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Full text of "Histoire naturelle des insectes : genera des coleopteres, ou expose methodique et critique de tous les genres proposes jusqu'ici dans cet ordre d'insects"

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THE GIFT OF 


Henru A. Sane 


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PUBLIÉES avi LA GOLLABORATIEN 


de Membres de L'Institut de France, 
de Professeurs du Muséum d'Histoire naturelle de Pari, 
RRE de diverses Facultés, 
de Membres de Ma Société Entomologique de France, etc. 


INSECTES COLÉOPTÈRES 


PARIS 2 
RORET, LIBRAIRE-ÉDITEUR 
RUE MAUTEFEUILLE, 192. 

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une preuve , une opération qui pré- 
juge le fond. Ces définitions sont celles 
de la loi elle-même (Art. 452 cod. de 
proc. ); définitions qui ont aplani plu- 
sieurs difficultés et controverses de 
l’ancienne jurisprudence ; nous en par- 
lerons au chapitre de l’appel. Mais 
donnons ici différens exemples de ces 
deux espèces de jugemens. 

… Celui qui autorise un défendeur prin- 


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gement qui ordonne qu’une partie ac- 
cordera ou déniera tels faits ou telles 
conventions, peut être réputé un in- 
terlocutoire quand l’aveu de ces faits, 
ou de ces conventions, entraine la con- 
damnation de la partie, parce que alors 
le fond est préjugé. 

Plusieurs autres différences existent 
entre les jugemens interlocutoires et 
préparatoires. 10 Les premiers doivent 


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DEUXIÈME SORTE D'ENQUÈTE EN  lég 

JUSTICE DE PAIX. en. 

Aux termes de l’article 1035 du tu 

code de procédure, les cours et tribu- na 


naux ont la faculté de déléguer leur 
autorité aux juges de paix pour procé- 
der à des enquêtes, à des interroga- 
toires sur faits et articles et autres opé- 


HISTOIRE NATURELLE 


INSECTES 


COLÉOPTÈRES 


XII 





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HISTOIRE NATURELLE 


INSECTES 


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GENERA 


COLÉOPTÈRES 


ou 
EXPOSÉ MÉTHODIQUE ET CRITIQUE DE TOUS LES GENRES PROPOSÉS JUSQU'IGI 
DANS GET ORDRE D'INSECTES. 


PAR 


MM. Ta. LACORDAIRE gr F. CHAPUIS 


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TOME DOUZIEME 
FAMILLE DES ÉROTYLIENS, DES ENDOMYCHIDES ET DES COCCINELLIDES 


PAR 
M. F. CHAPUIS 
Ghevalier de l'Ordre de Léopold, 


Membre de l'Académie royale des Sciences, Arts et Belles-Lettres de Belgique, 
Docteur en Médecine et en Sciences naturelles, etc. 


PARIS 


A LA LIBRAIRIE ENCYCLOPÉDIQUE DE RORET, 
RUE HAUTEFEUILLE, 12. 
1876 


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GENERA 


DES 


COLEOPTÈRES 
FAMILLE LXX. 


ÉROTYLIENS. 


Tète, petite ou médiocre, enfoncée dans le prothorax jusqu'au bord 
postérieur des yeux, rétrécie en un muséau tantôt court et obtus, 
tantôt plus allongé, cunéiforme ou quadrangulaire et plus où moins 
étranglé à sa base. — Epistome peu distinct du front; labré trans- 
versal, échancré ou arrondi, cilié, — Mandibules en général robustes, 
dépassant peu le labre, trigones, convéxes en dehors, brusquement 
arquées vers l'extrémité, celle-ci fissile ou dentée, à bord interne sou- 
vent membraneux en totalité ou en partie.— Mächoires à deux lobes, 
l'interne grèle, atténué, tantôt inéerme, tantôt muni d’une ou de deux 
spinules cornées ; l’externe subtriangulaire, au moins aussi long que 
l'interne et couché sur lui; palpes de 4 articles, 4 grèle, plus ou 
moins allongé, 2 et 3 toujours courts et obconiques, 4 de grandeur 
et de forme variables.— Lèvre inférieure composée d'un sous-menton 
fortement transversal, d'un menton bien développé, de formes très- 
diverses, transversal ou longitudinalement oblong, à bord antérieur 
en général tricuspide, à face externe divisée en trois aires plus ou 
moins nettement dessinées ; d’une languette membraneuse ou cornée, 
entière ou plus souvent échancrée, en général munie de paraglosses 
distinctes ; de palpes labiaux de 3 articles, 1 grêle, plus ou moins al- 
longé, 2 court, obconique, 3 très-variable. — Yeux ovalaires ou ar- 
rondis, médiocrement convexes, grossement ou finement granulés. — 
Antennes insérées latéralement, au bord antérieur et interne des 


Coléoptères. ‘Tome XII. 1 


2 _ ÉROTYLIENS, 

yeux, dans des cavités limitées en “arrière par un repli du front, en 
général courtes et robustes, composées de 11 articles, les 3 ou 4 der- 
niers formant une massue distincte.— Prothorax grand, subquadran- 
gulaire ou atténué on avant, à bords latéraux toujours accentués, 
l'antérieur coupé carrément, le postérieur très-variable, — Ecusson 
en gén mé — Elytres ovalaires ou ibde, plus ou 
moins convexes, parfois hémisphériques, à épipleures presque tou- 
jours distinctes et parfois très-développées. — Prosternum convexe el 
souvent caréné sur la ligne médiane, légèrement dilaté en arrière, 
tronqué ou échancré ; mésosternum subquadrangulaire, transversal 
ou oblong; métasternum généralement très-long, convexe et arrondi 
sur la ligne médiane, ses épisternums grêles, sublinéaires, dilatés ou 
atténués en arrière, ses épimères le plus souvent distinctes, rarement 
invisibles. — Abdomèn composé de 5/segments subégaux entr'eux. 
— Pattes en général robustes, parfois grèles et allongées, par excep- 
tion dissemblables entre elles; cavités cotyloïdes antérieures fermées 
en arrière, ouvertes par exception; hanches assez rapprochées sans 
être jamais contiguës; cuisses renflées dans leur partie moyenne, sub- 
canaliculées en dessus; jambes droites, simples ou faiblement ar- 
quées; tarses robustes, pentamères ou subpentamères, terminés par 
des crochets simples. 


La grande majorité des Erotyliens peut se caractériser en deux 
mots, ce sont des Clavicornes subpentamères; quant à ces quelques 
types, tels que les Excis et genres voisins, qui ont les tarses à peu 
près pentamères, ils sont caractérisés par la forme du dernier article 
des palpes ou bien par celle du menton. 

Plusieurs des notes distinctives qui composent la diagnose ci-dessus, 
sujettes à de très-grandes variations, demandent quelques dévelop- 
pements. : 

La tête est petite ou médiocre, ovalaire ou transversale, en général 
convexe en dessus; elle se termine en avant par un museau Court et 
obtus, où bien ce museau s’allonge et son extrémité s'atténue, il 
devient cuntiforme ou bien il conserve une forme quadrangulaire ; 
dans ce dernier cas, il présente à sa base un étranglement plus ou 
moins marqué, dû au rapprochement des cavités antennaires; dis- 
position caractéristique pour certains genres. 

Le dernier article des palpes, soit maxillaires, soit labiaux, est d'or- 
dinaire très-développé, celui des premiers plus que celui des seconds; 
tantôt ovalaire, atténué ou tronqué, tantôt dilaté dans le sens trans- 
versal; et dans ce dernier cas, il affeete la forme d’un triangle ou 
celle d'un segment de cercle. Cet article n’est pas toujours également 
conformé aux palpes de la mâchoire et à ceux de la languette; au 
contraire, il est le plus souvent dissemblable; ainsi, on sait qu'il est 
sécuriforme aux uns et aux autres dans les genres TripLax, ÆGITHUS, 
Enoryzus, ete.; qu'il est ovalaire à la mächoire et sécuriforme à la 


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ÉROTYLIENS. 3 


lèvre inférieure dans les Episcapna, TRiPLarowA ; le contraire à lieu, 
c'est-à-dire qu’il est sécuriforme à la mâchoire et ovalaire à la lèvre 
inférieure dans les genres PSELAPBACUS, Mycorrerus, Triroma; enfin, 
il est ovalaire à tous les palpes, chez les Encis seulement. 

Le menton, quoique toujours construit sur un même type; n’est 
pas sujet à de moins nombreuses variations : il est carré, ou trans- 
versal, ou oblong, le plus souvent tricuspide à son bord antérieur ; sa 
face externe paraît toujours divisée, par une carène plus ou moins 
saillante, en trois aires ou portions distinctes : une aire médiane 
impaire, ordinairement de forme triangulaire, à sommet dirigé en 
avant et souvent saillant au bord libre; deux aires latérales symé- 
triques, très-variables dans leur étendue, accolées à la partie médiane 
sur ses bords obliques et anguleuses en dehors; ce sont ces angles 
latéraux, plus ou moins accusés, qui rendent, avec la saillie de la 
partie moyenne, le bord antérieur du menton tricuspide. 11 faut re- 
marquer que l'aire médiane est située sur un plan plus externe que 
les deux latérales, que celles-ci sont souvent repliées vers l'intérieur 
de la cavité buccale et n'apparaissent que par la dissection des or- 
ganes buccaux. Ces parties latérales sont creuses dans la majorité des 
espèces et logent dans leur concavité une partie des palpes labiaux. 

Telle est la forme générale du menton. En se représentant les mo- 
difications de ces parties dans leurs proportions réciproques, dans la 
saillie plus où moins grande de la partie moyenne, dans l'inclinaison 
plus où moins oblique des parties latérales vers la bouche, on aura 
une idée des diverses formes qu'affecte le menton, et toutes, malgré 
des apparences bien diverses, conservent quelque chose du type 
idéal de cet organe. Les Langurides ne font pas exception sous ce 
rapport. 

Le menton est supporté par la pièce prébasilaire, toujours bien 
distincte chez les Erotyliens; cette pièce est séparée de Ja basilaire 
qui s'étend jusqu’au trou occipital, par une suture et forme parfois 
avec elle un angle saillant, A son bord antérieur, elle s'articule avec 
le menton et le déborde de chaque côté; dans quelques genres, ses 
extrémités sont fortement recourbées en avant et reçoivent dans leur 
concavité la pièce cardinale de la mâchoire. 

La languette est cornée ou membraneuse et translucide; sa forme 
varie dans des limites restreintes; elle est d'ordinaire accompagnée 
de paraglosses pénicilliformes, libres et saillantes ou bien soudées au 
bord latéral de l'organe qui les supporte. 

Les mandibules sont construites sur un plan très-uniforme. Elles 
sont courtes, assez robustes, convexes en dehors, leur extrémité est 
obtuse ou plus ou moins fortement bidentée, . 

Les yeux des Erotyliens sont arrondis ou oblongs, tout-à-fait laté- 
raux, leur grandeur et leur convexité varient selon les genres. Les 
facettes ou cornéules, dont ils sont composés, sont tantôt très-petites 


à ÉROTYLIENS. 


et innombrables, tantôt notablement plus grandes et bien distinctes 
sous la loupe. Il en résulte que l’on peut distinguer des yeux fine- 
ment granulés et des yeux grossement ou fortement granulés. En 
général, chacune de ces formes est assez constante dans chaque 
genre. 

Les antennes sont insérées au bord antérieur et un peu interne des 
yeux, dans de profondes cavités plus ou moins latérales, recouvertes 
en partie par les côtés du front. Dans quelques genres (ZoNARIUS, 
Prioreus, Bacs, Omo1oteLus), les cavités antennaires manquent de 
rebord supérieur et se rapprochent de la ligne médiane du front, de 
manière à rétrécir la base du museau, comme nous l'avons vu pré- 
cédemment. Les articles des antennes sont toujours au nombre de 
14, le 3 est presque toujours plus long que les suivants, et les 3 ou 
4 derniers constituent une massue courte ou allongée, serrée ou lâche. 

La forme du prothorax varie beaucoup et doit être prise en consi- 
dération, à défaut de caractères plus marqués. Dans un seul genre 
(Trresaroma), cette partie du corps forme un quadrilatère à côtés 
sensiblement égaux; ailleurs, il est transversal et ses bords latéraux 
sont tantôt subparallèles, tantôt convérgents vers le sommet. Sa sur- 
face est tout aussi variable et ses bords antérieur et postérieur sont 
diversement découpés. L'éeusson est partout bien distinct et il affecte 
dans la majorité des espèces la forme d’un triangle curviligne. 

Ce sont surtout les élytres qui déterminent la forme générale du 
corps, et comme on peut, selon les espèces, observer tous les passages 
depuis la forme sublinéaire des Triplacides à la forme subarrondie 
de quelques Erotylides, les élytres présentent des modifications cor- 
respondantes. Leur convexité suit une marche analogue; presque 
planes dans quelques genres, elles deviennent gibbeuses, subhémi- 
sphériques et même pyramidales dans d’autres. Leur surface est 
très-rarement lisse et la ponctuation qui les orne est disposée sans 
ordre et d’une façon spéciale dans quelques espèces seulement; le 
plus ordinairement les points sont rangés en séries régulières, éga- 
lement distantes les unes des autres ou bien rapprochées deux à 
deux. 

Dans Ja tribu des Erotylides, les épipleures des élytres prennent 
un développement remarquable et dans quelques genres (Æcrraus), 
il est presque comparable à celui des Cossidides, Ces épipleures sont 
planes, concaves ou convexes; elles regardent tantôt plus ou moins 
obliquement eu dehors, tantôt directement en bas. Elles impriment 
un cachet spécial à quelques types et doivent faire partie de la dia- 
gnose des genres. 

Il existe toujours des ailes sous les élytres, elles sont courtes et leurs 
nervures fortement dessinées, Le pli se trouve aux trois quarts de la 
longueur totale. La nervure costale est très-courte et se perd après 
un court trajet dans la sous-costalo; celle-ci est la plus forte, à peu 


ÉROTYLIENS. ÿ 


près complétement marginale et présente extérieurement une cellule 
subtriangulaire ; la nervure médiane est aussi longue et accompagnée 
d’une nervure récurrente très-grêle; les nervules sont au nombre de 
quatre et dessinent de grandes cellules polyédriques. 

À la partie inférieure du corps, les trois segments thoraciques sont 
constitués sur un plan uniforme et ne nous offrent que de légères 
modifications, à peu près inutiles dans la classification, au contraire 
de ce que l’on observe chez les Phytophages en général. Le pro- 
sternum est toujours nettement distinct du pronotum, J'épisternum 
est très-grand, séparé du sternum par une suture arquée ou flexueuse, 
très-rarement obsolète ; l'épimère de ce même arceau n'est pas net- 
tement limitée; dans les quatre premières tribus, elle se prolonge 
derrière la hanche pour rejoindre une saillie correspondante du ster- 
num et compléter ainsi la cavité cotyloïde ; chez les Langurides seu- 
lement, les cavités cotyloïdes antérieures sont ouvertes en arrière. 

Le mésosternum participe dans une certaine mesure au dévelop- 
pement de l’arceau précédent; sa partie médiane est quadrangulaire, 
transversale ou oblongue, parfois en trapèze. Ses épisternums et ses 
épimères varient dans des limites très-restreintes. 

Dans les espèces à forme allongée, qui sont les plus nombreuses 
dans la famille actuelle, le métasternum est aussi très-long, de sorte 
que la dernière paire de pattes est fortement séparée des deux autres; 
il s’unit au segment précédent par une ligne droite ou arquée en 
avant. Ses épisternums sont bien développés et soudés aux épimères, 
ils constituent une lame allongée linéaire, atténuée en arrière ou 
bien un peu élargie. Dans les Engidites, les épimères sont réduites 
à de faibles proportions et dans les Langurides elles disparaissent. 

L’abdomen est constamment composé en dessous de à segments 
apparents, parfois on observe des vestiges d'un sixième arceau. Le 
premier est un peu plus grand que les autres et le dernier est ar- 
roudi. À cause de son uniformité, cette partie du corps n’est d'aucun 
secours dans la classification. 

Les pattes, à de légères exceptions près, sont également espacées 
les unes des autres, dans le sens transversal, à leur base. Les hanches, 
profondément enfoncées dans les cavités cotyloïdes, sont globuleuses 
aux deux paires antérieures et transversales prismatiques à la der- 
nière. Les cuisses, ainsi que les jambes, ne présentent que de légères 
modifications sur lesquelles il est inutile d’insister. Il n’en est pas de 
même des tarses. 

Chez les Encis, TripLaroma, Eriscapna, CoPTENGIs, les tarses sont 
composés de cinq articles ; aussi la plupart de ces types ont été, avec 
raison, rangés parmi les pentamères. Dans les autres Erotyliens, ces 
organes sont subpentamères. Il est incontestable que l'importance du 
nombre des articles des tarses conserve une très-grande valeur au 
point de vue systématique; mais, dans l’état actuel de nos connais- 


LL hd ÉRtSSS 2 
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6 ÉROTYLIENS. 


sances, elle ne doit plus primer l’ensemble des caractères résultant 
de l’organisation; elle a rencontré de trop nombreuses exceptions et 
son application rigoureuse conduirait à séparer ce qui doit rester 
uni. Nous avons déjà eu l’occasion de signaler cette exception remar- 
quable au système tarsal qui nous a été offerte par la famille entière 
des Platypides. Ici, comme dans ces derniers, le 4 article des tarses 
est moins développé, mais il conserve néanmoins la forme, quoique 
réduite, des articles précédents; dans les genres que nous avons cités, 
sa face inférieure est seulement recouverte de quelques poils au lieu 
d'être densément pubescente; mais ce n'est pas non plus un article 
rudimentaire, et les espèces qui en sont pourvues, ne peuvent pas 
être qualifiées de subpentamères. Chez les Carabiques eux-mêmes, si 
homogènes sous ce rapport, on trouverait des exemples analogues, 
Quoi qu'il en soit, nous ne séparerons pas ces genres de la famille 
actuelle, pas plus qu'il ne serait possible de ranger dans des groupes 
différents les Encrs et les Comsocenus. Il n’est pas de famille dans la 
section des Tétramères de Latreille qui ne se rattache par des liens 
très-intimes à l’un ou l’autre type de la section des Pentamères. . 

Avant de terminer ces généralités, nous signalerons cette curieuse 
remarque faite par le Prof. Lacordaire de la relation qui existe entre 
le dernier article des palpes maxillaires et le 4 article des tarses : la 
grandeur de ce dernier est en raison inverse de, celle du dernier ar- 
ticle des palpes maxillaires. On ne s'explique pas cette relation, 

Chez les Erotyliens, les tarses sont en général robustes et varient 
peu. Les trois premiers articles sont semblables, ciliés sur leurs bords 
et recouverts en dessous d’une pubescence serrée. Les modifications 
que l’on rencontre consistent dans le plus ou moins de longueur du 
premier article,et spécialement aux tarses postérieurs, et ensuite dans 
la dilatation du 3 qui devient assez fréquemment bilobé à sa face 
supérieure ; dans le genre Tapmworarsus, ce 3 article est à peine plus 
long qué le précédent. Le 5, qui présente aussi quelques différences 
dans sa longueur, porte de forts crochets toujours simples, parfois 
(Tripcaroma, Episcapna, DACNE, etc.) séparés par une lamelle mem- 
brafeuse coupée carrément et ornée de quelques poils raides. 

Les.différences sexuelles sont nulles dans la très-grande majorité 
des espèces; elles sont faibles dans quelques groupes seulement (En- 
caustes, EroryLus) et portent prosque uniquement sur la confor- 
mation des pattes antérieures. 

L’anatomie des Erotyliens, qui aurait pu jeter quelque jour sur les 
affinités de ces insectes, est restée tout-à-fait inconnue. Nous con- 
naissons mieux leurs états primitifs, quoique la science ne soit pas 
riche en documents précis sous ce point de vue. On connaît plus ou 
moins bien les larves de deux Encis, d’un Tripzax, d'un Iscaynus, 
d'un Æciraus. Il serait difficile de les comparer entre elles, plusieurs 
descriptions étant restées incomplètes; celle du Triplax russica, de 


ÉROTYLIRNS. 4 


L. Dufour (1) et celle de l'Ischyrus 4-punctatus (2) publiée dans le 
Catalogue des larves sont assez détaillées, Nous avons en ce moment 
sous les yeux la larve d’un Iscuyrus qui nous paraît constituér une 
espèce nouvelle; cette larve, que le D' Candèze a reçue du Guate- 
mala et qu’il a bien voulu nous communiquer, ne diffère pas, au moins 
pour autant que nous pouvons en juger sur un individu desséché, 
de celle de l'Z. 4-punctatus, Oliv. 

Ces larves sont allongées, coriaces, légèrement atténuées aux deux 
bouts; la tête est bien distincte, ainsi que les trois segments thora- 
ciques, l'abdomen. se compose de neuf segments. La tête porte des 
ocelles en nombre variable, de petites antennes formées de trois ar- 
ticles, dont le dernier très-grêle. Les segments thoraciques sont munis 
chacun d’une paire de pattes normales et de médiocre longueur. Les 
segments abdominaux, revêtus, comme les segments thoraciques, de 
disques écailleux, sont dépourvus d’appendices, sauf le dernier qui 
est subtriangulaire et terminé par une saillie obtuse à extrémité bifide 
ou échancrée. 

Vu le petit nombre de larves connues, il est inutile de rechercher 
leurs analogies; cependant on reconnaît à première vue que les Ero- 
tyliens sous leur forme première se présentent sous un type qui n’est 
pas essentiellement différent de celui des Silphales; mais les détails 
de Ilour organisation les rapprochent néanmoins davantage des Coc- 
cinellides; la forme convexe de la lèvre supérieure, la disposition et 
la composition des antennes et des palpes, le développement du lobe 
maxillaire établissent entre ces deux groupes, les Erotyliens et les 
Coccinellides, des analogies incontestables. 

Nous donnerons en leur place la description de l’Ischirus 4-punc- 
tatus et du Triplax russica; pour le moment nous dirons un mot de 
leur manière de vivre. Toutes les espèces dont on a eu l’occasion 
d'observer les mœurs (3) vivent uniquement sur les bolets, sur les 
agarics, et les larves s’y rencontrent ordinairement en grand nombre; 
quelques-unes y accomplissent leur développement et y subissent 
leurs métamorphoses ; d'autres, parvenues à toute leur croissance, se 
retirent dans la terre pour se changer en nymphes et en insoctes 
parfaits. Le Prof. Lacordaire ajoute qu'il est pleinement convaincu 
que toutes les espèces de la famille sans exception et sous tous leurs 
états, vivent dè la même manière et que si l’on trouve assez souvent 
les espèces exotiques sur les feuilles, sur les broussailles, cela ne 
vient pas de ce qu’elles en font leur nourriture, elles y sont arrivées 


accidentellement. \ , 


(4) L. Dufour, Annales Soc. ent. de Fr. 1842, XI, p. 191. 

(2) Chap. et Cand. Catal, des Larves, p. 282. 

(3) Lacordaire, Ann. d, Se. Nat. t. XXI, p. 193, et Nouv. Annales du Mus. 
t. Il, p. 89. — Perty, Delect. anim, art, p. XX: 





8 ÉROTYLIENS. 


Tous les Erotyliens, et surtout les grandes espèces, exhalent tout à 
fait la même odeur que les Draperis, les ALLECULA, qui vivent égale- 
ment dans les bolets, les agarics. 

IL en résulte que le genre de vie des Erotyliens les lie très-intime- 
ment au règne végétal; aussi ils atteignent leur plus grande taille et 
leur plus grand développement numérique dans les régions tropicales 
de l'Amérique, où la végétation se montre dans toute sa splendeur, 

La 3° édition du Catalogue du comte Dejean mentionne 263 espè- 
ces, la Monographie des Erotyliens en renferme plus du double, et 
aujourd’hui les collections doivent en contenir de huit à neuf cents. 

D'après le Prof. Lacordaire, les 570 espèces qu’il a connues se répar- 
tissent d’une façon très-inégale entre l’ancien et le nouveau continent, 
car le premier n’en possède que 65, tandis que le second en a 505, 
‘ c'est-à-dire près de neuf fois davantage. Dans le relevé qu’il en a fait, 
3 espèces seulement appartiennent au continent de l'Asie, 31 aux gran- 
des îles de l’Archipel malais, 2 à l'Australie. L'Afrique, quoique bien 
explorée sur certains points, n’a fourni que 16 types, dont 7 du Sé- 
négal, 2 du Cap et 7 de Madagascar. L'Europe en renferme moins 
encore, mais les espèces qui s’y montrent, au nombre de 13, habitent 
la plus grande partie de son étendue; ainsi les Triplex russica et Tri- 
toma bipustulata sont répandues depuis la Sicile jusqu’en Laponie. 

On devrait s'attendre à ce que les découvertes faites depuis une 
trentaine d’années vinssent modifier cette distribution géographique. 
Cependant le changement dans les proportions relatives n’est pas bien 
considérable, surtout si l'on tient compte que nous comprenons dans 
la famille divers genres qui n’y avaient pas été admis jusqu’à ce jour. 

Le Nouveau-Monde compte actuellement 666 espèces, l’Asie 30 et 
la Malaisie 48; l'Afrique avec les Canaries 27; l’Austraïie, en y com- 
prenant la Nouvelle-Calédonie, la Nouvelle-Zélande, 144; enfin l’'Eu- 
rope 21, ce qui porte à 806 le chiffre des espèces décrites. 

L'Amérique intertropicale peut donc être considérée avec juste 
raison comme la métropole de la famille, et celle-ci paraît limitée 
par une ligne tirée au nord à la hauteur du New-York, et au sud à 
celle de Montevideo. Le Brésil, la Guyane, la Bolivie, la Colombie, le 
Mexique, les Antilles, une partie des Etats-Unis sont les seules régions 
où des espèces de la famille aient été découvertes, et parmi ces con- 
trées, le Brésil et la Guyane sont de beaucoup les plus riches, aussi 
bien pour le nombre que pour la grandeur des représentants et la 
vivacité des couleurs dont ils sont ornés. 

L’exposé complet de l’histoire scientifique des Erotyliens demande- 
rait de très-grands développements; en effet, les genres qui compo- 
sent la famille ont subi de uombreuses vicissitudes ; d'autre part, les 
affinités de ces mèmes genres, celles de la famille elle-même ont été 
très-diversement interprétées par les Entomologisies anciens et par 


les auteurs actuels. À 


ÉROTYLIENS. 9 


Tout ce qui a été fait antérieurement à la Monographie des Eroty- 
liens, publiée en 4842, a été longuement exposé dans les généralités 
qui servent d'introduction à cet excellent ouvrage. Peu de temps 
après, Guérin-Méneville (1) décrivit, dans l’Iconographie du Règne 
animal, une vingtaine d'espèces nouvelles appartenant au groupe ac- 
tuel. En 1847, Erichson (2) terminait la Faune entomologique du Pé- 
rou, et, outre la description de nombreux types inconnus, proposa 
une nouvelle division des Erotylènes de Latreille en trois groupes : les 
Erotyliens proprement dits, les Triplacines et les Engides. Les Lancu- 
RIA et genres voisins rentrent dans cette dernière division, A l’exem- 
ple d’Erichson, M. J. Le Conte a compris les Encis dans la Famille 
actuelle, et a publié dans les Mémoires de l'Académie de Philadel- 
phie (3) une revue des Erotyliens qui habitent les Etats-Unis. A l'oc- 
casion de la description de quelques insectes très-remarquables, M. J. 
Thomson (4) expose les caractères de deux genres nouveaux apparte- 
nant au groupe des Engidides. 


Le tome VII des Etudes entomologiques (5) de V. de Motschulsky, 
et la seconde partie des Insectes de la Sibérie et en particulier des 
Rives de l’Amour (6) du même auteur, contiennent un nombre assez 
considérable d'espèces nouvelles et des coupes génériques en général 
mal définies. M. Fauvel (7), en 1865, donne la description de quel- 
ques types de la Guyane, et, en 1862 (8), celle des espèces recueil- 
lies à la Nouvelle-Calédonie. 

Dans le Catalogue des insectes des îles Canaries et des îles Madère, 
M. Wollaston fait connaître quelques types intéressants, et propose 
deux coupes génériques nouvelles, Xesrus (9) et Euxesrus (10), qui pa- 
raissent se rapprocher des Ençis où des Tripcax. C’est vers la même 
époque que M. Kirsch, de Dresde, a entrepris la description des in- 
sectes appartenant à la Faune de Bogota, et enrichi les Erotyliens 
d’une coupe générique nouvelle (14). M. L. Bedel a publié, en 1868- 
69, un travail monographique des Erotyliens d'Europe dans le tome V 


(1) Iconogr. du Règ. Anim. Texte, p. 307-314. 
(2) Archiv. de Wiegm. 4847, t. XIII, p. 175. 


(3) Le Conte, Synopsis of the Erotylidæ of the United States, — dans Proc, 
Acad. Nat. Sc. Phil. 1854, t. VII, p. 158. 


(4) Ann. de la Soc. Ent. France, 1854, 3° Sér. t. IV, p. 323. 
(5) Etudes entomologiques, t. VII, 1858, p. 112. 

(6) Schrenk’s Reis. in Amur-Lande, 1860, LL, p. 240. 

(7) Bull, de la Soc. Linn. de Normandie, 1861, V, p. 326. 

(8) Bull. de la Soc. Linn. de Normandie, 1862, VII, p. 1. 

(2) Wollaston, Cat. Canar. Col. 4864. 

(10) Wollaston, Ann. and Mag. of Nat. Hist. 3° S. t, II, p. 411. 
(11) Kirsch, Berl. Entom. Zeits, 1865, t. IX, p. 40. 


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10 ÉROTYLIENS. 


de l’Abeille (1), et, en 4870, dans les Annales de la Société entomo- 
logique de France, une révision du genre AULACOCHILUS (2). 


Tels sont les principaux travaux dont la science entomologique s’est 
enrichie depuis la Monographie du Prof. Lacordaire. 

Dans le dernier volume du Genera des Coléoptères, l’éminent en- 
tomologiste que nous venons de nommer avait rappelé, à propos des 
Cryptophagides (3), les difficultés que l'on éprouve, lorsqu'il s'agit 
de disposer méthodiquement les groupes et les genres en sauvegar- 
dant les rapports qu'ils ont entre eux. Malgré l'analogie étroite qu'il 
avait reconnue entre les Excis et les Cryptophagides, il a cru, à l’exem- 
ple de divers auteurs dont nous avons énuméré les travaux, devoir 
comprendre les premiers dans les Erotyliens. Schaum, MM. Kraatz ct 
de Marseul ont adopté le même arrangement dans les catalogues qu'ils 
ont publiés. Melsheimer (4), dans la liste des Coléoptères des Etats- 
Unis, a placé les Engidides, les Triplacides, les Erotylides à la suite 
des Cryptophagides. Mais les Erotyliens proprement dits ont trop d'a- 
nalogie avec les Chrysomélides pour pouvoir les en séparer par un 
intervalle aussi important. Nous laisserons provisoirement les choses 
dans l’état où elles se trouvent, et le seul changement que nous vou- 
drions voir adopter consisterait à placer les Erotyliens en tête de la 
section des Coléoptères subpentamères. Par leurs téguments solides, 
par la structure des organes buccaux, par les contours nettement dé- 
finis de leurs parties, par exemple des pièces des sternums, par le 
rapprochement exact de ces parties constitutives, il paraît évident que 
leur organisation est plus parfaite que celle de la plupart des Phyto- 
phages. Leur régime également les rapproche des Silphales. Il est 
bien vrai que leurs larves, ainsi que nous l’avons vu, offrent des ana- 
logies avec celles des Coccinellides; mais nous ferons observer à cet 
égard que nos connaissances sur les états primitifs des uns et des au- 
tres sont encore bien limitées, et que nos conclusions pourraient se 
modifier par la suite, 

Quel que soit l’arrangement que l’on adopte, il est impossible de 
respecter toutes les affinités; la disposition linéaire que nous devons 
suivre dans nos ouvrages s’y oppose tout à fait. Telle que nous l'avons 
admise, la Famille des Erotyliens nous paraît se laisser assez facile- 
ment diviser en trois Tribus, très-inégales entre elles par le nombre 
des types génériques ou spécifiques de chacun. Les caractères sui- 
vants les distinguent l’une de l’autre. 


(1) Bedel, Abeille, t. V, 1868-69, p. 1. 
(2) Bedel, Ann. Soc. entom. de France, 4871, p. 271. 
(3) Lacordaire, Gener. des Coléop. £. Il, p. 421, note. 


(4) Melsheimer, À Catalog. of the described Coleoptera of the United States, 
Washington, 1853. 


LANGURIDES. 11 
À. Epimères métathoraciques indistinctes. 
B. Cavités cotyloides antérieures incomplètes. I. LANGURIDES. 
B”. — _ — fermées, . IL. Hécomves. 
A’. Epimères métathoraciques distinctes des épister- . 

nums par une suture apparente. III. ERoTYLDES. 
TRIBU I. 
LANGURIDES. 


Tête oblongue, engagée dans le prothorax à peu près jusqu'au bord 
postérieur des yeux; épistome séparé du front par un sillon arqué, 
bien distinct ou obsolète; labre transversal, cilié; mandibules den- 
tées ; mâchoire à 10be interne armé de deux ou trois spinules; palpes 
maxillaires 4-articulés, 4 article court, 4 long, fusiforme; lèvre infé- 
rieure à menton divisé en trois aires distinctes, à languette évasée 
en ayant, à paraglosses soudées. — Yeux finement granulés. — An- 
tennes de 41 articles, claviformes, tantôt courtes, tantôt et par ex- 
ception très-longues. — Pronotum oblong, subcarré, rétréci au som- 
met, plus rarement vers la base; écusson distinct. — Elytres tou- 
jours allongées, à bords parallèles, ou convergents en arrière avec 
un sommet plus ou moins rétréci, arrondi, échaneré ou denté; à sur- 
face régulièrement et faiblement convexe, ponctuée confusément ou 
en stries longitudinales ; épipleures latérales effacées ou apparentes, 
regardant en dehors et embrassant étroitement le corps. — Proster- 
num allongé, la première paire de pattes reportée en arrière, la 
partie médiane plane, quadrangulaire, à base subéchanerée ; cavités 
cotyloïdes ouvertes en arrière; mésosternum oblong, rétréci en ar- 
rière; métasternum à parapleures étroites, rétrécies en arrière, sans 
distinction apparente entre l’épisternum et l'épimère. — Abdomen 
régulièrement convexe, formé de cinq arceaux. — Pattes longues et 
grèles, semblables entre elles au dissemblables ; tarses subpentamères, 
armés de crochets simples. 


Cette Tribu ne renferme que deux genres seulement, LANGURIA et 
MACROMELEA ; ce dernier ne nous apparaît que comme une forme 
bizarre et exceptionnelle du type LanGuri4, il en possède les princi- 
paux caractères organiques; nous ne l'avons pas vu en nature; et les 
quelques généralités que nous allons exposer ne concernent que la 
forme typique. 

Les Langurides se distinguent des Erotylides par un ensemble de 
caractères remarquables, mais d’une manière plus précise par la con- 
stitution des parapleures métathoraciques, chez lesquelles l’épimère 
est indistincte. Déjà, Erichson avait signalé les affinités de ce type 
avec les EnGis; à côté de différences assez sensibles, on reconnaît 





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42 ÉROTYLIENS. 


entre ces types des analogies évidentes aussi bien dans les organes 
buccaux, dans les antennes, que dans l’organisation prise dans son 
ensemble. A leur tour, les Hélotides ont de nombreux points de con- 
tact avec les Langurides, par les organes de la bouche, par la struc- 
ture des antennes, du prosternum, du métasternum; comme chez 
ces dernières, les épimères du métathorax ne sont pas distinctes des 
épisternums; elles se rapprochent néanmoins des Engidites par la 
structure des tarses qui sont pentamères, c’est-à-dire, où le qua- 
trième article est aussi développé que le précédent. 

La forme des cavités cotyloïdes antérieures qui sont ouvertes chez 
les Langurides, établit la distinction avec les Hélotides, où ces par- 
ties sont fermées. 

Telles sont les considérations qui ont présidé à la disposition sys- 
tématique de ces trois Tribus, dont les caractères ont été si diverse- 
ment interprétés jusqu’à ce jour. 

Comme nous l'avons vu, les Langurides ne renferment jusqu’à ce 
jour que deux genres, LançGuriA et MAGRomMELEA. Nous devons consi- 
dérer, comme non avenues, les coupes génériques de Motschulsky, . 
désignées sous les noms de LanGurires et de TRAPEzIDERA (1). La 
science ne peut se contenter des vagues indications fournies par l’au- 
teur. Quant au sous-genre DouLepaya, signalé par A. White et publié 
dans les Transactions de la Société entomologique de Londres (2), nous 
devons réserver notre opinion sur la valeur de cette coupe généri- 
que; l'unique exemplaire de ce type se trouve dans la collection de 
la Compagnie des Indes orientales, et la description donnée par A. 
White n’est pas complète. Les deux genres de la Tribu actuelle, qui 
mérite à tant d'égards de faire l’objet d’une Monographie, se distin- 
guent de la manière suivante : 

A. Antennes courtes, moins longues que la tèle et le pro- 
notum. Languria. 
A. — presque aussi longues que le corps. Macromelea. 


LANGURIA. 
LaTREILLE, Gen. Crust. et Ins. I], p. 65 (3). 


Tête assez large, terminée en avant par un museau court et obtus; 
épistome subquadrangulaire, séparé du front par un sillon obsolète, 
tronqué carrément en avant; labre distinct, transversal, tronqué à 
son bord libre et longuement pubescent; mandibules médiocres, ar- 
quées, à extrémité dentée, ciliées à leur bord interne; mächoires à 
deux lobes densément ciliés, l'interne armé de deux ou trois spinules 


(1) Motschoulsky, Schrenk’s Reis. in Amur-L. II, p. 243 et 244. 
(2) A. White, Trans. ent. Soc, of Lond, New. Ser. IL, p. 1. 
(3) Syn. Trocosrra, Fabricius, Syst. Eleuth. I, p. 132. 


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LANGURIDES. 13 


aiguës, l’externe subtriangulaire, plus large, palpes à 4 article grêle, 
oblong, 2 et 3 courts, obconiques, # aussi long que les trois précé- 
dents réunis, fusiforme, légèrement tronqué à l’extrémité ; lèvre in- 
férieure à sous-menton distinct, transversal, menton deux fois plus 
large que long, à bord antérieur tricuspide, divisé en trois aires, la 
médiane très-grande, les latérales très-anguleuses et un peu repliées 
vers la cavité buccale; languette hyaline, translucide, fortement di- 
latée en avant, à bord libre profondément émarginé, les paraglosses 
très-grandes, formant les angles latéraux, longuement et densément 
pubescentes; palpes de 3 articles, 4 grêle, oblong, 2 obconique, 3 
plus allongé, subcarré et largement tronqué à l’extrémité. — Yeux 
latéraux, médiocres, subhémisphériques, finement granulés. — An- 
tennes insérées au bord antérieur et interne des yeux dans une pro- 
fonde cavité en partie recouverte par un repli du front, courtes et 
assez robustes, atteignant en général la base du pronotum, formées 
de 11 articles, 1 court et renflé, 2 subglobuleux, les suivants légère- 
ment oblongs et obconiques, les derniers formant en nombre variable 
une massue oblongue, obtuse, à articies transversaux et assez serrés. 
— Prothorax de forme variable, le plus souvent plus long que large, 
parfois en arrière, à hords latéraux marginés, droits ou subarrondis, 
l'antérieur coupé carrément, non échancré, le postérieur échancré en 
arc de cercle de chaque côté, avec un petit lobe médian peu sail- 
lant, à surface légèrement convexe, les angles marqués. — Ecusson 
plus large que long, subpentagonal. — Elytres très-allongées, 4 et 5 
fois aussi longues que larges à la base, légèrement convexes, plus ou 
moins atténuées en arrière, à extrémité entière ou échancrée, ou den- 
ticulée, à surface ponctuée-striée ; épipleures latérales effacées et con- 
fondues avec la surface des élytres ou bien apparentes et regardant 
tout-à-fait en dehors, — Prosternum convexe, rétréci entre les han- 
ches, subdilaté en arrière, tronqué et légèrement émarginé, les ca- 
vités cotyloïdes incomplètes en arrière; mésosternum allongé, étroit 
entre les hanches; parapleures métathoraciques très-longues, atté- 
nuées en arrière, les épimères indistinetes ou cachées. :- Abdomen de 
5 segments, transversalement convexes, diminuant graduellement de 
longueur du premier au dernier.— Hanches autérieurés et moyennes 
subglobuleuses, peu. saillantes, peu distantes de la ligne médiane; 
pattes médiocrement robustes, les antérieures souvent un peu plus 
allongées que les autres, cuisses débordant fortement les côtés du 
corps, légèrement renflées dans leur milieu, non canaliculées en des- 
sous; jambes droites ou légèrement arquées, simples; tarses assez 
robustes, subdilatés, les antérieurs souvent un peu plus que les au- 
tres, les articles pubescents en dessous, ciliés sur leurs bords, 4 un 
peu plus long que les autres aux tarses moyens et postérieurs, 3 bi- 
l0bé, 4 rudimentaire, inclus dans le précédent, à robuste, souvent de 
la longueur des précédents réunis, armé de forts crochets simples. 


44 ÉROTYLIENS. 


Le genre LanNGunIA paraît assez riche en espèces; ce sont des in- 
sectes de formes élégantes, très-sveltes, ornés, en général, de reflets 
métalliques brillants. Leur coloration varie peu; les élytres sont bron- 
zées, bleues, vertes ou noires, uniformes ou marquées de quelques 
taches ou de bandes transversales; le pronotum est de même cou- 
leur ou rougeâtre, maculé ou immaculé. Les antennes sont renflées 
vers l'extrémité, le renflement porte sur les 4, les 5 ou les 6 der- 
niers articles, il débute d’une manière brusque ou progressive. Le 
pronotum est non moins variable dans sa forme générale; le plus 
souvent il est légèrement conique et rétréci de la base au sommet; 
plus rarement quadrangulaire et aussi long que large ou bien rétréci 
vers la base; les bords latéraux sont droits ou convexes; les angles 
postérieurs le plus souvent aigus sont prolongés en arrière et em- 
brassent plus ou moins étroitement la base des élytres. Celles-ci ont 
une surface faiblement et régulièrement convexe, ornée de points 
disposés en séries longitudinales ; les bords latéraux sont à peu près 
droits, rétrécis de la base à l'extrémité ; le sommet lui-même est ar- 
rondi, échancré ou denliculé. 

C'est par suite de ces variations tout extérieures que les auteurs 
ont indiqué différentes coupes génériques; ainsi, Motschulsky a formé 
le genre Lancurites pour les espèces chez lesquelles l'extrémité des 
élytres est échancrée; le genre Trapezinera pour celles dont les ély- 
tres ont le sommet tronqué ou arrondi et garni de plusieurs dents. 
Ces indications banales ne suffisent pas pour créer des genres et s'em- 
parer d’une priorité trop facile; cet avantage doit appartenir à celui 
qui entreprendra la Monographie de ce groupe, qui en rassemblera 
péniblement les matériaux épars et qui établira ses genres, non sur 
de vagues indications, mais sur un ensemble de caractères réels, 
qu'une étude approfondie peut seule donner. Il en est de même des 
coupes génériques de Dejean et de M. Chevrolat, dont les caractères 
n’ont pas été exposés; il dépendra du monographe de les conserver 
ou de les rejeter. 

La distribution géographique des Lancurta est très-remarquble en 
ce qu'elle s'étend dans l'Ancien et dans le Nouveau continents, et, en 
outre, parce qu’elle occupe des aires extrêmement étendues. D'après le 
relevé que nous en avons fait, l'Amérique boréale renferme 19 espèces, 
l'Amérique centrale 9, l'Amérique méridionale 4. On trouve 4 espèces 
en Asie, en Sibérie, dans la Chine boréale, aux Indes orientales et à 
Ceylan; l'Afrique en possède 6, au Sénégal, au Gabon, dans l'Afri- 
que australe; les grandes îles de la Sonde, Java, Bornéo; la Malaisie 
renferment également de nombreuses espèces inédites, dont plusieurs 
ont été rapportées par Wallace. 


HÉLOTIDES. 45 


MACROMELEA. 
Hors, Coleop. Man. I, p. 490 (1). 


Tête et organes buccaux semblables à ces mêmes parties chez les 
LANGuRIA. — Antennes très-grôles, presque de la longueur du corps, 
4 article court et renflé, 2 plus court encore, 3 quatre fois plus long, 
subdilaté à l'extrémité, 4-7 oblongs, décroissant graduellement de 
longueur, 8 subeylindrique, 9-14 très-courts, un peu dilatés, subtri- 
gones, formant ensemble une petite massue à peine aussi longue que 
l'article précédent. — Prothorax oblong, assez fortement atténué en 
avant, un peu moins large que les élytres à la base. — Elytres allon- 
gées, atténuées vers l'extrémité qui est arrondie. — Pattes grêles, les 
moyennes un peu plus longues que les postérieures, les antérieures 
beaucoup plus longues que les moyennes; les jambes de la première 
paire légèrement arquées, tarses un peu dilatés, les deux premiers 
articles triangulaires, 3 bilobé, 4 rudimentaire, 5 assez long et ter- 
miné par des crochets simples. 


Hope a établi son genre MACROMELEA sur un insecte très-remar- 
quable, originaire de Tranquebar et décrit en premier lieu par Wie- 
demann sous le nom de Languria longicornis. Le genre est bien ca- 
ractérisé et doit être conservé, mais Hope a eu tort de changer le 
nom spécifique imposé à l'espèce par Wiedemann. Hope rapporte au 
même genre la Languria nigripennis du mème auteur. 


TRIBU II. 
HÉLOTIDES. 


Tête grande, dégagée; épistome indistinct; labre très-court, cilié ; 
mandibules trigones, à pointe aiguë; mâchoires à lobe interne armé 
de deux spinules; palpes maxillaires de quatre articles, 4 très-court, 
4 allongé, fusiforme, acuminé; lèvre inférieure à sous-menton en 
triangle subéquilatéral, menton transversal, non tricuspide en avant, 
largement échancré; languette élargie, presque bilobée en avant.— 
Yeux cblongs, convexes, finement granulés. — Antennes courtes, de 
11 articles, claviformes. — Pronotum à peu près aussi large que les 
élytres, peu convexe, rétréci en avant; écusson distinct. — Elytres 
oblongues-allongées, peu convexes, arrondies ou subaiguës au som- 
met, à surface peu convexe, striée-ponctuée, les intervalles partiel- 
lement relevés en côtes. — Prosternum grand, plan, élargi en arrière 


(1) Syn. Lancuria, Wied, Zoolog. Mag. L, p. 48. — Farua, Dejean, Catal. 
3e éd. p. 454, 


16 ÉROTYLIENS. 


des hanches, à base émarginée, cavités cotyloïdes fermées; mésoster- 
num transversal; métasternum à parapleures très-étroites, rétrécios 
en arrière, sans épimères distinctes. — Abdomen régulièrement con- 
vexe, de cinq arceaux. — Pattes courtes et robustes, subsemblables; 
tarses pentamères, terminés par de forts crochets simples. 


Ce type, représenté jusqu’à ce jour par un petit nombre d’espèces, 
est l’un des plus intéressants de la Famille entière, aussi bien par l’é- 
olat de leurs couleurs et la sculpture des élytres que par les détails 
de leur organisation. Il constitue une forme de transition entre les 
Langurides et les Erotylides, et plus particulièrement les Engidites ; 
il s'en distingue cependant avec facilité par la structure des para- 
pleures du métathorax, chez lesquelles les épimères sont indistinctes. 
Ce caractère lui est commun avec les Langurides, et ne peut être in- 
voqué pour la distinction; il faut recourir à l’état des cavités coty- 
loïdes du prosternum qui sont ouvertes chez ces dernières et fermées 
dans la Tribu actuelle. Le quatrième article des tarses n’est nulle- 
ment rudimentaire, il est aussi développé que le précédent, de la 
même forme, cilié comme lui, de sorte que sous ce rapport les He- 
LorA sont bien pentamères. Il faut remarquer que le premier article 
de ces tarses est moins grand que chacun des suivants; c'est quelque 
chose d’analogue à ce qui existe chez les Bostrichides. 

La forme générale rappelle de loin celle de quelques espèces du 
genre Sizrxa à forme étroite; l'extrémité des élytres, prolongée à 
l'angle sutural et subsinueuse, est découpée sur le même modèle que 
celle de la Silpha sinuata. Mais ce n’est là qu'une apparence superfi- 
cielle qui peut être signalée, mais qui n’emporte aucune autre consé- 
quence, au moins dans l’état actuel des choses. 

Un seul genre : HELOTA. 

HELOTA. 


Mac-Leay, Annal. Javanic. p. 42. 


Tête grande, déprimée, portée en avant, rélrécie en arrière des 
yeux par une espèce de cou; épistome confondu avec le front, sub- 
arrondi au bord antérieur ; labre presque complétement recouvert, 
apparaissant sous forme de liseré cilié; mandibules trigones, cornées, 
en lamelles concaves en dessous, à pointe aiguë, à bord interne cilié; 
mâchoires à lobes bien développés, l'interne subtriangulaire, inerme, 
atténué et brièvement cilié, l’externe plus large, obtus, longuement 
fasciculé ; palpes de 4 articles, le 1 très-court, presque indistinot, les 
2 et 3 courts, obconiques, #-aussi long que les précédents réunis, fu- 
siforme, à extrémite subaiguë; lèvre inférieure à sous-menton très- 
grand, triangulaire, menton transversal, subémarginé à son bord 
libre, avec les angles latéraux saillants; languette membraneuse, dia- 
phane, sauf au milieu, élargie en avant en deux lobes divergents, 


HÉLOTIDES, 17 


profondément émarginée à son bord ; palpes de 3 articles, 4 grêle, 2 
très-court, annulaire, 3 ovalaire, très-obtus au bout. — Yeux irrégu- 
lièrement arrondis, très-saillants, très-finement granulés. — Antennes 
courtes, à peine de la longueur de la tête, insérées latéralement en 
avant des yeux, 1 article assez gros, subcylindrique, 2 le plus court, 
obconique, 3-8 diminuant graduellement de longueur et s'élargissant 
peu à peu, 8-11 dilatés, plus larges que longs, formant une massue 
comprimée, serrée, très-obtuse. — Prothorax-assez grand, bords la- 
téraux droits, convergents en avant, l’antérieur échancré, le posté- 
rieur sinueux, émarginé en demi-cerele de chaque côté, ses angles 
aigus, à surface peu convexe, inégale; écusson très-petit, transversal, 
à contours arrondis. — Elytres oblongues, presque planes, à peine 
atténuées en arrière, à extrémité large, arrondie, ou sinueuse-échan- 
crée. — Prosternum grand, subélargi en arrière des hanches, tronqué 
et profondément échancré, cavités cotyloïdes complètes; mésoster- 
num transversal, à bords sinueux ; parapleures métathoraciques très- 
grèles, atténuées en pointe en arrière, sans trace d'épimères. — Ab- 
domen formé de cinq segments avec des vestiges d’un 6° arceau, — 
Pattes médiocres, hanches à peu près également distantes dans le 
seus transversal, les antérieures et les moyennes globuleuses, cuisses 
assez longues, renflées au milieu, comprimées, très-peu canaliculées 
en dessous ; jambes antérieures plus courtes et plus arquées que les 
autres, les postérieures armées, au bord interne de l'extrémité, d'un 
prolongement spinuliforme longuement cilié; tarses médiocres, de 
cinq articles, comprimés et très-pubescents, le 4 plus petit que 2 à 
tous les tarses, réduit surtout à la paire antérieure, le 5 notablement 
plus long que les précédents réunis, garni à son bord interne d'une 
rangée plus ou moins dense de longs cils raides et terminé par deux 
crochets simples, séparés à leur base par un prolongement membra- 
neux de forme carrée. 


Ce type, parfaitement décrit par Mac-Leay, qui l’a, avec raison, 
considéré comme devant former une coupe générique distincte, est 
extrêmement remarquable; il rappelle, en effet, pour le brillant, la 
sculpture des élytres, la forme allongée, diverses espèces de la Fa- 
mille des Buprestides; comme pour la forme déprimée, la direction 
et les contours de la tête, il fait penser à certains Xylophages du 
groupe des Brontides; mais ce ne sont là que des apparences, en 
réalité, il suffit de le comparer aux LanGuRIA pour ètre assuré qu'il 
doit être placé dans leur voisinage; c’est aussi l'opinion de Mac-Leay. 
Cet entomologiste distingué constitue sa quatrième Famille des Né- 
crophages, nommée Engidæ et placée à la suite des Silphidæ, des Ni- 
tidulidæ, non-seulement avec les genres DAcNE, ENGis, etc., mais il 
y introduit encore les Hecora, les Lançurra. On voit ainsi réappa- 
raître cette question, de savoir si les Erotyliens doivent ou non faire 


Coléoptères. Tome XII. 2 


18 ÉROTYLIENS. 


partie du groupe des Clavicornes ou des Nécrophages. Le Prof. Blan- 
chard a placé le genre en question dans le groupe des Ipsites, de la 
Tribu des Ipsides, qu'il comprend parmi les Erotyliens. Ces différentes 
opinions s'appuient sur des arguments sérieux. 

Quoi qu'il en soit, une dissection attentive des organes buccaux 
nous a permis de reconnaître que le premier article des palpes maxil- 
laires avait, par sa petitesse, échappé à l'observation de Mac-Leay. 

Le nombre des espèces n’est pas bien considérable; outre celle dé- 
crite par l’Entomologiste que nous venons de citer, la Helota Vigorsit 
(L. c.), deux autres, les H. Servillei et Guerinii, ont été décrites par 
Hope (1); enfin M. Westwood à fait connaître les Æ. thibelana et Mel- 
lii (2). Ces différents types appartiennent aux Indes orientales, au 
Thibet, à Java. Nous avons vu, dans la Collection du célèbre voya- 
geur Welwitch, un type de l'Afrique occidentale. 


TRIBU III. 
ÉROTYLIDES. 


Tête médiocre ou petite, en général plus large que longue, plus ou 
moins profondément engagée dans le prothorax; épistome en général 
mal limité ; labre tronqué ou échancré à son bord libre; mandibules 
peu saillantes, trigones, obtuses ou fendues à l'extrémité; mächoires 
à lobe interne inerme ou armé d’une ou deux épines cornées, l'ex- 
terne petit, accolé au précédent; palpes de 4 articles, le dernier de 
formes variables; lèvre inférieure à menton développé, transversal, 
tricuspide eu avant, sa surface divisée en trois parties; languette pe- 
tite, non dilatée, sinuée ou échancrée à son bord libre, munie de 
paraglosses libres ou soudées ; palpes de 3 articles. — Yeux finement 
ou grossement granulés. — Antennes de médiocre longueur, de 11 
articles, les 3 ou 4 derniers dilatés et formant une massue lâche ou 
serrée. — Prothorax subquadrangulaire ou rétréci en avant, le plus 
souvent transversal, de la largeur des élytres, très-rarement un peu 
plus étroit; écusson généralement médiocre. — Elytres ovalaires ou 
oblongues, plus ou moins convexes, parfois hémisphériques. — Pro- 
sternum convexe et souvent caréné sur la ligne médiane, à cavités 
cotyloïdes fermées ; métasternum à parapleures linéaires, ses épimè- 
res toujours distinctes. — Pattes en général robustes, terminées par 
des tarses subpentaruères, plus rarement pentamères, à crochets sim 
ples. 


(1) Hope, Coleop. Man, LEE, 187. 
(2) Weskwood, Ann. of Nat. Hist. 1841, p. 123; Gabin. of Orient. entom,. 
pl. XIV, f. 8. 


<” an - cu Re bte de à Lo: a -)c 


ENGIDITES, 19 


Les généralités placées en tête de la Famille s'appliquent tout par- 
ticulièrement à la Tribu actuelle; il suffira de rappeler que les Ero- 
tylides se distinguent des deux premières tribus par la structure des 
parapleures métasternales, chez lesquelles les épimères sont toujours 
plus ou moins apparentes; de plus, les Langurides ont les cavités co- 
tyloïdes du prosternum incomplètes, tandis qu’elles sont closes dans 
la Tribu actuelle. 

Le Prof, Lacordaire avait divisé ses Erotyliens, qui correspondent 
à la division en question, en deux groupes : les Erotyliens engidifor- 
mes et los Erotyliens vrais. Dans l'état actuel de la science, il nous 
paraît que cette tribu peut être divisée en quatre groupes de la ma- 
nière suivante : 


A. Lobe intérne des mâchoires inerme, rarement uni-épi= 
neux. 


B. Premier article des palpes maxillaires plus court que les 

deux suivants réunis. Engidites. 
B’. Premier article des palpes maxillaires au moins aussi 

long que les deux suivants réunis. Triplacites. 
A’. Lobe interne des mâchoires bi-épineux. 
C. Corps très-allongé, pronotum plus étroit que tes ély- 


tres; menton relevé en pyramide triquètre. Encaustites. 
©. Corps ovalaire ou oblong, pronotum aussi large que les 
élytres; menton plus ou moins plan. Érotylites. 


GROUPE I. Enpidites. 


Mâchoires à.lobe interne inerme. — Paipes maxillaires à 4 article 
moins long que les deux suivants réunis, le dernier ovalaire, atténué 
où tronqué. — Languette non dilatée antérieurement, avec des pa- 
raglosses en général distinctes. — Prothorax subquadrangulaire, aussi 
large que les élytres à sa base. — Cavités cotyloïdes antérieures fer- 
mées. — Epimères métathoraciques très-petites et distinctes. — Tarses 
pentamères où subpentamères. — Corps oblong ou ovalaire-oblong. 


Ce premier groupe se distingue des Encanstites et des Erotylites 
par la structure du lobe interne des mâchoires qui est toujours inerme. 
La longueur du premier article des palpes maxillaires, qui est moindre 
que celle des deux suivants réunis, le différencie des Triplacites, où 
cet article est plus long. En outre, chez les Engidites, le dernier ar- 
ticle de ces mêmes palpes n’est jamais aussi dilaté, le plus souvent 
il est ovalaire, obtus, parfois tronqué (Panrnéroptenus), rarement 
Wronqué et subdilaté (Dacne). On doit aussi remarquer que les tarses 
des Engidites sont généralement pentamères; ils ne sont semblables 
à ceux des Triplacites, c'est-à-diro subpentamères, que dans les genres 
Cowsocenus, PANTHEROPrERUS et peut-être EUxESTUS. 


20 ÉROTYLIENS. 


Il est assez curieux de remarquer que Latreille, dans la seconde 
édition du Règne animal, publiée en 4829, a reconnu une tribu des 
Engidites, dont le genre Dacne forme le type; il y fait rentrer les 
CryYPTOPHAGUS, les ANTHEROPHAGUS, mais aucun type ne porte le nom 
d’Ecis. M. de Castelnau a admis ce même groupe, qu'il a enrichi du 
genre Troricrus. M. Bedel lui donne le nom d'Engides dans la Mo- 
nographie des Eratyliens d'Europe, et il y comprend deux genres, 
Encis et Comsocerus. Ce dernier est une coupe nouvelle établie pour 
l'Engis sanguinicollis. Les formes exotiques, quoique plus nombreuses 
et de taille beaucoup plus grande, ne‘sont cependant pas bien variées; 
elles constituent sept genres différents dont plusieurs ne renferment 
qu'une ou deux espèces. : 

Les états primitifs de ces insectes sont encore inconnus; on ne pos- 
sède que de très-brèves indications sur les larves des Engis rufifrons 
et kumeralis. La première a été découverte en grand nombre dans le 
Boletus polymorphus. M. Westwood, qui en a donné une courte des- 
cription (1), dit qu’elle mesure 4 à 5 millim., qu'elle est étroite, cy- 
lindrique, munie de six pattes courtes; son corps est terminé par 
deux pointes de peu de longueur et çà et là hérissé de poils épars. 
M. Bedel (2) a reçu en communication la larve desséchée de l'Engis 
humeralis. À cause de l’état de cette larve, il n'a pu également qu’en 
tracer une description incomplète : elle est subeylindrique, oblongue, 
assez parallèle, d'un blanc légèrement jaunâtre, formée de 11 seg- 
ments, la tête non comprise. Tête arrondie sur les côtés, dégagée dans 
son pourtour; tache oculaire noirêtre; mandibules cornées, noirâtres 
et bifides au bout ; À segment du corps assez gros et large; 2 et 3 un 
peu moindres que le 4, plus forts que les suivants. Dernier segment 
muni à son sommet de deux crochets cornés, recourbés d’arrière en 
avant; anus saillant. Corps à peine hérissé de quelques poils très- 
fins et très-courts. Six pattes courtes, terminées par un crochet simple. 

La larve décrite par M. Bedel pourrait bien appartenir à une es- 
pèce du genre C1s, qui se montre dans les mêmes conditions et que 
nous avons fait connaître (3). 

La distribution géographique des Engidites ne présente aucune 
particularité digne d’être mentionnée; un seul genre, DACNE, possède 
quelques représentants en Amérique, et il se retrouve à Madagascar, 
au Sénégal. Tous les autres appartiennent à l’ancien continent et 
principalement aux Indes orientales et aux grandes îles de la Sonde. 

Les genres qui composent la Tribu actuelle sont nombreux ct d’une 
distinction assez difficile; nous avons tenté d'en faciliter l'étude par 
le tableau exposé ci-dessous : 


(1) Introd. to the modern Classif, of Ins. I, p. 147, f. 41. 
(2) Abeille, V, p. 5. : 
(3) Chapuis et Candèze, Cat. des larves de Coléopt. p. 171. 


ENGIDITES. 24 
À. Elytres tronquées à l'extrémité. Coptengis. 
A’. — arrondies simultanément à l'extrémité. 


B. Dernier article des palpes maxillaires largement 
tronqué à l'extrémité. 


C. Tarses pentamères. Dacne. 
C. — subpentamères, 4e article enclavé dans le 3. Pantheropterus. 
B’. Dernier article des palpes maxillaires ovoïde, atté- 

nué ou légèrement tronqué. 


D. Dernier article des palpes maxillaires légèrement 


tronqué. 
E. Dernier article des palpes labiaux sécuriforme, Episcapha. 
EE. —. — — —  fusiforme, tron- 

qué. Euxestus. 

D’. Dernier article des palpes maxillaires atténué, non 

tronqué. 
F. Prothorax carré, à peu près aussi long que large. Triplatoma. 
F’. Prothorax transversal. 
G. Tarses pentamères. 
H. Paraglosses saillantes. Thales. 
W. — soudées à la languette. Engis. 
G’. Tarses subpentamères. Combocerus (1). 

DACNE, 


LaATREILLE, Gener, Crust. et Ins. II, p. 20 (2). 


Tête médiocre, assez large, épistome non séparé du front; labre 
très-petit, replié en dessous; mundibules robustes, fortement biden- 
tées à l'extrémité; mächoires à lobés densément ciliés, palpes à 1 
article grêle, moins long que les deux suivants réunis, 2 et 3 courts, 
obconiques, 4 dilaté en triangle isocèle, largement tronqué à l’extré- 
mité, aussi large que long; lèvre inférieure à menton divisé par une 


(1) Les deux genres Hisranocenus et Horrasris créés par V. de Motschulsky 
pour des espèces indiennes de très-petite taille, mesurant une ligne ou un peu 
plus, ne sont pas admissibles tels qu’ils ont été définis dans les Etudes entomo- 
logiques, t. VII, pages 112 et 113. D'autre part, divers caractères signalés dans 
la description spécifique soulèvent des doutes sur la place assignée par l’auteur 
aux genres en question ; en effet, il les rapporte aux Engidides, uniquement 
parce que les tarses sont pentamères et les antennes plus ou moins claviformes. 
La science ne. peut se contenter de ces vagues renseignements; en l'absence des 
Lypes, nous ne pouvons compléter la diagnose de ces genres, et nous devons 
nous borner à les signaler aux recherches ultérieures. 

(2) Syn. les, Fabrioius, Entom. Syst, IF, p. 511 ; Syst. Eleuth. II, p. 577, — 
Excs, Fabr. Syst. Eleuth. Il, 382; Castelnau, Hist. not. Coleop. II, p. 15. — 
Triprax, Olivier, Entom. V, p. 489. — Enoryzus, Oliv. Encyclop. méth. Ins, 
VI, p. 433, — Eriscarna (p.), Dejean, Catal. 3° éd. P. 137; Guérin-Mén. Rev. 
2001. 1841, p, 159, — Dacwe, Lacordaire, Monog. Erotyl. p. 63. 


D de ct 


22 ÉROTYLIENS. 


carène transversale en deux portions, la postérieure plus grande, 
subconcave et pentagonale, l’antérieure repliée dans la cavité buc- 
cale, à bord antérieur échancré, subtridenté ; languette très-petite, à 
paraglosses bien distinctes, palpes labiaux à dernier article dilaté en 
dedans, largement tronqué, plus large’ que long. — Yeux grands, 
fortement granulés. — Antennes plus courtes que le pronotum, 1 ar- 
ticle gros, subturbiné, 2 court, 3 de la longueur des deux suivants 
réunis, 4-8 obconiques, courts, égaux, 9-11 formant une massue 
ovale-oblongue, serrée, comprimée. — Prothorax transversal, à côtés 
latéraux tantôt finement rebordés, tantôt épaissis en bourrelet; bord 
postérieur sinué de chaque côté, lobé dans son milieu, ses angles 
aigus. — Ecusson subpentagonal, transversal. — Elytres aussi larges 
que le prothorax, allongées, subparallèles, arrondies à l'extrémité. — 
Prosternum assez large, tronqué en arrière et faiblement émarginé ; 
mésosternum en carré très-peu transversal; parapleures métathora- 
ciques subparallèles ou légèrement dilatées en arrière. — Pattes mé- 
diocres, cuisses un peu renflées au milieu, canaliculées en dédans ; 
jambes subdilatées vers leur extrémité; tarses à peine dilatés, les 3 
premiers articles subégaux, pubescents en dessous, 4 plus étroit, à 
peu près aussi long que 3, 5 plus court que les précédents réunis, 
terminé par des crochets divariqués, séparés à leur base par une pe- 
tite lamelle tronquée. 


Le genre Dacne a été proposé en 1796 par Latreille et détourné de 
sa signification primitive en 1842 par le Prof. Lacordaire, dans la 
Monographie des Erotyliens; en cela, il a voulu, avec raison, res- 
pecter l'usage qui a consacré le nom d'ExGis, créé postérieurement 
par Paykull pour les mêmes insectes, Le nom de DAcnr, devenu 
vacant, à pu ainsi être conservé. La dilatation de l'article terminal 
des palpes maxillaires le distingue des Episcapna, des TRIPLATOMA, 
des Encis et des CoprenGis, c'est-à-dire des genres qui précèdent et 
le rapprochent de ceux qui suivent. Les Dacwe sont de grande taille ; 
le Prof. Lacordaire en décrit 9 espèces et ce nombre n’a pas été 
augmenté depuis; elles présentent une distribution géographique 
très-étendue : 2 appartiennent à l'Amérique du Nord, 1 au Mexique, 
4 à la Colombie, 1 à Cayenne, 2 au Brésil, 4 au Sénégal et 1 à Ma- 
dagascar. 

EPISCAPHA, 


Desean, Lacorpaire, Monogr. Erot. p. 48 (1). 
Tête médiocre, épistome indistinetement séparé du front; labre 


très-petit, transversal, arrondi; mandibules assez fortes, bifides à l’ex- 
trémité; mâchoires à lobes simples, fortement ciliés, l'interne acu- 


(1) Syn. Eriscapna, Dej. Cat. 3e éd. p. 137. — EnGis, auctor, — PLaciois- 
TuEN, Thomson, Ann, 800. ent. de Fr. 1856, p. 321. 


ENGIDITES, 23 


miné, lexterne obtus et dépassant le premier, à palpes à 4 article 
grèle, presque aussi long que les deux suivants réunis, ceux-ci courts, 
obconiques, le 4 ovalaire, acuminé et très-brièvement échancré; lèvre 
inférieure à menton transversal, divisé par une carène transversale 
en deux portions, dont la postérieure subconcave, et l’antérieure re- 
pliée et oblique vers l’intérieur de la cavité buccale, à bord anté- 
rieur émarginé, tridenté ; languette petite, subentière avec des para- 
glosses distinctes; palpes labiaux à 1 article grêle, 2 cupuliforme, 
3 dilaté en dedans, plus large que long, un peu oblique et large- 
ment tronqué.—Yeux transversalement oblongs, fortement granulés. 
— Antennes médiocres, 4 article renflé turbiné, 2 très-court, 3 de 
longugur variable, tantôt subégal à 4, tantôt plus long, 4-8 ohconi- 
ques ou moniliformes, 9-11 formant une massue grande et serrée ou 
bien médiocre et perfoliée. — Prothorax transversal, parfois subcarré, 
son bord postérieur sinueux de chaque côté avec un lobe médian et 
des angles subaigus; écusson transversal, obtusément pentagonal, — 
Elytres aussi larges que le prothorax, oblongues, peu convexes, fai- 
blement rétrécies en arrière et arrondies. — Prosternum assez large, 
tronqué en arrière et très-légèrement émarginé en are; mésosternum 
en carré transversal; parapleures métathoraciques très-peu dilatées 
en arrière. — Pattes médiocres, simples, cuisses légèrement canali- 
culées en dessous; tarses un peu dilatés, les 3 premiers articles pu- 
bescents en dessous, presque semblables, 4 de moitié plus petit, bien 
apparent, 5 long et armé de crochets divariqnés, séparés à leur base 
par une petite lamelle membraneuse. 


Comparé aux Dacne qui précèdent, le genre actuel se distingue ai- 
sément à la forme ovalaire-atténuée du dernier article des palpes 
maxillaires. C’est ce même Caractère, qui différencie le genre PLa- 
GIOPISTHEN de M. Thomson des Dacne; la longueur relative du 3 ar- 
ticle des antennes est sujette à varier chez les Episcarna, et la forme 
subcarrée du pronotum dans l'espèce connue du genre PLAGIOPISTHEN 
ne paraît pas suffisante pour l'établissement d’une coupe-générique 
spéciale. En conséquence, nous avons cru devoir la réunir aux Epr- 
SCAPHA. 

Les espèces de ce genre, au nombre de 20, sont réparties comme 
suit : 7 à Java, 4 à Bornéo, 1 à Manille, 2 à la Nouvelle-Hollande, 3 
à la Nouvelle-Calédonie, 1 à Madagascar, 3 au Sénégal, 2 au Gabon. 


COPTENGIS (1). 


Tète très-forte, dégagée du prothorax; épistome non distinct du 
front, triangulairement échaneré en avant ; labre court, fortement ci- 
lié; mandibules robustes; mâchoires à lobes subsemblables, oblangs- 


(1) Syn. Tripcaroma, Pascoe, Journ. Entom. I, p. 64. 


24 ÉROTYLIENS. 


acuminés, très-densément ciliés, à palpes grêles, 1 article un peu plus 
long que le suivant, 2 et 3 obconiques, courts, 4 un peu moins long 
que les deux précédents réunis, atténué et arrondi vers l'extrémité; 
lèvre inférieure à menton transversal, divisé dans le sens de sa lar- 
geur par une carène obtuse en deux portions très-inégales, la posté- 
rieure, la plus grande, plane, l'antérieure courte, repliée en dedans 
presque à angle droit, à bord libre fortement échancré; languette 
petite, dépassée en longueur par des paraglosses saillantes, très-ciliées, 
palpes labiaux à dernier article dilaté en dedans, un peu plus large 
que long, tronqué très-obliquement à l'extrémité. — Yeux transver- 
salement oblongs, fortement granulés. — Antennes robustes, assez 
longues, dépassant la base du pronotum, 1 article globuleux, renflé, 
2 plus petit, de même forme, 3 allongé, aussi long que les deux sui- 
vants réunis, 4-8 oblongs, décroissant graduellement de longueur, 
9-41 dilatés en massue oblongue, serrée, comprimée. — Prothorax 
plus long que large, un peu rétréci en avant et en arrière, bord pos- 
térieur échancré en arc de cercle, sans lobe médian, les angles obtus 
et un peu saillants, un sillon anté-basilaire limité de chaque côté par 
une fossette irrégulière ; écusson fortement transversal, subpentago- 
mal. — Elytres oblongues, de la largeur du prothorax à la base, atté- 
nuées en arrière, tronquées à l'extrémité. — Prosternum assez large, 
tronqué et échancré triangulairement en arrière; mésosternum en 
carré transversal, à surface subégale; parapleures métathoraciques 
peu ou point dilatées en arrière. — Pattes longues et grêles, cuisses 
subeylindriques, non canaliculées en dedans, jambes grêles, les an- 
térieures non échancrées; tarses à peine dilatés, les 8 premiers arti- 
cles pubescents en dessous, diminuant un peu de longueur du 1 au 3, 
4 plus étroit, non enclavé dans le précédent, 5 plus long que les pré- 
cédents réunis, terminé par de forts crochets divariqués et séparés 
par une petite lamelle tronquée. 


Ce genre est fondé sur deux espèces très-remarquables par leur 
taille, leur forme ct leurs couleurs; l’une est originaire de Morataï, 
l'autre de Batchian; la première, que nous nommerons Coptengis 
splendidus, est en entier d’un bleu verdâtre très-brillant, la seconde a 
été décrite par M. Pascoe (1. c.) sous le nom de Triplotoma Sheppardi ; 
elle est d'un noir bronzé avec les pattes rougeâtres et 2 taches arron- 
dies jaunes sur chaque élytre. Au point de vue générique, ce type 
est bien caractérisé par ses antennes, ses organes buccaux, son pro- 
notum cintré en arrière, ses élytres tronquées au bout, ses cuisses 
suboylindriques, etc. Par ses tarses, il se rapproche plus des Encis 
que d'aucun autre genre. 


ENGIDITES. 25 


TRIPLATOMA. 
Wesrwoon in Grirrirn's, Anim. Kingd. Ins. IN, p. G0 et 75 (1). 


Tète forte, dégagée; épistome presque indistinct, tronqué en avant; 
labre très-court, transversal ; mandibules robustes, triquètres, à bord 
supérieur membraneux, mâchoires à lobe interne très-petit, linéaire, 
inerme, très-densément cilié, l'externe un peu plus long, cilié ; palpes 
subeylindriques, à 4 article grêle, 2-3 obconiques, très-courts, 4 pres- 
que aussi long que les précédents réunis, ovalaire, obtusément ar- 
rondi au bout; lèvre inférieure à menton divisé en 2 portions par 
une carène transversale, anguleuse en avant, au milieu, la portion 
postérieure plane, l'antérieure comme repliée un peu obliquement 
en dedans de chaque côté ; à languette cornée, subéchancrée à son 
sommet, paraglosses distinctes, à palpes à 1 article très-grêle, 2 ob- 
conique, court, 3 très-dilaté en dedans, 2 fois plus large que long, 
tronqué. — Yeux transversalement oblongs, fortement granulés. — 
Antennes fortes, atteignant à peine à la base du pronotum, 1 article 
gros, subglobuleux, 2 très-court, moniliforme, 3 un peu plus long 
seulement que 4, 4-8 moniliformes ou turbinés, 9-11 formant brus- 
quement une massue oblongue, serrée, comprimée. — Prothorax 
subquadrangulaire, aussi long que large, un peu rétréci vers la base, 
assez convexe; bord postérieur échancré de chaque côté, les angles 
aigus et saillants, un peu lobé au milieu ; écusson transversal, large- 
ment arrondi en arrière, — Elytres aussi larges que le prothorax, al- 
longées, subdilatées et convexes au milieu. — Prosternum très-large, 
tronqué en arrière et subémarginé; mésosternum en carré subtrans- 
versal, un peu plus étroit que le prosternum, à surface inégale ; pa- 
rapleures métathoraciques distinctement dilatées en arrière. — Pattes 
assez longues et robustes, cuisses canaliculées en dessous, jambes fai- 
blement élargies vers l'extrémité, les antérieures échancrées à leur 
face interne; tarses subdilatés, les 3 premiers articles pubescents en 
dessous, 4 moins développé, toujours visible, 5 robuste, moins long 
que les précédents réunis, armé de crochets divergents séparés par 
une petite lamelle en pointe. 


Ce genre a été créé par M. Westwood, qui a omis de le mentionner 
dans le texte de son ouvrage, quoiqu'il-en eût donné une bonne 
figure accompagnée de détails. Le Prof. Lacordaire a tracé les ca- 
ractères du genre, et à l'espèce décrite par l’auteur anglais, il en a 
ajouté deux autres; nous.avons dû préciser les caractères génériques 


(1) Enais, Perty, Observ. nonnull. ir Col. Ind. or. p. XXIV, f.6; Wiedeman, 
Zool. Magaz. IL, fas. 4, p. 131, 198; Casteln. Hist. nat. d. Col. II, p. 15. — En- 
CAUSTES et Eriscapia, Doj. Cat. 3° éd. p. 137,— Tnipzaroma, Lac. Monogr. Erot. 
p. 4, 


26 ÉROTYLIENS. 


et reporter dans un autre genre ces deux dernières espèces; il ne 
reste dans la coupe actuelle que l'espèce décrite par Perty sous le 
nom d'Engis picta, belle et grande espèce assez commune à Java. 


EUXESTUS. 
Wozzasron, Ann. a. Mag, of Nat. Hist. 3 $, t. U, p, A1. 


Tête large, à labre transversal, submembraneux, cilié, à peine 
émarginé à son bord libre; mandibules triangulaires, cornées, ar- 
quées, larges, tri-dentées à l'extrémité, à bord interne sinué-denté, 
muni d'une forte membrane; mâchoires à lobes étroits, droits, l’in- 
terne cilié en dedans et plus court que l’externe, à palpes subfusi- 
formes, 4 article petit, 2 et 3 plus grands, plus épais, 4 allongé, fusi- 
forme, tronqué; lèvre inférieure à menton corné, transversal, un peu 
rétréci en ayant et légèrement échancré; à languette oblongue, à 
bord libre membraneux, pubescent, à palpes à 4 article petit, 2 plus 
grand, plus épais, 3 à peine plus étroit que le précédent, fusiforme 
ettronqué.—Antennes claviformes, à peine aussi longues que la tête et 
le prothorax réunis, 1 article très-gros, renflé, subglobuleux, 2 petit, 3 
plus grêle, plus allongé (résultant peut-être de la fusion de deux 
articles), le 4 et les suivants jusqu’à la massue, croissant un peu en 
largeur, massue grande, très-compacte, subglobuleuse, formée de 
2 ou de 3 articles très-serrés, le premier beaucoup plus grand. — 
Prothorax transversal, élargi en arrière, subsinué et étroitement ap- 
pliqué contre les élytres; écusson petit, semi-ogival. — Ailes déve- 
loppées, çà et là nébuleuses, manquant presque de nervures ; élytres? 
— Prosternum élevé longitudinalement entre les hanches antérieures, 
formant une plaque subtriangulaire atténuée en avant; mésosternum 
très-grand, entier et tronqué en avant et en arrière. — Abdomen 
formé de cinq segments — Pattes courtes, subcontractiles, les anté- 
rieures rapprochées, les postérieures très-distantes; jambes compri- 
mées, un peu dilatées vers l'extrémité; tarsos de 4 articles (?), le 1 
développé, muni en dessous d’une lamelle allongée, pubescente, 2 et 
3 (peut-être 4?) petits, simples, le dernier allongé, armé de crochets 
simples. 


Ce genre a été créé par M. Wollaston pour une petite espèce des 
îles Madère, dont trois exemplaires seulement sont connus et qui res- 
semblent tant pour la forme que pour l'aspect lisse et brillant aux 
espèces du genre Orrerus, La petitesse de leur taille rend l'examen 
de leur structure extrêmement difficile, aussi divers points importants 
sont restés dans le doute, notamment la composition des antennes et 
des tarses. Cependant, d’après la diagnose ci-dessus, il ne paraît pas 
douteux que le type aotuel ne se rapproche beaucoup des Exais. 
L'Luxestus Parkii a été découvert dans une fourmilière ; ce fait, de 


ENGIDITES. 27 


même que le doute qui subsiste sur divers points de sa structure, doit 
engager les entomologistes à étudier à l’occasion cette intéressante 
espèce. 

THALLIS. 


Enicuson, Archiv. f. Naturg. VILLE, p. 237. 


Tète petite, engagée dans le prothorax jusqu'au bord postérieur des 
yeux; épistome non limité en arrière; labre transversal, assez grand, 
arrondi au bord antérieur; palpes maxillaires filiformes, 4 article 
grèle, moins long que les deux suivants réunis, 2 et 3 subégaux, 4 
presque aussi allongé que les précédents réunis, atténué vers l’extré- 
mité, un peu obtus. — Menton transversal, à bord antérieur subtri- 
cuspide, les parties latérales repliées en dedans, languette cornée, 
paraglosses membraneuses, un peu suillantes latéralement. — Yeux 
subarrondis, assez convexes, grossement granulés. — Antennes attei- 
gnant à peine à la base du pronotum, moniliformes, terminées per 
une rnassue de trois articles, dont les deux premiers fortement trans- 
versaux, le dernier suborbiculaire ou ovalaire, atténué au sommet. 
— Pronotum quadrangulaire, transversal, un peu plus étroit que les 
élytres, hord postérieur sinué de chaque côté avec ses angles aigus; 
écusson subpentagonal, plus large que long. — Elytres oblongnes- 
ovalaires, peu convexes, arrondies à l’extrémité, ponctuées-striées. — 
Prosternum médiocre, convexe entre les hanches; parapleures du mé- 
tasternum étroites, obtuses en arrière, à épimères faiblement dis- 
tinctes en arrière. — Pattes médiocres, simples; tarses allongés, non 
dilatés, les quatre premiers articles longuement ciliés, décroissant du 
premier au dernier en largeur et en longueur, article onguéal ro- 
buste, aussi long que les autres réunis, terminé par des crochets 
simples. 


Erichson a créé ce genre pour de petits insectes qu’il a trouvés dans 
un envoi de la terre de Van Diémen et qu'il a rapprochés, avec raison, 
des EnGis, dont ils s’éloignent néanmoins par la structure de la lan- 
guette, dont les paraglosses sont distinctes sur les côtés; en outre, 
le corps est un peu plus grand, plus linéaire, les antennes sont dif- 
férentes dans la longueur relative des premiers articles. 

Les TaazLis ont le corps allongé, un peu convexe, glabre ou pubes- 
ceni; trois espèces, originaires de Van Diémen, ont été décrites par 
Evich$on; les collections renferment quelques autres types inédits. 


ENGIS. 
PaykuL, Faun. Suec. II, p. 349 (1). 
Tête assez large, terminée par un museau court et obtus, épistome 


(1) Syn. Les, Fabr. Entom. Syst. Il, 514. = Svcra, Marsh. Entom. Brit. I, 


4 





28 ÉROTYLIENS. 


confondu avec le front, labre très-court, peu visible, transversal; 
mandibules dentées à l'extrémité; mâchoires à lobe interne subacu- 
miné, l'externe obtus, tous deux densément ciliés et inermes, palpes 
à À article un peu plus long que le suivant, 2 et 3 très-courts, cupu- 
liformes, 4 ovalaire-oblong, beaucoup plus long; lèvre inférieure 
composée d’un sous-menton transversal, d'un menton formé d’une 
partie médiane rétrécie en avant et de deux parties latérales trian- 
gulaires; à languette cornée, obtuse, munie de pareglosses latérales 
non saillantes, palpes à 4 article oblong, 2 très-court, 3 ovalaire obtus. 
— Antennes assez fortes, dépassant un peu la base du pronotum, 1 
article gros, subglobuleux, 2 obconique, 3 du double plus long, 4-8 
courts, subtransversaux, obconiques, 9-11 dilatés en massue ovale, 
serrée, obtuse, subcomprimée. — Yeux subglobuleux, arrondis, 
assez fortement granulés. — Prothorax en carré subtransversal, mar- 
giné et un peu lobé à son bord postérieur; écusson large, demi-cir- 
culaire. — Elytres oblongues, subparallèles, médiocrement convexes, 
arrondies au bout, épipleures subconcaves, entières. — Prosternum 
plan, subélargi et tronqué carrément au bout, marginé; mésosternum 
en carré transversal; métasternum à parapleures étroites, linéaires, 
les épimères distinctes par une strie très-légère. — Abdomen à seg- 
ments subégaux, le cinquième un peu plus long. — Hanches anté- 
rieures et moyennes subglobuieuses, pattes médiocres, tarses de cinq 
articles, les quatre premiers subégaüx, garnis sur les bords de longs 
cils, 5 à peu près égal aux précédents réunis; crochets simples. 

Ce genre se compose de petits insectes vivant généralement en 
grand nombre dans les bolets et sous les écorces qui cachent des pro- 
ductions fongueuses ; les espèces, au nombre de quatre, sont propres 
à l'Europe et à la Turquie d'Asie. Le catalogue du comte Dejean si- 
gnale une espèce dans l'Amérique du Nord. 


COMBOCERUS. 
Bsper, Abeille, t. V, p. 12 (1). 


Tête assez large, terminée par un museau court et obtus, épistome 
confondu avec le front, subémarginé en avant, labre très-court, cilié ; 
mandibules arquées, dentées au boùt; mâchoires à lobes inermes, 
ciliés, à palpes de 4 articles, 2 et 3 transverses, courts, 4 en ovale 
eourt; lèvre inférieure à menton court, terminé en pointe en avant, 
cachant la languette, palpes plus grôles que les maxillaires. — Yeux 
subglobuleux, assez fortement granulés. — Antennes assez fortes, at- 


p. 422.— Dane, Latr. Gener. Crust. et Ins. IT, p. 20 ; Règne Anim. IV, p. 507. 
— Encis, Fabr. Syst. Eleuth. II, p. 588; Redtenb. Faun. Austr. 2° éd. p. 373 ; 
Bedel, Abeille, V, p. 6; Fairmaire, Gen. Coleop. Europ. IV, p. 272. 


(1) Daowe et Encis (pars), Auctorum. 


ENGIDITES. 29 


teignant la base du pronotum, articles 4-8 subégaux, moniliformes, 
serrés, 9-11 dilatés, formant une massue lâche, obtuse, subcomprimée. 
— Prothorax subtransversal, un peu rétréci en avant, marginé sur 
ses bords, un peu lobé au milieu du hord postérieur, — Ecusson en 
triangle à base très-large. — Elytres oblongues, peu convexes, sub- 
dilatées dans leur milieu, offrant à leur base un feston denticulé, ar- 
rondies au bout: — Prosternum subélargi en arrière, tronqué et 
échancré à sa base; mésosternum en carré transversal, caréné au 
milieu ; parapleures métathoraciques linéaires, à épimères distinctes. 
— Pattes médiocres, cuisses canaliculées en dedans, jambes un peu 
élargies de la base à l'extrémité qui est anguleuse, tarses un peu 
élargis, à 4 article nodiforme, enfoui dans le précédent. 

Le genre actuel, établi par M. Bedel dans sa Monographie des Ero- 
tyliens d'Europe (|. c.), a été fondé sur l'Engis sanguinicollis. Les 
caractères indiqués plus haut, et notamment les tarses et les an- 
tennes, justifient la création de cette coupe générique; par sa forme 
générale, l'espèce unique du genre rappelle, à certains égards, celle 
des Iscayrus, et par sa structure il établit le passage des Ençis pro- 
prement dits aux Triplacides. 


PANTHEROPTERUS. 
Tuomson, Annales Soc. ent. de Fr. 3e Sér. IV, p. 323 (1). 


Tête forte, épistome non distinct du front, faiblement et triangu- 
lairement échancré à son bord antérieur; labre peu saillant, arrondi 
et cilié; mandibules robustes; mâchoires à lobes à peu près égaux, 
très-densément ciliés, à palpes à 4 article grêle, 2-3 plus courts, 
obconiques, 4 aussi long que les deux précédents réunis, subcom- 
primé, dilaté et largement tronqué au bout; lèvre inférieure à men- 
ton subtrapézoïdal, divisé dans le sens transversal en deux por- 
tions par une carène élevée, anguleuse au milieu, la portion posté- 
rieure plane, l'antérieure un peu oblique en dedans et échancrée en 
arc à son bord libre; languette subcarrée, subémarginée, à face ex- 
terne évidée, munie de paraglosses distinctes; palpes labiaux à 4 ar- 
ticle très-grêle, 2 un peu plus large, obconique, 3 dilaté intérieure- 
ment, un peu plus large que long et tronqué. — Yeux transversale- 
ment oblongs, fortement granulés. — Antennes robustes, atteignant 
à peine la base du pronotum, 1 article globuleux, rendé, 2 très-court, 
3 un peu plus long que 4, 4-8 légèrement oblongs, diminuant peu à 
peu de longueur, 9-11 en massue serrée, comprimée, obtuse, — Pro- 
thorax moins long que large à sa base, subrétréci en avant, peu con- 
vexe, bord postérieur sinué de chaque côté, un large lobe médian 
arrondi et des angles subaigus, légèrement saillants en arrière. — 


(1) Syn, Tripzaroma (pars), Lacordaire, Monogr, Erotyl. p. 4. 


30 ÉROTYLIENS. 


Ecusson transversal, arrondi en arrière. — Elytres oblongues, à peine 
plus larges à la base que le prothorax;, subatténuées en arrière, arron- 
dies à l'extrémité. — Prosternum médiocre, tronqué et à peine échan- 
cré en arrière, mésosternum plus long que large entre les hanches 
moyennes; parapleures métathoraciques dilatées en arrière. — Pattes 
robustes, cuisses canaliculées ou aplaties en dedans, tarses dilatés, 
les trois premiers articles pubescents en dessous, 4 petit, tout-à-fait 
engagé dans le précédent, visible seulement en dessus, 5 robuste, 
armé de crochets divariqués et séparés par une lamelle tronquée. 


Ce genre a 6té créé par M. Thomson, qui en a tracé trop brièvement 
les caractères dans les Annales de la Société entomologique de France 
(L. e.). Le Pantheropterus Pfeifferi, pour la forme et le système de 
coloration, rappelle complétement les Triplatoma 6-notata et Mac- 
Leayi de Lacordaire; et nous aurions dû rapprocher génériquement 
ces types, si le Triplatoma picta n'avait offert des caractères suffi- 
sants pour former une coupe spéciale. Nous né connaissons du genre 
actuel que cos trois espèces P. Mac-Leayi, 6-notata et Pfeiffert, origi- 
naires la première de Malacca, la deuxième de Java, et la troisième 
de Bornéo. 


Groupe II. Triplacites. 


Mächoires à lobe interne inerme, très-rarement unidenté. — Palpes 
maxillaires à 4 article aussi long que les deux suivants réunis, 4 di- 
laté, sécuriforme ou largement triangulaire. —. Languette non di- 
latée antérieurement, munie de paraglosses ordinairement distinc- 
tes. — Prothorax subquadrangulaire, aussi large que les élytres à la 
base. — Cavités cotyloïdes antérieures fermées. — Epimères méta- 
thoraciqués bien visibles. — Tarses subpentamères. — Corps oblong 
ou ovalaire-oblong. 


Lorsque le lobe interne des mâchoires n’est pas inerme, il ne pré- 
sente jamais qu'une seule spinule, comme cela a lieu dans quelques 
espèces du genre Tripzax. Ce caractère permet de distinguer avec cet- 
titude, sinon avec facilité, le groupe actuel des deux suivants, chez les- 
quels le lohe interne des mâchoires est armé de deux épines. Quant 
aux groupes qui précèdent, les Engidites seules peuvent offrir quelques 
difficultés; cependant on remarquera que chez les Triplacites, les 
tarses sont toujours subpentamères et que le premier article des palpes 
maxillaires est aussi long que les deux suivants réunis. Les deux au- 
tres groupes, les Langurides et les Hélotides, ne possèdent pas d'épi- 
mères distinctes. 

Les Triplacites n’ont pas de facies particulier; leur forme allongée 
rappelle celle de nos Triprax, mais elle se modifie sensiblement dans 
les Iscavrus, les Triroma, les Mycorretus et surtout les CYRromMoRPHus. 

On range dans ce groupe les genres suivants : 


TRIPLACITES, 41 

À. Epistome quadrangulairement échancré. Pselaphacus. 
A. — légèrement émarginé ou coupé carrément. 
B. Sous-menton subquadrangulaire, aussi grand que 

le menton. ‘ Cyrlomorphus. 
B’. Sous-menton tout-à-fait transversal. 
C. Dernier article de tous les palpes largement sécuri- 

forme, 
D. Angles postérieurs du pronotum prolongés en ar- 

rière, Xeslus. 
D’. Augles postérieurs du pronotum aigus ou droits. 
E. Yeux fortement granulés dans la très-grande ma- 

jorité. Ischyrus. 
E”. Yeux finement granulés dans la très-grande majo- 

rité. Triplaz. 
C’. Dernier article des palpes lubiaux ou maxillaires ova- 

laire arrondi ou triangulaire tronqué. 
F, Yeux fortement granulés. Amblyopus. 
EF. — finement granulés. 
G. Aire médiane du menton très-grande, transversale. 
H. Massue des antennes de 4 articles, articles 4-7 obco- 

, niques. Mycotretus. 

M. Massue des antennes de 3 articles, articles 48 mo- 

niliformes. Mycophthorus. 
G’. Aire médiane du menton en triangle subéquila- 

téral. 
I. Massue des antennes d’un blanc de cire. Oocyanus. 
PF, — — ! de couleur foncée. 
K. Articles des antennes 4-8 moniliformes, serrés, Triloma. 
K. — — 4-8 oblongs, obconiques. Lybas. 


PSELAPHACUS. 
PercuERoN, Gen. des Ins. fasc. 4, n° G (1). 


Tête large, courte; épistome non distinct du front, offrant une pro- 
fonde entaille, le plus souvent quadrangulaire, qui met le labre le 
plus souyent à découvert; celui-ci très-petit, subarrondi, mandibules 
robustes, bidentées à l'extrémité, munies d’une lamelle membra- 
neuse à leur bord interne; inâchoires à lobes subégaux en longueur, 
légèrement ciliés, l'externe trigone et obtus en avant; palpes à 4 ar- 
ticle très-long, grêle, plus ou moins courbé, plus long que les deux 
Suivants réunis, 2 et 8 courts, obeoniques, 4 très-développé, dilaté 


(1) Syn. Triprax, Oliv. Entom. V, p. 489; Gorm. Ins. spec. nov. p. 615. — 
Enorvzus, Herbst, Col. VIII, p. 363. — Encausrgs, Guérin, Rev. zool. 1841, 
D. 158. — Eriscarua, Dejean, Catul. 3e éd, p. 437. — PseLapnacus, Lacordaire 
Monogr. Erotyl. p. 78, 


32 ÉROTYLIENS. 


en segment de cercle, fortement transversal; lèvre inférieure à men- 
ton compliqué, divisé par une carène transversale en deux portions, 
la postérieure grande, subconcave, à bord antérieur oblique de cha- 
que côté avec un prolongement médian plus ou moins saillant, la 
portion antérieure plus courte, repliée vers la cavité buccale et à 
bord tri-denté; -languette coriace, au plus cornée dans son centre, 
en général tronquée et entière, parfois légèrement sinuée ou un peu 
acuminée au bout; paraglosses membraneuses, grandes, trigones, se 
touchant sur la ligne médiane; palpes labiaux petits, 4 article grêle, 
oblong, 2 obconique, 3 dilaté en triangle curviligne, fortement tron- 
qué au bout.— Yeux grands, arrondis, saillants, fortement granulés. 
— Antennes courtes, atteignant au plus la base du prothorax, 1 article 
gros, subeylindrique, 2 très-court, 3 au moins aussi long que les deux 
suivants réunis, 4-8 courts, obconiques, subégaux, 9-11 formant 
brusquement une massue ovale, serrée, comprimée. — Prothorax un 
peu transversal, subquadrangulaire, peu convexe, bord postérieur si- 
nué de chaque côté, un faible lobule au milieu; écusson très-large, 
subpentagonal. — Elytres oblongues, légèrement rétrécies, arrondies 
au bout. — Prosternum ordinairement subcaréné au milieu, aigu en 
avant, dilaté en arrière, tronqué et subémarginé; mésosternum plus 
étroit, en carré plus long que large; parapleures métathoraciques 
peu ou point dilatées en arrière, — Pattes assez longues, robustes, 
cuisses un peu comprimées, fortement aplaties et subeanaliculées en 
dessous; jambes glabres ou très-légèrement pubescentes à leur ex- 
trémité ; les antérieures souvent arquées à leur base et élargies dans 
leur moitié terminale; tarses subpentamères, assez dilatés, les 3 pre- 
miers articles égaux, densément pubescents en dessous, 4 très-réduit, 
5 moins long que les précédents réunis, terminé par de forts crochets 
divariqués. 

C'est au Prof. Lacordaire que l’on doit l'exposé des véritables ca- 
ractères du genre et la description complète des seize espèces connues ; 
Percheron, le créateur du nom, n'a pas connu d'une manière exacte 
les organes buccaux. 11 n’est pas nécessaire de rappeler que le type 
actuel se distingue des suivants par l'échancrure triangulaire ou sub- 
quadrangulaire de l’épistome. Des espèces connues, 4 sont du Brésil, 
5 de Cayenne, 4 de Bolivie et du Pérou, 8 de Colombie, 1 du Mexi- 
que; la dernière habite à la fois le Brésil et la Guyane. 


' MYCOTRETUS. 
CugvroLar, Des. Catal. 3° éd. p. 452 (1). 
Tête médiocre, assez engagée dans le prothorax; épistome non sé- 


(1) Syn. Enorzus, Olivier, Encyclop. métb. Ins. VI, p. 437; Entom. V, 
p. 485; Duponchel, Monogr. du g. Erot. p. 22; Germar, 1ns. spec. Nov. p. 614, 





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TRIPLACITES. 33 


paré du front, émarginé en avant; labre très-court; mandibules 
moins robustes que dans les genres précédents, à extrémité dentée ; 
mâchoires à lobe interne acuminé, l’externe plus long, obtus, ciliés 
tous deux et inermes; palpes à 1 article grêle, long, arqué, 2 et 3 
obconiques, très-courts, 4 en segment de cercle, plus ou moius di- 
laté, très-rarement raccourci et sublriangulaire; lèvre inférieure à 
menton transversal, à bord antérieur replié vers la cavité buccale, 
Ja partie visible coupée carrément ou obliquement de chaque côté, 
languette petite, subcarrée, paraglosses saillantes aux angles, palpes ’ 
à 1 article grêle, 2 obconique, 3 largement ovalaire et fortement tron- 
qué. — Yeux médiocres, finement granulés. — Antennes grèles, at- 
teignant au plus la base du pronotum, 1 article gros, subeylindrique, 
2 globuleux, 3 au moins de la longueur des deux suivants réunis, 
4-7 obconiques, plus ou moins oblongs, 8 tantôt semblable aux pré- 
cédents, tantôt élargi et contribuant à former la massue, 9-44 en 
massue plus ou moins élargie et serrée. — Prothorax transversal, peu 
convexe. — Ecusson subpentagonal, un peu plus large que long. — 
Elytres ovalaires ou suboblongues. — Prosternum élargi en arrière, 
tronqué, échancré en arc de cercle, obtusément caréné en avant; 
mésosternum en carré subtransversal; parapleures métathoraciques 
linéaires, — Pattes médiocres ou courtes, cuisses canaliculées en des- 
sous, jambes droites, parfois élargies vers l’extrémité et comprimées, 
tarses subpentamères, 1 article sohvent un peu plus long que les sui- 
vants, 4 petit, plus ou moins apparent, crochets terminaux assez 
longs. 


Comparé aux Iscayrus, le genre actuel se distingue par le menton 
qui est transversal, à bord libre, tronqué, subarrondi ou bien oblique 
de chaque côté, tandis qu'il est bien tricuspide chez les Iscaynus et 
en triangle oblong; les antennes diffèrent également dans le genre 
actuel, chez toutes les espèces, sauf une, les quatre derniers articles 
concourent à former la massue; enfin les yeux sont finement granu- 
lés. Le système de coloration est aussi quelque peu différent, le fond 
est jaune ferrugineux ou rougeätre uniforme ou à dessins noirs; 
tandis que chez les Iscuyrus le fond est noir. : 

Lacordaire a décrit 90 espèces, 32 du Brésil, 22 de Cayenne, 4 de 
Bolivie, 27 de Colombie, et 8 du Mexique. Une seule a été ajoutée, 
par M. Fauvel, M. unicolor, de Cayenne (1). 


— Bracuymenus et Lypas (p.), Dejean, Catal. 3° 6d, p. 451. — MYcOTRETUS, 


Lacord, Monogr. Erotyl. p. 132. 
(1) Bull. de la Soc. bin. de Normandie, V, p. 326. 


Coléoptères. Tome XII. 3 


34 ÉROTYLIENS. 


MYCOPHTHORUS. 
Lacorpame, Monogr. Erot. p. 193. 


Tête médiocre; épistome coupé carrément ou échancré angulaire- 
ment; mâchoires à lobe interne inerme, l’externe petit, subtrigone; tous 
deux finement ciliés; palpes à dernier article en triangle curviligne, 
médiocrement dilaté; lèvre inférieure à menton formant une plaque 
tantôt subquadrangulaire et tronquée obliquement de chaque côté 
en avant, tantôt subogivale; à languette coriace, légèrement sinuée 
en avant, à paraglosses presque nulles; palpes à dernier article très- 
petit, légèrement sécuriforme. — Yeux médiocres, finement granulés. 
— Antennes robustes, de la longueur du prothorax, à 3 article de la 
longueur des deux suivants réunis, 4-8 très-courts, arrondis ou ob- 
coniques, 9-11 transversaux, formant une massue ovale et serrée. — 
Prothorax transversal. — Elytres oblongues ou subovales, peu con- 
veXes. — Pattes courtes, élargies dans leur milieu, comprimées et 
canaliculées en dessous ; jambes parfois un peu élargies à leur extré- 
mité; tarses subpentamères, assez robustes, courts. 


Le Prof. Lacordaire a établi ce genre sur deux espèces, l’une de 
Colombie, l’autre de Cayenne, qui ressemblent aux MycorRETus dans 
la plupart des détails, mais s'en distinguent par la massue des an- 
tennes, qui est serrée, régulièrement ovale et comprimée. 


OOCYANUS. 
Hors, Revue 3001. 1841, p. 113 (1). 


Tôte médiocre; épistome indistinctement séparé du front, coupé 
carrément en avant, labre très-petit; mandibules arquées, médiocre- 
ment robustes; mâchoires à lobe interne petit, linéaire, l'externe tri- 
gone, ciliés tous deux; palpes à 1 article grèle,;2-3 courts, obconiques, 
4 en segment de cercle raccourci; lèvre inférieure à menton trans- 
vérsal, tricuspide en avant, la pointe médiane formant le sommet 
d'un triangle placé sur un plan plus externe que les deux portions 
latérales plus ou moins concaves; à languette légèrement échancrée 
en avant, à paraglosses peu distincles, à palpes à 4 article grêle, 2 
obconique, plus court, 3 relativement plus large que l'article terminal 
des maxillaires. — Yeux médiocrement granulés. — Antennes assez 
fortes, atteignant à la base du prothorax, 4 article gros, subeylindri- 
que, 2 globuleux, 3 de la longueur des deux suivants réunis, 4-6 
oblongs, obconiques, 7-8 subdilatés, 9-14 dilatés en massue lâche, 
d'un blanc de cire, un peu jaunâtre. — Prothorax transversal, peu 


(à) Syn. Ervrus, Dej. Cut. éd. 3, p. 452. — EnorsLus, Sturm, Cat. 1825, 
p. 81, — Oucyanus, Lac, Monog, Erot. p. 194. 


TRIPLACITES. 35 


convexe, rétréci en avant, à bord postérieur Presque droit, légère- 
ment lobé dans son milieu; écusson transversal, subpentagonal. — 
Elytres oblongo-ovalaires. — Prosteruum largo, régulièrement con- 
vexe, à sutures presque droites, tronqué en arrière et très-faiblement 
émarginé; mésosternum en carré subtransversal, parapleures méta- 
thoraciques parallèles. — Pattes médiocres, peu robustes, cuisses ca- 
naliculées en dessous, jambes presque droites, subcomprimées, tarses 
simples, les trois premiers articles subégaux, serrés, 4 annulaire, peu 
visible, 5 aussi long que les précédents réunis, armé de crochets ro- 
bustes, 


Le genre a été indiqué par Dejean sous le nom d'Epyrus, nom qui 
a été changé sans motif par Hope en celui d'Oocvanus. Ce dernier a 
dû être adopté par Lacordaire, parce que Dejean n’en avait pas ex- 
posé les caractères. Les espèces connues, en petit nombre, appartien- 
nent à l’île de Cuba; elles sont d’un bleu indigo plus ou moins foncé, 
et la massue des antennes est d’un blanc de cire. Cette dernière par- 
ticularité rappelle le genre Leucocera parmi les Chrysomélines. Mal- 
gré l'opinion d’Erichson, nous croyons que-ce genre est assez distinct 
des Iscayrus et peut être conservé ; la forme des parapleures méta- 
thoraciques et la direction des sutures épisternales du prothorax per- 
mettent la distinotion. 


ISCHYRUS. 
Cnévroar, Des. Catal. 3e éd. p. 452 (1). 


Tête petite, assez profondément engagée dans le prothorax; épis- 
tomé non distinct du frent, tronqué; labre bien visible, arrondi; 
mandibules courtes, dentées à l'extrémité, munies d'une lamelle à 
leur bord interne ; mâchoires à lobe interne acuminé, inerme ou {rès- 
rarement armé d’un crochet à son extrémité (2); lobe externe trian- 
gulaire, obtus, cilié ; palpes à 1 article allongé, arqué, 2-3 obconiques, 
courts, 4 en segment de cercle, plus ou moins dilaté ; lèvre inférieure 
à menton subquadrangulaire ou oblong, à bord antérieur tricuspide, 
lu pointe médiane formant le sommet d'une carène bifide qui divise 
en 3 parties la face inférieure; à languette en cône obtus ou subcar- 
rée avec le bord entier ou émarginé; paraglosses saillantes 3 palpes 
à 1 article grêle, 2 obconique, 3 triangulaire, ou bienen segment de 
cercle plus ou moins dilaté. — Yeux grands, le plus souvent fortement 


(1) Syÿn. Mycovnerus et Lypas (pars), Dej. Cat. 3° éd. p. 452-453. -— Mor- 
PUOÏDES (pars), Guér. Rev. Zool. 4841, p. 118. = WroryLus (pars), Oliv. Entom. 
V, p. 484; Germor, Ins. spec. Nov. p. 612; Duponchel, Monogr. Cage Ervotyl. 
p. 18; Casteln. Hist, mat. d. Col. IL, p. 320, — Truivrax, Oliv. E cyel. méth. 
Ins. VI, p, 434; Entom. V, p. 490. — IschYRus, Lacord, Monog. Erotyl. p. 89. 


(2) Nous avons trouvé ce lobe armé d’un crochet daus PJ. flavitarsis de 
Cuba. 


LUS RSS ds. Le sd “De TE ie à". - Con. de on MER OS se. Se SG Sn RE 2e 
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36 ÉROTYLIENS. 


granulés (1).— Antennes assez grèles, atteignant à peine à la base du pro- 
notum, 4 article gros, subcylindrique, 2 court, subglobuleux, 3 grèle, 
au-moins aussi long que les deux suivants réunis, 4-8 oblongs ou 
moniliformes, 9-11 dilatés en massue petite, comprimée, lâche ou 
serrée. — Prothorax transversal, peu convexe, rétréci en avant, bord 
postérieur sinué de chaque côté, sublobé au milieu, écusson trans- 
versal, subpentagonal. — Elytres oblongo-ovalaires, ou allongées et 
à bords subparallèles, parfois presque planes. — Prosternum large, 
tronqué en arrière, à peine émarginé, souvent relevé en carène lon- 
gitudinale en avant; mésosternum en carré transversal; parapleures 
métathoraciques peu ou point dilatées en arrière. — Pattes courtes, 
assez robustes, cuisses élargies, comprimées, canaliculées en dessous, 
jambes droites, tarses subdilatés, les 3 premiers articles subégaux, 
pubescents en dessous, 4 rudimentaire, à peine visible, 5 médiocre, 
terminé par des crochets divergents. 


Ce genre a été indiqué par M. Chevrolat et caractérisé par le Prof. 
Lacordaire ; le facies des espèces qu’il renferme n'est plus celui des 
Tripcax; à la forme allongée. subparallèle, a suscédé un contour plus 
large, plus ovalaire, qui conduit par des passages gradués à celle des 
Erotyliens proprement dits. Quelques espèces sont d'assez grande 
taille, la plupart de taille moyenne; le plus ordinairement elles sont 
colorées en noir avec des dessins ou des taches d’un fauve obsour ou 
d’un brun rougeâtre; aucune ne présente de reflets métalliques. 
Comme type générique, elles se distinguent surtout par la forme du 
dernier article des palpes maxillaires et labiaux; cet article est en 
segment de cercle, fortement transversal ou bien triangulaire et tron- 
qué au bout. Les TriPrax, qui possèdent ces mêmes caractères, s'en 
éloignent par la structure des yeux, qui sont finement granulés, tan- 
dis que chez les Iscayrus, au moins la très-grande majorité, les cor- 
néules sont beaucoup plus grandes. 

Nous avons fait connaître (2) la larve de l’Ischyrus 4-punctatus 
Oliv., qui présente les caractères suivants : tête médiocre, légère- 
ment déprimée en dessus, impressionnée de chaque côté; antennes 
de 3 articles, 4 court, 2 du double plus long, 3 grêle, de la moi- 
tié du précédent; ocelles au nombre de six de chaque côté, en deux 
séries transversales, disposées derrière l'insertion des antennes; labre 
développé, convexe en avant et recouvrant l'extrémité des mandi- 
bules; celles-ci médiocres, tridentées au bout; mächoires présentant 
un palpe tri-articulé, les deux premiers articles égaux, le 3 aussi long 
que les deux précédents.réunis, et en dedans un lobe carré, cilié, 
presque sy long que le palpe; lèvre inférieure à menton allongé, 


(1) Erichson, daus les Comptes-Rendus des Progrès de l’Eutomologie pour 
1842, à déjà fait remarquer que ce caractère admettait des exceptions. 
(2) Chapuis et Candèze, Catal. des larves des Col. p. 282. 








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TRIPLACITES. 37 


charnu, à palpes biarticulés, à languette petite, conique. — Segments 
thoraciques un peu plus longs que les segments abdominaux, le pro- 
notum recouvert d'une plaque cornée, rugueuse; les deux autres 
segments thoraciques semblables aux segments abdominaux, au nom- 
bre de 9, présentant chaeun en dessus un écusson corné, muni de 
deux carènes saillantes transversales, confondues en une seule sur les 
derniers arceaux et surmontées de pointes cornées, plus nombreuses 
et plus développées sur les parties latérales et postérieures, En dehors 
de cet écusson, chaque segment porte de chaque côté un tubercule 
charnu, muni aussi de trois à quatre pointes, mais non cornées; en 
dessous, les segments abdominaux sont recouverts de séries transver- 
sales de poils fauves peu allongés. Segment terminal plus étroit que 
les précédents, muni sur ses bords de 3 à 4 pointes et à l'extrémité 
de deux petites cornes subparallèles, relevées en avant et aussi gar- 
nies de quelques pointes; ce même segment prolongé en dessous en 
un appendice charnu divisé en deux parties sur la ligne médiane par 
un léger sillon et servant, selon toute probabilité, à la progression ; 
l'anus s'ouvre derrière cet appendice. — Pattes de médiocre longueur, 
formées d’une hanche obconique, dirigée en dedans et un peu en 
arrière; d’un trochanter et d’une cuisse d’égale longueur; d'une 
jambe un peu moins longue, terminée par un crochet simple. — 
Stigmates au nombre de 9 paires; la 4'° située au bord antérieur et 
inférieur du mésothorax, les huit autres, portées sur de petits prolan- 
gements coniques, sur les huit premiers segments abdominaux. 


Cette larve mesure 4 à 5 lignes de longueur; elle est un peu ré- 
trécie en avant et en arrière, obtuse aux deux bouts; la face supé- 
rieure de la tête et les écussons dorsaux sont d'un brun rougeûtre 
foncé, le dessous est d'un blanc jaunâtre sale, 

Si l’on recherche les analogies de ces larves, on ne peut mécon- 
naître les points de contact qu’elles offrent avec celles des Coccinella. 
La forme et l’organisation sont formées sur le même type; mais le 
rapport est plus frappant encore, si l’on se rappelle la forme convexe 
de la lèvre supérieure dans l’une et l’autre famille, la structure des 
antennes et des palpes et surtout le développement du lobe des mà- 
choires. 

Une autre larve du même genre, que nous avons actuellement 
sous les yeux, diffère de la précédente par quelques particularités : 
le deuxième article des antennes est très-allongé, subelaviforme, et 
quatre fois plus long que le troisième qui est très-grêle; les arceaux 
dorsaux de la poitrine et de l'abdomen manquent de carènes trans- 
versales et de tubercules latéraux ; les écussous sont coriacés, chagri- 
nés; la coloration est d’un rouge-brun assez clair; les deux premiers 
irceaux thoraciques et les deux derniers de l'abdomen sont ornés 
de grandes taches noires, au nombre de quatre, disposées transver- 
salement ; les arceaux intermédiaires sont presque entièrement noirs 


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2 38 ÉROTYLIENS. 

A par l'extension de ces taches. Pour la forme générale et l’organisa- 
É tion, elle ressemble à celle que nous avons décrite précédemment. 
ï Cette larve appartient à l'Ischyrus Candexei, espèce nouvelle décou- 
$ verte au Guatemala. 

a Pour le Prof. Lacordaire, les Iscayrus étaient des Erotyliens ex- 


clusivement propres à l'Amérique ; 32 types sont décrits dans sa Mo- 
nographie, 14 du Brésil, 4 de Cayenne, 5 de Bolivie, 15 de Colombie, 
9 du Mexique, 4 des Etats-Unis, 4 de Cuba et 3 de Haïti. Depuis la 
publication de cet ouvrage, Motschulsky (1) a décrit quatre espèces 
nouvelles, dont deux appartiennent aux Indes orientales, une à la 
Colombie, une à l'Amérique centrale ; l'habitat exceptionnel des deux 
premières demande une nouvelle détermination générique. Anté- 
rieurement, Guérin-Méneville (2) avait fait connaître également quatre 
types nouveaux rapportés de Colombie, et dans la description des in- 
sectes du Pérou, Erichson a inséré celle de trois espèces du genre en 
question (3). 
AMBLYOPUS. 


Cuevrorar, Des. Catal. 3° 64. p. 453 (4). 


Tète large, engagée dans le prothorax à peu près jusqu'au milieu 
de la largeur des yeux; épistome non distinet du front, assez forte- 
ment échancré en demi-cerele; labre en grande partie à découvert, 
cilié ; mandibules subsaillantes, bifides à l'extrémité, membraneuses 
en dedans; mâchoires à lobe interne grêle, linéaire, droit, l'externe 
subtrigone, atténué à sa base, ciliés tous deux, palpes à 4 article grèle, 
2 court, obconique, 3 plus long, de mème forme, 4 grand, dilaté en 
segment de cercle ou parfois en triangle inéquilatéral; lèvre infé- 
rieure à menton subcarré, tricuspide en avant, la pointe médiane 
formant le sommet d’un triangle placé sur un plan plus externe que 
les pointes latérales; ianguette semi-ovalaire, atténuée en avant, à 
paraglosses soudées, légèrement saillantes, ce qui fait paraître la lan- 
guette échancrée; palpes à 1 article oblong, 2 obconique , 3 ovale, 
fortement tronqué ou bien subsécuriforme. — Yeux grands, forte- 
ment granulés. — Antennes assez grèles, dépassant un peu la base du 
prothorax, À article gros, subcylindrique, 2 subglobuleux, 3 de la lon- 
gueur des deux suivants réunis, 4-8 oblongs, obconiques, 9-11 dila- 
tés, comprimés, formant une massue allongée. — Prothorax court et 
très-large, bord postérieur sublobé au milieu; écusson large, arrondi 
ou subpentagonal. — Elytres oblongues, subparallèles. — Prosternum 


(1) Etudes entomolog. t. VII, p. 116. 

(2) Guérin-Mén. Icon. Règ. Anim. Texte, p. 310, 

(3) Erichson, Arch. f. Naturg. XIII, p. 180. 

(4) Syn. Tripcax (p.), Olivier, Entom. V, p. 490; Dejean, Catal, 3° 6d. p. 453. 
— Aweryopus, Lacordaire, Monogr. Erotyl. p. 197. 








TRIPLACITES. 39 


en triangle allongé, à sommet antérieur, à base tronquée, subémar- 
ginée; mésosternum en carré transversal; parapleures métathoraci- 
ques légèrement dilatées en arrière. — Pattes courtes, cuisses cäna- 
liculées en dessous, jambes tantôt faiblement, tantôt fortement dilatées 
à leur extrémité ; tarses courts, les 3 premiers articles subégaux, pu- 
bescents en dessous, longuement ciliés sur tous leurs bords, 4 rudi- 
mentaire, 5 grêle, plus long que les précédents réunis, terminé par 
des crochets faibles. 


Comparé aux TriPrax, ce genre se distingue par sa forme plus 
convexe, par la longueur du 3 article des antennes, par ses yeux plus 
grands et fortement granulés. Il se rapproche davantage des TRiroMa, 
mais ces dernières n’ont pas l’épistome aussi fortement échancré, et 
leur prosternum est plus large et plus court. Les AULAcOCHILUS, qui 
affectent la même forme générale, ont le lobe interne des mâchoires 
armé de deux crochets. : 

Les AMBLyopus sont propres à l’ancien continent. Le Prof. Lacor- 
daire a décrit six espèces, 2 du Bengale, 2 de Java et 2 du Sénégal. 
On n'a rien découvert depuis. 


XESTUS. 
WoLraston, Catalog. Canar. Coleop. 1864, p. 420, 248 (1). 


Tête dégagée; labre sabmembraneux, transverse, à peine échancré 
au sommot, à angles antérieurs arrondis, ciliés; mandibules forte- 
ment recourbées au sommet, crochues, aiguës, armées d'une petite 
dent au-dessous du crochet et immédiatement au-dessous de cette 
dent, pubescentes et membraneuses; mâchoires bilobées, lobes courts, 
pubescents, l’interne recourbé et crochu au sommet, palpes à 1 article 
allongé, subeylindrique, 2-3 plus courts, plus épais, presque en forme 
de coupe, dernier très-grand, sécuriforme; lèvre inférieure à menton 
en carré long, largement, mais légèrement échaneré au bout et pro- 
bablement muni d'une petite dent médiane, languette membraneuse, 
presque carrée, un peu échancrée au bout, à angles antérieurs ar- 
rondis, ciliés; palpes à 4 article courbe, 2 beaucoup plus large et à 
péine plus long, dernier grand, subsécuriforme. — Antennes de 41 
articles, robustes, à massue médiocre, insérées sous les bords de la 
tête, contre le devant des yeux et pendant le repos couchées sur le 
bord du prothorax, mais non dans des sillons; articles 4"et 2 courts, 
3 suballongé , 4-8 croissant à peine en largeur, le reste formant une 
massue lâche , perfoliéo, non brusque, de trois articles, 9 en forme 
de coupe, 10 plus transverse, 44 arrondi. — Prothorax subconique, 
tronqué au sommet, tri-sinué à la base, angles postérieurs saillants; 
Écusson assez grand, scutiforme, transverse. — Elytres convexes sur 


(1) Bedel, Abeille, t. V, p. 41. 


40 ÉROTYLIENS. 


le disque, élargies subangulairement aussitôt après la base, puis ré- 
gulièrement acuminées jusqu’à l'extrémité. — Prosternum tronqué au 
sommet, parallèle et légèrement avancé entre les hanches antérieures, 
un peu échancré à la base. — Abdomen composé de 5 segments. — 
Pattes épaisses, légèrement distantes à la base ; tibias tronqués oblique- 
ment et ciliés à l'extrémité externe, terminés à l’angle interne par de 
petites épines à peine visibles; tarses de 5 articles, longuement ciliés 
en dessous, articles 1, 2, 3 subégaux en longueur, 3 échancré en 
dessus, .enfermant le 4 qui est petit, 5 suballongé, muni de crochets 
simples. 


Ce genre a été fondé par M. Wollaston sur un petit insecte d’un 
noir de poix pris à Tenériffe au mois de mai 1859 ; il a été découvert 
dans des bois de laurier, et paraît vivre dans des champignons et 
sous des écorces pourries que recouvraient de petits cryptogames. Il 
ressemble à un grand Trroscus, et pourrait bien appartenir à la même 
Famille, quoique les détails de son organisation, des organes buc- 
caux et des antennes le rapprochent évidemment des Triplacides. 


TRIPLAX. 
PaykuLz, Fauna Suec. IL, p. 346 (1). 


. Tête assez large, courte, épistome non séparé du front, indistinc- 
tement émarginé; labre court, cilié; mandibules arquées, à extré- 
mité bidentée, membraneuses au bord interne; mâchoires à lobes 
subégaux en longueur, ciliés, l’interne acuminé, l'externe subtrigone, 
obtus; palpes à 4 article grêle, arqué, notablement plus long que les 
deux suivants réunis, ceux-ci obconiques, 4 transversal, de forme va- 
riable, triangulaire, sécuriforme ou en segment de cercle; lèvre infé- 
rieure à menton tricuspide en avant, la pointe médiane formant le 
sommet d’un triangle curviligne placé sur un plan plus externe que 
les parties latérales; languette oblongue, entière, munie de petites 
paraglosses distinctes ; palpes à 4 article grêle, 2 plus court, 3 trans- 
versal, sécuriforme, plus ou moins dilaté. — Yeux subglobuleux, fine- 
ment granulés. — Antenries assez robustes, atteignant à la base du 
pronotum, 4 article gros, subeylindrique, 2-8 suboblongs ou monili- 
formes, le 2 souveut un peu plus long que 3, 9-11 dilatés et formant 
une massue.comprimée, pubescente, plus ou moins allongée et per- 
foliée, — Prothorax quadrangulaire, bords latéraux presque droits, 


(1) Syn. Sipua, Linné, Faun. Suec, 2e éd. p. 449; Marsham, Entom. Brit. 
1, 122. — ps, Fabric. Entom. Syst. Il, p. #13. — EroryLus, Olivier, Encycl, 
méth. VI, p. 438. — Triroma, Latr. Hist. nat. des Crust. et des Ins. XIT, p. 89. 
— Tripcax, Fabr. Syst. EI. IT, p. 581; Olivier, Entom. V, p. 491 ; Redtenb. 
Faun. Austr, 2 64, p. 375; Bedel, Abeille, V, p. 19; Fairmaire, Gen. Col. 
Europ. IV, p. 290; Lacord. Monogr, Erotyl. p. 202. 


: 


TRIPLACITES. a 


le postérieur un peu lobé au milieu. — Ecusson transversal, en triangle 
curviligne. — Elytres oblongues ou oblongo-ovalaires, parallèles ou 
subrétrécies en arrière, peu convexes. — Prosternum régulièrement 
convexe, tronqué subcarrément en arrière; mésosternum en carré 
transversal; parapleures métathoraciques parallèles. — Pattes courtes, 
assez robustes, cuisses épaisses, subcanaliculées en dessous, jambes 
peu ou sensiblement élargies vers l’extrémité; subprismatiques à 
quatre pans, ciliées; tarses assez larges, les trois premiers articles 
pubescents en dessous, subégaux, 4 rudimentaire, 5 moins long que 
les précédents réunis, armé de crochets sinples. 


Le genre ci-dessus a été créé par Paykull en 1800 ; les espèces qui 
le composent avaient été confondues par les anciens auteurs, Linné, 
Fabricius, Panzer, avec les Sizpna, les Irs, les EroryLus. Fabricius, 
dans ses travaux subséquents, adopta le genre de l’auteur suédois ; Oli- 
vier en fit autant, mais il en altéra les caractères en y faisant rentrer 
des TriromA, des PseLapmacus, des DAcwe, etc. Latreille le consi- 
déra d’abord comme une division des TriromA, puis adopta les deux 
genres TripLax et TriromA, et finalement ne conserva que le premier, 
tout en y comprenant le second. Aujourd'hui le genre est générale- 
ment admis, tel que l’a créé Paykull. 

Quant à la place assignée à ce genre, elle a subi de nombreuses 
vicissitudes que nous avons précédemment exposées. 

Les Tripcax vivent à l’état parfait, comme à l’état de larve, dans 
les champignons, agaries et bolets; ils se trouvent aussi, mais plus 
rarement, sous les écorces où végètent des productions fongueuses; 
on les rencontre par petits groupes de 25 à 30 individus, et ils exha- 
lent cette odeur caractéristique qui est si manifeste chez les Draprris. 
Ce sont des insectes nocturnes qui fuient la lumière, ils volent vers 
le soir. 

. Ces petites larves rosées ou blanchâtres que l'on rencontre si fré- 
quemment en nos contrées dans les bolets, appartiennent à la Tri- 
plax russica, elle a été décrite d’abord par M. Westwood (1) et d'une 
manière plus complète par L. Dufour (2); voici ses principaux carac- 
tères empruntés à la Monographie de M. Bedel : 

« Cylindrique, oblongue, subparallèle, formée de 41 segments, la 
tête non comprise; portant neuf paires de stigmates situés sur la 
membrane intersegmentaire, 8 abdominales et une thoracique, placée 
entre le 4 et le 2 segment. Tête arrondie sur les côtés, bien dégagée 
dans son pourtour, subcornée, offrant quelques poils rares, présentant 
dans son milieu un espace rond, plus foncé, entouré d’une dépres- 
sion. De chaque côté, à la place que doivent occuper les yeux, quatre 
où cinq petits points noirâtres et saillants. Antennes très-petites, laté- 


(1) Introd. to the modern, Classif. of Ins. I, p. 393, fig. 49. 
(2) Ann. de la Soc. entom. de Fr. 184, p, 191, pl. VIN, I. 


42 ÉROTYLIENS. 


rales, conico-subulées, de 3 articles, dont le dernier très-fin. Labre 
demi-cireulaire. Mandibules cornées, robustes, bifides au bout, mu- 
nies en arrière au bord interne d'un angle dentiforme. Mächoires 
oblongues, pressées contre le labre, obtuses à l’extrémité. Palpes maxil- 
laires latéraux, externes, de 3 articles; lèvre bifide, à lanières aiguës; 
palpes labiaux invisibles. 

Premier segment du corps épais, couvert sur sa surface dorsale 
d'une large bande brunâtre, formée d'aspérités saillantes, étroite- 
ment interrompue dans son milieu; segments suivants moins épais 
que le premier, à peu près égaux entre eux, hérissés, sur les côtés 
surtout, de quelques poils courts, traversés dans leur région dorsale 
par des bandes semblables à celles du premier segment, mais moins 
larges, interrompues de même dans leur milieu ; intervalles entre les 
bandes beaucoup plus clairs, très-finement et très-régulièrement gra- 
nulés; dernier segment atténué en arrière, offrant des aspérités pili- 
fères et spinuleuses,. échancré à son extrémité et terminé de chaque 
côté par un petit crochet corné courbé d'arrière en avant. Anus sail- 
lant, conoïde. Pattes courtes, dépassant à peine le corps, terminées 
par un crochet simple. Long., 9 mill. » 

Arrivée à l’état parfait, la larve abandonne le bolet qui a servi à 
sa nourriture, et s'enfonce dans la terre pour y subir sa métamor- 
phose en nymphe. Celle-ci ne présente rien de spécial, elle mesure 
seulement 6 mill. 

Ce genre compte des représentants en Europe, en Asie, en Afrique 
et en Amérique; ces espèces ont généralement un habitat assez 
étendu; ainsi, la Triplaæ russica habite toute l'Europe, depuis la Si- 
cile jusqu’à la Laponie, le Caucase, l'Algérie et les Etats-Unis d'Amé- 
rique. Le Prof. Lacordaire n’a décrit que 20 types dans sa Monogra- 
phie des Erotyliens, ce nombre est à peu près doublé actuellement et 
les espèces se répartissent de la manière suivante : les espèces euro- 
péennes ont été tout récemment l’objet d'un travail monographique 
par M. L. Bedel(1); elles sont au nombre de douze. Le Prof. Lacordaire 
a publié les descriptions de cinq espèces de Madagascar, de trois ty- 
pes de l'Amérique du Nord et de cette dernière contrée, MM. Le Conte 
et Horn ont publié chacun une forme nouvelle (2). La Monographie 
des Erctyliens ne fait connaître qu'une seule espèce du Brésil ; une 
autre espèce orginaire du Chili a été décrite par le D' Philippi (3), 
et ma collection renferme une espèce remarquable des environs de 
Montevideo. Motschoulski (4) a publié les descriptions de six types 


(1) Bedel, Abeille, t. V, p. 23. 

(2) Le Conte, Proceed. Acad. Sc. Nat. Phil, 1861, p. 358. — Horn, Proceed, 
Ent. Soc. Phil. I, p. 188. 

(3) Philippi, Entom. Zeit. Stett. XXV, p. 400. 

(4) Motschoulski, Etud. entom. VIH, p. 144. 


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TRIPLACITES. 43 


nouveaux découverts aux Indes orientales et à Ceylan ; un contingent 
d'espèces tout aussi important est dû aux recherches de M. Montrou- : 
zier 4) dans les iles Woodlark. 


TRITOMA. 
Famous, Syst. entom. p. 570 (2). 


Tète médiocre, engagée dans le prothorax jusqu'au milieu des yeux ; 
épistome non distinct du front, à bord libre finement marginé, très- 
légèrement échancré; labre très-court, cilié; mandibules arquées, 
membraneuses en dedans, bifides à l'extrémité; mächoires à lobes 
subégaux en longueur, ciliés, inermes, palpes à 4 article grèle, al- 
longé, aussi long que les deux suivants réunis, ceux-ci courts, obco- 
niques, 4 très-dilaté, subsemicirculaire ou subtriangulaire; lèvre in- 
férieure à menton légèrement transversal, tricuspide à son bord libre, 
la saillie médiane formant le sommet d’un triangle placé sur un plan 
plus externe que les parties latérales; languette atténuée en avant, 
paraglosses très-petites, très-diaphanes, palpes à 1 article grêle, 2 
court, obconique, 3 en ovale subtronqué ou légèrement sécuriforme. 
— Yeux médiocres, finement granulés. — Antennes courtes, rigi- 
dules, 4 article gros, 2 subglobuleux, 3 au moins aussi long que les 
deux suivants.réunis, 4-8 moniliformes, serrés, 9-11 formant une 
massue ovale, obtuse, subpubescente.— Prothorax transversal, rétréci 
eù avant, coupé obliquement de chaque côté à la base sublobée au 
milieu; écusson en triangle transversal ou curviligne. — Elytres 
ovales, plus ou moins rétrécies vers l'extrémité, ordinairement assez 
convexes. — Prosteraum large, plan, marginé, affectant assez régu- 
lièrement la forme d’un triangle équilatéral, à sommet arrivant au 
bord céphalique du prothorax; mésosternum eu carré fortement trans- 
versal; parapleures métathoraciques sublinéaires. — Pattes courtes 
et robustes, cuisses comprimées, élargies au milieu, jambes tantôt 
distinctement trigones, tantôt simples; tarses courts, les trois pre- 
miers articles subégaux, 4 rudimentaire, 5 médiocre, terminé par 
des crochets simples. 


Le nom de Triroma a été employé pour la première fois par Geof- 
froy, en 1762, dans son Histoire des Insectes des environs de Paris. 
labricius a détourné ce mot de son acception primitive pour l’appli- 
quer aux insectes actuels. Ainsi que nous l'avons vu, son histoire est 
intimement liée à celle des TriLax; les espèces de l’une et de l’autre 


(1) Montrouzier, Ann. Soc. Agrie, Lyon, VIL, 1. 

(2) Syn. Derwesres, Marsh. Entom. Brit. I, p. 67.— Triprax, Olivier, Entom. 
V, p.492; Dejean, Catal. 3° 6d. p. 434. — Traircax (p.), Fairmaire, Gen. Cul. 
Europ, IV, p. 270. — Trirowa, Latr. Gen. Crust. et Ins. I, p. 69; Lacordaire, 
Monogr. Erotyl, p. 270; Bedel, Abeille, V, p. 67. 


Lt. dunes 


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44 ÉROTYLIENS. 


coupe se rapprochent beaucoup non-seulement au point de vue de 
l’organisation, mais encore pour les mœurs qui sont semblables. 

Indépendamment d'autres caractères, la forme du prosternum éta- 
blit une différence tranchée entre les deux genres. 

Les Triroma ont une forme courte, ovalaire, assez convexe; l'espèce 
européenne peut donner une idée exacte du facies des espèces exoti- 
ques, leur coloration chez la plupart est uniforme, foncée ou ornée 
de deux grandes taches humérales d'un rouge plus ou moins vif. 
L'Amérique bovéale paraît être la patrie spéciale des insectes de 
ce genre. Le Prof. Lacordaire décrit 9 espèces de cette contrée, Mels- 
heimer (1) en a ajouté deux autres, et M. Le Conte (2) cinq. Deux es- 
pèces seulement du Brésil sont connues, une seule habite toute l'Eu- 
rope. Dans ces derniers temps, M. Walker (3) a signalé deux types 
nouveaux, originaires de Ceylan, ce qui porte à 21 le nombre des 
espèces actuellement connues. 


LYBAS. 
Cuevrozar, Des. Catal. 3e 6d. p. 453 (4). 


Tète médiocre, parfois impressionnée en dessus; épistome tronqué 
carrément ou légèrement échaneré ; labre petit, plus ou moins à dé- 
couvert; mandibules membraneuses à leur côté interne; mâchoires à 
lobe interne très-petit, linéaire, obtus à son sommet; l'externe un peu 
plus grand, trigone; tous deux légèrement ciliés; palpes à dernier 
article assez fortement dilaté; lèvre inférieure à menton tricuspide 
en avant, la pointe médiane formant le sommet d’un triangle plus 
ou moins subéquilatéral et placé sur un plan plus externe que les 
pointes latérales; languette légèrement échancrée à son sommet, mu- 
nie de deux petites paraglosses dépassant un peu ses angles latéraux, 
palpes à dernier article petit, en triangle inéquilatéral ou ovale. — 
Yeux médiocres, finement granulés. — Antennes plus courtes ou à 
peine aussi longues que le prothorax, à 4 article gros, subglobuleux, 
2 court, obconique, 3 de la longueur des deux suivants réunis, 4-7 
obconiques, presque égaux, 8 plus"vourt et plus gros, 9-11 forment 
une massue médiocre, oblongue, assez serrée, à articles plus ou moins 
transversaux. — Prothorax assez grand chez les uns, coupé oblique- 
ment de chaque côté de se base et recouvrant en partie l’écusson de 
son lobe médian, plus court chez les autres et laissant l'écusson en- 
tièrement à découvert; écusson en triangle curviligne, tantôt simple, 


(1) Melsheimer, Proc. Acad. N. Se. Philad. I, p. 175. 

(2) Le Conte, Procced, Acad. N. Se. Philad. N.S. t. I, p. 71. 

(3) Walker, Ann. a. Mag. of Nat. Hist. 3° Sér. IX, p. 259. 

(4) Syn. Enoryrus, Olivier, Entom. V, p.482. — Bracuvmerus, Guér,-Mén. 
Revue Zool. 184, p. 193. — Lypas, Lacord. Monogr. Erotyl. p. 228. 





TRIPLACITES. 45 


tantôt déprimé dans sa moitié antérieure. — Elytres ovales ou ovales- 
oblongues, plus ou moins bombées.— Pattes courtes, assez robustes; 
cuisses comprimées et canaliculées en dessous; jambes simples, tarses 
courts, assez robustes et déprimés chez les uns, linéaires chez les au- 
tres ; leurs 3 premiers articles subégaux, le 5 plus court ou presque 
aussi long que les précédents réunis. 


« Constitué de la sorte, dit le Prof. Lacordaire, ce genre ne pré- 
sente, à vrai dire, ni dans les parties de la bouche, ni dans ses an- 
tennes, ni dans les pattes, aucun caractère qui le sépare nettement 
des genres qui précèdent ou qui suivent, et cependant la forme 
courte, ovale, plus ou moins convexe de ses espèces, leurs téguments 
solides, luisants, très-souvent comme vernissés, et le système de co- 
loration de la plupart d’entre elles, ne permettent pas de le confondre 


avec aucun d'eux. » Nous ajouterons que ce genre a la plus intime , 


analogie avec les Mycorrerus ; cependant, en y regardant de près, 
ces derniers présentent des différences dans la forme du menton, dans 
la structure de la massue des antennes. La distinction avec les genres 
Mycoparnonus et Oocxanus est plus facile à saisir. 

Tous les LyBas sont américains; la Monographie des Erotyliens 
renferme la description de 18 espèces, dont 4 sont du Brésil, 8 de 
Cayenne, 4 de Colombie et 2 du Mexique. Erichson a publié la des- 
cription d’une espèce nouvelle du Pérou (1), et dans ces derniers 
temps, M. Kirsch, une seconde appartenant à la Faune de Bogota (2). 


CYRTOMORPHUS. 
Cevrocar, Des. Catal. 3° 6d. p. 453 (3). 


Tète médiocre, engagée dans le prothorax jusque vers le milieu des 
yeux; épistome indistinctement séparé du front, à bord antérieur 
échanieré triangulairement ; labre bien visible, en losange transversal, 
convexe dans son milieu; mandibules épaisses, excavées à leur face 
externe, bifides à l'extrémité, non membraneuses en dedans; mà- 
choires à lobes assez robustes, ciliés, palpes à 1 article grèle, oblong, 
les 2 suivants obconiques, courts; 4 fortement dilaté en triangle trans- 
versal ; lèvre inférieure portée sur un pédoncule de la pièce préba- 
silaire saillant et carré, à menton à peu près aussi large que long, 
tricuspide en avant, la pointe médiane formant le sommet d'un trian- 
gle équilatéral placé sur un plan plus externe que les deux portions 
latérales; languette semi-ovalaire, subéchancrée en avant, à para- 
glosses assez saillantes, palpes à dernier article petit, subovale, à peine 


(1) Erichson, Arch. f. Naturg. XI, p. 180. 

(2) Kirsch, Berlin, Entom. Zeitsch. IX, p. 97 et s. 

(3) Syn. Enoryzus, Guérin-M. Icon. Règ. Anim. Texte, p. 307, — Cxnto- 
Nonvuus, Lacord. Monogr. Erotyl. p. 240. 


+. À Page. 


ay "as 


46 ÉROTYLIENS. 


tronqué. — Yeux grands, fortement granulés. — Antennes grèles, 
atteignant la base du pronotum , 1 article gros, subcylindrique, 2 sub- 
globuleux, 3 grêle, au moins aussi long que les deux suivants réunis, 
4-8 obconiques, décroissant peu à peu de longueur en grossissant, 
9-11 formant une massue serrée, pubescente, obtuse, 9 article sub- 
triangulaire, 10 en croissant à pointes tronquées, 14 très-réduit, sub- 
circulaire, caché dans l’échancrure du précédent. — Prothorax for- 
tement transversal, rétréci en avant, déclive, à bord antérieur large- 
ment émarginé, le postérieur bisinueux de chaque côté; écusson en 
triangle curviligne. — Elytres brièvement ovales où ovales-oblon- 
gues, subdilatées latéralement avec des épipleures très-larges sous les 
épaules. — Prosternum médiocre, distinctement échancré en arrière; 
mésosternum en carré transversal; parapleures métathoraciques 
courtes, subdilatées en arrière. — Pattes assez fortes, cuisses canali- 
culées en dessous, jambes subarquées, tarses subdéprimés, 1 article 
plus étroit et un peu plus court que les suivants, tous trois pubes- 
cents en dessous. 


Ce genre indiqué dans le Catalogue du comte Dejean et caractérisé 
dans la Monographie des Erotyliens, est l’un des mieux tranchés du 
groupe actuel. La forme de la pièce prébasilaire qui porte le menton, 
celle de la massue des antennes, la largeur des épipleures et la struc- 
ture des tarses sont des notes distinctives facilement appréciables pour 
reconnaître cette coupe générique. Elle ne renferme que trois espèces, 
originaires de Java, et ne paraît pas s'être enrichie depuis le travail 
du Prof. Lacordaire. 


GROUPE III. Encaustites, 


Mächoires à lobe interne bidenté. — Palpes maxillaires à 4 artiele 
aussi long que les deux suivants réunis, le 4 largement sécuriforme. 
— Languette subquadrangulaire non dilatée en avant. — Menton à 
face externe divisée en trois aires, la médiane triangulaire équilaté- 
rale, située sur un plan beaucoup plus externe que les latérales. — 
Prothorax subquadrangulaire, plus étroit à sa base que les élytres.— 
Cavités cotyloïdes antérieures fermées. — Parapleures métathoraci- 
ques médiocres, à épimères distinctes. — Tarses subpentamères. — 
Corps allongé. 


Co groupe ne se compose que d’un seul genre, originaire des Indes 
orientales. C’est le seul Erotylien à forme d’Excis, dont la mâchoire 
soit armée d’une double épine; à ce titre, il fait le passage des Tri- 
placites aux Erotylites. On sait que le Prof. Lacordaire avait regardé 
le lobe interne des mâchoires comme armé d’une seuie épine; Erich- 
son, dans les Comptes-rendus des Progrès de l’Entomologie pour 
1842, avait déjà rolevé cette erreur. De même, en disséquant les or= 


ENCAUSTLTES, 47 


ganes buccaux de l'Encaustes Dehaanü, pour nous rendre compte de 
la forme bizarre du menton, nous avions reconnu que le lobe interne 
des mâchoires était bien réellement armé de deux crochets; nous 
avons voulu dissiper toute espèce de doute à cet égard, en soumet- 
tant également à la dissection l'E. Javanica. Il faut remarquer que 
quand les deux lobes maxillaires sont rapprochés, un fascicule épais 
de cils raides, situé à l'angle interne du lobe externe, cache entière- 
ment l’un des crochets; disposition qui explique l'erreur du Prof. 
Lacordaire, 

A ces caractères de la mâchoire et de la forme générale, il faut 
ajouter que le menton affecte une forme tout à fait remarquable, que 
le pronotum est plus étroit à sa base que les élytres, ce qui ne s'ob- 
sorve dans aucun autre type. 


Un seul genre : EncAusres. 


ENCAUSTES. 
DeyEan, Catal. 3° éd. p. 137 (1). 


Tête forte, dégagée du prothorax; épistome confondu avec le front, 
Gchancré en arc de cercle; labre très-petit, à bord antérieur arrondi; 
mandibules épaisses, robustes, concaves en dessous, à extrémité for- 
tement dentée; mâchoires à lobe interne armé de deux forts crochets 
aigus, lobe externe plus obtus, de même longueur, densément cilié, 
palpes à 1 article grêle, aussi long que les deux suivants réunis, 
ceux-ci très-courts, obconiques, le dernier en segment de cercle, for- 
tement transversal; lèvre inférieure composée d’un sous-menton tra- 
pézoïdal, d’un menton en section de prisme oblique, plus épais que 
large, sa face externe formant un triangle parfois légèrement bifide 
à son sommet; d'une languette échancrée à son sommet, munie de 
deux paraglosses pénicilliformes, dépassant ses angles latéraux, de 
palpes triarticulés, le dernier article triangulaire, renflé, parfois sub- 
Gylindrique et un peu comprimé.— Antennes robustes, atteignant la 
base du prothorax, à 4 article gros, subeylindrique, 2 très-court et 
oboonique, 3 de la longueur des deux suivants réunis, 4-8 turbinés, 
submoniliformes, 9-14 formant brusquement une grande massue 
Ovale, comprimée, à articles serrés. — Yeux grands, oblongs, perpon- 
diculaires et fortement granulés.— Prothorax en carré plus ou moins 
transversal, ordinairement un peu moins large à la base que les ély- 
tres ; écusson en triangle curviligne. — Elytres allongées, subparal- 
lèles, arrondies en demi-cercle à l'extrémité. — Prosternum assez 
large, tuberculeux en avant, dilaté en arrière, tronqué et profondé- 


(1) Syn, Enas, Mac-Leay, Annal. Javan. p. 41 ; Castelnau, Hist. natur. des 
Coléop. IL, p. 14. — Pssrarnacus, Guériu-M. Rev. Zoo). 1841, p. 1597. — En- 
caugrEs, Lacord. Monogr. Erotyl. p. 33. 


TR 


48 | ÉROTYLIENS. 


ment émarginé; mésosternum en carré transversal. — Pattes robustes, 
cuisses un peu renflées dans leur milieu, légèrement comprimées et 
canaliculées en dessous, jambes droites, tarses un peu dilatés, 4° ar- 
ticle nodiforme, rudimentaire, 5 aussi long que les précédents réunis, 
muni entre ses crochets d’une petite lame membraneuse. 


Indiqué par le comte Dejean, ce genre a été décrit par le Prof. La 
cordaire, dans l'excellente Monographie des Erotyliens qu'il a publiée 
en 1842. Il se compose de grands et beaux insectes qui, sur un fond 
noir, sont ornés de taches fauves; ils sont à peu près exclusivement 
propres à Java et à la presqu'ile de Malacca. Aux espèces décrites 
par Lacordaire, Boheman a ajouté l'E. Lo de Malacca, ce qui 
porte à 12 les espèces connues. 


Groupe IV. Érotylites, 


Mächoires à lobe interne bidenté. — Palpes maxillaires à 4° arlicle 
dilaté transversalement, subtriaagulaire ou sécuriforme. — Menton 
à face externe divisée en trois aires, la médiane plus grande, située 
sur un plan plus externe que les latérales. — Languette non dilatée 
antérieurement, souvent atténuée, munie de paraglosses. — Prothorax 
transversal, souvent conique et atténué en avant, de la largeur des 
élytres à sa base. — Cavités cotyloïdes fermées. — Epimères méta- 
thoraciques bien visibles. —- Tarses subpentamères. — Corps ova- 
laire, ou subhémisphérique, très-rarement oblong-ovalaire. 


Ce dernier groupe, presque aussi important que les précédents 
réunis, correspond point pour point à la Tribu des Erotyliens pro- 
prement dits du Prof. Lacordaire; celle-ci n'a guère subi de change- 
ment depuis la publication de la Monographie de cet auteur, éditée 
en 1842; deux genres seulement ont été ajoutés, l’un par Erichson 
(Prepoprarus), l’autre par M. Kirsch (TAPINOTARSUS). 

Les deux spinules, dont le lobe interne des mâchoires est muni, 
permettent de distinguer avec certitude les Erotyliens vrais des En- 
gidites et des Triplacites; les trois autres divisions présentent, il est 
vrai, des mâchoires semblables, mais la forme de la languette seule, 
indépendamment d’autres notes distinctives, établit une limite assez 
tranchée : cet organe est plus où moins atténué en avant dans les 
Erotylites, il est de forme subcarrée dans les Encaustites, et large- 
ment évasée dans les Hélotides et les Langurides. 

En outre, le dernier article des palpes maxillaires est toujours plus 
ou moins largement sécuriforme, tandis qu'il est en fuseau dans les 
deux premières coupes, chez lesquelles, en outre, les épimères méta- 
thoraciques sont indistinctes, tandis que nulle part ailleurs dans la 
famille actuelle, elles ne sont aussi développées que dans les Eroty- 
lites. Les épipleures des élytres sont aussi remarquablement dilatées. 





ÉROTYLITES. 49 


Les Erotyliens vrais, malgré le grand nombre de types qu'ils ren- 
ferment, se reconnaissent en général avec facilité; mais précisément 
ce facies un peu uniforme amène de grandes difficultés lorsqu'il 
s’agit de distinguer les genres les uns des autres. Le tableau suivant, 
emprunté à la Monographie des Erotyliens, pourra faciliter cette 
étude : 


À. Yeux fortement granulés. 


B. Massue des antennes courte et serrée. Aulacochilus. 
B’. — — grêle, allongée, formée d’ar- 

ticles làchement unis. 
C. Pattes longues et grêles. Thonius. 
C’. — médiocres ou courtes. 
D. Prothorax grand, à peine échancré en avant. Euphanistes. 
D’. — court, fortement échancré en avant. Cyclomorphus. 


A. Yeux finement granulés. 
E. Museau cunéiforme, court, non rétréci à sa base 
(sauf chez quelques Coccimonraus). 
F. Corps orbiculaire, ou largement ovale, ou hémi- 
sphérique. 
G. Pronotum coupé carrément à sa base, médiocre- 
ment échancré en avant. Coccimorphus. 


G. Pronotum coupé obliquement de chaque côté de 
sa base, fortement échancré en avant, ayant 
plus ou moins la forme d’un V, à branches très- 
écartées. Aegilhus. 
F’. Corps de forme variable, mais jamais orbiculaire 
ou hémisphérique. Prothorax toujours coupé 
carrément à sa base, celle-ci tantôt largement, 
tantôt étroitement lobée dans son milieu, Brachysphænus. 
E”. Museau quadrangulaire, à côtés parallèles chez 
quelques-uns, étranglé à sa base dans le plus 
grand nombre. 
H. Elytres fortement cordiformes. Eurycardius. 
H'. — de forme variable, mais non cordiformes. 
1, Pronotum bi- ou quadrisinué à s2. base ; celle-ci lar- 
gement lobée dans son milieu. 
K. Pronotum ayant en dessus des impressions plus ou 


moins marquées. Erotylus. 
K’. Pronotum sans impressions en dessus. Zonarius. 
Te _ non sinué à sa base. 


L. Pronotum étroitement lobé au milieu de sa base; 
antennes médiocres, corps oblong ou ovalaire, 
eu général peu convexe. 
M. Languette acuminée, prosternum plus ou moins 
caréné. Prepopharus. 


Coléoptères. Tome XII. 4 


50 ÉROTYLIENS. 
NW. Languette échancrée, prosternum convexe. Scaphidomorphus. 
L’. Pronotum largement lobé au milieu de sa base. 
N. Antennes courtes. 
O. Cuisses dépassant plus ou moins les côtés du 


corps. Bacis. 
0’. Cuisses très-courtes, ne dépassant pas les côtés 
du corps. Tapinolarsus. 


N’. Antennes dépassant notablement la base du pro- 
notum, souvent de la longueur du corps où de 
la moitié du corps. 


P. Corps plus ou moins elliptique. Priolelus. 
P’. Corps ovale, fortement et également rétréci à ses 
deux extrémités. Omoiotelus. 
AULACOCHILUS. 


Cuevrotar, Des. Catal. 3° 6d. p. 453 (1). 


Tôte petite, à museau court, très-obtus, épistome séparé du front 
par une fine strie arquée; labre très-court, tronqué ou subarrondi ; 
mandibules épaisses, robustes, à extrémité dentée, à bord interne un 
peu membraneux; mâchoires à lobe interne armé de deux épines 
subégales, lobe externe subtriangulaire, atténué à sa base, palpes à 1 
article grêle, aussi long que les deux suivants réunis, 2 et 3 courts, 
obconiques, 4 dilaté en segment de cerele ; lèvre inférieure à menton 
oblong, tricuspide à son bord antérieur, sa face externe divisée en 
trois portions par une carène élevée; à languette échancrée au mi- 
lieu, ses paraglosses non saillantes, à palpes à 1 article grêle, 2 très- 
court, 3 transversal, à peine sécuriforme, largement tronqué. — Yeux 
arrondis, fortement granulés. — Antennes sourtes, 1 article gros, sub- 
cylindrique, 2 court, obconique, 3 subelaviforme, aussi long que les 
deux suivants réunis, 4-8 oblongs, décroissant de longueur, 9-11 for- 
mant brusquement une massue ovale, serrée, à articles transver- 
saux. — Prothorax plus large que long, échancré en avant, sinué de 
chaque côté en arrière; écusson médiocre, subpentagonal, à côtés 
curvilignes. — Elytres oblongo-ovalaires. — Prosternum assez large, 
en triangle à sommet antérieur et en pointe saillante, dilaté en ar- 
rière, tronqué et subémarginé; mésosternum transversal, à bord an- 
térieur en saillie obtuse, parapleures métathoraciques subdilatées en 
arrière. — Pattes courtes, à cuisses fortement canaliculées en dessous, 


(4) Syn. Trirzax, Germar, Faun. Ins. Eur. fase. 12, n° 15; Castelnau, Hist. 
natur. des Coléopt. II, p. 320. — Enorvzus, Fabric. Syst. Eleuth. Il, p. 6; 
Schônh. Syuon. Ins. IL, p. 327. — Encis, Mac-Leay, Annel. Jav. p. 42. — 
Auracocneizus, Lacord. Monogr. Erotyl. p. 245; Bedel, Abeille, V, p. 34; Red- 
tenb. Faun. Austr. 2 éd. p. 374; Fairmaire, Gen. Celeopt. Europ. IV, p. 270. 
— AucacocuLus, Bedel, Anu, Soc. entom. France, 1872, p. 271. 


ÉROTYLITES, 51 


jambes simples, tarses à articles un peu dilatés, les trois premiers 
égaux, pubescents en dessous, le 5 plus court que lés précédents 
réunis. 


Le corps de ces insectes est de forme oblongue, ovale-elliptique, 
atténuée en arrière, il est glabre en dessus et souvent brillant. Il est 
surtout caractérisé par la forte granulation des yeux, ce qui indique 
des habitudes nocturnes, et par la massue des antennes dont les ar- 
ticles sont serrés les uns contre les autres et transversaux. 

Le Prof. Lacordaire a connu et décrit huit espèces de ce genre; 
dans un travail récent, M. L. Bédel (1. c.) a porté le nombre des 
types à quinze. La plupart habitent les grandes îles de lArchipel 
indien; plusieurs se retrouvent simultanément dans plusieurs de ces 
iles et la presqu'île de Malacca. Deux types appartiennent à l'Afrique, 
l'un à l'Afrique australe, l’autre à l'Algérie; une espèce, connue de- 
puis longtemps, a été découverte par le comte Dejean dans les Alpes 
de la Croatie et décrite pour la première fois par Germar. 


THONIUS. 
LACORDAIRE, Monogr. Erolyl. p. 252. 


Tête grande, terminée par un museau cunéiforme, très-court; épis- 
tome séparé du front par une ligne très-fine, émarginé en avant; 
labre arrondi et cilié à son bord libre; mandibules épaisses, cornées à 
leur bord interne, dentées à l'extrémité; mâchoires à lobes subégaux, 
ciliés, l’interne armé de deux crochets, palpes à 4 article très-grêle, 
long, 2-3 obconiques, 4 médiocrement dilaté en segment de cercle; 
lèvre inférieure à menton subcarré, tricuspide en avant, languette 
subéchancrée, à paraglosses distinctes, palpes à dernier article semi- 
ovalaire, largement tronqué. — Yeux médiocres, arrondis, assez for- 
tement granulés. — Antennes grêles, dépassant la base du prothorax, 
1 article gros, subeylindrique, 2 court, obconique, 3 aussi long que 
les deux suivants réunis, 4-8 subégaux, 9-11 dilatés en massue al- 
longée, lâche, son 1 article en triangle, le 2 en croissant, le 3 petit, 
subcireulaire. — Prothorax presque aussi long que large, fortement 
échancré en avant, coupé presque carrément à son bord postérieur, 
un peu rétréci vers la base qui est moins large que les élytres; écusson 
en triangle curviligne. — Elytres oblongues, subdilatées vers le mi- 
lieu, presque planes en dessus chez les mâles, subglobuleuses en ar- 
rière chez les femelles, — Prosternum médiocrement large, convexe, 
obtusément saillant en avant et cachant une partie des organes buc- 
Caux, tronqué carrément en arrière ou subémarginé; mésosternum 
tansversal, à bords droits; parapleures métathoraciques subparal- 
lèles. — Pattes longues et grêles, cuisses dépassant les côtés du corps, 
à peine déprimées à leur face interne, jambes linéaires ; tarses anté- 


52 ÉROTYLIENS. 


rieurs subdilatés, les autres grêles, plus allongés, 5 article aussi long 
que les précédents réunis. 

La forme de ces insectes est tout-à-fait caractéristique; elle est due 
au rétrécissement qui se voit à l’union du pronotum et des élytres; 
en outre, le corps est assez convexe, brillant, protégé par des tégu- 
ments d’un aspect assez résistant. Les antennes rappellent, par leur 
massue, celles des Gyrromorpaus, mais les deux types ne peuvent être 
confondus, ils appartiennent à des sections différentes. Les épipleures 
des élytres, eu égard à celles des autres genres, sont étroites et re- 
gardaut obliquement en dehors; dans la plupart des autres types du 
groupe actuel, ces épipleures sont très-larges, surtout en avant et 
brusquement rétrécies en arrière, elles regardent en général directe- 
ment en bas. Aucun autre genre ne présente non plus des pattes 
aussi grêles et aussi allongées. On connaît quatre espèces originaires 
de la Colombie; l’une a été décrite par Lacordaire, les trois autres 
par Guérin-Méneville dans l’Iconographie du Règne animal (p. 308). 


EUPHANISTES. 
Laconpamme, Monogr. Erotyl. p. 255. 


Tête terminée par un museau cunéiforme très-court; épistome ar- 
rondi en avant, tantôt entier, tantôt légèrement échancré en demi- 
cercle; labre arrondi et cilié; mandibules assez robustes, cornées à 
leur bord supérieur interne; mâchoires à lobe interne armé de deux 
spinules, dernier article des palpes médiocrement dilaté, trigone ; 
lèvre inférieure à menton en triangle allongé, tricuspide à son bord 
antérieur ; à languette entière à son bord libre, ses paraglosses pres- 
que nulles; palpes à dernier article de même forme que l’article ter- 
minal des palpes maxillaires, mais beaucoup plus petit. — Yeux assez 
grands, arrondis et fortement granulés. — Antennes grêles, de la lon- 
gueur du prothorax ou un peu plus longues, à 1 article assez gros, 
subcylindrique, 2 très-court, 3 de la longueur des deux suivants 
réunis, 4-7 décroissant peu à peu, 8 pareil aux précédents ou globu- 
leux, 9-11 formant une massue grèle, oblongue, à articles séparés. == 
Prothorax grand, à peine rétréci et faiblement échancré en avant, 
tombant brusquement sur ses bords latéraux, faiblement lobé ou sinué 
à sa base, écusson en triangle curviligne. —— Elytres ovalaires, à dé- 
clivité postérieure tantôt s’abaissant peu à peu, tantôt perpendicu- 
laire et arrondie, — Prosternum caréné ou non. — Pattes médiocres, 
assez robustes; cuisses comprimées et canaliculées en dessous; jam- 
bes grèles, très-légèrement arquées; tarses simples, le 1 article des 
postérieurs tantôt un peu, tantôt beaucoup plus long que 2, 3 non 
dilaté, 5 plus court que les précédents réunis. 


Le corps est ovalaire, assez convexe, protégé, comme chez les THo- 


ÉROTYLITES. 53 


ius, par des téguments solides et brillants, Les deux espèces connues, 
originaires de la Colombie, présentent entre elles des différences dans 
la forme du prosternum et dans celle des élytres; dans l'opinion du 
Prof. Lacordaire, elles pourraient peut-être former deux coupes gé- 
nériques distinctes; pour le moment, nous laissoñs les choses telles 
qu'il les à établies. 


CYCLOMORPHUS. 
Hore, Rev. Zool. 4841, p. 114 (1). 


Tète terminée par un museau cunéiforme, très-court; épistome in- 
distinctement séparé du front, subémarginé en avant; labre arrondi 
et cilié à son bord; mandibules cornées à leur bord interne; mâchoires 
à lobes subégaux, ciliés, l'interne armé de deux épines, l’une longue, 
aiguë, l’autre très-petite, à peine distincte, palpes à dernier article 
dilaté en triangle transversal; lèvre inférieure à menton oblong, tri- 
cuspide en avant, languette très-petite, subémarginée avec des para- 
glosses presque nulles, palpes à dernier article transversal, un peu 
dilaté en dedans. — Yeux médiocres, arrondis, fortement granulés. 
— Antennes atteignant la base du pronotum, grêles, 4 article court, 
renflé, 2 moniliforme, 3 plus long que le suivant, 4-8 allongés, grêles, 
9-11 dilatés en massue oblongue, lâche. — Prothorax transversal, ré- 
tréci en avant, à échancrure antérieure profonde, droite dans son 
fond et oblique sur ses bords, coupé plus ou moins carrément à sa 
base, celle-ci largement, mais faiblement lobée dans son milieu; 
écusson à contours arrondis en arrière. — Elytres largement ovalaires, 
épipleures dilatées vers leur base, planes, regardant en bas. — Pro- 
sternum triangulaire, tronqué en arrière, subcaréné en avant et ter- 
miné par une saillie plus ou moins marquée ; mésosternum transver- 
sal, subquadrangulaire; parapleures métathoraciques subparallèles. 
— Pattes médiocres, cuisses canaliculées en dessous, jambes légère- 
ment arquées, subdilatées à leur extrémité; tarses un peu dilatés, 1 
article des postérieurs plus long que 9, 3 subcordiforme, 5 plus court 
que les précédents réunis. 


Chez ces insectes, le corps est largement ovale, convexe, à tégu- 
ments en général solides, luisants et comme vernissés; les uns res- 
semblent à certaines Chrysomèles, d'autres à des Coccinelles. Ils 
représentent en Amérique les Cyxrroworraus de l'Inde, et se rencon- 
tent tous dans la Colombie; le Prof. Lacordaire en a décrit 40 types 
différents. Dans les espèces que nous avons examinées, le lobe interne 
des mâchoires paraît armé d’une seule épine, la seconde est, comme 
le dit Lacordaire, à peine distincte; ce caractère distingue le type 
actuel des AULACOCHILUS, qui ont, du reste, une forme plus allongée, 


(1) Lacord. Monogr. Erotyl, p. 258. 


54 ÉROTYLIENS. 


Quant aux Eupranisres, aux Tronius, la grandeur du pronotum ne 
permet pas la confusion. Il est plus difficile d'en séparer les Bra- 
CHYSPHÆNUS, On ne peut guère avoir recours qu'à la granulation des 
yeux, caractère bien faible et d’une application souvent difficile. 
Aux espèces contenues dans la Monographie des Erotyliens, il faut 
ajouter un type du Pérou, publié par Erichson, et un second des en- 
virons de Bogota, par M. Kirsch. 


COCCIMORPHUS. 
; Hope, Rev. Zoo!. 1841, p. 114 (1). 


Tête courte, plane ou excavée on dessus, terminée par un mu- 
seau tantôt cunéiforme et court, tantôt en quadrilatère plus ou moins 
allongé; épistome séparé du front par une strie fine, subémarginé; 
labre assez grand, transversal, entier; mandibules robustes, courtes, 
convexes en dehors, submembraneuses au bord interne, extrémité bi- 
ou tridentée; mâchoires à lobe interne armé de deux spinules très- 
inégales; palpes à dernier article dilaté, sécuriforme, du double plus 
large que long; lèvre inférieure à ménton transversal, légèrement 
trécuspide en avant, divisé en trois aires, les latérales petites; lan- 
guette subéchancrée, paraglosses visibles, palpes à dernier article di- 
laté, un peu plus large que long. — Yeux médiocres, finement gra- 
nulés, — Antennes courtes, n'utteignant pas la base du pronotum, 
subrigidules, grossissant peu à peu vers l'extrémité, 3 article un peu 
plus long que le suivant, 4-7 obconiques, décroissant graduellement 
de longueur, 8-11 dilatés en massue assez grande et assez serrée, les 
articles 9-10 semblables. — Prothorax très-court, à échancrure anté- 
rieure droite dans son fond et oblique sur les côtés, coupé presque 
carrément à sa base avec des angles latéraux subaigus et distincte- 
ment recourbés en arrière ; écusson semi-ogival, presque aussi large 
que long. — Elytres largement ovales, souvent un peu élargies pos- 
térieurement, épipleures subconcaves, très-larges en avant, regar- 
dant directement en bas. — Prosternum convexe, non élargi, tronqué 
en arrière ; mésosternum transversal, plus large en avant; parapleures 
métathoraciques parallèles.— Pattes courtes, faibles, cuisses canalicu- 
lées en dessous, jamhes droites, tarses subdilatés, 1 article des posté- 
rieurs aussi long que les 2 suivants réunis, 3 subcordiforme, à plus 
court que les précédents réunis. 


Ce genre a été indiqué par M. Chevrolat, puis par Hope, et carac= 
térisé par le Prof. Lacordaire. Il se rapproche beaucoup des ArGITHus 


(1) Syn. Srroneyzosomus, Chevrolat, Dej. Catal. 3° 64. p. 451, — Æcrraus, 
Guérin-Mén. Revue Zool, 184. — Erorvzus, Duponch. Monogr. du g. Erotyl. 
p. 33; Olivier, Entom. V, p. 481. — Coccimorpnus, Lacord, Monogr. Erotyl. 
p. 266. 


ÉROTYLITES. 55 


aussi bien pour la forme générale que dans les détails d'organisation; 
les différences résident, ainsi qu’on le verra ci-après, dans les con- 
tours du pronotum et la longueur des antennes. Il est propre à l’A- 
mérique méridionale ; on connaît 6 espèces du Brésil, 3 de Cayenne, 
9 de Colombie et une du Pérou. 


AEGITHUS. 
Fapniaius, Syst. El. IL, p. 9 (1). 


Tête petite, légèrement aplatie en dessus, terminée par un mu- 
seau cunéiforme; épistome incomplètement séparé du front, plus ou 
moins émarginé en avant; labre transversal, arrondi et cilié à son bord 
libre; mandibules épaisses, rugueuses sur leur côté externe, légère- 
ment membraneuses au bord interne; mâchoires à lobe interne bi- 
épineux, dernier article des palpes sécuriforme, plus ou moins allongé 
transversalement; lèvre inférieure à menton oblong, très-légèrement 
tricuspide en avant, supporté par un sous-menton, en général, plus 
développé que dans les autres genres; languette subentière à para- 
glosses petites et distinctes, dernier article des palpes de même forme 
que l’article correspondant des palpes maxillaires, mais plus petit. — 
Yeux arrondis, peu saillants, finement granulés. — Antennes grôles, 
dépassant la base du pronotum, grossissant peu à peu vers l'extré- 
mité, 3 article un peu plus long que le suivant, 4-7 obconiques, dimi- 
nuant graduellement de longueur, 8-11 formant une massue oblon 
gue, assez serrée. — Prothorax très-court, très-rétréci et fortement 
échancré en avant, coupé très-obliquement de chaque côté en arrière, 
les angles mousses, non prolongés en arrière; écusson semi-ogival, 
plus ou moins allongé. — Elytres de la largeur du prothorax à leur 
base, du double plus larges dans leur milieu, cordiformes, largement 
ovales, très-convexes, hémisphérico-ovales ou hémisphériques ; épi- 
pleures subconcaves, regardant directemenñt en bas, romarquable- 
ment larges et offrant leur plus grande largeur un peu en arrière des 
épaules. — Prosternum obtusément caréné sur la ligne médiane, sub- 
dilaté en arrière et échancré; mésosternum convexe, dilaté d'arrière 
en avant; parapleures métathoraciques parallèles ou subrétrécies vers 
l'extrémité. — Pattes tantôt assez longues, tantôt médiocres ou cour- 
tes, peu robustes; cuisses fortement canaliculées en dessous, jambes 
presque droites; tarses légèrement dilatés, 4 article plus long que 2, 
surtout aux postérieurs, 3 subcordiforme, 3 moins long que les pré- 
cédents réunis, à crochets divariqués. 

Les insectes qui composent ce genre, empruntent un facies spécial 
à la forme du corps, ovale ou hémisphérique et à celle du pronotum. 


(1) Syn. Enoryzus, Olivier, Latreille, Germar, Duponchel. — Æcrruus, De- 
jean, Cat. 64. 3, p. 451 ; Lacord. Monogr. Erotyl. p. 276. 


rss.» 





56 ÉROTYLIENS. 


Ce dernier est très-petit, très-rétréci en avant, si profondément 
échancré antérieurement et coupé si obliquement de chaque côté à 
la base, qu’il ressemble presque à un V dont les branches formeraient 
un angle très-ouvert; par suite les angles postérieurs sont en général 
mousses êt non saillants en arrière comme chez les Coccmorruus. La 
tête et le prothorax ne sont jamais pointillés et les élytres sont éga- 
lement imponctuées, dans la moitié environ des espèces. 

La Monographie des Erotyliens contient les descriptions détaillées 
de 31 espèces, qui se répartissent comme suit sur le continent Amé- 
ricain, À paraît répandue dans toute l'Amérique intertropicale, 8 sont 
du Brésil, 2 de la Bolivie, 5 de Cayenne, 10 de Colombie, 4 du Mexi- 
que, la patrie exacte de la dernière est inconnue. Depuis la publica- 
tion de ce travail, le genre s'est enrichi d’une espèce de la Colom- 
bie (1), de deux du Pérou (2), d’un même nombre de l’Amazone (3), 
et tout autant des environs de Bogota (4). 


BRACHYSPHÆNUS. 
Lacorpane, Monogr. Erotyl. p. 296 (5). 


Tête médiocre, plane ou légèrement convexe ; épistome ordinaire- 
ent confondu avec le front, émarginé à son bord libre; labre ar- 
rondi et cilié; mandibules robustes, partiellement membraneuses à 
leur bord interne, bidentées à leur extrémité; mâchoires à lobe in- 
terne bi-épineux, dernier article des palpes dilaté, sécuriforme ; lèvre 
inférieure à sous-menton assez long, supportant un menton quadran- 
gulaire oblong, tricuspide en avant et divisé en trois aires subégales, 
les latérales situées sur un plan plus interne; languette très-potite, 
subémarginée, à paraglosses distinctes, à palpes à dernier article di- 
laté, transversal, du double plus large que long. — Yeux médiocres, 
convexes, finement granulés. — Antennes grèles ou robustes, attei- 
goant la base du pronotun, souvent plus courtes, 3 article allongé, 
plus long que le suivant, 4-7 oblongs ou obconiques, une massue 


(1) Guérin-Mén. Icon. du Règ. An. Texte, p. 308. 

(2) Erichs. Arch. £. Naturg. XIII, p. 1, p. 179. 

(3) Guérin-Mén. Verband. d. Zool-Bot. Verein, zü Wien. 1835. 

(4) Kirsch, Berlin. entom..Zcitsch. IX, p. 99. 

(3) Syn. CunvsoweLa, Linné, Syst. nat. Il, p. 590. — Garerucs, Fabricius, 
Entom. Syst. II, p. 16. — Enorvzus, Duponch. Monogr. du g. Erotyl. p. 39; 
Germar, Ins. Sp. Nov. p. 613 ; Castelnau, Hist. nat. d. Col. IT, p. 520; Olivier, 
Encycl. méth. VI, p. 436; Entom. V, p. 477; Fabric. Syst. El. I, p. 7. — 
Mycorrerus, ALLolovELus, Iscuyrus, BrAcaYMERUS (p.), Guérin-M. Rev. Zool. 
18H, p. 419, 154. — Monpuoïines, Hope, Revue Zool. 1841. — Banxropus, 
lemiezus, Saccomonpuus, Ampwrocus, TyeocernaLus, Decpnus, BRAGHÿMERUS 
(p.), Chevrolat et Dejean, Catal, 3° éd. p. 449 et suiv, 


"ÉROTYLITES. 57 


grêle, lâche, formée par les trois ou par les quatre derniers articles. 
— Prothorax transversal, peu convexe, plus ou moins long et plus ou 
moins rétréci en avant, à bord postérieur lobé dans son milieu, non 
échancré comme dans les Arciraus, ses angles postérieurs plus ou 
moins saillants; écusson en triangle curviligne. — Elytres ovales ou 
oblongues, non subhémisphériques, épipleures très-médiocres, leur 
plus grande largeur en avant et regardant directement en bas. — 
Prosternum tantôt médiocrement convexe, tantôt caréné sur la ligne 
médiane avec une saillie tuberculiforme au bord antérieur, subdilaté 
en arrière et plus ou moins échancré; mésosternum transversal, un 
peu convexe, tronqué carrément en avant ou subarrondi ; parapleures 
métathoraciques linéaires ou subdilatées en arrière. — Pattes courtes, 
cuisses grêles, canaliculées en dessous, jambes plus ou moins flexueu- 
ses, tarses subdilatés, le premier article de longueur variable. 


Le genre actuel, tel qu’il est délimité dans la Monographie des 
Erotyliens, renferme environ 130 espèces; dans ce grand nombre de 
types, la forme générale du corps est sujette à de grandes variations, 
mais jamais il ne présente le contour brièvement ovalaire ou subhé- 
misphérique des Coccimonpaus et des Agciraus; en outre, le prono- 
tum, ne présente en aucun type cette forme en V ouvert, si remar- 
quable chez les Arciraus; les épipleures des élytres sont aussi cons- 
truites sur un plan différent. D'autre part, le genre actuel se distingue 
des suivants par la forme du museau, qui est chez ces derniers, au 
moins dans la très-grande majorité des espèces, distinctement étran- 
glé à sa base. 

Le Prof, Lacordaire, après un examen prolongé et très-minutieux 
des riches matériaux qu'il avait sous les yeux, n’a pas cru devoir éle- 
ver au rang de genres les groupes qu'il a formés parmi ces nombreu- 
ses espèces ; il s’est borné à établir onze divisions auxquelles il a, par 
exception, imposé des noms et qu'il considère comme des sous-genres. 
Dans l’état actuel de la science entomologique, cette manière de pro- 
céder nous paraît la plus conforme à la nature des choses, parce qu'on 
évite par là de créer des genres dont la trop grande multiplication a 
pour effet de détruire des analogies intimes et d’obseurcir la science, 
lorsque les coupes génériques ne peuvent pas être caractérisées d’une 
façon précise. Il n’est pas impossible que de nouvelles études permet- 
tront de séparer les BracHYsPRÆNUS en plusieurs genres; nous som- 
mes porté à croire que les formes du prosternum et du mésosternum, 
si importantes dans le groupe des Phytophages, n’ont pas encore été 
suffisamment appréciées, et il est à désirer qu’un entomologiste re- 
prenne l'étude de ce groupe avec des matériaux suffisants. 

Tous les BracaysPHÆNUS appartiennent à l'Amérique centrale et 
surtout à i'Amérique du Sud ; à propos des sous-genres, nous donne- 
rons d’une manière plus précise leur distribution géographique. 


58 ÉROTYLIENS. 


Sous-GENRE. MEGAPROTUS. 
Laconpaire, Monogr. Erotyl. p. 297. 


Corps court, ovalaire, plus ou moins convexe. — Antennes grêles. 
— Prothorax transversal, très-rétréci et fortement échancré en demi- 
cercle en avant, arrondi sur les côtés, coupé carrément à sa base qui 
est munie dans son milieu d’un lobe étroit assez prononcé, plus ou 
moins convexe en dessus et très-lisse. — Prosternum caréné ou non. 
— Pattes courtes, jambes et tarses grêles, 1 article des postérieurs 
au moins aussi long que les deux suivants réunis, ceux-ci en général 
très-courts. 


Insectes de petite taille, de forme ovalaire plus ou moins atténuée 
aux deux bouts, différant des Hagropacryzus par l’échancrure en arc 
de cercle régulier du bord antérieur du pronotum. La Monographie 
des Erotyliens contient la description de 18 espèces, 3 du Brésil], 11 
de Cayenne, 3 de Colombie; la patrie de la dernière est inconnue. 


Sous-GENRE. HABRODACTYLUS. 
Laconpare, Monogr. Erotyl. p. 311. 


Corps de forme un peu variable, en général ovalaire ou ovale-ellip- 
tique, toujours plus ou moins court, tantôt assez, tantôt médiocre- 
ment convexe. — Prothorax fortement transversal, plus où moins ré- 
tréci en avant, à échancrure antérieure droite dans son fond et oblique 
sur les côtés, coupé carrément à sa base qui est tantôt étroitement, 
tantôt largement lobée dans son milieu, peu convexe et souvent pres- 
que plane en dessus. — Pattes courtes, en général assez fortes ; tarses 
grèles ou médiocrement robustes, 1 article de la longueur au moins 
des deux suivants réunis, rarement un peu plus Cpont, ceux-ci tantôt 
très-courts, tantôt un peu plus longs. 


Insectes également de petite taille, comme les précédents, en diffé- 
rant par la forme de l’échancrure du bord antérieur du pronotum. 
Le Prof, Lacordaire en a décrit 32 types : 40 du Brésil, 45 de Cayenne, 
4 de Colombie, 2 du Mexique ; la patrie de la dernière lui est restée 
inconnue. 

SOUS-GENRE. ACRONOTUS. 


Laconpame, Monogr. Erotyl. p. 332. 


Corps ovalaire, également atténué à ses deux extrémités, convexe. 
— Prothorax assez long, un peu rétréci en avant, à échancrure an- 
térieure droite dans son fond et oblique sur les côtés, coupé carré- 
ment à sa base qui est largement lobée dans son milieu, presque plane 
en dessus. — Prosternum caréné sur la ligne médiane en avant, — 


ÉROTYLITES. 59 


Pattes courtes, tarses robustes, allongés; 4 article des postérieurs de 
la longueur des deux suivants réunis, ceux-ci bien développés; le 5 
long à tous les tarses. 


Deux espèces, originaires de Colombie, constituent cette division; 
l'une a été décrite par Lacordaire, l’autre par Guérin-Méneville dans 
l'Iconographie du Règne anim. Texte, p. 311. 


Sous-GENRE. STEBNOLOBUS. 
Guër-M., Revue Zool. 1841, p. 118 (4). 


Corps, prothorax et tarses de forme variable. — Prosternum forte- 
ment caréné, surtout en avant. 


Le caractère essentiel de cette division réside dans la forme du pro- 
sternum, qui est fortement relevé en avant, comprimé et terminé par 
un fort tubercule qui s’avance vers la cavité buccale. 

Quatre des espèces connues, originaires de la Colombie, sont d’un 
jaune plus ou moins vif, avec deux taches foncées sur les élytres; la 
cinquième, rencontrée au Pérou, quoique de la mème nuance géné- 
rale, a les taches des élytres autrement dessinées. 


Sous-GENRE. IPHICLUS. 
Lacorpaire, Monogr. Erotyi. p. 337. 


Corps de forme variable, le plus souvent elliptique, parfois très- 
régulièrement ovale-oblong. — Prothorax transversal, court, à échan- 
crure antérieure droite dans son fond et oblique sur ies côtés, tantôt 
largement, tantôt étroitement lobé au milieu de sa base, qui est cou- 
pée carrément, peu convexe en dessus. — Pattes de longueur varia- 
ble ; tarses plus ou moins robustes; 1 article des postérieurs très-ra- 
rement aussi long que les deux suivants réunis. 


Ce sous-genre est très-faiblement caractérisé et les espèces qu'il 
renferme diffèrent parfois sensiblement les unes des autres, tantôt le 
prosternum est caréné, tantôt convexe ; les jambes sont droites ou 
flexueuses (1. 6-punciatus), les sutures épisternales peuvent s’effacer 
(1. varians) au prosternum; enfin on observe des nuances sensibles 
dans les dimensions des articles qui forment la massue des antennes. 
Une étude comparative des espèces permettrait peut-être de mieux 
caractériser ce type. 

On connaît 22 espèces, 16 du Brésil, 2 de Cayenne, 4 de Colombie. 


(1) Lacordaire, Monogr. Erotyl. p. 333. 


60 ÉROTYLIENS. 


Sous-GENRE. MORPHOIDES, 
Lacorp. Monogr. Erotyl. p. 356. 


Corps généralement oblong ou elliptique, souvent subparallèle et 
alors très-peu convexe, très-rarement ovalaire et court. — Prothorax 
en général assez long, faiblement rétréci et fortement échancré en 
avant, échancrure droite dans son fond et oblique sur les côtés; muni 
au milieu de sa base qui est coupée carrément, d’un lobe médiocre- 
ment large, tronqué dans la plupart des espèces; plan ou très-peu 
convexe en dessus. — Tarses assez robustes; 1 article des postérieurs 
souvent aussi long que les deux suivants pris ensemble. 


La coloration peut tout aussi bien servir à reconnaitre ces insectes 
que les caractères ci-dessus : ils sont ordinairement noirs avec les 
élytres et l'abdomen d'un rouge de brique; ces dernières sont sans 
taches ou en ont chacune une ou deux, grandes ou petites, situées 
vers le milieu du disque ; chez d’autres les élytres sont testacées avec 
une ou deux taches allongées sur chacune; parfois la coloration est 
uniforme et rouge, sauf les pattes et les antennes. Le prosternum est 
tantôt caréné, tantôt simplement convexe. 

Le Prof. Lacordaire décrit 19 espèces, 11 du Brésil, 1 de Cayenne, 
4 de Bolivie et 6 de Colombie. Erichson en a ajouté deux autres du 
Pérou (1). 

Sous-GENRE. AEGITHOMORPHUS. 


Laconpaire, Monogr. Erotyl. p. 374. 


Corps largement ovalaire, atténué à ses deux extrémités, convexe. 
— Prothorax trapézoïdal, assez fortement échancré en avant, l’échan- 
crure étant droite dans son fond et oblique sur les côtés; coupé car- 
rément à sa base, qui est assez largement lobée dans son milieu; pres- 
que plane en dessus. — Tarses robustes, 4 article des postérieurs plus 
court que les deux suivants réunis. 


Corps noir avec l'abdomen ferrugineux, élytres noires avec une 
grande tache commune ferrugineuse. On connaît deux espèces seule- 
ment, originaires du Brésil. Aux caractères indiqués, nous ajouterons 
que le prosternum est caréné, comme pincé, seulement vers le bord 
antérieur, que les jambes ne présentent pas de stries en dehors. 


Sous-GENRE. SPHENOXUS. 
LaconpaiRe, Monogr. Erotyl. p. 376. 


Tête terminée par un museau aussi court, mais plus rétréci que 
chez les précédents et paraissant conique à la vue simple. — Protho- 


(1) Erichs. Arch. f, Naturg. XI, p. 4, p. 178, 


ÉROTYLITES, 61 


rax trapézoïdal, long, fortement échancré en demi-cercle en avant, 
largement lobé au milieu de sa base qui est coupée carrément, plane 
en dessus. — Pattes assez longues et robustes; tarses allongés ; 4 ar- 
ticle des postérieurs plus court que les deux suivants réunis; le 5 
aussi long que les trois premiers pris ensemble. — Corps ovalaire. 


Cette division, caractérisée par la forme du museau et la longueur 
du dernier article des tarses, ne comprend qu'une seule espèce, ori- 
ginaire de Colombie; c’est un bel insecte à élytres d’un bleu d'acier 
traversé par deux bandes jaunes. 


SOus-GENRE. OOGASTER. 
Lacorpaine, Monogr. Erotyl. p. 371. 


Corps ovalaire, également rétréci à ses deux extrémités, assez con- 
vexe. — Prothorax court, très-rétréci et largement échancré en demi- 
cercle en avant, coupé carrément à sa base, qui est munie dans son 
milieu d’un lobe large et arrondi, presque plane en dessus. — Pattes 
médiocres, assez robustes, ainsi que les tarses; 4 article des posté- 
rieurs notablement plus court que les deux suivants réunis. 


Deux petites espèces, rencontrées toutes deux à la Guadeloupe, for- 
ment cette division. Nous ajouterons à la diagnose que le prosternum 
est convexe sur la ligne médiane, que les jambes sont distinctement 
striées en dehors. Ce sont des HaBropACTyLus pour la forme générale, 
mais ces derniers ont l’échancrure antérieure du pronotum droite 
dans son fond et le 4 article des tarses postérieurs beaucoup plus 
long. 

Sous-GENRE. BARYTOPUS. 


Laconpaine, Monogr. Erotyl. p. 379. 


Corps de forme variable, tantôt régulièrement ovalaire et convexe, 
tantôt subparallèle, aussi farge en arrière qu’en avant ou oblong- 
elliptique, et dans ces deux derniers cas peu convexe. — Prothorax en 
général long, médiocrement rétréci en avant, à échancrure antérieure 
droite dans son fond et oblique sur les côtés, coupé carrément à sa 
base qui est assez étroitement ot assez fortement lobée dans son mi- 
lieu, un peu convexe sur le disque chez la plupart, presque plane chez 
les autres. — Pattes courtes ou médiocres, plus ou moins robustes, 
ainsi que les tarses; 1 article des postérieurs très-rarement aussi long 
que les deux suivants réunis. 


Les Barvropus sont ornés de couleurs vives, qui presque toujours 
sont disposées en bandes transversales, tantôt entières, tantôt formées 
de taches. Le prosternum est le plus souvent caréné sur la ligne mé- 
diane, et les jambes striges en dehors ou arrondies. 

La Monographie des Erotyliens contient la description de 33 types, 


RP 


62 ÉROTYLIENS. 


dont 9 du Brésil, 40 de Cayenne, 6 de Bolivie et 8 de Colombie. Deux 
autres ont été publiées par Erichson dans les insectes du Pérou (1. c.). 


SOus-GENRE. BRACHYMERUS. 
Laconpare, Monogr. Erotyl. p. 405. 


Corps ovalaire ou légèrement oblong, rarement elliptique, parfois 
assez fortement rétréci en arrière, peu ou médiocrement convexe. — 
Prothorax tantôt court, tantôt assez long, plus ou moins rétréci en 
avant, à échancrure antérieure presque toujours droite dans son fond 
et oblique sur les côtés, toujours coupé carrément et étroitement lobé 
à sa base. — Pattes courtes, plus ou moins robustes; tarses médiocres 
ou courts, 4 article des postérieurs plus court que les deux suivants 
réunis. 


La brièveté des tarses rapproche cette division des BARYTOPuS, mais 
le système de coloration est différent, quoique très-variable selon les 
espèces. Quelques espèces, primitivement séparées de la coupe ac- 
tuelle, à cause de l’excavation de la tête en dessus, y ont 6t6 réunies 
par le Prof. Lacordaire, Cet auteur décrit 15 espèces, dont 3 du Bré- 
sil, 8 de Cayenne, 1 de Démérari, 3 de Colombie. L’Iconographie du 
Règne animal contient la description d’un nouveau type (1) de la Co- 
lombie et un autre a été découvert au Pérou (2). 


EROTYLUS. 
Fagmiqius, Gener. Insect. p. 36 (3). 


Tête médiocre, un peu convexe en dessus, terminée par un mu- 
seau large, quadrangulaire, ordinairement un peu rétréci à sa base, 
vis-à-vis de l'insertion des antennes; épisiome séparé du front par 
un sillon distinct, émarginé en arc de cercle; labre assez saillant, 
fortement arrondi en avant, cilié sur ses bords; mandibules épaisses, 
ayant à leur bord interne une échancrure quadrangulaire occupée par 
une lame membraneuse, à extrémité fortement bidentée; mâchoires 
à lobe interne bi-6pineux, l’externe triangulaire, de mème longueur, 
tous deux ciliés, palpes à 4 article grêle, 2 et 3 courts, obconiques, 4 
dilaté, sécuriforme, deux fois aussi large que long; lèvre inférieure à 
sous-menton médiocre, menton subquadrangulaire, tricuspide en 


(1) Guérin-M. Icon. du Règ. An. Texte, p. 311. 

(2) Erichson, Arch. f. Naturg. XIE, p. 1, p. 179. 

(3) Syn. Canysomeca, Linné, Syst. Nat. II, p. 586. — Zonarius (p.), Guérin- 
M., Rev. Zool. 1841, p. 117. — Enoryzus et Hyrseconorus, Hope, Rev. Zool. 
184, p. 110. — Enorvius, Fabr. Syst. El. IE, p. 4; Olivier, Entom. V, p. 468; 
Duponchel, Monogr. du g. Erotylus, dans Mém. du Muséum, t, XIL; Dejean, 
Catal, 3° éd. p. 449; Lacordaire, Monogr. Erotyl. p. 416. 


ÉROTYLITES. 63 


avant, sa face externe divisée par des carènes en trois aires subéga- 
les, les latérales situées sur un plan plus interne; à languette mé- 
diocre, subéchancrée en avant, munie de paraglosses distinctes, dé- 
passant les angles latéraux; palpes à 1 article grèle, 2 court, trans- 
versal, 3 fortement dilaté, sécuriforme ou triangulaire, toujours moins 
développé que le dernier des maxillaires. — Yeux médiocres, peu sail- 
lants, un peu oblongs et perpendiculaires, finement granulés. — An- 
tennes peu robustes, dépassant le prothorax chez presque tous ; 4 ar- 
ticle assez gros, subcylindrique, 2 très-court, obconique, 3 de la lon- 
gueur des deux suivants réunis, 4-7 cylindriques et un peu renflés à 
leur sommet, 8 concourant le plus souvent à former la massue; celle- 
ci médiocre, allongée, ayant ses articles peu serrés. — Prothorax en 
trapèze transversal, profondément et carrément échancré en avant, 
bi-sinué de chaque côté à sa base, plus ou moins inégal en dessus 
avec des dépressions ou des saïllies plus ou moins marquées ; écusson 
en triangle curviligne. — Elytres bi-sinuées à leur base, de forme 
très-variable, tantôt médiocrement, tantôt très-convexes, souvent mème 
gibbeuses ou pyramidales, à ponctuation forte, toujours plus ou moins 
irrégulière ; épipleures médiocres ou très-larges, parfois subdilatées 
en arrière des épaules, subconcaves et regardant directement en bas. 
— Prosternum en général caréné sur la ligne médiane en avant, sub- 
dilaté en arrière, tronqué et échancré; mésosternum en carré trans- 
versal; parapleures métathoraciques subdilatées à l’extrémité.—Pattes 
longues, grêles; cuisses faiblement canaliculées en dessous, compri- 
mées; les antérieures assez souvent renflées chez les mâles; toutes 
dépassant notablement les côtés du corps; jambes grêles, légèrement 
arquées ; tarses assez robustes ; 4 article des postérieurs plus long que 2, 
3 fortement cordiforme, 5 faible, plus court que les précédents réunis. 


Ce genre, le plus remarquable de la Famille, par la taille, par l’é- 
clat et la variété des couleurs, par les formes souvent singulières des 
espèces, possède un facies particulier, qui permet souvent de le re- 
connaître à la première vue. Les caractères qui le distinguent, con- 
sistent dans la forme du pronotum, dans celle du museau et dans la 
longueur des pattes. Le pronotum est presque plan, à surface inégale; 
ses bords latéraux sont légèrement arqués et convergents en avant, 
lo bord postérieur est sinué et parfois bi-sinué de chaque côté; les 
angles postérieurs sont aigus et parfois un peu recourbés en arrière. 
La tête se termine en avant par un museau plus ou moins allongé, 
dont la base est rétrécie par les insertions antennaires. Les pattes 
sont longues et grèles, le plus ordinairement dissemblables entr'elles, 
surtout chez les mâles, qui ont les cuisses antérieures plus longues 
ou plus renflées, et les tibias de la même paire plus arqués. A ces 
caractères, il faut ajouter que la ponctuation des élytres est toujours 
plus où moins irrégulière, mème chez les espèces où elle montre une 
tendance à se ranger en séries longitudinales. 


TN 


64 ÉROTYLIENS. 


Le Prof. Lacordaire a reconnu qu'il existe des différences sexuelles, 
au moins dans un certain nombre d'espèces ; elles consistent, comme 
il a déjà été dit, dans le renflement et l'allongement des pattes anté- 
rieures chez les mâles; dans le renflement ou l’épaississement des 
bords latéraux du pronotum; dans une légère sinuosité du bord pos- 
térieur du dernier segment abdominal 

La Monographie des Erotyliens contient la description détaillée de 
55 espèces, en grande partie nouvelles à l’époque de sa publication; 
14 types appartiennent au Brésil, 13 à la Guyane, 15 à la Bolivie, 8 
à la Colombie et 5 au Mexique. Depuis cette date, ce genre déjà si 
riche en espèces, s’est encore augmenté de onze types, 7 du Pérou (1), 
1 de la Guyane anglaise (2), 3 de l’Amazone ou du Brésil (3) (4), 1 de 
Bogota (5). 

ZONARIUS. 


Hope, Revue Zoolog. 1841, p. 111 (6). 


Tète petite, terminée par un museau fortement rétréci à sa base; 
épistome assez grand, séparé du front par un sillon fin, échancré en 
avaut; labre développé, transversal, arrondi et cilié à son bord libre; 
mandibules médiocres, membraneuses à leur bord interne; mâchoires 
à lobe interne biépineux, palpes à dernier article sécuriforme, trois 
ou quatre fois aussi large que long; lèvre inférieure à sous-menton 
très-court, menton subquadrangulaire, tricuspide en avant, sa face 
externe divisée en trois aires, la médiane plus externe; languette pe- 
tite, subémarginée, munie de petites paraglosses ; dernier article des 
palpes dilaté, sécuriforme, assez petit. — Yeux subarrondis, convexes, 
finement granulés. — Antennes grèles, dépassant la base du prono- 
tum, 1 article assez court, renflé, 2 de moitié moins long, 3 beaucoup 
plus grèle, trois fois aussi long que le précédent, 4-7 subcylindriques, 
décroissant peu à peu de longueur, massue allongée formée par les 
trois ou quatre derniers articles. — Prothorax transversal, rétréci en 
avant, fortement échancré antérieurement, bisinué à la base avec 
un lobe médian court et peu large, presque plane avec quelques fos- 
settes obsolètes; écusson en triangle allongé. — Elytres oblongues, 


(4) Erichs. Arch. f. Naturges. XIII, p. I, p. 176. 

(2) Erichs. Die Insekt. in Schomburgk’s Reise in Guyana, 1848, 

(3) Guér.-Mén. Verh. de Zool.-Bot. Verein zü Wien. 1855, 

(4) Thomson, Rev. et Mag. de Zool. VIE, p. 476. 

(5) Kirsch, Berl. entom. Zeits. IX, p. 100. 

(6) Syn. Cunysomeca, Linné, Syst. Nat. éd. Gmolin, IV, p. 1685, 155. — 
AuLoiotezus, Hopo, Rev. Zool. 1841, p. 112. — Banvyrorus et GLicoconynus 
(p.), Chevrolat, Dej. Cat. 3° 64. p. 449. — EnorvLus, Fabric. Syst. Eleuth. 
IL, p. 6; Olivier, Entom. V, p. 474; Duponch. Monogr. du g. Erotyl. p. 38; 
Germar, Ins. spec. Nov. p. 6114; Lacordaire, Monogr. Erotyl. p. 468. 


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ÉROTYLITES. 65 


plus ou moins convexes, à côtés arrondis ou subparallèles. — Proster- 
num convexe ou faiblement caréné en avant, élargi en arrière, tron- 
qué et subémarginé; mésosternum en carré transversal; parapleures 
métathoraciques très-peu élargies en arrière. — Pattes assez longues, 
peu robustes, cuisses dépassant un peu les côtés du corps, élargies et 
comprimées dans leur milieu, canaliculées en dessous; jambes grèles, 
presque droites; tarses assez robustes; le 1 article des postérieurs plus 
long que 2, 3 cordiforme, 5 plus petit que les précédents réunis. 


Le prof. Lacordaire, le créateur de ce genre, a décrit 9 espèces, 
2 du Brésil, 3 de Cayenne, 4 de Bolivie, 2 de Colombie, 4 du Mexi- 
que, Erichson en a ajouté une dixième du Pérou (1). La coloration 
des élytres, sauf chez le discoïdeus, est différente de celle des Ero- 
-TxLus; sur un fond blanc ou jaunâtre, elle est formée de larges bandes 
noires; en outre, la forme des antennes, l'étranglement marqué du 
museau, la forme et la sculpture du pronotum caractérisent aussi 
nettement ce (ype que beaucoup d’autres de la section actuelle, où 
les distinctions sont si fugitives. 


EURYCARDIUS. 
Lacon». Monogr. Erotyl. p. 479 (2). 


Tête petite, terminée par un museau fortement rétréci à sa base ; 
épistome assez grand, séparé du front par un sillon très-fin, émar- 
giné en arc de cercle en avant; labre arrondi, cilié; mandibules non 
membraneuses en dedans; mâchoires à lobe interne armé de deuxspi- 
nules très-petites et aiguës, dernier article des palpes dilaté assez lar- 
gement ; lèvre inférieure à sous-menton court, menton subcarré, tri- 
cuspide en avant, divisé en trois aires, dont la médiane assez grande 
et située sur un plan plus externe; languette petite, légèrement 
échancrée, paraglosses visibles; dernier article des palpes petit et 
sécuriforme. — Yeux saillants, subarrondis, finement granulés. — 
Anteanes grêles, plus longues que le pronotum, 1 article court, renflé, 
2 obconique, 3 aussi long que les deux suivants réunis, 4-7 oblongs, 
décroissaat successivement de longueur, 8-11 formant peu à peu une 
massue allongée. — Prothorax court, transversal, à échancrure anté- 
rieure droite et subsinueuse au fond, oblique sur les côtés, un peu 
rétréci en avant, distinctement bisinué à la base de chaque côté, à 
surface plane; écusson semi-ogival. — Elytres cordiformes, larges en 
avant, fortement rétrécies en arrière, légèrement subsinueuses laté- 
ralement avant l'extrémité, qui est en pointe mousse, re présentant 
en dessus aucune trace de ponctuation; épipleures très-larges en 


(1) Erichson, Archiv. f. Naturg. XIE, p. 4, p. 177. 
(2) Syn. Æcrruus, Dej. Catal. 3e éd. p. 451. € 
Coléopières. Tome XII. 


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66 ÉROTYLIENS. 


avant, assez rapidement rétrécies on arrière, — Prosternum convexe, 
subélargi en arrière, tronqué et émarginé; mésosternum en carré 
transversal, subconvexe; parapleures métathoraciques parallèles. — 
Pattes longues, grèles, cuisses débordant les côtés du corps, à peine 
renflées, canaliculées en dessous; jambes allongées, grèles, droites; 
4 article des tarses postérieurs presque aussi long que les déux sui- 
vants, 3 bilobé, 5 plus court que les précédents réunis. 


Cette coupe générique, qui ne renferme qu’une seule espèce décou- 
verte à Cayenne par le Prof. Lacordaire, est parfaitement reconnais- 
sable à la forme du pronotum et des élytres, jointe à l'absence com- 
plète de ponctuation sur l’une et l’autre de ces parties. Le système 
de ponctuation, aussi bien que la coloration des élytres, peut ètre 
pris en considération dans certains groupes, chez lesquels des carac- 
tères plus importants nous font défaut. 


SCAPHIDOMORPHUS. 
Hope, Revue Zoolog. 181, p. 111 (1). 


Tête petite, atténuée en avant des yeux en un museau grêle, allongé, 
fortement rétréei à sa base par les insertions des antennes qui sont 
ainsi assez rapprochées; épistome confondu avec le front, émarginé 
en avant; labre assez grand, arrondi; mandibules médiocres, étroi- 
tement membraneuses à leur bord interne; mâchoires à lobe interne 
bi-épineux, dernier article des palpes dilaté en segment de cercle, 
quatre fois aussi large que long; lèvre inférieure à sous-menton as- 
sez allongé, menton oblong, tricuspide en avant, divisé en trois aires, 
dont les latérales très-petites, repliées en dedans, la médiane plane, 
assez longue; languette évasée en avant, échancrée au sommet, pa- 
raglosses bien distinctes, dernier article des palpes très-dilaté à son 
bord antérieur, deux fois aussi large que long. — Yeux assez grands 
et convexes, finement granulés. — Antennes grèles, dépassant la base 
du pronotum, 4 article renflé et court, subglobuleux, 3 presque aussi 
long que les deux suivants réunis, 4-8 oblongs, décroissant peu à peu 
de longueur, 9-14 formant une massue grêle, lâche. — Prothorax 
grand, parfois presque aussi long que large, fortement rétréci et 
échancré en demi-cerele en avant, arrondi sur les côtés, échancré en 
are de chaque côté dé lu base, qui est étroitement lobée au milieu, 
les angles postérieurs aigus, à surface un peu convexe et très-lisse; 
écusson en triangle eurviligne. — Elytres oblongues et assez convexes, 


(1) Syn. CurysomeLa, Linné, Syst. Nat. IT, p. 586. — Irmczus et Banyrorus 
(p.), Chevrolat, Dej. Cat. 3° éd. p. 450. — Eroryzus, Fabric. Syst. Eleuth. I, 
p. 5; Olivier, Entom. V, p: 470; Dupouch. Monogr. du g. Erot. p. 12; Lacor- 
duire, Moudgr. Erotyi. p. 481. 


ÉROTYLITES. 67 


épipleures relativement étroites et regardant un peu en dehors. — 
Prosternum convexe sur la ligne médiane; mésosternum court, for- 
tement transversal; parapleures métathoraciques très-légèrement di- 
latées en arrière, — Pattes grêles, allongées; cuisses un peu élargies 
dans leur milieu, comprimées et canaliculées en dessous; jambes li- 
néaires, presque droites; tarses faibles, 4 article des postérieurs plus 
Jong que 2, 3 cordiforme, 5 plus court que les précédents réunis. 


La forme du pronotum, qui est relativement plus long que dans les 
genres précédents, jointe à celle du museau et au rapprochement 
des cavités antennaires, permet de reconnaître assez facilement cette 
coupe générique. Nous ajouterons encore que les épipleures des ély- 
tres, qui, dans les genres précédents, sont plus développées et regar- 
dent directement. en bas, affectent isi une direction oblique et regar- 
dent un peu en dehors. Il se distingue du genre qui suit par la forme 
évasée et échancrée de la languette, par l'absence de carène au pro- 
sternum, Il ne renferme que deux espèces décrites par Lacordaire et 
découvertes dans la Guyane et la Colombie. 


PREPOPHARUS. 
Entcuson, Archiv. f. Naturg. XUL, p. I, 1847, p. 177 (1). 


Tête petite, terminée en avant par un museau distinct. — Organes 
buccaux semblables à ces mêmes parties dans le genre précédent, 
sauf la lèvre inférieure; celle-ci présentant un sous-menton très-court, 
séparé de la pièce basilaire par un sillon obsolète, une languétte très- 
petite, acuminée en avant, munie de paraglosses grêles, peu saillan- 
tes. — Elytres régulièrement ovales et peu convexes, épipleures assez 
larges, subconvexes et regardant divectement en bas. — Prosternum 
tantôt obtusément caréné sur la ligne médiane, tantôt muni d'une 
carène aiguë et tranchante, continue depuis le sommet jusque près 
de la base entre les pattes antérieures; mésosternum subquadrangu- 
laire, un peu dilaté en avant et subconvexe. — Pattes assez longues 
ou médiocres, 3 article des tarses postérieurs souvent aussi long que 
les deux précédents réunis. 


La forme du corps est plus régulièrement ovalaire, moins allongée 
et moins convexe que dans les Scapminomorpaus. Erichson, qui a 
constitué cette coupe générique aux dépens des divisions 2 et 3 du 
genre précédent, donne, comme caractère distinctif principal, la forme 
de la languette. En effet, dans le genre actuel, cet organe est très- 
petit et subacuminé en avant; dans les ScApHtDOMORPHUS proprement 
dits, elle est évasée, son bord libre est profondément échancré et 
muni latéralement d'assez grandes paraglosses. En outre, la fosme 


(1) Syn, Scapuiomorruus (pars), Lac. Monogr. Érolyl. p. 484 ei 486. 


68 ÉROTYLIENS. 


du corps est plus ovalaire et le prosternum plus ou moins fortement 
caréné. 

La Monographie des Erotyliens renferme la description de 11 es- 
pèces, découvertes, à la Guyane 4, en Colombie 3, au Mexique 1, au 
Brésil 2, dans la Bolivie 4. Erichson en a décrit deux autres appar- 
tenant à la Faune du Pérou. 


BACIS. 
CuevroLar, Der. Catal. 3° 6d. p. 451 (1). 


Tête petite, transversale, perpendiculaire, plane entre les yeux, 
terminée par un museau aussi long qu'elle et fortement étranglé à 
sa base; épistome légèrement échancré en avant; labre fortement 
transversal, coupé carrément ou légèrement échancré à sa partie an- 
térieure; mandibules peu épaisses, un peu membraneuses à leur bord 
interne; mâchoires à lobe interne muni de deux petites épines ob- 
tuses; dernier article des palpes maxillaires fortement dilaté en seg- 
ment de cercle; lèvre inférieure à menton divisé en trois aires, la 
médiane en triangle allongé, faiblement tricuspide en avant; lan- 
guette un peu échancrée à son sommet, paraglosses presque nulles.— 
Yeux médiocres, un peu oblongs, assez saillants et finement granulés. 
— Antennes très-grèles, un peu plus longues que le prothorax, à 3 
article de la longueur des deux suivants réunis; 4-7 obconiques et 
terminés par une massue formée insensiblement des quatre derniers 
articles, tantôt assez, tantôt peu serrés. — Prothorax très-court, assez 
rétréci en avant, à échancrure antérieure peu profonde, légèrement 
arrondi sur les côtés, À peine lobé au milieu de sa base qui est ar- 
rondie ou coupée carrément, presque plane en dessus. — Ecusson en 
triangle fortement arrondi à son sommet. — Elytres largement ovales 
ou un peu oblongues, et subparallèles sur les côtés, médiocrement 
convexes. — Pattes grêles, assez longues, cuisses dépassant plus ou 
moins les côtés du corps, légèrement élargies et comprimées dans leur 
milieu, un peu canaliculées en dessous; jambes linéaires, presque 
droites; tarses grêles, 1 article des postérieurs de la longueur au 
moins des deux suivants réunis, 3 cordiforme, assez dilaté, 5 plus 
court que les précédents pris ensemble. 


Ce genre diffère des OmoxoreLus par la brièveté relative des anten- 
nes, par la forme du pronotum et par les pattes. La forme du corps 
est ovale ou oblongue, médiocrement convexe, Quatre espèces ont été 
décrites par le Prof. Lacordaire, trois de Cayenne et une de Bolivie. 


(1) Syne EnorYzus, Dupouchel, Monogr. du g. Erotylus, p. 36.— OMolOTELUS 
(pars), Guér. Rev. Zool. 1841, p. 119. — Bacis, Hope, Rev. Zool. 1841, p. 113; 
Lacord. Monogr, Erotyl. p. 502. 


ÉROTYLITES. 69 


Erichson en a fait connaître deux autres appartenant à l® Faune €u 
Pérou (1), et M. Kirsch une dernière trouvée aux environs de Bo- 
gota (2). 

TAPINOTARSUS. 


Kinseu, Berlin. Entom. Zeits. 1865, IX, p. 100. 


Tête petite, subarrondie, prolongée en avant par un museau obtus 
fortement étranglé à sa base; épistome séparé du front par un sillon, 
subémarginé en avant, labre très-petit, subarrondi ; mandibules fai- 
bles, non saillantes; dernier rticle des palpes maxillaires très-grand, 
en segment de cercle, celui des labiaux beaucoup plus petit, prolongé 
en avant et transyersal.— Yeux petits, irrégulièrement arrondis, fine- 
ment granulés. — Antennes grêles, atteignant à peine la base du pro- 
notum, 1 article renflé, subcylindrique, 2 court, obconique, 3-8 
oblongs, un peu renflés à l'extrémité, diminuant graduellement de 
longueur et gagnant insensiblement en largeur, 9-41 dilatés, formant 
une massue oblongue, lâche, subcomprimée. — Prothorax fortement 
transversal, deux fois au moins aussi large à la base que long ; bord 
antérieur émarginé, le postérieur échancré de chaque côté en are de 
cercle, peu convexe et à peine impressionné; écusson en triangle 
curviligne. — Elytres ovalaires, à peine atténuées en arrière, épi- 
pleures assez larges, subconcaves, regardant à peu près directement 
en bas. — Prosternum caréné sur la ligne médiane en avant, tron- 
qué, émarginé en arrière; mésosternum en carré transversal ; para- 
pleures métathoraciques subdilatées vers l’extrémité. — Pattes assez 
grêles, cuisses en ovale allongé, canaliculées en dessous, très-courtes 
et n’atteignant même pas les bords latéraux du corps; jambes subar- 
quées, surtout les antérieures ; tarses très-étroits, 1 article des posté- 
rieurs plus jong que les deux suivants réunis, celui des antérieurs 
égal à ces deux derniers, le 3 à peine plus large que le 2, 5 faible et 
plus court que les précédents réunis. 


Ce genre se distingue entre tous les Erotyliens par la forme grêle 
du 3 article des tarses, ainsi que par la brièveté des cuisses. Il se rap- 
proche des Priorezus et des Zonarius et doit être placé dans le voi- 
sinage de ces genres; il se distingue néanmoins dupremier par la 
massue tri-articulée des antennes et du second par la forme du pro- 
notum, du prosternum et des pattes. Le corps de la seule espècetcon- 
nue, originaire de Bogota, est ovalaire, assez convexe; les élytres 
sont ornées d’une ponctuation tout à fait spéciale et qui rappelle celle 
des Chrysomélides, du genre Zycocramma. Seules, les deux premières 
séries de points sont à peu près complètes et bien visibles; les sui- 


(1) Erichs. Archiv. f. Naturg. XI, p. I, p. 177. 
(2) Kirsch, Berl. entom, Zeits, IX, p. 102. 


70 ÉROTYLIENS. 


vantes, au nombre de quatre, sont seulement indiquées à la base; sur 
le disque des taches obseures sont entourées de points, aux épaules et 
vers l'extrémité, on remarque quelques groupes de points translu- 
cides. 

PRIOTELUS. 


Hope, Revue Zoolog. 18H, p. 112 (1). 


Tôte rétrécie en avant des yeux en un museau grêle, fortement ré- 
tréci à sa base ; épistome peu distinct du front, assez long, subémar- 
giné ; labre plus développé que dans les genres précédents, arrondi 
et cilié; mandibules peu robustes, un peu membraneuses à leur bord 
interne; mâchoires à lobe interne armé de deux spinules grèles et 
aiguës, l’externe faible, sublinéaire, ciliés tous deux ; dernier article 
des palpes dilaté en triangle transversal; lèvre inférieure à sous- 
menton court, à menton subquadrangulaire, tricuspide en avant; la 
partie médiane assez grande et située sur un plan plus externe; lan- 
guette atténuée en avant, subémarginée, munie de paraglosses sail- 
lantes aux angles latéraux, dernier article des palpes transversal, di- 
laté en avant, deux fois plus large que long. — Yeux sübarrondis, 
convexes, finement granulés. — Antennes très-grêles, atteignant en 
général le quart et même la moitié de la longueur des élytres, 1 ar- 
ticle gros et court, 2 obconique, 3 de la longueur des deux suivants 
réunis, 4-7 subeylindriques, 8-11 formant une massue très-grèle, al- 
longée, à articles peu serrés. — Prothorax transversal, fortement ré- 
tréci en avant, échancrure antérieure en demi-cercle, base échancrée 
en arc de chaque côté, angles postérieurs aigus, surface inégale; 
écusson semi-elliptique. — Elytres oblongues ou elliptiques, peu con- 
vexes, souvent échancrées à leur extrémité avec l'angle sutural épi- 
neux, parfois, en outre, dentelées en scie dans leur quart postérieur. 
— Prosternum convexe, dilaté en arrière, tronqué et légèrement 
émarginé; mésosternum en carré transversal; parapleures métatho- 
raciques à peine dilatées vers l’extrémilé. — Pattes assez longues, 
grèles ; cuisses légèrement élargies dans leur milieu, comprimées et 
canaliculées en dessous ; jambes linéaires, presque droites ; tarses fai- 
bles, 4 article plus long que 2, 3 légèrement cordiforme, 5 plus court 
que les précédents réunis. 


Ce genre est caractérisé par la gracilité des antennes et en particu- 
lier de la massue qui les termine; toujours assez longues, elles va- 
rient cependant beaucoup sous ce rapport dans les différentes espèces. 
Les pattes participent plus ou moins à la gracilité des antennes. Ce 


sont, en un mot, les formes les moins massives de la famille actuelle, 


(1) Syn. Eroryzus, Olivier, Entom. V, p. 476; Chevrolat, Coléop. du Mexi- 
que, 2 cent. 5 fasc. — Trmcezus (p.), Prronocuerus, Chevrolat, Dej. Catal. 3 éd. 
p. 450, — Priorecus, Lacord, Monogr. Erotyl. p. 493, 


TS 


ÉROTYLITES, 71 


Les spinules et les dentelures qui ornent l'extrémité des élylres peu- 
vent seulement servir à établir quelques divisions parmi ces insectes, 
qui sont peu nombreux. On connaît 1 espèce du Brésil, 6 de Cayenne 
et 2 de Colombie, À ces espèces, décrites dans la Monographie des 
Erotyliens, Erichson en a ajouté une dixième, originaire du Pérou (1), 
et M. Kirsch une dernière, qu'il a reçue dés environs de Bogota (2). 


OMOIOTELUS. 
Hope, Rev. Zool. 18M, p. 112 (3). 


Tête petite, oblongue, terminée en avant par un museau allongé, 
fortement rétréci à sa base et atténué en avant; épistome indistine- 
tement séparé du front, subémarginé en avant; labre assez long, 
fortement arrondi en avant; mandibules médiocres, extrémité ter- 
minée par deux dents aiguës et membraneuses en dessous; mâchoires 
à lobe interne biépineux, l’externe petit, subtriangulaire, dérnier ar- 
ticle des palpes fortement dilaté en segment de cercle ou subtriangu- 
laire; lèvre inférieure à sous-menton assez long, menton oblong, di- 
visé en trois aires à peu près égales, la médiane située sur un plan 
plus externe, languette échanerée son bord libre, munie de paraglosses 
distinctes et saillantes à ses angles latéraux, dernier article des palpes 
fortement dilaté en avant, deux fois aussi large que long. — Yeux 
très-petits, ovalaires, peu saillants, finement granulés. — Antennes 
grèles, de la longueur au moins du tiers du corps, insérées à décou- 
vert sur le front au bord interne et un peu en avant des yeux, 1 ar- 
ticle court, renflé, 2 très-court, 3 aussi long que les deux suivants 
réunis, 4-8 subeylindriques, oblongs, décroissant peu à peu, 9-41 
formant une massue très-grèle, très-allongée , à articles libres et en 
général plus longs que les précédents — Prothorax petit, conique et 
fortement rétréci en avant, bords latéraux presque droits; échancrure 
antérieure peu profonde, droite dans son fond, oblique sur les côtés; 
bord postérieur sinué en are, de chaque côté, du lobe médian peu 
prononcé ; écusson en triangle équilatéral curviligne, — Elytres très- 
régulièrement et plus ou moins largement ovales, très-rarement sub- 
parallèles sur les côtés, médiocrement convexes, épipleures assez 
larges, un peu dilatées en arrière des épaules, regardant à peu près 
directement en bas. — Prostérnum presque toujours caréné sur la li- 


(1) Erichs. Archiv. f. Naturg. XII, p. I, p. 477. 

(2) Kirsch, Berl. entom. Zeits. IX, p. 402. 

(@) Syn, Cnyprocersazus, Linné, Syst. Nat. éd. Gmélin, IV, p. 1797. — Carx- 
NUS, Dejean, Catal. 3° 6d.p. 451.— Eucipricus, Ghevrolat, Dej. Cat. 3° 61, p. 450: 
— Enorvius, Fabr. Syst. Eleuth. 11, p. 4; Duponch. Monogr. du g. Erotyl. 
P. 31; Olivier, Eutom. V, p. 428. — Omororezus, Lacord. Monogr. Erotyl. 
p. 506. 


72 ÉROTYLIENS. 


gne médiane, subdilaté en arrière, tronqué et à peine échancré; méso- 
sternum presque carré; parapleures métathoraciques un peu dilatées 
vers l'extrémité. — Pattes longues, gréles; cuisses dépassant forte- 
ment les côtés du corps, légèrement renflées dans leur milieu, arron- 
dies ou planes en dessous; jambes presque droites; tarses courts, 
faibles; 4 article des postérieurs du double plus long que 2, 3 cordi- 
forme, 5 presque aussi long que les précédents réunis. 


Ce genre, dit le Prof. Lacordaire, est un des meilleurs de la famille 
actuelle, ses caractères sont fortement tranchés et résident dans la 
forme générale du corps, la gracilité et la longueur des antennes et 
de la massue qui les termine, dans la petitesse des yeux, etc. Les es- 
pèces peu nombreuses et décrites dans l'ouvrage de cet entomologiste 
sont au nombre de 9, 2 du Brésil, 2 de Cayenne, 4 de Bolivie, 3 de 
Colombie; la dernière paraît répandue dans la plus grande partie de 
l'Amérique du Sud intertropicale. Depuis la publication de cette Mo- 
nographie, ce genre s’est enrichi de 7 types nouveaux, 3 de Colom- 
bie (1), 1 du Pérou (2), 1 des bords de l’Amazone (3) et 2 des envi- 
rons de Bogota (4). 


APPENDICE. 


ORESTIA. 
Cuevrozar, DEsEAN, Catal. 2e éd. p. 440 (5). 


Tète médiocre, engagée dans le prothorax jusqu’au bord postérieur 
des yeux; labre légèrement transversal, subsinué à son bord libre. — 
Mandibules oblongues, légèrement recourbées en dedans au bout, à 
extrémité large et munie de deux ou trois dents. — Mâchoires à lobes 
subégaux, l’interne terminé par un petit faisceau de poils, l’externe 
recouvert de quelques soies raides; palpes de 4 articles, le 4 très- 
petit, 2 obconique, 3 de même forme, un peu plus grand, le dernier 
en cône aigu. — Lèvre inférieure à sous-menton transversal, trapé- 
z0ïdal; à menton transversal, échancré en arc de cerele à son bord 
antérieur, languette semi-ovalaire, à extrémité antérieure arrondie 


(1) Guérin-M. Icon. du Règ. An. Texte, p. 312. 

(2) Erichs. Archiv. f, Naturg. XIII, p. I, p. 177. 

(3) Thomson, Archiv. entomol. I, p. 410. 

(4) Kirsch, Berl. entom. Zeite. IX, p. 102. 

(à) Oresria, Chevrolat, Dej. Cat. 3° 64. p. 464; Chevrolat, Dict. Hist. Nat. 
D'Orbigny, t. IX, p. 190; Germar, Faun, Ins. Europ. fase. XXII, p. 17; Red- 
tenbacher, Faun, Austr. 2 6d, p.372; Fairmaire, Gen. Col. Europe, t. IV, 
p. 247; Allard, Monogr. des Alticides, p. 32; Kütschera, Beitr. z. Kenntniss. 
der Europ. Haltie, 1864, p. 100, 


ÉROTVLITES. 73 


et subsinuée au milieu; palpes de 8 articles, les deux premiers sub- 
transversaux, le dernier pointu, beaucoup plus grêle, — Yeux petits, 
arrondis, grossement granulés. — Antennes robustes, mesurant en- 
viron la moitié de la longueur du corps, 1 article oblong, 2-4 grèles, 
subégaux, les suivants obtriangulaires, légèrement épaissis, le der- 
nier tronqué obliquement à l'extrémité, — Pronotum subquadrangu- 
laire, presque aussi large. que les élytres, transversal, assez convexe, 
pourvu vers la base de chaque côté d’un sillon longitudinal, parfois 
reliés l’un à l'autre par un sillon transversal; écusson en triangle 
équilatéral. — Elytres oblongues, présentant leur plus grande lar- 
geur en avant du milieu, légèrement rétrécies en arrière, arrondies 
ou subacuminées, ponctuées-striées. — Prosternum assez large, un peu 
rétréci entre les hanches, dilaté en arrière, marginé sur les bords, à 
base tronquée; mésosternum invisible; métasternum avancé, touchant 
la base du prosternum et cachant l’arceau moyen de la poitrine, — 
Abdomen de 5 arceaux, le premier et le dernier assez longs, les trois 
autres subégaux. — Hanches antérieures subglobuleuses, ne dépas- 
sant pas la hauteur du prosternum ; cuisses semblables entre elles, très- 
peu dilatées au milieu; tibias grêles, non mucronés au bout; tarses 
longs et grêles, 1 article allongé, 2 triangulaire, 3 bilobé, 4 appendi- 
culaire, article onguéal armé de crochets simples. 


Les OresriA sont de petits insectes de 2 à 3 mill. de longueur, or- 
dinairement bruns et luisants ; ils vivent sous la mousse ou bien dans 
le bois en décomposition, et appartiennent à la Faune cireummé- 
diterranéenne. Six espèces ont été décrites dans la Monographie de 
M. Allard. 

Le genre Onesria a été indiqué par M. Chevrolat et caractérisé pour 
la première fois par Germar. Les entomologistes qui ont eu à s’occu- 
per de ce type sont loin d’être d'accord sur la place à lui assigner 
dans la série naturelle. 

M. Chevrolat le rapporte à la Famille des Erotyliens, et il ajoute 
que Dejean l'a placé à tort parmi les Trimères et dans la Famille des 
Fungicoles. Lorsque Germar en traça les caractères, il fit remarquer 
qu'il ne pouvait le placer parmi les Endomychides, à cause de ses 
palpes maxillaires terminés en pointe et de ses tarses quadriarticulés 
dont le pénultième article est bilobé; qu'il fallait, à cause de la struc- 
ture de ses tarses, le considérer comme un Erotylien. Erichson (1), à 
son tour, en enregistrant la description de Germar, exprime Vavis 
que le genre Oresria doit être compté au nombre des Halticides et 
placé dans le voisinage des CREPIDODERA. 

L'opinion de M. Redtenbacher semble se rapprocher davantage de 
celle de Germar que de celle d'Erichson; il & transporté le genre 
Onesria dans sa Famille des Cryptophagides. On a déjà fait remar- 


(1) Erichson, Bericht über die Leistung, 1845, p. 76. 


74 ÉROTYLIENS. 


quer que cette famille était composée d'éléments hétérogènes, au 
nombre désquels le genre actuel n’est pas le moins saillant, quoique 
ses espèces, vivant dans le bois en décomposition, paraissent se rap- 
procher par ces mœurs des Cryptophäges proprement dits. Si l'auteur 
de la Faune d'Autriche ‘avait eu à traiter des Coléoptères exotiques, 
il-est probable que son groupe des Gryptophagides eût compris non- 
seulement les formes typiques, c'est-à-dire les Crvrropæacus, les 
AromariA, Mais encore les Erotyliens et les Endomychides, puisque 
les genres européens compris dans ces deux derniers groupes, se 
trouvent énumérés à la suite des CryPropHAGus. A la première vue, 
ce rapprochement paraît hasardé, parce qu'il heurte une manière de 
voir qu'un long-usage paraît avoir consacrée; il pourrait néanmoins 
s'étayer d'arguments très-plausibles. Nous n’entreprendrons pas en 
ce moment cette discussion; elle exigerait des développements qui 
trouveront micux leur place ailleurs que dans l’histoire du genre 
OnEsrA. | 

Dans sa belle Monographie des Endomychides, M. Gerstaécker (1) 
a consacré quelqué réflexions sur la place systématique du genre qui 
nous occupe. Ses organes buccaux, d’après cet auteur, rappellent à 
un haut degré ceux des Phytophages en général; la languette en par- 
ticulier, par suite de l'insertion latérale des palpes, reproduit assez 
exactement la structure de celle des Galérucides ; sestarses, d'un autre 
côté, sont évidemment subpentamères. D’après ces considérations, le 
Prof. de Berlin admet que le genre Orgsria doit faire partie de la 
Famille des Phytophages, et il le range parmi les Eumolpides, parce 
que ses antennes ne sont pas rapprochées à leur base comme chez les 
Galéruvides; il ajoute, en outre, qu’il doit prendre pläce à côté de 
ces genres dont les crochets des tarses sont simples. 

Les Eumolpides à crochets simples ne sont pas nombreux ; jusqu'ici 
on ne connait guère que les SpiLopyrA, CaLoroptERuS et PALES, et 
ces formes n’ont aucune analogie avec le genre qui nous occupe, 

La manière de voir d’Erichson a été adoptée par M. Fairmaire dans 
la rédaction du Genera des Coléoptères d'Europe. Get entomologiste 
admet un grand genre Hazrica, divisé en huit groupes, dont l’un, 
constitué par les Crepiponera, renfermerait le genre Oresrra, à titre 
de simple subdivision. MM. Allard et Kutschera, qui ont publié des 
Monographies des Halticides européennes, ont adopté cette opinion, 
seulement le premier de ces auteurs conserve le genre Orrstia qu'il 
rauge à côté des CREPIDODERA. 

D’après ce qui précède, on voit que deux avis se sont partagé les 
entomologistes ; pour les uns, le genre Oresrra est un Erotylien; pour 
les autres, c'est un Phytophage. Au premier aspect, lorsqu'on exa- 
mine une OREsTIA dans sa forme générale, on remarque que ses 


(1) Gerstaecker, Monogr. d. Endomych.p. 32. 


ÉROTYIATES. 75 


contours, sa convexité, son brillant métallique, rappellent une foule 
d'Halticides. Cette première impression s'accentue davantage encore 
par la découverte du sillon basilaire du pronotum, parfois bien mar- 
qué et limité de chaque côté. 

Nous ne pouvons nous ranger à l'opinion de l'illustre Erichson, ni 
des éminents monographes qui l’ont suivi, et considérer les OnesriA 
comme des Halticides. Sans doute, la composition des tarses subpen- 
tamères, la structure des organes buccaux appuient cette manière de 
voir; mais le caractère si important fourni par le rapprochement des 
cavités articulaires des antennes, fait défaut chez les Orsria ; il est 
bien vrai que nous connaissons une Halticide chez laquelle les an- 
tennes sont tout aussi écartées à leur base que chez les Chrysomèles; 
mais cette anomalie, la seule que nous connaissions, coïncide avec 
une organisajion si complétement identique avec celle des Halticides, 
qu’il est impossible d’éloigner de ce groupe le type exceptionnel qui 
nous le présente. 

La même raison n'existe pas pour les Oresrra, puisque rangées à 
côté des CrepinoperA, elles présentéraient, par la conformation des 
cuisses postérieures, uné anomalie au moins aussi saillante que celle 
de l'insertion des antennes. En outre, si l’on considère les pattes des 
Oresria dans leur ensemble, on peut se convaincre que ces organes, 
par leur brièveté, leur gracilité, ne sont pas appelés à rendre les 
‘ mêmes services que ceux dont sont doutes les Halticides. Enfin, pour 
autant que nos souvenirs soient exacts, nous n'avons rencontré dans 
l'immense tribu des Galérucides aucun type chez lequel les yeux fus- 
sent grossement granulés, ce qui est le cas chez les OrESTIA et ce qui 
indique, ainsi que chacun le sait, un genre de vie différent. 

La présence de sillons longitudinaux et transversal au pronotum, 
qui nous porte de prime abord à rapprocher les Orestia des Haltici- 
des, devrait avec plus de fondement nous faire penser aux Endomy- 
chides; car, si l’on veut bien y regarder dé près, on observera que 
les sillons longitudinaux, au moins dans l'O. alpina, dépassent en 
avant le point où le sillon transversal vient les couper perpendicu- 
lairement. Cette disposition est en quelque sorte normale chez les 
Endomychides et inconnue chez les Halticides. 

Quoique nous n'ayons pas non plus suivi la manière de voir du 
Prof. Gerstaecker, il est plus difficile d'en exposer les motifs. Les 
Onestia ne présentent le facies, la forme générale d'aucun des nom- 
breux types que nous avons eus à examiner en étudiant la Tribu des 
Eumolpides. Ceux-ci ont le corps plus massif, moins long, moins dé- 
primé, pourvu ordinairement de pattes longues et robustes; les cro- 
chets des tarses sont presque toujours ou bifides, ou appendiculés, 
simples dans trois types seulement, et ces types n’ont pas la moindre 
analogie avec les Onesria. Dans aucun Eumolpide, nous n’avons 
trouvé des élytres subacuminées en arrière, comme cela a lieu dans 


L 


76 ÉROTYLIENS. 


l'O. alpina; en outre, leurs antennes sont d'ordinaire plus grêles et 
le dernier article n'est jamais tronqué. Chez les Oresria, les hanches 
sont bien peu saillantes, c’est le contraire chez les Eumolpides; ces 
derniers, en effet, jouissent dans leurs pattes d’une grande mobilité, 
ils vivent à l'air libre. D’après ce que nous connaissons des ORESTIA, 
leurs mœurs sont différentes; elles vivent à couvert, soit sous la 
mousse, soit dans le bois en décomposition; GE besoins de locomo- 
tion sont très-limités. 

Par suite de raisons semblables, puisées PT dans la forme des an- 
tennes ou la structure des organes buccaux, le type en question n’est 
à proprement parler ni un Erotylien, ni un Endomychide ; nous in- 
clinons à le considérer comme une forme intermédiaire; mais nous 
n'avons pas voulu le classer, il nous a paru préférable d'attendre la 
solution de cette question des découvertes ultérieures ;, peut-être la 
connaissance des états primitifs de ces insectes pourra-t-elle dissiper 
nos doutes à cet égard. 


LITHOPHILUS. 
Frôauien, Naturforscher, 1799, p. 28. 


Ce genre, tout aussi difficile à classer que le précédent, a égale- 
ment été soumis à de nombreuses vicissitudes. Sous d’autres points 
de vue, il donnerait lieu à des considérations analogues ; nous nous 
abstiendrons de les exposer. Comme pour les Oresria, il faut espérer 
que la découverte des larves et l'étude attentive de leurs mœurs, nous 
dévoileront des affinités qui nous échappent en ce moment. 

Les espèces, au nombre de 3 ou 4, appartiennent à la Faune euro- 
péenne. 


FAMILLE LXXI. . 


ENDOMYCHIDES. 


Tète petite ou médiocre, engagée dans le prothorax plus ou moins 
profondément, étranglée en avant des yeux et prolongée en un petit 
museau quadrangulaire, obtusément arrondi. — Epistome étroit, sub- 
carré, séparé du front par un sillon très-mince; labre transversal, 
plus ou moins saillant, arrondi ou émarginé à son bord libre.— Man- 
dibules cornées, oblongues, convexes en dehors, arquées vers l’extré- 
mité, plus ou moins membraneuses et ciliées à leur bord interne, à 
extrémité aiguë ou obtuse, simple ou dentée. — Mâchoires à lobes 
distincts et ciliés, l'externe assez grand, l’interne plus grêle et plus 
court, de consistance moins solide, plus ou moins densément cilié à 
son bord interne et souvent muni en outre de quelques soies plus 
longues et plus raides; à palpes de 4 articles, les 3 premiers variables, 
ordinairement assez courts, 4 jamais sécuriforme, le plus souvent at- 
ténué ou ovalaire, rarement élargi et tronqué au bout. — Lèyre in- 
férieure composée d’un sous-menton indistinetement délimité, d’un 
menton transversal, de forme triangulaire ou rhomboïdale, d’une 
languette coriacée à sa base, membraneuse vers l'extrémité, tantôt 
‘Plus large que longue et échancrée, tantôt plus longue que large et 
arrondie au bout (Endomychites); de palpes épais et courts, rappro- 
chés à leur base, de 3 articles, 1 très-court, 2 obconique et transver- 
sal, 3 le plus grand et de forme variable. — Yeux latéraux, transver- 
salement oblongs, assez grands, à bords subsinués, rarement (Leiestites) 
petits et arrondis; en général assez grossement granulés.— Antennes 
insérées sur le front, près de ses bords latéraux et assez distantes l’une 
de l’autre, mesurant en moyenne la moitié de la longueur du corps, 
forinées de 41 articles, rarement moins, 4 oblong, épaissi, les suivants 
variables dans leur longueur relative, les 3 derniers toujours plus ou 
moins développés et formant une massue distincte. — Prothorax mé- 
diocre ou petit, en carré transversal, bords latéraux droits ou subar- 
Yondis, l’antérieur presque toujours fortement échäncré avec les an- 


78 ENDOMYCHIDES. 


gles saillants de chaque côté de la tête, à surface modérément con- 
vexe, munie, dans la grande majorité des cas, de trois sillons : un 
transversal, longeant la base, n’attéignant pas les bords latéraux; deux 
autres, plus ou moins longs, disposés parallèlement à l'axe du corps, 
à chaque extrémité du sillon transversal; très-rarement ces sillons 
effacés en totalité (PANomœA). — Ecusson toujours apparent, triangu- 
laire, semi-cireulaire ou subarrondi. — Elytres recouvrant le corps 
en entier, contiguës à la suture, non soudées, marginées sur les bords 
latéraux, parfois très-dilatées; épipleures larges en avant, rétrécies 
en arrière; très-variables dans leur forme, oblongues ou subciroulaires, 
tantôt déprimées, tantôt très-convexes et subgibbeuses ; à surface en 
général confusément ponctuée, ornée, dans quelques cas, de tuber- 
cules ou d’épines aiguës. — Ailes inférieures rarement nulles (Myce- 
rœA), parfois atrophiées (Lycoperninæ Sp.), en général bien dévelop- 
pées, deux fois aussi longues que les ailes supérieures, plissées dans 
leur milieu, à nervures fortement accusées dans les grandes espèces, 
et disposées sur un plan uniforme. — Prosternum peu développé, 
hanches antérieures parfois contiguës sur la ligne médiane, parois 
légèrement séparées parla prolongation du prosternum qui s'arrête 
au niveau des hanches ou s’avance en pointe mousse vers le méso- 
sternum; cavités cotyloïdes antérieures toujours largement ouvertes. 
— Mésosternum cblong ou transversal dans sa partie moyenne, ses 
épisternums distincts, triangulaires, ses épimères quadrangulaires en 
rhombe ou en trapèze. — Métasternum à parapleures très-longues, 
grèles, linéaires, coupées obliquemeunit et en pointe à leur extrémité an- 
térieure. — Abdomen légèrement convexe transversalément, composé 
de 3 segments libres entre eux, quelquefois un rudiment de sixième 
segment à l'extrémité; 1 segment plus développé et quelquefois aussi 
long que les suivants réunis. — Pattes grêles et longues, débordant 
le plus souvent les côtés du corps; hanches antérieures et moyennes 
globuleuses et à moitié dégagées des cavités cotyloïdes, celles de la 
dernière paire transversales ; les antérieures plus rapprochées l'une 
de l’autre que celles des autres paires, là paire postérieure très-éloi- 
gnée de la paire moyenne; cuisses en général robustes, renflées et 
subcomprimées dans leur milieu, non canaliculées en dessous ou d’une 
manière très-incomplète ; jambes grêles, droites ou légèrement ar- 
quées, subdilatées vers l'extrémité, celles des deux premières paires 
présentant souvent des différences sexuelles prononcées; tarses tétra- 
mères ou subtétramères. 


La diagnose ci-dessus permettra toujours de distinguer les insectes 
qui composent la famille des Endomychides des autres Coléoptères. 
Dans la très-grande majorité des cas, il suffit d'examiner la structure 
des tarses; il n’y a guère, daus l'ordre entier des Coléoptères, que les 
Coccinellides qui aient ces organes conformés de la même manière. 
Mais chez les Endomychides, les antennes sont frontales, allongées, 


| 


ENDOMYCHIDES. 79 


non rétractiles, le dernier article des palpes maxillaires n'est pas sé- 
curiforme, le pronotum est orné de sillons, les épimères du méso- 
sternum sont en trapèze, les hanches antérieures globuleuses, les 
cuisses non sillonnées en dessous, les crochets des tarses sont sim- 
les. 

: On voit par ces caractères que les deux familles, quoique voisines 
dans la série naturelle, présentent néanmoins dans les détails de leur 
organisation des différences qui ne permettent pas la confusion. 

Le Prof. Gérstaecker, qui a Studié là famille actueile d’une manière 
tès-approfondie, y à compris un certain nombre de genres très-dif- 
férents au premier abord du type normal, et qu'il a désignés sous le 
nom d'Endomychidæ adsciti ; ce sont; en effet, de ces formes excep- 
tionnelles dont les affinités nous échappent dans l'état actuel de nos 
connaissances et que l’on peut laisser dans ce groupe, parce qu'ils s’y 
trouvent moins étrangers que partout ailleurs. Cependant les quelques 
considérations qui suivent ne les concernent pas et ne regardent que 
les Endomychides proprement dits. ù 

Chez ces derniers, le prosternum est en général peu développé; 
une suture bien marquée le sépare du pronotum; cette suture part 
du bord antérieur du prothorax, un peu en dedans de l'angle latéral, 
se dirige en ligne droite en arrière, puis, formant un coude presque 
à angle droit, gagne l'angle antero-externe de la hanche. C’est la seule 
suture bien apparente que l'on reconnaissé au prosternum ; de sorte 
que les épisternums ei les épimères sont confondus avec le sternum. 
Celui-ci présente sur la ligne médiane des modifications nombreuses 
et importantes au point de vue systématique. Dans plusieurs genres, 
les hanches antérieures sont contiguës et le sternum se termine, en 
pointe, en avant de ces dernières; ailleurs, il est réduit à une lame 
très-mince et qui se prolonge plus ou mains loin en arrière. En gé- 
néral, le sternum est bien visible entre les hanches, sa surface est 
creusée en gouttière, ou plane ou subcarénée, son extrémité posté- 
rieure est parfois bifide (AmpæiSrerNus), le plus souvent ex triangle, 
mais jamais élargie pour rejoindre les épimères: de sorte que les ca- 
vités cotyloïdes sont toujours largement ouvertes en arrière. 

Une autre particularité remarquable se présente au mésosternum : 
les épimères sont assez grandes; disposées cbliquement et quadran- 
gülaires, affectant, tantôt la forme d’un rhombe, tantôt celle d’un 
lapèze. Cette disposition paraît très-constante et doit être notée, 
parce que chez les Coccinellides, ces épimères sont triangulaires et 
autrement placées. 

Les tarses affectent une structure spéciale, qu'aucune famille jus- 
qu'ici ne nous à présentée : les deux premiers articles sont toujours 
Sands, parfois plus larges que longs (Sauza, Meizicutus), ordinaire- 
ment plus longs que larges; garnis en dessous d’une pubescence ser- 
rée el sux les bords de cils plus longs; le second article est articulé 





80 ENDOMYCHIDES. 


dans une entaille peu profonde de la face supérieure du premier, et 
lui-même offre sur toute la longueur de sa face supérieure une pro- 
fonde rainure médiane à la base de laquelle vient s’articuler le 3 ar- 
ticle rudimentaire et l’article onguéal lui-même; de sorte que les ar- 
ticulations des 4 articles se trouvent rapprochées les unes des autres. 
Cet article onguéal est ordinairement assez allongé, libre sur une 
partie de sa longueur, et terminé par des crochets médiocrement ro: 
bustes, simples, par exception, dentés (APHORISTA). 

Si l'importance des différences sexuelles devait être prise en consi- 
dération pour déterminer le degré de perfection de l'organisme, il 
faudrait assigner un rang assez élevé aux Endomychides, car chez 
eux ces différences sont plus accentuées que chez les Coccinellides, 
que chez les Erotyliens et même la plupart des Phytophages. Les an- 
tennes qui si souvent sont le siége de ces différences, varient à peine 
dans la famille actuelle, parfois les articles sont un peu plus longs 
chez le mâle, la massue parfois plus large. Rappelons cependant que 
nousn’avons en ce moment en vue que les Endomychides vrais; des 
différences sensibles dans ces organes nous seront révélées chez les 
Leiestites. Le prothorax et les élytres présentent, principalement chez 
les Eumorphites, des différences sexuelles plus marquées ; les angles 
latéraux postérieurs du premier sont souvent prolongés en arrière; 
les bords marginaux des secondes présentent dans certaines espèces 
une expansion considérable, ou bien la convexité du disque prend une 
forme pyramidale. Mais ce sont surtout les pattes et en premier lieu les 
tibias qui présentent, chez les mâles, les différences les plus remar< 
quables. Tantôt, c'est la première paire seule, tantôt les deux pre- 
mières paires (Eumorpaus), tantôt les trois (SPATHOMELUS) qui se trou: 
vent modifiées. Ces modifications consistent dans l’allongement et la 
courbure de ces organes, dans le renflement, dans la présence do 
dents ou d’échancrures variées. Il est rare que les cuisses, les trochan- 
ters présentent des différences sexuelles, comme cela a lieu cepen- 
dant dans les genres AMFRISTERNUS, SPATHOMELUS, CYmBAcHus. L'abe 
domen offre à son tour des modifications sexuelles, mais elles va- 
rient selon les genres et seront mentionnées dans la diagnose de ces 
derniers. 

Depuis Ja publication de l'excellente monographie du Prof. Gers- 
taecker, la science s’est enrichie d’un précieux mémoire de M. Bates, 
qui a séjourné de longues années dans la vallée de J'Amazone. Ge 
célèbre voyageur a eu l’occasion d'observer les mœurs des Endomyÿ-= 
chides aussi bien à l’état d'insectes parfaits qu'à l’état de larves. 

Comme on le sait depuis longtemps, nos espèces européennes s6 
nourrissent de productions fongueuses ; les LycoperoINa vivent dans 
les différentes espèces du genre Lycoperpon; les ENDomYGnus, SOUS 
les écorces des arbres morts et soulevées par des champignons mi- 
croscopiques ; les Myceræa sur les douves recouvertes de moisissur 


ENDOMYCHIDES. 81 


res. Quant aux espèces exotiques, le Prof. Lacordaire (1) avait déjà 
fait connaître que diverses espèces des contrées chaudes de l’Améri- 
que se tenaient cachées sous les lichens et les mousses qui végètent sur 
les troncs d'arbres morts. Ces renseignements ont été précisés et com- 
plétés par M. Bates : il a souvent rencontré ces insectes, lents dans 
leur démarche et réunis en société, sur les tronçons d'arbres morts, 
sur les branches tombées des arbres de la forêt, sur de vieux troncs 
écorcés et servant de palissades, soit dans la forêt même, soit dans 
son voisinage. Dans ces différentes conditions, les Endomychides, à 
l'état de larves ou d'insectes parfaits, semblent faire leur nourriture 
de ces petites productions fongueuses ou de cette substance lichenoïde 
qui partout et en peu de temps se développent sur le bois mort sous 
l'influence de l'humidité. Les grandes espèces de la famille des cham- 
pignons semblent constituer plus spéciälement la nourriture des Ero- 
tyliens; c'est sur ces grands bolets, sur ces gigantesques agaries, qui, 
dans les forêts équatoriales de l'Amérique et dans la saison humide, 
arrivent à leur complet développement avec tant de rapidité, que l’on 
rencontre ces magnifiques Coléoptères. Partout où il y a du bois mort, 
sur lequel l'humidité et la chaleur font apparaître des productions 
cryptogamiques variées, on est presque certain de rencontrer, soit 
des Endomychides, soit des Erotyliens. Ces insectes boletophages sont 
extrêmement multipliés, aussi bien comme espèces que comme indi- 
vidus, dans les régions chaudes et humides; aux Erotyliens sont dé- 
volus les grands bolets à texture ferme et ligneuse ; aux Endomychi- 
des, les petites espèces à consistance plus molle ; et certains types do 
moindre taille, comme les Eroprenus, les ANIDRYTUS, les PHALANTHA, 
ne se rencontrent guère que sur les branches mortes, dont l'écorce se 
revêt rapidement de minuscules champignons. 

On trouve fréquemment réunis les larves et les insectes parfaits; 
aussi M. Bates nous fait connaître deux types intéressants des pre- 
mières, dont nous allons brièvement transcrire la description (2) àtitre 
de forme typique. 

La larve du Corynomalus discoïdens est ovalaire et convexe, char- 
nue en dessous, recouverte en dessus d’un tégument rude, granuleux, 
parsemé de squamules; les bords des segments thoraciques et abdo- 
minaux sont dilatés et foliacés; les parties supérieures, d'un noir de 
suie avec une bordure fauve, sont ornées d'une double série dorsale 
de taches ovalaires d'un noir vélouté, entourées d'une bordure de 
fines écailles d’une nuance claire; de semblables écailles formant en- 
Core vers les bords des lignes transversales. Le prothorax est large- 
ment et peu profondément émarginé, en are de cercle, à son bord 


(1) Essai sur les Coléoptères de la Guyane française, dans les Nouvelles Au- 
nales du Muséum d'histoire naturelle, t. IL, p. 90. 


(2) The journal of Entomology, (. 1, p. 158. 
Coléoptères. Tome XII. 6 


j À 


82 ENDOMYCHIDES. 


antérieur. Les mandibules sont simples et obtuses, les palpes atténués 
vers l'extrémité; les maxillaires formés de 3 articles; le lobe de la 
mâchoire est étroit, atténué et courbé en dedans à son extrémité, cilié 
vers la base. Les antennes sont allongées, cylindriques, formées pro- 
bablement de trois articles, 4 et 2 très-courts, ce dernier séparé du 
suivant par un étranglement circulaire, 3 très-long. Les ocelles, au 
nombre de 4 de chaque côté, 3 disposés en triangle au-dessus de la 
base des antennes, le 4 en dessous. — Tarses formés d’un seul article 
terminé par un crochet simple. 

La nymphe de cette larve est ornéo de tubercules charnus ou cor- 
nés, des spinules plus ou moins allongées, simples où branchues, or- 
nent la face dorsale aussi bien que les côtés du corps. 

La larve du Stenotarsus oblusus est oblongue, ovale, élargie en 
arrière, recouverte de longs poils pâles; les huit premiers segménts 
abdominaux sont prolongés latéralement de chaque côté par un lobe 
obtus. Les parties supérieures sont d'uve couleur fauve, les segments 
thoraciques ornés chacun de deux taches discoïdales noires, les seg- 
ments abdominaux portant chacun sur les côtés une large strié éga- 
lement noire, laissant le milieu fauve et traversé par une fine ligne 
dorsale de la couleur des taches. Le corps est moins convexe que dans 
l'espèce précédente, et le bord antérieur du prothorax est arrondi. 

Lorsque ces larves veulent se métamnorphoser, elles se fixent par 
l'extrémité anale, à la surface du bois, souvent dans quelque crevasse. 
Aux lieux où vivent les insectes parfaits, on découvre fréquemment 
les dépouilles de ces nymphes disposées en grappes et réunies en 
grand nombre. 

Pour établir une comparaison exacte entre ces larves exotiques et 
celles qui se rencontrent en Europe, il faudrait de toute nécessité 
ayoir.les types sous les yeux; on voit bien que ces diverses larves 
sont construites sur le mème plan, mais les différences d'organisation 
sont très-considérables lorsqu'on les examine en détail; d’ailleurs, ce 
n’est pas de la connaissance plus ou moins complète de cinq à six 
larves que l'on peut conclure à leurs caractères généraux (1). 

Comme toutes les grandes familles de l’ordre des Coléoptères et 
qui ont dans l'harmonie de la nature une distinction Spéciale, les En- 
domychides sont répandus sur toute la surface du globe: Leur répar- 
tition est extrêmement inégale et en quelque sorte en rapport avec 
leur genre de vie; nous avons vu que ces insectes se nourrissent, 
pour la très-grande majorité, de ces petites productions fongueuses 
qui se développent à la surface du bois privé de vie; a priori, il est 


(4) Aux indications renseignées dans le Catalogue des larves par Chapuis ct 
Candèze, p. 287, il faut ajouter : Blisson, Ann. Soc. ent. de Fr. 1849, t. VII, 
2: Sér. p, 815, pl. IX (Mycolæa hirta). — L. Dufour, Ann. 500. ent. dé Fr. 
1854, IL, p. 647 (Lycoperdina bovisiæ). L 


ENDOMYCHIDES. 83 


évident que les espèces seront d'autant plus variées et représentées 
par des individus d’autant plus nombreux que les conditions clima- 
tériques seront plus appropriées à la multiplication des champignons 
de moindre taille; en effet, quoiqu'il y ait encore beaucoup de dé- 
couvertes à faire, nous voyons que les Endomychides atteignent leur 
plus grand développement numérique dans les régions équatoriales 
de l'Amérique et dans les grandes îles de l’Archipel indien ; c'est, on 
effet, dans les vastes forêts qui recouvrent ces contrées que se trou- 
vent réunies au plüs haut degré la chaleur et l'humidité si favora- 
bles aux productions cryptogamiques dort nous ayons parlé. 

D'après le dernier catalogue des Endomyvhides, les espèces con- 
nues s'élèvent actuellement au nombre de 304, réparties en 48 genres; 
le Nouveau-Monde, et plus spécialement les parties les plus chaudes 
de l'Amérique du Sud, est la contrée la plus riche, 132 espèces en 
ont 6t6 rapportées; en second lieu vient l'Asie, y compris les grandes 
îles de la Sonde, qui en à environ 86; puis l'Afrique 30, l'Europe 
27, l'Amérique du Nord 19, enfia l'Australie et la Malaisie 8 ou 9. 

Ea conséquence des observations exposées plus haut, on constate, 
en effet, que lés contrées les plus chaudes de l'Ancien et du Nouveau 
continents sont aussi les plus riches en Endomychides : ainsi, le 
groupe des Eumorphites, qui renferme les espèces les plus grandes 
et les plus belles de la Famille, est à peu près exclusivement propre 
aux grandes îles de la Sonde ét aux contrées du continent indien qui 
l’avoisinent; deux genres seulement de médiocre importance, eu 
égard au nombre, ont été retrouvés en Afrique. 

L'Amérique ne nourrit aucune espèce de ce groupe, mais par contre, 
elle possède en propre le genre si nombreux des CORYNOMALUS, qui 
représentent sur ce continent les Eumorphités de l'Ancien. 

De plus, le Nouveau-Monde renferme toutes les espèces du groupe 
des Epipocites; les unes, èn très-petit nombre, habitent les parties mé- 
ridionales des Etats-Unis, d’autres l'Amérique centrale, la grande ma- 
jorité les pays tropicaux de l'Amérique du Sud, Il en est de même 
du groupe des Stenotarsites : trois des genres qui le composent, 
v'est-à-dire les Ernepus, les Raywaus, les CREMNODES, sont originaires 
du Nouveau continent et la très-grande majorité des espèces du qua- 
trième, le genre SrENOTARSUS, n'a pas d'autre patrie; quelques espèces 
seulement ont été découvertes en Afrique et dans l'Asie insuläire. 

Les autres groupes, les Lycoperdites, les Endomychides, les Leiés- 
ttes, sont disséminés çà et à à la surface du globe, de préférence 
dans les régions tempérées de l'hémisphère boréal, et quelques types 
ont des aires de distribution très-6tendues : ainsi, l'Aneylopus mela- 
nocephalus, à été découvert en Sicile, retrouvé dans l'Afrique aus- 
trale, à Ceylan, à Java, aux Indes orientales, et dans ces dérniers temps 
sà présence à été constatée au Japon. Les espèces du genre TrocHoï- 
SEUS Ont une distribution géographique non moins remarquable, 


Re. 


84 ENDOMYCHIDES. 


l’une habite la Colombie, une autre l'île de Madagascar, une troi- 
sième a été trouvée à l'ile Maurice, dans l'Inde transgangétique et 
aux îles Philippines. La quatrième existe à l’état fossile dans le copal. 

Tout ce que nous connaissons de l’organisation interne des Endo- 
mychides, est dû aux recherches de M. Gerstaecker. Le Professeur 
de Berlin a fait l'anatomie de l'Euwmorphus 4-notatus, grande et ma- 
gnifique espèce de Java. Il a étudié ces parties externes que recou- 
vrent les élytres, c’est-à-dire les arceaux supérieurs du mésothorax, 
du métathorax et de l'abdomen; ensuite, il a procédé à la dissection 
du système des organes respiratoires et digestifs, des organes de la 
génération chez le mâle et la femelle. Le résultat de ces recherches la- 
borieuses se trouve consigné dans l'Introduction de sa Monographie 
des Endomychides; mais les détails étendus, dans lesquels il faudrait 
entrer pour les exposer convenablement, sortent du cadre de cet ou- 
vrage, et nous devons nous borner à les signaler à l’attention des 
lecteurs. 

Dans le même ouvrage, M. Gerstaecker a nettement tracé les limites 
de la Famille actuelle; il en a éliminé certains genres qui y avaient été 
introduits à tort, et d'autres, qui avaient été placés dans des Familles 
très-éloignées, en font actuellement partie; la plupart de ces der- 
niers, réunis sous le nom d'Endomychides aberrants, en constituent 
deux groupes, celui des Leiestites et celui des Trochoïdites, dont le 
type s'éloigne beaucoup plus que le premier de la forme normale et 
bien connue des Endomychides. Lorsque nous aurons à parler de 
chacun de ces groupes, nous reviendrons sur les vicissitudes aux- 
quelles ils ont été soumis. La manière de voir du Prof. Gerstaecker, 
au sujet des limites de la Famille, paraît acceptée par les Entomolo- 
gistes modernes; son livre réalise un progrès marqué dans la science. 

Néanmoins, il n’a pas fallu moins d’un siècle pour obtenir ce ré- 
sultat, et il ne sera pas hors de propos de donner quelques rapides 
indications sur les travaux dont ces insectes ont été l’objet. Linné, 
De Geer, Fabricius ont admis les quelques espèces qu'ils ont con- 
nues, au nombre des CHYSOMELA, des GALERUCA, des Sizpna; Marshbam 
et Panzer, au nombre des Tenegrio. La science fit un premier pas, 
lorsque Panzer out créé le genre ENDOMYCHUS, Latreille celui de Lx- 
corernia, et Weber celui d'Eumorpuus. À peu d'intervalle, le cé- 
lèbre entomologiste français que nous venons de citer, réalisa un 
double progrès : le premier, en réunissant les trois genres dans un 
même groupe, qu'il plaça, vu la structure de leurs tarses, dans la 
Famille des Coccinelles; le second, en séparant de ces dernières son 
nouveau groupe qu'il délimita d'une manière plus précise sous le 
nom de Fungicoles et qu'il enrichit du genre Dapsa, indiqué antérieu- 
rement par Ziegler. Le nom d'Endomychides, introduit dans la science 
par Leach, a été substitué à celui de Fuugicoles, parce que ce der- 
nier peut s'appliquer à beaucoup d’autres espèces qui out les mêmes 


ENDOMYCHIDES. 85 


mœurs et qui ne font pas partie de ce groupe. C’est à peu près à cette 
époque que parut la 2° Edition du Catalogue du comte Dejean; les 
65 espèces de sa riche collection sont réparties en des genres nom- 
breux, dus pour une bonne partie à M. Chevrolat, mais dont les ca- 
ractères n'ont pas été publiés, Germar, à l’article Euworpaus de l’En- 
cyclopédie d'Histoire naturelle d’'Ersch et Grober, reprit l'étude de 
cette Famille dans son ensemble et créa le genre AmpHisTeRNUS. Parmi 
les nombreüses publications qui suivirent, les unes ne contiennent 
que la description d’espèces encore inconnues et peuvent être passées 
sous silence dans ces généralités ; d’autres, plus importantes, ont rap- 
port soit à la délimitation et à la division systématique de la famille, 
soit à la création de genres nouveaux. A de courts intervalles, on vit 
apparaître les travaux de MM. Redtenbacher (1), Mulsant (2), Costa (3) 
et Le Conte (4). Enfin, en 1857, époque qui doit marquer dans l’his- 
toire scientifique des Endomychides, des travaux plus étendus furent 
publiés presque simultanément en Allemagne et en France. Et d’a- 
bord, nous rappellerons pour mémoire la notice de M. J. Thomson 
intitulée : « Description d’un nouveau genre de la Famille des Eu- 
morphides » (5), l'auteur n'a pas reconnu que cette coupe générique, 
distincte des Eumorpaus par le prosternum, avait déjà été signalée 
par Germar sous le nom d’AMPHISTERNUS. 

Le tome XXIII des Archives d'Histoire naturelle, fondées par Wieg- 
mann, contient un travail important du Prof. Gerstaecker, sous le 
titre de : Essai d'une division systématique des Genres Eunorraus et 
Exnomycaus (6). Là, se trouvent exposés les caractères généraux de 
la Famille et sa division en différents groupes, la création de genres 
nombreux établis sur des caractères positifs. C’est, en un mot, le pro- 
drôme de la Monographie des Endomychides que l’auteur allait pu- 
blier l’année suivante. 

En France et à peu près à la même date, Guérin-Méneville insé- 
rait dans les Archives entomologiques un Mémoire intitulé : Matériaux 
Pour une Monographie du groupe des Eumorphides et plus spéciale- 
ment du genre Eumorrnus (7). Ces recherches déjà faites et manus- 
crites en 4834, au rapport de l’auteur, contiennent la description des 
espèces du genre Eumorpaus connues de l’auteur, et, en outre, quel- 


(1) Tentamen dispositionis generum et specierum Coleopterorum pseudotri- 
merorum Austriæ, dans Germar Zeitsc. f. d. Entomolog. t. V, p. 113, 1844. 


(2) Histoire naturelle des Coléoptères de France, Sulcicolles, Paris, 1846. 

(3) Fauna del regno di Napoli, Endomichidei, Naples, 1849. 

(4) Synopsis of the Endomychidæ of the United States, dans Proc. of the 
Acad. of the N. Sc. of Philadelp. VI, p. 357-360, 1853. 

() Archives entomologiques, I, p. 133-157, 1857. 

(6) Wiegm, Arch. f. Naturgesch. t. XXII, 1, p. 211-243, 1857. 

(7) Archiv. entomolugiq. t. I, p. 237-280. 


86 ENDOMYCHIDES, 


ques renseignements sur les genres voisins inscrits dans le Catalogue 
Dejean. Quelques mois à peine se sont écoulés, que l'auteur insère dans 
la Revue et Mag. de Zoologie (1), une seconde notice sur le même sujet. 

Evidemment ici, il y avait en jeu une question de priorité. Il est à 
regretter que Guérin-Méneville, à qui l’Entomologie doit tant d'ob- 
servations intéressantes, ait cru pouvoir publier en 1857 un travail 
composé en 1834, en négligeant de le mettre à la hauteur de la 
science, et que l’idée de réparer cette erreur lait amené à en com- 
mettre une autre; sans recherches bibliographiques, sans étude atten- 
tive de la nature, il a donné le jour à un second opuscule, dont le 
souvenir, inscrit dans les Annales de la Science, servira seulement à 
une seule chose, c’est-à-dire à démontrer que l'intelligence ne peut se 
passer de l'observation, du travail; ni le succès des efforts les plus 
soutenus. 

Il a fallu beaucoup de travail, beaucoup de persévérance, unis à 
une intelligence distinguée pour produire un ouvrage tel que la Mo- 
nographie des Endomychides, qui a paru dans le cours de l’année 1858. 

IL serait superflu de faire l’analyse de cet excellent travail; le meil- 
leur hommage que nous puissions lui rendre, c’est d'indiquer qu'il à 
servi de base aux études que nous rédigeons en ce moment; nous 
n'avons eu qu'à en disposer les matériaux selon les règles générales 
adoptées dans la rédaction du Genera des Coléoptères, et, en second 
lieu, à y intercaler les découvertes contemporaines. En effet, depuis 
l'apparition de la Monographie des Endomychides, la science s’est en- 
richie d’un mémoire de l'illustre voyageur Bates sur les Cory\oma- 
Lus de l’Amazone. En second lieu, a paru peu après la Monographie 
des Endomychides d'Europe par M. l'abbé de Marseul; outre la des- 
cription fidèle de plusieurs espèces nouvelles, elle renferme la des- 
cription d’un genre nouveau. En dernier lieu, nous avons à mention- 
ner les études consciencieuses du Rev. M. Gorham, qui nous a donné, 
dans le Recueil mensuel de l’Entomologiste, divers mémoires renfer- 
mant, soit des espèces, soit des coupes génériques nouvelles, et qui 
vient de publier ses Endomycici recitati, travail plus important et qui 
résume les découvertes et les vues de l’auteur sur la Famille dont il 
est ici question. 

De notre côté, nous n’avons eu à ajouter qu’un seul type générique, 
le genre MycezLA, jusqu'à ce jour le seul Endomychide propre à la 
Nouvelle-Hollande. 

La classification que nous avons suivie est au fond celle du Prof. 
Gerstaecker, légèrement modifiée par M. Gorham et dans laquelle 
nous avons, à notre tour, introduit quelques changements, non pour 
la satisfaction d'innover, mais pour la modeler sur le même plan qui 
régit les autres Familles du Genera. 


(1) Revue et Mag. de Zoolog. IX, p. 565-581. 


EUMORPHITRS, 87 


Les divers groupes qui se partagent les 48 genres des Endomychi- 
des peuvent se distinguer de la manière suivante : 


A. Tarses subtétramères. 


B. Languotte au moius aussi large que longue, tron- 
quée ou échancrée à son bord libre. 


C. Antennes à massue très-comprimée, subfoliacée. 


D. Palpes labiaux à dernier article transversal. 1. Eumorphites. 
D. —  — — — carré. 2. Corynomalites. 
C’. Antennes à massue cylindroïde ou subcompri- 

mée. 
E. Ahtennes à 9 et 10 articles aigus et prolongés au 

côté interne. 4. Epipocites. 
E’. Antennes à 9 et 40 articles non prolongés au côté 

iuterne. 
F. Corps oblong ou allongé. 3. Lycoperdites. 
F’. — brièvement ovalaire ou arrendi, 5. Sténotarsites. 


B’. Languette oblongue, arrondie à son bord libre. 6. Endomychites. 
A. Tarses tétramères. 

G. Antennes do 11 articles. 7. Leiestites. 

G. — 4 — 8. Trochoïdéites. 


GROUPE I. Eumorphites. 


Tête assez grande, toujours bien visible d'en haut, à museau assez 
développé. — Labre grand, légèrement émarginé à son bord libre ; 
mandibules oblongues, à bord interne peu concave, muni d’une mem- 
brane mince, linéaire, à extrémité longue ou courte, simple, tron- 
quée ou bidentée; mâchoires à lobe interne grêle, très-court, cilié 
eu dedans et muni inférieurement de trois fortes soies; lobe externe 
plus long et plus large, coriacé à la base, membraneux vers l'extré- 
mité, densément cilié; dernier article des palpes maxillaires plus 
long ou au moins aussi long que le précédent, tantôt subeylindrique 
et largement tronqué, tantôt atténué vers l’extrémité avec une petite 
troncature ; lèvre inférieure à sous-menton court, arrondi en avant; 
menton transversal, subhexagonal, ses bords latéraux dilatés-angu- 
leux; languette également transversale, coriacée à sa base seulement, 
à bord libre, en général profondérnent émarginé ; palpes très-courts, 
2 article toujours transversal, le dernier de mème forme et parfois 
trois fois aussi large que long, tronqué. — Antennes allongées, dé- 
passant souvent la moitié de la longueur du corps, à 2 article le plus 
court, le 3 toujours le plus long, les trois derniers formant une mas- 
suc très-comprimée, subfoliacée, à articles serrés ou plus ou moins 
lâchement unis. — Yeux grands, transversalement oblongs, grosse- 
ment granulés, — Pronotum médiocre; en général plus étroit que les 


88 ENDOMYCHIDES. 


élytres, à surface peu convexe et toujours marquée d’un sillon trans- 
versal à la base et de sillons longitudinaux plus ou moins allongés.— 
Ecusson toujours transversal, à sommet arrondi ou obtus. — Elytres 
tantôt arrondies, tantôt ovales ou ovales-oblongues, plus ou moins 
convexes, à bords latéraux tantôt faiblement, tantôt largement dilatés, 
à sculpture et coloration remarquablement constantes selon les genres. 
— Ailes développées. — Prosternum assez large (ENcymon excepté) 
et séparant les hanches, tantôt les dépassant en arrière, tantôt plus 
court; mésosternum parfois fortement transversal. — Pattes allongées, 
débordant d’une longueur variable le pourtour du corps; tarses à 1 
et 2 articles allongés, article onguéal dilaté vers son extrémité et armé 
de crochets simples. 


Sans recourir à l'examen des organes buccaux, c’est-à-dire sans se 
rendre un compte exact de la forme de la languette et de ses palpes, 
de la structure des lobes de la mâchoire, il n’est pas toujours facile 
de reconnaître avec certitude les insectes qui appartiennent à ce pre- 
mier groupe. Cependant on remarquera que toujours l’abdomen, dans 
l’un et l’autre sexe, est formé de cinq segments, que les antennes ont 
une massue fortement comprimée, subfoliacée et que le 3 article est 
toujours plus long que les suivants. 

Du reste, le facies est souvent caractéristique ; d'autre part, l’uni- 
formité du dessin et de la coloration des élytres permet souvent de 
préjuger le genre d’une espèce. Ainsi, chez toutes les espèces du 
genre AMPHISTERNUS, ces organes sont ornés d’épines ou de tuber- 
cules; chez les Eumorpaus et les Pepanus, ils offrent quatre taches 
plus claires; et chez les Eucoxius et Trycaerus, ce sont des bandes 
transversales. 

Les insectes qui composent ce groupe sont remarquables par leur 
grande taille, par leur belle coloration et par les particularités qui 
distinguent les sexes. En général, chez les mâles, les articles des an- 
tennes sont plus allongés que chez les femelles, parfois la massue est 
plus large. Chez les Eumorrnus, le corselet du mâle a ses angles pos- 
térieurs prolongés en arrière, et dans quelques espèces les élytres ont 
une convexité en cône surbaissé; chez le mâle de tous les SparRo- 
MELES conous, les élytres sont munies d’épines aiguës. Toujours, les 
jambes présentent des différences sexuelles, soit par leur longueur ou 
leur courbure, soit par les dents ou les échancrures dont elles sont 
munies. Dans quelques types, on observe des caractères sexuels aux 
trochanters, aux cuisses, aux segments abdominaux. 

Les Eumorphites sont propres aux régions intertropicales et n'aban- 
dounent pas la zône des palmiers et des bananiers. Les îles de la Sonde 


paraissent être le berceau de ces insectes, de là ils irradient aux îles 


Philippines, au continent indien et jusque dans l'île de Ceylan. Les 
genres offrent une distribution géographique remarquable par les li- 
mites précises qui les circonscrivent ; sur les neuf genres du groupe, 


EUMORPHITES. 89 


sept appartiennent au continent et à l’Archipel indiens; les deux au- 
tres ont été découverts, l'un à Madagascar, l’autre sur les côtes occi- 
dentales de l’Afrique, en Guinée et dans la Sénégambie. 

Les genres sontextrèmement difticiles à distinguer les uns des autres; 
pour le plus grand nombre, il est indispensable d'étudier la structure 
des mandibules. Le Prof. Gerstaocker en a tracé le tableau synop- 
tique suivant : 


À. Dernier article des palpes labiaux transversal. 


B. Prosternum large, bifide à la base. Amphisternus. 
B’. _ simple, dépassant les hanches en arrière, 
C, Mandibules unidentées au bord interne, tronquées au 
sommet. 
D. — à extrémité allongée ; massue des antennes 
serrée. ‘Spat/homeles. 
D’. Maudibules à extrémité courte ; massue des antennes 
à articles séparés. Engonius. 
C’. Mandipules unidentées à leur bord interne, à sommet 
fissile, Trycherus. 
C”. Mandibules à bord interne non denté. 
E. — acuminées. Eumorphus. 
E’. — obtuses, arrondies. Pedanus. 
B”. Prosternum tronqué entre les hanches. Dicedes. 
BR”. — à peine visible, les hanches presque 
contiguës. Encymon. 
A’. Dernier article des palpes labiaux ovalaire, Cymbachus. 
AMPHISTERNUS. 


German, Ersch und Grober, Allg. Encycl. d. Wissensch. t. 39, p. 85 {t). 


Tète en général assez enfoncée dans le prothorax, mandibules à 
face externe oblique, arquée, à extrémité fissile, et paraissant triden- 
tée par le rapprochement de la dent du bord interne ; dernier article 
des palpes maxillaires subeylindrique, comprimé, tronqué au bout, 
de moitié plus long que le précédent; celui des labiaux en segment 
de cercle, très-largement tronqué et deux fois plus large que long.— 
Yeux transversalement oblongs, assez convexes. — Antennes grôles, 
à 3 article presque aussi long que les deux suivants réunis, massue 
oblongue, assez serrée. — Prothorax variable, atténué vers la base, 
moins large que les élytres, à surface peu convexe. — Elytres oblon- 


(1) Euworvnus, Dejean, Cat, 2e éd. p. 439 ; Guérin, Archiv. entom. 1, p. 238 ; 
Icon. du Règ. An. p. 316, pl. 30, £. 7; Thomson, Rev. et Mag. de zoo, % Sér. 
VEUT, p. 476. — Caconæmon, Thomson, Archiv. entom. L, p. 135. — AuriisTer- 
NUS, Gerstaecker, Wiogm. Arch. XXII, p. 216; Monogr. Endom. p. 45; Gor- 
ham, Endom, recit, p. 9. 


RSS 2 rs à ad à Le Re 


90 ENDOMYCHIDRS, 


gues, assez convexes, très-déclives en arrière, ornées tantôt de tuber- 
cules, de crètes de couleur plus claire que le fond, tantôt de spinules 
longues et aiguës. — Prosternum plus ou moins large entre les han- 
ches, à surface subcanaliculée, muni à son bord postérieur de deux 
longues’spinules coniques; mésosternum transversal, subélargi en ar- 
rière, avec une saillie tuberculiforme en avant. — Pattes en général 
assez longues, cuisses claviformes, à renflement plus ou moins marqué 
selon les espèces. 


Les différences sexuelles sont très-remarquables dans quelques es- 
pèces : ainsi, dans l’Amphisternus hamatus, elles se manifestent aux 
jambes antérieures, aux trochanters, au dernier segment abdominal ; 
chez d’autres, les jambes seulement portent une petite dent vers l’ex- 
trémité; parfois encore ce caractère disparaît et le mâle ne se dis- 
tingue que par la forme ou les appendices du corselet et des ély- 
tres. 

Ce genre est très-distinct entre tous par la forme du prosternum 
aussi bien que par celle des mandibules. Il se compose d'une dizaine 
de belles espèces, assez rares pour la plupart dans les collections et 
originaires soit des îles de la Sonde, soit de l'Inde transgangétique. 


SPATHOMELES. 
Gensraecker, Wiegm. Arch. f. Naturg. XXI, 1, p. 218 (1). 


Tète relativement assez forte; mandibules à face externe convexe, 
assez large à la base, à bord interne armé d’une dent dans son mi- 
lieu, à extrémité prolongée, fortement recourbée et tronquée carré- 
ment. — Dernier article des palpes maxillaires subcomprimé, tronqué 
à l'extrémité, une demi-fois plus long. que le précédent; celui des 
labiaux en segment de cercle, largement tronqué, deux fois aussi large 
que long. — Yeux assez convexes. — Antennes de longueur médiocre, 
3 article un peu moins long que les deux suivants réunis, massue as- 
sez large, à articles très-serrés. — Prothorax quadrangulaire, un peu 
plus large que long, plus étroit que les élytres à la base, à surface 
peu convexe, souvent très-inégale. — Elytres oblongues-ovalaires, 
coupées carrément à la base avec les épaules assez marquées, étroi- 
tement marginées sur les bords latéraux, à surface convexe, ornée de 
taches ou de bandes rouges ou jaunes ordinairement saillantes.— Pro- 
sternum à bords latéraux subparallèles ou légèrement rétréci entre 
les hanches, arrondi en arrière ou prolongé en pointe subaiguë, à 
surface plane ou subconcave; mésosternum un peu transversal, sub- 
élargi en arrière, en pointe tuberculiforme en avant. — Pattes lon- 


(1) Gerstaecker, Monogr. Endomych,. p. 61.— Caconæmon, Thomson, Archiv. 
entom. I, p. 154, — Eumonraus, Guérin, Archiv. entom. E, p. 255; Gorham, 
Eodomy. recit, p. 10, 


EUMORPHITES. 91 


gues et robustes, cuisses renflées dans leur milieu, jambes grêles et 
allongées. 


Ce type est voisin du précédent par la forme générale du corps, 
par celle du mésosternum ; il s’en distingue néanmoins avec facilité 
par le bord postérieur du prosternum qui n’est pas bi-épineux. Dans 
toutes les espèces connues, les mâles présentent aux élytres, près de 
la suture et un peu en arrière du milieu, deux longues épines aiguës, 
dirigées en arrière. Tantôt les cuisses antérieures sont dentées, ainsi 
que.les jambes des deux dernières paires, tantôt les cuisses:sont iner- 
mes et toutes les jambes sont élargies et dentées. Chez les femelles, 
les élytres sont toujours dépourvues d'épines, les cuisses et les jambes, 
moins allongées et moins robustes, sont inermes. 

Les espèces, au nombre de 4 seulement, sont répandues dans les 
îles de la Sonde. Dans ces derniers temps, M. Gorham a fait connaître 
deux types remarquables, l’un de Bornéo, l’autre des îles Philip- 
pines (1). 

ENGONIUS. 


Gersr. Wiegm. Arch. f. Naturg. XXII, I, p. 220 (2). 


Tête assez forte, profondément engagée dans le prothorax. — Man- 
dibules épaissies à la base seulement dans leur partie externe, atté- 
nuées vers le bout qui est légèrement obtus, non fissile et la dent 
du bord interne rapprochée de l'extrémité. — Dernier article des 
palpes labiaux transversal. — Antennes à 3 article un peu plus court 
que les deux suivants réunis, à massue formée d'articles peu serrés, 
légèrement séparés les uns des autres. — Prothorax quadrangulaire, 
assez fortement transversal, angles antérieurs courts et obtus, bords 
latéraux légèrement arrondis, bord postérieur un peu moins large que 
la base des élytres, ses angles assez marqués. — Elytres à base tron- 
quée carrément, ovalaires-oblongues, peu convexes. — Prosternum 
étroit, prolongé au-delà des hanches, reposant sur le mésosternum 
par son extrémité tronquée ou arrondie; mésosternum subearré, à 
peine un peu plus large que long. — Pattes assez courtes, cuisses lé- 
gèrement claviformes, jambes moins allongées que dans les genres 
précédents. 


La forme générale du corps des insectes de cette coupe ressemble 
à celle des SPATHOMELES, le pronotum est notablement plus large, les 
mandibules et la massue des antennes ont une structure différente. 
Quant aux différences sexuelles, elles se trouvent aux jambes ou au 
dernier segment abdominal; tantôt les jambes antérieures sont den- 


(1) Gorham, Endomy. recit. p. 31. 


(2) Syn. Euworenus, Guérin-Mén. Archiv. entom. I, p. 239..— Enconus, 
Gerstaecker, Monogr. Endom. p. 69 ; Gorham, Endom, recit. p. 10. 


92 ENDOMYCHIDES. 


tées vers l'extrémité, tantôt les antérieures et les moyennes portent 
une dent vers le milieu du bord interne. 
On ne connait que 6 à 7 espèces, découvertes dans les îles de la 
Sonde et à Ceylan. 
TRYCHERUS. 


GEensr. Wiegm. Arch. f. Naturg. XXII, I, p. 222 (1). 


Tête relativement assez large, fortement engagée dans le protho- 
rax; mandibules à face externe épaissie seulement à la base, à par- 
tie antérieure grêle avec l'extrémité légèrement fendue et la dent du 
bord interne rapprochée du sommet; dernier article des palpes maxil- 
laires allongé, atténué vers l'extrémité et tronqué; celui des labiaux 
en segment de cercle, deux fois au moins aussi large que long, deux 
fois plus long que le précédent, mais le débordant peu en largeur; 
sous-menton assez long, menton à bord antérieur rétréci, réfléchi, à 
face externe subconcave. — Antennes à 3 article un peu moins long 
que les deux suivants réunis, à massue très-grêle, composée d'articles 
un peu séparés et tronqués, arrondie à l’extrémité.—Prothorax trans- 
versal, parfois deux fois aussi large que long, fortement échancré au 
bord antérieur avec les angles saillants, moins large que la base des 
élytres; écusson semi-cireulaire. — Elytres oblongues-ovalaires, plus 
ou moins allongées, peu convexes, à épaules peu saillantes. — Pro- 
sternum étroit, lancéolé et dépassant les hanches en arrière, son ex- 
trémité reposant sur le mésosternum; celui-ci oblong, notablement 
plus long que large, de forme subpentagonale, en partie caché par 
l’arceau précédent. — Pattes médiocres, peu robustes, cuisses un peu 
renflées dans leur milieu et légèrement comprimées. 


Dans ce type les mâles ont ordinairement les jambes antérieures 
dilatées, anguleuses vers l'extrémité, parfois aussi les jambes moyen- 
nes; chez d'autres, on observe des différences sexuelles dans la mas- 
sue des antennes ou aux derniers arceaux de l'abdomen. 

Cinq espèces de ce genre sont décrites, toutes appartiennent à la 
côte occidentale de l'Afrique, depuis le Sénégal jusqu’à la Guinée. 
M. Gorham a décrit une nouvelle espèce, originaire de la première de 
ces contrées (2). 

EUMORPHUS. 


Wener, Observat. entom. p. 31 (3). 
Tète au plus médiocre, fortement engagée dans le prothorax. — 


(1) Ocenus, Dej. Cat. 2 6d. p. 439. — Bauus, Guérin, Archiv. entom. I, 
p. 262. — Tnycuerus, Gerst. Monogr. Endom. p. 79; Gorham, Endom. recitat. 
p. 10. 

(2) Gorham, Endom. recit. p. 33. 

(3) Syn. Eunoreuus, Fabr. Syst. El, IL, p. 12; Olivier, Eutomol. VE, p. 1065; 


EUMORPHITES. 93 


Mandibules à corps large, en lame comprimée, dilatées seulement en 
dehors vers la base, à bord interne assez largement membraneux et 
dépourvu de dent, à pointe plus ou moins allongée, toujours brus- 
quement arquée en dedans. — Dernier article des palpes maxillaires 
linéaire, subcomprimé, tronqué à l'extrémité, et seulement un peu 
plus long que le précédent; celui des labiaux en carré transversal, 
trois fois aussi large que long, ne dépassant pas le précédent qui est 
triangulaire, ni en longueur, ni en largeur; menton fortement rétréci 
en avant, bord antérieur réfléchi, surface concave. — Antennes à 3 
article aussi long et parfois plus long que les deux suivants réunis, à 
massue toujours large, à articles peu serrés. — Prothorax en trapèze 
transversal, rétréci de la base vers le sommet, à bord antérieur plus 
ou moins profondément échancré avec les angles saillants ; les angles 
postérieurs droits et aigus ou bien prolongés et spinuleux; à surface 
peu convexe et ordinairement égale; écusson semi-circulaire. — Ely- 
tres de forme très-variable, tantôt oblongues-ovalaires, tantôt subcir- 
culaires, à convexité très-faible ou médiocre. — Prosternum étroit, 
un peu élargi et lancéolé entre les hanches, à pointe plus ou moins 
aiguë reposant sur le mésosternum; celui-ci à peu près aussi long 
que large, à surface subconcave. — Pattes grôles et longues, cuisses 
un peu renflées et comprimées. 


Ce genre est extrêmement remarquable par la grandeur et la beauté 
des insectes qui le composent. Tous, sauf une espèce, sont ornés de 
quatre taches disposées par paires et pius ou moins développées, 
d'une nuance claire sur un fond obscur; ce qui contribue encore à 
leur donner un aspect tout particulier, c'est l'élargissement du bord 
latéral des élytres ; cette expansion lamelliforme et plane commence 
aux épaules, gagne rapidement d’étendue jusqu'au milieu de la lon- 
gueur des élytres, puis diminue graduellement, ou bien continue à 
s’élargir jusqu’à l'angle sutural. A part chez quelques individus mâles, 
lorsque le bord marginal est fortement dilaté, la convexité est faible ; 
au contraire, celle-ci devient plus forte, lorsque la dilatation latérale 
n'a pas lieu et que le bord réfléchi des élytres fait à peine saillie. 

Les différences sexuelles, parfois très-apparentes, portent sur divers 
orgaues : le prothorax du mâle est plus large, ses angles postérieurs 
sont plus saillants, parfois spinuleux ; aux élytres, la dilatation laté- 
rale est plus prononcée chez le mâle, et dans certaines espèces, la con- 
vexité du disque prend une forme pyramidale. Au point de vue de la 
forme des jambes antérieures, les espèces forment deux groupes : 
dans l’un, où se trouvent les espèces à élytres très-dilatées, les jambes 
sont comme tordues sur leur axe, carénées en dehors, sillonnées en 
Gerstaccker, Wiegm. Archiv. f. Naturg. XXI, I, p. 225; Guérin-M. Archiv. 
UE I, p. 240 ; Gerstaecker, Monogr. Endom. p. 88; Gorham, Endom, recit. 
p. 11, 


94 ENDOMYCHIDES. 


dedans et munies d’une dent plus ou moins forte vers le milieu du 
bord interne; dans l’autre groupe, que constituent les espèces à é6ly- 
tres oblongues non dilatées, les jambes, toujours chez le mâle, sont 
droites, minces, non sillonnées et armées vers leur milieu d’une pe- 
tite dent. Dans les espèces du premier groupe, les jambes moyennes 
et postérieures ne sont jamais dentées, mais tantôt comprimées et ci- 
liées, tantôt arrondies et arquées; en général, terminées par une 
longue épine. Enfin, le dernier segment abdominal est toujours émar- 
giné chez le mâle et arrondi chez la femelle. 

Entre les divers genres de la Tribu actuelle chez lesquels le proster- 
num déborde les hanches en arrière, celui-ci est le seul chez lequel les 
mandibules soient allongées, aiguës à leur extrémité et inermes à leur 
bord interne. Il est bien vrai que ce caractère est d’une observation 
difficile et appréciable seulement par la dissection des organes buc- 
caux; en général, cependant, la forme du pronotum, celle des ély- 
tres et leur coloration permettront de reconnaitre les diverses espèces 
qui composent cette coupe générique; dans quelques cas douteux 
seulement, il devient indispensable de se rendre compte de la forme 
des mandibules.. 

Toutes les espèces décrites, au nombre de 28, ont 6té découvertes 
dans les îles de la Sonde, quelques-unes dans les îles Philippines, à 
Ceylan, dans l'Inde transgangétique. L'ile de Java seule en renferme 
plus de la moitié. La patrie de l’une des espèces décrites dans ces 
derniers temps, par M. Gorham, est restée inconnue (1). 


PEDANUS. 
Gersragcker, Wiegm. Arch. f. Naturg. XXMI, I, p. 230 (2). 


Labre profondément émarginé à son bord libre, — Mandibules très- 
courtes, ovalaires-oblongues, dépourvues de dent à leur bord interne, 
et de pointe saillante en avant, terminées brusquement par une ex- 
trémité très-obtuse. — Dernier article des palpes maxillaires un peu 
plus long.et un peu plus grèle que le précédent, largement tronqué; 
celui des labiaux très-large et court, différant peu du 2.— Menton 
triangulaire, plan, ses bordsnon réfléchis. — Antennes un peu épais- 
sies, à 4 article développé, aussi long et du double plus gros que le 3, 
celui-ci à peine aussi long que les deux suivants réunis, — Prothorax, 
toute proportion gardée, très-petit, en carré transversal, de moitié 
moins large que la base des élytres, à côtés latéraux parallèles, an- 
gles antérieurs courts, fortement arrondis, un peu dirigés en dehors. 
— Elyties subquadrangulaires oblongues, largement arrondies à l’ex- 
trémité, peu convexes et à peine déclives en arrière, à bord marginal 


(1) Gorham, Endom, recit. p. 38. 
@) Syn. Euwonvuus, Dej. Cat. 2 éd. p. 438; Guérin, Arch, Ent. I, p. 252: — 
Pepanus, Gerst. Monog. Endom. p. 127. 


EUMORPHITES. 95 


à peine réfléchi. — Prosternum étroit, à bords latéraux parallèles, 
à extrémité arrondie; mésosternum presque carré, à bord postérieur 
émarginé avec les angles un peu saillants. — Pattes assez robustes, 
courtes, cuisses subclaviformes, subcomprimées, jambes courtes et 
droites, tarses à 2 article un peu élargi. 


Le S, dans ce genre, se distingue par ses antennes plus longues, 
ses cuisses plus renflées, ses jambes moyennes dentées en dedans, 
son dernier segment abdominal émarginé. Les espèces connues, au 
nombre de 3 seulement et originaires des grandes îles de l’Archipel 
indien, sont de taille moindre que les Euworruus, dont elles possè- 
dent néanmoins le système de coloration. Leur caractère différentiel 
réside dans la forme des mandibules; ses organes sont très-courts, 
cachés par le labre, dépourvus de dent à leur bord interne, et leur 
extrémité, au lieu de présenter une pointe plus où moins allongée, 
se termine brusquement par la convergence des bords interne et ex- 
terne. 

ENCYMON. 


GERSTAEGRER, Wiegm. Arch. f. Naturg. XXII, I, p. 232 (1). 


Mandibules très-larges, plus longues, épaissies en dehors à la base, 
à extrémité grèle, effilée, à dent du bord interne rapprochée du 
sommet; palpes maxillaires à articles 2, 3, 4 égaux en longueur, 
épaissis vers l'extrémité, le dernier largement tronqué; lèvre infé- 
rieure à menton dilaté latéralement en pointes obtuses, rétréci, trian- 
gulaire en avant, avec ses bords épaissis; dernier article des palpes 
maxillaires très-large, troisfois aussi long que le précédent.—Antennes 
grèles, 3 article plus long quelles deux suivants réunis, massue large, 
raccourcie, dernier article tronqué transversalement, — Prothorax 
étroit à la base, élargi en avant dumilieu, avec les angles antérieurs 
arrondis et dirigés en. dehors: écusson en triangle obtus. — Elytres 
tès-courtes, à peu près circulaires, très-convexes. — Prosternum 
fortement rétréci à partir du bord antérieur des hanches, linéaire et 
tranchant entre ces dernières, un peu renflé et saïllant en arrière, 
profondément enfoncé et reposant sur le mésostérnum; celui-ci plus 
long que large, étroit entre les hanches, coupé carrément:en arrière, 
subémarginé de chaque côté, triangulairement élargi, puis atténué 
en avant, où il présente une facette articulaire pour le prosternum. 
— Pattes grêles, cuisses un peu épaissies vers l'extrémité, jambes 
minces, les postérieures surtout arquées, tarses médiocrement élargis. 

La forme générale du corps rappelle un peu celle des espèces du 
genre CoryNomaLus, aussi bien par leur brièveté que par leur con- 


vexité; mais le pronotum ressemble davantage à celui du genre PE- 
DANUS, “ 


(1) Gerstaccker, Monogr. Endom. p. 134. 


96 ENDOMYCHIDES. 


Le Prof. Gerstaecker n’a connu qu'une seule espèce, trouvée à Su- 
matra. Le Révérend M. Gorham en a fait connaitre trois autres, 
originaires, l'une des iles Arou, une autre des Moluques, la dernière, 
de Bornéo. 

DIOEDES. 


Gensraëcker, Wiegm. Arch. f. Naturg. XXII, I, p. 231 (1). 


Mandibules très-larges et robustes, à extrémité tronquée et la dent 
du bord interne rapprochée du sommet; dernier article des palpes 
maxillaires un peu plus long que le précédent, un peu atténué vers 
l'extrémité qui est obliquement tronquée; celui des palpes labiaux 
trois fois aussi large qué long, à peu près semblable au précédent 
pour la grandeur. — Antennes grêles, 3 article au plus aussi long que 
les deux suivants réunis; à massue étroite. — Prothorax à bords la- 
téraux droits et convergents en avant, fortement infléchi. — Elytres 
sourtes, assez convexes et très-fortement déclives en arrière. — Pro- 
sternum étroit, linéaire, en gouttièce dans son milieu, tronqué entre 
les hanches antérieures, ne reposant pas sur le mésosternum; celui-ci 
plus large que long, tronqué carrément en arrière, droit sur les côtés, 
en pentagone par la convergence en avant des bords latéraux. — 
Pattes plus ou moins allongées, cuisses légèrement comprimées, tarses 
médiocrement élargis. 


Parmi les différents genres qui ont le dernier article des palpes la- 
biaux distinetement transversal, celui-ci se distingue par la brièveté 
et la troncature du prosternum, tandis que chez tous les autres, le 
prosternum se prolonge en arrière au-delà des hanches. Il ne ren- 
ferme que deux espèces, rapportées de Madagascar. 


CYMBACHUS. 
Gensragcken, Wiegm. Arch. f. Naturg. XXIUL, I, p. 233 (2). 


Mandibules longues et grèles, débordant le labre, arquées en fau- 
cille, à pointe effilée, tronquée au bout, à dent du bord interne rap- 
prochée de l'extrémité. — Mâchoires à lobe interne plus grêle que 
dans les autres genres, très-atténué ; dernier article des palpes maxil- 
laires deux fois plus long que le précédent, fortement atténué, pres- 
que subulé, l'extrême pointe seulement tronquée.— Lèvre inférieure 
à menton court et large, tronqué carrément en avant, anguleusement 
dilaté vers la base; languette membraneuse, tronquée en avant, en 
triangle renversé avec les angles latéraux très-marqués ; palpes à2 


(4) Syn. Arcoseæus, Dej. Cat. 2° 6d. p. 439, — Eumonraus, Klug, Coleop. v. 
Madag. p.126. — Divepes, Gerst. Mon. Endom, p. 136; Gorham, Endom. recit. 
p. 13. 

(2) Gerst. Monog. Endom. p. 140. 


7 


CORYNOMALITES. 97 


article transversal, deux fois aussi large que long, cupuliforme, le 3 
plus long que large, ovalaire, tronqué. — Antennes à 3 article plus 
court que les deux suivants réunis, seulement de moitié plus long que 
4, à massue large et très-grande. — Prothorax large et court, rétréci 
en avant, angles antérieurs aigus, peu saillants, dirigés en dedans; 
écusson en triangle régulier. — Elytres à peine plus larges que lon- 
gues, subcordilormes, très-convexes, très-déclives en arrière. — Pro- 
sternum tronqué entre les hanches, la troncature profondément échan- 
crée en triangle; mésosternum en pentagone à partie antérieure en 
pointe saillante et logée entre les hanches antérieures. — Pattes médio- 
cres, cuisses subcomprimées, jambes grêles et droites, tarses étroits. 


Quoique les cuisses et les jambes ne soient pas tout-à-fait sem- 
blables chez le mâle et chez la femelle, les différences sont à peine 
sensibles; chez le premier, les trochanters antérieurs sont brièvement 
mucronés, et le premier segment abdominal présente une forte im- 
pression triangulaire. On ne connaît qu'une seule espèce, originaire 
de l'ile de Java. 


GROUPE II. Corynomalites, 


_Mèmes caractères que les Eumorphites, sauf les particularités sui- 
vantes : Mandibules robustes, longues et larges, triangulairement 
dilatées à la base du bord externe, à pointe assez longue et recourbée 
en dedans, bord interne muni d’une dent obtuse sous l'extrémité et 
d'une lamelle assez large. — Palpes labiaux à 2 article court, en 
croissant, 3 presque carré. — Antennes un peu variables, 3 article 
moins long que les deux suivants réunis. — Pronotum relativement 
peu développé, moins large que les élytres à leur base et de moitié 
moins large que ces dernières dans leur plus grande largeur; ses 
angles antérieurs peu prononcés, obtus. — Elytres ordinairement 
aussi larges que longues, très-convexes et presque semi-globuleuses; 
plus rarement un peu ovalaires et moins fortement bombées. — Pro- 
sternum étroit, tronqué entre les hanches; mésosternum subpenta- 
gonal. — Pattes longues et grêles, dépassant faiblement le contour 
extérieur du corps. 


Les Corynomalites se reconnaissent aisément par la réunion de ces 
deux caractères : la massue des antennes comprimée, foliacée, et leur 
forme courte et semi-globuleuse. Les Eumorphites ont les mêmes 
antennes, mais, dans aucun de leurs genres, la forme n'est aussi 
courte et aussi convexe. 

Une autre particularité qui différencie ce groupe du précédent, 
s'observe dans la coloration des élytres, Plusieurs types sont ornés de 
reflets métalliques brillants; d'autres ont ces organes bordés de nuance 
claire soit au pourtour extérieur, soit en même temps le long de la 
suture; enfin, quelques espèces sont pourvues de bandes ‘transver- 


Coléoptères. Tome XII. 7 





98 ENDOMYCHIDES. 


sales ou de taches de teinte sombre sur un fond clair. Cette diversité 
est en opposition à la constance si remarquable de la coloration ou 
de la sculpture dans les divers genres du groupe des Eumorphites, 
De plus, cette variation dans la disposition des couleurs ne so re- 
marque pas seulement d’une espèce à l’autre, mais encore chez les 
divers individus d’un mème type; ce qui donne lieu à de nombreuses 
variétés. 

Les différences sexuelles, si remarquables. et si tranchées chez les 
Eumorphites, sont bien amoindries dans le type actuel, et ne consis- 
tent guère que dans la forme des pattes. 

En résumé, les Corynomalites semblent constituer un type diffé- 
rent, quoique très-rapproché de celui du premier groupe. A ce point 
de vue, on peut dire que ce sont les Eumorphites du Nouveau-Monde. 


Un seul genre : CORYNOMALUS. 


CORYNOMALUS. 
Cuzvrozar, Des, Catal. 3 6d. p.643 (1). 


Tète fortement engagée dans le prothorax, médiocre, — Labre à 
peine émarginé à son bord libre; mandibules robustes, épaisses à 
leur base, brusquement aîténuées à partir du milieu, lamelle mem- 
braneuse du bord interne assez large, à dent rapprochée du sommet 
tronqué; mächoires à lobe interne’ très-allongé, très-grèle.et linéaire, 
l'externe large, sa partie membraneuss dilatée et arrondie ; palpes à 
4 article de moitié aussi large que le dernier, 2:et3 subégaux en lon- 
gueur, 4 de moitié plus long que 3, atténué, presque subulé, l’ex- 
trêrne pointe-seulement tronquée; lèvre inférieure à menton court 
et large, anguleusement dilaté sur les-côtés à la base, tronqué carré- 
ment en avant; languette plus large que longue, échancrée à son 
bord libre; palpes à 2 article semi-circulaite, 3 presque carré, trans- 
versal, seulement un peu dilaté en dedans. — Antennes variables en 
longueur, 3 article loujours plus court que les deux suivants réunis, 
à massue oblongue, tronquée à l'extrémité, à articles très-serrés, 
comme soudés. — Prothorax petit, en carré transversal, de moitié 
moins large que les élytres, à angles antérieurs courts, larges, arron- 
dis ou obtus, à surface très-peu convexe et déclive en avant, à bord 
postérieur sinueux avec des angles aigus; écusson en triangle curvi- 


(1) Syn. Enonvzus, Fabricius, Entom. Syst. Supp. p. 101; Schüuherr, Syn. 
Is. JE, p. 328. — Æcivaus, Fabricius, Syst. Eleuth. If, p. 10. — Eumonpaus, 
Olivier, Eutom. VI, p. 1006; Hofmansegg., Wied. Zool. Mag. I, 2, p. T4. — 
Awvrix, De Castelnau, Hist. Nat. des Col: TE, p.522; Guérin-Mén. Archiv. ontom. 
1, p. 264. — Convnomarus, Erichson, Archiv. £ Naturg. XUIT, Ins. Peruan. 
p.81; Schomburgk’s, Reis. IL, p. 579; Guérin-Mén. Archiy, entom. I, p. 263; 
Gerstaccker, Monog. Endom. p. 143; Gorham, Endom. recis. p. 14. 


LYCOPERDINITES. 99 


ligne. — Elytres à peine plus longues que larges, subcirculaires où 
cordiformes, très-convexes et presque subhémisphériques, rarement 
subdéprimées et plus allongées. — Prosternum médiocrement large, 
linéaire, tronqué ou subémarginé un peu en avant du bord postérieur 
des hanches; mésosternum subpentagonal, aussi large que long, ou 
bien plus large et alors obtus en avant, — Pattes grêles, plus où moins 
allongées, cuisses comprimées, jambes subélargies vers l'extrémité, 
tarses grêles, étroits, 2 article un peu plus long et un peu plus large 
que le précédent. Ù 


Les mâles, dans la plupart des espèces, se distinguent des femelles 
seulement par la conformation des pattes; chez les premiers, les ti- 
bias de la première paire sont infléchis en dedans vers l'extrémité : 
ils sont subéchancrés à la paire moyenne et arqués en dedans à la 
dernière paire. S 

Outre un facies général assez caractéristique, les espèces de ce 
genre se reconnaissent assez facilement à la forme subquadrangu- 
laire du dernier article des paipes labiaux. La coloration est peu uni- 
forme, elle varie d'une espèce à l’autre et souvent d’une façon très- 
remarquable selon les exemplaires d’une seule et même espèce, va- 
riabilité qui a amené des erreurs nombreuses dans la distinction des 
espèces. 

La Monographie du Prof. Gerstaecker contient la description de 44 
espèces. Peu de temps après sa publication, M: Bates a décrit 41 
types, dont 7 nouveaux (1), et M. Kirsch (2) en a fait connaître une 
dernière, ce qui porte à 22 le nombre des espèces actuellement con- 
nues, Toutes sont originaires de l'Amérique méridionale, où seules, 
elles représentent le groupe des Eumorphites, et s'étendent depuis la 
Colombie jusqu'aux parties septentrionales du Pérou. 


GROUPE III. Lycoperdinites, 


Tête de forme variable, tantôt allongée et dégagée du prothorax, 
tantôt plus large que longue et engagée au-delà du bord postérieur 
des yeux. — Antennes grèles et longues ou plus courtes et plus épais- 
ses, les huit premiers articles de longueurs relatives très-variables, 
la massue formée de trois articles assez lâchement articulés, jamais 
comprimée-foliacée comme dans les groupes précédents; les 9 et 10 
articles obconiques ou plus larges que longs, jamais triangulairement 
prolongés au côté interne. — Pronotum transversal ou subquadran- 
gulaire, ordinairement plus étroit que les élytres. — Celles-ci allon- 
gées ou oblongues-ovalaires; glabres, comme le reste du corps, dans 
la plupart des genres.—Pattes en général grôles et peu allongées. 


(1) Bates, Journal of Entomology. I, p. 158. 
(2) Kirsch, Berlin. entom. Zeitse. IX, p. 103, 


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100 ENDOMYCHIDES. 


Ce groupe est le plus riche en types génériques; il est très-diff- 
cile d’en rien dire de général et ses caractères sont plutôt négatifs 
que positifs. Ainsi on les distinguera des Eumorphites et des Cory- 
nomalites par la structure des antennes, dont la massue n’est jamais 
comprimée et subfoliacée comme dans ces deux types. Le groupe sui- 
vant, celui des Epipocites, se distingue également du groupe actuel 
par la massue des antennes dont les deux premiers articles sont di- 
latés et aigus à l’angle interne. La forme oblongue-ovalaire ou allon- 
gée différencie les Lycoperdinites des Stenotarsites, où cette forme 
est arrondie ou brièvement ovalaire. Quant aux autres groupes de la 
Famille, on trouve, pour établir la distinction, des différences orga- 
niques plus importantes. 


Les espèces sont des insectes de petite ou de moyenne taille; cette 
cause, jointe à leur genre de vie, oppose à la découverte des types 
des difficultés de plus d’un genre; il est probable que l'avenir nous 
réserve de nombreuses acquisitions, et il deviendra possible peut-être 
de subdiviser ce groupe, qui paraît formé d’éléments hétérogènes. 
Quoi qu’il en soit, le nombre des espèces connues est actuellement 
de 75, réparties en 18 genres ; toutes les contrées du globe en ont 
quelques représentants, et la seule chose digne d’être mentionnée, 
c'est le petit nombre des espèces qu'ont produit jusqu’à ce jour les 
contrées de l'Amérique méridionale, tandis qu’elles sont si riches en 
espèces des groupes suivants. 

Les différences sexuelles, sans être aussi prononcées que chez les 
Eumorphites, n’en existent pas moins; sans parler des diverses par- 
ties du corps sur lesquelles ces différences peuvent porter, soit pattes 
ou anteñnes, soit pronotums ou élytres, il est utile de faire remarquer 
que chez les mâles des différents genres, l'abdomen se compose de’six 
arceaux en dessous; il y a peu d’exceptions, et, lorsque ce caractère 
existe, on peut immédiatement en conclure que la forme n'appar- 
tient ni au groupe des Eumorphites, ni à celui des Corynomailites. 
Ce caractère distinctif perd sa valeur à l'égard des groupes qui sui- 
vent. 

En nous aidant du travail du Prof, Gerstaecker, nous avons élaboré 
le tableau analytique des nombreux genres de ce groupe : 


À. Prosternum ne dépassant pas les hanches en arrière. 
B. Hanches séparées par le prosternum. 
C. Prosternura assez large, déprimé. 
D. Dernier article des palpes labiaux arqué. Acinaces. 
D'. — — _ — ovalaire, Perrisia. 
C’. Prosternum étroit, caréné; dernier article des palpes 
Jabiaux transversal. 
E. Antennes à 8 article au moins égal à 7; tarses à 2 ar- 
ticle transversal. Indalmus. 


LYCOPERDINITES. 

E’. Antennes à 8 article moins large que 7; tarses à 2 ar- 
ticle oblong. 

B’. Hanches antérieures contiguës. 

F. Antennes à articles 4-8 oblongs. 

G. Pronotum échancré au sommet, angles antérieurs 
prolongés. 

H. Mandibules à dent interne nulle, — Palpes labiaux à 
dernier article transversal. — Languette à lobes 
latéraux tronqués. 

HW”. Mandibules à dent interne subapicale ; palpes labiaux 
à dernier article ovalaire; languette à lobes laté- 
raux acuminés. 


G’. Pronotum à bord antérieur tronqué. 

I. Antennes allongées, filiformes. — Labre profondément 
sinué ; palpes labiaux à dernier article transversal. 

V’. Antennes assez courtes; labre tronqué ; palpes lablaux 
à dernier article ovälaire, 

F’. Antennes à articles 4-8 courts, subglobuleux. 


K. Antennes à massue formée peu à peu, son premier ar- 
ticle étroit. 


K’. Antennes à massue brusque, ses articles transversaux. 

A’. Prosternum prolongé au-delà des hanches et s’ap- 
puyant sur le mésosternum, 

L. Crochets dos tarses dentés à la base. 

L, — — non dentés à la base. 

M. Pronotum subtronqué au sommet, 

M’. —  échancré en are de cercle au sommet, 

N. —  Offrant un sillon longitudinal parallèle au 

bord latéral, 

0. Antennes à 9 article très-renfié, plus gros que chacun 
des suivants. 

P. Angles postérieurs du pronotum prolongés. 

aigus, non prolongés. 

0’. Antennes à 9 et 40 articles subégaux. 

N. Pronotum dépourvu de sillon longitudinal parallèle 
au bord externe. 

(. Sillons longitudinaux profonds et atteignant à pou 
près le milieu du disque. 

Q’. Sillons longitudinaux réduits à des fossettes oblon- 
gues. 

R. Massue des antennes à dernier article aussi long que 
les deux précédents réunis. 

R’. Massue des antennes à dernier article moins long que 
les deux précédents réunis. 


* 


P. — _ _ 


101 


Mycella. 


Ancylopus. 


Dapsa. 


Phalantha. 


Daulis. 


Lycoperdina. 
Hylaia. 


Aphorista. 


Saula. 


Rhabduchus. 
Danae. 
Coniopoda. 


Mycelina. 


Polymus. 


Helivbletus. 


TN PR 


102 ENDOMYCHIDES. 


 ACINACES, 
Gensragcrern, Monogr. Endomych. p. 1178 (1). 


Tête médiocre, un peu plus forte que dans les genres voisins, — 
Labre très-légèrement émarginé ; mandibules robustes, convexes en 
dehors et dilatées, épaissies vers la base, à pointe courte accompagnée 
d’une dent au bord interne, à face inférieure concave; mâchoires à 
lobe externe très-long, attenué vers l'extrémité, sa moitié basilaire 
cornée, l'autre moitié membraneuse et. pubescente, lobe interne court, 
linéaire, corné, obliquement tronqué, cilié en dedans; palpes très- 
longs, filiformes, 4 article court, 2 arqué, 3 obconique, 4 subfusiforme, 
aciculé, de moitié plus long quele précédent; lèvre inférieure à men- 
ton transversal, arrondi en avant, rétréci en arrière, à languette for- 
tement cordiforme; palpes à 2 article très-large, arqué, falciforme, 
à pointe externe, 3 deux fois aussi long que large à la base, très-aci- 
culé, arqué avec la convexité en dedans, la concavité en dehors. — 
Antennes mesurant la moitié de la longueur du corps, 4 article ren- 
flé à l'extrémité, 3 de moitié plus long que 4; lès suivants oblongs, 
diminuant graduellement de longueur; massue étroite, à articles là- 
chement unis, le dernier subquadrangulaire, échaneré à son bord 
libre. — Prothorax court, assez large, rétréci en avant, tous les an- 
gles subaigus, à surface peu convexe, le sillon basilaire effacé, les 
latéraux profonds ; écusson semi-elliptique. — Elytres ovalaires, un 
peu plus Jongues que larges, assez convexes, atténuées vers l'angle 
sutural qui est saillant. — Prosternum plan, rétréci en arrière et tron- 
qué entre les hänches; mésosternum court, un peu plus large que 
long, subpentagonal, marginé sur les côtés et en avant, impressionné 
de chaque côté pour loger Les hanches antérieures. — Pattes courtes, 
cuisses un peu reuflées, tibias droits, grêles; tarses subdilatés. 

Les espèces de ce genre ressemblent, dans leur forme générale, à 
des Coccinelles de taille moyenne ; elles sont originaires des contrées. 
équatoriales de l'Amérique du Sud et au nombre de trois. On n'a pas 
observé de différences sexuelles. Comme coupe générique, ce type est 


parfaitoment caractérisé par la forme des palpes labiaux et des deux 
premiers arceaux thoraciques. 


PERRISIA. 
De Manseuz, Abeille, t. V, p. 113, 


Tête courte, fortement engagée dans le prothorax. — Labre court, 
transversal, subsinué à son bord libre; mandibules débordaat le 
labre; mâchoires visibles en dehors du menton, à palpes assez longs, 


(4) Syn. Corvnomazus, Dej. Cat. 3° éd. p. 468. 


LYCOPERDINITES. 103 


À article petit, 2 allongé, renflé au bout, 3 court, en cône tronqué, 4 
en ovale beaucoup plus long} menton transversal, tronqué en avant; 
dernier article des palpes labiaux ovalaire. — Antennés assez ro- 
bustes, mesurant la moitié du corps, À article arrondi, 2 et 3 obco- 
niques, subégaux, 4-8 moniliformes, 9-10 plus larges que longs, di- 
latés en dedans, 11 subarrondi. — Pronotum transversal, légèrement 
rétréci de la base au sommet, angles antérieurs arrondis, les posté- 
rieurs acuminés; Surface un peu convexe sur le disque, ornée d'un 
sillon transversal et de sillons longitudinaux, atteignant le tiers de 
la longueur; écusson plan, en cercle. —Elytres brièvement ovalaires, 
convexes, un peu plus larges que le pronotum, offrant leur plus grande 
largeur au tiers antérieur, subatténuées en arrière avec Fangle su- 
tural obtus: — Abdomen formé en dessous dé 5 arceaux.— Proster- 
num fort saillant entre les hanches antérieures, ne les dépassant pas, 
bordé et élargi en arrière, appuyé sur le mésosternum; celui-ci plus 


long que large. — Pattes médiocres; cuisses subclaviformes, tibias 
élargis en triangle. 


Le type de ce genre est un petit insecte, originaire de Bône en Al- 
gérie, et communiqué à l’auteur du genre par M. Pervis ; il est ovale- 
oblong, convexe, lisse, luisant, noir de poix àvec la tête, les antennes 
et les pattes d’un rouge ferrugineux; les parties supérieures sont re- 
couvertes de petits poils jaunâtres. 

I se distingue des Lycoperpiva par son prosternum saillant entre 
les hanches, des Mvcerina par cette mème partie non saillante au- 
delà des hanches, par son mésosteraum plus long que large, et par 
ses antennes dont les 2 et 3 articles sont subégaux. 


INDALMUS,. 
GensraEckER, Monogr. Endom. p. 185 (1). 


Labre légèrement émarginé; mandibules épaissies à la base, à 
. pointe effilée, à dent du bord interne petite, aiguë, rapprochée de la 
pointe ; mâchoires à lobe externe allongé, atténué, pubescent, l'in- 
terne étroit, cilié à l'extrémité et en dessous muni de trois longues 
soies; palpes à dernier article atténué, aciculé, tronqué seulement 
à l’extrème pointe; lèvre inférieure à menton subéchancré à sa base, 
dilaté latéralement, prolongé en avant au-delà de la languette, 
atténué et à pointe mousse; languette membraneuse, très-courte, 
échancrée, ses lobes latéraux tronqués obliquement et ciliés, palpes 
à dernier article plus large que lung, le précédent très-court. — An- 
tennes grêles, plus longues que la moitié du corps, 4 article gros, 


(1) Syn. Eunoruvs, Latreille, Gen. Crust. et [ns. IN, p. 72; Olivier, Entomol. 
VI, p. 1066; Guérin, Archiv. entom. I, p. 251. — Darsa, Latreille, Règ. Anim. 
“éd, V, p.159, — Invaumus, Gorham, Endom. recit, p. 16. 


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104 ENDOMYCHIDES. 


renflé, 3 presque égal aux deux suivants réunis, massue longue et 
grêle, lâche, dernier article transversalement tronqué. — Prothorax 
en carré transversal, à surface relevée en coussinet sur le disque, sil- 
lons bien marqués. — Ecusson semi-circulaire. — Elytres ovalaires, 
leur plus grande largeur située en arrière du milieu. — Prosternum 
linéaire, caréné, tronqué au niveau du bord postérieur des hanches 
et contigu seulement au mésosternum; celui-ci de forme subpenta- 
gonale arrondie. — Pattes assez allongées, cuisses subclaviformes, 
jambes grêles, tarses subdilatés, 2 article plus large que long. 


On observe ici de légères différences sexuelles : les antennes du 
mâle sont plus longues, leur massue plus large; les jambes de la pre- 
mière paire, souvent aussi celles de la 2%, sont dentées à leur bord 
interne. Voisin pour la forme générale et la coloration des genres Eu- 
MORPHUS et PEDANUS, le type actuel s'en distingue par les articles de 
la massue lâchement unis, par la forme linéaire et carénée du pro- 
sternum qui ne repose pas sur l’arceau suivant, mais lui est seule- 
ment contigu. 

Quatre espèces sont connues ; deux d’entr’elles sont décrites dans la 
Monographie des Endomychides, une troisième, de l'Afrique australe, 
a été décrite par l’auteur de cet ouvrage (1); la dernière, originaire 
de l'île Timor, est due à M. Gorham (2). 


MYCELLA. 


Tête oblongue, terminée en avant par un petit museau quadran- 
gulaire, obtus. — Epistome tronqué obliquement de chaque côté à son 
bord antérieur, anguleux au milieu; labre dilaté, subbilobé, densé- 
ment cilié; mandibules longues, falciformes; palpes maxillaires al- 
longés, 1 article court, 2 allongé, cylindrique, 3 à peu près aussi long, 
obconique, 4 cylindroïde, légèrement atténué au bout et largement 
tronqué; lèvre inférieure à menton transversal, tronqué en avant; 
palpes latéraux courts, épais, 2 article cupuliforme, 3 fortement trans- 
versal et largement tronqué. — Antennes grèles, mesurant la moitié 
de la longueur du corps, 4 articie allongé, claviforme, 2 court, obco- 
nique, 3 de la longueur du premier, deux fois plus long que 2 et 
mesurant à peu près la longueur des deux suivants réunis, 4-8 sub- 
égaux en longueur, 8 plus grêle que le précédent, 9-11 formant une 
massue jàâche, progressive, son 4 article oblong, triangulaire, le 2 
plus court, plus large, le 3 subquadrangulaire, à angles arrondis, 
plus court que les deux précédents réunis. — Pronotum en carré trans- 
versal, un peu moins large que les élytres, bord antérieur échancré en 
are de cercle, bords latéraux presque droits,subconvergents au sommet, 


(1) Gerstaecker, Monogr. Endom. Supp. p. 410. 
(2) Gorham, Endomyc. recitat. p. 40. 


LYCOPERDINITES. 105 


fortement marginés; surface peu convexe, ornée d’un sillon basilaire 
continu, en s’affaiblissant jusqu'aux angles postérieurs, et de sillons 
longitudinaux profonds et atteignant à peu près le milieu de la lon- 
gueur totale; écusson semi-ciroulaire. — Elytres ovalaires-oblongues, 
glabres comme le reste du corps, submarginées au milieu, angle su- 
tural aigu; surface peu convexe, confusément ponctuée. — Proster- 
num très-étroit, cariniforme, tronqué entre les hanches; mésosternum 
fortement rétréci d'avant en arrière, à bord antérieur creusé d’une 
fossette transversale, partagée en deux parties par une carène Jongi- 
tudinale, continue sur une partie de la face inférieure du mésoster- 
num.— Abdomen à 1 segmont aussi long que les trois suivants réunis, 
le 5 ou dernier à bord postérieur échancré dans son milieu, arrondi 
de chaque côté, sa surface ornée, vis-à-vis de l’échancrure, d’un 
petit tubercule pointu. — Pattes grêles et longues, cuisses renflées et 
subarquées à leur bord externe; tibias grèles, les moyens arqués sur 
le bord interne, les postérieurs moins; tarses à 1 et 2 articles en 
triangles oblongs, subégaux, 3 aussi long que les 2 premiers réunis, 
dilaté à sa pointe et terminé par des crochets simples. 


Par la structure du prosternum, ce type rappelle le genre INpaz- 
mus; en effet, le prosternum, en forme de carène, sépare légèrement 
les hanches et ne les dépasse pas en arrière ; néanmoins, il s’en éloi- 
gone par un ensemble de caractères important; le huitième article 
des antennes est moins dilaté que le précédent, la massue est autre- 
ment faite; le prosternum et le mésosternum présentent plusieurs 
différences, les tibias sont légèrement couxbés; le deuxième article 
des tarses est allongé et non pas transversal à tous les tarses comme 
chez les INDALMUS. 

L'exemplaire que nous avons eu sous les yeux est probablement une 
femelle; c'est un insecte de moyenne taille et propre à l'Australie, il 
a été rapporté de Rockhampton (1). 


ANCYLOPUS. 
CuevroLar, DEJEAN, Cafal. 3e 6d. p. 463 (2). 


Tête médiocre, oblongue, assez dégagée du prothorax., — Organes 
buccaux semblables à ceux du genre précédent, sauf les particulari- 


(1) Mycella lineella. — Oblonga, nitida, piceo-brunnea; elytris vitta longi- 
tudinali, utrinque abbreviata, puneto humerali, epipleurisque flavo-brunneis. — 
Long, 7 mil. 

(2) Syn. Ennomyeaus, Olivier, Entom. VI, p. 1073; Percheron, Genera d. 
Insectes, liv. 5, 2, pl. 49. — Euwonraus, Wiedeman, Zool. Mag. If, 4, p. 78. — 
AveyLopus, Costa, Faun. du Reg. di Napoli, Endom. p. 14; Gerstaecker, Monogr. 
Endom. p. 188; Redtenbacher, Faun. Austr. 2° éd. p.957; Fairmaire, Gen. 
Col. Europ. IV, p. 275 ; De Marseul, Abeille, V, p. 68; Gorham, Endom, recit. 
p. 16. 


.. 


106 ENDOMYCHIDES. 


tés suivantes : mandibules dépourvues de dent à leur bord interne; 
menton tronqué carrétnent en avant, laissant la languette à décou- 
vert; bord antérieur de celle-ci plus profondément échancré en demi- 
ceréle; palpes Tabïaux à 2 article moins raccourci; le dernier des 
pälpes maxillaires moins atténué. — Antennes mésurant à péu près 
la moitié de la longuëut du corps, 4 article très-renflé, 2 subglobu- 
leux, 3 aussi long que les deux suivants réunis, 4-8 ditaintant grü- 
duellement de longueur, 9 oblong, obconiqué, 10 transversal, 41 
épaissi, ovalaire et obtus, les trois derniers formant une massue lâche 
et assez grèle. — Prothorax en carré transversal, un peu plus étroit 
que les élytres, à bords latéraux légèrement dilatés et arrondis én 
avant du milieu, à surface médiocrement convexe, ornée de sillons 
longitudinaux et transverses bien marqués ; écusson plus large que 
long, à bord postérieur obtusément arrondi. — Elytres ovalaires- 
oblongues, arrondies à l’extrémité, légèrement dilatées au-delà du 
milieu. ‘— Prostérnum nul entre les hanches antérieures qui sont 
contiguës; mésosternum fortement rétréci d'avant en arrière, à bord 
antérieur sinué de chaque côté, Subtuberculeux au milieu. — Pattes 
assez longues et grêles, cuisses subfusiformes, arquées en dedans; 

tibias droits; tarses peu dilatés. 


Ce genre se compose d'insectes de forme élégante, rappelant de 
Join la taille, le contour et le système de coloration du Callistes lu- 
natus. On observe quelques légères différences sexuelles ; ainsi, d'or- 
dinaire, les mâles ont des tibias antérieurs dentés en dedans vers le 
milieu de leur longueur. A ce caractère s’en ajoutent d’autres un peu 
variables selon les espèces : ainsi, dans la plus répandue, l’Ancylo- 
pus melanocephalus, les tibias moyens sont également subdentés, les 
cuisses sont notablement plus arquées que chez la femelle; par contre, 
celle-ci offre, sur la convexité du pronotum, des sillons qui ne se re- 
trouvent pas chez le mâle. 

On connaît actuellement 5 espècés, quatre sont indiquées dans la 
Monographie du Prof. Gerstaecker, la dernière a été décrite par le 
R. Gorham. Trois d'entre elles ont été découvertes sur la côte occi- 
dentale du continent africain , une quatrième à l'extrémité australe 
de cette partie du monde; la dernière possède une aire de distribu- 
tion très-6tendue ; elle a été trouvée en Sicile et au cap de Bonne- 
Espérance ; de là elle s’étend aux Indes orientales, à Psy à Java 
et jusqu'au Japon. 

DAPSA. 


Larrrizce, Règn. Anim. 2e 6d, t. V, p. 159 (1). 
Tète assez forte, engagée dans le prothorax seulement jusqu'au 


(1) Syn. Enromvenus, Germar, Faun. Ins,. Europ. DT, .p 8. — Puyrana et 
Daesa, Mulsant, Hist. Nat. Col. Sécurip, p. 23. — Darsa, Zieg. in Dej. Gat. 


LYCOPERDINITES. 107 


bord postérieur des yeux. — Labre subémarginé; mandibules larges, 
presque quadrangulaires, avec une pointe longue, effilée, et au-des- 
sous de celle-ci, au bord interne, une petite dent; mâchoires à lobe 
interne longuement atténué, cilié sur les deux tiers du bord interne 
et muni, en dessous des cils, de trois longues soies; palpes à dernier 
article en ovale allongé, tronqué seulement à l'extrême pointe; lèvre 
inférieure à menton en carré transversal, deux fois aussi large que 
long; languette coriace, très-profondément échancrée et presque à 
angle droit à son bord antérieur, ses lobes latéraux membraneux et 
aigus; palpes à 2 article cupuliforme, le 3 pyriforme renversé et tron- 
qué.— Antennes mesurant en longueur la moitié du corps, 1 article 
assez gros, 3 un peu moins long que les deux suivants réunis, la mas- 
sue peu marquée, formée de 3 articles peu dilatés, lâchement unis 
entre eux, le dernier en ovale court, acuminé. — Prothorax un peu 
plus large que long, subdilaté en avant, rétréci vers la base, à surface 
assez convexe, ornée de sillons longitudinaux profonds, d'un sillon 
transversal peu distinct et très-rapproché de la base, à bord antérieur 
subsinueux, à peine échancré; écusson court, semi-circulaire. — Ely- 
tres ovalaires-oblongues, bords latéraux convexes-arrondis, extrémité 
obtuse, surface régulièrement et médiocrement convexe. — Proster- 
num nul entre les hanches qui sont contiguës et très-saillantes ; mé- 
sosternum très-étroit, linéaire, subcaréné en avant. — Pattes courtes, 
robustes, cuisses épaissies vers l'extrémité, jambes subdilatées, tarses 
étroits, 2 et 3 articles plus longs que larges. 


Chez le mâle, les jambes antérieures sont armées d’une petite dent 
à leur bord interne un peu au-delà du milieu; les jambes moyennes 
et les postérieures sont plus longues et plus arquées. 

Parmi les coupes génériques chez lesquelles les hanches antérieures 
sont contiguës, le genre Dapsa se distingue par les articles 4-8 des 
antennes qui sont oblongs, par les angles antérieurs du pronotum qui 
sont prolongés, et par le dernier article des palpes labiaux qui est 
ovalaire, pyriforme. 

Les espèces de ce genre, au nombre de 41, sont très-semblables 
entre elles pour la taille, la forme et la couleur; elles vivent dans le 
sud de l'Europe et dans les contrées voisines de l'Afrique et de l'Asie. 
Aux types décrits dans les Monographies de MM. Gerstaecker et de 
Marseu}, il faut ajouter le D. spinicollis Fairmaire, du Maroc, et D. 
inornata, Gorham, de Beyrouth. 


2% éd, p. 440; Guérin-Mén. Icon. du Règ. An. Texte, p. 316; Redtenbacher, 
Faun, Austr, p. 388; Gerstaecker, Monogr. Endomych, p. 196; Fairmaire, Gen. 


Col. Europ. IV, p. 215; Marseul, Abeille, V, p.99; Gorham, Eudom. recit. 
p. 17. 


108 ENDOMYCHIDES, 


PHALANTHA. 
GERSTAECKER, Monogr. Endom. p. 202. 


Tète courte et large, non engagée dans le corselet ; labre très-large, 
profondément émarginé ; mandibules très-larges, convexes en dehors, 
en lamelles minces, translucides, concaves en dessous, à extrémité 
courte, obtuse, avec une petite dent au bord interne près du sommet; 
mâchoires à lobes normaux ; palpes à 2 article allongé, grêle, 3 ob- 
conique, de moitié moins long, 4 un peu plus allongé, tronqué dans 
sa partie la plus large; lèvre inférieure à menton large, court, angu- 
leusement dilaté sur les côtés, rétréci en pointe en avant, à languette 
coriace, très-dilatée en avant, à lobes latéraux obliquement tronqués; 
à palpes à 2 et 3 articles transversaux, le 2 très-court, 3 en segment 
de cercle largement tronqué. — Yeux saillants. — Antennes longues 
et grèles, filiformes, 1 article épais, très-allongé, au moins aussi long 
que les deux suivants réunis, 3 un peu plus long que le suivant, #8 
oblongs, 9-10 à peine un peu plus larges que les précédents, 41 très- 
grand, dilaté, tronqué à l'extrémité. — Prothorax presque deux fois 
aussi large que long, tronqué carrément à la base et au sommet, 
bords latéraux anguleusement dilatés en avant du milieu; à sillons 
du pronotum presque effacés ; écusson court, semi-circulaire. — Ely- 
tres oblongues, dilatées dans leur milieu, fortement atténuées en ar- 
rière. — Prosternum nul entre les hanches antérieures qui sont peu 
saillantes; mésosternum très-étroit, linéaire. — Pattes assez longues; 
cuisses un peu allongées, subclaviformes; tibias étroits, linéaires; 
tarses à articles 4 et 2 largement cordiformes. 


Le type de ce genre a été découvert en Colombie. C'est un petit 
insecte d’un testacé pâle, mesurant au plus 2 1/2 lignes, assez ana- 
logue aux Dapsa pour la forme générale. Le mâle se reconnaît à ses 
jambes antérieures dentées et à l'abdomen composé de six segments. 
Une seconde espèce a été depuis peu décrite par le R. H. S. Gor- 
ham (1); elle avait été rapportée des bords de l’Amazone par le cé- 
lèbre voyageur H. W. Bates. 


DAULIS. 


Ertcuson, Beitrag. sur Insektenfaun. von Van Diem. p. 2M (2). 


Tête courte et large, dégagée du prothorax. — Labre transversal, 
non échancré en avant; mandibules larges, presque cireulaires, à 
pointe très-courte, pas de dent au bord interne; mâchoires à lobe 
externe arrondi à l'extrémité, densément pubescent; lobe interne 


(1) Gorham, Endomyc. recit. p. 43. 
(2) Erichson, in Wiegm. Archiv. f. Naturg. VII, 1, p. 242; Gerstaecker, 
Monogr. Endom, p. 205; Gorham, Endom. recit. p. 17, 


LYCOPERDINITES. 109 


faiblement cilié et muni en dessous des cils de deux longues soies : 
palpes à 2 et 3 articles subégaux, 4 de moitié plus long, subeylin- 
drique, largement tronqué ; lèvre inférieure à menton dilaté trans- 
versalement, tronqué en avant; languette fortement échancrée en 
avant, lobes latéraux étroits, tronqués, ciliés, palpes à 2 article deux 
fois plus large que long, 3 grand, brièvement ovalaire, à pointe tron- 
quée et à bord interne cilié. — Antennes moins longues que la moitié 
du corps, article 4 épais, 2 également un peu épaissi, à peine moins 
long que 3, 4-8 un peu oblongs, 9-11 subdilatés, le dernier ovalaire, 
acuminé. — Prothorax petit, deux fois aussi large que long, tronqué 
carrément à la base et au sommet, dilaté latéralement en avant du 
milieu. — Écusson triangulaire. — Elytres plus larges que le pro- 
notum à la base, dilatées jusqu’au milieu de leur longueur, rétrécies 
et subtronquées vers l'extrémité, à surface revêtue de petits poils 
squammiformes. — Prosternum nul entre les hanches ; mésosternum 
linéaire, étroit. — Pattes courtes, cuisses épaisses, jambes grôles, 
tarses à 1 article étroit, 2 plus long que large, subdilaté à son extré- 
mité. 


Les différences sexuelles restent encore douteuses. On ne connaît 
qu'une seule espèce, de Van-Diemen; c'est un petit insecte long de 
11/4 ligne, d’un testacé pâle et pubescent. 


LYCOPERDINA. 
LaTReiLLE, Gener. Crust. et Ins. III, p. 73 (1). 


Tête médiocre, engagée dans le prothorax. — Labre court, sub- 
émarginé; mandibules oblongues, à pointe courte, à dent du bord 
interne rapprochée du sommet; mâchoires à lobe externe allongé, 
acuminé, cilié; l'interne de moitié plus petit, subobtus à l'extrémité, 
cilié et muni de 5 à 6 longues scies raides; palpes à 2 article un peu 
plus long que 3, 4 aciculé; lèvre inférieure à menton transversal, 
sinué au milieu du bord antérieur, arrondi latéralement; languette 
anguleusement échancrée au bord antérieur, avec ses lobes arrondis 
et ciliés en dedans; palpes à 2 article cupuliforme, 3 obovale, tron- 
quê. — Antennes au moins aussi longues que la moitié du GOrPS,. ro- 
bustes, pubescentes, 4 article renflé, arqué, 2-3 subeylindriques, ob- 


(1) Syn. Sirpua, Linnée, Syst. Nat. éd. XIII, p. 573, 26. — Tenesnio, Mars- 
ham, Entom. Brit. I, p. 478, 11. — Gazentea, Fabricins, Entom. Syst. 4,2, 
p. 20, 33. — Ennouycuus, Paykull, Faun. Suec. IL, p. 115, 3; Olivier, Entom, 
VL, p.1074, 5 ; Fabricius, Syst. Eleuth. 1, p. 503, 4; Latreille, Règ. Anim. V, 
P. 160. — Euwonpuus, Say, Journ. Acad, Sc. nat. of Phil. V, p. 303. — Epr- 
Focus; Melsheimer, Cat. of Col. of United States, p. 132 -— Lycopennina et 
GoLcra, Mulsant, Hist. nat. des Coléop. Sécurip. p. 47 et 20. — Lycopenpina, 
Gyllenhall, Dejean, Guérin-Mén., Redtenbacher, Le Conte, Gerstaecker, Monogr. 
Endomyc. p. 208; Fairmaire, Gen. Col. Europ. IV, p. 276; Murseul, Abeille, 
V, p. 88; Gorham, Endom, rocit. p. 48. 


dd " nd 
à. 


410 ENDEMYCHIDES. 
coniques, 4-8 courts, subtransversaux, 9-11 dilatés en massue peu 
distincte, le dernier tronqué au bout. — Prothorax un peu transversal, 
dilaté, arrondi en avant, rétréci vers la base; à bord antérieur échan- 
cré et bisinué, à surface convexe au milieu, les trois sillons assez 
marqués. — Ecusson variable, transversal ou arrondi. — Elytres 
ovales, convexes, plus larges à a base que le prothorax, tantôt acu- 
minées vers l'extrémité, tantôt plus largement arrondies. — Proster- 
num nul entre les hanches; mésosternum en carène étroite, pou sail- 
lante, échancrée en arrière pour recevoir une pointe du métasternum, 
— Pattes robustes, assez longues, cuisses subelaviformes, jambes sub- 
élargies, tarses étroits, 4 article long, 2 plus court. 


M. Mulsant a divisé les LyYcoPERDINA en deux genres, que M. Gers- 
taecker a rejetés: Sans reconnaître les affinités nombreuses qui exis- 
tent entre les deux types sur lequels M. Mulsant a fondé ses deux 
divisions, nous croyons cependant qu'il y a des différences suffisantes 
pour motiver une distinction plus nette que celle de Îa formation de 
deux groupes dans le genre LyCoPERDINA; nous avons en diverses 
circonstances reconnu l'utilité du Sous-genre, et dans le cas actuel, 
il nous paraît admissible; le Sous-genre a l'avantage de ne pas dé- 
truire les affinités que des espèces peuvent avoir entre elles, et néan- 
moins il indique qu’elles présentent des différences relativement im- 
portantes et souvent communes à plusieurs espèces. 

Les LycoPenpina ont des représentants dans les deux Mondes. On 
convaît une espèce de l’Amérique boréale. Les autres sont largement 
disséminées dans l’Ancien continent, en Europe, en Algérie, au Cap, à 
Ceylan, dans la Chine, au Japon, dans la Sibérie; comme on le voit, l’A- 
mérique méridionale et l'Australie en sont dépourvues jusqu’à ce jour. 
Onze espèces ont été décrites; on peut les ranger dans les deux Sous- 
genres suivants : 

Sous-GENRE. GOLGIA. 


Muxsanr, Hist. natur. des Col. Sécur. p. 11. 


Mandibules munies d’une petite dent en dessous de la pointe, — 
Antennes à 3 articie de moitié plus long que 2, massue bien distincte, 
— Elytres régulièrement ovalaires, largement arrondies en arrière. — 
Tibias antérieurs munis d’une dent ou d’une saillie dentiforme vers 
le milieu du bord interne. 


Cette première division a pour type la L. succincta de Linnée; 
parmi les espèces que nous avons sous les yeux, on peut y joindre les L. 
ferruginea, mandarinea, dux ; et d’après M. Gerstaecker, la L. pallida. 


Sous-GENRE. LYCOPERDINA. 


Mandibules dépourvues de dent au bord interne, à extrémité simple. 
— Antennes à 2 et 3 articles subégaux en longueur, massue pou dis- 


LYCOPERDINITES. 411 


tincte. — Elytres rétrécies en arrière, subacuminées, déprimées à la 
base et à la suture. — Tibias antérieurs sens dent ni saillie au bord 
interne, les postérieurs arqués et pubescents chez le mâle. 


Nous n'avons sous les yeux que deux espèces appartenant à cette 
subdivision, L, bovistæ et L. validicornis. D'après M. Gerstaecker, la 
L, sericea devrait y être ajoutée. 

Les caractères sexuels sont différents dans les deux Sous-genres : chez 
les Gozcla, les tibias antérieurs du mâle sont armés d’une dent vers 
le milieu du bord interne, et les tibias moyens portent une échan- 
crure à ce même bord; la femelle du même type a les tibias moyens 
simples; mais les antérieurs portent un renflement médian et plus ou 
moins pubescent. Chez les Lycopenniva proprement dites, les tibias 
antérieurs sont simples dans les deux sexes, seulement chez le mâle, 
les tibias postérieurs paraissent plus arqués et pubescents à leur bord 
interne. 

En outre, les antennes, les mandibules présentent quelques détails 
de structure différents dans l’un et l’autre type. Les élytres surtout 
sont en quelque sorte caractéristiques ; chez les Gorcra, elles. sont 
assez régulièrement ovalaires, largement arrondies à l'extrémité, leur 
convexité est uniforme, Dans l’autre type, les élytres présentent leur 
plus grande largeur vers le tiers antérieur, de ce point, elles se ré- 
trécissent modérément vers la base et plus fortement vers l'extrémité 
postérieure, qui est en quelque sorte acuminée. On observe de plus 
une forte dépression qui se prolonge le long de la suture jusque vers 
la pointe; en même temps, le pronotum est plus rétréci vers, la base, 
de sorte que le contour général du corps est bien moins régulier que 
chez les Gozra. 

HYLATA, 


Cnevrozar, Des. Catal. 3° 6d. p. 464 (1). 


Tête assez forte, engagée dans le prothorax jusqu’au bord postérieur 
des yeux. — Labre court, émarginé; mandibules grandes, très-larges, 
coudées et terminées par. une longue pointe aiguë, munies vers la 
base d’une petite dent pointue; mâchoires à lobe externe un peu plus 
long que large, arrondi au bout, l'interne de moitié plus court, grêle, 
obliquement tronqué ; palpes dépassant longuement les ‘lobes, à der- 
nier article long, aciculé ; lèvre inférieure à menton quadrangulaire, 
tronqué en avant, les angles latéraux légèrement saillants, à palpes à 2 
article court, cupuliforme, 3 épais, subeylindrique, un peu plus long 
que large, tronqué au bout. — Antennes robustes, 4 article allongé, 


(1) Syn. Lycorenvins, Dahl.  Coleop. Verz. p. 80; Gerrar, Faun. Insec. 
Europ. XXI, pl. 18. — Cenamis, Gerstaecker, Monogr. Endomyc. p. 220 ; Fair- 
maire, Gen. Coleopt. Eurüp. IV, p. 276.— HyLais, Redtenbacher, Faun. Austr. 
2° éd, p, 960; Do Marseul, Abeille, V, p. 116; Gorham, Endomyc. recit. p. 18. 


Be. 


142 ENDOMYCHIDES. 


épaissi, 2 et 3 subégaux, obconiques, 4-8 moniliformes, 9-11 dilatés, 
formant une massue bien distincte, lâche, 9 en carré un peu plus 
large que long, 40 de même forme, plus court, 41 arrondi, subtron- 
qué au bout. — Pronotum subquadrangulaire, transversal, légère- 
ment rétréci vers la base et aussi large que les élytres, bords Jatéraux 
finement en scie, subdilatés en avant; surface convexe sur le disque, 
ornée à la base d’un sillon transversal, terminé de chaque côté dans 
une profonde strie longitudinale occupant au moins le tiers de la lon- 
gueur; écusson semi-circulaire. — Elytres oblongues, offrant leur 
plus grande largeur au tiers antérieur, rétrécies et subacuminées en 
arrière, pubescentes comme les autres parties du corps. — Proster- 
num indistinct, hanches antérieures contiguës; mésosternum étroit, 
‘en carène mince et tranchante, échancré à sa base pour recevoir le 
métasternum. — Pattes médiocres, cuisses un peu renflées vers l'extré- 
mité ; tibias simples; tarses à À article un peu plus long que le suivant. 


Ce genre a été créé par M. Chevrolat pour un petit insecte, décrit 
primitivement par Dahl, et retrouvé dans la forêt de Fontainebleau. 
Comme type générique, il se rapproche, par sa forme générale, des 
Lrugsres, des LycoPernina, des Dapsa; il se distingue néanmoins de 
ces trois genres par la forme étroite et carénée du mésosternum; en 
outre, il s'éloigne des Leresres par les premiers articles de ses tarses 
qui sont bilobés; des LycoperDiNA par la massue des antennes brus- 
quement formée, entin des Dapsa par la forme des élytres qui sont 
rétrécies et subacuminées en arrière. 

A l'espèce de Dahl, qui se trouve en Styrie et en France, il faut 
en ajouter une seconde, découverte à Batoum, en Turquie d'Asie. 


APHORISTA. 
Gonuam, Endomyc. recit. p. 41 (1). 


Téète médiocre, fortement engagée dans le prothorax. — Labre 
court, émarginé à son bord libre; mandibules assez grandes, oblon- 
gues, arquées à l'extrémité, larges à la base au côté externe, subcon- 
caves eh dessous; palpes maxillaires à 2 et 3 articles obconiques, sub- 
égaux, le dernier conique, atténué vers l'extrémité, faiblement tron- 
qué ; lèvre inférieure à menton transversal, subhexagonal; languette 
large, subémarginée; palpes à dernier article subquadrangulaire, 
largement tronqué. — Antennes grèles, longues, mesurant un peu 
plus de la moitié de la longueur du corps, 1 article oblong, subépaissi, 
2 obeonique, 3 très-long, aussi long que les deux suivants réunis, @t 
plus long que les deux premiers, 4-8 suhégaux, chconiques, les trois 


(1) Syn. Erwocus, Le Conte, Proc. of the Ac. Nat. Sc. of Phil. VI, p. 908. 
— Mycenma, Gerstaecker, Monogr. Endom. p. 239; Horn, Trans. Aw, Ent. Soc, 
1870, p. 96, 


LYCOPERDINITES. 413 


derniers formant une massue distincte, lâche, 9 et 40 triangulaires, 
égaux, 11 semi-ovalaire, obliquement tronqué. — Pronotum forte- 
ment transversal, un peu moins large que les élytres, bord antérieur 
profondément échancré en arc de cercle, les latéraux légèrement ré- 
trécis de la base au sommet, surface relevée sur les côtés latéraux, 
ornée de sillons profonds, un transversal basilaire, deux longitudi- 
naux, prolongés au-delà du milieu; écusson semi-cireulaire. — Ely- 
tres ovalaires-oblongues, peu convexes, marginées, arrondies au bout. 
— Prosternum très-étroit, dépassant à peine les hanches, subéchan- 
cré à la base; mésosternum oblong, caréné Jongitudinalement dans : 
son milieu, l'extrémité de la carène reçue dans l’échancrure du pro- 
sternum.— Abdomen formé en dessous de 5 arceaux, le 4 aussi long 
sur la ligne médiane que les trois suivants réunis. — Pattes assez ro- 
bustes, cuisses claviformes, tibias subarqués; tarses à 4 et 2 articles 
subbilobés, le 3 terminé par des crochets subdentés à la base. 


Ce type remarquable présente des affinités assez intimes avec les 
genres MyceriNaA et surtout Eprpocus; néanmoins, il s'éloigne de l’un 
et de l’autre par ses antennes et plus encore par la structure des ero- 
chets des tarses qui sont distinctement dentés à la base. Les trois es- 
pèces rapportées à ce genre par M. Gorham sont toutes trois origi- 
naires de la Californie; ce sont de beaux insectes de taille moyenne 
et d’un facies particulier. 


SAULA. 
GERSTAECKER, Monogr. d. Endomyc. p. 223 (1). 


Tête petite, engagée dans le prothorax un peu au-delà du bord 
postérieur des yeux. — Labre assez large, à peine émarginé à son 
bord libre; mandibules presque quadrangulaires, à pointe bidentée, 
à bord interne largement membraneux; mäâchoires à lobe externe 
très-court, large, cilié et recouvrant en partie le lobe interne; celui-ci 
grêle, linéaire, acuminé au bout, cilié au bord interne; palpes grêles, 
dernier article de moitié plus long que 2, et du double de 3, acuminé 
au bout et tronqué; lèvre inférieure à menton court, large, tronqué 
en avant et en arrière, dilaté anguleux sur les côtés; languette plus 
allongée que le menton, large et cordiforme, faiblement émarginée 
à son bord libre et ciliée; palpes à 2 et 3 articles allongés, le dernier 
également tronqué. — Antennes longues et grêles, 2 article subglo- 
buleux, 3 allougé, 4-8 subégaux, massue très-lâche, articles 9 et 40 
subtriangulaires, 11 ovalaire, aussi long que les deux précédents réu- 
nis et à peine plus large. — Pronotum peu développé, de moitié 
moins large que les élytres, en carré transversal, les bords antérieur 
et postérieur presque parallèles, angles postérieurs aigus, surface peu 


{1) Gorham, Endom, recit. p. 19. 
Coléoptères. ‘Tome XII. ù) 


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414 ENDOMYCHIDES. 


convexe, ornée d’un sillon basilaire et de chaque côté d'une fossette 
longitudinale peu marquée; écusson triangulaire, un peu plus large 
que long. — Elytres ovalaires, peu convexes, pubescentes comme le 
reste du corps, non marginées, largement arrondies en arrière, — 
Prosternum assez large, prolongé au-delà des hanches en une saillie 
arrondie et logée dans une excavation du mésosternum; celui-ci sub- 
quadrangulaire, de moitié plus long'que large. — Pattes courtes, 
cuisses subcomprimées, légèrement dilatées vers le bout; tibias sim- 
ples ; tarses dilatés, à 4 et 2 articles largement cordiformes. 


Dans le groupe actuel, ce genre se distingue par son prosternum 
prolongé au-delà des hanches, par ses tarses dilatés, ses élytres non 
marginées et le subparallélisme dés bords antérieurs et postérieurs 
du pronotum. 

li no renferme que deux espèces originaires de Ceylan. 


RHABDUCHUS. 
Gonuaw, Entom. Month. Mag. IX, p. 257. 


Premier article de la massue antennaire épaissi et denté à son côté 
interne, beaucoup plus large que chacun des suivants. — Dernier 
article des palpes fusiforme. — Prosternum atténué en arrière, dé- 
passant les hanches, concave dans son milieu, arrondi au sommet. — 
Mésosternum subquadrangulaire oblong. — Pronotum à bords laté- 
raux marginés comme dans le genre STENOTARSUS, marqué d’une ligne 
transversale à sa base, ses angles postérieurs prolongés. — Pattes lon- 
gues, tarses grêles, les postérieurs allongés. — Corps oblong. 


M. Gorbam, qui a tracé la diagnose précédente, ajoute que ce type 
rappelle par la structure de ses antennes le genre Danar; il a aussi 
des affinités avec les Mycerina et les SrenorArsus. Cependant l'en- 
semble de ses caractères, c'est-à-dire la structure bizarre des an- 
tennes, la forme du pronotum, la gracilité et la longueur de ses pattes, 
en font un type bien distinct. L'exemplairé étant unique, il n'a pas 
été possible d'étudier les organes buccaux. C’est un insecte d’un 
testacé jaunûtre, légèrement pubescent, subponctué, avec les antennes 
noires, la tête, le prothorax et les pieds nuancés de brun. 

Il à été rapporté du Japon par M. Lewis. 


DANAË. 
Reicue, Voyage en Abyssinie, par Fenner et GALIMER, t. II (1). 


Tète petite, engagée dans le prothorax jusqu'au bord postérieur 


(4) Syn. OËbranrunus, Gerstaecker, Monogr. Endom. p. 344; Gorham, Eu- 
dom. rucit, p. 19. 


« 
. 


LYCOPERDINITES. 115 


des yeux. — Labre à peine sinué en avant; mandibules étroites, à 
pointe longue, grêle, bifide, à bord interne étroitement membraneux 
et denté; mâchoires à pièce cardinale et la moitié de la pièce basi- 
laire cornée, l'autre moitié de celle-ci coriacée et recouverte d’un 
duvet velouté; lobe externe long, rétréci vers le sommet et arrondi, 
peu cilié; lobe interne plus court, terminé par un crochet arqué, ci- 
lié intérieurement; palpes à 2 article ailongé, grêle, 3 aussi large que 
long, 4 allongé, atténué vers l'extrémité; lèvre inférieure à menton 
quadrangulaire, transversal, élargi en arrière, brièvement tronqué 
de chaque côté à la base; languette coriacée, courte, largement cor- 
diforme, subémarginée en avant et ciliée; palpes à 2 article grêle, 3 
allongé, aciculé. — Antennes mesurant à peu près la moitié de la lon- 
guour du corps, À article ovalaire, 2 globuleux, 3 à peine oblong, 
4-8 moniliformes, à massue robuste et lâche, 9 article très-gros, aussi 
long que les deux suivants réunis, en triangle à angles arrondis, 40 
fortement transversal, denté du côté interne, 41 ovalaire, obtus, — 
Pronotum subquadrangulaire, presque deux fois aussi large que long, 
légèrement rétréci vers la base et presque aussi large que les élytres, 
bord antérieur échaneré, fortement sinué de chaque côté, derrière 
les yeux, bords latéraux subarrondis et rétrécis au sommet; angles 
postérieurs aigus; surface peu convexe, ornée à la base d’un fin sil- 
lon transversal terminé de chaque côté dans une fossette oblique, non 
prolongée en sillon; en outre, le long des bords latéraux et courant 
parallèlement une fine strie terminée aux angles antérieurs; écusson 
en triangle curviligne, plus large que long. — Elytres oblongues-ova- 
laires, à côtes subparallèles, largement arrondies en arrière ; surface 
peu convexe, ponctuée et pubescente comme le reste du corps. — 
Prosternum étroit, convexe entre les hanches, élargi en avant et creusé 
en cupule, prolongé au-delà des hanches en une extrémité arrondie 
ét reçue dans le mésosternum ; celui-ci subquadrangulaire, presque 
deux fois aussi long que large. — Abdomen à premier arceau aussi 
long que les trois suivants réunis. — Pattes courtes, cuisses subdila- 
tées au milieu, tibias faiblement dilatés au bout; larsos grêles, à 4 et 
2 articles allongés. Ÿ 


et 

La conformation bizarre des antennes n'est pas spéciale au mâle, 
comme cela a lieu dans les genres Paymapona et Trocmoïneus; elle 
est identique dans les deux sexes; ceux-ci se distinguent par la con- 
formation des aïceaux inférieurs de l'abdomen ; chez la femelle, le 
cinquième arceau est petit, arrondi ; il est.plus. large chez le mâle, 
tonqué en arrière et suivi d’un sixième arcéau arfondi et rudimen- 
taire. 

Ce sont de petits insectes de 3 millimètres de longueur, de forme 
linéaire, pubescents et d’un fauve jaunâtre avec les antennes, tout 
Où partie, d'un brun de poix. Trois espèces seulement sont connues, 
elles habitent l'Afrique; la première, décrite par M. L. Reiche, a été 


er NES 


116 ENDOMYCHIDES. 


rapportée de l’Abyssinie, les deux autres, dont la connaissance est 
due au Prof. Gerstaecker, habitent, l’une, le Sénégal, l’autre les en- 
virons de Port-Natal. 

Lorsque Sehaum a rédigé les Comptes-Rendus des Progrès de 
l'Entomologie pendant l'année 4850, il a parfaitement admis, avec 
M. Reiche, que le genre DANAE devait se placer à côté des Lycoper- 
DiNA ; cependant, dans la suite de son travail, il a placé, par mégarde, 
le genre DANAE dans la Famille des Erotyliens. Cette méprise à été 
cause que le Prof. Gerstaecker n’a pas connu le genre de J’Entomolo- 
giste de Paris, et a créé le nom d'OEnrarterus qui s'applique, ainsi 
que le Professeur de Berlin l’a reconnu, au mème type. Les choses 
sont ainsi rétablies dans l'ordre réel. 


CONIOPODA. 
Gonuam, Entom. Mont. Mag. IX, p. 205. 


Tète petite, engagée dans le prothorax au-delà du bord postérieur 
des yeux. — Labre transversal, subarrondi en avant; mandibules 
courtes, larges, débordant le labre sur les côtés, très-convexes en de- 
hors; dernier article des palpes maxillaires un peu plus long que 2 
et fortement atténué au bout. — Antennes grêles, mesurant au moins 
la moitié de la longueur du corps, 1 article épaissi, 2 obconique, 3 
plus grèle, un peu plus long, 4-8 submoniliformes, les trois derniers 
formant une massue bien distincte, lâche, obtusément terminée. — 
Pronotum presque deux fois aussi large que long, un peu moins large 
que les élytres, bord antérieur émarginé en arc de cercle, les latéraux 
dilatés arrondis en avant, fortement rétrécis au sommet, angles pos- 
térieurs aigus; surface peu convexe, ornée le long des côtés d'un sil- 
lon atteignant les angles antérieurs, et à la base d’un sillon étroit, 
terminé de chaque côté dans une strie profonde, de forme sigmoïle; 
écusson au moins deux fois plus large que long, bord postérieur suh- 
arrondi. — Elytres oblongues-ovalaires, assez convexes, subatténuées 
en arrière, ponétuées et pubescentes, comme le reste du corps. —Pro- 
sternum séparant les hanches, convexe dans sa longueur, les dépas- 
sant en arrière par une extrémité arrondie, reçue dans le mésoster- 
num ; celui-ci subquadrangulaire, marginé, son bord antérieur coupé 
obliquement de’chaque côté et creusé au milieu. — Abdomen formé 
en dessous de 5 arceaux, le 1 aussi long que les trois suivants réunis. 
—— Pattes médiocres, cuisses un peu dilatées au milieu, tibias sim- 
ples; tarses à 4‘article un peu plus long que le suivant, 2 un peu 
plus large, subbilobé, 3 terminé par des crochets simples et très- 
grêles. 


Ce type se distingue des Lycopsnpina par la massue des antennes 
bien distincte, par la présence du prosternum entre les hanches et 


LYCOPERDINITES. 417 


par sa pubescence; en outre, le pronotum présente une sculpture 
différente, les bords latéraux sont accompagnés d’une rainure subpa- 
rallèle, et les sillons longitudinaux de la base, au lieu d'être droits, 
affectent une forme sigmoïde. Comme le genre précédent, il ne ren- 
ferme qu'une seule espèce, originaire du Japon. 


MYCETINA. 
Muzsanr, Hist. nat. Col. Sécurip. p. 15 (1). 


Tète médiocre, ordinairement engagée dans le prothorax au-delà 
du bord postérieur des yeux, prolongée en un petit museau obtus, 
rétréci à sa base. — Labre assez grand, subémarginé à son bord libre 
ou bien tronqué ; mandibules débordant le labre sur les côtés, à pointe 
bifide ou bidentée; mâchoires à lobe externe large, allongé, atténué 
au bout et barbu ; l’interne étroit, deux fois plus court au moins que 
l'externe, garni en dedans d’une brosse terminée par deux fortes ét 
longues soies ét commençant par une seule; palpes plus courts que 
le lobe externe, 1 article court, 2 oblong, obconique, 3 transversal, 
4 de la longueur de 2, subuliforme ; lèvre inférieure à menton trans- 
versal, rétréci à la base, dilaté-arrondi sur les côtés, subémarginé en 
avant; languette profondément échancrée ; palpes à dernier article 
plus ou moins long, toujours largement tronqué. — Antennes mé- 
diocrement robustes, mesurant environ la moitié de la longueur du 
corps, 1 article allongé, renflé, 2 très-court, 3 de la longueur du pre- 
mier, les suivants décroissant graduellement de longueur ; les trois 
derniers renflés et formant une massue plus ou moins distincte, à 
parties étroitement serrées, tantôt lâchement unies. — Pronotum for- 
tement transversal, un peu moins large que les élytres, bord anté- 
rieur échancré en arc de cercle avec ses angles assez saillants, bords 
latéraux flexueux avec les angles aigus ; surface médiocrement con- 
vexe sur le disque, ornée d'un sillon transversal à la base et de deux 
sillons longitudinaux, assez courts, à l'extrémité du premier; écusson 
plus large que long, arrondi en arrière et sur les côtés. — Elytres 
oblongues-ovalaires, assez convexes, offrant leur plus grande largeur 
au milieu ou au tiers antérieur, étroitement marginées, arrondies en 
arrière. — Prosternum variable, tantôt convexe entre les hanches, 
les dépassant en arrière et reposant sur le mésosternum; tantôt plus 


(1) Syn. Orarnum, Gmel. Linn. Syst. Nat? — Tenrprio, Panzer. — GarE- 
RUCA, Fabricius, Panzer, de Castelnau, — Curysomera, Fabricius, Shaller. — 
Evvomyenus, Paykull, Panzer, Fabricius, Latreille, Olivier. — LycoPerDINa, 
Schünberr, Gyllenhall, Redtenbacher, Germar, Melsheimer, — Mycerina, Red- 
tabencher, Faua. Austr. 2 éd. p. 939; Gerstaecker, Monogr. Endom. p. 226; 
Fairmaire, Gen. Col. Europ. IV, p. 277; De Marseul, Abeille, V, p. 82; Gorham, 
Eadom. recit. p, 19. 


«0  ,, 


118 ENDOMYCHIDES. 


étroit, moins élevé que les hanches et à peine prolongé au-delà; m6- 
sosternum tantôt dilaté en arrière, rétréci en avant, tantôt subqua- 
drangulaire. — Abdomen formé de 5 arceaux en dessous. — Pattes 
assez robustes, cuisses légèrement renflées au-delà du milieu, tibias 
subdilatés au bout; tarses à 4 article un peu plus long que 2, l’un et 
l’autre égaux en largeur, subbilobés. 


Les différences sexuelles ne s’observent pas dans toutes les espèces; 
elles consistent dans un élargissement en forme de dent aux tibias 
antérieurs chez le mâle et dans une échancrure aux postérieurs. 

Ainsi que le remarque le Prof, Gerstaecker, le genre Mxcerina, tel 
qu'il est actuellement constitué, est peu homogène, tant sous le rap- 
port du facies que par les détails de l’organisation, et notamment 
des antennes et des deux premiers arceaux thoraciques. En effet, 
M. Gorham en à déjà génériquement séparé la Mycetina lœta Gerst., 
que M. J. Le Conte avait inscrite dans le genre Eprpocus. 

Outre cette espèce, la Monographie des Endomychides contient la 
description de six types ; le Catalogue de M. Gorham en renseigne 12. 
L’aire de distribution de ce petit nombre d'espèces est très-6tendue; 
on connaît une espèce en Europe, une autre en Asie-Mineure, deux 
aux Indes orientales, à Ceylan et à Penang; le mème nombre au Ja- 
pon, une en Sibérie, le reste, c'est-à-dire cinq espèces, font partie de 
la Faune de l'Amérique du Nord. 


POLYMUS. 
MuLsanT, Hist. nat. des Coléop. Sécurip. p. 10 (1). 


Tête enfoncée dans le prothorax jusqu'aux yeux. — Labre court, 
plus large que l’épistome; palpes maxillaires grèles, à 3 article plus 
court que 2, 4 atténué et tronqué au bout; menton transversalement 
quadrangulaire; palpes labiaux à dernier article court, subeylindri- 
que, tronqué. — Antennes à 4 article épais, renflé, 2-8 étroits, un 
peu épaissis au bout, 2 et 4 subégaux, 3 un peu plus long, les autres 
diminuant peu à peu de longueur; massue de trois articles plus larges 
que les précédents, peu serrés, comprimés, À et 2 obconiques, de 
même longueur, 3 ovalaire, presque aussi long que les deux précé- 
dents réunis. — Proñotum plus large que long, assez convexe, bords . 
latéraux rabattus, arrondis en avant, rétrécis en arrière, bord anté- 
rieur largement échancré avec les angles peu saillants, angles posté- 
rieurs aigus; surface convexe sur le disque, ornée d’un sillon trans- 
versal terminé de chaque côté dans un enfoncement. — Elytres plus 
larges que le pronotum, pubescentes comme le reste du corps, étroi- 
tement rebordées, ovalaires, convexes, élevées en bosse à l'épaule, ob- 


# 
(1) Pocvwus, Gerstaecker, Monogr. Endomych. p. 351 ; De Marseul, Abeille, 
V, p. 111; Gorham, Endomyec, recit. p. 19. 


LYCOPERDINITES. 419 


tuses à l'extrémité. — Prosternum élevé entre les hanches, se pro- 
longeant au-delà en pointe arrondie reçue dans une échancrure du 
mésosternum; celui-ci en carré long, plan, rebordé latéralement, coupé 
droit à la base, échancré avec les angles arrondis en devant; méta- 
sternum rebordé en, devant, entaillé de chaque côté pour recevoir les 
hanches, large et long, tronqué postérieurement, — Ahdomen formé 
ex dessous de 5 arceaux. — Pattes assez allongées, grêles; hanches 
antérieures et moyennes globuleusés, assez rapprochées; les posté- 
rieures en virgule, canaliculées, distantes entre elles; cuisses longues, 
un peu épaissies vers le bout; tibias grêles, courts; tarses à 41et 2 
articles bilobés, garnis de poils épais, 3 petit, caché entre les lobes 
du 2, 4 étroit, allongé, muni de deux petits crochets. 


Le genre actuel a 616 créé par M. Mulsant pour un petit insecte 
trouvé en France, aux environs de Loudun, et actuellement dans la 
collection de M. Chevrolat. Jusque maintenant, l'espèce n’a pas été 
retrouvée et l’exemplaire de M. Chevrolat reste unique. M. Gerstaecker, 
dans sa Monographie, a reproduit la description tracée par M. Mul- 
sant, et l’a accompagnée de quelques réflexions. Dans son travail sur 
les Endomychides d'Europe, M. De Marseul a pu étudier de nouveau 
cetinsecte, et sa description est plus détaillée, c'est celle que nous avons 
reproduite; malheureusement il n’a pas été possible d'étudier les or- 
ganes buccaux d'une manière complète, on ignore si la languette est 
ou n’est pas échancrée à son bord libre, quoiqu'il y ait toute pré- 
somplion de croire qu’elle ressemble à celle des HyLata, SAULA, etc. 

D'après M. Marseul, le Porymus se rapproche des Dapsa par la 
forme générale, par la structure des paites, des antennes, par une 
pubescence analogue; il s'en éloigne par son prosternum, qui est 
moins étroit, qui est visible entre les hanches, et les dépasse pour aller 
s’enfoncer dans une concavité du mésosternum ; en outre, celui-ci est 
en carré long, et il n’y a pas de sillons longitudinaux au pronotum. 
Les mêmes caractèrés le séparent des HyLaïA. 

D'après le Prof. Gerstaecker, les analogies du genre Porymus se- 
raient très-intimes avec les MyceriNA et les STENOTARSUS, néanmoins, 
la massue des antennes le distingue du premier de ces types; la forme 
et la sculpture du pronotum l'éloigne du second. 

Ainsi que nous l'avons fait, M. Gorham place ce genre dans le voi- 
sinage des HyLara et des SAULA. 


HELIOBLETUS. 
Gonnan, Endomyc. recitat. p. M. 
Tète médiocre, assez engagée dans le prothorax. — Labre subar- 


rondi à son bord libre; dernier article des palpes maxillaires ovalaire, 
allénué vers l'extrémité et subuigu. — Antennes robustes, mesurant 


LÉ omis 6 de DS OS SE = ss - r“ 
: … 


420 ENDOMYCHIDRS. 


la moitié de la longueur du corps, 4 article épais, 2 court, 3 obconi- 
que, à peine de moitié plus long que le précédent, les suivants sub- 
moniliformes, les trois derniers épaissis, formant une massue lâche, 
dont le 4 oblong, triangulaire, le 2 de même forme, transversal, le 
3 plus gros et en triangle, à angles arrondis. — Pronotum en carré 
transversal, un peu plus étroit que les élytres, à bords latéraux sub- 
dilatés et arrondis en avant, à surface peu eonvexe, marquée à la 
base d’un sillon transversal, linéaire, terminé de chaque côté dans 
une impression longitudinale très-courte; écusson plus large que long, * 
en triangle arrondi latéralement et aigu en arrière, — Elytres oblon- 
gues-ovalaires, pubescentes, présentant leur plus grande largeur au 
tiers antérieur, atténuées en arrière et arrondies. — Prosternum étroit, 
à côtes subparallèles; mésosternum également étroit, un peu dilaté 
en arrière des hanches. — Pattes assez robustes, cuisses subcompri- 
mées, tibias grêles, les unes et les autres subflexueux, arqués; tarses 
courts. 


Ce type, d'après l’auteur du genre, représente, dans les contrées tro- 
picales, les espèces du genre Dapsa. I1s’en distingue au premier coup- 
d’œil par la présence du prosternum, qui, quoique très-étroit, sépare 
les hanches antérieures l’une de l’autre. En outre, les antennes sont 
plus courtes et plus robustes, la longueur du 3 article, comparée à 
celle du second, est beaucoup moindre que dans le genre Dapsa. 

En comparant le type du genre HezioBLerus, que M. Gorham a eu 
l'extrême obligeance de nous communiquer, nous lui trouvons éga- 
ment la plus intime affinité avec le genre Saura qui habite à peu 
près à la même latitude ; le prosternum, la forme générale, le fucies, 
la sculpture du pronotum, sont les mêmes dans les deux types; la 
plus grande différence réside dans le bord antérieur du pronotum qui 
est presque droit dans les SaurA, et manifestement échancré dans le 
genre actuel. 


Une seule espèce est connue, elle appartient à l’île de Bornéo. 


Groupz IV. Epipocites. 


Tête médiocre, profondément engagée et embrassée par les angles 
saillants du pronotum. — Antennes grêles ou robustes, médiocrement 
longues, à massue insensiblement formée, ses deux premiers articles 
distinctement dilatés en dedans et anguleux aigus. — Pronotum trans- 
versal, un peu moins large que les élytres, à côtés latéraux tantôt 
réfléchis, tantôt abaissés; surface régulièrement convexe, ornée de 
sillons longitudinaux, atteignant à peu près le milieu du disque, le 
sillon transversal de la base effacé. — Elytres allongées ou ovalaires- 
oblongues, médiocrement convexes, glabres ou pubescentes. — Pro- 
sternum toujours apparent, médiocrement large, subdilaté en arrière 


ÉPIPOCITES, 421 


et arrondi. — Abdomen formé en dessous de 5 arceaux chez la fe- 
melle et de six chez le mâle. — Pattes normales. 


Ce groupe est peu homogène, quoiqu'il ne renferme que trois gen- 
res : le facies diffère, dans l’un, la forme est allongée-ovalaire et les 
parties supérieures sont glabres et brillantes; dans les deux autres 
types, la forme est plus courte, les téguments sont plus ternes et re- 
couverts d’une pubescence plus ou moins serrée. Quoi qu’il en soit, 
ces genres ont un caractère commun et assez remarquable ; il réside 
dans la forme de la massue dont les deux premiers articles, ou au 
moius le second, est fortement prolongé à son côté interne terminé 
par une pointe aiguë. 

Ces trois genres sont relativement assez riches en espèces : 43 Epr- 
rocus, 21 Anipryrus et 19 Eporrerus. Toutes ces espèces habitent 
le Nouveau-Monde, le plus grand nombre les contrées chaudes de 
l'Amérique méridionale, quelques-unes l'Amérique centrale, deux ou 
trois seulement les Etats du Sud des Etats-Unis. 

La distinction de ces genres, notamment pour les deux derniers, 
n’est pas facile. 


A. Antennes à 3 article très-allongé, côtés du pronotum ré- 

fléchis. Epipocus. 
A’. Antennes à 3 article oblong, côtés du pronotum abaissés. 
B. Mandibules à extrémité simple; lobe externe des mà- 


choires corné à la base. Anidrytus. 
B’, Mandibules à pointe fissile; lobe externe des mâchoires 
membraneux en entier. Epopterus. 
EPIPOCUS. 


CuevroLaT, Desean, Catal. 3° éd. p. 463 (1). 


Tête plus ou moins forte et engagée dans le prothorax. — Labre 
profondément émarginé; mandibules falciformes, épaisses en dehors, 
larges à la base, très-aiguës à la pointe, dentées en dedans ; mâchoires 
à lobe interne de moitié moins long que l’externe, plus ou moins ci- 
lié; palpes courts, épais, le dernier article fusiforme, à pelne tron- 
qué au bout; lèvre inférieure à menton dilaté anguleusement sur les 
côtés, à languette échancrée ; palpes à dernier article presque deux 
fois aussi large que long, tronqué. — Antennes assez grêles, mesu- 
rant à peu près la moitié de la longueur du corps, 1 article épaissi, 
2 obconique, 3 aussi long que les deux premiers ou que les deux sui- 


(1) Syn. Ennowyenus, Chevrolat, Coléop. du Mexique, IV et V fase. — Eri- 
Pocus, Germar, Ersch und Grüber, Allgem. Encyt. d. Wissensch. th. 39, p. 86; 
Le Conte, Proceed. of the Acad. Nat. Sc. of Phil. V£, p. 358; Guérin-Mén. Ar- 


chiv. entom, I, p. 265; Gerstaecker, Monogr. Endom. p. 240 ; Gorham, Endom. 
recit, p. 20. 





1422 ENDOMYCHIDES. 
vants, 4-8 décroissant graduellement de longueur, 9-41 formant une 


massue peu distincte à 4 et 2 articles triangulaires ét fortement pro= ‘ 


longés en dedans, le dernier irrégulièrement arrondi et subtronqué 
autbout. — Pronotum presque deux fois aussi large que long, un peu 
plus étroit que les élytres; bord antérieur échancré, le fond de l'6- 
chancrure presque droit, bords latéraux légèrement rétrécis de la base 
au sommet ou bien dilatés, arrondis en avant et sinués vers la base, 
angles postérieurs aigus ou prolongés en arrière ; surface peu convexe, 
déprimée latéralement.par le redressement. des bords, oruép de chaque 
côté d’un sillon longitudinal plus ou moins long, manquant de sillon 
basilaire; écusson semi-cireulaire. — Elytres ovalaires-oblongues, 
présentant leur plus grande largeur vers le milieu, subacuminées ou 
non vers l'extrémité, tronquées au bout, tantôt obliquement, tantôt 
carrément.— Prosternum visible entre les hanches, relevé en carène, 
souvent à partir du bord antérieur, prolongé au-delà des hanches en 
une saillie subaiguë ou subarrondie et reposant sur le mésosternum ; 
celui-ci déclive en avant, plan ou légèrement concave, trapézoïdal et 
rétréci en arrière. — Pattes assez robustes, cuisses longues, tibias plus 
courts, comprimés; tarses terminés par des crochets simples. 


Ce genre se distingue du précédent par la structure des crochets, 
par la sculpture du pronotum et par ses antennes dont les deux 
premiers articles de la massue sont prolongés en dedans. Ce dernier 
caractère lui est commun avec les deux genres suivants, mais le troi- 
sième article de ces mêmes organes est comparativement beaucoup 
plus long dans le genre actuel. Les Epipocus ont un facies particulier 
dû en grande partie à leur pronotum et à la troncature postérieure 
des élytres. 

La patrie des Eprpocus paraît être le Mexique ; sur 13 espèces, 6 y 
ont été découvertes, deux autres, dans le voisinage, au Texas; deux 
dans les Etats du Sud de l’Amérique boréale, dans le Tennessee et la 
Georgie; les deux derniers sont originaires de la Colombie. 


ANIDRYTUS. 
GERSTAECKER, Monogr. Endom. p. 256 (1), 


Tête courte, profondément engagée dans le prothorax. — Labre 
échancré, subbilobé en avant; mandibules non dilatées extérieure- 
ment vers la base, la dent intérieure petite ; dernier article des palpes 
maxillaires allongé, atténué en alène ; dernier article des palpes la- 
biaux variable, toujours plus large que long, souvent du double, 


(1) Syn. Envowyenus, Fabricius, Syst. Eleuth. I, p. 504; Schônherr, Syn. 
Jos. Il, p. 323, — LYCoPERDINA, Chevrolat, Icon. Règ. An. p. 317. — Ertrocus, 
Guérin, Archiv. entom. 1, p.267; Dejean, Catal, 3e 6d, p. 463, — AnIbRYTUS, 
Gorham, Endom, recit. p. 21, p. 46. 


Le 


ÉPIPOGITES. 193 


obliquement tronqué et de la largeur du précédent. — Antennes as- 
sez grèles, mesurant la moitié de la longueur du corps, 4 article un 
peu oblong, épaissi, 2-4 subégaux entre eux, 5-8 g'hduellement rac- 
courcis, 9-11 épaissis, dilatés, formant une massue très-distincte et 
médiocrement, serrée, articles. 9 et 10 obliquement triangulaires, très- 
dilatés et aigus en dedans, 41 tronqué au bout, — Pronotum presque 
deux fois aussi large que long, pas plus étroit que les élytres, bord 
antérieur échancré en arc de cercle, bords latéraux rétrécis de la base 
au sommet, angles postérieurs aigus; surface peu convexe, non dé- 
primée latéralemeut par leredressement des bords ; ornée seulement 
de deux sillons longitudinaux; écusson semi-cireulaire, — Elytres 
brièvement ovalaires, médiocrement convexes, largement arrondies 
en arrière et jamais tronquées, — Prosternum assez large, relevé en 
carène en avant, déprimé entre les hanches, élargi vers la base, sub- 
tronqué ; mésosternum subquadrangulaire, déclive en avant, un peu 
concave dans sa moitié antérieure pour recevoir le prosternum. — 
Pattes courtes et robustes, cuisses un peu épaissies, les antérieures sil- 
lonnées au bord interne ; tibias plus courts; crochets des tarses simples. 


Ainsi que l’on peut en juger, ce type-ressemble beaucoup au pré- 
cédent, notamment par la forme des deux premiers articles -de la 
massue des antennes, mais le troisième article de ces organes est beau- 
coup plus court et à peine distinct du quatrième ; en outre, la massue 
est plus nettement séparée des autres articles; enfin, le corps est plus 
court, le pronotum n’est pas relevé sur ses bords latéraux, les élytres 
ne sont pas tronquées à l'extrémité. Il s'éloigne davantage des Apno- 
rRisTA, dont il se distingue aisément par la structure des crochets des 
tarses. 

On connaît aujourd'hui 21 espèces ; aux 17 qui sont décrites dans 
la Monographie du Prof. Gerstaecker, M. Gorham en à ajouté 4 (1); 
toutes appartiennent au Brésil, à la Colombie, aux Guyanes; quelques- 
unes à l'Amérique centrale. 


EPOPTERUS. 
Cuevrorar, Des. Catal. 3e éd. p. 463 (2). 


Tête courte, fortement engagée dans le prothorax. — Labre assez 
grand, non échancré, mais légèrement convexe à son bord antérieur; 
mandibules offrant en dehors une dépression assez large, triangulaire 


(1) Gorham, Endom. recitat. p. 46. : ’ 

(2) Syn. Taroma, Fabricius, Syst. El. IL, p. 570, 2; Illiger, Mag. fur Insekt, 
VI, p. 316, — Eumoreuus, Olivier, Entom. ‘VI, p. 99, 6. — Ennowyouus, Perty, 
Delect. Anim. artic. Bras. p. 111. — Evorrenus, Erichs. Archiv. fur Naturg. 


XIE, Jns. peruana, p. 484; Gerstaecker, Monogr. Endom. p. 274; Gorham, 
Endom. recit. p. 22. 


124 ENDOMYCHIDES. 


à sommet antérieur, à extrémité bidentée, la dent du bord interne 
très-rapprochée de l'extrémité; mâchoires à lobe externe entièrement 
membraneux, pyriforme, arrondi au sommet et longuement cilié; 
l'interne est grêle, linéaire, coriacé ; palpes à 2 et 3 articles courts, 
celui-ci de moitié plus large que long, 4 plus ou moins allongé, aci- 
culé ; lèvre inférieure à menton court, subquadrangulaire, transver- 
sal, caréné au milieu; languette courte, subbilobée; palpes à dernier 
article très-court, élargi en avant. — Antennes grôles, un peu moins 
longues que la moitié du corps, 1 article épaissi, 2 obconique, 3 et 4 
un peu plus longs, subégaux entre eux, les suivants graduellement 
raccourcis, 9-11 dilatés, formant une massue distincte, assez serrée, 9 
et 10 en triangles obliques, dilatés intérieurement, 41 tronqué-obtus 
au sommet, — Pronotum variable, tantôt semi-cireulaire, tantôt sub- 

‘ quadrangulaire et fortement transversal; surface peu convexe, non 
déprimée le long des bords latéraux, dépourvue de sillon basilaire 
transversal, mais ornée de chaque côté d’un sillon longitudinal plus 
ou moins apparent; écusson semi-circulaire, ou bien en triangle cur- 
viligne.— Elytres ovalaires, plus ou moins allongées, arrondies à l’ex- 
trémité, pubescentes comme le reste du corps.— Prosternum relevé en 
carène jusqu’au bord antérieur, élargi entre les hanches et au-delà, 
arrondi à la base, une strie enfoncée parallèle à ses bords; mésoster- 
num transversal, déprimé en avant. — Pattes assez courtes, cuisses 
dilatées et subcomprimées, les antérieures sillonnées au bord interne; 
tibias droits, légèrement dilatés à l'extrémité ; crochets des tarses sim- 
ples. 


Comme Jes genres précédents, le type actuel est dépourvu de sil- 
lon basilaire transversal, les deux premiers articles de la massue des 
antennes sont triangulaires et prolongés-dentés en dedans. I] est fa- 
cile de le distinguer des Errpocus par la comparaison de la longueur 
relative du 3 article des antennes; il se différencie des ANIDRYTUS 
par les organs buccaux; ainsi le lobe externe des mâchoires est très- 
différent; chez les Aninryrus, les mandibules sont en quelque sorte 
tranchantes à leur bord externe, tandis que dans les Eporrenus, le 
côté externe de ces organes présente une partie aplatie et de forme 
triangulaire. Du reste, il n'est pas même nécessaire de recourir à ces 
caractères organiques pour reconnaître les espèces du genre en qués- 
tion ; toutes, elles possèdent sur les élytres un dessin d’une forme 
spéciale : sur un fond clair, on remarque d’ordinaire vers la base 
deux taches noires arrondies, vers lé milieu une bande transversale 
à bords déchiquetés, vers l'extrémité des taches ou des points de 
même couleur® 

Aux 45 espèces décrites dans la Monographie du Prof. Gerstaecker, 
il faut en ajouter 4 que M. Gorham a fait connaître (1) dans ces der- 


(1) Gorham, Endom. recit. p. 48. 


STÉNOTARSITES. 495 


niers temps. Sauf une seule espèce signalée au Texas, elles se trou- 
vent confinées dans les contrées les plus chaudes de l'Amérique mé- 
ridionale et s'étendent jusqu’à Montevideo, d'une part, et jusqu'au 
Pérou, de l’autre. 


Groupe V. Sténotarsites. 


rète profondément enchâässée dans l’échancrure du pronotum, par- 
fois invisible d’en haut. — Antennes assez courtes, de 11 articles, quel- 
quefois de 9 (Raymaus), à massue lâche, formée d’articles obconiques 
ou quadrangulaires allongés. —- Pronotum à peu près aussi large que 
les élytres à la base, fortement rétréci vers le sommet, muni le long 
du bord latéral d’un sillon ou carinule subparallèle (EPaksus excepté). 
— Elytres arrondies, semi-globuleuses, tout au plus brièvement ova- 
laires, glabres ou pubescentes. 


Ce groupe, démembré de celui des Dapsint du Prof. Gerstaecker, 
est faiblement caractérisé : la forme des deux premiers articles de la 
massue antennaire permet de le distinguer des Epipocites, de même 
que la forme arrondie ou brièvement ovalaire du corps, établit la 
distinction avec les Lycoperdites. 

Trois des genres sont plus ou moins pubescents, les STENOTARSUS 
et les EpxEeBus d’une manière assez dense, les RaymBus beaucoup 
moins ; les CRemNODES paraissent glabres ; sauf les EPHEBUS, ces divers 
genres out encore en commun soit un sillon, soit une carinule le long 
des bords latéraux du pronotum. 

Les espèces de ces coupes génériques appartiennent à la Faune du 
Nouveau-Monde, à l'exception de quelques formes du genre si nom- 
breux des SrexoTaRsus, qui ont été découvertes en Asie et en Afrique 
ou bien dans les îles voisines de ces continents. 

Les quatre genres se distinguent facilement l’un de l'autre. 


A. Antennes de 9 articles. Rhymbus. 
A. . — A1 — 

B. Pas de sillon parallèle au bord latéral du pronotum.  Ephebus. 
B’. Un sillon ou carinule parallèle au bord latéral du pro- 


notum, 
C. Corps pubescent. Stenolarsus. 
©, — glabre. Cremnodes. 


EPHEBUS. 
Gensrarcken, Monogr. Endom. p. 293. 


Tête oblongue, fortement engagée dans le prothorax. — Labre en- 
tier au bord antérieur; mandibules très-larges, arrondies en dehors, 
à pointe courte, bifide; mâchoires à lobe externe entièrement mem- 
braneux, large, atténué en une longue extrémité, l'interne étroit, plus 


126 ENDOMYCHIDES, 


court, coriacé, cilié; palpes à 2 et 3 articles courts, transversaux, 4 
allongé, fusiforme, terminé par une partie appendiculaire, séparée 
de l’article par un étranglement;: lèvre inférieure à menton trans- 
versalement quadrangulaire; languette courte, cordiforme, tronquée 
carrément en avant, brièvement ciliée de chaque côté; palpes à 2 ar- 
ticle deux fois aussi large que long, 3 brièvement ovale, à extrémité 
obliquement tronquée.— Antennes grêles, mesurant à peine la moitié 
de la longueur du corps, 3 articlerun peu plus long que 4, 5-8 gra- 
duellement raccourcis, 9-14 formant une massue serrée, peu distincte, 
9 et 10 articles subquadrangulairés, non prolongés en dedans, 44 
ovalaire et trongué au sommet. Pronotum court, fortement trans- 
versal, rétréci en avant, les côtés en dehors des sillons non relevés, 
le bord lui-même étroit et un peu réfléchi; sillons longitudinaux 
fortement enfoncés et bien limités, le sillon transversal de la base 
nul; écusson triangulaire. — Elytres brièvement ovalalres, peu con- 
vexes, densément pubescentes comme les autres parties du corps. — 
Prosternum tantôt relevé sur toute sa longueur, déprimé et linéaire, 
tantôt élargi en arrière et déprimé; mésosternum court, transversale- 
ment quadrangulaire, subconcave en avant. — Abdomen à 4 arceau 
presque aussi long que les suivants réunis, le dernier, chez la femelle, 
largement arrondi et plus long que dans l’autre sexe. — Pattes très- 
courtes et robustes, cuisses subdilatées, les antérieures, sillonnées en. 
dedans; tibias un peu élargis vers l'extrémité; tarses à 4 article al- 
longé, parfois élargi et subcordiforme à la paire antérieure, 2 article 
étroit, de moitié plus court, le dernier à peine aussi long que les 
deux précédents réunis. 


Les différences sexuelles résident uniquement dans les arceaux in- 
férieurs de l’abdomen : chez le mâle, on remarque un sixième arceau 
court ot subtriangulaire, le 5 est notablement plus large que chez la 
femelle et coupé droit à l'extrémité, 

On distingue aisément ce type des Srexorarsus, dont il se rapproche 
beaucoup par l'absence de sillon transversal à la base du pronotum et 
par l'articulation serrée des articles qui composent la massue. 

Les espèces sont de petite taille, d’une coloration uniforme et assez 
densément pubescentes; elles habitent uniquement Je Brésil et la Co- 
lombie. On n'a rien ajouté aux cinq espèces que renferme la Mono- 
graphie des Endomychides. 

Lo genre Epxepus de M. Chevrolat (1) ne répond nullemont à celui 
du Prof. Gerstaecker; les Epaepus du Catalogue Dejean sont des Srs- 
NoTaRsus de Perty, de Gerstaecker, de Gorham; néanmoins, quoique 
le genre de l'auteur français ait été brièvement caractérisé dans lè 
Dictionnaire d'Histoire naturelle de D'Orbigny (2), nous croyons de- 


(1) Dejcan, Cafal. 3° éd. p. 463. 
(2) T. V, p. 346. 


STÉNOTARSITES, 127 


voir accepter les choses telles que les a établies le Prof. Gerstaecker; 
à nos yeux, une monographie bien faite et travaillée par un auteur 
consciencieux, établit, ainsi que l’avait pensé le comte Dejean, un 
jalon dans la science. 


STENOTARSUS. 
Perry, Del. Anim. artic. Bras. p. 112 (1). 


Tète médiocre, profondément engagée dans le prothorax. — Labre 
presque tronqué en avant; mandibules plus ou moins robustes, à bord 
interne Jamelleux et cilié,.à extrémité bifide; mâchoires à lobe «ex- 
terne court, mi-corné, à extrémité arrondie, et ciliée, : lobe interne 
grèle, linéaire, court; palpes robustes, peu allongés, 2 article plus 
long que 3, celui-ci très-court, 4 allongé, acieulé et faiblement tron- 
qué au-bout; lèvre. inférieure à menton subquadrangulaire, trans- 
versal; languette en trapèze, presque membraneuse, à bord antérieur 
droitet cilié; palpes faibles, à dernier article grêle, acuminé. — An- 
tennes à articles très-variables en longueur, tantôt oblongs, tantôt 
moniliformes, massue assez distincte, formée de 3 articles lâchement 
articulés et plus ou moins allongés, le dernier ovalaire-obtus et tou- 
jours plus long que, chacun des deux précédents. — Pronotum à 
peu près aussi large que les élytres, au moins deux fois aussi large 
que long; fortement rétréci en, are de, cercle de la base au sommet, 
bord antérieur étroit, profondément échancré ; surface ornée de sil- 
lons longitulinaux profonds à la base, s’effaçant peu à peu, dépourvue 
mais nen constamment de sillon basilaire, marquée, en outre, de 
chaque côté d’une raïnure parallèle au bord latéral, commençant en 
dedans des angles postérieurs et se terminant au bord antérieur der- 
rière les yeux; écusson subtriangulaire où arrondi en arrière. — Ely- 
tres ovalaires, courtes ou longues, assez convexes, marginées, pu- 
bescentes, comme les autres parties du corps; surface confusément 
ponctuée, les points souvent plus gros extérieurement que vers la 
suture, parfois des stries ponctuées. — Prosternum assez large, dé- 
primé, saillant un peu au-delà des hanches et à base arrondie; mé- 
sosternum transversalement quadrangulaire, déprimé dans sa partie 
antérieure, — Abdomen à 1 arceau presque aussi long que les sui- 
vants réunis, — Pattes courtes et robustes; cuisses peu épaissies, les 
antérieures sillonnées ; tibias grèles; crochets des tarses simples. 


(1) Syn, Eeuevus et Quirinus, Chévrolat, Dej. Cat. 3° éd. p. 463. — Erugeus, 
Melsheïmer, Cat. of Coléop. Unit. Stat. p. 132; Guérin-Mén. Arëhiv. entom. I, 
p.270. — Enonvius, Herbst, Naturs: all. bék. Ios. Käf, VIE, p, 374. — Mycr- 
TNA; Le Conte, Proc. Ac. Nat. So: of Phil. VI, p. 359, — LycoPERDINA, Say, 
Journ. Ac. Nat. Sc. of Phil, V, p. 304. — Srenoransus, Erichson, Schombürg’s 
Reis. in Brit. Guyan. I, p. 579; De Castelnau, Hist, nat: Coleop. U, p. 523 ; 
Gerstaccker, Monogr. Endom. p. 298; Gorham, Endom. recit. p, 24, 


128 ENDOMYCHIDES, 


Le prineipal caractère du mâle réside dans la présence d’un sixième 
arceau inférieur à l'abdomen; par suite, le 5 est tronqué presque 
droit en arrière, tandis qu’il est arrondi chez la femelle. 

Les espèces, assez nombreuses, habitent les contrées les plus chaudes 
de l'Amérique, de l'Asie et de l'Afrique. Une particularité digne d'être 
mentionnée, c’est que les espèces asiatiques présentent des élytres 
ponctuées-striées. Ces espèces possèdent, en outre, des antennes dont 
les articles 2-8 sont très-courts; ce caractère qu’elles offrent en com- 
mun avec celles de l'Afrique, est rare chez les types du Nouveau- 
Monde. 

La Monographie des Endomychides renferme la description de 43 
espèces ; M. Gorham en a ajouté plusieurs, et leur nombre est aujour- 
d'hui porté à 56; l'Amérique est de beaucoup la plus riche, on compte 
48 espèces au Brésil, 9 en Colombie, 6 dans les Guyanes, 3 à la Nouvelle- 
Grenade, 5 au Guatemala et au Mexique, une seule dans l’Amérique 
du Nord. En Afrique, on a découvert une espèce dans la Guinée, une 
autre au Sénégal, une troisième à Madagascar. Les types sont plus 
nombreux aux Indes orientales et dans les îles voisines; ainsi on con- 
naît quatre espèces à Ceylan et une dans chacune des localités sui- 
vantes : Penang, Singapore, Japon, Borneo, Java, dans la Nouvelle- 
Calédonie. La patrie d’une dernière est restée inconnue. 


RHYMBUS. 
GErSrAECKER, Monogr. Endom. p. 347 (1). 


Tête petite, profondément engagée dans le prothorax, au-delà du 
bord postérieur des yeux. — Labre arrondi sur les côtés, presque 
tronqué au milieu; mandibules fortement échancrées en dedans et 
munies d'une lamelle coriacée de forme triangulaire et ciliée, à ex- 
trémité bidentée; mâchoires à lobes coriacés, l’externe court, large- 
ment arrondi et garni de longues soies raides en avant; palpes à 3 
article plus long que large, plus court que 1, 4 ovalaire, allongé, ob- 
tusément arrondi; lèvre inférieure à menton arrondi sur les côtés, 
rétréci en arrière, triangulairement dilaté en avant; languette coria- 
cée, transversalement cordiforme, tronquée en avant, ciliée de chaque 
côté; palpes à 2 article court, transversal, 3 deux fois aussi large que 
long, obliquement tronqué. — Antennes grèles, atteignant la base 
du pronotum, formées seulement de 9 articles, 4 article allongé, 
épaissi, 2 oblong, 3 à peine plus long, grêle, 4-6 graduellement rac- 
courois, 7-9 formant une massue très-distincte, lâche, ses 1 et 2 ar- 
ticles semi-ovalaires, 3 ovalaire, obtus. — Pronotum à peu près aussi 
large que les élytres, deux fois aussi large que long, rétréci en avant, 


(1) Syn. Bysrus, Guérin-Mén, Arch. entom. I, p. 270. — Ruymaus, Gorham, 
Endom. recit. p. 2% 


STÉNOTARSITES. 429 


bord antérieur échancré, bords latéraux arqués, bord postérieur lobé. 
arrondi au milieu, fortement sinué de chaque côté, angles très-obtus, 
surface peu convexe, dépourvue de sillon transversal, ornée de chaque 
côté d’un sillon longitudinal peu enfoncé, arqué en dedans, assez 
long; bords latéraux accompagnés de la base au sommet, d'une ca- 
rinule saillante, plus éloignée du bord en avant qu'en arrière; écus- 
son en triangle subéquilatéral et curviligne. — Elytres semi-globu- 
leuses, assez convexes, marginées latéralement, confusément ponc- 
tuées et pubescentes comme le reste du corps. — Prosternum aplati 
entre les hanches, dilaté en arrière, arrondi et appuyé sur le méso- 
sternum; celui-ci court, transversal, rétréci en avant. — Abdomen à 
1 arceau moins long que les suivants réunis, le dernier arrondi chez 
la femelle, échancré chez le mäle. — Pattes grêles, allongées, cuisses 
subdilatées au milieu ; tibias plus longs et sublinéaires; tarses très- 
étroits, presque filiformes, le dernier article plus long que les deux 
précédents réunis, terminé par des crochets simples. 


Le mâle se distingue de la femelle par la présence d’un sixième 
arceau ventral, un peu visible dans l’écharcrure du cinquième. 

Les RaymBus sont de très-petits insectes mesurant moins de deux 
lignes de longueur; mais ils sont remarquables par leur forme qui 
rappelle tout-à-fait celle des Coccinelles; à la première vue, on S'y 
tromperait facilement. Quoi qu'il en soit de cette apparence singu- 
lière, il suffit de remarquer Ja sculpture du pronotum pour recon- 
naître le type que l’on a sous les yeux. Eu effet, les Raxmaus sont 
lès-voisins des SreNorarsus par l’ensemble de l'organisation, quoi- 
que des caractères importants les séparent, notamment la structure 
des tarses, la composition des antennes. * 

Le Prof. Gerstaecker a décrit 3 espèces, Guérin-Méneville deux, et 
M. Gorham un même nombre. Ces espèces habitent le Brésil, la 
Guyane, la Colombie, le Guatemala, le Mexique, l’Amérique boréale. 


CREMNODES. 
GERSTAECKER, Monogr. Endom. p. 412 ().s 


Tète médiocre, engagée dans le prothorax au-delà du bord posté- 
rieur des yeux, fortement infléchie. — Epistome grand, dilaté trans- 
versalement, tronqué en avant; labre court, subarrondi à son bord 
libre; palpes maxillaires à dernier article grêle, allongé, açiculé au 
sommet; celui des labiaux plus large que long, dilaté, obliquement 
tronqué. — Antennes très-courtes, atteignant pas la base dû pro- 
notum, 4 article long, grêle, 2 de moitié plus court, 328 très-courts, 
intimement articulés, plus grèles que les précédents, massuë aussi 
longue que les sept articles précédents, très-grosse; son À article trian- 


(1) Gorham, Endom. recit, p. 27. 
Coléoptères. Tome XII. 9 


130 ENDOMYCHIDES 


gulaire, 2 subquadrangulaire arrondi, 3 ovalaire, de moitié plus long 
que le précédent. — Pronotum de la largeur des élytres, trois fois 
aussi large que long, rétréci vers le sommet, bord antérieur échan- 
cré, le fond de l’échancrure presque droit, bords latéraux à peine 
convexes, bord postérieur lobé-arrondi au milieu, bisinué de chaque 
côté; surface fortement inclinée en avant, dépourvue de sillon trans- 
versal et de sillons longitudinaux, ornée parallèlement aux bords la- 
téraux d’une rainure assez profonde et accompagnée en dehors d’un 
mince bourrelet; écusson très-petit, en triangle rectiligne. — Elytres 
semi-globuleuses, très-convexes, échancrées en avant pour recevoir 
le pronotum, épipleures très-larges, concaves ; angles huméraux an- 
guleusement saillants en avant, à surface glabre et presque lisse. — 
Prosternum relevé en carène saillante, prolongé vers la bouche, dé- 
primé et un peu rétréci entre les hanches, dilaté en arrière en cuil- 
leron et arrondi; mésosternum court, transversal. — Abdomen formé 
de 3 arceaux subégaux. — Pattes courtes, les cuisses n’atteignant pas 
le pourtour du corps, assez larges, subcomprimées ; tibias grêles, li- 
néaires ; tarses grèles et filiformes, 1 article très-long, 2 de moitié plus 
court, article appendiculaire bien visible et non logé dans le précé- 
dent; le dernier plus court que le second. . 


Par la forme générale du corps, ce genre ressemble beaucoup aux 
Ruywsus, on dirait mème qu'il rappelle encore davantage les Cocci- 
nelles et plus particulièrement les ExGcHOMuS par sa forme obtuse en 
avant, par sa grande convexité qui sémble dépasser celle d’une demi- 
sphère. Il s'éloigne du genre précédent par le défaut de pubescence 
et par la composition des antennes qui sont formées de onze articles 
au lieu de neuf. 

M. le Prof. Gerstaecker à décrit une seule espèce, découverte dans 
les contrées méridionales du Brésil. M. Gorham a bien voulu nous 
communiquer une forme de cette coupe générique, qui parait ètre 
une espèce nouvelle, rapportée de Colombie par Goudot. 


Groupe VI. Endomychites, 


Tête oblongue, avec un petit museau quadrangulaire, profondé- 
ment engagée dans l’échancrure du pronotum. — Labre à bord an- 
térieur variable; mandibules à extrémité bifide, à bord interne mem- 
braneux; mâchoires à lobes cornés ou parcheminés, subégaux en 
longueur, plus ou moins ciliés; palpes variables, à 2 article plus long 
ou de même longueur que le dernier, celui-ci sécuriforme ow OVa= 
laire tronqué; lèvre inférieure à menton en carré transversal ; lan- 
guette oblongue, jamais plus large que longue, subélargie en avant, 
à bord arrondi ou bien insensiblement émarginé; palpes à dernier 
article allongé, grêle, tronqué.— Yeux oblongs, grossement granur 


ENDOMYCHITES. 131 


lés. — Antennes de longueur et de structure variables, les articles 48 
toujours graduellement raccourcis. — Pronotum tantôt en carré trans- 
versal, tantôt en segment de sphère, pourvu ou non des sillons lon- 
gitudinaux et transversal ; écusson triangulaire ou arrondi. — Elytres 
ovalaires et médiocrement convexes ou hémisphériques et plus bom- 
bées, glabres et vivement colorées. — Des ailes. — Prosternum rela- 
tivement assez large, prolongé au-delà des hanches, — Pattes de lon- 
gueur variable, cuisses souvent sillonnées en dedans, tibias subdilatés 
vers l'extrémité, tarses à 4 et 2 articles toujours larges, quelquefois 
transversalement cordiformes. 


Les différences sexuelles sont de moindre importance, et, sauf dans 
le genre EucreAnus, elles consistent dans la présence, chez le mâle, 
d'un sixième arceau abdominal. 

Les quatre genres de ce groupe sont très-différents l’un de l’autre 
et ne possèdent réellement en commun que les caractères assignés à 
la languette; pour le reste de leur organisation, de leur forme géné- 
rale, ils pourraient constituer autant de groupes divers. 

Leut distribution géographique ne présente rien de bien remarqua- 
ble : les Eucreanus habitent les Iñdes orientales, vers la chaîne de 
l'Himalaya; l'unique espèce du genre Merucnius a été découverte à 
Penang ; les PANOM&A à Java et aux Philippines. Deux Enbomycaus 
de l'Amérique boréale sont connus, deux autres habitent l’Europe, la 
dernière l'Arménie; il faut ajouter cependant que l’une des espèces 
européennes à été retrouvée dans l'Inde boréale. 

Les genres se distinguent comme suit : 


À. Prosternum large, à peine plus étroit que le mésoster- 

num. 
B. Corps oblong ; massue des antennes grande, très-com- 

primée. Eucleanus. 
B’. Corps hérmisphérique; massue des antennes peu sen- 

sible. Meilichius. 
A’. Prosternum beaucoup plus étroit que le mésosternum. 
C. Corps hémisphérique; massue aussi longue que les au- 


tres articles réunis. Panomoea. 
C. Corps ovalaire; massue moins longue que les autres 
articles réunis. Endomychus. 
EUCTEANUS. 


GERSTAECKER, Monogr. Endom. p. 356 (1). 


Tête en coin, engagée dans le prothorax jusqu'au milieu des yeux. 
— Épistome tronqué ; labre transversal, subémarginé à son bord libre; 
mandibules courtes, épaisses en dehors jusqu'à l'extrémité, celle-ci 


(4) Gorham, Endom. recit. p. 28. 


132 ENDOMYCHIDES, 


bifide; mâchoires à lobe interne grêle, falciforme, aigu et densément 
cilié à l'extrémité, lobe externe de même longueur, arrondi en de- 
hors, coupé droit en dedans, cilié ; palpes à 2 article allongé, 3 à peine 
plus long que 4, celui-ci plus grêle, presque cylindrique, tronqué 
obliquement ; lèvre inférieure à menton quadrangulaire, 2 fois aussi 
large que long ; languette cornée vers la base, presque carrée, légè- 
rement arrondie en avant et ciliée; palpes à 2 article transversal, 3 
ovalaire, tronqué au bout. — Antennes très-grêles, dépassant en lon- 
gueur la moitié du corps, 1 article allongé, à peine épaissi, 2 obco- 
nique, 3 et 4 subégaux, 5-8 décroissant graduellement de longueur, 
9-41 formant une massue très-large, fortement comprimée, son 1 ar- 
ticle triangulaire, à angles pointus, le 2 de même forme, plus large 
et plus obtus à la base, le 3 irrégulièrement circulaire, — Pronotum 
peu développé, légèrement transversal, bord antérieur échancré, le 
fond de l'échanerure concave, subsinuenx, les angles très-prolongés 
en avant et aigus; bords latéraux flexueux, légèrement rétrécis en 
avant, bord postérieur sinué de chaque côté, ses angles aigus; sur- 
face inégale, peu convexe, les sillons longitudinaux indiqués par un 
très-petit pli basilaire, le sillon transversal obsolète; écusson petit, 
très-obtus en arrière. — Elytres très-amples, fortement dilatées en 
arrière de la base, à bords subparallèles, puis brusquement et obtu- 
sément acuminées; les épaules relevées en pli longitudinal. — Pro- 
sternum assez large, peu convexe, dilaté et arrondi en arrière des 
hanches, reposant sur le mésosternum; celui-ci à peine plus large 
que le prosternum, subearré et presque plan. — Abdomen à 1 arceau 
aussi long que les trois suivants réunis. — Pattes très-longues et 
grèles; cuisses dépassant largement le contour extérieur du corps, 
grèles à la base, subdilatées et linéaires dans leurs deux tiers externes; 
tibias grèles, légèrement dilatés à l'extrémité; tarses à 1 article en 
triangle équilatéral, 2 du double plus grand, largement cordiforme, 
3 plus long que les deux précédents réunis, terminés par de forts cro- 
chets. 


La structure de l'abdomen distingue fortement les sexes : chez la 
femelle, cette partie est régulièrement convexe dans le sens transver- 
sal ; elle est, chez le mâle, divisée en trois parties par deux plis lon- 
gitudinaux, la partie moyenne est déprimée, les latérales sont obli- 
ques et subconcaves. Les deux plis longitudinaux sont à l’extrémité 
des 4 et 5 arceaux principalement, prolongés en pointes dirigées en 
arrière ; le dernier arceau est fortement échancré, et les angles de 
l'échanerüre sont étirés en spinules très-longues. En outre, on observe 
dans les deux sexes un sixième arceau, de contour un peu différent 
chez le mâle et chez la femelle. 

Ce genre a été créé pour une belle et grande espèce de l'Himalayä; 
qui ressemble, par son aspect extérieur el par sa coloration aux plus 
beaux types du genre Eumorpaus. Néanmoins ce n’est là qu'une ap- 


ENDOMYCHITES, 133 


parence extérieure, en étudiant attentivement son organisation et en 
particulier celle des organes buccaux, il est facile de se convaincre 
que ce type remarquable se rapproche bien davantage des autres 
formes du groupe des Expomycies, dont elle s'éloigne cependant 
par la forte dépression de la massue des antennes. 

A l'espèce décrite en premier lieu par Hope (1) sous le nom de 
Hardwickit, et que M. Gerstaecker a nommée cælestinus, il faut ajou- 
ter un second type que M. Gorham a décrit et qu’il croit originaire 
de l’Inde (2). 


MEILICHIUS. 
GERSTAECKER, Wiegm. Arch. f. Naturg. XXI, I, p. 240 (3). 


Tète petite, fortement engagée dans le prothorax. — Epistome tron- 
qué, labre transversal, entier; mandibules longues et grèles, épais- 
sies en dehors, tronquées obliquement en dedans à l'extrémité, avec 
une lamelle au bord interne ; mâchoires courtes, épaisses, cornées, 
lobe interne large, quadrangulaire, presque rhomboïdal, cilié; lobe 
externe un peu plus long, aussi long que large, arrondi en dehors, 
cilié en dedans et vers l'extrémité; palpes robustes, 2 article allongé, 
3 très-court, transversal, 4 également très-court, conique, non tronqué 
au bout; lèvre inférieure à menton deux fois aussi large que long, à 
bord antérieur concave, à bord postérieur convexe; languette coriacée, 
plus longue que large, arrondie en avant et longuement ciliée, palpes 
à dernier article allongé, subulé à l'extrémité. — Antennes mesurant 
la moitié de la longueur du corps, assez épaisses, les deux articles ba- 
silaires courts, le premier brièvement ovale, 2 transversal, 3-8 de 
moitié plus longs que larges, subégaux en longueur, diminuant gra- 
duellement d'épaisseur, 9-11 de moitié plus longs que les précédents, 
à peine plus épais, le dernier ovalaire-arrondi. — Pronotum très- 
court, deux fois plus large que long, rétréci vers le sommet, à bords 
latéraux épaissis et relevés ; surface à sillons longitudinaux apparents, 
prolongés au-delà du milieu, sillon transversal faiblement indiqué ; 
écusson en triangle aigu. — Elytres presque arrondies, subacuminées 
en arrière, légèrement rebordées. — Prosternum remarquablement 
large, presque carré, subtronqué à la base avec les angles subarron- 
dis; mésosternum de la largeur de l'arceau précédent, très-court, plus 
large que long, parcouru dans son milieu par un sillon transversal, 
— Abdomen à 4 arceau aussi long que les suivants réunis. — Pattes 
courtes et robustes, cuisses épaissies au milieu ; tibiasplus courts que 
les cuisses, un peu dilatées au bout; tarses courts et larges, 1 article 


(1) Hope, Zool. Miscellan. LE, p. 22 
(2) Gorham, Endom. recitat. p. 56. 
() Gerstaecker, 'Monogr. Endom. p. 360 ; Gorham, Endom, recit. p. 28. 


134 ENDOMYCHIDES. 
en triangle transversal, plus lärge que le suivant; 3 également court 
et fort, terminé par des crochets minces. 

Pour la formé générale, ce type ressemble aux STENOTARSUS ; il s’en 
* éloigne tout-à-fait par son organisation, et, malgré sa forme courte 
et semi-globuleuse, il est très-voisin des Exnomycaus. On ne connaît 
qu'une seule femelle; elle provient de Pulo-Penang. 


PANOMOEA. 
Gensrazcrer, Wiegm. Arch. f. Naturg. XXII, I, p. 241 (1). 


Tête petite, fortement engagée dans le prothorax. — Epistome 
tronqué ; labre transversal, subentier; mandibules courtes et larges, 
à extrémité grêle, allongée, fissile, bord extérieur épaissi, bord inté- 
rieur concave, en partie membraneux; mâchoires cornées, lobe in- 
terne aussi long que l'externe, subquadrangulaire, allongé, cilié, at- 
ténué vers l'extrémité, celle-ci presque terminée en saillie dentiforme, 
lobe externe presque deux fois aussi large, arrondi en dehors et au 
bout, cilié, coupé droit en dedans ; palpes robustes, courts, 2 article 
à peine de moitié plus long que 3, celui-ei presque carré, 4 plus grêle, 
atténué et tronqué au bout; lèvre inférieure à menton quadrangu- 
laire, transversal, languette coriacée, un peu plus longue que large, 
arrondie en avant; palpes à 2 article transversal, 3 allongé, un peu 
courbé, subulé et faiblement tronqué à l'extrémité.—Antennes courtes, 
mesurant à peine le tiers de la longueur du corps, À article allongé, 
un peu épaissi au bout, 2 aussi large que long, 3 et 4 subégaux, 5-8 
courts, subtransversaux ; massue aussi longue que les autres articles 
réunis, grêle, 9 et 10 subégaux, oblongs, 11 de moîtié plus long, sub- 
pyriforme. — Pronotum plus étroit que les élytres, trois fois aussi 
large à sa base que long, rétréci en avant, bords antérieur et posté- 
rieur argués, subparallèles, les latéraux convexes-arrondis; surface 
peu convexe, subconcave vers les côtés, tout-à-fait dépourvue de sil- 
lons longitudinaux et basilaire ; écusson en triangle, — Elytres très- 
courtes, brièvement cordiformes, assez convexes, largement margi- 
nées aux épaules, plus étroitement sur les côtés et en arrière. — Pro- 
sternum médiocrement large, relevé en carène longitudinale, obtuse, 
élargi en arrière des hanches et arrondi ; mésosternum du double plus 
large, en carré transversal, subconcave et sinué au bord antérieur. 
— Abdomen à À arceau du double plus long que 2, celui-ci aussi long 
que 3 t 4 réunis. — Pattes courtes; cuisses n'atteignant pas le con- 
tour extérieur, fortement comprimées, les antérieures sillonnées en 
dedans; tibias courts, subdilatés et épaissis au bout; tarses courts 
et larges, 2 article un peu plus long et plus grêle que le 1, cor- 


(4) Gerstaecker, Monogr. Endom. p. 363; Gorham, Endom. recit. p. 28. — 
? Cyezoroma, Mulsänt, Mém. Acad, Lyon, I, p. 71. 


ENDOMYCHITES» 135 
diforme, 3 plus long que les, deux précédents réunis, à.crochets, vf 
diocres. 


Le mâle se distingue de la femelle par la présence d’un sixième 
arceau à l'abdomen. 

On ne connaît que deux espèces, découvertes, l'une à Java, l'autre 

aux îles Philippines. Ce sont de petits insectes de trois lignes de lon- 
gueur ét qui rappellent, à s’y méprendre, certaines Coccinelles du 
groupe des Cariites, non-seulement par leur forme, mais encore par 
leur coloration. 

Lé Prof. Gerstaecker a élevé des doutes sur la possibilité de réunir 
son genré PanonœA au genre Cyccoroma de M. Mulsant; nous ne 
sommes malheureusement pas en mesure de lever ces doutés, les ma- 
tériaux indispensablés nous font défaut; il nous paraît néanmoins 
très-probablé que cette réunion aura lieu. Quant à l'établissement 
d'une famille spéciale, sous le nom de Lœvicolles, créé par M. Mülsant, 
nous sommes, sous ce rapport, bien d'accord avec l’Entomologiste de 
Berlin, les Panomœa, malgré leur pronotum lisse, et probablement 
les Cxcroroma et les Orerius, se rapprochent indubitablement des 
Eudomychités par des caractères fondamentaux. 


ENDOMYCHUS, 
Panzer, Enfom. Germ. p. 175 (1). 


Tête médiocre, légèrement engagée dans le prothorax, un peuau- 
delà du bord postérieur des yeux. — Epistome tronqué, labre trans- 
versal, arrondi surles côtés, droit, ou à peu près au milieu; mandi- 

_bules assez grandes, à pointe bifide, échancrées en dedans et munies 
d'une lamelle membraneuse et ciliée; mâchoires à lobe interne grêle 
et allongé, l’externe de même fongueur, beaucoup plus large, plus 
ou moins ciliés tous deux; palpes très- robustes," 2 article allongé, 
obeonique, 3 transversal, 4 le plus large, largement et obliquément 
tronqué au bout, un peu sécuriforme; lèvre inférieure à menton 
transversal, arrondi sur les côtés, un peu rétréci en arrière, languette 
membraneuse, plus longue que large, nétrécie, vers la base, arrondie 
en avant, très-légèrement émarginée, ciliée ; palpes minces, 2 article 
transversal, 3 ovalaire, atténué et tronqué. — Antennes assez épaisses, 


(1) Syn. CurvsomeLa, Linnée, Faun. Suec. p. 166, 532; De Geer, Mémoires, 
V, p. 301. — Gauenuca, Fabricius, Entom. Syst. II, p. 20, 31. — TENeBRio, 
Marsham, Brit, Entom, p. 477, 40. — Enrowvenus, Paykull, Faun. Suec. II, 
p.112; Fabricius, Syst. Eleuth. I, p. 505; Latreille, Hist. nat. des Crust. et Ins. 
XII, 77, 1; Règne Anim. V, p. 160; Redtenbacher, Germar’s Zeitseh. V, 
p. 120 ; Fauna Austr. 2 éd. p. 958; Mulsant, Hist. nat. Col. Sulcicolles, p. 41; 
Gerstaecker, Monog, Endom. p, 868; Fairmaire, Gen, Coleop, Europ. IV, p. 278; 
De Marseul, Abeille, V, p. 72; Gorham, Endom, recitat, p. 28. 


a 


436 ENDOMYCHIDES. 


mesurant la moitié de la longueur du corps, 1 et 3 articles subégaux 
entre eux, un peu plus allongés que 2 et que les suivants, ceux-ci 
un peu plus longs que larges, 9-11 formant une massue peu mar- 
quée, assez lâche, ses 1 et 2 articles obtriangulaires, un peu compri- 
més, son dernier semi-ovalaire, obliquement tronqué au bout. — Pro- 
notum transversal, trapézoïdal, rétréci de la base au sommet,bord an- 
térieur échancré en arc de cercle, bords latéraux droits, convergents, 
marginés, angles antérieurs et postérieurs aigus; surface peu convexe, 
déprimée vers la base, ornée de sillons longitudinaux fins, subarqués 
et d’un sillon transversal profond; écusson semi-ogival. — Elytres 
oblongues-ovalaires, peu convexes, arrondies isolément à l'extrémité, 
— Prosternum médiocre, plan et légèrement convexe dans sa lon- 
gueur, un peu prolongé; subdilaté et arrondi au-delà des hanches; 
mésosternum transversal, un peu rétréci en arrière. — Abdomen à 1 
arceau aussi long que les suivants réunis. — Pattes médiocres, cuisses 
subdilatées au milieu, tibias un peu épaissis au bout, tarses à 2 article 
un peu plus long et notablement plus large que le 1, article onguéal 
robuste, armé de crochets simples. 


On ne connaît pour toute différence sexuelle, que la forme du 
sixième arceau abdominal; ce dernier est un peu plus long et plus 
arrondi chez le mâle que chez la femelle. 

L'espèce européenne, l'E. coccineus, est assez répandue, et donne 
une bonne idée des espèces exotiques pour la taille, la forme et la 
coloration. Elle vit sous les écorces de certains arbres, lorsqu'elles 
sont plus ou moins détachées du bois et revêtues de productions cryp- 
togamiques. Sa larve est connue depuis longtemps; elle a été décrite 
d'abord par Kirby et Spence (1), puis par Curtis (2) et par M. West- 
wood (3); enfin, le Prof. Gerstaecker en a tracé une description com- 
plète (4) que nous reproduisons ci-après : 

Tète arrondie, um peu plus large que longue, faiblement convexe 
en dessus, ornée de deux impressions transversales éntre les antennes. 
— Ocelles nulles. — Antennes.courtes, de 2 articles, 1 article court, 
un peu plus long que large, 2 quatre fois aussi long que le premier, 
grêle, cylindrique. — Labre, mandibules et mâchoires cornés, lèvre 
inférieure membraneuse} labre transversal, subémarginé en avant; 
mandibules courtes, robustes, à pointe échancrée; mâchoires linéai- 
res, arrondies au bout, ciliées, palpes de 3 articles; lèvre inférieure 
à menton très-court, languette un peu oblongue, avec des palpes bi- 
articulés. — Pronotum semi-circulaire, beaucoup plus large que la 
tête, du double plus long que les suivants; ceux-ci à peine plus lar- 


(1) Kirby et Spence, Introd. to Entom, III, p. 166. 

(2) Curtis, Brit. Eutom. XII, p. 570. 

(3) Westwood, Intr. to the mod. class, of Ins, I, p. 394. 
(4) Gerstaecker, Monog. Endom. p. 372. 


LEIESTITES. 1437 


ges que les segments abdominaux ; la surface de tous les arceaux 
granulée, ornés chacun d’une ligne longitudinale médiane, carini- 
forme sur le premier arceau thoracique, plane et un peu plus large 
sur les autres. — Segments abdominaux au nombre de 9, munis 
latéralement d’un prolougement subconique, large et obtus, dont les 
bords paraissent crénelés. — Pattes assez grêles, hanches fusiformes, 
cuisses deux fois plus longues; tibias dilatés au bout, tarses cylindri- 
ques, terminés chacun par un crochet simple. 


Ces larves sont de forme allongée, presque linéaire, déprimées en 
dessus, légèrement convexes en dessous; leur couleur est d'un rouge 
brun à reflets violets, les angles latéraux ‘des1, 4, 5,9, et 11 segments 
sont d’un jaune doré. Elles ressemblent assez aux larves des Lampy- 
rides, et comme elles assez actives et parcourent avec facilité les sur- 
faces des écorces revêtues de champignons. Le Prof. Gerstaecker les 
a trouvées au printemps, vers le mois d'avril, sous l'écorce d'un 
charme. 

A l'espèce que l’illustre Linnée a fait connaître, il faut ajouter pour 
la Faune européenne un autre type qui habite la Hongrie; un troi- 
sième à été découvert en Arménie; enfin deux autres habitent l’A- 
mérique septentrionale. 


CYANAUGES. 
GorHam, Entom. Monthly Magaz. 1874, p. 54. 


Antennes à massue lâche, son dernier article obliquement tronqué. 
— Palpes maxillaires rétrécis à la base, à dernier artiele acuminé.— 
Prosternum large, déprimé au sommet. 


Ce type a été décrit au mois d'août de l’année précédente par 
M. Gorham; l’exemplaire unique qu'il a eu sous les yeux lui parait 
appartenir au groupe des Endomychites, mais ce n’est qu'une pré- 
somption, parce qu'il ne lui a pas été donné d'examiner les organes 
buccaux. C’est un petit insecte noir, à élytres à reflets bleuâtres, et 
mesurant un peu plus de 2 lignes. Il a 6t6 trouvé à Kawatchi, au 
Japon, et décrit par M. Lewis, sous le nom de Cyanauges Gorhami. 


Groupe VII. Leiestites. 


Tête grosse, large, engagée seulement dans Je prothorax jusqu’au 
bord postérieur des yeux. — Mandibules à extrémité bifide ou tri- 
dentée, parfois dentées en scie sous la pointe, membraneuses au bord 
interne; mâchoires à lobes subégaux en longueür, l'interne plus 
grêle, palpes courts, le dernier article le plus long, ac miné au tron- 
qué; lèvre inférieure à menton transversal, à languette arrondie ou 
subémarginée; palpes courts, à 2 et 3 articles subtransversaux. — 
Yeux relativement très-petits, latéraux, arrondis ou ovalaires, gros- 


138 ENDOMYCHIDES. 


sement granulés. Antennes de 41:articles, courtes: et assez robustes, 
à massue distincte, parfois anormale! — Pronotum à peu près aussi 
large que les élytres, aussi long que large, ou bien transversal, assez 
convexe, orné de sillons ou d'impressions variables; écusson en demi: 
cercle ou en triangle. — Elytres allongées ou oblongues-ovalaires, 
légèrement dilatées vers le milieu et subacuminées en arrière; sur- 
face médiocrement convexe, ponotuée-striée ow confusément ponc- 
tuée, offrant une strie suturale plus ou moins ‘entière; tantôt glabre 
comme le reste du corps, tantôt longuement pubescente. — Des ailes, 
sauf dans un seul genre (Myceræa). —— Prosternum variable, sépa- 
rant ou non les hanches antérieures. — Pattes médiocres, cuisses sub- 
comprimées; tarses tétramères, le 3 article libre, dégagé du précé- 
dent, ordinairement un peu plus petit. 


Les sept genres de ce groupe peuvent se partager en deux séries; 
dans la première, se trouvent les espèces à forme allongée, à pro- 
notum subcarré, à téguments solides, luisauts, glabres ou revètus 
tout au plus d'une pubescence si légère, qu'elle n’obscurcit en rien 
le brillant du corps. Les espèces de la seconde série sont plus courtes, 
ovalaires, leurs téguments, le plus souvent d'un fauve ferrugineux, 
paraissent moins solides, ils sont plus ternes et revêtus d’une longue 
pubescence jaune et brillantes : 

Les différences sexuelles sont bien sensibles dans plusieurs types et 
résident soit dans la forme des antennes, soil dans celle des pattes, 
indépendamment d’un sixième arceau abdominal que l’on retrouve 
chez les mâles. 

Les différentes espèces, très-peu nombreuses, habitent principale- 
ment les régions tempérées de l'hémisphère boréal; les Etats-Unis 
d'Amérique possèdent en propre les Ruanis, les Paymapnora; l'Eu- 
rope, y compris le Caucase, nourrit les Lexsres, les Sympiotes, les 
Myceræa, les CLemmus; le type du genre Panamomus a été rapporté 
récemment du Japon. Il faut ajouter cependant qu'une Mycerora a 
été découverte au cap de Bonne-Espérance. 

Le tableau suivant résume les caractères distinctifs de ces divers 
genres : 


A. Corps glabre ou à peine pubescent. 
B. Hanches antérieures contiguës. 
C. Pronotum dépourvu de sillons longitudinaux, premier 
article de la massueé antennaire plus grand que le 
second, . Leiestes.. 
C’. Pronotum orné de sillons longitudinaux, À et 2 articles 
de la masgue subégaux. 


D. Pronotum subcatré. Pänamomus- 
D’. — élargi en avant, Rhanis. 
B’. Hauches antérieures séparées, Phymaphora. 


LRIESTITES. 439 


À”, Corps longuement pubescent, hérissé. Û Ù 
E. Pronotum orné d’un sillon subparallèle au bord latéral, : 
F. Corps subarrondi ; élytres confusément ponctuées. Clemmus. 
F. — ovalaire; élÿtres ponctuées-striées. * Mycétæa. 
F. Pronotum dépourvu de sillon parallèle au bord latéral. Symbiotes. 


LEIESTES. 
CuevroLar, Deyean, Cafal, 3° 64, p, 404 (1). 


Tôte oblongue, engagée dans le prothorax seulement jusqu’au bord 
postérieur des yeux. — Epistome tronqué en avant, limité en arrière 
par un sillon profond, arqué entre les antennes; labre court, subar- 
rondi en avant; mandibules larges et robustes, à bord interne échan- 
cré, muni d’une lamelle frangée, à pointe courte, fendue ; mâchoires 
à lobes subégaux, l’interne un peu plus grêle, ciliés tous deux à 
l'extrémité, palpes courts et serrés, 2 article cupuliforme, 3 en carré 
transverse, 4 ovalaire, allongé, brièvement tronqué ; lèvre inférieure 
courte, large, élargie vers la base, arrondie sur les côtés, avec une 
saillie dentiforme en avant; languette membraneuse au bout, tron- 
quée en avant, cordiforme sur les côtés et en arrière; palpes grands, 
épais, 2 article très-large, 3 court, ovale, épais, largement tronqué 
au bout. — Antennes robustes, dépassant un peu la base du prono- 
tum, 4 article ovalaire, 2 et 3 oblongs, subégaux, 4-8 graduellement 
raccourcis, plus larges que longs, 9-11 formant une massue lâthe, 
subcomprimée, son 4 article de moitié plus petit que le suivant, le 
dernier brièvement ovalaire, coupé obliquement. — Pronotum légè- 
rement transversal, de la largeur des élytres, bord antérieur subsinué 
de chaque côté, derrière les yeux, bords latéraux droits, convergents 
au sommet, marginés; surface assez convexe en avant, ornée d’un 
sillon transversal et de deux profonds enfoncements à la base, limi- 
tés en dehors par un pli longitudinal, élevé et infléchi en avant; 
écusson arrondi en arrière, plus large que long. — Elytres oblongues- 
ovalaires, peu dilatées au milieu, arrondies au bout, ponctuation con- 
fuse, une strie suturale. — Prosternum étroit, terminé en pointe en 
arrière, entre les hanches, celles-ci contiguës; mésosternum étroit, 
acuminé en avant, avec les bords latéraux tranchants et élevés. — 
Abdomen formé en dessous de 5 arceaux, le 4 plus court que les sui- 
vants réunis. — Pattes médiocres, cuisses courtes, subcomprimées ; 


(1) Syn. Cryprormaeus, Gyllenhall, Ins, Suec. I, p. 178, 16; Schünherr, Syn. 
Ins. 11, 99, 47. — Lycorennina, Gyllenhall, Ins. Suec. IV, p. 221, 4. — Leirs- 
Tes, Redtenbacher, Faun, Austr. 4r° 6d. p. 200; 2? éd: p. 373; Güérin-Mén. 
Archiv. entom. 1, p. 276; Gerstaecker, Monogr. Endom, p. 389; Motschulsky, 
Bullet, Moscou, 1843, IL; De Marseul, Aboille, V, p. 120; Gorham, Endom. 
recit, p. 29. 


140 ENDOMYCHIDES. 


tibias simples ; tarses non dilatés, à 4 article un peu plus long que 9, 
ciliés tous deux, 3 court, tout à fait libre, 4 terminé par des crochets 
simples. 

Le mâle se reconnait par la présence d'un sixième arceau ventral 
et par l’échancrure du bord interne des tibias intermédiaires qui est 
profonde et limitée par deux saillies plus ou moins prononcées. 

Dans le groupe actuel, que caractérise la structure dés tarses, le 
genre Leresres se distingue des PaymAapnoRA par la contiguité des 
hanches antérieures; des RHaAnNIS par son pronotum non dilaté en 
avant et dépourvu de sillons longitudinaux; des PANAMOMUS par la 
structure des antennes, dont le 9 article est beaucoup plus petit que 
le suivant, 

Le Prof. Gerstaecker n'a connu que l'espèce décrite depuis long- 
temps par Gyllenhall et qui habite une grande partie de l’Europe 
tempérée et boréale; depuis, Motschulsky en a décrit une seconde, 
découverte au Caucase. 


PANAMOMUS. 
Gonmam, Entom. Monthly Mag. 1873, p. 207. 


Antennes à massue formée de 3 articles, dont les deux premiers 
subégaux entre eux. — Pronotum ample, bisillonné à la base. — 
Hanches antérieures contiguës. — Tarses tétramères. 


L'exemplaire unique sur lequel ce genre a 6t6 créé, est originaire 
du Japon, et trouvé à Nagasaki sous une écorce fongueuse d’un chà- 
taignier d'Espagne. C'est un petit insecte d'une ligne de longueur, 
d’un brun de poix avec les antennes et les pattes jaunâtres. Comme 
type générique, il se rapproche évidemment du genre Leiesres, la 
structure des antennes les différencie; dans le genre actuel, les 9 et 
40 articles sont semblables ; très-différents en grandeur chez les 
LEIRSTES. 

RHANIS, 


DeEsEan, Catal. 3° 64. p. 404 (1). 


Tête libre, engagée seulement dans le prothorax jusqu’au bord pos- 
térieur des yeux. — Epistome tronqué en avant, séparé du front par 
un sillon arqué entre les antennes; labre en carré transversal; man- 
dibules assez minces, à pointe courte, bifide, à bord interne denticulé 
en dessous de l'extrémité, lamelleux et cilié en arrière ; mâchoires à 
lobes subégaux, l’interne grêle, l’externe subdilaté au bout, courbé 


(1) Sÿn. Lycorennina, Ziegler, Proceed. of the Ac. of Nat. Sc. of Phil. II, 
p.272; Melsheimer, id, III, p. 177, — Pnywapnona, Guérin-Mén. Arch. entom. 
1, p.275; Melshcimer, Catal. Col. of the Unit. Stat. p. 132. — Ruanis, Le 
Conte, Proc. of the Acad. of Nat. Sc. of Phil. IV, p. 360 ; Gerstaecker, Monogr. 
Endom. p. 392 ; Gorham, Endom, recit. p. 29. 


LEIESTITES. 141 


en bec en dedans ; dernier article des palpes presque cylindrique, de 
moitié plus long que large, tronqué au bout; lèvre inférieure à men- 
ton transversal, tronqué en avant, dilaté et dentiforme sur les côtés; 
languette allongée, à partie basilaire cornée, rétrécie en avant, à par- 
tie terminale membraneuse, transversalement ovalaire, arrondie en 
avant; palpes à 2 article plus long que large, 3 allongé, obtusément 
ovale. — Antennes grèles, dépassant peu la base du pronotum, 4 ar- 
ticle épaissi, 2 plus grêle, aussi allongé, 3-8 diminuant graduellement 
de longueur, devenant presque moniliformes, 9-11 formant une pe- 
tite massue, subcomprimée, assez serrée, son 1 article subtriangu- 
laire, 2 à peu près carré, beaucoup plus développé, 3 ovalaire obtus. 
— Pronotum presque aussi long que large, rétréci vers la base, dilaté 
et arrondi en avant, hord antérieur presque droit, bords latéraux 
marginés, infléchis en avant; surface assez convexe, ornée à la base 
d'un fort sillon transversal, limité de chaque côté par une profonde 
fossette subarrondie, pourvue, en outre, sur la partie discoïdale, de 
deux sillons parallèles, longitudinaux ot dépassant le milieu de la lon- 
guour du pronotum; écusson semi-circulaire. — Elytres oblongues- 
ovalaires, faiblement dilatées vers leur milieu, subatténuées en ar- 
rière, arrondies à l’extrémité; éparsément ponctuées avec une strie 
suturale, — Pronotum nul entre ies hanches ; mésosternum grèle, al- 
longé, rhomboïdal, marginé sur les côtés. — Abdomen à 1 article un 
peu plus court que les suivants réunis. — Pattes courtes, cuisses sub- 
claviformes, tibias dilatés vers l'extrémité; tarses à 1 et 2 articles sub- 
égaux, ciliés en dessous, 3 court, article onguéal assez long, armé de 
crochets simples. 


Chez le mâle, le 5 arceau ventral est légèrement échancré et laisse 
apercevoir le rudiment d'un sixième; ses tibias antérieurs portent 
vers le milieu du bord interne une petite dent grèle, aiguë et oblique 
en dedans. 

La seule espèce connue habite les Etats du milieu et du sud de 
l'Amérique boréale; elle ne paraît pas bien rare. Au point de vue 
générique, ce type, quoique voisin des Leiestes, s’en distingue aisé- 
ment par les sillons longitudinaux du pronotum; en outre, par la 
forme de ce dernier et celle des derniers articles des palpes. 


PHYMAPHORA. 
Newman, Entom. Magaz. V, p. 389 (1). 


Tête triangulaire, engagée dans le prothorax jusqu’au bord posté- 


(1) Syn. Lycorennwa, Ziegler, Proc. of the Acad. of Nat. Sc. of Phil. IT, 
p. 271, 11; Melsheimer, id. INT, p. 176, 4, — Ruanis, Dej. Cat. 3e éd, p. 404. — 
Puywarnona, Le Conte, Proc. of the Ac. of Nat. Sc. of Phil. VI, p. 360, 1; Gué- 
rin-Mén. Arch. entom. I, p.275; Gerstaecker, Monogr. Endom. p. 397; Gorham, 
Endom. recit, p. 29. 


142 ENDOMYCHIDES. 


rieur des youx.— Epistome tronqué en avant, un peu rétréei et limité 
en arrière par un enfoncement transversal; labre court, large, sub- 
arrondi; mandibules à pointe assez longue, bifide, à bord interne 
denticulé en dessous de l'extrémité, largement lamelleux et cilié ; m4- 
choires à lobes grêles, l’externe un peu plus long, élargi et obtus au 
sommet, avec quelques cils raides; l’interne grêle, tronqué oblique- 
ment et pointu; palpes courts, 2 article aussi long que large, cordi- 
forme, 3 transversal, 4 allongé, subulé, faiblement tronqué; lèvre 
inférieure à menton deux fois plus large que long, subarrondi en 
avant; languette allongée, subélargie et arrondie en avant, subémar- 
ginée et ciliée; palpes épais, 2 article très-large, 3 court, ovalaire, 
arqué en dedans et obtus, — Antennes différentes selon les sexes : 
chez le mâle, 4 article épaissi, dilaté en avant, 2 globuleux, 3-7 
plus courts, transversaux, serrés, 8 deux fois plus large que le précé- 
dent, dilaté en dedans en une saillie comprimée, 9-14 formant une 
massue irrégulière, grosse, serrée, plus longue que les articles pré- 
cédents réunis, concave en arrière, convexe en avant, son premier àr- 
ticle plus gros et plus convexe que chacun des deux autres; chez la 
femelle, 4 article oblong, ovalaire, 2 aïlongé, 3-8 graduellement rac- 
courcis, 9-11 formant une massue subcomprimée, son À article trans- 
versal, 2 de même forme, le plus élargi, 3 de moitié plus long et en 
carré transverse: — Pronotum presque aussi long que large, légère- 
ment rétréci vers la base, à bord antérieur presque droit; surface 
assez convexe, ornée parallèlement à la base d'un sillon profond li- 
mité de chaque côté dans une fossette, prolongée en sillon jusqu’au 
tiers de la longueur; écusson en triangle, à sommet obtus.— Elytres 
oblongues-ovalaires, subdilatées au milieu, fortement acuminées en 
arrière, ponctuées-substriées, avec une strie suturalo. — Pronotum 
étroit, convexe et séparant les hanches, prolongé en arrière et légè- 
rement dilaté; mésosternum grêle et allongé, creusé longitudinale- 
ment, à bords relevés. — Abdomen à 1 segment à peine plus court 
que les suivants réunis, un sixième arceau rudimentaire. — Pattes 
assez longues, cuisses épaissies vers l'extrémité; tibias grèles; tarses 
à 4 et 2 articles légèrement dilatés, surtout aux pattes antérieures, 
garnis en dessous de cils fasciculés, artiele onguéal aussi long que les 
trois précédents réunis. 


Le mâle se distingue de la femelle d’abord par la structure des an- 
tennes, et ensuite par celle des pattes, les tibias antérieurs sont plus 
fortement dilatés, et ceux de la paire moyenne sont munis en dedans 
d’une petite dent. 

Pour la forme générale et l'ensemble de l’organisation, ce type 
ressemble aux précédents; néanmoins la forme du prostérnum, celle 
du mésosternum le différencieraient des autres, si la structure anor- 
male des antennes du mâle ne le faisait reconnaître au premier coup- 
d'œil. 


LRIESTITES, 143 


Onne connait non plus qu’une seule espèce, propre à l'Amérique 
du Nord, où elle ne paraît pas bien rare. 


SYMBIOTES, 
REDTENPBACEHER, Faun. Austr. p. 198 (1). 


Tête large, engagée dans le prothorax jusqu’au bord postérieur des 
yeux. — Labre court, presque entier; mandibules à base large, assez 
longues, subtronquées au bout et partagées en trois dents, ciliées et 
membraneuses au bord interne; mâchoires à lobe externe pyriforme, 
pourvu au bout de cils longs, serrés, fasciculés; l’interne beaucoup 
plus court, grêle, cilié à l'extrémité; palpes courts, serrés, 2 et 3 ar- 
ticles égaux, subcordiformes, 4 plus long, ovalaire-acuminé; lèvre 
inférieure à. menton transversal, tronqué en avant et en arrière; lan- 
guette de même plus large que longue, arrondie et subdilatée en 
avant, à bord antérieur cilié et subémarginé; palpes à 2 article court, 
transversal, 3 gros, subglobuleux, tronqué. — Antennes mesurant le 
tiers de la longueur du corps, 1 article épaissi, quadrangulaire allongé, 
2 de moitié plus court, grêle, 3-8 courts, serrés, 9-11 dilatés et for- 
mant une massue subcomprimée, ses 1 et 2 articles en triangles trans- 
versaux, le dernier ovalaire-acuminé. — Pronotum en carré trans- 
versal, rétréci au sommet, bords antérieur et postérieur presque 
droits, les latéraux marginés; surface assez convexe, ornée à la base 
d'un sillon transversal terminé de chaque côté dans une assez grande 
fossette arrondie; écusson semi-cireulaire. — Elytres ovalaires, sub- 
atténuées en arrière, à peine dilatées au milieu, marginées latérale- 
ment; surface assez convexe, à ponctuation irrégulièrement en ‘séries 
longitudinales, une strie suturale. — Prosternum étroit, linéaire, lé- 
gèrement en carène, dépassant les hanches et reposant sux le méso- 
sternum; celui-ci allongé, atténué en avant, tronqué en arrière, l6- 
gèrement creusé dans sa longueur. — Abdomen à 4 arceau aussi long 
que les 3 suivants réunis. — Pattes courtes, cuisses assez robustes, 
üibias grêles; tarses à 1, 2 et 3 articles peu différents, ciliés en des- 
sous, 4 épais, presque cylindrique, aussi long que les trois premiers 
réunis, 


Le mâle se distingue de la femelle par la structure de l'abdomen, 
son cinquième arceau est tronqué et laisse dépasser un rudiment d'un 
sixième arceau; chez la femelle, le cinquième: arceau est simplement 
arrondi. 

Les Symsrores sont de très-petits insectes de 2 millimètres de lon- 
gueur, d’un jaune ferrugineux et longuement pubescents. On en con- 
nait trois espèces; elles habitent l'Europe : l'une se rencontre çà et là, 


(1) Hampe, Entom. Zeit. 1850, p. 858; Redtenbacher, Faun. Austr. 2 éd. 
p. 871; Gerstaccker, Monogr. Endom. p. 398; Gorham, Endom, recit. p. 30: 


TS 


444 ENDOMYCHIDES. 


dans diverses contrées de ce continent; la seconde a été trouvée en 
Sardaigne ét aux environs de Vienne; une troisième, décrite depuis 
peu (1), a été découverte en Italie. Une dernière, encore inédite, m'a 
été communiquée par M. Gorham. 


MYCETŒA. 
STEPuENS, {lustr. of Brit. Entom. Mandibulata, IN, p. 80 (2). 


Tête assez grosse, large, dégagée du prothorax. — Epistome tron- 
qué en avant, limité en arrière; labre transversal, arrondi sur les 
côtés, droit en avant; mandibules en carré long, à pointe large, échan- 
crée, armée en dessous d’une dent, à bord interne échancré, muni 
d'une lamelle étroite et ciliée en avant, plus large en arrière; mâ- 
choires à lobe externe élargi et arrondi au bout, cilié-fasciculé, l'in- 
terne beaucoup plus court, linéaire, à sommet également cilié ; palpes 
assez grêles et courts, 2 article oblong, obconique, 3 court, trans- 
versal, 4 allongé, subulé; lèvre inférieure à menton transverse, sub- 
élargi en arrière; languette aussi longue que large, subémarginée en 
avant, avec ses angles saillants et garnis de cils; palpes à 2 article 
grand, transversal, 3 épais, court, ovalaire, largement tronqué. — 
Antennes grêies, mesurant environ le tiers de la longueur du corps, 
4 article épaissi, brièvement ovalaire, 2 plus gros et plus long que 
les suivants, oblong, 3-5 grèles, un peu plus longs que larges, 6 sub- 
carré, 7-8 globuleux, 9-11 dilatés en massue, celle-ci graduellement 
élargie, son 1 article plus petit que le suivant, le dernier oblong, 
tronqué obliquement au bout. — Yeux très-petits, subhémisphériques, 
grossement granulés. — Pronotum transversal, deux fois aussi large 
que long, un peu rétréci au sommet, bord antérieur droit, le posté- 
rieur subsinué de chaque côté, les latéraux un peu marginés et 
élargis au milieu; surface assez convexe, ornée à la base d'un mince 
sillon transvérsal, et de chaque côté d’un sillon longitudinal, subpa- 
rallèle au bord latéral et limité en dehors par une carinule saillante; 
écusson très-court, arrondi au sommet, — Elytres brièvement ovalai- 
res, acuminées en arrière, assez convexes, ponctuées-striées. — Ailes 
nulles. — Prosternum étroit, séparant faiblement les hanches et ne 
les dépassant pas en arrière; mésosternum assez large en avant, ré- 
tréci entre les hanches et tronqué. — Abdomen à 4 arceau à peine 
plus long que les deux suivants réunis. — Pattes médiocres, cuisses 


(1) Steinheil, Ath. Soc. Ital. Sc. Nat. XI, p. 237. 

(2) Syo. Sirpna, Marsham, Coleop. Brit. 1, p. 424. — Artowanrta, Stephens, 
Illustr. of Brit. Entom, Mand Hi, p. 66.— Cryrropnacus, Gyllenhall, Ins.Suec 
I, p. 181. — MycgroBa,-Redtenbacher, Faun. Austr. 2 éd, p. 371 ; Gerstaecker, 
Monogr. Endom. p. 402; Duval, Gen. Col. Europ, I, p. 220; De Marsoul, 
Abeille, V, p. 132, 


LEILESTITES. 445 


un peu épaissies, tibias grèles; tarsos à 4 article un Peu plus court 
que 2, l'un et l’autre ciliés en dessous, 8 petit, très-court, dégagé en 
dessus, un peu recouvert en dessous par le précédent, article onguéal 
non rétréci à la base, aussi long que les 3 précédents réunis. 


La structure de l’abdomen distingue le mâle de la femelle; chez 
cette dernière, il y à cinq arceaux; chez le premier, on remarque les 
rudiments d’un sixième, 

On ne connaît qu'une seule espèce; elle est propre à l'Europe, 
elle est d'un fauve brunâtre, brillante, longuement pubescente, sa 
‘longueur ne mesure pas 2 millimètres; elle vit dans.les lieux humides, 
obscurs, et se rencontre fréquemment dns les caves sur les bois, les 
douves recouverts de moisissures. Sa larve a été décrite par Blis- 
son (1); elle ressemble beaucoup à celle des Expomycuus et des Ly- 
CoPERDINA ; le pronotum est plus long que les segments suivants, un 
peu plus large; les parties supérieures, comme chez les Evnouycaus, 
sont recouvertes de petites granulations; sur les côtés, ces granula- 
tions deviennent de petits appendices allongés en massue. Les an- 
tennes sont formées de 3 articles; il paraît y avoir deux ocelles de 
chaque côté; les pattes sont terminées par un crochet aigu. 

Ce type présente tout-à-fait la même structure que les SyMBIOTES; 
néanmoins la forme et la sculpture du pronotum permettent de les 
distinguer avec la plus grande facilité. 


CLEMMUS. 
Hawre, Entom. Zeit. Stleit. 1850, p. 353 (2). 


Tête courte et large, enfoncée dans le prothorax jusqu'aux yeux.— 
Epistome en carré transversal; labre petit, arqué; mandibules à pointe 
bifide, à bord interne cilié; mâchoires à lobes subcoriacés, l’interne 
court et étroit, l’externe beaucoup plus large et plus long, ovalaire, 
cilié surtout vers l'extrémité; palpes développés, 1 article très-petit, 
2 épais, brièvement fusiforme, beaucoup plus long que 3, 4 ovalaire- 
allongé, acuminé, pas plus épais, mais aussi long que les trois précé- 
dents réunis; lèvre inférieure à menton transversal, rétréci en avant 
et arrondi; languette semi-cornée, élargie en avant, et tronquée avec 
les angles arrondis; palpes insérés vers le milieu de la languette, à 
articles peu distincts, À très-petit, 2 à peine plus grand, 3 très-gros, 
court et tronqué. — Antennes de 41 articles, À gros, épais, déprimé, 
2 de moitié moins épais, oblong, 3-8 filiformes, subégaux, beaucoup 
plus minces que 2, 9-11 fortement dilatés, formant une massue très- 


(1) Blisson, Ann. Soc. entom. de Fr. 1849, p. 315. 


(2) Syn. Sywsiores, J. Duval, Gen. Col. Europ. IH, pl. LEV, p. 269. — CLem- 
Nus, Redtenbacher, Faun. Austr. 2° éd. p. 975. — CLemwus, De Marseul, Abeille 
V, p. 129 ; Gorham, Endom. recit. p. 30. 


Coléoptères. Tome XII. 10 


146 ENDOMYCHIDES. 


lâche, son premier article brièvement fusiforme, le second arrondi, 
le dernier ovalaire. — Pronotum transversal, plus étroit à la base 
que les élytres; bord antérieur échancré en arc de cercle, bord pos- 
térieur sinué de chaque côté; bords latéraux rebordés et convergents 
en avant; surface ornée de chaque côté d’un profond sillon arqué, 
bien limité en dehors, parallèle au bord latéral et allant en s'atté- 
nuant jusqu’au bord antérieur; sillon transverse effacé; écusson trian- 
gulaire. — Elytres brièvement ovalaires, assez convexes, dilatées- 
arrondies sur les côtés, avec un étroit rebord élevé, bien net, légè- 
rement atténuées en arrière et terminées en pointe aiguë, finement 
rebordées le long de la suture dans leur moitié postérieure ; épipleures 
larges, planes. — Prosternum assez large, rebordé entre les hanches, 
les dépassant en arrière, à base arrondie et appuyée sur le mésoster- 
num; celui-ci transversal et creusé d'une fossette au bord antérieur, 
— Abdomen formé de 5 arceaux, le 1 de la longueur des suivants 
réunis. — Pattes grêles, ne dépassant pas le rebord des élytres; cuisses 
courtes, ovalaires; tibias grêles, un peu plus longs, atténués au bout ; 
tarses allongés, filiformes, de 4 articles, 1-3 bien distincts, grêles, le 
dernier long, armé de crochets minces. 


Ce type a de grands rapports avec les Myceræa pour la structure 
des antennes, des organes buccaux et du prothorax; sa forme géné- 
rale est très-différente, il est presque arrondi à. la manière des Scyn- 
nus, les élytres sont vaguement ponctuées ot longuement pubescentes 


comme le reste du corps; il mesure 2 millimètres, et sa coloration est 


d'un rouge ferrugineux. 

On ne connaît qu'une seule espèce, découverte récemment en Croa- 
tie; elle a été retrouvée aux environs de Vienne dans les vieux troncs 
d'arbres. 


Groupe VIII. Trochoidéites. 


Antennes de 4 articles, le dernier très-grand. — Pronotum trans- 
versal, subcordiforme, dépourvu de siülons. — Tarses tétramères. 


Le seul genre de cette division constitue une forme très-aberrante 
dans la Famille actuelle ; elle n’a rien conservé de ce qui nous frappe 
dans la conformation des Endomychides; ni la forme de la tête avec 
ses antennes claviformes, ni la sculpture si remarquable du prono- 
tum. Mais, de l'avis du Prof. Gerstaecker, d'accord en ce point avec 
son prédécesseur, le savant Klug, la structure des organes buccaux, 
dont l'importance ne peut être méconnue, démontre que ce type doit 
faire partie de la Famille actuelle, 


Un seul genre : TROCHOIDEUS. 


TROCHOIDÉITES. 447 


TROCHOIDES. 
Wesrwoon, Trans. of the Linn. Soc. XVI, p. 673 (1). 


Tête large, assez grosse, dégagée du prothorax. — Epistome tron- 
qué en avant, limité en arrière par une strie fine; labre très-large, 
arrondi sur les côtés, subémarginé en avant; mandibules médiocres, 
à pointe longue, tridentée, à bord interne largement membraneux et 
cilié; mâchoires à lobe externe grand, élargi vers le bout, à extrémité 
tronquée ou arrondie, cilié; lobe interne très-grêle, acuminé, cilié, 
mesurant seulement la moitié de l’externe; palpes à 2 article cupu- 
liforme, 3 de moitié plus court, 4 ovoïde, terminé en pointe et du 
double plus long ; lèvre inférieure à menton court et large, arrondi 
en avant, languette coriacée, profondément bilobée, les lobes diver- 
gents et ciliés; palpes à 2 article court, transversalement falciforme, 
8 gros, plus large que long, largement tronqué. — Antennes de 4 ar- 
ticles seulement, un peu différentes dans l'un et l’autre sexe : chez le 
mäle, 1 article court, ovalaire, 2 très-court, transversal, 3 plus grand, 
obconique, visible seulement à la partie antérieure et inférieure du 
dernier article, sur la base duquel il semble appliqué; celui-ci beau- 
coup plus grand et plus gros que les trois autres réunis, de forme 
subquadrangulaire, un peu comprimé, offrant une strie enfoncée et 
flexueuse sur ses bords latéraux et terminal ; chez la femelle, le 3 ar- 
ticle distinct en dessus et en dessous, tantôt de la grandeur du 2, ou 
bien allongé et aussi grand que le dernier; celui-ci est toujours plus 
petit, plus grêle que.chez le mâle et n’a pas de strie enfoncée. — 
Pronotum un peu transversal, plus étroit que les élytres, tronqué car- 
rément en avant et en arrière, bords latéraux dilatés, subanguleux au 
milieu; surface peu convexe, offrant seulement deux impressions ar- 
rondies et obsolètes en dedans des angles postérieurs; écusson trans- 
versal, arrondi en arrière, — Elytres oblongues-ovalaires, un peu 
dilatées vers le milieu, rétrécies en arrière, extrémité arrondie ou 
subtronquée; surface peu convexe, ponctuée, avec une strie suturale 
entière. — Prosternum nul entre les hanches antérieures; mésoster- 
num subtriangulaire, atténué en arrière. — Abdomen formé de 6 ar- 
ceaux, le 1 à peine aussi long que les deux suivants réunis. — Pattes 
plus ou moins grêles, cuisses un peu épaissies, tibias légèrement di- 
latés au bout, les postérieurs un peu courbés; tarses à 3 article plus 
Court que le 2 aux deux paires de pattes postérieures, à peu près égal 
à la paire antérieure. 


(1) Syn. Paussus, Dalman, Kongl. Vetensk. Acad. Handling. 4825, p. 400, 3. 
— Trocuoïneus, Guérin-Mén. Revue Zool. Soc. Cuvier, 1838, p. 2; Westwood, 
Trans. of (he Entom. Soc. of Lond. LL, p. 97 ; Gorstaecker, Monogr. Endom. 
D: 981; Gorham, Endom, recit. p. 29. 


148 ENDOMYCHIDES. 


Comme il a déjà été reconnu, le mâle se distingue de la femelle 
par la structure des antennes; en outre, les pattes paraissent un peu 
plus longues chez le premier, et aux tarses antérieurs les deux pre- 
miers articles sont plus dilatés que chez la femelle. 

À cause de la structure des antennes, ce type a été rangé à côté 
des Paussus et l’une des espèces a été décrite sous ce nom par Dal- 
man; cependant les organes buccaux sont en tous points semblables 
à ceux des Endomychides et il n’est pas douteux qu'il ne doive ren- 
trer dans cette Famille, à titre de forme aberrante. 

Malgré que les espèces soient peu nombreuses, ce genre possède 
une aire de distribution très-étendue : on connait une espèce de Ma- 
dagascar ; une seconde, découverte primitivement dans l'île Maurice, 
a été retrouvée aux Indes orientales et dans les îles voisines, aux 
Philippines, à l’île Nicobar. Une troisième espèce appartient au Nou- 
veau-Monde et a été rapportée de Colombie. La dernière, décrite par 
Dalman, était renfermée dans le succin. 


nc «de PS 


FAMILLE LXXIT. 


COCCINELLIDES. 


Tête infléchie, courte, enchâssée dans le prothorax, très-rarement 
libre. — Epistome non séparé du front, à bord antérieur de forme 
très-variable ; labre court, transversal, apparent ou caché par l’épis- 
tome. — Mandibules médiocres, peu saillantes, terminées tantôt en 
pointe aiguë ou fissile, tantôt par 3 ou 4 dents robustes. — Mâchoires 
à base cornée, offrant deux lobes ciliés, l’interne plus court et plus 
grêle, l'externe plus variable, subbiarticulé; palpes de 4 articles, 4 
très-court, 2 et 3 de forme variable, 4 très-développé, sécuriforme, 
rarement oblong et tronqué. — Lèvre inférieure formée d’un menton 
triangulaire ou trapézoïdal, d’une languette médiocre, ovalaire ou 
obtuse en avant, rarement échancrée ; de palpes tri-articulés, à 
dernier article ovalaire, tronqué au bout. — Yeux latéraux, médio- 
cres, ovalaires ou arrondis, entiers ou échancrés. — Antennes insé- 
rées dans un point plus ou moins rapproché de l'angle antéro-interne 
des yeux, à base découverte ou cachée, formées de 11 articles, parfois 
de 8, de 9 ou de 10, terminées par une massue variable, en général 
courtes et rétractiles. — Pronotum transversal, ordinairement plus 
étroit que les élytres, fortement convexe en travers, rétréci en avant, 
à bord antérieur presque toujours fortement échancré, — Ecusson 
triangulaire, médiocre ou très-petit, — Elytres semi-globuleuses, ova- 
laires ou oblongo-ovalaires, à surface convexe, confusément ponctuée 
où lisse, très-rarement ornée de quelques séries de points; épipleures 
toujours apparentes. — Des ailes bien développées, très-rarement 
nulles, — Prosternum toujours apparent sur la ligne médiane et sé- 
parant les hanches antérieures ; mésosternum ordinairement plus 
large, ses épimères irrégulièrement triangulaires; métasternum no- 
tablement plus long, ses épisternums et ses épimères distincts, offrant 
vers ses angles antérieurs externes une dépression souvent limitée 
par une carinule, — Abdomen formé de 5 arceaux ventraux, quel- 
quefois de 6 ou de 7; le premier ordinairement plus développé, 


450 COCCHNELLIDES., 


creusé, de chaque côté, d’une dépression plus ou moins profonde, li- 
mitée par une carinule arquée. — Pattes courtes, rarement un peu 
allongées, le plus souvênt rétractiles et invisibles d'en haut, rarement 
les genoux un peu saillants au-delà du pourtour extérieur du corps; 
les trois paires ordinairement semblables entre elles, les cuisses tou- 
jours inermes et subeomprimées; tibias plus variables; tarses subté- 
tramères, terminés par des crochets appendiculés, assez souvent bi- 
fides, plus rarement simples. 


Les Coccinellides ont une forme bien connue et un fücies qui per- 
met ordinairement de les reconnaitre à la première vue; leur corps 
est hémisphérique, rarement oblong; ordinairement convexe, orné 
de couleurs assez brillantes, variées de dessins bizarres ou de taches 
arrondies, parfois très-nombreuses; rarement elles affectent des re- 
flets métalliques et alors leur coloration est plus uniforme ; elles sont 
tantôt glabres et nues, tantôt recouvertes d’une pubescence plus ou 
moins serrée. 

Cependant, si l’on peut à l'inspection reconnaître une Coccinellide, 
il se présente maintes circonstances où le doute est possible, et, en 
conséquence, il est indispensable d'étudier attentivement leur orga- 
nisation, afin de pouvoir tracer d’une manière plus exacte les limites 
de cette famille intéressante. 

Les trois grandes parties du corps, la tête, le prothorax et les ély- 
tres, quoique bien distinctes, sont très-intimement unies et emboîtées 
les unes dans les autres. Ainsi, il est très-rare que la tête soit déga- 
gée, comme cela se voit chez les Hippodamiites ; partout ailleurs, 
elle est enfoncée dans le prothorax et parfois au-delà même du bord 
antérieur des yeux; la position des organes buccaux est en rapport 
avec celle de la tête, presque toujours la bouche est dirigée en bas, 
parfois un peu en arrière, et, dans ce cas, elle peut être fermée par 
une espèce de mentonnière formée aux dépens du prosternum (Cryp- 
TOLŒMUS, CRYPTOGNATHA). 

Le vertex est rarement visible et lé front est simple. L’épistome 
n’est pas distinct du front en arrière, son bord antérieur est diverse- 
ment configuré et fournit quelques bons caractères; $a modification 
principale se montre chez les Chilocorites. Dans ce groupe, il est très- 
développé aussi bien en avant que sur les côtés; en avant, il recouvre 
parfois entièrement le labre et les mandibules; sur les côtés, il se 
soude aux joues et les entraîne au-delà de la moitié du diamètre des 
yeux, qui sont ainsi partagés en deux parties chacun ; il semble, comme 
le remarque M. Mulsant, former une visière au bord antérieur de la 
tête. 

Le labre ne présente pas de modifications bien profondes ; sa forme 
varie nécessairement d’un genre à l’autre, il est plus ou moins déve- 
loppé er travers cu en avant, son bord libre est entier ou plus ou 
moins échaneré. Il importe davantage de remarquer qu’il est ou ap- 


dsl ST APT Ÿ ie TR ER CO COTE LA LA 0. 2, Te 


COCCINELLIDES. 451 


parent; comme c’est le cas ordinaire, oucomplétement, voilé par l'é- 
pistome dilaté en chaperon, comme chez les PLATYNASPIS. 

On sait que certaines Coccinellides sont phytophages, tandis que le 
plus grand nombre est aphidiphage. Ces mœurs différentes se tradui- 
sont principalement dans la forme des mandibules; les espèces phy- 
tophages possèdent, comme les Ghrysomélides, des mandibules ter- 
minées par trois ou quatre dents distinctes et ces môûmes organes, 
chez les autres, sont simples et atténués en une pointe aiguë ou fis- 
sile, tout au plus bifide. Leur face interne présente, chez ces derniè- 
res, des tubercules qui rappellent les dents molaires des;animaux in- 
sectivores. à 

Les mâchoires sont cornées à leur base; elles supportent deux lo- 
bes subégaux ou inégaux, ciliés sur leurs bords ou à l'extrémité; 
l’externe, qui paraît bi-articulé, est ordinairement un peu plus long 
etplus grèle que l’interne ; il se recourbe parfois (Pæarus) de manière 
à recouvrir en païtie l'extrémité de ce dernier. Sa forme la plus anor- 
male se présente chez les Micrasris, où il est dilaté en demi-cerele 
et frangé sur ses bords. Les palpes sont toujours apparents, formés 
de quatre articles et d'une forme caractéristique pour la Famille ac- 
tuelle ; le 4 est très-petit, les 2 et 3 souvent obconiques et de forme 
semblable, le 4, le plus développé, est comprimé et en forme de fer 
de hache, le bord, qui correspond au tranchant, est tantôt droit et 
tantôt arqué. Les types, chez lesquels cette forme est altérée et où 


l'article est plus ou moins acuminé, sont tout à fait exceptionnels 


(PHARUs). 

La lèvre inférieure, peu remarquable, se compose d’un menton en 
trapèze ou en triangle fortement tronqué ou échancré à son bord an- 
térieur; la languette est très-médiocre, arrondie en avant, ou plus 
obtuse et quelquefois échancrée (Micrasris); les palpes sont tri-arti- 
culés, subfiliformes, avec le dernier article oblong, atténué au bout, 
ou bien étroitement ovalaire et tronqué. 

Les yeux sont toujours bien développés, latéraux et plus ou moins 
prolongés à la fuce inférieure de la tête. Leur forme est arrondie, 
ovalaire ou oblongue ; leur pourtour est régulier ou bien sinué à son 
bord interne; cette sinuosité peut devenir une 6chancrure plus ou 
moins profonde et même se poursuivre à ce point, que ces organes 
paraissent divisés en deux parties (Chilocorites). En général, leur gra- 
nulation est très-fine ; elle est notablement plus forte chez les Goacr- 
puLA et surtout les Raizopius. 

Tout ce qui regarde les anfennes est important à noter, parce que 
ces organes jouent un grand rôle dans la classification. Aïnsi, leur 
insertion, recouverte par le chaperen, chez les Chilocorites, est carac- 
téristique de ce groupe; ailleurs, elle à lieu à découvert; tantôt vers 
l'angle antero-interne des yeux et d'ordinaire très-près de leur pour- 
tour, tantôt dans un point situé sur la face, à peu près au milieu du 


152 COCCINELLIDES. 


bord interne des yeux, ou du moins de la partie de ces organes wi- 
sible en dessus ; dans ce dernier cas, les antennès sont situées à quel- 
que distance des yeux et séparées de leur bord par des joues longi- 
tudinales. + 

Elles sont toujours claviformes, mais à des degrés très-divers; la 
massue est courte ou allongée, en cône renversé ou en fuseau; les 
articles, qui la composent, sont transversaux et serrés, ou bien plus 
longs que larges et lächement unis; ces articles sont simples en de- 
dans ou prolongés en dents aiguës. 

Leur composition varie peu ; d'ordinaire elles sont formées de 41 
articles; mais ce nombre peut descendre à 10, à 9, chez les Discoto- 
mites ; etmême parfois à 8, comme dans le genre Novius. Le premier 
article est toujours plus grand que les suivants, il est allongé, ou 
renflé subclaviforme, ou bien il est dilaté antérieurement en demi- 
cercle et même davantage; les autres articles sont filiformes ou ob- 
coniques, grêles jusqu’à ce qu’ils se renflent pour former la massue, 
ce qui a lieu ordinairement au 9%, plus rarement au 7° ou au 8° ar- 
ticle. 

Une dernière particularité de ces organes, c’est qu'ils sont rétrac- 
tiles sous les côtés du prothorax, et vu leur grande brièveté, la mas- 
sue se loge dans une fossette qui est creusée, dans plusieurs genres, 
sous les angles antérieurs du premier arceau thoracique. 

Le pronotum est toujours transversal, jamais carré ou oblong; dans 
la plupart des types, il est notablement plus étroit que les élytres, 
rarement {Scymnites) à peu près de même largeur; sa surface est tou- 
jours régulièrement convexe et ne présente ni sillons, ni impressions 
bien marquées; la configuration des bords varie beaucoup, néan- 
moins, dans des limites assez étroites. Le bord antérieur est, en gé- 
néral, échancré, plus ou moins profondément selon les genres, et le 
plus souvent on observe, de chaque côté, une sinuosité en arrière des 
yeux; le bord postérieur est arqué, il offre un lobe médian plus ou 
moins prononcé, obtus ou tronqué; de chaque côté une légère flexuo- 
sité dans un certain nombre de types. L'écusson ne manque dans au- 
cune espèce; sa petitesse caractérise le genre Micraspis ; il est seu- 
lement un peu plus grand chez les ALesia ; partout ailleurs, il est 
médiocre, en triangle équilatéral, ou bien, mais très-rarement, sa lon- 
gueur dépasse un peu sa largeur à la base. 

Les élytres ne manquent dans aucune espèce; dans aucune, elles 
ne sont notablement raccourcies, ainsi que cela se voit dans tant 
d’autres Familles; tout au plus observe-t-on dans quelques types du 
groupe des Hyperaspites une très-légère troncature de l'extrémité. 
Ces organes varient de la forme semi-globuleuse à la forme oblongo- 
ovalaire, par exception, ovalaire-allongée (CoccrnuLa). Leur surface 
varie peu; elle est lisse ou confusément ponctuée; dans un seul cas 
(Coccrura), on observe quelques rangées longitudinales de gros 


COCCINELLIDES, 153 


points, alignés entre ceux qui recouvrent confusément la surface; on 
ne rencontre jamais ni côtes, ni stries; la seule saillie, dont il puisse 
être question, est le calus huméral. 

Deux parties plus importantes à considérer dans la structure des 
élytres, sont les bords et les épipleures. 

Les bords latéraux peuvent être simples, ornés d'un rebord arrondi, 
ou dilatés en une lamelle plane, réfléchie ou creusée en gouttière. Le 
bord basilaire présente deux modifications, peu importantes en réa- 
lité, mais qui, vu l'absence d’autres caractères, acquièrent une cer- 
taine valeur, parce qu'elles servent à distinguer deux groupes très- 
importants. Chez les Coccinellites, comme aussi les Hippodamiites et 
les Discotomites, la base des élytres est légèrement convexe en avant 
ou anguleuse vis-à-vis du calus huméral; chez les Carïtes, au con- 
traire, cette base est un peu concave et forme, par le redressement 
de son tiers externe, un angle ouvert en avant du calus. 

Les épipleures varient non-seulement dans leur développement, 
mais encore dans leur degré d’inclinaison par rapport au plan hori- 
zontal ; ces variations n’ont pas besoin de commentaires. Une parti- 
cularité remarquable de ces replis des élytres, et presque spéciale à 
la Famille actuelle , réside dans la présence , sur les épipleures, de 
fossettes plus ou moins profondes, destinées à loger les genoux des 
pattes intermédiaires ou postérieures. Ces fossettes s'observent dans 
divers groupes, mais à des degrés différents; dans aucun, elles ne 
sont aussi profondes, ni aussi nettement limitées que dans les grou- 
pes des Hyperaspites, des Bucolites et le genre Cyneceris. 

Les ailes membraneuses sont toujours bien développées et fréquem- 
ment déployées par les espèces qui vivent de proie; moins utiles à 
celles qui se nourrissent de substance végétale, leur absence est ce- 
pendant exceptionnelle (CyNEGErIs). 

L'étude des parties inférieures du corps jouit d’une importance 
qui ne le cède en rien à celle des parties supérieures du corps, les 
arceaux thoraciques, l’abdomen et les pattes exigent un examen ap- 
profondi. 

Le prosternum est toujours visible sur la ligne médiane et sépare 
constamment les hanches antérieures ; il est toujours allongé et assez 
étroit; parfois il est relevé le long de la ligne médiane, et la crête 
qu’il forme est arrondie ou aplatie; elle s'évancuit avant d'atteindre 
au bord antérieur, ou bien s'avance et dépasse même ce berd par une 
petite saillie aiguë ou tronquée. Cette môme”partie médiane du pro- 
Sternum présente dans plusieurs espèces du genre RopazrA, une dis- 
position tout à fait spéciale ; elle est d’abord très-courte, et en second 
lieu, elle est disposée comme un plan incliné et s'abaisse du sommet 
vers la base; le sommet lui-même est tantôt aigu, tantôt tronqué. 
Dans les genres CryProcnaTHa et CRyproLænus, le prosternum est 
dilaté en avant, à ce point qu'il peut rejoindre l’épistome et recouvrir 


. 


15% COCCINELBIDES. 


ainsi complétement les organes buccaux. Dans dernombreux gentes 
(Gyponra, Carta, ete.) les flancs du prosternum sont creusés, sous les 
angles antérieurs, d'une fossette plus ou moins profonde et plus ou 
moins bien limitée; cette dépression paraît destinée à recevoir la:mas- 
sue des antennes, lorsque l'insecte se contracte, 

Le mésostérnum varie moins; il est transversal et sépare pus ou 
moins largement les hanches moyennes; sa forme est tantôt subqua- 
drangulaire, tantôt trapézoïdale et plus ou moins rétrécie en arrière; 
son bord antérieur est entier, sinué ou échancré pour loger la base 
du prosternum. Les épimères sont de forme irrégulièrement triangu- 
laire, à sommet dirigé en avant; chez les Endomychides, ces mêmes 
parties-affectent laforme d’un quadrilatère disposé obliquement; cette 
différence dans le contour est l'un des meilléurs caractères pour dis- 
tinguer la Famille ire nous venons de nommer de celle des Cocci- 
nellides. 

Le métasternum, selon la règle, est plus développé que les deux 
arceaux thoraciques précédents; en général, ses épisternums sont bien 
limités et constituent une lamelle oblongue, à l'extrémité postérieure 
de laquelle on aperçoit les épimères sous forme d’un mince liseré. 
A la partie antérieure du métasternum, on remarque de chaque côté 
une carinule arquée, circonserivant un espace d’étendue variable, tan- 
tôt plan, tantôt fortement creusé ; cet espace, que l'of désigne sous le 
nom de plaque pectorale, est destiné à recevoir la cuisse et la jambe 
moyennes, lorsque l'insecte se contracte. 

L'abdomen se compose d’un nombre variable d’arceaux ventraux; 
le plus souvent 3, quelquefois 6, très-rarement on remarque des ves- 
tiges d’un 7, Le premier de ces arceaux est de beaucoup le plus im- 
portant à étudier : dans sa partie, médiane, il empiète sur le métaster- 
num d’une manière plus ou moïns marquée et forme une saillie in" 
tercoxale; celle-ci est diversement configurée, elie est ogivale chez les 
Hippodamiites , semi-elliptique chez les Coccinellites et subtronquée 
chez les Hyperaspites. 

C'est ce même arceau qui porte ce que l’on est convenu de désigner 
sous le nom de plaques abdominales : celles-ci correspondent aux pla- 
ques pectorales et, comme elles, sont destinées à recevoir les pattes 
de la dernière paire, lorsque l'insecte se contracte ; aussi elles sont 
d’autant plus profondes, que la puissance de contraction dont jouit 
l'insecte est plus considérable, comme cela s’observe, par exemple, 
chez les Hyperaspites. La forme de ces plaques, la carinule où le mince 
liseré qui les circonscerit, leur étendue, leur concavité, en un mot tout 
ce quiles concerne, a été utilisé avec succès dans la classification de ces 
insectes. Elles ne font guère défaut que dans le groupe des Hippodü- 
miites; leur présence constante constitue ainsi un nouveau caractère 
distinctif des Coccinellides. 

Considérées sous un point de vue d'énsemble, les pattes des Cocci- 


COCCINELTIDES.: 455 


nellides sont peu remarquables. En général, elles sont invisibles, lors- 
qu’on régarde l'insecte directement d'en haut; chez les Hippodamiites 
seules, elles apparaissent un peu en dehors du contour extérieur du 
corps; dans ce type, elles sont plus longues et: ne peuvent se loger 
dans des dépressions des arceaux inférieurs de la poitrine ou de l’ab- 
domen; aussi ces espèces, au moment du danger, ne contractent pas 
leurs membres locomoteurs, mais elles tentent, ainsi que le fait re- 
marquer avec justesse le Monographe des Coccinellides, de s'échapper 
par la fuite.” Les hanches antérieures, dans toutes les formes, sont 
séparées l’une de l’autre par le prosternum, elles sont peu saïllantes, 
allongées dans le sens transversal et disposées un peu-ocbliquement; 
les moyennes sont plus arrondies et pas plus saillants; au contraire, 
les postérieures sont assez fortement séparées l’une de l’autre, allon- 
gées transversalement et plus robustes. Les trois paires de pattes, à 
de légères différences près, sont semblables entre elles; les cuisses 
sont oblongues, comprimées, creusées à leur bord inférieur d'un sil- 
lon plus ou moins profond, destiné à recevoir Jes tibias; ceux-ci sont 
également comprimés, leur bord externe varie selon les genres et 
fournit de bons caractères génériques : ce bord est droit ou plus ou 
moins arqué; muni, près de sa base, tantôt d'une saillle anguleuse, 
tantôt d’une saillie dentiforme, et, dans ces deux cas, entre cette sail- 
lie et l'extrémité, le bord antérieur est creusé d'un sillon destiné à 
recevoir le tarse. La composition de ce dernier est invariablement for- 
mée de trois articles avec un article rudimertaire; il est subtétramère. 
Le premier article est ordinairement en triangle allongé, quelquefois 
un peu élargi dans le sexe mâle de quelques genres; le deuxième est 
beaucoup plus grand, plus large et plus long, creusé à sasface supé- 
rieure d’une large excavation de forme triangulaire, dont le sommet, 
situé près du point d'attache, est occupé par l'articulation de Particle 
appendiculaire à la suite duquel s'ajoute Particle onguéal. Celui-ci 
varie peu dans ses dimensions, il supporte constamment deux crochets 
généralement robustes et de structure variable. Dans un petit nombre 
de types, les crochets sont simples (Nœw4, Amsosricra, BuL&A,, etc.); 
le plus souvent ils sont appendiculés; il n’est pas rare non plus de 
les rencontrer bifides. Dans ce dernier cas, tantôt la partie interne est 
Courte, basilaire ou submédiane, tantôt elle égale à peu près l’externe 
(SxNonycaa, EriLACHNA). Une autre modification nous est offerte par 
Certaines espèces du genre EPILACHNA, car nous remarquons qu’elle 
n'existe pas dans toutes, au moins au même degrés cette modifica- 
tion réside dans la présence d’une lamelle subquadrangulaire située 
à la base et entre les crochets, l'angle de cette lamelle peut faire une 
certaine saillie et ainsi faire paraître chaque erachet en quelque sorte 
ti-denté. 

À la partie inférieure des deux premiers articles, se voit une pu- 
bescence assez serrée, en forme de brosse, destinée à faciliter la lo- 


156 COCCINELLIDES. 


comotion; chez certains mâles, cette pubescence est moins serrée, et 
en regardant attentivement, on découvre entre les poils de très-pe- 
ttes ventouses, qui font défaut chez les femelies. 

On peut dire d’une manière générale que les sexes sont peu dis- 
tinets dans la Famille actuelle. Outre la présence de ces ventouses à 
la face inférieure des tarses, chez le mâle, on observe encore, mais 
dans quelques types seulement, que le premier article des tarses est 
de forme ovalaire, tandis que chez les femelles, cette pièce demeure 
régulièrement triangulaire et dilatée du point d'attache à son extré- 
mité. Des différences sexuelles plus générales paraissent résider dans 
la configuration des bords postérieurs des deux derniers arceaux in- 
férieurs de l’abdomen, qui sont simplement tronqués chez la femelle 
et sinués chez les mâles. Du reste, comme nous l’avons dit, les sexes 
sont peu distincts et leurs différences n'ont pas été jusqu'ici l’objet 
d'observations suivies. 

L'organisation des Coccinellides étant connue, on peut chercher à 
tracer les limites précises de la Famille qu'elles composent. 

Les seuls groupes que l’on puisse en réalité comprendre dans la 
section des Coléoptères subtétramères, sont les Endomychides et les 
ÆCoccinellides. Car le genre CLyprasrer, que Latreille avait compté 
parmi ses Trimères, possède réellement quatre articles aux tarses; son 
organisation présente d'ailleurs d'autres particularités qui ont engagé 
les entomologistes à le placer dans un autre groupe. Quant au genre 
LiraoPiLus, qui est également tétramère, il ressemble davantage aux 
Coccinellides, ainsi que l’a parfaitement démontré le Prof. Gerstaec- 
ker; maïs c’est une forme très-aberrante; on peut en constituer le 
type d’une Famille spéciale avec autant de raison, que de l’introduire 
dans ‘une autre, dont il altère l'homogénéité. Toutes les Coccinellides 
connues sont subtétramères, la règle est jusqu’à ce jour tout-à-fait 
intacte; si l'avenir vient à modifier cet état de choses, si les décou- 
vertes ultérieures nous donnent des exceptions moins douteuses, il 
sera temps encore de modifier la diagnose de la Famille actuelle et 
d'en élargir le cadre. 

Ces réserves faites, il no nous reste qu’à indiquer les différences 
des Endomychides et des Coccinellides, et nous ne pouvons mieux 
faire que de suivre, en cette circonstance, les indications données par 
l'éminent Entomologiste que nous venons de citer. 

Chez les Coccinellides, la tête est d'ordinaire très-obtuse en avant, 
rarement subiriangulaire, jamais en museau séparé du front par un 
rétrécissement marqué. Les antennes sont très-courtes, atteignant ex- 
veptionnellement la base du prouotum, et rétractiles sous ses bords 
latéraux. Le dernier article des palpes maxillaires, à deux ou trois ex- 
ceptions près, est largement sécuriforme ; il est subeylindrique chez 
les Endomychites, La surface du pronotum est fortement convexe en 
travers et dépourvue de sillons ou d'impressions marqués; toujoms 


COCCINELLIDES, 457 


on remarque, chez les Endomychides, deux sillons longitudinaux vers 
la base du pronotum, dont la surface est généralement beaucoup 
moins convexe. Les épimères du mésothorax, chez les Coccinellides, 
sont de forme subtriangulaire ; chez les Endomychides, elles affectent 
une forme rhomboïdale ou en trapèze. Par suite, les épisternums du 
métathorax, chez les premières, sont tronqués carrément à la base, 
tandis qu’ils sont coupés obliquement chez les secondes. Les pla- 
ques pectorales et abdominales font complétement défaut chez les 
Endomychides et les pattes ne sont pas rétractiles. Dans la Famille 
des Coccinellides, les hanches autérieures sont allongées et disposées 
transversalement ; ces mêmes parties, dans celle des Endomychides, 
sont semi-globuleuses et assez saillantes. Les crochets des tarses, chez 
ces dernières, sont constamment simples ; cette structure est rare chez 
les Coccinellides, le plus souvent les crochets sont appendiculés ou 
bifides. Quoique les différences sexuelles ne soïent pas tout-à-fait nulles 
dans la Famille que nous avons à étudier, elles sont bien moins ac- 
centuées que chez les Endomychides ; enfin, ces dernières, pour au- 
tant que la science soit renseignée à cet égard, sont boletophages; les 
Coccinellides sont aphidiphages et quelques types sont phytonhages. 

Par suite de cette comparaison, on pourrait dire que les Coccinel- 
lides sont des Coléoptères subtétramères à pattes contractiles. En effet, 
les plaques pectorales et abdominales, les fossettes des épipleures, 
les sillons des cuisses et des tibias, n’ont pas d'autre-but que de per- 
mettre, selon leur degré de développement, une contraction plus 
forte des organes locomoteurs. Au point de vue restreint, ce sont les 
Hippodamiites le moins bien douées, les plaques pectorales et abdo- 
minales sont nulles ou rudimentaires, les sillons de la cuisse et du 
tibia sont peu marqués. Aussi, ces espèces tentent d'échapper par la 
fuite à la main qui veut les saisir, tandis que les autres, pour autant 
qu’on ait pu les observer, se contractent et demeurent immobiles. 
C'est dans cétte pose craintive que nous les voyons le plus souvent; 
elles s’aplatissent et se collent aux feuilles des végétaux, sur lesquels 
elles sont à la recherche de leur proie; car, ainsi que la chose est vul- 
gairement connue, les Coccinelles dévorent les innombrables pucerons 
qui attaquent à peu près tous nos arbres. A la suite de cette obser- 
vation, le nom d’aphidiphages leur a été attribué, et longtemps les 
Coccinellides ont été regardées comme insectivores. Les premières ob- 
servations à l’encontre de cette manière de voir, datent de la fin du 
siècle passé et ont été faites par Bose pendant son séjour aux Etats- 
Unis; il a vu l'Epilachna borealis ronger les feuilles du melon au point 
de n’en laisser que les nervures. D’autres observations analogues ont 
été faites dans différentes contrées d'Europe, à propos des genres La- 
SIA, CyneGeris, EriLACHNA et même de la Coccinella hieroglyphica. 
Le fait est aujourd'hui reconnu; cependant la très-grande majorité 
des espèces est toujours regardée comme aphidiphage; des habitudes 


158 COCCINELLIDES. 


aussi différentes n'ont pas ou sur l’organisation d'influence bien mar- 
quée; du reste, lo fait en lui-même n’a rien qui doive surprendre, 
puisque certains Carabiques, certaines Sylphales ont des mœurs sem- 
blables et se nourrissent également de substance végétale. 

Les Coccinellides semblent vivre en plus grande abondance, dans 
les endroits cultivés, dans nos jardins, que dans les plaines désertes 
ou dans les grandes forêts; aussi leurs états primitifs sont aujour- 
d’hui assez bien connus. 

Les larves, envisagées d’une manière générale, présentent les ca- 
ractères suivants : 

Tête petite, déprimée, arrondie, à bouche dirigée en avant et un 
peu en bas; ocelles au nombre de 3, de chaque côté (Lasia globosa) 
ou bien de 4, disposés en losange (C. 7-punclata, Epilachna argus), 
arrondis, assez saillants; antennes insérées à l’angle latéral et an- 
térieur de la tête, de 3 articles, 4 court, 2 subeylindrique, plus long, 
3 conique, accompagné au côté interne d’une petite soie; labre en 
forme de croissant, dont les angles recouvrent la base dés mandibules; 
celles-ci petites, triangulaires, à pointe aiguë et bifide, dentées à la 
base; mâchoires à pièce basilaire prolongée en dedans en un lobé 
petit, triangulaire (C. 7-punctata), ou bien plus grand, à contours 
arrondis et creusé en cupule (Epil. argus); palpes très-grands, sub- 
cylindriques, dirigés transvérsalement en dehors et formés de 4 arti- 
cles; lèvre inférieure à menton très-grand, allongé, soudé à la pièce 
basilaire, un peu échancré en avant; dés pièces palpigères soudées 
à leur base et divergentes; des palpes labiaux de deux articles. — 
Segments thoraciques peu différents des segments. abdomimaux. — 
Pattes assez allongées, articulées à une petite distance des bords la- 
téraux du corps, formées de plusieurs pièces et términées par un ongle 
très-crochu. — Segments abdominaux au nombre de 9, recouverts 
de téguments assez résistants, diminuant graduellement de dimen- 
sions jusqu’au dernier; celui-ci présentant en dessous une ouverture 
anale assez saillante et un bourrelet charnu servant à la progression. 
— Stigmates au nombre de 9 paires; la première située au bord la- 
téral et antérieur du mésothorax, les 8 autres sur les 8 premiers seÿ- 
ments abdominaux, plus rapprochés du côté dorsal que du côté op- 
posé; tous assez grands et arrondis. 

Ces larves sont d'une forme ovale-lancéolée, amincie surtout en 
arrière ; elles sont diversement colorées et munies de tuberoules, de 
fossettes ou d'épines très-variables dans leur forme et leur coloration. 

Leur démarche est assez rapide et rappelle cellé des lézards. Celle 
des espèces phytophages est bien moins vive. Ù 

A l’époque de la métamorphose, la larve se colle, par son dernier 
segment, aux feuilles, au moyen d'une substance visqueuse qu'elle 
sécrète. Elle courbe alors son corps ét surtout la tête vers la face 
inférieure, de manière à former une gibbosité; les granulations de- 


COCCINELLIDES. 459 


viennent plus petites, les poils tombent, la peau se dessèche, se fond 
sur le dos, et refoulée peu à peu en arrière, elle forme un bourrélet 
chiffonné à l'extrémité du corps. ' ‘ 

A part quelques détails organiques que nous avons expressément ‘ 
signalés, ces caractères généraux s'appliquent à toutes les larves de 
la Famille actuelle. On peut néanmoins distinguer trois types secon- 
daires assez bien caractérisés. 

Chez les larves carnassières, qui sont de beaucoup les plus nom- 
breuses, le corps n’est pas recouvert de pointes épineuses, maïs seu- 
lement de tubercules ou de simples rénflements à surface inégale et 
recouverts de soies courtes et raides. La tête, le prothorax et les bords 
latéraux du corps sont ornés de poils sétiformes disséminés; sur le 
reste du corps, ces poils se trouvent seulement sur les tubercules et 
renflements dont nous avons parlé. Le prothorax est protégé par une 
espèce d’écusson étendu à la plus grande partie de sa surface; le mé- 
sothorax etle métathorax présentent chacun deux grosses taches sub- 
discoïdales et deux plus petites latérales; sur les autres segments, on 
observe six taches du côté dorsal et six plus petites du côté ventral; 
le dernier segment, vu sa petitesse, en porte un nombre moins con- 
sidérable. 

Un autre groupe comprend la plupart des larves phytophages. Elles 
sont beaucoup moins agiles que les précédentes et passent leur vie 
sur le- végétal où elles sont nées. Leur corps est hérissé d’épines ou 
longs prolongements ramifiés, disposés sur les arceaux dorsaux; les 
ramifications sont terminées chacune par un poil de longueur va- 
riable et moins épais que la ramification elle-même; il n’en forme 
pas la continuation, mais semble mobile sur elle, et, pour nous servir 
d'une comparaison, l’ensemble du poil et de la ramification est assez 
bien rendu par la baguette d’un fusil en partie engagée dans le canon. 
Le prothorax porte quatre de ces épines ramifiées; les autres sog- 
ments six; sur le dernier, les épines latérales sont beaucoup plus 
courtes et à la face inférieure du corps, on n’observe que des taches 
séligères. si 

Une troisième modification nous est offerte par les Scyunrres et 
particulièrement par les espèces du genre typique. Ici, la face dorsale 
présente de petites fossettes disposées comme les appendices du 
groupe précédent; de ces fossettes sortent des prolongements blan- 
châtres, mous, flexueux, qui donnent à la larve l’aspeet d’une petite 
houppe de laine blanche, ce qui rappelle cette espèce d'inflorescence 
si connue du puceron lanigère. Une particularité. remarquable, c’est 
que cette espèce de mousse peut se reproduire lorsqu'elle a été. en- 
levée, ot cela assez rapidement; au bout de deux heures, on.en voit 
déjà des traces, et.en douze heures, la larve en est de nouveau re- 
couverte, 1 

Ainsi que l’on peut en juger, la connaissance des mœurs et des 


160 COCCINELLIDES. 


états primitifs des Coccinellides était déjà à un certain degré d’avan- 
cement, lors de la publication, en 1852, du Catalogue des Larves des 
Coléoptères; depuis cette date, la Science s’est encore enrichie de 
* nombreuses observations concernant les larves, les mœurs et le genre 
de nourriture de diverses espèces; les Mémoires où elles sont consi- 
gnées se trouvent, avec les noms des auteurs, renseignés ci-des- 
sous (1). 

Les larves des Coccinellides se rencontrent surtout en été, lorsque 
la végétation est dans toute sa vigueur et lorsque les pucerons, les 
galinsectes et autres insectes microscopiques ont envahi les plantes. 
Elles se transforment en nymphes sur les feuilles ou sur les tiges en 
s'attachant par le dernier segment abdominal, qui secrète, dans ce 
but, une humeur visqueuse et gluante. L'insecte parfait apparaît 
après un petit nombre de jours, et demeure pendant quelque temps 
encore sur les végétaux à la recherche de sa proie; cependant, on 
remarque que leur chasse est beaucoup moins active qu'elle ne l'é- 
tait sous leur forme première. Dès que les premiers froids de l'au- 
tomne se font sentir, les Coccinellides deviennent de plus en plus 
rares; c’est qu'elles ont regagné leurs quartiers d’hiver; les unes se 
retirent sous les écorces des arbres, les autres au pied des plantes 
sous la mousse, et profitent des moindres interstices pour y chercher 
un abri. 

Après la saison rigoureuse, un peu plus tôt, un peu plus tard, selon 
les climats et selon la température, elles quittent leurs retraites hi- 
vernales. Les individus qui ont échappé à leurs ennemis ou que le 
froid n’a pu atteindre, n'ont plus qu'une seule tâche à remplir, c'est 
la propagation de l'espèce. Les espèces phytophages recherchent na- 
turellement les plantes auxquelles leur existence se trouve liée; les 
autres, douées d’instincts carnassiers, savent découvrir ou même de- 
viner les arbustes sur lesquels se trouvent ces curieux hémiptères 


(1) Aux citations indiquées dans le Catalogue des larves des Coléoptères par 
F. Chapuis et E. Candèze, il faut ajouter : 

Letzner, Sitzungsber. d. Wien. Akad. XI, p. 216. Chilocorus renipustulatus. 
— ]d, 34-Jabresber, d. Sches. Gesells. £. Vaterl. Kultur, p. 108, Cocc. mu- 
labilis. — 1d., 1. c. Jabresb.-44, p. 161, Cocc. 11-punciata. 

Heeger, Sitzungber. d. Wien. Akad. VIT, p. 207, Cynegetis aptera. — W. 
1. c. t. IX, p. 253, Cocc. 5-punctala; — id. 1. c. t, X, p. 467, Scymnus 
ater; — id, 1. e. t. XI, p. 30, Cocc. 22-punctata; — id. 1. c. t. XXIV, 
p. 326, Scymnus arenatus : — id. 1. c. t. XXXIX, p. 117, Cocc. 16-guttala 
et Cocc. bissexguttata Fabr. 

Perris, Ann, Soc. ent. de Fr. 4 Sér. t. Il, p. 225, Cocc. 14-guttata, Novius 
cruentatus et Scymnus marginalis. 

Kawall, Stett. Entom. Zeit. 1867, p. 123, Cocc. 24-punctata. 

Frauenfeld, Verh. d. K. K. Zool-Bot. Gesells, in Wien. XVII, p. 780, Cocc. 
bisseæguttata, Epilachna globosa. 


COCCINELLIDES, 161 


dont les jeunes larves sont si avides. Après la ponte, qui a lieu iso- 
Jément ou en petits groupes, les femelles subissent rapidement le sort 
des mäles, qui déjà ont disparu de la vie active. 

L'histoire scientifique des Coccinellides a été traitée d’une manière 
très-distinguée par M. Mulsant dans son premier ouvrage sur ces in- 
sectes, c’est-à-dire dans l'Histoire naturelle des Coléoptères Sécuri- 
palpes de la France. Dans ce chapitre, l’auteur à exposé non-seule- 
ment ce qui regarde les genres, mais encore les espèces et leurs grou- 
pements divers; le premier point de vue seul nous intéresse dans 
l'ouvrage actuel. 

De même que pour plusieurs autres Familles, l’histoire des Cocci- 
nellides remonte au temps de Linné, parce qu’à cette époque, vers 
1758, ces insectes ont été nettement séparés des autres Coléoptères, 
et désignés sous le nom générique de CocciNezza. Pendant longtemps, 
les entomologistes n’ont pas modifié cette manière de voir, et le genre 
primitif est resté intact jusqu’en 1794, époque où Kugelann créa le 
genre Scymnus pour de petites espèces pubescentes, que Linné n'avait 
pas connues et que d’autres entomologistes, comme Geoffroy, avaient 
avec raison rangées parmi les Coccinelles. 

Cette nouvelle coupe générique ne fut pas immédiatement recon- 
nue, car, malgré les études approfondies dont les Coccinelles furent 
l'objet de la part des Entomologistes les plus illustres, tels que Pay- 
kull, lliger, Latreille, le genre linnéen seul se trouve consigné dans 
leurs ouvrages. Cependant, Leach, dans l'Encyclopédie d'Edimbourg, 
adopta le genre Scymnus et proposa une nouvelle division générique 
pour recevoir les Coccinelles comprimées de Schueider ou Cassidifor- 
mes d’Iliger et de Latreille; cette nouvelle coupe fut désignée sous 
le nom de CaiLoconus. À peu près vers le même temps, Curtis reprit 
le genre CoccinuLa, vaguement indiqué par Kugelann, mais, par une 
erreur typographique, le nom de Cacidula lui fut substitué, et chose 
singulière, l'orthographe de ce nom se trouve encore changée par 
Latreille, dans ses Familles naturelles, où est inscrit le nom de Caci- 
cula. 

Ces différentes coupes génériques furent l’objet d’un examen cri- 
tique de la part de Stephens (4), qui non-seulement les reconnut toutes, 
mais en proposa deux nouvelles sous les noms de Sphærosoma et 
Rhixobius ; le premier de ces noms fut changé par Hope (2) en celui 
de Leptia ; mais ni l'un ni l’autre de ces noms n’a été adopté par les 
entomologistes modernes; quant à celui de RxzoBius, quoique changé 
par le comte Dejean qui l'avait déjà employé, en celui de Nunnina, 
il a prévalu. 

Comme on sait, à cette époque, la science entomologique était cul- 


(1) Stephens, Ilustr. Brit. Entom. IV, p. 373. 
(2) Hope, Coleopt. Man. IL, p. 457. 


Coléoptères. Tome XII. 11 


162 COGCINELLIDES. 


tivée avec le plus grand succès, d'immenses matériaux arrivaient in- 
cessamment des contrées les plus éloignées et enrichissaient les collec- 
tions. Une des plus belles et des plus nombreuses était, sans contredit, 
celle du comte Dejean. Déjà, à différentes époques, cet entomologiste 
distingué en avait fait imprimer le Catalogue systématique. Ce genre 
de travail avait 6té très-bien apprécié du monde entomologique, car, 
vers 1836, de vives instances furent faites près de l’auteur, afin qu'il 
en donnât une nouvelle édition. 

La tâche était d'autant plus considérable qu'il s'agissait d'élever ce 
nouveau travail à la hauteur de la science, de mettre à profit les pro- 
grès réalisés dans les diverses parties de l’'Entomologie, d'y intercaler 
les nombreuses acquisitions dont l’auteur avait enrichi ses cartons, 
Aussi, l'aide d'éminents entomologistes lui fut assurée, et quant à la 
partie qui fait l'objet de ce chapitre, la revue critique en fut confiée 
à M. Chevrolat, à qui la science est redevable de tant d'utiles travaux 
et dont le zèle infatigable ne s'est pas un seul instant ralenti. 

Le résultat de ses études fut la création de treize genres nouveaux, 
non compris les deux types indiqués antérieurement par le comte 
Dejean; en y ajoutant les cinq genres dus à des entomologistes plus 
anciens, les 322 Coccinellides énumérées dans ce Catalogue se trou- 
vent comprises dans vingt genres différents. Quoique les caractères 
de ces genres n'aient pas été tracés par M. Chevrolat, ils sont pour 
le très-grand nombre reconnus par la science, grâce aux travaux im- 
portants de M. Mulsant, qui a pu étudier en nature les coupes indi- 
quées par la collaborateur du comte Dejean. 

Avant d'aborder l’étude des ouvrages de l'Entomologiste de Lyon, 
on ne peut omettre de citer avec éloge l'excellent Essai de M. L. Red- 
tenbacher sur la disposition systématique des Coléoptères Pseudotri- 
mères de l'archiduché d'Autriche. Dans ce petit travail, marqué au 
coin d'une grande sagacité, l’auteur a mis en usage des caractères 
plus vrais et plus importants pour délimiter les genres déjà connus 
et ceux qu'il introduisit dans la science, c’est-à-dire les genres Exo- 
CHOMUS et PLATYNASPIS. 

Le premier travail dé M. Mulsant sur les Coccinellides fait partie 
de l'Histoire naturelle des Coléoptères de France; c'est à la suite de 
cette publication que l'auteur a entrepris, ainsi qu'il le dit lui-même, 
de compléter la Monographie de cette Famille, par la description des 
espèces étrangères à la France. Le Species des Coléopières Trimères 
Sécuripalpes, qui fut le résultat de ses longues études, contient la 
description détaillée d'un millier d'espèces environ ; nous voilà déjà 
bien loin des 322 types de la Collection Dejean, et cependant, en 
moins de trois ans, l’auteur put rassembler les matériaux d'un pre- 
mier supplément, qui ne renferme pas moins de 420 formes inédites, 
et qui uccupe en entier le tome II des Opuscules entomologiques. Et 
ce n'est pas tout encore. M. Mulsant, reprenant son sujet favori, a fait 


COCCINELLIDES. 163 


part au monde entomologique de ses nouvelles recherches et a publié, 
en 1866, la première partie de sa Monographie des Coccinellides. 

La renommée de M. Mulsant est bien établie; le monde entomolo- 
gique rend un juste hommage à ses travaux variés; mais on ne peut 
s'empêcher d'admirer le zèle et la persévérance dont il a donné tant 
de preuves dans l'étude des Coccinellides ; il fallait être doué d'une 
sagacité, d’une perspicacité remarquables, pour deviner l'unité de 
type au milieu de formes si variées et d'apparences si diverses ; car, 
dans aucune autre famille, la coloration, Soit dans ses nuances, soit 
dans ses dispositions, n’est su;ette à plus de variations. 

Nous regrettons de n’être pas en parfaite conformité de vues, tou- 
chant l’organisation et la disposition systématique des Coccinellides, 
avec l’auteur dont nous avons à examiner les travaux, d'autant plus 
que M. Mulsant n’a pas cru devoir modifier en rien, dans ses divers 
ouvrages, la méthode première qu'il avait adoptée. 

Il nous paraît que les genres sont trop nombreux, que les subdi- 
visions sont trop multipliées et que l'importance attribuée à la pré- 
sence ou à l'absence de la pubescence est de beaucoup trop grande. 

Autant que faire se peut, les genres devraient pouvoir se recon- 
naître à des caractères positifs d’une appréciation évidente, et surtout 
s'appliquer à la très-grande majorité des espèces. Or, il arrive fré- 
quemment à l’auteur d'exposer le caractère d’un type et d'ajouter 
que si cette note distinctive fait défaut, elle est remplacée par telle 
ou telle autre. Ce modus faciendi se rencontre non-seulement à pro- 
pos des genres, mais encore à propos des groupes supérieurs et même 
pour la division primaire ; ainsi, les Gymnosomides comprennent 
toutes les espèces dont les parties supérieures sont glabres, sauf ce- 
pendant quelques types qui sont pubescents, mais en même temps 
chez lesquels la partie antérieure de la tête est développée en forme 
de chaperon, 

Il n’est peut-être pas possible d'éviter toujours cette manière de 
faire, mais il faut en user avec la plus grande réserve, parce qu'elle 
fatigue beaucoup l'esprit et finit par engendrer l'obscurité. 

Des genres nombreux ont amené l’auteur à créer beaucoup de sub- 
divisions, à répartir les Coccinelles en groupes multiples : ainsi, le 
genre CoccnELLA fait partie du Rameau des Coccinellates, subdivi- 
sion de la Branche des Coccinellaires; celle-ci appartient à la pre- 
mière division des Coccinelliens, l’une des trois Familles du groupe 
des Gymrosomides. Pour nous, le genre CoccmnezLa est une Coccinel- 
lide aphidiphage du groupe des Goccinellites. 

Du reste, dans le système de réductions que nous avons opérées, 
nous sommes d'accord avec MM. Fairmaire et Redtenbacher, et 
nous dirions volontiers avec M. Mulsant lui-même, puisque dans la 
Préface d'un supplément (1) au Species, après avoir parlé de la mul- 


(1) Opuscules entomologiques, LL, p. 7. 





164 COCCINELLIDES. 


tiplicité de ses genres, il ajoute : « Aux yeux de ces entomologistes 
réservés (dans la création des genres), mes noms de genres peuvent 
passer pour les représentants des lettres À, B, C, etc., employées par 
d’autres auteurs comme des moyens de repère dans des groupes trop 
nombreux. » Nous nous rangeons volontiers du côté de ces entomo- 
logistes réservés; du reste, nous nous sommes fait un devoir de con- 
server, autant que possible, les divisions de M. Mulsant, mais seule- 
ment à titre de sous-genres. De cette manière, toute la valeur des 
ouvrages de cet entomolodBiste distingué est sauvegardée. 

Nous ajouterons seulement quelques mots sur la manière dont nous 
envisageons la Famille des Coccinellides. 

Autant que faire se peut, les genres ne peuvent être basés que sur 
des caractères organiques d’une certaine importance, et l’une des rai- 
sons qui doit engager les entomologistes à en agir de la sorte, c'est 
que très-souvent les sexes diffèrent l’un de l’autre par des apparences 
extérieures qui, au premier coup-d’œil, sembleraient motiver leur sé- 
paration générique, et cependant jamais on n’admettra que les sexes 
puissent.se placer dons des genres différents. C'est ce qui, d'après les 
observations de Heeger, est axrivé à M. Mulsant; la Coccinella bis- 
sexguttata Fabr. paraît être le sexe mâle de la Coccinella sedecim- 
guttata L.; ces deux foymes ont été génériquement distinguées par 
M. Mulsant, la première forme le type du genre Virginia, la seconde 
est une espèce du genre Hazyzra. M. Heeger (1) a élevé ces deux types 
d’une seule et même ponte, et de plus les a observés pendant l’accou- 
plement. Je suis étonné que M. Mulsant n'ait pas parlé de cette obser- 
vation de M. Heegèr ni dans ur sens ni dans l'autre. 

Comme M. L. Redtenbacher, l’auteur de la Faune d’Autriche si 
savante et si estimée, nous considérons les Coccinellides comme for- 
mées sur deux types, distincts l'un de l’autre sous les points de vue 
organique et physiologique; les unes ont des mandibules simples où 
tout au plus légèrement bifides, elles sont carnassières; les autres 
possèdent des mandibules multidentées et sont phyllophages. Quoique 
d’une importance numérique bien différente, ces deux catégories pré- 
sentent des modifications correspondantes ; il y à entr’elles un paral- 
lélisme évident, quoiqu'incomplet. 

Afin de mieux le faire saisir, nous étudierons les modifications de 
l'un de ces types : en considérant l’ensemble des Coccinellides aphi- 
diphages, il est aisé d'y reconnaître trois formes principales repré= 
sentées par les groupes des Coccinellites, des Chilocorites et des 
Hypéraspites. 

Les Coccinellites constituent la forme en quelque sorte normale 
et si bien connue; co type ne subit que de légères altérations, car 


(1) Heeger, Sitzungsber. der math. naturv. Classe du Akad, d. Wissensch, 
in Wien. 29 vol. p. 417, fig. 6. 


COCCINELLIDES. 465 


celles que présentent les groupes des Cariites ou des Scymnites pa- 
raissent bien moins profondes que celles dont il reste à parler. 

Les Chilocorites se différencient des Coccinellites et groupes voisins, 
non-seulement par la forme du chaperon, mais par un ensemble 
organique qui à frappé mème les premiers entomologistes, puisque 
ces espèces avaient été désignées par Schneider sous le nom de Coc- 
cinelles comprimées, et par Illiger et Latreille, sous celui de Cocci- 
melles cassidiformes. I] n’est pas nécessaire d’insister sur les caractères 
de ce type, non-seulement la forme générale est caractéristique, mais 
la tête, le pronotum, les élytres et même les parties inférieures pré- 
sentent des différences que l'inspection seule permet de saisir. 

La troisième forme, représentée par les Hypéraspites, est non moins 
tranchée. Les espèces modelées sur ce type jouissent au plus haut 
degré de la faculté de se contracter sur elles-mêmes; c'est dans ce 
but que leur organisme a été modifié; la tête fait peu de saillie, le 
pronotum est intimement uni aux élytres, celles-ci enceignent très- 
étroitement les parties inférieures du corps; les pattes sont très-con- 
tractiles, les cuisses sont profondément creusées pour loger le tibia; 
celui-ci à son tour reçoit dans un sillon les diverses parties du tarse; 
et les organes locomoteurs ainsi repliés, se logent dans des concavités 
correspondantes, creusées, les premières sur le métasternum, les se- 
condes sur le premier segment abdominal. En outre, les épipleures 
des élytres sont pourvués de fossettes profondes pour recevoir les 
genoux soit des pattes intermédiaires, soit des postérieures. 

Par ces considérations, il semble étahli que les Coccinellides aphi- 
diphages sont contruites sur trois types principaux ; autour de cha- 
eun d’eux gravitent des formes subsimilaires et qui font la transition 
de l'un à l’autre ; ainsi, dans chacune de ces trois formes, on trouve 
des espèces glabres et des espèces pubescentes : les Poriites, les Or- 
talites sont les formes pubescentes des Coccinellites, des Cariites; les 
Bucolites ne sont, en réalité, que des Hypéraspites pubescentes; les 
Chilocorites auraient pu également se partager en deux groupes, 
glabres ou non, si plusieurs espèces d'Exocnomus n'avaient rendu 
ce caractère inapplicable par la pubescence dont ils sont revêtus. 

Quant à notre seconde forme, celle des Coccinellides phytophages, 
quoique bien moins riche en types génériques, elle offre néanmoins 
plusieurs modifications que l’on peut rapprocher de celles que nous 
avons passées en revue. Ainsi, les EpizacaNA et les CHNOOTRIBA Tap- 
pellent le groupe des Cariites ; les Lasia, celui des Coccinellites ; les 
Cyweceris, celui des Hypéraspites. Le parallélisme serait plus com- 
plet, si les découvertes de l'avenir nous donnent quelque Chilocorite 
phytophage ; mais dès aujourd’hui, il est permis de se demander si 
l'un ou l’autre des genres que nous avons compris dans ce groupe 
ne s'y trouve pas étranger par son régime et par sa structure. 

Pour résumer, nous admettrons dans la famille des Coccinellides, 


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166 COCCINELLIDES, 


deux séries parallèles et dans chacune d'elles, des modifications simi- 
laires. En conséquence, il faut diviser la famille en deux tribus : celle 
des Coccinellides aphidiphages et celle des Coccinellides phytophages. 
La première renferme trois types principaux, autour desquels se 
groupent des formes de transition. La seconde pourrait dès aujour- 
d’hui se partager en trois groupes; mais ce partage nous paraît ac- 
tuellement sans utilité réelle ; il suffit de se rappeler les considéra- 
tions exposées ci-dessus, 
Les deux tribus sont caractérisées comme suit : 


A. Mandibules simples à l'extrémité ou seu- 


lement bifides. COCCINELLIDES APIIDIPHAGES, 
A. — multidentées à l'extrémité.  CoccNgLuipES payrornaces. 
TRIBU I. 


COCCINELLIDES APHIDIPHAGES. 


Mandibules simples à l'extrémité ou seulement bifides. 


Cette première tribu, de beaucoup la plus importante, se partage 
en treize groupes : 


A. Tête recouverte en entier par le pronotum. 12. Cranophorites. 
A’. Tôte non recouverte par le pronotum. 


B. Epistome et joues confondus en une lamelle re- 
couvrant distinctement la base des antennes. 13. Chilocorites. 


B’. Epistome et joues confondus ou non, ne recou- 
vrant pas la base des antennes. 


. Epipleures des élytres munies de fossettes pro- 
fondes et bien limitées, 


D. Corps glabre. A1. Hypéraspites, 
D’. — pubescent, 8. Bucolites. 


C’. Epipleures dépourvues de fossettes profondes et 
bien limitées. 


E. Corps glabre. 


[œ] 


F. Antennes de 9 à 40 articles, 3. Discotomites. 
F”. — 11 — 
G. Plaques pectorales et abdominales nulles ou rudi- 

mentaires. 1. Hippodamiites. 


G. Plaques pectorales et abdominales apparentes. 
H. Base des élytres convexe en avant, régulièrement 
abaissée dans son tiers externe. 2, Coccinelliles. 
H”, Base des élytres en arc rentrant au devant du 
calus huméral, relevée dans son tiers externe, 4. Cariites. 
E’. Corps pubescent, 


HIPPODAMIITES. 167 

1. Surface des élytres ornée de quelques séries de 

points enfoncés. 9. Coccidulites. 
V. Surface des élytres confusément ponctuée ou pres- 

que lisse. 
K. Epistome plus ou moins distinctement échancré. 40. Chnoodites. 
K, — entier, 
L. Antennes longues, atteignent les angles du pro- 

notum et terminées par une massue à articles 

dentés et plus longs que larges. 5. Poriites. 
L’. Antennes plus ou moins courtes, à massue serrée. 
M. Pronotum plus élroit que la base des élytres. 6. Ortalites. - 
M. — à peu près aussi large que les élytres 

à la base, 7. Seymniles. … 


GROUPE I. Hippodamiites. 


Corps oblong ou ovalaire-allongé, glabre. — Epistome séparé des 
joues, — Antennes de 11 articles, atteignant le milieu des bords la- 
téraux du pronotum, à massue obtriangulaire. — Elytres à base 
anguleuse au-devant du calus huméral. — Mésosternum entier ou 
subéchancré. — Saillie intercoxale du premier arceau ventral en 
ogive. — Plaques pectorales et abdominales nulles ou rudimentaires. 
— Pattes grêles et longues, les cuisses dépassant le contour externe. 
— Crochets variables. 


Quatre genres composent ce premier groupe, deux d’'entr'eux sont 
propres à l'Amérique, les deux autres, tout en étant très-répandus 
sur ce Continent, possèdent des représentants ailleurs, soit en Europe, 
soit aux Indes orientaies. Is se différencient les uns des autres par 
la structure des crochets des tarses, comme on le verra par le tableau 
ci-dessous. 

Le groupe lui-même se distingue assez facilement de tous les autres 
par l'absence de plaques pectorales et abdominales, qui sont tout-à- 
fait effacées ou très-rudimentaires. En outre, les espèces sont remar- 
quables par leur forme allongée, par le dégagement de la tête, par 
leurs pattes longues et grêles, beaucoup moins contractiles que dans 
les autres types; aussi à la partie inférieure du corps, on n'observe 
pas ces dépressions destinées à les recevoir lorsque l’insecte se con- 
tacle, À cet égard, M. Mulsant fait remarquer que nos espèces euro- 
péennes tentent de s'échapper, non en simulant la mort, mais par 
la course. Ce sont les formes qui s’écartent le plus du type bien 
connu des Coccinellides. 


A. Crochets simples. Nœmia. 
A. — appendiculés, Megilla. 
A7... — bifides, 


168 COCCINELLIDES. 
B. Bord postérieur du pronotum à lobe médian tronqué ou 
émarginé. Eriopis. 
B’. Bord postérieur du pronctum convexe-arqué. Hippodamia. 
ERIOPIS. 


Muzsanr, Species des Col. trim. Sécur. p. 5 (1). 


Tête dégagée du pronotum, légèrement rétrécie en arrière des 
yeux; labre assez développé, dilaté-arrondi sur les côtés, subarrondi 
à son bord libre, — Yeux convexes, subhémisphériques. — Antennes 
atteignant à peu près au milieu des bords latéraux du pronotum, à 
massue oblongue, obconique, tronquée carrément au bout. — Pro- 
notum transversal, de moitié plus large que long, à bord antérieur 
droit, les latéraux arrondis, légèrement dilatés en avant, le postérieur 
tronqué ou sinueux dans son milieu ; écusson triangulaire, médiocre, 
— Elytres d’un tiers plus larges à la base que le pronotum, oblon- 
gues-ovalaires, légèrement dilatées dans leur tiers postérieur, arron- 
dies aux épaules, étroitement marginées, à surface régulièrement 
convexe et confusément ponctuée. — Prosternum légèrement convexe 
entre les hanches, très-étroit; mésosternum large en avant, rétréci 
et subcariniforme en arrière. — Abdomen à saillie intercoxale ogivale, 
formé de six arceaux en dessous, le 5 bisinué À son bord postérieur, 
le 6 réduit. — Plaques pectorales et abdominales nulles. — Pattes 
longues et gréles, cuisses fusiformes, leur extrémité débordant le 
contour extérieur; crochets des tarses divariqués et bifides, la divi- 
sion interne courte, submédiane. 


Le corps de ces Coccinellides est ovalaire-allongé, légèrement dilaté 
en arrière ; les élytres, dans leur plus grande largeur, dépassent celle 
du pronotum. Les parties supérieures sont tout-à-fait glabres, les 
inférieures, au contraire, sont assez longuement pubescentes. Les 
espèces, au nombre de quatre, habitent les deux Amériques; le pro- 
notum et les élytres sont le plus souvent noirs, parés de taches ou 
de bordures jaunes. Dans le groupe actuel, ce type se reconnait par 
les crochets des tarses bifides et par le bord postérieur du pronotum 
sinué ou tronqué, non arrondi, comme dans les HippopamIA. 


HIPPODAMIA. 
CuevroLar, Des. Cat. 3e 6d. p. 456 (2). 


Tète engagée dans le pronotum jusqu'au bord postérieur des yeux; 


(1) Syn. Coccierca, Germ. Ins. spec. N. p. 621. — Hipropamra, Ghevrolat, 
Dej. Cat. 3° 6d. p. 456; Guérin-Mén. Icon. Règ. Anim, p. 321, — Entons, Mul- 
sant, Monogr. Coccin. p. 5. 

(2) Syn. CocenerLa (p.), Linné, Fabricius, Schônherr et auct. — HippopaMIA, 
Mulsant, Colcop. de Fr. Securip. p. 30; Species, p. 10; Monogr. d, Coccin. 


HIPPODAMIITES. 169 


labre développé, transversal, dilaté-arrondi sur les côtés, droit à son 
hord libre. — Yeux subhémisphériques. — Antennes atteignant au 
milieu dés côtés du pronotum, à massue allongée, obconique, tron- 
quée un peu obliquement à l'extrémité. — Pronotum transversal, 
presque deux fois aussi large que long, à bord antérieur légèrement 
émarginé; les latéraux dilatés-arrondis, le postérieur en arc convexe 
vers l’écusson, ni tronqué, ni sinueux; écusson en triangle. — Ely- 
tres ovalaires-allongées, arrondies aux épaules, présentant leur plus 
grande largeur au milieu, assez fortement rétyécies ou acuminées en 
arrière; à bords latéraux étroitement marginés, à surface confusé- 
ment ponctuée. — Prosternum médiocre, peu convexe entre les han- 
ches, arrondi en arrière; mésosternum marqué d’une petite fossette 
en avant, rétréci et comme pincé en arrière. — Abdomen à saillie 
intercoxale de forme ogivale, formé de 6 arceaux. — Plaques pecto- 
rales et abdominales nulles. — Pattes longues et grèles; extrémité 
des cuisses débordant le contour extérieur; crochets des tarses diva- 


riqués et bifides, la division interne plus courte que l’externe et sub- 
médiane. 


Le corps des espèces de ce genre est, comme celui des espèces pré- 
cédentes, en ovale allongé, avec cette différence dans le contour gé- 
néral que les élytres ne sont pas dilatées à leur tiers postérieur, 
qu'elles sont, au contraire, rétrécies et subacuminées vers l’angle 
sutural; une autre différence réside dans le pronotum, dont le bord 
antérieur est ordinairement émarginé, tandis que le postérieur est 
régulièrement arqué et convexe vis-à-vis de l’écusson ; le prosternum 
est également plus large. Quoi qu'il en soit de ces légères différences, 
les deux types sont extrêmement voisins l’un de l'autre. 

Les mâles se distinguent des femelles par une large échancrure du 
bord postérieur du pénultième arceau ventral et par le premier ar- 
ticle des tarses antérieurs qui est ovalaire, subconcave en dessous et 
garni de ventouses. 

Les espèces décrites dans le dernier ouvrage de M. Mulsant, la Mo- 
n0graphie des Coccinellides, sont au nombre de 13; elles appartien- 
nent principalement aux contrées des deux Mondes situées sous les 
zônes tempérées et boréales; une espèce européenne a été retrouvée 
aux Etats-Unis, une autre a été découverte récemment aux Indes 
orientales. 


MEGILLA. 
Mursanr, Spec. des Col. Trim. Secur. p. 24 (1). 
Tète engagée dans le prothorax à peu près jusqu'au bord postérieur 


P. 8; Redtenbacher, Faun. Austr. % éd. p. 281; Fairmaire, Gen. Coleop. 
Europ. IV, p. 281, 


(1) Syn. Cunysowera, Lion. Syst. Nat. I, p. 1682; Fabricius, Syst. Entom, 


170 COCCINELLIDES. 


des yeux; labre transversal, non dilaté sur les côtés, tronqué à son 
bord libre. — Yeux assez convexes, subarrondis. — Antennes attei- 
gnant au tiers antérieur des côtés du pronotum, à massue allongée, 
assez compacte, ses articles transversaux, obconique et tronquée au 
bout. — Pronotum moins de deux fois aussi large que long, peu 
convexe, bord antérieur sinué de chaque côté, derrière les yeux, bords 
latéraux convexes-arrondis; bord postérieur légèrement sinué de 
chaque côté, arrondi et convexe au milieu; écusson médiocre. —Ely- 
tres d’un tiers plus larges que le pronotum, en ovale allongé, dilatées 
dans leur milieu, atténuées vers l'extrémité, arrondies aux épaules, 
étroitement marginées sur les bords; à surface finement ponctuée, — 
Prosternum étroit, peu convexe entre les hanches; mésosternum orné 
d’une petite fossette en avant, rétréci en arrière. — Abdomen à saillie 
arrondie ou subtronquée obliquement de chaque côté, formé de six 
arceaux. — Plaques pectorales et abdominales nulles. — Pattes assez 
longues et grêles; cuisses dépassant par leur extrémité le contour du 
corps; crochets des tarses divariqués et longuement appendiculés. 


Quoique très-voisin par l’organisation et par le contour allongé- 
ovalaire des deux types précédents, le genre actuel s’en différencie 
par la structure des crochets des tarses, ainsi que par la forme du 
bord antérieur du pronotum. Ce bord présente de chaque côté, en 
arrière des yeux, une sinuosité plus où moins profonde, tandis que le 
milieu est avancé au moins autant que les angles. Les espèces, au 
nombre de 6, habitent le Nouveau-Monde, et présentent parfois des 
aires de distribution très-étendues. 


NÆMIA. 
Muusanr, Spec. des Col. Trim. Sécur. p. 30 (1). 


Tête engagée dans le prothorax jusqu’au bord postérieur de yeux; 
labre assez long, transversal, tronqué en avant. — Yeux subhémi- 
sphériques.— Antennes atteignant presque le milieu des côtés du pro- 
notum, à massue obconique, à articles transversaux, le dernier coupé 
carrément. — Pronotum deux fois plus large que long, un peu plus 
étroit que les élytres, bord antérieur faiblement sinué de chaque 
côté, derrière les yeux, les latéraux dilatés-arrondis; le postérieur 
convexe vers l'écusson, peu distinctement sinué vis-à-vis des calus hu- 
méraux, surface peu convexe, tous les angles mousses; écusson mé- 
diocre. — Elytres oblongues-ovalaires, montrant leur plus grande 


p. 105. — Cocamnezra (p.), Linné, Fabricius, Olivier et auct. — AnsosricTA 
(p.), Dejean, Cat. 3° 6d. p. 456, — MecrzLa, Mulsant, Monogr. des Cocc. p. 16. 

(1) Syn. Coceneza, Kirby, Fauna Bor.-Amer. p. 228. — Hipropamra, Man- 
uerheim, Bull. de Moscou, 1843, t. XVI, p. 312. — Anisosricra, Dej. Cat. 3° éd. 
D. 456, — Næwia, Mulsant, Monogr. Cuccin. p. 21. 


COCCINELLITES. A7 


largeur au tiers postérieur, arrondies aux épaules, peu convexes laté- 
ralement, rétrécies en ogive vers l'angle sutural, étroitement mar- 
ginées, surface peu convexe, confusément ponctuée. — Prosternum 
médiocre, faiblement convexe entre les hanches; mésosternum rétréci 
en arrière et comme pincé latéralement, — Abdomen à saillie inter- 
coxale peu marquée, arrondie, formé de six arceaux. — Plaques pec- 
torales et abdominales nulles. — Pattes médiocrement longues. et 
grôles, l'extrémité des cuisses dépassant faiblement les côtés du corps; 
crochets des tarses simples. 


Dans l'espèce que nous avons sous les yeux, la Nœmia vittigera, 
Mann., les crochets des tarses sont simples et légèrement épaissis vers 
la base; d’après M. Mulsant, d’autres types présentent à la base de 
ces crochets une dent rudimentaire. C’est le principal caractère qui 
distingue ce genre des trois précédents ; il faut ajouter cependant que 
le corps est moins allongé. L'espèce que nous venons de citer ne pré- 
sente pas de fossette à la partie antérieure du mésosternum; elle pa- 
raîit se rencontrer dans d’autres types. Ce caractère est néanmoins de 
moindre valeur, puisque nous l'avons déjà signalé dans les autres 
genres de ce groupe. Les pattes sont un peu moins larges et les cuisses 
des deux premières paires ne dépassent que très-faiblement le pour- 
tour du corps. 

Les espèces, au nombre de 4, sont originaires de l'Amérique du 
Nord, du Mexique ou de la Colombie. 


GRouPE II. Coccinellites. 


Corps ovalaire ou subarrondi, glabre. — Epistome séparé et dis- 
tint des joues. — Antennes à base découverte, de 14 articles, attei- 
gnant le milieu ou mieux dépassant les angles antérieurs du pro- 
notum, à massue courte ou allongée, obtriangulaire. — Ecusson 
médiocre ou petit. — Elytres saillantes ou convexes au-devant du 
calus huméral, — Saïllie intercoxale du premier arceau ventral ar- 
rondie. — Plaques pectorales et abdominales apparentes. — Pattes 
courtes, les genoux ne dépassant que peu ou point le contour externe. 
— Crochets des tarses variables, ordinairement appendiculés. 


Ce groupe est riche en types spécifiques et en formes génériques : 
il se distingue facilement des Hippodamiites par la présence de pla- 
ques pectorales et abdominales bien dessinées, et des Discotomites par 
la composition des antennes, à laquelle concourent onze articles dis- 
tincts. Quant aux Hypéraspites et aux Chilocorites, la limite est en- 
core mieux tranchée; elle l’est beaucoup moins avec le groupe des 
Cariites, et quoique M. Mulsant ait donné une grande importance au 
caractère. qui sépare ces deux divisions, il n’en reste pas moins con- 
Stant que son application est en général difficile et souvent douteuse. 


172 COCCINELLIDES. 


11 réside dans la forme de la base des élytres : chez les Coccinellites, 
cette base est régulière, convexe transversalement, et de même pres- 
que toujours convexe en avant du calus huméral. Chez les Cariites, 
cette base semble un peu relevée en dehors, vers l'endroit où com- 
monce le bord latéral, et en même temps, vis-à-vis du calus LoMAns 
elle offre un angle rentrant très-ouvert. 

Les Coccinellites correspondent à trois branches de la division des 
Coccinelliens de M. Mulsant : les Coccinellaires, les Halyziaires, les 
Micraspiaires. Des deux genres typiques des dernières branches, le 
dernier seul est généralement reconnu comme tel, c'est le genre Mi- 
craspis ; le premier, le genre Hazvzr4, bien loin de constituer le type 
d'un groupe, a été réuni par M. L. Fairmaire, au genre CUCCINELIA., 
M. Reëtenbacher, au contraire, a maintenu le genre de M. Mulsant, 
Nous nous sommes rangé à cette dernière manière de voir : les Ha- 
LYZIA se distinguent assez facilement des Coccinezra par la forme 
des antennes, et ce caractère nous paraît accompagné de quelques 
différences aussi bien dans la structure que dans le système de colo- 
ration. 

A ces deux formes principales se rattachent d’autres divisions gé- 
nériques de M. Mulsant. Ainsi, nous avons réuni les HarMoNIA aux 
Coccineza, et avec les Hazyzra tous les autres genres de la branche 
de Hazvzraimes, à l'exception des Mysra et et des VopELLA qui s'en 
éloignent par leurs crochets bifides. 

Il faut cependant remarquer que nous ne voulons pas ranger pèle- 
mèle dans le genre Hazyzra toutes les Halyziaires de M. Mulsant; au 
contraire, toutes ses divisions et telles qu’il les a définies et caracté- 
risées sont maintenues, mais seulement à titre de sous-genres. A ce 
point de vue, nous marchons d'accord avec MM. Fairmaire et Red- 
tenbacher, et avec M. Mulsant lui-même, si l'on veut bien se rappeler 
ce que nous avons dit, à ce propos, dans les généralités placées en 
tête de la Famille. 

Le tableau suivant résume les caractères distinctifs des genres : 


A. Crochets des tarses bifides. 
B. Antennes courtes, à massue serrée, formée d'articles 


transversaux, Adonia. 
B’. Antennes longues, à massue lâche, formée d'articles 
plus tongs que larges. Mysia. 


A’. Crochets des tarses simples. 
C. Pronotum à angles postérieurs subdentés et recourbés 


en arrière. Anisosticta. 
C’. Pronotum à angles postérieurs arrondis, 
D. Epistome à côtés parallèles. Cisseis. 
D. — —  obliques. Bulæa. 


A”. Crochets des tarses appendiculés. 


COCCINELLITES. 178 
E. Ecusson très-potit, punctiforme. Micraspis. 
EL apparent, triangulaire. 
F. Plaques abdominales occupant la moitié ou les deux 
tiers de la longueur du premier arceau ventral. Adalia. 


F°. Plaques abdominales occupant ou à peu près toute la 
longueur du premier arceau. 
G. Antennes courtes, à massue serrée, formée d'articles 


transversaux. Coccinella. 
G. Antennes longues, à massue lâche, formée d'articles sub- 
quadrangulaires ou plus longs que larges. Halysia. 
ANISOSTICTA. 


Cagvrozar, Des, Catal. 3° éd. p. 456 (1). 


rète engagée dans le prothorax jusqu'au bord postérieur des yeux; 
labre court, transversal, subémarginé. — Yeux subhémisphériques.— 
Antennes grêles, n’atteignant pas le milieu des côtés du pronotum, à 
massuë obconique, tronquée carrément. — Pronotum fortement trans- 
versal, un peu re large que les élytres, à bord antérieur émar- 
giné, sinué de chaque côté derrière les yeux; les latéraux convexes- 
arrondis, dilatés et refléchis, le postérieur arqué au milieu, échancré 
en arc de chaque côté avec les angles distinetement recourbés en ar- 
rière et en pointe mousse; angles antérieurs saillants; surface peu 
convexe; écusson médiocre, triangulaire. — Elytres ovalaires-oblou- 
gues, subdilatées au dernier tiers ; bords iatéraux étroitement margi- 
nés, peu convexessurles côtés, rétrécis en ogive en arrière; épipleures 
subconcaves, regardant directement en bas. — Prosternum étroit, non 
convexe ; mésosternum creusé en avant d'une petite fossette, très-ré- 
tréci en arrière. — Abdomen de six segments en dessous, à saillie in- 
tercoxale coupée obliquement de chaque côté. — Plaques pectorales 
apparentes, plaques abdominales limitées par un arc régulier, recou- 
vrant seulement la moitié de l’arceau. — Pattes médiocres, l'extré- 
mité des cuisses formant une légère saillie au-delà du pourtour ex- 
terne du corps; à crochets simples. 


Ce type présente des affinités avec ceux du groupe précédent, par 
la forme générale, par la longueur relative des pattes; mais ici, on 
découvre aisément la présence des plaques pectorales et abdominales, 
quoique réduites à de moindres dimensions, 

Dans le groupe actuel, le genre Anisosricra se reconnaît aisément 
à la forme des angles postérieurs du pronotum qui sont en pointe 


(1) Syn. Cocenezra, Linn. Syst. Nat. éd. Gmel. L, p. 1654; Fabricius, Syst. 
EL I, p. 371; Rossi, Olivier, Thunberg, Dissert. 9, p. 113. — Anisosricra, Du- 
ponchel, D'Orbig. Dict. Hist. Nat. I, p.542; Redtenb. Germar. Zeits. V, p. 421; 
Faun, Austr. 2 éd. p. 961 ; Fairmaire, Gen. Col. Europ. IV, p. 281. 


474 COCCINELLIDES, 


obtuse et sensiblement recourbés en arrière. Ce caractère le distingue 
non-seulement des genres qui précèdent, mais aussi de ceux qui sui- 
vent. 
M. Mulsant ne signale que deux espèces, toutes deux propres à l'Eu- 
rope. 
ADONIA. 


Mucsanr, Hist. nat. des Coleop. Trim. Sécurip. p. 39 (1). 


Tète engagée dans le prothorax jusqu’au bord postérieur des yeux; 
labre transversal, arrondi en avant. — Yeux subhémisphériques. — 
Antennes atteignant le milieu des côtés du pronotum, à massue grêle, 
obconique, tronquée carrément. — Pronotum transversal, moins large 
que les élytres, à bord antérieur très-faiblement £chancré, sinué de 
chaque côté, derrière les yeux; bords latéraux convexes-arrondis, bord 
postérieur arrondi au milieu, à peine sinué de chaque côté au-devant 
du calus huméral, surface faiblement convexe ; écusson médiocre.— 
Elytres oblongues-ovalaires, leur plus grande largeur à peu près au 
milieu, rétrécies en ogive vers l'extrémité; bords latéraux très-étroi- 
tement marginés; épipleures assez grandes et presque planes. — Pro- 
sternum étroit, non convexe, un peu saillant en arrière des hanches 
et reçu dans une faible concavité du mésosternum. — Abdomen à 
saillie intercoxale arrondie, formé de six arceaux. — Plaques pecto- 
rales apparentes, les abdominales limitées par un arc de cercle et oc- 
cupant la moitié de la longueur du premier arceau. — Pattes médio- 
cres, assez robustes ; cuisses fusiformes, débordant par leur extrémité 
le contour du corps, à crochets bifides, la division interne submédiane 
et plus courte que l’externe. 


Deux genres seulement du groupe actuel possèdent des crochets 
bifides; ce sont les Aponra et Mysra; le dernier de ces types se dis- 
tingue de l’autre par la forme des plaques abdominales qui s’avan- 
cent jusqu'au bord postérieur du premier arceau ventral, et en outre 
par la longueur des antennes, dont la massue est formée d'articles 
plus longs que larges. 

On connaît 8 espèces dans ce genre ; elles ont une aire de distribu- 
tion remarquable par son étendue ; on a trouvé des représentants en 
Europe, dans la Laponie, la Sibérie, l'Amérique du Nord, et en outre 
en Chine, dans l’Indostan, en Abyssinie. 


(1) Syn. Cocenezza, Linné, Fabriciue, Illiger, Olivier, etc. — CocciNgLA 
(pars), Redtenbacher, Fauna Austr, 2 6d, p. 962; Fairmaire, Gen. Col. Europ. 
IV, p. 282, — Anonia, Muls, Species, p. 37; Muls. Monogr, Coccin. p. 27. 


: COCCINELLITES. 475 


ADALIA. 
Muusanr, Species des Col. Trim. Sécurip. p. 49 (1). 


Tète engagée dans le prothorax un peu au-delà du bord postérieur 
des yeux; labre court, faiblement émarginé à son bord libre. — Yeux 
ovalaires, assez convexes, — Antennes atteignant le milieu des côtés 
du pronotum, massue obconique, tronquée carrément. — Pronotum 
transversal, notablement moins large que les élytres, bord antérieur 
faiblement émarginé, plus ou moins distinctement sinué de chaque 
côté derrière les yeux, bords latéraux faiblement convexes, un peu 
divergents vers la base; bord postérieur convexe-arrondi daus son 
milieu , faiblement sinué de chaque côté au-devant du calus humé- 
ral; surface peu convexe; angles antérieurs peu ou point saillants ; 
écusson médiocre ou petit. — Elytres ovalaires ou oblongues-ovalai- 
res, médiocrement convexes, arrondies en arrière, étroitement rebor- 
dées; épipleures assez larges, un peu obliques en dedans avec le bord 
interne moins élevé que l’externe. — Prosternum étroit, peu convexe, 
reçu où non dans une concavité du mésosternum, celui-ci du double 
plus large que le premier. — Abdomen de six segments en dessous, 
à saillie intercoxale arrondie. — Plaques pectorales distinctes, les ab- 
dominales en arc régulier, occupant la moitié ou les deux tiers de 
l'arceau. — Pattes courtes, cachées par le pourtour du corps; crochets 
des tarses appendiculés. 


Nous avons réuui sous ce nom, à titre de sous-genres, les Hysra et 
Nesis de M. Mulsant; les caractères indiqués nous ont paru trop fai- 
bles et d’une appréciation difficile pour justifier la création de coupes 
génériques distinctes. Cette réunion opérée, le genre Apart so dis- 
tingue assez nettement, parmi ceux du groupe des Coccinellites, par 
là réunion de ces deux caractères : ses crochets des tarses appendi- 
culés et ses plaques abdominales n’occupant que la moitié ou les deux 
tiers de la largeur du premier arceau ventral. 

Ce genre, déjà décrit par M. Mulsant dans son ouvrage sur les Coc- 
cinellides de la France, était désigné sous le nom d'Idalia; l'auteur a 
modifié cette orthographe, parce que le nom avait déjà été employé 
pour un genre de Lépidoptères. 


SOUS-GENRE. HYSIA. 
Muusanr, Spec. Col. Trim. Secur. p. 47. 
D'après l’auteur, ce type se distingue des ApALIA par son Corps 
(1) Syn. Coccinecra, Linné, Syst. Nat. Gmel. L, p. 1660; Fabriclus, lliger, 


Latreillo, ete. — CoccinezLa (pars), Redtenbacher, Fauna Austr. 2 éd. p. 962; 
Fairmüire, Gen, Col. Europ. IV, p. 282, — Ipaua, Mulsant, Hist, Nat. des Co- 


176 . COCCINELLIDES. 


oblong, par son pronotum à peine échancré à son bord antérieur, 
subsinueux de chaque côté; par ses élytres subarrondies aux épaules, 
11 présente le port des Mecizza, dont il se différencie par la présence 
de plaques pectorales et abdominales. 

Cette première division ne renferme qu'une seule espèce, décou- 
verte dans la Nouvelle-Guinée et dans les îles Célèbes. 


_ 


Sous-GENRE. ADALIA. 


Dans les espèces de cette division, le corps est ovalaire, rarement 
ovale-oblong; le pronotum est plus distinctement échanceré à son bord 
antérieur, et ses angles postérieurs sont plus arrondis. Le mésoster- 
num ne présente pas de fossette. Les élytres sont subarrondies aux 
épaules, étroitement rebordées sur les côtés, peu ou point anguleuses 
au-devant du calus huméral. 

Cette conpe, assez riche en espèces, possède la plupart de ses re- 
présentants dans les parties tempérées ou septentrionales de l’Europe 
et de l’Asie ; sur les 24 espèces connues, 3 ou 4 seulement appartien- 
nent à l'Amérique centrale ou méridionale ; un même nombre,-aux 
Indes orienta!es, plusieurs à l'Amérique boréale, et l'une d’entre elles 
est commune à ce continent et à l’Europe. 


: Sous-GEenre. NESIS. 
Muzsanr, Species des Col. Trim. Sécur. p. 67. 


Corps brièvement ovale.— Pronotum échancré à son bord antérieur. 
— Elytres à épipleures obliques en dedans, presque creusées d'une 
fossette pour recevoir les genoux de la dernière paire. — Mésosternum 
muni d’une fossette à sa partie antérieure. 


Cette division ne renferme qu'un seul type dont la patrie est incon- 
nue. 


BULÆA. 
Muzsanr, Species des Col. Trim. Sécur. p. 69 (1). 


Tète engagée dans le prothorax au-delà du bord postérieur des 
veux, en petit museau obtus en avant; labre assez long, tronqué et 
pubescent en avant. — Yeux ovalaires, assez gros. — Antennes attei- 
gnant seulement au tiers des côtés du pronotum, à massue peu forte, 
obtusément arrondie au bout. — Pronotum transversal, moins large 
que les élytres, à bord antérieur échancré, fortement sinué de chaque 


leop. Sécurip. p. 44. — Apara, Mulsant, Monogr. des Coccin. p. 34. — His 
et Nesis, Muls. Spec. des Col. Tr. Secur. p. 47, p. 67. 

(1) Syn. CoccmnezrA, Gebler, Bem. üb. d. Insek. Sib. II, p. 225. — BuzÆa, 
Muls. Monogr. des Coccin. p. 52, 


COCCINELLITES. 177 


côté, derrière les yeux, bord postérieur convexe, imperceptiblement 
subsinué en avant du calus huméral; angles postérieurs arrondis : 
écusson médiocre, triangulaire. — Elytres assez brièvement ovalaires, 
à bords latéraux marginés, un peu dilatés, presque en gouttière dans 
la moitié antérieure; épipleures planes, regardant en bas. — Proster- 
num relativement assez large, plan, tronqué en arrière; mésosternum 
du double plus large, uni an métasternum au milieu des hanches 
moyennes. — Plaques pectorales apparentes, les abdominales limi- 
tées par un arc un peu anguleux vers le bord latéral et atteignant 
presque le bord postérieur de l’arceau. — Abdomen de six arceaux, à 
saillie intercoxale prononcée, arrondie. — Pattes médiocres, cachées; 
crochets des tarses simples. 


Ce type paraît faire le passage des formes précédentes à celles qui 
suivent, au moins pour ce qui regarde la disposition des plaques ab- 
dominales : dans les genres déjà étudiés, ces plaques atteignent au 
milieu ou peu au-delà de la longueur de l'arceau; dorénavant, ces 
plaques sont plus irrégulières et leur contour se confond souvent avec 
le bord postérieur de l’arceau; il n'en est éloigné que d’une faible 
distance dans le type actuel. 

Ce caractère et celui tiré de la structure des crochets permettront 
de le distinguer des autres formes de ce groupe. 

Les espèces, au mombre de 3, ont été découvertes, l’une au Séné- 
gal, la deuxième en Egypte et en Turquie, la troisième dans ces deux 
dernières contrées, et en outre dans la Russie méridionale, la Perse 
et la Sibérie. 


CISSEIS. 
Muusanr, Species Col. Trim. Sécur. p. 129 (1). 


Ongles simples. — Antennes ne paraissant avoir que dix articles. — 
Epistome à côtés parallèles. — Mésosteranum entier, 


Telle est la diagnose indiquée par M. Mulsant pour ce type géné- 
rique; à quoi il faut ajouter qu'il fait partie du Rameau des Cocci- 
nellates, de la branche des Goccinellaires, première division de la Fa- 
mille des Coccinelliens, du groupe des Gymnosomites. 

Une seule espèce, originaire de la Nouvelle-Hollande est connue (2). 
Elle ne parait pas bien rare, et cependant nous n'avons pu nous pro- 
curer un seul individu. 


(1) Syn. Coccinezza (p.), Guérin-Mén. Voy. de la Coquille, p. 482; Boisduval, 
Voy. de l’Astrolabe, p. 602; Germar, Beitr. zür Insect. von Adelaïde, in Linn. 
cntom, IL, p. 245, — Cisseis, Mulsant, Monogr. Coccinell. p. 401. 

(2) L'impression des ouvrages de M. Mulsant est farcie de fautes typogra- 


Phiques, à ce point qu'il est parfois difficile de se fixer sur l'orthographe des 
noms propres, 


Coléoptères. ‘Tome XII. 12 


h 


178 COCCINELLIDES, 


COCCINELLA. 
Luné, Syst. Natur. 1re éd. (1). 


Tête engagée dans le prothorax au-delà du bord postérieur des 
yeux; labre grand, transversal, très-légèrement échancré à son bord 
libre. — Yeux assez grands, ovalaires, souvent échancrés au bord in- 
terne. — Antennes médiocres, ne dépassant pas le milieu des bords 
latéraux du pronotum, à massue courte, compacte, formée d'articles 
transversaux, coupée carrément au bout. — Pronotum transversal, 
plus étroit que les élytres, à bord antérieur échancré et sinué de chaque 
côté en arrière des yeux, bords latéraux marginés et fortement con- 
vergents en avant, bord postérieur arqué, indistinctement sinué en 
avant du calus huméral; à surface assez convexe ; angles antérieurs 
plus ou moins saillants, mousses, les postérieurs presque droits et ar- 
rondis au sommet; écusson médiocre, en triangle équilatéral. — Ely- 
tres brièvement ovalaires, assez convexes, arrondies aux épaules, 
marginées sur les bords, quelquefois en gouttière étroite; confusément 
ponctuées ; épipleures médiocres, subconcaves, à bord interne moins 
relevé que l’externe. — Prosternum médiocre, faiblement convexe 
entre les hanches; mésosternum à bord antérieur tantôt droit, tantôt 
échancré. — Abdomen de six arceaux ventraux, à saillie intercoxale 
large, arrondie. — Plaques pectorales apparentes; les abdominales 
limitées par un arc irrégulier, à côté externe sinueux, oblique ou 
oblitéré, ou bien en forme de V; dans le premier cas, généralement 
liées ou à peu près au bord postérieur de l’arceau. — Pattes courtes 
et assez robustes, cachées, à crochets des tarses appendiculés. 


Le genre, tel que nous l’avons admis, correspond à peu près au 
groupe des Coccinellates de M. Mulsant, c'est-à-dire que nous avons 
réuni les Coccinezra et les Harmonia de cet auteur, et que nous avons 
séparé les Cissris, eu égard à leurs crochets des tarses simples. Ce 
n’est pas non plus le genre Cocc:NeLca de MM. Fairmaire et Redten- 
bacher, qui, à part les Anisosricra, y comprendraient la totalité des 
Coccinellaires et des Halyziaires de M. Mulsant, c'est-à-dire 23 à 24 
genres. À cause de la longueur de leurs antennes, de la forme de la 
massue, nous avons conservé le genre Hazyzia avec les différents ty- 
pes qui s’y rattachent sous ce rapport. Nous avons réuni les Cocci- 
NELLA et les HarmoNIA qui ont les mêmes antennes et qui ne se dis- 
tinguent guère que par la forme du bord antérieur du mésosternum, 


(4) Syn. Coccnezra (pars), Fabricius, Olivier, Illiger et al. auct.; Redtenba- 
cher, Faun: Austr, 2e éd. p. 962; Fairmaire, Ger: Col, Europ. IV, p. 282, — 
Cocengzia, Mulsant, Hist. Nat. des Col. Sécur. p. A; Species, p. 93; Mouogr. 
Coce. p. 73. — Hanmonia, Mulsaut, Hist. nat, Col. Sécur, p. 108; Species, pe 75; 
Monogr. Cocc. p. 55. 


COCCINBLLITES. 179 
parce que les caractères empruntés à cet organe ne sont pas constants 
et perdent ainsi une parlie de leur valeur. / 


Dans le genre Coccinezca, les crochets des tarses sont toujours ap- 
pendiculés et par là, il se distingue d'abord des Aponta et des Mysra 
où ils sont bifides ; et ensuite des Amsosnicra, des BuLæa, des Cissris 
où ils sont simples. Les plaques abdominales sont en forme de V ou 
bien liées au bord postérieur de l’arceau qui les porte; ce caractère 
le différencie des ApaL1a ; enfin la brièveté relative des antennes, la 
structure de la massue les éloignent des Hazvzr4, chez lesquelles ces 
organes atteignent à l'angle postérieur du pronotum et dont la mes- 
sue, formée d'articles plus longs que larges, est coupée obliquement 
au bout. De cette façon, les limites du genre paraissent assez nette- 
ment tracées. 

Du reste, il est toujours utile de conserver les divisions reconnues 
par M. Mulsant, et à ce titre nous les changerons en sous-genres. 


SOUs-GENRE. HARMONIA. 
Musanr, Hist. des Col. Trim. Sécur. p. 108. 


Les espèces de cette première division se distinguent de celles de 
la suivante par leur mésosternum échancré, rarement entier ou à peu 
près ; dans ce dernier cas, les plaques abdominales sont en forme de 
YV, c'est-à-dire peu ou point arquées au côté interne, plus ou moins 
distantes du bord antérieur de l’arceau. 


M. Mulsant a décrit, dans sa Monographie des Coccinellides, 28 es- 
pèces de ce type, répandues à peu près sur le monde entier; un peu 
mieux représentées au Mexique et dans la Faune européenne que dans 
les autres contrées. 


Sous-GENre. COCCINELLA. 


lei le mésosternum est toujours entier à son bord antérieur; les 
plaques abdominales sont limitées par un arc régulier à leur côté in- 
terne, et généralement elles occupent toute la longueur du premier 
arceau do l'abdomen. 

Les espèces sont également disséminées sur tout le globe : 43 ont 
été décrites dans la Monographie des Coccinellides ; à peu près la moi- 
tié appartient au Nouveau-Monde, l’autre moitié est largement dissé- 
minée dans l'ancien continent; plusieurs habitent en même temps 
toute l'Océanie, depuis les Indes orientales et Java, d’une part, jus- 
que dans la Nouvelle-Hollande et la terre de Van-Diémen; d'autres 
se retrouvent dans l'Amérique du Nord, en Sibérie et jusque dans les 
contrées boréales de l’Europe. Sous le nom de Coccinella, on a décrit 
dans ces derniers temps un certain nombre d'espèces qui peuvent se 
Tapporter à ce sous-genre où à quelque autre. 


180 COCCINELLIDES 


MYSIA. 
MuusanT, Hist. nat. des Col. Trim. Sécur. p. 129 (1). 


Tête engagée dans le prothorax presque jusqu'au bord antérieur 
des yeux ; labre assez grand, convexe, tronqué en avant, arrondi sur 
les côtés. — Yeux subovalaires, sinués en dedans. — Antennes lon- 
gues, atteignant aux angles postérieurs du pronotum, à massue al- 
longée, formée d'articles plus longs que larges, lâchement unis, le 
dernier tronqué en biseau. -— Pronotum fortement transversal, un 
peu plus étroit que les élytres, à bord antérieur échancré en arc de 
cercle, bords latéraux convexes-arrondis, très-dilatés et subréfléchis, 
le postérieur légèrement flexueux ; angles antérieurs! et postérieurs 
obtus, émoussés; surface très-peu convexe; écusson en triangle. — 
Élytres brièvement ovalaires, médiocrement convexes, à base légè- 
rement saillante au-devant du calus huméral; à bords arrondis aux 
épaules, dilatés et relevés en gouttière sur les côtés; épipleures 
larges, à bord externe plus marqué que l'interne. — Prosternum 
médiocre, non convexe entre les hanches; mésosternum du double 
plus large. — Abdomen à six arceaux ventraux, à saillie intercoxale 
longue, arrondie. —- Plaques pectorales apparentes, les abdominales 
occupant toute la longueur ou à peu près du premier arceau; limi- 
tées en dedans par un arc régulier, mais souvent oblitéré ou peu 
apparent du côté externe. — Pattes médiocres, assez robustes ; cro- 
chets des tarses bifides, la division interne très-courte et médiane. 


Dans le groupe des Coccinellites, il n’y a que deux genres à cro- 
chets des tarses bifides; le genre Apoxia et le genre Mysia ; ces deux 
types se différencient facilement l’un de l’autre par la forme des pla- 
ques abdominales et par la structure dés antennes. 

Comme les Hazvzia, dont elles se rapprochent par la forme et la 
taille, les Mysra sont d’un jaune fauve paré de taches blanches. Les 
espèces décrites dans la Monographie des Coccinellides sont au nom- 
bre de 5 ; deux appartiennent à l'Amérique du Nord, une à la Sibérie, 
une au Brésil et la dernière à l'Europe. , 


HALYZIA. 
Muzsanr, Monogr. des Col. Trim. Sécur. p. 148 (2). 


Tête profondément engagée dans le prothorax, au-delà du bord 


(1) Syn. Cocernezra (pars), Linné, Faun. Suec. p. 158; Fabricius, Paykull, 
etc.; Fairmaire, Genera Col. d'Europ. IV, p. 283. — Hazyzia (p.), Redtenba- 
cher, Faun. Austr, 2 éd. p, 965. — Myzia, Mulsant, Species, p. 137 ; Monogr. 
p. 107. 

(2) Syn. Cocewezca (p.), Linné, Faun, Suec. p. 158; Fabricius, Olivier, ele; 
Fairmaire, Gen. Col, Europ, IV, p. 283. — Hazyzia (p.), Redtenbachér, Faun. 


COCCINELLITES. 181 


postérieur des yeux et parfois au-delà de ces organes; labre trans- 
versal, convexe, tronqué en avant, plus ou moins arrondi sur les 
côtés. — Antennes longues et grêles, atteignant au moins les trois 
quarts de la longueur des côtés du pronotum et parfois dépassant ses 
angles postérieurs, à massue lâche, formée d'articles plus longs que 
larges, le dernier arrondi ou tronqué, tantôt carrément, tantôt obli- 
quement. — Yeux recouverts par le pronotum en entier ou en partie 
seulement, dans le premier cas, visibles par transparence. — Prono- 
tum transversal, plus étroit que les élytres, échancré à son bord an- 
térieur, sinueux ou non, de chaque côté, en arrière des yeux; bords 
latéraux convexes-arrondis, subconvergents en avant, dilatés et légè- 
rement réfléchis; bord postérieur en arc de cercle, convexe vers 
l'écusson ou légèrement sinueux de chaque côté; angles obtus, 
mousses ; écusson médiocre, en triangle. — Elytres brièvement ova- 
laires, médiocrement convexes, à bords latéraux plus ou moins di- 
latés, tantôt plans, tantôt creusés en gouttière; à base peu ou point 
convexe en avant du calus huméral, mais jamais en angle rentrant. 
— Prosternum étroit, non convexe entre les hanches, parfois subca- 
réné et terminé en avant par un tubercule aigu; mésosternun du 
double plus large, échaneré ou non. — Abdomen formé de six ar- 
ceaux ventraux, le dernier très-petit, à saïllie intercoxale large et 
arrondie. — Plaques pectorales apparentes; les abdominales à bord 
interne arqué atteignant le bord postérieur de l’arceau, l'externe ir- 
régulier, effacé ou formant un V avec le premier. — Pattes assez 
courtes, robustes, terminées par des crochets appendiculés. 


Ce genre correspond en entier (sauf Mysra) à la troisième branche 
des Coccinelliens de M. Mulsant, désignée sous le nom de Halyziaires; 
cette branche se divise en deux rameaux, assez riches en coupes gé- 
nériques; celles-ci seront distinguées l’une de l'autre comme sous- 
genres. Les types spécifiques sont assez nombreux et répandus dans 
toutes les contrées du globe. 

Ainsi constitué, le genre Hazyzra se distingue des autres types du 
groupe des Coccinellites au moyen de trois caractères : 

Par ses crochets appendiculés, il ne peut être confondu avec les 
Aponia, les Mysia, les VopeLLA qui ont des crochets bifides; ni avec 
les AnisosricrA, BuLœa et Crsseis qui ont des crochets simples. 

Le genre ApaLra, qui possède aussi des crochets appendiculés, a 
des plaques abdominales peu développées, ne dépassant pas le milieu 
de la longueur du prmier arceau. 

Les genres CoccneLLa et Mrcrasris ont des antennes courtes, ter- 
minées par une massue obconique, formée d'articles serrés et trans- 
vérsaux}; tandis que ces organes sont beaucoup plus allongés dans 


Austr, 2 64, p. 965. — Hazyzia, Mulsant, Species, p, 163; Monogr. des Coc- 
cin, p. 124. 


+ PTS 


182 COCCINELLIDRS, 


les HazzrA et terminés par une massue à articles lâches et plus longs 
que larges. 

Les Halyziaires de M. Mulsant comprennent deux groupes, distin- 
gués l’un de l’autre par une légère différence dans la longueur des 
antennes et dans la manière dont est constituée l'extrémité du der- 
nier article de la massue; ces différences sont très-légères et souvent 
inappréciables lorsqu'on n'a pas les types sous les yeux; tout en con- 
servant l’ordre admis par M. Mulsant, nous n’admettrons qu'une série 
unique pour les nombreux sous-genres caractérisés ci-dessous : 


Sous-Genre., ANATIS. 
MuLSanT, Hist. Nat. des Col. Trim. Sécur, p: 133. 


Massue des antennes à articles courts, quoique aussi longs que 
larges, les 4 et 2 triangulaires, plus dilatés en dedans, 3 rétréci à sa 
base, tronqué à son angle antérieur. — Pronotum sensiblement 
échaneré à son bord antérieur. —- Elytres bordées d’une gouttière 
latérale peù large. — Mésosternum échancré en avant. — Plaques 
abdominales oceupant à peu près toute la longueur de l’arceau. 


C'est dans ce sous-genre que trouve place la €. ocellata de L., la 
plus grande de nos Coccinellides européennes; c'est un insecte d’une 
coloration remarquable. M. Mulsant signale à ce propos la présence 
d’une courte série de poils vers l'angle postérieur de la suture; il 
omet d’en parler dans sa Monographie; ce ne serait probablement 
qu’un caractère spécifique. Une particularité plus importante nous est 
offerte par le prosternum; cette partie sur la ligne médiane est re- 
levée en carène obtuse et se termine au bord buccal par un tubercule 
saillant et aigu. Nous n’avons pu constater si cette conformation se 
retrouve chez les espèces exotiques que nous n'avons pas vues et qui 
sont au nombre de 4; trois habitent le Thibet, la Chine, la Daourie, 
une autre l'Amérique du Nord. 


Sous-Genre. CLYNIS. 
Mucsanr, Species, p. 135 et 1023 (Cuers). 
D'après l’auteur, ce type paraît se distinguer par la structure des 
crochets, dont la partie recourbée ne dépasse que faiblement la partie 
appendiculaire; le mésosternum est moins échancré que chez les 


Anais. Une seule espèce est connue, elle appartient à la Faune de 
l'ile St-Vincent, dans les Antilles. 


Sous-GENRE. SOSPITA. 
Muusanr, Hist. nat. Col. Sécur. p. 137. 


Massue des antennes à articles médiocres, à peine plus longs que 


COCCINELLITES. 183 


larges. — Mésosternum simplement et faiblement arqué, non échan- 
cré à son bord antérieur, — Plaques abdominales occupant toute la 
longueur du premier arcéau: | 


Trois espèces de ce type sont décrites dans la Monographie des 
Coccinellides ; l’une appartient à la Nouvelle-Hollande, l’autre à la 
Chine et la dernière à l’Europe. A l'égard de cette dernière, le D' 
Suffrian (1) fait remarquer que la C. viginti-guitata Linn. doit être 
considérée comme type normal, et la S. tigrina comme une variété 
à coloration foncée. 


Sous-GENRE. MYRRHA. 
Mursanr, Hist. nat. d. Col. Sécur. p. 195. 


Massue des antennes à articles manifestement allongés. — Méso- 
sternum entier. — Plaques abdominales non prolongées jusqu'au 
bord postérieur de l’arceau, ordinairement peu courbées à leur côté 
interne. 


Une seule espèce, commune en Europe, est rapportée à ce type. 
M. Mulsant (2) en signale une autre avec doute trouvée à Madère et 
décrite par M. Wollaston sous le nom de C. Andersoni (3). 


or 


Saus-GEnre. CALVIA, 
Musanr, Hist, nat. des Col. Sécur. p, 140. 


Mésostérnum échancré en demi-cercle. — Antennes à massue for- 
mée d'articles allongés. — Plaques abdominales prolongées ou à peu 
près jusqu’au bord de l’arceau. — Elytres ornées de gouttes blanches. 

Dix espèces sont décrites dans la Monographie des Coccinellides 
de M. Mulsant; 4 appartiennent à l’Europe, 3 à l'Asie, 3 à l'Amé- 
rique. 

Sous-GENRE. EGLEIS. 
Mucsanr, Species des Col. Trim. Sécur. p. 151. 


Antennes à articles de la massue relativement assez courts, dont 
le premier très-peu dilaté en dedans. — Plaques abdominales attei- 
gnant le bord postérieur de l’arceau vers le quart de la largeur. — 
Mésosternum à peine échancré. — Corps brièvement ovale, marqué 
de taches ou de signes noirs. 

Aucun type de cette division n'appartient à l'Europe; M. Mulsant 
en décrit cinq, deux d'Australie, trois de l'Amérique méridionale et 
du Mexique. 


(1) Entomol, Zeitung. 4860, p. 409. 
(2) Mulsant, Monogr. des Coccinell. p. 414. 
(3) Wollaston, Ann. of Nat. Hist, 3° Sér. 1. X, p. 227. 


+. niet 


184 COCCINELLIDRS. 


Sous-Genrr. CLEOBORA. 
Muzsanr, Species des Col. Trim. Sécur. p. 160. 


Massue des antennes à articles assez allongés (4). — Mésosternum 
échancré au quart. — Plaques abdominales arquées au côté interne, 
mais n’atteignant où à peu près les bords de l’arceau que vers les 
côtés du ventre. — Corps ovale-oblong, marqué de taches ou de 
signes obscurs ou noirs. 


Une seule espèce ést décrite, elle a été découverte à la Nouvelle- 
Hollande et à Van Diémen. 


Sous-GENRE. HALYZIA. 
Mursanr, Hist. nat. Col. Sécur. p. 148. 


Antennes atteignant aux angles postérieurs du pronotum, celui-ci 
faiblement échancré en avant, non sinué en arrière des yeux. — Ely- 
tres à dilatation latérale large et subhorizontale. — Mésosternum 
entier ou subéchancré. — Corps ovale-oblong. 


Le dernier article de la massue des antennes est toujours allongé et 
parfois du double plus lông que large; les bords latéraux des élytres 
sont un peu relevés en gouttière dans certains types; le plus ordinai- 
rement, ils sont plans et même plus dilatés en arrière que sur les 
côtés. M. Mulsant a décrit 4 espèces, une de Colombie, une d'Europe, 
une de Népaul, la dernière des îles Mariannes. Une seule, la première, 
est marquée de taches noires; les autres, comme l'espèce européenne, 
sont ornées de taches pâles. 


Sous-GeNre. PSYLLOBORA. 
Muzsanr, Species d. Col. Trim. Sécur. p. 106. 


Pronotum à bord antérieur échancré en arc de cercle régulier, sans 
sinuosités postoculaires. — Bords latéraux des élytres en gouttière 
médiocre, régulière. — Mésosternum entier ou subéchancré. 


Comme dans les formes précédentes, le dernier article est allongé, 
tantôt ovoïde, tantôt deux fois plus long que large. Les espèces sont 
nombreuses et la plupart, c'est-à-dire 31 sur 44 habitent l'Amérique 
du Sud; les autres se trouvent disséminées çà et là, dans l'Amérique 
du Nord (2), dans l'Afrique australe, aux Indes orientales, dans les 
îles de la Sonde et en Australie. 


(4) Les caractères de ces nombreux sous-genres sont si fugaces, que l'au- 
teur leur attribue, sans s'en apercevoir, des qualificatifs tout-à-fait opposés : 
ainsi, p. 103 de la Monographie, les articles de la massue du g. CLEOBORA sont 
assez courts, et à la page 122, il les dit assez allongés. 

(2), Roheman, Freg. Eugen. Resa, p. 203, Californie. 

Le Conte, Entom. Report, p. 70, Californie. 


COCCINELLITES. 185 


Sous-Genre. VIBIDIA. 
Muzsanr, Hist. nat, d. Col. Sécur. p. 150. 


Prouotum à bord antérieur faiblement émarginé en arc de cercle, 
sans sinuosités postoculaires. — Elytres à gouttière étroite. — Méso- 
sternum entier. — Corps ovale. 


Comme dans les formes précédentes, les sinuosités postoculaires 
du pronotum font défaut; la différence réside dans la forme de la 
gouttière latérale des élytres qui est étroite et bien dessinée. On ne 
connaît que deux espèces, l’une d'Europe, l'autre de l’Arabie et re- 
trouvée aux Indes. 


Sous-GENRE. THEA. 
Mosanr, Hist. nat. d. Col, Sécur. p. 159. 


Pronotum à échancrure faible et pourvüe de sinuosités postocu- 
laires peu marquées. — Antennes à dernier article comprimé, à peine 
de moitié plus long que large. — Mésosternum entier. — Corps sub- 
hémisphérique ou brièvement ovale. ) 


Trois espèces sont connues : l’une est européenne, une autre asia- 
tique, la dernière paraît habiter le cap de Bonne-Espérance et la 
Nouvelle-Hollande. 


Sous-GEnre. CLEIS. 
Mucsanr, Species des Col. Trim. Sécurip. p. 208. 
Pronotum à bord antérieur fortement échancré, à sinuosités post- 


oculaires profondes. — Elytres en ogive postérieurement. — Méso- 
sternum à peine échancré. — Corps ovale. 


Deux espèces du Mexique, une troisième de Chine constituent cette 
division. 
Sous-GENRE. PROPYLEA. 
Mursanr, Hist. nat. des Col. Sécur. p. 152. 
Pronotum à bord antérieur fortement échancré, à sinuosités post- 


oculaires profondes. — Elytres subarrondies postérieurement. — 
Mésosternum fortement échancré. — Corps ovale. 


M. Mulsant a décrit trois espèces, l’une de la Chine, l'autre des 


parties boréales de l'Inde, la troisième, connue depuis longtemps, 
appartient à la Faune européenne et méditerranéenne. 


4 


. na 
Lee 


186 COCCINELLIDES, 


MICRASPIS 
Cuevrozar, Des. Catal. 3° éd, p. 459 (1). 


Tête engagée dans le prothorax au-delà du bord postérieur des 
yeux; labre arrondi antérieurement; mandibules subbidentées à l'ex- 
trémité, ciliées au bord interne; mâchoires à lobes très-inégaux, l'in- 
terne subaigu, cilié en dedans, l’externe dilaté à son extrémité et 
couronué de cils; palpes maxillaires à dernier article largement sécu- 
riforme ; lèvre inférieure à menton large et arrondi, à languette lar- 
gement échancrée et ciliée à son bord libre avec les angles latéraux 
saillants. — Yeux ovalaires, échancrés en dedans. — Antennes courtes, 
à massue obconique, formée d'articles serrés, transversaux, le dernier 
tronqué. — Pronctum fortement transversal, bord antérieur échan- 
cré, à peine distinctement sinué ‘de chaque côté derrière les yeux; 
bords latéraux peu convexes, bord postérieur assez arrondi, sans si- 
nuosités marquées. — Ecusson très-petit, punctiforme, à peine visible, 
— Elytres très-brièvement ovalaires, arrondies en arrière, assez con- 
vexes, à bords latéraux très-étroitement marginés, épipleures larges 
et subconcaves, — Prosternum étroit, non saillant en arrière des han- 
ches; mésosternum quatre fois plus large, à bord antérieur entier. — 
Abdomen à six arceaux ventraux ; saillie intercoxale courte et très- 
obtusément arrondie. — Plaques abdominales limitéés par un arc ré- 
gulier en dedans et confondu latéralement avec le bord postérieur de 
l’arceau. — Pattes courtes, très-peu ou point saillantes au-delà du 
pourtour des élytres; à crochets des tarses appendiculés. 


Ce type générique a été signalé depuis longtemps et reconnu par 
tous Jes entomologistes qui se sont occupés des Cocoinellides posté= 
rieurement à sa création. Il se fait remarquer tout d’abord par la pe- 
titesse de l'écusson, qui n’apparaît à la base des élytres que comme 
un petit point. En outre, les organes buccaux, et notamment la lan- 
guette, diffèrent de ces mêmes parties dans les autres genres. Comme 
M. L. Fairmaire le fait remarquer, les téguments sont d’une contex- 
ture plus solide; leur coloration.est le jaune pâle varié de dessins 
noirs. Ces insectes sont de petite taille, de forme semi-globuleuse; on 
en connaît trois espèces, l’une habite toute l’Europe, la deuxième a 
été découverte en Sicile et en Algérie, la troisième a été rapportée du 
désert des Kirghis. 


(1) Syn. Coccezza, Linné, Syst. Nat. p. 581; Fabricius, Olivier, Llliger, 
Marsham, etc. — Micrasris, Chevrolat, D’Orbigny, Dict. Hist. Nat. t. VIIL, 
p. 194; Redtenbacher, Faun. Austr. 2 éd. p. 967; Fairmaire, Gen. Col. Europ. 
IV, p. 283; Mulsant, Hist. Nat. des Col. Sécurip. p. 462; Species, p. 213; Mo- 
nogr. Coccin. p. 152. 


DISCOTOMITRS. 187 


GROUPE III, Discotomites. 


Corps ovalaire ou brièvement ovalaire, glabre. — Epistome séparé 
des joues. — Antennes à base découverte, de 9 à 10 articles, en partie 
dentés en dedans, dernier article de forme orbiculaire et discoïdale. 
— Ecusson médiocre. — Elytres plus ou moins convexes au-devant 
du calus huméral. — Mésosternum entier. — Plaques abdominales 
limitées par un arc entier. — Pattes médiocres, crochets appendiculés 
ou bifides. 


Ce groupe renferme quatre genres, médiocrement riches en espèces; 
toutes, elles habitent les contrées chaudes de l'Amérique méridionale 
ou bien le Mexique. Leur forme générale, ni leur organisation ne pré- 
sentent rien de remarquable, mais leurs antennes sont tout à fait carac- 
téristiques, la massue est grande, fortement comprimée et son dernier 
article est orbiculaire, les deux autres sont plus où moins distincte- 
went dentés en dedans ; en outre, dans les 5 ou 6 articles précédents, 
tantôt l’un, tantôt l’autre, selon les espèces, est plus développé et pro- 
longé en dent aiguë au côté interne. . 

Dans une note manuscrite de M. Crotch, qui a fait une étude ap- 
profondie de la Famille des Coccinellides, le groupe des Discotomites 
est enrichi de deux coupes : le genre EuseLAb1A, dont le type se trouve 
au Muséum britannique, et le genre Vopgzza de M. Mulsant. L'Ento- 
mologiste de Lyon avait placé son genre dans le voisinage des ANATIS, 
mais il fait remarquer que l’exemplaire unique qu’il avait sous les 
yeux n'avait que des antennes incomplètes. Quoi qu'il en soit, comme 
nous n'avons pas vu ces types, nous devons nous borner à produire 
cette observation. 

Les quatre genres se distinguent l’un de l'autre de la manière sui- 
vanle : 


A. Crochets des tarses bifides. Discotoma. 
A. — —  appendiculés. 
B. Antennes à articles 8 et 9 seulement dentés. Seladia. 
B. — dentées à partir du 3° ou 4 article. 
CO — à 4 article très-court, dentées à partir du 3°. Pristonema. 
C, — à 3 et 5 articles très-petits, dentées à partir 

du 4. Micaria, 

SELADIA. 


Musanr, Species Col. Trim. Sécurip. p. 216 (1). 


Tête assez grande, engagée dans le prothorax jusque vers le milieu 
des yeux, terminée en avant par un petit museau subquadrangulaire 


(1) Mulsant, Monogr. d. Coccinell. p. 154. 


188 COCCINELLIDES. 


et obtus; épistome tronqué, labre assez grand, subconvexe, arrondi 
à son bord libre. — Antennes insérées à l'angle antero-interne des 
yeux, atteignant aux angles postérieurs du pronotum, de 10 articles, 
1 renflé, 2 subglobuleux, 3 oblong, 4 de moitié plus long, 5-7 grèles, 
raccourcis, 8-9 triangulaires, à angle interne aigu et saillant, 10 très- 
grand, orbiculaire, comprimé en forme de disque. — Yeux arrondis, 
assez convexes, entiers. — Pronotum transversal, moins large que les 
élytres à la base, bord antérieur échancré et sinué de chaque côté 
derrière les yeux, bords latéraux peu convexes, angles arrondis, bord 
postérieur tronqué au milieu, sinué de chaque côté; écusson petit, 
en triangle équilatéral. — Elytres ovalaires, arrondies à l'extrémité, 
légèrement en gouttière sur les côtés ; épipleures assez larges, sub- 
concaves, regardant directement en bas. — Prosternum étroit, rétréci 
d'arrière en avant, déprimé, assez saillant en avant et terminé par 
une petite pointe au bord antérieur; mésosternum en trapèze trans- 
versal, coupé droit en avant. — Abdomen formé en dessous de 6 ur- 
ceaux, le dernier rudimentaire. — Plaques abdominales limitées par 
un arc à peu près régulier et entier, n’occupant que les deux tiers de 
la longueur de l’arceau. — Pattes médiocres, terminées par des cro- 
chets appendiculés. 


Le genre actuel se différencie du Discoroma par ses crochets appen- 
diculés et des deux autres genres du groupe par ses antennes plus 
simples, dentées seulement à partir des 8 et 9 articles aigus en dedans, 

Les espèces décrites dans le dernier travail de M. Mulsant, la Mo- 
nographie des Coccinellides, sont au nombre de 9, 2 du Mexique, les 
autres du Brésil. 

Dans la Seladia fastuosa Muls. que nous avons sous les yeux, grâce 
à l'extrême obligeance de M. Von Bruck, le 4° article des antennes 
résulte, selon toute probabilité, de la fusion de deux pièces; car sous 
un certain jour, on aperçoit comme une légère ligne suturale, quoique 
l'extrémité de l’article effacé ne porte pas de soie à son extrémité, 
comme cela a lieu pour les autres articles, 


MICARIA. 
Desran, Catal. 3e éd. p. 458 (1). 


Tête engagée dans le prothorax jusqu'au bord postérieur des yeux; 
labre subarrondi. — Yeux semi-globuleux. — Antennes courtes, pro- 
fondément dentées à partir du 4 ou du 6 article; n’en n'offrant sou- 
vent que 8 ou 9 apparents, les 3 et 5 ordinairement très-petits; mus- 
sue très-comprimée avec le dernier article subarrondi, en forme de 


(1} Syn. Cocemwezca, Lacordaire, Dej. Cat. 3° 64. p. 458. — MacaRtA, Mul- 
sunt, Species, p. 220 ; Opuscul. entom. HE, p. 29, — Micarta, Muls, Monogr. 
d. Cocc. p. 159, 


DISCOTOMITES. 189 


disque. — Pronotum transversal, bord antérieur échaneré et sinué 
de chaque côté derrière les yeux, bords latéraux dilatés-arrondis, 
bord postérieur convexe; écusson en triangle, médiocre. — Elytres 
brièvement ovalaires, à bords latéraux dilatés, subréfléchis, un peu 
en goutlière, — Prosternum médiocrement large, relevé et subtuber- 
euleux au bord antérieur, canaliculé dans sa longueur; mésosternum 
transversal, à surface convexe. — Abdomen formé en dessous de six 
arceaux, le dernior très-petit. — Plaques pectorales apparentes, les 
abdominales limitées par un arc régulier, dépassant à peine le milieu 
de la longueur de l’arceau. — Pattes médiocres, courtes, terminées 
par des crochets appendiculés. 


Les antennes sont variables dans le genre actuel, et tout en restant 
pectinées, elles offrent des modifications remarquables; dans la forme 
typique, la Micaria serraticornis de Dejean, le 1 article est allongé, 
claviforme, 2 globuleux, 8 plus grêle, un peu plus long, 4 en triangle 
dilaté en dedans et beaucoup plus grand; le 5 est très-réduit et peu 
différeut de 3, les 6 ot 7 sont fortement transversaux, longuement 
dentés en dedans, les 8 et { sont de même forme, mais notablement 
plus développés ; enfin le 10 et dernier est subdiscoïdal, obtus et ar- 
rondi au sommet, rétréci vers sa base, très-comprimé, Comme on peut 
en juger, cette structure est tout à fait exceptionnelle et caractéris- 
tique. 

Ce type se distingue aisément des autres formes de ce groupe : des 
Discoroma par ses crochets appendiculés, et des deux autres genres 
par la structure des antennes : chez les SeLapia, les deux premiers 
articles de la massue seulement sont dentés à leur bord interne ; chez 
les Prisronema, le 4 article est très-court; il est, au contraire, très- 
grand dans le genre actuel. 

Les espèces, au nombre de 10, habitent les contrées chaudes de 
l'Amérique méridionale, la Guyane française, la Colombie, le Brésil. 


DISCOTOMA. 
Muzsanr, Species Col. Trim. Sécur. p. 215 (1). 
Antennes de dix articles distincts, les six premiers grèles, les trois 
derniers en massue subdentelée. — Ongies bifides. 


Cette diagnose est empruntée à la Monogrephie des Coccinellides 
de M. Mulsant. Nous n'avons pas vu l'espèce unique qui en forme le 
type; elle à été rapportée de Cayenne. 


(1) Mulsant, Monogr. Guccin. p. 154. 


190 COCCINELLIDES. 


PRISTONEMA. 
Enicuson, Archiv, f. Naturg. ns. Peruana, XII, p. 182 (1), 


Antennes de 9 ou 10 articles, le 4 très-court, dentées au côté in- 
terne à partir de 3. — Crochets appendiculés. 


Dans sa diagnose, Erichson ajoute que les palpes maxillaires sont 
fortement sécuriformes, que les labiaux sont petits et filiformes. — 
I1 décrit les antennes comme formées de 11 articles, M. Mulsant, qui 
a vu l’exemplaire unique du Musée de Berlin sur lequel ce genre à 
êté fondé, a signalé cette erreur dans sa Monographie. 

Cette espèce est originaire du Pérou. 


Groupe IV. Cariites. 


Corps arrondi ou brièvement ovalaire, rarement ovalaire, glabre, 
— Epistome denté de chaque côté ou semi-circulairement échancré. 
—Antennes à base découverte, de 11 articles, courtes ou médiocrement 
longues, à massue fusiforme ou en triangle renversé. — Ecusson rhé- 
diocre, parfois très-petit. — Elytres non convexes à la base au-de- 
vant du calus huméral, mais en angle rentrant, légèrement relevées 
dans leur tiers externe ; munies d'épipleures larges, parfois munies 
de fossettes obsolètes. — Mésosternum le plus souvent échancré, — 
Pattes non saillantes au-delà du pourtour externe ; crochets des tarses 
rarement bifides, presque toujours appendiculés, 


Ce qui a été dit du groupe des Coccinellites s'applique en grande 
partie à celui-ci ; les mêmes caractères le distinguent des autres grou- 
pes, et la seule chose à mentionner, c'est la différence que l'on peut 
invoquer pour séparer les Cariites des Coccinellites; elle réside dans 
la forme dela base des élytres. Dans le groupe actuel, cette base est 
légèrement relevée dans sa partie externe et forme un angle rentrant 
plus où moins apparent vis-à-vis du calus huméral. 

C’est dans ce groupe que se rencontrent les plus belles Coccinellides 
et les plus remarquables par leur grande taille; les genres sont ordi- 
nairement assez riches en espèces et celles-ci se rencontrent dans toutes 
les contrées du globe, hormis celles de l’Europe, qui en sont tout à 
fait privées. 

Les genres se différencient comme suit : 


A. Antennes mesurant à peine la largeur du front. 
B. Une fosselte sous les angles antérieurs du pronotum. Cydonia. 


B’. Pas de fossette sous les angles antérieurs du prono- 
tum. 


(1) Muisant, Monogr. Coccinell. p. 158. 


CARIITES. 191 
C. Elytres plus larges que le pronotum. Chilomenes. 
C. — aussi — _ Elpis. 
A’. Antennes sensiblement plus longues que la largeur du 


front. 


D. Prothorax creusé en dessous, vers son angle antérieur, 
d’une fossette de chaque côté. 


E. Crochets des tarses bifides. Synonychu. 
E,. — —  appendiculés. 
F. Epipleures des élytres presque aussi larges que la 
moitié du métasternum. Caria. 
l”’. Epipleures des élytres mesurant seulement le quart de 
la largeur du métasternum. Cœlophora. 
D’. Prothorax sans fossette en dessous de ses angles anté- 
rieurs. 
G. Ecusson médiocre. ? Neda. 
G  —  très-petit. Alesia. 
CYDONIA. 


Muzsanr, Species Col. Trim. Sécur. p. 430 (1). 


Tète engagée dans le prothorax au-delà du milieu des yeux; épi- 
stome denté de chaque côté, émarginé en arc de cercle à son bord libre ; 
labre transversal, échancré en avant. — Yeux ovalaires, sinués au 
bord interne. — Antennes courtes et grêles, ne inesurant pas la lar- 
geur du front, à massue obconique, peu dilatée, subarrondie au bout. 
— Pronotum fortement transversal, à bord antérieur échancré et si- 
nu de chaque côté, bords latéraux convergents vers le sommet, fai- 
blement arrondis, les angles antérieurs assez saillants ; bord postérieur 
très-arqué et saillant vers l'écusson; celui-ci en triangle équilatéral. 
— Elytres plus larges à la base que lé pronotum, assez convexes, avec 
une bordure bien limitée, plane ou peu déclive, atteignant ou peu 
s’en faut l'angle sutural postérieur; à épipleures assez larges, mar- 
quées de fossettes très-obsolètes. — Prosternum médiocre, plan et bi- 
sillonné entre les hanches; des fossettes profondes sous les angles 
antérieurs; mésosternum plus ou moins échancré en avant. — Ab- 
domen formé en dessous de six arceaux. — Plaques abdominales ar- 
quées en dedans, occupant presque la totalité de la longueur dé l'ar- 
ceau, limitées ou non en dehors par une ligne obliquement dirigée 
vers l'épimère. — Pattes médiocres, terminées par des crochets ap- 
pendiculés. 


Dans le groupe actuel, le genre Cynonia se distingue par la réu- 
nion de deux caractères : la présence de fossettes sous les angles an- 
lérieurs du pronotum et la gracilité, jointe à la brièveté des antennes. 


» (1) Syn. CocaneLLa, Fabricius, Schônherr, — CHgiLOMENES, Chovrolat, Gué- 
lin-Ménev. — Cyponia, Mulsant, Monogr, Coccin. p. 283. 


be" 
+ - 0 


192 COCCINELLIDES. 


La structure de ces derniers organes, loin de motiver suffisamment 
la création d’un groupe spécial, constitue tout au plus une coupe 
générique ; à la suite d’un examen attentif, on reconnait, en effet, 
que la longueur des antennes est moindre que la largeur du front, 
mais la différence est peu sensible, et d'autre part, dans les autres 
genres, si les antennes sont plus longues que le front n'est large, il 
faut y regarder de près pour s'en convaincre. 

Par suite de la présence de fossettes au prosternum, on ne peut con- 
fondre les CyponiA qu'avec les SyNoNYCHA, Carta, CŒLOPHORA; les 
premières ont les crochets des tarses bifides, les secondes ont des épi- 
pleures beaucoup plus larges; enfin les CæLopnora ont des antennes 
différentes. Quant au genre Ecris, ü se différencie par son pronotum 
aussi large que les élytres. 

Les espèces, au nombre de 9, sont orginaires du continent afri- 
cain et ne s’en écaïtent pas, sauf une seule qui a été retrouvée dans 
l'ile de Java; les autres habitent les côtes occidentales ou le midi, ou 
bien les côtes orientales de l'Afrique; plusieurs ont été découvertes 
en Egypte. 
; CHILOMENES. 


Cuevnozar, Der. Catal. 3° éd. p. 459 (1). 


Tète engagée dans le prothorax au-delà du milieu des yeux; épl- 
stome échancré en arc de cercle, denté de chaque côté; labre court, 
transversal, tronqué en avant. — Yeux brièvement ovales, très-peu 
sinués en dedans. — Antennes grêles, mesurant un peu moins que 
la largeur du front, à 4 article dilaté et subcomprimé à l'extrémité; 
à massue grêle, fusiforme. — Pronotum transversal, moins large que 
les élytres; bord antérieur échancré et sinué, bords latéraux subdi- 
latés-arrondis, bord postérieur très-convexe et arrondi vers l’écusson; 
celui-ci en triangle équilatéral. — Elytres très-brièvemeut ovalaires, 
à bordure latérale médiocre, plane ou peu inclinée; épipleures de 
largeur moyenne, non creusées de fossettes bien distinctes. —Pro- 
sternum étroit, sillonné entre les hanches; non creusé de fossettes sous 
les angles antérieurs; mésosternum sinué en avant. — Abdomen 
formé en dessous de six arceaux bien distincts. — Plaques abdomi- 
nales limitées en dedans par un arc régulier, occupant toute la lon- 
gueur de l'arceau, limitées ou non en dehors. — Pattes médiocres, 
les genvux atteignant au milieu de la largeur des épipleures, termi- 
nées par des crochets appendiculés. 


Les antennes de ce type sont remarquables non-seulement par leur 
gracilité et leur brièveté, mais encore par le contour fusiforme de la 


(1) Syn. CoconezLa, Fabricius, Olivier, Schôuberr, Gmelin, etc,— SELENITES, 
Hope, Colcop. Man. LL, p. 85. — CuwLomenes, Mulsant, Species Col. Trim: SÉ- 
eur. p, 43; Monogr. Coce. p. 288; Opuscules Entom. VI, p. 63. 


CARLTES. 193 


massue; Ce caractère le sépare des CxponrA qui offrent, en outre, une 
fossette sous les angles du pronotum; chez les Evris, la base des ély- 
tres n’est pas plus large que celle du prothorax. 

On connaît quatre espèces, deux ont été découvertes en Egypte (1); 
les deux autres ont des aires de distribution très-étendues, depuis l’A- 
frique australe ou Madagascar, jusque dans les Indes orientales et la 
Chine d'une part, jusque dans les îles de la Sonde et la Nouvelle- 
Hollande d’autre part. 


ELPIS. 
Mussanr, Species Col. Trim. Sécur. p. 449 (2). 


Antennes à peine moins longues que lalargeur dn front; à massue 
fusiforme. — Epistome 6chancré ou bidenté, — Prothorax à bord 
postérieur très-fortement dirigé en arrière ; à peine aussi long sur les 
côtés que la moitié de sa ligne médiane, — Elytres à peine aussi 
larges en devant que le prothorax; à repli creusé de fossettes, pour 
loger l'extrémité des cuisses intermédiaires et postérieures. — Corps 
hémisphérique. 


Il ne nous à pas été donné de pouvoir étudier en nature ce type 
remarquable. Jusqu'ici nous n'avons pas vu de genre chez lequel le 
pronotum, à sa-base, possède la même largeur que les élytres; ce 
caractère semble rapprocher le genre actuel des Hyperaspites, rap- 
prochement qui est confirmé par la forme hémisphérique et la pré- 
sence de fossettes sur les épipleures des élytres. Il serait même utile 
de rechercher par l'inspection de ces fossettes si le type ne devrait 
pas faire partie du groupe que nous venons de nommer. 

Une seule espèce est connue, elle est originaire de Madagascar. 


SYNONYCHA. 
CuevroLar, Des. Catal. 3° 6d. p. 460 (3). 


Tête engagée dans le prothorax au-delà du milieu des yeux ; labre 
subéchancré. — Yeux ovalaires, assez convexes, émarginés au bord 
interne. — Antennes grêles, aussi longues que la largeur du front, à 
1 article semi-circulairement dilaté à son bord antérieur, les suivants 
obconiques, 9 et 40 transversaux, dentés à l’angle antéro-interne, 41 
subarrondi, très-légèrement comprimé. — Pronotam transversal, peu 
convexe, beaucoup plus étroit que les élytres, bord antérieur échancré 
et sinué de chaque côté, bords latéraux convexes-arrordis, un peu 


(1) Mulsant, Opusc. entom. IX, p.63. 
(2) Monogr. des Coccinell. p. 291. 


(3) Syn. Coccezza, Thunberg, Nov. Ins, Sp. 1, p. 12; Fabricius, Syst. 
Eleuth. I, p. 369; Linné, éd. Gmel. Herbst, Olivier. — Sxnonvona, Mulsant, 
Species, p. 229; Monogr. Coccin. p. 165. 


Coléoplères. Tome XII. 13 


ee D 


194 COCCINELLIDES. 


convergents en avant; bord postérieur convexe, régulier; écusson 
triangulaire, un peu plus large que long. — Elytres très-amples, sub. 
arrondies, convexes, très-dilatées sur les bords, ceux-ci déclives; épi- 
pleures très-larges, mesurant dans leur.plus grande largeur presque 
la moitié de celle du métasternum, concaves et présentant de légères 
impressions pour loger les genoux des deux paires de pattes posté- 
rieures. — Prosternum étroit, sillonné:de chaque côtéventre les han: 
ches, subarrondi à sa base, offrant, de chaque côté, sous les angles 
antérieurs une large fossette obsolète; mésosternum échancré jusqu'à 
la moitié de sa longueur. — Abdomen à cinq arceaux ventraux. — 
Plaques abdominales en arc atteignant presque le bord de l’arceau. 
— Pattes conrtes, l'extrémité des éuisses atteignant seulement à la 
moitié de la largeur des épipleures, terminées par des crochets bi- 
fides. 


Ce genre ne renferme qu’une seule espèce connue depuis long- 
temps, très-remarquable par sa grande taille, sa forme régulière et 
sa coloration. Son aire de distribution est très-étendue, car on le 
connaît de la Chine, du Japon, de Java, de Bornéo-et des îles Phi- 
lippines. 

Comme forme générique, elle est bien caractérisée dans le groupe 
actuel par ses crochets bifides, par la grandeur des épipleures des 
élytres, par la présence de larges dépressions sous les bords latéraux 
du pronotum. Ces dernières, quoique n’ayant pas de bords bien li- 
mités, n’en existent pas moins et ne paraissent pas plus effacées que 
dans certaines espèces du genre CarrA: 


CARJA. 
Muzsanr, Species Col. Trim. Sécur. p. 231 (1). 


Tête engagée dans le prothorax au-delà des yeux; labre tronqué 
en avant. — Yeux ovalaires, assez convexes, subéchancrés au bord 
interne. — Antennes mesurant environ la largeur du front, 4 article 
semi-cireulairement dilaté à:son bord antérieur, à massue obconique, 
arrondie au bout, non distinetement dentée antérieurement. — Pro- 
notum transversal, peu convexe, notablement moins large que les 
élytres, bord antérieur profondément échancré, sinué de chaque côté, 
bords latéraux dilatés-arrondis, convergents en avant, sinués près des 
angles antérieurs qui sont saillants et obtus; bord postérieur régu- 
lièrement convexe; écussonen triangle équilatéral. —Elytres amples, 
arrondies, convexes, à bords latéraux dilatés et obliques; épipleures 
très-larges, mesurant un peu moins do la moitié du métasternum, 
très-concaves, marquées de quelques dépressions obsolètes pour loger 


* (1) Syn. Cocevezra, Fabricius, Olivier, Hope, Illiger, etc, — Carta, Mulsant, 
Monogr. Coccin, p. 166. 


CARILTES- 495 


ies genoux. — Prosternum médiocre, subcanaliculé dans son milieu, 
arrondi à sa base, offrant en dessous des angles antérieurs une fos- 
sette subarrondie ; mésosternum large, échancré au tiers de sa lon- 
gueur. — Abdomen à cinq arceaux ventraux, — Plaques abdominales 
arquées et étendues presque jusqu’au bord postérieur de l'arceau. — 
Pattes médiocres, l'extrémité des cuisses atteignant seulement le mi- 
lieu de la largeur, des épipleures, terminées par des crochets ap- 
pendiculés. 


Au premier abord, les espèces de ce genre ressemblent beaucoup à 
la Synonycha grandis; cependant la différence, au point de vué géné- 
rique, ne résulte pas seulement de la structure des crochets; le type 
actuel présente d’autres particularités d'organisation dans la forme 
du pronotum, dans celle des épipleures dés élytres, du prosternum, 
des antennes. 

Les espèces, au nombre de 14, présentent une aire de distribution 
très-étendue ; depuis la Ghine:et les Indes orientales, elles se retrou- 
vent jusque dans les grandes îles de Ja: Sonde, aux îles Philippines, 
aux Gélèbes, et d'autre part à Madagascar et le Continent africain. 


CŒLOPHORA. 
Mursanr, Species Col. Trim. Sécur. p. 390 (1). 


Tête engagée dans le prothorax jusque vers le milieu des yeux ; 
épistome à bord antérieur droit où échancré, plus où moins fortement 
bidenté sur les côtés; labre coupé carrément ou subémarginé. — Yeux 
médiocres, sinués en dedans. = Antennes un peu plus longues que 
la largeur du front, 4 article allongé, non dilaté à son bord anté- 
rieur, à massue grêle, obconique ou subfusiformé. — Pronotum trans- 
versal, peu convexe, moins large que les Elytres, bord antérieur 
échancré, subsinueux de‘chaque côté, bords latéraux dilatés-arrondis, 
un peu Convergents en avant, bord postérieur convexe-arrondi vers 
l'écusson ; celui-ci médiocre, en triangle équilatéral. — Elytres sub- 
arrondies ou très-brièvement ovalaires, assez convexes, à bords laté- 
raux subdilatés et obliques, à épipleures médiocres, concaves, regar- 
dant en dedans, mesurant à peine le quart de la largeur totale du 
métasternum, pourvues parfois de fossettes peu distinctes. — Pro- 
sternum étroit, subsillonné entre les hanches, arrondi à sa base, offrant 
de chaque côté, sous les angles antérieurs, une profonde fossette ar- 
rondie; mésosternum échancré à son bord antérieur sur le tiers en- 
viron de sa longueur.—- Abdomen formé en dessous de cinq arceaux, 
et parfois d’un sixième rudimentaire. — Plaques abdominales grandes, 


(1) Syn. CoceneLLa, Fabr, Latr, Dejean, Melly, etc. — Coropnona, Mulsant, 
Monogr. d. Coccin. D. 27. — Synia, Leunia, Artemis, Prooura, Dysis, Buna, 
OEnorta, Mulsant, Spec. Col. Trim, Sécur. p. 374; Monogr. Coccin, p. 247. 


196 COCGINELLIDES. 


régulièrement arquées en dedans et atteignant ou à peu près le bord 
postérieur de l’arceau. — Pattes médiocres, l'extrémité des cuisses 
atteignant le milieu de la largeur des épipleures; crochets des tarses 
appendiculés. 


Tel que nous l'avons compris, le genre CœLopnorA correspond en 
entier à la huitième branche des Coccinelliens de M. Mulsant, dési- 
gnée sous le nom de Cœælophoraires. En étudiant le tableau synop- 
tique des genres du groupe composé par cet entomologiste distingué, 
on remarque facilement que les coupes génériques ne sont établies 
que sur des caractères de médiocre importance; c’est la forme plus 
ou moins allongée de la fossette sous-prothoracique, c’est l'absence 
ou la présence de dépressions obsolètes dans la concavité des épi- 
pleures des élytres, c'est la forme du contour général du corps. Dans 
notre opinion, ces caractères ne peuvent fournir que des divisions 
secondaires, dans le groupement des espèces d’un même genre. 

D'autre part, toutes les espèces, au nombre de 61, appartiennent 
à l’Ancien-Monde, hormis l’Europe; deux espèces seulement sont 
exceptées, elles ont été découvertes aux Antilles et constituent deux 
genres spéciaux, Procuza et Bura; ces types se différencient des au- 
tres par la forme de la fossette située sous les côtés du pronotum et 
pourraient peut-être être conservés, si d’autres caractères accompu- 
gnaient cette structure particulière; ces deux espèces sont très-rares, 
et il ne nous a pas été donné de pouvoir les examiner: 

Le genre CœLorHora, y compris ses subdivisions, s'éloigne des 
autres coupes du groupe des Cariites par la fossette inférieure du 
prothorax; ce caractère lui est commun avec les SyNonvcna et les 
Cania; les premières se distinguent par leurs crochets bifides; quant 
aux secondes, la distinction est plus difficile et ne peut guère s’étabiir 
que par la comparaison de la largeur des épipleures des élytres; dans 
les Cara, ces épipleures sont presque aussi larges que la moitié du 
métasternum ; elles sont notablement plus étroites dans les CæLopHona. 

Les subdivisions des CœLopxona peuvent se caractériser de la ma- 
nière suivante : 

| Sous-GENRE. SYNIA. 


Muusanr, Species Col. Trim. Sécurip. p. 248. 


Epistome échancré en demi-cercle, ses angles prolongés en avant 
et cachant en grande partie les côtés du labre; celui-ci convexe et 
fortement émarginé. — Antennes plus lôngues que le front n'est 
large, à massue courte. — Fossette sous-prothoracique petite, à bords 
indécis, — Elytres très-convexes, subhémisphériques, non marginées. 


Les deux espèces de ce genre, originaires des Indes orientales, ros- 
semblent à de grands Cuizoconus, dont elles ont la forme et le bril- 
lant. C'est l’une des coupes le mieux caractérisées du genre C&LO- 
PHORA. 


CARIITES. 197 


Sous-GEnre. LEMNIA. 
Mucsanr, Species Col. Trim. Sécur. p. 377. 


Epistome tronqué carrément en avant, offrant de chaque côté une 
saillie anguleuse et aiguë, recouvrant une petite partie du labre, — 
Antennes allongées, à massue grêle et obtuse. — Yeux échancrés au 
bord interne. — Elytres semi-globuleuses, à bord dilaté et à peu près 
plan. — Prothorax offrant sous ses angles antérieurs des fossettes pro- 
fondes, bien limitées, un peu irrégulières. 


Cette division renferme 41 espèces, agréablement colorées et comme 
vernissées; elles appartiennent aux Indes orientales, à la Chine, à 
Java et à l'Australie. 


SOUS-GENRE. ARTEMIS. 
Mursanr, Species Col. Trim. Sécur. p. 388. 


Epistome à peine bidenté. — Antennes grêles, à massue allongée, 
les 9 et 11 articles, au moins plus longs que larges : celui-ci arrondi 
à l'extrémité. — Prothorax arqué sur les côtés, subsinué aux angles 
de devant. — Ecusson subsinué sur les côtés, — Elytres à tranche 
assez large et peu inclinée; creusées de fossettes sur les épipleures. 
— Corps orbiculaire, plus ou moins convexe. 


Les trois espèces connues et décrites par M. Mulsant, ont 616 rap- 
portées de Hong-Kong, en Chine. Nous n’en avons connu aucune. 


Sous-GENRE. CŒLOPHORA. 
. Muzsanr, Species Col. Trim. Sécurip. p. 390. 


o 


Epistome coupé droit en avant, faiblement denté de me 
labre subémarginé. — Antennes dépassant notablement en longueur 
la largeur du front, les 9 et 44 articles plus longs que larges, le 10 
transversal. — Pronotum à bord antérieur échancré et sinué de cha- 
que côté derrière les yeux, bords latéraux convexes, légèrement 
flexueux vers les angles antérieurs. — Ecusson. à bords subsinueux 
près du sommet qui est aigu. — Elytres semi-globuleuses, les épi- 
pleures larges et offrant des dépressions obsolètes vis-à-vis des pattes 
moyennes et postérieures. 


Ce sous-genre, à lui seul, est plus riche que tous les autres pris 
ensemble; les espèces, au nombre de 37, habitent principalement les 
Indes orientales et l'île de Java; quelques types ont été trouvés en 
Chine, dans la Nouvelle-Hollande et aux îles Philippines; trois sont 
originaires de la côte occidentale d'Afrique, une seule du cap de 
Bonne-Espérance. La patrie de quelques autres est restée inconnue. 


198: COCCINELLIDES. 


Sous-GENRE. PROCULA. 
Muzsanr, Species Col. Trim.'Sécurip. p. AG. 
Epistome bidenté ou presque échancré en demi-cerele. — Antennes 
à massuoe obtriangulaire. — Prothorax creusé sur son repli d'une 
fossette atteignant le bord externe de celui-ci. — Ecusson en triangle 
subéquilatéral. — Elytres étroitement rebordées ou relevées en re- 


bord, sans fossettes sur'les épipleures. — EE brièvement ovale, 
convexe. 


Une seule espèce de la Jamaïque. 


Sous-GENRE. DYSIS. 
Muusanr, Species Col. Trim. Sécur. p. M8. 


Epistome simplement bidenté à ses deux angles antérieurs, — An- 
tennes à massue courte et subfusiforme. — Prothorax creusé sur son 


repli d'une fossette n’atteignant pas le bord extérieur. — Ecusson 
triangulaire à côtés non sinueux. — Elytres sans tranche marginale. 
— Corps subhémisphérique. à 


Une seule espèce rapportée d'Australie et de l'Ile-de-France. 


SOUS-GENRE. BURA. 
Muzsanr, Species Col. Trim. Sécur. p. 419. 


Epistome à peine bidenté. — Palpes maxillaires allongés, peu forte- 
ment sécuriformes.— Antennes assez courtes, à massue assez allongée, 
subfusiforme. — Tète large. — Prothorax creusé sur son repli d'une 
fossette étendue à peu près sur toute la longueur de ce dernier. — 
Elytres étroitément rebordées, très-convexes.— Corps hémisphérique. 


Une seule espèce de Haïti. 

Les trois divisions précédentes, fondées chacune sur une seule es- 
pèce, ont été exposées par M. Mulsant dans son Species et ensuite 
dans sa Monographie des Coccinellides. Nous n'avons vu aucune de 
ces formes, et leurs caractères ont été empruntés aux ouvrages cités 
plus haut, 


Sous-GENRE. ŒNOPIA. 
Muzsanr, Species Col. Trim. Sécurip. p. 420. 


Epistome très-faiblement échancré en arc de cercle avec ses angles 
légèrement saillants; labre assez développé, subarrondi en avant et 
sur les côtés. — Antennes un peu plus longues seulement que la lar- 
geur du front, à massue obconique ou fusiforme, formée d'articles 
plus larges que longs et assez serrés. — Pronotum à fossette inférieure 


CARIITES. 199 


petite, subarrondie, bien limitée. — Elytres brièvement ovalaires, 
médiocrement convexes, submarginées; RESTES assez larges, sub- 
concaves, sans trace de dépression. 


Cette dérnière division ne renferme que cinq types, originaires, 
l'un de l’Assam, deux des Indés orientales, deux de l'Egypte et de 
l'Abyssinie. 

NEDA. 


Mursanr, Species Col. Trim. Sécur. p. 274 (1). 


Tête engagée dans le prothorax au-delà du milieu des yeux; épi- 
stome denté de chaque côté ; labre grand, transversal, dilaté-arrondi 
latéralement, tronqué ou légèrement émarginé à son bord libre. — 
Yeux grands, subsinués au bord interne. — Antennes un peu plus 
longues que la largeur du front, à massue obconique, arrondie au 
bout, avec ses deux premiers articles subdentés en dedans. — Prono- 
tum transversal, notablement inains large quesles élvtres, à bord an- 
térieur échancré etisinué de chaque côté; bords latéraux convergents 
en avant, tantôt faiblement, tantôt plus largement dilatés-arrondis, 
bord postérieur convexe vers l’écusson, légèrement sinué de chaque 
côté; angles postérieurs obtus, arrondis; angles antérieurs plus ou 
moins saillants; écusson médiocre, en triangle équilatéral. — Elytres 
à contour subcireulaire ou brièvement ovalaire, largement arrondies 
à l'extrémité ou subatténuées ; à bord latéral étroitement marginé ou 
plus ou moins fortement dilaté en tranche horizontale ou un peu ré- 
fléchie, épipleures grandes ou médiocres, présentant parfois des traces 
de dépressions, — Prosternum étroit entre les hanches, relevé sur la 
ligne médiane en carène obtuse, prolongée ou non jusqu'au bord an- 
térieur, sans trace de dépression circulaire sous les angles antérieurs; 
mésosternum faiblement échancré à son bord antérieur, — Abdomen 
formé en dessous de cinq arceaux, avec un rudiment d’un sixième. 
— Plaques abdominales peu régulièrement arquées en dedans, attei- 
gnant le bord postérieur de l’arceau. — Pattes médiocres, terminées 
par des crochets appéndiculés. 


Ce genre, dans lequel nous avons compris cinq coupes de M. Mul- 
sant, dont nous formerons des sous-genres, se distingue facilement 
des autres types du groupe des Cariites. Ainsi, la longueur des an- 
tennes, qui dépasse un peu la largeur du front, le sépare des Cniro- 
Menes, chez lesquels cêtte longueur est notablement moindre; l’écus- 
son, qui est de grandeur médiocre et en triangle bien défini, les. éloigne 
des ALESIA, qui, sous ce rapport, $ rapprochent des Mrcraspis ; enfin 
l'absence complète de dépression circulaire sous lés angles antérieurs 


(1) Syn. Coccnvgzza (sp.), Fabricius, Redtenbacher, Guérin, Dejean, ete. — 
Lis, Peu, Nepa, Dauuis, Isüna, Mulsant, Species Col. Trim. Sécur. p- 1 
el suiv.; Monogr. des Coccinell. p. 1174:et suiv. 


ARS Le RE en, ÉD  L 2 nd ir Los: 


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I Z _— dir ss D em.. LA — 


200 COCCGINELTLIDES. 


du pronotum les distingue en mème temps des SyNonYCHA, des Cana 
et des CŒLOPHORA. 

Les sous-genres sont assez riches en espèces, répandues dans les 
deux Mondes; elles sont cependant tout-à-fait étrangères à l'Europe 
et assez rares sur le continent africain. 


Sous-GENRE. PELINA. 
Mucsanr, Monogr. des Coccinell, p. 187 (1). 


Antennes légèrement dentées ou subdentées aux deux premiers ar- 
ticles de la massue. — Pronotum à bords latéraux peu convexes, très- 
légèrement sinués vers les angles antérieurs. — Elytres rétrécies en 
ogive dans leur moitié postérieure. — Prosternum relevé en carène 
sur la ligne médiane, formant saillie ou non au bord antérieur. 


Le genre Pezina a été établi par M. Mulsant dans le Species des 
Coléoptères Trimères Sécuripalpes ; quelques années après, il a créé, 
dans les Opuscules entomologiques, le genre BazLra. Enfin, dans la 
Monographie des Coccinellides, sous le nom de Pexna, il à réuni, à 
titre de sous-genres, les PeriNa du Species, les BazcrA des Opuscules, 
et ajouté une nouvelle coupe, les Pazra. 

Le sous-genre, tel que nous l'avons admis, se distingue par la forme 
subogivale des élytres et par la disposition cariniforme du proster- 
num. Ce dernier caractère pourrait motiver la conservation du genre 
Peuna s’il ne se retrouvait dans quelques types du sous-genre Leis 
(L. axyridis). 

Les espèces, au nombre de 41, habitent principalement les Indes 
orientales; quelques-unes ont été découvertes dans l'Amérique cen- 
trale ou méridionale. 

4 Sous-GENRE. LEIS. 


Musanr, Species Col. Trim. Sécur. p. 2M. 


Antennes à massue obtriangulaire, peu distinctement dentée. — 
Pronotum arqué. sur les côtés et souvent d'une manière sinueuse près 
des angles antérieurs, offrant vers le tiers ou au plus vers la moitié 
de ceux-ci le commencement du rétrécissement. — Elytres arrondies 
ou subarrôndies en arrière; à bords déclives, peu ou pal developpés, 
épipleures assez grandes, 


Si ce type se distingue avec facilité du précédent, il n’en est 
de même à l'égard du suivant, celui des CycLonena ; les différé Rs 
sont en réalité minimes : les "bordè latéraux du pronotuin sont plus 
arrondis, plus dilâtés; les élytres sont plus dilatées sur les bords et 
les épipleures sont relativement larges. 


(1) Syn. Perna, Mulsant, Spec. Col. Trim. Sécur, p. 274. — Bazzia, Mul- 
sant, Opusc. entom. LIT, p. 34. — Paura (s.-8.), Muls. Monog. Coccin. p. 188. 


CARUTES. 201 


On connaît 25 espèces répandues à peu près partout; elles ont été 
signalées aux Indes orientales, aux îles Philippines, dans la Nouvelle- 
Hollande, à Madagascar, au Cap, en Guinée. On en a découvert quatre 
espèces en Sibérie et même une dans l'Amérique méridionale, 


Sous-GEnRe. CYCLONEDA (1). 
Muzsanr, Species Col. Trim. Sécur. p. 296 (Dauuis). 


Antennes à massue obtriangulaire, non dentée.— Pronotum à bords 
latéraux convergents vers le sommet, en ligne presque droite ou peu 
courbe jusqu'aux deux tiers de la longueur, arrondis ou subarrondis 
aux angles postérieurs. — Elytres relevées en un rebord étroit; épi- 
pleures étroites. 


Ce genre, qui compte 40 espèces, est plus répandu dans les Amé- 
riques que partout ailleurs : ainsi, sur ce nombre on ne connaît que 
2 espèces aux Indes orientales, 2 à Java, 4 à la Nouvelle-Hollande, 
1 au Japon et 2 dans de petites iles de la Malaisie. 


Sous-GENRE. NEDA. 
Mucsanr, Species Col. Trim. Sécur. p. 274. 


Pronotum à bords latéraux convergents en avant, en ligne presque 
droite sur les trois cinquièmes antérieurs, arrondis aux angles posté- 
rieurs. — Elytres pourvues d’une tranche plus ou moins large, sub- 
horizontale ou peu inclinée; à épipleures développées. 


C'est la forme des bords latéraux qui distingue ce sous-genre ; ce 
bord présente une tranche assez large, subhorizontale et continue jus- 
qu'à une faible distance de l’angle sutural. Cette disposition donne 
aux espèces qui en sont pourvues un cachet particulier. 

Cette division est également assez riche en espèces et répandues 
dans les deux Mondes : ainsi, l'Amérique méridionale compte 14 es- 
pèces; le Mexique une; on en a découvert 4 aux Indes orientales, 1 à 
Java, 1 aux îles Philippines. Le cap de Bonne-Espérance et la Nou- 
velle-Hollande possèdent également chacun une espèce. 


Sous-GEnREe. ISORA. 
Muzsanr, Species Col. Trim. Sécurip. p. 341. 
Plaques abdominales en forme d'arc régulier, dépassant à peine 
les trois cinquièmes de l’arceau. 
Le caractère indiqué distingue ce type non-seulement des autres 
(1) Le nom de Dauris a été créé antérieurement par Erichson pour un genre 


appartenant à la famille des Endomychides. — Beitrag. zur Insektenfauna von 
Van Diemensland, p. 241. 


202 COcCINELLES. 


sous-genres que nous venons de passer en revue, mais encore de la 
plupart des genres dé la division actuelle, chez lesquels les plaques 
abdominales, si elles n’occupent pas touté la longueur de l'arceau, 
se rapprochent très-près dé son bord postérieur. 

Le type unique appartient à la Faune de l'Afrique australe. 


” ALESIA.. RE 
MULSANT, Species Col. Trim. Sécur. p. 343 (1). 


Tête engagée dans’ le prothorax jusqu’au milieu des yeux ; épistome 
subbidenté ; labre transversal, un peu convexe en dessus, tronqué à 
Son bord libre. — Yeux ovalaires, étroitement échancrés au bord in- 
terne. — Antennes mesurant au moins la largeur du front, à massue 
obconique, faible, non dentée. — Pronotum fortement transversal, 
arqué en travers, plus étroit que.los élytres; bord antérieur échancré, 
sinué de chaque côté derrière les yeux; bords latéraux dilatés, con- 
vexes-arrondis, le postérieur arqué; éeusson en triangle subéquila- 
téral, très-petit. — Elytres hémisphériques ou très-brièvement ova- 
laires, à bordure latérale faiblement dilatée, tantôt plane ou déclive, 
tantôt légèrement relevée en gouttière; épipleures médiocrement 
larges, sans fossettes. — Prosternum étroit entre les hanches, un peu 
sillonné sur les bords, non prolongé en carèné vers le bord antérieur; 
sans trace de dépression sous les angles antérieurs; mésosternum fai- 
blement sinué à son bord antérieur. — Abdomen formé en dessous 
de cinq arceaux et d'un rudiment de sixième. — Plaques abdominales 
arquées en dedans, occupant toute la longueur du premier arceau. 
— Pattes médiocres, arrivant à peine au milieu de la largeur des 
épipleures, terminées par des crochets divariqués et appendiculés. 


Les Alésiaires constituent dans les ouvrages de M. Mulsant, la sep- 
tième branche des Coccinelliens; elles sont formées des deux genres 
AcesrA et VeranrA; leur caractère principal réside dans la petitesse 
de l’écusson; cette partie est de forme triangulaire équilatérale et sa 
taille diffère, en réalité, très-peu de celle observée dans les genres 
précédents ; le caractère n’a pas la mêmé-valeur que dans les espèces 
du genre Micrasris. Quoi qu’il en soit, le genre est très-voisin de cer- 
taines formes du genre Nepa et les deux types distingués par M. Mul- 
sant constituent à peine des sous-genres, comme on pourra en juger 
ci-après : 

Sous-GENRE. ALESIA. 


Mucsanr, Species Col. Trim. Sécur. p. 343. 


Corps subhémisphérique. — Elytres extérieurement relevées en 


(1) Syn. Coccveura, Fabricius, Gmelin, Schônherr, Olivier, Erichson, ets. 
— Micrasnis, Chevrolat, Reiche, Dejean.— CueiLomENes, Mac-Leay (Dej. Cat.) 


PORIITES. 203 


uné tranche nettement limitée, plane, subhorizontale ou peu dé- 
clive. — 


Des 13 espèces de ce type décrites par M. Mulsant dans la Mono- 
graphie des Coccinellides, une seule appartient aux Indes orientales, 
toutes les autres ont été découvertes sur le continent africain, la 
plupart dans la Cafrerie, une en Guinée, une en Abyssinie. Nous 
n'avons pas compté cette 14° espècé dont la détermination générique 
est restée douteuse. 


Sous-GENRE, VERANIA, 
Muzsanr, Species Col. Trim. Sécur. p. 358. 


Corps ovale ou ovalaire. — Elytres un peu en ogive postérieure- 
ment, extérieurement relevées en une tranche formant une gouttière 
assez étroite aux épaules, postérieurement affaiblie et réduite au re- 
bord, à l’angle apical. 


Ces caractères paraissent assez {ranchés au premier abord, ils le 
sont moins en pratique et dans tous les cas, non applicables à toutes 
les espèces; ainsi, dans la Verania afflicta, là forme ogivale est à 
peine sensible, et la bordure des élytres n’est pas plus en gouttière 
que certains types du sous-genre précédent. 

Les 12 espèces de cette division ont été découvertes dans la Nou- 
velle-Hollande, dans la Malaisie, les Indes orientales, la Chine, l’Abys- 
sinie et l’Afrique australe. Certains types ont un habitat très-étendu, 
ainsi la V. lineata habite Java, l'Australie et l'Afrique australe. 


GRouPE V. Poriites. 


Corps de taille moyenne, brièvement ovalaire, médiocrement con- 
vexe, pubescent., — Epistome entier. — Antennes à base découverte, 
insérées vers l’angle antéro-interne des yeux, de 41 articles, atteignant 
aux angles postérieurs du pronotum, à massue lâche, dentée en de- 
dans, formée d'articles plus longs que larges. — Yeux échancrés ou 
non. — Elytres confusément ponctuées, plus larges que le pronotum, 
arrondies aux épaules. — Plaques abdominales limitées par un arc 
large et entier. — Crochets des tarses bifides. 


Deux genres seulement, ne renfermant qu’un petit nombre d'es- 
pèces, composent ce groupe; la plupart habitent les contrées chaudes 
de l'Amérique méridionale, quelques-unes le Mexique. Elles ressem- 
blent pour la forme générale, pour les contours aux Haryzra du 
sroupe des Coccinellites. Leur caractère principal et qui permet de 
les reconnaître entre tous les autres types, réside dans la structure 
des antennes; ces organes sont allongés, ils atteignent au moins aux 
angles postérieurs du pronotum; la massue qui les termine est très- 


204 COCCINELLIDES. 


lâche, elle est formée de trois articles plus longs que larges, subdentés 
en dedans. 
Les deux genres se distinguent par l'inspection des yeux : 


A. Yeux échancrés au bord interne, canthus en triangle aigu.  Poria. 
A’. — subsinués au bord interne, Eupalea. 


PORIA. 
Mursanr, Species Col. Trim. Sécur. p. 885. 


Tète triangulaire, engagée dans le prothorax jusqu'au milieu des 
yeux; épistome simple; labre transversal, subtronqué en avant; der- 
nier article des palpes maxillaires très-grand, sécuriforme ; languette 
subélargie en avant et tronquée. — Yeux assez grands, finement gra- 
nulés, distinctement sinués au bord interne. — Antennes longues, 
grêles, atteignant les angles du pronotum, insérées vers l'angle an- 
téro-interne des yeux, 1 article allongé, renflé, 2 beaucoup plus court, 
3-8 oblongs, grèles, 9-11 allongés, notablement plus longs que larges, 
en triangle fortement rétréci à la base, formant une massue lâche, — 
Pronotum un peu plus étroit que les élytres, peu convexe, bord an- 
térieur faiblement échancré en arc de cercle; bords latéraux un peu 
conyexes-arrondis; bord postérieur lobé et arrondi au milieu, obli- 
quement tronqué de chaque côté ; écusson en triangle équilatéral, — 
Elytres brièvement ovalaires, peu convexes, largement arrondies en 
arrière, étroitement marginées; épipleures médioëres, presque planes, 
regardant en bas. — Prosternum très-étroit, court; mésosternum sub- 
sinué en avant. — Abdomen formé en dessous de 6 arceaux. — 
Plaques abdominales limitées par un arc régulier, occupant à peu 
près toute la longueur de l’arceau. — Pattes assez longues, les genoux 
dépassant un peu le contour des élytres; tarses à crochets subbifides, 
la division interne formée par une lamelle translucide, tronquée en 
avant et mesurant les trois quarts du crochet externe. 


Ce type est fortement caractérisé par ses antennes longues, à 
massue très-lâche, par son pronotum à peine échancré en avant, par 
la structure spéciale des crochets des tarses. Ce sont des Coccinellides 
de taille moyenne, à forme brièvement ovalaire, largement arrondie, 
non atténuée en arrière; la pubescence qui les recouvre est assez 
longue et assez abondante. Les espèces, au nombre de huit, habitent 
le Brésil et la Colombie; nous avons reçu un type du Guatemala. 


EUPALEA. 
Muusant, Species Col. Trim. Sécur. p. 889 (1). 
Tête subtriangulaire, engagée dans le prothorax jusque, vers le 


(1) Syn. Coconerca, Guérin-Mén. Icon. Règ. Anim. p. 319. 


ORTALIITES., 205 


milieu des yeux ; épistome simple, labre tronqué, mandibules bifides. 
— Yeux grands, à granulations assez fortes, légèrement sinués au 
bord interne. — Antennes assez longues, atteignant aux angles pos- 
tévieurs du prothorax, 4 article dilaté, un peu arrondi au bord anté- 
rieur, à massue formée de trois articles plus longs que larges, en 
triangle allongé, l'angle interne prolongé, le dernier tronqué. — 
Pronotum transversal, un peu plus étroit que les élytres, peu con- 
vexe; bord antérieur très-faiblement échancré en arc de cercle; bords 
latéraux un peu arrondis; bord postérieur convexé au milieu et ar- 
rondi, subsinué de chaque côté, écusson petit, triangulaire. — Elytres 
brièvement ovalaires, largement arrondies en arrière, étroitement 
marginées, peu convexes; épipleures médiocres, infléchies vis-à-vis 
des cuisses postérieures. — Prosternum relevé en carène obtuse, 
subaplatie, saillante au bord antérieur; mésosternum à peine échan- 
cré on avant. — Abdomen formé en dessous de 5 arceaux. — Plaques 
abdominales remarquablement petites, limitées par un arc entier et 
régulier, occupant seulement les deux tiers de la longueur du premier 
arceau. — Pattes médiocres, les genoux ne dépassant pas le contour 
des élytres; tibias subcomprimés, sillonnés en dehors; crochets des 
tarses bifides, la division interne courte, basilaire, atteignant seule- 
ment le milieu de la longueur de l’externe. 


Plusieurs caractères importants séparent ce type du précédent; les 
yeux sont très-faiblement sinués, la massue des antennes moins lâche; 
le nombre des arceaux de l'abdomen de cinq seulement; les plaques 
abdominales moins développées; enfin les crochets des tarses sont 
bifides et non lamelleux. Quant à la forme générale, elle est la même 
que dans le genre précédent. 

Les espèces décrites sont au nombre de 4; elles appartiennent au 
Brésil, à la Colombie, au Mexique et à la Nouvelle-Hollande (1); une 
cinquième, originaire de cette dernière contrée, nous à été envoyée 
par feu M. Crotch. À 


GRouPE VI. Ortaliites. 


Corps brièvement ovalaire ou arrondi, assez convexe, pubescent. 
— Épistome à bord antérieur non échancré. — Antennes insérées 
vers la partie antéro-interne des yeux, à base découverte, de 41 ar- 
licles, atteignant au plus le milieu des côtés du pronotum, à massue 
formée d'articles moins longs que larges. — Elytres confusément 
ponctuées, plus larges à la base que le pronotum, arrondies aux 
épaules, étroitement rebordées; épipleures dépourvues de fossettes. 
— Plaques abdominales variables. — Pattes courtes, crochets bifides 
où appendiculés. 


(1) Muilsant, Opusc. ontom. If, p. 129, 


206 COCCINELLIDES. 


Des six genres compris dans la famille des Ortaliens de M. Mulsant, 
nous n'avons pu en étudier, en nature, que la moitié seulement; ce 
sont des espèces rares dans les collections; deux de ces genres nous 
ont été généreusement donnés par notre ami, M. Crotch; l’autre nous 


a été obligeamment communiqué par M. E. Deyrolle. 


Les caractères de ce groupe sont peu tranchés ; parmi les Coccinel- 
lides pubescentes, il se rapproche également des Chnoodites et des 
Seymnites; en réalité, l’organisation de ces trois divisions diffère 
très-peu ; ainsi, les Ortalites se distinguent des Chnoodites par leur 
épistome entier, et des Scymnites, sauf le genre Novius, par la largeur 
du pronotum notablement moindre à sa base que celle des élytres. 
Le nombre des espèces est très-limité; elles habitent le Nouveau et 
l'Ancien Monde; quelques genres ont même des représentants dans 


l’un et dans l’autre. 


Le tableau suivant, qui n’est autre que celui exposé par M. Mulsant 
dans son bel ouvrage, le Species des Coléoptères Sécuripalpes, résume 


les caractères distinctifs des genres : 


À. Antennes à massue ovoide, — Yeux échancrés. 


B. Plaques abdominales n’occupant pas toute la longueur du 


premier arceau. 
C. Plaques abdominales incomplètes au côté externe. 
CC. — — complètes — — 


B’. Plaques abdominales occupant ou à peu près toute la lon- 
gueur du premier arceau et fermées en dehors par une 
ligne à angle droit sur le bord de Parceau. 


A’. Antennes à massue tronquée à l'extrémité; yeux sans 
échancrure. 


D. Tibias grèles, à bord extérieur ni arqué, ni anguleux, non 
sillonné. 


D’. Tibias anguleux ou arqués au bord extérieur, canaliculé 
dans sa longueur, 


E. Yeux à pourtour régulier. — Joues peu ou point distinctes. 


E’. Yeux tronqués ou bordés à leurvpartie antérieure par les 
joues, transversalement dirigées. 


ORTALIA. 
Musanr, Species Col. Trim. Sécurip, p. 893 (1). 


Tôte engagée dans le prothorax, inclinée, terminée en 


Ortalia. 
Prodilis. 


Zenoria, 


Azoria, 


Rodalia. 


Vedalia. 


avant par 


une espèce de petit museau court et obtus ; labre assez long, arrondi 
à son bord antérieur, — Yeux très-grands, étroitement échancrés au 
bord interne. — Antennes insérées à l'angle interne et antérieur des 


(4) Syn. CoconeuLa, Klug, Abhand, d. K. Akad, d. Wissens, zu Berlin. 1834, 


p. 214; Guérin-Mén. Icon. Règ. Anim, p. 320, 


ORTALIITES: 207 


yeux, n'atteignant pas au milieu des bords latéraux du pronotum, à 
massue petite, serrée, ovoïde. — Pronotum transversal, plus étroit 
que les élytres, bord antérieur faiblement échancré en arc de cercle, 
bords latéraux convergents de la base au sommet, arrondis, bord pos- 
térieur tronqué au milieu, subsinueux de chaque côté; écusson grand, 
en triangle équilatéral. — Elytres brièvement ovalaires, arrondies aux 
épaules, étroitement marginées; épipleures étroites, planes, regardant 
directement en bas: — Prosternum très-étroit; mésosternum tronqué 
en avant. — Abdomen formé en dessous de cinq arceaux, avec des 
indices d’un sixième. — Plaques abdominales limitées: par un arc 
effacé en dehors, occupant les deux tiers de la longueur de l'arceau. 
— Pattes médiocres; tibias subsillonnés en dehors; crochets des tarses 
bifides, la division interne uu peumoins longue que l’externe, dirigée 
en dedans, ‘1 pois elfe re 

Les yeux sont remarquablement développés, leurs bords internes 
sont droits, parallèles l’un à l’autre, de sorte que le frontest presque 
régulièrement en carré; la tête se termine en avant par une espèce 
de petit museau obtus êt le labre:qui le-recouvre est assez allongé. 

L'insertion des antennes distingue ce genre des Epilachnites; la 
forme de la massue les éloigne des PoriA, des Eupazka. Les plaques 
abdominales sont incomplètes en. dehors, elles sont tout-à-fait fer- 
mées dans le genre suivant, les Propxis. | 

Les Onrazta habitent particulièrement Madagascar; ainsi sur 7 es- 
pèces connues, 5 appartiennent à cette grande île; les deux autres 
habitent la Cafrerie ou le Gabon. Une dernière espèce à été décrite 
par M. Mulsant dans les Opuscules entomologiques, mais sa patrie est 
inconnue (1). S 
PRODILIS. 


Musanr, Species Col. Trim. Sécurip. p. 898. 

Plaques abdominales en arc ou presque en demi-cercle régulier et 
eutier, n'occupant pas toute la longueur du premier arceau. — Pro- 
thorax en angle non bisinueux à la base. — Ongles munis d’une dent 
à la base de chacun de leurs crochets. 


Telle est la diagnose tracéé par M. Mulsant pour distinguer ce ‘type 
du genre précédent, les OnrALtA. Il ne renferme qu'une seule espèce, 
découverte dans la Nouvelle-Grenade. 


ZENORIA. 
Mursanr, Species Col. Trim. Sécurip. p. 898. 


Tête triangulaire, engagée dans le prothorax; labre tronqué à son 
bord libre. — Yeux très-grands, étroitement échancrés à leur bord 


(1) Opus. eutom. IL, p, 180, 


CS 


208 COCCINELLIDES. 


interne. — Antennes insérées vers l’angle antéro-intorne de ces der- 
niers, très-courtes, n’atteignant pas à beaucoup près le milieu des 
côtés du pronotum, à massue petite, serrée, tronquée au bout. — 
Pronotum transversal, plus étroit que les élytres; bord antérieur fai- 
blement échancré en are de cercle; bords latéraux subconvexes, for- 
tement convergents de la base au sommet; bord postérieur arrondi 
au milieu, sinué de chaque côté; écusson en triangle équilatéral, — 
Elytres très-brièvement ovalaires, marginées latéralement, assez con- 
vexes ; épipleures assez larges, presque planes, regardant directement 
en bas. — Prosternum très-étroit; mésosternum droit en avant, — 
Abdomen formé en dessous de 5 arceaux, le dernier un peu plus long 
et sinué à son bord postérieur.— Plaques abdominales occupant toute 
la longueur du premier arceau, limitées en dedans par un arc ré- 
gulier et en dehors par une ligne droite perpendiculaire au bord de 
l'arceau. — Pattes médiocres, tibias grêles et longs, atténués vers 
l'extrémité ; tarses à crochets bifides, la division interne un peu plus 
courte et arquée en dedans. 


Dans un type inédit que nous avons sous les yeux, les tarses pos- 
térieurs semblent avoir des crochets simplement appendiculés, tandis 
que ceux des deux autres paires sont bifides. Cette structure anor- 
male mérite d'être signalée à l'attention des entomologistes. 

Le contour des plaques abdominales limitées en dehors par un bord 
droit et perpendiculaire au bord transversal de l’arceau, est tout-à- 
fait caractéristique de ce genre. Les espèces, au nombre de 5, ont 
été découvertes au Brésil ou dans la Colombie. 


AZORIA. 
Muzsanr, Species Col. Trim. Sécurip. p. 902. 


Jambes grêles, ni anguleuses ni arquées sur leur arète externe; 
sans sillon pour recevoir le tarse, — Antennes prolongées jusqu'à la 
moitié des côtés du prothorax, à massue subdentelée. — Yeux bordés 
plutôt qu’échancrés par des joues étroites, très-obliquement dirigées 
en avant, arrondies, séparées par un front deux fois aussi large que 
le diamètre transversal de chacun d'eux. — Prothorax en angle très- 
ouvert et peu ou point sinueux à la base. 


Cette diagnose, qui est empruntée au Species des Coléoptères Tri- 
mères Sécuripalpes, permettra de distinguer ce genre des RopaLia et 
des VepaLi4. Ï ne comporte qu'une seule espèce, dont la patrie est 
inconnue. 

RODALIA. 


Muzsanr, Species Col. Trim. Sécurip. p. 902. 


Tête assez forte, engagée dans le prothorax à peu près jusqu'au 
milieu des yeux; épistome coupé droit en avant; labre développé 


ORTALIITES. 209 


convexe, arrondi à son bord libre, subdilaté sur les côtés. — Yeux 
assez grands, droits à leur bord interne, très-légèrement sinués vis- 
à-vis de l'insertion antennaire. — Antennes petites, grèles, à peine 
aussi longues que la largeur du front, à massue peu marquée, légè- 
rement ovoïde ou oblongue. — Pronotum trausversal, plus étroit que 
les élytres, bord antérieur échancré, échancrure presque droite dans 
son fond, bords latéraux dilatés, tombant en avant; bord postérieur 
arqué, tronqué-obtus dans son milieu; écusson en triangle équila- 
téral. — Elytres brièvement ovalaires, arrondies en arrière, convexes, 
très-étroitement marginées ; épipleures larges, concaves, regardant 
un peu en dedans, dépourvues de fossettes. — Prostérnum assez large 
entre les hanches, relevé et rétréci en avant, saillant au bord anté- 
rieur. — Abdomen formé en dessous de 6 arceaux. — Plaques &bdo- 
minales limitées par un arc entier et régulier, occupant un peu plus 
de la moitié de la longueur de l’arceau. — Pattes assez robustes, 
subcomprimées ; tibias à bord externe creusé en sillon, anguleux près 
du genou; crochets des tarses bifides, la division interne un peu plus 
courte que l’externe. 


Les principaux caractères de ce genre résident dans l'absence d'é- 
chancrure au bord interne des yeux, dans la structure des tibias qui 
sont canaliculés longitudinalement et anguleux vers la base. Lo pro- 
sternum nous paraît également revêtir une conformation spéciale, il 
est relevé de la base vers le sommet, ou bien si l’on veut, fortement 
déclive en arrière ; son sommet est tantôt aigu (R. roseipennis), tantôt 
Wonqué (R. chermesina, R. rufopilosa). Ce sont les seules espèces que 
nous ayons pu étudier, grâce à l’obligeance de M. E. Deyrolle; de 
sorte que nous ignorons si le prosternum présente la même structure 
dans les autres types. 

On trouve dans le Species des Coléoptères Sécuripalpes et dans les 
Opuscules entomologiques (1) la description de 9 espèces de ce genre ; 
elles sont disséminées dans l'Ancien et le Nouveau Continents ; on en 
a découvert 2 aux environs de Cayenne, 1 au Brésil, 4 en Chine, 2 à 
Java, 2 au Bengale et 4 à Madagascar, M. Thomson a signalé une es- 
pèce au Gabon (2). 

VEDALIA, 


Muzsanr, Species Col. Trim. Sécurip. p. 905. 


Yeux bordés ou échancrés à leur partie antérieure par des joues 
transversalement dirigées, subparallèles à leur côté interne. — Elytres 
arrondies aux épaules. — Jambes arquées ou anguleuses sur leur 
arèto externe. 


Cette diagnose, également empruntée au Species de M. Mulsant, 


(1) Mulsant, Opus. entom. IL, p. 130. 
(2) Thomson, Archiv. Entom. IL'p: 257. 


Coléoplères. ‘Tome XII, 14 


210 COGGINELLIDES. 


nous parait appliquée à un type bien peu différent, en réalité, du 
genre Ropaura. Mais il est impossible de rien préjuger, vu la brièveté 
des caractères indiqués, sans avoir les espèces sous les yeux, chose 
que nous n’avons pu obtenir. Du reste, il n'y a que deux types dé- 
crits, l'un à été rapporté du Mexique, l’autre de la Nouvelle-Hol- 
lande. 

Groupe VII. Soymnites. 


Corps très-brièvement ovalaire, de moindre taille, peu convexe, 
pubescent. — Epistome entier à son bord libre. — Antennes courtes, 
atteignant par exception les angles postérieurs du pronotum, formées 
souvent de moins de 41 articles. — Pronotum ordinairement de la 
largeur des élytres à sa base. — Elytres non striées-ponotuées. — 
Pattes courtes et robustes; crochets des tarses appendiculés. 


Le groupe actuel, tel que nous l'avons admis, ne correspond ni aux 
Seymniens, ni aux Scymniaires de M. Mulsant, il est, au point de vue 
de sa composition, intermédiaire aux uns et aux autres; moins Vaste 
que la première de ces divisions, il a des limites plus étendues quo 
la seconde, 

D’après le Species de M. Mulsant et le Supplément à cet ouvrago 
publié dans les Opuscules, les Scymniens renferment quatorze genres 
répartis en sept branches. Les Scymnites ne comprennent que sept 
genres groupés d’après leurs affinités réciproques. Les genres Onxs- 
somus et CRANAPHORUS constituent un groupe à part en raison de la 
forme du pronotum ; les PLarynaspis et les Parus, eu égard à la 
disposition de l'épistome, ont été reportés dans le groupe des Chilo- 
corites ; enfin les CRypTroGoNuS, avec les ASPIDIMERUS COMME SOUS- 
genre, et les BucaLus constituent un groupe spécial avec les AzyA, à 
cause de la conformation des épipleures des élytres. 

Par suite de cette disposition, le groupe des Seymnites comprend 
seulement les genres Cryrrozæmus, Novius, SCymNus, CLanIS, Hazis; 
PLaryomus et Ruzopius. A proprement parler, les Scymnites ne nous 
offrent pas un type particulier, ce ne sont ni des Chilocorites, ni des 
Hypéraspites, mais plutôt des Coccinellites pubescentes, Leurs carac- 
tères sont plutôt négatifs que positifs et de moindre importance ; les 
aatennes sont délicates et terminées par une petite massue à articles 
serrés ; le pronotum est aussi large que les élytres à sa base, excepté 
dans le genre Nowius ; l’épistome n’est pas échancré à son bord an- 
térieur. : 

Le seul genre Scymnus est assez riche en espèces, et leur distribu- 
tion géographique, pas plus que celle des autres types, ne présente 
de particularités dignes d'être mentionnées ici. Quant aux états pri- 
mitifs, qui nous sont connus, nous avons exposé dans les généralités 
l'état actuel des connaissances. 

Le tableau suivant résume les caractères distinctifs des genres : 


SCYMNITES. 241 
A. Prosternum avancé en mentonnière et cachant les or- 


ganes buccaux. Cryptolemus. 
A’. Prosternum ne cachant pas les organes buccaux. + 
B. Mésosternum caréné longitudinalement et creusé en 

avant d’une fossette en losange. Platyomus. 


B’. Mésosternum non caréné lcngitudinalement. 
C. Pronotum notablement moins large que les élytres.  Novius. 


C?. — à peu près aussi large que les élytres. 
D. Epistome échancré en arc de cercle de chaque côté. Clanis. 
D, — obliquement coupé de chaque côté. 
E. Antennes courtes, atteignant seulement le quart des 
côtés du pronotum. Seymnus. 
E’. Antennes longues, atteignant la base du pronotum. * 
F. Yeux échancrés au Lord interne. Hasñis. 
F’. Yeux entiers. Rhisobius.. 
CRYPTOLÆMUS. 


Muzsanr, Opuscules entom. I, p. 440. 


Tête large, courte, infléchie, engagée dans le prothorax au-delà du 
milieu des yeux ; épistome tronqué, labre court, droit à son bord 
antérieur; organes buccaux cachés par un prolongement du proster- 
num. — Yeux assez grands, faiblement échancrés. — Antennes in- 
sérées à l'angle antéro-interne des yeux, atteignant à peine le milieu 
des côtés du pronotum, de 40 articles, les trois derniers dilatés, for- 
mant une petite massue subcomprimée et obtuse au bout. — Prono- 
tum transversal, un peu plus étroit que les élytres, bord antérieur 
faiblement échancré, distinctement sinué de chaque côté derrière les 
yeux, bords latéraux presque droits, arrondis et convergents en avant; 
bord postérieur arqué, tronqué au milieu et subsinueux de chaque 
côté; écusson en triangle équilatéral. — Elytres brièvement ova- 
aires, peu convexes, arrondies en arrière, étroitement marginées ; 
épipleures étroites, rétrécies en arrière, sans fossettes distinctes. — 
Prôsternum étroit entre les hanches, son bord antérieur droit et 
prolongé de manière à cacher les organes buccaux; mésosternum dis- 
tinctement sinué à son bord antérieur, — Abdomen formé de 3 ar- 
‘eaux en dessous avec des vestiges d’un sixième, — Plaques abdo- 
minales limitées par un arc régulier et complet, ocoupant les trois 
quarts de la longueur du premier arceau. — Pattes médiocres, cuisses 
ét übias subcomprimés, les derniers creusés d’un sillon au bord ex- 
terne ; tarses à crochets appendiculés, 


Cette coupe générique est bien caractérisée par la pubescence des 
parties supérieures, jointe à la prolongation antérieure du proster- 
num, Elle ne renferme qu’une seule espèce rapportée de l'Australie 


s LL rt 
V.. y — 
dd ÿ 
, to 


212 COCCINELLIDES. 


par l'abbé Montrousier; c'est une Coccinellide de forme ovalaire, sub- 
déprimée, mesurant 5 millimètres, noire, à corselet et extrémité des 
élytres fauves. 


NOVIUS. 
Muzsanr, Species Col. Trim. Sécurip. p. 942 (1). 


Tôte courte, réfléchie en dessous, engagée dans le prothorax au-delà 
du milieu des yeux; épistome coupé carrément en avant; labre éga- 
lement tronqué à son bord antérieur, ses bords latéraux dilatés et 
arrondis; mandibules bifides; dernier article des palpes maxillaires 
développé, sécuriforme, — Yeux entiers, à bord interne.droit. — An- 
tennes'insérées à l'angle antéro-interne de ces derniers, re mesurant 
pas la largeur du front, formées de 8 articles, 1 grand, dilaté, 2 semi- 
globuleux, 3-5 obconiques, 6-8 renflés, dilatés, formant une petite 
massue cylindroïde. — Pronotum transversal, plus étroit que les ély- 
tres, bord antérieur non échancré, simplement sinué de chaque côté 
derrière les yeux, bords latéraux faiblement convexes, bord postérieur 
simple, arqué; écusson en triangle équilatéral. — Elytres ovalaires, 
peu convexes, étroitement marginées; épipleures médiocres, offrant 
des fossettes très-obsolètes pour loger les genoux des pattes moyennes 
et postérieures. — Prosternum étroit entre les hanches, dilaté en ar- 
rière et concave; mésosternum tronqué en avant, à surface égale- 
ment déprimée. — Abdomen formé en dessous de 6 arceaux, le der- 
nier aussi long que le précédent. — Plaques abdominales limitées 
par un arc régulier, occupant à peine la moitié de là longueur du 
premier arceau. — Pattes médiocres, tibias comprimés, tarses à cr0- 
chets appendiculés. 


Les Coccinellides de cette coupe sont de petite taille, 3 à 4 milli- 
mètres, d’une forme assez régulièrement ovalaire et faiblement con- 
vexes on ne connaît que trois types, deux sont européens, le troisième 
australien: 

Comme forme générique, elle est bien caractérisée par la structure 
des antennes, formées seulement de 8 articles, par le pronotum, plus 
étroit que les élytres et à bord antérieur presque droit, par son pro- 
sternum concave en arrière, etc. MM. Muisant, Redtenbacher et Fair- 
maire donnent les antennes comme formées de 8 ou 9 articles; nous 
n'avons pu découvrir la sause de ce doute, les différents articles pa- 
raissent bien distincts l’un de l’autre et dans l’exemplaire que nous 
avons examiné (N. cruentatus, Berlin), ils sont nettement au nombre 
de huit. 


(4) Sy. Nomius, Mulsant, Hist. nat, Col. Sécurip. p. 213. — Nowus, Fair- 
maire, Genera Col. Europ. IV, p. 287; Redtenbacher, Faun. Austr. 2° éd. 
p. 970. 


SCYMNITES. 213 


SCYMNUS. 
KUGELANN, Scheider’s Magaz. V, p. 545 (1). 


Tête médiocre, engagée dans le prothorax au-delà du bord posté- 
rieur des yeux; épistome non soudé aux joues, échancré en arc de 
cercle à son bord antérieur; labre court, tronqué, rétréci d'arrière en 
avant Sur ses côtés; mandibules robustes, à pointe bifide, munies 
vers la base d'une dent aiguë; mächoires à lobes subégaux, ciliés au 
sommet, à palpes de 4 articles, 1 très-petit, 2 et 3 obconiques, beau- 
coup plus larges, 4 allongé, subquadrangulaire, tronqué arrondi à 
son sommet, non sécuriforme; lèvre inférieure à menton trapézoïdal, 
languette courte, tronquée en avant, à palpes très-grèles, à dernier 
article aciculé. — Yeux assez grands, entiers et droits à leur bord 
interne, — Antennes grêles et courtes, n’atteignant pas le milieu des 
côtés du pronotum, formées de 41 articles, les trois derniers renflés et 
formant une massue ovoïde, obtuse au bout; parfois paraissant for- 
mées de 10 articles seulement, les deux premiers étant plus ou moins 
confondus. — Pronotum transversal, à peu près aussi large que les 
élytres, bord antérieur subémarginé, sinué de chaque côté derrière 
les yeux; bords latéraux faiblement convexes, un peu convergents en 
avant; bord postérieur arqué, tronqué ou subarrondi vis-à-vis de l’é- 
eusson, sinué de chaque côté; angles postérieurs presque droits et 
mousses ; écusson petit, PHRAINE pe Elytres brièvement ovalaires, 
médiocrement convexes, submarginées; épipleures médiocres, regar- 
dant directement en bas, à fossettes nulles ou peu marquées. — Pro- 
sternum étroit, subeanaliculé longitudinalement; mésosternuma grand, 
large, subsinué en avant. — Abdomen formé en dessous de 3 arceaux. 
— Plaques abdominales variables, limitées ou non par un arc irrégu- 
lier, occupant une longueur plus ou moins considérable du premier ar- 
ceau. — Pattes courtes, tibias subcomprimés, subarqués au bord ex- 
terne, déprimés ou sillonnés; crochets des tarses longuement appen- 
diculés. - 

À l'exemple de M. L. Fairmaire, nous avons réuni aux ScymNus le 
genre Cœroprerus de M. Mulsant; la présence de fossettes épipleu- 
rales un peu plus profondes ne suffit pas à la distinction de ce 
genre; d'autant plus que chez certaines espèces de Scymnus, il est 
facile de constater la présence de fossettes aux épipleures, non-seu- 
lement pour les pattes postérieures, mais également pour celles de la 
paire moyenne. 


(1) Syn. Cocenezca, Geoffroy, Fabricins, Rossi, Gyllenhall, Illiger, ete., ete. 
— Soymnus, Herbst, Naturs. VIE, p. 340; Redtenbacher, Germ. Zeits. V, p. 122; 
Faun, Austr. 2 éd. p, 970 ; Mulsant, Hist, nat. Col. Sécurip. p. 219; Species, 
D. 950; Fairmaire, Gen. Col, Europ. IV, p. 288. — Coerortrerus, Mulsant, 
Opuse. entom. Il, p. 89. 


ri mt hn) an bed le" Er, 48 ee AR Pen. 4 4 


: 


214 COCCINELLIDES. 


En outre, M. Mulsant a partagé son gonre SCYMNUS en six groupes, 
auxquels il a attribué les noms génériques de Diomus, Zilus, Nephus, 
Seymnus, Sidis, Pallus; ils sont basés sur l'état des plaques abdomi- 
nales qui sont complètes ou incomplètes, qui occupent des espaces 
différents sur la longueur du premier arceau de l'abdomen; ce sont 
de bonnes divisions à établir daus un genre assez nombreux, mais 
rien de plus. 

Nous avons soumis au micfoscope les antennes du Scyrmnus adnalis 
Fabr. et nous les avons trouvées formées de 11 articles; cependant, il 
n’est pas impossible que la distinction des deux premières pièces soit 
difficile dans certains cas; leurs rapports, dans l’espèce que nous avons 
examinée, sont très-intimes et la suture peut être parfois effacée. 

Le nombre des espèces dépasse actuellement la centaine; toutes 
les contrées du globle possèdent. des représentants plus où moins 
nombreux, mais c’est seulement dans ces derniers temps que les en- 
tomologistes ont fait-connaître plusieurs espèces de l'Océanie et de la 
Nouvelle-Hollande. Jusqu'à maintenant, l’Europe, comme la mieux 
explorée, paraît la contrée la plus riche en types divers; vient en- 
suite l'Amérique du Nord, la Cafrerie, les Indes orientales (1). 


CLANIS. 
Muzsanr, Species Col. Trim. Sécurip. p. 999 (2). 


Repli des élytres non creusé de fossettes. — Antennes de 41 articles, 
prolongées au moins jusqu'à la moitié des. côtés du prothorax; à 
massue ovoïde. — Epistome échancré presque en cercle vers la base 
de ses côtés, pour l'insertion des antennes. — Corps hémisphérique. 
— Plaques abdominales incomplètes, en are atteignant vers son quart 
externe le bord postérieur de l’arceau, avec lequel elles se confondent 
ensuite jusqu’au bord latéral. 


Ce genre est très-voisin des Scymnus, et ne s’en distingue guère 
que par l’échancrure en arc de cercle des côtés de l’épistome, échan- 
crure destinée à recevoir l'insertion des antennes. Il ne renferme 
qu’une seule espèce rapportée des Indes orientales, déjà connue de 
Fabricius et décrite par lui sous lo nom de Coccinellu pubescens. 
Nous n'avons pu l’étudier en nature. 


(4) Motschulsky, Etudes Entom. VII, p. 417, décrit onze espèces de Ceylan 
et des Indes orientales. 

Boheman, Freg. Eug. Resa, p. 203, fait connaître treize Scymnus de Cali- 
fornie, de Rio-Janeiro, de Manille, de Malacca, de Sydney, etc. 

Walker (Ann. of Nat. Hist. 3e S, t. IV, p. 174); Brisout de Barneville, dans 
le Catalogue de Grenier, ont décrit plusieurs espèces nouvelles. 

(2) Syn. Coccnezca, Fabricius, Syst, EL. I, p. 357, 5; Schnherr, Syn. Insee. 
Il, p. 203. 


SCYMNITES. 245 


HAZIS. 
Muzsanr, Species Col. Trim. Sécur. p. 4001. 


Antennes longues, atteignant au moins les angles postérieurs du pro- 
notum, de 41 articles distincts, les trois derniers formant.une massue 
dentelée, tronquée au bout. — Yeux obliques, grossement granulés, 
échancrés vers le milieu de leur côté interne, par les joues transver- 
salement dirigées. — Pronotum faiblement échancré à son bord an- 
térieur, à sinuosités postoculuires peu marquées. — Plaques abdo- 
minales complètes, prolongées presque jusqu'à l'extrémité de l’arceau, 
— Crochets des tarses appendiculés. 


Ce type que nous n'avons pu étudier en nature, offre les affinités 
les plus intimes avec les RrizoBius; néanmoins, il s’en distingue par 
les yeux qui sont arrondis et échancrés vers le milieu de leur côté 
interne. “ 

Il ne renferme qu’une seule espèce, décrite par M. Mulsant sous le 
nom de Haxis Menouxi; c’est une Coccinellide de 44/2 millimètres de 
longueur, pubescente, d’un brun noir et ornée de deux bordures d'un 
rouge carminé, l’une suturale, l’autre marginale. Elle a été décou- 
verte au Brésil, et rappelle, dans le Nouveau-Monde, les RaizoBius de 
l'Ancien. 

PLATYOMUS. 


MuLsanr, Opusc. entomol. IL, p. 157. 


Tète médiocre, engagée dans le prothorax jusque vers le milieu 
des yeux; épistome subflexueux à son bord libre, coupé obliquement 
à l'endroit des joues; labre peu saillant, subémarginé; dernier article 
des palpes maxillaires largement sécuriforme. — Yeux assez convexes, 
indistinctement sinués au bord interne.— Antennes à insertion décou- 
verte, atteignant le milieu des côtés du pronotum, de 41 articles, les 
trois derniers renflés en massue obtriangulaire. — Pronotum trans- 
versal, un peu moins large que les élytres, à bord antérieur sub- 
échancré, faiblement sinué de chaque côté, bords latéraux un peu 
convexes, arrondis et convergents en avant; bord postérieur arqué, 
tronqué dans son milieu et subsinué de chaque côté; écusson en 
triangle équilatéral. — Elytres très-brièvement ovalaires, élargies à 
partir des épaules jusqu’au tiers de leur longueur, arrondies en ar- 
tière; épipleures assez larges, rétrécies en arrière, dépourvues de 
fossettes, faiblement impressionnées vis-à-vis des pattes moyennes et 
postérieures. — Prosternum relevé sur la ligne médiane, la partie 
relevée offrant une dépression large en arrière, graduellement ré- 
trécie et se terminant en avant par une saillie aiguë au bord anté- 
rieur; mésosternum assez large, caréné longitudinalement sur la ligne 
médiane, offrant en avant une petite cavité en losange transversal. 


246 COCCINELLIDES. 


— Abdomen formé en dessous de six arceaux. — Plaques abdomi- 
nales complètes, non prolongées jusqu'au bord externe, limitées par 
un arc régulier, n'occupant que les trois cinquièmes de la longueur de 
l’arceau. — Pattes médiocres, tibias grêles, subsillonnés en dehors; 
crochets des tarses appendiculés. 


Nous avons tracé ces caractères d’après un type que nous devons à 
l’obligeance de notre ami Crotch et déterminé comme le Platyomus 
lividigaster de M. Mulsant; nous avons vérifié l'exactitude de la des- 
cription. Nous faisons cette remarque, parce que les caractères énon- 
cés diffèrent à certains égards de ceux assignés à ce genre par l’au- 
teur des Opuseulés, notamment pour les antennes que nous avons 
donrées comme formées de 11 articles, et pour les yeux dont la gra- 
nulation nous a paru normale. 

Cette réserve faite, le genre est très-remarquable par la structure 
du prosternum et du mésosternum. C’est le seul type où nous ayons 
trouvé ce dernier caréné longitudinalement. Les plaques abdominales 
sont également remarquables par leur peu de développement. 

Deux espèces, originaires de l’Australie, ont été décrites par M. Mul- 
sant. 

RHIZOBIUS. 


Srepuens, Austr. of Brit. Ent. p. 378 (1). 


Tête subarrondie, engagée dans le prothorax jusqu'au milieu des 
yeux; épistome droit en avant ; labre arrondi, lrès-légèrement émar- 
giné; dernier article des palpes maxillaires sécuriforme. — Yeux ar- 
rondis, subentiers, assez grossement granulés. — Antennes insérées 
à découvert au côté interne des yeux, atteignant presqu’à la base du 
pronotum, formées de 41 articles, les trois derniers dilatés, formant 
une massue obconique, subdentée en dedans, le dernier anguleux. 
— Pronotum transversal, un peu moins large que les élytres, bord an- 
térieur très-faïblement émarginé en arc de cercle, non sinué de cha- 
que côté; bords latéraux subarroudis, convergents en avant; bord 
postérieur arqué, subsinué de chaque côté ;-angles antérieurs oblus, 
non saillants, les postérieurs presque droits; écusson très-petit, trian- 
gulaire. — Elytres ovalaires, ayant leur plus grande largeur au mi- 
lieu, à surface peu convexe et confusément ponctuée; épipleures étroi- 
tes, planes, regardant en bas, sans fossettes, — Prosternum subélargi 
en arrière des hanches, tronqué à la base; mésosternum subsinué 
en avañt. — Abdomen formé en dessous de 5 arceaux. — Plaques 
abdominales complètes, n’atteignant pas le bord externe, limitées par 


(1) Syn. Nirinuca, Fabricius, Herbst, Rossi. — Denmesres, Stephens. — 
Srnoneyzus, Schônherr. — Anrurius, Olivier. — CocernerLa, Panzer, Illiger, 
Latreille. — Nunnina, Dejean, Redtenbacher. — RmzoBius, Redtenbacher, Faun, 
Austr, 2 64. p. 974; Mulsant, Hist. nat. Col Sécurip. p. 261 ; Species, p. 1002; 
Fairmaire, Genera Col, Europ, IV, p. 289, 


CRANOPHORITES. 217 


en are presque régulier, occupant les trois cinquièmes de la longueur 
du premier arceau. — Pattes médiocres; tibias grêles, non sillonnés 
en dehors; tarses à crochets appendiculés, 


Les mâles, au moins dans les espèces européennes, se reconnais- 
sent à la présence d’un sixième arceau ventral à l’abdomen et à la 
plus grande longueur de l'appendice des crochots des tarses. 

Les Rmizogius sont de petites Coccinellides, de 3 à 4 millimètres 
de longueur, rarement davantage. Sur les 11 espèces connues, 6 ha- 
bitent la Nouvelle-Hollande et les îles voisines; 2 ont été découvertes 
au Cap, 1 à l’île Madère (1) ; les deux dernières vivent en Europe. 

Comme on a pu le voir dans la synonymie, la place de ce genre a 
été controversée et très-diversement interprétée par les premiers En- 
tomologistes; aujourd’hui on est généralement d'accord à ce sujet. 
Quoique voisin des Scymnus, ce genre s'en distingue facilement par 
la longueur des antennes, la forme et la composition des yeux; la 
gracilité des tibias, par le peu de développement des plaques abdo- 
minales. 

M. Muisant a partagé les espèces en trois groupes, qu'il a désignés 
sous les noms de genre Axius, RopATUS, Razogius, et ce d’après la 
forme des antennes, ou les angles postérieurs du pronotum. Les dif- 
férences de ces types sont peu sensibles en réalité et suffisantes pour 
caractériser des groupes spécifiques. : 


GRouPE VIII, Cranophorites. 


Corps brièvement ovalaire, pubescent. — Tête entièrement cachée 
par le prolongement du pronotum. — Antennes de 41 articles. — 
Pronotum à bords latéraux et antérieurs confondus sous une même 
courbure en demi-cercle. — Elytres à épipleures planes, non creu- 
sées de fossettes, — Abdomen formé en dessous de 3 arceaux ; plaques 
abdominales parfois difficiles à reconnaître. — Pattes à crochets sim- 
ples ou bifides. 


Au premier abord, ce type semble étranger à la Famille des Cocci- 
nellides par suite de la dilatation antérieure du pronotum ; cependant, 
À part cette particularité, qui n’influe en rien sur le reste de l'orga- 
nisme, il présente des affinités étroites avec le groupe des Scymnites. 

Deux genres seulement sont connus jusqu’à ce jour, l’un habite la 
Colombie, l'autre, un point à peu près diamétralement opposé, l'Afri- 
que australe. Ils se distinguent l’un de l’autre de la manière suivante : 


A. Crochets bifides; massue des antennes de 3 articles 


graduellement renflés. Oryssomus. 
A’. Crochets simples ; massue des antennes ovoïde, de 3 
à 4 articles. Cranophorus. 


(4) Wollaston, Cat. of Col. Ins. of Madeira, p. 137. 


D 


218 COCCINELLIDES. 


ORYSSOMUS. 
- Reicue, Mussanr, Species Col. Trim. Sécurip. p: 939, 


Tète petite, invisible d'en haut, entièrement cachée par le prono- 
tum; labre très-légèrement échancré à son bord antérieur; palpes 
maxillaires très-robustes, le dernier article très-développé, sécuri- 
forme; palpes labiaux très-grêles, filiformes. — Yeux recouverts, 
visibles partiellement en dessous. — Antennes assez courtes, de 11 
articles, les cinq derniers progressivement dilatés en une massue ser- 
rée, obconique, tronquée au bout, comprimée et moins large que 
le dernier article des palpes moxillaires. — Pronotum un peu trans- 
versal, plus étroit que les élytres, à bords latéraux et antérieur con- 
fondus sous une mème courbure, avancée et cachant la tête, bord 
postérieur convexe-arrondi au milieu, subsinueux de chaque côté; 
Surface peu convexe; écusson médiocre, en triangle. — Elytres briè- 
vément ovalaires, peu convexes, étroitement marginées, épipleures 
peu larges, planes, regardant directement en bas.— Prosternum étroit, 
peu convexe; mésosternum droit à son bord antérieur. — Abdomen 
formé en dessous de 5 arceaux, le dernier du double plus long que 
le précédent. — Plaques abdominales limitées par un arc régulier et 
éntier, occupant les deux tiers de la longueur du premier arceau. — 
Pattes faibles; tibias subcomprimés, à bord externe droit; tarses à 
crochets bifides, la division interne courte et médiane. 


Une seule espèce de ce genre remarquable est connue, elle habite 
la Colombie. C’est un petit insecte noir marqué de rouge au prono- 
tum et à l'extrémité des élytres, peu convexe et mesurant 3 à 4 mill. 
de longueur. 

CRANOPHORUS. 


Mucsanr, Species Col. Trim. Sécurip. p. 940. 


Tête petite, tout-à-fait invisible d’en haut; labre faiblement ar- 
rondi en avant; dernier article des palpes maxillaires un peu plus 
long que large, obliquement tronqué au bout.— Yeux difficiles à voir 
et seulement en dessous. — Antennes assez longues, terminées par 
une faible massue ovoïde-allongée, formée de 3 ou 4 articles, oylin- 
driques, non comprimés. — Pronotum un peu moins large que les 
élytres, en demi-cercle assez régulier, bords antérieur et latéraux 
confondus sous une même courbure, bord postérieur faiblement 
arqué et convexe en arrière; angles postérieurs droits, les antérieurs 
nuls; écusson en triangle. — Elytres ovalaires, leur plus grande 
largeur au milieu, peu convexes, étroitement marginées; épipleures 
médiocres, planes, regardant directement en bas, offrant une légère 
dépression vis-à-vis des cuisses postérieures et effacées un peu au- 
delà. — Prosternum un peu relevé sur la ligne médiane, subdé- 


COCCIDULITES. 219 


primé et sillonné de chaque côté; mésosternum très-court, subsinueux 
en avant. — Abdomen formé en dessous de 5 arceaux. — Plaques ab- 
dominales limitées par un arc régulier, occupant à peine la moitié 
de la longueur de l'arceau.— Pattes faibles; tibias subarqués au 
bord externe, tärses à crochets simples. 

Les caractères distinctifs de ce genre et du précédent sont nom- 
breux : la forme générale est plus allongée, plus ovalaire; le prono- 
tum est moins largement dilaté en avant; les antennes sont cylin- 
droïdes et terminées par une faible massue fusiforme ; les crochets 
des tarses sont simples, etc. 

Les espèces, au nombre de 3 seulement, sont propres à l'Afrique 
australe. 

A propos de deux d'entre elles, M. Mulsant fait observer qu’il n’a 
pas vu les plaques ahdominales; on doit en conclure qu'elles sont 
visibles dans la 3 espèce, le €. 4-notatus. Nous avons pu étudier 
cette forme et nous avons recherché les plaques; on pourrait, avec 
juste raison, douter de leur existence; l'arc régulier que porte le pre- 
mier arceau ventral, n’est peut-être que le bord marginé de l’échan- 
crure qui donne passage aux hanches postérieures. Si ce type appar- 
tient à la Famille des Coccinellides, c'est une forme très-aberrante. 


Groupe IX, Coccidulites. 


Corps ohlong, peu convexe, pubescent. — Epistome entier. — An- 
tennes insérées à l’angle antero-interne des yeux, de 41 articles, at- 
teignant aux angles postérieurs du pronotum, à massue allongée, de 
8 articles. — Pronotum rétréci en arrière, moins large que les élytres. 
— Celles-ci à côtés parallèles sur leurs deux tiers antérieurs, à sur- 
face peu convexe, ponctuée et ornée de quelques séries de gros 
points; épipleures dépourvues de fossettes. — Crochets des tarses 
bifides. 


Cette division ne renferme qu’un seul genre ; les deux espèces con- 
nues, qui appartiennent à la Faune européenne, ne ressemblent, au 
premier abord, en aucune façon au type des Coccinellides, elles rap- 
pellent plutôt les Cryptophagides ou les Nitidulaires ; cependant elles 
rentrent sans aucun doute, dans la Famille actuelle. 


Un seul genre : CoccrpuLa. 
COCCIDULA. 
KucsLann, Iiger’s Küf. Preuss. p. 421 (1). 
Tête petite, triangulaire, engagée dans le prothorax un peu au-delà 
(1) CurvsoweLa, Herbst, Fabricius. — Nimipuca, Fabricius. — ANTHRIBUS, 


Olivier. — Srnoncyzus, Herbst. — Coccineza, Illiger, Latreille, Duméril. — 
Cacbura, Curtis, Brit. Entom. 3, pl. 144. — Coccivuza, Dejean, Catal. 3° éd. 


220 COCCINELLIDES. 


seulement du bord postérieur des yeux; épistome tronqué ; labre ar 
rondi en avant; dernier article des palpes maxillaires médiocre, sécu- 
riforme. — Yeux subarrondis, assez convexes, grossement granulés, 
— Antennes grêles et longues, dépassant la base du pronotum, de 41 
articles, 4 dilaté, subarrondi en avant, les trois derniers épaissis, for- 
mant une massue obconique, peu serrée, subdentée en dedans, tron- 
quée au sommet. — Pronotum transversal, légèrement rétréci vers la 
base, un peu plus étroit que les élytres, à bord antérieur à peine dis- 
tinctement émarginé, bords latéraux dilatés-arrondis en avant, bord 
postérieur faiblement arquë, subsinué de chaque côté; angles anté- 
rieurs très-obtus, les postérieurs droits, assez pointus; écusson petit, 
iiangulaire, plus large que long. — Elytres oblongues, subélargies, 
jusqu'aux deux tiers postérieurs, arrondies à l'extrémité; surface peu 
convexe, fortement ponctuée, ornée, en outre, de quelques séries de 
gros points; épipleures planes, obliques en dehors, sans trace de fos- 
settes. — Prosternum relevé et aplati sur la ligne médiane, tronqué 
à la base; mésosternum offrant en avant une profonde fossette trans- 
versale, — Abdomen formé en dessous de 6 arceaux. — Plaques ab- 
dominales complètes, limitées par un arc régulier, n’atteignant pas le 
bord externe ni la moitié de la longueur du premier arceau.— Pattes 
assez longues, l'extrémité des cuisses dépassant le contour extérieur; 
tibias grèles; crochets des tarses bifides. " 


Le corps de ces petites Coccinellides est oblong-ovalaire, peu con- 
vexe, orné d'une pubescence assez rare. Le facies n’est plus celui des 
autres types de la famille, il rappelle plutôt celui des Nitidulaires ou 
des Cryptophagides ; aussi les premiers Entomologistes ont placé tan- 
tôt dans un genre, tantôt dans un autre, les espèces européennes 
connues. Les affinités de ce genre ont été mises en lurnière par Ku- 
gelann, mais il n’en résulte pas moins que les Coccipuza, malgré leur 
organisation, constituent des formes de transition. 

La ponctuation des élytres est spéciale à ce genre ; au milieu de 
points nombreux, il n’est pas difficile d'observer des séries ponctuées, 
surtout vers la suture; rien d’analogue n’a été signalé dans le reste 
de la famille; cela ne suffirait pas pour former de ce genre un groupe 
à part, si d’autres caractères résultant de la forme exceptionnelle du 
pronotum, de l'écusson, etc., n’en faisaient un type bien distinct. 

On ne connaît que les deux espèces européennes; elles se rencon- 
trent sur les végétaux qui croissent au bord des eaux et font la chasse 
aux pucerons qui cohabitent avec elles. 


p. 462 ; Redtenbacher, Germ. Zeits. V, p. 125; Faun. Austr. 2 éd. p. 9%; 
Fairmaire, Gener. Col. Europ. IV, p. 290; Mulsant, Hist. nat. Col. Sécürip. 
p. 267; Species, p. 1007. 


CHNOODITES. 221 


GROUPE X, Chnoodites. 


Corps subhémisphérique où brièvement ovalaire, pubescent. — 
Epistome plus ou moins profondément échancré. — Antennes courtes 
ou longues, formées de 41 articles, rarement moins, terminées par une 
massue obconique ou fusiforme. — Elytres médiocrement convexés, 
à angle huméral plus ou moins prononcé; épipleures dépourvues dé 
fossettes profondes et bien limitées. — Pattes médiocres, sübcompri- 
mées, tibias simples, crochets des tarses bifides ou appendiculés. 


Nous avons détaché de ce groupe les genres Azva et ExoPLEGTRA 
qui ont des fossettes profondes creusées dans les épipleures des ély- 
tres; ces fossettes manquent tout-à-fait dans le groupe actuel ou ne 
sont indiquées que par des dépressions obsolètes; pour le reste, à 
part quelques particularités d’une valeur secondaire, l’organisation est 
la mème; ce sont des Hypéraspites pubescentes, chez lesquelles font 
défaut les fossettes qui caractérisent les premières. Envisagées de la 
sorte, les Chnoodites forment le passage des groupes précédents à 
celui qui suit immédiatement. 

Le caractère principal du groupe actuel réside dans la forme de 
l'épistome qui est toujours plus ou moins distinctement échancré en 
arc de cercle; cette partie avancée de la tête est ordinairement assez 
développée dans le sens transversal, et si son bord antérieur n'était 
émarginé, il pourrait recouvrir une grande partie du labre; souvent 
même, par la dilatation de ses angles latéraux, il voile plus ou moins 
les côtés de la lèvre supérieure. 

Tous les types connus jusqu’à ce jour habitent la Colombie, le 
Brésil et le Chili; il n’y a d'exception que pour deux espèces du genre 
Auuis qui ont été découvertes dans la Cafrerie et le type du genre 
Hypoceras qui est australien. 

Les six genres se distinguent comme suit : 


A. Labre aussi long que Jarge. Hypoceras. 
A’. — transversal. 
B. Antennes insérées au côté antéro-interne des yeux, sépa- 

rées de leur pourtour par des joues longitudinales. Ladoria. 


B’. Autennes insérées très-près des yeux, à leur angle an- 
téro-interne. 


C. Pronotum simplement sinué au bord antérieur. Dioria. 
C”. _ échancré au bord antérieur. 

D. Echancrure antérieure du pronotum droite dans son fond. Chnoodes. 
D’. — antérieure du pronotum arquée dans son fond 


et sinuée de chaque côté. 
E. Pronotum orné en dessous de ses angles antérieurs d’une 
fossette. Aulis. 
E. — orné en dessous d’une rainure parallèle au 
bord latéral. Siola. 


222 COCCINELLIDES. 


CHNOODES. 
CusvaoLar, Des. Catal. 3e éd. p. 461 (1). 


Tète petite, obtuse, engagée dans le prothorax au-delà du milieu 
des yeux; épistome distinctement émarginé, ses angles latéraux suh- 
dilatés, arrondis; labre tronqué en avant. — Yeux étroitement échan- 
crés au bord interne. — Antennes courtes, mesurant à peine la largeur 
du front, à 1 article semi-cireulairement dilaté en avant, massue ob- 
conique, serrée, tronquée. — Pronotum transversal, plus étroit que 
les élytres, à bord antérieur échancré, bords latéraux droits, arrondis 
et rétrécis en avant, le postérieur simple, arqué; écusson en triangle 
équilatéral. — Elytres semi-globuleuses, à peine marginées; épipleures 
médiocres, un peu obliques en dedans, dépourvues de fossettes. — 
Prosternum étroit; mésosternum droit en avant. — Abdomen formé 
en dessous de 5 arceaux avec des vestiges d'un sixième. — Plaques 
abdominales limitées par un are presque entier, régulier, contigu au 
bord postérieur de l’arceaus — Pattes médiocres; tibias faiblement 
comprimés, à bord externe arqué, non denté, les postérieurs subsil- 
lonnés en dehors; crochets des tarses bifides. 


Dans ce genre, les antennes sont insérées à l'angle antero-interne 
de la partie des yeux que l'on aperçoit en regardant l’insecte en 
dessus. Du reste, ce type se distingue très-facilement de ExoPLECTRA 
et des Azxa par la structure des tibias, par l'absence de fossettes aux 
épipleures. 

Le Brésil et la Colombie se partagent les 15 espèces connues; l’une 
d’entre elles se retrouve dans ces deux contrées. 


LADORIA. 
Muzsanr, Species Col. Trim. Sécurip. p. 928. 


Tête assez large, engagée seulement dans le prothorax jusqu’au 
bord postérieur des yeux; épistome court, faiblement émarginé; labre 
également court, assez dilaté transversalement. — Yeux ovalaires, 
peu convexes, entiers, — Antennes insérées au côté interne des yeux, 
en deçà de l’angle antero-interne, séparées de leur bord interne par 
des joues longitudinales, atteignant à peu près le milieu des bords 
latéraux du pronotum, À article renflé, convexe en avant, à massue 
obconique, arrondie et obtuse au bout. — Pronotum un peu plus 
étroit que les élytres, à bord antérieur échancré et sinué de chaque 
côté derrière les yeux, bords latéraux convexes, bord postérieur ar- 
qué, tronqué au-devant de l'écusson; celui-ci assez grand, on triangle 


(1) Chevrolat, Dict. Hist. Nat. D’Orbigny, IL, p. 612; Mulsant, Species, 
p. 908. 


CHNOODITES. 293 


équilatéral. — Elytres semi-globuleuses; convexes sur le disque, non 
marginées, épipleures assez larges, obliques, creusées de dépressions 
obsolètes. — Prôsternum médiocre, non creusé de fossettes sous les 
angles antérieurs, — Abdomen formé en dessous de cinq arceaux. — 
Plaqués abdominales limitées par un arc régulier, occupant toute la 
longueur du prernier arceau. — Pattes assez robustes, comprimées ; 
tibias légèrement arqués au bord externe, coupés obliquement à l'ex- 
trémité ; crochets des tarses bifides. 


Dans le groupe actuel, ce genre se distingue assez facilement par. 
l'absence de fossettes sous les angles -du pronotum, par l'insertion 
des antennes au bord interne des yeux, par ses tibias simples exté- 
rieurement, Il ne renferme qu’une seule espèce, originaire du Brésil. 


AULIS. 
Muzsanr, Species Col. Trim. Sécurip. p. 933. 


Tête large, engagée dans le prothorax jusqu'au milieu des yeux; 
épistome développé, émarginé à son bord antérieur, dilaté-arrondi 
sur ses côtés, labre court, tronqué. — Yeux ovalaires, peu convexes, 
entiers. — Antennes insérées tout contre l'angle antero-interne des 
yeux, atteignant à peine le milieu des côtés du pronotum, à 1 article 
dilaté en avant en demi-cercle ou davantage, massue assez forte, tron- 
quée-arrondie au bout. — Pronotum un peu plus étroit que les ély- 
tres, à bord antérieur échancré, non sinué derrière les yeux, bords 
latéraux droits vers la base, arrondis et dilatés en avant aux angles 
antérieurs, bord postérieur arqué, tronqué. au milieu; écusson en 
triangle équilatéral. — Elytres ovalaires, arrondies au bout, assez 
convexes, étroitement marginées; épipleures étroites, planes, dépour- 
vues de fossettes. — Prosternum étroit entre les hanches, creusé de 
fossettes sous les‘angles antérieurs. — Abdomen formé en dessous de 
Ÿ arceaux, — Plaques abdominales limitées par un arc régulier, oc- 
cupant les trois quarts et parfois toute la longueur du premier arceau. 
— Pattes assez robustes, subcomprimées; tibias simples au bord ex- 
terne; crochets des tarses bifides, la division interne très-courte et 
basilaire, 

M. Mulsant a partagé en deux groupes, sous les noms génériques 
d'Auus et de Sinonis, les huit espèces de ce type; les différences 
sont peu sensibles : dans les unes, la division interne des crochets 
des tarses est basilaire ; dans les autres, elle est submédiane, Le genre 
se distingue par l'insertion des antennes à l'angle antero-interne des 
Yeux, à l'échancrure assez profonde du bord antérieur du pronotum 
el par la présence d'une fossette sous les angles antérieurs de cet ar- 
ceau thoracique. F 

Des huit espèces décrites, 3 appartiennent à la Cafrerie, 2 aux In- 
des orientales, 4 à la Colombie, les dernières au Brésil. 





224 COCCINELLIDES. 


DIORIA. 
Muzsanr, Species Col. Trim. Sécur. p. 936. 


Tète courte, très-obtuse en avant, engagée dans le prothorax pres- 
que jusqu’au bord antérieur des youx; épistome sinueux-échaneré à 
son bord libre, ses angles latéraux dilatés-arrondis et divergents; la- 
bre tronqué.— Yeux échancrés au bord interne, à facettes assez gros- 
ses. — Antennes insérées à l'angle antero-interne des yeux, atteignant 
£nviron la moitié des bords latéraux du pronotum, à 4 article très- 
grand, subquadrangulaire, déprimé, massue obconique, grande, de 3 
articles, dilatés en dedans, le dernier en carré transversal. — Prono- 
tum plus étroit que les élytres, bord antérieur faiblement échancré 
en arc de cercle, bords latéraux droits vers la base, arrondis et con- 
vergents en avant, bord postérieur faiblement arqué; écusson en 
triangle équilatéral. — Elytres brièvement ovalaires, convexes, mar- 
ginées, épipleures assez larges, un peu concaves et regardant direc- 
tement en bas. — Prosteraum étroit, mésosternum droit en avant.— 
Abdomen formé en dessous de 5 arceaux, le dernier aussi long que 
les deux précédents réunis. — Plaques abdominales limitées par un 
arc entier et régulier, occupant les quatre cinquièmes de la longueur 
de l’arceau. — Pattes médiocres, tibias subcomprimés, à bord externe 
relevé en saillie vbtuse vers leur base, sillonné de ce point jusqu'à 
l'extrémité ; crochets des tarses bifides, la division interne plus courle 
et submédiane. 


Dans la Dioria sordida, que nous avons sous les yeux, on observe 
à la partie inférieure du pronotum, non-seulement une fossette sous 
les angles antérieurs, muis encore une raiuure parallèle au bord la- 
téral et prolongée jusqu’au milieu du côté de ce segment thoracique, 
La présence de cette rainure caractérise, d’après M. Mulsant, le genre 
SioLa ; comme elle existe au moins dans l’un des deux types du genre 
Dionra, ce caractère perd sa valeur; pour établir la distinction, il 
faudra recourir à l’échancrure antérieure du pronotum et à la struc- 
ture des tibias. 

Les deux espèces habitent le Brésil et le Chili, 


SIOLA. 
Mucsanr, Species Col. Trim. Sécurip. p. 931. 


Prothorax creusé sous son repli d’une rainure étroite, parallèle au 
bord externe, prolongée jusqu'à la moitié de la longueur. — Yeux 
échancrés par des joues transversales, qui semblent les border à leur 
partie antéro-interne, — Prothorax très-échancré; arrondi aux angles 
antérieurs; à bords latéraux on ligne droite et subparallèles sur leurs 
deux tiers postérieurs ; peu ou point émoussé aux angles de derrière; 





CHNOODITES. 225 


en angle très-ouvert et faiblement dirigé en arrière à la base. — Ely- 
tres notablement plus larges en devant que le prothorax; en ligne 
droite à la base jusqu’après le calus; subarrondies aux épaules, en 
ogive postérieurement; relevées en tranche étroite. — Pieds assez 
grèles; jambes non anguleuses. — Ongles offrant chacun de leurs 
crochets bifides. 

Dans une espèce du genre Dionia, il n’y a non plus qu’une rainure 
sous les bords latéraux du pronotum comme dans le genre actuel; 
néanmoins la différence entre les deux types peut s'établir par l'ins- 
pection du bord antérieur du pronotum, qui est fortement échancré 
dans les SioLa et simplement émarginé dans les Dionra. Ce sont, du 
reste, des genres extrêmement voisins. 

Nous n'avons pu étudier en nature le type actuel; la diagnose ci- 
dessus est empruntée au Species de M. Mulsant, qui a fait connaître 
deux espèces, originaires l’une et l’autre de la Colombie. 


HYPOCERAS. 


Tête courte, large, engagée dans le prothorax jusque vers le milieu 
des yeux, terminée en avant par un petit museau arrondi au bout 
et comme rétréci à sa base; épistome peu avancé, faiblement échancré 
en arc de cercle à son bord libre; labre aussi long que large, rétréci 
à la base, subdilaté sur les côtés, arrondi en avant. — Mandibules 
assez longues, saillantes sur les côtés du labre, terminées en pointe 
aiguë. — Palpes maxillaires terminés par un grand article sécuri- 
forme. — Yeux très-gros, convexes, médiocrement granulés, à bord 
interne droit, oblique en dedans et rapproché en avant de celui du 
côté opposé, à bord antérieur faiblement sinué. — Antennes insérées 
en dessous des yeux, à peu près vers le milieu de leur bord anté- 
rieur; formées de huit articles, 4 très-gros, 2-4 obconiques, 5 un peu 
plus large, 6-8 formant une petite massue cylindroïde et fusiforme. 
— Pronotum fortement transversal, plus étroit que les élytres, à bord 
antérieur profondément échancré, le fond de l’échancrure droit 
ou peu s’en faut, bords latéraux subconvexes, mesurant la moitié de 
la longueur médiane, bord postérieur très-arqué, ses angles effacés, 
arrondi au-devant de l’écusson, subsinué de chaque côté ; écusson 
médiocre, triangulaire. — Elytres semi-globuleuses, médiocrement 
convexes, à bords latéraux dilatés, obliques, non relevés en gouttière; 
épipleures larges, subconcaves, regardant obliquement en dedans, 
présentant des traces à peine sensibles de fossettes. — Prosternum 
médiocre; mésosteraum subsinué en avant. — Abdomen formé de 
six arceaux en dessous. — Plaques abdominales limitées en dedans 
par un arc régulier, rapidement confondu avec le bord postérieur de 
l'arceau. — Pattes assez grèles ; tibias simples; tarses à crochets ap- 
peudiculés. 

Coléoptères. Tome XII. 15 


‘ 


226 5 COCCINELLIDES. 


Le type de ee genre est une petite Coccinellide originaire de l'Aus- 
tralie; il est remarquable entre tous par l'insertion des antennes, qui 
a lieu vers le milieu du bord antérieur des yeux; cette position est 
tout-à-fait exceptionnelle dans la famille actuelle, et résulte, selon 
toute apparence, du prolongement de l’angle antéro-interne des yeux; 
ces organes sont, en effet, très-développés, leur granalation est assez 
forte, moins cependant que chez les Rezogius ; leur bord interne est 
droit, mais non parallèle à celui du côté opposé, au contraire, les 
deux bords semblent converger en avant; le bord inférieur forme à 
peu de chose près un angle droit avec le bord interne; il est droit et 
son milieu correspond à peu près à la cavité articulaire des antennes, 
qui est creusée en dessous. 

L'épistome est légèrement échancré en arc de cercle à son bord 
libre. Le labre est non moins remarquable; à peu de chose près, il 
est aussi long que large, sa base est manifestement rétrécie, ses bords 
latéraux dilatés à l'union du tiers antérieur avec les deux autres tiers, 
et de là rétrécis en avant; à.son hordilibre, le labre est faiblement 
arrondi, sa surface est convexe. Il résulte de cette structure, que la 
tête paraît terminée en avant par un petit museau cunéiforme ét lé- 
gèrement étranglé à sa base. 

Les antennes, à la loupe simple, nous ont paru formées de 8 ar- 
ticles; l’une d'elles, que nous avions détachée pour la soumettre au 
microscope, s’est égarée sur le porte-objet. En tous cas, ces organes 
sont moins longs que le front n’est large au bord postérieur des yeux; 
ils sont terminés par une petite massue cylindroïde et fusiforme. 

Le pronotum, les élytres, les pattes ne nous ont offert aucune par- 
ticularité qui mérite d'être étudiée spécialement. La pubescence des 
parties supérieures est assez longue et médiocrement serrée. 

Nous rapportons ce genre au groupe des Chnoodites, parce que 
son épistome est échancré; néanmoins, il ressemble plutôt pour la 
forme générale et les contours au genre PENTILIA. 

Des caractères aussi tranchés n'auraient pu échapper à l’observa- 
tion de M. Mulsant, aussi nous ne formons aucun doute que ce type 
ne soit inédit. Quant à l’espèce, c’est une jolie petite Coccinellide, 
que nous dédions avec plaisir à ce savant illustre qui a si bien étudié 
la famille actuelle (1). 


Groupe XI. Hypéraspites. 


Corps subarrondi ou semi-globuleux, souvent tronqué et obtus en 
arrière, glabre. — Epistome médiocrement développé, distinet des 


(1; Hypoceras Mulsanti. — Semi-globosa, subpilosa, flavo-ferruginea; pro= 
thorace basi, ante seutellum, nigricante ; elytris viridibus, nitidis, late {lavo= 
marginulis, pectore piceo.— Long, 3 mill, Rockingham-Bay (Australie orient.) 


Plan he eus re 6 ve me Éd dé de D = +; Oman, 


HYPÉRASPITES. 227 


joues, ne cachant pas.les cavités antennaires. — Antennes de 41 ar- 
ticles, à peine aussi longues que la largeur du front, à massue fusi- 
forme. — Yeux ovales, peu ou point saillants, entiers ou légèrement 
échanorés. — Elytres subarrondies, plus ou moins convexes, parfois 
obtusément tronquées au bout, à repli étroit et creusé de fossettes 
profondes. — Abdomen formé en dessous de 5, de 6 ou de 7 arceaux. 
— Pattes courtes, à crochets simples ou appendiculés. 


Les épipleures des élytres avec leurs fossettes profondes caracté- 
risent les Hypéraspites, comme la forme de l’épistome permet de re- 
connaître les Chilocorites, 

Ce caractère des épipleures n'est pas accidentel, il est lié à un 
ensemble organique qui mérite l'attention. Ainsi, si les élytres se 
sont creusées pour loger les genoux des pattes moyennes et posté- 
rieures, c’est pour permettre à l’insecte une contraction plus com- 
plète : en effet, nous voyons coïncider avec cette structure, des plaques 
abdominales et pectorales mieux dessinées et plus ou moins concaves ; 
des cuisses et des tibias plus courts et creusés de sillons où se logent 
les tibias ou les tarses ; enfin, en analysant telle ou telle espèce, on 
reconnait aisément que toutes les parties sont intimement unies et 
ramassées pour ainsi dire, les unes sur les autres. 

Cette conformation spéciale se retrouve également chez les Buco- 
lites, qui ne sont en réalité que des Hypéraspites pubescentes. 

L'épistome dans le groupe actuel rappelle à un haut degré celui 
des Ghilocorites ; cependant ici, quoique plus grand que dans les au- 
tes groupes, il est moins développé et ne se poursuit pas, de chaque 
côté, sur les joues et même sur les yeux en une lamelle à bord libre; 
vis-à-vis des joues, il est échancré ou oblique et ne recouvre pas la 
base des antennes; souvent même, celles-ci sont articulées sur une 
espèce de saillie, qui continue l’épistome jusque vers le bord interne 
des yeux. 

D'ordinaire le pronotum est court, transversal, fortement convexe ; 
un peu rétréci en avant et souvent aussi large que les élytres en ar- 
rière. 

Vers sa base, on observe une fine strie, bien distincte vis-à-vis de 
l'écusson et se perdant insensiblement sur les côtés. Cette strie parait 
plus ou moins éloignée du bord réel du pronotum, selon que ce der- 
nier est plus ou moins incliné sur les élytres ; en effet, les élytres ainsi 
que l’écusson sont coupés en biseau aux dépens de la face interne, 
de manière que le bord tranchant soit des élytres, soit de l’'écusson, 
s'avance plus où moins sur la surface du pronotum et la limite ex- 
trème de ce recouvrement est indiquée par la strie en question. Pour 
s'assurer de lexistence ou de l'absence de cette strié, il est nécessaire 
que le pronotum soit quelque peu séparé des élytres, car si ces deux 
parties sont intimement accolées, la strie peut exister et échapper à 
la vue; du reste, nous l'avons rencontrée dans la plupart des types 


228 COCCINELLIDES, 


que nous avons eu l'occasion d'examiner et chez lesquels les rapports 
du pronotum et des élytres avaient été légèrement dérangés par la 
dessiccation. Nous ne croyons pas que l’on puisse accorder à sa pré- 
sence ou à son absence une valeur réelle, comme caractère distinctif; 
ou au moins de nouvelles recherches nous paraissent indispensables. 

Des neuf genres compris dans ce groupe, les uns sont très-riches 
en espèces, comme les Czeorera, les Hyperasris; les autres n’en 
renferment qu'un petit nombre. Leur distribution géographique ne 
nous paraît pas se prêter à des considérations particulières ; toutes 
les parties du monde en possèdent quelques représentants, sauf l’Aus- 
tralie. Is se différencient les uns des autres de la manière suivante : 


A. Abdomen formé en dessous de 6 arceaux, au moins. 


B. Tibias antérieurs épineux ou anguleux près du ge- 
nou, profondément sillonnés. 


C. Tibias antérieurs épineux, yeux échancrés. Brachyacantha. 
C. — — anguleux, yeux entiers. Menoscelis. 
B’. Tibias antérieurs ni anguleux, ni épineux près du 
genou. 
D. Ecusson plus long que large. 
E. Pattes déprimées, cuisses à aréte tranchante. Tiphysa. 


E. — nondéprimées, cuissesàarètenontranchante. Hinda. 
D’. Ecusson en triangle équilatéral. 
F. Pronotum à bord postérieur longé d’une strie sub- 


parallèle, Hyperaspis. 
F’. Pronotum à bord postérieur non accompagné d’une 
strie subparallèle. Cleothera. 


A’. Abdomen formé en dessous de 5 arceaux. 
G. Parties de la bouche non recouvertes par le proster- 
pum. 
H. Plaques abdominales n’occupant pas toute la lon- 
gueur du premier arceau. Pentilia. 
H’. Plaques abdominales occupant toute la longueur 
du premier arceau. Lois. 
G. Parties de la bouche recouvertes par le prosternum 
dilaté en mentonnière. Cryplognathe. 


BRACHYACANTHA. 
Cugvnouar, Desean, Catal. 3° éd. p. 458 (1). 


Tête assez grande, large, engagée dans le prothorax au-delà du 
bord postérieur des yeux; épistome subsinué au milieu ou tronqué, 
coupé obliquement de chaque côté et à certain degré soudé avec les 


(1) Syn. Coccineza, Fabricius, Schôpherr, Olivier, Say. — BRAGIYACANTHA; 
Chevrolat, Dict. univ. Mist, Nat. D'Orbigny, IL, p. 705; Mulsant, Species Col, 
Trim, Sécur. p. 520. 


muet de A Len À. 


HYPÉRASPITES. 229 


joues de manière à entamer légèrement les yeux et à voiler la cavité 
anfennaire, mais seulement d'une manière incomplète, — Yeux 
grands, assez convexes, peu profondément échancrés au bord interne. 
— Antennes à base en partie cachée, très-grèles, à massue peu déve- 
loppée, cylindroïde et fusiforme.— Pronotum transversal, à peu près 
aussi large que les élytres; bord antérieur échancré, sinué de chaque 
côté, bords latéraux presque droits, angles antérieurs tombants, bord 
postérieur arqué, souvent marginé, obtus ou subtronqué devant l'é- 
eusson; angles postérieurs marqués; écusson en triangle subéquila- 
téral. — Elytres brièvement ovales, très-faiblement rebordées, sub- 
tronquées en arrière et laissant souvent une partie du pygidium à 
découvert; épipleures très-étroites, marquées de très-petites fossettes 
et presque effacées en arrière de celles qui reçoivent les genoux des 
pattes postérieures. — Prosternum médiocre entre les hanches, pres- 
que plan; mésosternum sinueux en avant. — Abdomen formé en 
dessous de 6, quelquefois de 7 arceaux. — Plaques abdominales 
non concaves, limitées par un arc incomplet en dehors, occupant 
toute la longueur du premier arceau. — Pattes médiocres, cuisses 
larges, comprimées, tibias dilatés au bord externe, les antérieurs mu- 
nis au premier tiers d'une spinule aiguë; tarses à crochets longue- 
ment appendiculés, parfois presque bifides. 


Ce genre se distingue aisément de tous les autres du groupe des 
Hypéraspites par la présence d’une épine aiguë située au bord externe 
des tibias antérieurs, à l’union du premier tiers avec les deux der- 
niers; en outre, il est remarquable par son épistome partiellement 
soudé aux joues et par l’étroitesse des épipleures des élytres. 

Par la structure de l’épistome et de ses rapports avec les joues, ce 
type est plus voisin des Chilocorites qu'aucun autre genre; néanmoins 
par d’autres caractères importants, il appartient bien au groupe actuel. 

Les espèces, au nombre de 45, appartiennent à l'Amérique; 8 ont 
été découvertes au Mexique, 4 ou 5 aux Etats-Unis (4), 4 au Brésil, 
une dernière paraît habiter dans des contrées diverses du Nouveau- 
Monde, 

HYPERASPIJS. 


CnevroLar, DEJEAN, Catal. 3e éd. p. 459 (2), 


Tête assez forte, engagée dans le prothorax jusqu'au milieu des 
yeux; épistome sinueux au milieu de son bord libre, prolongé obli- 
quement sur les côtés par les joues qui ne recouvrent pas la base des 


(1) Le Conte, Coleop. of Kansas and East. N.-Mex. p. 98. 

(2) Syn. Coccineuca, Fabricius, Olivier, Schônherr, Gyllenhall, Panzer, etc. 
— Hvesrasris, Chevrolat, Dict. univ. Hist. Nat. D'Orbig. VI, p. 780; Redten- 
bacher, Germar’s Zeits. V, p. 492; Fauna Austr, 2 éd. p. 968 ; Mulsant, Hist. 
natur, Coleop. Sécur. p. 179; Species Col. Trim. Sécur, p. 649; Opuscules 
entom, IE, p. 99. 


K 


ip hée Pers +47 dé 


230 COCCINELLIDES. 


antennes. — Palpes maxillaires à dernier article oblong, subquadran- 
guiaire, tronqué et non sécuriforme. — Veux grands, entiers. — An- 
tennes grèles et mesurant à peu près la largeur du front, de 41 arti- 
cles, les 3 ou 4 derniers dilatés en massue cylindroïde et fusiforme. 
— Pronotum transversal, un péu moins large que les élytres, à bord 
antérieur échancré et sinué de chaque côté, bords latéraux presque 
droits avec ses angles marqués et tombants; bord postérieur arqué, 
à lobe médian tronqué ou arrondi, sinué ou non de chaque côté, ac- 
compägné d'une fine strie plus ou moins apparente; angles posté- 
rieurs marqués, droits et pointus; écusson en triangle équilatéral, à 
sommet aigu. — Elytres très-brièvement ovalaires, assez convexes, à 
bordure marginale très-étroite, invisible d'en haut, à extrémité ar- 
rondie ou très-obtusément tronquée, épipleures étroites, marquées 
de deux fossettes profondes et brusquement rétrécies en arrière de la 
postérieure. — Prosternum médiocre, plan; mésosternum sinué en 
avant. — Abdomen formé en dessous de six arceaux. — Plaques ab- 
dominales limitées en dedans par un arc régulier, confondu avec le 
bord postérieur de l'arceau, puis dirigé en avant presqu'en ligne 
droite. — Pattes courtes, cuisses assez robustes; tibias antérieurs à 
bord externe arqué; crochets des tarses le plus souvent appendiculés, 
rarement simples ou bifides. 


Après avoir tracé la diagnose de ce genre, M. Mulsant ajoute : «Le 
prothorax, par la raie fine ou légère qu’il présente à la base ou au- 
devant de celle-ci, par la déclivité de sa troncature au-devant de 
l’écusson, quand cette troncature existe, sert à distinguer les insectes 
de cotte coupe de ceux de la précédente; cependant, il faut le dire, 
ces caractères sont parfois équivoques, peu marqués ou même indis- 
tinets, chez un petit nombre des premières espèces, de celles qui ont 
les élytres parées d’une bordure ou de taches allongées, marginales. 
Quant aux différences que fournissent les ongles, elles pourraient ser- 
vir de base à deux nouvelles coupes. Je n'ai pas pu utiliser ces ca- 
ractères, parce que plusieurs des petites espèces confiées à mon exa- 
men, ou manquaient de tarses, ou avaient ces parties tellement en- 
gluées par la gomme ayant servi à les coller, qu’il était impossible 
de distinguer le véritable état des ongles. » 

Cet aveu, d’un auteur aussi plein de zèle, de patience et de persé- 
vérance, nous prouve les difficultés sans nombre que renferme l'é- 
tude des Coccinellides. Il eu résulte néanmoins que le genre Hyre- 
rAsris doit être de nouveau étudié; il-est probable que le genre 
CLeorerA devra lui être réuni, et cet ensemble important d'espèces 
devra être divisé en plusieurs sous-genres. 

M. Mulsant n’a pas décrit moins de 44 espèces dans le Species et 7 
dans un premier supplément à ce travail (1). Plus de la moitié de ces 


(1) Opuscules entomologiques, IL, p. 98. 


HYPÉRASPITES, 231 


types appartient au Nouveau-Monde; on a découvert plusieurs repré- 
sentants du genre au Sénégal et dans l'Afrique australe; plusieurs 
également.en Asie, soit dans la Mongolie, soit dans la Daourie ou la 
Chine; enfin, l'Europe et ses contrées limitrophes ont produit 7 à 8 
types. Quatre autres ont été décrits dans ces derniers temps par Bo- 
heman (1), par MM. Chevrolat (2) et Brisout (3). 


CLEOTHERA. 
Muzsanr, Species Col. Trim. Sécur. p. 541 (4). 


Tête médiocre, engagée dans le prothorax au-delà du bord posté- 
rieur des yeux; épistome distinct des joues, subémarginé à son bord 
libre; labre invisible. — Yeux assez grands, peu convexes, faiblement 
échancrés à leur bord interne, quelquefois entiers. — Antennes à base 
apparente ou ‘très-faiblement cachée par la saillie des joues, grêles 
et courtes. — Pronotum transversal, de la largeur des élytres à sa 
base; bord antérieur échancré et sinué de chaque côté, angles anté- 
rieurs marqués.et tombants; bords latéraux presque droits, égalant 
presque la moitié de la ligne médiane du disque; bord postérieur lé- 
gèrement arqué, tronqué dans son milieu etsubsinué de chaque côté ; 
non accompagné d’une ligne élevée et parallèle à son pourtour; écus- 
son en Wfiangle subéquilatéral. — Elytres très-brièvement ovalaires, 
à peine rebordées sur les côtés, obtusément arrondies ou subtron- 
quées à l'extrémité; épipleures très-médiocres, marquées chacune de 
deux fossettes et fortement rétrécies au-delà de lu dernière. — Pro- 
steroum court, très-étroit entre les hanches. — Abdomen offrant en 
dessous six arceaux. — Plaques pectorales et abdominales subcon- 
caves, les dernières limitées par un arc régulier et occupant presque 
toute la longueur de l’arceau. — Pattes faibles; tibias antérieurs sub- 
sillonnés au côté externe, le bord postérieur du sillon plus ou moins 
äilaté et arqué, quelquefois denticulé; tarses à crochets appendiculés. 


Comparé aux BracayAcanrRA, le genre CLEOTRERA se distingue aisé- 
ment par l'absence d’épine aiguë au bord externt des tibias antérieurs; 
ils'éloigne des Treaysa et Hinpa par son écusson subéquilatéral. Quant 
aux THALASSA, elles possèdent des yeux fortement échancrés et des ti- 
bias antérieurs anguleux en dehors. Le nombre des arceaux infé- 
rieurs de l'abdomen distingue le type actuel des Cryrrocnatya et 
des PeNTILIA. 

Ce genre est l’un des plus riches en espèces; ce sont de petites 


(1) Boheman, Freg. Eugen. Resa, p. 203 (Californie, Montevideo). 
(2) Chevrolat, Rev. et Mag. de Zool. 3e Sér. t. XVIII (d'Espagne). 
(8) Brisout, Ann. Soc. entom. de Fr. 4° Sér. t. VI, p. 425 (d'Espagne). 


(4) Syn. Cocenerra, Fabricius, Schônherr. — Hyperasris, Chevrolat, De- 
jean. 
L£ 


dd 


232 COCCINELLIDES. 


Coccinellides d’une taille moyenne de 3 millimètres, dont la détermi- 
nation déjà très-difficile est rendue plus laborieuse encore par les va- 
riations de couleurs de certains types. Le Species renferme la des- 
cription de 66 espèces; la très-grande majorité a été découverte dans 
les contrées chaudes de l'Amérique méridionale, 5 ou 6 seulement 
s'étendent jusqu'au Mexique; une seule est signalée au Sénégal. Dans 
un supplément à ce travail, publié également par M. Mulsant, l’au- 
teur décrit encore 22 types de l'Amérique méridionale et 4 de l’Amé- 
rique boréale (1). 
HINDA. 


MursanT, Species Col. Trim. Sécur. p. 518. 


Tête large, inclinée; épistome peu développé, sinué sur les côtés, 
très-faiblement émarginé en avant; labre distinct, subarqué à son 
bord libre. — Yeux grands, à peine convexes, très-légèrement échan- 
crés à leur bord interne. — Antennes à base découverte, moins lon- 
gues que la largeur du front, grèles, à massue un peu obconique.— 
Pronotum transversal, médiocrement convexe, presque aussi large 
que les élytres, bord antérieur échancré, sinué de chaque côté derrière 
les yeux; bords latéraux peu convexes, d’un tiers moins longs que la 
ligne médiane du disque, bord postérieur tronqué-obtus vis-à-vis de 
l’écusson, subsinué de chaque côté; écusson en triangle, un peu plus 
long quelarge.— Elytres subhémisphériques, un peu surbaissées, sans 
bordure latérale; épipleures étroites, marquées de fossettes profondes, 
— Prosternum étroit, un peu dilaté en avant et tronqué. — Abdomen 
formé en dessous de six arceaux, le dernier pas plus long que le pré- 
cédent. — Plaques abdominales légèrement concaves, occupant pres- 
que toute la longueur de l’arceau. — Pattes assez robustes, cuisses à 
bord inférieur non tranchant, tibias dilatés, arqués au bord externe; 
denticulés; crochets des tarses appendiculés. 


Ce type se rapproche davantage des Hyperaspis que d'aucun autre 
genre du groupe actuel; il s’en éloigne néanmoins par ses yeux dis- 
tinctement, quoique faiblement, échancrés au bord interne, et par 
l’écusson qui paraît plus long que large. Le genre Hinpa ne renferme 
qu'une seule espèce, rapportée de Santa F6 de Bogota, et assez rare 
dans les collections; grâce à l’obligeance de M. E. Deyrolle, nous 
avons pu l’étudier en nature; c’est un petit insecte de moins de 4 
millimètres de longueur, d’un jaune très-pâle avec quelques dessins 
noirs. 

TIPHYSA, 


Mursanr, Species Col. Trim. Sécur. p. 517. 
Epistome émarginé en are à son bord antérieur; labre apparent. 


(4) Opuscules entomologiques, HE, p. 70. 


HYPÉRASPITES. 233 


— Yeux échancrés. — Antennes insérées à découvert. — Pronotum à 
peine arqué et étroitement rebordé sur les côtés, tronqué au-devant 
de l'écusson et sensiblement sinueux de chaque côté de cette ligne 
médiane; écusson notablement plus long que large.— Abdomen formé 
en dessous au moins de six arceaux apparents. — Plaques abdomi- 
uales en demi-cercle obtusément tronqué, atteignant presque le bord 
postérieur de l’arceau.— Pattes déprimées, cuisses à arête tranchante, 
jambes antérieures écointées ou obliquement coupées sur leur arête 
externe, mais ni armées d’une épine sur celle-ci, ni dilatées en une 
tranche arquée et denticulée ; tarses à crochets appendiculés. 


Nous n'avons pu étudier ce genre en nature, il ne renferme qu’une 
seule espèce originaire de Cayenne. Les caractères ci-dessus ont été 
empruntés au Species des Coléoptères Trimères sécuripalpes; ils per- 
mettent de reconnaître ce type et de le distinguer des autres formes 
de ce groupe, dont il s’éloigne, comme le genre Hip, par la dispo- 
sition du prosternum, par le nombre des arceaux inférieurs de l’ab- 
domen et par ses yeux échancrés; le genre que nous avons cité en 
dernier lieu se distingue de celui-ci par ses pieds non déprimés. 


MENOSCELIS. 
Desean, Catal. 3° éd. p. 459 (1). 


Tète courte, large, profondément engagée dans le prothorax; 6pi- 
stone bien distinct des joues, peu saillant, échancré faiblement sur 
toute sa largeur, laissant voir partiellement les organes buccaux; joues 
non relevées en lamelle, ne recouvrant pas la base des antennes. — 
Yeux grands, peu convexes, entiers, — Antennes courtes et grôles, 
avec une massue cylindroïde, fusiforme. — Pronotum convexe, for- 
tement transversal, aussi large que les élytres, un peu dilaté de la 
base vers le sommet; bord antérieur fortement échancré et sinué, avec 
ses angles marqués et tombants ; bords latéraux faiblement convexes; 
bord postérieur en demi-cercle, tronqué vis-à-vis de l’écusson et lé- 
gèrement sinueux de chaque côté; écusson en triangle équilatéral, à 
sommet aigu. — Elytres semi-globuleuses, très-convexes, étroitement 
marginées, obtusément arrondies en arrière de manière à former un 
angle un peu rentrant à l'extrémité de la suture; épipleures médio- 
cres, faiblement obliques en dedans, creusées de fossettes assez pro- 
fondes. — Prosternum étroit entre les hanches. — Abdomen formé en 
dessous de six arceaux.— Plaques pectorales et abdominales concaves, 
les dernières limitées en dedans par un arc, oceupant toute la lon- 
gueur de l’arceau. — Pattes assez robustes, logées dans des excava- 
tions correspondantes des parties inférieures, cuisses larges, compri- 


() Syn, Menoscgcis et Tuazassa, Mulsont, Species Col. Trim. Sécur, p. 508 
et 511, 


234 COCCINELLIDES. 


mées, tibias à bord externe arqué , plus ou moins distinetement 
anguleux vers la base, à peine échancré vers l'extrémité; crochets des 
tarses appendiculés. 

Comparé au genre Corysres, le type actuel se distingue facilement 
par l’épistome qui reste distinct des joues et par la base des antennes 
qui reste découverte. 

Nous avons réuni sous un même titre les genres MenosceLis et Tna- 
Lassa de M. Mulsant; ils ont entre eux les plus intimes analogies, et 
ne diffèrent, d’après l'auteur même, que par de:très-légers caractères; 
dans l’un, le bord externe, des tibias est. distinctement anguleux 
tandis que dans l'autre ce, bord n’est que très-obtusément dilaté; 
mais cette différence s'efface peu à peu, et telle espèce (M. glauca) 
établit le passage entre l’un et l’autre. 


Sous-GENRE. MENOSCELIS. 


Pattes antérieures à tibias fortement anguleux près du genou, 
échancrés vers l'extrémité et sillonnés en dehors. 


Les espèces décrites, au nombre de 3, sont originaires de l’Améri- 
que méridionale. 
Sous-GENRE. THALASSA. 


Pattes antérieures à tibias obtusément dilatés vers le genou, faible- 
ment échancrés vers l'extrémité, déprimés en dehors. 


Les espèces, au nombre de 6, appartiennent au Nouveau-Monde et 
plus spécialement à l'Amérique centrale, soit au Mexique, soit aux 
Antilles, 

PENTILIA. 


Musanr, Species Col. Trim.rSécur. p. 502. ! 


Tête large, fortement infléchie; épistome prolongé, distinct des 
joues, dilaté d’arrière {en avant, à bord antérieur légèrement émar- 
giné; labre invisible ou très-peu visible, — Yeux assez grands, peu 
convexes, étroitement et profondément échancrés. — Antennes à inser- 
tion découverte, très-grèles et très-courtes, à massue fusiforme. — 
Pronotum transversal, fortement convexe, plus étroit que les élytres; 
bord antérieur profondément échancré, sinué de chaque côté derrière 
les yeux, avec les angles marqués et obtus; bords latéraux subcon- 
vexes, de moitié moins longs que la ligne médiane du disque; bord 
postérieur assez régulièrement convexe ; écusson en triangle subéqui- 
latéral, — Elytres hémisphériques, arrondies en arrière, sans bordure 
marginale; épipleures médiocres, très-obliques et regardant en de- 
dans, creusées de profondes fossettes. — Prosternum assez large, plan, 
laissant à découvert les organes buccaux, — Abdomen formé en des- 
sous de 5 arceaux, le dernier au moins aussi long que les deux pré- 


HYPÉRASPITES, 235 


cédents réunis, — Plaques pectorales et abdominales profondes, les 
dernières limitées par un arc régulier, incomplet en dehors, n'occu- 
pant pas toute la longueur de l’arceau, — Pattes médiocres, crochets 
des tarses simples. 


Malgré son développement, l’épistome est loin d'être aussi avancé 
que dans le genre CayProGNATHA ; la tête est d’ailleurs moins large; de 
même, le prosternum n’est pas développé en mentonnière, de sorte 
que les organes buccaux sont toujours visibles, quelle que soit la 
flexion de la tête sur le prosternum. C'est ce qui constitue le carac- 
ière différentiel de ces deux types; pour le reste, leur organisation 
est assez analogue. 

On ne connaît que deux espèces originaires du Nouveau-Monde, 
l'une de la Colombie, l’autre du Brésil. 


LOTIS. 
Muzsanr, Species Col. Trim. Sécurip. p. 503 (1). 


Tète large, fortement infléchie; épistome prolongé, distinct des 
joues, rétréci d’arrière en avant, sinué à son bord libre; labre bien 
visible, transversal, subtronqué. — Yeux assez grands, à peine con- 
vexes, les bords interne et antérieur disposés à angle droit, — An- 
tennes à insertion découverte, très-grèles, à massue subfusiforme, — 
Pronotum transversal, fortement convexe, à peine plus étroit que 
les élytres, bord antérieur échancré et sinué de chaque côté derrière 
les yeux, bords latéraux de moitié moins longs que la ligne médiane 
du disque, bord postérieur assez régulièrement convexe; écusson 
triangulaire, un peu plus long que large. — Elytres subhémisphéri- 
ques, arrondies en arrière, sans bordure marginale; épipleures larges, 
obliques en dedans, creusées de fossettes assez profondes. — Proster- 
num médiocre, un peu creusé dans sa longueur, laissant à découvert 
les organes buccaux. — Abdomen formé en dessous de à arceaux, le 
dernier aussi long que les deux précédents réunis. — Plaques abdo- 
minales légèrement concaves, limitées en dedans par un arc régulier, 
occupant toute la longueur du premier arceau. — Pattes médiocres; 
tibias légèrement arqués, tronqués obliquement vers l'extrémité; cro- 
chets des tarses appendiculés. 


Non-seulement la forme générale, mais encore d'importants détails 
d'organisation séparent le genre actuel des PenricrA; ainsi, la première 
est bien moins convexe et plus arrondie en avant; l'épistome est ré- 
tréci d’arrière en avant au lieu d'être élargi; le labre est bien visible, 
les yeux ne sont pas échancrés, les crochets des tarses sont appendi- 
culés. Les Loris s’éloignent des CRYPTOGNATHA par la forme non pro- 


(1) Syn. Cmiroconus, Dejean, Catal. 3e 6d. p. 460. 


Ft 


236 COCCINELLIDES. 


longée du prosternum et des autres genres par le nombre cinq des 
arceaux inférieurs de l'abdomen. 
On ne connaît que deux espèces, originaires de l'Afrique australe, 


CRYPTOGNATHA. 
MuusanT, Species Col. Trim. Sécur, p. 497 (1). 


Tète large, profondément engagée dans le prothorax, subconcave; 
épistome très-dilaté en avant, distinct des joues, onduleux à son bord 
libre; labre et organes buccaux entièrement cachés, — Yeux grands, 
peu convexes, étroitement échancrés à leur bord interne. — Antennes 
très-grêles, ne mesurant pas à beaucoup près la largeur du front. — 
Pronotum fortement transversal, un peu plus étroit que les élytres; 
bord antérieur échancré et sinué de chaque côté; bords latéraux très- 
faiblement convexes, presque droits, tombant en avant, mesurant 
un peu moins que la ligne médiane du disque, avec des angles an- 
térieurs saillants et subaigus; bord postérieur arqué, à lobe médian 
subtronqué, faiblement sinué de chaque côté, avec des angles mar- 
qués, subarrondis; écusson triangulaire, plus long que large, à som- 
met aigu. — Elytres semi-glohuleuses, arrondies en arrière, à peine 
rebordées; épipleures regardant obliquement en dedans ou presque 
horizontales, creusées de profondes fossettes. — Prosternum très-large 
entre les hanches, dilaté en avant et cachant les organes buccaux; 
mésosternum du double plus large. — Abdomen formé en dessous de 
5 arceaux, le dernier de la longueur des deux précédents réunis. — 
Plaques abdominales très-concaves, limitées par un arc régulier et 
n'oceupant pas toute la longueur de l’arceau. — Pattes médiocres, 
tibias subsillonnés en dehors, les antérieurs anguleusement dilatés 
au bord externe, au moins chez le mâle; tarses à crochets simples. 


Nous ayons réuni en un seul, les deux genres CryProGNaTHA et OENEIs 
de M. Mulsant, qui ne diffèrent l’un de l’autre que par l'inclinaison 
plus ou moins marquée des épipleures et la largeur des fossettes dont 
elles sont creusées; tandis que, en regard de ces légères différences, 
ces genres possèdent en commun des caractères de haute valeur, Ce 
ne sont en réalité que de légères modifications d’un même type. 

L'épistome est très-développé, il cache non-seulement le labre, mais 
encore les autres organes buccaux lorsque l’insecte incline la tête en 
dessous; dans ce mouvement, l’épistome peut s'appliquer sur le pro- 
sternum, dilaté en avant en forme de mentonnière. 

Les yeux présentent à leur bord interne une échancrure étroite 
et profonde; vis-à-vis se trouvent les joues et l’articulation des an- 
tennes qui n’est pas voilée, parce que l’épistome n’a pas entrainé les 
joues dans sa dilatation en avant. 


(1) Syn. CrvprocnarTua et OEngts, Muls. Species Col. Trim. Séeur. p. 497 
et 500. 


BUCOLITES. 237 


Les élytres sont très-convexes, arrondies en arrière, sans dilatation 
des bords latéraux ; les épipleures sont étroites, disposées tantôt ho- 
rizontalement, tantôt regardant obliquement en dedans; elles sont 
creusées de fossettes profondes pour loger les genoux des pattes 
moyennes et postérieures ; celles-ci sont reçues au repos dans des ex- 
cavations transversales visibles sur les parties latérales du mésoster- 
num et du métasternum pour la paire intermédiaire, sur le prémier 
segment abdominal pour la postérieure. 


Sous-GENRe. CRYPTOGNATHA. 
Muzsanr, Species Col. Trim. Sécur. p. 497. 


Epipleures des élytres très-inclinées, creusées de fossettes dépas- 
sant à peine les deux tiers de la largeur. 


M. Mulsant à décrit trois types, l’un de Colombie, l’autre du Mexi- 
que, le troisième du Brésil, la patrie de deux autres est indiquée 
comme douteuse. 

Sous-GENRE. ŒNEIS. 


Mursanr, Species Col. Trim. Sécurip. p. 300. 


Épipleures des élytres subhorizontales, étroites, creusées de fos- 
settes occupant presque toute leur largeur. 


Deux espèces du Brésil. 


Groupe XII. Bucolites, 


Corps de petite taille, brièvement ovalaire, pubescent. — Epistome 
avancé et échancré à son bord libre, plus ou moins dilaté latérale- 
ment, séparé des yeux par une échancrure où sont ereusées les ca- 
vités antennaires., — Antennes à base découverte, de 11 articles. — 
Yeux entiers ou faiblement échancrés. — Pronotum de la largeur des 
élytres à la base. — Epipleures des élytres creusées de fossettes pro- 
fondes et bien limitées. —- Pattes courtes et robustes, tarses à crochets 
appendiculés, rarement bifides. 


Les genres qui composent ce groupe ne sont en réalité que des Hy- 
péraspites pubescentes ; c'est la mème organisation, ce sent les mêmes 
modifications d’un type principal; les deux groupes forment en quel- 
que sorte deux séries parallèles. Leur caractère principal réside dans 
la présence de fassettes profondes et bien limitées aux épipleures 
des élytres. M. Mulsant, qui a étudié avpo tant de soin l'organisation 
de ces insectes, n'a pas attribué à ce caractère toute la valeur que 
nous lui donnons, et cependant, ainsi que nous l'avons vu, la pré- 
sence de ces fossottes est l'indice d’une organisation spéciale. 

Los quatre genres de ce groupe sont médiocrement riches en es- 


En LA 


238 COCCINELLIDES. 


pèces; l'un appartient à la Faune des Judes orientales, l'autre à la 
Nouvelle-Hollande, les deux derniers habitent: les contrées chaudes 
de l'Amérique. Ils se différencient de la manière suivante : 


À. Abdomen formé en dessous de 6 arceaux. Cryptogonus. 
A, — — — 5 — 
B. Crochets des tarses bifides. Exoplectra, 
B. — — appendiculés. , 
C. Pronotum offrant une fossette sous les angles anté- 

rieurs: Ta Azya. 
C’. — sans fossette sous les angles antérieurs. Bucolus. 

CRYPTOGONUS. 


Muusanr, Species Col. Trim. Sécurip. p. 945 (1). 


Tète courte, infléchie, engagée profondément dans le prothorax; 
épistome tronqué en avant; labre invisible ou visible seulement par 
son bord antérieur; mandibules à pointe bifide, armées au bord in- 
terne d’une grosse dent basilaire; palpes maxillaires courts, 2 et 3 
articles obconiques, plus larges que longs, 4 en forme de fer de hache 
à tranchant convexe; lèvre inférieure à menton très-grand, dilaté en 
avant, tronqué et échancré au milieu, languette à peine saillante, 
tronquée en avant, ses palpes à dernier article aciculé. — Yeux en- 
tiers, non repliés à la face inférieure de la tête. — Antennes très-peu 
développées, grêles, terminées par une petite massue fusiforme. — 
Pronotum transversal, presque aussi large que les élytres, à bord an- 
térieur presque droit, faiblement sinué de chaque côté derrière les 
yeux; bords latéraux peu convexes, bord postérieur tronqué dans son 
milieu, sinué de chaque côté, accompagné dans toute sa longueur 
d’une fine strie parallèle; écusson en triangle équilatéral, — Elytros 
semi-globuleuses, indistinctement marginées, à angle huméral pres: 
que droit; épipleures étroites, effacées en arrière, marquées de pro: 
fondes fossettes vis-à-vis des pattes moyennes et postérieures. — Pro- 
sternum étroit, ün peu relevé en carène aplatie, à bords subparallèles ; 
mésosternum extrêmement court et sinué au bord antérieur, —Abdo: 
men formé en dessous de 6 arceaux.— Plaques abdominales concaves, 
occupant toute la longueur du premier arceau, limitées en dedans 
par un are qui se confond avec le bord postérieur. — Pattes robustes, 
comprimées, cuisses dilatées à leur bord inférieur, concaves à leur 
face postérieure, aux paires moyenne et postérieure, à la face anté- 
rieure de la première paire; tibias assez grêles, subprismatiques, lé- 
gèrement sillonués au bord éxterne, invisibles au repos; tarsos à Cr0- 
chets appendiculés. 


(4) Syn. CoccinezLa, Gyllenhall, in Schônherr, Syn. Ins. LL, p. 305. — CRYP- 
roconus el Aspinimerus, Mulsant, Species, p. 944 et 945. 


BUCOLITES. 239 


J'ai inutilement sacrifié l'unique éxemplaire du Cryptogonus orbi- 
culus, que je devais à l’obligeance de M. Crotch, pour étudier la 
composition des anténnes, que M. Mulsant a passée sous silence. Je 
n'ai pu voir qu'un article basilaire assez gros’ et une petite massue 
fusiforme, les autres articles ont échappé à mes réchérches. Quoi qu'il 
en soit, ce genre est extrêmement remarquable par la structure des 
pattes; les cuisses assez larges et comprimées latéralement, recou- 
vrent entièrement les tibias qui deviennent invisibles lorsque l’insecte 
se contracte; de plus, le tarse se replie à son tour dans le sillon du 
bord externe de la jambe; enfin, lorsque le tibia est replié sur la 
cuisse et le tarse sur le tibia, l'organe entier se ‘loge dans une pro- 
fonde dépression correspondante et creusée à la partie inférieure du 
corps ; en un mot, les pattes sont contractiles, comme nous l'avons 
vu chez les Chlamydes êt les Lamprosomides. 

Cette structure remarquäble et caractéristique est commune aux 
deux genres CRYPrTOGONUS ét Asprormenus de M. Mulsänt. En outre, 
ces genres ont le même facies, la mème taille, la même patrie; les 
caractères distinctifs signalés par lentomologiste distingué qué nous 
venons de citer, sont de minime valeur; que le labre soit caché ou 
visible seulement par son bord exférne, on sait que cela peut dépendre 
des contractions plus ou moins vives dé l'individu dans lés derniers 
instants de sa vie. La forme du prosternum serait plus iportante, 
mais nous avouons n'avoir puisaisir de différence dans les types que 
nous avons eus sous les yeux. Ils ont des affinitésisi étroites, que nous 
ne croyons pas pouvoir en former desisous-genres distincts:Car, pour 
des différences minimes, il ne:faut pas mettre «de côté les caractères 
d’une organisation très-remarquable en réalité. 

Sinous avonsdonnélapréférence au mot Crxproconus; c'éstparceque 
la diagnose générique & été trucée d’après le Cryptogonus orbiculus. 
Le type ASPIDIMERUS que nous avons sousles yeux, nous atété com- 
muniqué par M. Deyrolle fils, et nous ne pouvions l’étudier dans tous 
ses détails comme le premier. 

Le Species des Coléoptères Trimères renferme la description d’un 
Crxproconus et d’un ASPIDIMERUS, appartenant l'un et l’autre à la 
Faune des Indes orientales; l’auteur a fait connaître trois autres es- 
pèces du dernier type dans un supplément à ce grand travail (1); 
elles ont la même patrie, Enfin, Boheman. (2) a décrit deux Crypro- 
GONUS, découverts, l’un à Malacca, l’autre à Java. 


BUCOLUS. 
Muzsanr, Species Col. Trim. Sécurip. p. 1000. 
Tète petite, infléchie, engagée dans le prothorax à peu près jus- 


(1) Mulsant, Opusc. Entomol. IX, p. 487 et VU, p. 135. 
(2) Boheman, Fregat. Bug. Res. p. 208. 


240 GOCCINELLIDES. 


qu’au milieu des yeux; épistome tronqué carrément en avant, ses 
angles latéraux antérieurs aigus, échancré derrière ces angles et four- 
nissant la cavité antennaire; labre très-court, tronqué ; dernier article 
des palpes maxillaires sécuriforme. — Yeux médiocres, sinués vers 
l'angle antéro-interne. — Antennes de 14 articles, insérées sur la 
tranche élargie de l’épistome, à son union avec la joue, terminées 
par une massue fusiforme, obtuse, les articles 9 et 10 subdentés en 
dedans. — Prosiernum transversal, aussi large que les élytres et peut- 
être un plus large, à bord antérieur échancré, sinué de chaque côté; 
bords latéraux presque droits, convergents en avant, bord postérieur 
faiblement arqué; écusson en triangle équilatéral. — Elytres briève- 
ment ovalaires, largement arrondies en arrière, faiblement convexes, 
submarginées, à épipleures larges, obliques en dedans, marquées de 
profondes fossettes pour les pattes moyennes et postérieures. =— Pro- 
sternum assez large entre les hanches, prolongé en avant ot recou- 
vrant une bonne partie des organes buccaux; mésosternum du double 
plus large, droit en ayant. — Abdomen formé en dessous de cinq ar- 
ceaux, le dernier presque aussi long que les deux précédents réunis, — 
Plaques abdominales limitées par un arc régulier, un peu ouvert en 
dehors, occupant les cinq sixièmes de lx longueur du premier arceau. 
— Pattes courtes; tibias comprimés, à bord externe anguleux et sil- 
lonnés entre cet angle et l’extrémité; tarses à crochets appendiculés. 


Cette forme est bien caractérisée par un ensemble de caractèresremar- 
quables : son épistome soudé avec les joues et supportant les anten- 
nes; son pronotum aussi large que les élytres, le prosternum cachant 
une partie des organes buccaux, sa forme générale déprimée, ses ti- 
bias anguleux en dehors, constituent tout autant de notes distinc- 
tives qui rendent ce type parfaitement reconnaissable, M. Mulsant à 
décrit deux espèces, l’une rapportée de la Nouvelle-Hollande, l’autre 
de Cayenne. Les collections en renferment plusieurs autres inédites, 


AZYA. 
Mucsanr, Species Col. Trim. Sécurip. p. 928. 


Tête courte, transversale, infléchie et engagée dans le prothorax au- 
delà du milieu des yeux; épistome à bord antérieur, subémarginé; 
labre très-court, à peine distinct. — Yeux médiocres, faiblement si- 
nués au bord interne.— Antennes insérées en deçà de l’angle antéro- 
interne de ces derniers, de 41 articles, les trois derniers dilatés en 
dedans, plus larges que longs, formant une massue tronquée au s0m- 
met. — Pronotum transversal, de la largeur des élytres; bord anté- 
rieur échancré, légèrement sinué de chaque côté ; bords latéraux peu 
convexes, convergeuts en avant, dé moitié plus courts que la ligne 
médiane du disque; bord postérieur très-convexe en arrière, tronqué 
au milieu, sinueux de chaque côlé; écusson en triangle un peu plus 


BUCOLITES. 241 


long que large. — Elytres semi-globuleuses, arrondies en arriè ‘in- 
distinetement marginées ; épipleures médiocres, creusées #is-à-vi 
pattes moyennes et postérieures, de profondes fossettes. — Prosternum 
étroit, subcaréné au milieu, muni d'une fossette arrondie sous les 
angles antérieurs; mésosternum subsinué en avant. — Abdomen 
formé en dessous de 5 arceaux, le dernier aussi long que les deux 
précédents réunis. — Plaques abdominales corftnrét, limitées par un 
arc régulier occupant les trois quarts de la longueur de l'arceau. 
— Pattes courtes et robustes; tibias comprimés , armés d'une forte 
dent à leur bord externe ; crochets des tarses appendiculés. 


Dans le groupe actuel, ce genre semble assez bien caractérisé par 
l'insertion des antennes, par la présence de fossettes aux épipleures 
des élytres et à la face inférieure du prothorax-sous les angles anté- 
rieurs; en outre, les tibias ont une forme particulière; ces organes 
sont comprimés, leur bord externe est divisé en deux parties séparées 
par une dent aiguë et ciliée; la première partie ou basilaire est tran- 
chante, la seconde est creusée d’un sillon large et profond, dans 
lequel se loge le tarse, lorsque l’insecte se contracte. 

Les espèces connues sont au nombre de 5 seulement; elles appar- 
tiennent aux contrées les plus chaudes de l’Amérique méridionale ét 
s'étendent jusqu'au Guatemala, au Mexique et à la Guadeloupe (1). 


EXOPLECTRA. 
Caevrozar, Der. Catal. 3e éd. p. 461 (2). 


Tète petite, obtuse, engagée dans le prothorax au-delà du milieu 
des yeux; épistome subdilaté en avant, largement échancré à son 
bord libre, ses angles latéraux prolongés et saillants; labre subémar- 
giné, — Yeux grands, échancrés étroitement à leur bord interne. — 
Antennes courtes, épaisses, insérées à l'angle antéro-interne des yeux, 
ne mesurant pas la largeur du front, 4 article renflé, semi-circulaire- 
ment dilaté en avant, 2 subglobuleux, 3-8 très-courts, transversaux, 
9-11 fortement dilatés, beaucoup plus larges que longs, subdentés en 
dedans, le dernier tronqué-arrondi. — Pronotum transversal, un peu 
plus étroit que les élytres, bord antérieur émarginé, les latéraux con- 
vexes-arrondis; le postérieur arqué, parfois tronqué au milieu et 
sinueux de chaque côté; écusson médiocre, en triangle. Elytres hé- 
misphériques, assez convexes, étroitement marginées; éPipleures assez 
larges, marquées de fossettes plus ou moins profondes. — Prosternum 
étroit, mésosternum très-large.—- Abdomen formé en déssous de cinq 


(1) Mulsant, Opusc. entom. IL, p. 134. 

(2) Syn. CocanezLa, Fabricius, Schônherr, Germar, etc. — ExorLecrna, 
Chevrolat, D'Orbig. Dict. Hist. Nat. t. V, p. 545; Mulsant, Species Col. Trim. 
Sécurip. p. 946. 


L Coléoptères. Tome XI. 16 


242 COCCINELLIDES. 


arceaux et,d'un sixième rudimentaire. — Plaques abdominales limi- 
tées en dedans par un are plus ou moins régulier, se confondant avec 
le bord de l’arceau. — Pattes robustes, comprimées; tibias dilatés à 
leur bord externe en une forte dent, sillonnés entre cette dent et l'ex. 
trémité; tarses à crochets bifides. à 


Les genres ExdPLecrrA et Azya possèdent la:même organisation, et 
ne se différencient l'un de l’autre que par des détails de moindre im- 
portance, L'insertion des antennes par rapport aux yeux, que M. Mul- 
sant invoque pour diviser les Chnoodiens, est d’une appréciation dif- 
ficile à cause du prolongement des yeux à la face inférieure de la 
tête; la structure des crochets des tarses permet une distinction plus 
facile; ils sont bifides dans le genre ExopcecrRA, et appendiculés 
dans les AzyA. 

Les espèces connues habitent les contrées chaudes de l'Amérique 
méridionale ou le Mexique; 20 types sont décrits dans le Species de 
M. Mulsant; de ce nombre trois ou quatre seulement ont été décou- 
verts dans l'Amérique centrale, 

Dans un Appendice au Species des Coléoptères Trimères sécuripal- 
pes (p. 4042), M. Mulsant propose une nouvelle coupe générique, qui 
serait désignée sous le nom de CorziariA, pour les espèces du genre 
actuel, dont le pronotum servait muni sous les angles antérieurs d’une 
impression plus ou moins profonde. On pourrait peut-être en former 
un sous-genre. 

Il est étonnant que M. Mulsant ait réuni dans un même genre des 
espèces chez lesquelles les épipleures sont à peu près planes, comme 
chez l'E, miniata Germ. et d'autres, où ces mêmes épipleures sont 
ornées de fossettes profondes et bien dessinées. Nous comprenons 
qu'il puisse exister des passages entre ces formes, mais quel est en 
définitive le caractère qui demeure constant et ne donne pas lieu 
à des modifications multiples. Quoi qu’il en soît, les limites de cer- 
taines coupes peuvent être parfois arbitraires, et, dans le cas actuel, 
nous comprendrons dans le genre Exopzecra toutes les espèces chez 
lesquelles les épipleures sont creusées de fossettes, en transportant 
dans le genre Cunoones, celles où ces épipleures sont planes ou mu- 
nies seulement de dépressions obsolètes. (E. miniala.) 


$ Gaoure XIII. Chilocorites, 


Corps. subhémisphérique ou brièvement ovalaire, semi-globuleux, 
glabre, rarement pubescent, — Epistome dilaté latéralement en une 
lamelle saillante entamant, en général, les yeux et cachant toujours 
l'insertion des antennes. — Celles-ci grêles, de 11, quelquefois de 8 
à 9 articles, à peine aussi longues que la largeur du front, à massue 
fusiforme. — Yeux entiers, plus souvent entamés et divisés par les 
joues. — Pronotum très-courbé en travers, échancré en avant. — 


CHILOCORITES. 245 


Elytres très-convexes, arrondies où subcomprimées latéralement; épi- 
pleures creusées où non de fossettes. — Pattes cachées sous le corps; 
crochets des tarses appéndiculés, rarement simples. 


Ce groupe constitue, dans les ouvrages de M. Mulsant, l’une des 
trois Familles du groupe des Gymnosomides; mais des découvertes 
récentes ayant fait reconnaître que certains types appartenant au 
groupe des Chilocorites sont ornés d’uu duvet plus ou moins fourni 
sur les parties supérieures, l'auteur de la Monographie des Coccinel- 
lides a dû signaler ces exceptions et modifier la caractéristique de la 
division des Gymnosomides, : 

Il nous paraît qu’il faut rechercher une autre base de division que 
celle fournie par la présence ou l'absence d’un duvet; la structuré 
de l’épistome , comme modification organique, nous paraît mieux 
appropriée à ce bu: 

Chez les Chiloco , l'épistome est soudé de chaque côté avec les 
joues, il se dilate latéralement et envahit, en général, la plus grande 
partie du petit diamètre des yeux; toujours il recouvre complétement 
les cavités articulaires des antennes. Dans un autre groupe, celui des 
Hypéraspites, l’épistome est également développé en longueur et en 
largeur, mais, dans aucun cas, il ne recouvre tout-à-fait les cavités 
articulaires des antennes et ne partage pas les yeux en deux parties. 
De chaque côté, au niveau des joues, il est coupé obliquement ou 
échancré, et les cavités articulaires des antennes semblent creusées 
sur le bord libre de cette lamelle saillante et ainsi apparaissent à la 
vue, 

La forme des Chilocorites est arrondie, très-convexe, subhémisphé- 
rique ou très-brièvement ovalairé; leurs tégumenñts sont glabres ou 
pubescents. Les épipleures des élytres sont généralement assez larges 
et creusées de fossettes tantôt obsolètes, tantôt plus profondes. Les 
pattes sont courtes et cachées sous le pourtour externe du corps; les 
tibias antérieurs, à un moindre degré les moyens et les postérieurs, 
sont creusés à leur face externe d’un sillon plus ou moins prononcé, 
plus ou moins long, et l’origine de cesillon est souvent indiquée par 
une dent où par une saillie anguleuse. 

Aux cinq genres compris dans ce groupe par M. Mulsant, nous 
avons ajouté les Conysres, les Puarus et les PLarynasris. Les deux 
derniers types auraient pu, eu égard à la pubescence dont ilsssont 
revêtus, former un groupe spécial; mais la découverte récente d’es- 
pèces offrant ce caractère et rentrant dans les autres genres, et en par- 
ticulier dans le genre Exocnomus, s'oppose à ce partage. 

Le tableau suivant expose les caractères distinctifs de ces coupes 
génériques: 


À. Tibias antérieurs dentés ou anguleux vers la base. 
B, —  dentés. 


à mt mme “à à DE rt: ne ELES-" ap ne nr) 


244 COCCINELLIDES. 
G. Pronotum à bord postérieur sinué de chaque côté du ; 
lobe médian. Chilocorus, 
©. Pronotum à bord postériéur non sinué de chaque côté 
du lobe médian. Egius. 
B’. Tibias anguleux.  Corystes. 
A". — antérieurs ni dentés, ni anguleux. 
D. Yeux non entamés par les joues. Pharus.” 
D’. — fortement entamés par les joues. 


E. Abdomen formé en dessous de 5 arceaux. 


F. Plaques abdominales occupant toute la longueur du 
premier arceau. Orcus. 


F’. Plaques abdominales n’occupant pas toute la longuour 
‘du premier arceau. 


G. Epipleures des élytres très-obliques et regardant en 
en ExochoMs, 


dedans. 
G’. Epipleures des élytres presque planes. Brumus. 
E’. Abdomen formé en dessous de G arceaux. Platynaspis. 
CHILOCORUS. 


Leacu, Edimb. Encycl. t. XV, p. 116 (1). 


Tète large, inclinée, engagée dans le prothorax au-delà du bord 
postérieur des yeux; épistome à bord libre sinué. dans son milieu, 
dilaté arrondi sur les côtés; labre en partie visible, subémarginé en 
avant. — Mandibules à pointe aiguë, simple ou indistinctement fis- 
sile, à bord interne cilié et une grosse dent vers la base; mâchoires 
à deux lobes subégaux, ciliés, à palpes quadriarticulés, le derniemar- 
ticle subquadrangulaire, obliquement tronqué; lèvre inférieure à 
menton trapézoïdal, à languette ovalaire, obtuse en’ avant, à palpes 
de 3 articies, le dernier allongé et subatténué vers le bout. — Yeux 
grands, très-peu convexes en dessus. — Antennes très-courtes, de 9 
articles, les deux premiors gros, presque confondus et simuiant un 
seul article, les suivants grèles, les derniers épaissis en une petite 
massue cylindroïde. — Pronotum transversal, plus étroit que les ély- 
tres, du double plus long sur la ligne médiane que sur les côtés, bord 
antérieur échaneré, subsinué dechaque côté derrière les yeux; bords 
latéraux très-courts, convexes; bord postérieur très-grand, arqué en 
démi-cerele plus où moids régulier, en partie recouvert par la base 
des élytres, siuué de chaque côté du lobe médian; écusson en triangle. 
— Elytres subhémisphériques, très-convexes. et légèrement compri- 


(1) Syn. Cocenerua, Linné, Fabricius, Olivier, Faldermann, gto. == CHLO= 
conus, Dejean, Cat. 3° éd. p. 459; Redtenbacher, Germar Zeits. t. V, p. 121; 
Faun. Austr. 2 6d. p.067; Mulsant, Hist. Nat. Col. Sécur. p. 266; Species Col. 
Trim. Sécur. p. 452; Fairmaire, Gen. Col. Europ. IV, p. 284. 


CHILOCONITES. 245 


mées latéralement, épaules saillantes, larges, arrondies, une bordure 
marginale plus ou moins apparente et oblique; épipleures assez larges, 
regardant en dedans, offrant deux fossettes obsolètes pour recevoir les 
genoux des pattes moyennes et postérieures. — Prosternum médiocre, 
très-court et sûbconcaye dans sa longueur, offrant sur les côtés, sous 
les angles antérieurs, une fossette arrondie; mésosternum du double 
plus large, plan, sinué en avant.— Abdomen à cinq arceaux en des- 
sous, le dernier assez grand. — Plaques abdominales profondes, li- 
mitées en dedans par un arc régulier confondu en arrière avec le bord 
de l’arceau. — Pattes courtes et robustes; jambes comprimées, sil- 
lonnées en dehors et offrant vers le genou une dilatation dentiforme; 
tarses à crochets appendiculés. 


Ce type est l’un des mieux caractérisés de la Famille des Coccinel- 
lidess il se reconnaît au premier abord à sa forme semi-globuleuse, à 
ses téguments lisses et brillants, à la forme du pronotum qui est en- 
châssé dans une profonde échancrure de la base des élytres. 

Parmi lés autres genres du groupe des Chilocorites, il se distingue 
par la présence d’une dent située vers la base du bord externe des 
tibiass ce caractère lui est commun avec les Ecius; maïs chez ces 
derniers, le bord postérieur du pronotum est un arc de cercle régu- 
lier; tandis que chez les CmiLocorus, ce bord est sinué de chaque côté 
du lobe médian. 

Les espèces de ce genre sont répandues sur le monde entier : l'A- 
mérique boréale et le Mexique possèdent chacun une espèce; l'Eu- 
rope en a 2; 5 habitent les Indes orientales, 4 la Chine, 4 l’île de Java. 
En Afrique on a découvert un type à Madagascar, un autre dans la 
Cafrerie, et 3 sur les côtes occidentales de ce continent. Quelques es- 
pèces décrites dans ces derniers temps ne se trouvent pas inscrites 
dans le Species (1). 

EGIUS. 


Muzsanr, Species Col. Trim. Sécurip. p. 464 (2). 


Tète très-large, inclinée, engagée dans le prothorax un peu au-delà 
du bord postérieur des yeux; épistome à bord libre en are de cercle, 
profondément émarginé dans son milieu ; labre en grande partie caché, 
visible seulement dans l’échancrure de l’épistome, faiblement échancré. 
— Organes buceaux et antennes semblables à ces mèmes parties du 


(1) Motschulsky, Etud. entom. L, p. 50 (Chine). ” 

Mulsant, Opuse. entom, VII, p. 135 (Chine). 

Le Conte, Entom. Report, p. 70 (Californie). 

Walker, Ann. of Nat. Hist. 3° Sér. t. IV, p. 174 (Ceylan). 

Motschulsky, Etud, entom. 1859, p. 174 (Ceylan). 

Le Conte, Proceed. Acad. Nat. Sc. of Phil. 4859, p. 90 et 286 (Californie). 
(2) Cusoconus (p.), Chevrolat, Dej. Cat. 3: 6d. p. 460. 


EC Dore LD ls 1A + g 2 Dis Lu 
A je ce» 55 cr CE à CE 
7 * di 


246 COUCINELLIDES. 


type précédent, — Pronotum fortement transversal, trois fois aussi 
long au milieu que sur les côtés, bord antérieur très-profondément 
échancré, le fond de l'échancrure presque droit, bord postérieur assez 
régulièrement arqué dans son milieu et sur les côtés; angles posté- 
rieurs tout-à-fait effacés. — Elytres semi-globuleuses, assez convexes, 
tout-à-fait dépourvues de repli marginal ; épipleures grandes, r'egar- 
dant obliquement en dedans, présentant à peine quelques vestiges 
de fossettes. — Abdomen formé en dessous de 5 arceaux avec un Lu 
diment de sixième, — Plaques abdominales limitées en dedans par 
un arc régulier, occupant les trois quarts de la longueur de l'arceau, 
ouvertes en dehors. — Pattes courtes et robustes, tibias comprimés, 
sillonnés en dehors et offrant au bord externe , non loin du mi- 
lieu de sa longueur, une spinule aiguë; crochets des tarses appendi- 
culés. : 


Ce type a le même facies que les Cizoconus, il s'en distingue par 
plusieurs détails d'organisation, notamment par la forme du bord pos- 
térieur du pronotum, par la structure de l'abdomen, par le contour 
des plaques abdominales. I1 a pour type et pour unique espèce, une 
petite coccinellide de Cuba, à élytres d'un bleu mat avec le pronotum 
rouge. 

EXOCHOMUS. 


ReDTENBACHER, Germ. Zeits. V, p. 121 (1). 


Tète engagée dans le prothorax un peu au-delà du bord postérieur 
des yeux; épistome légèrement échancré au milieu, non réfléchi ; 
labre plus saillant, émarginé; mandibules en pointe aiguë; dernier 
article des palpes maxillaires un peu sécuriforme,— Yeux assez grands, 
à peine convexes. — Antennes courtes, grêles, à massue fusiforme, 
cylindroïde. — Pronotum transversal, plus étroit que les élytres; 
bord antérieur échancré, sinué de chaque côté; bords latéraux con- 
vexes, de moitié plus courts que la longueur médiane; bord posté- 
rieur en demi-cercle, sinué ou non sur les côtés du lobe médian, en 
partie recouvert par les élytres, écusson petit, en triangle. — Elytres 
convexes, parfois subcomprimées, à bord latéral marginé, rarement 
dilaté; épipleures assez étroites, légèrement inclinées en dedans. — 
Prosternum étroit, court, marqué ou non d’une fossette sous les 
bords latéraux du prouotum; mésosternum à peine sinué. — Abdomen 
formé en dessous de 5 arceaux, le dernier un peu plus long que le 
précédent. — Plaques abdominales limitées par un arc régulier et 
entier, n'occupant pas toute la longueur de l’arceau.— Pattes courtes; 


(1) Syn. Cocanerca, Linné, Febricius, Olivier, Schünherr, etc. — CmiLoconus, 
Stephens, Chevrolat. — Exocomus, Mulsant, Hist. Coleop. Sécur. p.172; Spe- 
cies Col. Trim. Sécur. p. 476; Redtenbacher, Faun. Austr, 2° éd. p. 968; Fair- 
maire, Genera Colcop. Europ. IV, p. 285, 


CHILOCORITES. 247 


tibias subsillonnés en dehors, non dilatés anguleux ; tarses à crochets 
appendieulés. 


En réalité, ce genre ne diffère que très-peu du précédent ; les dif- 
férences s’observent. à l’épistome dont le bord antérieur est bien 
moins échancré, et aux plaques abdominales qui sont limitées par un 
arc régulier et qui n’occupent que les deux tiers de la longueur de 
l'arceau. Il est également voisin des Brumus, dont les caractères dif- 
férenciels seront indiqués ci-après. 

Les espèces, quoique médiocrement nombreuses, sont répandues 
dans toutes les contrées du globe, et quelques-unes ont des aires de 
distribution remarquables. Ainsi, la première, décrite dans l’ouvrage 
de M. Mulsant, habite les îles de la mer des Indes et le Mexique; 
une autre se retrouve en même temps sur les côtes orientales et sur 
les côtes occidentales du continent africain; une espèce européenne 
u été découverte au Cap, sur les côtes orientales de l'Afrique, dans 
l'Egypte et dans la Perse. En outre, le genre a des représentants au 
Sénégal, en Europe, dans l'Amérique méridionale, centrale et boréale, 
enfin aux Antilles. On ne compte cependant que 16 espèces, non 
compris les six types que M. Mulsant a fait connaitre par la suite (1), 
et dont l’un, découvert aux environs de Carthagène, en Espagne, est 
légèrement pubescent. Depuis cette publication, une espèce des en- 
virons d’Augsbourg a été décrite par M. Weidenbach (2); une autre 
d'Algérie, par M. L. Fairmaire (3). 


ORCUS. 
Muusanr, Species Col. Trim. Sécur. p. 465 (4). 


Tôte large, engagée dans le prothorax jusqu’au bord postérieur des 
yeux; épistome échancré dans son milieu; labre en partie caché, à 
bord antérieur émarginé; mandibules en pointe aiguë; dernier ar- 
ticle des palpes maxillaires sécuriforme. — Yeux assez grands, très- 
légèrement convexes. — Antennes courtes, grêles, de 8 articles appa- 
rents, le 4 résultant probablement de la soudure de deux articles; 
2-6 courts, obconiques, les 3 derniers épaissis et formant une massue 
fusiforme, cylindroïde. — Pronotum transversal, convexe, plus étroit 
que les élytres ; bord antérieur échancré, sinué de chaque côté; bords 
latéraux courts, arrondis, mesurant à peine la moitié de la longueur 
du milieu; bord postérieur en demi-cercle, subsinué, en partie re- 
couvert par les élytres; écusson petit, triangulaire. — Elytres briè- 


(1) Mulsant, Opusc. entom. III, p. 64. 

(2) Weidenbach, 42-Bericht d, naturh. Verein in Augsburg. 1859, p. 86. 

(2) Fairmaire, Ann. Soc. entom. de Fr. 4* Sér. LI, p. 648. 

(4) Syn. Coccineuta, Boisduval, Voy. de l’Astrolabe, p. 593, 7. — CuiLo- 
corus, Dej. Cat. 3e éd. p. 459. 


TT 


248 COCCINELLIDES. 


vement ovalalres, convexes ou très-convexes, subcomprimées latéras 
lement; avec une bordure latérale plus où moins apparente 3 épi- 
pleures assez grandes, dirigées en dedans, marquées de fossettes 
obsolètes. — Prosternum étroit, court, subconcave dans sa longueur, 
marqué ou non de fossettes sous les bords latéraux; mésosternum à 
peine sinué. — Abdomen formé en dessous de 5 arceaux, le dernier 
aussi long que les deux précédents réunis, plus rarement de six, les 
derniers égaux en longueur. — Plaques abdominales limitées en de- 
dans par un arc régulier, occupant toute la longueur de l’arceau, li- 
mitées ou non en dehors par un arc réfléchi en avant.— Pattes courtes 
et robustes; cuisses épaisses; tibias sillonnés en dehors, sans prolon- 
gement dentiforme; tarses à crochets appendiculés. 


Ce type se distingue des précédents par ses tibias inermes; il s'6- 
loigne des suivants par les plaques abdominales qui occupent toute 
la longueur du premier arceau ventral. Le nombre variable des ar- 
ceaux de l'abdomen permettra d'établir deux sous-genres bien dis- 
tincts. 

Treize espèces ont été décrites : 4 appartient à Java, 4 à la Chine, 
6 à la Nouvelle-Hollande; les autres ont été découvertes dans l’Amé- 
rique méridionale, et l'une d'entre elles s'étend jusqu'au Mexique. 
La patrie de la dernière est inconnue (1). 


BRUMUS. 
Muzsanr, Species Col. Trim. Sécur. p. 492 (2). 


Tète enfoncée dans le prothorax au-delà du bord postérieur des 
yeux; épistome peu avancé, faiblement sinué dans son milieu, droit 
et oblique sur les côtés; labre apparent, développé, tronqué en avant. 
— Yeux assez grands, peu convexes. — Antennes grèles, à massue 
cylindroïde, fusiforme. — Pronotum transversal, plus étroit que les 
élytres, faiblement arqué en travers; bord antérieur échancré et sinué 
de chaque côté; bords latéraux presque droits, d’un tiers plus courts 
que la longueur sur la ligne médiane, les angles antérieurs assez mar- 
qués et saillants; bord postérieur en arc ouvert, non en demi-cercle, 
sans sinuosités; écusson petit, en triangle. — Elytres convexes, briè- 
vement ovalaires, simplement marginées sur les bords, non dilatées; 
épipleures médiocres, un peu concaves et regardant presque directe- 
ment en bas.— Prosternum très-étroit entre les hanches, dépourvu de 
fossettes sous les bords du pronotum; mésosternum tronqué, droit en 
avant. — Abdomen formé en dessous de 5 arceaux. — Plaques ab- 
dominales limitées par un arc régulier et entier, occupant les trois 


(4) Mulsant, Opusc. entom. I, p. 62; VIL, p. 135. 


(2) Syn. CocciNezta, Fabricius, Gebler, Motschulsky, ete. — Bnumus, Fair- 
maire, Gener, Col. Europ. IV, p. 285, 


CHILOCORITES. 249 


quarts de la longueur du premier arceau. — Pattes médiocres, assez 
grèles; tibias dépourvus de sillon-et de saillie dentiforme au bord 
extérieur; tarses à crochets simples. 


Quoique voisin par la forme générale et par l’ensemble de l'orga- 
nisation du genre Exocaomus, le type actuel s'en distingue aisément 
par plusieurs caractères; l'épistome est bien moins saillant et le labre 
apparaît presque en entier; les tibias sont plus grêles et non sillonnés 
en dehors; les crochets des tarses nous ont paru simples. En outre, 
le bord postérieur du pronotum est bien moins arqué, les bords laté- 
raux sont presque droits; les épipleures des élytres sont médiocres et 
elles regardent presque directement en bas. 

Deux espèces, connues depuis longtemps, composent ce petit geure; 
l'une appartient aux Indes orientales; l’autre paraît avoir un habitat 
très-étendu, depuis la Mongolie, la Mésopotamie; la Russie méridio- 
nale jusqu'en Sicile. 


CORYSTES. 
MuLsawr, Species Col. Trim. Sécur. p. 506. 


Tète large, courte, fortement engagée dans le prothorax; offrant 
en avant une lamelle formée par l’épistome et les jouês : l’épistome 
échancré dans son milieu et limité de chaque côté par un angle sail- 
lant; les joues continuant la direction de l’épistome, soudées avec 
lui, ua peu pliées sur le bord interne des yeux et cachant l'insertion 
des antennes; labre indistinct. — Yeux assez grands, peu convexes, 
entiers à leur bord interne. — Antennes cachées à leur base, très- 
courtes et très-grèles, mesurant à peine la moitié de la largeur du 
front, massue fusiforme.— Pronotum transversal, presque aussi iarge 
que les élytres, très-convexe; bord antérieur échancré et sinué de 
chaque côté ; bords latéraux peu convexes; bord postérieur en demi- 
cercle, régulièrement arqué; écusson en triangle équilatéral. — Ely- 
tres semi-globuleuses, arrondies en arrière, à bords latéraux très- 
faiblement dilatés; épipleures médiocres, très-obliques en dedans, 
creusées de profondes fossettes. — Prosternum médiocre entre les 
hanches, élargi en avant, tronqué. — Abdomen formé en dessous de 
6 arceaux, le dernier rudimentaire. — Plaques pectorales et abdomi- 
nales profondes, les dernières occupant toute la longueur de l'arceau. 
— Pattes courtes et robustes, cuisses comprimées, tibias antérieurs à 
bord externe anguleux vers la base, échancré vers son extrémité; 
crochets des tarses appendiculés. 


Le genre Conystes se distingue des CRYPTOGNATHA par ses yeux 
entiers, par la forme de l'épistome et par celle du prosternum qui 
n'est pas avancé en mentonnière. Il s'éloigne des Penricra également 
par l'épistome soudé aux joues, par ses yeux et par le nombre six 
des arceaux de l'abdomen. 


250 COCCINELLIDES. 


Eu égard à la structure de l’épistome, le genre actuel fait bien 
partie du groupe des Chilocorites, puisqué cette partie est soudés 
latéralement avec les joues et cache entièrement les cavités articu- 
laires des antennes. Cependant cet épistome est bien distinct, quoique 
soudé, par la présence de deux saillies anguleuses au bord antérieur 
à l'endroit où l’épistome se réunit aux joues. Tandis que d'autre 
part, le genre Corysres rappelle les Hypéraspites par les fossettés 
des épipleures des élytres, par la profonde concavité des plaques pec- 
torales et abdominales. C’est une forme de transition. 

Une seule espèce est connue; elle a 6t6 rapportée de Cayenne. 


PHARUS. 
Musanr, Species Col. Trim. Sécurip. p. 949 (1). 


Tète assez large, engagée dans le prothorax un peu au-delà du 
bord postérieur des yeux; épistome assez grand, soudé latéralement 
avec les joues, n’entamant pas les Yeux et voilant la base des an- 
teunes; labre visible seulement par son bord libre; mandibules bi- 
fides; mâchoires à lobes très-grêles, palpes à 2 et 3 articles légère- 
ment obconiques, 4 un peu plus long, aciculé, aigu, non sécuriforme F 
lèvre inférieure à menton échancré en avant, à languette ovalaire 
obtuse, à palpes grêles, le dernier article aciculé. — Yeux médioë 
entiers. — Antennes courtes et grèles, formées de 10 articles, 1 
renflés, subégaux, 3-4 courts, obconiques, 5 oblong, ovalaire, 6-7 
légèrement dilatés, les 3 derniers formant une petite massue subfu- 
siforme, obtuse. — Pronotum transversal, presque aussi large que les 
élytres, bord antérieur échancré, sinué de chaque côté; bords laté- 
raux presque droits, tombant en avant, bord postérieur arqué, ar- 
rondi au milieu, accompagné d’uné strie parallèle; écusson en triangle. 
— Elytres très-brièvement ovalaires, arrondies en arrière, submargi- 
nées, angles huméraux presque droits; épipleures médiocres, un peu 
obliques en dedans, très-obsolètement impressionnées vis-à-vis des 
pattes moyennes et postérieures. — Prosternum plan, un peu plus 
long que large, sillonné de chaque côté; mésosternum du double 
plus large, subsinué en avant. — Abdomen formé en dessous de à 
arceaux. — Plaques abdominales limitées en dedans par un are peu 
courbé et rapidement confondu avec le bord du premier segment.— 
Pattes courtes, tibias simples, un peu arqués en dehors, tarses grêles, 
longs, terminés par des crochets simples. 

Les Pæarus sont de petits insectes de 2 à 3 millim. de longueur, 
de forme plus régulièrement ovalaire que les Seymnus, à pubescence 
éparse, propres à l'Afrique; deux espèces habitent la Cafrerie, une 


(1) Syn. Coccwezca, Gyll, in Schônh. Syn. Ins, I, p. 206. — Scvmnus, De- 
jean, Cat, 3° éd. p. 462. 


CHILOCORITES. 251 


autre cette même contrée et le Sénégal ; une troisième espèce, trouvée 
en Algérie, a été décrite par M. Chevrolat (1). Comme type généri- 
que, les différences sont importantes lorsqu'on le compare aux ScyM- 
nus; les antennes sont formées de 10 articles, le 5 est plus allongé 
que celui qui le précède et que celui qui le suit; l’épistome se con- 
tinue avec les joues, le prosternum est subquadrangulaire, un peu 
oblong; les crochets des tarses sont simples. 

Quant aux autres genres du groupe actuel qui possèdent comme 
les Paarus des tibias antérieurs simples, ils se différencient par leurs 
yeux DAREAE entaillés par le chaperon. k 


PLATYNASPIS. 
REDTENBACHER, Germar’s Zéits. V, p. 121 (2). 


Tête forte, assez large, engagée dans le prothorax un peu au-delà 
du bord postérieur des yeux ; épistome développé, soudé latéralement 
avec les joues en un chaperon-voilant la base des antennes et coupant 
les yeux; labre visible seulement par sa tranche; mandibules bifides 
à la pointé, pourvues d’une grosse dent basilaire; derniér article des 
palpes maxillaires sécuriforme. — Yeux assez grands, presque divisés 
en deux parties.par une profonde échancrure transversale occupée 
par le chaperôn: — Antennes courtes et grêles, términées par une 
massue obconique, obtusément arrondie au bout, insérées tout-à-fait 
en dessous du chaperon. — Pronotum transversal, à peu près aussi 
large que les élytres, à bord antérieur sinué de chaque côté derrière 
les yeux, avancé au milieu; bords latéraux faiblement convexes, bord 
postérieur arqué, tronqué vis-à-vis de l’écusson; celui-ci en triangle 
à sommet aigu. — Elytres brièvement ovalaires, peu convexes, obtu- 
sément. arrondies au bout, angle huméral presque droit, très-étroite- 
ment marginées sur les bords; épipleures étroites, creusées de pro- 
fondes fossettes et elfacéesun peu au-delà de la dernière. — Prosternum 
très-étroit entre les hanches, suhsillonné de chaque côté; mésoster- 
num très-étroit, sinué en avant. — Abdomen formé en "dessous de 
6 arceaux, la suture des deux premiers obsolète au milieu, — Plaques 
ahdominales un peu convexes, limitées en dedans par un arc régu- 
lier, occupant toute la longueur du premier arceau, non limitées en 
dehors. — Pattes assez robustes; tibias comprimés, à bord externe 
saillant, arqué et creusé d’un sillon peu profond; crochets des tarses 
appendiculés, 


(1) Chevrolat, Rev, et Mag. Zool. XIII, p. 269. 

(2) Syn. Cocerneuza, Fabricius, Geoffroy, Herbst, Latreille, ete. — PLary- 
NasPis, Mulsant, Hist. nat, Col. Sécur. p. 215; Redtenbacher, Faun. Austr. 
2% éd. p. 970; Fairm. Genera Col. Europ. IV, p. 288; Mulsant, Species Col. 
Tim, Sécur, P. 945. 


* le Lie = 
; F pr 


252 COCCINELLIDES. 


La forme de l’épistome jointe à la pubescence du corps, caractérise 
suffisamment cette coupe générique; elle relie évidemment le groupe 
des Chilocorites à celui des Hypéraspites. Les PLATYNASPIS sont de 
petits inséctes à forme ovalaire, à pubescence médiocre, mesurant de 
3 à 4 millimètres. Les espèces, au nombre de 7, sont propres à l'Eu- 
rope, à l'Afrique et aux Indes orientales (1). 


 TRIBU II. 
COCGINELLIDES PHYTOPHAGES. 


Mandibules multidentées à l'extrémité. 
Cette tribu ne renferme qu’un seul groupe. 


Grourz XIV. Épilachnites, 


Corps brièvement ovalaire ou arrondi, pubescent. — Maudibules 
multidentées, — Antennes insérées à quelque distance et à peu près 
au milieu du bord. interne des yeux, assez longues et atteignantale 
milieu des bords latéraux du pronotum, de 11 articles, à massue en 
triangle renversé. — Yeux ovalaires, étendus à la face inférieure de 
la tête, subsinués en dedans. — Elytres confusément ponctuées, sub- 
dilatées aux épaules, parfois subcomprimées; à épipleures planes, 
presque toujours dépourvues de fossettes. — Pattes grèles, tibias non 
anguleux, crochets bifides ou appendiculés. 


Quoique reliés entr'eux par des caractères importants, par des 
mœurs semblables, les types de ce groupe sont peu homogènes ; où 
bien, pour mieux s'expliquer, les trois genres principaux, c'est-à-dire, 
les EpiLacana, les Lasra, les Cyneceris diffèrent, à certains égards, 
autant entr'eux que plusieurs des groupes admis dans ce travail : 
ainsi, les Epicacana avec les Canoovriga rappellent le groupe des 
Cariites; les Lasra, celui des Coccinellites; les Cynecenis, celui des 
Hypéraspites. La base des élytres des ErrLacana est relevée dans sa 
partie externe comme chez les Cartes; cette même base est régu- 
lièrement abaissée chez les Lasia, comme chez les Coccinellites; enfin 
les épipleures des élytres sont creusées de fossettes profondes chez les 
Cyneceris, comme chez les Hypéraspites ou plutôt les Bucolites qui 
sont pubescentes en dessus. 

Quoi qu'il en soit, il y a entre ces types un lien important, c'est la 
structure des mandibules et le régime végétal qui y correspond. 

Un seul point de l’organisation des Epilachnites demande une 


(1) Motschulsky, Etud. entom. VII, p. 117. 


ÉPILACHNITES. 253 


mention spéciale, c’est la conformation des crochets des tarses : ces 
organes sont simplement appendiculés chez les Cyceneris. Dans les 
autres genres, ils sont bifides; mais, en outre, comme ils sont diva- 
riqués, on observe à leur base une lamelle oblongue, quadrangulaire, 
d'apparence commune aux deux crochets et qui fait paraître ces or- 
ganes tri-dentés, surtout dans les genres CanoorniBA et Lasta, chez 
lesquels là division interne du crochet est courte et submédiane. 

Le genre Epizacuna est très-riche en espèces et possède des repré- 
sentants dans toutes les contrées du globe. Les CaNooïRIBA sont pro- 
pres à l'Afrique. Les Gvceneris et les Lasra font partie de la Faune 
européenne. Ces types se distinguent facilement les uns des autres : 


A. Crochets des tarses appendiculés. Cynegetis. 
A. — bifdes. 

B. Les deux divisions de chaque crochet subégales entr’elles. Epilachna. 
B’. La division interne du crochet courte et subinédiane. 

C. Corps semi-globuleux; pronotum à peu près aussi large 


que les élytres. Lasia. 
©’. Corps oblong; pronotum notablement plus étroit que 
les élytres: Chnootriba. 
EPILACHNA. 


Cnevrozar, Des. Catal. 3° éd. p. 460 (1). 


Tête assez forte, triangulaire, engagée dans le prothorax jusqu'au 
milieu des yeux; épistome assez étroit, échancré en avant; labre 
transversal, échancré comme l'épistome ; mandibules terminées par 
trois fortes dents aiguës, crénelées sur leurs bords; mâchoires à lobes 
inégaux, l'externe plus long et plus large, ciliés; palpes maxillaires 
assez longs, à dernier article sécuriforme ; lèvre inférieure à sous- 
menton transversal, à menton trapézoïdal, rétréci en ayant; languette 
petite, obtuse, ciliée; palpes grèles et assez courts. — Yeux ovalaires, 
visibles en dessus et en dessous, sinués au bord. interne. — Antennes 
grèles, atteignant seulement le milieu des bords latéraux du prono- 
tum, logées dans de grandes cavités situées vis-à-vis de l’échancrure 
des yeux, 4 article allongé, subelaviforme, 2 plus court et plus grèle, 
3-8 courts, obconiques, 8-41 dilatés, triangulaires, comprimés, le der- 
nier tronqué ou obtusément arrondi. — Pronotum transversal, beau- 
coup moins large que les élytres, peu convexe, bord antérieur échan- 
cré, bords latéraux dilatés, arrondis, un peu réfléchis, bord postérieur 
arqué, tronqué ou arrondi au milieu, subflexueux sur les côtés; angles 
obtus et arrondis, les antérieurs plus saillants; écusson en triangle 


(1) Sy. Coccnezza, Fabricius, Olivier, Schünherr, Germar, Rossi, ete., etc. 
— Enracaa, Mulsant, Hist. nat. Col. Sécur. p. 492; Species Col. Trim. Sécur. 
p. 700; Fairmeire, Gen. Col. Europ. IV, p. 286. — EriLacuna (pars), Redten- 
bacher, Germ. Zeits. V, p. 120 ; Faun. Austr. 2% éd. p. 969, 


254 COCCINELLIDES. 

équilatéral. — Elytres grandes, très-convexes, subatténuées en ar. 
rière, à bords latéraux subdilatés, légèrement relevés entre le calus 
et les épaules; épipleures assez larges, un peu concaves, dépourvues 
de fossettes. — Prosternum étroit, assez court; mésosternum trois fois 
aussi large, à peine sinué en avant. — Abdomen formé en dessous de 
six arceaux, les deux derniers offrent des caractères sexuels. — Pla- 
ques abdominales parfois nulles ou incomplétement délimitées, le 
plus souvent limitées par un arc régulier et n'occupant pas toute Ja 
longueur de l'arceau, — Pattes robustes, cuisses subfusiformes ; tarses 
à crochets robustes, profondément bifides, munis en outre d’une 
courte lamelle basilaire. 


Nous avons observé dans quelques types une structure différente, 
selon les individus, des deux derniers arceaux de l'abdomen; ainsi, 
dans l'Epilachna argus, le pénultième arceau offre à son bord posté- 
rieur une dilatation arrondie et une sinuosité de: chaque côté; le 
dernier, beaucoup moins développé, présente‘dans son milieu une 
profonde fissure longitudinale. Dans d’autres individus, que nous re- 
gardons comme des femelles, à cause de leur taille un peu plus grande, 
le pénultième arceau est droit et le dernier est simplement arrondi. 
La dilatation du premier article dés tarses antérieurs, signalée par 
M. Mulsant, comme caractérisant le sexe mâle, nous a paru peu sen- 
sible. 

Les détails multiples et assez complets que nous avons donnés sur 

les états primitifs des Coccinellides en général et du genre actuel en 
particulier, nous dispensent de revenir sur ce sujet; il suffira de ràp- 
peler que les larves connues des ErrLacenA sont phytophages, et que 
les espèces européennes vivent sur la bryone ou sur la Momordicu 
elaterium. 
! Ce genre est extrêmement riche en types spécifiques, les descrip- 
tions de 152 espèces se trouvent exposées dans le Species de M. Mul- 
sant, et dans un supplément à ce travail, l’auteur en a ajouté 44. 
Ce sont généralement des Coccinellides de taille au-dessus de la 
moyenne, d’un facies spécial par le contour et la convexité des ély- 
tres, par la pubescence relativement assez longue et assez abondante 
qui les recouvre. 

Toutes les contrées du globe renferment des EprLaAcaNaA : le Nouveau- 
Monde en nourrit 62; l’Afrique 45 ou 46; l'Asie, la Malaisie et la 
Nouvellé-Hollande 52 à 53; l’Europe 2. Les pays les plus riches dans 
l'état actuel de la Science, sont la Cafrerie, les Indes orientales, le 
Mexique. Quelques espèces ont des aires de distribution très-étendues, 
ainsi, telle espèce se rencontre aussi bien dans l'Amérique du Nord 
que dans celle du Sud; une autre habite le Japon, la Chine, les 
grandes îles de la Sonde, plusieurs petites iles de la Malaisie et jusque 
dans la Nouvelle-Hollande; une troisième suit tout le littoral du con- 
tinent africain, depuis lo Sénégal jusque dans l’Abyssinie, se diri- 


ÉPILACENITES. 235 


geant vers lé Sud et remontant vors le Nord. Dépuis le Species de 
M. Mulsant, on n'a décrit qu'un petit nombre d'espèces nouvelles (4). 


CHNOOTRIBA. 
Cuevrozar, Des. Catal. 3° 6d. p. 460 (2). 


Tète petite, inclinée, engagée dans le prothorax jusqu'au milieu 
des yeux; labre court, subémarginé, très-pubescent; mandibules 
médiocres, peu saillantes; dernier article des palpes maxillaires sécu- 
riforme. —- Yeux à peine sinués au bord interne. — Antennes insé- 
rées sur les côtés de l’épistome rétréci, à quelque distance des yeux, 
grèles, atteignant le milieu des bords latéraux du pronotum, termi- 
nées par une massue obtusément arrondie au bout. — Pronotum 
transversal, notablement moins large que les élytres, peu convexe et 
légèrement relevé vers les côtés, bord antérieur un peu échancré, 
bords latéraux convexes-arrondis, le postérieur arqué; écusson en 
triangle équilatéral. — Elytres oblongues-ovalaires ; æxrondies aux 
épaules, à bords subparallèles au milieu, acuminés vers l'extrémité, 
étroitement marginées; épipleures planes. — Prosternum étroit, peu 
convexe; mésosternum non sinué en avant. — Abdomen formé en 
dessous de 5 arceaux. — Plaques abdominales nulles ou faiblement 
indiquées, limitées par un ar6 irrégulier ét n occupant guère que la 
moitié de la longueur du premier arceau, — Pattes assez longues et 
robustes, terminées par des crochets bifides, la division interne courte, 
submédiane, en outre une lamelle basilaire à la base. 


Ce type n’est qu'une légère modification du précédent; il présente, 
sauf quelques détails, l’organisation des ErILACHNA. Cependant la forme 
générale est plus grêle, plus oblongue, les plaques abdominales 
sont moins nettement limitées ét parfois effacées; enfin les crochets 
des tarses, quoique bifides, présentent une structure différente, parce 
que la division interne est très-courte et submédiane; on observe 
du reste, comme chez les EpiLACENA, une lamelle subquadrangulaité, 
oblongue, commune aux deux crochets qui sont divariqués. 


(1) Mulsant, Opusc..entom. VII, p. 135, Quito. 
Motschulsky, Etud: éntom, VI, p. 4, Japon. 
Thomson, Archiv. entom. IE, p. 237, Gabon (nom déjà employé). 


Montroazier, Ann. Soc. entom. de Fr. 4 Sér. 1, p. 304, Nouvelle-Calé- 
donie. 


Reiche, Ann. Soc. entom. de Fr. 4° Sér. IX, p. 299, Andalousie. 
Fauvel, Bull. Soc, Linn. Normandie, VIT, p. 174, Nouvelle-Calédonie. 
AE à Ann. Soc. Linn. Lyon, XI, p. 219, Nouveile-Calédonie. 


(2) Syn. Coccmeuta, Casstrôm in Thunberg’s Dissert,z Gmelin, Olivier, 
Herhst, Schünherr. — CunoommiBa, Chevrolat, Dict. Hist. Nat. D'Orbigny, 
& IL, p. 613; Mulsant, Species, p. 697. 


256 COCCINELLIDES. 


On ne connaît LE deux espèces propres à l’Afrique : l'une habite 
le cap de Bonne-Éspérance et remonte jusqu'en Abyssinie; l'autre à 
été découverte à Sierra Leone et dans la Guinée. 


LASIA. 
Hors, Coleopt. Man. NX, p. 157 (1). 


Tête médiocre, engagée dans le prothorax au-delà du milieu des 
yeux; épistome étroit, faiblement émarginé en avant; labre sub- 
échancré. — Yeux très-légèrement sinués en dedans. — Antennes à 
massue assez forte, obconique, tronquée à l'extrémité. — Pronotum 
fortement transversal, un peu plus étroit que les élytres, bord anté- 
rieur échancré ; bords latéraux presque droits, très-faiblement con- 
vexes; bord postérieur régulièrement arqué; écusson en triangle 
équilatéral. — Elytres très-brièvement ovalaires, leur plus grande lar- 
geur au milieu, régulièrement arrondies en arrière; bords latéraux 
étroitement marginés, non dilatés, ni relevés entre le calus et l'6- 
paule; épipleures médiocres, planes et regardant un peu en dehors, 
subdéprimées vis-à-vis des pattes postérieures. — Prosternum étroit 
et court; mésosternum non sinué.— Abdomen formé en dessous de 
5 arceaux, avec un rudiment d’un sixième. — Plaques abdominales 
limitées par un arc entier, presque régulier, occupant les trois quarts 
de la longueur de l’arceau. — Pattes courtes et robustes; tarses à 
crochets bifides, la division interne moitié plus courte que l’externe 
et basilaire. 


Pour la Famille des Coccinellides, où les caractères génériques sont 
habifuellement assez faibles, on peut dire que le type actuel est assez 
distinct : outre lus caractères distinctifs signalés par les auteurs, tels 
que la forme générale plus arrondie, le pronotum à bords plus droits, 
la non dilatation des bords latéraux des élytres, la brièveté de la di- 
vision interne des crochets ; nous ferons remarquer que chez les Eri- 
LACENA la base des élytres est relevée en dehors comme chez les 
Cariites; tandis que chez les LasrA, cette base est régulièrement abais- 
sée, comme chez les Coccinellites. 

On ne connaît que trois espèces; l'une, répandue dans toute l'Eu- 
rope, présente une quantité considérable de variétés; une autre habite 
le Caucase; la troisième a été découverte. sur les bords de la mer 
Caspienne et retrouvée en Espagne. 


(1) Syn. Coccnezra, De Geer, Fabricius, Olivier, Iliger, ete., ete. — CYNE- 
cris, Stephens, Man. E, p. 317. — Eriracuna (p.), Redtenbacher, Germ. Zeits. 
V, p. 132; Faun. Austr. 2° 6d. p. 969, — Lasra (p.), Mulsant, Hist. Nat. Col. 
Sécur. p. 197. — Lasia, Mulsant, Spceies, p. 882; Fairmaire, Genera Col. 
Europ. IV, p. 287. 


Re EE See «re CP ds ce th 
y 


ÉPILACHNITES. 257 


CYNEGETIS. 
CuevnoLar, Desean, Catal. 3e éd. p. 461 (1). 


Tèto médiocre, engagée dans le prothorax au-delà du milieu des 
yeux; épistome et labre très-courts, peu développés, très-faiblement 
émarginés en avant; mandibules armées de quatre dents, à bords 
simples, non denticulés; lèvre inférieure à languette tronquéo à son 
bord antérieur, ses angles latéraux droits. — Yeux faiblement sinués 
au bord interne. — Antennes à massue obconique, tronquée. — Pro- 
notum transversal, à peu près aussi large que les élytres, convexe; 
bord antérieur échancré; bords latéraux presque droits; bord posté- 
rieur régulièrement arqué; écusson petit, en triangle équilatéral. — 
Elytres brièvement ovalaires, arrondies en arrière, convexes, la plus 
forte convexité située en arrière du milieu; indistinctement margi- 
nées latéralement; à épipleures médiocres, planes, offrant deux fos- 
settes assez marquées de chaque côté; ne recouvrant pas d'ailes. — 
Prosternum étroit, plan; mésosternum sinueux à son bord antérieur. 
— Abdomen formé en dessous de 5 arceaux, le dernier du double 
plus long que le précédent. — Plaques abdominales assez profondes, 
limitées par un arc peu régulier, occupant les quatre cinquièmes de 
la longueur de l’arceau. — Pattes courtes et robustes; tarses à cro- 
chets appendiculés. 


Quoique très-voisin pour la taille, la forme générale, la coloration 
même des LasiA, le type actuel s’en éloigne par un ensemble assez 
Important de caractères : la convexité des élytres est différente, les 
épipleures sont creusées de fossettes très-apparentes, le dernier ar- 
cau ventral est plus long, les crochets des tarses sont appendi- 
culés. 

Il représente parmi les Coccinellides pubesceutes le groupe des 
Hypéraspites, et si ce n'était la structure des mandibules, nous l’au- 
rions placé dans ce dernier groupe, tout en le considérant comme 
une Hypéraspite phytophage. 

On ne connaît qu'une seule espèce, répandue dans la plupart des 
contrées tempérées et septentrionales de l'Europe. 


(1) Syn. Coconezza, Linné, Paykull, Fabricius, Stephens, ete. — CyNeceris, 
Redtenbacher, Germar’s Zeits. V, p. 132; Faun. Austr. 2 éd. p. 969; Fairmaires 
Genera Col. Europ. IV, p. 287; Muisant, Species, p. 884. — Lasia, Mulsant, 
Hist. Nat. Col. Sécurip. p. 208. 


Coléoptères. Tomo XII. 17 


DOTE, 





258 COCCINELLIDES. 


APPENDICE. 


VODELLA. 
Muzsanr, Opuscules entomologiques, III, p. 21. 


Massue des antennes à articles allongés. — Ongles.bifides, — Pla- 
ques abdominales en demi-cercle prolongé jusqu’à l'extrémité de l'ur- 
ceau. 

Ces caractères, signalés par l’auteur du genre, ne s'appliquent qu'à 
une seule espèce rapportée de Cayenne. Ils paraissent également 
bien convenir au genre Mvsia. Dans une note manuscrite, Crotch 
place ce genre dans le groupe des Discotomites; nous ignorons à quels 
titres. M. Mulsant n’a pas connu les antennes du genre Vopezra, il 
est probable que l’auteur anglais a 6t6 plus heureux, et que c’est par 
l'inspection de ces organes qu'il a opéré cette transposition. 


JAURAVIA. 
MorsenouLsey, Etud. entom. VIL, p. 117. 


Jauravia pallidula, ovbiculata, convexa, punctatissima, nitida, su- 
pra brevissime albido-puberula, fulvo-testacea, oculis nigris ; thorace 
transverso, antice angustato, basi arcuato, utrinque leviter sinuato, 
angulis posticis ferè rectis, latoribus subarcuatis, marginatis; 6ly- 
tris rotundatis, marginatis, subreflexis; corpore subtus glabro, cor- 
pore ruguloso-punctato; coxarum lamina semilunari; tarsorum arti- 
culo penultimo triangulariter dilatato, unguiculis basi angulatim 
dilatatis. Antennis 41-articulatis. — Long. 1 1. 


Par sa forme, elle est voisine de notre Lasia globosa, mais du double 
plus petite et d’un testacé roussâtre unicolore, Ceylan et continent 
indien. 

Ce genre de Coccinellides se distingue des Zenorra Mulsant, à côté 
desquelles il doit être placé, par son corselet non découpé sur les côtés 
et par les plaques coxales abdominales arquées. 

Cette description, empruntée à l'ouvrage de Motschulsky, ne suffit 
pes, en l'absence de type, pour reconnaître les affinités de ce genre. 
L'auteur signale une seconde espèce du continent indien, J. limbata. 


OXYNYCHUS. 
Lu Conte, Coléop. du Lac Supérieur. 


A propos du genre Hyr»erasris, M. Mulsant dit que les crochets 
des tarses sont ou appendiculés ou bifides, rarement simples. L'au- 


D CR SE, ad tte. (OR 1 Se nn ce 
4 L 


ÉPILACENITES. 259 


teur reconnaît qu'il ne lui a pas été possible d'étudier convenable- 
ment la structure de ces organes, chez les diverses espèces soumises 
à son examen; c’est, en effet, une recherche très-laborieuse pour des 
insectes le plus souvent collés, à cause de leur petite taille. Le genre 
de M. Le Conte, caractérisé parmi les Hypéraspites, par ses crochets 
simples, devra, selon toute probabilité, s'appliquer à un certain 
nombre des types décrits par M. Mulsant. 

Dans ces circonstances, on ne peut en tracer convenablement les 
caractères, sans avoir, au préalable, soumis à un examen détaillé les 
espèces décrites par les deux éminents Entomologistes que nous ve- 
nons de citer. 





OBSERVATION SUR LA FAMILLE DES CORYLOPHIDES. 


Dans ses longues et laborieuses recherches, le Prof. Lacordaire n’a 
pas traité les genres de la Famille des Clypeastrides ou Corylophides; 
il n’a pas exprimé son opinion sur la place qu’ils doivent occuper 
dans la série naturelle, L'auteur du Genera des Coléoptères d'Eu- 
rope, Jacquelin-Duval, qui à fait une étude approfondie de ces es- 
pèces, pense qu'elles doivent se placer dans le voisinage des Latri- 
diides; cette opinion est basée sur l’organisation de ces Coléoptères 
microscopiques et sur celle de leurs larves; elle sera probablement 
adoptée par les Entomologistes modernes. Afin de ne pas scinder la 
série des Familles que nous avons traitées dans les deux derniers vo- 
lumes du Genera, nous nous abstiendrons également de parler de 
cette Famille. Si l'avenir nous permet de réunir les divers types qui 
sembleut devoir rentrer dans ce groupe des Corylophites, si nous 
parvenons à nous les procurer en nombre suffisant, puisque leur 
dissection et leur étude microscopique sont indispensables, nous pour- 
rons exposer nos vues sur la place qu'ils doivent occuper dans la sé- 
rie et en faire l’objet d’un travail spécial. 


20 





TABLE ALPHABÉTIQUE 


DES 


TRIBUS, DES GROUPES, DES GENRES 
CONTENUS DANS CE VOLUME. 


Pages. Pages, 
Acinaces. . , ,°. , ., . . 102 RARE RER cé ae 
Acronotus. . . 2, , .°, . L 58 Barytopus. . . . . . . er OL 
Adalia. .". "tt 478 Darylopus. "NN SG 
Adonia. . ......,.. 474 | Brachyacantha. . . . . .. 228 
Ægithomorphus. . , ... 60 | Brachymerus. . . . . 62 
Ægithus.. . .. .. . . . 55 | Brachymerus. . . . . . 33-56 
Ægilhus. . 1." 0 8468 Brachysphænus. . . 56 
Alesis 2, ge BOUM: ET at a de te te DS 
Alloiotelus. , . . . . . . 56-64 BUCOLITEBS ne aa de 237 
Amblyopus. .,". #2," "88 | Bucolus. .. . .:, «1: "11939 
Amphilocus. , .:. . . . . 56 Bulæas,.". "1%". 00e TR 
Amphisternus. . . . . . . 89 HOTR Etat eat sis 198 
ADRIT ES SN ES CRMIMIER LL DECO TER re eo te Co pd + 
ATALISS eve nues etes) ed 
Ancylopus. . . . , : . . . 403 € 
Anidrylus. "5.000, "10e 
Anisostictar 1..." 178 Cacidula.... "ste #mumee (0) 
ANISOSA CIRE ads Re UE 170 Cacodæmon. . . . . . . 89-90 
ANNPIDUS Pets ee * 219 (61212770 CORNE Er ef one ou el 
Aphorista. , . .. vite sus 112 Caviar. nel ren JS + 7188 
AUIDEORRRES rer Re Tan 96 CAR eo ee muet LE 
Artemis MR PAT A CARTITES Sat ete 190 
Aspidimerus.  . . . . . . 938 (LE TN COR EE VO at 
ATOMANEE. LE, AL Cheilomenes. . . . , . 192-202 
Aulacocheilus.. .. . . . . 50 CHILOCORITES. ._.". .…, .". 242 
Aulacochilus. . . . .. . HE: | Chilocorus. . . . . , . . . 24 
UT er PR Chilocorus. . . . . ., 235-247 
AZOT Rs RE ne Mere 208 Chilomenes. . . . . .. . . 19 
Azya. : + 240 (Litres CU OEM. MU 222 
CANGODITES.. + so sue 221 
B Chnootriba.. . . , « . 255 
CSST ES NE ne Es ant 
Bacis. SR pe 68 EE RE RE 214 


262 


Cleis. 
ClAMMUSS. 4 » 0 0 sets + 
Clemnus. à o #0 eee 
Cleobora.. 4 « , +. « . 
Cleothera. « « « … + + » « 
Clynis.. « . « 6. del 
Coccidula. +: +. + + 
COCCIDULITES. « « « est 219 
Coccinella, . . . . * . 178-179 
COCCINELLIDES. 149 
COCCINELLIDES  APHIDI- 

PHAGES s 2... 
COCCINELLIDES  PHYTO- 

DHAGES ES, Enieteteiane à 
COCCINELLITES. « + « +. + «+ 174 
Coccimorphus. . . . , . s 
Cœlophora.,. , . . . 195-197 
Cœlopterus. . . « . « + +. 213 
Combocerus. . 
Coniopoda.. . 
Coptengis, .« . + . + « + » 
CORYLOPHIDES. 
CORYNOMALITES. « « « « . . 
Corynomalus. . . . . . . . 
Corystes. . « . . . SU 
CRANOPHORITES. « « « « «+ « 
Cranophorus. . 
Cremnodes.. . ... .« . . 
Cryptognatha. . . . . . + 
Cryptogonus.. . « « « - 
Cryptolæmus. ,. . .. 
Cyanauges. . . . . . . « 


.... 


166 


....... 


Cyclomorphus. . . . . . . 
Cycloneda. . . . » « . . 
Cyclotoma. . .. . «+ à 
Cymbachus. . « , « « » « 
Cynegetis. … 6 parue 
Cynegelis. 5 ae 
Cyrtomorphus. . . . . « 


Dacne, . . . . 
DAONEN,: L'Est Lamem tue 


TABLE ALPHABÉTIQUE 


Pages, 

Dapsas + « + +, 6. 108 
Dapsa. «+ os + + + « + 108 
Daulis. se e ee 0108 
DAURS. EM à oh 201 
Delphus. . . . . . + « + + 36 
DivedeséTi etes - 7, 2100 
Doria. ti net TE 
Discotoma. . . . < + 189 
DISCOTOMITES.. « + + + « « 187 
Dysgis, à 61e 4 0. 0108 

E 

EHIUES eue Re 
Egleis. .« « . « + + e + « « 183 
Ellipticus. . . + + + ee «1 
Hlpise Ve eteraayeseneze/ enlO 
Encaustes, « . + «+, ste : 47 
Encaustes. . . . . .. . 25-31 
ENCAUSTITES. + » + + + + + 46 
. Encymon. . .. . «+ + . "95 
ENDOMYCHIDES. . .. 71 
ENDOMYCHITES. « « . « « « 130 
Endomychus.. . . . . . . 135 
Endomychus. . . . . . 105-109 
ENGIDITES. + . es eee 14149 
EN@iSe + + remet + eee El 
Engis. . « «. « +. 21-28-47 
Engonius. . + « + «+. ++ y 
Epilachna. . . . . . .  . 23 
Epiülachna. + . . , . « 256 
EPILACHNITES. , + + + + » « 202 
Ephebus. . . . « . « « ++, .125 
EPIPOCITES. «+ « + « + + = M20 
Epipocuse: +... 1-0. il 
Epipocus. . . . « « . là 
Episcapha. . . . . . - « . 2 
Episcapha. . . . . .... .  2ÿ 
Epopterus. = . : . . 123 
Epylus.. 7... à 0 se . 34 
Eriopiss. 4..." 108 
EROTYLIDES rene 18 
EROTYLIENS. . . . .. 1 
HAOTYLNER See es 48 
ÉTObYIUS eue en ee 62 
ERoIYIUS + + coter 31 





DES TRIBUS, DES GROUPRS, DES GENRES. 


HUCIBANUB 0 1-0 131 
ÉUMORPHITES,. , . , « . . . 87 
Edmorphuss +, 1. 92 
Eumorphus. . . . . . : . 89 
Eupalæa. . ... . . . . . . 204 
Euphanistes. . , . . . , .: 52 
Eurycardius.. ..., .. 4705 
Euxestus. . .… . , , . 
Exochomus. . . , . , . , 246 
Exoplectra. .. ., . . ,, , 21 


PT PSP RATE PE, La 


Golie. LS tail 


: 
& 


Habrodactylus. . c 
Heiyzia.. 5, Mise 
Harmonia. 4.2... +79 
HaZiSs Pate let ie eo 
Héliobletus. , . . . . . . 419 
Helotas. =... 707000 
HÉLOTIDES. .:, .. .. "45 
Hinata 7e E00R 
Hippodamia. . . . . , . . 168 
Hippodamia. . . . . . . . 170 
HiPPODAMIITES. , . . . . . 467 
Hylal mR r 
Hyperaspis, . . . . . . . 229 
Hyperaspis.. . . 
HYPERASPITES. , . . . . . . 226 
Hypoceras.. . . . . . <", 22ÿ 
Hypselonotus. . . . . . .. 62 
HUB RTE KE US 175 


QU: ESRI 
Indalmus. 
IHNIC IE ee er RE PSE CERN 
Iphiclus. . . .., ni 070 
Ips. , 


PR TN PL ll in le 0 Sir, ah 
263 
Pages. 
IECNYIUSS orne se . # 
TROUS. use, 5-10. va TO 
IR ennemies RU 
J 
Jaüravias. + 44 0. 11208 
L 
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LANPULIA, +. 165 AA 
LANGURIDES. .. . . . . . 41 
LANGURITES. , . , . . . . 44 
desire ae 256 
Lasia. sr nets sv 01 > 201 
Leiestes. . . . , . sw6v4109 
LÉIESTITES............ 10 
LOG es er enr see 20200 
Démniat.. asen-:e. ce tin) 
Lithophilus. .,...,... 76 
MONB retire °s1:=0,2385 
Lybas. . sms 4 
UD EME de 33 
Lycoperdina. . . . . . . . 409 
LYCOPERDINITES. . . . . . 99 
M 
Mir re RGO CROIS ..…. 188 
Macromelea. . .". . ... -45 
Megaprotus. . . . . .  : 58 
LCI E NO ENEe 169 
Meilichius. , . , . . « 133 
MOnNOSCElIS. 1... . 1. 233 
MiQaria, . … .) .enereh188 
Micraspis. « s.. « ©. + 186 
Micraspis. . . . sous « 202 
Morphoides, . . . : . . . 60 
Morphoides." % . . .,. . 235 
Mycella: 2... . «< . 104 
MNGOINA RS - ss ll 
MUCANMTE ns ere an alle 
MyGO TAN er à +0 ds Lai + qe 144 
Mycophthorus. . . . . . .. 4 
Mycotretus.. . , 32 





264 TABLE ALPHABÉTIQUE 


MDDOIMELUS. Es see 019 
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NOR ee anne ronge AUD) 
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NOR 0 nee. OR 
NOUS custom et 0212 
NOVIUB Ne tement 21 


Œdiarthrus. . . . . . . . 114 
Œnis semer. sue eee 027 
Œnopia. -... . . . .-.. 198 
(0]/ 10 CORPORELS: 
Olygocorinus. . . . . . . . 64 
Omoiotelus. . . . . . . ne 
Omoiotelus. . . . . . . , . 68 
ODpyaNuS. mn -...1.0. 0784 


Oogasters sn "mer 61 
Opatrum. .:. mm 117 
ONU e uen asistte 247 
GUITAR | ac 72 
ONE Eee un et ee 206 
DRTALIITES, Fute 4 ss she 205 
ONISSOMUS. A. Us de see 218 
OEVDYOQUES 7. re 258 
P 
Panamomus. . . . . . . . 140 
PADOMER, 2 lens set 134 
Pantheropterus, . . . . . . 29 
PADEEUS EE Te NS 0 ete 147 
PÉDANUSs. 7... de te EAU 
Pélnten besus atee 200 
Pentilld, ts 2.07 4 re 234 
PETNISIA Parts leurs feat 102 
Phalanthas eve, +. 108 
PHATUB A 5, ee ere 250 


PAIE ar rte 106 


Phymaphora. . . ,, . .. 
Phymaphora. .. . . .,, 


* Plagiopisthen. . . . . . . . 


Flatyomus.".. 1. 
Platynaspis. + . . . . .M 
Polymuss 6-0, 50e 
POLE ms ent sc DRT 
PORTES 1, 1 7100 
Prepopharus. . . . « . . 
Prionocheilus. + . . . . ., 
RrIOEINR. 25. nee. ee 
Pristonema,: +: . 41... 
RroculBiseme se rer ete 
Prodilis ss sets tpte tete 
Propylen.. 1... 
Pselaphacus. . . . . . . . 
Pselaphacus. .. , . s . à 
Payiloboras Re, N.. 


QUINÉNUSS Te sn vs 


KRhabduchus. . : . . . . . 
RhANIS: = ee Te 1e ce 0 US 
RHIZOPIUS: 2, .. Je... eus 
RHMMDUS OS tels 0e Ne 
ROUAIS Lee sc ‘ 


Saccomorphus. . . . . MC 
SAUT eue 2e" ee 
Scaphidomorphus. 
SOYANITER DR 
SCYMNUS....s ee à use 
Soladie. 0m + 
Selenites.- 1, Le. 
BIOS NS une ce 


SOSpITA. 0 % ‘a ot ‘ 
Spathomeles. . . . . . « : 
Sphenoxus. . . . . . . . . 
STÉNOTARSITES.  . « + + » 
Stenotarsus, - + «+ . » . . . 


D 


Sternolobus. , , . . . 


Strongylosomus, +. 


Strongylus. . . . . . 


Symbiotes. . 


Symbiotes. . , . . . 
Synid. « + se + 0 + 


Synonycha, . . . . 


Tapinotarsus. , . . . 


Thalassa. . . . . 
Thallis. « . 


Thôis eee eterers 


Thonius. + . . . 
Tiphysa. 1... 
Trapesidera. . 

TRIPLACITES. « « « 
Triplatoma. ..,. 
Triplatoma. . , . . 
LIDIL SR eo 


Triplams "us eu, 


DES TRIBUS, DES GROUPES, DES GENRES, RTC. 265 
Pages. Pages. 
» er =D) Tritoma. . . . . . . .« 40-193 
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+ 9319 |! Trochoideus. . » 4 : . & . 447 
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DOME EE 


FIN DE LA TABLE ALPHABÉTIQUE 
DU TOME XII. 





TABLEAU MÉTHODIQUE 


DES 


FAMILLES, DES TRIBUS, DES GROUPES ET DES GENRES 


CONTENUS 


DANS LE GENERA DES COLÉOPTÈRES. 


Famille I. CICINDÉLÈTES. 
Tribu 1. MANTICORIDES. 


Manticora. Omus. 
Platychile. Dromochorus. 
Amblycheila. 

Tribu I. MÉGACÉPHALIDES. 
Oxycheila. Tetracha. 
Pseudoxycheïla. Aniara. 
Megacephala. 

Tribu NI. CICINDÉLIDES. 
Jresia. Megalomma. 
Oxygonia. Distipsidera. 
Eucallia, Apteroessa. 
Eurymorpha. Myrmecoptera. 
Cicindela. Dromica. 
Odontocheila. Cosmema. 
Phyllodroma. Euprosopus. 

Tribu IV. COLLYRIDES. 
Therates. Collyris. 
Tricondyla. 

Tribu V. CTENOSTOMIDES. 
Pogonostoma.  Ctenostoma. 
Procephalus. Myrmecilla. 

Famille II. CARABIQUES. 

LÉGI1oN I. 


Tribu 1. OMOPHRONIDES. 
Omophron. 


Tribu II. ELAPHRIDES. 
Notiophilus. Blethisa. 
Elaphrus. Trachypachys. 

Tribu NI. HILÉTIDES. 
Hiletus. 


Tribu IV. CARABIDES. 


Pelophila. Procrustes. 
|Nebria. Carabus. 
Metrius. Aplothorax. 
Leistus. Calosoma. 
Procerus. Callisthenes. 
Tribu N. CYCHRIDES. 
Damaster. Sphæroderus. 
Cychrus. Scaphinotus. 
LÉGton II. 
Tribu VI. PAMBORIDES. 

Teflus. Pamborus. 

Tribu VII. TRIGONODACTY- 

LIDES. 

Hexagonia. Trigonodactyla. 

Tribu NII. ODACANTHIDES. 
Plagiorhytis. Stenocheila. 
Apiodera. Odacantha. 
Casnonia. Stenidia. 
Ophionea. 
Tribu IX. CTENODACTYLIDES. 
Leptotrachelus. Schidonycha. 
Pionycha, Ctenodactyla. 


TABLE MÉTHODIQUE. 


268 

Tribu X. GALERITIDES. 
Drypta. Polystichus. 
Dendrocellus. Agastus. 
Calophæra. Metaxidius. 
Galerita. Diaphorus. 
Trichognathus.  Enaphorus. 
Eunostus, Thalpius. 
Zuphium. 

Tribu XI. HELLUONIDES. 
Aenigma, Planetes. 
Helluodes. Omphra. 
Helluo. Helluomorpha. 
Macrocheilus.  Pleuracañthus. 
Acanthogenius. 

Tribu XII. BRACHINIDES. 
Aptinus. Mastax. 
Pheropsophus.  Crepidogaster, 
Brachinus. 

Tribu XIII. LEBIIDES. 
Agra. Bomius. 
Calleida. Oxoides. 
Xanthophæa. Variopalpis. 
Stenonotum. Metabletus. 
Cymindis. Coptoptera. 
Glycia. Lionychus. 
Singilis. Apristus. 
Corsyra. Sericoda. 
Trichis. Omostenus. 
Diaphoroncus.  Arsinoe. 
Ctenoncus. Cryptobatis. 
Metaxymor- Rhopalostyla. 

phus. Sarothrocrepis. 
Glyphodactyla.  Eurycoleus. 
Hystrichopus. Lia. 
Plagyopyga. Physodera. 
Demetrias. Emplyues. 
Pelyocypas. Promecoptera. 
Demetrida. Tetragonode- 
Plagiotelum. rus. 
Aetophorus. Haplopeza. 
Axinopalpus. Pentagonica. 
Homethes. Masoreus. 
Dromius. Sealidion. 


Plochionus. Môchthorus, 
Dolichoctis. 

Tribu XIV. PÉRICALIDES, 
Celenæphes. Thyréopterus, 
Rhombodera.  Mormolyce. 
Philophlæus. Catascopus, 
Coptodera. Miscelus. 
Stenoglossa. Pericalus, 
Nycteis. Eucheila. 
Belonognatha.  Scopodes. 
Lobodontus. 

Tribu XV. PSEUDOMORPHIDES. 
Pseudomorpha.  Adelatopus. 
Sphallomor- Hydroporomor- 
pba (1). pha. 
Silphomor- 
pha (1). 

Tribu XVI. OZÉNIDES. 
Mystropomus.  Itamus. 
Ozæna. Physea. 
Goniotropis. Eustra. 
Tropopsis. Nomius. 

Tribu XVII. SIAGONIDES. 
Siagona. Enceladus. 
Luperca. 

Tribu XVII. DITOMIDES. 
Melænus. Chilotomus. 
Coscinia. Pachycarus. 
Aristus. Penthus. 
Ditomus. Mystropterus. 
Carterus. Apotomus. 


Tribu XIX. GRAPHIPTÉRIDES. 


Graphipterus.  Piezia, : 
Tribu XX. ANTHIADES. 
Anthia. Cypholoba. 
Bæoglossa. Polyhirma. 
Cycloloba. Atractonota. 


(1) Ces deux genres ont été réunis 
par Ja suite au genre PSEUDOMORPHA, 
Lac. Genera, II, p. 518. 


TABLE MÉTHODIQUE. 


Tribu XXI. MORIONIDES. 


269 
Rembus. Physolæsthus. 
Badister. Eutogeneius. 

Tribu XXVI. CNÉMACANTHIDES, 
Dioctes. Oopterus. 
Miscodera. Promecoderus. 
Broscus. Cascelius. 
Cnemacanthus. Cardiophthal- 
Arathymus. mus. 
Broscosoma. Baripus. 

Tribu XXII. STOMIDES. 
Disphæricus (1) Promecogna- 
Axinidium. thus. 

Stomis. Augasmosomus 

Agelæa. Pelecium. 

Eripus. Idiomorphus. 
Glyptus. 

Tribu XXNIIT. CRATOCÉRIDES. 
Cyclosomus. Cratoccrus. 
Pachytrachelus  Brachidius. 
Microderes. Somoplatus. 
Geopinus. Macracanthus. 
Daptus. Nothopus. 
Batoscelis. Amblygnathus. 
Agonoderus. Melanotus. 
Tribu XXIX. ANISODACTYLIDES. 
Orthogonius. Crasodactylus. 
Cratognathus.  Anisotarsus. 
Piosoma. Lecanomerus. 
Geobænus. Notiobia. 
Diaphoromerus. Rhagodactylus. 
Axinotoma, Hypharpax. 
Migadaps. Gynandromor- 
Loxomerus. phus. 
Brachycælus. Gynandrotarsus 
Diachromus. Gynandropus. 
Amphasia. Hyphæreon. 


Auisodactylus. 
Tribu XXX. HARPALIDES. 


Physocrota- Haplochile. 

phus. Melisodera. 
Gampylocnemis Hemiteles. 
Morio. Catapiesis. 
Platynodes. Homalomorpha 
Psydrus. Geta. 

Tribu XXII. SCARITIDES. 
Pasimachus. Stratiotes. 
Emydopterus.  Lachenus. 
Carenum. Cryptomma. 
Scaraphites. Acephorus. 
Acanthoscelis.  Dyschirius. 
Scarites. Clivina. 
Gnathoxys. Pyramis. 
Scapterus. Aspidoglossa. 
Oxystomus. Ardistomis. 
Oxygnathus. Schizogenius. 
Camptodontus. 

Tribu XXII. PANAGÉIDES. 
Brachygna-  Euschizomerus. 

thus (1). Coptia. 
Craspedophorus Geobius. 
Panagaeus. Loricera. 

Tribu XXIV. CHLÉNIDES. 
Dercylus. Asporinus. 
Lissauchenius.  Rhopalopalpus. 
Aleptocerus. Chlænius,. 
Vertagus. Amblygenius. 
Ocybatus. Hololeius. 
Homalolachnus  Eccoptomenus, 
Rhizotrachelus. Atranus. 
Diaphoropso- Hoplolenus. 

phus. Prionognathus. 
Æacus. Oodes. 
Dibolochilus. Lonchosternus. 
Epomis. 
Tribu XXV. LICINIDES. 
Dicœlus. Licinus. 


(1) Ce nom doit être changé en 
Celui d'Eurvsoma, Gistl. Lac. Genera, 
I, 520, 


Trichopsela- 
phus. 


Aciuopus. 
Cratacanthus: 


(1) Ce genre se place dans la tribu 
des Panagéides, Lac. Genera, IT, 521. 


noel 


270 
Paramecus. Harpalus. 
Cyiloscelis. Gnathaphanus. 
Barysomus. Orthogenium. 
Lissopterus. Geodromus. 
Bradybænus. Platymetopus. 
Ooïdius. Amblystomus. 
Ctenomerus. Acupalpus. 
Anomostomus,  Stenolophus. 
Bradycellus. Anoplogenius. 
Anisocnemus.  Hippolætis. 
Tribu XXXI. PSEUDO-FÉRO- 
NIDES. 
Heteracantha.  Caphora. 
Aephnidius. Anaulacus. 


Tribu XXXII. TRIGONOTOMIDES. 


Microcheila. Drimostoma. 
Dyschromus. Oxycrepis. 
Trigonotoma. Abacetus. 
Lesticus. Distrigus. 
Dirotus. Amblytelus. 

Tribu XXXIII. FÉRONIDES. 
Microcephalus.  Feronia. 
Euchroa. Strigia. 
Marsyas. Camptoscelis, 
Eccoptogenius.  Cyrtoderus. 
Polpochila. Rathymus. 
Catadromus. Zabrus. 
Eucamptogna- Amara. 

thus. Lophidius. 
Myas. 

Tribu XXXIV. ANTARCTIIDES. 
Antarctia. Metius. 

Tribu XXXV. ANCHOMÉNIDES. 
Rhopalomelus. Scaphiodac- 
Sphodrus. tylus. 
Pristonychus. Abaris. 
Calathus. Rhadine. 
Pristodactyla.  Stenognathus. 
Taphria. Diploharpus. 
Dolichus. Anchomenus. 
Dicrochile. Megalonychus. 


Lestignathus. 





TABLE MÉTHODIQUE. 


Olisthopus. 


Euleptus, Onypterygia. 
Ctenognathus. Abropus. 
Cardiomera. Colpodes. 
Pleurosoma. Loxocrepis. 
Stenocnemus. Monolobus. 
Dyscolus. Tropopterus, 
Oxyglossus. Nemaglossa, 
Dicranoncus. 

Tribu XXXVI. POGONIDES, 
Omphreus. Sistolosoma, 
Stenomorphus. Merizodus. 
Dicælindus. Aemalodera. 
Patrobus. Trichus. 
Cardiaderus. Anophthalmus, 
Pogonus. Aepus. 

Tribu XXX VII. ANCHONODÉ- 

RIDES. 
Callistus. Lachnophorus. 
Anchonoderus.  Chalybe. 
Camptotoma. Ega. 
Lasiocera. 

Tribu XXXVII. BEMBIDIIDES. 
Thalassobius. Tachypus. 
Anillus. Bembidium. 

APPENDICE. 
Aratharea. 


Famille III. DYTISCIDES. 
Tribu 1. AMPHIZOIDES. 


Amphizoa. 
Tribu 11. HALIPLIDES. 
Haliplus. Cuemidotus. 
Tribu III. PELOBIDES. 
Pelobius. 

Tribu IV. HYDROPORIDES. 
Vatellus. Anodocheilus, 
Hyphydrus. Desmopachria. 
Hydroporus. Celina. 

Tribu V. COLYMBÉTIDES. 
Noterus. Suphis. 
Hydrocanthus.  Laccophilus. 


TABLE MÉTHODIQUE. 


Coptotomus. Ilybius. 
Anisomera. Agabus. 
Matus. Copelatus. 
Colymbetes. 

Tribu VI. DYTISCIDES. 
Cybister. Acilius, 
Dytiseus. Hydaticus. 
Eunectes. 

Famille IV. GYRINIDES. 
Enhydrus. Gyretes. 
Gyrinus. Orectochilus. 
Dineutus. Patrus. 
Porrorhynchus. 


Famille V. PALPICORNES. 


Tribu 1. HYDROPHILIDES. 


Hydrophilus. Hydrous. 
Tropisternus. Sternolophus. 

Tribu II. HYDROBJIIDES. 
Hydrobius. Globaria. 
Philhydrus. Limnebius. 
Laccobius. Cyllidium. 
Berosus. Amphiops. 
Volvulus. 

Tribu II. SPERCHÉIDES. 
Spercheus. 

Tribu IV. HÉLOPHORIDES. 
Helophorus. Ochthebius. 
Hydrochus. Hydræna. 
Epimetopus. 

Tribu V. SPHÆRIDIIDES. 
Cyclonotum. Megasternum. 
Sphæridium. Cryptopleurum 
Cercyon. 

Famille VI. PAUSSIDES. 
Cerapterus. Lebioderus. 
Ceratoderus. Platyrhopalus. 
Merismoderus.  Paussus. 


Pentaplatar- Hylotorus. 
thrus, 


271 


Famille VII. STAPHYLI- 
:  NIENS. 


Tribu 1. ALÉOCHARIDES. 


Autalia. Oligota. 
Falagria. Corotoca (1). 
Myrmedonia. Spirachta (1). 
Bolitochara. Aleochara. 
Apteranilla. Dinarda. 
Tachyusa. Lomechusa. 
Homalota. Euryusa. 
Semiris. Gyrophæna. 
Phytosus. Peliusa. 
Oxypoda. Placusa. 
Ocalea. Silusa. 
Calodera. Pronomæa. 
Microcera. Myllæna. 
Phloeopora. Diglossa. 
Hygronoma. Gymnusa. 

Tribu II. TACHYPORIDES. 
Hypocyptus. Trichophyus. 
Lamprinus." Boletobius. 
Conurus. Mycetoporus. 
Tachyporus. Mecorhopalus, 
Tachinus. Tanygnathus. 
Habrocerus. 


Tribu II. STAPHYLINIDES. 
Sous-Tribu LI. XANTHOLINIDES. 


Platyprosopus.  Vulda. 
Othius. Scytalinus. 
Holisus. Homorocerus. 
Diochus. Xantholinus. 
Agrodes, Leptacinus. 
Sous-Tribu IT. STAPHYLINIDES 
VRAIS. 
Hæmatodes. Staphylinus. 
Cordylaspis. Ocypus. 
Scariphæus. Belonuchus. 
Palestrinus. Philonthus. 
Caranistes. Heterothops. 
Thinopinus. Acylophorus. 


(1) Lacord. Genera, t. IL, 570, 


Ip € 


Re RE Tes D 


+ 


TABLE MÉTHODIQUE. 


272 
Quedius. Euryporus. 
Astrapacus. Oxyporus. 

Tribu IV. PÉDÉRIDES. 
Cryptobium. Scopæus. 
Homæotarsus.  Stilicus, 
Latona. Stilicopsis. 
Dolicaon. Liparocephalus. 
Scymbalium. Echiaster. 
Achenium. Ophites. 
Lathrobium. Sunius, 
Lithocharis. Pæderus. 
Polyodontus. 

Tribu N. PINOPHILIDES. 
Pinophilus. Oedichirus. 
Tœnodema. Procirrus. 
Palaminus. 

Tribu V1. STÉNIDES. 
Stenus. Euaestethus. 
Dianous. 


Tribu VII. OXYTÉLIDES. 
Sous-Tribu I. MÉGALOPIDES. 


Megalops. 
Sous-Tribu II. Osortines. 
Osorius. Holotrochus. 
Sous-Tribu III. OxYTÉLIDES 
VRAIS. 
Bledius. Phlæonus. 
Platystethus. Trogophlœus. 
Oxytelus. Apocellus. 
Sous-Tribu IV. COPROPHILIDES. 
Coprophilus. Trigonurus. 
Acrognathus. Syntomium. 
Deleaster, 


Tribu VIII. PIESTIDES. 


Leptochirus. 
Lispinus. 
Eleusis. 
Piestus. 


Prognatha. 
Isomalus. 

Chasolium. 
Hypotelus. 


Tribu IX. PHLOEOCHARIDES. 


Olisthærus. 


Phlæocharis. 


Tribu X. OMALIDES, 


Micralymma. Olophrum, 
Chevrieria. Lathrimæum, 
Anthophagus.  Deliphrum, 
Lesteva. Lathrium, 
Boreaphilus. Omalium. 
Arpedium. Oncognathus, 
Acidota. Anthobium, 
Tribu X. PROTÉINIDES. 
Proteinus. Glyptoma. 
Megarthrus. Pseudopsis. 
Phlæobium. Micropeplus. 


Famille VIIL. PSÉLAPHIENS 
Tribu 1. PSÉLAPHIDES. 


Chennium. Tychus. 
Centrotoma. Hamatus. 
Ctenistes. Batrisus. 
Ceophyllus. Trichonyx. 
Cedius, Amaurops. 
Tmesiphorus. Rhexius, 
Tyrus. Bryaxis, 
Faronus. Eupsenius, 
Phamisus. Arthmius. 
Metopias. Bithynus. 
Pselaphus. Euplectus. 
Tribu 11. CLAVIGÉRIDES. 
Claviger. Articerus. 
Adranes. 
Famille IX. SCYDMÉNIDES. 
Chevrolatia. Clidicus. 
Seydmænus. Mastigus. 
Eutheia. Brathinus. 
Cephennium. 


Famille X. SILPHALES. 
Tribu 1. LEPTODÉRIDES. 


Leptoderus. 

Tribu II. SILPHIDES. 
Necrophorus. Pteroloma. 
Silpha. Apatetica. 
Necrophilus. Leptinus. 


Adelops. 
Choleva. 


TABLE MÉTHODIQUE. 


Colon. 
Agyrtes. 


Catopsimor- Sphærites. 


phus. 


Tribu IL. ANISOTOMIDES. 


Triarthron. 
Hydnobius. 
Anisotoma. 
Cyrtusa. 
Colenis. 


Agaricophagus. 


Liodes. 
Amphicyllis. 
Agathidium. 
Clambus. 


Famille XI, SPHÉRIENS. 


Sphærius. 
Famille XII. TRICHOPTÉ- 
RYGIENS. 
Trichopteryx.  Ptenidium. 
Ptilium Nossidium. 
Famille XIII. SCAPHIDILES. 
Scaphidium. Amalocera. 
Scaphium. Bæocera. 
Cyparium. Scaphisoma. 


Famille XIV. HISTÉRIENS. 


Tribu 1. HOLOLEPTIDES. 


Hololepta. 
Leionota. 


Phylloma. 
Oxysternus, 


Tribu 11. HISTÉRIDES. 
Sous-Tribu I. HISTÉRIDES VRAIS. 


Macrosternus. 
Plæsius. 
Placodes. 
Aulacosternus. 
Platysoma. 
Cylistus. 
Omalodes. 
Rhypochares. 
Psiloscelis. 
Contipus. 
Margarinotus. 
Hister. 
Pachycrærus. 
Phelister, 


Coléoptères. 


Sphyracus. 
Pelorurus. 
Scapomegas. 
Notodoma. 
Cypturus. 
Monoplius. 
Eretmotus. 
Hetærius. 
Epierus. 
Tribalus. 
Sphærosoma. 
Bacanius. 
Dendrophilus. 
Paromalus. 
Tome XII. 


273 
Sous-Tribu IL. SAPRINIDES. 


Cærosternus. Xiphonotus. 
Saprinus. Plegaderus. 
Pachylopus. Onthophilus. 
Trypanæus. Abræus. 
Teretrius. Acritus, 


Famille XV. PHALACRIDES. 


Phalacrus. Olibrus. 
Tolyphus. Lithocrus. 
Famille XVI. NITIDU- 
LAIRES. 
Tribu 1. BRACHYPTÉRIDES. 
Cercus. Brachypterus. 

Tribu I. CARPOPHILIDES. 
Mystrops. Cillœus. 
Colastus. Conotelus. 
Carpophilus. Ecnomæus. 
Brachypeplus. 

Tribu NI. NITIDULIDES. 
Perilopa. Phenolia. 
Epurea. Stelidota. 
Nitidula. Thalycra. 
Soronia. Aethina. 
Ipidia Pria. 

Axyra. Meligethes. 
Ischæna. Hebascus. 
Prometopia. Gaulodes. 
Psilotus. Psilopyga. 
Platychora. Lordites. 
Amphotis. Pocadius. 
Lobiopa. Lasiodactylus. 
Omosita. 

Tribu IV. CYCHRAMIDES. 
Camptodes Amphicrossus. 
Cyllodes. Pallodes. 
Cychramus. Oxycenemus. 
Cybocephalus.  Triacanus. 

Tribu V. IPIDES. 
Chryptarcha. Paromia. 
Ips. 

18 


PT. 


274 


Tribu VI. RHIZOPHAGIDES. 
Rhizophagus. 


Famille XVII. TROGOSI- 


TABLE MÉTHODIQUE. 


TAIRES. 
Tribu 1. EGOLIIDES. 


Egolia. 


Acalanthis. 


Tribu 11. TROGOSITIDES. 


Nemosoma. 
Allæocnemis. 
Temnochila. 


Tribu WI. GYMNOCHILIDES. 


Leperina. 
Gymnochila. 


Alindria. 
Melambia. 
Trogosita. 


Anacypta. 


Tribu IN. PELTIDES. 


Peltis. 
Peltastica. 


Famille XVIII. COLYDIENS. 


Thymalus. 


Tribu 1. SYNCHITIDES. 


Sarrotrium. Colobicus. 
Corticus. Ditoma. 
Rhagodera. Phlæodalis, 
Diodesma. Cerchanotus. 
Rechodes. Trachypholis. 
Pristoderus. Diplotoma. 
Ulonotus. Synchita. 
Endophlœus. Cicones. 
Priolomus, Lasconotus. 
Sparactus. Phlæonemus. 
Coxelus. Meryx. 
Tarphius. Acropis. 
Paryphus. Plagiope. 
Cossyphodes. Emmaglæus. 
Tribu I. COLYDIIDES. 
Mecedanum. Nematidium. 
Aulonium. Teredus. 
Colydium. Oxylæmus. 
Eulachus. Aglenus. 
Petalophora, Anommatus. 


Tribu II. BOTHRIDÉRIDES. 


Derataphrus. 
Sosylus. 


Bothrideres. 


Tribu IV. PYCNOMÉRIDES. 


Pycnomerus. Apeistus,. 
Tribu V. CÉRYLONIDES. 
Glyptolopus. Discoloma, 
Philothermus.  Mychocerus. 
Cerylon. 
Famille XIX. RHYSODIDES, 
Rhysodes. Stemmoderus. 
Clinidium. 


Famille XX. CUCUJIPES. 
Tribu 1. PASSANDRIDES. 


Passandra. Ancistria. 
Hoctarthrum. Prostomis. 
Catogenus. Chætosoma. 
Scalidia. 

Tribu II. CUCUJIDES. 
Cucujus. Palaestes. 
Platisus. 

Tribu II. HÉMIPÉPLIDES. 
Hemipeplus. Ino. 


Tribu IV. BRONTIDES. 
Dendrophagus.  Platamus. 


Brontes. Telephanus. 
Tribu V. SILVANIDES. 

Læmophlœus.  Psammæchus. 

Lathropus. Silvanus. 

Pediacus. Omma. 

Phlæostichus. 

Famille XXI. CRYPTOPHA- 

GIDES. 


Telmatophilus. Hypocoprus. 
Antherophagus Myrmecinomus. 
Emphylus. Atomaria. 
Cryptophagus.  Epistemus. 
Paramecosoma. 

Famille XXII. LATHRI- 

DIENS. 

Langelandia. Corticaria. 
Monotoma. Dasycerus. 
Holoparamecus  Myrmecoxenus. 
Lathridius. 


TABLE MÉTHODIQUE. 


Famille XXIII. MYCÉTO- 


PHAGIDES. 
Mycetophagus.  Typhæa. 
Triphyllus. Diplocælus. 
Litargus. Diphyllus. 

Famille XXIV. THORIC- 

TIDES. 

Thorictus. Pycnidium. 
Famille XXV. DERMESTINS 
Byturus. Tiresias. 
Diodontolobus.  Cryptorhopa- 
Dermestes. lum. 
Attagenus. Anthrenus. 
Decamerus. Trinodes. 
Megatoma. Orphilus. 
Hadrotoma, Apsectus (1). 
Trogoderma. 


Famille XXVI. BYRRHIENS. 
Tribu 1. NOSODENDRIDES. 


Nosodendron. 

Tribu II. BYRRHIDES. 
Syncalypta. Amphicyrta. 
Microchætes. Simplocaria. 
Curimus. Bothriophorus 
Byrrhus. (3). 

Cytilus. Aspidiphorus (4) 
Morychus. 

Tribu II, LIMNICHIDES. 
Limnichus. Physemus (2). 
Ersachus. 


Tribu IV. CHÉLONARIIDES. 
Chelonarium. 


Famille XXVII. GEORISSINS 


Georissus. 


(1) Lacord. Genera, IE, p. 573. 
(2) Lacord. Genera, II, p. 574. 
(3) Lacord. Genera, IV, p. 555. 
(4) Lacord. Genera, IV, p. 556. 


275 
Famille XXVIII. PARNIDES. 
Tribu I. PSÉPHÉNIDES. 

Psephenus. 
Tribu II. PARNIDES VRAIS. 


Lara. Parnus. 
Potamophilus.  Parygrus. 
Lutochrus. Potaminus. 
Pelonomus. Helichus. 
Tribu I. ELMIDES. 
Elmis.  Stenelmis. 
Limnius. Macronychus. 
Cyllæpus. Ancyronix. 
Famille XXIX. HÉTÉRO- 
CÉRIDES. 
Heterocerus. 
Famille XXX. PECTINI- 
CORNES. 


Tribu 1. LUCANIDES. 
Sous-Tribu I. CHIASOGNATHIDES. 


Pholidotus. Sphænognathus 
Chiasognathus. 

Sous-Tribu II. LAMPRIMIDES. 
Dendroblax. Lamprima. 
Ryssonotus. Streptocerus. 


Sous-Tribu HI. LUCANIDES VRAIS. 


Colophon. Dorcus. 
| Lucanus. Platycerus. 

Sous-Tribu IV. FiGuzipgs. 

Xiphodontus. Figulus. 

Nigidius. Agnus. 
Sous-Tribu V. SyNbÉsines. 

Syndesus. Hexaphyllum. 
Sous-Tribu VI. AÉSALIDES. 

Ceruchus. Aesalus. 


Ceratognathus. 
Sous-Tribu VII. SINODENDRIDES. 
Sinodendron. 


Tribu II. PASSALIDES. 
Passalus. 


276 
Famille XXXI. LAMELLI- 
CORNES. 


Lécion I. LAMELLICORNES LAPA- 
ROSTICTIQUES. 


Tribu 1. COPRIDES. 
Sous-Tribu I. ATEUCHIDES. 
Groupe I. Ateuchides vrais. 


Ateuchus. Circellium. 
Pachysoma. Sceliages. 
Eucranium. 

Groupe II. Gymnopleurides. 
Sisyphus. Megathopa. 
Gymnopleurus.  Coeloscelis. 
Eudinopus. Canthon. 

Groupe HI. Deltochilides. 
Deltochilum. Chalconotus. 

Groupe IV. Menthophilides. 
Epirhinus. Tessarodon. 
Epilissus. Menthophilus. 
Cephalodes- Coproecus. 

mius. Temnoplectron. 


Sous-Tribu 11. COPRIDES VRAIS. 
Groupe I. Scatonomides. 


Macroderes. Uroxys. 
Pedaria. Scatimus. 
Sarophorus. Choeridium. 
Coptorhina. Scatonomus. 
Delophorus. Onthocharis. 

Groupe Il. Coprides vrais. 
Canthidium. Phanacus. 
Copris. Dendropæmon. 
Gromphas. 

Groupe II. Onitides. 

Bubas. Onitis. 

Groupe IV. Onthophagides. 
Eurysternus. Oniticellus. 
Tragiseus (1). Drepanocerus. 
Onthophagus. 


(1) Lacord. Genera, IV, p. 557. 


TABLE MÉTHODIQUE. 


Tribu I. APHODIIDES. 


Aulonocnemis.  Psammodius, 
Aphodius. Corythoderus, 
Ryparus. Chaetopisthes. 
Ammoecius. Aegialia. 
Euparia. Chiron. 
Rhyssemus. Eremazus. 
Tribu NI. ORPHNIDES. 
Hybalus. Aegidium. 
Orphnus. Ochodaeus. 
Tribu IV. HYBOSORIDES, 
Hybosorus. Chætodus. 
Phæochrous. Dicræodon. 
Cœlodes. Hapalonychus. 
Tribu V. GÉOTRUPIDES. 
Athyreus. Odontæus, 
Stenaspidius. Geotrupes. 
Bolboceras. Lethrus. 


Tribu NI. TROGIDES. 
Sous-Tribu I. TROGIDES VRAIS. 


Trox. Glaresis. 
Cryptogenius.  Liparochrus. 
Anaides. 


Sous-Tribu IL. ACANTHOCÉRIDES. 


Acanthocerus.  Sphæromor- 
Clæotus. phus. 
Synarmostes. 

Tribu VIH. GLAPHYRIDES. 
Cratoscelis. Glaphyrus. 
Lichnia. Amphicoma. 
Dasychæta. Lichnanthe. 
Anthypna. 


LÉécion Il. LAMELLICORNES 
PLEUROSTICTIQUES, 


Tribu VIII. MÉLOLONTHIDES. 
Sous-Tribu 1. HopLipes. 
Groupe I. Pachycnémides. 


Chasme. Eriesthis. 
Anisonyx. Stenocnema. 
Peritrichia. Pachyenema. 
Lepitrix. Hoploscelis. 





TABLE MÉTHODIQUE. 


Groupe HI. Hoplides vrais. 


Dichelus. Lepisia. 
Monochelus. Dichelhoplia. 
Gymnoloma. Hopliopsis. 
Goniaspidius. Hoplia. 
Dicranocnemus. Harpina. 
Nanniseus. Dicentrines. 
Cylichnus. Microplus. 
Anisochelus. Microdoris. 
Scelophysa. Paranonca. 


Sous-Tribu II. SÉRICIDES. 
Groupe I. Phyllotucides. 
Phyllotocus. 


Groupe Il. Séricides vrais. 


Hymenoplia. Serica. 
Triodonta. Trochalus. 
Omaloplia. Pleophylla. 
Groupe III. Ablabérides. 
Symmela. Ablabera. 
Miotemma. Camenta. 
Athlia. Ablaberoïdes. 


Groupe IV. Diphucéphalides. 
Diphucephala. 


Groupe V. Méchidiides. 
Mæchidius. 
Sous-Tribu IIT. SÉRICOÏDES. 
Groupe I. Pachytrichides. 
Pachytricha. 
Groupe II. Aclopides. 
Phænognatha.  Aclopus. 
Groupe II. Chasmatoptérides. 
Chasmatopterus Chnaunanthus. 
Groupe IV. Stéthaspides. 
Stethaspis, Colymbomor- 
Pyronota. pha. 


Groupe V. Héléronycides. 


Phytolæma. Scitala. 
Heptamera. Colpochila. 
Liparetrus. Haplonycha. 
Comaphorus. Heteronyx. 


971 
Hostilina. Telura. 
Eurychelus: Nepytis. 
Odontria. Diphyllocera. 
Aplodema. Diaphylla. 

Groupe VI. Séricoides vraies. 
Accia. Dichelonycha. 
Sericoïdes. Maypa. 
Listronyx. 

Sous-Tribu IV. MACRODACTY- 

LIDES. 
Groupe I. Macrodactylides vraïs. 
Macrodactylus,  Calodactylus. 
Schizochelus. Isonychus. 

Groupe II. Dicranides. 
Dicrania. Dasyus. 

Groupe III. Céraspides. 
Dejeania. Manopus. 
Ceraspis. Chariodema. 
Ancistrosoma. 

Groupe IV. Philochlénides. 
Philochlænia.  Alvarinus. 
Demodema. Anoplosiagum. 
Anomalochilus.  Blepharotoma. 
Plectris. Gama. 
Barybas. Chlænobia. 
Ulomenes. Mallotarsus. 
Rhinaspis. 

Sous-Tribu V. CLAVIPALPIDES. 
Clavipalpus. Homalochilus. 
Liogenys. Pachylotoma. 
Pachrodema. Pachydema. 
Hilarianus. Tanyproctus. 

Sous-Tribu VI. MÉLOLONTHIDES 

VRAIS. 

Groupe !. Diplotaxides. 
Diplotaxys. Empecta. 
Apogonia. 

Groupe I. Rhizotrogides. 
Enaria. Monotropus. 
Pegylis. Anonetus. 
Lasiopsis. Rhizotrogus. 





278 TABLE MÉTHODIQUE: 

Trematodes, Atys. Sous-Tribu II. Prénomémines. 
Ancylonycha.  Aplidia. Phænomeris, 

Eugastra (1). Brahmina. : 

Phytalué. Gymnogaster. Sous-Tribu IV. RUTÉLIDES VRAIES. 
Listrochelus. Xylonychus. Groupe I. Antichirides. 
Schizonycha. Telaugis. Thyridium. 
Groupe I. Mélolonthides vrais. | Lagochile. Chlorota. 
Anoxia. Hypopholis. Ometis. Diabasis. 
Polyphylla. Leucopholis, | Antichira. 

Melolontha. Proagosternus. Groupe H. Rutélides vraies. 
Rhopea. Lepidiota. Peperonota. Rutela. 
Hoplosternus.  Eucirrus. Perastasia. Chalcentis. 
Euthora. Lachnodera. Cnemida. 

PP NL Groupe II. Pétidnotides. 
Sous-Tribu VII. MACROPRYLLIDES, Strigidia. Macropoides: 
Macrophylla. Sebaris. Pelidnota. Heterosternus: 
Onochæta. Euryphylla. Chalcoplethis..  Homonyx. 
Leontochæta.  Holophylla. Plusiotis. Lasiocala. 
Sous-Tribu VIIL Pacavronipgs. | Chrysophora.  Crathoplus. 
AUTO TER Prochelyna. Chrysina. Catoclastus. 
Achloa. Pachycoïus. Groupe IV. Aréodides. 
Clitopa. Pachypus. Byrsopolis. Cotalpa. 
Cyclomera (2).  Metascelis. Areoda. Oogenius. 
Elaphocera. Hadrocerus. Hoplognathus. 

Achelyna. 


Sous-Tribu IX. EUCRIRIDES. 


Euchirus. 


Propomacrus. 


Tribu IX. RUTÉLIDES. 
Sous-Tribu. ANATISTIDES. 


Sous-Tribu V. ANOPLOGNATHIDES: 


Groupe 1. Anoplognathides vrais. 


Anoplognathus. 
Repsimus. 


Phalangogonia. 
Platycælia. 


Groupe II. Brachysternides. 


Anatista. Anoplostethus.  Tribostethus. 
Sous-Tribu IT. ANOMALIDES. Scbizognathus, Aubiyterus, 
Rhinvotis Singhala Brachysternus.  Callichloris. 
Eee EURE Aulacopalpus.  Amblochilus. 
Dinorhina. Popilia. : 
Anisoplia. Pharaonus. Groupe III. Adorétides. 
Epectinaspis. Strigoderma. |Trigonostomum Heterophthai- 
Phyllopertha.  Callirhinus. Adoretus. mus. 
SU Honbrs Sous-Tribu VI. GÉNIATIDES. 
Mimela. j , 
Bolax. Microchilus. 
(1) Lacord. Genera, II, p. 580. Leucothyreus.  Geniates. 
(2) Lacord. Genera, IV, p. 559. Evanos. 


Tribu X, DYNASTIDES. 
Sous-Tribu I. HexopoONTIDES. 
Hexodon. 
Sous-Tribu II. CYCLOCÉPHALIDES. 
Groupe I. Pachylides. 
Pachylus: 
Groupe Il. Cyclocéphalides vraies. 


Democrates. Bradyscelis. 
Augoderia. Peltonotus. 
Harposcelis. Chalepus. 
Cyclocephala.  Stenocrates. 
Erioscelis. 


| TABLE MÉTHODIQUE. 279 
Augosoma. Chalcosoma. 
Xylotrupes. Megalosoma. 
Eupatorus, 

Sous-Tribu V. AGAOCÉPHALIDES, 
Ægopsis. Lycomedes. 
Agaocephala. Antedon. 

Sous-Tribu VI. PxiLeurines. 
Syrichthus. Trionychus. 

Phileurus. Cryptodus. 
Trioplus. Semanotus. 
Actinolobus. 

Sous-Tribu VII, CRYPTODONTIDES. 

Pantodinus. Cryptodontes. 


Sous-Tribu II. ORYCrIDEs. 
Groupe I. Pentodontides. 


Heteronychus.  Cheiroplatys. 
Podalgus. Scaptophilus. 
Ligyrus. Bothynus. 
Pentodon. Corynoscelis. 
Isodon. Acerus. 

Groupe IT. Pimélopides. 
Orsilochus. Temnorhyn- 
Pericoptus. chus. 
Lonchotus. Callicnemis. 
Pimelopus. Coptognathus. 
Thronistes. Dipelicus. 
Horonotus. 


Groupe TT. Oryctomorphides. 
Oryetomorphus Corynophyllus. 
Homæomor- 


phus. 

Groupe IV. Oryctides vrais. 
Dasygnathus. Megaceras. 
Phyllognathus.  Dichodontus. 
Oryctes. CϾlosis. 
Trichogomphus  Heterogomphus 
Xyloryctes. Podischnus. 
Seapanes. Enema. 
Stypotrupes. Strategus. 
Cyphonistes. Xenodorus. 


Sous-Tribu IV. DYNASTIDES VRAIS. 
Golofa. Dynastes. 


Tribu XI. CÉTONIDES, 
Sous-Tribu I. CÉTONIDES VRAIES. 
Groupe I. GOLIATHIDES. 


Goliathus. Dicranoce ph a- 
Hypselogenia. lus. 
Compsocepha- Bothrorhina. 
lus. Ceratcrhina. 
Mycteristes. Astenorhina. 
Narycius. Rhomborhina. 
Cyphonocepha- Tmesorhina. 
lus. Chordodera. 
Heterorhina. 
Groupe IF, Jschnostomides. 
Ischnoscelis. Callipechis. 
Ischnostoma. Rhyxiphlæa. 
Heteroclita. Rhinocæta. 
Heterosoma. Xiphoscelis. 
Heterophana. Blæsia. 
Groupe IT. Gymnétides. 
Allorbina Agestrata. 
Gymnetis. Stethodesma. 
Clinteria. Lomaptera. 
Groupe IV. Macronotides. 
Clerota. Macronota. 
Chalcothea. Doryscelis. 
Groupe V. Schizorhinides. 
Chromoptilia.  Stenotarsia. 
Bombodes. Liostraca. 


280 

Epixanthis, Pogonotarsus. 
Euchilia. Amphistorus. 
Parachilia. Anacamptor- 
Anochilia. hina. 
Coptomia. Schizorhina. 

Groupe VI. Cétonides vraies. 
Euchræa. Oxythyrea. 
Cyriodera, Tephræa 
Celidota. Cetonia. 
Euryomia. Diplognatha. 
Odontorhina. Charadronota. 
Anoplochilus.  Anthracophora. 
Anatona. Uloptera. 
Chiloloba. 

Groupe VII. Crémastochilides. 
Macroma. Genuchus. 
Ptychophorus.  Scaptobius. 
Centrognathus. Trichoplus. 
Spilophorus. Lissogenius. 
Hoplostomus. Cremastochilus. 
Pilinurgus. Psilocnemis. 
Cœnochilus. Cyclidius. 

Sous-Tribu II. TRICHIDES. 
Inca. Stegopterus. 
Osmoderma. Gnorimus. 
Platygenia. Cælocrates. 
Myoderma. Trichius. 
Agenius. Calometopus. 
Eriopeltastes. Valgus. 

Famille XXXII. BUPRES- 

TIDES. 
Tribu 1. JULODIDES. 
Sternocera. Julodis. 

Tribu I. CHALCOPHORIDES. 

Groupe I. Chrysochroïdes. 
Steraspis. Chrysochroa. 
Cætoxantha. Cyria. 

Groupe II. Chalcophorides vrais. 
Euchroma. Pelecopsela- 
Chalcophora. phus. 
Halecia. Chrysesthes. 


TABLE MÉTHODIQUE. 


Groupe III. Psiloptérides. 
Psiloptera. Capnodis. 
Latipalpis. Cyphosoma. : 
Tribu NI. BUPRESTIDES VRAIS. 

Groupe 1. Buprestides vrais. 


Dicerca. Euryspilus. 
Pœcilonota. Cinyra. 
Nascio. Melobasis. 
Epistomentis.  Phænops. 
Buprestis. Melanophila. 
Balis. Anthaxia. 
Asthræus. Curis. 
Bubastes. 

Groupe II. Séigmodérides. 
Castalia. Dactylozodes, 
Hyperantha. Stigmodera. 
Zemina. Calodema. 

Groupe II. Polycestides. 
Polycesta. Sponsor. 
Acherusia. Acmæodera. 


Groupe IV. Sphénoptérides. 
Sphenoptera. 


Groupe V. Chrysobothrides. 


Belionota. Colobogaster, 
Actenodes. Chrysobothris. 
Groupe VI. Agrilides. 

Ethon. Stenogaster. 
Cisseis. Agrilus. 
Coræbus. Cylindromor- 
Discoderes. phus (1). 
Rhæboscelis. Mastogenius. 
Pseudagrilus. 

Groupe VII. Trachydes. 
Brachys. Aphanistieus. 
Trachys. 

Famille XXXIII. THROSCI- 
DES. 
Throscus. Lissomus. 


(1) Lacord. Genera, IV, p. 564, 


* TABLE MÉTHODIQUE. 


Famille XXXIV. 
DES. 


Tribu 1. MÉLASIDES. 
Melasis. Tharops. 

Tribu IT. EUCNÉMIDES VRAIS. 
Pterotarsus. Nematodes. 
Galbella. Hypocælus. 
Galba. Xylobius. 
Dendrocharis.  Harminius. 
Galbodema. Emathion. 
Gastraulacus.  Piestocera. 
Eucnemis. Phlegon. 
Rhacopus (4).  Epiphanis. 
Fornax. Phyllocerus. 
Eucalosoma. Cephaloden- 
Microrhagus. dron. 
Hylochares. Ceratogonys. 
Calyptocerus. Scython. 
Eudorus. Basodonta. 
Anelastes. 


Tribu II. PÉROTHOPIDES. 
Perothops. 


Famille XXXV. ÉLATÉRI- 


DES. 

Tribu 1. AGRYPNIDES. 
Agrypous. Tylotarsus. 
Adelocera. Dilobotarsus. 
Lacon, 

Tribu I. MÉLANACTIDES. 
Melantho. Tibionema. 
Melanactes. 

Tribu HI. HÉMIRHIPIDES. 
Hemirhipus. Ctenicera. 
Euphemus. Alaus. 

Tribu IV. CHALCOLÉPIDIIDES. 
Chalcolepidius.  Campsosternus, 
Semiotus. 

Tribu V. OXYNOPTÉRIDES. 

Oxynopterus. Megalorhipis. 


(1) Lacord, Genera, IV, p. 566. 


EUCNÉMI- | Pectocera. 


Beliophorus. 


281 
Leptophyllus. 


Tribu VI. TETRALOBIDES. 


Tetralobus. 


Charitophyllus. 


Tribu VII. ÉLATÉRIDES VRAIS. 
Groupe I. Élatérides vrais. 


Piezophyllus. 
Æmidius. 
Loooderus. 
Heterocrepi- 
dius. 
Atrattosomus. 
Pomachilius. 
Physorhinus, 
Anchastus. 
Brachycrepis. 
Monocrepidius. 
Pityobius, 
Pedetes. 


Groupe Il. 
Asaphes. 
Dima. 

Penia. 
Allotrius. 
Hypodesis. 
Cardiorhinus. 
Tomicephalus. 
Pyrophorus. 
Orthostethus. 
Ludius. 
Corymbites. 
Crepidomenus. 
Cosmesus. 
Synaptus. 
Agriotes. 


Athous. 
Limonius. 
Cratonychus. 
Pachyderes. 
Eudactylus. 
Æolus. . 
Elater. 
Cryptohypaus. 
Cardiotarsus. 
Cardiophorus. 
Crepidophorus. 
Œdostethus. 
Coptostethus. 
Ludiides. 
Sericosomus. 
Acroniopus. 
Adrastus. 
Ovipalpus. 
Nemasoma. 
Anacantha. 
Podonema. 
Genomecus. 
Somanecus. 
Amblygnathus. 
Dismorphogna - 
thus. 
Pleonomus. 
Trichophorus. 


Tribu VII. CAMPYLIDES. 


Dicronychus. 
Campylus. 
Plectrosternus. 
Hemiops. 
OEstodes. 
Cylindroderus. 


Macromalocera. 
Plastocerus. 
Euthysanius. 
Aphricus. 
Isosoma. 


282 
Famille XXXVI. CÉBRIO- 
NIDES. 
Tribu 1. PHYSODACTYLIDES. 
Physodactylus. : 
Tribu 11. CÉBRIONIDES VRAIS, 
Cebrio. Scaptolenus. 
Famille XXXVII. CÉRO- 
PHYTIDES. 
Cerophytum. 
Famille XXXVIIL. RHIPI- 
:: CÉRIDES. 


| Porrostoma. 


Callirhipis. 
Zenoa. 
Rhipicera. 


Sandalus. 


Chamærhipis. 


Ptyocerus. 


TABLE MÉTHODIQUE. 


Cænia. , 
- Cladophorus. 
Metriorhynchus Emplectus, 
Caloptera. Eros. 


Céliasis. 


Sous-Tribu II. CALOCHROMIDES. 
Calochromus. 


Sous-Tribuw IT, Howaztsiprs. 


‘| Homalisus. 


Tribu JI. LAMPYRIDES. 
Sous-Tribu I. LAMPYRIDES. VRAIS. 
Groupe I. Lucidotides. 


Famille XXXIX. DASCYL- 
LIDES. 


Tribu 1. ARTÉMATOPIDES. 
Artematopus. 


Tribu II. DASCYLLIDES VRAIS. 


Lichas. Therius. 
Stenocolus. Elodes. 
Anchytarsus. Scirtes. 
Odontonyx. Ectopria. 
Cneoglossa. Eurea. 
Octoglossa. Atopida. 
Dascyllus. ; 


Tribu IT. PTILODACTYLIDES. 
Cladotoma. Dæmon. 
Bradytoma. Ptilodactyla. 
Aploglossa. 

Tribu IN. EUCINÉTIDES. 
Eucinetus. 
Tribu V. EUBRIADES. 
Eubria. | 
Famille XL. MALACO- 
DERMES. 
Tribu I. LYCIDES. 

Sous-Tribu I. LyYCIDES vraIs. 

Lycus. Dictyopterus. 


Lamprocera. Lucidota. 
Hyas. Alector. : 
Cladodes. Phausis. 
Dryptelytra. Photinus. 
Calyptocephalus Cratomomor- 
Ethra. phus. 
Lucernuta. Aspidisoma. 

Groupe II. Lampyrides vrais. 
Lamprigera. Phosphænus. 
Lampyris. 


-Sous-Tribu II. Lucrortnes. 
Groupe I. Luciolides vrais. 


Amydetes. Luciola. 
Megalophthal- 

mus. 

Groupe II. Photurides. 

Photuris. Lycoides. 

Tribu NT. TÉLÉPHORIDES. 
Phengodes. Polemius. 
Bæoscelis. Pachymesia. 
Mastinocerus. Oontelus. 
Tylocerus. Elattoderes. 
Psilorhynchus.  Ichthyurus. 
Chauliognathus Lobetus. 
Podabrus. Trypherus. 
Telephorus. Tytthonyx. 
Dysmorpho- Molychnus. 

cerus. Malthinus. 
Silis, Malthodes. 


TABLE MÉTHOBIQUE. 
Groupe I. Clérides vrais. 


Podistra. Malthopterus. 
Malthesis. Biurus. 

Tribu IV. DRILIDES. 
Malacogaster. Sélasia. 
Drilus. Eugensis. 
Cosmocerus, Dodecatoma. 


Tribu N. MÉLYRIDES. : 
Sous-Tribu I. MaracHIDes. 


Apalochrus. Charopus. 
Collops. Atelestüs. 
Laius. Chalicorus. 
Malachius. Troglops. 
Brachidia. Colotes. 

Illops. Lemphus. 
Pecteropus.. , Carphurus. 
Attalus. Condylops. 
Hedybius. Acletus. 
Anthocomus. Microlipus. 
Ebæus. 

Sous-Tribu 11. MÉLYRIDES VRAIS. 
Dasytes. Melyris. ; 
Dolichosoma. ., Arthrobrachus. 
Amauronia. Pelecophorus. 
Chalcus. Anthodromius. 
Astylus. Thylodrias (1). 
Melyrosoma. 

Sous-Tribu III. PRIONOCÉRIDES. 
Prionocerus. 1, Diprosopus. 
Idgia. Agasma. 


Famille XLI. CLÉRIDES. 
Tribu 1. CLÉRIDES VRAIS. 
Groupe I. Tillides. 


Cylidrus. Perilypus. 
Denops. Pallenis. 
Philocalus. Stenocylidius. 
Elasmocerus. Cymatodera. 
Cladiscus. Bostrichoides. 
Tillus. 


(1) Lacord. Genera, IV, p.568. 


Priocera. 
Axina: 
Phlæocopus. 
Opilus. 
Natalis. 
Tillicera. 
Serriger. 
Placocerus. 
Dozocolletus. 
Derestenus. 
Cleronomus. 
PThanasimus. 
Clerus. 
Thaneroclerus. 
Platyclerus. 


283 


Aulicus. 
Tarsostenus. 
Trogodendron. 
Scrobiger. 
Olesterus. 
Ebariphora. 
Zenithicola. 
Erymanthus. 
Trichodes. 


‘ Calendyma. 
” Eleale. 


Epiclines. 
Stigmatium. 
Omadius. 


Groupe III. Phyllobénides. 


Phyllobænus. 
Epiphlœus. 


Plocamocera. 


Groupe IV. Hydnocérides: 


Evenus. 
Lemidia. 
Hydnocera. 


Ellipotoma. 
Allelidea. 


Tribu I. ENOPLIIDES. 
Groupe I. Enoplides vrais. 


Tenerus. Pelonium. 
Ichnea, Apolopha, 
Platynoptera. : + Orthopleura. 
Chariessa. . Enoplium. 
Groupe Il. Corynétides. 
Pylus. Opetiopalpus. 
Prosymnus. Theano. 
Notostenus. Dupontiella. 
Laricobius.  Emmepus. 
Lebasiella. Rhadalus. 
Corynetes. Acrepis. 
Necrobia. Prionophorus. 
Famille XLII. LYMÉXY- 
LONES. 
Atractocerus. Lymexylon. 


Hylæcetus. 


284 


Cupes. 


TABLE MÉTHODIQUE, 
Famille XLIII. CUPÉSIDES. 


Tribu TI. ADESMIIDES, 
Adesmia. Metriopus. 


Famille XLIV. PTINIORES. | Stenocara. 


Tribu 1. PTINIDES. 
Hedobia, Meziurn. 
Ptinus. Gibbium. 
Trigonogenius.  Trachelus. 

Tribu II. ANOBIIDES. 


Anobium. Dorcatoma. 
Oligomerus,. Catorama. 
Tripopitys Calymmaderus. 
Ochina. Dysides. 
Ptilinus. Pachotelus. 
Xyletinus. Sphindus, 
Famille XLV. BOSTRICHI- 
DES. 
Polycaon. Xylopertha, 
Exopioides. Enneadesmus. 
Psoa. Bostrichus. 
Apate. Dinoderus. 
Sinoxylon. Rhizopertha. 
Famille XLVI. CISSIDES. 

Lyctus. Ennearthron. 
Endecatomus.  Ceracis. 
Xylographus. Orophius. 
Rhopalodontus. Octotemnus. 
Cis. 
Famille XLVII. TÉNÉBRIO- 

NIDES. 

SECTION I. 

Comorre I. 

Tribu 1. ZOPHOSIDES. 
Zophosis. 

Tribu I. ERODIIDES. 
Leptonychus. Erodius. 
Prestognathus Amnodeis (3). 

(1). Anodesis. 
Arthrodeis. Diodontes. 


Dirosis (2). 


(1) Lacord. Genera, V, p. 724. 
(2) Lacord. Genera, V, p. 722. 
(3) Lacord. Genera, V, p. 723, 


Tribu IN. MÉGAGÉNIIDES. 
Megagenius. Craniotus, 
Tribu V. EPIPHYSIDES. 
Groupe I. Epinhysides vraies. 
Epiphysa. 
Groupe II. Edrotides. 
Edrotes. » 
Tribu VI. TENTYRIIDES. 
Groupe I. Gnathosides. 


Triorophus. Colposcelis, 
Trientoma. Gnathosia. 
Capnisa. 

Groupe II. Tentyrides vraies. 
Anatolica. Axumia. 
Prochoma. Mesostena. 
Stomion. Micipsa. 
Alcinæ. Thalpophila. 
Rhostax. Hegeter. 
Calyptopsis. Gnophota. 
Dichomma. Oxycara. 
Pachychile. Platamodes. 
Microdera. Lachnogya. 
Hypsosoma. Emmenastus. 
Tentyria. Dysmathes. 

Groupe III. Hypéropides. 
Hyperops. Hylithus. 
Stenosida. 

Groupe IV. Thinobatides. 
Scelosodis. Arthroconus. 
Thinobatis. Auchmobius. 
Eurymetopon. : Cryptadius. 

Groupe V. Tribolocarides. 
EremϾcus. Tribolocara. 
Salax. Trimytis. 
Peltolobus. 

Groupe VI. Evaniosomides. 
Evaniosomus.  Melanophorus, 


TABLE MÉDHODIQUE. 


Tribu VII. EPITRAGIDES. 
Geoborus. Sphenaria. 
Nyctopetus. Achanius. 
Epitragus. Phytophilus. 
Himatismus, Hypselops. 

CoHoRTE II. 


Tribu VIII. CALOGNATHIDES. 
Calognathus. 


Tribu IX. CRYPTOCHILIDES. 


Cryptochile. Pachynotelus. 
Horatoma. 

Tribu X. ZOPHÉRIDES. 
Zopherus. Nosoderma. 


Tribu XI. ADÉLOSTOMIDES. 
Groupe I. Eurychorides. 


Eurychora. Steira. 
Pogonobasis. Psaryphis. 
Groupe II. Adélostomides vrais. 
Adelostoma.  Dacoderus. 
Tribu XII. STÉNOSIDES. 
Stenvsis. Discopleurus. 
Aræoschizus. Hexagonochilus 
Microtelus. Aspidocephalus 
Grammicus. Oogaster. 
Tribu XII. LEPTODIDES. 
Leptodes. Tapenopsis. 
Tribu XIV. ELENOPHORIDES. 
Caricus. Elenophorus. 
SECTION II. 
CoHonTE I. 
Tribu XV. AKISIDES. 
Morica. Cyphogenia. 
Akis. 


Tribu XVI. SCAURIDES. 
Groupe I. Scaurides vrais. 
Scaurus. Herpiscius. 
Cephalostenus. 
Groupe II. Scotobiides. 
Psammetichus.  Leptynoderes. 


Diastoleus. Emalodera. 
Scotobius. 

Groupe II. Nyctoporides. 
Nyctoporis. Eulabis. 
Ammophorus.  Epantius. 

Groupe IV. Centrioptérides. 
Cerenopus. Cryptoglossa. 
Centrioptera. 

Tribu XVII. BLAPTIDES. 

Groupe I. Blaptides vrais. 
Tagona. Dila. 
Gnaptor. Eleodes. 
Blaps. Nycterinus. 
Prosodes. Leptomorpha. 


Groupe 1[. Embaphionides. 
Embaphion. 


Tribu XVIII. ASIDIDES. 


Groupe I. Machlides. 
Machla. 


Groupe II. Asidides vrais 


Microschatia. Asida. 
Philolithus. Euschides. 
Ologlyptus. Cardigenius. 
Pelecyphorus.  Scotinus. 


Tribu XIX. NYCTELIIDES. 


Gyriosomus. Psectrascelis. 
Nyctelia. Mitragenius. 
Epipedonota. Aulädera. 
Cerostena. Entomoderes. 

Tribu XX. PIMÉLIIDES. 
Sternodes. Ocnera. 
Platyope. Thriptera. 
Diesia. Pachyscelis. 
Trigonoscelis.  Gedeon. 
Lasiostola. Pimelia. 
Pterocoma. Pterolasia. 
Prionotheca. 


Tribu XXI. MOLURIDES. 


Groupe I. Molurides vrais. 
Ogcoosoma. Moluris. 


285 


286 
Psammodes. Trachynotus. 
Somaticus. Clinocsanion, 
Oxura. Trachelœum. 
Groupe II. Sépidiides. 
Phrynocolus. Sepidium. 
Pbligra. Vieta. 
Echinotus. 
Tribu XXII. PHYSOGASTÉRIDES. 
Philorea. Entomochilus. 
Physogaster. Thylacoderes. 


Tribu XXII. PRAOCIDES. 


Calymmapho- Platyholmus. 

us. Eutelocera. 
Praocis. Eurygonus. 
Platesthes. 


Tribu XXIV. CONIONTIDES. 


Groupe I. Coniontides vrais. 
Calus. Coniontis. 
Eusattus. 


Groupe II. Crypticides. 
Crypticus. Oochrotus. 
Ellipsodes. Seriscius. 

Tribu XXV. PÉDINIDES. 


Groupe I. Platyscélides. 


Platyscelis. Oncotus. 
Psectrapus. Ammidium. 
Groupe IL. Platynotides. 
Trigonopus. Eurynotus. 
Melanopterus.  Opatrinus. 
Platynotus. Selinus. 
Pseudoblaps. Pandarus. 
Groupe III. Pédinides vrais. 
Pedinus. Isocerus. 
Colpotus. Litoborus. 
Cabirus. Heliopathes. 
Groupe IV. Blapstinides. 
Blapstinus. Conibius. 
Pedonæces. Notibius. 


Tessaromma (1) 


(1) Lacord. Genera, V, p. 726. 


TABLE MÉTHODIQUE. 


Tribu XXNVI. OPATRIDES. 
Groupe I. Gonopides. 


Gonopus. Anomalipus, 

Groupe II. Stizopides, 
Blenosia, Cœdius. 
Stizopus. Isopteron. 
Melanesthes. 


Groupe III. Sclérides. 
Scleron. 


Groupe IV. Opatrides vrais. 


Pachypterus. Opatrum. 
Emmalus. Penthicus. 

Groupe V. Phylacides. 
Hoplarion. Hadrus. 
Micrositus. Trichaton. 
Phylax. Cestrinus. 
Melambius. 


Groupe VI. Microzoumides. 
Microzoum. 
Groupe VII. Leichénides. 
Leichenum. 
Groupe VIII. Aufocérides. 
Autocera (1). Trigonotarsus. 
Tribu XXVII. TRACHYSCÉLIDES. 
Groupe I. Trachyscélides vrais. 
Anemia. Trachyscelis. 
Ammophthorus 
Groupe II. Phalérides. 
Phaleria. Chærodes. 
Conorte II. 
Tribu XXVIT. BOLITOPHAGIDES. 
Bolitophagus.  Eledona. 
Ulodes. Latometus. 
Tribu XXIX. DIAPÉRIDES. 
Groupe I. Diapérides vraies. 
Diaperis. Oplocephala. 


(1) Ce nom doit être remplacé par 
celui de CnemgpLaria, Lac. Genera, 
V, p. 727. 


TABLE MÉTHODIQUE. 
Tribu XXXV. COELOMÉTOPIDES. 


Scaphidema. Ceropria. 
Platydema. Hemicera. 
Cosmonota. Diphyrhynchus 
Alphitophagus. 
Groupe IT. Pentaphyllides. 

Heterophylus.  Pentaphyllus. 

Tribu XXX. PHRÉNAPATIDES. 
Phrenapates. Delognatha. 


Tribu XXXI. ULOMIDES, 
Groupe I. Pénétides. 
Peneta. 
Groupe II. Triboliides. 


Gnathocerus. Anepsius. 
Tribolium. Phtora. 


Groupe III. Alégoriides. 
Alegoria. 
Groupe IV. Ulomides vraies. 


Oligocara. Scotochares (1). 
Erelus. Ulosonia. 
Antimachus. Peltoides. 
Uloma. Hypophlœus. 
Alphitobius. Phanerops. 
Pygidiphorus(1) Cryptops. 
Cataphronetis.  Batulius. 
Groupe V. Toæicides. 
Toxicum. Anthracias. 


Tribu XXXII. HÉLÉIDES. 
Groupe I. Héléides vrais. 


Encephalus. Helæus, 
Pterohelæus. Saragus. 

Groupe II. Nyctozoilides. 
Cilibe. Nyctozoilus. 

Tribu XXXIHII. COSSYPHIDES. 

Cossyphus. Eudustomus. 

Tribu XXXIV. ENTÉLIDES. 
Entelus. Polposipus. 
Diceroderes. 


(4) Lacord. Genera, V, p. 728. 


Polypleurus. 
Centronopus. 
Cibdelis. 


287 


Cœlocnemis. 
Cœlometopus. 
Macrostethus. 


Tribu XXXNI. TÉNÉBRIONIDES 
VRAIS. 


Groupe I: Ténébrionides vrais. 


Iphthimus, 
Nyctobates. 
Amenophis. 
Upis. 
Glyptotus (1). 
Deroophærus: 


Tauroceras. 
Zophobas. 
Menephilus. 
Tenebrio. 
Zolodinus. 


Groupe Il. Catapiestides. 


Catapiestus. 


Groupe III. Calcarides. 


Calcar. 
Bius. 
Boros. 


Boromorphus. 
Sitophagus. 


Groupe IV. Nyctéropides. 


Dolichoderus. 


Nycteropus. 


Groupe V. Goniadérides. 


Goniadera. 


Tribu XXXVIL. HÉTÉROTAR- 
SIDES. 


Groupe I, Phobéliides. 


Phymatodes. Anædus. 
Phobelius. Lyprops. 
Groupe IL. Hétérotarsides vrais. 
Heterotarsus. 
Tribu XXXNIII. PYCNOCÉRIDES, 
Odontopus. Chiroscelis. 
Metallonotus. Prioscelis. 
Calostega. Pyenocerus. 
Tribu XXXIX. CYPHALÉIDES. 
Cyphaleus. Hemicyelus. 
Platyphanes. Chartopteryx. 
Prophanes. Lepispilus. 


(1) Lacord. Genera, V, p. 729. 


288 

Tribu XL. CNODALONIDES. 
Scotæus. Campsia. 
Cyrtosoma. Blapida. 
Caodalon. Acropteron. 
Thecacerus. Hypocalis. 
Totraphyllus. Titæna. 
Camaria. 


Tribu XLI. HÉLOPIDES. 
Groupe I. Apocryphides. 


Apocrypha. Cononotus. 
Groupe II. Adéliides. 

Amphidora. Adelium. 

Thoracophorus. Læna. 

Groupe III. Misolampides. 
Pseudhelops. Zophius. 
Misolampus. Osdara. 
Heliofugus. Sphærotus. 
Dinomus. 

Groupe IV. Hélopides vrais. 
Hegemona. Hedyphanes. 
Enoplopus. Nephodes. 
Helops. Entomogonus. 

Groupe V. Penthides. 
Penthe. 

Tribu XLIT. HÉLOPINIDES. 
Micrantereus. Helopinus. 
Emyon. Diestecopus. 
Drosochrus. Menederes. 

Tribu XLIII. MÉRACANTHIDES. 
Psorodes. Meracantha. 
Trobu XLIV. MÉGACANTHIDES. 
Megacantha. Gonocnemis. 
Oplocheirus. Synopticus. 

Tribu XLV. AMARYGMIDES. 
Eupezus. Rygmodus. 
Amarygmus. Plesiophthal- 
Nesioticus. mus. 
Pyanisia. 

Tribu XLVI. STRONGILIIDES. 
Cyphonotus. Spheniseus. 


TABLE MÉTHODIQUE. 


Dicyrtus. Oploptera. 


Pæcilesthus. Phymalisoma, 
Strongilium. Prœugena (1). 


Famille XLVIII. CISTÉ- 
LIDES. 
Tribu 1. CYLINDROTHORIDES, 
Cylindrothorus. 
Tribu M. CISTÉLIDES VRAIES. 
Groupe I. Cistélides vraies. 


Atractus., Allecula. 
Tanychilus. Cistela. 
Blepusa. Mycetochares. 
Lobopoda. 

Groupe II. Ciéniopides. 
Podonta. Omophlus. 
Cteniopus. 

Groupe HI. Lystronychides. 
Prostenus. Xystropus. 
Lystronychus.  Cteisa. 


Famille XLVIII (bis). MO- 
NOMMIDES (2). 
Monomma. 
Famille XLIX. NILIONIDES. 
Nilio. 
Famille L. PYTHIDES. 
Tribu 1. PYTHIDES VRAIS. 


Pytho. Priognathus. 
Crymodes. 

Tribu 11. SALPINGIDES: 
Salpingus. Homalirhinus. 
Lissodema. Tanyrhinus. 
Rhinosimus. 


Tribu III. AGNATIDES. 
Agnatus. 


(1) Ajoutez à cette famille les trois 
genres CHANOPTERUS, PRIOSCELIDA, 
MacropgrnaLmus, Lac. Genera, V, 
p. 732. 

(2) Lacord. Genera, V, p. 736. 


TABLE MÉTHODIQUE. 


Famille LI. MELANDRYIDES 
Tribu 1. TETRATOMIDES. 
Tetratoma, 


Tribu I. MELANDRYIDES 
VRAIES. 
Groupe E. Mycetomides. 
Mycetoma. 


Groupe IT. Orchésüdes. 
Eustrophus. Hallomenus. 
Orchesia. 


Groupe III. Synchroïdes. 
Synchroa. 


Groupe IV. Serropalpides. 
Serropalpus. Dircæa. 
Xylita. Anisoxia. 
Zilora. Abdera. 
Phlæotrya. 

Groupe V. Melandryides vraies 
Hypulus. Scotodes. 
Marolia. Stenotrachelus 
Melandrya. (1). 
Phryganophilus Emmesa. 


Groupe VI. Conopalpides. 
Conopalpus. 


Groupe VII. Nofhides. 
Nothus. 
Famille LIT. LAGRIIDES. 


Tribu 1. TRACHÉLOSTÉNIDES. 
Trachelostenus. 


Tribu 11. LAGRIHDES VRAIES. 
Lagria. Isotoma. 
Eutropela. Euomma 
Statira. Megalocera. 


Famille LIII. PÉDILIDES. 


Tribu 1. PÉDILIDES VRAIS. 
Pedilus. Stereopalpus. 
Eurygenius. Macratria. 


(1) Lacord. Genera, V, p. 783. 
Coléoptères. Tome XII. 


289 


Steropes. Nematoplus. 
Mitrælabrus. 

Tribu I. SCRAPTIIDES. 
Xylophilus. Trotomma, 
Scraptia. Tanarthrus. 
Famille LIV. ANTHICIDES.: 
Formicomus. Mecynotarsus. 
Leptaleus. Amblyderus. 
Tomoderus. Anthicus. 
Notoxus. Ochthenomus. 
Famille LV. PYROCHROI- 

DES. 
Pyrochroa. Dendroïdes. 
Schizotus. Lemodes. 
Famille LVI. MORDELLI- 
- DES. 
Tribu 1. MORDELLIDES VRAIES 
Tomoxia. Mordellistena. 
Mordella. 
Tribu II. ANASPIDES. 
Anaspis. Pentaria. 
Famille LVII. RHIPIPHO- 
RIDES. 

Tribu I. EVANIOCÉRIDES. 
Ctenidia. Clinops, 
Trigonodera. Ancholæmus. 
Geoscopus. Euctenia. 
Pelecotoma Evanioceru. 
Tribu 11. RHPIPHORIDES VRAIS 
Emenadia. Rhipiphorus. 

Tribu III. MYODITIDES. 
Myodites. 

Tribu IV. RHIPIDIIDES. 
Rhipidius. 

Famille LVIII. STYLOPIDES. 
Stylops. Elenchus. 
Xenos. Halictophagus. 
Hylecthrus. 

19 


290 


n'a “hd “té 
= 


CRT PS ST 


TABLE MÉTHODIQUE. 


{Tribu AT. MYCTÉRIDES. 0 
Mycterus. 


Famille LXII, CURGUHIO:* 
NIDES. 


Lécion I. CUROULIONIDES ADÉLO- 
GNATBES. 


CouorT£ I. Guroulionides adélo=# 
gvathes cyclophthalmes, 


Tribu 1. MICROCÉRIDES. 
Groupe I. Episides. 


Episus. 
Groupe II. Microcérides vrais. 
Microcerus. Protomantis. 


Tribu I. BRACHYDÉRIDES. 
Groupe I. Blasyrides. 





Famille LIX. MELOIDES. 
Tribu 1. MÉLOIDES VRAIS. 
Meloe. Heriôus. 
Cysteodemus. 
Tribu I. CANTHARIDES. 
Groupe I. Horides. 
Horia. Cissites. 
Groupe II, Mylabrides. 
Cerocoma. Mylabris. 
Groupe IL, Cantharides vraies. 
Elotica, Alosimus. 
Tetraonyx. Sybaris. 
Phodaga. Cephaloon. 
Tegrodera. Palæstia. 
Cantharis. Tmesidera. 
Spastica. Zonitis. 
OEnas. : Apalus. 
Lydus. Palæstrida. 
Groupe IV. Sitarides. 
Sitaris. Sitarida. 
Onyctenus. Ctenopus. 
Groupe V. Nemognathides. 
Nemognatha. Gnathium. 


Famille LX. OEDÉMÉRIDES. 
Tribu 1. OEDÉMÉRIDES VRAIES. 


Groupe I. Proméchilides. 


Rhopalobra- 
chium. 


Promechilus, 


Groupe II. CEdémérides vraies. 


Calopus. 
Sparedrus. 
Dytilus. 
Selenopalpus. 
Xanthochroa. 
Nacerdes. 
Lethonymus. 
Pseudolycus. 
Cycloderus. 
Mecopselaphus. 


Asclera. 
Dryops. 
CEdemera. 
Stenaxis. 
Chrysanthia. 
Probosca. 
Chitona. 
Stenostoma. 
Dohrnia. 
Loboglossa, 


Holonychus. Proscephalade- : 
Blasyrus. res. : 
Dactylotus. 

Groupe 11: Cnéorhinides.” 
Ectatops. Cneorhinus. 
Mimaulus. Trigonoseuta. 
Mestorus. : ’ Symmathetes, 

Groupe III. Barynotides. 
Catoptes. Liophlæus. 
Mimetes. Catapionus: 
Aosseterus (1).: Barynotus. 
Heteroschoinus. 
Groupe IV. Brachydérides vrais. 
Eurymetopus.  Proictes. 
Prosayleus. Platycopés. 
Ædophronus. * Strophosomus. 
Foucartia. Mitophorus. 
Platytarsus. Tanycerus. 
Sciaphilus. Barypeithes, 
Chiloneus. Brachyderes. 
Eusomus. Caulostrophus: 
Sizygops. Stenotherium: 
Macrostylus. 


(4) Lacord. Genera, VI, p. 628. 


Rhadinosomus. 

Groupe VI. Naupactides. 
Naupactus.… Sitones. 
Pantoplanes. Pandeleteius. 
Amphideritus. * Polydacris. 
Mimographus. Ischnotrachelus 
Pantomorus. Podionops. 
Plectrophorus.  Metallites. 
Anypotactus. Polydrosus. 
Amitrus. Lissorhinus. 
Mesagroicus, Apotomoderes. 

Groupe VII. Tunymécides. 
Anæmerus. Prospelates. 
Atmetonychus. Tanymecus. 
Protenomus. Cimbus. 
Diglossotrox. Polyclæis. 
Phacephorus. Hypomeces. 
Thylacites. Dereodus. 
Herpistieus. Siderodactylus. 
Piazomias. Hadromerus. 
Enaptorhinus. Macropterus. 
Amomphus. Chlorophanus. 
Astycus. Platyaspistes. 
Brachyaspistes.. Pachnæus. 

Groupe VIII. Cyphides. 
Dermatodes. Compsus. 
Stigmatrache-  Catamonus. 

lus. Eustales. 
Ætherhinus. Polycomus. 
Megalostylus. Exophthalmus. 
Hadropus. Tetrabothinus. 
Oxyderus. Lachnopus. 
Cyphus. Cratopus. 
Platyomus. Cratopopsis (1). 

Groupe IX. Géonomides. 
Rhinoscapha. Geonomus. 
Eupholus. Epicærus. 
Celebia. Graphorhinus. 
Artipus. Syathlibonotus. 
Brachyomus. 


TABLE MÉTHODIQUE. 
Groupe V. Rhadinosomides. 


(1) Lacord. Genera, VI, p. 624. 


291 


Groupe X. Prypnides. 


Prostomus. 


Prypnus. 


Groupe XI. Psalidiiäes. 


Achlainomus. 


Psalidium. 


Groupe XII. Pachyrhynchides. 


Pachyrhynehus 


Apocyrtus. 


Tribu WI. OTIORHYNCHIDES. 
Groupe I. Céleuthétides. 


Siteytes. Piezonotus. 
Elytrurus: Sphærorhinus. 
Elytrogonus. Coptorhynchus: 
Celeuthetes. Pyrgops. 
Trigonops, Psomeles, 
Groupe I. Ofiorhynchides vrais. 
Otiorhynchus.'  Agraphus. 
Tyloderes. Calyptops. 
Troglorhynchus Sciobius. 
Hyphantus. Phlyctinus. 

Groupe II. Oosomides. 
Pyctoderes. Lalagetes. 
Porpacus. Oosomus. 
Piezoderes. Ellimenistes. 
Hadrorhinus. Cosmorhinus. 
Catalatus. Sympiezorhyn- 
Embrithes. chus, 
Cyclisons. 

Groupe IV. Episomides. 
Episomus. Syntaphocerus. 
Platyomicus. 

Groupe V. Péritélides. 
Isaniris. Omias. 
Caterectus. Mylacus. 
Holcorhinus. Lichenophagus. 
Nastus. Ptochus. 
Cœnopsis. Asceparnus,. 
Peritelus. Glyptosomus,. 
Meira. 

Groupe VI. Trachyphléides. 
Cerpoceus. Scoliocerus. 
Trachyphlœus. Anemophilus. 


Cathormiocerus 


292 


TABLE MÉTHODIQUE. 
Groupe II. Leptopsides vrais. 


Groupe VI. Laparocérides. 


Elytrodon. 
Laparocerus. 
Aomus. 
Aprepes. 


Pholicodes. 
Epiphaneus. 
Merimnetes. 


Groupe VIII. Eustylides. 


Aptolemus. 
Eustylus. 


Brachystylus. 


Groupe IX. Phyllobides. 


Apbrastus. 
Phyllobius. 
Harmotrophus. 
Rhynchuchus. 
Macrocorynus. 
Myllocerus. 
Arhines. 
Drepanoderes. 


Styliscus. * 
Cladeyterus. * 
Phaglomerin- 
thus. * 
Ptochidius. * 
Epicalus. * 
Metacinops. * 


Couonre II. Curoulionides adelo- 
gnathes oxyophthalmes. 


Tribu IN. EREMNIDES. 
Groupe I. Cyphicérides. 


vert 


Cyphicerus. Platytrachelus. 
Amblyrhinus.  Acanthotrache- 
lus. 

Groupe If. Eremnides vrais. 
Lobetorus. Eremnus. 
Phyxelis. Brachytfache- 
Bustomus. lus. 

Groupe II. Phytoscaphides. 
Phytoscaphus. Oxyophthal- 
Chlæbius. mus. * 
Mandalotus. * Oops * 


 Callirhopalus * 


Tribu V. LEPTOPSIDES. 
Groupe I. Sérangaliodides. 


Bastactes. Stenocorynus, 
Catasarcus. Elytrocallus. 
Polyphrades. Leptops. 
Cherrus. Amisallus. 

Groupe II. Ophryastides. 
Ophryastes. Deracanthus, 

Groupe IV. Leptostéthides. 
Leptostethus. 

Groupe V. Hypsonotides. 
Lordops. Lasiopus. 
Trichocnemus.  Hypoptus. 
Aulametopus.  Eueïdes. 
Alocorhinus. Diaprosomus. 
Acanthobrachys  Tropirhinus. 
Eudmetes. Elytroxys. 
Merodontus. Euryomus. 
Orthocnemus.  Eurylobus. 
Hypsonotus. Conothorax. 

Groupe VI. Enfimides. 
Rhigus. Entimus. 
Cydianerus. Phædropus. 
Polyteles. 

Tribu NI. BRACHYCÉRIDES. 
Brachycerus, 
LÉéGion II. GURCULIONIDES PHA- 
NÉROGNATHES. 


CononTE I. Curoulionides phané- 
rognathes synmérides. 


PHALANGE I. 
SECTION A. 
Tribu NII, DINOMORPHIDES. 
Dinomorphus. 
Tribu VIII. BYRSOPSIDES. 
Groupe 1. Byrsopsides vrais. 


Panscopus. Scolasmus. 
Dasydema, Tropiphorus. 
Orimus. Eutyus. 
Sclerococeus. Malonotus. 
Odontorhinus.  Megalometis. 
Amphidees. Strangaliodes. 


Tapinopsis. 


Hoplitotrache-  Byrsops. 
lus. 
Groupe 11. Rhytirhinides. 
Synthocus. Hypocolobus. 
Spartacerus. Borborocætes. 


TABLE MÉTHODIQUE. 293 


Minyops. Plastologus. Tribu XIV. LITHINIDES. 

Rhytirhmus.  Perieges*. Rhitidopblœus.  Lithinus. 

Gronops: Tribu XV. MOLYTIDES. 
Groupe HI. Thécésternides. 


Groupe I. Molytides vrais. 


Thecesternus. « L 
A hynchus. Leiosomus. 
Tribu IX. AMYCTÉRIDES. Trysibius. Be RE 


Groupe I. Amyctérides vrais. | Molytes. 
Amycterus. Psalidura. Groupe II. Plinthides. 


Acantholophus. Cubicorhynchus Plinthus. . Adetil 
Groupe II. Euomides. Oncorhinus. Elassonyx. 
Euomus. Mythites. Anchonus. Steremnius. 
Tetralophus. Amorphorhinus | Trachodes. Echinosoma. 
Tribu X. SOMATODIDES.  |Gycloteres.  Nesiotes. 
Bothynorhyn- Oncylotrachelus | Tribu XVI. TANYRHYNCHIDES. 
chus. Somatodes. Groupe I. Tanyrhynchides vrais. 
Tribu XI. HIPPORHINIDES. Solenorhinus. Tanyrhynchus. 
Cyclomus. Hipporhinus. Groupe Il. Myorhinides. 
Epichthonius. Stercorhynchus Myorhinus. 
Tribu XII. RHYPAROSOMIDES. Groupe II, Synaptonycides. 
Groupe I. Eupagides. Synaptonyx. 
Eupages. Brotheus". Secrion B. 
An EE Tribu XVIL. SCYTHROPIDES. 
Groupe II. Rhyparosomides vrais. | Cecractes. Eugnathus. 
Stenotarsus. Orthochætes. Catachænus. Seythropus. 
Paracærius. Dichotrachelus. Tribu XVII. PROMÉCOPIDES. 
Rhyparosomus. Trachodema. ; 
Styphlus. Erepsimus. Colecerus. Eudius. 
: Pororhynchus.  Eudiagogus. 
Groupe II. Byrsopagides. Periorges. Promecops. 
Byrsopages. Homalorhinus. | Eurysaces. Aracanthus”. 
Tribu XIII. CYLINDRORHI- Tribu XIX. GONIPTÉRIDES. 
NIDES, ra : 
; ne : Groupe I. Goniptérides vrais. 
Groupe I. Cylindrorhinides vrais. Oxyops. Gonipterus. 


Cylindrorhinus. Otidoderes. 


Adioristus. Listroderes. Groupe IT. Haplopides 
Scotæborus. Macrotarsus. | Haplopus. 

Groupe II. Pantopéides. Tribu XX. HYPÉRIDES. 
Steriphus. Perperus. Aiophus. Limobius. 
Pantopœus. Cepurus. Cephalalges. 


Lepidophorus.  Eurychirus. 
(1) Lacord. Genera, VI, p. 626. | Hypera. Coniatus. 


294 TABLE MÉTHODIQUE. 
Tribu XXVI. ERIRHINIDES. 
Groupe Il. Erirhinides vrais. 


Tribu XXI. ITHYCÉRIDES. 
Ithycerus. 
Tribu XXII. DIABATHRARII- 
DES. 


Diabathrarius.  Atelicus. 


Strongylorhinus 


Tribu XXII. ATERPIDES. 
Groupe I. Aferpides vrais. 


Aterpus. Lophotus. 
Groupe II. Pélororhinides. 
Pelororhinus. Rhinaria. 


Tribu XXIV. CLÉONIDES. 
Groupe I. Cléonides vrais. 


Rhytidoderes. : Leucosomus. 
Leucochromus. Leucomigus. 
Eumecops. Pachycerus. 
Stephanocleo- Mecaspis. 
nus. Cleonus. 
Bothynoderes.  Liocleonus. 
Epirhynchus. 
Groupe II. Rhinocyllides. . 
Rhinocyllus. Microlarinus. 
Groupe 1. Livides. 
Larinus. Ileomus. 
Lixus. Peribleptus. 


Tribu XXV. HYLOBIIDES. 
Groupe [. Pacholénides. 


Paipalesomus.  Pileophorus. 
Pacholenus. 

Groupe IT. Sternéchides. 
Sternechus. Tylomus. 


Groupe II. Hylobides vrais. 


Chxysolopus. Heilipus. 
Lepyrus. Centor. 
Eudocimus. Laccoproctus. 
Hylobius. Pissodes. 
Aclees. Orthorhinus. 
Paramecops. Euramphus. 


Procas. 
Erirhinoïdes. 
Hypsomus. 
Echinocnemus. 
Brachypus. 
Philernus. 
Colabus.: 
Spermologus. 
Aubeonymus. 
Grypidius. 





Aoplocnemis, 
Erirhinus. 
Dorytomus. 
Phytotribus. 
Centemerus. 
Celetes. 
Odontomachus. 
Mecinus. 


Hypoglyptus. 


Groupe Il. Hydronomides, 


Hydronomus. 
Bagous. 
Ephimeropus. 


Geranorhinus 


(1). 


Groupe II. Cryptoplides. 


Tanysphyzus. 
Eudalus. 
Brachybamus. 
Smicronyx. 


Penestes. 
Cryptophus. 
Anoplus. 
Brachiodes. 


Groupe IV. Storéides. 


Storeus. 
Carteromerus. 


Ctenomerus. 
Pansmicrus. 


Amphibolocory-' Monius. 


nus. 


Groupe V. Eugnomides. . 


Eugnomus. 

Hypselus. 

Rhopalomerus. 

Stephanorhyn- 
chus. 


Meriphus. 
Ophthalmobo - 
TUus. 
Phyllotrox. 
Brachyonyx. 


Tribu XXVII. AMALACTIDES. 
Groupe I. Amalactides vrais. 


Tranes. 
{phipus. 


Amalactus. 


Groupe {1. Emphiastides. 


Emphiastes. 


(4) Lacord. Genera, VE, p. 627. 


LEE D. dun - 7! et in SE D LE EL A à : 


TABLE MÉTHODIQUE, 295 


Tribu XXNIIIL AMBATIDES. 

Groupe I. Ambatides vrais. 
Ambates: Pteracanthus. 

Groupe Il. Synophthalmides. 
Phacemastyx.  Synophthalmus 
Tribu XXIX. PETALOCHILIDES. 
Petalochilus. Anchylorkyn - 
Balanephagus. chus. 

Tribu XXX. OXYCORYNIDES. 
Oxycorynus. 

Tribu XXXI. BÉLIDES. 
Dicordylus. Rhinotia. 
Belus. Homalocerus. 
Tribu XXXII. EURHYNCHIDES. 
Eurhynchus. 

Tribu XXXIII. CYLADES. 
Cylas. Myrmacicelus. 

Tribu XXXIV. APIONIDES. 

Apion. Piezotrachelus. 
PHALANGE II. 
SECTION À. 

Tribu XXXV. CYBÉBIDES (4). 
Aplemonus. Mecolenus. 
Cybebus: Tanaos. 

Tribu XXXNI. ATTÉLABIDES. 

Groupe I. Apodérides. 
Apoderus. 

Groupe II. Affélabides vrais. 
Lagenoderus. Enops. 
Attelabus. Trachelolabus*. 

Tribu XXXVIT. RHINOMACÉ- 

RIDES. 

Groupe I. Rhinomachitides. 
Rhynchites. Minurus. 
Eugnamptus. 


(1) Le nom de Tanaonides doit 
remplacer Cybébides, Lacord. Ge- 
nera, VII, p. 609. 


Groupe II. Rhinomacérides vrais. 
Auletes, Nemonyx. 
Diodyrhynchus., Dicranogna- 
Rhinomacer. thus *. 


Tribu XXXVIIT. ECTEMNORHI- 
NIDES. 


Ectemnorhinus. 
Tribu XXXIX. MÉSOPTILIIDES. 
Mesoptilius. 

Tribu XL. SCOLOPTÉRIDES. 
Scolopterus. 

Tribu XLI. ERODISCIDES. 
Erodiscus. Toxeutes. 
Tribu XLIT. OTIDOCÉPHALIDES. 
Otidocephalus. 

Tribu XLIII. MAGDALINIDES. 
Cnemidophorus Magdalinus. 

Tribu XLIV. BALANINIDES. 
Balaninus. 

Tribu XLV. ANTHONOMIDES. 
Groupe I. Anfhonomides vrais. 
Lanchophorus.  Minyrus. 


Cnemopachus.  Phacellopterus. 
Botanebius. Latiphronus. 
Anthonomus. Acalyptus. 
Bradybatus. Diapelmus. 
Thamnobius. 


Groupe II. Orchestides. 
Orchestes. 


Tribu XLVI. CÉRATOPIDES. 


Chelotonys. Acanthobra- 
Ceratopus. chium, 
Tribu XLVII. TRIGONOCOLIDES. 
Trigonocolus. 

SECTION B. 
Tribu XLNIIT. CORYPOMÉRIDES. 
Lamyrus. Euryommatus. 
Corypomerus. 


296 
Tribu XLIX. PRIONOMÉRIDES. 


Groupe I. Prionomérides vrais. 
Camptocheirus.  Prionomerus. 


Groupe II. Piazorhinides. 
Piazorhinus. 


Tribu L. TYCHIIDES. 
Groupe I. Elleschides. 


Endæus. Lignyodes. 
Dorasomus. Elleschus. 
Groupe 11. Tychides vrais. 
Tychius. Sibynes. 
Tribu LI. CIONIDES. 
Cionus. Nanophyes. 


ConorTEe II. Curoulionides phané- 
rognathes apostasimérides. 


PHALANGE I. 
SECTION A. 
Tribu LIT. GYMNÉTRIDES. 
Gymnetron. Miarus. 
Tribu LUI. DÉRÉLOMIDES. 
Derelomus. Psilorhinus. * 
Everges. 
Tribu LIV. LÉMOSACIDES. 
Læmosacus. 
Tribu LV. ALCIDIDES. 
Alcides. 
Tribu LVI. HAPLONYCIDES. 
Haplonyx. 
Tribu LNII. EUDÉRIDES. 
Euderes. 
Tribu LV, NERTHOPIDES. 
Groupe I. Microstylides. 
Microstylus. 
Groupe II. Nerthopides vrais. 
Nerthops. 
Groupe III. Acallopistides. 


Acallopistus. Pristimerus. 
Peleropus. 





TABLE MÉTHODIQUE. 


Tribu LIX. CAMAROTIDES. 
Camarotus. 


Tribu LX. MÉNÉMACHIDES. 
Groupe I. Ménémachides vrais. 


Menemachus. Pylarus. 
Haplitopales. 

Groupe II. Acicnémides, 
Acicnemis, 

Tribu LXI. CHOLIDES. 
Rhinastus. Amerhinus. 
Aphioramphus.  Brachyonemis, 
Cholus. Callinotus. 
Archarias. Solenopus. 
Polyderces. Sclerosomus. 
Homalonotus. Perideræus. - 
Dionychus. Desmosomus. 


Tribu LXIT, CRYPTORHYNCHIDES 
Sous-Tribu I. IrayPORIDES. 
Groupe I. Ithyporides vrais. 


Mecocorynus.  Traphecorynus. 
Ectatorhinus. Lobaps. 
Conotrachelus.  Polylophus. 
Desmidophorus Mitrephorus. 
Colobodes. Arthrostenus. 
Ithyporus. Cylloramphus. 

Groupe II. Cléogonides. 
Acentrus. Cleogonus, 
Melanterius. Rhyssomatus. 
Hybophorus. Chalcodermus. 

Groupe II. Orobitides. 
Orobitis. 

Groupe IV. Psépholacides. 

Psepholax. 


Groupe V. Strongyloptérides. 


Empleurus. Aularhinus,. 
Strongylopterus 

Groupe VI. Nettarhinides. 
Nettarhinus. 

Groupe VIT. Guiopérides. 
Guioperus. 


TABLE MÉTHODIQUE. 


Groupe VIII. Ocladiides. 


Ocladius. - 


Sous-Tribu IT, SOPHRORHINIDES. 


Sophrorhinus. 
Mechistocerus. 


Corynephorus. 
Panolcus. 


Sous-Tribu IT. CAMPTORHINIDES. 


Camptorhinus. 


Pachyonyx. 


Sous-Tribu IV. CRYPTORHYN- 


CHIDES VRAIS. 

Groupe I. Tylodides. 
Poropterus. Lembodes. 
Tragopus. Ulosomus. 
Anaballus. Euscepes. 
Acalles. Metadupus. 
Echinodera. Pseudomus. 
Tylodes. Glochinorhinus. 
Analcis. Torneuma. 
Plagiocorynus. 
Groupe II. Cryptorhynchides vrais. 
Rhyephenes. Epipedorhinus. 
Rhyncodes. Cryptorhynchus 
Cyamolobus. Cœlosternus. 
Euthyrhinus. Cylindrocor y- 
Chætectetorus. nus. 
Oreda. Pezichus. 
Ædemonus. Macromerus, 
Aonychus, Cnemargus. 
Mæmactes. Euteles. 
Collabismus. Catapyenus. * 
Bothrobatys. Aldonus. * 
Gasterocercus.  Rhinochenus. * 
Onchoscelis. 

Groupe IT. Mécistostylides. 
Protopalus. Mecistostylus. 
Anomocerus. Mecomastyx. 
Hemideres. 


Groupe IV. Sympiezoscélides. 


Sympiezoscelus 


Cnemecælus. 


Groupe V. Hybomorphides. 


Hybomorphus. 


297 
Tribu LXIH. ZYGOPIDES. 
Groupe I. Piazurides. 
Cratosomus. Piazurus. 
Pinarus, 
Groupe II. Lechriopides. 
Lechriops. 


Groupe II, Zygopides vrais. 


Zygops. Timorus. 
Peltophorus. Hemigaster. 
Copturus, 

Groupe IV. Mécopides. 
Mecopus, Macrobamon. 


Groupe V. Arachnopides. 
Arachropus. 
Groupe VI. Sphadasmides. 
Sphadasmus. Panoptes. * 
Groupe VIT. Coryssopides. 
Coryssopus. Tetragonops. * 
Strabus. * 
Groupe VIII, Sympiezopides. 
Sympiezopus. 
Tribu LXIV. TACHYGONIDES. 


Tachygonus. Dinorhopala. 
Tribu LXV. RAMPHIDES. 
Rhamphus. 


Tribu LXVI. ISORHYNCHIDES. 
Groupe I. Lobotrachélides. 


Lobotrachelus.  Rhodinocerus. 
Groupe II. Isorhynchides vrais. 
Conophorus. Isorhynchus. 
Elattocerus. 

Tribu LXNIT. TRYPÉTIDES. 
Trypetes. Nanus. 
Arthrotomus. 


Tribu LXVIIT. ANTLIARHINIDES. 
Antliarhinus. Platymerus. 


Tribu LXIX. ULOMASCIDES, 
Ulomasecus. 


298 
Tribu LXX, EPIPÉDIDES. 
Epipedus.. 
Tribu LXXI. PYROPIDES. 
Pyropus. Craspedotus. 
SECTION B. 
Tribu LXXII. PTEROCOLIDES. 
Pterocolus. 


Tribu LXXIII. CEUTORHYN- 


CHIDES. 

Groupe I. Cœliodides. 
Mononychus. Meégacetes. 
Cæliodes. Scleropterus. 
Groupe IT. Ceutorhynchides vrais. 
Ceutorhynchus. Mecysmoderes. 
Ceutorhynchi- Poophagus. 

dius. Tapinotus. 
Rhytidosomus. . Marmaropus. 
Groupe lU. Phytobides. 
Eubrychius. Rhinoncus. 
Litodactylus. Cœlogaster. 
Phytobius. Amalus. 


Tribu LXXIV. PÉRIDINÉTIDES. 
Peridinetus. Megops. 


Tribu LXXV. PANTOTÉLIDES. 
Liturgus. Pantoteles. 


Tribu LXX VI. BARIDIIDES. 
Sous-Tribu I. BARIDIIDES VRAIS. 
Groupe I. Dyorimérides. 


Coleomerus. Dyorimerus. 

Groupe II. Eurhinides. 
Eurhinus. Loboderes. 
Barycerus. 

Groupe III. Baridiides vrais. 
Baridius, Apotomorhinus 
Groupe IV. Centrinides. 

Odontocorynus.  Centrinus. 
Eucalus. AnomϾoarthria 
Phacelobarus,  Cylindrocerus. 
Scambus, 


TABLE MÉTHODIQUE. 


Groupe V. Leptoschoînides, 


Platyonix. Leptoschoinus. 
Groupe VI. Nertides. 
Strongylotes. Trachymerus, 
Nertus. UE. 
Groupe VII. Apostasimérides, 
Apostasimerus. 

Groupe VII. Madoptérides. 
Lispodemus. Parallelosomus. 
Madopterus. Leptobaris, * 
Lichnus. . Trigonopterus. * 


Sous-Tribu I, Maparibrs. 
Groupe I. Lytériides. 
Elasmozhinus. - Microstrates. 
Lyterius. Pseudocholus. 
Eumycterus. 

Groupe II. Madarides vrais. 
Eutoxus. Madarus. 
Conoproctus. Dactylocrepis. 

Groupe III. Barymérides. 
Barymerus. Physoproctus, 
PHALANGE II. 

Tribu LXXVII. CAMPYLOSCÉ- 
LIDES. 
Campyloscelus. Epiphylax. 
Amorbaius, 
Tribu LXXNIII. CALANDRIDES, 
Groupe I. Rhynchophorides. 


Cyrtotrachelus.  Protocerius. 
Macrocheirus.  Rhyncophorus. 
Otidognathus. 

Groupe 11. Ommatolampides. 
Apbiocephalus.  Ommatolampus 
Groupe III. Sphénocorynides. 
Sphænocorynus  Heterotoxus. 

Oxypygus. Crepidotus. 

Oxyopisthen. Abacobius. 
Groupe IV. Sphénophorides. 

Barystethus. Trigonotarsus. 





TABLE MÉTHODIQUE. 


phacecorynes.  Acantharhinus, 
Poteriophorus.  Scyphophorus. 
Cercidocerus. Sphenophorus. 
Gyrtorhinus. , Axynophorus. 
Groupe V. Calandrides vrais. 
Eugnoristus. Calandra. 
Belopœus. Catapyges. 
Melchus. È 
Groupe VI. Litosomides. 
Toxorhinus. Litosomus, 
Tribu LXXIX. STROMBOSCÉ- 
RIDES. 
Stromboscerus.  Xerodermus. 


Tribu LXXX. OXYRHYNCHIDES. 


Oxyrhynchus. 
Tribu LXXXI. SIPALIDES. 
Groupe I. Orfhognathides. 
Orthognathus. 
Groupe II. Sipalides vrais. 


Sipalus. Harpacterus. 
Mesocordylus. Rhina. 


Groupe II, Sclérocardiides. 
Sclerocardius. 


Tribu LXXXII. COSSONIDES. 
Groupe I. Dryophthorides. 


299 
Cossonus. Eremotes. 
Mesites. Stenoscelis. 
Phlocophagus.  Caulophilus*. 
Rhyncolus. Onycholips*. 
Hexarthrum. 


Famille LXIIT. SCOLY- 
TIDES. 


Tribu I. SCOLYTIDES VRAIS. 
Groupe I. Hylésinides. 


Hylastes. Hylesinus. 
Hylurgus. Phlæophthorus 
Blastophagus.  Phlæotribus. 
Dendroctonus. Polygraphus. 
Carphoborus. 

Groupe IT. Camptocérides. 
Diamerus. Camptocerus. 

Groupe II. Eutomides. 
Eutomus. 

Groupe IV. Phlæotrupides. 
Phlæotrupes. Phlæoborus. 

Groupe V. Tomicides. 
Crypturgus. Hypoborus. 
Hypothenemus. Xyleborus. 
Aphanarthrum. Dryogætes. 
Triotemnus. Pytiophthorus. 
Liparthrum. Thamnurgus. 
Trypodendron.  Tomicus. 
Xyloterus. Amphicranus. 
Cryphalus. Corthylus. 

Groupe VI. Scolytides vrais. 
Scolytus. 

Tribu 11. PLATYPIDES. 
Crossotarsus, Symmerus. 
Platypus. Mitosoma. 
Tesserocerus. Cenocephalus. 
Spathidicerus.  Diapus. 
Periommatus.  Genyocerus*. 


Dryophthorus.  ChϾrorhinus. 
Groupe IT. Pentarthrides. 
Pentarthrum. Pentatemnus, 
Amaurorhinus. Microxylobius, 

Mesoxenus. 

Groupe III. Lymantides. 
Oodemas. Raymondia. 
Aparoprion. Lymantes. 
Cotaster. 

Groupe IV. Cossonides vrais. 
Leipommata. Stenotis. 
Phænomerus. Aorus. 
Amorphocerus.  Catolethrus. 
Porthetes. Prœces. 


Famille LXIV. BRENTHIDES 


Tribu 1. BRENTHIDES VRAIS. 
Groupe 1. Taphrodérides. 
Calodromus. Zemioses. 


300 À 

Sebasius. . Taphroderes. 
Cyphagogus. Aprostoma*. 
Anisognathus. 


Groupe II. Ischnomérides. 
Ischnomerus. 
Groupe III. Héphébocérides. 


Jonthocerus. Hephebocerus. 
Groupe IV. Trachélizides. 
Cerobates. Amorphocepha- 

Stereodermus. lus. 
Trachelizus. Symmorpho- 
Miolispa. cerus, 
Cordus. Diastrophus. 

Groupe V. Arrhénodides. 
Prophthalmus.  Eupsalis. 
Baryrhynchus.  Estenorhinus. 
Arrhenodes. Orychodes. 

Groupe VI. Bélophérides. 
Ectocemus. Raphirhynchus 
Belopherus. 

Groupe VIT. Bélorhynchides. 

Belorhynchus. 


Groupe VIII. Eufrachélides. 
Eutrachelus. 
Groupe IX. Brenthides vrais. 


Clæoderes. Brenthus. 
Cephalobarus. 

Groupe X. Céocéphalides. 
Rhyticephalus.  Piazocnemis. 
Hormocerus. Storeosomus. 
Pterygostomus. Schizotrachelus 
Rhinopteryx. Eubactrus. 
Nothogaster. Uropterus, 
Gynandrorhyn-  Phacecerus*. 

chus. Temnolaimus*, 
Ceocephalus. 

Groupe XI. Némocéphalides. 
Zetophlœus. Nemocephalus. 
Amerismus, Acratus. 


TABLE MÉTHODIQUE. 


Groupe XII. Thysténides. 


Teramocerus. Lasiorhynchus, 
Ozodecerus. Prodector. 
Bulbogaster. Heteroplites. 
Ithystenus. Diurus. 


Tribu 11, ULOCÉRIDES. 
Pholidochlamys Ulocerus. 


Famille LXV. ANTHRI- 
BIDES. 


LÉéG10N I. ANTHRIBIDES PLFURO- 
CÈRES. 


Tribu 1. TROPIDÉRIDES. 

Groupe 1. Phlæotragides. 
Phlæopemon. Phlæotragus. 
Ptychoderes. Cerambyrhyn- 
Tribotropis. chus. 


Groupe Il. Mécocérides. 
Eugigas. Mecocerus. 
Mecotropis. Physopterus. 

Groupe HI. Tophodérides. 
Tophoderes. 


Groupe IV. Discoténides. 


Acanthopygus.  Bythoprotus". 
Discotenes. 

Groupe V. Ischnocérides. 
Ischnocerus. Ancylotropis. 
Dinocentrus. Genethila. 
Xylopæmon. 

Groupe VI. Sintorides. 
Sintor. Idiopus. 

Groupe VII. Acorynides. 
Acorynus. Cedus. 
Litocerus. Mecotarsus". 

Groupe VIIT. Phlæophilides. 
Phlæophilus. Stenocerus. 
Diastatotropis. Gymnogna- 
Eczesaris, thus. 
Ethneca. Analotes. 
Plintheria. Systellorhyn- 
Phœocratés. chus *. 


TABLE MÉTHODIQUE. 


£socus. Tetragonopte- 
Mycteis *. rus *, 
Groupe IX. Tropidérides vrais. 
Systaltocerus.  Nessiara, 
Platyrhinus. Apatenia. 
Phlæops. Hypseus. 
Straboscopus. Hucus. 
Tropideres. Lagopezus. 
Enedreutes. Camptotropis. 


Groupe X. Zygénodides. 


Zygænodes. 


Exechesops *. 


Groupe XI. Proscoporhinides. 


Proscoporhinus 


Anthribisomus* 


Groupe XII. Corrhécérides. 


Habrissus. 
Corrhecerus. 
Phænithon. 
Phaulimia. 


Groupe XII. 


Apolecta. 


Ormiscus. 


Camaroderes *. 


Nerthomma *, 


Apolectides. 
Auocerastes *. 


Groupe XIV. Décataphanides. 


Decataphanes. 
Groupe XV. 


Xenocerus. 


Groupe XVI. 
Dasycorynus. 
Groupe XVII. 
Chirotenon. 
Eucorynus. 


Deuterocrates. 
Xenocérides. 


Xylinodides. 
Xylinodes. 
Ecélonérides. 
Dendrotrogus. 
Ecelonerus. 


Tribu II. BASITROPIDES. 
Groupe I. Basitropides vrais. 


Basitropis. Gynandrocerus. 
Groupe II. Eugonides. 
Polycorynus. Eugonus. 
Aneurhinus. Ozotomerus. 
Groupe LL. Anthribides vrais. 
Anthribus, Penestica. 
Toxonotus. Piœnia. 
Phlæobius. Trigonorhinus. 


301 
Cratoparis. Blaberus. 
Piezocorynus.  Parablops *. 
Protoedus. Dinema *,. 
Dœothena. Rhinobrachys*. 
Exillis. 
Groupe IV. Brachytarsides. 
Brachytarsus. 
LÉGION Il. ANTHRIBIDES 
ANOCÈRES. 


Tribu 1. ARAÉOCÉRIDES. 
Groupe I. Aracocérides vrais. 


Caranistes. Misthosima. 
Araeocorynus. Dysnos. 
Aræocerus, Choragus. 


Groupe II. Nofioxénides. 
Notioxenus. 
Tribu I. XÉNORCHESTIDES, 
Xenorchestes. 
Famille LXVI. BRUCHIDES. 
Tribu 1. URODONTIDES. 
Urodon. 
Tribu I. BRUCHIDES VRAIS. 
Spermophagus. Aglycyderes. 
Bruchus. 


Famille LXVII. TRICTÉNO- 
TOMIDES. 


Autocrates. Trictenotoma. 
Famille LXVIII. LONGI- 
CORNES. 
Sous-FAILLE I. PRIONIDES. 
LÉGION I. PRIONIDES ABERRANTS. 
Tribu I. PARANDRIDES. 

Parandra. 
Tribu II. ERICHSONIIDES. 
Crichsonia. 


Tribu 111. ANOPLODERMIDES. 
Mysteria. Anoploderma. 
Sypilus. Migdalus,. 


302 
Tribu IN. HYPOCÉPHALIDES. 
Hypocephalus. 

Tribu N. CANTHAROCNÉMIDES. 
Cantharocne- Cantharoctenus 

mis, 

Tribu NI. SCÉLÉOCANTHIDES. 
Sceleocantha. 


LéGION IL. PRIONIDES VRAIS, 

CouonTE I. Prionides vrais 

souterrains. ! 

Groupe 1. Psalidocoptides. 
Psalidocoptus, 

Groupe II. Psalidognathides. 
Psalidognathus.  Prionocalus. 

Groupe III. Micropsalides. 
Micropsalis. 

Groupe IV. Polyarthrides. 
Polyarthron. 

Groupe V. Méroscélisides. 
Meroscelisus. Rhodocharis. 
Prionapterus, 

Groupe VI. Cyrtognathides. 
Cyrtognathus.  Disosternus. 
Dorystenes. 

CouonTE II. Prionides vrais 

sylvains. 
SECTION À. 

Groupe I. Prionommides. 
Ancyloprotus:  Prionomma. 

Groupe II. Prionides vrais, 
Prionus. Otiartes. 

Groupe IT. Catypnides. 
Catypnes. 

Groupe IV. Cacoscélides. 
Cacosceles. Priotyrannus. 

Groupe V. Hoplidérides. 
Hoplideres. 





TABLE MÉTHODIQUE. 


Groupe VI. Acanthophorides, » 


Tithæs. Dorycera. 
Acanthophorus. | 

Groupe VII. Derobrachides. 
Pithocles. RES ! 
Derobrachus, 


Groupe VIN. Eroptioitah 
Enoplocerus. 


Groupe IX. Orthomégides. 
Orthomegas. 

Groupe X. Macrodontides. 
Macrodontia. 

Groupe XI. Tifanides. 

Titanus. 

Groupe XII. Ancistrofides. 
Ancistrotus, Acanthinodera. 


Groupe XIII. Aulacocérides. 
Aulacocerus. 
Groupe XIV. Céénoscélides. 


Cienoscelis. Mecosarthron. 
Jalissus. Xixuthrus. 


Groupe XV. Callipogonides. 
Callipogon. 


Groupe XVI. Ergatides. 


Navosoma. Ergates. 

Groupe XVII. Macrotomides, 
Macrotoma. Strongylaspis. 
Erioderus. 


Groupe XVIII. Aulacopides. 
Aulacopus. 


Groupe XIX. Remphanides. 


Rhesus. Dioclides. 
Rhaphipodus.  Olethrius. 
Remphsn. Mallodontro- 
Agrianome. plus. 
Eurynassa. Mailodonopsis. 
Teispes. Basitoxus. 
Cnemoplites. Physopleurus: 
Arimaspes. Xaurus. 


TABLE MÉTHODIQUE. 


Groupe XX. Mallodontides. 


Stenodontes. Opheltes. 
Dendroblaptus.  Chiasmétes. 
Nothopleurus.  Archetypus. ‘ 
Mallodon. Cronodagus. 
Groupe XXI. Zaracides. 
Neoprion: Zarax. 

Groupe XXII. Colpodérides. 
Omotagus. Notophysis. 
Hystatus. Dorx. 
Colpoderus. Hoploscelis. 

SECTION B. 

Groupe XXV. Orthosomides. 
Platygnathus.  Orthosoma. 
Cacodaenus. Hephialtes. 
Toxeutes. Anacanthus, 
Stictosomus. Eurypoda. 

Groupe XXVI. Clostérides. 
Elaptus. Closterus. 
Sarmydus. Polyoza. 

Groupe XXVII. Ægosomides. 
Baralipton. Megopis. 
Ægosoma. Nepiodes. 

Groupe XXVIII. Monodesmides. 
Delocheilus. Deœsus. 
Monodesmus. Cyrtonops*. 
Philus. Crinosoma*. 

Groupe XXIX. Tragosomides. 
Microplophorus  Tragosoma. 
Rhipidocerus.  Trichoderes, 
Prionoplus. Acideres. 


CoontE III. Prionides vrais 
pæcilosomes. 


Groupe 1. Anacolides. 


Myzomorphus. Anacolus. 
Udeterus. 

Groupe II. Pyrodides. 
Mallaspis. Esmeralda. 
Pyrodes. Calocomus. 


Deraucistrus® 


303 
Groupe ll. Soléioptérides: 
Prosternodes: ? Elateropsis. 
Sphenostéthus. 
Holonotus. 
Groupe IV. Pœeilosomides. 
Cerocténus: JIotherium. 
Pœcilosomä. Phaolus. 
Nicias. * Calloctenus*. 


Solenoptera. 


!|Chariea. 


SOUS-FAMILLE Il. CÉRAMBY- 
CIDES. | 


LÉGION I. CÉRAMBYCIDES ABER-: 
RANTS. 


Tribu 1. DHAUMASIDES. 
Thaumasus. 


Tribu I. DYNAMOSTIDES. 


Dynamostes. 
Tribu III. SPONDYLIDES. 
Spondylis. Scaphinus, 


Lécion II. CÉRAMBYCIDES VRAIS. 
Cononrk I. Cérambyoides vrais 


sylvains. 
SECTION À. 

Groupe I. Asémides. 
Asemum. Tetropium. 
Nothorina. Criocephalus. 
Cyamophthal- 

mus. 

Groupe Il. Saphanides. 
Opsimus. Blabinotus. 
Saphanus. Zamium. 
Oxypleurus. 

Groupe Ill. OEmides. 
Hypæschrus. Comasia. 
Noserias. Ochrus. 
Prosype. Hyphus. 
Temnopis. Phrynocris. 
Tetraommatus.  Malacopterus. 
Ciopera. Xystrocera. 

OEme. Zathecus. 
Hypomares. Oplatocera. 


304 

Groupe IV. Achrysonides. 
Achryson. Allogaster. 
Eurymerus. Icosium. 
Nortia. 

Groupe V. Torneutides. 
Torneutes. Praxythea. 
Spathopygus. Psygmatocerus. 
Diploschema. Coccoderus. 

Groupe VI. Métopocælides. 
Metopocælus. Uragus. 

Groupe VII. Cérambycides vrais. 
Taurotagus. Dymasius. 
Cælodon. Calpazia. 
Neocerambyx.  Dialeges. 
Cyriopalus. Lachnopterus. 
Utopia. Tapinolachnus. 
Prosphilus. Pachydissus. 
Teraschema. Zatrephus. 
Plocæderus. Rhytidodera. 
Hammaticherus Xoanodera. 
Trirachys. Criodion. 
Atylostagma, Xestia. 
Cerambyx. Sebasmia. 
Massicus. Diorus. 
Hoplocerambyx. 

Groupe VIII. Hespérophanides. 
Hesperophanes. Gnatholea. 
Phacodes. Cerasphorus. 
Gnaphalodes. Chion. 
Anoplomerus.  Pantomallus. 
Grammicosum.  Phymatioderus 
Æsiotyche. Opades. 
Zoodes. Chlorida. 
Stromatium. Brathylus. 

Groupe IX. Éburiides. 
Styliceps. Erosida. 
Drymo. Eburodacrys. 
Eburia. Oncoptera. 
Dissacanthus. 

Groupe X. Phoracanthides. 
Orion. Centrocerum. 
Elaphidion. Hypermallus. 


TABLE MÉTHODIQUE. 


TES 


Phoracantha. Thoris. 
Xypeta. Nyphasia. 
Epithora. Skeletodes. 
Atesta. Cordylomera. 
Coptocercus. 

Groupe XI. Sphérionides. 
Nyssicus. Castiale. 
Sphærion. Mallocera. 
Trichophorus.  Eurysthea. 
Mephritus. Appula. 
Miopteryx. Psyrassa. 
PeribϾum. Atharsus, 
Nephalius. Terpnissa. 

Groupe XII. Priezocérides. 
Gorybia. Piezocera. 
Haruspex. Hemilissa. 

Groupe XIII. Ibidionides. 
Gnomidolon. Lylibœum. 
Octoplon. Phormesium. 
Ibidion. Sydax. 
Compsa. Neocorus. 
Cycnidolon. 


Groupe XIV. Eligmodermides. 


Trichomallus. Limozota. 
Eligmoderma.  Alcyopis. 
Groupe XV. Callidiopsides. 
Rhysium. Adrium. 
OEmona. Thephantes. 
Didymocantha.  Lampromerus. 
Sisyrium. Anisogaster. 
Acyrusa. Curius. 
Sidis. Ceresium. 
Paphora. Diatomocephala 
Porithea. Anoplium. 
Bethelium. Callidiopsis. 
Groupe XVI. Graciliides. 
Exilia. Axinopalpus, 
Gracilia. 


Groupe XVII. Obrionides. 


Obrium. 
Stenhomalus. 


Longipalpus. 


TABLE MÉTHODIQUE. 


Groupe XVIII. Néostenides. 


Neostenus. Mystrosa. 
Aposites. 

Groupe XIX. Aphanasiides. 
Aristogitus. Aphanasium. 
Myrsus. ; 

Groupe XX. Phlyctenodides. 
Bardistus. Ancylodonta. 
Tricheops. Semnus. 
Divtima. Amimes. 
Phlyctenædes.  Ophryops. * 
Agapanthida. 


Groupe XXI. Tessarommides. 


Tessaromma. 

Groupe XXII, Sérongylurides. 
Heterolepis. Strongylurus. 
Aprosictus. Exeræta. 
Anatisis, Lygesis. 
Opsidota. Bebius. 
Piesarthrius. Oxymagis. 

Groupe XXIII. Uracanthides. 
Scolecobrotus.  Rhinophthal- 
Uracanthus. mus. 
Æthiora. 


Groupe XXIV. Psiomorphides. 
Psilomorpha. 


Groupe XXV. Holoptérides. 


Holopterus. 
Tritomacrus. Chlorethe. 
Tylonotus. Aracotis. 
Merostenus. Dodecosis. 
Pentomacrus. Niophis. 
Oxilus. Atenizus. 
SECTION B. 

Groupe I. Rhagiomorphides. 

Rhagiomorpha.  Tritocosmia. 


Groupe II. Tropocalymmides. 
Tropocalymma.  Tropis. * 
Coléoptères. Tome XII. 


er. ET Cu 7e et 5 << 
305 
Groupe II. Pferosténides. 
Aphiorhynchus. Demomisis. 
Pterosternus. Calliprason. 
Syllitus. 
Groupe IV. Macronides. 
Macrones. Oroderes. 
| Euchoptera. Brachopsis. 
Groupe V. Mythodides. 
Diosyris. Mythodes. 
Groupe VI. Amétrocephatides. 
Ametrocephala. 
Groupe VII. Aphnéopides. 
Aphneope. Zorion. 
Zœdia. 


Groupe VIII. Lepturides. 
Type A. S{enocorides 


Stenocorus. Xylosteus. 
Rhamnusium,  Centrodera. 
Type B. Toxotides. 

Capnolymma.  Toxotus. 
Otteissa. Pachyta. 
Sagridola. Acmocops. 
Mastododera. Gaurotes. 
Artelida. Anthophylax. 
Akimerus. Oxymiris. 

Type C. Lepturides vraies. 
Leptura. Asilaris. 
OEdecnema. Ephies. 
Neoleptura. Euryptera. 
Strangalia. Encyclops. 
Ophistomis. Pyrotrichus. 
Ocalemia. 

Groupe IX. Dorcasomides. 
Dorcasomus. Desmocerus. 
Megacælus. 


Groupe X. Dejanirides. 


Dejanira. 


Groupe XI. Oxypeltides. 


Cheloderus. 


Oxypeltus. 
20 





306 TABLE MÉTHODIQUE. 

Groupe XII. Bimiides. Groupe XXII. Pyresthides. 
Sybilla. Bimia. Pachylocherus.  Erythrestes. 
Adalbus. Akiptera. Pyresthes. Plutonesthes, 
Phantazoderus.  Agapete. Erythrus. Dalila. 

Groupe XII. Nécydalides. Groupe XXII. Prothémides. 

Thranius. Stenorhopalus. Ress Blemmya. 

Sphecogaster.  Rhatymoscelis. | !0thema. Centrotoclytus * 

Callisphyris. Necydaiis. Groupe XXIV. Pythéides. 

Atelopteryx. Ulochætes. Pytheus. Omcphæna.: 

Hephæstion. Brachytria. Cartallum. 

Groupe XIV. Psébiides. Pempsamacra.  Obrida, 
Chorotyse. Nephithea. . Groupe XXV. Déilides. 
Psebium. Leptidea. Schizopleurus.  Plangone. 

. Telocera. Deilus. 

=: Groupe XV: ps Bicon. Eburophora *. 
ania. allimoxys. ; 

ne “rm | Groupe XXVI. Typhocésides. 

Stenopterus. Merionæda. Taphos. Bixorestes. 

Molorchus: RTE Typhocesis. Hemesthocera. 

Brachypteroma. Mecynopus. Groupe XXVII. Cailichromides. 
Groupe XVI. Nécydalopsides. | Polyschisis. Closteropus. 

Necydalopsis.  Sthelenus. DnrRaERe CNE 

FA ompsomera. eontium. 

Ph ne EUR Le ue Coloborhombus  Oxyprosopus. 
Blog: M Asmedia. Polyzonus. 
Groupe XVIII. Rhinotragides. |Zonopterus. Nothopygus. 

Trichomesia.  Charis. Pachyteria. Litopus. 

Oxylymma. Ischasia. Aphrodisium.  Promeces. 

Rhinotragus.  Pasyphile. Mecaspis. Anubis. 

Oregostoma. Phygopoda. Phyllocnema. Closteromerus. 

Ommata. Tomopterus. | Hypatium. Helymæus. 

Odontocera. Pandrosos. Aromia. Ipothalia. 

Isthmiade. Erythroplatys. | Callichroma. Euporus. 

Acyphoderes.  Æchmutes. Philematium.  Osphranteria*. 

Bromiades. Anteros. Rhopalizus. 

Groupe XIX. Hesthésides. Groupe XXVIIL. Compsocérides. 

Hestesis. Callichromopsis Euryprosopus. 
Groupe XX. Distichocérides. Eurybatus. Ethemon. 

Distichdtärs! Rosalia. Chariergus. 

e , Hylorus. Chenoderus. 
Groupe XXI. Eroschémides.  |Orthoschema.  Brachyrophala. 
Pyrocalymma. Chaodalis. Compsocerus. Coremia. 
Eroschema. Unxia. Thalusia. 


TABLE MÉTHODIQUE: 


Groupe XXIX. Callidiides. 


Hylotrupes. Lioderes. 
Sympiezocera.  Callidium. 
Semanotus. Fhymatodes. 
Calydon. Pyrrhidium. 
Dularius. Anisarthron. 
Rhopalopus. Euryoptera. 

Groupe XXX. Clytides. 
Œdenoderus. Ischnodera. 
Cyllene. Raphuma. 
Trichoxys. Amauresthes. 
Sarosesthes. Rhopalopachys. 
Arhopalus. Euryscelis. 
Dexithea. Neoclytus. 
Ochrestes. Xylotrechus. 
Plagionotus. Thranodes. 
Clytus. Perissus. 
Clytanthus. Calanthemis. 
Clytosaurus. Selethrus. 
Psilomerus. Cremys. 
Arcyphorus. Amannus*, 
Grammogra- Plagithmysus”. 

phus. 

Groupe XXXI. Anaglyptides. 
Anaglyptus. Cyrtophorus. 
Epodus. Mygalobas. 
Aglaophis. 

Groupe XXXII. Tillomorphides. 
Euderces. Ipomoria. 
Homæmota. Epipedocera. 
Tillomorpha. Mesolita. 
Ectosticta. Clytellus. 


Groupe XXXIII. Sestyrides. 


Groupe XXXV. Rhopalophorides. 


Rhopalophora. Pelossus. 
Cyenoderus. Ozodes. 
Cosmisoma. Ornithia. 
Amphirhoe. Argyrodines*. 
Elaphopsis. 

Groupe XXXVI. Glaucytides. 
Glaucytes. lresioïdes. 

Groupe XXXVII. Héféropsides. 
Aridæus. Eburiola. 
Mallosoma. Stenosphenus. 
Allæsia. Batyle. 
Chrysaprasis. Callideriphus. 
Trichrous. Pœciloderma. 
Heterops. Agallissus, 
Pronuba. Plectrocerum". 
Microspiloma. , 

Groupe XXXVIII. Ancylocérides. 
Ancylocera. Cercoptera. 
Callopisma. 

Groupe XXXIX. Cœlarthrides. 
Ptycholæmus.  Cœlarthron. 
Stenygra. Trachelia. 

Groupe XL. Smodicides. 
Atimia. Teuthras. 
Smodicum. 


Groupe XLI Pœcilopéptides. 
Pœcilopeplus. Georgia. 
Groupe XLII. Tropidosomides. 


Tropidosoma. Pteracantha. 
Ctenodes. Streptolabis'. 


Collyrodes. Sestyra. Groupe XLIII. Sfernacanthides. 
Groupe XXXIV. Cléoménides. Sternacanthus. Cosmocerus. 
Apiogaster SOEUR Cryptobias. Ceragenia, 
Art 1 P ; Lophonocerus. 
rtimpaza. Nida. 
Mydasta. Brachyarthron. | Groupe XLIV. Paristémüides. 
Dere. Zosterius. Evander. Deltosoma. 
Cleomenes. Ochimus. Paristemia, Pteroplatus. 
Epiauthe. Listroptera. Diastellopterus.  Aphylax. 
Mimistena. Dihammaphora | Thelgetra: Prodontia. 


307 


308 
Groupe XLV. Slénaspides. 

Crioprosopus.  Tylosis. 
Stenaspis. Chalchocnes- 
Deltaspis. thes. 
Tragidion. Æthecerus. 
Phœnicus. Sphænothecus. 
Brototyche. Ischnocnemis. 
Euryphagus. Galissus. 
Euryclea. Muscidora. 
Philagathes. Entomosterna. 
Purpuricenus, Cyphosterna. 
Eleanor. Gambria. 
Sternoplistes. Eriphus. 
Oxoplus. Perarthrus". 
Anoplistes. Crossidius*. 

Groupe XLVI. Dorcacérides. 
Dorcacerus. 

Groupe XLVII. Trachydérides. 
Desmoderus. Dicranoderes. 
Ægoidius. Ancylosternus. 
Phædinus. Oxymerus. 
Basiptera. Xylocharis. 
Dendrobias. Ozodera. 
Trachyderes. Charinotes*. 

Groupe XLVIII. Lissonotides. 
Lissonotus. Gonyacantha. 
Lissonotypus.  Rachidion. 
Phœnidmus. Stiphilus. 


Division II. 
Groupe I. Mégadérides. 
Megaderus. 
Groupe II. Tragocérides. 
Tragocerus. 
Groupe II. Spinthériides. 
Spintheria. Anastetha. 
Groupe IV. Coptommides. 
Coptomma. 
Groupe V. Navomorphides. 
Navomorpha. 
Division I. 
Groupe I. Disténiides. 
Distenia. Typodrias. 





TABLE MÉTHODIQUE. 


Nœmia. 
Cometes. 


Heteropalpus. 
Phelocalocera*, 


Groupe II. Hystérarthrides. 
Hysterarthron. 


Couonte II. Gérambyoides vrais 
souterrains. 


Tribu 1. APATOPHYSIDES. 
Apatophysis. Trypogeus. 
Pachyticon. 

Tribu I. VESPÉRIDES. 
Vesperus. 
Sous-FauiLze III. LAMIIDES, 

Tribu 1. TMÉSISTERNIDES. 


Buprestomor- Arrhenotus. 

pha. Tmesisternus. 
Pascæa. Blapsilon. 
Elais. Temnosternus, 
Sphingnotus. 


Tribu II. DORCADIONIDES. 
Groupe I. Heæatrichides. 


Blax. Hexatricha. 
Xyloteles. 

Groupe II. Dorcadidides. 
Deucalion. Echthistatus. 
Plectrura. Phrynidius. 
Somatidia. Opsies. 
Dorcadida. 

Groupe III. Parménides. 
Obages. Parmenonta. 
Stychus. Stenoparmena. 
Microtragus. Dasyerrus. 
Cerægidion. Parmena. 
Dioxippe. Ipochus. 
AUXa. Bybe. 
Hoplonotus. Mosolita. 
Athemistus. Apomempsis. 
Lepromoris. Tricondyloï- 
Microcleptes. des. * 

Groupe IV. Monéilémides. 
Moneilema. Omoscylon. 


Dorcadion. 


TABLE MÉTHODIQUE. 
Groupe V. Dorcadionides vrais. 


Groupe VI. Phantasides. 


Phantasis. 


Tribu II. LAMIIDES VRAIES. 
Division I. 
SECTION A. 
Groupe [. Morimopsides. 


Morimopsis. 
Groupe II. Phrissomides. 
Phrissoma. Trachystola. 
Groupe II. Lamiides vraies. 
Oriæthus. Dorcatypus. 
Velleda, Lamia. 
Brimus. Morimus. 
SECTION B. 

Groupe I. Monohammides. 
Stratioceros. Hammoderus. 
Epicedia. Mimolochus. 
Archidice. Cyriocrates. 
Leprodera. Melanauster. 
Anhammus. Aristobia. 
Nemophas. Celosterna. 
lothocera. Domitia. 
Sarothrocera. Thestus. 
Enoplia. Goes. 
Anoplophora. Agnoderus. 
Merges. Cratotragus. 
Epepeotes. Cereopsius. 
Pelargoderus. Etymestia. 
Paragnoma. Amechana. 
Diochares. Uræcha. 
Monohammus. Planodes. 
Lophoptersa. Calymmophis. 
Echinoschema.  Ereis. 
Nephelotus. Cacoplia. * 
Thysimia. Psaromaia, * 
Mecotragus. Blepephæus. * 
Ptychodes. Tympanopal- 
Tæniotes. pus. * 
Deliathis. 


309 
Groupe II. Agniides. 

Hotarionomus.  Agnia. 
Omocyrius. Acrydocephala. 
Peribasis. Euthyastus. 
Combe. Marmaroglypha 
Cycos. Achthophora. 
Triammatus. Callipyrga. 
Pharsalia. 

Groupe IT. Batocérides. 
Batocera. Metopides. 
Apriona. Orsidis. 
Mégacriodes. Plectrodera. 
Potemnemus.  Calloplophora. 
Periaptodes. Trenetica. 

Groupe IV. Gnomides. 
Imantocera. Gnoma. 
Psectrocera. Amphœcus. 

Groupe V. Mésosides. 
Golsinda. Helixea. 
Æmocia. Mnemea. 
Anancylus. Sorbia. 
Mesosa. Phemone. 
Ipocregyes. Anamera. 
Eleala. Synapheæta. 
Cacia. Coptops. 
Agelasta. Samia. 
Dissossira. Æsopida. 
Syrrhopeus. Clyzomedus. 
Anthriboseyla.  Bucynthia. * 

Groupe VI. Metonides. 
Meton. Anoita. 
Dulichium. Diastamerus. * 
Aderpas. 

Groupe VII. Ancylonotides. 
Palimma. Ancylonotus. 
Goniages: Lasiopezus. 

Groupe VIII. Prosopocérides. 
Prosopocera. Zalates. 
Hierogyna. Anoplostetha. 


Alphitopola. 


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310 TABLE MÉTHODIQUE. 


Groupe IX. Sternotomides. 


Zographus. Geloharpya.. 
Pterochaos. Sternotomis, 
Stellognatha. Quimalanca. 
Demagogus. Freadelpha. 


Division Il. 
Groupe I. Tragocéphalides. 


Phosphorus. Callimation. | 

Tragocephala.  Tragiscoschema | 

Pœmenesperus. Phymasterna. 

Nyctopais. Rhaphidopsis. 
Groupe II. Clniides. 

Clinia. 

Groupe HI. Céroplésides. 
Diastocera. Titoceres. 
Thysia. Pycnopsis. 
Ceroplesis. Gnathænia. 
MϾcha. 

Groupe IV. Phrynétides. 
Cochliopalpus. Homelix. 
Eurysops. Pachystola. 
Phryneta. Mallonia. 
Inesida. Calothyrza. 


Groupe V. Baræides. 


Phrynesthis. Stenobia. 
Temnoscelis. Barœus. 
Groupe VI. Xylorhizides. 
Cymatura. Xylorhiza. 
Tylactus. Ætholopus. 
Groupe VII. Omacanthides. 
Omacantha. Ioesse. 
Ithocritus. 
Groupe VII. Rhodopides. 
Rhodopis. lphiote., 
Groupe IX: Protonarthrides. 
Protonarthron. 
Groupe X. Acmocérides. 
Aëcmocera. Acrydoschema. 


Groupe XI. Protorhopalides. 
Protorhopala. 


Groupe XII. Dorcaschémides. | 
Cylindrepomus. Dorcaschema, 
Olenocamptus. 

Groupe XIII. Xénoléides. 
Xenolea : 


Groupe XIV. Némotragides. 


Nemotragus. 


Groupe XV. Anauvésides. 
Anauxesis. 


Groupe XVI. Auxésides.. 


Auxesis, Psathyrus. 
Groupe XVII. Méthides. 
Methia. Dysphaga. 


Groupe XVIII. Nyctiménides. 
Nyctimena. 

Groupe XIX. Amymomides. 
Amymoma. 

Groupe XX. Homonéides. 
Trachelophora. Sormea. 
Mulciber. Homonæa. 
Anapausa. Urocalymma. 

Groupe XXI. Crinotarsides. 
Heteroclytomor- Crinotarsus. 

pha. 


Groupe XXII. Bumétopides. 


Bumetopia. OrinϾme, 
Hestima. 

Groupe XXII. Arsysides. 
Arsysia. Othelais. 
Amblymora. Otroea. 

Groupe XXIV. Leptonotides. 
Enicodes. Nemaschema. 
Leptonota, 


Groupe XXV. Enotides. 
Enotes. 
Groupe XXVI. Tapeinides. 
Tapeina. 


TABLE MÉTHODIQUE. 


Groupe XXVII. Epicastides. 
Epicasta. Ericopis. 
Dysthæta. Tropidema. 

Groupe XXVIII. Théocrides. 
Typocæta. Planodema. 
Theocris, : 

Groupe XXIX. Afossides. 
Atossa. Grammæchus. 

Groupe XXX. Zygocérides. 
Demonassa. © Zygocera. 

Groupe XXXI, Disternides. 
Thyada. Nicippe. 
Disterna, 

Groupe XXXII. Ecyroschémides. 
Ecyroschema.  Apatelarthron. 
Groupe XXXIII. Crossotides. 

Frea. Crossotus. 
Eumimetes. Dichostates. 
Pterotragus. Geteuma. 
Solymus. 

Groupe XXXIV. Hébésécides. 
Probatodes. Hebesecis. 
Retilla. Rosacantha. 
Phyxium. Ranova. 
Velora. Tetradia. 

Groupe XXXV. Hécyridides. 
Hecyrida. Mæchotypa. 

Groupe XXXVI. Niphonides. 
A. Sotades. Cyardium. 
Eczemotes. Sesiosa. 
Exarrhenus. Etaxalus. 
Escharodes. Cryptocranium. 
Axiothea. Cenodocus. 
Abryna. Nicomia. 
Euclea. Cyphoscyla. 
Atmodes. Theticus. 
Xiphotheata. Hylobrotus. 
Niphona. Praonetha. 
Ælara. Lychrosis. 
Ocheutes. Hatbliodes. 
Camptocnema.  Diexia. 


311 
Stesilea. Zœera. 
Ale. Cobria, 
Synelasma. Aprophata. 
Zosmotes. Doliops. 
Moron. Acronia. 
B. Ischioplites,  Dystasia. 
Micracantha. Atybe. 
Atyporis. Albana. 
Menillus, Prionetopsis. 
-Symphiletes. Alyattes. 
Saperdopsis. Phesates. 
Platyomopsis.  Elithiotes. 

‘| Anaches. Corrhenes. 
Penthea. Mispila. 
Daxafa. Sodus. 
Desisa. Enispia. 
Rhytiphora. Athylia. 
Depsages. Egesina. 
Iphiastus. Gyaritus. 
Sthenias. Axinyllium, 
Diatylus. Ebæides. 
Zygrita. Cuphisia. 
Xynenon. 

Groupe XXXVII. Apomécynides. 
Apomecyna. Eunidia. 
Dymaseus. Syessita. 
Camira. Vocula. 
Mycerinopsis. Hippaphesis, 
Eremon. Hapheniastus. 
Hyagnis. Enaretta. 
Epopea. Ropica. 


Groupe XXXVIII. Cloniocérides. 
Thercladodes. Cloniocerus. 


Groupe XXXIX. Agennopsides. 
Agennopsis, Pericthya. 
Tautoclines. Stygnesis. 

Groupe XL. Pferoplides. 
Steroplius. Rhaphiptera. 

Groupe XLI. Atamides. 
Prœcha. Esthlogena. 
Ataxia. Rosalba, 
Parysatis. 


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TABLE MÉTHODIQUE. 


Pogonocherus.  Colobura. 
Aconopterus. Soluta. 
CϾdomea. 


Groupe XLVIII. Mégabasides. 
Megabasis, 
Groupe XLIX. Compsosomides. 


312 

Groupe XLII. Pfericoptides. 
Typophaula. Zorolispe. 
Atimuropsis. Atimura. 
Ptericoptus. Epilysta. 
Bisaltes. Atelais. 
Tetrarpages. Sybra. 

| Craspedoderus. Minonoma. 
Tethystola. Pithodia. 
Mythergates. Bityle. 
Cornallis. Rhadia. 
Plocia. Oopsis. 
Bebelis. Meximia. 
Æsylacris. Gemylus. 
Orcecis. 

Groupe XLIII, Desmiphorides. 
Desmiphora. Therchætes. 
Pyrracita. 

Groupe XLIV. Apodasyides. 
Atelodesmis. Phide:ia. 
Belodera. Eriopsilus. 
Amblesthis. Eupogonius. 
Uneleus. Sophronica. 
Tlepolemus. Oplosia. 
Apodasya. Anæsthetis. 

. Biasmia. Psenocerus. 
Esmia. 


Groupe XLV. Nédinides. 
Nedine. 
Groupe XLVI. Estolides. 


A. Sulenus. Prymnopteryx. 
Panegyrtes. Blabia. 
Sydonia. Prymnosis. 
Phæapate. Estola. 
Malthonea. 

B. Tælosila. Zotale. 
Hallothamus. Styne. 
Tetrorea. Eupromera. 
Mynonebra. Epectasis, * 
Diboma. 


Groupe XLVII. Pogonochérides. 
Bucynthia. OEbaceres. 
Ecyrus. Lypsimena. 


Pythais. * Eusphærium, 
Compsosoma.  Tessarecphora, 

Groupe L. Ærénéides. 
Ærenea. Penessada, 
Laræsima. 

Groupe Li. Phacellides. 
Phacellus. Brachychilus. 

Groupe LIT. Oncydérides. 
A. Hypselomus Glypthaga. 
Jamesia. Ischiocentra. 
Tybalmia. Apamanta. 
Plerodia. Hesycha. 
Hypomia. Hypsioma. 
Lydipta. Trachysomus. 
Hesychotypa. 
B. Oncideres.  Cydros. 
Periergates. Xylomimus. 
Psyllotoxus. Ecthæa. 
Taricanus. Apocoptoma. 
Eudesmus. Trestonia. 
Peritrox. Cacostola. 
Cylicasta. Helvina. 
Lachærus. 


Groupe LIT. Onocéphalides. 


Onocephala, 


Perma. 


Groupe LIV. Hippopsides. 


A. Pachypeza. 
Aulaconotus. 
B. Aliboron. 
Smermus. 
Hyllisia. 
Amphion. 
Megacera. 


Pothyne. 
Hippopsicon. 
Hippopsis. 
Calamobius. 
Anandra. 
Ectinogramma. 


Groupe LV, Spalacopsides. 


Gleptometopus. 
Tetraglenes. 


Spalacopsis. 
Aprosopus., 


_ fat 


Dorcasta. 
Ægilopsis. * 
Eucomnatocera. * 


TABLE MÉTHODIQUE. 


Amphicneia. * 
Aletretia. * 


Groupe LVI. Ectatosiides. 


Ectatosia. 


Groupe LVII. Ischiolonchides. 


Epaphra. 
Symperga. 


Ischioloncha. 
Nicarete. 


Groupe LVIII. Emphytæcides. 


Amillarus. 
Emphytæcia. 


Itheum. 


Groupe LIX. Anisocérides. 


Trigonopeplus. 
Phacellocera. 
Thryallis. 
Chalastinus. 
Gymnocerus. 
Anisocerus. 
Xylotribus. 


Acanthotritus. 
Demophoo. 
Cyclopeplus. 
Taurolema. 
Onychocerus. 
Hoplistocerus”. 


Groupe LX. Platysternides. 


Platysternus. 


Groupe LXI. Polyraphides. 


Polyraphis. 


Groupe LXII. Acrocinides. 


Acrocinus. 


Macropophora. 


Groupe LXIIT. Acanthodérides. 


A. Oreodera. 
Ægomorphus. 
Æthiopoctines. 
Pyenomorphus. 
Alphus 
Æthomerus. 
Myoxinus. 


B. Pteridotelus. 
Discopus. 
Acanthoderes. 
Seythropopsis. 


Ozotroctes. 
Dryoctenes. 
Myoxomorpha. 
Plistonax. 
Steirastoma. 
Hedypathes. 


Psapharochrus. 


Scleronotus. 
Criopsis. 
Tauroreus. 


Groupe LXIV. Acanthocinides. 


I. Acanthocinides du Nouveau 
Continent. 


À. Acanista, 


Belæsthes. 


313 

Tithonus. Lathrœus. 
Amniscus. Alcidion. 
Lagocheirus. Laphopœum. 
Cleodoxus,. 
B. Onalcidion. OEdopeza. 
Anisopodus, Chætanes. 
Ozineus. Trichonius. 
Paræcus. Oxathres. 
Leptostylus. Sporetus, 
Tripanidius. Seriphus. 
Atrypanius. Graphisurus. 
Dectes. Hylettus. 
Leiopus. Nyssodrys. 
Hyperplatys. Astynomus. 
Lepturges. Toronæus. 
Stenolis. Acanthocinus. 
Palame. Xylergates. 
Microplia. Eutrypanus. 
Baryssinus. Erphæa”. 
Cosmotoma. Callipero*. 
Probatius. Cobelura. 

IT. Acanthocinides de l'Ancien 

Continent. 

A. Ostedes. Chydæopsis. 
Rondibilis. Driopea. 
Eoporis. 
B. Pithomictus. OEctropsis. 
Olmotega. Sumelis. 
Opsioleus. Ombrosaga. 
Omoderisus. Xenapta. 
Nonyma. Clodia. 
Criodule. Ægocidnus. 
Acalolepta. Miænia. 
Exocentrus. Sciades. 
Isse. Phlyarus. 
Neissa, Camptomyne. 
Pentacosmia, Nesomomus. 
Ipochira. Emeopedus. 
Myromeus. Blabicentrus'. 
Contoderus. Ilæoa*. 
Enes. Ameipsis". 

Groupe LXV. Cyrtinides. 
Olæssa. Omosarotes. 
Cyrtinus. Scopadus”. 





314 TABLE MÉTRODIQUÉ, 

Groupe LXVI. Colobothéides. |Themistonoe.  Amphionycha. 
Synchyzopus. Carterica. Hemilophus. Cirrhicera.  ! 
Priscilla. Apechthes. Malacoscylus. Phœbe. 
Colobothea. Sparna. Tyrinthia. Butocrysa. 
Cathexis, \ Isomerida. Zeale. 

Groupe LXVIL. Agapanthiides. |Spathoptera.  Calocosmus, 
Agapanthià. + [Zenicomus. Essostrutha. 

" ° | Pannychis. Dadoychus. 
Groupe LXVIIT. Saperdides, … | Hilarolea. Thyrsia. 
Rue ren M nn 
ps sens Phaula. Antodice. 
Tenylentas SAR Ærenica. Ischnophygas. 
Zosne. Bacchisa. va 
Thermistis. Xyaste. x? du cent ERP 
obolus. 

Groupe LXIX. Glénéides. ; = pis 
Malloderma. Cryllis. Groupe V: Grylicides. 
Cent Daphisia Gryllica. Eumimesis’. 

; é £ 
Chlorisanis.  Tephrocoma.. |Chalcolyne’. s 

Tribu IV. PHYTORCIIDES. pDUDEN COHUES 

= ; Hemicladus. Graminea. 

Groupe I. Phylæciides vraies. | Cheroas. Callia. 
Stibara. Pilemia. Hastatis. Pretilia. 
es RE Drycothæa. 
DR Le EE re Groupe VII. Hébestolides. 
Scytasis. Stenostola. Hebestola. Udarune: 
Moregamus. Oo Nyctonympha.  Igualda. 
OO El NtOcrist Sæpiseuthes. Eumathes. 
Oxylia. Schænionta. ‘| Gisostola. 

Opsilia.. Blepisanis. Famille LXIX. PHYTOPHA- 
Phytæcia. Dyenmonus. GES. 

Cardoria. Linda. L 

Helladia. Dasylinda. " ; EE 

Groupe II. Tétraopides. ss F au 
A. Astathes. Hecphora. Groupe I. Mégaménées. 
Tropimetopa. Eustathes. Megamerus. Cheïloxena. 

k FE Duboulaia. Polyoptilus. 
B. Cleonaria. Momisis. Prionesthis. 
Chreonoma. Phæa. < 
Ochrocesis. Tetraopes. Groupe II. Carpophagites. 
Plaxomicrus.  Tetrops. Carpophagus.  Diaphanops. 
Cyanastus. Groupe III. Sagrites. 

Groupe III. Amphionychides. | Sagra. Atalasis. 
Clythraschema. Lycidola. Groupe IV. Mécynodérites. 
Alicia. Lycaneptia. Mecynodera. 


TABLE MÉTHODIQUE. 
| Urodera. 


Groupe V. Amétallites. 
Ametalla. 

Groupe VI. Orsodacnites. 
Orsodacna. 

Groupe VII. Rhœbites. 
Rhæbus. Eubaptus. 
Groupe, VIII. Aulacoscélites. 

Aulacoscelis. 


Tribu IT. DONACIDES. 
Donacia. Hæmonia. 

Tribu XII. CRIOCÉRIDES. 
Psathyocerus. Lema. 
Syneta. Crioceris. 
Zeugophora. Brachydactyla. 
Plectonycha. Macrolema. 
Stethopachys. 

SEcrioN II. CAMPTOSOMES. 

Tribu IV. MÉGASCÉLIDES. 
Megascelis. Ateledera. 

Tribu V. MÉGALOPIDES. 
Mastostethus.  Temnaspis. 
Homalopterus.  Pæcilomorpha. 
Agathomerus.  Leucastea. 
Megalopus. Pedrillia. 

Tribu VI. CLYTRIDES. 

Groupe I. Clytrites. 
Labidostomis.  Melitonoma. 
Miopristis. Gynandropthal- 
Lachnæa. . Ma. 
Titubæa. Cheilotoma. 
Clytra. Coptocephala. 
Diapromorpha.  Diapericera. 
Miochira. 

Groupe Il. Mégalostomites. 
Megalostomis.  Euryscopa. 
Themesia. Proctophana. 
Coscinoptera. 

Groupe TI. Babites. 
Tellena. Dachrys. 
Dinophthalma.  Babia. 
Pnesthes. Stereoma. 


; 315 
Aratea. 
Saxinis. 

Groupe IV. Ischiopachites. 


Hschiopachys. 


Tribu VII. CRYPTOCÉPHALIDES. 


Groupe 1. Sfylosomites. 
Stylosomus. ‘ 


Groupe II. Pachybrachites. 


Mastacanthus.  Metallactus. 
Sternoglossus.  Acolastus. 
Diandichus. Pachybrachys. 
Scolochrus. Ambrotodes. 


Groupe II. Achænopites. 
Achænops. 
Groupe IV. Monachites. 


Heptarthrius. Prasonotus. 
Monachus. Bucharis. 
Melixanthus. :  Scaphodius. 
Atropidius. Elaphodes. 
Dioryctus. Ditropidus. 
Cœnobius. Pleomorphus. 
Groupe V. Cryptacéphalites. 
Cryptocephalus. Cadmus. 
Loxopleurus. Chlamydicad- 
Rhombosternus mus. 

Tribu VIIL. CHLAMYDÉS. 
Pseudochlamys  Exema. 
Diaspis. Hymetes. 
Carcinobæna. Poropleura. 
Chlamys. 

Tribu IX. SPHÆROCHARIDES. 
Sphærocharis. 


SEcrioN III. GYCLIQUES. 
Tribu X. LAMPROSOMIDES. 
Lamprosoma. Oomorphus. 
Lychnophæs. 
Tribu XI. EUMOLPIDES. 
Groupe I. Iphiméites. 


Chrysodina. Lamprosphærus 
Chalcoplacis. Chalcophyma. 


316 TABLE MÉTHODIQUE. 
Phædra. Noda. Pausiris. 
Amasis. Lepronota. Pallena. 
Chrysolampra.  Agbalus. Macrocoma. 
Clisithera. Alittus. Himera. 
Agrianes. Terillus. 
Alphites. Teaspes. Ho 
Iphimeis. Pufoni 
yropida. 
Groupe II. Colaspites. 
Metaxyonycha.  Agetus. 
Prionodera. Dermorhytis. Eumolpu, 
Colaspis. Geloptera. 
Epiphyma. Thasycles. Euryope. 
Aletes. Lepronida. 
Stenolampra. Pales. Bromius, 
Groupe IIT. Chalcophanites. 
Corysthea. Chalcophana. | pqusa. 
Groupe IV. Spilopyrites. Abirus. 
Spilopyra. Tymnes. 
Groupe V. Nodostomites. Groupe XVII. 
Nodostoma. Nodina. Acrothinium. 
Groupe VI. Callisinites. Lophea. 
Callisina. Heterotrichus. 
> ; Euraspis. 

; Groupe VII. Tomyrites. Myochrous. 
QOIFE Dictyneis. 
Groupe VIII. Scelodontites. Neocles. 

Sceladlonta. Syricta. Damasus. 
Groupe IX. Leprotites. 

Aoria. Brevicolaspis. | Meroda. 

Stasimus. Nephrella. 

Damelia. Habrophora. 

Trichotheca. Piomera. Typophorus. 

Xanthonia. Hyperaxis. Paria. 

Lypesthes. Leprotes. Syagrus. 

Neculla. Irenes. Menius. 

Fidia. Demotina. 

Aulexis. Hemiplatys. Corynodes. 
Groupe X. Heteraspites. Chrysochus. 

Eryxia. Heteraspis. 

Casmena. Nerissus. Endocephalus. 

Groupe XI. Pseudocolaspites. | Melina. 
Pseudocolaspis.  Eurytus. Colaspoides. 


TT TT 
* . De. 


Macetes, 
Trichostola, 
Enipeus. 


Groupe XII. Metachromites. 


Chrysopida. 


Groupe XII. Eumolpites. 


Colasposoma. 


Groupe XIV. Euryopites. 


Groupe XV. Bromites. 


Groupe XVI. Edusites. 


Olorus. 
Argolis, 
Amasia. 


Myochroîtes. 


Glyptoscelis. 
Mecistes. 
Pachnephorus. 
Colaspidea. 
Apolepis. 
Lepina. 
Aulacolepis. 


Groupe XVIII. Merodites. 


Groupe XIX. Typophorites. 


Eurydemus, 
Stethotes. 
Aulacia. 
Chloropterus. 


Groupe XX. Corynodites. 


Chrysochares. 


Groupe XXI. Endocéphalides. 


Dermoxanthus. 
Dematochroma. 


TABLE MÉTHODIQUE. 
Groupe XII. Gonioctinites. 


Tribu XII. CHRYSOMÉLIDES. 


Groupe I. Colaspidémites. 
Colaspidema. 

Groupe II. Chrysomélites. 
Gastrophysa. Stilodes. 
Phædon. Leptinotarsa. 
Prasocuris. Deuterocampta. 
Plagiodera. Cryptostetha. 
Lina. Prosicela. 
Gastrolina. Doryphora. 
Paralina. Metastyla. 
Sphærolina. Desmogramma. 
Chrysomela. Strichosa. 
Calligrapha. Ceralces. 
Zygogramma.  Cyclomela. 


Cosmogramma. Chalcomela. 
Leucocera. Agasta. 
Eugonycha. Æsernia. 
Groupe II. Elytrosphærites. 
Elytrosphæra. 
Groupe IV. Timarchites. 
Timarcha. Horatopyga. 
Groupe V. Clidonotites. 
Clidonotus. Strumatophyma 
Groupe VI. Cyrtonites. 
Cyrtonus. 
Groupe VII. Entomoscélites. 
Entomoscelis. 
Groupe VIII. Lycarites. 
Lycaria. 
Groupe IX. Sténomélites. 


Stenomela. 

Groupe X. Phyllocharites. 
Phyllocharis. Lamprolina. 
Diphyllocera. Microtheca. 
Chalcolampra. 

Groupe XI. Australicites. 
Australica. Stethomela. 


Platymela. 


Gonioctena. 


Groupe XIII. 


Phratora. 
Gavirga. 


317 


Centroscelis. 
Phratorites. 
Lioplacis. 
Limenta. 


Groupe XIV. Pyxites. 


Pyxis. 


Groupe XV. 


Paropsis. 


Trochalonota. 


Paropsites. 
Paropsides. 


Tribu XIII. GALÉRUCIDES. 
Sous-Tribu 1. HALTICIDES, 
Groupe I. Elithiites. 


Elithia. Crimissa. 

Groupe II. Diamphidiites. 
Diamphidia. 

Groupe II. Blépharidites. 
Notozona. Ophrida. 
Podontia. Blepharida. 

Groupe IV. Amphimélites. 
Amphimela. 

Groupe V. Acrocryptites. 
Acrocrypta. 

Groupe VI. Arsipodites. 
Arsipoda, Nisotra. 
Podagrica. Balanomorpha. 

Groupe VII. Oxygonites. 
Oxygona. Sophræna. 
Chalænus. 

Groupe VIII. Plectroscéliles. 
Plectroscelis. Xenidia. 

Groupe IX. Crépidodérites. 
Pseudodera. Clamophora. 
Crepidodera. Systena. 
Tenosis. Prasona. 
Iphitrea. 

Groupe X. Halticites. 
Haltica. Pelonia. 
Phrynocepha Plectrotetra. 
Cacoscelis. Disonycha. 
Caloscelis, Cæporis. 


Groupe XVII. Diboliütes. 
Dibolia. Megistops. 
Groupe XVIII. Psylliodites. 
Psylliodes. 


Groupe XIX. Nonarthrites. 
Nonarthra. 


318 TABLE MÉTHODIQUE: 
Groupe XI. Aphthonites. 

Longitarsus. Phyllotreta. 

Glyptina. Batophila. 

Aphthona. 
Groupe XII. Aspicélites. 

Aspicela. Sebæthe. 

Asphæra. Sphærometopa. 


Rhopalotoma.  Febra. 
Groupe XIII. OŒEdionychites. 


Omophoita, Physodactyla. 
OEdionychis. Eutornus. 
Physonychis. Lithonoma. 
Physoma. 

Groupe XIV. Monoplatites. 
Monoplatus. Cœlocephalus. 
Roïcus. Loxoprosopus. 
Euphenges. Péribleptus. 
Rhinotmetus. :: Octogonotes. 
Tetragonotes. Apalotrius. 
Pachyonychis.  Exartematopus. 
Phædromus. Hydmosyne. 
Physimerus. Atyphus. 
Glenidion. Gethosynus. 
Hypantherus. Allochroma. 
Thrasygœus. Cerichrestus. 
Eupeges. Calypeges. 
Phylacticus. Omototus. 
Omammatus. Metriotes. 
Homotyphus. Pæbates. 
Ædmon. Hypolampsis. 
Pleurochroma.  Imatium. 
Leptotrichus. Sparnus. 
Panchrestus. Cyrton. 
Hylodromus. - 

Groupe XV. Lacticites. 
Lactica. Diphaulaca. 
Hermæophaga.  Psilapha. 
Myrcina. Xuthea. 

Groupe XVI. Mniophilites. 
Mniophila, Argopus. 
Hypnophila. Sphæroderma. 
Apteropeda. Argopistes. 


Sous-Tribu Il. GALÉRUCINES. 
Groupe I. Adorttes. 


Adorium. Cerochroa. 
Groupe II. Aulacophorites. 
Aulacophora. Idacantha. 


Rhaphidopalpa Lætana. 
Groupe II. Phyllobroticites. 
Phyllobrotica.  Phyllecthris. 


Groupe IV. Diabroticites, 
Diabrotica. 


Groupe V. Agélasticites.. 


Agelastica. Malacosoma. 
Bonesia. Miltina. 
Pyesia. Ootheca. 


MorphosphϾra. Atimeta. 


Groupe VI. Procalites. 
Procalus. 
Groupe VII. Ornithognathites. 
Ornithognathus. 


Groupe VIII. Agétocérites. 
Agetocera. 


Groupe IX. Mimastrites. 


Cneorane. Sarda. 
Mimastra. 

Groupe X. Cérophysites. 
ICerophysa. Œdicerus. 

Groupe XI. Apophylites. 
Apophylia. 

Groupe XII. Scélidites. 
Scelida. Chthoneis. 

Groupe XIII. Lupérites. 
Luperus. Luperodes. 


CR LE TR 7 =“ 


TABLE MÉTHODIQUE. 319 
Iphidea. Astena, Eustetha, Callima. 
Alopena. Arcastes. Doryida. 
Nadrana. Groupe XXV. Theopéites. 
Groupe XIV. Afysites. Theopea. Hyphænia. 
Atysa. Trirhabda. Groupe XXVI. Plutyzanthites. 
Monge, Platyxantha. Palpoxena. 


Groupe XV. Schematiziles. 
Schematiza. 


Groupe XVI. Cœlomérites. 


Cœlomera. Mesodonta. 
Hymenesia. Sastra. 
Monocesta. Doryxena. 
Dircema. Pachytoma. 
Orthoxia. Momæa. 
Nestinus, Salamis. 
Clitena. Nicea. 
Chorina. Alphidia. 
Syphaxia. Coraia. 


Groûpe XVIL Méfacyclites. 
Metacycla. 


Groupe XVIII. Rupiliites. 


Metalepta. Arima. 
Cydippa. Ellopia. 
Rupilia. Marseulia. 

Groupe XIX. Galérucites. 
Adimonia. Menippus. 
Galeruca. Buphonida. 

Groupe XX. Sermylites. 
Sermyla. Galerucida. 
Aplosonyx. Merista. 
Leptarthra. 

Groupe XXI. Cérotomites. 
Cerotoma. Cynorta. 
Synodita. 

Groupe XXII. Antiphites. 
Antipha. Emathea. 

Groupe XXII. Monoleptites.. 
Monolepta. Ochralea. 

Groupe XXIV. Hylaspites. 

Hylaspes. Laphris. 


Dorydea. 


Groupe XXVII. Gonéoplurits. 
Goniopleura. 3 


SECTION IV. CRYPTOSTOMES, 
Tribu XIV. HISPIDES. 
Groupe I. Eurispites. 


Stenoplatys.. 


Aproïda. Eurispa. 
Leucispa. 

Groupe II. Callispites. 
Leptispa.  Demotispa. 
Amblispa. OEdiopalpa. 
Callispa. Cladispa. 
Stenispa. Octocladiscus. 

Groupe III. Cephaloléites. 
Cephaloleia. Xanthispa. 
Homalispa. *  * Xenispa. 


Groupe IV. Wallacëites. 
Wallacea. 
Groupe V. Hispoleptites. 
Hispoleptis. 
Groupe VI. Hispodontites. 
Hispodonta. Spilispa. 
Groupe VII. Cryptonychites. 
Cryptonychus.  Octodonta. 
Oxycephala. Plesispa,. 
Groupe VIII. Botryonopites. 
Botryonopa. 
Groupe IX. Alurnites. 
Alurnus. 
Groupe X. Anisodérites. 
Anisodera. Hispopria. 
Estigmena. Macrispa. 





320 TABLE MÉTHODIQUE, 


Groupe. XI. Arescites. 
Aresous. 


Groupe XII. Promecothécites. 
Promecotheca. 
Groupe XIII. Erionispites. 
Erionispa. 
Groupe XIV. Gonophorites. 


Gonophora. Distulaca. 
Cœlænomeno- Aspidispa. 
dera. Acentroptera. 
Groupe XV. Oncocéphalites. 
Oncocephala. Chæridiona. 
Groupe XVI. Octotomites. 
Octotoma. Physocoryna. 
Groupe XVII. Céphalodontites. 
Microrhopala.  Uroplata. 
Anoplitis. Acanthispa. 
Charistena. Cephalodonta. 
Odontota. Downesia. 


Groupe XVIII, Monochirites. 
Monochirus. 

Groupe XIX. Trichispites. 
Trichispa. 

Groupe XX. Hispites. 
Hispa. Prionispa. 
Platypria. 

Tribu XV. CASSIDIDES. 
Groupe I. Hoplionotites. 


Hoplionota. Delocrania. 
Groupe II. Sphœropalpites. 
Sphæropalpus. 
Groupe IT. Himatidites. 
Porphyraspis.  Calliaspis. 
Himatidium. 


Groupe IV. Spilophorites. 
Spilophora. 
Groupe V. Prioptérites. 
Prioptera. Calopepla. 
Megapyga. Epistictia. 


Calyptocephala. 


Groupe VI. Tauromites. 
Tauroma. Dolichotoma. 
Canistra. 

Groupe VII. Bafonofites. 
Batonota. 

Groupe VIII. Basiptites. 
Basipta. 

Groupe IX. Hybosites. 
Hybosa. 


Groupe X. Ischyrosonychites. 
Ischyrosonyx. 


Groupe XI. Cassidites. 


Charidotis. Asteriza. 
Eurypepla. Cassida. 
Platycycla. Coptocycla. 
Physonota. 

Groupe XII. Mesomphaliites. 
Calaspides. PϾcilaspis. 
Mesomphalia. 

Groupe XIII. Omoplatites. 
Omoplata. Selenis. 
Omaspides. 


Groupe XIV. Chelymorphites. 
Chelymorpha. 


Groupe XV. Elytrogonites. 


Elytrogona. 

Groupe XVI. Chiridites. 
Chirida. 
Groupe XVII. Aspidimorphites. 
Aspidimorpha.  Ctenochira. 
Laccoptera. 


Famille LXX. ÉROTYLIENS. 
Tribu 1. LANGURIDES. 


Languria. Macromelea. 
Tribu 11. HÉLOTIDES. 
Helota. 


Tribu III. ÉROTYLIDES. 
Groupe I. Engidites. 
Dacne. Episcapha. 


Coptengis. 
Triplatoma. 
Euxestus. 
Thallis. 
Groupe II. 
Pselaphacus. 
Mycotretus. 
Mycophthorus. 
Oocyanus. 
Ischyrus. 
Amblyopus. 


Groupe II]. 
Encaustes. 


Groupe IV. 


Aulacochilus. 
Thonius. 
Euphanistes. 
Cyclomorphus. 
Coccimorphus. 
Ægithus. 
Brachysphænus 
Erotylus. 
Zonarius. 


TABLE MÉTHODIQUE. 


Engis. 
Combocerus. 
Pantheropterus 


Triplacites. 
Xestus. 
Triplax. 
Tritoma. 
Libas. 
Cyrtomorphus. 


Encaustites. 


Érotylites. 
Eurycardius. 
Scaphidomor- 
phus. 
Prepopharus. 
Bacis. 
Tapinotarsus. 
Priotelus. 
Omoiotelus. 


Famille LXXI. ENDOMY- 
CHIDES. 


Groupe I. Eumorphites. 
Amphisternus.  Pedanus. 
Spathomeles. Encymon. 
Engonius. Dioedes, 
Trycherus. Cymbachus. 
Eumorphus. 

Groupe II. Corynomalites. 
Corynomalus. 

Groupe INT. Lycoperdites. 
Acinaces. Daulis. 
Perrisia. Lycoperdina. 
Indalmus. Hylaia. 
Mycella. Aphorista. 
Ancylopus. Saula. 
Dapsa. Rhabduchus. 
Phalantha. Danae. 

Coléoptères. Tome XII. 


321 
Coniopoda. Polymus. 
Mycetina. Heliobletus. 

Groupe IV. Epipocites. 
Epipocus. Epopterus. 
Auidrytus. 

Groupe V. Sfénotarsites. 
Ephebus. Rhymbus. 
Stenotarsus. Cremnodes. 

Groupe VI. Endomychites. 
Eucteanus. Endomychus. 
Meilichius. Cyanauges. 
Panomæa. 

Groupe VII. Leiestites. 
Leiestes. Symbiotes. 
Panamomus. Mycetæa. 
Rhanis. Clemmus. 
Phymaphora. 


Groupe VIII. Trochoïdéites. 
Trochoideus. 


Famille LXXII. COCCINEL- 


LIDES. 

Groupe I. Hippodamiites. 
Eriopis. Megilla. 
Hippodamia. Nœmia. 

Groupe II. Coccinellites. 
Anisosticta. Coccinella. 
Adonia. Mysia. 
Adalia, Halyzia. 
Bulæa. Micraspis. 
Cisseis. 

Groupe II]. Discotomites. 
Seladia. Discotoma. 
Micaria. Pristonema. 

Groupe 1V. Cartes. 
Cydonia. Caria. 
Chilomenes. CϾlophora. 
Elpis. Neda. 
Synonycha. Alesia. 

Groupe V. Portes. 
Poria. Eupalea. 

21 


QL 


322 TABLE MÉTHODIQUE. 

Groupe VI. Ortaliites. Groupe XI. Hyperaspites. 
Ortalia. Azoria. Brachyacantha.  Menoscolis. 
Prodilis. Rodalia. Hyperaspis. Pentilia. 
Zenoria. Vedalia. Cleothera. Lotis. 

Groupe VII. Scymnites. Hinda. Cryptognatha. 
Cryptolæemus,  Hazis. Tiphysa. 

Novius. Platyomus. Groupe XII. Bucolites. 
Scymnus. Rhizobius. Cryptogonus.  Azya. 
Clanis. Bucolus. Exoplectra. 
Groupe VIII. Cranophorites. Groupe XIII. Chilocorites. 
Oryssomus. Cranophorus. | Ghilocorus. Brume 
Groupe IX. Coccidulites. Egius. Corystes. 
Coccidula. Exochomus. Pharus. 

Groupe X. Chnoodites. Orcus. Platynaspis. 
Chnoodes. Dioria. Groupe XIV. Epilachnites. 
Ladoria. Siola. Epilachna. Lasia. 
Aulis. Hypoceras. Chnootriba. Cynegetis. 


FIN DE LA TABLE MÉTHODIQUE. 





TABLE ALPHABÉTIQUE 


Abacetus 
Abacobius 
Abaris 

Abaz 

Abirus 
Ablabera 
ABLABÉRIDES 
Ablaberoïdes 
Abræus 
Abrobapta 
Abropus 
Abroscelis 
Abryna 
Acalanthis- 
Acalles 
Acallopistus 
Acallus 
Acalolepta 
Acalyptus 
Acanista 
Acantha 
Acantharhinus 
Acanthinodera 
Acanthinomerus 
Acanthinus 
Acanthispa. 
Acanthobrachium 
Acanthobrachys 
ACANTHOCÉRIDES 


DES 
FAMILLES, DES GROUPES ET DES GENRES 


CONTENUS 


DANS LE GENERA DES COLÉOPTÈRES. 


Tomes. Pages. 


I 
VII 


315 
285 
347 
323 


Acanthocerus 
ACANTHOCINIDES 
Acanthocinus 
Acanthoderes 
ACANTHODÉRIDES 
Acanthodes 
Acanthogenius 
Acantholophus 
Acanthomera 
Acanthomerus 
Acanthomus 
Acanthophorus 
Acanthoptera 
Acanthopterus 
A canthopus 
Acanthopygus 
Acanthoscelis 
Acanthothorax 
Acanthotrachelus 
Acanthotritus 
Acanthurus 
Accia 
Acentroptera 
Acentrus 
Acephorus 
Acerus 
ACHÆNOPITES 
Achænops 


>| Achanius 


Achelyna 


Tomes. Pages. 


III 157 
IX 757 
IX 790 
IX 753 
IX 735 
XI 323 

I 93 

VI 311 
V 465 
VI 495 
VI 317 
VIII 69 
VIII 327 
IX 477 
V 449-466 
VII 501 
1 194 
NII 496 
NI 223 
IX 724 
II 567 
IT 238 
XI 307 
VII 64 
1 201 

IT 415 
X-"A74 

X 171 

NV 82 
II 311 


324 


Achenium 
Acherusia 
Achlainomus 
Achloa 
Achryson 
Achthophora 
Acicnernis 
Acidalia 
Acideres, 
Acidota 
Acilius 
Acimerus 
Acinaces 
Acinopus 
Acis 

Acisba 
Aclees 
Acletus 
ACLOPIDES 
Aclopus 
Acmocera 
ACMOCERIDES 
Acmædera 
Acmæops 
Acolastus 
Aconopterus 
Acorynus 
Acratus 
Acrepis 
Acritus 
ACROCINIDES 
Acrocinus 
Acrocrypta 
ACROCRYPTITES 
Acrodon 
Acrognathus 
A cromis 
Acroniopus 
Acronotus 
Acropia 
Acropis 
Acrops 
Acropteron 
Acrossus 


POSER “TT Je 


TABLE ALPHABÉTIQUE. 


Tomes. Pages. 


Ir 92 
IVG 
NI 138 
IT 309 

NII 232 
IX 351 
VII 31 
X 144 
VIII 169 
II 139 

I 430 
NII 437 
XII 102 
I 287 

X 301 

N 46 
NI 455 
IV 397 
III 218 
III -219 
IX 453 
IX 453 
IV 6p 

NII 441 

X 168 

IX 654 
VII 513 
VIT 463 

IV 495 

II 281 
IX 733 
IX 734 
XI 36 
XI 36 

I 332 

II 121 
XI 400 
IV 218 

XII 58 

IX 550 

I 368 

IL 347 

V 426 
NI 445 


Acrothinium 
Acrotrichis 
Acrydocephala 
Acrydoschema 
Actenista 
Actenodes 
Actenodia 
Actephilus 
Actinolobus 
Actinophorus 
Acupalpus 
Acylophorus 
Acyphoderes 
Acyrusa 
Adalbus 
Adalia 
Adelium 
Adelobium 
Adelocera 
Adeloides 
Adelops. 
Adelosia 


| Adelostoma 


ADELOSTOMIDES 
A delotopus 
Adelphus 
Adelus 
Aderpas 
Aderus 
Adesmia 
ADESMIDES 
ADÉTIDES. 
Adetus 
Adexius. 
Adimonia 
Adioristus 
Adolus 
Adonia 
ADORÉTIDES 
Adoretosoma 
Adoretus 
ADORIITES 
Adorium 
Adoœus 


Tomes, Pages. 


X 315 

II 23 
IX 349 
IX 454 
IV 315-316 
IN 72 
V 667 

I 323 
IL 459 
III 66-73 
I 302 

II 84 
VII 505 
NII 345 
NII 466 
XI 1% 
N 431 
I 91 
IV 140 
VL 584 
II 208 

I 323 
Nuste09 
V 93 
Il 519 

V 488 
NI 584 
IX 889 
V 584 
Noms 
Vu? 
IX 592 
IX 593 
VI 366 
XI 220 
VI 342 
IL 205 
XI 174 
III 379 
III 328 
II 380 
XI 155 
XI 156 
X 274-304 





Adranes 
Adrastus 
Adrium 
Æacus 
Æchmuthes 
Æctropsis 
Ædemonus 
Ædilis 
Ædmon 
Ædopeza 
Ædophronus 
Ægialia 
Ægialites 
Ægidium 
Ægilopsis 
Ægithomorphus 
Ægithus 
Ægocydnus 
Ægoidus 
Ægomomus 
Ægomorphus 
Ægoprosopus 
Ægopsis 
Ægorhinus 
Ægorhinus 
Ægosoma 
Ægostheta 
Ægqus 

Ælara 
Æmalodera 
Ænidius 
Æmocia 
Ænmylus 
Ænictomorpha 
Ænigma 
Æolus 
Æphnidius 
Æpus 
Ærenea 
ÆRÉNÉIDES 
Ærenica 
ÆRÉNICIDES 
ÆSALIDES 
Æsalus 


tee. com À 


TABLE ALPHABÉTIQUE. 
Tomes. Pages. 


IT 


481 
218 
348 
222 
511 


Æschopalæa 
Æschrotes 
Æsernia 
Æsilacris 
Æsiotyche 
Æsopida 
Æthecerus 
Ætheodactyla 
Ætheomorpha 
Ætherhinus 
Æthiessa 
Æthina 
Æthiora 
Æthiopoctines 
Ætholopus 
Æthomerus 
Æthona 
Æthophorus 
Agabus 
Agalissus 
Agaocephala 
AGAOCEPHALIDES. 
Agaone 
Agaosoma 
Agapanthia 
Agapanthida 
AGAPANTHIIDES 
Agapete 
Agaricophagus 
Agasma 
Agasta 
Agastus 
Agathidium 
Agathomerus 
Agatus 
Agbalus 
Agelæa 
Agelasta 
Agelastica 
AGÉLASTIGITES 
Agelia 
Agenius 
Agennopsis 
Agestrata 


Il 


325 

Tomes. Pages. 
IX 460 
HI 106 
X 405 
IX 611 
VIII 281 
IX 385 
IX 183 
X 150 

X 123 
VIT A 
IT 534 
{Il 312 
VIII” 394 
IX 739 
IX 446 
IX 742 
XI 249 
Det 

1 424 

IX 133 
IT 451 
IT 450 
VIII 502 
I” 365 

IX 829 
NIT 375 
IX 829 
NII 468 
II 218 
IV 414 
X 405 

1 87 
221-532 

x 90 

I 4110 

X 242 

I 251 

IX 376 
XI 168 
XI 167 
IV 18 
IT 560 
IX 593 
IT 501 


326 


Agetocera 
AGÉTOCÉRITES 
Agetus 
Aglaophis 
Aglenus 
Aglycideres 
AGNATHIDES 
Agnathus 
Agnia 
AGNIIDES 
Agnoderus 
Agaus. 
Agonocheila 
Agonodemus 
Agonoderus 
Agonum 
Agra 
Agraphus 
Agrianes 
Agrianome 
AGRILIDES 
Agrilus 
Agriotes 
Agrodes 
AGRYPNIDES 
Agrypaus 
Agyrtes 
Akimerus 
Akiptera. 
Akis 
AKISIDES 
Alaus 
Albana 
Alcathous 
Alcides 
ALCIDIDES 
Alcidion 
Alcimus 
Alcinoe 
Alcyopis 
Aldonus 
Ale 

Alecton 
Alegoria 


TABLE ALPHABÉTIQUE. 


Tomes. Pages. 


XI 177 
NAT 
X 252 
IX 86 
IN 375 
VII 607 
V 531 
V 532 
IX 348 
IX 340 
IX 331 
IT 36 
1 140 

1 323 

1 . 262 

I 349 

I 104 
NI 161 
X 238 
VIII 4109 
IV 76 
IV 83 
IV, .245 
IT 66 
IV 138 
IV 139-566 
IT, 211 
VI 437 
VIII 468 
NV 419 
Vasd17 
IV 151-567 
IX 569 
IX 761 
VII 45 
VII 14 
IX 764 
li 27 
V 44 
VIII 339 
VII 430 
IX 544 
IV 320 
V 325 


Aleochara 
ALEOCHARIDES 
Aleptocerus 
Aleptus 
Alesia 
Aletes 
Aletretia 
Aleurostictus 
Aliboron 
Alicia 
Alictus 
Alindria 
Alittus 
Allæocnemis 
Allelidea 
Allocerus 
Allochroma 
Allæsia 
Allogaster 
Alloiotelus 
Allorhina 
Allotisis 
Allotrius 
Alocerus 
Alocorhinus 
Alopena 
Alophus 
Alosimus 
ÂAlosterna 
Alphidia 
Alphites 
Alphitobius 
Alphitophagus 
Alphitopola 
Alphus 
Alpœus 
Alticopus 
ALURNITES 
Aluraus 
Alvarinus 
Alyattes 
AMALACTIDES 
Amalactus 
Amallocerus 


truudilian"s + ttes ES ST Sn 2 Da. à ss ns 5e tn 
2" 
+, 


Tomos. Pages. 


IT 
Il 


40-597 
26 


Amallopodes 
Amalocera 
Amalus 
Amannus 
Amara 
AMARYGMIDES 
Amarygmus 
Amasia 
Amasis 
Amathitis 
Amatodes 
Amauresthes 
Amaurodes 
Amauronia 
Amaurops 
Amaurorhinus 
Ambates 
AMBATIDES 
Amblesthis 
Amblispa 
Amblochilus 
Amblycheila 
Amblychus 
Amblyderus 
Amblygenius 
Amblygnathus 
Amblygnathus 
Amblymora 
Amblyopus 
Amblyptera 
Amblyrhinus 
Amblystomus 
Amblytelus 
Amblyterus 
Ambrotodes 
Amechana 
Ameipsis 
Amenophis 
Amerhinus 
Ameris 
Amerismus 
Amesisa 
Ameta]lla 
ANMRTALLITES 


TABLE ALPHABÉTIQUE. 
Tomes. Pages. 
83 | Ametrocephala 


VUI 
IL 240 
VII 209 
IX 82 
1 332 
V 44 
V 473-731 
X 313 
X 936 

1 332 
V 193 
78 
IL 479 
IV - 403 
II 173 
VII 324 
VI 513 
VI 512 
IX 626 
XI 274 
II 378 
1 934 

V 595 

[ 227 

1 264 
IV. 221 
IX 481 
XII 38 
V 188 
VI 922 
1 301 

1 346 
NI 377 
X 170 
IX 334 
IX 817 
V 373 
VII 42 
VII 42 
VII 461 
IX 334 
X 46 
X 46 


Amilia 
Amillarus 
Amimes 
Amisallus 
Amitrus 
Ammidium 
Ammobius 
Ammæcius 
Ammophorus 
Ammophthorus 
Ammosia 
Amniscus 
Amnodeis 
Amomphus 
Amorbaius 


Amorphocephalus 


Amorphocerus 
Amorphoidea. 
Amorphorinus . 
Amorphosoma 
Ampedus 
Amphasia 


Amphibolocorynus 


Amphibolonarzon 
Amphibolus 
Amphicneia 
Amphicoma 
Amphicrania 
Amphicranus 
Amphicrossus 
Amphicyllis 
Amphicyrta 
Amphidees 
Amphideritus 
Amphidesmus 
Amphidora 
Amphilocus 
Amphimallus 
Amphimela 
AMPHIMÉLITES 
Amphon 
Amphionycha 
AMPHIONYCHITES 


327 

Tomes. Pages. 
NIIEI 420 
IX 832 
IX 743 
NII 377 
VI 9255 
VI 72 
V 9232 
V 284 
II 4119 
NV: 1432 
NV 284 

I 12 
IX 761 
N:""4723 
VI 93 
NII 265 
NII 422 
VIT 335 
VI 620 
VI 318 
IV 80 
IV 187 
1977 
NI 496 
I 469 

I 469 
IX 707 
IX 165 
IT’: 268 
NII 384 
IT 323 
IT 220 
II 484 
VI 242 
VI 68 
IX 160 
V 435 
XII 56 
IIT 281 
XI 34 
XI 34 
IX 697 
IX 890 
IX 881 


328 


Amphiops 
Amphirhoe 
Amphisternus 
Amphistoros 
Amphix 
Amphizoa 
AMPHIZOÏDES 
Amphœcus 
Amphotis 
Amphysus 
AMYCTÉRIDES 
Amycterus 
Amycdetes 
Amymoma 
AMYMOMIDES 
Anaballus 
Anacamptorhina 
Anacantha 
Anacanthus 
Anacerastes 
Anachalcos 
Anaches 
Anacolus 
Anacypta 
Anæctochilus 
Anædus 
Anæmerus 
Anœrea 
Anœretes 
Anæsthetis 
Anælia 
ANAGLYPTIDES 
Anaglyptus 
Anaides 
Analampis 
Analcis 
Analestesa 
Analotes 
Anamera 
Anammesis 
Anancylus 
Anandra 
Anapausa 
Anaplasta 


PR ee à 4 de, 


L. 4-24 5le sien C2 


TABLE ALPHABÉTIQUE. 
Tomes. Pages. 


I 
IX 
XII 
JIt 
XII 


462 


Anarhynchus 
ANASPIDES 
Anaspis 
Anastetha 
Anathrotus 
Anatis 
Anatisis 
Anatista 
ANATISTIDES 
Anatolica 
Anatona 
Anatrichis 
Anaülacus 
ANAUXÉSIDES 
Anauxesis 
Anchastus 
Ancholæmus 
ANCHOMÉNIDES 
Anchomenus 
ANCHONODÉRIDES 
Anchonoderus 
Anchonus 
Anchopthalmus 
Anchylorhynchus 
Anchytarsus 
Ancistria 
Ancistropterus 
Ancistrosoma 
Ancistrotus 
Ancita 
Ancognatha 
Ancylocera 
ANCYLOCÉRIDES 
Ancylocheira 
Ancylodonta 
Ancylognathus 
ANCYLONOTIDES 
Ancylonotus 
Ancylonycha 
Ancyloprotus 
Ancylopus 
Ancylosternus 
Ancylotropis 
Ancyronyx 


Tomes, Pages, 
IV 300 
V 612 

V 613 
IX" 921 
IV 180 
XII 4182 
VIII 383 
IT 321 
IT 321 
V 41 
IL 530 
1 3% 

I %9 
IX 462 
IX 463 
IV 176 
V 624 

1 33 

1 34) 

1 37 

1 375 
VI 36! 
V 2h 
IV" 519 
IV 266 
IT 398 
VI 621 
IT 253 
VNIIT 82 
IX. 390 
IIT 398 
IX 136 
IX 135 
IV 40 
VIIL 375 
V 86 
IX 391 
IX 394 
IL 284 
VII 57 
XI 405 
IX 203 
VIL 508 
I 512 





Ancystronycha 
Anelastes 
Anemia 
Anemophilus 
Anepsius 
Aneurhinus 
Anbammus 
Aniara 
Aniara 
Anidrytus 
Anillus 
Anisarthria 
Anisarthron 
Anisocera 
ANISOCÉRIDES 
Anisocerus 
Anisocerus 
Anisocheira 
Anisochelus 
Anisocnemus 
ANISODACTYLIDES 
Anisodactylus 
Anisodera 
ANISODÉRITES 
Auisogaster 
Anisognatha 
Anisognathus 
Anisomera 
Anisonchus 
Anisonyx 
Anisoplia 
Anisopodus 
Anisopus 
Anisorhina 
Anisorhynchus 
Anisorus 
Anisosticta 
Anisotarsus 
Anisotelus 
Anisotoma 
ANISOTOMIDES 
Anisoxia 
ANOBIIDES 
Anobium 


nie. dia nm. :: l'US 


TABLE ALPHABÉTIQUE. 


Tomes. Pages. 


IV 
IV 


353 
116 


329 

Tomes. Pages. 

Anocerastes VII 556 
Anochilia IL 514 
Anodesis Vite:24 
Anodocheilus I M6 
Anodus III 463 
Anodus Il 79 
Anogcodes V 705 
Anomæa X 118 
Anomala III 328 
ANOMALIDES III 322 
Anomalipus Vi. ‘987 
Anomalocera IT 485 
Anomalochilus III 258 
Anomiopsis IL - 69 
Anomiopus IT 94 
Anommatus II 376 
Anomocerus VIL 133 
Anom@oarthria NII 234 
Anomæoceræ Il “291 
Anomæsia IX 585 
Anomœus I 108 
Anomognathus IT 1455 
Anomostomus Il. ‘522 
Anoncodes V 705 
Anophthalmus l+372 
Anoplis IV 40 
Anoplistes IX 180 
Anoplitis XI 316 
Anoplium VIII 355 
Anoplochilus IT 529 
Anoplocnemus III 2 
Anoplodera NII 445 
Anoploderma NII 27 
ANOPLODERMITES VITE 25 
Anoplogenius I 304 
ANOPLOGNATHIDES IL 367 
ANOPLOGNATHIDES VRAIS III. 368 
Anoplognathus III 369 
Anoplomerus NIIL 279 
Anoplophora IX 310 
Anoplosiagum IT 263 
Anoplosternus III 372 
Anoplostethus III. 372 
Anoplostheta IX 400 


330 


Anoplus 
Anorops 
Anoxia 
Antarctia 
ANTARCTIIDES 
Antedon 
Anteros 
Anteros 
Anthaxia 
Antherophagus 
Anthia 
ANTHIADES 
ANTHICIDES 
Anthicus 
Anthobates 
Anthobium 
Anthobius 
Anthoboscus 
Anthocomus 
Anthodromius 
ANTHONOMIDES 
Anthonomus 
Anthophagus 
Anthophilax 
Anthores 
Anthoxenus 
Anthracias 
Anthracophora 
Anthrenus 
ANTHRIBIDES 
Anthribosomus 
Anthribus 
Anthryboscyla 
Anthypna 
Antichira 
ANTICHIRIDES 
Antimachus 
Antinoe 
Antipa 
Antipha 
ANTIPHITES 
ANTLIARHINIDES 
Antliarhinus 
Antodice 


TABLE ALPHABÉTIQUE. 


Tomes. Pages. 


VI 492 

V 456 
IT 293 

1 336 

1 336 

IT 453 
V 450 
VIT 511 
IV 49-563 
II 423-537 
16277 

I 4175 

V 588 

V 596-735 
V. 613 

II 145-530 
VI 504 
IX 68 
IV 390 
IV 41 
NI 55 
VI 580 
II 135 
NII 443 
IX 317 
IV 400 
V 342 
IT 540 
II 470 
VII 476 
VII 546 
NII 574 
IX 378 
IT 163 
IT 345 
IT 34 
V 330 
IX 227 
X 116 

XI 233 
XI 232 
VII 180 
VII 182 
IX 900 


Anubis 
Anypotactus 
Aocnus 
Aomus 
Aonychus 
Aoploënemis 
Aoria 

Aorus 
Aossetorus 
Apalochrus 
Apalonychus 
Apalotrius 
Apalus 
Apamanta 
Aparoprion 
Apate 
Apatelartron 
Apatenia 
Apatetica 
Apateum 
APATOPHYSIDES 
Apatophysis 
Apatura 
Apechtes 
Apeistus 
Apelocera 
Apenes 
Aphanarthrum 
Aphanasium 
Aphanisticus 
Aphanobius 
Aphelorhina 
Aphies 
Aphiocephalus 
Aphioramphus 
Aphiorhynchus 
Aphneope 
APHODIIDES 
Aphodius 
Aphorista 
Aphotistus 
Aphrastus 
Aphricus 
Aphrodisium 


Tomes. Pages. 
TX 095 
VI 71 
VI 6 
VI 202 

VIT 44 
NI 48 
X 270 
VIT 337 
VI 623 
IV 383 
I2H87 
XI 1143 
NV 686 
IX 674 
VII 329 
IV 597 
IX 504 
NII 538 
IT 206 
IV 27 
IX 234 
IX 234 
IV 47 
IX 828 
IT 380 
IX 89 

1 108 
NII 375 
VIII 369 
IV 88 
IV 207 
III 479 
IX 743 
NII 277 
NII 36 
NII AM 
VIII 42 
III 112 
IT 115-579 
XII 442 
IV 209 
VI 209 
IV 233 
IX ai 


Aphthona 
APHTHONITES 
Aphylax 
Apiodera 
Apiogaster 
Apion 
APIONIDES 
Aplagiognathus 
Aglasta 
Aplectrus 
Aplemonus 
Aplidia 
Aplocentrus 
Aplochile 
Aplocnemus 
Aplodema 
Aploderus 
Aploglossa 
Aplognathus 
Aplonycha 
Aplopsis 
Aploscelis 
Aplosonyx 
Aplotarsus 
Aplothorax 
Apocellus 
Apocinocera 
Apocoptoma 
Apocrypha 
Apocyrtus 
Apodasya 
APODASYIDES 
Apoderus 
Apogonia 
Apolecta 
Apolepis 
Apolia 
Apolopha 
Apomecyna 
APOMÉCYNIDES 
Apomempsis 
Apomæa 
Apophylia 
APOPHYLIITES 


IV 


VI 


TABLE ALPHABÉTIQUE. 
Tomes. Pages. 


XIr::544 
XI 69 
IX 165 
I 72 
IX . 98 
VI 533 
NI 531 
VIII 425 
TI 533 
IX 133 
VI 539 
III 290 
1, 278 

I . 185 
IV 400 
III 235 
Tomti7 
IV 278 
IT 365 
III 230 
III 231 
XII. 96 
XI 226 
182-193 

I 58 
IL 4149 
XI 340 
IX 686 
V 433 
VI 143 
IX 628 
IX 623 
344-628 
IT 276 
VIT 555 
X 325 
IX 248 
IV 481 
IX 580 
IX 579 
IX 278 
X 140 
XI 183 
IX 18 


Apophrena 
Aporhina 
Aporocera 
Aposites 
Apostasimerus 
Apotomoderes 
Apotomopterus 
Apotomorhinus 
Apotomus 
Appula 
Aprepes 
Apriona 
Apristus 
Aproida 
Aprophata 
Aprosictus 
Aprosopus 
Aprosterna 
Aprostoma 
Apsectra 
Apsectus 
Apsis 

Aptema 
Apteraucolus 
Apteranilla 
Apteræssa 
Apteropeda 
Aptinus 
Aptolemus 
Aplopus 
Aracanthus 
Arcastes 
Arachnobas 
Arachnodes 
Arachnoideus 
Arachnopus 
Arachnosphærus 
Aræcerus 
ARÆOCÉRIDES 
Aræocerus 
Aræocerus 
Aræocnemis 
Aræocorynus 
Aræosarus 


107 


332 


Aræoschizus 
Aræotis 
Aratea 
Aratharea 
Arathymus 
Archarias 
Archetypus 
Archidyce 
"Archon 
Arcopagus 
Arctodium 
Arctylus 
Arcyphorus 
Ardistomis 
Areoda 
ARÉODIDES 
ARESCITES 
Arescus 
Argaleus 
Argalia 
Argutor 
Argolis 
Argopistes 
Argopus 
Argyrodines 
Arhines 
Arhipis 
Arhopalus 
Aridœus 
Arima 
Arimaspes 
Aristobia 
Aristogitus 
Aristopus 
Aristus 
Arithmema 
Armideus 
Arnidius 
Aromia 
Arpedium 
Arrhenocæla 
Arrhenodes 
Arrhenoplita 
Arrbhenotus 


TABLE ALPHABÉTIQUE. 
Tomes. Pages. 


II 139-530 | ASPIDIMORPAITES 


Arsinoe 
Arsipoda 
ARSIPODITES 
Arsysia 
ARSYSIIDES 
Artelida 
ARTÉMATOPIDES 
Artematopus 
Artemis 
Arthmius 
Arthrobrachus 
Arthroconus 
Arthrodeis 
Arthromacra 
Arthroplatus 
Arthropterus 
Arthrostenus 
Arthrostomus 


Arthrotus 


Artia 
Articerus 
Artimpaza 
Artipus 
Asaphes 
Asbolus 
Asceparnus 
Asclera 
Asemum 
Asida 
ASIDIDES 
Asilaris 
Asmedia 
Aspasia 
Asphæra 
Aspicela 
ASPICÉLITES 
Aspicephalus 
Aspidimerus 


14 | Aspidimorpha 


53 | Aspidiotes 


V 103 
VIII 398 
X 151 
I 384 
I 242 
NII 38 
VIII 129 
IX 305 
IT 446 
IT 176 
IT 161 
V 9211 
IX 71 
1 206 
IT 365 
IT 364 
XI 298 
XI 298 
VIII 439 
IX 832 
I 323 
X 312 
XI 136 
XI 133-135 
IX 118 
NI 214 
IV 114 
IX 64 
IX 122 
XI 217 
VIII 114 
IX 327 
VIII 367 
IT 524 
1167 
V 667 
IT 144 
1192 
IX 
XI 
VIT 429 
V 302 
IX 247 


Aspidiphorus 
Aspidispa 
Aspidocephalus 


195 


206 


160-725 


153 
452 
8 
126 
71 
76 
75 
107 
238 
407 
406 
93 
556 
307 
107 


Aspidoglossa 
Aspidolopha 
Aspidosoma 
Aspisoma 
Asporina 
Asporinus 
Astæna 
Astathes 
Astena 
Astenorhina 
Astenus 
Asteriza 
Asthrœus 
Astrapæus 
Astycus 
Astygis 
Astylbus 
Astylus 
Astynomus 
Atalasis 
Ataxia 
ATAXIDES 
Atelais 
Atelechira 
Ateledera 
Atelestus 
Atelicus 
Atelodesmis 
Atelopteryx 
Atelemes 
Atenizus 
ATERPIDES 
Aterpus 
Atesta 
ATEUCHIDES 
ATEUCHIDES VRAIS 
Ateuchus 
Atharsus 
Athemistus 
Atblia 
Athous 
Athylia 
Athyreus 
Atimeta 


OC PS St RE dns. sm" td 


TABLE ALPHABÉTIQUE. 
Tomes. Pages. 


I 
x 
IV 
IV 


205 


Atimia 
Atimura 
Atimuropsis 
Atimus 
Atlantis 
Atmetonychus 
Atmodes 
Atomaria 
Atopa 
Atopida 
Atossa 
ATOSSIDES 
Atractocerus 
Atractodes 
Atractonota 
Atractopterus 
Atractosomus 
Atractus 
Atranus 
Atropidius 
Atrypanius 
Attagenus 
Attalus 
ATTELABIDES 
Attelabus 
Atybe 
Atylostagma 
Atyphus 
Atyporis 
Atys 

Atysa 
ATYSITES 
Aubeonymus 
Auchenia 
Auchmeresthes 
Auchmobius 
Augasmosomus 
Auge 
Augoderia 
Augomela 
Augosoma 
Aulacia 
Aulacium 
Aulacocerus 


: 333 
Tomes. Pages. 
IX 144 
IX 613 
IX 604 
II 134 
NI 198 
NI 85 
IX 529 
Il 427-537 
IV 269 
IV...275 
IX 497 
IX 496 
IVenaDi 
IV 173 

I 180 

IV 209 
IV 4173 
V 497 

I 228 

X 175 
IX 773 
II 463-537 
IV 389 
VI 542 
NI 548 
IX 568 
NIIT 257 
XL 4.,448 
IX 555 
III 289 
XI 4192 
XI--1192 
NI 473 
X 67 
NI 621 
V 68 

I 253 

IV 313 
II 397 
X 431 
IL 445 
X 335 
IE 84 
VIII 85 


334 TABLE ALPHABÉTIQUE. 
Tomes. Pages. 


Aulacoderus X 596 |Azoria 
Aulacocheilus XII  50!|Azya 
Aulacochilus XII : 50! - 
Aulacodus III 384 
Aulaconotus IX 693 

Aulacolepis X 327 |Babia 
Aulacopalpus IUT 375 | Bapures 
Aulacophora. XI 158 Bacanius 
AULACOPHORITES XI 458 | Bacchisa 
Aulacopus. VIIT 100 |Bacis 
Aulacoscelis X 54 | Badister 
AULACOSCELITES X 54 | Bæoglossa 
Aulacosternus. IT 255 | Bæocera 
Aulacus V 217} Bagous 
Auladera V 173 | Baladeva 
Aulametopus VI 264 | Balanephagus 
Aularhinus NII TS | BALANINIDES 
Auletes VI 559 | Balaninus 
Aulexis X 276 |Balanomorpha 
Aulicus IV 451 | Batius 
Aulis XII 223 | Baralipton 
Aulocnemis IT 114 | Barathræa 
Aulonium IT 372 | Bardistus 
Aurigena IV 27! Barnes 
Australica X 429 |Baridius 
AUSTRALICITES X 428 | Baripus 
Autalia Il 27 | Baris 
Authades IX 458 | Barissinus 
Autocera V 280-727 | BAROEIDES 
Autocrates VIII 3 | Baroeus 
Auxa IX 269 ]|Barybæna 
AUXÉSIDES IX 463 | Barybas 
Auxesis IX 464] Barycerus 
Axima IV 437 | Barymerus 
Axinidium 1 249] Barymorpha 
Axinillium IX 577] Barymorphus 
Axinopalpus 1 118 | Barynotus 
Axinophorus NII 297 | Barypeithes 
Axinopsophus 1 195 | Baryrhynchus 
Axinotarsus IV 383 | Barysomus 
Axinotoma 1 274] Barystethus 
Axiothea IX 526 | Barytopus 
Axumia V 51] Basiprionota 
Axyra II 305] Basipta 





Tomes, Pages. 


XII 9208 
XII 240 
X 147 
X 14 
IT 47 
IX 840 
XII 68 
T 234 

1 178 

IT 240 
VI 485 
VIT. 251 
VI 518 
NI 573 
NI 574 
XI 42-131 
XII 9 
VIII 153 
X 114 
VIII 371 
VIT 244 
VII 225 
1 246 
VII 225 
IX 779 
IX 439 
IX 442 
Xe 
III 260 
VII 222 
VII 259 
IT 350 
I 221 
VI 42 
NI 59 
NII 428 
I 290 
VII 287 
XII 61 
XI 368 
XI 379 


Basiptera 
BASIPTITES 
Basitoxus 
BASITROPIDES 
Basitropis 
Basodonta 
Basoleia 
Bassareus 
Bastactes 
Bathycolpus 
Bathyscia 
Batocera 
BATOCÉRIDES 
Batonota 
BATONOTITES 
Batophila 
Batoscelis 
Batrisus 
Batulius 
Batyle 
Bebelis 
Bebius 
Bedresia 
Belania 
Belenognatha 
Beleopterus 
BÉLIDES 
Belionota 
Beliophorus 
Belodera 
Belæsthes 
Belonuchus 
Belopherus 
Belopœus 
Belorhinus 
Belorhynchus 
Beltista 
Belus 
Bembegenius 
BEMBIDIIDES 
Bembidium 
Berecyntha 
Berosus 
Bethelium 


BORN ENT 


TABLE ALPHABÉTIQUE. 
Tomes. Pages. 


199 


Biasmia 
Bicellonycha 
Bicon 

Bimia 
Biolus 
Biophlœus 
Bioplanes 
Biphyllocera 
Biphyllus 
Bisaltes 
Bisnius 
Biloma 
Bityle 
Biurus 

Bius 
Bixorestes 
Blaberus 
Blabia 
Blabicentrus 
Blabinotus 
Blabinotus 
Blacodes 
Blæsia 
Blapida 
Blaps 
Blapsilon 
Blapstinus 
BLAPTIDES 
Blastanus 
Blastophagus 
Blattomorpha 
Blauta 

Blax 
Blechrus 
Bledius 
Blemmya 
Blenosia 
Blepephæus 
Blepharida 
BLEPHARIDITES 
Blepharotoma 


Blepharymenus 


Blepisanis 
Blepusa 


335 

Tomes. Pages. 
IX 629 
IV 338 
NIIT 536 
VNIIT 467 
V 239 

II 413 

V 242 
IT 9237 
IL 447 
IX 606 
II 80 
IL 363 
IX 617 
IV 368 
V 384 
NII 54 
VII 584 
IX 642 
IX 817 
IX 625 
VIII 214 
V.259 
IT 495 
V 425 

V 143 
IX 9250 
V 950 
V::2439 

V 580 
VII 360 
IV 388 
IV 171 
IX 9254 
1122 

IT 114-529 
VIII 526 
V 959 
IX 339 
XI 32 
XI 26 
III 264 
IT 186 
IX 869 
V 499 


336 


Blethisia 
Blosyrus 
Bœoscelis 
Boisduvalia 
Bolax 
Bolboceras 
Boletaria 
Boletobius 
Bolitochara 
BOLITOPHAGIDES 
Bolitophagus 
Bombodes 
Bomius 
Bouesia 
Borborocætes 
Boreaphilus 
Boromorphus 
Boros 

Boscia 
BOSTRICHIDES 
Bostrichoides 
Bostrichus 
Botanebius 
Botanochara 
Bothrideres 
BOTHRIDÉRIDES 
Bothriopterus 
Bothriophorus 
Bothrobatys 
Bothrorhina 
Bothynoderes 
Bothynorhynchus 
Bothynus 
Botryonopa 
BOTRYONOPITES 
Brachidia 
Brachidius 
BRACHINIDES 
Brachinus 
Brachonyx 
Brachopsis 
Brachyarthron 
Brachyacantha 
Brachyaspistes 


Il 
IT 


TABLE ALPHABÉTIQUE. 
Tomes. Pages. 


I 46 
NI: #99 
IV 346 
XI 250 
III 382 
III 4142 

IT 444 
57-528 
30-527 

V 992 

V 294 

UT 510 

I 120 
XI 168 
VI 300 

IT 137 
V 386 
V 385 
IN * 241 
IV 531 

IV 433 
IV 539 
NI 579 
XI 396 
II 378 
II 376 
I 323 
IV 554 
VIL417 
IT 478 
NI 424 
VI 320 
IT 413 

XI 291 

XI 291 

IV 387 

I 261 

12097 

I 99 
VI 506 

NII 417 
IX 105 
XII 228 
VI 95 


Brachybamus 
Brachycaulus 
BRACHYCÉRIDES 
Brachycerus 
Brachychilus 
Brachycnemis 
Brachycælus 
Brachycopris 
Brachycrepis 
Brachydactyla 
Brachyderes 
BRACHYDÉRIDES 
Brachydirus 
Brachygenius 
Brachygnathus 
Brachymerus 
Brachymorphus 
Brachynotus 
Brachyolus 
Brachyomus 
Brachypalpus 
Brachypeplus 
Brachyphylla 
BRACHYPTÉRIDES 
Brachypteroma 
Brachypterus 
Brachypus 
Brachyropala 
Brachys 
Brachyscelis 
Brachysphænus 
BRACHYSTERNIDES 
Brachysternus 
Brachystylus 
Brachyta 
Brachytarsus 
Brachytrachelus 
Brachytria 
Braderochus 
Bradybænus 
Bradybatus 
Bradycellus 
Bradyscelis 
Bradytoma 


" ” bit. 


Tomes, Pages. 


VI 489 
X 188 
VI 983 
NI 9284 
IX 665 
VIL 43 
I 276 
III 0ug7 
IVe 
Xe 
VI Co 
VI =mn95 
II 76 
N208446 

I 210 
XII 62 
IV 478 
IV 352 
NI 1621 
NI 130 
I 455 

II = 297 
IT 204 
II 291 
VIIT 488 
IT 292 
NI 470 
IX 41 
IN 6 
XI 143 
XIT 56 
III 372 
IT 374 
VI 207 
VIII 439 
VIT 587 
VI 228 
VIII 530 
VIII 74 
1 292 
VI 581 
1 294 
II 401 
IV 277 


Bradytus 
Bradyus 
Brahmina 
Brathinus 
BRENYHIDES 
BRENTHIDES VRAIS 
Brenthus 
Brevicolaspis 
Bricoptis 
Brimus 
Brithycera 
Bromiades 
BROMITES 
Bromius 
Brongniartia 
Brontes 
BRONTIDES 
Broscosoma 
Broscus 
Brotheus 
Brothylus 
Brototyche 
Bruchela 
BRUCHIDES 
BRUCHIDES VRAIS 
Bruchus 
Brumus 
Bryaxis 
Bryobius 
Bryocharis 
Bubas 
Bubastes 
Bucerus 
Bucharis 
BucoLiTEs 
Bucolus 
Bucynthia 
Bulæa 
Bulbifer 
Bulbocerus 
Bulbogaster 
Bulis 
Bumetopia 
BUMETOPIDES 
Coléoptères. 


TABLE ALPHABÉTIQUE, 


Tomes, Pages. 


IX 
Tome XII. 


332 


Buphonida 
BUPRESTIDES 
BUPRESTIDES VRAIS 
Buprestis 
Büprestomorpha 
Bura 

Bustomus 
Butocrysa 
Byastus 

Bybe 

Byblitea 
Byctiscus 
BYRRHIDES 
BYRRHIENS 
Byrrhus 
Byrsopages 
Byrsopolis 
Byrsops 
BYRSOPSIDES 
Bystus 

Bythinus 
Bythoprotus 
Byturus 


Cabirus 
Cacia 
Cacicus 
Cacidula 
Caciomorpha 
Cacodacuus 
Cacodæmon 
Cacoplia 
Cacosceles 
Cacoscelis 
Cacostola 
Cacostomus 
Cedmus 
Cædius 
Cænia 
Cæporis 
Cærosternus 
Cafius 
Cagosima 





337 

Tomes. Pages, 
XI 223 
IV I 
IV 33 
IV 40-563 
IX, 244 
XII 198 
NI 226 
IX 893 
VIT 515 
IX 276 
XI 249 
VI. 554 
IT 479 
IT 474 
II 481 
VI 337 
IT 364 
V 296 
VI 293 
XII 128 
IL 176 
VIT 503 
II 459 
V 246 
IX 374 
V:..442 
XII, 219 
IX 718 
VIII 4142 
XII 89 
IX 338 
VII 64 
XI : 62 
IX 687 
Il 22 
X 188 
V . 261 
IV 299 
XI 68 
II 274 
Il 63 
IX 832 


_ n'sicién Rhhbrsn ti, lat ns + Ve pe] - 
re. 

.— 

4 


. 


338 


Calais 
Calamobius 
Calandra 
CALANDRIDES 
Calanthemis 
Calasia 
Calaspidea 
Calathus 
Calcar 
Calchænesthes 
Calendyma 
Calenus 
Calipeges 
Calleida 
Callia 
Callianthia 
Calliaspis 
Callicerus 
Callichloris 
Callichroma 
CALLICHROMIDES 
Callichromopsis 
Callicnemis 
Callidema 
Callidemum 
Callideriphus 
CALLIDIIDES 
Callidiomorphus 
Callidiopis 
Callidium 
Calligrapha 
CALLUDES 
Callima 
Callimosoma 
Callimation 
Callimoxys 
Callimus 
Callinotus 
Callipechis 
Callipero 
Callipogon 
Calliprason 
Callipyrga 
Callirhinus 


er RC ét de rte late is chbaus Cor 


TABLE ALPHABÉTIQUE. 
Tomes. Pages. 


Callirhipis” 
Callirhoe 
Callirhopalus 
Callisina 
CALLISINITES 
Callispa 
CALLISPITES 
Callisphyris 
Callisthenes 
Callistethus 
Callistolæ 
Callistus 
Callitheres 
Callizonus 
Calloctenus 
Callona 
Calloodes 
Callopisma 
Calloplophora 
Callyntra 
Calochroa 
Calochromus 
Caloclytus 


| Calocnemis 


Calocomus 
Calocosmus 
Calodactylus 
Calodema 
Calodera 
Caloderus 
Calodromus 
Calodus 
CALOGNATHIDES 


ÿ | Calognathus 


Calolymus 
Calomela 
Calometopus 
Calomicrus 
Calomorpha 
Calonota 
Calopepla 
Calophæna 
Calopteron 
Cülopterus 


Tomés. Pages. 
IV 249-568 
VIII 307 
NI 9232 
X 264 

+ Xe V0968 
XI "1972 
XI 269 
NIIT 472 
I 60 
III 3% 
XI * 288 
I 3% 
IV 430 
VI 120 
VIII 492 
IX 170 
IT 369 
IX 137 
IX 361 
V 169 

I 17 
IV 302 
IX * 68 
IL - 422 
NII 178 
IX 894 
IT 246 
IV 60 
Il 36 
IV. 193 
VII 407 
IX 212 
V 85 
V 86 
IV 503 
X 429 
III 566 
XI 186 
X "207 
II 224 
XI 37 
I 81 
IV 297 

1 323 





Calopus 
Caloscelis 
Calosoma 
Calostega 
Calothyrsa 
Calpazia 
Calvia 

Calydon 
Calymmaderus 
Calymmaphorus 
Calymmophis 
Calyptobium 
Calyptocephala 
Calyptocephalus 
Calyptocerus 
Calyptops 
Calyptopsis 
Calyptorhina 
Camæna 
Camaragnathus 
Camaria 
Camaroderes 
CAMAROTIDES 
Camarotus 
Camenta 
Camira 

Campa 
Camphonota 
Campsia 
Campsiura 
Campsosternus 
Camptocerus 
Camptocheirus 
Camptocnema 
Camptodes 
Camptodontus 
Camptognathus 
Camptolenes 
Camptomyne 
Camptorhina 
Camptorhinus 
Camptoscelis 
CAMPTOSOMES 
Camptotoma 


TABLE ALPHABÉTIQUE. 
Tomes. Pages. 
V 702 | Carmptotropis 
XI 64} Camputpus 
1 - 58 | GAMPYLIDES 
V 402} Campylocnemis 
IX 439 | Campyroscérines 
VIII 162 | Campyloscelus 
XIT . 183 | Campylus 
IX 48 | Canidia 
IV 526 | Canistra 
V_.:9u  CANTHARIDES 
IX 337 | Cantharis 
IT 435 | Canraarocnémines 
XI 366 | Cantharocnemis 
IV 315 | Cantharoctenus 
IV 115 | Cantharodema 
VI 162) Cantharoplatys 
V_ 45 Canthidium 
X 130 |Canthon 
XI 124] Caphora 
1 48 | Capnisa 
V_ 423 | Capnodis 
VIT 553 | Capnolymma 
VIL 25 | Carapines 
VII 26 GARABIQUES 
IUT 212 | Carabus 
IX 582! Caranistes 
I 382! Caranistes 
V 188 | Carcinobæna 
V 424] Cardanus 
IUT  543| Cardiaderus 
IV 157] Cardiapus 
VIT 368 | Cardigenius 
VI 599] Cardiomera 
IX 532 | Cardiophorus 
Il 319] Cardiophthalmus 
I 199] Cardiorhinus 
IT 403 | Cardoria 
X 113] Carenostylus 
IX 315] Carenum 
IT 205! Caria 
VII 86 | Carida 
1 328 | Carures 
X 78 | Carilia 
1 376 | Carpalimus 


PL: EL 


339 


Tomes. Pages, 


VII 


541 
560 
223 
182 
264 
265 
226 





tr 4: 48: 7 


340 


Carphoborus 
Carphurus 
CARPOPHAGITES 
Carpophagus 
CARPOPHILIDES 
Carpophilus 
Cartallum 
Carterica 
Carteromerus 
Carteronyx 
Carterus 
Caryedon 
Caryoborus 
Caryopemon 
Carystea 
Cascelius 
Casmena 
Casnoidea 
Casnonia 
Cassida 
CASSIDIDES 
CASSIDITES 
Cassidomorphus 
Cassignetus 
Castalia 
Castiale 
Castiarina 
Catachænus 
Catadromus 
Catalalus 
Catalasis 
Catamonus 
Cataphagus 
Cataphorticus 
Cataphronetis 
Catapiesis 
Catapiestus 
Catapionus 
Catapyenus 
Catapyges 
Catasarcus 
Catascopus 
Caterectus 
Cateretes 


TABLE ALPHABÉTIQUE. 
Tomes. Pages. 


VII 


362 


Cathammistes 
Catharsius 
Cathexis 
Cathormiocerus 
Catoclastus 
Catogenus 
Catolethrus 
Catops 
Catopsimorphus 
Catoptes 
Catoptria 
Catorama 
Catoxantha 
Catypnes 
Caulobius 
Caulophilus 
Caulosirophus 
Caulotrupis 
Causima 
Cebrio 
CEBRIONIDES 
CEBRIONIDES VRAIS 
Cechenus 
Cecractes 
Cedius 

Cedus 
Celadonia 
Celebia 
Celenæphes 
Celetes 
Celeuthetes 
Cetia 

Celiasis 
Celidota 
Celina 
Celosterna 
Cenocephalus 
Cenodocus 
Ceutemerus 
Centor 
Centrinus 
Centrioptera 
Ceutrocerum 
Centrocheila 


ae NÉE bei 2 Vel + 7 + nt à dd en é, non PTE 0 TRS 
2 


Tomes. Pages, 


Il 


491 

96 
826 
194 


se do EE en te, 2 ne rene a 


TABLE ALPHABÉTIQUE. 


Tomes, Pages. 


Centrodera VIT 
Centroglossa II 
Centrognathus JII 
Centronipus V 
Centronopus V 
Centrophorus VII 
Centroscelis X 
Centrotoclytus VIII 
Centrotoma Il 
Centrura IX 
Ceocephalus VIL 
Ceophyllus Il 
Cephalalges VI 
Cephalobarus VII 
Cephalodendron IV 
Cephalodesmius III 
Cephalodonta XI 
CÉPHALODONTITES XI 
Cephaloleia XI 
CÉPHALOLÉITES XI 
Cephaloon V 
Cephalophis VIII 
Cephalostenus V 
Cephalotes I 
Cephalotrichia III 
Cephaxz III 
Cephennium Il 
Cepurus VI 
Ceracis IV 
Ceragenia IX 
Ceralces X 
CÉRAMBYCIDES VIII 
CÉR. ABERRANTS NII 
CÉR. VRAIS NII 


CÉR. VRAIS SYLYAINS VIII 
CÉR. VRAIS SOUTERRAINS IX 


Cerambyrhynchus VII 
Cerambyx VIII 
Ceramis XII 
Cerandria \ 
Ceranota Il 
Cerapterus Il 
Cerasphorus VIIX 


CÉRASPIDES III 


432 

48 
545 
360 
360 
451 
434 
527 
164 





341 

Tomes, Pages. 

Ceraspis III 252 
Ceratorhina III 479 
Ceratistes IV 385 
Ceratites IX 430 
Ceratobasis X 129 
Ceratoderus Il 10 
Ceratodirus IT 147 
Ceratognathus IT 4 
Ceratogonys IV 125 
Ceratophyus III 444 
CÉRATOPIDES NI 589 
Ceratopus VI 591 
Ceratorhina IV 561 
Ceratupis V 330 
Cercoptera IX 137 
Cerchanotus IT 364 
Cercidocerus NII 291 
Cercopeus NI 192 
Cercus II. 294 
Cercyon I 473 
Cerenopus V 135 
Cereopsius IX 333 
Ceresium VII 853 
Cerichrestus XI 117 
Cerobates NII 418 
Cerochroa XI..457 
Cerocoma V 666 
Ceroctenus VIIL 186 
Cerægidion IX 266 
Ceroglossus I 54 
Ceropachys Il 357 
Cerophorus II 307 
Cerophysa XI 181 
CÉROPHYSITES XI 4181 
CÉROPHYTIDES IV 244 
Cerophytum IV 245 
CÉROPLÉSIDES IX 4925 
Ceroplesis IX 428 
Ceropogon VIII 285 
Ceropria V 307 
Cerostena N.5470 
Cerosterna IX 328 
Cerotoma XI 229 
CÉROTOMITES XI 9229 


re 
3 

= 

d 


Ceruchus 
Cerylon 
CÉRYLONIDES 
Cestrinus 
Cetonia 
CÉTONIDES 
CÉTONIDES VRAIES 
CÉTONIDES VRAIES 
CEUTORHYNCHIDES 
Ceutorhynchidius 
Ceutorhynchus 
Chæridiona 
Chærodes 
Chærodrys 
Chærorhinus 
Chætanes 
Chœtarthria 
Chætectetorus 
Chætocnema 
Chætodes 
Chætophorus 
Chætopisthes 
Chætosoma 
Chalænus 
Chalastinus 
Chalcanthis 
Chalcas 
Chalcimon 
Chalcochrous 
Chalcocopris 
Chalcodermus 
Chalcoderus 
Chalcodes 
Chalcoïides 
Chalcolampra 
CHALCOLÉPIDIIDES 
Chalcolepidius 
Chalcolyne 
Chalcomela 
Chalconotus 
Chalcophana 
CHALCOPHANITES 
Chalcophora 
CHALCOPHORIDES 


dis wtéiéel nié. sosie. ts sn hiarumbe md at 


TABLE ALPHABÉTIQUE. 


Tomes. Pages. 


III 40 
IT 383 
IT 381 
V 976 
IT 534 
IT 464 
IT 469 
III 52 
VIT 191 
VII 200 
VIT 498 
XI 309 
V 987 
ŸT 78 
VI 624 
IX 783 
I 461 
VII 1142 
x 7% 
IL 136 
IT 480 
IT 193 
II 399 
XI 4 
IX 720 
II 353 
IV 404 
nt ‘11 
I 323 
IT 9% 
VII 70 
IT 407 
III 2 
XI 53 
X 495 
IV 453 
IV 154 
IX 904 
X 404 
III 80 
X (958 
X 9236 
IV 21 
IV. 44 


Chalcophyma 
Chalcoplacis 
Chalcoplethis 
Chalcosoma 


j | Chalcothea 


Chalepus 
Chalepus 
Chalicorus 
Chalybe 
Chamærhipis 
Chanopterus 
Chaodalis 
Charactus 
Charadronota 
Charidotis 
Chariea 
Charientopterus 
Chariergus 
Chariessa 
Charinotes 
Chariodema 
Charis 
Charistena 
Charitophyllus 
Charopus 
Chartopteryx 
CHASMATOPTÉRIDES 
Chasmatopterus 
Chasme 
Chasmodia 
Chasolium 
Chauliognathus 
Cheilomenes 
Cheilonycha 
Cheilotoma 
Cheïloxena 
Cheirispa 
Cheirodes 
Cheirolasia 
Cheirolonus 
Cheiroplatys 
Chelidonium 
Cheloderus 
CHELONARIIDES 


Tomes. Pages, 


235 


Chelonarium 
Chelonodema 
Chelorhina 
Chelotonyx 
Chelymorpha 
CRÉLYMORPHITES 
Chennium 
Chenoderus 
Gheporus 
Cheroas 
Cherrus 
Chevrieria 
Chevrolatia 
Chiasmetes 
Chiasmus 
CHIASOGNATHIDES 
Chiasognathus 
CHILOCORITES 
Chilocorus 
Chiloloba 
Chilomenes 
Chiloneus 
Chilotomus 
Chirida 
C&IRIDITES 
Chiron 
Chiroscelis 
Chirotenon 
Chitona 
Chlænius 
Chlænobia 
CHLAMYDES 
Chlamydicadmus 
Chlamys 
CHLÉNIDES 
Chlæbius 
Chlorethe 
Chlorida 
Chloridolum 
Chlorima 
Chlorisanis 
Chlorophanus 
Chloropholus 
Chlorophorus 


TABLE ALPHABÉTIQUE, 
Tomes. Pages. 


IE 
1 
II 


IX 


488 


Choroplisma 
Chloropterus 
Chlorota 
Chnaunanthus 
Chnoodes 


| Canooptrtes 


Chnootriba 
Chæridium 
Chœromorpha 
Chœropsis 
Choleva 
CHoxIDES 
Cholus 
Choragus 
Chordodera 
Chorea 
Chorina 
Chorotyse 
Chremastodus 
Chreonoma 
Chromoderus 
Chromonotus 
Chromoptilia 
Chromosomus 
Chrysanthia 
Chrysesthes 
Chzysina 
Clysobalus 
Chrysobothris 
Chrysochares 
Chrysochloa 
Chrysochroa 
Chrysochus 
Chrysodema 
Chrysodina 
Chrysolampra 
Chrysolopus 
Chrysomela 
CHRYSOMÉLIDES 
CHRYSOMÉLITES 
Chrysophora 
Chrysopida 
Chrysoprasis 
Chrysostigma 


343 

Tomes, Pages. 
X 335 
IT 347 
III 221 
XII 222 
XII 221 
XII 255 
NT 93 
IX 376 
VIIL 499 
II 209 
VII 32 
NII 4 37 
VIL 593 
IT 484 
IV 245 
XI 204 
VII 479 
IT 246 
IX 876 
VI 420 
VI 420 
IT 510 
VI 420 
V 714 
IV 25 
III 339 
V 409 
IV. 75-564 
X 342 
X 382 
IV. 18 
X 341 
IN 21 
X 232 
X 237 
VI 451 
X 379 
X 351 
X 366 
III 358 
X 299 
IX 4125 
LL 58 


344 


Chthoneis 
Chtonobius 
Chydæopsis 
Cibdelis 
Cicindela 
CICINDÉLÈTES 
CiciNpeLIDES 
Cicones 
Cidnorhinus 
Cilibe 
Cillenum 
CillϾus 
Cimbus 
Ciayra 
CIONIDES 
Cionxus 
Ciopera 
Circellium 
Cirrhicera 
Cirsa 

Cis 

Cisseis 
Cisseis 
CISSIDES 
Cissites 
Cistela 
CISTÉLIDES 
CISTÉLIDES VRAIES 
Cladeyterus 
Cladione 
Cladiscus 
Cladispa 
Cladocera 
Cladodes 
Cladognathus , 
Cladon 
Cladophorus 
Cladotoma 
Clæoderes 
Clambus 
Clamophora 
Clanis 
Clanoptilus 
Clastocnemis 


TABLE ALPHABÉTIQUE. 
Tomes. Pages. 


XI 
HI 
IX 


185 | Clavifer 

550 | Claviger 

798 | CLAvIGÉRIDES 

362 | CLAVIPALPIDES 
17 | Clavipalpus 
4 | Cleadne 

44 | Cleis 

367 | Clemmus 

196 | Clemnus 

349 | Cleobora 

382 | Cleodoxus 

297 | Cleogonus 
98 | Cleomenes 
45 | CLEOMÉNIDES 

616 | Cleonaria 

618 | CLeoniDes 

299 | Cleonis 

70 | Cleonus 

892 | Cleopus 

724 | Cleothera 

551 | Cleptometopus 
78 | CLÉRIDES 

477 | CréRines vrais 

543 | Cleroides 

665 | Cleronemus 

504 | Clerota 

490 | Clerus 

496 | Clidicus 

216 | CLinoNoTITES 

474 | Clidonotus 

497 | Clinia 

276 | Clinidium 
25 | CLINHIDES 

313 | Clinocranion 
29 | Clinops 

276 | Clinteria 

279 | Clisithera 

276 | Clitena 

440 | Clitopa 

299 | Clivina 

56 | Clodia 

214 | Clæotes 

385 | CLONIOCÉRIDES 

560 | Cloniocerus 


Tomes. Pages. 


fl 


180 
180 
178 


Closteromerus 
Closteropus 
Closterus 
Clunipes 
Cluvia 

Clynis 
Clysomedus 
Clytanthus 
Clytellus 
Clytemnestra 
Clythraschema 
CLYTIDES 
Clytosaurus 
Clytra 
CLYTRIDES 
Clytrites 
Clytumnus 
Clytus 
Clyzomedus 
Cnecodes 
CNEMACANTHIDES 
Cnémacanthus 
Cnemalobus 
Cnemargus 
Cnemeplatia 
Cuemida 
Cnemidophorus 
Cnemocælus 
Cnemopachus 
Cnemoplites 
Cneoglossa 
Cneorane 
Cneorhinus 
Cnodalon 
CNODALONIDES 
Cobelura 
Cobria 
Coccidula 
CoCcciDuLITES 
Coccimorphus 
Coccinella 


COCCINELLIDES 


TABLE ALPHABÉTIQUE. 
Tomes. Pages. 


IX 
IX 


IX 
XII 
XIL 
XII 
XII 
XII 


COGCIN. APHIDIPHAGES XII 


COCCIN. PHYTOPHAGES 


XII 


26 


COCCINELLITES 
Coccoderus 
Cochleoctonus 
Cochleopalpus 
Codocera 
Cœculus 
Cœdomæa 
Cœælænomenodera 
CŒLARTARIDES 
Cœlarthron 
Cœleburia 
Cæliodes 
Cœlocephalus 
Cœlocnemis 
Cœlocratus 
Cœlodera 
Cælodes 
Cœlodon 
Cœlogaster 
Cœlomera 
CŒLOMÉRITES 
CœLoméroPinEs 
Cœlometopus 
Cœlophora 
Cœloprosopus 
Cœlopterus 
Cœlorhina 
CϾloscelis 
Cœlosis 
Cælosternus 
Cœlostoma 
Cœlostomus 
Cœlus 
Cœnobius 
Cænochilus 
Cœnopsis 
Cœnoptera 
Cœnorhinus. 
Coilodes 
Colabus 
Colaphus 
Colaspidea 


; | Colaspidema 


COLASPIDÉMITES 


345 


Tomes. Pages. 


XII 


171 
243 
372 
433 
131 


ee PR ee RE SET 
; : TS 
‘ 








346 TABLR ALPHABÉTIQUE. 

Tomes. Pages. Tomes, Pages, 
Colaspis :X: 248 | Colyphus IV 
COLASPITES X 245 | Combe IX 34 
Colaspoides . X, 346 | Combocerus XIT 98 
Colasposoma X 301 | Cometes IX 29% 
Colastus! ’ IL 294 | Comphosida V' 892 
Colecerus VI: 385 | Compsa NIIT 333 
Colenis: IL 1218 | Compsidia IX 832 
Coleomerus NII 218 | Compsocephalus II 474 
Collabismus VIT : 446 | Compsocérines IX 30 
Collapteryæ IX: 280 | Compsocerus IX 36 
Colliuris 1 29 | Compsomira IX 7 
Collops: IV 383 | Compsomorphus V 433 
Colloramphus VII 63 | Compsosoma IX 660 
COLLYRIDES 1.27 | Compsosomipes IX 659 
Collyris I 20 | Compsus NI 416 
Collyrodes IX +95 | Comusia VIT 294 
Colobicus IL 365 | Conchopterus NII. 486 
Colobodera IV: 278 | Condylops IV 397 
Colobodes NII 57 | Coniatus VI 404 
Colobogaster IV 73|Conibius NV. 951 
Colobopterus IL 415 | Coniocleonus NI 4920 
Coloborhombus IX 7 | CoNionrines NV: 1247 
Colobostoma III. 230 | Coniontis V. 221 
Colobothea IX 824 | Coniophagus IV 529 
CoLosorniines IX 821 | Coniopholis III 302 
Colobura IX 656 | Coniopoda XII 416 
Colobus IX 7 | Conizonia IX 862 
Colon IL 9214 | Conocephalus NII. 9277 
Colophon III … 91 | Conoderes NIL. 474 
Colophotia IV. 335 | Conognatha IV 57 
Colopterus II 292] Cononotus V 434 
Colorhinus III 422] Conopalpus V 559 
Colotes IV _395| Conophorus NIL 474 
Colpochila HIT 230 | Conoproctus VIT 255 
Colpodes I 361] Conorhinus NI 621 
Colpoderus NII 4136| Conorhynchus VI 420 
Colporhina III 260 | Conotelus II 298 
Colposcelis NV 37|Conothorax Vi1::977 
Colpotus V : 246 | Conotrachelus NII 54 
COLYDIENS IT 352} Contipus II 259 
CoLYDIIDES II 370 | Contodera IX 809 
Colydium IT 372] Conurus I 53 
Colymbetes I 422] Copelatus I 425 
COLYMBÉTIDES y 1 417] Cophosus 1 1323 


CoPrines 
COPRIDES VRAIS 
Coprides vrais 
Coprimorphus 
Copris 
Coprobas 
Coprobius 
Copræcus 
Coprophilus 
Coptengis 
Coptia 
Coptocephala 
Coptocephalus 
Coptocereus 
Coptocycla 
Coptodactyla 
Coptodera 
Coptogaster 
Coptognathus 
Coptolabrus 
Coptomia 
Coptomma 
COPTOMMIDES 
Coptops 
Coptoptera 
Coptopterus 
Coptorhina 
Coptorhinus 
Coptorhynchus 
Coptosia 
Coptostethus 
Coptotomus 
Copturus 
Coræbus 
Coraia 

Corax 
Cordistes 
Cordus 
Cordylocera 
Cordylomera 
Cordylaspis 
Coremia 
Corethrogaster 
Coretrophora 


TABLE ALPHABÉTIQUE. 


Tomes. Pages. 


II. 61 
IT 86 
IT 95 
IT 4145 
IL 96 
IIT D 88 
UT 
IL 85 
II 4120 
XI 23 
I 213 

> 
VIII 244 
VIII 307 
XI 390 
IT 97 
I 440 
VII 386 
III . 493 
I 54 

IL 516 
IX 6022 
IX, 221 
IX 384 

1 12 
VIII 383 
IT 90 
IV 9292 
VE 159 
IX 862 
IV 196 

I 420 
VII 452 
IV #70 
XI 211 

1 323 

1 "81 
VII 429 
IV 348 
VIII 311 
16172 
IX 4 
VIII 993 
IX 374 


Cormia 
Cornallis 
Corotoca 
Corrhecerus 
Corrhenes 
Corsyra 
Corthylus 
Corticaria 
Corticius 
Cortodera 
Corycia 
CORYLOPHIDES 
Corymbites 
Coryna 
Corynephorus 
Corynetes 
Corynodes 
CoRYNODITES 
Corynæides 
CORYNOMALITES 
Corynomalus 
Corynophyllus 
Corynoscelis 
Coryphe 
Coryphium 
Coryphocera 
Coryptius 
CORYSSOMÉRIDES. 
Coryssomerus 
Coryssopus 


) | Corystes 


Corysthea 
Corythoderus 
Coscinia 
Coscinoptera 
Coscinoplerus 
Cosmema 
Cosmesus 
Cosmiocomus 
Cosmiomorpha 
Cosmisoma 
Cosmius 
Cosmocerus 
Cosmocerus 


347 
Tomes, Pages. 
IX, 5741 
IX 609 
III 570 
VIL , 548 
IX 573 
1 4111 
NIL 383 
IL. ..537 
IL, 357 
VIII 445 
X 9257 
XII :259 
IV 209 
V 667 
VII 84 
IV 489 
X 337 
X 336 
X 337 
XII 97 
XII 98 
IL 426 
IUT 414 
II 485 
I 137 
III 485 
1 34 
NI. 594 
VE 596 
NII 163 
XII 249 
X:10 287 
IL 193 
1 467 
X 439 
I 323 

I 26 
IV 214 
IV 400 
IT 482 
IX, 112 
IX... 1412 
IV 374 
IX... 457 


348 


Cosmogramma 
Cosmonota 
Cosmorhinus 
Cosmotoma 
Cossonipes 
Cossonus 
CossyPHIDES 
Cossyphodes 
Cossyphus 
Cotalpa 
Cotaster 
Cotidia 

Cotinis 
Coxelus 
Crabronites 
Craniotus 
CRANOPHORITES 
Cranophorus 
Crasodactylus 
Craspedoderus 
Craspedonta 
Craspedophorus 
Craspedotus 
Cratacanthus 
Crathoplus 
CRATOCÉRIDES 
Cratocerus 
Cratogaster 
Cratognathus 
Cratohærea 
Cratomerus 
Cratomorphus 
Cratonychus 
Cratoparis 
Cratopomorphus 
Cratopopsis 
Cratopus 
Cratoscelis 
Cratosomus 
Cratotragus 
CRÉMASTOCHILIDES 
Cremastochilus 
Cremnodes 
Cremys 


TABLE ALPHABÉTIQUE. 


Tomes. Pages, 


X 387] Creobius 


V 305 
NI 173 
IX 780 

VIL 319 
VII 339 

V 351 

II 362 

V 352 
IT 366 

VII 330 
IIL * "229 
IT 497 

II 361 

X 113 

NV, 98 

XII 217 
XII 218 
1 279 
IX 607 
XI 370 
I 210 
VIL 189 
1 288 
IT 363 
1 ‘257 

I 263 

1 323 
129741 

I 17 
IV 49 
IV 325 
IV 183 
NI "579 
VI 624 
NI 624 
VI, 193 
IT 161 
VIT 445 
IX 332 
IT 5 
IT "551 
XII 129 
IX 81 


Creophilus 
Crepicardus 
Crepidodera 
CRÉPIDODÉRITES 
Crepidogaster 
Crepidomenus 
Crepidophorus 
Crepidotus 
Crigmus 
Crimissa 
Crinosoma 
CRINOTARSIDES 
Crinotarsus 
Criocephalus 
CRIOCÉRIDES 
Crioceris 
Criodion 
Criodule 
Crioprosopus 
Criopsis 
Crocidastus 
Cronodagus 
Crossidius 
Crossotarsus 
CROSSOTIDES 
Crossotus 
Cryllis 
Crymodes 
Cryobius 
Cryphœus 
Cryphalus 
Crypta 
Cryptadius 
Cryptarcha 
Cryptarchus 
Crypticus 
Cryptobatis 
Cryptobias 
Cryptobium 


CRYPTOCÉPHALIDES 


CRYPTOCÉPHALITES 
Cryptocephalus 
Cryptochile 


Tomes, Pages. 


l 
IT 
IV 


245 


CRYPTOCHILIDES 
Cryptocranium 
Cryptodon 
Cryptodontes 
CRYPTODONTIDES 
Cryptodus 
Cryptogenius 
Cryptoglossa 
Cryptognatha 
Cryptogonus 
Cryptohypnus 
Cryptolæmus 
Cryptomma 
CRYPTONYCHITES 
Cryptonychus 


CRYPTOPHAGIDES 


Cryptophagus 
Cryptopleurum 
Cryptoplus 
Cryptops 
Cryptorhopalum 
CRYPTORHYNCHIDES 
Cryptorhynchus 
Cryptostetha 
Cryptostoma 
CRYPTOSTOMES 
Crypturgus 
Crypturus 

Cteisa 

Ctenicera 
Ctenidia 
Clenidion 
Cteniopus 
Ctenipus 
Ctenistes 
Ctenochira 
Gtenodactyla 
CTENODACTYLIDES 
Ctenodes 
Ctenognathus 
Ctenomerus 
Ctenomerus 
Ctenoncus 
Cienonychus 


TABLE ALPHABÉTIQUE. 


Tomes. Pages. 


Vi 


87 


534 


463 
463 
462 


349 

Tomes, Pages. 

Ctenopus V 689 
Ctenoscelis VIII 87 
Ctenostoma L#98 
CTÉNOSTOMIDES I ‘30 
Clesias IL 469 
Cubicorhynehus NI 314 
Cubicosomus VE 9255 
CucusinEs IL 400 
CUCUJIPES IL 390 
Cucujus II 401 
Cupes IV 506 
CUPÉSIDES IV 505 
Cuphisia IX 578 
Curimus II 481 
Curis IV: 
Curius VII: 352 
Curtonotus I _ 332 
Curtos IV. 335 
Cyamobolus VI 410 
Cyanophthalmus VIII 207 
Cyanastus IX 877 
Cyanauges XII 137 
Cyanippeus VI 298 
Cyardium IX 533 
Cyathodera IV. .174 
CYBÉBIDES NI--.:539 
Cybebus VI 540 
Cybister I. 497 
Cybocephalus II 322 
CYCHRAMIDES Il 318 
Cychramus Il: 321 
Cychrea X 258 
CYCHRIDES I 60 
Cychrus 1 62 
Cyclidius IL 553 
Cyclinus I 439 
Cycliopleurus IL 300 
CYCLIQUES X 209 
Cycliscus VI 170 
Cyclocephala IT 398 
CYCLOCÉPHALIDES IL 393 
| CycLocÉépnazipes VRAIES III 395 
Cyclodema HIT 69 
Cyclodera IX A7T 


350 


Cycloderus 
Cycloloba 
Cyclomaurus 
Cycloméla 
Cyclomera 
Cyclomorphus 
Cyciomus 
Cycloneda 
Cyclonotum 
Cyclopeplus 
Cyclophthalmus 
Cyclopus 
Cyclosomus 
Cycloteres 
Cyclotoma 
Cyclotrachelus 
Cyclous 
Cycnoderus 
Cycos 
Cydianerus 
Cydippa 
Cyÿdonia 

Cydros 
CYLADES 
Cylanca 

Cylas 

Cylicasta 
Cylichuus 
Cylidrus 
Cylindera 
Cylindra 
Cylindrepomus 
Cylindrinotus 
Cylindrocerus 
Cylindrocorynus 
Cylindroderus 
Cylindromorphus 
Cylindronotum 
Cylindrophora 
CYLINDRORHINIDES 
Cylindrorhinus. 
CYLINDROTHORIDES 
Cylindrothorus 
Cylistus 


TABLE ALPHABÉTIQUE. 
Tomes. Pages. 


709 


Cyllene 
Cyllidium 
Cyllodes 
Cyllæpus 
Cylloramphus 
Cylloscelis 
Cymathotes 
Cymatodera 
Cymatura 
Cymbachus 
Cymbalia 
Cymindis 
Cymindoidea 
Cymophorus 
Cynegetis 
Cyno 
Cynthia 
Cyparium 
Cypha 
Cyphagogus 


) | CYPHALÉIDES 


Cyphaleus 
Cyphicerus 
Cyphirhinus 
Cyphocleonus 
Cyphogenia 
Cyphogenius 
Cypholoba 
Cyphometopus 
Cyphometopus 
Cyphomorpha 
Cyphon 
Cyphonistes 
Cyphonocephalus 
Cyphonota 
Cyphonctus 
Cyphorhynchus 
Cyphoscelis 
Cyphoscyla 
Cyphosoma 
Cyphosterna 
Cyphus 


| Cypriola 


Cypturus 


Tomes, Pages. 
IX 62 
I 461 
IL 320 
IL 510 
VII 63 
I 289 
NV 476 
IV 432 
IX 444 
XII 96 
IX 897 
I 108 

I 108 
II 54 
XILL NT 
X 349 
I 318 
II 239 
Il 51 
VII 40 
V 407 
V 409 
NX 2921 
VIL 9225 
VI 420 
VON 
12.274 
122,170 
VI 621 
IX 887 
XI 402 
IV 274 
IT 434 
II. 477 
IV 32 
N 479 
VII 54 
VI 198 
IX 537 
IV 32 
IX 188 
VI 114 
IX 359 
IL 266 


PT ET + es, = he ‘he os 


TABLE ALPHABÉTIQUE. 351 


. Tomes. Pages. Tomes. Pages. 
Cyria ! IV 19 |Damaster | RS: | 
Gyriocrates IX 325 | Damatris V' 42 
Gyriodera III 524 | Damelia X ‘ot 
Cyriopalus VIII 251 | Damia * X°*1"195 
Cyrta V 724) Damicerus VII 392 
CYRTINIDES IX 818 | Danacea IV 400 
Cyrtinus IX 819 | Dariae XII 4144 
Cyrtocephalus II 222 | Daphisia IX 846 
Cyrtoderes V 202 |Dapsa XII 406 
Oyrtoderus 1 329 | Diptomorphus F "974; 
Cyrtognäthus VIOL 51 |Daptus I 261 
Cyrtomon VII ‘161 |/DASCYLLIDES à AA 5 
Cyrtomorphus XI 45 | DascyLubes vrais IV 9262 
Cyrton XI 122 | Dascyllus IV 269 
CYRTONITES X 416|Dasycerus II 438 
Cyrtonops . VIT 162] Dasychæta III 162 
Cyrtonota XI 372 | Dasycorynus VII 560 
Gyrtonus X 417 | Dasydema VI 236 
Cyrtophorus IX 86 | Dasyerrus IX 274 
Cyrtops VI 53 | Dasygnathus III 428 
Cyrtorhinus VII 292 | Dasylinda IX ‘870 
Cyrtoscelis IL 498 |Dasyo ‘| IX 632 
Cyrtosoma V M8] Dusysterna LU pt vb 
Cyrtosphærus XI 144 | Dasytes IV © 400 
Cyrtosternus VI 51 | Dasyus HT 250 
Cyrtosus IV : 385 | Daulis XII 108 
Cyrtotrachelus VIT 274 | Daxata IX 560 
Cyrtusa I 217 | Décamera IL 495 
Cysteodémus V  661|Decamerus IT 465 
Cytilus Il 483 | Decataphanes VII 557 

D Decatoma V 667 

Dectes IX 774 

Dachrys X 4146|Deiïlus VIII 537 
Dacne XII 21} Deinopsis IT "48 
Dacoderus V 400 )Dejanira VIT 460 
Dactylocrepis VII 258 | Dejeania HI - 255 
Dactylosodes IV 536] Deleaster 1492 
Dactylotus VI  31|Deliathis IX 323 
Dadoychus IX 895 |Deliphrum II 4142 
Dæmon IV 278 | Delocheiïlus VIII 458 
Dailognatha V 38] Delucrania XI 358 
Dailonotus I 86 | Delognatha V=0815 
Dalila VIIL 593 | Delophorus IL 91 
Damasus X 321 | Delopleurus IV 335 


352 


Delopyrus 
Deloyala 
Delphus 
Deltaspis 
DELTOCHILIDES 
Deltochiium 
Deltosoma 
Demacidia 
Dematochroma 
Demetrida 
Demetrias 
Democrates 
Demodema 
Demodocus 
Demomisis 
Demonassa 
Demophoo 
Demotina 
Demotispa 
Dendarus 
Dendrobias 
Dendroblaptus 
Dendroblax 
Dendrocellus 
Dendrocharis 
Dendroctonus 
Dendroides 
Dendropæmon 
Dendropemon 
Dendrophagus 
Dendrophilus 
Dendrotrogus 
Denops 
Deporans 
Depsages 
Deracanthus 
Derancistrus 
Derataphrus 
Dereylus 

Dere 
DÉRÉLOMIDES 
Derelomus 
Dereodus 
Derestenus 


TABLE ALPHABÉTIQUE, 
Tomes, Pages. 


IV 
XI 
XII 


335 
385 
56 


Dermatodes 
Dermaloma 
Dermestes 
DERMESTINS 
Dermestoides 
Dermorhytis 
Dermoxanthus 
Derobrachus 
Deroconus 
Deromecus 


» | Deromma 


Deroplia 
Derosphærus 
Desera 

Desisa 
Desmiphora 
DESMIPHORIDES 
Desmidophorus 
Desmocerus 
Desmoderus 
Desmogramma 
Desmonota 
Desmopachria 
Deucalion 
Deuterocampta 
Deuteromma 
Dexithea 


| Dia 


Diabasis 
DIABATHRARIIDES 
Diabathrarius 
Diabrotica 
DIABROTICITES 
Diacantha 
Diacanthus 
Diacheila 
Diachroraus 
Dialeges 
Dialithus 
Diamerus 
Diamesus 
Diamphidia 
DIAMPHIDITES 
Diana 


Tomes. Pages. 


NI 


109 
400 


Diandichus 
Dianous 
Diapelmus 
Diapericera 
DIAPÉRIDES 
Diaperis 
Diaphanes 
Diaphanops 
Diaphonia 
Diaphoromerus 
Diaphoroncus 
Diaphoropsophus 
Diaphorus 
Diaphylla 
Diaplochelus 
Diaprepes 
Diapromorpha 
Diaprosomus 
Diapus 
Diasomus 
Diaspis 
Diastamerus 
Diastatropis 
Diastellopterus 
Diastictus 
Diastocera 
Diastochelus 
Diastoleus 
Diastrophus 
Diastomocephala 
Diatylus 
Dibolia 
Disozrites 
Dibolochilus 
Diboma 
Dicenopsis 
Dicentrines 
Dicerea 
Dicerca 
Diceroderes 
Diceros 
Dices 
Dicheirus 
Dichelhoplia 
Coléopières. 


Tr. 7. 


se, ‘NE 


TABLE ALPHABÉTIQUE, 
Tomes, Pages. 


x 
Il 
VI 


Nil 
Tome XII. 


165 


Dichelonycha 
Dichelus 
Dicherosis 
Dichista 
Dichodontus 
Dichomma 
Dichostathes 
Dichotomius 
Dichotrachelus 
Dicælindus 
Dicœlus 
Dicordylus 
Dicrædon 
Dicrania 
DICRANIDES 
Dicranocemus 
Dicranocephalus 
Dicranoderes 
Dicranognathus 
Dicranoncus 
Dicranops 
Dicranorhina 
Dicrepidius 
Dicrochile 
Dicronochilus 
Dicronychus 
Dictineis 
Dictyalotus 
Dictyopterus 
Dicyrtus 
Didetus 
Didymeus 
Didymocantha 
Diesia 


| Diestecopus 


Dietopsis 
Diexia 
Diglobicerus 
Diglossa 
Diglossotrox 


| Digrapha 


Dihammophora 
Dihammus 
Dila 


354 


Dilychnia 
Dima 

Dinarda 
Dinema.! 
Dineutes! 
Dinocentrus 
Dinoderns 
Dinodes 
DINOMORPHIDES 
Dinomorphus 
Dinomus 
Dinophorus 
Dinophthaima 
Dinoptera 
Dinorhina 
Dinorhopala 
Dinoscelis 
Diochares 
Diochus : 
Dioclides 
Dioctes 
Diodesma 
Diodontes 
Diodontolobus 
Diodyrhynchus 
Diœdes 
Dionychus 
Dionyæ 

Dioria 

Diorus 
Dioryctus 
Diorymerus 
Diospides 
Diosyris 
Diotima 
Dioxyppe 
Diozodes 
Dipelicus 
Diphaulaca 
Diphucephala 
DIPHUCEPHALIDES 
Diphucrania 
Diphyllocera 
Diphyllocera 


TABLE ALPHABÉTIQUE. 
Tomes. Pages. 


IV 


318 


Diphyllomorpha 


| Diphyllus 


Diphyrhynchus 
Dipieza 
Diplocheila 
Diplocæloma 
Diplocælus 
Diplognatha 
Diploharpus 
Diploschema 


| DIPLOTAXIDES 


Diplotaxys 
Diplotoma 
Dipropus 
Diprosopus 
Dircæa 
Dircerma 
Dirhagus 
Dirhina 


| Dirosis 


Dirotus 
Disaulax 
Dischyrius 
Discoderes 
Discoderus 
Discoloma 
Discomorpha 
Discopeltis 
Discopleurus 
Discopus 
Discotenes 
Discotoma 
DiscOTOMITES 
Disidæma 
Disonycha 
Disopus 
Disphæricus 
Dissacanthus 
Dissossira 
Dissosternus 
Distenia 
DISTÉNIDES 
Disterna 
DISTERNIDES 


Tomes. Pages. 


TE 
Il 


485 


Distichocera 
Distipsidera 
Distolaca 
Distrigus 
Ditoma. 
Diromipes 
Ditomus 
Ditropidus 
Ditylus 
Diurus 
Divales 
Dodecatoma 
Dodecosis 
Dœothena 
Dœsus 
Dohrnia 
Dolicaon 
Dolichocera 
Dolichochtis 
Dolichoderus 
Dolichosoma 
Dolichotoma 
Dolichus 
Doliops 
Dolocerus 
Dolopius 
Domitia 
Donacia 
DONACIDES 
Dorasomus 
Dorcacephalum 
DORCACÉRIDES 
Dorcacerus 
Dorcadida 
DORCADIDIDES 
Dorcadion 
DORCADIONIDES 


DORCADIONIDES VRAIS 


Dorcaschema 


DORCASCHÉMIDES 


Dorcasomus 
Dorcast® 
Dorcatoma 
Dorcatypus 


TABLE ALPHABÉTIQUE: 
Tomes. Pages. ÊT sui] 
NIIL 544 | Dorcus : 
1 2%] Dorthesia 
XI 305 | Doïx. :! 
1 316 | Dory. 
IL 363 | Dorydea 
I 165 |Doryida 
1 168 | Dorynota 
X 4181 |Doryphora 
V 703 | Doryscelis 
VIL 474 | Dorysterna 
IV 400 | Dorysthenes 
IV 377 | Dorytomus 
NUE 398 | Doryxena 
VII 582 | Downesiar 
MIX 461 | Dozocolletus 
V 717 | Drapetes 
Il 91 | Drasterèus 
VIL 494 | Drepanius 
L_ 4136 | Drepanocerus 
V. 388 | Drepanoderes 
IV. 402 | Drépanus 
XI 376 | Driunes 
1 344 | Drilus 
IX 550 | Drimostoma 
NII 488 | Driopea 
1V 215 | Dromica 
IX. .329 | Dromius 
X 57 | Dromoceryx 
X 55 | Dromochorus 
VI 604! Drosochrus 
IX . 280 | Drusilla 
IX 492 | Dryala 
IX. 493 | Drycothea 
IX 260 | Drymo 
IX. 257 | Drymochares 
IX 282 | Dryocætes 
IX 251 | Dryoctenes 
IX. 281 | Dryophilus 
IX 459 | Dryophthorus 
IX 456| Dryops 
NII 457 | Drypta 
IX 705 | Dryptelytra 
IV 524 | Dryptomorpha 
IX 296 | Dryusa 


35) 

Tomes, Pages. 
HT 027 
V 630 
VII 138 
Vi. 70 
XI 248 
XL 239 
XI 377 
X 395 
HL 507 
X 399 
VHI 53 
NI 477 
XIe 207 
XI 329 
IV. 442 
IV +. 93 
IV 190 
IVe. 237 
IT 44 
NI -1215 
T° 451 
IV 368 
IV 372 
I 313 
IX 799 
1:96 
1-::449 
ILu1122 

[l 9 

V 460 
{lou:29 
NV 543 
IX 908 
VIIE. 292 
VIIL 245 
VII 381 
IX 744 
IV 519 
VIL 322 
À pe (1) 

l 79 
IV. 314 
IV. 538 
IX 574 


356 


Duboulaia 
Dularius 
Dulichium 
Dumerilia 
Dupontiella 
Dyctyoptera 
Dyemus 
Dyenmonus 
Dylobolus 
Dymaseus . 
Dymasius 
Dymasia 
Dymonus 
Dynamostes 
DYNAMOSTIDES 
Dynastes 
Dynastines 
DYNASTIDES vrais 
Dyoriche 
Dyorichoderus 
Dyrphia 
Dyschirius 
Dyschromus 
Dyscolus 
Dysides 
Dysidius 

Dysis 
Dysmathes 
Dysmorphocerus 
Dysmorphognathus 
Dysnos 
Dysphaga 
Dystasia 
Dysthæta 
Dystus 
Dyticus 
DYTISCIDES 
DyriSC1bES 
Dytiseus 


Earinis 
Ebæides 
Ebæus 


TABLE ALPHABÉTIQUE. 
Tomes. Pages. 


X.. 33 
IX 49 
IX 389 
IV 241 
IV 493 
IV. 295 
IX 575 
IX 869 
IX 900 
IX. 581 

VIII 961 
IL 485 
V. 205 
VIIL 496 
VII 196 
IE 444 
IL 387 
HT 442 

1 300 

L 323 
IX 867 

[202 

1 34 

L 356 
IV. 527 

LL. 323 

XII 198 

V. 60 
IV 355 
IV. 222 

VII. 592 
IX 467 
IX 568 
IX 492 
IX. 855 

1 498 

1 403 

1 426 

1 498 

VII 491 
IX 577 
IV. 392 


Eburia 
Eburida 
Eburiola 
Eburiphora 
Eburodacrys 
Eburophora 
Eccoptogaster 
Eccoptogenius 
Eccoptomenus 
Ecelonerus 
Echiaster 
Echimathus 
Echinocerus 
Echinocnemus 
Echinodera 
Echinosoma 
Echinotus 
Echoma 
Echthistatus 
Echyra 
Ecnomæus 
Ecphoromu 
Ecranus 
Ectatops 
Ectatorhinus 
Ectatosia 
ECTATOSIDES 
Ectatropis 
ECTEMNORHINIDES 
Ectemnorhinus 
Ecthœa 
Ectinogonia 


| Ectinogramma 


Ectinoschema 
Ectinus 
Ectosemus 
Ectopria 


ÿ | Ectosticta 


Ecyroscheroa 
ECYROSCHÉMIDES 
Ecyrus 
Eczemotes 
Eczcsaris 
Edrotes 


Tomes, Pages. 


VIII 


293 
343 
129 
456 
296 
338 


Edusa 
Edusella 
Edusina 
EDusITEs 
Ega 

Egesina 
Egius 

Egleis 

Egolia 
EGor1nEs 
Elais 
Elaphidion 
Elaphinis 
Elaphocera 
Elaphodes 
ELAPHRIDES 
Elaphrosis 
Elaphrus 
Elaptus 
Elasmocerus 
Elasmorhinus 
Elassonyx 
Elater 
ELATÉRIDES 
ELATÉRIDES VRAIS 
Elateroides 
Elateropsis 
Elattocerus 
Elattuderes 
Eleala 

Eleale 
Eleanor 
Eledona 
Elenchus 
ELÉNOPHORIDES 
Elenophorus 
Eleodes 
Elephastomus 
Elete 

Eletica 
Eleusis 
Eleutho 
Eligmoderma 
Elithia 


de “mm. à remet +" Vu à. 


TABLE ALPHABÉTIQUE. 


Tomes. Pages. 


X 307 
X 309 

X 309 

X 306 

1 378 

IX 576 
XII 245 
XII 183 
IL 335 
IL 334 
IX 246 
VIIL 300 
I + 525 
IL 310 
X 180 
1-48 

IX 4114 

1 4 
VIIL 450 
IV 496 
VII 249 
VI 367 
IV 487 
IV 430 
IV. 466 
IV 502 
VIIL 183 
VIL 475 
IV 360 
IX 3% 
IV 461 
IX 478 
V 296 
V 646 

V Au 

V 113 
V 4148 
ll 142 
VI 310 
V 672 
IL 197 
VIIL 292 
VIIL 338 
XI 2 


ELITRILTES 
Elithiotes 
Elleschus 
Ellescus 
Ellimenistes 


| Ellipolampis 


Ellipotoma 
Ellipsodes 
Ellipticus 
Ellopia 
Ellychnia 
ELMIDES 
Elmidomorphus 
Elmis 

Elodes 
Elonium 
Elophorus 
Elosoma 
Elpis 
Elytrocallus 
Elytrodon 
Elytrogona 
ELYTROGONITES 
Elytrogonus 
Elytrosphæra 
ELYTROSPHÆRITES 
Elytroxys 
Elytrurus 
Emalodera 
Emathea 
Emathion 
Embaphion 
Embates 
Embrithes 
Emenadia 
Emeopedus 
Emidopterus 
Emmaglæus 
Emmalus 
Emmenastus 
Emmepus 
Emmesa 
Empecta 
Emphania 


nn à." du 


357 
Tomes. Pages, 
XI 79 
IX 572 
VI 360) 
VI 605 
VI“ HM72 
IV 321 
IV 472 
V 22% 
XI 71 
XI 218 
IV 321 
II 506 
NI 485 
II 508 
IN 274 
II 120 
1 465 
V 738 
XII 193 
VI 9253 
NE 497 
XI 404 
XI 403 
VI 148 
X 407 
X 406 
NI 274 
NI 147 
V 130 
XI 234 
IV 1920 
V 452 
VI 513 
VI + 170 
V 627 
IX 816 
RE Li) 
IT 369 
V 266 
V 59 
IV 4% 
V_ 558 
UT 277 
IT 205 


be: fa, 
r 4 


er tue ee é ù  D  otdlhe © 


Emphiastes 
Emphilus 
Emphytæcia 
EMPHYTŒCIDES 
Emplectus 
Empleurus 
Emus 

Emyon 
Enaphalodes 
Enaphorus 
Enaptorhinus 
Enaretta 
Enaria 
Encaustes 
ENCAUSTITES 
Enceladus 
Encephalus 
Enchoptera 
Encya 
Encyclops 
Encymon 
Encyophanes 
Endæus 
Endalus 
Endecatomus 
Endemia 
ENDOCEPHALITES 
Endocephalus 
ENDOMYCHIDES 
ENDOMYCHITES 
Endomychus 
Endophlœus 
Endustomus 
Enedreutes 
Enedreytes 
Enema 

Enes 
ENGID1ITEs 
Engis 
Engonius 
Engyum 
Enhydrus 
Enicocerus 
Enicodes 


TABLE ALPHABÉTIQUE. 


Tomes. Pages. | 


vVL 


511 


424 
| Enipeus 


Enicopus 
Enicotarsus 


Enispia 


| Enneadesmus 


Ennearthron 
Enodius 
Enopleurus 
Enoplia 
Envpliides 
Enoplium 
Enoplocerus 
Enoploderes 
Enoplepus 
Enops 

Enotes 
ENoTIDES 
Enteles 
Entelopes 
Enthora 
Entimetopus 
Entimus 
Entius 
Entomochilus 
Entomoderes 
Entomogonus 
Entomoscelis 
ENTOMOSCELITES 
Entomosterna 
Eoporis 
Epagrius 
Epania 
Epantius 
Epaphra 
Epectaris 
Epectinaspis 
Epepeotes 
Ephebus 
Ephies 
Ephimeropus 
Ephimerus 
Ephistemus 
Epianthe 
Epicærus 


Epicalus 
Epicanta 
Epicasta 
EPICASTIDES 
Epicedia 
Epichloris 
Epichrysus 
Epichthomus 
Epiclines 
Epicometis 
Epicosmus 
Epicyrtus 
Epierus 
Epilachna 
ÉPILACHNITES 
Epilampus 
Epilasium 
Epilissus 
Epilysta 
Epimetopus 
Epinectus 
EPIPÉDIDES 
Epipedocera 
Epipedonota 
Epipedorhinus 
Epipedus 
Epiphaneus 
Epiphanis 
Epiphlœus 
Epiphylax 
Epiphyma 
Epiphysia 
EPIPHYSIDES 
Epiphyta 
EprpocITEs 
Epipocus 
Epirhynchus 
Epirhinus 
Episcapha 
Episomus 
Epistemus 
Epistiotia 
Epistomentis 
Episus 


TABLE ALPHABÉTIQUE. 
Tomes. Pages. 


VI 


218 


Epithora 
EPITRAGIDES 
Epitragus 
Epitrix 
Epixanthis 
Eplophorus 
Epodus 
-Epomis 
Epopea 
Epopterus 
Epurea 
Epytus 
Erana 
Ereis 
Erelus 

| Eremasus 
EREMNIDES 
Eremnus 
Eremæcus 
Eremon 
Eremotes 
Erepsimus 
Eretes 
Eretmotus 
Ergates 
Ericatus 
Erichsonia. 
ERICHSONIIDES 
Eriesthis 
Erigenes 
Erioderus 
Erionispa 
ERIONISPITES 
Eriopeltastes 
Eriopis 
Eriopsilus 
Erioscelis 
Eriosoma 
Eriphus 
Eriphyle 
Eripus 
ERIRHINIDES 
Erirhinoides 


2 | Erirhinus 


359 

Tomes. Pages. 
VII 306 
NT 
jp!) 
XI 53 
IT 512 
IX 89 
IX 85 
1 223 
IX 585 
XII 1923 
302 
XII 34 
IX 901 
IX 337 
V 330 
IT 126 
VI - 220 
VI 226 
V 69 
IX 583 
VIL 344 
NI 336 
I 429 

IL "267 
VIII 95 
1 305 
VIII 2% 
NII 23 
IL 181 
X 340 
VIII 99 
XI 301 
XI 301 
NI 561 
XII 168 
IX 631 
III 401 
IX 205 
IX 190 
X ‘258 

1 21 
VI 464 
VI 468 
NI 476 


360 


Erèrhiprs 
Eris 
Eristethus 
Eriulis 
Ernoporus 
ERODIIDES 
ERODISCIDES 
Erodiseus 
Erodius 

Eros 
Eroschema 
Erosida 
EROTYLIDES 
EROTYLIENS 
EROTYLITES 
Erotylus 
Erphœa 
Ersachus 
Erymanthus 
Erythrestes 
Erythrolychnia 
Erythroplatys 
Erythrus 
Eryzx 

Eryxia 
Escharodes 
Eschscholtzia 
Esmeralda 
Esmia 
Esocus 
Essostrutha 
Estenomenus 
Estenorhinus 
Esthesopus 
Esthlogena 
Estigmena 
Estola 
ESTOLIDEs 
Etaxalus 
Ethemon 
Ethneca 
Ethon 

Ethra 
Etymestia 


CO ER PR RS 


TABLE ALPHABÉTIQUE. 
Tomes. Pages, 

HI 595 | Euæstethus 
IX 337 | Eubaptus 
II 109 | Eublepharus 
IT 538 | Eubractus 
VII. 378 | Eubria 

V 47 | EuBriADes 
VI 566 | Eubrichius 
NI 567 | Eucærus 

V 20 | Eucallia 
IV 300 | Eucalosoma 
VIII 516 | Eucalus 
VII . 295 | Eucamptognathus 
XII 18 | Eucamptus 
XII 4 | Eucanthus 
XIT 48 | Eucephalus 
XII 62 | Eucheila 
IX 79 | Euchilia 

Il 486 | Eucrmrines 
IV 457 | Euchirus 
VIT 522] Euchlamys 
IV 321 | Euchlora 
VNIIL 511 | Euchætes 
VIII 521 | Euchroa 

V 504! Euchrœa 

X 283 | Euchroma 
IX 5925 | Eucinérines 
IV 180 | Eucinetus 
VIII 178 | Eucirrus 
IX 630 | Eucladisceus 
VII 527 | Euclea 

IX  895| EUCNÉMIDES 
UT 543 | EucNémines vrais 
VIT 431 | Eucnemis 
IV 218 | Eucolus 

IX 600 | Eucomatocera 
XI 296 | Eucorynus 
IX 643 | Eucranium 
IX 636 | Eucteanus 
IX 824 | Euctenia 
IX 39 | Eucyphus 
VII. 521 | Eucyrtus 
IV 71 | Eudactylus 
IV 316| Eudema 

IX 334 | Euderes 


PRET 


Tomes. Pages, 


Il 


109 
53 


EUDÉRIDES 
Euderus 
Eudesmus 
Eudiagogus 
Eudicella 
Eudinopus 
Eudipnus 
Eudius 
Eudmetes 
Eudocimus 
Eudora 
Eudorus 
Eudoxilus 
Eudromus 
Eueides 
Eugastra 
Eugenysa 
Eugensis 
Eugigas 
Euglenes 
Eugnamptus 
Eugnathus 
Eugnathus 
Eugnomus 
Eugnoristus 
Eugonus 
Eugonycha 
Eulabis 
Eulachus 
Eulampra 
Eulasia 
Euleptus 
Eulina 
Eulissus 
Eumathes 
Eumerops 
Eumerus 
Eumicrus 
Eumimesis 
Eumœa 
EUMOLPIDES 
EumoLPiTes 
Eumolpus 
EUMORPHITES 


TABLE ALPHABÉTIQUE. 
Tomes. Pages. 


VII 


18 


Eumorphus 
Eumycterus 
Eunectes 
Eunidia 
Eunostus 
Euomma 
Euomus 
Eupages 
Eupalea 
Euparia 
Eupatorus 
Eupeges 
Eupezas 
Euphanistes 
Euphemus 
Euphenges 
Eupholus 
Euphoria 
Euplectus 
Eupleurus 
Euplynes 
Eupocus 
EUPODES 
Eupœcila 
Eupogonius 
Euporus 
Euprionota 
Eupromera 
Euprosopus 
Eupsalis 
Eupsenius 
Eupyga 
Euramphus 
Eurea 
Eurhin 
Eurhinus 
Eurhipis 
Eurhopulus 
EURHYNCHIDES 
Eurhynchus 
Euraspis 
Eurispa 
EURISPITES 
Euristhea 


361 

Tomes. Pages. 
XII 92 
NII 9251 
1 429 
IX 585 
I...85 

V 573 
NI 316 
NI 328 
XII 204 
III 419 
IL 447 
XI 104 
NV 42 
XII 52 
IV 149 
XI 98 
NI 128 
III 525 
II 177 
IL 4115 
1 431 
IV 438 
X 25 
III 519 
IX 631 
IX 28 
XI 320 
IX 648 
I 27 
VII 430 
II 175 
III 339 
VI 463 
IV 274 
VII. 221 
NII 924 
IV 254 
II 467 
VI 526 
NI 526 
X 317 
XI 268 
XI 264 
VIT 321 


362 


Europa 
Euryarthron 
Euryarthrum 
Euryaspis 
a ce 
Eurybia 
Eurycardius 
Eurycephalus 
Eurychelus 
Eürychile 
Eurychirus 
Eurychora 
Euryclea 
Eurycoleus 
Eurycorynus 
Eurycranus 
Eurydactylus 
Eurydemus 
Eurydera 
Euryderus 
Eurygenius 
Eurygonus 
Eurylobus 
Eurymerus 
Eurymetopon 
Eurymetopum 
Eurymetopus 
Eurymorpha 
Eurynassa 
Eurynotus 
Euryoda 
Euryomia 
Euryommatus 
Euryomus 
Euryope 
EURYOPITES 
Euryoptera 
Eurypalpus 
Eurypepla 
Euryphagus 
Euryphylla 
Eurypoda 
Euryporus 
Euryprosopus 


TABLE ALPHABÉTIQUE. 
Tomos. Pages. 


67 







Euryptera 


U 47] Euryptychus 
VII  526| Evrypygon 
IIT 259 Eurysaces, 
IX 32] Euryscelis 
IV 44] Euryscopa 
XII 65 | Eurysoma 
IX  174|Eurysops 
UT 233 | Euryspilus 
1 28 | Eurysternus 
VI 404] Eurythyrea 


V 95] Eurytrichus 
IX 176 | Eurytus 
1° 129) Zusarca ‘ 
X 340] Eusattus 
IV 463 | Euscapus 
T 224 | Euscepes 
X' 333| Euschatia 
TI 143 | Euschides 
TI 266 | Euschizomerus 
V 578 | Eusebis 
V 9217 | Eusoma 
NI 276 | Eusommatus 
NII 233 | Eusomus 


Eusphærium 


IV 463 | Eustales 
VI 45 | Eustalis 
1  17|Eustathes 
NIIT 440 | Eustetha 
V 938 | Eustolus 
Li 17 | Eustra 
UT 525 | Eustrophus 
VI 597 | Eustylus 
VI 275 | Eutecheus 
X 303 | Euréuines 
X 302 |Eutelocera 
IX 56 | Eutelus 
IT 499 ]Eutheia 
XI 384|Euthorax 
IX  4174| Euthoron 
IT 306 | Euthuorus 
VIII 448 | Euthyastus 
Il 86 | Euthyreus 
IX 38 | Euthyrhinus 


D taie ue LEE le 


Tomes. Pages. 
VIIL 454 
IV 19 
IX 146 
VI 387 
IX 75 
X 140 
I 20 
IX 434 
IX 44 
IT 4105 
IV 40 
1 20 
X 9289 
V 448 
V 990 
NI 9268 
VIT 100 
V 443 
V-="102 
| 2 
IX 468 
III 934 
VI 55 
VI 55 
IX 661 
NT 4118 
VI 118 
IX 875 
XT 2399 
VI 78 
M6 
V_ 54 
NI AS 0 
VI 621 
V 354 
V 26 
VW "959 
II 188 
II 456 
NINMSBT 
IX 704 
IX 349 
VI 268 
VII 111 


Euthysanius 
Eutogeneius 
Eutoma 
Eutomus 
Eutornus 
Eutoxus 
Eutrachelus 
Eutrapela 
Eutroctes 
Eutrypanus 
Euxestus 
Evagora 
Evander 
Evaniocera 
EVANIOGÉRIDES 
EVANIOSOMIDES 
Evaniosomus 
Evanos 
Evarthrus 
Evenus 
Evethis 

Evides 
Evolenes 
Exarrhenus 
Exartematopus 
Exechesops 
Exema 
Exeræta 
Exilia 

Exillis 
Exocentrus 
Exochomus 
Exophthalmus 
Exopioides 
Exoplectra 
Exops 
Exopsoides 


Falacer 
Falagria 
Faronus 
Fatua 
Faula 


PE ER oi 


TABLE ALPHABÉTIQUE. 


Tomes. Pages. 


IN 233 
1 235 

1 192 
VIT 369 
XI 89 
VII: 254 
VII 439 
V 570 

1 330 
IX 792 
XII 26 
IV 68 
IX 160 
V._ 625 
V 618 
V0 
V 74 
IL 385 
I 399 
IV 469 
IX 585 
INRP 
I 35 
IX 525 
XI 114 
VIE 543 
X 204 
VIII 386 
VIIT 358 
VII 583 
IX 805 
XII 246 
VI 420 
IV 536 
XII 241 
IV 534 
IV 536 
Y 466 
II" 198 
IT 168 
XII 415 
IT 953 


Febra 
Feronia 
FERONIDES 
Feronomorpha 
Fidia ! 
FIGULIDES 
Figulus 
Filotarsus 
Formicilla 
Formicomus 
Fornax 
Foucartia 
Frea 
Freadelpha 


| Friœus 


Gabrèus 
Galba 
Galbella 
Galbodema 
Galerita 
GALÉRITIDES 
Galeruca 
Galerucida 
GALÉRUCIDES 
GALÉRUCITES 
Galissus 
Gama 
Gambria 
Gambrinus 
Gametis 
Gasterocercus 
Gastraulacus" 
Gastrodus 
Gastræidea 
Gastrogyna 
Gastrolina 
Gastrophysa 
Gastrorhopalus 
Gaulodes 
Gaurotes 
Gavirga 
Gedeon 


CCC 


363 


Tomes, Pages. 


Xr 


1 33 

1 317 

1 323 
X 975 
NT 33 
UT 35 
V 213 
V_ 391 
V 591 
IV 110 
VL" "51 
IX 506 
IX 408 
IX 585 
Il 80 
IV 105 
IV. 404 
IV 407 
1 8 
XI 921 
XI 297 
XI 14145 
XI 220 
IX 186 
IT 964 
IX 189 
IV 18 
I 595 
VII 418 
IV 107 
VI 41-952 
X 369 
XI 212 
X 537% 
X 369 
U 154 
I 315 
VIII 442 
X 436 


NN" 


364 


Geloharpya 
Geloptera 
Gemmatis 
Gemylus 
Genethila 
Geniates 
GÉNIATIDES 
Genomecus 
Gentinadis 
Geauchus 
Genyocerus 
Genyodonta 
Geobænus 
Geobatus 
Geobius 
Geoborus 
Geodromus 
Geonemiotes 
Geonemus 
Geonomus 
Geopinus 
Geopyris 
Georgia 
GEORYSSINS 
Georyssus 
Geoscopus 
Geotragus 
Geotrogus 
Geotrupes 
GEOTRUPIDES 
Geranorhinus 
Geronia 

Geta 
Geteuma 
Gethosynus 
Gibbium 
Gisostola 
GLAPHYRIDES 
Glaphyrus 
Glaresis 
Glaridorhinus 
Glaucytes 
GLAUCYTIDES 
Glenea 


TABLE ALPHABÉTIQUE. 
Tomes, Pages. 


IX 
X 
Lol 
IX 
VII 
III 
III 


405 
253 
380 
620 
509 
386 


GLÉNÉIDES 
Glenidion 
Globaria. 
Globicornis 
Glochinorhinus 
Glycia 
Glyciphana 
Glyphiderus 
Glyphodactyla 
Glypthaga 
Glyptina 
Glyptoderus 
Glyptoma 
Glyptopterus 
Glyptoscelis 
Glytosomus 
Glyptotus . 
Glyptus 
Gnaphalodes 
Gnaphatoryx 
Gnaptor 
Gnathaphanus 
Gnathium 
Gnathocera 
Gnathocerus 
Gnathœnia 
Gnatholabis 
Gnatholea 
Gnathophorus 
GNATHOSIIDES 
Gnathosia 
Gnathoxis 
Gnathymenus 
Gnoma 
GNOMIDES 
Gnomidolon 
Gnophota 
Guorimus 
Gœrius 

Goes 

Golgia 
GOLIATHIDES 
Goliathus 
Golofa 


Tomes. Pages, 


IX 
XI 
I 

Il 
VII 


841 
103 
460 


Golsinda 
Goniadera 
Goniages 
Goniaspidius 
Gonioctena, 
GONIOCTÉNITES 
Goniophthalma 
Gouiopleura 
GONIOPLEURITES 
Goniotropis 
GONIPTÉRIDES 
Gonipterus 
Gonocephalum 
Gonocnemis 
Gonodera 
Gonogenius 
Gonophora 
GONOPHORITES 
Gonopus 
Gonyacantha 
Gorgus 
Gorybia 
Gracilia 
Graminea 
Grammicosum 
Grammicus 
Grammæchus 
Grammographus 
Grammophorus 
Grammoptera 
GRAPHIPTÉRIDES 
Graphipterus 
Graphisurus 
Graphoderus 
Graphorhinus 
Graptodera 
Griburius 
Gromilus 
Gromphas 
Gronops 
Gryllica 
GRYLLICIDES 
Grypidius 
Guioperus 


TABLE ALPHABÉTIQUE, 
Tomes. Pages. 

IX 370 | Guaritus 

V. 392 | GxmNéTinEs 

IX 393 | Gymnetis 

IL 490 | GYMNÉTRIDES 

X 432 | Gymnetron 

X 432 | Gymnocerus 

IV 88 | Gymnocheïlis 
XI 248 | Gymnochila 

XI 247] GvmNocaicipes 

1 157] Gymnodus 

VI 391 | Gymnogaster 
VI 393 | Gymnognathus 

V 267|Gymnoloma 

V 469 | GYMNOPLEURIDES 

V 504 | Gymnopleurus 

V 129 | Gymnopterion 
XI 300 | Gymnurus 

XI 303 | Gymuusa 

V . 256 | Gynandrocerus 
IX 212 | Gynandromorphus 
VNIL 445 | Gynandrophthalma 
VIII 325 | Gynandropus 
VIII 358 | Gynandrorhynchus 
IX 909 | Gynandrotarsus 
VIII 280 | Gyretes 

V 104] GYRINIDES 
IX 498 | Gyrinus 

IX 71 |Gyriodera 

IV. 187 | Gyriosomus 
NII 445 | Gyrohypnus 

1 473 | Gyrophænx 


IX 786 H 
I 431 | Habrissus 
VI 433 | Habrocerus 
XI 59] Habrodactylus 
X 166 |Habrophora 
VI 621 | Habrotoma 
IT 400 | Hadrocerus 
VI 304] Hadromerus 
IX 903 | Hadroplontus 
IX 902! Hadropus 
VI 474 | Hadrorhinus 
VII 78 | Hadrus 


365 

Tomes. Pages. 
IX 577 
II 496 
II - 499 
VIl 6 
VII | 
IX 721 
IL 346 
IL 346 
II 344 
IL 557 
IL 291 
VIL 525 
II 189 
III 72 
IL 73 
VIIL 487 
IL 103 
Il 48 
VII 568 
I 283 

X- 125 

1 284 
VII 450 
I 283 

1 440 

I 433 

1 438 

X 118 
V 466 
J 63 
H 43 
VIL 547 
Il 56 
XIL 58 
X 278 
IL 466 
IL 313 
VI. 102 
VII 198 
VI 112 
VI 168 
V. 274 


LE 


366 


Hæmatodes 


Hæmonia 
Halecia 
Halictophagus 
HALIPLIDES 
Büliplus 
Hallomenus 
Hallothamus 
Haltica 
HALTICIDES 
HALTICITES 
Halyzia 
Hamadryades 
Hamazxobium 
Hammoderus 
Hammonia 
Hammaticherus 
Hamotus 
Hapaloderus 
Hapalonychus 
Hapheniastus 
Haplochile 
Haplocælus 
Haplonycha 
HAPLONYCIDES 
Haplonyx 
Haplopeza 
Haplopisthius 
Häplopus 
Haptoderus 
Hargium 
Harminius 
Harmonia 
Harpactèrus 
Harpactes 
Harparines 
Harpalus 
Harpina 
Harpognathus 
Harposcelis 
Häruspex 
Hastatis 
Huthtia : 
Hathliodes 


TABLE ALPHABÉTIQUE. 
Tomes. Pages. | . 


Il 
X 
IV 


72 
60 
-238 
646 


Hazis 
Hebascus 
IHebecerus 
HéBésécines 
Hebesecis 
Hébestola 
HÉBESTOLIDES 
Heclhinoschema 
Hecphora 
Hectarthrum 
Hecyra 
Hecyrida 
HÉCYRIDIDES 
Hedobia 
Hedybius 
Hedypathes 
Hedyphanes 
Hegemona 
Hegeter 
Heïlipus 
Helæus 
HELÉIDES 
Helichus 
Héliobletus 
Heliocantharus 
Heliocopris 
Heliodromus 
Heliomanes 
Heliopathes 
Heliophilus 
Heliophugus 
Heliotaurus 
Helisteres 
Helixæa 
Helladia 
Helluo 
Helluodes 
Helluomorpha 


| HELLUONIDES 


Helobia 
Helobius 
Helochares 
Helodes 
Helæotrechus 


Tomes. Pages, 
XII 2435 
IT 3144 
IX 514 
‘IX: 310 
IX: 514 
IX. 911 
IX: :940 
IX 318 
IX 874 
Il 396 
IX: 518 
IX. 518 
IX 517 
IV:...512 
IV 390 
IX 749 
V 453 
V.. 448 
V 55 
VI 457 
NV 341 
NV 343 
IL 506 
XIL 419 
II 66 
NL 96 
VY 50 
NII 486 
N .. 248 
NV. 248 
V 443 
NV... 544 
NV 443 
IX. 379 
IX 861 
Lits,:02 

1 92 

Il 95 

\\ 90 

Il 50 

LL... 452 

1... 456 
X 372 
I 414 


Helonychus 
HELOPHORIDES 
Helophorus 
HÉLOPIDES 
HéLopINIDEs 
Helopinus 
Helops 

Helota 
HÉLOTIDES 
Helvina 
Helymœus 
Hemesthocera 
Hemicera 
Hemicladus 
Hemicodes 
Hemicrepidius 
Hemicycelus 
Hemideres 
Hemigaster 
Hemilissa 
Hemilophus 
Hemiops 
HEMIPÉPLIDES 
Hemipeplus 
Hemipharis 
Hemiplatys 
Hemipyæis 
HémRAIPIDES 
Hemirhipis 
Hemisphærota 
Hemiteles 
Henicodes 
Henous:… 
Hephæstion 
Hephebocerus 
Hephialtes 
Heplamera 
Heptadonta 
Heptarthrius 
Heptaulacus 
Hermæophaga 
Hermerius 
Herpiscius 
Herpisticus 


TABLE ALPHABÉTIQUE, 






Tomes. Pages. noi 
VI. : 28 | Hesperophanes 
1, 465 | Hesperophilus . 
L.. 465 | Hesthesis 
V_ 499) Hestimar 
V._ 457) Hesycha 
V. 460!) Hesychotypa 
V. 450) Hetærius 
XII 46 | Heteracantha 
XIL 43| Heterachtes 
IX 688: Heterarthron 
IX. 96/|Heteraspis 
VIT. 549) HÉTÉRASPITES 
V_ 3081|Heterispa : 
IX: 906 | HÉTÉROCÉRIDES 
IX- 484 Heterocerus 
IV 498 Heterocheïra 
V4 | Heterochelus 
VNIL.. 485'| Heteroclitar 


VIL:.1484 | Heteroclytomorpha 
VIU 327) Heterocnemis 

IX: ,884 | Heterocrepidius 
IV 298: Heterodactylus 
IL, 404| Heteroderes 

Il 404 | Heterodromia 
IL 519: Heterogaster 

X 282 |Heterogomphus 
XI 79) | Heterolépis 

IV 148 | Heteromorpha 
IV. 148!) HETERONYCHIDES 
XL ..361| Heteronychus 

1...4186| Heteronyx 

IX: 484 | Heteropalpus 

V 661 Heterophaga 
VNILL. 474] Heterophana 
NIL....16:| Heterophthalmus 
VNIL.:. 446) Heterophylus 
IL : 227 | Heteroplia 

1.47) Heterops! 

.X 1, 473! |'HRTERORSIDES 
I 445 | Heteropus 

XL. 425 | Heterorhina 
NIIL A2 | Heteroscelis 

M. 4925|Heteroschoinus 


Heterosoma 


367 

Tomos. Pages. 
VIII. 275! 
IE 44% 
NUL 519 
IX 478 
IX: 673 
IX: 672) 
IL: 268 
L 307 
NUL 333 
IV. 534 
X 28% 
X > 282 
XL: 321) 
IL 5143 
I...515! 
V..…. 335! 
UI 486! 
IL, 494 
IX, 475! 
Ur. 531: 
IVi470) 
1... 275! 
IV, 187: 
IL: ,.409. 
VILL 3541 
IL 437 
VI 381: 
I 451 
IN 1225! 
IL. 406 
IIL,:,234 
IX:..230 
V. 833 
NL :.492 
IL. 381 
Vi 849 
IL 328 
IX4: 427 
IX ...491 
IV 174 
IL , 485 
1. 182 
VI 40 
Il, 491 


368 TABLE ALPHABÉTIQUE. 
Tomes. Pages. 
Heterosternus I 360 | Hispires 
Heterostomis : X 138 | Hispodonta 
HETEROTARSIDES V 392 | HisPODONTITES 
Heterotarsus V 398 | Hispoleptis 
Heterothops I 83 | HiISPOLEPTITES 
Heterotoxus VII 283 | Hispopria 
Heterotrichus X 316 | Hippuriphila 
Hexagonia I 69 | Hister 
Hexagonochilus V 106 | HiSrÉRIDES 
Hexaphyllum III 38 | HISTÉRIENS 
Hexaphyllus ll 22 | Histerotarsus 
Hexatricha IX: 9256 | Holacanthus 
HEXATRICHIDES IX 954 | Holciophorus 
Hexarthrius IT. 22 | Holcorhinus 
Hexarthrum VII 344 | Holisus 
Hexodon IL 392 | Holobus 
HExODONTIDES IL 391 | Holocephalus 
Hexoplon VIII 330 | Holocnemis 
Hierogyna IX 398 | Hololeius 
Hilarianus HT 270 | Hololepta 
Hilarolea IX 890 | HozOLEPTIDES 
Hizérides I 41 | Hololissus 
Hiletus I 48 | Holonotus 
Himantocera IX 364 | Holonychus 
HIMATIDITES XI 361 | Holoparamecus 
Himatidium XI 362] Holopterus 
Himantismus V 80] Holoscelis 
Himera X  292|Holotrichia 
Hinda XII 232 | Holotrochus 
Hipomelus V 195] Homæotarsus 
Hippaphesis IX 587 | Homala 
Hippodamia XII 468 | Homalirhinus 
HiPPODAMITES XIL 167 | Homalispa 
Hippolætis 1 305 | Homalisus 
Hippomelas IV 27 | Homalocerus 
Hippopsicon IX 694 | Homalochilus 
HiPPOPSIDES IX 690 | Homaloderes 
Hippopsis IX 698 | Homalolachnus 
HiPPORHINIDES NI 323 | Homalomelas 
Hipporhinus VI: 325 | Homalomorpha 
Hispa XI 3353 | Homalonotus 
Hispalis I 301 | Homalopterus 
Hispella XI 334 | Homalorhinus 
HISPIDES ; XI 251 | Homalota 


Tomes. Pages. 


XI 332 
XI 284 
XI 9284 
XI 283 
XI 283 
XI 997 
AL "0053 
II 260 
Il "982 
IL 243 
IX 770 
NII 314 
I 401 
Vi -""181 
Il 64 
IL 455 
IT 96 
IT 205 

1 227 

IL 249 
IL 248 

I 187 
VNIIL 185 
VI 128 
IL 435 
VIII 394 
1 163 
III” 285 
IL 113 
190 
V 46 
V 530 
XI 279 
IV 303 
NI 526 
IT 270 
vV:. 92 

I : 220 
VIII 525 
IAMET 
VII 39 
X 90 
VI 338 
Il 32 


Homalotrichus 
Homapterus 
Homelix 
Homethes 
Homocerus 
Homocopsis 
Homocyrtus 
Homæomorphus 
Homæmota 
Homonea 
HOMONÉIDES 
Homonyx 
Homopterus 
Homotyphus 
Hoplarion 
Hoplia 
Hoplideres 
Hopzipes 
HOPLIDES VRAIES 
Hoplionota 
HOPLIONOTITES 
Hopliopsis 
Hoplistocerus 
Hoplitopales 
Hoplitotrachelus 
Hoplitus 
Hoplocerambyx 
Hoplocneme 
Hoplogenius 
Hoplognathus 
Hoplolenus 
Hoplonotus 
Hoplonyæ 
Hoploparoæus 
Hoplopteryæ 
Hoplopus 
Hoploscelis 
Hoploscelis 
Hoplosia 
Hoplosternus 
Hoplostomus 
Horatoma 
Horatopyga 
Horia 


Coléoptères. 


TABLE ALPHABÉTIQUE. 


Tomes. 


Tome XII. 


Pages. 
153 
77 
436 
118 


Hormocerus 
Hormotrophus 
Horonotus 
Hostilina 
Hotarionomus 
Hucus 
Hyagnis 

Hyas 

Hybalus 
Hybauchenia 
Hyboma 
Hybomorphus 
Hybonotus 
Hybophorus 
Hybosa 
Hyposires 
HYB0OSORIDES 
Hybosorus 
Hyclœus 
Hydaticus 
Hydera 
Hydmosyne 
Hydnobius 
Hydnocera 
Hydrachna 
Hydræna 
Hydraschema 
Hydrium 
HYDROBIITES 
Hydrobius 
Hydrocanthus 
Hydrocharis 
Hydrochus 
Hydrodema 
Hydronomus 
HYDROPHILIDES 
Hydrophilus 
HYpRoOPORIDES 
Hydroporomorpha 
Hydroporus 
Hydrosoma 
Hydsrous 
Hygrobia 
Hygronoma 


369 

Tomes. Pages. 

VII 447 

VERSA 

IUT 421 

IT 233 

IX 342 

VII 539 

IX 584 

IV 3143 

HI 128 

VI 251 

HI 79 

NI 1H 

V 421 

VII 66 

XI 381 

XI 380 

III 132 

II 133 

V 667 

1 431 

IH 502 

XI 1145 

Il 216 

IV 471 

I 42 

I 469 

IX 899 

I 382 

1 454 

I 455 

I M9 

I 452 

1 466 

I 450 

NI 484 

I 447 

I 450 

I 413 

Il” 519 

1 415 

I 450 

I 452 

LI, 412 

Il 38 
24 


ot Les 
Hi 
? 
% 
; 
| 
" 


370 


Hygrotus 
Hylaia 
Hylaspes 
HYLASPITES 
Hylastes : 
Hylecthrus 
Hylesinus 
Hylethus 
Hylithus 
Hyllisia 
HYLOBIIDES 
Hylobius 
Hylobrotus 
Hylochares 
Hylodromus 
Hylæcetus 
Hylonoma 
Hylorus 
Hylotorus 
Hylotrupes 
Hylurgus 
Hymelania 
Hymenesia 
Hymenontia 
Hymenophorus 
Hymenoplia 
Hymenorus 
Hymetes 
Hypantherus 
Hypatium 
Hypera 
Hyperantha 
Hyperaspis 
HYPÉRASPITES 
Hyperaxis (1) 
HYPÉRIDES 
Hyperion 
Hyperis 
Hypermallus 
HYPÉROPIDES 
Hyperops 


TABLE ALPHABÉTIQUE. 


Tomes. Pages. 
1 415 
XII 411 
XI 9237 
XI 237 
VII 358 
V 64 
VII 362 
IX 787 
V 62 
IX 696 
NI. 442 
NI 454 
IX. 538 
IV 114 
XI 109 
IV. 502 
V 325 
IX 34 
Il 15 
IX 45 
NII, 359 
V 504 
XI. 419 
IT 203 
NV 504 
III 203 
V 504 
X 204 
XI 103 
IX 13 
VI 400 
IV 54 
XII 229 
XII 226 
X. 279 
VI 395 
1. 182 
IL:;,,495 
VIII 302 
V 60 
V 61 


(1) Au liou de Meraxis déjà em- 


ployé. 


Hyperplatys 
Hyphænia 
Hyphæreon 
Hyphantus 
Hypharpax 
Hypherpus 
Hyphus 
Hyphydrus 
Hypnoidus 
Hypnophila 
Hypoborus 
Hypocalis 
HYPOCÉPHALIDES 
Hypocephalus 
Hypoceras 
Hypocælus 
Hypocolobus 
Hypocoprus 
Hypocyphtus 
Hypocyptus 
Hypodesis 
Hypæschrus 
Hypogena 
Hypoglyptus 
Hypolampsis 
Hypolithus 
Hypomares 
Hypomeces 
Hypomia 
Hypophlœus 
Hypopholis 
Hypoptus 
Hyporhagus 


; | Hyporhiza 


Hyposarothra 
Hypotelus 
Hypothenemus 


; | Hypselogenia 


Hypselomus 
Hypselonotus 
Hypselops 
Hypselotropis 
Hypselus 
Hypseus 


Tomes. Pages. 


IX 
XI 


776 





Hypsioma 
Hypsiophthalmus 
Hypsomus 
Hypsonotus 
Hypsophorus 
Hypsosoma 
Hypulus 

Hysia 

Hystatus 
HYSTÉRARTERIDES 
Hysterarthron 
Hystrichopus 


Jalissus 
Ibidiomorphum 
Ibidion 
Ichnea 
Ichnodes 
Ichthiosoma 
Ichthiosomus 
Ichthydion 
Ichthyurus 
Icosium 
Ictinus 
Idacantha 
Idalia 
Idiocephala 
Idiocnema 
Idiomorphus 
Idiopus 
Igenia 
Igualda 
Ileomus 
Ilœna 

Ilops 
Ilybius 
Imantocera 
Imatidium 
Imatismus 
Imatium 
Imbrus 

Inca 
lodalmus 


TABLE ALPHABÉTIQUE. 
Tomes. Pages. 


675 


Inesida 
Iniopachys 
Ino 
Tnopeplus 
Involvulus 
IϾsse 

Tole 
Ionthocerus 
lonthodes 
Jotherium 
lothocera 
Iphiastus 
Tphicerus 
Iphiclus 
Iphidea 
Iphimeis 
IPHimÉiTES 
Iphiote 
Iphipus 
Iphis 
Iphitrea 
Iphius 
Iphthimus 
Pipes 
lpidia 
Ipochira 
Ipochus 
Ipocregyes 
Ipomoria 
Ipothalia 
Ips 

Irenes 
lresia 
Iresioides 
Lrichroa 
Lrænus 
Isacantha 
Isalium 
Isaniris 
Isarthron 
Isarthrus 
Iscadida 
Ischæna 
Ischasiä 


371 


Tomes. Pages. 
IX 436 

I 54 

I 405 
I 405 
VI 544 
IX 449 
IX 839 
NII 414 
IX 6 
VIII 490 
IX 308 
IX 562 
V 406 
XII 59 
XI 188 
X 240 

X 230 
IX 451 
VI 509 
IV 151 
XI 55 
V 405 

V 370 

IL 326 
II 304 
IX 808 
IX 276 
IX 373 
IX 92 
IX 27 
II 327 

X 280 

l 45 

IX 120 

I 62 

Ir 127 
VI 524 
VIII 385 
NI .179 
VIII 208 
IV 110 
X 412 

Il 306 
VIII 508 


372 


Ischiocentra 
Ischioloncha 
ISCHIOLONCHIDES 
ISCHIOPACHITES 
Ischiopachys 
Ischioplites 
Ischnocerus 
Ischnochelus 
Ischnocnemis 
Ischnodes 
Ischnodora 
Ischnolea 
Ischnomera 
Ischnomerus 
Ischnophygas 
Ischnopoda 
Ischnoscelis 
Ischnosoma 
Ischnostoma 
ISCHNOSTOMIDES 
Ischnotrachelus 
Ischyromerus 
Ischyropalpus 
ISCHYROSONYCHITES 
Ischyrosonyx 
Ischyrus 
Isocerus 
Isochnus 
Isodon 
Isomalus 
Isomerida 
Isomerinthus 
Isomerus 
Isomira 
Isonotus 
Isonychus 
Isopleurus 
Isopteron 
Isora 

Isorhipis 
ISORHYNCHIDES 
Isorhynchus 
Isosceles 
Isosoma 


pr A4 5. sn, TT 7, 


TABLE ALPHABÉTIQUE. 
Tomes. Pages. 
IX 673 |Isotarsus 
IX 741 |Isotoma 
IX 709 | Isotomus 
X 151/|1Isse 
X 153 |Isthmiade 
IX 553 | Itamus 
VIL 505 |Itheum 
HI 488 |Ithocritus 
IX 185 | ITrHYCÉRIDES 
IV 187 |Ithycerus 
IX 72 |Ithyporus 
IX 693 | Ithystenus 


V 710 |Iœais 
NII M4]|Ixodina 
IX 902 


mn 489 | Jemesis 
Il 59 Jauravia 
nt 490 | Javeta 
ut 468 | 020 
VI 76 Julodia 
VIL 446 JULODIDES 
V 596 Julodis 
XI 38 Jumnos 


XIT 35 Koryneles 
V 246 | Kunzea 


IT 198 | Labidognatha 
IX 887 | Labidomera 
VI 152 |Labidostomis 
VI 420 | Labocephalus 
V 504! Laccobius 
IT 396 | Laccophilus 
IL 247 | Laccoproctus 
1 332 | Laccoptera 
V 262 |Lachenus 
XII 201 | Lachnabothra 
IV 100 !|Lachræa 
VII 172] Lachnocrepis 
VII 4176 | Lachnodera 
IX 864|Lachnogya 
IV 234] Lachnophorus 


211 


TABLE ALPHABÉTIQUE. 
Tomes. Pages, 


Lachnopterus VIII 
Lachnopus VI 
Lachnosterna III 
Lachærus IX 
Lacon IV 
Lacpatica XI 
Lactica XI 
LACTICITES XI 
Ladoria XII 
Læmophlœus IT 
Læmosaccus VII 
Læna V 
Lætana XI 
Lagarus I 
Lagenoderus VI 
Lagocheirus IX 
Lagochile III 
Lagochirus IX 
Lagopezus VII 
Lagosterna III 
Lagostomus VI 
Lagria V 
LAGRIIDES V 
LAGRIIDES VRAIES \4 
Lairus IV 
Laiïus IV 
Lalagetes WI 
LAMELLICORNES NI 
LAMELL. LAPAROSTICTI- 
QUES III 
LAMELL. PLEUROSTICTI- 
QUES HI 
Lamia IX 
LAMIIDES IX 
LAMIIDES VRAIES IX 
LAMIIDES VRAIES IX 
Lampetis IV 
Lampra IV 
Lamprias Il 
Lamprigera IV 
Lamprima Il 
LAMPRIMIDES II 
Lamprinus Il 
Lamprocantha VIII 


264 


Lamprocera 
Lamprocleptes 
Lamyprodes 
Lamprolina 
Lampromerus 
Lampronetes 
Lampropterus 
Lampropus 
Lamprorhiza 
Lamprosoma 
LAMPROSOMIDES 
Lamprosphærus 
Lamprotomus 
LAMPYRIDES 
Lampyris 
Lamus 
Lamyrus 
Langelandia 
Languria 
LANGURIDES 
LANGURITES 
Laparocerus 
Laphris 
Laphyra 

Lara 
Laricobius 
Larinus 
Laræsima 
Larvica 
Lasconotus 
Lasia 
Lasiocala 
Lasiocera 
Lasiocnemus 
Lasiodactylus 
Lasiodera 
Lasioderus 
Lasionota 
Lasiopsis 
Lasiopus 
Lasiorhynchites 
Lasiorhynchus 
Lasiostola 
Lasius 


373 

Tomes. Pages. 
IV: 811 
IX 878 
IV 32 
X 426 
Ville 350 
.IV 330 
VIII 489 
IL 401 
IV 330 
X 216 
X 212 
X 934 
IV 330 
IV 304 
IV 330 
V 387 
VI 595 
II 433 
XII 12 
XII 11 
XII 14 
NI 198 
XI 238 
Let 

I 501 
IV 487 
NI 437 
IX 663 
IX 681 
II 367 
XII 9256 
HT 362 
I 376 
VI 268 
Il 317 
IV 479 
V_ 938 
IV 55 
III 280 
N1:270 
NI 544 
NII 469 
Nr 
IV 400 


374 


LATHRIDIENS 


Lathridius 
Lathrimæum 
Lathrium 
Lathrôbium 
Lathrœus * 
Lathropus 
Latipalpis 
Latiphronus 
Latometus 
Latona 
Latrinus 
Laziopezus 
Lebasiella 
Lebia 
LEBrIDES 
Lebioderus 
Lecanomerus 
Lecriops 
Leichenum 
Leisstes 
LEIESTITES 
Leiochiton 
Leiocnemis 
Leioderes 
Leiodes 
Loiïonota 
Leiophlœus 
Leiopus 
Leiosomus 
Leipommata 
Leirus 

Leis 
Leistostrophus 
Leïstus 

Leja 

Lema 
Lembodes 
Lermidia 
Lemnia 
Lomodes 
LEMOSACIDES 
Lemphus 
Leocæta 


TABLE ALPHABÉTIQUE. 


Tomes. Pages. 
II 430 
I 436 
I 141 
II 4142 
Il 93 
IX 764 
Il 412 
IV 30 
VI 584 
V 297 
Il 91 
IL 435 
IX 395 
IV 488 

2771 
I 102 
Il 42 
I 280 
NII 149 
V 278 
XII 139 
XII 137 
1 238 
I 332 
IX 51 
11:219 
II 250 
VI 41 
IX 775 
VI 357 
VII 333 
1 :332 
XII 200 
Il 16 
L 52 
1 382 
X 72 
vil 99 
IV 470 
XII 197 
V 604 
VII 42 
IV 396 
IL 304 


Leontium 
Leontochæta 
Lepargus 
Leperina 
Lepidiota 
Lepidodus 
Lepidophorus 
Lepidopteryæ 
Lepina 
Lepisia 
Lepisomus 
Lepispilus 
Lepitrix 
Leprodera 
Lepromoris 
Lepronide 
Lepronota 
Lepropus 
Leprosoma 
Leprosomus 
Leprotes 
LEPROTITES 
Leptacinus 
Leptalous 
Leptarthra 
Leptia 
Leptidea 
Léptinotarsa 
Leptinus 
Leptispa 
Leptobaris 
Leptocera 
Leptocerus 
Léptochirus 
Léptocnemus 
Leptodactyla 
LEPTODÉRIDES 
Leptoderus 
Leptodes 
Leptoridus 
Leptognathus 
Léptomorpha 
Leptonemus 
Leptonota 


Tomes. Pages, 


FX 210 
IT 304 
IX 633 
IL 345 
IT 301 
IT 22 
VI 399 
II 346 
X 326 
UT 193 
VII 362 
V 413 
IIT 180 
IX 305 
IX 271 
X 9255 
X 241 
NI 9% 
IX 271 
VI 362 
X 279 
X 268 
IL 69 
V 592 
XI 227 
IN 45 
VIII 481 
X 390 
Il 207 
XI 270 
VII 247 
IX° 119 
VI 66 
il 125 
IX 185 
1 146 
I 195 
I 196 
V 109 
I 196 
III 463 
V 150 
VIE 555 
IX 485 


LEPTONOTIDES 
Leptonychus 
Leptophyllus 
Leptops 
LEPTOPSIDES 
Leptopus 
Leptorhynchus 
Leptoscelis 
Leptoschoinus 
Leptosomus 
Leptostethus 
Leptostylus 
Leptotrachelus 
Leptotrichus 
Leptura 
Lepturges 
LEPTURIDES 
Leptus 
Leptynoderes 
Leptynopterus 
Lepyrus 
Lesteva 
Lesticus 
Lestignathus 
Lethonymus 
Lethrus 
Leucastea 
Leucispa 
Leucocelis 
Leucocera 
Leucochromus 
Leucomigus 
Leucopholis 
Leucorea 
Leucosomus 
Loucothyreus 
Louretra 

Lia 

Lichas 
Lichenophagus 
Lichnanthe 
Lichnia 
Lichnus 
LiciNiprs 


TABLR ALPHABÉTIQUE. 
Tomes. Pages. 


IX 


483 
18 
163 


253 


Licinus 
Ligniperda 
Lignyodes 
Ligyrus 
Limenta 
Limnebius 
LIMNICHIDES 
Limnichus 
Limnius 
Limobius 
Limonius 
Limozota 


| Lina 
| Linda 


Linomius 
Linozosta 
Liocleonus 
Lioderes 
Liodes . 
Liogenys 
Lionychus 
Liophlœus 
Lioplacis 
Liopterus 
Liopus 
Liostraca 
Liparetrus 
Liparocephalus 
Liparochrus 
Liparoderus 
Liparthrum 
Liparus 
Lispinus 
Lispodemus 
Lissaucheuius 
Lissodema 
Lissodes 
Lissogenius 
Lissomus 
LISSONOTIDES 
Lissonotus 
Lissonotypus 
Lissoptérus 
Lissorhinus 


375 


Tomes. Pages. 


I 


233 


376 


Lissotarsus 
Listrocerum 
Listrochelus 
Listroderes 
Listronyx 
Listroptera 
Litargus 
LITHINIDES 
Lithinus 
Lithocharis 
Lithocrus 
Lithodus 
Lithonoma 
Lithophilus 
Litoborus 
Litocerus 
Litodactylus 
Litomerus 
Litopus 
Litorhynchus 
Litosomus 
Litosonycha 
Liturgus 
Lixus 
Lobederus 
Lobetorus 
Lobetus 
Lobiopa 
Loboderes 
Lobodontus 
Loboglossa 
Lobopoda 
Lobops 
Lobotrachelus 
Lœmosthenes 
Lomaptera 
Lomechusa 
Lonchophorus 


. Lonchosternus 


Lonchotus 
LONGICORNES 
Longipalpus 
Longitarsus 
Lopha 


TABLE ALPHABÉTIQUE. 


Tomes. Pages. 


1 323 
IX 465 
III 287 
NI 344 
II 240 
IX 107 
I 445 
NI 349 
VI 351 
Il 94 
IL 286 
VI 307 
XI 90 
XII 76 
V 247 
VII 514 
VII 205 
VII 43 
IX::1.23 
NII 273 
VII 305 
XI 145 
VII, 212 
VI 439 
IV 169 
VI 224 
IV 362 
II 309 
NII 2923 
I 142 
Vauris 
V 500 
VII 59 
NII 173 
I 34 
UI 503 
Il 42 
VI: 578 
I 231 
III 418 
NII à) 
VIII 363 
XI 69 

I 382 


Lophea 
Lophidius 
Lophobasis 
Lophocephala 
Lophodes 
Lophoglossus 
Lophoma 
Lophonocerus 
Lophopœum 
Lophoptera 
Lophosternus 
Lophotus 
Lordites 
Lordops 
Loricera 
Lotis 
Loxandrus 
Loxocrepis 
Loxomerus 
Loxopleurus 
Loxoprosopus 
Loxopyga 
Lubentia 
LUCANIDES 
LUCANIDES VRAIS 
Lucanus 
Lucernuta 
Lucidota 
Lucio 
Luciola 
Ludius 
Luperca 
LUPÉRITES 
Luperodes 
Luperus 
Lutochrus 
Lybas 
Lycaneptia 
Lycaria 
LYCARIITES 


>| Lychnacris 


Lychnebius 
Lychnogaster 
Lychnophæs 


Tomes. Pages. 


X 316 
1 335 
X 109 
NAT 
VI 413 
1 401 
V 46 
IX 156 
IX 765 
IX 317 
NII 51 
VI 4413 
II 316 
NI 263 
1 214 
XII 235 
I 401 

I 362 
12,275 
X 186 
XI 4111 
III 382 
IX 348 
III 4 
HIT 19 
III 22 
IVow617 
IV 318 
IV 311 
IV 335 
IV 207 
1 163 
XI 185 
XI 187 
XI 186 
II 503 
XII 44 
IX 884 
X 420 
X 420 
IV 309 
IV 330 
IV 318 
X 218 


Lychnuris 
Lychrosis 
Lycipes 
Lycidius 
Lycidola 
Lycoides 
Lycomedes 
Lycoperdina 
LYCOPERDINITES 
Lyctus 

Lycus 
Lydepta 
Lydus 
Lygerus 
Lygesis 
Lygistopterus 
Lylibæum 
Lymantes 
Lymexylon 
LYMEXYLONES 
Lymnœum 
Lyperophorus 
Lyperus 
Lypesthes 
Lyprops 
Lypsimena 
Lyrosoma 
Lyrothoraz 
Lystronychus 
Lyterius 
Lytta 


Macaria 
Macetes 
Machla 
Machozetus 
Macracanthus 
Macrarthria 
Macraspis 
Macratria 
Macrispa 
Macrobamon 
Macrocheilus 


TABLE ALPHABÉTIQUE. 


Tomes. Pages. 


< — 
AE ne CRE 


318 
541 
289 
102 


158 
93 


377 

Tomes. Pages, 

Macrocheirus VII 272 
Macrochirus IT 315 
Macrocnema XI 4140 
Macrocoma X 292 
Macrocorynus NI 243 
Macrocrates III 27 
MACRODACTYLIDES III 243 
MACRODACTYLIDES VRAIS III 244 
Macrodactylus IT 244 
Macroderes III 88 
Macrodes IN 
Macrodontia NII 78 
Macrogaster AV 501 
Macrognathus 112297 
Macrolampis IV 321 
Macrolema X 78 
Macrolenes X 110 
Macroma IT 543 
Macromalocera IN 231 
Macromelea XII 415 
Macromerus NII 4126 
Macronemus IX 742 
Macrones NII 415 
Macronota IT 506 
MACRONOTIDES II 504 
Macronychus IT 541 
Macropalpus II 137 
Macrophthalmus V. 17132 
Macrophylla IT 303 
MACROPHYLLIDES HIT 302 
Macroplæa X 60 
Macropoda VI. 622 
Macropogon IN 400 
Macropoides IL 360 
Macropophora IX 734 
Macroprion IL 467 
Macrops VI 62 
Macropterus VI 103 
Macropus IX 734 
Macrorhinus VII 221 
Macrosiagon NV. 627 
Macrosoma III + 239 
Macrosternus IL 253 
Macrostethus N:-365 


378 


Macrostylus 
Macrotarsus 
Macrotelus 
Macrotoma 
Macrotops 
Madarus 
Madopterus 
Mæchidius 
Mæmactes 
MAGDALINIDRS 
Magdalinus 
Magdalis 
Malachius 
MALACODERMES 
Malacogaster 
Malacomacrus 
Malacopterus 
Malacoscylas 
Malacosoma 
Mallaspis 
Mallocera 
Malloderes 
Malloderma 
Mallodon 
Mallodonhoplus 
Mallodonopsis 
Mallogaster 
Mallonia 
Mallosia 
Mallosoma 
Mallotarsus 
Malonotus 
Malthacus 
Malthesis 
Malthinus 
Malthodes 
Malthonea 
Malthoptera 
Mandalotus 
Manopus 
Manticora 
MANTICORIDES 
Mantura 
Margarinotus 


TABLE ALPHABÉTIQUR. 
Tomes. Pages. 


VI 
NI 
IV 
VIII 
ul 
VII 
VII 
III 
VII 
VI 
VI 


56 


Margus 
Marmarina 
Marmaroglypha 
Marmaropus 
Marnax 
Marolia 
Marsœus 
Marseulia 
Marsyas 
Mascalodonta 
Masoreus 
Massicus 
Mastacanthus 
Mastax 
Mastigocera 
Mastigus 
Mastinocerus 
Mastododera 
Mastogenius 
Mastostethus 
Matus 
Maypa 
Mecaspis 
Mecaspis 
Mecedanum 
Mecainripes 
Mechistocerus 
Mecinus 
Mecistes 
Mecistostylus 
Mecocerus 
Mecocorynus 
Mecoglossa 
Mecolenus 
Mecomastyx 
Mecometopus 
Moconemus 
Mecopselaphus 
Mecopus 


; | Mecosarthron 


Mecosaspis 
Mécostethus 
Macotagus 

Mocotarsus 


Tomes. Pages. 
V 323 
IT 499 
IX 350 
NII 203 
IL 169 
V 554 
X 296 
XI ‘219 
I 319 
IX 71 
1 134 
VIII 260 
X 164 
1401 
IX 438 
IT 189 
IV 347 
VIII 435 
IV 85 
X 89 

I 422 
HT 240 
VI 429 
IX 12 
IH 371 
IL 214 
VII 83 
VI 481 
X 322 
VII 136 
VIL 496 
VI 52 
IV 405 
V 541 
VII 137 
IX  8b 
VII 505 
v "A0 
VII 1457 
VIII 89 
IX 12 
X 184 
IX 319 
VII 517 


Mecothoraz 
Mecotropis 
Mecynapus 
Mecynodera 
MÉCYNODÉRITES 
Mecynopus 
Mecynorhina 
Mecynotarsus 
Mecysmoderes 
Medon 
Medonia 
MÉGABASIDES 
Megabasis 
Megacantha 
MÉGACANTHIDES 
Megacephala 
MÉGACÉPHALIDES 
Megacera 
Megaceras 
Megacerus 
Megacetes 
Megacnemius 
Megacælus 
Megæriodes 
Megacronus 
MÉGADÉRIDES 
Megaderus 
Megadeuterus 
MÉGAGÉNIIDES 
Megagenius 
Megagnathus 
Megaladerus 
Meégalocera 
Megalometis 
Megalomma 
Mégalonychus 
Mogalophrys 
Megalophthalmus 
MÉGALOPIDES 
Megalops 
Megalopus 
Megalorhina 
Megalothipis 
Mégalosoma 


TABLE ALPHABÉTIQUE. 
Tomes. Pages, 


IV 
VII 
IX 
X 


187 
495 
580 

45 


Mogalostomis 
MÉGALOSTOMITES 
Megalostylus 
MÉGAMÉRITES 
Megamerus 
Megaproctus 
Megaprotus 
Mepapyga 
Megarhinus 
Megarhipis 
Megarthrus 
MÉGASCÉLIDES 
Megascelis 


'Megasoma 


Megasternum 
Megathopa 
Megatrachelus 
Megilla 


| Megischia 


Megistomela 
Megistops 
Megodontus 
Megopis 
Megops 
Meilichius 
Meira 
Meladema 
Meladeras 
Melænas 
Melalgus 
Melambia 
Melambius 
Meélanactes 
MÉLANACTIDES 
Melanauster 
Melancrus 
Melandrya 
MÉLANDRYIDES 
MÉLANDRYIDES VRAIES 
Melanesthes 
Melanispa 
Melanius 
Mélanophila 
Melanophorus 


379 

Tomes, Pages” 
X 135 
X 131 
VIA 
x 30 
X 32 
VII 281 
XII 58 
XI 369 
NI 593 
IV" 253 
IL 147 
X 82 
x 83 
III 449 
I 474 
III 75 
V 685 
XII 169 
V 509 
X 398 
XI 139 
I 54 
NII 455 
VII 911 
XII 133 
VI 185 
I 422 

V 248 

I 166 
IV 534 
II 342 
V : 28 
IV 146 
IV 144 
IX 3% 
V 57 
V 58 
V 533 
V: 537 
V 260 
XI 339 
1 ° 323 
IV 41 
V 74 


Malte. 


380 


Melanopterus 
Melanostola 
Melanotus 
Melanozæanthus 
Melanterius 
Melantho 
Melaphorus 
Melasia 
MÉLASIDES 
Melasis 
Melasoma 
Melchus 
Meleus 
Meligethes 
Melina 
Melinopterus 
Melisodera 
Melitonoma 
Melixanthus 
Melobasis 
Meloe 
MÉLOIDES 
Meloides 
MÉLOIDES VRAIS 
Melolontha 
MÉLOLONTHIDES 
MÉLOL. VRAIS 
MÉLOL. VRAIS 
Melospila 
MÉLYRIDES 
Melyris 
Melyrosoma 
Menederes 
MÉNÉMACHIDES 
Menemachus 
Menephilus 
Menillus 
Menippus 
Menius 
Menoscelis 
Mephritus 
Meracantha 
MÉRACANTHIDES 
Merges 


TABLE ALPHABÉTIQUE. 


Merium 
Merilia 
Merirnnetes 


‘| Merionæda 


Merionus 
Meriphus 
Merismoderus 
Merista 
Merizodus 
Meroda 
Méroptres 
Merodontus 
Meropachys 
Meroscelisus 
Merostenus 
Meryx 
Mesagroicus 
Mesites 
Mesocanthicus 
Mesoclastus 
Mesocordylus 
Mesodonta 
Mesolampis 
Mesolita 


995 | Mesophalacrus 


Mesomphalia 
MÉSOMPHALIIDES 
MÉSOPTILIDES 
Mesoptilius 
Mesosa 
MésoOSiDEs 
Mesostena 
Mesotopus 
Mesoxenus 
Mestorus 
Metabletus 


; | Metachroma 


MÉTACHROMITES 
Metacynops 
Metacycla 
MÉTACYCLITES 
Metadupus 
Metalepta 
Metallactus 


Tomes. Pages. 


IX 53 
X 112 
VI 204 
VIII 490 
NI 4 
VI 503 
1 
XI 228 

I 369 

X 328 

X 327 
VI 9266 
VIII 379 
NII 47 
VIIT 396 
IL 368 
VI 72 
VII 341 
I 450 
VIII 30 
VII: 314 
XI 205 
IV 318 
IX 277 
X 45 
XI 3% 
XL 392 
VI 563 
VI 564 
IX 372 
IX 368 
V,1082 
JT 22 
VIT 325 
VI 34 

1 12 

X 296 

X 295 
VI 218 
XI 212 
XI 212 
VII 101 
XI 214 
X 167 


Metallites 
Metallonotus 
Metallophilus 
Metascelis 
Metastyla 
Metaxidius 
Metaximorphus 
Metaxis 
Metaxycera 
Metaxymorpha 
Metaxyonycha 
Metius 

Methia 
METHIDES 
METON 
METONIDES 
Melonius 
Metopias 
Metopides 
Metopocoelus 
Metopocoilus 
Metopodonthus 
Metopon 
Metriopus 
Metriorhynchus 
Metriotes 
Metrius 
Meximia 
Mezium 
Miaenia 
Miarus 
Micaria 
Miccotrogus 
Micipsa 
Micracantha 
Micralymma 
Micrantereus 
Micraspis 
Micrelus 
Microcephalus 
Microcera 
MICROCÉRIDES 
Microcerus 
Microchaetes 


TABLE ALPHABÉTIQUE. 
Tomes. Pages. 


VI 
V 
I 
III 


71 


Microcheila 
Microchilus 
Micrôdema 
Microdera 
Microderes 
Microdonta 
Microdoris 
Microlarinus 
Microleptes 
Microlestes 
Microlestia 
Microlipus 
Micronyæ 
Micropeltis 
Micropeplus 
Microplia 
Microplophorus 
Microplus 
Microps 
Micropsalis 
Microrhagus 
Microrhipis 
Microrhophala 
Microsaurus 
Microschatia 
Micrositus 
Microspiloma 
Microsporus 
Microstrates 
Microstylus 
Microtelus 
Microtheca 
Microtragus 
Microtrogus 
Microxylobius 
Microzoum 
Micrus 
Migadops 
Migdolus 
Milothris 
Miltina 
Mimastra 
MiMASTRITES 
Mimaulus 


381 

Tomes. Pages. 
1 310 
III 385 
II 188 
V 48 
1 259 
XI 328 
III 198 
VI 435 
IX 272 
1449 
Tue479 
IV 398 
VI 490 
IL 544 
II 150 
IX 778 
VII 164 
II 198 
VI 301 
VIN 43 
IV 412 
IV 253 
XI 315 
II 84 
NaAbT 
V:978 
IX 129 
II 224 
VI 252 
VII 20 
V 404 
X 427 
IX 266 
VI 607 
VIT 326 
V 977 
II 232 

I 274 
VII 28 
IX 529 
XI 172 
X1°,479 
XI 178 
VI 33 


382 


Mimela 
Mimetes 
Mimistena 
Mimographus 
Mimolochus 
Minaderus 
Minorus 
Minota 


MINTHOPHILIDES 


Minthophilus 
Minturnia 
Minurus 
Minyops 
Minyrus 
Miochira 
Miolispa 
Miopristis 
Miopteryx 
Miotemna 
Miscelus 
Miscodera 
Misetes 
Misolampus 
Mispila 
Misthosima 
Mitocera 
Mitomermus 
Mitophorus 
Mitophyllus 
Mitorhynchus 
Mitosoma 
Mitrælabrus 
Mitragenius 
Mitrephorus 
Mitrophorus 
Mitua 
Mnematium 
Mnemea 
Mneside 
Mniophila 
MNIOPHILITES 
Mochtherus 
Mœcha 
Mœchotypa 


TABLE ALPHABÉTIQUE. 
Tomes. Pages. 


IT 333 
VI 39 
IX * 102 
VI 69 
IX 325 
VIII 439 
V 239 
XI 131 
III D 80 
nl 84 
X 136 
VI 556 
VI 301 
VI 583 
X 123 
VII 421 
X 107 
VIII 317 
III 210 
1 146 

I 238 
VI 622 
V 442 
IX 574 
VII 591 
X 187 
VI. 492 
VI 57 
UT 
VII 182 
VII 395 
NV. 581 
V 172 
VIT 61 
VII 61 
V-,276 
JIl 66 
IX 380 
IX 247 
XI 130 
XI 129 
I 137 
IX 429 
IX 519 


Molobrus 
Molops 
Molorchus 
Molosoma 
Molpus 
MOLURIDES 
Moluris 
Molychnus 
Molytes 
MozyTines 
Momisis 
Momœa 
Monacantha 
MONACHITES 
Monachus 
Monapus 
Moneilema 
MONEILÉMIDES 
Monius 
Monocerus 
Monocesta 
Monochamus 
Monochélus 
MONOCHIRITES 
Monochirus 
Monocrania 
Monocrepidius 


| | Monodesmus 


MONOHAMMIDES 
Monohammus 
Monolepta 
MONOLEPTITES 
Monolobus 
Monomacra 
Monomma 
Mononychus 
Monophylla 
Monopis 
MONOPLATITES 
Monoplatus 
Monoplia 
Monoplius 
Monotoma 
Monotropus 


Tomes. Pages. 


191 


TABLE ALPHABÉTIQUE. 
Tomes. Pages. 


Monoxia XI 
Mordella V 
MORDELLIDES V 
MORDELLIDES VRAIES V 
Mordellistena V 
Morimidius IX 
MORIMOPSIDES IX 
Morimopsis IX 
Morimus IX 
Morio I 
MORIONIDES I 
Mormolyce I 
Morægamus IX 
Moron IX 
Morphoides XII 
Morphosphæra XI 
Morychus IT 
Muisca IV 
Mulciber IX 
Musaria IX 
Muscidora IX 
Myas I 
Mycella XII 
Mycerinopsis IX 
Mycerinus IX 
Mycetæa XII 
Mycetina XII 
Mycetochares V 
Mycetoma Y 
MYCÉTOPHAGIDES II 
Mycetophagus Il 
Mycetoporus Il 
Mycophthorus XII 
Mycotretus XII 
Mycteis NII 
MYCTÉRIDES V 
Mycteristes III 
Mycterus V 
Mydasta IX 
Mygalobas IX 
Mylabris V 
Mylacus VI 
Mylaris V 


Mylassa X 


193 


Myllæna 
Myllocerus 
Myllorhinus 
Mynonebra 
Mynonoma 
Myocnoires 
Myochrous 
Myoderma 
Myodes 
Myodites 
MYoDITIDES 
Myorinus 
Myosodus 
Myoxinus 
Myoxomorpha 
Myroina 
Myrmacioelus 
Myrmechisenus 
Myrmecilla 
Myrmecinomus 
Myrmecobius 
Myrmecoptera 
Myrmecosoma 
Myrmecoxenus 
Myrmiedonia 
Myromeus 
Myrrha 
Myrsus 

Mysia 
Mysopsis 
Mystazus 
Mysteria 
Mystroceros 
Mystropomus 
Mystrops 
Mystropterus 
Mystrosa 
Mythergates 
Mythodes 
Myzomorphus 


N 


Nacerdes 
Nadrana 


383 


Tomes. Pages. 


Il 
VI 
VI 
IX 
IX 


384 


Naemia 
Nalassus 
Nanarcta 
Nanniscus 
Nanodes 
Nanophyes 
Nanos 

Nanus 
Narycius 
Nascio 
Nastus 
Natalis 
Natrirrica 
Naupactus 
Navomorpha 
NAVOMORPHIDES 
Navosoma 
Nebalis 
Nebria 
Necrobia 
Necrobora 
Necrodes 
Necrophila 
Necrophilus 
Necrophorus 
Necticus 
Neculla 
Necydalis 
Necydalopsis 
Neda 
Nedine 
NEDINIDES 
Neissa 
Neliocarus 
Nelites 
Nemaglossa 
Nomaphorus 
Nemaschema 
Nemasoma 
Nematidium 
Nematocerus 
Nematodes 
Nematoplus 
Nemocephalus 


TABLE ALPHABÉTIQUE. 
Tomes. Pages, 


XII 
V 
III 
HI 


170 
450 


Nemognatha 
Nemoicus 
Nemonyx 
Nemophas 
Nemcsoma 
Nemotarsus 
NEMOTRAGIDES 
Nemotragus 
Nemotrichus 
Neocerambix 
Neocles 
Neoclytus 
Neocorus 
Neoleptura 
Neomida 
Neoprion 
Neostenus 
Neoxantha 
Nephalius 
Nephelotus 
Nephithea 
Nephodes 
Nephrella 
Nepiodes 
Nepius 
Nepytis 
Nerissus 
Neérthomma 
NERTHOPIDES 
Nerthops 
Nertus 
Nesiotes 
Nesioticus 
Nesis 
Nesomomus 
Nessia 
Nessiara 
Nestinus 
Netrodera 
Nettarhinus 
Nicarete 
Nicea 

Nicias 
Nicippe 


Tomes. Pages. 


V=— 691 
VI 210 
VI 561 
IX 307 

IT 339 

I 390 

IX 461 
IX 461 
VII 548 
VIII 250 

X 320 

IX 7 
VIIL 336 
VIII 450 

V 302 

NIIT 431 
NII 364 
IX 839 
VIII 319 

IX 318 
VIII 481 

V 454 

X 27 

VII 456 

XI 308 

IT 236 

X 286 

VIT 554 
VII 19 
NI 21 
VII 240 

VI 376 

V 475 

XII 4176 
IX 815 
VII 537 
VII 537 
XI 202 
I 180 
NII 71 

IX 712 

XI 209 
VIII 456 

IX 502 


Nicomia 
Nivotelea 
Nida 
Nigidius 
Nilio 
NILIONIDES 
Niophis 
Niphona 
NiPHONIDES 
Niplus 
Nirœus 
Nisotra 
Nessiara 
Nitidula 


NITIDULAIRES 


NiTIDULIDES 
Nitocris 
Nivellia 
Noda 
Noda 
Nodina 
Nodostoma 
NoDosTOMITES 
Noemia 
Nogrus 
Nomaretus 
Nomius 
Nonarthra 
NONARTHRITES 
Nonyma 
Nortia 
Noserius 
NOSODENDRIDES 
Nosodendron 
Nosoderma 
Nosognatha 
Nosophlœus 
Nossidium 
Notaphus 
Notaris 
Noterus 
Nothogaster 
Nothophysis 
Nothopleurus 
Coléoptères. 


TABLE ALPHABÉTIQUE. 
Tomes. Pages. 


VII 

NII 

NII 
Tome XII. 


536 


Nothopœus 
Nothopus 
Nothopygus 
Nothorhina 
Nothrodes 
Nothrus 
Nothus 
Notibius 
Notiobia 
Notiodes 
Notionomus 
Notiophilus 
Notioxenus 
Notoclea 
Notocoraz 
Notodoma 
Notolophia 
Notostenus 
Notoxus 
Notozona 
Novius 
Nupserha 
Nycteis 
Nyctelia 
NYCTÉLIIDES 
Nycterinus 
Nycteropus 
Nycteus 
Nyctimene 
NYCTIMÉNIDES 
Nyctipates 
Nyctipeta 
Nyctobates 
Nyctocharis 
Nyctocrepis 
Nyctonympha 


| Nyctopais 
| Nyctopetus 


Nyctophanes 
Nyctoporis 
Nyctozoilus 
Nyphasia 
Nyssicus 
Nyssodrys 


385 


Tomes, Pages. 


IX 


“l 
266 
22 


386 


Obages 
Oberea 
Obereopsis 
Oberopa 
Obrida 
Obrium 
Ocalea 
Ocalemia 
Occylotrachelus 
Ocheutes 
Ochina 
Ochodæus 
Ochralea 
Ochrestes 
Ochrocesis 
Ochræstes 
Ochrosis 
Ochrosopsis 
Ochrus 
Ochthebius 
Ochthedromus 
Ochthenomus 
Ochthephilum 
Ochymus 
Ochyropus 
Ocladius 
Oclandius 
Ocnera 
Ocnoscelis 
Ocnus 
Octocladiseus 
Octodonta 
Octoglossa 
Octogonotes 
Octoplon 
Octotemna 
Octotemnus 
Octotoma 
OcroTomiTEes 
Ocybatus 
Ocydromus 
Ocypus 


TABLE ALPHABÉTIQUE. 
Tomes. Pages. 


26% 
864 


Ocys 

Ocythoe 
Odacantha 
ODACANTHIDES 
Odogenius 
Odontæus 
Odontium 
Odontocera 
Odontocerus 
Odontocheila 
Odontocnemus 
Odontocorynus 
Odontoderes 
Odontognathus 
Odontolabis 
Odontomachus 
Odontomus 
Odontonyx 
Odontopus 
Odontorhina 


> | Odontorhinus 


Odontoscelis 
Odontota 
Odontria 
OEbaceres 
OEdecerus 
OEdecnema 
OŒEdemera 
ŒDÉMÉRIDES 
OEDÉMÉRIDES VRAIES 
Œdemerina 
OEdenoderus 


; | Œdiarthrus 


OEdicerus 
OŒdichirus 
OEdionychis 
OEDIONYCHITES 
OEdiopalpa 
OÆEdostethus 
OEdudes 
DOEme 
OŒEmona 
OEnas 
OŒneis 


Tomes. Pages. 


I 
I 


382 


D 


Onemona 
OEnopia 
OEstodes 
Ogcoosoma 
Oiceploma 
Oides 
Oideterus 
Olbius 
Olenecamptus 
Olenus 
Olesterus 
Olethrius 
Olibrus 
Oligocara 
Oligocorynus 
Oligænoplus 
Oligomerus 
Oligopsis 
Oligorus 
Oligota 
Olisthærus 
Olisthæna 
Olisthopus 
Olmotega 
Olocrates 
Olæssa 
Ologlyptus 
Olophrum 
Olorus 
Olotelus 
Omacantha 
OMACANTHIDES 
Omadius 
Omala 
OMALIIDES 
Omalium 
Omatisus 
Omalodera 
Omalodes 
Omalomorpha 
Omaloplia 
Omalosoma 
Omalotrichus 
Omammatus 


TABLE ALPHABÉTIQUE, 
Tomes. Pages. 


IX 


82 
198 
229 


303 


257 


323 


106 


Omaseus 
Omaspides 
Ombrozaga 
Ometis 
Omias 
Omma 


| Ommata 


Ommatolampus 
Omocera 
Omocrates 
Omocyrias 
Omoderisus 
Omodon 
Omoides 
Omoionotus 
Omoiotelus 
Omophæna 
Omophlus 
Omophoita 
Omophorus 
Omophron 
OMOPHRONIDES 
Omoplata 
OMOPLATITES 
Omopsides 
Omorgus 
Omosarotes 
Omoscylon 
Omosita 
Omostenus 
Omotagus 
Omoteina 
Omototus 
Omphra 
Omphreus 
Omus 
Onalcidion 
Onchomerus 
Onchoscelis 
Onchosoma 
Oncideres 
ONCIDÉRIDES 
Oncinotus 
Oncocephala 


387 

Tomes. Pages. 
I 323 
XI 399 
IX 811 
IT 344 
VI 186 
IL M6 
VIII 502 
NII 278 
XI 373 
III 190 
IX 343 
IX 803 
X 340 
VII 610 
VI 275 
XII 71 
VII 531 
V 511 
XI 83 
VI 622 
I 42 

I a 
XI 398 
XI 397 
IX 518 
HE 150 
IX 820 
IX 9281 
II 309 

I. 195 
VNIIL 433 
XL, 377 
XI 118 

I 94 

I 365 

I 8 
IX 768 
VIII 350 
VII 119 
X 188 
IX 677 
IX 666 
VILL 143 
XI 308 


388 


ONCOCÉPHALITES 
Oncoderus 
Oncognathus 
Oncomera 
Oncoptera 
Oncorhinus 
Oncotus 
Oncylotrachelus 
Oniticellus 
Ormes 
Onitis 
Onocephala 
ONOCEPHALIDES 
Onochæta 
Ontherus 
Onthocharis 
Onthæœcus 
ONTHOPHAGIDES 
Onthophagus 
Onthophilus 
Onychocerus 
Onychodon 
Onycholips 
Onyctenus 
Onypterygia 
Oochrotus 
Oocyanus 
Oodemas 
Oodes 
Oodoscelis 
Oogaster 
Oogaster 
Oogenius 
Ooidius 
Oomorpha 
Oomorphus 
Oontelus 
Oophorus 
Oopiestus 
Oops 

Oopsis 
Oopterus 
Oosomus 
Ootheca 


TABLE ALPHABÉTIQUE. 
Tomes. Pages. 


XI 


308 
238 
144 
711 
297 
361 
231 
321 
140 
103 
104 
689 
688 
304 

97 

94 
102 
105 


Ootoma 
Opades 
OPATRIDES 
Opatrinus 
Opatroides 
Opatrum 
Opetiopalpus 
Opheltes 
Ophiomorphus 
Ophionea 
Ophistomis 
Ophites 
Ophonus 
Ophrida 
Ophryastes 
Ophryodactylus 
Ophryops 
Ophthalmoborus 
Opilus 
Opisognathus 
Opisthius 
Oplatocera 
Oplocephala 
Oplocheirus 
Oplocnemus 
Oplomerus 
Oplophora 
Oploptera 
Oplosia 
Oplosternus 
Opsidota 
Opsies 
Opsila 
Opsimus 
Opsiolus 

Ora 

Orcesis 
Orchesia 
Orchestes 
Orcus 
Orectochilus 
Oreda 
Oregostoma 
Oreina 


Tomes. Pages. 


ul 
VIII 


268 


Oreodera 
Oreoderus 
Oreophilus 
Orestia 
Oricopsis 
Orimus 
Orinæme 
Oriæthus 
Orion 
Ormiseus 
Ornithia 
ORNITHOGNATHITES 
Ornithognathus 
Orobitis 
Oroderes 
Orophius 
Oropterus 
Orphilus 
ORPHNIDES 
Orphaus 
Orsidis 
Orsilochus 
Orsodacna 
ORSODAGNITES 
Ortalia 
ORTALIITES 
Orthocerus 
Orthochætes 
Orthocnemus 
Orthogenium 
Orthognathus 
Orthogonius 
Orthogonoderes 
Orthomegas 
Orthomus 
Orthopleura 
Orthopterus 
Orthorhinus 
Orthoschema 
Orthosoma 
Orthostethus 
Orthostoma 
Orthoxia 
Orychodes 


TABLE ALPHABÉTIQUE. 


Tomes. Pages. 


IX 737 
HT 567 
1 323 
XII 72 
IX 492 
VI 237 
IX 479 
IX 293 
VIII 299 
VII. 552 
IX 117 
XI 176 
XI 176 
NL 
NII M6 
IV 553 
VI 622 
II 472 
II 127 
JII 129 
IX 359 
IT 417 
X 48 
X 47 
XII 206 
XII 205 
II 356 
NI 334 
NI:..:267 
I. 299 
VII 311 
I 269 

V 214 
MAT 
1 323 
IV 482 
IT 9 
VI 462 
IX 35 
NIIT 4145 
IV 9207 
IX 35 
XI 202 
VIT 432 


Oryctes 
OrYCTIDES 
ORYCTIDES VRAIS 
Oryctoderus 
ORYCTOMORPHIDES 
Oryctomorphus 
Oryssomus 
Oryx 

Osdara 
Osmoderma 
Osorius 
Osphranteria 
Osphya 
Ossonis 
Ostedes 
Ostoma 
Otarionomus 
Othelais 

Othius 

Otiartes 
OTIDOCEPHALIDES 
Otidocephalus 
Otidoderes 
Otidognathus 
Otiocephalus 
OTIORHYNCHIDES 
Otiorhynchus 
Otophorus 
Otrœa 

Otteissa 
Ovipalpus 
Oxathres 

Oxilus 

Oxoides 
Oxoplus 

Oxura 

Oxycara 
Oxycephala 
Oxycheila 
Oxycleidius 
Oxycnemus 
Oxycoleus 
OXYCORYNIDES 
Oxycorynus 


389 

Tomes. Pages. 
III 430 
HT 404 
III 427 
IT 401 
II 424 
IT 425 
XII 218 
III 429 
V 445 
NT 557 
II- 412 
IX 29 
V 561 
IX 857 
IX 796 
II 349 
IX 342 
IX 482 
Il 63 
VIII 61 
VI 568 
VI 569 
NI 343 
NII 9273 
VI 569 
NI 144 
NI 455 
I415 
IX 463 
NIIL 434 
IV 220 
IX 784 
NII 397 
J491 

IX: 479 
V 198 

V 57 
XI 288 

I 10 

IV 447 
II 324 
VIIT 484 
VI 521 
Nivn 522 


ARTS Tv PONT ENTA TU I th 


390 


Oxycrepis 
Oxyderces 
Oxyglossus 
Oxygnathus 
Oxygona 
Oxygonia 
OxYGoNITES 
Oxygonus 
Oxylemus 
Oxylia 
Oxyglymma 
Oxymagis 
Oxymerus 
Oxymirus 
Oxynodera 
OXYNOPTÉRIDES 
Oxynopterus 
Oxynychus 
Oxyomus 
Oxyophthalmus 
Oxyopisthen 
Oxyops 
Oxypeltus 
Oxypleurus 
Oxypoda 
Oxyporus 
Oxyprosopus 
Oxypselaphus 
Oxypygus 
OXYRHYNCHIDES 
Oxyrhynchus 
Oxysternon 
Oxysternus 
Oxystoma 
Oxystomus 
OxYTÉLIDES 
Oxytelus 
Oxythyrea 
Ozæna 
OZÉNIDES 
Ozineus 
Ozodocerus 
Ozodera 
Ozodes 


TABLE ALPHABÉTIQUE. 
Tomes. Pages. 


I 
NI 


314 


Ozotomerus 
Ozotroctes 


P 


Pachnæus 
Pachnephorus 
Pachnoda 
Pacholenus 
Pachotelus 
Pachrodema 
PACHYBRACHITES 
Pachybrachys 
Pachycarus 
Pachycerus 
Pachychile 
Pachychirus 
Pachyenema 
PACHYCNÉMIDES 
Pachycælia 
Pachycolus 
Pachycrærus 
Pachycranion 
Pachydema 
Pachyderes 
Pachydissus 
Pachygaster 
Pachygastra 


 PACHYLIDES 


Pachylocerus 
Pachylomera 
Pachylopus 
Pachylotoma 
Pachylus 
Pachylychnia 
Pachymerus 
Pachymesia 
Pachymorpha 
Pachymorphus 
Pachynotelus 
Pachynotus 
Pachyonychis 
Pachyonyx 
Pachypeza 
Pachypleura 
PACHYPODIDES 


R 
Tomes, Pages. 
VIE 872 
IX 743 
NI 106 
X 323 
IT 534 
NI 45 
IV 528 
III 269 
X 163 
X 168 
 ig 
VI 428 
Von 
V 706 
IT 183 
I 177 
V 143 
IT 311 
IT 262 
l 54 
IIT 271 
IV 185 
VIT 265 
VI 155 
UT 311 
IL 394 
VIII 519 
NII 68 
II 276 
IL 271 
IT 395 
IV 318 
III 164 
IV 359 
I 176 
12923 
L edic1:) 
VI 90 
XI 100 
VII 88 
IX 692 
NI 455 
IT 307 


Pachypterus 
Pachypus 
Pachyra 
Pachyrhinus 
Pachyrhynchus 
Pachyscelis 
Pachyschelus 
Pachysoma 
Pachystethus 
Pachystola 
Pachyta 
Pachyteles 
Pachyteria 
Pachyticon 
Pachytoma 
Pachytrachelus 
Pachytricha 
PACHYTRICHIDES 
Pachytrichus 
Pachyura 
Pacuvia 
Pæderus 
Paipalesomus 
Palæstes 
Palæstra 
Palæstrida 
Palæstrinus 
Palame 
Palaminus 
Pales 
Palimna 
Pallena 
Pallenis 
Pallodes 
PALPICORNES 
Palpoxena 
PAMBORIDES 
Pamborus 
Panagæus 
PANAGÉIDES 
Panamomus 
Panchrestus 
Pandarinus 
Pandarus 


TABLE ALPHABÉTIQUE. 


Tomes. Pages. 
V 9265 
IN. 312 
VI ‘524 
VIX 206 
NI 14 
V: “185 
IV 86 
III 68 
IT 328 
IX 437 
VIII 439 
TAAST 
IX 10 
IX 235 
XI 207 
1 259 
ner 
IEe217 
NI . 626 
NI 524 
110269 
IL 100 
NI 444 
II 403 
V 684 
V 687 
Il 74 
IX 778 
II 404 
X 256 
IX 392 
X 291 
IV 430 
II 323 
1 443 
XI 246 
I 65 
I 66 
1 "212 

1" "209 
XII 140 
XI 109 
NV 242 
V 2H 


Pandeleteius 
Pandrosos 
Panegyrtes 
Pangus 
Pannychis 
Panolcus 
PanomϾa 
Panoptes 
Panscopus 
Pansmicrus 
Pantheropterus 
Pantocometis 
Pantodinus 
Pantolia 
Pantomallus 
Pantomorus 
Pantoplanes 
Pantopœus 
Pantoteles 
PANTOTÉLIDES 
Fanus 
Paphora 
Parablops 
Paracærius 
Paracairus 
Parachilia 
Paracrusis 
Paraglenea 
Paragnoma 
Paralina 
Parallelomorphus 
Parallelosomus 
Paramecops 
Paramecosoma 
Paramecus 
Parandra 
Parandrides 
Paranomus 
Paranonca 
Paraphus 
Paraspondus 
Parastasia 
Paria 
Paristemia 


391 
Tomes. Pages. 
VI 74 
VIII 510 - 
IX 639 
1 295 
IX 889 
VII 85 
XII 134 
VIL 162 
VI 235 
VI 407 
XII 2 
X 7429 
III 462 
IT 514 
VNIIXL 286 
NI 70 
VI 68 
NI 347 
VII 213 
NIL" 212 
VI ‘572 
NII 346 
VII 584 
NI 331 
VI 351 
III 513 
IT 333 
IX - 843 
IX 3143 
X 377 
T'195 
NII 246 
VI 456 
II 425 
I 289 
VIT 22 
VII 21 
I 355 
II 199 
VII 51 
NI 268 
IT 350 
X 331 
IX 161 


392 


PARISTÉMIDES 
Parmena 
PARMÉNIDES 
Parmenonta 
PARNIDES 
PARNIDES VRAIS 
Parnus 
Paroderus 
Parœcus 
Paromalus 
Paromia 
Paropsides 
Paropsis 
PAROPSITES 
Parygrus 
Paryphus 
Parysatis 
Pascoea 
Pasimachus 
PASSALIDES 
Passalus 
Passandra 
PASSANDRIDES 
Pasyphile 
Patrobus 
Patrus 
Pausiris 
PAUSSIDES 
Paussus 
Paæillus 
Pecteropus 
PECTINICORNES 
Pectocera 
Pedanus 
Pedaria 
PEDÉRIDES 
Pedetes 
Pediacus 
Pedilia 
PEDILIDES 
PEDILIDES VRAIS 
Pedilophorus 
Pedilus 
PÉDiNIDes 


ACT T € att-léh + 4.5 hr mt. 


TABLE ALPHABÉTIQUE. 
Tomes. Pages. 


459 
275 
263 
273 
493 
500 
503 
243 
770 
272 
328 


Pedinus 
Pedonæces 
Pedrillia 
Pegylis 
Pelargoderus 
Pelecina 
Pelecium 
Pelecophorus 
Pelecopselaphus 
Pelecotoides 
Pelocotoma 
Pelecyphorus 
Pelenomus 
Peleropus 
Pelidnota 
PELIDNOTIDES 
Pelina 
Peliusa 

Pella 
Pelmatopus 


; | Pelobatus 


PELOBIDES 
Pelobius 
Pelonia 
Pelonium 
Pelonomus 
Pelophila 
Pelor 
PeJlororhinus 
Pelorurus 
Pelorus 
Pelosoma 
Pelossus 
Peltarium 
Peltastica 
PELTIDES 
Peitidion 
Peltis 
Peltoides 
Peltolobus 
Peltonotus 
Peltophorus 
Pelyocypas 
Pempsamacra 


Tomes. Pages. 


244 


Penessada 
Penestes 
Penestica 
Peneta 
Penia 
Pentacosmia 
Pentagonica 
Pentaphyllus 


Pentaplatarthrus 


Pentaria 
Pentarthrum 
Pentatemnus 
Penthe 
Penthea 
Penthicus 
Penthus 
Pentilia 
Pentispa 
Pentodon 
PENTODONTIDES 
Pentomacrus 
Peperonota 
Peploptera 
Perarthrus 
Percosia 
Percus 
Periaptodes 
Peribasis 
Peribleptus 
Peribleptus 
Peribæum 
PERICALIDES 
Pericallus 
Pericalus 
Pericompsus 
Pericoptus 
Perideræus 
PÉRIDNÉTIDES 
Peridnetus 
Perieges 
Periergates 
Perigona 
Perilopa 
Perilypus 


TABLE ALPHABÉTIQUE. 
Tomes. Pages. 


IX 
VI 


664 
491 
577 


Perimachelus 
Perimecus 
Periommatus 
Periorges 
Perissus 
Peritelus 
Peritrichia 
Peritrox 
Perma 
Peronomerus 
PÉROTHOPIDES 
Perothops 
Perotis 
Perperus 
Perrisia 
Peryphus 
Pesomacha 
PETALOCHILIDES 
Petalochilus 
Petalodes 
Petalon 
Petalophora 
Petauristes 
Petrobius 
Petrognatha 
Petrophilus 
Pezichus 
Pezodontus 
Pezoporus 
Phacecerus 
Phacecorynes 
PHACELLIDES 
Phacellocera 
Phacellopterus 
Phacellus 
Phacelobarus 
Phacemastyx 
Phacephorus 
Phacodes 
Phæa 
Phæapate 
Phædimus 
Phædinus 
Phædon 


393 

Tomes. Pages. 
VI 1437 
IV 183 
VII 394 
VI 386 
IX 179 
VI 184 
III 179 
IX 682 
IX 690 
II 520 
IV 128 
IV..129 
IV 27 
VI 348 
XII 102 
I 382 
IX 282 
VI. 517 
VI 517 
VIII 383 
IV. 269 
I 373 
X.:1, 72 
V 142 
IX. 447 
I 323 
VII 196 
V 401 
IN 442 
NII 458 
VII 289 
IX 664 
IX 718 
VI 584 
IX 664 
VIT 230 
VI. 518 
VI 87 
VIN 277 
IX 878 
IX 640 
IL 475 
IX 198 
X 37 


394 


Phædra 
Phædromus 
Phædropus 
Phænicodera 
Phænicus 
Phænidnus 
Phænithon 
‘Phænognatha 
Pliænognathus 
Phænomeris 
Phænomerus 
Phænops 
Phæochrous 
Phæocrotes 
Phaïlomerinthus 
Phaiona 
PHALACRIDES 
Phalacrus 
Phalangogonia 
Phalantha 
Phaleria 
Phalidura 
Phalops 
Phalota 
Phamisus 
Phanœus 
Phanerentoma 
Phanerops 
Phanophorus 
PHANTASIDES 
Phantasis 
Phantazoderus 
Phaolus 
Pharaonus 
Pharsalia 
Pharus 
Phaula 
Phaulimia 
Phausis 
Phelipara 
Phelister 
Phelocalocera 
Phemone 
Phengodes 


TABLE ALPHABÉTIQUE. 


Tomes. Pages. 


235 
101 
282 


Phenolia 
PRENOMÉRIDES 
Pherocoma 
Pheropsophus 
Phesates 
Phidola 
Philagathes 
Philax 
Philematium 
Philernus 
PHILEURIDES 
Phileurus 
Philhydrus 
Philhyra 
Philistina 
Philocalus 
Philochlænia 
PHILOCHLÉNIDES 
Philocthecnus 
Philocthus 
Philogeus 
Philolithus 
Philonthus 
Philopedon 
Philophlœus 
Philorea 
Philorhizus 
Philothermus 
Philus 
Phlegon 
Phlexys 


ÿ | Phligra 


Phlæobium 


ÿ | Phlæobius 


Phlæoborus 
PHLŒOCHARIDES 
Phlæocharis 
Phlæocopus 
Phlæodalis 
Phlæonæus 
Phlæonomus 
Phlæonomus 
Phlæopemon 
Phlæophagus 


Phlæophilus 
Phlæophthorus 
Phlæopora 
Phlæops 
Phlæostichus 
Phlæotribus 
Phlæotrupes 
Phlæotrya 
Phloiotrya 
Phlyarus 
Phlyctenodes 
Phlyctinus 
Phobelius 
Phoberus 
Phodaga 
Phœbe 
Phœnicocerus 
Phœnops 
Phœozantha 
Pholicodes 
Pholidochlamys 
Pholidotus 
Phonius 
Phoracantha 
Phormesium 
Phosphænus 
Phosphuga 
Phosphorus 
Photinus 
Photuris 
Photuronta 
Phoxomela 
Phratora 
PHPATORITES 
Phrenapates 
PHRÉNAPATIDES 
Phrepates 
Phrynocolus 
Phrissoma 
PHRISSOMIDES 
Phryganophilus 
Prynesthis 
Phryneta 
PHRYNÉTIDES 


TABLE ALPHABÉTIQUE. 


Tomes. Pages. 


VIT: 


519 
363 

38 
533 
M3 
364 
371 
550 
550 


814 


373 


Phrynidius 
Phrynocepha 
Phrynocris 
Phtora 
Phygopoda 
Phyla 
Phylacticus 
Phylaz 
Phylax 
Phylethus 
Phylira 
Phyllecthris 
Phyllecthrus 
Phyllobænus 
Phyllobius 
Phyllobrotica 
PHYLLOBROTICITES 
Phyllocerus 
Phyllocharis 
PHYLLOCHARITES 
Phyllocnema 
Phyllodecta 
Phylloäroma 
Phyllognathus 
Phylloma 
Phyllomorpha 
Phyllopertha 
Phyllophaga 
Phyllophila 
Phyllophorus 
PHYLLOTOCIDES 
Phyllotocus 
Phyllotrox 
Phymaphora 
Phymasterna 
Phymatioderus 
Phymatisoma 
Phymatoderus 
Phymatodes 
Phymatodes 
Phymatopterus 
Physauchenia 
Physea 
Physemus 


395 

Tomes. Pages. 
IX 262 
XI 6 
VIIL 226 
V 324 
VIIL 509 
I 382 
XI 4105 
V 97% 
V 272 
V 306 
XII 406 
XI 164 
XI 164 
IV 466 
sa Qi À 
XI 163 
XI 163 
IV 124 
X 493 

X 422 
IX 143 
X 435 

Il 93 

IT 429 
II 950 
VIIL 169 
III 327 
III, 284 
X 4935 
IV. 185 
II 201 
IT 9201 
VI 505 
XII 141 
IX 422 
NIII 287 
V 487 
IX 027 
V 3% 
IX 53 
Il 9 

X 198 

1 160 

HT 576 


396 


Physetops 
Physimerus 
Physobrachys 
Physocenemus 
Physocœlus 
Physocoryna 
Physocrotaphus 
Physodactyla 
PHYSODACTYLIDES 
Physodactylus 
Physodera 
Physodeutera 
Physodroma 
Physogaster 
PHYSOGASTÉRIDES 
Physognathus 
Physolæstus 
Physoma 
Physomerus 
Physonota 
Physonychis 
Physopleurus 
Physoproctus 
Physopterus 
Physorhinus 
Physosterna 
Physotorus 
Phytalus 
Phytobænus 
Phytobius 
Phytodecta 
Phytæcia 
PHYTOECIIDES 


PHYTORCIIDES VRAIES 


Phytolæma 

Phyton 
Phytonomus 
PHYTOPHAGES 
Phytophilus 
Phytoscaphus 
Phytosus 
Phytotribus 
Phyxelis 

Phyxium 


TABLE ALPHABÉTIQUE. 
Tomes. Pages, 


Il 
XI 
IX 
IX 


79 


Piazocnemis 
Piazomias 
Piazorbinus 
Piazurus 
Picnopsis 
Picnoseus 
Pidonia 
Piesarthrius 
Piesmus 
PIESTIDES 
Piestocera 
Piestognathus 
Piestus 
Piezia 
Piezocera 
Piezocorynus 
Piezoderes 
Piezonotus 
Piezophyllus 
Piezorhopalus 
Piezotrachelus 
Pilemia 
Pileophorus 
Pilinurgus 
Pilioloba 
Pimelia 
PimÉLinEs 
PIMÉLOPIDES 
Pimelopus 
Pinarus 
PINOPHILIDES 
Pinophilus 
Pinotus 
Piodes 
PiϾnia 
Piomera 
Pionycha 
Piosoma 
Pissodes 
Pithiscus 
Pithocles 
Pithodia 
Pithomictus 
Pityobius 


Tomes. Pages. 


VII 


453 


Pityophagus 
Pityophilus 
Pityphilus 
Placocerus 
Placoderes 
Placodes 
Placusa 
Plæsius 
Plagiodera 
Plagiogonus 
Plagionotus 
Plagiopisthen 
Plagiopyga 
Plagiorhytis 
Plagiotelum 
Plagithmysus 
Plagiocorynus 
Planetes 
Plangone 
Planodema 
Planodes 
Plastocerus 
Plastologus 
Platamodes 
Platamus 
Plateia 
Platesthes 
Platisus 
Platyarthron 
Platyaspistes 
Platyauchenia 
Platycerus 
Platychelus 
Platychile 
Platychora 
Platychrus 
Platyelerus 
Platycnemus 
Platycælia 
Platycælus 
Platycopes 
Platycorynus 
Platycycla 
Plotydema 


TABLE ALPHABÉTIQUE. 


Tomes. Pages. 


Il 327 
II 102 
IX 653 
IV 44 
VI 321 
IL 9254 
I 45 
IL 254 
X 374 
LL) en LL) 
IX 66 
XII” "922 
1415 

ee 

1 
IX 82 
NIL= 98 
I 94 
VIII 537 
IX 496 
IX 336 
IV 232 
VI 305 
V 58 
IL 408 
V 381 
V 215 
II 402 
IX 142 
VI 105 
XI 360 
II 32 
IT 186 
I 7 
II 308 
l D4 
IV 450 
II 72 
IT 371 
1 323 
VI 48 
X 337 
XI 385 
V 304 


Platyderus 
Platygenia 
Platygnathus 
Platygonium 
Platyholmus 
Platylampis 


; | Platymela 


Platymerus 
Platymetopus 
Platymopsis 
Platynaspis 
Platynocephalus 


ÿ | Platynocera 


Platynodes 
Platynomerus 
Platynoptera 
Platynotus 
Platynus 
Platyomicus 


ÿ | Platyomida 


Platyomopsis 
Platyomus 
Platyomus 
Platyonyx 
Platyope 
Platyphanes 
PLATYPIDES 
Platypria 
Platyprosopus 


; | Platypterus 


Platypus 
Platyrhinus 


| Platyrhopalus 


Platyscelis 
Platysma 
Platysoma 
PLATYSTERNIDES 
Platysternus 
Platystes 
Platystethus 
Platytarsus 
Platytarus 
Platytoma 
Platytrachelus 


397 

Tomes. Pages. 
1 323 
IT 558 
VIT 44 
II . 25 
NV 215 
IV 309 
X 430 
VIL 183 
I 300 
IX 558 
XII 251 
IV 561 
XI 250 
I 184 

1 341 
IV 477 
V 236 

I 349 
NICEMATT 
NI ‘622 
IX 558 
Ni-448 
XII 215 
VII 236 
V 178 
V 410 
VII 387 
XI 336 
Il 63 

1 323 
NII 391 
VII 532 
Il 13 
NV 229 

1 3233 

I 255 
IX 720 
IX 730 
IV 358 
I 416 
VI 52 
1 108 

II 72 
VI 222 


re 


398 


Platyxantha 
PLATYXANTHITES 
Plaxomicrus 
Plecamocera 
Plecomera 
Plectes 
Plectonycha 
Plectris 
Plectrocerum 
Plectrodera 
Plectromerus 
Plectroscelis 
PLECTROSCÉLITES 
Plectrosternus 
Plectrotetra 
Plectrura 
Plegaderus 
Pleomorpha 
Pleomorphus 
Pleonomus 
Pleophylla 
Plerodia 
Plesia 
Plesianaspis 
Plesiophthalmus 
Plesispa 
Pleuracanthus 
Pleuraulaca 
Pleurochroma 
Pleurocleonus 
Pleurophora 
Pleurophorus 
Pleuropterus 
Pleurosoma 
Plintheria 
Plinthus 
Plistonax 
Plocæderus 
Plocamocera 
Plochiocera 
Plochionus 
Plocia 
Plæsiorhina 
Plusiotis 


TABLE ALPHABÉTIQUE. 


Tomes. Pages. 


XI 24 
XI 243 
IX 876 
IV. 468 
X 111 
I 54 
X---10 
IIT 259 
IX 135 
IX 360 
VIII 352 
XI 48 
XI 47 
IN » 227 
XI 65 
IX 258 
II 278 
Xe 
X 182 
IV 222 
II 207 
IX 670 
V 506 
NV 613 
V 477 
XI 290 
I 96 
X 346 
XI 108 
VI 420 
X 76 
III 421 
IH 40 
1 354 
VIL 522 
VI 360 
IX 747 
NIIL 254 
IV 468 
l 22 

I 435 
IX 610 
III 478 
II 357 


Plutonesthes 
Pnesthes 
Pneumida 
Pocadius 
Podabrus 
Podagrica 
Podalgus 
Podhomala 
Podionops 
Podischnus 
Podispa 
Podistra 
Podonema 
Podonta 
Podontia 
Pœbates 
Pœcilaspis 
Pœcilesthus 
Pæciloderma 
Pœcilomorpha 
Pœcilonota 
PŒCILOPÉPLADES 
Pœcilopeplus 
Pœcilosoma 
Pœcilum 
Pœcilus 
Pœcnia 
Pœmenesperus 
POGONIDES 
Pogonobasis 
Pogonocerus 
POGONOCHÉRIDES 
Pogonocherus 
Pogonophorus 
Pogonostoma 
Pogonotarsus 
Pogonus 
Polemius 
Polimeta 
Polischnus 
Pollendera 
Polloclasis 
Polpocara 
Polpochila 


Tomes. Pages. 


VII 
X 
VII 
Il 


522 


Polpogenia 
Polposipus 
Polyacantha 
Polyarthron 
Polybothris 
Polybolus 
Polycaon 
Polycesta 
Polychalca 
Polychroma 
Polyclada 
Polyclæis 
Polyclasis 
Polycomus 
Polycorynus 
Polydacrys 
Polyderces 
Polydius 
Polydrosus 
Polydrusus 
Polygraphus 
Polyhirma 
Polylophus 
Polymus 
Polyodontus 
Polyopsia 
Polyoptilus 
Polyozoa 
Polyphrades 
Polyphylla 
Polyphyllum 
Polypleurus 
POLYRHAPHIDES 
Polyrhaphis 
Polyschisis 
Polyscopus 
Polysitus 
Potyspila 
Polystichus 
Polysticta 
Polystoma 
Polyteles 
Polytomus 
Polyxo 


TABLE ALPHABÉTIQUE, 
Tomes. Pages. 


V 


187 


Polyzonus 
Pomachilius 
Poophagus 
Popilia 

Poria 
PonRtITES 
Porithea 
Porocleonus 
Poropleura 
Poropterus 
Pororhynchus 
Porpacus, 
Porphyraspis 
Porphyronota 
Porropus 
Porrorhynchus 
Porrostoma 
Porthetes 
Porthmidius 
Porus 
Potaminus 
Potamophilus 
Potemnemus 
Poteriophorus 
Pothyne 
Præugena 
PRAOCIDES 
Praocis 
Praonetha 
Prasocuris 
Prasona 
Prasonotus 
Praxithea 
Prepodes 
Prepopharus 
Prepusa 
Pretilia 

Pria 
Prinobius 
Prinotheca 
Priobium 
Priocera 
Priognathus 
Prionapterus 


399 


Tomes. Pages. 


IX 21 
IN 174 
NII 202 
IT 334 
XIL 204 
XIL 203 
VNHL 347 
VI 420 
X . 205 
MIX ant 
VI 386 
166 

XI 361 
III 538 
IL 315 
I 440 
IV 296 
VII 336 
INusa7a 
IL, :::29 
I 505 
IL 502 
IX 357 
VII 290 
IX 694 
V 488 
V:::840 
V.:212 
IX 539 
X 372 
XI 57 
X .177 
VIIL 241 
VI 120 
XI 67 
Loir 
IX 909 
IL 312 
NII) 97 
V 183 
IV 519 
IN 436 
V 526 
VIII 48 


Tomes. Pages. 


Prionesthis X 
Prionetha IX 
Prionetopsis IX 
PRIONIDES VIII 
PRIONIDES ABER- 
RANTS VIII 


PRIONIDES VRAIS VIII 
PRION. VRAIS SOUTER- 

RAINS VIII 
PRION. VRAIS SYLVAINS VIII 
PRION. VRAIS PŒCILO- 


SOMES VIII 
Prionidium VIII 
Prionispa X! 
Prionocalus VII 
Prionocerus IV 
Prionocheilus XII 
Prionodera X 
Prionognathus I 
PRIONOMÉRIDES VI 
Prionomerus VI 
Prionomma VIII 
Prionophora IV 
Prionophorus IV 
Prionopleura X 
Prionoplus VIII 
Prionopus VI 
Prionotheca V 
Prionus VIII 
Prionychus V 
Prioptera XI 
PRIOPTÉRITES XI 
Priopus V 
Prioscelida V 
Prioscelis V 
Priotelus XII 
Priotyrannus VIII 
Priscilla IX 
Pristilophus IV 
Pristimerus NII 
Pristiptera IV 
Pristodactyla I 
Pristodorus IL 
Pristonema XII 


33 
539 
570 

16 


19 
35 


37 
55 


* 400 TABLE ALPHABÉTIQUE. 


Pristonychus 
Proagosternus 
Probatius 
Probatodes 
Probosca 
PROCALITES 
Procalus 
Procas 
Procephalus 
Procerus 
Prochelyma 
Prochoma 
Procirrus 
Procrustes 
Procrusticus 
Proctocera 
Proctophana 
Proctophysus 
Procula 
Prodector 
Prodilis 
Prodontia 
Prœces 
PrϾcha 
Proictes 
Promeces 
Promechilus 
Promechus 
Promecoderus 
Promecognathus 
PROMÉCOPIDES 
Promecops 
Promecoptera 
Promecotheca 
PROMÉCOTHÉCITES 
Prometopia 
Pronomæa 
Pronuba 
Prophanes 
Prophthalmus 
Propomacrus 
Propylea 
Prorhinus 
Prosacantha 


Tomes. Pages. 


341 

IT 300 
IX 781 
IX 511 
V 745 
XL. 475 
XL-:5475 
VI 467 
I 32 

I 52 
IL 311 
V 42 
I 105 

I 53 
1 54 
IX 495 
X 14 
X 184 
XII 198 
NIL 470 
XIL 207 
IX 165 
VII 339 
IX 598 
NI 48 
IX % 
V 700 
X 405 

1 244 

1 252 
VI 384 
VI 389 
I 131 
XI 300 
XI 300 
I 306 
I 46 
IX 128 
V 410 
VII 427 
IT 317 
XII 185 
VI 136 
IX 515 


Prosayleus 
Proscarabæus 
Proscephaladeres 
Proscoporhinus 
Prosicela 
Prosodes 
Prosomenes 
Prosopocera 
PROSOPOCÉRIDES 
Prosopocoilus 
Prosopodonta 
Prospelates 
Prosphilus 
Prostenus 
Prosternodes 
Prosternon 
Prostomis 
Prostomus 
Prosymnus 
Prosype 
Protædus 
PROTÉINIDES 
Proteinus 
Protemnemus 
Protenomus 
Prothema 
Protocerius 
Protælia 
Protomantis 
PROTONARTHRIDES 
Protonarthron 
Protopalus 
Protorhopala 
PROTORHOPALIDES 
Prymnopsis 
Prymnopteryx 
Prypnus 
Psalicerus 
Psalidium 
Psalidocoptus 
Psalidognathus 
Psalidonota 
Psalidostomus 
Psalidura 


Coléoptères. 


TABLE ALPHABÉTIQUE. 
Tomes. Pages. 


MI 
V 
VI 


VI 


Tome XII. 


46 
658 
- 30 
545 


27 


Psammæchus 
Psammetichus 
Psammebius 
Psammodes 
Psammodius 
Psammotrupes 
Psapharochus 
Psaromaia 
Psaryphis 
Psathyrocerus 
Psathyrus 
Psaumis 
Psebium 
Psectrapus 
Psectrascelis 
Psectrocera 
Pselaphacus 
PSÉLAPHIDES 
PSÉLAPHIENS 
Pselaphus 
Psenocerus 
PSÉPHÉNIDES 
Psephenus 
Psepholax 
Psephus 
Pseudagrilus 
Pseudaptinus 
Pseudispa 
Pseudoblaps 
Pseudochlamys 
Pseudocholus 
Pseudocolaspis 
PSEUDOCOLASPITES 
Pseudodera 
PSEUDO-FERONIDES 
Pseudohelops 
Psoudoleptura 
Pseudolychnuris 
Pseudolycus 
Pseudomaseus 
Pseudomela 
Pseudomorpha 
PSEUDOMORPHIDES 


313] Psoudomus 


Ep >» 


Re 
CORRE SR 


Le 
D 
re 
et Dé 


Lea 


…— 


402 


Pseudophonus 
Pseudopsis 
Pseudorthomus 
Pseudoserica 
Pseudosteropus 
Pseudexycheila 
Pseudozæna 
Psilapha 
Psilax 
Psiloceræ 
Psilocladus 
Psilocnemis 
Psilodema 
Psilodon 
Psilomerus 
Psilomorpha 
Psiloptera 
Psilopyga 
Psilorhinus 
Psilorhynchus 
Psiloscelis 
Psilothriæ 
Psilotus 

Psoa 
Psomeles 
Psorodes 
Psychidium 
Psychobius 
Psydrus 
Psygmatocerus 
Psylliodes 
PSYLLIODITES 
Psyllobora 
Psyllotoxus 
Ptenidium 
Pteracantha 
Pteracanthus 
Pteraulus 
Pterichthya 
PTÉRICOPTIDES 
Ptericoptus 
Pteridotelus 
Pterochaos 
PYyEROCOLIDES 


TABLE ALPHABÉTIQUE. 


Tomes. Pages. 


1 995 
Il 149 
1 33 
JT 259 
1 393 
ET 

1 457 
XI 128 
ll 107 
1° 4 
IV 315 
ul 532 
HT 465 
NT 38 
IX 7 
VIIL 393 
IV 27 
Il 345 
VII A 
IV 349 
Il 258 
IV 400 
Il 307 
IV. 536 
VI 454 
V 465 
Il 498 
1 3923 

1 184 
VII 24 
XI 140 
XI 140 
XII 184 
IX 680 
954 
IX 152 
VI 544 
V 460 
IX 594 
IX 602 
IX 605 
IX 751 
IX 403 
VII 490 


Tomes. Pages. 


Pterocolus VII 490 
Pterocoma V' "182 
Pleroglossus I 292 
Pterohelæus V 346 
Pterolasia V 189 
Pteroloma I 205 
Plerolophia IX 539 
Pterophorus IV 503 
Pteroplatus IX 164 
| Pteroplectus VII 12 
| PrEROPLLDES IX 595 
Pteroplius IX 596 
Pterostichus I 400 
Pterotarsus IV 103 
Pterotragus IX 507 
Pterotropis VI T0 
Pterygostomus VII 448 
Ptichopterus IV 44 
Ptilinus IV 522 
Ptiliola II 232 
Ptilium II 233 
Ptilodactyla IV 0279 
PriLODACTYLIDES IV 275 
Ptilophorus NV 7 625 
Ptilophyllum IT 41 
Ptilopus VI. 122 
Ptinella p Il” "232 
PTINIDES IV 512 
PTINIORES IV 508 
Ptinus IV 513 
Ptochidius NI 218 
Ptochus NI 188 
Ptomaphila IT 200 
Ptosima IV 65 
Ptychoderes VII 488 
Ptychodes IX 321 
Piycolæmus IX 139 
Ptychophorus III 544 
Ptyocerus IV 255 
Purpuricenus IX 177 
Pyanisia V 416 
Pycnidium II 451 
PYCNOGÉRIDES V 399 
Pycnocerus V 406 


PYCNOmÉRIDES 
Pycnomerus 
Pyenomorphus 
Pycnopus 
Pycnosiphorus 
Pyctoderes 
Pyesia 
Pygidiphorus 
Pygolampis 
Pygora 
Pygurus 
Pylarus 

Pylus 
Pyramis 
Pyrectomena 
Pyrectosoma 
Pyresthes 
Pyrgops 
Pyrgotes 
Pyrobotus 
Pyrocalymma 
Pyrochroa 
PYROCHROIDES 
Pyrodes 
Pyrogaster 
Pyronota 
Pyrophorus 
Pyropida 
PyRoPines 
Pyroptlerus 
Pyropus 
Pyropyga 
Pyrota 
Pyrotrichus 
Pyrracita, 
Pyrrhidium 
Pyrrocis 
Pythais 
Pytheus 
PYTHIDES 
PYTHIDES VRAIS 
Pytho 
Pyticera 
Pytiophorus 


TABLE ALPHABÉTIQUE. 
Tomes. Pages. 


379 
379 
740 
78 
31 


Pyxis 
Pyx1TEs 
Quedius 
Quimalanca 
Quirinus 


Rabdota 
Rachidion 
Rachiodes 
RAMPHIDES 
Ramphorhina 
Ramphus 
Ranova 
Rantus 
Ranzania 
Raphidopis 
Raphiptera 
Raphirhynchus 
Raphirus 
Raphuma 
Raptor 
Ratbymus 
Rayacheila 
Raymondia 
Rechodes 
Rembus 
Remphan 
Remus 
Repsimus 
Retilla 
Rhabdium 
Rhabdorhynchus 
Rhabduchus 
Rhacopus 
Rhadalus 
Rhadia 
Rhadine 
Rhadinocerus 
Rhadinosomus 
RILÆBITES 
Rhæboscelis 
Rhæbus 


403 

Tomes, Pages. 
X 439 
X 438 
il 84 
IX 408 
XII 127 
IV "335 
IX 212 
VI 493 
VIL 470 
IV 561 
VII 17 
IX 516 

I 422 
IV 561 
IX 493 
IX ‘596 
VII 436 
IL 84 
IX 72 
1 368 

I 329 
Il 25 
VII 331 
II 359 
I 233 
VII 4107 
Il 80 
IT 370 
IX 512 
VNIL 431 
VI 420 
XII 4144 
IV 566 
IV 49% 
IX 618 
1 0347 
VIL 474 
VI 63 
X 4) 
IV 81 
X 51 


40% 


Rhagiomorpha 
Rhagium 
Rhagocrepis 
Rhagodactylus 
Rhagodera 
Rhagonycha 
Rhagopteryæ 
Rhamnusium 
Rhamses 
Rhanis 
Rhaphidopalpa 
Rhaphidopis 
Rhaphipodus 
Rhatymoscelis 
Rhesus 
Rhexius 
Rhigmaphorus 
Rhigus 

Rhiva 
Rhinaria 
Rhinaspis 
Rhinastus 
Rhinobatus 
Rhinobrachys 
Rhinochenus 
Rhinocæta 
Rhinocyilus 
Rhinodes 
Rhinolaccus 
Rhinomacer 
RHINOMACÉRIDES 
Rhinoncus 
Rhinophthalmus 
Rhinoplia 
Rhinopteryx 
Rhinoscapha 
Rhinosimus 
Rhinotia 
Rhinotragus 
Rhinotmetus 
Rhinusu 
Rhinyptia 
Rhipicera 
RHIPICÉRIDES 


TABLE ALPHABÉTIQUE. 
Tomes. Pages, 


VIT 
VIII 


406 


Tomes. Pages. 


RHIPIDIIDES Y 
Rhipidius V 
Rhipidocerus VII 
Rhipidophorus IV 
RHIPIPHORIDES V 
RHIPIPHORIDES VRAIS V 
Rbhipiphorus V 
Rhizobius XII 
Rhizonemus JIl 
Rhizopertha IV 
RHIZOPHAGIDES Il 
Rhizophagus Il 
Rhizoplatys IT 
Rhizotrachelus Il 
) | RHIZOTROGIDES JIl 
Rhizotrogus JIT 
Rhodocharis VIII 
RHODOPIDES IX 
Rhodopis IX 
Rhombodera I 
Rhombonyx ju 
Rhombopalpa XI 
Rhomborhina IV 
Rhombosternus X 
Rhopalizus IX 
Rhopalobrachium V 
Rhopalocerus I 
Rhopalodontus IV 
Rhopalomelus Il 
Rhopalomerus NI 
Rhopalopachys IX 
Rhopalopalpus I 
Rhopalophora IX 
RHOPALOPHORIDES IX 
Rhopalopus IX 
Rhopalotoma XI 
Rhopea IL 
Rhostax \! 
Rhyephenes VII 
Rhygmacera Il 
Rhymbus XII 
Rhynchites VI 
Rhynchuchus VI 
Rhyncodes VII 


631 


Rhyncolus 
Rhyncophorus 
Rhyncostomis 
Rhyparida 
Rhyparophilus 
RHYPAROSOMIDES 
Rhyparosomus 
Rhypochares 
Rhysium 
Rhysodes 
RHYSODIDES 
Rhyssemus 
Rhyssocarpus 
Rhyssomatus 
Rhyticephalus 
Rhytideres 
Rhytiderus 
Rhytidodera 
Rhytidoderes 
Rhytidophœus 
Rhytidosomus 
Rhytiphora 
Rhytirhinus 
Rhyxiphlæa 
Ripidius 
Rizalus 
Robopus 
Rodalia 

Roïcus 
Romaleum 
Rondibilis 
Ropica 
Rosacantha 
Rosalba 
Rosalia 
Rupilia 
RüuPILIITES 
Rutela 
RUTÉLIDES 


RUTÉLIDES VRAIES 
RUTÉLIDES VRAIES 


Rutidosoma 
Rygmodus 
Ryparus 


TABLE ALPHABÉTIQUE. 
Tomes. Pages. 


VII 
VII 


343 


Rypochromus 
Ryssematus 
Ryssochiton 
Ryssonotus 
Rytinota 


Saccomorphus 
Sæpiseutes 
Særangodes 
Sagra 
SAGRIDES 
Sagridola 
SAGRITES 
Salamis 
Salax 
Salius 
SALPINGIDES 
Salpingus 
Samia 
Sandalus 
Saperda 
SAPERDIDES 
Saperdopsis 
Saphanus 
Saprinus 
Saragus 
Sarapus 
Sarda 
Sarmydus 
Sarocesthes 
Sarophorus 
Sarothrocera 
Sarothrocrepis 
Sarrotrium 
Sastra 
Saula 
Sauriodes 
Saxinis 
Scales 
Scalidia 
Scalidion 
Scambus 
Scapanes 


405 

Tomes. Pages. 
VI 622 
VII 68 
V 435 
III 16 
V 51 
XII 56 
IX. 942 
V 484 
X 40 
X 26 
NII 435 
X 39 
XI 208 
V 70 
VI 588 
V_ 527 
V 528 
IX 383 
IV. "253 
IX 832 
IX 831 
IX 557 
NII 2413 
II 274 
V 348 
Il m212 
XI 180 
VIN 450 
IX 63 
NII 90 
IX 308 
1. 129 

Il 356 
XI 206 
XI 4143 
Il 63 
X 150 

I 233 

II + 397 

l_ 135 
NII 931 
UT 433 


TU 
4 


406 


Scapha 
Scaphidema 
SCAPHIDILES 
Scaphidium 
Scaphidomorphus 
Scaphigenia 
Scaphinotus 
Scaphinus 
Scaphiodactylus 
Scaphisoma 
Scaphium 
Scaphodius 
Scaphomorphus 
Scapomegas 
Scapterus 
Scaptobius 
Scaptodera 
Scaptoleaus 
Scaptophilus 
Scaraphites 
Scarites 
Scaritidea 
SCARITIDES 
Scatimus 
Scatobius 
SCATONOMIDES 
Scatonomus 
SCAURIDES 
Scaurus 
Sceleocantha 
SCÉLEOCANTHIDES 
Sceliages 
Scelida 
SCÉLIDITES 
Scelodonta 
SCÉLODONTITES 
Scelænopla 
Scelophysa 
Scelosodis 
Schematiza 
SCHEMATIZITES 
Schidonycha 
Schidonychus 
Schimatocheilus 


TABLE ALPHABÉTIQUE. 


Tomes. Pages. 


V 613 
V 303 
IL 236 
II 238 
XII 66 
X 137 

I 63 
VIIL 499 
1 346 

IL 240 
II 239 
X : 179 
VI 439 
II 265 

1 197 
IT 549 
I 4110 
IV 243 
III 412 
1. 193 

XL 494 

1 240 

1: 189 
III 92 
NV 129 
NI 87 
ll 94 
V:. 421 
V 433 
VIE 34 
VII 84 
I 71 
XI 184 
XI 184 
X 266 
X 266 
XI 323 
IL 193 
\ 64 
XI 195 
XI 195 
I 78 

[ 78 
VII 571 


Schizochelus 
Schizochilus 
Schizogenius 
Schizognathus 


ÿ | Schizonycha 


Schizopleurus 
Schizorhina 
SCHIZORHINIDES 
Schizotrachelus 
Schizotus 
Schœnherria 
Schœniocera 
Schœnionta 
Sciaca 

Sciades 
Sciaphilus 
Sciobius 
Scirtes 

Scitala 
Sciuropus 
Selerocardius 
Sclerocerus 
Sclerococcus 
Sclerognathus 
Scleron 
Secleronotus 
Sclerostomus 
Sclerum 
Sclethrus 
Scolecobrotus 
Scoliocerus 
Scolochrus 
SCOLOPTÉRIDES 
Scolopterus 
SCOLYTIDES 


ÿ | SCOLYTIDES VRAIS 


Scolytus 
Scopadus 
Scopæus 
Scopodes 
Scortizus 
Scotæus 
Scotasmus 
Scotias 


Tomes, Pages. 


NII 


246 


Scotinus 
Scotochares 
Scotodes 
Scotæborus 
Seraptia 
SCRAPTIIDES 
Scrobiger 
Soutopterus 
Scydmænus 


SCYDMÉNIDES 


Sceymbalium 
SCYMNITES 
Scymnus 
Seyphophorus 
Scyrtes 
Scytalinus 
Scytasis 
Scython 
SCYTHROPIDES 
Seythropus 
Scytropopsis 
Sebaris 
Sebæthe 
Sebusius 
Sebasmia 
Sebasteos 
Seladia 
Selagis 

Selas 

Selasia 
Selatosomus 
Selenepistoma 
Selenis 
Selenites 
Selenocopris 
Selenodon 
Selenopalpus 
Selenophorus 
Selenopistoma 
Selenoptera 
Selinus 
Semanotus 
Semanotus 
Semiotus 


TABLE ALPHABÉTIQUE. 


Tomes. Pages. 
V  164/Semiris 
NV 728 |Somnus 
V. 557| Senodonia 
VI 342|Sepidium 
V 585 |Serica 
V 583 |Sericesthis 
IV 454 |SÉRICIDES 
I 4922 | SÉRICIDES VRAIES 
II 183 |Sericoda 
IL 183 | Sericogaster 
Il 92 | SÉRICOÏDES 
XII 210 | SÉRICOÏDES VRAIES 
XII 213 |Sericoides 
VII 294 /|Sericosomus 
IV 273 | Sericus 
IL 67 | Seriphus 
IX 856 | Seriscius 
IV 427 | Serixia 
NI 380 | Sermyla 
VI 383 | SERMYLITES 
IX 754 |Serriger 
IL 305 |Serroccrus 
XI 79 | Serropalpus 
NII 409 |Sesiosia 
VIIL 272 | Sestyra 
HI 66 | SESTYRIDES 
XII 187 | Siagona 
IV 51 | SIAGONIDES 
IV 311 |Sibynes 
IV 375 | Sibynia 
IV 209 |Siderodactylus 
V 938 |Sidis 
XI 400 | Sidomenia 
XII 192 |Sigerpes 
ll 97 | Silaria 
IV 241 | Silenus 
V 704 /{Silis 
1 295 |Silopa 
V 9238 |Silpha 
VIII 182 | SILPHALES 
V 24 | SILPHIDES 
HI 461 | Silphodes 
IX 47 | Silphoides 
IV 155 [Silphomorpha 


407 


Tomes. Pages. 


408 


Silusa 
SILVANIDES 
Silvanus 
Simætha 
Simianus 
Simodontus 
Simplocaria 
Sinamora 
Singalia 
Singhala 
Singilis 
SINODENDRIDES 
Sinodendron 
Sinolus 
Sinoxylon 
Sintor 

Siola 
SIPALIDES 
Sipalus 
Sisyphus 
Sisyrium 
Sitarida 
Sitaris 
Siteytes 
Silona 
Sitones 
Sitophagus 
Sitophilus 
Skeletodes 
Smeia 
Smermus 
Smicorhina 
Smicronyx 
Smilax 
Smilecerus 
SMODICIDES 
Smodicum 
Sodus 
Sogines 
Solenophorus 
Solenoptera 
Solenorhinus 
Solenosternus 
Solimnia 


TABLE ALPHABÉTIQUE. 
Tomes. Pages. 


Il 
Il 
Il 


45 
409 


Soluta 
Solymus 
Somanecus 
Somatious 
Somatida 
Somatodes 
SOMATODIDES 
Somoplatus 
Sophræna. 
Sophron 
Sophronica 
Sophrorhinus 
Sorbia 
Sormea 
Soronia 
Sospita 
Sosylus 
Sotades 
SPALACOPSIDES 
Spalacopsis 
Sparactus 
Sparedrus 
Sparmannia 
Sparna 
Sparnus 


Spartecerus 


Spartophila 
Spartycerus 
Spastica, 
Spathidicerus 
Spathomeles 
Spathoptera 
Spathopygus 
Spavius 
SPERCHÉIDES 
Spercheus 


5 | Spermologus 


Spermophagus 
Sphadasmus 
Sphænocorynus 
Sphænognathus 
Sphæracra 
Spherelytrus 
Sphæridium 


Tomes. Pages. 


IX 657 
IX 507 
IN 22 
NV 197 
IX 259 
VI 321 
NI 319 
I 264 
XI 46 
IX 103 
IX 632 
VII 8 
IX 380 
IX 4738 
II 304 
XII 482 
II 378 
IX 523 
IX 701 
IX 704 
II 361 
V 703 
III 304 
IX 828 
XI 122 
NI 298 
X 432 
II 380 
V 679 
VII 393 
XI 90 
IX 888 
VIII 239 
IL 424 

Il 462 

1 464 
VI 472 
VII 602 
VII 161 
VII 280 
II 143 
O5) 
HIT 158 
I 472 


e 


Spheœriestes 
Sphærion 
Sphærites 
Sphærius 


Sphærocephalus 
SPHÆROCHARIDES 


Sphærocharis 
Sphæroderma 
Sphæroderus 
Sphærogaster 
Sphærolina 
Sphærometopa 


Sphæromorphus 


Sphæromus 


SPHÆROPALPITES 


Sphæropalpus 
Sphærophorus 
Sphæropterus 
Sphærorhinus 
Sphærosoma 
Sphærotus 
Sphærula 
Sphallomorpha 
Sphecogaster 
Sphegestes 
Sphenaria 
Spheniscus 
Sphenogenius 
Sphenoma 
Sphenophorus 
Sphenoptera 
Sphenoraia 
Sphenosoma 
Sphenosthenus 
Sphenoxus 
Sphenura 
SPHÉRIDIIDES 
SPHÉRIENS 
Sphindus 
Sphingnotus 
Sphodrus 
Sphænothecus 
Sphyracus 
Spilispa 


TABLE ALPHABÉTIQUE. 


Tomes. Pages. 
V-°"528 
NIIL 315 
II 22 
IL 224 
IV 120 
X: 206 
X 208 
XI 135 
I 63 
NI 142 
X 378 
XI 80 
IT 158 
NI 1 
XI 359 
XI 360 
IL 450 
VI 452 
NI 152 
II 270 
NV 446 
NI 619 
I 152 
NII 471 
IX 67 
V 81 
V 480 
V 350 
IT 35 
VII 294 
IV 68 
XI 249 
NV 426 
NII 184 
XII 60 
IX 493 
I 470 

II 224 
IV 529 
IX 240 
I 340 
IX 184 
II 264 
XI 285 


Spilophora 
SPILOPHORITES 


ISpilophorus 


Spilopyra 
SPILOPYRITES 
Spilota 
Spintheria 
SPINTHERIIDES 
Spirachtha 
SPONDYLIDES 
Spondylis 
Spongopus 
Sponsor 
Sporetus 
Sporus 
Stagobius 
Slalagmosoma 
STAPHYLINIDES 


STAPHYLINIENS 


Staphylinus 
Stasimus 
Statira 
Steatoderus 
Stegenus 
Stegopterus 
Steira 
Steirastoma 
Stelidota 
Stellognatha 
Stemmoderus 
Stenalia 
STENASPIDES 
Stenaspidius 
Stenaspis 
Stenaxis 
Stene 
Stenelmis 
Stenhomalus 
Stenidea 
STÉNIDES 
Stenidia 
Stenidius 
Stenispa 
Stenobia 


409 

Tomes. Pages. 
XI 365 
XI 364 
IT 545 
X 9260 

X 9259 
HIT 328 
IX ‘220 
IX 249 
IT 570 
VII 497 
VIII 198 
Te "279 

IV 64 
IX 785 
VIT "1275 
IL ‘ 496 
IT” "525 
IT 61 

Il 47 

Il 76 

X "271 

à nt 4 
IV 208 
IX 336 
IT 562 
M 97 
IX 747 
II 310 
IX 404 
II 389 
N611 
IX 166 
IT 14 
NP TA 

NV 714 

V 33 

I 510 
NII 362 
IX 625 
II 406 

I 75 

V 596 
°XE. 1978 
IX 442 


410 


Stenocara 
Stenocarus 


Stenocephalus 
Stenocera 
 Stenocerus 


Stenocheila 
Stenochia 
Stenocnema 
Stenocnemus 
Stenocolus 
Stenocorus 
Stenocorynus 
Stenocrates 
Stenocylidrus 
Stenodactylus 
Stenodera 
Stenoderus 
Stenodontes 
Stenogaster 
Stenoglossa 
Stenognathus 
Stenolampra 
Stenolis 
Stenolophus 
Stenomela 
STÉNOMÉLITES 
Stenomera 
Stenometopus 
Stenomorpha 
Stenomorphus 
Stenonotum 
Stenoparmena 
Stenopelmus 
Stenopeplus 
Stenophantes 
Stenoplatys 
Stenopterus 
Stenorhinus 
Stenorhopalus 
Stenoria 
Stenoscelis 
Stenosida 
STÉNOSIDES 
Stenosides 


TABLE ALPHABÉTIQUE. 
Tomes. Pages. 


V 
VII 
VI 


VII 


25 | Stenosis 

194 | Stenosoma 
371, | Stenosphenus 
31 |Stenostethus 
523 | Stenostola 

74 | Stenostoma 
484 | Stenotarsia 
182 | STÉNOTARSITES 
365 | Stenotarsus 
265 | Stenotarsus 
428 | Stenotherium 
252 | Stenotis 

404 | Stenotrachelus 
431 | Stenura 

74 | Stenuris 

685 | Stenus 

406 |Stenygra 

123 | Stephanocleonus 
82 | Siephanorhina 
141 | Stephanucha 
348 | Steraspis 

951 | Séerculia 

777 | Steremnius 
303 | Stereocerus 
421 | Stereodermus 
421 | Stereoma 
536 | Stereonychus 
491 | Stereopalpus 
162 | Stereorhynchus 
365 | Stereosomus 
107 | Steriphus 
274 | STERNACANTHIDES 
498 | Sternacanthus 
287 | Sternaspis 
394 | Sternechus 
246 | Sternocera 
485 | Sternudes 
268 | Sternoglossus 
475 | Sternolobus 
688 | Sternolophus 
345 | Sternoplistes 
62 | STERNOTOMIDES 
401 | Sternotomis 
458 | Séernuchus 


Tomos. Pages. 
V... 402 
IX 599 
IX. 130 
Al ANT 
IX 863 
NV. 716 
IT 51 
XIL - 125 
NI 330 
XII 427 
VI 62 
NII 336 
NV 733 
NUL 445 
IV 35 
IT 107 
IX 140 
NI 493 
IL 479 
IL. 525 
IV 15 
ll 66 
NI 364 
I 3233 
NII 419 
X 148 
VI 618 
V 579 
NI 371 
NIL 454 
NI 346 
IX 154 
IX 154 
IT 4100 
NI 447 
IV 11 
Vend 
X 164 
XII 59 
1 453 
IX 4179 
IX 401 
IX 406 
II 222 


Steropes 
Steropus 
Stesilea 
STÉTHASPIDES 
Stethaspis 
Stethispa 
Stethodesma 
Stethomela 
Stethopachys 
Stethotes 
Stethoæus 
Sthelenus 
Stheuias 
Sthereus 
Stibara 
Stictosomus 
Stigmatium 
Stigmodera 


Stigmatrachelus 


Stilodes 
Stilicopsis 
Stilicus 
Stilpnus 
Stiphilus 
Stizocera 
Stizopus 
STOMIDES 
Stomion 
Stomis 
Stomodes 
Stomphaæ 
Storeus 
Strabala 
Strabus 
Strangalia 
Strangalyodes 
Strategus 
Stratioceros 
Stratiotes 
Streptocerus 
Streptolabis 
Streptoloma 
Strichosa 
Strigia 


TABLE ALPHABÉTIQUE. 
Tomes. Pages. 
V 580 /|Strigidia 
I 323 |Strigoderma 
IX 543 Sérigoptera 
III 222 | Sfringophorus 
HI 222 | Séripsipher 
XI 327 |Stromatium 
IT 502 |SrromsoscéRIDES 
X 431 |Stromboscerus 
X 71 |Strongylurus 
X 334] Strongylaspis 
I 450 | Srroncyzunes 
NIIL  494/|Strongylium 
IX 563 | Strongylomorphus 
NI 374 Strongylopterus 
IX 851 | Strongylorhinus 
VIIL 444] Shrogylosomus 
IV 464 | Strongylotes 
IV 57|Strongylus 
VI 110 | Strophosomus 
X 390 /|Strumatophyma 
I 97! Stychus 
IL 96/|Stygnesis 
IV 204] Styliceps 
IX 214 | Styliscus 
VIT 322 | Sryrosonrxs 
V 260 | Stylosomus 
I 247|Styne 
V 43 |Styphlus 
1 250 | Stypotrupes 
VI 155|Sulenus 
IT 131 | Sumelis 
VI 494] Sunius 
XI 4124 |Suphis 
NII 164! Syagrus 
NIIL 450! Sybaris 
NI 245 /|Sybilla 
IT 440 | Sybra 
IX 303 |Sydonia 
1 200 |Syessita 
III 18 | Sygeum 
IX 153 /|Syllitus 
IV 362|Symbiotes 
X 401! Symbius 
1 327] Symmathetes 


CEE 

Tomes. Pages. 
I:855 
IT 336 
IV 58 

. HI 560 
IL 560 
NII 282 
VII 306 
VIL 306 
VIII 385 
VNIIL 400 
V 478 

V 484 
IV 309 
VII 74 
NI 409 
XII 54 
VII 239 
11% ,:349 
VI 49 
X 415 
IX 265 
IX 594 
NIIL 291 
NI 216 
X 162 

X 162 
IX 648 
NI 333 
III 433 
IX 638 
IX 811 
Il 99 

1 419 

X 331 

V 682 
VIII 465 
IX 615 
IX 639 
IX 586 
NIIL 526 
VII 413 
XII 143 
V_ 632 
VI 37 


M2 


Symmela 
Symmerus 
Symmorphocerus 
Symperusmus 
Symperga 
Symphiletes 
Sympiezocera 
Sympiezopus 
Sympiezorhynchus 
Sympiezoscelus 
Synaphæta 
Synapte 
Synaptonyx 
Synaptus 
Synarmostes 
Syncalypta 
Synchita 
SYNCHITIDES 
Synchroa 
Synchyzopus 
SYNDÉSIDES 
Syndesus 
Synelasma 
Syneta 

Synia 

Synodita 
Synonycha 
Synophthalmus 
Synopticus 
Synosomus 
Synthaphocerus 
Synthlibonotus 
Synthliborhynchus 
Synthocus 
Syntomium 
Syntomus 
Synuchus 
Syphaxia 
Sypilus 
Syrichtus 
Syricta 
Syrrhopeus 
Sysspilotus 
Systaltocerus 


TABLE ALPHABÉTIQUE. 
Tomes. Pages. 


NT 


208 
395 


Systellocerus 
Systellorhynchus 
Systena 

Systene 
Systenoderes 
Systolosoma 


T 


Tachinus 
Tachyerges 
TACHYGONIDES 
Tachygonus 
Tachyopus 
TACHYPORIDES 
Tachyporus 
Tachypus 
Tachyta 
Tachys 
Tachyusa 
Tælosilla 
Tœniodera 
Tæniotes 
Tænodema 
Tœnosoma 
Tagenia 
Tagona 
Talasius 
Talæpora 
Tanaos 
Tanarthus 
Tanuria 
Tanybeta 
Tanycerus 
Tanychilus 
Tanygnathus 
Tanymecus 
Tanyproctus 
Tanyrhinus 
TANYRHYNCHIDES 
Tanyrhynchus 
Tanysphirus 
Tapeina 


ÿ | TAPÉINIDES 


Tapenopsis 


Tomes. Pages. 


VII 


531 


Taphos 
Taphria 
Taphrocerus 
Taphroderes 
Taphrorhynchus 
Tapinolachnus 
Tapinopsis 
Tapinotarsus 
Tapinotus 
Tarandus 
Tarawis 
Taricanus 
Tarphius 
Tarsostenus 
Tarus 
Tasgius 
Taurhina 
Tauroceras 
Taurolema 
Tauroma 
TAUROMITES 
Taurorcus 
Taurotagus 
Tautoclines 
Taæicerus 
Teaspes 
Technites 
Teflus 
Tegrodera 
Teinocera 
Teinodactyla 
Teispes 
Telaugis 
Telephanus 
TÉTÉPHORIDES 
Telephoroides 
Telephorus 
Tellena 
Telmatophilus 
Telocera 
Telopes 
Telura 
Temnaspis 
Temnochila 


TABLE ALPHABÉTIQUE. 
Tomes. Pages. 


VII 


539 


413 


Tomes. Pages. 


Temnodera Il 
Temnolaimus VI 
Temnopis VA 
Temnoplectron XII 
Temnopterus I 
Temnorhopalon IL 
Temnorhynchus III 
Temnoscelis IX 
Temnoscheila Il 
Temnostesnus IX 
Temnostoma IV 
Tenebrio V 


TÉNÉBRIONIDES V 


TENÉBRIONIDES VRAIS V 
Tenerus IV 
Tenosis XI 
Tenthras IX 
Tentyria Y 
TENTYRIDES V 
TENTYRIIDES VRAIES V 
Tephantes VIII 
Tephræa III 
Tephrocoma IX 
Teramocerus VII 
Terapopus VII 
Teraschema NII 
Terchætes IX 
Teredus Il 
Teretrius II 
Terillus X 
Teropalpus Il 
Terpnissa VII 
Tessarecphora IX 
Tessarodon II 
Tessaromma V 
Tessaromma VIII 
Tessaropa IX 
Tesserocerus VII 
Tethystola IX 
>| Tetrabothinus VI 
Tetracantha VIII 
Tetracanthicus I 
Tetracha I 
Tetradia IX 


174 
459 
220 

86 
450 


14 


M4 


Tetræchma 
Tetraglènes 
Tetragonoderus 
Tetragonops 
Tetragonopterus 
Tetragonotes 
Teétragonus 
TETRALOBIDES 
Tetralobus 
Tetralophus 
Tetralychnia 
Tetraodorhina 
Tetraommatus 
Tetraonyx 
Tetraopes 
Tetraophthalmus 
TRTRAOPIDES 
Tetraphyllus 
Tetrarpages 
Tetratoma 
TETRATOMIDES 
Tétromma 
Tetrophthalmus 
Tetropium 
Tetrops 
Tetrorea 
Teuchestes 
Thalassa 
Thalassobius 
Thallis 
Thalpius 
Thalpophila 
Thalusia 
Thalycra 
Thamiocolus 
Thamnobius 
Thamnophilus 
Thamnurgus 
Thanasimus 
Thanatophilus 
Thaneroclerus 
Tharops 
Thasyeles 
THAUMASIDES 


TABLE ALPHABÉTIQUE. 


Tomes. Pages. 


À sd 1 
IX 703 
1 132 
VIle 165 
NII 528 
XI 99 
UT 501 
IV 163 
IV 164 
NI 317 
IV 338 
IT 514 
VIII “221 
"NV 673 
IX 879 
IX 873 
IX 871 
NV 421 
IX 606 
V 536 
V 536 
V 61 
ll 12 
VIII 208 
IX 880 
IX 645 
IT 415 
XII 234 
I 380 
XII 27 
I 89 

V 54 
IX 43 
II 31 
VII 4198 
VI 582 
NI "572 
VII 382 
IV 445 
IL 200 
IV 449 
IV 100 
X 254 
VIT 4194 


Thaumastomerus 
Thaumasus 
Thea 

Theano 
Thecacerus 
Thecesternus 
Thelgetra 
Thelæiope 
Themesia 
Themistonoe 
Themognatha 
THÉOCRIDES 


{Theocris 


Theogenes 
Theéopea 
THEOPÉITES 
Therates 
Thercladodes 
Therius 
Thermistis 
Thermonectus 
Thermophila 
Thersalus 
Thestus 
Theticus 
Theumorus 
Thia 
THINOBATIDES 
Thinobatis 
Thinobius 
Thinopinus 
Thonius 
Thoracispa 
Thoracophorus 
Thoraxophorus 
Thorectes 
THORICTIDES 
Thorictus 
Thoris 
Thranius 
Thranodes 
Thrasygæus 
Threcticus 
Thriptera 


Thronistes 
THROSCIDES 
Throscus 
Thryallis 
Thyada 
Thyamis 
Thylacites 
Thylacoderes 
Thylactus 
Thylodrias 
Thymalus 
Thyreocephalus 
Thyreopterus 
Thyridium 
Thyrsia 
Thysanodes 
Thysanotus 
Thysbe 
Thysia 
Thysiotes 
Tiarocera 
Tibesia 
Tibionema 
Tillicera 
Tilloidea 
Tillomorpha 
TILLOMORPHIDES 
Tillus 

Tilosis 
Timarcha 
TIMARCHITES 
Timorus 
Tinopus 
Tiphysa 
Tiresias 
Titæna 
Titanus 
Tithoes 
Tithonus 
Titoceres 
Titubæa 
Tlepolemus 
Tmesidera 
Tmesiphorus 


TABLE ALPHABÉTIQUE. 
Tomes. Pages. 


HIT 
IV 
IV 


420 


TMÉSISTERNIDES 


90 | Tmesisternus 
92 | Tmesorhina 


719 
301 

70 

88 
209 
445 
368 
350 

67 
143 
347 
896 
563 
144 
301 
497 
427 
497 


Tolyphus 
Tomarus 
Tomicephalus 
Tomicus 
Tomochilus 
Tomoderus 
Tomometopus 
Tomopterus 
Tomorhinus 
Tomoxia 
Tomyris 


!TOMYRITES 


Tophoderes 
Torneurma 
Torneutes 
Toronœus 
Tostegoptera 
Toxeutes 
Toxeutes 
Toxicum 
Toxonotus 
Toxorhinus 
Toxosterna 
Toxotus 
Trachelia 
Trachelizus 
Trachelæum 
Trachelolabus 


 Trachelophora 


Trachelorachis 
TRACHÉLOSTÉNIDES 
Trachelostenus 
Trachelus 
Trachodema 
Trachodes 
Trachyderes 
TRACHYDÉRIDES 
Trachyderma 
Trachymerus 
Trachynotus 
Trachypachis 


45 


Tomes. Pages. 


& 


242 
248 
361 
285 
409 
204 
382 
222 
593 
268 
509 
268 
609 
265 
264 
499 
104 
238 
790 
285 
368 
143 
341 
375 
304 
328 
438 
143 
419 
200 
351 
AT 
373 
567 
D67 
517 
335 
374 
201 
194 
184 
241 
199 

47 


416 


Trachyphlœus 
Trachypholis 
Trachyplatys 
Trachypteris 
Trachys 
TRACHYSCÉLIDES 
Trachyscelis 
Trachysomus 
Trachystola 
Trachytoæus 
Tragicoschema 
Tragidion 
Tragiscus 
Tragocephala 
TRAGOCÉPHALIDES 
TRAGOCERIDES 
Tragocerus 
Tragomorphus 
Tragopus 
Tragosoma 
Tranes 
Trapezidera 
Traphecorynus 
Trechichus 
Trechus 
Trematodes 
Trenetica 
Trestonia 
Trelus 
Triacanus 
Triacus 
Triammatus 
Triarthron 
Tribalus 
Tribaæ 
Tribolium 
Tribolocara 
TRIBOLOCARIDES 
Tribostethus 
Tribotropis 
Teicheops 
Trichestes 
TRiCHIDES 
Trichis 


TABLE ALPHABÉTIQUE. 
Tomes. Pages. 


NI 
IL 
I 
IV 
IV 


192 


Tomes. Pages. 


Trichispa XI 
TRICHISPITES XI 
Trichius III 
Trichocanthus Il 
Trichocerastes XI 
Trichochrysea X 
Trichocleonus VI 
Trichocnemis NII 
Trichocnemus al 
Trichocoryne IL 
Trichoderes VIII 
Trichoderma Il 
Trichodes IV 
Trichoferus VIII 
Trichognathus I 
Trichogomphus Ill 
Tricholepis III 
Trichomallus VIII 
Trichomela X 
Trichomesia NII 
Trichonius IX 
Trichonotus III 
Trichonyx Il 
Trichophorus IV 
Trichophorus VIII 
Trichophyus Il 
Trichoplus Ill 
Trichopoda I 
Trichops on 
Trichopselaphus I 
TRICHOPTERYGIENS II 
Trichopteryx Il 
Trichopygus IL 
Trichostetha I 
Trichostola X 
Trichotarsia III 
Trichotheca X 
Trichoton \} 
Trichoxys IX 
Trichrous IX 
Tricondyla I 
Tricondyloides IX 
Tricorynus IV 


Trictenotoma VIII 


331 
331 
564 


TRICTENOTOMIDES 
Trielasmus 
Trientoma 
Triglorhynehus 
Trigonarthris 
Trigonocheilus 
TRIGONOCOLIDES 
Trigonocolus 
Trigonodactyla 
TRIGONODACTYLIDES 
Trigonodera 
Trigonoderus 
Trigonogenius 
Trigonopeltastes 
Trigonopeplus 
Trigonophorus 
Trigonops 
Trigonoptera 
Trigonopterus 
Trigonopus 
Trigonorhinus 
Trigonoscelis 
Trigonoseuta 
Trigoncstomum 
Trigonotarsis 
Trigonotarsus 
Trigonotarsus 
Trigonotoma 
TRIGONOTOMIDES 
Trigonurus 
Trilychnia 
Trimium 
Trimorphus 
Trimytis 
Trinodes 
Triodonta 
Triodontus 
Triana 
Trionychus 
Trioplus 
Triorophus 
Triotemnus 
Tripanidius 
Triphyllus 


Coléoptères. Tome XII. 


Cou 


TABLE ALPHABÉTIQUE. 
Tomes. Pages. 


VIII 
IV 
V 
VI 
VII 
I 

NI 
VI 


Il 


fl 
171 


TRIPLAGITES 
Lriplatoma 
Triplax 
Triplectrus 
Triplogenius 
Triplonycha 
Trirachis 
Trèrammatus 
Trirhabda 
Tritocosmia 
Tritoma 
Tritomacrus 
Tritonus 
Trixagus 
Trochalonota 
Trochalus 
TROCHOIDÉITES 
Trochoideus 
TROGIDES 
TROGIDES VRAIS 
Troglops 
Troglorhynchus 
Trogodendron 
Trogoderma 
Trogophlœus 
Trogosita 
TROGOSITAIRES 
Trocosirines 
Trogus 
Tropidema 
Tropideres 
TROPIDÉRIDES 
Tropidopterus 
Tropidosoma 
TROPIDOSOMIDES 
Tropimetopa 
Tropinota 
Tropiorhynchus 
Propiphorus 
Tropipygus 
Tropirhinus 


| Lropis 
2| Tropisternus 


Tropocalymmu 


417 
Tomes. Pages. 
XII 30 
XII 25 
XI 40 
I 278 
IL 312 
IV 338 
VIIL...257 
I 323 
XI. 194 
NII 407 
XII 43 
VIIL 396 
I 455 
1102 
X 440 
III 207 
XII 446 
XII 147 
IT 148 
IL 149 
IV 394 
VI. 159 
IV 453 
Il 467 
Il 118 
II 343 
II 332 
II 336 
I 427 
IX 493 
VIT 535 
VIL 484 
NV. 438 
IX 150 
IX 149 
IX 874 
IL 531 
II. 325 
NI 237 
NII. 491 
VI 273 
VIT 410 
I. 452 
VIL 409 
27 


418 


Tropopsis 
Lropopterus 
Trotomma 
Trox 
Trycherus 
Trypaueus 
Trypetes 
TRYPÉTIDES 
Trypherus 
Tryphocaria 
Trypocladus 
Trypodendron 
Trypogeus 
Trypopitys 
Trysibius 
Trysimia 
Tubicenus 
Tybalmia 
TYCHNDES 
Tychius 
Tychus 
Tylocerus 
Tyloderes 
Tylodes 
Tylomus 
Tylonotus 
Tylotarsus 

- Tymnes 
Tympanopalpus 
Tympanophorus 
Typhæa 
Typhœus 
Typhocesis 
Typocephalus 
Typocerus 
Typocæta 
Typodryas 
Typophaula 
TYPOPHORITES 
Typophorus 
Tyvinthia 
Tyrus 
Tytthonyx 
Tyllosoinu 


TABLE ALPHABÉTIQUE. 


Tomes. Pages. 


11459 

1 363 

V 586 
III 150 
XII 92 
IL 276 
NII 478 
NI 
IV 363 
NII 303 
IV 538 
NIL 377 
IX 236 
IV 521 
NI 356 
IX 319 
VI 559 
IX 670 
VI" -602 
VI 607 
II 170 
IV 348 
VIM458 
NII 96 
VI 448 
VIIL 396 
IV 143 
X 310 
IX 339 
ler G 
I 446 
IT 144 
VOL 540 
XII 56 
NI 445 
IX 494 
IX 228 
IX 604 
X' 329 
X 330 
IX 887 
Thil 
IV. 363 
IL 188 


Udamina 
Udeterus 
Uleda 
Uleiota 
ULOCÉRIDES 
Ulocerus 
Ulochætes 
Ulodes 
Uloma 
ULOMASCIDES 
Ulomascus 
Ulomenes 
ULOMIDES 
Ulonotus 
Uloptera 
Ulosomia 
Ulosomus 
Ultiolemur 
Unelcus 
Unxia 
Upinella 
Upis 
Upocoprus 
Uracanthus 
Uragus 
Urda 
Urocalymma 
Urodera 
Urodou 
URODONTIDES 
Uræcha 


36 | Uroplata 
5 | Uropterus 


Uroxys 
Uterosomus 
Utopia 


Vadonia 
Valgus 
Variopalpis 
Vatellus 


Tomes 


IX 
VIII 


Vedalia 
Velleius 
Velleda 
Velcra 
Veérania 
Vertagus 
VESPÉRIDES 
Vesperus 
Vesta 
Vibidia 
Vieta 
Vocula 
Vodella 
Volumnia 
Volvoxis 
Volvulus 
Vulda 


Wallacea 
WALLACÉITES 
WEsTWOODIA 


Xanthesta 
Xanthispa 
Xanthoceros 
Xanthochroa 
XANTHOLINIDES 
Xantholinus 
Xanthomus 
Xanthonia 
Xanthopachys 
Xantophæa 
Xaurus 
Xenapta 
Xenarthra 
Xenidia 
Xenispa 
Xenocerus 
Xenoderus 
Xenodorum 
Xenolea 


TABLE ALPHABÉTIQUE. 
Tomes. Pages. 


209 | XÉNoLÉIDES 
73 | Xenorchestes 


XII 


294 
313 
203 


XÉNORCHESTIDES 


Xenos 
Xenodermus 
Xestia 
Xestobium 
Xestonotus 
Xestus 
Xiphodontus 
Xiphomela 
Xiphonotus 
Xiphoscelis 
Xiphotheata 
Xixuthrus 
Xoanodera 
Xuthea 
Xyaste 
Xyleborus 
Xylergates 
Xyletinus 
Xylinades 
Xylita 
Xylobius 
Xylocharis 
Xylodromus 
Xylæcus 
Xylographus 
Xylomimus 
Xylonotrogus 
Xylonychus 
Xylopemon 
Xylopertha 
Xylophilus 


| Xylorhiza 


XYLORHIZIDES 
Xyloryetes 
Xylosteus 
Xyloteles 
Xyloterus 
Xylotrechus 
Xylotretus 
Xylotribus 
Xylotroqus 


419 


Tomes. Pages. 


IX 
VII 
VIl 

V 
NII 
VII 
IV 

Il 
XII 


460 


ESS  , 


420 


Xylotrupes 
Xynenon 
Xypeta 
Xysta 
Xystœna 
Xystrocera 
Xystronia 
Xystropus 


Yliotis 
Yokostyla 


Zabrus 
Zadenas 
Zæera 
Zalates 
Zamium 
Zanthæmia 
Zarax 
Zathecus 
Zitrephus 
Zeale 
Zemina 
Zemioses 
Zenicomus 
Zerithicola 
Zenoa 
Zenoria 
Zetophloeus 
Zougophora 
Zidalus 


TABLE ALPHABÉTIQUE. 


Tomes, Pages. 
III 446 
IX 567 

VIII ‘305 
V 148 

NI 496 

VIII 229 
V 514 
Veoes15 

Y 
IV. 485 
IX 477 

Z 
I 330 
V 238 
IX 547 
IX 399 

VIN 215 
IT 281 

VILL 132 

VII 230 

NII 267 
IX 893 
LA 55 
VII 408 
IX 889 
IV 457 
IV. 251 
XII 207 

VII 460 
x 67 
V 2 


FIN DE LA TABLE ALPHABÉTIQUE. 


Zilora 
Zirophorus 
Zodinus 
Zoedia 
Zographus 
Zolodinus 
Zonarius 


; | Zonitis 


Zonopterus 
Zonyptilus 
Zoodes 
ZOPHÉRIDES 
Zopherus 
Zaphius 
Zophobas 
ZOPHOSIDES 
Zophosis 
Zorion 
Zorolispe 
Zosmotes 
Zosne 
Zosterius 
Zotale 
Zuphium 
Zygænodes 
Lygia 
Zygocera 
ZYGOCÉRIDES 
Zygogramma 
ZYGOPIDES 
Zygops 
Zygrita 
Lyras 


Tomes. Pages. 


V 549 
I 1495 
V 2 
VIIL 423 
IX 402 
V 380 
XII 6% 
V. 685 
IX 9 
Il 25 
VIII 281 
V 90 
V mn 
NV 444 
V 376 
V 45 

V 45 
VIII 423 
IX 612 
IX 545 
IX 836 
IX 105 
IX 647 

l 85 
VII 543 
IV. 407 
IX 499 
IX. 498 
X 386 
VII 4142 
VIL 450 
IX 566 
IL 29 


EPILOGUE 


La rédaction d’une Histoire naturelle des Coléoptères 
avait été, en 1851, confiée à notre Maître regretté, Théo- 
dore Lacordaire, professeur de Zoologie et d’Anatomie 
comparée à l'Université de Liége, et à M. Edouard Car- 
reno de Valdès, membre de l’Académie des sciences de 
Barcelone. 

Le plan général de l'ouvrage, que devaient renfermer 
dix volumes, n'était pas encore définitivement arrêté, 
que la mort enlevait le collaborateur de Lacordaire. Ce- 
lui-ci restait seul devant cette immense entreprise; il 
nous explique dans la Préface de son premier volume, 
paru en 1854, les aspects divers sous lesquels pouvait 
être traitée l'Histoire naturelle des Coléoptères. On con- 
naît le plan adopté; il témoigne du jugement droit et de 
la haute intelligence de l’auteur. Traitée par Lacordaire, 


1e LA M 


422 ÉPILOGUE. 


l'histoire des mœurs des Coléoptères nous eût donné un 
ouvrage très-intéressant sans doute, mais au point de 
vue scientifique, le Genera est éminemment supérieur ; 
il est en même temps l’éxpression de la science à une 
époque donnée et le point de départ des recherches ul- 
térieures. 

L'auteur n’a pas eu la satisfaction de terminer la tâche 
à laquelle il à travaillé assidument pendant les dix-huit 
dernières années de sa vie. 

En douze tomes, formant quatorze volumes accom- 
pagnés de cent trente-quatre planches, le Genera ren- 
ferme la description détaillée d'environ six mille genres, 
et chaque volume est suivi, selon la coutume, d’une 
table alphabétique de ceux dont il traite. Nous avons 
cru faire chose utile de refondre en une seule ces tables 
partielles, afin de faciliter la recherche d’une descrip- 
tion, le nom du genre étant donné. 

La table générale qui termine le tome XII est le ré- 
sultat d’un travail très-long et fastidieux au possible. 
Pour donner toute l’utilité dont elle est susceptible, elle 
doit être complète et exacte; afin de la rendre telle, 
nous avons prié nos amis qui ont souvent en mains l’ou- 
vrage de Lacordaire de vouloir bien nous signaler les er- 
reurs ou les omissions qu’ils avaient constatées dans 
les tables partielles; MM. Candèze, de Borre, Dohrn, 
Putzeys et Sallé ont bien voulu répondre à notre de- 
mande et grâce à leurs indications la table sera moins 


LL 





493 ÉPILOGUE. 


imparfaite. Mais l'illusion n’est pas possible, il y a en- 
core des erreurs, des omissions et de fausses indications. 
Pour les découvrir, il faudrait reprendre chaque volume, 
en vérifier laborieusement la table et s'assurer ensuite 
que chacune de ces tables partielles se trouve intégrale- 
ment reproduite dans la table générale. Je prie les en- 
tomologistes qui y découvriraient des fautes de vouloir 
bien me les signaler. 

En examinant cette table générale, on remarquera fa- 
cilement qu'à diverses reprises le même nom a été 
donné à des types très-différents; ces noms ont été chan- 
gés ou doivent l’être. 

En effet, la nomenclature zoologique est livrée à l'a- 
narchie; chacun invente des noms à sa guise et afin de 
so garer d’un double emploi, il les forme de la façon la 
plus extravagante. N’est-il pas déplorable d'accorder la 
consécration à des noms de Skeletodes, d’A liboron, de Xi- 
œuthrus ; de permettre des transpositions bizarres comme 
celles de Wiptus, de Tipnus, dérivés de Ptinus, ete. Les 
règles de la nomenclature ont été discutées; elles ont 
même été plus ou moins formulées, mais l'application 
n'en à pas été faite; espérons qu'un prochain congrès 
reprendra ce sujet pour en assurer l'exécution. 

Un dernier mot. Le manuscrit des tomes XI et XII a 
été livré à l'éditeur au commencement de 1875. Le 
temps qui s’est écoulé depuis à été employé à l’impres- 
sion typographique, à l'exécution des dessins, de la gra- 





vure, de l'impression en couleur et du coloris des plan 
ches. A la fin de 1874, nous n'avions pt 
los publications de notre malheureux ami, Groigh. 
-_ derniers mémoires du D' Baly; à notre regret, nous n’a 
vons pu ni les citer, ni utiliser les savantes recherches 
qu'ils renferment. 







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M 
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Verviers, mars 1876. 





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BAR-SUR-SEINE. — IMP, SAILLARD. 





+ 








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Na 


lois leur attribuent. Maïs cetté loi ne 
concerne que les grefliers des tribunaux 
de première instance, car les greffiers 
des justices de paix ne reçoivent au— 
cune remise dans aucun cas. On a dit 
aussi que le papier du plumilif est 
une charge des greffiers, comme celui 
de leurs répertoires; mais on a ré 
pondu judicieusement, « qu’il n’y a 
» aucune analogie entre le répertoire 
» et la feuille d'audience. Le réper- 
» toire est un registre personnel au 
» grefle, c’est le tableau de ses écri— 
» tures et actes ; la feuille d'audience, 
» au contraire, appartient à tous les 
» justiciabies qui peuvent demander 
—9,] ‘52198 509 9p Xn9P SILJQ ‘2IQU 19 


RS an CA e (une ici 








vacations, est intéressé dans la cause 
et ne peut en connaître.! Lorsque le 
greffier a obtenu un jugement de con- 
damnation, il le fait exécuter par les 
oies ordinaires; mais il doit être rem- 
placé par un commis-ereflier tant à 
l'audience qu’à l’expédition du juge 
ment. 

Au surplus, « les grefiers doivent, 
» sur un registre spécial, coté et para- 
» phé par le juge de paix, inscrire par 
» ordre de date et sans aucun blanc, 
» toutes les sommes qu’ils reçoivent 
» pour leurs déboursés et émolumens, 
» sans exception. » ( Article 2, même 
ordonnance. ) Ce registre est vérifié par 


—0S S9p no ‘S19n19u09 S0p o33a62 no 





RARE. nn D 1: 0 ro TS DE A ,7 LD Ré 0 
ou110} ex mb Info “ogyefos 152 uouis 710$ ou y 
-oddo-os1on e ‘oxtesquos ne ‘IS (‘ÿ18r  -uodoo et 
sonvef 37 np 1a11Y)oquumepuos onæd  quemoSn( 
vç onuos quouro8nf soimeid ne uonno  somuosiod 
0x2 o19uo 19 UI9Jd souuop e Jnes  Soj suepu 
‘juouro%nf neoanou un sed guuopio es ajedir 
sue Jos uo prob 3e soripnfoid in} 
essind ou uonnsgxs uos on 29 ejuaut  -deoxosur 
ones sieur ‘anbeye punb quemoñnl  sou1vurpu 
np jaoddes ne uou ‘quopuoy sajjenb  soçeroues 
1 — 
dence de la cour suprême, et suivant qui doiven! 
plusieurs jurisconsultes. cles 485, 
Citons d'abord M. Henrion de du code de 
Pansey : « Ïl est étonnant que dans 
» l’ouvrage le plus remarquable de CE 
» notre époque (répertoire de M. 
» Merlin }, on aït professé l’opinion 
» que la requête civile n’est pas rece- Du Bu 
» vable en justice de paix. On ne peut e 
» se le dissimuler, fermer la requête Nous ex 
» civile dans ces justices, ce serait 1° pour qu 
» sanctionner le vol et commettre la au bureau 
» plus criante des injustices. Aussi, tation à dc 
à dresser. 


» voyons-nous que l’art. 480 est conçu 
» dans les termes les plus généraux et 
» les plus absolus. » 






DIVISION DE L'OUVRAGE 
et Noms des Collaborateurs. 


a 


+ 
‘ 


Ææoologie générale (Supplément à Aptères (Arachnides, Scorpions, 
Bufou), par M. H. GEoFFROY ST-HILAIRE, ete.), par M: WaALkeNAER, membre de 
membre de l’Institut, professeur au Mu- l'institut, et M. P. GERvAIS, professenr 
séum. à Ja Faculté des Sciences de Paris, 


cétacés, par M. F. Cuven, membre Crustacés, par M. Micne-EDWARDs, 
de l'Institut, professeur au Muséum. nos de l'Institut, professeur au Mu- 
séum. } 
Meptiles, par M. C, Dumériz, mem- HER 
brede T'Institét, professenr à Ja Faculté mollusques (En préparation). 
de Médecine et au Muséum, et M, Br- telminthes, par M.Duyarpin, doyen 
BRON, aide-natnraliste au Muséum, Pro- de la Faculté des Sciences de Rennes, 
fesseur d'histoire naturelle, Aunelés marins et d’eau donce, 
JUssnes PAT M. Aug, Duménir, parM, De QuarreraGes, membre de l'Ins- 
rofesseur à la Faculté de médecine etau titut, profesenr au Muséum, et M. Léon 
uséum, VaïuLanr, professeur d'histoire naturelle. 
Entomologie dEdnanotan à (l'E- æÆoophytes Acalèphes, par M, Les- 
tude de M} x M. Th. LACORDAIRE, pro- son, correspondant de l'Institut, phar- 
fesseur à l'Université de Liége. macien en chef de la marine, à Rochefort. 
Insectes ABDIrES par M. Th. æoophytes Échinodermes, par 
Lacorpaine, professeur à l'Université de M. Dvsanpin, doyen de la Faoulté des 


Liège et M. Guapuis, membre de l'Acadé- Sciences de Renues, et M. Huré, aide-na- 
mie royale de Belgique. taraliste a Muséum. 

Insectes @rthoptères, par M. Ac- Zoophytes Corailllaires, par 
DINEr-SERVILLE, membre de la Société M, Micne-Epwaros, membre de l'Insti- 


Entomologique. tut, professeur au Muséum, et M. J 


Mae, aide-naturaliste au Muséum. 

Hnsectes miptères r MM, Q Q 
Amxor et ne membres de la $0- Zoophytes Enfusoires, par M. Du- 
ciété Entomologique. JARDIN, doyen de la Facullé des Sciences 


de Rennes 
msectes Lépidoptères, par MM. ù x 
BoisnuvaL et GUENÉE, miémbres de la S- 2 pasntinn (osonneenn à l'Etude 
ciété Entomologique. e la), par M. De CaNnoLLe, professeur 


d'histoire naturelle à Genève, 
Ensectes Névroptères, par M. 
Raweua, membre d bciété Éntomo- snnx Phanérogames, par 
logique. EN , SPACH, aide-natursliste au Muséwin. 


Ensectes  Hyménoptère ar Végétaux Cryptogames (Zn pré- * 

M. LEPELLETIER DE ST-FARGEAUS ve ‘| Paralion). É 

de la Société Entomologique, et MA, Géologie, par M. Huor, membre de 

Bruzué, doyen de la Faculté des Sciences plusieurs Sociétés savantes. 

de Dijon. a? Minéralogie, par M. DELAFOSSE, 
xnsectes miptères, par M, Mac- membre de l'Institut, professeur an Mu- 

ouaar, recteur du Muséum de Lille, séum et à la Faculté des Sciences de Paris, 


‘ 
Prix du texte (Chaque volume d'environ 500 pages) : 


Pour les souscripteurs à toute la collection : 6 fr. 
Pour les acquéreurs par parties séparées : Tfr,. 


Le prix des volumes imprimés sur papier grand-raisin (format des 
planches) est double de celui des volumes imprimés sur papier carré vergé, 


Prix des planches : 


Chaque livraison d'environ 40 planches noires : 3 fr. 50 
— — coloriées : 1 fr. 
Les personnes qui veulent souscrire pour toute la Collection peuvent 
prendre par partie séparée jusqu’à ce qu'elles soient au courant de tout ce 
qui a paru. 


Bar-sur-Seine, — Imp: SAILLARN. 











| CONSERVATION 
à RME ss 
1: No ACTION AL PTS 1987 





: + AN à m6 — ee 5 Ne SERRE CR ELEC LEE NORME =)