comme glandulaire tout particulier. 11. L'estomac, isolé et ouvert pour montrer ses plis internes. 12. L'utérus, grossi et ouvert en a pour faire voir sa disposition intérieure. i3. La verge, un peu grossie. i4- Vésicule aérienne de la cavité respiratrice, pour montrer comment son ouverture se ferme quand il s'agit de contenir de l'air. iô. La bouche et ses deux lèvres, vues de face. 58. 1-2. Paludine à côtes. 4-5. Son opercule vu des deux faces. 3. L'animal hors de la coquille. Son pied étendu. a. Auricule droite, comme dans l'Ampullaire. b. Auricule gauche , plus petite. c. Rainure apparente au travers du manteau qui divise en partie et obliquement la cavité respiratrice. 6-8. Paludine ventrue, grossie (très-probablement un jeune âge). 9-12. Paludine noire. i3-i5. Paludine buccinoïde DES PLANCHES. S87 16-18. Lyinuée verte. 19-20. Physe de Tonga. 21-22. Varic-tc de la même, plus petite. 23-24. Pliyse géorgienne. 25. Navicelle elliptique, mâle, vue par dessous dans sa coquille. a. La tête et l'organe excitateur au côté droit. b. Le manteau. c. Le pied. dd. Le côté gauche du pied , rabattu, pour montrer sa couleur. 26. L'animal, vu de profil, sans la coquille. a. La verge , placée près du tentacule droit. b. Duplicature entre le pied et le manteau , où se loge l'opercule. c. Indice de la branchie. il. Muscle du côté droit , qui unit l'animal à sa coquille. e. Le bord droit du manteau. ff. Le pied. Les organes colorés de la spire appartiennent au testicule et au foie. 27. L'animal vu en dessous et dépouille de la coquille. aa. Sont les deux muscles d'attache. Le manteau n'est pas toujours aussi noir que dans cet individu rendu d'après nature. 28. Anatomie d'un individu femelle de Navicelle. a. Chaperon céphalique. Les tentacules, les yeux, etc. /;. Renflement buccal. c. La langue, ouverte dans sa portion antérieure. ddd. Tube digestif, un peu renflé sur un point de son étendue. Il cache le cerveau en passant sur l'œsophage. e. L'utérus côtovanl le rectum. ff. Glandes salivaires. 888 TABLE GÉNÉRALE g. La branchie , entre laquelle et l'intestin il faut supposer une cloison. h. Le cœur embrassant l'intestin. i. Le rectum. h. Portion de la spire contenant l'ovaire et le foie. m. Muscle d'attache à la coquille. n. Le manteau rejeté à gauche. 29. L'opercule calcaire, non apparent sur l'animal. 30. Masse buccale. aa. Pièces cartilagineuses qui la forment en partie. b. La langue dans sa partie antérieure. c. La même, dans sa portion postérieure. dd. Muscles protracteurs. qu'on suppose être des ovaires. f. Commencement du tube digestif. g. Renflement stomacal. h. Mésentère formé en partie de vaisseaux. i. Suite de l'intestin. k. Terminaison de l'intestin ou rectum, /. Son ouverture. '//. Large cloaque, lisse et ouvert. 940 TABLE GÉNÉRALE ««.Vaisseaux ou filaments qui unissent le cloaque au corps de l'animal. o. Ouverture extérieure du cloaque. pp. Ramifications des tubes aquifères, qui servent probablement à une sorte de respiration. qq. Troncs communs de ces ramifications. rr. Ouverture des deux troncs dans le cloaque. 3. Segment de l'enveloppe de l'holothurie ananas, ou- verte. ««.Les cinq muscles longitudinaux internes, qui meuvent le corps et les pièces de la bouche. b. Suçoirs du ventre ouverts. c. Spiracuïes du dos ouverts et bifurques. d. Spiracule simple. e. Membrane mince , colorée , qui accompagne les faisceaux musculaires. 3'. Un des tentacules de la même holothurie, grossi. 4. Poisson parasite du genre fierasfer, qu'on trouve vivant dans cette holothurie. 5. Holothurie flammée, demi-grandeur. 6. Un de ses tentacules, grossi. 7. 1. Holothurie épineuse. «. Sont ses suçoirs, peu apparents. 2. Ouverture extérieure du cloaque, grossie. 3. Détails anatomiques de l'holothurie épineuse. a. Quelques-unes des pièces cornées de la bouche avec leurs muscles. b. Tube intestinal formant des circonvolutions. c. Sa terminaison anale par un renflement. tl. Le cloaque ouvert. c. Ouverture extérieure du cloaque. ee. Sont encore de chaque côté les ramifications des tubes aquifères. f. Vésicule dont on ignore l'usage. Appartient- elle à la génération ou est-ce une glande salivaire? DES PLANCHES. 941 g. Ce qu'on nomme les ovaires. hh. Le derme coupé. 4. La même holothurie ouverte, pour montrer des parties qui auraient rendu la figure précédente trop confuse. a. Les pièces de la bouche rentrées. b. Terminaison du canal digestif. d. Paroi du cloaque , non ouvert. e. Son ouverture extérieure, ciliée. ee. Ramifications des tubes aquifères. fff. Trois des cinq faisceaux musculaires allant aux pièces de la bouche. 5. Un des tentacules , grosi. 6. Divisions d'un des rameaux du même. 7. Organe supposé appartenir aux ovaires. 8. Pièces cornées de la bouche. a. Deux de ces pièces, vues de côté. bbb. Trois des muscles qui les meuvent. 9. Mêmes pièces, dans leur nombre complet. a. Ouverture buccale. b. Pièces cartilagineuses. ccccc. Les cinq muscles qui les meuvent. 10. Tubercules grossis de la peau de l'holothurie épi- neuse. 11. Fistulaire de Dorey. | C'est par erreur qu'à 12. Le contour de sa bouche, j la lettre il y a n°s i5-i7. i3. Fistulaire piquetée. 14. Un de ses tentacules, \ grossi. j n, . ,. . D " C est par erreur qu a la i5. Holothurie orangée, ses), ., , os &, ' (lettre il y a les n 11-ia. tentacules rentrés. j 16. Appareil buccal. / n. Les tentacules qui entourent la bouche. bb. Glandes salivaires. c. Pièces cornées de la bouche. d. Commencement du tube digestif. 17. Un des tentacules, grossi. 94l> TABLE GENERALE 8. i. Fistulaire brune. 2. Un de ses tentacules, grossi. 3. Cette ligure représente l'ouverture de la bouche avec deux tentacules seulement, les glandes sali- vaires au nombre de dix, et le tube intestinal en- touré de son mésentère. 4. Un segment du corps de l'animal, vu à l'intérieur, développé et grossi, pour montrer les cinq muscles longitudinaux à deux faisceaux qui meuvent le corps et les pièces cartilagineuses de la bouche. 5. Fistulaire rougeâtre. 6. Un de ses tentacules grossi. 8. Fistulaire déliée. g. Le contour de sa bouche. 7. Un tentacule, vu sous deux aspects. 9. 1. Actinie magnifique. 1'. Un de ses tentacules, un peu grossi. 2. Actinie azur. 2. Un de ses tentacules, très-grossi. 3. Actinie verdâtre. 4. Actinie à globules, montrant sa bouche. 4'. La même, sous un autre aspect. 10. 1. Actinie alcyonoïde. 2. Extrémité d'un de ses tentacules , grossie. 3. Actinie arborescente, moindre que grandeur natu- relle. 4. Aspect du contour de sa bouche. 5. Actinie rouge et blanche. 6. Actinie clou. 7. La même, montrant sa bouche. 8. Tentacules et bouche de la même, vus de face. 9. Stries et lamelles qui partent des tentacules, très- grossis. Actinie clou, grossie et ouverte. On voit très-bien ces sortes de lamelles qui ont l'air de cœcums. TO. DES PLANCHES. 94.'} 11. ii. i 2 3 4 5 6 7 8 9 io Aspect de l'ouverture buccale avec ses stries et ses appendices lamelleux. Actinie villeuse. Un de ses tentacules, grossi et montrant une partie de sa face postérieure. Actinie tuberculeuse. Contour du disque buccal, vu de face. Un des tubercule, grossi. Autre tubercule de couleur différente. Actinie brun-rouge. Sa variété. Disque buccal de cette variété, grossi. Actinie pélagienne. (C'est par erreur que la figure a le n° 5.) 12. i. Actinie aurore. 2-3. Forme que prennent ses tentacules, grossis. 4- Variété de l'Actinie aurore. 5. Actinie violette. 6. Actinie vase. 7. Actinie de Dorey. 8. Actinie piquetée. 9. Forme qu'elle prend lorsqu'elle rentre en elle-même. 10. Actinie grêle, amassée en groupe 11. La même , très-grossie. 13. 1. Mamillifère cerclée en groupe. 2. Un des animaux , grossi. 3. Le même, vu par la boucbe. 4. Mamillifère de Vanikoro. 5. La même , vue de profil. 6. Une étoile, vue de face et très-grossie. 7. Mamillifère fauve. 8. Cet individu appartient à l'espèce suivante. 9. Mamillifère verte, grandeur naturelle. 11. i3. 14. i5. 16. 17- 8- ■11. 944 TABLE GENERALE 10-11. Deux individus du même, grossis et différents de forme. Il faut y ajouter la figure 8, qui par er- reur a été donnée comme appartenant à la Ma- millifère fauve. Mamillifère verte et brune. Mamillifère jaune. Un individu grossi. Actinie viridule, de grandeur naturelle. La même, vue par dessus. Idem , vue par sa face inférieure. Formes diverses qu'elle est susceptible de prendre et qu'on n'a indiquées qu'au trait. (On a oublié de représenter les courts tentacules dont ses côtes sont garnies et qui lui permettent d'adhérer aux corps les plus lisses.) 14. 1. Fongie actinie. 1. Un fragment du polypier. 3. Fongie à gros tubercules. 4. Fragment de son polypier. 5. Tnrbinolie rouge, et non pas Tubinolie. 6. Sa bouche entourée seulement de deux tentacules. 7. Un de ses tentacules, très-grossi. 8. Le polypier sans l'animal. 9. Le même sous un autre aspect. Nota. Il ne faut pas tenir compte des autre» numéros qui ac- compagnent les figures de cette planche. Nota. C'est par erreur que les figures de cette planche por- tent de doubles chiffres. 11 ne faudra tenir compte que de ceux indiqués ci-desssous. 15. i. Lobophyllie anguleuse, variété. On voit les ani- maux s'élever au-dessus du polypier. (Ces pre- miers ne sont pas représentés d'un assez beau vert.) Nota. Au mot Lobophyllie auguleuse après 1 , au lieu de 2 lisez ia. ia. Tentacule grossi d'un polype. DES PLANCHES. 945 3; Caryophyllie fasciculéc. (La couleur verte des po- lypes n'est pas d'un vert assez foncé.) 4- Un polype seul , isolé de la masse, avec son poly- pier. Les stries rouges dont il est couvert appar- tiennent à la partie charnue de l'animal qui dé- borde son étoile. 5. Le polypier sans son zoophyte. Le rebord dont il est entouré dans sa partie moyenne, sert à lier les tubes entre eux. 6. Polvpe grossi , vu par la bouche. Il y a des ten- tacules de deux teintes différentes. 7. Lobophyllie orangée, formant un groupe. Le poly- pier est rouge comme les animaux. 8-10. Individus séparés et vus de face. 11. Coupe verticale d'une étoile, montrant ses tenta- cules jaunes au maximum de leur développement, et les appendices filiformes partant du contour de la bouche. Ce sont des organes qui appartien- nent probablement à la génération. 11. Dendrophyllie rougeûtre. 1 ^. Un polype , très-grossi. On voit la disposition de ses tentacules et la forme de sa bouche allongée. (On a oublié le cercle vert qui entoure la base des tentacules et qui paraît sur le bourrelet saillant.) i/i- Une étoile du polypier, grossie, vue de face. i5. Autre aspect de la même. 16. Astrée caliculaire. Ce groupe offre des animaux plus ou moins sortis de leurs étoiles. 17. Sur la partie gauche de ce fragment, les polypes sont tous rentrés; à la partie droite on ne voit que le polypier à nu. 18. Trois étoiles du polypier, grossies. 19. Bouche d'un polvpe s'élevant de profil entre deux tentacules seulement. 20. La bouche entourée de tentacules. 21., Mêmes parties, vues de face. 23. Un tentacule, très-grossi. Zoologie, t. m. 60 946 TABLE GÉNÉRALE 5/- Un polype , grossi et tel qu'il se présente dans sa plus grande saillie au-dessus du polypier. 16. i. Astrée verte. 2. Un polype isolé. 3. Aspect différent du même, montrant sa bouche. 4. Astrée anomale (et non pas anormale). 4. Coupe d'une étoile sur le polypier. 4. Aspect d'une coupe transverse d'une masse du poly- pier. 5. Un polype isolé, grossi. 6. Astrée ananas, avec ses polypes. 7. Un polype isolé et grossi. 8. Variété de l'Astrée ananas, g. Goniopore pédoncule. 9. Alvéoles sans animaux , grossies. 10. Un des polypes, grossi. 1 1. Aspect du même, vu de face et rentré dans son al- véole. 17. 1. Astrée cardère , variété. 2. Un polype, isolé et grossi. 3. Astrée d'Amboine. 4. Coupe verticale d'un polype, montrant les tentacules qui entourent la bouche, et la cavité stomacale. 5. Polype , vu de face. 6-7. 7. Formes diverses que les polypes sont susceptibles de prendre. 8. Astrée brune et verte, y. Un polype grossi. Astrée ealaxée. (Toute cette masse devrait être 10. t> d'un beau vert.) 11. Une alvéole du polypier, grossie et vue de face. 12. Teinte que prennent quelques-uns des polypes. i3. Autre nuance. 14. Les appendices que nous avons ainsi représentés, appartiennent à l'organe générateur et ne sont point des tentacules. DES PLANCFIES. 9 47 j 4'. Alvéoles du polypier, grossies. i5. Astrée diffluente. 16. Un polype grossi. 17. Astrée annulaire. 18. Un polype , grossi et vu de face. 18. i. Tridacophyllie laitue, avec ses polypes. a. Indique un des animaux. 2. Méandrine cérébriforme. 3. Trois polypes, grossis. aa. Masse charnue et granuleuse des polypes. bb. Les tentacules, communs à tous. c. Une des bouches. 4. Méandrine sinueuse, un fragment seulement. a. Masse charnue. bb. Les tentacules communs. c. Une bouche. cl. Portion du polypier, sans l'animal. 6. Porite congloméré. 7. Aspect des animaux dans les alvéoles. Le tout très-grossi. 8. Alvéoles du polypier, sans les animaux. 19. 1. Madrépore abrotanoïde , avec ses polypes. Une branche grossie au côté droit, sans numéro, dont quelques étoiles grossies. 1. Un rameau du polypier, non grossi. 3. Madrépore plantain , avec ses polypes. Un rameau grossi. 4. Madrépore prolifère , avec les polypes. Un rameau grossi. 5. Madrépore pocillifère, avec ses polypes, sur un rameau très-grossi. Nota. A la lettre de la planche ou a omis le numéro et le uom de ce Madrépore, de sorte que ses variétés A et B sembleraient appartenir au Madrépore qui précède : ce qui n'est pas. 60* 9i8 TABLE GENERALE 5'. Forme des rameaux du même, dont quelques-uns seulement au trait (c'est le fragment qui se trouve à gauche du précèdent et auquel on a oublié de mettre 5'). 6. Madrépore pocillifère , variété A; rameau grossi, avec ses polypes. 7. Un polype du même, encore plus grossi. Les fila- ments qui paraissent ici appartiennent probable- ment aux organes de la génération. (A la gauche de ce polype est une de ses étoiles sous un aspect différent , et à laquelle il manque un numéro). 8. Madrépore pocillifère, variété B ? 9. Un rameau très-grossi. 10. Un polype isolé, très-grossi, montrant ses 12 ten- tacules. 11. Alvéopore rouge. 12-1 3. Polypes grossis, vus sous deux aspects. 14. Une alvéole du polypier, grossie. 20. 1. Alvéopore vert. 2. Le polypier, sans les polypes, i. Une alvéole, très-grossie. 4. Un polype isolé, très-grossi. 5. Pocillopore corne-ile-daim. 5-5'. Étoiles du polypier, très-grossies. 6. Un rameau très-grossi, avec ses polypes. 7. Un polype isolé et grossi. 7'. Variété dans la couleur des animaux du même Pocillopore. 8. Polyphyllie bassin, un fragment seulement. 9. Le polypier, grossi. 10. Les polypes, un peu grossis. 11. Montipore verruqueux grossi, avec ses polypes. 12. Héliopore bleu, un fragment cassé, pour montrer sa belle couleur bleue. DKS PLANCHES. 949 i3. Le polype, grossi. i4- Le même, vu de côté, montrant ses tentacules et ses ovules. 21. i. Tu bipore rougeàtre; réunis entre eux , les polypes développés. 2. Le même, dont "les tuyaux sont plus isolés. 3. Extrémité d'un polype très-grossi. 4- Autre forme que prennent les animaux. 5. Bourrelet du polype, à travers lequel passent les tentacules. tf. Rapports des deux parties précédentes et du po- lypier. 7. Tentacules très-grossis et vus de face. 8. Un des tentacules, isolé et encore plus grossi. 8'. Coupe d'un tube grossi, montrant la manière dont s'y comporte le polype. 8". Même coupe. On voit de plus ici les ovaires, y. Tubipore musique, mis ici seulement pour montrer la différence entre les tuyaux de ces deux espèces. 10. Clavulaires vertes. 11. Un polype grossi. 12. Foliole d'un polype encore plus grossi. 12'. Coupe d'un tube, avec le polype contenu dedans. 12". Spicules subcalcaires du même polypier, très- grossies. i3. Clavulaires violettes. 14-1 5. Un rameau grossi, sous deux aspects. 16. Un polype , vu de face et très-grossi. 16'. Coupe d'un tube contenant un polype. 16". Spicules subcalcaires du polypier. 22. 1. Cornulaire verdàtre. Nota. Il y a ici une grave erreur, eu ce que la Cornulaire multipiunée a été prise pour la cornulaire verdàtre. Il faut bien suivre l'ordre ci-dessous pour ne pas se tromper. t. Son polype, grossi. 950 TABLE GÉNÉRALE 3. Une des folioles du même, très-grossie. 4- Polype, vu de /ace et grossi. 5. Cornulaire multipinnée. 5'. Acicules subcalcaires du polypier. 6. Un polype , très-grossi et vu de face. 7. Une foliole du même, très-grossie, montrant bien la pluralité des laciniures sur toute sa surface. 8. Cornulaire verdâtre, variété. 8'. Acicules du polypier. 9. Forme d'un polype. 10. Autre forme, non laciniée, et se trouvant sur la même tige. 11. Alcyon glauque. 11'. Spicules du polypier, très-grossies. 12. Forme d'un polype, très-grossi. i3. Alcyon des amis. 14-1 5. Un polype sous deux aspects, très-grossi. i5'. i5'. Sont les spicules subcalcaires, de formes diverses, que ce polypier contient dans sa substance. 16. Alcyon orangé. 17. Un rameau, grossi. 18. Un polype , très-grossi et isolé. 18'. Extrémité du même, contractée. 18'. Sont des spicules très-grossies. 23. 1. Alcyon flexible. 2-3. Un polype grossi, vu sous deux aspects. 4- Alcyon tuberculeux. 5. Les polypes grossis. 6. Alcyon jaune. 7. Un de ses polypes, grossi. 8. Alcyon rameux. Ce n'est seulement qu'une branche, g. Extrémité d'un rameau grossie. 10-11. Deux aspects d'un polype, très-grossi. 12. Alcyon imbriqué. i3. Un rameau grossi. i4- Un polype grossi, vu de profil. DES PLANCHES. 951 14'. Le même, vu de face. 14''. Spicules calcaires. i5. Alcyon terminal, avec un des rameaux, grossi. 16-17. Deux aspects d'un polype grossi. 17'. Spicules subcalcaires, très -grossies. 18. Alcyon éventail. 19-20. Un polype sous deux aspects et très-grossi. ai. Alcyon vert. 22-23. Un de ses polypes sous deux aspects , très-grossi. 24. 1. Borlasie à cinq lignes. 2. Tète de la même, vue en dessous, montrant la bouche. 3. Borlasie striée. 4. La même, vue en dessous, montrant sa bouche et un pore. 5. Borlasie à bandelette, vue en dessus. 6. Sa tète , vue de profil. 6. Un segment du corps , très-grossi. 7. Variété de la même Borlasie. 8. Sa tète , vue en dessous. 8'. Un segment du corps, très-grossi. 9. Borlasie verte , se renflant de diverses manières. 10. Sa tête, vue de profil. 11. La même , vue en dessous. 12. Borlasie tricuspide. i3. Sa tète, très-grossie, vue en dessus. 14. Sa bouche, d'où sortait un ver parasite vivant : espèce de filaire. i5. Borlasie de la Nouvelle-Zélande, vue en dessus. 16. La même, vue en dessous. 1 7. Profil de sa tête. 18. La tête et le cou, vus en dessous et grossis. 19. La tête , vue en dessus et grossie. 20. Borlasie à quatre points , très-grossie. ai. La même, vue en dessous. 22. Sa grandeur naturelle. 952 TABLE GÉNÉRALE DES PLANCHES. 25. i. Carybdée bicolore de grandeur naturelle. ?.. La même, plus petite, offrant quelques différences de forme quand elle meurt. 3. Son ouverture. 4- Carybdée bitentaculée. 5. Ouverture de la môme. 6. Orythie incolore. 7. Son disque, vu pardessus. 8. Ses bras séparés du disque et vus en dessous par l'ouverture buccale. 9. Extrémité du bras , très-grossie. 10. Une des quatre folioles du disque. 26. 1. Dédale de Maurice. 2. Fragment du même, très-grossi, montrant les poly- pes sortis. 2'. Aspect de ce polypier quand il est tassé. a. Rameaux. b. Ampoules contenant les polypes. c. Tentacules des polypes. 3. Alcyoncelle spécieux. 4. Oikopleure bifurqué , de grandeur naturelle. 5. Le même , un peu grossi. 6. Le même , très-grossi. a. Capuchon céphalique. b. Point rougeâtre céphalique. c. Canal digestif. d. Nageoire. . 7. Couleur que prend la mer par l'effet de la réunion de ces animaux. FIN DE LA TABLE GENERALE DES PLANCHES. ERRATA DU TEXTE. Tome 2, page 637. Au lieu de ne s'y ouvre que par, lisez : L'œsophage ne s'y ouvre pas. Tome 3, page 6a3. Au lieu de baccinalis, lisez : buccinalis. Tome 4 , page 265. Après Cornulaire multipinnée, au lieu do figures 1-4, Usez figures 5-7. Tome 4, page 266. Après Cornulaire verdâtre, au lieu de 5-7, lisez : 1-4. ERRATA DE LA TABLE EXPLICATIVE IN-FOLIO DES PLANCHES. Planche 66 (bis), figures i3-i6. Au fieu de Stomatellc auricule, lisez : Stomatellc tachetée. Idem, figures 17-19. Au lieu de Slomatelle noire , lisez : Sto- matelle auricule. Planche 72, figures 6-9. Au lieu de Crépidule mâchée , lise» : maculée. FIN DE l'eRRATA DE LA ZOOLOGIE. OBSERVATIONS FINALES. Nous regrettons de n'avoir pas eu plus tôt connaissance du bel ouvrage de M. Ehrenberg sur les animaux invertébrés de la mer Rouge, pour citer en lieu convenable quelques-uns des Mollusques qu'il étudiait à peu près en même temps que nous, comme, par exemple, les Porcelaines, les Cônes, les Bulles et les Natices. Les naturalistes y verront une confir- mation mutuelle de nos travaux, dans ce qu'ils auront de semblable. Zoologie, t. ni. 954 ERRATA. Dans notre Voyage autour du monde, sur la corvette l'TJranie , nous avons établi quelques genres qui nous pa- raissent douteux, et que nous n'avons point retrouvés pour pouvoir les confirmer. (Voyez Atlas zoologique de l'TJranie.) MOLLUSQUES. Planche 87, figure 1. Timorienne triangulaire. C'est peut-être une Firole d'une espèce nouvelle. Planche 87, figures 4-5. Monophorc rude. Ce nous semble être une Firole ou une Carinaire tron- quée; mais plutôt une Carinaire. Planche 73, figures 4-5. Biphore polymorphe. C'est la partie antérieure de la Diphye abyla du Voyage de V Astrolabe, planche 4 des Zoophytes, figures 12-17. Planche 66 , figure 9. Onchidie coupée. C'est manifestement une Bulle à coquille interne, très- rare à Guam, car nous n'avons pu la retrouver dans un second voyage àvcette île. ZOOPHYTES. Planche 86, figure 1, Lemnisque bordé de rouge. N'ayant, depuis, rien trouvé de semblable, nous pensons que ce peut être un fragment de ces Béroës, très-allongés, dont on a fait le genre Geste. Planche 86 , figure 8. Mariana rouge. Ce corps , que nous avions présumé formé par des Aseidiens développés en membrane, n'est peut-être qu'un amas d'œufs de Mollusques. Paris, 17 mars i835. QUOY. P. GAIMARD. UN DE LA ZOOLOGIE DD VOYAGE DE L ASTKOLABE. Planches supplémentaires de la Table explicative MOLLUSQUES. Xl. E.BUum Lith de Lemercier MOhJA'SOVES N°:i E Blanchard Lith de Lernercirr MOLLUSQUES m. E. Blanchard Lith.dc Lfmcmcr MOLLUSQUES. N.*4. E BLm.ïiard Lith.it LemercieT MOLLUSQUES NT>. ^Vf ■>■''■ )>'( ■ pR- E Blanchard Lith de LrmercieT. MOLLUSQUES, N: