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de Membres de L'Institut de France,
de Professeurs du Muséum d'Histoire naturelle de Pari,
RRE de diverses Facultés,
de Membres de Ma Société Entomologique de France, etc.
INSECTES COLÉOPTÈRES
PARIS 2
RORET, LIBRAIRE-ÉDITEUR
RUE MAUTEFEUILLE, 192.
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une preuve , une opération qui pré-
juge le fond. Ces définitions sont celles
de la loi elle-même (Art. 452 cod. de
proc. ); définitions qui ont aplani plu-
sieurs difficultés et controverses de
l’ancienne jurisprudence ; nous en par-
lerons au chapitre de l’appel. Mais
donnons ici différens exemples de ces
deux espèces de jugemens.
… Celui qui autorise un défendeur prin-
tn 0 2 ‘a on =
gement qui ordonne qu’une partie ac-
cordera ou déniera tels faits ou telles
conventions, peut être réputé un in-
terlocutoire quand l’aveu de ces faits,
ou de ces conventions, entraine la con-
damnation de la partie, parce que alors
le fond est préjugé.
Plusieurs autres différences existent
entre les jugemens interlocutoires et
préparatoires. 10 Les premiers doivent
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DEUXIÈME SORTE D'ENQUÈTE EN lég
JUSTICE DE PAIX. en.
Aux termes de l’article 1035 du tu
code de procédure, les cours et tribu- na
naux ont la faculté de déléguer leur
autorité aux juges de paix pour procé-
der à des enquêtes, à des interroga-
toires sur faits et articles et autres opé-
HISTOIRE NATURELLE
INSECTES
COLÉOPTÈRES
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HISTOIRE NATURELLE
INSECTES
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GENERA
COLÉOPTÈRES
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EXPOSÉ MÉTHODIQUE ET CRITIQUE DE TOUS LES GENRES PROPOSÉS JUSQU'IGI
DANS GET ORDRE D'INSECTES.
PAR
MM. Ta. LACORDAIRE gr F. CHAPUIS
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TOME DOUZIEME
FAMILLE DES ÉROTYLIENS, DES ENDOMYCHIDES ET DES COCCINELLIDES
PAR
M. F. CHAPUIS
Ghevalier de l'Ordre de Léopold,
Membre de l'Académie royale des Sciences, Arts et Belles-Lettres de Belgique,
Docteur en Médecine et en Sciences naturelles, etc.
PARIS
A LA LIBRAIRIE ENCYCLOPÉDIQUE DE RORET,
RUE HAUTEFEUILLE, 12.
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DES
COLEOPTÈRES
FAMILLE LXX.
ÉROTYLIENS.
Tète, petite ou médiocre, enfoncée dans le prothorax jusqu'au bord
postérieur des yeux, rétrécie en un muséau tantôt court et obtus,
tantôt plus allongé, cunéiforme ou quadrangulaire et plus où moins
étranglé à sa base. — Epistome peu distinct du front; labré trans-
versal, échancré ou arrondi, cilié, — Mandibules en général robustes,
dépassant peu le labre, trigones, convéxes en dehors, brusquement
arquées vers l'extrémité, celle-ci fissile ou dentée, à bord interne sou-
vent membraneux en totalité ou en partie.— Mächoires à deux lobes,
l'interne grèle, atténué, tantôt inéerme, tantôt muni d’une ou de deux
spinules cornées ; l’externe subtriangulaire, au moins aussi long que
l'interne et couché sur lui; palpes de 4 articles, 4 grèle, plus ou
moins allongé, 2 et 3 toujours courts et obconiques, 4 de grandeur
et de forme variables.— Lèvre inférieure composée d'un sous-menton
fortement transversal, d'un menton bien développé, de formes très-
diverses, transversal ou longitudinalement oblong, à bord antérieur
en général tricuspide, à face externe divisée en trois aires plus ou
moins nettement dessinées ; d’une languette membraneuse ou cornée,
entière ou plus souvent échancrée, en général munie de paraglosses
distinctes ; de palpes labiaux de 3 articles, 1 grêle, plus ou moins al-
longé, 2 court, obconique, 3 très-variable. — Yeux ovalaires ou ar-
rondis, médiocrement convexes, grossement ou finement granulés. —
Antennes insérées latéralement, au bord antérieur et interne des
Coléoptères. ‘Tome XII. 1
2 _ ÉROTYLIENS,
yeux, dans des cavités limitées en “arrière par un repli du front, en
général courtes et robustes, composées de 11 articles, les 3 ou 4 der-
niers formant une massue distincte.— Prothorax grand, subquadran-
gulaire ou atténué on avant, à bords latéraux toujours accentués,
l'antérieur coupé carrément, le postérieur très-variable, — Ecusson
en gén mé — Elytres ovalaires ou ibde, plus ou
moins convexes, parfois hémisphériques, à épipleures presque tou-
jours distinctes et parfois très-développées. — Prosternum convexe el
souvent caréné sur la ligne médiane, légèrement dilaté en arrière,
tronqué ou échancré ; mésosternum subquadrangulaire, transversal
ou oblong; métasternum généralement très-long, convexe et arrondi
sur la ligne médiane, ses épisternums grêles, sublinéaires, dilatés ou
atténués en arrière, ses épimères le plus souvent distinctes, rarement
invisibles. — Abdomèn composé de 5/segments subégaux entr'eux.
— Pattes en général robustes, parfois grèles et allongées, par excep-
tion dissemblables entre elles; cavités cotyloïdes antérieures fermées
en arrière, ouvertes par exception; hanches assez rapprochées sans
être jamais contiguës; cuisses renflées dans leur partie moyenne, sub-
canaliculées en dessus; jambes droites, simples ou faiblement ar-
quées; tarses robustes, pentamères ou subpentamères, terminés par
des crochets simples.
La grande majorité des Erotyliens peut se caractériser en deux
mots, ce sont des Clavicornes subpentamères; quant à ces quelques
types, tels que les Excis et genres voisins, qui ont les tarses à peu
près pentamères, ils sont caractérisés par la forme du dernier article
des palpes ou bien par celle du menton.
Plusieurs des notes distinctives qui composent la diagnose ci-dessus,
sujettes à de très-grandes variations, demandent quelques dévelop-
pements. :
La tête est petite ou médiocre, ovalaire ou transversale, en général
convexe en dessus; elle se termine en avant par un museau Court et
obtus, où bien ce museau s’allonge et son extrémité s'atténue, il
devient cuntiforme ou bien il conserve une forme quadrangulaire ;
dans ce dernier cas, il présente à sa base un étranglement plus ou
moins marqué, dû au rapprochement des cavités antennaires; dis-
position caractéristique pour certains genres.
Le dernier article des palpes, soit maxillaires, soit labiaux, est d'or-
dinaire très-développé, celui des premiers plus que celui des seconds;
tantôt ovalaire, atténué ou tronqué, tantôt dilaté dans le sens trans-
versal; et dans ce dernier cas, il affeete la forme d’un triangle ou
celle d'un segment de cercle. Cet article n’est pas toujours également
conformé aux palpes de la mâchoire et à ceux de la languette; au
contraire, il est le plus souvent dissemblable; ainsi, on sait qu'il est
sécuriforme aux uns et aux autres dans les genres TripLax, ÆGITHUS,
Enoryzus, ete.; qu'il est ovalaire à la mächoire et sécuriforme à la
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ÉROTYLIENS. 3
lèvre inférieure dans les Episcapna, TRiPLarowA ; le contraire à lieu,
c'est-à-dire qu’il est sécuriforme à la mâchoire et ovalaire à la lèvre
inférieure dans les genres PSELAPBACUS, Mycorrerus, Triroma; enfin,
il est ovalaire à tous les palpes, chez les Encis seulement.
Le menton, quoique toujours construit sur un même type; n’est
pas sujet à de moins nombreuses variations : il est carré, ou trans-
versal, ou oblong, le plus souvent tricuspide à son bord antérieur ; sa
face externe paraît toujours divisée, par une carène plus ou moins
saillante, en trois aires ou portions distinctes : une aire médiane
impaire, ordinairement de forme triangulaire, à sommet dirigé en
avant et souvent saillant au bord libre; deux aires latérales symé-
triques, très-variables dans leur étendue, accolées à la partie médiane
sur ses bords obliques et anguleuses en dehors; ce sont ces angles
latéraux, plus ou moins accusés, qui rendent, avec la saillie de la
partie moyenne, le bord antérieur du menton tricuspide. 11 faut re-
marquer que l'aire médiane est située sur un plan plus externe que
les deux latérales, que celles-ci sont souvent repliées vers l'intérieur
de la cavité buccale et n'apparaissent que par la dissection des or-
ganes buccaux. Ces parties latérales sont creuses dans la majorité des
espèces et logent dans leur concavité une partie des palpes labiaux.
Telle est la forme générale du menton. En se représentant les mo-
difications de ces parties dans leurs proportions réciproques, dans la
saillie plus où moins grande de la partie moyenne, dans l'inclinaison
plus où moins oblique des parties latérales vers la bouche, on aura
une idée des diverses formes qu'affecte le menton, et toutes, malgré
des apparences bien diverses, conservent quelque chose du type
idéal de cet organe. Les Langurides ne font pas exception sous ce
rapport.
Le menton est supporté par la pièce prébasilaire, toujours bien
distincte chez les Erotyliens; cette pièce est séparée de Ja basilaire
qui s'étend jusqu’au trou occipital, par une suture et forme parfois
avec elle un angle saillant, A son bord antérieur, elle s'articule avec
le menton et le déborde de chaque côté; dans quelques genres, ses
extrémités sont fortement recourbées en avant et reçoivent dans leur
concavité la pièce cardinale de la mâchoire.
La languette est cornée ou membraneuse et translucide; sa forme
varie dans des limites restreintes; elle est d'ordinaire accompagnée
de paraglosses pénicilliformes, libres et saillantes ou bien soudées au
bord latéral de l'organe qui les supporte.
Les mandibules sont construites sur un plan très-uniforme. Elles
sont courtes, assez robustes, convexes en dehors, leur extrémité est
obtuse ou plus ou moins fortement bidentée, .
Les yeux des Erotyliens sont arrondis ou oblongs, tout-à-fait laté-
raux, leur grandeur et leur convexité varient selon les genres. Les
facettes ou cornéules, dont ils sont composés, sont tantôt très-petites
à ÉROTYLIENS.
et innombrables, tantôt notablement plus grandes et bien distinctes
sous la loupe. Il en résulte que l’on peut distinguer des yeux fine-
ment granulés et des yeux grossement ou fortement granulés. En
général, chacune de ces formes est assez constante dans chaque
genre.
Les antennes sont insérées au bord antérieur et un peu interne des
yeux, dans de profondes cavités plus ou moins latérales, recouvertes
en partie par les côtés du front. Dans quelques genres (ZoNARIUS,
Prioreus, Bacs, Omo1oteLus), les cavités antennaires manquent de
rebord supérieur et se rapprochent de la ligne médiane du front, de
manière à rétrécir la base du museau, comme nous l'avons vu pré-
cédemment. Les articles des antennes sont toujours au nombre de
14, le 3 est presque toujours plus long que les suivants, et les 3 ou
4 derniers constituent une massue courte ou allongée, serrée ou lâche.
La forme du prothorax varie beaucoup et doit être prise en consi-
dération, à défaut de caractères plus marqués. Dans un seul genre
(Trresaroma), cette partie du corps forme un quadrilatère à côtés
sensiblement égaux; ailleurs, il est transversal et ses bords latéraux
sont tantôt subparallèles, tantôt convérgents vers le sommet. Sa sur-
face est tout aussi variable et ses bords antérieur et postérieur sont
diversement découpés. L'éeusson est partout bien distinct et il affecte
dans la majorité des espèces la forme d’un triangle curviligne.
Ce sont surtout les élytres qui déterminent la forme générale du
corps, et comme on peut, selon les espèces, observer tous les passages
depuis la forme sublinéaire des Triplacides à la forme subarrondie
de quelques Erotylides, les élytres présentent des modifications cor-
respondantes. Leur convexité suit une marche analogue; presque
planes dans quelques genres, elles deviennent gibbeuses, subhémi-
sphériques et même pyramidales dans d’autres. Leur surface est
très-rarement lisse et la ponctuation qui les orne est disposée sans
ordre et d’une façon spéciale dans quelques espèces seulement; le
plus ordinairement les points sont rangés en séries régulières, éga-
lement distantes les unes des autres ou bien rapprochées deux à
deux.
Dans Ja tribu des Erotylides, les épipleures des élytres prennent
un développement remarquable et dans quelques genres (Æcrraus),
il est presque comparable à celui des Cossidides, Ces épipleures sont
planes, concaves ou convexes; elles regardent tantôt plus ou moins
obliquement eu dehors, tantôt directement en bas. Elles impriment
un cachet spécial à quelques types et doivent faire partie de la dia-
gnose des genres.
Il existe toujours des ailes sous les élytres, elles sont courtes et leurs
nervures fortement dessinées, Le pli se trouve aux trois quarts de la
longueur totale. La nervure costale est très-courte et se perd après
un court trajet dans la sous-costalo; celle-ci est la plus forte, à peu
ÉROTYLIENS. ÿ
près complétement marginale et présente extérieurement une cellule
subtriangulaire ; la nervure médiane est aussi longue et accompagnée
d’une nervure récurrente très-grêle; les nervules sont au nombre de
quatre et dessinent de grandes cellules polyédriques.
À la partie inférieure du corps, les trois segments thoraciques sont
constitués sur un plan uniforme et ne nous offrent que de légères
modifications, à peu près inutiles dans la classification, au contraire
de ce que l’on observe chez les Phytophages en général. Le pro-
sternum est toujours nettement distinct du pronotum, J'épisternum
est très-grand, séparé du sternum par une suture arquée ou flexueuse,
très-rarement obsolète ; l'épimère de ce même arceau n'est pas net-
tement limitée; dans les quatre premières tribus, elle se prolonge
derrière la hanche pour rejoindre une saillie correspondante du ster-
num et compléter ainsi la cavité cotyloïde ; chez les Langurides seu-
lement, les cavités cotyloïdes antérieures sont ouvertes en arrière.
Le mésosternum participe dans une certaine mesure au dévelop-
pement de l’arceau précédent; sa partie médiane est quadrangulaire,
transversale ou oblongue, parfois en trapèze. Ses épisternums et ses
épimères varient dans des limites très-restreintes.
Dans les espèces à forme allongée, qui sont les plus nombreuses
dans la famille actuelle, le métasternum est aussi très-long, de sorte
que la dernière paire de pattes est fortement séparée des deux autres;
il s’unit au segment précédent par une ligne droite ou arquée en
avant. Ses épisternums sont bien développés et soudés aux épimères,
ils constituent une lame allongée linéaire, atténuée en arrière ou
bien un peu élargie. Dans les Engidites, les épimères sont réduites
à de faibles proportions et dans les Langurides elles disparaissent.
L’abdomen est constamment composé en dessous de à segments
apparents, parfois on observe des vestiges d'un sixième arceau. Le
premier est un peu plus grand que les autres et le dernier est ar-
roudi. À cause de son uniformité, cette partie du corps n’est d'aucun
secours dans la classification.
Les pattes, à de légères exceptions près, sont également espacées
les unes des autres, dans le sens transversal, à leur base. Les hanches,
profondément enfoncées dans les cavités cotyloïdes, sont globuleuses
aux deux paires antérieures et transversales prismatiques à la der-
nière. Les cuisses, ainsi que les jambes, ne présentent que de légères
modifications sur lesquelles il est inutile d’insister. Il n’en est pas de
même des tarses.
Chez les Encis, TripLaroma, Eriscapna, CoPTENGIs, les tarses sont
composés de cinq articles ; aussi la plupart de ces types ont été, avec
raison, rangés parmi les pentamères. Dans les autres Erotyliens, ces
organes sont subpentamères. Il est incontestable que l'importance du
nombre des articles des tarses conserve une très-grande valeur au
point de vue systématique; mais, dans l’état actuel de nos connais-
LL hd ÉRtSSS 2
& 7e
6 ÉROTYLIENS.
sances, elle ne doit plus primer l’ensemble des caractères résultant
de l’organisation; elle a rencontré de trop nombreuses exceptions et
son application rigoureuse conduirait à séparer ce qui doit rester
uni. Nous avons déjà eu l’occasion de signaler cette exception remar-
quable au système tarsal qui nous a été offerte par la famille entière
des Platypides. Ici, comme dans ces derniers, le 4 article des tarses
est moins développé, mais il conserve néanmoins la forme, quoique
réduite, des articles précédents; dans les genres que nous avons cités,
sa face inférieure est seulement recouverte de quelques poils au lieu
d'être densément pubescente; mais ce n'est pas non plus un article
rudimentaire, et les espèces qui en sont pourvues, ne peuvent pas
être qualifiées de subpentamères. Chez les Carabiques eux-mêmes, si
homogènes sous ce rapport, on trouverait des exemples analogues,
Quoi qu'il en soit, nous ne séparerons pas ces genres de la famille
actuelle, pas plus qu'il ne serait possible de ranger dans des groupes
différents les Encrs et les Comsocenus. Il n’est pas de famille dans la
section des Tétramères de Latreille qui ne se rattache par des liens
très-intimes à l’un ou l’autre type de la section des Pentamères. .
Avant de terminer ces généralités, nous signalerons cette curieuse
remarque faite par le Prof. Lacordaire de la relation qui existe entre
le dernier article des palpes maxillaires et le 4 article des tarses : la
grandeur de ce dernier est en raison inverse de, celle du dernier ar-
ticle des palpes maxillaires. On ne s'explique pas cette relation,
Chez les Erotyliens, les tarses sont en général robustes et varient
peu. Les trois premiers articles sont semblables, ciliés sur leurs bords
et recouverts en dessous d’une pubescence serrée. Les modifications
que l’on rencontre consistent dans le plus ou moins de longueur du
premier article,et spécialement aux tarses postérieurs, et ensuite dans
la dilatation du 3 qui devient assez fréquemment bilobé à sa face
supérieure ; dans le genre Tapmworarsus, ce 3 article est à peine plus
long qué le précédent. Le 5, qui présente aussi quelques différences
dans sa longueur, porte de forts crochets toujours simples, parfois
(Tripcaroma, Episcapna, DACNE, etc.) séparés par une lamelle mem-
brafeuse coupée carrément et ornée de quelques poils raides.
Les.différences sexuelles sont nulles dans la très-grande majorité
des espèces; elles sont faibles dans quelques groupes seulement (En-
caustes, EroryLus) et portent prosque uniquement sur la confor-
mation des pattes antérieures.
L’anatomie des Erotyliens, qui aurait pu jeter quelque jour sur les
affinités de ces insectes, est restée tout-à-fait inconnue. Nous con-
naissons mieux leurs états primitifs, quoique la science ne soit pas
riche en documents précis sous ce point de vue. On connaît plus ou
moins bien les larves de deux Encis, d’un Tripzax, d'un Iscaynus,
d'un Æciraus. Il serait difficile de les comparer entre elles, plusieurs
descriptions étant restées incomplètes; celle du Triplax russica, de
ÉROTYLIRNS. 4
L. Dufour (1) et celle de l'Ischyrus 4-punctatus (2) publiée dans le
Catalogue des larves sont assez détaillées, Nous avons en ce moment
sous les yeux la larve d’un Iscuyrus qui nous paraît constituér une
espèce nouvelle; cette larve, que le D' Candèze a reçue du Guate-
mala et qu’il a bien voulu nous communiquer, ne diffère pas, au moins
pour autant que nous pouvons en juger sur un individu desséché,
de celle de l'Z. 4-punctatus, Oliv.
Ces larves sont allongées, coriaces, légèrement atténuées aux deux
bouts; la tête est bien distincte, ainsi que les trois segments thora-
ciques, l'abdomen. se compose de neuf segments. La tête porte des
ocelles en nombre variable, de petites antennes formées de trois ar-
ticles, dont le dernier très-grêle. Les segments thoraciques sont munis
chacun d’une paire de pattes normales et de médiocre longueur. Les
segments abdominaux, revêtus, comme les segments thoraciques, de
disques écailleux, sont dépourvus d’appendices, sauf le dernier qui
est subtriangulaire et terminé par une saillie obtuse à extrémité bifide
ou échancrée.
Vu le petit nombre de larves connues, il est inutile de rechercher
leurs analogies; cependant on reconnaît à première vue que les Ero-
tyliens sous leur forme première se présentent sous un type qui n’est
pas essentiellement différent de celui des Silphales; mais les détails
de Ilour organisation les rapprochent néanmoins davantage des Coc-
cinellides; la forme convexe de la lèvre supérieure, la disposition et
la composition des antennes et des palpes, le développement du lobe
maxillaire établissent entre ces deux groupes, les Erotyliens et les
Coccinellides, des analogies incontestables.
Nous donnerons en leur place la description de l’Ischirus 4-punc-
tatus et du Triplax russica; pour le moment nous dirons un mot de
leur manière de vivre. Toutes les espèces dont on a eu l’occasion
d'observer les mœurs (3) vivent uniquement sur les bolets, sur les
agarics, et les larves s’y rencontrent ordinairement en grand nombre;
quelques-unes y accomplissent leur développement et y subissent
leurs métamorphoses ; d'autres, parvenues à toute leur croissance, se
retirent dans la terre pour se changer en nymphes et en insoctes
parfaits. Le Prof. Lacordaire ajoute qu'il est pleinement convaincu
que toutes les espèces de la famille sans exception et sous tous leurs
états, vivent dè la même manière et que si l’on trouve assez souvent
les espèces exotiques sur les feuilles, sur les broussailles, cela ne
vient pas de ce qu’elles en font leur nourriture, elles y sont arrivées
accidentellement. \ ,
(4) L. Dufour, Annales Soc. ent. de Fr. 1842, XI, p. 191.
(2) Chap. et Cand. Catal, des Larves, p. 282.
(3) Lacordaire, Ann. d, Se. Nat. t. XXI, p. 193, et Nouv. Annales du Mus.
t. Il, p. 89. — Perty, Delect. anim, art, p. XX:
8 ÉROTYLIENS.
Tous les Erotyliens, et surtout les grandes espèces, exhalent tout à
fait la même odeur que les Draperis, les ALLECULA, qui vivent égale-
ment dans les bolets, les agarics.
IL en résulte que le genre de vie des Erotyliens les lie très-intime-
ment au règne végétal; aussi ils atteignent leur plus grande taille et
leur plus grand développement numérique dans les régions tropicales
de l'Amérique, où la végétation se montre dans toute sa splendeur,
La 3° édition du Catalogue du comte Dejean mentionne 263 espè-
ces, la Monographie des Erotyliens en renferme plus du double, et
aujourd’hui les collections doivent en contenir de huit à neuf cents.
D'après le Prof. Lacordaire, les 570 espèces qu’il a connues se répar-
tissent d’une façon très-inégale entre l’ancien et le nouveau continent,
car le premier n’en possède que 65, tandis que le second en a 505,
‘ c'est-à-dire près de neuf fois davantage. Dans le relevé qu’il en a fait,
3 espèces seulement appartiennent au continent de l'Asie, 31 aux gran-
des îles de l’Archipel malais, 2 à l'Australie. L'Afrique, quoique bien
explorée sur certains points, n’a fourni que 16 types, dont 7 du Sé-
négal, 2 du Cap et 7 de Madagascar. L'Europe en renferme moins
encore, mais les espèces qui s’y montrent, au nombre de 13, habitent
la plus grande partie de son étendue; ainsi les Triplex russica et Tri-
toma bipustulata sont répandues depuis la Sicile jusqu’en Laponie.
On devrait s'attendre à ce que les découvertes faites depuis une
trentaine d’années vinssent modifier cette distribution géographique.
Cependant le changement dans les proportions relatives n’est pas bien
considérable, surtout si l'on tient compte que nous comprenons dans
la famille divers genres qui n’y avaient pas été admis jusqu’à ce jour.
Le Nouveau-Monde compte actuellement 666 espèces, l’Asie 30 et
la Malaisie 48; l'Afrique avec les Canaries 27; l’Austraïie, en y com-
prenant la Nouvelle-Calédonie, la Nouvelle-Zélande, 144; enfin l’'Eu-
rope 21, ce qui porte à 806 le chiffre des espèces décrites.
L'Amérique intertropicale peut donc être considérée avec juste
raison comme la métropole de la famille, et celle-ci paraît limitée
par une ligne tirée au nord à la hauteur du New-York, et au sud à
celle de Montevideo. Le Brésil, la Guyane, la Bolivie, la Colombie, le
Mexique, les Antilles, une partie des Etats-Unis sont les seules régions
où des espèces de la famille aient été découvertes, et parmi ces con-
trées, le Brésil et la Guyane sont de beaucoup les plus riches, aussi
bien pour le nombre que pour la grandeur des représentants et la
vivacité des couleurs dont ils sont ornés.
L’exposé complet de l’histoire scientifique des Erotyliens demande-
rait de très-grands développements; en effet, les genres qui compo-
sent la famille ont subi de uombreuses vicissitudes ; d'autre part, les
affinités de ces mèmes genres, celles de la famille elle-même ont été
très-diversement interprétées par les Entomologisies anciens et par
les auteurs actuels. À
ÉROTYLIENS. 9
Tout ce qui a été fait antérieurement à la Monographie des Eroty-
liens, publiée en 4842, a été longuement exposé dans les généralités
qui servent d'introduction à cet excellent ouvrage. Peu de temps
après, Guérin-Méneville (1) décrivit, dans l’Iconographie du Règne
animal, une vingtaine d'espèces nouvelles appartenant au groupe ac-
tuel. En 1847, Erichson (2) terminait la Faune entomologique du Pé-
rou, et, outre la description de nombreux types inconnus, proposa
une nouvelle division des Erotylènes de Latreille en trois groupes : les
Erotyliens proprement dits, les Triplacines et les Engides. Les Lancu-
RIA et genres voisins rentrent dans cette dernière division, A l’exem-
ple d’Erichson, M. J. Le Conte a compris les Encis dans la Famille
actuelle, et a publié dans les Mémoires de l'Académie de Philadel-
phie (3) une revue des Erotyliens qui habitent les Etats-Unis. A l'oc-
casion de la description de quelques insectes très-remarquables, M. J.
Thomson (4) expose les caractères de deux genres nouveaux apparte-
nant au groupe des Engidides.
Le tome VII des Etudes entomologiques (5) de V. de Motschulsky,
et la seconde partie des Insectes de la Sibérie et en particulier des
Rives de l’Amour (6) du même auteur, contiennent un nombre assez
considérable d'espèces nouvelles et des coupes génériques en général
mal définies. M. Fauvel (7), en 1865, donne la description de quel-
ques types de la Guyane, et, en 1862 (8), celle des espèces recueil-
lies à la Nouvelle-Calédonie.
Dans le Catalogue des insectes des îles Canaries et des îles Madère,
M. Wollaston fait connaître quelques types intéressants, et propose
deux coupes génériques nouvelles, Xesrus (9) et Euxesrus (10), qui pa-
raissent se rapprocher des Ençis où des Tripcax. C’est vers la même
époque que M. Kirsch, de Dresde, a entrepris la description des in-
sectes appartenant à la Faune de Bogota, et enrichi les Erotyliens
d’une coupe générique nouvelle (14). M. L. Bedel a publié, en 1868-
69, un travail monographique des Erotyliens d'Europe dans le tome V
(1) Iconogr. du Règ. Anim. Texte, p. 307-314.
(2) Archiv. de Wiegm. 4847, t. XIII, p. 175.
(3) Le Conte, Synopsis of the Erotylidæ of the United States, — dans Proc,
Acad. Nat. Sc. Phil. 1854, t. VII, p. 158.
(4) Ann. de la Soc. Ent. France, 1854, 3° Sér. t. IV, p. 323.
(5) Etudes entomologiques, t. VII, 1858, p. 112.
(6) Schrenk’s Reis. in Amur-Lande, 1860, LL, p. 240.
(7) Bull, de la Soc. Linn. de Normandie, 1861, V, p. 326.
(8) Bull. de la Soc. Linn. de Normandie, 1862, VII, p. 1.
(2) Wollaston, Cat. Canar. Col. 4864.
(10) Wollaston, Ann. and Mag. of Nat. Hist. 3° S. t, II, p. 411.
(11) Kirsch, Berl. Entom. Zeits, 1865, t. IX, p. 40.
DR UE “De et à è = ‘ x
10 ÉROTYLIENS.
de l’Abeille (1), et, en 4870, dans les Annales de la Société entomo-
logique de France, une révision du genre AULACOCHILUS (2).
Tels sont les principaux travaux dont la science entomologique s’est
enrichie depuis la Monographie du Prof. Lacordaire.
Dans le dernier volume du Genera des Coléoptères, l’éminent en-
tomologiste que nous venons de nommer avait rappelé, à propos des
Cryptophagides (3), les difficultés que l'on éprouve, lorsqu'il s'agit
de disposer méthodiquement les groupes et les genres en sauvegar-
dant les rapports qu'ils ont entre eux. Malgré l'analogie étroite qu'il
avait reconnue entre les Excis et les Cryptophagides, il a cru, à l’exem-
ple de divers auteurs dont nous avons énuméré les travaux, devoir
comprendre les premiers dans les Erotyliens. Schaum, MM. Kraatz ct
de Marseul ont adopté le même arrangement dans les catalogues qu'ils
ont publiés. Melsheimer (4), dans la liste des Coléoptères des Etats-
Unis, a placé les Engidides, les Triplacides, les Erotylides à la suite
des Cryptophagides. Mais les Erotyliens proprement dits ont trop d'a-
nalogie avec les Chrysomélides pour pouvoir les en séparer par un
intervalle aussi important. Nous laisserons provisoirement les choses
dans l’état où elles se trouvent, et le seul changement que nous vou-
drions voir adopter consisterait à placer les Erotyliens en tête de la
section des Coléoptères subpentamères. Par leurs téguments solides,
par la structure des organes buccaux, par les contours nettement dé-
finis de leurs parties, par exemple des pièces des sternums, par le
rapprochement exact de ces parties constitutives, il paraît évident que
leur organisation est plus parfaite que celle de la plupart des Phyto-
phages. Leur régime également les rapproche des Silphales. Il est
bien vrai que leurs larves, ainsi que nous l’avons vu, offrent des ana-
logies avec celles des Coccinellides; mais nous ferons observer à cet
égard que nos connaissances sur les états primitifs des uns et des au-
tres sont encore bien limitées, et que nos conclusions pourraient se
modifier par la suite,
Quel que soit l’arrangement que l’on adopte, il est impossible de
respecter toutes les affinités; la disposition linéaire que nous devons
suivre dans nos ouvrages s’y oppose tout à fait. Telle que nous l'avons
admise, la Famille des Erotyliens nous paraît se laisser assez facile-
ment diviser en trois Tribus, très-inégales entre elles par le nombre
des types génériques ou spécifiques de chacun. Les caractères sui-
vants les distinguent l’une de l’autre.
(1) Bedel, Abeille, t. V, 1868-69, p. 1.
(2) Bedel, Ann. Soc. entom. de France, 4871, p. 271.
(3) Lacordaire, Gener. des Coléop. £. Il, p. 421, note.
(4) Melsheimer, À Catalog. of the described Coleoptera of the United States,
Washington, 1853.
LANGURIDES. 11
À. Epimères métathoraciques indistinctes.
B. Cavités cotyloides antérieures incomplètes. I. LANGURIDES.
B”. — _ — fermées, . IL. Hécomves.
A’. Epimères métathoraciques distinctes des épister- .
nums par une suture apparente. III. ERoTYLDES.
TRIBU I.
LANGURIDES.
Tête oblongue, engagée dans le prothorax à peu près jusqu'au bord
postérieur des yeux; épistome séparé du front par un sillon arqué,
bien distinct ou obsolète; labre transversal, cilié; mandibules den-
tées ; mâchoire à 10be interne armé de deux ou trois spinules; palpes
maxillaires 4-articulés, 4 article court, 4 long, fusiforme; lèvre infé-
rieure à menton divisé en trois aires distinctes, à languette évasée
en ayant, à paraglosses soudées. — Yeux finement granulés. — An-
tennes de 41 articles, claviformes, tantôt courtes, tantôt et par ex-
ception très-longues. — Pronotum oblong, subcarré, rétréci au som-
met, plus rarement vers la base; écusson distinct. — Elytres tou-
jours allongées, à bords parallèles, ou convergents en arrière avec
un sommet plus ou moins rétréci, arrondi, échaneré ou denté; à sur-
face régulièrement et faiblement convexe, ponctuée confusément ou
en stries longitudinales ; épipleures latérales effacées ou apparentes,
regardant en dehors et embrassant étroitement le corps. — Proster-
num allongé, la première paire de pattes reportée en arrière, la
partie médiane plane, quadrangulaire, à base subéchanerée ; cavités
cotyloïdes ouvertes en arrière; mésosternum oblong, rétréci en ar-
rière; métasternum à parapleures étroites, rétrécies en arrière, sans
distinction apparente entre l’épisternum et l'épimère. — Abdomen
régulièrement convexe, formé de cinq arceaux. — Pattes longues et
grèles, semblables entre elles au dissemblables ; tarses subpentamères,
armés de crochets simples.
Cette Tribu ne renferme que deux genres seulement, LANGURIA et
MACROMELEA ; ce dernier ne nous apparaît que comme une forme
bizarre et exceptionnelle du type LanGuri4, il en possède les princi-
paux caractères organiques; nous ne l'avons pas vu en nature; et les
quelques généralités que nous allons exposer ne concernent que la
forme typique.
Les Langurides se distinguent des Erotylides par un ensemble de
caractères remarquables, mais d’une manière plus précise par la con-
stitution des parapleures métathoraciques, chez lesquelles l’épimère
est indistincte. Déjà, Erichson avait signalé les affinités de ce type
avec les EnGis; à côté de différences assez sensibles, on reconnaît
Ce
> _
s
42 ÉROTYLIENS.
entre ces types des analogies évidentes aussi bien dans les organes
buccaux, dans les antennes, que dans l’organisation prise dans son
ensemble. A leur tour, les Hélotides ont de nombreux points de con-
tact avec les Langurides, par les organes de la bouche, par la struc-
ture des antennes, du prosternum, du métasternum; comme chez
ces dernières, les épimères du métathorax ne sont pas distinctes des
épisternums; elles se rapprochent néanmoins des Engidites par la
structure des tarses qui sont pentamères, c’est-à-dire, où le qua-
trième article est aussi développé que le précédent.
La forme des cavités cotyloïdes antérieures qui sont ouvertes chez
les Langurides, établit la distinction avec les Hélotides, où ces par-
ties sont fermées.
Telles sont les considérations qui ont présidé à la disposition sys-
tématique de ces trois Tribus, dont les caractères ont été si diverse-
ment interprétés jusqu’à ce jour.
Comme nous l'avons vu, les Langurides ne renferment jusqu’à ce
jour que deux genres, LançGuriA et MAGRomMELEA. Nous devons consi-
dérer, comme non avenues, les coupes génériques de Motschulsky, .
désignées sous les noms de LanGurires et de TRAPEzIDERA (1). La
science ne peut se contenter des vagues indications fournies par l’au-
teur. Quant au sous-genre DouLepaya, signalé par A. White et publié
dans les Transactions de la Société entomologique de Londres (2), nous
devons réserver notre opinion sur la valeur de cette coupe généri-
que; l'unique exemplaire de ce type se trouve dans la collection de
la Compagnie des Indes orientales, et la description donnée par A.
White n’est pas complète. Les deux genres de la Tribu actuelle, qui
mérite à tant d'égards de faire l’objet d’une Monographie, se distin-
guent de la manière suivante :
A. Antennes courtes, moins longues que la tèle et le pro-
notum. Languria.
A. — presque aussi longues que le corps. Macromelea.
LANGURIA.
LaTREILLE, Gen. Crust. et Ins. I], p. 65 (3).
Tête assez large, terminée en avant par un museau court et obtus;
épistome subquadrangulaire, séparé du front par un sillon obsolète,
tronqué carrément en avant; labre distinct, transversal, tronqué à
son bord libre et longuement pubescent; mandibules médiocres, ar-
quées, à extrémité dentée, ciliées à leur bord interne; mächoires à
deux lobes densément ciliés, l'interne armé de deux ou trois spinules
(1) Motschoulsky, Schrenk’s Reis. in Amur-L. II, p. 243 et 244.
(2) A. White, Trans. ent. Soc, of Lond, New. Ser. IL, p. 1.
(3) Syn. Trocosrra, Fabricius, Syst. Eleuth. I, p. 132.
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LANGURIDES. 13
aiguës, l’externe subtriangulaire, plus large, palpes à 4 article grêle,
oblong, 2 et 3 courts, obconiques, # aussi long que les trois précé-
dents réunis, fusiforme, légèrement tronqué à l’extrémité ; lèvre in-
férieure à sous-menton distinct, transversal, menton deux fois plus
large que long, à bord antérieur tricuspide, divisé en trois aires, la
médiane très-grande, les latérales très-anguleuses et un peu repliées
vers la cavité buccale; languette hyaline, translucide, fortement di-
latée en avant, à bord libre profondément émarginé, les paraglosses
très-grandes, formant les angles latéraux, longuement et densément
pubescentes; palpes de 3 articles, 4 grêle, oblong, 2 obconique, 3
plus allongé, subcarré et largement tronqué à l’extrémité. — Yeux
latéraux, médiocres, subhémisphériques, finement granulés. — An-
tennes insérées au bord antérieur et interne des yeux dans une pro-
fonde cavité en partie recouverte par un repli du front, courtes et
assez robustes, atteignant en général la base du pronotum, formées
de 11 articles, 1 court et renflé, 2 subglobuleux, les suivants légère-
ment oblongs et obconiques, les derniers formant en nombre variable
une massue oblongue, obtuse, à articies transversaux et assez serrés.
— Prothorax de forme variable, le plus souvent plus long que large,
parfois en arrière, à hords latéraux marginés, droits ou subarrondis,
l'antérieur coupé carrément, non échancré, le postérieur échancré en
arc de cercle de chaque côté, avec un petit lobe médian peu sail-
lant, à surface légèrement convexe, les angles marqués. — Ecusson
plus large que long, subpentagonal. — Elytres très-allongées, 4 et 5
fois aussi longues que larges à la base, légèrement convexes, plus ou
moins atténuées en arrière, à extrémité entière ou échancrée, ou den-
ticulée, à surface ponctuée-striée ; épipleures latérales effacées et con-
fondues avec la surface des élytres ou bien apparentes et regardant
tout-à-fait en dehors, — Prosternum convexe, rétréci entre les han-
ches, subdilaté en arrière, tronqué et légèrement émarginé, les ca-
vités cotyloïdes incomplètes en arrière; mésosternum allongé, étroit
entre les hanches; parapleures métathoraciques très-longues, atté-
nuées en arrière, les épimères indistinetes ou cachées. :- Abdomen de
5 segments, transversalement convexes, diminuant graduellement de
longueur du premier au dernier.— Hanches autérieurés et moyennes
subglobuleuses, peu. saillantes, peu distantes de la ligne médiane;
pattes médiocrement robustes, les antérieures souvent un peu plus
allongées que les autres, cuisses débordant fortement les côtés du
corps, légèrement renflées dans leur milieu, non canaliculées en des-
sous; jambes droites ou légèrement arquées, simples; tarses assez
robustes, subdilatés, les antérieurs souvent un peu plus que les au-
tres, les articles pubescents en dessous, ciliés sur leurs bords, 4 un
peu plus long que les autres aux tarses moyens et postérieurs, 3 bi-
l0bé, 4 rudimentaire, inclus dans le précédent, à robuste, souvent de
la longueur des précédents réunis, armé de forts crochets simples.
44 ÉROTYLIENS.
Le genre LanNGunIA paraît assez riche en espèces; ce sont des in-
sectes de formes élégantes, très-sveltes, ornés, en général, de reflets
métalliques brillants. Leur coloration varie peu; les élytres sont bron-
zées, bleues, vertes ou noires, uniformes ou marquées de quelques
taches ou de bandes transversales; le pronotum est de même cou-
leur ou rougeâtre, maculé ou immaculé. Les antennes sont renflées
vers l'extrémité, le renflement porte sur les 4, les 5 ou les 6 der-
niers articles, il débute d’une manière brusque ou progressive. Le
pronotum est non moins variable dans sa forme générale; le plus
souvent il est légèrement conique et rétréci de la base au sommet;
plus rarement quadrangulaire et aussi long que large ou bien rétréci
vers la base; les bords latéraux sont droits ou convexes; les angles
postérieurs le plus souvent aigus sont prolongés en arrière et em-
brassent plus ou moins étroitement la base des élytres. Celles-ci ont
une surface faiblement et régulièrement convexe, ornée de points
disposés en séries longitudinales ; les bords latéraux sont à peu près
droits, rétrécis de la base à l'extrémité ; le sommet lui-même est ar-
rondi, échancré ou denliculé.
C'est par suite de ces variations tout extérieures que les auteurs
ont indiqué différentes coupes génériques; ainsi, Motschulsky a formé
le genre Lancurites pour les espèces chez lesquelles l'extrémité des
élytres est échancrée; le genre Trapezinera pour celles dont les ély-
tres ont le sommet tronqué ou arrondi et garni de plusieurs dents.
Ces indications banales ne suffisent pas pour créer des genres et s'em-
parer d’une priorité trop facile; cet avantage doit appartenir à celui
qui entreprendra la Monographie de ce groupe, qui en rassemblera
péniblement les matériaux épars et qui établira ses genres, non sur
de vagues indications, mais sur un ensemble de caractères réels,
qu'une étude approfondie peut seule donner. Il en est de même des
coupes génériques de Dejean et de M. Chevrolat, dont les caractères
n’ont pas été exposés; il dépendra du monographe de les conserver
ou de les rejeter.
La distribution géographique des Lancurta est très-remarquble en
ce qu'elle s'étend dans l'Ancien et dans le Nouveau continents, et, en
outre, parce qu’elle occupe des aires extrêmement étendues. D'après le
relevé que nous en avons fait, l'Amérique boréale renferme 19 espèces,
l'Amérique centrale 9, l'Amérique méridionale 4. On trouve 4 espèces
en Asie, en Sibérie, dans la Chine boréale, aux Indes orientales et à
Ceylan; l'Afrique en possède 6, au Sénégal, au Gabon, dans l'Afri-
que australe; les grandes îles de la Sonde, Java, Bornéo; la Malaisie
renferment également de nombreuses espèces inédites, dont plusieurs
ont été rapportées par Wallace.
HÉLOTIDES. 45
MACROMELEA.
Hors, Coleop. Man. I, p. 490 (1).
Tête et organes buccaux semblables à ces mêmes parties chez les
LANGuRIA. — Antennes très-grôles, presque de la longueur du corps,
4 article court et renflé, 2 plus court encore, 3 quatre fois plus long,
subdilaté à l'extrémité, 4-7 oblongs, décroissant graduellement de
longueur, 8 subeylindrique, 9-14 très-courts, un peu dilatés, subtri-
gones, formant ensemble une petite massue à peine aussi longue que
l'article précédent. — Prothorax oblong, assez fortement atténué en
avant, un peu moins large que les élytres à la base. — Elytres allon-
gées, atténuées vers l'extrémité qui est arrondie. — Pattes grêles, les
moyennes un peu plus longues que les postérieures, les antérieures
beaucoup plus longues que les moyennes; les jambes de la première
paire légèrement arquées, tarses un peu dilatés, les deux premiers
articles triangulaires, 3 bilobé, 4 rudimentaire, 5 assez long et ter-
miné par des crochets simples.
Hope a établi son genre MACROMELEA sur un insecte très-remar-
quable, originaire de Tranquebar et décrit en premier lieu par Wie-
demann sous le nom de Languria longicornis. Le genre est bien ca-
ractérisé et doit être conservé, mais Hope a eu tort de changer le
nom spécifique imposé à l'espèce par Wiedemann. Hope rapporte au
même genre la Languria nigripennis du mème auteur.
TRIBU II.
HÉLOTIDES.
Tête grande, dégagée; épistome indistinct; labre très-court, cilié ;
mandibules trigones, à pointe aiguë; mâchoires à lobe interne armé
de deux spinules; palpes maxillaires de quatre articles, 4 très-court,
4 allongé, fusiforme, acuminé; lèvre inférieure à sous-menton en
triangle subéquilatéral, menton transversal, non tricuspide en avant,
largement échancré; languette élargie, presque bilobée en avant.—
Yeux cblongs, convexes, finement granulés. — Antennes courtes, de
11 articles, claviformes. — Pronotum à peu près aussi large que les
élytres, peu convexe, rétréci en avant; écusson distinct. — Elytres
oblongues-allongées, peu convexes, arrondies ou subaiguës au som-
met, à surface peu convexe, striée-ponctuée, les intervalles partiel-
lement relevés en côtes. — Prosternum grand, plan, élargi en arrière
(1) Syn. Lancuria, Wied, Zoolog. Mag. L, p. 48. — Farua, Dejean, Catal.
3e éd. p. 454,
16 ÉROTYLIENS.
des hanches, à base émarginée, cavités cotyloïdes fermées; mésoster-
num transversal; métasternum à parapleures très-étroites, rétrécios
en arrière, sans épimères distinctes. — Abdomen régulièrement con-
vexe, de cinq arceaux. — Pattes courtes et robustes, subsemblables;
tarses pentamères, terminés par de forts crochets simples.
Ce type, représenté jusqu’à ce jour par un petit nombre d’espèces,
est l’un des plus intéressants de la Famille entière, aussi bien par l’é-
olat de leurs couleurs et la sculpture des élytres que par les détails
de leur organisation. Il constitue une forme de transition entre les
Langurides et les Erotylides, et plus particulièrement les Engidites ;
il s'en distingue cependant avec facilité par la structure des para-
pleures du métathorax, chez lesquelles les épimères sont indistinctes.
Ce caractère lui est commun avec les Langurides, et ne peut être in-
voqué pour la distinction; il faut recourir à l’état des cavités coty-
loïdes du prosternum qui sont ouvertes chez ces dernières et fermées
dans la Tribu actuelle. Le quatrième article des tarses n’est nulle-
ment rudimentaire, il est aussi développé que le précédent, de la
même forme, cilié comme lui, de sorte que sous ce rapport les He-
LorA sont bien pentamères. Il faut remarquer que le premier article
de ces tarses est moins grand que chacun des suivants; c'est quelque
chose d’analogue à ce qui existe chez les Bostrichides.
La forme générale rappelle de loin celle de quelques espèces du
genre Sizrxa à forme étroite; l'extrémité des élytres, prolongée à
l'angle sutural et subsinueuse, est découpée sur le même modèle que
celle de la Silpha sinuata. Mais ce n’est là qu'une apparence superfi-
cielle qui peut être signalée, mais qui n’emporte aucune autre consé-
quence, au moins dans l’état actuel des choses.
Un seul genre : HELOTA.
HELOTA.
Mac-Leay, Annal. Javanic. p. 42.
Tête grande, déprimée, portée en avant, rélrécie en arrière des
yeux par une espèce de cou; épistome confondu avec le front, sub-
arrondi au bord antérieur ; labre presque complétement recouvert,
apparaissant sous forme de liseré cilié; mandibules trigones, cornées,
en lamelles concaves en dessous, à pointe aiguë, à bord interne cilié;
mâchoires à lobes bien développés, l'interne subtriangulaire, inerme,
atténué et brièvement cilié, l’externe plus large, obtus, longuement
fasciculé ; palpes de 4 articles, le 1 très-court, presque indistinot, les
2 et 3 courts, obconiques, #-aussi long que les précédents réunis, fu-
siforme, à extrémite subaiguë; lèvre inférieure à sous-menton très-
grand, triangulaire, menton transversal, subémarginé à son bord
libre, avec les angles latéraux saillants; languette membraneuse, dia-
phane, sauf au milieu, élargie en avant en deux lobes divergents,
HÉLOTIDES, 17
profondément émarginée à son bord ; palpes de 3 articles, 4 grêle, 2
très-court, annulaire, 3 ovalaire, très-obtus au bout. — Yeux irrégu-
lièrement arrondis, très-saillants, très-finement granulés. — Antennes
courtes, à peine de la longueur de la tête, insérées latéralement en
avant des yeux, 1 article assez gros, subcylindrique, 2 le plus court,
obconique, 3-8 diminuant graduellement de longueur et s'élargissant
peu à peu, 8-11 dilatés, plus larges que longs, formant une massue
comprimée, serrée, très-obtuse. — Prothorax-assez grand, bords la-
téraux droits, convergents en avant, l’antérieur échancré, le posté-
rieur sinueux, émarginé en demi-cerele de chaque côté, ses angles
aigus, à surface peu convexe, inégale; écusson très-petit, transversal,
à contours arrondis. — Elytres oblongues, presque planes, à peine
atténuées en arrière, à extrémité large, arrondie, ou sinueuse-échan-
crée. — Prosternum grand, subélargi en arrière des hanches, tronqué
et profondément échancré, cavités cotyloïdes complètes; mésoster-
num transversal, à bords sinueux ; parapleures métathoraciques très-
grèles, atténuées en pointe en arrière, sans trace d'épimères. — Ab-
domen formé de cinq segments avec des vestiges d’un 6° arceau, —
Pattes médiocres, hanches à peu près également distantes dans le
seus transversal, les antérieures et les moyennes globuleuses, cuisses
assez longues, renflées au milieu, comprimées, très-peu canaliculées
en dessous ; jambes antérieures plus courtes et plus arquées que les
autres, les postérieures armées, au bord interne de l'extrémité, d'un
prolongement spinuliforme longuement cilié; tarses médiocres, de
cinq articles, comprimés et très-pubescents, le 4 plus petit que 2 à
tous les tarses, réduit surtout à la paire antérieure, le 5 notablement
plus long que les précédents réunis, garni à son bord interne d'une
rangée plus ou moins dense de longs cils raides et terminé par deux
crochets simples, séparés à leur base par un prolongement membra-
neux de forme carrée.
Ce type, parfaitement décrit par Mac-Leay, qui l’a, avec raison,
considéré comme devant former une coupe générique distincte, est
extrêmement remarquable; il rappelle, en effet, pour le brillant, la
sculpture des élytres, la forme allongée, diverses espèces de la Fa-
mille des Buprestides; comme pour la forme déprimée, la direction
et les contours de la tête, il fait penser à certains Xylophages du
groupe des Brontides; mais ce ne sont là que des apparences, en
réalité, il suffit de le comparer aux LanGuRIA pour ètre assuré qu'il
doit être placé dans leur voisinage; c’est aussi l'opinion de Mac-Leay.
Cet entomologiste distingué constitue sa quatrième Famille des Né-
crophages, nommée Engidæ et placée à la suite des Silphidæ, des Ni-
tidulidæ, non-seulement avec les genres DAcNE, ENGis, etc., mais il
y introduit encore les Hecora, les Lançurra. On voit ainsi réappa-
raître cette question, de savoir si les Erotyliens doivent ou non faire
Coléoptères. Tome XII. 2
18 ÉROTYLIENS.
partie du groupe des Clavicornes ou des Nécrophages. Le Prof. Blan-
chard a placé le genre en question dans le groupe des Ipsites, de la
Tribu des Ipsides, qu'il comprend parmi les Erotyliens. Ces différentes
opinions s'appuient sur des arguments sérieux.
Quoi qu'il en soit, une dissection attentive des organes buccaux
nous a permis de reconnaître que le premier article des palpes maxil-
laires avait, par sa petitesse, échappé à l'observation de Mac-Leay.
Le nombre des espèces n’est pas bien considérable; outre celle dé-
crite par l’Entomologiste que nous venons de citer, la Helota Vigorsit
(L. c.), deux autres, les H. Servillei et Guerinii, ont été décrites par
Hope (1); enfin M. Westwood à fait connaître les Æ. thibelana et Mel-
lii (2). Ces différents types appartiennent aux Indes orientales, au
Thibet, à Java. Nous avons vu, dans la Collection du célèbre voya-
geur Welwitch, un type de l'Afrique occidentale.
TRIBU III.
ÉROTYLIDES.
Tête médiocre ou petite, en général plus large que longue, plus ou
moins profondément engagée dans le prothorax; épistome en général
mal limité ; labre tronqué ou échancré à son bord libre; mandibules
peu saillantes, trigones, obtuses ou fendues à l'extrémité; mächoires
à lobe interne inerme ou armé d’une ou deux épines cornées, l'ex-
terne petit, accolé au précédent; palpes de 4 articles, le dernier de
formes variables; lèvre inférieure à menton développé, transversal,
tricuspide eu avant, sa surface divisée en trois parties; languette pe-
tite, non dilatée, sinuée ou échancrée à son bord libre, munie de
paraglosses libres ou soudées ; palpes de 3 articles. — Yeux finement
ou grossement granulés. — Antennes de médiocre longueur, de 11
articles, les 3 ou 4 derniers dilatés et formant une massue lâche ou
serrée. — Prothorax subquadrangulaire ou rétréci en avant, le plus
souvent transversal, de la largeur des élytres, très-rarement un peu
plus étroit; écusson généralement médiocre. — Elytres ovalaires ou
oblongues, plus ou moins convexes, parfois hémisphériques. — Pro-
sternum convexe et souvent caréné sur la ligne médiane, à cavités
cotyloïdes fermées ; métasternum à parapleures linéaires, ses épimè-
res toujours distinctes. — Pattes en général robustes, terminées par
des tarses subpentaruères, plus rarement pentamères, à crochets sim
ples.
(1) Hope, Coleop. Man, LEE, 187.
(2) Weskwood, Ann. of Nat. Hist. 1841, p. 123; Gabin. of Orient. entom,.
pl. XIV, f. 8.
<” an - cu Re bte de à Lo: a -)c
ENGIDITES, 19
Les généralités placées en tête de la Famille s'appliquent tout par-
ticulièrement à la Tribu actuelle; il suffira de rappeler que les Ero-
tylides se distinguent des deux premières tribus par la structure des
parapleures métasternales, chez lesquelles les épimères sont toujours
plus ou moins apparentes; de plus, les Langurides ont les cavités co-
tyloïdes du prosternum incomplètes, tandis qu’elles sont closes dans
la Tribu actuelle.
Le Prof, Lacordaire avait divisé ses Erotyliens, qui correspondent
à la division en question, en deux groupes : les Erotyliens engidifor-
mes et los Erotyliens vrais. Dans l'état actuel de la science, il nous
paraît que cette tribu peut être divisée en quatre groupes de la ma-
nière suivante :
A. Lobe intérne des mâchoires inerme, rarement uni-épi=
neux.
B. Premier article des palpes maxillaires plus court que les
deux suivants réunis. Engidites.
B’. Premier article des palpes maxillaires au moins aussi
long que les deux suivants réunis. Triplacites.
A’. Lobe interne des mâchoires bi-épineux.
C. Corps très-allongé, pronotum plus étroit que tes ély-
tres; menton relevé en pyramide triquètre. Encaustites.
©. Corps ovalaire ou oblong, pronotum aussi large que les
élytres; menton plus ou moins plan. Érotylites.
GROUPE I. Enpidites.
Mâchoires à.lobe interne inerme. — Paipes maxillaires à 4 article
moins long que les deux suivants réunis, le dernier ovalaire, atténué
où tronqué. — Languette non dilatée antérieurement, avec des pa-
raglosses en général distinctes. — Prothorax subquadrangulaire, aussi
large que les élytres à sa base. — Cavités cotyloïdes antérieures fer-
mées. — Epimères métathoraciques très-petites et distinctes. — Tarses
pentamères où subpentamères. — Corps oblong ou ovalaire-oblong.
Ce premier groupe se distingue des Encanstites et des Erotylites
par la structure du lobe interne des mâchoires qui est toujours inerme.
La longueur du premier article des palpes maxillaires, qui est moindre
que celle des deux suivants réunis, le différencie des Triplacites, où
cet article est plus long. En outre, chez les Engidites, le dernier ar-
ticle de ces mêmes palpes n’est jamais aussi dilaté, le plus souvent
il est ovalaire, obtus, parfois tronqué (Panrnéroptenus), rarement
Wronqué et subdilaté (Dacne). On doit aussi remarquer que les tarses
des Engidites sont généralement pentamères; ils ne sont semblables
à ceux des Triplacites, c'est-à-diro subpentamères, que dans les genres
Cowsocenus, PANTHEROPrERUS et peut-être EUxESTUS.
20 ÉROTYLIENS.
Il est assez curieux de remarquer que Latreille, dans la seconde
édition du Règne animal, publiée en 4829, a reconnu une tribu des
Engidites, dont le genre Dacne forme le type; il y fait rentrer les
CryYPTOPHAGUS, les ANTHEROPHAGUS, mais aucun type ne porte le nom
d’Ecis. M. de Castelnau a admis ce même groupe, qu'il a enrichi du
genre Troricrus. M. Bedel lui donne le nom d'Engides dans la Mo-
nographie des Eratyliens d'Europe, et il y comprend deux genres,
Encis et Comsocerus. Ce dernier est une coupe nouvelle établie pour
l'Engis sanguinicollis. Les formes exotiques, quoique plus nombreuses
et de taille beaucoup plus grande, ne‘sont cependant pas bien variées;
elles constituent sept genres différents dont plusieurs ne renferment
qu'une ou deux espèces. :
Les états primitifs de ces insectes sont encore inconnus; on ne pos-
sède que de très-brèves indications sur les larves des Engis rufifrons
et kumeralis. La première a été découverte en grand nombre dans le
Boletus polymorphus. M. Westwood, qui en a donné une courte des-
cription (1), dit qu’elle mesure 4 à 5 millim., qu'elle est étroite, cy-
lindrique, munie de six pattes courtes; son corps est terminé par
deux pointes de peu de longueur et çà et là hérissé de poils épars.
M. Bedel (2) a reçu en communication la larve desséchée de l'Engis
humeralis. À cause de l’état de cette larve, il n'a pu également qu’en
tracer une description incomplète : elle est subeylindrique, oblongue,
assez parallèle, d'un blanc légèrement jaunâtre, formée de 11 seg-
ments, la tête non comprise. Tête arrondie sur les côtés, dégagée dans
son pourtour; tache oculaire noirêtre; mandibules cornées, noirâtres
et bifides au bout ; À segment du corps assez gros et large; 2 et 3 un
peu moindres que le 4, plus forts que les suivants. Dernier segment
muni à son sommet de deux crochets cornés, recourbés d’arrière en
avant; anus saillant. Corps à peine hérissé de quelques poils très-
fins et très-courts. Six pattes courtes, terminées par un crochet simple.
La larve décrite par M. Bedel pourrait bien appartenir à une es-
pèce du genre C1s, qui se montre dans les mêmes conditions et que
nous avons fait connaître (3).
La distribution géographique des Engidites ne présente aucune
particularité digne d’être mentionnée; un seul genre, DACNE, possède
quelques représentants en Amérique, et il se retrouve à Madagascar,
au Sénégal. Tous les autres appartiennent à l’ancien continent et
principalement aux Indes orientales et aux grandes îles de la Sonde.
Les genres qui composent la Tribu actuelle sont nombreux ct d’une
distinction assez difficile; nous avons tenté d'en faciliter l'étude par
le tableau exposé ci-dessous :
(1) Introd. to the modern Classif, of Ins. I, p. 147, f. 41.
(2) Abeille, V, p. 5. :
(3) Chapuis et Candèze, Cat. des larves de Coléopt. p. 171.
ENGIDITES. 24
À. Elytres tronquées à l'extrémité. Coptengis.
A’. — arrondies simultanément à l'extrémité.
B. Dernier article des palpes maxillaires largement
tronqué à l'extrémité.
C. Tarses pentamères. Dacne.
C. — subpentamères, 4e article enclavé dans le 3. Pantheropterus.
B’. Dernier article des palpes maxillaires ovoïde, atté-
nué ou légèrement tronqué.
D. Dernier article des palpes maxillaires légèrement
tronqué.
E. Dernier article des palpes labiaux sécuriforme, Episcapha.
EE. —. — — — fusiforme, tron-
qué. Euxestus.
D’. Dernier article des palpes maxillaires atténué, non
tronqué.
F. Prothorax carré, à peu près aussi long que large. Triplatoma.
F’. Prothorax transversal.
G. Tarses pentamères.
H. Paraglosses saillantes. Thales.
W. — soudées à la languette. Engis.
G’. Tarses subpentamères. Combocerus (1).
DACNE,
LaATREILLE, Gener, Crust. et Ins. II, p. 20 (2).
Tête médiocre, assez large, épistome non séparé du front; labre
très-petit, replié en dessous; mundibules robustes, fortement biden-
tées à l'extrémité; mächoires à lobés densément ciliés, palpes à 1
article grêle, moins long que les deux suivants réunis, 2 et 3 courts,
obconiques, 4 dilaté en triangle isocèle, largement tronqué à l’extré-
mité, aussi large que long; lèvre inférieure à menton divisé par une
(1) Les deux genres Hisranocenus et Horrasris créés par V. de Motschulsky
pour des espèces indiennes de très-petite taille, mesurant une ligne ou un peu
plus, ne sont pas admissibles tels qu’ils ont été définis dans les Etudes entomo-
logiques, t. VII, pages 112 et 113. D'autre part, divers caractères signalés dans
la description spécifique soulèvent des doutes sur la place assignée par l’auteur
aux genres en question ; en effet, il les rapporte aux Engidides, uniquement
parce que les tarses sont pentamères et les antennes plus ou moins claviformes.
La science ne. peut se contenter de ces vagues renseignements; en l'absence des
Lypes, nous ne pouvons compléter la diagnose de ces genres, et nous devons
nous borner à les signaler aux recherches ultérieures.
(2) Syn. les, Fabrioius, Entom. Syst, IF, p. 511 ; Syst. Eleuth. II, p. 577, —
Excs, Fabr. Syst. Eleuth. Il, 382; Castelnau, Hist. not. Coleop. II, p. 15. —
Triprax, Olivier, Entom. V, p. 489. — Enoryzus, Oliv. Encyclop. méth. Ins,
VI, p. 433, — Eriscarna (p.), Dejean, Catal. 3° éd. P. 137; Guérin-Mén. Rev.
2001. 1841, p, 159, — Dacwe, Lacordaire, Monog. Erotyl. p. 63.
D de ct
22 ÉROTYLIENS.
carène transversale en deux portions, la postérieure plus grande,
subconcave et pentagonale, l’antérieure repliée dans la cavité buc-
cale, à bord antérieur échancré, subtridenté ; languette très-petite, à
paraglosses bien distinctes, palpes labiaux à dernier article dilaté en
dedans, largement tronqué, plus large’ que long. — Yeux grands,
fortement granulés. — Antennes plus courtes que le pronotum, 1 ar-
ticle gros, subturbiné, 2 court, 3 de la longueur des deux suivants
réunis, 4-8 obconiques, courts, égaux, 9-11 formant une massue
ovale-oblongue, serrée, comprimée. — Prothorax transversal, à côtés
latéraux tantôt finement rebordés, tantôt épaissis en bourrelet; bord
postérieur sinué de chaque côté, lobé dans son milieu, ses angles
aigus. — Ecusson subpentagonal, transversal. — Elytres aussi larges
que le prothorax, allongées, subparallèles, arrondies à l'extrémité. —
Prosternum assez large, tronqué en arrière et faiblement émarginé ;
mésosternum en carré très-peu transversal; parapleures métathora-
ciques subparallèles ou légèrement dilatées en arrière. — Pattes mé-
diocres, cuisses un peu renflées au milieu, canaliculées en dédans ;
jambes subdilatées vers leur extrémité; tarses à peine dilatés, les 3
premiers articles subégaux, pubescents en dessous, 4 plus étroit, à
peu près aussi long que 3, 5 plus court que les précédents réunis,
terminé par des crochets divariqués, séparés à leur base par une pe-
tite lamelle tronquée.
Le genre Dacne a été proposé en 1796 par Latreille et détourné de
sa signification primitive en 1842 par le Prof. Lacordaire, dans la
Monographie des Erotyliens; en cela, il a voulu, avec raison, res-
pecter l'usage qui a consacré le nom d'ExGis, créé postérieurement
par Paykull pour les mêmes insectes, Le nom de DAcnr, devenu
vacant, à pu ainsi être conservé. La dilatation de l'article terminal
des palpes maxillaires le distingue des Episcapna, des TRIPLATOMA,
des Encis et des CoprenGis, c'est-à-dire des genres qui précèdent et
le rapprochent de ceux qui suivent. Les Dacwe sont de grande taille ;
le Prof. Lacordaire en décrit 9 espèces et ce nombre n’a pas été
augmenté depuis; elles présentent une distribution géographique
très-étendue : 2 appartiennent à l'Amérique du Nord, 1 au Mexique,
4 à la Colombie, 1 à Cayenne, 2 au Brésil, 4 au Sénégal et 1 à Ma-
dagascar.
EPISCAPHA,
Desean, Lacorpaire, Monogr. Erot. p. 48 (1).
Tête médiocre, épistome indistinetement séparé du front; labre
très-petit, transversal, arrondi; mandibules assez fortes, bifides à l’ex-
trémité; mâchoires à lobes simples, fortement ciliés, l'interne acu-
(1) Syn. Eriscapna, Dej. Cat. 3e éd. p. 137. — EnGis, auctor, — PLaciois-
TuEN, Thomson, Ann, 800. ent. de Fr. 1856, p. 321.
ENGIDITES, 23
miné, lexterne obtus et dépassant le premier, à palpes à 4 article
grèle, presque aussi long que les deux suivants réunis, ceux-ci courts,
obconiques, le 4 ovalaire, acuminé et très-brièvement échancré; lèvre
inférieure à menton transversal, divisé par une carène transversale
en deux portions, dont la postérieure subconcave, et l’antérieure re-
pliée et oblique vers l’intérieur de la cavité buccale, à bord anté-
rieur émarginé, tridenté ; languette petite, subentière avec des para-
glosses distinctes; palpes labiaux à 1 article grêle, 2 cupuliforme,
3 dilaté en dedans, plus large que long, un peu oblique et large-
ment tronqué.—Yeux transversalement oblongs, fortement granulés.
— Antennes médiocres, 4 article renflé turbiné, 2 très-court, 3 de
longugur variable, tantôt subégal à 4, tantôt plus long, 4-8 ohconi-
ques ou moniliformes, 9-11 formant une massue grande et serrée ou
bien médiocre et perfoliée. — Prothorax transversal, parfois subcarré,
son bord postérieur sinueux de chaque côté avec un lobe médian et
des angles subaigus; écusson transversal, obtusément pentagonal, —
Elytres aussi larges que le prothorax, oblongues, peu convexes, fai-
blement rétrécies en arrière et arrondies. — Prosternum assez large,
tronqué en arrière et très-légèrement émarginé en are; mésosternum
en carré transversal; parapleures métathoraciques très-peu dilatées
en arrière. — Pattes médiocres, simples, cuisses légèrement canali-
culées en dessous; tarses un peu dilatés, les 3 premiers articles pu-
bescents en dessous, presque semblables, 4 de moitié plus petit, bien
apparent, 5 long et armé de crochets divariqnés, séparés à leur base
par une petite lamelle membraneuse.
Comparé aux Dacne qui précèdent, le genre actuel se distingue ai-
sément à la forme ovalaire-atténuée du dernier article des palpes
maxillaires. C’est ce même Caractère, qui différencie le genre PLa-
GIOPISTHEN de M. Thomson des Dacne; la longueur relative du 3 ar-
ticle des antennes est sujette à varier chez les Episcarna, et la forme
subcarrée du pronotum dans l'espèce connue du genre PLAGIOPISTHEN
ne paraît pas suffisante pour l'établissement d’une coupe-générique
spéciale. En conséquence, nous avons cru devoir la réunir aux Epr-
SCAPHA.
Les espèces de ce genre, au nombre de 20, sont réparties comme
suit : 7 à Java, 4 à Bornéo, 1 à Manille, 2 à la Nouvelle-Hollande, 3
à la Nouvelle-Calédonie, 1 à Madagascar, 3 au Sénégal, 2 au Gabon.
COPTENGIS (1).
Tète très-forte, dégagée du prothorax; épistome non distinct du
front, triangulairement échaneré en avant ; labre court, fortement ci-
lié; mandibules robustes; mâchoires à lobes subsemblables, oblangs-
(1) Syn. Tripcaroma, Pascoe, Journ. Entom. I, p. 64.
24 ÉROTYLIENS.
acuminés, très-densément ciliés, à palpes grêles, 1 article un peu plus
long que le suivant, 2 et 3 obconiques, courts, 4 un peu moins long
que les deux précédents réunis, atténué et arrondi vers l'extrémité;
lèvre inférieure à menton transversal, divisé dans le sens de sa lar-
geur par une carène obtuse en deux portions très-inégales, la posté-
rieure, la plus grande, plane, l'antérieure courte, repliée en dedans
presque à angle droit, à bord libre fortement échancré; languette
petite, dépassée en longueur par des paraglosses saillantes, très-ciliées,
palpes labiaux à dernier article dilaté en dedans, un peu plus large
que long, tronqué très-obliquement à l'extrémité. — Yeux transver-
salement oblongs, fortement granulés. — Antennes robustes, assez
longues, dépassant la base du pronotum, 1 article globuleux, renflé,
2 plus petit, de même forme, 3 allongé, aussi long que les deux sui-
vants réunis, 4-8 oblongs, décroissant graduellement de longueur,
9-41 dilatés en massue oblongue, serrée, comprimée. — Prothorax
plus long que large, un peu rétréci en avant et en arrière, bord pos-
térieur échancré en arc de cercle, sans lobe médian, les angles obtus
et un peu saillants, un sillon anté-basilaire limité de chaque côté par
une fossette irrégulière ; écusson fortement transversal, subpentago-
mal. — Elytres oblongues, de la largeur du prothorax à la base, atté-
nuées en arrière, tronquées à l'extrémité. — Prosternum assez large,
tronqué et échancré triangulairement en arrière; mésosternum en
carré transversal, à surface subégale; parapleures métathoraciques
peu ou point dilatées en arrière. — Pattes longues et grêles, cuisses
subeylindriques, non canaliculées en dedans, jambes grêles, les an-
térieures non échancrées; tarses à peine dilatés, les 8 premiers arti-
cles pubescents en dessous, diminuant un peu de longueur du 1 au 3,
4 plus étroit, non enclavé dans le précédent, 5 plus long que les pré-
cédents réunis, terminé par de forts crochets divariqués et séparés
par une petite lamelle tronquée.
Ce genre est fondé sur deux espèces très-remarquables par leur
taille, leur forme ct leurs couleurs; l’une est originaire de Morataï,
l'autre de Batchian; la première, que nous nommerons Coptengis
splendidus, est en entier d’un bleu verdâtre très-brillant, la seconde a
été décrite par M. Pascoe (1. c.) sous le nom de Triplotoma Sheppardi ;
elle est d'un noir bronzé avec les pattes rougeâtres et 2 taches arron-
dies jaunes sur chaque élytre. Au point de vue générique, ce type
est bien caractérisé par ses antennes, ses organes buccaux, son pro-
notum cintré en arrière, ses élytres tronquées au bout, ses cuisses
suboylindriques, etc. Par ses tarses, il se rapproche plus des Encis
que d'aucun autre genre.
ENGIDITES. 25
TRIPLATOMA.
Wesrwoon in Grirrirn's, Anim. Kingd. Ins. IN, p. G0 et 75 (1).
Tète forte, dégagée; épistome presque indistinct, tronqué en avant;
labre très-court, transversal ; mandibules robustes, triquètres, à bord
supérieur membraneux, mâchoires à lobe interne très-petit, linéaire,
inerme, très-densément cilié, l'externe un peu plus long, cilié ; palpes
subeylindriques, à 4 article grêle, 2-3 obconiques, très-courts, 4 pres-
que aussi long que les précédents réunis, ovalaire, obtusément ar-
rondi au bout; lèvre inférieure à menton divisé en 2 portions par
une carène transversale, anguleuse en avant, au milieu, la portion
postérieure plane, l'antérieure comme repliée un peu obliquement
en dedans de chaque côté ; à languette cornée, subéchancrée à son
sommet, paraglosses distinctes, à palpes à 1 article très-grêle, 2 ob-
conique, court, 3 très-dilaté en dedans, 2 fois plus large que long,
tronqué. — Yeux transversalement oblongs, fortement granulés. —
Antennes fortes, atteignant à peine à la base du pronotum, 1 article
gros, subglobuleux, 2 très-court, moniliforme, 3 un peu plus long
seulement que 4, 4-8 moniliformes ou turbinés, 9-11 formant brus-
quement une massue oblongue, serrée, comprimée. — Prothorax
subquadrangulaire, aussi long que large, un peu rétréci vers la base,
assez convexe; bord postérieur échancré de chaque côté, les angles
aigus et saillants, un peu lobé au milieu ; écusson transversal, large-
ment arrondi en arrière, — Elytres aussi larges que le prothorax, al-
longées, subdilatées et convexes au milieu. — Prosternum très-large,
tronqué en arrière et subémarginé; mésosternum en carré subtrans-
versal, un peu plus étroit que le prosternum, à surface inégale ; pa-
rapleures métathoraciques distinctement dilatées en arrière. — Pattes
assez longues et robustes, cuisses canaliculées en dessous, jambes fai-
blement élargies vers l'extrémité, les antérieures échancrées à leur
face interne; tarses subdilatés, les 3 premiers articles pubescents en
dessous, 4 moins développé, toujours visible, 5 robuste, moins long
que les précédents réunis, armé de crochets divergents séparés par
une petite lamelle en pointe.
Ce genre a été créé par M. Westwood, qui a omis de le mentionner
dans le texte de son ouvrage, quoiqu'il-en eût donné une bonne
figure accompagnée de détails. Le Prof. Lacordaire a tracé les ca-
ractères du genre, et à l'espèce décrite par l’auteur anglais, il en a
ajouté deux autres; nous.avons dû préciser les caractères génériques
(1) Enais, Perty, Observ. nonnull. ir Col. Ind. or. p. XXIV, f.6; Wiedeman,
Zool. Magaz. IL, fas. 4, p. 131, 198; Casteln. Hist. nat. d. Col. II, p. 15. — En-
CAUSTES et Eriscapia, Doj. Cat. 3° éd. p. 137,— Tnipzaroma, Lac. Monogr. Erot.
p. 4,
26 ÉROTYLIENS.
et reporter dans un autre genre ces deux dernières espèces; il ne
reste dans la coupe actuelle que l'espèce décrite par Perty sous le
nom d'Engis picta, belle et grande espèce assez commune à Java.
EUXESTUS.
Wozzasron, Ann. a. Mag, of Nat. Hist. 3 $, t. U, p, A1.
Tête large, à labre transversal, submembraneux, cilié, à peine
émarginé à son bord libre; mandibules triangulaires, cornées, ar-
quées, larges, tri-dentées à l'extrémité, à bord interne sinué-denté,
muni d'une forte membrane; mâchoires à lobes étroits, droits, l’in-
terne cilié en dedans et plus court que l’externe, à palpes subfusi-
formes, 4 article petit, 2 et 3 plus grands, plus épais, 4 allongé, fusi-
forme, tronqué; lèvre inférieure à menton corné, transversal, un peu
rétréci en ayant et légèrement échancré; à languette oblongue, à
bord libre membraneux, pubescent, à palpes à 4 article petit, 2 plus
grand, plus épais, 3 à peine plus étroit que le précédent, fusiforme
ettronqué.—Antennes claviformes, à peine aussi longues que la tête et
le prothorax réunis, 1 article très-gros, renflé, subglobuleux, 2 petit, 3
plus grêle, plus allongé (résultant peut-être de la fusion de deux
articles), le 4 et les suivants jusqu’à la massue, croissant un peu en
largeur, massue grande, très-compacte, subglobuleuse, formée de
2 ou de 3 articles très-serrés, le premier beaucoup plus grand. —
Prothorax transversal, élargi en arrière, subsinué et étroitement ap-
pliqué contre les élytres; écusson petit, semi-ogival. — Ailes déve-
loppées, çà et là nébuleuses, manquant presque de nervures ; élytres?
— Prosternum élevé longitudinalement entre les hanches antérieures,
formant une plaque subtriangulaire atténuée en avant; mésosternum
très-grand, entier et tronqué en avant et en arrière. — Abdomen
formé de cinq segments — Pattes courtes, subcontractiles, les anté-
rieures rapprochées, les postérieures très-distantes; jambes compri-
mées, un peu dilatées vers l'extrémité; tarsos de 4 articles (?), le 1
développé, muni en dessous d’une lamelle allongée, pubescente, 2 et
3 (peut-être 4?) petits, simples, le dernier allongé, armé de crochets
simples.
Ce genre a été créé par M. Wollaston pour une petite espèce des
îles Madère, dont trois exemplaires seulement sont connus et qui res-
semblent tant pour la forme que pour l'aspect lisse et brillant aux
espèces du genre Orrerus, La petitesse de leur taille rend l'examen
de leur structure extrêmement difficile, aussi divers points importants
sont restés dans le doute, notamment la composition des antennes et
des tarses. Cependant, d’après la diagnose ci-dessus, il ne paraît pas
douteux que le type aotuel ne se rapproche beaucoup des Exais.
L'Luxestus Parkii a été découvert dans une fourmilière ; ce fait, de
ENGIDITES. 27
même que le doute qui subsiste sur divers points de sa structure, doit
engager les entomologistes à étudier à l’occasion cette intéressante
espèce.
THALLIS.
Enicuson, Archiv. f. Naturg. VILLE, p. 237.
Tète petite, engagée dans le prothorax jusqu'au bord postérieur des
yeux; épistome non limité en arrière; labre transversal, assez grand,
arrondi au bord antérieur; palpes maxillaires filiformes, 4 article
grèle, moins long que les deux suivants réunis, 2 et 3 subégaux, 4
presque aussi allongé que les précédents réunis, atténué vers l’extré-
mité, un peu obtus. — Menton transversal, à bord antérieur subtri-
cuspide, les parties latérales repliées en dedans, languette cornée,
paraglosses membraneuses, un peu suillantes latéralement. — Yeux
subarrondis, assez convexes, grossement granulés. — Antennes attei-
gnant à peine à la base du pronotum, moniliformes, terminées per
une rnassue de trois articles, dont les deux premiers fortement trans-
versaux, le dernier suborbiculaire ou ovalaire, atténué au sommet.
— Pronotum quadrangulaire, transversal, un peu plus étroit que les
élytres, hord postérieur sinué de chaque côté avec ses angles aigus;
écusson subpentagonal, plus large que long. — Elytres oblongnes-
ovalaires, peu convexes, arrondies à l’extrémité, ponctuées-striées. —
Prosternum médiocre, convexe entre les hanches; parapleures du mé-
tasternum étroites, obtuses en arrière, à épimères faiblement dis-
tinctes en arrière. — Pattes médiocres, simples; tarses allongés, non
dilatés, les quatre premiers articles longuement ciliés, décroissant du
premier au dernier en largeur et en longueur, article onguéal ro-
buste, aussi long que les autres réunis, terminé par des crochets
simples.
Erichson a créé ce genre pour de petits insectes qu’il a trouvés dans
un envoi de la terre de Van Diémen et qu'il a rapprochés, avec raison,
des EnGis, dont ils s’éloignent néanmoins par la structure de la lan-
guette, dont les paraglosses sont distinctes sur les côtés; en outre,
le corps est un peu plus grand, plus linéaire, les antennes sont dif-
férentes dans la longueur relative des premiers articles.
Les TaazLis ont le corps allongé, un peu convexe, glabre ou pubes-
ceni; trois espèces, originaires de Van Diémen, ont été décrites par
Evich$on; les collections renferment quelques autres types inédits.
ENGIS.
PaykuL, Faun. Suec. II, p. 349 (1).
Tête assez large, terminée par un museau court et obtus, épistome
(1) Syn. Les, Fabr. Entom. Syst. Il, 514. = Svcra, Marsh. Entom. Brit. I,
4
28 ÉROTYLIENS.
confondu avec le front, labre très-court, peu visible, transversal;
mandibules dentées à l'extrémité; mâchoires à lobe interne subacu-
miné, l'externe obtus, tous deux densément ciliés et inermes, palpes
à À article un peu plus long que le suivant, 2 et 3 très-courts, cupu-
liformes, 4 ovalaire-oblong, beaucoup plus long; lèvre inférieure
composée d’un sous-menton transversal, d'un menton formé d’une
partie médiane rétrécie en avant et de deux parties latérales trian-
gulaires; à languette cornée, obtuse, munie de pareglosses latérales
non saillantes, palpes à 4 article oblong, 2 très-court, 3 ovalaire obtus.
— Antennes assez fortes, dépassant un peu la base du pronotum, 1
article gros, subglobuleux, 2 obconique, 3 du double plus long, 4-8
courts, subtransversaux, obconiques, 9-11 dilatés en massue ovale,
serrée, obtuse, subcomprimée. — Yeux subglobuleux, arrondis,
assez fortement granulés. — Prothorax en carré subtransversal, mar-
giné et un peu lobé à son bord postérieur; écusson large, demi-cir-
culaire. — Elytres oblongues, subparallèles, médiocrement convexes,
arrondies au bout, épipleures subconcaves, entières. — Prosternum
plan, subélargi et tronqué carrément au bout, marginé; mésosternum
en carré transversal; métasternum à parapleures étroites, linéaires,
les épimères distinctes par une strie très-légère. — Abdomen à seg-
ments subégaux, le cinquième un peu plus long. — Hanches anté-
rieures et moyennes subglobuieuses, pattes médiocres, tarses de cinq
articles, les quatre premiers subégaüx, garnis sur les bords de longs
cils, 5 à peu près égal aux précédents réunis; crochets simples.
Ce genre se compose de petits insectes vivant généralement en
grand nombre dans les bolets et sous les écorces qui cachent des pro-
ductions fongueuses ; les espèces, au nombre de quatre, sont propres
à l'Europe et à la Turquie d'Asie. Le catalogue du comte Dejean si-
gnale une espèce dans l'Amérique du Nord.
COMBOCERUS.
Bsper, Abeille, t. V, p. 12 (1).
Tête assez large, terminée par un museau court et obtus, épistome
confondu avec le front, subémarginé en avant, labre très-court, cilié ;
mandibules arquées, dentées au boùt; mâchoires à lobes inermes,
ciliés, à palpes de 4 articles, 2 et 3 transverses, courts, 4 en ovale
eourt; lèvre inférieure à menton court, terminé en pointe en avant,
cachant la languette, palpes plus grôles que les maxillaires. — Yeux
subglobuleux, assez fortement granulés. — Antennes assez fortes, at-
p. 422.— Dane, Latr. Gener. Crust. et Ins. IT, p. 20 ; Règne Anim. IV, p. 507.
— Encis, Fabr. Syst. Eleuth. II, p. 588; Redtenb. Faun. Austr. 2° éd. p. 373 ;
Bedel, Abeille, V, p. 6; Fairmaire, Gen. Coleop. Europ. IV, p. 272.
(1) Daowe et Encis (pars), Auctorum.
ENGIDITES. 29
teignant la base du pronotum, articles 4-8 subégaux, moniliformes,
serrés, 9-11 dilatés, formant une massue lâche, obtuse, subcomprimée.
— Prothorax subtransversal, un peu rétréci en avant, marginé sur
ses bords, un peu lobé au milieu du hord postérieur, — Ecusson en
triangle à base très-large. — Elytres oblongues, peu convexes, sub-
dilatées dans leur milieu, offrant à leur base un feston denticulé, ar-
rondies au bout: — Prosternum subélargi en arrière, tronqué et
échancré à sa base; mésosternum en carré transversal, caréné au
milieu ; parapleures métathoraciques linéaires, à épimères distinctes.
— Pattes médiocres, cuisses canaliculées en dedans, jambes un peu
élargies de la base à l'extrémité qui est anguleuse, tarses un peu
élargis, à 4 article nodiforme, enfoui dans le précédent.
Le genre actuel, établi par M. Bedel dans sa Monographie des Ero-
tyliens d'Europe (|. c.), a été fondé sur l'Engis sanguinicollis. Les
caractères indiqués plus haut, et notamment les tarses et les an-
tennes, justifient la création de cette coupe générique; par sa forme
générale, l'espèce unique du genre rappelle, à certains égards, celle
des Iscayrus, et par sa structure il établit le passage des Ençis pro-
prement dits aux Triplacides.
PANTHEROPTERUS.
Tuomson, Annales Soc. ent. de Fr. 3e Sér. IV, p. 323 (1).
Tête forte, épistome non distinct du front, faiblement et triangu-
lairement échancré à son bord antérieur; labre peu saillant, arrondi
et cilié; mandibules robustes; mâchoires à lobes à peu près égaux,
très-densément ciliés, à palpes à 4 article grêle, 2-3 plus courts,
obconiques, 4 aussi long que les deux précédents réunis, subcom-
primé, dilaté et largement tronqué au bout; lèvre inférieure à men-
ton subtrapézoïdal, divisé dans le sens transversal en deux por-
tions par une carène élevée, anguleuse au milieu, la portion posté-
rieure plane, l'antérieure un peu oblique en dedans et échancrée en
arc à son bord libre; languette subcarrée, subémarginée, à face ex-
terne évidée, munie de paraglosses distinctes; palpes labiaux à 4 ar-
ticle très-grêle, 2 un peu plus large, obconique, 3 dilaté intérieure-
ment, un peu plus large que long et tronqué. — Yeux transversale-
ment oblongs, fortement granulés. — Antennes robustes, atteignant
à peine la base du pronotum, 1 article globuleux, rendé, 2 très-court,
3 un peu plus long que 4, 4-8 légèrement oblongs, diminuant peu à
peu de longueur, 9-11 en massue serrée, comprimée, obtuse, — Pro-
thorax moins long que large à sa base, subrétréci en avant, peu con-
vexe, bord postérieur sinué de chaque côté, un large lobe médian
arrondi et des angles subaigus, légèrement saillants en arrière. —
(1) Syn, Tripzaroma (pars), Lacordaire, Monogr, Erotyl. p. 4.
30 ÉROTYLIENS.
Ecusson transversal, arrondi en arrière. — Elytres oblongues, à peine
plus larges à la base que le prothorax;, subatténuées en arrière, arron-
dies à l'extrémité. — Prosternum médiocre, tronqué et à peine échan-
cré en arrière, mésosternum plus long que large entre les hanches
moyennes; parapleures métathoraciques dilatées en arrière. — Pattes
robustes, cuisses canaliculées ou aplaties en dedans, tarses dilatés,
les trois premiers articles pubescents en dessous, 4 petit, tout-à-fait
engagé dans le précédent, visible seulement en dessus, 5 robuste,
armé de crochets divariqués et séparés par une lamelle tronquée.
Ce genre a 6té créé par M. Thomson, qui en a tracé trop brièvement
les caractères dans les Annales de la Société entomologique de France
(L. e.). Le Pantheropterus Pfeifferi, pour la forme et le système de
coloration, rappelle complétement les Triplatoma 6-notata et Mac-
Leayi de Lacordaire; et nous aurions dû rapprocher génériquement
ces types, si le Triplatoma picta n'avait offert des caractères suffi-
sants pour former une coupe spéciale. Nous né connaissons du genre
actuel que cos trois espèces P. Mac-Leayi, 6-notata et Pfeiffert, origi-
naires la première de Malacca, la deuxième de Java, et la troisième
de Bornéo.
Groupe II. Triplacites.
Mächoires à lobe interne inerme, très-rarement unidenté. — Palpes
maxillaires à 4 article aussi long que les deux suivants réunis, 4 di-
laté, sécuriforme ou largement triangulaire. —. Languette non di-
latée antérieurement, munie de paraglosses ordinairement distinc-
tes. — Prothorax subquadrangulaire, aussi large que les élytres à la
base. — Cavités cotyloïdes antérieures fermées. — Epimères méta-
thoraciqués bien visibles. — Tarses subpentamères. — Corps oblong
ou ovalaire-oblong.
Lorsque le lobe interne des mâchoires n’est pas inerme, il ne pré-
sente jamais qu'une seule spinule, comme cela a lieu dans quelques
espèces du genre Tripzax. Ce caractère permet de distinguer avec cet-
titude, sinon avec facilité, le groupe actuel des deux suivants, chez les-
quels le lohe interne des mâchoires est armé de deux épines. Quant
aux groupes qui précèdent, les Engidites seules peuvent offrir quelques
difficultés; cependant on remarquera que chez les Triplacites, les
tarses sont toujours subpentamères et que le premier article des palpes
maxillaires est aussi long que les deux suivants réunis. Les deux au-
tres groupes, les Langurides et les Hélotides, ne possèdent pas d'épi-
mères distinctes.
Les Triplacites n’ont pas de facies particulier; leur forme allongée
rappelle celle de nos Triprax, mais elle se modifie sensiblement dans
les Iscavrus, les Triroma, les Mycorretus et surtout les CYRromMoRPHus.
On range dans ce groupe les genres suivants :
TRIPLACITES, 41
À. Epistome quadrangulairement échancré. Pselaphacus.
A. — légèrement émarginé ou coupé carrément.
B. Sous-menton subquadrangulaire, aussi grand que
le menton. ‘ Cyrlomorphus.
B’. Sous-menton tout-à-fait transversal.
C. Dernier article de tous les palpes largement sécuri-
forme,
D. Angles postérieurs du pronotum prolongés en ar-
rière, Xeslus.
D’. Augles postérieurs du pronotum aigus ou droits.
E. Yeux fortement granulés dans la très-grande ma-
jorité. Ischyrus.
E”. Yeux finement granulés dans la très-grande majo-
rité. Triplaz.
C’. Dernier article des palpes lubiaux ou maxillaires ova-
laire arrondi ou triangulaire tronqué.
F, Yeux fortement granulés. Amblyopus.
EF. — finement granulés.
G. Aire médiane du menton très-grande, transversale.
H. Massue des antennes de 4 articles, articles 4-7 obco-
, niques. Mycotretus.
M. Massue des antennes de 3 articles, articles 48 mo-
niliformes. Mycophthorus.
G’. Aire médiane du menton en triangle subéquila-
téral.
I. Massue des antennes d’un blanc de cire. Oocyanus.
PF, — — ! de couleur foncée.
K. Articles des antennes 4-8 moniliformes, serrés, Triloma.
K. — — 4-8 oblongs, obconiques. Lybas.
PSELAPHACUS.
PercuERoN, Gen. des Ins. fasc. 4, n° G (1).
Tête large, courte; épistome non distinct du front, offrant une pro-
fonde entaille, le plus souvent quadrangulaire, qui met le labre le
plus souyent à découvert; celui-ci très-petit, subarrondi, mandibules
robustes, bidentées à l'extrémité, munies d’une lamelle membra-
neuse à leur bord interne; inâchoires à lobes subégaux en longueur,
légèrement ciliés, l'externe trigone et obtus en avant; palpes à 4 ar-
ticle très-long, grêle, plus ou moins courbé, plus long que les deux
Suivants réunis, 2 et 8 courts, obeoniques, 4 très-développé, dilaté
(1) Syn. Triprax, Oliv. Entom. V, p. 489; Gorm. Ins. spec. nov. p. 615. —
Enorvzus, Herbst, Col. VIII, p. 363. — Encausrgs, Guérin, Rev. zool. 1841,
D. 158. — Eriscarua, Dejean, Catul. 3e éd, p. 437. — PseLapnacus, Lacordaire
Monogr. Erotyl. p. 78,
32 ÉROTYLIENS.
en segment de cercle, fortement transversal; lèvre inférieure à men-
ton compliqué, divisé par une carène transversale en deux portions,
la postérieure grande, subconcave, à bord antérieur oblique de cha-
que côté avec un prolongement médian plus ou moins saillant, la
portion antérieure plus courte, repliée vers la cavité buccale et à
bord tri-denté; -languette coriace, au plus cornée dans son centre,
en général tronquée et entière, parfois légèrement sinuée ou un peu
acuminée au bout; paraglosses membraneuses, grandes, trigones, se
touchant sur la ligne médiane; palpes labiaux petits, 4 article grêle,
oblong, 2 obconique, 3 dilaté en triangle curviligne, fortement tron-
qué au bout.— Yeux grands, arrondis, saillants, fortement granulés.
— Antennes courtes, atteignant au plus la base du prothorax, 1 article
gros, subeylindrique, 2 très-court, 3 au moins aussi long que les deux
suivants réunis, 4-8 courts, obconiques, subégaux, 9-11 formant
brusquement une massue ovale, serrée, comprimée. — Prothorax un
peu transversal, subquadrangulaire, peu convexe, bord postérieur si-
nué de chaque côté, un faible lobule au milieu; écusson très-large,
subpentagonal. — Elytres oblongues, légèrement rétrécies, arrondies
au bout. — Prosternum ordinairement subcaréné au milieu, aigu en
avant, dilaté en arrière, tronqué et subémarginé; mésosternum plus
étroit, en carré plus long que large; parapleures métathoraciques
peu ou point dilatées en arrière, — Pattes assez longues, robustes,
cuisses un peu comprimées, fortement aplaties et subeanaliculées en
dessous; jambes glabres ou très-légèrement pubescentes à leur ex-
trémité ; les antérieures souvent arquées à leur base et élargies dans
leur moitié terminale; tarses subpentamères, assez dilatés, les 3 pre-
miers articles égaux, densément pubescents en dessous, 4 très-réduit,
5 moins long que les précédents réunis, terminé par de forts crochets
divariqués.
C'est au Prof. Lacordaire que l’on doit l'exposé des véritables ca-
ractères du genre et la description complète des seize espèces connues ;
Percheron, le créateur du nom, n'a pas connu d'une manière exacte
les organes buccaux. 11 n’est pas nécessaire de rappeler que le type
actuel se distingue des suivants par l'échancrure triangulaire ou sub-
quadrangulaire de l’épistome. Des espèces connues, 4 sont du Brésil,
5 de Cayenne, 4 de Bolivie et du Pérou, 8 de Colombie, 1 du Mexi-
que; la dernière habite à la fois le Brésil et la Guyane.
' MYCOTRETUS.
CugvroLar, Des. Catal. 3° éd. p. 452 (1).
Tête médiocre, assez engagée dans le prothorax; épistome non sé-
(1) Syn. Enorzus, Olivier, Encyclop. métb. Ins. VI, p. 437; Entom. V,
p. 485; Duponchel, Monogr. du g. Erot. p. 22; Germar, 1ns. spec. Nov. p. 614,
D, 0 DANIEL en af Rt < TS SE Te ed ue POP EE SE Poe NOT
TRIPLACITES. 33
paré du front, émarginé en avant; labre très-court; mandibules
moins robustes que dans les genres précédents, à extrémité dentée ;
mâchoires à lobe interne acuminé, l’externe plus long, obtus, ciliés
tous deux et inermes; palpes à 1 article grêle, long, arqué, 2 et 3
obconiques, très-courts, 4 en segment de cercle, plus ou moius di-
laté, très-rarement raccourci et sublriangulaire; lèvre inférieure à
menton transversal, à bord antérieur replié vers la cavité buccale,
Ja partie visible coupée carrément ou obliquement de chaque côté,
languette petite, subcarrée, paraglosses saillantes aux angles, palpes ’
à 1 article grêle, 2 obconique, 3 largement ovalaire et fortement tron-
qué. — Yeux médiocres, finement granulés. — Antennes grèles, at-
teignant au plus la base du pronotum, 1 article gros, subeylindrique,
2 globuleux, 3 au moins de la longueur des deux suivants réunis,
4-7 obconiques, plus ou moins oblongs, 8 tantôt semblable aux pré-
cédents, tantôt élargi et contribuant à former la massue, 9-44 en
massue plus ou moins élargie et serrée. — Prothorax transversal, peu
convexe. — Ecusson subpentagonal, un peu plus large que long. —
Elytres ovalaires ou suboblongues. — Prosternum élargi en arrière,
tronqué, échancré en arc de cercle, obtusément caréné en avant;
mésosternum en carré subtransversal; parapleures métathoraciques
linéaires, — Pattes médiocres ou courtes, cuisses canaliculées en des-
sous, jambes droites, parfois élargies vers l’extrémité et comprimées,
tarses subpentamères, 1 article sohvent un peu plus long que les sui-
vants, 4 petit, plus ou moins apparent, crochets terminaux assez
longs.
Comparé aux Iscayrus, le genre actuel se distingue par le menton
qui est transversal, à bord libre, tronqué, subarrondi ou bien oblique
de chaque côté, tandis qu'il est bien tricuspide chez les Iscaynus et
en triangle oblong; les antennes diffèrent également dans le genre
actuel, chez toutes les espèces, sauf une, les quatre derniers articles
concourent à former la massue; enfin les yeux sont finement granu-
lés. Le système de coloration est aussi quelque peu différent, le fond
est jaune ferrugineux ou rougeätre uniforme ou à dessins noirs;
tandis que chez les Iscuyrus le fond est noir. :
Lacordaire a décrit 90 espèces, 32 du Brésil, 22 de Cayenne, 4 de
Bolivie, 27 de Colombie, et 8 du Mexique. Une seule a été ajoutée,
par M. Fauvel, M. unicolor, de Cayenne (1).
— Bracuymenus et Lypas (p.), Dejean, Catal. 3° 6d, p. 451. — MYcOTRETUS,
Lacord, Monogr. Erotyl. p. 132.
(1) Bull. de la Soc. bin. de Normandie, V, p. 326.
Coléoptères. Tome XII. 3
34 ÉROTYLIENS.
MYCOPHTHORUS.
Lacorpame, Monogr. Erot. p. 193.
Tête médiocre; épistome coupé carrément ou échancré angulaire-
ment; mâchoires à lobe interne inerme, l’externe petit, subtrigone; tous
deux finement ciliés; palpes à dernier article en triangle curviligne,
médiocrement dilaté; lèvre inférieure à menton formant une plaque
tantôt subquadrangulaire et tronquée obliquement de chaque côté
en avant, tantôt subogivale; à languette coriace, légèrement sinuée
en avant, à paraglosses presque nulles; palpes à dernier article très-
petit, légèrement sécuriforme. — Yeux médiocres, finement granulés.
— Antennes robustes, de la longueur du prothorax, à 3 article de la
longueur des deux suivants réunis, 4-8 très-courts, arrondis ou ob-
coniques, 9-11 transversaux, formant une massue ovale et serrée. —
Prothorax transversal. — Elytres oblongues ou subovales, peu con-
veXes. — Pattes courtes, élargies dans leur milieu, comprimées et
canaliculées en dessous ; jambes parfois un peu élargies à leur extré-
mité; tarses subpentamères, assez robustes, courts.
Le Prof. Lacordaire a établi ce genre sur deux espèces, l’une de
Colombie, l’autre de Cayenne, qui ressemblent aux MycorRETus dans
la plupart des détails, mais s'en distinguent par la massue des an-
tennes, qui est serrée, régulièrement ovale et comprimée.
OOCYANUS.
Hors, Revue 3001. 1841, p. 113 (1).
Tôte médiocre; épistome indistinctement séparé du front, coupé
carrément en avant, labre très-petit; mandibules arquées, médiocre-
ment robustes; mâchoires à lobe interne petit, linéaire, l'externe tri-
gone, ciliés tous deux; palpes à 1 article grèle,;2-3 courts, obconiques,
4 en segment de cercle raccourci; lèvre inférieure à menton trans-
vérsal, tricuspide en avant, la pointe médiane formant le sommet
d'un triangle placé sur un plan plus externe que les deux portions
latérales plus ou moins concaves; à languette légèrement échancrée
en avant, à paraglosses peu distincles, à palpes à 4 article grêle, 2
obconique, plus court, 3 relativement plus large que l'article terminal
des maxillaires. — Yeux médiocrement granulés. — Antennes assez
fortes, atteignant à la base du prothorax, 4 article gros, subeylindri-
que, 2 globuleux, 3 de la longueur des deux suivants réunis, 4-6
oblongs, obconiques, 7-8 subdilatés, 9-14 dilatés en massue lâche,
d'un blanc de cire, un peu jaunâtre. — Prothorax transversal, peu
(à) Syn. Ervrus, Dej. Cut. éd. 3, p. 452. — EnorsLus, Sturm, Cat. 1825,
p. 81, — Oucyanus, Lac, Monog, Erot. p. 194.
TRIPLACITES. 35
convexe, rétréci en avant, à bord postérieur Presque droit, légère-
ment lobé dans son milieu; écusson transversal, subpentagonal. —
Elytres oblongo-ovalaires. — Prosteruum largo, régulièrement con-
vexe, à sutures presque droites, tronqué en arrière et très-faiblement
émarginé; mésosternum en carré subtransversal, parapleures méta-
thoraciques parallèles. — Pattes médiocres, peu robustes, cuisses ca-
naliculées en dessous, jambes presque droites, subcomprimées, tarses
simples, les trois premiers articles subégaux, serrés, 4 annulaire, peu
visible, 5 aussi long que les précédents réunis, armé de crochets ro-
bustes,
Le genre a été indiqué par Dejean sous le nom d'Epyrus, nom qui
a été changé sans motif par Hope en celui d'Oocvanus. Ce dernier a
dû être adopté par Lacordaire, parce que Dejean n’en avait pas ex-
posé les caractères. Les espèces connues, en petit nombre, appartien-
nent à l’île de Cuba; elles sont d’un bleu indigo plus ou moins foncé,
et la massue des antennes est d’un blanc de cire. Cette dernière par-
ticularité rappelle le genre Leucocera parmi les Chrysomélines. Mal-
gré l'opinion d’Erichson, nous croyons que-ce genre est assez distinct
des Iscayrus et peut être conservé ; la forme des parapleures méta-
thoraciques et la direction des sutures épisternales du prothorax per-
mettent la distinotion.
ISCHYRUS.
Cnévroar, Des. Catal. 3e éd. p. 452 (1).
Tête petite, assez profondément engagée dans le prothorax; épis-
tomé non distinct du frent, tronqué; labre bien visible, arrondi;
mandibules courtes, dentées à l'extrémité, munies d'une lamelle à
leur bord interne ; mâchoires à lobe interne acuminé, inerme ou {rès-
rarement armé d’un crochet à son extrémité (2); lobe externe trian-
gulaire, obtus, cilié ; palpes à 1 article allongé, arqué, 2-3 obconiques,
courts, 4 en segment de cercle, plus ou moins dilaté ; lèvre inférieure
à menton subquadrangulaire ou oblong, à bord antérieur tricuspide,
lu pointe médiane formant le sommet d'une carène bifide qui divise
en 3 parties la face inférieure; à languette en cône obtus ou subcar-
rée avec le bord entier ou émarginé; paraglosses saillantes 3 palpes
à 1 article grêle, 2 obconique, 3 triangulaire, ou bienen segment de
cercle plus ou moins dilaté. — Yeux grands, le plus souvent fortement
(1) Syÿn. Mycovnerus et Lypas (pars), Dej. Cat. 3° éd. p. 452-453. -— Mor-
PUOÏDES (pars), Guér. Rev. Zool. 4841, p. 118. = WroryLus (pars), Oliv. Entom.
V, p. 484; Germor, Ins. spec. Nov. p. 612; Duponchel, Monogr. Cage Ervotyl.
p. 18; Casteln. Hist, mat. d. Col. IL, p. 320, — Truivrax, Oliv. E cyel. méth.
Ins. VI, p, 434; Entom. V, p. 490. — IschYRus, Lacord, Monog. Erotyl. p. 89.
(2) Nous avons trouvé ce lobe armé d’un crochet daus PJ. flavitarsis de
Cuba.
LUS RSS ds. Le sd “De TE ie à". - Con. de on MER OS se. Se SG Sn RE 2e
Lg É ie
36 ÉROTYLIENS.
granulés (1).— Antennes assez grèles, atteignant à peine à la base du pro-
notum, 4 article gros, subcylindrique, 2 court, subglobuleux, 3 grèle,
au-moins aussi long que les deux suivants réunis, 4-8 oblongs ou
moniliformes, 9-11 dilatés en massue petite, comprimée, lâche ou
serrée. — Prothorax transversal, peu convexe, rétréci en avant, bord
postérieur sinué de chaque côté, sublobé au milieu, écusson trans-
versal, subpentagonal. — Elytres oblongo-ovalaires, ou allongées et
à bords subparallèles, parfois presque planes. — Prosternum large,
tronqué en arrière, à peine émarginé, souvent relevé en carène lon-
gitudinale en avant; mésosternum en carré transversal; parapleures
métathoraciques peu ou point dilatées en arrière. — Pattes courtes,
assez robustes, cuisses élargies, comprimées, canaliculées en dessous,
jambes droites, tarses subdilatés, les 3 premiers articles subégaux,
pubescents en dessous, 4 rudimentaire, à peine visible, 5 médiocre,
terminé par des crochets divergents.
Ce genre a été indiqué par M. Chevrolat et caractérisé par le Prof.
Lacordaire ; le facies des espèces qu’il renferme n'est plus celui des
Tripcax; à la forme allongée. subparallèle, a suscédé un contour plus
large, plus ovalaire, qui conduit par des passages gradués à celle des
Erotyliens proprement dits. Quelques espèces sont d'assez grande
taille, la plupart de taille moyenne; le plus ordinairement elles sont
colorées en noir avec des dessins ou des taches d’un fauve obsour ou
d’un brun rougeâtre; aucune ne présente de reflets métalliques.
Comme type générique, elles se distinguent surtout par la forme du
dernier article des palpes maxillaires et labiaux; cet article est en
segment de cercle, fortement transversal ou bien triangulaire et tron-
qué au bout. Les TriPrax, qui possèdent ces mêmes caractères, s'en
éloignent par la structure des yeux, qui sont finement granulés, tan-
dis que chez les Iscayrus, au moins la très-grande majorité, les cor-
néules sont beaucoup plus grandes.
Nous avons fait connaître (2) la larve de l’Ischyrus 4-punctatus
Oliv., qui présente les caractères suivants : tête médiocre, légère-
ment déprimée en dessus, impressionnée de chaque côté; antennes
de 3 articles, 4 court, 2 du double plus long, 3 grêle, de la moi-
tié du précédent; ocelles au nombre de six de chaque côté, en deux
séries transversales, disposées derrière l'insertion des antennes; labre
développé, convexe en avant et recouvrant l'extrémité des mandi-
bules; celles-ci médiocres, tridentées au bout; mächoires présentant
un palpe tri-articulé, les deux premiers articles égaux, le 3 aussi long
que les deux précédents.réunis, et en dedans un lobe carré, cilié,
presque sy long que le palpe; lèvre inférieure à menton allongé,
(1) Erichson, daus les Comptes-Rendus des Progrès de l’Eutomologie pour
1842, à déjà fait remarquer que ce caractère admettait des exceptions.
(2) Chapuis et Candèze, Catal. des larves des Col. p. 282.
— ‘1 divers F> ns OP Re 4 ©, an D
TRIPLACITES. 37
charnu, à palpes biarticulés, à languette petite, conique. — Segments
thoraciques un peu plus longs que les segments abdominaux, le pro-
notum recouvert d'une plaque cornée, rugueuse; les deux autres
segments thoraciques semblables aux segments abdominaux, au nom-
bre de 9, présentant chaeun en dessus un écusson corné, muni de
deux carènes saillantes transversales, confondues en une seule sur les
derniers arceaux et surmontées de pointes cornées, plus nombreuses
et plus développées sur les parties latérales et postérieures, En dehors
de cet écusson, chaque segment porte de chaque côté un tubercule
charnu, muni aussi de trois à quatre pointes, mais non cornées; en
dessous, les segments abdominaux sont recouverts de séries transver-
sales de poils fauves peu allongés. Segment terminal plus étroit que
les précédents, muni sur ses bords de 3 à 4 pointes et à l'extrémité
de deux petites cornes subparallèles, relevées en avant et aussi gar-
nies de quelques pointes; ce même segment prolongé en dessous en
un appendice charnu divisé en deux parties sur la ligne médiane par
un léger sillon et servant, selon toute probabilité, à la progression ;
l'anus s'ouvre derrière cet appendice. — Pattes de médiocre longueur,
formées d’une hanche obconique, dirigée en dedans et un peu en
arrière; d’un trochanter et d’une cuisse d’égale longueur; d'une
jambe un peu moins longue, terminée par un crochet simple. —
Stigmates au nombre de 9 paires; la 4'° située au bord antérieur et
inférieur du mésothorax, les huit autres, portées sur de petits prolan-
gements coniques, sur les huit premiers segments abdominaux.
Cette larve mesure 4 à 5 lignes de longueur; elle est un peu ré-
trécie en avant et en arrière, obtuse aux deux bouts; la face supé-
rieure de la tête et les écussons dorsaux sont d'un brun rougeûtre
foncé, le dessous est d'un blanc jaunâtre sale,
Si l’on recherche les analogies de ces larves, on ne peut mécon-
naître les points de contact qu’elles offrent avec celles des Coccinella.
La forme et l’organisation sont formées sur le même type; mais le
rapport est plus frappant encore, si l’on se rappelle la forme convexe
de la lèvre supérieure dans l’une et l’autre famille, la structure des
antennes et des palpes et surtout le développement du lobe des mà-
choires.
Une autre larve du même genre, que nous avons actuellement
sous les yeux, diffère de la précédente par quelques particularités :
le deuxième article des antennes est très-allongé, subelaviforme, et
quatre fois plus long que le troisième qui est très-grêle; les arceaux
dorsaux de la poitrine et de l'abdomen manquent de carènes trans-
versales et de tubercules latéraux ; les écussous sont coriacés, chagri-
nés; la coloration est d’un rouge-brun assez clair; les deux premiers
irceaux thoraciques et les deux derniers de l'abdomen sont ornés
de grandes taches noires, au nombre de quatre, disposées transver-
salement ; les arceaux intermédiaires sont presque entièrement noirs
em nn, SN ET GRR te UT TR D
k
2 38 ÉROTYLIENS.
A par l'extension de ces taches. Pour la forme générale et l’organisa-
É tion, elle ressemble à celle que nous avons décrite précédemment.
ï Cette larve appartient à l'Ischyrus Candexei, espèce nouvelle décou-
$ verte au Guatemala.
a Pour le Prof. Lacordaire, les Iscayrus étaient des Erotyliens ex-
clusivement propres à l'Amérique ; 32 types sont décrits dans sa Mo-
nographie, 14 du Brésil, 4 de Cayenne, 5 de Bolivie, 15 de Colombie,
9 du Mexique, 4 des Etats-Unis, 4 de Cuba et 3 de Haïti. Depuis la
publication de cet ouvrage, Motschulsky (1) a décrit quatre espèces
nouvelles, dont deux appartiennent aux Indes orientales, une à la
Colombie, une à l'Amérique centrale ; l'habitat exceptionnel des deux
premières demande une nouvelle détermination générique. Anté-
rieurement, Guérin-Méneville (2) avait fait connaître également quatre
types nouveaux rapportés de Colombie, et dans la description des in-
sectes du Pérou, Erichson a inséré celle de trois espèces du genre en
question (3).
AMBLYOPUS.
Cuevrorar, Des. Catal. 3° 64. p. 453 (4).
Tète large, engagée dans le prothorax à peu près jusqu'au milieu
de la largeur des yeux; épistome non distinet du front, assez forte-
ment échancré en demi-cerele; labre en grande partie à découvert,
cilié ; mandibules subsaillantes, bifides à l'extrémité, membraneuses
en dedans; mâchoires à lobe interne grêle, linéaire, droit, l'externe
subtrigone, atténué à sa base, ciliés tous deux, palpes à 4 article grèle,
2 court, obconique, 3 plus long, de mème forme, 4 grand, dilaté en
segment de cercle ou parfois en triangle inéquilatéral; lèvre infé-
rieure à menton subcarré, tricuspide en avant, la pointe médiane
formant le sommet d’un triangle placé sur un plan plus externe que
les pointes latérales; ianguette semi-ovalaire, atténuée en avant, à
paraglosses soudées, légèrement saillantes, ce qui fait paraître la lan-
guette échancrée; palpes à 1 article oblong, 2 obconique , 3 ovale,
fortement tronqué ou bien subsécuriforme. — Yeux grands, forte-
ment granulés. — Antennes assez grèles, dépassant un peu la base du
prothorax, À article gros, subcylindrique, 2 subglobuleux, 3 de la lon-
gueur des deux suivants réunis, 4-8 oblongs, obconiques, 9-11 dila-
tés, comprimés, formant une massue allongée. — Prothorax court et
très-large, bord postérieur sublobé au milieu; écusson large, arrondi
ou subpentagonal. — Elytres oblongues, subparallèles. — Prosternum
(1) Etudes entomolog. t. VII, p. 116.
(2) Guérin-Mén. Icon. Règ. Anim. Texte, p. 310,
(3) Erichson, Arch. f. Naturg. XIII, p. 180.
(4) Syn. Tripcax (p.), Olivier, Entom. V, p. 490; Dejean, Catal, 3° 6d. p. 453.
— Aweryopus, Lacordaire, Monogr. Erotyl. p. 197.
TRIPLACITES. 39
en triangle allongé, à sommet antérieur, à base tronquée, subémar-
ginée; mésosternum en carré transversal; parapleures métathoraci-
ques légèrement dilatées en arrière. — Pattes courtes, cuisses cäna-
liculées en dessous, jambes tantôt faiblement, tantôt fortement dilatées
à leur extrémité ; tarses courts, les 3 premiers articles subégaux, pu-
bescents en dessous, longuement ciliés sur tous leurs bords, 4 rudi-
mentaire, 5 grêle, plus long que les précédents réunis, terminé par
des crochets faibles.
Comparé aux TriPrax, ce genre se distingue par sa forme plus
convexe, par la longueur du 3 article des antennes, par ses yeux plus
grands et fortement granulés. Il se rapproche davantage des TRiroMa,
mais ces dernières n’ont pas l’épistome aussi fortement échancré, et
leur prosternum est plus large et plus court. Les AULAcOCHILUS, qui
affectent la même forme générale, ont le lobe interne des mâchoires
armé de deux crochets. :
Les AMBLyopus sont propres à l’ancien continent. Le Prof. Lacor-
daire a décrit six espèces, 2 du Bengale, 2 de Java et 2 du Sénégal.
On n'a rien découvert depuis.
XESTUS.
WoLraston, Catalog. Canar. Coleop. 1864, p. 420, 248 (1).
Tête dégagée; labre sabmembraneux, transverse, à peine échancré
au sommot, à angles antérieurs arrondis, ciliés; mandibules forte-
ment recourbées au sommet, crochues, aiguës, armées d'une petite
dent au-dessous du crochet et immédiatement au-dessous de cette
dent, pubescentes et membraneuses; mâchoires bilobées, lobes courts,
pubescents, l’interne recourbé et crochu au sommet, palpes à 1 article
allongé, subeylindrique, 2-3 plus courts, plus épais, presque en forme
de coupe, dernier très-grand, sécuriforme; lèvre inférieure à menton
en carré long, largement, mais légèrement échaneré au bout et pro-
bablement muni d'une petite dent médiane, languette membraneuse,
presque carrée, un peu échancrée au bout, à angles antérieurs ar-
rondis, ciliés; palpes à 4 article courbe, 2 beaucoup plus large et à
péine plus long, dernier grand, subsécuriforme. — Antennes de 41
articles, robustes, à massue médiocre, insérées sous les bords de la
tête, contre le devant des yeux et pendant le repos couchées sur le
bord du prothorax, mais non dans des sillons; articles 4"et 2 courts,
3 suballongé , 4-8 croissant à peine en largeur, le reste formant une
massue lâche , perfoliéo, non brusque, de trois articles, 9 en forme
de coupe, 10 plus transverse, 44 arrondi. — Prothorax subconique,
tronqué au sommet, tri-sinué à la base, angles postérieurs saillants;
Écusson assez grand, scutiforme, transverse. — Elytres convexes sur
(1) Bedel, Abeille, t. V, p. 41.
40 ÉROTYLIENS.
le disque, élargies subangulairement aussitôt après la base, puis ré-
gulièrement acuminées jusqu’à l'extrémité. — Prosternum tronqué au
sommet, parallèle et légèrement avancé entre les hanches antérieures,
un peu échancré à la base. — Abdomen composé de 5 segments. —
Pattes épaisses, légèrement distantes à la base ; tibias tronqués oblique-
ment et ciliés à l'extrémité externe, terminés à l’angle interne par de
petites épines à peine visibles; tarses de 5 articles, longuement ciliés
en dessous, articles 1, 2, 3 subégaux en longueur, 3 échancré en
dessus, .enfermant le 4 qui est petit, 5 suballongé, muni de crochets
simples.
Ce genre a été fondé par M. Wollaston sur un petit insecte d’un
noir de poix pris à Tenériffe au mois de mai 1859 ; il a été découvert
dans des bois de laurier, et paraît vivre dans des champignons et
sous des écorces pourries que recouvraient de petits cryptogames. Il
ressemble à un grand Trroscus, et pourrait bien appartenir à la même
Famille, quoique les détails de son organisation, des organes buc-
caux et des antennes le rapprochent évidemment des Triplacides.
TRIPLAX.
PaykuLz, Fauna Suec. IL, p. 346 (1).
. Tête assez large, courte, épistome non séparé du front, indistinc-
tement émarginé; labre court, cilié; mandibules arquées, à extré-
mité bidentée, membraneuses au bord interne; mâchoires à lobes
subégaux en longueur, ciliés, l’interne acuminé, l'externe subtrigone,
obtus; palpes à 4 article grêle, arqué, notablement plus long que les
deux suivants réunis, ceux-ci obconiques, 4 transversal, de forme va-
riable, triangulaire, sécuriforme ou en segment de cercle; lèvre infé-
rieure à menton tricuspide en avant, la pointe médiane formant le
sommet d’un triangle curviligne placé sur un plan plus externe que
les parties latérales; languette oblongue, entière, munie de petites
paraglosses distinctes ; palpes à 4 article grêle, 2 plus court, 3 trans-
versal, sécuriforme, plus ou moins dilaté. — Yeux subglobuleux, fine-
ment granulés. — Antenries assez robustes, atteignant à la base du
pronotum, 4 article gros, subeylindrique, 2-8 suboblongs ou monili-
formes, le 2 souveut un peu plus long que 3, 9-11 dilatés et formant
une massue.comprimée, pubescente, plus ou moins allongée et per-
foliée, — Prothorax quadrangulaire, bords latéraux presque droits,
(1) Syn. Sipua, Linné, Faun. Suec, 2e éd. p. 449; Marsham, Entom. Brit.
1, 122. — ps, Fabric. Entom. Syst. Il, p. #13. — EroryLus, Olivier, Encycl,
méth. VI, p. 438. — Triroma, Latr. Hist. nat. des Crust. et des Ins. XIT, p. 89.
— Tripcax, Fabr. Syst. EI. IT, p. 581; Olivier, Entom. V, p. 491 ; Redtenb.
Faun. Austr, 2 64, p. 375; Bedel, Abeille, V, p. 19; Fairmaire, Gen. Col.
Europ. IV, p. 290; Lacord. Monogr, Erotyl. p. 202.
:
TRIPLACITES. a
le postérieur un peu lobé au milieu. — Ecusson transversal, en triangle
curviligne. — Elytres oblongues ou oblongo-ovalaires, parallèles ou
subrétrécies en arrière, peu convexes. — Prosternum régulièrement
convexe, tronqué subcarrément en arrière; mésosternum en carré
transversal; parapleures métathoraciques parallèles. — Pattes courtes,
assez robustes, cuisses épaisses, subcanaliculées en dessous, jambes
peu ou sensiblement élargies vers l’extrémité; subprismatiques à
quatre pans, ciliées; tarses assez larges, les trois premiers articles
pubescents en dessous, subégaux, 4 rudimentaire, 5 moins long que
les précédents réunis, armé de crochets sinples.
Le genre ci-dessus a été créé par Paykull en 1800 ; les espèces qui
le composent avaient été confondues par les anciens auteurs, Linné,
Fabricius, Panzer, avec les Sizpna, les Irs, les EroryLus. Fabricius,
dans ses travaux subséquents, adopta le genre de l’auteur suédois ; Oli-
vier en fit autant, mais il en altéra les caractères en y faisant rentrer
des TriromA, des PseLapmacus, des DAcwe, etc. Latreille le consi-
déra d’abord comme une division des TriromA, puis adopta les deux
genres TripLax et TriromA, et finalement ne conserva que le premier,
tout en y comprenant le second. Aujourd'hui le genre est générale-
ment admis, tel que l’a créé Paykull.
Quant à la place assignée à ce genre, elle a subi de nombreuses
vicissitudes que nous avons précédemment exposées.
Les Tripcax vivent à l’état parfait, comme à l’état de larve, dans
les champignons, agaries et bolets; ils se trouvent aussi, mais plus
rarement, sous les écorces où végètent des productions fongueuses;
on les rencontre par petits groupes de 25 à 30 individus, et ils exha-
lent cette odeur caractéristique qui est si manifeste chez les Draprris.
Ce sont des insectes nocturnes qui fuient la lumière, ils volent vers
le soir.
. Ces petites larves rosées ou blanchâtres que l'on rencontre si fré-
quemment en nos contrées dans les bolets, appartiennent à la Tri-
plax russica, elle a été décrite d’abord par M. Westwood (1) et d'une
manière plus complète par L. Dufour (2); voici ses principaux carac-
tères empruntés à la Monographie de M. Bedel :
« Cylindrique, oblongue, subparallèle, formée de 41 segments, la
tête non comprise; portant neuf paires de stigmates situés sur la
membrane intersegmentaire, 8 abdominales et une thoracique, placée
entre le 4 et le 2 segment. Tête arrondie sur les côtés, bien dégagée
dans son pourtour, subcornée, offrant quelques poils rares, présentant
dans son milieu un espace rond, plus foncé, entouré d’une dépres-
sion. De chaque côté, à la place que doivent occuper les yeux, quatre
où cinq petits points noirâtres et saillants. Antennes très-petites, laté-
(1) Introd. to the modern, Classif. of Ins. I, p. 393, fig. 49.
(2) Ann. de la Soc. entom. de Fr. 184, p, 191, pl. VIN, I.
42 ÉROTYLIENS.
rales, conico-subulées, de 3 articles, dont le dernier très-fin. Labre
demi-cireulaire. Mandibules cornées, robustes, bifides au bout, mu-
nies en arrière au bord interne d'un angle dentiforme. Mächoires
oblongues, pressées contre le labre, obtuses à l’extrémité. Palpes maxil-
laires latéraux, externes, de 3 articles; lèvre bifide, à lanières aiguës;
palpes labiaux invisibles.
Premier segment du corps épais, couvert sur sa surface dorsale
d'une large bande brunâtre, formée d'aspérités saillantes, étroite-
ment interrompue dans son milieu; segments suivants moins épais
que le premier, à peu près égaux entre eux, hérissés, sur les côtés
surtout, de quelques poils courts, traversés dans leur région dorsale
par des bandes semblables à celles du premier segment, mais moins
larges, interrompues de même dans leur milieu ; intervalles entre les
bandes beaucoup plus clairs, très-finement et très-régulièrement gra-
nulés; dernier segment atténué en arrière, offrant des aspérités pili-
fères et spinuleuses,. échancré à son extrémité et terminé de chaque
côté par un petit crochet corné courbé d'arrière en avant. Anus sail-
lant, conoïde. Pattes courtes, dépassant à peine le corps, terminées
par un crochet simple. Long., 9 mill. »
Arrivée à l’état parfait, la larve abandonne le bolet qui a servi à
sa nourriture, et s'enfonce dans la terre pour y subir sa métamor-
phose en nymphe. Celle-ci ne présente rien de spécial, elle mesure
seulement 6 mill.
Ce genre compte des représentants en Europe, en Asie, en Afrique
et en Amérique; ces espèces ont généralement un habitat assez
étendu; ainsi, la Triplaæ russica habite toute l'Europe, depuis la Si-
cile jusqu’à la Laponie, le Caucase, l'Algérie et les Etats-Unis d'Amé-
rique. Le Prof. Lacordaire n’a décrit que 20 types dans sa Monogra-
phie des Erotyliens, ce nombre est à peu près doublé actuellement et
les espèces se répartissent de la manière suivante : les espèces euro-
péennes ont été tout récemment l’objet d'un travail monographique
par M. L. Bedel(1); elles sont au nombre de douze. Le Prof. Lacordaire
a publié les descriptions de cinq espèces de Madagascar, de trois ty-
pes de l'Amérique du Nord et de cette dernière contrée, MM. Le Conte
et Horn ont publié chacun une forme nouvelle (2). La Monographie
des Erctyliens ne fait connaître qu'une seule espèce du Brésil ; une
autre espèce orginaire du Chili a été décrite par le D' Philippi (3),
et ma collection renferme une espèce remarquable des environs de
Montevideo. Motschoulski (4) a publié les descriptions de six types
(1) Bedel, Abeille, t. V, p. 23.
(2) Le Conte, Proceed. Acad. Sc. Nat. Phil, 1861, p. 358. — Horn, Proceed,
Ent. Soc. Phil. I, p. 188.
(3) Philippi, Entom. Zeit. Stett. XXV, p. 400.
(4) Motschoulski, Etud. entom. VIH, p. 144.
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TRIPLACITES. 43
nouveaux découverts aux Indes orientales et à Ceylan ; un contingent
d'espèces tout aussi important est dû aux recherches de M. Montrou- :
zier 4) dans les iles Woodlark.
TRITOMA.
Famous, Syst. entom. p. 570 (2).
Tète médiocre, engagée dans le prothorax jusqu'au milieu des yeux ;
épistome non distinct du front, à bord libre finement marginé, très-
légèrement échancré; labre très-court, cilié; mandibules arquées,
membraneuses en dedans, bifides à l'extrémité; mächoires à lobes
subégaux en longueur, ciliés, inermes, palpes à 4 article grèle, al-
longé, aussi long que les deux suivants réunis, ceux-ci courts, obco-
niques, 4 très-dilaté, subsemicirculaire ou subtriangulaire; lèvre in-
férieure à menton légèrement transversal, tricuspide à son bord libre,
la saillie médiane formant le sommet d’un triangle placé sur un plan
plus externe que les parties latérales; languette atténuée en avant,
paraglosses très-petites, très-diaphanes, palpes à 1 article grêle, 2
court, obconique, 3 en ovale subtronqué ou légèrement sécuriforme.
— Yeux médiocres, finement granulés. — Antennes courtes, rigi-
dules, 4 article gros, 2 subglobuleux, 3 au moins aussi long que les
deux suivants.réunis, 4-8 moniliformes, serrés, 9-11 formant une
massue ovale, obtuse, subpubescente.— Prothorax transversal, rétréci
eù avant, coupé obliquement de chaque côté à la base sublobée au
milieu; écusson en triangle transversal ou curviligne. — Elytres
ovales, plus ou moins rétrécies vers l'extrémité, ordinairement assez
convexes. — Prosteraum large, plan, marginé, affectant assez régu-
lièrement la forme d’un triangle équilatéral, à sommet arrivant au
bord céphalique du prothorax; mésosternum eu carré fortement trans-
versal; parapleures métathoraciques sublinéaires. — Pattes courtes
et robustes, cuisses comprimées, élargies au milieu, jambes tantôt
distinctement trigones, tantôt simples; tarses courts, les trois pre-
miers articles subégaux, 4 rudimentaire, 5 médiocre, terminé par
des crochets simples.
Le nom de Triroma a été employé pour la première fois par Geof-
froy, en 1762, dans son Histoire des Insectes des environs de Paris.
labricius a détourné ce mot de son acception primitive pour l’appli-
quer aux insectes actuels. Ainsi que nous l'avons vu, son histoire est
intimement liée à celle des TriLax; les espèces de l’une et de l’autre
(1) Montrouzier, Ann. Soc. Agrie, Lyon, VIL, 1.
(2) Syn. Derwesres, Marsh. Entom. Brit. I, p. 67.— Triprax, Olivier, Entom.
V, p.492; Dejean, Catal. 3° 6d. p. 434. — Traircax (p.), Fairmaire, Gen. Cul.
Europ, IV, p. 270. — Trirowa, Latr. Gen. Crust. et Ins. I, p. 69; Lacordaire,
Monogr. Erotyl, p. 270; Bedel, Abeille, V, p. 67.
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44 ÉROTYLIENS.
coupe se rapprochent beaucoup non-seulement au point de vue de
l’organisation, mais encore pour les mœurs qui sont semblables.
Indépendamment d'autres caractères, la forme du prosternum éta-
blit une différence tranchée entre les deux genres.
Les Triroma ont une forme courte, ovalaire, assez convexe; l'espèce
européenne peut donner une idée exacte du facies des espèces exoti-
ques, leur coloration chez la plupart est uniforme, foncée ou ornée
de deux grandes taches humérales d'un rouge plus ou moins vif.
L'Amérique bovéale paraît être la patrie spéciale des insectes de
ce genre. Le Prof. Lacordaire décrit 9 espèces de cette contrée, Mels-
heimer (1) en a ajouté deux autres, et M. Le Conte (2) cinq. Deux es-
pèces seulement du Brésil sont connues, une seule habite toute l'Eu-
rope. Dans ces derniers temps, M. Walker (3) a signalé deux types
nouveaux, originaires de Ceylan, ce qui porte à 21 le nombre des
espèces actuellement connues.
LYBAS.
Cuevrozar, Des. Catal. 3e 6d. p. 453 (4).
Tète médiocre, parfois impressionnée en dessus; épistome tronqué
carrément ou légèrement échaneré ; labre petit, plus ou moins à dé-
couvert; mandibules membraneuses à leur côté interne; mâchoires à
lobe interne très-petit, linéaire, obtus à son sommet; l'externe un peu
plus grand, trigone; tous deux légèrement ciliés; palpes à dernier
article assez fortement dilaté; lèvre inférieure à menton tricuspide
en avant, la pointe médiane formant le sommet d’un triangle plus
ou moins subéquilatéral et placé sur un plan plus externe que les
pointes latérales; languette légèrement échancrée à son sommet, mu-
nie de deux petites paraglosses dépassant un peu ses angles latéraux,
palpes à dernier article petit, en triangle inéquilatéral ou ovale. —
Yeux médiocres, finement granulés. — Antennes plus courtes ou à
peine aussi longues que le prothorax, à 4 article gros, subglobuleux,
2 court, obconique, 3 de la longueur des deux suivants réunis, 4-7
obconiques, presque égaux, 8 plus"vourt et plus gros, 9-11 forment
une massue médiocre, oblongue, assez serrée, à articles plus ou moins
transversaux. — Prothorax assez grand chez les uns, coupé oblique-
ment de chaque côté de se base et recouvrant en partie l’écusson de
son lobe médian, plus court chez les autres et laissant l'écusson en-
tièrement à découvert; écusson en triangle curviligne, tantôt simple,
(1) Melsheimer, Proc. Acad. N. Se. Philad. I, p. 175.
(2) Le Conte, Procced, Acad. N. Se. Philad. N.S. t. I, p. 71.
(3) Walker, Ann. a. Mag. of Nat. Hist. 3° Sér. IX, p. 259.
(4) Syn. Enoryrus, Olivier, Entom. V, p.482. — Bracuvmerus, Guér,-Mén.
Revue Zool. 184, p. 193. — Lypas, Lacord. Monogr. Erotyl. p. 228.
TRIPLACITES. 45
tantôt déprimé dans sa moitié antérieure. — Elytres ovales ou ovales-
oblongues, plus ou moins bombées.— Pattes courtes, assez robustes;
cuisses comprimées et canaliculées en dessous; jambes simples, tarses
courts, assez robustes et déprimés chez les uns, linéaires chez les au-
tres ; leurs 3 premiers articles subégaux, le 5 plus court ou presque
aussi long que les précédents réunis.
« Constitué de la sorte, dit le Prof. Lacordaire, ce genre ne pré-
sente, à vrai dire, ni dans les parties de la bouche, ni dans ses an-
tennes, ni dans les pattes, aucun caractère qui le sépare nettement
des genres qui précèdent ou qui suivent, et cependant la forme
courte, ovale, plus ou moins convexe de ses espèces, leurs téguments
solides, luisants, très-souvent comme vernissés, et le système de co-
loration de la plupart d’entre elles, ne permettent pas de le confondre
avec aucun d'eux. » Nous ajouterons que ce genre a la plus intime ,
analogie avec les Mycorrerus ; cependant, en y regardant de près,
ces derniers présentent des différences dans la forme du menton, dans
la structure de la massue des antennes. La distinction avec les genres
Mycoparnonus et Oocxanus est plus facile à saisir.
Tous les LyBas sont américains; la Monographie des Erotyliens
renferme la description de 18 espèces, dont 4 sont du Brésil, 8 de
Cayenne, 4 de Colombie et 2 du Mexique. Erichson a publié la des-
cription d’une espèce nouvelle du Pérou (1), et dans ces derniers
temps, M. Kirsch, une seconde appartenant à la Faune de Bogota (2).
CYRTOMORPHUS.
Cevrocar, Des. Catal. 3° 6d. p. 453 (3).
Tète médiocre, engagée dans le prothorax jusque vers le milieu des
yeux; épistome indistinctement séparé du front, à bord antérieur
échanieré triangulairement ; labre bien visible, en losange transversal,
convexe dans son milieu; mandibules épaisses, excavées à leur face
externe, bifides à l'extrémité, non membraneuses en dedans; mà-
choires à lobes assez robustes, ciliés, palpes à 1 article grèle, oblong,
les 2 suivants obconiques, courts; 4 fortement dilaté en triangle trans-
versal ; lèvre inférieure portée sur un pédoncule de la pièce préba-
silaire saillant et carré, à menton à peu près aussi large que long,
tricuspide en avant, la pointe médiane formant le sommet d'un trian-
gle équilatéral placé sur un plan plus externe que les deux portions
latérales; languette semi-ovalaire, subéchancrée en avant, à para-
glosses assez saillantes, palpes à dernier article petit, subovale, à peine
(1) Erichson, Arch. f. Naturg. XI, p. 180.
(2) Kirsch, Berlin, Entom. Zeitsch. IX, p. 97 et s.
(3) Syn. Enoryzus, Guérin-M. Icon. Règ. Anim. Texte, p. 307, — Cxnto-
Nonvuus, Lacord. Monogr. Erotyl. p. 240.
+. À Page.
ay "as
46 ÉROTYLIENS.
tronqué. — Yeux grands, fortement granulés. — Antennes grèles,
atteignant la base du pronotum , 1 article gros, subcylindrique, 2 sub-
globuleux, 3 grêle, au moins aussi long que les deux suivants réunis,
4-8 obconiques, décroissant peu à peu de longueur en grossissant,
9-11 formant une massue serrée, pubescente, obtuse, 9 article sub-
triangulaire, 10 en croissant à pointes tronquées, 14 très-réduit, sub-
circulaire, caché dans l’échancrure du précédent. — Prothorax for-
tement transversal, rétréci en avant, déclive, à bord antérieur large-
ment émarginé, le postérieur bisinueux de chaque côté; écusson en
triangle curviligne. — Elytres brièvement ovales où ovales-oblon-
gues, subdilatées latéralement avec des épipleures très-larges sous les
épaules. — Prosternum médiocre, distinctement échancré en arrière;
mésosternum en carré transversal; parapleures métathoraciques
courtes, subdilatées en arrière. — Pattes assez fortes, cuisses canali-
culées en dessous, jambes subarquées, tarses subdéprimés, 1 article
plus étroit et un peu plus court que les suivants, tous trois pubes-
cents en dessous.
Ce genre indiqué dans le Catalogue du comte Dejean et caractérisé
dans la Monographie des Erotyliens, est l’un des mieux tranchés du
groupe actuel. La forme de la pièce prébasilaire qui porte le menton,
celle de la massue des antennes, la largeur des épipleures et la struc-
ture des tarses sont des notes distinctives facilement appréciables pour
reconnaître cette coupe générique. Elle ne renferme que trois espèces,
originaires de Java, et ne paraît pas s'être enrichie depuis le travail
du Prof. Lacordaire.
GROUPE III. Encaustites,
Mächoires à lobe interne bidenté. — Palpes maxillaires à 4 artiele
aussi long que les deux suivants réunis, le 4 largement sécuriforme.
— Languette subquadrangulaire non dilatée en avant. — Menton à
face externe divisée en trois aires, la médiane triangulaire équilaté-
rale, située sur un plan beaucoup plus externe que les latérales. —
Prothorax subquadrangulaire, plus étroit à sa base que les élytres.—
Cavités cotyloïdes antérieures fermées. — Parapleures métathoraci-
ques médiocres, à épimères distinctes. — Tarses subpentamères. —
Corps allongé.
Co groupe ne se compose que d’un seul genre, originaire des Indes
orientales. C’est le seul Erotylien à forme d’Excis, dont la mâchoire
soit armée d’une double épine; à ce titre, il fait le passage des Tri-
placites aux Erotylites. On sait que le Prof. Lacordaire avait regardé
le lobe interne des mâchoires comme armé d’une seuie épine; Erich-
son, dans les Comptes-rendus des Progrès de l’Entomologie pour
1842, avait déjà rolevé cette erreur. De même, en disséquant les or=
ENCAUSTLTES, 47
ganes buccaux de l'Encaustes Dehaanü, pour nous rendre compte de
la forme bizarre du menton, nous avions reconnu que le lobe interne
des mâchoires était bien réellement armé de deux crochets; nous
avons voulu dissiper toute espèce de doute à cet égard, en soumet-
tant également à la dissection l'E. Javanica. Il faut remarquer que
quand les deux lobes maxillaires sont rapprochés, un fascicule épais
de cils raides, situé à l'angle interne du lobe externe, cache entière-
ment l’un des crochets; disposition qui explique l'erreur du Prof.
Lacordaire,
A ces caractères de la mâchoire et de la forme générale, il faut
ajouter que le menton affecte une forme tout à fait remarquable, que
le pronotum est plus étroit à sa base que les élytres, ce qui ne s'ob-
sorve dans aucun autre type.
Un seul genre : EncAusres.
ENCAUSTES.
DeyEan, Catal. 3° éd. p. 137 (1).
Tête forte, dégagée du prothorax; épistome confondu avec le front,
Gchancré en arc de cercle; labre très-petit, à bord antérieur arrondi;
mandibules épaisses, robustes, concaves en dessous, à extrémité for-
tement dentée; mâchoires à lobe interne armé de deux forts crochets
aigus, lobe externe plus obtus, de même longueur, densément cilié,
palpes à 1 article grêle, aussi long que les deux suivants réunis,
ceux-ci très-courts, obconiques, le dernier en segment de cercle, for-
tement transversal; lèvre inférieure composée d’un sous-menton tra-
pézoïdal, d’un menton en section de prisme oblique, plus épais que
large, sa face externe formant un triangle parfois légèrement bifide
à son sommet; d'une languette échancrée à son sommet, munie de
deux paraglosses pénicilliformes, dépassant ses angles latéraux, de
palpes triarticulés, le dernier article triangulaire, renflé, parfois sub-
Gylindrique et un peu comprimé.— Antennes robustes, atteignant la
base du prothorax, à 4 article gros, subeylindrique, 2 très-court et
oboonique, 3 de la longueur des deux suivants réunis, 4-8 turbinés,
submoniliformes, 9-14 formant brusquement une grande massue
Ovale, comprimée, à articles serrés. — Yeux grands, oblongs, perpon-
diculaires et fortement granulés.— Prothorax en carré plus ou moins
transversal, ordinairement un peu moins large à la base que les ély-
tres ; écusson en triangle curviligne. — Elytres allongées, subparal-
lèles, arrondies en demi-cercle à l'extrémité. — Prosternum assez
large, tuberculeux en avant, dilaté en arrière, tronqué et profondé-
(1) Syn, Enas, Mac-Leay, Annal. Javan. p. 41 ; Castelnau, Hist. natur. des
Coléop. IL, p. 14. — Pssrarnacus, Guériu-M. Rev. Zoo). 1841, p. 1597. — En-
caugrEs, Lacord. Monogr. Erotyl. p. 33.
TR
48 | ÉROTYLIENS.
ment émarginé; mésosternum en carré transversal. — Pattes robustes,
cuisses un peu renflées dans leur milieu, légèrement comprimées et
canaliculées en dessous, jambes droites, tarses un peu dilatés, 4° ar-
ticle nodiforme, rudimentaire, 5 aussi long que les précédents réunis,
muni entre ses crochets d’une petite lame membraneuse.
Indiqué par le comte Dejean, ce genre a été décrit par le Prof. La
cordaire, dans l'excellente Monographie des Erotyliens qu'il a publiée
en 1842. Il se compose de grands et beaux insectes qui, sur un fond
noir, sont ornés de taches fauves; ils sont à peu près exclusivement
propres à Java et à la presqu'ile de Malacca. Aux espèces décrites
par Lacordaire, Boheman a ajouté l'E. Lo de Malacca, ce qui
porte à 12 les espèces connues.
Groupe IV. Érotylites,
Mächoires à lobe interne bidenté. — Palpes maxillaires à 4° arlicle
dilaté transversalement, subtriaagulaire ou sécuriforme. — Menton
à face externe divisée en trois aires, la médiane plus grande, située
sur un plan plus externe que les latérales. — Languette non dilatée
antérieurement, souvent atténuée, munie de paraglosses. — Prothorax
transversal, souvent conique et atténué en avant, de la largeur des
élytres à sa base. — Cavités cotyloïdes fermées. — Epimères méta-
thoraciques bien visibles. —- Tarses subpentamères. — Corps ova-
laire, ou subhémisphérique, très-rarement oblong-ovalaire.
Ce dernier groupe, presque aussi important que les précédents
réunis, correspond point pour point à la Tribu des Erotyliens pro-
prement dits du Prof. Lacordaire; celle-ci n'a guère subi de change-
ment depuis la publication de la Monographie de cet auteur, éditée
en 1842; deux genres seulement ont été ajoutés, l’un par Erichson
(Prepoprarus), l’autre par M. Kirsch (TAPINOTARSUS).
Les deux spinules, dont le lobe interne des mâchoires est muni,
permettent de distinguer avec certitude les Erotyliens vrais des En-
gidites et des Triplacites; les trois autres divisions présentent, il est
vrai, des mâchoires semblables, mais la forme de la languette seule,
indépendamment d’autres notes distinctives, établit une limite assez
tranchée : cet organe est plus où moins atténué en avant dans les
Erotylites, il est de forme subcarrée dans les Encaustites, et large-
ment évasée dans les Hélotides et les Langurides.
En outre, le dernier article des palpes maxillaires est toujours plus
ou moins largement sécuriforme, tandis qu'il est en fuseau dans les
deux premières coupes, chez lesquelles, en outre, les épimères méta-
thoraciques sont indistinctes, tandis que nulle part ailleurs dans la
famille actuelle, elles ne sont aussi développées que dans les Eroty-
lites. Les épipleures des élytres sont aussi remarquablement dilatées.
ÉROTYLITES. 49
Les Erotyliens vrais, malgré le grand nombre de types qu'ils ren-
ferment, se reconnaissent en général avec facilité; mais précisément
ce facies un peu uniforme amène de grandes difficultés lorsqu'il
s’agit de distinguer les genres les uns des autres. Le tableau suivant,
emprunté à la Monographie des Erotyliens, pourra faciliter cette
étude :
À. Yeux fortement granulés.
B. Massue des antennes courte et serrée. Aulacochilus.
B’. — — grêle, allongée, formée d’ar-
ticles làchement unis.
C. Pattes longues et grêles. Thonius.
C’. — médiocres ou courtes.
D. Prothorax grand, à peine échancré en avant. Euphanistes.
D’. — court, fortement échancré en avant. Cyclomorphus.
A. Yeux finement granulés.
E. Museau cunéiforme, court, non rétréci à sa base
(sauf chez quelques Coccimonraus).
F. Corps orbiculaire, ou largement ovale, ou hémi-
sphérique.
G. Pronotum coupé carrément à sa base, médiocre-
ment échancré en avant. Coccimorphus.
G. Pronotum coupé obliquement de chaque côté de
sa base, fortement échancré en avant, ayant
plus ou moins la forme d’un V, à branches très-
écartées. Aegilhus.
F’. Corps de forme variable, mais jamais orbiculaire
ou hémisphérique. Prothorax toujours coupé
carrément à sa base, celle-ci tantôt largement,
tantôt étroitement lobée dans son milieu, Brachysphænus.
E”. Museau quadrangulaire, à côtés parallèles chez
quelques-uns, étranglé à sa base dans le plus
grand nombre.
H. Elytres fortement cordiformes. Eurycardius.
H'. — de forme variable, mais non cordiformes.
1, Pronotum bi- ou quadrisinué à s2. base ; celle-ci lar-
gement lobée dans son milieu.
K. Pronotum ayant en dessus des impressions plus ou
moins marquées. Erotylus.
K’. Pronotum sans impressions en dessus. Zonarius.
Te _ non sinué à sa base.
L. Pronotum étroitement lobé au milieu de sa base;
antennes médiocres, corps oblong ou ovalaire,
eu général peu convexe.
M. Languette acuminée, prosternum plus ou moins
caréné. Prepopharus.
Coléoptères. Tome XII. 4
50 ÉROTYLIENS.
NW. Languette échancrée, prosternum convexe. Scaphidomorphus.
L’. Pronotum largement lobé au milieu de sa base.
N. Antennes courtes.
O. Cuisses dépassant plus ou moins les côtés du
corps. Bacis.
0’. Cuisses très-courtes, ne dépassant pas les côtés
du corps. Tapinolarsus.
N’. Antennes dépassant notablement la base du pro-
notum, souvent de la longueur du corps où de
la moitié du corps.
P. Corps plus ou moins elliptique. Priolelus.
P’. Corps ovale, fortement et également rétréci à ses
deux extrémités. Omoiotelus.
AULACOCHILUS.
Cuevrotar, Des. Catal. 3° 6d. p. 453 (1).
Tôte petite, à museau court, très-obtus, épistome séparé du front
par une fine strie arquée; labre très-court, tronqué ou subarrondi ;
mandibules épaisses, robustes, à extrémité dentée, à bord interne un
peu membraneux; mâchoires à lobe interne armé de deux épines
subégales, lobe externe subtriangulaire, atténué à sa base, palpes à 1
article grêle, aussi long que les deux suivants réunis, 2 et 3 courts,
obconiques, 4 dilaté en segment de cerele ; lèvre inférieure à menton
oblong, tricuspide à son bord antérieur, sa face externe divisée en
trois portions par une carène élevée; à languette échancrée au mi-
lieu, ses paraglosses non saillantes, à palpes à 1 article grêle, 2 très-
court, 3 transversal, à peine sécuriforme, largement tronqué. — Yeux
arrondis, fortement granulés. — Antennes sourtes, 1 article gros, sub-
cylindrique, 2 court, obconique, 3 subelaviforme, aussi long que les
deux suivants réunis, 4-8 oblongs, décroissant de longueur, 9-11 for-
mant brusquement une massue ovale, serrée, à articles transver-
saux. — Prothorax plus large que long, échancré en avant, sinué de
chaque côté en arrière; écusson médiocre, subpentagonal, à côtés
curvilignes. — Elytres oblongo-ovalaires. — Prosternum assez large,
en triangle à sommet antérieur et en pointe saillante, dilaté en ar-
rière, tronqué et subémarginé; mésosternum transversal, à bord an-
térieur en saillie obtuse, parapleures métathoraciques subdilatées en
arrière. — Pattes courtes, à cuisses fortement canaliculées en dessous,
(4) Syn. Trirzax, Germar, Faun. Ins. Eur. fase. 12, n° 15; Castelnau, Hist.
natur. des Coléopt. II, p. 320. — Enorvzus, Fabric. Syst. Eleuth. Il, p. 6;
Schônh. Syuon. Ins. IL, p. 327. — Encis, Mac-Leay, Annel. Jav. p. 42. —
Auracocneizus, Lacord. Monogr. Erotyl. p. 245; Bedel, Abeille, V, p. 34; Red-
tenb. Faun. Austr. 2 éd. p. 374; Fairmaire, Gen. Celeopt. Europ. IV, p. 270.
— AucacocuLus, Bedel, Anu, Soc. entom. France, 1872, p. 271.
ÉROTYLITES, 51
jambes simples, tarses à articles un peu dilatés, les trois premiers
égaux, pubescents en dessous, le 5 plus court que lés précédents
réunis.
Le corps de ces insectes est de forme oblongue, ovale-elliptique,
atténuée en arrière, il est glabre en dessus et souvent brillant. Il est
surtout caractérisé par la forte granulation des yeux, ce qui indique
des habitudes nocturnes, et par la massue des antennes dont les ar-
ticles sont serrés les uns contre les autres et transversaux.
Le Prof. Lacordaire a connu et décrit huit espèces de ce genre;
dans un travail récent, M. L. Bédel (1. c.) a porté le nombre des
types à quinze. La plupart habitent les grandes îles de lArchipel
indien; plusieurs se retrouvent simultanément dans plusieurs de ces
iles et la presqu'île de Malacca. Deux types appartiennent à l'Afrique,
l'un à l'Afrique australe, l’autre à l'Algérie; une espèce, connue de-
puis longtemps, a été découverte par le comte Dejean dans les Alpes
de la Croatie et décrite pour la première fois par Germar.
THONIUS.
LACORDAIRE, Monogr. Erolyl. p. 252.
Tête grande, terminée par un museau cunéiforme, très-court; épis-
tome séparé du front par une ligne très-fine, émarginé en avant;
labre arrondi et cilié à son bord libre; mandibules épaisses, cornées à
leur bord interne, dentées à l'extrémité; mâchoires à lobes subégaux,
ciliés, l’interne armé de deux crochets, palpes à 4 article très-grêle,
long, 2-3 obconiques, 4 médiocrement dilaté en segment de cercle;
lèvre inférieure à menton subcarré, tricuspide en avant, languette
subéchancrée, à paraglosses distinctes, palpes à dernier article semi-
ovalaire, largement tronqué. — Yeux médiocres, arrondis, assez for-
tement granulés. — Antennes grêles, dépassant la base du prothorax,
1 article gros, subeylindrique, 2 court, obconique, 3 aussi long que
les deux suivants réunis, 4-8 subégaux, 9-11 dilatés en massue al-
longée, lâche, son 1 article en triangle, le 2 en croissant, le 3 petit,
subcireulaire. — Prothorax presque aussi long que large, fortement
échancré en avant, coupé presque carrément à son bord postérieur,
un peu rétréci vers la base qui est moins large que les élytres; écusson
en triangle curviligne. — Elytres oblongues, subdilatées vers le mi-
lieu, presque planes en dessus chez les mâles, subglobuleuses en ar-
rière chez les femelles, — Prosternum médiocrement large, convexe,
obtusément saillant en avant et cachant une partie des organes buc-
Caux, tronqué carrément en arrière ou subémarginé; mésosternum
tansversal, à bords droits; parapleures métathoraciques subparal-
lèles. — Pattes longues et grêles, cuisses dépassant les côtés du corps,
à peine déprimées à leur face interne, jambes linéaires ; tarses anté-
52 ÉROTYLIENS.
rieurs subdilatés, les autres grêles, plus allongés, 5 article aussi long
que les précédents réunis.
La forme de ces insectes est tout-à-fait caractéristique; elle est due
au rétrécissement qui se voit à l’union du pronotum et des élytres;
en outre, le corps est assez convexe, brillant, protégé par des tégu-
ments d’un aspect assez résistant. Les antennes rappellent, par leur
massue, celles des Gyrromorpaus, mais les deux types ne peuvent être
confondus, ils appartiennent à des sections différentes. Les épipleures
des élytres, eu égard à celles des autres genres, sont étroites et re-
gardaut obliquement en dehors; dans la plupart des autres types du
groupe actuel, ces épipleures sont très-larges, surtout en avant et
brusquement rétrécies en arrière, elles regardent en général directe-
ment en bas. Aucun autre genre ne présente non plus des pattes
aussi grêles et aussi allongées. On connaît quatre espèces originaires
de la Colombie; l’une a été décrite par Lacordaire, les trois autres
par Guérin-Méneville dans l’Iconographie du Règne animal (p. 308).
EUPHANISTES.
Laconpamme, Monogr. Erotyl. p. 255.
Tête terminée par un museau cunéiforme très-court; épistome ar-
rondi en avant, tantôt entier, tantôt légèrement échancré en demi-
cercle; labre arrondi et cilié; mandibules assez robustes, cornées à
leur bord supérieur interne; mâchoires à lobe interne armé de deux
spinules, dernier article des palpes médiocrement dilaté, trigone ;
lèvre inférieure à menton en triangle allongé, tricuspide à son bord
antérieur ; à languette entière à son bord libre, ses paraglosses pres-
que nulles; palpes à dernier article de même forme que l’article ter-
minal des palpes maxillaires, mais beaucoup plus petit. — Yeux assez
grands, arrondis et fortement granulés. — Antennes grêles, de la lon-
gueur du prothorax ou un peu plus longues, à 1 article assez gros,
subcylindrique, 2 très-court, 3 de la longueur des deux suivants
réunis, 4-7 décroissant peu à peu, 8 pareil aux précédents ou globu-
leux, 9-11 formant une massue grèle, oblongue, à articles séparés. ==
Prothorax grand, à peine rétréci et faiblement échancré en avant,
tombant brusquement sur ses bords latéraux, faiblement lobé ou sinué
à sa base, écusson en triangle curviligne. —— Elytres ovalaires, à dé-
clivité postérieure tantôt s’abaissant peu à peu, tantôt perpendicu-
laire et arrondie, — Prosternum caréné ou non. — Pattes médiocres,
assez robustes; cuisses comprimées et canaliculées en dessous; jam-
bes grèles, très-légèrement arquées; tarses simples, le 1 article des
postérieurs tantôt un peu, tantôt beaucoup plus long que 2, 3 non
dilaté, 5 plus court que les précédents réunis.
Le corps est ovalaire, assez convexe, protégé, comme chez les THo-
ÉROTYLITES. 53
ius, par des téguments solides et brillants, Les deux espèces connues,
originaires de la Colombie, présentent entre elles des différences dans
la forme du prosternum et dans celle des élytres; dans l'opinion du
Prof. Lacordaire, elles pourraient peut-être former deux coupes gé-
nériques distinctes; pour le moment, nous laissoñs les choses telles
qu'il les à établies.
CYCLOMORPHUS.
Hore, Rev. Zool. 4841, p. 114 (1).
Tète terminée par un museau cunéiforme, très-court; épistome in-
distinctement séparé du front, subémarginé en avant; labre arrondi
et cilié à son bord; mandibules cornées à leur bord interne; mâchoires
à lobes subégaux, ciliés, l'interne armé de deux épines, l’une longue,
aiguë, l’autre très-petite, à peine distincte, palpes à dernier article
dilaté en triangle transversal; lèvre inférieure à menton oblong, tri-
cuspide en avant, languette très-petite, subémarginée avec des para-
glosses presque nulles, palpes à dernier article transversal, un peu
dilaté en dedans. — Yeux médiocres, arrondis, fortement granulés.
— Antennes atteignant la base du pronotum, grêles, 4 article court,
renflé, 2 moniliforme, 3 plus long que le suivant, 4-8 allongés, grêles,
9-11 dilatés en massue oblongue, lâche. — Prothorax transversal, ré-
tréci en avant, à échancrure antérieure profonde, droite dans son
fond et oblique sur ses bords, coupé plus ou moins carrément à sa
base, celle-ci largement, mais faiblement lobée dans son milieu;
écusson à contours arrondis en arrière. — Elytres largement ovalaires,
épipleures dilatées vers leur base, planes, regardant en bas. — Pro-
sternum triangulaire, tronqué en arrière, subcaréné en avant et ter-
miné par une saillie plus ou moins marquée ; mésosternum transver-
sal, subquadrangulaire; parapleures métathoraciques subparallèles.
— Pattes médiocres, cuisses canaliculées en dessous, jambes légère-
ment arquées, subdilatées à leur extrémité; tarses un peu dilatés, 1
article des postérieurs plus long que 9, 3 subcordiforme, 5 plus court
que les précédents réunis.
Chez ces insectes, le corps est largement ovale, convexe, à tégu-
ments en général solides, luisants et comme vernissés; les uns res-
semblent à certaines Chrysomèles, d'autres à des Coccinelles. Ils
représentent en Amérique les Cyxrroworraus de l'Inde, et se rencon-
tent tous dans la Colombie; le Prof. Lacordaire en a décrit 40 types
différents. Dans les espèces que nous avons examinées, le lobe interne
des mâchoires paraît armé d’une seule épine, la seconde est, comme
le dit Lacordaire, à peine distincte; ce caractère distingue le type
actuel des AULACOCHILUS, qui ont, du reste, une forme plus allongée,
(1) Lacord. Monogr. Erotyl, p. 258.
54 ÉROTYLIENS.
Quant aux Eupranisres, aux Tronius, la grandeur du pronotum ne
permet pas la confusion. Il est plus difficile d'en séparer les Bra-
CHYSPHÆNUS, On ne peut guère avoir recours qu'à la granulation des
yeux, caractère bien faible et d’une application souvent difficile.
Aux espèces contenues dans la Monographie des Erotyliens, il faut
ajouter un type du Pérou, publié par Erichson, et un second des en-
virons de Bogota, par M. Kirsch.
COCCIMORPHUS.
; Hope, Rev. Zoo!. 1841, p. 114 (1).
Tête courte, plane ou excavée on dessus, terminée par un mu-
seau tantôt cunéiforme et court, tantôt en quadrilatère plus ou moins
allongé; épistome séparé du front par une strie fine, subémarginé;
labre assez grand, transversal, entier; mandibules robustes, courtes,
convexes en dehors, submembraneuses au bord interne, extrémité bi-
ou tridentée; mâchoires à lobe interne armé de deux spinules très-
inégales; palpes à dernier article dilaté, sécuriforme, du double plus
large que long; lèvre inférieure à ménton transversal, légèrement
trécuspide en avant, divisé en trois aires, les latérales petites; lan-
guette subéchancrée, paraglosses visibles, palpes à dernier article di-
laté, un peu plus large que long. — Yeux médiocres, finement gra-
nulés, — Antennes courtes, n'utteignant pas la base du pronotum,
subrigidules, grossissant peu à peu vers l'extrémité, 3 article un peu
plus long que le suivant, 4-7 obconiques, décroissant graduellement
de longueur, 8-11 dilatés en massue assez grande et assez serrée, les
articles 9-10 semblables. — Prothorax très-court, à échancrure anté-
rieure droite dans son fond et oblique sur les côtés, coupé presque
carrément à sa base avec des angles latéraux subaigus et distincte-
ment recourbés en arrière ; écusson semi-ogival, presque aussi large
que long. — Elytres largement ovales, souvent un peu élargies pos-
térieurement, épipleures subconcaves, très-larges en avant, regar-
dant directement en bas. — Prosternum convexe, non élargi, tronqué
en arrière ; mésosternum transversal, plus large en avant; parapleures
métathoraciques parallèles.— Pattes courtes, faibles, cuisses canalicu-
lées en dessous, jamhes droites, tarses subdilatés, 1 article des posté-
rieurs aussi long que les 2 suivants réunis, 3 subcordiforme, à plus
court que les précédents réunis.
Ce genre a été indiqué par M. Chevrolat, puis par Hope, et carac=
térisé par le Prof. Lacordaire. Il se rapproche beaucoup des ArGITHus
(1) Syn. Srroneyzosomus, Chevrolat, Dej. Catal. 3° 64. p. 451, — Æcrraus,
Guérin-Mén. Revue Zool, 184. — Erorvzus, Duponch. Monogr. du g. Erotyl.
p. 33; Olivier, Entom. V, p. 481. — Coccimorpnus, Lacord, Monogr. Erotyl.
p. 266.
ÉROTYLITES. 55
aussi bien pour la forme générale que dans les détails d'organisation;
les différences résident, ainsi qu’on le verra ci-après, dans les con-
tours du pronotum et la longueur des antennes. Il est propre à l’A-
mérique méridionale ; on connaît 6 espèces du Brésil, 3 de Cayenne,
9 de Colombie et une du Pérou.
AEGITHUS.
Fapniaius, Syst. El. IL, p. 9 (1).
Tête petite, légèrement aplatie en dessus, terminée par un mu-
seau cunéiforme; épistome incomplètement séparé du front, plus ou
moins émarginé en avant; labre transversal, arrondi et cilié à son bord
libre; mandibules épaisses, rugueuses sur leur côté externe, légère-
ment membraneuses au bord interne; mâchoires à lobe interne bi-
épineux, dernier article des palpes sécuriforme, plus ou moins allongé
transversalement; lèvre inférieure à menton oblong, très-légèrement
tricuspide en avant, supporté par un sous-menton, en général, plus
développé que dans les autres genres; languette subentière à para-
glosses petites et distinctes, dernier article des palpes de même forme
que l’article correspondant des palpes maxillaires, mais plus petit. —
Yeux arrondis, peu saillants, finement granulés. — Antennes grôles,
dépassant la base du pronotum, grossissant peu à peu vers l'extré-
mité, 3 article un peu plus long que le suivant, 4-7 obconiques, dimi-
nuant graduellement de longueur, 8-11 formant une massue oblon
gue, assez serrée. — Prothorax très-court, très-rétréci et fortement
échancré en avant, coupé très-obliquement de chaque côté en arrière,
les angles mousses, non prolongés en arrière; écusson semi-ogival,
plus ou moins allongé. — Elytres de la largeur du prothorax à leur
base, du double plus larges dans leur milieu, cordiformes, largement
ovales, très-convexes, hémisphérico-ovales ou hémisphériques ; épi-
pleures subconcaves, regardant directemenñt en bas, romarquable-
ment larges et offrant leur plus grande largeur un peu en arrière des
épaules. — Prosternum obtusément caréné sur la ligne médiane, sub-
dilaté en arrière et échancré; mésosternum convexe, dilaté d'arrière
en avant; parapleures métathoraciques parallèles ou subrétrécies vers
l'extrémité. — Pattes tantôt assez longues, tantôt médiocres ou cour-
tes, peu robustes; cuisses fortement canaliculées en dessous, jambes
presque droites; tarses légèrement dilatés, 4 article plus long que 2,
surtout aux postérieurs, 3 subcordiforme, 3 moins long que les pré-
cédents réunis, à crochets divariqués.
Les insectes qui composent ce genre, empruntent un facies spécial
à la forme du corps, ovale ou hémisphérique et à celle du pronotum.
(1) Syn. Enoryzus, Olivier, Latreille, Germar, Duponchel. — Æcrruus, De-
jean, Cat. 64. 3, p. 451 ; Lacord. Monogr. Erotyl. p. 276.
rss.»
56 ÉROTYLIENS.
Ce dernier est très-petit, très-rétréci en avant, si profondément
échancré antérieurement et coupé si obliquement de chaque côté à
la base, qu’il ressemble presque à un V dont les branches formeraient
un angle très-ouvert; par suite les angles postérieurs sont en général
mousses êt non saillants en arrière comme chez les Coccmorruus. La
tête et le prothorax ne sont jamais pointillés et les élytres sont éga-
lement imponctuées, dans la moitié environ des espèces.
La Monographie des Erotyliens contient les descriptions détaillées
de 31 espèces, qui se répartissent comme suit sur le continent Amé-
ricain, À paraît répandue dans toute l'Amérique intertropicale, 8 sont
du Brésil, 2 de la Bolivie, 5 de Cayenne, 10 de Colombie, 4 du Mexi-
que, la patrie exacte de la dernière est inconnue. Depuis la publica-
tion de ce travail, le genre s'est enrichi d’une espèce de la Colom-
bie (1), de deux du Pérou (2), d’un même nombre de l’Amazone (3),
et tout autant des environs de Bogota (4).
BRACHYSPHÆNUS.
Lacorpane, Monogr. Erotyl. p. 296 (5).
Tête médiocre, plane ou légèrement convexe ; épistome ordinaire-
ent confondu avec le front, émarginé à son bord libre; labre ar-
rondi et cilié; mandibules robustes, partiellement membraneuses à
leur bord interne, bidentées à leur extrémité; mâchoires à lobe in-
terne bi-épineux, dernier article des palpes dilaté, sécuriforme ; lèvre
inférieure à sous-menton assez long, supportant un menton quadran-
gulaire oblong, tricuspide en avant et divisé en trois aires subégales,
les latérales situées sur un plan plus interne; languette très-potite,
subémarginée, à paraglosses distinctes, à palpes à dernier article di-
laté, transversal, du double plus large que long. — Yeux médiocres,
convexes, finement granulés. — Antennes grèles ou robustes, attei-
goant la base du pronotun, souvent plus courtes, 3 article allongé,
plus long que le suivant, 4-7 oblongs ou obconiques, une massue
(1) Guérin-Mén. Icon. du Règ. An. Texte, p. 308.
(2) Erichs. Arch. £. Naturg. XIII, p. 1, p. 179.
(3) Guérin-Mén. Verband. d. Zool-Bot. Verein, zü Wien. 1835.
(4) Kirsch, Berlin. entom..Zcitsch. IX, p. 99.
(3) Syn. CunvsoweLa, Linné, Syst. nat. Il, p. 590. — Garerucs, Fabricius,
Entom. Syst. II, p. 16. — Enorvzus, Duponch. Monogr. du g. Erotyl. p. 39;
Germar, Ins. Sp. Nov. p. 613 ; Castelnau, Hist. nat. d. Col. IT, p. 520; Olivier,
Encycl. méth. VI, p. 436; Entom. V, p. 477; Fabric. Syst. El. I, p. 7. —
Mycorrerus, ALLolovELus, Iscuyrus, BrAcaYMERUS (p.), Guérin-M. Rev. Zool.
18H, p. 419, 154. — Monpuoïines, Hope, Revue Zool. 1841. — Banxropus,
lemiezus, Saccomonpuus, Ampwrocus, TyeocernaLus, Decpnus, BRAGHÿMERUS
(p.), Chevrolat et Dejean, Catal, 3° éd. p. 449 et suiv,
"ÉROTYLITES. 57
grêle, lâche, formée par les trois ou par les quatre derniers articles.
— Prothorax transversal, peu convexe, plus ou moins long et plus ou
moins rétréci en avant, à bord postérieur lobé dans son milieu, non
échancré comme dans les Arciraus, ses angles postérieurs plus ou
moins saillants; écusson en triangle curviligne. — Elytres ovales ou
oblongues, non subhémisphériques, épipleures très-médiocres, leur
plus grande largeur en avant et regardant directement en bas. —
Prosternum tantôt médiocrement convexe, tantôt caréné sur la ligne
médiane avec une saillie tuberculiforme au bord antérieur, subdilaté
en arrière et plus ou moins échancré; mésosternum transversal, un
peu convexe, tronqué carrément en avant ou subarrondi ; parapleures
métathoraciques linéaires ou subdilatées en arrière. — Pattes courtes,
cuisses grêles, canaliculées en dessous, jambes plus ou moins flexueu-
ses, tarses subdilatés, le premier article de longueur variable.
Le genre actuel, tel qu’il est délimité dans la Monographie des
Erotyliens, renferme environ 130 espèces; dans ce grand nombre de
types, la forme générale du corps est sujette à de grandes variations,
mais jamais il ne présente le contour brièvement ovalaire ou subhé-
misphérique des Coccimonpaus et des Agciraus; en outre, le prono-
tum, ne présente en aucun type cette forme en V ouvert, si remar-
quable chez les Arciraus; les épipleures des élytres sont aussi cons-
truites sur un plan différent. D'autre part, le genre actuel se distingue
des suivants par la forme du museau, qui est chez ces derniers, au
moins dans la très-grande majorité des espèces, distinctement étran-
glé à sa base.
Le Prof, Lacordaire, après un examen prolongé et très-minutieux
des riches matériaux qu'il avait sous les yeux, n’a pas cru devoir éle-
ver au rang de genres les groupes qu'il a formés parmi ces nombreu-
ses espèces ; il s’est borné à établir onze divisions auxquelles il a, par
exception, imposé des noms et qu'il considère comme des sous-genres.
Dans l’état actuel de la science entomologique, cette manière de pro-
céder nous paraît la plus conforme à la nature des choses, parce qu'on
évite par là de créer des genres dont la trop grande multiplication a
pour effet de détruire des analogies intimes et d’obseurcir la science,
lorsque les coupes génériques ne peuvent pas être caractérisées d’une
façon précise. Il n’est pas impossible que de nouvelles études permet-
tront de séparer les BracHYsPRÆNUS en plusieurs genres; nous som-
mes porté à croire que les formes du prosternum et du mésosternum,
si importantes dans le groupe des Phytophages, n’ont pas encore été
suffisamment appréciées, et il est à désirer qu’un entomologiste re-
prenne l'étude de ce groupe avec des matériaux suffisants.
Tous les BracaysPHÆNUS appartiennent à l'Amérique centrale et
surtout à i'Amérique du Sud ; à propos des sous-genres, nous donne-
rons d’une manière plus précise leur distribution géographique.
58 ÉROTYLIENS.
Sous-GENRE. MEGAPROTUS.
Laconpaire, Monogr. Erotyl. p. 297.
Corps court, ovalaire, plus ou moins convexe. — Antennes grêles.
— Prothorax transversal, très-rétréci et fortement échancré en demi-
cercle en avant, arrondi sur les côtés, coupé carrément à sa base qui
est munie dans son milieu d’un lobe étroit assez prononcé, plus ou
moins convexe en dessus et très-lisse. — Prosternum caréné ou non.
— Pattes courtes, jambes et tarses grêles, 1 article des postérieurs
au moins aussi long que les deux suivants réunis, ceux-ci en général
très-courts.
Insectes de petite taille, de forme ovalaire plus ou moins atténuée
aux deux bouts, différant des Hagropacryzus par l’échancrure en arc
de cercle régulier du bord antérieur du pronotum. La Monographie
des Erotyliens contient la description de 18 espèces, 3 du Brésil], 11
de Cayenne, 3 de Colombie; la patrie de la dernière est inconnue.
Sous-GENRE. HABRODACTYLUS.
Laconpare, Monogr. Erotyl. p. 311.
Corps de forme un peu variable, en général ovalaire ou ovale-ellip-
tique, toujours plus ou moins court, tantôt assez, tantôt médiocre-
ment convexe. — Prothorax fortement transversal, plus où moins ré-
tréci en avant, à échancrure antérieure droite dans son fond et oblique
sur les côtés, coupé carrément à sa base qui est tantôt étroitement,
tantôt largement lobée dans son milieu, peu convexe et souvent pres-
que plane en dessus. — Pattes courtes, en général assez fortes ; tarses
grèles ou médiocrement robustes, 1 article de la longueur au moins
des deux suivants réunis, rarement un peu plus Cpont, ceux-ci tantôt
très-courts, tantôt un peu plus longs.
Insectes également de petite taille, comme les précédents, en diffé-
rant par la forme de l’échancrure du bord antérieur du pronotum.
Le Prof, Lacordaire en a décrit 32 types : 40 du Brésil, 45 de Cayenne,
4 de Colombie, 2 du Mexique ; la patrie de la dernière lui est restée
inconnue.
SOUS-GENRE. ACRONOTUS.
Laconpame, Monogr. Erotyl. p. 332.
Corps ovalaire, également atténué à ses deux extrémités, convexe.
— Prothorax assez long, un peu rétréci en avant, à échancrure an-
térieure droite dans son fond et oblique sur les côtés, coupé carré-
ment à sa base qui est largement lobée dans son milieu, presque plane
en dessus. — Prosternum caréné sur la ligne médiane en avant, —
ÉROTYLITES. 59
Pattes courtes, tarses robustes, allongés; 4 article des postérieurs de
la longueur des deux suivants réunis, ceux-ci bien développés; le 5
long à tous les tarses.
Deux espèces, originaires de Colombie, constituent cette division;
l'une a été décrite par Lacordaire, l’autre par Guérin-Méneville dans
l'Iconographie du Règne anim. Texte, p. 311.
Sous-GENRE. STEBNOLOBUS.
Guër-M., Revue Zool. 1841, p. 118 (4).
Corps, prothorax et tarses de forme variable. — Prosternum forte-
ment caréné, surtout en avant.
Le caractère essentiel de cette division réside dans la forme du pro-
sternum, qui est fortement relevé en avant, comprimé et terminé par
un fort tubercule qui s’avance vers la cavité buccale.
Quatre des espèces connues, originaires de la Colombie, sont d’un
jaune plus ou moins vif, avec deux taches foncées sur les élytres; la
cinquième, rencontrée au Pérou, quoique de la mème nuance géné-
rale, a les taches des élytres autrement dessinées.
Sous-GENRE. IPHICLUS.
Lacorpaire, Monogr. Erotyi. p. 337.
Corps de forme variable, le plus souvent elliptique, parfois très-
régulièrement ovale-oblong. — Prothorax transversal, court, à échan-
crure antérieure droite dans son fond et oblique sur ies côtés, tantôt
largement, tantôt étroitement lobé au milieu de sa base, qui est cou-
pée carrément, peu convexe en dessus. — Pattes de longueur varia-
ble ; tarses plus ou moins robustes; 1 article des postérieurs très-ra-
rement aussi long que les deux suivants réunis.
Ce sous-genre est très-faiblement caractérisé et les espèces qu'il
renferme diffèrent parfois sensiblement les unes des autres, tantôt le
prosternum est caréné, tantôt convexe ; les jambes sont droites ou
flexueuses (1. 6-punciatus), les sutures épisternales peuvent s’effacer
(1. varians) au prosternum; enfin on observe des nuances sensibles
dans les dimensions des articles qui forment la massue des antennes.
Une étude comparative des espèces permettrait peut-être de mieux
caractériser ce type.
On connaît 22 espèces, 16 du Brésil, 2 de Cayenne, 4 de Colombie.
(1) Lacordaire, Monogr. Erotyl. p. 333.
60 ÉROTYLIENS.
Sous-GENRE. MORPHOIDES,
Lacorp. Monogr. Erotyl. p. 356.
Corps généralement oblong ou elliptique, souvent subparallèle et
alors très-peu convexe, très-rarement ovalaire et court. — Prothorax
en général assez long, faiblement rétréci et fortement échancré en
avant, échancrure droite dans son fond et oblique sur les côtés; muni
au milieu de sa base qui est coupée carrément, d’un lobe médiocre-
ment large, tronqué dans la plupart des espèces; plan ou très-peu
convexe en dessus. — Tarses assez robustes; 1 article des postérieurs
souvent aussi long que les deux suivants pris ensemble.
La coloration peut tout aussi bien servir à reconnaitre ces insectes
que les caractères ci-dessus : ils sont ordinairement noirs avec les
élytres et l'abdomen d'un rouge de brique; ces dernières sont sans
taches ou en ont chacune une ou deux, grandes ou petites, situées
vers le milieu du disque ; chez d’autres les élytres sont testacées avec
une ou deux taches allongées sur chacune; parfois la coloration est
uniforme et rouge, sauf les pattes et les antennes. Le prosternum est
tantôt caréné, tantôt simplement convexe.
Le Prof. Lacordaire décrit 19 espèces, 11 du Brésil, 1 de Cayenne,
4 de Bolivie et 6 de Colombie. Erichson en a ajouté deux autres du
Pérou (1).
Sous-GENRE. AEGITHOMORPHUS.
Laconpaire, Monogr. Erotyl. p. 374.
Corps largement ovalaire, atténué à ses deux extrémités, convexe.
— Prothorax trapézoïdal, assez fortement échancré en avant, l’échan-
crure étant droite dans son fond et oblique sur les côtés; coupé car-
rément à sa base, qui est assez largement lobée dans son milieu; pres-
que plane en dessus. — Tarses robustes, 4 article des postérieurs plus
court que les deux suivants réunis.
Corps noir avec l'abdomen ferrugineux, élytres noires avec une
grande tache commune ferrugineuse. On connaît deux espèces seule-
ment, originaires du Brésil. Aux caractères indiqués, nous ajouterons
que le prosternum est caréné, comme pincé, seulement vers le bord
antérieur, que les jambes ne présentent pas de stries en dehors.
Sous-GENRE. SPHENOXUS.
LaconpaiRe, Monogr. Erotyl. p. 376.
Tête terminée par un museau aussi court, mais plus rétréci que
chez les précédents et paraissant conique à la vue simple. — Protho-
(1) Erichs. Arch. f, Naturg. XI, p. 4, p. 178,
ÉROTYLITES, 61
rax trapézoïdal, long, fortement échancré en demi-cercle en avant,
largement lobé au milieu de sa base qui est coupée carrément, plane
en dessus. — Pattes assez longues et robustes; tarses allongés ; 4 ar-
ticle des postérieurs plus court que les deux suivants réunis; le 5
aussi long que les trois premiers pris ensemble. — Corps ovalaire.
Cette division, caractérisée par la forme du museau et la longueur
du dernier article des tarses, ne comprend qu'une seule espèce, ori-
ginaire de Colombie; c’est un bel insecte à élytres d’un bleu d'acier
traversé par deux bandes jaunes.
SOus-GENRE. OOGASTER.
Lacorpaine, Monogr. Erotyl. p. 371.
Corps ovalaire, également rétréci à ses deux extrémités, assez con-
vexe. — Prothorax court, très-rétréci et largement échancré en demi-
cercle en avant, coupé carrément à sa base, qui est munie dans son
milieu d’un lobe large et arrondi, presque plane en dessus. — Pattes
médiocres, assez robustes, ainsi que les tarses; 4 article des posté-
rieurs notablement plus court que les deux suivants réunis.
Deux petites espèces, rencontrées toutes deux à la Guadeloupe, for-
ment cette division. Nous ajouterons à la diagnose que le prosternum
est convexe sur la ligne médiane, que les jambes sont distinctement
striées en dehors. Ce sont des HaBropACTyLus pour la forme générale,
mais ces derniers ont l’échancrure antérieure du pronotum droite
dans son fond et le 4 article des tarses postérieurs beaucoup plus
long.
Sous-GENRE. BARYTOPUS.
Laconpaine, Monogr. Erotyl. p. 379.
Corps de forme variable, tantôt régulièrement ovalaire et convexe,
tantôt subparallèle, aussi farge en arrière qu’en avant ou oblong-
elliptique, et dans ces deux derniers cas peu convexe. — Prothorax en
général long, médiocrement rétréci en avant, à échancrure antérieure
droite dans son fond et oblique sur les côtés, coupé carrément à sa
base qui est assez étroitement ot assez fortement lobée dans son mi-
lieu, un peu convexe sur le disque chez la plupart, presque plane chez
les autres. — Pattes courtes ou médiocres, plus ou moins robustes,
ainsi que les tarses; 1 article des postérieurs très-rarement aussi long
que les deux suivants réunis.
Les Barvropus sont ornés de couleurs vives, qui presque toujours
sont disposées en bandes transversales, tantôt entières, tantôt formées
de taches. Le prosternum est le plus souvent caréné sur la ligne mé-
diane, et les jambes striges en dehors ou arrondies.
La Monographie des Erotyliens contient la description de 33 types,
RP
62 ÉROTYLIENS.
dont 9 du Brésil, 40 de Cayenne, 6 de Bolivie et 8 de Colombie. Deux
autres ont été publiées par Erichson dans les insectes du Pérou (1. c.).
SOus-GENRE. BRACHYMERUS.
Laconpare, Monogr. Erotyl. p. 405.
Corps ovalaire ou légèrement oblong, rarement elliptique, parfois
assez fortement rétréci en arrière, peu ou médiocrement convexe. —
Prothorax tantôt court, tantôt assez long, plus ou moins rétréci en
avant, à échancrure antérieure presque toujours droite dans son fond
et oblique sur les côtés, toujours coupé carrément et étroitement lobé
à sa base. — Pattes courtes, plus ou moins robustes; tarses médiocres
ou courts, 4 article des postérieurs plus court que les deux suivants
réunis.
La brièveté des tarses rapproche cette division des BARYTOPuS, mais
le système de coloration est différent, quoique très-variable selon les
espèces. Quelques espèces, primitivement séparées de la coupe ac-
tuelle, à cause de l’excavation de la tête en dessus, y ont 6t6 réunies
par le Prof. Lacordaire, Cet auteur décrit 15 espèces, dont 3 du Bré-
sil, 8 de Cayenne, 1 de Démérari, 3 de Colombie. L’Iconographie du
Règne animal contient la description d’un nouveau type (1) de la Co-
lombie et un autre a été découvert au Pérou (2).
EROTYLUS.
Fagmiqius, Gener. Insect. p. 36 (3).
Tête médiocre, un peu convexe en dessus, terminée par un mu-
seau large, quadrangulaire, ordinairement un peu rétréci à sa base,
vis-à-vis de l'insertion des antennes; épisiome séparé du front par
un sillon distinct, émarginé en arc de cercle; labre assez saillant,
fortement arrondi en avant, cilié sur ses bords; mandibules épaisses,
ayant à leur bord interne une échancrure quadrangulaire occupée par
une lame membraneuse, à extrémité fortement bidentée; mâchoires
à lobe interne bi-6pineux, l’externe triangulaire, de mème longueur,
tous deux ciliés, palpes à 4 article grêle, 2 et 3 courts, obconiques, 4
dilaté, sécuriforme, deux fois aussi large que long; lèvre inférieure à
sous-menton médiocre, menton subquadrangulaire, tricuspide en
(1) Guérin-M. Icon. du Règ. An. Texte, p. 311.
(2) Erichson, Arch. f. Naturg. XIE, p. 1, p. 179.
(3) Syn. Canysomeca, Linné, Syst. Nat. II, p. 586. — Zonarius (p.), Guérin-
M., Rev. Zool. 1841, p. 117. — Enoryzus et Hyrseconorus, Hope, Rev. Zool.
184, p. 110. — Enorvius, Fabr. Syst. El. IE, p. 4; Olivier, Entom. V, p. 468;
Duponchel, Monogr. du g. Erotylus, dans Mém. du Muséum, t, XIL; Dejean,
Catal, 3° éd. p. 449; Lacordaire, Monogr. Erotyl. p. 416.
ÉROTYLITES. 63
avant, sa face externe divisée par des carènes en trois aires subéga-
les, les latérales situées sur un plan plus interne; à languette mé-
diocre, subéchancrée en avant, munie de paraglosses distinctes, dé-
passant les angles latéraux; palpes à 1 article grèle, 2 court, trans-
versal, 3 fortement dilaté, sécuriforme ou triangulaire, toujours moins
développé que le dernier des maxillaires. — Yeux médiocres, peu sail-
lants, un peu oblongs et perpendiculaires, finement granulés. — An-
tennes peu robustes, dépassant le prothorax chez presque tous ; 4 ar-
ticle assez gros, subcylindrique, 2 très-court, obconique, 3 de la lon-
gueur des deux suivants réunis, 4-7 cylindriques et un peu renflés à
leur sommet, 8 concourant le plus souvent à former la massue; celle-
ci médiocre, allongée, ayant ses articles peu serrés. — Prothorax en
trapèze transversal, profondément et carrément échancré en avant,
bi-sinué de chaque côté à sa base, plus ou moins inégal en dessus
avec des dépressions ou des saïllies plus ou moins marquées ; écusson
en triangle curviligne. — Elytres bi-sinuées à leur base, de forme
très-variable, tantôt médiocrement, tantôt très-convexes, souvent mème
gibbeuses ou pyramidales, à ponctuation forte, toujours plus ou moins
irrégulière ; épipleures médiocres ou très-larges, parfois subdilatées
en arrière des épaules, subconcaves et regardant directement en bas.
— Prosternum en général caréné sur la ligne médiane en avant, sub-
dilaté en arrière, tronqué et échancré; mésosternum en carré trans-
versal; parapleures métathoraciques subdilatées à l’extrémité.—Pattes
longues, grêles; cuisses faiblement canaliculées en dessous, compri-
mées; les antérieures assez souvent renflées chez les mâles; toutes
dépassant notablement les côtés du corps; jambes grêles, légèrement
arquées ; tarses assez robustes ; 4 article des postérieurs plus long que 2,
3 fortement cordiforme, 5 faible, plus court que les précédents réunis.
Ce genre, le plus remarquable de la Famille, par la taille, par l’é-
clat et la variété des couleurs, par les formes souvent singulières des
espèces, possède un facies particulier, qui permet souvent de le re-
connaître à la première vue. Les caractères qui le distinguent, con-
sistent dans la forme du pronotum, dans celle du museau et dans la
longueur des pattes. Le pronotum est presque plan, à surface inégale;
ses bords latéraux sont légèrement arqués et convergents en avant,
lo bord postérieur est sinué et parfois bi-sinué de chaque côté; les
angles postérieurs sont aigus et parfois un peu recourbés en arrière.
La tête se termine en avant par un museau plus ou moins allongé,
dont la base est rétrécie par les insertions antennaires. Les pattes
sont longues et grèles, le plus ordinairement dissemblables entr'elles,
surtout chez les mâles, qui ont les cuisses antérieures plus longues
ou plus renflées, et les tibias de la même paire plus arqués. A ces
caractères, il faut ajouter que la ponctuation des élytres est toujours
plus où moins irrégulière, mème chez les espèces où elle montre une
tendance à se ranger en séries longitudinales.
TN
64 ÉROTYLIENS.
Le Prof. Lacordaire a reconnu qu'il existe des différences sexuelles,
au moins dans un certain nombre d'espèces ; elles consistent, comme
il a déjà été dit, dans le renflement et l'allongement des pattes anté-
rieures chez les mâles; dans le renflement ou l’épaississement des
bords latéraux du pronotum; dans une légère sinuosité du bord pos-
térieur du dernier segment abdominal
La Monographie des Erotyliens contient la description détaillée de
55 espèces, en grande partie nouvelles à l’époque de sa publication;
14 types appartiennent au Brésil, 13 à la Guyane, 15 à la Bolivie, 8
à la Colombie et 5 au Mexique. Depuis cette date, ce genre déjà si
riche en espèces, s’est encore augmenté de onze types, 7 du Pérou (1),
1 de la Guyane anglaise (2), 3 de l’Amazone ou du Brésil (3) (4), 1 de
Bogota (5).
ZONARIUS.
Hope, Revue Zoolog. 1841, p. 111 (6).
Tète petite, terminée par un museau fortement rétréci à sa base;
épistome assez grand, séparé du front par un sillon fin, échancré en
avaut; labre développé, transversal, arrondi et cilié à son bord libre;
mandibules médiocres, membraneuses à leur bord interne; mâchoires
à lobe interne biépineux, palpes à dernier article sécuriforme, trois
ou quatre fois aussi large que long; lèvre inférieure à sous-menton
très-court, menton subquadrangulaire, tricuspide en avant, sa face
externe divisée en trois aires, la médiane plus externe; languette pe-
tite, subémarginée, munie de petites paraglosses ; dernier article des
palpes dilaté, sécuriforme, assez petit. — Yeux subarrondis, convexes,
finement granulés. — Antennes grèles, dépassant la base du prono-
tum, 1 article assez court, renflé, 2 de moitié moins long, 3 beaucoup
plus grèle, trois fois aussi long que le précédent, 4-7 subcylindriques,
décroissant peu à peu de longueur, massue allongée formée par les
trois ou quatre derniers articles. — Prothorax transversal, rétréci en
avant, fortement échancré antérieurement, bisinué à la base avec
un lobe médian court et peu large, presque plane avec quelques fos-
settes obsolètes; écusson en triangle allongé. — Elytres oblongues,
(4) Erichs. Arch. f. Naturges. XIII, p. I, p. 176.
(2) Erichs. Die Insekt. in Schomburgk’s Reise in Guyana, 1848,
(3) Guér.-Mén. Verh. de Zool.-Bot. Verein zü Wien. 1855,
(4) Thomson, Rev. et Mag. de Zool. VIE, p. 476.
(5) Kirsch, Berl. entom. Zeits. IX, p. 100.
(6) Syn. Cunysomeca, Linné, Syst. Nat. éd. Gmolin, IV, p. 1685, 155. —
AuLoiotezus, Hopo, Rev. Zool. 1841, p. 112. — Banvyrorus et GLicoconynus
(p.), Chevrolat, Dej. Cat. 3° 64. p. 449. — EnorvLus, Fabric. Syst. Eleuth.
IL, p. 6; Olivier, Entom. V, p. 474; Duponch. Monogr. du g. Erotyl. p. 38;
Germar, Ins. spec. Nov. p. 6114; Lacordaire, Monogr. Erotyl. p. 468.
eh sh “nil n. Léon Le à. Los PU ben ét. à nd
ÉROTYLITES. 65
plus ou moins convexes, à côtés arrondis ou subparallèles. — Proster-
num convexe ou faiblement caréné en avant, élargi en arrière, tron-
qué et subémarginé; mésosternum en carré transversal; parapleures
métathoraciques très-peu élargies en arrière. — Pattes assez longues,
peu robustes, cuisses dépassant un peu les côtés du corps, élargies et
comprimées dans leur milieu, canaliculées en dessous; jambes grèles,
presque droites; tarses assez robustes; le 1 article des postérieurs plus
long que 2, 3 cordiforme, 5 plus petit que les précédents réunis.
Le prof. Lacordaire, le créateur de ce genre, a décrit 9 espèces,
2 du Brésil, 3 de Cayenne, 4 de Bolivie, 2 de Colombie, 4 du Mexi-
que, Erichson en a ajouté une dixième du Pérou (1). La coloration
des élytres, sauf chez le discoïdeus, est différente de celle des Ero-
-TxLus; sur un fond blanc ou jaunâtre, elle est formée de larges bandes
noires; en outre, la forme des antennes, l'étranglement marqué du
museau, la forme et la sculpture du pronotum caractérisent aussi
nettement ce (ype que beaucoup d’autres de la section actuelle, où
les distinctions sont si fugitives.
EURYCARDIUS.
Lacon». Monogr. Erotyl. p. 479 (2).
Tête petite, terminée par un museau fortement rétréci à sa base ;
épistome assez grand, séparé du front par un sillon très-fin, émar-
giné en arc de cercle en avant; labre arrondi, cilié; mandibules non
membraneuses en dedans; mâchoires à lobe interne armé de deuxspi-
nules très-petites et aiguës, dernier article des palpes dilaté assez lar-
gement ; lèvre inférieure à sous-menton court, menton subcarré, tri-
cuspide en avant, divisé en trois aires, dont la médiane assez grande
et située sur un plan plus externe; languette petite, légèrement
échancrée, paraglosses visibles; dernier article des palpes petit et
sécuriforme. — Yeux saillants, subarrondis, finement granulés. —
Anteanes grêles, plus longues que le pronotum, 1 article court, renflé,
2 obconique, 3 aussi long que les deux suivants réunis, 4-7 oblongs,
décroissaat successivement de longueur, 8-11 formant peu à peu une
massue allongée. — Prothorax court, transversal, à échancrure anté-
rieure droite et subsinueuse au fond, oblique sur les côtés, un peu
rétréci en avant, distinctement bisinué à la base de chaque côté, à
surface plane; écusson semi-ogival. — Elytres cordiformes, larges en
avant, fortement rétrécies en arrière, légèrement subsinueuses laté-
ralement avant l'extrémité, qui est en pointe mousse, re présentant
en dessus aucune trace de ponctuation; épipleures très-larges en
(1) Erichson, Archiv. f. Naturg. XIE, p. 4, p. 177.
(2) Syn. Æcrruus, Dej. Catal. 3e éd. p. 451. €
Coléopières. Tome XII.
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66 ÉROTYLIENS.
avant, assez rapidement rétrécies on arrière, — Prosternum convexe,
subélargi en arrière, tronqué et émarginé; mésosternum en carré
transversal, subconvexe; parapleures métathoraciques parallèles. —
Pattes longues, grèles, cuisses débordant les côtés du corps, à peine
renflées, canaliculées en dessous; jambes allongées, grèles, droites;
4 article des tarses postérieurs presque aussi long que les déux sui-
vants, 3 bilobé, 5 plus court que les précédents réunis.
Cette coupe générique, qui ne renferme qu’une seule espèce décou-
verte à Cayenne par le Prof. Lacordaire, est parfaitement reconnais-
sable à la forme du pronotum et des élytres, jointe à l'absence com-
plète de ponctuation sur l’une et l’autre de ces parties. Le système
de ponctuation, aussi bien que la coloration des élytres, peut ètre
pris en considération dans certains groupes, chez lesquels des carac-
tères plus importants nous font défaut.
SCAPHIDOMORPHUS.
Hope, Revue Zoolog. 181, p. 111 (1).
Tête petite, atténuée en avant des yeux en un museau grêle, allongé,
fortement rétréei à sa base par les insertions des antennes qui sont
ainsi assez rapprochées; épistome confondu avec le front, émarginé
en avant; labre assez grand, arrondi; mandibules médiocres, étroi-
tement membraneuses à leur bord interne; mâchoires à lobe interne
bi-épineux, dernier article des palpes dilaté en segment de cercle,
quatre fois aussi large que long; lèvre inférieure à sous-menton as-
sez allongé, menton oblong, tricuspide en avant, divisé en trois aires,
dont les latérales très-petites, repliées en dedans, la médiane plane,
assez longue; languette évasée en avant, échancrée au sommet, pa-
raglosses bien distinctes, dernier article des palpes très-dilaté à son
bord antérieur, deux fois aussi large que long. — Yeux assez grands
et convexes, finement granulés. — Antennes grèles, dépassant la base
du pronotum, 4 article renflé et court, subglobuleux, 3 presque aussi
long que les deux suivants réunis, 4-8 oblongs, décroissant peu à peu
de longueur, 9-14 formant une massue grêle, lâche. — Prothorax
grand, parfois presque aussi long que large, fortement rétréci et
échancré en demi-cerele en avant, arrondi sur les côtés, échancré en
are de chaque côté dé lu base, qui est étroitement lobée au milieu,
les angles postérieurs aigus, à surface un peu convexe et très-lisse;
écusson en triangle eurviligne. — Elytres oblongues et assez convexes,
(1) Syn. CurysomeLa, Linné, Syst. Nat. IT, p. 586. — Irmczus et Banyrorus
(p.), Chevrolat, Dej. Cat. 3° éd. p. 450. — Eroryzus, Fabric. Syst. Eleuth. I,
p. 5; Olivier, Entom. V, p: 470; Dupouch. Monogr. du g. Erot. p. 12; Lacor-
duire, Moudgr. Erotyi. p. 481.
ÉROTYLITES. 67
épipleures relativement étroites et regardant un peu en dehors. —
Prosternum convexe sur la ligne médiane; mésosternum court, for-
tement transversal; parapleures métathoraciques très-légèrement di-
latées en arrière, — Pattes grêles, allongées; cuisses un peu élargies
dans leur milieu, comprimées et canaliculées en dessous; jambes li-
néaires, presque droites; tarses faibles, 4 article des postérieurs plus
Jong que 2, 3 cordiforme, 5 plus court que les précédents réunis.
La forme du pronotum, qui est relativement plus long que dans les
genres précédents, jointe à celle du museau et au rapprochement
des cavités antennaires, permet de reconnaître assez facilement cette
coupe générique. Nous ajouterons encore que les épipleures des ély-
tres, qui, dans les genres précédents, sont plus développées et regar-
dent directement. en bas, affectent isi une direction oblique et regar-
dent un peu en dehors. Il se distingue du genre qui suit par la forme
évasée et échancrée de la languette, par l'absence de carène au pro-
sternum, Il ne renferme que deux espèces décrites par Lacordaire et
découvertes dans la Guyane et la Colombie.
PREPOPHARUS.
Entcuson, Archiv. f. Naturg. XUL, p. I, 1847, p. 177 (1).
Tête petite, terminée en avant par un museau distinct. — Organes
buccaux semblables à ces mêmes parties dans le genre précédent,
sauf la lèvre inférieure; celle-ci présentant un sous-menton très-court,
séparé de la pièce basilaire par un sillon obsolète, une languétte très-
petite, acuminée en avant, munie de paraglosses grêles, peu saillan-
tes. — Elytres régulièrement ovales et peu convexes, épipleures assez
larges, subconvexes et regardant divectement en bas. — Prosternum
tantôt obtusément caréné sur la ligne médiane, tantôt muni d'une
carène aiguë et tranchante, continue depuis le sommet jusque près
de la base entre les pattes antérieures; mésosternum subquadrangu-
laire, un peu dilaté en avant et subconvexe. — Pattes assez longues
ou médiocres, 3 article des tarses postérieurs souvent aussi long que
les deux précédents réunis.
La forme du corps est plus régulièrement ovalaire, moins allongée
et moins convexe que dans les Scapminomorpaus. Erichson, qui a
constitué cette coupe générique aux dépens des divisions 2 et 3 du
genre précédent, donne, comme caractère distinctif principal, la forme
de la languette. En effet, dans le genre actuel, cet organe est très-
petit et subacuminé en avant; dans les ScApHtDOMORPHUS proprement
dits, elle est évasée, son bord libre est profondément échancré et
muni latéralement d'assez grandes paraglosses. En outre, la fosme
(1) Syn, Scapuiomorruus (pars), Lac. Monogr. Érolyl. p. 484 ei 486.
68 ÉROTYLIENS.
du corps est plus ovalaire et le prosternum plus ou moins fortement
caréné.
La Monographie des Erotyliens renferme la description de 11 es-
pèces, découvertes, à la Guyane 4, en Colombie 3, au Mexique 1, au
Brésil 2, dans la Bolivie 4. Erichson en a décrit deux autres appar-
tenant à la Faune du Pérou.
BACIS.
CuevroLar, Der. Catal. 3° 6d. p. 451 (1).
Tête petite, transversale, perpendiculaire, plane entre les yeux,
terminée par un museau aussi long qu'elle et fortement étranglé à
sa base; épistome légèrement échancré en avant; labre fortement
transversal, coupé carrément ou légèrement échancré à sa partie an-
térieure; mandibules peu épaisses, un peu membraneuses à leur bord
interne; mâchoires à lobe interne muni de deux petites épines ob-
tuses; dernier article des palpes maxillaires fortement dilaté en seg-
ment de cercle; lèvre inférieure à menton divisé en trois aires, la
médiane en triangle allongé, faiblement tricuspide en avant; lan-
guette un peu échancrée à son sommet, paraglosses presque nulles.—
Yeux médiocres, un peu oblongs, assez saillants et finement granulés.
— Antennes très-grèles, un peu plus longues que le prothorax, à 3
article de la longueur des deux suivants réunis; 4-7 obconiques et
terminés par une massue formée insensiblement des quatre derniers
articles, tantôt assez, tantôt peu serrés. — Prothorax très-court, assez
rétréci en avant, à échancrure antérieure peu profonde, légèrement
arrondi sur les côtés, À peine lobé au milieu de sa base qui est ar-
rondie ou coupée carrément, presque plane en dessus. — Ecusson en
triangle fortement arrondi à son sommet. — Elytres largement ovales
ou un peu oblongues, et subparallèles sur les côtés, médiocrement
convexes. — Pattes grêles, assez longues, cuisses dépassant plus ou
moins les côtés du corps, légèrement élargies et comprimées dans leur
milieu, un peu canaliculées en dessous; jambes linéaires, presque
droites; tarses grêles, 1 article des postérieurs de la longueur au
moins des deux suivants réunis, 3 cordiforme, assez dilaté, 5 plus
court que les précédents pris ensemble.
Ce genre diffère des OmoxoreLus par la brièveté relative des anten-
nes, par la forme du pronotum et par les pattes. La forme du corps
est ovale ou oblongue, médiocrement convexe, Quatre espèces ont été
décrites par le Prof. Lacordaire, trois de Cayenne et une de Bolivie.
(1) Syne EnorYzus, Dupouchel, Monogr. du g. Erotylus, p. 36.— OMolOTELUS
(pars), Guér. Rev. Zool. 1841, p. 119. — Bacis, Hope, Rev. Zool. 1841, p. 113;
Lacord. Monogr, Erotyl. p. 502.
ÉROTYLITES. 69
Erichson en a fait connaître deux autres appartenant à l® Faune €u
Pérou (1), et M. Kirsch une dernière trouvée aux environs de Bo-
gota (2).
TAPINOTARSUS.
Kinseu, Berlin. Entom. Zeits. 1865, IX, p. 100.
Tête petite, subarrondie, prolongée en avant par un museau obtus
fortement étranglé à sa base; épistome séparé du front par un sillon,
subémarginé en avant, labre très-petit, subarrondi ; mandibules fai-
bles, non saillantes; dernier rticle des palpes maxillaires très-grand,
en segment de cercle, celui des labiaux beaucoup plus petit, prolongé
en avant et transyersal.— Yeux petits, irrégulièrement arrondis, fine-
ment granulés. — Antennes grêles, atteignant à peine la base du pro-
notum, 1 article renflé, subcylindrique, 2 court, obconique, 3-8
oblongs, un peu renflés à l'extrémité, diminuant graduellement de
longueur et gagnant insensiblement en largeur, 9-41 dilatés, formant
une massue oblongue, lâche, subcomprimée. — Prothorax fortement
transversal, deux fois au moins aussi large à la base que long ; bord
antérieur émarginé, le postérieur échancré de chaque côté en are de
cercle, peu convexe et à peine impressionné; écusson en triangle
curviligne. — Elytres ovalaires, à peine atténuées en arrière, épi-
pleures assez larges, subconcaves, regardant à peu près directement
en bas. — Prosternum caréné sur la ligne médiane en avant, tron-
qué, émarginé en arrière; mésosternum en carré transversal ; para-
pleures métathoraciques subdilatées vers l’extrémité. — Pattes assez
grêles, cuisses en ovale allongé, canaliculées en dessous, très-courtes
et n’atteignant même pas les bords latéraux du corps; jambes subar-
quées, surtout les antérieures ; tarses très-étroits, 1 article des posté-
rieurs plus jong que les deux suivants réunis, celui des antérieurs
égal à ces deux derniers, le 3 à peine plus large que le 2, 5 faible et
plus court que les précédents réunis.
Ce genre se distingue entre tous les Erotyliens par la forme grêle
du 3 article des tarses, ainsi que par la brièveté des cuisses. Il se rap-
proche des Priorezus et des Zonarius et doit être placé dans le voi-
sinage de ces genres; il se distingue néanmoins dupremier par la
massue tri-articulée des antennes et du second par la forme du pro-
notum, du prosternum et des pattes. Le corps de la seule espècetcon-
nue, originaire de Bogota, est ovalaire, assez convexe; les élytres
sont ornées d’une ponctuation tout à fait spéciale et qui rappelle celle
des Chrysomélides, du genre Zycocramma. Seules, les deux premières
séries de points sont à peu près complètes et bien visibles; les sui-
(1) Erichs. Archiv. f. Naturg. XI, p. I, p. 177.
(2) Kirsch, Berl. entom, Zeits, IX, p. 102.
70 ÉROTYLIENS.
vantes, au nombre de quatre, sont seulement indiquées à la base; sur
le disque des taches obseures sont entourées de points, aux épaules et
vers l'extrémité, on remarque quelques groupes de points translu-
cides.
PRIOTELUS.
Hope, Revue Zoolog. 18H, p. 112 (1).
Tôte rétrécie en avant des yeux en un museau grêle, fortement ré-
tréci à sa base ; épistome peu distinct du front, assez long, subémar-
giné ; labre plus développé que dans les genres précédents, arrondi
et cilié; mandibules peu robustes, un peu membraneuses à leur bord
interne; mâchoires à lobe interne armé de deux spinules grèles et
aiguës, l’externe faible, sublinéaire, ciliés tous deux ; dernier article
des palpes dilaté en triangle transversal; lèvre inférieure à sous-
menton court, à menton subquadrangulaire, tricuspide en avant; la
partie médiane assez grande et située sur un plan plus externe; lan-
guette atténuée en avant, subémarginée, munie de paraglosses sail-
lantes aux angles latéraux, dernier article des palpes transversal, di-
laté en avant, deux fois plus large que long. — Yeux sübarrondis,
convexes, finement granulés. — Antennes très-grêles, atteignant en
général le quart et même la moitié de la longueur des élytres, 1 ar-
ticle gros et court, 2 obconique, 3 de la longueur des deux suivants
réunis, 4-7 subeylindriques, 8-11 formant une massue très-grèle, al-
longée, à articles peu serrés. — Prothorax transversal, fortement ré-
tréci en avant, échancrure antérieure en demi-cercle, base échancrée
en arc de chaque côté, angles postérieurs aigus, surface inégale;
écusson semi-elliptique. — Elytres oblongues ou elliptiques, peu con-
vexes, souvent échancrées à leur extrémité avec l'angle sutural épi-
neux, parfois, en outre, dentelées en scie dans leur quart postérieur.
— Prosternum convexe, dilaté en arrière, tronqué et légèrement
émarginé; mésosternum en carré transversal; parapleures métatho-
raciques à peine dilatées vers l’extrémilé. — Pattes assez longues,
grèles ; cuisses légèrement élargies dans leur milieu, comprimées et
canaliculées en dessous ; jambes linéaires, presque droites ; tarses fai-
bles, 4 article plus long que 2, 3 légèrement cordiforme, 5 plus court
que les précédents réunis.
Ce genre est caractérisé par la gracilité des antennes et en particu-
lier de la massue qui les termine; toujours assez longues, elles va-
rient cependant beaucoup sous ce rapport dans les différentes espèces.
Les pattes participent plus ou moins à la gracilité des antennes. Ce
sont, en un mot, les formes les moins massives de la famille actuelle,
(1) Syn. Eroryzus, Olivier, Entom. V, p. 476; Chevrolat, Coléop. du Mexi-
que, 2 cent. 5 fasc. — Trmcezus (p.), Prronocuerus, Chevrolat, Dej. Catal. 3 éd.
p. 450, — Priorecus, Lacord, Monogr. Erotyl. p. 493,
TS
ÉROTYLITES, 71
Les spinules et les dentelures qui ornent l'extrémité des élylres peu-
vent seulement servir à établir quelques divisions parmi ces insectes,
qui sont peu nombreux. On connaît 1 espèce du Brésil, 6 de Cayenne
et 2 de Colombie, À ces espèces, décrites dans la Monographie des
Erotyliens, Erichson en a ajouté une dixième, originaire du Pérou (1),
et M. Kirsch une dernière, qu'il a reçue dés environs de Bogota (2).
OMOIOTELUS.
Hope, Rev. Zool. 18M, p. 112 (3).
Tête petite, oblongue, terminée en avant par un museau allongé,
fortement rétréci à sa base et atténué en avant; épistome indistine-
tement séparé du front, subémarginé en avant; labre assez long,
fortement arrondi en avant; mandibules médiocres, extrémité ter-
minée par deux dents aiguës et membraneuses en dessous; mâchoires
à lobe interne biépineux, l’externe petit, subtriangulaire, dérnier ar-
ticle des palpes fortement dilaté en segment de cercle ou subtriangu-
laire; lèvre inférieure à sous-menton assez long, menton oblong, di-
visé en trois aires à peu près égales, la médiane située sur un plan
plus externe, languette échanerée son bord libre, munie de paraglosses
distinctes et saillantes à ses angles latéraux, dernier article des palpes
fortement dilaté en avant, deux fois aussi large que long. — Yeux
très-petits, ovalaires, peu saillants, finement granulés. — Antennes
grèles, de la longueur au moins du tiers du corps, insérées à décou-
vert sur le front au bord interne et un peu en avant des yeux, 1 ar-
ticle court, renflé, 2 très-court, 3 aussi long que les deux suivants
réunis, 4-8 subeylindriques, oblongs, décroissant peu à peu, 9-41
formant une massue très-grèle, très-allongée , à articles libres et en
général plus longs que les précédents — Prothorax petit, conique et
fortement rétréci en avant, bords latéraux presque droits; échancrure
antérieure peu profonde, droite dans son fond, oblique sur les côtés;
bord postérieur sinué en are, de chaque côté, du lobe médian peu
prononcé ; écusson en triangle équilatéral curviligne, — Elytres très-
régulièrement et plus ou moins largement ovales, très-rarement sub-
parallèles sur les côtés, médiocrement convexes, épipleures assez
larges, un peu dilatées en arrière des épaules, regardant à peu près
directement en bas. — Prostérnum presque toujours caréné sur la li-
(1) Erichs. Archiv. f. Naturg. XII, p. I, p. 477.
(2) Kirsch, Berl. entom. Zeits. IX, p. 402.
(@) Syn, Cnyprocersazus, Linné, Syst. Nat. éd. Gmélin, IV, p. 1797. — Carx-
NUS, Dejean, Catal. 3° 6d.p. 451.— Eucipricus, Ghevrolat, Dej. Cat. 3° 61, p. 450:
— Enorvius, Fabr. Syst. Eleuth. 11, p. 4; Duponch. Monogr. du g. Erotyl.
P. 31; Olivier, Eutom. V, p. 428. — Omororezus, Lacord. Monogr. Erotyl.
p. 506.
72 ÉROTYLIENS.
gne médiane, subdilaté en arrière, tronqué et à peine échancré; méso-
sternum presque carré; parapleures métathoraciques un peu dilatées
vers l'extrémité. — Pattes longues, gréles; cuisses dépassant forte-
ment les côtés du corps, légèrement renflées dans leur milieu, arron-
dies ou planes en dessous; jambes presque droites; tarses courts,
faibles; 4 article des postérieurs du double plus long que 2, 3 cordi-
forme, 5 presque aussi long que les précédents réunis.
Ce genre, dit le Prof. Lacordaire, est un des meilleurs de la famille
actuelle, ses caractères sont fortement tranchés et résident dans la
forme générale du corps, la gracilité et la longueur des antennes et
de la massue qui les termine, dans la petitesse des yeux, etc. Les es-
pèces peu nombreuses et décrites dans l'ouvrage de cet entomologiste
sont au nombre de 9, 2 du Brésil, 2 de Cayenne, 4 de Bolivie, 3 de
Colombie; la dernière paraît répandue dans la plus grande partie de
l'Amérique du Sud intertropicale. Depuis la publication de cette Mo-
nographie, ce genre s’est enrichi de 7 types nouveaux, 3 de Colom-
bie (1), 1 du Pérou (2), 1 des bords de l’Amazone (3) et 2 des envi-
rons de Bogota (4).
APPENDICE.
ORESTIA.
Cuevrozar, DEsEAN, Catal. 2e éd. p. 440 (5).
Tète médiocre, engagée dans le prothorax jusqu’au bord postérieur
des yeux; labre légèrement transversal, subsinué à son bord libre. —
Mandibules oblongues, légèrement recourbées en dedans au bout, à
extrémité large et munie de deux ou trois dents. — Mâchoires à lobes
subégaux, l’interne terminé par un petit faisceau de poils, l’externe
recouvert de quelques soies raides; palpes de 4 articles, le 4 très-
petit, 2 obconique, 3 de même forme, un peu plus grand, le dernier
en cône aigu. — Lèvre inférieure à sous-menton transversal, trapé-
z0ïdal; à menton transversal, échancré en arc de cerele à son bord
antérieur, languette semi-ovalaire, à extrémité antérieure arrondie
(1) Guérin-M. Icon. du Règ. An. Texte, p. 312.
(2) Erichs. Archiv. f, Naturg. XIII, p. I, p. 177.
(3) Thomson, Archiv. entomol. I, p. 410.
(4) Kirsch, Berl. entom. Zeite. IX, p. 102.
(à) Oresria, Chevrolat, Dej. Cat. 3° 64. p. 464; Chevrolat, Dict. Hist. Nat.
D'Orbigny, t. IX, p. 190; Germar, Faun, Ins. Europ. fase. XXII, p. 17; Red-
tenbacher, Faun, Austr. 2 6d, p.372; Fairmaire, Gen. Col. Europe, t. IV,
p. 247; Allard, Monogr. des Alticides, p. 32; Kütschera, Beitr. z. Kenntniss.
der Europ. Haltie, 1864, p. 100,
ÉROTVLITES. 73
et subsinuée au milieu; palpes de 8 articles, les deux premiers sub-
transversaux, le dernier pointu, beaucoup plus grêle, — Yeux petits,
arrondis, grossement granulés. — Antennes robustes, mesurant en-
viron la moitié de la longueur du corps, 1 article oblong, 2-4 grèles,
subégaux, les suivants obtriangulaires, légèrement épaissis, le der-
nier tronqué obliquement à l'extrémité, — Pronotum subquadrangu-
laire, presque aussi large. que les élytres, transversal, assez convexe,
pourvu vers la base de chaque côté d’un sillon longitudinal, parfois
reliés l’un à l'autre par un sillon transversal; écusson en triangle
équilatéral. — Elytres oblongues, présentant leur plus grande lar-
geur en avant du milieu, légèrement rétrécies en arrière, arrondies
ou subacuminées, ponctuées-striées. — Prosternum assez large, un peu
rétréci entre les hanches, dilaté en arrière, marginé sur les bords, à
base tronquée; mésosternum invisible; métasternum avancé, touchant
la base du prosternum et cachant l’arceau moyen de la poitrine, —
Abdomen de 5 arceaux, le premier et le dernier assez longs, les trois
autres subégaux. — Hanches antérieures subglobuleuses, ne dépas-
sant pas la hauteur du prosternum ; cuisses semblables entre elles, très-
peu dilatées au milieu; tibias grêles, non mucronés au bout; tarses
longs et grêles, 1 article allongé, 2 triangulaire, 3 bilobé, 4 appendi-
culaire, article onguéal armé de crochets simples.
Les OresriA sont de petits insectes de 2 à 3 mill. de longueur, or-
dinairement bruns et luisants ; ils vivent sous la mousse ou bien dans
le bois en décomposition, et appartiennent à la Faune cireummé-
diterranéenne. Six espèces ont été décrites dans la Monographie de
M. Allard.
Le genre Onesria a été indiqué par M. Chevrolat et caractérisé pour
la première fois par Germar. Les entomologistes qui ont eu à s’occu-
per de ce type sont loin d’être d'accord sur la place à lui assigner
dans la série naturelle.
M. Chevrolat le rapporte à la Famille des Erotyliens, et il ajoute
que Dejean l'a placé à tort parmi les Trimères et dans la Famille des
Fungicoles. Lorsque Germar en traça les caractères, il fit remarquer
qu'il ne pouvait le placer parmi les Endomychides, à cause de ses
palpes maxillaires terminés en pointe et de ses tarses quadriarticulés
dont le pénultième article est bilobé; qu'il fallait, à cause de la struc-
ture de ses tarses, le considérer comme un Erotylien. Erichson (1), à
son tour, en enregistrant la description de Germar, exprime Vavis
que le genre Oresria doit être compté au nombre des Halticides et
placé dans le voisinage des CREPIDODERA.
L'opinion de M. Redtenbacher semble se rapprocher davantage de
celle de Germar que de celle d'Erichson; il & transporté le genre
Onesria dans sa Famille des Cryptophagides. On a déjà fait remar-
(1) Erichson, Bericht über die Leistung, 1845, p. 76.
74 ÉROTYLIENS.
quer que cette famille était composée d'éléments hétérogènes, au
nombre désquels le genre actuel n’est pas le moins saillant, quoique
ses espèces, vivant dans le bois en décomposition, paraissent se rap-
procher par ces mœurs des Cryptophäges proprement dits. Si l'auteur
de la Faune d'Autriche ‘avait eu à traiter des Coléoptères exotiques,
il-est probable que son groupe des Gryptophagides eût compris non-
seulement les formes typiques, c'est-à-dire les Crvrropæacus, les
AromariA, Mais encore les Erotyliens et les Endomychides, puisque
les genres européens compris dans ces deux derniers groupes, se
trouvent énumérés à la suite des CryPropHAGus. A la première vue,
ce rapprochement paraît hasardé, parce qu'il heurte une manière de
voir qu'un long-usage paraît avoir consacrée; il pourrait néanmoins
s'étayer d'arguments très-plausibles. Nous n’entreprendrons pas en
ce moment cette discussion; elle exigerait des développements qui
trouveront micux leur place ailleurs que dans l’histoire du genre
OnEsrA. |
Dans sa belle Monographie des Endomychides, M. Gerstaécker (1)
a consacré quelqué réflexions sur la place systématique du genre qui
nous occupe. Ses organes buccaux, d’après cet auteur, rappellent à
un haut degré ceux des Phytophages en général; la languette en par-
ticulier, par suite de l'insertion latérale des palpes, reproduit assez
exactement la structure de celle des Galérucides ; sestarses, d'un autre
côté, sont évidemment subpentamères. D’après ces considérations, le
Prof. de Berlin admet que le genre Orgsria doit faire partie de la
Famille des Phytophages, et il le range parmi les Eumolpides, parce
que ses antennes ne sont pas rapprochées à leur base comme chez les
Galéruvides; il ajoute, en outre, qu’il doit prendre pläce à côté de
ces genres dont les crochets des tarses sont simples.
Les Eumolpides à crochets simples ne sont pas nombreux ; jusqu'ici
on ne connait guère que les SpiLopyrA, CaLoroptERuS et PALES, et
ces formes n’ont aucune analogie avec le genre qui nous occupe,
La manière de voir d’Erichson a été adoptée par M. Fairmaire dans
la rédaction du Genera des Coléoptères d'Europe. Get entomologiste
admet un grand genre Hazrica, divisé en huit groupes, dont l’un,
constitué par les Crepiponera, renfermerait le genre Oresrra, à titre
de simple subdivision. MM. Allard et Kutschera, qui ont publié des
Monographies des Halticides européennes, ont adopté cette opinion,
seulement le premier de ces auteurs conserve le genre Orrstia qu'il
rauge à côté des CREPIDODERA.
D’après ce qui précède, on voit que deux avis se sont partagé les
entomologistes ; pour les uns, le genre Oresrra est un Erotylien; pour
les autres, c'est un Phytophage. Au premier aspect, lorsqu'on exa-
mine une OREsTIA dans sa forme générale, on remarque que ses
(1) Gerstaecker, Monogr. d. Endomych.p. 32.
ÉROTYIATES. 75
contours, sa convexité, son brillant métallique, rappellent une foule
d'Halticides. Cette première impression s'accentue davantage encore
par la découverte du sillon basilaire du pronotum, parfois bien mar-
qué et limité de chaque côté.
Nous ne pouvons nous ranger à l'opinion de l'illustre Erichson, ni
des éminents monographes qui l’ont suivi, et considérer les OnesriA
comme des Halticides. Sans doute, la composition des tarses subpen-
tamères, la structure des organes buccaux appuient cette manière de
voir; mais le caractère si important fourni par le rapprochement des
cavités articulaires des antennes, fait défaut chez les Orsria ; il est
bien vrai que nous connaissons une Halticide chez laquelle les an-
tennes sont tout aussi écartées à leur base que chez les Chrysomèles;
mais cette anomalie, la seule que nous connaissions, coïncide avec
une organisajion si complétement identique avec celle des Halticides,
qu’il est impossible d’éloigner de ce groupe le type exceptionnel qui
nous le présente.
La même raison n'existe pas pour les Oresrra, puisque rangées à
côté des CrepinoperA, elles présentéraient, par la conformation des
cuisses postérieures, uné anomalie au moins aussi saillante que celle
de l'insertion des antennes. En outre, si l’on considère les pattes des
Oresria dans leur ensemble, on peut se convaincre que ces organes,
par leur brièveté, leur gracilité, ne sont pas appelés à rendre les
‘ mêmes services que ceux dont sont doutes les Halticides. Enfin, pour
autant que nos souvenirs soient exacts, nous n'avons rencontré dans
l'immense tribu des Galérucides aucun type chez lequel les yeux fus-
sent grossement granulés, ce qui est le cas chez les OrESTIA et ce qui
indique, ainsi que chacun le sait, un genre de vie différent.
La présence de sillons longitudinaux et transversal au pronotum,
qui nous porte de prime abord à rapprocher les Orestia des Haltici-
des, devrait avec plus de fondement nous faire penser aux Endomy-
chides; car, si l’on veut bien y regarder dé près, on observera que
les sillons longitudinaux, au moins dans l'O. alpina, dépassent en
avant le point où le sillon transversal vient les couper perpendicu-
lairement. Cette disposition est en quelque sorte normale chez les
Endomychides et inconnue chez les Halticides.
Quoique nous n'ayons pas non plus suivi la manière de voir du
Prof. Gerstaecker, il est plus difficile d'en exposer les motifs. Les
Onestia ne présentent le facies, la forme générale d'aucun des nom-
breux types que nous avons eus à examiner en étudiant la Tribu des
Eumolpides. Ceux-ci ont le corps plus massif, moins long, moins dé-
primé, pourvu ordinairement de pattes longues et robustes; les cro-
chets des tarses sont presque toujours ou bifides, ou appendiculés,
simples dans trois types seulement, et ces types n’ont pas la moindre
analogie avec les Onesria. Dans aucun Eumolpide, nous n’avons
trouvé des élytres subacuminées en arrière, comme cela a lieu dans
L
76 ÉROTYLIENS.
l'O. alpina; en outre, leurs antennes sont d'ordinaire plus grêles et
le dernier article n'est jamais tronqué. Chez les Oresria, les hanches
sont bien peu saillantes, c’est le contraire chez les Eumolpides; ces
derniers, en effet, jouissent dans leurs pattes d’une grande mobilité,
ils vivent à l'air libre. D’après ce que nous connaissons des ORESTIA,
leurs mœurs sont différentes; elles vivent à couvert, soit sous la
mousse, soit dans le bois en décomposition; GE besoins de locomo-
tion sont très-limités.
Par suite de raisons semblables, puisées PT dans la forme des an-
tennes ou la structure des organes buccaux, le type en question n’est
à proprement parler ni un Erotylien, ni un Endomychide ; nous in-
clinons à le considérer comme une forme intermédiaire; mais nous
n'avons pas voulu le classer, il nous a paru préférable d'attendre la
solution de cette question des découvertes ultérieures ;, peut-être la
connaissance des états primitifs de ces insectes pourra-t-elle dissiper
nos doutes à cet égard.
LITHOPHILUS.
Frôauien, Naturforscher, 1799, p. 28.
Ce genre, tout aussi difficile à classer que le précédent, a égale-
ment été soumis à de nombreuses vicissitudes. Sous d’autres points
de vue, il donnerait lieu à des considérations analogues ; nous nous
abstiendrons de les exposer. Comme pour les Oresria, il faut espérer
que la découverte des larves et l'étude attentive de leurs mœurs, nous
dévoileront des affinités qui nous échappent en ce moment.
Les espèces, au nombre de 3 ou 4, appartiennent à la Faune euro-
péenne.
FAMILLE LXXI. .
ENDOMYCHIDES.
Tète petite ou médiocre, engagée dans le prothorax plus ou moins
profondément, étranglée en avant des yeux et prolongée en un petit
museau quadrangulaire, obtusément arrondi. — Epistome étroit, sub-
carré, séparé du front par un sillon très-mince; labre transversal,
plus ou moins saillant, arrondi ou émarginé à son bord libre.— Man-
dibules cornées, oblongues, convexes en dehors, arquées vers l’extré-
mité, plus ou moins membraneuses et ciliées à leur bord interne, à
extrémité aiguë ou obtuse, simple ou dentée. — Mâchoires à lobes
distincts et ciliés, l'externe assez grand, l’interne plus grêle et plus
court, de consistance moins solide, plus ou moins densément cilié à
son bord interne et souvent muni en outre de quelques soies plus
longues et plus raides; à palpes de 4 articles, les 3 premiers variables,
ordinairement assez courts, 4 jamais sécuriforme, le plus souvent at-
ténué ou ovalaire, rarement élargi et tronqué au bout. — Lèyre in-
férieure composée d’un sous-menton indistinetement délimité, d’un
menton transversal, de forme triangulaire ou rhomboïdale, d’une
languette coriacée à sa base, membraneuse vers l'extrémité, tantôt
‘Plus large que longue et échancrée, tantôt plus longue que large et
arrondie au bout (Endomychites); de palpes épais et courts, rappro-
chés à leur base, de 3 articles, 1 très-court, 2 obconique et transver-
sal, 3 le plus grand et de forme variable. — Yeux latéraux, transver-
salement oblongs, assez grands, à bords subsinués, rarement (Leiestites)
petits et arrondis; en général assez grossement granulés.— Antennes
insérées sur le front, près de ses bords latéraux et assez distantes l’une
de l’autre, mesurant en moyenne la moitié de la longueur du corps,
forinées de 41 articles, rarement moins, 4 oblong, épaissi, les suivants
variables dans leur longueur relative, les 3 derniers toujours plus ou
moins développés et formant une massue distincte. — Prothorax mé-
diocre ou petit, en carré transversal, bords latéraux droits ou subar-
Yondis, l’antérieur presque toujours fortement échäncré avec les an-
78 ENDOMYCHIDES.
gles saillants de chaque côté de la tête, à surface modérément con-
vexe, munie, dans la grande majorité des cas, de trois sillons : un
transversal, longeant la base, n’attéignant pas les bords latéraux; deux
autres, plus ou moins longs, disposés parallèlement à l'axe du corps,
à chaque extrémité du sillon transversal; très-rarement ces sillons
effacés en totalité (PANomœA). — Ecusson toujours apparent, triangu-
laire, semi-cireulaire ou subarrondi. — Elytres recouvrant le corps
en entier, contiguës à la suture, non soudées, marginées sur les bords
latéraux, parfois très-dilatées; épipleures larges en avant, rétrécies
en arrière; très-variables dans leur forme, oblongues ou subciroulaires,
tantôt déprimées, tantôt très-convexes et subgibbeuses ; à surface en
général confusément ponctuée, ornée, dans quelques cas, de tuber-
cules ou d’épines aiguës. — Ailes inférieures rarement nulles (Myce-
rœA), parfois atrophiées (Lycoperninæ Sp.), en général bien dévelop-
pées, deux fois aussi longues que les ailes supérieures, plissées dans
leur milieu, à nervures fortement accusées dans les grandes espèces,
et disposées sur un plan uniforme. — Prosternum peu développé,
hanches antérieures parfois contiguës sur la ligne médiane, parois
légèrement séparées parla prolongation du prosternum qui s'arrête
au niveau des hanches ou s’avance en pointe mousse vers le méso-
sternum; cavités cotyloïdes antérieures toujours largement ouvertes.
— Mésosternum cblong ou transversal dans sa partie moyenne, ses
épisternums distincts, triangulaires, ses épimères quadrangulaires en
rhombe ou en trapèze. — Métasternum à parapleures très-longues,
grèles, linéaires, coupées obliquemeunit et en pointe à leur extrémité an-
térieure. — Abdomen légèrement convexe transversalément, composé
de 3 segments libres entre eux, quelquefois un rudiment de sixième
segment à l'extrémité; 1 segment plus développé et quelquefois aussi
long que les suivants réunis. — Pattes grêles et longues, débordant
le plus souvent les côtés du corps; hanches antérieures et moyennes
globuleuses et à moitié dégagées des cavités cotyloïdes, celles de la
dernière paire transversales ; les antérieures plus rapprochées l'une
de l’autre que celles des autres paires, là paire postérieure très-éloi-
gnée de la paire moyenne; cuisses en général robustes, renflées et
subcomprimées dans leur milieu, non canaliculées en dessous ou d’une
manière très-incomplète ; jambes grêles, droites ou légèrement ar-
quées, subdilatées vers l'extrémité, celles des deux premières paires
présentant souvent des différences sexuelles prononcées; tarses tétra-
mères ou subtétramères.
La diagnose ci-dessus permettra toujours de distinguer les insectes
qui composent la famille des Endomychides des autres Coléoptères.
Dans la très-grande majorité des cas, il suffit d'examiner la structure
des tarses; il n’y a guère, daus l'ordre entier des Coléoptères, que les
Coccinellides qui aient ces organes conformés de la même manière.
Mais chez les Endomychides, les antennes sont frontales, allongées,
|
ENDOMYCHIDES. 79
non rétractiles, le dernier article des palpes maxillaires n'est pas sé-
curiforme, le pronotum est orné de sillons, les épimères du méso-
sternum sont en trapèze, les hanches antérieures globuleuses, les
cuisses non sillonnées en dessous, les crochets des tarses sont sim-
les.
: On voit par ces caractères que les deux familles, quoique voisines
dans la série naturelle, présentent néanmoins dans les détails de leur
organisation des différences qui ne permettent pas la confusion.
Le Prof. Gérstaecker, qui a Studié là famille actueile d’une manière
tès-approfondie, y à compris un certain nombre de genres très-dif-
férents au premier abord du type normal, et qu'il a désignés sous le
nom d'Endomychidæ adsciti ; ce sont; en effet, de ces formes excep-
tionnelles dont les affinités nous échappent dans l'état actuel de nos
connaissances et que l’on peut laisser dans ce groupe, parce qu'ils s’y
trouvent moins étrangers que partout ailleurs. Cependant les quelques
considérations qui suivent ne les concernent pas et ne regardent que
les Endomychides proprement dits. ù
Chez ces derniers, le prosternum est en général peu développé;
une suture bien marquée le sépare du pronotum; cette suture part
du bord antérieur du prothorax, un peu en dedans de l'angle latéral,
se dirige en ligne droite en arrière, puis, formant un coude presque
à angle droit, gagne l'angle antero-externe de la hanche. C’est la seule
suture bien apparente que l'on reconnaissé au prosternum ; de sorte
que les épisternums ei les épimères sont confondus avec le sternum.
Celui-ci présente sur la ligne médiane des modifications nombreuses
et importantes au point de vue systématique. Dans plusieurs genres,
les hanches antérieures sont contiguës et le sternum se termine, en
pointe, en avant de ces dernières; ailleurs, il est réduit à une lame
très-mince et qui se prolonge plus ou mains loin en arrière. En gé-
néral, le sternum est bien visible entre les hanches, sa surface est
creusée en gouttière, ou plane ou subcarénée, son extrémité posté-
rieure est parfois bifide (AmpæiSrerNus), le plus souvent ex triangle,
mais jamais élargie pour rejoindre les épimères: de sorte que les ca-
vités cotyloïdes sont toujours largement ouvertes en arrière.
Une autre particularité remarquable se présente au mésosternum :
les épimères sont assez grandes; disposées cbliquement et quadran-
gülaires, affectant, tantôt la forme d’un rhombe, tantôt celle d’un
lapèze. Cette disposition paraît très-constante et doit être notée,
parce que chez les Coccinellides, ces épimères sont triangulaires et
autrement placées.
Les tarses affectent une structure spéciale, qu'aucune famille jus-
qu'ici ne nous à présentée : les deux premiers articles sont toujours
Sands, parfois plus larges que longs (Sauza, Meizicutus), ordinaire-
ment plus longs que larges; garnis en dessous d’une pubescence ser-
rée el sux les bords de cils plus longs; le second article est articulé
80 ENDOMYCHIDES.
dans une entaille peu profonde de la face supérieure du premier, et
lui-même offre sur toute la longueur de sa face supérieure une pro-
fonde rainure médiane à la base de laquelle vient s’articuler le 3 ar-
ticle rudimentaire et l’article onguéal lui-même; de sorte que les ar-
ticulations des 4 articles se trouvent rapprochées les unes des autres.
Cet article onguéal est ordinairement assez allongé, libre sur une
partie de sa longueur, et terminé par des crochets médiocrement ro:
bustes, simples, par exception, dentés (APHORISTA).
Si l'importance des différences sexuelles devait être prise en consi-
dération pour déterminer le degré de perfection de l'organisme, il
faudrait assigner un rang assez élevé aux Endomychides, car chez
eux ces différences sont plus accentuées que chez les Coccinellides,
que chez les Erotyliens et même la plupart des Phytophages. Les an-
tennes qui si souvent sont le siége de ces différences, varient à peine
dans la famille actuelle, parfois les articles sont un peu plus longs
chez le mâle, la massue parfois plus large. Rappelons cependant que
nousn’avons en ce moment en vue que les Endomychides vrais; des
différences sensibles dans ces organes nous seront révélées chez les
Leiestites. Le prothorax et les élytres présentent, principalement chez
les Eumorphites, des différences sexuelles plus marquées ; les angles
latéraux postérieurs du premier sont souvent prolongés en arrière;
les bords marginaux des secondes présentent dans certaines espèces
une expansion considérable, ou bien la convexité du disque prend une
forme pyramidale. Mais ce sont surtout les pattes et en premier lieu les
tibias qui présentent, chez les mâles, les différences les plus remar<
quables. Tantôt, c'est la première paire seule, tantôt les deux pre-
mières paires (Eumorpaus), tantôt les trois (SPATHOMELUS) qui se trou:
vent modifiées. Ces modifications consistent dans l’allongement et la
courbure de ces organes, dans le renflement, dans la présence do
dents ou d’échancrures variées. Il est rare que les cuisses, les trochan-
ters présentent des différences sexuelles, comme cela a lieu cepen-
dant dans les genres AMFRISTERNUS, SPATHOMELUS, CYmBAcHus. L'abe
domen offre à son tour des modifications sexuelles, mais elles va-
rient selon les genres et seront mentionnées dans la diagnose de ces
derniers.
Depuis Ja publication de l'excellente monographie du Prof. Gers-
taecker, la science s’est enrichie d’un précieux mémoire de M. Bates,
qui a séjourné de longues années dans la vallée de J'Amazone. Ge
célèbre voyageur a eu l’occasion d'observer les mœurs des Endomyÿ-=
chides aussi bien à l’état d'insectes parfaits qu'à l’état de larves.
Comme on le sait depuis longtemps, nos espèces européennes s6
nourrissent de productions fongueuses ; les LycoperoINa vivent dans
les différentes espèces du genre Lycoperpon; les ENDomYGnus, SOUS
les écorces des arbres morts et soulevées par des champignons mi-
croscopiques ; les Myceræa sur les douves recouvertes de moisissur
ENDOMYCHIDES. 81
res. Quant aux espèces exotiques, le Prof. Lacordaire (1) avait déjà
fait connaître que diverses espèces des contrées chaudes de l’Améri-
que se tenaient cachées sous les lichens et les mousses qui végètent sur
les troncs d'arbres morts. Ces renseignements ont été précisés et com-
plétés par M. Bates : il a souvent rencontré ces insectes, lents dans
leur démarche et réunis en société, sur les tronçons d'arbres morts,
sur les branches tombées des arbres de la forêt, sur de vieux troncs
écorcés et servant de palissades, soit dans la forêt même, soit dans
son voisinage. Dans ces différentes conditions, les Endomychides, à
l'état de larves ou d'insectes parfaits, semblent faire leur nourriture
de ces petites productions fongueuses ou de cette substance lichenoïde
qui partout et en peu de temps se développent sur le bois mort sous
l'influence de l'humidité. Les grandes espèces de la famille des cham-
pignons semblent constituer plus spéciälement la nourriture des Ero-
tyliens; c'est sur ces grands bolets, sur ces gigantesques agaries, qui,
dans les forêts équatoriales de l'Amérique et dans la saison humide,
arrivent à leur complet développement avec tant de rapidité, que l’on
rencontre ces magnifiques Coléoptères. Partout où il y a du bois mort,
sur lequel l'humidité et la chaleur font apparaître des productions
cryptogamiques variées, on est presque certain de rencontrer, soit
des Endomychides, soit des Erotyliens. Ces insectes boletophages sont
extrêmement multipliés, aussi bien comme espèces que comme indi-
vidus, dans les régions chaudes et humides; aux Erotyliens sont dé-
volus les grands bolets à texture ferme et ligneuse ; aux Endomychi-
des, les petites espèces à consistance plus molle ; et certains types do
moindre taille, comme les Eroprenus, les ANIDRYTUS, les PHALANTHA,
ne se rencontrent guère que sur les branches mortes, dont l'écorce se
revêt rapidement de minuscules champignons.
On trouve fréquemment réunis les larves et les insectes parfaits;
aussi M. Bates nous fait connaître deux types intéressants des pre-
mières, dont nous allons brièvement transcrire la description (2) àtitre
de forme typique.
La larve du Corynomalus discoïdens est ovalaire et convexe, char-
nue en dessous, recouverte en dessus d’un tégument rude, granuleux,
parsemé de squamules; les bords des segments thoraciques et abdo-
minaux sont dilatés et foliacés; les parties supérieures, d'un noir de
suie avec une bordure fauve, sont ornées d'une double série dorsale
de taches ovalaires d'un noir vélouté, entourées d'une bordure de
fines écailles d’une nuance claire; de semblables écailles formant en-
Core vers les bords des lignes transversales. Le prothorax est large-
ment et peu profondément émarginé, en are de cercle, à son bord
(1) Essai sur les Coléoptères de la Guyane française, dans les Nouvelles Au-
nales du Muséum d'histoire naturelle, t. IL, p. 90.
(2) The journal of Entomology, (. 1, p. 158.
Coléoptères. Tome XII. 6
j À
82 ENDOMYCHIDES.
antérieur. Les mandibules sont simples et obtuses, les palpes atténués
vers l'extrémité; les maxillaires formés de 3 articles; le lobe de la
mâchoire est étroit, atténué et courbé en dedans à son extrémité, cilié
vers la base. Les antennes sont allongées, cylindriques, formées pro-
bablement de trois articles, 4 et 2 très-courts, ce dernier séparé du
suivant par un étranglement circulaire, 3 très-long. Les ocelles, au
nombre de 4 de chaque côté, 3 disposés en triangle au-dessus de la
base des antennes, le 4 en dessous. — Tarses formés d’un seul article
terminé par un crochet simple.
La nymphe de cette larve est ornéo de tubercules charnus ou cor-
nés, des spinules plus ou moins allongées, simples où branchues, or-
nent la face dorsale aussi bien que les côtés du corps.
La larve du Stenotarsus oblusus est oblongue, ovale, élargie en
arrière, recouverte de longs poils pâles; les huit premiers segménts
abdominaux sont prolongés latéralement de chaque côté par un lobe
obtus. Les parties supérieures sont d'uve couleur fauve, les segments
thoraciques ornés chacun de deux taches discoïdales noires, les seg-
ments abdominaux portant chacun sur les côtés une large strié éga-
lement noire, laissant le milieu fauve et traversé par une fine ligne
dorsale de la couleur des taches. Le corps est moins convexe que dans
l'espèce précédente, et le bord antérieur du prothorax est arrondi.
Lorsque ces larves veulent se métamnorphoser, elles se fixent par
l'extrémité anale, à la surface du bois, souvent dans quelque crevasse.
Aux lieux où vivent les insectes parfaits, on découvre fréquemment
les dépouilles de ces nymphes disposées en grappes et réunies en
grand nombre.
Pour établir une comparaison exacte entre ces larves exotiques et
celles qui se rencontrent en Europe, il faudrait de toute nécessité
ayoir.les types sous les yeux; on voit bien que ces diverses larves
sont construites sur le mème plan, mais les différences d'organisation
sont très-considérables lorsqu'on les examine en détail; d’ailleurs, ce
n’est pas de la connaissance plus ou moins complète de cinq à six
larves que l'on peut conclure à leurs caractères généraux (1).
Comme toutes les grandes familles de l’ordre des Coléoptères et
qui ont dans l'harmonie de la nature une distinction Spéciale, les En-
domychides sont répandus sur toute la surface du globe: Leur répar-
tition est extrêmement inégale et en quelque sorte en rapport avec
leur genre de vie; nous avons vu que ces insectes se nourrissent,
pour la très-grande majorité, de ces petites productions fongueuses
qui se développent à la surface du bois privé de vie; a priori, il est
(4) Aux indications renseignées dans le Catalogue des larves par Chapuis ct
Candèze, p. 287, il faut ajouter : Blisson, Ann. Soc. ent. de Fr. 1849, t. VII,
2: Sér. p, 815, pl. IX (Mycolæa hirta). — L. Dufour, Ann. 500. ent. dé Fr.
1854, IL, p. 647 (Lycoperdina bovisiæ). L
ENDOMYCHIDES. 83
évident que les espèces seront d'autant plus variées et représentées
par des individus d’autant plus nombreux que les conditions clima-
tériques seront plus appropriées à la multiplication des champignons
de moindre taille; en effet, quoiqu'il y ait encore beaucoup de dé-
couvertes à faire, nous voyons que les Endomychides atteignent leur
plus grand développement numérique dans les régions équatoriales
de l'Amérique et dans les grandes îles de l’Archipel indien ; c'est, on
effet, dans les vastes forêts qui recouvrent ces contrées que se trou-
vent réunies au plüs haut degré la chaleur et l'humidité si favora-
bles aux productions cryptogamiques dort nous ayons parlé.
D'après le dernier catalogue des Endomyvhides, les espèces con-
nues s'élèvent actuellement au nombre de 304, réparties en 48 genres;
le Nouveau-Monde, et plus spécialement les parties les plus chaudes
de l'Amérique du Sud, est la contrée la plus riche, 132 espèces en
ont 6t6 rapportées; en second lieu vient l'Asie, y compris les grandes
îles de la Sonde, qui en à environ 86; puis l'Afrique 30, l'Europe
27, l'Amérique du Nord 19, enfia l'Australie et la Malaisie 8 ou 9.
Ea conséquence des observations exposées plus haut, on constate,
en effet, que lés contrées les plus chaudes de l'Ancien et du Nouveau
continents sont aussi les plus riches en Endomychides : ainsi, le
groupe des Eumorphites, qui renferme les espèces les plus grandes
et les plus belles de la Famille, est à peu près exclusivement propre
aux grandes îles de la Sonde ét aux contrées du continent indien qui
l’avoisinent; deux genres seulement de médiocre importance, eu
égard au nombre, ont été retrouvés en Afrique.
L'Amérique ne nourrit aucune espèce de ce groupe, mais par contre,
elle possède en propre le genre si nombreux des CORYNOMALUS, qui
représentent sur ce continent les Eumorphités de l'Ancien.
De plus, le Nouveau-Monde renferme toutes les espèces du groupe
des Epipocites; les unes, èn très-petit nombre, habitent les parties mé-
ridionales des Etats-Unis, d’autres l'Amérique centrale, la grande ma-
jorité les pays tropicaux de l'Amérique du Sud, Il en est de même
du groupe des Stenotarsites : trois des genres qui le composent,
v'est-à-dire les Ernepus, les Raywaus, les CREMNODES, sont originaires
du Nouveau continent et la très-grande majorité des espèces du qua-
trième, le genre SrENOTARSUS, n'a pas d'autre patrie; quelques espèces
seulement ont été découvertes en Afrique et dans l'Asie insuläire.
Les autres groupes, les Lycoperdites, les Endomychides, les Leiés-
ttes, sont disséminés çà et à à la surface du globe, de préférence
dans les régions tempérées de l'hémisphère boréal, et quelques types
ont des aires de distribution très-6tendues : ainsi, l'Aneylopus mela-
nocephalus, à été découvert en Sicile, retrouvé dans l'Afrique aus-
trale, à Ceylan, à Java, aux Indes orientales, et dans ces dérniers temps
sà présence à été constatée au Japon. Les espèces du genre TrocHoï-
SEUS Ont une distribution géographique non moins remarquable,
Re.
84 ENDOMYCHIDES.
l’une habite la Colombie, une autre l'île de Madagascar, une troi-
sième a été trouvée à l'ile Maurice, dans l'Inde transgangétique et
aux îles Philippines. La quatrième existe à l’état fossile dans le copal.
Tout ce que nous connaissons de l’organisation interne des Endo-
mychides, est dû aux recherches de M. Gerstaecker. Le Professeur
de Berlin a fait l'anatomie de l'Euwmorphus 4-notatus, grande et ma-
gnifique espèce de Java. Il a étudié ces parties externes que recou-
vrent les élytres, c’est-à-dire les arceaux supérieurs du mésothorax,
du métathorax et de l'abdomen; ensuite, il a procédé à la dissection
du système des organes respiratoires et digestifs, des organes de la
génération chez le mâle et la femelle. Le résultat de ces recherches la-
borieuses se trouve consigné dans l'Introduction de sa Monographie
des Endomychides; mais les détails étendus, dans lesquels il faudrait
entrer pour les exposer convenablement, sortent du cadre de cet ou-
vrage, et nous devons nous borner à les signaler à l’attention des
lecteurs.
Dans le même ouvrage, M. Gerstaecker a nettement tracé les limites
de la Famille actuelle; il en a éliminé certains genres qui y avaient été
introduits à tort, et d'autres, qui avaient été placés dans des Familles
très-éloignées, en font actuellement partie; la plupart de ces der-
niers, réunis sous le nom d'Endomychides aberrants, en constituent
deux groupes, celui des Leiestites et celui des Trochoïdites, dont le
type s'éloigne beaucoup plus que le premier de la forme normale et
bien connue des Endomychides. Lorsque nous aurons à parler de
chacun de ces groupes, nous reviendrons sur les vicissitudes aux-
quelles ils ont été soumis. La manière de voir du Prof. Gerstaecker,
au sujet des limites de la Famille, paraît acceptée par les Entomolo-
gistes modernes; son livre réalise un progrès marqué dans la science.
Néanmoins, il n’a pas fallu moins d’un siècle pour obtenir ce ré-
sultat, et il ne sera pas hors de propos de donner quelques rapides
indications sur les travaux dont ces insectes ont été l’objet. Linné,
De Geer, Fabricius ont admis les quelques espèces qu'ils ont con-
nues, au nombre des CHYSOMELA, des GALERUCA, des Sizpna; Marshbam
et Panzer, au nombre des Tenegrio. La science fit un premier pas,
lorsque Panzer out créé le genre ENDOMYCHUS, Latreille celui de Lx-
corernia, et Weber celui d'Eumorpuus. À peu d'intervalle, le cé-
lèbre entomologiste français que nous venons de citer, réalisa un
double progrès : le premier, en réunissant les trois genres dans un
même groupe, qu'il plaça, vu la structure de leurs tarses, dans la
Famille des Coccinelles; le second, en séparant de ces dernières son
nouveau groupe qu'il délimita d'une manière plus précise sous le
nom de Fungicoles et qu'il enrichit du genre Dapsa, indiqué antérieu-
rement par Ziegler. Le nom d'Endomychides, introduit dans la science
par Leach, a été substitué à celui de Fuugicoles, parce que ce der-
nier peut s'appliquer à beaucoup d’autres espèces qui out les mêmes
ENDOMYCHIDES. 85
mœurs et qui ne font pas partie de ce groupe. C’est à peu près à cette
époque que parut la 2° Edition du Catalogue du comte Dejean; les
65 espèces de sa riche collection sont réparties en des genres nom-
breux, dus pour une bonne partie à M. Chevrolat, mais dont les ca-
ractères n'ont pas été publiés, Germar, à l’article Euworpaus de l’En-
cyclopédie d'Histoire naturelle d’'Ersch et Grober, reprit l'étude de
cette Famille dans son ensemble et créa le genre AmpHisTeRNUS. Parmi
les nombreüses publications qui suivirent, les unes ne contiennent
que la description d’espèces encore inconnues et peuvent être passées
sous silence dans ces généralités ; d’autres, plus importantes, ont rap-
port soit à la délimitation et à la division systématique de la famille,
soit à la création de genres nouveaux. A de courts intervalles, on vit
apparaître les travaux de MM. Redtenbacher (1), Mulsant (2), Costa (3)
et Le Conte (4). Enfin, en 1857, époque qui doit marquer dans l’his-
toire scientifique des Endomychides, des travaux plus étendus furent
publiés presque simultanément en Allemagne et en France. Et d’a-
bord, nous rappellerons pour mémoire la notice de M. J. Thomson
intitulée : « Description d’un nouveau genre de la Famille des Eu-
morphides » (5), l'auteur n'a pas reconnu que cette coupe générique,
distincte des Eumorpaus par le prosternum, avait déjà été signalée
par Germar sous le nom d’AMPHISTERNUS.
Le tome XXIII des Archives d'Histoire naturelle, fondées par Wieg-
mann, contient un travail important du Prof. Gerstaecker, sous le
titre de : Essai d'une division systématique des Genres Eunorraus et
Exnomycaus (6). Là, se trouvent exposés les caractères généraux de
la Famille et sa division en différents groupes, la création de genres
nombreux établis sur des caractères positifs. C’est, en un mot, le pro-
drôme de la Monographie des Endomychides que l’auteur allait pu-
blier l’année suivante.
En France et à peu près à la même date, Guérin-Méneville insé-
rait dans les Archives entomologiques un Mémoire intitulé : Matériaux
Pour une Monographie du groupe des Eumorphides et plus spéciale-
ment du genre Eumorrnus (7). Ces recherches déjà faites et manus-
crites en 4834, au rapport de l’auteur, contiennent la description des
espèces du genre Eumorpaus connues de l’auteur, et, en outre, quel-
(1) Tentamen dispositionis generum et specierum Coleopterorum pseudotri-
merorum Austriæ, dans Germar Zeitsc. f. d. Entomolog. t. V, p. 113, 1844.
(2) Histoire naturelle des Coléoptères de France, Sulcicolles, Paris, 1846.
(3) Fauna del regno di Napoli, Endomichidei, Naples, 1849.
(4) Synopsis of the Endomychidæ of the United States, dans Proc. of the
Acad. of the N. Sc. of Philadelp. VI, p. 357-360, 1853.
() Archives entomologiques, I, p. 133-157, 1857.
(6) Wiegm, Arch. f. Naturgesch. t. XXII, 1, p. 211-243, 1857.
(7) Archiv. entomolugiq. t. I, p. 237-280.
86 ENDOMYCHIDES,
ques renseignements sur les genres voisins inscrits dans le Catalogue
Dejean. Quelques mois à peine se sont écoulés, que l'auteur insère dans
la Revue et Mag. de Zoologie (1), une seconde notice sur le même sujet.
Evidemment ici, il y avait en jeu une question de priorité. Il est à
regretter que Guérin-Méneville, à qui l’Entomologie doit tant d'ob-
servations intéressantes, ait cru pouvoir publier en 1857 un travail
composé en 1834, en négligeant de le mettre à la hauteur de la
science, et que l’idée de réparer cette erreur lait amené à en com-
mettre une autre; sans recherches bibliographiques, sans étude atten-
tive de la nature, il a donné le jour à un second opuscule, dont le
souvenir, inscrit dans les Annales de la Science, servira seulement à
une seule chose, c’est-à-dire à démontrer que l'intelligence ne peut se
passer de l'observation, du travail; ni le succès des efforts les plus
soutenus.
Il a fallu beaucoup de travail, beaucoup de persévérance, unis à
une intelligence distinguée pour produire un ouvrage tel que la Mo-
nographie des Endomychides, qui a paru dans le cours de l’année 1858.
IL serait superflu de faire l’analyse de cet excellent travail; le meil-
leur hommage que nous puissions lui rendre, c’est d'indiquer qu'il à
servi de base aux études que nous rédigeons en ce moment; nous
n'avons eu qu'à en disposer les matériaux selon les règles générales
adoptées dans la rédaction du Genera des Coléoptères, et, en second
lieu, à y intercaler les découvertes contemporaines. En effet, depuis
l'apparition de la Monographie des Endomychides, la science s’est en-
richie d’un mémoire de l'illustre voyageur Bates sur les Cory\oma-
Lus de l’Amazone. En second lieu, a paru peu après la Monographie
des Endomychides d'Europe par M. l'abbé de Marseul; outre la des-
cription fidèle de plusieurs espèces nouvelles, elle renferme la des-
cription d’un genre nouveau. En dernier lieu, nous avons à mention-
ner les études consciencieuses du Rev. M. Gorham, qui nous a donné,
dans le Recueil mensuel de l’Entomologiste, divers mémoires renfer-
mant, soit des espèces, soit des coupes génériques nouvelles, et qui
vient de publier ses Endomycici recitati, travail plus important et qui
résume les découvertes et les vues de l’auteur sur la Famille dont il
est ici question.
De notre côté, nous n’avons eu à ajouter qu’un seul type générique,
le genre MycezLA, jusqu'à ce jour le seul Endomychide propre à la
Nouvelle-Hollande.
La classification que nous avons suivie est au fond celle du Prof.
Gerstaecker, légèrement modifiée par M. Gorham et dans laquelle
nous avons, à notre tour, introduit quelques changements, non pour
la satisfaction d'innover, mais pour la modeler sur le même plan qui
régit les autres Familles du Genera.
(1) Revue et Mag. de Zoolog. IX, p. 565-581.
EUMORPHITRS, 87
Les divers groupes qui se partagent les 48 genres des Endomychi-
des peuvent se distinguer de la manière suivante :
A. Tarses subtétramères.
B. Languotte au moius aussi large que longue, tron-
quée ou échancrée à son bord libre.
C. Antennes à massue très-comprimée, subfoliacée.
D. Palpes labiaux à dernier article transversal. 1. Eumorphites.
D. — — — — carré. 2. Corynomalites.
C’. Antennes à massue cylindroïde ou subcompri-
mée.
E. Ahtennes à 9 et 10 articles aigus et prolongés au
côté interne. 4. Epipocites.
E’. Antennes à 9 et 40 articles non prolongés au côté
iuterne.
F. Corps oblong ou allongé. 3. Lycoperdites.
F’. — brièvement ovalaire ou arrendi, 5. Sténotarsites.
B’. Languette oblongue, arrondie à son bord libre. 6. Endomychites.
A. Tarses tétramères.
G. Antennes do 11 articles. 7. Leiestites.
G. — 4 — 8. Trochoïdéites.
GROUPE I. Eumorphites.
Tête assez grande, toujours bien visible d'en haut, à museau assez
développé. — Labre grand, légèrement émarginé à son bord libre ;
mandibules oblongues, à bord interne peu concave, muni d’une mem-
brane mince, linéaire, à extrémité longue ou courte, simple, tron-
quée ou bidentée; mâchoires à lobe interne grêle, très-court, cilié
eu dedans et muni inférieurement de trois fortes soies; lobe externe
plus long et plus large, coriacé à la base, membraneux vers l'extré-
mité, densément cilié; dernier article des palpes maxillaires plus
long ou au moins aussi long que le précédent, tantôt subeylindrique
et largement tronqué, tantôt atténué vers l’extrémité avec une petite
troncature ; lèvre inférieure à sous-menton court, arrondi en avant;
menton transversal, subhexagonal, ses bords latéraux dilatés-angu-
leux; languette également transversale, coriacée à sa base seulement,
à bord libre, en général profondérnent émarginé ; palpes très-courts,
2 article toujours transversal, le dernier de mème forme et parfois
trois fois aussi large que long, tronqué. — Antennes allongées, dé-
passant souvent la moitié de la longueur du corps, à 2 article le plus
court, le 3 toujours le plus long, les trois derniers formant une mas-
suc très-comprimée, subfoliacée, à articles serrés ou plus ou moins
lâchement unis. — Yeux grands, transversalement oblongs, grosse-
ment granulés, — Pronotum médiocre; en général plus étroit que les
88 ENDOMYCHIDES.
élytres, à surface peu convexe et toujours marquée d’un sillon trans-
versal à la base et de sillons longitudinaux plus ou moins allongés.—
Ecusson toujours transversal, à sommet arrondi ou obtus. — Elytres
tantôt arrondies, tantôt ovales ou ovales-oblongues, plus ou moins
convexes, à bords latéraux tantôt faiblement, tantôt largement dilatés,
à sculpture et coloration remarquablement constantes selon les genres.
— Ailes développées. — Prosternum assez large (ENcymon excepté)
et séparant les hanches, tantôt les dépassant en arrière, tantôt plus
court; mésosternum parfois fortement transversal. — Pattes allongées,
débordant d’une longueur variable le pourtour du corps; tarses à 1
et 2 articles allongés, article onguéal dilaté vers son extrémité et armé
de crochets simples.
Sans recourir à l'examen des organes buccaux, c’est-à-dire sans se
rendre un compte exact de la forme de la languette et de ses palpes,
de la structure des lobes de la mâchoire, il n’est pas toujours facile
de reconnaître avec certitude les insectes qui appartiennent à ce pre-
mier groupe. Cependant on remarquera que toujours l’abdomen, dans
l’un et l’autre sexe, est formé de cinq segments, que les antennes ont
une massue fortement comprimée, subfoliacée et que le 3 article est
toujours plus long que les suivants.
Du reste, le facies est souvent caractéristique ; d'autre part, l’uni-
formité du dessin et de la coloration des élytres permet souvent de
préjuger le genre d’une espèce. Ainsi, chez toutes les espèces du
genre AMPHISTERNUS, ces organes sont ornés d’épines ou de tuber-
cules; chez les Eumorpaus et les Pepanus, ils offrent quatre taches
plus claires; et chez les Eucoxius et Trycaerus, ce sont des bandes
transversales.
Les insectes qui composent ce groupe sont remarquables par leur
grande taille, par leur belle coloration et par les particularités qui
distinguent les sexes. En général, chez les mâles, les articles des an-
tennes sont plus allongés que chez les femelles, parfois la massue est
plus large. Chez les Eumorrnus, le corselet du mâle a ses angles pos-
térieurs prolongés en arrière, et dans quelques espèces les élytres ont
une convexité en cône surbaissé; chez le mâle de tous les SparRo-
MELES conous, les élytres sont munies d’épines aiguës. Toujours, les
jambes présentent des différences sexuelles, soit par leur longueur ou
leur courbure, soit par les dents ou les échancrures dont elles sont
munies. Dans quelques types, on observe des caractères sexuels aux
trochanters, aux cuisses, aux segments abdominaux.
Les Eumorphites sont propres aux régions intertropicales et n'aban-
dounent pas la zône des palmiers et des bananiers. Les îles de la Sonde
paraissent être le berceau de ces insectes, de là ils irradient aux îles
Philippines, au continent indien et jusque dans l'île de Ceylan. Les
genres offrent une distribution géographique remarquable par les li-
mites précises qui les circonscrivent ; sur les neuf genres du groupe,
EUMORPHITES. 89
sept appartiennent au continent et à l’Archipel indiens; les deux au-
tres ont été découverts, l'un à Madagascar, l’autre sur les côtes occi-
dentales de l’Afrique, en Guinée et dans la Sénégambie.
Les genres sontextrèmement difticiles à distinguer les uns des autres;
pour le plus grand nombre, il est indispensable d'étudier la structure
des mandibules. Le Prof. Gerstaocker en a tracé le tableau synop-
tique suivant :
À. Dernier article des palpes labiaux transversal.
B. Prosternum large, bifide à la base. Amphisternus.
B’. _ simple, dépassant les hanches en arrière,
C, Mandibules unidentées au bord interne, tronquées au
sommet.
D. — à extrémité allongée ; massue des antennes
serrée. ‘Spat/homeles.
D’. Maudibules à extrémité courte ; massue des antennes
à articles séparés. Engonius.
C’. Mandipules unidentées à leur bord interne, à sommet
fissile, Trycherus.
C”. Mandibules à bord interne non denté.
E. — acuminées. Eumorphus.
E’. — obtuses, arrondies. Pedanus.
B”. Prosternum tronqué entre les hanches. Dicedes.
BR”. — à peine visible, les hanches presque
contiguës. Encymon.
A’. Dernier article des palpes labiaux ovalaire, Cymbachus.
AMPHISTERNUS.
German, Ersch und Grober, Allg. Encycl. d. Wissensch. t. 39, p. 85 {t).
Tète en général assez enfoncée dans le prothorax, mandibules à
face externe oblique, arquée, à extrémité fissile, et paraissant triden-
tée par le rapprochement de la dent du bord interne ; dernier article
des palpes maxillaires subeylindrique, comprimé, tronqué au bout,
de moitié plus long que le précédent; celui des labiaux en segment
de cercle, très-largement tronqué et deux fois plus large que long.—
Yeux transversalement oblongs, assez convexes. — Antennes grôles,
à 3 article presque aussi long que les deux suivants réunis, massue
oblongue, assez serrée. — Prothorax variable, atténué vers la base,
moins large que les élytres, à surface peu convexe. — Elytres oblon-
(1) Euworvnus, Dejean, Cat, 2e éd. p. 439 ; Guérin, Archiv. entom. 1, p. 238 ;
Icon. du Règ. An. p. 316, pl. 30, £. 7; Thomson, Rev. et Mag. de zoo, % Sér.
VEUT, p. 476. — Caconæmon, Thomson, Archiv. entom. L, p. 135. — AuriisTer-
NUS, Gerstaecker, Wiogm. Arch. XXII, p. 216; Monogr. Endom. p. 45; Gor-
ham, Endom, recit, p. 9.
RSS 2 rs à ad à Le Re
90 ENDOMYCHIDRS,
gues, assez convexes, très-déclives en arrière, ornées tantôt de tuber-
cules, de crètes de couleur plus claire que le fond, tantôt de spinules
longues et aiguës. — Prosternum plus ou moins large entre les han-
ches, à surface subcanaliculée, muni à son bord postérieur de deux
longues’spinules coniques; mésosternum transversal, subélargi en ar-
rière, avec une saillie tuberculiforme en avant. — Pattes en général
assez longues, cuisses claviformes, à renflement plus ou moins marqué
selon les espèces.
Les différences sexuelles sont très-remarquables dans quelques es-
pèces : ainsi, dans l’Amphisternus hamatus, elles se manifestent aux
jambes antérieures, aux trochanters, au dernier segment abdominal ;
chez d’autres, les jambes seulement portent une petite dent vers l’ex-
trémité; parfois encore ce caractère disparaît et le mâle ne se dis-
tingue que par la forme ou les appendices du corselet et des ély-
tres.
Ce genre est très-distinct entre tous par la forme du prosternum
aussi bien que par celle des mandibules. Il se compose d'une dizaine
de belles espèces, assez rares pour la plupart dans les collections et
originaires soit des îles de la Sonde, soit de l'Inde transgangétique.
SPATHOMELES.
Gensraecker, Wiegm. Arch. f. Naturg. XXI, 1, p. 218 (1).
Tète relativement assez forte; mandibules à face externe convexe,
assez large à la base, à bord interne armé d’une dent dans son mi-
lieu, à extrémité prolongée, fortement recourbée et tronquée carré-
ment. — Dernier article des palpes maxillaires subcomprimé, tronqué
à l'extrémité, une demi-fois plus long. que le précédent; celui des
labiaux en segment de cercle, largement tronqué, deux fois aussi large
que long. — Yeux assez convexes. — Antennes de longueur médiocre,
3 article un peu moins long que les deux suivants réunis, massue as-
sez large, à articles très-serrés. — Prothorax quadrangulaire, un peu
plus large que long, plus étroit que les élytres à la base, à surface
peu convexe, souvent très-inégale. — Elytres oblongues-ovalaires,
coupées carrément à la base avec les épaules assez marquées, étroi-
tement marginées sur les bords latéraux, à surface convexe, ornée de
taches ou de bandes rouges ou jaunes ordinairement saillantes.— Pro-
sternum à bords latéraux subparallèles ou légèrement rétréci entre
les hanches, arrondi en arrière ou prolongé en pointe subaiguë, à
surface plane ou subconcave; mésosternum un peu transversal, sub-
élargi en arrière, en pointe tuberculiforme en avant. — Pattes lon-
(1) Gerstaecker, Monogr. Endomych,. p. 61.— Caconæmon, Thomson, Archiv.
entom. I, p. 154, — Eumonraus, Guérin, Archiv. entom. E, p. 255; Gorham,
Eodomy. recit, p. 10,
EUMORPHITES. 91
gues et robustes, cuisses renflées dans leur milieu, jambes grêles et
allongées.
Ce type est voisin du précédent par la forme générale du corps,
par celle du mésosternum ; il s’en distingue néanmoins avec facilité
par le bord postérieur du prosternum qui n’est pas bi-épineux. Dans
toutes les espèces connues, les mâles présentent aux élytres, près de
la suture et un peu en arrière du milieu, deux longues épines aiguës,
dirigées en arrière. Tantôt les cuisses antérieures sont dentées, ainsi
que.les jambes des deux dernières paires, tantôt les cuisses:sont iner-
mes et toutes les jambes sont élargies et dentées. Chez les femelles,
les élytres sont toujours dépourvues d'épines, les cuisses et les jambes,
moins allongées et moins robustes, sont inermes.
Les espèces, au nombre de 4 seulement, sont répandues dans les
îles de la Sonde. Dans ces derniers temps, M. Gorham a fait connaître
deux types remarquables, l’un de Bornéo, l’autre des îles Philip-
pines (1).
ENGONIUS.
Gersr. Wiegm. Arch. f. Naturg. XXII, I, p. 220 (2).
Tête assez forte, profondément engagée dans le prothorax. — Man-
dibules épaissies à la base seulement dans leur partie externe, atté-
nuées vers le bout qui est légèrement obtus, non fissile et la dent
du bord interne rapprochée de l'extrémité. — Dernier article des
palpes labiaux transversal. — Antennes à 3 article un peu plus court
que les deux suivants réunis, à massue formée d'articles peu serrés,
légèrement séparés les uns des autres. — Prothorax quadrangulaire,
assez fortement transversal, angles antérieurs courts et obtus, bords
latéraux légèrement arrondis, bord postérieur un peu moins large que
la base des élytres, ses angles assez marqués. — Elytres à base tron-
quée carrément, ovalaires-oblongues, peu convexes. — Prosternum
étroit, prolongé au-delà des hanches, reposant sur le mésosternum
par son extrémité tronquée ou arrondie; mésosternum subearré, à
peine un peu plus large que long. — Pattes assez courtes, cuisses lé-
gèrement claviformes, jambes moins allongées que dans les genres
précédents.
La forme générale du corps des insectes de cette coupe ressemble
à celle des SPATHOMELES, le pronotum est notablement plus large, les
mandibules et la massue des antennes ont une structure différente.
Quant aux différences sexuelles, elles se trouvent aux jambes ou au
dernier segment abdominal; tantôt les jambes antérieures sont den-
(1) Gorham, Endomy. recit. p. 31.
(2) Syn. Euworenus, Guérin-Mén. Archiv. entom. I, p. 239..— Enconus,
Gerstaecker, Monogr. Endom. p. 69 ; Gorham, Endom, recit. p. 10.
92 ENDOMYCHIDES.
tées vers l'extrémité, tantôt les antérieures et les moyennes portent
une dent vers le milieu du bord interne.
On ne connait que 6 à 7 espèces, découvertes dans les îles de la
Sonde et à Ceylan.
TRYCHERUS.
GEensr. Wiegm. Arch. f. Naturg. XXII, I, p. 222 (1).
Tête relativement assez large, fortement engagée dans le protho-
rax; mandibules à face externe épaissie seulement à la base, à par-
tie antérieure grêle avec l'extrémité légèrement fendue et la dent du
bord interne rapprochée du sommet; dernier article des palpes maxil-
laires allongé, atténué vers l'extrémité et tronqué; celui des labiaux
en segment de cercle, deux fois au moins aussi large que long, deux
fois plus long que le précédent, mais le débordant peu en largeur;
sous-menton assez long, menton à bord antérieur rétréci, réfléchi, à
face externe subconcave. — Antennes à 3 article un peu moins long
que les deux suivants réunis, à massue très-grêle, composée d'articles
un peu séparés et tronqués, arrondie à l’extrémité.—Prothorax trans-
versal, parfois deux fois aussi large que long, fortement échancré au
bord antérieur avec les angles saillants, moins large que la base des
élytres; écusson semi-cireulaire. — Elytres oblongues-ovalaires, plus
ou moins allongées, peu convexes, à épaules peu saillantes. — Pro-
sternum étroit, lancéolé et dépassant les hanches en arrière, son ex-
trémité reposant sur le mésosternum; celui-ci oblong, notablement
plus long que large, de forme subpentagonale, en partie caché par
l’arceau précédent. — Pattes médiocres, peu robustes, cuisses un peu
renflées dans leur milieu et légèrement comprimées.
Dans ce type les mâles ont ordinairement les jambes antérieures
dilatées, anguleuses vers l'extrémité, parfois aussi les jambes moyen-
nes; chez d'autres, on observe des différences sexuelles dans la mas-
sue des antennes ou aux derniers arceaux de l'abdomen.
Cinq espèces de ce genre sont décrites, toutes appartiennent à la
côte occidentale de l'Afrique, depuis le Sénégal jusqu’à la Guinée.
M. Gorham a décrit une nouvelle espèce, originaire de la première de
ces contrées (2).
EUMORPHUS.
Wener, Observat. entom. p. 31 (3).
Tète au plus médiocre, fortement engagée dans le prothorax. —
(1) Ocenus, Dej. Cat. 2 6d. p. 439. — Bauus, Guérin, Archiv. entom. I,
p. 262. — Tnycuerus, Gerst. Monogr. Endom. p. 79; Gorham, Endom. recitat.
p. 10.
(2) Gorham, Endom. recit. p. 33.
(3) Syn. Eunoreuus, Fabr. Syst. El, IL, p. 12; Olivier, Eutomol. VE, p. 1065;
EUMORPHITES. 93
Mandibules à corps large, en lame comprimée, dilatées seulement en
dehors vers la base, à bord interne assez largement membraneux et
dépourvu de dent, à pointe plus ou moins allongée, toujours brus-
quement arquée en dedans. — Dernier article des palpes maxillaires
linéaire, subcomprimé, tronqué à l'extrémité, et seulement un peu
plus long que le précédent; celui des labiaux en carré transversal,
trois fois aussi large que long, ne dépassant pas le précédent qui est
triangulaire, ni en longueur, ni en largeur; menton fortement rétréci
en avant, bord antérieur réfléchi, surface concave. — Antennes à 3
article aussi long et parfois plus long que les deux suivants réunis, à
massue toujours large, à articles peu serrés. — Prothorax en trapèze
transversal, rétréci de la base vers le sommet, à bord antérieur plus
ou moins profondément échancré avec les angles saillants ; les angles
postérieurs droits et aigus ou bien prolongés et spinuleux; à surface
peu convexe et ordinairement égale; écusson semi-circulaire. — Ely-
tres de forme très-variable, tantôt oblongues-ovalaires, tantôt subcir-
culaires, à convexité très-faible ou médiocre. — Prosternum étroit,
un peu élargi et lancéolé entre les hanches, à pointe plus ou moins
aiguë reposant sur le mésosternum; celui-ci à peu près aussi long
que large, à surface subconcave. — Pattes grôles et longues, cuisses
un peu renflées et comprimées.
Ce genre est extrêmement remarquable par la grandeur et la beauté
des insectes qui le composent. Tous, sauf une espèce, sont ornés de
quatre taches disposées par paires et pius ou moins développées,
d'une nuance claire sur un fond obscur; ce qui contribue encore à
leur donner un aspect tout particulier, c'est l'élargissement du bord
latéral des élytres ; cette expansion lamelliforme et plane commence
aux épaules, gagne rapidement d’étendue jusqu'au milieu de la lon-
gueur des élytres, puis diminue graduellement, ou bien continue à
s’élargir jusqu’à l'angle sutural. A part chez quelques individus mâles,
lorsque le bord marginal est fortement dilaté, la convexité est faible ;
au contraire, celle-ci devient plus forte, lorsque la dilatation latérale
n'a pas lieu et que le bord réfléchi des élytres fait à peine saillie.
Les différences sexuelles, parfois très-apparentes, portent sur divers
orgaues : le prothorax du mâle est plus large, ses angles postérieurs
sont plus saillants, parfois spinuleux ; aux élytres, la dilatation laté-
rale est plus prononcée chez le mâle, et dans certaines espèces, la con-
vexité du disque prend une forme pyramidale. Au point de vue de la
forme des jambes antérieures, les espèces forment deux groupes :
dans l’un, où se trouvent les espèces à élytres très-dilatées, les jambes
sont comme tordues sur leur axe, carénées en dehors, sillonnées en
Gerstaccker, Wiegm. Archiv. f. Naturg. XXI, I, p. 225; Guérin-M. Archiv.
UE I, p. 240 ; Gerstaecker, Monogr. Endom. p. 88; Gorham, Endom, recit.
p. 11,
94 ENDOMYCHIDES.
dedans et munies d’une dent plus ou moins forte vers le milieu du
bord interne; dans l’autre groupe, que constituent les espèces à é6ly-
tres oblongues non dilatées, les jambes, toujours chez le mâle, sont
droites, minces, non sillonnées et armées vers leur milieu d’une pe-
tite dent. Dans les espèces du premier groupe, les jambes moyennes
et postérieures ne sont jamais dentées, mais tantôt comprimées et ci-
liées, tantôt arrondies et arquées; en général, terminées par une
longue épine. Enfin, le dernier segment abdominal est toujours émar-
giné chez le mâle et arrondi chez la femelle.
Entre les divers genres de la Tribu actuelle chez lesquels le proster-
num déborde les hanches en arrière, celui-ci est le seul chez lequel les
mandibules soient allongées, aiguës à leur extrémité et inermes à leur
bord interne. Il est bien vrai que ce caractère est d’une observation
difficile et appréciable seulement par la dissection des organes buc-
caux; en général, cependant, la forme du pronotum, celle des ély-
tres et leur coloration permettront de reconnaitre les diverses espèces
qui composent cette coupe générique; dans quelques cas douteux
seulement, il devient indispensable de se rendre compte de la forme
des mandibules..
Toutes les espèces décrites, au nombre de 28, ont 6té découvertes
dans les îles de la Sonde, quelques-unes dans les îles Philippines, à
Ceylan, dans l'Inde transgangétique. L'ile de Java seule en renferme
plus de la moitié. La patrie de l’une des espèces décrites dans ces
derniers temps, par M. Gorham, est restée inconnue (1).
PEDANUS.
Gersragcker, Wiegm. Arch. f. Naturg. XXMI, I, p. 230 (2).
Labre profondément émarginé à son bord libre, — Mandibules très-
courtes, ovalaires-oblongues, dépourvues de dent à leur bord interne,
et de pointe saillante en avant, terminées brusquement par une ex-
trémité très-obtuse. — Dernier article des palpes maxillaires un peu
plus long.et un peu plus grèle que le précédent, largement tronqué;
celui des labiaux très-large et court, différant peu du 2.— Menton
triangulaire, plan, ses bordsnon réfléchis. — Antennes un peu épais-
sies, à 4 article développé, aussi long et du double plus gros que le 3,
celui-ci à peine aussi long que les deux suivants réunis, — Prothorax,
toute proportion gardée, très-petit, en carré transversal, de moitié
moins large que la base des élytres, à côtés latéraux parallèles, an-
gles antérieurs courts, fortement arrondis, un peu dirigés en dehors.
— Elyties subquadrangulaires oblongues, largement arrondies à l’ex-
trémité, peu convexes et à peine déclives en arrière, à bord marginal
(1) Gorham, Endom, recit. p. 38.
@) Syn. Euwonvuus, Dej. Cat. 2 éd. p. 438; Guérin, Arch, Ent. I, p. 252: —
Pepanus, Gerst. Monog. Endom. p. 127.
EUMORPHITES. 95
à peine réfléchi. — Prosternum étroit, à bords latéraux parallèles,
à extrémité arrondie; mésosternum presque carré, à bord postérieur
émarginé avec les angles un peu saillants. — Pattes assez robustes,
courtes, cuisses subclaviformes, subcomprimées, jambes courtes et
droites, tarses à 2 article un peu élargi.
Le S, dans ce genre, se distingue par ses antennes plus longues,
ses cuisses plus renflées, ses jambes moyennes dentées en dedans,
son dernier segment abdominal émarginé. Les espèces connues, au
nombre de 3 seulement et originaires des grandes îles de l’Archipel
indien, sont de taille moindre que les Euworruus, dont elles possè-
dent néanmoins le système de coloration. Leur caractère différentiel
réside dans la forme des mandibules; ses organes sont très-courts,
cachés par le labre, dépourvus de dent à leur bord interne, et leur
extrémité, au lieu de présenter une pointe plus où moins allongée,
se termine brusquement par la convergence des bords interne et ex-
terne.
ENCYMON.
GERSTAEGRER, Wiegm. Arch. f. Naturg. XXII, I, p. 232 (1).
Mandibules très-larges, plus longues, épaissies en dehors à la base,
à extrémité grèle, effilée, à dent du bord interne rapprochée du
sommet; palpes maxillaires à articles 2, 3, 4 égaux en longueur,
épaissis vers l'extrémité, le dernier largement tronqué; lèvre infé-
rieure à menton dilaté latéralement en pointes obtuses, rétréci, trian-
gulaire en avant, avec ses bords épaissis; dernier article des palpes
maxillaires très-large, troisfois aussi long que le précédent.—Antennes
grèles, 3 article plus long quelles deux suivants réunis, massue large,
raccourcie, dernier article tronqué transversalement, — Prothorax
étroit à la base, élargi en avant dumilieu, avec les angles antérieurs
arrondis et dirigés en. dehors: écusson en triangle obtus. — Elytres
tès-courtes, à peu près circulaires, très-convexes. — Prosternum
fortement rétréci à partir du bord antérieur des hanches, linéaire et
tranchant entre ces dernières, un peu renflé et saïllant en arrière,
profondément enfoncé et reposant sur le mésostérnum; celui-ci plus
long que large, étroit entre les hanches, coupé carrément:en arrière,
subémarginé de chaque côté, triangulairement élargi, puis atténué
en avant, où il présente une facette articulaire pour le prosternum.
— Pattes grêles, cuisses un peu épaissies vers l'extrémité, jambes
minces, les postérieures surtout arquées, tarses médiocrement élargis.
La forme générale du corps rappelle un peu celle des espèces du
genre CoryNomaLus, aussi bien par leur brièveté que par leur con-
vexité; mais le pronotum ressemble davantage à celui du genre PE-
DANUS, “
(1) Gerstaccker, Monogr. Endom. p. 134.
96 ENDOMYCHIDES.
Le Prof. Gerstaecker n’a connu qu'une seule espèce, trouvée à Su-
matra. Le Révérend M. Gorham en a fait connaitre trois autres,
originaires, l'une des iles Arou, une autre des Moluques, la dernière,
de Bornéo.
DIOEDES.
Gensraëcker, Wiegm. Arch. f. Naturg. XXII, I, p. 231 (1).
Mandibules très-larges et robustes, à extrémité tronquée et la dent
du bord interne rapprochée du sommet; dernier article des palpes
maxillaires un peu plus long que le précédent, un peu atténué vers
l'extrémité qui est obliquement tronquée; celui des palpes labiaux
trois fois aussi large qué long, à peu près semblable au précédent
pour la grandeur. — Antennes grêles, 3 article au plus aussi long que
les deux suivants réunis; à massue étroite. — Prothorax à bords la-
téraux droits et convergents en avant, fortement infléchi. — Elytres
sourtes, assez convexes et très-fortement déclives en arrière. — Pro-
sternum étroit, linéaire, en gouttièce dans son milieu, tronqué entre
les hanches antérieures, ne reposant pas sur le mésosternum; celui-ci
plus large que long, tronqué carrément en arrière, droit sur les côtés,
en pentagone par la convergence en avant des bords latéraux. —
Pattes plus ou moins allongées, cuisses légèrement comprimées, tarses
médiocrement élargis.
Parmi les différents genres qui ont le dernier article des palpes la-
biaux distinetement transversal, celui-ci se distingue par la brièveté
et la troncature du prosternum, tandis que chez tous les autres, le
prosternum se prolonge en arrière au-delà des hanches. Il ne ren-
ferme que deux espèces, rapportées de Madagascar.
CYMBACHUS.
Gensragcken, Wiegm. Arch. f. Naturg. XXIUL, I, p. 233 (2).
Mandibules longues et grèles, débordant le labre, arquées en fau-
cille, à pointe effilée, tronquée au bout, à dent du bord interne rap-
prochée de l'extrémité. — Mâchoires à lobe interne plus grêle que
dans les autres genres, très-atténué ; dernier article des palpes maxil-
laires deux fois plus long que le précédent, fortement atténué, pres-
que subulé, l'extrême pointe seulement tronquée.— Lèvre inférieure
à menton court et large, tronqué carrément en avant, anguleusement
dilaté vers la base; languette membraneuse, tronquée en avant, en
triangle renversé avec les angles latéraux très-marqués ; palpes à2
(4) Syn. Arcoseæus, Dej. Cat. 2° 6d. p. 439, — Eumonraus, Klug, Coleop. v.
Madag. p.126. — Divepes, Gerst. Mon. Endom, p. 136; Gorham, Endom. recit.
p. 13.
(2) Gerst. Monog. Endom. p. 140.
7
CORYNOMALITES. 97
article transversal, deux fois aussi large que long, cupuliforme, le 3
plus long que large, ovalaire, tronqué. — Antennes à 3 article plus
court que les deux suivants réunis, seulement de moitié plus long que
4, à massue large et très-grande. — Prothorax large et court, rétréci
en avant, angles antérieurs aigus, peu saillants, dirigés en dedans;
écusson en triangle régulier. — Elytres à peine plus larges que lon-
gues, subcordilormes, très-convexes, très-déclives en arrière. — Pro-
sternum tronqué entre les hanches, la troncature profondément échan-
crée en triangle; mésosternum en pentagone à partie antérieure en
pointe saillante et logée entre les hanches antérieures. — Pattes médio-
cres, cuisses subcomprimées, jambes grêles et droites, tarses étroits.
Quoique les cuisses et les jambes ne soient pas tout-à-fait sem-
blables chez le mâle et chez la femelle, les différences sont à peine
sensibles; chez le premier, les trochanters antérieurs sont brièvement
mucronés, et le premier segment abdominal présente une forte im-
pression triangulaire. On ne connaît qu'une seule espèce, originaire
de l'ile de Java.
GROUPE II. Corynomalites,
_Mèmes caractères que les Eumorphites, sauf les particularités sui-
vantes : Mandibules robustes, longues et larges, triangulairement
dilatées à la base du bord externe, à pointe assez longue et recourbée
en dedans, bord interne muni d’une dent obtuse sous l'extrémité et
d'une lamelle assez large. — Palpes labiaux à 2 article court, en
croissant, 3 presque carré. — Antennes un peu variables, 3 article
moins long que les deux suivants réunis. — Pronotum relativement
peu développé, moins large que les élytres à leur base et de moitié
moins large que ces dernières dans leur plus grande largeur; ses
angles antérieurs peu prononcés, obtus. — Elytres ordinairement
aussi larges que longues, très-convexes et presque semi-globuleuses;
plus rarement un peu ovalaires et moins fortement bombées. — Pro-
sternum étroit, tronqué entre les hanches; mésosternum subpenta-
gonal. — Pattes longues et grêles, dépassant faiblement le contour
extérieur du corps.
Les Corynomalites se reconnaissent aisément par la réunion de ces
deux caractères : la massue des antennes comprimée, foliacée, et leur
forme courte et semi-globuleuse. Les Eumorphites ont les mêmes
antennes, mais, dans aucun de leurs genres, la forme n'est aussi
courte et aussi convexe.
Une autre particularité qui différencie ce groupe du précédent,
s'observe dans la coloration des élytres, Plusieurs types sont ornés de
reflets métalliques brillants; d'autres ont ces organes bordés de nuance
claire soit au pourtour extérieur, soit en même temps le long de la
suture; enfin, quelques espèces sont pourvues de bandes ‘transver-
Coléoptères. Tome XII. 7
98 ENDOMYCHIDES.
sales ou de taches de teinte sombre sur un fond clair. Cette diversité
est en opposition à la constance si remarquable de la coloration ou
de la sculpture dans les divers genres du groupe des Eumorphites,
De plus, cette variation dans la disposition des couleurs ne so re-
marque pas seulement d’une espèce à l’autre, mais encore chez les
divers individus d’un mème type; ce qui donne lieu à de nombreuses
variétés.
Les différences sexuelles, si remarquables. et si tranchées chez les
Eumorphites, sont bien amoindries dans le type actuel, et ne consis-
tent guère que dans la forme des pattes.
En résumé, les Corynomalites semblent constituer un type diffé-
rent, quoique très-rapproché de celui du premier groupe. A ce point
de vue, on peut dire que ce sont les Eumorphites du Nouveau-Monde.
Un seul genre : CORYNOMALUS.
CORYNOMALUS.
Cuzvrozar, Des, Catal. 3 6d. p.643 (1).
Tète fortement engagée dans le prothorax, médiocre, — Labre à
peine émarginé à son bord libre; mandibules robustes, épaisses à
leur base, brusquement aîténuées à partir du milieu, lamelle mem-
braneuse du bord interne assez large, à dent rapprochée du sommet
tronqué; mächoires à lobe interne’ très-allongé, très-grèle.et linéaire,
l'externe large, sa partie membraneuss dilatée et arrondie ; palpes à
4 article de moitié aussi large que le dernier, 2:et3 subégaux en lon-
gueur, 4 de moitié plus long que 3, atténué, presque subulé, l’ex-
trêrne pointe-seulement tronquée; lèvre inférieure à menton court
et large, anguleusement dilaté sur les-côtés à la base, tronqué carré-
ment en avant; languette plus large que longue, échancrée à son
bord libre; palpes à 2 article semi-circulaite, 3 presque carré, trans-
versal, seulement un peu dilaté en dedans. — Antennes variables en
longueur, 3 article loujours plus court que les deux suivants réunis,
à massue oblongue, tronquée à l'extrémité, à articles très-serrés,
comme soudés. — Prothorax petit, en carré transversal, de moitié
moins large que les élytres, à angles antérieurs courts, larges, arron-
dis ou obtus, à surface très-peu convexe et déclive en avant, à bord
postérieur sinueux avec des angles aigus; écusson en triangle curvi-
(1) Syn. Enonvzus, Fabricius, Entom. Syst. Supp. p. 101; Schüuherr, Syn.
Is. JE, p. 328. — Æcivaus, Fabricius, Syst. Eleuth. If, p. 10. — Eumonpaus,
Olivier, Eutom. VI, p. 1006; Hofmansegg., Wied. Zool. Mag. I, 2, p. T4. —
Awvrix, De Castelnau, Hist. Nat. des Col: TE, p.522; Guérin-Mén. Archiv. ontom.
1, p. 264. — Convnomarus, Erichson, Archiv. £ Naturg. XUIT, Ins. Peruan.
p.81; Schomburgk’s, Reis. IL, p. 579; Guérin-Mén. Archiy, entom. I, p. 263;
Gerstaccker, Monog. Endom. p. 143; Gorham, Endom. recis. p. 14.
LYCOPERDINITES. 99
ligne. — Elytres à peine plus longues que larges, subcirculaires où
cordiformes, très-convexes et presque subhémisphériques, rarement
subdéprimées et plus allongées. — Prosternum médiocrement large,
linéaire, tronqué ou subémarginé un peu en avant du bord postérieur
des hanches; mésosternum subpentagonal, aussi large que long, ou
bien plus large et alors obtus en avant, — Pattes grêles, plus où moins
allongées, cuisses comprimées, jambes subélargies vers l'extrémité,
tarses grêles, étroits, 2 article un peu plus long et un peu plus large
que le précédent. Ù
Les mâles, dans la plupart des espèces, se distinguent des femelles
seulement par la conformation des pattes; chez les premiers, les ti-
bias de la première paire sont infléchis en dedans vers l'extrémité :
ils sont subéchancrés à la paire moyenne et arqués en dedans à la
dernière paire. S
Outre un facies général assez caractéristique, les espèces de ce
genre se reconnaissent assez facilement à la forme subquadrangu-
laire du dernier article des paipes labiaux. La coloration est peu uni-
forme, elle varie d'une espèce à l’autre et souvent d’une façon très-
remarquable selon les exemplaires d’une seule et même espèce, va-
riabilité qui a amené des erreurs nombreuses dans la distinction des
espèces.
La Monographie du Prof. Gerstaecker contient la description de 44
espèces. Peu de temps après sa publication, M: Bates a décrit 41
types, dont 7 nouveaux (1), et M. Kirsch (2) en a fait connaître une
dernière, ce qui porte à 22 le nombre des espèces actuellement con-
nues, Toutes sont originaires de l'Amérique méridionale, où seules,
elles représentent le groupe des Eumorphites, et s'étendent depuis la
Colombie jusqu'aux parties septentrionales du Pérou.
GROUPE III. Lycoperdinites,
Tête de forme variable, tantôt allongée et dégagée du prothorax,
tantôt plus large que longue et engagée au-delà du bord postérieur
des yeux. — Antennes grèles et longues ou plus courtes et plus épais-
ses, les huit premiers articles de longueurs relatives très-variables,
la massue formée de trois articles assez lâchement articulés, jamais
comprimée-foliacée comme dans les groupes précédents; les 9 et 10
articles obconiques ou plus larges que longs, jamais triangulairement
prolongés au côté interne. — Pronotum transversal ou subquadran-
gulaire, ordinairement plus étroit que les élytres. — Celles-ci allon-
gées ou oblongues-ovalaires; glabres, comme le reste du corps, dans
la plupart des genres.—Pattes en général grôles et peu allongées.
(1) Bates, Journal of Entomology. I, p. 158.
(2) Kirsch, Berlin. entom. Zeitse. IX, p. 103,
Ron NT LA
e\
100 ENDOMYCHIDES.
Ce groupe est le plus riche en types génériques; il est très-diff-
cile d’en rien dire de général et ses caractères sont plutôt négatifs
que positifs. Ainsi on les distinguera des Eumorphites et des Cory-
nomalites par la structure des antennes, dont la massue n’est jamais
comprimée et subfoliacée comme dans ces deux types. Le groupe sui-
vant, celui des Epipocites, se distingue également du groupe actuel
par la massue des antennes dont les deux premiers articles sont di-
latés et aigus à l’angle interne. La forme oblongue-ovalaire ou allon-
gée différencie les Lycoperdinites des Stenotarsites, où cette forme
est arrondie ou brièvement ovalaire. Quant aux autres groupes de la
Famille, on trouve, pour établir la distinction, des différences orga-
niques plus importantes.
Les espèces sont des insectes de petite ou de moyenne taille; cette
cause, jointe à leur genre de vie, oppose à la découverte des types
des difficultés de plus d’un genre; il est probable que l'avenir nous
réserve de nombreuses acquisitions, et il deviendra possible peut-être
de subdiviser ce groupe, qui paraît formé d’éléments hétérogènes.
Quoi qu’il en soit, le nombre des espèces connues est actuellement
de 75, réparties en 18 genres ; toutes les contrées du globe en ont
quelques représentants, et la seule chose digne d’être mentionnée,
c'est le petit nombre des espèces qu'ont produit jusqu’à ce jour les
contrées de l'Amérique méridionale, tandis qu’elles sont si riches en
espèces des groupes suivants.
Les différences sexuelles, sans être aussi prononcées que chez les
Eumorphites, n’en existent pas moins; sans parler des diverses par-
ties du corps sur lesquelles ces différences peuvent porter, soit pattes
ou anteñnes, soit pronotums ou élytres, il est utile de faire remarquer
que chez les mâles des différents genres, l'abdomen se compose de’six
arceaux en dessous; il y a peu d’exceptions, et, lorsque ce caractère
existe, on peut immédiatement en conclure que la forme n'appar-
tient ni au groupe des Eumorphites, ni à celui des Corynomailites.
Ce caractère distinctif perd sa valeur à l'égard des groupes qui sui-
vent.
En nous aidant du travail du Prof, Gerstaecker, nous avons élaboré
le tableau analytique des nombreux genres de ce groupe :
À. Prosternum ne dépassant pas les hanches en arrière.
B. Hanches séparées par le prosternum.
C. Prosternura assez large, déprimé.
D. Dernier article des palpes labiaux arqué. Acinaces.
D'. — — _ — ovalaire, Perrisia.
C’. Prosternum étroit, caréné; dernier article des palpes
Jabiaux transversal.
E. Antennes à 8 article au moins égal à 7; tarses à 2 ar-
ticle transversal. Indalmus.
LYCOPERDINITES.
E’. Antennes à 8 article moins large que 7; tarses à 2 ar-
ticle oblong.
B’. Hanches antérieures contiguës.
F. Antennes à articles 4-8 oblongs.
G. Pronotum échancré au sommet, angles antérieurs
prolongés.
H. Mandibules à dent interne nulle, — Palpes labiaux à
dernier article transversal. — Languette à lobes
latéraux tronqués.
HW”. Mandibules à dent interne subapicale ; palpes labiaux
à dernier article ovalaire; languette à lobes laté-
raux acuminés.
G’. Pronotum à bord antérieur tronqué.
I. Antennes allongées, filiformes. — Labre profondément
sinué ; palpes labiaux à dernier article transversal.
V’. Antennes assez courtes; labre tronqué ; palpes lablaux
à dernier article ovälaire,
F’. Antennes à articles 4-8 courts, subglobuleux.
K. Antennes à massue formée peu à peu, son premier ar-
ticle étroit.
K’. Antennes à massue brusque, ses articles transversaux.
A’. Prosternum prolongé au-delà des hanches et s’ap-
puyant sur le mésosternum,
L. Crochets dos tarses dentés à la base.
L, — — non dentés à la base.
M. Pronotum subtronqué au sommet,
M’. — échancré en are de cercle au sommet,
N. — Offrant un sillon longitudinal parallèle au
bord latéral,
0. Antennes à 9 article très-renfié, plus gros que chacun
des suivants.
P. Angles postérieurs du pronotum prolongés.
aigus, non prolongés.
0’. Antennes à 9 et 40 articles subégaux.
N. Pronotum dépourvu de sillon longitudinal parallèle
au bord externe.
(. Sillons longitudinaux profonds et atteignant à pou
près le milieu du disque.
Q’. Sillons longitudinaux réduits à des fossettes oblon-
gues.
R. Massue des antennes à dernier article aussi long que
les deux précédents réunis.
R’. Massue des antennes à dernier article moins long que
les deux précédents réunis.
*
P. — _ _
101
Mycella.
Ancylopus.
Dapsa.
Phalantha.
Daulis.
Lycoperdina.
Hylaia.
Aphorista.
Saula.
Rhabduchus.
Danae.
Coniopoda.
Mycelina.
Polymus.
Helivbletus.
TN PR
102 ENDOMYCHIDES.
ACINACES,
Gensragcrern, Monogr. Endomych. p. 1178 (1).
Tête médiocre, un peu plus forte que dans les genres voisins, —
Labre très-légèrement émarginé ; mandibules robustes, convexes en
dehors et dilatées, épaissies vers la base, à pointe courte accompagnée
d’une dent au bord interne, à face inférieure concave; mâchoires à
lobe externe très-long, attenué vers l'extrémité, sa moitié basilaire
cornée, l'autre moitié membraneuse et. pubescente, lobe interne court,
linéaire, corné, obliquement tronqué, cilié en dedans; palpes très-
longs, filiformes, 4 article court, 2 arqué, 3 obconique, 4 subfusiforme,
aciculé, de moitié plus long quele précédent; lèvre inférieure à men-
ton transversal, arrondi en avant, rétréci en arrière, à languette for-
tement cordiforme; palpes à 2 article très-large, arqué, falciforme,
à pointe externe, 3 deux fois aussi long que large à la base, très-aci-
culé, arqué avec la convexité en dedans, la concavité en dehors. —
Antennes mesurant la moitié de la longueur du corps, 4 article ren-
flé à l'extrémité, 3 de moitié plus long que 4; lès suivants oblongs,
diminuant graduellement de longueur; massue étroite, à articles là-
chement unis, le dernier subquadrangulaire, échaneré à son bord
libre. — Prothorax court, assez large, rétréci en avant, tous les an-
gles subaigus, à surface peu convexe, le sillon basilaire effacé, les
latéraux profonds ; écusson semi-elliptique. — Elytres ovalaires, un
peu plus Jongues que larges, assez convexes, atténuées vers l'angle
sutural qui est saillant. — Prosternum plan, rétréci en arrière et tron-
qué entre les hänches; mésosternum court, un peu plus large que
long, subpentagonal, marginé sur les côtés et en avant, impressionné
de chaque côté pour loger Les hanches antérieures. — Pattes courtes,
cuisses un peu reuflées, tibias droits, grêles; tarses subdilatés.
Les espèces de ce genre ressemblent, dans leur forme générale, à
des Coccinelles de taille moyenne ; elles sont originaires des contrées.
équatoriales de l'Amérique du Sud et au nombre de trois. On n'a pas
observé de différences sexuelles. Comme coupe générique, ce type est
parfaitoment caractérisé par la forme des palpes labiaux et des deux
premiers arceaux thoraciques.
PERRISIA.
De Manseuz, Abeille, t. V, p. 113,
Tête courte, fortement engagée dans le prothorax. — Labre court,
transversal, subsinué à son bord libre; mandibules débordaat le
labre; mâchoires visibles en dehors du menton, à palpes assez longs,
(4) Syn. Corvnomazus, Dej. Cat. 3° éd. p. 468.
LYCOPERDINITES. 103
À article petit, 2 allongé, renflé au bout, 3 court, en cône tronqué, 4
en ovale beaucoup plus long} menton transversal, tronqué en avant;
dernier article des palpes labiaux ovalaire. — Antennés assez ro-
bustes, mesurant la moitié du corps, À article arrondi, 2 et 3 obco-
niques, subégaux, 4-8 moniliformes, 9-10 plus larges que longs, di-
latés en dedans, 11 subarrondi. — Pronotum transversal, légèrement
rétréci de la base au sommet, angles antérieurs arrondis, les posté-
rieurs acuminés; Surface un peu convexe sur le disque, ornée d'un
sillon transversal et de sillons longitudinaux, atteignant le tiers de
la longueur; écusson plan, en cercle. —Elytres brièvement ovalaires,
convexes, un peu plus larges que le pronotum, offrant leur plus grande
largeur au tiers antérieur, subatténuées en arrière avec Fangle su-
tural obtus: — Abdomen formé en dessous dé 5 arceaux.— Proster-
num fort saillant entre les hanches antérieures, ne les dépassant pas,
bordé et élargi en arrière, appuyé sur le mésosternum; celui-ci plus
long que large. — Pattes médiocres; cuisses subclaviformes, tibias
élargis en triangle.
Le type de ce genre est un petit insecte, originaire de Bône en Al-
gérie, et communiqué à l’auteur du genre par M. Pervis ; il est ovale-
oblong, convexe, lisse, luisant, noir de poix àvec la tête, les antennes
et les pattes d’un rouge ferrugineux; les parties supérieures sont re-
couvertes de petits poils jaunâtres.
I se distingue des Lycoperpiva par son prosternum saillant entre
les hanches, des Mvcerina par cette mème partie non saillante au-
delà des hanches, par son mésosteraum plus long que large, et par
ses antennes dont les 2 et 3 articles sont subégaux.
INDALMUS,.
GensraEckER, Monogr. Endom. p. 185 (1).
Labre légèrement émarginé; mandibules épaissies à la base, à
. pointe effilée, à dent du bord interne petite, aiguë, rapprochée de la
pointe ; mâchoires à lobe externe allongé, atténué, pubescent, l'in-
terne étroit, cilié à l'extrémité et en dessous muni de trois longues
soies; palpes à dernier article atténué, aciculé, tronqué seulement
à l’extrème pointe; lèvre inférieure à menton subéchancré à sa base,
dilaté latéralement, prolongé en avant au-delà de la languette,
atténué et à pointe mousse; languette membraneuse, très-courte,
échancrée, ses lobes latéraux tronqués obliquement et ciliés, palpes
à dernier article plus large que lung, le précédent très-court. — An-
tennes grêles, plus longues que la moitié du corps, 4 article gros,
(1) Syn. Eunoruvs, Latreille, Gen. Crust. et [ns. IN, p. 72; Olivier, Entomol.
VI, p. 1066; Guérin, Archiv. entom. I, p. 251. — Darsa, Latreille, Règ. Anim.
“éd, V, p.159, — Invaumus, Gorham, Endom. recit, p. 16.
_— Lt .. 4 ” ai EE
a
LA
104 ENDOMYCHIDES.
renflé, 3 presque égal aux deux suivants réunis, massue longue et
grêle, lâche, dernier article transversalement tronqué. — Prothorax
en carré transversal, à surface relevée en coussinet sur le disque, sil-
lons bien marqués. — Ecusson semi-circulaire. — Elytres ovalaires,
leur plus grande largeur située en arrière du milieu. — Prosternum
linéaire, caréné, tronqué au niveau du bord postérieur des hanches
et contigu seulement au mésosternum; celui-ci de forme subpenta-
gonale arrondie. — Pattes assez allongées, cuisses subclaviformes,
jambes grêles, tarses subdilatés, 2 article plus large que long.
On observe ici de légères différences sexuelles : les antennes du
mâle sont plus longues, leur massue plus large; les jambes de la pre-
mière paire, souvent aussi celles de la 2%, sont dentées à leur bord
interne. Voisin pour la forme générale et la coloration des genres Eu-
MORPHUS et PEDANUS, le type actuel s'en distingue par les articles de
la massue lâchement unis, par la forme linéaire et carénée du pro-
sternum qui ne repose pas sur l’arceau suivant, mais lui est seule-
ment contigu.
Quatre espèces sont connues ; deux d’entr’elles sont décrites dans la
Monographie des Endomychides, une troisième, de l'Afrique australe,
a été décrite par l’auteur de cet ouvrage (1); la dernière, originaire
de l'île Timor, est due à M. Gorham (2).
MYCELLA.
Tête oblongue, terminée en avant par un petit museau quadran-
gulaire, obtus. — Epistome tronqué obliquement de chaque côté à son
bord antérieur, anguleux au milieu; labre dilaté, subbilobé, densé-
ment cilié; mandibules longues, falciformes; palpes maxillaires al-
longés, 1 article court, 2 allongé, cylindrique, 3 à peu près aussi long,
obconique, 4 cylindroïde, légèrement atténué au bout et largement
tronqué; lèvre inférieure à menton transversal, tronqué en avant;
palpes latéraux courts, épais, 2 article cupuliforme, 3 fortement trans-
versal et largement tronqué. — Antennes grèles, mesurant la moitié
de la longueur du corps, 4 articie allongé, claviforme, 2 court, obco-
nique, 3 de la longueur du premier, deux fois plus long que 2 et
mesurant à peu près la longueur des deux suivants réunis, 4-8 sub-
égaux en longueur, 8 plus grêle que le précédent, 9-11 formant une
massue jàâche, progressive, son 4 article oblong, triangulaire, le 2
plus court, plus large, le 3 subquadrangulaire, à angles arrondis,
plus court que les deux précédents réunis. — Pronotum en carré trans-
versal, un peu moins large que les élytres, bord antérieur échancré en
are de cercle, bords latéraux presque droits,subconvergents au sommet,
(1) Gerstaecker, Monogr. Endom. Supp. p. 410.
(2) Gorham, Endomyc. recitat. p. 40.
LYCOPERDINITES. 105
fortement marginés; surface peu convexe, ornée d’un sillon basilaire
continu, en s’affaiblissant jusqu'aux angles postérieurs, et de sillons
longitudinaux profonds et atteignant à peu près le milieu de la lon-
gueur totale; écusson semi-ciroulaire. — Elytres ovalaires-oblongues,
glabres comme le reste du corps, submarginées au milieu, angle su-
tural aigu; surface peu convexe, confusément ponctuée. — Proster-
num très-étroit, cariniforme, tronqué entre les hanches; mésosternum
fortement rétréci d'avant en arrière, à bord antérieur creusé d’une
fossette transversale, partagée en deux parties par une carène Jongi-
tudinale, continue sur une partie de la face inférieure du mésoster-
num.— Abdomen à 1 segmont aussi long que les trois suivants réunis,
le 5 ou dernier à bord postérieur échancré dans son milieu, arrondi
de chaque côté, sa surface ornée, vis-à-vis de l’échancrure, d’un
petit tubercule pointu. — Pattes grêles et longues, cuisses renflées et
subarquées à leur bord externe; tibias grèles, les moyens arqués sur
le bord interne, les postérieurs moins; tarses à 1 et 2 articles en
triangles oblongs, subégaux, 3 aussi long que les 2 premiers réunis,
dilaté à sa pointe et terminé par des crochets simples.
Par la structure du prosternum, ce type rappelle le genre INpaz-
mus; en effet, le prosternum, en forme de carène, sépare légèrement
les hanches et ne les dépasse pas en arrière ; néanmoins, il s’en éloi-
gone par un ensemble de caractères important; le huitième article
des antennes est moins dilaté que le précédent, la massue est autre-
ment faite; le prosternum et le mésosternum présentent plusieurs
différences, les tibias sont légèrement couxbés; le deuxième article
des tarses est allongé et non pas transversal à tous les tarses comme
chez les INDALMUS.
L'exemplaire que nous avons eu sous les yeux est probablement une
femelle; c'est un insecte de moyenne taille et propre à l'Australie, il
a été rapporté de Rockhampton (1).
ANCYLOPUS.
CuevroLar, DEJEAN, Cafal. 3e 6d. p. 463 (2).
Tête médiocre, oblongue, assez dégagée du prothorax., — Organes
buccaux semblables à ceux du genre précédent, sauf les particulari-
(1) Mycella lineella. — Oblonga, nitida, piceo-brunnea; elytris vitta longi-
tudinali, utrinque abbreviata, puneto humerali, epipleurisque flavo-brunneis. —
Long, 7 mil.
(2) Syn. Ennomyeaus, Olivier, Entom. VI, p. 1073; Percheron, Genera d.
Insectes, liv. 5, 2, pl. 49. — Euwonraus, Wiedeman, Zool. Mag. If, 4, p. 78. —
AveyLopus, Costa, Faun. du Reg. di Napoli, Endom. p. 14; Gerstaecker, Monogr.
Endom. p. 188; Redtenbacher, Faun. Austr. 2° éd. p.957; Fairmaire, Gen.
Col. Europ. IV, p. 275 ; De Marseul, Abeille, V, p. 68; Gorham, Endom, recit.
p. 16.
..
106 ENDOMYCHIDES.
tés suivantes : mandibules dépourvues de dent à leur bord interne;
menton tronqué carrétnent en avant, laissant la languette à décou-
vert; bord antérieur de celle-ci plus profondément échancré en demi-
ceréle; palpes Tabïaux à 2 article moins raccourci; le dernier des
pälpes maxillaires moins atténué. — Antennes mésurant à péu près
la moitié de la longuëut du corps, 4 article très-renflé, 2 subglobu-
leux, 3 aussi long que les deux suivants réunis, 4-8 ditaintant grü-
duellement de longueur, 9 oblong, obconiqué, 10 transversal, 41
épaissi, ovalaire et obtus, les trois derniers formant une massue lâche
et assez grèle. — Prothorax en carré transversal, un peu plus étroit
que les élytres, à bords latéraux légèrement dilatés et arrondis én
avant du milieu, à surface médiocrement convexe, ornée de sillons
longitudinaux et transverses bien marqués ; écusson plus large que
long, à bord postérieur obtusément arrondi. — Elytres ovalaires-
oblongues, arrondies à l’extrémité, légèrement dilatées au-delà du
milieu. ‘— Prostérnum nul entre les hanches antérieures qui sont
contiguës; mésosternum fortement rétréci d'avant en arrière, à bord
antérieur sinué de chaque côté, Subtuberculeux au milieu. — Pattes
assez longues et grêles, cuisses subfusiformes, arquées en dedans;
tibias droits; tarses peu dilatés.
Ce genre se compose d'insectes de forme élégante, rappelant de
Join la taille, le contour et le système de coloration du Callistes lu-
natus. On observe quelques légères différences sexuelles ; ainsi, d'or-
dinaire, les mâles ont des tibias antérieurs dentés en dedans vers le
milieu de leur longueur. A ce caractère s’en ajoutent d’autres un peu
variables selon les espèces : ainsi, dans la plus répandue, l’Ancylo-
pus melanocephalus, les tibias moyens sont également subdentés, les
cuisses sont notablement plus arquées que chez la femelle; par contre,
celle-ci offre, sur la convexité du pronotum, des sillons qui ne se re-
trouvent pas chez le mâle.
On connaît actuellement 5 espècés, quatre sont indiquées dans la
Monographie du Prof. Gerstaecker, la dernière a été décrite par le
R. Gorham. Trois d'entre elles ont été découvertes sur la côte occi-
dentale du continent africain , une quatrième à l'extrémité australe
de cette partie du monde; la dernière possède une aire de distribu-
tion très-6tendue ; elle a été trouvée en Sicile et au cap de Bonne-
Espérance ; de là elle s’étend aux Indes orientales, à Psy à Java
et jusqu'au Japon.
DAPSA.
Larrrizce, Règn. Anim. 2e 6d, t. V, p. 159 (1).
Tète assez forte, engagée dans le prothorax seulement jusqu'au
(1) Syn. Enromvenus, Germar, Faun. Ins,. Europ. DT, .p 8. — Puyrana et
Daesa, Mulsant, Hist. Nat. Col. Sécurip, p. 23. — Darsa, Zieg. in Dej. Gat.
LYCOPERDINITES. 107
bord postérieur des yeux. — Labre subémarginé; mandibules larges,
presque quadrangulaires, avec une pointe longue, effilée, et au-des-
sous de celle-ci, au bord interne, une petite dent; mâchoires à lobe
interne longuement atténué, cilié sur les deux tiers du bord interne
et muni, en dessous des cils, de trois longues soies; palpes à dernier
article en ovale allongé, tronqué seulement à l'extrême pointe; lèvre
inférieure à menton en carré transversal, deux fois aussi large que
long; languette coriace, très-profondément échancrée et presque à
angle droit à son bord antérieur, ses lobes latéraux membraneux et
aigus; palpes à 2 article cupuliforme, le 3 pyriforme renversé et tron-
qué.— Antennes mesurant en longueur la moitié du corps, 1 article
assez gros, 3 un peu moins long que les deux suivants réunis, la mas-
sue peu marquée, formée de 3 articles peu dilatés, lâchement unis
entre eux, le dernier en ovale court, acuminé. — Prothorax un peu
plus large que long, subdilaté en avant, rétréci vers la base, à surface
assez convexe, ornée de sillons longitudinaux profonds, d'un sillon
transversal peu distinct et très-rapproché de la base, à bord antérieur
subsinueux, à peine échancré; écusson court, semi-circulaire. — Ely-
tres ovalaires-oblongues, bords latéraux convexes-arrondis, extrémité
obtuse, surface régulièrement et médiocrement convexe. — Proster-
num nul entre les hanches qui sont contiguës et très-saillantes ; mé-
sosternum très-étroit, linéaire, subcaréné en avant. — Pattes courtes,
robustes, cuisses épaissies vers l'extrémité, jambes subdilatées, tarses
étroits, 2 et 3 articles plus longs que larges.
Chez le mâle, les jambes antérieures sont armées d’une petite dent
à leur bord interne un peu au-delà du milieu; les jambes moyennes
et les postérieures sont plus longues et plus arquées.
Parmi les coupes génériques chez lesquelles les hanches antérieures
sont contiguës, le genre Dapsa se distingue par les articles 4-8 des
antennes qui sont oblongs, par les angles antérieurs du pronotum qui
sont prolongés, et par le dernier article des palpes labiaux qui est
ovalaire, pyriforme.
Les espèces de ce genre, au nombre de 41, sont très-semblables
entre elles pour la taille, la forme et la couleur; elles vivent dans le
sud de l'Europe et dans les contrées voisines de l'Afrique et de l'Asie.
Aux types décrits dans les Monographies de MM. Gerstaecker et de
Marseu}, il faut ajouter le D. spinicollis Fairmaire, du Maroc, et D.
inornata, Gorham, de Beyrouth.
2% éd, p. 440; Guérin-Mén. Icon. du Règ. An. Texte, p. 316; Redtenbacher,
Faun, Austr, p. 388; Gerstaecker, Monogr. Endomych, p. 196; Fairmaire, Gen.
Col. Europ. IV, p. 215; Marseul, Abeille, V, p.99; Gorham, Eudom. recit.
p. 17.
108 ENDOMYCHIDES,
PHALANTHA.
GERSTAECKER, Monogr. Endom. p. 202.
Tète courte et large, non engagée dans le corselet ; labre très-large,
profondément émarginé ; mandibules très-larges, convexes en dehors,
en lamelles minces, translucides, concaves en dessous, à extrémité
courte, obtuse, avec une petite dent au bord interne près du sommet;
mâchoires à lobes normaux ; palpes à 2 article allongé, grêle, 3 ob-
conique, de moitié moins long, 4 un peu plus allongé, tronqué dans
sa partie la plus large; lèvre inférieure à menton large, court, angu-
leusement dilaté sur les côtés, rétréci en pointe en avant, à languette
coriace, très-dilatée en avant, à lobes latéraux obliquement tronqués;
à palpes à 2 et 3 articles transversaux, le 2 très-court, 3 en segment
de cercle largement tronqué. — Yeux saillants. — Antennes longues
et grèles, filiformes, 1 article épais, très-allongé, au moins aussi long
que les deux suivants réunis, 3 un peu plus long que le suivant, #8
oblongs, 9-10 à peine un peu plus larges que les précédents, 41 très-
grand, dilaté, tronqué à l'extrémité. — Prothorax presque deux fois
aussi large que long, tronqué carrément à la base et au sommet,
bords latéraux anguleusement dilatés en avant du milieu; à sillons
du pronotum presque effacés ; écusson court, semi-circulaire. — Ely-
tres oblongues, dilatées dans leur milieu, fortement atténuées en ar-
rière. — Prosternum nul entre les hanches antérieures qui sont peu
saillantes; mésosternum très-étroit, linéaire. — Pattes assez longues;
cuisses un peu allongées, subclaviformes; tibias étroits, linéaires;
tarses à articles 4 et 2 largement cordiformes.
Le type de ce genre a été découvert en Colombie. C'est un petit
insecte d’un testacé pâle, mesurant au plus 2 1/2 lignes, assez ana-
logue aux Dapsa pour la forme générale. Le mâle se reconnaît à ses
jambes antérieures dentées et à l'abdomen composé de six segments.
Une seconde espèce a été depuis peu décrite par le R. H. S. Gor-
ham (1); elle avait été rapportée des bords de l’Amazone par le cé-
lèbre voyageur H. W. Bates.
DAULIS.
Ertcuson, Beitrag. sur Insektenfaun. von Van Diem. p. 2M (2).
Tête courte et large, dégagée du prothorax. — Labre transversal,
non échancré en avant; mandibules larges, presque cireulaires, à
pointe très-courte, pas de dent au bord interne; mâchoires à lobe
externe arrondi à l'extrémité, densément pubescent; lobe interne
(1) Gorham, Endomyc. recit. p. 43.
(2) Erichson, in Wiegm. Archiv. f. Naturg. VII, 1, p. 242; Gerstaecker,
Monogr. Endom, p. 205; Gorham, Endom. recit. p. 17,
LYCOPERDINITES. 109
faiblement cilié et muni en dessous des cils de deux longues soies :
palpes à 2 et 3 articles subégaux, 4 de moitié plus long, subeylin-
drique, largement tronqué ; lèvre inférieure à menton dilaté trans-
versalement, tronqué en avant; languette fortement échancrée en
avant, lobes latéraux étroits, tronqués, ciliés, palpes à 2 article deux
fois plus large que long, 3 grand, brièvement ovalaire, à pointe tron-
quée et à bord interne cilié. — Antennes moins longues que la moitié
du corps, article 4 épais, 2 également un peu épaissi, à peine moins
long que 3, 4-8 un peu oblongs, 9-11 subdilatés, le dernier ovalaire,
acuminé. — Prothorax petit, deux fois aussi large que long, tronqué
carrément à la base et au sommet, dilaté latéralement en avant du
milieu. — Écusson triangulaire. — Elytres plus larges que le pro-
notum à la base, dilatées jusqu’au milieu de leur longueur, rétrécies
et subtronquées vers l'extrémité, à surface revêtue de petits poils
squammiformes. — Prosternum nul entre les hanches ; mésosternum
linéaire, étroit. — Pattes courtes, cuisses épaisses, jambes grôles,
tarses à 1 article étroit, 2 plus long que large, subdilaté à son extré-
mité.
Les différences sexuelles restent encore douteuses. On ne connaît
qu'une seule espèce, de Van-Diemen; c'est un petit insecte long de
11/4 ligne, d’un testacé pâle et pubescent.
LYCOPERDINA.
LaTReiLLE, Gener. Crust. et Ins. III, p. 73 (1).
Tête médiocre, engagée dans le prothorax. — Labre court, sub-
émarginé; mandibules oblongues, à pointe courte, à dent du bord
interne rapprochée du sommet; mâchoires à lobe externe allongé,
acuminé, cilié; l'interne de moitié plus petit, subobtus à l'extrémité,
cilié et muni de 5 à 6 longues scies raides; palpes à 2 article un peu
plus long que 3, 4 aciculé; lèvre inférieure à menton transversal,
sinué au milieu du bord antérieur, arrondi latéralement; languette
anguleusement échancrée au bord antérieur, avec ses lobes arrondis
et ciliés en dedans; palpes à 2 article cupuliforme, 3 obovale, tron-
quê. — Antennes au moins aussi longues que la moitié du GOrPS,. ro-
bustes, pubescentes, 4 article renflé, arqué, 2-3 subeylindriques, ob-
(1) Syn. Sirpua, Linnée, Syst. Nat. éd. XIII, p. 573, 26. — Tenesnio, Mars-
ham, Entom. Brit. I, p. 478, 11. — Gazentea, Fabricins, Entom. Syst. 4,2,
p. 20, 33. — Ennouycuus, Paykull, Faun. Suec. IL, p. 115, 3; Olivier, Entom,
VL, p.1074, 5 ; Fabricius, Syst. Eleuth. 1, p. 503, 4; Latreille, Règ. Anim. V,
P. 160. — Euwonpuus, Say, Journ. Acad, Sc. nat. of Phil. V, p. 303. — Epr-
Focus; Melsheimer, Cat. of Col. of United States, p. 132 -— Lycopennina et
GoLcra, Mulsant, Hist. nat. des Coléop. Sécurip. p. 47 et 20. — Lycopenpina,
Gyllenhall, Dejean, Guérin-Mén., Redtenbacher, Le Conte, Gerstaecker, Monogr.
Endomyc. p. 208; Fairmaire, Gen. Col. Europ. IV, p. 276; Murseul, Abeille,
V, p. 88; Gorham, Endom, rocit. p. 48.
dd " nd
à.
410 ENDEMYCHIDES.
coniques, 4-8 courts, subtransversaux, 9-11 dilatés en massue peu
distincte, le dernier tronqué au bout. — Prothorax un peu transversal,
dilaté, arrondi en avant, rétréci vers la base; à bord antérieur échan-
cré et bisinué, à surface convexe au milieu, les trois sillons assez
marqués. — Ecusson variable, transversal ou arrondi. — Elytres
ovales, convexes, plus larges à a base que le prothorax, tantôt acu-
minées vers l'extrémité, tantôt plus largement arrondies. — Proster-
num nul entre les hanches; mésosternum en carène étroite, pou sail-
lante, échancrée en arrière pour recevoir une pointe du métasternum,
— Pattes robustes, assez longues, cuisses subelaviformes, jambes sub-
élargies, tarses étroits, 4 article long, 2 plus court.
M. Mulsant a divisé les LyYcoPERDINA en deux genres, que M. Gers-
taecker a rejetés: Sans reconnaître les affinités nombreuses qui exis-
tent entre les deux types sur lequels M. Mulsant a fondé ses deux
divisions, nous croyons cependant qu'il y a des différences suffisantes
pour motiver une distinction plus nette que celle de Îa formation de
deux groupes dans le genre LyCoPERDINA; nous avons en diverses
circonstances reconnu l'utilité du Sous-genre, et dans le cas actuel,
il nous paraît admissible; le Sous-genre a l'avantage de ne pas dé-
truire les affinités que des espèces peuvent avoir entre elles, et néan-
moins il indique qu’elles présentent des différences relativement im-
portantes et souvent communes à plusieurs espèces.
Les LycoPenpina ont des représentants dans les deux Mondes. On
convaît une espèce de l’Amérique boréale. Les autres sont largement
disséminées dans l’Ancien continent, en Europe, en Algérie, au Cap, à
Ceylan, dans la Chine, au Japon, dans la Sibérie; comme on le voit, l’A-
mérique méridionale et l'Australie en sont dépourvues jusqu’à ce jour.
Onze espèces ont été décrites; on peut les ranger dans les deux Sous-
genres suivants :
Sous-GENRE. GOLGIA.
Muxsanr, Hist. natur. des Col. Sécur. p. 11.
Mandibules munies d’une petite dent en dessous de la pointe, —
Antennes à 3 articie de moitié plus long que 2, massue bien distincte,
— Elytres régulièrement ovalaires, largement arrondies en arrière. —
Tibias antérieurs munis d’une dent ou d’une saillie dentiforme vers
le milieu du bord interne.
Cette première division a pour type la L. succincta de Linnée;
parmi les espèces que nous avons sous les yeux, on peut y joindre les L.
ferruginea, mandarinea, dux ; et d’après M. Gerstaecker, la L. pallida.
Sous-GENRE. LYCOPERDINA.
Mandibules dépourvues de dent au bord interne, à extrémité simple.
— Antennes à 2 et 3 articles subégaux en longueur, massue pou dis-
LYCOPERDINITES. 411
tincte. — Elytres rétrécies en arrière, subacuminées, déprimées à la
base et à la suture. — Tibias antérieurs sens dent ni saillie au bord
interne, les postérieurs arqués et pubescents chez le mâle.
Nous n'avons sous les yeux que deux espèces appartenant à cette
subdivision, L, bovistæ et L. validicornis. D'après M. Gerstaecker, la
L, sericea devrait y être ajoutée.
Les caractères sexuels sont différents dans les deux Sous-genres : chez
les Gozcla, les tibias antérieurs du mâle sont armés d’une dent vers
le milieu du bord interne, et les tibias moyens portent une échan-
crure à ce même bord; la femelle du même type a les tibias moyens
simples; mais les antérieurs portent un renflement médian et plus ou
moins pubescent. Chez les Lycopenniva proprement dites, les tibias
antérieurs sont simples dans les deux sexes, seulement chez le mâle,
les tibias postérieurs paraissent plus arqués et pubescents à leur bord
interne.
En outre, les antennes, les mandibules présentent quelques détails
de structure différents dans l’un et l’autre type. Les élytres surtout
sont en quelque sorte caractéristiques ; chez les Gorcra, elles. sont
assez régulièrement ovalaires, largement arrondies à l'extrémité, leur
convexité est uniforme, Dans l’autre type, les élytres présentent leur
plus grande largeur vers le tiers antérieur, de ce point, elles se ré-
trécissent modérément vers la base et plus fortement vers l'extrémité
postérieure, qui est en quelque sorte acuminée. On observe de plus
une forte dépression qui se prolonge le long de la suture jusque vers
la pointe; en même temps, le pronotum est plus rétréci vers, la base,
de sorte que le contour général du corps est bien moins régulier que
chez les Gozra.
HYLATA,
Cnevrozar, Des. Catal. 3° 6d. p. 464 (1).
Tête assez forte, engagée dans le prothorax jusqu’au bord postérieur
des yeux. — Labre court, émarginé; mandibules grandes, très-larges,
coudées et terminées par. une longue pointe aiguë, munies vers la
base d’une petite dent pointue; mâchoires à lobe externe un peu plus
long que large, arrondi au bout, l'interne de moitié plus court, grêle,
obliquement tronqué ; palpes dépassant longuement les ‘lobes, à der-
nier article long, aciculé ; lèvre inférieure à menton quadrangulaire,
tronqué en avant, les angles latéraux légèrement saillants, à palpes à 2
article court, cupuliforme, 3 épais, subeylindrique, un peu plus long
que large, tronqué au bout. — Antennes robustes, 4 article allongé,
(1) Syn. Lycorenvins, Dahl. Coleop. Verz. p. 80; Gerrar, Faun. Insec.
Europ. XXI, pl. 18. — Cenamis, Gerstaecker, Monogr. Endomyc. p. 220 ; Fair-
maire, Gen. Coleopt. Eurüp. IV, p. 276.— HyLais, Redtenbacher, Faun. Austr.
2° éd, p, 960; Do Marseul, Abeille, V, p. 116; Gorham, Endomyc. recit. p. 18.
Be.
142 ENDOMYCHIDES.
épaissi, 2 et 3 subégaux, obconiques, 4-8 moniliformes, 9-11 dilatés,
formant une massue bien distincte, lâche, 9 en carré un peu plus
large que long, 40 de même forme, plus court, 41 arrondi, subtron-
qué au bout. — Pronotum subquadrangulaire, transversal, légère-
ment rétréci vers la base et aussi large que les élytres, bords Jatéraux
finement en scie, subdilatés en avant; surface convexe sur le disque,
ornée à la base d’un sillon transversal, terminé de chaque côté dans
une profonde strie longitudinale occupant au moins le tiers de la lon-
gueur; écusson semi-circulaire. — Elytres oblongues, offrant leur
plus grande largeur au tiers antérieur, rétrécies et subacuminées en
arrière, pubescentes comme les autres parties du corps. — Proster-
num indistinct, hanches antérieures contiguës; mésosternum étroit,
‘en carène mince et tranchante, échancré à sa base pour recevoir le
métasternum. — Pattes médiocres, cuisses un peu renflées vers l'extré-
mité ; tibias simples; tarses à À article un peu plus long que le suivant.
Ce genre a été créé par M. Chevrolat pour un petit insecte, décrit
primitivement par Dahl, et retrouvé dans la forêt de Fontainebleau.
Comme type générique, il se rapproche, par sa forme générale, des
Lrugsres, des LycoPernina, des Dapsa; il se distingue néanmoins de
ces trois genres par la forme étroite et carénée du mésosternum; en
outre, il s'éloigne des Leresres par les premiers articles de ses tarses
qui sont bilobés; des LycoperDiNA par la massue des antennes brus-
quement formée, entin des Dapsa par la forme des élytres qui sont
rétrécies et subacuminées en arrière.
A l'espèce de Dahl, qui se trouve en Styrie et en France, il faut
en ajouter une seconde, découverte à Batoum, en Turquie d'Asie.
APHORISTA.
Gonuam, Endomyc. recit. p. 41 (1).
Téète médiocre, fortement engagée dans le prothorax. — Labre
court, émarginé à son bord libre; mandibules assez grandes, oblon-
gues, arquées à l'extrémité, larges à la base au côté externe, subcon-
caves eh dessous; palpes maxillaires à 2 et 3 articles obconiques, sub-
égaux, le dernier conique, atténué vers l'extrémité, faiblement tron-
qué ; lèvre inférieure à menton transversal, subhexagonal; languette
large, subémarginée; palpes à dernier article subquadrangulaire,
largement tronqué. — Antennes grèles, longues, mesurant un peu
plus de la moitié de la longueur du corps, 1 article oblong, subépaissi,
2 obeonique, 3 très-long, aussi long que les deux suivants réunis, @t
plus long que les deux premiers, 4-8 suhégaux, chconiques, les trois
(1) Syn. Erwocus, Le Conte, Proc. of the Ac. Nat. Sc. of Phil. VI, p. 908.
— Mycenma, Gerstaecker, Monogr. Endom. p. 239; Horn, Trans. Aw, Ent. Soc,
1870, p. 96,
LYCOPERDINITES. 413
derniers formant une massue distincte, lâche, 9 et 40 triangulaires,
égaux, 11 semi-ovalaire, obliquement tronqué. — Pronotum forte-
ment transversal, un peu moins large que les élytres, bord antérieur
profondément échancré en arc de cercle, les latéraux légèrement ré-
trécis de la base au sommet, surface relevée sur les côtés latéraux,
ornée de sillons profonds, un transversal basilaire, deux longitudi-
naux, prolongés au-delà du milieu; écusson semi-cireulaire. — Ely-
tres ovalaires-oblongues, peu convexes, marginées, arrondies au bout.
— Prosternum très-étroit, dépassant à peine les hanches, subéchan-
cré à la base; mésosternum oblong, caréné Jongitudinalement dans :
son milieu, l'extrémité de la carène reçue dans l’échancrure du pro-
sternum.— Abdomen formé en dessous de 5 arceaux, le 4 aussi long
sur la ligne médiane que les trois suivants réunis. — Pattes assez ro-
bustes, cuisses claviformes, tibias subarqués; tarses à 4 et 2 articles
subbilobés, le 3 terminé par des crochets subdentés à la base.
Ce type remarquable présente des affinités assez intimes avec les
genres MyceriNaA et surtout Eprpocus; néanmoins, il s'éloigne de l’un
et de l’autre par ses antennes et plus encore par la structure des ero-
chets des tarses qui sont distinctement dentés à la base. Les trois es-
pèces rapportées à ce genre par M. Gorham sont toutes trois origi-
naires de la Californie; ce sont de beaux insectes de taille moyenne
et d’un facies particulier.
SAULA.
GERSTAECKER, Monogr. d. Endomyc. p. 223 (1).
Tête petite, engagée dans le prothorax un peu au-delà du bord
postérieur des yeux. — Labre assez large, à peine émarginé à son
bord libre; mandibules presque quadrangulaires, à pointe bidentée,
à bord interne largement membraneux; mäâchoires à lobe externe
très-court, large, cilié et recouvrant en partie le lobe interne; celui-ci
grêle, linéaire, acuminé au bout, cilié au bord interne; palpes grêles,
dernier article de moitié plus long que 2, et du double de 3, acuminé
au bout et tronqué; lèvre inférieure à menton court, large, tronqué
en avant et en arrière, dilaté anguleux sur les côtés; languette plus
allongée que le menton, large et cordiforme, faiblement émarginée
à son bord libre et ciliée; palpes à 2 et 3 articles allongés, le dernier
également tronqué. — Antennes longues et grêles, 2 article subglo-
buleux, 3 allougé, 4-8 subégaux, massue très-lâche, articles 9 et 40
subtriangulaires, 11 ovalaire, aussi long que les deux précédents réu-
nis et à peine plus large. — Pronotum peu développé, de moitié
moins large que les élytres, en carré transversal, les bords antérieur
et postérieur presque parallèles, angles postérieurs aigus, surface peu
{1) Gorham, Endom, recit. p. 19.
Coléoptères. ‘Tome XII. ù)
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414 ENDOMYCHIDES.
convexe, ornée d’un sillon basilaire et de chaque côté d'une fossette
longitudinale peu marquée; écusson triangulaire, un peu plus large
que long. — Elytres ovalaires, peu convexes, pubescentes comme le
reste du corps, non marginées, largement arrondies en arrière, —
Prosternum assez large, prolongé au-delà des hanches en une saillie
arrondie et logée dans une excavation du mésosternum; celui-ci sub-
quadrangulaire, de moitié plus long'que large. — Pattes courtes,
cuisses subcomprimées, légèrement dilatées vers le bout; tibias sim-
ples ; tarses dilatés, à 4 et 2 articles largement cordiformes.
Dans le groupe actuel, ce genre se distingue par son prosternum
prolongé au-delà des hanches, par ses tarses dilatés, ses élytres non
marginées et le subparallélisme dés bords antérieurs et postérieurs
du pronotum.
li no renferme que deux espèces originaires de Ceylan.
RHABDUCHUS.
Gonuaw, Entom. Month. Mag. IX, p. 257.
Premier article de la massue antennaire épaissi et denté à son côté
interne, beaucoup plus large que chacun des suivants. — Dernier
article des palpes fusiforme. — Prosternum atténué en arrière, dé-
passant les hanches, concave dans son milieu, arrondi au sommet. —
Mésosternum subquadrangulaire oblong. — Pronotum à bords laté-
raux marginés comme dans le genre STENOTARSUS, marqué d’une ligne
transversale à sa base, ses angles postérieurs prolongés. — Pattes lon-
gues, tarses grêles, les postérieurs allongés. — Corps oblong.
M. Gorbam, qui a tracé la diagnose précédente, ajoute que ce type
rappelle par la structure de ses antennes le genre Danar; il a aussi
des affinités avec les Mycerina et les SrenorArsus. Cependant l'en-
semble de ses caractères, c'est-à-dire la structure bizarre des an-
tennes, la forme du pronotum, la gracilité et la longueur de ses pattes,
en font un type bien distinct. L'exemplairé étant unique, il n'a pas
été possible d'étudier les organes buccaux. C’est un insecte d’un
testacé jaunûtre, légèrement pubescent, subponctué, avec les antennes
noires, la tête, le prothorax et les pieds nuancés de brun.
Il à été rapporté du Japon par M. Lewis.
DANAË.
Reicue, Voyage en Abyssinie, par Fenner et GALIMER, t. II (1).
Tète petite, engagée dans le prothorax jusqu'au bord postérieur
(4) Syn. OËbranrunus, Gerstaecker, Monogr. Endom. p. 344; Gorham, Eu-
dom. rucit, p. 19.
«
.
LYCOPERDINITES. 115
des yeux. — Labre à peine sinué en avant; mandibules étroites, à
pointe longue, grêle, bifide, à bord interne étroitement membraneux
et denté; mâchoires à pièce cardinale et la moitié de la pièce basi-
laire cornée, l'autre moitié de celle-ci coriacée et recouverte d’un
duvet velouté; lobe externe long, rétréci vers le sommet et arrondi,
peu cilié; lobe interne plus court, terminé par un crochet arqué, ci-
lié intérieurement; palpes à 2 article ailongé, grêle, 3 aussi large que
long, 4 allongé, atténué vers l'extrémité; lèvre inférieure à menton
quadrangulaire, transversal, élargi en arrière, brièvement tronqué
de chaque côté à la base; languette coriacée, courte, largement cor-
diforme, subémarginée en avant et ciliée; palpes à 2 article grêle, 3
allongé, aciculé. — Antennes mesurant à peu près la moitié de la lon-
guour du corps, À article ovalaire, 2 globuleux, 3 à peine oblong,
4-8 moniliformes, à massue robuste et lâche, 9 article très-gros, aussi
long que les deux suivants réunis, en triangle à angles arrondis, 40
fortement transversal, denté du côté interne, 41 ovalaire, obtus, —
Pronotum subquadrangulaire, presque deux fois aussi large que long,
légèrement rétréci vers la base et presque aussi large que les élytres,
bord antérieur échaneré, fortement sinué de chaque côté, derrière
les yeux, bords latéraux subarrondis et rétrécis au sommet; angles
postérieurs aigus; surface peu convexe, ornée à la base d’un fin sil-
lon transversal terminé de chaque côté dans une fossette oblique, non
prolongée en sillon; en outre, le long des bords latéraux et courant
parallèlement une fine strie terminée aux angles antérieurs; écusson
en triangle curviligne, plus large que long. — Elytres oblongues-ova-
laires, à côtes subparallèles, largement arrondies en arrière ; surface
peu convexe, ponctuée et pubescente comme le reste du corps. —
Prosternum étroit, convexe entre les hanches, élargi en avant et creusé
en cupule, prolongé au-delà des hanches en une extrémité arrondie
ét reçue dans le mésosternum ; celui-ci subquadrangulaire, presque
deux fois aussi long que large. — Abdomen à premier arceau aussi
long que les trois suivants réunis. — Pattes courtes, cuisses subdila-
tées au milieu, tibias faiblement dilatés au bout; larsos grêles, à 4 et
2 articles allongés. Ÿ
et
La conformation bizarre des antennes n'est pas spéciale au mâle,
comme cela a lieu dans les genres Paymapona et Trocmoïneus; elle
est identique dans les deux sexes; ceux-ci se distinguent par la con-
formation des aïceaux inférieurs de l'abdomen ; chez la femelle, le
cinquième arceau est petit, arrondi ; il est.plus. large chez le mâle,
tonqué en arrière et suivi d’un sixième arcéau arfondi et rudimen-
taire.
Ce sont de petits insectes de 3 millimètres de longueur, de forme
linéaire, pubescents et d’un fauve jaunâtre avec les antennes, tout
Où partie, d'un brun de poix. Trois espèces seulement sont connues,
elles habitent l'Afrique; la première, décrite par M. L. Reiche, a été
er NES
116 ENDOMYCHIDES.
rapportée de l’Abyssinie, les deux autres, dont la connaissance est
due au Prof. Gerstaecker, habitent, l’une, le Sénégal, l’autre les en-
virons de Port-Natal.
Lorsque Sehaum a rédigé les Comptes-Rendus des Progrès de
l'Entomologie pendant l'année 4850, il a parfaitement admis, avec
M. Reiche, que le genre DANAE devait se placer à côté des Lycoper-
DiNA ; cependant, dans la suite de son travail, il a placé, par mégarde,
le genre DANAE dans la Famille des Erotyliens. Cette méprise à été
cause que le Prof. Gerstaecker n’a pas connu le genre de J’Entomolo-
giste de Paris, et a créé le nom d'OEnrarterus qui s'applique, ainsi
que le Professeur de Berlin l’a reconnu, au mème type. Les choses
sont ainsi rétablies dans l'ordre réel.
CONIOPODA.
Gonuam, Entom. Mont. Mag. IX, p. 205.
Tète petite, engagée dans le prothorax au-delà du bord postérieur
des yeux. — Labre transversal, subarrondi en avant; mandibules
courtes, larges, débordant le labre sur les côtés, très-convexes en de-
hors; dernier article des palpes maxillaires un peu plus long que 2
et fortement atténué au bout. — Antennes grêles, mesurant au moins
la moitié de la longueur du corps, 1 article épaissi, 2 obconique, 3
plus grèle, un peu plus long, 4-8 submoniliformes, les trois derniers
formant une massue bien distincte, lâche, obtusément terminée. —
Pronotum presque deux fois aussi large que long, un peu moins large
que les élytres, bord antérieur émarginé en arc de cercle, les latéraux
dilatés arrondis en avant, fortement rétrécis au sommet, angles pos-
térieurs aigus; surface peu convexe, ornée le long des côtés d'un sil-
lon atteignant les angles antérieurs, et à la base d’un sillon étroit,
terminé de chaque côté dans une strie profonde, de forme sigmoïle;
écusson au moins deux fois plus large que long, bord postérieur suh-
arrondi. — Elytres oblongues-ovalaires, assez convexes, subatténuées
en arrière, ponétuées et pubescentes, comme le reste du corps. —Pro-
sternum séparant les hanches, convexe dans sa longueur, les dépas-
sant en arrière par une extrémité arrondie, reçue dans le mésoster-
num ; celui-ci subquadrangulaire, marginé, son bord antérieur coupé
obliquement de’chaque côté et creusé au milieu. — Abdomen formé
en dessous de 5 arceaux, le 1 aussi long que les trois suivants réunis.
—— Pattes médiocres, cuisses un peu dilatées au milieu, tibias sim-
ples; tarses à 4‘article un peu plus long que le suivant, 2 un peu
plus large, subbilobé, 3 terminé par des crochets simples et très-
grêles.
Ce type se distingue des Lycopsnpina par la massue des antennes
bien distincte, par la présence du prosternum entre les hanches et
LYCOPERDINITES. 417
par sa pubescence; en outre, le pronotum présente une sculpture
différente, les bords latéraux sont accompagnés d’une rainure subpa-
rallèle, et les sillons longitudinaux de la base, au lieu d'être droits,
affectent une forme sigmoïde. Comme le genre précédent, il ne ren-
ferme qu'une seule espèce, originaire du Japon.
MYCETINA.
Muzsanr, Hist. nat. Col. Sécurip. p. 15 (1).
Tète médiocre, ordinairement engagée dans le prothorax au-delà
du bord postérieur des yeux, prolongée en un petit museau obtus,
rétréci à sa base. — Labre assez grand, subémarginé à son bord libre
ou bien tronqué ; mandibules débordant le labre sur les côtés, à pointe
bifide ou bidentée; mâchoires à lobe externe large, allongé, atténué
au bout et barbu ; l’interne étroit, deux fois plus court au moins que
l'externe, garni en dedans d’une brosse terminée par deux fortes ét
longues soies ét commençant par une seule; palpes plus courts que
le lobe externe, 1 article court, 2 oblong, obconique, 3 transversal,
4 de la longueur de 2, subuliforme ; lèvre inférieure à menton trans-
versal, rétréci à la base, dilaté-arrondi sur les côtés, subémarginé en
avant; languette profondément échancrée ; palpes à dernier article
plus ou moins long, toujours largement tronqué. — Antennes mé-
diocrement robustes, mesurant environ la moitié de la longueur du
corps, 1 article allongé, renflé, 2 très-court, 3 de la longueur du pre-
mier, les suivants décroissant graduellement de longueur ; les trois
derniers renflés et formant une massue plus ou moins distincte, à
parties étroitement serrées, tantôt lâchement unies. — Pronotum for-
tement transversal, un peu moins large que les élytres, bord anté-
rieur échancré en arc de cercle avec ses angles assez saillants, bords
latéraux flexueux avec les angles aigus ; surface médiocrement con-
vexe sur le disque, ornée d'un sillon transversal à la base et de deux
sillons longitudinaux, assez courts, à l'extrémité du premier; écusson
plus large que long, arrondi en arrière et sur les côtés. — Elytres
oblongues-ovalaires, assez convexes, offrant leur plus grande largeur
au milieu ou au tiers antérieur, étroitement marginées, arrondies en
arrière. — Prosternum variable, tantôt convexe entre les hanches,
les dépassant en arrière et reposant sur le mésosternum; tantôt plus
(1) Syn. Orarnum, Gmel. Linn. Syst. Nat? — Tenrprio, Panzer. — GarE-
RUCA, Fabricius, Panzer, de Castelnau, — Curysomera, Fabricius, Shaller. —
Evvomyenus, Paykull, Panzer, Fabricius, Latreille, Olivier. — LycoPerDINa,
Schünberr, Gyllenhall, Redtenbacher, Germar, Melsheimer, — Mycerina, Red-
tabencher, Faua. Austr. 2 éd. p. 939; Gerstaecker, Monogr. Endom. p. 226;
Fairmaire, Gen. Col. Europ. IV, p. 277; De Marseul, Abeille, V, p. 82; Gorham,
Eadom. recit. p, 19.
«0 ,,
118 ENDOMYCHIDES.
étroit, moins élevé que les hanches et à peine prolongé au-delà; m6-
sosternum tantôt dilaté en arrière, rétréci en avant, tantôt subqua-
drangulaire. — Abdomen formé de 5 arceaux en dessous. — Pattes
assez robustes, cuisses légèrement renflées au-delà du milieu, tibias
subdilatés au bout; tarses à 4 article un peu plus long que 2, l’un et
l’autre égaux en largeur, subbilobés.
Les différences sexuelles ne s’observent pas dans toutes les espèces;
elles consistent dans un élargissement en forme de dent aux tibias
antérieurs chez le mâle et dans une échancrure aux postérieurs.
Ainsi que le remarque le Prof, Gerstaecker, le genre Mxcerina, tel
qu'il est actuellement constitué, est peu homogène, tant sous le rap-
port du facies que par les détails de l’organisation, et notamment
des antennes et des deux premiers arceaux thoraciques. En effet,
M. Gorham en à déjà génériquement séparé la Mycetina lœta Gerst.,
que M. J. Le Conte avait inscrite dans le genre Eprpocus.
Outre cette espèce, la Monographie des Endomychides contient la
description de six types ; le Catalogue de M. Gorham en renseigne 12.
L’aire de distribution de ce petit nombre d'espèces est très-6tendue;
on connaît une espèce en Europe, une autre en Asie-Mineure, deux
aux Indes orientales, à Ceylan et à Penang; le mème nombre au Ja-
pon, une en Sibérie, le reste, c'est-à-dire cinq espèces, font partie de
la Faune de l'Amérique du Nord.
POLYMUS.
MuLsanT, Hist. nat. des Coléop. Sécurip. p. 10 (1).
Tête enfoncée dans le prothorax jusqu'aux yeux. — Labre court,
plus large que l’épistome; palpes maxillaires grèles, à 3 article plus
court que 2, 4 atténué et tronqué au bout; menton transversalement
quadrangulaire; palpes labiaux à dernier article court, subeylindri-
que, tronqué. — Antennes à 4 article épais, renflé, 2-8 étroits, un
peu épaissis au bout, 2 et 4 subégaux, 3 un peu plus long, les autres
diminuant peu à peu de longueur; massue de trois articles plus larges
que les précédents, peu serrés, comprimés, À et 2 obconiques, de
même longueur, 3 ovalaire, presque aussi long que les deux précé-
dents réunis. — Proñotum plus large que long, assez convexe, bords .
latéraux rabattus, arrondis en avant, rétrécis en arrière, bord anté-
rieur largement échancré avec les angles peu saillants, angles posté-
rieurs aigus; surface convexe sur le disque, ornée d’un sillon trans-
versal terminé de chaque côté dans un enfoncement. — Elytres plus
larges que le pronotum, pubescentes comme le reste du corps, étroi-
tement rebordées, ovalaires, convexes, élevées en bosse à l'épaule, ob-
#
(1) Pocvwus, Gerstaecker, Monogr. Endomych. p. 351 ; De Marseul, Abeille,
V, p. 111; Gorham, Endomyec, recit. p. 19.
LYCOPERDINITES. 419
tuses à l'extrémité. — Prosternum élevé entre les hanches, se pro-
longeant au-delà en pointe arrondie reçue dans une échancrure du
mésosternum; celui-ci en carré long, plan, rebordé latéralement, coupé
droit à la base, échancré avec les angles arrondis en devant; méta-
sternum rebordé en, devant, entaillé de chaque côté pour recevoir les
hanches, large et long, tronqué postérieurement, — Ahdomen formé
ex dessous de 5 arceaux. — Pattes assez allongées, grêles; hanches
antérieures et moyennes globuleusés, assez rapprochées; les posté-
rieures en virgule, canaliculées, distantes entre elles; cuisses longues,
un peu épaissies vers le bout; tibias grêles, courts; tarses à 41et 2
articles bilobés, garnis de poils épais, 3 petit, caché entre les lobes
du 2, 4 étroit, allongé, muni de deux petits crochets.
Le genre actuel a 616 créé par M. Mulsant pour un petit insecte
trouvé en France, aux environs de Loudun, et actuellement dans la
collection de M. Chevrolat. Jusque maintenant, l'espèce n’a pas été
retrouvée et l’exemplaire de M. Chevrolat reste unique. M. Gerstaecker,
dans sa Monographie, a reproduit la description tracée par M. Mul-
sant, et l’a accompagnée de quelques réflexions. Dans son travail sur
les Endomychides d'Europe, M. De Marseul a pu étudier de nouveau
cetinsecte, et sa description est plus détaillée, c'est celle que nous avons
reproduite; malheureusement il n’a pas été possible d'étudier les or-
ganes buccaux d'une manière complète, on ignore si la languette est
ou n’est pas échancrée à son bord libre, quoiqu'il y ait toute pré-
somplion de croire qu’elle ressemble à celle des HyLata, SAULA, etc.
D'après M. Marseul, le Porymus se rapproche des Dapsa par la
forme générale, par la structure des paites, des antennes, par une
pubescence analogue; il s'en éloigne par son prosternum, qui est
moins étroit, qui est visible entre les hanches, et les dépasse pour aller
s’enfoncer dans une concavité du mésosternum ; en outre, celui-ci est
en carré long, et il n’y a pas de sillons longitudinaux au pronotum.
Les mêmes caractèrés le séparent des HyLaïA.
D'après le Prof. Gerstaecker, les analogies du genre Porymus se-
raient très-intimes avec les MyceriNA et les STENOTARSUS, néanmoins,
la massue des antennes le distingue du premier de ces types; la forme
et la sculpture du pronotum l'éloigne du second.
Ainsi que nous l'avons fait, M. Gorham place ce genre dans le voi-
sinage des HyLara et des SAULA.
HELIOBLETUS.
Gonnan, Endomyc. recitat. p. M.
Tète médiocre, assez engagée dans le prothorax. — Labre subar-
rondi à son bord libre; dernier article des palpes maxillaires ovalaire,
allénué vers l'extrémité et subuigu. — Antennes robustes, mesurant
LÉ omis 6 de DS OS SE = ss - r“
: …
420 ENDOMYCHIDRS.
la moitié de la longueur du corps, 4 article épais, 2 court, 3 obconi-
que, à peine de moitié plus long que le précédent, les suivants sub-
moniliformes, les trois derniers épaissis, formant une massue lâche,
dont le 4 oblong, triangulaire, le 2 de même forme, transversal, le
3 plus gros et en triangle, à angles arrondis. — Pronotum en carré
transversal, un peu plus étroit que les élytres, à bords latéraux sub-
dilatés et arrondis en avant, à surface peu eonvexe, marquée à la
base d’un sillon transversal, linéaire, terminé de chaque côté dans
une impression longitudinale très-courte; écusson plus large que long, *
en triangle arrondi latéralement et aigu en arrière, — Elytres oblon-
gues-ovalaires, pubescentes, présentant leur plus grande largeur au
tiers antérieur, atténuées en arrière et arrondies. — Prosternum étroit,
à côtes subparallèles; mésosternum également étroit, un peu dilaté
en arrière des hanches. — Pattes assez robustes, cuisses subcompri-
mées, tibias grêles, les unes et les autres subflexueux, arqués; tarses
courts.
Ce type, d'après l’auteur du genre, représente, dans les contrées tro-
picales, les espèces du genre Dapsa. I1s’en distingue au premier coup-
d’œil par la présence du prosternum, qui, quoique très-étroit, sépare
les hanches antérieures l’une de l’autre. En outre, les antennes sont
plus courtes et plus robustes, la longueur du 3 article, comparée à
celle du second, est beaucoup moindre que dans le genre Dapsa.
En comparant le type du genre HezioBLerus, que M. Gorham a eu
l'extrême obligeance de nous communiquer, nous lui trouvons éga-
ment la plus intime affinité avec le genre Saura qui habite à peu
près à la même latitude ; le prosternum, la forme générale, le fucies,
la sculpture du pronotum, sont les mêmes dans les deux types; la
plus grande différence réside dans le bord antérieur du pronotum qui
est presque droit dans les SaurA, et manifestement échancré dans le
genre actuel.
Une seule espèce est connue, elle appartient à l’île de Bornéo.
Groupz IV. Epipocites.
Tête médiocre, profondément engagée et embrassée par les angles
saillants du pronotum. — Antennes grêles ou robustes, médiocrement
longues, à massue insensiblement formée, ses deux premiers articles
distinctement dilatés en dedans et anguleux aigus. — Pronotum trans-
versal, un peu moins large que les élytres, à côtés latéraux tantôt
réfléchis, tantôt abaissés; surface régulièrement convexe, ornée de
sillons longitudinaux, atteignant à peu près le milieu du disque, le
sillon transversal de la base effacé. — Elytres allongées ou ovalaires-
oblongues, médiocrement convexes, glabres ou pubescentes. — Pro-
sternum toujours apparent, médiocrement large, subdilaté en arrière
ÉPIPOCITES, 421
et arrondi. — Abdomen formé en dessous de 5 arceaux chez la fe-
melle et de six chez le mâle. — Pattes normales.
Ce groupe est peu homogène, quoiqu'il ne renferme que trois gen-
res : le facies diffère, dans l’un, la forme est allongée-ovalaire et les
parties supérieures sont glabres et brillantes; dans les deux autres
types, la forme est plus courte, les téguments sont plus ternes et re-
couverts d’une pubescence plus ou moins serrée. Quoi qu’il en soit,
ces genres ont un caractère commun et assez remarquable ; il réside
dans la forme de la massue dont les deux premiers articles, ou au
moius le second, est fortement prolongé à son côté interne terminé
par une pointe aiguë.
Ces trois genres sont relativement assez riches en espèces : 43 Epr-
rocus, 21 Anipryrus et 19 Eporrerus. Toutes ces espèces habitent
le Nouveau-Monde, le plus grand nombre les contrées chaudes de
l'Amérique méridionale, quelques-unes l'Amérique centrale, deux ou
trois seulement les Etats du Sud des Etats-Unis.
La distinction de ces genres, notamment pour les deux derniers,
n’est pas facile.
A. Antennes à 3 article très-allongé, côtés du pronotum ré-
fléchis. Epipocus.
A’. Antennes à 3 article oblong, côtés du pronotum abaissés.
B. Mandibules à extrémité simple; lobe externe des mà-
choires corné à la base. Anidrytus.
B’, Mandibules à pointe fissile; lobe externe des mâchoires
membraneux en entier. Epopterus.
EPIPOCUS.
CuevroLaT, Desean, Catal. 3° éd. p. 463 (1).
Tête plus ou moins forte et engagée dans le prothorax. — Labre
profondément émarginé; mandibules falciformes, épaisses en dehors,
larges à la base, très-aiguës à la pointe, dentées en dedans ; mâchoires
à lobe interne de moitié moins long que l’externe, plus ou moins ci-
lié; palpes courts, épais, le dernier article fusiforme, à pelne tron-
qué au bout; lèvre inférieure à menton dilaté anguleusement sur les
côtés, à languette échancrée ; palpes à dernier article presque deux
fois aussi large que long, tronqué. — Antennes assez grêles, mesu-
rant à peu près la moitié de la longueur du corps, 1 article épaissi,
2 obconique, 3 aussi long que les deux premiers ou que les deux sui-
(1) Syn. Ennowyenus, Chevrolat, Coléop. du Mexique, IV et V fase. — Eri-
Pocus, Germar, Ersch und Grüber, Allgem. Encyt. d. Wissensch. th. 39, p. 86;
Le Conte, Proceed. of the Acad. Nat. Sc. of Phil. V£, p. 358; Guérin-Mén. Ar-
chiv. entom, I, p. 265; Gerstaecker, Monogr. Endom. p. 240 ; Gorham, Endom.
recit, p. 20.
1422 ENDOMYCHIDES.
vants, 4-8 décroissant graduellement de longueur, 9-41 formant une
massue peu distincte à 4 et 2 articles triangulaires ét fortement pro= ‘
longés en dedans, le dernier irrégulièrement arrondi et subtronqué
autbout. — Pronotum presque deux fois aussi large que long, un peu
plus étroit que les élytres; bord antérieur échancré, le fond de l'6-
chancrure presque droit, bords latéraux légèrement rétrécis de la base
au sommet ou bien dilatés, arrondis en avant et sinués vers la base,
angles postérieurs aigus ou prolongés en arrière ; surface peu convexe,
déprimée latéralement.par le redressement. des bords, oruép de chaque
côté d’un sillon longitudinal plus ou moins long, manquant de sillon
basilaire; écusson semi-cireulaire. — Elytres ovalaires-oblongues,
présentant leur plus grande largeur vers le milieu, subacuminées ou
non vers l'extrémité, tronquées au bout, tantôt obliquement, tantôt
carrément.— Prosternum visible entre les hanches, relevé en carène,
souvent à partir du bord antérieur, prolongé au-delà des hanches en
une saillie subaiguë ou subarrondie et reposant sur le mésosternum ;
celui-ci déclive en avant, plan ou légèrement concave, trapézoïdal et
rétréci en arrière. — Pattes assez robustes, cuisses longues, tibias plus
courts, comprimés; tarses terminés par des crochets simples.
Ce genre se distingue du précédent par la structure des crochets,
par la sculpture du pronotum et par ses antennes dont les deux
premiers articles de la massue sont prolongés en dedans. Ce dernier
caractère lui est commun avec les deux genres suivants, mais le troi-
sième article de ces mêmes organes est comparativement beaucoup
plus long dans le genre actuel. Les Epipocus ont un facies particulier
dû en grande partie à leur pronotum et à la troncature postérieure
des élytres.
La patrie des Eprpocus paraît être le Mexique ; sur 13 espèces, 6 y
ont été découvertes, deux autres, dans le voisinage, au Texas; deux
dans les Etats du Sud de l’Amérique boréale, dans le Tennessee et la
Georgie; les deux derniers sont originaires de la Colombie.
ANIDRYTUS.
GERSTAECKER, Monogr. Endom. p. 256 (1),
Tête courte, profondément engagée dans le prothorax. — Labre
échancré, subbilobé en avant; mandibules non dilatées extérieure-
ment vers la base, la dent intérieure petite ; dernier article des palpes
maxillaires allongé, atténué en alène ; dernier article des palpes la-
biaux variable, toujours plus large que long, souvent du double,
(1) Syn. Envowyenus, Fabricius, Syst. Eleuth. I, p. 504; Schônherr, Syn.
Jos. Il, p. 323, — LYCoPERDINA, Chevrolat, Icon. Règ. An. p. 317. — Ertrocus,
Guérin, Archiv. entom. 1, p.267; Dejean, Catal, 3e 6d, p. 463, — AnIbRYTUS,
Gorham, Endom, recit. p. 21, p. 46.
Le
ÉPIPOGITES. 193
obliquement tronqué et de la largeur du précédent. — Antennes as-
sez grèles, mesurant la moitié de la longueur du corps, 4 article un
peu oblong, épaissi, 2-4 subégaux entre eux, 5-8 g'hduellement rac-
courcis, 9-11 épaissis, dilatés, formant une massue très-distincte et
médiocrement, serrée, articles. 9 et 10 obliquement triangulaires, très-
dilatés et aigus en dedans, 41 tronqué au bout, — Pronotum presque
deux fois aussi large que long, pas plus étroit que les élytres, bord
antérieur échancré en arc de cercle, bords latéraux rétrécis de la base
au sommet, angles postérieurs aigus; surface peu convexe, non dé-
primée latéralemeut par leredressement des bords ; ornée seulement
de deux sillons longitudinaux; écusson semi-cireulaire, — Elytres
brièvement ovalaires, médiocrement convexes, largement arrondies
en arrière et jamais tronquées, — Prosternum assez large, relevé en
carène en avant, déprimé entre les hanches, élargi vers la base, sub-
tronqué ; mésosternum subquadrangulaire, déclive en avant, un peu
concave dans sa moitié antérieure pour recevoir le prosternum. —
Pattes courtes et robustes, cuisses un peu épaissies, les antérieures sil-
lonnées au bord interne ; tibias plus courts; crochets des tarses simples.
Ainsi que l’on peut en juger, ce type-ressemble beaucoup au pré-
cédent, notamment par la forme des deux premiers articles -de la
massue des antennes, mais le troisième article de ces organes est beau-
coup plus court et à peine distinct du quatrième ; en outre, la massue
est plus nettement séparée des autres articles; enfin, le corps est plus
court, le pronotum n’est pas relevé sur ses bords latéraux, les élytres
ne sont pas tronquées à l'extrémité. Il s'éloigne davantage des Apno-
rRisTA, dont il se distingue aisément par la structure des crochets des
tarses.
On connaît aujourd'hui 21 espèces ; aux 17 qui sont décrites dans
la Monographie du Prof. Gerstaecker, M. Gorham en à ajouté 4 (1);
toutes appartiennent au Brésil, à la Colombie, aux Guyanes; quelques-
unes à l'Amérique centrale.
EPOPTERUS.
Cuevrorar, Des. Catal. 3e éd. p. 463 (2).
Tête courte, fortement engagée dans le prothorax. — Labre assez
grand, non échancré, mais légèrement convexe à son bord antérieur;
mandibules offrant en dehors une dépression assez large, triangulaire
(1) Gorham, Endom. recitat. p. 46. : ’
(2) Syn. Taroma, Fabricius, Syst. El. IL, p. 570, 2; Illiger, Mag. fur Insekt,
VI, p. 316, — Eumoreuus, Olivier, Entom. ‘VI, p. 99, 6. — Ennowyouus, Perty,
Delect. Anim. artic. Bras. p. 111. — Evorrenus, Erichs. Archiv. fur Naturg.
XIE, Jns. peruana, p. 484; Gerstaecker, Monogr. Endom. p. 274; Gorham,
Endom. recit. p. 22.
124 ENDOMYCHIDES.
à sommet antérieur, à extrémité bidentée, la dent du bord interne
très-rapprochée de l'extrémité; mâchoires à lobe externe entièrement
membraneux, pyriforme, arrondi au sommet et longuement cilié;
l'interne est grêle, linéaire, coriacé ; palpes à 2 et 3 articles courts,
celui-ci de moitié plus large que long, 4 plus ou moins allongé, aci-
culé ; lèvre inférieure à menton court, subquadrangulaire, transver-
sal, caréné au milieu; languette courte, subbilobée; palpes à dernier
article très-court, élargi en avant. — Antennes grôles, un peu moins
longues que la moitié du corps, 1 article épaissi, 2 obconique, 3 et 4
un peu plus longs, subégaux entre eux, les suivants graduellement
raccourcis, 9-11 dilatés, formant une massue distincte, assez serrée, 9
et 10 en triangles obliques, dilatés intérieurement, 41 tronqué-obtus
au sommet, — Pronotum variable, tantôt semi-cireulaire, tantôt sub-
‘ quadrangulaire et fortement transversal; surface peu convexe, non
déprimée le long des bords latéraux, dépourvue de sillon basilaire
transversal, mais ornée de chaque côté d’un sillon longitudinal plus
ou moins apparent; écusson semi-circulaire, ou bien en triangle cur-
viligne.— Elytres ovalaires, plus ou moins allongées, arrondies à l’ex-
trémité, pubescentes comme le reste du corps.— Prosternum relevé en
carène jusqu’au bord antérieur, élargi entre les hanches et au-delà,
arrondi à la base, une strie enfoncée parallèle à ses bords; mésoster-
num transversal, déprimé en avant. — Pattes assez courtes, cuisses
dilatées et subcomprimées, les antérieures sillonnées au bord interne;
tibias droits, légèrement dilatés à l'extrémité ; crochets des tarses sim-
ples.
Comme Jes genres précédents, le type actuel est dépourvu de sil-
lon basilaire transversal, les deux premiers articles de la massue des
antennes sont triangulaires et prolongés-dentés en dedans. I] est fa-
cile de le distinguer des Errpocus par la comparaison de la longueur
relative du 3 article des antennes; il se différencie des ANIDRYTUS
par les organs buccaux; ainsi le lobe externe des mâchoires est très-
différent; chez les Aninryrus, les mandibules sont en quelque sorte
tranchantes à leur bord externe, tandis que dans les Eporrenus, le
côté externe de ces organes présente une partie aplatie et de forme
triangulaire. Du reste, il n'est pas même nécessaire de recourir à ces
caractères organiques pour reconnaître les espèces du genre en qués-
tion ; toutes, elles possèdent sur les élytres un dessin d’une forme
spéciale : sur un fond clair, on remarque d’ordinaire vers la base
deux taches noires arrondies, vers lé milieu une bande transversale
à bords déchiquetés, vers l'extrémité des taches ou des points de
même couleur®
Aux 45 espèces décrites dans la Monographie du Prof. Gerstaecker,
il faut en ajouter 4 que M. Gorham a fait connaître (1) dans ces der-
(1) Gorham, Endom. recit. p. 48.
STÉNOTARSITES. 495
niers temps. Sauf une seule espèce signalée au Texas, elles se trou-
vent confinées dans les contrées les plus chaudes de l'Amérique mé-
ridionale et s'étendent jusqu’à Montevideo, d'une part, et jusqu'au
Pérou, de l’autre.
Groupe V. Sténotarsites.
rète profondément enchâässée dans l’échancrure du pronotum, par-
fois invisible d’en haut. — Antennes assez courtes, de 11 articles, quel-
quefois de 9 (Raymaus), à massue lâche, formée d’articles obconiques
ou quadrangulaires allongés. —- Pronotum à peu près aussi large que
les élytres à la base, fortement rétréci vers le sommet, muni le long
du bord latéral d’un sillon ou carinule subparallèle (EPaksus excepté).
— Elytres arrondies, semi-globuleuses, tout au plus brièvement ova-
laires, glabres ou pubescentes.
Ce groupe, démembré de celui des Dapsint du Prof. Gerstaecker,
est faiblement caractérisé : la forme des deux premiers articles de la
massue antennaire permet de le distinguer des Epipocites, de même
que la forme arrondie ou brièvement ovalaire du corps, établit la
distinction avec les Lycoperdites.
Trois des genres sont plus ou moins pubescents, les STENOTARSUS
et les EpxEeBus d’une manière assez dense, les RaymBus beaucoup
moins ; les CRemNODES paraissent glabres ; sauf les EPHEBUS, ces divers
genres out encore en commun soit un sillon, soit une carinule le long
des bords latéraux du pronotum.
Les espèces de ces coupes génériques appartiennent à la Faune du
Nouveau-Monde, à l'exception de quelques formes du genre si nom-
breux des SrexoTaRsus, qui ont été découvertes en Asie et en Afrique
ou bien dans les îles voisines de ces continents.
Les quatre genres se distinguent facilement l’un de l'autre.
A. Antennes de 9 articles. Rhymbus.
A. . — A1 —
B. Pas de sillon parallèle au bord latéral du pronotum. Ephebus.
B’. Un sillon ou carinule parallèle au bord latéral du pro-
notum,
C. Corps pubescent. Stenolarsus.
©, — glabre. Cremnodes.
EPHEBUS.
Gensrarcken, Monogr. Endom. p. 293.
Tête oblongue, fortement engagée dans le prothorax. — Labre en-
tier au bord antérieur; mandibules très-larges, arrondies en dehors,
à pointe courte, bifide; mâchoires à lobe externe entièrement mem-
braneux, large, atténué en une longue extrémité, l'interne étroit, plus
126 ENDOMYCHIDES,
court, coriacé, cilié; palpes à 2 et 3 articles courts, transversaux, 4
allongé, fusiforme, terminé par une partie appendiculaire, séparée
de l’article par un étranglement;: lèvre inférieure à menton trans-
versalement quadrangulaire; languette courte, cordiforme, tronquée
carrément en avant, brièvement ciliée de chaque côté; palpes à 2 ar-
ticle deux fois aussi large que long, 3 brièvement ovale, à extrémité
obliquement tronquée.— Antennes grêles, mesurant à peine la moitié
de la longueur du corps, 3 articlerun peu plus long que 4, 5-8 gra-
duellement raccourcis, 9-14 formant une massue serrée, peu distincte,
9 et 10 articles subquadrangulairés, non prolongés en dedans, 44
ovalaire et trongué au sommet. Pronotum court, fortement trans-
versal, rétréci en avant, les côtés en dehors des sillons non relevés,
le bord lui-même étroit et un peu réfléchi; sillons longitudinaux
fortement enfoncés et bien limités, le sillon transversal de la base
nul; écusson triangulaire. — Elytres brièvement ovalalres, peu con-
vexes, densément pubescentes comme les autres parties du corps. —
Prosternum tantôt relevé sur toute sa longueur, déprimé et linéaire,
tantôt élargi en arrière et déprimé; mésosternum court, transversale-
ment quadrangulaire, subconcave en avant. — Abdomen à 4 arceau
presque aussi long que les suivants réunis, le dernier, chez la femelle,
largement arrondi et plus long que dans l’autre sexe. — Pattes très-
courtes et robustes, cuisses subdilatées, les antérieures, sillonnées en.
dedans; tibias un peu élargis vers l'extrémité; tarses à 4 article al-
longé, parfois élargi et subcordiforme à la paire antérieure, 2 article
étroit, de moitié plus court, le dernier à peine aussi long que les
deux précédents réunis.
Les différences sexuelles résident uniquement dans les arceaux in-
férieurs de l’abdomen : chez le mâle, on remarque un sixième arceau
court ot subtriangulaire, le 5 est notablement plus large que chez la
femelle et coupé droit à l'extrémité,
On distingue aisément ce type des Srexorarsus, dont il se rapproche
beaucoup par l'absence de sillon transversal à la base du pronotum et
par l'articulation serrée des articles qui composent la massue.
Les espèces sont de petite taille, d’une coloration uniforme et assez
densément pubescentes; elles habitent uniquement Je Brésil et la Co-
lombie. On n'a rien ajouté aux cinq espèces que renferme la Mono-
graphie des Endomychides.
Lo genre Epxepus de M. Chevrolat (1) ne répond nullemont à celui
du Prof. Gerstaecker; les Epaepus du Catalogue Dejean sont des Srs-
NoTaRsus de Perty, de Gerstaecker, de Gorham; néanmoins, quoique
le genre de l'auteur français ait été brièvement caractérisé dans lè
Dictionnaire d'Histoire naturelle de D'Orbigny (2), nous croyons de-
(1) Dejcan, Cafal. 3° éd. p. 463.
(2) T. V, p. 346.
STÉNOTARSITES, 127
voir accepter les choses telles que les a établies le Prof. Gerstaecker;
à nos yeux, une monographie bien faite et travaillée par un auteur
consciencieux, établit, ainsi que l’avait pensé le comte Dejean, un
jalon dans la science.
STENOTARSUS.
Perry, Del. Anim. artic. Bras. p. 112 (1).
Tète médiocre, profondément engagée dans le prothorax. — Labre
presque tronqué en avant; mandibules plus ou moins robustes, à bord
interne Jamelleux et cilié,.à extrémité bifide; mâchoires à lobe «ex-
terne court, mi-corné, à extrémité arrondie, et ciliée, : lobe interne
grèle, linéaire, court; palpes robustes, peu allongés, 2 article plus
long que 3, celui-ci très-court, 4 allongé, acieulé et faiblement tron-
qué au-bout; lèvre. inférieure à menton subquadrangulaire, trans-
versal; languette en trapèze, presque membraneuse, à bord antérieur
droitet cilié; palpes faibles, à dernier article grêle, acuminé. — An-
tennes à articles très-variables en longueur, tantôt oblongs, tantôt
moniliformes, massue assez distincte, formée de 3 articles lâchement
articulés et plus ou moins allongés, le dernier ovalaire-obtus et tou-
jours plus long que, chacun des deux précédents. — Pronotum à
peu près aussi large que les élytres, au moins deux fois aussi large
que long; fortement rétréci en, are de, cercle de la base au sommet,
bord antérieur étroit, profondément échancré ; surface ornée de sil-
lons longitulinaux profonds à la base, s’effaçant peu à peu, dépourvue
mais nen constamment de sillon basilaire, marquée, en outre, de
chaque côté d’une raïnure parallèle au bord latéral, commençant en
dedans des angles postérieurs et se terminant au bord antérieur der-
rière les yeux; écusson subtriangulaire où arrondi en arrière. — Ely-
tres ovalaires, courtes ou longues, assez convexes, marginées, pu-
bescentes, comme les autres parties du corps; surface confusément
ponctuée, les points souvent plus gros extérieurement que vers la
suture, parfois des stries ponctuées. — Prosternum assez large, dé-
primé, saillant un peu au-delà des hanches et à base arrondie; mé-
sosternum transversalement quadrangulaire, déprimé dans sa partie
antérieure, — Abdomen à 1 arceau presque aussi long que les sui-
vants réunis, — Pattes courtes et robustes; cuisses peu épaissies, les
antérieures sillonnées ; tibias grèles; crochets des tarses simples.
(1) Syn, Eeuevus et Quirinus, Chévrolat, Dej. Cat. 3° éd. p. 463. — Erugeus,
Melsheïmer, Cat. of Coléop. Unit. Stat. p. 132; Guérin-Mén. Arëhiv. entom. I,
p.270. — Enonvius, Herbst, Naturs: all. bék. Ios. Käf, VIE, p, 374. — Mycr-
TNA; Le Conte, Proc. Ac. Nat. So: of Phil. VI, p. 359, — LycoPERDINA, Say,
Journ. Ac. Nat. Sc. of Phil, V, p. 304. — Srenoransus, Erichson, Schombürg’s
Reis. in Brit. Guyan. I, p. 579; De Castelnau, Hist, nat: Coleop. U, p. 523 ;
Gerstaccker, Monogr. Endom. p. 298; Gorham, Endom. recit. p, 24,
128 ENDOMYCHIDES,
Le prineipal caractère du mâle réside dans la présence d’un sixième
arceau inférieur à l'abdomen; par suite, le 5 est tronqué presque
droit en arrière, tandis qu’il est arrondi chez la femelle.
Les espèces, assez nombreuses, habitent les contrées les plus chaudes
de l'Amérique, de l'Asie et de l'Afrique. Une particularité digne d'être
mentionnée, c’est que les espèces asiatiques présentent des élytres
ponctuées-striées. Ces espèces possèdent, en outre, des antennes dont
les articles 2-8 sont très-courts; ce caractère qu’elles offrent en com-
mun avec celles de l'Afrique, est rare chez les types du Nouveau-
Monde.
La Monographie des Endomychides renferme la description de 43
espèces ; M. Gorham en a ajouté plusieurs, et leur nombre est aujour-
d'hui porté à 56; l'Amérique est de beaucoup la plus riche, on compte
48 espèces au Brésil, 9 en Colombie, 6 dans les Guyanes, 3 à la Nouvelle-
Grenade, 5 au Guatemala et au Mexique, une seule dans l’Amérique
du Nord. En Afrique, on a découvert une espèce dans la Guinée, une
autre au Sénégal, une troisième à Madagascar. Les types sont plus
nombreux aux Indes orientales et dans les îles voisines; ainsi on con-
naît quatre espèces à Ceylan et une dans chacune des localités sui-
vantes : Penang, Singapore, Japon, Borneo, Java, dans la Nouvelle-
Calédonie. La patrie d’une dernière est restée inconnue.
RHYMBUS.
GErSrAECKER, Monogr. Endom. p. 347 (1).
Tête petite, profondément engagée dans le prothorax, au-delà du
bord postérieur des yeux. — Labre arrondi sur les côtés, presque
tronqué au milieu; mandibules fortement échancrées en dedans et
munies d'une lamelle coriacée de forme triangulaire et ciliée, à ex-
trémité bidentée; mâchoires à lobes coriacés, l’externe court, large-
ment arrondi et garni de longues soies raides en avant; palpes à 3
article plus long que large, plus court que 1, 4 ovalaire, allongé, ob-
tusément arrondi; lèvre inférieure à menton arrondi sur les côtés,
rétréci en arrière, triangulairement dilaté en avant; languette coria-
cée, transversalement cordiforme, tronquée en avant, ciliée de chaque
côté; palpes à 2 article court, transversal, 3 deux fois aussi large que
long, obliquement tronqué. — Antennes grèles, atteignant la base
du pronotum, formées seulement de 9 articles, 4 article allongé,
épaissi, 2 oblong, 3 à peine plus long, grêle, 4-6 graduellement rac-
courois, 7-9 formant une massue très-distincte, lâche, ses 1 et 2 ar-
ticles semi-ovalaires, 3 ovalaire, obtus. — Pronotum à peu près aussi
large que les élytres, deux fois aussi large que long, rétréci en avant,
(1) Syn. Bysrus, Guérin-Mén, Arch. entom. I, p. 270. — Ruymaus, Gorham,
Endom. recit. p. 2%
STÉNOTARSITES. 429
bord antérieur échancré, bords latéraux arqués, bord postérieur lobé.
arrondi au milieu, fortement sinué de chaque côté, angles très-obtus,
surface peu convexe, dépourvue de sillon transversal, ornée de chaque
côté d’un sillon longitudinal peu enfoncé, arqué en dedans, assez
long; bords latéraux accompagnés de la base au sommet, d'une ca-
rinule saillante, plus éloignée du bord en avant qu'en arrière; écus-
son en triangle subéquilatéral et curviligne. — Elytres semi-globu-
leuses, assez convexes, marginées latéralement, confusément ponc-
tuées et pubescentes comme le reste du corps. — Prosternum aplati
entre les hanches, dilaté en arrière, arrondi et appuyé sur le méso-
sternum; celui-ci court, transversal, rétréci en avant. — Abdomen à
1 arceau moins long que les suivants réunis, le dernier arrondi chez
la femelle, échancré chez le mäle. — Pattes grêles, allongées, cuisses
subdilatées au milieu ; tibias plus longs et sublinéaires; tarses très-
étroits, presque filiformes, le dernier article plus long que les deux
précédents réunis, terminé par des crochets simples.
Le mâle se distingue de la femelle par la présence d’un sixième
arceau ventral, un peu visible dans l’écharcrure du cinquième.
Les RaymBus sont de très-petits insectes mesurant moins de deux
lignes de longueur; mais ils sont remarquables par leur forme qui
rappelle tout-à-fait celle des Coccinelles; à la première vue, on S'y
tromperait facilement. Quoi qu'il en soit de cette apparence singu-
lière, il suffit de remarquer Ja sculpture du pronotum pour recon-
naître le type que l’on a sous les yeux. Eu effet, les Raxmaus sont
lès-voisins des SreNorarsus par l’ensemble de l'organisation, quoi-
que des caractères importants les séparent, notamment la structure
des tarses, la composition des antennes. *
Le Prof. Gerstaecker a décrit 3 espèces, Guérin-Méneville deux, et
M. Gorham un même nombre. Ces espèces habitent le Brésil, la
Guyane, la Colombie, le Guatemala, le Mexique, l’Amérique boréale.
CREMNODES.
GERSTAECKER, Monogr. Endom. p. 412 ().s
Tète médiocre, engagée dans le prothorax au-delà du bord posté-
rieur des yeux, fortement infléchie. — Epistome grand, dilaté trans-
versalement, tronqué en avant; labre court, subarrondi à son bord
libre; palpes maxillaires à dernier article grêle, allongé, açiculé au
sommet; celui des labiaux plus large que long, dilaté, obliquement
tronqué. — Antennes très-courtes, atteignant pas la base dû pro-
notum, 4 article long, grêle, 2 de moitié plus court, 328 très-courts,
intimement articulés, plus grèles que les précédents, massuë aussi
longue que les sept articles précédents, très-grosse; son À article trian-
(1) Gorham, Endom. recit, p. 27.
Coléoptères. Tome XII. 9
130 ENDOMYCHIDES
gulaire, 2 subquadrangulaire arrondi, 3 ovalaire, de moitié plus long
que le précédent. — Pronotum de la largeur des élytres, trois fois
aussi large que long, rétréci vers le sommet, bord antérieur échan-
cré, le fond de l’échancrure presque droit, bords latéraux à peine
convexes, bord postérieur lobé-arrondi au milieu, bisinué de chaque
côté; surface fortement inclinée en avant, dépourvue de sillon trans-
versal et de sillons longitudinaux, ornée parallèlement aux bords la-
téraux d’une rainure assez profonde et accompagnée en dehors d’un
mince bourrelet; écusson très-petit, en triangle rectiligne. — Elytres
semi-globuleuses, très-convexes, échancrées en avant pour recevoir
le pronotum, épipleures très-larges, concaves ; angles huméraux an-
guleusement saillants en avant, à surface glabre et presque lisse. —
Prosternum relevé en carène saillante, prolongé vers la bouche, dé-
primé et un peu rétréci entre les hanches, dilaté en arrière en cuil-
leron et arrondi; mésosternum court, transversal. — Abdomen formé
de 3 arceaux subégaux. — Pattes courtes, les cuisses n’atteignant pas
le pourtour du corps, assez larges, subcomprimées ; tibias grêles, li-
néaires ; tarses grèles et filiformes, 1 article très-long, 2 de moitié plus
court, article appendiculaire bien visible et non logé dans le précé-
dent; le dernier plus court que le second. .
Par la forme générale du corps, ce genre ressemble beaucoup aux
Ruywsus, on dirait mème qu'il rappelle encore davantage les Cocci-
nelles et plus particulièrement les ExGcHOMuS par sa forme obtuse en
avant, par sa grande convexité qui sémble dépasser celle d’une demi-
sphère. Il s'éloigne du genre précédent par le défaut de pubescence
et par la composition des antennes qui sont formées de onze articles
au lieu de neuf.
M. le Prof. Gerstaecker à décrit une seule espèce, découverte dans
les contrées méridionales du Brésil. M. Gorham a bien voulu nous
communiquer une forme de cette coupe générique, qui parait ètre
une espèce nouvelle, rapportée de Colombie par Goudot.
Groupe VI. Endomychites,
Tête oblongue, avec un petit museau quadrangulaire, profondé-
ment engagée dans l’échancrure du pronotum. — Labre à bord an-
térieur variable; mandibules à extrémité bifide, à bord interne mem-
braneux; mâchoires à lobes cornés ou parcheminés, subégaux en
longueur, plus ou moins ciliés; palpes variables, à 2 article plus long
ou de même longueur que le dernier, celui-ci sécuriforme ow OVa=
laire tronqué; lèvre inférieure à menton en carré transversal ; lan-
guette oblongue, jamais plus large que longue, subélargie en avant,
à bord arrondi ou bien insensiblement émarginé; palpes à dernier
article allongé, grêle, tronqué.— Yeux oblongs, grossement granur
ENDOMYCHITES. 131
lés. — Antennes de longueur et de structure variables, les articles 48
toujours graduellement raccourcis. — Pronotum tantôt en carré trans-
versal, tantôt en segment de sphère, pourvu ou non des sillons lon-
gitudinaux et transversal ; écusson triangulaire ou arrondi. — Elytres
ovalaires et médiocrement convexes ou hémisphériques et plus bom-
bées, glabres et vivement colorées. — Des ailes. — Prosternum rela-
tivement assez large, prolongé au-delà des hanches, — Pattes de lon-
gueur variable, cuisses souvent sillonnées en dedans, tibias subdilatés
vers l'extrémité, tarses à 4 et 2 articles toujours larges, quelquefois
transversalement cordiformes.
Les différences sexuelles sont de moindre importance, et, sauf dans
le genre EucreAnus, elles consistent dans la présence, chez le mâle,
d'un sixième arceau abdominal.
Les quatre genres de ce groupe sont très-différents l’un de l’autre
et ne possèdent réellement en commun que les caractères assignés à
la languette; pour le reste de leur organisation, de leur forme géné-
rale, ils pourraient constituer autant de groupes divers.
Leut distribution géographique ne présente rien de bien remarqua-
ble : les Eucreanus habitent les Iñdes orientales, vers la chaîne de
l'Himalaya; l'unique espèce du genre Merucnius a été découverte à
Penang ; les PANOM&A à Java et aux Philippines. Deux Enbomycaus
de l'Amérique boréale sont connus, deux autres habitent l’Europe, la
dernière l'Arménie; il faut ajouter cependant que l’une des espèces
européennes à été retrouvée dans l'Inde boréale.
Les genres se distinguent comme suit :
À. Prosternum large, à peine plus étroit que le mésoster-
num.
B. Corps oblong ; massue des antennes grande, très-com-
primée. Eucleanus.
B’. Corps hérmisphérique; massue des antennes peu sen-
sible. Meilichius.
A’. Prosternum beaucoup plus étroit que le mésosternum.
C. Corps hémisphérique; massue aussi longue que les au-
tres articles réunis. Panomoea.
C. Corps ovalaire; massue moins longue que les autres
articles réunis. Endomychus.
EUCTEANUS.
GERSTAECKER, Monogr. Endom. p. 356 (1).
Tête en coin, engagée dans le prothorax jusqu'au milieu des yeux.
— Épistome tronqué ; labre transversal, subémarginé à son bord libre;
mandibules courtes, épaisses en dehors jusqu'à l'extrémité, celle-ci
(4) Gorham, Endom. recit. p. 28.
132 ENDOMYCHIDES,
bifide; mâchoires à lobe interne grêle, falciforme, aigu et densément
cilié à l'extrémité, lobe externe de même longueur, arrondi en de-
hors, coupé droit en dedans, cilié ; palpes à 2 article allongé, 3 à peine
plus long que 4, celui-ci plus grêle, presque cylindrique, tronqué
obliquement ; lèvre inférieure à menton quadrangulaire, 2 fois aussi
large que long ; languette cornée vers la base, presque carrée, légè-
rement arrondie en avant et ciliée; palpes à 2 article transversal, 3
ovalaire, tronqué au bout. — Antennes très-grêles, dépassant en lon-
gueur la moitié du corps, 1 article allongé, à peine épaissi, 2 obco-
nique, 3 et 4 subégaux, 5-8 décroissant graduellement de longueur,
9-41 formant une massue très-large, fortement comprimée, son 1 ar-
ticle triangulaire, à angles pointus, le 2 de même forme, plus large
et plus obtus à la base, le 3 irrégulièrement circulaire, — Pronotum
peu développé, légèrement transversal, bord antérieur échancré, le
fond de l'échanerure concave, subsinuenx, les angles très-prolongés
en avant et aigus; bords latéraux flexueux, légèrement rétrécis en
avant, bord postérieur sinué de chaque côté, ses angles aigus; sur-
face inégale, peu convexe, les sillons longitudinaux indiqués par un
très-petit pli basilaire, le sillon transversal obsolète; écusson petit,
très-obtus en arrière. — Elytres très-amples, fortement dilatées en
arrière de la base, à bords subparallèles, puis brusquement et obtu-
sément acuminées; les épaules relevées en pli longitudinal. — Pro-
sternum assez large, peu convexe, dilaté et arrondi en arrière des
hanches, reposant sur le mésosternum; celui-ci à peine plus large
que le prosternum, subearré et presque plan. — Abdomen à 1 arceau
aussi long que les trois suivants réunis. — Pattes très-longues et
grèles; cuisses dépassant largement le contour extérieur du corps,
grèles à la base, subdilatées et linéaires dans leurs deux tiers externes;
tibias grèles, légèrement dilatés à l'extrémité; tarses à 1 article en
triangle équilatéral, 2 du double plus grand, largement cordiforme,
3 plus long que les deux précédents réunis, terminés par de forts cro-
chets.
La structure de l'abdomen distingue fortement les sexes : chez la
femelle, cette partie est régulièrement convexe dans le sens transver-
sal ; elle est, chez le mâle, divisée en trois parties par deux plis lon-
gitudinaux, la partie moyenne est déprimée, les latérales sont obli-
ques et subconcaves. Les deux plis longitudinaux sont à l’extrémité
des 4 et 5 arceaux principalement, prolongés en pointes dirigées en
arrière ; le dernier arceau est fortement échancré, et les angles de
l'échanerüre sont étirés en spinules très-longues. En outre, on observe
dans les deux sexes un sixième arceau, de contour un peu différent
chez le mâle et chez la femelle.
Ce genre a été créé pour une belle et grande espèce de l'Himalayä;
qui ressemble, par son aspect extérieur el par sa coloration aux plus
beaux types du genre Eumorpaus. Néanmoins ce n’est là qu'une ap-
ENDOMYCHITES, 133
parence extérieure, en étudiant attentivement son organisation et en
particulier celle des organes buccaux, il est facile de se convaincre
que ce type remarquable se rapproche bien davantage des autres
formes du groupe des Expomycies, dont elle s'éloigne cependant
par la forte dépression de la massue des antennes.
A l'espèce décrite en premier lieu par Hope (1) sous le nom de
Hardwickit, et que M. Gerstaecker a nommée cælestinus, il faut ajou-
ter un second type que M. Gorham a décrit et qu’il croit originaire
de l’Inde (2).
MEILICHIUS.
GERSTAECKER, Wiegm. Arch. f. Naturg. XXI, I, p. 240 (3).
Tète petite, fortement engagée dans le prothorax. — Epistome tron-
qué, labre transversal, entier; mandibules longues et grèles, épais-
sies en dehors, tronquées obliquement en dedans à l'extrémité, avec
une lamelle au bord interne ; mâchoires courtes, épaisses, cornées,
lobe interne large, quadrangulaire, presque rhomboïdal, cilié; lobe
externe un peu plus long, aussi long que large, arrondi en dehors,
cilié en dedans et vers l'extrémité; palpes robustes, 2 article allongé,
3 très-court, transversal, 4 également très-court, conique, non tronqué
au bout; lèvre inférieure à menton deux fois aussi large que long, à
bord antérieur concave, à bord postérieur convexe; languette coriacée,
plus longue que large, arrondie en avant et longuement ciliée, palpes
à dernier article allongé, subulé à l'extrémité. — Antennes mesurant
la moitié de la longueur du corps, assez épaisses, les deux articles ba-
silaires courts, le premier brièvement ovale, 2 transversal, 3-8 de
moitié plus longs que larges, subégaux en longueur, diminuant gra-
duellement d'épaisseur, 9-11 de moitié plus longs que les précédents,
à peine plus épais, le dernier ovalaire-arrondi. — Pronotum très-
court, deux fois plus large que long, rétréci vers le sommet, à bords
latéraux épaissis et relevés ; surface à sillons longitudinaux apparents,
prolongés au-delà du milieu, sillon transversal faiblement indiqué ;
écusson en triangle aigu. — Elytres presque arrondies, subacuminées
en arrière, légèrement rebordées. — Prosternum remarquablement
large, presque carré, subtronqué à la base avec les angles subarron-
dis; mésosternum de la largeur de l'arceau précédent, très-court, plus
large que long, parcouru dans son milieu par un sillon transversal,
— Abdomen à 4 arceau aussi long que les suivants réunis. — Pattes
courtes et robustes, cuisses épaissies au milieu ; tibiasplus courts que
les cuisses, un peu dilatées au bout; tarses courts et larges, 1 article
(1) Hope, Zool. Miscellan. LE, p. 22
(2) Gorham, Endom. recitat. p. 56.
() Gerstaecker, 'Monogr. Endom. p. 360 ; Gorham, Endom, recit. p. 28.
134 ENDOMYCHIDES.
en triangle transversal, plus lärge que le suivant; 3 également court
et fort, terminé par des crochets minces.
Pour la formé générale, ce type ressemble aux STENOTARSUS ; il s’en
* éloigne tout-à-fait par son organisation, et, malgré sa forme courte
et semi-globuleuse, il est très-voisin des Exnomycaus. On ne connaît
qu'une seule femelle; elle provient de Pulo-Penang.
PANOMOEA.
Gensrazcrer, Wiegm. Arch. f. Naturg. XXII, I, p. 241 (1).
Tête petite, fortement engagée dans le prothorax. — Epistome
tronqué ; labre transversal, subentier; mandibules courtes et larges,
à extrémité grêle, allongée, fissile, bord extérieur épaissi, bord inté-
rieur concave, en partie membraneux; mâchoires cornées, lobe in-
terne aussi long que l'externe, subquadrangulaire, allongé, cilié, at-
ténué vers l'extrémité, celle-ci presque terminée en saillie dentiforme,
lobe externe presque deux fois aussi large, arrondi en dehors et au
bout, cilié, coupé droit en dedans ; palpes robustes, courts, 2 article
à peine de moitié plus long que 3, celui-ei presque carré, 4 plus grêle,
atténué et tronqué au bout; lèvre inférieure à menton quadrangu-
laire, transversal, languette coriacée, un peu plus longue que large,
arrondie en avant; palpes à 2 article transversal, 3 allongé, un peu
courbé, subulé et faiblement tronqué à l'extrémité.—Antennes courtes,
mesurant à peine le tiers de la longueur du corps, À article allongé,
un peu épaissi au bout, 2 aussi large que long, 3 et 4 subégaux, 5-8
courts, subtransversaux ; massue aussi longue que les autres articles
réunis, grêle, 9 et 10 subégaux, oblongs, 11 de moîtié plus long, sub-
pyriforme. — Pronotum plus étroit que les élytres, trois fois aussi
large à sa base que long, rétréci en avant, bords antérieur et posté-
rieur argués, subparallèles, les latéraux convexes-arrondis; surface
peu convexe, subconcave vers les côtés, tout-à-fait dépourvue de sil-
lons longitudinaux et basilaire ; écusson en triangle, — Elytres très-
courtes, brièvement cordiformes, assez convexes, largement margi-
nées aux épaules, plus étroitement sur les côtés et en arrière. — Pro-
sternum médiocrement large, relevé en carène longitudinale, obtuse,
élargi en arrière des hanches et arrondi ; mésosternum du double plus
large, en carré transversal, subconcave et sinué au bord antérieur.
— Abdomen à À arceau du double plus long que 2, celui-ci aussi long
que 3 t 4 réunis. — Pattes courtes; cuisses n'atteignant pas le con-
tour extérieur, fortement comprimées, les antérieures sillonnées en
dedans; tibias courts, subdilatés et épaissis au bout; tarses courts
et larges, 2 article un peu plus long et plus grêle que le 1, cor-
(4) Gerstaecker, Monogr. Endom. p. 363; Gorham, Endom. recit. p. 28. —
? Cyezoroma, Mulsänt, Mém. Acad, Lyon, I, p. 71.
ENDOMYCHITES» 135
diforme, 3 plus long que les, deux précédents réunis, à.crochets, vf
diocres.
Le mâle se distingue de la femelle par la présence d’un sixième
arceau à l'abdomen.
On ne connaît que deux espèces, découvertes, l'une à Java, l'autre
aux îles Philippines. Ce sont de petits insectes de trois lignes de lon-
gueur ét qui rappellent, à s’y méprendre, certaines Coccinelles du
groupe des Cariites, non-seulement par leur forme, mais encore par
leur coloration.
Lé Prof. Gerstaecker a élevé des doutes sur la possibilité de réunir
son genré PanonœA au genre Cyccoroma de M. Mulsant; nous ne
sommes malheureusement pas en mesure de lever ces doutés, les ma-
tériaux indispensablés nous font défaut; il nous paraît néanmoins
très-probablé que cette réunion aura lieu. Quant à l'établissement
d'une famille spéciale, sous le nom de Lœvicolles, créé par M. Mülsant,
nous sommes, sous ce rapport, bien d'accord avec l’Entomologiste de
Berlin, les Panomœa, malgré leur pronotum lisse, et probablement
les Cxcroroma et les Orerius, se rapprochent indubitablement des
Eudomychités par des caractères fondamentaux.
ENDOMYCHUS,
Panzer, Enfom. Germ. p. 175 (1).
Tête médiocre, légèrement engagée dans le prothorax, un peuau-
delà du bord postérieur des yeux. — Epistome tronqué, labre trans-
versal, arrondi surles côtés, droit, ou à peu près au milieu; mandi-
_bules assez grandes, à pointe bifide, échancrées en dedans et munies
d'une lamelle membraneuse et ciliée; mâchoires à lobe interne grêle
et allongé, l’externe de même fongueur, beaucoup plus large, plus
ou moins ciliés tous deux; palpes très- robustes," 2 article allongé,
obeonique, 3 transversal, 4 le plus large, largement et obliquément
tronqué au bout, un peu sécuriforme; lèvre inférieure à menton
transversal, arrondi sur les côtés, un peu rétréci en arrière, languette
membraneuse, plus longue que large, nétrécie, vers la base, arrondie
en avant, très-légèrement émarginée, ciliée ; palpes minces, 2 article
transversal, 3 ovalaire, atténué et tronqué. — Antennes assez épaisses,
(1) Syn. CurvsomeLa, Linnée, Faun. Suec. p. 166, 532; De Geer, Mémoires,
V, p. 301. — Gauenuca, Fabricius, Entom. Syst. II, p. 20, 31. — TENeBRio,
Marsham, Brit, Entom, p. 477, 40. — Enrowvenus, Paykull, Faun. Suec. II,
p.112; Fabricius, Syst. Eleuth. I, p. 505; Latreille, Hist. nat. des Crust. et Ins.
XII, 77, 1; Règne Anim. V, p. 160; Redtenbacher, Germar’s Zeitseh. V,
p. 120 ; Fauna Austr. 2 éd. p. 958; Mulsant, Hist. nat. Col. Sulcicolles, p. 41;
Gerstaecker, Monog, Endom. p, 868; Fairmaire, Gen, Coleop, Europ. IV, p. 278;
De Marseul, Abeille, V, p. 72; Gorham, Endom, recitat, p. 28.
a
436 ENDOMYCHIDES.
mesurant la moitié de la longueur du corps, 1 et 3 articles subégaux
entre eux, un peu plus allongés que 2 et que les suivants, ceux-ci
un peu plus longs que larges, 9-11 formant une massue peu mar-
quée, assez lâche, ses 1 et 2 articles obtriangulaires, un peu compri-
més, son dernier semi-ovalaire, obliquement tronqué au bout. — Pro-
notum transversal, trapézoïdal, rétréci de la base au sommet,bord an-
térieur échancré en arc de cercle, bords latéraux droits, convergents,
marginés, angles antérieurs et postérieurs aigus; surface peu convexe,
déprimée vers la base, ornée de sillons longitudinaux fins, subarqués
et d’un sillon transversal profond; écusson semi-ogival. — Elytres
oblongues-ovalaires, peu convexes, arrondies isolément à l'extrémité,
— Prosternum médiocre, plan et légèrement convexe dans sa lon-
gueur, un peu prolongé; subdilaté et arrondi au-delà des hanches;
mésosternum transversal, un peu rétréci en arrière. — Abdomen à 1
arceau aussi long que les suivants réunis. — Pattes médiocres, cuisses
subdilatées au milieu, tibias un peu épaissis au bout, tarses à 2 article
un peu plus long et notablement plus large que le 1, article onguéal
robuste, armé de crochets simples.
On ne connaît pour toute différence sexuelle, que la forme du
sixième arceau abdominal; ce dernier est un peu plus long et plus
arrondi chez le mâle que chez la femelle.
L'espèce européenne, l'E. coccineus, est assez répandue, et donne
une bonne idée des espèces exotiques pour la taille, la forme et la
coloration. Elle vit sous les écorces de certains arbres, lorsqu'elles
sont plus ou moins détachées du bois et revêtues de productions cryp-
togamiques. Sa larve est connue depuis longtemps; elle a été décrite
d'abord par Kirby et Spence (1), puis par Curtis (2) et par M. West-
wood (3); enfin, le Prof. Gerstaecker en a tracé une description com-
plète (4) que nous reproduisons ci-après :
Tète arrondie, um peu plus large que longue, faiblement convexe
en dessus, ornée de deux impressions transversales éntre les antennes.
— Ocelles nulles. — Antennes.courtes, de 2 articles, 1 article court,
un peu plus long que large, 2 quatre fois aussi long que le premier,
grêle, cylindrique. — Labre, mandibules et mâchoires cornés, lèvre
inférieure membraneuse} labre transversal, subémarginé en avant;
mandibules courtes, robustes, à pointe échancrée; mâchoires linéai-
res, arrondies au bout, ciliées, palpes de 3 articles; lèvre inférieure
à menton très-court, languette un peu oblongue, avec des palpes bi-
articulés. — Pronotum semi-circulaire, beaucoup plus large que la
tête, du double plus long que les suivants; ceux-ci à peine plus lar-
(1) Kirby et Spence, Introd. to Entom, III, p. 166.
(2) Curtis, Brit. Eutom. XII, p. 570.
(3) Westwood, Intr. to the mod. class, of Ins, I, p. 394.
(4) Gerstaecker, Monog. Endom. p. 372.
LEIESTITES. 1437
ges que les segments abdominaux ; la surface de tous les arceaux
granulée, ornés chacun d’une ligne longitudinale médiane, carini-
forme sur le premier arceau thoracique, plane et un peu plus large
sur les autres. — Segments abdominaux au nombre de 9, munis
latéralement d’un prolougement subconique, large et obtus, dont les
bords paraissent crénelés. — Pattes assez grêles, hanches fusiformes,
cuisses deux fois plus longues; tibias dilatés au bout, tarses cylindri-
ques, terminés chacun par un crochet simple.
Ces larves sont de forme allongée, presque linéaire, déprimées en
dessus, légèrement convexes en dessous; leur couleur est d'un rouge
brun à reflets violets, les angles latéraux ‘des1, 4, 5,9, et 11 segments
sont d’un jaune doré. Elles ressemblent assez aux larves des Lampy-
rides, et comme elles assez actives et parcourent avec facilité les sur-
faces des écorces revêtues de champignons. Le Prof. Gerstaecker les
a trouvées au printemps, vers le mois d'avril, sous l'écorce d'un
charme.
A l'espèce que l’illustre Linnée a fait connaître, il faut ajouter pour
la Faune européenne un autre type qui habite la Hongrie; un troi-
sième à été découvert en Arménie; enfin deux autres habitent l’A-
mérique septentrionale.
CYANAUGES.
GorHam, Entom. Monthly Magaz. 1874, p. 54.
Antennes à massue lâche, son dernier article obliquement tronqué.
— Palpes maxillaires rétrécis à la base, à dernier artiele acuminé.—
Prosternum large, déprimé au sommet.
Ce type a été décrit au mois d'août de l’année précédente par
M. Gorham; l’exemplaire unique qu'il a eu sous les yeux lui parait
appartenir au groupe des Endomychites, mais ce n’est qu'une pré-
somption, parce qu'il ne lui a pas été donné d'examiner les organes
buccaux. C’est un petit insecte noir, à élytres à reflets bleuâtres, et
mesurant un peu plus de 2 lignes. Il a 6t6 trouvé à Kawatchi, au
Japon, et décrit par M. Lewis, sous le nom de Cyanauges Gorhami.
Groupe VII. Leiestites.
Tête grosse, large, engagée seulement dans Je prothorax jusqu’au
bord postérieur des yeux. — Mandibules à extrémité bifide ou tri-
dentée, parfois dentées en scie sous la pointe, membraneuses au bord
interne; mâchoires à lobes subégaux en longueür, l'interne plus
grêle, palpes courts, le dernier article le plus long, ac miné au tron-
qué; lèvre inférieure à menton transversal, à languette arrondie ou
subémarginée; palpes courts, à 2 et 3 articles subtransversaux. —
Yeux relativement très-petits, latéraux, arrondis ou ovalaires, gros-
138 ENDOMYCHIDES.
sement granulés. Antennes de 41:articles, courtes: et assez robustes,
à massue distincte, parfois anormale! — Pronotum à peu près aussi
large que les élytres, aussi long que large, ou bien transversal, assez
convexe, orné de sillons ou d'impressions variables; écusson en demi:
cercle ou en triangle. — Elytres allongées ou oblongues-ovalaires,
légèrement dilatées vers le milieu et subacuminées en arrière; sur-
face médiocrement convexe, ponotuée-striée ow confusément ponc-
tuée, offrant une strie suturale plus ou moins ‘entière; tantôt glabre
comme le reste du corps, tantôt longuement pubescente. — Des ailes,
sauf dans un seul genre (Myceræa). —— Prosternum variable, sépa-
rant ou non les hanches antérieures. — Pattes médiocres, cuisses sub-
comprimées; tarses tétramères, le 3 article libre, dégagé du précé-
dent, ordinairement un peu plus petit.
Les sept genres de ce groupe peuvent se partager en deux séries;
dans la première, se trouvent les espèces à forme allongée, à pro-
notum subcarré, à téguments solides, luisauts, glabres ou revètus
tout au plus d'une pubescence si légère, qu'elle n’obscurcit en rien
le brillant du corps. Les espèces de la seconde série sont plus courtes,
ovalaires, leurs téguments, le plus souvent d'un fauve ferrugineux,
paraissent moins solides, ils sont plus ternes et revêtus d’une longue
pubescence jaune et brillantes :
Les différences sexuelles sont bien sensibles dans plusieurs types et
résident soit dans la forme des antennes, soil dans celle des pattes,
indépendamment d’un sixième arceau abdominal que l’on retrouve
chez les mâles.
Les différentes espèces, très-peu nombreuses, habitent principale-
ment les régions tempérées de l'hémisphère boréal; les Etats-Unis
d'Amérique possèdent en propre les Ruanis, les Paymapnora; l'Eu-
rope, y compris le Caucase, nourrit les Lexsres, les Sympiotes, les
Myceræa, les CLemmus; le type du genre Panamomus a été rapporté
récemment du Japon. Il faut ajouter cependant qu'une Mycerora a
été découverte au cap de Bonne-Espérance.
Le tableau suivant résume les caractères distinctifs de ces divers
genres :
A. Corps glabre ou à peine pubescent.
B. Hanches antérieures contiguës.
C. Pronotum dépourvu de sillons longitudinaux, premier
article de la massueé antennaire plus grand que le
second, . Leiestes..
C’. Pronotum orné de sillons longitudinaux, À et 2 articles
de la masgue subégaux.
D. Pronotum subcatré. Pänamomus-
D’. — élargi en avant, Rhanis.
B’. Hauches antérieures séparées, Phymaphora.
LRIESTITES. 439
À”, Corps longuement pubescent, hérissé. Û Ù
E. Pronotum orné d’un sillon subparallèle au bord latéral, :
F. Corps subarrondi ; élytres confusément ponctuées. Clemmus.
F. — ovalaire; élÿtres ponctuées-striées. * Mycétæa.
F. Pronotum dépourvu de sillon parallèle au bord latéral. Symbiotes.
LEIESTES.
CuevroLar, Deyean, Cafal, 3° 64, p, 404 (1).
Tôte oblongue, engagée dans le prothorax seulement jusqu’au bord
postérieur des yeux. — Epistome tronqué en avant, limité en arrière
par un sillon profond, arqué entre les antennes; labre court, subar-
rondi en avant; mandibules larges et robustes, à bord interne échan-
cré, muni d’une lamelle frangée, à pointe courte, fendue ; mâchoires
à lobes subégaux, l’interne un peu plus grêle, ciliés tous deux à
l'extrémité, palpes courts et serrés, 2 article cupuliforme, 3 en carré
transverse, 4 ovalaire, allongé, brièvement tronqué ; lèvre inférieure
courte, large, élargie vers la base, arrondie sur les côtés, avec une
saillie dentiforme en avant; languette membraneuse au bout, tron-
quée en avant, cordiforme sur les côtés et en arrière; palpes grands,
épais, 2 article très-large, 3 court, ovale, épais, largement tronqué
au bout. — Antennes robustes, dépassant un peu la base du prono-
tum, 4 article ovalaire, 2 et 3 oblongs, subégaux, 4-8 graduellement
raccourcis, plus larges que longs, 9-11 formant une massue lâthe,
subcomprimée, son 4 article de moitié plus petit que le suivant, le
dernier brièvement ovalaire, coupé obliquement. — Pronotum légè-
rement transversal, de la largeur des élytres, bord antérieur subsinué
de chaque côté, derrière les yeux, bords latéraux droits, convergents
au sommet, marginés; surface assez convexe en avant, ornée d’un
sillon transversal et de deux profonds enfoncements à la base, limi-
tés en dehors par un pli longitudinal, élevé et infléchi en avant;
écusson arrondi en arrière, plus large que long. — Elytres oblongues-
ovalaires, peu dilatées au milieu, arrondies au bout, ponctuation con-
fuse, une strie suturale. — Prosternum étroit, terminé en pointe en
arrière, entre les hanches, celles-ci contiguës; mésosternum étroit,
acuminé en avant, avec les bords latéraux tranchants et élevés. —
Abdomen formé en dessous de 5 arceaux, le 4 plus court que les sui-
vants réunis. — Pattes médiocres, cuisses courtes, subcomprimées ;
(1) Syn. Cryprormaeus, Gyllenhall, Ins, Suec. I, p. 178, 16; Schünherr, Syn.
Ins. 11, 99, 47. — Lycorennina, Gyllenhall, Ins. Suec. IV, p. 221, 4. — Leirs-
Tes, Redtenbacher, Faun, Austr. 4r° 6d. p. 200; 2? éd: p. 373; Güérin-Mén.
Archiv. entom. 1, p. 276; Gerstaecker, Monogr. Endom, p. 389; Motschulsky,
Bullet, Moscou, 1843, IL; De Marseul, Aboille, V, p. 120; Gorham, Endom.
recit, p. 29.
140 ENDOMYCHIDES.
tibias simples ; tarses non dilatés, à 4 article un peu plus long que 9,
ciliés tous deux, 3 court, tout à fait libre, 4 terminé par des crochets
simples.
Le mâle se reconnait par la présence d'un sixième arceau ventral
et par l’échancrure du bord interne des tibias intermédiaires qui est
profonde et limitée par deux saillies plus ou moins prononcées.
Dans le groupe actuel, que caractérise la structure dés tarses, le
genre Leresres se distingue des PaymAapnoRA par la contiguité des
hanches antérieures; des RHaAnNIS par son pronotum non dilaté en
avant et dépourvu de sillons longitudinaux; des PANAMOMUS par la
structure des antennes, dont le 9 article est beaucoup plus petit que
le suivant,
Le Prof. Gerstaecker n'a connu que l'espèce décrite depuis long-
temps par Gyllenhall et qui habite une grande partie de l’Europe
tempérée et boréale; depuis, Motschulsky en a décrit une seconde,
découverte au Caucase.
PANAMOMUS.
Gonmam, Entom. Monthly Mag. 1873, p. 207.
Antennes à massue formée de 3 articles, dont les deux premiers
subégaux entre eux. — Pronotum ample, bisillonné à la base. —
Hanches antérieures contiguës. — Tarses tétramères.
L'exemplaire unique sur lequel ce genre a 6t6 créé, est originaire
du Japon, et trouvé à Nagasaki sous une écorce fongueuse d’un chà-
taignier d'Espagne. C'est un petit insecte d'une ligne de longueur,
d’un brun de poix avec les antennes et les pattes jaunâtres. Comme
type générique, il se rapproche évidemment du genre Leiesres, la
structure des antennes les différencie; dans le genre actuel, les 9 et
40 articles sont semblables ; très-différents en grandeur chez les
LEIRSTES.
RHANIS,
DeEsEan, Catal. 3° 64. p. 404 (1).
Tête libre, engagée seulement dans le prothorax jusqu’au bord pos-
térieur des yeux. — Epistome tronqué en avant, séparé du front par
un sillon arqué entre les antennes; labre en carré transversal; man-
dibules assez minces, à pointe courte, bifide, à bord interne denticulé
en dessous de l'extrémité, lamelleux et cilié en arrière ; mâchoires à
lobes subégaux, l’interne grêle, l’externe subdilaté au bout, courbé
(1) Sÿn. Lycorennina, Ziegler, Proceed. of the Ac. of Nat. Sc. of Phil. II,
p.272; Melsheimer, id, III, p. 177, — Pnywapnona, Guérin-Mén. Arch. entom.
1, p.275; Melshcimer, Catal. Col. of the Unit. Stat. p. 132. — Ruanis, Le
Conte, Proc. of the Acad. of Nat. Sc. of Phil. IV, p. 360 ; Gerstaecker, Monogr.
Endom. p. 392 ; Gorham, Endom, recit. p. 29.
LEIESTITES. 141
en bec en dedans ; dernier article des palpes presque cylindrique, de
moitié plus long que large, tronqué au bout; lèvre inférieure à men-
ton transversal, tronqué en avant, dilaté et dentiforme sur les côtés;
languette allongée, à partie basilaire cornée, rétrécie en avant, à par-
tie terminale membraneuse, transversalement ovalaire, arrondie en
avant; palpes à 2 article plus long que large, 3 allongé, obtusément
ovale. — Antennes grèles, dépassant peu la base du pronotum, 4 ar-
ticle épaissi, 2 plus grêle, aussi allongé, 3-8 diminuant graduellement
de longueur, devenant presque moniliformes, 9-11 formant une pe-
tite massue, subcomprimée, assez serrée, son 1 article subtriangu-
laire, 2 à peu près carré, beaucoup plus développé, 3 ovalaire obtus.
— Pronotum presque aussi long que large, rétréci vers la base, dilaté
et arrondi en avant, hord antérieur presque droit, bords latéraux
marginés, infléchis en avant; surface assez convexe, ornée à la base
d'un fort sillon transversal, limité de chaque côté par une profonde
fossette subarrondie, pourvue, en outre, sur la partie discoïdale, de
deux sillons parallèles, longitudinaux ot dépassant le milieu de la lon-
guour du pronotum; écusson semi-circulaire. — Elytres oblongues-
ovalaires, faiblement dilatées vers leur milieu, subatténuées en ar-
rière, arrondies à l’extrémité; éparsément ponctuées avec une strie
suturale, — Pronotum nul entre ies hanches ; mésosternum grèle, al-
longé, rhomboïdal, marginé sur les côtés. — Abdomen à 1 article un
peu plus court que les suivants réunis. — Pattes courtes, cuisses sub-
claviformes, tibias dilatés vers l'extrémité; tarses à 1 et 2 articles sub-
égaux, ciliés en dessous, 3 court, article onguéal assez long, armé de
crochets simples.
Chez le mâle, le 5 arceau ventral est légèrement échancré et laisse
apercevoir le rudiment d'un sixième; ses tibias antérieurs portent
vers le milieu du bord interne une petite dent grèle, aiguë et oblique
en dedans.
La seule espèce connue habite les Etats du milieu et du sud de
l'Amérique boréale; elle ne paraît pas bien rare. Au point de vue
générique, ce type, quoique voisin des Leiestes, s’en distingue aisé-
ment par les sillons longitudinaux du pronotum; en outre, par la
forme de ce dernier et celle des derniers articles des palpes.
PHYMAPHORA.
Newman, Entom. Magaz. V, p. 389 (1).
Tête triangulaire, engagée dans le prothorax jusqu’au bord posté-
(1) Syn. Lycorennwa, Ziegler, Proc. of the Acad. of Nat. Sc. of Phil. IT,
p. 271, 11; Melsheimer, id. INT, p. 176, 4, — Ruanis, Dej. Cat. 3e éd, p. 404. —
Puywarnona, Le Conte, Proc. of the Ac. of Nat. Sc. of Phil. VI, p. 360, 1; Gué-
rin-Mén. Arch. entom. I, p.275; Gerstaecker, Monogr. Endom. p. 397; Gorham,
Endom. recit, p. 29.
142 ENDOMYCHIDES.
rieur des youx.— Epistome tronqué en avant, un peu rétréei et limité
en arrière par un enfoncement transversal; labre court, large, sub-
arrondi; mandibules à pointe assez longue, bifide, à bord interne
denticulé en dessous de l'extrémité, largement lamelleux et cilié ; m4-
choires à lobes grêles, l’externe un peu plus long, élargi et obtus au
sommet, avec quelques cils raides; l’interne grêle, tronqué oblique-
ment et pointu; palpes courts, 2 article aussi long que large, cordi-
forme, 3 transversal, 4 allongé, subulé, faiblement tronqué; lèvre
inférieure à menton deux fois plus large que long, subarrondi en
avant; languette allongée, subélargie et arrondie en avant, subémar-
ginée et ciliée; palpes épais, 2 article très-large, 3 court, ovalaire,
arqué en dedans et obtus, — Antennes différentes selon les sexes :
chez le mâle, 4 article épaissi, dilaté en avant, 2 globuleux, 3-7
plus courts, transversaux, serrés, 8 deux fois plus large que le précé-
dent, dilaté en dedans en une saillie comprimée, 9-14 formant une
massue irrégulière, grosse, serrée, plus longue que les articles pré-
cédents réunis, concave en arrière, convexe en avant, son premier àr-
ticle plus gros et plus convexe que chacun des deux autres; chez la
femelle, 4 article oblong, ovalaire, 2 aïlongé, 3-8 graduellement rac-
courcis, 9-11 formant une massue subcomprimée, son À article trans-
versal, 2 de même forme, le plus élargi, 3 de moitié plus long et en
carré transverse: — Pronotum presque aussi long que large, légère-
ment rétréci vers la base, à bord antérieur presque droit; surface
assez convexe, ornée parallèlement à la base d'un sillon profond li-
mité de chaque côté dans une fossette, prolongée en sillon jusqu’au
tiers de la longueur; écusson en triangle, à sommet obtus.— Elytres
oblongues-ovalaires, subdilatées au milieu, fortement acuminées en
arrière, ponctuées-substriées, avec une strie suturalo. — Pronotum
étroit, convexe et séparant les hanches, prolongé en arrière et légè-
rement dilaté; mésosternum grêle et allongé, creusé longitudinale-
ment, à bords relevés. — Abdomen à 1 segment à peine plus court
que les suivants réunis, un sixième arceau rudimentaire. — Pattes
assez longues, cuisses épaissies vers l'extrémité; tibias grèles; tarses
à 4 et 2 articles légèrement dilatés, surtout aux pattes antérieures,
garnis en dessous de cils fasciculés, artiele onguéal aussi long que les
trois précédents réunis.
Le mâle se distingue de la femelle d’abord par la structure des an-
tennes, et ensuite par celle des pattes, les tibias antérieurs sont plus
fortement dilatés, et ceux de la paire moyenne sont munis en dedans
d’une petite dent.
Pour la forme générale et l'ensemble de l’organisation, ce type
ressemble aux précédents; néanmoins la forme du prostérnum, celle
du mésosternum le différencieraient des autres, si la structure anor-
male des antennes du mâle ne le faisait reconnaître au premier coup-
d'œil.
LRIESTITES, 143
Onne connait non plus qu’une seule espèce, propre à l'Amérique
du Nord, où elle ne paraît pas bien rare.
SYMBIOTES,
REDTENPBACEHER, Faun. Austr. p. 198 (1).
Tête large, engagée dans le prothorax jusqu’au bord postérieur des
yeux. — Labre court, presque entier; mandibules à base large, assez
longues, subtronquées au bout et partagées en trois dents, ciliées et
membraneuses au bord interne; mâchoires à lobe externe pyriforme,
pourvu au bout de cils longs, serrés, fasciculés; l’interne beaucoup
plus court, grêle, cilié à l'extrémité; palpes courts, serrés, 2 et 3 ar-
ticles égaux, subcordiformes, 4 plus long, ovalaire-acuminé; lèvre
inférieure à. menton transversal, tronqué en avant et en arrière; lan-
guette de même plus large que longue, arrondie et subdilatée en
avant, à bord antérieur cilié et subémarginé; palpes à 2 article court,
transversal, 3 gros, subglobuleux, tronqué. — Antennes mesurant le
tiers de la longueur du corps, 1 article épaissi, quadrangulaire allongé,
2 de moitié plus court, grêle, 3-8 courts, serrés, 9-11 dilatés et for-
mant une massue subcomprimée, ses 1 et 2 articles en triangles trans-
versaux, le dernier ovalaire-acuminé. — Pronotum en carré trans-
versal, rétréci au sommet, bords antérieur et postérieur presque
droits, les latéraux marginés; surface assez convexe, ornée à la base
d'un sillon transversal terminé de chaque côté dans une assez grande
fossette arrondie; écusson semi-cireulaire. — Elytres ovalaires, sub-
atténuées en arrière, à peine dilatées au milieu, marginées latérale-
ment; surface assez convexe, à ponctuation irrégulièrement en ‘séries
longitudinales, une strie suturale. — Prosternum étroit, linéaire, lé-
gèrement en carène, dépassant les hanches et reposant sux le méso-
sternum; celui-ci allongé, atténué en avant, tronqué en arrière, l6-
gèrement creusé dans sa longueur. — Abdomen à 4 arceau aussi long
que les 3 suivants réunis. — Pattes courtes, cuisses assez robustes,
üibias grêles; tarses à 1, 2 et 3 articles peu différents, ciliés en des-
sous, 4 épais, presque cylindrique, aussi long que les trois premiers
réunis,
Le mâle se distingue de la femelle par la structure de l'abdomen,
son cinquième arceau est tronqué et laisse dépasser un rudiment d'un
sixième arceau; chez la femelle, le cinquième: arceau est simplement
arrondi.
Les Symsrores sont de très-petits insectes de 2 millimètres de lon-
gueur, d’un jaune ferrugineux et longuement pubescents. On en con-
nait trois espèces; elles habitent l'Europe : l'une se rencontre çà et là,
(1) Hampe, Entom. Zeit. 1850, p. 858; Redtenbacher, Faun. Austr. 2 éd.
p. 871; Gerstaccker, Monogr. Endom. p. 398; Gorham, Endom, recit. p. 30:
TS
444 ENDOMYCHIDES.
dans diverses contrées de ce continent; la seconde a été trouvée en
Sardaigne ét aux environs de Vienne; une troisième, décrite depuis
peu (1), a été découverte en Italie. Une dernière, encore inédite, m'a
été communiquée par M. Gorham.
MYCETŒA.
STEPuENS, {lustr. of Brit. Entom. Mandibulata, IN, p. 80 (2).
Tête assez grosse, large, dégagée du prothorax. — Epistome tron-
qué en avant, limité en arrière; labre transversal, arrondi sur les
côtés, droit en avant; mandibules en carré long, à pointe large, échan-
crée, armée en dessous d’une dent, à bord interne échancré, muni
d'une lamelle étroite et ciliée en avant, plus large en arrière; mâ-
choires à lobe externe élargi et arrondi au bout, cilié-fasciculé, l'in-
terne beaucoup plus court, linéaire, à sommet également cilié ; palpes
assez grêles et courts, 2 article oblong, obconique, 3 court, trans-
versal, 4 allongé, subulé; lèvre inférieure à menton transverse, sub-
élargi en arrière; languette aussi longue que large, subémarginée en
avant, avec ses angles saillants et garnis de cils; palpes à 2 article
grand, transversal, 3 épais, court, ovalaire, largement tronqué. —
Antennes grêies, mesurant environ le tiers de la longueur du corps,
4 article épaissi, brièvement ovalaire, 2 plus gros et plus long que
les suivants, oblong, 3-5 grèles, un peu plus longs que larges, 6 sub-
carré, 7-8 globuleux, 9-11 dilatés en massue, celle-ci graduellement
élargie, son 1 article plus petit que le suivant, le dernier oblong,
tronqué obliquement au bout. — Yeux très-petits, subhémisphériques,
grossement granulés. — Pronotum transversal, deux fois aussi large
que long, un peu rétréci au sommet, bord antérieur droit, le posté-
rieur subsinué de chaque côté, les latéraux un peu marginés et
élargis au milieu; surface assez convexe, ornée à la base d'un mince
sillon transvérsal, et de chaque côté d’un sillon longitudinal, subpa-
rallèle au bord latéral et limité en dehors par une carinule saillante;
écusson très-court, arrondi au sommet, — Elytres brièvement ovalai-
res, acuminées en arrière, assez convexes, ponctuées-striées. — Ailes
nulles. — Prosternum étroit, séparant faiblement les hanches et ne
les dépassant pas en arrière; mésosternum assez large en avant, ré-
tréci entre les hanches et tronqué. — Abdomen à 4 arceau à peine
plus long que les deux suivants réunis. — Pattes médiocres, cuisses
(1) Steinheil, Ath. Soc. Ital. Sc. Nat. XI, p. 237.
(2) Syo. Sirpna, Marsham, Coleop. Brit. 1, p. 424. — Artowanrta, Stephens,
Illustr. of Brit. Entom, Mand Hi, p. 66.— Cryrropnacus, Gyllenhall, Ins.Suec
I, p. 181. — MycgroBa,-Redtenbacher, Faun. Austr. 2 éd, p. 371 ; Gerstaecker,
Monogr. Endom. p. 402; Duval, Gen. Col. Europ, I, p. 220; De Marsoul,
Abeille, V, p. 132,
LEILESTITES. 445
un peu épaissies, tibias grèles; tarsos à 4 article un Peu plus court
que 2, l'un et l’autre ciliés en dessous, 8 petit, très-court, dégagé en
dessus, un peu recouvert en dessous par le précédent, article onguéal
non rétréci à la base, aussi long que les 3 précédents réunis.
La structure de l’abdomen distingue le mâle de la femelle; chez
cette dernière, il y à cinq arceaux; chez le premier, on remarque les
rudiments d’un sixième,
On ne connaît qu'une seule espèce; elle est propre à l'Europe,
elle est d'un fauve brunâtre, brillante, longuement pubescente, sa
‘longueur ne mesure pas 2 millimètres; elle vit dans.les lieux humides,
obscurs, et se rencontre fréquemment dns les caves sur les bois, les
douves recouverts de moisissures. Sa larve a été décrite par Blis-
son (1); elle ressemble beaucoup à celle des Expomycuus et des Ly-
CoPERDINA ; le pronotum est plus long que les segments suivants, un
peu plus large; les parties supérieures, comme chez les Evnouycaus,
sont recouvertes de petites granulations; sur les côtés, ces granula-
tions deviennent de petits appendices allongés en massue. Les an-
tennes sont formées de 3 articles; il paraît y avoir deux ocelles de
chaque côté; les pattes sont terminées par un crochet aigu.
Ce type présente tout-à-fait la même structure que les SyMBIOTES;
néanmoins la forme et la sculpture du pronotum permettent de les
distinguer avec la plus grande facilité.
CLEMMUS.
Hawre, Entom. Zeit. Stleit. 1850, p. 353 (2).
Tête courte et large, enfoncée dans le prothorax jusqu'aux yeux.—
Epistome en carré transversal; labre petit, arqué; mandibules à pointe
bifide, à bord interne cilié; mâchoires à lobes subcoriacés, l’interne
court et étroit, l’externe beaucoup plus large et plus long, ovalaire,
cilié surtout vers l'extrémité; palpes développés, 1 article très-petit,
2 épais, brièvement fusiforme, beaucoup plus long que 3, 4 ovalaire-
allongé, acuminé, pas plus épais, mais aussi long que les trois précé-
dents réunis; lèvre inférieure à menton transversal, rétréci en avant
et arrondi; languette semi-cornée, élargie en avant, et tronquée avec
les angles arrondis; palpes insérés vers le milieu de la languette, à
articles peu distincts, À très-petit, 2 à peine plus grand, 3 très-gros,
court et tronqué. — Antennes de 41 articles, À gros, épais, déprimé,
2 de moitié moins épais, oblong, 3-8 filiformes, subégaux, beaucoup
plus minces que 2, 9-11 fortement dilatés, formant une massue très-
(1) Blisson, Ann. Soc. entom. de Fr. 1849, p. 315.
(2) Syn. Sywsiores, J. Duval, Gen. Col. Europ. IH, pl. LEV, p. 269. — CLem-
Nus, Redtenbacher, Faun. Austr. 2° éd. p. 975. — CLemwus, De Marseul, Abeille
V, p. 129 ; Gorham, Endom. recit. p. 30.
Coléoptères. Tome XII. 10
146 ENDOMYCHIDES.
lâche, son premier article brièvement fusiforme, le second arrondi,
le dernier ovalaire. — Pronotum transversal, plus étroit à la base
que les élytres; bord antérieur échancré en arc de cercle, bord pos-
térieur sinué de chaque côté; bords latéraux rebordés et convergents
en avant; surface ornée de chaque côté d’un profond sillon arqué,
bien limité en dehors, parallèle au bord latéral et allant en s'atté-
nuant jusqu’au bord antérieur; sillon transverse effacé; écusson trian-
gulaire. — Elytres brièvement ovalaires, assez convexes, dilatées-
arrondies sur les côtés, avec un étroit rebord élevé, bien net, légè-
rement atténuées en arrière et terminées en pointe aiguë, finement
rebordées le long de la suture dans leur moitié postérieure ; épipleures
larges, planes. — Prosternum assez large, rebordé entre les hanches,
les dépassant en arrière, à base arrondie et appuyée sur le mésoster-
num; celui-ci transversal et creusé d'une fossette au bord antérieur,
— Abdomen formé de 5 arceaux, le 1 de la longueur des suivants
réunis. — Pattes grêles, ne dépassant pas le rebord des élytres; cuisses
courtes, ovalaires; tibias grêles, un peu plus longs, atténués au bout ;
tarses allongés, filiformes, de 4 articles, 1-3 bien distincts, grêles, le
dernier long, armé de crochets minces.
Ce type a de grands rapports avec les Myceræa pour la structure
des antennes, des organes buccaux et du prothorax; sa forme géné-
rale est très-différente, il est presque arrondi à. la manière des Scyn-
nus, les élytres sont vaguement ponctuées ot longuement pubescentes
comme le reste du corps; il mesure 2 millimètres, et sa coloration est
d'un rouge ferrugineux.
On ne connaît qu'une seule espèce, découverte récemment en Croa-
tie; elle a été retrouvée aux environs de Vienne dans les vieux troncs
d'arbres.
Groupe VIII. Trochoidéites.
Antennes de 4 articles, le dernier très-grand. — Pronotum trans-
versal, subcordiforme, dépourvu de siülons. — Tarses tétramères.
Le seul genre de cette division constitue une forme très-aberrante
dans la Famille actuelle ; elle n’a rien conservé de ce qui nous frappe
dans la conformation des Endomychides; ni la forme de la tête avec
ses antennes claviformes, ni la sculpture si remarquable du prono-
tum. Mais, de l'avis du Prof. Gerstaecker, d'accord en ce point avec
son prédécesseur, le savant Klug, la structure des organes buccaux,
dont l'importance ne peut être méconnue, démontre que ce type doit
faire partie de la Famille actuelle,
Un seul genre : TROCHOIDEUS.
TROCHOIDÉITES. 447
TROCHOIDES.
Wesrwoon, Trans. of the Linn. Soc. XVI, p. 673 (1).
Tête large, assez grosse, dégagée du prothorax. — Epistome tron-
qué en avant, limité en arrière par une strie fine; labre très-large,
arrondi sur les côtés, subémarginé en avant; mandibules médiocres,
à pointe longue, tridentée, à bord interne largement membraneux et
cilié; mâchoires à lobe externe grand, élargi vers le bout, à extrémité
tronquée ou arrondie, cilié; lobe interne très-grêle, acuminé, cilié,
mesurant seulement la moitié de l’externe; palpes à 2 article cupu-
liforme, 3 de moitié plus court, 4 ovoïde, terminé en pointe et du
double plus long ; lèvre inférieure à menton court et large, arrondi
en avant, languette coriacée, profondément bilobée, les lobes diver-
gents et ciliés; palpes à 2 article court, transversalement falciforme,
8 gros, plus large que long, largement tronqué. — Antennes de 4 ar-
ticles seulement, un peu différentes dans l'un et l’autre sexe : chez le
mäle, 1 article court, ovalaire, 2 très-court, transversal, 3 plus grand,
obconique, visible seulement à la partie antérieure et inférieure du
dernier article, sur la base duquel il semble appliqué; celui-ci beau-
coup plus grand et plus gros que les trois autres réunis, de forme
subquadrangulaire, un peu comprimé, offrant une strie enfoncée et
flexueuse sur ses bords latéraux et terminal ; chez la femelle, le 3 ar-
ticle distinct en dessus et en dessous, tantôt de la grandeur du 2, ou
bien allongé et aussi grand que le dernier; celui-ci est toujours plus
petit, plus grêle que.chez le mâle et n’a pas de strie enfoncée. —
Pronotum un peu transversal, plus étroit que les élytres, tronqué car-
rément en avant et en arrière, bords latéraux dilatés, subanguleux au
milieu; surface peu convexe, offrant seulement deux impressions ar-
rondies et obsolètes en dedans des angles postérieurs; écusson trans-
versal, arrondi en arrière, — Elytres oblongues-ovalaires, un peu
dilatées vers le milieu, rétrécies en arrière, extrémité arrondie ou
subtronquée; surface peu convexe, ponctuée, avec une strie suturale
entière. — Prosternum nul entre les hanches antérieures; mésoster-
num subtriangulaire, atténué en arrière. — Abdomen formé de 6 ar-
ceaux, le 1 à peine aussi long que les deux suivants réunis. — Pattes
plus ou moins grêles, cuisses un peu épaissies, tibias légèrement di-
latés au bout, les postérieurs un peu courbés; tarses à 3 article plus
Court que le 2 aux deux paires de pattes postérieures, à peu près égal
à la paire antérieure.
(1) Syn. Paussus, Dalman, Kongl. Vetensk. Acad. Handling. 4825, p. 400, 3.
— Trocuoïneus, Guérin-Mén. Revue Zool. Soc. Cuvier, 1838, p. 2; Westwood,
Trans. of (he Entom. Soc. of Lond. LL, p. 97 ; Gorstaecker, Monogr. Endom.
D: 981; Gorham, Endom, recit. p. 29.
148 ENDOMYCHIDES.
Comme il a déjà été reconnu, le mâle se distingue de la femelle
par la structure des antennes; en outre, les pattes paraissent un peu
plus longues chez le premier, et aux tarses antérieurs les deux pre-
miers articles sont plus dilatés que chez la femelle.
À cause de la structure des antennes, ce type a été rangé à côté
des Paussus et l’une des espèces a été décrite sous ce nom par Dal-
man; cependant les organes buccaux sont en tous points semblables
à ceux des Endomychides et il n’est pas douteux qu'il ne doive ren-
trer dans cette Famille, à titre de forme aberrante.
Malgré que les espèces soient peu nombreuses, ce genre possède
une aire de distribution très-étendue : on connait une espèce de Ma-
dagascar ; une seconde, découverte primitivement dans l'île Maurice,
a été retrouvée aux Indes orientales et dans les îles voisines, aux
Philippines, à l’île Nicobar. Une troisième espèce appartient au Nou-
veau-Monde et a été rapportée de Colombie. La dernière, décrite par
Dalman, était renfermée dans le succin.
nc «de PS
FAMILLE LXXIT.
COCCINELLIDES.
Tête infléchie, courte, enchâssée dans le prothorax, très-rarement
libre. — Epistome non séparé du front, à bord antérieur de forme
très-variable ; labre court, transversal, apparent ou caché par l’épis-
tome. — Mandibules médiocres, peu saillantes, terminées tantôt en
pointe aiguë ou fissile, tantôt par 3 ou 4 dents robustes. — Mâchoires
à base cornée, offrant deux lobes ciliés, l’interne plus court et plus
grêle, l'externe plus variable, subbiarticulé; palpes de 4 articles, 4
très-court, 2 et 3 de forme variable, 4 très-développé, sécuriforme,
rarement oblong et tronqué. — Lèvre inférieure formée d’un menton
triangulaire ou trapézoïdal, d’une languette médiocre, ovalaire ou
obtuse en avant, rarement échancrée ; de palpes tri-articulés, à
dernier article ovalaire, tronqué au bout. — Yeux latéraux, médio-
cres, ovalaires ou arrondis, entiers ou échancrés. — Antennes insé-
rées dans un point plus ou moins rapproché de l'angle antéro-interne
des yeux, à base découverte ou cachée, formées de 11 articles, parfois
de 8, de 9 ou de 10, terminées par une massue variable, en général
courtes et rétractiles. — Pronotum transversal, ordinairement plus
étroit que les élytres, fortement convexe en travers, rétréci en avant,
à bord antérieur presque toujours fortement échancré, — Ecusson
triangulaire, médiocre ou très-petit, — Elytres semi-globuleuses, ova-
laires ou oblongo-ovalaires, à surface convexe, confusément ponctuée
où lisse, très-rarement ornée de quelques séries de points; épipleures
toujours apparentes. — Des ailes bien développées, très-rarement
nulles, — Prosternum toujours apparent sur la ligne médiane et sé-
parant les hanches antérieures ; mésosternum ordinairement plus
large, ses épimères irrégulièrement triangulaires; métasternum no-
tablement plus long, ses épisternums et ses épimères distincts, offrant
vers ses angles antérieurs externes une dépression souvent limitée
par une carinule, — Abdomen formé de 5 arceaux ventraux, quel-
quefois de 6 ou de 7; le premier ordinairement plus développé,
450 COCCHNELLIDES.,
creusé, de chaque côté, d’une dépression plus ou moins profonde, li-
mitée par une carinule arquée. — Pattes courtes, rarement un peu
allongées, le plus souvênt rétractiles et invisibles d'en haut, rarement
les genoux un peu saillants au-delà du pourtour extérieur du corps;
les trois paires ordinairement semblables entre elles, les cuisses tou-
jours inermes et subeomprimées; tibias plus variables; tarses subté-
tramères, terminés par des crochets appendiculés, assez souvent bi-
fides, plus rarement simples.
Les Coccinellides ont une forme bien connue et un fücies qui per-
met ordinairement de les reconnaitre à la première vue; leur corps
est hémisphérique, rarement oblong; ordinairement convexe, orné
de couleurs assez brillantes, variées de dessins bizarres ou de taches
arrondies, parfois très-nombreuses; rarement elles affectent des re-
flets métalliques et alors leur coloration est plus uniforme ; elles sont
tantôt glabres et nues, tantôt recouvertes d’une pubescence plus ou
moins serrée.
Cependant, si l’on peut à l'inspection reconnaître une Coccinellide,
il se présente maintes circonstances où le doute est possible, et, en
conséquence, il est indispensable d'étudier attentivement leur orga-
nisation, afin de pouvoir tracer d’une manière plus exacte les limites
de cette famille intéressante.
Les trois grandes parties du corps, la tête, le prothorax et les ély-
tres, quoique bien distinctes, sont très-intimement unies et emboîtées
les unes dans les autres. Ainsi, il est très-rare que la tête soit déga-
gée, comme cela se voit chez les Hippodamiites ; partout ailleurs,
elle est enfoncée dans le prothorax et parfois au-delà même du bord
antérieur des yeux; la position des organes buccaux est en rapport
avec celle de la tête, presque toujours la bouche est dirigée en bas,
parfois un peu en arrière, et, dans ce cas, elle peut être fermée par
une espèce de mentonnière formée aux dépens du prosternum (Cryp-
TOLŒMUS, CRYPTOGNATHA).
Le vertex est rarement visible et lé front est simple. L’épistome
n’est pas distinct du front en arrière, son bord antérieur est diverse-
ment configuré et fournit quelques bons caractères; $a modification
principale se montre chez les Chilocorites. Dans ce groupe, il est très-
développé aussi bien en avant que sur les côtés; en avant, il recouvre
parfois entièrement le labre et les mandibules; sur les côtés, il se
soude aux joues et les entraîne au-delà de la moitié du diamètre des
yeux, qui sont ainsi partagés en deux parties chacun ; il semble, comme
le remarque M. Mulsant, former une visière au bord antérieur de la
tête.
Le labre ne présente pas de modifications bien profondes ; sa forme
varie nécessairement d’un genre à l’autre, il est plus ou moins déve-
loppé er travers cu en avant, son bord libre est entier ou plus ou
moins échaneré. Il importe davantage de remarquer qu’il est ou ap-
dsl ST APT Ÿ ie TR ER CO COTE LA LA 0. 2, Te
COCCINELLIDES. 451
parent; comme c’est le cas ordinaire, oucomplétement, voilé par l'é-
pistome dilaté en chaperon, comme chez les PLATYNASPIS.
On sait que certaines Coccinellides sont phytophages, tandis que le
plus grand nombre est aphidiphage. Ces mœurs différentes se tradui-
sont principalement dans la forme des mandibules; les espèces phy-
tophages possèdent, comme les Ghrysomélides, des mandibules ter-
minées par trois ou quatre dents distinctes et ces môûmes organes,
chez les autres, sont simples et atténués en une pointe aiguë ou fis-
sile, tout au plus bifide. Leur face interne présente, chez ces derniè-
res, des tubercules qui rappellent les dents molaires des;animaux in-
sectivores. à
Les mâchoires sont cornées à leur base; elles supportent deux lo-
bes subégaux ou inégaux, ciliés sur leurs bords ou à l'extrémité;
l’externe, qui paraît bi-articulé, est ordinairement un peu plus long
etplus grèle que l’interne ; il se recourbe parfois (Pæarus) de manière
à recouvrir en païtie l'extrémité de ce dernier. Sa forme la plus anor-
male se présente chez les Micrasris, où il est dilaté en demi-cerele
et frangé sur ses bords. Les palpes sont toujours apparents, formés
de quatre articles et d'une forme caractéristique pour la Famille ac-
tuelle ; le 4 est très-petit, les 2 et 3 souvent obconiques et de forme
semblable, le 4, le plus développé, est comprimé et en forme de fer
de hache, le bord, qui correspond au tranchant, est tantôt droit et
tantôt arqué. Les types, chez lesquels cette forme est altérée et où
l'article est plus ou moins acuminé, sont tout à fait exceptionnels
(PHARUs).
La lèvre inférieure, peu remarquable, se compose d’un menton en
trapèze ou en triangle fortement tronqué ou échancré à son bord an-
térieur; la languette est très-médiocre, arrondie en avant, ou plus
obtuse et quelquefois échancrée (Micrasris); les palpes sont tri-arti-
culés, subfiliformes, avec le dernier article oblong, atténué au bout,
ou bien étroitement ovalaire et tronqué.
Les yeux sont toujours bien développés, latéraux et plus ou moins
prolongés à la fuce inférieure de la tête. Leur forme est arrondie,
ovalaire ou oblongue ; leur pourtour est régulier ou bien sinué à son
bord interne; cette sinuosité peut devenir une 6chancrure plus ou
moins profonde et même se poursuivre à ce point, que ces organes
paraissent divisés en deux parties (Chilocorites). En général, leur gra-
nulation est très-fine ; elle est notablement plus forte chez les Goacr-
puLA et surtout les Raizopius.
Tout ce qui regarde les anfennes est important à noter, parce que
ces organes jouent un grand rôle dans la classification. Aïnsi, leur
insertion, recouverte par le chaperen, chez les Chilocorites, est carac-
téristique de ce groupe; ailleurs, elle à lieu à découvert; tantôt vers
l'angle antero-interne des yeux et d'ordinaire très-près de leur pour-
tour, tantôt dans un point situé sur la face, à peu près au milieu du
152 COCCINELLIDES.
bord interne des yeux, ou du moins de la partie de ces organes wi-
sible en dessus ; dans ce dernier cas, les antennès sont situées à quel-
que distance des yeux et séparées de leur bord par des joues longi-
tudinales. +
Elles sont toujours claviformes, mais à des degrés très-divers; la
massue est courte ou allongée, en cône renversé ou en fuseau; les
articles, qui la composent, sont transversaux et serrés, ou bien plus
longs que larges et lächement unis; ces articles sont simples en de-
dans ou prolongés en dents aiguës.
Leur composition varie peu ; d'ordinaire elles sont formées de 41
articles; mais ce nombre peut descendre à 10, à 9, chez les Discoto-
mites ; etmême parfois à 8, comme dans le genre Novius. Le premier
article est toujours plus grand que les suivants, il est allongé, ou
renflé subclaviforme, ou bien il est dilaté antérieurement en demi-
cercle et même davantage; les autres articles sont filiformes ou ob-
coniques, grêles jusqu’à ce qu’ils se renflent pour former la massue,
ce qui a lieu ordinairement au 9%, plus rarement au 7° ou au 8° ar-
ticle.
Une dernière particularité de ces organes, c’est qu'ils sont rétrac-
tiles sous les côtés du prothorax, et vu leur grande brièveté, la mas-
sue se loge dans une fossette qui est creusée, dans plusieurs genres,
sous les angles antérieurs du premier arceau thoracique.
Le pronotum est toujours transversal, jamais carré ou oblong; dans
la plupart des types, il est notablement plus étroit que les élytres,
rarement {Scymnites) à peu près de même largeur; sa surface est tou-
jours régulièrement convexe et ne présente ni sillons, ni impressions
bien marquées; la configuration des bords varie beaucoup, néan-
moins, dans des limites assez étroites. Le bord antérieur est, en gé-
néral, échancré, plus ou moins profondément selon les genres, et le
plus souvent on observe, de chaque côté, une sinuosité en arrière des
yeux; le bord postérieur est arqué, il offre un lobe médian plus ou
moins prononcé, obtus ou tronqué; de chaque côté une légère flexuo-
sité dans un certain nombre de types. L'écusson ne manque dans au-
cune espèce; sa petitesse caractérise le genre Micraspis ; il est seu-
lement un peu plus grand chez les ALesia ; partout ailleurs, il est
médiocre, en triangle équilatéral, ou bien, mais très-rarement, sa lon-
gueur dépasse un peu sa largeur à la base.
Les élytres ne manquent dans aucune espèce; dans aucune, elles
ne sont notablement raccourcies, ainsi que cela se voit dans tant
d’autres Familles; tout au plus observe-t-on dans quelques types du
groupe des Hyperaspites une très-légère troncature de l'extrémité.
Ces organes varient de la forme semi-globuleuse à la forme oblongo-
ovalaire, par exception, ovalaire-allongée (CoccrnuLa). Leur surface
varie peu; elle est lisse ou confusément ponctuée; dans un seul cas
(Coccrura), on observe quelques rangées longitudinales de gros
COCCINELLIDES, 153
points, alignés entre ceux qui recouvrent confusément la surface; on
ne rencontre jamais ni côtes, ni stries; la seule saillie, dont il puisse
être question, est le calus huméral.
Deux parties plus importantes à considérer dans la structure des
élytres, sont les bords et les épipleures.
Les bords latéraux peuvent être simples, ornés d'un rebord arrondi,
ou dilatés en une lamelle plane, réfléchie ou creusée en gouttière. Le
bord basilaire présente deux modifications, peu importantes en réa-
lité, mais qui, vu l'absence d’autres caractères, acquièrent une cer-
taine valeur, parce qu'elles servent à distinguer deux groupes très-
importants. Chez les Coccinellites, comme aussi les Hippodamiites et
les Discotomites, la base des élytres est légèrement convexe en avant
ou anguleuse vis-à-vis du calus huméral; chez les Carïtes, au con-
traire, cette base est un peu concave et forme, par le redressement
de son tiers externe, un angle ouvert en avant du calus.
Les épipleures varient non-seulement dans leur développement,
mais encore dans leur degré d’inclinaison par rapport au plan hori-
zontal ; ces variations n’ont pas besoin de commentaires. Une parti-
cularité remarquable de ces replis des élytres, et presque spéciale à
la Famille actuelle , réside dans la présence , sur les épipleures, de
fossettes plus ou moins profondes, destinées à loger les genoux des
pattes intermédiaires ou postérieures. Ces fossettes s'observent dans
divers groupes, mais à des degrés différents; dans aucun, elles ne
sont aussi profondes, ni aussi nettement limitées que dans les grou-
pes des Hyperaspites, des Bucolites et le genre Cyneceris.
Les ailes membraneuses sont toujours bien développées et fréquem-
ment déployées par les espèces qui vivent de proie; moins utiles à
celles qui se nourrissent de substance végétale, leur absence est ce-
pendant exceptionnelle (CyNEGErIs).
L'étude des parties inférieures du corps jouit d’une importance
qui ne le cède en rien à celle des parties supérieures du corps, les
arceaux thoraciques, l’abdomen et les pattes exigent un examen ap-
profondi.
Le prosternum est toujours visible sur la ligne médiane et sépare
constamment les hanches antérieures ; il est toujours allongé et assez
étroit; parfois il est relevé le long de la ligne médiane, et la crête
qu’il forme est arrondie ou aplatie; elle s'évancuit avant d'atteindre
au bord antérieur, ou bien s'avance et dépasse même ce berd par une
petite saillie aiguë ou tronquée. Cette môme”partie médiane du pro-
Sternum présente dans plusieurs espèces du genre RopazrA, une dis-
position tout à fait spéciale ; elle est d’abord très-courte, et en second
lieu, elle est disposée comme un plan incliné et s'abaisse du sommet
vers la base; le sommet lui-même est tantôt aigu, tantôt tronqué.
Dans les genres CryProcnaTHa et CRyproLænus, le prosternum est
dilaté en avant, à ce point qu'il peut rejoindre l’épistome et recouvrir
.
15% COCCINELBIDES.
ainsi complétement les organes buccaux. Dans dernombreux gentes
(Gyponra, Carta, ete.) les flancs du prosternum sont creusés, sous les
angles antérieurs, d'une fossette plus ou moins profonde et plus ou
moins bien limitée; cette dépression paraît destinée à recevoir la:mas-
sue des antennes, lorsque l'insecte se contracte,
Le mésostérnum varie moins; il est transversal et sépare pus ou
moins largement les hanches moyennes; sa forme est tantôt subqua-
drangulaire, tantôt trapézoïdale et plus ou moins rétrécie en arrière;
son bord antérieur est entier, sinué ou échancré pour loger la base
du prosternum. Les épimères sont de forme irrégulièrement triangu-
laire, à sommet dirigé en avant; chez les Endomychides, ces mêmes
parties-affectent laforme d’un quadrilatère disposé obliquement; cette
différence dans le contour est l'un des meilléurs caractères pour dis-
tinguer la Famille ire nous venons de nommer de celle des Cocci-
nellides.
Le métasternum, selon la règle, est plus développé que les deux
arceaux thoraciques précédents; en général, ses épisternums sont bien
limités et constituent une lamelle oblongue, à l'extrémité postérieure
de laquelle on aperçoit les épimères sous forme d’un mince liseré.
A la partie antérieure du métasternum, on remarque de chaque côté
une carinule arquée, circonserivant un espace d’étendue variable, tan-
tôt plan, tantôt fortement creusé ; cet espace, que l'of désigne sous le
nom de plaque pectorale, est destiné à recevoir la cuisse et la jambe
moyennes, lorsque l'insecte se contracte.
L'abdomen se compose d’un nombre variable d’arceaux ventraux;
le plus souvent 3, quelquefois 6, très-rarement on remarque des ves-
tiges d’un 7, Le premier de ces arceaux est de beaucoup le plus im-
portant à étudier : dans sa partie, médiane, il empiète sur le métaster-
num d’une manière plus ou moïns marquée et forme une saillie in"
tercoxale; celle-ci est diversement configurée, elie est ogivale chez les
Hippodamiites , semi-elliptique chez les Coccinellites et subtronquée
chez les Hyperaspites.
C'est ce même arceau qui porte ce que l’on est convenu de désigner
sous le nom de plaques abdominales : celles-ci correspondent aux pla-
ques pectorales et, comme elles, sont destinées à recevoir les pattes
de la dernière paire, lorsque l'insecte se contracte ; aussi elles sont
d’autant plus profondes, que la puissance de contraction dont jouit
l'insecte est plus considérable, comme cela s’observe, par exemple,
chez les Hyperaspites. La forme de ces plaques, la carinule où le mince
liseré qui les circonscerit, leur étendue, leur concavité, en un mot tout
ce quiles concerne, a été utilisé avec succès dans la classification de ces
insectes. Elles ne font guère défaut que dans le groupe des Hippodü-
miites; leur présence constante constitue ainsi un nouveau caractère
distinctif des Coccinellides.
Considérées sous un point de vue d'énsemble, les pattes des Cocci-
COCCINELTIDES.: 455
nellides sont peu remarquables. En général, elles sont invisibles, lors-
qu’on régarde l'insecte directement d'en haut; chez les Hippodamiites
seules, elles apparaissent un peu en dehors du contour extérieur du
corps; dans ce type, elles sont plus longues et: ne peuvent se loger
dans des dépressions des arceaux inférieurs de la poitrine ou de l’ab-
domen; aussi ces espèces, au moment du danger, ne contractent pas
leurs membres locomoteurs, mais elles tentent, ainsi que le fait re-
marquer avec justesse le Monographe des Coccinellides, de s'échapper
par la fuite.” Les hanches antérieures, dans toutes les formes, sont
séparées l’une de l’autre par le prosternum, elles sont peu saïllantes,
allongées dans le sens transversal et disposées un peu-ocbliquement;
les moyennes sont plus arrondies et pas plus saillants; au contraire,
les postérieures sont assez fortement séparées l’une de l’autre, allon-
gées transversalement et plus robustes. Les trois paires de pattes, à
de légères différences près, sont semblables entre elles; les cuisses
sont oblongues, comprimées, creusées à leur bord inférieur d'un sil-
lon plus ou moins profond, destiné à recevoir Jes tibias; ceux-ci sont
également comprimés, leur bord externe varie selon les genres et
fournit de bons caractères génériques : ce bord est droit ou plus ou
moins arqué; muni, près de sa base, tantôt d'une saillle anguleuse,
tantôt d’une saillie dentiforme, et, dans ces deux cas, entre cette sail-
lie et l'extrémité, le bord antérieur est creusé d'un sillon destiné à
recevoir le tarse. La composition de ce dernier est invariablement for-
mée de trois articles avec un article rudimertaire; il est subtétramère.
Le premier article est ordinairement en triangle allongé, quelquefois
un peu élargi dans le sexe mâle de quelques genres; le deuxième est
beaucoup plus grand, plus large et plus long, creusé à sasface supé-
rieure d’une large excavation de forme triangulaire, dont le sommet,
situé près du point d'attache, est occupé par l'articulation de Particle
appendiculaire à la suite duquel s'ajoute Particle onguéal. Celui-ci
varie peu dans ses dimensions, il supporte constamment deux crochets
généralement robustes et de structure variable. Dans un petit nombre
de types, les crochets sont simples (Nœw4, Amsosricra, BuL&A,, etc.);
le plus souvent ils sont appendiculés; il n’est pas rare non plus de
les rencontrer bifides. Dans ce dernier cas, tantôt la partie interne est
Courte, basilaire ou submédiane, tantôt elle égale à peu près l’externe
(SxNonycaa, EriLACHNA). Une autre modification nous est offerte par
Certaines espèces du genre EPILACHNA, car nous remarquons qu’elle
n'existe pas dans toutes, au moins au même degrés cette modifica-
tion réside dans la présence d’une lamelle subquadrangulaire située
à la base et entre les crochets, l'angle de cette lamelle peut faire une
certaine saillie et ainsi faire paraître chaque erachet en quelque sorte
ti-denté.
À la partie inférieure des deux premiers articles, se voit une pu-
bescence assez serrée, en forme de brosse, destinée à faciliter la lo-
156 COCCINELLIDES.
comotion; chez certains mâles, cette pubescence est moins serrée, et
en regardant attentivement, on découvre entre les poils de très-pe-
ttes ventouses, qui font défaut chez les femelies.
On peut dire d’une manière générale que les sexes sont peu dis-
tinets dans la Famille actuelle. Outre la présence de ces ventouses à
la face inférieure des tarses, chez le mâle, on observe encore, mais
dans quelques types seulement, que le premier article des tarses est
de forme ovalaire, tandis que chez les femelles, cette pièce demeure
régulièrement triangulaire et dilatée du point d'attache à son extré-
mité. Des différences sexuelles plus générales paraissent résider dans
la configuration des bords postérieurs des deux derniers arceaux in-
férieurs de l’abdomen, qui sont simplement tronqués chez la femelle
et sinués chez les mâles. Du reste, comme nous l’avons dit, les sexes
sont peu distincts et leurs différences n'ont pas été jusqu'ici l’objet
d'observations suivies.
L'organisation des Coccinellides étant connue, on peut chercher à
tracer les limites précises de la Famille qu'elles composent.
Les seuls groupes que l’on puisse en réalité comprendre dans la
section des Coléoptères subtétramères, sont les Endomychides et les
ÆCoccinellides. Car le genre CLyprasrer, que Latreille avait compté
parmi ses Trimères, possède réellement quatre articles aux tarses; son
organisation présente d'ailleurs d'autres particularités qui ont engagé
les entomologistes à le placer dans un autre groupe. Quant au genre
LiraoPiLus, qui est également tétramère, il ressemble davantage aux
Coccinellides, ainsi que l’a parfaitement démontré le Prof. Gerstaec-
ker; maïs c’est une forme très-aberrante; on peut en constituer le
type d’une Famille spéciale avec autant de raison, que de l’introduire
dans ‘une autre, dont il altère l'homogénéité. Toutes les Coccinellides
connues sont subtétramères, la règle est jusqu’à ce jour tout-à-fait
intacte; si l'avenir vient à modifier cet état de choses, si les décou-
vertes ultérieures nous donnent des exceptions moins douteuses, il
sera temps encore de modifier la diagnose de la Famille actuelle et
d'en élargir le cadre.
Ces réserves faites, il no nous reste qu’à indiquer les différences
des Endomychides et des Coccinellides, et nous ne pouvons mieux
faire que de suivre, en cette circonstance, les indications données par
l'éminent Entomologiste que nous venons de citer.
Chez les Coccinellides, la tête est d'ordinaire très-obtuse en avant,
rarement subiriangulaire, jamais en museau séparé du front par un
rétrécissement marqué. Les antennes sont très-courtes, atteignant ex-
veptionnellement la base du prouotum, et rétractiles sous ses bords
latéraux. Le dernier article des palpes maxillaires, à deux ou trois ex-
ceptions près, est largement sécuriforme ; il est subeylindrique chez
les Endomychites, La surface du pronotum est fortement convexe en
travers et dépourvue de sillons ou d'impressions marqués; toujoms
COCCINELLIDES, 457
on remarque, chez les Endomychides, deux sillons longitudinaux vers
la base du pronotum, dont la surface est généralement beaucoup
moins convexe. Les épimères du mésothorax, chez les Coccinellides,
sont de forme subtriangulaire ; chez les Endomychides, elles affectent
une forme rhomboïdale ou en trapèze. Par suite, les épisternums du
métathorax, chez les premières, sont tronqués carrément à la base,
tandis qu’ils sont coupés obliquement chez les secondes. Les pla-
ques pectorales et abdominales font complétement défaut chez les
Endomychides et les pattes ne sont pas rétractiles. Dans la Famille
des Coccinellides, les hanches autérieures sont allongées et disposées
transversalement ; ces mêmes parties, dans celle des Endomychides,
sont semi-globuleuses et assez saillantes. Les crochets des tarses, chez
ces dernières, sont constamment simples ; cette structure est rare chez
les Coccinellides, le plus souvent les crochets sont appendiculés ou
bifides. Quoique les différences sexuelles ne soïent pas tout-à-fait nulles
dans la Famille que nous avons à étudier, elles sont bien moins ac-
centuées que chez les Endomychides ; enfin, ces dernières, pour au-
tant que la science soit renseignée à cet égard, sont boletophages; les
Coccinellides sont aphidiphages et quelques types sont phytonhages.
Par suite de cette comparaison, on pourrait dire que les Coccinel-
lides sont des Coléoptères subtétramères à pattes contractiles. En effet,
les plaques pectorales et abdominales, les fossettes des épipleures,
les sillons des cuisses et des tibias, n’ont pas d'autre-but que de per-
mettre, selon leur degré de développement, une contraction plus
forte des organes locomoteurs. Au point de vue restreint, ce sont les
Hippodamiites le moins bien douées, les plaques pectorales et abdo-
minales sont nulles ou rudimentaires, les sillons de la cuisse et du
tibia sont peu marqués. Aussi, ces espèces tentent d'échapper par la
fuite à la main qui veut les saisir, tandis que les autres, pour autant
qu’on ait pu les observer, se contractent et demeurent immobiles.
C'est dans cétte pose craintive que nous les voyons le plus souvent;
elles s’aplatissent et se collent aux feuilles des végétaux, sur lesquels
elles sont à la recherche de leur proie; car, ainsi que la chose est vul-
gairement connue, les Coccinelles dévorent les innombrables pucerons
qui attaquent à peu près tous nos arbres. A la suite de cette obser-
vation, le nom d’aphidiphages leur a été attribué, et longtemps les
Coccinellides ont été regardées comme insectivores. Les premières ob-
servations à l’encontre de cette manière de voir, datent de la fin du
siècle passé et ont été faites par Bose pendant son séjour aux Etats-
Unis; il a vu l'Epilachna borealis ronger les feuilles du melon au point
de n’en laisser que les nervures. D’autres observations analogues ont
été faites dans différentes contrées d'Europe, à propos des genres La-
SIA, CyneGeris, EriLACHNA et même de la Coccinella hieroglyphica.
Le fait est aujourd'hui reconnu; cependant la très-grande majorité
des espèces est toujours regardée comme aphidiphage; des habitudes
158 COCCINELLIDES.
aussi différentes n'ont pas ou sur l’organisation d'influence bien mar-
quée; du reste, lo fait en lui-même n’a rien qui doive surprendre,
puisque certains Carabiques, certaines Sylphales ont des mœurs sem-
blables et se nourrissent également de substance végétale.
Les Coccinellides semblent vivre en plus grande abondance, dans
les endroits cultivés, dans nos jardins, que dans les plaines désertes
ou dans les grandes forêts; aussi leurs états primitifs sont aujour-
d’hui assez bien connus.
Les larves, envisagées d’une manière générale, présentent les ca-
ractères suivants :
Tête petite, déprimée, arrondie, à bouche dirigée en avant et un
peu en bas; ocelles au nombre de 3, de chaque côté (Lasia globosa)
ou bien de 4, disposés en losange (C. 7-punclata, Epilachna argus),
arrondis, assez saillants; antennes insérées à l’angle latéral et an-
térieur de la tête, de 3 articles, 4 court, 2 subeylindrique, plus long,
3 conique, accompagné au côté interne d’une petite soie; labre en
forme de croissant, dont les angles recouvrent la base dés mandibules;
celles-ci petites, triangulaires, à pointe aiguë et bifide, dentées à la
base; mâchoires à pièce basilaire prolongée en dedans en un lobé
petit, triangulaire (C. 7-punctata), ou bien plus grand, à contours
arrondis et creusé en cupule (Epil. argus); palpes très-grands, sub-
cylindriques, dirigés transvérsalement en dehors et formés de 4 arti-
cles; lèvre inférieure à menton très-grand, allongé, soudé à la pièce
basilaire, un peu échancré en avant; dés pièces palpigères soudées
à leur base et divergentes; des palpes labiaux de deux articles. —
Segments thoraciques peu différents des segments. abdomimaux. —
Pattes assez allongées, articulées à une petite distance des bords la-
téraux du corps, formées de plusieurs pièces et términées par un ongle
très-crochu. — Segments abdominaux au nombre de 9, recouverts
de téguments assez résistants, diminuant graduellement de dimen-
sions jusqu’au dernier; celui-ci présentant en dessous une ouverture
anale assez saillante et un bourrelet charnu servant à la progression.
— Stigmates au nombre de 9 paires; la première située au bord la-
téral et antérieur du mésothorax, les 8 autres sur les 8 premiers seÿ-
ments abdominaux, plus rapprochés du côté dorsal que du côté op-
posé; tous assez grands et arrondis.
Ces larves sont d'une forme ovale-lancéolée, amincie surtout en
arrière ; elles sont diversement colorées et munies de tuberoules, de
fossettes ou d'épines très-variables dans leur forme et leur coloration.
Leur démarche est assez rapide et rappelle cellé des lézards. Celle
des espèces phytophages est bien moins vive. Ù
A l’époque de la métamorphose, la larve se colle, par son dernier
segment, aux feuilles, au moyen d'une substance visqueuse qu'elle
sécrète. Elle courbe alors son corps ét surtout la tête vers la face
inférieure, de manière à former une gibbosité; les granulations de-
COCCINELLIDES. 459
viennent plus petites, les poils tombent, la peau se dessèche, se fond
sur le dos, et refoulée peu à peu en arrière, elle forme un bourrélet
chiffonné à l'extrémité du corps. ' ‘
A part quelques détails organiques que nous avons expressément ‘
signalés, ces caractères généraux s'appliquent à toutes les larves de
la Famille actuelle. On peut néanmoins distinguer trois types secon-
daires assez bien caractérisés.
Chez les larves carnassières, qui sont de beaucoup les plus nom-
breuses, le corps n’est pas recouvert de pointes épineuses, maïs seu-
lement de tubercules ou de simples rénflements à surface inégale et
recouverts de soies courtes et raides. La tête, le prothorax et les bords
latéraux du corps sont ornés de poils sétiformes disséminés; sur le
reste du corps, ces poils se trouvent seulement sur les tubercules et
renflements dont nous avons parlé. Le prothorax est protégé par une
espèce d’écusson étendu à la plus grande partie de sa surface; le mé-
sothorax etle métathorax présentent chacun deux grosses taches sub-
discoïdales et deux plus petites latérales; sur les autres segments, on
observe six taches du côté dorsal et six plus petites du côté ventral;
le dernier segment, vu sa petitesse, en porte un nombre moins con-
sidérable.
Un autre groupe comprend la plupart des larves phytophages. Elles
sont beaucoup moins agiles que les précédentes et passent leur vie
sur le- végétal où elles sont nées. Leur corps est hérissé d’épines ou
longs prolongements ramifiés, disposés sur les arceaux dorsaux; les
ramifications sont terminées chacune par un poil de longueur va-
riable et moins épais que la ramification elle-même; il n’en forme
pas la continuation, mais semble mobile sur elle, et, pour nous servir
d'une comparaison, l’ensemble du poil et de la ramification est assez
bien rendu par la baguette d’un fusil en partie engagée dans le canon.
Le prothorax porte quatre de ces épines ramifiées; les autres sog-
ments six; sur le dernier, les épines latérales sont beaucoup plus
courtes et à la face inférieure du corps, on n’observe que des taches
séligères. si
Une troisième modification nous est offerte par les Scyunrres et
particulièrement par les espèces du genre typique. Ici, la face dorsale
présente de petites fossettes disposées comme les appendices du
groupe précédent; de ces fossettes sortent des prolongements blan-
châtres, mous, flexueux, qui donnent à la larve l’aspeet d’une petite
houppe de laine blanche, ce qui rappelle cette espèce d'inflorescence
si connue du puceron lanigère. Une particularité. remarquable, c’est
que cette espèce de mousse peut se reproduire lorsqu'elle a été. en-
levée, ot cela assez rapidement; au bout de deux heures, on.en voit
déjà des traces, et.en douze heures, la larve en est de nouveau re-
couverte, 1
Ainsi que l’on peut en juger, la connaissance des mœurs et des
160 COCCINELLIDES.
états primitifs des Coccinellides était déjà à un certain degré d’avan-
cement, lors de la publication, en 1852, du Catalogue des Larves des
Coléoptères; depuis cette date, la Science s’est encore enrichie de
* nombreuses observations concernant les larves, les mœurs et le genre
de nourriture de diverses espèces; les Mémoires où elles sont consi-
gnées se trouvent, avec les noms des auteurs, renseignés ci-des-
sous (1).
Les larves des Coccinellides se rencontrent surtout en été, lorsque
la végétation est dans toute sa vigueur et lorsque les pucerons, les
galinsectes et autres insectes microscopiques ont envahi les plantes.
Elles se transforment en nymphes sur les feuilles ou sur les tiges en
s'attachant par le dernier segment abdominal, qui secrète, dans ce
but, une humeur visqueuse et gluante. L'insecte parfait apparaît
après un petit nombre de jours, et demeure pendant quelque temps
encore sur les végétaux à la recherche de sa proie; cependant, on
remarque que leur chasse est beaucoup moins active qu'elle ne l'é-
tait sous leur forme première. Dès que les premiers froids de l'au-
tomne se font sentir, les Coccinellides deviennent de plus en plus
rares; c’est qu'elles ont regagné leurs quartiers d’hiver; les unes se
retirent sous les écorces des arbres, les autres au pied des plantes
sous la mousse, et profitent des moindres interstices pour y chercher
un abri.
Après la saison rigoureuse, un peu plus tôt, un peu plus tard, selon
les climats et selon la température, elles quittent leurs retraites hi-
vernales. Les individus qui ont échappé à leurs ennemis ou que le
froid n’a pu atteindre, n'ont plus qu'une seule tâche à remplir, c'est
la propagation de l'espèce. Les espèces phytophages recherchent na-
turellement les plantes auxquelles leur existence se trouve liée; les
autres, douées d’instincts carnassiers, savent découvrir ou même de-
viner les arbustes sur lesquels se trouvent ces curieux hémiptères
(1) Aux citations indiquées dans le Catalogue des larves des Coléoptères par
F. Chapuis et E. Candèze, il faut ajouter :
Letzner, Sitzungsber. d. Wien. Akad. XI, p. 216. Chilocorus renipustulatus.
— ]d, 34-Jabresber, d. Sches. Gesells. £. Vaterl. Kultur, p. 108, Cocc. mu-
labilis. — 1d., 1. c. Jabresb.-44, p. 161, Cocc. 11-punciata.
Heeger, Sitzungber. d. Wien. Akad. VIT, p. 207, Cynegetis aptera. — W.
1. c. t. IX, p. 253, Cocc. 5-punctala; — id. 1. c. t, X, p. 467, Scymnus
ater; — id, 1. e. t. XI, p. 30, Cocc. 22-punctata; — id. 1. c. t. XXIV,
p. 326, Scymnus arenatus : — id. 1. c. t. XXXIX, p. 117, Cocc. 16-guttala
et Cocc. bissexguttata Fabr.
Perris, Ann, Soc. ent. de Fr. 4 Sér. t. Il, p. 225, Cocc. 14-guttata, Novius
cruentatus et Scymnus marginalis.
Kawall, Stett. Entom. Zeit. 1867, p. 123, Cocc. 24-punctata.
Frauenfeld, Verh. d. K. K. Zool-Bot. Gesells, in Wien. XVII, p. 780, Cocc.
bisseæguttata, Epilachna globosa.
COCCINELLIDES, 161
dont les jeunes larves sont si avides. Après la ponte, qui a lieu iso-
Jément ou en petits groupes, les femelles subissent rapidement le sort
des mäles, qui déjà ont disparu de la vie active.
L'histoire scientifique des Coccinellides a été traitée d’une manière
très-distinguée par M. Mulsant dans son premier ouvrage sur ces in-
sectes, c’est-à-dire dans l'Histoire naturelle des Coléoptères Sécuri-
palpes de la France. Dans ce chapitre, l’auteur à exposé non-seule-
ment ce qui regarde les genres, mais encore les espèces et leurs grou-
pements divers; le premier point de vue seul nous intéresse dans
l'ouvrage actuel.
De même que pour plusieurs autres Familles, l’histoire des Cocci-
nellides remonte au temps de Linné, parce qu’à cette époque, vers
1758, ces insectes ont été nettement séparés des autres Coléoptères,
et désignés sous le nom générique de CocciNezza. Pendant longtemps,
les entomologistes n’ont pas modifié cette manière de voir, et le genre
primitif est resté intact jusqu’en 1794, époque où Kugelann créa le
genre Scymnus pour de petites espèces pubescentes, que Linné n'avait
pas connues et que d’autres entomologistes, comme Geoffroy, avaient
avec raison rangées parmi les Coccinelles.
Cette nouvelle coupe générique ne fut pas immédiatement recon-
nue, car, malgré les études approfondies dont les Coccinelles furent
l'objet de la part des Entomologistes les plus illustres, tels que Pay-
kull, lliger, Latreille, le genre linnéen seul se trouve consigné dans
leurs ouvrages. Cependant, Leach, dans l'Encyclopédie d'Edimbourg,
adopta le genre Scymnus et proposa une nouvelle division générique
pour recevoir les Coccinelles comprimées de Schueider ou Cassidifor-
mes d’Iliger et de Latreille; cette nouvelle coupe fut désignée sous
le nom de CaiLoconus. À peu près vers le même temps, Curtis reprit
le genre CoccinuLa, vaguement indiqué par Kugelann, mais, par une
erreur typographique, le nom de Cacidula lui fut substitué, et chose
singulière, l'orthographe de ce nom se trouve encore changée par
Latreille, dans ses Familles naturelles, où est inscrit le nom de Caci-
cula.
Ces différentes coupes génériques furent l’objet d’un examen cri-
tique de la part de Stephens (4), qui non-seulement les reconnut toutes,
mais en proposa deux nouvelles sous les noms de Sphærosoma et
Rhixobius ; le premier de ces noms fut changé par Hope (2) en celui
de Leptia ; mais ni l'un ni l’autre de ces noms n’a été adopté par les
entomologistes modernes; quant à celui de RxzoBius, quoique changé
par le comte Dejean qui l'avait déjà employé, en celui de Nunnina,
il a prévalu.
Comme on sait, à cette époque, la science entomologique était cul-
(1) Stephens, Ilustr. Brit. Entom. IV, p. 373.
(2) Hope, Coleopt. Man. IL, p. 457.
Coléoptères. Tome XII. 11
162 COGCINELLIDES.
tivée avec le plus grand succès, d'immenses matériaux arrivaient in-
cessamment des contrées les plus éloignées et enrichissaient les collec-
tions. Une des plus belles et des plus nombreuses était, sans contredit,
celle du comte Dejean. Déjà, à différentes époques, cet entomologiste
distingué en avait fait imprimer le Catalogue systématique. Ce genre
de travail avait 6té très-bien apprécié du monde entomologique, car,
vers 1836, de vives instances furent faites près de l’auteur, afin qu'il
en donnât une nouvelle édition.
La tâche était d'autant plus considérable qu'il s'agissait d'élever ce
nouveau travail à la hauteur de la science, de mettre à profit les pro-
grès réalisés dans les diverses parties de l’'Entomologie, d'y intercaler
les nombreuses acquisitions dont l’auteur avait enrichi ses cartons,
Aussi, l'aide d'éminents entomologistes lui fut assurée, et quant à la
partie qui fait l'objet de ce chapitre, la revue critique en fut confiée
à M. Chevrolat, à qui la science est redevable de tant d'utiles travaux
et dont le zèle infatigable ne s'est pas un seul instant ralenti.
Le résultat de ses études fut la création de treize genres nouveaux,
non compris les deux types indiqués antérieurement par le comte
Dejean; en y ajoutant les cinq genres dus à des entomologistes plus
anciens, les 322 Coccinellides énumérées dans ce Catalogue se trou-
vent comprises dans vingt genres différents. Quoique les caractères
de ces genres n'aient pas été tracés par M. Chevrolat, ils sont pour
le très-grand nombre reconnus par la science, grâce aux travaux im-
portants de M. Mulsant, qui a pu étudier en nature les coupes indi-
quées par la collaborateur du comte Dejean.
Avant d'aborder l’étude des ouvrages de l'Entomologiste de Lyon,
on ne peut omettre de citer avec éloge l'excellent Essai de M. L. Red-
tenbacher sur la disposition systématique des Coléoptères Pseudotri-
mères de l'archiduché d'Autriche. Dans ce petit travail, marqué au
coin d'une grande sagacité, l’auteur a mis en usage des caractères
plus vrais et plus importants pour délimiter les genres déjà connus
et ceux qu'il introduisit dans la science, c’est-à-dire les genres Exo-
CHOMUS et PLATYNASPIS.
Le premier travail dé M. Mulsant sur les Coccinellides fait partie
de l'Histoire naturelle des Coléoptères de France; c'est à la suite de
cette publication que l'auteur a entrepris, ainsi qu'il le dit lui-même,
de compléter la Monographie de cette Famille, par la description des
espèces étrangères à la France. Le Species des Coléopières Trimères
Sécuripalpes, qui fut le résultat de ses longues études, contient la
description détaillée d'un millier d'espèces environ ; nous voilà déjà
bien loin des 322 types de la Collection Dejean, et cependant, en
moins de trois ans, l’auteur put rassembler les matériaux d'un pre-
mier supplément, qui ne renferme pas moins de 420 formes inédites,
et qui uccupe en entier le tome II des Opuscules entomologiques. Et
ce n'est pas tout encore. M. Mulsant, reprenant son sujet favori, a fait
COCCINELLIDES. 163
part au monde entomologique de ses nouvelles recherches et a publié,
en 1866, la première partie de sa Monographie des Coccinellides.
La renommée de M. Mulsant est bien établie; le monde entomolo-
gique rend un juste hommage à ses travaux variés; mais on ne peut
s'empêcher d'admirer le zèle et la persévérance dont il a donné tant
de preuves dans l'étude des Coccinellides ; il fallait être doué d'une
sagacité, d’une perspicacité remarquables, pour deviner l'unité de
type au milieu de formes si variées et d'apparences si diverses ; car,
dans aucune autre famille, la coloration, Soit dans ses nuances, soit
dans ses dispositions, n’est su;ette à plus de variations.
Nous regrettons de n’être pas en parfaite conformité de vues, tou-
chant l’organisation et la disposition systématique des Coccinellides,
avec l’auteur dont nous avons à examiner les travaux, d'autant plus
que M. Mulsant n’a pas cru devoir modifier en rien, dans ses divers
ouvrages, la méthode première qu'il avait adoptée.
Il nous paraît que les genres sont trop nombreux, que les subdi-
visions sont trop multipliées et que l'importance attribuée à la pré-
sence ou à l'absence de la pubescence est de beaucoup trop grande.
Autant que faire se peut, les genres devraient pouvoir se recon-
naître à des caractères positifs d’une appréciation évidente, et surtout
s'appliquer à la très-grande majorité des espèces. Or, il arrive fré-
quemment à l’auteur d'exposer le caractère d’un type et d'ajouter
que si cette note distinctive fait défaut, elle est remplacée par telle
ou telle autre. Ce modus faciendi se rencontre non-seulement à pro-
pos des genres, mais encore à propos des groupes supérieurs et même
pour la division primaire ; ainsi, les Gymnosomides comprennent
toutes les espèces dont les parties supérieures sont glabres, sauf ce-
pendant quelques types qui sont pubescents, mais en même temps
chez lesquels la partie antérieure de la tête est développée en forme
de chaperon,
Il n’est peut-être pas possible d'éviter toujours cette manière de
faire, mais il faut en user avec la plus grande réserve, parce qu'elle
fatigue beaucoup l'esprit et finit par engendrer l'obscurité.
Des genres nombreux ont amené l’auteur à créer beaucoup de sub-
divisions, à répartir les Coccinelles en groupes multiples : ainsi, le
genre CoccnELLA fait partie du Rameau des Coccinellates, subdivi-
sion de la Branche des Coccinellaires; celle-ci appartient à la pre-
mière division des Coccinelliens, l’une des trois Familles du groupe
des Gymrosomides. Pour nous, le genre CoccmnezLa est une Coccinel-
lide aphidiphage du groupe des Goccinellites.
Du reste, dans le système de réductions que nous avons opérées,
nous sommes d'accord avec MM. Fairmaire et Redtenbacher, et
nous dirions volontiers avec M. Mulsant lui-même, puisque dans la
Préface d'un supplément (1) au Species, après avoir parlé de la mul-
(1) Opuscules entomologiques, LL, p. 7.
164 COCCINELLIDES.
tiplicité de ses genres, il ajoute : « Aux yeux de ces entomologistes
réservés (dans la création des genres), mes noms de genres peuvent
passer pour les représentants des lettres À, B, C, etc., employées par
d’autres auteurs comme des moyens de repère dans des groupes trop
nombreux. » Nous nous rangeons volontiers du côté de ces entomo-
logistes réservés; du reste, nous nous sommes fait un devoir de con-
server, autant que possible, les divisions de M. Mulsant, mais seule-
ment à titre de sous-genres. De cette manière, toute la valeur des
ouvrages de cet entomolodBiste distingué est sauvegardée.
Nous ajouterons seulement quelques mots sur la manière dont nous
envisageons la Famille des Coccinellides.
Autant que faire se peut, les genres ne peuvent être basés que sur
des caractères organiques d’une certaine importance, et l’une des rai-
sons qui doit engager les entomologistes à en agir de la sorte, c'est
que très-souvent les sexes diffèrent l’un de l’autre par des apparences
extérieures qui, au premier coup-d’œil, sembleraient motiver leur sé-
paration générique, et cependant jamais on n’admettra que les sexes
puissent.se placer dons des genres différents. C'est ce qui, d'après les
observations de Heeger, est axrivé à M. Mulsant; la Coccinella bis-
sexguttata Fabr. paraît être le sexe mâle de la Coccinella sedecim-
guttata L.; ces deux foymes ont été génériquement distinguées par
M. Mulsant, la première forme le type du genre Virginia, la seconde
est une espèce du genre Hazyzra. M. Heeger (1) a élevé ces deux types
d’une seule et même ponte, et de plus les a observés pendant l’accou-
plement. Je suis étonné que M. Mulsant n'ait pas parlé de cette obser-
vation de M. Heegèr ni dans ur sens ni dans l'autre.
Comme M. L. Redtenbacher, l’auteur de la Faune d’Autriche si
savante et si estimée, nous considérons les Coccinellides comme for-
mées sur deux types, distincts l'un de l’autre sous les points de vue
organique et physiologique; les unes ont des mandibules simples où
tout au plus légèrement bifides, elles sont carnassières; les autres
possèdent des mandibules multidentées et sont phyllophages. Quoique
d’une importance numérique bien différente, ces deux catégories pré-
sentent des modifications correspondantes ; il y à entr’elles un paral-
lélisme évident, quoiqu'incomplet.
Afin de mieux le faire saisir, nous étudierons les modifications de
l'un de ces types : en considérant l’ensemble des Coccinellides aphi-
diphages, il est aisé d'y reconnaître trois formes principales repré=
sentées par les groupes des Coccinellites, des Chilocorites et des
Hypéraspites.
Les Coccinellites constituent la forme en quelque sorte normale
et si bien connue; co type ne subit que de légères altérations, car
(1) Heeger, Sitzungsber. der math. naturv. Classe du Akad, d. Wissensch,
in Wien. 29 vol. p. 417, fig. 6.
COCCINELLIDES. 465
celles que présentent les groupes des Cariites ou des Scymnites pa-
raissent bien moins profondes que celles dont il reste à parler.
Les Chilocorites se différencient des Coccinellites et groupes voisins,
non-seulement par la forme du chaperon, mais par un ensemble
organique qui à frappé mème les premiers entomologistes, puisque
ces espèces avaient été désignées par Schneider sous le nom de Coc-
cinelles comprimées, et par Illiger et Latreille, sous celui de Cocci-
melles cassidiformes. I] n’est pas nécessaire d’insister sur les caractères
de ce type, non-seulement la forme générale est caractéristique, mais
la tête, le pronotum, les élytres et même les parties inférieures pré-
sentent des différences que l'inspection seule permet de saisir.
La troisième forme, représentée par les Hypéraspites, est non moins
tranchée. Les espèces modelées sur ce type jouissent au plus haut
degré de la faculté de se contracter sur elles-mêmes; c'est dans ce
but que leur organisme a été modifié; la tête fait peu de saillie, le
pronotum est intimement uni aux élytres, celles-ci enceignent très-
étroitement les parties inférieures du corps; les pattes sont très-con-
tractiles, les cuisses sont profondément creusées pour loger le tibia;
celui-ci à son tour reçoit dans un sillon les diverses parties du tarse;
et les organes locomoteurs ainsi repliés, se logent dans des concavités
correspondantes, creusées, les premières sur le métasternum, les se-
condes sur le premier segment abdominal. En outre, les épipleures
des élytres sont pourvués de fossettes profondes pour recevoir les
genoux soit des pattes intermédiaires, soit des postérieures.
Par ces considérations, il semble étahli que les Coccinellides aphi-
diphages sont contruites sur trois types principaux ; autour de cha-
eun d’eux gravitent des formes subsimilaires et qui font la transition
de l'un à l’autre ; ainsi, dans chacune de ces trois formes, on trouve
des espèces glabres et des espèces pubescentes : les Poriites, les Or-
talites sont les formes pubescentes des Coccinellites, des Cariites; les
Bucolites ne sont, en réalité, que des Hypéraspites pubescentes; les
Chilocorites auraient pu également se partager en deux groupes,
glabres ou non, si plusieurs espèces d'Exocnomus n'avaient rendu
ce caractère inapplicable par la pubescence dont ils sont revêtus.
Quant à notre seconde forme, celle des Coccinellides phytophages,
quoique bien moins riche en types génériques, elle offre néanmoins
plusieurs modifications que l’on peut rapprocher de celles que nous
avons passées en revue. Ainsi, les EpizacaNA et les CHNOOTRIBA Tap-
pellent le groupe des Cariites ; les Lasia, celui des Coccinellites ; les
Cyweceris, celui des Hypéraspites. Le parallélisme serait plus com-
plet, si les découvertes de l'avenir nous donnent quelque Chilocorite
phytophage ; mais dès aujourd’hui, il est permis de se demander si
l'un ou l’autre des genres que nous avons compris dans ce groupe
ne s'y trouve pas étranger par son régime et par sa structure.
Pour résumer, nous admettrons dans la famille des Coccinellides,
f
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»
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Cr
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166 COCCINELLIDES,
deux séries parallèles et dans chacune d'elles, des modifications simi-
laires. En conséquence, il faut diviser la famille en deux tribus : celle
des Coccinellides aphidiphages et celle des Coccinellides phytophages.
La première renferme trois types principaux, autour desquels se
groupent des formes de transition. La seconde pourrait dès aujour-
d’hui se partager en trois groupes; mais ce partage nous paraît ac-
tuellement sans utilité réelle ; il suffit de se rappeler les considéra-
tions exposées ci-dessus,
Les deux tribus sont caractérisées comme suit :
A. Mandibules simples à l'extrémité ou seu-
lement bifides. COCCINELLIDES APIIDIPHAGES,
A. — multidentées à l'extrémité. CoccNgLuipES payrornaces.
TRIBU I.
COCCINELLIDES APHIDIPHAGES.
Mandibules simples à l'extrémité ou seulement bifides.
Cette première tribu, de beaucoup la plus importante, se partage
en treize groupes :
A. Tête recouverte en entier par le pronotum. 12. Cranophorites.
A’. Tôte non recouverte par le pronotum.
B. Epistome et joues confondus en une lamelle re-
couvrant distinctement la base des antennes. 13. Chilocorites.
B’. Epistome et joues confondus ou non, ne recou-
vrant pas la base des antennes.
. Epipleures des élytres munies de fossettes pro-
fondes et bien limitées,
D. Corps glabre. A1. Hypéraspites,
D’. — pubescent, 8. Bucolites.
C’. Epipleures dépourvues de fossettes profondes et
bien limitées.
E. Corps glabre.
[œ]
F. Antennes de 9 à 40 articles, 3. Discotomites.
F”. — 11 —
G. Plaques pectorales et abdominales nulles ou rudi-
mentaires. 1. Hippodamiites.
G. Plaques pectorales et abdominales apparentes.
H. Base des élytres convexe en avant, régulièrement
abaissée dans son tiers externe. 2, Coccinelliles.
H”, Base des élytres en arc rentrant au devant du
calus huméral, relevée dans son tiers externe, 4. Cariites.
E’. Corps pubescent,
HIPPODAMIITES. 167
1. Surface des élytres ornée de quelques séries de
points enfoncés. 9. Coccidulites.
V. Surface des élytres confusément ponctuée ou pres-
que lisse.
K. Epistome plus ou moins distinctement échancré. 40. Chnoodites.
K, — entier,
L. Antennes longues, atteignent les angles du pro-
notum et terminées par une massue à articles
dentés et plus longs que larges. 5. Poriites.
L’. Antennes plus ou moins courtes, à massue serrée.
M. Pronotum plus élroit que la base des élytres. 6. Ortalites. -
M. — à peu près aussi large que les élytres
à la base, 7. Seymniles. …
GROUPE I. Hippodamiites.
Corps oblong ou ovalaire-allongé, glabre. — Epistome séparé des
joues, — Antennes de 11 articles, atteignant le milieu des bords la-
téraux du pronotum, à massue obtriangulaire. — Elytres à base
anguleuse au-devant du calus huméral. — Mésosternum entier ou
subéchancré. — Saillie intercoxale du premier arceau ventral en
ogive. — Plaques pectorales et abdominales nulles ou rudimentaires.
— Pattes grêles et longues, les cuisses dépassant le contour externe.
— Crochets variables.
Quatre genres composent ce premier groupe, deux d’'entr'eux sont
propres à l'Amérique, les deux autres, tout en étant très-répandus
sur ce Continent, possèdent des représentants ailleurs, soit en Europe,
soit aux Indes orientaies. Is se différencient les uns des autres par
la structure des crochets des tarses, comme on le verra par le tableau
ci-dessous.
Le groupe lui-même se distingue assez facilement de tous les autres
par l'absence de plaques pectorales et abdominales, qui sont tout-à-
fait effacées ou très-rudimentaires. En outre, les espèces sont remar-
quables par leur forme allongée, par le dégagement de la tête, par
leurs pattes longues et grêles, beaucoup moins contractiles que dans
les autres types; aussi à la partie inférieure du corps, on n'observe
pas ces dépressions destinées à les recevoir lorsque l’insecte se con-
tacle, À cet égard, M. Mulsant fait remarquer que nos espèces euro-
péennes tentent de s'échapper, non en simulant la mort, mais par
la course. Ce sont les formes qui s’écartent le plus du type bien
connu des Coccinellides.
A. Crochets simples. Nœmia.
A. — appendiculés, Megilla.
A7... — bifides,
168 COCCINELLIDES.
B. Bord postérieur du pronotum à lobe médian tronqué ou
émarginé. Eriopis.
B’. Bord postérieur du pronctum convexe-arqué. Hippodamia.
ERIOPIS.
Muzsanr, Species des Col. trim. Sécur. p. 5 (1).
Tête dégagée du pronotum, légèrement rétrécie en arrière des
yeux; labre assez développé, dilaté-arrondi sur les côtés, subarrondi
à son bord libre, — Yeux convexes, subhémisphériques. — Antennes
atteignant à peu près au milieu des bords latéraux du pronotum, à
massue oblongue, obconique, tronquée carrément au bout. — Pro-
notum transversal, de moitié plus large que long, à bord antérieur
droit, les latéraux arrondis, légèrement dilatés en avant, le postérieur
tronqué ou sinueux dans son milieu ; écusson triangulaire, médiocre,
— Elytres d’un tiers plus larges à la base que le pronotum, oblon-
gues-ovalaires, légèrement dilatées dans leur tiers postérieur, arron-
dies aux épaules, étroitement marginées, à surface régulièrement
convexe et confusément ponctuée. — Prosternum légèrement convexe
entre les hanches, très-étroit; mésosternum large en avant, rétréci
et subcariniforme en arrière. — Abdomen à saillie intercoxale ogivale,
formé de six arceaux en dessous, le 5 bisinué À son bord postérieur,
le 6 réduit. — Plaques pectorales et abdominales nulles. — Pattes
longues et gréles, cuisses fusiformes, leur extrémité débordant le
contour extérieur; crochets des tarses divariqués et bifides, la divi-
sion interne courte, submédiane.
Le corps de ces Coccinellides est ovalaire-allongé, légèrement dilaté
en arrière ; les élytres, dans leur plus grande largeur, dépassent celle
du pronotum. Les parties supérieures sont tout-à-fait glabres, les
inférieures, au contraire, sont assez longuement pubescentes. Les
espèces, au nombre de quatre, habitent les deux Amériques; le pro-
notum et les élytres sont le plus souvent noirs, parés de taches ou
de bordures jaunes. Dans le groupe actuel, ce type se reconnait par
les crochets des tarses bifides et par le bord postérieur du pronotum
sinué ou tronqué, non arrondi, comme dans les HippopamIA.
HIPPODAMIA.
CuevroLar, Des. Cat. 3e 6d. p. 456 (2).
Tète engagée dans le pronotum jusqu'au bord postérieur des yeux;
(1) Syn. Coccierca, Germ. Ins. spec. N. p. 621. — Hipropamra, Ghevrolat,
Dej. Cat. 3° 6d. p. 456; Guérin-Mén. Icon. Règ. Anim, p. 321, — Entons, Mul-
sant, Monogr. Coccin. p. 5.
(2) Syn. CocenerLa (p.), Linné, Fabricius, Schônherr et auct. — HippopaMIA,
Mulsant, Colcop. de Fr. Securip. p. 30; Species, p. 10; Monogr. d, Coccin.
HIPPODAMIITES. 169
labre développé, transversal, dilaté-arrondi sur les côtés, droit à son
hord libre. — Yeux subhémisphériques. — Antennes atteignant au
milieu dés côtés du pronotum, à massue allongée, obconique, tron-
quée un peu obliquement à l'extrémité. — Pronotum transversal,
presque deux fois aussi large que long, à bord antérieur légèrement
émarginé; les latéraux dilatés-arrondis, le postérieur en arc convexe
vers l’écusson, ni tronqué, ni sinueux; écusson en triangle. — Ely-
tres ovalaires-allongées, arrondies aux épaules, présentant leur plus
grande largeur au milieu, assez fortement rétyécies ou acuminées en
arrière; à bords latéraux étroitement marginés, à surface confusé-
ment ponctuée. — Prosternum médiocre, peu convexe entre les han-
ches, arrondi en arrière; mésosternum marqué d’une petite fossette
en avant, rétréci et comme pincé en arrière. — Abdomen à saillie
intercoxale de forme ogivale, formé de 6 arceaux. — Plaques pecto-
rales et abdominales nulles. — Pattes longues et grèles; extrémité
des cuisses débordant le contour extérieur; crochets des tarses diva-
riqués et bifides, la division interne plus courte que l’externe et sub-
médiane.
Le corps des espèces de ce genre est, comme celui des espèces pré-
cédentes, en ovale allongé, avec cette différence dans le contour gé-
néral que les élytres ne sont pas dilatées à leur tiers postérieur,
qu'elles sont, au contraire, rétrécies et subacuminées vers l’angle
sutural; une autre différence réside dans le pronotum, dont le bord
antérieur est ordinairement émarginé, tandis que le postérieur est
régulièrement arqué et convexe vis-à-vis de l’écusson ; le prosternum
est également plus large. Quoi qu'il en soit de ces légères différences,
les deux types sont extrêmement voisins l’un de l'autre.
Les mâles se distinguent des femelles par une large échancrure du
bord postérieur du pénultième arceau ventral et par le premier ar-
ticle des tarses antérieurs qui est ovalaire, subconcave en dessous et
garni de ventouses.
Les espèces décrites dans le dernier ouvrage de M. Mulsant, la Mo-
n0graphie des Coccinellides, sont au nombre de 13; elles appartien-
nent principalement aux contrées des deux Mondes situées sous les
zônes tempérées et boréales; une espèce européenne a été retrouvée
aux Etats-Unis, une autre a été découverte récemment aux Indes
orientales.
MEGILLA.
Mursanr, Spec. des Col. Trim. Secur. p. 24 (1).
Tète engagée dans le prothorax à peu près jusqu'au bord postérieur
P. 8; Redtenbacher, Faun. Austr. % éd. p. 281; Fairmaire, Gen. Coleop.
Europ. IV, p. 281,
(1) Syn. Cunysowera, Lion. Syst. Nat. I, p. 1682; Fabricius, Syst. Entom,
170 COCCINELLIDES.
des yeux; labre transversal, non dilaté sur les côtés, tronqué à son
bord libre. — Yeux assez convexes, subarrondis. — Antennes attei-
gnant au tiers antérieur des côtés du pronotum, à massue allongée,
assez compacte, ses articles transversaux, obconique et tronquée au
bout. — Pronotum moins de deux fois aussi large que long, peu
convexe, bord antérieur sinué de chaque côté, derrière les yeux, bords
latéraux convexes-arrondis; bord postérieur légèrement sinué de
chaque côté, arrondi et convexe au milieu; écusson médiocre. —Ely-
tres d’un tiers plus larges que le pronotum, en ovale allongé, dilatées
dans leur milieu, atténuées vers l'extrémité, arrondies aux épaules,
étroitement marginées sur les bords; à surface finement ponctuée, —
Prosternum étroit, peu convexe entre les hanches; mésosternum orné
d’une petite fossette en avant, rétréci en arrière. — Abdomen à saillie
arrondie ou subtronquée obliquement de chaque côté, formé de six
arceaux. — Plaques pectorales et abdominales nulles. — Pattes assez
longues et grêles; cuisses dépassant par leur extrémité le contour du
corps; crochets des tarses divariqués et longuement appendiculés.
Quoique très-voisin par l’organisation et par le contour allongé-
ovalaire des deux types précédents, le genre actuel s’en différencie
par la structure des crochets des tarses, ainsi que par la forme du
bord antérieur du pronotum. Ce bord présente de chaque côté, en
arrière des yeux, une sinuosité plus où moins profonde, tandis que le
milieu est avancé au moins autant que les angles. Les espèces, au
nombre de 6, habitent le Nouveau-Monde, et présentent parfois des
aires de distribution très-étendues.
NÆMIA.
Muusanr, Spec. des Col. Trim. Sécur. p. 30 (1).
Tête engagée dans le prothorax jusqu’au bord postérieur de yeux;
labre assez long, transversal, tronqué en avant. — Yeux subhémi-
sphériques.— Antennes atteignant presque le milieu des côtés du pro-
notum, à massue obconique, à articles transversaux, le dernier coupé
carrément. — Pronotum deux fois plus large que long, un peu plus
étroit que les élytres, bord antérieur faiblement sinué de chaque
côté, derrière les yeux, les latéraux dilatés-arrondis; le postérieur
convexe vers l'écusson, peu distinctement sinué vis-à-vis des calus hu-
méraux, surface peu convexe, tous les angles mousses; écusson mé-
diocre. — Elytres oblongues-ovalaires, montrant leur plus grande
p. 105. — Cocamnezra (p.), Linné, Fabricius, Olivier et auct. — AnsosricTA
(p.), Dejean, Cat. 3° 6d. p. 456, — MecrzLa, Mulsant, Monogr. des Cocc. p. 16.
(1) Syn. Coceneza, Kirby, Fauna Bor.-Amer. p. 228. — Hipropamra, Man-
uerheim, Bull. de Moscou, 1843, t. XVI, p. 312. — Anisosricra, Dej. Cat. 3° éd.
D. 456, — Næwia, Mulsant, Monogr. Cuccin. p. 21.
COCCINELLITES. A7
largeur au tiers postérieur, arrondies aux épaules, peu convexes laté-
ralement, rétrécies en ogive vers l'angle sutural, étroitement mar-
ginées, surface peu convexe, confusément ponctuée. — Prosternum
médiocre, faiblement convexe entre les hanches; mésosternum rétréci
en arrière et comme pincé latéralement, — Abdomen à saillie inter-
coxale peu marquée, arrondie, formé de six arceaux. — Plaques pec-
torales et abdominales nulles. — Pattes médiocrement longues. et
grôles, l'extrémité des cuisses dépassant faiblement les côtés du corps;
crochets des tarses simples.
Dans l'espèce que nous avons sous les yeux, la Nœmia vittigera,
Mann., les crochets des tarses sont simples et légèrement épaissis vers
la base; d’après M. Mulsant, d’autres types présentent à la base de
ces crochets une dent rudimentaire. C’est le principal caractère qui
distingue ce genre des trois précédents ; il faut ajouter cependant que
le corps est moins allongé. L'espèce que nous venons de citer ne pré-
sente pas de fossette à la partie antérieure du mésosternum; elle pa-
raîit se rencontrer dans d’autres types. Ce caractère est néanmoins de
moindre valeur, puisque nous l'avons déjà signalé dans les autres
genres de ce groupe. Les pattes sont un peu moins larges et les cuisses
des deux premières paires ne dépassent que très-faiblement le pour-
tour du corps.
Les espèces, au nombre de 4, sont originaires de l'Amérique du
Nord, du Mexique ou de la Colombie.
GRouPE II. Coccinellites.
Corps ovalaire ou subarrondi, glabre. — Epistome séparé et dis-
tint des joues. — Antennes à base découverte, de 14 articles, attei-
gnant le milieu ou mieux dépassant les angles antérieurs du pro-
notum, à massue courte ou allongée, obtriangulaire. — Ecusson
médiocre ou petit. — Elytres saillantes ou convexes au-devant du
calus huméral, — Saïllie intercoxale du premier arceau ventral ar-
rondie. — Plaques pectorales et abdominales apparentes. — Pattes
courtes, les genoux ne dépassant que peu ou point le contour externe.
— Crochets des tarses variables, ordinairement appendiculés.
Ce groupe est riche en types spécifiques et en formes génériques :
il se distingue facilement des Hippodamiites par la présence de pla-
ques pectorales et abdominales bien dessinées, et des Discotomites par
la composition des antennes, à laquelle concourent onze articles dis-
tincts. Quant aux Hypéraspites et aux Chilocorites, la limite est en-
core mieux tranchée; elle l’est beaucoup moins avec le groupe des
Cariites, et quoique M. Mulsant ait donné une grande importance au
caractère. qui sépare ces deux divisions, il n’en reste pas moins con-
Stant que son application est en général difficile et souvent douteuse.
172 COCCINELLIDES.
11 réside dans la forme de la base des élytres : chez les Coccinellites,
cette base est régulière, convexe transversalement, et de même pres-
que toujours convexe en avant du calus huméral. Chez les Cariites,
cette base semble un peu relevée en dehors, vers l'endroit où com-
monce le bord latéral, et en même temps, vis-à-vis du calus LoMAns
elle offre un angle rentrant très-ouvert.
Les Coccinellites correspondent à trois branches de la division des
Coccinelliens de M. Mulsant : les Coccinellaires, les Halyziaires, les
Micraspiaires. Des deux genres typiques des dernières branches, le
dernier seul est généralement reconnu comme tel, c'est le genre Mi-
craspis ; le premier, le genre Hazvzr4, bien loin de constituer le type
d'un groupe, a été réuni par M. L. Fairmaire, au genre CUCCINELIA.,
M. Reëtenbacher, au contraire, a maintenu le genre de M. Mulsant,
Nous nous sommes rangé à cette dernière manière de voir : les Ha-
LYZIA se distinguent assez facilement des Coccinezra par la forme
des antennes, et ce caractère nous paraît accompagné de quelques
différences aussi bien dans la structure que dans le système de colo-
ration.
A ces deux formes principales se rattachent d’autres divisions gé-
nériques de M. Mulsant. Ainsi, nous avons réuni les HarMoNIA aux
Coccineza, et avec les Hazyzra tous les autres genres de la branche
de Hazvzraimes, à l'exception des Mysra et et des VopELLA qui s'en
éloignent par leurs crochets bifides.
Il faut cependant remarquer que nous ne voulons pas ranger pèle-
mèle dans le genre Hazyzra toutes les Halyziaires de M. Mulsant; au
contraire, toutes ses divisions et telles qu’il les a définies et caracté-
risées sont maintenues, mais seulement à titre de sous-genres. A ce
point de vue, nous marchons d'accord avec MM. Fairmaire et Red-
tenbacher, et avec M. Mulsant lui-même, si l'on veut bien se rappeler
ce que nous avons dit, à ce propos, dans les généralités placées en
tête de la Famille.
Le tableau suivant résume les caractères distinctifs des genres :
A. Crochets des tarses bifides.
B. Antennes courtes, à massue serrée, formée d'articles
transversaux, Adonia.
B’. Antennes longues, à massue lâche, formée d'articles
plus tongs que larges. Mysia.
A’. Crochets des tarses simples.
C. Pronotum à angles postérieurs subdentés et recourbés
en arrière. Anisosticta.
C’. Pronotum à angles postérieurs arrondis,
D. Epistome à côtés parallèles. Cisseis.
D. — — obliques. Bulæa.
A”. Crochets des tarses appendiculés.
COCCINELLITES. 178
E. Ecusson très-potit, punctiforme. Micraspis.
EL apparent, triangulaire.
F. Plaques abdominales occupant la moitié ou les deux
tiers de la longueur du premier arceau ventral. Adalia.
F°. Plaques abdominales occupant ou à peu près toute la
longueur du premier arceau.
G. Antennes courtes, à massue serrée, formée d'articles
transversaux. Coccinella.
G. Antennes longues, à massue lâche, formée d'articles sub-
quadrangulaires ou plus longs que larges. Halysia.
ANISOSTICTA.
Cagvrozar, Des, Catal. 3° éd. p. 456 (1).
rète engagée dans le prothorax jusqu'au bord postérieur des yeux;
labre court, transversal, subémarginé. — Yeux subhémisphériques.—
Antennes grêles, n’atteignant pas le milieu des côtés du pronotum, à
massuë obconique, tronquée carrément. — Pronotum fortement trans-
versal, un peu re large que les élytres, à bord antérieur émar-
giné, sinué de chaque côté derrière les yeux; les latéraux convexes-
arrondis, dilatés et refléchis, le postérieur arqué au milieu, échancré
en arc de chaque côté avec les angles distinetement recourbés en ar-
rière et en pointe mousse; angles antérieurs saillants; surface peu
convexe; écusson médiocre, triangulaire. — Elytres ovalaires-oblou-
gues, subdilatées au dernier tiers ; bords iatéraux étroitement margi-
nés, peu convexessurles côtés, rétrécis en ogive en arrière; épipleures
subconcaves, regardant directement en bas. — Prosternum étroit, non
convexe ; mésosternum creusé en avant d'une petite fossette, très-ré-
tréci en arrière. — Abdomen de six segments en dessous, à saillie in-
tercoxale coupée obliquement de chaque côté. — Plaques pectorales
apparentes, plaques abdominales limitées par un arc régulier, recou-
vrant seulement la moitié de l’arceau. — Pattes médiocres, l'extré-
mité des cuisses formant une légère saillie au-delà du pourtour ex-
terne du corps; à crochets simples.
Ce type présente des affinités avec ceux du groupe précédent, par
la forme générale, par la longueur relative des pattes; mais ici, on
découvre aisément la présence des plaques pectorales et abdominales,
quoique réduites à de moindres dimensions,
Dans le groupe actuel, le genre Anisosricra se reconnaît aisément
à la forme des angles postérieurs du pronotum qui sont en pointe
(1) Syn. Cocenezra, Linn. Syst. Nat. éd. Gmel. L, p. 1654; Fabricius, Syst.
EL I, p. 371; Rossi, Olivier, Thunberg, Dissert. 9, p. 113. — Anisosricra, Du-
ponchel, D'Orbig. Dict. Hist. Nat. I, p.542; Redtenb. Germar. Zeits. V, p. 421;
Faun, Austr. 2 éd. p. 961 ; Fairmaire, Gen. Col. Europ. IV, p. 281.
474 COCCINELLIDES,
obtuse et sensiblement recourbés en arrière. Ce caractère le distingue
non-seulement des genres qui précèdent, mais aussi de ceux qui sui-
vent.
M. Mulsant ne signale que deux espèces, toutes deux propres à l'Eu-
rope.
ADONIA.
Mucsanr, Hist. nat. des Coleop. Trim. Sécurip. p. 39 (1).
Tète engagée dans le prothorax jusqu’au bord postérieur des yeux;
labre transversal, arrondi en avant. — Yeux subhémisphériques. —
Antennes atteignant le milieu des côtés du pronotum, à massue grêle,
obconique, tronquée carrément. — Pronotum transversal, moins large
que les élytres, à bord antérieur très-faiblement £chancré, sinué de
chaque côté, derrière les yeux; bords latéraux convexes-arrondis, bord
postérieur arrondi au milieu, à peine sinué de chaque côté au-devant
du calus huméral, surface faiblement convexe ; écusson médiocre.—
Elytres oblongues-ovalaires, leur plus grande largeur à peu près au
milieu, rétrécies en ogive vers l'extrémité; bords latéraux très-étroi-
tement marginés; épipleures assez grandes et presque planes. — Pro-
sternum étroit, non convexe, un peu saillant en arrière des hanches
et reçu dans une faible concavité du mésosternum. — Abdomen à
saillie intercoxale arrondie, formé de six arceaux. — Plaques pecto-
rales apparentes, les abdominales limitées par un arc de cercle et oc-
cupant la moitié de la longueur du premier arceau. — Pattes médio-
cres, assez robustes ; cuisses fusiformes, débordant par leur extrémité
le contour du corps, à crochets bifides, la division interne submédiane
et plus courte que l’externe.
Deux genres seulement du groupe actuel possèdent des crochets
bifides; ce sont les Aponra et Mysra; le dernier de ces types se dis-
tingue de l’autre par la forme des plaques abdominales qui s’avan-
cent jusqu'au bord postérieur du premier arceau ventral, et en outre
par la longueur des antennes, dont la massue est formée d'articles
plus longs que larges.
On connaît 8 espèces dans ce genre ; elles ont une aire de distribu-
tion remarquable par son étendue ; on a trouvé des représentants en
Europe, dans la Laponie, la Sibérie, l'Amérique du Nord, et en outre
en Chine, dans l’Indostan, en Abyssinie.
(1) Syn. Cocenezza, Linné, Fabriciue, Illiger, Olivier, etc. — CocciNgLA
(pars), Redtenbacher, Fauna Austr, 2 6d, p. 962; Fairmaire, Gen. Col. Europ.
IV, p. 282, — Anonia, Muls, Species, p. 37; Muls. Monogr, Coccin. p. 27.
: COCCINELLITES. 475
ADALIA.
Muusanr, Species des Col. Trim. Sécurip. p. 49 (1).
Tète engagée dans le prothorax un peu au-delà du bord postérieur
des yeux; labre court, faiblement émarginé à son bord libre. — Yeux
ovalaires, assez convexes, — Antennes atteignant le milieu des côtés
du pronotum, massue obconique, tronquée carrément. — Pronotum
transversal, notablement moins large que les élytres, bord antérieur
faiblement émarginé, plus ou moins distinctement sinué de chaque
côté derrière les yeux, bords latéraux faiblement convexes, un peu
divergents vers la base; bord postérieur convexe-arrondi daus son
milieu , faiblement sinué de chaque côté au-devant du calus humé-
ral; surface peu convexe; angles antérieurs peu ou point saillants ;
écusson médiocre ou petit. — Elytres ovalaires ou oblongues-ovalai-
res, médiocrement convexes, arrondies en arrière, étroitement rebor-
dées; épipleures assez larges, un peu obliques en dedans avec le bord
interne moins élevé que l’externe. — Prosternum étroit, peu convexe,
reçu où non dans une concavité du mésosternum, celui-ci du double
plus large que le premier. — Abdomen de six segments en dessous,
à saillie intercoxale arrondie. — Plaques pectorales distinctes, les ab-
dominales en arc régulier, occupant la moitié ou les deux tiers de
l'arceau. — Pattes courtes, cachées par le pourtour du corps; crochets
des tarses appendiculés.
Nous avons réuui sous ce nom, à titre de sous-genres, les Hysra et
Nesis de M. Mulsant; les caractères indiqués nous ont paru trop fai-
bles et d’une appréciation difficile pour justifier la création de coupes
génériques distinctes. Cette réunion opérée, le genre Apart so dis-
tingue assez nettement, parmi ceux du groupe des Coccinellites, par
là réunion de ces deux caractères : ses crochets des tarses appendi-
culés et ses plaques abdominales n’occupant que la moitié ou les deux
tiers de la largeur du premier arceau ventral.
Ce genre, déjà décrit par M. Mulsant dans son ouvrage sur les Coc-
cinellides de la France, était désigné sous le nom d'Idalia; l'auteur a
modifié cette orthographe, parce que le nom avait déjà été employé
pour un genre de Lépidoptères.
SOUS-GENRE. HYSIA.
Muusanr, Spec. Col. Trim. Secur. p. 47.
D'après l’auteur, ce type se distingue des ApALIA par son Corps
(1) Syn. Coccinecra, Linné, Syst. Nat. Gmel. L, p. 1660; Fabriclus, lliger,
Latreillo, ete. — CoccinezLa (pars), Redtenbacher, Fauna Austr. 2 éd. p. 962;
Fairmüire, Gen, Col. Europ. IV, p. 282, — Ipaua, Mulsant, Hist, Nat. des Co-
176 . COCCINELLIDES.
oblong, par son pronotum à peine échancré à son bord antérieur,
subsinueux de chaque côté; par ses élytres subarrondies aux épaules,
11 présente le port des Mecizza, dont il se différencie par la présence
de plaques pectorales et abdominales.
Cette première division ne renferme qu'une seule espèce, décou-
verte dans la Nouvelle-Guinée et dans les îles Célèbes.
_
Sous-GENRE. ADALIA.
Dans les espèces de cette division, le corps est ovalaire, rarement
ovale-oblong; le pronotum est plus distinctement échanceré à son bord
antérieur, et ses angles postérieurs sont plus arrondis. Le mésoster-
num ne présente pas de fossette. Les élytres sont subarrondies aux
épaules, étroitement rebordées sur les côtés, peu ou point anguleuses
au-devant du calus huméral.
Cette conpe, assez riche en espèces, possède la plupart de ses re-
présentants dans les parties tempérées ou septentrionales de l’Europe
et de l’Asie ; sur les 24 espèces connues, 3 ou 4 seulement appartien-
nent à l'Amérique centrale ou méridionale ; un même nombre,-aux
Indes orienta!es, plusieurs à l'Amérique boréale, et l'une d’entre elles
est commune à ce continent et à l’Europe.
: Sous-GEenre. NESIS.
Muzsanr, Species des Col. Trim. Sécur. p. 67.
Corps brièvement ovale.— Pronotum échancré à son bord antérieur.
— Elytres à épipleures obliques en dedans, presque creusées d'une
fossette pour recevoir les genoux de la dernière paire. — Mésosternum
muni d’une fossette à sa partie antérieure.
Cette division ne renferme qu'un seul type dont la patrie est incon-
nue.
BULÆA.
Muzsanr, Species des Col. Trim. Sécur. p. 69 (1).
Tète engagée dans le prothorax au-delà du bord postérieur des
veux, en petit museau obtus en avant; labre assez long, tronqué et
pubescent en avant. — Yeux ovalaires, assez gros. — Antennes attei-
gnant seulement au tiers des côtés du pronotum, à massue peu forte,
obtusément arrondie au bout. — Pronotum transversal, moins large
que les élytres, à bord antérieur échancré, fortement sinué de chaque
leop. Sécurip. p. 44. — Apara, Mulsant, Monogr. des Coccin. p. 34. — His
et Nesis, Muls. Spec. des Col. Tr. Secur. p. 47, p. 67.
(1) Syn. CoccmnezrA, Gebler, Bem. üb. d. Insek. Sib. II, p. 225. — BuzÆa,
Muls. Monogr. des Coccin. p. 52,
COCCINELLITES. 177
côté, derrière les yeux, bord postérieur convexe, imperceptiblement
subsinué en avant du calus huméral; angles postérieurs arrondis :
écusson médiocre, triangulaire. — Elytres assez brièvement ovalaires,
à bords latéraux marginés, un peu dilatés, presque en gouttière dans
la moitié antérieure; épipleures planes, regardant en bas. — Proster-
num relativement assez large, plan, tronqué en arrière; mésosternum
du double plus large, uni an métasternum au milieu des hanches
moyennes. — Plaques pectorales apparentes, les abdominales limi-
tées par un arc un peu anguleux vers le bord latéral et atteignant
presque le bord postérieur de l’arceau. — Abdomen de six arceaux, à
saillie intercoxale prononcée, arrondie. — Pattes médiocres, cachées;
crochets des tarses simples.
Ce type paraît faire le passage des formes précédentes à celles qui
suivent, au moins pour ce qui regarde la disposition des plaques ab-
dominales : dans les genres déjà étudiés, ces plaques atteignent au
milieu ou peu au-delà de la longueur de l'arceau; dorénavant, ces
plaques sont plus irrégulières et leur contour se confond souvent avec
le bord postérieur de l’arceau; il n'en est éloigné que d’une faible
distance dans le type actuel.
Ce caractère et celui tiré de la structure des crochets permettront
de le distinguer des autres formes de ce groupe.
Les espèces, au mombre de 3, ont été découvertes, l’une au Séné-
gal, la deuxième en Egypte et en Turquie, la troisième dans ces deux
dernières contrées, et en outre dans la Russie méridionale, la Perse
et la Sibérie.
CISSEIS.
Muusanr, Species Col. Trim. Sécur. p. 129 (1).
Ongles simples. — Antennes ne paraissant avoir que dix articles. —
Epistome à côtés parallèles. — Mésosteranum entier,
Telle est la diagnose indiquée par M. Mulsant pour ce type géné-
rique; à quoi il faut ajouter qu'il fait partie du Rameau des Cocci-
nellates, de la branche des Goccinellaires, première division de la Fa-
mille des Coccinelliens, du groupe des Gymnosomites.
Une seule espèce, originaire de la Nouvelle-Hollande est connue (2).
Elle ne parait pas bien rare, et cependant nous n'avons pu nous pro-
curer un seul individu.
(1) Syn. Coccinezza (p.), Guérin-Mén. Voy. de la Coquille, p. 482; Boisduval,
Voy. de l’Astrolabe, p. 602; Germar, Beitr. zür Insect. von Adelaïde, in Linn.
cntom, IL, p. 245, — Cisseis, Mulsant, Monogr. Coccinell. p. 401.
(2) L'impression des ouvrages de M. Mulsant est farcie de fautes typogra-
Phiques, à ce point qu'il est parfois difficile de se fixer sur l'orthographe des
noms propres,
Coléoptères. ‘Tome XII. 12
h
178 COCCINELLIDES,
COCCINELLA.
Luné, Syst. Natur. 1re éd. (1).
Tête engagée dans le prothorax au-delà du bord postérieur des
yeux; labre grand, transversal, très-légèrement échancré à son bord
libre. — Yeux assez grands, ovalaires, souvent échancrés au bord in-
terne. — Antennes médiocres, ne dépassant pas le milieu des bords
latéraux du pronotum, à massue courte, compacte, formée d'articles
transversaux, coupée carrément au bout. — Pronotum transversal,
plus étroit que les élytres, à bord antérieur échancré et sinué de chaque
côté en arrière des yeux, bords latéraux marginés et fortement con-
vergents en avant, bord postérieur arqué, indistinctement sinué en
avant du calus huméral; à surface assez convexe ; angles antérieurs
plus ou moins saillants, mousses, les postérieurs presque droits et ar-
rondis au sommet; écusson médiocre, en triangle équilatéral. — Ely-
tres brièvement ovalaires, assez convexes, arrondies aux épaules,
marginées sur les bords, quelquefois en gouttière étroite; confusément
ponctuées ; épipleures médiocres, subconcaves, à bord interne moins
relevé que l’externe. — Prosternum médiocre, faiblement convexe
entre les hanches; mésosternum à bord antérieur tantôt droit, tantôt
échancré. — Abdomen de six arceaux ventraux, à saillie intercoxale
large, arrondie. — Plaques pectorales apparentes; les abdominales
limitées par un arc irrégulier, à côté externe sinueux, oblique ou
oblitéré, ou bien en forme de V; dans le premier cas, généralement
liées ou à peu près au bord postérieur de l’arceau. — Pattes courtes
et assez robustes, cachées, à crochets des tarses appendiculés.
Le genre, tel que nous l’avons admis, correspond à peu près au
groupe des Coccinellates de M. Mulsant, c'est-à-dire que nous avons
réuni les Coccinezra et les Harmonia de cet auteur, et que nous avons
séparé les Cissris, eu égard à leurs crochets des tarses simples. Ce
n’est pas non plus le genre Cocc:NeLca de MM. Fairmaire et Redten-
bacher, qui, à part les Anisosricra, y comprendraient la totalité des
Coccinellaires et des Halyziaires de M. Mulsant, c'est-à-dire 23 à 24
genres. À cause de la longueur de leurs antennes, de la forme de la
massue, nous avons conservé le genre Hazyzia avec les différents ty-
pes qui s’y rattachent sous ce rapport. Nous avons réuni les Cocci-
NELLA et les HarmoNIA qui ont les mêmes antennes et qui ne se dis-
tinguent guère que par la forme du bord antérieur du mésosternum,
(4) Syn. Coccnezra (pars), Fabricius, Olivier, Illiger et al. auct.; Redtenba-
cher, Faun: Austr, 2e éd. p. 962; Fairmaire, Ger: Col, Europ. IV, p. 282, —
Cocengzia, Mulsant, Hist. Nat. des Col. Sécur. p. A; Species, p. 93; Mouogr.
Coce. p. 73. — Hanmonia, Mulsaut, Hist. nat, Col. Sécur, p. 108; Species, pe 75;
Monogr. Cocc. p. 55.
COCCINBLLITES. 179
parce que les caractères empruntés à cet organe ne sont pas constants
et perdent ainsi une parlie de leur valeur. /
Dans le genre Coccinezca, les crochets des tarses sont toujours ap-
pendiculés et par là, il se distingue d'abord des Aponta et des Mysra
où ils sont bifides ; et ensuite des Amsosnicra, des BuLæa, des Cissris
où ils sont simples. Les plaques abdominales sont en forme de V ou
bien liées au bord postérieur de l’arceau qui les porte; ce caractère
le différencie des ApaL1a ; enfin la brièveté relative des antennes, la
structure de la massue les éloignent des Hazvzr4, chez lesquelles ces
organes atteignent à l'angle postérieur du pronotum et dont la mes-
sue, formée d'articles plus longs que larges, est coupée obliquement
au bout. De cette façon, les limites du genre paraissent assez nette-
ment tracées.
Du reste, il est toujours utile de conserver les divisions reconnues
par M. Mulsant, et à ce titre nous les changerons en sous-genres.
SOUs-GENRE. HARMONIA.
Musanr, Hist. des Col. Trim. Sécur. p. 108.
Les espèces de cette première division se distinguent de celles de
la suivante par leur mésosternum échancré, rarement entier ou à peu
près ; dans ce dernier cas, les plaques abdominales sont en forme de
YV, c'est-à-dire peu ou point arquées au côté interne, plus ou moins
distantes du bord antérieur de l’arceau.
M. Mulsant a décrit, dans sa Monographie des Coccinellides, 28 es-
pèces de ce type, répandues à peu près sur le monde entier; un peu
mieux représentées au Mexique et dans la Faune européenne que dans
les autres contrées.
Sous-GENre. COCCINELLA.
lei le mésosternum est toujours entier à son bord antérieur; les
plaques abdominales sont limitées par un arc régulier à leur côté in-
terne, et généralement elles occupent toute la longueur du premier
arceau do l'abdomen.
Les espèces sont également disséminées sur tout le globe : 43 ont
été décrites dans la Monographie des Coccinellides ; à peu près la moi-
tié appartient au Nouveau-Monde, l’autre moitié est largement dissé-
minée dans l'ancien continent; plusieurs habitent en même temps
toute l'Océanie, depuis les Indes orientales et Java, d’une part, jus-
que dans la Nouvelle-Hollande et la terre de Van-Diémen; d'autres
se retrouvent dans l'Amérique du Nord, en Sibérie et jusque dans les
contrées boréales de l’Europe. Sous le nom de Coccinella, on a décrit
dans ces derniers temps un certain nombre d'espèces qui peuvent se
Tapporter à ce sous-genre où à quelque autre.
180 COCCINELLIDES
MYSIA.
MuusanT, Hist. nat. des Col. Trim. Sécur. p. 129 (1).
Tête engagée dans le prothorax presque jusqu'au bord antérieur
des yeux ; labre assez grand, convexe, tronqué en avant, arrondi sur
les côtés. — Yeux subovalaires, sinués en dedans. — Antennes lon-
gues, atteignant aux angles postérieurs du pronotum, à massue al-
longée, formée d'articles plus longs que larges, lâchement unis, le
dernier tronqué en biseau. -— Pronotum fortement transversal, un
peu plus étroit que les élytres, à bord antérieur échancré en arc de
cercle, bords latéraux convexes-arrondis, très-dilatés et subréfléchis,
le postérieur légèrement flexueux ; angles antérieurs! et postérieurs
obtus, émoussés; surface très-peu convexe; écusson en triangle. —
Élytres brièvement ovalaires, médiocrement convexes, à base légè-
rement saillante au-devant du calus huméral; à bords arrondis aux
épaules, dilatés et relevés en gouttière sur les côtés; épipleures
larges, à bord externe plus marqué que l'interne. — Prosternum
médiocre, non convexe entre les hanches; mésosternum du double
plus large. — Abdomen à six arceaux ventraux, à saillie intercoxale
longue, arrondie. —- Plaques pectorales apparentes, les abdominales
occupant toute la longueur ou à peu près du premier arceau; limi-
tées en dedans par un arc régulier, mais souvent oblitéré ou peu
apparent du côté externe. — Pattes médiocres, assez robustes ; cro-
chets des tarses bifides, la division interne très-courte et médiane.
Dans le groupe des Coccinellites, il n’y a que deux genres à cro-
chets des tarses bifides; le genre Apoxia et le genre Mysia ; ces deux
types se différencient facilement l’un de l’autre par la forme des pla-
ques abdominales et par la structure dés antennes.
Comme les Hazvzia, dont elles se rapprochent par la forme et la
taille, les Mysra sont d’un jaune fauve paré de taches blanches. Les
espèces décrites dans la Monographie des Coccinellides sont au nom-
bre de 5 ; deux appartiennent à l'Amérique du Nord, une à la Sibérie,
une au Brésil et la dernière à l'Europe. ,
HALYZIA.
Muzsanr, Monogr. des Col. Trim. Sécur. p. 148 (2).
Tête profondément engagée dans le prothorax, au-delà du bord
(1) Syn. Cocernezra (pars), Linné, Faun. Suec. p. 158; Fabricius, Paykull,
etc.; Fairmaire, Genera Col. d'Europ. IV, p. 283. — Hazyzia (p.), Redtenba-
cher, Faun. Austr, 2 éd. p, 965. — Myzia, Mulsant, Species, p. 137 ; Monogr.
p. 107.
(2) Syn. Cocewezca (p.), Linné, Faun, Suec. p. 158; Fabricius, Olivier, ele;
Fairmaire, Gen. Col, Europ, IV, p. 283. — Hazyzia (p.), Redtenbachér, Faun.
COCCINELLITES. 181
postérieur des yeux et parfois au-delà de ces organes; labre trans-
versal, convexe, tronqué en avant, plus ou moins arrondi sur les
côtés. — Antennes longues et grêles, atteignant au moins les trois
quarts de la longueur des côtés du pronotum et parfois dépassant ses
angles postérieurs, à massue lâche, formée d'articles plus longs que
larges, le dernier arrondi ou tronqué, tantôt carrément, tantôt obli-
quement. — Yeux recouverts par le pronotum en entier ou en partie
seulement, dans le premier cas, visibles par transparence. — Prono-
tum transversal, plus étroit que les élytres, échancré à son bord an-
térieur, sinueux ou non, de chaque côté, en arrière des yeux; bords
latéraux convexes-arrondis, subconvergents en avant, dilatés et légè-
rement réfléchis; bord postérieur en arc de cercle, convexe vers
l'écusson ou légèrement sinueux de chaque côté; angles obtus,
mousses ; écusson médiocre, en triangle. — Elytres brièvement ova-
laires, médiocrement convexes, à bords latéraux plus ou moins di-
latés, tantôt plans, tantôt creusés en gouttière; à base peu ou point
convexe en avant du calus huméral, mais jamais en angle rentrant.
— Prosternum étroit, non convexe entre les hanches, parfois subca-
réné et terminé en avant par un tubercule aigu; mésosternun du
double plus large, échaneré ou non. — Abdomen formé de six ar-
ceaux ventraux, le dernier très-petit, à saïllie intercoxale large et
arrondie. — Plaques pectorales apparentes; les abdominales à bord
interne arqué atteignant le bord postérieur de l’arceau, l'externe ir-
régulier, effacé ou formant un V avec le premier. — Pattes assez
courtes, robustes, terminées par des crochets appendiculés.
Ce genre correspond en entier (sauf Mysra) à la troisième branche
des Coccinelliens de M. Mulsant, désignée sous le nom de Halyziaires;
cette branche se divise en deux rameaux, assez riches en coupes gé-
nériques; celles-ci seront distinguées l’une de l'autre comme sous-
genres. Les types spécifiques sont assez nombreux et répandus dans
toutes les contrées du globe.
Ainsi constitué, le genre Hazyzra se distingue des autres types du
groupe des Coccinellites au moyen de trois caractères :
Par ses crochets appendiculés, il ne peut être confondu avec les
Aponia, les Mysia, les VopeLLA qui ont des crochets bifides; ni avec
les AnisosricrA, BuLœa et Crsseis qui ont des crochets simples.
Le genre ApaLra, qui possède aussi des crochets appendiculés, a
des plaques abdominales peu développées, ne dépassant pas le milieu
de la longueur du prmier arceau.
Les genres CoccneLLa et Mrcrasris ont des antennes courtes, ter-
minées par une massue obconique, formée d'articles serrés et trans-
vérsaux}; tandis que ces organes sont beaucoup plus allongés dans
Austr, 2 64, p. 965. — Hazyzia, Mulsant, Species, p, 163; Monogr. des Coc-
cin, p. 124.
+ PTS
182 COCCINELLIDRS,
les HazzrA et terminés par une massue à articles lâches et plus longs
que larges.
Les Halyziaires de M. Mulsant comprennent deux groupes, distin-
gués l’un de l’autre par une légère différence dans la longueur des
antennes et dans la manière dont est constituée l'extrémité du der-
nier article de la massue; ces différences sont très-légères et souvent
inappréciables lorsqu'on n'a pas les types sous les yeux; tout en con-
servant l’ordre admis par M. Mulsant, nous n’admettrons qu'une série
unique pour les nombreux sous-genres caractérisés ci-dessous :
Sous-Genre., ANATIS.
MuLSanT, Hist. Nat. des Col. Trim. Sécur, p: 133.
Massue des antennes à articles courts, quoique aussi longs que
larges, les 4 et 2 triangulaires, plus dilatés en dedans, 3 rétréci à sa
base, tronqué à son angle antérieur. — Pronotum sensiblement
échaneré à son bord antérieur. —- Elytres bordées d’une gouttière
latérale peù large. — Mésosternum échancré en avant. — Plaques
abdominales oceupant à peu près toute la longueur de l’arceau.
C'est dans ce sous-genre que trouve place la €. ocellata de L., la
plus grande de nos Coccinellides européennes; c'est un insecte d’une
coloration remarquable. M. Mulsant signale à ce propos la présence
d’une courte série de poils vers l'angle postérieur de la suture; il
omet d’en parler dans sa Monographie; ce ne serait probablement
qu’un caractère spécifique. Une particularité plus importante nous est
offerte par le prosternum; cette partie sur la ligne médiane est re-
levée en carène obtuse et se termine au bord buccal par un tubercule
saillant et aigu. Nous n’avons pu constater si cette conformation se
retrouve chez les espèces exotiques que nous n'avons pas vues et qui
sont au nombre de 4; trois habitent le Thibet, la Chine, la Daourie,
une autre l'Amérique du Nord.
Sous-Genre. CLYNIS.
Mucsanr, Species, p. 135 et 1023 (Cuers).
D'après l’auteur, ce type paraît se distinguer par la structure des
crochets, dont la partie recourbée ne dépasse que faiblement la partie
appendiculaire; le mésosternum est moins échancré que chez les
Anais. Une seule espèce est connue, elle appartient à la Faune de
l'ile St-Vincent, dans les Antilles.
Sous-GENRE. SOSPITA.
Muusanr, Hist. nat. Col. Sécur. p. 137.
Massue des antennes à articles médiocres, à peine plus longs que
COCCINELLITES. 183
larges. — Mésosternum simplement et faiblement arqué, non échan-
cré à son bord antérieur, — Plaques abdominales occupant toute la
longueur du premier arcéau: |
Trois espèces de ce type sont décrites dans la Monographie des
Coccinellides ; l’une appartient à la Nouvelle-Hollande, l’autre à la
Chine et la dernière à l’Europe. A l'égard de cette dernière, le D'
Suffrian (1) fait remarquer que la C. viginti-guitata Linn. doit être
considérée comme type normal, et la S. tigrina comme une variété
à coloration foncée.
Sous-GENRE. MYRRHA.
Mursanr, Hist. nat. d. Col. Sécur. p. 195.
Massue des antennes à articles manifestement allongés. — Méso-
sternum entier. — Plaques abdominales non prolongées jusqu'au
bord postérieur de l’arceau, ordinairement peu courbées à leur côté
interne.
Une seule espèce, commune en Europe, est rapportée à ce type.
M. Mulsant (2) en signale une autre avec doute trouvée à Madère et
décrite par M. Wollaston sous le nom de C. Andersoni (3).
or
Saus-GEnre. CALVIA,
Musanr, Hist, nat. des Col. Sécur. p, 140.
Mésostérnum échancré en demi-cercle. — Antennes à massue for-
mée d'articles allongés. — Plaques abdominales prolongées ou à peu
près jusqu’au bord de l’arceau. — Elytres ornées de gouttes blanches.
Dix espèces sont décrites dans la Monographie des Coccinellides
de M. Mulsant; 4 appartiennent à l’Europe, 3 à l'Asie, 3 à l'Amé-
rique.
Sous-GENRE. EGLEIS.
Mucsanr, Species des Col. Trim. Sécur. p. 151.
Antennes à articles de la massue relativement assez courts, dont
le premier très-peu dilaté en dedans. — Plaques abdominales attei-
gnant le bord postérieur de l’arceau vers le quart de la largeur. —
Mésosternum à peine échancré. — Corps brièvement ovale, marqué
de taches ou de signes noirs.
Aucun type de cette division n'appartient à l'Europe; M. Mulsant
en décrit cinq, deux d'Australie, trois de l'Amérique méridionale et
du Mexique.
(1) Entomol, Zeitung. 4860, p. 409.
(2) Mulsant, Monogr. des Coccinell. p. 414.
(3) Wollaston, Ann. of Nat. Hist, 3° Sér. 1. X, p. 227.
+. niet
184 COCCINELLIDRS.
Sous-Genrr. CLEOBORA.
Muzsanr, Species des Col. Trim. Sécur. p. 160.
Massue des antennes à articles assez allongés (4). — Mésosternum
échancré au quart. — Plaques abdominales arquées au côté interne,
mais n’atteignant où à peu près les bords de l’arceau que vers les
côtés du ventre. — Corps ovale-oblong, marqué de taches ou de
signes obscurs ou noirs.
Une seule espèce ést décrite, elle a été découverte à la Nouvelle-
Hollande et à Van Diémen.
Sous-GENRE. HALYZIA.
Mursanr, Hist. nat. Col. Sécur. p. 148.
Antennes atteignant aux angles postérieurs du pronotum, celui-ci
faiblement échancré en avant, non sinué en arrière des yeux. — Ely-
tres à dilatation latérale large et subhorizontale. — Mésosternum
entier ou subéchancré. — Corps ovale-oblong.
Le dernier article de la massue des antennes est toujours allongé et
parfois du double plus lông que large; les bords latéraux des élytres
sont un peu relevés en gouttière dans certains types; le plus ordinai-
rement, ils sont plans et même plus dilatés en arrière que sur les
côtés. M. Mulsant a décrit 4 espèces, une de Colombie, une d'Europe,
une de Népaul, la dernière des îles Mariannes. Une seule, la première,
est marquée de taches noires; les autres, comme l'espèce européenne,
sont ornées de taches pâles.
Sous-GeNre. PSYLLOBORA.
Muzsanr, Species d. Col. Trim. Sécur. p. 106.
Pronotum à bord antérieur échancré en arc de cercle régulier, sans
sinuosités postoculaires. — Bords latéraux des élytres en gouttière
médiocre, régulière. — Mésosternum entier ou subéchancré.
Comme dans les formes précédentes, le dernier article est allongé,
tantôt ovoïde, tantôt deux fois plus long que large. Les espèces sont
nombreuses et la plupart, c'est-à-dire 31 sur 44 habitent l'Amérique
du Sud; les autres se trouvent disséminées çà et là, dans l'Amérique
du Nord (2), dans l'Afrique australe, aux Indes orientales, dans les
îles de la Sonde et en Australie.
(4) Les caractères de ces nombreux sous-genres sont si fugaces, que l'au-
teur leur attribue, sans s'en apercevoir, des qualificatifs tout-à-fait opposés :
ainsi, p. 103 de la Monographie, les articles de la massue du g. CLEOBORA sont
assez courts, et à la page 122, il les dit assez allongés.
(2), Roheman, Freg. Eugen. Resa, p. 203, Californie.
Le Conte, Entom. Report, p. 70, Californie.
COCCINELLITES. 185
Sous-Genre. VIBIDIA.
Muzsanr, Hist. nat, d. Col. Sécur. p. 150.
Prouotum à bord antérieur faiblement émarginé en arc de cercle,
sans sinuosités postoculaires. — Elytres à gouttière étroite. — Méso-
sternum entier. — Corps ovale.
Comme dans les formes précédentes, les sinuosités postoculaires
du pronotum font défaut; la différence réside dans la forme de la
gouttière latérale des élytres qui est étroite et bien dessinée. On ne
connaît que deux espèces, l’une d'Europe, l'autre de l’Arabie et re-
trouvée aux Indes.
Sous-GENRE. THEA.
Mosanr, Hist. nat. d. Col, Sécur. p. 159.
Pronotum à échancrure faible et pourvüe de sinuosités postocu-
laires peu marquées. — Antennes à dernier article comprimé, à peine
de moitié plus long que large. — Mésosternum entier. — Corps sub-
hémisphérique ou brièvement ovale. )
Trois espèces sont connues : l’une est européenne, une autre asia-
tique, la dernière paraît habiter le cap de Bonne-Espérance et la
Nouvelle-Hollande.
Sous-GEnre. CLEIS.
Mucsanr, Species des Col. Trim. Sécurip. p. 208.
Pronotum à bord antérieur fortement échancré, à sinuosités post-
oculaires profondes. — Elytres en ogive postérieurement. — Méso-
sternum à peine échancré. — Corps ovale.
Deux espèces du Mexique, une troisième de Chine constituent cette
division.
Sous-GENRE. PROPYLEA.
Mursanr, Hist. nat. des Col. Sécur. p. 152.
Pronotum à bord antérieur fortement échancré, à sinuosités post-
oculaires profondes. — Elytres subarrondies postérieurement. —
Mésosternum fortement échancré. — Corps ovale.
M. Mulsant a décrit trois espèces, l’une de la Chine, l'autre des
parties boréales de l'Inde, la troisième, connue depuis longtemps,
appartient à la Faune européenne et méditerranéenne.
4
. na
Lee
186 COCCINELLIDES,
MICRASPIS
Cuevrozar, Des. Catal. 3° éd, p. 459 (1).
Tête engagée dans le prothorax au-delà du bord postérieur des
yeux; labre arrondi antérieurement; mandibules subbidentées à l'ex-
trémité, ciliées au bord interne; mâchoires à lobes très-inégaux, l'in-
terne subaigu, cilié en dedans, l’externe dilaté à son extrémité et
couronué de cils; palpes maxillaires à dernier article largement sécu-
riforme ; lèvre inférieure à menton large et arrondi, à languette lar-
gement échancrée et ciliée à son bord libre avec les angles latéraux
saillants. — Yeux ovalaires, échancrés en dedans. — Antennes courtes,
à massue obconique, formée d'articles serrés, transversaux, le dernier
tronqué. — Pronctum fortement transversal, bord antérieur échan-
cré, à peine distinctement sinué ‘de chaque côté derrière les yeux;
bords latéraux peu convexes, bord postérieur assez arrondi, sans si-
nuosités marquées. — Ecusson très-petit, punctiforme, à peine visible,
— Elytres très-brièvement ovalaires, arrondies en arrière, assez con-
vexes, à bords latéraux très-étroitement marginés, épipleures larges
et subconcaves, — Prosternum étroit, non saillant en arrière des han-
ches; mésosternum quatre fois plus large, à bord antérieur entier. —
Abdomen à six arceaux ventraux ; saillie intercoxale courte et très-
obtusément arrondie. — Plaques abdominales limitéés par un arc ré-
gulier en dedans et confondu latéralement avec le bord postérieur de
l’arceau. — Pattes courtes, très-peu ou point saillantes au-delà du
pourtour des élytres; à crochets des tarses appendiculés.
Ce type générique a été signalé depuis longtemps et reconnu par
tous Jes entomologistes qui se sont occupés des Cocoinellides posté=
rieurement à sa création. Il se fait remarquer tout d’abord par la pe-
titesse de l'écusson, qui n’apparaît à la base des élytres que comme
un petit point. En outre, les organes buccaux, et notamment la lan-
guette, diffèrent de ces mêmes parties dans les autres genres. Comme
M. L. Fairmaire le fait remarquer, les téguments sont d’une contex-
ture plus solide; leur coloration.est le jaune pâle varié de dessins
noirs. Ces insectes sont de petite taille, de forme semi-globuleuse; on
en connaît trois espèces, l’une habite toute l’Europe, la deuxième a
été découverte en Sicile et en Algérie, la troisième a été rapportée du
désert des Kirghis.
(1) Syn. Coccezza, Linné, Syst. Nat. p. 581; Fabricius, Olivier, Llliger,
Marsham, etc. — Micrasris, Chevrolat, D’Orbigny, Dict. Hist. Nat. t. VIIL,
p. 194; Redtenbacher, Faun. Austr. 2 éd. p. 967; Fairmaire, Gen. Col. Europ.
IV, p. 283; Mulsant, Hist. Nat. des Col. Sécurip. p. 462; Species, p. 213; Mo-
nogr. Coccin. p. 152.
DISCOTOMITRS. 187
GROUPE III, Discotomites.
Corps ovalaire ou brièvement ovalaire, glabre. — Epistome séparé
des joues. — Antennes à base découverte, de 9 à 10 articles, en partie
dentés en dedans, dernier article de forme orbiculaire et discoïdale.
— Ecusson médiocre. — Elytres plus ou moins convexes au-devant
du calus huméral. — Mésosternum entier. — Plaques abdominales
limitées par un arc entier. — Pattes médiocres, crochets appendiculés
ou bifides.
Ce groupe renferme quatre genres, médiocrement riches en espèces;
toutes, elles habitent les contrées chaudes de l'Amérique méridionale
ou bien le Mexique. Leur forme générale, ni leur organisation ne pré-
sentent rien de remarquable, mais leurs antennes sont tout à fait carac-
téristiques, la massue est grande, fortement comprimée et son dernier
article est orbiculaire, les deux autres sont plus où moins distincte-
went dentés en dedans ; en outre, dans les 5 ou 6 articles précédents,
tantôt l’un, tantôt l’autre, selon les espèces, est plus développé et pro-
longé en dent aiguë au côté interne. .
Dans une note manuscrite de M. Crotch, qui a fait une étude ap-
profondie de la Famille des Coccinellides, le groupe des Discotomites
est enrichi de deux coupes : le genre EuseLAb1A, dont le type se trouve
au Muséum britannique, et le genre Vopgzza de M. Mulsant. L'Ento-
mologiste de Lyon avait placé son genre dans le voisinage des ANATIS,
mais il fait remarquer que l’exemplaire unique qu’il avait sous les
yeux n'avait que des antennes incomplètes. Quoi qu'il en soit, comme
nous n'avons pas vu ces types, nous devons nous borner à produire
cette observation.
Les quatre genres se distinguent l’un de l'autre de la manière sui-
vanle :
A. Crochets des tarses bifides. Discotoma.
A. — — appendiculés.
B. Antennes à articles 8 et 9 seulement dentés. Seladia.
B. — dentées à partir du 3° ou 4 article.
CO — à 4 article très-court, dentées à partir du 3°. Pristonema.
C, — à 3 et 5 articles très-petits, dentées à partir
du 4. Micaria,
SELADIA.
Musanr, Species Col. Trim. Sécurip. p. 216 (1).
Tête assez grande, engagée dans le prothorax jusque vers le milieu
des yeux, terminée en avant par un petit museau subquadrangulaire
(1) Mulsant, Monogr. d. Coccinell. p. 154.
188 COCCINELLIDES.
et obtus; épistome tronqué, labre assez grand, subconvexe, arrondi
à son bord libre. — Antennes insérées à l'angle antero-interne des
yeux, atteignant aux angles postérieurs du pronotum, de 10 articles,
1 renflé, 2 subglobuleux, 3 oblong, 4 de moitié plus long, 5-7 grèles,
raccourcis, 8-9 triangulaires, à angle interne aigu et saillant, 10 très-
grand, orbiculaire, comprimé en forme de disque. — Yeux arrondis,
assez convexes, entiers. — Pronotum transversal, moins large que les
élytres à la base, bord antérieur échancré et sinué de chaque côté
derrière les yeux, bords latéraux peu convexes, angles arrondis, bord
postérieur tronqué au milieu, sinué de chaque côté; écusson petit,
en triangle équilatéral. — Elytres ovalaires, arrondies à l'extrémité,
légèrement en gouttière sur les côtés ; épipleures assez larges, sub-
concaves, regardant directement en bas. — Prosternum étroit, rétréci
d'arrière en avant, déprimé, assez saillant en avant et terminé par
une petite pointe au bord antérieur; mésosternum en trapèze trans-
versal, coupé droit en avant. — Abdomen formé en dessous de 6 ur-
ceaux, le dernier rudimentaire. — Plaques abdominales limitées par
un arc à peu près régulier et entier, n’occupant que les deux tiers de
la longueur de l’arceau. — Pattes médiocres, terminées par des cro-
chets appendiculés.
Le genre actuel se différencie du Discoroma par ses crochets appen-
diculés et des deux autres genres du groupe par ses antennes plus
simples, dentées seulement à partir des 8 et 9 articles aigus en dedans,
Les espèces décrites dans le dernier travail de M. Mulsant, la Mo-
nographie des Coccinellides, sont au nombre de 9, 2 du Mexique, les
autres du Brésil.
Dans la Seladia fastuosa Muls. que nous avons sous les yeux, grâce
à l'extrême obligeance de M. Von Bruck, le 4° article des antennes
résulte, selon toute probabilité, de la fusion de deux pièces; car sous
un certain jour, on aperçoit comme une légère ligne suturale, quoique
l'extrémité de l’article effacé ne porte pas de soie à son extrémité,
comme cela a lieu pour les autres articles,
MICARIA.
Desran, Catal. 3e éd. p. 458 (1).
Tête engagée dans le prothorax jusqu'au bord postérieur des yeux;
labre subarrondi. — Yeux semi-globuleux. — Antennes courtes, pro-
fondément dentées à partir du 4 ou du 6 article; n’en n'offrant sou-
vent que 8 ou 9 apparents, les 3 et 5 ordinairement très-petits; mus-
sue très-comprimée avec le dernier article subarrondi, en forme de
(1} Syn. Cocemwezca, Lacordaire, Dej. Cat. 3° 64. p. 458. — MacaRtA, Mul-
sunt, Species, p. 220 ; Opuscul. entom. HE, p. 29, — Micarta, Muls, Monogr.
d. Cocc. p. 159,
DISCOTOMITES. 189
disque. — Pronotum transversal, bord antérieur échaneré et sinué
de chaque côté derrière les yeux, bords latéraux dilatés-arrondis,
bord postérieur convexe; écusson en triangle, médiocre. — Elytres
brièvement ovalaires, à bords latéraux dilatés, subréfléchis, un peu
en goutlière, — Prosternum médiocrement large, relevé et subtuber-
euleux au bord antérieur, canaliculé dans sa longueur; mésosternum
transversal, à surface convexe. — Abdomen formé en dessous de six
arceaux, le dernior très-petit. — Plaques pectorales apparentes, les
abdominales limitées par un arc régulier, dépassant à peine le milieu
de la longueur de l’arceau. — Pattes médiocres, courtes, terminées
par des crochets appendiculés.
Les antennes sont variables dans le genre actuel, et tout en restant
pectinées, elles offrent des modifications remarquables; dans la forme
typique, la Micaria serraticornis de Dejean, le 1 article est allongé,
claviforme, 2 globuleux, 8 plus grêle, un peu plus long, 4 en triangle
dilaté en dedans et beaucoup plus grand; le 5 est très-réduit et peu
différeut de 3, les 6 ot 7 sont fortement transversaux, longuement
dentés en dedans, les 8 et { sont de même forme, mais notablement
plus développés ; enfin le 10 et dernier est subdiscoïdal, obtus et ar-
rondi au sommet, rétréci vers sa base, très-comprimé, Comme on peut
en juger, cette structure est tout à fait exceptionnelle et caractéris-
tique.
Ce type se distingue aisément des autres formes de ce groupe : des
Discoroma par ses crochets appendiculés, et des deux autres genres
par la structure des antennes : chez les SeLapia, les deux premiers
articles de la massue seulement sont dentés à leur bord interne ; chez
les Prisronema, le 4 article est très-court; il est, au contraire, très-
grand dans le genre actuel.
Les espèces, au nombre de 10, habitent les contrées chaudes de
l'Amérique méridionale, la Guyane française, la Colombie, le Brésil.
DISCOTOMA.
Muzsanr, Species Col. Trim. Sécur. p. 215 (1).
Antennes de dix articles distincts, les six premiers grèles, les trois
derniers en massue subdentelée. — Ongies bifides.
Cette diagnose est empruntée à la Monogrephie des Coccinellides
de M. Mulsant. Nous n'avons pas vu l'espèce unique qui en forme le
type; elle à été rapportée de Cayenne.
(1) Mulsant, Monogr. Guccin. p. 154.
190 COCCINELLIDES.
PRISTONEMA.
Enicuson, Archiv, f. Naturg. ns. Peruana, XII, p. 182 (1),
Antennes de 9 ou 10 articles, le 4 très-court, dentées au côté in-
terne à partir de 3. — Crochets appendiculés.
Dans sa diagnose, Erichson ajoute que les palpes maxillaires sont
fortement sécuriformes, que les labiaux sont petits et filiformes. —
I1 décrit les antennes comme formées de 11 articles, M. Mulsant, qui
a vu l’exemplaire unique du Musée de Berlin sur lequel ce genre à
êté fondé, a signalé cette erreur dans sa Monographie.
Cette espèce est originaire du Pérou.
Groupe IV. Cariites.
Corps arrondi ou brièvement ovalaire, rarement ovalaire, glabre,
— Epistome denté de chaque côté ou semi-circulairement échancré.
—Antennes à base découverte, de 11 articles, courtes ou médiocrement
longues, à massue fusiforme ou en triangle renversé. — Ecusson rhé-
diocre, parfois très-petit. — Elytres non convexes à la base au-de-
vant du calus huméral, mais en angle rentrant, légèrement relevées
dans leur tiers externe ; munies d'épipleures larges, parfois munies
de fossettes obsolètes. — Mésosternum le plus souvent échancré, —
Pattes non saillantes au-delà du pourtour externe ; crochets des tarses
rarement bifides, presque toujours appendiculés,
Ce qui a été dit du groupe des Coccinellites s'applique en grande
partie à celui-ci ; les mêmes caractères le distinguent des autres grou-
pes, et la seule chose à mentionner, c'est la différence que l'on peut
invoquer pour séparer les Cariites des Coccinellites; elle réside dans
la forme dela base des élytres. Dans le groupe actuel, cette base est
légèrement relevée dans sa partie externe et forme un angle rentrant
plus où moins apparent vis-à-vis du calus huméral.
C’est dans ce groupe que se rencontrent les plus belles Coccinellides
et les plus remarquables par leur grande taille; les genres sont ordi-
nairement assez riches en espèces et celles-ci se rencontrent dans toutes
les contrées du globe, hormis celles de l’Europe, qui en sont tout à
fait privées.
Les genres se différencient comme suit :
A. Antennes mesurant à peine la largeur du front.
B. Une fosselte sous les angles antérieurs du pronotum. Cydonia.
B’. Pas de fossette sous les angles antérieurs du prono-
tum.
(1) Muisant, Monogr. Coccinell. p. 158.
CARIITES. 191
C. Elytres plus larges que le pronotum. Chilomenes.
C. — aussi — _ Elpis.
A’. Antennes sensiblement plus longues que la largeur du
front.
D. Prothorax creusé en dessous, vers son angle antérieur,
d’une fossette de chaque côté.
E. Crochets des tarses bifides. Synonychu.
E,. — — appendiculés.
F. Epipleures des élytres presque aussi larges que la
moitié du métasternum. Caria.
l”’. Epipleures des élytres mesurant seulement le quart de
la largeur du métasternum. Cœlophora.
D’. Prothorax sans fossette en dessous de ses angles anté-
rieurs.
G. Ecusson médiocre. ? Neda.
G — très-petit. Alesia.
CYDONIA.
Muzsanr, Species Col. Trim. Sécur. p. 430 (1).
Tète engagée dans le prothorax au-delà du milieu des yeux; épi-
stome denté de chaque côté, émarginé en arc de cercle à son bord libre ;
labre transversal, échancré en avant. — Yeux ovalaires, sinués au
bord interne. — Antennes courtes et grêles, ne inesurant pas la lar-
geur du front, à massue obconique, peu dilatée, subarrondie au bout.
— Pronotum fortement transversal, à bord antérieur échancré et si-
nu de chaque côté, bords latéraux convergents vers le sommet, fai-
blement arrondis, les angles antérieurs assez saillants ; bord postérieur
très-arqué et saillant vers l'écusson; celui-ci en triangle équilatéral.
— Elytres plus larges à la base que lé pronotum, assez convexes, avec
une bordure bien limitée, plane ou peu déclive, atteignant ou peu
s’en faut l'angle sutural postérieur; à épipleures assez larges, mar-
quées de fossettes très-obsolètes. — Prosternum médiocre, plan et bi-
sillonné entre les hanches; des fossettes profondes sous les angles
antérieurs; mésosternum plus ou moins échancré en avant. — Ab-
domen formé en dessous de six arceaux. — Plaques abdominales ar-
quées en dedans, occupant presque la totalité de la longueur dé l'ar-
ceau, limitées ou non en dehors par une ligne obliquement dirigée
vers l'épimère. — Pattes médiocres, terminées par des crochets ap-
pendiculés.
Dans le groupe actuel, le genre Cynonia se distingue par la réu-
nion de deux caractères : la présence de fossettes sous les angles an-
lérieurs du pronotum et la gracilité, jointe à la brièveté des antennes.
» (1) Syn. CocaneLLa, Fabricius, Schônherr, — CHgiLOMENES, Chovrolat, Gué-
lin-Ménev. — Cyponia, Mulsant, Monogr, Coccin. p. 283.
be"
+ - 0
192 COCCINELLIDES.
La structure de ces derniers organes, loin de motiver suffisamment
la création d’un groupe spécial, constitue tout au plus une coupe
générique ; à la suite d’un examen attentif, on reconnait, en effet,
que la longueur des antennes est moindre que la largeur du front,
mais la différence est peu sensible, et d'autre part, dans les autres
genres, si les antennes sont plus longues que le front n'est large, il
faut y regarder de près pour s'en convaincre.
Par suite de la présence de fossettes au prosternum, on ne peut con-
fondre les CyponiA qu'avec les SyNoNYCHA, Carta, CŒLOPHORA; les
premières ont les crochets des tarses bifides, les secondes ont des épi-
pleures beaucoup plus larges; enfin les CæLopnora ont des antennes
différentes. Quant au genre Ecris, ü se différencie par son pronotum
aussi large que les élytres.
Les espèces, au nombre de 9, sont orginaires du continent afri-
cain et ne s’en écaïtent pas, sauf une seule qui a été retrouvée dans
l'ile de Java; les autres habitent les côtes occidentales ou le midi, ou
bien les côtes orientales de l'Afrique; plusieurs ont été découvertes
en Egypte.
; CHILOMENES.
Cuevnozar, Der. Catal. 3° éd. p. 459 (1).
Tète engagée dans le prothorax au-delà du milieu des yeux; épl-
stome échancré en arc de cercle, denté de chaque côté; labre court,
transversal, tronqué en avant. — Yeux brièvement ovales, très-peu
sinués en dedans. — Antennes grêles, mesurant un peu moins que
la largeur du front, à 4 article dilaté et subcomprimé à l'extrémité;
à massue grêle, fusiforme. — Pronotum transversal, moins large que
les élytres; bord antérieur échancré et sinué, bords latéraux subdi-
latés-arrondis, bord postérieur très-convexe et arrondi vers l’écusson;
celui-ci en triangle équilatéral. — Elytres très-brièvemeut ovalaires,
à bordure latérale médiocre, plane ou peu inclinée; épipleures de
largeur moyenne, non creusées de fossettes bien distinctes. —Pro-
sternum étroit, sillonné entre les hanches; non creusé de fossettes sous
les angles antérieurs; mésosternum sinué en avant. — Abdomen
formé en dessous de six arceaux bien distincts. — Plaques abdomi-
nales limitées en dedans par un arc régulier, occupant toute la lon-
gueur de l'arceau, limitées ou non en dehors. — Pattes médiocres,
les genvux atteignant au milieu de la largeur des épipleures, termi-
nées par des crochets appendiculés.
Les antennes de ce type sont remarquables non-seulement par leur
gracilité et leur brièveté, mais encore par le contour fusiforme de la
(1) Syn. CoconezLa, Fabricius, Olivier, Schôuberr, Gmelin, etc,— SELENITES,
Hope, Colcop. Man. LL, p. 85. — CuwLomenes, Mulsant, Species Col. Trim: SÉ-
eur. p, 43; Monogr. Coce. p. 288; Opuscules Entom. VI, p. 63.
CARLTES. 193
massue; Ce caractère le sépare des CxponrA qui offrent, en outre, une
fossette sous les angles du pronotum; chez les Evris, la base des ély-
tres n’est pas plus large que celle du prothorax.
On connaît quatre espèces, deux ont été découvertes en Egypte (1);
les deux autres ont des aires de distribution très-étendues, depuis l’A-
frique australe ou Madagascar, jusque dans les Indes orientales et la
Chine d'une part, jusque dans les îles de la Sonde et la Nouvelle-
Hollande d’autre part.
ELPIS.
Mussanr, Species Col. Trim. Sécur. p. 449 (2).
Antennes à peine moins longues que lalargeur dn front; à massue
fusiforme. — Epistome 6chancré ou bidenté, — Prothorax à bord
postérieur très-fortement dirigé en arrière ; à peine aussi long sur les
côtés que la moitié de sa ligne médiane, — Elytres à peine aussi
larges en devant que le prothorax; à repli creusé de fossettes, pour
loger l'extrémité des cuisses intermédiaires et postérieures. — Corps
hémisphérique.
Il ne nous à pas été donné de pouvoir étudier en nature ce type
remarquable. Jusqu'ici nous n'avons pas vu de genre chez lequel le
pronotum, à sa-base, possède la même largeur que les élytres; ce
caractère semble rapprocher le genre actuel des Hyperaspites, rap-
prochement qui est confirmé par la forme hémisphérique et la pré-
sence de fossettes sur les épipleures des élytres. Il serait même utile
de rechercher par l'inspection de ces fossettes si le type ne devrait
pas faire partie du groupe que nous venons de nommer.
Une seule espèce est connue, elle est originaire de Madagascar.
SYNONYCHA.
CuevroLar, Des. Catal. 3° 6d. p. 460 (3).
Tête engagée dans le prothorax au-delà du milieu des yeux ; labre
subéchancré. — Yeux ovalaires, assez convexes, émarginés au bord
interne. — Antennes grêles, aussi longues que la largeur du front, à
1 article semi-circulairement dilaté à son bord antérieur, les suivants
obconiques, 9 et 40 transversaux, dentés à l’angle antéro-interne, 41
subarrondi, très-légèrement comprimé. — Pronotam transversal, peu
convexe, beaucoup plus étroit que les élytres, bord antérieur échancré
et sinué de chaque côté, bords latéraux convexes-arrordis, un peu
(1) Mulsant, Opusc. entom. IX, p.63.
(2) Monogr. des Coccinell. p. 291.
(3) Syn. Coccezza, Thunberg, Nov. Ins, Sp. 1, p. 12; Fabricius, Syst.
Eleuth. I, p. 369; Linné, éd. Gmel. Herbst, Olivier. — Sxnonvona, Mulsant,
Species, p. 229; Monogr. Coccin. p. 165.
Coléoplères. Tome XII. 13
ee D
194 COCCINELLIDES.
convergents en avant; bord postérieur convexe, régulier; écusson
triangulaire, un peu plus large que long. — Elytres très-amples, sub.
arrondies, convexes, très-dilatées sur les bords, ceux-ci déclives; épi-
pleures très-larges, mesurant dans leur.plus grande largeur presque
la moitié de celle du métasternum, concaves et présentant de légères
impressions pour loger les genoux des deux paires de pattes posté-
rieures. — Prosternum étroit, sillonné:de chaque côtéventre les han:
ches, subarrondi à sa base, offrant, de chaque côté, sous les angles
antérieurs une large fossette obsolète; mésosternum échancré jusqu'à
la moitié de sa longueur. — Abdomen à cinq arceaux ventraux. —
Plaques abdominales en arc atteignant presque le bord de l’arceau.
— Pattes conrtes, l'extrémité des éuisses atteignant seulement à la
moitié de la largeur des épipleures, terminées par des crochets bi-
fides.
Ce genre ne renferme qu’une seule espèce connue depuis long-
temps, très-remarquable par sa grande taille, sa forme régulière et
sa coloration. Son aire de distribution est très-étendue, car on le
connaît de la Chine, du Japon, de Java, de Bornéo-et des îles Phi-
lippines.
Comme forme générique, elle est bien caractérisée dans le groupe
actuel par ses crochets bifides, par la grandeur des épipleures des
élytres, par la présence de larges dépressions sous les bords latéraux
du pronotum. Ces dernières, quoique n’ayant pas de bords bien li-
mités, n’en existent pas moins et ne paraissent pas plus effacées que
dans certaines espèces du genre CarrA:
CARJA.
Muzsanr, Species Col. Trim. Sécur. p. 231 (1).
Tête engagée dans le prothorax au-delà des yeux; labre tronqué
en avant. — Yeux ovalaires, assez convexes, subéchancrés au bord
interne. — Antennes mesurant environ la largeur du front, 4 article
semi-cireulairement dilaté à:son bord antérieur, à massue obconique,
arrondie au bout, non distinetement dentée antérieurement. — Pro-
notum transversal, peu convexe, notablement moins large que les
élytres, bord antérieur profondément échancré, sinué de chaque côté,
bords latéraux dilatés-arrondis, convergents en avant, sinués près des
angles antérieurs qui sont saillants et obtus; bord postérieur régu-
lièrement convexe; écussonen triangle équilatéral. —Elytres amples,
arrondies, convexes, à bords latéraux dilatés et obliques; épipleures
très-larges, mesurant un peu moins do la moitié du métasternum,
très-concaves, marquées de quelques dépressions obsolètes pour loger
* (1) Syn. Cocevezra, Fabricius, Olivier, Hope, Illiger, etc, — Carta, Mulsant,
Monogr. Coccin, p. 166.
CARILTES- 495
ies genoux. — Prosternum médiocre, subcanaliculé dans son milieu,
arrondi à sa base, offrant en dessous des angles antérieurs une fos-
sette subarrondie ; mésosternum large, échancré au tiers de sa lon-
gueur. — Abdomen à cinq arceaux ventraux, — Plaques abdominales
arquées et étendues presque jusqu’au bord postérieur de l'arceau. —
Pattes médiocres, l'extrémité des cuisses atteignant seulement le mi-
lieu de la largeur, des épipleures, terminées par des crochets ap-
pendiculés.
Au premier abord, les espèces de ce genre ressemblent beaucoup à
la Synonycha grandis; cependant la différence, au point de vué géné-
rique, ne résulte pas seulement de la structure des crochets; le type
actuel présente d’autres particularités d'organisation dans la forme
du pronotum, dans celle des épipleures dés élytres, du prosternum,
des antennes.
Les espèces, au nombre de 14, présentent une aire de distribution
très-étendue ; depuis la Ghine:et les Indes orientales, elles se retrou-
vent jusque dans les grandes îles de Ja: Sonde, aux îles Philippines,
aux Gélèbes, et d'autre part à Madagascar et le Continent africain.
CŒLOPHORA.
Mursanr, Species Col. Trim. Sécur. p. 390 (1).
Tête engagée dans le prothorax jusque vers le milieu des yeux ;
épistome à bord antérieur droit où échancré, plus où moins fortement
bidenté sur les côtés; labre coupé carrément ou subémarginé. — Yeux
médiocres, sinués en dedans. = Antennes un peu plus longues que
la largeur du front, 4 article allongé, non dilaté à son bord anté-
rieur, à massue grêle, obconique ou subfusiformé. — Pronotum trans-
versal, peu convexe, moins large que les Elytres, bord antérieur
échancré, subsinueux de‘chaque côté, bords latéraux dilatés-arrondis,
un peu Convergents en avant, bord postérieur convexe-arrondi vers
l'écusson ; celui-ci médiocre, en triangle équilatéral. — Elytres sub-
arrondies ou très-brièvement ovalaires, assez convexes, à bords laté-
raux subdilatés et obliques, à épipleures médiocres, concaves, regar-
dant en dedans, mesurant à peine le quart de la largeur totale du
métasternum, pourvues parfois de fossettes peu distinctes. — Pro-
sternum étroit, subsillonné entre les hanches, arrondi à sa base, offrant
de chaque côté, sous les angles antérieurs, une profonde fossette ar-
rondie; mésosternum échancré à son bord antérieur sur le tiers en-
viron de sa longueur.—- Abdomen formé en dessous de cinq arceaux,
et parfois d’un sixième rudimentaire. — Plaques abdominales grandes,
(1) Syn. CoceneLLa, Fabr, Latr, Dejean, Melly, etc. — Coropnona, Mulsant,
Monogr. d. Coccin. D. 27. — Synia, Leunia, Artemis, Prooura, Dysis, Buna,
OEnorta, Mulsant, Spec. Col. Trim, Sécur. p. 374; Monogr. Coccin, p. 247.
196 COCGINELLIDES.
régulièrement arquées en dedans et atteignant ou à peu près le bord
postérieur de l’arceau. — Pattes médiocres, l'extrémité des cuisses
atteignant le milieu de la largeur des épipleures; crochets des tarses
appendiculés.
Tel que nous l'avons compris, le genre CœLopnorA correspond en
entier à la huitième branche des Coccinelliens de M. Mulsant, dési-
gnée sous le nom de Cœælophoraires. En étudiant le tableau synop-
tique des genres du groupe composé par cet entomologiste distingué,
on remarque facilement que les coupes génériques ne sont établies
que sur des caractères de médiocre importance; c’est la forme plus
ou moins allongée de la fossette sous-prothoracique, c’est l'absence
ou la présence de dépressions obsolètes dans la concavité des épi-
pleures des élytres, c'est la forme du contour général du corps. Dans
notre opinion, ces caractères ne peuvent fournir que des divisions
secondaires, dans le groupement des espèces d’un même genre.
D'autre part, toutes les espèces, au nombre de 61, appartiennent
à l’Ancien-Monde, hormis l’Europe; deux espèces seulement sont
exceptées, elles ont été découvertes aux Antilles et constituent deux
genres spéciaux, Procuza et Bura; ces types se différencient des au-
tres par la forme de la fossette située sous les côtés du pronotum et
pourraient peut-être être conservés, si d’autres caractères accompu-
gnaient cette structure particulière; ces deux espèces sont très-rares,
et il ne nous a pas été donné de pouvoir les examiner:
Le genre CœLorHora, y compris ses subdivisions, s'éloigne des
autres coupes du groupe des Cariites par la fossette inférieure du
prothorax; ce caractère lui est commun avec les SyNonvcna et les
Cania; les premières se distinguent par leurs crochets bifides; quant
aux secondes, la distinction est plus difficile et ne peut guère s’étabiir
que par la comparaison de la largeur des épipleures des élytres; dans
les Cara, ces épipleures sont presque aussi larges que la moitié du
métasternum ; elles sont notablement plus étroites dans les CæLopHona.
Les subdivisions des CœLopxona peuvent se caractériser de la ma-
nière suivante :
| Sous-GENRE. SYNIA.
Muusanr, Species Col. Trim. Sécurip. p. 248.
Epistome échancré en demi-cercle, ses angles prolongés en avant
et cachant en grande partie les côtés du labre; celui-ci convexe et
fortement émarginé. — Antennes plus lôngues que le front n'est
large, à massue courte. — Fossette sous-prothoracique petite, à bords
indécis, — Elytres très-convexes, subhémisphériques, non marginées.
Les deux espèces de ce genre, originaires des Indes orientales, ros-
semblent à de grands Cuizoconus, dont elles ont la forme et le bril-
lant. C'est l’une des coupes le mieux caractérisées du genre C&LO-
PHORA.
CARIITES. 197
Sous-GEnre. LEMNIA.
Mucsanr, Species Col. Trim. Sécur. p. 377.
Epistome tronqué carrément en avant, offrant de chaque côté une
saillie anguleuse et aiguë, recouvrant une petite partie du labre, —
Antennes allongées, à massue grêle et obtuse. — Yeux échancrés au
bord interne. — Elytres semi-globuleuses, à bord dilaté et à peu près
plan. — Prothorax offrant sous ses angles antérieurs des fossettes pro-
fondes, bien limitées, un peu irrégulières.
Cette division renferme 41 espèces, agréablement colorées et comme
vernissées; elles appartiennent aux Indes orientales, à la Chine, à
Java et à l'Australie.
SOUS-GENRE. ARTEMIS.
Mursanr, Species Col. Trim. Sécur. p. 388.
Epistome à peine bidenté. — Antennes grêles, à massue allongée,
les 9 et 11 articles, au moins plus longs que larges : celui-ci arrondi
à l'extrémité. — Prothorax arqué sur les côtés, subsinué aux angles
de devant. — Ecusson subsinué sur les côtés, — Elytres à tranche
assez large et peu inclinée; creusées de fossettes sur les épipleures.
— Corps orbiculaire, plus ou moins convexe.
Les trois espèces connues et décrites par M. Mulsant, ont 616 rap-
portées de Hong-Kong, en Chine. Nous n’en avons connu aucune.
Sous-GENRE. CŒLOPHORA.
. Muzsanr, Species Col. Trim. Sécurip. p. 390.
o
Epistome coupé droit en avant, faiblement denté de me
labre subémarginé. — Antennes dépassant notablement en longueur
la largeur du front, les 9 et 44 articles plus longs que larges, le 10
transversal. — Pronotum à bord antérieur échancré et sinué de cha-
que côté derrière les yeux, bords latéraux convexes, légèrement
flexueux vers les angles antérieurs. — Ecusson. à bords subsinueux
près du sommet qui est aigu. — Elytres semi-globuleuses, les épi-
pleures larges et offrant des dépressions obsolètes vis-à-vis des pattes
moyennes et postérieures.
Ce sous-genre, à lui seul, est plus riche que tous les autres pris
ensemble; les espèces, au nombre de 37, habitent principalement les
Indes orientales et l'île de Java; quelques types ont été trouvés en
Chine, dans la Nouvelle-Hollande et aux îles Philippines; trois sont
originaires de la côte occidentale d'Afrique, une seule du cap de
Bonne-Espérance. La patrie de quelques autres est restée inconnue.
198: COCCINELLIDES.
Sous-GENRE. PROCULA.
Muzsanr, Species Col. Trim.'Sécurip. p. AG.
Epistome bidenté ou presque échancré en demi-cerele. — Antennes
à massuoe obtriangulaire. — Prothorax creusé sur son repli d'une
fossette atteignant le bord externe de celui-ci. — Ecusson en triangle
subéquilatéral. — Elytres étroitement rebordées ou relevées en re-
bord, sans fossettes sur'les épipleures. — EE brièvement ovale,
convexe.
Une seule espèce de la Jamaïque.
Sous-GENRE. DYSIS.
Muusanr, Species Col. Trim. Sécur. p. M8.
Epistome simplement bidenté à ses deux angles antérieurs, — An-
tennes à massue courte et subfusiforme. — Prothorax creusé sur son
repli d'une fossette n’atteignant pas le bord extérieur. — Ecusson
triangulaire à côtés non sinueux. — Elytres sans tranche marginale.
— Corps subhémisphérique. à
Une seule espèce rapportée d'Australie et de l'Ile-de-France.
SOUS-GENRE. BURA.
Muzsanr, Species Col. Trim. Sécur. p. 419.
Epistome à peine bidenté. — Palpes maxillaires allongés, peu forte-
ment sécuriformes.— Antennes assez courtes, à massue assez allongée,
subfusiforme. — Tète large. — Prothorax creusé sur son repli d'une
fossette étendue à peu près sur toute la longueur de ce dernier. —
Elytres étroitément rebordées, très-convexes.— Corps hémisphérique.
Une seule espèce de Haïti.
Les trois divisions précédentes, fondées chacune sur une seule es-
pèce, ont été exposées par M. Mulsant dans son Species et ensuite
dans sa Monographie des Coccinellides. Nous n'avons vu aucune de
ces formes, et leurs caractères ont été empruntés aux ouvrages cités
plus haut,
Sous-GENRE. ŒNOPIA.
Muzsanr, Species Col. Trim. Sécurip. p. 420.
Epistome très-faiblement échancré en arc de cercle avec ses angles
légèrement saillants; labre assez développé, subarrondi en avant et
sur les côtés. — Antennes un peu plus longues seulement que la lar-
geur du front, à massue obconique ou fusiforme, formée d'articles
plus larges que longs et assez serrés. — Pronotum à fossette inférieure
CARIITES. 199
petite, subarrondie, bien limitée. — Elytres brièvement ovalaires,
médiocrement convexes, submarginées; RESTES assez larges, sub-
concaves, sans trace de dépression.
Cette dérnière division ne renferme que cinq types, originaires,
l'un de l’Assam, deux des Indés orientales, deux de l'Egypte et de
l'Abyssinie.
NEDA.
Mursanr, Species Col. Trim. Sécur. p. 274 (1).
Tête engagée dans le prothorax au-delà du milieu des yeux; épi-
stome denté de chaque côté ; labre grand, transversal, dilaté-arrondi
latéralement, tronqué ou légèrement émarginé à son bord libre. —
Yeux grands, subsinués au bord interne. — Antennes un peu plus
longues que la largeur du front, à massue obconique, arrondie au
bout, avec ses deux premiers articles subdentés en dedans. — Prono-
tum transversal, notablement inains large quesles élvtres, à bord an-
térieur échancré etisinué de chaque côté; bords latéraux convergents
en avant, tantôt faiblement, tantôt plus largement dilatés-arrondis,
bord postérieur convexe vers l’écusson, légèrement sinué de chaque
côté; angles postérieurs obtus, arrondis; angles antérieurs plus ou
moins saillants; écusson médiocre, en triangle équilatéral. — Elytres
à contour subcireulaire ou brièvement ovalaire, largement arrondies
à l'extrémité ou subatténuées ; à bord latéral étroitement marginé ou
plus ou moins fortement dilaté en tranche horizontale ou un peu ré-
fléchie, épipleures grandes ou médiocres, présentant parfois des traces
de dépressions, — Prosternum étroit entre les hanches, relevé sur la
ligne médiane en carène obtuse, prolongée ou non jusqu'au bord an-
térieur, sans trace de dépression circulaire sous les angles antérieurs;
mésosternum faiblement échancré à son bord antérieur, — Abdomen
formé en dessous de cinq arceaux, avec un rudiment d’un sixième.
— Plaques abdominales peu régulièrement arquées en dedans, attei-
gnant le bord postérieur de l’arceau. — Pattes médiocres, terminées
par des crochets appéndiculés.
Ce genre, dans lequel nous avons compris cinq coupes de M. Mul-
sant, dont nous formerons des sous-genres, se distingue facilement
des autres types du groupe des Cariites. Ainsi, la longueur des an-
tennes, qui dépasse un peu la largeur du front, le sépare des Cniro-
Menes, chez lesquels cêtte longueur est notablement moindre; l’écus-
son, qui est de grandeur médiocre et en triangle bien défini, les. éloigne
des ALESIA, qui, sous ce rapport, $ rapprochent des Mrcraspis ; enfin
l'absence complète de dépression circulaire sous lés angles antérieurs
(1) Syn. Coccnvgzza (sp.), Fabricius, Redtenbacher, Guérin, Dejean, ete. —
Lis, Peu, Nepa, Dauuis, Isüna, Mulsant, Species Col. Trim. Sécur. p- 1
el suiv.; Monogr. des Coccinell. p. 1174:et suiv.
ARS Le RE en, ÉD L 2 nd ir Los:
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I Z _— dir ss D em.. LA —
200 COCCGINELTLIDES.
du pronotum les distingue en mème temps des SyNonYCHA, des Cana
et des CŒLOPHORA.
Les sous-genres sont assez riches en espèces, répandues dans les
deux Mondes; elles sont cependant tout-à-fait étrangères à l'Europe
et assez rares sur le continent africain.
Sous-GENRE. PELINA.
Mucsanr, Monogr. des Coccinell, p. 187 (1).
Antennes légèrement dentées ou subdentées aux deux premiers ar-
ticles de la massue. — Pronotum à bords latéraux peu convexes, très-
légèrement sinués vers les angles antérieurs. — Elytres rétrécies en
ogive dans leur moitié postérieure. — Prosternum relevé en carène
sur la ligne médiane, formant saillie ou non au bord antérieur.
Le genre Pezina a été établi par M. Mulsant dans le Species des
Coléoptères Trimères Sécuripalpes ; quelques années après, il a créé,
dans les Opuscules entomologiques, le genre BazLra. Enfin, dans la
Monographie des Coccinellides, sous le nom de Pexna, il à réuni, à
titre de sous-genres, les PeriNa du Species, les BazcrA des Opuscules,
et ajouté une nouvelle coupe, les Pazra.
Le sous-genre, tel que nous l'avons admis, se distingue par la forme
subogivale des élytres et par la disposition cariniforme du proster-
num. Ce dernier caractère pourrait motiver la conservation du genre
Peuna s’il ne se retrouvait dans quelques types du sous-genre Leis
(L. axyridis).
Les espèces, au nombre de 41, habitent principalement les Indes
orientales; quelques-unes ont été découvertes dans l'Amérique cen-
trale ou méridionale.
4 Sous-GENRE. LEIS.
Musanr, Species Col. Trim. Sécur. p. 2M.
Antennes à massue obtriangulaire, peu distinctement dentée. —
Pronotum arqué. sur les côtés et souvent d'une manière sinueuse près
des angles antérieurs, offrant vers le tiers ou au plus vers la moitié
de ceux-ci le commencement du rétrécissement. — Elytres arrondies
ou subarrôndies en arrière; à bords déclives, peu ou pal developpés,
épipleures assez grandes,
Si ce type se distingue avec facilité du précédent, il n’en est
de même à l'égard du suivant, celui des CycLonena ; les différé Rs
sont en réalité minimes : les "bordè latéraux du pronotuin sont plus
arrondis, plus dilâtés; les élytres sont plus dilatées sur les bords et
les épipleures sont relativement larges.
(1) Syn. Perna, Mulsant, Spec. Col. Trim. Sécur, p. 274. — Bazzia, Mul-
sant, Opusc. entom. LIT, p. 34. — Paura (s.-8.), Muls. Monog. Coccin. p. 188.
CARUTES. 201
On connaît 25 espèces répandues à peu près partout; elles ont été
signalées aux Indes orientales, aux îles Philippines, dans la Nouvelle-
Hollande, à Madagascar, au Cap, en Guinée. On en a découvert quatre
espèces en Sibérie et même une dans l'Amérique méridionale,
Sous-GEnRe. CYCLONEDA (1).
Muzsanr, Species Col. Trim. Sécur. p. 296 (Dauuis).
Antennes à massue obtriangulaire, non dentée.— Pronotum à bords
latéraux convergents vers le sommet, en ligne presque droite ou peu
courbe jusqu'aux deux tiers de la longueur, arrondis ou subarrondis
aux angles postérieurs. — Elytres relevées en un rebord étroit; épi-
pleures étroites.
Ce genre, qui compte 40 espèces, est plus répandu dans les Amé-
riques que partout ailleurs : ainsi, sur ce nombre on ne connaît que
2 espèces aux Indes orientales, 2 à Java, 4 à la Nouvelle-Hollande,
1 au Japon et 2 dans de petites iles de la Malaisie.
Sous-GENRE. NEDA.
Mucsanr, Species Col. Trim. Sécur. p. 274.
Pronotum à bords latéraux convergents en avant, en ligne presque
droite sur les trois cinquièmes antérieurs, arrondis aux angles posté-
rieurs. — Elytres pourvues d’une tranche plus ou moins large, sub-
horizontale ou peu inclinée; à épipleures développées.
C'est la forme des bords latéraux qui distingue ce sous-genre ; ce
bord présente une tranche assez large, subhorizontale et continue jus-
qu'à une faible distance de l’angle sutural. Cette disposition donne
aux espèces qui en sont pourvues un cachet particulier.
Cette division est également assez riche en espèces et répandues
dans les deux Mondes : ainsi, l'Amérique méridionale compte 14 es-
pèces; le Mexique une; on en a découvert 4 aux Indes orientales, 1 à
Java, 1 aux îles Philippines. Le cap de Bonne-Espérance et la Nou-
velle-Hollande possèdent également chacun une espèce.
Sous-GEnREe. ISORA.
Muzsanr, Species Col. Trim. Sécurip. p. 341.
Plaques abdominales en forme d'arc régulier, dépassant à peine
les trois cinquièmes de l’arceau.
Le caractère indiqué distingue ce type non-seulement des autres
(1) Le nom de Dauris a été créé antérieurement par Erichson pour un genre
appartenant à la famille des Endomychides. — Beitrag. zur Insektenfauna von
Van Diemensland, p. 241.
202 COcCINELLES.
sous-genres que nous venons de passer en revue, mais encore de la
plupart des genres dé la division actuelle, chez lesquels les plaques
abdominales, si elles n’occupent pas touté la longueur de l'arceau,
se rapprochent très-près dé son bord postérieur.
Le type unique appartient à la Faune de l'Afrique australe.
” ALESIA.. RE
MULSANT, Species Col. Trim. Sécur. p. 343 (1).
Tête engagée dans’ le prothorax jusqu’au milieu des yeux ; épistome
subbidenté ; labre transversal, un peu convexe en dessus, tronqué à
Son bord libre. — Yeux ovalaires, étroitement échancrés au bord in-
terne. — Antennes mesurant au moins la largeur du front, à massue
obconique, faible, non dentée. — Pronotum fortement transversal,
arqué en travers, plus étroit que.los élytres; bord antérieur échancré,
sinué de chaque côté derrière les yeux; bords latéraux dilatés, con-
vexes-arrondis, le postérieur arqué; éeusson en triangle subéquila-
téral, très-petit. — Elytres hémisphériques ou très-brièvement ova-
laires, à bordure latérale faiblement dilatée, tantôt plane ou déclive,
tantôt légèrement relevée en gouttière; épipleures médiocrement
larges, sans fossettes. — Prosternum étroit entre les hanches, un peu
sillonné sur les bords, non prolongé en carèné vers le bord antérieur;
sans trace de dépression sous les angles antérieurs; mésosternum fai-
blement sinué à son bord antérieur. — Abdomen formé en dessous
de cinq arceaux et d'un rudiment de sixième. — Plaques abdominales
arquées en dedans, occupant toute la longueur du premier arceau.
— Pattes médiocres, arrivant à peine au milieu de la largeur des
épipleures, terminées par des crochets divariqués et appendiculés.
Les Alésiaires constituent dans les ouvrages de M. Mulsant, la sep-
tième branche des Coccinelliens; elles sont formées des deux genres
AcesrA et VeranrA; leur caractère principal réside dans la petitesse
de l’écusson; cette partie est de forme triangulaire équilatérale et sa
taille diffère, en réalité, très-peu de celle observée dans les genres
précédents ; le caractère n’a pas la mêmé-valeur que dans les espèces
du genre Micrasris. Quoi qu’il en soit, le genre est très-voisin de cer-
taines formes du genre Nepa et les deux types distingués par M. Mul-
sant constituent à peine des sous-genres, comme on pourra en juger
ci-après :
Sous-GENRE. ALESIA.
Mucsanr, Species Col. Trim. Sécur. p. 343.
Corps subhémisphérique. — Elytres extérieurement relevées en
(1) Syn. Coccveura, Fabricius, Gmelin, Schônherr, Olivier, Erichson, ets.
— Micrasnis, Chevrolat, Reiche, Dejean.— CueiLomENes, Mac-Leay (Dej. Cat.)
PORIITES. 203
uné tranche nettement limitée, plane, subhorizontale ou peu dé-
clive. —
Des 13 espèces de ce type décrites par M. Mulsant dans la Mono-
graphie des Coccinellides, une seule appartient aux Indes orientales,
toutes les autres ont été découvertes sur le continent africain, la
plupart dans la Cafrerie, une en Guinée, une en Abyssinie. Nous
n'avons pas compté cette 14° espècé dont la détermination générique
est restée douteuse.
Sous-GENRE, VERANIA,
Muzsanr, Species Col. Trim. Sécur. p. 358.
Corps ovale ou ovalaire. — Elytres un peu en ogive postérieure-
ment, extérieurement relevées en une tranche formant une gouttière
assez étroite aux épaules, postérieurement affaiblie et réduite au re-
bord, à l’angle apical.
Ces caractères paraissent assez {ranchés au premier abord, ils le
sont moins en pratique et dans tous les cas, non applicables à toutes
les espèces; ainsi, dans la Verania afflicta, là forme ogivale est à
peine sensible, et la bordure des élytres n’est pas plus en gouttière
que certains types du sous-genre précédent.
Les 12 espèces de cette division ont été découvertes dans la Nou-
velle-Hollande, dans la Malaisie, les Indes orientales, la Chine, l’Abys-
sinie et l’Afrique australe. Certains types ont un habitat très-étendu,
ainsi la V. lineata habite Java, l'Australie et l'Afrique australe.
GRouPE V. Poriites.
Corps de taille moyenne, brièvement ovalaire, médiocrement con-
vexe, pubescent., — Epistome entier. — Antennes à base découverte,
insérées vers l’angle antéro-interne des yeux, de 41 articles, atteignant
aux angles postérieurs du pronotum, à massue lâche, dentée en de-
dans, formée d'articles plus longs que larges. — Yeux échancrés ou
non. — Elytres confusément ponctuées, plus larges que le pronotum,
arrondies aux épaules. — Plaques abdominales limitées par un arc
large et entier. — Crochets des tarses bifides.
Deux genres seulement, ne renfermant qu’un petit nombre d'es-
pèces, composent ce groupe; la plupart habitent les contrées chaudes
de l'Amérique méridionale, quelques-unes le Mexique. Elles ressem-
blent pour la forme générale, pour les contours aux Haryzra du
sroupe des Coccinellites. Leur caractère principal et qui permet de
les reconnaître entre tous les autres types, réside dans la structure
des antennes; ces organes sont allongés, ils atteignent au moins aux
angles postérieurs du pronotum; la massue qui les termine est très-
204 COCCINELLIDES.
lâche, elle est formée de trois articles plus longs que larges, subdentés
en dedans.
Les deux genres se distinguent par l'inspection des yeux :
A. Yeux échancrés au bord interne, canthus en triangle aigu. Poria.
A’. — subsinués au bord interne, Eupalea.
PORIA.
Mursanr, Species Col. Trim. Sécur. p. 885.
Tète triangulaire, engagée dans le prothorax jusqu'au milieu des
yeux; épistome simple; labre transversal, subtronqué en avant; der-
nier article des palpes maxillaires très-grand, sécuriforme ; languette
subélargie en avant et tronquée. — Yeux assez grands, finement gra-
nulés, distinctement sinués au bord interne. — Antennes longues,
grêles, atteignant les angles du pronotum, insérées vers l'angle an-
téro-interne des yeux, 1 article allongé, renflé, 2 beaucoup plus court,
3-8 oblongs, grèles, 9-11 allongés, notablement plus longs que larges,
en triangle fortement rétréci à la base, formant une massue lâche, —
Pronotum un peu plus étroit que les élytres, peu convexe, bord an-
térieur faiblement échancré en arc de cercle; bords latéraux un peu
conyexes-arrondis; bord postérieur lobé et arrondi au milieu, obli-
quement tronqué de chaque côté ; écusson en triangle équilatéral, —
Elytres brièvement ovalaires, peu convexes, largement arrondies en
arrière, étroitement marginées; épipleures médioëres, presque planes,
regardant en bas. — Prosternum très-étroit, court; mésosternum sub-
sinué en avant. — Abdomen formé en dessous de 6 arceaux. —
Plaques abdominales limitées par un arc régulier, occupant à peu
près toute la longueur de l’arceau. — Pattes assez longues, les genoux
dépassant un peu le contour des élytres; tarses à crochets subbifides,
la division interne formée par une lamelle translucide, tronquée en
avant et mesurant les trois quarts du crochet externe.
Ce type est fortement caractérisé par ses antennes longues, à
massue très-lâche, par son pronotum à peine échancré en avant, par
la structure spéciale des crochets des tarses. Ce sont des Coccinellides
de taille moyenne, à forme brièvement ovalaire, largement arrondie,
non atténuée en arrière; la pubescence qui les recouvre est assez
longue et assez abondante. Les espèces, au nombre de huit, habitent
le Brésil et la Colombie; nous avons reçu un type du Guatemala.
EUPALEA.
Muusant, Species Col. Trim. Sécur. p. 889 (1).
Tête subtriangulaire, engagée dans le prothorax jusque, vers le
(1) Syn. Coconerca, Guérin-Mén. Icon. Règ. Anim. p. 319.
ORTALIITES., 205
milieu des yeux ; épistome simple, labre tronqué, mandibules bifides.
— Yeux grands, à granulations assez fortes, légèrement sinués au
bord interne. — Antennes assez longues, atteignant aux angles pos-
tévieurs du prothorax, 4 article dilaté, un peu arrondi au bord anté-
rieur, à massue formée de trois articles plus longs que larges, en
triangle allongé, l'angle interne prolongé, le dernier tronqué. —
Pronotum transversal, un peu plus étroit que les élytres, peu con-
vexe; bord antérieur très-faiblement échancré en arc de cercle; bords
latéraux un peu arrondis; bord postérieur convexé au milieu et ar-
rondi, subsinué de chaque côté, écusson petit, triangulaire. — Elytres
brièvement ovalaires, largement arrondies en arrière, étroitement
marginées, peu convexes; épipleures médiocres, infléchies vis-à-vis
des cuisses postérieures. — Prosternum relevé en carène obtuse,
subaplatie, saillante au bord antérieur; mésosternum à peine échan-
cré on avant. — Abdomen formé en dessous de 5 arceaux. — Plaques
abdominales remarquablement petites, limitées par un arc entier et
régulier, occupant seulement les deux tiers de la longueur du premier
arceau. — Pattes médiocres, les genoux ne dépassant pas le contour
des élytres; tibias subcomprimés, sillonnés en dehors; crochets des
tarses bifides, la division interne courte, basilaire, atteignant seule-
ment le milieu de la longueur de l’externe.
Plusieurs caractères importants séparent ce type du précédent; les
yeux sont très-faiblement sinués, la massue des antennes moins lâche;
le nombre des arceaux de l'abdomen de cinq seulement; les plaques
abdominales moins développées; enfin les crochets des tarses sont
bifides et non lamelleux. Quant à la forme générale, elle est la même
que dans le genre précédent.
Les espèces décrites sont au nombre de 4; elles appartiennent au
Brésil, à la Colombie, au Mexique et à la Nouvelle-Hollande (1); une
cinquième, originaire de cette dernière contrée, nous à été envoyée
par feu M. Crotch. À
GRouPE VI. Ortaliites.
Corps brièvement ovalaire ou arrondi, assez convexe, pubescent.
— Épistome à bord antérieur non échancré. — Antennes insérées
vers la partie antéro-interne des yeux, à base découverte, de 41 ar-
licles, atteignant au plus le milieu des côtés du pronotum, à massue
formée d'articles moins longs que larges. — Elytres confusément
ponctuées, plus larges à la base que le pronotum, arrondies aux
épaules, étroitement rebordées; épipleures dépourvues de fossettes.
— Plaques abdominales variables. — Pattes courtes, crochets bifides
où appendiculés.
(1) Muilsant, Opusc. ontom. If, p. 129,
206 COCCINELLIDES.
Des six genres compris dans la famille des Ortaliens de M. Mulsant,
nous n'avons pu en étudier, en nature, que la moitié seulement; ce
sont des espèces rares dans les collections; deux de ces genres nous
ont été généreusement donnés par notre ami, M. Crotch; l’autre nous
a été obligeamment communiqué par M. E. Deyrolle.
Les caractères de ce groupe sont peu tranchés ; parmi les Coccinel-
lides pubescentes, il se rapproche également des Chnoodites et des
Seymnites; en réalité, l’organisation de ces trois divisions diffère
très-peu ; ainsi, les Ortalites se distinguent des Chnoodites par leur
épistome entier, et des Scymnites, sauf le genre Novius, par la largeur
du pronotum notablement moindre à sa base que celle des élytres.
Le nombre des espèces est très-limité; elles habitent le Nouveau et
l'Ancien Monde; quelques genres ont même des représentants dans
l’un et dans l’autre.
Le tableau suivant, qui n’est autre que celui exposé par M. Mulsant
dans son bel ouvrage, le Species des Coléoptères Sécuripalpes, résume
les caractères distinctifs des genres :
À. Antennes à massue ovoide, — Yeux échancrés.
B. Plaques abdominales n’occupant pas toute la longueur du
premier arceau.
C. Plaques abdominales incomplètes au côté externe.
CC. — — complètes — —
B’. Plaques abdominales occupant ou à peu près toute la lon-
gueur du premier arceau et fermées en dehors par une
ligne à angle droit sur le bord de Parceau.
A’. Antennes à massue tronquée à l'extrémité; yeux sans
échancrure.
D. Tibias grèles, à bord extérieur ni arqué, ni anguleux, non
sillonné.
D’. Tibias anguleux ou arqués au bord extérieur, canaliculé
dans sa longueur,
E. Yeux à pourtour régulier. — Joues peu ou point distinctes.
E’. Yeux tronqués ou bordés à leurvpartie antérieure par les
joues, transversalement dirigées.
ORTALIA.
Musanr, Species Col. Trim. Sécurip, p. 893 (1).
Tôte engagée dans le prothorax, inclinée, terminée en
Ortalia.
Prodilis.
Zenoria,
Azoria,
Rodalia.
Vedalia.
avant par
une espèce de petit museau court et obtus ; labre assez long, arrondi
à son bord antérieur, — Yeux très-grands, étroitement échancrés au
bord interne. — Antennes insérées à l'angle interne et antérieur des
(4) Syn. CoconeuLa, Klug, Abhand, d. K. Akad, d. Wissens, zu Berlin. 1834,
p. 214; Guérin-Mén. Icon. Règ. Anim, p. 320,
ORTALIITES: 207
yeux, n'atteignant pas au milieu des bords latéraux du pronotum, à
massue petite, serrée, ovoïde. — Pronotum transversal, plus étroit
que les élytres, bord antérieur faiblement échancré en arc de cercle,
bords latéraux convergents de la base au sommet, arrondis, bord pos-
térieur tronqué au milieu, subsinueux de chaque côté; écusson grand,
en triangle équilatéral. — Elytres brièvement ovalaires, arrondies aux
épaules, étroitement marginées; épipleures étroites, planes, regardant
directement en bas: — Prosternum très-étroit; mésosternum tronqué
en avant. — Abdomen formé en dessous de cinq arceaux, avec des
indices d’un sixième. — Plaques abdominales limitées: par un arc
effacé en dehors, occupant les deux tiers de la longueur de l'arceau.
— Pattes médiocres; tibias subsillonnés en dehors; crochets des tarses
bifides, la division interne uu peumoins longue que l’externe, dirigée
en dedans, ‘1 pois elfe re
Les yeux sont remarquablement développés, leurs bords internes
sont droits, parallèles l’un à l’autre, de sorte que le frontest presque
régulièrement en carré; la tête se termine en avant par une espèce
de petit museau obtus êt le labre:qui le-recouvre est assez allongé.
L'insertion des antennes distingue ce genre des Epilachnites; la
forme de la massue les éloigne des PoriA, des Eupazka. Les plaques
abdominales sont incomplètes en. dehors, elles sont tout-à-fait fer-
mées dans le genre suivant, les Propxis. |
Les Onrazta habitent particulièrement Madagascar; ainsi sur 7 es-
pèces connues, 5 appartiennent à cette grande île; les deux autres
habitent la Cafrerie ou le Gabon. Une dernière espèce à été décrite
par M. Mulsant dans les Opuscules entomologiques, mais sa patrie est
inconnue (1). S
PRODILIS.
Musanr, Species Col. Trim. Sécurip. p. 898.
Plaques abdominales en arc ou presque en demi-cercle régulier et
eutier, n'occupant pas toute la longueur du premier arceau. — Pro-
thorax en angle non bisinueux à la base. — Ongles munis d’une dent
à la base de chacun de leurs crochets.
Telle est la diagnose tracéé par M. Mulsant pour distinguer ce ‘type
du genre précédent, les OnrALtA. Il ne renferme qu'une seule espèce,
découverte dans la Nouvelle-Grenade.
ZENORIA.
Mursanr, Species Col. Trim. Sécurip. p. 898.
Tête triangulaire, engagée dans le prothorax; labre tronqué à son
bord libre. — Yeux très-grands, étroitement échancrés à leur bord
(1) Opus. eutom. IL, p, 180,
CS
208 COCCINELLIDES.
interne. — Antennes insérées vers l’angle antéro-intorne de ces der-
niers, très-courtes, n’atteignant pas à beaucoup près le milieu des
côtés du pronotum, à massue petite, serrée, tronquée au bout. —
Pronotum transversal, plus étroit que les élytres; bord antérieur fai-
blement échancré en are de cercle; bords latéraux subconvexes, for-
tement convergents de la base au sommet; bord postérieur arrondi
au milieu, sinué de chaque côté; écusson en triangle équilatéral, —
Elytres très-brièvement ovalaires, marginées latéralement, assez con-
vexes ; épipleures assez larges, presque planes, regardant directement
en bas. — Prosternum très-étroit; mésosternum droit en avant, —
Abdomen formé en dessous de 5 arceaux, le dernier un peu plus long
et sinué à son bord postérieur.— Plaques abdominales occupant toute
la longueur du premier arceau, limitées en dedans par un arc ré-
gulier et en dehors par une ligne droite perpendiculaire au bord de
l'arceau. — Pattes médiocres, tibias grêles et longs, atténués vers
l'extrémité ; tarses à crochets bifides, la division interne un peu plus
courte et arquée en dedans.
Dans un type inédit que nous avons sous les yeux, les tarses pos-
térieurs semblent avoir des crochets simplement appendiculés, tandis
que ceux des deux autres paires sont bifides. Cette structure anor-
male mérite d'être signalée à l'attention des entomologistes.
Le contour des plaques abdominales limitées en dehors par un bord
droit et perpendiculaire au bord transversal de l’arceau, est tout-à-
fait caractéristique de ce genre. Les espèces, au nombre de 5, ont
été découvertes au Brésil ou dans la Colombie.
AZORIA.
Muzsanr, Species Col. Trim. Sécurip. p. 902.
Jambes grêles, ni anguleuses ni arquées sur leur arète externe;
sans sillon pour recevoir le tarse, — Antennes prolongées jusqu'à la
moitié des côtés du prothorax, à massue subdentelée. — Yeux bordés
plutôt qu’échancrés par des joues étroites, très-obliquement dirigées
en avant, arrondies, séparées par un front deux fois aussi large que
le diamètre transversal de chacun d'eux. — Prothorax en angle très-
ouvert et peu ou point sinueux à la base.
Cette diagnose, qui est empruntée au Species des Coléoptères Tri-
mères Sécuripalpes, permettra de distinguer ce genre des RopaLia et
des VepaLi4. Ï ne comporte qu'une seule espèce, dont la patrie est
inconnue.
RODALIA.
Muzsanr, Species Col. Trim. Sécurip. p. 902.
Tête assez forte, engagée dans le prothorax à peu près jusqu'au
milieu des yeux; épistome coupé droit en avant; labre développé
ORTALIITES. 209
convexe, arrondi à son bord libre, subdilaté sur les côtés. — Yeux
assez grands, droits à leur bord interne, très-légèrement sinués vis-
à-vis de l'insertion antennaire. — Antennes petites, grèles, à peine
aussi longues que la largeur du front, à massue peu marquée, légè-
rement ovoïde ou oblongue. — Pronotum trausversal, plus étroit que
les élytres, bord antérieur échancré, échancrure presque droite dans
son fond, bords latéraux dilatés, tombant en avant; bord postérieur
arqué, tronqué-obtus dans son milieu; écusson en triangle équila-
téral. — Elytres brièvement ovalaires, arrondies en arrière, convexes,
très-étroitement marginées ; épipleures larges, concaves, regardant
un peu en dedans, dépourvues de fossettes. — Prostérnum assez large
entre les hanches, relevé et rétréci en avant, saillant au bord anté-
rieur. — Abdomen formé en dessous de 6 arceaux. — Plaques &bdo-
minales limitées par un arc entier et régulier, occupant un peu plus
de la moitié de la longueur de l’arceau. — Pattes assez robustes,
subcomprimées ; tibias à bord externe creusé en sillon, anguleux près
du genou; crochets des tarses bifides, la division interne un peu plus
courte que l’externe.
Les principaux caractères de ce genre résident dans l'absence d'é-
chancrure au bord interne des yeux, dans la structure des tibias qui
sont canaliculés longitudinalement et anguleux vers la base. Lo pro-
sternum nous paraît également revêtir une conformation spéciale, il
est relevé de la base vers le sommet, ou bien si l’on veut, fortement
déclive en arrière ; son sommet est tantôt aigu (R. roseipennis), tantôt
Wonqué (R. chermesina, R. rufopilosa). Ce sont les seules espèces que
nous ayons pu étudier, grâce à l’obligeance de M. E. Deyrolle; de
sorte que nous ignorons si le prosternum présente la même structure
dans les autres types.
On trouve dans le Species des Coléoptères Sécuripalpes et dans les
Opuscules entomologiques (1) la description de 9 espèces de ce genre ;
elles sont disséminées dans l'Ancien et le Nouveau Continents ; on en
a découvert 2 aux environs de Cayenne, 1 au Brésil, 4 en Chine, 2 à
Java, 2 au Bengale et 4 à Madagascar, M. Thomson a signalé une es-
pèce au Gabon (2).
VEDALIA,
Muzsanr, Species Col. Trim. Sécurip. p. 905.
Yeux bordés ou échancrés à leur partie antérieure par des joues
transversalement dirigées, subparallèles à leur côté interne. — Elytres
arrondies aux épaules. — Jambes arquées ou anguleuses sur leur
arèto externe.
Cette diagnose, également empruntée au Species de M. Mulsant,
(1) Mulsant, Opus. entom. IL, p. 130.
(2) Thomson, Archiv. Entom. IL'p: 257.
Coléoplères. ‘Tome XII, 14
210 COGGINELLIDES.
nous parait appliquée à un type bien peu différent, en réalité, du
genre Ropaura. Mais il est impossible de rien préjuger, vu la brièveté
des caractères indiqués, sans avoir les espèces sous les yeux, chose
que nous n’avons pu obtenir. Du reste, il n'y a que deux types dé-
crits, l'un à été rapporté du Mexique, l’autre de la Nouvelle-Hol-
lande.
Groupe VII. Soymnites.
Corps très-brièvement ovalaire, de moindre taille, peu convexe,
pubescent. — Epistome entier à son bord libre. — Antennes courtes,
atteignant par exception les angles postérieurs du pronotum, formées
souvent de moins de 41 articles. — Pronotum ordinairement de la
largeur des élytres à sa base. — Elytres non striées-ponotuées. —
Pattes courtes et robustes; crochets des tarses appendiculés.
Le groupe actuel, tel que nous l'avons admis, ne correspond ni aux
Seymniens, ni aux Scymniaires de M. Mulsant, il est, au point de vue
de sa composition, intermédiaire aux uns et aux autres; moins Vaste
que la première de ces divisions, il a des limites plus étendues quo
la seconde,
D’après le Species de M. Mulsant et le Supplément à cet ouvrago
publié dans les Opuscules, les Scymniens renferment quatorze genres
répartis en sept branches. Les Scymnites ne comprennent que sept
genres groupés d’après leurs affinités réciproques. Les genres Onxs-
somus et CRANAPHORUS constituent un groupe à part en raison de la
forme du pronotum ; les PLarynaspis et les Parus, eu égard à la
disposition de l'épistome, ont été reportés dans le groupe des Chilo-
corites ; enfin les CRypTroGoNuS, avec les ASPIDIMERUS COMME SOUS-
genre, et les BucaLus constituent un groupe spécial avec les AzyA, à
cause de la conformation des épipleures des élytres.
Par suite de cette disposition, le groupe des Seymnites comprend
seulement les genres Cryrrozæmus, Novius, SCymNus, CLanIS, Hazis;
PLaryomus et Ruzopius. A proprement parler, les Scymnites ne nous
offrent pas un type particulier, ce ne sont ni des Chilocorites, ni des
Hypéraspites, mais plutôt des Coccinellites pubescentes, Leurs carac-
tères sont plutôt négatifs que positifs et de moindre importance ; les
aatennes sont délicates et terminées par une petite massue à articles
serrés ; le pronotum est aussi large que les élytres à sa base, excepté
dans le genre Nowius ; l’épistome n’est pas échancré à son bord an-
térieur. :
Le seul genre Scymnus est assez riche en espèces, et leur distribu-
tion géographique, pas plus que celle des autres types, ne présente
de particularités dignes d'être mentionnées ici. Quant aux états pri-
mitifs, qui nous sont connus, nous avons exposé dans les généralités
l'état actuel des connaissances.
Le tableau suivant résume les caractères distinctifs des genres :
SCYMNITES. 241
A. Prosternum avancé en mentonnière et cachant les or-
ganes buccaux. Cryptolemus.
A’. Prosternum ne cachant pas les organes buccaux. +
B. Mésosternum caréné longitudinalement et creusé en
avant d’une fossette en losange. Platyomus.
B’. Mésosternum non caréné lcngitudinalement.
C. Pronotum notablement moins large que les élytres. Novius.
C?. — à peu près aussi large que les élytres.
D. Epistome échancré en arc de cercle de chaque côté. Clanis.
D, — obliquement coupé de chaque côté.
E. Antennes courtes, atteignant seulement le quart des
côtés du pronotum. Seymnus.
E’. Antennes longues, atteignant la base du pronotum. *
F. Yeux échancrés au Lord interne. Hasñis.
F’. Yeux entiers. Rhisobius..
CRYPTOLÆMUS.
Muzsanr, Opuscules entom. I, p. 440.
Tête large, courte, infléchie, engagée dans le prothorax au-delà du
milieu des yeux ; épistome tronqué, labre court, droit à son bord
antérieur; organes buccaux cachés par un prolongement du proster-
num. — Yeux assez grands, faiblement échancrés. — Antennes in-
sérées à l'angle antéro-interne des yeux, atteignant à peine le milieu
des côtés du pronotum, de 40 articles, les trois derniers dilatés, for-
mant une petite massue subcomprimée et obtuse au bout. — Prono-
tum transversal, un peu plus étroit que les élytres, bord antérieur
faiblement échancré, distinctement sinué de chaque côté derrière les
yeux, bords latéraux presque droits, arrondis et convergents en avant;
bord postérieur arqué, tronqué au milieu et subsinueux de chaque
côté; écusson en triangle équilatéral. — Elytres brièvement ova-
aires, peu convexes, arrondies en arrière, étroitement marginées ;
épipleures étroites, rétrécies en arrière, sans fossettes distinctes. —
Prôsternum étroit entre les hanches, son bord antérieur droit et
prolongé de manière à cacher les organes buccaux; mésosternum dis-
tinctement sinué à son bord antérieur, — Abdomen formé de 3 ar-
‘eaux en dessous avec des vestiges d’un sixième, — Plaques abdo-
minales limitées par un arc régulier et complet, ocoupant les trois
quarts de la longueur du premier arceau. — Pattes médiocres, cuisses
ét übias subcomprimés, les derniers creusés d’un sillon au bord ex-
terne ; tarses à crochets appendiculés,
Cette coupe générique est bien caractérisée par la pubescence des
parties supérieures, jointe à la prolongation antérieure du proster-
num, Elle ne renferme qu’une seule espèce rapportée de l'Australie
s LL rt
V.. y —
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212 COCCINELLIDES.
par l'abbé Montrousier; c'est une Coccinellide de forme ovalaire, sub-
déprimée, mesurant 5 millimètres, noire, à corselet et extrémité des
élytres fauves.
NOVIUS.
Muzsanr, Species Col. Trim. Sécurip. p. 942 (1).
Tôte courte, réfléchie en dessous, engagée dans le prothorax au-delà
du milieu des yeux; épistome coupé carrément en avant; labre éga-
lement tronqué à son bord antérieur, ses bords latéraux dilatés et
arrondis; mandibules bifides; dernier article des palpes maxillaires
développé, sécuriforme, — Yeux entiers, à bord interne.droit. — An-
tennes'insérées à l'angle antéro-interne de ces derniers, re mesurant
pas la largeur du front, formées de 8 articles, 1 grand, dilaté, 2 semi-
globuleux, 3-5 obconiques, 6-8 renflés, dilatés, formant une petite
massue cylindroïde. — Pronotum transversal, plus étroit que les ély-
tres, bord antérieur non échancré, simplement sinué de chaque côté
derrière les yeux, bords latéraux faiblement convexes, bord postérieur
simple, arqué; écusson en triangle équilatéral. — Elytres ovalaires,
peu convexes, étroitement marginées; épipleures médiocres, offrant
des fossettes très-obsolètes pour loger les genoux des pattes moyennes
et postérieures. — Prosternum étroit entre les hanches, dilaté en ar-
rière et concave; mésosternum tronqué en avant, à surface égale-
ment déprimée. — Abdomen formé en dessous de 6 arceaux, le der-
nier aussi long que le précédent. — Plaques abdominales limitées
par un arc régulier, occupant à peine la moitié de là longueur du
premier arceau. — Pattes médiocres, tibias comprimés, tarses à cr0-
chets appendiculés.
Les Coccinellides de cette coupe sont de petite taille, 3 à 4 milli-
mètres, d’une forme assez régulièrement ovalaire et faiblement con-
vexes on ne connaît que trois types, deux sont européens, le troisième
australien:
Comme forme générique, elle est bien caractérisée par la structure
des antennes, formées seulement de 8 articles, par le pronotum, plus
étroit que les élytres et à bord antérieur presque droit, par son pro-
sternum concave en arrière, etc. MM. Muisant, Redtenbacher et Fair-
maire donnent les antennes comme formées de 8 ou 9 articles; nous
n'avons pu découvrir la sause de ce doute, les différents articles pa-
raissent bien distincts l’un de l’autre et dans l’exemplaire que nous
avons examiné (N. cruentatus, Berlin), ils sont nettement au nombre
de huit.
(4) Sy. Nomius, Mulsant, Hist. nat, Col. Sécurip. p. 213. — Nowus, Fair-
maire, Genera Col. Europ. IV, p. 287; Redtenbacher, Faun. Austr. 2° éd.
p. 970.
SCYMNITES. 213
SCYMNUS.
KUGELANN, Scheider’s Magaz. V, p. 545 (1).
Tête médiocre, engagée dans le prothorax au-delà du bord posté-
rieur des yeux; épistome non soudé aux joues, échancré en arc de
cercle à son bord antérieur; labre court, tronqué, rétréci d'arrière en
avant Sur ses côtés; mandibules robustes, à pointe bifide, munies
vers la base d'une dent aiguë; mächoires à lobes subégaux, ciliés au
sommet, à palpes de 4 articles, 1 très-petit, 2 et 3 obconiques, beau-
coup plus larges, 4 allongé, subquadrangulaire, tronqué arrondi à
son sommet, non sécuriforme; lèvre inférieure à menton trapézoïdal,
languette courte, tronquée en avant, à palpes très-grèles, à dernier
article aciculé. — Yeux assez grands, entiers et droits à leur bord
interne, — Antennes grêles et courtes, n’atteignant pas le milieu des
côtés du pronotum, formées de 41 articles, les trois derniers renflés et
formant une massue ovoïde, obtuse au bout; parfois paraissant for-
mées de 10 articles seulement, les deux premiers étant plus ou moins
confondus. — Pronotum transversal, à peu près aussi large que les
élytres, bord antérieur subémarginé, sinué de chaque côté derrière
les yeux; bords latéraux faiblement convexes, un peu convergents en
avant; bord postérieur arqué, tronqué ou subarrondi vis-à-vis de l’é-
eusson, sinué de chaque côté; angles postérieurs presque droits et
mousses ; écusson petit, PHRAINE pe Elytres brièvement ovalaires,
médiocrement convexes, submarginées; épipleures médiocres, regar-
dant directement en bas, à fossettes nulles ou peu marquées. — Pro-
sternum étroit, subeanaliculé longitudinalement; mésosternuma grand,
large, subsinué en avant. — Abdomen formé en dessous de 3 arceaux.
— Plaques abdominales variables, limitées ou non par un arc irrégu-
lier, occupant une longueur plus ou moins considérable du premier ar-
ceau. — Pattes courtes, tibias subcomprimés, subarqués au bord ex-
terne, déprimés ou sillonnés; crochets des tarses longuement appen-
diculés. -
À l'exemple de M. L. Fairmaire, nous avons réuni aux ScymNus le
genre Cœroprerus de M. Mulsant; la présence de fossettes épipleu-
rales un peu plus profondes ne suffit pas à la distinction de ce
genre; d'autant plus que chez certaines espèces de Scymnus, il est
facile de constater la présence de fossettes aux épipleures, non-seu-
lement pour les pattes postérieures, mais également pour celles de la
paire moyenne.
(1) Syn. Cocenezca, Geoffroy, Fabricins, Rossi, Gyllenhall, Illiger, ete., ete.
— Soymnus, Herbst, Naturs. VIE, p. 340; Redtenbacher, Germ. Zeits. V, p. 122;
Faun, Austr. 2 éd. p, 970 ; Mulsant, Hist, nat. Col. Sécurip. p. 219; Species,
D. 950; Fairmaire, Gen. Col, Europ. IV, p. 288. — Coerortrerus, Mulsant,
Opuse. entom. Il, p. 89.
ri mt hn) an bed le" Er, 48 ee AR Pen. 4 4
:
214 COCCINELLIDES.
En outre, M. Mulsant a partagé son gonre SCYMNUS en six groupes,
auxquels il a attribué les noms génériques de Diomus, Zilus, Nephus,
Seymnus, Sidis, Pallus; ils sont basés sur l'état des plaques abdomi-
nales qui sont complètes ou incomplètes, qui occupent des espaces
différents sur la longueur du premier arceau de l'abdomen; ce sont
de bonnes divisions à établir daus un genre assez nombreux, mais
rien de plus.
Nous avons soumis au micfoscope les antennes du Scyrmnus adnalis
Fabr. et nous les avons trouvées formées de 11 articles; cependant, il
n’est pas impossible que la distinction des deux premières pièces soit
difficile dans certains cas; leurs rapports, dans l’espèce que nous avons
examinée, sont très-intimes et la suture peut être parfois effacée.
Le nombre des espèces dépasse actuellement la centaine; toutes
les contrées du globle possèdent. des représentants plus où moins
nombreux, mais c’est seulement dans ces derniers temps que les en-
tomologistes ont fait-connaître plusieurs espèces de l'Océanie et de la
Nouvelle-Hollande. Jusqu'à maintenant, l’Europe, comme la mieux
explorée, paraît la contrée la plus riche en types divers; vient en-
suite l'Amérique du Nord, la Cafrerie, les Indes orientales (1).
CLANIS.
Muzsanr, Species Col. Trim. Sécurip. p. 999 (2).
Repli des élytres non creusé de fossettes. — Antennes de 41 articles,
prolongées au moins jusqu'à la moitié des. côtés du prothorax; à
massue ovoïde. — Epistome échancré presque en cercle vers la base
de ses côtés, pour l'insertion des antennes. — Corps hémisphérique.
— Plaques abdominales incomplètes, en are atteignant vers son quart
externe le bord postérieur de l’arceau, avec lequel elles se confondent
ensuite jusqu’au bord latéral.
Ce genre est très-voisin des Scymnus, et ne s’en distingue guère
que par l’échancrure en arc de cercle des côtés de l’épistome, échan-
crure destinée à recevoir l'insertion des antennes. Il ne renferme
qu’une seule espèce rapportée des Indes orientales, déjà connue de
Fabricius et décrite par lui sous lo nom de Coccinellu pubescens.
Nous n'avons pu l’étudier en nature.
(4) Motschulsky, Etudes Entom. VII, p. 417, décrit onze espèces de Ceylan
et des Indes orientales.
Boheman, Freg. Eug. Resa, p. 203, fait connaître treize Scymnus de Cali-
fornie, de Rio-Janeiro, de Manille, de Malacca, de Sydney, etc.
Walker (Ann. of Nat. Hist. 3e S, t. IV, p. 174); Brisout de Barneville, dans
le Catalogue de Grenier, ont décrit plusieurs espèces nouvelles.
(2) Syn. Coccnezca, Fabricius, Syst, EL. I, p. 357, 5; Schnherr, Syn. Insee.
Il, p. 203.
SCYMNITES. 245
HAZIS.
Muzsanr, Species Col. Trim. Sécur. p. 4001.
Antennes longues, atteignant au moins les angles postérieurs du pro-
notum, de 41 articles distincts, les trois derniers formant.une massue
dentelée, tronquée au bout. — Yeux obliques, grossement granulés,
échancrés vers le milieu de leur côté interne, par les joues transver-
salement dirigées. — Pronotum faiblement échancré à son bord an-
térieur, à sinuosités postoculuires peu marquées. — Plaques abdo-
minales complètes, prolongées presque jusqu'à l'extrémité de l’arceau,
— Crochets des tarses appendiculés.
Ce type que nous n'avons pu étudier en nature, offre les affinités
les plus intimes avec les RrizoBius; néanmoins, il s’en distingue par
les yeux qui sont arrondis et échancrés vers le milieu de leur côté
interne. “
Il ne renferme qu’une seule espèce, décrite par M. Mulsant sous le
nom de Haxis Menouxi; c’est une Coccinellide de 44/2 millimètres de
longueur, pubescente, d’un brun noir et ornée de deux bordures d'un
rouge carminé, l’une suturale, l’autre marginale. Elle a été décou-
verte au Brésil, et rappelle, dans le Nouveau-Monde, les RaizoBius de
l'Ancien.
PLATYOMUS.
MuLsanr, Opusc. entomol. IL, p. 157.
Tète médiocre, engagée dans le prothorax jusque vers le milieu
des yeux; épistome subflexueux à son bord libre, coupé obliquement
à l'endroit des joues; labre peu saillant, subémarginé; dernier article
des palpes maxillaires largement sécuriforme. — Yeux assez convexes,
indistinctement sinués au bord interne.— Antennes à insertion décou-
verte, atteignant le milieu des côtés du pronotum, de 41 articles, les
trois derniers renflés en massue obtriangulaire. — Pronotum trans-
versal, un peu moins large que les élytres, à bord antérieur sub-
échancré, faiblement sinué de chaque côté, bords latéraux un peu
convexes, arrondis et convergents en avant; bord postérieur arqué,
tronqué dans son milieu et subsinué de chaque côté; écusson en
triangle équilatéral. — Elytres très-brièvement ovalaires, élargies à
partir des épaules jusqu’au tiers de leur longueur, arrondies en ar-
tière; épipleures assez larges, rétrécies en arrière, dépourvues de
fossettes, faiblement impressionnées vis-à-vis des pattes moyennes et
postérieures. — Prosternum relevé sur la ligne médiane, la partie
relevée offrant une dépression large en arrière, graduellement ré-
trécie et se terminant en avant par une saillie aiguë au bord anté-
rieur; mésosternum assez large, caréné longitudinalement sur la ligne
médiane, offrant en avant une petite cavité en losange transversal.
246 COCCINELLIDES.
— Abdomen formé en dessous de six arceaux. — Plaques abdomi-
nales complètes, non prolongées jusqu'au bord externe, limitées par
un arc régulier, n'occupant que les trois cinquièmes de la longueur de
l’arceau. — Pattes médiocres, tibias grêles, subsillonnés en dehors;
crochets des tarses appendiculés.
Nous avons tracé ces caractères d’après un type que nous devons à
l’obligeance de notre ami Crotch et déterminé comme le Platyomus
lividigaster de M. Mulsant; nous avons vérifié l'exactitude de la des-
cription. Nous faisons cette remarque, parce que les caractères énon-
cés diffèrent à certains égards de ceux assignés à ce genre par l’au-
teur des Opuseulés, notamment pour les antennes que nous avons
donrées comme formées de 11 articles, et pour les yeux dont la gra-
nulation nous a paru normale.
Cette réserve faite, le genre est très-remarquable par la structure
du prosternum et du mésosternum. C’est le seul type où nous ayons
trouvé ce dernier caréné longitudinalement. Les plaques abdominales
sont également remarquables par leur peu de développement.
Deux espèces, originaires de l’Australie, ont été décrites par M. Mul-
sant.
RHIZOBIUS.
Srepuens, Austr. of Brit. Ent. p. 378 (1).
Tête subarrondie, engagée dans le prothorax jusqu'au milieu des
yeux; épistome droit en avant ; labre arrondi, lrès-légèrement émar-
giné; dernier article des palpes maxillaires sécuriforme. — Yeux ar-
rondis, subentiers, assez grossement granulés. — Antennes insérées
à découvert au côté interne des yeux, atteignant presqu’à la base du
pronotum, formées de 41 articles, les trois derniers dilatés, formant
une massue obconique, subdentée en dedans, le dernier anguleux.
— Pronotum transversal, un peu moins large que les élytres, bord an-
térieur très-faïblement émarginé en arc de cercle, non sinué de cha-
que côté; bords latéraux subarroudis, convergents en avant; bord
postérieur arqué, subsinué de chaque côté ;-angles antérieurs oblus,
non saillants, les postérieurs presque droits; écusson très-petit, trian-
gulaire. — Elytres ovalaires, ayant leur plus grande largeur au mi-
lieu, à surface peu convexe et confusément ponctuée; épipleures étroi-
tes, planes, regardant en bas, sans fossettes, — Prosternum subélargi
en arrière des hanches, tronqué à la base; mésosternum subsinué
en avañt. — Abdomen formé en dessous de 5 arceaux. — Plaques
abdominales complètes, n’atteignant pas le bord externe, limitées par
(1) Syn. Nirinuca, Fabricius, Herbst, Rossi. — Denmesres, Stephens. —
Srnoneyzus, Schônherr. — Anrurius, Olivier. — CocernerLa, Panzer, Illiger,
Latreille. — Nunnina, Dejean, Redtenbacher. — RmzoBius, Redtenbacher, Faun,
Austr, 2 64. p. 974; Mulsant, Hist. nat. Col Sécurip. p. 261 ; Species, p. 1002;
Fairmaire, Genera Col, Europ, IV, p. 289,
CRANOPHORITES. 217
en are presque régulier, occupant les trois cinquièmes de la longueur
du premier arceau. — Pattes médiocres; tibias grêles, non sillonnés
en dehors; tarses à crochets appendiculés,
Les mâles, au moins dans les espèces européennes, se reconnais-
sent à la présence d’un sixième arceau ventral à l’abdomen et à la
plus grande longueur de l'appendice des crochots des tarses.
Les Rmizogius sont de petites Coccinellides, de 3 à 4 millimètres
de longueur, rarement davantage. Sur les 11 espèces connues, 6 ha-
bitent la Nouvelle-Hollande et les îles voisines; 2 ont été découvertes
au Cap, 1 à l’île Madère (1) ; les deux dernières vivent en Europe.
Comme on a pu le voir dans la synonymie, la place de ce genre a
été controversée et très-diversement interprétée par les premiers En-
tomologistes; aujourd’hui on est généralement d'accord à ce sujet.
Quoique voisin des Scymnus, ce genre s'en distingue facilement par
la longueur des antennes, la forme et la composition des yeux; la
gracilité des tibias, par le peu de développement des plaques abdo-
minales.
M. Muisant a partagé les espèces en trois groupes, qu'il a désignés
sous les noms de genre Axius, RopATUS, Razogius, et ce d’après la
forme des antennes, ou les angles postérieurs du pronotum. Les dif-
férences de ces types sont peu sensibles en réalité et suffisantes pour
caractériser des groupes spécifiques. :
GRouPE VIII, Cranophorites.
Corps brièvement ovalaire, pubescent. — Tête entièrement cachée
par le prolongement du pronotum. — Antennes de 41 articles. —
Pronotum à bords latéraux et antérieurs confondus sous une même
courbure en demi-cercle. — Elytres à épipleures planes, non creu-
sées de fossettes, — Abdomen formé en dessous de 3 arceaux ; plaques
abdominales parfois difficiles à reconnaître. — Pattes à crochets sim-
ples ou bifides.
Au premier abord, ce type semble étranger à la Famille des Cocci-
nellides par suite de la dilatation antérieure du pronotum ; cependant,
À part cette particularité, qui n’influe en rien sur le reste de l'orga-
nisme, il présente des affinités étroites avec le groupe des Scymnites.
Deux genres seulement sont connus jusqu’à ce jour, l’un habite la
Colombie, l'autre, un point à peu près diamétralement opposé, l'Afri-
que australe. Ils se distinguent l’un de l’autre de la manière suivante :
A. Crochets bifides; massue des antennes de 3 articles
graduellement renflés. Oryssomus.
A’. Crochets simples ; massue des antennes ovoïde, de 3
à 4 articles. Cranophorus.
(4) Wollaston, Cat. of Col. Ins. of Madeira, p. 137.
D
218 COCCINELLIDES.
ORYSSOMUS.
- Reicue, Mussanr, Species Col. Trim. Sécurip. p: 939,
Tète petite, invisible d'en haut, entièrement cachée par le prono-
tum; labre très-légèrement échancré à son bord antérieur; palpes
maxillaires très-robustes, le dernier article très-développé, sécuri-
forme; palpes labiaux très-grêles, filiformes. — Yeux recouverts,
visibles partiellement en dessous. — Antennes assez courtes, de 11
articles, les cinq derniers progressivement dilatés en une massue ser-
rée, obconique, tronquée au bout, comprimée et moins large que
le dernier article des palpes moxillaires. — Pronotum un peu trans-
versal, plus étroit que les élytres, à bords latéraux et antérieur con-
fondus sous une mème courbure, avancée et cachant la tête, bord
postérieur convexe-arrondi au milieu, subsinueux de chaque côté;
Surface peu convexe; écusson médiocre, en triangle. — Elytres briè-
vément ovalaires, peu convexes, étroitement marginées, épipleures
peu larges, planes, regardant directement en bas.— Prosternum étroit,
peu convexe; mésosternum droit à son bord antérieur. — Abdomen
formé en dessous de 5 arceaux, le dernier du double plus long que
le précédent. — Plaques abdominales limitées par un arc régulier et
éntier, occupant les deux tiers de la longueur du premier arceau. —
Pattes faibles; tibias subcomprimés, à bord externe droit; tarses à
crochets bifides, la division interne courte et médiane.
Une seule espèce de ce genre remarquable est connue, elle habite
la Colombie. C’est un petit insecte noir marqué de rouge au prono-
tum et à l'extrémité des élytres, peu convexe et mesurant 3 à 4 mill.
de longueur.
CRANOPHORUS.
Mucsanr, Species Col. Trim. Sécurip. p. 940.
Tête petite, tout-à-fait invisible d’en haut; labre faiblement ar-
rondi en avant; dernier article des palpes maxillaires un peu plus
long que large, obliquement tronqué au bout.— Yeux difficiles à voir
et seulement en dessous. — Antennes assez longues, terminées par
une faible massue ovoïde-allongée, formée de 3 ou 4 articles, oylin-
driques, non comprimés. — Pronotum un peu moins large que les
élytres, en demi-cercle assez régulier, bords antérieur et latéraux
confondus sous une même courbure, bord postérieur faiblement
arqué et convexe en arrière; angles postérieurs droits, les antérieurs
nuls; écusson en triangle. — Elytres ovalaires, leur plus grande
largeur au milieu, peu convexes, étroitement marginées; épipleures
médiocres, planes, regardant directement en bas, offrant une légère
dépression vis-à-vis des cuisses postérieures et effacées un peu au-
delà. — Prosternum un peu relevé sur la ligne médiane, subdé-
COCCIDULITES. 219
primé et sillonné de chaque côté; mésosternum très-court, subsinueux
en avant. — Abdomen formé en dessous de 5 arceaux. — Plaques ab-
dominales limitées par un arc régulier, occupant à peine la moitié
de la longueur de l'arceau.— Pattes faibles; tibias subarqués au
bord externe, tärses à crochets simples.
Les caractères distinctifs de ce genre et du précédent sont nom-
breux : la forme générale est plus allongée, plus ovalaire; le prono-
tum est moins largement dilaté en avant; les antennes sont cylin-
droïdes et terminées par une faible massue fusiforme ; les crochets
des tarses sont simples, etc.
Les espèces, au nombre de 3 seulement, sont propres à l'Afrique
australe.
A propos de deux d'entre elles, M. Mulsant fait observer qu’il n’a
pas vu les plaques ahdominales; on doit en conclure qu'elles sont
visibles dans la 3 espèce, le €. 4-notatus. Nous avons pu étudier
cette forme et nous avons recherché les plaques; on pourrait, avec
juste raison, douter de leur existence; l'arc régulier que porte le pre-
mier arceau ventral, n’est peut-être que le bord marginé de l’échan-
crure qui donne passage aux hanches postérieures. Si ce type appar-
tient à la Famille des Coccinellides, c'est une forme très-aberrante.
Groupe IX, Coccidulites.
Corps ohlong, peu convexe, pubescent. — Epistome entier. — An-
tennes insérées à l’angle antero-interne des yeux, de 41 articles, at-
teignant aux angles postérieurs du pronotum, à massue allongée, de
8 articles. — Pronotum rétréci en arrière, moins large que les élytres.
— Celles-ci à côtés parallèles sur leurs deux tiers antérieurs, à sur-
face peu convexe, ponctuée et ornée de quelques séries de gros
points; épipleures dépourvues de fossettes. — Crochets des tarses
bifides.
Cette division ne renferme qu’un seul genre ; les deux espèces con-
nues, qui appartiennent à la Faune européenne, ne ressemblent, au
premier abord, en aucune façon au type des Coccinellides, elles rap-
pellent plutôt les Cryptophagides ou les Nitidulaires ; cependant elles
rentrent sans aucun doute, dans la Famille actuelle.
Un seul genre : CoccrpuLa.
COCCIDULA.
KucsLann, Iiger’s Küf. Preuss. p. 421 (1).
Tête petite, triangulaire, engagée dans le prothorax un peu au-delà
(1) CurvsoweLa, Herbst, Fabricius. — Nimipuca, Fabricius. — ANTHRIBUS,
Olivier. — Srnoncyzus, Herbst. — Coccineza, Illiger, Latreille, Duméril. —
Cacbura, Curtis, Brit. Entom. 3, pl. 144. — Coccivuza, Dejean, Catal. 3° éd.
220 COCCINELLIDES.
seulement du bord postérieur des yeux; épistome tronqué ; labre ar
rondi en avant; dernier article des palpes maxillaires médiocre, sécu-
riforme. — Yeux subarrondis, assez convexes, grossement granulés,
— Antennes grêles et longues, dépassant la base du pronotum, de 41
articles, 4 dilaté, subarrondi en avant, les trois derniers épaissis, for-
mant une massue obconique, peu serrée, subdentée en dedans, tron-
quée au sommet. — Pronotum transversal, légèrement rétréci vers la
base, un peu plus étroit que les élytres, à bord antérieur à peine dis-
tinctement émarginé, bords latéraux dilatés-arrondis en avant, bord
postérieur faiblement arquë, subsinué de chaque côté; angles anté-
rieurs très-obtus, les postérieurs droits, assez pointus; écusson petit,
iiangulaire, plus large que long. — Elytres oblongues, subélargies,
jusqu'aux deux tiers postérieurs, arrondies à l'extrémité; surface peu
convexe, fortement ponctuée, ornée, en outre, de quelques séries de
gros points; épipleures planes, obliques en dehors, sans trace de fos-
settes. — Prosternum relevé et aplati sur la ligne médiane, tronqué
à la base; mésosternum offrant en avant une profonde fossette trans-
versale, — Abdomen formé en dessous de 6 arceaux. — Plaques ab-
dominales complètes, limitées par un arc régulier, n’atteignant pas le
bord externe ni la moitié de la longueur du premier arceau.— Pattes
assez longues, l'extrémité des cuisses dépassant le contour extérieur;
tibias grèles; crochets des tarses bifides. "
Le corps de ces petites Coccinellides est oblong-ovalaire, peu con-
vexe, orné d'une pubescence assez rare. Le facies n’est plus celui des
autres types de la famille, il rappelle plutôt celui des Nitidulaires ou
des Cryptophagides ; aussi les premiers Entomologistes ont placé tan-
tôt dans un genre, tantôt dans un autre, les espèces européennes
connues. Les affinités de ce genre ont été mises en lurnière par Ku-
gelann, mais il n’en résulte pas moins que les Coccipuza, malgré leur
organisation, constituent des formes de transition.
La ponctuation des élytres est spéciale à ce genre ; au milieu de
points nombreux, il n’est pas difficile d'observer des séries ponctuées,
surtout vers la suture; rien d’analogue n’a été signalé dans le reste
de la famille; cela ne suffirait pas pour former de ce genre un groupe
à part, si d’autres caractères résultant de la forme exceptionnelle du
pronotum, de l'écusson, etc., n’en faisaient un type bien distinct.
On ne connaît que les deux espèces européennes; elles se rencon-
trent sur les végétaux qui croissent au bord des eaux et font la chasse
aux pucerons qui cohabitent avec elles.
p. 462 ; Redtenbacher, Germ. Zeits. V, p. 125; Faun. Austr. 2 éd. p. 9%;
Fairmaire, Gener. Col. Europ. IV, p. 290; Mulsant, Hist. nat. Col. Sécürip.
p. 267; Species, p. 1007.
CHNOODITES. 221
GROUPE X, Chnoodites.
Corps subhémisphérique où brièvement ovalaire, pubescent. —
Epistome plus ou moins profondément échancré. — Antennes courtes
ou longues, formées de 41 articles, rarement moins, terminées par une
massue obconique ou fusiforme. — Elytres médiocrement convexés,
à angle huméral plus ou moins prononcé; épipleures dépourvues dé
fossettes profondes et bien limitées. — Pattes médiocres, sübcompri-
mées, tibias simples, crochets des tarses bifides ou appendiculés.
Nous avons détaché de ce groupe les genres Azva et ExoPLEGTRA
qui ont des fossettes profondes creusées dans les épipleures des ély-
tres; ces fossettes manquent tout-à-fait dans le groupe actuel ou ne
sont indiquées que par des dépressions obsolètes; pour le reste, à
part quelques particularités d’une valeur secondaire, l’organisation est
la mème; ce sont des Hypéraspites pubescentes, chez lesquelles font
défaut les fossettes qui caractérisent les premières. Envisagées de la
sorte, les Chnoodites forment le passage des groupes précédents à
celui qui suit immédiatement.
Le caractère principal du groupe actuel réside dans la forme de
l'épistome qui est toujours plus ou moins distinctement échancré en
arc de cercle; cette partie avancée de la tête est ordinairement assez
développée dans le sens transversal, et si son bord antérieur n'était
émarginé, il pourrait recouvrir une grande partie du labre; souvent
même, par la dilatation de ses angles latéraux, il voile plus ou moins
les côtés de la lèvre supérieure.
Tous les types connus jusqu’à ce jour habitent la Colombie, le
Brésil et le Chili; il n’y a d'exception que pour deux espèces du genre
Auuis qui ont été découvertes dans la Cafrerie et le type du genre
Hypoceras qui est australien.
Les six genres se distinguent comme suit :
A. Labre aussi long que Jarge. Hypoceras.
A’. — transversal.
B. Antennes insérées au côté antéro-interne des yeux, sépa-
rées de leur pourtour par des joues longitudinales. Ladoria.
B’. Autennes insérées très-près des yeux, à leur angle an-
téro-interne.
C. Pronotum simplement sinué au bord antérieur. Dioria.
C”. _ échancré au bord antérieur.
D. Echancrure antérieure du pronotum droite dans son fond. Chnoodes.
D’. — antérieure du pronotum arquée dans son fond
et sinuée de chaque côté.
E. Pronotum orné en dessous de ses angles antérieurs d’une
fossette. Aulis.
E. — orné en dessous d’une rainure parallèle au
bord latéral. Siola.
222 COCCINELLIDES.
CHNOODES.
CusvaoLar, Des. Catal. 3e éd. p. 461 (1).
Tète petite, obtuse, engagée dans le prothorax au-delà du milieu
des yeux; épistome distinctement émarginé, ses angles latéraux suh-
dilatés, arrondis; labre tronqué en avant. — Yeux étroitement échan-
crés au bord interne. — Antennes courtes, mesurant à peine la largeur
du front, à 1 article semi-cireulairement dilaté en avant, massue ob-
conique, serrée, tronquée. — Pronotum transversal, plus étroit que
les élytres, à bord antérieur échancré, bords latéraux droits, arrondis
et rétrécis en avant, le postérieur simple, arqué; écusson en triangle
équilatéral. — Elytres semi-globuleuses, à peine marginées; épipleures
médiocres, un peu obliques en dedans, dépourvues de fossettes. —
Prosternum étroit; mésosternum droit en avant. — Abdomen formé
en dessous de 5 arceaux avec des vestiges d'un sixième. — Plaques
abdominales limitées par un are presque entier, régulier, contigu au
bord postérieur de l’arceaus — Pattes médiocres; tibias faiblement
comprimés, à bord externe arqué, non denté, les postérieurs subsil-
lonnés en dehors; crochets des tarses bifides.
Dans ce genre, les antennes sont insérées à l'angle antero-interne
de la partie des yeux que l'on aperçoit en regardant l’insecte en
dessus. Du reste, ce type se distingue très-facilement de ExoPLECTRA
et des Azxa par la structure des tibias, par l'absence de fossettes aux
épipleures.
Le Brésil et la Colombie se partagent les 15 espèces connues; l’une
d’entre elles se retrouve dans ces deux contrées.
LADORIA.
Muzsanr, Species Col. Trim. Sécurip. p. 928.
Tête assez large, engagée seulement dans le prothorax jusqu’au
bord postérieur des yeux; épistome court, faiblement émarginé; labre
également court, assez dilaté transversalement. — Yeux ovalaires,
peu convexes, entiers, — Antennes insérées au côté interne des yeux,
en deçà de l’angle antero-interne, séparées de leur bord interne par
des joues longitudinales, atteignant à peu près le milieu des bords
latéraux du pronotum, À article renflé, convexe en avant, à massue
obconique, arrondie et obtuse au bout. — Pronotum un peu plus
étroit que les élytres, à bord antérieur échancré et sinué de chaque
côté derrière les yeux, bords latéraux convexes, bord postérieur ar-
qué, tronqué au-devant de l'écusson; celui-ci assez grand, on triangle
(1) Chevrolat, Dict. Hist. Nat. D’Orbigny, IL, p. 612; Mulsant, Species,
p. 908.
CHNOODITES. 293
équilatéral. — Elytres semi-globuleuses; convexes sur le disque, non
marginées, épipleures assez larges, obliques, creusées de dépressions
obsolètes. — Prôsternum médiocre, non creusé de fossettes sous les
angles antérieurs, — Abdomen formé en dessous de cinq arceaux. —
Plaqués abdominales limitées par un arc régulier, occupant toute la
longueur du prernier arceau. — Pattes assez robustes, comprimées ;
tibias légèrement arqués au bord externe, coupés obliquement à l'ex-
trémité ; crochets des tarses bifides.
Dans le groupe actuel, ce genre se distingue assez facilement par.
l'absence de fossettes sous les angles -du pronotum, par l'insertion
des antennes au bord interne des yeux, par ses tibias simples exté-
rieurement, Il ne renferme qu’une seule espèce, originaire du Brésil.
AULIS.
Muzsanr, Species Col. Trim. Sécurip. p. 933.
Tête large, engagée dans le prothorax jusqu'au milieu des yeux;
épistome développé, émarginé à son bord antérieur, dilaté-arrondi
sur ses côtés, labre court, tronqué. — Yeux ovalaires, peu convexes,
entiers. — Antennes insérées tout contre l'angle antero-interne des
yeux, atteignant à peine le milieu des côtés du pronotum, à 1 article
dilaté en avant en demi-cercle ou davantage, massue assez forte, tron-
quée-arrondie au bout. — Pronotum un peu plus étroit que les ély-
tres, à bord antérieur échancré, non sinué derrière les yeux, bords
latéraux droits vers la base, arrondis et dilatés en avant aux angles
antérieurs, bord postérieur arqué, tronqué. au milieu; écusson en
triangle équilatéral. — Elytres ovalaires, arrondies au bout, assez
convexes, étroitement marginées; épipleures étroites, planes, dépour-
vues de fossettes. — Prosternum étroit entre les hanches, creusé de
fossettes sous les‘angles antérieurs. — Abdomen formé en dessous de
Ÿ arceaux, — Plaques abdominales limitées par un arc régulier, oc-
cupant les trois quarts et parfois toute la longueur du premier arceau.
— Pattes assez robustes, subcomprimées; tibias simples au bord ex-
terne; crochets des tarses bifides, la division interne très-courte et
basilaire,
M. Mulsant a partagé en deux groupes, sous les noms génériques
d'Auus et de Sinonis, les huit espèces de ce type; les différences
sont peu sensibles : dans les unes, la division interne des crochets
des tarses est basilaire ; dans les autres, elle est submédiane, Le genre
se distingue par l'insertion des antennes à l'angle antero-interne des
Yeux, à l'échancrure assez profonde du bord antérieur du pronotum
el par la présence d'une fossette sous les angles antérieurs de cet ar-
ceau thoracique. F
Des huit espèces décrites, 3 appartiennent à la Cafrerie, 2 aux In-
des orientales, 4 à la Colombie, les dernières au Brésil.
224 COCCINELLIDES.
DIORIA.
Muzsanr, Species Col. Trim. Sécur. p. 936.
Tète courte, très-obtuse en avant, engagée dans le prothorax pres-
que jusqu’au bord antérieur des youx; épistome sinueux-échaneré à
son bord libre, ses angles latéraux dilatés-arrondis et divergents; la-
bre tronqué.— Yeux échancrés au bord interne, à facettes assez gros-
ses. — Antennes insérées à l'angle antero-interne des yeux, atteignant
£nviron la moitié des bords latéraux du pronotum, à 4 article très-
grand, subquadrangulaire, déprimé, massue obconique, grande, de 3
articles, dilatés en dedans, le dernier en carré transversal. — Prono-
tum plus étroit que les élytres, bord antérieur faiblement échancré
en arc de cercle, bords latéraux droits vers la base, arrondis et con-
vergents en avant, bord postérieur faiblement arqué; écusson en
triangle équilatéral. — Elytres brièvement ovalaires, convexes, mar-
ginées, épipleures assez larges, un peu concaves et regardant direc-
tement en bas. — Prosteraum étroit, mésosternum droit en avant.—
Abdomen formé en dessous de 5 arceaux, le dernier aussi long que
les deux précédents réunis. — Plaques abdominales limitées par un
arc entier et régulier, occupant les quatre cinquièmes de la longueur
de l’arceau. — Pattes médiocres, tibias subcomprimés, à bord externe
relevé en saillie vbtuse vers leur base, sillonné de ce point jusqu'à
l'extrémité ; crochets des tarses bifides, la division interne plus courle
et submédiane.
Dans la Dioria sordida, que nous avons sous les yeux, on observe
à la partie inférieure du pronotum, non-seulement une fossette sous
les angles antérieurs, muis encore une raiuure parallèle au bord la-
téral et prolongée jusqu’au milieu du côté de ce segment thoracique,
La présence de cette rainure caractérise, d’après M. Mulsant, le genre
SioLa ; comme elle existe au moins dans l’un des deux types du genre
Dionra, ce caractère perd sa valeur; pour établir la distinction, il
faudra recourir à l’échancrure antérieure du pronotum et à la struc-
ture des tibias.
Les deux espèces habitent le Brésil et le Chili,
SIOLA.
Mucsanr, Species Col. Trim. Sécurip. p. 931.
Prothorax creusé sous son repli d’une rainure étroite, parallèle au
bord externe, prolongée jusqu'à la moitié de la longueur. — Yeux
échancrés par des joues transversales, qui semblent les border à leur
partie antéro-interne, — Prothorax très-échancré; arrondi aux angles
antérieurs; à bords latéraux on ligne droite et subparallèles sur leurs
deux tiers postérieurs ; peu ou point émoussé aux angles de derrière;
CHNOODITES. 225
en angle très-ouvert et faiblement dirigé en arrière à la base. — Ely-
tres notablement plus larges en devant que le prothorax; en ligne
droite à la base jusqu’après le calus; subarrondies aux épaules, en
ogive postérieurement; relevées en tranche étroite. — Pieds assez
grèles; jambes non anguleuses. — Ongles offrant chacun de leurs
crochets bifides.
Dans une espèce du genre Dionia, il n’y a non plus qu’une rainure
sous les bords latéraux du pronotum comme dans le genre actuel;
néanmoins la différence entre les deux types peut s'établir par l'ins-
pection du bord antérieur du pronotum, qui est fortement échancré
dans les SioLa et simplement émarginé dans les Dionra. Ce sont, du
reste, des genres extrêmement voisins.
Nous n'avons pu étudier en nature le type actuel; la diagnose ci-
dessus est empruntée au Species de M. Mulsant, qui a fait connaître
deux espèces, originaires l’une et l’autre de la Colombie.
HYPOCERAS.
Tête courte, large, engagée dans le prothorax jusque vers le milieu
des yeux, terminée en avant par un petit museau arrondi au bout
et comme rétréci à sa base; épistome peu avancé, faiblement échancré
en arc de cercle à son bord libre; labre aussi long que large, rétréci
à la base, subdilaté sur les côtés, arrondi en avant. — Mandibules
assez longues, saillantes sur les côtés du labre, terminées en pointe
aiguë. — Palpes maxillaires terminés par un grand article sécuri-
forme. — Yeux très-gros, convexes, médiocrement granulés, à bord
interne droit, oblique en dedans et rapproché en avant de celui du
côté opposé, à bord antérieur faiblement sinué. — Antennes insérées
en dessous des yeux, à peu près vers le milieu de leur bord anté-
rieur; formées de huit articles, 4 très-gros, 2-4 obconiques, 5 un peu
plus large, 6-8 formant une petite massue cylindroïde et fusiforme.
— Pronotum fortement transversal, plus étroit que les élytres, à bord
antérieur profondément échancré, le fond de l’échancrure droit
ou peu s’en faut, bords latéraux subconvexes, mesurant la moitié de
la longueur médiane, bord postérieur très-arqué, ses angles effacés,
arrondi au-devant de l’écusson, subsinué de chaque côté ; écusson
médiocre, triangulaire. — Elytres semi-globuleuses, médiocrement
convexes, à bords latéraux dilatés, obliques, non relevés en gouttière;
épipleures larges, subconcaves, regardant obliquement en dedans,
présentant des traces à peine sensibles de fossettes. — Prosternum
médiocre; mésosteraum subsinué en avant. — Abdomen formé de
six arceaux en dessous. — Plaques abdominales limitées en dedans
par un arc régulier, rapidement confondu avec le bord postérieur de
l'arceau. — Pattes assez grèles ; tibias simples; tarses à crochets ap-
peudiculés.
Coléoptères. Tome XII. 15
‘
226 5 COCCINELLIDES.
Le type de ee genre est une petite Coccinellide originaire de l'Aus-
tralie; il est remarquable entre tous par l'insertion des antennes, qui
a lieu vers le milieu du bord antérieur des yeux; cette position est
tout-à-fait exceptionnelle dans la famille actuelle, et résulte, selon
toute apparence, du prolongement de l’angle antéro-interne des yeux;
ces organes sont, en effet, très-développés, leur granalation est assez
forte, moins cependant que chez les Rezogius ; leur bord interne est
droit, mais non parallèle à celui du côté opposé, au contraire, les
deux bords semblent converger en avant; le bord inférieur forme à
peu de chose près un angle droit avec le bord interne; il est droit et
son milieu correspond à peu près à la cavité articulaire des antennes,
qui est creusée en dessous.
L'épistome est légèrement échancré en arc de cercle à son bord
libre. Le labre est non moins remarquable; à peu de chose près, il
est aussi long que large, sa base est manifestement rétrécie, ses bords
latéraux dilatés à l'union du tiers antérieur avec les deux autres tiers,
et de là rétrécis en avant; à.son hordilibre, le labre est faiblement
arrondi, sa surface est convexe. Il résulte de cette structure, que la
tête paraît terminée en avant par un petit museau cunéiforme ét lé-
gèrement étranglé à sa base.
Les antennes, à la loupe simple, nous ont paru formées de 8 ar-
ticles; l’une d'elles, que nous avions détachée pour la soumettre au
microscope, s’est égarée sur le porte-objet. En tous cas, ces organes
sont moins longs que le front n’est large au bord postérieur des yeux;
ils sont terminés par une petite massue cylindroïde et fusiforme.
Le pronotum, les élytres, les pattes ne nous ont offert aucune par-
ticularité qui mérite d'être étudiée spécialement. La pubescence des
parties supérieures est assez longue et médiocrement serrée.
Nous rapportons ce genre au groupe des Chnoodites, parce que
son épistome est échancré; néanmoins, il ressemble plutôt pour la
forme générale et les contours au genre PENTILIA.
Des caractères aussi tranchés n'auraient pu échapper à l’observa-
tion de M. Mulsant, aussi nous ne formons aucun doute que ce type
ne soit inédit. Quant à l’espèce, c’est une jolie petite Coccinellide,
que nous dédions avec plaisir à ce savant illustre qui a si bien étudié
la famille actuelle (1).
Groupe XI. Hypéraspites.
Corps subarrondi ou semi-globuleux, souvent tronqué et obtus en
arrière, glabre. — Epistome médiocrement développé, distinet des
(1; Hypoceras Mulsanti. — Semi-globosa, subpilosa, flavo-ferruginea; pro=
thorace basi, ante seutellum, nigricante ; elytris viridibus, nitidis, late {lavo=
marginulis, pectore piceo.— Long, 3 mill, Rockingham-Bay (Australie orient.)
Plan he eus re 6 ve me Éd dé de D = +; Oman,
HYPÉRASPITES. 227
joues, ne cachant pas.les cavités antennaires. — Antennes de 41 ar-
ticles, à peine aussi longues que la largeur du front, à massue fusi-
forme. — Yeux ovales, peu ou point saillants, entiers ou légèrement
échanorés. — Elytres subarrondies, plus ou moins convexes, parfois
obtusément tronquées au bout, à repli étroit et creusé de fossettes
profondes. — Abdomen formé en dessous de 5, de 6 ou de 7 arceaux.
— Pattes courtes, à crochets simples ou appendiculés.
Les épipleures des élytres avec leurs fossettes profondes caracté-
risent les Hypéraspites, comme la forme de l’épistome permet de re-
connaître les Chilocorites,
Ce caractère des épipleures n'est pas accidentel, il est lié à un
ensemble organique qui mérite l'attention. Ainsi, si les élytres se
sont creusées pour loger les genoux des pattes moyennes et posté-
rieures, c’est pour permettre à l’insecte une contraction plus com-
plète : en effet, nous voyons coïncider avec cette structure, des plaques
abdominales et pectorales mieux dessinées et plus ou moins concaves ;
des cuisses et des tibias plus courts et creusés de sillons où se logent
les tibias ou les tarses ; enfin, en analysant telle ou telle espèce, on
reconnait aisément que toutes les parties sont intimement unies et
ramassées pour ainsi dire, les unes sur les autres.
Cette conformation spéciale se retrouve également chez les Buco-
lites, qui ne sont en réalité que des Hypéraspites pubescentes.
L'épistome dans le groupe actuel rappelle à un haut degré celui
des Ghilocorites ; cependant ici, quoique plus grand que dans les au-
tes groupes, il est moins développé et ne se poursuit pas, de chaque
côté, sur les joues et même sur les yeux en une lamelle à bord libre;
vis-à-vis des joues, il est échancré ou oblique et ne recouvre pas la
base des antennes; souvent même, celles-ci sont articulées sur une
espèce de saillie, qui continue l’épistome jusque vers le bord interne
des yeux.
D'ordinaire le pronotum est court, transversal, fortement convexe ;
un peu rétréci en avant et souvent aussi large que les élytres en ar-
rière.
Vers sa base, on observe une fine strie, bien distincte vis-à-vis de
l'écusson et se perdant insensiblement sur les côtés. Cette strie parait
plus ou moins éloignée du bord réel du pronotum, selon que ce der-
nier est plus ou moins incliné sur les élytres ; en effet, les élytres ainsi
que l’écusson sont coupés en biseau aux dépens de la face interne,
de manière que le bord tranchant soit des élytres, soit de l’'écusson,
s'avance plus où moins sur la surface du pronotum et la limite ex-
trème de ce recouvrement est indiquée par la strie en question. Pour
s'assurer de lexistence ou de l'absence de cette strié, il est nécessaire
que le pronotum soit quelque peu séparé des élytres, car si ces deux
parties sont intimement accolées, la strie peut exister et échapper à
la vue; du reste, nous l'avons rencontrée dans la plupart des types
228 COCCINELLIDES,
que nous avons eu l'occasion d'examiner et chez lesquels les rapports
du pronotum et des élytres avaient été légèrement dérangés par la
dessiccation. Nous ne croyons pas que l’on puisse accorder à sa pré-
sence ou à son absence une valeur réelle, comme caractère distinctif;
ou au moins de nouvelles recherches nous paraissent indispensables.
Des neuf genres compris dans ce groupe, les uns sont très-riches
en espèces, comme les Czeorera, les Hyperasris; les autres n’en
renferment qu'un petit nombre. Leur distribution géographique ne
nous paraît pas se prêter à des considérations particulières ; toutes
les parties du monde en possèdent quelques représentants, sauf l’Aus-
tralie. Is se différencient les uns des autres de la manière suivante :
A. Abdomen formé en dessous de 6 arceaux, au moins.
B. Tibias antérieurs épineux ou anguleux près du ge-
nou, profondément sillonnés.
C. Tibias antérieurs épineux, yeux échancrés. Brachyacantha.
C. — — anguleux, yeux entiers. Menoscelis.
B’. Tibias antérieurs ni anguleux, ni épineux près du
genou.
D. Ecusson plus long que large.
E. Pattes déprimées, cuisses à aréte tranchante. Tiphysa.
E. — nondéprimées, cuissesàarètenontranchante. Hinda.
D’. Ecusson en triangle équilatéral.
F. Pronotum à bord postérieur longé d’une strie sub-
parallèle, Hyperaspis.
F’. Pronotum à bord postérieur non accompagné d’une
strie subparallèle. Cleothera.
A’. Abdomen formé en dessous de 5 arceaux.
G. Parties de la bouche non recouvertes par le proster-
pum.
H. Plaques abdominales n’occupant pas toute la lon-
gueur du premier arceau. Pentilia.
H’. Plaques abdominales occupant toute la longueur
du premier arceau. Lois.
G. Parties de la bouche recouvertes par le prosternum
dilaté en mentonnière. Cryplognathe.
BRACHYACANTHA.
Cugvnouar, Desean, Catal. 3° éd. p. 458 (1).
Tête assez grande, large, engagée dans le prothorax au-delà du
bord postérieur des yeux; épistome subsinué au milieu ou tronqué,
coupé obliquement de chaque côté et à certain degré soudé avec les
(1) Syn. Coccineza, Fabricius, Schôpherr, Olivier, Say. — BRAGIYACANTHA;
Chevrolat, Dict. univ. Mist, Nat. D'Orbigny, IL, p. 705; Mulsant, Species Col,
Trim, Sécur. p. 520.
muet de A Len À.
HYPÉRASPITES. 229
joues de manière à entamer légèrement les yeux et à voiler la cavité
anfennaire, mais seulement d'une manière incomplète, — Yeux
grands, assez convexes, peu profondément échancrés au bord interne.
— Antennes à base en partie cachée, très-grèles, à massue peu déve-
loppée, cylindroïde et fusiforme.— Pronotum transversal, à peu près
aussi large que les élytres; bord antérieur échancré, sinué de chaque
côté, bords latéraux presque droits, angles antérieurs tombants, bord
postérieur arqué, souvent marginé, obtus ou subtronqué devant l'é-
eusson; angles postérieurs marqués; écusson en triangle subéquila-
téral. — Elytres brièvement ovales, très-faiblement rebordées, sub-
tronquées en arrière et laissant souvent une partie du pygidium à
découvert; épipleures très-étroites, marquées de très-petites fossettes
et presque effacées en arrière de celles qui reçoivent les genoux des
pattes postérieures. — Prosternum médiocre entre les hanches, pres-
que plan; mésosternum sinueux en avant. — Abdomen formé en
dessous de 6, quelquefois de 7 arceaux. — Plaques abdominales
non concaves, limitées par un arc incomplet en dehors, occupant
toute la longueur du premier arceau. — Pattes médiocres, cuisses
larges, comprimées, tibias dilatés au bord externe, les antérieurs mu-
nis au premier tiers d'une spinule aiguë; tarses à crochets longue-
ment appendiculés, parfois presque bifides.
Ce genre se distingue aisément de tous les autres du groupe des
Hypéraspites par la présence d’une épine aiguë située au bord externe
des tibias antérieurs, à l’union du premier tiers avec les deux der-
niers; en outre, il est remarquable par son épistome partiellement
soudé aux joues et par l’étroitesse des épipleures des élytres.
Par la structure de l’épistome et de ses rapports avec les joues, ce
type est plus voisin des Chilocorites qu'aucun autre genre; néanmoins
par d’autres caractères importants, il appartient bien au groupe actuel.
Les espèces, au nombre de 45, appartiennent à l'Amérique; 8 ont
été découvertes au Mexique, 4 ou 5 aux Etats-Unis (4), 4 au Brésil,
une dernière paraît habiter dans des contrées diverses du Nouveau-
Monde,
HYPERASPIJS.
CnevroLar, DEJEAN, Catal. 3e éd. p. 459 (2),
Tête assez forte, engagée dans le prothorax jusqu'au milieu des
yeux; épistome sinueux au milieu de son bord libre, prolongé obli-
quement sur les côtés par les joues qui ne recouvrent pas la base des
(1) Le Conte, Coleop. of Kansas and East. N.-Mex. p. 98.
(2) Syn. Coccineuca, Fabricius, Olivier, Schônherr, Gyllenhall, Panzer, etc.
— Hvesrasris, Chevrolat, Dict. univ. Hist. Nat. D'Orbig. VI, p. 780; Redten-
bacher, Germar’s Zeits. V, p. 492; Fauna Austr, 2 éd. p. 968 ; Mulsant, Hist.
natur, Coleop. Sécur. p. 179; Species Col. Trim. Sécur, p. 649; Opuscules
entom, IE, p. 99.
K
ip hée Pers +47 dé
230 COCCINELLIDES.
antennes. — Palpes maxillaires à dernier article oblong, subquadran-
guiaire, tronqué et non sécuriforme. — Veux grands, entiers. — An-
tennes grèles et mesurant à peu près la largeur du front, de 41 arti-
cles, les 3 ou 4 derniers dilatés en massue cylindroïde et fusiforme.
— Pronotum transversal, un péu moins large que les élytres, à bord
antérieur échancré et sinué de chaque côté, bords latéraux presque
droits avec ses angles marqués et tombants; bord postérieur arqué,
à lobe médian tronqué ou arrondi, sinué ou non de chaque côté, ac-
compägné d'une fine strie plus ou moins apparente; angles posté-
rieurs marqués, droits et pointus; écusson en triangle équilatéral, à
sommet aigu. — Elytres très-brièvement ovalaires, assez convexes, à
bordure marginale très-étroite, invisible d'en haut, à extrémité ar-
rondie ou très-obtusément tronquée, épipleures étroites, marquées
de deux fossettes profondes et brusquement rétrécies en arrière de la
postérieure. — Prosternum médiocre, plan; mésosternum sinué en
avant. — Abdomen formé en dessous de six arceaux. — Plaques ab-
dominales limitées en dedans par un arc régulier, confondu avec le
bord postérieur de l'arceau, puis dirigé en avant presqu'en ligne
droite. — Pattes courtes, cuisses assez robustes; tibias antérieurs à
bord externe arqué; crochets des tarses le plus souvent appendiculés,
rarement simples ou bifides.
Après avoir tracé la diagnose de ce genre, M. Mulsant ajoute : «Le
prothorax, par la raie fine ou légère qu’il présente à la base ou au-
devant de celle-ci, par la déclivité de sa troncature au-devant de
l’écusson, quand cette troncature existe, sert à distinguer les insectes
de cotte coupe de ceux de la précédente; cependant, il faut le dire,
ces caractères sont parfois équivoques, peu marqués ou même indis-
tinets, chez un petit nombre des premières espèces, de celles qui ont
les élytres parées d’une bordure ou de taches allongées, marginales.
Quant aux différences que fournissent les ongles, elles pourraient ser-
vir de base à deux nouvelles coupes. Je n'ai pas pu utiliser ces ca-
ractères, parce que plusieurs des petites espèces confiées à mon exa-
men, ou manquaient de tarses, ou avaient ces parties tellement en-
gluées par la gomme ayant servi à les coller, qu’il était impossible
de distinguer le véritable état des ongles. »
Cet aveu, d’un auteur aussi plein de zèle, de patience et de persé-
vérance, nous prouve les difficultés sans nombre que renferme l'é-
tude des Coccinellides. Il eu résulte néanmoins que le genre Hyre-
rAsris doit être de nouveau étudié; il-est probable que le genre
CLeorerA devra lui être réuni, et cet ensemble important d'espèces
devra être divisé en plusieurs sous-genres.
M. Mulsant n’a pas décrit moins de 44 espèces dans le Species et 7
dans un premier supplément à ce travail (1). Plus de la moitié de ces
(1) Opuscules entomologiques, IL, p. 98.
HYPÉRASPITES, 231
types appartient au Nouveau-Monde; on a découvert plusieurs repré-
sentants du genre au Sénégal et dans l'Afrique australe; plusieurs
également.en Asie, soit dans la Mongolie, soit dans la Daourie ou la
Chine; enfin, l'Europe et ses contrées limitrophes ont produit 7 à 8
types. Quatre autres ont été décrits dans ces derniers temps par Bo-
heman (1), par MM. Chevrolat (2) et Brisout (3).
CLEOTHERA.
Muzsanr, Species Col. Trim. Sécur. p. 541 (4).
Tête médiocre, engagée dans le prothorax au-delà du bord posté-
rieur des yeux; épistome distinct des joues, subémarginé à son bord
libre; labre invisible. — Yeux assez grands, peu convexes, faiblement
échancrés à leur bord interne, quelquefois entiers. — Antennes à base
apparente ou ‘très-faiblement cachée par la saillie des joues, grêles
et courtes. — Pronotum transversal, de la largeur des élytres à sa
base; bord antérieur échancré et sinué de chaque côté, angles anté-
rieurs marqués.et tombants; bords latéraux presque droits, égalant
presque la moitié de la ligne médiane du disque; bord postérieur lé-
gèrement arqué, tronqué dans son milieu etsubsinué de chaque côté ;
non accompagné d’une ligne élevée et parallèle à son pourtour; écus-
son en Wfiangle subéquilatéral. — Elytres très-brièvement ovalaires,
à peine rebordées sur les côtés, obtusément arrondies ou subtron-
quées à l'extrémité; épipleures très-médiocres, marquées chacune de
deux fossettes et fortement rétrécies au-delà de lu dernière. — Pro-
steroum court, très-étroit entre les hanches. — Abdomen offrant en
dessous six arceaux. — Plaques pectorales et abdominales subcon-
caves, les dernières limitées par un arc régulier et occupant presque
toute la longueur de l’arceau. — Pattes faibles; tibias antérieurs sub-
sillonnés au côté externe, le bord postérieur du sillon plus ou moins
äilaté et arqué, quelquefois denticulé; tarses à crochets appendiculés.
Comparé aux BracayAcanrRA, le genre CLEOTRERA se distingue aisé-
ment par l'absence d’épine aiguë au bord externt des tibias antérieurs;
ils'éloigne des Treaysa et Hinpa par son écusson subéquilatéral. Quant
aux THALASSA, elles possèdent des yeux fortement échancrés et des ti-
bias antérieurs anguleux en dehors. Le nombre des arceaux infé-
rieurs de l'abdomen distingue le type actuel des Cryrrocnatya et
des PeNTILIA.
Ce genre est l’un des plus riches en espèces; ce sont de petites
(1) Boheman, Freg. Eugen. Resa, p. 203 (Californie, Montevideo).
(2) Chevrolat, Rev. et Mag. de Zool. 3e Sér. t. XVIII (d'Espagne).
(8) Brisout, Ann. Soc. entom. de Fr. 4° Sér. t. VI, p. 425 (d'Espagne).
(4) Syn. Cocenerra, Fabricius, Schônherr. — Hyperasris, Chevrolat, De-
jean.
L£
dd
232 COCCINELLIDES.
Coccinellides d’une taille moyenne de 3 millimètres, dont la détermi-
nation déjà très-difficile est rendue plus laborieuse encore par les va-
riations de couleurs de certains types. Le Species renferme la des-
cription de 66 espèces; la très-grande majorité a été découverte dans
les contrées chaudes de l'Amérique méridionale, 5 ou 6 seulement
s'étendent jusqu'au Mexique; une seule est signalée au Sénégal. Dans
un supplément à ce travail, publié également par M. Mulsant, l’au-
teur décrit encore 22 types de l'Amérique méridionale et 4 de l’Amé-
rique boréale (1).
HINDA.
MursanT, Species Col. Trim. Sécur. p. 518.
Tête large, inclinée; épistome peu développé, sinué sur les côtés,
très-faiblement émarginé en avant; labre distinct, subarqué à son
bord libre. — Yeux grands, à peine convexes, très-légèrement échan-
crés à leur bord interne. — Antennes à base découverte, moins lon-
gues que la largeur du front, grèles, à massue un peu obconique.—
Pronotum transversal, médiocrement convexe, presque aussi large
que les élytres, bord antérieur échancré, sinué de chaque côté derrière
les yeux; bords latéraux peu convexes, d’un tiers moins longs que la
ligne médiane du disque, bord postérieur tronqué-obtus vis-à-vis de
l’écusson, subsinué de chaque côté; écusson en triangle, un peu plus
long quelarge.— Elytres subhémisphériques, un peu surbaissées, sans
bordure latérale; épipleures étroites, marquées de fossettes profondes,
— Prosternum étroit, un peu dilaté en avant et tronqué. — Abdomen
formé en dessous de six arceaux, le dernier pas plus long que le pré-
cédent. — Plaques abdominales légèrement concaves, occupant pres-
que toute la longueur de l’arceau. — Pattes assez robustes, cuisses à
bord inférieur non tranchant, tibias dilatés, arqués au bord externe;
denticulés; crochets des tarses appendiculés.
Ce type se rapproche davantage des Hyperaspis que d'aucun autre
genre du groupe actuel; il s’en éloigne néanmoins par ses yeux dis-
tinctement, quoique faiblement, échancrés au bord interne, et par
l’écusson qui paraît plus long que large. Le genre Hinpa ne renferme
qu'une seule espèce, rapportée de Santa F6 de Bogota, et assez rare
dans les collections; grâce à l’obligeance de M. E. Deyrolle, nous
avons pu l’étudier en nature; c’est un petit insecte de moins de 4
millimètres de longueur, d’un jaune très-pâle avec quelques dessins
noirs.
TIPHYSA,
Mursanr, Species Col. Trim. Sécur. p. 517.
Epistome émarginé en are à son bord antérieur; labre apparent.
(4) Opuscules entomologiques, HE, p. 70.
HYPÉRASPITES. 233
— Yeux échancrés. — Antennes insérées à découvert. — Pronotum à
peine arqué et étroitement rebordé sur les côtés, tronqué au-devant
de l'écusson et sensiblement sinueux de chaque côté de cette ligne
médiane; écusson notablement plus long que large.— Abdomen formé
en dessous au moins de six arceaux apparents. — Plaques abdomi-
uales en demi-cercle obtusément tronqué, atteignant presque le bord
postérieur de l’arceau.— Pattes déprimées, cuisses à arête tranchante,
jambes antérieures écointées ou obliquement coupées sur leur arête
externe, mais ni armées d’une épine sur celle-ci, ni dilatées en une
tranche arquée et denticulée ; tarses à crochets appendiculés.
Nous n'avons pu étudier ce genre en nature, il ne renferme qu’une
seule espèce originaire de Cayenne. Les caractères ci-dessus ont été
empruntés au Species des Coléoptères Trimères sécuripalpes; ils per-
mettent de reconnaître ce type et de le distinguer des autres formes
de ce groupe, dont il s’éloigne, comme le genre Hip, par la dispo-
sition du prosternum, par le nombre des arceaux inférieurs de l’ab-
domen et par ses yeux échancrés; le genre que nous avons cité en
dernier lieu se distingue de celui-ci par ses pieds non déprimés.
MENOSCELIS.
Desean, Catal. 3° éd. p. 459 (1).
Tète courte, large, profondément engagée dans le prothorax; 6pi-
stone bien distinct des joues, peu saillant, échancré faiblement sur
toute sa largeur, laissant voir partiellement les organes buccaux; joues
non relevées en lamelle, ne recouvrant pas la base des antennes. —
Yeux grands, peu convexes, entiers, — Antennes courtes et grôles,
avec une massue cylindroïde, fusiforme. — Pronotum convexe, for-
tement transversal, aussi large que les élytres, un peu dilaté de la
base vers le sommet; bord antérieur fortement échancré et sinué, avec
ses angles marqués et tombants ; bords latéraux faiblement convexes;
bord postérieur en demi-cercle, tronqué vis-à-vis de l’écusson et lé-
gèrement sinueux de chaque côté; écusson en triangle équilatéral, à
sommet aigu. — Elytres semi-globuleuses, très-convexes, étroitement
marginées, obtusément arrondies en arrière de manière à former un
angle un peu rentrant à l'extrémité de la suture; épipleures médio-
cres, faiblement obliques en dedans, creusées de fossettes assez pro-
fondes. — Prosternum étroit entre les hanches. — Abdomen formé en
dessous de six arceaux.— Plaques pectorales et abdominales concaves,
les dernières limitées en dedans par un arc, oceupant toute la lon-
gueur de l’arceau. — Pattes assez robustes, logées dans des excava-
tions correspondantes des parties inférieures, cuisses larges, compri-
() Syn, Menoscgcis et Tuazassa, Mulsont, Species Col. Trim. Sécur, p. 508
et 511,
234 COCCINELLIDES.
mées, tibias à bord externe arqué , plus ou moins distinetement
anguleux vers la base, à peine échancré vers l'extrémité; crochets des
tarses appendiculés.
Comparé au genre Corysres, le type actuel se distingue facilement
par l’épistome qui reste distinct des joues et par la base des antennes
qui reste découverte.
Nous avons réuni sous un même titre les genres MenosceLis et Tna-
Lassa de M. Mulsant; ils ont entre eux les plus intimes analogies, et
ne diffèrent, d’après l'auteur même, que par de:très-légers caractères;
dans l’un, le bord externe, des tibias est. distinctement anguleux
tandis que dans l'autre ce, bord n’est que très-obtusément dilaté;
mais cette différence s'efface peu à peu, et telle espèce (M. glauca)
établit le passage entre l’un et l’autre.
Sous-GENRE. MENOSCELIS.
Pattes antérieures à tibias fortement anguleux près du genou,
échancrés vers l'extrémité et sillonnés en dehors.
Les espèces décrites, au nombre de 3, sont originaires de l’Améri-
que méridionale.
Sous-GENRE. THALASSA.
Pattes antérieures à tibias obtusément dilatés vers le genou, faible-
ment échancrés vers l'extrémité, déprimés en dehors.
Les espèces, au nombre de 6, appartiennent au Nouveau-Monde et
plus spécialement à l'Amérique centrale, soit au Mexique, soit aux
Antilles,
PENTILIA.
Musanr, Species Col. Trim.rSécur. p. 502. !
Tête large, fortement infléchie; épistome prolongé, distinct des
joues, dilaté d’arrière {en avant, à bord antérieur légèrement émar-
giné; labre invisible ou très-peu visible, — Yeux assez grands, peu
convexes, étroitement et profondément échancrés. — Antennes à inser-
tion découverte, très-grèles et très-courtes, à massue fusiforme. —
Pronotum transversal, fortement convexe, plus étroit que les élytres;
bord antérieur profondément échancré, sinué de chaque côté derrière
les yeux, avec les angles marqués et obtus; bords latéraux subcon-
vexes, de moitié moins longs que la ligne médiane du disque; bord
postérieur assez régulièrement convexe ; écusson en triangle subéqui-
latéral, — Elytres hémisphériques, arrondies en arrière, sans bordure
marginale; épipleures médiocres, très-obliques et regardant en de-
dans, creusées de profondes fossettes. — Prosternum assez large, plan,
laissant à découvert les organes buccaux, — Abdomen formé en des-
sous de 5 arceaux, le dernier au moins aussi long que les deux pré-
HYPÉRASPITES, 235
cédents réunis, — Plaques pectorales et abdominales profondes, les
dernières limitées par un arc régulier, incomplet en dehors, n'occu-
pant pas toute la longueur de l’arceau, — Pattes médiocres, crochets
des tarses simples.
Malgré son développement, l’épistome est loin d'être aussi avancé
que dans le genre CayProGNATHA ; la tête est d’ailleurs moins large; de
même, le prosternum n’est pas développé en mentonnière, de sorte
que les organes buccaux sont toujours visibles, quelle que soit la
flexion de la tête sur le prosternum. C'est ce qui constitue le carac-
ière différentiel de ces deux types; pour le reste, leur organisation
est assez analogue.
On ne connaît que deux espèces originaires du Nouveau-Monde,
l'une de la Colombie, l’autre du Brésil.
LOTIS.
Muzsanr, Species Col. Trim. Sécurip. p. 503 (1).
Tète large, fortement infléchie; épistome prolongé, distinct des
joues, rétréci d’arrière en avant, sinué à son bord libre; labre bien
visible, transversal, subtronqué. — Yeux assez grands, à peine con-
vexes, les bords interne et antérieur disposés à angle droit, — An-
tennes à insertion découverte, très-grèles, à massue subfusiforme, —
Pronotum transversal, fortement convexe, à peine plus étroit que
les élytres, bord antérieur échancré et sinué de chaque côté derrière
les yeux, bords latéraux de moitié moins longs que la ligne médiane
du disque, bord postérieur assez régulièrement convexe; écusson
triangulaire, un peu plus long que large. — Elytres subhémisphéri-
ques, arrondies en arrière, sans bordure marginale; épipleures larges,
obliques en dedans, creusées de fossettes assez profondes. — Proster-
num médiocre, un peu creusé dans sa longueur, laissant à découvert
les organes buccaux. — Abdomen formé en dessous de à arceaux, le
dernier aussi long que les deux précédents réunis. — Plaques abdo-
minales légèrement concaves, limitées en dedans par un arc régulier,
occupant toute la longueur du premier arceau. — Pattes médiocres;
tibias légèrement arqués, tronqués obliquement vers l'extrémité; cro-
chets des tarses appendiculés.
Non-seulement la forme générale, mais encore d'importants détails
d'organisation séparent le genre actuel des PenricrA; ainsi, la première
est bien moins convexe et plus arrondie en avant; l'épistome est ré-
tréci d’arrière en avant au lieu d'être élargi; le labre est bien visible,
les yeux ne sont pas échancrés, les crochets des tarses sont appendi-
culés. Les Loris s’éloignent des CRYPTOGNATHA par la forme non pro-
(1) Syn. Cmiroconus, Dejean, Catal. 3e 6d. p. 460.
Ft
236 COCCINELLIDES.
longée du prosternum et des autres genres par le nombre cinq des
arceaux inférieurs de l'abdomen.
On ne connaît que deux espèces, originaires de l'Afrique australe,
CRYPTOGNATHA.
MuusanT, Species Col. Trim. Sécur, p. 497 (1).
Tète large, profondément engagée dans le prothorax, subconcave;
épistome très-dilaté en avant, distinct des joues, onduleux à son bord
libre; labre et organes buccaux entièrement cachés, — Yeux grands,
peu convexes, étroitement échancrés à leur bord interne. — Antennes
très-grêles, ne mesurant pas à beaucoup près la largeur du front. —
Pronotum fortement transversal, un peu plus étroit que les élytres;
bord antérieur échancré et sinué de chaque côté; bords latéraux très-
faiblement convexes, presque droits, tombant en avant, mesurant
un peu moins que la ligne médiane du disque, avec des angles an-
térieurs saillants et subaigus; bord postérieur arqué, à lobe médian
subtronqué, faiblement sinué de chaque côté, avec des angles mar-
qués, subarrondis; écusson triangulaire, plus long que large, à som-
met aigu. — Elytres semi-glohuleuses, arrondies en arrière, à peine
rebordées; épipleures regardant obliquement en dedans ou presque
horizontales, creusées de profondes fossettes. — Prosternum très-large
entre les hanches, dilaté en avant et cachant les organes buccaux;
mésosternum du double plus large. — Abdomen formé en dessous de
5 arceaux, le dernier de la longueur des deux précédents réunis. —
Plaques abdominales très-concaves, limitées par un arc régulier et
n'oceupant pas toute la longueur de l’arceau. — Pattes médiocres,
tibias subsillonnés en dehors, les antérieurs anguleusement dilatés
au bord externe, au moins chez le mâle; tarses à crochets simples.
Nous ayons réuni en un seul, les deux genres CryProGNaTHA et OENEIs
de M. Mulsant, qui ne diffèrent l’un de l’autre que par l'inclinaison
plus ou moins marquée des épipleures et la largeur des fossettes dont
elles sont creusées; tandis que, en regard de ces légères différences,
ces genres possèdent en commun des caractères de haute valeur, Ce
ne sont en réalité que de légères modifications d’un même type.
L'épistome est très-développé, il cache non-seulement le labre, mais
encore les autres organes buccaux lorsque l’insecte incline la tête en
dessous; dans ce mouvement, l’épistome peut s'appliquer sur le pro-
sternum, dilaté en avant en forme de mentonnière.
Les yeux présentent à leur bord interne une échancrure étroite
et profonde; vis-à-vis se trouvent les joues et l’articulation des an-
tennes qui n’est pas voilée, parce que l’épistome n’a pas entrainé les
joues dans sa dilatation en avant.
(1) Syn. CrvprocnarTua et OEngts, Muls. Species Col. Trim. Séeur. p. 497
et 500.
BUCOLITES. 237
Les élytres sont très-convexes, arrondies en arrière, sans dilatation
des bords latéraux ; les épipleures sont étroites, disposées tantôt ho-
rizontalement, tantôt regardant obliquement en dedans; elles sont
creusées de fossettes profondes pour loger les genoux des pattes
moyennes et postérieures ; celles-ci sont reçues au repos dans des ex-
cavations transversales visibles sur les parties latérales du mésoster-
num et du métasternum pour la paire intermédiaire, sur le prémier
segment abdominal pour la postérieure.
Sous-GENRe. CRYPTOGNATHA.
Muzsanr, Species Col. Trim. Sécur. p. 497.
Epipleures des élytres très-inclinées, creusées de fossettes dépas-
sant à peine les deux tiers de la largeur.
M. Mulsant à décrit trois types, l’un de Colombie, l’autre du Mexi-
que, le troisième du Brésil, la patrie de deux autres est indiquée
comme douteuse.
Sous-GENRE. ŒNEIS.
Mursanr, Species Col. Trim. Sécurip. p. 300.
Épipleures des élytres subhorizontales, étroites, creusées de fos-
settes occupant presque toute leur largeur.
Deux espèces du Brésil.
Groupe XII. Bucolites,
Corps de petite taille, brièvement ovalaire, pubescent. — Epistome
avancé et échancré à son bord libre, plus ou moins dilaté latérale-
ment, séparé des yeux par une échancrure où sont ereusées les ca-
vités antennaires., — Antennes à base découverte, de 11 articles. —
Yeux entiers ou faiblement échancrés. — Pronotum de la largeur des
élytres à la base. — Epipleures des élytres creusées de fossettes pro-
fondes et bien limitées. —- Pattes courtes et robustes, tarses à crochets
appendiculés, rarement bifides.
Les genres qui composent ce groupe ne sont en réalité que des Hy-
péraspites pubescentes ; c'est la mème organisation, ce sent les mêmes
modifications d’un type principal; les deux groupes forment en quel-
que sorte deux séries parallèles. Leur caractère principal réside dans
la présence de fassettes profondes et bien limitées aux épipleures
des élytres. M. Mulsant, qui a étudié avpo tant de soin l'organisation
de ces insectes, n'a pas attribué à ce caractère toute la valeur que
nous lui donnons, et cependant, ainsi que nous l'avons vu, la pré-
sence de ces fossottes est l'indice d’une organisation spéciale.
Los quatre genres de ce groupe sont médiocrement riches en es-
En LA
238 COCCINELLIDES.
pèces; l'un appartient à la Faune des Judes orientales, l'autre à la
Nouvelle-Hollande, les deux derniers habitent: les contrées chaudes
de l'Amérique. Ils se différencient de la manière suivante :
À. Abdomen formé en dessous de 6 arceaux. Cryptogonus.
A, — — — 5 —
B. Crochets des tarses bifides. Exoplectra,
B. — — appendiculés. ,
C. Pronotum offrant une fossette sous les angles anté-
rieurs: Ta Azya.
C’. — sans fossette sous les angles antérieurs. Bucolus.
CRYPTOGONUS.
Muusanr, Species Col. Trim. Sécurip. p. 945 (1).
Tète courte, infléchie, engagée profondément dans le prothorax;
épistome tronqué en avant; labre invisible ou visible seulement par
son bord antérieur; mandibules à pointe bifide, armées au bord in-
terne d’une grosse dent basilaire; palpes maxillaires courts, 2 et 3
articles obconiques, plus larges que longs, 4 en forme de fer de hache
à tranchant convexe; lèvre inférieure à menton très-grand, dilaté en
avant, tronqué et échancré au milieu, languette à peine saillante,
tronquée en avant, ses palpes à dernier article aciculé. — Yeux en-
tiers, non repliés à la face inférieure de la tête. — Antennes très-peu
développées, grêles, terminées par une petite massue fusiforme. —
Pronotum transversal, presque aussi large que les élytres, à bord an-
térieur presque droit, faiblement sinué de chaque côté derrière les
yeux; bords latéraux peu convexes, bord postérieur tronqué dans son
milieu, sinué de chaque côté, accompagné dans toute sa longueur
d’une fine strie parallèle; écusson en triangle équilatéral, — Elytros
semi-globuleuses, indistinctement marginées, à angle huméral pres:
que droit; épipleures étroites, effacées en arrière, marquées de pro:
fondes fossettes vis-à-vis des pattes moyennes et postérieures. — Pro-
sternum étroit, ün peu relevé en carène aplatie, à bords subparallèles ;
mésosternum extrêmement court et sinué au bord antérieur, —Abdo:
men formé en dessous de 6 arceaux.— Plaques abdominales concaves,
occupant toute la longueur du premier arceau, limitées en dedans
par un are qui se confond avec le bord postérieur. — Pattes robustes,
comprimées, cuisses dilatées à leur bord inférieur, concaves à leur
face postérieure, aux paires moyenne et postérieure, à la face anté-
rieure de la première paire; tibias assez grêles, subprismatiques, lé-
gèrement sillonués au bord éxterne, invisibles au repos; tarsos à Cr0-
chets appendiculés.
(4) Syn. CoccinezLa, Gyllenhall, in Schônherr, Syn. Ins. LL, p. 305. — CRYP-
roconus el Aspinimerus, Mulsant, Species, p. 944 et 945.
BUCOLITES. 239
J'ai inutilement sacrifié l'unique éxemplaire du Cryptogonus orbi-
culus, que je devais à l’obligeance de M. Crotch, pour étudier la
composition des anténnes, que M. Mulsant a passée sous silence. Je
n'ai pu voir qu'un article basilaire assez gros’ et une petite massue
fusiforme, les autres articles ont échappé à mes réchérches. Quoi qu'il
en soit, ce genre est extrêmement remarquable par la structure des
pattes; les cuisses assez larges et comprimées latéralement, recou-
vrent entièrement les tibias qui deviennent invisibles lorsque l’insecte
se contracte; de plus, le tarse se replie à son tour dans le sillon du
bord externe de la jambe; enfin, lorsque le tibia est replié sur la
cuisse et le tarse sur le tibia, l'organe entier se ‘loge dans une pro-
fonde dépression correspondante et creusée à la partie inférieure du
corps ; en un mot, les pattes sont contractiles, comme nous l'avons
vu chez les Chlamydes êt les Lamprosomides.
Cette structure remarquäble et caractéristique est commune aux
deux genres CRYPrTOGONUS ét Asprormenus de M. Mulsänt. En outre,
ces genres ont le même facies, la mème taille, la même patrie; les
caractères distinctifs signalés par lentomologiste distingué qué nous
venons de citer, sont de minime valeur; que le labre soit caché ou
visible seulement par son bord exférne, on sait que cela peut dépendre
des contractions plus ou moins vives dé l'individu dans lés derniers
instants de sa vie. La forme du prosternum serait plus iportante,
mais nous avouons n'avoir puisaisir de différence dans les types que
nous avons eus sous les yeux. Ils ont des affinitésisi étroites, que nous
ne croyons pas pouvoir en former desisous-genres distincts:Car, pour
des différences minimes, il ne:faut pas mettre «de côté les caractères
d’une organisation très-remarquable en réalité.
Sinous avonsdonnélapréférence au mot Crxproconus; c'éstparceque
la diagnose générique & été trucée d’après le Cryptogonus orbiculus.
Le type ASPIDIMERUS que nous avons sousles yeux, nous atété com-
muniqué par M. Deyrolle fils, et nous ne pouvions l’étudier dans tous
ses détails comme le premier.
Le Species des Coléoptères Trimères renferme la description d’un
Crxproconus et d’un ASPIDIMERUS, appartenant l'un et l’autre à la
Faune des Indes orientales; l’auteur a fait connaître trois autres es-
pèces du dernier type dans un supplément à ce grand travail (1);
elles ont la même patrie, Enfin, Boheman. (2) a décrit deux Crypro-
GONUS, découverts, l’un à Malacca, l’autre à Java.
BUCOLUS.
Muzsanr, Species Col. Trim. Sécurip. p. 1000.
Tète petite, infléchie, engagée dans le prothorax à peu près jus-
(1) Mulsant, Opusc. Entomol. IX, p. 487 et VU, p. 135.
(2) Boheman, Fregat. Bug. Res. p. 208.
240 GOCCINELLIDES.
qu’au milieu des yeux; épistome tronqué carrément en avant, ses
angles latéraux antérieurs aigus, échancré derrière ces angles et four-
nissant la cavité antennaire; labre très-court, tronqué ; dernier article
des palpes maxillaires sécuriforme. — Yeux médiocres, sinués vers
l'angle antéro-interne. — Antennes de 14 articles, insérées sur la
tranche élargie de l’épistome, à son union avec la joue, terminées
par une massue fusiforme, obtuse, les articles 9 et 10 subdentés en
dedans. — Prosiernum transversal, aussi large que les élytres et peut-
être un plus large, à bord antérieur échancré, sinué de chaque côté;
bords latéraux presque droits, convergents en avant, bord postérieur
faiblement arqué; écusson en triangle équilatéral. — Elytres briève-
ment ovalaires, largement arrondies en arrière, faiblement convexes,
submarginées, à épipleures larges, obliques en dedans, marquées de
profondes fossettes pour les pattes moyennes et postérieures. =— Pro-
sternum assez large entre les hanches, prolongé en avant ot recou-
vrant une bonne partie des organes buccaux; mésosternum du double
plus large, droit en ayant. — Abdomen formé en dessous de cinq ar-
ceaux, le dernier presque aussi long que les deux précédents réunis, —
Plaques abdominales limitées par un arc régulier, un peu ouvert en
dehors, occupant les cinq sixièmes de lx longueur du premier arceau.
— Pattes courtes; tibias comprimés, à bord externe anguleux et sil-
lonnés entre cet angle et l’extrémité; tarses à crochets appendiculés.
Cette forme est bien caractérisée par un ensemble de caractèresremar-
quables : son épistome soudé avec les joues et supportant les anten-
nes; son pronotum aussi large que les élytres, le prosternum cachant
une partie des organes buccaux, sa forme générale déprimée, ses ti-
bias anguleux en dehors, constituent tout autant de notes distinc-
tives qui rendent ce type parfaitement reconnaissable, M. Mulsant à
décrit deux espèces, l’une rapportée de la Nouvelle-Hollande, l’autre
de Cayenne. Les collections en renferment plusieurs autres inédites,
AZYA.
Mucsanr, Species Col. Trim. Sécurip. p. 928.
Tête courte, transversale, infléchie et engagée dans le prothorax au-
delà du milieu des yeux; épistome à bord antérieur, subémarginé;
labre très-court, à peine distinct. — Yeux médiocres, faiblement si-
nués au bord interne.— Antennes insérées en deçà de l’angle antéro-
interne de ces derniers, de 41 articles, les trois derniers dilatés en
dedans, plus larges que longs, formant une massue tronquée au s0m-
met. — Pronotum transversal, de la largeur des élytres; bord anté-
rieur échancré, légèrement sinué de chaque côté ; bords latéraux peu
convexes, convergeuts en avant, dé moitié plus courts que la ligne
médiane du disque; bord postérieur très-convexe en arrière, tronqué
au milieu, sinueux de chaque côlé; écusson en triangle un peu plus
BUCOLITES. 241
long que large. — Elytres semi-globuleuses, arrondies en arriè ‘in-
distinetement marginées ; épipleures médiocres, creusées #is-à-vi
pattes moyennes et postérieures, de profondes fossettes. — Prosternum
étroit, subcaréné au milieu, muni d'une fossette arrondie sous les
angles antérieurs; mésosternum subsinué en avant. — Abdomen
formé en dessous de 5 arceaux, le dernier aussi long que les deux
précédents réunis. — Plaques abdominales corftnrét, limitées par un
arc régulier occupant les trois quarts de la longueur de l'arceau.
— Pattes courtes et robustes; tibias comprimés , armés d'une forte
dent à leur bord externe ; crochets des tarses appendiculés.
Dans le groupe actuel, ce genre semble assez bien caractérisé par
l'insertion des antennes, par la présence de fossettes aux épipleures
des élytres et à la face inférieure du prothorax-sous les angles anté-
rieurs; en outre, les tibias ont une forme particulière; ces organes
sont comprimés, leur bord externe est divisé en deux parties séparées
par une dent aiguë et ciliée; la première partie ou basilaire est tran-
chante, la seconde est creusée d’un sillon large et profond, dans
lequel se loge le tarse, lorsque l’insecte se contracte.
Les espèces connues sont au nombre de 5 seulement; elles appar-
tiennent aux contrées les plus chaudes de l’Amérique méridionale ét
s'étendent jusqu'au Guatemala, au Mexique et à la Guadeloupe (1).
EXOPLECTRA.
Caevrozar, Der. Catal. 3e éd. p. 461 (2).
Tète petite, obtuse, engagée dans le prothorax au-delà du milieu
des yeux; épistome subdilaté en avant, largement échancré à son
bord libre, ses angles latéraux prolongés et saillants; labre subémar-
giné, — Yeux grands, échancrés étroitement à leur bord interne. —
Antennes courtes, épaisses, insérées à l'angle antéro-interne des yeux,
ne mesurant pas la largeur du front, 4 article renflé, semi-circulaire-
ment dilaté en avant, 2 subglobuleux, 3-8 très-courts, transversaux,
9-11 fortement dilatés, beaucoup plus larges que longs, subdentés en
dedans, le dernier tronqué-arrondi. — Pronotum transversal, un peu
plus étroit que les élytres, bord antérieur émarginé, les latéraux con-
vexes-arrondis; le postérieur arqué, parfois tronqué au milieu et
sinueux de chaque côté; écusson médiocre, en triangle. Elytres hé-
misphériques, assez convexes, étroitement marginées; éPipleures assez
larges, marquées de fossettes plus ou moins profondes. — Prosternum
étroit, mésosternum très-large.—- Abdomen formé en déssous de cinq
(1) Mulsant, Opusc. entom. IL, p. 134.
(2) Syn. CocanezLa, Fabricius, Schônherr, Germar, etc. — ExorLecrna,
Chevrolat, D'Orbig. Dict. Hist. Nat. t. V, p. 545; Mulsant, Species Col. Trim.
Sécurip. p. 946.
L Coléoptères. Tome XI. 16
242 COCCINELLIDES.
arceaux et,d'un sixième rudimentaire. — Plaques abdominales limi-
tées en dedans par un are plus ou moins régulier, se confondant avec
le bord de l’arceau. — Pattes robustes, comprimées; tibias dilatés à
leur bord externe en une forte dent, sillonnés entre cette dent et l'ex.
trémité; tarses à crochets bifides. à
Les genres ExdPLecrrA et Azya possèdent la:même organisation, et
ne se différencient l'un de l’autre que par des détails de moindre im-
portance, L'insertion des antennes par rapport aux yeux, que M. Mul-
sant invoque pour diviser les Chnoodiens, est d’une appréciation dif-
ficile à cause du prolongement des yeux à la face inférieure de la
tête; la structure des crochets des tarses permet une distinction plus
facile; ils sont bifides dans le genre ExopcecrRA, et appendiculés
dans les AzyA.
Les espèces connues habitent les contrées chaudes de l'Amérique
méridionale ou le Mexique; 20 types sont décrits dans le Species de
M. Mulsant; de ce nombre trois ou quatre seulement ont été décou-
verts dans l'Amérique centrale,
Dans un Appendice au Species des Coléoptères Trimères sécuripal-
pes (p. 4042), M. Mulsant propose une nouvelle coupe générique, qui
serait désignée sous le nom de CorziariA, pour les espèces du genre
actuel, dont le pronotum servait muni sous les angles antérieurs d’une
impression plus ou moins profonde. On pourrait peut-être en former
un sous-genre.
Il est étonnant que M. Mulsant ait réuni dans un même genre des
espèces chez lesquelles les épipleures sont à peu près planes, comme
chez l'E, miniata Germ. et d'autres, où ces mêmes épipleures sont
ornées de fossettes profondes et bien dessinées. Nous comprenons
qu'il puisse exister des passages entre ces formes, mais quel est en
définitive le caractère qui demeure constant et ne donne pas lieu
à des modifications multiples. Quoi qu’il en soît, les limites de cer-
taines coupes peuvent être parfois arbitraires, et, dans le cas actuel,
nous comprendrons dans le genre Exopzecra toutes les espèces chez
lesquelles les épipleures sont creusées de fossettes, en transportant
dans le genre Cunoones, celles où ces épipleures sont planes ou mu-
nies seulement de dépressions obsolètes. (E. miniala.)
$ Gaoure XIII. Chilocorites,
Corps. subhémisphérique ou brièvement ovalaire, semi-globuleux,
glabre, rarement pubescent, — Epistome dilaté latéralement en une
lamelle saillante entamant, en général, les yeux et cachant toujours
l'insertion des antennes. — Celles-ci grêles, de 11, quelquefois de 8
à 9 articles, à peine aussi longues que la largeur du front, à massue
fusiforme. — Yeux entiers, plus souvent entamés et divisés par les
joues. — Pronotum très-courbé en travers, échancré en avant. —
CHILOCORITES. 245
Elytres très-convexes, arrondies où subcomprimées latéralement; épi-
pleures creusées où non de fossettes. — Pattes cachées sous le corps;
crochets des tarses appéndiculés, rarement simples.
Ce groupe constitue, dans les ouvrages de M. Mulsant, l’une des
trois Familles du groupe des Gymnosomides; mais des découvertes
récentes ayant fait reconnaître que certains types appartenant au
groupe des Chilocorites sont ornés d’uu duvet plus ou moins fourni
sur les parties supérieures, l'auteur de la Monographie des Coccinel-
lides a dû signaler ces exceptions et modifier la caractéristique de la
division des Gymnosomides, :
Il nous paraît qu’il faut rechercher une autre base de division que
celle fournie par la présence ou l'absence d’un duvet; la structuré
de l’épistome , comme modification organique, nous paraît mieux
appropriée à ce bu:
Chez les Chiloco , l'épistome est soudé de chaque côté avec les
joues, il se dilate latéralement et envahit, en général, la plus grande
partie du petit diamètre des yeux; toujours il recouvre complétement
les cavités articulaires des antennes. Dans un autre groupe, celui des
Hypéraspites, l’épistome est également développé en longueur et en
largeur, mais, dans aucun cas, il ne recouvre tout-à-fait les cavités
articulaires des antennes et ne partage pas les yeux en deux parties.
De chaque côté, au niveau des joues, il est coupé obliquement ou
échancré, et les cavités articulaires des antennes semblent creusées
sur le bord libre de cette lamelle saillante et ainsi apparaissent à la
vue,
La forme des Chilocorites est arrondie, très-convexe, subhémisphé-
rique ou très-brièvement ovalairé; leurs tégumenñts sont glabres ou
pubescents. Les épipleures des élytres sont généralement assez larges
et creusées de fossettes tantôt obsolètes, tantôt plus profondes. Les
pattes sont courtes et cachées sous le pourtour externe du corps; les
tibias antérieurs, à un moindre degré les moyens et les postérieurs,
sont creusés à leur face externe d’un sillon plus ou moins prononcé,
plus ou moins long, et l’origine de cesillon est souvent indiquée par
une dent où par une saillie anguleuse.
Aux cinq genres compris dans ce groupe par M. Mulsant, nous
avons ajouté les Conysres, les Puarus et les PLarynasris. Les deux
derniers types auraient pu, eu égard à la pubescence dont ilsssont
revêtus, former un groupe spécial; mais la découverte récente d’es-
pèces offrant ce caractère et rentrant dans les autres genres, et en par-
ticulier dans le genre Exocnomus, s'oppose à ce partage.
Le tableau suivant expose les caractères distinctifs de ces coupes
génériques:
À. Tibias antérieurs dentés ou anguleux vers la base.
B, — dentés.
à mt mme “à à DE rt: ne ELES-" ap ne nr)
244 COCCINELLIDES.
G. Pronotum à bord postérieur sinué de chaque côté du ;
lobe médian. Chilocorus,
©. Pronotum à bord postériéur non sinué de chaque côté
du lobe médian. Egius.
B’. Tibias anguleux. Corystes.
A". — antérieurs ni dentés, ni anguleux.
D. Yeux non entamés par les joues. Pharus.”
D’. — fortement entamés par les joues.
E. Abdomen formé en dessous de 5 arceaux.
F. Plaques abdominales occupant toute la longueur du
premier arceau. Orcus.
F’. Plaques abdominales n’occupant pas toute la longuour
‘du premier arceau.
G. Epipleures des élytres très-obliques et regardant en
en ExochoMs,
dedans.
G’. Epipleures des élytres presque planes. Brumus.
E’. Abdomen formé en dessous de G arceaux. Platynaspis.
CHILOCORUS.
Leacu, Edimb. Encycl. t. XV, p. 116 (1).
Tète large, inclinée, engagée dans le prothorax au-delà du bord
postérieur des yeux; épistome à bord libre sinué. dans son milieu,
dilaté arrondi sur les côtés; labre en partie visible, subémarginé en
avant. — Mandibules à pointe aiguë, simple ou indistinctement fis-
sile, à bord interne cilié et une grosse dent vers la base; mâchoires
à deux lobes subégaux, ciliés, à palpes quadriarticulés, le derniemar-
ticle subquadrangulaire, obliquement tronqué; lèvre inférieure à
menton trapézoïdal, à languette ovalaire, obtuse en’ avant, à palpes
de 3 articies, le dernier allongé et subatténué vers le bout. — Yeux
grands, très-peu convexes en dessus. — Antennes très-courtes, de 9
articles, les deux premiors gros, presque confondus et simuiant un
seul article, les suivants grèles, les derniers épaissis en une petite
massue cylindroïde. — Pronotum transversal, plus étroit que les ély-
tres, du double plus long sur la ligne médiane que sur les côtés, bord
antérieur échaneré, subsinué dechaque côté derrière les yeux; bords
latéraux très-courts, convexes; bord postérieur très-grand, arqué en
démi-cerele plus où moids régulier, en partie recouvert par la base
des élytres, siuué de chaque côté du lobe médian; écusson en triangle.
— Elytres subhémisphériques, très-convexes. et légèrement compri-
(1) Syn. Cocenerua, Linné, Fabricius, Olivier, Faldermann, gto. == CHLO=
conus, Dejean, Cat. 3° éd. p. 459; Redtenbacher, Germar Zeits. t. V, p. 121;
Faun. Austr. 2 6d. p.067; Mulsant, Hist. Nat. Col. Sécur. p. 266; Species Col.
Trim. Sécur. p. 452; Fairmaire, Gen. Col. Europ. IV, p. 284.
CHILOCONITES. 245
mées latéralement, épaules saillantes, larges, arrondies, une bordure
marginale plus ou moins apparente et oblique; épipleures assez larges,
regardant en dedans, offrant deux fossettes obsolètes pour recevoir les
genoux des pattes moyennes et postérieures. — Prosternum médiocre,
très-court et sûbconcaye dans sa longueur, offrant sur les côtés, sous
les angles antérieurs, une fossette arrondie; mésosternum du double
plus large, plan, sinué en avant.— Abdomen à cinq arceaux en des-
sous, le dernier assez grand. — Plaques abdominales profondes, li-
mitées en dedans par un arc régulier confondu en arrière avec le bord
de l’arceau. — Pattes courtes et robustes; jambes comprimées, sil-
lonnées en dehors et offrant vers le genou une dilatation dentiforme;
tarses à crochets appendiculés.
Ce type est l’un des mieux caractérisés de la Famille des Coccinel-
lidess il se reconnaît au premier abord à sa forme semi-globuleuse, à
ses téguments lisses et brillants, à la forme du pronotum qui est en-
châssé dans une profonde échancrure de la base des élytres.
Parmi lés autres genres du groupe des Chilocorites, il se distingue
par la présence d’une dent située vers la base du bord externe des
tibiass ce caractère lui est commun avec les Ecius; maïs chez ces
derniers, le bord postérieur du pronotum est un arc de cercle régu-
lier; tandis que chez les CmiLocorus, ce bord est sinué de chaque côté
du lobe médian.
Les espèces de ce genre sont répandues sur le monde entier : l'A-
mérique boréale et le Mexique possèdent chacun une espèce; l'Eu-
rope en a 2; 5 habitent les Indes orientales, 4 la Chine, 4 l’île de Java.
En Afrique on a découvert un type à Madagascar, un autre dans la
Cafrerie, et 3 sur les côtes occidentales de ce continent. Quelques es-
pèces décrites dans ces derniers temps ne se trouvent pas inscrites
dans le Species (1).
EGIUS.
Muzsanr, Species Col. Trim. Sécurip. p. 464 (2).
Tète très-large, inclinée, engagée dans le prothorax un peu au-delà
du bord postérieur des yeux; épistome à bord libre en are de cercle,
profondément émarginé dans son milieu ; labre en grande partie caché,
visible seulement dans l’échancrure de l’épistome, faiblement échancré.
— Organes buceaux et antennes semblables à ces mèmes parties du
(1) Motschulsky, Etud. entom. L, p. 50 (Chine). ”
Mulsant, Opuse. entom, VII, p. 135 (Chine).
Le Conte, Entom. Report, p. 70 (Californie).
Walker, Ann. of Nat. Hist. 3° Sér. t. IV, p. 174 (Ceylan).
Motschulsky, Etud, entom. 1859, p. 174 (Ceylan).
Le Conte, Proceed. Acad. Nat. Sc. of Phil. 4859, p. 90 et 286 (Californie).
(2) Cusoconus (p.), Chevrolat, Dej. Cat. 3: 6d. p. 460.
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A je ce» 55 cr CE à CE
7 * di
246 COUCINELLIDES.
type précédent, — Pronotum fortement transversal, trois fois aussi
long au milieu que sur les côtés, bord antérieur très-profondément
échancré, le fond de l'échancrure presque droit, bord postérieur assez
régulièrement arqué dans son milieu et sur les côtés; angles posté-
rieurs tout-à-fait effacés. — Elytres semi-globuleuses, assez convexes,
tout-à-fait dépourvues de repli marginal ; épipleures grandes, r'egar-
dant obliquement en dedans, présentant à peine quelques vestiges
de fossettes. — Abdomen formé en dessous de 5 arceaux avec un Lu
diment de sixième, — Plaques abdominales limitées en dedans par
un arc régulier, occupant les trois quarts de la longueur de l'arceau,
ouvertes en dehors. — Pattes courtes et robustes, tibias comprimés,
sillonnés en dehors et offrant au bord externe , non loin du mi-
lieu de sa longueur, une spinule aiguë; crochets des tarses appendi-
culés. :
Ce type a le même facies que les Cizoconus, il s'en distingue par
plusieurs détails d'organisation, notamment par la forme du bord pos-
térieur du pronotum, par la structure de l'abdomen, par le contour
des plaques abdominales. I1 a pour type et pour unique espèce, une
petite coccinellide de Cuba, à élytres d'un bleu mat avec le pronotum
rouge.
EXOCHOMUS.
ReDTENBACHER, Germ. Zeits. V, p. 121 (1).
Tète engagée dans le prothorax un peu au-delà du bord postérieur
des yeux; épistome légèrement échancré au milieu, non réfléchi ;
labre plus saillant, émarginé; mandibules en pointe aiguë; dernier
article des palpes maxillaires un peu sécuriforme,— Yeux assez grands,
à peine convexes. — Antennes courtes, grêles, à massue fusiforme,
cylindroïde. — Pronotum transversal, plus étroit que les élytres;
bord antérieur échancré, sinué de chaque côté; bords latéraux con-
vexes, de moitié plus courts que la longueur médiane; bord posté-
rieur en demi-cercle, sinué ou non sur les côtés du lobe médian, en
partie recouvert par les élytres, écusson petit, en triangle. — Elytres
convexes, parfois subcomprimées, à bord latéral marginé, rarement
dilaté; épipleures assez étroites, légèrement inclinées en dedans. —
Prosternum étroit, court, marqué ou non d’une fossette sous les
bords latéraux du prouotum; mésosternum à peine sinué. — Abdomen
formé en dessous de 5 arceaux, le dernier un peu plus long que le
précédent. — Plaques abdominales limitées par un arc régulier et
entier, n'occupant pas toute la longueur de l’arceau.— Pattes courtes;
(1) Syn. Cocanerca, Linné, Febricius, Olivier, Schünherr, etc. — CmiLoconus,
Stephens, Chevrolat. — Exocomus, Mulsant, Hist. Coleop. Sécur. p.172; Spe-
cies Col. Trim. Sécur. p. 476; Redtenbacher, Faun. Austr, 2° éd. p. 968; Fair-
maire, Genera Colcop. Europ. IV, p. 285,
CHILOCORITES. 247
tibias subsillonnés en dehors, non dilatés anguleux ; tarses à crochets
appendieulés.
En réalité, ce genre ne diffère que très-peu du précédent ; les dif-
férences s’observent. à l’épistome dont le bord antérieur est bien
moins échancré, et aux plaques abdominales qui sont limitées par un
arc régulier et qui n’occupent que les deux tiers de la longueur de
l'arceau. Il est également voisin des Brumus, dont les caractères dif-
férenciels seront indiqués ci-après.
Les espèces, quoique médiocrement nombreuses, sont répandues
dans toutes les contrées du globe, et quelques-unes ont des aires de
distribution remarquables. Ainsi, la première, décrite dans l’ouvrage
de M. Mulsant, habite les îles de la mer des Indes et le Mexique;
une autre se retrouve en même temps sur les côtes orientales et sur
les côtes occidentales du continent africain; une espèce européenne
u été découverte au Cap, sur les côtes orientales de l'Afrique, dans
l'Egypte et dans la Perse. En outre, le genre a des représentants au
Sénégal, en Europe, dans l'Amérique méridionale, centrale et boréale,
enfin aux Antilles. On ne compte cependant que 16 espèces, non
compris les six types que M. Mulsant a fait connaitre par la suite (1),
et dont l’un, découvert aux environs de Carthagène, en Espagne, est
légèrement pubescent. Depuis cette publication, une espèce des en-
virons d’Augsbourg a été décrite par M. Weidenbach (2); une autre
d'Algérie, par M. L. Fairmaire (3).
ORCUS.
Muusanr, Species Col. Trim. Sécur. p. 465 (4).
Tôte large, engagée dans le prothorax jusqu’au bord postérieur des
yeux; épistome échancré dans son milieu; labre en partie caché, à
bord antérieur émarginé; mandibules en pointe aiguë; dernier ar-
ticle des palpes maxillaires sécuriforme. — Yeux assez grands, très-
légèrement convexes. — Antennes courtes, grêles, de 8 articles appa-
rents, le 4 résultant probablement de la soudure de deux articles;
2-6 courts, obconiques, les 3 derniers épaissis et formant une massue
fusiforme, cylindroïde. — Pronotum transversal, convexe, plus étroit
que les élytres ; bord antérieur échancré, sinué de chaque côté; bords
latéraux courts, arrondis, mesurant à peine la moitié de la longueur
du milieu; bord postérieur en demi-cercle, subsinué, en partie re-
couvert par les élytres; écusson petit, triangulaire. — Elytres briè-
(1) Mulsant, Opusc. entom. III, p. 64.
(2) Weidenbach, 42-Bericht d, naturh. Verein in Augsburg. 1859, p. 86.
(2) Fairmaire, Ann. Soc. entom. de Fr. 4* Sér. LI, p. 648.
(4) Syn. Coccineuta, Boisduval, Voy. de l’Astrolabe, p. 593, 7. — CuiLo-
corus, Dej. Cat. 3e éd. p. 459.
TT
248 COCCINELLIDES.
vement ovalalres, convexes ou très-convexes, subcomprimées latéras
lement; avec une bordure latérale plus où moins apparente 3 épi-
pleures assez grandes, dirigées en dedans, marquées de fossettes
obsolètes. — Prosternum étroit, court, subconcave dans sa longueur,
marqué ou non de fossettes sous les bords latéraux; mésosternum à
peine sinué. — Abdomen formé en dessous de 5 arceaux, le dernier
aussi long que les deux précédents réunis, plus rarement de six, les
derniers égaux en longueur. — Plaques abdominales limitées en de-
dans par un arc régulier, occupant toute la longueur de l’arceau, li-
mitées ou non en dehors par un arc réfléchi en avant.— Pattes courtes
et robustes; cuisses épaisses; tibias sillonnés en dehors, sans prolon-
gement dentiforme; tarses à crochets appendiculés.
Ce type se distingue des précédents par ses tibias inermes; il s'6-
loigne des suivants par les plaques abdominales qui occupent toute
la longueur du premier arceau ventral. Le nombre variable des ar-
ceaux de l'abdomen permettra d'établir deux sous-genres bien dis-
tincts.
Treize espèces ont été décrites : 4 appartient à Java, 4 à la Chine,
6 à la Nouvelle-Hollande; les autres ont été découvertes dans l’Amé-
rique méridionale, et l'une d'entre elles s'étend jusqu'au Mexique.
La patrie de la dernière est inconnue (1).
BRUMUS.
Muzsanr, Species Col. Trim. Sécur. p. 492 (2).
Tète enfoncée dans le prothorax au-delà du bord postérieur des
yeux; épistome peu avancé, faiblement sinué dans son milieu, droit
et oblique sur les côtés; labre apparent, développé, tronqué en avant.
— Yeux assez grands, peu convexes. — Antennes grèles, à massue
cylindroïde, fusiforme. — Pronotum transversal, plus étroit que les
élytres, faiblement arqué en travers; bord antérieur échancré et sinué
de chaque côté; bords latéraux presque droits, d’un tiers plus courts
que la longueur sur la ligne médiane, les angles antérieurs assez mar-
qués et saillants; bord postérieur en arc ouvert, non en demi-cercle,
sans sinuosités; écusson petit, en triangle. — Elytres convexes, briè-
vement ovalaires, simplement marginées sur les bords, non dilatées;
épipleures médiocres, un peu concaves et regardant presque directe-
ment en bas.— Prosternum très-étroit entre les hanches, dépourvu de
fossettes sous les bords du pronotum; mésosternum tronqué, droit en
avant. — Abdomen formé en dessous de 5 arceaux. — Plaques ab-
dominales limitées par un arc régulier et entier, occupant les trois
(4) Mulsant, Opusc. entom. I, p. 62; VIL, p. 135.
(2) Syn. CocciNezta, Fabricius, Gebler, Motschulsky, ete. — Bnumus, Fair-
maire, Gener, Col. Europ. IV, p. 285,
CHILOCORITES. 249
quarts de la longueur du premier arceau. — Pattes médiocres, assez
grèles; tibias dépourvus de sillon-et de saillie dentiforme au bord
extérieur; tarses à crochets simples.
Quoique voisin par la forme générale et par l’ensemble de l'orga-
nisation du genre Exocaomus, le type actuel s'en distingue aisément
par plusieurs caractères; l'épistome est bien moins saillant et le labre
apparaît presque en entier; les tibias sont plus grêles et non sillonnés
en dehors; les crochets des tarses nous ont paru simples. En outre,
le bord postérieur du pronotum est bien moins arqué, les bords laté-
raux sont presque droits; les épipleures des élytres sont médiocres et
elles regardent presque directement en bas.
Deux espèces, connues depuis longtemps, composent ce petit geure;
l'une appartient aux Indes orientales; l’autre paraît avoir un habitat
très-étendu, depuis la Mongolie, la Mésopotamie; la Russie méridio-
nale jusqu'en Sicile.
CORYSTES.
MuLsawr, Species Col. Trim. Sécur. p. 506.
Tète large, courte, fortement engagée dans le prothorax; offrant
en avant une lamelle formée par l’épistome et les jouês : l’épistome
échancré dans son milieu et limité de chaque côté par un angle sail-
lant; les joues continuant la direction de l’épistome, soudées avec
lui, ua peu pliées sur le bord interne des yeux et cachant l'insertion
des antennes; labre indistinct. — Yeux assez grands, peu convexes,
entiers à leur bord interne. — Antennes cachées à leur base, très-
courtes et très-grèles, mesurant à peine la moitié de la largeur du
front, massue fusiforme.— Pronotum transversal, presque aussi iarge
que les élytres, très-convexe; bord antérieur échancré et sinué de
chaque côté ; bords latéraux peu convexes; bord postérieur en demi-
cercle, régulièrement arqué; écusson en triangle équilatéral. — Ely-
tres semi-globuleuses, arrondies en arrière, à bords latéraux très-
faiblement dilatés; épipleures médiocres, très-obliques en dedans,
creusées de profondes fossettes. — Prosternum médiocre entre les
hanches, élargi en avant, tronqué. — Abdomen formé en dessous de
6 arceaux, le dernier rudimentaire. — Plaques pectorales et abdomi-
nales profondes, les dernières occupant toute la longueur de l'arceau.
— Pattes courtes et robustes, cuisses comprimées, tibias antérieurs à
bord externe anguleux vers la base, échancré vers son extrémité;
crochets des tarses appendiculés.
Le genre Conystes se distingue des CRYPTOGNATHA par ses yeux
entiers, par la forme de l'épistome et par celle du prosternum qui
n'est pas avancé en mentonnière. Il s'éloigne des Penricra également
par l'épistome soudé aux joues, par ses yeux et par le nombre six
des arceaux de l'abdomen.
250 COCCINELLIDES.
Eu égard à la structure de l’épistome, le genre actuel fait bien
partie du groupe des Chilocorites, puisqué cette partie est soudés
latéralement avec les joues et cache entièrement les cavités articu-
laires des antennes. Cependant cet épistome est bien distinct, quoique
soudé, par la présence de deux saillies anguleuses au bord antérieur
à l'endroit où l’épistome se réunit aux joues. Tandis que d'autre
part, le genre Corysres rappelle les Hypéraspites par les fossettés
des épipleures des élytres, par la profonde concavité des plaques pec-
torales et abdominales. C’est une forme de transition.
Une seule espèce est connue; elle a 6t6 rapportée de Cayenne.
PHARUS.
Musanr, Species Col. Trim. Sécurip. p. 949 (1).
Tète assez large, engagée dans le prothorax un peu au-delà du
bord postérieur des yeux; épistome assez grand, soudé latéralement
avec les joues, n’entamant pas les Yeux et voilant la base des an-
teunes; labre visible seulement par son bord libre; mandibules bi-
fides; mâchoires à lobes très-grêles, palpes à 2 et 3 articles légère-
ment obconiques, 4 un peu plus long, aciculé, aigu, non sécuriforme F
lèvre inférieure à menton échancré en avant, à languette ovalaire
obtuse, à palpes grêles, le dernier article aciculé. — Yeux médioë
entiers. — Antennes courtes et grèles, formées de 10 articles, 1
renflés, subégaux, 3-4 courts, obconiques, 5 oblong, ovalaire, 6-7
légèrement dilatés, les 3 derniers formant une petite massue subfu-
siforme, obtuse. — Pronotum transversal, presque aussi large que les
élytres, bord antérieur échancré, sinué de chaque côté; bords laté-
raux presque droits, tombant en avant, bord postérieur arqué, ar-
rondi au milieu, accompagné d’uné strie parallèle; écusson en triangle.
— Elytres très-brièvement ovalaires, arrondies en arrière, submargi-
nées, angles huméraux presque droits; épipleures médiocres, un peu
obliques en dedans, très-obsolètement impressionnées vis-à-vis des
pattes moyennes et postérieures. — Prosternum plan, un peu plus
long que large, sillonné de chaque côté; mésosternum du double
plus large, subsinué en avant. — Abdomen formé en dessous de à
arceaux. — Plaques abdominales limitées en dedans par un are peu
courbé et rapidement confondu avec le bord du premier segment.—
Pattes courtes, tibias simples, un peu arqués en dehors, tarses grêles,
longs, terminés par des crochets simples.
Les Pæarus sont de petits insectes de 2 à 3 millim. de longueur,
de forme plus régulièrement ovalaire que les Seymnus, à pubescence
éparse, propres à l'Afrique; deux espèces habitent la Cafrerie, une
(1) Syn. Coccwezca, Gyll, in Schônh. Syn. Ins, I, p. 206. — Scvmnus, De-
jean, Cat, 3° éd. p. 462.
CHILOCORITES. 251
autre cette même contrée et le Sénégal ; une troisième espèce, trouvée
en Algérie, a été décrite par M. Chevrolat (1). Comme type généri-
que, les différences sont importantes lorsqu'on le compare aux ScyM-
nus; les antennes sont formées de 10 articles, le 5 est plus allongé
que celui qui le précède et que celui qui le suit; l’épistome se con-
tinue avec les joues, le prosternum est subquadrangulaire, un peu
oblong; les crochets des tarses sont simples.
Quant aux autres genres du groupe actuel qui possèdent comme
les Paarus des tibias antérieurs simples, ils se différencient par leurs
yeux DAREAE entaillés par le chaperon. k
PLATYNASPIS.
REDTENBACHER, Germar’s Zéits. V, p. 121 (2).
Tête forte, assez large, engagée dans le prothorax un peu au-delà
du bord postérieur des yeux ; épistome développé, soudé latéralement
avec les joues en un chaperon-voilant la base des antennes et coupant
les yeux; labre visible seulement par sa tranche; mandibules bifides
à la pointé, pourvues d’une grosse dent basilaire; derniér article des
palpes maxillaires sécuriforme. — Yeux assez grands, presque divisés
en deux parties.par une profonde échancrure transversale occupée
par le chaperôn: — Antennes courtes et grêles, términées par une
massue obconique, obtusément arrondie au bout, insérées tout-à-fait
en dessous du chaperon. — Pronotum transversal, à peu près aussi
large que les élytres, à bord antérieur sinué de chaque côté derrière
les yeux, avancé au milieu; bords latéraux faiblement convexes, bord
postérieur arqué, tronqué vis-à-vis de l’écusson; celui-ci en triangle
à sommet aigu. — Elytres brièvement ovalaires, peu convexes, obtu-
sément. arrondies au bout, angle huméral presque droit, très-étroite-
ment marginées sur les bords; épipleures étroites, creusées de pro-
fondes fossettes et elfacéesun peu au-delà de la dernière. — Prosternum
très-étroit entre les hanches, suhsillonné de chaque côté; mésoster-
num très-étroit, sinué en avant. — Abdomen formé en "dessous de
6 arceaux, la suture des deux premiers obsolète au milieu, — Plaques
ahdominales un peu convexes, limitées en dedans par un arc régu-
lier, occupant toute la longueur du premier arceau, non limitées en
dehors. — Pattes assez robustes; tibias comprimés, à bord externe
saillant, arqué et creusé d’un sillon peu profond; crochets des tarses
appendiculés,
(1) Chevrolat, Rev, et Mag. Zool. XIII, p. 269.
(2) Syn. Cocerneuza, Fabricius, Geoffroy, Herbst, Latreille, ete. — PLary-
NasPis, Mulsant, Hist. nat, Col. Sécur. p. 215; Redtenbacher, Faun. Austr.
2% éd. p. 970; Fairm. Genera Col. Europ. IV, p. 288; Mulsant, Species Col.
Tim, Sécur, P. 945.
* le Lie =
; F pr
252 COCCINELLIDES.
La forme de l’épistome jointe à la pubescence du corps, caractérise
suffisamment cette coupe générique; elle relie évidemment le groupe
des Chilocorites à celui des Hypéraspites. Les PLATYNASPIS sont de
petits inséctes à forme ovalaire, à pubescence médiocre, mesurant de
3 à 4 millimètres. Les espèces, au nombre de 7, sont propres à l'Eu-
rope, à l'Afrique et aux Indes orientales (1).
TRIBU II.
COCGINELLIDES PHYTOPHAGES.
Mandibules multidentées à l'extrémité.
Cette tribu ne renferme qu’un seul groupe.
Grourz XIV. Épilachnites,
Corps brièvement ovalaire ou arrondi, pubescent. — Maudibules
multidentées, — Antennes insérées à quelque distance et à peu près
au milieu du bord. interne des yeux, assez longues et atteignantale
milieu des bords latéraux du pronotum, de 11 articles, à massue en
triangle renversé. — Yeux ovalaires, étendus à la face inférieure de
la tête, subsinués en dedans. — Elytres confusément ponctuées, sub-
dilatées aux épaules, parfois subcomprimées; à épipleures planes,
presque toujours dépourvues de fossettes. — Pattes grèles, tibias non
anguleux, crochets bifides ou appendiculés.
Quoique reliés entr'eux par des caractères importants, par des
mœurs semblables, les types de ce groupe sont peu homogènes ; où
bien, pour mieux s'expliquer, les trois genres principaux, c'est-à-dire,
les EpiLacana, les Lasra, les Cyneceris diffèrent, à certains égards,
autant entr'eux que plusieurs des groupes admis dans ce travail :
ainsi, les Epicacana avec les Canoovriga rappellent le groupe des
Cariites; les Lasra, celui des Coccinellites; les Cynecenis, celui des
Hypéraspites. La base des élytres des ErrLacana est relevée dans sa
partie externe comme chez les Cartes; cette même base est régu-
lièrement abaissée chez les Lasia, comme chez les Coccinellites; enfin
les épipleures des élytres sont creusées de fossettes profondes chez les
Cyneceris, comme chez les Hypéraspites ou plutôt les Bucolites qui
sont pubescentes en dessus.
Quoi qu'il en soit, il y a entre ces types un lien important, c'est la
structure des mandibules et le régime végétal qui y correspond.
Un seul point de l’organisation des Epilachnites demande une
(1) Motschulsky, Etud. entom. VII, p. 117.
ÉPILACHNITES. 253
mention spéciale, c’est la conformation des crochets des tarses : ces
organes sont simplement appendiculés chez les Cyceneris. Dans les
autres genres, ils sont bifides; mais, en outre, comme ils sont diva-
riqués, on observe à leur base une lamelle oblongue, quadrangulaire,
d'apparence commune aux deux crochets et qui fait paraître ces or-
ganes tri-dentés, surtout dans les genres CanoorniBA et Lasta, chez
lesquels là division interne du crochet est courte et submédiane.
Le genre Epizacuna est très-riche en espèces et possède des repré-
sentants dans toutes les contrées du globe. Les CaNooïRIBA sont pro-
pres à l'Afrique. Les Gvceneris et les Lasra font partie de la Faune
européenne. Ces types se distinguent facilement les uns des autres :
A. Crochets des tarses appendiculés. Cynegetis.
A. — bifdes.
B. Les deux divisions de chaque crochet subégales entr’elles. Epilachna.
B’. La division interne du crochet courte et subinédiane.
C. Corps semi-globuleux; pronotum à peu près aussi large
que les élytres. Lasia.
©’. Corps oblong; pronotum notablement plus étroit que
les élytres: Chnootriba.
EPILACHNA.
Cnevrozar, Des. Catal. 3° éd. p. 460 (1).
Tête assez forte, triangulaire, engagée dans le prothorax jusqu'au
milieu des yeux; épistome assez étroit, échancré en avant; labre
transversal, échancré comme l'épistome ; mandibules terminées par
trois fortes dents aiguës, crénelées sur leurs bords; mâchoires à lobes
inégaux, l'externe plus long et plus large, ciliés; palpes maxillaires
assez longs, à dernier article sécuriforme ; lèvre inférieure à sous-
menton transversal, à menton trapézoïdal, rétréci en ayant; languette
petite, obtuse, ciliée; palpes grèles et assez courts. — Yeux ovalaires,
visibles en dessus et en dessous, sinués au bord. interne. — Antennes
grèles, atteignant seulement le milieu des bords latéraux du prono-
tum, logées dans de grandes cavités situées vis-à-vis de l’échancrure
des yeux, 4 article allongé, subelaviforme, 2 plus court et plus grèle,
3-8 courts, obconiques, 8-41 dilatés, triangulaires, comprimés, le der-
nier tronqué ou obtusément arrondi. — Pronotum transversal, beau-
coup moins large que les élytres, peu convexe, bord antérieur échan-
cré, bords latéraux dilatés, arrondis, un peu réfléchis, bord postérieur
arqué, tronqué ou arrondi au milieu, subflexueux sur les côtés; angles
obtus et arrondis, les antérieurs plus saillants; écusson en triangle
(1) Sy. Coccnezza, Fabricius, Olivier, Schünherr, Germar, Rossi, ete., etc.
— Enracaa, Mulsant, Hist. nat. Col. Sécur. p. 492; Species Col. Trim. Sécur.
p. 700; Fairmeire, Gen. Col. Europ. IV, p. 286. — EriLacuna (pars), Redten-
bacher, Germ. Zeits. V, p. 120 ; Faun. Austr. 2% éd. p. 969,
254 COCCINELLIDES.
équilatéral. — Elytres grandes, très-convexes, subatténuées en ar.
rière, à bords latéraux subdilatés, légèrement relevés entre le calus
et les épaules; épipleures assez larges, un peu concaves, dépourvues
de fossettes. — Prosternum étroit, assez court; mésosternum trois fois
aussi large, à peine sinué en avant. — Abdomen formé en dessous de
six arceaux, les deux derniers offrent des caractères sexuels. — Pla-
ques abdominales parfois nulles ou incomplétement délimitées, le
plus souvent limitées par un arc régulier et n'occupant pas toute Ja
longueur de l'arceau, — Pattes robustes, cuisses subfusiformes ; tarses
à crochets robustes, profondément bifides, munis en outre d’une
courte lamelle basilaire.
Nous avons observé dans quelques types une structure différente,
selon les individus, des deux derniers arceaux de l'abdomen; ainsi,
dans l'Epilachna argus, le pénultième arceau offre à son bord posté-
rieur une dilatation arrondie et une sinuosité de: chaque côté; le
dernier, beaucoup moins développé, présente‘dans son milieu une
profonde fissure longitudinale. Dans d’autres individus, que nous re-
gardons comme des femelles, à cause de leur taille un peu plus grande,
le pénultième arceau est droit et le dernier est simplement arrondi.
La dilatation du premier article dés tarses antérieurs, signalée par
M. Mulsant, comme caractérisant le sexe mâle, nous a paru peu sen-
sible.
Les détails multiples et assez complets que nous avons donnés sur
les états primitifs des Coccinellides en général et du genre actuel en
particulier, nous dispensent de revenir sur ce sujet; il suffira de ràp-
peler que les larves connues des ErrLacenA sont phytophages, et que
les espèces européennes vivent sur la bryone ou sur la Momordicu
elaterium.
! Ce genre est extrêmement riche en types spécifiques, les descrip-
tions de 152 espèces se trouvent exposées dans le Species de M. Mul-
sant, et dans un supplément à ce travail, l’auteur en a ajouté 44.
Ce sont généralement des Coccinellides de taille au-dessus de la
moyenne, d’un facies spécial par le contour et la convexité des ély-
tres, par la pubescence relativement assez longue et assez abondante
qui les recouvre.
Toutes les contrées du globe renferment des EprLaAcaNaA : le Nouveau-
Monde en nourrit 62; l’Afrique 45 ou 46; l'Asie, la Malaisie et la
Nouvellé-Hollande 52 à 53; l’Europe 2. Les pays les plus riches dans
l'état actuel de la Science, sont la Cafrerie, les Indes orientales, le
Mexique. Quelques espèces ont des aires de distribution très-étendues,
ainsi, telle espèce se rencontre aussi bien dans l'Amérique du Nord
que dans celle du Sud; une autre habite le Japon, la Chine, les
grandes îles de la Sonde, plusieurs petites iles de la Malaisie et jusque
dans la Nouvelle-Hollande; une troisième suit tout le littoral du con-
tinent africain, depuis lo Sénégal jusque dans l’Abyssinie, se diri-
ÉPILACENITES. 235
geant vers lé Sud et remontant vors le Nord. Dépuis le Species de
M. Mulsant, on n'a décrit qu'un petit nombre d'espèces nouvelles (4).
CHNOOTRIBA.
Cuevrozar, Des. Catal. 3° 6d. p. 460 (2).
Tète petite, inclinée, engagée dans le prothorax jusqu'au milieu
des yeux; labre court, subémarginé, très-pubescent; mandibules
médiocres, peu saillantes; dernier article des palpes maxillaires sécu-
riforme. —- Yeux à peine sinués au bord interne. — Antennes insé-
rées sur les côtés de l’épistome rétréci, à quelque distance des yeux,
grèles, atteignant le milieu des bords latéraux du pronotum, termi-
nées par une massue obtusément arrondie au bout. — Pronotum
transversal, notablement moins large que les élytres, peu convexe et
légèrement relevé vers les côtés, bord antérieur un peu échancré,
bords latéraux convexes-arrondis, le postérieur arqué; écusson en
triangle équilatéral. — Elytres oblongues-ovalaires ; æxrondies aux
épaules, à bords subparallèles au milieu, acuminés vers l'extrémité,
étroitement marginées; épipleures planes. — Prosternum étroit, peu
convexe; mésosternum non sinué en avant. — Abdomen formé en
dessous de 5 arceaux. — Plaques abdominales nulles ou faiblement
indiquées, limitées par un ar6 irrégulier ét n occupant guère que la
moitié de la longueur du premier arceau, — Pattes assez longues et
robustes, terminées par des crochets bifides, la division interne courte,
submédiane, en outre une lamelle basilaire à la base.
Ce type n’est qu'une légère modification du précédent; il présente,
sauf quelques détails, l’organisation des ErILACHNA. Cependant la forme
générale est plus grêle, plus oblongue, les plaques abdominales
sont moins nettement limitées ét parfois effacées; enfin les crochets
des tarses, quoique bifides, présentent une structure différente, parce
que la division interne est très-courte et submédiane; on observe
du reste, comme chez les EpiLACENA, une lamelle subquadrangulaité,
oblongue, commune aux deux crochets qui sont divariqués.
(1) Mulsant, Opusc..entom. VII, p. 135, Quito.
Motschulsky, Etud: éntom, VI, p. 4, Japon.
Thomson, Archiv. entom. IE, p. 237, Gabon (nom déjà employé).
Montroazier, Ann. Soc. entom. de Fr. 4 Sér. 1, p. 304, Nouvelle-Calé-
donie.
Reiche, Ann. Soc. entom. de Fr. 4° Sér. IX, p. 299, Andalousie.
Fauvel, Bull. Soc, Linn. Normandie, VIT, p. 174, Nouvelle-Calédonie.
AE à Ann. Soc. Linn. Lyon, XI, p. 219, Nouveile-Calédonie.
(2) Syn. Coccmeuta, Casstrôm in Thunberg’s Dissert,z Gmelin, Olivier,
Herhst, Schünherr. — CunoommiBa, Chevrolat, Dict. Hist. Nat. D'Orbigny,
& IL, p. 613; Mulsant, Species, p. 697.
256 COCCINELLIDES.
On ne connaît LE deux espèces propres à l’Afrique : l'une habite
le cap de Bonne-Éspérance et remonte jusqu'en Abyssinie; l'autre à
été découverte à Sierra Leone et dans la Guinée.
LASIA.
Hors, Coleopt. Man. NX, p. 157 (1).
Tête médiocre, engagée dans le prothorax au-delà du milieu des
yeux; épistome étroit, faiblement émarginé en avant; labre sub-
échancré. — Yeux très-légèrement sinués en dedans. — Antennes à
massue assez forte, obconique, tronquée à l'extrémité. — Pronotum
fortement transversal, un peu plus étroit que les élytres, bord anté-
rieur échancré ; bords latéraux presque droits, très-faiblement con-
vexes; bord postérieur régulièrement arqué; écusson en triangle
équilatéral. — Elytres très-brièvement ovalaires, leur plus grande lar-
geur au milieu, régulièrement arrondies en arrière; bords latéraux
étroitement marginés, non dilatés, ni relevés entre le calus et l'6-
paule; épipleures médiocres, planes et regardant un peu en dehors,
subdéprimées vis-à-vis des pattes postérieures. — Prosternum étroit
et court; mésosternum non sinué.— Abdomen formé en dessous de
5 arceaux, avec un rudiment d’un sixième. — Plaques abdominales
limitées par un arc entier, presque régulier, occupant les trois quarts
de la longueur de l’arceau. — Pattes courtes et robustes; tarses à
crochets bifides, la division interne moitié plus courte que l’externe
et basilaire.
Pour la Famille des Coccinellides, où les caractères génériques sont
habifuellement assez faibles, on peut dire que le type actuel est assez
distinct : outre lus caractères distinctifs signalés par les auteurs, tels
que la forme générale plus arrondie, le pronotum à bords plus droits,
la non dilatation des bords latéraux des élytres, la brièveté de la di-
vision interne des crochets ; nous ferons remarquer que chez les Eri-
LACENA la base des élytres est relevée en dehors comme chez les
Cariites; tandis que chez les LasrA, cette base est régulièrement abais-
sée, comme chez les Coccinellites.
On ne connaît que trois espèces; l'une, répandue dans toute l'Eu-
rope, présente une quantité considérable de variétés; une autre habite
le Caucase; la troisième a été découverte. sur les bords de la mer
Caspienne et retrouvée en Espagne.
(1) Syn. Coccnezra, De Geer, Fabricius, Olivier, Iliger, ete., ete. — CYNE-
cris, Stephens, Man. E, p. 317. — Eriracuna (p.), Redtenbacher, Germ. Zeits.
V, p. 132; Faun. Austr. 2° 6d. p. 969, — Lasra (p.), Mulsant, Hist. Nat. Col.
Sécur. p. 197. — Lasia, Mulsant, Spceies, p. 882; Fairmaire, Genera Col.
Europ. IV, p. 287.
Re EE See «re CP ds ce th
y
ÉPILACHNITES. 257
CYNEGETIS.
CuevnoLar, Desean, Catal. 3e éd. p. 461 (1).
Tèto médiocre, engagée dans le prothorax au-delà du milieu des
yeux; épistome et labre très-courts, peu développés, très-faiblement
émarginés en avant; mandibules armées de quatre dents, à bords
simples, non denticulés; lèvre inférieure à languette tronquéo à son
bord antérieur, ses angles latéraux droits. — Yeux faiblement sinués
au bord interne. — Antennes à massue obconique, tronquée. — Pro-
notum transversal, à peu près aussi large que les élytres, convexe;
bord antérieur échancré; bords latéraux presque droits; bord posté-
rieur régulièrement arqué; écusson petit, en triangle équilatéral. —
Elytres brièvement ovalaires, arrondies en arrière, convexes, la plus
forte convexité située en arrière du milieu; indistinctement margi-
nées latéralement; à épipleures médiocres, planes, offrant deux fos-
settes assez marquées de chaque côté; ne recouvrant pas d'ailes. —
Prosternum étroit, plan; mésosternum sinueux à son bord antérieur.
— Abdomen formé en dessous de 5 arceaux, le dernier du double
plus long que le précédent. — Plaques abdominales assez profondes,
limitées par un arc peu régulier, occupant les quatre cinquièmes de
la longueur de l’arceau. — Pattes courtes et robustes; tarses à cro-
chets appendiculés.
Quoique très-voisin pour la taille, la forme générale, la coloration
même des LasiA, le type actuel s’en éloigne par un ensemble assez
Important de caractères : la convexité des élytres est différente, les
épipleures sont creusées de fossettes très-apparentes, le dernier ar-
cau ventral est plus long, les crochets des tarses sont appendi-
culés.
Il représente parmi les Coccinellides pubesceutes le groupe des
Hypéraspites, et si ce n'était la structure des mandibules, nous l’au-
rions placé dans ce dernier groupe, tout en le considérant comme
une Hypéraspite phytophage.
On ne connaît qu'une seule espèce, répandue dans la plupart des
contrées tempérées et septentrionales de l'Europe.
(1) Syn. Coconezza, Linné, Paykull, Fabricius, Stephens, ete. — CyNeceris,
Redtenbacher, Germar’s Zeits. V, p. 132; Faun. Austr. 2 éd. p. 969; Fairmaires
Genera Col. Europ. IV, p. 287; Muisant, Species, p. 884. — Lasia, Mulsant,
Hist. Nat. Col. Sécurip. p. 208.
Coléoptères. Tomo XII. 17
DOTE,
258 COCCINELLIDES.
APPENDICE.
VODELLA.
Muzsanr, Opuscules entomologiques, III, p. 21.
Massue des antennes à articles allongés. — Ongles.bifides, — Pla-
ques abdominales en demi-cercle prolongé jusqu’à l'extrémité de l'ur-
ceau.
Ces caractères, signalés par l’auteur du genre, ne s'appliquent qu'à
une seule espèce rapportée de Cayenne. Ils paraissent également
bien convenir au genre Mvsia. Dans une note manuscrite, Crotch
place ce genre dans le groupe des Discotomites; nous ignorons à quels
titres. M. Mulsant n’a pas connu les antennes du genre Vopezra, il
est probable que l’auteur anglais a 6t6 plus heureux, et que c’est par
l'inspection de ces organes qu'il a opéré cette transposition.
JAURAVIA.
MorsenouLsey, Etud. entom. VIL, p. 117.
Jauravia pallidula, ovbiculata, convexa, punctatissima, nitida, su-
pra brevissime albido-puberula, fulvo-testacea, oculis nigris ; thorace
transverso, antice angustato, basi arcuato, utrinque leviter sinuato,
angulis posticis ferè rectis, latoribus subarcuatis, marginatis; 6ly-
tris rotundatis, marginatis, subreflexis; corpore subtus glabro, cor-
pore ruguloso-punctato; coxarum lamina semilunari; tarsorum arti-
culo penultimo triangulariter dilatato, unguiculis basi angulatim
dilatatis. Antennis 41-articulatis. — Long. 1 1.
Par sa forme, elle est voisine de notre Lasia globosa, mais du double
plus petite et d’un testacé roussâtre unicolore, Ceylan et continent
indien.
Ce genre de Coccinellides se distingue des Zenorra Mulsant, à côté
desquelles il doit être placé, par son corselet non découpé sur les côtés
et par les plaques coxales abdominales arquées.
Cette description, empruntée à l'ouvrage de Motschulsky, ne suffit
pes, en l'absence de type, pour reconnaître les affinités de ce genre.
L'auteur signale une seconde espèce du continent indien, J. limbata.
OXYNYCHUS.
Lu Conte, Coléop. du Lac Supérieur.
A propos du genre Hyr»erasris, M. Mulsant dit que les crochets
des tarses sont ou appendiculés ou bifides, rarement simples. L'au-
D CR SE, ad tte. (OR 1 Se nn ce
4 L
ÉPILACENITES. 259
teur reconnaît qu'il ne lui a pas été possible d'étudier convenable-
ment la structure de ces organes, chez les diverses espèces soumises
à son examen; c’est, en effet, une recherche très-laborieuse pour des
insectes le plus souvent collés, à cause de leur petite taille. Le genre
de M. Le Conte, caractérisé parmi les Hypéraspites, par ses crochets
simples, devra, selon toute probabilité, s'appliquer à un certain
nombre des types décrits par M. Mulsant.
Dans ces circonstances, on ne peut en tracer convenablement les
caractères, sans avoir, au préalable, soumis à un examen détaillé les
espèces décrites par les deux éminents Entomologistes que nous ve-
nons de citer.
OBSERVATION SUR LA FAMILLE DES CORYLOPHIDES.
Dans ses longues et laborieuses recherches, le Prof. Lacordaire n’a
pas traité les genres de la Famille des Clypeastrides ou Corylophides;
il n’a pas exprimé son opinion sur la place qu’ils doivent occuper
dans la série naturelle, L'auteur du Genera des Coléoptères d'Eu-
rope, Jacquelin-Duval, qui à fait une étude approfondie de ces es-
pèces, pense qu'elles doivent se placer dans le voisinage des Latri-
diides; cette opinion est basée sur l’organisation de ces Coléoptères
microscopiques et sur celle de leurs larves; elle sera probablement
adoptée par les Entomologistes modernes. Afin de ne pas scinder la
série des Familles que nous avons traitées dans les deux derniers vo-
lumes du Genera, nous nous abstiendrons également de parler de
cette Famille. Si l'avenir nous permet de réunir les divers types qui
sembleut devoir rentrer dans ce groupe des Corylophites, si nous
parvenons à nous les procurer en nombre suffisant, puisque leur
dissection et leur étude microscopique sont indispensables, nous pour-
rons exposer nos vues sur la place qu'ils doivent occuper dans la sé-
rie et en faire l’objet d’un travail spécial.
20
TABLE ALPHABÉTIQUE
DES
TRIBUS, DES GROUPES, DES GENRES
CONTENUS DANS CE VOLUME.
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CORYLOPHIDES.
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Cyclomorphus. . . . . . .
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Eupalæa. . ... . . . . . . 204
Euphanistes. . , . . . , .: 52
Eurycardius.. ..., .. 4705
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Exochomus. . . , . , . , 246
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Helotas. =... 707000
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Hippodamia. . . . . . . . 170
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Hyperaspis.. . .
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FIN DE LA TABLE ALPHABÉTIQUE
DU TOME XII.
TABLEAU MÉTHODIQUE
DES
FAMILLES, DES TRIBUS, DES GROUPES ET DES GENRES
CONTENUS
DANS LE GENERA DES COLÉOPTÈRES.
Famille I. CICINDÉLÈTES.
Tribu 1. MANTICORIDES.
Manticora. Omus.
Platychile. Dromochorus.
Amblycheila.
Tribu I. MÉGACÉPHALIDES.
Oxycheila. Tetracha.
Pseudoxycheïla. Aniara.
Megacephala.
Tribu NI. CICINDÉLIDES.
Jresia. Megalomma.
Oxygonia. Distipsidera.
Eucallia, Apteroessa.
Eurymorpha. Myrmecoptera.
Cicindela. Dromica.
Odontocheila. Cosmema.
Phyllodroma. Euprosopus.
Tribu IV. COLLYRIDES.
Therates. Collyris.
Tricondyla.
Tribu V. CTENOSTOMIDES.
Pogonostoma. Ctenostoma.
Procephalus. Myrmecilla.
Famille II. CARABIQUES.
LÉGI1oN I.
Tribu 1. OMOPHRONIDES.
Omophron.
Tribu II. ELAPHRIDES.
Notiophilus. Blethisa.
Elaphrus. Trachypachys.
Tribu NI. HILÉTIDES.
Hiletus.
Tribu IV. CARABIDES.
Pelophila. Procrustes.
|Nebria. Carabus.
Metrius. Aplothorax.
Leistus. Calosoma.
Procerus. Callisthenes.
Tribu N. CYCHRIDES.
Damaster. Sphæroderus.
Cychrus. Scaphinotus.
LÉGton II.
Tribu VI. PAMBORIDES.
Teflus. Pamborus.
Tribu VII. TRIGONODACTY-
LIDES.
Hexagonia. Trigonodactyla.
Tribu NII. ODACANTHIDES.
Plagiorhytis. Stenocheila.
Apiodera. Odacantha.
Casnonia. Stenidia.
Ophionea.
Tribu IX. CTENODACTYLIDES.
Leptotrachelus. Schidonycha.
Pionycha, Ctenodactyla.
TABLE MÉTHODIQUE.
268
Tribu X. GALERITIDES.
Drypta. Polystichus.
Dendrocellus. Agastus.
Calophæra. Metaxidius.
Galerita. Diaphorus.
Trichognathus. Enaphorus.
Eunostus, Thalpius.
Zuphium.
Tribu XI. HELLUONIDES.
Aenigma, Planetes.
Helluodes. Omphra.
Helluo. Helluomorpha.
Macrocheilus. Pleuracañthus.
Acanthogenius.
Tribu XII. BRACHINIDES.
Aptinus. Mastax.
Pheropsophus. Crepidogaster,
Brachinus.
Tribu XIII. LEBIIDES.
Agra. Bomius.
Calleida. Oxoides.
Xanthophæa. Variopalpis.
Stenonotum. Metabletus.
Cymindis. Coptoptera.
Glycia. Lionychus.
Singilis. Apristus.
Corsyra. Sericoda.
Trichis. Omostenus.
Diaphoroncus. Arsinoe.
Ctenoncus. Cryptobatis.
Metaxymor- Rhopalostyla.
phus. Sarothrocrepis.
Glyphodactyla. Eurycoleus.
Hystrichopus. Lia.
Plagyopyga. Physodera.
Demetrias. Emplyues.
Pelyocypas. Promecoptera.
Demetrida. Tetragonode-
Plagiotelum. rus.
Aetophorus. Haplopeza.
Axinopalpus. Pentagonica.
Homethes. Masoreus.
Dromius. Sealidion.
Plochionus. Môchthorus,
Dolichoctis.
Tribu XIV. PÉRICALIDES,
Celenæphes. Thyréopterus,
Rhombodera. Mormolyce.
Philophlæus. Catascopus,
Coptodera. Miscelus.
Stenoglossa. Pericalus,
Nycteis. Eucheila.
Belonognatha. Scopodes.
Lobodontus.
Tribu XV. PSEUDOMORPHIDES.
Pseudomorpha. Adelatopus.
Sphallomor- Hydroporomor-
pba (1). pha.
Silphomor-
pha (1).
Tribu XVI. OZÉNIDES.
Mystropomus. Itamus.
Ozæna. Physea.
Goniotropis. Eustra.
Tropopsis. Nomius.
Tribu XVII. SIAGONIDES.
Siagona. Enceladus.
Luperca.
Tribu XVII. DITOMIDES.
Melænus. Chilotomus.
Coscinia. Pachycarus.
Aristus. Penthus.
Ditomus. Mystropterus.
Carterus. Apotomus.
Tribu XIX. GRAPHIPTÉRIDES.
Graphipterus. Piezia, :
Tribu XX. ANTHIADES.
Anthia. Cypholoba.
Bæoglossa. Polyhirma.
Cycloloba. Atractonota.
(1) Ces deux genres ont été réunis
par Ja suite au genre PSEUDOMORPHA,
Lac. Genera, II, p. 518.
TABLE MÉTHODIQUE.
Tribu XXI. MORIONIDES.
269
Rembus. Physolæsthus.
Badister. Eutogeneius.
Tribu XXVI. CNÉMACANTHIDES,
Dioctes. Oopterus.
Miscodera. Promecoderus.
Broscus. Cascelius.
Cnemacanthus. Cardiophthal-
Arathymus. mus.
Broscosoma. Baripus.
Tribu XXII. STOMIDES.
Disphæricus (1) Promecogna-
Axinidium. thus.
Stomis. Augasmosomus
Agelæa. Pelecium.
Eripus. Idiomorphus.
Glyptus.
Tribu XXNIIT. CRATOCÉRIDES.
Cyclosomus. Cratoccrus.
Pachytrachelus Brachidius.
Microderes. Somoplatus.
Geopinus. Macracanthus.
Daptus. Nothopus.
Batoscelis. Amblygnathus.
Agonoderus. Melanotus.
Tribu XXIX. ANISODACTYLIDES.
Orthogonius. Crasodactylus.
Cratognathus. Anisotarsus.
Piosoma. Lecanomerus.
Geobænus. Notiobia.
Diaphoromerus. Rhagodactylus.
Axinotoma, Hypharpax.
Migadaps. Gynandromor-
Loxomerus. phus.
Brachycælus. Gynandrotarsus
Diachromus. Gynandropus.
Amphasia. Hyphæreon.
Auisodactylus.
Tribu XXX. HARPALIDES.
Physocrota- Haplochile.
phus. Melisodera.
Gampylocnemis Hemiteles.
Morio. Catapiesis.
Platynodes. Homalomorpha
Psydrus. Geta.
Tribu XXII. SCARITIDES.
Pasimachus. Stratiotes.
Emydopterus. Lachenus.
Carenum. Cryptomma.
Scaraphites. Acephorus.
Acanthoscelis. Dyschirius.
Scarites. Clivina.
Gnathoxys. Pyramis.
Scapterus. Aspidoglossa.
Oxystomus. Ardistomis.
Oxygnathus. Schizogenius.
Camptodontus.
Tribu XXII. PANAGÉIDES.
Brachygna- Euschizomerus.
thus (1). Coptia.
Craspedophorus Geobius.
Panagaeus. Loricera.
Tribu XXIV. CHLÉNIDES.
Dercylus. Asporinus.
Lissauchenius. Rhopalopalpus.
Aleptocerus. Chlænius,.
Vertagus. Amblygenius.
Ocybatus. Hololeius.
Homalolachnus Eccoptomenus,
Rhizotrachelus. Atranus.
Diaphoropso- Hoplolenus.
phus. Prionognathus.
Æacus. Oodes.
Dibolochilus. Lonchosternus.
Epomis.
Tribu XXV. LICINIDES.
Dicœlus. Licinus.
(1) Ce nom doit être changé en
Celui d'Eurvsoma, Gistl. Lac. Genera,
I, 520,
Trichopsela-
phus.
Aciuopus.
Cratacanthus:
(1) Ce genre se place dans la tribu
des Panagéides, Lac. Genera, IT, 521.
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270
Paramecus. Harpalus.
Cyiloscelis. Gnathaphanus.
Barysomus. Orthogenium.
Lissopterus. Geodromus.
Bradybænus. Platymetopus.
Ooïdius. Amblystomus.
Ctenomerus. Acupalpus.
Anomostomus, Stenolophus.
Bradycellus. Anoplogenius.
Anisocnemus. Hippolætis.
Tribu XXXI. PSEUDO-FÉRO-
NIDES.
Heteracantha. Caphora.
Aephnidius. Anaulacus.
Tribu XXXII. TRIGONOTOMIDES.
Microcheila. Drimostoma.
Dyschromus. Oxycrepis.
Trigonotoma. Abacetus.
Lesticus. Distrigus.
Dirotus. Amblytelus.
Tribu XXXIII. FÉRONIDES.
Microcephalus. Feronia.
Euchroa. Strigia.
Marsyas. Camptoscelis,
Eccoptogenius. Cyrtoderus.
Polpochila. Rathymus.
Catadromus. Zabrus.
Eucamptogna- Amara.
thus. Lophidius.
Myas.
Tribu XXXIV. ANTARCTIIDES.
Antarctia. Metius.
Tribu XXXV. ANCHOMÉNIDES.
Rhopalomelus. Scaphiodac-
Sphodrus. tylus.
Pristonychus. Abaris.
Calathus. Rhadine.
Pristodactyla. Stenognathus.
Taphria. Diploharpus.
Dolichus. Anchomenus.
Dicrochile. Megalonychus.
Lestignathus.
TABLE MÉTHODIQUE.
Olisthopus.
Euleptus, Onypterygia.
Ctenognathus. Abropus.
Cardiomera. Colpodes.
Pleurosoma. Loxocrepis.
Stenocnemus. Monolobus.
Dyscolus. Tropopterus,
Oxyglossus. Nemaglossa,
Dicranoncus.
Tribu XXXVI. POGONIDES,
Omphreus. Sistolosoma,
Stenomorphus. Merizodus.
Dicælindus. Aemalodera.
Patrobus. Trichus.
Cardiaderus. Anophthalmus,
Pogonus. Aepus.
Tribu XXX VII. ANCHONODÉ-
RIDES.
Callistus. Lachnophorus.
Anchonoderus. Chalybe.
Camptotoma. Ega.
Lasiocera.
Tribu XXXVII. BEMBIDIIDES.
Thalassobius. Tachypus.
Anillus. Bembidium.
APPENDICE.
Aratharea.
Famille III. DYTISCIDES.
Tribu 1. AMPHIZOIDES.
Amphizoa.
Tribu 11. HALIPLIDES.
Haliplus. Cuemidotus.
Tribu III. PELOBIDES.
Pelobius.
Tribu IV. HYDROPORIDES.
Vatellus. Anodocheilus,
Hyphydrus. Desmopachria.
Hydroporus. Celina.
Tribu V. COLYMBÉTIDES.
Noterus. Suphis.
Hydrocanthus. Laccophilus.
TABLE MÉTHODIQUE.
Coptotomus. Ilybius.
Anisomera. Agabus.
Matus. Copelatus.
Colymbetes.
Tribu VI. DYTISCIDES.
Cybister. Acilius,
Dytiseus. Hydaticus.
Eunectes.
Famille IV. GYRINIDES.
Enhydrus. Gyretes.
Gyrinus. Orectochilus.
Dineutus. Patrus.
Porrorhynchus.
Famille V. PALPICORNES.
Tribu 1. HYDROPHILIDES.
Hydrophilus. Hydrous.
Tropisternus. Sternolophus.
Tribu II. HYDROBJIIDES.
Hydrobius. Globaria.
Philhydrus. Limnebius.
Laccobius. Cyllidium.
Berosus. Amphiops.
Volvulus.
Tribu II. SPERCHÉIDES.
Spercheus.
Tribu IV. HÉLOPHORIDES.
Helophorus. Ochthebius.
Hydrochus. Hydræna.
Epimetopus.
Tribu V. SPHÆRIDIIDES.
Cyclonotum. Megasternum.
Sphæridium. Cryptopleurum
Cercyon.
Famille VI. PAUSSIDES.
Cerapterus. Lebioderus.
Ceratoderus. Platyrhopalus.
Merismoderus. Paussus.
Pentaplatar- Hylotorus.
thrus,
271
Famille VII. STAPHYLI-
: NIENS.
Tribu 1. ALÉOCHARIDES.
Autalia. Oligota.
Falagria. Corotoca (1).
Myrmedonia. Spirachta (1).
Bolitochara. Aleochara.
Apteranilla. Dinarda.
Tachyusa. Lomechusa.
Homalota. Euryusa.
Semiris. Gyrophæna.
Phytosus. Peliusa.
Oxypoda. Placusa.
Ocalea. Silusa.
Calodera. Pronomæa.
Microcera. Myllæna.
Phloeopora. Diglossa.
Hygronoma. Gymnusa.
Tribu II. TACHYPORIDES.
Hypocyptus. Trichophyus.
Lamprinus." Boletobius.
Conurus. Mycetoporus.
Tachyporus. Mecorhopalus,
Tachinus. Tanygnathus.
Habrocerus.
Tribu II. STAPHYLINIDES.
Sous-Tribu LI. XANTHOLINIDES.
Platyprosopus. Vulda.
Othius. Scytalinus.
Holisus. Homorocerus.
Diochus. Xantholinus.
Agrodes, Leptacinus.
Sous-Tribu IT. STAPHYLINIDES
VRAIS.
Hæmatodes. Staphylinus.
Cordylaspis. Ocypus.
Scariphæus. Belonuchus.
Palestrinus. Philonthus.
Caranistes. Heterothops.
Thinopinus. Acylophorus.
(1) Lacord. Genera, t. IL, 570,
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TABLE MÉTHODIQUE.
272
Quedius. Euryporus.
Astrapacus. Oxyporus.
Tribu IV. PÉDÉRIDES.
Cryptobium. Scopæus.
Homæotarsus. Stilicus,
Latona. Stilicopsis.
Dolicaon. Liparocephalus.
Scymbalium. Echiaster.
Achenium. Ophites.
Lathrobium. Sunius,
Lithocharis. Pæderus.
Polyodontus.
Tribu N. PINOPHILIDES.
Pinophilus. Oedichirus.
Tœnodema. Procirrus.
Palaminus.
Tribu V1. STÉNIDES.
Stenus. Euaestethus.
Dianous.
Tribu VII. OXYTÉLIDES.
Sous-Tribu I. MÉGALOPIDES.
Megalops.
Sous-Tribu II. Osortines.
Osorius. Holotrochus.
Sous-Tribu III. OxYTÉLIDES
VRAIS.
Bledius. Phlæonus.
Platystethus. Trogophlœus.
Oxytelus. Apocellus.
Sous-Tribu IV. COPROPHILIDES.
Coprophilus. Trigonurus.
Acrognathus. Syntomium.
Deleaster,
Tribu VIII. PIESTIDES.
Leptochirus.
Lispinus.
Eleusis.
Piestus.
Prognatha.
Isomalus.
Chasolium.
Hypotelus.
Tribu IX. PHLOEOCHARIDES.
Olisthærus.
Phlæocharis.
Tribu X. OMALIDES,
Micralymma. Olophrum,
Chevrieria. Lathrimæum,
Anthophagus. Deliphrum,
Lesteva. Lathrium,
Boreaphilus. Omalium.
Arpedium. Oncognathus,
Acidota. Anthobium,
Tribu X. PROTÉINIDES.
Proteinus. Glyptoma.
Megarthrus. Pseudopsis.
Phlæobium. Micropeplus.
Famille VIIL. PSÉLAPHIENS
Tribu 1. PSÉLAPHIDES.
Chennium. Tychus.
Centrotoma. Hamatus.
Ctenistes. Batrisus.
Ceophyllus. Trichonyx.
Cedius, Amaurops.
Tmesiphorus. Rhexius,
Tyrus. Bryaxis,
Faronus. Eupsenius,
Phamisus. Arthmius.
Metopias. Bithynus.
Pselaphus. Euplectus.
Tribu 11. CLAVIGÉRIDES.
Claviger. Articerus.
Adranes.
Famille IX. SCYDMÉNIDES.
Chevrolatia. Clidicus.
Seydmænus. Mastigus.
Eutheia. Brathinus.
Cephennium.
Famille X. SILPHALES.
Tribu 1. LEPTODÉRIDES.
Leptoderus.
Tribu II. SILPHIDES.
Necrophorus. Pteroloma.
Silpha. Apatetica.
Necrophilus. Leptinus.
Adelops.
Choleva.
TABLE MÉTHODIQUE.
Colon.
Agyrtes.
Catopsimor- Sphærites.
phus.
Tribu IL. ANISOTOMIDES.
Triarthron.
Hydnobius.
Anisotoma.
Cyrtusa.
Colenis.
Agaricophagus.
Liodes.
Amphicyllis.
Agathidium.
Clambus.
Famille XI, SPHÉRIENS.
Sphærius.
Famille XII. TRICHOPTÉ-
RYGIENS.
Trichopteryx. Ptenidium.
Ptilium Nossidium.
Famille XIII. SCAPHIDILES.
Scaphidium. Amalocera.
Scaphium. Bæocera.
Cyparium. Scaphisoma.
Famille XIV. HISTÉRIENS.
Tribu 1. HOLOLEPTIDES.
Hololepta.
Leionota.
Phylloma.
Oxysternus,
Tribu 11. HISTÉRIDES.
Sous-Tribu I. HISTÉRIDES VRAIS.
Macrosternus.
Plæsius.
Placodes.
Aulacosternus.
Platysoma.
Cylistus.
Omalodes.
Rhypochares.
Psiloscelis.
Contipus.
Margarinotus.
Hister.
Pachycrærus.
Phelister,
Coléoptères.
Sphyracus.
Pelorurus.
Scapomegas.
Notodoma.
Cypturus.
Monoplius.
Eretmotus.
Hetærius.
Epierus.
Tribalus.
Sphærosoma.
Bacanius.
Dendrophilus.
Paromalus.
Tome XII.
273
Sous-Tribu IL. SAPRINIDES.
Cærosternus. Xiphonotus.
Saprinus. Plegaderus.
Pachylopus. Onthophilus.
Trypanæus. Abræus.
Teretrius. Acritus,
Famille XV. PHALACRIDES.
Phalacrus. Olibrus.
Tolyphus. Lithocrus.
Famille XVI. NITIDU-
LAIRES.
Tribu 1. BRACHYPTÉRIDES.
Cercus. Brachypterus.
Tribu I. CARPOPHILIDES.
Mystrops. Cillœus.
Colastus. Conotelus.
Carpophilus. Ecnomæus.
Brachypeplus.
Tribu NI. NITIDULIDES.
Perilopa. Phenolia.
Epurea. Stelidota.
Nitidula. Thalycra.
Soronia. Aethina.
Ipidia Pria.
Axyra. Meligethes.
Ischæna. Hebascus.
Prometopia. Gaulodes.
Psilotus. Psilopyga.
Platychora. Lordites.
Amphotis. Pocadius.
Lobiopa. Lasiodactylus.
Omosita.
Tribu IV. CYCHRAMIDES.
Camptodes Amphicrossus.
Cyllodes. Pallodes.
Cychramus. Oxycenemus.
Cybocephalus. Triacanus.
Tribu V. IPIDES.
Chryptarcha. Paromia.
Ips.
18
PT.
274
Tribu VI. RHIZOPHAGIDES.
Rhizophagus.
Famille XVII. TROGOSI-
TABLE MÉTHODIQUE.
TAIRES.
Tribu 1. EGOLIIDES.
Egolia.
Acalanthis.
Tribu 11. TROGOSITIDES.
Nemosoma.
Allæocnemis.
Temnochila.
Tribu WI. GYMNOCHILIDES.
Leperina.
Gymnochila.
Alindria.
Melambia.
Trogosita.
Anacypta.
Tribu IN. PELTIDES.
Peltis.
Peltastica.
Famille XVIII. COLYDIENS.
Thymalus.
Tribu 1. SYNCHITIDES.
Sarrotrium. Colobicus.
Corticus. Ditoma.
Rhagodera. Phlæodalis,
Diodesma. Cerchanotus.
Rechodes. Trachypholis.
Pristoderus. Diplotoma.
Ulonotus. Synchita.
Endophlœus. Cicones.
Priolomus, Lasconotus.
Sparactus. Phlæonemus.
Coxelus. Meryx.
Tarphius. Acropis.
Paryphus. Plagiope.
Cossyphodes. Emmaglæus.
Tribu I. COLYDIIDES.
Mecedanum. Nematidium.
Aulonium. Teredus.
Colydium. Oxylæmus.
Eulachus. Aglenus.
Petalophora, Anommatus.
Tribu II. BOTHRIDÉRIDES.
Derataphrus.
Sosylus.
Bothrideres.
Tribu IV. PYCNOMÉRIDES.
Pycnomerus. Apeistus,.
Tribu V. CÉRYLONIDES.
Glyptolopus. Discoloma,
Philothermus. Mychocerus.
Cerylon.
Famille XIX. RHYSODIDES,
Rhysodes. Stemmoderus.
Clinidium.
Famille XX. CUCUJIPES.
Tribu 1. PASSANDRIDES.
Passandra. Ancistria.
Hoctarthrum. Prostomis.
Catogenus. Chætosoma.
Scalidia.
Tribu II. CUCUJIDES.
Cucujus. Palaestes.
Platisus.
Tribu II. HÉMIPÉPLIDES.
Hemipeplus. Ino.
Tribu IV. BRONTIDES.
Dendrophagus. Platamus.
Brontes. Telephanus.
Tribu V. SILVANIDES.
Læmophlœus. Psammæchus.
Lathropus. Silvanus.
Pediacus. Omma.
Phlæostichus.
Famille XXI. CRYPTOPHA-
GIDES.
Telmatophilus. Hypocoprus.
Antherophagus Myrmecinomus.
Emphylus. Atomaria.
Cryptophagus. Epistemus.
Paramecosoma.
Famille XXII. LATHRI-
DIENS.
Langelandia. Corticaria.
Monotoma. Dasycerus.
Holoparamecus Myrmecoxenus.
Lathridius.
TABLE MÉTHODIQUE.
Famille XXIII. MYCÉTO-
PHAGIDES.
Mycetophagus. Typhæa.
Triphyllus. Diplocælus.
Litargus. Diphyllus.
Famille XXIV. THORIC-
TIDES.
Thorictus. Pycnidium.
Famille XXV. DERMESTINS
Byturus. Tiresias.
Diodontolobus. Cryptorhopa-
Dermestes. lum.
Attagenus. Anthrenus.
Decamerus. Trinodes.
Megatoma. Orphilus.
Hadrotoma, Apsectus (1).
Trogoderma.
Famille XXVI. BYRRHIENS.
Tribu 1. NOSODENDRIDES.
Nosodendron.
Tribu II. BYRRHIDES.
Syncalypta. Amphicyrta.
Microchætes. Simplocaria.
Curimus. Bothriophorus
Byrrhus. (3).
Cytilus. Aspidiphorus (4)
Morychus.
Tribu II, LIMNICHIDES.
Limnichus. Physemus (2).
Ersachus.
Tribu IV. CHÉLONARIIDES.
Chelonarium.
Famille XXVII. GEORISSINS
Georissus.
(1) Lacord. Genera, IE, p. 573.
(2) Lacord. Genera, II, p. 574.
(3) Lacord. Genera, IV, p. 555.
(4) Lacord. Genera, IV, p. 556.
275
Famille XXVIII. PARNIDES.
Tribu I. PSÉPHÉNIDES.
Psephenus.
Tribu II. PARNIDES VRAIS.
Lara. Parnus.
Potamophilus. Parygrus.
Lutochrus. Potaminus.
Pelonomus. Helichus.
Tribu I. ELMIDES.
Elmis. Stenelmis.
Limnius. Macronychus.
Cyllæpus. Ancyronix.
Famille XXIX. HÉTÉRO-
CÉRIDES.
Heterocerus.
Famille XXX. PECTINI-
CORNES.
Tribu 1. LUCANIDES.
Sous-Tribu I. CHIASOGNATHIDES.
Pholidotus. Sphænognathus
Chiasognathus.
Sous-Tribu II. LAMPRIMIDES.
Dendroblax. Lamprima.
Ryssonotus. Streptocerus.
Sous-Tribu HI. LUCANIDES VRAIS.
Colophon. Dorcus.
| Lucanus. Platycerus.
Sous-Tribu IV. FiGuzipgs.
Xiphodontus. Figulus.
Nigidius. Agnus.
Sous-Tribu V. SyNbÉsines.
Syndesus. Hexaphyllum.
Sous-Tribu VI. AÉSALIDES.
Ceruchus. Aesalus.
Ceratognathus.
Sous-Tribu VII. SINODENDRIDES.
Sinodendron.
Tribu II. PASSALIDES.
Passalus.
276
Famille XXXI. LAMELLI-
CORNES.
Lécion I. LAMELLICORNES LAPA-
ROSTICTIQUES.
Tribu 1. COPRIDES.
Sous-Tribu I. ATEUCHIDES.
Groupe I. Ateuchides vrais.
Ateuchus. Circellium.
Pachysoma. Sceliages.
Eucranium.
Groupe II. Gymnopleurides.
Sisyphus. Megathopa.
Gymnopleurus. Coeloscelis.
Eudinopus. Canthon.
Groupe HI. Deltochilides.
Deltochilum. Chalconotus.
Groupe IV. Menthophilides.
Epirhinus. Tessarodon.
Epilissus. Menthophilus.
Cephalodes- Coproecus.
mius. Temnoplectron.
Sous-Tribu 11. COPRIDES VRAIS.
Groupe I. Scatonomides.
Macroderes. Uroxys.
Pedaria. Scatimus.
Sarophorus. Choeridium.
Coptorhina. Scatonomus.
Delophorus. Onthocharis.
Groupe Il. Coprides vrais.
Canthidium. Phanacus.
Copris. Dendropæmon.
Gromphas.
Groupe II. Onitides.
Bubas. Onitis.
Groupe IV. Onthophagides.
Eurysternus. Oniticellus.
Tragiseus (1). Drepanocerus.
Onthophagus.
(1) Lacord. Genera, IV, p. 557.
TABLE MÉTHODIQUE.
Tribu I. APHODIIDES.
Aulonocnemis. Psammodius,
Aphodius. Corythoderus,
Ryparus. Chaetopisthes.
Ammoecius. Aegialia.
Euparia. Chiron.
Rhyssemus. Eremazus.
Tribu NI. ORPHNIDES.
Hybalus. Aegidium.
Orphnus. Ochodaeus.
Tribu IV. HYBOSORIDES,
Hybosorus. Chætodus.
Phæochrous. Dicræodon.
Cœlodes. Hapalonychus.
Tribu V. GÉOTRUPIDES.
Athyreus. Odontæus,
Stenaspidius. Geotrupes.
Bolboceras. Lethrus.
Tribu NI. TROGIDES.
Sous-Tribu I. TROGIDES VRAIS.
Trox. Glaresis.
Cryptogenius. Liparochrus.
Anaides.
Sous-Tribu IL. ACANTHOCÉRIDES.
Acanthocerus. Sphæromor-
Clæotus. phus.
Synarmostes.
Tribu VIH. GLAPHYRIDES.
Cratoscelis. Glaphyrus.
Lichnia. Amphicoma.
Dasychæta. Lichnanthe.
Anthypna.
LÉécion Il. LAMELLICORNES
PLEUROSTICTIQUES,
Tribu VIII. MÉLOLONTHIDES.
Sous-Tribu 1. HopLipes.
Groupe I. Pachycnémides.
Chasme. Eriesthis.
Anisonyx. Stenocnema.
Peritrichia. Pachyenema.
Lepitrix. Hoploscelis.
TABLE MÉTHODIQUE.
Groupe HI. Hoplides vrais.
Dichelus. Lepisia.
Monochelus. Dichelhoplia.
Gymnoloma. Hopliopsis.
Goniaspidius. Hoplia.
Dicranocnemus. Harpina.
Nanniseus. Dicentrines.
Cylichnus. Microplus.
Anisochelus. Microdoris.
Scelophysa. Paranonca.
Sous-Tribu II. SÉRICIDES.
Groupe I. Phyllotucides.
Phyllotocus.
Groupe Il. Séricides vrais.
Hymenoplia. Serica.
Triodonta. Trochalus.
Omaloplia. Pleophylla.
Groupe III. Ablabérides.
Symmela. Ablabera.
Miotemma. Camenta.
Athlia. Ablaberoïdes.
Groupe IV. Diphucéphalides.
Diphucephala.
Groupe V. Méchidiides.
Mæchidius.
Sous-Tribu IIT. SÉRICOÏDES.
Groupe I. Pachytrichides.
Pachytricha.
Groupe II. Aclopides.
Phænognatha. Aclopus.
Groupe II. Chasmatoptérides.
Chasmatopterus Chnaunanthus.
Groupe IV. Stéthaspides.
Stethaspis, Colymbomor-
Pyronota. pha.
Groupe V. Héléronycides.
Phytolæma. Scitala.
Heptamera. Colpochila.
Liparetrus. Haplonycha.
Comaphorus. Heteronyx.
971
Hostilina. Telura.
Eurychelus: Nepytis.
Odontria. Diphyllocera.
Aplodema. Diaphylla.
Groupe VI. Séricoides vraies.
Accia. Dichelonycha.
Sericoïdes. Maypa.
Listronyx.
Sous-Tribu IV. MACRODACTY-
LIDES.
Groupe I. Macrodactylides vraïs.
Macrodactylus, Calodactylus.
Schizochelus. Isonychus.
Groupe II. Dicranides.
Dicrania. Dasyus.
Groupe III. Céraspides.
Dejeania. Manopus.
Ceraspis. Chariodema.
Ancistrosoma.
Groupe IV. Philochlénides.
Philochlænia. Alvarinus.
Demodema. Anoplosiagum.
Anomalochilus. Blepharotoma.
Plectris. Gama.
Barybas. Chlænobia.
Ulomenes. Mallotarsus.
Rhinaspis.
Sous-Tribu V. CLAVIPALPIDES.
Clavipalpus. Homalochilus.
Liogenys. Pachylotoma.
Pachrodema. Pachydema.
Hilarianus. Tanyproctus.
Sous-Tribu VI. MÉLOLONTHIDES
VRAIS.
Groupe !. Diplotaxides.
Diplotaxys. Empecta.
Apogonia.
Groupe I. Rhizotrogides.
Enaria. Monotropus.
Pegylis. Anonetus.
Lasiopsis. Rhizotrogus.
278 TABLE MÉTHODIQUE:
Trematodes, Atys. Sous-Tribu II. Prénomémines.
Ancylonycha. Aplidia. Phænomeris,
Eugastra (1). Brahmina. :
Phytalué. Gymnogaster. Sous-Tribu IV. RUTÉLIDES VRAIES.
Listrochelus. Xylonychus. Groupe I. Antichirides.
Schizonycha. Telaugis. Thyridium.
Groupe I. Mélolonthides vrais. | Lagochile. Chlorota.
Anoxia. Hypopholis. Ometis. Diabasis.
Polyphylla. Leucopholis, | Antichira.
Melolontha. Proagosternus. Groupe H. Rutélides vraies.
Rhopea. Lepidiota. Peperonota. Rutela.
Hoplosternus. Eucirrus. Perastasia. Chalcentis.
Euthora. Lachnodera. Cnemida.
PP NL Groupe II. Pétidnotides.
Sous-Tribu VII. MACROPRYLLIDES, Strigidia. Macropoides:
Macrophylla. Sebaris. Pelidnota. Heterosternus:
Onochæta. Euryphylla. Chalcoplethis.. Homonyx.
Leontochæta. Holophylla. Plusiotis. Lasiocala.
Sous-Tribu VIIL Pacavronipgs. | Chrysophora. Crathoplus.
AUTO TER Prochelyna. Chrysina. Catoclastus.
Achloa. Pachycoïus. Groupe IV. Aréodides.
Clitopa. Pachypus. Byrsopolis. Cotalpa.
Cyclomera (2). Metascelis. Areoda. Oogenius.
Elaphocera. Hadrocerus. Hoplognathus.
Achelyna.
Sous-Tribu IX. EUCRIRIDES.
Euchirus.
Propomacrus.
Tribu IX. RUTÉLIDES.
Sous-Tribu. ANATISTIDES.
Sous-Tribu V. ANOPLOGNATHIDES:
Groupe 1. Anoplognathides vrais.
Anoplognathus.
Repsimus.
Phalangogonia.
Platycælia.
Groupe II. Brachysternides.
Anatista. Anoplostethus. Tribostethus.
Sous-Tribu IT. ANOMALIDES. Scbizognathus, Aubiyterus,
Rhinvotis Singhala Brachysternus. Callichloris.
Eee EURE Aulacopalpus. Amblochilus.
Dinorhina. Popilia. :
Anisoplia. Pharaonus. Groupe III. Adorétides.
Epectinaspis. Strigoderma. |Trigonostomum Heterophthai-
Phyllopertha. Callirhinus. Adoretus. mus.
SU Honbrs Sous-Tribu VI. GÉNIATIDES.
Mimela. j ,
Bolax. Microchilus.
(1) Lacord. Genera, II, p. 580. Leucothyreus. Geniates.
(2) Lacord. Genera, IV, p. 559. Evanos.
Tribu X, DYNASTIDES.
Sous-Tribu I. HexopoONTIDES.
Hexodon.
Sous-Tribu II. CYCLOCÉPHALIDES.
Groupe I. Pachylides.
Pachylus:
Groupe Il. Cyclocéphalides vraies.
Democrates. Bradyscelis.
Augoderia. Peltonotus.
Harposcelis. Chalepus.
Cyclocephala. Stenocrates.
Erioscelis.
| TABLE MÉTHODIQUE. 279
Augosoma. Chalcosoma.
Xylotrupes. Megalosoma.
Eupatorus,
Sous-Tribu V. AGAOCÉPHALIDES,
Ægopsis. Lycomedes.
Agaocephala. Antedon.
Sous-Tribu VI. PxiLeurines.
Syrichthus. Trionychus.
Phileurus. Cryptodus.
Trioplus. Semanotus.
Actinolobus.
Sous-Tribu VII, CRYPTODONTIDES.
Pantodinus. Cryptodontes.
Sous-Tribu II. ORYCrIDEs.
Groupe I. Pentodontides.
Heteronychus. Cheiroplatys.
Podalgus. Scaptophilus.
Ligyrus. Bothynus.
Pentodon. Corynoscelis.
Isodon. Acerus.
Groupe IT. Pimélopides.
Orsilochus. Temnorhyn-
Pericoptus. chus.
Lonchotus. Callicnemis.
Pimelopus. Coptognathus.
Thronistes. Dipelicus.
Horonotus.
Groupe TT. Oryctomorphides.
Oryetomorphus Corynophyllus.
Homæomor-
phus.
Groupe IV. Oryctides vrais.
Dasygnathus. Megaceras.
Phyllognathus. Dichodontus.
Oryctes. CϾlosis.
Trichogomphus Heterogomphus
Xyloryctes. Podischnus.
Seapanes. Enema.
Stypotrupes. Strategus.
Cyphonistes. Xenodorus.
Sous-Tribu IV. DYNASTIDES VRAIS.
Golofa. Dynastes.
Tribu XI. CÉTONIDES,
Sous-Tribu I. CÉTONIDES VRAIES.
Groupe I. GOLIATHIDES.
Goliathus. Dicranoce ph a-
Hypselogenia. lus.
Compsocepha- Bothrorhina.
lus. Ceratcrhina.
Mycteristes. Astenorhina.
Narycius. Rhomborhina.
Cyphonocepha- Tmesorhina.
lus. Chordodera.
Heterorhina.
Groupe IF, Jschnostomides.
Ischnoscelis. Callipechis.
Ischnostoma. Rhyxiphlæa.
Heteroclita. Rhinocæta.
Heterosoma. Xiphoscelis.
Heterophana. Blæsia.
Groupe IT. Gymnétides.
Allorbina Agestrata.
Gymnetis. Stethodesma.
Clinteria. Lomaptera.
Groupe IV. Macronotides.
Clerota. Macronota.
Chalcothea. Doryscelis.
Groupe V. Schizorhinides.
Chromoptilia. Stenotarsia.
Bombodes. Liostraca.
280
Epixanthis, Pogonotarsus.
Euchilia. Amphistorus.
Parachilia. Anacamptor-
Anochilia. hina.
Coptomia. Schizorhina.
Groupe VI. Cétonides vraies.
Euchræa. Oxythyrea.
Cyriodera, Tephræa
Celidota. Cetonia.
Euryomia. Diplognatha.
Odontorhina. Charadronota.
Anoplochilus. Anthracophora.
Anatona. Uloptera.
Chiloloba.
Groupe VII. Crémastochilides.
Macroma. Genuchus.
Ptychophorus. Scaptobius.
Centrognathus. Trichoplus.
Spilophorus. Lissogenius.
Hoplostomus. Cremastochilus.
Pilinurgus. Psilocnemis.
Cœnochilus. Cyclidius.
Sous-Tribu II. TRICHIDES.
Inca. Stegopterus.
Osmoderma. Gnorimus.
Platygenia. Cælocrates.
Myoderma. Trichius.
Agenius. Calometopus.
Eriopeltastes. Valgus.
Famille XXXII. BUPRES-
TIDES.
Tribu 1. JULODIDES.
Sternocera. Julodis.
Tribu I. CHALCOPHORIDES.
Groupe I. Chrysochroïdes.
Steraspis. Chrysochroa.
Cætoxantha. Cyria.
Groupe II. Chalcophorides vrais.
Euchroma. Pelecopsela-
Chalcophora. phus.
Halecia. Chrysesthes.
TABLE MÉTHODIQUE.
Groupe III. Psiloptérides.
Psiloptera. Capnodis.
Latipalpis. Cyphosoma. :
Tribu NI. BUPRESTIDES VRAIS.
Groupe 1. Buprestides vrais.
Dicerca. Euryspilus.
Pœcilonota. Cinyra.
Nascio. Melobasis.
Epistomentis. Phænops.
Buprestis. Melanophila.
Balis. Anthaxia.
Asthræus. Curis.
Bubastes.
Groupe II. Séigmodérides.
Castalia. Dactylozodes,
Hyperantha. Stigmodera.
Zemina. Calodema.
Groupe II. Polycestides.
Polycesta. Sponsor.
Acherusia. Acmæodera.
Groupe IV. Sphénoptérides.
Sphenoptera.
Groupe V. Chrysobothrides.
Belionota. Colobogaster,
Actenodes. Chrysobothris.
Groupe VI. Agrilides.
Ethon. Stenogaster.
Cisseis. Agrilus.
Coræbus. Cylindromor-
Discoderes. phus (1).
Rhæboscelis. Mastogenius.
Pseudagrilus.
Groupe VII. Trachydes.
Brachys. Aphanistieus.
Trachys.
Famille XXXIII. THROSCI-
DES.
Throscus. Lissomus.
(1) Lacord. Genera, IV, p. 564,
* TABLE MÉTHODIQUE.
Famille XXXIV.
DES.
Tribu 1. MÉLASIDES.
Melasis. Tharops.
Tribu IT. EUCNÉMIDES VRAIS.
Pterotarsus. Nematodes.
Galbella. Hypocælus.
Galba. Xylobius.
Dendrocharis. Harminius.
Galbodema. Emathion.
Gastraulacus. Piestocera.
Eucnemis. Phlegon.
Rhacopus (4). Epiphanis.
Fornax. Phyllocerus.
Eucalosoma. Cephaloden-
Microrhagus. dron.
Hylochares. Ceratogonys.
Calyptocerus. Scython.
Eudorus. Basodonta.
Anelastes.
Tribu II. PÉROTHOPIDES.
Perothops.
Famille XXXV. ÉLATÉRI-
DES.
Tribu 1. AGRYPNIDES.
Agrypous. Tylotarsus.
Adelocera. Dilobotarsus.
Lacon,
Tribu I. MÉLANACTIDES.
Melantho. Tibionema.
Melanactes.
Tribu HI. HÉMIRHIPIDES.
Hemirhipus. Ctenicera.
Euphemus. Alaus.
Tribu IV. CHALCOLÉPIDIIDES.
Chalcolepidius. Campsosternus,
Semiotus.
Tribu V. OXYNOPTÉRIDES.
Oxynopterus. Megalorhipis.
(1) Lacord, Genera, IV, p. 566.
EUCNÉMI- | Pectocera.
Beliophorus.
281
Leptophyllus.
Tribu VI. TETRALOBIDES.
Tetralobus.
Charitophyllus.
Tribu VII. ÉLATÉRIDES VRAIS.
Groupe I. Élatérides vrais.
Piezophyllus.
Æmidius.
Loooderus.
Heterocrepi-
dius.
Atrattosomus.
Pomachilius.
Physorhinus,
Anchastus.
Brachycrepis.
Monocrepidius.
Pityobius,
Pedetes.
Groupe Il.
Asaphes.
Dima.
Penia.
Allotrius.
Hypodesis.
Cardiorhinus.
Tomicephalus.
Pyrophorus.
Orthostethus.
Ludius.
Corymbites.
Crepidomenus.
Cosmesus.
Synaptus.
Agriotes.
Athous.
Limonius.
Cratonychus.
Pachyderes.
Eudactylus.
Æolus. .
Elater.
Cryptohypaus.
Cardiotarsus.
Cardiophorus.
Crepidophorus.
Œdostethus.
Coptostethus.
Ludiides.
Sericosomus.
Acroniopus.
Adrastus.
Ovipalpus.
Nemasoma.
Anacantha.
Podonema.
Genomecus.
Somanecus.
Amblygnathus.
Dismorphogna -
thus.
Pleonomus.
Trichophorus.
Tribu VII. CAMPYLIDES.
Dicronychus.
Campylus.
Plectrosternus.
Hemiops.
OEstodes.
Cylindroderus.
Macromalocera.
Plastocerus.
Euthysanius.
Aphricus.
Isosoma.
282
Famille XXXVI. CÉBRIO-
NIDES.
Tribu 1. PHYSODACTYLIDES.
Physodactylus. :
Tribu 11. CÉBRIONIDES VRAIS,
Cebrio. Scaptolenus.
Famille XXXVII. CÉRO-
PHYTIDES.
Cerophytum.
Famille XXXVIIL. RHIPI-
:: CÉRIDES.
| Porrostoma.
Callirhipis.
Zenoa.
Rhipicera.
Sandalus.
Chamærhipis.
Ptyocerus.
TABLE MÉTHODIQUE.
Cænia. ,
- Cladophorus.
Metriorhynchus Emplectus,
Caloptera. Eros.
Céliasis.
Sous-Tribu II. CALOCHROMIDES.
Calochromus.
Sous-Tribuw IT, Howaztsiprs.
‘| Homalisus.
Tribu JI. LAMPYRIDES.
Sous-Tribu I. LAMPYRIDES. VRAIS.
Groupe I. Lucidotides.
Famille XXXIX. DASCYL-
LIDES.
Tribu 1. ARTÉMATOPIDES.
Artematopus.
Tribu II. DASCYLLIDES VRAIS.
Lichas. Therius.
Stenocolus. Elodes.
Anchytarsus. Scirtes.
Odontonyx. Ectopria.
Cneoglossa. Eurea.
Octoglossa. Atopida.
Dascyllus. ;
Tribu IT. PTILODACTYLIDES.
Cladotoma. Dæmon.
Bradytoma. Ptilodactyla.
Aploglossa.
Tribu IN. EUCINÉTIDES.
Eucinetus.
Tribu V. EUBRIADES.
Eubria. |
Famille XL. MALACO-
DERMES.
Tribu I. LYCIDES.
Sous-Tribu I. LyYCIDES vraIs.
Lycus. Dictyopterus.
Lamprocera. Lucidota.
Hyas. Alector. :
Cladodes. Phausis.
Dryptelytra. Photinus.
Calyptocephalus Cratomomor-
Ethra. phus.
Lucernuta. Aspidisoma.
Groupe II. Lampyrides vrais.
Lamprigera. Phosphænus.
Lampyris.
-Sous-Tribu II. Lucrortnes.
Groupe I. Luciolides vrais.
Amydetes. Luciola.
Megalophthal-
mus.
Groupe II. Photurides.
Photuris. Lycoides.
Tribu NT. TÉLÉPHORIDES.
Phengodes. Polemius.
Bæoscelis. Pachymesia.
Mastinocerus. Oontelus.
Tylocerus. Elattoderes.
Psilorhynchus. Ichthyurus.
Chauliognathus Lobetus.
Podabrus. Trypherus.
Telephorus. Tytthonyx.
Dysmorpho- Molychnus.
cerus. Malthinus.
Silis, Malthodes.
TABLE MÉTHOBIQUE.
Groupe I. Clérides vrais.
Podistra. Malthopterus.
Malthesis. Biurus.
Tribu IV. DRILIDES.
Malacogaster. Sélasia.
Drilus. Eugensis.
Cosmocerus, Dodecatoma.
Tribu N. MÉLYRIDES. :
Sous-Tribu I. MaracHIDes.
Apalochrus. Charopus.
Collops. Atelestüs.
Laius. Chalicorus.
Malachius. Troglops.
Brachidia. Colotes.
Illops. Lemphus.
Pecteropus.. , Carphurus.
Attalus. Condylops.
Hedybius. Acletus.
Anthocomus. Microlipus.
Ebæus.
Sous-Tribu 11. MÉLYRIDES VRAIS.
Dasytes. Melyris. ;
Dolichosoma. ., Arthrobrachus.
Amauronia. Pelecophorus.
Chalcus. Anthodromius.
Astylus. Thylodrias (1).
Melyrosoma.
Sous-Tribu III. PRIONOCÉRIDES.
Prionocerus. 1, Diprosopus.
Idgia. Agasma.
Famille XLI. CLÉRIDES.
Tribu 1. CLÉRIDES VRAIS.
Groupe I. Tillides.
Cylidrus. Perilypus.
Denops. Pallenis.
Philocalus. Stenocylidius.
Elasmocerus. Cymatodera.
Cladiscus. Bostrichoides.
Tillus.
(1) Lacord. Genera, IV, p.568.
Priocera.
Axina:
Phlæocopus.
Opilus.
Natalis.
Tillicera.
Serriger.
Placocerus.
Dozocolletus.
Derestenus.
Cleronomus.
PThanasimus.
Clerus.
Thaneroclerus.
Platyclerus.
283
Aulicus.
Tarsostenus.
Trogodendron.
Scrobiger.
Olesterus.
Ebariphora.
Zenithicola.
Erymanthus.
Trichodes.
‘ Calendyma.
” Eleale.
Epiclines.
Stigmatium.
Omadius.
Groupe III. Phyllobénides.
Phyllobænus.
Epiphlœus.
Plocamocera.
Groupe IV. Hydnocérides:
Evenus.
Lemidia.
Hydnocera.
Ellipotoma.
Allelidea.
Tribu I. ENOPLIIDES.
Groupe I. Enoplides vrais.
Tenerus. Pelonium.
Ichnea, Apolopha,
Platynoptera. : + Orthopleura.
Chariessa. . Enoplium.
Groupe Il. Corynétides.
Pylus. Opetiopalpus.
Prosymnus. Theano.
Notostenus. Dupontiella.
Laricobius. Emmepus.
Lebasiella. Rhadalus.
Corynetes. Acrepis.
Necrobia. Prionophorus.
Famille XLII. LYMÉXY-
LONES.
Atractocerus. Lymexylon.
Hylæcetus.
284
Cupes.
TABLE MÉTHODIQUE,
Famille XLIII. CUPÉSIDES.
Tribu TI. ADESMIIDES,
Adesmia. Metriopus.
Famille XLIV. PTINIORES. | Stenocara.
Tribu 1. PTINIDES.
Hedobia, Meziurn.
Ptinus. Gibbium.
Trigonogenius. Trachelus.
Tribu II. ANOBIIDES.
Anobium. Dorcatoma.
Oligomerus,. Catorama.
Tripopitys Calymmaderus.
Ochina. Dysides.
Ptilinus. Pachotelus.
Xyletinus. Sphindus,
Famille XLV. BOSTRICHI-
DES.
Polycaon. Xylopertha,
Exopioides. Enneadesmus.
Psoa. Bostrichus.
Apate. Dinoderus.
Sinoxylon. Rhizopertha.
Famille XLVI. CISSIDES.
Lyctus. Ennearthron.
Endecatomus. Ceracis.
Xylographus. Orophius.
Rhopalodontus. Octotemnus.
Cis.
Famille XLVII. TÉNÉBRIO-
NIDES.
SECTION I.
Comorre I.
Tribu 1. ZOPHOSIDES.
Zophosis.
Tribu I. ERODIIDES.
Leptonychus. Erodius.
Prestognathus Amnodeis (3).
(1). Anodesis.
Arthrodeis. Diodontes.
Dirosis (2).
(1) Lacord. Genera, V, p. 724.
(2) Lacord. Genera, V, p. 722.
(3) Lacord. Genera, V, p. 723,
Tribu IN. MÉGAGÉNIIDES.
Megagenius. Craniotus,
Tribu V. EPIPHYSIDES.
Groupe I. Epinhysides vraies.
Epiphysa.
Groupe II. Edrotides.
Edrotes. »
Tribu VI. TENTYRIIDES.
Groupe I. Gnathosides.
Triorophus. Colposcelis,
Trientoma. Gnathosia.
Capnisa.
Groupe II. Tentyrides vraies.
Anatolica. Axumia.
Prochoma. Mesostena.
Stomion. Micipsa.
Alcinæ. Thalpophila.
Rhostax. Hegeter.
Calyptopsis. Gnophota.
Dichomma. Oxycara.
Pachychile. Platamodes.
Microdera. Lachnogya.
Hypsosoma. Emmenastus.
Tentyria. Dysmathes.
Groupe III. Hypéropides.
Hyperops. Hylithus.
Stenosida.
Groupe IV. Thinobatides.
Scelosodis. Arthroconus.
Thinobatis. Auchmobius.
Eurymetopon. : Cryptadius.
Groupe V. Tribolocarides.
EremϾcus. Tribolocara.
Salax. Trimytis.
Peltolobus.
Groupe VI. Evaniosomides.
Evaniosomus. Melanophorus,
TABLE MÉDHODIQUE.
Tribu VII. EPITRAGIDES.
Geoborus. Sphenaria.
Nyctopetus. Achanius.
Epitragus. Phytophilus.
Himatismus, Hypselops.
CoHoRTE II.
Tribu VIII. CALOGNATHIDES.
Calognathus.
Tribu IX. CRYPTOCHILIDES.
Cryptochile. Pachynotelus.
Horatoma.
Tribu X. ZOPHÉRIDES.
Zopherus. Nosoderma.
Tribu XI. ADÉLOSTOMIDES.
Groupe I. Eurychorides.
Eurychora. Steira.
Pogonobasis. Psaryphis.
Groupe II. Adélostomides vrais.
Adelostoma. Dacoderus.
Tribu XII. STÉNOSIDES.
Stenvsis. Discopleurus.
Aræoschizus. Hexagonochilus
Microtelus. Aspidocephalus
Grammicus. Oogaster.
Tribu XII. LEPTODIDES.
Leptodes. Tapenopsis.
Tribu XIV. ELENOPHORIDES.
Caricus. Elenophorus.
SECTION II.
CoHonTE I.
Tribu XV. AKISIDES.
Morica. Cyphogenia.
Akis.
Tribu XVI. SCAURIDES.
Groupe I. Scaurides vrais.
Scaurus. Herpiscius.
Cephalostenus.
Groupe II. Scotobiides.
Psammetichus. Leptynoderes.
Diastoleus. Emalodera.
Scotobius.
Groupe II. Nyctoporides.
Nyctoporis. Eulabis.
Ammophorus. Epantius.
Groupe IV. Centrioptérides.
Cerenopus. Cryptoglossa.
Centrioptera.
Tribu XVII. BLAPTIDES.
Groupe I. Blaptides vrais.
Tagona. Dila.
Gnaptor. Eleodes.
Blaps. Nycterinus.
Prosodes. Leptomorpha.
Groupe 1[. Embaphionides.
Embaphion.
Tribu XVIII. ASIDIDES.
Groupe I. Machlides.
Machla.
Groupe II. Asidides vrais
Microschatia. Asida.
Philolithus. Euschides.
Ologlyptus. Cardigenius.
Pelecyphorus. Scotinus.
Tribu XIX. NYCTELIIDES.
Gyriosomus. Psectrascelis.
Nyctelia. Mitragenius.
Epipedonota. Aulädera.
Cerostena. Entomoderes.
Tribu XX. PIMÉLIIDES.
Sternodes. Ocnera.
Platyope. Thriptera.
Diesia. Pachyscelis.
Trigonoscelis. Gedeon.
Lasiostola. Pimelia.
Pterocoma. Pterolasia.
Prionotheca.
Tribu XXI. MOLURIDES.
Groupe I. Molurides vrais.
Ogcoosoma. Moluris.
285
286
Psammodes. Trachynotus.
Somaticus. Clinocsanion,
Oxura. Trachelœum.
Groupe II. Sépidiides.
Phrynocolus. Sepidium.
Pbligra. Vieta.
Echinotus.
Tribu XXII. PHYSOGASTÉRIDES.
Philorea. Entomochilus.
Physogaster. Thylacoderes.
Tribu XXII. PRAOCIDES.
Calymmapho- Platyholmus.
us. Eutelocera.
Praocis. Eurygonus.
Platesthes.
Tribu XXIV. CONIONTIDES.
Groupe I. Coniontides vrais.
Calus. Coniontis.
Eusattus.
Groupe II. Crypticides.
Crypticus. Oochrotus.
Ellipsodes. Seriscius.
Tribu XXV. PÉDINIDES.
Groupe I. Platyscélides.
Platyscelis. Oncotus.
Psectrapus. Ammidium.
Groupe IL. Platynotides.
Trigonopus. Eurynotus.
Melanopterus. Opatrinus.
Platynotus. Selinus.
Pseudoblaps. Pandarus.
Groupe III. Pédinides vrais.
Pedinus. Isocerus.
Colpotus. Litoborus.
Cabirus. Heliopathes.
Groupe IV. Blapstinides.
Blapstinus. Conibius.
Pedonæces. Notibius.
Tessaromma (1)
(1) Lacord. Genera, V, p. 726.
TABLE MÉTHODIQUE.
Tribu XXNVI. OPATRIDES.
Groupe I. Gonopides.
Gonopus. Anomalipus,
Groupe II. Stizopides,
Blenosia, Cœdius.
Stizopus. Isopteron.
Melanesthes.
Groupe III. Sclérides.
Scleron.
Groupe IV. Opatrides vrais.
Pachypterus. Opatrum.
Emmalus. Penthicus.
Groupe V. Phylacides.
Hoplarion. Hadrus.
Micrositus. Trichaton.
Phylax. Cestrinus.
Melambius.
Groupe VI. Microzoumides.
Microzoum.
Groupe VII. Leichénides.
Leichenum.
Groupe VIII. Aufocérides.
Autocera (1). Trigonotarsus.
Tribu XXVII. TRACHYSCÉLIDES.
Groupe I. Trachyscélides vrais.
Anemia. Trachyscelis.
Ammophthorus
Groupe II. Phalérides.
Phaleria. Chærodes.
Conorte II.
Tribu XXVIT. BOLITOPHAGIDES.
Bolitophagus. Eledona.
Ulodes. Latometus.
Tribu XXIX. DIAPÉRIDES.
Groupe I. Diapérides vraies.
Diaperis. Oplocephala.
(1) Ce nom doit être remplacé par
celui de CnemgpLaria, Lac. Genera,
V, p. 727.
TABLE MÉTHODIQUE.
Tribu XXXV. COELOMÉTOPIDES.
Scaphidema. Ceropria.
Platydema. Hemicera.
Cosmonota. Diphyrhynchus
Alphitophagus.
Groupe IT. Pentaphyllides.
Heterophylus. Pentaphyllus.
Tribu XXX. PHRÉNAPATIDES.
Phrenapates. Delognatha.
Tribu XXXI. ULOMIDES,
Groupe I. Pénétides.
Peneta.
Groupe II. Triboliides.
Gnathocerus. Anepsius.
Tribolium. Phtora.
Groupe III. Alégoriides.
Alegoria.
Groupe IV. Ulomides vraies.
Oligocara. Scotochares (1).
Erelus. Ulosonia.
Antimachus. Peltoides.
Uloma. Hypophlœus.
Alphitobius. Phanerops.
Pygidiphorus(1) Cryptops.
Cataphronetis. Batulius.
Groupe V. Toæicides.
Toxicum. Anthracias.
Tribu XXXII. HÉLÉIDES.
Groupe I. Héléides vrais.
Encephalus. Helæus,
Pterohelæus. Saragus.
Groupe II. Nyctozoilides.
Cilibe. Nyctozoilus.
Tribu XXXIHII. COSSYPHIDES.
Cossyphus. Eudustomus.
Tribu XXXIV. ENTÉLIDES.
Entelus. Polposipus.
Diceroderes.
(4) Lacord. Genera, V, p. 728.
Polypleurus.
Centronopus.
Cibdelis.
287
Cœlocnemis.
Cœlometopus.
Macrostethus.
Tribu XXXNI. TÉNÉBRIONIDES
VRAIS.
Groupe I: Ténébrionides vrais.
Iphthimus,
Nyctobates.
Amenophis.
Upis.
Glyptotus (1).
Deroophærus:
Tauroceras.
Zophobas.
Menephilus.
Tenebrio.
Zolodinus.
Groupe Il. Catapiestides.
Catapiestus.
Groupe III. Calcarides.
Calcar.
Bius.
Boros.
Boromorphus.
Sitophagus.
Groupe IV. Nyctéropides.
Dolichoderus.
Nycteropus.
Groupe V. Goniadérides.
Goniadera.
Tribu XXXVIL. HÉTÉROTAR-
SIDES.
Groupe I, Phobéliides.
Phymatodes. Anædus.
Phobelius. Lyprops.
Groupe IL. Hétérotarsides vrais.
Heterotarsus.
Tribu XXXNIII. PYCNOCÉRIDES,
Odontopus. Chiroscelis.
Metallonotus. Prioscelis.
Calostega. Pyenocerus.
Tribu XXXIX. CYPHALÉIDES.
Cyphaleus. Hemicyelus.
Platyphanes. Chartopteryx.
Prophanes. Lepispilus.
(1) Lacord. Genera, V, p. 729.
288
Tribu XL. CNODALONIDES.
Scotæus. Campsia.
Cyrtosoma. Blapida.
Caodalon. Acropteron.
Thecacerus. Hypocalis.
Totraphyllus. Titæna.
Camaria.
Tribu XLI. HÉLOPIDES.
Groupe I. Apocryphides.
Apocrypha. Cononotus.
Groupe II. Adéliides.
Amphidora. Adelium.
Thoracophorus. Læna.
Groupe III. Misolampides.
Pseudhelops. Zophius.
Misolampus. Osdara.
Heliofugus. Sphærotus.
Dinomus.
Groupe IV. Hélopides vrais.
Hegemona. Hedyphanes.
Enoplopus. Nephodes.
Helops. Entomogonus.
Groupe V. Penthides.
Penthe.
Tribu XLIT. HÉLOPINIDES.
Micrantereus. Helopinus.
Emyon. Diestecopus.
Drosochrus. Menederes.
Tribu XLIII. MÉRACANTHIDES.
Psorodes. Meracantha.
Trobu XLIV. MÉGACANTHIDES.
Megacantha. Gonocnemis.
Oplocheirus. Synopticus.
Tribu XLV. AMARYGMIDES.
Eupezus. Rygmodus.
Amarygmus. Plesiophthal-
Nesioticus. mus.
Pyanisia.
Tribu XLVI. STRONGILIIDES.
Cyphonotus. Spheniseus.
TABLE MÉTHODIQUE.
Dicyrtus. Oploptera.
Pæcilesthus. Phymalisoma,
Strongilium. Prœugena (1).
Famille XLVIII. CISTÉ-
LIDES.
Tribu 1. CYLINDROTHORIDES,
Cylindrothorus.
Tribu M. CISTÉLIDES VRAIES.
Groupe I. Cistélides vraies.
Atractus., Allecula.
Tanychilus. Cistela.
Blepusa. Mycetochares.
Lobopoda.
Groupe II. Ciéniopides.
Podonta. Omophlus.
Cteniopus.
Groupe HI. Lystronychides.
Prostenus. Xystropus.
Lystronychus. Cteisa.
Famille XLVIII (bis). MO-
NOMMIDES (2).
Monomma.
Famille XLIX. NILIONIDES.
Nilio.
Famille L. PYTHIDES.
Tribu 1. PYTHIDES VRAIS.
Pytho. Priognathus.
Crymodes.
Tribu 11. SALPINGIDES:
Salpingus. Homalirhinus.
Lissodema. Tanyrhinus.
Rhinosimus.
Tribu III. AGNATIDES.
Agnatus.
(1) Ajoutez à cette famille les trois
genres CHANOPTERUS, PRIOSCELIDA,
MacropgrnaLmus, Lac. Genera, V,
p. 732.
(2) Lacord. Genera, V, p. 736.
TABLE MÉTHODIQUE.
Famille LI. MELANDRYIDES
Tribu 1. TETRATOMIDES.
Tetratoma,
Tribu I. MELANDRYIDES
VRAIES.
Groupe E. Mycetomides.
Mycetoma.
Groupe IT. Orchésüdes.
Eustrophus. Hallomenus.
Orchesia.
Groupe III. Synchroïdes.
Synchroa.
Groupe IV. Serropalpides.
Serropalpus. Dircæa.
Xylita. Anisoxia.
Zilora. Abdera.
Phlæotrya.
Groupe V. Melandryides vraies
Hypulus. Scotodes.
Marolia. Stenotrachelus
Melandrya. (1).
Phryganophilus Emmesa.
Groupe VI. Conopalpides.
Conopalpus.
Groupe VII. Nofhides.
Nothus.
Famille LIT. LAGRIIDES.
Tribu 1. TRACHÉLOSTÉNIDES.
Trachelostenus.
Tribu 11. LAGRIHDES VRAIES.
Lagria. Isotoma.
Eutropela. Euomma
Statira. Megalocera.
Famille LIII. PÉDILIDES.
Tribu 1. PÉDILIDES VRAIS.
Pedilus. Stereopalpus.
Eurygenius. Macratria.
(1) Lacord. Genera, V, p. 783.
Coléoptères. Tome XII.
289
Steropes. Nematoplus.
Mitrælabrus.
Tribu I. SCRAPTIIDES.
Xylophilus. Trotomma,
Scraptia. Tanarthrus.
Famille LIV. ANTHICIDES.:
Formicomus. Mecynotarsus.
Leptaleus. Amblyderus.
Tomoderus. Anthicus.
Notoxus. Ochthenomus.
Famille LV. PYROCHROI-
DES.
Pyrochroa. Dendroïdes.
Schizotus. Lemodes.
Famille LVI. MORDELLI-
- DES.
Tribu 1. MORDELLIDES VRAIES
Tomoxia. Mordellistena.
Mordella.
Tribu II. ANASPIDES.
Anaspis. Pentaria.
Famille LVII. RHIPIPHO-
RIDES.
Tribu I. EVANIOCÉRIDES.
Ctenidia. Clinops,
Trigonodera. Ancholæmus.
Geoscopus. Euctenia.
Pelecotoma Evanioceru.
Tribu 11. RHPIPHORIDES VRAIS
Emenadia. Rhipiphorus.
Tribu III. MYODITIDES.
Myodites.
Tribu IV. RHIPIDIIDES.
Rhipidius.
Famille LVIII. STYLOPIDES.
Stylops. Elenchus.
Xenos. Halictophagus.
Hylecthrus.
19
290
n'a “hd “té
=
CRT PS ST
TABLE MÉTHODIQUE.
{Tribu AT. MYCTÉRIDES. 0
Mycterus.
Famille LXII, CURGUHIO:*
NIDES.
Lécion I. CUROULIONIDES ADÉLO-
GNATBES.
CouorT£ I. Guroulionides adélo=#
gvathes cyclophthalmes,
Tribu 1. MICROCÉRIDES.
Groupe I. Episides.
Episus.
Groupe II. Microcérides vrais.
Microcerus. Protomantis.
Tribu I. BRACHYDÉRIDES.
Groupe I. Blasyrides.
Famille LIX. MELOIDES.
Tribu 1. MÉLOIDES VRAIS.
Meloe. Heriôus.
Cysteodemus.
Tribu I. CANTHARIDES.
Groupe I. Horides.
Horia. Cissites.
Groupe II, Mylabrides.
Cerocoma. Mylabris.
Groupe IL, Cantharides vraies.
Elotica, Alosimus.
Tetraonyx. Sybaris.
Phodaga. Cephaloon.
Tegrodera. Palæstia.
Cantharis. Tmesidera.
Spastica. Zonitis.
OEnas. : Apalus.
Lydus. Palæstrida.
Groupe IV. Sitarides.
Sitaris. Sitarida.
Onyctenus. Ctenopus.
Groupe V. Nemognathides.
Nemognatha. Gnathium.
Famille LX. OEDÉMÉRIDES.
Tribu 1. OEDÉMÉRIDES VRAIES.
Groupe I. Proméchilides.
Rhopalobra-
chium.
Promechilus,
Groupe II. CEdémérides vraies.
Calopus.
Sparedrus.
Dytilus.
Selenopalpus.
Xanthochroa.
Nacerdes.
Lethonymus.
Pseudolycus.
Cycloderus.
Mecopselaphus.
Asclera.
Dryops.
CEdemera.
Stenaxis.
Chrysanthia.
Probosca.
Chitona.
Stenostoma.
Dohrnia.
Loboglossa,
Holonychus. Proscephalade- :
Blasyrus. res. :
Dactylotus.
Groupe 11: Cnéorhinides.”
Ectatops. Cneorhinus.
Mimaulus. Trigonoseuta.
Mestorus. : ’ Symmathetes,
Groupe III. Barynotides.
Catoptes. Liophlæus.
Mimetes. Catapionus:
Aosseterus (1).: Barynotus.
Heteroschoinus.
Groupe IV. Brachydérides vrais.
Eurymetopus. Proictes.
Prosayleus. Platycopés.
Ædophronus. * Strophosomus.
Foucartia. Mitophorus.
Platytarsus. Tanycerus.
Sciaphilus. Barypeithes,
Chiloneus. Brachyderes.
Eusomus. Caulostrophus:
Sizygops. Stenotherium:
Macrostylus.
(4) Lacord. Genera, VI, p. 628.
Rhadinosomus.
Groupe VI. Naupactides.
Naupactus.… Sitones.
Pantoplanes. Pandeleteius.
Amphideritus. * Polydacris.
Mimographus. Ischnotrachelus
Pantomorus. Podionops.
Plectrophorus. Metallites.
Anypotactus. Polydrosus.
Amitrus. Lissorhinus.
Mesagroicus, Apotomoderes.
Groupe VII. Tunymécides.
Anæmerus. Prospelates.
Atmetonychus. Tanymecus.
Protenomus. Cimbus.
Diglossotrox. Polyclæis.
Phacephorus. Hypomeces.
Thylacites. Dereodus.
Herpistieus. Siderodactylus.
Piazomias. Hadromerus.
Enaptorhinus. Macropterus.
Amomphus. Chlorophanus.
Astycus. Platyaspistes.
Brachyaspistes.. Pachnæus.
Groupe VIII. Cyphides.
Dermatodes. Compsus.
Stigmatrache- Catamonus.
lus. Eustales.
Ætherhinus. Polycomus.
Megalostylus. Exophthalmus.
Hadropus. Tetrabothinus.
Oxyderus. Lachnopus.
Cyphus. Cratopus.
Platyomus. Cratopopsis (1).
Groupe IX. Géonomides.
Rhinoscapha. Geonomus.
Eupholus. Epicærus.
Celebia. Graphorhinus.
Artipus. Syathlibonotus.
Brachyomus.
TABLE MÉTHODIQUE.
Groupe V. Rhadinosomides.
(1) Lacord. Genera, VI, p. 624.
291
Groupe X. Prypnides.
Prostomus.
Prypnus.
Groupe XI. Psalidiiäes.
Achlainomus.
Psalidium.
Groupe XII. Pachyrhynchides.
Pachyrhynehus
Apocyrtus.
Tribu WI. OTIORHYNCHIDES.
Groupe I. Céleuthétides.
Siteytes. Piezonotus.
Elytrurus: Sphærorhinus.
Elytrogonus. Coptorhynchus:
Celeuthetes. Pyrgops.
Trigonops, Psomeles,
Groupe I. Ofiorhynchides vrais.
Otiorhynchus.' Agraphus.
Tyloderes. Calyptops.
Troglorhynchus Sciobius.
Hyphantus. Phlyctinus.
Groupe II. Oosomides.
Pyctoderes. Lalagetes.
Porpacus. Oosomus.
Piezoderes. Ellimenistes.
Hadrorhinus. Cosmorhinus.
Catalatus. Sympiezorhyn-
Embrithes. chus,
Cyclisons.
Groupe IV. Episomides.
Episomus. Syntaphocerus.
Platyomicus.
Groupe V. Péritélides.
Isaniris. Omias.
Caterectus. Mylacus.
Holcorhinus. Lichenophagus.
Nastus. Ptochus.
Cœnopsis. Asceparnus,.
Peritelus. Glyptosomus,.
Meira.
Groupe VI. Trachyphléides.
Cerpoceus. Scoliocerus.
Trachyphlœus. Anemophilus.
Cathormiocerus
292
TABLE MÉTHODIQUE.
Groupe II. Leptopsides vrais.
Groupe VI. Laparocérides.
Elytrodon.
Laparocerus.
Aomus.
Aprepes.
Pholicodes.
Epiphaneus.
Merimnetes.
Groupe VIII. Eustylides.
Aptolemus.
Eustylus.
Brachystylus.
Groupe IX. Phyllobides.
Apbrastus.
Phyllobius.
Harmotrophus.
Rhynchuchus.
Macrocorynus.
Myllocerus.
Arhines.
Drepanoderes.
Styliscus. *
Cladeyterus. *
Phaglomerin-
thus. *
Ptochidius. *
Epicalus. *
Metacinops. *
Couonre II. Curoulionides adelo-
gnathes oxyophthalmes.
Tribu IN. EREMNIDES.
Groupe I. Cyphicérides.
vert
Cyphicerus. Platytrachelus.
Amblyrhinus. Acanthotrache-
lus.
Groupe If. Eremnides vrais.
Lobetorus. Eremnus.
Phyxelis. Brachytfache-
Bustomus. lus.
Groupe II. Phytoscaphides.
Phytoscaphus. Oxyophthal-
Chlæbius. mus. *
Mandalotus. * Oops *
Callirhopalus *
Tribu V. LEPTOPSIDES.
Groupe I. Sérangaliodides.
Bastactes. Stenocorynus,
Catasarcus. Elytrocallus.
Polyphrades. Leptops.
Cherrus. Amisallus.
Groupe II. Ophryastides.
Ophryastes. Deracanthus,
Groupe IV. Leptostéthides.
Leptostethus.
Groupe V. Hypsonotides.
Lordops. Lasiopus.
Trichocnemus. Hypoptus.
Aulametopus. Eueïdes.
Alocorhinus. Diaprosomus.
Acanthobrachys Tropirhinus.
Eudmetes. Elytroxys.
Merodontus. Euryomus.
Orthocnemus. Eurylobus.
Hypsonotus. Conothorax.
Groupe VI. Enfimides.
Rhigus. Entimus.
Cydianerus. Phædropus.
Polyteles.
Tribu NI. BRACHYCÉRIDES.
Brachycerus,
LÉéGion II. GURCULIONIDES PHA-
NÉROGNATHES.
CononTE I. Curoulionides phané-
rognathes synmérides.
PHALANGE I.
SECTION A.
Tribu NII, DINOMORPHIDES.
Dinomorphus.
Tribu VIII. BYRSOPSIDES.
Groupe 1. Byrsopsides vrais.
Panscopus. Scolasmus.
Dasydema, Tropiphorus.
Orimus. Eutyus.
Sclerococeus. Malonotus.
Odontorhinus. Megalometis.
Amphidees. Strangaliodes.
Tapinopsis.
Hoplitotrache- Byrsops.
lus.
Groupe 11. Rhytirhinides.
Synthocus. Hypocolobus.
Spartacerus. Borborocætes.
TABLE MÉTHODIQUE. 293
Minyops. Plastologus. Tribu XIV. LITHINIDES.
Rhytirhmus. Perieges*. Rhitidopblœus. Lithinus.
Gronops: Tribu XV. MOLYTIDES.
Groupe HI. Thécésternides.
Groupe I. Molytides vrais.
Thecesternus. « L
A hynchus. Leiosomus.
Tribu IX. AMYCTÉRIDES. Trysibius. Be RE
Groupe I. Amyctérides vrais. | Molytes.
Amycterus. Psalidura. Groupe II. Plinthides.
Acantholophus. Cubicorhynchus Plinthus. . Adetil
Groupe II. Euomides. Oncorhinus. Elassonyx.
Euomus. Mythites. Anchonus. Steremnius.
Tetralophus. Amorphorhinus | Trachodes. Echinosoma.
Tribu X. SOMATODIDES. |Gycloteres. Nesiotes.
Bothynorhyn- Oncylotrachelus | Tribu XVI. TANYRHYNCHIDES.
chus. Somatodes. Groupe I. Tanyrhynchides vrais.
Tribu XI. HIPPORHINIDES. Solenorhinus. Tanyrhynchus.
Cyclomus. Hipporhinus. Groupe Il. Myorhinides.
Epichthonius. Stercorhynchus Myorhinus.
Tribu XII. RHYPAROSOMIDES. Groupe II, Synaptonycides.
Groupe I. Eupagides. Synaptonyx.
Eupages. Brotheus". Secrion B.
An EE Tribu XVIL. SCYTHROPIDES.
Groupe II. Rhyparosomides vrais. | Cecractes. Eugnathus.
Stenotarsus. Orthochætes. Catachænus. Seythropus.
Paracærius. Dichotrachelus. Tribu XVII. PROMÉCOPIDES.
Rhyparosomus. Trachodema. ;
Styphlus. Erepsimus. Colecerus. Eudius.
: Pororhynchus. Eudiagogus.
Groupe II. Byrsopagides. Periorges. Promecops.
Byrsopages. Homalorhinus. | Eurysaces. Aracanthus”.
Tribu XIII. CYLINDRORHI- Tribu XIX. GONIPTÉRIDES.
NIDES, ra :
; ne : Groupe I. Goniptérides vrais.
Groupe I. Cylindrorhinides vrais. Oxyops. Gonipterus.
Cylindrorhinus. Otidoderes.
Adioristus. Listroderes. Groupe IT. Haplopides
Scotæborus. Macrotarsus. | Haplopus.
Groupe II. Pantopéides. Tribu XX. HYPÉRIDES.
Steriphus. Perperus. Aiophus. Limobius.
Pantopœus. Cepurus. Cephalalges.
Lepidophorus. Eurychirus.
(1) Lacord. Genera, VI, p. 626. | Hypera. Coniatus.
294 TABLE MÉTHODIQUE.
Tribu XXVI. ERIRHINIDES.
Groupe Il. Erirhinides vrais.
Tribu XXI. ITHYCÉRIDES.
Ithycerus.
Tribu XXII. DIABATHRARII-
DES.
Diabathrarius. Atelicus.
Strongylorhinus
Tribu XXII. ATERPIDES.
Groupe I. Aferpides vrais.
Aterpus. Lophotus.
Groupe II. Pélororhinides.
Pelororhinus. Rhinaria.
Tribu XXIV. CLÉONIDES.
Groupe I. Cléonides vrais.
Rhytidoderes. : Leucosomus.
Leucochromus. Leucomigus.
Eumecops. Pachycerus.
Stephanocleo- Mecaspis.
nus. Cleonus.
Bothynoderes. Liocleonus.
Epirhynchus.
Groupe II. Rhinocyllides. .
Rhinocyllus. Microlarinus.
Groupe 1. Livides.
Larinus. Ileomus.
Lixus. Peribleptus.
Tribu XXV. HYLOBIIDES.
Groupe [. Pacholénides.
Paipalesomus. Pileophorus.
Pacholenus.
Groupe IT. Sternéchides.
Sternechus. Tylomus.
Groupe II. Hylobides vrais.
Chxysolopus. Heilipus.
Lepyrus. Centor.
Eudocimus. Laccoproctus.
Hylobius. Pissodes.
Aclees. Orthorhinus.
Paramecops. Euramphus.
Procas.
Erirhinoïdes.
Hypsomus.
Echinocnemus.
Brachypus.
Philernus.
Colabus.:
Spermologus.
Aubeonymus.
Grypidius.
Aoplocnemis,
Erirhinus.
Dorytomus.
Phytotribus.
Centemerus.
Celetes.
Odontomachus.
Mecinus.
Hypoglyptus.
Groupe Il. Hydronomides,
Hydronomus.
Bagous.
Ephimeropus.
Geranorhinus
(1).
Groupe II. Cryptoplides.
Tanysphyzus.
Eudalus.
Brachybamus.
Smicronyx.
Penestes.
Cryptophus.
Anoplus.
Brachiodes.
Groupe IV. Storéides.
Storeus.
Carteromerus.
Ctenomerus.
Pansmicrus.
Amphibolocory-' Monius.
nus.
Groupe V. Eugnomides. .
Eugnomus.
Hypselus.
Rhopalomerus.
Stephanorhyn-
chus.
Meriphus.
Ophthalmobo -
TUus.
Phyllotrox.
Brachyonyx.
Tribu XXVII. AMALACTIDES.
Groupe I. Amalactides vrais.
Tranes.
{phipus.
Amalactus.
Groupe {1. Emphiastides.
Emphiastes.
(4) Lacord. Genera, VE, p. 627.
LEE D. dun - 7! et in SE D LE EL A à :
TABLE MÉTHODIQUE, 295
Tribu XXNIIIL AMBATIDES.
Groupe I. Ambatides vrais.
Ambates: Pteracanthus.
Groupe Il. Synophthalmides.
Phacemastyx. Synophthalmus
Tribu XXIX. PETALOCHILIDES.
Petalochilus. Anchylorkyn -
Balanephagus. chus.
Tribu XXX. OXYCORYNIDES.
Oxycorynus.
Tribu XXXI. BÉLIDES.
Dicordylus. Rhinotia.
Belus. Homalocerus.
Tribu XXXII. EURHYNCHIDES.
Eurhynchus.
Tribu XXXIII. CYLADES.
Cylas. Myrmacicelus.
Tribu XXXIV. APIONIDES.
Apion. Piezotrachelus.
PHALANGE II.
SECTION À.
Tribu XXXV. CYBÉBIDES (4).
Aplemonus. Mecolenus.
Cybebus: Tanaos.
Tribu XXXNI. ATTÉLABIDES.
Groupe I. Apodérides.
Apoderus.
Groupe II. Affélabides vrais.
Lagenoderus. Enops.
Attelabus. Trachelolabus*.
Tribu XXXVIT. RHINOMACÉ-
RIDES.
Groupe I. Rhinomachitides.
Rhynchites. Minurus.
Eugnamptus.
(1) Le nom de Tanaonides doit
remplacer Cybébides, Lacord. Ge-
nera, VII, p. 609.
Groupe II. Rhinomacérides vrais.
Auletes, Nemonyx.
Diodyrhynchus., Dicranogna-
Rhinomacer. thus *.
Tribu XXXVIIT. ECTEMNORHI-
NIDES.
Ectemnorhinus.
Tribu XXXIX. MÉSOPTILIIDES.
Mesoptilius.
Tribu XL. SCOLOPTÉRIDES.
Scolopterus.
Tribu XLI. ERODISCIDES.
Erodiscus. Toxeutes.
Tribu XLIT. OTIDOCÉPHALIDES.
Otidocephalus.
Tribu XLIII. MAGDALINIDES.
Cnemidophorus Magdalinus.
Tribu XLIV. BALANINIDES.
Balaninus.
Tribu XLV. ANTHONOMIDES.
Groupe I. Anfhonomides vrais.
Lanchophorus. Minyrus.
Cnemopachus. Phacellopterus.
Botanebius. Latiphronus.
Anthonomus. Acalyptus.
Bradybatus. Diapelmus.
Thamnobius.
Groupe II. Orchestides.
Orchestes.
Tribu XLVI. CÉRATOPIDES.
Chelotonys. Acanthobra-
Ceratopus. chium,
Tribu XLVII. TRIGONOCOLIDES.
Trigonocolus.
SECTION B.
Tribu XLNIIT. CORYPOMÉRIDES.
Lamyrus. Euryommatus.
Corypomerus.
296
Tribu XLIX. PRIONOMÉRIDES.
Groupe I. Prionomérides vrais.
Camptocheirus. Prionomerus.
Groupe II. Piazorhinides.
Piazorhinus.
Tribu L. TYCHIIDES.
Groupe I. Elleschides.
Endæus. Lignyodes.
Dorasomus. Elleschus.
Groupe 11. Tychides vrais.
Tychius. Sibynes.
Tribu LI. CIONIDES.
Cionus. Nanophyes.
ConorTEe II. Curoulionides phané-
rognathes apostasimérides.
PHALANGE I.
SECTION A.
Tribu LIT. GYMNÉTRIDES.
Gymnetron. Miarus.
Tribu LUI. DÉRÉLOMIDES.
Derelomus. Psilorhinus. *
Everges.
Tribu LIV. LÉMOSACIDES.
Læmosacus.
Tribu LV. ALCIDIDES.
Alcides.
Tribu LVI. HAPLONYCIDES.
Haplonyx.
Tribu LNII. EUDÉRIDES.
Euderes.
Tribu LV, NERTHOPIDES.
Groupe I. Microstylides.
Microstylus.
Groupe II. Nerthopides vrais.
Nerthops.
Groupe III. Acallopistides.
Acallopistus. Pristimerus.
Peleropus.
TABLE MÉTHODIQUE.
Tribu LIX. CAMAROTIDES.
Camarotus.
Tribu LX. MÉNÉMACHIDES.
Groupe I. Ménémachides vrais.
Menemachus. Pylarus.
Haplitopales.
Groupe II. Acicnémides,
Acicnemis,
Tribu LXI. CHOLIDES.
Rhinastus. Amerhinus.
Aphioramphus. Brachyonemis,
Cholus. Callinotus.
Archarias. Solenopus.
Polyderces. Sclerosomus.
Homalonotus. Perideræus. -
Dionychus. Desmosomus.
Tribu LXIT, CRYPTORHYNCHIDES
Sous-Tribu I. IrayPORIDES.
Groupe I. Ithyporides vrais.
Mecocorynus. Traphecorynus.
Ectatorhinus. Lobaps.
Conotrachelus. Polylophus.
Desmidophorus Mitrephorus.
Colobodes. Arthrostenus.
Ithyporus. Cylloramphus.
Groupe II. Cléogonides.
Acentrus. Cleogonus,
Melanterius. Rhyssomatus.
Hybophorus. Chalcodermus.
Groupe II. Orobitides.
Orobitis.
Groupe IV. Psépholacides.
Psepholax.
Groupe V. Strongyloptérides.
Empleurus. Aularhinus,.
Strongylopterus
Groupe VI. Nettarhinides.
Nettarhinus.
Groupe VIT. Guiopérides.
Guioperus.
TABLE MÉTHODIQUE.
Groupe VIII. Ocladiides.
Ocladius. -
Sous-Tribu IT, SOPHRORHINIDES.
Sophrorhinus.
Mechistocerus.
Corynephorus.
Panolcus.
Sous-Tribu IT. CAMPTORHINIDES.
Camptorhinus.
Pachyonyx.
Sous-Tribu IV. CRYPTORHYN-
CHIDES VRAIS.
Groupe I. Tylodides.
Poropterus. Lembodes.
Tragopus. Ulosomus.
Anaballus. Euscepes.
Acalles. Metadupus.
Echinodera. Pseudomus.
Tylodes. Glochinorhinus.
Analcis. Torneuma.
Plagiocorynus.
Groupe II. Cryptorhynchides vrais.
Rhyephenes. Epipedorhinus.
Rhyncodes. Cryptorhynchus
Cyamolobus. Cœlosternus.
Euthyrhinus. Cylindrocor y-
Chætectetorus. nus.
Oreda. Pezichus.
Ædemonus. Macromerus,
Aonychus, Cnemargus.
Mæmactes. Euteles.
Collabismus. Catapyenus. *
Bothrobatys. Aldonus. *
Gasterocercus. Rhinochenus. *
Onchoscelis.
Groupe IT. Mécistostylides.
Protopalus. Mecistostylus.
Anomocerus. Mecomastyx.
Hemideres.
Groupe IV. Sympiezoscélides.
Sympiezoscelus
Cnemecælus.
Groupe V. Hybomorphides.
Hybomorphus.
297
Tribu LXIH. ZYGOPIDES.
Groupe I. Piazurides.
Cratosomus. Piazurus.
Pinarus,
Groupe II. Lechriopides.
Lechriops.
Groupe II, Zygopides vrais.
Zygops. Timorus.
Peltophorus. Hemigaster.
Copturus,
Groupe IV. Mécopides.
Mecopus, Macrobamon.
Groupe V. Arachnopides.
Arachropus.
Groupe VI. Sphadasmides.
Sphadasmus. Panoptes. *
Groupe VIT. Coryssopides.
Coryssopus. Tetragonops. *
Strabus. *
Groupe VIII, Sympiezopides.
Sympiezopus.
Tribu LXIV. TACHYGONIDES.
Tachygonus. Dinorhopala.
Tribu LXV. RAMPHIDES.
Rhamphus.
Tribu LXVI. ISORHYNCHIDES.
Groupe I. Lobotrachélides.
Lobotrachelus. Rhodinocerus.
Groupe II. Isorhynchides vrais.
Conophorus. Isorhynchus.
Elattocerus.
Tribu LXNIT. TRYPÉTIDES.
Trypetes. Nanus.
Arthrotomus.
Tribu LXVIIT. ANTLIARHINIDES.
Antliarhinus. Platymerus.
Tribu LXIX. ULOMASCIDES,
Ulomasecus.
298
Tribu LXX, EPIPÉDIDES.
Epipedus..
Tribu LXXI. PYROPIDES.
Pyropus. Craspedotus.
SECTION B.
Tribu LXXII. PTEROCOLIDES.
Pterocolus.
Tribu LXXIII. CEUTORHYN-
CHIDES.
Groupe I. Cœliodides.
Mononychus. Meégacetes.
Cæliodes. Scleropterus.
Groupe IT. Ceutorhynchides vrais.
Ceutorhynchus. Mecysmoderes.
Ceutorhynchi- Poophagus.
dius. Tapinotus.
Rhytidosomus. . Marmaropus.
Groupe lU. Phytobides.
Eubrychius. Rhinoncus.
Litodactylus. Cœlogaster.
Phytobius. Amalus.
Tribu LXXIV. PÉRIDINÉTIDES.
Peridinetus. Megops.
Tribu LXXV. PANTOTÉLIDES.
Liturgus. Pantoteles.
Tribu LXX VI. BARIDIIDES.
Sous-Tribu I. BARIDIIDES VRAIS.
Groupe I. Dyorimérides.
Coleomerus. Dyorimerus.
Groupe II. Eurhinides.
Eurhinus. Loboderes.
Barycerus.
Groupe III. Baridiides vrais.
Baridius, Apotomorhinus
Groupe IV. Centrinides.
Odontocorynus. Centrinus.
Eucalus. AnomϾoarthria
Phacelobarus, Cylindrocerus.
Scambus,
TABLE MÉTHODIQUE.
Groupe V. Leptoschoînides,
Platyonix. Leptoschoinus.
Groupe VI. Nertides.
Strongylotes. Trachymerus,
Nertus. UE.
Groupe VII. Apostasimérides,
Apostasimerus.
Groupe VII. Madoptérides.
Lispodemus. Parallelosomus.
Madopterus. Leptobaris, *
Lichnus. . Trigonopterus. *
Sous-Tribu I, Maparibrs.
Groupe I. Lytériides.
Elasmozhinus. - Microstrates.
Lyterius. Pseudocholus.
Eumycterus.
Groupe II. Madarides vrais.
Eutoxus. Madarus.
Conoproctus. Dactylocrepis.
Groupe III. Barymérides.
Barymerus. Physoproctus,
PHALANGE II.
Tribu LXXVII. CAMPYLOSCÉ-
LIDES.
Campyloscelus. Epiphylax.
Amorbaius,
Tribu LXXNIII. CALANDRIDES,
Groupe I. Rhynchophorides.
Cyrtotrachelus. Protocerius.
Macrocheirus. Rhyncophorus.
Otidognathus.
Groupe 11. Ommatolampides.
Apbiocephalus. Ommatolampus
Groupe III. Sphénocorynides.
Sphænocorynus Heterotoxus.
Oxypygus. Crepidotus.
Oxyopisthen. Abacobius.
Groupe IV. Sphénophorides.
Barystethus. Trigonotarsus.
TABLE MÉTHODIQUE.
phacecorynes. Acantharhinus,
Poteriophorus. Scyphophorus.
Cercidocerus. Sphenophorus.
Gyrtorhinus. , Axynophorus.
Groupe V. Calandrides vrais.
Eugnoristus. Calandra.
Belopœus. Catapyges.
Melchus. È
Groupe VI. Litosomides.
Toxorhinus. Litosomus,
Tribu LXXIX. STROMBOSCÉ-
RIDES.
Stromboscerus. Xerodermus.
Tribu LXXX. OXYRHYNCHIDES.
Oxyrhynchus.
Tribu LXXXI. SIPALIDES.
Groupe I. Orfhognathides.
Orthognathus.
Groupe II. Sipalides vrais.
Sipalus. Harpacterus.
Mesocordylus. Rhina.
Groupe II, Sclérocardiides.
Sclerocardius.
Tribu LXXXII. COSSONIDES.
Groupe I. Dryophthorides.
299
Cossonus. Eremotes.
Mesites. Stenoscelis.
Phlocophagus. Caulophilus*.
Rhyncolus. Onycholips*.
Hexarthrum.
Famille LXIIT. SCOLY-
TIDES.
Tribu I. SCOLYTIDES VRAIS.
Groupe I. Hylésinides.
Hylastes. Hylesinus.
Hylurgus. Phlæophthorus
Blastophagus. Phlæotribus.
Dendroctonus. Polygraphus.
Carphoborus.
Groupe IT. Camptocérides.
Diamerus. Camptocerus.
Groupe II. Eutomides.
Eutomus.
Groupe IV. Phlæotrupides.
Phlæotrupes. Phlæoborus.
Groupe V. Tomicides.
Crypturgus. Hypoborus.
Hypothenemus. Xyleborus.
Aphanarthrum. Dryogætes.
Triotemnus. Pytiophthorus.
Liparthrum. Thamnurgus.
Trypodendron. Tomicus.
Xyloterus. Amphicranus.
Cryphalus. Corthylus.
Groupe VI. Scolytides vrais.
Scolytus.
Tribu 11. PLATYPIDES.
Crossotarsus, Symmerus.
Platypus. Mitosoma.
Tesserocerus. Cenocephalus.
Spathidicerus. Diapus.
Periommatus. Genyocerus*.
Dryophthorus. ChϾrorhinus.
Groupe IT. Pentarthrides.
Pentarthrum. Pentatemnus,
Amaurorhinus. Microxylobius,
Mesoxenus.
Groupe III. Lymantides.
Oodemas. Raymondia.
Aparoprion. Lymantes.
Cotaster.
Groupe IV. Cossonides vrais.
Leipommata. Stenotis.
Phænomerus. Aorus.
Amorphocerus. Catolethrus.
Porthetes. Prœces.
Famille LXIV. BRENTHIDES
Tribu 1. BRENTHIDES VRAIS.
Groupe 1. Taphrodérides.
Calodromus. Zemioses.
300 À
Sebasius. . Taphroderes.
Cyphagogus. Aprostoma*.
Anisognathus.
Groupe II. Ischnomérides.
Ischnomerus.
Groupe III. Héphébocérides.
Jonthocerus. Hephebocerus.
Groupe IV. Trachélizides.
Cerobates. Amorphocepha-
Stereodermus. lus.
Trachelizus. Symmorpho-
Miolispa. cerus,
Cordus. Diastrophus.
Groupe V. Arrhénodides.
Prophthalmus. Eupsalis.
Baryrhynchus. Estenorhinus.
Arrhenodes. Orychodes.
Groupe VI. Bélophérides.
Ectocemus. Raphirhynchus
Belopherus.
Groupe VIT. Bélorhynchides.
Belorhynchus.
Groupe VIII. Eufrachélides.
Eutrachelus.
Groupe IX. Brenthides vrais.
Clæoderes. Brenthus.
Cephalobarus.
Groupe X. Céocéphalides.
Rhyticephalus. Piazocnemis.
Hormocerus. Storeosomus.
Pterygostomus. Schizotrachelus
Rhinopteryx. Eubactrus.
Nothogaster. Uropterus,
Gynandrorhyn- Phacecerus*.
chus. Temnolaimus*,
Ceocephalus.
Groupe XI. Némocéphalides.
Zetophlœus. Nemocephalus.
Amerismus, Acratus.
TABLE MÉTHODIQUE.
Groupe XII. Thysténides.
Teramocerus. Lasiorhynchus,
Ozodecerus. Prodector.
Bulbogaster. Heteroplites.
Ithystenus. Diurus.
Tribu 11, ULOCÉRIDES.
Pholidochlamys Ulocerus.
Famille LXV. ANTHRI-
BIDES.
LÉéG10N I. ANTHRIBIDES PLFURO-
CÈRES.
Tribu 1. TROPIDÉRIDES.
Groupe 1. Phlæotragides.
Phlæopemon. Phlæotragus.
Ptychoderes. Cerambyrhyn-
Tribotropis. chus.
Groupe Il. Mécocérides.
Eugigas. Mecocerus.
Mecotropis. Physopterus.
Groupe HI. Tophodérides.
Tophoderes.
Groupe IV. Discoténides.
Acanthopygus. Bythoprotus".
Discotenes.
Groupe V. Ischnocérides.
Ischnocerus. Ancylotropis.
Dinocentrus. Genethila.
Xylopæmon.
Groupe VI. Sintorides.
Sintor. Idiopus.
Groupe VII. Acorynides.
Acorynus. Cedus.
Litocerus. Mecotarsus".
Groupe VIIT. Phlæophilides.
Phlæophilus. Stenocerus.
Diastatotropis. Gymnogna-
Eczesaris, thus.
Ethneca. Analotes.
Plintheria. Systellorhyn-
Phœocratés. chus *.
TABLE MÉTHODIQUE.
£socus. Tetragonopte-
Mycteis *. rus *,
Groupe IX. Tropidérides vrais.
Systaltocerus. Nessiara,
Platyrhinus. Apatenia.
Phlæops. Hypseus.
Straboscopus. Hucus.
Tropideres. Lagopezus.
Enedreutes. Camptotropis.
Groupe X. Zygénodides.
Zygænodes.
Exechesops *.
Groupe XI. Proscoporhinides.
Proscoporhinus
Anthribisomus*
Groupe XII. Corrhécérides.
Habrissus.
Corrhecerus.
Phænithon.
Phaulimia.
Groupe XII.
Apolecta.
Ormiscus.
Camaroderes *.
Nerthomma *,
Apolectides.
Auocerastes *.
Groupe XIV. Décataphanides.
Decataphanes.
Groupe XV.
Xenocerus.
Groupe XVI.
Dasycorynus.
Groupe XVII.
Chirotenon.
Eucorynus.
Deuterocrates.
Xenocérides.
Xylinodides.
Xylinodes.
Ecélonérides.
Dendrotrogus.
Ecelonerus.
Tribu II. BASITROPIDES.
Groupe I. Basitropides vrais.
Basitropis. Gynandrocerus.
Groupe II. Eugonides.
Polycorynus. Eugonus.
Aneurhinus. Ozotomerus.
Groupe LL. Anthribides vrais.
Anthribus, Penestica.
Toxonotus. Piœnia.
Phlæobius. Trigonorhinus.
301
Cratoparis. Blaberus.
Piezocorynus. Parablops *.
Protoedus. Dinema *,.
Dœothena. Rhinobrachys*.
Exillis.
Groupe IV. Brachytarsides.
Brachytarsus.
LÉGION Il. ANTHRIBIDES
ANOCÈRES.
Tribu 1. ARAÉOCÉRIDES.
Groupe I. Aracocérides vrais.
Caranistes. Misthosima.
Araeocorynus. Dysnos.
Aræocerus, Choragus.
Groupe II. Nofioxénides.
Notioxenus.
Tribu I. XÉNORCHESTIDES,
Xenorchestes.
Famille LXVI. BRUCHIDES.
Tribu 1. URODONTIDES.
Urodon.
Tribu I. BRUCHIDES VRAIS.
Spermophagus. Aglycyderes.
Bruchus.
Famille LXVII. TRICTÉNO-
TOMIDES.
Autocrates. Trictenotoma.
Famille LXVIII. LONGI-
CORNES.
Sous-FAILLE I. PRIONIDES.
LÉGION I. PRIONIDES ABERRANTS.
Tribu I. PARANDRIDES.
Parandra.
Tribu II. ERICHSONIIDES.
Crichsonia.
Tribu 111. ANOPLODERMIDES.
Mysteria. Anoploderma.
Sypilus. Migdalus,.
302
Tribu IN. HYPOCÉPHALIDES.
Hypocephalus.
Tribu N. CANTHAROCNÉMIDES.
Cantharocne- Cantharoctenus
mis,
Tribu NI. SCÉLÉOCANTHIDES.
Sceleocantha.
LéGION IL. PRIONIDES VRAIS,
CouonTE I. Prionides vrais
souterrains. !
Groupe 1. Psalidocoptides.
Psalidocoptus,
Groupe II. Psalidognathides.
Psalidognathus. Prionocalus.
Groupe III. Micropsalides.
Micropsalis.
Groupe IV. Polyarthrides.
Polyarthron.
Groupe V. Méroscélisides.
Meroscelisus. Rhodocharis.
Prionapterus,
Groupe VI. Cyrtognathides.
Cyrtognathus. Disosternus.
Dorystenes.
CouonTE II. Prionides vrais
sylvains.
SECTION À.
Groupe I. Prionommides.
Ancyloprotus: Prionomma.
Groupe II. Prionides vrais,
Prionus. Otiartes.
Groupe IT. Catypnides.
Catypnes.
Groupe IV. Cacoscélides.
Cacosceles. Priotyrannus.
Groupe V. Hoplidérides.
Hoplideres.
TABLE MÉTHODIQUE.
Groupe VI. Acanthophorides, »
Tithæs. Dorycera.
Acanthophorus. |
Groupe VII. Derobrachides.
Pithocles. RES !
Derobrachus,
Groupe VIN. Eroptioitah
Enoplocerus.
Groupe IX. Orthomégides.
Orthomegas.
Groupe X. Macrodontides.
Macrodontia.
Groupe XI. Tifanides.
Titanus.
Groupe XII. Ancistrofides.
Ancistrotus, Acanthinodera.
Groupe XIII. Aulacocérides.
Aulacocerus.
Groupe XIV. Céénoscélides.
Cienoscelis. Mecosarthron.
Jalissus. Xixuthrus.
Groupe XV. Callipogonides.
Callipogon.
Groupe XVI. Ergatides.
Navosoma. Ergates.
Groupe XVII. Macrotomides,
Macrotoma. Strongylaspis.
Erioderus.
Groupe XVIII. Aulacopides.
Aulacopus.
Groupe XIX. Remphanides.
Rhesus. Dioclides.
Rhaphipodus. Olethrius.
Remphsn. Mallodontro-
Agrianome. plus.
Eurynassa. Mailodonopsis.
Teispes. Basitoxus.
Cnemoplites. Physopleurus:
Arimaspes. Xaurus.
TABLE MÉTHODIQUE.
Groupe XX. Mallodontides.
Stenodontes. Opheltes.
Dendroblaptus. Chiasmétes.
Nothopleurus. Archetypus. ‘
Mallodon. Cronodagus.
Groupe XXI. Zaracides.
Neoprion: Zarax.
Groupe XXII. Colpodérides.
Omotagus. Notophysis.
Hystatus. Dorx.
Colpoderus. Hoploscelis.
SECTION B.
Groupe XXV. Orthosomides.
Platygnathus. Orthosoma.
Cacodaenus. Hephialtes.
Toxeutes. Anacanthus,
Stictosomus. Eurypoda.
Groupe XXVI. Clostérides.
Elaptus. Closterus.
Sarmydus. Polyoza.
Groupe XXVII. Ægosomides.
Baralipton. Megopis.
Ægosoma. Nepiodes.
Groupe XXVIII. Monodesmides.
Delocheilus. Deœsus.
Monodesmus. Cyrtonops*.
Philus. Crinosoma*.
Groupe XXIX. Tragosomides.
Microplophorus Tragosoma.
Rhipidocerus. Trichoderes,
Prionoplus. Acideres.
CoontE III. Prionides vrais
pæcilosomes.
Groupe 1. Anacolides.
Myzomorphus. Anacolus.
Udeterus.
Groupe II. Pyrodides.
Mallaspis. Esmeralda.
Pyrodes. Calocomus.
Deraucistrus®
303
Groupe ll. Soléioptérides:
Prosternodes: ? Elateropsis.
Sphenostéthus.
Holonotus.
Groupe IV. Pœeilosomides.
Cerocténus: JIotherium.
Pœcilosomä. Phaolus.
Nicias. * Calloctenus*.
Solenoptera.
!|Chariea.
SOUS-FAMILLE Il. CÉRAMBY-
CIDES. |
LÉGION I. CÉRAMBYCIDES ABER-:
RANTS.
Tribu 1. DHAUMASIDES.
Thaumasus.
Tribu I. DYNAMOSTIDES.
Dynamostes.
Tribu III. SPONDYLIDES.
Spondylis. Scaphinus,
Lécion II. CÉRAMBYCIDES VRAIS.
Cononrk I. Cérambyoides vrais
sylvains.
SECTION À.
Groupe I. Asémides.
Asemum. Tetropium.
Nothorina. Criocephalus.
Cyamophthal-
mus.
Groupe Il. Saphanides.
Opsimus. Blabinotus.
Saphanus. Zamium.
Oxypleurus.
Groupe Ill. OEmides.
Hypæschrus. Comasia.
Noserias. Ochrus.
Prosype. Hyphus.
Temnopis. Phrynocris.
Tetraommatus. Malacopterus.
Ciopera. Xystrocera.
OEme. Zathecus.
Hypomares. Oplatocera.
304
Groupe IV. Achrysonides.
Achryson. Allogaster.
Eurymerus. Icosium.
Nortia.
Groupe V. Torneutides.
Torneutes. Praxythea.
Spathopygus. Psygmatocerus.
Diploschema. Coccoderus.
Groupe VI. Métopocælides.
Metopocælus. Uragus.
Groupe VII. Cérambycides vrais.
Taurotagus. Dymasius.
Cælodon. Calpazia.
Neocerambyx. Dialeges.
Cyriopalus. Lachnopterus.
Utopia. Tapinolachnus.
Prosphilus. Pachydissus.
Teraschema. Zatrephus.
Plocæderus. Rhytidodera.
Hammaticherus Xoanodera.
Trirachys. Criodion.
Atylostagma, Xestia.
Cerambyx. Sebasmia.
Massicus. Diorus.
Hoplocerambyx.
Groupe VIII. Hespérophanides.
Hesperophanes. Gnatholea.
Phacodes. Cerasphorus.
Gnaphalodes. Chion.
Anoplomerus. Pantomallus.
Grammicosum. Phymatioderus
Æsiotyche. Opades.
Zoodes. Chlorida.
Stromatium. Brathylus.
Groupe IX. Éburiides.
Styliceps. Erosida.
Drymo. Eburodacrys.
Eburia. Oncoptera.
Dissacanthus.
Groupe X. Phoracanthides.
Orion. Centrocerum.
Elaphidion. Hypermallus.
TABLE MÉTHODIQUE.
TES
Phoracantha. Thoris.
Xypeta. Nyphasia.
Epithora. Skeletodes.
Atesta. Cordylomera.
Coptocercus.
Groupe XI. Sphérionides.
Nyssicus. Castiale.
Sphærion. Mallocera.
Trichophorus. Eurysthea.
Mephritus. Appula.
Miopteryx. Psyrassa.
PeribϾum. Atharsus,
Nephalius. Terpnissa.
Groupe XII. Priezocérides.
Gorybia. Piezocera.
Haruspex. Hemilissa.
Groupe XIII. Ibidionides.
Gnomidolon. Lylibœum.
Octoplon. Phormesium.
Ibidion. Sydax.
Compsa. Neocorus.
Cycnidolon.
Groupe XIV. Eligmodermides.
Trichomallus. Limozota.
Eligmoderma. Alcyopis.
Groupe XV. Callidiopsides.
Rhysium. Adrium.
OEmona. Thephantes.
Didymocantha. Lampromerus.
Sisyrium. Anisogaster.
Acyrusa. Curius.
Sidis. Ceresium.
Paphora. Diatomocephala
Porithea. Anoplium.
Bethelium. Callidiopsis.
Groupe XVI. Graciliides.
Exilia. Axinopalpus,
Gracilia.
Groupe XVII. Obrionides.
Obrium.
Stenhomalus.
Longipalpus.
TABLE MÉTHODIQUE.
Groupe XVIII. Néostenides.
Neostenus. Mystrosa.
Aposites.
Groupe XIX. Aphanasiides.
Aristogitus. Aphanasium.
Myrsus. ;
Groupe XX. Phlyctenodides.
Bardistus. Ancylodonta.
Tricheops. Semnus.
Divtima. Amimes.
Phlyctenædes. Ophryops. *
Agapanthida.
Groupe XXI. Tessarommides.
Tessaromma.
Groupe XXII, Sérongylurides.
Heterolepis. Strongylurus.
Aprosictus. Exeræta.
Anatisis, Lygesis.
Opsidota. Bebius.
Piesarthrius. Oxymagis.
Groupe XXIII. Uracanthides.
Scolecobrotus. Rhinophthal-
Uracanthus. mus.
Æthiora.
Groupe XXIV. Psiomorphides.
Psilomorpha.
Groupe XXV. Holoptérides.
Holopterus.
Tritomacrus. Chlorethe.
Tylonotus. Aracotis.
Merostenus. Dodecosis.
Pentomacrus. Niophis.
Oxilus. Atenizus.
SECTION B.
Groupe I. Rhagiomorphides.
Rhagiomorpha. Tritocosmia.
Groupe II. Tropocalymmides.
Tropocalymma. Tropis. *
Coléoptères. Tome XII.
er. ET Cu 7e et 5 <<
305
Groupe II. Pferosténides.
Aphiorhynchus. Demomisis.
Pterosternus. Calliprason.
Syllitus.
Groupe IV. Macronides.
Macrones. Oroderes.
| Euchoptera. Brachopsis.
Groupe V. Mythodides.
Diosyris. Mythodes.
Groupe VI. Amétrocephatides.
Ametrocephala.
Groupe VII. Aphnéopides.
Aphneope. Zorion.
Zœdia.
Groupe VIII. Lepturides.
Type A. S{enocorides
Stenocorus. Xylosteus.
Rhamnusium, Centrodera.
Type B. Toxotides.
Capnolymma. Toxotus.
Otteissa. Pachyta.
Sagridola. Acmocops.
Mastododera. Gaurotes.
Artelida. Anthophylax.
Akimerus. Oxymiris.
Type C. Lepturides vraies.
Leptura. Asilaris.
OEdecnema. Ephies.
Neoleptura. Euryptera.
Strangalia. Encyclops.
Ophistomis. Pyrotrichus.
Ocalemia.
Groupe IX. Dorcasomides.
Dorcasomus. Desmocerus.
Megacælus.
Groupe X. Dejanirides.
Dejanira.
Groupe XI. Oxypeltides.
Cheloderus.
Oxypeltus.
20
306 TABLE MÉTHODIQUE.
Groupe XII. Bimiides. Groupe XXII. Pyresthides.
Sybilla. Bimia. Pachylocherus. Erythrestes.
Adalbus. Akiptera. Pyresthes. Plutonesthes,
Phantazoderus. Agapete. Erythrus. Dalila.
Groupe XII. Nécydalides. Groupe XXII. Prothémides.
Thranius. Stenorhopalus. Ress Blemmya.
Sphecogaster. Rhatymoscelis. | !0thema. Centrotoclytus *
Callisphyris. Necydaiis. Groupe XXIV. Pythéides.
Atelopteryx. Ulochætes. Pytheus. Omcphæna.:
Hephæstion. Brachytria. Cartallum.
Groupe XIV. Psébiides. Pempsamacra. Obrida,
Chorotyse. Nephithea. . Groupe XXV. Déilides.
Psebium. Leptidea. Schizopleurus. Plangone.
. Telocera. Deilus.
=: Groupe XV: ps Bicon. Eburophora *.
ania. allimoxys. ;
ne “rm | Groupe XXVI. Typhocésides.
Stenopterus. Merionæda. Taphos. Bixorestes.
Molorchus: RTE Typhocesis. Hemesthocera.
Brachypteroma. Mecynopus. Groupe XXVII. Cailichromides.
Groupe XVI. Nécydalopsides. | Polyschisis. Closteropus.
Necydalopsis. Sthelenus. DnrRaERe CNE
FA ompsomera. eontium.
Ph ne EUR Le ue Coloborhombus Oxyprosopus.
Blog: M Asmedia. Polyzonus.
Groupe XVIII. Rhinotragides. |Zonopterus. Nothopygus.
Trichomesia. Charis. Pachyteria. Litopus.
Oxylymma. Ischasia. Aphrodisium. Promeces.
Rhinotragus. Pasyphile. Mecaspis. Anubis.
Oregostoma. Phygopoda. Phyllocnema. Closteromerus.
Ommata. Tomopterus. | Hypatium. Helymæus.
Odontocera. Pandrosos. Aromia. Ipothalia.
Isthmiade. Erythroplatys. | Callichroma. Euporus.
Acyphoderes. Æchmutes. Philematium. Osphranteria*.
Bromiades. Anteros. Rhopalizus.
Groupe XIX. Hesthésides. Groupe XXVIIL. Compsocérides.
Hestesis. Callichromopsis Euryprosopus.
Groupe XX. Distichocérides. Eurybatus. Ethemon.
Distichdtärs! Rosalia. Chariergus.
e , Hylorus. Chenoderus.
Groupe XXI. Eroschémides. |Orthoschema. Brachyrophala.
Pyrocalymma. Chaodalis. Compsocerus. Coremia.
Eroschema. Unxia. Thalusia.
TABLE MÉTHODIQUE:
Groupe XXIX. Callidiides.
Hylotrupes. Lioderes.
Sympiezocera. Callidium.
Semanotus. Fhymatodes.
Calydon. Pyrrhidium.
Dularius. Anisarthron.
Rhopalopus. Euryoptera.
Groupe XXX. Clytides.
Œdenoderus. Ischnodera.
Cyllene. Raphuma.
Trichoxys. Amauresthes.
Sarosesthes. Rhopalopachys.
Arhopalus. Euryscelis.
Dexithea. Neoclytus.
Ochrestes. Xylotrechus.
Plagionotus. Thranodes.
Clytus. Perissus.
Clytanthus. Calanthemis.
Clytosaurus. Selethrus.
Psilomerus. Cremys.
Arcyphorus. Amannus*,
Grammogra- Plagithmysus”.
phus.
Groupe XXXI. Anaglyptides.
Anaglyptus. Cyrtophorus.
Epodus. Mygalobas.
Aglaophis.
Groupe XXXII. Tillomorphides.
Euderces. Ipomoria.
Homæmota. Epipedocera.
Tillomorpha. Mesolita.
Ectosticta. Clytellus.
Groupe XXXIII. Sestyrides.
Groupe XXXV. Rhopalophorides.
Rhopalophora. Pelossus.
Cyenoderus. Ozodes.
Cosmisoma. Ornithia.
Amphirhoe. Argyrodines*.
Elaphopsis.
Groupe XXXVI. Glaucytides.
Glaucytes. lresioïdes.
Groupe XXXVII. Héféropsides.
Aridæus. Eburiola.
Mallosoma. Stenosphenus.
Allæsia. Batyle.
Chrysaprasis. Callideriphus.
Trichrous. Pœciloderma.
Heterops. Agallissus,
Pronuba. Plectrocerum".
Microspiloma. ,
Groupe XXXVIII. Ancylocérides.
Ancylocera. Cercoptera.
Callopisma.
Groupe XXXIX. Cœlarthrides.
Ptycholæmus. Cœlarthron.
Stenygra. Trachelia.
Groupe XL. Smodicides.
Atimia. Teuthras.
Smodicum.
Groupe XLI Pœcilopéptides.
Pœcilopeplus. Georgia.
Groupe XLII. Tropidosomides.
Tropidosoma. Pteracantha.
Ctenodes. Streptolabis'.
Collyrodes. Sestyra. Groupe XLIII. Sfernacanthides.
Groupe XXXIV. Cléoménides. Sternacanthus. Cosmocerus.
Apiogaster SOEUR Cryptobias. Ceragenia,
Art 1 P ; Lophonocerus.
rtimpaza. Nida.
Mydasta. Brachyarthron. | Groupe XLIV. Paristémüides.
Dere. Zosterius. Evander. Deltosoma.
Cleomenes. Ochimus. Paristemia, Pteroplatus.
Epiauthe. Listroptera. Diastellopterus. Aphylax.
Mimistena. Dihammaphora | Thelgetra: Prodontia.
307
308
Groupe XLV. Slénaspides.
Crioprosopus. Tylosis.
Stenaspis. Chalchocnes-
Deltaspis. thes.
Tragidion. Æthecerus.
Phœnicus. Sphænothecus.
Brototyche. Ischnocnemis.
Euryphagus. Galissus.
Euryclea. Muscidora.
Philagathes. Entomosterna.
Purpuricenus, Cyphosterna.
Eleanor. Gambria.
Sternoplistes. Eriphus.
Oxoplus. Perarthrus".
Anoplistes. Crossidius*.
Groupe XLVI. Dorcacérides.
Dorcacerus.
Groupe XLVII. Trachydérides.
Desmoderus. Dicranoderes.
Ægoidius. Ancylosternus.
Phædinus. Oxymerus.
Basiptera. Xylocharis.
Dendrobias. Ozodera.
Trachyderes. Charinotes*.
Groupe XLVIII. Lissonotides.
Lissonotus. Gonyacantha.
Lissonotypus. Rachidion.
Phœnidmus. Stiphilus.
Division II.
Groupe I. Mégadérides.
Megaderus.
Groupe II. Tragocérides.
Tragocerus.
Groupe II. Spinthériides.
Spintheria. Anastetha.
Groupe IV. Coptommides.
Coptomma.
Groupe V. Navomorphides.
Navomorpha.
Division I.
Groupe I. Disténiides.
Distenia. Typodrias.
TABLE MÉTHODIQUE.
Nœmia.
Cometes.
Heteropalpus.
Phelocalocera*,
Groupe II. Hystérarthrides.
Hysterarthron.
Couonte II. Gérambyoides vrais
souterrains.
Tribu 1. APATOPHYSIDES.
Apatophysis. Trypogeus.
Pachyticon.
Tribu I. VESPÉRIDES.
Vesperus.
Sous-FauiLze III. LAMIIDES,
Tribu 1. TMÉSISTERNIDES.
Buprestomor- Arrhenotus.
pha. Tmesisternus.
Pascæa. Blapsilon.
Elais. Temnosternus,
Sphingnotus.
Tribu II. DORCADIONIDES.
Groupe I. Heæatrichides.
Blax. Hexatricha.
Xyloteles.
Groupe II. Dorcadidides.
Deucalion. Echthistatus.
Plectrura. Phrynidius.
Somatidia. Opsies.
Dorcadida.
Groupe III. Parménides.
Obages. Parmenonta.
Stychus. Stenoparmena.
Microtragus. Dasyerrus.
Cerægidion. Parmena.
Dioxippe. Ipochus.
AUXa. Bybe.
Hoplonotus. Mosolita.
Athemistus. Apomempsis.
Lepromoris. Tricondyloï-
Microcleptes. des. *
Groupe IV. Monéilémides.
Moneilema. Omoscylon.
Dorcadion.
TABLE MÉTHODIQUE.
Groupe V. Dorcadionides vrais.
Groupe VI. Phantasides.
Phantasis.
Tribu II. LAMIIDES VRAIES.
Division I.
SECTION A.
Groupe [. Morimopsides.
Morimopsis.
Groupe II. Phrissomides.
Phrissoma. Trachystola.
Groupe II. Lamiides vraies.
Oriæthus. Dorcatypus.
Velleda, Lamia.
Brimus. Morimus.
SECTION B.
Groupe I. Monohammides.
Stratioceros. Hammoderus.
Epicedia. Mimolochus.
Archidice. Cyriocrates.
Leprodera. Melanauster.
Anhammus. Aristobia.
Nemophas. Celosterna.
lothocera. Domitia.
Sarothrocera. Thestus.
Enoplia. Goes.
Anoplophora. Agnoderus.
Merges. Cratotragus.
Epepeotes. Cereopsius.
Pelargoderus. Etymestia.
Paragnoma. Amechana.
Diochares. Uræcha.
Monohammus. Planodes.
Lophoptersa. Calymmophis.
Echinoschema. Ereis.
Nephelotus. Cacoplia. *
Thysimia. Psaromaia, *
Mecotragus. Blepephæus. *
Ptychodes. Tympanopal-
Tæniotes. pus. *
Deliathis.
309
Groupe II. Agniides.
Hotarionomus. Agnia.
Omocyrius. Acrydocephala.
Peribasis. Euthyastus.
Combe. Marmaroglypha
Cycos. Achthophora.
Triammatus. Callipyrga.
Pharsalia.
Groupe IT. Batocérides.
Batocera. Metopides.
Apriona. Orsidis.
Mégacriodes. Plectrodera.
Potemnemus. Calloplophora.
Periaptodes. Trenetica.
Groupe IV. Gnomides.
Imantocera. Gnoma.
Psectrocera. Amphœcus.
Groupe V. Mésosides.
Golsinda. Helixea.
Æmocia. Mnemea.
Anancylus. Sorbia.
Mesosa. Phemone.
Ipocregyes. Anamera.
Eleala. Synapheæta.
Cacia. Coptops.
Agelasta. Samia.
Dissossira. Æsopida.
Syrrhopeus. Clyzomedus.
Anthriboseyla. Bucynthia. *
Groupe VI. Metonides.
Meton. Anoita.
Dulichium. Diastamerus. *
Aderpas.
Groupe VII. Ancylonotides.
Palimma. Ancylonotus.
Goniages: Lasiopezus.
Groupe VIII. Prosopocérides.
Prosopocera. Zalates.
Hierogyna. Anoplostetha.
Alphitopola.
TU A ppt ent Ce LP pe VE TS.
+4: y Een pe “
310 TABLE MÉTHODIQUE.
Groupe IX. Sternotomides.
Zographus. Geloharpya..
Pterochaos. Sternotomis,
Stellognatha. Quimalanca.
Demagogus. Freadelpha.
Division Il.
Groupe I. Tragocéphalides.
Phosphorus. Callimation. |
Tragocephala. Tragiscoschema |
Pœmenesperus. Phymasterna.
Nyctopais. Rhaphidopsis.
Groupe II. Clniides.
Clinia.
Groupe HI. Céroplésides.
Diastocera. Titoceres.
Thysia. Pycnopsis.
Ceroplesis. Gnathænia.
MϾcha.
Groupe IV. Phrynétides.
Cochliopalpus. Homelix.
Eurysops. Pachystola.
Phryneta. Mallonia.
Inesida. Calothyrza.
Groupe V. Baræides.
Phrynesthis. Stenobia.
Temnoscelis. Barœus.
Groupe VI. Xylorhizides.
Cymatura. Xylorhiza.
Tylactus. Ætholopus.
Groupe VII. Omacanthides.
Omacantha. Ioesse.
Ithocritus.
Groupe VII. Rhodopides.
Rhodopis. lphiote.,
Groupe IX: Protonarthrides.
Protonarthron.
Groupe X. Acmocérides.
Aëcmocera. Acrydoschema.
Groupe XI. Protorhopalides.
Protorhopala.
Groupe XII. Dorcaschémides. |
Cylindrepomus. Dorcaschema,
Olenocamptus.
Groupe XIII. Xénoléides.
Xenolea :
Groupe XIV. Némotragides.
Nemotragus.
Groupe XV. Anauvésides.
Anauxesis.
Groupe XVI. Auxésides..
Auxesis, Psathyrus.
Groupe XVII. Méthides.
Methia. Dysphaga.
Groupe XVIII. Nyctiménides.
Nyctimena.
Groupe XIX. Amymomides.
Amymoma.
Groupe XX. Homonéides.
Trachelophora. Sormea.
Mulciber. Homonæa.
Anapausa. Urocalymma.
Groupe XXI. Crinotarsides.
Heteroclytomor- Crinotarsus.
pha.
Groupe XXII. Bumétopides.
Bumetopia. OrinϾme,
Hestima.
Groupe XXII. Arsysides.
Arsysia. Othelais.
Amblymora. Otroea.
Groupe XXIV. Leptonotides.
Enicodes. Nemaschema.
Leptonota,
Groupe XXV. Enotides.
Enotes.
Groupe XXVI. Tapeinides.
Tapeina.
TABLE MÉTHODIQUE.
Groupe XXVII. Epicastides.
Epicasta. Ericopis.
Dysthæta. Tropidema.
Groupe XXVIII. Théocrides.
Typocæta. Planodema.
Theocris, :
Groupe XXIX. Afossides.
Atossa. Grammæchus.
Groupe XXX. Zygocérides.
Demonassa. © Zygocera.
Groupe XXXI, Disternides.
Thyada. Nicippe.
Disterna,
Groupe XXXII. Ecyroschémides.
Ecyroschema. Apatelarthron.
Groupe XXXIII. Crossotides.
Frea. Crossotus.
Eumimetes. Dichostates.
Pterotragus. Geteuma.
Solymus.
Groupe XXXIV. Hébésécides.
Probatodes. Hebesecis.
Retilla. Rosacantha.
Phyxium. Ranova.
Velora. Tetradia.
Groupe XXXV. Hécyridides.
Hecyrida. Mæchotypa.
Groupe XXXVI. Niphonides.
A. Sotades. Cyardium.
Eczemotes. Sesiosa.
Exarrhenus. Etaxalus.
Escharodes. Cryptocranium.
Axiothea. Cenodocus.
Abryna. Nicomia.
Euclea. Cyphoscyla.
Atmodes. Theticus.
Xiphotheata. Hylobrotus.
Niphona. Praonetha.
Ælara. Lychrosis.
Ocheutes. Hatbliodes.
Camptocnema. Diexia.
311
Stesilea. Zœera.
Ale. Cobria,
Synelasma. Aprophata.
Zosmotes. Doliops.
Moron. Acronia.
B. Ischioplites, Dystasia.
Micracantha. Atybe.
Atyporis. Albana.
Menillus, Prionetopsis.
-Symphiletes. Alyattes.
Saperdopsis. Phesates.
Platyomopsis. Elithiotes.
‘| Anaches. Corrhenes.
Penthea. Mispila.
Daxafa. Sodus.
Desisa. Enispia.
Rhytiphora. Athylia.
Depsages. Egesina.
Iphiastus. Gyaritus.
Sthenias. Axinyllium,
Diatylus. Ebæides.
Zygrita. Cuphisia.
Xynenon.
Groupe XXXVII. Apomécynides.
Apomecyna. Eunidia.
Dymaseus. Syessita.
Camira. Vocula.
Mycerinopsis. Hippaphesis,
Eremon. Hapheniastus.
Hyagnis. Enaretta.
Epopea. Ropica.
Groupe XXXVIII. Cloniocérides.
Thercladodes. Cloniocerus.
Groupe XXXIX. Agennopsides.
Agennopsis, Pericthya.
Tautoclines. Stygnesis.
Groupe XL. Pferoplides.
Steroplius. Rhaphiptera.
Groupe XLI. Atamides.
Prœcha. Esthlogena.
Ataxia. Rosalba,
Parysatis.
:% DC TT Le Te À
7e
»
v
TABLE MÉTHODIQUE.
Pogonocherus. Colobura.
Aconopterus. Soluta.
CϾdomea.
Groupe XLVIII. Mégabasides.
Megabasis,
Groupe XLIX. Compsosomides.
312
Groupe XLII. Pfericoptides.
Typophaula. Zorolispe.
Atimuropsis. Atimura.
Ptericoptus. Epilysta.
Bisaltes. Atelais.
Tetrarpages. Sybra.
| Craspedoderus. Minonoma.
Tethystola. Pithodia.
Mythergates. Bityle.
Cornallis. Rhadia.
Plocia. Oopsis.
Bebelis. Meximia.
Æsylacris. Gemylus.
Orcecis.
Groupe XLIII, Desmiphorides.
Desmiphora. Therchætes.
Pyrracita.
Groupe XLIV. Apodasyides.
Atelodesmis. Phide:ia.
Belodera. Eriopsilus.
Amblesthis. Eupogonius.
Uneleus. Sophronica.
Tlepolemus. Oplosia.
Apodasya. Anæsthetis.
. Biasmia. Psenocerus.
Esmia.
Groupe XLV. Nédinides.
Nedine.
Groupe XLVI. Estolides.
A. Sulenus. Prymnopteryx.
Panegyrtes. Blabia.
Sydonia. Prymnosis.
Phæapate. Estola.
Malthonea.
B. Tælosila. Zotale.
Hallothamus. Styne.
Tetrorea. Eupromera.
Mynonebra. Epectasis, *
Diboma.
Groupe XLVII. Pogonochérides.
Bucynthia. OEbaceres.
Ecyrus. Lypsimena.
Pythais. * Eusphærium,
Compsosoma. Tessarecphora,
Groupe L. Ærénéides.
Ærenea. Penessada,
Laræsima.
Groupe Li. Phacellides.
Phacellus. Brachychilus.
Groupe LIT. Oncydérides.
A. Hypselomus Glypthaga.
Jamesia. Ischiocentra.
Tybalmia. Apamanta.
Plerodia. Hesycha.
Hypomia. Hypsioma.
Lydipta. Trachysomus.
Hesychotypa.
B. Oncideres. Cydros.
Periergates. Xylomimus.
Psyllotoxus. Ecthæa.
Taricanus. Apocoptoma.
Eudesmus. Trestonia.
Peritrox. Cacostola.
Cylicasta. Helvina.
Lachærus.
Groupe LIT. Onocéphalides.
Onocephala,
Perma.
Groupe LIV. Hippopsides.
A. Pachypeza.
Aulaconotus.
B. Aliboron.
Smermus.
Hyllisia.
Amphion.
Megacera.
Pothyne.
Hippopsicon.
Hippopsis.
Calamobius.
Anandra.
Ectinogramma.
Groupe LV, Spalacopsides.
Gleptometopus.
Tetraglenes.
Spalacopsis.
Aprosopus.,
_ fat
Dorcasta.
Ægilopsis. *
Eucomnatocera. *
TABLE MÉTHODIQUE.
Amphicneia. *
Aletretia. *
Groupe LVI. Ectatosiides.
Ectatosia.
Groupe LVII. Ischiolonchides.
Epaphra.
Symperga.
Ischioloncha.
Nicarete.
Groupe LVIII. Emphytæcides.
Amillarus.
Emphytæcia.
Itheum.
Groupe LIX. Anisocérides.
Trigonopeplus.
Phacellocera.
Thryallis.
Chalastinus.
Gymnocerus.
Anisocerus.
Xylotribus.
Acanthotritus.
Demophoo.
Cyclopeplus.
Taurolema.
Onychocerus.
Hoplistocerus”.
Groupe LX. Platysternides.
Platysternus.
Groupe LXI. Polyraphides.
Polyraphis.
Groupe LXII. Acrocinides.
Acrocinus.
Macropophora.
Groupe LXIIT. Acanthodérides.
A. Oreodera.
Ægomorphus.
Æthiopoctines.
Pyenomorphus.
Alphus
Æthomerus.
Myoxinus.
B. Pteridotelus.
Discopus.
Acanthoderes.
Seythropopsis.
Ozotroctes.
Dryoctenes.
Myoxomorpha.
Plistonax.
Steirastoma.
Hedypathes.
Psapharochrus.
Scleronotus.
Criopsis.
Tauroreus.
Groupe LXIV. Acanthocinides.
I. Acanthocinides du Nouveau
Continent.
À. Acanista,
Belæsthes.
313
Tithonus. Lathrœus.
Amniscus. Alcidion.
Lagocheirus. Laphopœum.
Cleodoxus,.
B. Onalcidion. OEdopeza.
Anisopodus, Chætanes.
Ozineus. Trichonius.
Paræcus. Oxathres.
Leptostylus. Sporetus,
Tripanidius. Seriphus.
Atrypanius. Graphisurus.
Dectes. Hylettus.
Leiopus. Nyssodrys.
Hyperplatys. Astynomus.
Lepturges. Toronæus.
Stenolis. Acanthocinus.
Palame. Xylergates.
Microplia. Eutrypanus.
Baryssinus. Erphæa”.
Cosmotoma. Callipero*.
Probatius. Cobelura.
IT. Acanthocinides de l'Ancien
Continent.
A. Ostedes. Chydæopsis.
Rondibilis. Driopea.
Eoporis.
B. Pithomictus. OEctropsis.
Olmotega. Sumelis.
Opsioleus. Ombrosaga.
Omoderisus. Xenapta.
Nonyma. Clodia.
Criodule. Ægocidnus.
Acalolepta. Miænia.
Exocentrus. Sciades.
Isse. Phlyarus.
Neissa, Camptomyne.
Pentacosmia, Nesomomus.
Ipochira. Emeopedus.
Myromeus. Blabicentrus'.
Contoderus. Ilæoa*.
Enes. Ameipsis".
Groupe LXV. Cyrtinides.
Olæssa. Omosarotes.
Cyrtinus. Scopadus”.
314 TABLE MÉTRODIQUÉ,
Groupe LXVI. Colobothéides. |Themistonoe. Amphionycha.
Synchyzopus. Carterica. Hemilophus. Cirrhicera. !
Priscilla. Apechthes. Malacoscylus. Phœbe.
Colobothea. Sparna. Tyrinthia. Butocrysa.
Cathexis, \ Isomerida. Zeale.
Groupe LXVIL. Agapanthiides. |Spathoptera. Calocosmus,
Agapanthià. + [Zenicomus. Essostrutha.
" ° | Pannychis. Dadoychus.
Groupe LXVIIT. Saperdides, … | Hilarolea. Thyrsia.
Rue ren M nn
ps sens Phaula. Antodice.
Tenylentas SAR Ærenica. Ischnophygas.
Zosne. Bacchisa. va
Thermistis. Xyaste. x? du cent ERP
obolus.
Groupe LXIX. Glénéides. ; = pis
Malloderma. Cryllis. Groupe V: Grylicides.
Cent Daphisia Gryllica. Eumimesis’.
; é £
Chlorisanis. Tephrocoma.. |Chalcolyne’. s
Tribu IV. PHYTORCIIDES. pDUDEN COHUES
= ; Hemicladus. Graminea.
Groupe I. Phylæciides vraies. | Cheroas. Callia.
Stibara. Pilemia. Hastatis. Pretilia.
es RE Drycothæa.
DR Le EE re Groupe VII. Hébestolides.
Scytasis. Stenostola. Hebestola. Udarune:
Moregamus. Oo Nyctonympha. Igualda.
OO El NtOcrist Sæpiseuthes. Eumathes.
Oxylia. Schænionta. ‘| Gisostola.
Opsilia.. Blepisanis. Famille LXIX. PHYTOPHA-
Phytæcia. Dyenmonus. GES.
Cardoria. Linda. L
Helladia. Dasylinda. " ; EE
Groupe II. Tétraopides. ss F au
A. Astathes. Hecphora. Groupe I. Mégaménées.
Tropimetopa. Eustathes. Megamerus. Cheïloxena.
k FE Duboulaia. Polyoptilus.
B. Cleonaria. Momisis. Prionesthis.
Chreonoma. Phæa. <
Ochrocesis. Tetraopes. Groupe II. Carpophagites.
Plaxomicrus. Tetrops. Carpophagus. Diaphanops.
Cyanastus. Groupe III. Sagrites.
Groupe III. Amphionychides. | Sagra. Atalasis.
Clythraschema. Lycidola. Groupe IV. Mécynodérites.
Alicia. Lycaneptia. Mecynodera.
TABLE MÉTHODIQUE.
| Urodera.
Groupe V. Amétallites.
Ametalla.
Groupe VI. Orsodacnites.
Orsodacna.
Groupe VII. Rhœbites.
Rhæbus. Eubaptus.
Groupe, VIII. Aulacoscélites.
Aulacoscelis.
Tribu IT. DONACIDES.
Donacia. Hæmonia.
Tribu XII. CRIOCÉRIDES.
Psathyocerus. Lema.
Syneta. Crioceris.
Zeugophora. Brachydactyla.
Plectonycha. Macrolema.
Stethopachys.
SEcrioN II. CAMPTOSOMES.
Tribu IV. MÉGASCÉLIDES.
Megascelis. Ateledera.
Tribu V. MÉGALOPIDES.
Mastostethus. Temnaspis.
Homalopterus. Pæcilomorpha.
Agathomerus. Leucastea.
Megalopus. Pedrillia.
Tribu VI. CLYTRIDES.
Groupe I. Clytrites.
Labidostomis. Melitonoma.
Miopristis. Gynandropthal-
Lachnæa. . Ma.
Titubæa. Cheilotoma.
Clytra. Coptocephala.
Diapromorpha. Diapericera.
Miochira.
Groupe Il. Mégalostomites.
Megalostomis. Euryscopa.
Themesia. Proctophana.
Coscinoptera.
Groupe TI. Babites.
Tellena. Dachrys.
Dinophthalma. Babia.
Pnesthes. Stereoma.
; 315
Aratea.
Saxinis.
Groupe IV. Ischiopachites.
Hschiopachys.
Tribu VII. CRYPTOCÉPHALIDES.
Groupe 1. Sfylosomites.
Stylosomus. ‘
Groupe II. Pachybrachites.
Mastacanthus. Metallactus.
Sternoglossus. Acolastus.
Diandichus. Pachybrachys.
Scolochrus. Ambrotodes.
Groupe II. Achænopites.
Achænops.
Groupe IV. Monachites.
Heptarthrius. Prasonotus.
Monachus. Bucharis.
Melixanthus. : Scaphodius.
Atropidius. Elaphodes.
Dioryctus. Ditropidus.
Cœnobius. Pleomorphus.
Groupe V. Cryptacéphalites.
Cryptocephalus. Cadmus.
Loxopleurus. Chlamydicad-
Rhombosternus mus.
Tribu VIIL. CHLAMYDÉS.
Pseudochlamys Exema.
Diaspis. Hymetes.
Carcinobæna. Poropleura.
Chlamys.
Tribu IX. SPHÆROCHARIDES.
Sphærocharis.
SEcrioN III. GYCLIQUES.
Tribu X. LAMPROSOMIDES.
Lamprosoma. Oomorphus.
Lychnophæs.
Tribu XI. EUMOLPIDES.
Groupe I. Iphiméites.
Chrysodina. Lamprosphærus
Chalcoplacis. Chalcophyma.
316 TABLE MÉTHODIQUE.
Phædra. Noda. Pausiris.
Amasis. Lepronota. Pallena.
Chrysolampra. Agbalus. Macrocoma.
Clisithera. Alittus. Himera.
Agrianes. Terillus.
Alphites. Teaspes. Ho
Iphimeis. Pufoni
yropida.
Groupe II. Colaspites.
Metaxyonycha. Agetus.
Prionodera. Dermorhytis. Eumolpu,
Colaspis. Geloptera.
Epiphyma. Thasycles. Euryope.
Aletes. Lepronida.
Stenolampra. Pales. Bromius,
Groupe IIT. Chalcophanites.
Corysthea. Chalcophana. | pqusa.
Groupe IV. Spilopyrites. Abirus.
Spilopyra. Tymnes.
Groupe V. Nodostomites. Groupe XVII.
Nodostoma. Nodina. Acrothinium.
Groupe VI. Callisinites. Lophea.
Callisina. Heterotrichus.
> ; Euraspis.
; Groupe VII. Tomyrites. Myochrous.
QOIFE Dictyneis.
Groupe VIII. Scelodontites. Neocles.
Sceladlonta. Syricta. Damasus.
Groupe IX. Leprotites.
Aoria. Brevicolaspis. | Meroda.
Stasimus. Nephrella.
Damelia. Habrophora.
Trichotheca. Piomera. Typophorus.
Xanthonia. Hyperaxis. Paria.
Lypesthes. Leprotes. Syagrus.
Neculla. Irenes. Menius.
Fidia. Demotina.
Aulexis. Hemiplatys. Corynodes.
Groupe X. Heteraspites. Chrysochus.
Eryxia. Heteraspis.
Casmena. Nerissus. Endocephalus.
Groupe XI. Pseudocolaspites. | Melina.
Pseudocolaspis. Eurytus. Colaspoides.
TT TT
* . De.
Macetes,
Trichostola,
Enipeus.
Groupe XII. Metachromites.
Chrysopida.
Groupe XII. Eumolpites.
Colasposoma.
Groupe XIV. Euryopites.
Groupe XV. Bromites.
Groupe XVI. Edusites.
Olorus.
Argolis,
Amasia.
Myochroîtes.
Glyptoscelis.
Mecistes.
Pachnephorus.
Colaspidea.
Apolepis.
Lepina.
Aulacolepis.
Groupe XVIII. Merodites.
Groupe XIX. Typophorites.
Eurydemus,
Stethotes.
Aulacia.
Chloropterus.
Groupe XX. Corynodites.
Chrysochares.
Groupe XXI. Endocéphalides.
Dermoxanthus.
Dematochroma.
TABLE MÉTHODIQUE.
Groupe XII. Gonioctinites.
Tribu XII. CHRYSOMÉLIDES.
Groupe I. Colaspidémites.
Colaspidema.
Groupe II. Chrysomélites.
Gastrophysa. Stilodes.
Phædon. Leptinotarsa.
Prasocuris. Deuterocampta.
Plagiodera. Cryptostetha.
Lina. Prosicela.
Gastrolina. Doryphora.
Paralina. Metastyla.
Sphærolina. Desmogramma.
Chrysomela. Strichosa.
Calligrapha. Ceralces.
Zygogramma. Cyclomela.
Cosmogramma. Chalcomela.
Leucocera. Agasta.
Eugonycha. Æsernia.
Groupe II. Elytrosphærites.
Elytrosphæra.
Groupe IV. Timarchites.
Timarcha. Horatopyga.
Groupe V. Clidonotites.
Clidonotus. Strumatophyma
Groupe VI. Cyrtonites.
Cyrtonus.
Groupe VII. Entomoscélites.
Entomoscelis.
Groupe VIII. Lycarites.
Lycaria.
Groupe IX. Sténomélites.
Stenomela.
Groupe X. Phyllocharites.
Phyllocharis. Lamprolina.
Diphyllocera. Microtheca.
Chalcolampra.
Groupe XI. Australicites.
Australica. Stethomela.
Platymela.
Gonioctena.
Groupe XIII.
Phratora.
Gavirga.
317
Centroscelis.
Phratorites.
Lioplacis.
Limenta.
Groupe XIV. Pyxites.
Pyxis.
Groupe XV.
Paropsis.
Trochalonota.
Paropsites.
Paropsides.
Tribu XIII. GALÉRUCIDES.
Sous-Tribu 1. HALTICIDES,
Groupe I. Elithiites.
Elithia. Crimissa.
Groupe II. Diamphidiites.
Diamphidia.
Groupe II. Blépharidites.
Notozona. Ophrida.
Podontia. Blepharida.
Groupe IV. Amphimélites.
Amphimela.
Groupe V. Acrocryptites.
Acrocrypta.
Groupe VI. Arsipodites.
Arsipoda, Nisotra.
Podagrica. Balanomorpha.
Groupe VII. Oxygonites.
Oxygona. Sophræna.
Chalænus.
Groupe VIII. Plectroscéliles.
Plectroscelis. Xenidia.
Groupe IX. Crépidodérites.
Pseudodera. Clamophora.
Crepidodera. Systena.
Tenosis. Prasona.
Iphitrea.
Groupe X. Halticites.
Haltica. Pelonia.
Phrynocepha Plectrotetra.
Cacoscelis. Disonycha.
Caloscelis, Cæporis.
Groupe XVII. Diboliütes.
Dibolia. Megistops.
Groupe XVIII. Psylliodites.
Psylliodes.
Groupe XIX. Nonarthrites.
Nonarthra.
318 TABLE MÉTHODIQUE:
Groupe XI. Aphthonites.
Longitarsus. Phyllotreta.
Glyptina. Batophila.
Aphthona.
Groupe XII. Aspicélites.
Aspicela. Sebæthe.
Asphæra. Sphærometopa.
Rhopalotoma. Febra.
Groupe XIII. OŒEdionychites.
Omophoita, Physodactyla.
OEdionychis. Eutornus.
Physonychis. Lithonoma.
Physoma.
Groupe XIV. Monoplatites.
Monoplatus. Cœlocephalus.
Roïcus. Loxoprosopus.
Euphenges. Péribleptus.
Rhinotmetus. :: Octogonotes.
Tetragonotes. Apalotrius.
Pachyonychis. Exartematopus.
Phædromus. Hydmosyne.
Physimerus. Atyphus.
Glenidion. Gethosynus.
Hypantherus. Allochroma.
Thrasygœus. Cerichrestus.
Eupeges. Calypeges.
Phylacticus. Omototus.
Omammatus. Metriotes.
Homotyphus. Pæbates.
Ædmon. Hypolampsis.
Pleurochroma. Imatium.
Leptotrichus. Sparnus.
Panchrestus. Cyrton.
Hylodromus. -
Groupe XV. Lacticites.
Lactica. Diphaulaca.
Hermæophaga. Psilapha.
Myrcina. Xuthea.
Groupe XVI. Mniophilites.
Mniophila, Argopus.
Hypnophila. Sphæroderma.
Apteropeda. Argopistes.
Sous-Tribu Il. GALÉRUCINES.
Groupe I. Adorttes.
Adorium. Cerochroa.
Groupe II. Aulacophorites.
Aulacophora. Idacantha.
Rhaphidopalpa Lætana.
Groupe II. Phyllobroticites.
Phyllobrotica. Phyllecthris.
Groupe IV. Diabroticites,
Diabrotica.
Groupe V. Agélasticites..
Agelastica. Malacosoma.
Bonesia. Miltina.
Pyesia. Ootheca.
MorphosphϾra. Atimeta.
Groupe VI. Procalites.
Procalus.
Groupe VII. Ornithognathites.
Ornithognathus.
Groupe VIII. Agétocérites.
Agetocera.
Groupe IX. Mimastrites.
Cneorane. Sarda.
Mimastra.
Groupe X. Cérophysites.
ICerophysa. Œdicerus.
Groupe XI. Apophylites.
Apophylia.
Groupe XII. Scélidites.
Scelida. Chthoneis.
Groupe XIII. Lupérites.
Luperus. Luperodes.
CR LE TR 7 =“
TABLE MÉTHODIQUE. 319
Iphidea. Astena, Eustetha, Callima.
Alopena. Arcastes. Doryida.
Nadrana. Groupe XXV. Theopéites.
Groupe XIV. Afysites. Theopea. Hyphænia.
Atysa. Trirhabda. Groupe XXVI. Plutyzanthites.
Monge, Platyxantha. Palpoxena.
Groupe XV. Schematiziles.
Schematiza.
Groupe XVI. Cœlomérites.
Cœlomera. Mesodonta.
Hymenesia. Sastra.
Monocesta. Doryxena.
Dircema. Pachytoma.
Orthoxia. Momæa.
Nestinus, Salamis.
Clitena. Nicea.
Chorina. Alphidia.
Syphaxia. Coraia.
Groûpe XVIL Méfacyclites.
Metacycla.
Groupe XVIII. Rupiliites.
Metalepta. Arima.
Cydippa. Ellopia.
Rupilia. Marseulia.
Groupe XIX. Galérucites.
Adimonia. Menippus.
Galeruca. Buphonida.
Groupe XX. Sermylites.
Sermyla. Galerucida.
Aplosonyx. Merista.
Leptarthra.
Groupe XXI. Cérotomites.
Cerotoma. Cynorta.
Synodita.
Groupe XXII. Antiphites.
Antipha. Emathea.
Groupe XXII. Monoleptites..
Monolepta. Ochralea.
Groupe XXIV. Hylaspites.
Hylaspes. Laphris.
Dorydea.
Groupe XXVII. Gonéoplurits.
Goniopleura. 3
SECTION IV. CRYPTOSTOMES,
Tribu XIV. HISPIDES.
Groupe I. Eurispites.
Stenoplatys..
Aproïda. Eurispa.
Leucispa.
Groupe II. Callispites.
Leptispa. Demotispa.
Amblispa. OEdiopalpa.
Callispa. Cladispa.
Stenispa. Octocladiscus.
Groupe III. Cephaloléites.
Cephaloleia. Xanthispa.
Homalispa. * * Xenispa.
Groupe IV. Wallacëites.
Wallacea.
Groupe V. Hispoleptites.
Hispoleptis.
Groupe VI. Hispodontites.
Hispodonta. Spilispa.
Groupe VII. Cryptonychites.
Cryptonychus. Octodonta.
Oxycephala. Plesispa,.
Groupe VIII. Botryonopites.
Botryonopa.
Groupe IX. Alurnites.
Alurnus.
Groupe X. Anisodérites.
Anisodera. Hispopria.
Estigmena. Macrispa.
320 TABLE MÉTHODIQUE,
Groupe. XI. Arescites.
Aresous.
Groupe XII. Promecothécites.
Promecotheca.
Groupe XIII. Erionispites.
Erionispa.
Groupe XIV. Gonophorites.
Gonophora. Distulaca.
Cœlænomeno- Aspidispa.
dera. Acentroptera.
Groupe XV. Oncocéphalites.
Oncocephala. Chæridiona.
Groupe XVI. Octotomites.
Octotoma. Physocoryna.
Groupe XVII. Céphalodontites.
Microrhopala. Uroplata.
Anoplitis. Acanthispa.
Charistena. Cephalodonta.
Odontota. Downesia.
Groupe XVIII, Monochirites.
Monochirus.
Groupe XIX. Trichispites.
Trichispa.
Groupe XX. Hispites.
Hispa. Prionispa.
Platypria.
Tribu XV. CASSIDIDES.
Groupe I. Hoplionotites.
Hoplionota. Delocrania.
Groupe II. Sphœropalpites.
Sphæropalpus.
Groupe IT. Himatidites.
Porphyraspis. Calliaspis.
Himatidium.
Groupe IV. Spilophorites.
Spilophora.
Groupe V. Prioptérites.
Prioptera. Calopepla.
Megapyga. Epistictia.
Calyptocephala.
Groupe VI. Tauromites.
Tauroma. Dolichotoma.
Canistra.
Groupe VII. Bafonofites.
Batonota.
Groupe VIII. Basiptites.
Basipta.
Groupe IX. Hybosites.
Hybosa.
Groupe X. Ischyrosonychites.
Ischyrosonyx.
Groupe XI. Cassidites.
Charidotis. Asteriza.
Eurypepla. Cassida.
Platycycla. Coptocycla.
Physonota.
Groupe XII. Mesomphaliites.
Calaspides. PϾcilaspis.
Mesomphalia.
Groupe XIII. Omoplatites.
Omoplata. Selenis.
Omaspides.
Groupe XIV. Chelymorphites.
Chelymorpha.
Groupe XV. Elytrogonites.
Elytrogona.
Groupe XVI. Chiridites.
Chirida.
Groupe XVII. Aspidimorphites.
Aspidimorpha. Ctenochira.
Laccoptera.
Famille LXX. ÉROTYLIENS.
Tribu 1. LANGURIDES.
Languria. Macromelea.
Tribu 11. HÉLOTIDES.
Helota.
Tribu III. ÉROTYLIDES.
Groupe I. Engidites.
Dacne. Episcapha.
Coptengis.
Triplatoma.
Euxestus.
Thallis.
Groupe II.
Pselaphacus.
Mycotretus.
Mycophthorus.
Oocyanus.
Ischyrus.
Amblyopus.
Groupe II].
Encaustes.
Groupe IV.
Aulacochilus.
Thonius.
Euphanistes.
Cyclomorphus.
Coccimorphus.
Ægithus.
Brachysphænus
Erotylus.
Zonarius.
TABLE MÉTHODIQUE.
Engis.
Combocerus.
Pantheropterus
Triplacites.
Xestus.
Triplax.
Tritoma.
Libas.
Cyrtomorphus.
Encaustites.
Érotylites.
Eurycardius.
Scaphidomor-
phus.
Prepopharus.
Bacis.
Tapinotarsus.
Priotelus.
Omoiotelus.
Famille LXXI. ENDOMY-
CHIDES.
Groupe I. Eumorphites.
Amphisternus. Pedanus.
Spathomeles. Encymon.
Engonius. Dioedes,
Trycherus. Cymbachus.
Eumorphus.
Groupe II. Corynomalites.
Corynomalus.
Groupe INT. Lycoperdites.
Acinaces. Daulis.
Perrisia. Lycoperdina.
Indalmus. Hylaia.
Mycella. Aphorista.
Ancylopus. Saula.
Dapsa. Rhabduchus.
Phalantha. Danae.
Coléoptères. Tome XII.
321
Coniopoda. Polymus.
Mycetina. Heliobletus.
Groupe IV. Epipocites.
Epipocus. Epopterus.
Auidrytus.
Groupe V. Sfénotarsites.
Ephebus. Rhymbus.
Stenotarsus. Cremnodes.
Groupe VI. Endomychites.
Eucteanus. Endomychus.
Meilichius. Cyanauges.
Panomæa.
Groupe VII. Leiestites.
Leiestes. Symbiotes.
Panamomus. Mycetæa.
Rhanis. Clemmus.
Phymaphora.
Groupe VIII. Trochoïdéites.
Trochoideus.
Famille LXXII. COCCINEL-
LIDES.
Groupe I. Hippodamiites.
Eriopis. Megilla.
Hippodamia. Nœmia.
Groupe II. Coccinellites.
Anisosticta. Coccinella.
Adonia. Mysia.
Adalia, Halyzia.
Bulæa. Micraspis.
Cisseis.
Groupe II]. Discotomites.
Seladia. Discotoma.
Micaria. Pristonema.
Groupe 1V. Cartes.
Cydonia. Caria.
Chilomenes. CϾlophora.
Elpis. Neda.
Synonycha. Alesia.
Groupe V. Portes.
Poria. Eupalea.
21
QL
322 TABLE MÉTHODIQUE.
Groupe VI. Ortaliites. Groupe XI. Hyperaspites.
Ortalia. Azoria. Brachyacantha. Menoscolis.
Prodilis. Rodalia. Hyperaspis. Pentilia.
Zenoria. Vedalia. Cleothera. Lotis.
Groupe VII. Scymnites. Hinda. Cryptognatha.
Cryptolæemus, Hazis. Tiphysa.
Novius. Platyomus. Groupe XII. Bucolites.
Scymnus. Rhizobius. Cryptogonus. Azya.
Clanis. Bucolus. Exoplectra.
Groupe VIII. Cranophorites. Groupe XIII. Chilocorites.
Oryssomus. Cranophorus. | Ghilocorus. Brume
Groupe IX. Coccidulites. Egius. Corystes.
Coccidula. Exochomus. Pharus.
Groupe X. Chnoodites. Orcus. Platynaspis.
Chnoodes. Dioria. Groupe XIV. Epilachnites.
Ladoria. Siola. Epilachna. Lasia.
Aulis. Hypoceras. Chnootriba. Cynegetis.
FIN DE LA TABLE MÉTHODIQUE.
TABLE ALPHABÉTIQUE
Abacetus
Abacobius
Abaris
Abaz
Abirus
Ablabera
ABLABÉRIDES
Ablaberoïdes
Abræus
Abrobapta
Abropus
Abroscelis
Abryna
Acalanthis-
Acalles
Acallopistus
Acallus
Acalolepta
Acalyptus
Acanista
Acantha
Acantharhinus
Acanthinodera
Acanthinomerus
Acanthinus
Acanthispa.
Acanthobrachium
Acanthobrachys
ACANTHOCÉRIDES
DES
FAMILLES, DES GROUPES ET DES GENRES
CONTENUS
DANS LE GENERA DES COLÉOPTÈRES.
Tomes. Pages.
I
VII
315
285
347
323
Acanthocerus
ACANTHOCINIDES
Acanthocinus
Acanthoderes
ACANTHODÉRIDES
Acanthodes
Acanthogenius
Acantholophus
Acanthomera
Acanthomerus
Acanthomus
Acanthophorus
Acanthoptera
Acanthopterus
A canthopus
Acanthopygus
Acanthoscelis
Acanthothorax
Acanthotrachelus
Acanthotritus
Acanthurus
Accia
Acentroptera
Acentrus
Acephorus
Acerus
ACHÆNOPITES
Achænops
>| Achanius
Achelyna
Tomes. Pages.
III 157
IX 757
IX 790
IX 753
IX 735
XI 323
I 93
VI 311
V 465
VI 495
VI 317
VIII 69
VIII 327
IX 477
V 449-466
VII 501
1 194
NII 496
NI 223
IX 724
II 567
IT 238
XI 307
VII 64
1 201
IT 415
X-"A74
X 171
NV 82
II 311
324
Achenium
Acherusia
Achlainomus
Achloa
Achryson
Achthophora
Acicnernis
Acidalia
Acideres,
Acidota
Acilius
Acimerus
Acinaces
Acinopus
Acis
Acisba
Aclees
Acletus
ACLOPIDES
Aclopus
Acmocera
ACMOCERIDES
Acmædera
Acmæops
Acolastus
Aconopterus
Acorynus
Acratus
Acrepis
Acritus
ACROCINIDES
Acrocinus
Acrocrypta
ACROCRYPTITES
Acrodon
Acrognathus
A cromis
Acroniopus
Acronotus
Acropia
Acropis
Acrops
Acropteron
Acrossus
POSER “TT Je
TABLE ALPHABÉTIQUE.
Tomes. Pages.
Ir 92
IVG
NI 138
IT 309
NII 232
IX 351
VII 31
X 144
VIII 169
II 139
I 430
NII 437
XII 102
I 287
X 301
N 46
NI 455
IV 397
III 218
III -219
IX 453
IX 453
IV 6p
NII 441
X 168
IX 654
VII 513
VIT 463
IV 495
II 281
IX 733
IX 734
XI 36
XI 36
I 332
II 121
XI 400
IV 218
XII 58
IX 550
I 368
IL 347
V 426
NI 445
Acrothinium
Acrotrichis
Acrydocephala
Acrydoschema
Actenista
Actenodes
Actenodia
Actephilus
Actinolobus
Actinophorus
Acupalpus
Acylophorus
Acyphoderes
Acyrusa
Adalbus
Adalia
Adelium
Adelobium
Adelocera
Adeloides
Adelops.
Adelosia
| Adelostoma
ADELOSTOMIDES
A delotopus
Adelphus
Adelus
Aderpas
Aderus
Adesmia
ADESMIDES
ADÉTIDES.
Adetus
Adexius.
Adimonia
Adioristus
Adolus
Adonia
ADORÉTIDES
Adoretosoma
Adoretus
ADORIITES
Adorium
Adoœus
Tomes, Pages.
X 315
II 23
IX 349
IX 454
IV 315-316
IN 72
V 667
I 323
IL 459
III 66-73
I 302
II 84
VII 505
NII 345
NII 466
XI 1%
N 431
I 91
IV 140
VL 584
II 208
I 323
Nuste09
V 93
Il 519
V 488
NI 584
IX 889
V 584
Noms
Vu?
IX 592
IX 593
VI 366
XI 220
VI 342
IL 205
XI 174
III 379
III 328
II 380
XI 155
XI 156
X 274-304
Adranes
Adrastus
Adrium
Æacus
Æchmuthes
Æctropsis
Ædemonus
Ædilis
Ædmon
Ædopeza
Ædophronus
Ægialia
Ægialites
Ægidium
Ægilopsis
Ægithomorphus
Ægithus
Ægocydnus
Ægoidus
Ægomomus
Ægomorphus
Ægoprosopus
Ægopsis
Ægorhinus
Ægorhinus
Ægosoma
Ægostheta
Ægqus
Ælara
Æmalodera
Ænidius
Æmocia
Ænmylus
Ænictomorpha
Ænigma
Æolus
Æphnidius
Æpus
Ærenea
ÆRÉNÉIDES
Ærenica
ÆRÉNICIDES
ÆSALIDES
Æsalus
tee. com À
TABLE ALPHABÉTIQUE.
Tomes. Pages.
IT
481
218
348
222
511
Æschopalæa
Æschrotes
Æsernia
Æsilacris
Æsiotyche
Æsopida
Æthecerus
Ætheodactyla
Ætheomorpha
Ætherhinus
Æthiessa
Æthina
Æthiora
Æthiopoctines
Ætholopus
Æthomerus
Æthona
Æthophorus
Agabus
Agalissus
Agaocephala
AGAOCEPHALIDES.
Agaone
Agaosoma
Agapanthia
Agapanthida
AGAPANTHIIDES
Agapete
Agaricophagus
Agasma
Agasta
Agastus
Agathidium
Agathomerus
Agatus
Agbalus
Agelæa
Agelasta
Agelastica
AGÉLASTIGITES
Agelia
Agenius
Agennopsis
Agestrata
Il
325
Tomes. Pages.
IX 460
HI 106
X 405
IX 611
VIII 281
IX 385
IX 183
X 150
X 123
VIT A
IT 534
{Il 312
VIII” 394
IX 739
IX 446
IX 742
XI 249
Det
1 424
IX 133
IT 451
IT 450
VIII 502
I” 365
IX 829
NIT 375
IX 829
NII 468
II 218
IV 414
X 405
1 87
221-532
x 90
I 4110
X 242
I 251
IX 376
XI 168
XI 167
IV 18
IT 560
IX 593
IT 501
326
Agetocera
AGÉTOCÉRITES
Agetus
Aglaophis
Aglenus
Aglycideres
AGNATHIDES
Agnathus
Agnia
AGNIIDES
Agnoderus
Agaus.
Agonocheila
Agonodemus
Agonoderus
Agonum
Agra
Agraphus
Agrianes
Agrianome
AGRILIDES
Agrilus
Agriotes
Agrodes
AGRYPNIDES
Agrypaus
Agyrtes
Akimerus
Akiptera.
Akis
AKISIDES
Alaus
Albana
Alcathous
Alcides
ALCIDIDES
Alcidion
Alcimus
Alcinoe
Alcyopis
Aldonus
Ale
Alecton
Alegoria
TABLE ALPHABÉTIQUE.
Tomes. Pages.
XI 177
NAT
X 252
IX 86
IN 375
VII 607
V 531
V 532
IX 348
IX 340
IX 331
IT 36
1 140
1 323
1 . 262
I 349
I 104
NI 161
X 238
VIII 4109
IV 76
IV 83
IV, .245
IT 66
IV 138
IV 139-566
IT, 211
VI 437
VIII 468
NV 419
Vasd17
IV 151-567
IX 569
IX 761
VII 45
VII 14
IX 764
li 27
V 44
VIII 339
VII 430
IX 544
IV 320
V 325
Aleochara
ALEOCHARIDES
Aleptocerus
Aleptus
Alesia
Aletes
Aletretia
Aleurostictus
Aliboron
Alicia
Alictus
Alindria
Alittus
Allæocnemis
Allelidea
Allocerus
Allochroma
Allæsia
Allogaster
Alloiotelus
Allorhina
Allotisis
Allotrius
Alocerus
Alocorhinus
Alopena
Alophus
Alosimus
ÂAlosterna
Alphidia
Alphites
Alphitobius
Alphitophagus
Alphitopola
Alphus
Alpœus
Alticopus
ALURNITES
Aluraus
Alvarinus
Alyattes
AMALACTIDES
Amalactus
Amallocerus
truudilian"s + ttes ES ST Sn 2 Da. à ss ns 5e tn
2"
+,
Tomos. Pages.
IT
Il
40-597
26
Amallopodes
Amalocera
Amalus
Amannus
Amara
AMARYGMIDES
Amarygmus
Amasia
Amasis
Amathitis
Amatodes
Amauresthes
Amaurodes
Amauronia
Amaurops
Amaurorhinus
Ambates
AMBATIDES
Amblesthis
Amblispa
Amblochilus
Amblycheila
Amblychus
Amblyderus
Amblygenius
Amblygnathus
Amblygnathus
Amblymora
Amblyopus
Amblyptera
Amblyrhinus
Amblystomus
Amblytelus
Amblyterus
Ambrotodes
Amechana
Ameipsis
Amenophis
Amerhinus
Ameris
Amerismus
Amesisa
Ameta]lla
ANMRTALLITES
TABLE ALPHABÉTIQUE.
Tomes. Pages.
83 | Ametrocephala
VUI
IL 240
VII 209
IX 82
1 332
V 44
V 473-731
X 313
X 936
1 332
V 193
78
IL 479
IV - 403
II 173
VII 324
VI 513
VI 512
IX 626
XI 274
II 378
1 934
V 595
[ 227
1 264
IV. 221
IX 481
XII 38
V 188
VI 922
1 301
1 346
NI 377
X 170
IX 334
IX 817
V 373
VII 42
VII 42
VII 461
IX 334
X 46
X 46
Amilia
Amillarus
Amimes
Amisallus
Amitrus
Ammidium
Ammobius
Ammæcius
Ammophorus
Ammophthorus
Ammosia
Amniscus
Amnodeis
Amomphus
Amorbaius
Amorphocephalus
Amorphocerus
Amorphoidea.
Amorphorinus .
Amorphosoma
Ampedus
Amphasia
Amphibolocorynus
Amphibolonarzon
Amphibolus
Amphicneia
Amphicoma
Amphicrania
Amphicranus
Amphicrossus
Amphicyllis
Amphicyrta
Amphidees
Amphideritus
Amphidesmus
Amphidora
Amphilocus
Amphimallus
Amphimela
AMPHIMÉLITES
Amphon
Amphionycha
AMPHIONYCHITES
327
Tomes. Pages.
NIIEI 420
IX 832
IX 743
NII 377
VI 9255
VI 72
V 9232
V 284
II 4119
NV: 1432
NV 284
I 12
IX 761
N:""4723
VI 93
NII 265
NII 422
VIT 335
VI 620
VI 318
IV 80
IV 187
1977
NI 496
I 469
I 469
IX 707
IX 165
IT’: 268
NII 384
IT 323
IT 220
II 484
VI 242
VI 68
IX 160
V 435
XII 56
IIT 281
XI 34
XI 34
IX 697
IX 890
IX 881
328
Amphiops
Amphirhoe
Amphisternus
Amphistoros
Amphix
Amphizoa
AMPHIZOÏDES
Amphœcus
Amphotis
Amphysus
AMYCTÉRIDES
Amycterus
Amycdetes
Amymoma
AMYMOMIDES
Anaballus
Anacamptorhina
Anacantha
Anacanthus
Anacerastes
Anachalcos
Anaches
Anacolus
Anacypta
Anæctochilus
Anædus
Anæmerus
Anœrea
Anœretes
Anæsthetis
Anælia
ANAGLYPTIDES
Anaglyptus
Anaides
Analampis
Analcis
Analestesa
Analotes
Anamera
Anammesis
Anancylus
Anandra
Anapausa
Anaplasta
PR ee à 4 de,
L. 4-24 5le sien C2
TABLE ALPHABÉTIQUE.
Tomes. Pages.
I
IX
XII
JIt
XII
462
Anarhynchus
ANASPIDES
Anaspis
Anastetha
Anathrotus
Anatis
Anatisis
Anatista
ANATISTIDES
Anatolica
Anatona
Anatrichis
Anaülacus
ANAUXÉSIDES
Anauxesis
Anchastus
Ancholæmus
ANCHOMÉNIDES
Anchomenus
ANCHONODÉRIDES
Anchonoderus
Anchonus
Anchopthalmus
Anchylorhynchus
Anchytarsus
Ancistria
Ancistropterus
Ancistrosoma
Ancistrotus
Ancita
Ancognatha
Ancylocera
ANCYLOCÉRIDES
Ancylocheira
Ancylodonta
Ancylognathus
ANCYLONOTIDES
Ancylonotus
Ancylonycha
Ancyloprotus
Ancylopus
Ancylosternus
Ancylotropis
Ancyronyx
Tomes, Pages,
IV 300
V 612
V 613
IX" 921
IV 180
XII 4182
VIII 383
IT 321
IT 321
V 41
IL 530
1 3%
I %9
IX 462
IX 463
IV 176
V 624
1 33
1 34)
1 37
1 375
VI 36!
V 2h
IV" 519
IV 266
IT 398
VI 621
IT 253
VNIIT 82
IX. 390
IIT 398
IX 136
IX 135
IV 40
VIIL 375
V 86
IX 391
IX 394
IL 284
VII 57
XI 405
IX 203
VIL 508
I 512
Ancystronycha
Anelastes
Anemia
Anemophilus
Anepsius
Aneurhinus
Anbammus
Aniara
Aniara
Anidrytus
Anillus
Anisarthria
Anisarthron
Anisocera
ANISOCÉRIDES
Anisocerus
Anisocerus
Anisocheira
Anisochelus
Anisocnemus
ANISODACTYLIDES
Anisodactylus
Anisodera
ANISODÉRITES
Auisogaster
Anisognatha
Anisognathus
Anisomera
Anisonchus
Anisonyx
Anisoplia
Anisopodus
Anisopus
Anisorhina
Anisorhynchus
Anisorus
Anisosticta
Anisotarsus
Anisotelus
Anisotoma
ANISOTOMIDES
Anisoxia
ANOBIIDES
Anobium
nie. dia nm. :: l'US
TABLE ALPHABÉTIQUE.
Tomes. Pages.
IV
IV
353
116
329
Tomes. Pages.
Anocerastes VII 556
Anochilia IL 514
Anodesis Vite:24
Anodocheilus I M6
Anodus III 463
Anodus Il 79
Anogcodes V 705
Anomæa X 118
Anomala III 328
ANOMALIDES III 322
Anomalipus Vi. ‘987
Anomalocera IT 485
Anomalochilus III 258
Anomiopsis IL - 69
Anomiopus IT 94
Anommatus II 376
Anomocerus VIL 133
Anom@oarthria NII 234
Anomæoceræ Il “291
Anomæsia IX 585
Anomœus I 108
Anomognathus IT 1455
Anomostomus Il. ‘522
Anoncodes V 705
Anophthalmus l+372
Anoplis IV 40
Anoplistes IX 180
Anoplitis XI 316
Anoplium VIII 355
Anoplochilus IT 529
Anoplocnemus III 2
Anoplodera NII 445
Anoploderma NII 27
ANOPLODERMITES VITE 25
Anoplogenius I 304
ANOPLOGNATHIDES IL 367
ANOPLOGNATHIDES VRAIS III. 368
Anoplognathus III 369
Anoplomerus NIIL 279
Anoplophora IX 310
Anoplosiagum IT 263
Anoplosternus III 372
Anoplostethus III. 372
Anoplostheta IX 400
330
Anoplus
Anorops
Anoxia
Antarctia
ANTARCTIIDES
Antedon
Anteros
Anteros
Anthaxia
Antherophagus
Anthia
ANTHIADES
ANTHICIDES
Anthicus
Anthobates
Anthobium
Anthobius
Anthoboscus
Anthocomus
Anthodromius
ANTHONOMIDES
Anthonomus
Anthophagus
Anthophilax
Anthores
Anthoxenus
Anthracias
Anthracophora
Anthrenus
ANTHRIBIDES
Anthribosomus
Anthribus
Anthryboscyla
Anthypna
Antichira
ANTICHIRIDES
Antimachus
Antinoe
Antipa
Antipha
ANTIPHITES
ANTLIARHINIDES
Antliarhinus
Antodice
TABLE ALPHABÉTIQUE.
Tomes. Pages.
VI 492
V 456
IT 293
1 336
1 336
IT 453
V 450
VIT 511
IV 49-563
II 423-537
16277
I 4175
V 588
V 596-735
V. 613
II 145-530
VI 504
IX 68
IV 390
IV 41
NI 55
VI 580
II 135
NII 443
IX 317
IV 400
V 342
IT 540
II 470
VII 476
VII 546
NII 574
IX 378
IT 163
IT 345
IT 34
V 330
IX 227
X 116
XI 233
XI 232
VII 180
VII 182
IX 900
Anubis
Anypotactus
Aocnus
Aomus
Aonychus
Aoploënemis
Aoria
Aorus
Aossetorus
Apalochrus
Apalonychus
Apalotrius
Apalus
Apamanta
Aparoprion
Apate
Apatelartron
Apatenia
Apatetica
Apateum
APATOPHYSIDES
Apatophysis
Apatura
Apechtes
Apeistus
Apelocera
Apenes
Aphanarthrum
Aphanasium
Aphanisticus
Aphanobius
Aphelorhina
Aphies
Aphiocephalus
Aphioramphus
Aphiorhynchus
Aphneope
APHODIIDES
Aphodius
Aphorista
Aphotistus
Aphrastus
Aphricus
Aphrodisium
Tomes. Pages.
TX 095
VI 71
VI 6
VI 202
VIT 44
NI 48
X 270
VIT 337
VI 623
IV 383
I2H87
XI 1143
NV 686
IX 674
VII 329
IV 597
IX 504
NII 538
IT 206
IV 27
IX 234
IX 234
IV 47
IX 828
IT 380
IX 89
1 108
NII 375
VIII 369
IV 88
IV 207
III 479
IX 743
NII 277
NII 36
NII AM
VIII 42
III 112
IT 115-579
XII 442
IV 209
VI 209
IV 233
IX ai
Aphthona
APHTHONITES
Aphylax
Apiodera
Apiogaster
Apion
APIONIDES
Aplagiognathus
Aglasta
Aplectrus
Aplemonus
Aplidia
Aplocentrus
Aplochile
Aplocnemus
Aplodema
Aploderus
Aploglossa
Aplognathus
Aplonycha
Aplopsis
Aploscelis
Aplosonyx
Aplotarsus
Aplothorax
Apocellus
Apocinocera
Apocoptoma
Apocrypha
Apocyrtus
Apodasya
APODASYIDES
Apoderus
Apogonia
Apolecta
Apolepis
Apolia
Apolopha
Apomecyna
APOMÉCYNIDES
Apomempsis
Apomæa
Apophylia
APOPHYLIITES
IV
VI
TABLE ALPHABÉTIQUE.
Tomes. Pages.
XIr::544
XI 69
IX 165
I 72
IX . 98
VI 533
NI 531
VIII 425
TI 533
IX 133
VI 539
III 290
1, 278
I . 185
IV 400
III 235
Tomti7
IV 278
IT 365
III 230
III 231
XII. 96
XI 226
182-193
I 58
IL 4149
XI 340
IX 686
V 433
VI 143
IX 628
IX 623
344-628
IT 276
VIT 555
X 325
IX 248
IV 481
IX 580
IX 579
IX 278
X 140
XI 183
IX 18
Apophrena
Aporhina
Aporocera
Aposites
Apostasimerus
Apotomoderes
Apotomopterus
Apotomorhinus
Apotomus
Appula
Aprepes
Apriona
Apristus
Aproida
Aprophata
Aprosictus
Aprosopus
Aprosterna
Aprostoma
Apsectra
Apsectus
Apsis
Aptema
Apteraucolus
Apteranilla
Apteræssa
Apteropeda
Aptinus
Aptolemus
Aplopus
Aracanthus
Arcastes
Arachnobas
Arachnodes
Arachnoideus
Arachnopus
Arachnosphærus
Aræcerus
ARÆOCÉRIDES
Aræocerus
Aræocerus
Aræocnemis
Aræocorynus
Aræosarus
107
332
Aræoschizus
Aræotis
Aratea
Aratharea
Arathymus
Archarias
Archetypus
Archidyce
"Archon
Arcopagus
Arctodium
Arctylus
Arcyphorus
Ardistomis
Areoda
ARÉODIDES
ARESCITES
Arescus
Argaleus
Argalia
Argutor
Argolis
Argopistes
Argopus
Argyrodines
Arhines
Arhipis
Arhopalus
Aridœus
Arima
Arimaspes
Aristobia
Aristogitus
Aristopus
Aristus
Arithmema
Armideus
Arnidius
Aromia
Arpedium
Arrhenocæla
Arrhenodes
Arrhenoplita
Arrbhenotus
TABLE ALPHABÉTIQUE.
Tomes. Pages.
II 139-530 | ASPIDIMORPAITES
Arsinoe
Arsipoda
ARSIPODITES
Arsysia
ARSYSIIDES
Artelida
ARTÉMATOPIDES
Artematopus
Artemis
Arthmius
Arthrobrachus
Arthroconus
Arthrodeis
Arthromacra
Arthroplatus
Arthropterus
Arthrostenus
Arthrostomus
Arthrotus
Artia
Articerus
Artimpaza
Artipus
Asaphes
Asbolus
Asceparnus
Asclera
Asemum
Asida
ASIDIDES
Asilaris
Asmedia
Aspasia
Asphæra
Aspicela
ASPICÉLITES
Aspicephalus
Aspidimerus
14 | Aspidimorpha
53 | Aspidiotes
V 103
VIII 398
X 151
I 384
I 242
NII 38
VIII 129
IX 305
IT 446
IT 176
IT 161
V 9211
IX 71
1 206
IT 365
IT 364
XI 298
XI 298
VIII 439
IX 832
I 323
X 312
XI 136
XI 133-135
IX 118
NI 214
IV 114
IX 64
IX 122
XI 217
VIII 114
IX 327
VIII 367
IT 524
1167
V 667
IT 144
1192
IX
XI
VIT 429
V 302
IX 247
Aspidiphorus
Aspidispa
Aspidocephalus
195
206
160-725
153
452
8
126
71
76
75
107
238
407
406
93
556
307
107
Aspidoglossa
Aspidolopha
Aspidosoma
Aspisoma
Asporina
Asporinus
Astæna
Astathes
Astena
Astenorhina
Astenus
Asteriza
Asthrœus
Astrapæus
Astycus
Astygis
Astylbus
Astylus
Astynomus
Atalasis
Ataxia
ATAXIDES
Atelais
Atelechira
Ateledera
Atelestus
Atelicus
Atelodesmis
Atelopteryx
Atelemes
Atenizus
ATERPIDES
Aterpus
Atesta
ATEUCHIDES
ATEUCHIDES VRAIS
Ateuchus
Atharsus
Athemistus
Atblia
Athous
Athylia
Athyreus
Atimeta
OC PS St RE dns. sm" td
TABLE ALPHABÉTIQUE.
Tomes. Pages.
I
x
IV
IV
205
Atimia
Atimura
Atimuropsis
Atimus
Atlantis
Atmetonychus
Atmodes
Atomaria
Atopa
Atopida
Atossa
ATOSSIDES
Atractocerus
Atractodes
Atractonota
Atractopterus
Atractosomus
Atractus
Atranus
Atropidius
Atrypanius
Attagenus
Attalus
ATTELABIDES
Attelabus
Atybe
Atylostagma
Atyphus
Atyporis
Atys
Atysa
ATYSITES
Aubeonymus
Auchenia
Auchmeresthes
Auchmobius
Augasmosomus
Auge
Augoderia
Augomela
Augosoma
Aulacia
Aulacium
Aulacocerus
: 333
Tomes. Pages.
IX 144
IX 613
IX 604
II 134
NI 198
NI 85
IX 529
Il 427-537
IV 269
IV...275
IX 497
IX 496
IVenaDi
IV 173
I 180
IV 209
IV 4173
V 497
I 228
X 175
IX 773
II 463-537
IV 389
VI 542
NI 548
IX 568
NIIT 257
XL 4.,448
IX 555
III 289
XI 4192
XI--1192
NI 473
X 67
NI 621
V 68
I 253
IV 313
II 397
X 431
IL 445
X 335
IE 84
VIII 85
334 TABLE ALPHABÉTIQUE.
Tomes. Pages.
Aulacoderus X 596 |Azoria
Aulacocheilus XII 50!|Azya
Aulacochilus XII : 50! -
Aulacodus III 384
Aulaconotus IX 693
Aulacolepis X 327 |Babia
Aulacopalpus IUT 375 | Bapures
Aulacophora. XI 158 Bacanius
AULACOPHORITES XI 458 | Bacchisa
Aulacopus. VIIT 100 |Bacis
Aulacoscelis X 54 | Badister
AULACOSCELITES X 54 | Bæoglossa
Aulacosternus. IT 255 | Bæocera
Aulacus V 217} Bagous
Auladera V 173 | Baladeva
Aulametopus VI 264 | Balanephagus
Aularhinus NII TS | BALANINIDES
Auletes VI 559 | Balaninus
Aulexis X 276 |Balanomorpha
Aulicus IV 451 | Batius
Aulis XII 223 | Baralipton
Aulocnemis IT 114 | Barathræa
Aulonium IT 372 | Bardistus
Aurigena IV 27! Barnes
Australica X 429 |Baridius
AUSTRALICITES X 428 | Baripus
Autalia Il 27 | Baris
Authades IX 458 | Barissinus
Autocera V 280-727 | BAROEIDES
Autocrates VIII 3 | Baroeus
Auxa IX 269 ]|Barybæna
AUXÉSIDES IX 463 | Barybas
Auxesis IX 464] Barycerus
Axima IV 437 | Barymerus
Axinidium 1 249] Barymorpha
Axinillium IX 577] Barymorphus
Axinopalpus 1 118 | Barynotus
Axinophorus NII 297 | Barypeithes
Axinopsophus 1 195 | Baryrhynchus
Axinotarsus IV 383 | Barysomus
Axinotoma 1 274] Barystethus
Axiothea IX 526 | Barytopus
Axumia V 51] Basiprionota
Axyra II 305] Basipta
Tomes, Pages.
XII 9208
XII 240
X 147
X 14
IT 47
IX 840
XII 68
T 234
1 178
IT 240
VI 485
VIT. 251
VI 518
NI 573
NI 574
XI 42-131
XII 9
VIII 153
X 114
VIII 371
VIT 244
VII 225
1 246
VII 225
IX 779
IX 439
IX 442
Xe
III 260
VII 222
VII 259
IT 350
I 221
VI 42
NI 59
NII 428
I 290
VII 287
XII 61
XI 368
XI 379
Basiptera
BASIPTITES
Basitoxus
BASITROPIDES
Basitropis
Basodonta
Basoleia
Bassareus
Bastactes
Bathycolpus
Bathyscia
Batocera
BATOCÉRIDES
Batonota
BATONOTITES
Batophila
Batoscelis
Batrisus
Batulius
Batyle
Bebelis
Bebius
Bedresia
Belania
Belenognatha
Beleopterus
BÉLIDES
Belionota
Beliophorus
Belodera
Belæsthes
Belonuchus
Belopherus
Belopœus
Belorhinus
Belorhynchus
Beltista
Belus
Bembegenius
BEMBIDIIDES
Bembidium
Berecyntha
Berosus
Bethelium
BORN ENT
TABLE ALPHABÉTIQUE.
Tomes. Pages.
199
Biasmia
Bicellonycha
Bicon
Bimia
Biolus
Biophlœus
Bioplanes
Biphyllocera
Biphyllus
Bisaltes
Bisnius
Biloma
Bityle
Biurus
Bius
Bixorestes
Blaberus
Blabia
Blabicentrus
Blabinotus
Blabinotus
Blacodes
Blæsia
Blapida
Blaps
Blapsilon
Blapstinus
BLAPTIDES
Blastanus
Blastophagus
Blattomorpha
Blauta
Blax
Blechrus
Bledius
Blemmya
Blenosia
Blepephæus
Blepharida
BLEPHARIDITES
Blepharotoma
Blepharymenus
Blepisanis
Blepusa
335
Tomes. Pages.
IX 629
IV 338
NIIT 536
VNIIT 467
V 239
II 413
V 242
IT 9237
IL 447
IX 606
II 80
IL 363
IX 617
IV 368
V 384
NII 54
VII 584
IX 642
IX 817
IX 625
VIII 214
V.259
IT 495
V 425
V 143
IX 9250
V 950
V::2439
V 580
VII 360
IV 388
IV 171
IX 9254
1122
IT 114-529
VIII 526
V 959
IX 339
XI 32
XI 26
III 264
IT 186
IX 869
V 499
336
Blethisia
Blosyrus
Bœoscelis
Boisduvalia
Bolax
Bolboceras
Boletaria
Boletobius
Bolitochara
BOLITOPHAGIDES
Bolitophagus
Bombodes
Bomius
Bouesia
Borborocætes
Boreaphilus
Boromorphus
Boros
Boscia
BOSTRICHIDES
Bostrichoides
Bostrichus
Botanebius
Botanochara
Bothrideres
BOTHRIDÉRIDES
Bothriopterus
Bothriophorus
Bothrobatys
Bothrorhina
Bothynoderes
Bothynorhynchus
Bothynus
Botryonopa
BOTRYONOPITES
Brachidia
Brachidius
BRACHINIDES
Brachinus
Brachonyx
Brachopsis
Brachyarthron
Brachyacantha
Brachyaspistes
Il
IT
TABLE ALPHABÉTIQUE.
Tomes. Pages.
I 46
NI: #99
IV 346
XI 250
III 382
III 4142
IT 444
57-528
30-527
V 992
V 294
UT 510
I 120
XI 168
VI 300
IT 137
V 386
V 385
IN * 241
IV 531
IV 433
IV 539
NI 579
XI 396
II 378
II 376
I 323
IV 554
VIL417
IT 478
NI 424
VI 320
IT 413
XI 291
XI 291
IV 387
I 261
12097
I 99
VI 506
NII 417
IX 105
XII 228
VI 95
Brachybamus
Brachycaulus
BRACHYCÉRIDES
Brachycerus
Brachychilus
Brachycnemis
Brachycælus
Brachycopris
Brachycrepis
Brachydactyla
Brachyderes
BRACHYDÉRIDES
Brachydirus
Brachygenius
Brachygnathus
Brachymerus
Brachymorphus
Brachynotus
Brachyolus
Brachyomus
Brachypalpus
Brachypeplus
Brachyphylla
BRACHYPTÉRIDES
Brachypteroma
Brachypterus
Brachypus
Brachyropala
Brachys
Brachyscelis
Brachysphænus
BRACHYSTERNIDES
Brachysternus
Brachystylus
Brachyta
Brachytarsus
Brachytrachelus
Brachytria
Braderochus
Bradybænus
Bradybatus
Bradycellus
Bradyscelis
Bradytoma
" ” bit.
Tomes, Pages.
VI 489
X 188
VI 983
NI 9284
IX 665
VIL 43
I 276
III 0ug7
IVe
Xe
VI Co
VI =mn95
II 76
N208446
I 210
XII 62
IV 478
IV 352
NI 1621
NI 130
I 455
II = 297
IT 204
II 291
VIIT 488
IT 292
NI 470
IX 41
IN 6
XI 143
XIT 56
III 372
IT 374
VI 207
VIII 439
VIT 587
VI 228
VIII 530
VIII 74
1 292
VI 581
1 294
II 401
IV 277
Bradytus
Bradyus
Brahmina
Brathinus
BRENYHIDES
BRENTHIDES VRAIS
Brenthus
Brevicolaspis
Bricoptis
Brimus
Brithycera
Bromiades
BROMITES
Bromius
Brongniartia
Brontes
BRONTIDES
Broscosoma
Broscus
Brotheus
Brothylus
Brototyche
Bruchela
BRUCHIDES
BRUCHIDES VRAIS
Bruchus
Brumus
Bryaxis
Bryobius
Bryocharis
Bubas
Bubastes
Bucerus
Bucharis
BucoLiTEs
Bucolus
Bucynthia
Bulæa
Bulbifer
Bulbocerus
Bulbogaster
Bulis
Bumetopia
BUMETOPIDES
Coléoptères.
TABLE ALPHABÉTIQUE,
Tomes, Pages.
IX
Tome XII.
332
Buphonida
BUPRESTIDES
BUPRESTIDES VRAIS
Buprestis
Büprestomorpha
Bura
Bustomus
Butocrysa
Byastus
Bybe
Byblitea
Byctiscus
BYRRHIDES
BYRRHIENS
Byrrhus
Byrsopages
Byrsopolis
Byrsops
BYRSOPSIDES
Bystus
Bythinus
Bythoprotus
Byturus
Cabirus
Cacia
Cacicus
Cacidula
Caciomorpha
Cacodacuus
Cacodæmon
Cacoplia
Cacosceles
Cacoscelis
Cacostola
Cacostomus
Cedmus
Cædius
Cænia
Cæporis
Cærosternus
Cafius
Cagosima
337
Tomes. Pages,
XI 223
IV I
IV 33
IV 40-563
IX, 244
XII 198
NI 226
IX 893
VIT 515
IX 276
XI 249
VI. 554
IT 479
IT 474
II 481
VI 337
IT 364
V 296
VI 293
XII 128
IL 176
VIT 503
II 459
V 246
IX 374
V:..442
XII, 219
IX 718
VIII 4142
XII 89
IX 338
VII 64
XI : 62
IX 687
Il 22
X 188
V . 261
IV 299
XI 68
II 274
Il 63
IX 832
_ n'sicién Rhhbrsn ti, lat ns + Ve pe] -
re.
.—
4
.
338
Calais
Calamobius
Calandra
CALANDRIDES
Calanthemis
Calasia
Calaspidea
Calathus
Calcar
Calchænesthes
Calendyma
Calenus
Calipeges
Calleida
Callia
Callianthia
Calliaspis
Callicerus
Callichloris
Callichroma
CALLICHROMIDES
Callichromopsis
Callicnemis
Callidema
Callidemum
Callideriphus
CALLIDIIDES
Callidiomorphus
Callidiopis
Callidium
Calligrapha
CALLUDES
Callima
Callimosoma
Callimation
Callimoxys
Callimus
Callinotus
Callipechis
Callipero
Callipogon
Calliprason
Callipyrga
Callirhinus
er RC ét de rte late is chbaus Cor
TABLE ALPHABÉTIQUE.
Tomes. Pages.
Callirhipis”
Callirhoe
Callirhopalus
Callisina
CALLISINITES
Callispa
CALLISPITES
Callisphyris
Callisthenes
Callistethus
Callistolæ
Callistus
Callitheres
Callizonus
Calloctenus
Callona
Calloodes
Callopisma
Calloplophora
Callyntra
Calochroa
Calochromus
Caloclytus
| Calocnemis
Calocomus
Calocosmus
Calodactylus
Calodema
Calodera
Caloderus
Calodromus
Calodus
CALOGNATHIDES
ÿ | Calognathus
Calolymus
Calomela
Calometopus
Calomicrus
Calomorpha
Calonota
Calopepla
Calophæna
Calopteron
Cülopterus
Tomés. Pages.
IV 249-568
VIII 307
NI 9232
X 264
+ Xe V0968
XI "1972
XI 269
NIIT 472
I 60
III 3%
XI * 288
I 3%
IV 430
VI 120
VIII 492
IX 170
IT 369
IX 137
IX 361
V 169
I 17
IV 302
IX * 68
IL - 422
NII 178
IX 894
IT 246
IV 60
Il 36
IV. 193
VII 407
IX 212
V 85
V 86
IV 503
X 429
III 566
XI 186
X "207
II 224
XI 37
I 81
IV 297
1 323
Calopus
Caloscelis
Calosoma
Calostega
Calothyrsa
Calpazia
Calvia
Calydon
Calymmaderus
Calymmaphorus
Calymmophis
Calyptobium
Calyptocephala
Calyptocephalus
Calyptocerus
Calyptops
Calyptopsis
Calyptorhina
Camæna
Camaragnathus
Camaria
Camaroderes
CAMAROTIDES
Camarotus
Camenta
Camira
Campa
Camphonota
Campsia
Campsiura
Campsosternus
Camptocerus
Camptocheirus
Camptocnema
Camptodes
Camptodontus
Camptognathus
Camptolenes
Camptomyne
Camptorhina
Camptorhinus
Camptoscelis
CAMPTOSOMES
Camptotoma
TABLE ALPHABÉTIQUE.
Tomes. Pages.
V 702 | Carmptotropis
XI 64} Camputpus
1 - 58 | GAMPYLIDES
V 402} Campylocnemis
IX 439 | Campyroscérines
VIII 162 | Campyloscelus
XIT . 183 | Campylus
IX 48 | Canidia
IV 526 | Canistra
V_.:9u CANTHARIDES
IX 337 | Cantharis
IT 435 | Canraarocnémines
XI 366 | Cantharocnemis
IV 315 | Cantharoctenus
IV 115 | Cantharodema
VI 162) Cantharoplatys
V_ 45 Canthidium
X 130 |Canthon
XI 124] Caphora
1 48 | Capnisa
V_ 423 | Capnodis
VIT 553 | Capnolymma
VIL 25 | Carapines
VII 26 GARABIQUES
IUT 212 | Carabus
IX 582! Caranistes
I 382! Caranistes
V 188 | Carcinobæna
V 424] Cardanus
IUT 543| Cardiaderus
IV 157] Cardiapus
VIT 368 | Cardigenius
VI 599] Cardiomera
IX 532 | Cardiophorus
Il 319] Cardiophthalmus
I 199] Cardiorhinus
IT 403 | Cardoria
X 113] Carenostylus
IX 315] Carenum
IT 205! Caria
VII 86 | Carida
1 328 | Carures
X 78 | Carilia
1 376 | Carpalimus
PL: EL
339
Tomes. Pages,
VII
541
560
223
182
264
265
226
tr 4: 48: 7
340
Carphoborus
Carphurus
CARPOPHAGITES
Carpophagus
CARPOPHILIDES
Carpophilus
Cartallum
Carterica
Carteromerus
Carteronyx
Carterus
Caryedon
Caryoborus
Caryopemon
Carystea
Cascelius
Casmena
Casnoidea
Casnonia
Cassida
CASSIDIDES
CASSIDITES
Cassidomorphus
Cassignetus
Castalia
Castiale
Castiarina
Catachænus
Catadromus
Catalalus
Catalasis
Catamonus
Cataphagus
Cataphorticus
Cataphronetis
Catapiesis
Catapiestus
Catapionus
Catapyenus
Catapyges
Catasarcus
Catascopus
Caterectus
Cateretes
TABLE ALPHABÉTIQUE.
Tomes. Pages.
VII
362
Cathammistes
Catharsius
Cathexis
Cathormiocerus
Catoclastus
Catogenus
Catolethrus
Catops
Catopsimorphus
Catoptes
Catoptria
Catorama
Catoxantha
Catypnes
Caulobius
Caulophilus
Caulosirophus
Caulotrupis
Causima
Cebrio
CEBRIONIDES
CEBRIONIDES VRAIS
Cechenus
Cecractes
Cedius
Cedus
Celadonia
Celebia
Celenæphes
Celetes
Celeuthetes
Cetia
Celiasis
Celidota
Celina
Celosterna
Cenocephalus
Cenodocus
Ceutemerus
Centor
Centrinus
Centrioptera
Ceutrocerum
Centrocheila
ae NÉE bei 2 Vel + 7 + nt à dd en é, non PTE 0 TRS
2
Tomes. Pages,
Il
491
96
826
194
se do EE en te, 2 ne rene a
TABLE ALPHABÉTIQUE.
Tomes, Pages.
Centrodera VIT
Centroglossa II
Centrognathus JII
Centronipus V
Centronopus V
Centrophorus VII
Centroscelis X
Centrotoclytus VIII
Centrotoma Il
Centrura IX
Ceocephalus VIL
Ceophyllus Il
Cephalalges VI
Cephalobarus VII
Cephalodendron IV
Cephalodesmius III
Cephalodonta XI
CÉPHALODONTITES XI
Cephaloleia XI
CÉPHALOLÉITES XI
Cephaloon V
Cephalophis VIII
Cephalostenus V
Cephalotes I
Cephalotrichia III
Cephaxz III
Cephennium Il
Cepurus VI
Ceracis IV
Ceragenia IX
Ceralces X
CÉRAMBYCIDES VIII
CÉR. ABERRANTS NII
CÉR. VRAIS NII
CÉR. VRAIS SYLYAINS VIII
CÉR. VRAIS SOUTERRAINS IX
Cerambyrhynchus VII
Cerambyx VIII
Ceramis XII
Cerandria \
Ceranota Il
Cerapterus Il
Cerasphorus VIIX
CÉRASPIDES III
432
48
545
360
360
451
434
527
164
341
Tomes, Pages.
Ceraspis III 252
Ceratorhina III 479
Ceratistes IV 385
Ceratites IX 430
Ceratobasis X 129
Ceratoderus Il 10
Ceratodirus IT 147
Ceratognathus IT 4
Ceratogonys IV 125
Ceratophyus III 444
CÉRATOPIDES NI 589
Ceratopus VI 591
Ceratorhina IV 561
Ceratupis V 330
Cercoptera IX 137
Cerchanotus IT 364
Cercidocerus NII 291
Cercopeus NI 192
Cercus II. 294
Cercyon I 473
Cerenopus V 135
Cereopsius IX 333
Ceresium VII 853
Cerichrestus XI 117
Cerobates NII 418
Cerochroa XI..457
Cerocoma V 666
Ceroctenus VIIL 186
Cerægidion IX 266
Ceroglossus I 54
Ceropachys Il 357
Cerophorus II 307
Cerophysa XI 181
CÉROPHYSITES XI 4181
CÉROPHYTIDES IV 244
Cerophytum IV 245
CÉROPLÉSIDES IX 4925
Ceroplesis IX 428
Ceropogon VIII 285
Ceropria V 307
Cerostena N.5470
Cerosterna IX 328
Cerotoma XI 229
CÉROTOMITES XI 9229
re
3
=
d
Ceruchus
Cerylon
CÉRYLONIDES
Cestrinus
Cetonia
CÉTONIDES
CÉTONIDES VRAIES
CÉTONIDES VRAIES
CEUTORHYNCHIDES
Ceutorhynchidius
Ceutorhynchus
Chæridiona
Chærodes
Chærodrys
Chærorhinus
Chætanes
Chœtarthria
Chætectetorus
Chætocnema
Chætodes
Chætophorus
Chætopisthes
Chætosoma
Chalænus
Chalastinus
Chalcanthis
Chalcas
Chalcimon
Chalcochrous
Chalcocopris
Chalcodermus
Chalcoderus
Chalcodes
Chalcoïides
Chalcolampra
CHALCOLÉPIDIIDES
Chalcolepidius
Chalcolyne
Chalcomela
Chalconotus
Chalcophana
CHALCOPHANITES
Chalcophora
CHALCOPHORIDES
dis wtéiéel nié. sosie. ts sn hiarumbe md at
TABLE ALPHABÉTIQUE.
Tomes. Pages.
III 40
IT 383
IT 381
V 976
IT 534
IT 464
IT 469
III 52
VIT 191
VII 200
VIT 498
XI 309
V 987
ŸT 78
VI 624
IX 783
I 461
VII 1142
x 7%
IL 136
IT 480
IT 193
II 399
XI 4
IX 720
II 353
IV 404
nt ‘11
I 323
IT 9%
VII 70
IT 407
III 2
XI 53
X 495
IV 453
IV 154
IX 904
X 404
III 80
X (958
X 9236
IV 21
IV. 44
Chalcophyma
Chalcoplacis
Chalcoplethis
Chalcosoma
j | Chalcothea
Chalepus
Chalepus
Chalicorus
Chalybe
Chamærhipis
Chanopterus
Chaodalis
Charactus
Charadronota
Charidotis
Chariea
Charientopterus
Chariergus
Chariessa
Charinotes
Chariodema
Charis
Charistena
Charitophyllus
Charopus
Chartopteryx
CHASMATOPTÉRIDES
Chasmatopterus
Chasme
Chasmodia
Chasolium
Chauliognathus
Cheilomenes
Cheilonycha
Cheilotoma
Cheïloxena
Cheirispa
Cheirodes
Cheirolasia
Cheirolonus
Cheiroplatys
Chelidonium
Cheloderus
CHELONARIIDES
Tomes. Pages,
235
Chelonarium
Chelonodema
Chelorhina
Chelotonyx
Chelymorpha
CRÉLYMORPHITES
Chennium
Chenoderus
Gheporus
Cheroas
Cherrus
Chevrieria
Chevrolatia
Chiasmetes
Chiasmus
CHIASOGNATHIDES
Chiasognathus
CHILOCORITES
Chilocorus
Chiloloba
Chilomenes
Chiloneus
Chilotomus
Chirida
C&IRIDITES
Chiron
Chiroscelis
Chirotenon
Chitona
Chlænius
Chlænobia
CHLAMYDES
Chlamydicadmus
Chlamys
CHLÉNIDES
Chlæbius
Chlorethe
Chlorida
Chloridolum
Chlorima
Chlorisanis
Chlorophanus
Chloropholus
Chlorophorus
TABLE ALPHABÉTIQUE,
Tomes. Pages.
IE
1
II
IX
488
Choroplisma
Chloropterus
Chlorota
Chnaunanthus
Chnoodes
| Canooptrtes
Chnootriba
Chæridium
Chœromorpha
Chœropsis
Choleva
CHoxIDES
Cholus
Choragus
Chordodera
Chorea
Chorina
Chorotyse
Chremastodus
Chreonoma
Chromoderus
Chromonotus
Chromoptilia
Chromosomus
Chrysanthia
Chrysesthes
Chzysina
Clysobalus
Chrysobothris
Chrysochares
Chrysochloa
Chrysochroa
Chrysochus
Chrysodema
Chrysodina
Chrysolampra
Chrysolopus
Chrysomela
CHRYSOMÉLIDES
CHRYSOMÉLITES
Chrysophora
Chrysopida
Chrysoprasis
Chrysostigma
343
Tomes, Pages.
X 335
IT 347
III 221
XII 222
XII 221
XII 255
NT 93
IX 376
VIIL 499
II 209
VII 32
NII 4 37
VIL 593
IT 484
IV 245
XI 204
VII 479
IT 246
IX 876
VI 420
VI 420
IT 510
VI 420
V 714
IV 25
III 339
V 409
IV. 75-564
X 342
X 382
IV. 18
X 341
IN 21
X 232
X 237
VI 451
X 379
X 351
X 366
III 358
X 299
IX 4125
LL 58
344
Chthoneis
Chtonobius
Chydæopsis
Cibdelis
Cicindela
CICINDÉLÈTES
CiciNpeLIDES
Cicones
Cidnorhinus
Cilibe
Cillenum
CillϾus
Cimbus
Ciayra
CIONIDES
Cionxus
Ciopera
Circellium
Cirrhicera
Cirsa
Cis
Cisseis
Cisseis
CISSIDES
Cissites
Cistela
CISTÉLIDES
CISTÉLIDES VRAIES
Cladeyterus
Cladione
Cladiscus
Cladispa
Cladocera
Cladodes
Cladognathus ,
Cladon
Cladophorus
Cladotoma
Clæoderes
Clambus
Clamophora
Clanis
Clanoptilus
Clastocnemis
TABLE ALPHABÉTIQUE.
Tomes. Pages.
XI
HI
IX
185 | Clavifer
550 | Claviger
798 | CLAvIGÉRIDES
362 | CLAVIPALPIDES
17 | Clavipalpus
4 | Cleadne
44 | Cleis
367 | Clemmus
196 | Clemnus
349 | Cleobora
382 | Cleodoxus
297 | Cleogonus
98 | Cleomenes
45 | CLEOMÉNIDES
616 | Cleonaria
618 | CLeoniDes
299 | Cleonis
70 | Cleonus
892 | Cleopus
724 | Cleothera
551 | Cleptometopus
78 | CLÉRIDES
477 | CréRines vrais
543 | Cleroides
665 | Cleronemus
504 | Clerota
490 | Clerus
496 | Clidicus
216 | CLinoNoTITES
474 | Clidonotus
497 | Clinia
276 | Clinidium
25 | CLINHIDES
313 | Clinocranion
29 | Clinops
276 | Clinteria
279 | Clisithera
276 | Clitena
440 | Clitopa
299 | Clivina
56 | Clodia
214 | Clæotes
385 | CLONIOCÉRIDES
560 | Cloniocerus
Tomes. Pages.
fl
180
180
178
Closteromerus
Closteropus
Closterus
Clunipes
Cluvia
Clynis
Clysomedus
Clytanthus
Clytellus
Clytemnestra
Clythraschema
CLYTIDES
Clytosaurus
Clytra
CLYTRIDES
Clytrites
Clytumnus
Clytus
Clyzomedus
Cnecodes
CNEMACANTHIDES
Cnémacanthus
Cnemalobus
Cnemargus
Cnemeplatia
Cuemida
Cnemidophorus
Cnemocælus
Cnemopachus
Cnemoplites
Cneoglossa
Cneorane
Cneorhinus
Cnodalon
CNODALONIDES
Cobelura
Cobria
Coccidula
CoCcciDuLITES
Coccimorphus
Coccinella
COCCINELLIDES
TABLE ALPHABÉTIQUE.
Tomes. Pages.
IX
IX
IX
XII
XIL
XII
XII
XII
COGCIN. APHIDIPHAGES XII
COCCIN. PHYTOPHAGES
XII
26
COCCINELLITES
Coccoderus
Cochleoctonus
Cochleopalpus
Codocera
Cœculus
Cœdomæa
Cœælænomenodera
CŒLARTARIDES
Cœlarthron
Cœleburia
Cæliodes
Cœlocephalus
Cœlocnemis
Cœlocratus
Cœlodera
Cælodes
Cœlodon
Cœlogaster
Cœlomera
CŒLOMÉRITES
CœLoméroPinEs
Cœlometopus
Cœlophora
Cœloprosopus
Cœlopterus
Cœlorhina
CϾloscelis
Cœlosis
Cælosternus
Cœlostoma
Cœlostomus
Cœlus
Cœnobius
Cænochilus
Cœnopsis
Cœnoptera
Cœnorhinus.
Coilodes
Colabus
Colaphus
Colaspidea
; | Colaspidema
COLASPIDÉMITES
345
Tomes. Pages.
XII
171
243
372
433
131
ee PR ee RE SET
; : TS
‘
346 TABLR ALPHABÉTIQUE.
Tomes. Pages. Tomes, Pages,
Colaspis :X: 248 | Colyphus IV
COLASPITES X 245 | Combe IX 34
Colaspoides . X, 346 | Combocerus XIT 98
Colasposoma X 301 | Cometes IX 29%
Colastus! ’ IL 294 | Comphosida V' 892
Colecerus VI: 385 | Compsa NIIT 333
Colenis: IL 1218 | Compsidia IX 832
Coleomerus NII 218 | Compsocephalus II 474
Collabismus VIT : 446 | Compsocérines IX 30
Collapteryæ IX: 280 | Compsocerus IX 36
Colliuris 1 29 | Compsomira IX 7
Collops: IV 383 | Compsomorphus V 433
Colloramphus VII 63 | Compsosoma IX 660
COLLYRIDES 1.27 | Compsosomipes IX 659
Collyris I 20 | Compsus NI 416
Collyrodes IX +95 | Comusia VIT 294
Colobicus IL 365 | Conchopterus NII. 486
Colobodera IV: 278 | Condylops IV 397
Colobodes NII 57 | Coniatus VI 404
Colobogaster IV 73|Conibius NV. 951
Colobopterus IL 415 | Coniocleonus NI 4920
Coloborhombus IX 7 | CoNionrines NV: 1247
Colobostoma III. 230 | Coniontis V. 221
Colobothea IX 824 | Coniophagus IV 529
CoLosorniines IX 821 | Coniopholis III 302
Colobura IX 656 | Coniopoda XII 416
Colobus IX 7 | Conizonia IX 862
Colon IL 9214 | Conocephalus NII. 9277
Colophon III … 91 | Conoderes NIL. 474
Colophotia IV. 335 | Conognatha IV 57
Colopterus II 292] Cononotus V 434
Colorhinus III 422] Conopalpus V 559
Colotes IV _395| Conophorus NIL 474
Colpochila HIT 230 | Conoproctus VIT 255
Colpodes I 361] Conorhinus NI 621
Colpoderus NII 4136| Conorhynchus VI 420
Colporhina III 260 | Conotelus II 298
Colposcelis NV 37|Conothorax Vi1::977
Colpotus V : 246 | Conotrachelus NII 54
COLYDIENS IT 352} Contipus II 259
CoLYDIIDES II 370 | Contodera IX 809
Colydium IT 372] Conurus I 53
Colymbetes I 422] Copelatus I 425
COLYMBÉTIDES y 1 417] Cophosus 1 1323
CoPrines
COPRIDES VRAIS
Coprides vrais
Coprimorphus
Copris
Coprobas
Coprobius
Copræcus
Coprophilus
Coptengis
Coptia
Coptocephala
Coptocephalus
Coptocereus
Coptocycla
Coptodactyla
Coptodera
Coptogaster
Coptognathus
Coptolabrus
Coptomia
Coptomma
COPTOMMIDES
Coptops
Coptoptera
Coptopterus
Coptorhina
Coptorhinus
Coptorhynchus
Coptosia
Coptostethus
Coptotomus
Copturus
Coræbus
Coraia
Corax
Cordistes
Cordus
Cordylocera
Cordylomera
Cordylaspis
Coremia
Corethrogaster
Coretrophora
TABLE ALPHABÉTIQUE.
Tomes. Pages.
II. 61
IT 86
IT 95
IT 4145
IL 96
IIT D 88
UT
IL 85
II 4120
XI 23
I 213
>
VIII 244
VIII 307
XI 390
IT 97
I 440
VII 386
III . 493
I 54
IL 516
IX 6022
IX, 221
IX 384
1 12
VIII 383
IT 90
IV 9292
VE 159
IX 862
IV 196
I 420
VII 452
IV #70
XI 211
1 323
1 "81
VII 429
IV 348
VIII 311
16172
IX 4
VIII 993
IX 374
Cormia
Cornallis
Corotoca
Corrhecerus
Corrhenes
Corsyra
Corthylus
Corticaria
Corticius
Cortodera
Corycia
CORYLOPHIDES
Corymbites
Coryna
Corynephorus
Corynetes
Corynodes
CoRYNODITES
Corynæides
CORYNOMALITES
Corynomalus
Corynophyllus
Corynoscelis
Coryphe
Coryphium
Coryphocera
Coryptius
CORYSSOMÉRIDES.
Coryssomerus
Coryssopus
) | Corystes
Corysthea
Corythoderus
Coscinia
Coscinoptera
Coscinoplerus
Cosmema
Cosmesus
Cosmiocomus
Cosmiomorpha
Cosmisoma
Cosmius
Cosmocerus
Cosmocerus
347
Tomes, Pages.
IX, 5741
IX 609
III 570
VIL , 548
IX 573
1 4111
NIL 383
IL. ..537
IL, 357
VIII 445
X 9257
XII :259
IV 209
V 667
VII 84
IV 489
X 337
X 336
X 337
XII 97
XII 98
IL 426
IUT 414
II 485
I 137
III 485
1 34
NI. 594
VE 596
NII 163
XII 249
X:10 287
IL 193
1 467
X 439
I 323
I 26
IV 214
IV 400
IT 482
IX, 112
IX... 1412
IV 374
IX... 457
348
Cosmogramma
Cosmonota
Cosmorhinus
Cosmotoma
Cossonipes
Cossonus
CossyPHIDES
Cossyphodes
Cossyphus
Cotalpa
Cotaster
Cotidia
Cotinis
Coxelus
Crabronites
Craniotus
CRANOPHORITES
Cranophorus
Crasodactylus
Craspedoderus
Craspedonta
Craspedophorus
Craspedotus
Cratacanthus
Crathoplus
CRATOCÉRIDES
Cratocerus
Cratogaster
Cratognathus
Cratohærea
Cratomerus
Cratomorphus
Cratonychus
Cratoparis
Cratopomorphus
Cratopopsis
Cratopus
Cratoscelis
Cratosomus
Cratotragus
CRÉMASTOCHILIDES
Cremastochilus
Cremnodes
Cremys
TABLE ALPHABÉTIQUE.
Tomes. Pages,
X 387] Creobius
V 305
NI 173
IX 780
VIL 319
VII 339
V 351
II 362
V 352
IT 366
VII 330
IIL * "229
IT 497
II 361
X 113
NV, 98
XII 217
XII 218
1 279
IX 607
XI 370
I 210
VIL 189
1 288
IT 363
1 ‘257
I 263
1 323
129741
I 17
IV 49
IV 325
IV 183
NI "579
VI 624
NI 624
VI, 193
IT 161
VIT 445
IX 332
IT 5
IT "551
XII 129
IX 81
Creophilus
Crepicardus
Crepidodera
CRÉPIDODÉRITES
Crepidogaster
Crepidomenus
Crepidophorus
Crepidotus
Crigmus
Crimissa
Crinosoma
CRINOTARSIDES
Crinotarsus
Criocephalus
CRIOCÉRIDES
Crioceris
Criodion
Criodule
Crioprosopus
Criopsis
Crocidastus
Cronodagus
Crossidius
Crossotarsus
CROSSOTIDES
Crossotus
Cryllis
Crymodes
Cryobius
Cryphœus
Cryphalus
Crypta
Cryptadius
Cryptarcha
Cryptarchus
Crypticus
Cryptobatis
Cryptobias
Cryptobium
CRYPTOCÉPHALIDES
CRYPTOCÉPHALITES
Cryptocephalus
Cryptochile
Tomes, Pages.
l
IT
IV
245
CRYPTOCHILIDES
Cryptocranium
Cryptodon
Cryptodontes
CRYPTODONTIDES
Cryptodus
Cryptogenius
Cryptoglossa
Cryptognatha
Cryptogonus
Cryptohypnus
Cryptolæmus
Cryptomma
CRYPTONYCHITES
Cryptonychus
CRYPTOPHAGIDES
Cryptophagus
Cryptopleurum
Cryptoplus
Cryptops
Cryptorhopalum
CRYPTORHYNCHIDES
Cryptorhynchus
Cryptostetha
Cryptostoma
CRYPTOSTOMES
Crypturgus
Crypturus
Cteisa
Ctenicera
Ctenidia
Clenidion
Cteniopus
Ctenipus
Ctenistes
Ctenochira
Gtenodactyla
CTENODACTYLIDES
Ctenodes
Ctenognathus
Ctenomerus
Ctenomerus
Ctenoncus
Cienonychus
TABLE ALPHABÉTIQUE.
Tomes. Pages.
Vi
87
534
463
463
462
349
Tomes, Pages.
Ctenopus V 689
Ctenoscelis VIII 87
Ctenostoma L#98
CTÉNOSTOMIDES I ‘30
Clesias IL 469
Cubicorhynehus NI 314
Cubicosomus VE 9255
CucusinEs IL 400
CUCUJIPES IL 390
Cucujus II 401
Cupes IV 506
CUPÉSIDES IV 505
Cuphisia IX 578
Curimus II 481
Curis IV:
Curius VII: 352
Curtonotus I _ 332
Curtos IV. 335
Cyamobolus VI 410
Cyanophthalmus VIII 207
Cyanastus IX 877
Cyanauges XII 137
Cyanippeus VI 298
Cyardium IX 533
Cyathodera IV. .174
CYBÉBIDES NI--.:539
Cybebus VI 540
Cybister I. 497
Cybocephalus II 322
CYCHRAMIDES Il 318
Cychramus Il: 321
Cychrea X 258
CYCHRIDES I 60
Cychrus 1 62
Cyclidius IL 553
Cyclinus I 439
Cycliopleurus IL 300
CYCLIQUES X 209
Cycliscus VI 170
Cyclocephala IT 398
CYCLOCÉPHALIDES IL 393
| CycLocÉépnazipes VRAIES III 395
Cyclodema HIT 69
Cyclodera IX A7T
350
Cycloderus
Cycloloba
Cyclomaurus
Cycloméla
Cyclomera
Cyclomorphus
Cyciomus
Cycloneda
Cyclonotum
Cyclopeplus
Cyclophthalmus
Cyclopus
Cyclosomus
Cycloteres
Cyclotoma
Cyclotrachelus
Cyclous
Cycnoderus
Cycos
Cydianerus
Cydippa
Cyÿdonia
Cydros
CYLADES
Cylanca
Cylas
Cylicasta
Cylichuus
Cylidrus
Cylindera
Cylindra
Cylindrepomus
Cylindrinotus
Cylindrocerus
Cylindrocorynus
Cylindroderus
Cylindromorphus
Cylindronotum
Cylindrophora
CYLINDRORHINIDES
Cylindrorhinus.
CYLINDROTHORIDES
Cylindrothorus
Cylistus
TABLE ALPHABÉTIQUE.
Tomes. Pages.
709
Cyllene
Cyllidium
Cyllodes
Cyllæpus
Cylloramphus
Cylloscelis
Cymathotes
Cymatodera
Cymatura
Cymbachus
Cymbalia
Cymindis
Cymindoidea
Cymophorus
Cynegetis
Cyno
Cynthia
Cyparium
Cypha
Cyphagogus
) | CYPHALÉIDES
Cyphaleus
Cyphicerus
Cyphirhinus
Cyphocleonus
Cyphogenia
Cyphogenius
Cypholoba
Cyphometopus
Cyphometopus
Cyphomorpha
Cyphon
Cyphonistes
Cyphonocephalus
Cyphonota
Cyphonctus
Cyphorhynchus
Cyphoscelis
Cyphoscyla
Cyphosoma
Cyphosterna
Cyphus
| Cypriola
Cypturus
Tomes, Pages.
IX 62
I 461
IL 320
IL 510
VII 63
I 289
NV 476
IV 432
IX 444
XII 96
IX 897
I 108
I 108
II 54
XILL NT
X 349
I 318
II 239
Il 51
VII 40
V 407
V 409
NX 2921
VIL 9225
VI 420
VON
12.274
122,170
VI 621
IX 887
XI 402
IV 274
IT 434
II. 477
IV 32
N 479
VII 54
VI 198
IX 537
IV 32
IX 188
VI 114
IX 359
IL 266
PT ET + es, = he ‘he os
TABLE ALPHABÉTIQUE. 351
. Tomes. Pages. Tomes. Pages.
Cyria ! IV 19 |Damaster | RS: |
Gyriocrates IX 325 | Damatris V' 42
Gyriodera III 524 | Damelia X ‘ot
Cyriopalus VIII 251 | Damia * X°*1"195
Cyrta V 724) Damicerus VII 392
CYRTINIDES IX 818 | Danacea IV 400
Cyrtinus IX 819 | Dariae XII 4144
Cyrtocephalus II 222 | Daphisia IX 846
Cyrtoderes V 202 |Dapsa XII 406
Oyrtoderus 1 329 | Diptomorphus F "974;
Cyrtognäthus VIOL 51 |Daptus I 261
Cyrtomon VII ‘161 |/DASCYLLIDES à AA 5
Cyrtomorphus XI 45 | DascyLubes vrais IV 9262
Cyrton XI 122 | Dascyllus IV 269
CYRTONITES X 416|Dasycerus II 438
Cyrtonops . VIT 162] Dasychæta III 162
Cyrtonota XI 372 | Dasycorynus VII 560
Gyrtonus X 417 | Dasydema VI 236
Cyrtophorus IX 86 | Dasyerrus IX 274
Cyrtops VI 53 | Dasygnathus III 428
Cyrtorhinus VII 292 | Dasylinda IX ‘870
Cyrtoscelis IL 498 |Dasyo ‘| IX 632
Cyrtosoma V M8] Dusysterna LU pt vb
Cyrtosphærus XI 144 | Dasytes IV © 400
Cyrtosternus VI 51 | Dasyus HT 250
Cyrtosus IV : 385 | Daulis XII 108
Cyrtotrachelus VIT 274 | Daxata IX 560
Cyrtusa I 217 | Décamera IL 495
Cysteodémus V 661|Decamerus IT 465
Cytilus Il 483 | Decataphanes VII 557
D Decatoma V 667
Dectes IX 774
Dachrys X 4146|Deiïlus VIII 537
Dacne XII 21} Deinopsis IT "48
Dacoderus V 400 )Dejanira VIT 460
Dactylocrepis VII 258 | Dejeania HI - 255
Dactylosodes IV 536] Deleaster 1492
Dactylotus VI 31|Deliathis IX 323
Dadoychus IX 895 |Deliphrum II 4142
Dæmon IV 278 | Delocheiïlus VIII 458
Dailognatha V 38] Delucrania XI 358
Dailonotus I 86 | Delognatha V=0815
Dalila VIIL 593 | Delophorus IL 91
Damasus X 321 | Delopleurus IV 335
352
Delopyrus
Deloyala
Delphus
Deltaspis
DELTOCHILIDES
Deltochiium
Deltosoma
Demacidia
Dematochroma
Demetrida
Demetrias
Democrates
Demodema
Demodocus
Demomisis
Demonassa
Demophoo
Demotina
Demotispa
Dendarus
Dendrobias
Dendroblaptus
Dendroblax
Dendrocellus
Dendrocharis
Dendroctonus
Dendroides
Dendropæmon
Dendropemon
Dendrophagus
Dendrophilus
Dendrotrogus
Denops
Deporans
Depsages
Deracanthus
Derancistrus
Derataphrus
Dereylus
Dere
DÉRÉLOMIDES
Derelomus
Dereodus
Derestenus
TABLE ALPHABÉTIQUE,
Tomes, Pages.
IV
XI
XII
335
385
56
Dermatodes
Dermaloma
Dermestes
DERMESTINS
Dermestoides
Dermorhytis
Dermoxanthus
Derobrachus
Deroconus
Deromecus
» | Deromma
Deroplia
Derosphærus
Desera
Desisa
Desmiphora
DESMIPHORIDES
Desmidophorus
Desmocerus
Desmoderus
Desmogramma
Desmonota
Desmopachria
Deucalion
Deuterocampta
Deuteromma
Dexithea
| Dia
Diabasis
DIABATHRARIIDES
Diabathrarius
Diabrotica
DIABROTICITES
Diacantha
Diacanthus
Diacheila
Diachroraus
Dialeges
Dialithus
Diamerus
Diamesus
Diamphidia
DIAMPHIDITES
Diana
Tomes. Pages.
NI
109
400
Diandichus
Dianous
Diapelmus
Diapericera
DIAPÉRIDES
Diaperis
Diaphanes
Diaphanops
Diaphonia
Diaphoromerus
Diaphoroncus
Diaphoropsophus
Diaphorus
Diaphylla
Diaplochelus
Diaprepes
Diapromorpha
Diaprosomus
Diapus
Diasomus
Diaspis
Diastamerus
Diastatropis
Diastellopterus
Diastictus
Diastocera
Diastochelus
Diastoleus
Diastrophus
Diastomocephala
Diatylus
Dibolia
Disozrites
Dibolochilus
Diboma
Dicenopsis
Dicentrines
Dicerea
Dicerca
Diceroderes
Diceros
Dices
Dicheirus
Dichelhoplia
Coléopières.
Tr. 7.
se, ‘NE
TABLE ALPHABÉTIQUE,
Tomes, Pages.
x
Il
VI
Nil
Tome XII.
165
Dichelonycha
Dichelus
Dicherosis
Dichista
Dichodontus
Dichomma
Dichostathes
Dichotomius
Dichotrachelus
Dicælindus
Dicœlus
Dicordylus
Dicrædon
Dicrania
DICRANIDES
Dicranocemus
Dicranocephalus
Dicranoderes
Dicranognathus
Dicranoncus
Dicranops
Dicranorhina
Dicrepidius
Dicrochile
Dicronochilus
Dicronychus
Dictineis
Dictyalotus
Dictyopterus
Dicyrtus
Didetus
Didymeus
Didymocantha
Diesia
| Diestecopus
Dietopsis
Diexia
Diglobicerus
Diglossa
Diglossotrox
| Digrapha
Dihammophora
Dihammus
Dila
354
Dilychnia
Dima
Dinarda
Dinema.!
Dineutes!
Dinocentrus
Dinoderns
Dinodes
DINOMORPHIDES
Dinomorphus
Dinomus
Dinophorus
Dinophthaima
Dinoptera
Dinorhina
Dinorhopala
Dinoscelis
Diochares
Diochus :
Dioclides
Dioctes
Diodesma
Diodontes
Diodontolobus
Diodyrhynchus
Diœdes
Dionychus
Dionyæ
Dioria
Diorus
Dioryctus
Diorymerus
Diospides
Diosyris
Diotima
Dioxyppe
Diozodes
Dipelicus
Diphaulaca
Diphucephala
DIPHUCEPHALIDES
Diphucrania
Diphyllocera
Diphyllocera
TABLE ALPHABÉTIQUE.
Tomes. Pages.
IV
318
Diphyllomorpha
| Diphyllus
Diphyrhynchus
Dipieza
Diplocheila
Diplocæloma
Diplocælus
Diplognatha
Diploharpus
Diploschema
| DIPLOTAXIDES
Diplotaxys
Diplotoma
Dipropus
Diprosopus
Dircæa
Dircerma
Dirhagus
Dirhina
| Dirosis
Dirotus
Disaulax
Dischyrius
Discoderes
Discoderus
Discoloma
Discomorpha
Discopeltis
Discopleurus
Discopus
Discotenes
Discotoma
DiscOTOMITES
Disidæma
Disonycha
Disopus
Disphæricus
Dissacanthus
Dissossira
Dissosternus
Distenia
DISTÉNIDES
Disterna
DISTERNIDES
Tomes. Pages.
TE
Il
485
Distichocera
Distipsidera
Distolaca
Distrigus
Ditoma.
Diromipes
Ditomus
Ditropidus
Ditylus
Diurus
Divales
Dodecatoma
Dodecosis
Dœothena
Dœsus
Dohrnia
Dolicaon
Dolichocera
Dolichochtis
Dolichoderus
Dolichosoma
Dolichotoma
Dolichus
Doliops
Dolocerus
Dolopius
Domitia
Donacia
DONACIDES
Dorasomus
Dorcacephalum
DORCACÉRIDES
Dorcacerus
Dorcadida
DORCADIDIDES
Dorcadion
DORCADIONIDES
DORCADIONIDES VRAIS
Dorcaschema
DORCASCHÉMIDES
Dorcasomus
Dorcast®
Dorcatoma
Dorcatypus
TABLE ALPHABÉTIQUE:
Tomes. Pages. ÊT sui]
NIIL 544 | Dorcus :
1 2%] Dorthesia
XI 305 | Doïx. :!
1 316 | Dory.
IL 363 | Dorydea
I 165 |Doryida
1 168 | Dorynota
X 4181 |Doryphora
V 703 | Doryscelis
VIL 474 | Dorysterna
IV 400 | Dorysthenes
IV 377 | Dorytomus
NUE 398 | Doryxena
VII 582 | Downesiar
MIX 461 | Dozocolletus
V 717 | Drapetes
Il 91 | Drasterèus
VIL 494 | Drepanius
L_ 4136 | Drepanocerus
V. 388 | Drepanoderes
IV. 402 | Drépanus
XI 376 | Driunes
1 344 | Drilus
IX 550 | Drimostoma
NII 488 | Driopea
1V 215 | Dromica
IX. .329 | Dromius
X 57 | Dromoceryx
X 55 | Dromochorus
VI 604! Drosochrus
IX . 280 | Drusilla
IX 492 | Dryala
IX. 493 | Drycothea
IX 260 | Drymo
IX. 257 | Drymochares
IX 282 | Dryocætes
IX 251 | Dryoctenes
IX. 281 | Dryophilus
IX 459 | Dryophthorus
IX 456| Dryops
NII 457 | Drypta
IX 705 | Dryptelytra
IV 524 | Dryptomorpha
IX 296 | Dryusa
35)
Tomes, Pages.
HT 027
V 630
VII 138
Vi. 70
XI 248
XL 239
XI 377
X 395
HL 507
X 399
VHI 53
NI 477
XIe 207
XI 329
IV. 442
IV +. 93
IV 190
IVe. 237
IT 44
NI -1215
T° 451
IV 368
IV 372
I 313
IX 799
1:96
1-::449
ILu1122
[l 9
V 460
{lou:29
NV 543
IX 908
VIIE. 292
VIIL 245
VII 381
IX 744
IV 519
VIL 322
À pe (1)
l 79
IV. 314
IV. 538
IX 574
356
Duboulaia
Dularius
Dulichium
Dumerilia
Dupontiella
Dyctyoptera
Dyemus
Dyenmonus
Dylobolus
Dymaseus .
Dymasius
Dymasia
Dymonus
Dynamostes
DYNAMOSTIDES
Dynastes
Dynastines
DYNASTIDES vrais
Dyoriche
Dyorichoderus
Dyrphia
Dyschirius
Dyschromus
Dyscolus
Dysides
Dysidius
Dysis
Dysmathes
Dysmorphocerus
Dysmorphognathus
Dysnos
Dysphaga
Dystasia
Dysthæta
Dystus
Dyticus
DYTISCIDES
DyriSC1bES
Dytiseus
Earinis
Ebæides
Ebæus
TABLE ALPHABÉTIQUE.
Tomes. Pages.
X.. 33
IX 49
IX 389
IV 241
IV 493
IV. 295
IX 575
IX 869
IX 900
IX. 581
VIII 961
IL 485
V. 205
VIIL 496
VII 196
IE 444
IL 387
HT 442
1 300
L 323
IX 867
[202
1 34
L 356
IV. 527
LL. 323
XII 198
V. 60
IV 355
IV. 222
VII. 592
IX 467
IX 568
IX 492
IX. 855
1 498
1 403
1 426
1 498
VII 491
IX 577
IV. 392
Eburia
Eburida
Eburiola
Eburiphora
Eburodacrys
Eburophora
Eccoptogaster
Eccoptogenius
Eccoptomenus
Ecelonerus
Echiaster
Echimathus
Echinocerus
Echinocnemus
Echinodera
Echinosoma
Echinotus
Echoma
Echthistatus
Echyra
Ecnomæus
Ecphoromu
Ecranus
Ectatops
Ectatorhinus
Ectatosia
ECTATOSIDES
Ectatropis
ECTEMNORHINIDES
Ectemnorhinus
Ecthœa
Ectinogonia
| Ectinogramma
Ectinoschema
Ectinus
Ectosemus
Ectopria
ÿ | Ectosticta
Ecyroscheroa
ECYROSCHÉMIDES
Ecyrus
Eczemotes
Eczcsaris
Edrotes
Tomes, Pages.
VIII
293
343
129
456
296
338
Edusa
Edusella
Edusina
EDusITEs
Ega
Egesina
Egius
Egleis
Egolia
EGor1nEs
Elais
Elaphidion
Elaphinis
Elaphocera
Elaphodes
ELAPHRIDES
Elaphrosis
Elaphrus
Elaptus
Elasmocerus
Elasmorhinus
Elassonyx
Elater
ELATÉRIDES
ELATÉRIDES VRAIS
Elateroides
Elateropsis
Elattocerus
Elattuderes
Eleala
Eleale
Eleanor
Eledona
Elenchus
ELÉNOPHORIDES
Elenophorus
Eleodes
Elephastomus
Elete
Eletica
Eleusis
Eleutho
Eligmoderma
Elithia
de “mm. à remet +" Vu à.
TABLE ALPHABÉTIQUE.
Tomes. Pages.
X 307
X 309
X 309
X 306
1 378
IX 576
XII 245
XII 183
IL 335
IL 334
IX 246
VIIL 300
I + 525
IL 310
X 180
1-48
IX 4114
1 4
VIIL 450
IV 496
VII 249
VI 367
IV 487
IV 430
IV. 466
IV 502
VIIL 183
VIL 475
IV 360
IX 3%
IV 461
IX 478
V 296
V 646
V Au
V 113
V 4148
ll 142
VI 310
V 672
IL 197
VIIL 292
VIIL 338
XI 2
ELITRILTES
Elithiotes
Elleschus
Ellescus
Ellimenistes
| Ellipolampis
Ellipotoma
Ellipsodes
Ellipticus
Ellopia
Ellychnia
ELMIDES
Elmidomorphus
Elmis
Elodes
Elonium
Elophorus
Elosoma
Elpis
Elytrocallus
Elytrodon
Elytrogona
ELYTROGONITES
Elytrogonus
Elytrosphæra
ELYTROSPHÆRITES
Elytroxys
Elytrurus
Emalodera
Emathea
Emathion
Embaphion
Embates
Embrithes
Emenadia
Emeopedus
Emidopterus
Emmaglæus
Emmalus
Emmenastus
Emmepus
Emmesa
Empecta
Emphania
nn à." du
357
Tomes. Pages,
XI 79
IX 572
VI 360)
VI 605
VI“ HM72
IV 321
IV 472
V 22%
XI 71
XI 218
IV 321
II 506
NI 485
II 508
IN 274
II 120
1 465
V 738
XII 193
VI 9253
NE 497
XI 404
XI 403
VI 148
X 407
X 406
NI 274
NI 147
V 130
XI 234
IV 1920
V 452
VI 513
VI + 170
V 627
IX 816
RE Li)
IT 369
V 266
V 59
IV 4%
V_ 558
UT 277
IT 205
be: fa,
r 4
er tue ee é ù D otdlhe ©
Emphiastes
Emphilus
Emphytæcia
EMPHYTŒCIDES
Emplectus
Empleurus
Emus
Emyon
Enaphalodes
Enaphorus
Enaptorhinus
Enaretta
Enaria
Encaustes
ENCAUSTITES
Enceladus
Encephalus
Enchoptera
Encya
Encyclops
Encymon
Encyophanes
Endæus
Endalus
Endecatomus
Endemia
ENDOCEPHALITES
Endocephalus
ENDOMYCHIDES
ENDOMYCHITES
Endomychus
Endophlœus
Endustomus
Enedreutes
Enedreytes
Enema
Enes
ENGID1ITEs
Engis
Engonius
Engyum
Enhydrus
Enicocerus
Enicodes
TABLE ALPHABÉTIQUE.
Tomes. Pages. |
vVL
511
424
| Enipeus
Enicopus
Enicotarsus
Enispia
| Enneadesmus
Ennearthron
Enodius
Enopleurus
Enoplia
Envpliides
Enoplium
Enoplocerus
Enoploderes
Enoplepus
Enops
Enotes
ENoTIDES
Enteles
Entelopes
Enthora
Entimetopus
Entimus
Entius
Entomochilus
Entomoderes
Entomogonus
Entomoscelis
ENTOMOSCELITES
Entomosterna
Eoporis
Epagrius
Epania
Epantius
Epaphra
Epectaris
Epectinaspis
Epepeotes
Ephebus
Ephies
Ephimeropus
Ephimerus
Ephistemus
Epianthe
Epicærus
Epicalus
Epicanta
Epicasta
EPICASTIDES
Epicedia
Epichloris
Epichrysus
Epichthomus
Epiclines
Epicometis
Epicosmus
Epicyrtus
Epierus
Epilachna
ÉPILACHNITES
Epilampus
Epilasium
Epilissus
Epilysta
Epimetopus
Epinectus
EPIPÉDIDES
Epipedocera
Epipedonota
Epipedorhinus
Epipedus
Epiphaneus
Epiphanis
Epiphlœus
Epiphylax
Epiphyma
Epiphysia
EPIPHYSIDES
Epiphyta
EprpocITEs
Epipocus
Epirhynchus
Epirhinus
Episcapha
Episomus
Epistemus
Epistiotia
Epistomentis
Episus
TABLE ALPHABÉTIQUE.
Tomes. Pages.
VI
218
Epithora
EPITRAGIDES
Epitragus
Epitrix
Epixanthis
Eplophorus
Epodus
-Epomis
Epopea
Epopterus
Epurea
Epytus
Erana
Ereis
Erelus
| Eremasus
EREMNIDES
Eremnus
Eremæcus
Eremon
Eremotes
Erepsimus
Eretes
Eretmotus
Ergates
Ericatus
Erichsonia.
ERICHSONIIDES
Eriesthis
Erigenes
Erioderus
Erionispa
ERIONISPITES
Eriopeltastes
Eriopis
Eriopsilus
Erioscelis
Eriosoma
Eriphus
Eriphyle
Eripus
ERIRHINIDES
Erirhinoides
2 | Erirhinus
359
Tomes. Pages.
VII 306
NT
jp!)
XI 53
IT 512
IX 89
IX 85
1 223
IX 585
XII 1923
302
XII 34
IX 901
IX 337
V 330
IT 126
VI - 220
VI 226
V 69
IX 583
VIL 344
NI 336
I 429
IL "267
VIII 95
1 305
VIII 2%
NII 23
IL 181
X 340
VIII 99
XI 301
XI 301
NI 561
XII 168
IX 631
III 401
IX 205
IX 190
X ‘258
1 21
VI 464
VI 468
NI 476
360
Erèrhiprs
Eris
Eristethus
Eriulis
Ernoporus
ERODIIDES
ERODISCIDES
Erodiseus
Erodius
Eros
Eroschema
Erosida
EROTYLIDES
EROTYLIENS
EROTYLITES
Erotylus
Erphœa
Ersachus
Erymanthus
Erythrestes
Erythrolychnia
Erythroplatys
Erythrus
Eryzx
Eryxia
Escharodes
Eschscholtzia
Esmeralda
Esmia
Esocus
Essostrutha
Estenomenus
Estenorhinus
Esthesopus
Esthlogena
Estigmena
Estola
ESTOLIDEs
Etaxalus
Ethemon
Ethneca
Ethon
Ethra
Etymestia
CO ER PR RS
TABLE ALPHABÉTIQUE.
Tomes. Pages,
HI 595 | Euæstethus
IX 337 | Eubaptus
II 109 | Eublepharus
IT 538 | Eubractus
VII. 378 | Eubria
V 47 | EuBriADes
VI 566 | Eubrichius
NI 567 | Eucærus
V 20 | Eucallia
IV 300 | Eucalosoma
VIII 516 | Eucalus
VII . 295 | Eucamptognathus
XII 18 | Eucamptus
XII 4 | Eucanthus
XIT 48 | Eucephalus
XII 62 | Eucheila
IX 79 | Euchilia
Il 486 | Eucrmrines
IV 457 | Euchirus
VIT 522] Euchlamys
IV 321 | Euchlora
VNIIL 511 | Euchætes
VIII 521 | Euchroa
V 504! Euchrœa
X 283 | Euchroma
IX 5925 | Eucinérines
IV 180 | Eucinetus
VIII 178 | Eucirrus
IX 630 | Eucladisceus
VII 527 | Euclea
IX 895| EUCNÉMIDES
UT 543 | EucNémines vrais
VIT 431 | Eucnemis
IV 218 | Eucolus
IX 600 | Eucomatocera
XI 296 | Eucorynus
IX 643 | Eucranium
IX 636 | Eucteanus
IX 824 | Euctenia
IX 39 | Eucyphus
VII. 521 | Eucyrtus
IV 71 | Eudactylus
IV 316| Eudema
IX 334 | Euderes
PRET
Tomes. Pages,
Il
109
53
EUDÉRIDES
Euderus
Eudesmus
Eudiagogus
Eudicella
Eudinopus
Eudipnus
Eudius
Eudmetes
Eudocimus
Eudora
Eudorus
Eudoxilus
Eudromus
Eueides
Eugastra
Eugenysa
Eugensis
Eugigas
Euglenes
Eugnamptus
Eugnathus
Eugnathus
Eugnomus
Eugnoristus
Eugonus
Eugonycha
Eulabis
Eulachus
Eulampra
Eulasia
Euleptus
Eulina
Eulissus
Eumathes
Eumerops
Eumerus
Eumicrus
Eumimesis
Eumœa
EUMOLPIDES
EumoLPiTes
Eumolpus
EUMORPHITES
TABLE ALPHABÉTIQUE.
Tomes. Pages.
VII
18
Eumorphus
Eumycterus
Eunectes
Eunidia
Eunostus
Euomma
Euomus
Eupages
Eupalea
Euparia
Eupatorus
Eupeges
Eupezas
Euphanistes
Euphemus
Euphenges
Eupholus
Euphoria
Euplectus
Eupleurus
Euplynes
Eupocus
EUPODES
Eupœcila
Eupogonius
Euporus
Euprionota
Eupromera
Euprosopus
Eupsalis
Eupsenius
Eupyga
Euramphus
Eurea
Eurhin
Eurhinus
Eurhipis
Eurhopulus
EURHYNCHIDES
Eurhynchus
Euraspis
Eurispa
EURISPITES
Euristhea
361
Tomes. Pages.
XII 92
NII 9251
1 429
IX 585
I...85
V 573
NI 316
NI 328
XII 204
III 419
IL 447
XI 104
NV 42
XII 52
IV 149
XI 98
NI 128
III 525
II 177
IL 4115
1 431
IV 438
X 25
III 519
IX 631
IX 28
XI 320
IX 648
I 27
VII 430
II 175
III 339
VI 463
IV 274
VII. 221
NII 924
IV 254
II 467
VI 526
NI 526
X 317
XI 268
XI 264
VIT 321
362
Europa
Euryarthron
Euryarthrum
Euryaspis
a ce
Eurybia
Eurycardius
Eurycephalus
Eurychelus
Eürychile
Eurychirus
Eurychora
Euryclea
Eurycoleus
Eurycorynus
Eurycranus
Eurydactylus
Eurydemus
Eurydera
Euryderus
Eurygenius
Eurygonus
Eurylobus
Eurymerus
Eurymetopon
Eurymetopum
Eurymetopus
Eurymorpha
Eurynassa
Eurynotus
Euryoda
Euryomia
Euryommatus
Euryomus
Euryope
EURYOPITES
Euryoptera
Eurypalpus
Eurypepla
Euryphagus
Euryphylla
Eurypoda
Euryporus
Euryprosopus
TABLE ALPHABÉTIQUE.
Tomos. Pages.
67
Euryptera
U 47] Euryptychus
VII 526| Evrypygon
IIT 259 Eurysaces,
IX 32] Euryscelis
IV 44] Euryscopa
XII 65 | Eurysoma
IX 174|Eurysops
UT 233 | Euryspilus
1 28 | Eurysternus
VI 404] Eurythyrea
V 95] Eurytrichus
IX 176 | Eurytus
1° 129) Zusarca ‘
X 340] Eusattus
IV 463 | Euscapus
T 224 | Euscepes
X' 333| Euschatia
TI 143 | Euschides
TI 266 | Euschizomerus
V 578 | Eusebis
V 9217 | Eusoma
NI 276 | Eusommatus
NII 233 | Eusomus
Eusphærium
IV 463 | Eustales
VI 45 | Eustalis
1 17|Eustathes
NIIT 440 | Eustetha
V 938 | Eustolus
Li 17 | Eustra
UT 525 | Eustrophus
VI 597 | Eustylus
VI 275 | Eutecheus
X 303 | Euréuines
X 302 |Eutelocera
IX 56 | Eutelus
IT 499 ]Eutheia
XI 384|Euthorax
IX 4174| Euthoron
IT 306 | Euthuorus
VIII 448 | Euthyastus
Il 86 | Euthyreus
IX 38 | Euthyrhinus
D taie ue LEE le
Tomes. Pages.
VIIL 454
IV 19
IX 146
VI 387
IX 75
X 140
I 20
IX 434
IX 44
IT 4105
IV 40
1 20
X 9289
V 448
V 990
NI 9268
VIT 100
V 443
V-="102
| 2
IX 468
III 934
VI 55
VI 55
IX 661
NT 4118
VI 118
IX 875
XT 2399
VI 78
M6
V_ 54
NI AS 0
VI 621
V 354
V 26
VW "959
II 188
II 456
NINMSBT
IX 704
IX 349
VI 268
VII 111
Euthysanius
Eutogeneius
Eutoma
Eutomus
Eutornus
Eutoxus
Eutrachelus
Eutrapela
Eutroctes
Eutrypanus
Euxestus
Evagora
Evander
Evaniocera
EVANIOGÉRIDES
EVANIOSOMIDES
Evaniosomus
Evanos
Evarthrus
Evenus
Evethis
Evides
Evolenes
Exarrhenus
Exartematopus
Exechesops
Exema
Exeræta
Exilia
Exillis
Exocentrus
Exochomus
Exophthalmus
Exopioides
Exoplectra
Exops
Exopsoides
Falacer
Falagria
Faronus
Fatua
Faula
PE ER oi
TABLE ALPHABÉTIQUE.
Tomes. Pages.
IN 233
1 235
1 192
VIT 369
XI 89
VII: 254
VII 439
V 570
1 330
IX 792
XII 26
IV 68
IX 160
V._ 625
V 618
V0
V 74
IL 385
I 399
IV 469
IX 585
INRP
I 35
IX 525
XI 114
VIE 543
X 204
VIII 386
VIIT 358
VII 583
IX 805
XII 246
VI 420
IV 536
XII 241
IV 534
IV 536
Y 466
II" 198
IT 168
XII 415
IT 953
Febra
Feronia
FERONIDES
Feronomorpha
Fidia !
FIGULIDES
Figulus
Filotarsus
Formicilla
Formicomus
Fornax
Foucartia
Frea
Freadelpha
| Friœus
Gabrèus
Galba
Galbella
Galbodema
Galerita
GALÉRITIDES
Galeruca
Galerucida
GALÉRUCIDES
GALÉRUCITES
Galissus
Gama
Gambria
Gambrinus
Gametis
Gasterocercus
Gastraulacus"
Gastrodus
Gastræidea
Gastrogyna
Gastrolina
Gastrophysa
Gastrorhopalus
Gaulodes
Gaurotes
Gavirga
Gedeon
CCC
363
Tomes, Pages.
Xr
1 33
1 317
1 323
X 975
NT 33
UT 35
V 213
V_ 391
V 591
IV 110
VL" "51
IX 506
IX 408
IX 585
Il 80
IV 105
IV. 404
IV 407
1 8
XI 921
XI 297
XI 14145
XI 220
IX 186
IT 964
IX 189
IV 18
I 595
VII 418
IV 107
VI 41-952
X 369
XI 212
X 537%
X 369
U 154
I 315
VIII 442
X 436
NN"
364
Geloharpya
Geloptera
Gemmatis
Gemylus
Genethila
Geniates
GÉNIATIDES
Genomecus
Gentinadis
Geauchus
Genyocerus
Genyodonta
Geobænus
Geobatus
Geobius
Geoborus
Geodromus
Geonemiotes
Geonemus
Geonomus
Geopinus
Geopyris
Georgia
GEORYSSINS
Georyssus
Geoscopus
Geotragus
Geotrogus
Geotrupes
GEOTRUPIDES
Geranorhinus
Geronia
Geta
Geteuma
Gethosynus
Gibbium
Gisostola
GLAPHYRIDES
Glaphyrus
Glaresis
Glaridorhinus
Glaucytes
GLAUCYTIDES
Glenea
TABLE ALPHABÉTIQUE.
Tomes, Pages.
IX
X
Lol
IX
VII
III
III
405
253
380
620
509
386
GLÉNÉIDES
Glenidion
Globaria.
Globicornis
Glochinorhinus
Glycia
Glyciphana
Glyphiderus
Glyphodactyla
Glypthaga
Glyptina
Glyptoderus
Glyptoma
Glyptopterus
Glyptoscelis
Glytosomus
Glyptotus .
Glyptus
Gnaphalodes
Gnaphatoryx
Gnaptor
Gnathaphanus
Gnathium
Gnathocera
Gnathocerus
Gnathœnia
Gnatholabis
Gnatholea
Gnathophorus
GNATHOSIIDES
Gnathosia
Gnathoxis
Gnathymenus
Gnoma
GNOMIDES
Gnomidolon
Gnophota
Guorimus
Gœrius
Goes
Golgia
GOLIATHIDES
Goliathus
Golofa
Tomes. Pages,
IX
XI
I
Il
VII
841
103
460
Golsinda
Goniadera
Goniages
Goniaspidius
Gonioctena,
GONIOCTÉNITES
Goniophthalma
Gouiopleura
GONIOPLEURITES
Goniotropis
GONIPTÉRIDES
Gonipterus
Gonocephalum
Gonocnemis
Gonodera
Gonogenius
Gonophora
GONOPHORITES
Gonopus
Gonyacantha
Gorgus
Gorybia
Gracilia
Graminea
Grammicosum
Grammicus
Grammæchus
Grammographus
Grammophorus
Grammoptera
GRAPHIPTÉRIDES
Graphipterus
Graphisurus
Graphoderus
Graphorhinus
Graptodera
Griburius
Gromilus
Gromphas
Gronops
Gryllica
GRYLLICIDES
Grypidius
Guioperus
TABLE ALPHABÉTIQUE,
Tomes. Pages.
IX 370 | Guaritus
V. 392 | GxmNéTinEs
IX 393 | Gymnetis
IL 490 | GYMNÉTRIDES
X 432 | Gymnetron
X 432 | Gymnocerus
IV 88 | Gymnocheïlis
XI 248 | Gymnochila
XI 247] GvmNocaicipes
1 157] Gymnodus
VI 391 | Gymnogaster
VI 393 | Gymnognathus
V 267|Gymnoloma
V 469 | GYMNOPLEURIDES
V 504 | Gymnopleurus
V 129 | Gymnopterion
XI 300 | Gymnurus
XI 303 | Gymuusa
V . 256 | Gynandrocerus
IX 212 | Gynandromorphus
VNIL 445 | Gynandrophthalma
VIII 325 | Gynandropus
VIII 358 | Gynandrorhynchus
IX 909 | Gynandrotarsus
VIII 280 | Gyretes
V 104] GYRINIDES
IX 498 | Gyrinus
IX 71 |Gyriodera
IV. 187 | Gyriosomus
NII 445 | Gyrohypnus
1 473 | Gyrophænx
IX 786 H
I 431 | Habrissus
VI 433 | Habrocerus
XI 59] Habrodactylus
X 166 |Habrophora
VI 621 | Habrotoma
IT 400 | Hadrocerus
VI 304] Hadromerus
IX 903 | Hadroplontus
IX 902! Hadropus
VI 474 | Hadrorhinus
VII 78 | Hadrus
365
Tomes. Pages.
IX 577
II 496
II - 499
VIl 6
VII |
IX 721
IL 346
IL 346
II 344
IL 557
IL 291
VIL 525
II 189
III 72
IL 73
VIIL 487
IL 103
Il 48
VII 568
I 283
X- 125
1 284
VII 450
I 283
1 440
I 433
1 438
X 118
V 466
J 63
H 43
VIL 547
Il 56
XIL 58
X 278
IL 466
IL 313
VI. 102
VII 198
VI 112
VI 168
V. 274
LE
366
Hæmatodes
Hæmonia
Halecia
Halictophagus
HALIPLIDES
Büliplus
Hallomenus
Hallothamus
Haltica
HALTICIDES
HALTICITES
Halyzia
Hamadryades
Hamazxobium
Hammoderus
Hammonia
Hammaticherus
Hamotus
Hapaloderus
Hapalonychus
Hapheniastus
Haplochile
Haplocælus
Haplonycha
HAPLONYCIDES
Haplonyx
Haplopeza
Haplopisthius
Häplopus
Haptoderus
Hargium
Harminius
Harmonia
Harpactèrus
Harpactes
Harparines
Harpalus
Harpina
Harpognathus
Harposcelis
Häruspex
Hastatis
Huthtia :
Hathliodes
TABLE ALPHABÉTIQUE.
Tomes. Pages. | .
Il
X
IV
72
60
-238
646
Hazis
Hebascus
IHebecerus
HéBésécines
Hebesecis
Hébestola
HÉBESTOLIDES
Heclhinoschema
Hecphora
Hectarthrum
Hecyra
Hecyrida
HÉCYRIDIDES
Hedobia
Hedybius
Hedypathes
Hedyphanes
Hegemona
Hegeter
Heïlipus
Helæus
HELÉIDES
Helichus
Héliobletus
Heliocantharus
Heliocopris
Heliodromus
Heliomanes
Heliopathes
Heliophilus
Heliophugus
Heliotaurus
Helisteres
Helixæa
Helladia
Helluo
Helluodes
Helluomorpha
| HELLUONIDES
Helobia
Helobius
Helochares
Helodes
Helæotrechus
Tomes. Pages,
XII 2435
IT 3144
IX 514
‘IX: 310
IX: 514
IX. 911
IX: :940
IX 318
IX 874
Il 396
IX: 518
IX. 518
IX 517
IV:...512
IV 390
IX 749
V 453
V.. 448
V 55
VI 457
NV 341
NV 343
IL 506
XIL 419
II 66
NL 96
VY 50
NII 486
N .. 248
NV. 248
V 443
NV... 544
NV 443
IX. 379
IX 861
Lits,:02
1 92
Il 95
\\ 90
Il 50
LL... 452
1... 456
X 372
I 414
Helonychus
HELOPHORIDES
Helophorus
HÉLOPIDES
HéLopINIDEs
Helopinus
Helops
Helota
HÉLOTIDES
Helvina
Helymœus
Hemesthocera
Hemicera
Hemicladus
Hemicodes
Hemicrepidius
Hemicycelus
Hemideres
Hemigaster
Hemilissa
Hemilophus
Hemiops
HEMIPÉPLIDES
Hemipeplus
Hemipharis
Hemiplatys
Hemipyæis
HémRAIPIDES
Hemirhipis
Hemisphærota
Hemiteles
Henicodes
Henous:…
Hephæstion
Hephebocerus
Hephialtes
Heplamera
Heptadonta
Heptarthrius
Heptaulacus
Hermæophaga
Hermerius
Herpiscius
Herpisticus
TABLE ALPHABÉTIQUE,
Tomes. Pages. noi
VI. : 28 | Hesperophanes
1, 465 | Hesperophilus .
L.. 465 | Hesthesis
V_ 499) Hestimar
V._ 457) Hesycha
V. 460!) Hesychotypa
V. 450) Hetærius
XII 46 | Heteracantha
XIL 43| Heterachtes
IX 688: Heterarthron
IX. 96/|Heteraspis
VIT. 549) HÉTÉRASPITES
V_ 3081|Heterispa :
IX: 906 | HÉTÉROCÉRIDES
IX- 484 Heterocerus
IV 498 Heterocheïra
V4 | Heterochelus
VNIL.. 485'| Heteroclitar
VIL:.1484 | Heteroclytomorpha
VIU 327) Heterocnemis
IX: ,884 | Heterocrepidius
IV 298: Heterodactylus
IL, 404| Heteroderes
Il 404 | Heterodromia
IL 519: Heterogaster
X 282 |Heterogomphus
XI 79) | Heterolépis
IV 148 | Heteromorpha
IV. 148!) HETERONYCHIDES
XL ..361| Heteronychus
1...4186| Heteronyx
IX: 484 | Heteropalpus
V 661 Heterophaga
VNILL. 474] Heterophana
NIL....16:| Heterophthalmus
VNIL.:. 446) Heterophylus
IL : 227 | Heteroplia
1.47) Heterops!
.X 1, 473! |'HRTERORSIDES
I 445 | Heteropus
XL. 425 | Heterorhina
NIIL A2 | Heteroscelis
M. 4925|Heteroschoinus
Heterosoma
367
Tomos. Pages.
VIII. 275!
IE 44%
NUL 519
IX 478
IX: 673
IX: 672)
IL: 268
L 307
NUL 333
IV. 534
X 28%
X > 282
XL: 321)
IL 5143
I...515!
V..…. 335!
UI 486!
IL, 494
IX, 475!
Ur. 531:
IVi470)
1... 275!
IV, 187:
IL: ,.409.
VILL 3541
IL 437
VI 381:
I 451
IN 1225!
IL. 406
IIL,:,234
IX:..230
V. 833
NL :.492
IL. 381
Vi 849
IL 328
IX4: 427
IX ...491
IV 174
IL , 485
1. 182
VI 40
Il, 491
368 TABLE ALPHABÉTIQUE.
Tomes. Pages.
Heterosternus I 360 | Hispires
Heterostomis : X 138 | Hispodonta
HETEROTARSIDES V 392 | HisPODONTITES
Heterotarsus V 398 | Hispoleptis
Heterothops I 83 | HiISPOLEPTITES
Heterotoxus VII 283 | Hispopria
Heterotrichus X 316 | Hippuriphila
Hexagonia I 69 | Hister
Hexagonochilus V 106 | HiSrÉRIDES
Hexaphyllum III 38 | HISTÉRIENS
Hexaphyllus ll 22 | Histerotarsus
Hexatricha IX: 9256 | Holacanthus
HEXATRICHIDES IX 954 | Holciophorus
Hexarthrius IT. 22 | Holcorhinus
Hexarthrum VII 344 | Holisus
Hexodon IL 392 | Holobus
HExODONTIDES IL 391 | Holocephalus
Hexoplon VIII 330 | Holocnemis
Hierogyna IX 398 | Hololeius
Hilarianus HT 270 | Hololepta
Hilarolea IX 890 | HozOLEPTIDES
Hizérides I 41 | Hololissus
Hiletus I 48 | Holonotus
Himantocera IX 364 | Holonychus
HIMATIDITES XI 361 | Holoparamecus
Himatidium XI 362] Holopterus
Himantismus V 80] Holoscelis
Himera X 292|Holotrichia
Hinda XII 232 | Holotrochus
Hipomelus V 195] Homæotarsus
Hippaphesis IX 587 | Homala
Hippodamia XII 468 | Homalirhinus
HiPPODAMITES XIL 167 | Homalispa
Hippolætis 1 305 | Homalisus
Hippomelas IV 27 | Homalocerus
Hippopsicon IX 694 | Homalochilus
HiPPOPSIDES IX 690 | Homaloderes
Hippopsis IX 698 | Homalolachnus
HiPPORHINIDES NI 323 | Homalomelas
Hipporhinus VI: 325 | Homalomorpha
Hispa XI 3353 | Homalonotus
Hispalis I 301 | Homalopterus
Hispella XI 334 | Homalorhinus
HISPIDES ; XI 251 | Homalota
Tomes. Pages.
XI 332
XI 284
XI 9284
XI 283
XI 283
XI 997
AL "0053
II 260
Il "982
IL 243
IX 770
NII 314
I 401
Vi -""181
Il 64
IL 455
IT 96
IT 205
1 227
IL 249
IL 248
I 187
VNIIL 185
VI 128
IL 435
VIII 394
1 163
III” 285
IL 113
190
V 46
V 530
XI 279
IV 303
NI 526
IT 270
vV:. 92
I : 220
VIII 525
IAMET
VII 39
X 90
VI 338
Il 32
Homalotrichus
Homapterus
Homelix
Homethes
Homocerus
Homocopsis
Homocyrtus
Homæomorphus
Homæmota
Homonea
HOMONÉIDES
Homonyx
Homopterus
Homotyphus
Hoplarion
Hoplia
Hoplideres
Hopzipes
HOPLIDES VRAIES
Hoplionota
HOPLIONOTITES
Hopliopsis
Hoplistocerus
Hoplitopales
Hoplitotrachelus
Hoplitus
Hoplocerambyx
Hoplocneme
Hoplogenius
Hoplognathus
Hoplolenus
Hoplonotus
Hoplonyæ
Hoploparoæus
Hoplopteryæ
Hoplopus
Hoploscelis
Hoploscelis
Hoplosia
Hoplosternus
Hoplostomus
Horatoma
Horatopyga
Horia
Coléoptères.
TABLE ALPHABÉTIQUE.
Tomes.
Tome XII.
Pages.
153
77
436
118
Hormocerus
Hormotrophus
Horonotus
Hostilina
Hotarionomus
Hucus
Hyagnis
Hyas
Hybalus
Hybauchenia
Hyboma
Hybomorphus
Hybonotus
Hybophorus
Hybosa
Hyposires
HYB0OSORIDES
Hybosorus
Hyclœus
Hydaticus
Hydera
Hydmosyne
Hydnobius
Hydnocera
Hydrachna
Hydræna
Hydraschema
Hydrium
HYDROBIITES
Hydrobius
Hydrocanthus
Hydrocharis
Hydrochus
Hydrodema
Hydronomus
HYDROPHILIDES
Hydrophilus
HYpRoOPORIDES
Hydroporomorpha
Hydroporus
Hydrosoma
Hydsrous
Hygrobia
Hygronoma
369
Tomes. Pages.
VII 447
VERSA
IUT 421
IT 233
IX 342
VII 539
IX 584
IV 3143
HI 128
VI 251
HI 79
NI 1H
V 421
VII 66
XI 381
XI 380
III 132
II 133
V 667
1 431
IH 502
XI 1145
Il 216
IV 471
I 42
I 469
IX 899
I 382
1 454
I 455
I M9
I 452
1 466
I 450
NI 484
I 447
I 450
I 413
Il” 519
1 415
I 450
I 452
LI, 412
Il 38
24
ot Les
Hi
?
%
;
|
"
370
Hygrotus
Hylaia
Hylaspes
HYLASPITES
Hylastes :
Hylecthrus
Hylesinus
Hylethus
Hylithus
Hyllisia
HYLOBIIDES
Hylobius
Hylobrotus
Hylochares
Hylodromus
Hylæcetus
Hylonoma
Hylorus
Hylotorus
Hylotrupes
Hylurgus
Hymelania
Hymenesia
Hymenontia
Hymenophorus
Hymenoplia
Hymenorus
Hymetes
Hypantherus
Hypatium
Hypera
Hyperantha
Hyperaspis
HYPÉRASPITES
Hyperaxis (1)
HYPÉRIDES
Hyperion
Hyperis
Hypermallus
HYPÉROPIDES
Hyperops
TABLE ALPHABÉTIQUE.
Tomes. Pages.
1 415
XII 411
XI 9237
XI 237
VII 358
V 64
VII 362
IX 787
V 62
IX 696
NI. 442
NI 454
IX. 538
IV 114
XI 109
IV. 502
V 325
IX 34
Il 15
IX 45
NII, 359
V 504
XI. 419
IT 203
NV 504
III 203
V 504
X 204
XI 103
IX 13
VI 400
IV 54
XII 229
XII 226
X. 279
VI 395
1. 182
IL:;,,495
VIII 302
V 60
V 61
(1) Au liou de Meraxis déjà em-
ployé.
Hyperplatys
Hyphænia
Hyphæreon
Hyphantus
Hypharpax
Hypherpus
Hyphus
Hyphydrus
Hypnoidus
Hypnophila
Hypoborus
Hypocalis
HYPOCÉPHALIDES
Hypocephalus
Hypoceras
Hypocælus
Hypocolobus
Hypocoprus
Hypocyphtus
Hypocyptus
Hypodesis
Hypæschrus
Hypogena
Hypoglyptus
Hypolampsis
Hypolithus
Hypomares
Hypomeces
Hypomia
Hypophlœus
Hypopholis
Hypoptus
Hyporhagus
; | Hyporhiza
Hyposarothra
Hypotelus
Hypothenemus
; | Hypselogenia
Hypselomus
Hypselonotus
Hypselops
Hypselotropis
Hypselus
Hypseus
Tomes. Pages.
IX
XI
776
Hypsioma
Hypsiophthalmus
Hypsomus
Hypsonotus
Hypsophorus
Hypsosoma
Hypulus
Hysia
Hystatus
HYSTÉRARTERIDES
Hysterarthron
Hystrichopus
Jalissus
Ibidiomorphum
Ibidion
Ichnea
Ichnodes
Ichthiosoma
Ichthiosomus
Ichthydion
Ichthyurus
Icosium
Ictinus
Idacantha
Idalia
Idiocephala
Idiocnema
Idiomorphus
Idiopus
Igenia
Igualda
Ileomus
Ilœna
Ilops
Ilybius
Imantocera
Imatidium
Imatismus
Imatium
Imbrus
Inca
lodalmus
TABLE ALPHABÉTIQUE.
Tomes. Pages.
675
Inesida
Iniopachys
Ino
Tnopeplus
Involvulus
IϾsse
Tole
Ionthocerus
lonthodes
Jotherium
lothocera
Iphiastus
Tphicerus
Iphiclus
Iphidea
Iphimeis
IPHimÉiTES
Iphiote
Iphipus
Iphis
Iphitrea
Iphius
Iphthimus
Pipes
lpidia
Ipochira
Ipochus
Ipocregyes
Ipomoria
Ipothalia
Ips
Irenes
lresia
Iresioides
Lrichroa
Lrænus
Isacantha
Isalium
Isaniris
Isarthron
Isarthrus
Iscadida
Ischæna
Ischasiä
371
Tomes. Pages.
IX 436
I 54
I 405
I 405
VI 544
IX 449
IX 839
NII 414
IX 6
VIII 490
IX 308
IX 562
V 406
XII 59
XI 188
X 240
X 230
IX 451
VI 509
IV 151
XI 55
V 405
V 370
IL 326
II 304
IX 808
IX 276
IX 373
IX 92
IX 27
II 327
X 280
l 45
IX 120
I 62
Ir 127
VI 524
VIII 385
NI .179
VIII 208
IV 110
X 412
Il 306
VIII 508
372
Ischiocentra
Ischioloncha
ISCHIOLONCHIDES
ISCHIOPACHITES
Ischiopachys
Ischioplites
Ischnocerus
Ischnochelus
Ischnocnemis
Ischnodes
Ischnodora
Ischnolea
Ischnomera
Ischnomerus
Ischnophygas
Ischnopoda
Ischnoscelis
Ischnosoma
Ischnostoma
ISCHNOSTOMIDES
Ischnotrachelus
Ischyromerus
Ischyropalpus
ISCHYROSONYCHITES
Ischyrosonyx
Ischyrus
Isocerus
Isochnus
Isodon
Isomalus
Isomerida
Isomerinthus
Isomerus
Isomira
Isonotus
Isonychus
Isopleurus
Isopteron
Isora
Isorhipis
ISORHYNCHIDES
Isorhynchus
Isosceles
Isosoma
pr A4 5. sn, TT 7,
TABLE ALPHABÉTIQUE.
Tomes. Pages.
IX 673 |Isotarsus
IX 741 |Isotoma
IX 709 | Isotomus
X 151/|1Isse
X 153 |Isthmiade
IX 553 | Itamus
VIL 505 |Itheum
HI 488 |Ithocritus
IX 185 | ITrHYCÉRIDES
IV 187 |Ithycerus
IX 72 |Ithyporus
IX 693 | Ithystenus
V 710 |Iœais
NII M4]|Ixodina
IX 902
mn 489 | Jemesis
Il 59 Jauravia
nt 490 | Javeta
ut 468 | 020
VI 76 Julodia
VIL 446 JULODIDES
V 596 Julodis
XI 38 Jumnos
XIT 35 Koryneles
V 246 | Kunzea
IT 198 | Labidognatha
IX 887 | Labidomera
VI 152 |Labidostomis
VI 420 | Labocephalus
V 504! Laccobius
IT 396 | Laccophilus
IL 247 | Laccoproctus
1 332 | Laccoptera
V 262 |Lachenus
XII 201 | Lachnabothra
IV 100 !|Lachræa
VII 172] Lachnocrepis
VII 4176 | Lachnodera
IX 864|Lachnogya
IV 234] Lachnophorus
211
TABLE ALPHABÉTIQUE.
Tomes. Pages,
Lachnopterus VIII
Lachnopus VI
Lachnosterna III
Lachærus IX
Lacon IV
Lacpatica XI
Lactica XI
LACTICITES XI
Ladoria XII
Læmophlœus IT
Læmosaccus VII
Læna V
Lætana XI
Lagarus I
Lagenoderus VI
Lagocheirus IX
Lagochile III
Lagochirus IX
Lagopezus VII
Lagosterna III
Lagostomus VI
Lagria V
LAGRIIDES V
LAGRIIDES VRAIES \4
Lairus IV
Laiïus IV
Lalagetes WI
LAMELLICORNES NI
LAMELL. LAPAROSTICTI-
QUES III
LAMELL. PLEUROSTICTI-
QUES HI
Lamia IX
LAMIIDES IX
LAMIIDES VRAIES IX
LAMIIDES VRAIES IX
Lampetis IV
Lampra IV
Lamprias Il
Lamprigera IV
Lamprima Il
LAMPRIMIDES II
Lamprinus Il
Lamprocantha VIII
264
Lamprocera
Lamprocleptes
Lamyprodes
Lamprolina
Lampromerus
Lampronetes
Lampropterus
Lampropus
Lamprorhiza
Lamprosoma
LAMPROSOMIDES
Lamprosphærus
Lamprotomus
LAMPYRIDES
Lampyris
Lamus
Lamyrus
Langelandia
Languria
LANGURIDES
LANGURITES
Laparocerus
Laphris
Laphyra
Lara
Laricobius
Larinus
Laræsima
Larvica
Lasconotus
Lasia
Lasiocala
Lasiocera
Lasiocnemus
Lasiodactylus
Lasiodera
Lasioderus
Lasionota
Lasiopsis
Lasiopus
Lasiorhynchites
Lasiorhynchus
Lasiostola
Lasius
373
Tomes. Pages.
IV: 811
IX 878
IV 32
X 426
Ville 350
.IV 330
VIII 489
IL 401
IV 330
X 216
X 212
X 934
IV 330
IV 304
IV 330
V 387
VI 595
II 433
XII 12
XII 11
XII 14
NI 198
XI 238
Let
I 501
IV 487
NI 437
IX 663
IX 681
II 367
XII 9256
HT 362
I 376
VI 268
Il 317
IV 479
V_ 938
IV 55
III 280
N1:270
NI 544
NII 469
Nr
IV 400
374
LATHRIDIENS
Lathridius
Lathrimæum
Lathrium
Lathrôbium
Lathrœus *
Lathropus
Latipalpis
Latiphronus
Latometus
Latona
Latrinus
Laziopezus
Lebasiella
Lebia
LEBrIDES
Lebioderus
Lecanomerus
Lecriops
Leichenum
Leisstes
LEIESTITES
Leiochiton
Leiocnemis
Leioderes
Leiodes
Loiïonota
Leiophlœus
Leiopus
Leiosomus
Leipommata
Leirus
Leis
Leistostrophus
Leïstus
Leja
Lema
Lembodes
Lermidia
Lemnia
Lomodes
LEMOSACIDES
Lemphus
Leocæta
TABLE ALPHABÉTIQUE.
Tomes. Pages.
II 430
I 436
I 141
II 4142
Il 93
IX 764
Il 412
IV 30
VI 584
V 297
Il 91
IL 435
IX 395
IV 488
2771
I 102
Il 42
I 280
NII 149
V 278
XII 139
XII 137
1 238
I 332
IX 51
11:219
II 250
VI 41
IX 775
VI 357
VII 333
1 :332
XII 200
Il 16
L 52
1 382
X 72
vil 99
IV 470
XII 197
V 604
VII 42
IV 396
IL 304
Leontium
Leontochæta
Lepargus
Leperina
Lepidiota
Lepidodus
Lepidophorus
Lepidopteryæ
Lepina
Lepisia
Lepisomus
Lepispilus
Lepitrix
Leprodera
Lepromoris
Lepronide
Lepronota
Lepropus
Leprosoma
Leprosomus
Leprotes
LEPROTITES
Leptacinus
Leptalous
Leptarthra
Leptia
Leptidea
Léptinotarsa
Leptinus
Leptispa
Leptobaris
Leptocera
Leptocerus
Léptochirus
Léptocnemus
Leptodactyla
LEPTODÉRIDES
Leptoderus
Leptodes
Leptoridus
Leptognathus
Léptomorpha
Leptonemus
Leptonota
Tomes. Pages,
FX 210
IT 304
IX 633
IL 345
IT 301
IT 22
VI 399
II 346
X 326
UT 193
VII 362
V 413
IIT 180
IX 305
IX 271
X 9255
X 241
NI 9%
IX 271
VI 362
X 279
X 268
IL 69
V 592
XI 227
IN 45
VIII 481
X 390
Il 207
XI 270
VII 247
IX° 119
VI 66
il 125
IX 185
1 146
I 195
I 196
V 109
I 196
III 463
V 150
VIE 555
IX 485
LEPTONOTIDES
Leptonychus
Leptophyllus
Leptops
LEPTOPSIDES
Leptopus
Leptorhynchus
Leptoscelis
Leptoschoinus
Leptosomus
Leptostethus
Leptostylus
Leptotrachelus
Leptotrichus
Leptura
Lepturges
LEPTURIDES
Leptus
Leptynoderes
Leptynopterus
Lepyrus
Lesteva
Lesticus
Lestignathus
Lethonymus
Lethrus
Leucastea
Leucispa
Leucocelis
Leucocera
Leucochromus
Leucomigus
Leucopholis
Leucorea
Leucosomus
Loucothyreus
Louretra
Lia
Lichas
Lichenophagus
Lichnanthe
Lichnia
Lichnus
LiciNiprs
TABLR ALPHABÉTIQUE.
Tomes. Pages.
IX
483
18
163
253
Licinus
Ligniperda
Lignyodes
Ligyrus
Limenta
Limnebius
LIMNICHIDES
Limnichus
Limnius
Limobius
Limonius
Limozota
| Lina
| Linda
Linomius
Linozosta
Liocleonus
Lioderes
Liodes .
Liogenys
Lionychus
Liophlœus
Lioplacis
Liopterus
Liopus
Liostraca
Liparetrus
Liparocephalus
Liparochrus
Liparoderus
Liparthrum
Liparus
Lispinus
Lispodemus
Lissaucheuius
Lissodema
Lissodes
Lissogenius
Lissomus
LISSONOTIDES
Lissonotus
Lissonotypus
Lissoptérus
Lissorhinus
375
Tomes. Pages.
I
233
376
Lissotarsus
Listrocerum
Listrochelus
Listroderes
Listronyx
Listroptera
Litargus
LITHINIDES
Lithinus
Lithocharis
Lithocrus
Lithodus
Lithonoma
Lithophilus
Litoborus
Litocerus
Litodactylus
Litomerus
Litopus
Litorhynchus
Litosomus
Litosonycha
Liturgus
Lixus
Lobederus
Lobetorus
Lobetus
Lobiopa
Loboderes
Lobodontus
Loboglossa
Lobopoda
Lobops
Lobotrachelus
Lœmosthenes
Lomaptera
Lomechusa
Lonchophorus
. Lonchosternus
Lonchotus
LONGICORNES
Longipalpus
Longitarsus
Lopha
TABLE ALPHABÉTIQUE.
Tomes. Pages.
1 323
IX 465
III 287
NI 344
II 240
IX 107
I 445
NI 349
VI 351
Il 94
IL 286
VI 307
XI 90
XII 76
V 247
VII 514
VII 205
VII 43
IX::1.23
NII 273
VII 305
XI 145
VII, 212
VI 439
IV 169
VI 224
IV 362
II 309
NII 2923
I 142
Vauris
V 500
VII 59
NII 173
I 34
UI 503
Il 42
VI: 578
I 231
III 418
NII à)
VIII 363
XI 69
I 382
Lophea
Lophidius
Lophobasis
Lophocephala
Lophodes
Lophoglossus
Lophoma
Lophonocerus
Lophopœum
Lophoptera
Lophosternus
Lophotus
Lordites
Lordops
Loricera
Lotis
Loxandrus
Loxocrepis
Loxomerus
Loxopleurus
Loxoprosopus
Loxopyga
Lubentia
LUCANIDES
LUCANIDES VRAIS
Lucanus
Lucernuta
Lucidota
Lucio
Luciola
Ludius
Luperca
LUPÉRITES
Luperodes
Luperus
Lutochrus
Lybas
Lycaneptia
Lycaria
LYCARIITES
>| Lychnacris
Lychnebius
Lychnogaster
Lychnophæs
Tomes. Pages.
X 316
1 335
X 109
NAT
VI 413
1 401
V 46
IX 156
IX 765
IX 317
NII 51
VI 4413
II 316
NI 263
1 214
XII 235
I 401
I 362
12,275
X 186
XI 4111
III 382
IX 348
III 4
HIT 19
III 22
IVow617
IV 318
IV 311
IV 335
IV 207
1 163
XI 185
XI 187
XI 186
II 503
XII 44
IX 884
X 420
X 420
IV 309
IV 330
IV 318
X 218
Lychnuris
Lychrosis
Lycipes
Lycidius
Lycidola
Lycoides
Lycomedes
Lycoperdina
LYCOPERDINITES
Lyctus
Lycus
Lydepta
Lydus
Lygerus
Lygesis
Lygistopterus
Lylibæum
Lymantes
Lymexylon
LYMEXYLONES
Lymnœum
Lyperophorus
Lyperus
Lypesthes
Lyprops
Lypsimena
Lyrosoma
Lyrothoraz
Lystronychus
Lyterius
Lytta
Macaria
Macetes
Machla
Machozetus
Macracanthus
Macrarthria
Macraspis
Macratria
Macrispa
Macrobamon
Macrocheilus
TABLE ALPHABÉTIQUE.
Tomes. Pages.
< —
AE ne CRE
318
541
289
102
158
93
377
Tomes. Pages,
Macrocheirus VII 272
Macrochirus IT 315
Macrocnema XI 4140
Macrocoma X 292
Macrocorynus NI 243
Macrocrates III 27
MACRODACTYLIDES III 243
MACRODACTYLIDES VRAIS III 244
Macrodactylus IT 244
Macroderes III 88
Macrodes IN
Macrodontia NII 78
Macrogaster AV 501
Macrognathus 112297
Macrolampis IV 321
Macrolema X 78
Macrolenes X 110
Macroma IT 543
Macromalocera IN 231
Macromelea XII 415
Macromerus NII 4126
Macronemus IX 742
Macrones NII 415
Macronota IT 506
MACRONOTIDES II 504
Macronychus IT 541
Macropalpus II 137
Macrophthalmus V. 17132
Macrophylla IT 303
MACROPHYLLIDES HIT 302
Macroplæa X 60
Macropoda VI. 622
Macropogon IN 400
Macropoides IL 360
Macropophora IX 734
Macroprion IL 467
Macrops VI 62
Macropterus VI 103
Macropus IX 734
Macrorhinus VII 221
Macrosiagon NV. 627
Macrosoma III + 239
Macrosternus IL 253
Macrostethus N:-365
378
Macrostylus
Macrotarsus
Macrotelus
Macrotoma
Macrotops
Madarus
Madopterus
Mæchidius
Mæmactes
MAGDALINIDRS
Magdalinus
Magdalis
Malachius
MALACODERMES
Malacogaster
Malacomacrus
Malacopterus
Malacoscylas
Malacosoma
Mallaspis
Mallocera
Malloderes
Malloderma
Mallodon
Mallodonhoplus
Mallodonopsis
Mallogaster
Mallonia
Mallosia
Mallosoma
Mallotarsus
Malonotus
Malthacus
Malthesis
Malthinus
Malthodes
Malthonea
Malthoptera
Mandalotus
Manopus
Manticora
MANTICORIDES
Mantura
Margarinotus
TABLE ALPHABÉTIQUR.
Tomes. Pages.
VI
NI
IV
VIII
ul
VII
VII
III
VII
VI
VI
56
Margus
Marmarina
Marmaroglypha
Marmaropus
Marnax
Marolia
Marsœus
Marseulia
Marsyas
Mascalodonta
Masoreus
Massicus
Mastacanthus
Mastax
Mastigocera
Mastigus
Mastinocerus
Mastododera
Mastogenius
Mastostethus
Matus
Maypa
Mecaspis
Mecaspis
Mecedanum
Mecainripes
Mechistocerus
Mecinus
Mecistes
Mecistostylus
Mecocerus
Mecocorynus
Mecoglossa
Mecolenus
Mecomastyx
Mecometopus
Moconemus
Mecopselaphus
Mecopus
; | Mecosarthron
Mecosaspis
Mécostethus
Macotagus
Mocotarsus
Tomes. Pages.
V 323
IT 499
IX 350
NII 203
IL 169
V 554
X 296
XI ‘219
I 319
IX 71
1 134
VIII 260
X 164
1401
IX 438
IT 189
IV 347
VIII 435
IV 85
X 89
I 422
HT 240
VI 429
IX 12
IH 371
IL 214
VII 83
VI 481
X 322
VII 136
VIL 496
VI 52
IV 405
V 541
VII 137
IX 8b
VII 505
v "A0
VII 1457
VIII 89
IX 12
X 184
IX 319
VII 517
Mecothoraz
Mecotropis
Mecynapus
Mecynodera
MÉCYNODÉRITES
Mecynopus
Mecynorhina
Mecynotarsus
Mecysmoderes
Medon
Medonia
MÉGABASIDES
Megabasis
Megacantha
MÉGACANTHIDES
Megacephala
MÉGACÉPHALIDES
Megacera
Megaceras
Megacerus
Megacetes
Megacnemius
Megacælus
Megæriodes
Megacronus
MÉGADÉRIDES
Megaderus
Megadeuterus
MÉGAGÉNIIDES
Megagenius
Megagnathus
Megaladerus
Meégalocera
Megalometis
Megalomma
Mégalonychus
Mogalophrys
Megalophthalmus
MÉGALOPIDES
Megalops
Megalopus
Megalorhina
Megalothipis
Mégalosoma
TABLE ALPHABÉTIQUE.
Tomes. Pages,
IV
VII
IX
X
187
495
580
45
Mogalostomis
MÉGALOSTOMITES
Megalostylus
MÉGAMÉRITES
Megamerus
Megaproctus
Megaprotus
Mepapyga
Megarhinus
Megarhipis
Megarthrus
MÉGASCÉLIDES
Megascelis
'Megasoma
Megasternum
Megathopa
Megatrachelus
Megilla
| Megischia
Megistomela
Megistops
Megodontus
Megopis
Megops
Meilichius
Meira
Meladema
Meladeras
Melænas
Melalgus
Melambia
Melambius
Meélanactes
MÉLANACTIDES
Melanauster
Melancrus
Melandrya
MÉLANDRYIDES
MÉLANDRYIDES VRAIES
Melanesthes
Melanispa
Melanius
Mélanophila
Melanophorus
379
Tomes, Pages”
X 135
X 131
VIA
x 30
X 32
VII 281
XII 58
XI 369
NI 593
IV" 253
IL 147
X 82
x 83
III 449
I 474
III 75
V 685
XII 169
V 509
X 398
XI 139
I 54
NII 455
VII 911
XII 133
VI 185
I 422
V 248
I 166
IV 534
II 342
V : 28
IV 146
IV 144
IX 3%
V 57
V 58
V 533
V: 537
V 260
XI 339
1 ° 323
IV 41
V 74
Malte.
380
Melanopterus
Melanostola
Melanotus
Melanozæanthus
Melanterius
Melantho
Melaphorus
Melasia
MÉLASIDES
Melasis
Melasoma
Melchus
Meleus
Meligethes
Melina
Melinopterus
Melisodera
Melitonoma
Melixanthus
Melobasis
Meloe
MÉLOIDES
Meloides
MÉLOIDES VRAIS
Melolontha
MÉLOLONTHIDES
MÉLOL. VRAIS
MÉLOL. VRAIS
Melospila
MÉLYRIDES
Melyris
Melyrosoma
Menederes
MÉNÉMACHIDES
Menemachus
Menephilus
Menillus
Menippus
Menius
Menoscelis
Mephritus
Meracantha
MÉRACANTHIDES
Merges
TABLE ALPHABÉTIQUE.
Merium
Merilia
Merirnnetes
‘| Merionæda
Merionus
Meriphus
Merismoderus
Merista
Merizodus
Meroda
Méroptres
Merodontus
Meropachys
Meroscelisus
Merostenus
Meryx
Mesagroicus
Mesites
Mesocanthicus
Mesoclastus
Mesocordylus
Mesodonta
Mesolampis
Mesolita
995 | Mesophalacrus
Mesomphalia
MÉSOMPHALIIDES
MÉSOPTILIDES
Mesoptilius
Mesosa
MésoOSiDEs
Mesostena
Mesotopus
Mesoxenus
Mestorus
Metabletus
; | Metachroma
MÉTACHROMITES
Metacynops
Metacycla
MÉTACYCLITES
Metadupus
Metalepta
Metallactus
Tomes. Pages.
IX 53
X 112
VI 204
VIII 490
NI 4
VI 503
1
XI 228
I 369
X 328
X 327
VI 9266
VIII 379
NII 47
VIIT 396
IL 368
VI 72
VII 341
I 450
VIII 30
VII: 314
XI 205
IV 318
IX 277
X 45
XI 3%
XL 392
VI 563
VI 564
IX 372
IX 368
V,1082
JT 22
VIT 325
VI 34
1 12
X 296
X 295
VI 218
XI 212
XI 212
VII 101
XI 214
X 167
Metallites
Metallonotus
Metallophilus
Metascelis
Metastyla
Metaxidius
Metaximorphus
Metaxis
Metaxycera
Metaxymorpha
Metaxyonycha
Metius
Methia
METHIDES
METON
METONIDES
Melonius
Metopias
Metopides
Metopocoelus
Metopocoilus
Metopodonthus
Metopon
Metriopus
Metriorhynchus
Metriotes
Metrius
Meximia
Mezium
Miaenia
Miarus
Micaria
Miccotrogus
Micipsa
Micracantha
Micralymma
Micrantereus
Micraspis
Micrelus
Microcephalus
Microcera
MICROCÉRIDES
Microcerus
Microchaetes
TABLE ALPHABÉTIQUE.
Tomes. Pages.
VI
V
I
III
71
Microcheila
Microchilus
Micrôdema
Microdera
Microderes
Microdonta
Microdoris
Microlarinus
Microleptes
Microlestes
Microlestia
Microlipus
Micronyæ
Micropeltis
Micropeplus
Microplia
Microplophorus
Microplus
Microps
Micropsalis
Microrhagus
Microrhipis
Microrhophala
Microsaurus
Microschatia
Micrositus
Microspiloma
Microsporus
Microstrates
Microstylus
Microtelus
Microtheca
Microtragus
Microtrogus
Microxylobius
Microzoum
Micrus
Migadops
Migdolus
Milothris
Miltina
Mimastra
MiMASTRITES
Mimaulus
381
Tomes. Pages.
1 310
III 385
II 188
V 48
1 259
XI 328
III 198
VI 435
IX 272
1449
Tue479
IV 398
VI 490
IL 544
II 150
IX 778
VII 164
II 198
VI 301
VIN 43
IV 412
IV 253
XI 315
II 84
NaAbT
V:978
IX 129
II 224
VI 252
VII 20
V 404
X 427
IX 266
VI 607
VIT 326
V 977
II 232
I 274
VII 28
IX 529
XI 172
X1°,479
XI 178
VI 33
382
Mimela
Mimetes
Mimistena
Mimographus
Mimolochus
Minaderus
Minorus
Minota
MINTHOPHILIDES
Minthophilus
Minturnia
Minurus
Minyops
Minyrus
Miochira
Miolispa
Miopristis
Miopteryx
Miotemna
Miscelus
Miscodera
Misetes
Misolampus
Mispila
Misthosima
Mitocera
Mitomermus
Mitophorus
Mitophyllus
Mitorhynchus
Mitosoma
Mitrælabrus
Mitragenius
Mitrephorus
Mitrophorus
Mitua
Mnematium
Mnemea
Mneside
Mniophila
MNIOPHILITES
Mochtherus
Mœcha
Mœchotypa
TABLE ALPHABÉTIQUE.
Tomes. Pages.
IT 333
VI 39
IX * 102
VI 69
IX 325
VIII 439
V 239
XI 131
III D 80
nl 84
X 136
VI 556
VI 301
VI 583
X 123
VII 421
X 107
VIII 317
III 210
1 146
I 238
VI 622
V 442
IX 574
VII 591
X 187
VI. 492
VI 57
UT
VII 182
VII 395
NV. 581
V 172
VIT 61
VII 61
V-,276
JIl 66
IX 380
IX 247
XI 130
XI 129
I 137
IX 429
IX 519
Molobrus
Molops
Molorchus
Molosoma
Molpus
MOLURIDES
Moluris
Molychnus
Molytes
MozyTines
Momisis
Momœa
Monacantha
MONACHITES
Monachus
Monapus
Moneilema
MONEILÉMIDES
Monius
Monocerus
Monocesta
Monochamus
Monochélus
MONOCHIRITES
Monochirus
Monocrania
Monocrepidius
| | Monodesmus
MONOHAMMIDES
Monohammus
Monolepta
MONOLEPTITES
Monolobus
Monomacra
Monomma
Mononychus
Monophylla
Monopis
MONOPLATITES
Monoplatus
Monoplia
Monoplius
Monotoma
Monotropus
Tomes. Pages.
191
TABLE ALPHABÉTIQUE.
Tomes. Pages.
Monoxia XI
Mordella V
MORDELLIDES V
MORDELLIDES VRAIES V
Mordellistena V
Morimidius IX
MORIMOPSIDES IX
Morimopsis IX
Morimus IX
Morio I
MORIONIDES I
Mormolyce I
Morægamus IX
Moron IX
Morphoides XII
Morphosphæra XI
Morychus IT
Muisca IV
Mulciber IX
Musaria IX
Muscidora IX
Myas I
Mycella XII
Mycerinopsis IX
Mycerinus IX
Mycetæa XII
Mycetina XII
Mycetochares V
Mycetoma Y
MYCÉTOPHAGIDES II
Mycetophagus Il
Mycetoporus Il
Mycophthorus XII
Mycotretus XII
Mycteis NII
MYCTÉRIDES V
Mycteristes III
Mycterus V
Mydasta IX
Mygalobas IX
Mylabris V
Mylacus VI
Mylaris V
Mylassa X
193
Myllæna
Myllocerus
Myllorhinus
Mynonebra
Mynonoma
Myocnoires
Myochrous
Myoderma
Myodes
Myodites
MYoDITIDES
Myorinus
Myosodus
Myoxinus
Myoxomorpha
Myroina
Myrmacioelus
Myrmechisenus
Myrmecilla
Myrmecinomus
Myrmecobius
Myrmecoptera
Myrmecosoma
Myrmecoxenus
Myrmiedonia
Myromeus
Myrrha
Myrsus
Mysia
Mysopsis
Mystazus
Mysteria
Mystroceros
Mystropomus
Mystrops
Mystropterus
Mystrosa
Mythergates
Mythodes
Myzomorphus
N
Nacerdes
Nadrana
383
Tomes. Pages.
Il
VI
VI
IX
IX
384
Naemia
Nalassus
Nanarcta
Nanniscus
Nanodes
Nanophyes
Nanos
Nanus
Narycius
Nascio
Nastus
Natalis
Natrirrica
Naupactus
Navomorpha
NAVOMORPHIDES
Navosoma
Nebalis
Nebria
Necrobia
Necrobora
Necrodes
Necrophila
Necrophilus
Necrophorus
Necticus
Neculla
Necydalis
Necydalopsis
Neda
Nedine
NEDINIDES
Neissa
Neliocarus
Nelites
Nemaglossa
Nomaphorus
Nemaschema
Nemasoma
Nematidium
Nematocerus
Nematodes
Nematoplus
Nemocephalus
TABLE ALPHABÉTIQUE.
Tomes. Pages,
XII
V
III
HI
170
450
Nemognatha
Nemoicus
Nemonyx
Nemophas
Nemcsoma
Nemotarsus
NEMOTRAGIDES
Nemotragus
Nemotrichus
Neocerambix
Neocles
Neoclytus
Neocorus
Neoleptura
Neomida
Neoprion
Neostenus
Neoxantha
Nephalius
Nephelotus
Nephithea
Nephodes
Nephrella
Nepiodes
Nepius
Nepytis
Nerissus
Neérthomma
NERTHOPIDES
Nerthops
Nertus
Nesiotes
Nesioticus
Nesis
Nesomomus
Nessia
Nessiara
Nestinus
Netrodera
Nettarhinus
Nicarete
Nicea
Nicias
Nicippe
Tomes. Pages.
V=— 691
VI 210
VI 561
IX 307
IT 339
I 390
IX 461
IX 461
VII 548
VIII 250
X 320
IX 7
VIIL 336
VIII 450
V 302
NIIT 431
NII 364
IX 839
VIII 319
IX 318
VIII 481
V 454
X 27
VII 456
XI 308
IT 236
X 286
VIT 554
VII 19
NI 21
VII 240
VI 376
V 475
XII 4176
IX 815
VII 537
VII 537
XI 202
I 180
NII 71
IX 712
XI 209
VIII 456
IX 502
Nicomia
Nivotelea
Nida
Nigidius
Nilio
NILIONIDES
Niophis
Niphona
NiPHONIDES
Niplus
Nirœus
Nisotra
Nessiara
Nitidula
NITIDULAIRES
NiTIDULIDES
Nitocris
Nivellia
Noda
Noda
Nodina
Nodostoma
NoDosTOMITES
Noemia
Nogrus
Nomaretus
Nomius
Nonarthra
NONARTHRITES
Nonyma
Nortia
Noserius
NOSODENDRIDES
Nosodendron
Nosoderma
Nosognatha
Nosophlœus
Nossidium
Notaphus
Notaris
Noterus
Nothogaster
Nothophysis
Nothopleurus
Coléoptères.
TABLE ALPHABÉTIQUE.
Tomes. Pages.
VII
NII
NII
Tome XII.
536
Nothopœus
Nothopus
Nothopygus
Nothorhina
Nothrodes
Nothrus
Nothus
Notibius
Notiobia
Notiodes
Notionomus
Notiophilus
Notioxenus
Notoclea
Notocoraz
Notodoma
Notolophia
Notostenus
Notoxus
Notozona
Novius
Nupserha
Nycteis
Nyctelia
NYCTÉLIIDES
Nycterinus
Nycteropus
Nycteus
Nyctimene
NYCTIMÉNIDES
Nyctipates
Nyctipeta
Nyctobates
Nyctocharis
Nyctocrepis
Nyctonympha
| Nyctopais
| Nyctopetus
Nyctophanes
Nyctoporis
Nyctozoilus
Nyphasia
Nyssicus
Nyssodrys
385
Tomes, Pages.
IX
“l
266
22
386
Obages
Oberea
Obereopsis
Oberopa
Obrida
Obrium
Ocalea
Ocalemia
Occylotrachelus
Ocheutes
Ochina
Ochodæus
Ochralea
Ochrestes
Ochrocesis
Ochræstes
Ochrosis
Ochrosopsis
Ochrus
Ochthebius
Ochthedromus
Ochthenomus
Ochthephilum
Ochymus
Ochyropus
Ocladius
Oclandius
Ocnera
Ocnoscelis
Ocnus
Octocladiseus
Octodonta
Octoglossa
Octogonotes
Octoplon
Octotemna
Octotemnus
Octotoma
OcroTomiTEes
Ocybatus
Ocydromus
Ocypus
TABLE ALPHABÉTIQUE.
Tomes. Pages.
26%
864
Ocys
Ocythoe
Odacantha
ODACANTHIDES
Odogenius
Odontæus
Odontium
Odontocera
Odontocerus
Odontocheila
Odontocnemus
Odontocorynus
Odontoderes
Odontognathus
Odontolabis
Odontomachus
Odontomus
Odontonyx
Odontopus
Odontorhina
> | Odontorhinus
Odontoscelis
Odontota
Odontria
OEbaceres
OEdecerus
OEdecnema
OŒEdemera
ŒDÉMÉRIDES
OEDÉMÉRIDES VRAIES
Œdemerina
OEdenoderus
; | Œdiarthrus
OEdicerus
OŒdichirus
OEdionychis
OEDIONYCHITES
OEdiopalpa
OÆEdostethus
OEdudes
DOEme
OŒEmona
OEnas
OŒneis
Tomes. Pages.
I
I
382
D
Onemona
OEnopia
OEstodes
Ogcoosoma
Oiceploma
Oides
Oideterus
Olbius
Olenecamptus
Olenus
Olesterus
Olethrius
Olibrus
Oligocara
Oligocorynus
Oligænoplus
Oligomerus
Oligopsis
Oligorus
Oligota
Olisthærus
Olisthæna
Olisthopus
Olmotega
Olocrates
Olæssa
Ologlyptus
Olophrum
Olorus
Olotelus
Omacantha
OMACANTHIDES
Omadius
Omala
OMALIIDES
Omalium
Omatisus
Omalodera
Omalodes
Omalomorpha
Omaloplia
Omalosoma
Omalotrichus
Omammatus
TABLE ALPHABÉTIQUE,
Tomes. Pages.
IX
82
198
229
303
257
323
106
Omaseus
Omaspides
Ombrozaga
Ometis
Omias
Omma
| Ommata
Ommatolampus
Omocera
Omocrates
Omocyrias
Omoderisus
Omodon
Omoides
Omoionotus
Omoiotelus
Omophæna
Omophlus
Omophoita
Omophorus
Omophron
OMOPHRONIDES
Omoplata
OMOPLATITES
Omopsides
Omorgus
Omosarotes
Omoscylon
Omosita
Omostenus
Omotagus
Omoteina
Omototus
Omphra
Omphreus
Omus
Onalcidion
Onchomerus
Onchoscelis
Onchosoma
Oncideres
ONCIDÉRIDES
Oncinotus
Oncocephala
387
Tomes. Pages.
I 323
XI 399
IX 811
IT 344
VI 186
IL M6
VIII 502
NII 278
XI 373
III 190
IX 343
IX 803
X 340
VII 610
VI 275
XII 71
VII 531
V 511
XI 83
VI 622
I 42
I a
XI 398
XI 397
IX 518
HE 150
IX 820
IX 9281
II 309
I. 195
VNIIL 433
XL, 377
XI 118
I 94
I 365
I 8
IX 768
VIII 350
VII 119
X 188
IX 677
IX 666
VILL 143
XI 308
388
ONCOCÉPHALITES
Oncoderus
Oncognathus
Oncomera
Oncoptera
Oncorhinus
Oncotus
Oncylotrachelus
Oniticellus
Ormes
Onitis
Onocephala
ONOCEPHALIDES
Onochæta
Ontherus
Onthocharis
Onthæœcus
ONTHOPHAGIDES
Onthophagus
Onthophilus
Onychocerus
Onychodon
Onycholips
Onyctenus
Onypterygia
Oochrotus
Oocyanus
Oodemas
Oodes
Oodoscelis
Oogaster
Oogaster
Oogenius
Ooidius
Oomorpha
Oomorphus
Oontelus
Oophorus
Oopiestus
Oops
Oopsis
Oopterus
Oosomus
Ootheca
TABLE ALPHABÉTIQUE.
Tomes. Pages.
XI
308
238
144
711
297
361
231
321
140
103
104
689
688
304
97
94
102
105
Ootoma
Opades
OPATRIDES
Opatrinus
Opatroides
Opatrum
Opetiopalpus
Opheltes
Ophiomorphus
Ophionea
Ophistomis
Ophites
Ophonus
Ophrida
Ophryastes
Ophryodactylus
Ophryops
Ophthalmoborus
Opilus
Opisognathus
Opisthius
Oplatocera
Oplocephala
Oplocheirus
Oplocnemus
Oplomerus
Oplophora
Oploptera
Oplosia
Oplosternus
Opsidota
Opsies
Opsila
Opsimus
Opsiolus
Ora
Orcesis
Orchesia
Orchestes
Orcus
Orectochilus
Oreda
Oregostoma
Oreina
Tomes. Pages.
ul
VIII
268
Oreodera
Oreoderus
Oreophilus
Orestia
Oricopsis
Orimus
Orinæme
Oriæthus
Orion
Ormiseus
Ornithia
ORNITHOGNATHITES
Ornithognathus
Orobitis
Oroderes
Orophius
Oropterus
Orphilus
ORPHNIDES
Orphaus
Orsidis
Orsilochus
Orsodacna
ORSODAGNITES
Ortalia
ORTALIITES
Orthocerus
Orthochætes
Orthocnemus
Orthogenium
Orthognathus
Orthogonius
Orthogonoderes
Orthomegas
Orthomus
Orthopleura
Orthopterus
Orthorhinus
Orthoschema
Orthosoma
Orthostethus
Orthostoma
Orthoxia
Orychodes
TABLE ALPHABÉTIQUE.
Tomes. Pages.
IX 737
HT 567
1 323
XII 72
IX 492
VI 237
IX 479
IX 293
VIII 299
VII. 552
IX 117
XI 176
XI 176
NL
NII M6
IV 553
VI 622
II 472
II 127
JII 129
IX 359
IT 417
X 48
X 47
XII 206
XII 205
II 356
NI 334
NI:..:267
I. 299
VII 311
I 269
V 214
MAT
1 323
IV 482
IT 9
VI 462
IX 35
NIIT 4145
IV 9207
IX 35
XI 202
VIT 432
Oryctes
OrYCTIDES
ORYCTIDES VRAIS
Oryctoderus
ORYCTOMORPHIDES
Oryctomorphus
Oryssomus
Oryx
Osdara
Osmoderma
Osorius
Osphranteria
Osphya
Ossonis
Ostedes
Ostoma
Otarionomus
Othelais
Othius
Otiartes
OTIDOCEPHALIDES
Otidocephalus
Otidoderes
Otidognathus
Otiocephalus
OTIORHYNCHIDES
Otiorhynchus
Otophorus
Otrœa
Otteissa
Ovipalpus
Oxathres
Oxilus
Oxoides
Oxoplus
Oxura
Oxycara
Oxycephala
Oxycheila
Oxycleidius
Oxycnemus
Oxycoleus
OXYCORYNIDES
Oxycorynus
389
Tomes. Pages.
III 430
HT 404
III 427
IT 401
II 424
IT 425
XII 218
III 429
V 445
NT 557
II- 412
IX 29
V 561
IX 857
IX 796
II 349
IX 342
IX 482
Il 63
VIII 61
VI 568
VI 569
NI 343
NII 9273
VI 569
NI 144
NI 455
I415
IX 463
NIIL 434
IV 220
IX 784
NII 397
J491
IX: 479
V 198
V 57
XI 288
I 10
IV 447
II 324
VIIT 484
VI 521
Nivn 522
ARTS Tv PONT ENTA TU I th
390
Oxycrepis
Oxyderces
Oxyglossus
Oxygnathus
Oxygona
Oxygonia
OxYGoNITES
Oxygonus
Oxylemus
Oxylia
Oxyglymma
Oxymagis
Oxymerus
Oxymirus
Oxynodera
OXYNOPTÉRIDES
Oxynopterus
Oxynychus
Oxyomus
Oxyophthalmus
Oxyopisthen
Oxyops
Oxypeltus
Oxypleurus
Oxypoda
Oxyporus
Oxyprosopus
Oxypselaphus
Oxypygus
OXYRHYNCHIDES
Oxyrhynchus
Oxysternon
Oxysternus
Oxystoma
Oxystomus
OxYTÉLIDES
Oxytelus
Oxythyrea
Ozæna
OZÉNIDES
Ozineus
Ozodocerus
Ozodera
Ozodes
TABLE ALPHABÉTIQUE.
Tomes. Pages.
I
NI
314
Ozotomerus
Ozotroctes
P
Pachnæus
Pachnephorus
Pachnoda
Pacholenus
Pachotelus
Pachrodema
PACHYBRACHITES
Pachybrachys
Pachycarus
Pachycerus
Pachychile
Pachychirus
Pachyenema
PACHYCNÉMIDES
Pachycælia
Pachycolus
Pachycrærus
Pachycranion
Pachydema
Pachyderes
Pachydissus
Pachygaster
Pachygastra
PACHYLIDES
Pachylocerus
Pachylomera
Pachylopus
Pachylotoma
Pachylus
Pachylychnia
Pachymerus
Pachymesia
Pachymorpha
Pachymorphus
Pachynotelus
Pachynotus
Pachyonychis
Pachyonyx
Pachypeza
Pachypleura
PACHYPODIDES
R
Tomes, Pages.
VIE 872
IX 743
NI 106
X 323
IT 534
NI 45
IV 528
III 269
X 163
X 168
ig
VI 428
Von
V 706
IT 183
I 177
V 143
IT 311
IT 262
l 54
IIT 271
IV 185
VIT 265
VI 155
UT 311
IL 394
VIII 519
NII 68
II 276
IL 271
IT 395
IV 318
III 164
IV 359
I 176
12923
L edic1:)
VI 90
XI 100
VII 88
IX 692
NI 455
IT 307
Pachypterus
Pachypus
Pachyra
Pachyrhinus
Pachyrhynchus
Pachyscelis
Pachyschelus
Pachysoma
Pachystethus
Pachystola
Pachyta
Pachyteles
Pachyteria
Pachyticon
Pachytoma
Pachytrachelus
Pachytricha
PACHYTRICHIDES
Pachytrichus
Pachyura
Pacuvia
Pæderus
Paipalesomus
Palæstes
Palæstra
Palæstrida
Palæstrinus
Palame
Palaminus
Pales
Palimna
Pallena
Pallenis
Pallodes
PALPICORNES
Palpoxena
PAMBORIDES
Pamborus
Panagæus
PANAGÉIDES
Panamomus
Panchrestus
Pandarinus
Pandarus
TABLE ALPHABÉTIQUE.
Tomes. Pages.
V 9265
IN. 312
VI ‘524
VIX 206
NI 14
V: “185
IV 86
III 68
IT 328
IX 437
VIII 439
TAAST
IX 10
IX 235
XI 207
1 259
ner
IEe217
NI . 626
NI 524
110269
IL 100
NI 444
II 403
V 684
V 687
Il 74
IX 778
II 404
X 256
IX 392
X 291
IV 430
II 323
1 443
XI 246
I 65
I 66
1 "212
1" "209
XII 140
XI 109
NV 242
V 2H
Pandeleteius
Pandrosos
Panegyrtes
Pangus
Pannychis
Panolcus
PanomϾa
Panoptes
Panscopus
Pansmicrus
Pantheropterus
Pantocometis
Pantodinus
Pantolia
Pantomallus
Pantomorus
Pantoplanes
Pantopœus
Pantoteles
PANTOTÉLIDES
Fanus
Paphora
Parablops
Paracærius
Paracairus
Parachilia
Paracrusis
Paraglenea
Paragnoma
Paralina
Parallelomorphus
Parallelosomus
Paramecops
Paramecosoma
Paramecus
Parandra
Parandrides
Paranomus
Paranonca
Paraphus
Paraspondus
Parastasia
Paria
Paristemia
391
Tomes. Pages.
VI 74
VIII 510 -
IX 639
1 295
IX 889
VII 85
XII 134
VIL 162
VI 235
VI 407
XII 2
X 7429
III 462
IT 514
VNIIXL 286
NI 70
VI 68
NI 347
VII 213
NIL" 212
VI ‘572
NII 346
VII 584
NI 331
VI 351
III 513
IT 333
IX - 843
IX 3143
X 377
T'195
NII 246
VI 456
II 425
I 289
VIT 22
VII 21
I 355
II 199
VII 51
NI 268
IT 350
X 331
IX 161
392
PARISTÉMIDES
Parmena
PARMÉNIDES
Parmenonta
PARNIDES
PARNIDES VRAIS
Parnus
Paroderus
Parœcus
Paromalus
Paromia
Paropsides
Paropsis
PAROPSITES
Parygrus
Paryphus
Parysatis
Pascoea
Pasimachus
PASSALIDES
Passalus
Passandra
PASSANDRIDES
Pasyphile
Patrobus
Patrus
Pausiris
PAUSSIDES
Paussus
Paæillus
Pecteropus
PECTINICORNES
Pectocera
Pedanus
Pedaria
PEDÉRIDES
Pedetes
Pediacus
Pedilia
PEDILIDES
PEDILIDES VRAIS
Pedilophorus
Pedilus
PÉDiNIDes
ACT T € att-léh + 4.5 hr mt.
TABLE ALPHABÉTIQUE.
Tomes. Pages.
459
275
263
273
493
500
503
243
770
272
328
Pedinus
Pedonæces
Pedrillia
Pegylis
Pelargoderus
Pelecina
Pelecium
Pelecophorus
Pelecopselaphus
Pelecotoides
Pelocotoma
Pelecyphorus
Pelenomus
Peleropus
Pelidnota
PELIDNOTIDES
Pelina
Peliusa
Pella
Pelmatopus
; | Pelobatus
PELOBIDES
Pelobius
Pelonia
Pelonium
Pelonomus
Pelophila
Pelor
PeJlororhinus
Pelorurus
Pelorus
Pelosoma
Pelossus
Peltarium
Peltastica
PELTIDES
Peitidion
Peltis
Peltoides
Peltolobus
Peltonotus
Peltophorus
Pelyocypas
Pempsamacra
Tomes. Pages.
244
Penessada
Penestes
Penestica
Peneta
Penia
Pentacosmia
Pentagonica
Pentaphyllus
Pentaplatarthrus
Pentaria
Pentarthrum
Pentatemnus
Penthe
Penthea
Penthicus
Penthus
Pentilia
Pentispa
Pentodon
PENTODONTIDES
Pentomacrus
Peperonota
Peploptera
Perarthrus
Percosia
Percus
Periaptodes
Peribasis
Peribleptus
Peribleptus
Peribæum
PERICALIDES
Pericallus
Pericalus
Pericompsus
Pericoptus
Perideræus
PÉRIDNÉTIDES
Peridnetus
Perieges
Periergates
Perigona
Perilopa
Perilypus
TABLE ALPHABÉTIQUE.
Tomes. Pages.
IX
VI
664
491
577
Perimachelus
Perimecus
Periommatus
Periorges
Perissus
Peritelus
Peritrichia
Peritrox
Perma
Peronomerus
PÉROTHOPIDES
Perothops
Perotis
Perperus
Perrisia
Peryphus
Pesomacha
PETALOCHILIDES
Petalochilus
Petalodes
Petalon
Petalophora
Petauristes
Petrobius
Petrognatha
Petrophilus
Pezichus
Pezodontus
Pezoporus
Phacecerus
Phacecorynes
PHACELLIDES
Phacellocera
Phacellopterus
Phacellus
Phacelobarus
Phacemastyx
Phacephorus
Phacodes
Phæa
Phæapate
Phædimus
Phædinus
Phædon
393
Tomes. Pages.
VI 1437
IV 183
VII 394
VI 386
IX 179
VI 184
III 179
IX 682
IX 690
II 520
IV 128
IV..129
IV 27
VI 348
XII 102
I 382
IX 282
VI. 517
VI 517
VIII 383
IV. 269
I 373
X.:1, 72
V 142
IX. 447
I 323
VII 196
V 401
IN 442
NII 458
VII 289
IX 664
IX 718
VI 584
IX 664
VIT 230
VI. 518
VI 87
VIN 277
IX 878
IX 640
IL 475
IX 198
X 37
394
Phædra
Phædromus
Phædropus
Phænicodera
Phænicus
Phænidnus
Phænithon
‘Phænognatha
Pliænognathus
Phænomeris
Phænomerus
Phænops
Phæochrous
Phæocrotes
Phaïlomerinthus
Phaiona
PHALACRIDES
Phalacrus
Phalangogonia
Phalantha
Phaleria
Phalidura
Phalops
Phalota
Phamisus
Phanœus
Phanerentoma
Phanerops
Phanophorus
PHANTASIDES
Phantasis
Phantazoderus
Phaolus
Pharaonus
Pharsalia
Pharus
Phaula
Phaulimia
Phausis
Phelipara
Phelister
Phelocalocera
Phemone
Phengodes
TABLE ALPHABÉTIQUE.
Tomes. Pages.
235
101
282
Phenolia
PRENOMÉRIDES
Pherocoma
Pheropsophus
Phesates
Phidola
Philagathes
Philax
Philematium
Philernus
PHILEURIDES
Phileurus
Philhydrus
Philhyra
Philistina
Philocalus
Philochlænia
PHILOCHLÉNIDES
Philocthecnus
Philocthus
Philogeus
Philolithus
Philonthus
Philopedon
Philophlœus
Philorea
Philorhizus
Philothermus
Philus
Phlegon
Phlexys
ÿ | Phligra
Phlæobium
ÿ | Phlæobius
Phlæoborus
PHLŒOCHARIDES
Phlæocharis
Phlæocopus
Phlæodalis
Phlæonæus
Phlæonomus
Phlæonomus
Phlæopemon
Phlæophagus
Phlæophilus
Phlæophthorus
Phlæopora
Phlæops
Phlæostichus
Phlæotribus
Phlæotrupes
Phlæotrya
Phloiotrya
Phlyarus
Phlyctenodes
Phlyctinus
Phobelius
Phoberus
Phodaga
Phœbe
Phœnicocerus
Phœnops
Phœozantha
Pholicodes
Pholidochlamys
Pholidotus
Phonius
Phoracantha
Phormesium
Phosphænus
Phosphuga
Phosphorus
Photinus
Photuris
Photuronta
Phoxomela
Phratora
PHPATORITES
Phrenapates
PHRÉNAPATIDES
Phrepates
Phrynocolus
Phrissoma
PHRISSOMIDES
Phryganophilus
Prynesthis
Phryneta
PHRYNÉTIDES
TABLE ALPHABÉTIQUE.
Tomes. Pages.
VIT:
519
363
38
533
M3
364
371
550
550
814
373
Phrynidius
Phrynocepha
Phrynocris
Phtora
Phygopoda
Phyla
Phylacticus
Phylaz
Phylax
Phylethus
Phylira
Phyllecthris
Phyllecthrus
Phyllobænus
Phyllobius
Phyllobrotica
PHYLLOBROTICITES
Phyllocerus
Phyllocharis
PHYLLOCHARITES
Phyllocnema
Phyllodecta
Phylloäroma
Phyllognathus
Phylloma
Phyllomorpha
Phyllopertha
Phyllophaga
Phyllophila
Phyllophorus
PHYLLOTOCIDES
Phyllotocus
Phyllotrox
Phymaphora
Phymasterna
Phymatioderus
Phymatisoma
Phymatoderus
Phymatodes
Phymatodes
Phymatopterus
Physauchenia
Physea
Physemus
395
Tomes. Pages.
IX 262
XI 6
VIIL 226
V 324
VIIL 509
I 382
XI 4105
V 97%
V 272
V 306
XII 406
XI 164
XI 164
IV 466
sa Qi À
XI 163
XI 163
IV 124
X 493
X 422
IX 143
X 435
Il 93
IT 429
II 950
VIIL 169
III 327
III, 284
X 4935
IV. 185
II 201
IT 9201
VI 505
XII 141
IX 422
NIII 287
V 487
IX 027
V 3%
IX 53
Il 9
X 198
1 160
HT 576
396
Physetops
Physimerus
Physobrachys
Physocenemus
Physocœlus
Physocoryna
Physocrotaphus
Physodactyla
PHYSODACTYLIDES
Physodactylus
Physodera
Physodeutera
Physodroma
Physogaster
PHYSOGASTÉRIDES
Physognathus
Physolæstus
Physoma
Physomerus
Physonota
Physonychis
Physopleurus
Physoproctus
Physopterus
Physorhinus
Physosterna
Physotorus
Phytalus
Phytobænus
Phytobius
Phytodecta
Phytæcia
PHYTOECIIDES
PHYTORCIIDES VRAIES
Phytolæma
Phyton
Phytonomus
PHYTOPHAGES
Phytophilus
Phytoscaphus
Phytosus
Phytotribus
Phyxelis
Phyxium
TABLE ALPHABÉTIQUE.
Tomes. Pages,
Il
XI
IX
IX
79
Piazocnemis
Piazomias
Piazorbinus
Piazurus
Picnopsis
Picnoseus
Pidonia
Piesarthrius
Piesmus
PIESTIDES
Piestocera
Piestognathus
Piestus
Piezia
Piezocera
Piezocorynus
Piezoderes
Piezonotus
Piezophyllus
Piezorhopalus
Piezotrachelus
Pilemia
Pileophorus
Pilinurgus
Pilioloba
Pimelia
PimÉLinEs
PIMÉLOPIDES
Pimelopus
Pinarus
PINOPHILIDES
Pinophilus
Pinotus
Piodes
PiϾnia
Piomera
Pionycha
Piosoma
Pissodes
Pithiscus
Pithocles
Pithodia
Pithomictus
Pityobius
Tomes. Pages.
VII
453
Pityophagus
Pityophilus
Pityphilus
Placocerus
Placoderes
Placodes
Placusa
Plæsius
Plagiodera
Plagiogonus
Plagionotus
Plagiopisthen
Plagiopyga
Plagiorhytis
Plagiotelum
Plagithmysus
Plagiocorynus
Planetes
Plangone
Planodema
Planodes
Plastocerus
Plastologus
Platamodes
Platamus
Plateia
Platesthes
Platisus
Platyarthron
Platyaspistes
Platyauchenia
Platycerus
Platychelus
Platychile
Platychora
Platychrus
Platyelerus
Platycnemus
Platycælia
Platycælus
Platycopes
Platycorynus
Platycycla
Plotydema
TABLE ALPHABÉTIQUE.
Tomes. Pages.
Il 327
II 102
IX 653
IV 44
VI 321
IL 9254
I 45
IL 254
X 374
LL) en LL)
IX 66
XII” "922
1415
ee
1
IX 82
NIL= 98
I 94
VIII 537
IX 496
IX 336
IV 232
VI 305
V 58
IL 408
V 381
V 215
II 402
IX 142
VI 105
XI 360
II 32
IT 186
I 7
II 308
l D4
IV 450
II 72
IT 371
1 323
VI 48
X 337
XI 385
V 304
Platyderus
Platygenia
Platygnathus
Platygonium
Platyholmus
Platylampis
; | Platymela
Platymerus
Platymetopus
Platymopsis
Platynaspis
Platynocephalus
ÿ | Platynocera
Platynodes
Platynomerus
Platynoptera
Platynotus
Platynus
Platyomicus
ÿ | Platyomida
Platyomopsis
Platyomus
Platyomus
Platyonyx
Platyope
Platyphanes
PLATYPIDES
Platypria
Platyprosopus
; | Platypterus
Platypus
Platyrhinus
| Platyrhopalus
Platyscelis
Platysma
Platysoma
PLATYSTERNIDES
Platysternus
Platystes
Platystethus
Platytarsus
Platytarus
Platytoma
Platytrachelus
397
Tomes. Pages.
1 323
IT 558
VIT 44
II . 25
NV 215
IV 309
X 430
VIL 183
I 300
IX 558
XII 251
IV 561
XI 250
I 184
1 341
IV 477
V 236
I 349
NICEMATT
NI ‘622
IX 558
Ni-448
XII 215
VII 236
V 178
V 410
VII 387
XI 336
Il 63
1 323
NII 391
VII 532
Il 13
NV 229
1 3233
I 255
IX 720
IX 730
IV 358
I 416
VI 52
1 108
II 72
VI 222
re
398
Platyxantha
PLATYXANTHITES
Plaxomicrus
Plecamocera
Plecomera
Plectes
Plectonycha
Plectris
Plectrocerum
Plectrodera
Plectromerus
Plectroscelis
PLECTROSCÉLITES
Plectrosternus
Plectrotetra
Plectrura
Plegaderus
Pleomorpha
Pleomorphus
Pleonomus
Pleophylla
Plerodia
Plesia
Plesianaspis
Plesiophthalmus
Plesispa
Pleuracanthus
Pleuraulaca
Pleurochroma
Pleurocleonus
Pleurophora
Pleurophorus
Pleuropterus
Pleurosoma
Plintheria
Plinthus
Plistonax
Plocæderus
Plocamocera
Plochiocera
Plochionus
Plocia
Plæsiorhina
Plusiotis
TABLE ALPHABÉTIQUE.
Tomes. Pages.
XI 24
XI 243
IX 876
IV. 468
X 111
I 54
X---10
IIT 259
IX 135
IX 360
VIII 352
XI 48
XI 47
IN » 227
XI 65
IX 258
II 278
Xe
X 182
IV 222
II 207
IX 670
V 506
NV 613
V 477
XI 290
I 96
X 346
XI 108
VI 420
X 76
III 421
IH 40
1 354
VIL 522
VI 360
IX 747
NIIL 254
IV 468
l 22
I 435
IX 610
III 478
II 357
Plutonesthes
Pnesthes
Pneumida
Pocadius
Podabrus
Podagrica
Podalgus
Podhomala
Podionops
Podischnus
Podispa
Podistra
Podonema
Podonta
Podontia
Pœbates
Pœcilaspis
Pœcilesthus
Pæciloderma
Pœcilomorpha
Pœcilonota
PŒCILOPÉPLADES
Pœcilopeplus
Pœcilosoma
Pœcilum
Pœcilus
Pœcnia
Pœmenesperus
POGONIDES
Pogonobasis
Pogonocerus
POGONOCHÉRIDES
Pogonocherus
Pogonophorus
Pogonostoma
Pogonotarsus
Pogonus
Polemius
Polimeta
Polischnus
Pollendera
Polloclasis
Polpocara
Polpochila
Tomes. Pages.
VII
X
VII
Il
522
Polpogenia
Polposipus
Polyacantha
Polyarthron
Polybothris
Polybolus
Polycaon
Polycesta
Polychalca
Polychroma
Polyclada
Polyclæis
Polyclasis
Polycomus
Polycorynus
Polydacrys
Polyderces
Polydius
Polydrosus
Polydrusus
Polygraphus
Polyhirma
Polylophus
Polymus
Polyodontus
Polyopsia
Polyoptilus
Polyozoa
Polyphrades
Polyphylla
Polyphyllum
Polypleurus
POLYRHAPHIDES
Polyrhaphis
Polyschisis
Polyscopus
Polysitus
Potyspila
Polystichus
Polysticta
Polystoma
Polyteles
Polytomus
Polyxo
TABLE ALPHABÉTIQUE,
Tomes. Pages.
V
187
Polyzonus
Pomachilius
Poophagus
Popilia
Poria
PonRtITES
Porithea
Porocleonus
Poropleura
Poropterus
Pororhynchus
Porpacus,
Porphyraspis
Porphyronota
Porropus
Porrorhynchus
Porrostoma
Porthetes
Porthmidius
Porus
Potaminus
Potamophilus
Potemnemus
Poteriophorus
Pothyne
Præugena
PRAOCIDES
Praocis
Praonetha
Prasocuris
Prasona
Prasonotus
Praxithea
Prepodes
Prepopharus
Prepusa
Pretilia
Pria
Prinobius
Prinotheca
Priobium
Priocera
Priognathus
Prionapterus
399
Tomes. Pages.
IX 21
IN 174
NII 202
IT 334
XIL 204
XIL 203
VNHL 347
VI 420
X . 205
MIX ant
VI 386
166
XI 361
III 538
IL 315
I 440
IV 296
VII 336
INusa7a
IL, :::29
I 505
IL 502
IX 357
VII 290
IX 694
V 488
V:::840
V.:212
IX 539
X 372
XI 57
X .177
VIIL 241
VI 120
XI 67
Loir
IX 909
IL 312
NII) 97
V 183
IV 519
IN 436
V 526
VIII 48
Tomes. Pages.
Prionesthis X
Prionetha IX
Prionetopsis IX
PRIONIDES VIII
PRIONIDES ABER-
RANTS VIII
PRIONIDES VRAIS VIII
PRION. VRAIS SOUTER-
RAINS VIII
PRION. VRAIS SYLVAINS VIII
PRION. VRAIS PŒCILO-
SOMES VIII
Prionidium VIII
Prionispa X!
Prionocalus VII
Prionocerus IV
Prionocheilus XII
Prionodera X
Prionognathus I
PRIONOMÉRIDES VI
Prionomerus VI
Prionomma VIII
Prionophora IV
Prionophorus IV
Prionopleura X
Prionoplus VIII
Prionopus VI
Prionotheca V
Prionus VIII
Prionychus V
Prioptera XI
PRIOPTÉRITES XI
Priopus V
Prioscelida V
Prioscelis V
Priotelus XII
Priotyrannus VIII
Priscilla IX
Pristilophus IV
Pristimerus NII
Pristiptera IV
Pristodactyla I
Pristodorus IL
Pristonema XII
33
539
570
16
19
35
37
55
* 400 TABLE ALPHABÉTIQUE.
Pristonychus
Proagosternus
Probatius
Probatodes
Probosca
PROCALITES
Procalus
Procas
Procephalus
Procerus
Prochelyma
Prochoma
Procirrus
Procrustes
Procrusticus
Proctocera
Proctophana
Proctophysus
Procula
Prodector
Prodilis
Prodontia
Prœces
PrϾcha
Proictes
Promeces
Promechilus
Promechus
Promecoderus
Promecognathus
PROMÉCOPIDES
Promecops
Promecoptera
Promecotheca
PROMÉCOTHÉCITES
Prometopia
Pronomæa
Pronuba
Prophanes
Prophthalmus
Propomacrus
Propylea
Prorhinus
Prosacantha
Tomes. Pages.
341
IT 300
IX 781
IX 511
V 745
XL. 475
XL-:5475
VI 467
I 32
I 52
IL 311
V 42
I 105
I 53
1 54
IX 495
X 14
X 184
XII 198
NIL 470
XIL 207
IX 165
VII 339
IX 598
NI 48
IX %
V 700
X 405
1 244
1 252
VI 384
VI 389
I 131
XI 300
XI 300
I 306
I 46
IX 128
V 410
VII 427
IT 317
XII 185
VI 136
IX 515
Prosayleus
Proscarabæus
Proscephaladeres
Proscoporhinus
Prosicela
Prosodes
Prosomenes
Prosopocera
PROSOPOCÉRIDES
Prosopocoilus
Prosopodonta
Prospelates
Prosphilus
Prostenus
Prosternodes
Prosternon
Prostomis
Prostomus
Prosymnus
Prosype
Protædus
PROTÉINIDES
Proteinus
Protemnemus
Protenomus
Prothema
Protocerius
Protælia
Protomantis
PROTONARTHRIDES
Protonarthron
Protopalus
Protorhopala
PROTORHOPALIDES
Prymnopsis
Prymnopteryx
Prypnus
Psalicerus
Psalidium
Psalidocoptus
Psalidognathus
Psalidonota
Psalidostomus
Psalidura
Coléoptères.
TABLE ALPHABÉTIQUE.
Tomes. Pages.
MI
V
VI
VI
Tome XII.
46
658
- 30
545
27
Psammæchus
Psammetichus
Psammebius
Psammodes
Psammodius
Psammotrupes
Psapharochus
Psaromaia
Psaryphis
Psathyrocerus
Psathyrus
Psaumis
Psebium
Psectrapus
Psectrascelis
Psectrocera
Pselaphacus
PSÉLAPHIDES
PSÉLAPHIENS
Pselaphus
Psenocerus
PSÉPHÉNIDES
Psephenus
Psepholax
Psephus
Pseudagrilus
Pseudaptinus
Pseudispa
Pseudoblaps
Pseudochlamys
Pseudocholus
Pseudocolaspis
PSEUDOCOLASPITES
Pseudodera
PSEUDO-FERONIDES
Pseudohelops
Psoudoleptura
Pseudolychnuris
Pseudolycus
Pseudomaseus
Pseudomela
Pseudomorpha
PSEUDOMORPHIDES
313] Psoudomus
Ep >»
Re
CORRE SR
Le
D
re
et Dé
Lea
…—
402
Pseudophonus
Pseudopsis
Pseudorthomus
Pseudoserica
Pseudosteropus
Pseudexycheila
Pseudozæna
Psilapha
Psilax
Psiloceræ
Psilocladus
Psilocnemis
Psilodema
Psilodon
Psilomerus
Psilomorpha
Psiloptera
Psilopyga
Psilorhinus
Psilorhynchus
Psiloscelis
Psilothriæ
Psilotus
Psoa
Psomeles
Psorodes
Psychidium
Psychobius
Psydrus
Psygmatocerus
Psylliodes
PSYLLIODITES
Psyllobora
Psyllotoxus
Ptenidium
Pteracantha
Pteracanthus
Pteraulus
Pterichthya
PTÉRICOPTIDES
Ptericoptus
Pteridotelus
Pterochaos
PYyEROCOLIDES
TABLE ALPHABÉTIQUE.
Tomes. Pages.
1 995
Il 149
1 33
JT 259
1 393
ET
1 457
XI 128
ll 107
1° 4
IV 315
ul 532
HT 465
NT 38
IX 7
VIIL 393
IV 27
Il 345
VII A
IV 349
Il 258
IV 400
Il 307
IV. 536
VI 454
V 465
Il 498
1 3923
1 184
VII 24
XI 140
XI 140
XII 184
IX 680
954
IX 152
VI 544
V 460
IX 594
IX 602
IX 605
IX 751
IX 403
VII 490
Tomes. Pages.
Pterocolus VII 490
Pterocoma V' "182
Pleroglossus I 292
Pterohelæus V 346
Pterolasia V 189
Pteroloma I 205
Plerolophia IX 539
Pterophorus IV 503
Pteroplatus IX 164
| Pteroplectus VII 12
| PrEROPLLDES IX 595
Pteroplius IX 596
Pterostichus I 400
Pterotarsus IV 103
Pterotragus IX 507
Pterotropis VI T0
Pterygostomus VII 448
Ptichopterus IV 44
Ptilinus IV 522
Ptiliola II 232
Ptilium II 233
Ptilodactyla IV 0279
PriLODACTYLIDES IV 275
Ptilophorus NV 7 625
Ptilophyllum IT 41
Ptilopus VI. 122
Ptinella p Il” "232
PTINIDES IV 512
PTINIORES IV 508
Ptinus IV 513
Ptochidius NI 218
Ptochus NI 188
Ptomaphila IT 200
Ptosima IV 65
Ptychoderes VII 488
Ptychodes IX 321
Piycolæmus IX 139
Ptychophorus III 544
Ptyocerus IV 255
Purpuricenus IX 177
Pyanisia V 416
Pycnidium II 451
PYCNOGÉRIDES V 399
Pycnocerus V 406
PYCNOmÉRIDES
Pycnomerus
Pyenomorphus
Pycnopus
Pycnosiphorus
Pyctoderes
Pyesia
Pygidiphorus
Pygolampis
Pygora
Pygurus
Pylarus
Pylus
Pyramis
Pyrectomena
Pyrectosoma
Pyresthes
Pyrgops
Pyrgotes
Pyrobotus
Pyrocalymma
Pyrochroa
PYROCHROIDES
Pyrodes
Pyrogaster
Pyronota
Pyrophorus
Pyropida
PyRoPines
Pyroptlerus
Pyropus
Pyropyga
Pyrota
Pyrotrichus
Pyrracita,
Pyrrhidium
Pyrrocis
Pythais
Pytheus
PYTHIDES
PYTHIDES VRAIS
Pytho
Pyticera
Pytiophorus
TABLE ALPHABÉTIQUE.
Tomes. Pages.
379
379
740
78
31
Pyxis
Pyx1TEs
Quedius
Quimalanca
Quirinus
Rabdota
Rachidion
Rachiodes
RAMPHIDES
Ramphorhina
Ramphus
Ranova
Rantus
Ranzania
Raphidopis
Raphiptera
Raphirhynchus
Raphirus
Raphuma
Raptor
Ratbymus
Rayacheila
Raymondia
Rechodes
Rembus
Remphan
Remus
Repsimus
Retilla
Rhabdium
Rhabdorhynchus
Rhabduchus
Rhacopus
Rhadalus
Rhadia
Rhadine
Rhadinocerus
Rhadinosomus
RILÆBITES
Rhæboscelis
Rhæbus
403
Tomes, Pages.
X 439
X 438
il 84
IX 408
XII 127
IV "335
IX 212
VI 493
VIL 470
IV 561
VII 17
IX 516
I 422
IV 561
IX 493
IX ‘596
VII 436
IL 84
IX 72
1 368
I 329
Il 25
VII 331
II 359
I 233
VII 4107
Il 80
IT 370
IX 512
VNIL 431
VI 420
XII 4144
IV 566
IV 49%
IX 618
1 0347
VIL 474
VI 63
X 4)
IV 81
X 51
40%
Rhagiomorpha
Rhagium
Rhagocrepis
Rhagodactylus
Rhagodera
Rhagonycha
Rhagopteryæ
Rhamnusium
Rhamses
Rhanis
Rhaphidopalpa
Rhaphidopis
Rhaphipodus
Rhatymoscelis
Rhesus
Rhexius
Rhigmaphorus
Rhigus
Rhiva
Rhinaria
Rhinaspis
Rhinastus
Rhinobatus
Rhinobrachys
Rhinochenus
Rhinocæta
Rhinocyilus
Rhinodes
Rhinolaccus
Rhinomacer
RHINOMACÉRIDES
Rhinoncus
Rhinophthalmus
Rhinoplia
Rhinopteryx
Rhinoscapha
Rhinosimus
Rhinotia
Rhinotragus
Rhinotmetus
Rhinusu
Rhinyptia
Rhipicera
RHIPICÉRIDES
TABLE ALPHABÉTIQUE.
Tomes. Pages,
VIT
VIII
406
Tomes. Pages.
RHIPIDIIDES Y
Rhipidius V
Rhipidocerus VII
Rhipidophorus IV
RHIPIPHORIDES V
RHIPIPHORIDES VRAIS V
Rbhipiphorus V
Rhizobius XII
Rhizonemus JIl
Rhizopertha IV
RHIZOPHAGIDES Il
Rhizophagus Il
Rhizoplatys IT
Rhizotrachelus Il
) | RHIZOTROGIDES JIl
Rhizotrogus JIT
Rhodocharis VIII
RHODOPIDES IX
Rhodopis IX
Rhombodera I
Rhombonyx ju
Rhombopalpa XI
Rhomborhina IV
Rhombosternus X
Rhopalizus IX
Rhopalobrachium V
Rhopalocerus I
Rhopalodontus IV
Rhopalomelus Il
Rhopalomerus NI
Rhopalopachys IX
Rhopalopalpus I
Rhopalophora IX
RHOPALOPHORIDES IX
Rhopalopus IX
Rhopalotoma XI
Rhopea IL
Rhostax \!
Rhyephenes VII
Rhygmacera Il
Rhymbus XII
Rhynchites VI
Rhynchuchus VI
Rhyncodes VII
631
Rhyncolus
Rhyncophorus
Rhyncostomis
Rhyparida
Rhyparophilus
RHYPAROSOMIDES
Rhyparosomus
Rhypochares
Rhysium
Rhysodes
RHYSODIDES
Rhyssemus
Rhyssocarpus
Rhyssomatus
Rhyticephalus
Rhytideres
Rhytiderus
Rhytidodera
Rhytidoderes
Rhytidophœus
Rhytidosomus
Rhytiphora
Rhytirhinus
Rhyxiphlæa
Ripidius
Rizalus
Robopus
Rodalia
Roïcus
Romaleum
Rondibilis
Ropica
Rosacantha
Rosalba
Rosalia
Rupilia
RüuPILIITES
Rutela
RUTÉLIDES
RUTÉLIDES VRAIES
RUTÉLIDES VRAIES
Rutidosoma
Rygmodus
Ryparus
TABLE ALPHABÉTIQUE.
Tomes. Pages.
VII
VII
343
Rypochromus
Ryssematus
Ryssochiton
Ryssonotus
Rytinota
Saccomorphus
Sæpiseutes
Særangodes
Sagra
SAGRIDES
Sagridola
SAGRITES
Salamis
Salax
Salius
SALPINGIDES
Salpingus
Samia
Sandalus
Saperda
SAPERDIDES
Saperdopsis
Saphanus
Saprinus
Saragus
Sarapus
Sarda
Sarmydus
Sarocesthes
Sarophorus
Sarothrocera
Sarothrocrepis
Sarrotrium
Sastra
Saula
Sauriodes
Saxinis
Scales
Scalidia
Scalidion
Scambus
Scapanes
405
Tomes. Pages.
VI 622
VII 68
V 435
III 16
V 51
XII 56
IX. 942
V 484
X 40
X 26
NII 435
X 39
XI 208
V 70
VI 588
V_ 527
V 528
IX 383
IV. "253
IX 832
IX 831
IX 557
NII 2413
II 274
V 348
Il m212
XI 180
VIN 450
IX 63
NII 90
IX 308
1. 129
Il 356
XI 206
XI 4143
Il 63
X 150
I 233
II + 397
l_ 135
NII 931
UT 433
TU
4
406
Scapha
Scaphidema
SCAPHIDILES
Scaphidium
Scaphidomorphus
Scaphigenia
Scaphinotus
Scaphinus
Scaphiodactylus
Scaphisoma
Scaphium
Scaphodius
Scaphomorphus
Scapomegas
Scapterus
Scaptobius
Scaptodera
Scaptoleaus
Scaptophilus
Scaraphites
Scarites
Scaritidea
SCARITIDES
Scatimus
Scatobius
SCATONOMIDES
Scatonomus
SCAURIDES
Scaurus
Sceleocantha
SCÉLEOCANTHIDES
Sceliages
Scelida
SCÉLIDITES
Scelodonta
SCÉLODONTITES
Scelænopla
Scelophysa
Scelosodis
Schematiza
SCHEMATIZITES
Schidonycha
Schidonychus
Schimatocheilus
TABLE ALPHABÉTIQUE.
Tomes. Pages.
V 613
V 303
IL 236
II 238
XII 66
X 137
I 63
VIIL 499
1 346
IL 240
II 239
X : 179
VI 439
II 265
1 197
IT 549
I 4110
IV 243
III 412
1. 193
XL 494
1 240
1: 189
III 92
NV 129
NI 87
ll 94
V:. 421
V 433
VIE 34
VII 84
I 71
XI 184
XI 184
X 266
X 266
XI 323
IL 193
\ 64
XI 195
XI 195
I 78
[ 78
VII 571
Schizochelus
Schizochilus
Schizogenius
Schizognathus
ÿ | Schizonycha
Schizopleurus
Schizorhina
SCHIZORHINIDES
Schizotrachelus
Schizotus
Schœnherria
Schœniocera
Schœnionta
Sciaca
Sciades
Sciaphilus
Sciobius
Scirtes
Scitala
Sciuropus
Selerocardius
Sclerocerus
Sclerococcus
Sclerognathus
Scleron
Secleronotus
Sclerostomus
Sclerum
Sclethrus
Scolecobrotus
Scoliocerus
Scolochrus
SCOLOPTÉRIDES
Scolopterus
SCOLYTIDES
ÿ | SCOLYTIDES VRAIS
Scolytus
Scopadus
Scopæus
Scopodes
Scortizus
Scotæus
Scotasmus
Scotias
Tomes, Pages.
NII
246
Scotinus
Scotochares
Scotodes
Scotæborus
Seraptia
SCRAPTIIDES
Scrobiger
Soutopterus
Scydmænus
SCYDMÉNIDES
Sceymbalium
SCYMNITES
Scymnus
Seyphophorus
Scyrtes
Scytalinus
Scytasis
Scython
SCYTHROPIDES
Seythropus
Scytropopsis
Sebaris
Sebæthe
Sebusius
Sebasmia
Sebasteos
Seladia
Selagis
Selas
Selasia
Selatosomus
Selenepistoma
Selenis
Selenites
Selenocopris
Selenodon
Selenopalpus
Selenophorus
Selenopistoma
Selenoptera
Selinus
Semanotus
Semanotus
Semiotus
TABLE ALPHABÉTIQUE.
Tomes. Pages.
V 164/Semiris
NV 728 |Somnus
V. 557| Senodonia
VI 342|Sepidium
V 585 |Serica
V 583 |Sericesthis
IV 454 |SÉRICIDES
I 4922 | SÉRICIDES VRAIES
II 183 |Sericoda
IL 183 | Sericogaster
Il 92 | SÉRICOÏDES
XII 210 | SÉRICOÏDES VRAIES
XII 213 |Sericoides
VII 294 /|Sericosomus
IV 273 | Sericus
IL 67 | Seriphus
IX 856 | Seriscius
IV 427 | Serixia
NI 380 | Sermyla
VI 383 | SERMYLITES
IX 754 |Serriger
IL 305 |Serroccrus
XI 79 | Serropalpus
NII 409 |Sesiosia
VIIL 272 | Sestyra
HI 66 | SESTYRIDES
XII 187 | Siagona
IV 51 | SIAGONIDES
IV 311 |Sibynes
IV 375 | Sibynia
IV 209 |Siderodactylus
V 938 |Sidis
XI 400 | Sidomenia
XII 192 |Sigerpes
ll 97 | Silaria
IV 241 | Silenus
V 704 /{Silis
1 295 |Silopa
V 9238 |Silpha
VIII 182 | SILPHALES
V 24 | SILPHIDES
HI 461 | Silphodes
IX 47 | Silphoides
IV 155 [Silphomorpha
407
Tomes. Pages.
408
Silusa
SILVANIDES
Silvanus
Simætha
Simianus
Simodontus
Simplocaria
Sinamora
Singalia
Singhala
Singilis
SINODENDRIDES
Sinodendron
Sinolus
Sinoxylon
Sintor
Siola
SIPALIDES
Sipalus
Sisyphus
Sisyrium
Sitarida
Sitaris
Siteytes
Silona
Sitones
Sitophagus
Sitophilus
Skeletodes
Smeia
Smermus
Smicorhina
Smicronyx
Smilax
Smilecerus
SMODICIDES
Smodicum
Sodus
Sogines
Solenophorus
Solenoptera
Solenorhinus
Solenosternus
Solimnia
TABLE ALPHABÉTIQUE.
Tomes. Pages.
Il
Il
Il
45
409
Soluta
Solymus
Somanecus
Somatious
Somatida
Somatodes
SOMATODIDES
Somoplatus
Sophræna.
Sophron
Sophronica
Sophrorhinus
Sorbia
Sormea
Soronia
Sospita
Sosylus
Sotades
SPALACOPSIDES
Spalacopsis
Sparactus
Sparedrus
Sparmannia
Sparna
Sparnus
Spartecerus
Spartophila
Spartycerus
Spastica,
Spathidicerus
Spathomeles
Spathoptera
Spathopygus
Spavius
SPERCHÉIDES
Spercheus
5 | Spermologus
Spermophagus
Sphadasmus
Sphænocorynus
Sphænognathus
Sphæracra
Spherelytrus
Sphæridium
Tomes. Pages.
IX 657
IX 507
IN 22
NV 197
IX 259
VI 321
NI 319
I 264
XI 46
IX 103
IX 632
VII 8
IX 380
IX 4738
II 304
XII 482
II 378
IX 523
IX 701
IX 704
II 361
V 703
III 304
IX 828
XI 122
NI 298
X 432
II 380
V 679
VII 393
XI 90
IX 888
VIII 239
IL 424
Il 462
1 464
VI 472
VII 602
VII 161
VII 280
II 143
O5)
HIT 158
I 472
e
Spheœriestes
Sphærion
Sphærites
Sphærius
Sphærocephalus
SPHÆROCHARIDES
Sphærocharis
Sphæroderma
Sphæroderus
Sphærogaster
Sphærolina
Sphærometopa
Sphæromorphus
Sphæromus
SPHÆROPALPITES
Sphæropalpus
Sphærophorus
Sphæropterus
Sphærorhinus
Sphærosoma
Sphærotus
Sphærula
Sphallomorpha
Sphecogaster
Sphegestes
Sphenaria
Spheniscus
Sphenogenius
Sphenoma
Sphenophorus
Sphenoptera
Sphenoraia
Sphenosoma
Sphenosthenus
Sphenoxus
Sphenura
SPHÉRIDIIDES
SPHÉRIENS
Sphindus
Sphingnotus
Sphodrus
Sphænothecus
Sphyracus
Spilispa
TABLE ALPHABÉTIQUE.
Tomes. Pages.
V-°"528
NIIL 315
II 22
IL 224
IV 120
X: 206
X 208
XI 135
I 63
NI 142
X 378
XI 80
IT 158
NI 1
XI 359
XI 360
IL 450
VI 452
NI 152
II 270
NV 446
NI 619
I 152
NII 471
IX 67
V 81
V 480
V 350
IT 35
VII 294
IV 68
XI 249
NV 426
NII 184
XII 60
IX 493
I 470
II 224
IV 529
IX 240
I 340
IX 184
II 264
XI 285
Spilophora
SPILOPHORITES
ISpilophorus
Spilopyra
SPILOPYRITES
Spilota
Spintheria
SPINTHERIIDES
Spirachtha
SPONDYLIDES
Spondylis
Spongopus
Sponsor
Sporetus
Sporus
Stagobius
Slalagmosoma
STAPHYLINIDES
STAPHYLINIENS
Staphylinus
Stasimus
Statira
Steatoderus
Stegenus
Stegopterus
Steira
Steirastoma
Stelidota
Stellognatha
Stemmoderus
Stenalia
STENASPIDES
Stenaspidius
Stenaspis
Stenaxis
Stene
Stenelmis
Stenhomalus
Stenidea
STÉNIDES
Stenidia
Stenidius
Stenispa
Stenobia
409
Tomes. Pages.
XI 365
XI 364
IT 545
X 9260
X 9259
HIT 328
IX ‘220
IX 249
IT 570
VII 497
VIII 198
Te "279
IV 64
IX 785
VIT "1275
IL ‘ 496
IT” "525
IT 61
Il 47
Il 76
X "271
à nt 4
IV 208
IX 336
IT 562
M 97
IX 747
II 310
IX 404
II 389
N611
IX 166
IT 14
NP TA
NV 714
V 33
I 510
NII 362
IX 625
II 406
I 75
V 596
°XE. 1978
IX 442
410
Stenocara
Stenocarus
Stenocephalus
Stenocera
Stenocerus
Stenocheila
Stenochia
Stenocnema
Stenocnemus
Stenocolus
Stenocorus
Stenocorynus
Stenocrates
Stenocylidrus
Stenodactylus
Stenodera
Stenoderus
Stenodontes
Stenogaster
Stenoglossa
Stenognathus
Stenolampra
Stenolis
Stenolophus
Stenomela
STÉNOMÉLITES
Stenomera
Stenometopus
Stenomorpha
Stenomorphus
Stenonotum
Stenoparmena
Stenopelmus
Stenopeplus
Stenophantes
Stenoplatys
Stenopterus
Stenorhinus
Stenorhopalus
Stenoria
Stenoscelis
Stenosida
STÉNOSIDES
Stenosides
TABLE ALPHABÉTIQUE.
Tomes. Pages.
V
VII
VI
VII
25 | Stenosis
194 | Stenosoma
371, | Stenosphenus
31 |Stenostethus
523 | Stenostola
74 | Stenostoma
484 | Stenotarsia
182 | STÉNOTARSITES
365 | Stenotarsus
265 | Stenotarsus
428 | Stenotherium
252 | Stenotis
404 | Stenotrachelus
431 | Stenura
74 | Stenuris
685 | Stenus
406 |Stenygra
123 | Stephanocleonus
82 | Siephanorhina
141 | Stephanucha
348 | Steraspis
951 | Séerculia
777 | Steremnius
303 | Stereocerus
421 | Stereodermus
421 | Stereoma
536 | Stereonychus
491 | Stereopalpus
162 | Stereorhynchus
365 | Stereosomus
107 | Steriphus
274 | STERNACANTHIDES
498 | Sternacanthus
287 | Sternaspis
394 | Sternechus
246 | Sternocera
485 | Sternudes
268 | Sternoglossus
475 | Sternolobus
688 | Sternolophus
345 | Sternoplistes
62 | STERNOTOMIDES
401 | Sternotomis
458 | Séernuchus
Tomos. Pages.
V... 402
IX 599
IX. 130
Al ANT
IX 863
NV. 716
IT 51
XIL - 125
NI 330
XII 427
VI 62
NII 336
NV 733
NUL 445
IV 35
IT 107
IX 140
NI 493
IL 479
IL. 525
IV 15
ll 66
NI 364
I 3233
NII 419
X 148
VI 618
V 579
NI 371
NIL 454
NI 346
IX 154
IX 154
IT 4100
NI 447
IV 11
Vend
X 164
XII 59
1 453
IX 4179
IX 401
IX 406
II 222
Steropes
Steropus
Stesilea
STÉTHASPIDES
Stethaspis
Stethispa
Stethodesma
Stethomela
Stethopachys
Stethotes
Stethoæus
Sthelenus
Stheuias
Sthereus
Stibara
Stictosomus
Stigmatium
Stigmodera
Stigmatrachelus
Stilodes
Stilicopsis
Stilicus
Stilpnus
Stiphilus
Stizocera
Stizopus
STOMIDES
Stomion
Stomis
Stomodes
Stomphaæ
Storeus
Strabala
Strabus
Strangalia
Strangalyodes
Strategus
Stratioceros
Stratiotes
Streptocerus
Streptolabis
Streptoloma
Strichosa
Strigia
TABLE ALPHABÉTIQUE.
Tomes. Pages.
V 580 /|Strigidia
I 323 |Strigoderma
IX 543 Sérigoptera
III 222 | Sfringophorus
HI 222 | Séripsipher
XI 327 |Stromatium
IT 502 |SrromsoscéRIDES
X 431 |Stromboscerus
X 71 |Strongylurus
X 334] Strongylaspis
I 450 | Srroncyzunes
NIIL 494/|Strongylium
IX 563 | Strongylomorphus
NI 374 Strongylopterus
IX 851 | Strongylorhinus
VIIL 444] Shrogylosomus
IV 464 | Strongylotes
IV 57|Strongylus
VI 110 | Strophosomus
X 390 /|Strumatophyma
I 97! Stychus
IL 96/|Stygnesis
IV 204] Styliceps
IX 214 | Styliscus
VIT 322 | Sryrosonrxs
V 260 | Stylosomus
I 247|Styne
V 43 |Styphlus
1 250 | Stypotrupes
VI 155|Sulenus
IT 131 | Sumelis
VI 494] Sunius
XI 4124 |Suphis
NII 164! Syagrus
NIIL 450! Sybaris
NI 245 /|Sybilla
IT 440 | Sybra
IX 303 |Sydonia
1 200 |Syessita
III 18 | Sygeum
IX 153 /|Syllitus
IV 362|Symbiotes
X 401! Symbius
1 327] Symmathetes
CEE
Tomes. Pages.
I:855
IT 336
IV 58
. HI 560
IL 560
NII 282
VII 306
VIL 306
VIII 385
VNIIL 400
V 478
V 484
IV 309
VII 74
NI 409
XII 54
VII 239
11% ,:349
VI 49
X 415
IX 265
IX 594
NIIL 291
NI 216
X 162
X 162
IX 648
NI 333
III 433
IX 638
IX 811
Il 99
1 419
X 331
V 682
VIII 465
IX 615
IX 639
IX 586
NIIL 526
VII 413
XII 143
V_ 632
VI 37
M2
Symmela
Symmerus
Symmorphocerus
Symperusmus
Symperga
Symphiletes
Sympiezocera
Sympiezopus
Sympiezorhynchus
Sympiezoscelus
Synaphæta
Synapte
Synaptonyx
Synaptus
Synarmostes
Syncalypta
Synchita
SYNCHITIDES
Synchroa
Synchyzopus
SYNDÉSIDES
Syndesus
Synelasma
Syneta
Synia
Synodita
Synonycha
Synophthalmus
Synopticus
Synosomus
Synthaphocerus
Synthlibonotus
Synthliborhynchus
Synthocus
Syntomium
Syntomus
Synuchus
Syphaxia
Sypilus
Syrichtus
Syricta
Syrrhopeus
Sysspilotus
Systaltocerus
TABLE ALPHABÉTIQUE.
Tomes. Pages.
NT
208
395
Systellocerus
Systellorhynchus
Systena
Systene
Systenoderes
Systolosoma
T
Tachinus
Tachyerges
TACHYGONIDES
Tachygonus
Tachyopus
TACHYPORIDES
Tachyporus
Tachypus
Tachyta
Tachys
Tachyusa
Tælosilla
Tœniodera
Tæniotes
Tænodema
Tœnosoma
Tagenia
Tagona
Talasius
Talæpora
Tanaos
Tanarthus
Tanuria
Tanybeta
Tanycerus
Tanychilus
Tanygnathus
Tanymecus
Tanyproctus
Tanyrhinus
TANYRHYNCHIDES
Tanyrhynchus
Tanysphirus
Tapeina
ÿ | TAPÉINIDES
Tapenopsis
Tomes. Pages.
VII
531
Taphos
Taphria
Taphrocerus
Taphroderes
Taphrorhynchus
Tapinolachnus
Tapinopsis
Tapinotarsus
Tapinotus
Tarandus
Tarawis
Taricanus
Tarphius
Tarsostenus
Tarus
Tasgius
Taurhina
Tauroceras
Taurolema
Tauroma
TAUROMITES
Taurorcus
Taurotagus
Tautoclines
Taæicerus
Teaspes
Technites
Teflus
Tegrodera
Teinocera
Teinodactyla
Teispes
Telaugis
Telephanus
TÉTÉPHORIDES
Telephoroides
Telephorus
Tellena
Telmatophilus
Telocera
Telopes
Telura
Temnaspis
Temnochila
TABLE ALPHABÉTIQUE.
Tomes. Pages.
VII
539
413
Tomes. Pages.
Temnodera Il
Temnolaimus VI
Temnopis VA
Temnoplectron XII
Temnopterus I
Temnorhopalon IL
Temnorhynchus III
Temnoscelis IX
Temnoscheila Il
Temnostesnus IX
Temnostoma IV
Tenebrio V
TÉNÉBRIONIDES V
TENÉBRIONIDES VRAIS V
Tenerus IV
Tenosis XI
Tenthras IX
Tentyria Y
TENTYRIDES V
TENTYRIIDES VRAIES V
Tephantes VIII
Tephræa III
Tephrocoma IX
Teramocerus VII
Terapopus VII
Teraschema NII
Terchætes IX
Teredus Il
Teretrius II
Terillus X
Teropalpus Il
Terpnissa VII
Tessarecphora IX
Tessarodon II
Tessaromma V
Tessaromma VIII
Tessaropa IX
Tesserocerus VII
Tethystola IX
>| Tetrabothinus VI
Tetracantha VIII
Tetracanthicus I
Tetracha I
Tetradia IX
174
459
220
86
450
14
M4
Tetræchma
Tetraglènes
Tetragonoderus
Tetragonops
Tetragonopterus
Tetragonotes
Teétragonus
TETRALOBIDES
Tetralobus
Tetralophus
Tetralychnia
Tetraodorhina
Tetraommatus
Tetraonyx
Tetraopes
Tetraophthalmus
TRTRAOPIDES
Tetraphyllus
Tetrarpages
Tetratoma
TETRATOMIDES
Tétromma
Tetrophthalmus
Tetropium
Tetrops
Tetrorea
Teuchestes
Thalassa
Thalassobius
Thallis
Thalpius
Thalpophila
Thalusia
Thalycra
Thamiocolus
Thamnobius
Thamnophilus
Thamnurgus
Thanasimus
Thanatophilus
Thaneroclerus
Tharops
Thasyeles
THAUMASIDES
TABLE ALPHABÉTIQUE.
Tomes. Pages.
À sd 1
IX 703
1 132
VIle 165
NII 528
XI 99
UT 501
IV 163
IV 164
NI 317
IV 338
IT 514
VIII “221
"NV 673
IX 879
IX 873
IX 871
NV 421
IX 606
V 536
V 536
V 61
ll 12
VIII 208
IX 880
IX 645
IT 415
XII 234
I 380
XII 27
I 89
V 54
IX 43
II 31
VII 4198
VI 582
NI "572
VII 382
IV 445
IL 200
IV 449
IV 100
X 254
VIT 4194
Thaumastomerus
Thaumasus
Thea
Theano
Thecacerus
Thecesternus
Thelgetra
Thelæiope
Themesia
Themistonoe
Themognatha
THÉOCRIDES
{Theocris
Theogenes
Theéopea
THEOPÉITES
Therates
Thercladodes
Therius
Thermistis
Thermonectus
Thermophila
Thersalus
Thestus
Theticus
Theumorus
Thia
THINOBATIDES
Thinobatis
Thinobius
Thinopinus
Thonius
Thoracispa
Thoracophorus
Thoraxophorus
Thorectes
THORICTIDES
Thorictus
Thoris
Thranius
Thranodes
Thrasygæus
Threcticus
Thriptera
Thronistes
THROSCIDES
Throscus
Thryallis
Thyada
Thyamis
Thylacites
Thylacoderes
Thylactus
Thylodrias
Thymalus
Thyreocephalus
Thyreopterus
Thyridium
Thyrsia
Thysanodes
Thysanotus
Thysbe
Thysia
Thysiotes
Tiarocera
Tibesia
Tibionema
Tillicera
Tilloidea
Tillomorpha
TILLOMORPHIDES
Tillus
Tilosis
Timarcha
TIMARCHITES
Timorus
Tinopus
Tiphysa
Tiresias
Titæna
Titanus
Tithoes
Tithonus
Titoceres
Titubæa
Tlepolemus
Tmesidera
Tmesiphorus
TABLE ALPHABÉTIQUE.
Tomes. Pages.
HIT
IV
IV
420
TMÉSISTERNIDES
90 | Tmesisternus
92 | Tmesorhina
719
301
70
88
209
445
368
350
67
143
347
896
563
144
301
497
427
497
Tolyphus
Tomarus
Tomicephalus
Tomicus
Tomochilus
Tomoderus
Tomometopus
Tomopterus
Tomorhinus
Tomoxia
Tomyris
!TOMYRITES
Tophoderes
Torneurma
Torneutes
Toronœus
Tostegoptera
Toxeutes
Toxeutes
Toxicum
Toxonotus
Toxorhinus
Toxosterna
Toxotus
Trachelia
Trachelizus
Trachelæum
Trachelolabus
Trachelophora
Trachelorachis
TRACHÉLOSTÉNIDES
Trachelostenus
Trachelus
Trachodema
Trachodes
Trachyderes
TRACHYDÉRIDES
Trachyderma
Trachymerus
Trachynotus
Trachypachis
45
Tomes. Pages.
&
242
248
361
285
409
204
382
222
593
268
509
268
609
265
264
499
104
238
790
285
368
143
341
375
304
328
438
143
419
200
351
AT
373
567
D67
517
335
374
201
194
184
241
199
47
416
Trachyphlœus
Trachypholis
Trachyplatys
Trachypteris
Trachys
TRACHYSCÉLIDES
Trachyscelis
Trachysomus
Trachystola
Trachytoæus
Tragicoschema
Tragidion
Tragiscus
Tragocephala
TRAGOCÉPHALIDES
TRAGOCERIDES
Tragocerus
Tragomorphus
Tragopus
Tragosoma
Tranes
Trapezidera
Traphecorynus
Trechichus
Trechus
Trematodes
Trenetica
Trestonia
Trelus
Triacanus
Triacus
Triammatus
Triarthron
Tribalus
Tribaæ
Tribolium
Tribolocara
TRIBOLOCARIDES
Tribostethus
Tribotropis
Teicheops
Trichestes
TRiCHIDES
Trichis
TABLE ALPHABÉTIQUE.
Tomes. Pages.
NI
IL
I
IV
IV
192
Tomes. Pages.
Trichispa XI
TRICHISPITES XI
Trichius III
Trichocanthus Il
Trichocerastes XI
Trichochrysea X
Trichocleonus VI
Trichocnemis NII
Trichocnemus al
Trichocoryne IL
Trichoderes VIII
Trichoderma Il
Trichodes IV
Trichoferus VIII
Trichognathus I
Trichogomphus Ill
Tricholepis III
Trichomallus VIII
Trichomela X
Trichomesia NII
Trichonius IX
Trichonotus III
Trichonyx Il
Trichophorus IV
Trichophorus VIII
Trichophyus Il
Trichoplus Ill
Trichopoda I
Trichops on
Trichopselaphus I
TRICHOPTERYGIENS II
Trichopteryx Il
Trichopygus IL
Trichostetha I
Trichostola X
Trichotarsia III
Trichotheca X
Trichoton \}
Trichoxys IX
Trichrous IX
Tricondyla I
Tricondyloides IX
Tricorynus IV
Trictenotoma VIII
331
331
564
TRICTENOTOMIDES
Trielasmus
Trientoma
Triglorhynehus
Trigonarthris
Trigonocheilus
TRIGONOCOLIDES
Trigonocolus
Trigonodactyla
TRIGONODACTYLIDES
Trigonodera
Trigonoderus
Trigonogenius
Trigonopeltastes
Trigonopeplus
Trigonophorus
Trigonops
Trigonoptera
Trigonopterus
Trigonopus
Trigonorhinus
Trigonoscelis
Trigonoseuta
Trigoncstomum
Trigonotarsis
Trigonotarsus
Trigonotarsus
Trigonotoma
TRIGONOTOMIDES
Trigonurus
Trilychnia
Trimium
Trimorphus
Trimytis
Trinodes
Triodonta
Triodontus
Triana
Trionychus
Trioplus
Triorophus
Triotemnus
Tripanidius
Triphyllus
Coléoptères. Tome XII.
Cou
TABLE ALPHABÉTIQUE.
Tomes. Pages.
VIII
IV
V
VI
VII
I
NI
VI
Il
fl
171
TRIPLAGITES
Lriplatoma
Triplax
Triplectrus
Triplogenius
Triplonycha
Trirachis
Trèrammatus
Trirhabda
Tritocosmia
Tritoma
Tritomacrus
Tritonus
Trixagus
Trochalonota
Trochalus
TROCHOIDÉITES
Trochoideus
TROGIDES
TROGIDES VRAIS
Troglops
Troglorhynchus
Trogodendron
Trogoderma
Trogophlœus
Trogosita
TROGOSITAIRES
Trocosirines
Trogus
Tropidema
Tropideres
TROPIDÉRIDES
Tropidopterus
Tropidosoma
TROPIDOSOMIDES
Tropimetopa
Tropinota
Tropiorhynchus
Propiphorus
Tropipygus
Tropirhinus
| Lropis
2| Tropisternus
Tropocalymmu
417
Tomes. Pages.
XII 30
XII 25
XI 40
I 278
IL 312
IV 338
VIIL...257
I 323
XI. 194
NII 407
XII 43
VIIL 396
I 455
1102
X 440
III 207
XII 446
XII 147
IT 148
IL 149
IV 394
VI. 159
IV 453
Il 467
Il 118
II 343
II 332
II 336
I 427
IX 493
VIT 535
VIL 484
NV. 438
IX 150
IX 149
IX 874
IL 531
II. 325
NI 237
NII. 491
VI 273
VIT 410
I. 452
VIL 409
27
418
Tropopsis
Lropopterus
Trotomma
Trox
Trycherus
Trypaueus
Trypetes
TRYPÉTIDES
Trypherus
Tryphocaria
Trypocladus
Trypodendron
Trypogeus
Trypopitys
Trysibius
Trysimia
Tubicenus
Tybalmia
TYCHNDES
Tychius
Tychus
Tylocerus
Tyloderes
Tylodes
Tylomus
Tylonotus
Tylotarsus
- Tymnes
Tympanopalpus
Tympanophorus
Typhæa
Typhœus
Typhocesis
Typocephalus
Typocerus
Typocæta
Typodryas
Typophaula
TYPOPHORITES
Typophorus
Tyvinthia
Tyrus
Tytthonyx
Tyllosoinu
TABLE ALPHABÉTIQUE.
Tomes. Pages.
11459
1 363
V 586
III 150
XII 92
IL 276
NII 478
NI
IV 363
NII 303
IV 538
NIL 377
IX 236
IV 521
NI 356
IX 319
VI 559
IX 670
VI" -602
VI 607
II 170
IV 348
VIM458
NII 96
VI 448
VIIL 396
IV 143
X 310
IX 339
ler G
I 446
IT 144
VOL 540
XII 56
NI 445
IX 494
IX 228
IX 604
X' 329
X 330
IX 887
Thil
IV. 363
IL 188
Udamina
Udeterus
Uleda
Uleiota
ULOCÉRIDES
Ulocerus
Ulochætes
Ulodes
Uloma
ULOMASCIDES
Ulomascus
Ulomenes
ULOMIDES
Ulonotus
Uloptera
Ulosomia
Ulosomus
Ultiolemur
Unelcus
Unxia
Upinella
Upis
Upocoprus
Uracanthus
Uragus
Urda
Urocalymma
Urodera
Urodou
URODONTIDES
Uræcha
36 | Uroplata
5 | Uropterus
Uroxys
Uterosomus
Utopia
Vadonia
Valgus
Variopalpis
Vatellus
Tomes
IX
VIII
Vedalia
Velleius
Velleda
Velcra
Veérania
Vertagus
VESPÉRIDES
Vesperus
Vesta
Vibidia
Vieta
Vocula
Vodella
Volumnia
Volvoxis
Volvulus
Vulda
Wallacea
WALLACÉITES
WEsTWOODIA
Xanthesta
Xanthispa
Xanthoceros
Xanthochroa
XANTHOLINIDES
Xantholinus
Xanthomus
Xanthonia
Xanthopachys
Xantophæa
Xaurus
Xenapta
Xenarthra
Xenidia
Xenispa
Xenocerus
Xenoderus
Xenodorum
Xenolea
TABLE ALPHABÉTIQUE.
Tomes. Pages.
209 | XÉNoLÉIDES
73 | Xenorchestes
XII
294
313
203
XÉNORCHESTIDES
Xenos
Xenodermus
Xestia
Xestobium
Xestonotus
Xestus
Xiphodontus
Xiphomela
Xiphonotus
Xiphoscelis
Xiphotheata
Xixuthrus
Xoanodera
Xuthea
Xyaste
Xyleborus
Xylergates
Xyletinus
Xylinades
Xylita
Xylobius
Xylocharis
Xylodromus
Xylæcus
Xylographus
Xylomimus
Xylonotrogus
Xylonychus
Xylopemon
Xylopertha
Xylophilus
| Xylorhiza
XYLORHIZIDES
Xyloryetes
Xylosteus
Xyloteles
Xyloterus
Xylotrechus
Xylotretus
Xylotribus
Xylotroqus
419
Tomes. Pages.
IX
VII
VIl
V
NII
VII
IV
Il
XII
460
ESS ,
420
Xylotrupes
Xynenon
Xypeta
Xysta
Xystœna
Xystrocera
Xystronia
Xystropus
Yliotis
Yokostyla
Zabrus
Zadenas
Zæera
Zalates
Zamium
Zanthæmia
Zarax
Zathecus
Zitrephus
Zeale
Zemina
Zemioses
Zenicomus
Zerithicola
Zenoa
Zenoria
Zetophloeus
Zougophora
Zidalus
TABLE ALPHABÉTIQUE.
Tomes, Pages.
III 446
IX 567
VIII ‘305
V 148
NI 496
VIII 229
V 514
Veoes15
Y
IV. 485
IX 477
Z
I 330
V 238
IX 547
IX 399
VIN 215
IT 281
VILL 132
VII 230
NII 267
IX 893
LA 55
VII 408
IX 889
IV 457
IV. 251
XII 207
VII 460
x 67
V 2
FIN DE LA TABLE ALPHABÉTIQUE.
Zilora
Zirophorus
Zodinus
Zoedia
Zographus
Zolodinus
Zonarius
; | Zonitis
Zonopterus
Zonyptilus
Zoodes
ZOPHÉRIDES
Zopherus
Zaphius
Zophobas
ZOPHOSIDES
Zophosis
Zorion
Zorolispe
Zosmotes
Zosne
Zosterius
Zotale
Zuphium
Zygænodes
Lygia
Zygocera
ZYGOCÉRIDES
Zygogramma
ZYGOPIDES
Zygops
Zygrita
Lyras
Tomes. Pages.
V 549
I 1495
V 2
VIIL 423
IX 402
V 380
XII 6%
V. 685
IX 9
Il 25
VIII 281
V 90
V mn
NV 444
V 376
V 45
V 45
VIII 423
IX 612
IX 545
IX 836
IX 105
IX 647
l 85
VII 543
IV. 407
IX 499
IX. 498
X 386
VII 4142
VIL 450
IX 566
IL 29
EPILOGUE
La rédaction d’une Histoire naturelle des Coléoptères
avait été, en 1851, confiée à notre Maître regretté, Théo-
dore Lacordaire, professeur de Zoologie et d’Anatomie
comparée à l'Université de Liége, et à M. Edouard Car-
reno de Valdès, membre de l’Académie des sciences de
Barcelone.
Le plan général de l'ouvrage, que devaient renfermer
dix volumes, n'était pas encore définitivement arrêté,
que la mort enlevait le collaborateur de Lacordaire. Ce-
lui-ci restait seul devant cette immense entreprise; il
nous explique dans la Préface de son premier volume,
paru en 1854, les aspects divers sous lesquels pouvait
être traitée l'Histoire naturelle des Coléoptères. On con-
naît le plan adopté; il témoigne du jugement droit et de
la haute intelligence de l’auteur. Traitée par Lacordaire,
1e LA M
422 ÉPILOGUE.
l'histoire des mœurs des Coléoptères nous eût donné un
ouvrage très-intéressant sans doute, mais au point de
vue scientifique, le Genera est éminemment supérieur ;
il est en même temps l’éxpression de la science à une
époque donnée et le point de départ des recherches ul-
térieures.
L'auteur n’a pas eu la satisfaction de terminer la tâche
à laquelle il à travaillé assidument pendant les dix-huit
dernières années de sa vie.
En douze tomes, formant quatorze volumes accom-
pagnés de cent trente-quatre planches, le Genera ren-
ferme la description détaillée d'environ six mille genres,
et chaque volume est suivi, selon la coutume, d’une
table alphabétique de ceux dont il traite. Nous avons
cru faire chose utile de refondre en une seule ces tables
partielles, afin de faciliter la recherche d’une descrip-
tion, le nom du genre étant donné.
La table générale qui termine le tome XII est le ré-
sultat d’un travail très-long et fastidieux au possible.
Pour donner toute l’utilité dont elle est susceptible, elle
doit être complète et exacte; afin de la rendre telle,
nous avons prié nos amis qui ont souvent en mains l’ou-
vrage de Lacordaire de vouloir bien nous signaler les er-
reurs ou les omissions qu’ils avaient constatées dans
les tables partielles; MM. Candèze, de Borre, Dohrn,
Putzeys et Sallé ont bien voulu répondre à notre de-
mande et grâce à leurs indications la table sera moins
LL
493 ÉPILOGUE.
imparfaite. Mais l'illusion n’est pas possible, il y a en-
core des erreurs, des omissions et de fausses indications.
Pour les découvrir, il faudrait reprendre chaque volume,
en vérifier laborieusement la table et s'assurer ensuite
que chacune de ces tables partielles se trouve intégrale-
ment reproduite dans la table générale. Je prie les en-
tomologistes qui y découvriraient des fautes de vouloir
bien me les signaler.
En examinant cette table générale, on remarquera fa-
cilement qu'à diverses reprises le même nom a été
donné à des types très-différents; ces noms ont été chan-
gés ou doivent l’être.
En effet, la nomenclature zoologique est livrée à l'a-
narchie; chacun invente des noms à sa guise et afin de
so garer d’un double emploi, il les forme de la façon la
plus extravagante. N’est-il pas déplorable d'accorder la
consécration à des noms de Skeletodes, d’A liboron, de Xi-
œuthrus ; de permettre des transpositions bizarres comme
celles de Wiptus, de Tipnus, dérivés de Ptinus, ete. Les
règles de la nomenclature ont été discutées; elles ont
même été plus ou moins formulées, mais l'application
n'en à pas été faite; espérons qu'un prochain congrès
reprendra ce sujet pour en assurer l'exécution.
Un dernier mot. Le manuscrit des tomes XI et XII a
été livré à l'éditeur au commencement de 1875. Le
temps qui s’est écoulé depuis à été employé à l’impres-
sion typographique, à l'exécution des dessins, de la gra-
vure, de l'impression en couleur et du coloris des plan
ches. A la fin de 1874, nous n'avions pt
los publications de notre malheureux ami, Groigh.
-_ derniers mémoires du D' Baly; à notre regret, nous n’a
vons pu ni les citer, ni utiliser les savantes recherches
qu'ils renferment.
. +! :
| red) al
M
[œL
Verviers, mars 1876.
L sé si 11/10 sis
| LL: se (ht
———_———————
BAR-SUR-SEINE. — IMP, SAILLARD.
+
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“SYE} 919 JUO SIEIJ S9[ no
leunqun ne sogiiod quosos ‘spausrarur
Saowmpo sa] ed ‘stesy anod soourioy
Sapuewop so] onb juaassadxe osodsip
21np9001d ep 9p09 np Q9 ajotae/T anep
-U2J9p np ojtoimop a anod 1u gpenb
Na
lois leur attribuent. Maïs cetté loi ne
concerne que les grefliers des tribunaux
de première instance, car les greffiers
des justices de paix ne reçoivent au—
cune remise dans aucun cas. On a dit
aussi que le papier du plumilif est
une charge des greffiers, comme celui
de leurs répertoires; mais on a ré
pondu judicieusement, « qu’il n’y a
» aucune analogie entre le répertoire
» et la feuille d'audience. Le réper-
» toire est un registre personnel au
» grefle, c’est le tableau de ses écri—
» tures et actes ; la feuille d'audience,
» au contraire, appartient à tous les
» justiciabies qui peuvent demander
—9,] ‘52198 509 9p Xn9P SILJQ ‘2IQU 19
RS an CA e (une ici
vacations, est intéressé dans la cause
et ne peut en connaître.! Lorsque le
greffier a obtenu un jugement de con-
damnation, il le fait exécuter par les
oies ordinaires; mais il doit être rem-
placé par un commis-ereflier tant à
l'audience qu’à l’expédition du juge
ment.
Au surplus, « les grefiers doivent,
» sur un registre spécial, coté et para-
» phé par le juge de paix, inscrire par
» ordre de date et sans aucun blanc,
» toutes les sommes qu’ils reçoivent
» pour leurs déboursés et émolumens,
» sans exception. » ( Article 2, même
ordonnance. ) Ce registre est vérifié par
—0S S9p no ‘S19n19u09 S0p o33a62 no
RARE. nn D 1: 0 ro TS DE A ,7 LD Ré 0
ou110} ex mb Info “ogyefos 152 uouis 710$ ou y
-oddo-os1on e ‘oxtesquos ne ‘IS (‘ÿ18r -uodoo et
sonvef 37 np 1a11Y)oquumepuos onæd quemoSn(
vç onuos quouro8nf soimeid ne uonno somuosiod
0x2 o19uo 19 UI9Jd souuop e Jnes Soj suepu
‘juouro%nf neoanou un sed guuopio es ajedir
sue Jos uo prob 3e soripnfoid in}
essind ou uonnsgxs uos on 29 ejuaut -deoxosur
ones sieur ‘anbeye punb quemoñnl sou1vurpu
np jaoddes ne uou ‘quopuoy sajjenb soçeroues
1 —
dence de la cour suprême, et suivant qui doiven!
plusieurs jurisconsultes. cles 485,
Citons d'abord M. Henrion de du code de
Pansey : « Ïl est étonnant que dans
» l’ouvrage le plus remarquable de CE
» notre époque (répertoire de M.
» Merlin }, on aït professé l’opinion
» que la requête civile n’est pas rece- Du Bu
» vable en justice de paix. On ne peut e
» se le dissimuler, fermer la requête Nous ex
» civile dans ces justices, ce serait 1° pour qu
» sanctionner le vol et commettre la au bureau
» plus criante des injustices. Aussi, tation à dc
à dresser.
» voyons-nous que l’art. 480 est conçu
» dans les termes les plus généraux et
» les plus absolus. »
DIVISION DE L'OUVRAGE
et Noms des Collaborateurs.
a
+
‘
Ææoologie générale (Supplément à Aptères (Arachnides, Scorpions,
Bufou), par M. H. GEoFFROY ST-HILAIRE, ete.), par M: WaALkeNAER, membre de
membre de l’Institut, professeur au Mu- l'institut, et M. P. GERvAIS, professenr
séum. à Ja Faculté des Sciences de Paris,
cétacés, par M. F. Cuven, membre Crustacés, par M. Micne-EDWARDs,
de l'Institut, professeur au Muséum. nos de l'Institut, professeur au Mu-
séum. }
Meptiles, par M. C, Dumériz, mem- HER
brede T'Institét, professenr à Ja Faculté mollusques (En préparation).
de Médecine et au Muséum, et M, Br- telminthes, par M.Duyarpin, doyen
BRON, aide-natnraliste au Muséum, Pro- de la Faculté des Sciences de Rennes,
fesseur d'histoire naturelle, Aunelés marins et d’eau donce,
JUssnes PAT M. Aug, Duménir, parM, De QuarreraGes, membre de l'Ins-
rofesseur à la Faculté de médecine etau titut, profesenr au Muséum, et M. Léon
uséum, VaïuLanr, professeur d'histoire naturelle.
Entomologie dEdnanotan à (l'E- æÆoophytes Acalèphes, par M, Les-
tude de M} x M. Th. LACORDAIRE, pro- son, correspondant de l'Institut, phar-
fesseur à l'Université de Liége. macien en chef de la marine, à Rochefort.
Insectes ABDIrES par M. Th. æoophytes Échinodermes, par
Lacorpaine, professeur à l'Université de M. Dvsanpin, doyen de la Faoulté des
Liège et M. Guapuis, membre de l'Acadé- Sciences de Renues, et M. Huré, aide-na-
mie royale de Belgique. taraliste a Muséum.
Insectes @rthoptères, par M. Ac- Zoophytes Corailllaires, par
DINEr-SERVILLE, membre de la Société M, Micne-Epwaros, membre de l'Insti-
Entomologique. tut, professeur au Muséum, et M. J
Mae, aide-naturaliste au Muséum.
Hnsectes miptères r MM, Q Q
Amxor et ne membres de la $0- Zoophytes Enfusoires, par M. Du-
ciété Entomologique. JARDIN, doyen de la Facullé des Sciences
de Rennes
msectes Lépidoptères, par MM. ù x
BoisnuvaL et GUENÉE, miémbres de la S- 2 pasntinn (osonneenn à l'Etude
ciété Entomologique. e la), par M. De CaNnoLLe, professeur
d'histoire naturelle à Genève,
Ensectes Névroptères, par M.
Raweua, membre d bciété Éntomo- snnx Phanérogames, par
logique. EN , SPACH, aide-natursliste au Muséwin.
Ensectes Hyménoptère ar Végétaux Cryptogames (Zn pré- *
M. LEPELLETIER DE ST-FARGEAUS ve ‘| Paralion). É
de la Société Entomologique, et MA, Géologie, par M. Huor, membre de
Bruzué, doyen de la Faculté des Sciences plusieurs Sociétés savantes.
de Dijon. a? Minéralogie, par M. DELAFOSSE,
xnsectes miptères, par M, Mac- membre de l'Institut, professeur an Mu-
ouaar, recteur du Muséum de Lille, séum et à la Faculté des Sciences de Paris,
‘
Prix du texte (Chaque volume d'environ 500 pages) :
Pour les souscripteurs à toute la collection : 6 fr.
Pour les acquéreurs par parties séparées : Tfr,.
Le prix des volumes imprimés sur papier grand-raisin (format des
planches) est double de celui des volumes imprimés sur papier carré vergé,
Prix des planches :
Chaque livraison d'environ 40 planches noires : 3 fr. 50
— — coloriées : 1 fr.
Les personnes qui veulent souscrire pour toute la Collection peuvent
prendre par partie séparée jusqu’à ce qu'elles soient au courant de tout ce
qui a paru.
Bar-sur-Seine, — Imp: SAILLARN.
| CONSERVATION
à RME ss
1: No ACTION AL PTS 1987
: + AN à m6 — ee 5 Ne SERRE CR ELEC LEE NORME =)