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Full text of "Congrès Géologique International : Compte-rendu de la sixième Session, en Suisse Août 1894, Zurich"

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COMPTE-RENDU 


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SIXIÈME  SESSION,  EN  SUISSE 
Aort1  1894,  Zurich. 


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PARIS 

L I H a A 1 lu  K FÉLIX  ALCAN 
lÜS.  Boulevard  Geriiiaiu 


LAUSANNE 

GEORGES  imrOEE  & G'«  EDITEURS 
Avril  1897. 

BALE 

; ' G E O R G & C‘e 

libraires-éditeurs. 


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GÉOLOGIQÜE  INTERNATIONAL 


COMPTE-RENDU 

DE  LA  ; . 

SIXIÈME  SESSION,  EN  SUISSE 
Août  1894,' Zurich."  ' 


LAUSANNE 

IMPRIMERIE  GEORGES  BRIDEE  & Cie 


Mars  ISg?. 


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Le  compte-rendu  de  la  sixième  session  de  nos  Congrès 
géologiques  internationaux  diffère  peu  des  précédents.  Il  a 
la  même  division  des  matières,  et  comme  eux  aussi  il  paraît 
tard.  C’est  une  sorte  de  mal  endémique  des  comptes-rendus  ; 
il  faut  croire  que  cela  tient  toujours  à la  même  cause  : la 
difficulté  de  correspondance  entre  les  éditeurs  et  les  auteurs, 
ce  qui  entraîne  fatalement  des  retards. 

Les  subdivisons  de  ce  livre  s’imposaient  d’elles-mêmes  par 
la  nature  des  sujets.  Tandis  que  nous  avons  dans  la  1’’®  partie 
l’historique  du  Congrès  et  dans  la  2“®  les  procès-verbaux 
de  nos  séances,  les  autres  divisions  sont  motivées  par  le 
travail  propre  à la  session  de  Zurich  : ainsi  la  3“®  partie 
comprend  les  conférences  données  dans  les  assemblées  gé- 
nérales, la  4“®  comprend  les  mémoires  lus  devant  les  sec- 
tions, la  5“®  est  relative  aux  excursions  du  congrès,  la  6“® 
est  un  travail  spécial  du  président,  de  nature  tout  à fait  in- 
ternationale. 

On  trouvera  dans  la  partie  toutes  les  conférences  que 
nous  avons  entendues,  sauf  celle  de  M.  Suess.  Notre  collègue 
de  Vienne  n’a  pas  prévu  que  nous  imprimerions  in  extenso 
les  textes  des  conférences,  et  a préféré  ne  pas  rédiger  la 
sienne.  Nous  avons  exprimé  à M.  Suess  tous  nos  regrets  de 
n’avoir  pas  le  texte  de  son  remarquable  travail. 


VI 


COMPTE-RENDU  DU  6®  CONGRES 


Les  mémoires  scientifiques  de  la  3“®  partie,  rédigés  par 
les  auteurs  eux-mêmes,  ne  représentent  pas  tous  les  travaux 
lus  dans  les  sections.  Plusieurs  autres  auteurs  se  sont  con- 
tentés des  résumés,  faits  par  nos  secrétaires  et  insérés  dans 
les  procès-verbaux. 

Le  Chronographe  géologique,  qui  forme  la  6“®  partie,  aurait 
eu  sa  place  naturelle  parmi  les  mémoires  lus  à la  section  de 
stratigraphie.  11  fut  en  effet  esquissé  devant  cette  section. 
Mais  le  comité  a pensé  que,  vu  son  étendue,  il  vaudrait 
mieux  le  renvoyer  à la  fin  du  volume,  car  les  difficultés 
d’impression  de  ce  grand  travail  risquaient  autrement  de  beau- 
coup retarder  le  volume  lui-même. 

Quant  aux  excursions  officielles,  nous  n’avons  pas  suivi 
le  schéma  tracé  par  nos  prédécesseurs.  Tandis  que  dans  quel- 
ques Compte-rendus  on  a reproduit  à nouveau,  et  d’une 
façon  plus  étendue,  les  guides  des  excursions,  nous  n’avons 
donné  ici  qu’un  bref  résumé  des  courses  et  de  leurs  inci- 
dents, nous  en  référant  pour  le  reste  au  Livret-Guide.  Ce 
résumé  est  dû  tantôt  à la  plume  d’un  participant,  tantôt 
à celle  du  conducteur  de  l’excursion  lui-même.  Il  y a été 
ajouté  un  travail  spécial  et  étendu  sur  l’Alta-Brianza , où 
notre  collègue  M.  C.  Schmidt  a dirigé  une  excursion  supplé- 
mentaire. 

Pour  la  publication  de  ce  volume,  les  matériaux  ont  été 
rassemblés,  collationnés  et  classés  par  le  secrétaire  général; 
l’impression  en  a été  surveillée  en  commun  par  le  président 
et  le  secrétaire,  avec  envoi  des  épreuves  en  correction  à 
chacun  des  auteurs. 

Outre  ce  compte-rendu,  chaque  membre  a reçu  un  exem- 
plaire de  la  Bibliographie  géologique,  que  notre  confrère 
M.  Em.  de  Margerie  a préparée,  au  prix  d’un  travail  consi- 
dérable, dont  nous  ne  saurions  assez  le  remercier.  Cet  env'oi 
de  la  Bibliographie  résulte  d’une  participation  financière, 
décidée  par  le  conseil  du  6“®  Congrès,  pour  aider  à couvrir 
les  frais  d’édition  de  ce  bel  ouvrage. 


PRÉFACE 


VII 


Avant  de  clore  cette  préface  qui  n’est  qu’un  simple  exposé 
de  faits,  nous  voulons  remercier  ceux  qui  nous  ont  aidé  à 
mener  à bien  l’entreprise  de  notre  Congrès.  Le  gouvernement 
fédéral  suisse  a mis  à notre  disposition  des  crédits,  qui  nous 
ont  permis  de  préparer  convenablement  le  Congrès,  et  tout 
spécialement  de  publier  le  Livret-Guide,  sans  lequel  nos  ex- 
cursions eussent  été  difficiles  à suivre.  Plusieurs  villes  se 
sont  fait  un  devoir  de  recevoir,  et  de  fêter  au  passage,  les 
excursionistes.  On  en  trouvera  la  mention  dans  les  comptes- 
rendus  des  excursions.  L’Etat  et  la  Ville  de  Zurich,  ainsi 
que  l’administration  de  l’Ecole  polytechnique  fédérale,  ont 
mis  aimablement  à notre  service  les  nombreux  locaux  dont 
nous  avions  besoin.  Un  comité  d’habitants  de  Zurich  s’est 
einployé  à préparer  l’arrivée  et  le  séjour  dans  cette  ville  des 
membres  du  Congrès,  à organiser  soit  les  logements,  soit 
les  visites  et  réunions  extra-officielles,  favorisant  les  rela- 
tions personnelles  ; autant  de  choses  précieuses  dans  une 
ville  où  l’on  est  étranger. 

A tous  ceux  qui  nous  ont  facilité  la  tâche,  nous  envoyons 
collectivement  l’expression  de  nos  sincères  remerciements. 

Lausanne,  février  1897. 

Le  président,  Le  secrétaire  général, 

E.  Renevier,  prof.  H.  Colliez,  prof. 


I 


TAliLI^]  DES  MATIÈRES 


PREMIÈRE  PARTIE 

Préparation  du  Congrès 

// isloriqiie 

Première  circulaire 

Seconde  circulaire  .... 

Troisième  circulaire 

Avis  et  programme 


l'agcs 

3 

5 

8 

19 

24 


SECONDE  PARTIE 

Composition  du  Congrès.  Procès-verbaux,  etc. 

A.  Listes  de  membres. 

1.  Liste  des  membres  du  Congrès 

2.  Liste  des  membres  du  Conseil.  . 

Membres  des  précédents  Conseils.  ..*... 

Délégués  annoncés,  faisant  partie  du  Conseil  .... 
Membre  du  Comité  suisse  d’organisation 

B.  Procès-verbaux. 

1.  Procès-verbaux  des  séances  du  Conseil. 

Première  séance. 

Seconde  « 

Troisième  »... 

Quatrième  » 

Cinquième  » . . . . 

2.  Procès-verbaux  des  Assemblées  générales. 

Première  assemblée. 

Allocution  de  M.  Capcllini 

Discours  de  M.  Renevier 

Discours  de  M.  Schenk 

Seconde  assemblée. 

Allocution  de  M.  Heim 

Réponse  de  M.  Beyrich 

Rapport  de  M.  Hauchecorne ' 

Troisième  assemblée. 

Allocution  de  M.  Karpinsky 

Remerciements  de  M.  ,A.  Michel-Lévy  aux  autorités 
» M.  Suess  au  comité  d’organisation 


31 

44 

45 

46 
46 


47 

31 


33 


57 

59 


64 

64 

68 

71 

72 
72 


73 

74 
74 


X 


GOMPTE-REXUU  DU  6®  CONGRES 


3.  Procès-verbaux  des  séances  de  Secüuns. 

Section  I.  Géolog'ie  générale 76 

Section  II.  Stratigraphie  et  Paléontologie 82 

Section  III.  Minéralogie  et  Pétrographie 95 

Section  IV.  Géologie  appliquée  . . • 100 

G.  Rapport  des  Commissions. 

1 . Commission  de  la  Carte  géologique  d’Europe. 

Procès-verbal  des  séances  de  Lausanne lOo 

» » Zurich 108 

Rapport  de  la  direction  de  la  Carte  géologique  d’Europe  . . . 110 

2.  Commission  de  la  Bibliographie. 

Rapport  de  M.  de  Margerie 113 

Communication  de  M.  de  Gregorio 119 

TROISIÈME  PARTIE 

Conférences  données  dans  les  Assemblées  générales. 

I.  M.  von  Zitlel  : Ontogenie,  Phyllogcnie  und  Systematik  . . . 123 

II.  Sir  Archibald  Geikie  : Sur  la  structure  rubannée  des  plus 

anciens  gneiss  et  des  gabbros  tertiaires 137 

III.  M.  A.  Michel-Lévy  : Principes  à suivre  pour  une  classification 

universelle  des  roches 145 

IV.  M.  Marcel  Bertrand  : Structure  des  Alpes  françaises  et  récur- 
rence de  certains  faciès  sédimentaires 161 

V.  M.  Albert  Heim  : Géologie  der  Umgebung  von  Zurich  . . 179 

QUATRIÈME  PARTIE 

Mémoires  scientifiques  communiqués  dans  les  Sections. 

Première  section  : Géologie  générale. 

1.  M.  Brodrick  : Etude  sur  les  glaciers  du  district  de  Canterbury. 

(Nouv.-Zélande) 203 

2.  M.  van  Calker  ; Association  internationale  pour  la  recherche 

des  erratiques  de  l’Europe  septentrionale 208 

3.  M.  Stanislas  Meunier  : Recherche  expérimentale  sur  quelques 

phénomènes  dont  les  produits  peuvent  être  confondus  avec  ceux 
que  détermine  l’action  de  la  glace 216 

4.  M.  Warren  Upham  : The  Quaternary  Era,  and  its  division  in 

the  Lafayette,  Glacial,  and  Recent  Periods 238 

5.  M.  A.  Rothplelz  : Die  Ueberschiebungen  und  ihre  methodische 

Erforschung 232 

6.  M.  Ch.  Tardij  : Perturbation  du  réseau  magnétique  ....  260 

7.  M.  F.  Graeff  : Ueber  eigenthümliche  Contaktverhâltriisse  zwl- 

schen  dem  Krystallinen  Kern  und  der  Sedimenthülle  auf  der 
Südostflanke  des  Montblancmassivs 262 


TABLE  DES  MATIERES 


XI 


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fl  Page» 

I Seconde  section  : Stratigraphie  et  Paléontologie. 

1.  M.  Edward  Hall  : Aperçu  sur  la  structure  géologique  de  l’Arabie 

Pétrée  et  de  la  Palestine 269 

9>  2.  M.  N.  Winchell  ; L’extension  du  système  laconique  vers  l’ouest.  272 

3.  M.  Frédéric  Sacco  : Sur  la  classification  des  terrains  tertiaires  . 309 

4.  M.  de  Gregorio  : Sur  la  terminologie  des  parties  des  coquilles 

de  mollusques 321 

• ü.  Idem  : Quelques  observations  sur  la  méthode  des  ouvrages  paléon- 

tologiques,  etc 328 

6.  M.  L.  Rallier  : Le  Malm  du  Jura  et  du  Randen 332 

Troisième  section  : Minéralogie  et  Pétrographie. 

^ 1.  31.  C.  Viola  : Ueber  Contaktmetamorphose  der  Diabasen  in 

Basilicala  (Italien) 343 

2.  31.  C.  Schmidt  : Ueber  die  neue  geologische  Uebersichtskarte  der 

Schweiz  1 : 50  000  332 

^ 3.  M.  O.  d/ù'ÿgfe  ; Ueber  die  Lenneporphyre 361 

Quatrième  section  : Géologie  technique. 

1 . 31.  F.  Posepng  : Ueber  die  Wichtigkeit  der  Bergbau-Aufschlüsse 

fur  die  Géologie 373 

2.  31.  J.  H.  L.  Vogt  : Ueber  die  Bildung  von  Erzlagerstatlcn  durch 

Differentiationsprozesse  in  Eruptivrnagmata 382 


CINQUIÈME  PARTIE 

Excursions  officielles  et  supplémentaire. 


I.  Excursions  faites  avant  le  Congrès. 

1.  31.  3Iaurice  3Iusy  : Compte  rendu  de  l’excursion  II,  dans  le  Jura 

central 397 

2.  31.  C.  Schmidt  : Bericht  über  die  Excursion  IV,  in  der  Umgebung 

von  Basel  und  im  Aargauer  Jura 400 

> 3.  31.  F.  3Iühlberg  : Bericht  über  die  Excursion  V,  im  ostlichen 

Jura  und  im  aargauischen  Quartâr 406 

4.  31.  Léon  Du  Pasquier  : Compte  rendu  du  voyage  circulaire  dans 
« le  Jura,  Excursion  B.  VI 421 


IL  Excursions  faites  après  le  Congrès. 

1.  31.  A.  Heim  : Geologische  Excursion  VII,  quer  durch  die  ôstli- 

I chen  Schweizeralpen 441 

. V * 2.  31.  C.  Schmidt  : Bericht  über  die  Excursion  \TII,  durch  die  Cen- 

tralen  Schweizeralpen  von  Rothkreuz  bis  Lugano 446 

3.  31.  A.  Baltzer:  Bericht  uber  die  Excursion  IX,  iin  Bernerobcrland 

und  Gofthardmassiv 434 


XII 


COMPTE-RENDU  DU  6®  CONGRES 


4» 


5. 

6. 


M.  H.  Schardt  : Compte  rendu  de  l’excursion  X,  au  travers  des 
Alpes  de  la  Suisse  occidentale 

mm.  Fabre  et  Raveneau  : Compte  rendu  du  voyage  circulaire 
dans  les  Alpes,  Excursion  B.  XI 

M.  C.  Schmidt:  Zur  Géologie  der  Al  ta  Briaiiza,  Excursion 
supplémentaire 


Pages 

473 

49ü 

503 


SIXIÈME  PARTIE 

Ohronographe  géologique  du  professeur  E.  Renevier. 

Avec  12  grands  tableaux  en  couleur,  hors-texte. 


Texte  explicatif.  Introduction 

Notice  sur  la  première  édition 

Plan  de  la  seconde  édition 

Les  Faciès  ou  Formations 

Causes  actuelles  des  différences  de  Formation 

I.  Causes  géographiques 

II.  » thermiques 

III.  » bathymétriques 

IV.  » chorologiques 

Groupement  des  Faciès 

Formations  terrestres 

Formations  marines  terrigénes 

® » zoogènes ... 

Echelle  chronographique  des  terrains. 

Groupement  hiérarchique 

Nomenclature 

Ere  tertiaire  ou  céuozoalre 

Ere  secondaire  ou  mésozoaire 

Ere  primaire  ou  paléozoaire 

Ere  ou  Période  archéique 

Chronographe  résumé  (hors-texte) 

Réperto^e  stratigraphique  polyglotte 

Abréviations 

Répertoire 

Post-scriptum 


323 

525 

526 

528 

529 
529 
531 
332 

534 

535 

536 
340 
.544 
552 
5.53 
554 
337 
364 
573 
580 

381 

382 
584 
385 
695 


appendice 

Aperçu  des  objets  exposés  pendant  le  Congrès,  au . Polytechnikura  à 
Zurich.  — Rapport  de  M.  le  Di'  J.  Früh 


Liste  des  Figures  dans  le  texte 

lableau.x  et  Planches  hors-texte 

Table  alphabétique  des  auteurs  et  des  matières  . 


705 

706 

707 


PREMIÈRE  PARTIE 


PRÉPARATION  üü  CONGRÈS 


G”  CONGR.  GKOI..  INTKUN. 


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HISTORIQUE 


En  1891,  avant  les  assises  du  congrès  en  sa  cinquième  session 
à Washington,  la  Suisse  ne  pensait  en  aucune  façon  qu’elle  aurait 
l’honneur  de  recevoir  les  géologues  du  monde  entier  pour  leur 
sixième  réunion.  Rien  ne  faisait  prévoir  une  telle  décision  de 
l’assemblée.  C’est  dans  la  quatrième  .séance  du  Conseil  du  Congrès 
de  Washington  que  se  dessina  pour  la  première  fois  un  mouve- 
ment en  faveur  de  la  Suisse.,  11  y fut  donné  lecture  d’une  invitation 
de  la  Russie  pour  la  réunion  de  1897  et  l’Autriche,  qui,  à Lon- 
dres, avait  laissé  entendre  qu’elle  se  réservait  d’organiser  la 
session  de  1894,  avait  été  obligée  pour  diverses  raisons  de 
renoncer  à l’invitation  (pi’elle  voulait  faire.  La  succession  du 
Congrès  de  Washington  restait  donc  ouverte  et  non  sollicitée. 
C’est  alors  que  quelques  voix  (étrangères  à la  Suisse),  dans  des 
conversations  particulières  suggérèrent  cette  idée  pour  la  pre- 
mière fois.  Cette  opinion,  de  particulière  qu’elle  était  d’abord, 
devint  très  rapidement  générale.  En  face  de  ce  mouvement  les 
délégués  suisses  demandèrent  au  moins  le  temps  de  requérir  des 
instructions  officielles  auprès  de  leur  gouvernement  et  de  leurs 
confrères,  avant  de  rien  dire  de  positif  en  faveur  de  l’acceptation 
par  la  Suisse  d’une  aussi  grosse  responsabilité. 

Le  gouvernement  fédéral  suisse  fit  savoir  qu’il  n’avait  jamais 
été  dans  ses  habitudes  jusqu’ici  de  faire  des  invitations  du  genre 
de  celle  (pi’on  semblait  unanimement  désirer  ; mais  que  si  le 
Congrès,  de  lui-même,  prenait  la  décision  d’honorcr  la  Suisse 
en  la  chargeant  d’organiser  la  sixième  session  de  1894  il  était 
prêt  à appuyer  ses  géologues.  D’autre  part,  les  géologues 


4 


COMPTE-RENDU.  — PREMIERE  PARTIE 


suisses  étant  en  vacances  et  disséminés  ne  purent  avoir  de 
séance  pleinière  pour  prendre  une  décision  ; mais  le  comité  de 
la  Société  géologique  suisse  donna  éventuellement  un  avis  lavo- 
ralile  à l’acceptation  des  propositions,  très  flatteuses  du  reste, 
de  rassemblée  de  Washington. 

Tel  est  le  tissu  de  circonstances  qui  fit  prendre  à l’assemblée 
de  Washington  la  résolution  suivante  : la  Suisse  est  choisie 
pour  la  réunion  du  prochain  congrès  et  les  géologues  dont  les 
noms  suivent  sont  nommés  membres  du  comité  d’organisation, 

!)'•  A.  IIeim  Prof.  Fr.  Lang 

Prof.  E.  Renevier  Prof.  H.  Gouliez 

D''  A.  Balzer  Prof.  G.  Schmidt 

avec  l’autorisation  de  s’adjoindre  d’autres  membres,  et  de  fixer 
la  date,  ainsi  que  la  ville  où  le  Congrès  se  réunira  en  1894. 

Cette  décision  est  du  1"  septembre  1891.  Le  23  novembre, 
même  année,  le  comité  d’organisation  et  celui  de  la  Société  géo- 
logique suisse  siégeaient  etisemble  a Berne.  Ils  prirent  connais- 
sance de  la  situation  et  décidèrent  de  ratifier  les  pourparlers 
précédents  et  d’accepter  l’honneur  et  la  tache  d organiser  la 
sixième  session.  Dans  une  discussion  générale  on  établit  les 
grandes  lignes  de  cette  organisation  dont  la  suite  ne  devait 
modifier  que  le  détail.  Ces  deux  comités  se  constituèrent  en  un 
Comilé  d’organisation  en  décidant  de  s’adjoindre  quelques  per- 
sonnes encore.  La  transcription  de  la  première  circulaire  que 
nous  donnons  plus  loin  indique  les  noms  des  membres  de 
ce  comité  complet.  Furent  désignés  alors  pour  former  le  bureau 
de  ce  comité  : 

M.  le  professeur  E.  Renevier,  comme  président. 

M.  le  professeur  Aun.  Heim,  comme  vice-président. 

M.  le  professeur  H.  Golliez,  comme  secrétaire. 

C’est  encore  dans  cette  séance  que  le  siège  du  prochain 
Congrès  fut  fixé  à Zurich,  et  qu’il  fut  décidé  de  préparer  avec 
soin  des  excursions,  à faire  avant  le  Congrès  dans  le  Jura  et 
après  le  congrès  dans  les  Alpes.  Un  livret-guide  illustré  donne- 
rait de  ces  excursions  une  description  préliminaire.  Un  mois 
après  cette  première  séance  : soit  le  28  décembre  1891,  le 
comité,  étendu  comme  il  a été  dit  plus  haut,  se  réunissait  de 
nouveau  à Berne,  complétait  cette  première  ébauche  de  notre 
travail  et  y adjoignait  le  principe  de  diviser  le  Congrès,  au 


lUlKPARATION  DU  CONGRES 


5 


moins  pour  un  jour,  en  sections.  Il  fixait  la  duree  du  Congrès  à 
quatre  jours.  11  décidait  en  outre  d’envoyer  dans  tous  les  pays 
une  circulaire  annonçant  ipie  la  Suisse  acceptait  la  charge  de 
préparer  la  sixième  session,  et  résumant  la  manière  dont  nous 
comprenions  cette  organisation. 

Telle  fut  l’origine  de  notre  première  circulaire  ci-jointe  : 


CONGUKS  GÉOLOGIOUE  INTERNATIONAL 

G®  SESSION  — SUISSE  189/1 

lie  circiikirc.  Lausanne,  février  189:2, 

Le  ciin|uièmc  Congrès  géologique  international,  siégeant  à Was- 
hinglon,  a décidé,  à la  date  du  septcmhre  1891,  d’engager  la  Suisse 
à organiser  et  à recevoir  en  1894  la  sixième  session  internationale. 

En  vue  de  ce  résultat  l’assemblée  de  Washington  désigna  un  comité 
d’initiative  composé  de  six  géologues  suisses:  MM.  Renevier,  Heim, 
Raltzer,  Lang,  Golliez  et  Schmidt. 

Ceux-ci,  réunis  à Berne  le  28  novembre  1891  avec  le  comité  de  la 
Société  (féoloififiiie  suisse,  oi\i  vùconnw  d un  commun  accord  avec  lui 
que  la  Suisse  ne  pouvait  pas  refuser  l’honneur  inattendu  qui  lui  était 
dévolu,  bien  que  la  charge  qui  en  découle  puisse  paraître  un  peu  lourde 
pour  un  aussi  petit  pays. 

En  conséquence  ils  constituèrent  un  Comité  général  d organisation, 
qui  après  un  petit  nombre  de  refus  se  trouve  en  définitive  composé 
comme  suit  : 

Président  : E.  Renevier,  professeur  à l’Université  de  Lausanne. 

Vice-président  : Albert  Heim,  prof.  Univ.  et  Polyt.,  Zurich. 

Secrétaire:  IL  Golliez,  professeur  à l’Université  de  Lausanne. 

Caissier  ; G.  Escher-Hc.ss,  Banhofstrassc,  Zurich. 

Raltzer,  D*' A.,  professeur  à l’Université  de  Berne. 

Rrueckner,  Dr  Ed.,  professeur  à l’Universitc  de  Berne. 

Duparc,  Louis,  profes.seur  è l’Université  de  Genève. 

Du  Pasquier,  D‘’  E.,  à Rochelle,  Neuchâtel. 

v.  Fellenbcrg,  Dr  Edm.,  Rabbcnthal,  Berne. 

Forci,  Dr  F.  A.,  professeur  à l’Université  de  Lausanne. 

Frcy,  I)r  ID,  professeur  à Berne. 

F’rueh,  l)r  J.,  professeur  agrégé  au  Polytcchnicum,  Zurich. 

Grubenmann,  Dr  U.,  professeur  à Frauenfeld. 

Gutzviller,  Dr  A.,  profe.sseur  à Bâle. 

Jaccard,  D''  A.,  professeur  à l’Académie  de  Neuchâtel. 

Kissling,  Dr  E.,  à Berne. 

Koby,  Dr  Fr.,  recteur  à Porrentruy  (Berne). 


6 


COMPTE-UENDU.  PREMIERE  PARTIE 


Lang-,  JDf  Fr. , profe.sseur  à Soleurc. 
de  Loriol,  P.,  à Genève. 

Mariani,  G.,  profe.sscnr  à Locarno  (Tcs.sin). 

Miihlberg-,  !)■■  F.,  profcs.seui-  à Aaran. 

Musy  M.,  profes.scur  à Friljourg^. 

llollicr,  Ls,  conservatenr  au  Polytcchnicuni,  Zurich. 

Schardt,  D'’  IP,  profe.sscnr  à Monlrcu.v  (Vaiid). 

Schmidt,  De  G.,  professeur  à l’Univer.sito  de  Pâle. 

Ge  comité  s’est  réuni  à Berne  le  28  décembre  1891,  et  a fi.vé  les  bases 
suivantes  pour  l’org-anisation  du  Gong-rès  géologique  international  do 

i8(j4. 

A.  Se.ssioii.s. 

1“  Les  .séances  du  Gongrès  auront  lieu  à Zurich  vers  la  fin  d’août,  ou 
vei’s  le  commencement  de  septembre. 

2°  La  durée  de  la  session  pourra  être  réduite  à quatre  jours.  Une  do 
ces  journées  au  moins  .sera  consacrée  à des  séances  de  sections,  simul- 
tanées, dans  lesquelles  seront  traitées  les  questions  d’un  intérêt  plus 
spécial. 

3®  Ges  sections  seront  au  nombre  de  trois  : 

I.  Minéralogie  et  Pétrographie. 

IL  Stratigraphie  et  Paléontologie. 

III.  Géologie  générale,  Tectonique. 

4"  Des  locau.v  .seront  mis  à la  disposition  des  membres  du  Gongrès, 
pour  y exposer  les  objets  qu’ils  voudraient  présenter  : Gartes  géologiques, 
profils,  échantillons,  matériel  d’enseignement  géologique,  etc. 

B.  Excursions. 

Le  comité  d’organisation  considère  comme  un  do  scs  principaux 
devoirs  de  démontrer  à ses  hôtes,  sur  le  terrain,  la  constitution  géolo- 
gique des  diverses  régions  de  la  Sui.sse.  Il  a nommé  pour  cela  une  com- 
mission spéciale,  chargée  d’organiser  des  excursions,  encadrant  les 
séances  de  Zurich.  Gelles-ci  auront  lieu  avant  la  session  dans  le  .lura,  et 
après  la  session  dans  les  Alpes. 

Ges  excursions  seront  de  deux  sortes  ; 

a)  E.xcursions  pédestres,  ayant  pour  but  d’étudier  des  coupes  géolo- 
giques à travers  le  .lura  et  les  Alpes;  acccs.sibles  .seulement  aux 
géologues  habitués  aux  longues  marches. 

b)  Voyages  circulaires,  en  chemin  de  fer,  bateau  <à  vapeur,  etc.,  des- 
tinés à faire  voir  au.x  participants  les  principales  contrées  classiques  de 
notre  géologie  suisse.  Les  nombreux  chemins  de  fer  de  montagne,  que 
nous  aurons  alors,  rendront  accessible  à un  plus  grand  nombre  de  visi- 
teurs la  géologie  de  nos  régions  élevées. 


PRIÎI'AKATIOlN  DU  CONCUlÈS 


7 


l.es  excursions  précédant  la  session  auront  pour  point  de  départ 
diverses  villes  de  l’ouest  et  du  nord  de  la  Suisse,  et  convergeront  vers 
Zurich. 

Les  autres,  après  la  session,  partiront  do  Zurich,  pour  rayonner  dans 
les  Alpes  et  converger  ensuite  à Lugano,  ou  .aura  lieu  la  clôture  du 
Congrès. 

Les  plans  de  ces  diverses  excursions  sei'ont  communiqués  par  une 
circulaire  ultérieure,  de  façon  à mettre  chacun  à même  de  faire  son 
choix,  et  de  s’annoncer  à temps. 

Un  livret-guide,  avec  illustrations  (cartes,  profils,  etc),  sera  préparé 
et  imprimé  de  bonne  heure,  pour  être  mis  à la  disposition  des  excursion- 
nistes. 

Nous  ferons  notre  possible  pour  bien  recevoir  nos  hôtes  en  1894  > ef- 
nous  espérons  réussir  à leur  rendre  le  séjour  en  Suisse  agréalile  et  pio- 
fitablc. 

Lausanne  et  Zurich,  février  1892. 

Au  nom  du  Comité  général  d’organisation  : 

Le  Bureau, 

E.  Renevier,  prof.,  président. 

Albert  Heim,  prof.,  vice-président. 

IL  Colliez,  prof.,  secrétaire. 

A cette  circnlaire,  nous  joignons  le  procès-verbal  d une  séance  qu  a 
tenue  à Salzhourg,  en  août  1891,  la  Commission  internationale  de  la 
Carte  géologique  d’Europe.  (Voir  plus  loin  le  texte.) 

Gctlc  circulaire  fut  expédiée  à environ  1200  géologues  et  cela 
en  partie  par  l’entremise,  dans  chaque  pays,  des  comités  de 
sociétés  géologiipies  ou  de  services  officiels. 

Dés  lors  l’activité  du  comité  suisse  s’est  toujours  attachée  à 
l’exécution  de  ces  propositions.  La  préparation  des  excursions 
et  An  Livret-guide  fut  plus  spécialement  l’objet  de  la  sollicitude 
du  comité,  tandis  que  de  son  coté  la  commission  géologique 
suisse  faisait  préparer  sous  la  direction  de  M.  le  professeur 
Heim  une  carte  géologique  de  la  Suisse  à petite  échelle  ; cela 
indépendamment  du  comité  du  congrès,  mais  de  façon  cepen- 
dant à être  agréable  aux  congressistes  en  résumant  dans  un 
travail  d’ensemble  les  tracés  géologiques  de  notre  pays. 

C’est  ainsi  que  nous  avons  été  amenés  à publier  en  février 
1894  notre  seconde  circulaire  qui  était  alors  une  formelle  invita- 
tion  à nos  confrères  de  participer  au  Congrès  de  Zurich.  Nous 
donnons  ci-après  son  texte. 


8 


COMPTE-REMDU.  — l’UEMTERE  PARTIE 


CON(ÎRÈS  CÎÉOLOGIQUE  INTERNATIONAL 

()“  SESSION  — SUISSE  i8q4 

circulaire.  1er  février  1894. 

Nous  référant  à notre  circulaire  do  février  i8i)2,  nous  avons  l’honneur 
d’inviter  les  g'éolog'ues  de  toutes  nationalités  à participer  au  sixième 
Cong-rôs  international,  qui  aura  lieu  cet  été  en  Suisse,  conformément  à 
la  décision  prise  dans  la  cinquième  session,  à Wasliiug'ton. 

Les  séances  auront  lieu  à Zurich,  du  aq  août  au  2 septembre.  Outre 
les  assemldées  g-énéralcs  du  Cong-rès,  il  y aura  des  séances  de  sections, 
simultanées,  dans  lesquelles  seront  traitées  des  questions  d’un  intérêt 
plus  spécial,  savoir: 

R”  section,  — Géologie  générale.  Tectonique,  etc. 

2<ie  >>  — Stratigraphie  et  Paléontologie. 

if»  » — Minéralogie  et  Pétrographie. 

Les  géologues  qui  auraient  des  travaux  à présenter  dans  ces  séances 
sont  priés  d’en  aviser  le  Rureau,  en  lui  envoyant  un  court  résumé  du 
sujet  qu’ils  se  proposent  de  traiter.  On  ne  pourra  accepter  que  fies  com- 
munications d’un  intérêt  général  pour  telle  ou  telle  liranche,  à l’exclu- 
sion de  toute  dcscrijition  purement  locale.  La  nature  des  sujets,  le  nom- 
bre des  demandes  et  le  temps  disponible  guideront  le  comité  dans  le 
choix  à faire. 

Des  locaux  seront  mis  à la  disposition  des  membres  du  Congrès,  pour 
y installer  les  objets  qu’ils  voudraient  exposer  : Cartes  géologiques, 
profils,  reliefs,  échantillons,  matériel  d’enseignement  géologique,  etc. 

S’adresser  pour  cela  à M.  le  professeur  Alb.  Heirn  à Zurich, 

La  cotisation  à payer  pour  participer  à ce  sixième  Congrès  est  fixée  à 
vingt-cinq  francs  (26  fr.  = 20.^  — i ^ = 5 dollars).  — Cette  somme 
doit  être  adressée  par  mandat  postal  à notre  caissier  : 

M.  Casp.  Escher-Hess,  Bahnhofstrasse,  Zurich, 
qui  en  accusera  réception  immédiatement,  par  l’envoi  d’une  carte  de 
membre,  servant  de  récépissé. 

Chaque  membre  inscrit  recevra  régulièrement,  à l’adresse  qu’il  aura 
indiquée,  nos  futures  circulaires,  qui  lui  donneront  des  renseignements 
plus  détaillés  sur  les  séances,  les  logements,  les  excursions,  etc.  II  rece- 
vra également,  après  sa  publication  , le  volume  rendant  compte  du 
Congrès. 

EXCURSIONS 

Nous  offrons  au  choix  des  congressistes  deux  .sortes  d’excursions,  qui 
auront  lieu  simultanément:  i'>  avant  la  ses.sion  de  Zurich,  dans  le 
Jura;  2»  après  la  session,  dans  les  Alpes,  avec  convergcance  à Lugano, 
où  aura  lieu  le  16  septembre  la  clôture  du  Congrès. 


PRÉPARATION  OU  CONGRES 


9 


A.  Excursions  pédestres. 

Ccllos-ci  ont  pour  but  d’étudier  plus  on  détail  une  certaine  région, 
soit  du  Jura,  soit  des  Alpes,  en  la  parcourant  à pied,  sous  la  conduite 
d’un  géologue  du  pays.  Go  genre  d’excursion  n’est  praticable  que  pour 
un  nombre  restreint  do  participants,  babitucs  aux  marches  prolongées 
et  aux  ascensions,  ne  craignant  pas  de  coucher  à la  dure,  et  de  vivre 
frugalement.  Il  exige  aussi  une  certaine  discipline  quasi-militaire. 
Chaque  participant  devra  s’engager  à se  conformer  strictement  aux 
directions  du  conducteur  de  l’oxcui'.sion,  sauf  recours  à l’Assemblée 
générale  des  participants.  Tous  les  frais  seront  payés  en  commun, 
moyennant  des  appels  de  fonds,  égaux  pour  tous.  La  part  de  frais  du 
conducteur,  et  cas  échéant,  d’un  assistant  seront  prélevés  sur  la  mas.se. 

B.  Voijages  circulaires. 

L’objet  lie  ces  voyages  est  de  montrer  aux  congressistes  les  divers 
caractères  .soit  du  Jura,  soit  des  Alpes,  et  les  points  géologiques  les  plus 
intéres.sants,  accessibles  aux  petits  marcheurs.  Le  tra  jet  se  lcra  par  che- 
mins de  fer,  bateaux  à vapeur,  voitures,  avec  quelques  courtes  excur- 
sions à pied,  qu’il  .sera  toujours  possible  d’éviter,  ou  de  faire  à cheval. 
Ici  les  participants  peuvent  être  beaucoup  plus  nombreux  et  sont  tout  a 
fait  libres  de  leurs  allures. 

L’entreprise  matérielle  de  ces  voyages  a été  confiée  à une  agence 
suisse,  qui  se  charge  de  tous  les  frais  à forfait,  moyennant  une  somme 
fixe,  payée  d’avance  par  chaque  participant.  Nous  renvoyons  pour  les 
détails  au  prospectus  ci-joint  de  MM.  Ruffieux  et  Ruebonnet,  à Lausanne, 
que  nous  pouvons  recommander  en  toute  confiance. 

MM.  Renevier  et  Golliez,  professeurs  à TUniverisité  de  Lausanne,  ont 
assumé  la  responsabilité  scientifique  de  ces  voyages,  mais  ils  seront 
assistés  par  des  géologues  locaux  des  diverses  régions  parcourues. 

PROGRAMMES  SOMMAIRES 

La  date  des  Rendez-vous  est  seule  définitive.  Le  nombre  des  journées 
de  cour.se  et  leurs  dates  pourront  être  modifiées,  suivant  le  temps  et  les 
circonstances,  par  entente  entre  les  participants  et  le  conducteur  de 
chaque  cxcur.sion. 

I"  EXCURSIONS  PÉDESTRES  DANS  LE  .JURA, 

AVANT  LA  SESSION  DE  ZURICH. 

A.  /.  Excursion  de  M.  Schardt. 

M.  le  Dr  H.  Schardt,  professeur  au  collège  de  Montreu.x,  conduira  une. 
excursion  do  fi  jours,  dans  la  partie  du  Jura  français  qui  avoi.sine 
Genève.  — Coût  appro.ximatif  : 5o  francs. 

Rendez-vous  à Genève,  le  mardi  soir  21  août. 


10 


COMPTE-RKlXDU  . PREMIÈRE  PARTIE 


1.  Mercredi  22.  . . 

2.  Jeudi  23  ...  . 

3.  Vendredi  24  . . 

4.  Samedi  25  . . . 

5.  Dimanclio  26  . . 
G.  Lundi  27.  . . . 


Genève,  Vuache,  Fort-de-rEclusc,  Beüegarde. 
Ghàtillon-de-Michaille,  St-Germain  - de  - Joux, 
Nantua. 

Charrix,  Champfrommier,  Chesery. 
ftfont-Reculet,  Thoiry. 

Crozet,  Cret-Mourex,  Gex. 

Faucille,  Gex,  Genève. 


A.  II.  Excursion  de  AI.  Jaccard. 


M.  le  D>' Aug-.  Jaccard,  profe.s.seur  à l’Académie  do  Neucliàtel,  conduira 
une  excursion  de  cinq  jours,  dans  le  Jura  vaudois  et  ncucliàtelois.  — 
Coût  approximatif  .•  5o  francs. 

Rendez-vous  à Pontarlicr,  le  mercredi  .soir  22  août. 


1.  Jeudi  23  . . 

2.  Vendredi  24. 

3.  Samedi  25  . 
/|.  Dimanche  26 
5.  Lundi  27.  . 


Pontarlier,  Jougne,  Ballaigues,  Vallorbe. 
Source  de  l’Orbe,  les  Clées,  Orbe,  Yoerdon. 
Ranimes,  Sainte-Croix,  Aubcr.son,  Vleiirier. 
Val-de-Travers,  Gorges  de  l’Arcuse,  Neuchâtel. 
Valangin,  Tunnel  des  Loges,  Cliau.x-dc-fonds, 
Brenets,  Locle. 


A.  III.  Excursion  de  M.  Rollier. 


M.  Louis  Rollier,  géologue  à Bienne,  conduira  une  e.xcursion  de  6 
Jours,  dans  le  Jura  bernois.  — Coût  appro.ximatif  : 60  francs. 
Rendez-vous  à Delcmont,  le  mardi  soir  21  août. 


1.  Mercredi  22.  . . 

2.  Jeudi  23  ...  . 

3.  Vendredi  24  . . 

4.  Samedi  25. . . . 

5.  Dimanche  2C  . . 
G.  Lundi  27 . . . . 


Porrentruy,  Delémont. 

Laufon,  Delémont. 

Moutier,  Delémont. 

Bellelay,  Saiyneléyier. 
Franches-Montagnes,  Sainl-Imier. 
Chasserai,  Bienne. 


A.  IV.  E,xcursion  de  AI.  Schmidt. 

M.  le  D*"  C.  Schmidt,  professeur  à l’Univer.sité  de  Bâle,  conduira  une 
excursion  de  5 jours  dans  les  environs  de  Bâle  et  l’e.st  du  Jura  argovien. 
— Coût  approximatif  ; Go  francs. 

Rendez-vous  à Bàle,  le  mardi  .soir  21  août. 

1.  Mercredi  22.  . . VViesenthal  et  Birsigthal, 

2.  Jeudi  23  . . . . Blauoukettc,  entre  Fliihcn  et  Brislach, /id/3. 

3.  Vendredi  24  . . Vallée  du  Rhin,  Sulz,  Geisberg,  Gansiiigen, 

Laufenbourçf. 

4.  Samedi  26  . . . Hottwicll,  Mandach,  Bottstein,  Bruyg. 

5.  Dimanche  2G  . . Schambelen,  Mellingen,  Baden,  Zurich. 


PRÉPARATION  DU  GONGRKS 


11 


A.  V.  Excursion  de  M.  Mühlberçf. 


M.  le  D^'  Mühlberg',  professeur  au  Gymnase  d’Aarau,  conduira  une 
excursion  de  5 jours  dans  le  Jura  argovien  et  solcurois.  — Coût  appro- 


ximatif : 5o  francs. 
Rendez-vous  à Aarau, 

1.  Vendredi  24  . - 

2.  Samedi  25  . . . 

3.  Dimanche  26  . . 

4.  Lundi  27 . . . . 

5.  Mardi  28.  . . . 


le  jeudi  .soir  23  août. 

Stalfclegg',  llerznach,  Aarau,  Ollen. 
Haucn.stein , Lâufelfing’en,  Eptingen,  Rirch- 
zimmer. 

Neunbrunn,  Waldenburg-,  Gling,  Kastelenhorn, 
Reigoldswil. 

Passwang,  Mümli.swil,  Oensingen,  Aarau. 
Magenwil,  Mellingcn,  Baden,  Zurich. 


2®  EXCURSION.S  PÉDESTRES  DANS  LES  ALPES, 
APRÈS  LA  SESSION  DE  ZURICH. 


A.  VH.  Excursion  de  M.  Heini. 


M.  leD»'  Ail).  Heim,  professeur  au  Polylechnikum  et  à rUniversito  do 
Zurich,  conduira  une  excursion  au  travers  des  Alpes  orientales  de  la 
Suisse,  do  Saint-Gall  au  To.ssin.  Coût  approximatif  : 200  francs. 

1.  Lundi  3.  . . . Zurich,  St-Gall,  Teufen,  Appenzell,  TVe«ss4nr/. 

2.  Mardi  4.  . . . Ebenalp,  Oehrii, 

3.  Mercredi  5.  . . Wildhaus,  Toggenburg,  Amr/en. 

4.  Jeudi  6 . . . . Mattstock,  Weesen,  Mûhlehorn,  Obstalden. 

5.  Vendredi  7 . . Mürtschcnalp,  Murg.sce,  Lochseite,  Schwanden, 

Linthal. 

G.  Samedis  , . . Flanc  N.  du  double-pli,  Bützistôckli , Kalk- 


7.  Dimanche  P . . 

8.  Lundi  10  . , . 

9.  Mardi  ii  . . . 

10.  Mercredi  12  . . 

11.  Jeudi  i3  . . . 


stôckli,  Elm. 

Flanc  S.  du  double-pli , Segnespass,  Flim.scr- 
stein,  Flims. 

Ilanz,  Truns,  Tenigerbad. 

Val  Somvix,  Col  Greina,  Val  Camadra,  Olivone. 
Malvaglia,  Alpe  Giumella,  Alpe  Stabbio,  Ber- 
nardino. 

Val  Misocco,  Bellinzona,  Lugano. 


A.  VIII.  Excursion  de  AI.  Schmidt. 

M.  le  D)"  G.  Schmidt,  profe.s.seur  à FUniversité  de  Bâle,  conduira  une 
excursion  au  travers  des  Alpes  centrales,  de  Zurich  à Lugano.  Coût 
approximatif  : 260  francs. 

1.  Lundi  3.  . . . Zurich,  Rothkreuz,  Goldau, 

2.  Mardi  4.  . . . Mythen,  Ac/iwÿ/r. 

3.  Mercredi  5.  . . A.xenstra.sse,  Madcrancrthal, //d/e/ A’.  A.  C. 


12 


COMI^TE-RENDU.  PREMIÈRE  PARTIE 


4.  Jeudi  6 . . . . Windg-alle,  Amsteg-,  Wasen. 

5.  Vendredi  7 . . Maienthal,  Fcrnig-en,  Gœsclieneu,  Andermatt, 

Ilospentkal. 

0.  Samedi  8 . . . Fiirca,  Glacier  du  Rhône,  Ulrichen. 

7.  Dimanche  9 . . Nufenen,  Val  Redrctto,  Airolo. 

8.  Lundi  10  . . . Environs  d’Airolo,  Hospice  du  Saint-Gothard, 

Airolo. 

9.  Mardi  ii  . . . Val  Piora,  Val  Canaria,  Ai>o/o. 

10.  Mercredi  12  . . Ossasco,  Col  Naret,  Fiiaio. 

11.  Jeudi  i3.  . . . Campo-lung-o,  Faido. 


12.  Vendredi  i4.  . Bellinzona,  Mte  Gcncre,  Manno,  Luf/ano. 


A.  IX.  Excursion  de  M.  Dallzer. 


M.  le  A.  Baltzer,  professeur  à rUniversité  de  Berne,  conduira  une 
excursion  au  travers  des  Alpes  bernoises,  de  Lucerne  au  Tessin.  — Coût 
approximatif:  100  franes. 


I . Lundi  3 . . 

. . Zurich,  Lucerne,  Brünig,  Meiringeu , Gorges 
de  l’Aar,  Innerlkirchen. 

2.  Mai’di  4 ■ • 

. . Gstellihorn,  coucher  dans  un  chalet. 

3.  Mercredi  5 . 

. . Betour  à Innerlkirchen,  Gultannen. 

4.  Jeudi  C.  . . 

. . Handeck  et  environs,  Gelmersee,  Hospice  du. 
Grimsel. 

5.  Vendredi  7 . 

. . Eventuellement:  Glacier  do  l’Untcraar,  Hospice 
du  Grimsel. 

6.  Samedi  8.  . 

. . Nagclisgrâtli,  Glacier  du  Rhône,  Furca, 
Hospenthal. 

7.  Dimanche  9. 

. . Gothard,  Airolo. 

8.  Lundi  10.  . 

. . Bellinzona,  Lugano. 

A 

. A'.  Excursion  de  M.  Schardl. 

M.  le  D’’  H.  Schardt,  professeur  au  Collège  de  Montreux,  conduira 

une  excursion  au  travers  des  Alpes  occidentales  de  la  Suisse,  de  Bulle  <à 

Domo-d’Ossola.  — 

Coût  approximatif  : i5o  francs. 

I . Lundi  3.  . 

. . Bulle,  Moléson,  A/èenne. 

2.  Mardi  4-  . 

. . Rossiniéres,  Château-d’(Ex,  Laitmaire,  Fenils, 
Rougemont. 

3.  Mercrctli  h . 

. . Les  Rayes,  Guinmfluh,  Ghnlet  du  Gros  Jable. 

4.  Jeudi  0 . . 

. . L’Etivaz,  Col  du  Pillon,  Ormont-dessus. 

5.  Vendredi  7. 

. . Col  de  la  Croix,  Arveyes,  Coulât  (mine  de 
sel),  Be.x. 

G.  Samedi  8 . 

. . Montreux,  Bouveret,  Monthey,  Glinmpéry. 

7.  Dimanche  9 

. . Bonnavaux,  Col  de  Susanfc,  Salanfe. 

8.  Lundi  10  . 

. . Col  d’Emancy,  Fins-Hauts,  LcChâtelard,  Tête- 
Noire. 

PRÉPARATION  DU  CONGRES 


13 


9.  Mardi  ii  . . 

10.  Mercredi  12  . 

1 1.  Jeudi  i3.  . . 

12.  Vendredi  i4  . 

13.  Samedi  i5.  . 


Glacier  du  Trient,  Fenôtre-d’Arpette , Lac 
Champex. 

Mont  Gatog-nc,  Sembrancher,  Bagnes. 

Col  des  Elablons,  Iserable,  Riddes,  Brigue. 
Bérisal,  Simploii,  Isclle,  Domo-Dossola. 

Val  d’Ossola,  Fallanza,  Luino,  Pontc-Tresa, 
Lugano. 


J"  VOYAGES  CIRCULAIRES  AVANT  ET  APRÈS  LA  SESSION 

Sous  la  direction  scientifique  de  MM.  Renevier  et  Golliez,  professeurs  à 
rUniversitc  de  Lausanne. 

B.  VI.  Dans  le  Jura,  avant  la  session. 

Voyage  en  zig-zag  de  i3  jours.  — Prix  fixe:  3oo  francs.  — Pour  les 
détails,  voir  le  prospectus  ci-joint  de  l’agence  Ruffieux  et  Ruchonnet.  — 
Rendez-vous  à Genève,  le  mercredi  i5  août. 

B.  XI.  Dans  les  Alpes,  après  la  session. 

Voyage  en  zig-zagde  1 3 jours.  — Prix  fixe  : 4oo  francs.  — Pour  les 
détails,  voir  le  prospectus  ci-joint  de  l’agence  Ruffieux  et  Ruebonnet. 

4»  EXCURSIONS  SUPPLÉMENTAIRES 

Quelques  autres  excursions  sont  encore  offertes  aux  congressistes,  a 
titre  officieux,  après  la  clôture  du  Congrès  à Lugano. 

I»  M.  le  professeur,  D>’  G.  Schmidt  offre  de  conduire  les  amateurs 
dans  les  environs  de  Lugano,  et  dans  la  Brianza. 

2“  M.  le  profc.sscur  L.  Duparc,  de  l’Université  de  Genève,  offre  une 
excursion  do  8 à 10  jours  dans  les  massifs  du  Mont-Blanc  et  dos  Aiguil- 
les-Rouges, avec  retour  sur  Genève  par  les  Hautes- Alpes  calcaires. 

3“  En  vue  d’étudier  la  série  complète  des  formations  glaciaires 
alpines,  MM.  prof.  Di’  Ed.  Brückner,  Uf  L.  Du  Pasquicr  et  prof. 

A.  Penk  conduiraient  les  glacialistes  anx  moraines  des  lacs  italiens,  et 
de  là  par  le  Tyrol  (Pianico,  Val  de  Cliiese,  Innsbruck,  Hotting)  à 
Munich,  et  éventuellement  au  lac  de  Constance.  — Durée  jusqu  à 
Munich,  8 jours.  — Coût  approximatif;  i.bo  francs.  — S’inscrire  auprès 
de  M.  le  professeur  D"*  Brückner,  Université  de  Berne. 

Eventuellement  M.  le  professeur  Alb.  Heim  prolongerait  1 e.xcursion 
glaciaire  jusqu’au  lac  de  Zurich. 


14 


COMPTE-RENDU.  PREMIERE  PARTIE 


Un  Livret-guide  d’environ  3oo  pages  est  en  préparation  (pour  paraître 
si  possible  en  juin  ou  juillet).  Il  contiendra  les  programmes  scientifiques 
des  deux  voyages  circulaires,  et  des  excursions  pédestres  en  Suisse,  ac- 
compagnés de  beaucoup  de  croquis,  illustrations  et  profils  en  couleurs. 
Les  membres  du  Congrès  le  recevront  au  prix  de  lo  francs.  Il  sera 
envoyé  franco,  dès  sa  sortie  de  presse,  à ceux  qui  en  auront  envové  la 
valeur  avec  leur  cotisation. 

Nous  prions  toutes  les  personnes  qui  veulent  prendre  part  à ce  sixième 
Congrès  de  nous  envoyer  leur  adhésion  le  plus  tôt  possible,  par  le  moyen 
du  bulletin  ci-joint,  affranchi,  en  y marquant  les  excursions  auxquelles 
elles  désirent  participer.  Pour  l’organisation  des  excursions,  il  est  parti- 
culièrement important  que  nous  connaissions  de  bonne  heure  le  nombre 
des  participants.  Nous  ne  pouvons  rien  promettre  à ceux  qui  ne  seraient 
pas  inscrits  avant  le  i®""  juin. 

Le  nombre  des  participants  à chaque  excursion  pédestre  étant  néces- 
sairement limité,  nous  prions  les  adhérants  de  nous  faire  connaître  leur 
second  et  leur  troisième  choix  éventuels,  pour  le  cas  où  il  n’y  aurait  plus 
place  dans  l’excursion  qu’ils  choisissent  en  première  ligne,  ou  en  seconde 
ligne. 

Dans  l’espoir  de  très  nombreuses  adhésions,  nous  promettons  à tous, 
un  accueil  cordial. 

Au  nom  du  Comité  général  d’organisation,  le  Bureau  : 

E.  Renevier,  prof,  à Lausanne,  président. 

Alu.  Heim,  prof,  à Zurich,  vice-président. 

H.  Colliez,  prof,  à Lairsanne,  secrétaire. 

N. -B.  Est  membre  du  Congrès  toute  personne,  — monsieur  ou  dame, 
— qui  a versé  .sa  cotisation  de  u5  francs. 

CONGRÈS  GÉOLOGIQUE  INTERNATIONAL 

i8g4 

Bulletin  d’adhésion. 

Nom  

Titres 

Domicile 

Pays  

s’inscrit  comme  membre  du  sixième  Congrès  géologique  international  ; 
il  envoie  dans  ce  but  la  somme  do  a5  francs,  en  mandat  postal,  au  cais- 
sier ; M.  C.  Eschcr-Hess,  Bahnhofstrasse,  à Zurich. 

111  ni  envoie  en  outre  la  somme  de  lo  francs,  afin  qu’on  lui  expédie  le 
Livret-guide,  à l’adresse  suivante  : 


PRÉPARATION  DU  CONGRES 


15 


M 

à 

Il  désire  participer  avant  le  Cong'rès  à l’une  des  excursions  suivantes 
dans  le  Jui’a. 

Choix  à faire 

A.  I.  Excursion  do  M.  Schardt  

A.  II.  » de  M.  Jaecard  

A.  III.  » de  M.  RoIIier 

A.  IV.  » de  M.  Schmidt  . . . 

A.  V.  » de  M.  Mühlberg-  

B.  VI.  Voyage  circulaire  de  MM.  E. 

Renevier  et  Golliez  - 


Il  désire  participer  après  le  Congrès 
dans  les  Alpes. 


à l’une  des  excursions  suivantes 
Choix  à faire 


A.  VII.  Excursion  de  M.  Heim  .... 
A.  VIII.  » de  M.  Schmidt  . . . 

A.  IX.  » deM.  Baltzcr.  . . . 

A.  X.  » de  M.  Schardt  . . . 

B.  XI.  Voyage  circulaire  de  MM.  E. 

Renevier  et  Golliez 


^ Marquer  par  des  croix  les  excursions  que  l’on  choisit,  en  indiquant  ses  préférences 
ainsi  qu’il  suit  : 

***  choix  en  première  ligne  ; **  second  choix  éventuel  ; * troisième  choix  éventuel 
Date 1894. 


Signature 


VOYAGES  CIRCULAIRES 

DU  CONGRÈS  GÉOLOGIQUE  INTERNATIONAL 

session  i8y4. 

Entrepreneurs  officiels  : Rui'fieux  et  Rucuonnet 
Agence  suisse  de  voyages,  siège  à Lausanne. 

Suivant  avis  d’autre  part,  l’organisation  des  deux  voyages  circulaires 
h'ii,  sous  la  direction  scientifique  de  MM.  les  professeurs  Renevier  et 
Golliez  précéderont  et  suivront  la  session  de  Zurich,  a été  confiée  a notre 
mai.son. 

Nous  avons  étudié  et  préparé,  avec  le  plus  grand  soin,  le  programme 
tic  ces  deux  voyages,  et  serons  à même,  contre  paiement  d un  prix 
modéré  « à forfait  »,  de  décharger  les  participants  de  tout  souci  matériel, 
*^1  de  leur  assurer  tout  le  confort  désirable  en  route  et  en  station. 


16 


COMPTE-RENDU.  — PREMIERE  PARTIE 


CONDITIONS  GÉNÉRALES  DES  VOYAGES 

Dans  le  but  d’éviter  toute  dépense  imprévue  ou  accessoire,  les  billets 
fournis  par  notre  agence  comprendront  : 

I"  Le  transport  des  voyageurs,  soit  ; 

a)  Les  parcours  en  chemin  de  fer,  en  II®  classe  sur  les  grandes 
lignes  et  en  II®  ou  III®  classe  sur  les  lignes  de  montagne. 

U)  Le  transport  sur  les  lacs,  par  bateaux  spéciaux. 

f)  Le  transport  en  voitures  confortables  pour  les  parcours  sur 
routes. 

2®  Tous  les  frais  d’hôtel,  soit  : 

a)  Le  logement  dans  les  meilleurs  hôtels  de  premier  rang  du  pays, 
y compris  l’éclairage,  le  chauffage  et  le  service. 

b)  Les  trois  repas  : déjeuner,  lunch,  et  dîner,  le  tout  de  premier 
ordre  ; menus  abondants  et  variés. 

c)  Les  boissons  suivantes,  au  choix,  aux  deux  principau.x  repas  : 
t/g  bouteille  de  vin  ou  de  bière,  thé  ou  lait. 

Le  transport  des  bagages  à main,  à raison  de  lo  kg.  par  per- 
sonne, sur  tous  les  trains,  bateaux  et  voitures,  et  de  la  gare  aux  hôtels 
et  réciproquement. 

4“  L’assurance  gratuite  de  ces  bagages,  à raison  de  loo  francs  par 
colis. 

5®  Les  soins  et  l’aide  gratuits  des  guides  et  interprètes  de  l’agence, 
accompagnant  le  voyage,  tant  pour  les  voyageurs  que  pour  l’achcmine- 
ment  do  leurs  gros  bagages,  des  échantillons  recueillis,  etc. 


B.  VI.  VOYAGE  CIRCULAIRE  DANS  LE  JURA 
DU  l5  AU  28  AOÛT  l8q4- 

852  kilomètres,  dont  682  en  chemin  de  fer,  70  en  bateau  et  100  en  voiture. 


Mercredi 

i5 

août. 

— Rendez-vous  à Genève.  Délivrance  dos  billets, 
dîner  et  logement,  à Genève. 

Jeudi 

16 

» 

— Mont  Salôvo,  par  * Chemin  de  fer  électrique, 
Genève. 

Vendredi 

•7 

» 

— Cluse  du  Vuache,  Perte-du-Rhône,  Canon  du 
Rhône,  Genève. 

Samedi 

18 

» 

— Genève-Ouchy-Lausanne,  par  bateau  spécial  en 
suivant  la  côte  de  Savoie , Rochette , Lau- 
sanne. 

Dimanche 

19 

» 

— Lausanne  (repos).  Visite  des  collections  et  pro- 
menades dans  les  environs. 

PREPARATION  DU  CONGRÈiS 


17 


Lundi 

20 

août.  — Vallée  des  lacs  de  Jonx,  Ecoulement  souterrain 
des  lacs,  Source  vauclusienne  de  l’Orbe,  Val- 
lorbo,  Yoerdon. 

Mardi 

21 

» — Raulmes,  Mont-de-Baulmes,  Auberson,  Sainte- 

Croix. 

Mercredi 

22 

» — Fleurier,  Saint-Sulpicc,  Val-dc-Travers  (mines 

d’asphaltes).  Gorges  de  l’Arcusc,  Neuchâtel. 

Jeudi 

23 

» — Neuchâtel  (visite  des  collection.s).  Après  midi 

en  voiture  par  les  Gorges  du  Scyon  et  la  Vue- 
dc.s-Alpcs  à Chaux-de-Fonds. 

Vendredi 

24 

» — Loclc,  lac  des  Brenets,  Canon  du  Doubs,  Saint- 

Imier,  Macolin  *,  Rienne. 

Samedi 

25 

» — Gorges  de  la  Suze  et  de  Moutier,  Delémont, 

Porrentruy,  Bâle. 

Dimanche 

2G 

» — Bâle  (repos).  — Visite  des  collections  et  pro- 

menades dans  les  environs. 

Lundi 

27 

» — RheinFelden,  Brugg  ; en  voitures  à Schambclcn, 

Bôttstein  et  Klingnau  ; Waldshut,  Neuhausen 

Mardi 

28 

» — Chute  du  Rhin,  SchalFhouse,  Singen,  Hohent- 

vv'yl,  Oeningon,  Winterthur,  Zurich. 

Pri 

X à 

forfait  : 3oo  francs  (ou  12  sS\  9J10  ^6  ; Go  dol.). 

Nota.  — Les  lieux  de  logement  sont  en  italique. 

— L'astérique  * indique  les  parcours  en  clicmin  do  fer  de  montagne. 


lî.  XII.  VOYAGE  CmCULAIRE  AU  TRAVERS  DES  ALPES 
DU  3 AU  l5  SEPTEMBRE  l8(j4, 

1H3  kilomètres,  dont  598  en  chemin  de  fer,  185  en  bateau  et  l-IO  en  voiture. 

I et  s scptemlirc  : Délivrance  des  billets  i\  Zurich. 

Région  du  Righi  et  du  Gothard  : 

Première  section  : Zoug- , Arth  *,  Righi  *, 
Vitznan,  Flüolen,  Lucerne. 

Seconde  section  : Goldau , Axentrassc, 

Schwytz,  Goschenen,  Andcrmatt,  Fliielen 
Lucerne. 

Région  des  lacs  des  Quair e-Gantons  et  de  Briens  : 

Mardi  l^  septembre.  Alpnacli,  Pilate*,  Rriinig*,  Megringen. 
Mercredi  5 » Gorges  do  l’Aar,  Rrienz,  Giesliach*, 

Interlaken. 


Lundi 


3 septembre. 


G”  CONCn.  GÉOL.  INTERN. 


2 


18 


(ÎOMPTE-RENDU. 


PREMIERE  PARTIE 


Région  de  la  Jungfrau,  de  l’Eiger  et  du  Münch. 

Jeudi  0 septembre.  Zweilütscliincn  * , Glaciers  de  Grindclwald  et 

Mer  de  glace,  Grindelwald. 

Vendredi  7 » Petite-Scheidcgg*,  Lauterbrunnen*,  Mürreii  *, 

Interlaken. 

Région  du  lac  de  Thoune  et  du  plateau  suisse  : 

Samedi  8 septembre.  Lac  de  Thoune,  Berne  (visite  des  collections). 

Lausanne. 


Région  du  lac  Léman  et  de  la  vallée  du  Rhône  : 

Dimanche  9 septendjro.  Repos  ; Visite  des  collections.  Après  midi  tour 

du  Haut-Lac  Léman,  par  bateau  spécial  : 
Montreu.v  *,  Glion  *,  Caux. 

Lundi  10  » Rochers  de  Naye*,  Territet,  Gorges  du  Trient, 

Valais,  Rrigue. 


Région  du  Mont-Rose  et  du  Cervin  : 

Mardi  ii  septembre.  Vallée  de  la  Viègc*,  Zermatt, 
Mercredi  12  » Gornergrat,  Glacier  du  Gorner, 


Région  du  S impion  ; 

Jeudi  i3  septembre.  Viège*,  Brigue,  Bérisal,  Simplon. 

Région  des  lacs  italiens  : 

Vendredi  i4  septembre.  Iselle,  Domo-d’Ossola,  Raveno. 

Samedi  i.5  » Lac  Majeur,  Ponte-Tresa,  Lac  de  Lugano, 

Lugano. 

Prix  à forfait  ; 4oo  francs  (ou  iC  820  ; 80  dol.) 


Nota  : 

a)  Le  personnel  do  l’agence,  accompagnant  les  voyages,  tiendra  à la  disposition  des 

particip,ants  des  spécimens  do  livres,  cartes  géologiques,  photographies,  etc.,  relatifs 
aux  voyages,  et  se  chargera  de  recueillir  des  commandes  en  cours  de  route. 

b)  Do  grandes  facilités  seront  accordées  par  l’agence  aux  participants  empêchés  de 

terminer  les  itinéraires  complets,  de  même  qu’aux  personnes  qui  voudraient  se 
joindre  à l’un  ou  l’autre  dos  voyages  pour  des  parcours  partiels. 

c)  Un  programme  détaillé  des  voyages  sera  envoyé  à tons  les  participants  inscrits  et  aux 

personnes  qui  en  feraient  la  demande,  dès  que  les  horaires  d’été  auront  paru,  soit 
dans  le  courant  de  juin. 

Du  reste,  l’agence  se  fera  un  plaisir  de  répondre  (dans  les  principales  langues)  à toute 
demande  de  renseignement. 


Lausanne,  janvier  1894. 


Ruffieux  et  Ruciionnet. 


PRÉPARATION  DU  CONGRES 


19 


Comme  on  le  voit  dans  ces  circulaires,  aux  excursions  pro- 
jetées par  le  comité  s’étaient  ajoutées  des  excursions,  dites  sup- 
plémentaires, offertes  par  quelques  savants  comme  complément 
fies  trajets  officiels.  Le  comité  avait  autorisé  la  chose  pourvu 
fine  ces  excursions  fussent  faites  après  le  Congrès. 

En  juillet,  une  dernière  circulaire  renseignait  les  300  partici- 
pants, annoncés  en  réponse  à l’appel  de  février.  Cette  circulaire 
fêtait  la  suivante  : 

CONGRÈS  GÉOLOGIQUE  INTERNATIONAL 

G»  SESSION  — SUISSE  t8(j4 

3me  circulaire.  28  juillet  1894. 

Nous  rappelons  à tous  nos  confrères  que  le  sixième  Congrès  géolo- 
gique international  aura  lieu  du  29  août  au  2 septembre  i8g4,  à Zurich. 
11  sera  précédé  et  suivi  d’excursions  dans  le  Jura  et  dans  les  Alpes.  — 
Nous  invitons  cordialement  tous  les  géologues  qui  le  pourront  à prendre 
part  à cette  session,  et  aux  excursions  que  nous  avons  organisées  pour 

eux. 

Les  inscriptions  reçues  jusqu’ici  atteignent  presque  le  chifire  de  3oo. 
Voici,  dans  l’ordre  chronologique,  quelques  renseignements  complé- 
aientaires  : 

I.  EXCURSIONS  DANS  LE  JURA 

A.  Ëxcnrüions  pédestres.  — Lieu  et  date  des  rendez-vous. 

I-  M.  Schardt,  Jura  méridional.  — 21  août  au  soir  à Genève  (Hôtel 

Suisse,  près  de  la  gare). 

II-  M.  Jaccard,  Jura  central.  — 22  août,  6 h.  soir,  à Pontarlier  (Hôtel 

de  la  Poste). 

III-  M.  Rollicr,  Jura  bernois.  — 21  août,  8Q2  h.  à Delémont  (Hôtel  du 

Soleil). 

IV.  M.  Schmidt,  Jura  septentrional.  — 21  août,  7 h.  soir,  a Bâle 

(Musée  d’histoire  naturelle). 

V.  M.  Mühlherg,  Jura  oriental,  28  août,  8 h.  soir,  à Aarau  (Mu.séo 

d’histoire  naturelle). 

IL  VI.  Voijaqe  en  siff-sac/  d’un  liout  à l’autre  du  Jura  (sans  aucune 
ffiarche  obligatoire),  sous  la  conduite  de  MM.  Renevicr  et  Golliez. 
J^iTidez-vous  le  l5  août  à Genève,  à l’Université.  — S’adresser  à l’agence 
^^ulfieux  et  Ruchonnet , à Lausanne , qui  tiendra  bureau  ouvert  a 
'cnèvc,  dans  le  bâtiment  de  l’Université,  toute  la  journée  du  mercredi 
’ août,  pour  la  délivrance  des  billets  de  voyage , au  prix  convenu  de 
’ h'ancs,  avec  réduction  é(|uitable  pour  les  parcours  partiels. 

9 y aura  au.ssi  à l’Université  de  Genève  un  dépôt  de  librairie,  où  l’on 


20 


COMPTE-RENDU.  PREMIERE  PARTIE 


pourra  se  procurer  le  Livret-Guide  et  les  caries  iféolog-iqucs  ou  topog'ra- 
pliiques  des  rég'ions  à parcourir. 

Les  deux  dernières  journées  de  ce  voyag-c  IL  VI  sont  combinées  de 
manière  à satisfaire  les  glacialistes,  qui,  sous  la  conduite  do  M.  Du  Pas- 
quier,  visiteront  beaucoup  de  points  intéressants  du  quaternaire  du  nord 
do  la  Suisse.  Ce  sera  en  quelque  sorte  une  introduction  au  voyage  sujj- 
plémcntaire,  offert  par  MM.  Ponck,  Brückner  et  Du  Pa.squier,  après  la 
clôture  du  Congrès  à Lugano. 

Tous  ces  voyages  convergeront  à Zurich,  le  28  août  au  plus  tard.  — 
On  peut  encore  s’inscrire  pour  chacun  d’eux. 

Les  congressistes  qui  n’ont  pas  reçu  de  réponse  à leur  demande  d’ins- 
cription doivent  se  considérer  comme  admis  à l’excursion  qu’ils  ont 
choisie,  et  se  trouver  au  rendez-vous. 

IL  SESSION  DU  CONGRÈS 

Bureaux  de  réception  A la  gare  de  Zurich,  le  mardi  28  août  après- 
midi.  Les  arrivants  trouveront  là  des  renseignements  de  toutes  sortes, 
relatifs  aux  séances,  logements,  etc.  Ceux  qui  ne  se  seront  pas  fait 
inscrire  <à  l’avance  pourront  y réclamer  leur  carte  de  membre,  contre 
paiement  de  leur  cotisation  de  26  francs.  On  leur  remettra  le  programme 
détaillé,  la  médaille  du  Congrès,  et  un  guide  officiel  pour  Zurich. 

On  indiquera  à chacun,  selon  sou  choi.x,  des  hôtels  de  i®’',  2^  ou 
ordre,  où  il  sera  assuré  de  trouver  de  la  place. 

Le  lendemain  2()  août  et  jours  suivants,  ce  bureau  de  renseignements 
sera  installé  au  bâtiment  du  Polytechnicum,  à proximité  des  salles  do 
.séances,  d’expositions  et  de  collections. 

Là  se  trouvera  aussi  un  dépôt  de  librairie,  où  l’on  pourra  se  procurer 
les  cartes  et  publications  géologiques  désirées,  et  en  particulier  le  Livret- 
guide  et  la  nouvelle  Carte  géologique  de  la  Suisse  au  5oo  millième. 

Séances.  Le  Conseil  du  Congrès,  auquel  prennent  part  les  membres 
des  précédents  Conseils,  ceux  du  comité  d’organisation,  et  les  délégués 
des  pays  divers,  se  réunira  le  mercredi  29  août,  à 9 heures  du  matin, 
dans  la  Salle  du  Sénat  de  l’Université,  pour  régler  les  ordres  du  jour  de 
la  scs.sion. 

L’ouverture  du  Congrès  aura  lieu  le  même  jour  à 2 heures  p.  m.,  en 
Assemblée  générale. 

Le  jeudi  3o  sera  consacré  aux  séances  des  sections.  — Sur  la  demande 
qui  lui  en  a été  présentée,  le  comité  d’organisation  a institué  une  qua- 
trième section,  pour  les  applications  de  la  géologie. 

Il  y aura  donc  le  jeudi  les  séances  simultanées  des  quatre  sections  ; 

iro  section.  — Géologie  générale  (Géophysique,  Tectonique,  etc). 

gmo  » — Stratigraphie  et  Paléontologie. 

3111D  — Minéralogie  et  Pétrographie. 

41110  » — Géologie  appliquée  (Géotechnie,  Mines,  etc.). 


PRÉPAUATION  DU  CONGRES 


21 


A roxccjition  des  Assemblées  g-énérales,  pour  lesquelles  il  n’y  a pas  de 
local  assez  vaste  dans  le  bâtiment,  tous  les  locaux  de  séances,  de  bureaux, 
d’exposition,  etc.,  seront  f^roupés  dans  le  voisinag’e  immédiat  des  collec- 
tions g-éologiques  du  Polyteclinicum. 

Pour  le  soir,  il  y aura  des  lieux  de  rendez-vous  agréables,  où  MM.  les 
membres  du  Congrès  pourront  sc  rencontrer  avec  leurs  familles.  ' 

Ti'avanx.  En  vue  des  Assemblées  générales  le  comité  d organisation 
s’est  assuré  le  concours  de  plusieurs  sommités  de  la  science,  qui  ont  bien 
voulu  nous  promettre  les  conférences  suivantes,  se  rapportant  aux 
diverses  branches  de  la  géologie  : 

Aivchihald  Giîikie,  Directeur.  — Structure  rubanée  des  plus  anciens 
Gneiss  et  des  Gabbros  tertiaires. 

Michel  Lévy,  Directeur. — Principes  à suivre  pour  une  classification 
universelle  des  roches. 

Professeur  D""  Eu.  Suess.  — Les  alpes  méridionales  et  les  Alpes  sep- 
tentrionales. 

Professeur  Dr  K.  v.  Zittel.  — Phylogénie,  Ontogénie,  Sy.stématique. 

Professeur  Marcel  Beri-rand.  — Structure  des  Alpes  françaises  et 
récurrence  de  certains  faciès. 

En  outre  notre  collègue  le  professeur  Albert  Heiji  pense  être  agréable 
'i  nos  hôtes  en  leur  donnant  un  aperçu  géologique  sur  les  environs  do 
Zurich,  siège  du  Congrès. 

Indépendamment  des  rapports  cjui  seront  présentés  par  diverses  Com- 
missions, une  quinzaine  de  travaux  et  communications  diverses  ont  été 
tléjà  annoncés  pour  les  séances  des  sections. 

Exposition.  Des  locaux  convenables  seront  réservés,  dans  le  bâtiment 
du  Polytechnicum,  pour  y installer  les  collections,  cartes  géologiques, 
Prolils,  reliefs,  etc.,  que  les  congressistes  désireront  exposer.  On  est  prié 
de  s’adresser  pour  cela  le  plus  tôt  possible  à M.  le  D"^  J.  Früh,  as.sistant 
do  géologie  au  Polyteclinicum,  Zurich,  en  lui  faisant  connaître  l’espace 
nécessaire  en  .surface  horizontale  ou  verticale.  M.  Friih  donnera  les  indi- 
cations nécessaires  pour  les  envois. 

Ces  envois  devront  parvenir  k Zurich  au  plus  tard  avant  le  i5  août  et 
être  adressés  : A la  Direction  des  collections  géologiques  (pour  le  Con- 
grès),  Polyteclinicum,  Zurich. 

111.  LIVRET-GUIDE 

Notre  guide  géologique  des  excursions  offertes  aux  congressistes  va 
paraître  incessamment.  On  y trouvera  les  programmes  détaillés  des 
Ouzo  excursions  et  voyages,  avec  nombreux  clichés  dans  le  texte  et  une 
douzaine  de  planches  de  profils  coloriés,  cartes,  etc  ; puis  des  notices  sur 
^cs  musées,  collections  et  cartes  géologiques  de  la  Suisse. 


22 


nOMPTE-RKNDU. 


PKEMIKHE  PARTIE 


Ce  volume  se  vendra  15  francs  en  librairie.  — Nous  l’offrons  aux 
membres  du  Cong-rès  au  prix  de  lo  francs.  — Tous  ceux  qui  nous  ont 
envoyé  cette  valeur  avec  leur  cotisation  le  recevront  procliainement,  franco 
et  recommandé,  à l’adre.sse  qu’ils  nous  ont  fournie.  Chaque  congressiste 
pourra  l’obtenir  au  môme  prix,  .soit  à Zurich,  soit  à Genève,  en  s’adrc.s- 
sant  aù  Bureau. 

IV.  EXCURSIONS  DANS  LES  ALPES 

Les  cinq  cxcur.sions  alpines,  qui  se  feront  après  le  Congrès,  partiront 
de  Zurich  le  lundi  matin  3 septembre,  et  convergeront  vers  le  i5  sep- 
tembre à Lugano. 

A.  Excursions  pédestres. 

VII.  Au  travers  des  Alpes  orientales  de  la  Suisse,  sous  la  conduite  de 

M.  Allicrt  Hcim.  — Les  demandes  de  participation  dépassant  le 
chiffre  pos.siblc,  une  quinzaine  d’inscriptions  ont  dû  êti'c 
refusées. 

VIII.  Au  travers  des  Alpes  centrales  sous  la  conduite  de  M.  C.  Schmidt. 

IX.  Au  travers  de  l’Obcrland  bernois , sous  la  conduite  de  M.  A. 

Baltzer. 

X.  Au  travers  des  Alpes  occidentales,  .sous  la  conduite  de  M.  II. 

Schardt. 

B.  XI.  Voijaffe  en  zig-zag  (sans  aucune  marche  obligatoire),  sous  la 
conduite  de  MM.  Renevier  et  Golliez,  au  travers  des  Alpes  centrales  et 
occidentales.  — S’adresser  à l’agence  Ruffieux  et  Rnchonnet,  à Lau- 
sanne, qui  aura  bureau  ouvert  à Zurich,  dans  le  bâtiment  du  Polytech- 
nicum,  le  samedi  septembre,  pour  la  délivrance  des  billets,  au  prix- 
convenu  de  4oo  francs,  avec  réduction  équitable  pour  les  parcours  par- 
tiels. 

Sous  réserve  de  l’oxcur.sion  A.  VII,  dont  la  liste  des  participants  e.st 
clôturée,  on  peut  encore  s’in.scrirc  pour  tou.s,  ces  voyages  alpins,  comme 
pour  ceux  du  Jura. 

Toutes  les  demandes  d’inscription  auxquelles  il  n’a  pas  été  répondu, 
peuvent  être  considérées  comme  admises. 

V.  CLÔTURE  A LUGANO 

Rendez-vous  général  à Lugano  pour  le  .samedi  i5  septembre,  ou  pour 
le  dimanche  matin  au  plus  tard  (Hôtel  du  Parc). 

Dimanche  i6  : Promenade  en  funiculaire  au  .sommet  du  Montc-San- 
Salvatore,  où  aura  lieu  la  clôture  définitive  du  Congrès. 

VI.  EXCURSIONS  COMPLÉMENTAIRE.S 

Nous  rappelons  enfin  les  excursions  complémentaires,  offertes  après  la 
clôture,  pour  le.squellcs  il  faut  s’adresser  directement  à ceux  qui  les  or- 
gani.sent  et  les  dirigeront,  .savoir  : 


PIUCPAHATION  mi  CONUKIiS 


23 


1.  A M.  le  professeur  Df  Ed.  Bruckner,  Uiiivcr.siloile  Berne,  pour  l’ex- 
cursioii  g-laciaire  de  7 jours,  org-anisée  par  MM.  Peiik,  Bruckner  et  Du 
Pasquier,  et  dont  le  programme  est  expédié  avec  cette  circulaire, 

2.  A i\I.  le  professeur  L.  Duparc,  Université  de  Genève,  pour  1 excur- 
sion offerte  par  lui  dans  le  massif  du  Mont-Blanc.  ^ 

3.  A M.  le  professeur  G.  Schmidt,  Université  de  Bâle,  pour  l’explora- 
tion des  environs  de  Lugano  et  de  la  Brianza. 

N.  B.  I>es  inscriptions,  communications  et  demandes  diverses  peuvent 
être  adressées,  jusqu’au  10  août,  au  président  sous.signé,  à Lausannne. 
— Passé  ce  terme,  toute  correspondance  déviai  être  adressée  au  vice-pré- 
sident, M.  le  professeur  Ail).  Hcim,  Hottingen,  Zurich. 

Les  journaux  scientiliques  et  autres  sont  priés  do  reproduire  tout  ou 
partie  de  cette  circulaire,  que  nous  ne  pouvons  adresser  individuellement 
qu’aux  congressistes  déjà  annoncés. 

Au  nom  du  comité  général  d’organisation.  Le  Bureau  . 

E.  Renevier,  prof,  à Lausanne,  président. 

Aeb.  Heim,  prof,  à Zurich,  vice-président. 

H.  Golliez,  prof,  à Lausanne , .secré/rt/pe. 

Celte  missive  ne  coinporle  aucviii  changement  important,  elle 
montre  cependant  qu’entre  temps,  sur  la  demande  qui  lui  en 
avait  été  faite  le  comité  avait  admis  la  création  d’une  (]uatrieme 
section  ; celle  de  « Géologie  appliquée  (géotechnie,  mines,  etc.)» 

Elle  fixe  les  travaux  des  assemblées  générales  en  énumérant 
les  titres  des  conférences  qui  y seront  données. 

D’autre  part  elle  ne  constitue  pas  un  programme  d’étude  au 
sens  où  on  l’a  entendu  jusqu’à  maintenant,  un  programme  [iro- 
posant  comme  sujet  d’étude  un  thème  qui  appelle  une  discussion 
générale  et  des  résolutions  de  l’assemblée.  En  ce  sens  le  comité 
suisse  sortait  des  voies  tracées  jusqu’alors.  Les  motifs  qu’il  avait 
de  le  faire  ont  été  exprimés  dès  le  début  des  réunions  de  Berne 
et  sont  en  résumé  les  suivants  : les  discussions  dans  le  sens  i e 
l’unification  se  sont  montrées  impraticables,  et  à Washington  il 
avait  été  pris  une  décision  contre  les  votations  à la  majorité  en 
matière  scientifique.  L’essai  de  Londres  et  de  Washington  c a 
mener  une  discussion  générale  sur  certaines  questions  scienti- 
bques  n’avait  eu  que  peu  de  résultats  pratiques.  Nous  levions 
nous  adresser  à la  méthode  plus  appréciée  d’appeler  quelques 
hommes  éminents  à traiter  devant  le  Congrès  des  sujets  de  leur 
clioix,  auxquels  une  discussion  peut  se  rattacher.  11  n’en  restait 
pas  moins  deux  grandes  questions  internationales  à traiter,  celle 


24 


COMPTE-llE.XDU.  PREMIERE  PARTIE 


de  la  Carte  d’Europe  et  celle  de  la  Bibliog-raphie  internationale; 
peut-être  en  naitrait-il  durant  la  session,  aucpiel  cas  le  Conseil 
verrait  s’il  doit  prendre  la  responsabilité  de  leur  exécution. 

Peu  après  cette  troisième  circulaire,  le  comité  faisait  envoyer 
aux  souscripteurs  le  « Livret-Guide  » sortant  de  presse  et,  g'riîce 
à l’aimable  don  de  MM.  Du  Pasquier,  Brückner  et  Penck,  il  y 
joig’nait  un  g'uide  de  1 excursion  supplémentaire  des  glacialistes 
intitulé  « Le  système  glaciaire  des  Alpes  » (86  pages  et  clichés 
dans  le  texte). 

Avant  le  Congres,  aux  dates  fixées  comme  rendez-vous,  com- 
mencèrent les  excursions  dans  le  Jura.  Le  lecteur  en  trouvera  le 
compte-rendu  à la  fin  de  ce  volume. 


Durant  ce  temps  un  comité  local  à Zurich  préparait  la  session. 
Ce  comité  se  composait  de  : 

MM.  A.  Heim,  prof.  géol.  MM.  L.  Weiirm,  assistant. 

U.  GnimEXiMANN,  prof.  min.  C.  Esciier-IIess. 

L.  SciiROTER,  prof.  bot.  A.  Bodmer-Beder. 

J.  bRÜii,  prof,  géogr.  R.  Escher-Baumann. 

B était  assisté  en  outre  par  le  bureau  du  comité  d’organisation. 
C’est  par  les  soins  de  ce  comité  mixte  ipie  fut  élaboré  le  pro- 
gramme suivant  : 

CONGRÈS  GÉOLOGIQUE  INTERNATIONAL 

0®  SESSION  — DU  2Q  AOÛT  AU  2 SEPTEMBRE  l8f)4 
AVIS  ET  PROGRAMME 

I “ Le  comité  local  a réservé  une  salle  de  correspondance  et  un  bureau 
postal  dans  le  bâtiment  do  l’Ecole  polytechnique,  pour  MM.  les  congres- 
sistes. 

Toutes  les  lettres  et  autres  envois  postaux  qui  arriveront  avant  et  pon- 
dant le  Congrès,  adressés  à des  congressistes  et  qui  no  portent  pas  le 
nom  exact  d’un  hôtel,  etc.,  .seront  envoyés  à notre  bureau  postal: 

Salle  des  professeurs  ou  Dozentenzimmer,  2™»  étage. 

MM.  les  congressistes  sont  donc  priés  de  bien  vouloir  prendre  ces 
envois  à notre  bureau  qui  fonctionne  comme  bureau  de  poste  restante. 


PRÉPARATION  OU  CONGRKS 


25 


2“  Pour  les  rafraîcliisscmouls,  les  lunchs  etc.,  pcmlaut  les  séances,  les 
restaurants  suivants  sont  les  plus  voisins  du  Polytoclinikum  : 

Plattcngarten , Plattcnstrasse. 

Kü  nstlergiitli , K ünstlergassc . 

Pfauen,  Râiriistrasse  (un  peu  plus  loin). 

3"  Pour  le  tour  du  lac  qui  aura  lieu  en  cas  de  beau  temps  seulement, 
le  comité  local  désire  connaître  d’avance  le  nombre  des  participants.  C est 
pourquoi  MM.  les  congressistes  sont  priés  de  vouloir  prendre  gratuite- 
ment, au  Inireau  de  réception  (salle  des  Facultés  2"'"  étage),  une  carte 
d’entrée  pour  le  bateau  à vapeur,  au  plus  tard  avant  la  clôture  de  la  111™“ 
assemblée  générale,  samedi  septembre. 

4"  Un  pavillon  bleu  et  blanc,  monté  a la  tour  do  Saint-Pierre  dès 
midi,  donnera  le  signal  que  les  e.vcursions  (Uetliberg  et  tour  du  lac) 
auront  lieu. 


1.  Tableau  des  locaux  du  congrès. 

1.  Bureau  du  comité  d’organisation  et  bureau  do  j'éception  (dès  le 
29  août,  8 heures  du  matin)  : Bâtiment  du  Polytcchnicum,  Salle  des 
Facultés,  2"i®  étage. 

2.  Salle  de  correspondance  et  bureau  postal  : Bâtiment  du  Polytech- 
nicum,  Dozcntenzimrncr,  2'"®  étage. 

3.  Assemblées  générales:  Aulade  laMâdchcnschule  au  Hirschengraben. 

Tous  les  autres  locaux  à l’usage  du  Congrès  se  trouvent  dans  le  bâti- 
ment de  l’Ecole  polytechnique  fédérale. 

4-  Conseil  du  Congrès  : Salle  du  Conseil  de  1 écolo  N®  7 c,  2"'®  étage. 

5.  Séances  des  sections  : 

A.  Géologie  générale  (Géophysique,  Tectonique),  etc.  Auditoire 
N»  26  c,  2“®  étage. 

B.  Minéralogie  et  pétrographie  : Auditoire  IV,  2'”®  étage. 

C.  Stratigraphie  et  Paléontologie  : Auditoire  N®  3 b,  i®®  étage  cà 
gauche. 

I).  Géologie  appliquée  (Géotechnie,  Mines,  etc.)  : Auditoire  i5  c, 
2"‘®  étage. 

C.  Commission  internationale  pour  la  carte  géologique  d’Europe  : 
Auditoire  N®  10  c,  2™®  étage. 

7-  Musées  minéralogique  et  géologique  N“®  20,  21,  22,  26,  29,  3o  c; 
2“'®  étage. 

8.  Exposition  de  cartes,  de  livres,  de  reliefs,  de  fossiles,  etc.  : Salle  de 
dessin  N®  19  c,  i4  c,  2™®  étage.  Ouverte  de  8 heures  matin  cà  4 heures  soir. 

9.  Vente  de  cartes  et  do  livres  géologiques,  etc.  par  Jos.  Meyer, 
Idiraire-éditeur  : Salle  de  dessin  N®  12  c,  2“®  étage. 

10.  Vente  do  fo.ssiles  (Roth’sche  Sammlung),  d’échantillons  géolo- 
giques, etc.  : Salle  de  dessin  N®  1 1 c,  2™®  étage. 

• I • Bureau  pour  les  secrétaires  : Deulsches  Seminar,  i®""  étage,  à droite. 


26 


COMPTE-RENDU.  PREMIERE  PARTIE 


12.  Bureau  de  l’ag'ence  de  voyages  Ruffienx  et  Ruchonnet:  à côté  du 
bureau  de  réception,  2'"“  étage. 

13.  Bureau  des  journalistes  ; Auditoire  I,  2™®  étage. 

II.  Programme 

DU  VI'"®  CONGRÈS  GÉOLOGIQUE  INTERNATIONAL  A ZURICH,  1894. 

Mardi  28  août. 

Arrivée  à Zurich. 

Dès  2 heures  : Bureau  de  réception  à la  gare  : Vente  de  cartes  de 
membres  et  de  Livrets-Guides.  — Distribution  du  programme , de  la 
médaille  du  Congrès,  du  « Guide  officiel  de  Zurich.  » — Renseigne- 
ments relatifs  aux  logements. 

Mercredi  2g  août. 

Dès  8 heures  : Bureau  de  réception  dans  la  salle  des  Facultés. 

Dès  9 heures  : Conseil  du  Congrès,  dans  la  salle  du  conseil  de  l’école, 
2“®  étage 

Dès  2 heures  : Première  assemblée  générale,  séance  d’ouverture,  dans 
l’Aula  du  bâtiment  scolaire  au  Hirschengraben. 

a)  Ouverture  par  un  des  anciens  présidents  du  Congrès. 

b)  Constitution  du  bureau  du  Congrès  et  du  Conseil. 

c)  Discours  prononcé  par  M.  le  conseiller  fédéral  Schenk,  chef  du 

département  de  l’Intérieur. 
d.)  Adresse  présidentielle. 

e)  Rapport  de  la  commission  pour  la  carte  géologique  d’Europe 

{Hauchecorne). 

f)  Conférence  de  M.  Suess  (Vienne):  « Die  südlichen  und  die  nôrdli- 

chen  Alpen.  » 

g)  Conférence  de  M.  Heim  (Zurich)  ; « Géologie  des  Kongressortes . » 
Dès  6 heures  : Soirée  famillièreau  Zürichhorn.  — Pour  y arriver,  on 

peut  se  servir  du  tram  ou  des  « Dampfschwalben.  » 

Jeudi  3o  août. 

Dès  8 heures  : Conseil  du  Congrès,  dans  la  salle  du  conseil  de  l’école  ; 
2®>®  étage. 

Dès  9 heures  : Séances  des  sections. 

A.  Géologie  générale  (Géophy.siquc,  Tectonique,  etc.)  dans  l’auditoire 
N®  2G  c,  2"'®  étage.  Communications  annoncées  par  MM.  Roi. 
Bonaparte,  van  Calker,  Marshall  Hall,  Penck,  Rothpletz, 
Stanisl.  Meunier,  Warren  Upham,  Ch.  Tardy. 


PREPARATION  DU  CONGRES 


27 


/?.  Sti-atigrapliie  et  Paléonlolog-ic  clans  l’auditoire  N"  3 1),  i "Jetage, 
Communications  annoncées  par  MM.  Merccrat,  Hull,  Wolii-mann. 
Sacco,  MaycrEjmar,  Renevier,  Steinmann,  Wincliell,  G.  Bœhm, 
Rollicr  . 

C.  Minéralog-ie  et  Pétrographie  dans  l’auditoiro  N**  f\,  2'>>®  étage. 

Communications  annoncées  par  MM.  Lepsius,  Hôgbom, 
Schmidt,  Groth,  Mügge,  Viola,  Duparc. 

D.  Géologie  applicpiée  (Géotechnie,  Mines,  etc.)  dans  l’auditoire  i5  c, 

étage.  Communications  annoncées  par  M.  Posepny. 

Dés  0 heures  : Soirée  familière  dans  le  Pavillon  de  la  ronhallc  (Expo- 
sition cantonale  des  arts  et  métiers).  — L’entrée  de  i Iranc  donne  aux 
membres  porta  nt  la  médaille  du  Congrès  le  droit  de  circuler  toute  la  journée 
du  3ü  dans  l’exposition  et  d’entrer  le  soir  dans  le  jardin  (concert)  et  à la 
galerie  (illumination  du  lac). 

Vendredi  3i  août. 

Dès  8 heures  : Conseil  du  Congrès,  dans  la  .salle  du  conseil  de  l’école, 
a '“6  étage. 

Dès  Q heures  : Seconde  assemblée  générale,  dans  1 Aula  du  batiment 
scolaire  au  Hirschengraben. 

Dès  9 h.  i5  ; a)  Conférence  de  M.  Michel  Lévy:  «Principes  à suivre 
pour  une  classification  universelle  des  roches.  » 

b)  M.  de  Margerie  ; Rapports  sur  la  « lîibliographie  géologique 
internationale.  » 

Dès  1 1 heures  : c)  Conférence  de  M.  voN  Zittel:  « Phylogénie,  Onto- 
génie und  Systematik.  » 

Dès  3 heures  : (En  cas  de  beau  temps)  départ  des  trains  spéciaux  pour 
l’Uetliberg.  — Gare  du  chemin  de  fer  de  TUelliberg,  au  Selnau. 

Dès  5 heures  : Collation  offerte  par  le  canton  et  la  ville  de  Zurich,  au 
Kestaurant  de  FUetlibcrg. 

(En  cas  de  mauvais  temps,  on  visitera  les  musées,  etc.  [voir  page  8], 
Pt  l’o.xcursion  à l’Uetliberg’  aura  lieu  samedi,  à 3 heures.) 

Samedi  septembre. 

Dès  8 heures  : Conseil  du  Congrès,  dans  la  salle  du  conseil  de  1 école, 
a™''  étage. 

Dès  9 heures  : Troisième  assemblée  générale,  dans  l’Aula  du  bâtiment 
scolaire  au  Hirsebengrabeu. 

Oès  9 h,  i5  : n)  Conférence  de  M.  Bertrand  ; « Structure  des  Alpes 
françaises  et  récurrence  de  certains  faciès. 

b)  Propositions  pour  le  prochain  Congrès,  etc. 

<i)  Dès  II  heures  : Conférence  de  Sir  A.  Geikie  : « Structure  rubannée 

PS  plus  anciens  gneiss  et  des  gabbros  tertiaires.  » 


28 


COMPïE-UlîNüU. 


PREMIERE  PARTIE 


d)  Clôture  du  Conji;Tès. 

Des  2 heures  : Visite  des  institutions  scientifiques  et  autres 
( voi  r la  I i ste  ci-j  oi  ntc) . 


Dimanche  2 septembre. 

Dès  3 heures  : Tour  du  lac  en  bateau  à vapeur.  — Endjarcadère  près 
de  la  Tonhalle. 


Lundi  3 septembre. 

Départ  pour  les  excursions  et  pour  le  voyage  circulaire  dans  les 
Alpes. 


C’est  sur  les  bases  de  ce  programme  que  s’est  accompli  le 
Congrès  de  Zurich  dont  nous  allons  maintenant  donner  le  compte 
rendu. 


Le  secrétaire  général, 


II.  Colliez, 

professeur  à l’Université  de  Lausanne. 


SECONDE  PARTIE 


A.  COMPOSITION  DU  CONGRÈS 

lo  Liste  générale  des  membres. 

2»  Liste  des  membres  du  Conseil. 

£.  PROCÈS-VERBAUX 

1»  Séance  du  Conseil. 

2"  Assemblées  générales. 

30  Séances  des  sections. 

C.  RAPPORTS  DES  COMMISSIONS 

1»  Commission  de  la  carte  d’Europe. 
2‘>  Commission  de  la  Bibliographie. 


\ 


A.  LISTE  DES  MEMBRES 


1.  LISTE  DES  MEMBRES  DU  CONGRÈS 

’ L’astérisque  désigne  les  membres  qui  ont  pris  part  aux  séances  de  Zurich. 


1.  Allemagne.  (g5  membres.) 

Ammon,  Dr.  L.  von,  Oberberg'amtsass.,  i6,  Ludwigstr.,  München. 
ANUREAEjDr.  A.jDirect.  desRœmer-Museum,  Hildesheim  (Hannov.) 

*Beck,  Dr.  Karl,  53,  Urbanstrasse,  Stuttgart  (Württemberg). 
Becker,  Dr.  A.,  2,  Rudolfstrasse,  Leipzig  (Sachsen). 

Becker,  H.,  4,  Tliurme,  Ems  (Nassau). 

Behrens,  Karl,  Bergrath  Bergwerksdir.  Hibernia,  Berne  (Westf.) 
*Benecke,  Dr.  E.  W.,  Prof.,  Universit.,  Strassburg. 

*Bergeat,  Dr.  Alfred,  Freiberg  (Sachsen). 

*Bergt,  Walter,  8,  Reichsstrasse,  Dresden. 

*Beyricii,  Dr.  Prof.  Geh.  Bergrath,  2g,  Franzôsischestrasse,  Berlin. 
*Beyschlag,  Dr.  Landesgeologe,  44>  Invalidenstrasse,  Berlin. 
*Büiim,  Dr.  Georg,  Prof.,  Freiburg  i/B.  (Baden). 

Borne,  von  dem,  Dr.,  Berneuchen  bei  Frankfurt  a/O.  (Preussen). 
*Bornemann,  Dr.  J.  G.,  Eisenach  (Sachsen). 

Buchdrucker,  Dr.,  3,  Schlossplatz,  Garlsruhe  (Baden). 

*Ghelius,  Dr.  G.,  Prof.,  23,  Heinrichstrasse,  Darmstadt  (Hessen). 
*Gredner,  Dr.  Hermann,  Prof.  Geh.  Bergrath,  Leipzig. 

*Dii>pel,  F.,  7,  Kaisorstrasse,  Heidelberg. 

Ehrenberg,  Direktor,  Bergass.,  Hôntrop,  b/Bochum  (Westfalen). 
’^'Engel,  Dr.  Th.,  Pfarrer,  Eislingen  (Württembcrg). 

*Entress,  E.,  Prof.,  Ludwigsburg  (Württemberg). 

*Eraas,  Dr.  Eberhardt,  Prof.  kgl.  Nat.  Gabinet,  Stuttgart. 
*Priedlænder,  Immanuel,  8,  Regentenstrasse,  Berlin. 

Putterer,  Dr.  Karl,  Prof.,  Karlsruhe  (Baden). 

°*'EriESECKE,  Dr.  Bruno,  12,  Nürenbergstrasse,  Leipzig. 

*Gottsche,  Dr.  G.,  Naturhistorisches  Muséum,  Hamburg. 


32 


COMPTE-RENDU. 


SECONDE  PARTIE 


*Guæff,  Dr.  Franz,  Prof.,  Univ.  Frciburg'  i/B. 

*Grebe,  h.,  kg-1.  Landesg-colog-,  Trier  (Rheinpreussen). 

*Grotii,  Dr.  B.,  Prof.,  Univ.  München. 

*Gümbel,  Dr.  W.V.,  Prof.,  Oberberg'dir. , iG,Ludwig-.str.,  München 
*GüRicn,  Dr.  G.,  i4,  Gneisenausti-asse,  lîrcslau  (Prcu.ssen). 

*Haüciiecorne,  Dr.,  Geh.  Obcrlierg-ralb,  44,  Invalidcn.str.,  Berlin 
*IIauff,  Bernhard,  Kaufmann,  Kirchheim  u/Tcck  (Würllemberg-) 
*HnDiNfiER,  Dr.,  Mcdizinalratb,  Stuttgart. 

*Heu.seer,  g.,  Geli.  Bergrath,  Bonn  (Bheinprous.scn). 

*Hillmann,  P.,  stud.  phil.,  17  ii,  llartelstrasse,  Leipzig 
*Holland,  Forstamtassi-stent,  Heidcnheim  (Württeinberg). 
*Hoppe-Seyler,  Dr.  Félix,  Prof.,  Strassburg. 

*Jentzscii,  Dr.  Alfr.,  Prof.,  Univ.  Konigsberg  (Preus.sen). 

*Kayser,  Dr.  Emm.,  Prof.,  Marburg  (He.ssen). 

Keiirer,  Dr.,  Prof.,  Heidelberg  (Baden). 

*Keiuiack,  Dr.  K.,  Lande,sgcolog,  44>  Invalidcnstrasse,  Berlin. 
*Klockmann,  Dr.  Prof.  F.,  Glaustlial  (Harz). 

Knottel,  s.,  02,  Kernerstra.sse,  Stuttgart. 

*Kocn,  Eduard,  Buchhiindler,  3i,  Mariemstrassc,  Stuttgart. 
*Kœnen,  a.  von.  Prof.,  Univ.  Gottingen  (Preussen). 

*Kortiials,  g.  W.,  Priv.-Doc.,  i33,  Hauptstrassc,  Heidelberg. 
*Krantz,  Dr.  Fr.,  Bonn  (Rheinpreussen). 

*Lengemann,  Bergrath,  Glaustlial  (Harz). 

*Lenk,  Dr.  Hans,  Priv.  Doc.,  4 n,  Promenadenstras.se,  Leipzig. 
*Lepsius,  Dr.  Richard,  Prof.,  Darmstadt  (Hessen). 

*Loretz,  Dr.  H.,  kgl.  Landesgeolog,  44,  Invalidcnstrasse,  Berlin. 

*Maiscu,  Dr.,  Ulm  (Württemberg). 

Maurer,  Fried.,  109,  Heinrichstras.se,  Darmstadt  (He.s.sen). 

Mieg,  Math.,  48,  Avenue  de  Modenhcim,  Mülhauscn  (Elsass). 
*Milgii,  Dr.  Louis,  Priv.-Doc.,  12,  Tauentzienplatz,  Breslau. 
*Môricke,  a.  W.,  Freiburg  i/B.  (Baden). 

*Mügge,  0.,  Prof.,  2»,  Ilammerstrasse,  Mün.ster  (Westfalcn). 
Müleer,  Dr.  W.,  Villa  Knoll,  Gharlottenburg,  bei  Berlin. 

*Neubauer,  Bergrath,  Sta.ssfurt  (Preus.sen). 

*Osann,  Dr.,  Prof.,  Heidelberg  (Baden). 

Pétri,  Gamille,  Directeur  des  mines,  Buch.sweiler  (Elsass). 
Pfeifer,  Dr.  Xavier,  Prof.,  Dillingen  a/D.  (Bayern). 

*Piiinppi,  E.,  17,  Ruprcchtsauer-Allcc,  Strassburg. 


LISTE  DES  MEMHRES  DU  CONGRES 


33 


Rauff,  Dr.  H.,  Prof.,  21,  Colmantstrasse,  Bonn. 

*Regel,  Dr.  Fr.,  Prof.,  i5,  Zieg-elmülilenweg-,  Jena  (Sachsen-W.). 
*Regeemann,  C.,  Inspect.,  3,  Cottastrasse,  Stuttg^art. 

*Reinagii,  Dr.  Albert  von,  Tauausanlage,  Frankfurt  a/M. 

Reiss,  Dr.  W.,  Gehcimrath,  Scliloss  Künitz  (Thuring-en). 
*Riciithofen,  Dr.  Bar.  v. , Prof.  Univ.,  1 171  Kurfürstenstr.  Berlin  W . 

Roiirbacii,  Dr.  Karl  E.  M.,  Ob.-Gyinnasiallehrer,  Gotha  (Sacliscn). 
*Romberg,  Dr.  Julius,  i23‘,  Kurfürstenstrasse,  Berlin  W. 

*Roth,  Dr.  Fried.,  Mainz  (Rlieinhessen). 

*Rothpletz,  Dr.  A.,  86,  Theresienstrasse,  Münclicn. 

*Sauer,  Dr.  A.,  Landesgeolog-,  Heidelberg-  (Baden). 

*ScHEiBE,  Dr.  Robert,  Bcrgakademie,  44j  Invalidenstr.,  Berlin  W. 
*ScHENK,  Dr.  Adolf,  Univ.  Halle  a/S.,  (Preussen). 

ScHMEissER,  Berg-rath,  Magdeburg  (Preussen). 

ScHNEEMANN,  Felix,  3g  II,  Winkelmannstrasse,  Dresden. 
*SciiRODT,  Dr.  F.,  70,  Hauptstrasse,  Heidelberg  (Baden). 
*SciiULMANN,  Léopold,  Univ.  München. 

*Seligmann,  g.,  18,  Schlossrondcl,  Koblenz  (Rbeinprcussen). 
*Seyfried,  von.  Colonel,  Strassburg. 

*Steinmann.  Dr.  G.,  Prof.,  Univ.  Freiburg  i/B.  (Baden). 
^Struckmann,  Dr.  C.,  kgl.  Amtsratli,  3,  Sedanstrassc,  Hannover. 
*Stübel,  Dr.  Alplions,  Dresden. 

*Tiiost,  Dr.,  Verleger,  3o,  Sophienstrasse,  Halle  a/S.  (Preussen). 
*Ule,  Willi,  Privat-Doc.,Univ.,  i4,  Robert-Franzstr.,  Halle  a/S. 
*ViEDENZ,  Adolf,  Oberbergrath,  Eberswalde  (Preussen). 

*Waiinsciiaffe,  Dr.  Felix,  Prof.,  62  ^ m,  Cliaus.seestr.,  Berlin  N. 
*AValtiier,  Dr.  Johannes,  Prof. , Jena  (Sachsen-W  eimai). 
*W'^EissLEDEii,  Dr.,  Bergrath,  Lcopoldshall-Stassfurt  (Anhalt). 
*WiNDMôLLER,  Rud.,  Bcrgass.,  Dir.  Bergw.  Zechebei  Hordel  (VVestf.). 

^Zimmermann,  Dr.  E.,  Bergakad.,  44,  Invalidenstra.sso,  Berlin  N. 
*ZiTTEL,  Dr.  Karl  A.  von,  Geheimrath  Prof.,  Alte  Akad.,  München. 


II.  Amérique  du  Centre  et  du  Sud.  (3  membres.) 

*Gastillo,  Ant.  del,  Direct.  Corn,  geol.,  21,  Colisco  Vlejo,  Me.xico. 
Grawford,  J.,  Leon  (Nicaragua). 

Hussak,  Eugenio,  Commis.  Geol.,  Sâo  Paulo  (Brésil). 

6‘  CONGR.  GÉOL.  INTERN. 


3 


34 


COMPTE-RENDU. 


SECONDE  PARTIE 


III.  Autriche-Hongrie.  (i6  membi’es.) 

*Artuaber,  Dr.  Gust.  von,  i8,  Lüwelstra.s.sc,  Wicn  I. 

*Koch,  Dr.  Anton,  Prof.,  Klausenburg'-Kolozswâr.  (Transylvanie) 
Loczy,  L.  de.  Prof.  Univ.,  Budape.st  (Hongrie). 

*Mojsisovics,  Dr.  Ed.  von,  V.-Dir.,  kk.  Geol.  R.  3/3,  Strohg.  Wien  E. 

Neumann,  Jos.,  Obor-Ing,  Bohm.-W.-Bahn,  Berann  (Bohême). 
*Niedzwiedzki,  J.,  Prof.,  Ecol.  polyt.,  Lemberg  (Galicie). 

*Palacky,  Dr.  J.,  Prof.,  Prague  (Bohême). 

*Penck,  Dr.  Albrecht,  Prof.  Univ.,  Wien. 

*f  Posepny,  F,,  Prof.,  Ing.  Min.,  62,  xix.  Cari  Ludwigstr.,  Wien. 
*PosEPNA,  M™®  Clotilde,  G2,  xix.  Cari  Ludwigstr.,  Wien. 
Prosaska,  V.  J.,  Prague  (Bohême). 

*SCHMIUT,  Dr.  Alexandre,  Prof.  Univ.,  Budapest  (Hongrie). 
*SiEGER,  Dr.  Robert,  Priv.  Doc.,  geogr.  Instit.  Univ.,  Wien. 
Stacde,  Dr.  G.,  Dir.  kk.  Geol.  Reichsanst.,  23,  Rasumofskig.,Wien. 
*SuESS,  Dr.  Ed.,  Prof.  Univ.,  Wien. 

*Tietze,  Dr.  E.,  Obcrbcrgrath,  kk.  Geol.  Reichsanst. , Wien. 


IV.  Belgique.  (i4  membres.) 

Cauderlier,  Emile,  8,  Rue  Crayer,  Bru.xelle.s. 

*Buciiere,  Louis  de,  Ing.  chef,  25,  rue  du  Marteau,  Bruxelles. 

*Delvaux,  Emile,  216,  Avenue  Brugmann,  Bru.xelles. 

*Dewalque,  g..  Prof.  Univ.,  17,  rue  de  la  Pai.x,  Liège. 
*Dorlodoï,  Abbé  Henri  de.  Prof.  Univ.,  Louvain. 

Grunne,  Comte  Charles  de,  05,  rue  Belliard,  Bruxelles. 

Hennequin,  Colonel,  Direct.  Inst,  cartographique,  Bru.xelles. 
Houzeau  de  Leiiaye,  iVug. , Prof.,  Hyon  près  Mons. 

Lahaye,  Charles,  Ing.  en  chef,  34,  rue  Pascale,  Bru.xelles. 
Lejeune  de  Schiervel,  Charles,  Château  de  Miclen-lcz  St.  Troud. 
*Lohest,  Maximin,  Prof.,  Univ.  Liège. 

Paquet,  Gérard,  92,  Chaussée  de  Forest,  St.  Gilles,  Bruxelles. 
*Rutot,  Aimé,  Ing.,  177,  rue  de  la  Loi,  Bruxelles. 

Van  den  Broegk,  Ernest,  3q,  Place  de  l’Industrie,  Bruxelles. 


LISTE  DES  MEMBRES  DU  CONGRES 


35 


V.  Espagne.  (5  membres.) 

*Almera,  Dr.  Jaime,  Chanoine,  i 3,  Galle  de  Sagrlstans,  Barcelone. 
*Bofill,  Arturo,  2f)7  Galle  de  las  Gortes,  Barcelone. 

*CoRTAZAR,  Daniel  de,  Ing.  chef.  d.  Mines,  32,  Velâzquez,  Madrid. 
*Sui\DiiEiM,  G.  .1.,  Ing.  d.  mines,  Huelva. 

Yarza,  Ramon  Adan  de,  Ing.  des  mines,  Lequeitio  (Prov.Vizcaya). 

VI.  Etats-Unis.  (35  membres.) 

*Branner,  John  g..  Prof.  Stanford  University,  Californie. 
*Branner,  M«'«,  Stanford  University,  Californie. 

Clark,  Wm.  B.,  Baltimore  (Md.) 

Dall,  Wm.  H.,  U.S.  Geol.  Survey,  Washington  (D.  G.). 

*Davis,  W.  Morris,  Prof.  Harvard  Univ.,  Cambridge  (Mass.). 

*Eakle,  Arthur  S.,  Ithaca  (N.  Y.). 

*Eaton,  George  F.,  Prof.  Yalo  Univ.,  Newhaven  (Conn.). 

Emmons,  s.  F.,  U.S.  Geol.  Survey,  1721  H St.,  Washington  (D.C.) 
Emmons,  Arthur  K.,  Newport  (R.  I.) 

*Frazer,  Dr.  Persifor,  Prof.,  928  SpruceSt.,  Philadelphie  (Pa.). 

Gilbert,  Grove  K.,  U.S.  Geol.  Survey,  Washington  (D.  G.). 
Gummere,  Henri  V.,  P.  0.  Box  129,3,  Philadelphie  (Pa.). 

Grant,  Ul.  Sh.,  U.S.  Geol.  Survey,  Minneapolis  (Minn.). 
*Griswold,L.  s.,  U.S.  G.  Surv.,  238, Boston  Str.,  Dorchester(Mass.) 

Hague,  Arnold,  U.S.  Geol.  Survey,  Newport  (R.  I.). 

*VAN  Hise,  g.  R.,  U.S.  Geol.  Survey,  Madison  (Wisc.). 

Hitchcock,  G.  H.,  Prof.  Dartmouth  College,  Hanover  (N.  Hp.). 

*Jaggar,  T.  A.,  Prof.,  Cambridge  (Mass.). 

Ladd,  George  E.,  Cambridge  (Mass.). 

Marcou,  Jules,  Prof.,  4a,  Garden  Street,  Cambridge  (Mass.). 
Marsh,  0.  G.,  Prof.  Yale  Univ.,  Newhaven  (Conn.). 

Merill,  F.  J.  U.,  Dir.  of  State  Mus.,  Albany  (N. Y.). 

Neff,  Peter,  36 1,  Russel  Avenue,  Cleveland  (Ohio). 

*Palache,  Dr.  Charles,  Berkeley  (Californie). 

Prosser,  Charles  S.,  Prof.,  Union  College,  Schenectady  (N.Y.). 
*Pumpelly,  R.,  U.S.  Geol.  Survey,  Newport  (R.  I.). 

*Peid,  Harry  Fielding,  Johns  Hopkins  Univ.,  Baltimore  (Md.). 


36  COMPTE-RENDU.  — SECONDE  PARTIE 

Rice,  William  N.,  Wesleyan  Univ.,  Middletown  (Gonn.). 

*Sardeson,  J.  F.,  Minneapolis  (Minn.). 

*Streeruwitz,  W.  II.  DE,  Prof.,  Austin  (Texas). 

Upham,  Warren,  U. S.  Geol.  Survcy,  200,  State  St,  Minneapolis. 

Walcott,  Charles  D.,  Dir.  U.  S.  Geol.  Survcy,  Washing-ton  (D.  G.). 
*Ward,  Lester  F.,  U. S.  Geol.  Survey,  Washington  (D.  G.). 
WiNcnELE,ll.V.,ing.,  l3o6,  Scvonth  St.  S.E.,  Minneapolis  (Minn.). 
WiNCHELE,  N.  IL,  Prof.,  Minneapolis  (Minn.). 

VIL  France.  (43  membres.) 

Barrois,  Dr.  Charles,  Prof.,  87,  rue  Pa.scal,  Lille  (Nord). 
*Bergeron,  J.,  Prof.,  167,  Haussmann,  Paris. 

Bernard,  Aug.,  Prof.  Ec.  Sc.,  12,  Boulevard  Bon-accueil,  Alger. 
^Bertrand,  Marcel,  Prof.  Ec.  Mines,  loi,  rue  de  Rennes,  Paris. 
Biociie,  Alphonse,  53,  rue  de  Rennes,  Paris. 

*Blayac,  Assistant,  Ecole  des  sciences,  Alger. 

*Bonaparte,  prince  Roland,  10,  Avenue  d’iéna,  Paris. 

*Brégains,  Casimir,  5,  rue  Duguay-Ti'ouin,  Paris. 

*Delebecque,  a.,  Ing.  des  ponts  et  chaussées,  Thonon  (Ht"  Savoie). 
*Depéret,  Ch.,  Prof.  Fac.  des  sciences,  Lyon. 

De  Riaz,  a.,  i5,  quai  St.  Clair,  Lyon. 

*Dollfus,  Gustave  F.,  45,  rue  de  Chabrol,  Paris. 

Dumas,  Insp.  du  ch.  de  f.  d’Orléans,  i bis  pl.  Dumoustier,  Nantes. 

*Farre,  Georges,  Insp.  des  forêts,  28,  rue  Ménard,  Nîmes  (Gard). 
*Fallot,  Dr.  Em.,  Dir.  du  Muséum,  56,  rue  Turenne,  Bordeaux. 

Fèvre,  L.,  Ing.,  12,  Place  de  la  Préfecture,  Arras  (Pas  de  Calais). 
*Ficheur,  E.,  Prof.  Ec.  des  sc.,  69,  rue  Michelet,  Alger. 

*Gaudry,  Albert,  Membre  de  l’inst.,  7 bis,  rue  des  Sts.  Pères,  Paris. 
Geandey,  Ferdinand,  n,  rue  de  Sèze,  Lyon. 

Gosselet.  .Iules,  prof.  Fac.  des  sciences,  1 8,  rue  d’Antin,  Lille  (Nord). 
Grossouvre,  de,  Ing.  en  chef  des  mines,  Bourges  (Cher). 

*Haug,  Dr.  Emile,  2,  rue  Antoine  Dubois,  Paris. 

Hovelacque,  Dr.  Maurice,  i,  rue  de  Castiglione,  Paris. 

*Humbert,  a.,  Ing.  des  ponts  et  chauss.,  3i,  rue  Bayard,  Toulouse. 
*Humbert,  M™«  Nathalie,  3i,  rue  Bayard,  Toulouse  (Ht“  Garonne). 
*Kilian,  Prof.  Fac.  des  sc.,  11  bis  Cours  Berriat,  Grenoble  (Isère). 
*Lapparent,  a de,  Prof.,  3,  rue  de  Tilsitt,  Paris. 


37 


LISTE  DES  MEMBRES  DU  CONGRES 

*Margerie,  Emmanuel  de,  iSa,  rue  do  Grenelle,  Pans. 

*Meuniek,  Stanislas,  Prof,  au  Mus.,  6i,  rue  de  Butlon,  Paris. 
*Miciiel-Lévy,  a.,  Dir.  Carte g-éol.  de  France,  26, r.  Spontini,  Pans. 

Nicklès,  R.,  2,  rue  des  Jardiniers,  Nancy  (Meurtho  et  Moselle). 

*Peyralbe,  Eugène,  5,  rue  Duguay-Trouin,  Paris. 

*PüiRAULT,  Dr.  Georges,  iC,  B'*  St.  Germain,  Paris. 

Ramond,  g.,  Ass.  Mus.,  a5,  r.  Jacques-Dulud,  Ncuilly  s/Seme. 
*Raveneau,  L.,  Prof.,  7G,  rue  d’Assas,  Paris. 

*Reymond,  Ferdinand,  Veyrins  par  les  Avenières  (Isere). 

Riche,  Dr.  Attale,  Assist.  Fac.  des  sc.,  9,  rue  St.  Alexandre,  Lyon. 
Robinau,  Th.,  47,  rue  de  Trèvise,  Paris. 

*Stuer,  Alex.,  48,  rue  des  Matlmrins,  Paris. 

*Tardy,  Charles,  Simandre  s/Suran  (Ain). 

*Thiéry,  a.,  7,  rue  Corneille,  Paris. 

*Torcapel,  Alfred,  Ing.,  21,  rue  Victor  Hugo,  Avignon  (Vaucluse). 
ZüRCHER,  Philippe,  Ing.  en  chef  des  ponts  et  chaussées , i bis, 
Allée  des  Mûriers,  Toulon-Mourillon  (Var). 


VIII.  Grande  Bretagne  et  Colonies.  (43  membres.) 

Backiiouse,  W.  a.,  Darlington  St.  John, 

*Belinrante,  L.  L.,  Ass.  secr.  Geol.  Soc.,  Iliirlingloii  llousc,  London  W. 
*Bell,  Dugald,  Esq.,  27,  Lansdowne  Crescent,  Glasgow  (Ecosse). 
*Blake,  Rev.  J.  F.,  43,  Glifton  Hill,  London  NW. 

Blanford,  Dr.  W.  Th.,  72,  llediord  Gardons,  Kensington,  London  W. 
Butler,  Gérard  W.,  Esq.,  Sandham,  Chertsey  (Surrey). 

Cadell,  Henry  M.,  Grange,  Bo’ncss  (Ecosse). 

^Christie,  James  G.,  Catheart,  Glasgow  (Ecosse). 

*Cole,  g.  a.  J.,  Prof.  geoL,  Roy.  Coll.  Sci.,  Dublin  (Irlande). 

^Farncombe,  George  R.,  Birmingham  (Angleterre). 

*Fingland,  M"'®,  Glasgow  (Ecosse). 

*Geikie,  Sir  a.,  Dir.  H.  M.  geol.  Surv.,  28,  Jermyn  Str.  London  SW. 

Hall,  Captain  Marshall,  Easterton  Lodge,  Parkstone  (Dorset). 
*Hobson,  Bernard,  Esq.,  Tapton  Elms,  Sheffield  (Anglet.). 

*Ho\vse,  T.,  Edgeborough  Road,  Guildford  (Anglet.). 

*How.se,  T.  F.,  Edgeborough  Road,  Guildlord  (Anglet.). 
Hudleston,  w.  h.,  8,  StanhopeGard.,  S.  Kensington,  London  SW. 


38 


COMPTE-RENDU  SECONDE  PARTIE 


*Hughes,  Th.  Mc  Kenny,  Prof.  Univ.,  4,  Cintra  Terrace,  Cambridg-e. 
*Hughes,  4,  Cintra  Terrace,  Cambridge  (Anglet.). 

E.,  Prof.,  20,  Arundel  Gardons,  Notting  Hill,  London  W. 
*Hume,  Dr.  W.  Fraser,  27,  Ella  Road,  Croucli  Hill,  London  N. 

Kennedy,  G.  T.,  Prof.  King’.s  College,  Windsor  (Nova-Scolia). 

Laflamme,  Abbé  J.  C.,  Prof.,  Québec  (Canada). 

Liversidge,  a.,  Prof.,  Sydney  (Nouvelles  Galles  du  Sud). 
*Lubbock,  Sir  .lohn,  Bar^,  i5.  Lombard  Street,  London,  EC. 

Mackeir,  D.  s.,  White  Terrace,  Manningham  (Bradford). 

Mark,  J.  E. , 70,  Huntingdon  R*i,  Cambridge. 

Medlicott,  Henry  B.,  43,  S‘  Johns  R*i,  Clilton,  Bristol. 
*Monckton,  Col.  H.  M.,  Whitccairn,  Wokingham,  Berks.  (Anglet.) 
*Monckton,  h.  w.,  lo,  King’s  Bench  Walk,  Temple,  London,  EC. 

*Ogilvie,  M.  M.,  Aberdeen  (Ecosse). 

*Oldham,  R.  D.,  SuperinB  Geol.  Survey  of  India,  Calcutta. 

Reid,  Arthur  S.,  Trinity  College,  Glenalmond  (Eco.sse). 

Reith,  Rev.  Geo.,  Lynadoch  Street,  Glasgow  (Ecosse). 

Rudler,  F.  W.,  Esq.,  28,  Jermyn  Street,  London  SW . 

*Small,  Evan  W">,  Newport,  Monmouthshire  (Anglet.). 

*S0LLAS,  W.  J.,  Prof.,  Lisnabin,  Dartry  Park  Road,  Dublin  (Irlande). 

*Tabuteau,  Lieut.-CoL,  Brow  Hill,  Batheaston,  Bath. 

Teall,  J.  J.  H.,  Esq.,  28,  Jermyn  Street,  London  SW. 

*-]-Topley,  W.,  Esq.,  Geol.  Survey,  28,  Jermyn  Street,  London  SW. 

Udall,  John,Esq.,2i,Summerhill  Terrace, Birmingham  (Anglet.). 

Watts,  W.  W.,  Esq.,  28,  Jermyn  Street,  London  SW. 
Whidborne,  Rev.  G.  F.,  S‘  George’s  Vicarage,  Battersea  ParkR'*, 
London  SW. 


IX.  Hollande.  (3  membres.) 

*Calker,  Dr.  T.  J.  P.  van,  Prof.  Univ. , Groningue. 
*Lorié,  Dr.  J.,  Univ.,  Utrecht. 

*WiCHMANN,  Dr.  Arthur,  Prof.  Univ.,  Utrecht. 

X.  Italie.  (17  membres.-) 

Bassani,  François,  Prof.  Univ.,  Inst.  geol.  Univ.,  Naples. 
Botti,  Ulderigo,  Reggio  (Calabre). 


LISTE  DES  MEMBRES  DU  CONGRES 


39 


*Capellini,  Prof.  Com.,  Sénateur,  5q,  Via  Zamboni,  Bologne. 

Cattaneo,  Roberto,  5i,  Via  Ospedale,  lurin. 

*Ferraris,  Com.  Erm.,  Ing.  des  mines,,  Monteponi,  Iglesias  (Sard.). 
*Ghegorio,  Marquis  Antonio  de,  128,  Molo,  Palerme  (Sicile). 

IssEL,  Arturo,  Prof.  IJniv.,  Gênes. 

*Mattiuolo,  Ettore,  Ing.  des  mines,  45>  Via  Carlo  Alberto,  Turin. 
*Novarese,  Aug.  Vitt.  Uffic.  geoL,  i,  Via  S.  Susanna,  Rome. 
Omboni,  Giov.,  Prof.  Univ.,  Padoue. 

Parona,  C.  F.,  Prof.  Univ.,  Palais  Carignan,  Turin. 

"'‘Pellati,  Com.Nicolo,  Insp.  gén.  des  mines,  9, Via  S. Susanna,  Rome. 
PoRTis,  Dr.  Alessandro,  Prof.  TTniv.,  Museo  geol.  Univ.,  Rome. 

*Sacco,  Dr.  Fed.,  Prof.  Univ.,  Palais  Carignan,  Turin. 

Strobel,  Pellegrino,  Prof.  Univ.,  Parme. 

*Salmojraghi,  Francesco,  Ing.,  9,  Montc-di-pieta,  Milan. 

* Viola,  Carlo,  35,  Via  Palestre,  Rome. 

XI.  Portugal.  (8  membres.) 

CnoFFAT,  Dr.  Paul,  attaché  au  service  de  la  carte  géol.,  ii3,  Rua 
do  Arco  a Jésus,  Lisbonne. 

*Delgado,  J.  F.  N.,  Direct,  du  service  de  la  carte  geol.,  11 3,  Rua 
do  Arco  a Jésus,  Lisbonne. 

Direction  des  travaux  géologiques,  ii3.  Rua  do  Arco  a Jésus, 
Lisbonne. 

Lima,  Dr.  Wenzeslaus  de.  Prof.,  Porto. 

*Moreira  Marques,  E.,  Attaché  Lég.  du  Portugal,  Berne  (Suisse). 
Rego  Lima,  José  Maria  de,  Ing.  des  mines,  attache  à la  carte, 
i4,  T.  do  Conv.  de  Jésus,  Lisbonne. 

Sgiiindler,  Dr.  H.,  102,  Rua  S.  Francisco  de  Paula,  Lisbonne. 
Société  de  Géographie  de  Lisbonne.  (L.  Cordeiro  secr.) 

XII.  Roumanie  et  Bulgarie.  (10  membres.) 

*Bottea,  Prof.  C.,  Ing.  des  mines,  7,  R.  Pitavellova,  Bucarest. 
Licherdopol,  J.  P.,  Prof.,  Chaussée  Dorobanti,  Bucarest. 
*Mrazec,  Dr.  Louis,  Prof.  Univ.  Musée  d’Hist.  Natur.,  Bucarest. 
PiPEROFF,  Christo,  Roustchouk  (Bulgarie). 


40 


COMPTE-RENDU  — SECONDE  PARTIE 


Saabuer-Tuduri,  Dr.  A.,  3i  R.  Clopotar,  Bucarest. 

*SuiLEANU,  Stefan,  Prol.  Univ.,  i R.  Eldorado,  Bucarest, 
*Stefane.scu,  Grég-oirc,  Prof.  Univ.,  8,  Strada  vcrde,  Bucarest. 
Stefanescu,  M'"«  Maria,  8,  Strada  verdo,  Bucarest. 

Stefanescu,  Sabha,  Prof.,  Liceul  S‘  Sava,  Bucarest. 

Zlatarski,  Georg-es  N.  Direct.  Bur.  g-eol.,  Sofia  (Bulg-arie). 

XIII.  Russie.  (36  membres.) 

Anoutciiine,  Dr.  D.,  Prof.  Univ.,  Moscou. 

Armaghewsky,  Pierre,  Prof.  Univ.,  Kiew. 

Dziedzicky,  Dr.  H.,  a3,  rue  Chlodna,  Varsovie  (Polog'ne). 

*Karakascii,  Nicolas,  Gonserv.  au  Musée  g-éol.  Univ.,  St-P6terbour 
*Karpinsky,  a,.,  Académ.,  Direct,  du  Comité  géol.,  SePétersbour 
*Khroustchow,  Dr.  Constantin,  Prof.  St-Pétersbourg-. 
*Khrou.stciiow,  Dr.  Paul,  Kbarkow. 

*Kislakowsky,  Eug'ène,  Musée  min.  Univ.,  Moscou. 
Kontkiewitsch,  s.,  Ing.  des  mines,  Dombrowa  (Pologne). 
Kowalsky,  Job.  Eco,  Prof.  Univ.,  55  Hôtel  anglais,  Varsovie  (Pol.) 
*Lagorio,  Dr.  A.,  Prof.  Univ.,  Varsovie  (Pologne). 

*Li.iewsky,  Miecislas,  Faub.  d.  Cracovio,  Varsovie  (Pologne). 
*Lôvvinson-Lessing,  Fz.,  Prof.  Univ.,  Dorpat-Jurjew  (Livonie). 

*Manziarly,  Et.  DE,  Ing.  des  mines,  Bakhmoutb  (Jkaterino.slaw). 
*Michalsky,  a.,  Ing.  des  mines.  Comité gcol.,  S‘ Pétersbourg. 
*Morozewitsch,  J. , Conserv.  Musée  min.  Univ.,  Varsovie  (Pologne). 

*Nikitin,  s.,  Géol.  en  chef.  Comité  géol.,  S^Pétersbourg. 

*Pavlow,  Ad.  W. , Skaterny  pereoulok,  maison  Nefedieff,  3,  Moscou. 
*Pavlow,  Alexis  P.,  Prof.  Univ.,  Moscou. 

*Pavlow,  Mme  Marie,  03,  Gheremetiew,  Moscou. 

*Peetz,  L.  de,  Gonserv.  Musée  géol.  Univ.,  S*-P6tersbourg. 
Radkewitsch,  Grégoire,  Conserv.  Musée  Univ.,  Kiew. 

*ScHMiDT,  F.,  Académicien,  St-Pétorsbourg. 

*ScnNABL,  .lob.,  Dr.  med.,  Hofrath,  5g,  Krakauer-Vorstadt,  Varsovie. 
*Si>ENDiAROFF,  Looiiid. , 20  Ivanovskaja,  Dorpat-Jurjew  (Livonie). 
*SwERiNZEW,  Leonidas,  St-Pétersbourg. 

Tarassenko,  Basil,  Conserv.  Mus.  minér.  Univ.,  Kiew. 

*Thugutt,  Dr.  Stanislas,  Assist.  Univ.  Dorpat-Jurjew  (Livonie). 


( 


Gfq  3’q 


LISTE  DES  MEMBRES  DU  CONGRES 


41 


*Toll,  Baron  E.  de,  Consei'v.  Acad,  des  Sciences,  St-Pétersbourg’. 
*Tschernischew,  Th.  Géol.  en  chef,  Com.  gcol.,  S‘-Pétersbourg. 
*Tzwetaew,  M11“  Marie,  Coudrino  IV«  Gymnase  de  Moscou. 

Veniukow,  Dr.  Paul,  Prof.  Univ. , Kiow. 

VoGDT,  Const.  DE,  Conserv.  au  Musée  géol.  Univ.,  S^-Pétersbourg. 

Wôiirmann,  Baron  Dr.  Sidney  de,  via  Riga-Wenden,  Stolben. 
*WoLFF,  Baron  Erich  de,  Cheâtean  de  Hinzenberg  (Livonie). 
WouLF,  Georg,  Pr.-Doc.  Univ.  21 , RuePickna,  Varsovie  (Pologne). 


XIV.  Scandinavie.  (9  membres.) 

*Brôgger,  W.  g..  Prof.  Univ;,  Christiania  (Norvège). 

Geer,  Gérard  de,  Bnreau  géol.,  Stockholm  (Snède). 

*Hamberg,  Axel.,  Univ.,  28,  .lakobsgatan,  Stockholm  (Snède). 
*Han.sen,  Dr.  Andr.,  Bibl.  Univ.,  Christiania  (Norvège). 

*Hôgbom,  Dr.  A.  G.,  Prof.  Univ.,  Stockholm  (Suède). 

*Reusgh,  Dr.  Hans,  Prof.  Univ.,  Christiania  (Norvège). 

Sjôgren,  h..  Prof.  Univ.,  Upsala  (Snède). 

*UssiNG,  Dr.  N.  U.,  Univ.,  9,  Norre  allé,  Copenhague  (Danemark). 
*VoGT,  Dr.  J.  H.,  Prof.,  Christiania  (Norvège). 


XV.  Suisse.  (64  membres.) 

*Aeppli,  Dr.  Aug.,  instit.,  Kinkelstrasse,  2,  Zurich. 

*Baltzer,  Dr.  A.,  Prof.  Univ.,  5i,  Rabbenthal,  Bern. 

*Beglinger,  J.,  instit.,  Wetzikon  (Zurich). 

*Bieler,  Théodore,  Assist.  Univ.,  Lausanne. 

*Bleuler,  Prâsidt  eidg.  Schnlrath,  3z,  Zollikerstr. , Zurich. 
*Bodmer-Beder,  Arnold,  34,  Mühlebachstr.,  Zurich. 

*Bruckner,  Dr.  Ed.,  Prof.  Univ.,  Bern. 

^Burkhardt,  Dr.  Cari,  54,  Hardtstr.,  Basel. 

Buparg,  Louis,  Prof.  Univ.,  rue  du  Pont  neuf,  Carouge  (Genève). 
*Du  Pasquier,  Dr.  Léon,  Rochette,  Neuchâtel. 

*Dutoit,  C.,  assistant  Univ.  Lausanne. 

*Escher-Baumann,  Robert,  Zurich. 

*Escher-IIess,  Caspar,  32,  Bahnhofstr.,  Zurich. 


42 


COMPTE-RENDU  — SECONDE  PARTIE 


Favre,  Ernest,  8,  rue  des  Grang’es,  Genève. 

*Favre,  Guillaume,  0,  rue  des  Granges,  Genève. 

Felleniîerg,  Dr.  Edm.  von.  Direct.  Musée,  Rabbcnthal,  Bern. 
*Feournoy,  E.,  12,  quai  des  Eau.x-Vives,  Genève. 

*Forel,  Dr.  F.  A.,  Prof.  Univ.  de  Lausanne,  k Morges. 

*Frey,  Dr.  Hans,  Priv.-Doc.,  Bern. 

*buün,  Dr.  J.,  Doc.  et  Assist.  Polyt.,  33,  Universitâtsstr.  Zurich. 

*Goll,  Hermann,  3,  Avenue  de  la  Gare,  Lausanne. 

*Golliez,  h..  Prof.  Univ.,  Lausanne. 

*Giion,  G.,  Stadtratb,  17,  Untei-e  Zâune,  Zurich. 

*Grob,  J.  E.,  Erziehungs-Dir.,  Altstetten,  Zurich. 

♦Grubenmann,  Dr.  U.,  Prof.  Polyt,  Univ.,  61,  Klosbachstr. , Zurich. 

*Heim,  Dr.  Albert,  Prof.  Polyt.  et  Univ.,  Hottingen,  Zurich. 
*Huber,  Emil,  Ing-.,  85,  Mühlebachstr.,  Zurich. 

*Hug,  Otto,  Caiid*  Sc.,  22,  Belpstr. , Bern. 

*-j- Jaccard,  Aug.,  Prof.  Acad.  Neuchâtel,  au  Locle. 

*Kissling,  Dr.  Ed.,  Priv.-Doc.  Univ.,  Langgasse,  Bern. 

Kôttgen,  Fritz,  Liestal  (Basclland). 

*Lang,  Dr.  F.,  Prof.,  Solothurn. 

*Lauterburg,  R.,  Pasteur,  Ferenbalm  (Bern). 

*Letsgh,  e.,  instit.,  Zurich. 

Lociimann,  Col.  J.  J.,  Chef  du  Bureau  topogr.  féd.,  Berne. 
*Loriol-Lefort,  Pcrceval  de,  Frontene.x  près  Genève. 

*Lugeon,  Maurice,  Assist.  Univ.,  rue  de  la  Barre,  4,  Lausanne. 

*Mayer-Eymar,  Dr.  Ch.,  Prof.  Univ.,  Gcssnei'allee,  Zurich. 
*Meister,  Jacob,  Prof.,  Schaffhauscn. 

*MiiiiLBERG,  Dr.  Fr.,  Prof.,  Aarau  (Aargau). 

*MünLBERG,  Max,  Aarau  (Aargau). 

*Müsy,  Maurice,  Prof.,  rue  de  Morat,  Fribourg. 

*Nüescii,  Dr.  J.,  Schaffbauscn. 

*Renevier,  Eug.,  Prof.  Univ.,  Haute-Combe,  Lausanne. 

*Ritter,  Dr.  Etienne,  4,  rue  du  Mont  de  Sion,  Genève. 

*Rollier,  Louis,  107,  Pasquart,  Bienne  (Berne). 

*Sarasin,  Dr.  Charles,  i4,  rue  de  l’Hôtel  do  Ville,  Genève. 
*ScHARDT,  Dr.  IL,  Prof,  au  Coll,  de  Montreux,  Veytaux  (Vaud). 
*-|-ScHENK,  Conseiller  fédéral,  Berne. 

*ScuMiDT,  Dr.  C.,  Prof.  Univ.,  107,  Hardtstr.,  Basel. 


LISTE  DES  MEMBRES  DU  CONGRES 

*SciiRôTER,  Dr.,  Prof.  Polyt.,  Merkurstr.,  Zurich. 

*Seiler,  Jacob,  Gotthardschule,  Bellinzone  (Te.ssin). 

*Stôssel,  Dr.  J.,  Staatsrath,  Schweizerg-asse,  Zurich. 
*Studer,  Dr.  Th.,  Prof.  Univ.,  Bern. 

*Tarnuzzer,  Dr.  Ch.,  instit.,  Chur  (Graubünden). 

*Tobler,  Dr.  Aug-.,  8o,  Stoineugràben,  Basel. 

*Tuibolet,  Dr.  Maurice  de.  Prof.  Acad.,  Neuchâtel. 

*UsTERi,  Dr.  P.,  Stadtrath,  Weinbcrgstr.,  Zurich. 

*Vauciier,  Henri,  agronome,  La  Ro.siaz,  prè.s  Lausanne. 
*Weber,  Dr.  Julius,  Prof.  Technikum,  Winterthour  (Zurich). 
*Wehbli,  Leon,  Cand.  géol.,  12,  Gulmannstr. , Zurich. 
*Würtenbebger,  Fabricant,  Emmishofen  (Thurgau). 

^Zeppelin,  Comte  de,  Emmishofen  (Thurgau). 

*ZoLLiNGEB,  Dr.  Edwin,  71  Leimenstr.,  Basel. 


Résume. 


Allemagne 

Amérique  (centre  et  sud)  . . 

Autriche-Hongrie 

Belgique 

Espagne 

Etats-Unis 

France 

Grande-Bretagne  et  colonies 

Hollande 

Italie 

Portugal 

Roumanie  et  Bulgarie  . . . 

Russie 

Scandinavie 

Suisse . 


Membres  Membres 

inscrits.  présents. 


95 

74 

3 

I 

16 

12 

i4 

6 

5 

4 

35 

i5 

43 

28 

43 

24 

3 

3 

17 

9 

8 

2 

10 

4 

36 

25 

9 

7 

64 

59 

4oi  278 


44 


COMPTE-RENÜU. 


SECONDE  PARTIE 


2.  LISTE  DES  MEMBRES  DU  CONSEIL 
de  la  session  de  Zurich  i8g^. 

Anciens  présidents  des  Congrès: 

M.  Gapellini,  président  à Bologne  en  1881. 
M.  Beyrich,  » à Berlin  en  1883. 

Président  (nommé  par  l’assemblée)  : 

M.  E.  Renevier. 

Vices-présidents  (nommés  par  l’assemblée)  : 
Allemagne  : M.  von  Zittel. 

Autriche-Hongrie  : M.  Suess. 

Belgique  : M.  Dewalque. 

Espagne  : M.  de  Gortazar. 

Etats-Unis  M.  Lester  F.  Ward. 

France  : M.  A.  Gaudry. 

Grande  Bretagne  et  colonies  : Sir  A.  Geikie. 

Italie  : M.  Pellati. 

Mexique  et  Amérique  centrale  : M.  del  Castillo. 
Pays-Bas  : M.  van  Calker. 

Portugal  : M.  Delgado. 

Boumanie  : M.  G.  Stefanescii. 

Bussie  : M.  Karpinsky. 

Scandinavie  : M.  Brôgger. 

Suisse  : M.  A.  Ileim. 

Secrétaire  général  (nommé  par  l’assemblée)  : 
M.  H.  Golliez. 

Secrétaires  ("nommés  par  l’assemblée): 
MM.  Johann  Walther. 

Gust.  V.  Arthaber. 

L.-L.  Belinfante. 

G‘“  de  Ivhroustchow. 

Fz.  Lœwinson-Lessing. 

E.  Rang. 


COMPOSITION  DU  CONSEIL 

E.  de  Margerie. 

W.  Kilian. 

L.  Du  Pasquier. 

Ls.  Rollier. 

Trésorier  (nommé  par  l’assemblée)  ; 
M.  Escher-Hass. 


Membres  des  précédents  Conseils  présents  a Znricli 

et  faisant  partie  de  droit  du  Conseil. 

Allemagne  : MM.  Beyrich. 

Borneman. 

H.  Credner. 

Gümbcl. 

Groth. 

Haucliecorne. 
von  BichÜiofen. 
Lepsius. 

W ahnschaffe. 

Autriche-Hongrie  : MM.  v.  Mojsisowics. 

Tietze. 

Etats-Unis  : MM.  P.  Frazer. 

Pumpelly. 

France  : MM.  de  Lapparent. 

Michel-Lévy, 
de  Margerie. 

Grande-Bretagne  : MM.  Hughes. 

Topley. 

Cadel. 

MM.  Capellini. 

de  Gregorio. 

M.  H.  Reusch. 

MM.  Miclialsky, 

Nikitin. 

Pavlow, 

F.  Schmidt. 

M.  G.  Schmidt. 


Italie  : 

Norvège  ’ 
Russie  : 

Suisse  : 


46 


COMPTE-RENDU. 


SECONDE  PARTIE 


Délégués  annoncés,  faisant  partie  du  Conseil. 

Allemagne  : M.  Hauchecorne  (délégué  par  le  service  de  la  carte 
d’Allemagne). 

Espagne  : M.  de  Cortazar  (par  le  Gouvernement). 

Etats-Unis  : M.  Lester  F.  Ward  (par  le  Geological  Survey). 

M.  van  Hise  » » 

France  : M.  Micliel-Lévy  (par  le  ministère  des  travaux  publics). 

Grande  Dretacrne  et  Colonies  : M.  Oldham  (par  le  Geol.  Survey 

de  l’Inde). 

Italie  : M.  Pellati  (par  le  Gouvernement). 

M.  de  Gregorio  (par  la  R.  acad.  di  scienze  de  Palerme). 

Mexique  : M.  del  Castillo  (par  le  Gouvernement). 

Portugal  : M.  Delgado  (par  le  Gouvernement). 

M.  E.  Moreira  Marques  (par  la  Société  de  géographie 
de  Lisbonne). 

Jioumanie  : M.  Stefanescu  (par  le  ministère  de  l’Instruction 
publique). 

Russie  : M.  A.  Karpinsky  (de  la  part  de  S.  M.  l’Empereur). 

S.  Nikitin  > » 

Th.  Tschernischew  » » 

A.  Michalsky  » » 

A.-P.  Pavlow  (par  l’LTniversité  de  Moscou). 

G'"  de  Kliroustchow  (par  la  Société  impériale  de 
géographie  de  Saint-Pétersbourg). 


Membres  dn  Comité  suisse  d’organisation. 

(Présents  et  non  encore  mentionnés.) 


MM.  Baltzer  A. 
Brückner  Ed. 
Forel  F.  A. 

Früh  .1. 

Grubenmann  U. 
Jaccard  A. 


MM.  Lang  Fr. 
Mühlberg  F. 
Musy  M. 
Rollier  Ls. 
Schardt  H. 


B.  PROCÈS-TERBAUX 


1.  PROCÈS-VERBAUX  DES  SÉANCES  DU  CONSEIL 

Première  séance. 

Mercredi  29  août  h 9 heures. 

Présidence  de  M.  E.  Renevier,  prof.,  président. 

Monsieur  le  président  salue  les  membres  présents  à cette 
séance  et  rappelle  que  cette  première  assemblée  se  compose  des 
membres  ayant  fonctionné  dans  les  précédents  Conseils  des 
Cong-rès,  plus  les  délégués  des  divers  pays  ou  sociétés  qui  ont 
été  annoncés,  plus  encore  les  membres  du  comité  suisse  d’orga- 
nisation du  Congrès. 

Il  est  procédé  à l’appel  des  membres  présents.  Ont  répondu  : 

Allemagne  : MM.  Beyricli,  Borneman,  H.  Credner,  Groth, 
von  Gümbel,  Hauchecorne,  von  Richtliofen,  von  Zittel. 

Autriche-Hongrie  : MM.  Mojsisowics,  Tietze. 

Belgique  : M.  Dewalque. 

Espagne  : M.  de  Gortazar. 

Etats-Unis  : M.  P.  Frazer. 

France  : MM.  Gaudry,  de  Lapparent,  de  Margerie,  Micliel- 
Lévy. 

Grande-Bretagne  : Sir  A.  Geikie,  MM.  Hughes,  Topley. 

Italie  : MM.  Capellini,  de  Gregorio,  Pellati. 

Portugal  : M.  Delgado. 

Boumanie  : M.  Gr.  Stefanescu. 

Russie  : MM.  Karpinsky,  Nikitin,  Pavlovv,  F.  Schmidt, 
Tschernischew. 

Suisse  : MM.Escher-Hess,  F. -A.  Forel,  Golliez,  Heim,  .laccard, 
Musy,  Du  Pasquier,  Renevier,  Schmidt,  Schardt. 

Après  ces  constatations,  le  Conseil  étant  régulièrement  cons- 
titué, le  président  donne  lecture  de  l’ordre  du  jour,  dont  on 
reprend  la  discussion  point  par  point. 


48 


COMPTE-RENDU.  — SECONDE  PARTIE 


Cet  ordre  du  jour  comporte  d’abord  la  nomination  du  bureau 
du  Congrès. 

Les  deux  anciens  présidents  présents  MM.  Capellini  et 
Beiirich  en  font  partie  de  droit. 

On  passe  aux  nominations. 

Président  : M.  le  prof.  Renevier  est  élu  et  acclamé  sur  la 
proposition  de  M.  Capcllini. 

Scrélaire  général  : M.  le  prof.  //.  Colliez  est  désigné. 

Vice-présidents  : Le  Comité  d’organisation  propose  de 
grouper  quelques  régions  géograpliiques  ayant  des  affinités. 
Sur  la  demande  de  M.  Tietze,  il  est  d’abord  donné  lecture  de  ces 
propositions.  A la  suite  de  cette  lecture  le  delègue  du  gouver- 
nement espagnol  demande  qu’on  veuille  bien  désigner  deux 
vice-présidents  distincts  pour  le  Portugal  et  pour  l’Espagne. 
Cette  manière  de  voir  est  adoptée,  et  le  Conseil  passe  à la  dési- 
gnation des  personnes.  Sont  élus  les  vice-présidents  suivants  . 

Allemagne  : M.  von  Zittel. 

Autriche-Hongrie  : M.  Suess. 

Belgique  ; M.  Dewalque. 

Espagne  : M.  de  Cortazar. 

Etats-Unis  : M.  Lester  F.  Ward. 

France  : M.  A.  Gandry. 

Grande-Bretagne  et  colonies  : Sir  A.  Geikie. 

Italie  : M.  Pellati. 

Mexique  et  Amérique  centrale  : M.  del  Castillo. 

Pays-Bas  : M.  van  Calker. 

Portugal  : M.  Delgado. 

Boumanie  : M.  Gr.  Stefanescu. 

Russie  : M.  Karpinsky. 

Scandinavie  : M.  Brôgger. 

Suisse  : M.  A.  Heim. 

Secrétaires . — Sont  désignés  comme  secrétaires  . 

MM.  Johann  Walther. 

Gust.  von  Arthaber. 

L.-L.  Belinfante. 

C‘“  de  Khroustchow. 

Fz.  Lœwinson-Lessing. 


PROC  îiS- VERBAUX  DU  CONSEIL 


49 


E.  Ilauç. 

E.  de  Margerie. 

W.  Kilian. 

L.  Du  Pas([uier.. 

Es.  Rollicr. 

Trésorier.  — M.  Escher-Hess  est  désigné. 

Le  Conseil  passe  à la  discussion  de  l’ordre  du  jour  de  la 
séance  générale  d’ouverture,  tel  qu’il  est  imprimé  dans  le  pro- 
gramme remis  à chaque  membre.  A ce  sujet  M.  Uaiichecorne 
fait  oliserver  qu’il  lui  sera  impossible  de  présenter  cet  après- 
midi  le  rapport  sur  la  carte  d’Europe,  attendu  que  ce  rapport 
doit  être  d’abord  lu  et  approuvé  en  séance  de  la  commission, 
laquelle  ne  se  réunira  que  plus  tard.  11  demande  donc  le  renvoi 
de  cet  objet  à la  séance  de  vendredi,  ce  qui  est  adopté. 

Le  président  entretient  le  Conseil  de  la  question  de  la  langue 
du  Congrès.  11  est  exposé  que  Paris,  Bologne  et  Berlin  ont  eu 
la  langue  française  comme  langue  officielle  exclusivement  ; à 
Londres  et  à Washington  surtout  on  a un  peu  dévié,  et  admis 
(pm  la  langue  anglaise  pourrait  être  utilisée  également. 

M.  //.  Credner  fait  alors  la  proposition  suivante  : Le  Conseil 
recommande  an  Congrès  que  le  français  continue  à être  la 
langue  officielle  du  Congrès.  Toutefois  dans  la  réunion  de  Zurich 
l’allemand  et  l’anglais  seront  acceptés  concurremment  avec  le 
français.  Le  volnmc  du  Congrès  sera  publié  en  français  en  géné- 
ral, les  travaux  scientifiques  seront  publiés  dans  la  langue  de 
l’auteur. 

Une  discussion  très  fournie  s’élève  à ce  sujet,  à laquelle 
prennent  part  MM.  Gaudrj,  Michel-Lévy,  Renevier,  Cortazar, 
lleim,  Stcfanescu,  Frazer.  A la  clôture  le  président  résumant 
les  diverses  manières  de  voir  demande  au  Conseil  de  voter  sur 
les  propositions  suivantes  : 

1®  La  langue  officielle  est  le  français.  — Toutes  les  aflaircs 
administratives  se  feront  en  français.  — Dans  le  cas  oii  un 
exposé  ne  pourra  être  fait  en  français,  il  en  sera  donné  une 
traduction. 

2®  A Zurich,  les  communications  scientifiques,  dans  les  assem- 
blées générales  et  dans  les  sections,  pourront  être  faites  en 
français  et  en  allemand.  — Si  d’antres  langues  interviennent,  il 
sera  donné  de  ces  communications  un  petit  résumé  français 
comme  traduction. 


6®  CONGR.  CÉOL.  INTERN. 


4. 


50 


COMPtË-RENDU.  — SECONDE  PARTIE 


Ces  deux  propositions  sont  adoptées. 

Le  président  expose  en  outre  que  les  procès-verbaux  pour- 
raient, pour  plus  de  commodité,  être  immédiatement  imprimes 
et  distribués  aux  participants  qui  feront  leurs  observations 
directement  au  secrétariat.  On  évitera  ainsi  une  perte  de  temjis. 
Le  Conseil  accepte  cette  manière  de  procéder.  M.  F. -A.  Fond 
amende  cette  proposition  en  demandant  que  le  bureau  ait  les 
pouvoirs  nécessaires  pour  adopter  le  dernier  procès-verbal  de 
samedi,  qui  ne  pourra  être  prêt  assez  tôt  pour  être  présenté  au 
Conseil.  Ces  propositions  sont  adoptées. 

Propos  il  ions  ind iv  idiielles. 

M.  de  Greporio  expose  que,  en  1883,  il  avait  proposé  la 
création  d’une /leuue  peolopujue  internnlioncile  qui  seiaitleben 
permanent  du  Congrès  et  rendrait  compte  mensuellement  de 
l’activité  géologique  en  général.  Une  commission  fut  nommée 
pour  étudier  ce  projet  ; plusieurs  membres  de  cette  commission 
sont  morts,  il  n’eu  subsiste  que  M.  Gregorio  et  M.  lîlanford. 
M.  Gregorio  est  décidé  à reprendre  sa  proposition  durant  ce 
Congrès. 

Le  président  demande  au  Conseil  s’il  est  disposé  à accepter 
cette  dicussion.  Le  Conseil  accepte;  ce  sera  un  objet  à mettre 
à l’ordre  du  jour  de  vendredi  ou  samedi. 

M.  F.-A.  Forel  résume  une  proposition  qui  a été  faite  par 
M.  le  cap.  Marscliall  Hall  tendant  à la  création  d’une  commis- 
sion internationale  pour  l’étude  des  mouvements  des  glaciers 
dans  le  monde  entier.  M.  Forel  propose  à cet  égaid  qu  on  dis- 
cute cette  proposition  dans  la  séance  de  la  section  de  géologie 
générale,  qui  donnera  un  préavis  dont  le  Conseil  sera  nanti.  Cette 
manière  de  faire  est  adoptée. 

M.  Stefanesen  demande  si  on  ne  donnera  pas  les  titres  des 
communications  qui  seront  faites  dans  les  sections.  IjC  buieau 
répond  qu’il  ne  lui  est  pas  possible  de  le  faire  parce  ipie  les  pro- 
positions ne  sont  pas  encore  en  nos  mains.  Les  titres  seront 
affichés  à la  porte  des  sections  ; et  chaque  bureau  de  section 
établira  lui-même  l’ordre  des  communications. 

M.  Michel-Lévy  propose  de  limiter  les  communications  à 
15  minutes,  à moins  d’une  décision  spéciale  de  la  section,  ce  qui 
est  adopté. 

M.  C.  Schmidt  propose  que  les  bureaux  des  sections  soient 
immédiatement  constitués.  11  est  nécessaire  en  effet  que  les 
bureaux  soient  prêts  à fonctionner  dès  le  début  de  la  matinée. 


PROcfcs-VKRBAUX  DU  CONSEIL  51 

Cette  proposition  est  approuvée  et  les  nominations  suivantes 
sont  faites  : 

/'■®  section.  Géologie  générale  : Président  M.  de  Lapparent  ; 
vice-président  M.  Hughes. 

fh  section.  Stratigraphie  et  Paléontologie  : Président  M, 
Gandry;  vice- président  M.  von  Zittcl. 

HP  section.  Minéralogie  et  Pétrographie  : Président  M. 
Michel-Lévy;  vice-président  M.  Groth. 

/F®  section.  Géologie  appliquée  : Président  M.  Hauchccorne; 
vice-président  M.  Posepny. 

M.  Paulow  demande  si  pour  les  discussions  scientifiques  il  y 
aura  également  une  limite  de  temps. 

Le  Conseil  n’est  pas  d’avis  de  fixer  une  limite  ; il  recom- 
mande aux  présidents  des  sections  de  limiter  eux-mêmes  les 
discussions. 

M.  Delgado  olFre  au  Congrès  un  exemplaire  récemment  sorti 
de  jiresse  d’une  étude  de  M.  de  Saporta  pour  le  service  géolo- 
gique du  Portugal. 

Les  propositions  individuelles  étant  épuisées,  la  séance  est 
levée. 

Le  secrétaire  général  : 

H.  Colliez. 


Deuxième  séance  du  Conseil. 

Jeudi  30  août  1894. 

Présidence  de  M.  E.  Renevier,  président. 

Le  procès-verbal  imprimé  de  la  précédente  séance  est  approuvé 
avec  cette  seule  modification  que  le  | 2 des  propositions  pour  la 
langue  commence  par  ces  mots  : A Zurich  les  communications 
scientifiques,  etc...,  ce  qui  est  adopté. 

Le  président  donne  connaissance  des  lettres  reçues  jusqu’ici 
annonçant  des  délégations,  ces  lettres  nous  viennent  : 

1“  du  Geological  Survey  des  Etats-Unis  ; 

2“  de  la  Société  de  géographie  du  Portugal  ; 

3°  du  Service  géologique  de  Russie  ; 

4"  de  l’Université  impériale  de  Moscou  ; 

5“  de  la  Société  impériale  russe  de  géographie  de  Saint- 
Pétersbourg. 

D’autres  délégations  ont  été  verbalement  annoncées  au  comité, 


52 


COMPTE-RENDU.  SECONDE  PARTIE 


la  liste  des  délég'ués  figure  eu  tête  de  la  deuxième  liste  de  pré- 
sence, nous  ne  la  reproduisons  pas  ici.  (Voir  p.  46.) 

M.  le  président  lit  deux  lettres,  l’une  de  la  Société  de  géo- 
graphie de  Lisbonne,  l’antre  de  son  délégué  M.  Moreira  Marques. 
Ces  deux  lettres  ont  pour  but  d’inviter  le  Congrès  à se  réunir 
à Lisbonne  en  1897,  à l’occasion  des  fêtes  que  prépare  la  So- 
ciété de  géographie,  pour  honorer  la  mémoire  de  Vasco  da  Gaina 
et  célébrer  le  quatrième  centenaire  de  l’expédition  qui  découvrit 
la  route  des  Indes. 

Le  comité  suisse  a déjà  fait  observ'cr  a la  société  de  Lisbonne 
qu’en  1891  à Washington  la  Russie  avait  invité  les  géologues  à 
se  rendre  à Saint-Pétersbourg,  et  que  le  Congrès  s’était  déjà  lié. 

M.  Delgado,  délégué  du  gouvernement,  expose  que  cette  in- 
vitation est  faite  par  la  société  de  géograpbie,  c est  pour  cette 
raison  fpi’elle  est  parvenue  au  Congrès  par  une  autre  voie  que 
la  sienne. 

M.  Karpinskij  demande  qu’on  remercie  vivement  la  société  de 
Lisbonne,  mais  rappelant  la  décision  de  Washington  il  désire 
(pie  l’antériorité  des  démarches  de  la  Russie  soit  prise  en  consi- 
dération, et  qu’il  puisse  samedi  adresser  l’invitation  russe  au 
Congrès. 

M.  Dewalfjue  demande  s’il  est  possible  de  considérer  le  vote 
du  Congrès  de  Washington  comme  engageant  le  Congrès  de 
Zurich.  Sur  quoi  M.  Capelltni  indi([ue  qu  il  y a u*'  precedent, 
celui  de  Pologne,  où  deux  invitations  ont  ete  faites  et  acceptées 
à la  fois,  celle  de  Rerlin  et  celle  de  Londres.  Or  le  Congrès  de 
Rerlin  a été  respectueux  de  la  décision  prise  à Bologne  et  a 
confirmé  l’invitation  de  Londres.  Le  meme  cas  se  présente  ici. 

A la  suite  de  cct  échang’e  de  vues,  le  president  met  au  vmix  la 
proposition  suivante,  qui  est  adoptée  : 

î.,e  Conseil  du  Congrès,  considérant  que  l’invitai  ion  russe  a 
Washington  a été  acceptée  et  (pi’elle  est  maintenue,  proposera 
au  Congrès  de  ratifier  ce  choix.  Le  Congrès  reste  très  reconnais- 
sant à la  Société  géographique  du  Portugal  de  l’aimable  invita- 
tion qu’elle  lui  a fait  parvenir. 

Le  président  annonce  que  le  rapport  de  la  Commission  de 
bibliographie  sera  présenté  dans  la  séance  du  Conseil  de  demain, 
la  commission  se  réunira  dans  le  courant  de  cet  après-midi.  11 
est.  parvenu  au  Conseil  une  proposition  deM.  *Sncco,  conc.eruant 
la  bibliographie  paléontologiqnc,  elle  est  renvoyee  pour  préavis 
à la  Commission  de  bibliographie. 


PKOGÈS-VERUAUX  Dlï  CONSEIL 


53 


La  proposition  de  M.  de  Gregorio  sur  la  création  d’une 
l\evae  internalionale  est  également  renvoyée  à la  Gonunission 
de  l)il)liograpliie  pour  préavis. 

Le  président  consulte  le  Conseil  au  sujet  d’un  cas  complicpié 
d’un  membre  annoncé  et  qui  maintenant  se  retire  et  redemande 
sa  cotisation.  Le  Conseil  n’admet  pas  les  raisons  avancées  à ce 
sujet  et  propose  de  ne  pas  donner  suite  à cette  réclamation. 

M.  Ileirn  annonce  une  proposition  de  sa  part  au  sujet  de  la 
propriété  des  manuscrits  des  travaux  primés  dans  les  concours. 
Cela  Inurnit  à M.  Capellini  l’occasion  d’une  petite  explication  ; 
mais  il  est  décidé  d’en  renvoyer  la  discussion  à la  séance 
suivante. 

La  séance  est  levée. 

î.e  secrétaire  général  ; 

IL  Colliez 


ïroisièiiie  séance  du  Conseil. 

Vendredi  3t  août  1894.  ^ 

Présidence  de  M.  E.  Renevier,  président. 

Le  Conseil  discute  en  principe  la  question  de  l’approbation 
des  procès-verbaux  des  assemblées  générales  et  se  déclare  com- 
pétent pour  cette  ratification.  Ensuite  de  quoi  le  procès-verbal 
de  la  première  assemblée  générale  est  adopté.  11  en  est  de 
même  du  procès-verbal  de  la  deuxième  séance  du  Conseil. 

Le  président  lit  ensuite  l’ordre  du  jour,  dont  les  objets  sont  : 
Rapiiort  sur  la  carte  d’Europe,  par  M.  Ilanchecorne ; rapport  de 
la  Commission  de  bibliographie,  par  M.  E.  de  Margerie;  propo- 
sition de  M.  Ileini  sur  la  propriété  des  travaux  de  concours  ; 
rapport  de  M.  E.-A.  Foret  sur  le  préavis  de  la  Section  de  géo- 
logie générale  au  sujet  de  la  Commission  internationale  de  l’étude 
des  glaciers. 

Par  suite  de  l’absence  de  quelques  rapporteurs,  le  Conseil  dis- 
cute en  premier  lieu  le  dernier  objet. 

M.  E.-A.  Foret  fait  un  court  exposé  de  sa  communication 
d’iiier  à la  Section  de  géologie  générale  (voir  le  procès-verbal)  et 
fournit  le  préavis  de  cette  section  sous  forme  des  propositions 
suivantes  : 


54 


COMPTE-RENDU.  ■ — ■ SECONDE  PARTIE 


1®  L’inlérèt  de  l’étude  proposée  étant  d’une  importance  suffi- 
sante pour  constituer  un  sujet  dont  peut  s’occuper  le  Congrès 
géologique  international,  il  est  créé  une  Commission  des  glaciers 
chargée  de  provoquer  et  de  généraliser  les  études  sur  les  varia- 
tions de  grandeur  des  glaciers. 

2®  La  commission  se  compose  de  : 

Allemagne  : M.  Finstcrwalder,  Munich. 

Autriche  : M.  E.  Richter,  Graz. 

Danemark  : M.  Steenstrup,  Copenhague. 

Etats-Unis  d’ Amérique  : M.  F.  Reid,  Raltimorc. 

France  : Prince  Roland  Bonaparte,  Paris. 
Grande-Bretagne  : M.  Marshall  Hall,  Dorset. 

Italie  : 

Russie  : 

Suède  et  Norwège  : MM.  Ojeu,  Christiana. 

» » Svenonius,  Stokholm. 

Suisse  : F. -A.  Forci,  Morges. 

3“  La  commission  sera  complétée  par  décision  du  comité  du 
Congrès.  Elle  se  constituera  cllc-mème.  Elle  établira  son  pro- 
gramme et  son  champ  d’activité.  Elle  fera  rapport  dans  la  pro- 
chaine session. 

M.  F.-A.  Forci  ajoute  que  le  Conseil  n’a  pas  à se  préoccuper 
des  conditions  financières  du  travail  de  cette  commission,  le 
prince  Roland  Bonaparte  ayant  offert  de  prendre  les  dépenses 
à sa  charge;  ce  que  le  Conseil  accueille  avec  des  applaudisse- 
ments qui  témoignent  de  sa  reconnaissance. 

M.  le  président  pense  que  le  Conseil  peut  accepter  ces  pro- 
positions et  il  ajoute  que  M.  Forci  serait  chargé  de  prendre  l’ini- 
tiative de  la  constitution  de  la  commission  et  de  son  programme. 
M.  F.-A.  Forel  n’acceptera  ce  vote  qu’à  la  condition  qu’on  lui 
adjoigne  M.  le  D''  Léon  du  Pasquier  de  Neuchâtel.  — Accepté. 

M.  van  Calker  expose  à cette  occasion  que  la  section  de 
géologie  générale  a renvoyé  son  projet  d’étude  des  erratiques 
à l’examen  de  la  commission  dont  parle  M.  Forel.  11  demande 
si  cette  commission  en  tiendra  compte,  si  non  il  reprendra  les 
propositions  de  son  rapport. 

M.  Forel  explique  que  le  travail  de  la  commission  des  glaciers 
sera  assez  grand  pour  laisser  à d’autres  le  soin  de  faire  l’étude 
demandée  par  M.  van  Calker. 

M.  van  Calker  reprendra  donc  ses  propositions  personnelles. 


]*iioaî:s-vEmîAux  uu  consett. 


55 


Le  président,  pour  liquider  la  quesLioii  de  l’étude  des  i^laciers, 
met  aux  voix  les  trois  propositions  de  M.  F. -A.  Forel  au  nom 
de  la  première  section.  Ces  trois  propositions  sont  adoptées. 

M.  van  Calker  est  ensuite  invité  à formuler  ses  propositions. 
Il  résume  ce  qu’il  en  a dit  à la  séance  de  la  première  section,  ce 
qui  amène  M.  Forel  à formuler  la  proposition  suivante  : Le  Con- 
;^n'ès  ayant  pris  connaissance  de  la  proposition  de  M.  van  Calker 
la  recommande  aux  spécialistes,  il  invite  M.  van  Calker  à pour- 
suivre les  études  préparatoires  et  à présenter  dans  la  prochaine 
session  des  propositions  fermes. 

M.  de  Lapparent  fait  remarquer  (pie  cela  préjuge  de  l’accep- 
tation de  ce  sujet  comme  activité  du  Congrès  et  que  M.  van 
Calker  se  trouve  en  outre  renvoyé  de  trois  ans.  11  propose  que 
le  Conseil  appuie  les  propositions  de  M.  van  Calker  en  recom- 
mandant aux  membres  du  Congrès  la  création  d’une  Société 
pour  la  recherche  des  erratiques. 

Le  Conseil  adopte  la  proposition  de  M.  de  Lapparent. 

M.  P.  Frazer  fait  la  proposition  individuelle  suivante  : 

Le  bureau  du  Congrès  considérera  les  questions  suivantes  et 
prendra  à ce  sujet  une  décision  à temps  pour  l’appliquer  à l’or- 
ganisation du  prochain  Congrès  : 

1®  Jusqu’à  quel  point  le  Congrès  reconnaît-il  le  droit  aux 
bureaux  gouvernementaux,  aux  sociélés,  ou  à des  organisations 
quelconques  d’envoyer  des  représentants  au  Congrès  ? 

2®  Dans  quelles  limites  le  Congrès  reconnaît-il  le  droit  à ces 
représentants,  ou  à une  partie  seidement  des  membres  du  Con- 
grès venus  du  même  pays,  de  désigner  le  vice-président  repré- 
sentant leur  pays,  ou  autrement  d’agir  en  ce  qui  concerne  les 
affaires  de  ce  pays,  sans  s’entendre  avec  leurs  compatriotes 
membres  du  Congrès. 

Sur  la  demande  du  président  cette  proposition  est  prise  en 
considération  et  son  renvoi  au  bureau  pour  rapport  est  adopté. 

M.  de  Cortazar  offre  au  Congrès  de  la  part  de  M.  Dotella  : 

Carte  bypsométriqne  de  l’Espagne. 

Carte  des  eaux  minérales. 

Monographie  des  eaux  minérales. 

Cadastre  des  mines. 

Le  secrétaire  fait  observer  cpi’il  y a lieu  de  fixer  encore  une 
dernière  séance  du  Conseil  pour  achever  les  travaux  et  pour 


56 


(JO.VH'TE-mONDU. 


SECOXüE  PARTIE 


approuver  les  derniers  procès-verbaux.  Le  Conseil  décide  de 
tenir  cette  séanee  samedi  après-midi  à 2 heures. 

L’Iieure  avancée  lait  renvoyer  à plus  tard  les  autres  objets  de 
l’ordre  du  jour. 

T.e  secrétaire  général  : 

H.  Colliez 

N.  B.  — Sur  lu  demande  de  M.  Frazer  d’imprimer  l’exposé  de  ses  mol  ifs, 
nous  avons  bien  voulu  le  faire.  Voici  le  texte  fourni  par  l’iiuteur  de  la  motion. 

M.  Frazer  exposa  sa  projiosition  comme  suit  : 

La  proposition  que  je  viens  de  lire  n’est  présentée  qn’à  cette 
avant  dernière  séance  pour  plusieurs  raisons.  D’abord  comme 
tous  ceux  qui  connaissent  les  travaux  du  vice-président  actuel 
qui  représente  les  Etats-Unis  à ce  Congrès,  je  ne  saurais  que 
féliciter  ce  dernier  du  choix  admirable  tpie  l’on  a fait  de  sa  per- 
sonne pour  ce  poste  d’honneur.  M.  Ward  mérite  bien  la  dis- 
tinction qui  lui  a été  décernée. 

Ensuite  il  m’aurait  été  difficile  de  m’opposer  à l’acte  du  Con- 
seil dans  sa  première  séance  où  j’étais  le  seul  membre  présent 
accrédité  aux  Etats-Unis  sans  courir  le  danger  d’ètre  mal 
compris.  La  question  est  beaucoup  plus  grave  que  ne  le  serait 
simplement  le  choix  d’une  personne  quelconque  pour  servir 
comme  officier  de  ce  Congrès.  Pour  la  bien  saisir,  il  importe  de 
s’élever  au-dessus  du  niveau  des  ambitions  et  des  préférences 
personnelles,  et  pour  mieux  y réussir,  je  suis  satisfait  de  la  voir 
laissée  au.x  mains  du  bureau  afin  qu’il  puisse  la  résoudre  à loisir 
et  quand  il  lui  conviendra,  pourvu  que  sa  décision  soit  donnée 
assez  à temps  pour  la  constitution  du  prochain  Conseil. 

De  cette  manière  la  question  perd  tout  lien  avec  la  session 
actuelle  et  ne  concerne  qu’exclusivement  le  bien  du  Congrès  dans 
l’avenir. 

Monsieur  le  président,  la  raison  d’être  du  Congrès  géologique, 
c’est  la  nécessité  d’un  tribunal  scientifique  international  assez 
élevé  pour  ne  pas  être  infiuencé  par  les  conllits  d’opinion  et  par 
les  préjugés  qui  sont  inséparables  des  organisations  nationales. 
11  n’y  a pas  de  classe  privilégiée  dans  la  science,  et  ceux  qui  sont 
chargés  de  certaines  fonctions  et  de  certains  travaux  par  un 
gouvernement  ne  sauraient  prétendre  à un  privilège  quelcompie. 

En  dehors  des  sociétés  savantes  et  corps  relevant  du  gouver- 
nement, il  existe  dans  chaque  pays  un  grand  nombre  d’hommes 
qui  se  sont  dévoués  à la  science  uniquement  pour  elle-même. 


PRÜGÈS-VERlîAUX  DU  CONSEIL 


57 


De  ceux-là  vieoneut  souvent  les  plus  précieuses  découvertes, 
et,  ce  qui  est  encore  plus  important,  ces  géologues  indépendants 
fournissent  le  seul  contrôle  dans  leur  pays  des  conclusions 
posées  par  les  géologues  officiels,  et  ce  contrôle  s est  souvent 
montré  de  la  plus  grande  utilité  pour  le  progrès  de  la  science. 

C’est  pourquoi,  si  l’on  accepte  sans  protestation  le  principe 
qu’une  lettre  du  chef  d’un  bureau  gouvernemental,  présentée  par 
un  de  ses  employés  au  Congrès  international,  constitue  un  titre 
de  membre  supérieur  en  quelque  sorte  à celui  que  créent  les 
travaux  et  les  services  des  particuliers  ; si  l’on  déclare  la  repré- 
sentation, dans  le  Congrès,  d’un  burean  qui  pourrait  avoir 
intérêt  à modeler  à sa  guise  les  arrêts  du  Congrès  en  vue  d’un 
but  tout  particulier,  comme  étant  plus  importante  que  celle  des 
nombreux  savants  sans  affiliation  aucune  : si,  enfin,  deux  ou 
trois  de  ces  employés,  à l’insu  du  chef  de  l’Etat,  ou  même  du 
ministre  dont  ils  relèvent,  peuvent  décider  entre  eux  et  sans 
consulter  leurs  confrères  du  môme  pays,  quelle  doit  être  la  per- 
sonne qui  doit  représenter  le  dit  pays  : je  {)rétends  formellement, 
si  tout  cela  est  permis,  que  le  Congrès  loin  d’offrir  un  asile  à la 
vérité  scientifique  pure,  risque  de  devenir  un  instrument  pour 
consolider  le  pouvoir  ou  les  doctrines  de  ces  chefs  de  bureaux, 
et  pour  supprimer  du  même  coup  la  liberté  des  géologues  indé- 
ptmdants. 

L’existence  du  Congrès  a eu  toujours  une  influence  entière- 
ment salutaire  sur  les  services  nationaux,  dont  les  chefs  ont  été. 
forcés  de  respecter  en  lui  le  tribunal  le  plus  élevé  dans  leur 
science.  Il  serait  regrettable  de  ne  pas  laisser  le  Congrès  à ce 
rôle  utile  celui  de  gardien  pour  tous  de  la  liberté  scientifi([ue 
absolue,  c’est-à-dire  en  dehors  de  toute  doctrine  officielle  et  de 
toute  pression  administrative.  Ib  F. 


Quatrième  séance  du  Conseil. 

Samedi  scptemijre  18114  (malin). 

Présidence  de  M.  Renevier,  président. 

Le  procès-verbal  de  la  précédente  séance  est  adopté. 

Le  Conseil  entend  ensuite  le  rapport  de  la  Commission  de 
bibliographie  lu  par  M.  de  Margerie.  Deux  exemplaires  de  ce  qui 
est  déjà  imprimé  circulent.  Le  président  ouvre  d’abord  une  dis- 


58 


COMPTE-RENDU. 


SECONDE  PARTIE 


cussion  générale  au  début  de  laquelle  M.  Pellati  soulève  une 
question  que  le  Conseil  estime  devoir  être  séparée  de  celle  de 
la  bibliographie  ; il  prie  M.  Pellati  d’en  faire  une  proposition  à 
part,  qui  serait  à l’ordre  du  jour  de  cet  après-midi.  Sur  la  pro- 
position de  M.  Golliez  le  Conseil  exprime  à M.  de  Margerie  les 
plus  vifs  remerciements  pour  le  travail  énorme  qui  s’est  accompli 
g-ràce  à ses  soins  et  sous  sa  direction.  Le  beau  commencement 
que  nous  voyons  aujourd’hui  paraître  a dû  coûter  à M.  de  Mar- 
gerie un  travail  bien  long,  que  le  Congrès  apprécie  avec  recon- 
naissance. 

Le  président  met  ensuite  aux  voix  l’une  après  l’antre  les  pro- 
positions de  la  Commission  de  bibliographie.  Ces  propositions 
sont  adoptées  comme  suit  : 

1"  Remplacer  MM.  Frech  et  Gregory,  ne  faisant  pas  partie  du 
Congrès  de  Zurich,  par  MM.  Keilhack  et  Topley. 

2"  Adjoindre  à ses  membres  actuels  MM.  Nikitine  (Russie), 
Oldham  (Inde  anglaise),  Penck  (Allemagne  et  Autriche),  et  Sacco 
(Italie). 

3®  Remplacer  comme  président  M.  Gilbert,  démissionaire, 
par  M.  Nikitine. 

4®  D’accord  avec  le  Conseil,  la  commission  offre  de  fournir 
gratuitement  un  exemplaire  du  Catalogne  des  bibliographies 
géologiques,  en  ce  moment  sous  presse,  non  seulement  à tous 
les  membres  du  précédent  Congrès,  comme  cela  a été  convenu 
à Washington,  mais  aussi  à ceux  du  Congrès  de  Zurich,  à 
condition  que  le  Comité  d’organisation  prenne  à sa  charge 
l’excédent  des  dépenses,  jusqu’à  concurrence  d’un  maximum  de 
1000  fr. 

5®  La  Commission  estime  qu’elle  ne  dispose  pas  à l’heure 
actuelle  de  moyens  d’action  suffisants  pour  entreprendre  la 
publication,  sous  les  auspices  du  Congrès,  d’une  liste  biblio- 
graphique annuelle,  exécutée  sur  le  plan  du  Geological  Record 
ou  de  V Annuaire  géologique  ; aussi  ne  croit-elle  pas  devoir 
émettre  un  avis  favorable  au  sujet  de  la  proposition  faite  dans 
ce  sens  par  M.  le  marquis  de  Gregorio,  malgré  tout  l’intérêt  qui 
s’attacherait  à une  œuvre  de  ce  genre. 

Le  Conseil  engage  en  outre  la  Commission  à rester  étroitement 
en  relation  avec  la  Société  royale  de  Londres  pour  la  nouvelle 
bibliographie  que  cette  société  publiera  dès  1900. 


PROGÈS-VERlîAUX  UU  CONSEIL 


59 


Le  président  demande  au  Conseil  ses  directions  au  sujet  des 
livres  offerts  au  Congrès  ; mais  sur  une  proposition  de  M.  Capel- 
lini  ce  soin  est  laissé  au  comité  suisse. 

La  question  de  M.  Ileiin  sur  la  propriété  des  travaux  de  con- 
cours est  présentée  au  Conseil.  MM.  Heim  et  Capellini  expo- 
sent successivement  les  petits  faits  qui  les  séparent  sur  la  ques- 
tion de  la  propriété  des  manuscrits  du  concours  de  Bologne. 
Mais  M.  de  Lapparent  fait  remarquer  que  le  concours  a eu  lieu 
à l’occasion  du  Congrès,  mais  non  exclusivement  par  le  Congrès. 
11  estime  donc  que  le  Congrès  est  incompétent  et  que  ces  points 
doivent  être  réglés  directement  entre  les  intéressés.  Cette  propo- 
sition est  adoptée. 

Le  secrétaire  rappelle  la  question  du  prochain  lieu  de  réunion. 
M.  Karpinskij  renouvelle  sou  invitation,  que  le  Conseil  accepte 
avec  le  plus  grand  plaisir.  Il  recommandera  ce  choix  à l’assem- 
blée. Les  autres  objets  à l’ordre  du  jour  seront  renvoyés  à 
plus  tard. 

Le  secrétaire  général  : 

H.  Colliez 


Cinquième  Béance  du  Conseil. 

Présidence  de  M.  E.  Renevier,  président. 

Samedi  1er  septembre  1894  (après-midi). 

Les  procès-verbaux  précédents  sont  adoptés. 

L’ordre  du  jour  appelle  essentiellement  la  désignation  du 
comité  d’initiative  du  prochain  Congrès  à Saint-Pétersbourg  et 
la  désignation  de  la  commission  de  nomenclature  des  roches  ; 
cela  en  exécution  des  décisions  de  l’assemblée  générale. 

Comité  russe.  De  la  part  des  membres  russes  présents  à 
Zurich , M.  Karpinsky  propose  comme  membres  de  ce  comité 
les  noms  suivants  : MM.  Karpinsky,  Nikitin,  Tschernischew, 
F.  Schmidt,  A.  P.  Pavlow,  C.  de  Khroustchow , Loewinson- 
Lessing,  Lagorio,  Michalsky,  Jnostraiizew,  Dokoutchaew,  La- 
husen,  de  Môller. 

Ces  propositions  sont  adoptées  par  acclamation  et  le  comité 
d’organisation  reçoit  l’autorisation  habituelle  de  se  compléter  à 
son  gré,  tandis  que  le  Conseil  prie  M.  Karpinsky  de  bien  voidoir 
prendre  l’initiative  de  convoquer  le  comité  russe. 


60 


COMPTE-RKNDU. 


SECONDE  PARTIE 


Commission  de  nomenclalare  des  roches.  M.  le  président  prie 
M.  Michel-Lévy  de  faire  des  propositions,  puisqu’il  a été  l’intro- 
ducteur  de  ce  sujet.  M.  Michel-Lévy  commence  par  demander  si 
son  choix  est  limité  aux  membres  du  Cong’rès.  Le  Conseil  estime 
que  conformément  aux  usages  antérieurs  on  peut  choisir  aussi 
en  dehors.  Ces  propositions  sont  donc  les  suivantes  : 

Allemagne  : MM.  Koch,  Rosenbuch,  Zirkel. 

Autriche-Hongrie  : MM.  Bcke,  Doelter,  Tschcrmak. 

Belgique  : MM.  rcv.  P.  Renard,  de  la  Vallée  Poussin. 

Brésil  : M.  Hussak. 

Espagne  : MM.  Macpherson,  Lotari. 

Etats-Unis  : MM.  W.  Cross,  van  Hisc,  Jddings. 

France  : MM.  Barrois,  Fouqué,  Lacroix,  Michel-Lévy. 

Grande-Bretagne  : MM.  A.  Geikie,  Judd,  Peal. 

Italie  : MM.  Cossa,  Mattirolo,  Sabatini,  Struve. 

Mexique  : M.  Barcena. 

Norwcgc  : MM.  Brôgger,  Reusch,  Torncbom. 

Pays-Bas  : MM.  Behrens,  Wichmann,  Lorié. 

Portugal  : M.  Ben  Saude. 

Roumanie  ; M.  Mrazek. 

Serbie  : M.  Zujowicz. 

Russie  : MM.  Karpinsky,  de  Khroustchow,  Loewinson-Les- 
sing,  Lagorio,  Ramsay,  Sederom. 

Suisse  : MM.  Duparc,  Gobiez,  Grubenmann,  Schmidt. 

M.  Michel  Léoij,  expose  qu’il  s’agit  moins  d’un  rapport  nou- 
veau, (pic  d’uuc  entente  entre  pétrographes  pourunilicr  la  signi- 
fication des  termes.  Dans  cette  conception  il  est  plutôt  avanta- 
geux d’avoir  un  bon  groupe  de  pétrographes  attachés  à ce  travail. 

Le  Conseil  accepte  tous  les  noms  proposés  et  prie  M.  Michel- 
Lévy  de  prendre  la  présidence  du  nouveau  comité. 

Propositions  individuelles  : 

M.  Tielze  remercie  M.  Hauchecorne  du  beau  travail  qu’il  a 
fait  sur  la  carte  d’Europe  et  du  soin  qu’il  a mis  à rapporter 
sur  cet  objet.  H relève  cependant,  au  point  de  vue  historitpie, 
([lie  c’est  sous  l’influence  de  l’Autriche  et  surtout  de  M.  Neumayr 
({lie  l’idée  de  cette  carte  a pris  naissance.  C’est  elle  qui  l’a  fait 
naître  à l’occasion  du  Congrès  de  Bologne,  ensuite  d’une  réunion 
préliminaire  qui  avait  eu  lieu  à Vienne,  et  d’une  demande  que 


PROCÈS-VERBAUX  DU  CONSEIL  61 

l’Autriche  avait  adressée  au  comité  italien  du  Congrès  de 
Bologne. 

M.  I laiichecorne  annonce  que  c’est  de  la  bouche  de  M.  Fer- 
dinand Rœmer  lui-môme  qu’il  tient  ce  qu’il  a dit.  M.  Rœmer  a 
déjà  émis  cette  idée  en  1878  en  disant  alors  qu’un  des  princi- 
paux moyens  de  s’entendre  sur  le  coloriage  universel  serait  de 
faire  une  carte  d’Europe  aux  couleurs  foudemcntales.  11  ajoute 
que  d’autre  part  il  a présenté  à Bologne  au  nom  de  l’Allemagne 
une  carte  géologique  allemande  proposée  comme  échelle  inter- 
nationale. M.  Hauchecorue  demande  qu’on  lui  laisse  le  temps  de 
revoir  les  discours  de  1878  et  s’il  n’y  trouve  pas  la  preuve  de 
ce  cju’il  a avancé,  il  retranchera  de  son  rapport  sou  assertion. 

M.  Tietze  se  déclare  satisfait  pourvu  qu’on  mentionne  sa 
rectification  au  procès-verbal. 

Motion  Pellati.  M.  Pellati  expose  que  le  Congrès  tel  qu’il 
est  organisé  lui  paraît  mampier  d’unité  et  de  continuité.  11  lui 
semble  que  les  résolutions  importantes,  prises  par  un  Congrès, 
se  dissipent  aussitôt  après,  parce  que  personne  n’est  responsable 
de  leur  exécution.  11  propose  donc  ce  qui  suit  : 

1°  La  constitution  d’un  comité  permanent  du  Congrès  géolo- 
gique international. 

2®  One  le  siège  de  ce  comité  soit  fixé  à Paris,  qui  fut  le  siège 
du  premier  Congrès  en  1878. 

3®  Que  l’organisation  de  ce  comité  soit  confiée  à une  commis- 
sion, composée  de  tous  les  présidents  et  seciAtaires  généraux  des 
précédents  Congrès,  commission  présidée  par  le  jiliis  ancien 
des  dits  présidents. 

4°  Qu’on  ouvre  dès  à présent  une  souscription  parmi  les 
membres  du  Congrès  qui  adhèrent  à ces  propositions.  Les  sous- 
cripteurs seraient  considérés  comme  membres  fondateurs 
moyennant  une  souscription  annuelle  de  10  francs. 

5®  Qu’on  désigne,  parmi  les  membres  résidant  à Paris,  un 
directeur,  ou  président  exécutif,  et  un  trésorier  du  comité  per- 
manent. 

M.  Dewalqne  désirerait  savoir  quels  seraient  les  pouvoirs  de 
ce  comité. 

M.  Pellati  répond  qu’il  trouvera  lui-même  sa  voie,  mais  que 
chacun  a bien  le  sentiment  qu’il  y a lieu  de  canaliser  les  travaux 
des  Congrès,  surtout  des  sections. 


62 


COMPTE-RENDU. 


SECONDE  PARTIE 


M.  de  Margerie  dit  que  pour  atteindre  ce  but  il  n’y  a qu’à 
faire  ce  qui  se  pratique  déjà  savoir  ; Proroger  les  pouvoirs  du 
bureau  jusqu’au  prochain  Congrès. 

M.  de  Lapparent  fait  remarquer  qu’une  décision  telle  que 
celle  de  M.  Pcllati  suppose  une  discussion  en  assemblée  géné- 
rale et  le  vote  par  celle-ci,  or  nous  n’avons  plus  d’assemblée  ; il 
faut  donc  attendre  la  session  de  Saint-Pétersbourg. 

M.  le  président  résume  l’idée  de  M.  Pellati  en  montrant 
qu’elle  revient  à la  transformation  du  Congrès  eu  Société  inter- 
nationale de  géologie. 

M.  Gregorio  revient  sur  sa  proposition  d’une  Revue  interna- 
tionale (jui  serait  l’organe  de  ce  comité. 

M.  Stephanescu  montre  que  le  bureau  du  Congrès  constitue 
jusqu’à  la  session  suivante  un  organe  permanent.  Lorsqu’il  a 
fallu  transférer  le  Congrès  américain,  de  Philadelphie  à Was- 
hington, le  comité  américain  a préalablement  consulté  le  bureau 
du  Congrès  de  Londres.  H y a donc  bien  une  continuité. 

M.  Golliez  propose  que,  suivant  la  proposition  de  M.  de  Lap- 
parent, nous  nous  déclarions  incompétents,  mais  que  nous  tas- 
sions étudier  la  motion  de  M.  Pcllati  par  une  commission  du 
genre  de  celle  que  M.  Pcllati  lui-meme  propose. 

M.  de  Lapparent  trouve  une  antinomie  entre  les  deux  parties 
de  la  proposition  de  M.  Golliez.  Si  nous  sommes  incompétents, 
c’est  pour  l’ensemble. 

M.  le  Président  fait  remarquer  que  nous  pouvons  être  incom- 
pétent pour  trancher  une  ([uestion,  ce  qui  n’empècbe  pas  de  la 
Kiire  étudier,  et  il  y a toujours  quel([ue  danger  à refuser  d’étu- 
dier une  question. 

M.  Michel-Léog  propose  qu’on  prie  M.  Pellati  d’étudier  lui- 
même  sa  proposition,  et  de  la  présenter,  avec  un  exposé  des 
motifs,  au  Congrès  de  Saint-Pétersbourg. 

A la  votation  le  Conseil  se  déclare  incompétent  et  adopte 
d’autre  part  la  proposition  de  M.  Michel-Lévy. 

M.  de  Grégorio  revient  sur  la  proposition  qu’il  a faite  au 
Congrès  de  llerlin  de  fonder  une  Revue  internationale  de  géo- 
logie, organe  du  Congrès.  Il  avait  été  nommé  une  commission 


PROCÈS-VERBAUX  DU  CONSEIL 


63 


dont  trois  membres  sont  morts  dès  lors.  Il  demande  la  reconsti- 
tution de  la  commission. 

Plusieurs  membres  montrent  que,  par  son  abstention  aux 
Congrès  de  Londres  et  de  Washington,  cette  commission  a cessé 
d’exister  et  qu’il  n’y  a pas  lieu  de  la  compléter. 

Télégramme  Prestwich.  An  moment  de  terminer  cette  séanee, 
l’ordre  du  jour  étant  épuisé,  notre  président  reçoit  un  télégramme 
de  M.  Prestwich  en  réponse  à celui  qui  lui  a été  envoyé.  Le  pré- 
sident en  donne  lecture. 

Enfin  le  président  remercie  tous  les  membres  du  Conseil,  qui 
ont  bien  voulu  nous  prêter  l’appui  de  leur  travail  et  faciliter 
ainsi  la  bonne  réussite  du  Congrès  ; il  leur  souhaite  un  heureux 
retour  dans  leurs  foyers  et  se  console  de  notre  séparation  actuelle 
par  le  doux  espoir  qui  nous  reste  de  nous  retrouver  à Saint- 
Pétersbourg  dans  trois  ans. 

La  dernière  séance  du  Conseil  et  par  conséquent  du  Congrès 
est  levée. 

Le  secrétaire  général, 

IL  Colliez. 


64 


COMPTE-RENDU.  — SECONDE  PARTIE 


2.  PROCÈS-VERBAUX  DES  ASSEMBLÉES  GÉNÉRALES 

Première  assemblée  générale. 

Mercredi  29  août  1894. 

Présidence  de  M.  Capellini,  ancien  présidenl,  dn  Congrès  de 
Bologne,  puis  de  M.  Reneuier,  président. 

M.  le  sénateur,  professeur  Capellini,  qui  est  le  plus  ancien 
président  des  précédents  Congrès,  ouvre  la  séance  par  quelques 
paroles  de  bienvenue  et  expose  que  le  premier  objet  à 1 ordre 
du  jour  est  la  constitution  de  notre  bureau.  Le  Conseil  qui  a 
tenu  séance  ce  matin  a établi  les  présentations  nécessaires, 
comme  l’usage  en  a été  précédemment  établi.  11  propose  au 
Congrès  de  procéder  immédiatement  aux  votations  relatives  au 
bureau . 

M.  Capellini  présente  alors  l’un  après  l’autre  les  noms  pro- 
posés par  le  Conseil,  et  le  Congrès  ratifie  chacune  de  ces  propo- 
sitions. La  liste  en  est  donnée  dans  le  procès-verbal  du  Conseil 
de  mercredi  matin  (p.  48,  49),  nous  ne  la  reproduisons  pas  ici. 
M.  Capellini,  considérant  sa  tâche  comme  remplie,  donne  la 
présidence  de  la  séance  au  président  nouvellement  élu,  qui  lit 
l’adresse  suivante  : 

Discours  de  M.  E.  Renevier,  président. 

Messieurs  et  honorés  confrères. 

En  venant  occuper  ce  fauteuil  présidentiel  auquel  votre  bien- 
veillance m’a  appelé,  je  suis  sous  l’empire  de  deux  sentiments  : 
reconnaissance  et  insuffisance  I 

Je  vous  suis  très  reconnaissant,  messieurs,  de  votre  témoignage 
de  confiance  et  d’amitié.  Je  sens  que  l’honneur  que  vous  me 
faites  est  dâ  à l’âge  et  à mon  activité  dans  presque  tous  les 
Congrès  précédents,  bien  plus  qu  a mes  mérités  personnels. 

Je'’ sens  en  meme  temps  que  la  tâche  que  vous  m’avez  confiée 
entraîne  une  lourde  responsabilité,  qui  dépasserait  beaucoup  la 
mesure  de  mes  forces  si  je  ne  pouvais  compter  sur  votre  indul- 
gence, sur  le  concours  bienveillant  de  mes  collègues  du  Conseil, 
et  avant  tout  sur  le  secours  de  Dieu. 


PROCKS-VERBALX  DES  ASSEMBLEES  GENERALES 


65 


Quoi  qu’il  en  soit  je  ferai  mon  possible  pour  répondre  à votre 
confiance,  et  présider,  avec  ordre  et  impartialité,  les  assemblées 
de  ce  Congrès. 

Vous  avez  désignés,  messieurs,  il  y a trois  ans,  notre  petite 
Suisse  comme  siège  du  Congrès  géologique  de  1S94.  Ce  n’est 
pas  sans  appréhension  que  les  géologues'suisses  ont  accepté  cet 
liontieur.  Après  les  grands  pays  (jui  ont  hébergé  jusqu’ici  vos 
sessions,  (pie  pouixions-nous  faire,  nous  petits  et  pauvres,  pour 
recevoir  dignement  votre  docte  assemlilée?  Le  compte-rendu  de 
Washington  dit  que  la  Suisse  a offert  de  recevoir  ce  Congrès. 
C’est  une  erreur  ! Personne  n’a  été  plus  étonné  que  mes  collè- 
gues suisses  et  moi-même,  lorsque  le  câble  transatlantique  nous 
a apporté  la  nouvelle  de  votre  choix.  Peu  s’en  est  fallu  môme 
que  nous  ne  déclinions  l’honorable,  mais  lourde  mission,  (pie 
vous  vouliez  nous  confier.  Peu  nombreux,  comme  nous  le  som- 
mes, et  sans  beaucoup  de  ressources,  elle  nous  paraissait  une 
montagne  ! Nous  avons  réfléchi  néanmoins  que  vous  n’attendiez 
pas  de  nous  au  delà  de  nos  forces  ; aussi  grâce  à l’appui  bien- 
veillant que  nous  ont  promis,  et  largement  accordé,  nos  autorités 
fédérales,  de  même  (pie  plusieurs  de  nos  autorités  locales,  et  con- 
fiants dans  l’intérêt  que  présentent  au  point  de  vue  géologique 
nos  Alpes  et  notre  Jura,  nous  nous  sommes  enhardis  à dire  : 
Venez  ! 

Une  fois  la  décision  prise  nous  avons  cherché  à organiser 
aussi  bien  que  possible  ce  meeting  international,  et  à rendre 
utile  et  agréable  le  temps  que  vous  passerez  au  milieu  de  nous. 

Ne  pouvant  vous  faire  admirer  de  riches  musées,  comme  ceux 
de  Paris  et  de  Londres,  nous  nous  sommes  rabattus  sur  les 
beautés  naturelles  de  notre  pays,  et  avons  développé  plus  que 
précédemment  le  c(ité  Excursions. 

N’ayant  par  nous-mêmes  cpie  peu  de  lumière  à faire  briller  à 
vos  yeux,  nous  avons  recouru  à de  savants  collègues  du  dehors, 
qui  vous  charmeront  par  leur  parole  autorisée,  et  vous  feront 
connaître  les  résultats  de  leurs  travaux  et  de  leurs  méditations. 
Nous  espérons  enfin  ([ue  la  cordialité  de  notre  réception  sup- 
pléera à ses  déficits  matériels. 

C’est  dans  cette  espérance,  honorés  et  chers  confrères  de  tous 
pays  (pie  je  vous  souhaite  la  bienvenue,  au  nom  du  comité  d’or- 
ganisation, au  nom  de  la  Société  géologique  suisse,  et  au  nom 
de  mes  compatriotes  en  général. 


G®  CONGR.  GÉOL.  INTERN. 


5 


66 


COMPTE-RENDU. 


SECONDE  PARTIE 


Il  me  paraît  juste,  messieurs,  que  dès  le  commencement  de 
notre  session  nous  donnions  une  pensée  de  regret  à ceux  qui 
nous  ont  quittés,  à ceux  qui  n’ont  plus  de  recherclies  à faire  sur 
la  structure  de  notre  terre,  mais  qui  contemplent  dans  la  splen- 
deur des  cieux  ce  que  nous  avons  peine  à percevoir  ici-bas, 
comme  au  travers  d’un  brouillard. 

Nos  Congrès  n’ont  encore  que  seize  années  d’existence  ; que 
de  vides  déjà!  Parmi  les  membres  des  Conseils  de  1878  à Paris, 
de  1881  à Bologne,  de  1885  à Berlin,  de  1888  à Londres,  de  1891 
à Washington,  combien  de  figures  aimées  et  respectées  ont  déjà 
disparu  ; Sterry-Hunt  et  Newiîerry.  — Hebert,  Favre  et 
Fontannes.  — Sella,  de  Zigno,  Menegiitni  et  Giordano.  — 
V.  Degiien,  Neij'mayr,  Szabo  et  Pilar.  — Ribeiro  et  Vila- 
NOVA  ! 

.l’en  oublie,  sans  doute,  et  peut-être  des  meilleurs.  Vous  com- 
pléterez vous-mêmes  ma  liste  imparfaite.  Chacun  d’eux  a tracé 
son  sillon,  à sa  manière,  et  a contribué  au  progrès  de  notre 
science.  Nous  voulons,  messieurs,  marcher  sur  leurs  traces,  nous 
efforçant  à déchiffrer  de  mieux  en  mieux  les  hiéroglyphes  de 
notre  planète. 

Pour  honorer  leur  mémoire,  je  vous  invite  à vous  lever  ! 

Heureusement  qu’il  nous  reste  (|uelques-uns  de  nos  anciens 
présidents,  et  que  deux  d’entre  eux  nous  favorisent  de  leur  pré- 
sence. Nous  remercions  MM.  Beyricii  et  Capellini  de  leur  fidèle 
concours. 

Quant  à M.  Joseph  Prestwigii,  retenu  loin  de  nous  par  l’état 
de  sa  santé,  je  vous  propose  de  lui  adresser  tous  ensemble  un 
télégramme  de  sympathie. 

La  préoccupation  dominante  de  nos  premiers  Congrès  était 
l’unification  des  méthodes  géologiipies.  C’est  à Bologne  que  cette 
tendance  a été  la  plus  manifeste.  Mais  peut-être  en  a-t-on 
abusé?  Peut-être  a-t-on  voulu  trop  uniformiser,  ce  qui  par  la 
nature  des  choses  n’y  prêtait  pas  ? Il  en  est  résulté  une  réaction, 
qui  s’est  surtout  fait  sentir  dans  les  sessions  tenues  sur  terre 
anglo-saxonne  ! 

Je  crains  fort  que  l’on  ait  sauté  de  l’autre  coté  de  la  selle,  et 
que,  sous  prétexte  de  liberté  scientifique,  on  ait  trop  perdu  de 
vue  le  but  pratique  que  pourraient  et  devraient  avoir  nos 
Congrès.  La  liberté  scientifique  1 nul  ne  veut  y attenter.  Chacun 


PROCÈS-VERBAUX  DES  ASSEMBLÉES  GENERALES  67 

la  réclame  pour  soi-même,  et  doit  par  conséquent  la  concéder 
aux  autres.  Mais  ne  remarquez-vous  pas  (pie  souvent  nous  nous 
disputons,  faute  de  nous  comprendre  ; que  les  mots,  les  noms, 
les  couleurs  prennent  constamment  chez  divers  auteurs  des 
significations  très  différentes;  (pie  nos  cartes  géologiques  sont 
des  arleipiins,  vêtus  chacun  à sa  propre  fantaisie  ; que  nous  mar- 
chons enfin,  et  à grands  pas,  vers  la  Tour  de  Babel. 

Autre  est  d’unifier  ce  cjui  est  unifiahle,  autre  de  vouloir  uni- 
formiser ce  qui  est  naturellement  dissemblable.  Gardons-nous 
d’uniformiser  les  faits,  de  les  dénaturer,  en  les  adaptant  à nos 
théories  ! Mais  d’autre  part,  cherchons  à représenter  les  mêmes 
faits  tonjours  de  la  même  manière,  à les  formuler  dans  les 
mêmes  termes.  Qu’il  n’y  ait  pas  une  géologie  française,  une 
géologie  anglaise,  une  géologie  allemande!  Ce  qu’il  faut  unifier, 
ce  qu’il  est  urgent  d’unifier,  c’est  ce  (jui  est  conventionnel,  ce 
sont  les  méthodes  scientifiques,  le  langage  géologique  ! Là  nous 
ne  risquons  absolument  pas  de  fausser  la  nature,  ni  de  violer 
la  liberté  scientifique  ! 

Voilà,  messieurs,  la  tâche  à laquelle  je  vous  convie,  non  pas 
seulement  dans  nos  séances,  mais  chacun  en  particulier  dans  ses 
travaux  personnels.  Je  ne  prétends  pas  que  ce  soit  chose  facile! 
On  se  heurte  aux  habitudes  prises,  aux  siennes  propres,  comme 
à celles  des  autres  ; on  se  heurte  aux  traditions,  aux  prédilec- 
tions individuelles. 

Pour  en  triompher  il  faut  y mettre  un  esprit  de  suite  , un 
esprit  systématique.  Ce  n’est  pas  en  une  génération  qu’on  pourra 
faire  de  la  géologie  une  science  parfaitement  rationnelle.  Mais  si 
nous  parvenions  à unifier  les  méthodes  didactiques  ; si  dans  nos 
écoles  supérieures  nous  nous  appliquions  tous  à enseigner  une 
géologie  rationnelle,  et  non  une  géologie  traditionnelle,  nous 
finirions  bien  par  déraciner  les  préjugés  locaux  et  les  dénomina- 
tions traditionnelles  fautives,  et  réussirions  à faire  de  la  géologie 
une  science  universelle. 

C’est  dans  cet  espoir,  messieurs,  (pie  je  déclare  ouverte  la 
sixième  session  de  nos  assises  géologiques  internationales. 


M.  Renevier  est  suivi  à la  tribune  par  M.  le  conseiller  fédéral 
Schenk  ([ui  salue  le  sixième  Congrès  géologique  international 
au  nom  du  gouvernement  suisse. 


68 


COMPTE-RENDU. 


SECONDE  PARTIE 


Discours  de  M.  Sgiienk,  conseiller  fédéral 
Chef  (la  déparlement  fédéral  de  l'iidérienr. 

Ilocligeehrtc  Herrcn, 

Als  uns  vor  drci  Jaliren  von  Wasliington  clic  Ivundc  kam, 
dass  (1er  dasellisl  versamineUc  Kongrcss  der  Gcologen  tür 
dessen  niichstc  Session  die  Scliweiz  ausersclien  liabe,  so  miscli- 
tcn  sic!)  bei  uns  in  die  Freude  über  die  uns  zugedaclite  Elire 
inanclicrlei  Bedenken  über  die  Moglichkeit,  einer  so  ausge- 
zeichneLen  Versammlung  nacli  den  wunderbar  intercssanten 
Kongresstagen  in  den  Vereiniglen  Slaalen  Befriedigendes  bieten 
zu  kônnen. 

Wcnn  unsere  Delegirten  es  gleicliwohl  wagten,  zuzusagen 
und  den  Kongrcss  dicses  Jahr  in  die  Scliweiz  einzuladen,  so 
konnten  sie  zu  ilirer  Bcruhigung  nur  in  Erwagung  zielien  den 
Wunscli  des  Kongresses  selbst,  die  geologische  Bcdeutung  des 
Scliweizcrlandes,  das  rege  Intéresse,  das  es  der  Forscliung 
überliaupt  und  der  naturwissenscliaflliclien  Forscliung  insbeson- 
dere  von  jeher  entgegcnbrachte,  die  acbtungsvolle  Sympathie 
der  eidgenüssisclien  und  kantonalen  Behorden  gegenüber  den 
Tragern  und  Forderern  der  Wissenscliaft,  und  niclit  zum  Min- 
desten  die  IToffnung  auf  frcundüclie  und  naclisiclitige  Beurthei- 
lung  dessen,  was  hier  zur  Fôrdcrung  der  Zweeke  des  Kongresses 
gellian  werden  konnte. 

Nun  Sie,  hocligeachtete  Herren,  die  zu  unserer  liohen  Befrie- 
digung  zahlreich  zu  dein  Kongresse  in  der  Scliweiz  eingetrolFen 
sind,  gcrciclil  es  mir  zum  besondern  Vergniigen,  Sie  im  Aut- 
trage  und  im  Namen  des  scliweizerischen  Bundesralhes  lierzlicli 
zu  begrüsseii  und  Ilinen  für  die  der  Scliweiz  erwiesene  Elire 
aurrichtigen  Bank  zu  sagen. 

Ein  Tlieil  der  für  den  Kongress  vorgcsclienen  Arbeiten  und 
Excursionen  liegt  heute  bcrcits  liinter  llinen.  llirc  Studien 
lassen  sicli  ja  niclit  in  akademisclicn  Ilallen,  im  Kabinct,  im 
Laboratorium,  aucli  nicht  im  Muséum  abmachen  ; llir  üemon- 
stratiorissaal  ist  das  Land,  die  Erde  selbst  und  wenn  der  Kon- 
gress in  der  Scliweiz  gegenüber  dem  letzten  in  den  Vere.inigten 
Staaten  eine  Erlcichterung  llirer  Arbeiten  bieten  konnte,  so 
bestand  und  bestchl  sie  darin,  dass  die  geologisclien  Objekteder 
Scliweiz,  welchen  freilicli  manche  Wunder  Amerikas  fehlen, 
auf  kleinem  Gebielc  so  nahe  ancinander  liegen. 


PROCKS-VKRIJAIJX  DUS  ASSliMRI,M«  (iÉxÉRALKS 


69 


Eiiio  Ilirci’  intcrcssanteii  Abtiieilungcii,  dicjeniçe  (1er  aiiçe- 
waïukcn  (jcologie,  ist  freilicli  claljci  zu  kurz  gckoRimcn.  Ein 
vvcnig  Salz,  von  Erzcn  etwas  Eisen,  sonst  niclits,  kein  Blei,  kcin 
Kiijjfer,  weder  Oneck-  nocli  anderes  Silber,  kein  Gold,  leider 
aucb  kein  Petroleum  iind  kcine  Sleinkoblc,  ein  geologiscli 
rciches  und  gleichzeilig  armes  Land,  — so  werden  Sic  es  aucli 
in  (1er  zvvcitcn  Halfte  ihrer  Excursionon  findcn. 

Glücklicbervvcise  liabcn  sich  die  grausamcn  Falten,  welcbe 
die  Erde  in  ilireni  fnrcbtbaren  Werdeprozess  liier  znsammen- 
gehanft  bal  und  auf  und  zwischen  dencn  die  Schweizer  wolinen, 
im  Laide  (1er  Zcitcn  in  anmntbige  und  wundcrsame  Nalur- 
sclu'inlieiten  verwandclt,  die  Jahr  uni  .lahr  unscre  Ilerzen 
erfrenen  und  aus  allen  Landern  zahlreiche  Sdiaaren  nicbt  Gold 
sondera  Naturgcnuss  und  Erholung  sucbendcr  Menscben  hier 
znsammenfübren. 

Sie  sclbsl  sind  nicbt  zn  dicsem  Zwecke  in  die  Schweiz 
gekommen.  Nicbt  das  Aeussere  des  Landes  ist  Gegenstand  und 
Zwcck  Ibres  Besucbes,  sondera  dessen  Inneres,  das  ernste 
Intéresse  gcologiscber  Wissensebaft. 

Von  ibr  zu  Ibncn  zii  sprecben,  darf  icb  mir  nicbt  crlanben. 
Nur  das  Eine  wollen  Sie  mir  gestatten,  auszusprecben,  dass 
den  denkenden  Laien  ein  eigentbümlicbes  Gefübl  tiefer  Verebr- 
ung  und  Hocbacbtung  Ibrer  Wissensebaft  erfüllt.  Es  will  mir 
sebeinen,  dass  unter  den  menscblicbcn  Erkenntnissen  diejenigen 
zu  den  allcrbcdcntsamsten  gehôren,  welcbe  dazu  fübren,  unsere 
Gesammtaulïassnng  von  (1er  Erde  und  ibrer  Bcwobner  auf  den 
riebtigen  Standpunkt  zn  stellen.  Hat  uns  die  Astronomie  gelebrt, 
wie  Welten  entsteben  und  vergeben  und  was  der  Planet  Erde 
in  dem  unendlicben  Wcltenreicbc  zu  bedeuten  bat,  so  rollt  die 
Géologie  uns  die  Gescbicbte  der  Erde  sclbst  auf  und  zeigt 
uns,  mit  Millioncn  von  Jabren  recbnend,  den  ungebenern 
Prozess  des  Werdens  ibrer  jetzigen  Gestalt  und  die  so  ganz 
kleine  Zeit  seit  der  Entstehnng  menscblicbcn  Lebens  auf  der- 
selben. 

Welcb  ticfgrcifende  intellektuellc  und  moraliscbc  Bedeutung 
diese  Erkenntniss  auf  den  denkenden  Menscben  baben  muss, 
liegt  auf  (1er  Iland.  Niemand  kann  sie  intensiver  fübleu,  als  der 
Gelebrte  dieser  Wissensebaften  sclbst,  welcbem,  was  der  Laie 
ans  dem  Gesammten  emplindet,  im  Laufe  seiner  lunfassenden 
Studien  und  Forsclmngcn  bundert  Mal  lebendig  in’s  Bewusst- 
scin  getreten  ist  ; die  unendlicbe  Kleinbeit  des  Menscben 


SECONDE  PARTIE 


70  COMPTE-RENDU.  

und  zugleich  die  wunderbare  Grosse  des  menschliclien  Geistes. 

Ein  herrliches  Werk  dieses  Geisles  ist  die  Wissenschafl 
der  Géologie.  Staunenswertii  ist  die  Forschungsarbeit,  die  sie 
vollbraeht  bat  und  dereii  Ergebniss.  ^\Jber  noch  liarrt  manehes 
Dunkel  der  Durchlichtung,  manches  Râthsel  noch  der  allmaligen 
Lôsimg.  Nichts  kann  derselben  forderlicher  sein,  als  der  Zu- 
sammentritt  so  vieler  ausgezeichneter  Gelehrten  ans  den  ver- 
schiedenen  lAÎndern,  den  Austausch  ihrer  Forseluingen,  ihrer 
Ansichten  und  ihrer  Urtheile  über  gemeinsam  geniachte  Beobacli- 
tungen. 

Môge  in  diesein  Sinne  aiich  dieser  VI.  Kongress  der  Geologen 
sich  bewâhren  und  mogen  dann  die  in  der  vSchweiz  arbeitend 
verlebten  Tage  den  hochverehrten  Mitgliedern  mit  Rücksicht 
auf  das  fur  sich  und  die  Wissenschaft  Gewonnene,  — und  auch 
sonst,  — in  angcnehmer  Erinncrung  blcibeu  ! 

Le  président  porte  ensuite  à la  connaissance  du  Congrès  les 
résolutions  suivantes,  qui  ont  été  prises  par  le  Conseil,  dans  sa 
séance  du  matin  : 

1®  Le  rapport  de  la  carte  d’Europe  est  renvoyé  à une  séance 
ultérieure. 

2®  La  langue  officielle  du  Congrès  est  le  français  ; toutefois, 
pour  Zurich,  les  communications  scientifiques  faites  en  alle- 
mand seront  acceptées,  celles  faites  dans  les  autres  langues 
seront  traduites  et  résumées  en  français. 

3°  Les  noms  des  présidents  et  vice-présidents  des  sections. 
(Voir  le  procès-verbal  du  Conseil,  p.  51.) 

4®  Les  orateurs,  dans  les  séances  de  sections,  ne  devront  pas 
dépasser  quinze  minutes,  sauf  décision  spéciale  de  la  section. 

Le  Congrès  entend  ensuite  les  deux  conférences  annoncées. 

1®  M.  SuESS  : Die  sûdlichen  und  die  nordlichen  Alpen. 

2®  M.  Heim  : Géologie  des  Kongressortes. 

Il  est  impossible  de  résumer  ces  travaux  en  quelques  lignes. 
On  en  trouvera  le  texte  dans  la  troisième  partie  de  ce  volume. 

Le  secrétaire  général, 

IL  Colliez. 


PHOGÈS-VErUîAUX  DES  ASSEMBLEES  GÉNÉRALES 


71 


Seconde  asseniMée  générale. 

Vendredi  31  août. 

Présidence  de  M.  Renevier,  président. 

La  séance  est  ouverte  à 9 li.  35. 

M.  le  [>résident  annonce  que  le  Conseil  a approuvé  le  procès- 
verbal  de  la  première  assemblée  j^énérale. 

11  communique  l’ordre  du  jour  de  la  seconde  seance. 

M.  le  président  donne  ensuite  la  parole  à M.  Miciiel-Lévy,  qui 
fait  une  conférence  sur  les  principes  à suivre  pour  une  classifi- 
cation universelle  des  roches.  (Voir  3'  partie  du  volume.) 

M.  le  président  remercie,  au  nom  de  l’assistance,  M.  Michel- 
Lévy  pour  sa  mag’istrale  conférence  j le  Conseil  statuera  sur  la 
proposition  de  M.  Michel-Lévy  tendant  à constituer  une  com- 
mission pour  l’imification  de  la  nomenclature  pétrographique. 

Le  secrétaire  général  fait  une  série  de  communications  rela- 
tives aux  excursions. 

M.  le  professeur  Ileim  monte  ensuite  à la  tribune  et  prononce 
une  allocution  adressée  à M.  Beyrtch,  qui  célèbre  aujourd’hui  le 
quatre-vingtième  anniversaire  de  sa  naissance. 

Messieurs  et  chers  collègues  ! dit-il,  permettez-moi  d’interrompre  pour 
un  court  moment  la  marche  officielle  de  nos  débats  et  d’y  intercaler  la 
mention  d’un  fait  d’ordre  privé,  il  est  vrai,  mais  qui  nous  intéresse  tous 
vivement  ! 

Heute  stehen  wir  am  8o.  Jahrestage,  da  ein  neugeborenes  Knâblein  in 
der  Wiege  lag,  aus  dem  ein  grosser  Geologe  voll  Hingebung  an  seine 
Wissenschaft  geworden  ist.  Mehr  als  ein  halbes  Jahrhundert  lang 
baben  seine  gediegenen  Arbeiten  den  Gang  unserer  Wissenschaft 
bccinflusst.  Eine  grosse  Zabi  der  Anwesenden  nennen  sich  stolz  seine 
Scliüler.  Im  .labre  i88.ô  war  er  der  Président  des  III.  Internationalen 
Geologenkongresscs  in  Berlin.  Unser  Ernst  Beyrich  feiert  heute  in 
unserer  Mitte  seinen  8o.  Geburtstag  ! 

Hochverebrter  .lubilar  ! Im  Namen  der  in  Zurich  versammeltcn  Geo- 
logen  aus  allen  Thcilen  der  Erde,  spreche  ich  Ihnen  unsern  Dank  aus  fur 
ailes,  was  Sie  unserer  geliebten  Wissenschaft  geleistet  haben.  Empfan- 
gen  Sie  unsere  herzlichstcn  Glückwünschezu  Ihrem  Geburtstage  ! Môgen 
Sie  die  schonen  Früchte  Ihrcr  Arbeit  noch  vicie  Jahre  in  bestem 
Wohlsein  und  Gluck  geniessen  ! 


72 


COMPTE-RENDU. 


SECONDE  PARTIE 


Zuin  Zeug-niss  clesscn,  ilass  dieso  Gcfulilc  uiul  Wiiiische  zu  dieser 
Slunde  uns  allen  g-cmcinsam  sind,  crsuclio  icli  Sic,  moine  Kollcj^’cu,  sicli 
von  Ihren  Sitzen  zu  erheben  ! 

L’assemblée  se  lève  en  signe  d’hommage  et  une  couronne  de 
fleurs  des  Alpes  est  ofl’erte  à M.  Beyricli,  par  la  fille  du  vice- 
président  suisse. 

Monsieur  le  Geli.  Bergrat  Beyricii  répond  à peu  près  comme 
suit  : 

Icli  bin  erfrcut,  dass  icii  don  hcutigen  Tag  lu  dem  Lande  feieni  darf, 
wo  ich  moine  crslcn  geologisclien  Rcison  gemaclit  liabc.  Es  war  ini  Jalir 
18.I9,  dass  ich  mit  mcincm  Freundo  Ewald,  cmpfohlcn  durcli  Lcojiold 
von  Bncli,  nach  der  Schweiz  Isam,  wo  uns  Peter  Merian  in  St.  Johann 
mit  « Schweizerblut  » bewirthete  und  uns  dann  den  damais  so  berühmt 
wcrdenden  Keuper  zoigte.  Dann  sahen  wir  den  Jura,  besuchten  Agassiz, 
Desor  und  seine  Frounde  in  Neuchâtel,  und  wurden  durch  diesclben  mit 
dem  Glacialphanomon  bekannt  gemacht.  IJnscrcRcise  (uhrte  uns  weiter 
nach  Ziirich,  zu  Studer,  nach  Südfrankrcich  und  Paris,  und,  obwohl  es 
mil'  eine  Schulreise  sein  sollte,  so  haben  wir  doch  damais  Manches  mit 
nach  llausc  gebracht,  was  von  grosscr  Redeutung  für  unscrc  spütern 
Studion  sein  sollte.  Indom  ich  Ihncn  meinen  tiefgeridu’ten  Dank  aus- 
spreche  für  die  mir  erwiesenc  Aufmerksnmkeit,  rate  ich  Ihnen  : gehon 
Sic  auch,  wie  ich  es  gethan  habe,  aile  panr  Jahre  in  die  Berge  der  Alpon. 
Sie  werden  sich  kôrperlich  und  geistig  erfrischen  undwerden  sichsclbst 
im  hohen  Alter  j ung  erhalten. 

Ces  paroles  sont  couvertes  de  longs  applaudissements. 

M.  le  président  donne  ensuite  la  parole  à M.  Ilaiichecorne 
pour  un  rapport  sur  la  carte  géologique  d’Europe. 

M.  IIauciiecorne  expose  les  progrès  accomplis  depuis  le  der- 
nier Congrès  dans  l’établissement  de  la  carte  géologique  inter- 
nationale de  l’Europe  ; il  rend  compte  de  la  méthode  suivie, 
annonce  la  mise  en  vente  de  la  première  livraison  et  invite  les 
membres  à souscrire  avant  le  1®“'  décembre  pour  l’œuvre  entière. 
— Ces  explications  sont  accompagnées  de  démonstrations  faites 
sur  un  exemplaire  presque  complet  de  la  carte  qui  est  exposée 
dans  la  salle.  — Le  Congrès  peut  contempler  pour  la  jiremière 
fois  cette  œuvre  remarquable  qui  est  un  de  ses  principaux  tra- 
vaux et  que  notre  commission  a si  bien  accompli.  Le  rapport  de 
M.  IIauciiecorne  sera  publié  dans  le  volume  du  Congrès  de 
Zurich  (voir  plus  loin). 


PR0CÈS-VKK15AUX  DES  ASSEMIÎI.ÉES  GENERALES 


73 


M.  le  président  remercie  M.  Hauchecorne  pour  sa  communi- 
cation et  donne  la  parole  à M.  le  professeur  v.  Zittel,  qui  fait 
une  conférence  sur  le  sujet  suivant  : Phylogénie,  Ontogenie  und 
Systematik.  (Voir  3®  partie.) 

M.  le  président  se  fait  auprès  de  M.  le  professeur  v.  Zittel, 
l’interprète  des  remerciements  de  toute  l’assemblée  pour  sa  belle 
conférence. 

Le  président  fait  ensuite  quelques  communications  de  la  part 
du  comité  local,  et  lève  la  séance  à midi  vingt  minutes. 

Les  secrétaires  : 

J.  Waltiier.  E.  Haug.  W.  Kilian.  L.  L.  Belinfante. 


Troisième  assemitlée  générale. 

Samedi  1®''  septembre. 

Présidence  de  M.  lieiievier,  président. 

La  séance  est  ouverte  à 9 h.  30. 

M.  DE  Margerie  lit  le  rapport  de  la  commission  de  Bibliogra- 
phie et  présente  les  propositions  de  la  commission,  lesquelles 
sont  adoptées;  elles  se  trouvent  insérées  in-extenso  au  procès- 
verbal  de  la  séance  de  ce  jour  du  Conseil  (p.  58). 

M.  M.  Bertrand  monte  à la  tribune  et  expose  le  résultat  de 
ses  recherches  sur  la  structure  des  Alpes  françaises  et  la  récur- 
rence des  faciès.  La  première  partie  de  la  question  ayant  déjà 
été  touchée  par  M.  Suess,  le  conférencier  traite  particulièrement 
de  la  seconde.  (Voir  3®  partie.) 

M.  le  président  remercie  M.  M.  Bertrand  d’avoir  bien  voulu 
nous  faire  part  de  ses  vues  et  nous  initier  à ses  hardies  spécula- 
tions. 

M.  le  président  fait  quelques  communications  relatives  aux 
excursions  et  prie  tous  ceux  qui  auraient  l’intention  de  participer 
à l’une  ou  à l’autre  de  ces  excursions  de  bien  vouloir  s’inscrire 
sans  retard. 

M.  Karpinsky  prend  la  parole  pour  inviter  le  Congrès  à se 
réunir  dans  trois  ans  à Saint-Pétersbourg.  M.  Karpinsky  esquisse 
à grands  traits  la  géologie  de  la  Russie  et  expose  l’organisation 


74 


COMPTE-RENDU. 


SECONDE  PARTIE 


du  prochain  Congres  qui  serait  précédé  d’un  voyage  de  20  à 25 
jours  de  Moscou  à l’Oural  et  retour,  puis  suivi  d’un  autre  voyage 
de  même  durée  au  Caucase,  — sans  compter  des  excursions 
plus  modestes. 

L’assemblée  décide  à l’unanimité  d’accepter  l’invitation  de  la 
l\ussie  ; M.  le  président  remercie  la  Russie  au  nom  du  Con- 
grès. 

Sm  ARCuinALD  Geikie  fait,  en  français,  une  conférence  sur  la 
« structure  rubannée  des  gneiss  anciens  et  ses  rapports  avec 
celle  des  gabbros  tertiaires.  » (Voir  3®  partie.) 

Tm  président  remercie  Sir  A.  Geikie  de  son  importante  con- 
férence, il  lui  est  particulièrement  reconnaissant  d’avoir  bien 
voulu  s’exprimer  en  français. 

M.  de  Corlazar  dépose  au  nom  de  M.  le  directeur  du  service 
géologique  d’Espagne  la  carte  géologique  de  la  Péninsule 
Ibéritpie  au  1 ; 400  000  (16  feuilles).  Cette  carte  a été  faite  sous 
la  direction  de  M.  Fernandez  de  Castro  ; le  désir  du  donateur 
est  que,  après  le  Congrès,  cette  carte  soit  déposée  à l’Institut 
géologique  de  Zurich. 

Avant  la  clôture  de  cette  dernière  assemblée  du  Congrès, 
M.  Miciiel-Lévy  tient  à remercier  les  autorités  de  la  Confédéra- 
tion suisse,  du  canton  et  de  la  ville  de  Zurich  de  leur  aimable 
accueil. 

Nous  voici  arrivés,  dit  M.  Michel-Lévy,  au  terme  de  la  première  partie 
de  nos  travaux  ; vous  avez  entendu  les  paroles  éloquentes  de  bienvenue 
de  M.  le  conseiller  fédéral  Schenk  et  do  M.  le  conseiller  d’Etat  Grob. 
L’aimable  réception  du  canton  et  de  la  ville  de  Zurich  nous  laisseront  à 
tous  un  souvenir  ineffaçable.  Permettez-moi  d’étre  votre  interprète  pour 
présenter  aux  autorités  de  la  Confédération  suisse,  du  canton  et  de  la 
ville  de  Zurich,  l’expression  de  notre  cordiale  gratitude  et  nos  remercie- 
ments les  plus  chaleureux. 

M.  SuESS  prend  la  parole  pour  remercier  le  comité  d’organi- 
sation et  spécialement  le  président  et  le  vice-président  du  Congrès. 
Voici  à peu  près  la  traduction  des  paroles  de  M.  Suess  : 

En  étudiant  le  sol  de  son  pays  et  sa  constitution,  le  géologue  s’attache 
à la  terre  natale  et  trouve  dans  ses  études  mêmes  de  nouvelles  sources 
d’amour  pour  la  patrie.  Cherchant  à combiner  en  une  synthèse  le  résul- 
tat de  ses  analyses  minutieuses,  il  s’aperçoit  bien  vite  que  les  éléments 
de  SOS  recherches  ne  se  subordonnent  à aucune  limite  politique.  Il  recourt 
alors  aux  livres,  aux  nombreuses  publications  étrangères  qui  lui  ins- 


PR0GKS-VE1U5AUX  UES  ASSEMIîLÉES  GENERALES  75 

pircnl  le  respect  pour  les  recherches  des  autres,  la  sympathie  pour  leurs 
efforts....  De  cette  sympathie  découle  l’amitié  lorsque  les  hommes  eux- 
mêmes  SC  rencontrent  dans  ces  réunions  auxquelles  chacun  apporte  le 
tribut  de  son  savoir  et  de  ses  recherches.  Les  questions  personnelles  dis- 
paraissent, on  se  sent  heureux  de  travailler  au  môme  but,  le  progrès  de 
la  science.  Nous  avons  eu  le  bonheur  de  pouvoir  rendre  hommage  a 1 un 
des  vétérans  de  la  géologie  ; un  maître  s’est  déclaré  le  disciple  et  l’élève 
d’un  do  scs  collègues...  et  que  sommes-nous  tous  tant  jeunes  que  vieux 
si  ce  n’est  des  élèves,  heureux  de  nous  grouper  ici  autour  du  buste  de  ce 
maître  vénéré  : Arnold  Escrer  von  uer  Linth. 

Ces  relations  intimes  que  nous  avons  soutenues  ici,  sc  commencent 
fructueuses  avec  des  collègues  venus  de  partout.  Nous  en  sommes  rede- 
vables à l’organisation  même  de  ce  Congrès.  C’est  donc  le  comité  d’orga- 
nisation, représenté  par  notre  cher  président  et  notre  vice-président,  que 
nous  voulons  remercier  à cette  heure  en  nous  levant  de  nos  sièges. 

M.  le  président,  touché  de  tant  de  cordiales  paroles,  tient  à son 
tour  à remercier  les  membres  du  Congrès  de  leur  bonne  volonté  et 
de  leur  indulgence. 

Avant  de  prononcer  la  clôture  de  la  session,  il  rappelle  la 
clôture  définitive  à Lugano,  et  souhaite  que  beaucoup  puissent 
s’y  rencontrer,  après  avoir  étudié  et  admiré  les  merveilles  de 
la  création  dans  nos  grandes  Alpes. 

La  séance  est  levée  à 12  h.  30. 

L’un  des  secrétaires, 

Léon  du  Pasouier. 


76 


COMPTE-RENDU. 


SECONDE  PARTIE 


3.  PROCÈS-VERBAUX  UES  SÉANCES  DES  SECTIONS 

Jeudi  30  août  à 9 heures. 

Dès  9 heures  du  matin,  les  quatre  sections  en  lesquelles  se 
subdivisait  le  Congrès,  ont  commencé  leurs  travaux.  Nous  don- 
nons ci-après  un  résumé  succinct  fait  des  diverses  communi- 
cations et  des  discussions  qui  les  ont  accompagnées.  Le  texte 
définitif  des  auteurs  sera  donné  plus  loin  dans  le  volume. 

Le  secrétaire  général, 

II.  Colliez. 

Une  partie  des  résumés  des  discussions  ont  été  remis  séance  tenante  au  secrétariat. 
Pour  s’assurer  de  l’exactitude  des  procès-verbaux  ci-après,  le  secrétaire  général  a envoyé 
à chaf(Uo  auteur  le  texte  qui  le  concernait,  afin  d’en  recevoir  les  corrections,  s’il  y avait 
lieu.  Quelques  auteurs  ont  répondu,  d’autres  n’ont  rien  fait  savoir.  Pour  les  premiers  le 
procès-verbal  a été  rectifié  conformément  à leurs  vœux,  quant  aux  seconds  le  secrétaire 
a admis  qu’ils  étaient  d’accord  avec  le  texte,  et  rien  n’a  été  modifié. 

Un  certain  nombre  d’auteurs  ont  remis  le  texte  in-extenso  do  leur  communication. 
Cela  constitue  autant  de  mémoires  imprimés  à part  dans  la  quatrième  partie  de  ce  volume. 
Un  renvoi  est  indiqué,  dans  ce  procès-verbal,  à chaque  communication. 


Section  I : déologie  générale. 

Président  : M.  de  Lapparent. 

Vice-président  : M.  Hughes. 

Secrétaires  : MM.  Dn  Pasgiiier  et  de  Margerie. 

La  séance  est  ouverte  à 9 h.  25. 

Le  prince  Roland  Bonaparte  expose  les  travaux  qu’il  a 
entrepris  sur  les  variations  périodiques  des  glaciers  de  la 
France,  en  vue  de  rechercher  l’amplitude  de  ces  variations  et 
de  montrer  les  rapports  qu’elles  peuvent  avoir  avec  les  phéno- 
mènes généraux  de  l’atmosphère. 

Les  méthodes  employées  et  les  sources  consultées  sont  les 
suivantes  : 

1“  Renseignements  obtenus  des  gens  du  pays , récits  de 
voyages,  archives  communales,  anciens  plans  ; l’auteur  en  cite  un 
qui  lui  permet  d’étudier  les  variations  de  longueur  d’un  glacier 
de  la  Savoie  depuis  le  milieu  du  XVIII®  siècle. 

2°  Repères  sur  les  rochers. 


PROCÈS-VERBAUX  DES  SECTIONS 


77 


3®  Plans  g'éoniétriques  du  front  du  glacier. 

4“  Plan  géométrique  général  du  glacier,  avec  profil  en  long  et 
quatre  profils  en  travers,  ces  derniers  relevés  chaque  année  pour 
obtenir  la  variation  d’épaisseur  et  la  vitesse  d’écoulement  de  la 
glace  sur  une  section  donnée.  C.ette  méthode  a été  appliquée  à 
deux  glaciers  des  Alpes  et  à deux  glaciers  pyrénéens. 

Comme  résultat  général  on  pont  dire  que  sur  240  glaciers 
étudiés,  il  y en  a à peine  80  qui  avancent,  tous  les  autres  recu- 
lent ou  restent  stationnaires. 

L’auteur  a pénétré  sous  plusieurs  glaciers,  en  plusieurs 
endroits  il  a pu  constater  la  présence  de  cailloux,  qui,  pressés 
par  la  glace,  striaient  la  roche  sous-jacente. 

Le  prince  Roland  Bonaparte  termine  en  émettant  le  vœu 
qu’une  publication  internationale  donne  chaque  année  les  résultats 
des  observations  faites  sur  les  glaciers  de  tontes  les  régions  du 
globe. 

Le  président  remercie  M.  le  prince  Roland  Bonaparte  de  son 
travail,  ainsi  que  de  l’activité  qu’il  déploie  dans  ces  recherches. 

M.  F.-A.  Forel  analyse  un  mémoire  de  M.  T. -N.  Brodriok, 
ingénieur-géomètre  du  district  de  Ganterbury  (Nouvelle-Zélande). 
M.  Brodrick  a fait  des  mesures  intéressantes  sur  la  vitesse  d’écou- 
lement dans  les  glaciers  de  Bail,  de  Murchison,  de  Tasman  et 
de  Muller.  La  vitesse  maximale  de  l’écoulement  a été  d’après 
ces  observations  de  457  mm.  par  jour.  (Voir  4®  partie.) 

M.  F.-A.  Foret,  chargé  par  le  bureau  du  Congrès  de  pré- 
senter une  proposition  de  M.  le  cap.  Marshall  Hall,  F.-G.-S., 
s’acquitte  de  sa  mission.  Il  s’agit  de  la  création  d’une  commis- 
sion internationale  qui  devrait  étudier  et  préciser  les  variations 
de  grandeurs  des  glaciers  dans  les  différentes  contrées  monta- 
gneuses du  globe.  M.  F.-A.  Forel  voudrait  que  cette  proposition 
fût  prise  en  considération  et  recommandée  au  Conseil  du  Congrès. 

M.  de  Lapparent  propose  la  nomination  par  le  Conseil  d’une 
commission  spéciale,  chargée  de  présenter  au  prochain  Congrès 
un  programme  d’action. 

M.  lleneoier  voudrait  que  les  membi’es  de  cette  commission 
fussent  désignés  au  Conseil  par  la  section  elle-même. 

Ce  point  de  vue  paraissant  partagé  par  l’unanimité  des  mem- 
bres présents,  M.  Forel  s’entendra  avec  (jnclques  spécialistes  et 
fera  les  pnqtositions  voulues  au  Conseil.  (Voir  la  séance  du 
Conseil,  p.  54.) 


78 


COMPTE-RENDU. 


SECONDE  PARTIE 


M.  T. -J. -P.  VAN  Calker  prend  la  parole  pour  proposer  la 
création  d’un  fnternationaler  Verein  für  Geschiebeforschiing 
mit  Bezug  auf  das  nordeuropaische  Glacialgebiet.  (Société  inter- 
nationale pour  l’étude  des  erratiques,  en  particulier  dans  la 
région  glaciaire  du  nord  de  l’Europe.) 

M.  van  Calker  rappelle  d’abord  les  raisons  pour  lesquelles  une 
détermination  exacte  de  l’origine  des  erratiques  est  très  désirable, 
voire  même  nécessaire.  Beaucoup  de  circonstances,  l’extrême 
variété  des  rocbes  cristallines  et  sédimentaires,  la  difficulté  de  se 
procurer  de  bons  matériaux  de  comparaison,  etc.,  etc.,  font 
qu’un  travail  de  ce  genre  ne  peut  être  accompli  par  un  seul 
homme. 

L’auteur  désire  et  propose  la  constitution  d’une  Société  inter- 
nationale qui  aurait  pour  but  de  collectionner  et  d’étudier  les 
roches  de  l’aire  collectrice  des  anciens  glaciers  du  nord  de  l’Eu- 
rope, d’une  part,  et  de  l’autre  les  erratiques  de  l’aire  de  dépôt; 
cela  tant  au  point  de  vue  pétrograghique  que  paléontologique. 

M.  van  Calker  expose  ses  idées  sur  l’organisation  de  la  Société, 
qu’il  diviserait  en  huit  sections,  chaque  section  étant  spécialement 
chargée  de  l’étude  d’un  groupe  de  roches,  tant  erratiques  qu’en 
place.  Les  membres  de  la  Société  devraient  être  en  communica- 
tion entre  eux  par  le  moyen  d’une  revue  mensuelle,  subdivisée  en 
chapitres  distincts,  correspondant  chacun  à l’une  des  sections  de 
la  Société.  Dans  chaque  chapitre  se  trouveraient  sous  des  rubri- 
ques spéciales  les  communications,  les  questions  et  les  réponses, 
la  bibliographie,  etc.  Il  serait  à propos  d’adjoindre  aux  huit 
sections  ci-dessus  une  section  qui  traiterait  les  questions  géné- 
rales en  rapport  avec  la  glaciation  du  nord  de  l’Europe.  (Voir 
4®  partie). 

Le  président  tout  en  remerciant  M.  van  Calker  remarque  que 
cette  entreprise  serait  : soit  une  afiaire  privée,  soit  une  institu- 
tion à faire  approuver  parle  Congrès.  Dans  le  premier  cas,  c’est 
à M.  van  Calker  à recueillir  les  adhésions  ; dans  le  second,  il 
serait  bon  que  M.  van  Calker  s’arrangeât  avec  M.  Forel,  chargé 
de  constituer  une  commission  des  glaciers  actuels,  et  qu’il 
présentât  scs  propositions  au  Congrès  en  môme  temps  ipie 
M.  Forel. 

M.  van  Calker  est  d’accord  et  annonce  qu’il  met  en  circula- 
tion une  liste  d’adhérents,  au  pied  de  laquelle  les  intéressés  sont 
priés  de  s’inscrire. 


PROCÈS-VERBAUX  DES  SECTIONS 


79 


M.  Stanislas  Meunier  décrit  des  expériences  relatives  à des 
phénomènes  dont  les  résultats  peuvent  facilement,  malg-ré  leur 
nature  essentiellement  différente,  être  confondus  avec  ceux  des 
phénomènes  glaciaires. 

Il  s’agit  avant  tout  du  striage  des  roches  et  des  galets  par  le 
glissement  sous  pression  des  terrains  caillouteux,  puis  du  trans- 
port à longue  distance  de  fragments  rocheux  par  les  épanche- 
ments boueux.  L’écoulement  de  la  boue,  comme  le  montrent  de 
nombreuses  expériences,  se  fait  d’une  manière  tout  à fait  diffé- 
rente de  celui  des  cours  d’eau  ou  des  glaciers.  Les  torrents  de 
boue  ne  sont  à aucun  titre  des  agents  de  dénudation,  ils  peuvent 
produire  parfois  des  phénomènes  difficiles  à distinguer  des  types 
vrais  de  blocs  erratiques,  de  moraines  et  de  terrains  glaciaires 
éparpillés.  (Voir  4®  partie.) 

Le  président  pense  que  cet  exposé  des  recherches  de  M.  Sta- 
nislas Meunier  n’entraîne  aucune  discussion,  puisqu’il  s’agit  de 
faits  bien  et  duement  constatés,  il  relève  l’importance  des  résul- 
tats obtenus. 

M.  A.  Penck  parle  ensuite  des  dislocations  post-ghiciaires . 

Die  von  Ileim  südlich  von  Zurich  nachgewiesene  Synclinale 
des  Deckenschotters  setzt  sich  durch  die  Nordschweiz  bis  zur 
Bodenseegegend  fort.  Am  Rande  des  Wurzacher  Riedes  liegt 
das  Ende  des  grossen  nordalpinen  Deckenschotter-Gewolbes. 
Dass  auch  weiter  ôstlich  die  Lagerung  des  Deckenschotters 
gestort  ist,  wurde  1881  imd  1882  bei  der  geologischen  Spezial- 
aufnahme  von  Bajern  erwiesen.  Ein  isoliertes  Gewôlbe  wurde 
bei  Welden  westlich  von  Augsburg  gefunden,  eine  SW-NO 
streichende  Aufbiegung  am  Pottmeser  Moose , endlich  wurde 
festgestellt  dass  der  Deckenschotter  am  linken  Lechufer  hôher  als 
am  rechten  liegt.  Seither  bat  die  Herausgabe  neuer  topographi- 
scher  Spezialkarten  ermoglicht,  auch  im  Bcreiche  des  Aminer- 
und  Wûrmsee  wellenfôrmige  Verbiegungen  des  Deckenschotters 
nachzuweisen,  welche  parallel  zu  den  Alpen  streichen.  Es  setzt 
sich  also  die  Faltung  der  Alpen  im  abgeschwachten  Masstabe  in 
das  bayerische  Alpenvorland  fort. 

Das  Seenphiinomen  steht  mit  der  Verbiegung  des  Deckenschot- 
ters nicht  in  bestimmter  Beziehung,  beide  Erscheinungen  haben 
vcrschiedene  Verbreitungsgebiete.  Wâhrend  die  grossen  Schwei- 
zerseen  durch  die  Deckenschotter-Aufwôlbung  begrenzt  sind, 
liegt  der  Bodensee  mitten  in  derselben  drinnen.  Wâhrend  der 


80 


COMPTE-RENDU.  - - SECONDE  PARTIE 


Würinsee  in  Bayern  in  einer  Deckenschotter-Synclinale  liegt, 
crstreckt  sich  sein  Naclibar,  der  Aininersce,  in  einer  ehensolcheii 
Anticlinale  ; es  kann  die  Seebildung  also  in  diesen  Fallen  nicht 
mit  der  Eewegung- der  Erdkruste  in  Beziehung  çebraclit  werden. 

Die  iiier  in  Betracbt  kommenden  Beobachtnngen  werden 
ausführlicli  in  der  Géologie  des  Bodensecgebietes  beliandelt 
werden , welclie  der  Redner,  im  Vereine  mit  A.  E.  Forster,  in 
den  Scliriften  des  Vercins  für  Gescliiclite  des  Bodensees  1896 
verrôffentlichen  wird,  sowie  in  einem  grôsseren  Werke  von 
Penck , Brückner  iind  Bohm  : Die  Eiszeit  in  den  Alpen^ 
Leipzig  1897. 

Le  président  remercie  M.  Penck  d’avoir  pris  la  peine  de  com- 
muniquer le  résultat  de  ses  intéressantes  recherches  qui  couqilèteiit 
celles  de  M.  Heim. 

M.  Sardeson  donne  lecture  d’un  travail  de  M.  Warren- 
Upham  sur  L’ére  (jnaternaire  et  ses  subdivisions  : Période 
Lafayette,  glaciaire  et  récente,  avec  remarques  sur  la  durée  de 
l’ère  quaternaire.  (Voir  4®  partie.) 

M.  Kothpeetz  parle  ensuite  Ueher  die  Ueberschiehiingen  und 
dire  methodische  Erforschiing . 

Die  erstc  Ueberschiebung  wurde  von  Ch.  S.  Weiss  1826  iii 
Sachsen  entdeckt.  Die  Ilâufigkeit  derselben  wurde  erst  viel 
spâter  bekannt  und  es  dauerte  50  .lahre  bis  sie  allgemeinere 
Anerkennung  fanden,  weil  das  theoretische  Verstândniss  anfâng- 
lich  fehite.  Für  die  endlich  aufgestellten  Theorien  will  von 
Manchen  dogmatische  Gültigkeit  beanspruclit  werden,  wahrend 
die  methodische  Richtung  der  Feststellung  der  Thatsachen  mehr 
Wcrth  beilegt,  so  lange  als  die  Ueberschiebungcn  noch  so  wenig 
bekannt  sind.  Soweit  dieselben  jetzt  schon  lestgestellt  sind, 
lehren  sie  uns,  dass  überall  die  Ueberschiebungen  jünger  als 
die  Falten  sind,  dass  sie  jedenfalls  niclit  an  Auswalzungen  gan- 
zer  « Mittelschenkcl  » gebundcn  sind  und  dass  der  seitliche 
Druck  beide,  Faltung  und  Ueberschiebung  nacheinander,  erzeugt 
bat.  Faltung  kann  nur  im  Druckniveau  stattfinden,  Ueberschie- 
Ining  entstelit  in  der  durch  die  Zusammenpressnng  über  das 
Druckniveau  emporgehobenen  und  iladurch  dem  seillichen 
Druck  entzogcnen  Gebirgszoïie.  Diese  Erklarung  scheint  jetzt 
den  Thatsachen  zu  entsprechen,  aber  letztere  sind  noch  in  zu 
geringer  Anzahl  bekannt,  und  dire  Ertorschung  ist  vorersl  die 
Hauptsache.  (Voir  aux  mémoires.) 


PR0GÎ2S-VERIÎAXIX  DES  SECTIONS 


Ô1 


Le  communique  une  note  envoyée  par  M.  Cii.  Taruy 

traitant  des  anomalies  magnétiques  de  la  France  dans  leurs  re 
lations  avec  la  structure  géologique.  M.  Tardy  pense  que  toutes 
ces  anomalies  peuvent  s’expliquer  par  l’existence  de  deux 
réseaux  conjugués  de  cassures.  (Voir  partie  du  volume.) 

M.  F.  Graeff  parle  d’un  phénomène  de  contact  visible  sur  le 
liane  SW  du  Mont  Catogne,  entre  le  noyau  cristallin  et  l’enve- 
loppe sédimentaire  du  massif  du  Mont-Blanc. 

Gelegentlicli  seiner  petrographischen-geologisclien  Untersuch- 
ungen  im  Mont-Blanc  Gebiete  bat  der  Vortragende  vielfacli 
Anzeiclicn  dafür  erbalten,  dass  die  annâbernde  oder  vollige 
Konkordanz  zwiseben  der  Zone  der  krystalliniscben  Sebiefer 
und  derjenigen  der  Sediniente  niebt  dem  urspi'ünglicben  Lage- 
rungsverbaltniss  entspricbt,  sondern  relativ  jungen  Storungen 
langs  Versebiebungs-  oder  Ueberscbiebungsflâcben  dire  Entstc- 
bung  verdankt.  Besonders  intéressant  sind  diese  V’erbâltnisse  am 
Mont-Catogne,  wo  auf  dem  sebwer  zuganglicben  llauptgrate 
sogar  eine  wiederbolte  Wecbsellagerung  von  Sedimenten 
(Botbidolo  mit)  und  den  den  krystalliniscben  Sebiefern  eingela- 
gerten  Porpbyrgangen  slattfindet.  Vortragender  war  ursprüng- 
licb  der  Meinung,  dass  hier  Intrusion  des  Porpbyrmagmas 
in  die  aufgcblatterten  Sediniente  vorliegen  musse,  eine  Ansiebt, 
welcbe,  wenn  sticbbaltig,  aucb  ein  Streiflicbt  auf  das  Alter  der 
Protogins  zu  werfen  geeignet  gewesen  ware,  wegen  der  engen 
genetiseben  V’erknüpfiing  von  Protogin  und  Porpbyr.  Die  weitere 
Untersucbiing  ergab  unzvveifelbafte  Bevveise,  dass  es  sicli  bier 
gleicbfalls  um  ein  rein  mecbanisebes  Kontaktverbâltniss  bandelt. 
Der  Vortragende  legte  intéressante  Belegstücke  fiir  diese  Ansiebt 
vor  und  verwies  auf  eine  Publikation,  welcbe  im  Druck  ersebienen 
uiidin  Separaten  ziir  Vertbeilung  gelangte.  (Voir  4“®  partie.) 

M.  Steinmann  dépose  une  note  sur  : Die  Verbreitiing  der 
In  dopac  ifisch  en  Kre  ideregion . 

Die  auf  der  Insel  Ouiquina  im  südlicben  Cbile  vorkommenden 
Kreideablagerungcn  wurden  bisber,  nacb  dem  Vorgange  Darwins, 
d’Orbignys  u.  a.,  als  der  jüngsten  Kreide  angeborig  betracbtet  ; 
sie  gelten  wegen  des  tertiiiren  Habitus  der  Gastropoden-Fauna 
sogar  als  Uebergangsscbicbten  zum  Tertiâr.  Die  Lagerungsver- 
baltnisse  sprecben  niebt  dafür,  ebenso  weiug  die  Ammoniten- 
Fauna,  welcbe  eine  vollstândigc  Uebereinstimmiingmit  derjenigen 
der  Utatur-Gruppe  (Cenoman)  Indiens  zeigt.  Da  die  darübcr 

fi»  CONGR.  GÉOL.  INTERN.  6 


82 


COMPTE-RENDU. 


SECONDE  PARTIE 


folgeiiden  kohlenführenden  Ablageruiig’en  wahrscheinlich  dem 
niittlern  Tertiâr  (Oligocien  oder  Miocæn)  angehôreii,  so  ist  der 
Hiatus  cin  schr  grosser.  Durch  dea  Nacliweis  der  indisdieii 
Cephalopodcn-Fauna  iu  S.  Gliile  erfâhrt  das  Gebiet  der  indo- 
pacifiscben  Kreideregion  einc  erhebliclie  Erweiterung.  Walirs- 
•sclieinlicb  geliort  alier  aucb  Neuseeland  zu  dieser  Région.  Dafür 
spi'iclit  besonders  das  Vorkommen  eiiier  eigenartigen  Trigonia 
{T.  Hanetiara)  auf  Ouiquiiia,  die  nur  zii  einer  neuseelandisclien 
Fonn  [T.  sulcaki)  Beziehmigen  aut'vvei.st. 

La  séance  est  levée  à midi. 


Section  II  : Stratigraphie  et  Paléontologie. 

Président  : M.  Gaiidrij. 

Vice-président  : M.  von  Zitlel. 

Secrétaires  : MM.  ./.  Walther,  W.  Kilian, 

L.-L.  Belinfante,  E.  llaïuj. 

Lft  séance  est  ouverte  à 9 h.  20  sous  la  présidence  de 
M.  Gaudry,  puis  de  M.  von  Zittel. 

Le  président  annonce  que  M.  le  professeur  Wang  en  s’est 
chargé  de  diriger  la  continuation  des  « Matériaux  pour  la 
paléontologie  de  l’Autriche -Hongrie  et  de  l’Orient  » fondés  par 
le  regretté  Neaniayr,  et  que  plusieurs  livraisons  sont  en  prépa- 
ration. 

M.  Hull  fait  une  communication  sur  la  structure  géologique 
de  l’Arabie  Pétrée  et  de  la  Palestine  et  présente  un  mémoire 
imprimé  sur  le  même  sujet.  (Voir  4"*“  partie.) 

M.  le  président  remet  aux  membres  du  Congrès  une  note  de 
M.  Daltzer  relative  aux  coupes  de  l’Obcrland  bernois  publiées 
par  M.  Golliez  dans  le  livret-guide  géologique  de  la  Suisse  à 
l’occasion  du  Congrès. 

Le  président  présente  un  travail  manuscrit  de  M.  Winciiei.l 
sur  le  système  taconique.  (Voir  4“®  partie.) 

M.  Saggo  entretient  la  section  de  la  classification  des  terrains 
tertiaires  de  l’Europe. 

L’auteur,  après  une  sommaire  indication  historique  des  classi- 
fications proposées  pour  le  tertiaire,  présente  la  suivante  : 


PROCÈS-VERBAUX  UES  SECTIONS 


83 


Tertiaire 


Néogèiie 


Céiiozoï(jue  ( 
ou 

Nûozoïque 


Pliocène 

ou 

Subapennin 

Miocène 

ou 

Mollassique 


Paléogène 

ou 

Eog'ènc 


Langhien 


Oligocène 
ou 

Proicène  I 

Eocène 
ou  j 
Nummulitique  [ 


Astien  (De  Rouv.  1853).j 
Plaisancien  (May.  1857). 
Messinien  (May.  18C8). 
Torlonien  (May  1857). 
Helvétien  (May.  1857) 

(Paret.  1805). 
(em.  May.  18ü8). 
Aquüanien  (May.  1857). 

(D’Orb.  1850). 
(cru.  De  Rouv.  1833). 
Tongrien  (Dumont  18-39). 
Barlonien  (May.  1857). 
Parisien  (Gu v.  et  Brongn.  1820). 
Suessonien  (D’Orb.  1850.) 


Slanipien 


Il  indique  que  cliacuii  de  ces  étages  a divers  faciès  qu’on  peut 
aussi  indirjuer  par  des  noms  spéciau.x,  par  exemple  : 

Faciès  continental.  Y illafrancMen  (Paret.  1865). 

» littor.  marée.  Fossanien  (Sac.  1886). 

» marin.  Asiien  (stricto  sensu). 

» continental.  Levantinion  (Hochstetter  1870). 

» marin.  Plaisancien  (stricto  sensu). 


Astien 

Plaisancien 


L’auteur  tait  observer  l’alternance  qu’il  y a en  général  dans 
la  série  tertiaire  entre  les  étages  à faciès  de  mer  profonde  et  les 
étages  à faciès  de  mer  basse  ou  littoral;  ce  phénomène  s’c.xplique 
simplement  par  des  périodes  successives  de  plissement  (atfais- 
sement  des  bassins)  et  de  tranquillité  tectonique  (remplissage 
graduel  de  ces  bassins).  D’après  cette  explication  on  comprend 
facilement  les  transgressions  qui  existent  très  souvent  dans  la 
série  tertiaire,  spécialement  le  fait  que  souvent  les  étages  de  mer 
profonde  manquent  ou  sont  très  minces  dans 'bien  des  localités 
tertiaires.  (Voir  4“'’  partie  du  volume.) 

M.  Mayer-Ey.mar  parle  sur  le  même  sujet  et  présente  quel- 
ques fossiles  intéressants  {Baculites  du  Londinicn  des  Fiiti- 
nern,  etc.). 

Comme  membre  de  l’ancienne  commission  de  géologie-strati- 
grapliiijue  l’orateur  se  permet  de  rappeler  les  lois  de  termino- 
logie adoptées  au  Congrès  de  Bologne,  lois  que  divers  géologues 
ont  enfreintes  depuis  lors,  par  exemple  en  donnant  au  terme 
At  formaiion,  remplacé  par  le  terme  de  système,  diverses  signi- 


84 


COMPTE-RENDU. 


SECONDE  PARTIE 


ficalions  autres  que  celle  qui  lui  a été  laissée,  comme  synonyme 
àa  faciès  lacustre,  saumâtre  ou  marin. 

Nous  avons  à Bologne  voté  l’adoption  des  termes  généraux 
suivants  : 

lires  pour  les  divisions  de  premier  ordre:  primaire,  jusqu  au 
Triasi(}ue,  secondaire  jusqu’au  Numulitique  et  tertiaire  jus- 
qu’à l’époipic  diluvienne. 

Si/stèmes  en  remplacement  du  terme  formation , avec  la  ler- 
minaison  de  leurs  noms  en  ique  : azoïque,  sUurique,  dévo- 
nique,  etc.  L’on  pourrait  dire  système  nèoijènique  en  lieu  de 
S.  tertiaire. 

Sous-sqstèmes  ou  groupes  avec  la  même  terminaison. 

Etaqes,  avec  la  terminaison  ...ien  (-ian,  -iano,  -ianum). 
Sous-étaijes  ou  couches  avec  la  terminaison  -in. 

Maintenant,  il  est  généralement  reconnu  que  les  trois  pre- 
miers ordres  de  division  ne  sont  pas  fondés  sur  des  laits  géné- 
raux, mais  sur  le  besoin  d’avoir  de  grandes  coupures.  Nous 
savons  en  effet  aujourd’hui  qu’il  y a souvent  des  passages  stra- 
tigraphiques  et  surtout  paléontologiqucs,  d’un  système  à 1 autre, 
par  exenqde  du  Silurique  au  Dévouiipie,  du  .furassique  au  Cré- 
tacique  (Berrias)  et  surtout  du  Grétachjue  au  Neogénique  (Ciply, 
Auzas,  Appcnzell),  etc. 

Or,  eu  opposition  avec  ces  distinctions  arbitraires,  il  y a un 
ordre  de  faits  stratigraphiques,  nécessairement  fondés  sur  une 
loi  générale,  ces  faits  sont  nos  étages  et  leurs  sous-étages.  Les 
[ireiives  de  la  chose  sont,  avant  tout,  l’iuvasion  régulière  de  la 
mer  du  Nord,  jusque  bien  loin  vers  le  sud  de  l’Europe,  à chaipie 
étage  numulitique  nouveau,  et  sou  retrait  bien  loin  vers  son 
emplacement  actuel,  avant  chaque  nouvelle  invasion  (nouvel 
étage).  11  est  donc  nécessaire  qu’il  y ait  là  une  loi,  et  cette  loi 
ne  parait  pouvoir  être  qu’une  loi  cosmique. 

Dès  lors,  quoi  de  plus  naturel  que  de  trouver  en  cette  loi,  celle 
des  périhélies  et  des  demi-périhélies  du  globe  terrestre.  Mais  on 
objecte  que  l’axe  de  la  terre  est  immuable  et  que  les  périhélies  et 
demi-périhélies  sont  de  trop  courte  durée,  pour  ipie  certains  étages 
et  sous-étages  aient  pu  se  former  pendant  ce  temps.  Aces  objec- 
tions l’on  peut  répondre  qu’il  est  maintenant  admis  par  les  astro- 
nomes que  l’axe  tei’restre  peut  se  déplacer  légèrement.  Ur,  ce 
déplacement  peut  être  causé  par  l’attraction  solaire  de  matières 
pâteuses  et  collantes,  de  l’intérieur  de  la  terre  vers  l’un  des  pôles, 
se  produisant  alternativement  sur  chaque  hémisphère,  attraction 


PROCÈS-VERBAUX  DES  SECTIONS 


85 


bcaucou[)  plus  grande,  durant  Tune  que  durant  l’autre  périhélie, 
par  suite  du  rapjiroclieinent  et  de  l’éloignenient  de  la  terre  du 
soleil.  Quant  à l’autre  objection,  il  est  non  seulement  permis 
d’admettre,  mais  il  est  évident,  que  les  périhélies  sont  de  plus  en 
plus  courts,  par  suite  du  rétrécissement  de  la  terre  et  de  son  plus 
grand  poids  relatif,  augmenté  encore  sans  cesse  par  les  bolides; 
et  l’on  peut  en  outre  supposer  que  quelques  [lérihélics  ont  été 
prolongés,  peut-être  an  delà  de  trente  ou  quarante  mille  ans, 
par  quelque  attraction  extra-solaire  de  la  terre,  durant  les  péré- 
grinations du  système  solaire  dans  l’espace. 

11  va  sans  dire  que  cette  loi  cosmique  des  étages  se  complique 
plus  ou  moins  souvent,  peut-être  même  toujours,  de  mouve- 
ments du  sol,  cataclysmes  locaux  ou  régionaux,  qui  en  renforcent 
ou  en  atténuent  l’action,  sans  toutefois  annihiler  celle-ci  sur  de 
grands  espaces.  11  s’agit  dès  lors,  pour  le  géologue,  de  voir 
beaucoup  soi-même,  d’avoir  une  bonne  mémoire  et  de  se  pré- 
munir, par  une  certaine  perspicacité  on  beaucoup  de  réllection, 
contre  la  tendance  à généraliser  des  faits  locaux  ou  régionaux, 
pour  en  tirer  des  conclusions  contraires  à la  loi  des  étages. 

M.  E.  h’AUUOT  adopte  d’une  façon  générale  les  principes  de  la 
classification  des  terrains  tertiaires  en  Europe,  exposés  par 
M.  Sacco.  M.  Fallot  les  a du  reste  dévelop|)és  ailleurs  et  il  a 
montré  que  la  division  en  deux  grands  groupes:  1®  un  inférieur 
(Paléogène  ou  Eogêne)  comprenant  rEocène  et  le  Tongrien,  2° 
un  supérieur  (Néogène)  allant  de  l’Aqnitanien  au  Quaternaire, 
correspondait  à la  réalité  des  faits  dans  le  bassin  de  l’Aquitaine 
et  dans  la  région  méditerrannéenne.  La  distribution  des  Nummu- 
lites,  qui  cessent  avec  le  Tongrien  supérieur,  et  les  phénomènes 
de  discordance  observés  entre  le  Tertiaire  ancien  et  l’Aquitanien 
dans  les  régions  méditerranéennes,  comme  aussi  les  allinités 
miocènes  de  la  faune  marine  aquitanienne  avec  les  faunes  mio- 
cènes dans  le  Bazadès,  à Saint-Avit,  Mérignac  (inférieur),  Garry, 
Molt,  etc.,  militent  en  faveur  de  l’opinion  qui  consiste  à placer 
l’Aquitanicn  dans  le  Néogène.  L’importance  des  phénomènes, 
relatifs  à la  constitution  définitive  de  la  Méditcrrannée,  est  assez 
grande  |)onr  (juc  cette  classification  mérite  d’être  prise  comme 
type  de  la  classification  générale,  malgré  les  difficultés  qui  exis- 
tent dans  l’adoption  de  cette  manière  de  voir  pour  les  bassins 
lieaucoup  plus  restreints  du  nord  (bassins  de  Paris,  de  Mayence), 
où  les  assises  Tongriennes  et  Aquitanniennes  se  succèdent  sans 
interruption. 


86 


COMPTE-RENDU. 


SECONDE  PARTIE 


M.  Depéret  présente  l’observatioii  suivante  : 

La  question  du  rattachement  de  TAquitanieu  soit  au  terrain 
ancien  (Paléogène)  comme  cela  est  accepté  par  la  plupart  des 
géologues,  soit  au  Néogène  comme  l’a  proposé  Tournouër  et 
comme  l’acceptent  MM.  Mayer  et  Fallut  ne  me  semble  pas  pou- 
voir cire  résolue  encore  d’une  manière  délinitivc.  D’autre  part, 
il  est  bien  certain  que  la  faune  marine  de  l’Aquitanien  (surtout 
de  l’Aquitanien  supérieur),  dans  le  bassin  méditerranéen  aussi 
bien  que  dans  FAquitaine,  est  une  faune  à affinité  essentiellement 
néogène  et  il  est  exact  également  qu’une  transgression  assez 
notable  se  manifeste  dans  le  bassin  de  la  méditerrannée  (Hor- 
uerschichten,  côte  de  Provence)  avec  l’Aquitanien.  Mais  il  im- 
porte de  ne  pas  oublier  que  dans  le  bassin  de  la  mer  du  Nord, 
les  dépôts  aquitaniens  ne  peuvent  au  contraire  être  considérés 
que  comme  un  faciès  lagunal,  représentant  le  dernier  résidu 
de  la  mer  oligocène,  et  sont  séparés  du  miocène  marin  par  une 
importante  lacune  continentale.  Enfin,  la  faune  de  mammifères 
terrestres  de  l’Aquitanien  (Saint-Gérand-le-Puy)  est  essentielle- 
ment une  faune  à affinités  tongriennes  (Anthracotheriiim,  Pa- 
lœochœriis , Aceratherinm,  etc.)  et  plaide  en  faveur  du  rattache- 
ment de  cet  étage  à l’oligocène  plutôt  qu’au  miocène. 

Le  marquis  Ant.  de  Gretjorio  fait  observer  à propos  de  ce 
qu’a  dit  M.  Mayer  (que  certains  fossiles,  qui  semblent  carac- 
téristiques et  exclusifs  d’un  étage,  se  trouvent  quelquefois 
dans  un  étage  très  dilférent)  qu’il  vient  de  retrouver  de  grandes 
Orbitoïdes  très  caractéristiques  dans  les  couches  de  l’Astien  de 
la  contrée  d’Altavilla,  avec  Pecten  JlabelliJorniis  Brocc. 

Il  fait  remarquer,  à propos  de  la  division  proposée  par 
M.  Sacco  du  tertiaire  en  deux  périodes,  Paléogène  et  Néogène, 
qu’il  croit  que  c’est  mieux  de  ne  pas  changer  les  mots  générale- 
ment admis  dans  la  science,  de  Tertiaire  inférieur  et  de  Tertiaire 
supérieur,  car  ces  mots  sont  généralement  très  connus,  et  que 
les  nouveaux  noms  proposés  par  son  savant  collègue  auraient 
presque  un  double  emploi  ; car  i^lusieurs  auteurs  emploient  le 
mot  Paléocène  pour  Eocène  inférieur  et  ce  terme  est  entré  dans 
le  langage  scientifique  avec  cette  acception. 

M.  Steinmann  fait  une  communication  sur  le  Crétacique  des 
régions  indopacifiques.  {Jndopacifische  Kreide.) 

Durch  lôarwin  und  d’Orbigny  waren  Schichten  von  der  Insel 
Ouiquina  irn  südlichcu  Chili  beschrieben  worden,  deren  Fauna 


PROCÈS-VERBAUX  DES  SECTIONS 


87 


eiiieii  Uchergaiig  zvvisclieii  Kreidc  und  Tertiür  zii  bildeti  scliien. 
Die  Beobachtungcii  von  Sleinmanii  erg-elicn  jcdocli,  dass  die 
licLrcrt'ende  Fauna  dcm  Cciioman  angehürt,  iind  durcli  eine 
Aiizabl  Forinen  {Plnjllocei'as,  Lytoceras,  Triyonia)  ansgczciclinel 
ist,  welcbc  in  abnlicber  Weise  an  verscliicdeneii  FokaliLaten  in 
dcn  RandgebicLcii  des  indopacifischen  Océans  gefunden  werden. 
Der  Vorlragendc  demonstriert  dann  den  Gypsabguss  ciner  in 
denselbcn  Sdiichten  gefundeiien  Extremitât  von  Plesiosaurus. 

M.  le  président  fait  remarquer  l’intérét  qu’il  y a à entretenir 
les  Congrès  géologiques  internationaux  de  la  géologie  des  pays 
éloignés  ([ue  nous  font  connaître  les  courageuses  explorations 
de  quelques-uns  de  nos  confrères. 

M.  le  professeur  von  Zittel  bernerkt,  anscliliessend  an  die 
interressante  Mittheilung  von  llerrn  Prof.  Steinmann,  dass  be- 
reits  von  Hochstetter  einige  Versteinerungen  (Araoniten  und 
Belemniten)  in  Neu-Seeland  enldeckt  wurden,  welcbe  v.  Hauer 
beschrieben  und  der  nnteren  Kreide  zugeschrielien  batte.  Wenn 
dainit  eine  gevvisse  Bestâtigung  des  eigeutbümlicben  Gliarakters 
der  indopacifischen  Invcrtcbraten-F^anna  geliefert  wird,  so  lasst 
sich  anderseits  die  riesige  Flossc  des  chilenisclien  Plesiosaurus 
mit  ganz  cntsprecliendcn  Funden  aus  der  mittlcren  Kreide 
(Niobrara-Stufe)  von  Kansas  vcrgleiclien.  Das  Münchener  Mu 
seum  besitzt  eine  koniplette  llinterextremitât  (Beckengürtel  und 
Flosse)  eines  gewaltigcn  Plcsiosauriden  (wahrschcinlich  Polyco- 
tyl/is  latipinnus),  welcbe  die  grôsstc  Aclinlicbkeit  mit  der  von 
Prof.  Steinmann  vorgclcgten  aufweist. 

llcrr  Professer  G.  BœiiM  spriebt  über  Kreidekalkc  von  Vene- 
lien  und  zeigb  dass  einige  derselben  sich  als  obérés  Genoman, 
andere  als  unteres  Senon  erwiesen  dürften.  Die  betreffende  Arbeil 
welche  in  der  Paleontoyraphia  Bd  XLl  1894  erschienen  ist, 
sowie  die  Originale  zu  diescr  Arbeit  wurden  vorgelegt. 

M.  Kilian  entretient  la  section  de  la  limite  des  systèmes  juras- 
sique et  crétacique.  11  montre  (jue  le  Purbeckien  du  Jura  méridio- 
nal ne  correspond  pas,  comme  on  le  croit,  à la  zone  à Hoplites 
Boissieri  (Berriasieu),  mais  au  Titlionique  siqiérieur  (zone  à 
Hoplites  Calisto).  Le  Berriasieu,  déjà  coralligène  à l’Ecbaillon 
(Isère),  contenant  des  lentilles  récifales  à Fourvoirie  (Savoie), 
passe  d’une  façon  ineonteslahle  au  Valangien  inférieur  (cal- 
caires blancs)  du  Jura  méridional  (Cluse  de  Gbaille).  Les  récentes 
observations  de  M.  P.  Lory,  confiianées  par  celles  de  M.  Kilian, 


88 


COMPTE-REXDU. 


SECONDE  PARTIE 


montrent  en  outre  que  la  partie  supérieure  du  récif  de  l’Echail- 
lon  passe  latéralement  aux  couches  valangiennes  à Tereb.  cf. 
Carteroni,  Ostrea  cf.  Coiiloni  ; elle  contient  des  Rudistes  dif- 
férents de  ceux  de  la  base  et  ne  se  termine  qu’au  Valangien 
supérieur  (calcaire  du  Fontanil). 

Tous  ces  faits  observés  dans  une  région  très  restreinte,  con- 
duisent nécessairement  à la  conclusion,  suffisamment  indiquée 
du  reste  par  l’analyse  de  la  faune,  que  la  zone  à Hoplites  Bois- 
sieri,  confondue  à tort  par  M.  Toucas  avec  le  Tithonique  supé- 
rieur (zone  à Hoplites  Calistd),  doit  être  rattachée  au  système 
crétacique. 

M.  Kilian  profite  de  l’occasion  pour  protester  contre  les  clas- 
sifications adoptées  dans  les  traités  de  géologie  classique, 
synchronisant  le  Berriasien  avec  le  Purbcckien.  11  ajoute  que  la 
faune  de  Boveré  di  Vêla  dont  on  a beaucoup  parlé  ces  temps 
derniers  est  inférieure  à la  zone  à Hoplites  Boissieri  ou  du 
moins  n’en  représente  que  la  base. 

A la  suite  de  la  communication  de  M.  Kilian,  sur  la  limite 
entre  le  Jurassique  supérieur  et  le  Crétacique  inférieur,  M.  Fi- 
cheur  fait  remarquer  que  la  séparation  entre  les  deux  systèmes 
est  parfaitement  définie  en  Algérie,  dans  le  massif  du  Bon 
Thaleb,  où  le  Néocomien  inférieur  (Valangien  à Ammonites 
ferrugineuses)  est  discordant  sur  les  couches  Tithoniques,  avec 
ravinement  des  bancs  calcaires  et  extension  transgressive  sur  le 
Jurassique  moyen  et  inférieur  (dolomies  bathoniennes).  Ce  fait 
a été  décrit  dans  le  Bulletin  de  la  Société  géolorjique  de  France 
(novembre  1892). 

M.  Ficheur,  en  insistant  à nouveau  sur  cette  séparation,  cite 
à l’appui  ses  observations  récentes  sur  le  massif  du  Belezma  à 
l’ouest  de  Batna  (Algérie),  où  s’observe  la  même  discordance  du 
Néocomien  inférieur  sur  la  série  des  couches  du  Jurassique 
supérieur  à faciès  tithonique. 

La  séance,  suspendue  à 11  Yg  heures,  est  rouverte  à 3 heures, 
sous  la  présidence  de  M.  Gaudrij,  puis  de  M.  von  Zitlel. 

M.  Pavlow  donne  lecture  de  sa  communication  sur  le  Néo- 
comien du  type  boréal. 

L’auteur,  après  avoir  exposé  quelques  résultats  des  recher- 
ches récentes,  touchant  la  série  mésozoïque  russe,  présente  au 
Congrès  plusieurs  coupes  des  couches  jurassiques  supérieures  et 
néocomiennes  prises  dans  les  différentes  parties  de  la  Russie  et 


PROCÈS-VERBAUX  DES  SECTIONS 


89 


en  Ang-leterrc  (districts  de  Syzran  , d’Alatyr  gouvernement  de 
Riazan,  de  Moscou)  et  le  schéma  général  suivant  des  subdivi- 
sions de  la  série  mésozoïque  de  la  région  boréale. 


Parallélisme  établi  par  M.  Pavlow. 


Europe  centrale. 

Région  boréale. 

A.  Leopoldinus,  radialus. 

A.  Decheni.  A.  speetonensis. 
A.  versicolor. 

A.  Aslieri  (typique). 

A.  Aslieri,  A.  regalis  {noricus). 
A.  rotula,  Bel.  pistillirostris. 

A . neocomiensis  Roubaudi,  etc. 
(Ammonites  ferrugineuses). 

A.  Keysorlingi,  gravesiformis, 
hoplitoides. 

A.  Marcousanus  Gervilianus. 

A.  Stenomphalus,  A.  cf.  dipty- 
chus,  Marcousanus,  Gevrüia- 
nus,  menensis,  Auc.  volgensis. 

Purbeckien. 

Aquilonien  débutant  par  A. 
fragilis  et  se  terminant  à A. 
rjasanensis. 

Portlanclien  (Bononien). 

Portlandien  (Bononien). 

M.  A.  Gaudrij,  ensuite  de  l’exposé  de  M.  Pavlow,  dit  que 
cette  communication  donne  aux  membres  du  Congrès  une  idée 
des  intéressantes  études  qu’ils  pourront  faire  lors  de  la  pro- 
chaine session  qui  sera  tenue  en  Russie. 


90 


COMPTK-RKNDU. 


SKCONDE  PARTIE 


M.  Kiliaii  rappelle  qu’en  France  et  dans  les  îles  Baléares, 
[ilnsieurs  des  espèces  dont  vient  de  parler  M.  Pavlow,  notam- 
ment IIopl.  refjnlis,  llolc.  rotiila  et  Aslieri  se  rencontrent  à un 
niveau  bien  defini,  celui  des  marnes  à UopL  Houbandi  et  Bel. 
Emerici.  Cette  constatation  peut  avoir  une  certaine  importance 
pour  le  parallélisme  des  couches  inférieures  au  niveau  à IIopL 
repalis  de  Russie,  dont  une  partie  (G.  à Am.  Keijserliruji)  doit 
encore  correspondre  à la  première  zone  crétaciqiie  (zone  à IIopl. 
Boissieri  et  Jlolcost.  ducalis). 

M.  Stepiianesgu  donne  lecture  de  sa  communication  sur  le 
chameau  fossile  en  Bonmanie. 

L’auteur  croit  que  le  chameau  qu’il  a trouvé  en  Roumanie  est 
le  premier  qui  ait  été  trouvé  en  Europe  et  qui  soit  authentique. 
Pour  le  prouver  il  fait  l’histoire  des  restes  fossiles  qui,  à diffé- 
rentes époques,  ont  été  attribués  au  chameau,  mais  qui  tous 
ont  été  mis  en  doute  pour  différents  motifs  et  surtout  parce 
qu’on  n’était  pas  bien  édifié  sur  leur  état  fossile. 

L’auteur  parle  des  deux  mâchoires  de  Chameau  fossile,  qu’il 
a trouvées  dans  les  graviers  giiaternaires,  avec  des  restes 
(YAntilope  et  d’Elephas  primegenius,  dans  une  tranchée  qu’on 
a pratiquée  à l’occasion  de  la  construction  du  chemin  de  fer  de 
Bucarest  à Virciorovo,  près  de  la  ville  de  Slatina,  sur  la  rive 
gauche  de  la  rivière  Olto.  M.  Stephanescu  donne  une  esquisse 
de  la  coupe  g’éologique  de  cette  tranchée  et  présente  les  photo- 
graphies des  échantillons  qu’il  a étudiés,  aussi  bien  (|ue  celle  du 
crâne  du  chameau  de  Ruda-Pest,  mais  dont  l’état  fossile  a été  mis 
en  doute  par  plusieurs  géologues,  meme  hongrois.  L’une  de 
ces  mâchoires  est  presque  complète  ; elle  a la  branche  gauche 
complète,  avec  la  symphyse  et  la  branche  montante,  les  cinq 
molaires  en  série  continue,  la  première  prémolaire,  la  canine  et 
les  incisives.  Les  premières  sont  coniques,  pointues,  aplaties  et 
un  peu  recourbées  en  arrière  ; les  secondes  très  larges  et  très 
inclinées.  Il  donne  différentes  dimensions  de  cette  mâchoire,  et 
en  la  conqiarant  à la  mâchoire  ti'ouvée  par  Falconer  dans  l’Inde, 
décrite  sous  le  nom  de  Camelus  sivalensis , il  trouve  ipie  le 
chameau  de  Roumanie,  quoiipie  appartenant  à un  individu 
adulte,  était  un  chameau  plus  petit,  moins  robuste  et  plus  svelte. 
L’auteur  croit  ijue  ce  Camelus  appartient  à une  nouvelle  espèce 
qu’il  nomme  Camelus  alntensis , d’après  Aluta,  nom  latin  de 
la  rivière  Olto,  sur  les  Iiords  de  laquelle  il  a été  trouvé.  La 
seconde  mâchoire  est  incomplète,  mais  de  ses  dimensions  et  de 


PROCÈS-VERUAUX  DES  SECTIONS 


91 


l’usure  fie  ses  dents,  il  résulte  qu’elle  appartient  à une  autre  es- 
pèce, plus  grande  que  C.  alutensis  et  plus  petite  que  C.  swalensis. 
L’existence  du  chameau  fossile  en  lloumanie  iournit  des  dates 
précieuses  sur  la  dispersion  de  ces  animaux  aux  âges  géologitjues. 
Elle  nous  prouve  que  le  chameau,  originaire  de  l’Inde,  a vécu 
dans  ces  parages  à Vépoqiie  pliocène  ; de  là  il  a émigré  vers 
l’occident  et  n’est  arrivé  en  lloumanie  qu’à  l’âge  quaternaire, 
pour  quitter  l’occident  à la  fin  de  cette  ère. 

M.  Albert  Gaiidri/  a vu,  dans  le  musée  de  Budapest  il  y a plus 
de  trente  ans,  l’un  des  crânes  de  chameau  dont  il  est  question. 
On  le  rapportait  alors  à l’époque  quaternaire.  Il  était  rangé  à 
côté  d’os  à’Elephas  priniigenius , de  Cerviis  mecjaceros,  de 
Cerviis  alces,  de  Bison,  qui  avaient  été  trouvés  au  fond  du  lit 
de  la  Theiss  non  par  des  savants  mais  par  des  pêcheurs.  II 
pourrait  donc  y avoir  des  mélanges  de  pièces  de  différents  âges. 

M.  Haug  annonce  ipie  M.  Caralp,  de  Toulouse,  vient  de  dé- 
couvi’ir  dans  les  Pyrénées,  à Saint-Girons  (Ariège),  un  gisement 
de  Céphalopodes  permiens,  dans  des  schistes  noirs  superposés 
au  terrain  houiller  et  recouverts  par  les  conglomérats  du  grès 
rouge.  M.  Caralp  ayant  bien  voulu  lui  communiquer  ses  échan- 
tillons, M.  Haug  a cru  reconnaître  dans  le  nombre,  malgré  le 
mauvais  état  de  conservation,  les  genres  Gastrioceras  (?), 
Paraceltites  et  Daraeliles.  Une  forme  à lobe  siphonal  dentelé 
appartiendrait  à un  genre  nouveau.  M.  Haug  présume  que  le 
niveau  à Céphalopodes  de  Saint-Girons  correspond  aux  couches 
du  Fiume  Sosio  eu  Sicile,  dont  la  faune  a été  si  magistralement 
étudiée  par  M.  Gemmcllaro. 

M.  Depéret  fait  une  communication  sur  le  faciès  levantin  du 
Pliocène  de  la  Bresse. 

L’auteur  fait  observer  qu’à  l’époque  pliocène  inférieure,  tandis 
que  la  mer  [diocène  occupait  la  dépression  de  la  vallée  du  Rhône 
depuis  la  Méditerrannée  jusipi’à  Lyon,  la  grande  vallée  de  la 
Saône  entre  le  Jura  et  le  plateau  central  constituait  un  vaste  lac 
dont  la  longueur  nord-sud  n’atteignait  pas  moins  de  250  kilo- 
mètres. Cette  vaste  cuvette  a été  comblée,  pendant  le  pliocène 
inférieur,  par  une  puissante  série  de  marnes  et  de  sables  lacus- 
tres, caractérisés  par  l’abondance  des  Vivipara  (faciès  à Palu- 
dines).  Le  niveau  inférieur  de  cette  formation  lacustre  (marnes 
de  Mollon)  est  caractérisé  par  des  Paludines  à tours  convexes  et 
lisses  dont  quelques-unes  (Vivipara  Nenmayri,  V.  leiostraca) 


92 


GOMI’TE-RENDU. 


SECONDE  PARTIE 


sont  identiques  à des  espèces  des  Untere  Pnlndinenschichten  de 
Sliivonie  et  de  Roumanie.  Le  niveau  moyen  {marnes  et  sables 
de  Coridal)  contient  une  Paludine  à flancs  plats  , mais  non 
carénée,  identique  à Vivipara  Sadleri  des  mittlere  Pahidinen- 
schichten  de  la  vallée  du  Danube.  Les  Melanopsis  de  ce  niveau 
jirennent  également  des  ornements  tels  que  des  côtes  {Melanopsis 
lanceolata)  ou  des  carènes  {M.  Ogerieni)  ; il  en  est  de  même 
des  Valvées  qui  sont  carénées,  et  dont  une  espèce  est  identique 
à Valuata  Eiujeniœ  de  Transylvanie.  Cet  horizon  correspond 
donc  à la  base  des  couches  à Paludines  moyennes  du  faciès 
levantin  d’Orient. 

A la  lin  du  Pliocène  inférieur,  le  dernier  contre-coup  des  mou- 
vements alpins  a vidé  le  lac  pliocène  bressan  ; des  rivières  se 
sont  établies  qui  ont  produit  des  vallées  profondes,  creusées  dans 
les  marnes  à Paludines,  vallées  qui  correspondent  à peu  près  à 
la  Saône  et  au  Rhône  actuels,  et  ont  été  remplies  par  des  gra- 
viers et  des  sables  Huviatiles  contenant  encore  des  Paludines  de 
faciès  levantin.  A ce  niveau  qui  répond  au  [iliocène  moyen,  les 
Paludines  prennent  des  ornements  plus  accentués  sous  forme  de 
carènes  suturalcs  comme  Vivipara  Falsani,  forme  rejirésen- 
tative  de  V.  sparia  d’Orient  ; il  en  est  de  même  des  Melanopsis 
qui  sont  fortement  extulés  {M.  lanceolata).  Ces  couches  lluvia- 
tiles  {sables  de  Trévoux)  correspondent  à peu  près  au  milieu  des 
couches  à Paludines  moyennes  d’Orient.  Quant  aux  couches  à 
Paludines  supérieures,  avec  leurs  belles  formes  carénées  et  tuber- 
culées,  elles  font  malheureusement  défaut  en  Bresse,  sous  ce 
faciès,  sans  doute  à cause  du  régime  trop- grossier  et  torrentiel 
des  dépôts. 

Ainsi  le  pliocène  lacustre  et  lluviatile  de  la  Bresse  se  présente 
comme  le  lambeau  le  plus  occidental  de  la  vaste  formation  à 
Paludines  (étage  Levantin) , qui  représente  le  pliocène  dans  la 
vallée  du  Danube  et  dans  l’orient  de  l’Europe,  jusqu’en  Asie. 

M.  Renevier  fait  une  communication  sur  une  disposition  par 
faciès,  qu’il  voudrait  réaliser  dans  le  remaniement  de  ses 
Tableaux  des  terrains  sédentaires. 

L’auteur  dit  que,  sollicité  de  divers  côtés  à faire  une  nouvelle 
édition  de  son  tableau  des  terrains  sédimentaires,  maintenant 
épuisé,  il  a reculé  justpi’ici  devant  plusieurs  difficultés.  S’il  peut 
réaliser  ce  [irojet,  il  le  fera  sous  une  forme  assez  dilférente.  Les 
trois  modifications  principales  iju’il  y apporterait  seraient  : 


93 


PROCÈS-VERBAUX  DES  SECTIONS 


1°  Reclificr  riiornolaxic  des  terrains  d’après  les  observations 


modernes. 

2“  Remplacer  les  couleurs  des  divers  systèmes  par  celles  de 
la  gamme  internationale,  qui  va  être  fixée  definitivement  pai  la 
sortie  de  presse  de  la  première  livraison  de  la  carte  d Europe. 

3"  Enfin  au  lieu  des  colonnes  représentant  les  séries  strati- 
grapliiques  des  divers  pays,  distribuer  les  terrains  de  chaque 
âce  suivant  leur  mode  de  formation,  en  7 colonnes  contenant  les: 

O 


Formations  marines 


Formations  terrestres 


du  type  abyssal,  avec  leurs  divers  faciès, 
du  type  pélagal,  avec  leurs  divers  faciès, 
du  type  récifal,  à faciès  coralligène,  etc. 
du  type  lUloral,  de  divers  faciès. 

( du  type  lagunal,  à faciès  extra-salé,  saumâtre,  etc. 
I du  type  linincil,  à fades  fluvial,  lacustre,  etc. 
\ du  type  aérial  à fades  geyserien,  éolien,  etc. 

(Voir  4™<!  partie  du  volume.) 


M.  le  marquis  de  Gregorio  fait  une  communication  sur  la 
lerminoloffie  des  parties  des  coijudles  de  moUusijaes. 

L’auteur  dit  que,  comme  le  nombre  des  espèces  de  coquilles 
fossiles  s’accroît  de  plus  en  plus  et  qu’en  même  temps  les  limites 
ipii  les  séparent  vont  s’effaçant,  le  besoin  se  fait  sentir  d en  pré- 
ciser les  caractères  diflérenticls  dans  toutes  leurs  nuances.  G est 
pour  cela  qu’on  reconnaît  toujours  davantage  le  besoin  dhine 
terminologie  des  parties  des  coquilles  aussi  exacte  que  possible. 
Plusieurs  mots  employés  par  les  auteurs  ont  un  sens  équivoque 
ou  variable.  Certaines  parties  des  coquilles  manquent  tout  à fait 
d’un  nom  spécial.  L’auteur  a tâché  de  combler  cette  lacune.  11 
a piddié  une  lirochure  sur  la  nomenclature  moilerne  des 
coquilles  et  l’a  soumise  à la  commission  géologiijne  internatio- 
nale, réunie  à Zurich  en  juillet  1883.  Ses  propositions  ont  été 
approuvées  par  plusieurs  malacologistes  éminents.  H rappelle 
l’attention  des  auditeurs  sur  les  principales  nouveautés  qu’d  a 
proposées,  surtout  sur  les  mots  longueur  anteroposteiieiire  et 
longueur  undioventrale  ou  umbonoventrale  dans  la  desdiption 
des  lamellibranches  et  sur  les  mots  de  stries  axiales  ou  de  lon- 
gueur axiale,  etc.,  dans  la  description  des  gastéropodes.  Ce  sont 
des  termes  qui  ont  été  adoptés  par  un  grand  nombre  de  mala- 
cologistes, et  qui  font  désormais  partie  du  glossaire  scientifique 
moderne.  (Voir  partie.) 

M.  le  mar(|nis  de  (iregorio  donne  lecture  d’une  communica- 
tion intitulée  : « Quelques  observations  sur  la  méthode  des 


94 


COMPTE-RENDU. 


SECONDE  PARTIE 


ouvrages  paléontologicjues , surtout  sur  la  disposition  des  plan- 
ches et  sur  les  index.  » 

L’auteur  dit  (ju’il  arrive  souvent  que  quelques  ouvrages  palé- 
ontologi((ues,  tpioique  très  bien  écrits,  causent  néanmoins  (faute 
d’ordre  et  de  méthode)  des  dérangements  et  de  grandes  pertes 
de  temps.  Il  cxpliipie  comment,  outre  l’index  systématique,  qui 
peut  même  être  omis,  il  est  absolument  nécessaire  d’avoir  un 
index  alphabétique  de  toutes  les  espèces  décrites.  Il  dit  que  dans 
les  ouvrages  paléontologiques  la  partie  la  plus  pratique  ce  sont 
les  planches.  Or  il  arrive  souvent  que  les  fossiles  sont  numéro- 
tés sans  aucun  ordre  ou  selon  les  diagnoses.  C’est  une  erreur  ; 
les  figures  doivent  être  énumérées  si  possible  de  droite  à gau- 
che. En  outre  il  est  absolument  nécessaire  que  dans  l’explication 
des  planches  on  indique  le  numéro  de  la  page  à laquelle  l’espèce 
est  décrite.  Dans  la  pratique,  l’explication  des  planches  est  des 
plus  utiles.  Quant  aux  brachiopodes,  il  fait  observer  que  certains 
auteurs  aiment  à figurer  les  exemplaires  avec  la  valve  umbonale 
(c’est-à-dire  la  g-rande  valve)  en  dessus,  certains  autres  en  des- 
sous ; il  est  nécessaire  d’établir  une  loi,  car  dans  les  figures  de 
front  on  ne  peut  pas  juger  si  la  valve  umbonale  est  en  dessus 
ou  en  dessous,  d’autant  plus  que  des  auteurs  négligent  de  le 
noter  dans  l’e.xplication  des  planches.  Comme  dans  les  fignres 
de  (lanc,  ordinairement  on  dispose  la  valve  umbonale  (la  grande 
valve)  en  dessus,  il  croit  aussi  qu’on  doit  faire  de  même  dans 
les  figures  de  front.  L’auteur  fait  des  observations  sur  les  titres 
des  ouvrages  paléontologiques. 

M.  Ilaiig  fait  observer  que,  pour  faciliter  l’emploi  des  ou- 
vrages paléontologiques,  il  faudrait  également  éviter  de  se  servir 
comme  noms  d’espèces  de  mots  dépourvus  de  sens,  qui  ne  sont 
des  adjectifs  dans  aucune  langue  et  qui  quehpiefois  sont  com- 
posés de  lettres  juxtaposées  au  hasard,  tels  que  ceux  qui  ont  été 
employés  par  quehpies  auteurs,  dans  des  ouvrages  récents. 

M.  Holuer  fait  une  communication  sur  le  Malm  du  Jura  et 
du  Randen. 

Son  travail  est  une  étude  détaillée  des  dépôts  du  Jurassique 
supérieur,  par  prolongement  latéral  des  assises.  Son  parallé- 
lisme diffère  notablement  de  celui  généralement  admis  dans  le 
Jura.  Voir  les  tabellcs  et  la  planche  jointes  au  mémoire  de 
l’auteur.  (Voir  4'"“  partie  du  volume.) 


PROCÈS-VERBAUX  DES  SECTIONS 


95 


Section  III  : Minéralogie  et  Pétrographie. 

Président  : M.  Michel-Lévij. 

Vice-président  : M.  Groili. 

Secrétaires  : MM.  Lœwinson-Lessinff,  G*"  de  Khronlschoiv. 

La  séance  est  ouverte  à 9 V4  lieures  par  M.  le  président 
A.  Michel- Lévy. 

Sur  la  proposition  du  président  rassemblée  se  lève  pour 
lionorer  la  mémoire  de  l’éminent  minéralogiste  français  E. 
Mallard,  décédé  subitement. 

Communication  de  M.  Lepsius  sur  la  pétrographie  de 
VA  ttique  : 

Ilerr  Lepsius  (Darmstadt)  legte  der  Sektion  seine  g-eologisclie 
Karte  von  Attika  mit  dem  erlâuternden  Texte  vor  und  besprach 
die  Mcthoden  der  Untcrsuchung,  welclie  er  angewendet  bat,  um 
die  Entstehung  der  attisclien  krystallinen  Schiefer  und  Marmore 
zu  sludiren.  Die  geologisclie  Karte  ist  auf  Kosten  der  Berlincr 
Akademie  in  dem  grossen  Masstab  1 ; 25000  gcdruckt,  um  den 
Zusammentiang  der  gar  nicht,  oder  wenig  umgewandelten  Sedi- 
mente  mit  den  metamorphen  Gesteinen  der  gleichen  Stufe  zu 
zeigen. 

Au  die  Besprecliung  der  Métamorphosé  der  Gesteine  in  Attika 
knüpfte  Herr  Lepsius  einen  Vorschlag  über  die  Benennung  der 
genetisch  verschicdenen  Gneisse.  Gneiss  und  Granit  sind  zvvei  so 
altehrwürdige  Nameu,  dass  wir  dieselben  nicht  durch  andere 
ersetzen  dürfen  ; Gneiss  ist  ein  krystallines  Gèstein  mit  Parallel- 
struktur,  Granit  ist  ein  Eruptivgestein.  Der  Bedner  schlug  die 
folgenden  Benennungen  vor  : 

« Meta-Gneiss  » solche  Gneisse  zu  nenncn,  deren  metamorphe 
Entsteliung  aus  Sedimentgesteinen  sicher  nachziweisen  ist. 

« Proto-Gneiss  » diejenigcn  Gneisse,  welche  als  crste  Erstar- 
rungskruste  der  Erde  anzusehcn  sind  ; diese  Gneisse  waren 
glutflüssige  Erdlava  und  erhielten  durch  Druck  der  eignen  noch 
plastischen  Masse  dire  Parallelstruktur. 

« Gneiss-Granit  » sollen  diejenigen  Granité  heissen,  welche  in 
glutflüssigem  Zustande  durch  Iluidale  Bewegung  und  durch 
Druck  der  eigenen  Masse  eine  primar-gncissartige  Parallelstruk- 


96 


COMPTE-RENDU. 


SECONDE  PARTIE 


tur  annahmen  ; dieselben  sind  von  anderen  Gncissen  diirch  ilirc 
éruptive  Natur  unterscliieden  : sie  erstrecken  Apophysen  in  die 
durckbrocheneti  Gesteiiie,  sie  erzeugen  Kontakt-Metamorpbose, 
sie  uinscliliessen  Scliollen  und  Stiicke  des  diu’chbrochenen 
Gebirges. 

« Klaslo-Gneiss  » und  « Klasto-Granit  » nennl  der  Redner 
solciie  Gneisse  und  Granité,  welcbe  in  festem  Znstande  dureb 
inecbaniscben  Gebirg'sdruck  zertrüniinert  in  unendbeb  vicie 
Stückc  zerlirochen  wurden  ; die  Quetschflâcben  zwischen  den 
cinzelnen  Stücken  verlaufen  ungcfalir  parallel  zueinander  und 
aliinen  dadureb  eine  gneissartige  Struktur  nach. 

Hcrr  Lepsius  spracli  sicli  gegen  die  Ansiebt  ans,  dass  cin 
solclicr  meclianiscbcr  Gebirgsdruck,  der  die  Gesteine  bis  in’s 
Innerste  zertrüminert,  durch  eigene  Kraft  zugleich  eine  Méta- 
morphosé, eine  Uinkrystallisirnng-  der  Gesteinstheile  erzengen 
konne.  Vielmehr  gehen,  seiner  Ansicht  nach,  diese  Ibnwand- 
lungcn  der  Gesteinstheile  nur  auf  chcmisch-wassrigein  Wege 
unter  gleiclizeitiger  Wirkung  von  Druck  und  bolierer  Tempera- 
tur  vor  sicb,  wie  der  Redner  an  dein  Reispiel  der  griecliiscben 
Gesteine  iin  einzelnen  in  seiner  Géologie  von  Attika  nachzu- 
weisen  versuebt  bat. 

Herr  C.  Schmidt  wendet  sicb  gegen  die  von  Lepsius  geâus- 
serte  Meinung,  dass  die  scbweizerischen  Geologen  lediglicli 
« mechanische  » Métamorphosé  der  Gesteine  kennen.  Diese 
sog.  meclianiscbe  Métamorphosé  ist  allerdings  zuerst,  d.  h.  vor 
bald  zwanzig  Jaliren,  eingeliend  besebrieben  und  tbeoretisch 
verwertbet  worden.  Die  augcnfalligsten  und  leiclit  zu  über- 
seliendcn  Veriinderungen  von  Schicbtgesteincn  gehôren  liierher. 
Sobald  aller  metamorplie  Gesteine  der  Scbweiz  aucli  mikrosko- 
piseb  untersuclil  werden,  musste  man  aucb  auf  die  cliemischen 
Veriinderungen  innerhalb  der  Gesteinsmassc  aulmerksam  ge- 
macbt  werden.  Gerade  die  Schweizeralpen  bieten  die  sebonsten 
Rcispiele  fur  die  Entsteliung  krystalliner  Sebiefer  ans  normalen 
Sedimenten,  infolge  liydro-chemisclicr  Umwandlungen.  — Die 
von  Lepsius  aufgestelltc  Gruppe  der  « Klasto-Granite  » kann 
G.  Schmidt  nicht  anerkennen. 

M.  Michel-Léon  ajoute  cfuelcpies  observations  au  sujet  des  tra- 
vaux des  géologues  fram;.ais  sur  les  imprégnations  des  roches 
granitif[nes  dans  les  gneiss  et  dans  les  schistes  métamorphiques  ; 
il  renvoie  notamment  à sa  note  sur  le  granit  de  Hamanville, 


PROCÈS-VKKIUITX  DES  SECTIONS 


97 


récemment  parue  dans  le  BiiUetiii  de  la  Carte  géologique  de 
France. 

Communication  de  M.  W.  Bhœgger  sur  les  groriidites  et  les 
ti liguai' tes. 

Le  professeur  Brogger  expose  ses  vues  sur  la  notion  des 
séries  de  roches  (Gesteinsserie) , illustrées  par  un  résumé  de 
ses  recherches  sur  les  grorudites  et  les  tinguaïtes.  Il  insiste  sur 
la  grande  importance  de  cette  notion  pour  une  prochaine 
classification  rationnelle  des  roches  éruptives  et  pour  l’étude  des 
phénomènes  de  différenciation  et  de  liquation  du  magma  igné. 
(Le  travail  détaillé  est  sous  presse  et  ne  tardera  pas  à paraître.) 

Communication  de  M.  Grotii,  avec  démonstration  d’un  appa- 
reil simple,  pour  la  détermination  de  la  direction  des  vibrations 
dans  les  cristaux  biaxes,  par  un  procédé  graphique. 

Démonstration  d’un  nouveau  goniomètre  de  Fuess,  construit 
d’après  le  principe  de  Fedoroff,  sur  les  indications  de  M.  Groth. 

Communication  de  M.  Mugge  sur  les  déformations  sans 
ruptures. 

Fur  die  bruchlose  Umformung  der  Gesteine  ist  Bedingung 
die  bruchlose  Umformungsfahigkeit  ihrer  Gemengtheile.  Es 
wurde  nuu  gezeigt,  dass  eine  Beihe  von  Mineralien,  auch 
Gesteinbildende,  im  Stande  sind,  solche  bruchlose  Umformung 
und  zwar  Translationen,  verbunden  mit  Biegung,  einzugehen 
(z.  B.  Gyps,  Gyanit,  Glimmer,  Eis)  ganz  analog  wie  frühervom 
Autor  beschriebene  künstliche  Salze  (z.  B.  Ba  Bi^  2 aq.  KCl 
MnClo  2 aq.).  Diese  Fàhigkeit  erkiart  es  auch,  weshaib  an 
solchen  Mineralien  da,  wo  sie  im  gefalteten  Gebirgc  vorkom- 
men,  nur  die  der  Translationsrichtung  paralleleu  Krystall- 
tliichen  noch  gut  erhalten  und  dire  Bruch  und  Spaltflachcn 
mit  Ausnahme  der  der  Translationsrichtung  parallclen,  faserig 
sind.  (Z.  B.  Gyps  ; Translationsrichtung  //  der  Axe  c ; musch- 
liger  Bruch  //  t-:;  PS,  sonst  faseriger  Bruch.) 

Communication  de  M.  Viola  sur  les  diabases  et  les  gabbros 
de  la  Basilicata.  (Voir  partie.) 

La  séance  est  levée  à l'U/i  ; elle  est  reprise  à 2 heures. 

Communication  de  M.  C.  Schmidt  sur  les  roches  cristallines 
de  la  Suisse.  (Voir  partie.) 

M.  Michel-Lévy  prend  la  parole  pour  ajouter  quelques  obser- 
vations sur  les  roches  cristallines  de  certaines  parties  de  la 


G®  CONGR.  GÉOL.  INTERN. 


7 


98 


COMPTE-RENDU. 


SECONDE  PARTIE 


Suisse.  Dès  1875  {Bull.  soc.  géol.  de  France,  IV,  3)  il  a décou- 
vert et  décrit  les  orthophyres,  les  microgranulites,  inicropegma- 
titcs  et  porphyres  à quartz  globulaires  (granophyres)  de  Lugano. 
C’est  meme,  à sa  connaissance,  le  premier  gisement  signalé  et 
la  première  description  donnée  de  ces  curieuses  roches  porphy- 
riques  à étoilements,  dans  lesquelles  les  sphérolites  sont  impré- 
gnés de  quartz  cristallisé  dans  nue  direction  optique  unique. 
Les  noms  ont  été  changés  depuis  ; ou  a appelé  granophyres  les 
micropegmatites  , et  pseudosphérolites  ceux  des  porphyres  à 
quartz  globulaire  ; mais  les  faits  étaient  bien  observes  et 
M.  Rosenbusch  leur  a rendu  justice  dans  sa  première  édition, 
en  déclarant  « qu’il  n’échapperait  pas  au  lecteur  attentif  qu’une 
grande  partie  des  faits  réunis  dans  son  chapitre  sur  la  structure 
des  roches  granitiques,  était  tirée  des  mémoires  de  M.  Micliel- 
Lévy  L » 

Le  travail  de  M.  Harada  sur  les  porphyres  de  Lugano  a sim- 
plement confirmé  les  précédentes  déterminations  petrographi- 
ques.  Mais  cet  auteur  s’est  avûsé  le  premier  de  vouloir  réunir 
dans  un  seul  bloc  les  orthophyres,  les  microgranites  et  les  por- 
phyres pétrosiliceux  de  la  région,  bien  que  les  diverses  variétés 
soient  réellement  cantonnées  dans  des  districts  fort  differents. 

M.  Schmidt  même  a été  plus  loin  et  a attribué  au  Permien  tout 
cet  ensemble  éruptif,  bien  que  le  seul  fait  prouvé  soit  qu  il  est 
compris  entre  les  micaschistes  sur  lesquels  il  repose  et  le  trias 
qui  le  recouvre  avec  évidence. 

Dans  de  pareilles  conditions,  il  est  permis  de  faire  remarquer 
(pie  la  présence  des  orthophyres  à Lugano  suggère  leur  compa- 
raison soit  avec  les  orthophyres  du  Culm  du  plateau  central 
auxquels  ils  sont  identiques,  soit  avec  les  orthophyres  alpins  des 
Grandes-Rousses,  que  M.  Termier  a récemment  découverts  et 
décrits. 

Prennent  encore  la  parole  sur  la  communication  de  M. 
Schmidt  : MM.  Rothpletz,  Græff,  Schmidt. 

M.  Michel-T.évy  étant  obligé  de  quitter  l’assemblée,  M.  Groth 
prend  la  présidence.  Sur  sa  proposition  des  remerciements  sont 
votés  à M.  Michel-Lévy. 

Communication  de  M.  IIcEimoM  sur  les  effets  de  contact  de  la 
syénite  à néphéline  de  Suède. 


i Mass.  Gesleine,  1™  édition,  p.  26. 


PROGES-VERlîAUX  DES  SECTIONS 


99 


Als  (lie  am  ineisLeii  aufTalleiiden  Kontaktcrscheinimgen  wur- 
dcn  erwalmt  : — 1.  Dass  der  Neplielinsyenit  an  den  Grenzen 
gegeii  dem  umgcbendcn  Gneisse  durcli  in  grossem  Masstabe 
vorgegangenen  Resorbtion  eine  sanre  Grenzefacies  bildete,  die 
znin  Tlieil  noch  nnvollstandig  gesclimolzene  Gneisspartien  iind 
Gneissinineralien  enlhielt  ; — 2.  Dass  die  im  Sjenite  hàufig  vor- 
koinmenden  Kalksteine  tlieils  liocfigradig  metamorpliosirt  waren, 
wobei  sicli  einc  grosse  Menge  Mineralicn  gebildet  haUen, 
worunlcr  ancb  einige  frühcr  niclit  liekannte  der  Pjroklor- 
Pcrowskitreihe  ziigeliorigen,  tlieils  auch  Kalkspat  im  Syenil- 
magina  aufgcnommen  wurdc;  — 3.  Dass  der  im  Syenite  reicldicli 
vorkommende  Kalkspat  niclit  seknndâr  sei,  ging  daraus  liervor, 
dass  derselbe  in  scbriftgranitisclier  Zusammenwachsnng  mit 
Ortboklas,  Neplielin,  Aegirin  iind  Olivia  gefnnden  wurde. 

Observations  de  M.  Grœff. 

Communication  de  M.  Milcti  sur  un  nouveau  minéral  de 
Laurion,  qu’il  propose  de  nommer  Lossenit. 

Ein  von  Dr.  Krantz  (Bonn)  dem  Miueralogischen  Institut  zu 
Breslau  znr  Verfügung  gestelltcs  Minerai  ans  den  Bergvverken 
von  Laurion  erwies  sicli  als  ein  neues  Minerai,  das  sicli  dnrcli 
die  optisclic  Untersuchung  als  rhombiscli  feststellen  Hess  nnd 
dessen  Krystallform,  eine  rliombisclie  Pyramide  mit  einem 
Pinakoid,  der  Gestalt  des  Skorodit  sehr  âlinlich  ist.  Die 
cliemisclie  Untersuchung  fülirt  auf  die  Formel 


Ob  die  Aehnlichkeit  mit  Skorodit  eine  zufallige  ist,  oder  ob 
das  normale  und  das  basisclie  Eisenarseniat  im  Verhaltniss  der 
Morphotropie  stehen,  lâsst  sich  an  dem  für  exakte  krystallo- 
grapliische  Untersuchung  ungeeignetem  Material  nicht  entschei- 
den.  Für  das  neue  Minerai  wird  der  Naine  « Lossenit  » in  Vor- 
schlag  gebraclit. 

Communication  de  M.  de  Kiiroustsciiow  sur  la  silice  tessérale. 

M.  de  Kiiroustsciiow  a réussi  à faire  cristalliser  l’anhydride 
silicique  en  cristaux  cubiques.  Il  a opéré  cette  fois  non  avec 
de  la  silice  colloïdale  ou  gélatineuse,  comme  dans  une  série 
d’expériences  précédentes,  mais  avec  une  modification  soluble  de 
silice,  décrite  déjà  par  Berzelius,  et  à l’aide  d’une  trace  d’acide 
fluoborique. 


100 


COMPTE-RENDU. 


SECONDE  PARTIE 


Communication  de  M.  Lagorio  sur  le  corindon  artificiel 
obtenu  dans  un  magma  igné. 

Professor  A.  Lagorio  machte  eine  kurze  Mittheilung  über 
erfolgreiche  Versuche  in  Bezug  auf  Darstellung  von  Cesteins- 
typen,  nacb  der  Méthode  von  Michel-Lévy  und  Foiujué  jedoch 
miter  Anwendung  grosserer  Quantitiiten  (bis  100  Kilos)  von 
Substanz,  und  über  die  gelungene  Darstellung  von  Korund 
auf  dem  Wege,  ohne  agents  minéralisateurs,  durch  Herrn 
Morozewicz,  Custos  am  mineralogischen  Cabinet  in  Warscliau. 

Communication  de  M.  Mügge  sur  les  Lenne-porphyres. 
(Voir  partie.) 

Sur  la  proposition  de  M.  Brügger  des  remerciements  sont 
votés  à M.  CroÜR  pour  sa  présitlcuce. 

La  séance  est  levée  à 4 


Section  IV  : Géologie  appliquée. 

Président  : M.  Haiichecorne. 

Vice-président  : M.  Posepmj. 

Secrétaires  : MM.  G.  A.  von  Arlkaber,  L.  liollier. 

La  séance  est  ouverte  à 9 b.  20. 

M.  PosEPNY  ingénieur  des  mines  de  Vienne,  parle  des  rela- 
tions de  l’industrie  des  mines  avec  les  sciences  cféologiques. 

Zuerst  wurde  dem  vorbereitenden  Comité  und  dessen  Herrn 
Prasidenten  für  die  Creirung  der  vierten  Sektion  der  Dank 
ausgesprochen.  Die  internationale  Bcdeutung  des  wichtigeu 
Zwciges  der  Géologie  wird  durch  die  über  die  ganze  Welt  und 
zvvar  sehr  ungleichmassig  zerstreuten  bergrnannischen  Auf- 
schlüsse  charakterisirt,  deren  Autfassung  gerade  am  Congresse, 
wo  verscliiedene  geologische  Schulen  vertreten  sind,  geprüft 
und  richtig  gestellt  werden  konnte. 

Der  Vortragende  betont  die  Verganglichkeit  der  bergmanni- 
schen  Aufschlüsse,  welche  zur  Folge  bat,  dass  der  Gegenstand 
selbst  durch  umfangreiche  Monographien  nicht  erschopft  werden 
kann,  da  diese  nur  den  jeweiligen  Standpunkt  der  Aufschlüsse 
und  deren  subjektive  Auffassung  rcprasentiren  kônnen  ; der 
Bergbau  schafft  nâmlich  fortwâhrend  nene  Aufschlüsse,  ver- 
nichtet  aber  vielfach  die  alten  ; nur  continuirliches  und  zwar 


PKOOÈS-VEUHAUX  UES  SECTIONS 


lOi 


.systemaüsches  Studium  derselbcn  kanri  uns  in  dcm  kompli- 
zirtcn  Gc^enstande  mit  der  Zeit  die  Wahriieit  olîcnbarcn. 

Dcr  Ausdruck  angewandte  Géologie  sctzt  die  Kenntniss  aller 
^molog-ischcn  Geselze,  die  zur  Anwendiing'  fahig-  sind,  vorans, 
dies  ist,  abcr  leider  noch  nicht  der  Fall,  und  bei  dein  wicbligsten 
Tbeile  der  menschliclien  Erkenntniss,  nandicb  dcr  Genesis, 
gchcn  die  Meiimngen  noch  weit  auscinander  und  deutcn  an, 
dass  dièse  Gesetze  erst  gefunden  werden  sollen.  Der  Ausdruck 
involvirt  keiiien  Fortsebritt,  und  konnte  sicli  zweckiniissiger 
durch  einen  aiidcrn,  z.  ïi.  praktische  Géologie,  ersetzt  werden, 
welchcr  überdies  aucli  die  verwandLen  Fâcher,  wie  die  agrono- 
niische  Géologie,  die  Bchandlung  der  Mincralqucllen,  die  Wasser- 
versorguugs-Angclegenheiten  und  dcrgleichen  umfasscn  würde. 

Déni  Bergbaubetriebc  liegeu  allerdings  nur  geschaftliche 
Motive  zu  Grunde,  indem  man  Metalle,  Kohlcn,  Salz,  Petroleum, 
etc.  nicht  dcr  Géologie  zu  Uebe  aufsucht  und  gewinnt,  allein 
die  hiebei  gemachteii  Auf’schlüsse  haben  einen  ïhcil  des  Natio- 
nalvermogens  in  Anspruch  genommen,  und  die  menschliche 
Gesellschaft  bat  somit  ein  Intéresse  daran,  dass  die  gelegenheitlich 
der  Aufsiichung  und  des  Abbaues  dieser  Substanzen,  gemachten 
Erfahrungen  und  Aufschlüsse  der  Allgcmeinheit  zu  gute  kom- 
men,  es  haben  ja  sogar  ganzlich  abgebaute  Feldcr  eine  ganze 
Reihe  von  Anhaltspunkten  über  die  Enstehung  dieser  nutzbaren 
Fossilien  geliefert,  und  die  Evidenzhaltung  des  fortschreitenden 
Abbaues  bat  somit  niclit  nur  ein  national-ôkonomisches,  son- 
dern  aiicli  ein  wissenschaftliches  Intéressé. 

Der  Vortragende  bespricht  sodann  die  verschiedenen  Stand- 
punkte,  von  denen  man  von  Seitc  dcr  Geologcn  die  unter- 
irdischen  Aufschlüsse  bctrachten  kann,  und  verweist  diesbczüg- 
lich  auf  einen  diesen  Gegenstand  behandclnden  Artikel  im 
ersten  Band  seines  Archives  für  praktische  Géologie.  Wie  es 
einerseits  wünschenswerth  ware,  dass  die  Feldgeologen,  denen 
die  Aufnahmc  der  oberirdischen  Aufschlüsse  anvertraut  ist, 
auch  mit  den  Eigcnthümlichkciten  des  Bergbaubetriebcs  inso- 
weit  vertraut  wârcn,  dass  sie  auch  die  unterirdischen  Auf- 
schlüssc  ans  eigener  Anschauung  kennen  lernen  kônnten,  so 
wiire  anderseits  auch  zu  wünschen,  dass  die  Bergleutc  auch  die 
Aufnahme  dcr  oberirdischen  Aufschlüsse  sclbstandig  durchzu- 
führcn  vermogen.  Er  macht  dann  auf  einige  Fàlle  aufmerksam, 
vvo  gemeinsame  Arbeil  nothwendig  wird  und  bemerkt,  dass  wir 


102 


COMPTE-RENDU.  SECONDE  PARTFE 


eigentlieli  noch  keine  Petrograpliie  der  aufgelosteii  Gesleiiie, 
wie  sie  in  den  Metallbergbauen  so  liaufig  vorkommen,  besiLzeii, 
dass  die  Mineralkmsten  der  Erzgânge  und  anderer  Erzlager- 
stâtten  zwischen  den  Gebieten  der  Mineralogen  und  der  Petro- 
graphen  liegen,  und  dergleichen. 

Schliesslich  spriclit  er  die  Hoffuung  ans,  dass  zukiinftig  aile 
diese  Fragen  in  der  vierten  Sektion  des  internationalen  geo- 
logischen  Congresses  besproclien  und  ihrer  Lôsung  nâlier 
gefiihrt  werden,  dass  es  aber  wünschenswerth  sei,  dass  die 
Sektions-Sitzungen  nicht  gleichzeitig  abgeliallen  werden,  damit 
man  successive  aucli  an  den  Verhandlungen  der  übrigen  Sek- 
tionen  tbeilneliineu  konnte  und  belont,  dass  es  sicli  hiebei  niclit 
so  selir  um  die  Kenntniss  des  neuen  Vortragmateriales,  soiidern 
vielmehr  um  dessen  kritisclie  Besprechung  handelt.  Zu  diesem 
Zwecke  wâre  es  zweckmâssig,  wenn  die  zu  diskutirenden  Publi- 
kationen  von  den  Autoren  an  das  vorbereitende  Comité  einire- 

CJ 

sendet  und  von  diesen  an  die  Interessenten  und  Faclileute  vor 
dem  Congresse  vertheilt  werden  würdeii. 

M.  le  professeur  J.  H.  Vogt,  de  Christiania,  présente  une 
étude  intitulée  Bildunff  von  Erzlarjerslàtten  diirch  Differeniiu- 
tions-Prozesse  in  Eruptiuffesteinen. 

Der  Vortragende  gab  eine  Uebersiclit  über  die  verscbiedenen 
Untergruppen,  in  denen  die  liierhergeliorigen  Erzvorkommnisse 
eingetheilt  werden  kônnen,  nâmlich  : 


Oxydische 

Aus- 

scheidungen. 

Sulphydischc 

Aus- 

scheidungcn. 

Metalliscbc  j 

Ausschcidungcn. 

In  Peridotiten. 

Kromeisenei'z- 

Concentra- 

tioneii. 

Kupfcrcrz- 

Conccntra- 

tioneu. 

Ni  + Fc-Lcgicrung  j Meteoreison.  i 
[ Awarnit. 

Platinmctalle 

\ Os  -f-  II’ 

In  Gabbros,Nephe- 
liniten,  Dioriten, 
Diabasen  u.  s.  w.  mit 
hSchstens  rund 
57  % SiOa. 

Titan-  und 
eisenreiche 
Concentra- 
tionen. 

Nickel- 

Magnct-Kies- 

Lagei'statten. 

1 

In  Graniten. 

Eisenerz- 
Concentra- 
tionen  (?) 

PH0CKS-VER15AUX  UES  SECTIONS 


103 


Nach  einer  kurzen  Besprechung  der  gcnerellen  Kriterien  jcdcr 
einzclnen  dieser  Aussclieidungsgruppen  und  der  Geiicsis  der 
Erze  wurden  namcnllich  die  vcrschiedenen  chemischen  Ana- 
logieii  zwisclien  den  einzelnen  Gruppen  kurz  behandelt.  (Voir 
4°  partie  du  volume.) 

Gcheimer  Bergratli  Heusler  ans  Bonn  inachte  eine  Mittheilung 
über  das  Vorkommen  von  Schioefelkadmiiun,  welches  auf  Klufl- 
flachen  der  Zinkblende  in  einem  dünnen  Ueberzuge  von  inlensiv 
‘•■elber  Farbc  auf  dcm  BergAverke  Lüdericli  bei  Bensbcrg  abge- 
fagerl  ist.  Die  Gange  des  Ictzteren  treten  iin  Oberdevon  auf. 
dL  Minerai  ist  quanlitativ  nocli  nicht  analysirt  und  wird  als 
Grcenockit  anzuspreclien  sein,  der  bislier  im  rbeinisclien  Devoir 
nocli  nicht  bekannt  war. 

Derselbe  besprach  sodann  die  in  den  letzten  Jaliren  erbohrten 
Kohlensâurequellen  ini  rlicinisclien  Unterdevon  bei  Burgbrolil, 
Honingen  und  Gerolstein,  welche  in  Tiefen  von  50  bis  300  Meier 
sehr  reichliche  Mengen  von  Kohlensaurcgas  ergcben  haben.  Die 
Koblensâure  wird  mit  Wasser  un  ter  sehr  starkem  Druck 
sprudelartig  bis  zu  einer  Hohe  von  20  Meter  emporgeschleudert 
und  zur  Benutzung  behufs  dereu  Verflüssigung,  etc.  gefassl. 
Die  seit  Jahren  schon  anhaltendc  gleichmassige  Enlwicklung 
der  Kohlensaure,  namentlich  aus  den  Bohrlôchern  bei  Buig- 
brohl  spricht  nicht  mehr  für  die  von  Bischoff  aufgestellte 
Théorie  der  Entstehung  der  Kohlensaure  aus  einer  Zerselzung 
von  Kalklagerstücken,  deutet  vielmehr  darauf  hin,  dass  dieselbe 
von  den  Èinschlüssen  von  verflüssigter  Kohlensaure  in  den 
plutonischen  Gesleinen  herrührt  und  gasfôrmig  durch  porôse 
Gesteinsschichten  und  Spallen  empordringt  ; bei  deren  Erboh- 
rung  erfolgeu  dann  die  sprudelartigen  Ausbrüche  untei  hohem 
Druck  fortdauernd  und  nur  zum  1 heil  intermittirend,  bis  die 
Gasspannung  durch  das  Nachdringen  von  Kohlensaure  wieder 
eine  gleichmassige  geworden  ist. 

Bergrath  Posepny  legte  ciniger  seiner  neuesten  Publikalionen 
vor,  so  eine  Abliandlung  The  genesis  of  Ore  Deposits,  welche 
am  internationalen  Congresse  zu  Chicago  in  Verhandlung  kani, 
und  im  XXlll.  Band  der  Transactions  of  the  Am.  mining 
Institut  publizirt  wurde. 

Ferner  die  in  dem  II.  Band  seines  Archives  fiiv  prahtische 
Géologie  publizirten  Abhandlungen  und  Karten  . Das  Gold- 
vorkorninen  Dôhrnens  und  der  Nachbarlànder,  p.  484,  mit  diei 


104 


COMPTE-RENDU. 


SECONDE  PARTIE 


lilliographi.sclien  Tafeln  ; Die  Golddistrikte  von  Berezow  und. 
Miasc  iin  lirai,  p.  100,  mit  einer  lithographisclien  Tafel. 

Monograpliic  des  Silbcr-  imd  Bleibergbaues  von  Priliram  in 
Bühmen  mit  einer  geologisclien  Karte  des  Bergdistriktes  und 
einer  litliographischen  Tafel. 

M.  Hauciiecornb  provoque  une  discussion  sur  les  avantages 
ou  les  inconvénients  de  la  division  du  Congrès  en  sections,  de  la- 
quelle il  résulte  que  les  avantages  sont  trouvés  bien  réduits  par 
l’impossibilité  de  prendre  part  simultanément  aux  travaux  de  plu- 
sieurs sections.  Le  président  en  fera  part  au  Conseil  du  Congrès. 

An  der  Diskussion  betlieiligten  sich  melirere  Theilnehmer. 
F.  PosEPNY  trat  fiir  die  Bcibelialtung  der  Sektionseintheilung 
ein.  Dieselbe  wiire  allerdings  niclit  so  abwechslungsreich,  wie 
eine  Plenarsitzung,  dagegen  wâre  der  Wissenscliaft  durci»  die 
Scktionssitzungen  mclir  gedient,  indem  sicli  an  der  Diskussion 
Spczialisten  betlieiligen.  In  den  Plenarsitzungen  sei  es  gewôlin- 
lich  nur  den  dem  Vortragenden  zuniiehst  plazirtcn  Mitgliedern 
mciglicli,  dem  Vortrage  zu  folgen,  so  dass  sie  vielfacli  erst  ans 
der  viel  spâter  erfolgenden  Publikation  den  Inhalt  erfahren, 
wodurch  der  ganze  Zweek  des  Congresses  oft  illusorisch  wird. 
Die  Sektionseintheilung  wiire  ganz  zweckmiissig,  nur  sollen  die 
cinzelncn  Sektionen  niclit  zu  gleiclier  Zeit  tagen,  so  dass  es  den 
Interessenten  moglicli  wird,  die  einzelnen  Sektionen  nacli  cin- 
ander  zu  besuclien.  Was  die  vierte  Sektion  betrilft,  so  wiire 
vorlâulîg  kein  besonderes  Interesse  von  Plénum  zu  erwarten, 
allein  gerade  hier  bei  eineni  vielfach  so  einseitig  aufgefassteu 
Gegenstande  wiire  es  vom  grôssten  Nutzen,  dass  sich  an  der 
Diskussion  Fachleute  betlieiligen,  die  ans  verschiedenen  Schulen 
hervorgegangen  sind. 

Der  Flerr  Prâsident  bemerkt,  dass  er  Nachmittag  verhindert 
wiire,  der  Sektionssitzung  beizuwohncn  und  schliesst  dieselbe 
um  H Va  Dhr. 


c.  RAPPORTS  DES  COMMISSIONS 


1.  COMMISSION  DE  LA  CARTE  GÉOLOGIQUE  D’EUROPE 

PROCÈS-VEHIîAl.  DES  SEANCES  TENUES  A LAUSANNE  EN  1892 

Séance  du  27  septemtee,  à 10  lieiu-es. 

Présidence  de  M.  Beyrich. 

Présents  : MM.  Beyrich  et  Ilauchcconic,  de  Berlin  ; Karpinsky, 
de  Saint-I’élcrsbourir  ; Michel-Lévy,  de  Paris  ; Torell,  de  Slock- 
holm  ; Capelliiii,  de  Bologne,  et  Renevier,  de  Lausanne. 

Le  procès-verbal  de  la  séance  du  3 août  1891,  à Salzbonrg, 
est  lu  et  approuvé. 

Le  secrétaire  lit  une  lettre  de  M.  Mo.isisovics,  ezupêché  de 
venir  à Lausanne. 

M.  Gapellini  explique  sa  présence,  à titre  de  président  du 
Comité  géologique  italien,  pour  renqilacer  M.  Giokdano,  décédé, 

M.  Renevier  propose  de  remplacer  immédiatement  M.  Gioii- 
DANO  dans  la  Commission,  par  un  autre  géologue  italien.  Sur  la 
demande  de  M.  Capellini,  on  décide  d’attendre  à l’année  pro- 
chaine. 

M.  Haüciiecorne  présente  un  panneau  formé  des  feuilles 

A.  IV,  V,  VI  ; B.  III,  IV,  V,  VI  ; C.  IV,  V,  VI  et  D.  IV,  V,  VI 
de  la  carte  géologique  d’Europe,  lequel  montre  l’état  d’avance- 
ment du  travail. 

Dans  les  feuilles  A.  IV  ; B.  III,  IV;  C.  IV,  V,  les  limites  des 
terrains  sont  gravées.  C.  IV  est  en  outre  imprimée  en  couleur  ; 
les  autres  sont  coloriées  à la  main.  B.  V est  également  teintée 
à la  main  sur  une  épreuve  à limites  gravées,  mais  cela  seulement 
pour  la  partie  française. 

Tout  le  territoire  d’Espagne  et  Portugal  (feuilles  A.  V,  VI; 

B.  V,  VI)  est  colorié  à la  main,  et  les  limites  de  même  tracées 
à la  main.  Les  feuilles  D.  IV,  V sont  à peu  près  aussi  avancées; 
cependant  elles  présentent  encore  quelques  lacunes  pour  des 
régions  de  Russie  et  de  Galicie,  pour  lesquelles  les  matériaux 
font  encore  défaut. 


i06 


GOMPTE-KENDU.  SECONDE  PARTIE 


M.  IIaugiiecorne  remarque  en  outre  que  les  feuilles  italiennes 
sont  également  terminées,  mais  se  trouvent  à Home  pour  cor- 
rection. On  travaille  au  dessin  géologique  d’autres  feuilles. 

En  vue  de  l’uniformité  des  teintes,  l’éditeur  tient  à tirer  à la 
fois  les  quatre  premières  feuilles  ; c’est  pour  cela  qu’aucune  feuille 
n’est  encore  sortie  de  presse. 

M.  Capellini  expose  que  le  Comité  italien  pourra  prochaine- 
ment livrer  les  trois  feuilles  d’Italie,  qu’il  a actuellement  en 
révision. 

M.  Migiiel-Lévy,  après  avoir  remercié  la  Commission  de  sa 
nomination,  prie  le  Uirectorium,  lorsqu’il  envoie  des  feuilles 
pour  révision,  d’en  expédier  au  moins  une  dizaine  d’exemplaires, 
afin  que  la  révision  puisse  se  faire  simultanément  par  divers 
géologues  de  régions  éloignées,  cela  pour  gagner  du  temps. 

Ensuite  M.  Miciiel-Lévy  soumet  à la  Commission  une  question 
relative  à l’interprétation  des  limons  et  des  argiles  à silex  du 
nord  de  la  France.  Sur  sa  proposition,  la  Commission  décide 
que  l’on  fera  purement  et  simplement  abstraction  des  terrains 
de  ruissellement  et  de  dissolution  locaux. 

Diverses  autres  questions  d’application  pratique  sont  encore 
examinées,  relativement  aux  terrains  éruptifs  du  plateau  central  ; 
à la  légende  des  roches  éruptives  ; à la  représentation  du  gault  ; 
à la  zone  des  schistes  lustrés,  sur  les  frontières  de  France,  Italie 
et  Suisse,  etc.  Sur  cette  dernière  question  il  devra  y avoir  une 
entente  entre  les  intéressés  des  trois  pays. 

Sur  la  proposition  de  M.  Mighel-Lévy  on  décide  de  supprimer, 
dans  la  légende  de  la  carte,  le  mot  de  protogine  joint  à celui  de 
gneiss,  cette  association  ne  pouvant  plus  être  maintenue. 

M.  Karpinsky  expose  une  carte  géologique  de  la  Russie  d’Eu- 
rope au  2 500  000™®,  préparée  par  le  Comité  géologique  russe, 
qui  va  la  publier.  M.  Karpinsky  lit  à ce  sujet  un  assez  long 
mémoire  explicatif,  qui  détaille  la  valeur  des  ditîérents  termes 
de  la  légende. 

Les  tractanda  n’étant  point  encore  épuisés,  on  décide  de  tenir 
une  seconde  séance  le  lendemain  à 8 heures  du  matin. 

La  séance  est  levée  à 1 heure. 

Le  secrétaire  : E.  Renevier,  prof. 


GARTE  GÉOLOGIQUE  u’eUROPE 


107 


Séance  du  28  septcmlire,  à 8 licures. 

Présidence  de  M.  Beyricu. 

Reprise  des  questions  relatives  à la  lég-encle  de  Russie.  Divers 
points  de  détails  sont  résolus,  d’autres  renvoyés  à l’appréciation 
du  Comité  russe  ou  du  Directorium. 

M.  Karpinsky  présente  encore  une  carte  géologique  inédite 
du  SW  de  la  Pologne  russe,  à l’échelle  du  100  millième,  d’après 
laquelle  il  compte  combler  les  lacunes  que  présente  encore  dans 
cette  région  la  carte  générale  de  la  Russie. 

M.  Torell  présente  la  carte  géologique  de  Suède,  coloriée  sur 
la  base  topographique  de  la  carte  internationale.  11  lui  reste  à 
régler  quelques  questions  de  détail,  en  particulier  à distinguer 
les  vrais  granits  éruptifs  de  l’ensemble  des  roches  cristallines. 

11  est  statué  qu’il  devra  y avoir  entente  entre  MM.  Reuscii 
pour  la  Norwège,  Torell  pour  la  Suède,  Moberg  pour  la  Hn- 
lande  et  Karpinsky  pour  la  Russie,  ensorte  que  ces  pays  du 
nord  soient  représentés  de  la  môme  manière,  spécialement  en 
ce  qui  concerne  les  roches  cristallines  et  les  depots  glaciaires. 

La  carte  de  Russie,  présentée  par  M.  Karpinsky,  marquant 
la  limite  sud  du  glaciaire  septentrional,  la  Commission  décide 
qu’il  faudra  figurer  cette  limite  sur  la  carte  internationale,  la 
continuer  dans  l’Europe  occidentale,  et  marquer  également  la 
limite  extrême  des  moraines,  autour  des  Alpes  et  des  autres 
chaînes  ayant  présenté  des  glaciers. 

La  Commission  insiste  auprès  de  M.  Ilauchecorne  pour  que 
l’impression  de  la  carte  internationale  soit  activée  autant  tpie 
possible.  Le  Directorium  s’engage  à publier  les  cinq  premières 
feuilles  pour  le  moment  du  Congrès  de  1894. 

Enfin,  il  est  décidé  que  la  Commission  se  réunira  de  nouveau 
à Berlin,  en  septembre  1893. 

La  séance  est  levée  à dix  heures  du  matin. 

Le  secrétaire  : E.  Renevier,  prof. 


NB. Selon  l’usage  antérieur  nous  avons  reproduit  les  procès-verbaux  de  ces  deux 

séances,  qui  ont  eu  lieu  depuis  la  session  de  Washington. 


108 


COMPTE-nENDU. 


SECONDE  PARTIE 


Séance  du  30  août  1894,  à Züi-icli. 

Présidence  do  MM.  Beïbich,  puis  Hauchecokne. 

Présents,  comme  membres  de  la  commission  de  la  carte  : 

MM.  Beyrich,  Hauchecorne,  Karpinsky,  von  Mojsisovics, 
Michel-Lévy,  Topley,  Benevier,  et  M.  Pellati  remplaçant  M.  Gior- 
dano.  Avec  voix  consnltative  : MM.  Gapellini,  de  Cortazar,  Del- 
gado,  Dewalque  et  Geikie. 

Sur  la  proposition  de  M.  Beyrich  la  présidence  est  remise  à 
M.  Hauchecorne. 

Au  nom  de  la  direction  de  la  carte  M.  Hauchecorne  présente 
un  tableau  composé  de  26  feuilles  de  la  carte  géologique  inter- 
nationale, dont  8 sont  imprimées,  18  coloriées  à la  main.  Il 
rapporte  que  la  direction  est  arrivée  à terminer  6 feuilles,  en 
édition  de  1000  exemplaires  et  que,  en  conséquence  d’une  déci- 
sion de  la  commission  prise  dans  sa  dernière  réunion  à Lau- 
sanne en  1892,  ces  six  feuilles  seront  éditées  à la  fin  du  mois  de 
septembre.  Il  présente  quelques  exemplaires  de  cette  livraison. 

La  direction  a rédigé  une  circulaire  en  deux  éditions,  alle- 
mande et  française,  par  lar[uelle  elle  invite  à souscrire  à la  carte 
et  donne  un  court  exposé  de  la  situation  actuelle  de  l’ouvrage. 

Voici  le  texte  de  cette  circulaire  : 

CARTE  GÉOLOGIQUE  INTERNATIONALE  DE  L’EUROPE 

Berlin,  le  20  août  1894. 

Le  Congrès  géologique  international  dans  sa  séance  à Bologne  en 
1881  a résolu  l’édition  d’une  carte  géologique  internationale  de  l’Éurope 
à l’échelle  de  i : i 5oo  000.  Il  a chargé  de  son  exécution  les  soussignés, 
avec  l’assistance  d’une  commi.ssion  spéciale. 

Conformément  au  tableau  d’assemblage  ci-joint,  cette  carte  se  com- 
posera de  4o  feuilles  de  488  mm.  de  haut  et  de  546  mm.  de  large,  du 
dessin. 

La  base  topographique  de  la  carte  a été  dessinée  par  le  profe.s.seur 
H.  Kiepert  à Berlin  d’après  les  matériaux  les  plus  récents  de  tous  les 
pay.s,  réunis  par  la  direction,  et  lithographiée  dans  l’Institut  lithogra- 
phique de  Berlin.  Elle  e.st  terminée  sauf  les  feuilles  A — G vu,  E vi, 
E I,  V,  VI  et  G I à VH. 

Le  dessin  géologiipie  est  tracé  autant  que  possible  d’après  les  élabora- 
tions originales  des  dilTérents  pays.  Il  a été  beaucoup  retardé  par  cette 
circon.stance  que  la  plupart  des  grands  pays  se  sont  décidés  après  le  Con- 
grès de  Bologne  cà  faire  exécuter  de  nouvelles  cartes  générales  de  leurs 


109 


CARTE  GÉOLOGIQUE  d’eUROPË 

territoires,  et  que  la  direction  doit  se  servir  de  ces  cartes  pour  la  combi- 
naison de  la  carte  g’éolog'ique  internationale  afin  de  la  porter  à la  hauteur 
des  connaissances  actuelles. 

C’est  par  ces  conditions  qu’il  n’a  pas  été  possible  de  terminer  jusqu’à 
présent  la  carte.  Gomme  ce  but  ne  pourra  être  atteint  que  dans  quelques 
années  la  direction  s’est  décidée,  d’accord  avec  la  commission,  à publier 
la  carte  par  livraisons,  au  fur  et  à mesure  de  l’aclièvcmcnt  do  certains 
groupes  de  feuilles, 

La  première  de  ces  livraisons  paraîtra  prochainement.  Elle  se  com- 
posera des  feuilles  A i,  ii,  B r,  ii,  C iv  et  D iv,  représentant  l’Islande,  une 
petite  partie  de  la  côte  du  Grœnland,  le  nord  et  le  centre  de  1 Allemagne, 
une  petite  partie  de  l’est  de  la  France  et  du  sud  du  Dancmarck,  la  Bel- 
gique, la  Hollande,  la  province  de  Pologne  de  la  Russie  et  les  parties  les 
plus  au  nord  do  l’Autriche-Hongrie. 

Un  an  après,  une  seconde  livraison  sera  publiée,  qui  contiendra  les  dix 
feuilles  A iii,  iv,  v,  vi,  B iii,  iv,  v,  vi,  C v et  vi,  repré.sentant  la  Grande- 
Bretagne,  la  France,  le  Portugal,  le  sud  de  l’Allemagne,  la  Suisse,  la 
plus  grande  partie  de  l’Italie  et  la  partie  ouest  do  l’Autricbc-Hongrie. 

Une  troisième  livraison  paraîtra  l’année  suivante  et  l’achèvement  entier 
de  l’ouvrage  complet  sera  ensuite  hâté  autant  que  possible. 

Après  ces  indications  nous  invitons  à souscrire  à la  carte,  en  ajoutant 
les  observations  suivantes. 

Le  débit  de  la  carte  a été  entrepris  par  la  maison  Dietricli  Reimcr 
(Hoefer  et  Volisen)  à Berlin,  Anbaltstrassc  12, 

Le  prix  de  souscription  de  la  carte  complète,  qui  ne  se  vendra  d abord 
qu’en  entier,  est  de  100  francs  (80  marks).  La  sou.scription  oblige  a 
l’achat  do  l’ouvrage  entier,  tandis  que  les  payements  se  feront  à la  récep- 
tion do  chaque  livraison  en  raison  do  la  part  fie  l’ouvrage  complot  repré- 
sentée par  la  livraison.  Le  prix  de  la  première  livraison  est  par  consé- 
quent de  i2  fr.  5o  (10  marks).  Les  payements  seront  versés  à la  maison 
Uietricb  Reimer  qui  s’est  engagée  à livrer  aux  souscripteurs  des  exem- 
plaires de  l’ouvrage  complet  au  prix  de  100  francs  (80  marks)  à condi- 
tion que  la  souscription  sera  effectuée  d’ici  au  décembre 

Dès  ce  terme  le  pri.x  de  la  carte  sera  do  187  fr.  5o  (1 10  marks). 

Los  souscriptions  s’adresseront  à la  maison  Dietrich  Reimcr. 

La  direction  de  la  carte  géologique  internationale  de  l’Europe, 
Beyrigii.  ILvughegorne. 

La  commission  examine  cette  livraison.  Sur  la  proposition  de 
M.  Capellini,  elle  insiste  pour  que  le  titre  inscrit  sur  l’enveloppe 
fasse  mieu.x  ressortir  l’importance  de  cette  œuvre,  en  mentionnant 
qu’elle  nisulte  de  la  décision  du  Congrès  de  Bologne  et  énu- 
mérant les  noms  des  membres  de  la  Commission  de  la  carte. 

Les  directeurs  s’engagent  à exécuter  cette  décision. 


110 


COMPTE-RENDU.  — SECONDE  PARTIE 


M.  Hauciiecorne  présente  ensuite  à la  commission  son  Rapport 
sur  la  préparation  et  ravancement  des  autres  feuilles  de  la  carte. 

Après  cet  ex[)Osé,  M.  Hauciiecorne  annonce  qu’à  la  fin  du 
mois  de  septembre  la  direction  distribuera  aux  g-ouvernements 
<le  l’Europe  le  nombre  d’exemplaires  de  la  première  livraison, 
auquel  ils  ont  prénuméré  au  commencement  de  l’entreprise,  eu 
les  priant  en  même  temps  de  verser  les  rates  du  prix  écliues 
suivant  le  traité  avec  l’éditeur. 

Il  prie  ensuite  les  membres  de  la  commission  et  les  autres 
géologues  présents,  l’eprésentant  les  services  géologiques  des 
principaux  pays  de  l’Europe,  de  vouloir  bien  assister  les  direc- 
teurs dans  leurs  elîorts,  pour  obtenir  un  nombre  aussi  élevé  que 
possible  de  souscriptions. 

Cette  assistance  leur  est  généralement  promise  et  les  moyens 
pour  arriver  au  but  voulu  sont  discutés. 

M.  Hauciiecorne  expose  encore  à la  commission  que  l’éditeur 
de  la  carte,  la  maison  Dietrich  Reimer  à Rerlin,  a exprimé  le 
désir  (pie  les  gouvernements  veuillent  bien  augmenter  le  nombre 
des  exemplaires  prénumérés,  vu  que  les  dépenses  pour  la  con- 
fection de  la  carte  dépassent  de  beaucoup  le  devis  estimatif  à 
cause  de  nombreux  changements  et  perfectionnements  imprévus. 

La  commission  ne  peut  pas  accorder  son  assentiment  à cette 
proposition,  cpii  ne  correspond  pas  à la  situation  entière  de  l’en- 
treprise de  la  carte  internationale. 

Pour  le  secrétaire  : Hauciiecorne. 


Rapport  (le  la  (lircction  de  la  carte  géologique  d’Europe 
sur  l’état  des  travaux  de  cette  carte, 

présenté  aux  membres  de  ta  commission  de  ia  carte  géoiogique  d’Europe, 
à l'occasion  du  sixième  Congrès  géologique, 

1.  Portugal. — L’exactitude  de  la  base  topographique  de  cer- 
taines parties  de  la  carte  internationale  de  ce  pays,  dessinée  par 
M.  le  professeur  Kiepert  d’après  les  matériaux  accessibles  les 
|)lus  nouveaux  et  ensuite  gravée,  a été  mise  en  doute  par  le  délé- 
gué portugais  M.  Delgado.  Après  de  longues  discussions  à ce  sujet 
tout  le  pays  a maintenant  été  dessiné  d’après  les  dernières  cartes 
de  l’état-major  (au  1 : 100000)  en  partie  non  encore  publiées. 

Nous  avons  fait  dessiner  à nouveau  et  graver  les  réductions 
de  ces  cartes  communiquées  par  M.  Delgado.  Celui-ci  a obligeam- 


111 


CARTE  GÉOLOGIQUE  d’eUROPE 

ment  promis  de  nous  livrer  un  dessin  géologique  de  son  pays, 
aussitôt  que  cette  gravure  sera  achevée. 

Le  dessin  géologique  provisoire  du  tableau  exposé  avait  été  fait 
à Berlin,  d’après  la  carte  d’Espagne  publiée  sous  la  direction  de 
M.  de  Castro  au  1 : 400  000. 

2.  Espagne.  — La  dite  carte  d’Espagne  (au  1 : 400000)  mise 
à notre  disposition  par  M.  de  Castro  nous  a servi  pour  la  réduc- 
tion du  dessin  géologique  ce  ce  pays. 

M.  de  Castro  a eu  l’obligeance  de  le  reviser,  après  quoi  on  a 
terminé  une  épreuve  en  couleurs  de  la  feuille  B vi.  Bien  n’em- 
pèclie  dorénavant  la  publication  de  toute  l’Espagne,  aussitôt  que 
le  dit  dessin  géologicpie  portugais  sera  entre  nos  mains. 

3.  Maroc.  — Afin  de  pouvoir  colorier  géologiquement  au 
moins  les  parties  marocaines  se  trouvant  sur  les  feuilles  A vi  et 
B VI,  la  direction  de  la  carte  s’est  adressée  à tous  les  géologues 
connaissant  la  nature  géologique  du  Maroc,  en  leur  demandant 
les  matériaux  cartographiques  nécessaires.  Mais  le  succès  n’a 
pas  été  satisfaisant,  car  nous  n’avons  reçu  que  les  matériaux 
provisoires  pour  quelques  parties  de  la  côte.  Nous  avons  donc 
renoncé  à attendre  plus  longtemps,  pour  ne  pas  retarder  davan- 
tage la  publication  des  parties  espagnoles.  Au  cas  où  nous 
recevrions  les  matériaux  géologiques  de  la  côte  marocaine  avant 
la  publication  des  feuilles  A vu  et  B vu,  nous  pourrons  les  im- 
primer et  les  publier  de  nouveau  comme  annexe  aux  feuilles 
septentrionales. 

4.  Algérie.  — On  a fait  à Berlin  le  dessin  géologique  du  ter- 
ritoire algérien,  qui  se  trouve  sur  les  feuilles  B vi  et  C vi,  en 
réduisant  la  carte  géologique  provisoire  de  l’Algérie  (seconde 
édition)  par  Pomel  et  Pouyaune  (1  : 800  000). 

Après  l’avoir  soumis  à l’examen  de  MM.  Pomel,  à Alger,  et 
Michel-Lévy,  à Paris,  on  en  a fait  l’épreuve  en  couleurs. 

5.  Tunisie.  — Le  dessin  géologique  du  territoire  tunisien  a 
été  fait  à Paris,  par  réduction  de  la  carte  géologique  provisoire 
de  la  Tunisie  par  Aubert  (1  : 800  000)  et  on  en  a lait  une 
épreuve  en  couleurs. 

6.  France.  — Après  avoir  gravé  les  limites  géologiques  de  ce 
pays  d’après  un  premier  dessin  géologique,  de  nouvelles  com- 
munications de  M.  Michel-Lévy,  concernant  particulièrement  le 
nord  du  pays,  nous  ont  obligé  d’y  apporter  des  changements 
considérables. 


112 


CO-VIPTE-UENDU.  — SECONDE  PARTIE 


Ces  corrections  ont  déjà  été  exécutées  sur  la  feuille  B iv  et 
seront  continuées  sur  la  feuille  B v immédiatement  après  le 
Congrès.  Le  territoire  français  dans  son  entier  sera  alors  prêt 
à être  imprimé  à Texception  d’une  partie  située  le  long  de  la 
frontière  franco-suissc-italienne. 

Avant  de  pouvoir  résoudre  les  (jueslions  fpii  se  rapportent 
à cette  partie  limitrophe,  il  a fallu  attendre  la  publication  de  la 
nouvelle  carte  géologitpic  de  la  Suisse. 

7.  Grande-Bretagne.  — Nous  avons  fait  graver  il  j a déjà 
longtemps  les  limites  géologiques  d’après  le  dessin  reçu  de  l’An- 
gleterre et  nous  l’avons  envoyé  à M.  Toplcy  en  le  priant  de  le 
reviser  et  d’y  ajouter  le  quaternaire,  qui  mainpiait  sur  le  premier 
dessin.  Gomme  nous  ne  sommes  pas  encore  rentrés  en  possession 
de  ces  matériaux,  nous  avons  été  forcés,  pour  ne  pas  laisser  l’An- 
gleterre en  blanc  sur  le  tableau,  de  faire  à Berlin  un  coloris  géo- 
logique pi’ovisoire  d’après  les  cartes  publiées.  Quelques  questions, 
par  exemple  la  limite  entre  le  silurien  supérieur  et  inférieur,  la 
reproduction  du  quaternaire  et  des  roches,  etc.,  sont  encore  à 
résoudre  avant  de  pouvoir  imprimer  les  feuilles  anglaises. 

8.  Hollande.  — ■ Déjà  publiée. 

9.  Belgique.  — Publiée  à l’exception  d’une  petite  partie,  qui 
se  trouve  sur  la  feuille  B iv  et  qui  n’oifre  aucune  difficulté. 

10.  Allemagne.  — L’Allemagne  septentrionale  et  centrale  a 
déjà  paru. 

Les  limites  géologiques  de  rAllemagnc  du  sud  sont  gravées  et 
tout  est  prêt  à être  imprimé. 

11.  Saàse.  — Les  limites  géologiques  du  dessin  livré  par  la 
Suisse  ont  été  gravées  et  révisées  par  les  géologues  suisses. 
Gomme  cette  gravure  renfermait  (juehpies  imperfections  et  comme 
nous  désirions  cm[)loyer  encore  avant  l’impression  les  nouveaux 
travaux  géologi(jues  suisses  groupés  dans  la  carte  géologique 
de  la  Suisse  dernièrement  parue,  nous  avons  décidé  d’interrom- 
pre l’impression  et  de  perfectionner  d’abord  notre  première  gra- 
vure d’après  la  nouvelle  carte  géologi(|ue  Suisse. 

12.  Italie.  — La  partie  centrale  du  pays  ainsi  que  les  îles  de 
la  Sardaigne  et  de  la  Sicile  sont  à l’état  d’épreuve  coloriée. 

Les  limites  géologiques  des  autres  parties  du  royaume,  conte- 
nues dans  les  feuilles  G v et  1)  vi,  ont  été  gravées  d’après  les 
dessins  livrés  par  l’Italie  et  dernièrement  révisés  à nouveau. 


CARTE  GÉOLOGtOUE  d’eUROPE 


113 


13.  Aatriche-IIon<jrie.  — La  partie  septentrionale  dn  pays, 
se  trouvant  sur  les  feuilles  G iv  et  D iv,  est  publiée.  Sont  en 
outre  gravées,  révisées  et  complétées,  les  limites  géologiques  de 
la  partie  occidentale,  contenant  les  Alpes  autrichiennes,  sur  la 
feuille  G v,  qui  va  être  imprimée.  En  même  temps  nous  avons 
achevé  à Berlin  de  nouvelles  réductions  des  parties  se  trouvant 
sur  la  feuille  Dv,  d’après  des  matériaux  spéciaux  livrés  par  la 
direction  du  service  géologi(jue  d’Autriche. 

La  Société  royale  géologicpic  de  Hongrie  a aussi  mis  à notre 
disposition  une  carte  manuscrite  de  la  Hongrie  au  1 : 1000  000 
d’après  laquelle  nous  avons  achevé  la  réduction.  Pour  égaliser 
les  différences,  particulièrement  le  long  de  la  frontière,  ü faudra 
que  nos  collègues  autrichiens  et  hongrois  fassent  prochainement 
la  révision  de  ces  deux  réductions. 


14.  Etats  du  Danube,  PresquUe  des  Balkans,  y compris  la 
Qi-f^ce.  — Nous  avons  fait  à Berlin,  en  nous  servant  de  toutes 
les  cartes  de  ces  pays  éparpillées  dans  la  littérature,  une  escpiisse 
qu’il  était  urgent  de  retravailler.  Nos  collègues  autrichiens  se 
sont  déclarés  disposés  à entreprendre  ce  travail.  Ge  ne  sera  qu’au 
cours  de  ce  travail  que  nous  verrons  jusqu’à  quel  point  d sera 
désirable  d’y  intéresser  des  savants  de  cha([ue  état. 

La  principale  difficulté,  pour  achever  un  dessin  géologique 
satisfaisant  de  ces  pays,  consiste  aussi  bien  dans  la  différence  de 
la  valeur  des  cartes  que  dans  le  fait  que  jusqu’à  présent  toutes 
les  cartes  publiées  sont  basées  sur  une  topographie  défectueuse, 
comparée  au  dessin  du  professeur  Kiepert  pour  notre  carte. 
Gependant  nous  espérons  avoir  fait  par  cette  esquisse  le  premier 
pas  préparatoire,  nécessaire  à la  combinaison  de  tous  ces  travaux 
géologiques  au  1 : 1500000. 

15.  Russie.  — La  partie  la  plus  occidentale  de  la  Russie  se 
trouvant  sur  la  feuille  D iv  est  publiée;  au  milieu  de  juillet  la 
feuille  voisine  E iv  a été  livrée  à la  direction  de  la  carte,  prête 


à être  imprimée,  tandis  que  la  partie  russe  de  la  feuille  manus- 
crite D III  sera  présentée  achevée  par  M.  Karpinsky  à la  session 
de  la  commission  de  la  carte  internationale.  Pour  relier  sur  le 
tableau  les  dites  cartes  aux  états  du  Danube  et  à la  Mer-Noire 
nous  avons  fait  provisoireniciit  colorier  a Berlin  la  partie  russe 
de  la  feuille  E v d’après  la  grande  carte  géologi<iue  de  la  Russie 
Européenne  (au  1 : 2 000  000)  (pii  vient  de  paraître.  On  a pro- 
mis d’achever,  jusqu’au  prochain  Gongrès  international,  qui 

6'  CONGR.  GÉOL.  INTERN.  ® 


114 


COMPTE-RENDU. 


SECONDE  PARTIE 


aura  lieu  à SainL-Pétcrsbours>-,  un  assez  grand  nombre  d’autres 
feuilles  russes,  ce  qui  permet  d’espérer  un  progrès  des  travaux 
régulier  et  rapide,  suivi  du  même  pas  par  la  publication. 

16.  Finlande. — Gomme  la  Finlande  possède  son  propre  service 
géologique,  nous  nous  sommes  depuis  peu  mis  en  rapport  avec  la 
direction  à Helsingfors,  la  priant  de  bien  vouloir  se  charger  de 
la  composition  géologique  de  la  partie  finlandaise  de  notre  carte. 

Le  dessin  géologique  du  tableau  n’est  qu’une  esquisse  pro- 
visoire, communiquée  il  y a plusieurs  années  [lar  la  Russie. 

17.  Suède.  — Le  dessin  géologique  envoyé  tle  Suède  n’a  pas 
pu  être  directement  imprimé  vu  le  manque  de  figuration  du 
quaternaire.  M.  Torrel  a promis  de  livrer  nn  nouveau  dessin, 
conqirenant  le  phénomène  glaciaire,  que  nous  regrettons  de  ne 
pas  encore  posséder.  C’est  pourquoi  afin  de  hâter  l’achèvement 
d’un  dessin  prêt  à être  imprimé,  nous  nous  sommes  décidés  à 
réduire  d’abord  à Berlin  toutes  les  cartes  géologiques  spéciales 
du  service  officiel,  puis  à compléter  ce  dessin  en  nous  servant, 
soit  des  cartes  générales  publiées,  soit  de  la  précédente  esquisse 
suédoise.  Il  est  nécessaire  que  la  direction  suédoise  retravaille, 
complète  et  revise  la  dite  esquisse  contenue  dans  notre  tableau. 

18.  Norvège.  — Comme  jusqu’à  présent  aucune  communica- 
tion géologique  concernant  la  Norvège  ne  nous  est  parvenue  pour 
la  carte  internationale,  nous  avons  réuni  à Berlin  sur  les  feuilles 
du  tableau  tous  les  matériaux  publiés  accessililes  des  cartes  spé- 
ciales et  générales  de  ce  pays.  Nous  avons  procédé  de  la 
manière  suivante  : 

Les  cartes  les  plus  spéciales  et  les  plus  nouvelles  ont  d’abord 
été  réduites  et  ensuite  le  reste  du  pays  a été  dessiné  d’après  les 
matériaux  plus  généraux  et  plus  anciens. 

Nous  espérons  que  nos  collègues  norvégiens  s’efforceront  de 
retravailler  cette  esquisse. 

19.  Danernarck.  — La  partie  sud  du  pays  ainsi  que  les  îles 
d’Islande,  des  Faroër  et  la  cote  Grœnlandaise  sont  publiées. 

Nous  nous  sommes  adressés  dernièrement  à M.  .lohnstrup, 
pour  recevoir  le  matériel  géologique  nécessaire  à l’achèvement 
de  la  partie  septentrionale  du  Danernarck,  qui  se  trouve  sur  la 
feuille  G m. 


La  direction  de  la  carte  géologique  d’Europe. 
Beyricii.  Haugiiegorne. 


J51I5IJOGKAPIUE 


115 


2.  COMMISSION  DE  LA  BIBLIOGRAPHIE 

Rapport  présenté  au  nom  de  la  commission  internationale  de 
Bibliograpliie  géologique,  par  Em.  de  Margerie,  secrétaire. 

Messieurs, 

La  commission  iiiLernalionale  fie  Bibliographie  géologique, 
instituée  à Washington  dans  la  séance  du  1®'' septembre  1891, 
se  composait  de  dix  membres,  savoir  : 

MM.  Euecii,  pour  rAllemagnc  ; 

Gue(;oky,  pour  l’Angleterre  ; 

Tietze,  pour  l’ Autriche-Hongrie  ; 

Vax  de.n  Broeck,  pour  la  Belgique  ; 

Gierert,  pour  les  Etats-Unis  et  le  Canada  ; 

UE  Margerie,  pour  la  France  ; 

TsciiERNiSGiiEW,  pour  la  Russie  ; 

Reusgh,  pour  la  Scandinavie  ; 

Goeltez,  pour  la  Suisse. 

Steinmann,  pour  l’Amérique  méridionale. 

Antérieurement  à la  présente  session,  il  n’a  été  possible  à la 
commission  de  se  réunir  qu’une  seule  fois,  le  20  septembre  1891, 
au  cours  de  la  grande  excursion  dans  les  Montagnes-Rocheuses, 
qui  suivit  le  Congrès  de  Washington.  11  fut  décidé  dans  cette 
séance  que  la  commission  préparerait  immédiatement,  comme 
travail  préliminaire,  un  Catalogue,  des  bibliographies  géologi- 
ques, c’est-à-dire  une  liste,  aussi  complète  et  aussi  détaillée  que 
possible,  des  ouvrages  ou  mémoires  donnant  la  bibliographie 
d’une  région,  d’une  localité,  d’un  terrain,  d’un  phénomène  ou 
d’un  auteur,  au  point  de  vue  géologique.  Avant  de  vous  rendre 
compte  de  l’état  de  l’entreprise,  nous  devons  vous  faire  connaître 
les  changements  survenus  dans  la  composition  du  personnel  de 
la  commission,  telle  qu’elle  a dû  être  modifiée  dans  la  seance 
tenue  avant-hier,  30  août. 

Etaient  présents  : MM.  Golliez,  de  Margerie,  Reusch,  Stein- 
mann , Tietze  et  Tschernischew.  Assistaient  également  à la 
scéance,  comme  invités,  avec  voix  consultative,  MM.  de  Gre- 
gorio,  Keilhack,  Kilian,  Lorié,  Mattirolo,  Nikitin,  Oldhani, 
Penck,  Rollier,  Sacco,  Toplej,  Zimmermann  et  Ward. 


116 


COMPTE-RENDU. 


SECONDE  PARTIE 


Il  a dû  être  procédé  d’abord  au  remplacement  de  MM.  Frech 
et  Gregory,  ne  faisant  pas  partie  du  Congrès  de  Zurich  : ont  été 
nommés  MM.  Keiliiac  et  Topley.  La  commission  s’est  en  outre 
adjoint  MM.  Nikitin  (Russie),  Oldiiam  (Inde  anglaise),  Penck 
(Allemagne  et  Autriche)  et  Sacco  (Italie)  ; elle  a ensuite  procédé 
à l’élection  d’un  nouveau  président,  en  remplacement  de  M.  Gil- 
bert , démissionnaire  ; MM.  Tschernischew  et  Topley  ayant 
successivement  décliné  l’olIVe  qui  leur  était  faite,  le  choix  de  la 
commission  s’est  porté  sur  M.  Nikitin. 

Malgré  tous  les  efforts  du  secrétaire,  il  n’a  pas  été  possible  à 
la  commission  d’achever  le  Catalogue  des  bibliographies  géolo- 
giques, dans  les  délais  prévus,  de  manière  à ce  qu’il  pût  être  dis- 
tribué avant  l’ouverture  de  la  présente  session.  Toutefois,  la 
moitié  environ  des  feuilles  dont  se  composera  le  volume  étant 
déjà  tirée,  et  la  composition  en  placards  ayant  dépassé,  à cette 
date,  les  deux  tiers  du  nombre  total  des  articles,  il  y a tout  lieu 
de  croire  que  l’impression  pourra  être  terminée  dans  le  courant 
de  l’hiver  prochain. 

Voici  un  aperçu  de  la  disposition  à laquelle  nous  nous  sommes 
arrêtés  pour  le  classement  des  matières  : 

Nous  avons  admis  d’abord  une  première  séparation  en  partie 
générale  et  partie  régionale. 

La  première  divison  comprend  elle-même  les  sections  sui- 
vantes : 

A.  Histoires  et  bibliographies  de  l’ensemble  de  la  géologie, 
classées  par  ordre  des  dates  de  publication  ; 

B.  Bibliographies  périodiques,  classées  par  ordre  chronolo- 
gique et  groupées  en  : 

1°  Sciences  naturelles  en  général  ; 

2“  Géologie  et  minéralogie,  art  des  mines; 

3‘’  Branches  particulières  de  la  géologie. 

G.  Bibliographies  personnelles  (auteurs). 

D.  Bibliographies  par  matières  (ordre  alphabétique  des  ma- 
tières) . 

E.  Géologie  géographique  en  général  : liste,  par  ordre  des 
dates  de  publication,  des  ouvrages,  donnant  le  catalogue  des 
travaux  relatifs  à la  géologie  de  l’ensemble  des  contrées  du 
globe  ou  de  l’Europe. 


bibliographie 


117 


La  seconde  partie,  régionale,  comprend  autant  de  sections 
rpi’il  y a d’Etats  on  de  grandes  régions  en  Europe  (par  ordre 
alphabétique),  puis  de  continents  en  dehors  de  l’Europe.  Cha- 
que section  est  divisée  à son  tour  de  la  manière  suivante  : 

1"  Généralités  où  sont  énumérés  les  ouvrages  donnant  la 
bibliographie,  soit  générale,  soit  spécialement  géologique  de  la 
contrée  dans  son  ensemble. 

2°  Catalogue  des  publications  des  services  géologigiies  officiels, 
fonctionnant  ou  ayant  fonctionné  dans  la  contrée,  et  des 
ouvrages  donnant  rhistorique  de  ces  services. 

3°  Tables  générales  des  recueils  périodiques,  c’est-à-dire  des 
bulletins  ou  mémoires  des  sociétés  géologiques  ou  des  sociétés 
scientifiques  dans  les  publications  desquelles  la  géologie  et  les 
sciences  qui  s’y  rattachent  tiennent  une  iilace  notable,  et  des  re- 
vues ou  joiiruaux  du  même  genre. 

4“  Bibliographies  périodiques  : Enumération  des  listes,  an- 
nuelles ou  autres,  donnant  le  titre  ou  l’analyse  des  mémoires 
géologiques  publiés  dans  ou  sur  la  contrée. 

5“  Catalogues  de  bibliothèques  spéciales,  quand  ils  sont  im- 
primés. 

6“  Bibliographies  personnelles  et  notices  biographiques,  par 
ordre  alphabétique  des  biographies. 

7“  Bibliographies  par  matières,  c’est-à-dire  des  terrains  (dans 
l’ordre  stratigraphique)  et  des  roches  représentés  dans  le  pays, 
des  eaux  minérales,  des  phénomènes  divers  dont  le  sol  de  ce 
pays  peut  être  le  siège,  etc. 

Enfin  8“  Bibliographies  régionales  ou  locales,  c’est-à-dire 
des  divisions  territoriales,  régions  naturelles  ou  gisements  parti- 
tuliers,  par  ordre  alphabétique  des  noms  géographiques. 

Ces  divisions  se  répètent  dans  le  même  ordre  pour  chacun  des 
chapitres  de  la  partie  régionale.  Tous  les  articles  sont  d’ailleurs 
numérotés  d’une  manière  continue,  de  manière  à faciliter  les 
renvois. 

Les  dix-neuf  premières  feuilles,  dont  j’ai  l’honneur  de  déposer 
un  jeu  complet  sur  le  bureau,  comprennent  la  partie  générale 
toute  entière,  puis,  dans  la  partie  régionale,  les  pays  suivants  : 
Allemagne,  Autriche-Hongrie,  lialkans  et  Grèce,  Belgique, 
Espagne,  France.  Elles  renferment  l’énumération  de  1G67  arti- 
cles, sur  un  total  d’environ  32ü0. 


I 


118  COMPTE-RENDU.  — SECONDE  PARTIE 

Une  somme  de  6000  francs  a été  allouée  à la  commission  par 
le  comité  d’organisation  du  Congrès  de  Washington,  pour  cou- 
vrir les  frais  d’impression  du  catalogne.  Mallienrcnsement  le  tra- 
vail a pris,  chemin  faisant,  des  développements  tels,  que  cette 
somme  semble  ne  pas  devoir  suffire  pour  que  la  publication 
puisse  être  menée  <à  bonne  fin. 

La  commission  se  voit,  par  suite,  dans  la  nécessité  de  sollici- 
ter de  nouveau  l’appui  du  Congrès.  D’accord  avec  le  Conseil,  elle 
offre  de  fournir  gratuitement  un  exemplaire  du  catalogue,  non 
seulement  à tons  les  membres  du  précédent  Congrès,  comme  cela 
a été  convenu  à Washington,  mais  aussi  à ceux  du  Congrès  de 
Zurich,  à condition  que  le  comité  d’organisation  prenne  à sa 
charge  l’excédent  des  dépenses  jusqu’à  concurrence  d’un  maxi- 
mum de  1000  francs. 

La  commission  estime  qu’elle  ne  dispose  pas,  à l’heure  actu- 
elle, de  moyens  d’action  suffisants  pour  entreprendre  la  publica- 
tion, sous  les  auspices  du  Congrès,  d’une  liste  bibliographique 
annuelle,  exécutée  sur  le  plan  du  Geological  Record  ou  de 
V Annuaire  géologique  universel.  Aussi  ne  croit-elle  pas  devoir 
émettre  un  avis  favorable  au  sujet  de  la  proposition  faite  dans  ce 
sens  par  M.  le  marquis  de  Gregorio,  malgré  tout  l’intérêt  qui 
s’attacherait  à une  œuvre  de  ce  genre.  La  question  ne  parais- 
sant pas  suffisamment  mûre,  an  point  de  vue  de  l’exécution 
matérielle  et  surtout  an  point  de  vue  financier,  la  commission 
vous  propose  d’en  renvoyer  l’examen  détaillé  à la  prochaine 
session  du  Congrès. 

Quant  à la  préparation,  bien  autrement  laborieuse , d’une 
bibliographie  générale  delà  géologie,  projet  dont  M.  Sacco  nous 
a entretenu  dans  la  séance  du  30  août  dernier,  mais  dont  il  a, 
du  reste,  retiré  lui-même  les  conclusions,  elle  sendile  se  heurter 
à des  difficultés  techniques  et  matérielles  trop  nombreuses  et 
trop  considérables  pour  que  la  commission  puisse  songer, 
actuellement  du  moins,  à s’en  occuper. 

En  vue  de  faciliter  le  plus  possible,  à l’avenir,  l’étude  des 
ti’avaux  géologiques  qui  se  publient  chaque  année,  la  commission 
recommande  aux  auteurs  de  mémoires  insérés  dans  des  recueils 
périodiques  de  se  conformer  aux  règles  suivantes  : 

1®  De  diviser  leurs  travaux  eu  paragraphes  numérotés  et 
[)Ourvus  d’un  titre  spécial,  et  de  placer  en  tête  une  liste  de  ces 
paragraphes,  renvoyant  aux  pages  du  volume;  on  peut  citer 


BIBLIOGRAPHIE 


119 


coiïiine  modèle,  en  ce  genre,  le  Bulletin  de  la  Société  géologi- 
que américaine. 

2“  De  placer,  à la  fin  de  chaque  mémoire,  un  résumé  en 
quelques  lignes,  indiquant  les  résultats  obtenus  ; 

3»  De  ne  pas  modifier  la  pagination  primitive  dans  les  tirages 
à part. 

La  commission  exprime  enfin  le  vœu  que  dans  les  listes  biblio- 
graphiques qui  seront  publiées  à 1 avenir,  les  articles  soient 
toujours  numérotés. 

Nous  soumettons  ces  vœaix  et  ces  resolutions  a 1 approbation 
du  Congrès. 

Le  secrétaire  : Emm.  de  Margerie. 


Résumé  de  la  communication  faite  par  le  marquis  Ant.  de  Gregorio 
au  conseil  du  Congrès  géologique  de  Zurich  et  à la  commission 

MbliograpMque. 

M.  Antoine  de  Gregorio  dit  cpi’en  août  1893  on  présenta  à la 
commission  réunie  à Zurich,  destinée  à organiser  le  Congrès  de 
Berlin  de  1884,  un  projet  de  publication  d’une  revue  géologique 
internationale. 

La  commission  fit  bon  accueil  à son  projet  et  élut  quatre 
membres  pour  l’étudier  et  le  présenter  au  Congrès  de  Berlin  : 
MM.  Fontannes,  Blanford,  Neumayr  et  de  Gregorio  (Gonipte- 
rendu  de  la  commission  internationale  de  nomenclature  géolo- 
gique et  du  comité  de  la  carte  géologique  d Europe,  p.  29). 
M.  do  Gregorio  échangea  une  série  de  lettres  sur  ce  sujet  avec 
les  trois  autres  membres.  Il  allait  partir  pour  Berlin  afin  de 
présenter  son  projet  au  Congrès,  lorsque  le  choléra  morbus 
éclata  à Païenne  et  il  ne  put  se  décider  à s’éloigner  de  sa  fa- 
mille. 11  ne  put  aller  ni  au  Congrès  de  Londres,  ni  à celui  de 
Washington. 

Voici  le  résumé  de  ce  projet  : 

1»  Le  compte  rendu  des  Congrès  sera  publié  en  une  revue 
bimensuelle,  qui  devra  être  éditée  par  un  bureau  spécial. 

2“  La  cotisation  des  membres  des  Congrès  ne  devra  plus 
varier  de  Congrès  à Congrès,  mais  être  fixe  : par  exemple 
3G  francs. 


I 


lâO  COMPTE-RENDU.  — SECONDE  PARTIE 

3“  Cette  somme  devra  servir  pour  la  publication  de  la  revue 
pendant  trois  années  ; de  sorte  que  cette  revue  constituera  une 
espèce  de  bulletin  d’une  société  géologique  internationale. 

4®  Cette  revue  devra  contenir  le  compte  rendu  des  séances 
des  Congrès  et  des  commissions  spéciales  et  une  notice  sommaire 
bibliographique  de  tous  les  ouvrages  géologiques,  mais  il  n’y 
aura  aucune  critique,  ni  favorable  ni  défavorable,  des  ouvrages. 

5°  Elle  devra  être  rédigée  par  un  bureau  spécial,  ayant  un 
secrétaire,  qui  serait  payé  sur  les  revenus  du  dit  bulletin. 

G®  Dans  ce  même  bureau  on  devra  conserver  tous  les  docu- 
ments et  tous  les  actes  du  Congrès.  On  choisira  une  des  villes 
de  la  Suisse,  pays  central  polyglotte,  et  ayant  un  caractère 
international. 

I.a  revue  devra  servir  de  môme  pour  toutes  les  communica- 
tions retalives  aux  Congrès  futurs. 

8"  Dans  les  Congrès,  on  ne  devra  plus  faire  aucune  confé- 
rence, ni  aucune  communication  de  genre  spécial,  mais  on  devra 
seulement  discuter  des  questions  d’ordre  général  qui  aient  été 
mises  préalablement  à l’ordre  du  jour. 

9®  C’est  le  bureau  central  qui  aura  cette  tâche,  c’est-à-dire 
d’établir  l’ordre  du  jour  des  Congrès.  Le  rédacteur  de  la  revue 
devra  le  publier  dans  celle-ci  six  mois  avant  l’ouverture  du 
Congrès  ; de  sorte  que  tous  les  lecteurs  connaîtront  d’avance  le 
sujet  des  questions  qui  seront  discutées  dans  le  Congrès. 

Les  Congrès  auront  pour  but  de  résoudre  quelques  questions 
controversées,  de  faciliter  l’accomplissement  des  travaux  géolo- 
giques internationaux  et  de  faire  fraterniser  les  géologues  tou- 
jours davantage. 


TROISIÈME  PARTIE 


CONFÉRENCES 

donnies  dans  les  assembldes  générales  de  la  session  de  Zilrieh. 


I.  M.  VON  ZITTEL  : Ontogenie,  Phyllogenie  und  Systematik. 

II.  Siu  ARCHIBALD  GlilKIE  : Sur  la  structure  rubannée  des 

plus  anciens  gneiss  et  des  gabbros  tertiaires. 

III.  M.  A.  MICHEL  LÈ^VY  : Principes  à suivre  pour  une  classi- 

fication universelle  des  roches. 

IV.  M.  MARCEL  BERTRAND  : Structure  des  Alpes  françaises 

et  récurrence  de  certains  faciès  sédimentaires. 

V.  M.  ALBERT  HEIM  : Géologie  der  Umgebung  von  Zürich. 


Note  de  la  rédaction.  — M.  le  professeur  SüESS,  trop  occupé  et  n’ayant  pas  préparé 
de  texte  pour  sa  conférence,  a renoncé  à imprimer  celle-ci,  et  s’est  fait  excuser  auprès 
du  Comité. 


I 


I 


P 


I 

Ontogenie,  Phylogénie  und  Systematik. 


Conférence  de  M.  le  D**  von  ZTTTEl 
professeur  à rUiiiversUé  de  Munich. 


I 


f 


[ 


Ontogenie,  Phylogénie  und  Systematik. 


Hochgeehrte  Damen  und  Ilerren  ! 

Wenii  ich  in  dicser  illustren  Vcrsammlnng  das  Worl  cr- 
grcife,  sü  folge  ich  nicht  dem  cigenen  ürang,  sondern  dein 
Wunsche  des  Organisations-Comites,  welclies  mir  den  ehren- 
vollen  Auftrag  ertheilt  hat,  die  heutige  Conferenz  mit  einer 
Mittlieilung  ans  dem  Gebiete  der  Palaontologie  zu  scldiessen. 
Gerne  hâtte  ich  diese  Auszeichnnng  einem  andern  wnrdigern 
Fachgenossen  ûberlassen,  demi  ich  bin  zu  meinem  Bedaucrn 
nicht  in  der  Lage,  nber  irgend  einen  nenen  wissenschafllichen 
Fund  oder  ein  Forsclinngsergebniss  von  besonderem  Interesse 
zu  bericliten.  Die  Zeit  der  grossen  Entdeckungen,  in  der  Pala- 
ontologie scheint  fur  Enropa  vorüber  zu  sein  und  neidlos 
müssen  wir  Forschern  in  andern  Welttheilen  den  Ruhm  über- 
lassen,  unsere  Wissenschaft  mit  nenem  und  überraschendem 
Material  zu  bereichern. 

Ich  muss  midi  unter  diesen  Verhâltnissen  damit  bescheiden, 
einige  Fragen  zu  crôrtern,  welche  augenblicklich  die  Aufmcrk- 
samkeit  der  Palâontologen  und  Zoologen  besonders  in  An- 
spruch  nehmen. 

Die  Palaontologie  hat  lângst  aufgehôrt,  sich  als  Lehre  von 
den  Leitfossilien  ausschliesslich  in  den  Dienst  der  Géologie  zu 
stellen.  Sie  ist  allmâlich  zu  einem  selbstândigcn  Zw'cig  der  bio- 
logischen  Wissenschaften  herangewachsen  und  nimmt  an  allen 
Bewegungen  nnd  Stromungen  der  letztcrn  Theil.  Die  gcwal- 
tigste  Révolution  hat  der  endgültige  Sieg  der  Descendenz- 
Iheorie  in  den  beschreibenden  Naturwissenschaften  hervorzu- 


126  COMPTE-RENDU.  TROISIEME  PARTIE 

iTifeii  imd  ihrc  gaiize  Forscliungsinelliode  bccinflusst  und 
iimgestallel. 

Kciiic  grôssere  palàontologisclie  Arbcit  begiuigt  sicli  beul- 
zutag-e  damil,  neiic  Formcii  zii  besclireibcii,  mit  den  bisher 
bekannten  zii  vcrgiciclicn  und  iii’s  System  ciiizurcihcn.  Die 
ETmitteliing  der  gcnetisclien  Bezichungen,  der  Abstammiing, 
der  Umbilduiig,  der  weitern  Eiitwickelung,  kurz  der  Stam- 
mesgescliiclitc  oder  Piiylogcnic  der  untersuelilen  ürganismen, 
wird  jetzt  als  ciiie  weseiitliclic,  von  Manclieii  sogar  als  die 
llauptaufgabe  der  Falâoiitologie  betrachlct. 

Die  Desccndcnztlieorie  stülzt  sicli,  wie  Darwin  eiiidringlich 
liervorgcliolien , iiicht  ziim  geringen  ïlieil  aiif  palaonlologische 
Tliatsacheii.  Von  jelicr  bat  die  grosse  Aebnlichkeit  der  in  iin- 
mittelbar  aufeinander  folgenden  Scbicliten  vorkommenden 
Versteinernngen,  namentlicli  der  Bracliiopoden,  Ammoniten, 
Mnscheln,  Sclineckcn  n.  s.  w.,  den  Gcologen  bei  der  Allers- 
bestimmnng  der  Sedinientgesteine  Scliwierigkeiten  bereitet. 
Man  bat  in  neiierer  Zeit  einc  grossere  Anzald  naclistehender 
Arten  diircli  melirere  auieinander  folgende  Sehicliten,  Stnfen 
oder  Formationsabtbeilnngen  verfolgt , dire  engen  morplio- 
logiscben  J3ezieliungen  in  sorgfaltigster  Weise  iintersiicht  iind 
damit  wenigstens  den  Walirsclieinlichkeitsbeweis  gelielert,  dass 
es  sicli  iiier  uni  genealogisclie  Reilien  blutsv'erwandter  Ge- 
sebopfe  liandle. 

Allerdings  bilden  dieselben  in  der  Regel  keine  enggeseldos- 
senen  Ketten,  worin  sicli  Mutation  an  Mutation,  Species  an 
Species  anreilien,  es  sind  vielmelir  interniittirende  Serien,  deren 
Angeliorige  aile  in  beslimmter  Rielitung  abândern  und  offenbar 
Etappen  in  einem  Entwicklungsgang  darstellen,  der  scliliesslicli 
in  den  letzten  erlosclicnen  oder  nocli  jetzt  existirenden  Ver- 
tretern  gipl'elt. 

Enter  den  bekannleren  Formenreiben  will  icli  nur  einige 
wenige  bervorlieben.  Die  Sérié  von  Gattungen,  weldie  vom 
Ilyracotlierium , vielleiclit  sogar  vom  fünfzehigen  Plienacodus 
durcli  Paloplotlierinm,  Anehiloplius,  Ancliitherium,  Ilipparion 
zum  einzeliigen  Pferd  fïilirl,  bildet  eines  der  vielgenanntesten 
und  sclionsten  Beispiele  phylogenetiseber  Entwickelung.  Niclit 
weniger  eng  gesclilossen  ersclieint  der  Stammbaum  der  in 
Nordamerika  sclion  im  Eoeæn  aiit'tretenden , dort  im  Mioeæn 
und  l^liocæn  verbreitelen  und  dann  erst  naeli  der  alten  Welt 
übergesiedelten  Gaineliden.  Audi  die  Suiden,  die  Oreotontiden, 


GONFKKENCE  DE  M.  V.  ZITTEE 


127 


clic  Ano|)lollierideii,  'rragiiliden  und  die  von  IIütimeyer  so 
meisterhaft  uutersuclileii  Wiedcrkàncr  liel'era  uns  melir  oder 
weni;;]^cr  cngi^'cscldosscnc  gcnealogischc  Reilien,  denen  sich  unlcr 
den  Reptilien  die  Crocodilic,  unter  den  Fisclien  die  Amioiden 
nnd  Physoslomen  zur  Seite  stcllcn  lassen. 

Ucbcrblickt  man  diese  pliylogcnctisclien  Serien,  so  unler- 
sdieiden  sicli  die  Endgliedcr  derselben  fast  iininef  von  iliren 
Vorrahren  dnreb  stârkere  nnd  einseitigerc  Dillerenzirnng,  und 
(la  wir  gcwohnt  sind,  eincin  spccialisirten  ürganismns,  bei 
welchein  jede  Avbcitsleistung  dureb  besondere  Eini-idiUiugcn 
ansg'cfnlirt  wird,  eine  liülicre  Rangstnle  znzncrkenncn  , als 
eineni  Gesdiôpf,  das  mit  wenigen  und  ininder  t'ein  ausgear- 
beiteten  W'^erkzcngcn  seine  Funktionen  verriditet,  so  bedeutel 
pliylogenetisdie  Entwickelung  in  der  Regel  aucli  Fortsdiritt 
und  V^crvollkommnung. 

Fur  die  Existenz  der  bis  jetzt  crwahnlcn  Forinenrcilien , 
denen  sicli  noch  vide  andere  beifügen  liessen,  gibt  es  nur  eine 
vernüid'tige  Erklarung,  namlidi  die,  dass  die  einzcinen  Glieder 
derselben  aus  einander  hervorgegangen  und  durch  Blutsver- 
wandtsdiaft  mit  einander  verbunden  sind. 

Audi  die  Aehnlichkeit  der  im  gcologischen  Alter  naliestc- 
licnden  Horcn  und  Faunen,  sowie  die  gcograpliische  Verbrei- 
tung  der  erlosdienen  uiid  noch  jczt  existirenden  Pflanzeii  und 
Tliiere  findet  nur  unter  der  A^oraussetzung  der  Descendenz 
eine  bel'riedigende  Erklarung.  Dodi  das  sind  Dinge,  die  in 
diescr  Versammlimg  keiner  weiteren  Erôrterung  bcdürfen. 

Obwolil  mm  eine  Fülle  palaontologisdier  Thatsadicn  in 
überzeugendster  Weise  zu  Gunslen  der  Desccndenztheoric 
geltend  gcmadit  werden  kann,  so  dürfen  wir  aiidcrerseits  dodi 
niclit  vergessen,  dass  wir  fur  zalillose  uiivcrmittelt  auftrctendc 
Geschüple  bis  jetzt  kcinc  Anknüpfungsstelle  kennen  und  dass 
die  Verbindung  der  grüsseren  Abllicilungen  im  Pllanzen-  nnd 
Tliierreich  keineswegs  eine  so  innige  ist,  als  es  die  Tlieoric 
eigentlidi  verlangtc. 

Der  .lubel,  mit  weldicm  sciner  Zeit  die  Entdeckung  des 
Arclneopteryx  begrüsst  wurde,  beweist  am  bcslen,  dass  es  bis 
daliin  an  Bindegliedern  sogar  zwischen  zwei  Klassen  geleblt 
batte,  die  unter  den  Wirbcltliiercn  unzweifcllial't  die  cngsten 
vcrwandtschaftlichen  Beziehungen  aufweisen.  Und  auch  der 
Arcliæopteryx  füllt  nur  in  sehr  ungcnügender  Weise  die  KluH 
zwischen  Vogcln  und  Reptilien  aus  und  gibt  keinen  Fingerzeig, 


128 


GOMPTE-IIENDU.  TROISIEME  PARTIE 


au  welclier  Stelle  sich  die  crstcren  von  dcn  Ictzlcren  abge- 
zweigL  lialicn.  Ja  inan  kanii  sog’ar  beliaupten,  dass  wir  uns 
liciUe  über  den  Ursprung  der  Vogcl  in  grosserer  Uiisicherlieil 
bcfinden,  als  vor  25  Jalircn,  wo  durcli  Huxleys  glanzeiide 
IJntersnclumgcn  über  das  Hecken  der  Dinosauricr  die  Brückc 
zwisclien  den  beiden  Klassen  gesclilagen  zu  sein  scliien. 

Audi  zwischen  Amphibicn  nnd  Reptilien  fehlt  es  noch  an 
Bindeglicdern.  Vielleiclit  befinden  sie  sicli  unter  den  vielge- 
staltigen  Tlieromorphen,  abcr  bis  jetzt  konncn  wir  die  philo- 
geneüsche  Umwandlung  des  Ainpliibien-  zuin  Replilienlypus 
paliiontologiscli  nocli  niclit  begründen.  Dass  die  Saiigetliiere 
cine  ganz  isolirtc  Stellung  einnebinen  und  durcb  cine  weite 
Klnft  von  Vogeln,  Reptilien,  Amphibicn  und  Fîsclien  getrennt 
sind,  wird  kein  Zoologe  laugnen,  und  ebcnsowenig,  dass  unter 
allen  bekanntcn  Saugetbieren  niclit  etwa  eine  altéré  fossile 
Gattung,  sondern  das  noch  jetzt  in  Tasmanien  lebende  Schna- 
lielthier  am  meisten  an  tiefer  organisierte  Wirbelthiere  er- 
innert.  Frcilich  wissen  wir  über  den  Skelctban  der  meso- 
zoischen  Sibiger,  und  namcntlich  der  Allotlieria,  noch  zu 
wcnig,  um  in  dieser  Hinsicht  schon  ein  endgültiges  IJrIheil 
abzngeben. 

Jcdcnfalls  müssen  die  warmsten  Anhanger  der  Descendenz- 
theorie  zugeben,  dass  vorweltliche  Rindeglieder  zwischen  vcr- 
schiedenen  Klassen  und  Ordnungcn  des  Ptlanzen-  und  Thier- 
reiches  nur  in  verschwindend  kleiner  Zahl  vorhanden  sind. 
Wohl  aber  kenncn  wir  innerhalb  der  grossercn  Gruppen  zahl- 
reichc  Formcnreihen,  welche  nicht  nur  für  die  grosse  Plasticitat 
und  Ijinbildnngsfiihigkcit  ihrer  Angehorigen  Zeugniss  ablegcn, 
sondern  auch  in  ihrer  chronologischen  Reihenfolge  den  Wcg 
zeigen,  auf  welchem  sich  die  Umpragung  im  Lauf  der  Zeit 
volizogcn  hat.  Allerdings  haftet  den  Staminbaumen , welche 
lediglich  durch  morphologischen  Vergleich  und  durch  Fest- 
stellung  (1er  chronologischen  Reihenfolge  der  betrelfendcn  For- 
mel! gewonnen  sind,  mancherlei  Unsicherheil  und  subjektive 
Willkür  des  Reobachters  an. 

« It  is  easy  to  accumulate  probabilities,  hard  to  make  out 
some  particular  case  in  such  a way  that  it  will  stand  rigorous 
criticisme,  » warnte  Hexeey  schon  im  Jahre  1870  in  seiner 
berühmten  Adresse  an  die  Geological  Society  in  London,  und 
einer  der  geistvollsten  Veteranen  auf  dem  Gebiete  der  palaon- 
tologischen  Sâugethicrforschung,  dcn  wir  heute  mit  Bedauern 


COÏVFKIIENCE  DE  M.  VON  ZITTEL 


129 


iii  dieser  Vcrsammlung  vcrmissen,  meint  in  seiner  lelzten  uin- 
fasscnden  Monograpliie  liber  die  Fauna  von  Egcrking-cn , dass 
(las  Knistern  nnd  Krachen  von  liereits  ahg-esi.orbenem  BlaU- 
und  Astwcrk  nicbt  znm  Betreten  der  liastig  anfgesclilossenen 
Wiildcr  von  [laliionlologisclicn  Stainmbanmen  ennuntere. 

Dennocb  libt  das  Naclispüren  nach  den  vcrborgenen  Faden 
der  Verwandtschaft  einen  fascinirenden  Beiz  anf  jeden  F’orsclier 
ans.  Sind  wir  docli  aile  übcrzeugt,  dass  sicli  die  gegenseiligen 
Bezielmiigen  der  erloschenen  nnd  nocli  jetzt  existirenden  An- 
gebbrigen  einer  gi'osseren  Organisinengrnppe  niclit  in  Gcstalt 
cilles  vcrwoiTcnen  Nctzwerkes,  sondern  in  der  cinés  vielfacli 
verasteltcn  Stanimes  darstellcn  lasscn. 

Neben  den  bisber  erwâhnten  Thatsaclien  gibt  es  noch  eine 
wcilere  Reilic  von  Erschciiuingen , welclie  den  genclischen 
Znsaniincnbang  der  palâontologischcn  Formenreihen  besUitigen, 
nnd  sondcrliarcr  Weise  bat  einer  der  cntschiedensten  Gegner 
der  Descendenzllieorie  ziierst  anf  dieselbcn  aiifmerksam  ge- 
inacbt.  Die  fossilen  Ernbryonaltypen  galten  L.  Agassiz  freilicli 
nnr  als  scbopferischc  Versnche,  welclie  proplietiscli  spiilcr 
konunende  nnd  mit  reifcrcn  Mcrkinalen  ausgestattete  Ge- 
schlecliter  voraussagen  sollten.  Fossile  Gcscliopfe  mit  persis- 
tentcn  jngendliclien  nnd  sogar  embryonalcn  Merkmalen  konnten 
niclit  verfeblen,  ancb  bei  den  Anhiingern  der  Desccndcnztheorie 
Beaclitnng  zn  finden,  liessen  sic  sicb  docb  zn  Gnnsten  einer 
Anscliannng  vcrwcrthen,  welclie  in  der  naturpliilosopbischen 
Literatnr  der  ersten  Dezennien  dieses  Jahrlnuiderts  in  ver- 
scbiedenster  Gestalt  wicdcrkclirt  iiiid  welclie  neuerdings  von 
nnserm  grossen  dentscben  Zoologeiij  E.  Hæckel,  den  icli  mit 
Fronde  miter  den  Mitgliedern  dieser  Versammlnng  begriisse, 
nnter  dem  Namcn  « biogenetiselies  Grnndgesetz  » priieiser  for- 
mnlirt  worden  ist. 

Darnacli  stellt  die  Entwicklnngsgesclnehte  oder  Ontogénie 
jedes  Individnnms  nur  eine  kurze  Rekapitnlation  des  lang- 
sanien  Eiitwicklniigsganges  der  Stammesgeschicbte  (Pliylogenie) 
der  bctrelTenden  Art  oder  Familie  dar.  Es  muss  darum  anch 
clironologisclic  Beihen  fossiler  Ernbryonaltypen  geben,  welclie 
mit  den  vcrscliicdcnen  Entwicklungsstadien  einer  spâter  existi- 
renden F’orm  correspondieren  ; ja  die  einzelnen  Glieder  eines 
Stainnibanmes  miissten  im  Wesentliclien  den  ontogenetischen 
Stadicn  eines  bestimmten  Entwicklungsganges  entspreclien.  Die 
Embryologie  ware  somit,  wenn  das  biogenetische  Grundgesetz 

6"  CONfln.  GÉOL.  INTERN.  9 


130 


COMPTE-RENDU. TROISIEME  PARTIE 


richtig-  ist,  im  Staiide,  die  urweltliclien  Vorlaiifer  jeder  Thier- 
iind  Pttanzen^ru[)pe  weiiigstens  annâhernd  zii  rekonstruircn, 
und  dicse  Typen  soliteii,  wenn  sie  ühcrliaiipt  erhaltungsfafiig 
wârcii,  aiicli  in  den  Erdschicliten  beçralieii  lieg-en. 

Bef'rageii  wir  die  Palaontologie,  so  zeigt  sicli,  dass  dièse 
Voraussetzungen  keiiieswegs  erfüllt  sind.  Wolil  gibt  es  eine 
IVÏeiige  fossiler  Gattniigen,  welcJie  zcitleliens  eiiiliryoïiale  oder 
besser  gesagt,  jugeiidliclie  Merkmale  ihrer  lebeiiden  Verwandten 
beibehalteii,  aber  eine  ganze  Reilie  von  clironologiscli  aiif- 
einander  folgenden  iind  der  gleieben  EiitwickluiigsricbUing 
angeliürige  Fornien  wiisste  ich  eigentlich  niir  bei  den  Saiige- 
tbieren  unil  eUva  bei  den  Reptilien  zn  nennen. 

Die  eocæncn , oligocænen  nnd  ziim  Tlieil  aiicli  noch  die 
iniocænen  Maniinalia  steben  iiireii  jetzl  existireiiden  Ver- 
wandlen  ziini  grossten  ïlieil  als  Jugendformen  gegennber, 
indeni  sie  last  aiisnalimslos  wenigsteiis  einzelne  Merkmale  aiit- 
weisen,  die  von  ihren  geologiscb  jihigeren  Naclikonimen  im 
embryonalen  oder  jugendiiclien  Sladiiim  rascb  durcblaufen 
werden.  Dagegen  felden  ibnen  in  der  Regel  gerade  die  aiif- 
fâlligsten  Eigenthiimlichkeiten,  wie  Gcwcilie,  knoeberne  Stirn- 
zapfen  , Verschmelzung  gcvvisser  K'nocben , Reduktion  des 
Gebisses  oder  einzelner  Skelettlieile,  und  ersl,  wenn  wir  eine 
Rcilie  verwandter  Gattungen  von  verschiedenem  geologiscliem 
Aller  genauer  studiren,  seben  wir,  wie  sicli  nacli  und  nach 
die  DilTerenzirungen  und  Eigeiitliümliclikeiten  der  lieutigen  V'er- 
treter  ciner  bestimmten  Gruppe  im  Laufe  der  Zeit  ausbilden. 
Dadureb  wird  es  aber  auch  môglich,  fur  die  meisten  Sâuge- 
thierordnungen  eine  Anzalil  primiliver  Merkmale  austindig  zu 
maclien,  welche  sicli  haiifig  uocli  in  den  iiltesten  Vertretern 
vereinigt  linden  und  aucii  meist  cinem  Embryonalstadium  eines 
lebenden  Angebôrigen  der  betrcllenden  Gruppe  eiitspreclieii. 

Die  Ontogenie  der  jetzl  lebenden  Organismen  würde  übrigens 
nur  eine  hôclisL  unsiebere  Basis  zur  Bekonstruktioii  urwelt- 
licher  Faunen  und  Floren  liefern,  demi  die  Erfalirung  lelirt, 
dass  das  biogenetisclic  Grundgesetz  liaufig  duirb  verschiedene 
Ursacben  verscldeicrl  oder  ganziieb  verdunkelt  wird.  Nicbt 
selten  kommt  es  vor,  dass  von  zwei  nahe  verwandten  lebenden 
FMrmen  die  eine  eine  Reihe  von  continuirliclien , aufeinander 
folgenden  Sladien  durclilauft,  wabrend  bei  der  anderen  die 
Eutwickeluug  mehr  sprungweise  vor  sicli  gelit.  Der  Embryo 
wird  im  letzteren  Falle  diircb  besondere  Einllüsse  zur  Be- 


CONFKRENCE  DE  M.  VOl\  ZITTEL 


131 


schicunig-ung  seiner  Ausbildung  getriebeii,  cr  überspringt  ge- 
wisse  SLadien  vollstandig  imd  maclit  dadurch  die  in  der- 
Onlogenie  jedes  Individiuims  cnthallcne  gescliicbtlicbe  (palin= 
genetisclic)  Urkimde  imkenntlicli.  Diese  Entwickeiungsfalschung 
oder  Cœnogencsis,  wie  sie  IIœckel  nennt,  findet  am  haufigsten 
danri  slatt,  wenii  das  reife  Indivlduiim  einen  liohen  (irad  von 
Dillcrenzirung  aufweist  und  der  Eml)ryo  bis  zu  seiner  Ausbil- 
dung grosse  Veraiideruugen  durchzumacheii  bat. 

Wie  unsiclier  und  trügerisch  die  auf  embryologischein  Wege 
gewonnenen  palaontologischen  Ergebnisse  vvaren,  inôgeu  einige 
ersonneue  Eeispielc  eilaulern.  Was  fur  sonderbare  Alinéa  der 
Crinoiden  würde  sicli  ein  Zoologe  konstruiren,  dem  ja  lediglicli 
die  üntogenie  von  Antedou  bekannt  ist.  Geslielte,  nur  ans 
fünf  Rasai-  und  Oralplatten  zusanuuengeselzte,  armlose  Kronen 
inüssten  die  unterste  Slelle  seines  Stainmbaumes  einnelimen  ; 
es  würden  dann  GaUungen  mil  fünf  grossen  Basalia,  fünf 
winzigen  Badialia  und  fünf  massig  starken  Oralia  folgen;  dann 
kamen  Eormen  mit  fünf  kurzen,  cinfachen  und  spüter  mit 
verzweigten  Armen  u.  s.  w.  Doeb  ieb  will  das  Bild  niebt 
weiter  fortspinnen.  Sie  Aile  wissen,  dass  es  niebt  im  Entfern- 
testen  mit  deu  palaoutologiscben  Tbalsacben  übereinstimmt. 

Welcber  Zoologe  würde  ans  der  Eutwicklungsgescbicbte  der 
recenten  Seeigel  folgern  koiinen,  dass  den  irregularen  Eormen 
• lie  regulareii  voraus  gingen,  und  dass  diese  wieder  fossile 
Vorlaufer  nacb  Art  der  Periscbœcbiniden  und  Botbriocidariden 
besitzen  ? In  der  Ontogenie  der  Cœlenteraten  weist  nicbts  mil 
Beslimmtbeit  auf  die  einslige  Existenz  von  Cyatbopbylliden 
oder  Cystipbyllideu  bin.  Keine  embryologisebe  Beobacbtung 
würde  uns  berecbtigen,  die  ebemalige  Anwesenbeit  von  Grap- 
tolitben  oder  Stromaloporen  zu  vermutben.  Kein  Enlwick- 
lungssladium  eines  lebenden  Braebiopoden  bekundel  die  ebe- 
nialige  Existenz  der  zablreicben  Spiraltrâger  des  palaozoiseben 
und  mesozoiseben  Zeitalters. 

Diese  wenigen  Beispiele  liessen  sicb  leiebt  verzebnfacbeu  ; 
uber  sie  dürfteu  genügen,  um  die  Geringfügigkeit  der  Auf- 
scblüsse  zu  lieurtbeilen , welcbe  uns  ontogenelisebe  Untersueb- 
ungen  alleiu  über  die  Lebewesen  in  früberen  Erdperioden  zu 
''erscbalfen  vermochten. 

Ein  weilerer^  die  praktisebe  J3edeutung  der  Ontogenie  für 
Géologie  und  Paliiontologie  berabdrückender  Umstand  bestebt 
dass  die  frübesten  Entwicklungsstadien,  mit  denen  sicb 


^32  COMPTE-RENDU.  TROISIEME  PARTIE 

ja  die  moderne  Embryologie  fast  ausscblicsslicli  bcscliâfligt, 
nicht  erlialtungsfiihig  sind  uiid  dass  wir  von  iimen  darum  auch 
niemals  fossile  Urbilder  in  den  Erdscbicliten  erwarten  dürfen. 
Die  postemliryonalen  Vcrândernngen  vor  der  eigentlichen  Reife 
haben  wenigslens  bei  den  wirbelloscn  Tliieren  bis  jelzt  niclit 
jene  Reachtnng  gefnnden,  wie  sie  es  verdienen  nnd  docli  sind 
es  gerade  diese,  welclie  dem  Paliiontologen  besonderes  In- 
téressé bieten. 

Trotz  dieser  crschwerendcn  Urnstânde  feldl  es  docli  aucli 
bei  den  Wirbelloscn  nicht  gauzlicli  an  fossilen  Embryonaltypen. 
Die  palaozoischcn  Reliiiuriden  gleichen  tauschend  jugcndliclien 
Larven  des  lebenden  Limnliis;  die  PentacrinusLarve  des 
Antedon  stcht  manchen  fossilen  Seelilien  nàber , als  das  aus- 
gewachsene  Tliier  ; gewisse  fossile  Seeigel  bewahren  dauernd 
jiigendliche  Merkmale  , wie  lineare  Ambulacra,  lïinfcckigcs 
Peristom  ihrer  lebenden  Verwandten;  bei  den  Lamellibran- 
cliiaten  lassen  sicli  frülie  Jugendstadien  von  Austern  nnd 
Pectiniden  mit  paliiozoischen  Aviculiden  vergleiclien.  Bei  den 
Brachiopoden  entsprechen  voriibergehende  Stadien  im  Arm- 
gcrüst  Icbender  Terebratuliden  nach  Beeciier  einer  Anzahl 
fossiler  Gattnngen.  Audi  bei  giinzlich  ausgestorbenen  Abtliei- 
lungen  wnrde  erfolgreich  ontogcnetischen  Merkmalen  naclige- 
spürt.  Die  sebonen  Untcrsnchungcn  von  Hyatt,  Würtenrer- 
OER  nnd  Branco  baben  gezeigt , dass  aile  Ammoniten  nnd 
Gcratitcn  ein  Goniatitenstadinm  diirchlaufen  nnd  haulig  gleichen 
die  inneren  Umgange  eines  Ammoniten  in  ihrer  Form,  Ver- 
zierung  und  Snturlinie  irgend  einer  frühcr  exislirenden  Gattung 
im  ausgcwachsenen  Zustand. 

Formenreihen , deren  aufeinanderlblgende  Glieder  mil  snc- 
cessiven  Entwicklungsstadien  ihrer  jüngsten,  noch  jetzl  existi- 
renden  Vertreter  übcreinslimmcn , gewahren  allein  ein  nnan- 
fechtbarcs  Bild  von  dem  Entwicklungsgange  eines  beslimmten 
b’ormenkomplexes.  Derarlige  Slammbâume  bildcii  das  erstre- 
benswerthe  Ziel  der  Palâontologic.  Ans  ihnen  würde  sicb  von 
selbst  einc  natürliche  Systcmalik  ergeben.  Leide.r  aber  sind 
wir  von  diescm  Ziele  noch  weil  entfernl.  lu  der  Regel  fchlt 
unseren  palaonlologischen  Stammliaiimen  die  ontogeuelischc 
Grundlage  und  dass  auch  einc  solche  zuweilen  in  willkürlicher 
Weise  verwerthet  werden  kann,  bcweisl  am  besten  fier  unbe- 
friedigende  Zustand  unserer  Ammoniten-îdteratur. 

Zu  einer  durchgrcifenden  Reform  der  zoologischcn  Syste- 


CONFÉRENCE  DE  M.  VON  ZITTEL 


133 


matik  auf  phylogenetischcr  Basis  scheint  mir  die  ZeiL  noch 
iiicht  gekoinnien  zii  sein.  Bei  den  Protozœii  niid  Cœlenleraten 
feldt  es  durcliaiis  an  geniigenden  Anhallspunktcn  fur  eine 
pliylelisclie  Anordnung  der  versdiiedenen  Gruppen.  Bei  den 
Echinodcrmen  spriclit  zvvar  die  übereinsliinmende  Embryonal- 
enlwickelung  von  Asterozoen  und  Ecliinozoen  für  eine  gemein- 
sanie  Al)slammiing , aber  auf  die  Systeniatik  der  verscliiedcnen 
Klassen  liaben  onlogenetische  und  pliylogenetisclie  Tliatsaclien 
bis  jetzt  nur  einen  minimalen  Einfluss  ausgeübl. 

Die  Verbindung  von  Bryozœn  und  Brachiopoden  zu  einem 
besonderen  Slanini  der  Molluscoidea  und  deren  Ansciduss  an 
die  Würniei'  beridit  lediglicli  auf  embryologisclier  Uebereinstini- 
niung  ; in  ihrer  spateren  Entwickelung  gelien  die  beiden 
Klassen  so  wcit  auseinander,  dass  wir  keine  Parallèle  mehr  zu 
finden  vermogen , und  ob  die  scliônen  Untersucluingen  von 
Beeciier,  Cearke  und  Sghuciikrt  über  Phylogénie  und  On- 
togénie der  Brachio[)oden  eine  solide  Grundlage  lür  eine  neue 
bessere  Sysleinatik  dieser  Klasse  lieferii  werden,  ersclicint  vor- 
erst  noch  ziemlich  zweifclhaft. 

Viel  versprechend  dagegen  sind  unzweifelhaft  Untersuchun- 
gen  übcr  die  Schalcncntwicklung  von  Mollusken.  Welche  Er- 
folge  wir  aid'  diesem  Gebiete  zu  erholfen  habcn,  beweisen  die 
Arbeiten  von  Jackson,  Hyatt  und  Branco,  die  freilich  noch 
keine  genügende  Basis  für  eine  Systematik  der  Lannicllibran- 
chialen  und  Gcphalopodcn  gewahren. 

Am  tiefsten  eingegrilfen  liât  die  Palaonlologie  in  die  Klassi- 
fikation  der  Wirbelthicre.  Hier  haben  wir  es  vielfach  mit  sicher 
begj-ündeten  Stammbaumen  zu  thun.  Phylogenetische  und  on- 
togenetische  Thatsachen  haben  zur  Beseitigung  der  Ordnung 
der  Solipeden  und  zu  einer  naturgemasscn  Gruppirung  der 
Iluflhiere  geführt.  Die  Entdeckung  der  fossileu  Condylarthra 
und  Crcodontia  liai  unerwartetc  verwandtsclialtliche  Bezie- 
hungen  zwischen  Hufthieren  und  Fleischfrcssern  enthüllt.  Die 
merkwürdige  Eauna  der  Puercoschichten  enthalt  nach  Gope 
Inst  ausschliesslich  indilTercnte  Mischformcn , die  weder  als 
achtc  Huftthiere,  Baubtbiere  odcr  Nager,  ja  noch  nicht  einmal 
als  typische  Condylarthra,  Creodontia,  Eemuria  bezeichnet 
Werden  konnen,  und  welche  sich  kaum  in  das  Fachwerk  der 
zoologischen  Systematik  eiufügen  lassen,  da  sie  nach  den  ver- 
schiedcnsteii  Bichtungen  verwandtschaftliche  Bcziehungen  er- 
kennen  lassen. 


134 


COMPTE-RENDU.  TROISIEME  PARTIE 


Damit  beriihren  wir  iiuii  eine  wichtige  Prinzipienfrag-e.  Die 
grosseren  Kategorien  in  Botanik  iind  Zoologie  siiid  fast  aus- 
schliesslich  auf  die  Untersuchung  von  noch  jetzt  cxistirenden 
Formen  basirt  und  nur  in  solchen  Abtlieilungen,  wo  die  tossilen 
Forinen  den  recenten  an  Zabi  oder  Manniclifaltigkeit  der  Or- 
ganisation überlcgen  sind,  vviirde  aiich  diesen  einige  Rechnung 
gelragen.  In  der  Regel  liai  nian  sicli  damit  begnngt,  die  er- 
loschenen  Ordniingen  oder  Familien  zwisclien  die  von  don 
Botanikern  und  Zoologen  aiifgestellten  Gruppen  einziisclialten. 
Der  Grundriss  des  Systems  blieb  dabei  intakl.  Ersl  in  neuerer 
Zeit  wurden  Vcrsucbe  gcinacht , einzcine  Abtlieilungen  des 
zoologischen  Systems  aut  palaonlologischer  Basis  gewisser- 
massen  von  unten  an  neu  aufzubauen.  So  bat  Sccdder  für 
aile  palaozoiscben  Insekten  eine  Unlerklasse  (Palæodictyoptera) 
aulgestellt,  weil  sie  eine  Reibe  gemcinsamer,  indiiïerenter 
Merkmale  besitzen  nnd  nnlereinander  ebensovicl  morpbologiscbe 
Uebereinslimmniig  autSveisen,  als  mil  den  spiitern  Ortboptern, 
Nenro[)tern  und  Ilemiptern,  deren  Vorliiuler  sicb  nnler  den 
palaozoiscben  Formen  bereits  dentlicli  erkennen  lassen,  wenn 
sie  aucb  nocb  nicbt  die  voile  DiHerenzirung  ibrer  spiitern 
Nacbkoramen  erlangt  baben.  Konnten  wir  die  zablreicben 
Gattungen  der  Puercoslnfe  bcleben  und  un  ter  iinsere  beutige 
l'auna  versetzen,  so  würdeu  wir  sie  obne  Zwcifel  in  eine  ge- 
meiusame,  etwa  den  Marsupialieru  eutsprecbende  Ordnung 
stellcn,  da  sie,  wie  diese,  wenigstens  andeulungsweise  Mcrk- 
male  von  spiiter  scbarfer  dillerenzirten  Ordnungcn  besitzen,  in 
welcbe  wir  sie  jetzt  einzureiben  pllegen. 

Wiire  die  zoologiscbe  und  botaniscbe  Systematik  erst  zu 
scbaffen,  so  würde  sie  wabrscbeiulicb  iii  viell'acber  Hinsicbt 
eiu  auderes  Aussebeu  gewinnen.  Sie  müsste  deutlicber  die 
nalürlicbe  Verwandtscbat't  in  Abstammugn  der  Organismen 
erkennen  lassen.  Die  geologiscb  iiltesten  und  in  der  Regel  aucb 
indifferenteslen  und  primitivsten  Vcrtrcter  eincs  grosseren 
Formenkomplexes  müssten  unter  besondcrem  Namen  vereinigt 
werden  und  den  gemeinsamen  Gruiidstock  für  die  ans  ibnen 
bervorgebcnden  Ordniingen,  Familien,  Gattungen  u.  s.  w.  bil- 
dcn.  Abcr  nur  in  wenigeu  Fallen  konnte  die  Palaontologie 
das  crforderlicbc  Material  für  eine  derartigc  Reform  liefern. 
lu  der  Regel  würden  namentlicb  bei  den  Wirbellosen,  die 
primitiven  Miscblypen  fcblen  und  wir  wiiren  geuolbigt,  mit 
bereits  scbarfer  ditferenzirten  Aesten  und  Zweigen  eines  Stam- 


CONFÉRENCE  DE  M.  VON  ZITTEL 


135 


mes  zu  beginnen,  von  deneri  die  meisten  noch  bis  in  die 
licutige  Schôpfung  hereinragen.  Wir  würden  also  doch  wieder 
daraid'  bingewiesen,  unserer  Systcniatik  diejenigeji  Oi’ganismen 
zu  Grunde  zu  legen,  von  denen  wir  nicht  nur  einzelne  erlial- 
tungsfahige  Bestandtheile,  sondern  die  ganze  Anatomie,  Physio- 
logie und  Emi)ryologie  zu  untcrsuclien  im  Slande  sind. 

Die  Systcniatik  bat  aber  nicht  nur  die  Aufgabe,  die  orga- 
nischen  Formen  nacli  ihrer  Verwandtschaft  zu  ordncn,  sondern 
auch  die  Uebersicht  des  unermcsslicJien  Formenreichthuras  der 
Lebewesen  zu  erleiclitern.  Zu  dicsem  Behufe  sind  von  den 
altcrcn  Systeinatikern  die  verschiedenen  Kategoricn  geschallen 
worden.  Sie  liaben  das  liistorische  Becht  l'ür  sich  und  ebcnso- 
wenig,  wie  wir  in  der  Géologie  geneigt  sind,  ohne  dringende 
Veranlassung  unsere  historisch  überlieferten  Begridc  und  Ein- 
theilungcn  zu  andern,  ebensowenig  empl'ielilt  es  sich,  die  zoolo- 
gische  und  botanische  Systematik  unablassig  umzugestalten. 

Die  Descendenztheorie  bat  allerdings  an  dem  festen  Geluge 
der  âlteren  Systematik  gewaltig  gerüttelt.  Die  Begriffe  von 
Varietat,  Mutation,  Art,  Gattiing,  Familie,  Ordnung,  u.  s.  w., 
sind  unbestimmt  und  flüssig  geworden  ; die  Grenzen  zwischen 
den  systematischen  Gruppen  werden  bestiindig  verrückt  und 
ehemals  fest  geschlossene  Verbande  gesjirengt.  Subjektive 
Meinungen  spielen  gegenwartig  eine  grosse  Rolle  und  wenn 
ich  bedenke,  mit  welcher  Aengstliclikeit  wir  Acltere,  die  wir 
noch  vor  der  Aéra  des  Darwinismus  unsere  wissenschaftliche 
Ausbildung  erhalten  haben,  bei  der  Aufstellung  einer  neuen 
Art  oder  Gattung  verfuhren  und  damit  die  Leichtigkeit  ver- 
glciche,  mit  welclier  heutzutage  Species,  Généra,  Familien  iind 
Ordnungeii  aufgestellt  und  wieder  beseitigt  werden,  so  zeigt 
sich  darin  am  AufTallendsten  der  Uuterschied  zwischen  Sonsl 
und  .letzt. 

Die  Herrschat't  der  LiNNÉ’schen  und  CuviER’schcn  Griindsiitzc 
bedrohte  die  Systematik  mit  geistloser  Verknoclierung,  der  un- 
gezügelte  Subjektivismus  der  Neuzeit  kanu  leicht  znr  Anarchie 
l'üliren.  Wenn  jeder  Autor  sich  berufeu  fi'ildt,  nacli  Ihiter- 
suchung  einer  Anzahl  von  Formen,  die  Systematik  zu  retor- 
miren  und  womoglich  eine  neue  Terminologie  einzuführen, 
so  besteht  die  Gefahr,  dass  wir  den  Uebcrblick  über  den  For- 
menreichthum  der  organisclien  Welt  verlieren  und  uns  einer 
Sjirache  bedieaen,  die  nur  noch  die  engsten  Spezialisten  ver- 
stehen  und  die  jeden  ferner  Stehenden  abstossen  muss. 


136 


COi\IPTE-RENDU. 


TROISIEME  PARTIE 


Mit  diesen  warnenden  Bemerkiingen  moclite  icli  schliessen. 
Die  Descendenztheoric  hat  die  beschreibenden  Naturwisscn- 
schaften  mit  nciieii  Ideen  durclidning-eii  imd  ihnen  holiere 
Ziele  gesteckt  ; aber  wir  dürfen  nie  vergesseii,  dass  sie  doch 
mir  eine  Théorie  ist,  welchc  bcwicsen  werdcii  muss.  Ich  babe 
anzudeuten  versiidit,  wio  vicies  zii  ibrcr  Begriindung  durcli 
palâontologisclic  Forsduing  gesdiehen  ist,  allein  idi  dnrfte 
auch  iiidit  verliehlen,  wie  uneiidlidi  vicie  Lücken  nnsere 
Beweisfübrung  noch  aufvveist.  Die  Wisseiisdiaft  strebt  in 
erstcr  Linic  nach  Wabrbeit.  Je  deiitlidier  wir  uns  bewnsst 
bleiben,  anf  weldi’  gebreddidicr  Basis  nnsere  wissensdiaft- 
lidien  Theorien  rniien,  desto  einsiger  werden  wir  uns  be- 
miilien,  sie  durdi  neue  Beobachtnngen  und  Tiiatsacben  zu 
verstârkcn . 


II 

Sur  la  structure  rubanée  des  plus  anciens  Gneiss 
et  des  Gabbros  Tertiaires 


PAR 


Sir  ARCHIBALD  GEIKIE 

Directeur  général  du  Service  géologique  de  la  Grande-Bretagne  et  d Irlande. 


I 


Sur  la  structure  rubanée  des  plus  anciens  Gneiss 
et  des  Gabbros  Tertiaires. 


Aucune  partie  de  la  croûte  terrestre  n’a  probablement  donné 
naissance  à plus  d’hypotbèses  que  les  gneiss  anciens  granitoïdes. 
Sur  une  grande  étendue  de  la  terre  on  les  trouve  en-dessous 
des  terrains  stratifiés  les  plus  anciens.  D’après  une  école,  ils 
démontreraient  l’existence  des  terrains  répandus  partout  et 
découverts  par  le  retrait  des  eaux  d’un  océan  couvrant  le  monde 
entier.  Une  autre  trouve  en  eux  la  preuve  de  l’énergie  méta- 
morphique de  la  chaleur  interne  de  la  terre.  Une  autre,  enfin, 
les  a pris  pour  les  restes  des  premières  couches  superficielles 
du  noyau  terrestre  ; d’abord  en  fusion,  celles-ci  seraient  passées 
ensuite  à l’étal  solide.  Dans  ces  derniers  temps,  grâce  aux 
soins  plus  spéciaux  apportés  par  les  géologues  à l’étude  des 
terrains  eux-mêmes  et  aux  connaissances  obtenues  par  celle  de 
leurs  structures  microscopiques,  on  a pu  arracher  à ces  roches 
une  partie  de  leur  secret,  et  maintenant  le  champ  des  hypo- 
thèses plus  ou  moins  fondées  est  beaucoup  plus  restreint.  Nous 
savons  aujourd’hui  que  les  gneiss  primitifs  présentent  en  très 
grand  nombre,  sinon  tous,  des  structures  internes  qui  ressem- 
blent beaucoup  aux  parties  les  plus  profondes  des  roches 
ignées  éruptives.  Aucun  géologue , après  avoir  étudié  ces 
roches,  ne  se  fera  fort  de  résoudre  tous  les  problèmes  qui  s’im- 
poseront à son  esprit,  mais  il  est  fermement  convaincu  que, 
pour  y arriver,  le  chemin  le  plus  sûr  est  de  poursuivre  ses 
recherches  à travers  les  variétés  de  structure  que  nous  révèlent 
les  massifs  éruptifs. 


140  COMPTE-RENDU.  TROISIEME  PARTIE 

Il  est  une  grande  difficulté  qui,  sans  aucun  doute,  a du  re- 
tarder le  fruit  de  ces  recherches  ; elle  a sa  source  dans  les 
puissants  résultats  de  la  déformation  mécanique  sur  les  gneiss. 
Ces  roches  ont  subi  un  écrasement  énorme  par  suite  de  mouve- 
ments terrestres  prolongés  et  puissants.  La  constatation  de  ce 
fait  a,  sans  doute,  marqué  un  progrès  important  dans  l’inter- 
prétation graduelle  de  l’histoire  des  roches  métamorphiques  et 
de  l’origine  du  métamorphisme. 

Il  est  toutefois  permis  de  croire,  semble-t-il,  qu’on  a poussé 
trop  loin  la  doctrine  de  la  déformation  mécanique,  vraie  sans 
doute  où  on  veut  bien  n’en  point  exagérer  la  portée,  et  qu’on 
a voulu  expliquer  par  elle  des  structures  avec  lescpielles  elle  n’a 
proprement  point  de  rapport.  C’est  avec  raison  qu’on  attribue 
aux  gigantesques  efforts  de  refoulement  terrestre  la  foliation 
distinctive  des  gneiss,  leurs  plissements  et  leurs  ridements, 
ainsi  que  toutes  les  minutieuses  cristallisations  que  l’on  associe 
à ces  structures  plus  grandioses.  Mais  il  est  des  phénomènes 
pour  l’explication  desquels  nous  devons,  me  semble-t-il,  re- 
monter à des  opérations  plus  reculées  que  celles  qui  produi- 
sirent la  foliation  et  le  plissement. 

Après  une  étude  minutieuse  des  anciens  gneiss  du  nord-ouest 
de  l’Ecosse,  nous  croyons  que  ces  roches  consistent  princi- 
palement en  matières  ignées,  distinctes  les  unes  des  autres  et 
par  leur  composition  minérale  et  par  la  date  relative  de  protriù 
sion.  Elles  présentent  des  parties  où  la  structure  feuilletée  dis- 
paraît [iresque  entièrement,  et  où  la  roche  prend  les  caractères 
familiers  aux  couches  plus  profondes  des  massifs  éruptifs.  Ces 
noyaux  non  écrasés  représentent  des  portions  de  masses  basi- 
ques d’une  origine  ignée,  d’où  sont  venus  les  gneiss  feuilletés 
et  ridés.  Mais  entre  ces  portions  franchement  éruptives  et  celles 
dont  les  structures  visibles  [laraissent  dues  essentiellement  à la 
déformation  mécani(jue  et  aux  lois  de  cristallisation,  il  y a un 
groupe  important  intermédiaire  qui  ne  montre  les  caractères  ni 
des  noyaux  non  écrasés  ni  des  gneiss  à structure  granulitique 
et  plissée.  Les  roches  de  ce  type  se  reconnaissent  à leur  struc- 
ture rubanée.  Leurs  minéraux  composants  se  trouvent  dans  des 
bandes  ou  couches  plus  ou  moins  parallèles,  et  variant  d’nn 
centimètre  à plus  d’un  mètre  en  épaisseur.  Ces  couches  se  dis- 
tinguent généralement  l’une  de  l’autre  par  leur  couleur.  Dans 
quelques-unes  les  pâles  feldspaths  dominent  ; dans  d’autres  les 
minéraux  principaux  sont  les  amphiboles  et  micas  à couleur 


conférknce  de  sir  arcuirald  geikje 


141 


foncée.  De  telles  variétés  rubanées  sont  des  traits  familiers 
aux  gneiss  les  plus  anciens  de  toutes  les  parties  du  monde. 

Or,  il  est  évident  que  la  simple  déformation  mécanique 
n’aurait  pu  produire  cette  agrégation  spéciale  dans  une  masse 
ignée  de  structure  et  de  composition  à peu  près  imifoimes.  On 
admet  que  dans  une  roche  écrasée  les  réorganisations  cristal- 
lines pourraient  avoir  lieu  le  long  des  plans  de  mouvement,  et 
qu’ ainsi  par  un  procédé  de  ségrégation  des  feuillets  parallèles 
de  différente  composition  minérale  pourraient  se  former.  Par 
une  opération  pareille  nous  pourrons  comprendre  que  la  struc- 
ture feuilletée  des  scliistes  cristallins  puisse  se  produire  là  où  la 
masse  entière  se  compose  d’une  succession  de  lames  de  compo- 
sition minérale  un  peu  diftérente.  Il  est  toutefois  inadmissible 
que  tel  ait  été  pour  les  gneiss  le  mode  de  production  de  leur 
structure  spéciale  rubanée. 

Nous  voilà  donc  ramenés  aux  structures  ignées  originales,  et 
contraints  de  cliercher  si,  parmi  les  parties  profondes  des 
massife  éruptifs,  ne  se  trouve  aucune  analogie  avec  la  structure 

rubanée  des  gneiss.  , . ■ i 

Plusieurs  géologues  en  Europe,  ainsi  que  dans  1 Amérique  du 
Nord,  ont  remarqué  l’existence  d’un  arrangement  stratiforme 
ou  rubané  chez  les  minéraux  dans  des  roches  anciennes  d ori- 
gine ignée.  La  ressemblance  de  cette  structure  avec  celle  des 
gneiss  anciens  a aussi  été  signalée.  Cependant,  on  peut  dire 
(pi’il  y a peu  de  confiance  à donner  aux  observations  faites 
parmi  les  roches  pré-palæozoïques,  car  il  est  évident  que  les 
massifs  ignés  ont  pu  subir  une  puissante  délormation  méca- 
nicjue,  et  ne  plus  offrir  aux  regards  leurs  structures  originales. 
C’est  là  une  objection  probablement  peu  sérieuse.  On  pourra 
toutefois  la  réfuter  en  citant  des  exemples  provenant  des 
massifs  ignés  jiliis  récents  qui  olîrent  aujourd’hui  la  même 
position  et  se  trouvant  dans  les  mêmes  conditions  qu  au  jour 
où  ils  sont  passés  de  l’état  de  fusion  ignée  à celui  de  corps 
solides.  De  tels  exemples  abondent  heureusement  dans  la  série 
remarquable  des  éruptions  volcaniqnes  dont  les  des  occiden 

taies  de  l’Ecosse  furent  le  théâtre. 

Dans  cette  région  eurent  lieu  des  éruptions  successives  de 
basaltes,  andésites  et  d’autres  laves,  avec  tufs  et  conglomérats 
volcaniques.  Ces  matières  se  trouvent  maintenant  en  coiiehes 
presque  horizontales  qui  atteignent  une  é[)aisseur  de  plus  de 
mille  mètres.  Elles  sont  en  rapport  avec  un  nombre  extraordi- 


142 


COMPTE-RENDU.  TROISIEME  PARTIE 


nairc  de  djkes  et  de  filons,  et  elles  semblent  avoir  été  émises 
par  de  nombreuses  ouvertures,  peu  considérables  par  elles- 
mêmes,  mais  distribuées  dans  une  grande  étendue.  A quelques- 
uns  des  centres  d éruption  elles  ont  été  envahies  par  de  grands 
massifs  (bosses),  laccolites  et  nappes  (sills)  de  gabbro,  et  ceux-ci 
ont  ete  plus  tard  traversés  par  de  vastes  épanchements  de 
granophyre. 

Môme  vues  de  loin  les  masses  de  gabbro  dans  l’ouest  de 
l’Ecosse  font  voir  une  structure  plus  ou  moins  distinctement 
stratifiée.  I.es  couches  qu’elles  exposent,  examinées  de  près, 
présentent  des  différences  de  structure  et  de  composition,  et 
sont  dues  évidemment  à l’intrusion  successive.  Dans  l’ile  de 
Rum,  par  exemple,  une  série  de  couches  de  gabbro,  au  moins 
de  six  cents  mètres  d’épaisseur,  qui  s’élèvent  dans  un  groupe 
de  montagnes  pittoresques,  pourraient  à première  vue  se  prendre 
pour  des  strates  presque  horizontales  de  quelque  roche  noire 
sedimentaire.  Parmi  les  monts  Guillin,  dans  l’ile  de  Skye,  les 
nappes  de  gabbro  s’entassent  à des  hauteurs  de  plus  de  mille 
mètres  au-dessus  de  la  mer. 

Quoique  les  couches  de  gabbro  conservent  un  parallélisme 
général  entre  elles,  un  examen  soigneux  révèle  qu’elles  se 
croisent  souvent  et  forment  indubitablement  une  série  intrusive 
très  complexe.  Ainsi,  les  gabbros  à grains  fins  dans  les  Monts 
Guillin  sont  traversés  par  d’autres  à gros  grains,  tandis  qu’à 
travers  toutes  les  variétés  se  glissent  des  filons  de  gabbro  pâle 
et  feldspathique. 

Parmi  les  structures  intérieures  de  ces  roches  il  s’en  trouve 
deux  sur  lesquels  je  désirerais  attirer  l’attention  des  géologues. 
D abord  quelques  gabbros  présentent  une  orientation  remar- 
quable de  leurs  minéraux  composants,  parallèle  aux  surfaces 
supérieures  et  inférieures  de  la  nappe.  Il  y a dans  l’île  de  Rum 
des  gabbros  ou  troctolites,  à couleur  claire,  dont  les  feldspaths, 
olivines,  et  pyroxènes  sont  disposés  parallèlement  à la  stratifica- 
tion. Par  cette  structure  ces  roches  ressemblent,  d’une  manière 
frappante,  aux  schistes  cristallins,  et  l’on  pourrait  facilement 
les  confondre,  au  premier  coup  d’œil  avec  des  calcaires  saccha- 
roïdes  métamorphiques,  renfermant  des  silicates  cristalisés.  Les 
cristaux  ne  sont  nullement  écrasés,  et  ne  portent  point  de  trace 
de  rupture  ou  de  déformation.  Ils  doivent  leur  position  évidem- 
ment au  mouvement  de  la  roche  avant  sa  consolidation,  et  se 
classent  donc  parmi  les  textures  d’écoulement  dans  les  roches 


CONFKRENCE  DE  SIH  ARCIIIBALD  GEIKIE 


143 


vitreuses.  On  ne  peut  jusqu’à  présent  expliquer  le  développe- 
ment remarquable  de  cette  structure  feuilletée  dans  certaines 
couclies  et  sou  absence  presque  totale  dans  d’autres.  La  solution 
de  ce  problème  se  rapporte  aux  conditions  changeantes  du 
magma  fondu,  sur  lescpielles  nos  connaissances  sont  encore  si 
imparfaites. 

Ensuite , an  cas  où  l’on  ne  peut  tracer  un  parallélisme 
définitif  entre  les  cristaux  individuels,  alors  on  observe  un 
arrangement  beaucoup  plus  frappant  des  minéraux  en  bandes 
ou  lits,  approximativement  parallèles.  Ces  bandes  varient  entre 
(pielques  centimètres  jusqu’à  plusieurs  mètres  en  épaisseur. 
Elles  dilfèrent  entre  elles  par  la  proportion  relative  des  minéraux 
constituants.  Quelques-unes,  facilement  reconnaissables  à leur 
couleur  pâle,  sont  composées  en  grande  partie  de  feldspath. 
Dans  d’autres,  de  teinte  noire  et  d’un  plus  grand  poids  spéci- 
fique, l’olivine  et  le  pyroxène  ou  le  fer  magnétique  dominent. 

On  ne  peut  trouver,  même  au  microscope,  aucune  trace  de 
déformation  mécanique  ou  écrasement  parmi  les  minéraux  con- 
stituant de  ces  bandes.  Les  cristaux  des  couches  à couleur 
pâle  s’entrelacent  avec  ceux  des  lits  foncés  d’une  manière  qui 
prouve  (pie  les  bandes  ont  cristallisé  simultanément. 

Bien  (pie  celles-ci  soient  généralement  parallèles  à la  strati- 
fication des  nappes  (sil/s)  de  gabbro,  elles  ne  se  prolongent  pas 
au  delà  de  quelques  mètres,  car  elles  disparaissent  et  sont  rem- 
placées par  d’autres  sur  le  meme  ou  sur  de  différents  niveaux. 
Un  trait  singulier  dans  ces  bandes  est  le  plissement  que  parfois 
elles  présentent.  Dans  certains  cas,  une  bande  montre  une 
structure  froncée  ou  ridée  ; dans  d’autres  le  plissement  s’étend 
sur  une  série  de  bandes  repliées  sur  ellcs-mcmes  en  forme  de  S. 
Ces  courbures  se  trouvent  entre  des  bandes  parfaitement  égales 
et  parallèles.  Même  entre  les  plus  forts  plissements  on  ne  dis- 
tingue pas  de  trace  d’écrasement  ou  de  déformation  parmi  les 
minéraux  composants. 

11  est  évident  que  ces  différentes  structures  ont  une  analogie 
très  rapjtrochée  avec  celles  qui  nous  sont  connues  parmi  les 
plus  anciens  gneiss.  La  ressemblance,  en  effet,  est  tellement 
frappante  ([u’il  sera  bien  pardonnable  à un  géologue  de  ne  point 
admettre  tout  de  suite  que  le  gabbro  soit  une  roclie  volcanique 
non  dérangée,  appartenant  à l’époque  tertiaire,  et  de  soutenir 
qu’il  est  quelque  forme  de  gneiss  archéen. 

Conjointement  avec  mon  ami  M.  Teall,  j’ai  décrit  récemment 


144  COMPTE-RENDU.  TROISIEME  PARTIE 

les  gabbros  rubanés  des  monts  Cuillin.  Nous  avons  attiré  l’at- 
tention des  géologues  sur  leurs  structures  remarquables  et  leur 
origine  probable,  et  insinué  que  leurs  caractères  sont  dus  peut- 
être  à la  protrusion  d’un  magma,  qui,  au  moment  d’émission, 
n’était  pas  homogène  mais  hétérogène,  quant  à sa  composition 
minérale. 

Je  ne  me  propose  pas  d’aborder  iei  la  question  de  l’origine  de 
la  structure  rubanée  des  gabbros  tertiaires.  Je  voudrais  plutôt 
indiquer  que  cette  structure  est  une  partie  de  la  conformation 
originale  de  quelques  roches  basiques  qui  ont  surgi,  dans  les 
premiers  âges  tertiaires,  et  qui  n’ont  depuis  subi  aucun  méta- 
morphisme. Nous  remarquons  chez  ces  roches,  qu’au  moment 
d’éruption  il  y avait  déjà  une  différenciation  de  leur  matière 
composante.  Pendant  que  le  magma  était  encore  en  fusion, 
des  portions  pâles  et  plus  acides  se  sont  étendues  alternative- 
ment avec  d’autres  noires  et  plus  basiques,  en  bandes  parallè- 
les ; et  ces  bandes  étaient  parfois  repliées  avant  leur  consoli- 
dation. Nous  pouvons  donc,  il  me  semble,  conclure  de  cette 
analogie  que  les  caractères  semblables  dans  les  anciens  gneiss 
rubanés  appartenaient  à la  structure  originale  des  massifs  érup- 
tifs de  diverses  roches  primitives,  basiques  et  acides.  Nous  y 
trouvons  un  nouvel  argument  en  laveur  de  l’opinion  d’après 
laquelle  ces  gneiss  auraient  une  origine  éruptive.  11  me  paraît 
aussi  que  les  plissements  complexes  et  difficiles  à expliquer 
parmi  les  gneiss  granitoïdes  peuvent  recevoir  ici  quelque  éclair- 
cissement. Si  la  structure  rubanée  des  gneiss  eût  été  entière- 
ment due  à l’écrasement  et  à la  recristallisation,  ces  contorsions 
remarquables  s’expliqueraient  seulement  par  de  nouvelles  dé- 
formations et  recristallisations.  Le  problème  me  semble  être 
bien  simplifié  si  nous  admettons  qu’avant  l’origine  des  procédés 
métamorphiques,  les  matériaux  ignés  possédaient  déjà  une 
structure  rubanée,  ridée  et  même  plissée  en  certains  endroits. 


Principes  à suivre  pour  une  classification  universelle 

des  roches 

PAR 

M.  A.  MICHEL-LÉVY 

Directeur  du  Service  de  la  Carte  géologique  de  la  France. 


6“  CONGR.  GÉOL.  INTERN. 


lü 


Principes  à suivre 

pour  une  classification  universelle  des  roches. 


Les  classifications  pétrographiques  doivent  satisfaire  à deux 
conditions  principales  que  l’on  peut  énoncer  de  la  façon  suivante  : 
constituer  des  groupes  aussi  naturels  que  possible  ; condenser 
le  plus  de  notions  précises  dans  le  moins  grand  nombre  de 
mots. 

Mais  avant  tout,  il  est  nécessaire  de  s’entendre,  et  de  donner 
à ces  mots  une  signification  comprise  et  acceptée  par  toutes  les 
écoles.  Actuellement,  dans  le  monde  pétrographique,  on  peut 
dire  que  la  confusion  est  complète  ; les  anciens  noms  de  roches 
ont  été,  presque  tous,  détournés  de  leur  sens  primitif,  quand  ils 
en  avaient  un  précis,  et  redéfinis  vingt  fois.  Si  encore  ces  défi- 
nitions, sans  cesse  modifiées,  nous  avaient  épargné  la  plaie  des 
noms  nouveaux,  nous  aurions  évité  cette  cacophonie  étrange  des 
noms  géographiques  auxquels  une  désinence  en  « lithe  » ne  prete 
ni  beaucoup  de  grâce,  ni  des  vertus  mnémoniques  bien  confir- 
mées. 

Et  cependant,  quand  on  va  au  fond  des  choses,  on  est  tout 
étonné  de  constater  que  ce  sont  surtout  des  questions  de  lorme, 
j’allais  presque  dire  d’amour-propre,  qui  divisent  les  écoles 
pétrographiques.  Jamais  on  n’a  été  plus  près  de  s’entendre  sur 
les  questions  précises,  sur  la  portée  et  la  définition  des  struc- 
tures, sur  les  moyens  de  détermination  des  éléments  des  roches. 

Jadis,  lorsqu’un  élève  apportait  une  roche  dans  un  de  nos 
laboratoires,  nous  en  étions  réduits  à l’examen  à 1 œil  nu,  à la 
loupe,  au  chalumeau.  Nous  déterminions  tant  bien  que  mal  les 


148 


COMPTE-RENDU.  TROIStEME  PARTIE 


grands  cristaux,  nous  jugions  si  la  roche  était  à un  ou  à deux 
temps  distincts  de  consolidation. 

Maintenant,  en  quelques  heures,  nous  polissons  des  plaques 
minces  et  le  microscope,  polaiisant  nous  décèle  les  plus  fines 
structures  des  roches  les  plus  compactes,  et  nous  permet  la 
détermination  précise  des  moindres  parcelles  cristallines.  L’em- 
ploi judicieux  des  extinctions  en  lumière  parallèle  et  des  images 
fournies  par  la  lumière  convergente,  la  spécification  des  biréfrin- 
gences et  celle  toute  récente  des  réfringences  avec  une  approxi- 
mation inespérée,  donnent  à ces  déterminations  une  portée 
qu’elles  n’avaient  pas,  il  y a seulement  quelques  années  : on 
sait  distinguer  les  plagioclases  entre  eux,  les  diverses  variétés 
de  pvroxènes  et  d’amphiboles,  les  principales  natures  de  sphé- 
rolites  des  roches  rhyolitiques  et  variolitiques. 

Lorsque  ce  premier  examen  laisse  quelques  doutes,  ou  peut 
l'ecourir  aux  délicates  méthodes  microchimiques  dont  quelques 
réactions  sont  devenues,  pour  ainsi  dire,  d’un  usage  courant  dans 
tous  les  laboratoires  de  pétrographie. 

L’analyse  chimique  en  bloc,  ou  le  triage  minutieux  des  divers 
éléments  au  moyen  de  l’acide  fluorliydriquc,  de  l’éleclro-aiinant, 
des  liqueurs  denses,  demandent  beaucoup  plus  de  temps  et 
supposent  un  travail  plus  approfondi,  en  général  simplement 
confirmatif  des  déterminations  minéralogiques,  lorsque  la  roche 
est  cristalline  et  qu’on  a eu  soin  de  tenir  un  compte  approximatif 
de  la  quantité  de  chaque  minéral  composant. 

Pour  achever  l’étude  commencée,  il  reste  à coordonner  les 
notions  recueillies  sur  le  terrain  : l’àge  géologique  de  la  roche, 
ses  conditions  actuelles  de  gisement,  et,  si  la  chose  est  possible, 
celles  du  temps  où  elle  s’est  consolidée.  Il  faut  en  outre  chercher 
à faire  une  part  équitable  aux  actions  secondaires,  dynamo- 
métamorphisme,  métamorphisme  de  contact,  métamorphisme 
général,  actions  hydrothermales  (propylitisation),  etc. 

Si  les  cartes  de  détail  de  la  région  sont  faites  et  bien  faites, 
si  toutes  ces  observations  ont  été  confiées  à un  géologue  pers- 
picace, on  arrivera  peut-être  à savoir  si  la  roche  est  de  grande 
profondeur,  de  profondeur  modérée,  d’intrusion,  de  [)rotrusion, 
de  filon,  d’épanchement  en  nappes  épaisses  ou  en  coulées  minces. 

Et  encore,  dans  bien  des  cas,  le  doute  subsistera.  Prenons 
pour  exemple  une  roche  connue  ; la  classique  variolite  de  la 
Du  rance,  celle  du  Mont-Genèvre.  Lory  la  considère  comme  un 
faciès  des  gabbros  des  Alpes  ; M.  Zirkel  lui  attribue  une  indi- 


CONFÉRENCE  DE  M.  A.  MICUEL-CÉVY 


149 


vidiialilc  ivcUcmcnt  distincte,  .le  crois,  personnellement,  y recon- 
naître lin  ty|)e  de  contact,  de  refroidissement  brusque  des 
”al)bros.  MM.  Cole  et  Gregory  la  supposent  en  relation  avec  des 
tufs  de  projection  et  ne  sont  pas  éloig’iiés  d’en  faire  une  roclie 
de  cheminée  volcanique.  La  structure  en  est  instructive  ; on  y 
voit  l’olig-oclase  sphérolitiquc  prendre,  par  place,  une  apparence 
arhorisée  et  enchevêtrée  qui  témoigne  tout  à la  fois  d’un  refroi- 
dissement brusque  du  magma  et  d’un  repos  absolu  au  moment 
de  la  cristallisation  ; mais,  s’il  fallait  attendre  des  notions  réelle- 
ment positives  sur  les  détails  du  gisement  de  cette  roche  pour 
la  nommer,  on  s’exposerait  à des  retards  fâcheux.  Ce  serait 
encore  bien  pis,  si  l’on  devait  en  outre  préciser  son  âge  géolo- 
gique : Tmry  croyait  la  variolite  triasique  ; mes  éminents  colla- 
borateurs de  la  Carte  géologicjue  de  la  France  l’ont  promenée, 
avec  les  schistes  lustrés,  du  Précambrien  au  Trias  ; MM.  Cole 
et  Gregory  ne  se  révolteraient  nullement  à l’idée  de  la  remonter 
dans  le  Flysch. 

La  variolite  et  ses  congénères  ne  sont  pas  une  exception.  Il 
faut,  à chaque  instant,  en  stratigraphie  pétrographique,  faire  les 
mêmes  réserves.  Voici  une  roche  anciennement  connue  sous  le 
nom  de  porphyre  quartzifère,  parce  qu’elle  présente  deux  temps 
distincts  de  consolidation,  une  pâte  adélogène  et  de  grands 
cristaux  d’orthose  et  de  (piartz.  Le  microscope  la  montre  entiè- 
rement cristallisée  et  y décèle  un  magma  de  seconde  consoli- 
dation composé  de  petits  cristaux  d’orthoze  et  de  quartz  ; c’est 
une  de  nos  niicrogrannlites.  Or  on  connaît  ces  roches  à l’état 
de  contacts  des  massifs  granitiques  et  il  faut  alors  les  nommer 
des  microgranites  ; leur  inécaTiisme  de  production  et  leurs 
passages  parfois  gradués  au  granité  constituent  même  la  meil- 
leure preuve  de  la  distinction  qu’il  faut  faire  entre  les  éléments 
anciennement  consolidés  et  ceux,  orthoze  et  quartz,  qui  tonnent 
le  ciment  des  autres,  dans  les  granités  les  ])lus  cristallins. 

Mais,  ce  même  porphyre  quartzifère,  vous  le  trouverez  en 
gros  filons,  en  filons  minces,  en  dômes,  en  coulées  épaisses,  et 
alors  il  vous  faudra  l’appeler  granité  j)or|)hyre,  quartz-poiqihyre, 
ou  plutôt  vous  le  baptiserez  de  ces  noms,  si  ou  vous  dit  com- 
ment il  est  venu  ; sinon  vous  le  nommerez  au  jugé. 

La  structure  ophitique  est  encore  moins  caractéristique  et 
parcourt  toute  la  série  des  conditions  de  gisement. 

En  résumé,  lorsqu’on  nous  présente  une  roche,  nous  arrivons 
rapidement  à déterminer  sa  structure,  tous  ses  minéraux  coin- 


150 


COMPTE-RENDU.  — TROISIEME  PARTIE 

posants,  leur  abondance  relative.  Quand  il  y a lieu,  des  essais 
chimiques,  accompagnés  de  délicates  préparations  mécaniques, 
nous  permettent  de  contrôler  et  de  compléter,  en  quelques 
semaines,  les  données  que  les  méthodes  optiques  nous  ont 
élégamment  fournies  en  quelques  heures. 

Ici  s’arrêtent  les  notions  que  je  qualifierai  de  contingentes, 
celles  que  la  roche  porte  en  elle-même,  et  dont  le  contrôle  est 
facile  à tout  instant. 

Quant  aux  autres  notions  : âge  et  gisement  géologiques,  actions 
secondaires,  origines,  elles  sont  non  seulement  fort  importantes 
mais  elles  présentent  parfois  l’intérêt  que  font  naître  toutes  les 
([uestions  de  géogénèse  ; loin  de  le  méconnaître,  nous  avons 
tous  consacré  une  partie  de  nos  etforts  à chercher  la  solution  de 
ces  séduisantes  énigmes.  L’observation  et  ses  multiples  hypo- 
thèses, l’expérience  synthétique  et  ses  réalités  souvent  plus 
concrètes  peuvent  contribuer,  chacune  pour  leur  part,  à aug- 
menter, à ce  point  de  vue,  le  domaine  de  la  science  positive. 

Mais  je  pense  qu’il  n’est  pas  nécessaire  de  sortir  des  notions 
contingentes  et  toujours  faciles  à contrôler,  auxquelles  il  a été 
fait  allusion  plus  haut,  pour  donner  sans  amphibologie,  à une 
roche,  un  nom  à la  fois  instructif  et  se  prêtant  aux  groupements 
rationnels.  C’est  donc  à la  structure  et  à la  composition  minéra- 
logique intégrale,  qualitative  et  quantitative,  qu  il  convient  de 
recourir  en  dernière  analyse. 

D’ailleurs,  à proprement  parler,  la  notion  de  structure  conve- 
nablement interprétée,  nous  donne  des  renseignements  précieux 
sur  la  façon  dont  les  facteurs  de  la  cristallisation  se  sont  com- 
portés, à partir  du  moment  où  le  magma  tondu,  quittant  les 
profondeurs  infratelluriques,  a commencé  son  ascension  plus  ou 
moins  rapide  dans  les  fissures  de  l’écorce  terrestre.  Ces  facteurs 
sont  en  assez  petit  nombre,  bien  que  leurs  combinaisons  puissent 
être  extrêmement  variées  ; en  voici  l’énumération  sommaire  : 
1“  composition  chimique  du  magma,  considéré  après  son  indivi- 
dualisation définitive,  mais  avant  toute  consolidation  ; 2"  tempé- 
rature initiale  et  évolution  du  facteur  température  durant  le 
refroidissement  jusqu’à  la  consolidation  définitive;  3“  nature  des 
minéralisateurs  (gaz  et  vapeurs)  et  pressions  auxquelles  ils 
agissent  jusqu’à  leur  échappement  ou  jusqu’à  leur  emprisonne- 
ment final. 

Toutes  les  roches  à deux  temps  de  consolidation  très  distincts 
témoignent,  avec  évidence,  d’une  variation  brusque  des  facteurs 


CONFÉRENCE  DE  M.  A.  MtCHEL-LÉVY 


151 


de  la  cristallisation.  A ce  point  de  vue,  les  roches  d’épanchement 
sont  en  général  à deux  temps  très  distincts  ; mais  la  réciproque 
n’est  pas  vraie  et  il  suffit  de  rappeler  que  les  microgranuhtes  et 
dacites  des  laccolites  américains  sont  des  roches  éminemment 
porphyriques,  pour  réduire  à sa  juste  valeur  le  caractère  des 
deux  temps.  11  serait,  d’autre  part,  facile  de  trouver,  dans  les 
plus  magnifiques  coulées  d’andésite  ou  de  labradorite  des  Puys 
d’Auvergne,  des  roches  extraordinairement  cristallines  qui  pré- 
sentent tous  les  stades  intermédiaires  entre  les  grands  cristaux 
intratelluriques  et  les  microlites  de  la  dernière  heure  ; l’ascension 
dans  la  cheminée  volcanique  a été  lente  et  un  grand  nombre  de 
lamelles  aplaties  de  labrador  ou  d’aiidésine  y ont  pris  des  déve- 
loppements variés. 

Ainsi  cette  première  grande  subdivision,  que  l’on  trouve  inva- 
riablement à l’entrée  de  toutes  les  classifications,  entre  les  roches 
granitoïdes  et  les  roches  porphyriques,  n’est  pas  susceptible 
d’une  interprétation  stratigraphique  absolue. 

A mesure  que  nous  allons  pénétrer  plus  avant  dans  1 étude 
des  causes  probables  des  structures  des  roches,  la  complexité 
du  problème  se  catégorisera  de  plus  en  plus  et  justifiera  nos 
prémisses. 

Les  expériences  synthétiques,  que  nous  avons  poursuivies, 
M.  Fouqué  et  moi,  pendant  de  longues  années  et  que  nous 
avons  récemment  reprises,  permettent  de  tracer  une  démarcation 
tranchée  entre  les  roches  basiques  que  l’on  reproduit  dans  tous 
leurs  détails  par  fusion  purement  ignée  et  recuit  plus  ou  moins 
prolongé,  et  les  roches  acides  ou  intermédiaires.  Dans  les  loclies 
basiques,  les  deux  premiers  facteurs  de  la  cristallisation,  com- 
position du  magma,  évolution  de  la  température,  agissent  seuls 
ou  presque  seuls.  Sans  doute  certains  minéraux,  tels  que  1 am- 
phibole, le  mica  noir,  ont  une  tendance  à se  résorber  et  a se 
transformer  en  augite  et  en  fer  oxydulé,  lorsque  les  minéralisa- 
teurs  s’échappent.  Mais  c’est  là  un  détail  intéressant  qui  iie 
modifie  ni  la  structure  de  la  roche,  ni  ses  affinités  générales. 
Les  structures  grenue,  ophitique,  microlitique  et  variolitique  a\ec 
avec  toutes  les  subdivisions  dont  on  peut  les  surcharger,  sont 
donc  susceptibles  de  se  produire  dans  tous  les  gisements,  à 
condition  que,  par  contact  ou  par  épanchement,  la  température 
initiale  du  magma  subisse  les  variations  convenables. 

Cette  conclusion  a été  confirmée  par  les  belles  études  récentes 
de  M.  Lacroix  sur  les  enclaves  volcanicpics.  Elle  ôte  toute  vrai- 


152 


nOMPTE-RENDU. 


TROISIÈME  PARTIE 


semblance  à une  relation  entre  la  structure  des  roches  basiques 
et  leur  âge  ; et,  eu  égard  aux  hautes  températures  (dépassant 
de  beaucoup  1000«)  auxquelles  les  roches  microlitiques  et  vario- 
litiques  se  forment,  il  est  permis  de  penser  que  même  ces 
structures  de  refroidissement  brusque  peuvent  se  produire,  à 
1 occasion,  au-dessous  de  la  zone  où  les  magmas  granitiques  se 
ramollissent. 

Quand  on  passe  des  roclies  basiques  aux  intermédiaires,  c’est- 
a-dire  à celles  où  les  leldspaths  alcalins,  orthose,  inicrocline, 
anorthose,  albite  se  développent  sans  silice  lilire,  mais  avec 
accompagnement  de  mica  noir  et  d’amphibole,  le  problème  des 
structures  se  complique  d’une  modification  possible  et  tout  à fait 
radicale  de  la  composition  minéralogique.  Deux  de  nos  expé- 
riences synthétiques  vont  jeter  quelque  lumière  sur  la  question. 
Si  l’on  fond  un  mélange,  par  parties  égales,  d’orthose  et  de 
biotite,  on  obtient,  après  recuit  convenable,  une  association  de 
leucite  et  d’olivine  ; ainsi  la  fusion  purement  ignée  d’un  ortho- 
phyre  très  micacé  conduit  invariablement  à une  leucitite,  et  une 
bonne  partie  des  lamprophyres  devrait,  géologiquement  parlant, 
prendre  place,  à titre  de  roche  de  profondeur,  à côté  des  leuci- 
tites  d’épanchement.  M.  Iddings,  à qui  notre  reproduction 
synthétique,  perdue  dans  un  des  paragraphes  d’un  livre  paru 
en  1882  b avait  échappé,  a trouvé  dans  la  série  volcanique  de 
l’Absaroka  de  magnifiques  exemples  naturels  de  ce  genre  de 
liaison. 

La  seconde  expérience  synthétiipie  à laquelle  j’ai  fait  allusion, 
a trait  à la  fusion  des  verres  de  granité,  en  présence  de  l’eau 
surchauffée  ; ces  verres,  finement  porphyrisés  et  parfaitement 
isotropes,  se  fondent  en  un  culot  noirâtre  et  bulleux,  à une 
température  voisine  de  1000»,  tandis  qu’à  l’air  libre,  ils  ne 
subissent  meme  pas  un  commencement  de  ramollissement  à 
pareille  température.  Les  creusets  de  platine  iridié  dont  nous 
nous  sommes  servis  jusqu’à  [irésent,  M.  Fouqué  et  moi,  laissent 
rapidement  filtrer  la  vapeur  d’eau  ou  ses  gaz  ilissociés.  Dans 
ces  conditions,  le  culot,  observé  en  plaijue  mince,  fourmille  de 
microlites  de  spinelle,  d’orthose  et  de  mica  noir,  dans  un  restant 
vitreux  abondant.  11  s’est  produit  un  orthopliyre  micacé  ; c’est, 
à proprement  parler,  la  contre-partie  de  la  précédente  expérience. 

Il  est  donc  impossible  de  ne  pas  tenir  compte  du  troisième 

^ Foiuiué  cl  Michel  Lévy,  Synthèse  des  minéraux  et  des  ruches,  p.  77  1882,  Paris, 
Massun. 


(JONFlÎRliiVGE  DE  M.  A.  MIÜ1IEI--LÉVY 


153 


facteur,  miucralisateurs,  lorsqu’on  traite  des  roches  intermé- 
diaires, et  il  faut  remarquer  qu’il  ne  s’agit  pas  ici  de  structure 
grenue  et  de  roches  de  profondeur,  mais  bien  d’orthophyres 
micacés,  de  trachytes,  tels  qu’on  les  trouve  en  fdons,  en  dômes, 
en  coulées  plus  ou  moins  épaisses.  La  viscosité  des  roches  doit 
et  peut  y retenir  temporairement  les  vapeurs  minéralisatrices,  à 
peu  près  comme  le  font  nos  creusets  de  platine  iridié. 

En  outre  l’interprétation  théoricpie  des  expériences  précitées 
permet  de  trouver  peut-être  une  des  causes  de  la  rareté  des 
roches  à leucite  en  dehors  des  centres  volcaniques  tertiaires.  Ces 
roches  doivent  surtout  constituer  des  coulées  superficielles  que 
les  érosions  ont  pu  faire  disparaître  en  majeure  partie,  dans  les 
terrains  plus  anciens.  Il  convient  d’ailleurs  d’ajouter  que  cette 
soi-disant  particularité  des  roches  tertiaires  tend  à disparaître, 
comme  toutes  les  autres.  On  a cité,  dans  ces  dernières  années, 
quelques  roches  à leucite  anciennes.  Dès  1882,  M.  Camuset, 
alors  professeur  d’histoire  naturelle  à l’Ecole  de  Cliiny,  m’a 
soumis  quelques  porphyrites  en  coulées  dans  le  Ciilm  des  envi- 
rons de  Gluny,  dans  lesquelles  l’examen  microscopique  m’a 
montré  de  nombreuses  sections  qui  ne  peuvent  guère  se  rap- 
[lorter  qu’à  des  cristaux  de  leucite  ; ce  minéral  est  d’ailleurs 
entièrement  épigénisé  en  une  mosaïque  de  cristaux  de  plagio- 
clase  acide,  voisin  de  l’alhite. 

Quant  aux  roches  franchement  acides,  avec  excès  de  silice 
plus  ou  moins  cristallisée,  il  faut  avouer  notre  complète  igno- 
rance au  sujet  de  leur  genèse.  M.  Friedel,  seul,  a obtenu  simul- 
tanément, à 500  ou  600“,  de  l’orthose  et  du  quartz,  en  faisant 
réagir  en  tube  fermé  les  silicates  alcalins  sur  l’alumine.  Mais 
ses  produits  n’étaient  pas  agrégés  et  rappelaient  plutôt  ceux  des 
druses.  Néanmoins  cette  remarquable  expérience  et  les  précé- 
dentes semblent  indiquer  qu’une  action  prolongée  des  minérali- 
sateurs  aux  environs  de  1000“  amènera  peut-être  au  résultat 
souhaité. 

Ij’étude  des  structures  des  roches  acides  n’en  est  pas  moins 
instructive  et  elle  permet  de  dresser  un  tableau  des  diftérentes 
formes  qui  se  produisent  quand  l’action  des  lacteurs  de  la 
cristallisation  va  en  se  dégradant  ; on  passe  très  nettement,  de 
la  pegraatite  graphique,  à la  micropegmatite,  puis  à ses  étoile- 
ments,  aux  sphérolites  à quartz  globulaire,  enfin  aux  divers 
sphérolites  à croix  noire.  C’est  toujours,  en  dernier  analyse,  un 
feldspath  alcalin  et  la  silice  en  excès  qui  ont  une  tendance  à 


154 


f:OMPTJi-RENÜU.  TKOISIÈME  PARTIR 


cristalliser  simultanément  clans  le  magma.  L’étude  des  fissures 
perlitiques  (fentes  de  retrait  du  restant  de  magma  vitreux) 
montre  que  toutes  ces  structures  sont  promorphiques,  antérieures 
à la  consolidation  de  la  roche  acide.  On  ne  peut  en  dire  autant 
des  magmas  microgranitiques  ou  microgranulitiques  que  l’on 
voit  parfois  se  développer  en  effaçant  les  fissures  perlitiques. 
Tout  indique  d’ailleurs  la  très  lente  élaboration  de  certains 
granités  qui  s’assimilent  leurs  salbandes  et  montent  à travers  des 
strates  qu’ils  ont  déjà  eu  le  temps  de  métamorphoser  profon- 
dément. 

En  somme,  les  minéralisateurs  interviennent  dans  la  genèse 
des  roches  acides  avec  leur  maximum  d’intensité  et  l’évolution 
du  refroidissement  ne  suffit  plus  pour  en  expliquer  les  diverses 
structures  : c’est  dans  des  fissures  fort  minces  que  se  consolident 
les  pegmatites  à gros  éléments,  et  un  grand  nombre  de  contacts 
de  granités,  loin  de  présenter  la  structure  microgranitique, 
montrent  une  exagération  du  grain  de  la  roche. 

Il  est  naturel  que,  dans  de  pareilles  circonstances,  la  relation 
entre  le  gisement  de  la  roche  et  sa  structure  soit  encore  bien 
autrement  complexe  que  pour  les  précédentes  catégories.  Tout 
indique  que  les  minéralisateurs  agissent  souvent  par  apport  de 
substances  nouvelles  et  dès  lors  la  notion  d’âge  peut  intervenir 
par  rocfiage  de  minéralisateurs  définis  dans  un  magma  en  évo- 
lution. Peut-être  convient-il  de  chercher,  dans  cet  ordre  de  faits, 
la  cause  de  la  succession  si  fréquente  des  granités  massifs  à 
mica  noir,  puis  des  granulites  (aphtes  et  granités  à mica  blanc) 
riches  en  minéraux  fluorés,  puis  enfin  des  microgranulites  rela- 
tivement éventées  malgré  les  grands  massifs  qu’elles  sont  suscep- 
tibles de  constituer. 

En  résumé,  les  structures  nous  donnent  une  notion  précise 
de  l’évolution  des  facteurs  de  la  cristallisation  ; cette  évolution 
est  une  fonction  complexe  dans  laquelle  entrent  certainement 
les  conditions  originelles  du  magma,  les  phases  qu’il  traverse 
avant  sa  consolidation,  et  les  conditions  de  son  gisement  définitif. 
Mais,  dans  l’état  actuel  de  nos  connaissances,  il  nous  paraîtrait 
chimérique  de  substituer,  à la  notion  contingente  de  structure, 
celle  du  gisement  définitif  de  la  rocbe.  Nous  ajouterons  même 
qu’au  point  de  vue  d’une  classification  rationnelle  des  roches, 
cette  dernière  notion  sera  toujours  insuffisante,  parce  qu’elle 
laisse  en  général  indéterminé  le  problème  capital,  ijui  est  celui 
du  détail  de  l’évolution  des  facteurs  de  la  cristallisation. 


155 


CONl'KRENCE  UE  M.  A.  MICIIEL-LEVY 

L’étude  des  structures  ne  sert  en  somme  qu’à  constituer  quel- 
ques grands  groupes  et  à subdiviser  les  roches  de  même  compo- 
sition minéralogique  et  chimique,  telles  par  exemple,  que  les 
roches  acides.  Èii  dernière  analyse,  il  est  tonjours  indispensable 
de  recourir  à la  composition  minéralogique  pour  créer  des 
familles  issues  d’uu  magma  originel  analogie.  Mais  il  est 
nécessaire  de  tenir  un  compte  exact  des  princijiaux  éléments 
composants  et  de  leur  importance  relative  au  point  de  vue 
quantitatif;  par  exemple,  dans  les  roches  porphyriques,  il  ne 
faut  pas  sacrifier  les  éléments  du  second  temps  de  consolidation 

à ceux  du  premier.  ■ - 

Dans  le  même  ordre  d’idées,  le  groupement,  sous  un  même 
nom,  de  minéraux  d’acidité  aussi  variée  que  les  plagicclases,  a 
contribué  non  seulement  à créer  des  groupes  disparates. comme 
ceux  des  porphyrites,  mais  encore  à fausser  la  relatiop  qui  doit 
toujours  exister  entre  la  détermination  minéralogique  dhine  roche 
et  sa  composition  chimique.  Les  remarquables  travaux  de 
M.  Iddings  ont  montré  en  effet  tout  l’intérêt  qui  s’attache  à la 
teneur  en  alcalis  des  roches,  et  surtout  aux  rapports,  existant 
entre  l’alumine,  les  alcalis  et  la  chaux.  La  déterminatiou  précifse 
du  plagioclase,  dominant  ou  moyen,  est  désormais  une  n^qç:?- 
sité  préalable  à toute  tentative  de  classification  et  il  ne  faut,  pas 
oublier  que,  dans  les  roches  porphyriques,  les  cristaux  /lu  second 
temps  sont,  le  plus  souvent,  bien  autrement  abondants  que  ceux 
du  premier.  11  se  trouve,  par  un  heureux  hasard,  que  l;i,  déter- 
mination des  feldspaths  au  microscope  a fait,  dans  cqs.dpnûers 
temps,  de  tels  progrès  qu’il  est  désormais  possible  de  déterminer 
rapidement  et  avec  précision  les  moindres  microlites  feldspa- 

thiques  L ... 

Un  exemple  tout  récent  peut  mettre  en  lumière  l’importance 
de  la  détermination  de  ces  microlites  dans  les  roches  éruptives  : 
M.  Oehlert  a bien  voidu  soumettre  à mon  examen  des  roches 
compactes,  de  couleur  foncée,  qui  percent,  en  dykes  et  en  fdons, 
la  base  du  bassin  carbonifère  de  Laval.  L’examen  micrographique 
a permis  de  constater  que  les  cristaux  du  premier  temps  sont  a 
rapporter  le  plus  souvent  à la  microperthite,  association  d or- 
those  et  d’albite,  parfois  à l’albitc  seule.  Quant  aux  microlites, 
les  nouvelles  méthodes  les  montrent  souvent  composés  d albite 
seule,  et  le  procédé  Becke,  combiné  avec  l’emidoi  de  la  liqueur 
Daniel  Klein,  leur  assigne  exactement  les  indices  de  réfraction 

' Etude  sur  la  détermination  des  feldspaths.  Paris,  Baudry,  1894. 


156 


GOMPTK-RENDU.  TROISIEME  l^\RTIE 


de  l’albite.  II  y a donc  des  roches  à microlites  d’albile,  porpby- 
rites  albitiques  ou  albitophyres,  et  elles  sont  en  relation  avec 
d’autres  roches  qui  rappellent  les  kératophyres.  Il  serait  à coup 
sûr  fâcheux  de  confondre  ces  porphyrites,  si  riches  en  soude  et 
si  acides,  avec  celles  dans  lesquelles  domine  l’andésine  ou  même 
le  labrador  ; elles  s’associeront  stratig'raphiquemcnt  avec  des 
])orphyres  pétrosiliceux,  plutôt  qu’avec  des  porphyrites  basi- 
ques. 

Une  remarque,  faite  depuis  lonq'temps  par  M.  Fouqué  à 
proiios  de  l’élude  si  approfondie  qu’on  lui  doit  sur  les  feldspaths 
des  laves  de  Santorin,  établit  que,  d’une  façon  g-énérale,  l’acidité 
des  elemcTits  blancs  alcalins  ou  alcahno-terreux  va  en  croissant 
depuis  leS  plus  anciens  jusqu’aux  plus  récemment  consolidés. 
L’étude  rèlativemenl  récente  des  zones  d’accroissement  des 
grands  êvistaux  de  feldspath  confirme,  en  général,  cette  règle 
qui  pemi'et  d établir  assez  facilement  la  moyenne  des  plagio- 
clases  d'ù'ne  roche  donnée.  Eu  égard  à la  grande  prédominance 
quantitative  habituelle  des  microlites,  on  remarquera  que  cette 
tend  à se  rapprocher  du  feldspath  qui  les  compose, 
dans  lés  roches  porphyriques. 

Onant  aux  éléments  ferro-magnésiens,  on  ne  peut  leur  appli- 
quer luieL-èglc  aussi  bien  définie.  La  présence  de  grands  cris- 
taux dc'péridot  entraîne  généralement  celle  de  l’augite  en  grands 
cristaux  cl  en  microlites  ; mais  la  découveile  récente  de  microlites 
de  pér;ddt  dans  des  andésites  relativement  très  acides  ("Volvic, 
etc.)  ne’  permet  pas  une  généralisation  de  l’ordre  de  consoli- 
dation des  éléments  basiques.  Aussi  bien  étions-nous  prévenus, 
par  les' 'reproductions  artificielles,  de  la  précipitation  du  fer 
oxydulé  à tous  les  stades  de  la  consolidation.  Si  l’on  considère, 
d’une  façon  [ilus  générale,  tous  les  éléments  de  la  roche,  alca- 
lins et  magnésiens,  il  est  encore  plus  inexact  de  conclure  en 
moyenne  à la  consolidation  des  minéraux  par  ordre  de  basicité 
décroissante  ; l’exemple,  si  fréquent,  des  diabases  à structure 
ophitique  montre  que  i’andésine  elle-même  peut  cristalliser 
intégralement  avant  le  pyroxène. 

Il  faut  donc  s’en  tenir  à l’observation  générale  que  les  micas 
noirs,  les  amphiboles,  les  pyroxènes,  le  péridot  apparaissent 
successivement  dans  des  roches  de  plus  en  plus  basiques,  sans 
d’ailleurs  s’exclure  les  uns  les  antres.  Il  est  aussi  tout  à fait 
nécessaire  de  tenir  conqite  des  éléments  ferro-magnésiens  qui 
apparaissent  dans  le  second  temps  de  consolidation  des  roches 


CONFÉRENCE  DE  M.  A.  MLCIIEL-LÉVY  157 

porphyriqiies,  parce  qu’ils  vont  en  général  avec  une  basicité 
croissante  du  inagnia. 

La  classe  des  roches  à feldspatlis  alcalins  dominants,  avec 
quartz  libre,  demande  à être  traitée  séparément.  Le  mica  blanc 
et  la  tourmaline  seuls  y méritent  une  mention  minéralogique  et 
vont  en  général  avec  la  structure  granulitique  ou  pegmatoïdc  du 
magma  très  acide.  En  fait,  les  distinctions  de  cette  classe  de 
roches  ont  toujours  été  basées  sur  les  structures  et  elle  ne  doit 
pas  figurer  dans  le  même  tableau  que  les  autres  roches.  L appa- 
rition du  quartz  dans  les  kersantites,  les  diorites,  les  diabases 
et  les  porphyrites  est  intéressante  à noter  et  a signaler  ; mais 
elle  ne  constitue,  pour  ainsi  dire,  qu’un  accident  des  mêmes 
roches  sans  quartz.  Il  est  très  curieux  de  constater  que,  dans 
un  coin  d’une  diabase  ophitique,  il  s est  trouve  un  restant  de 
quartz  et  d’orthosc  qui  y a cristallisé  en  micropegmatite  L Mais 
il  s’agit  bien  d’une  diabase  et  non  d’une  micropegmatite.  Et  si  la 
micropegmatite  devient  abondante,  si  le  mica  noir  remplace 
partiellement  le  pyroxène  réduit  à l’état  de  grands  cristaux, 
comme  dans  certaines  minettes  et  kersantites  des  Vosges,  il 
faudra  juger  si  l’on  a allaire  à des  micropegmatites  basiques, 
ou  à des  minettes  ou  kersantites  quajtzifères.  Tous  les  passages 
existent,  en  pétrographie,  et  une  classification  ne  peut  avoir  la 
prétention  d’en  multiplier  outre  mesure  la  nomenclature. 

Nous  voici  arrivés  au  terme  de  la  partie  théorique  de  cette 
notice  ; les  structures  doivent  servir  d’entrées  à un  tableau  de 
classification  des  roches  ; à elles  seules  elles  serviront  à nommer 
les  roches  à feldspatlis  alcalins  dominants  avec  quartz  libre.  Les 
autres  roches  devront  être  réparties  dans  un  tableau  à double 
entrée  dont  Tune  correspondra  aux  principaux  éléments  ferro- 
magnésiens  (non  compris  le  fer  oxydulé,  qui  parait  banal  et 
d’autant  plus  abondant  que  la  roche  est  plus  basique)  et  l’autre 
aux  principaux  feldspatlis  et  fcldspathides. 

Parmi  les  pyroxènes,  il  ne  parait  pas  utile  de  conserver  le 
diallage,  qui  est  une  variété  d’aiigite  et  qui  semble  souvent  se 
produire  par  voie  d’actions  secondaires.  Mais  il  est  nécessaire 
d’introduire  les  pyroxènes  sodifères  ; Tacmite  et  Tœgyriiie  accom- 
pagnent la  néphéline  dans  les  roches  riches  eu  soude  et  caracté- 
risent parfois  des  types  voisins  dans  lesquels  la  néphéline  peut 
faire  défaut. 

1 J’ai  récemment  trouvé  des  exemples  de  ces  associations  dans  des  diabases  rappor- 
tées de  la  Vendée  par  M.  Bochet,  et  du  Congo  (Ogoüé)  par  M.  Barat. 


158  COMPTE-RENDU.  — TROISIEME  PARTIE 

Parmi  les  feldspaths,  on  devra  distinguer  l’ortliose,  l’anorthose 
et  l’alhite,  les  oligoclases  et  les  andésines,  le  labrador,  i’anorthitc. 
A côté  des  feldspathides,  leucite,  népliéline,  associés  ou  non 
aux  feldspaths,  on  devra  faire  paraître  l’haüjne  et  la  mélilite. 
L’iiaüyne  caractérise  à elle  seule,  avec  ses  congénères  la  iioséanc 
et  la  sodalite,  un  certain  nombre  de  phonolites  et  de  téphrites 
dans  lesipiels  la  népliéline  n’est  pas  visible.  Quant  à la  mélilite, 
on  sait  le  rôle  important  qu’elle  joue  dans  certaines  roches  ba- 
saltiques dépourvues  de  feldspath. 

On  remarquera  l’analogie  du  tableau  proposé  avec  celui  que 
nous  avons  esquissé,  M.  Fouqué  et  moi,  en  1879  ; on  constatera 
aussi  que  j’ai  tenu  compte  de  celui  que  M.  Zirkel  a inséré  tout 
récemment  dans  la  seconde  édition  de  sa  Pétrographie,  et  cet 
accord  nous  donne  bon  espoir  dans  l’avenir. 

Il  existerait  environ  six  entrées  ferro-magnésiennes  et  douze 
alcalino-terreuses,  au  total  72  cases  distinctes,  abstraction  faite 
des  roches  alcalines  et  quartzeuses,  et  aussi  de  celles  qui  ne 
contiennent  aucun  élément  alcalino-terreux.  Un  assez  grand 
nombre  de  ces  cases  ne  serait  d’ailleurs  pas  utilisé  et  en  outre 
on  remarquera  iju’avec  des  noms  composés,  il  suffirait  de  dix- 
huit  appellations  distinctes,  dérivant  de  celles  des  minéraux  qui 
servent  d’entrées  au  tableau,  pour  en  nommer  toutes  les 
cases. 

Il  est  également  utile  de  noter  que  les  entrées  correspondant 
aux  éléments  alcalino-terreux  sont  en  général  plus  caractéris- 
tiques et  constituent  des  groupes  plus  naturels  ; elles  devraient 
donc  être  prédominantes  dans  la  nomenclature. 

Quant  aux  noms  actuellement  employés,  on  connaît  notre 
opinon  à leur  égard  : ils  méritent  d’être,  presque  tous,  changés 
et  constituent  une  véritable  pierre  d’achoppement  pour  l’ensei- 
gnement didactique. 

11  y a d’abord  la  grande  distinction  entre  les  roches  tertiaires 
et  anté-tertiaires,  exclusivement  basée  sur  leur  apparence  plus 
ou  moins  vitreuse,  sur  le  plus  ou  moins  d’intensité  des  actions 
secondaires  qu’elles  ont  subies.  H y a les  basaltes  et  les  méla- 
phyrcs,  les  andésites  et  les  porphyrites,  les  rhyolitcs  et  les  por- 
phyres pétrosiliceux.  Les  auteurs  anglais  font  bien  de  supprimer 
ces  distinctions  subtiles  qui  ne  reposent  sur  aucun  caractère 
fondamental. 

Il  y a les  noms  détournés  de  leur  acception  primitive,  tels 


159 


CONFÉRENCE  DE  M.  A.  MICIIEL-LEVY 

que  celui  de  dialiasc  qui  devrait  désigner  des  roches  granitoïdes 
à amphibole,  c’est-à-dire  des  diorites. 

11  y a les  noms  définis  trop  vaguement  à 1 origine  et  primiti- 
vement appliqués  à un  tout  complexe  où  tout  le  monde  a puisé 
ad  libitum.  Qui  oserait  dire  que,  dans  la  granulite  de  Saxe,  il 
n’entre  pas  beaucoup  de  granulite  au  sens  des  auteurs  français, 
en  même  temps  que  leurs  leptynites,  des  gneiss,  des  granités, 
des  pyroxénites,  etc.,  etc. 

11  y a les  noms  compréhensifs,  j’entends  par  là  ceux  qui 
comprennent  la  moitié  ou  le  tiers  des  roches  naturelles,  lel 
celui  de  porphyritc,  roclie  porphyrique  à plagioclase  dominant, 
englobant  depuis  l’albitophyre  à 65  ®/q  de  silice,  jusqu  a la  por- 
phyrite  augitique  à 45®/q.  Et  je  laisse  de  cote  certaines  Quarz- 
glimmerporphijrit  qui  pourraient  bien  etre  plus  acides  encore 
que  les  albitophyres  et  tourner  définitivement  à la  microgra- 
nulite. 

Enfin,  et  pour  faire  compensation  aux  précédents,  il  y a les 
noms  en  série  multipliée  pour  quelques  types  exceptionnels,  qui 
sont  comme  des  gouttes  d’eau  au  regard  de  1 océan.  Je  lais  allu- 
sion ici  aux  roches  à olivine,  satis  élément  blanc  ; j’en  compte 
bien  une  dizaine,  Dunite,  Pikrite,  Wehrlite,  Lherzolite,  Coit- 
landite,  etc.,  sans  y ajouter  quelques  types  nouveaux  que  mon 
ami  M.  Lacroix  est  en  train  de  baptiser  dans  les  Pyrénées. 

11  est  malheureusement  plus  facile  de  démolir  que  de  recons- 
truire et  je  ne  m’exposerai  pas,  à moi  tout  seul,  au  ridicule  de 
créer  encore  quelques  douzaines  de  noms  nouveaux.  Je  pense 
que  c’est  affaire  à une  commission  que  le  Congrès  devrait 
nommer  et  qui  chercherait,  chose  difficile,  à s assurer  au  piéa- 
lable  l’assentiment  des  principaux  chefs  d’école. 

En  attendant,  j’ai  proposé  une  notation  qui,  si  elle  a 1 incon- 
vénient de  demander  un  certain  effort  de.mémoire,  a du  moins 
l’avantage  de  n’exiger  aucune  convention  théorique  et  de  tenir 
compte  à la  fois  des  structures  et  des  principaux  minéraux 

constitutifs  des  roches.  , ^ 

Elle  consiste  à noter  par  des  lettres  majuscules  les  minéraux 
ferro-magnésiens,  par  des  minuscules  le  quartz,  le  mica  blanc 
et  les  minéraux  alcalino-terreux.  Les  éléments  les  plus  abon- 
dants sont  distingués  par  un  caractère  spécial.  Enfin  les  sigims 
des  minéraux  sont  inscrits  dans  l’ordre  de  leur  apparition,  n 
peut  marquer  par  des  barres  borizontales  la  période  pendant 


160  COMPTE-RENDU.  TROISIEME  PARTIE 

laquelle  ehaque  minéral  a continué  à se  consolider  et  distinguer 
les  deux  principaux  temps  de  consolidation  en  plaçant  les  barres 
au-dessus  de  la  ligne  pour  le  premier  temps,  au-dessous  pour  le 
second. 

Pour  ma  part,  je  suis  disposé  à toutes  les  concessions  dans 
le  but  d’arriver  à cette  classification  universelle,  à cette  nomen- 
clature simplifiée  qui  est  l’objet  des  rêves  de  tous  les  pétrogra- 
phes,  et  je  suis  persuadé  que  tous  mes  collègues  sont  ici  animés 
du  meme  esprit  et  possédés  du  même  désir. 


IV 

structure  des  Alpes  françaises 
et  récurrence  de  certains  faciès  sédimentaires 


M.  MARCEL  BERTRAND 

Professeur  à l’Ecole  des  mines  de  Paris. 


6®  CONGR  GÉOL.  INTERN. 


r 


I 


Structure  des  Alpes  françaises 
et  récurrence  de  certains  faciès  sédimentaires 


Messieurs,  perinettez-moi  de  dire  d’abord  combien  je  me  sens 
intimidé  de  l’Iionneiir  qu’on  m’a  fait  en  m’offrant  de  faire  cette 
conférence.  Je  sais  qu’ici  je  parle  devant  mes  maîtres.  C’est  du 
moins  pour  moi  une  occasion,  que  je  saisis  avec  joie,  de  rendre 
nn  liommaf>’e  de  gratitude  à ceux  auxquels,  entre  tous,  je  donne 
plus  volontiers  ce  nom,  à ceux  dont  les  ouvrages  ont  été  mes 
initiateurs  et  mes  guides,  à M.  Heim  et  à M.  Suess.  Qu’il 
s’agisse  d’étudier  dans  ses  détails  ou  dans  son  ensemble  la 
déformation  de  l’écorce  terrestre,  le  mécanisme  des  plissements 
Ou  leur  distribution,  ce  sont  eux  qui  nous  ont  montré  et  aplani 
la  voie.  C’est  M.  Suess  en  particulier  qui  m’a  appris  à com- 
prendre les  grands  problèmes  de  la  géologie  ; si  dans  mes  études 
.j’ai  rencontré  quelque  résultat  utile,  ou  même  seulement  quel- 
fiues  pins  vives  jouissances  personnelles,  c’est  à lui  que  je  le 
dois.  C’est  im  honneur  que  je  revendique  avec  sa  permission, 
(le  me  dire  ici  publiquement  son  élève. 

L’unité  de  la  chaîne  alpine,  telle  que  l’a  définie  M.  Suess  par 
la  continuité  des  zones  de  plissement  et  des  zones  de  sédimen- 
tation, est  un  des  plus  grands  progrès  des  récentes  études  géo- 
logiques. Un  des  progrès  de  l’avenir  sera  de  distinguer,  dans  les 
traits  multiples  de  la  chaîne  ainsi  définie  ou  des  chaînes  plus 
anciennes,  ceux  qui  ont  un  caractère  général  et  essentiel,  de 
ceux  qui  au  contraire  sont  purement  locaux  et  accidentels. 
L étude  de  chaque  région  alpine  apporte  lentement  une  pierre 
l’œuvre  commune. 


164 


COMPTE-RENDU.  TROISIEME  PARTIE 


La  région  que  j’ai  étudiée,  dans  les  Alpes  de  Savoie,  n’est 
qu’un  bien  petit  morceau  de  la  chaîne  alpine.  Quelques-uns  des 
résultats  que  j’y  ai  obtenus  me  semblent  pourtant  susceptibles 
d’une  certaine  généralité  ; ce  sont,  d’une  part,  la  structure  en 
éventail  de  cette  partie  de  la  chaîne,  et  d’autre  part,  l’existence 
de  gneiss  relativement  très  récents.  On  comprendra  lacilement 
qu’après  M.  Suess,  en  présence  des  larges  horizons  iju’il  vient 
de  nous  ouvrir,  je  n’ose  pas,  sans  y avoir  réfléchi  de  nouveau, 
parler  de  la  structure  en  éventail.  Je  me  bornerai  donc  à l’examen 
de  la  seconde  question. 

Par  ffneiss  permiem,  j’entends  naturellement  des  gneiss 
formés,  à une  époque  d’ailleurs  indéterminée,  par  le  métamor- 
phisme do  sédiments  permiens  ou  de  roches  permiennes.  Le 
premier  point  est  de  montrer  l’existence  de  ces  sortes  de  gneiss 
en  Savoie. 

Le  second  point  sera  de  chercher  à quelle  zone  de  la  région 
alpine  se  trouvent  limitées  ces  actions  de  métamorphisme,  et  de 
montrer  que  dans  cette  même  zone  les  terrains  secondaires  se 
présentent  aussi  avec  un  faciès  spécial,  modiliés  par  un  méta- 
morphisme semblable,  quoique  moins  intense. 

Enfin  j’essaierai  de  rechercher  si  ces  circonstances  spéciales, 
de  même  que  celles  du  dépôt  du  flysch  ou  des  grès  rouges,  ne 
peuvent  pas  être  mises  en  rapport  avec  certaines  phases  déter- 
minées de  la  formalion  des  chaînes  de  montagnes. 

L’existence  de  gneiss  permiens  n’est  pas  une  idée  nouvelle.  Il 
y a vingt-cinq  ans  qu’elle  a été  mise  en  avant  par  M.  Suess, 
qui  proposait  de  rattacher  au  Permien  une  partie  au  moins  des 
Gasanna-Schiefer  de  Gerlach.  Sans  préciser  autant,  nos  confrères 
suisses  ont  été  le  plus  souvent  portés  à voir  dans  les  gneiss 
alpins  d’anciens  sédimenls  jialéozoïques,  transformés  par  méta- 
morphisme. Je  n’ai  aucune  hésitation  à avouer  (pi’il  y a peu 
d’idées  auxquelles,  pour  ma  part,  j’aie  eu  autant  de  peine  à 
plier  mon  esprit,  ou,  si  l’on  vent,  mes  préjugés.  Je  me  rappelle 
que,  dans  les  diverses  excursions  (pie  j’ai  eu  le  plaisir  de  faire 
en  Suisse  avec  notre  honoré  président,  M.  Renevier,  nous  avons 
plus  d’une  fois  discuté  cette  question.  A ses  arguments,  je 
répondais  par  l’inévitable  objection,  si  facilement  acceptée  et 
reproduite  sans  contrôle,  d’une  succession  uniforme  des  gneiss 
dans  tous  les  pays,  et  M.  Renevier  se  contentait  de  me  prédire  : 
« Patience,  vous  y vieillirez.  » Et,  malgré  mes  premières  déné- 
gations, j’y  suis  venu  en  elfet,  non  pas  sous  l’inHuence  d’idées 


CiOMFKRElVCE  DE  M.  MARCEL  BERTRAND 


165 


théoriques  dill’ércntes,  mais  seulement  contraint  par  l’évidence 
des  faits  observés. 

La  circonstance  particulière  qui  permet,  en  Maurienne  et  en 
Tarentaise,  de  serrer  peut-être  de  plus  près  qu’autre  part  ces 
questions  difficiles,  est  la  suivante  : le  métamorphisme,  dans 
une  certaine  zone,  a envahi  le  Permien  sans  envahir  le  llouiller  ; 
si  bien  que  les  schistes  cristallins  sont  intercalés  entre  deux 
formations  d’âi>-e  bien  défini,  et  môme  fossilifères,  le  Houiller  et 
le  Trias.  L’intercalation  se  poursuit  sur  plus  de  50  kilomètres 
de  long  ; il  y a passage  graduel  des  assises  métamorphiques, 
d’une  part  au  llouiller  franc,  de  l’autre  aux  quartzites  du  Trias. 
Le  fait  est  facile  à vérifier  et  incontestable  : ce  sont  MM.  Zac- 
cagna  et  Mattirolo  qui  l’ont  démontré  les  premiers  ; nous 
n’avons  eu,  M.  Potier,  M.  Termier,  M.  Kilian  et  moi,  qu’à 
suivre  leurs  indications. 

Mais  ces  schistes  cristallins  ne  sont  pas  des  gneiss.  11  y a bien 
quchpie  ressemblance,  puisque  Lory  les  a pris  pour  tels,  et 
puisque  la  réunion  de  la  Société  géologique  de  France  en  1861, 
en  présence  de  Studer  et  d’Alphonse  Favre,  a accepté  cette  opi- 
nion. Dès  cette  époque,  il  est  vrai,  M.  Lâchât,  ingénieur  des 
mines  à Chambéry,  avait  dans  ces  schistes  cristallins  constaté 
la  présence  de  galets,  et  protestait  contre  l’assimilation  de  Lory. 
L’examen  microscopique  tranche  d’ailleurs  la  question,  et  permet 
de  reconnaître,  malgré  l’abondant  développement  des  minéraux 
phylliteux,  la  persistance  du  caractère  détritique. 

Il  n’y  a donc  là  qu’un  point  de  départ  : le  Permien  atteint  là 
un  certain  degré  déterminé  de  métamorphisme,  mais  il  n’est  pas 
à l’état  de  gneiss  ; il  est,  si  l’on  veut,  à l’état  de  faux  gneiss. 
11  est  certainement  remarquable  que  le  Permien  ait  atteint  pré- 
^‘isément  le  même  degré  de  métamorphisme,  dans  le  Verrucano 
des  Alpes  de  Claris  ou  dans  les  Alpes  apuennes.  Mais  doit-on 
en  conclure  que  ce  même  degré  de  métamorphisme  est,  à l’ex- 
elusion  de  tout  autre,  caractéristique  du  Permien  dans  les  Alpes 
centrales  ? Doit-on,  sans  autre  examen,  ranger  dans  le  Permien 
fout  ce  qui  ressemble  aux  schistes  de  Modane,  et  dans  l’Archéen 
fout  ce  qui  déj)asse  ce  degré  de  métamorphisme  ? La  réponse  ne 
semble  pas  douteuse  ; c’est  pourtant  là,  je  crois,  ce  qu’ont  fait 
principe  nos  confrères  italiens,  et  c’est  là  la  cause  du  désac- 
cord  qui  règne  entre  nous. 

en  [)artant  de  Modane  on  s’avance  vers  Test,  M.  Termier 
a montré,  et  j’ai  constaté  après  lui,  que  le  métamorphisme  de 


166 


COMPTE-RENDU.  TROISIEME  PARTIE 


toutes  les  assises  A^a  en  augmentant  progressivement.  Le  Per- 
mien suit  la  même  loi  ; mais  là  il  n’y  a plus  en  général  de 
Houill  er  reconnaissable  qui  le  limite  par  la  base.  Au  sommet, 
il  y a toujours  passage  du  Trias  à des  schistes  semblables  à 
ceux  de  Modane,  renfermant  seulement  des  minéraux  plus  nom- 
breux et  plus  A'^ariés  ; puis,  en  descendant  la  série,  le  caractère 
détritique  s’eiïace  ; la  glaucopbane  et  les  feldspalbs  s’associent 
aux  micas  ; on  a de  véritables  gneiss,  sans  que  nulle  part  on 
puisse  tracer  une  limite.  L’argument  tiré  de  ce  passage  insen- 
sible serait  encore  insuffisant,  parce  qu’au  centre  de  la  voûte  il 
peut  exister  des  gneiss  archéens,  dont  la  discordance  et  la  sur- 
face limite  aient  été  effacées  par  les  actions  mécaniques.  Mais 
M.  Termier  a trouvé  en  un  point  une  voûte  de  terrain  lioniller 
incontestable  surgissant  au  milieu  de  ces  assises.  Dans  les  mas- 
sifs voisins,  du  Mont-Pourri  et  du  Val  Grisanche,  j’ai  fait  des 
constatations  semblables  : il  reste  des  lambeaux  qui  ont  échappé 
partiellement  au  métamorphisme,  qui  ont  conservé  le  faciès 
houiller,  et  ces  lambeaux  sont  au  milieu  ou  au-dessous  de  vrais 
gneiss.  L’attribution  de  ces  gneiss  au  Permien,  ou,  pour  écarter 
toute  chance  d’erreur,  au  Permo-liouiller,  est  donc  certaine  et 
incontestable.  La  seule  question  est  de  savoir  si  l’on  peut 
trouver  un  critérium  de  distinction  minéralogique  entre  ces 
gneiss  et  les  gneiss  dits  archéens.  M.  Termier  trouve  bien  à ces 
gneiss  des  Alpes  une  sorte  d’air  de  famille,  qui,  dit-il,  lui  permet 
de  les  distinguer  de  ceux  du  plateau  central  -,  mais  de  là  à une 
définition  [irécise,  il  y a encore  loin.  M.  Micliel-Lévy  nous  a 
indiqué  comme  critérium  possible  la  présence  de  feldspatlis 
autres  que  l’albite  ; mais  M.  Termier  m’écrit  ipie,  d’après  ses 
obserA^ations  de  cette  année,  ce  critérium  lui  paraît  inapplicable. 

Ainsi,  dans  cette  partie  des  Alpes,  on  peut  suivre  toutes  les 
étapes  de  la  transformation,  depuis  des  scliistes  incomplètement 
métamorphosés  et  sûrement  permiens,  jusqu’à  des  schistes,  (pii 
occupent  la  même  position  stratigraphicpie,  où  toute  trace  d’ori- 
gine élastique  a disparu  et  où  se  sont  développés  tous  les  miné- 
raux des  gneiss,  .lusqu’à  ce  qu’on  ait  trouvé  une  nouvelle 
définition  des  vrais  gneiss,  ce  sont  de  vrais  gneiss,  et  leur 
âge  permo-houiller  n’est  pas  une  hypothèse,  mais  un  résultat 
d’observation. 

J’ai  proposé,  cette  fois  hypothétiquement,  d’étendre  la  même 
conclusion  aux  gneiss  du  Grand  Paradis,  c’est-à-dire  à des 
gneiss  plus  largement  cristallins,  faisant  partie  de  ce  ipi’on  a 


CONFÉRENCE  UE  M.  MARCEL  liERTRAND 


167 


appelé  dans  les  Alpes  le  gneiss  central  ; par  cela  même  que  le 
mélamorpliisme  serait  là  plus  général  et  pins  complet,  toute 
preuve  directe  devient  impossible.  Par  contre,  la  continuité 
impose  sans  ambiguité  la  même  solution  pour  les  Casanna- 
Schiefer  de  Gerlacli  dans  l’ouest  du  Valais.  D’ailleurs  la  question 
de  l’extension  pbis  on  moins  grande  de  gneiss  permo-honillers 
dans  tel  on  tel  massi!  est  une  (piestion  d’un  autre  ordre,  qui 
demande  pour  chaque  cas  une  discussion  spéciale,  et  qui  souvent 
restera  insoluble.  Le  point  essentiel,  c’est  de  constater  qu  il 
existe  des  gneiss  permiens.  Il  importe  en  même  temps  de  remar- 
((uer  que,  si  l’on  sort  de  la  zone  centrale  des  Alpes,  on  sort  en 
même  temps  de  la  zone  de  plus  grand  métamorphisme,  et  que, 
soit  dans  la  chaîne  de  Belledonne  ou  du  Mont-Blanc  sur  un 
versant,  soit  dans  les  environs  de  Lugano  sur  l’autre  versant, 
les  gneiss  sont  sûrement  plus  anciens,  puisque  le  Houiller  s’ap- 
puie sur  eux  en  discordance.  La  gneissijlcntion  a atteint  jusqu  au 
Permien  dans  les  Alpes,  mais  elle  ne  l’a  atteint  que  dans  la  zone 
centrale  de  la  chaîne. 

Dans  les  massifs  de  gneiss  permiens,  nous  n’avons  trouvé 
jus(ju’ici  ni  fdon  ni  intrusion  granitique.  Ces  intrusions  sont  au 
contraire  nombreuses  dans  les  gneiss  plus  anciens  de  Belledonne. 
Faut-il  voir  là  un  caractère  de  la  dillurcnce  d’âge?  Faut-il 
en  conclure  que,  partout  où  l’on  trouve  le  granité  injecté,  on  a 
alfaire  à un  terrain  plus  ancien  que  le  pcrmo-houillcr  ? Pour  ma 
part  je  ne  le  crois  pas  ; en  tout  cas  il  n’y  a aucune  preuve. 
Mais  de  plus,  tout  en  étant  prêt  à reconnaître  un  large  rôle  au 
dynamo-métamorphisme,  je  suis  très  porté  à admettre,  avec 
M.  Michel-Lévy,  qu’une  transformation  aussi  générale,  aussi 
uniforme  sur  de  si  grandes  épaisseurs,  indique  la  proximité  du 
granité  en  profondeur.  D’ailleurs  l’étude  des  chaînes  plus  an- 
ciennes et  plus  dénudées  nous  montre  que  cette  ascension  du 
granité  a été  très  inégale  et  très  irrégulière  ; dans  les  Alpes 
même,  il  monte  à Predazzo  jusque  dans  le  Trias.  Bien  ne  me 
semblerait  donc  plus  naturel  que  de  trouver  tlu  granité  |)ené- 
Irant,  en  filons  ou  en  massifs,  dans  les  gneiss  permiens  de  la 
chaîne  centrale. 

Avec  l’existence  de  gneiss  permiens,  la  zone  centrale  des 
A.lpes  présente  un  second  caractère  stratigraphique,  qui  peut,  je 
crois,  se  mettre  en  rapport  avec  le  précédent,  c’est  1 énorme 
développement  des  schistes  lustrés.  Ges  schistes  lustrés  ont  avec 
^es  gneiss  sous-jacents  à peu  près  les  mêmes  rapports  que  les 


168 


COMPTE-RENDU.  TROISIEME  PARTIE 


I 


phyllades  avec  les  gneiss  du  plateau  central  ou  de  la  Bohème.  Ce 
sont  en  général  des  schistes  calcaires  au  lieu  d’cLre  des  schistes 
argileux  ; mais  à la  base  ils  alternent  aussi  en  plusieurs  points 
avec  des  micaschistes,  et  M.  Bonney,  d’apres  l’examen  micros- 
copique et  la  comparaison  avec  d’autres  régions,  a pu  conclure,  * 

au  moins  pour  une  partie  de  ces  schistes  lustrés,  qu’ils  se  rap- 
portaient au  sommet  de  la  série  cristallophyllicnne.  Pour  la 
masse,  comme  l’a  dit  M.  Diener,  le  faciès,  V habitus  serait  plutôt 
celui  que  nous  sommes  habitués  à voir  aux  terrains  paléozoï- 
cpies.  Or  ces  schistes  qui  succèdent  en  concordance  à l’étage 
gneissique,  qui  lui  font  suite  en  quelque  sorte,  qui  alternent 
avec  des  micaschistes,  qui  rappellent  à des  observateurs  non 
prévenus,  tantôt  le  sommet  de  la  série  cristallophyllienne,  tantôt 
les  faciès  paléozoïques,  ces  schistes  sont  du  Trias  et  du  Lias. 

L’unité  de  la  formation,  des  Grisons  au  sud  des  Alpes  Cot- 
tiennes,  était  déjà  évidentes  pour  Studer  ; elle  a été  confirmée 
par  tous  ceux  qui  ont  travaillé  à la  carte  géologique  de  ces 
régions.  Leur  âge  a été  souvent  discuté  ; j’ai  moi-mème,  je 
l’avoue,  comme  pour  les  gneiss,  changé  d’opinion  à leur  sujet  ; 
je  ne  veux  pas  refaire  ici  l’historique  de  cette  question,  .le  rap-  | 

pelle  seulement  que  j’ai  trouvé  en  Savoie  des  preuves  incontes- 
tables de  leur  passage  latéral  au  Trias,  et  que  dans  les  Grisons, 

M.  Heim  y a montré  l’existence  de  bancs  fossilifères,  avec 
Bélemnitcs  et  Gryphées  jurassiques.  En  Suisse,  on  les  attribue 
au  Lias  ; en  Savoie,  on  doit  être  plutôt  tenté  de  les  rapporter 
au  Trias,  mais  ces  deux  opinions  ne  sont  pas  contradictoires  ; 
on  peut  plutôt  dire  qu’elles  se  complètent.  Car,  en  Savoie,  au- 
dessus  des  schistes  démontrés  triasiques,  il  y a une  masse 
énorme  de  schistes  semblables  qui  peuvent  être  basiques  ; en 
Suisse,  au-dessous  des  schistes  fossilifères,  il  y a également  des 
schistes  semblables,  qui  peuvent  être  du  Trias.  En  tout  cas,  que 
le  système  appartienne  en  majorité  au  Trias  ou  au  Lias,  il  y a 
un  fait  incontestable,  c’est  qu’on  a là  un  faciès  spécial  des 
dépôts  de  la  période  secondaire,  essentiellement  [iropre  à la 
région  centrale  des  Alpes,  à celle  où  il  existe  des  gneiss  per- 
miens, et  que  ce  système,  triasiipie  ou  liasiipie,  fait  suite  d’une 
manière  continue  à celui  delà  série  gneissitpie.  Il  n’est  peut-être 
pas  inutile  de  remarquer  cpie  l’existence  du  gneiss  permien  et 
celle  de  micaschistes  triasiques  sont  établies  d’une  manière 
complètement  indépendante,  et  que  par  conséquent  ces  deux 
résultats  s’ajoutent  et  se  confirment. 


GONKÉRENCU  DE  M.  MARCEL  BERTRAND 


169 


Studer,  dès  1844,  désignait  Tenscmble  de  ce  système  sous  le 
nom  de  flyscli,  schistes  argileux,  et  calcaire  à Bélemnites.  11 
faudrait  ajouter  à cette  dénomination  le  mot  de  « calcschistes,  » 
l’élément  calcaire  y jouant  presque  partout  un  rôle  essentiel. 
Mais  ce  qu’il  faut  surtout  retenir,  c’est  l’assimilation  avec  le 
tlysch  ; c’est  la  même  épaisseur,  la  môjne  uniformité  et  la  même 
absence  de  fossiles.  La  ressemblance  est  parfois  si  grande, 
qu’on  discute  encore  sur  l’attribution  des  schistes  du  Priittigau 
au  flysch  éocène  ou  aux  schistes  lustres  hasiques.  Les  schistes 
lustrés  sont  \\\\  fl ijsch  tri.asique  et  jurassique. 

Sans  doute  il  y a des  dilférences  : le  flysch  classique  est 
moins  calcaire,  il  est  en  général  plus  grossièrement  détritique. 
Mais  ces  dilférences,  comme  ces  ressemblances,  peuvent  être 
mises  en  rapport  avec  l’histoire  de  la  formation  de  la  chaîne,  et 
c’est  ce  qui  me  semble  constituer  le  principal  intérêt  du  rappro- 
chement. 

Qu’est-ce  à proprement  parler  que  le  tlysch?  La  définition 
précise  est  difficile  à donner;  c’est  une  dénomination  nn  peu 
vague,  qui  s’impose  pourtant  pour  ces  grandes  masses  sans 
fossiles,  d’allure  si  spéciale,  et  étroitement  limitées  aux  versants 
des  grandes  chaînes.  On  peut  dire  que  c est  le  remplissage  des 
géosynclinaux  qui  se  sont  formés  sur  le  bord  des  chaînes  après 
la  première  émersion  d’un  massif  central. 

Et  que  sont  les  schistes  lustrés  ? D apres  leur  nature  et  leur 
extension,  c’est  le  remplissage  du  géosynclinal  qui  s’est  formé 
Sur  l’emplacement  de  la  future  chaîne,  sur  la  place  même  et 
avant  l’émersion  du  massif  central. 

Ces  deux  systèmes,  schistes  lustrés  et  flysch,  se  trouvent  ainsi 
rattachés  à deux  phases  distinctes  du  soulèvement  ; et,  autant 
dae  nous  pouvons  concevoir  la  succession  des  faits  orogéniques, 
res  deux  phases  constituent  bien  les  deux  grands  chajntres  de 
^histoire  de  la  chaîne,  avant  la  période  de  plissement  énergique  : 
d’abord  une  large  cuvette,  formant  le  géosynclinal  primitif; 
puis  une  voûte  centrale,  plus  ou  moins  complexe,  avec  deux 
riiveltes  latérales.  A la  première  phase  est  lié  le  dépôt  des 
^rhistes  lustrés,  ou  tlysch  fin,  que  j’appellerai  flysch  schisteux 
ou  flysch  B ; à la  seconde  phase  est  lié  le  dépôt  du  flysch  pro- 
prement dit,  que  j’appellerai  Ilysch  grossier  ou  flysch  C. 

Entre  ces  deux  flysch  on  peut  encore  noter  d’antres  ressem- 
Idauces  ; c’est  d’abord  le  développement  des  roches  vertes  ou 
roches  basiques  : si  dans  le  flysch  du  nord  des  Alpes,  on  ne 


170 


CÜMI’TK-HENUU.  I'ROISIÈME  PARTIE 


trouve  guère  que  le  grès  de  Tavejaiinaz,  dans  celui  du  versant 
sud,  les  serpentines  abondent,  comme  dans  les  schistes  lustrés. 
De  plus,  pour  l’un  comme  pour  l’autre,  le  remplissage  des  géo- 
synclinaux correspondants  sous  la  forme  Ilyscli  ne  semble  pas 
avoir  eu  lieu  simultanément  sur  toute  la  longueur.  Le  flyscli  de 
Suisse  est  éocène  ou  oligocène,  tandis  que  celui  de  Vienne  et 
des  Garpatlies  est  en  partie  crétacé.  De  même  les  schistes  lustrés, 
avec  les  réserves  que  j’ai  dites,  seraient  surtout  triasiques  en 
Savoie,  et  surtout  basiques  dans  les  Grisons. 

Cette  manière  d’envisager  les  choses  explique  aussi  très  natu- 
rellement l’association  dans  la  même  zone  des  schistes  lustrés 
et  des  gneiss  permiens.  Le  fond  du  premier  géosynclinal,  celui 
qu’ont  rempli  les  schistes  lustrés,  s’est  trouvé  la  partie  la  plus 
enfoncée  en  profondeur  par  rapport  à sa  situation  actuelle  ; c’est 
donc  là  que  les  actions  de  profondeur  et  le  métamorphisme  qui 
s’y  rapporte,  ont  dû  se  faire  sentir  avec  le  plus  de  force.  Ains' 
l’existence  des  schistes  lustrés  et  des  gneiss  les  plus  récents  au 
centre  de  la  chaîne,  celle  du  flysch  sur  ses  bords,  seraient  en 
rapport  direct  avec  les  traits  essentiels  de  son  histoire. 

La  succession  ainsi  définie  se  compléterait  enfin  par  l’amon- 
cellement, au  pied  de  la  chaîne  déjà  soulevée,  d’une  série  plus 
grossièrement  détritique,  qui  serait  ici  celle  des  poudingues 
mollassiques.  Gneiss,  schistes  lustrés,  flysch  et  poudingues  mol- 
lassiques  réaliseraient  ainsi  /in  cijcJe  complet,  embrassant  toute 
la  série  des  terrains  sous  un  nombre  l’estreint  de  faciès  directe- 
ment liés  aux  mouvements  qui  ont  formé  la  chaîne.  Ce  seraient 
là,  à proprement  parler,  en  reprenant  un  terme  qu’on  employait 
autrefois  dans  un  sens  un  peu  dilTérent  (bergkalU),  les  faciès 
ou.  formations  de  montagne. 

Les  termes  de  ce  cycle  sont  donc  : 

A faciès  gneissique  (terrains  qui  constituaient  le  fond  du  pre- 
mier géosynclinal)  ; 

D faciès  flysch  schisteux,  ou  remplissage  du  premier  géosyn- 
clinal, sur  l’emplacement  de  la  zone  centrale  ; 

C faciès  flysch  grossier,  ou  remplissage  des  géosynclinaux  de 
bordure,  après  l’élévation  de  l’axe  central  ; 

D poudingues  et  grès  grossiers  (faciès  grès  rouge),  développé 
au  pied  de  la  chaîne  déjà  soulevée. 

Dans  les  Alpes,  A serait  permien,  ce  qui  veut  dire  que  le 
faciès  gneissique  est  susceptible  de  monter  jusqu’au  Permien  ; 

B serait  triasique  et  jurassique  ; 


CONFÉRENCE  DE  M.  MARCEL  RERTRAND 


171 


C serait  crétacé  et  éocène  ; 

D serait  oligocène  et  miocène. 

Tous  ces  faciès  ne  se  poursuivent  pas  sur  toute  la  longueur  de 
la  chaîne.  U serait  difficile  par  exemple  de  retrouver  la  même 
succession  complète  dans  les  Alpes  autrichiennes.  Ces  laciès 
seraient  ainsi  une  conséquence  directe,  mais  non  nécessaire,  des 
mouvements  orogéniques  ; ])our  se  produire  leur  réalisation 
demanderait,  outre  les  conditions  générales  déjà  définies,  cei- 
taines  conditions  particulières  que,  dans  1 état  de  nos  connais- 
sances, il  est  impossible  de  préciser.  Mais  il  suffit  déjà  d avoir 
reconnu  la  succession  indiquée  dans  une  région  aussi  etendiie 
que  la  Savoie  et  la  Suisse,  pour  légitimer  les  rapprochements 
et  leur  donner  un  certain  intérêt. 

Cet  intérêt  croîtrait  singulièrement,  si  l’on  retrouvait  des  suc- 
cessions semhlables,  des  cycles  analogues,  dans  les  chaînes  plus 
anciennes  que  les  Alpes.  Là  sans  doute  les  incertitudes  sont 
plus  grandes  ; l’histoire  des  mouvements  du  sol  n’est  connue 
qu’en  des  régions  restreintes,  avec  de  grandes  lacunes  intermé- 
diaires ; la  délimitation  d’une  zone  centrale  et  de  zones  de  boi- 
dure  est  souvent  impossible.  Et  pourtant  certaines  récurrences 
sont  si  frappantes  qu’elles  suggèrent  naturellement  1 idée  dun 
rapprochement.  Pour  pousser  le  rapprochement  jusqu  au  bout, 
il  faut  une  certaine  part  d’hypothèse,  et  l’on  pourra  trouver 
l’essai  prématuré,  .le  n’hésite  pourtant  pas  a le  proposer,  sous 
sa  forme  provisoire  ; c’est  Lyell,  le  plus  sage  des  géologues, 
qui  a dit  que,  dans  certaines  questions,  il  ne  fallait  pas  craindre 
de  SC  tromper. 

Tout  d’abord  il  y a une  série  de  terrains,  qui  ont  de  tout 
temps  attiré  l’attention,  et  dont  la  récurrence  manifeste  est  un 
des  faits  remarquables  de  la  géologie  ; ce  sont  les  grès  rouges. 
tirés  rouges  permiens,  grès  rouges  dévoniens,  grès  rouges 
cuprifères  du  Lac  Supérieur,  la  rcssend)lance  est  si  grande 
qu’elle  a partout  au  début  amené  des  confusions  ; c’est  la  même 
composition,  la  même  couleur,  la  meme  alternance  avec  des  lits 
en  dalles  et  des  conglomérats.  Dans  aucun  exemple,  l’identité 
lie  faciès  d’aires  différents  n’est  aussi  manifeste  et  aussi  com- 
plète. 

Les  grès  rouges  peuvent  se  comparer  aux  poiidingues  et  grès 
uiollassiques  ; là  on  ne  peut  plus  parler  d’identite,  mais  c est 
surtout  la  couleur,  caractère  accessoire,  qui  fait  la  différence  ; 
et  encore,  sans  môme  jiarler  de  la  molasse  rouge,  on  poiiiiait 


172  COMPTE-RENDU.  TROISfEME  i>ARTtE 

citer  des  cas  où  la  confusion  a été  possible.  Or  tous  les  grès 
rouges  se  sont  formés,  comme  la  mollasse,  sur  le  bord  de 
chaînes  déjà  accentuées  avant  leur  dépôt  : ceux  du  Lac  supé- 
rieur après  le  plissement  huronien,  le  vieux  grès  rouge  après  le 
plissement  calédonien,  le  grès  rouge  permien  après  le  plissement 
houiller.  Tous  ces  terrains  d’ailleurs  ont  été  localement  alfectés 
par  les  derniers  plissements  de  la  chaîne  à laquelle  ils  sont  liés, 
et  alors  leurs  rapports  avec  la  série  plus  ancienne  semblent  par- 
tout de  même  nature,  celle  d’une  discordance  par  érosion.  Chaque 
chaîne  a ses  grès  rouges,  semblables  et  semblablement  placés  ; 
c’est,  en  dehors  de  toute  hypothèse,  le  terme  dont  la  récurrence 
est  la  plus  nette  et  la  plus  incontestable. 

Le  flysch  des  Alpes,  le  flysch  proprement  dit,  ou  flysch  de 
bordure,  a-t-il  aussi  ses  équivalents  ? Il  y a plus  de  dix  ans  que 
j’ai  signalé  les  rapports  de  ce  flysch  avec  le  terrain  houiller  ; 
c’est  M.  Potier  qui,  en  1881,  en  visitant  la  vallée  de  la  Roja, 
m’a  indiqué  ce  rapprochement,  auquel  nous  étions  bien  loin 
alors  d’attacher  aucune  idée  théorique.  D’ailleurs  il  suffit  de 
rappeler  pendant  combien  de  temps  et  [lar  combien  d’observa- 
teurs le  flysch  de  la  Maurienne  a été  pris  pour  du  terrain 
anihracifère.  Sans  doute  toutes  les  parties  du  flysch,  qui  est  très 
polymorphe,  ne  ressemblent  pas  au  terrain  houiller.  Le  terrain 
houiller  a plus  d’uniformité  ; l’abondance  des  végétaux  et  les 
couches  de  houille  témoignent  bien  pour  sa  formation  de  condi- 
tions spéciales.  Mais  c’est  la  même  accumulation  de  terrains 
puissants  dans  les  synclinaux  de  bordure,  des  deux  côtés  d’un 
massif  central  émergé  ; c’est  la  même  réunion  de  conditions, 
restreintes  à des  bandes  relativement  étroites  sur  les  bords  de 
ce  massif,  et  accusant  une  mobilité  exceptionnelle  du  sol.  Pour 
moi,  le  terrain  houiller  est  bien  un  flysch  houiller. 

L’analogie  est  moins  grande,  mais  encore  soutenable,  entre 
le  Gulrn  et  nos  schistes  lustrés,  ou  flysch  schisteux.  Dans  le 
Culm,  l’élément  calcaire  fait  défaut  ; mais  ses  sédiments  plus 
fins,  uniformes  sur  de  grandes  épaisseurs,  ont  bien  avec  le  ter- 
rain houiller  proprement  dit  des  rapports  de  môme  nature  que 
ceux  des  schistes  lustrés  avec  le  flysch.  Le  Culm  passe  sur  les 
bords  au  calcaire  carbonifère,  comme  les  schistes  lustrés  au  cal- 
caire triasique  des  Alpes  ; les  orthophyres  et  les  diabases  s’y 
développent,  comme  les  euphothides  et  les  serpentines  dans  les 
schistes  lustrés.  De  plus  le  Culm  occupe  bien,  entre  le  plateau 
central  et  l’Ardenne,  et  au  nord  de  la  Bohême,  une  place  com- 


GONFÉKENCK  de  M.  MARCEL  BERTRAND 


173 


parablc  à celle  des  schistes  lustrés  dans  les  Alpes  ; son  exten- 
sion est  moins  étroitement  limitée,  mais  il  correspond  bien  aussi 
au  remplissage  du  premier  géosynclinal  eentral,  c’est-à-dire  à 
la  même  phase  de  la  formation  de  la  chaîne  houillère  que  les 
schistes  lustrés  dans  la  chaîne  alpine. 

C’est  dans  cette  même  zone  centrale,  dans  le  Taunus  et  en 
Thuj'inge,  (jue  Lossen  a montré  l’existence  de  gneiss  dévoniens. 
Ainsi  se  compléterait  un  cycle  semblable  à celui  des  Alpes.  En 
répétant  les  mêmes  lettres  pour  les  termes  correspondants,  avec 
un  indice  propre  à chaque  chaîne,  on  arrive  au  rapprochement 
suivant  : 


A 3 gneiss  dévoniens  ; 

A3  flysch  schisteux,  Culrn  ; 
Cg  flysch  grossier,  lionillcr  ; 
Ag  grès  rouges,  permiens. 


gneiss  permiens  ; 

flysch  schisteux,  trias  et  jurassique  ; 
flysch  grossier,  crétacé  et  cocéne  ; 
mollasse,  oligocène  et  miocène. 


Le  dernier  terrain,  Z)g,  de  la  chaîne  houillère,  est  celui  qui 
est  gneissifié  dans  les  Alpes,  llemarquons  aussi  que  dans  la 
chaîne  houillère,  le  granité  monte  par  massifs  isolés  jus(pie  dans 
le  Gulm,  c’est-à-dire  jusque  dans  le  terme  -A3,  et  qu’il  monte 
dans  les  Alj)es  jusque  dans  le  terme  correspondant,  Aj,  c’est-à- 
dire  jusque  dans  le  Trias  (Predazzo  et  Adamello). 

Passons  maintenant  à la  chaîne  calédonienne.  Là  encore, 
nous  trouvons  que  les  grès  rouges,  ou  terme  D,  sont  contem- 
porains du  terme  gneissilié  dans  le  cycle  houiller.  Au-dessous 
de  ces  grès  rouges,  peut-on  parler  de  Ilysch  siluriens  ? Il  fau- 
drait, pour  avoir  ce  droit,  des  études  et  des  comparaisons  per- 
sonnelles, que  je  n’ai  pas  faites.  Il  me  semble  cependant,  eu 
lisant  la  description  que  M.  Walcott  a donnée  des  schistes 
d’IIudson  dans  les  monts  taconi(|ucs,  que  je  reconnais  [)lus  d’un 
Irait  commun  avec  nos  schistes  lustrés  ; c’est  également  un 
mince  niveau  schisteux  (avec  Graptolites),  comparable  aux  inter- 
calations schisteuses  du  Trias  alpin,  qui  brusquement  grandit, 
remplace  toute  la  série  ordovicienne,  et,  dans  le  cœur  de  la 
chaîne,  atteint  et  dépasse  1500  mètres  de  puissance  ; on  y 
O'ouve  aussi  des  « schistes  verts  hydromicacés,  » comparables 
schistes  chloriteux  des  Alpes.  De  même  en  Norwège,  les 
schistes  de  Drontheim  sont  un  flysch,  avec  grandes  masses  de 
Coches  vertes  intercalées,  et  l’on  peut  y distinguer  deux  termes 
distincts,  les  schistes  de  Selbu,  ordoviciens,  et  les  schistes  plus 
S'cossiers  de  Meraker,  rapportés  avec  ceux  de  Sul  au  Silurien 


174 


COMPTE-RENDU. 


TROISIÈME  PARTIE 


supérieur.  Enfin  en  Ecosse,  les  grauwaekes  supérieures  du  massif 
de  Molfat  peuvent  aussi  rappeler  le  flysch  alpin. 

Quelle  (jue  soit  la  valeur  encore  contestable  de  ces  assimila- 
tions, au-dessous  de  ces  différents  schistes,  on  a prouvé  dans  les 
Montagnes  Vertes  l’existence  de  gneiss  cambriens  ; de  même  en 
Norwège,  M.  Reusch  a montré  l’alternance  de  gneiss  avec  des 
couches  à Trilobites.  En  Norwège  aussi,  les  coupes  de  Kjerulf 
semblent  nous  montrer  le  granité  s’élevant  inégalement  dans  la 
chai'ne  centrale,  et  rongeant  par  la  base  une  partie  des  couches 
primordiales  R Si  les  deux  termes  intermédiaires  sont  douteux, 
les  deux  termes  A et  Z)  qui  les  encadrent,  les  gneiss  et  les  grès 
rouges,  se  retrouvent  bien  dans  les  mêmes  conditions  et  indi- 
quent l’existence  d’un  troisième  cycle,  semblable  aux  précédents. 

I\este  en  dernier  lieu  la  chaîne  huronienne.  Nous  sommes 
complètement  incapables  d’interpréter  au  même  point  de  vue  la 
série  des  sédiments  qui  entraient  dans  sa  composition.  Nous 
pouvons  dire  seulement  <[ue  cette  série  (Animikic  et  Keewatin), 
vient  encore  s’encadrer  entre  un  terme  Z)  et  un  terme  A,  entre 
des  grès  rouges,  précambriens  ou  cambriens,  et  des  gneiss 
laurentiens. 

Comme  conclusion,  avec  les  réserves  et  les  incertitudes  signa- 
lées, on  peut  mettre  en  regard  les  quatre  cycles  suivants  : 


Chaîne  hiiroiiieiiiic. 

Chaîne  silurienne. 

Chaîne  houillère. 

Chaîne  alpine. 

A-i 

Gneiss  laurentiens. 

AjGneiss  cambriens 

A3  Gneiss  dévoniens. 

A4  Gneiss  permiens. 

B,  ? 

B 2 Flysch  schisteux 
{schistes  d’Hudson  7, 
ordovicien). 

P»-.  Flvsch  schisteux 
(Gultn). 

B 4 Flysch  schisteux 
(schistes  lustrés). 

C,  ? 

C -2  Flysch  grossier 
(silurien  supérieur) . 

Cj  Flysch  grossier 
(houiller). 

C4  Flysch  grossier 
(crétacé  et  éocène.) 

Dj  Grès  rouges 
(précambriens  ou 
cambriens). 

Dg  Grès  rouges 
dévoniens. 

D3  Grès  rouges 
permiens. 

D4  Boudingues  et 
mollasse  (oligocène 
et  miocène.) 

I Les  observations  de  Kjerulf  sur  ce  point  ont  été  récemment  démenties  et  corrigées 
par  M.  Brogger.  (Note  ajoutée  pendant  t' impression.) 


CONFKRENCE  DE  M.  MARCEI^  BERTRAND 


175 


Cliaque  cycle,  je  le  répète,  comprendrait  quatre  ternies  qui  se 
correspondent,  qui  auraient  dans  les  dillérentes  chaînes  une 
môme  importance  relative,  et  qui  se  relieraient,  dans  chacune 
d’elles,  à une  phase  déterminée  de  sa  formation.  Ce  tableau 
permettrait  d’esquisser  un  schéma  général  de  l’histoire  des 
chaînes  de  montagnes.  C’est  d’abord  la  formation  d un  grand 
géosynclinal,  antérieur  à toute  saillie  centrale  : un  llysch  fin  B 
s’y  accumule.  La  première  cuvette  se  ride  et  est  subdivisée  par 
rine  saillie  centrale  qui  s’accentue  progressivement  ; sur  scs  bords 
s’approfondissent  deux  cuvettes  plus  étroites,  où  s’accumule  un 
llysch  grossier  C.  Une  période  de  mouvements  plus  énergiques 
entasse  les  plis  sur  le  même  emplacement,  elle  donne  naissance 
aux  grands  plis  couchés  ; et,  par  suite  de  cette  violente  rupture 
d’équilibre,  les  grès  et  poudingues  D s’accumulent  aux  pieds  de 
la  chaîne. 

Cette  série  de  phénomènes  successifs  détermine  une  poussée 
interne,  également  graduelle  ; le  magma  granitique  s’élève,  sur- 
hnit  dans  la  partie  centrale,  et  transforme  les  terrains  en  gneiss 
avant  de  les  absorber  dans  sa  masse.  La  gneissification  peut 
monter  jusqu’aux  terrains  immédiatement  inférieurs  au  llysch 
schisteux  D,  jusqu’à  ceux  ([ui  dans  la  chaîne  précédente  sont  à 
1 état  de  grès  rouge  ; le  granité  pénètre  en  bosses  saillantes  et 
isolées  jusque  dans  le  llysch  B (silurien  en  Ecosse,  Culm  en 
llretagne  et  en  Saxe,  trias  dans  les  Alpes). 

^i  l’on  suivait  jusqu’au  bout  le  même  ordre  d’idées,  et  si  on 
appliquait  la  même  formule  à une  chaîne  fnliire,  il  laudrait  pré- 
'’oir  que,  dans  cette  chaîne,  le  faciès  gneiss  monterait  jusqu’au 
Tertiaire  et  que  le  granité  s’y  élèverait  jusqu’au  Crétacé.  Nous 
ae  connaissons  pas  de  partie  du  globe  où  cela  soit  réalisé,  et  il 
est  probable  qu’il  n’en  existe  pas.  Je  ne  peux  m’empècher  pour- 
lant  de  rapprocher  cette  conséquence  d’une  note  récente  de 
^L  Lawson,  qui  m’a  viv'cment  irappé.  Dans  la  Sierra  Nevada, 
el  dans  les  chaînes  côtières  du  Pacilique,  jusc[u’aux  Andes, 
^L  Lawson  croit  trouver  partout  les  traces  d’une  ascension  très 
yécente  du  granité,  qui  aurait  rongé  les  terrains  par  la  base,  ici 
j'isqu’au  Trias,  là  jusipi’au  Jurassique.  Ce  serait  le  gonflement 
d un  grand  laccolite,  accompagnant  le  soulèvement  lent  de  tonte 
côte.  Dans  cette  même  région,  M.  Becker  a décrit  des  gneiss 
crétacés.  Peut-on  voir  là  l’indice  de  mouvements  orogéniques, 
comparables  aux  mouvements  plus  anciens?  En  tout  cas  cette 
^ênie  côte  du  Pacifique  a été,  jusipi’à  1 époque  quaternaire. 


176 


COMPTE-RENDU.  TROISIEME  PARTIE 


le  siège  de  déplacements  d’une  amplitude  exceptionnelle. 
M.  Russel  a signale  dans  l’Alaska,  au  pied  du  mont  Saint-Elie, 
des  terrains  stratiliés,  qui  n’ont  pas  l’apimrence  de  terrasses,  qui 
sont  à 2000  mètres  au-dessus  du  niveau  de  l’Océan,  et  qui  ne  con- 
tiennent comme  fossiles  que  des  coquilles  actuellement  vivantes 
dans  les  mers  voisines.  Aux  Barbades  qui,  en  dé[)it  de  l’isthme  de 
Panama,  appartiennent  bien  à la  même  zone,  des  couches  émer- 
gées contiennent  des  Radiolaires  identiques  aux  espèces  qu’on 
ne  trouve  actuellement  vivantes  qu’à  3 et  4000  mètres  de  pro- 
fondeur. Mobilité  exceptionnelle  du  sol,  ascension  exceptionnelle 
du  magma  granitique,  ce  sont  là  certainement  des  indices  im- 
portants à retenir  et  à suivre  ; et  sans  se  lancer  dans  le  rêve  de 
prévisions  impossibles,  on  peut  dire  que,  de  tout  ce  (jue  nous 
connaissons  sur  le  globe,  cette  région  est  celle  qui  présente  le 
plus  d’analogies  géologiques  avec  les  séries  passées  et  avec 
l’emplacement  possible  d’une  chaîne  future,  en  voie  actuelle  de 
formation. 

Nous  voilà  bien  loin  des  Alpes.  .l’y  reviens  pour  terminer. 

Les  faits  que  je  crois  établis  pour  la  Savoie  sont  les  suivants  : 

a)  l’existence  de  gneiss  permiens  ; 

h)  l’existence  sur  le  même  emplacement  de  dépôts  schisteux, 
eux  mêmes  cristallins  à la  base,  et  constituant  un  faciès  sédi- 
mentaire  spécial  du  Trias  et  du  Lias  ; 

c)  l’association  de  ^ces  ^schistes  |avec  de  grandes  masses  de 
roches  vertes. 

11  existe  en  fait  un  rapport  de  position  entre  la  zone  où 
se  localisent  ces  phénomènes  exceptionnels  et  l’emplacement  du 
premier  géosynclinal  qui  a précédé  Tère  des  soulèvements  alpins. 
L’hypothèse  que  je  propose  est  de  voir  dans  la  coïncidence  de 
CCS  faits,  non  pas  une  liaison  accidentelle,  mais  une  liaison  de 
cause  à effet,  je  dirais  presque  une  liaison  nécessaire,  avec 
l’histoire  de  la  chaîne.  Les  analogies  que  j’ai  cherché  à mettre 
en  évidence,  auraient  pour  but  de  faire  ressortir  des  coïnci- 
dences semblables  et  des  liaisons  de  même  ordre  dans  l’histoire 
des  autres  chaînes. 

Parmi  ces  analogies,  la  récurrence  des  flysch  manque  de  base 
certaine,  foute  de  délinition  précise.  Mais  celle  des  grès  rouges 
est  évidente,  et,  si  l’on  admet  les  preuves  données  dans  les 
Montagnes  Vertes  et  dans  le  Taunus,  celle  de  gneiss  de  plus 
en  plus  récents  au  cenire  des  chaînes  successives,  n’est  pas 
moins  claire  et  concluante.  On  ne  peut  nier  dès  maintenant  que 


CONFÉRENCE  DE  M.  MxVRCEL  BERTRAND 


17Î 


les  trois  exemples  de  gneiss  cambriens,  de  gneiss  dévoniens  et 
de  gneiss  permiens,  ne  se  prêtent  un  mutuel  appui,  et  que 
le  rapprochement  de  ces  exemples  ne  soit  de  nature  à en  éclairer 
la  signification. 

Pour  les  cycles  de  sédimentation,  le  cadre  du  tableau  me 
•semble  justifié,  les  détails  restent  contestables.  Ce  n’est  qu’un 
tâtonnement,  mais  ce,  tâtonnement  laisse  au  moins  entrevoir 
•in  résultat,  auquel  pour  ma  part  je  crois  fermement,  c’est  la 
liaison  ordonnée  de  tous  les  phénomènes,  tectoniques,  sédimen- 
laires  et  éruptifs,  autour  des  différentes  phases  de  l’histoire  des 
chaînes  de  montagnes,  qui  constituent  les  quatre  grands  cha- 
pitres, les  quatre  unités  de  l’histoire  du  globe. 


CONCR,  GÉOL.  INTERN. 


12 


Die  Géologie  der  llmgetang  von  Züricli. 


Conférence  de  M.  le  Dr.  Alb.  HEIM, 
Professeur  au  Pulyteclinikum  et  à l’Université  de  Zurich. 


(Avec  2 planches  chromolithographiées.) 


Die  Greologie  der  ümgebuiig  von  Zürich. 


Verelirte  Collegen  ! 

Dem  Geologen  genügt  der  Fremdenführer  nach  gewohnlicher 
Art  nicht.  Es  isl  ihm  erst  darm  woldig  zii  Muthe,  wenn  er 
auch  den  Untergrund,  aiif  dem  er  stelit,  versleht.  Mir  ist  dess- 
die  Auf^abe  zu  Theil  geworden,  Sie  in  die  Géologie  der 
aloranensladl  Zürich  einzuführen,  in  deren  Wallon  Sie  tagen. 

Zwei  Mânner  vor  Allem  haben  die  Gescbichte  des  Bodens 
'^'011  Zürich  erforscht. 

Der  erste  war  inein  unrergleichlicher  Meister,  Arnold  Escher 
'OiN  DER  Lintii,  das  reinsle  Vorbild  eines  edlen  Menschen  und 
aines  sell)stlosen  Naturforschers.  Er  war  ein  Beobachter  ersten 
Hanges.  Kcin  anderer  Geologe,  weder  vor  noch  nach  iliin,  hat 
liia  Alpen  in  gleichem  Maase  mit  gleicher  Ansdauer  wâhrend 
fast  40  Jahren  durchwandert  und  durchsucht,  wie  er  ; keiner 
mil  so  tadellos  objectivem  Blick,  mit  so  tiefer  Selbstkritik  rast- 
los  gearbeitet  an  der  geologischcn  Erkcnntniss  des  Gebirges. 
faille  wahrhaft  Staunen  erregenden  Beobachtungen  ans  den 
"^Ipen  betrellen  unser  Thema  nur  indirekt.  Allein  Escher  war 
as  auch , der  zuerst  die  Molasse  der  Umgebungen  Zürich’s 
§anauer  geprüft  liât.  Er  liât  zuerst,  und  zwar  schon  1846, 
ia  ans  alpincn  Trümmcrn  bestehenden  Walle,  wie  die  hohe 
loinenade,  geiiau  verfolgt  und  sie  als  Morânen  alter  Gletscher 
aakannt,  und  er  hat  die  erste  geologische  Karte  von  Zürich 
large.stcllt  und  diesclbc  endlich  als  Neujahrsblatt  der  zürche- 
l'ischen  naturforschenden  Gesellschaft  im  Jahr  1871  — ein  Jahr 
^oi"  seinem  Tode  — veroffentlicht. 


182 


COMPTE-RENDU.  TROISIEME  PARTIE 


Der  zvveite  war  mein  vortrefflichster  Jünger  und  jiigeiidliclier 
Freund  Dr.  Alexander  Wettstein.  Ein  tiefer  Forsclierblick 
und  einc  aiisserordentliclie  Fündigkeit  waren  ilini  angeboren. 

Seine  Erstlingsarbeit,  Géologie  von.  Ziiricli  und  Umgebung, 
sowie  eine  bcdeutungsvolle  Unlcrsiicliu  ng  über  die  Fischver- 
steineriingen  ans  den  (xlarneralpen  haben  dem  jungen  Manne 
einen  daucrnden  Namen  gescbalFen  und  grosse  Hoffnungen 
stützten  sicb  auf  diese  frühen  Erfolge  und  auf  den  treuen  edlen 
Cliarakter  und  die  feurige  ungewülinliche  Arlieits kraft,  deren  I 
Schaffen  von  einein  liohern  Genius  durchbauchl  schien.  Iin  ^ 

Karapf  mit  Hochgebirge  und  Ungewitter  ist  er  jahlings  mit  | 
seinen  (ienossen  gefallen. 

Wer  diese  beiden  Manner  gekannt  liât,  den  erfahrenen,  ! 

ernsten,  vorsichtigen  Meister  und  den  feurigen  .lüngling,  wird 
vom  Gipfel  des  Uto  den  sonnigen  See  nicht  überscliauen,  obne 
ihrer,  die  sie  zuerst  geislig  diese  sclione  Landscliaft  durcli- 
schaut  und  verstanden  haben,  in  tiefer  Bewegung  zu  gedenken. 

Eine  theilweise  uersunkene  Erosiomlntuhchaft  in  der  Mo-  , 
lasse,  iiberfnhrt  mi!  Glelscherschutt,  das  ist  die  kurze  geolo-  i 
giscbe  Formel  fûr  Züricli  nnd  seine  Umgebiingen.  Sehen  wir  ; 
uns  die  einzelnen  Theile  dicser  Formel  etwas  naher  an.  I 

Der  Felsgrund  unseres  Landes  ist  das,  was  wir  die  obéré 
S nsswasser molasse  nennen.  Das  Gebilde  bestebt  hier  vor- 
herrscliend  aus  Mergeln  (wolil  70  %)>  flann  ans  Sandsteinen, 
die  hier  in  der  IJnigebung  durcb  Frost  Iciclit  zerfallen.  Spar- 
licher  eingclagert  sind  zu  bituminôsen  Siisswasserlmlken  um-  ; 
gewandelte  alte  Seekreiden  voll  Sclineckenschalen  und  — hier 
besonders  im  obersten  Theil  am  Uto  und  am  Züricbberg,  — Con-  \ 
glomeratbânke,  sogenanntc  Nageljluh.  Die  Maclitigkeit  dieser  | 
oberen  Süsswassermolasse  betnïgt  über  600  Meter.  In  unserer 
Landscliaft  ist  sie  auf  diese  Miicbtigkeit  aufgesclilosscn.  Hélix 
sylvana,  Melania  Escheri,  Planorbis  cornu  und  laevis  und 
Charasamen  sind  die  haufigsten  Petrcfakten,  durcbgehend  von 
unten  bis  oben  die  gleiclien.  llelix  sylvana  ist  Leitfossil  des 
Messinian,  also  der  oberen  Süsswassermolasse  oder  des  oberen 
Miocæn.  Dieser  gleiclien  Bildung  geboren  die  reichen  Ptlanzen- 
und  Thierfunde  von  Üebningen  und  die  Tbicrfunde  von  Kapf- 
nacli  an,  die  zu  den  bcdeutendsten  Gliedern  unserer  Samm- 
lungen  geboren. 

Scbon  1846  bat  Escher  erkannt , dass  die  Gerolle  der 
Molasse-Nagellluh  nicbt  den  nacbsten  Al[ien  nur  entstammen, 


CONFÉRENCE  DE  M.  AIJ5.  IIEIM 


183 


sondern  südoslalpine  Gesteinc  daruntcr  hâufig  siud.  Neben 
vielen  Flyscldcalkeii  uiid  Krcidckalken  enÜialten  die  Nagclflidi- 
biinke  besondcrs  rotlie  Honislcinc  vom  Jnlier  imd  avis  dem 
Lias  von  Vorarlberg,  Triasdoloniilc  von  Vorarlberg  nnd  ïyrol 
und  âhnlicbe  Gesteinc.  Dr.  ,1.  Fnini  bat  durcli  seine  vorzüg- 
liclien  Untersuchnngen  libcr  die  Gei'olle  der  Nagelfluh  nocli 
dnrchgreifender  bewiesen,  dass  das  gesammte  Molasseninalerial 
von  den  âlteren  Alpen  abgevvittert  und  bierlier  gescldcmmt 
nnd  angespüldt  worden  ist,  zii  einer  Zeit,  da  die  alpine  Ilanpl- 
wassersclieide  noch  viel  weiter  sndlich  lag  und  in  den  nord- 
lichen  Alpenzonen  .lura  und  altéré  Gesteine  (Sernifit,  etc.)  noch 
nichl  abgedeckt  waren. 

Allas  mit  Uetliberg,  Zürichberg  sind  Molasseberge , das 
Ziiriehseethal  ist  in  Molasse  gebettet. 

Die  Eisfluthen  ans  den  Alpen  haben  uns  das  Erra! ikuni  ge- 
bracht.  Die  Dorfschaften  rings  um  Zurich,  die  altcren  Gebâude 
Zürichs  sind  ans  alpinen  , der  Molasse  fremdcn  erratischen 
Blocken  gebant,  die  Moranen  bildeten  frülier  die  Befesligungs- 
Walle  von  Züricli. 

Als  erratische  Hildungen  finden  wir  : 

Die  Moranen.  Am  anlTallendstcn  ausgebildet  ist  der  innere 
Morancnzug  von  Ziirich.  Es  ist  ein  oft  recht  gewaltigcr  und 
inehrfachcr  Hügelwall,  bis  40  Meter  hoch,  beidseitig  die  Lder- 
tt'ehange  des  Sees  beglcitend,  in  Zurich  bogenfonnig  das  Thaï 
diirclnpicrend.  Das  ist  der  Moranenziig,  welchcr  die  Hügel  von 
Enge,  botanisclier  Garlen,  St.  Anna,  Lindenhof,  obéré  Zaunc, 
Winkelwiese,  Gaissberg,  hohe  Promenade,  Neiimiinstcrkirche, 
l»ihlet.  Es  ist  cine  achte  Rand-  und  Endmorâne,  reich  an  ge- 
schrarnniten  und  reich  an  eckigen  Blocken  von  theils  ge- 
Avaltigen  Dimeiisioncn.  Mehrere  diescr  Blocke  sind  sichtbar 
(beirn  tlerichtsgebaudc  im  Sclnau  und  an  der  Oetenbaclicr- 
S®sse).  Linksseitig  des  Zürichscc  herrschen  die  jurassisclien 
'^uid  krctacischcu  Kalkblocke  bei  weitem  vor,  reclitsseitig  die 
Eernilite  (rothe  Perm-Conglomerate),  wie  es  der  Zusammen- 
selzung  des  IT'sprungsgebietes,  des  Innthlhales,  entspricht.  Hie 
•"•d  da  sind  gewaltige  Blockstriclie  eingelagert,  so  Taveyanaz- 
^^ndsteine  im  Furthwald  ob  Zollikon,  Melapliyre  vom  Doifc 
Herrliljcrg  bis  Kiisnacht  («  Pllugstein  » 2600  Kubikmeter)  etc. 
E^cberall  im  Gebiete  der  stadtischen  Hügel  crscheint  die  cha- 
vakteristische  Zusamiheusetzung  diescr  Moriine.  Als  sic  gebildet 
vvurdc,  als  die  Gletscherzunge  in  Zurich  ihr  Endc  batte,  da 


184 


COMPTE-RENDU.  TROISIEME  PARTIE 


war  (las  Eis  bei  Ki'isnaclit  schon  100  Meter  lioher,  bel  Horgen 
230,  bei  Wadensweil  350  Meter  machliger.  Die  Blücke  (1er 
Ouai-Anlagen  sincl  grôsstentlieils  dem  inneren  Moranenzuge 
entnoininen. 

Am  Innenrande  legt  sich  auf  die  Morane  Seckreide,  ain 
Aiissenrande  zeigt  sie  allraalige  Vcrscliwemimmg  iind  Ueber- 
gang  in  die  Kiese  des  Limmatthalcs,  die  aile  aipinen  Ursprungs 
sind  und  die  ziigeliorigen  Glelsclierbacliablagernngen  darstellen. 
Es  sind  die  Fliivioglacialablagerungen. 

Ansserhalb  dieses  inneren  Moranenznges , welclier  ans  der 
letzten  Vergletschernng  stammt,  linden  wir  Moranen  an  den 
Geliângen  des  Zürichberges  bis  über  den  Bergrücken  binauf 
nnd  untcrhalb  Zürich  am  Albis,  etc.,  welcbe  weit  weniger 
eckige  BlOcke  haben,  mchr  ans  ansgeschnrftein  Ivies  und  aus- 
gescluirftem  Grundinoranenmaterial  bestelien,  und  in  der  Regel 
auch  weit  weniger  Obermoranenmaterial  enthalten.  Sie  sind 
weniger  scharf  wallfürmig,  sie  unterscheiden  sicli  auch  im 
Material.  Da  finden  wir  reclitsseitig  weniger  rotlien  Sernifit, 
dafür  Bündner  Verrucano,  Bündner  Diorite,  Sernifite,  Ampbi- 
bolprotogine,  Granité  vom  Albnla  und  .lulier,  Gabbro  ans 
überbalbstein.  Das  Maximum  der  Sernilite  der  iuisseren  Mo- 
rânen  findet  sieb  mebr  links  als  bei  dem  inneren  Züreher- 
Morancnzuge.  Zur  Zeit  der  Bildung  dieser  Moranen  karn  ein 
Arm  des  Rlieingletscliers  durch  das  Walenseetlial , braclite 
Bündnergesteine  und  drângte  den  Linthgletscher  mebr  links. 
Aile  diese  ausseren  und  liüheren  Moranen  stammen  aus  der 
vorletzten,  also  der  zweiten  Vergletschernng. 

Als  die  Gletsclier  am  hoclisten  standen,  als  ihre  Fluth  ganz 
nach  gronlandischer  Art  den  Ziirichberg  und  den  Uetliberg 
bedeckte,  da  war  wohl  der  Rbeingletscherarm  gewaltiger  als 
der  Linthgletscher.  So  kam  es,  dass  die  Sernilitmittelmoranen, 
die  im  inneren  Zuge  als  rechtsufrige  Randmorane  stranden, 
nun  auf  den  Albiskamm  zu  stehen  komrnen.  Zaldlose  Sernilit- 
blocke  liegen  dort  oben,  aber  kein  Stiick  Reussgranit,  denn  der 
Reussgletscher  war  nocli  weiter  links  (d.  b.  südwestlich)  ge- 
driingt.  Wir  konnen  genau  verfolgen  ; Je  nnichtiger  die  Eis- 
flutli,  desto  weiter  links  rückt  der  Hauptstrich  der  Sernifit- 
mittelmorâiien  des  diluvialen  Lintligletscliers  der  vorletzten 
V ergl  e tsclier  un  g . 

Unter  den  Walbnordnen,  oder  zwischen  denselben  liegen 
auf  der  Molasse  an  den  Gehangen  wie  auf  den  llochlliichen 


CONFÉRENCE  OE  M.  ALI5.  HEIM 


185 


(1er  Hügel  die  Grundmorânen.  In  festcm  Lelim  sind  die  ge- 
schranimlen  alpiiicn  Gescliiehc  cingel)acken.  Die  Grundmoràne 
kann  10  bis  20  Meier  und  iioch  maclitiger  liegen.  Wo  die 
Grundmoràne  friscli  abgedeckt  wird,  und  darunter  feslere 
Sandsteinbanke  sicb  finden,  da  trill't  man  deren  Oberflacbe  oft 
in  schünster  Weisc  gescblill'en,  geschramml,  so  war  dies  zu 
selien  im  Fundaineiile  des  laudwirlbschaltlicbeu  Gebaudes  des 
eidgenüssischen  Polytecbnikums,  auf  (1er  Nordseite  im  Zürclier 
Tunnel,  etc.  Die  Molasse  ist  aiso  vom  Gletsclier  angescldiffen. 

Das  Vetrelalions-  und  Kultnrbild  unserer  T.andsclial't  wecliselt 
ol't  mit  dem  Boden.  Auf  den  01)ermoranen  finden  wir  die 
grünendsten  Wiesen,  die  besten  Aecker,  die  ergiebigsten  Kul- 
turen.  Die  undurclilassige  Grundmoràne  erzeugt  Wasser- 
stauung  und  bildet  leicht  saure  Wiesen  und  Torflager.  Wo 
die  Molasse  kald  liegt,  gedeilit  an  schatligen  Stellen  fast  nur 
Nadelbolzwald,  an  soimigen  Beben.  Unser  Land  verdankl  seine 
Frucbtbarkeit  vorherrscliend  dem  Gletscherschutt. 

Ans  (1er  Molasse  beraus  trcten  vvenig  und  kleine,  aber  gule 
constante  Qiudlen.  Sie  enlspringen  deii  rissigen  Sandsteinban- 
ken  uud  lliessen  über  den  Mergeln  ans  (Ouellen  von  Albis- 
rieden).  Die  Obermoranen  lassen  viel  Wasser  eindringen  und 
liltriren  es  gut.  An  deren  Basis  auf  Molasse  oder  Grundmoràne 
erseheinen  viele  Ouellen.  Sie  sind  nm  so  starker  und  constan- 
Icr,  je  maclitiger  das  überliegende  Erratikum.  Die  besten 
Quellenbildner  sind  bei  uns  zu  Lande  die  tluvioglacialen  Lager. 
Die  Niederterrassensclioltcr  freilich  geben  nur  Grundwasser, 
wcil  das  Gefalle  zur  Quellenbildung  l'elilt,  die  Deckeuscbolter 
liefern  treffliclie  Quellen. 

Von  jüngeren  Bildungen  sind  zu  neuneu  QaeUentuffe,  Bach- 
^chuttkeçjel,  Seekreide,  deren  Bildung  noch  fortgebt.  Beson- 
deres  Intéressé  beanspruclit  der  breite  Scluitlkegel,  der  sicb 
vom  Uetliberg  gegen  Züricb  binab  erstreckt  und  einen  sebarfen 
korinencontrast  mit  dem  enlblüsstcn  Molasseberge  bildet.  Er 
'^1  ein  Sclilemmprodukt  ans  der  Molasse,  im  oberen  Tlieile 
sandig,  unten  tlionig.  Er  bal  5 bis  10  Meter  Màclitigkeit.  Im 
versebiedensten  Niveau  sind  alte  Rothlannen  und  Birkenstrünke 
^ofrecbt  stehend,  das  Wurzelvverk  ungestorl,  im  Lelim  einge- 
i'cttet,  Glacialscbnecken  und  Glacial [illanzen  liegen  in  den 
lieteren  Theilen,  Reste  der  Pfalilbauzeil  in  den  oberen.  Ans  dem 
Rostand  und  Weclisel  der  Staminé  bat  Wettstein  auf  ein 
Waebsen  des  Lebmkegels  um  circa  1 Meier  in  60  bis  100 


186 


COMPTE-RK.VDU.  TROISIÈME  PARTIE 


Jalireii  geschlosscn.  Zalilreiclie  Ziegcleieii  gewinnen  hier  ilir 
Material.  Silil-  und  Liinmatkies  g-elien  unlcr  den  Albislehin 
hincin  und  miter  ilim  cirkidireii  die  Ouellwasser. 

Aller  wie  haben  sicli  liier  Thaï  und  Berg  geschiedeu,  wie  isl 
(1er  See  entstanden,  wie  haben  sich  die  Gletscher  verhalten  ? 
Was  sind  die  genetiselien  Beziehungen  der  beschriebenen 
Materialien  und  der  Forinen  unserer  Landschafl  ? 

Wie  haben  sich  Berg  nnd  Thaï  geschieden  ? 

Die  Molasseschichtiing  geht  ungestort  aus  dem  Zûrichberg 
hinüber  nach  dem  Uetliberg  und  Albis.  Die  Süsswasserkalke 
der  Molasse  und  die  wenigen  miocanen  Conglomeratbanke 
finden  sich  beiderseits  des  Seelhales  in  fast  gleicher  Hohe 
wieder,  elienso  die  Terrasseii.  An  ein  Verwerlungsthal,  ein 
Spaltenthal  isl  nie  und  iiiinmer  zu  denken. 

Hat  der  Gletscher  das  Thaï  gehobelt  ? Audi  dies  ist  niclit 
müglich  aus  folgcudeu  Gründen  ; 

1.  Die  Morânen,  sogar  die  Grundmoranen,  liegen  oft  auf 
lockcren  Schuttbildungen  auf.  Selbst  allé  Deltaschichleii  des 
Kûsnachterbachcs,  altéré  Fluvioglacialkiese  vermochte  meistens 
der  Gletscher  nicht  wegzuschürfen,  dagcgen  liât  er  seine  maeh- 
tigeii  Moranen  darüber  abgesetzt.  Er  liât  hier  durehweg  viel 
mehr  aufgeschüttet  als  ausgeschürft,  wir  befinden  uns  vielmehr 
im  Ablagerungsgebiete  des  Gletschcrs. 

2.  lu  direktem  Widerspruche  mit  der  Aushobelungstheorie 
steht  das  Vorkommeii  der  Molasse-Inseln  Ufciiau  und  Lützclau 
im  Zürichsee,  sowie  oberhalb  der  Molasseberge  des  oberen  und 
unteren  Buchberges.  Ein  Gletscher,  der  sich  an  einem  Orte 
100  bis  140  Meter  tief  einschneiden  würde,  kônnte  nicht  dicht 
daneben  soiche  Berge  aus  gleichcm  Material  gerade  in  der  Mitte 
seines  Stromstriches  slehen  lassen,  wo  er  gerade  ani  kraftigsten 
hobeln  müsstc  und  seine  Arbeitskraft  am  meisten  gereizt  ware. 
Die  ganze  mannigfaltige  und  von  den  kleincn  Festigkeits- 
dilFerenzen  ganz  unabhangige  Gestalt  des  Zürichseethales  und 
seiner  beidseitigen  Berge  stimmt  gar  nicht  mit  den  Gletscher- 
aushoblungsgestalten,  und  hat  sich  unvei'wischt  durch  noch 
zwei  Eisflulhzeiten  erhalten. 

3.  Zwischen  Wettingen  und  Baden,  wo  die  Molasseaus- 
tiefung,  in  der  der  Sec  liegt,  ihr  unteres  Endc  erreicht,  miisste 
olfenbar  lange  der  hobelnde  Gletscher  sein  Endc  gchabt  haben  ; 


(JONFÉRENGE  DE  M.  ALB.  IIEIM  187 

allein  dort  finden  sich  keine  Endmorânen  nielir,  sic  liegen  aile 
weiler  oben. 

4.  Vor  allem  aber  vviderspricbt  der  Ausbobelung  von  Tbal 
und  Seebeckcn  durcb  die  Gletscher  die  Terrassirnnff  der  See- 
thahjchdnge.  l)as  genaue  Sliidium  des  Zürichseethales  zeigt, 
dass  dasselbe  eben  ein  achtes  Erosionsthal  ist  : Die  Grundriss- 
gestalt  ist  vom  Typiis  der  Erosionstbâler,  die  Wasserscheiden 
geben  nacb  oben  anseinander,  das  Tlial  verzweigt  sicb  nach 
oben  baumformig.  An  den  Gehângcn  des  Hanpttliales  wie  aller 
seincr  Nebenlbalcr  und  ebenso  im  Lângsprofil  von  Hauptthal 
und  Nebentbâlern  zeigen  sicli  die  fur  Flusserosion  dnrcbaus 
beweisenden  Tlialterrassen  und  Thalstufen , die  sicb  gesetz- 
inüssig  in  jedem  Tlialsysteine  in  Reste  alter  bestiminter  Thal- 
bodensysteme  unabliangig  voin  Gestein  und  dessen  Lagerung 
ordnen.  Ansgezeiclinet  sclion  finden  wir  die  Terrassirung  nicht 
nnr  hober  oljen,  sondern  im  Zürichseetlial  selbst  innerlialb  der 
Znrchermorane,  nnd  sie  setzen  noch  miter  Wasser  unter  den 
See  fort.  Man  kann  sicb  Erosionstcrrassen  nicht  scharfer 
denken,  als  sie  an  den  Gebângen  des  Zürichseetbales  vorkom- 
inen.  Auf  der  recbten  sonnigen  Seeseite  siebt  man,  vom  See 
binaufblickend,  nur  mit  Reben  bepllanzte  steile  Geliange,  von 
olien  nacb  nnten  blickend  bingegen  nur  Hache  Baumwiesen. 
llie  Terrassen-Abslürze  sind  mit  Reben  besetzt,  die  Terrassen- 
flacben  mit  Wiesen.  Am  linken  scbaüigen  Seeufer  ist  es  gerade 
omgekehrt.  Da  liegen  die  Reben  mebr  auf  den  hier  sonnigeren 
ferrassenllaclien,  die  Abstürze  sind  Wiesen  und  W'ald. 

ETeberall  kann  da  durcb  ungleiche  Verwitterbarkeit  verschie- 
dener  Scliichten  bcdingte  Treppiing  dcutlicb  von  der  Erosions- 
lerrassirung  durcb  fliessendes  Wasser  unterscliieden  werden. 
Eiese  letztere  ist  unabliangig  von  der  Schichtung.  Rei  Züricb 
falleii  die  Terrassen  tbalabwârts  mit  0,5  bis  0,9  "/q,  die  Molasse- 
scliichteji  aber  mit  2,6  •’/q.  Rei  Morgen  sclineidet  das  Kâpf- 
oacber  Koblenlager  scbief  über  mebrere  Terrassen  hinanf, 
ebenso  vrie  bei  Stiifa  die  Nagelflulibanke.  Weiter  seeaulwârts 
s tell  en  die  Molasseschicbten  mit  45  ® NW  fall,  schliesslicii  sogar 
senkrecht,  die  Erosionsterrassen  schneiden  mit  circa  0,7  (le- 
Jllle  tlialausvvarts  dnrcli  diese  steilen  Scliichten.  Die  Terrassen 
deu  Molassegeliangen  sind  also  wirklicbe  blussterrassen , 
•iicht  blosse  Vervritterungsterrassen. 

^ie  sind  aucb  nicht  bedingt  durcb  die  Morânen.  Vielmebr 
®feigcn  die  Moninen  z.  R.  von  Züricb  aus  dem  riialboden  see- 


188 


COMPTE-RENDU.  — TROISIEME  PARTIE 


aiifwârts  an,  beim  Biirghôlzli  crreichen  sic  tien  Rand  der  Zolli- 
koner  Molasscterrasse,  bei  Küsnaclit  gelien  sic  über  jenen 
Terrassenrand  hinaiif,  bei  Erlenbacli  liegen  sic  schon  über  der- 
selben.  Die  Molasscscliicliten  liei  Zurich  circa  2,6  ®/q,  die  Rânder 
der  Erosionsterrassen  mit  0,5  bis  0,9  une!  die  Morânenwalle 
mit  1,5  ®/o  tlialauswiirtstallend,  liilden  drei  sicli  miter  schiefen 
Winkeln  selineidende,  von  einander  unabhangige  Linien. 

Die  Gletscher  Iiaben  wâhrend  der  beiden  letzten  Eiszeiten 
nocli  zvveimal  dies  Thaï  erfïillt,  sie  vermochten  aber  selbst  in 
der  leicht  zerstorbaren  Molasse  die  charakteristischen  Fluss- 
erosionsformen  dem  Auge  nicht  zu  verwischen,  aiisser  da,  \vo 
sie  die  Molasseterrassen  mit  Moriinen  überschüttet  haben  — 
gewiss  ein  schlagender  Beweis  fur  die  Geringfûgigkeit  ihrer 
thalbildenden  Wirkung  iind  l'ür  dire  Unfâhigkeit,  das  Züricli- 
seebecken  ausgetieft  zu  haben. 

Audi  das  Thalgehiinge  unter  Wasser  zeigt  die  Eortsetzung 
der  Terrassirung.  Bis  an  den  Seegrund  liinab  ist  das  Zürich- 
seethal  Flussarbeit,  ein  Erosionstlial.  Der  See  ist  ein  unter 
Wasser  getauchtes  Stück  desselben.  Die  Versenkung  unter 
Wasser  und  Geschiebe-Auffüllung  reicht  vveit  hinauf  bis  tief  in 
die  Alpen  hinein  und  auch  noch  unter  Zurich  hiiiab.  Bei 
Wettingen  unten  steht  im  Thalweg  die  Molasse  circa  100  Meter 
hüher  an,  als  der  tiefste  Punkt  des  Sees  liegt.  Die  Erscheiniin- 
gen  sind  âhnlich  wie  bei  den  anderen  alpinen  Randseen.  Der 
Seegrund  ist  in  der  Molasse  ein  rücklautlg  versenkter,  seither 
zum  Theil  mit  Gletscherschiitt  zugedeckter  alter  Erosionsthal- 
boden. 

Niir  ganz  beilâufig  kann  ich  andeuten,  wie  die  Flüsse,  die 
miser  Thaï  ausgespühlt  haben,  verlegt  worden  sind.  Linth  und 
West-Rhein  gingen  durch  das  Glattthal,  die  Sihl  hôlilte  das 
Zürichseethal.  Dann,  in  ciner  spiitern  Phase  der  Austiefung, 
fiel  ein  rückwarts  sich  verliingernder  Arm  von  der  Sihl  der  Linth 
in  die  Seite,  lenkte  sie  ab  und  legte  die  Erosion  des  Glattthales 
todt.  Dann  ist  in  der  letzten  Eiszeit  auch  die  Sihl  ans  dem 
Thaïe  verdrangt  worden,  tlie  Linth  geblieben.  Die  einzclnen 
Phasen  lassen  sich  an  den  Terrassen  tlieilweise  verfolgen. 

Wenn  wir  den  Versuch  machen,  die  sehr  klar  ausgeprâgten 
Terrassensysteme  von  den  oberslen  Theüen  der  alpinen  Thdler 
bis  unter  Zurich  und  in  den  Jura  hinaus  zu  verfolffen,  so 
stossen  wir  auf  folgeride  Erscheinungen  : 


COMFKREi\CE  DE  M.  ALB.  IIEIM 


189 


Die  Terrassensysteme  zeigcn  innerhalb  der  Alpen,  trolz  ailes 
dortigeii  Faltenwnrfes  der  Erdriiide  und  Irotz  aller  \ei- 
senkiiiig  der  HaiipUhaler,  imlcr  Wasser  oder  Geschiebe  regel- 
niâssiges,  normales  Gefallc  tlialaiiswiirts  bis  durch  die  slaik 
noch  gefallete  Molasse  hinaiis.  Der  Alpenkdrper  bat  sich  also 
bei  der  Versenkiing’,  welche  die  Thaler  zii  Seen  und  Gescliiebe- 
anstullungen  umgewandelt  bat,  als  ein  starres  Ganzes  init- 
bewegt. 

Wenn  wir  bei  den  Auslanfern  der  alpinen  Molassedislocation 
anlangen,  dann  geratb  der  Terrassenverlauf  in  sicbllicbe  Un- 
ordnung.  Im  Züricbseetbale  iin  Bcsondern  babe  icb  in  dieser 
Zone  in  klarster  Auspragnng  die  Erosionslerrassen,  iin  reinen 
Molassetels  ausgescbnitten,  vcrbogen,  zu  thalauswdrts  gerich- 
tetem  Aiisteigen  von  % gefunden.  Dièse  rücklünjigen  Terras- 
sen  steben  beiderseits  tlialauf  wie  tbalab  mit  den  normal  lallen- 
den  Terrassen  in  direkter  Verbindung.  Ilerr  Dr.  Aug.  Aeppli 
ist  sodann  auf  meine  Anregnng  bin  diesen  Terrassen  noeb  ge- 
naucr  nacbgegangen  und  ibm  verdanken  wir  ziim  grossen  1 beilc 
das  bier  beigegebene  Profdbild.  (Vergleicbe  ferner  Beitrüge  zm 
geologischen  Karte  der  Schweiz,  Lieferung  XXXIV.) 

Weiter  abwiirts  treflen  wir  wieder  normale  lue  und  da 
etwas  starke  TcrrassegefâUe.  Kurz  bevor  wir  auf  den  Jura 
stossen,  komincn  nocbmals  tlialauswârts  ansteigende  leirassen. 

Die  rücklâufigen  und  verborgenen  Terrassen  sind  der  direk- 
leste  Beweis  dafür,  dass  die  Dislocalionm  das  sebon  fertige 
Erosionstbal  getrolïen  baben  und  weil  sic  Terrassen  rückbiuHg 
verstellten,  so  mnssten  diese  Dislocationen  zur  Einsenkung  dei 
oberen  Tbalstrecken  d.  b.  zur  Seebildnrig  lübrcn. 

Die  rncklauligen  Terrassen  bei  Horgen-Wadensweil  vvieder- 
bülen  sicb  ganz  entsprecbend  auf  der  recbten  Sceseitc.  Die 
Terrassen-Anticlinale  und  die  Synclinale  laufen  niebt  gucr  znin 
See,  sondern  scliief  zum  See,  parallel  den  Alpen.  lu  der  glei- 
cben  Streiebriebtung  finden  wir  Spuren  abnlicber  Ersclieinun- 
gen  im  Obertosstbal,  bei  Biscbofzell,  bei  Wolbusen,  etc.  Diesc 
Einktnckung  von  idjer  60  Meter  sebeint  dem  ganztn  A peu 
randeentlang  zu  geben  ; es  muss  aucb  so  sein,  demi  der  Ban 
der  Bandseentbaler  zeigt  ja,  dass  der  ganze  Alpenkorper  ein- 

gesunken  ist.  y-  • ? 

Ilallen  wir  das  Résultat  fest  : Nach  der  Erosion  des  Ziirich- 
^eethales  haben  besonders  déni  Alpenrande  und  aiich  (geringei) 
dem  Jurarande  entlang  Dislocationen  stattgejunden,  welche 


190 


COMPTE-RENDU.  TROISIEME  PARTIE 


jeweilen  die  aufwarts  dieser  Stellen  gelegene  Région  — Berg 
mit  Thaï  — relatiu  versenkt  haben. 

Gehen  wir  jezt  auf  den  Gipfel  des  Uetliberges  bei  Züricli. 
Et  ist  von  eincin  Congloinerate  gekrônt,  das  ans  den  gleichen 
Gcrôllen,  wie  wir  sic  in  der  Morânc  dort  finden,  gebildet  ist. 
Dasselbe  ist  also  ganz  vcrscbieden  von  dem  untcrliegenden 
Molasse-Conglomerate  znsaininengesetzt.  Vicie  Gescliiebe  sind 
sonderbar  lôcherig  ausgelaugt,  es  ist  die  « lôcherige  Nageljluh  » 
von  Arnold  Esclicr.  Wie  ist  sie  entstanden  da  oben  ? Schon 
Esclier  erkannte,  dass  sie  der  Glacialzeit  angeliort.  Als  1882  ein 
Ilügel  vor  dem  grossen  Hôtel  abgetragen  wiirde,  konntc  icli 
sehr  schon  konstatiren,  dass  übcr  der  Miocænnagelfliih  typisclie 
Grundinoranc  mit  praclitvollen  gesclirammten  Geschieben  liegt, 
und  dass  die  Grundmortine  nach  oben  allmâlige  Sclilemmung 
zeigt  und  in  die  aufgelagerte  Nagelfluh,  eine  achte  Fluvioglacial- 
decke,  übergelit. 

Esclier  dachte  erst,  die  Utogipfelnagellluli  sei  ein  Rcst  einer 
frûher  ausgedchnten  Decke.  Als  er  dann  ganz  gleiclie  Gebilde 
an  der  Baarbnrg,  an  der  Burglialdc  Wâdensweil  und  andern 
Orten  alpenwarts  in  viol  ticferem  Niveau  fand,  wiirdc  er  leider 
an  seiner  ursprüuglichen  Auirassung  wieder  irre.  Hente  sind 
wir  überzeugt,  dass  sein  erster  Gedanke  richtig  war.  Die  Ar- 
beiten  von  Gutzwiller,  Penck,  Brückner,  du  Pasquier,  Aeppli, 
wie  meine  eigcnen,  haben  uns  mehr  und  mehr  dazu  gezwungen. 

In  der  Nordschweiz  und  nordlich  des  Rheines  vom  Bodenscc 
bis  unter  Waldshut  bildet  die  lôcherige  Nageltluh,  der  soge- 
nannte  Deckenscholter , diese  Iluvioglacialc  Ablagerung  der 
ersten  von  den  drei  Eiszeiten,  zusammenhângende  Decken  auf 
Jura  und  Molasscbergen.  Diese  alten  Kiesdecken  steigen  gegen 
die  Alpen  langsam  an,  wie  ein  al  ter  von  dort  kommender 
Schuttkegel  aus  einer  Zeit,  da  die  Molasse  iioch  fast  so  wenig 
von  Thalcrn  diirchfurcht  war,  als  jetzt  noch  in  Baiern.  Sie  mag 
dem  Ende  des  Pliocæn  odcr  dem  Anfang  des  Diluvium  ange- 
hôren.  Je  weiter  wir  von  der  Rheinlinie  gegen  die  Aljien  gehen, 
desto  lückenhafter  ist  der  Deckenschotter.  Sowohl  er  seibst  als 
die  ihm  zugehôrigeu  Morâncn  sind  ausgespülilt.  Aber  eine 
Anzahl  kleiner  Restchen  ist  uns  doch  noch  geblieben  : Auf  dem 
Altcnberg,  Hasenberg  und  IJtogipfel  (oder  Uetliberg)  liegt  je 
ein  Fetzchen  Deckcnscliotter  gnâdig  bis  hente  bcwahrt  als 
oberste  Kappe.  Mehrere  andere  iii  ziemlich  zusammenhangen- 


CONFÉRENCE  DE  M.  ALB.  IIEIM 


191 


(1er  Reilie  erstrecken  sicli  voii  dorl  über  dcn  ganzen  Albis- 
kaimii  iind  daim,  vvenii  vvir  weiter  alpcnwürts  gclicn,  trelïen 
wir  wieder  viele  Stücke  davon  in  liefcrcm  Niveau  ! 

Dies  lelztere  sind  diejenigen,  die  Escher  an  der  Decke  mit 
einstigem  Zusanmienhang  irre  gemacht  liaben.  Er  dachte  nicht, 
dass  sic  hier  nacbtraglicli  eingesunken  sein  konnle. 

Heute  verlolgen  wir  den  Ziisaminenhang  zalilreicher  Fund- 
stellen.  Der  DeckenschoUer  gelit  soweit  alpenwarls,  l)is  er  an 
den  stark  dislocirten  Molassefelten  abslôsst,  aber  seine  Alpen- 
randpartien  sind  eingesunken. 

Vom  Utogipfel  sclion  wendet  sich  das  Alpenabfallen  dieser 
alpinglacialen  Schuttdecke,  des  Deckenschotters,  um  in  llori- 
zontaliliit.  Vom  Uto  bis  Albisliorn  liegt  der  Deckenscliottcr 
ganz  (lacb.  Oft  ist  er  dureb  zwischenliegende  (irundmoranen 
U zwei  Thcile  getheilt  : Gletscherbachablagerung  des  vorrücken- 
den  Glelschers  unten,  des  sich  zurückziehenden  oben.  Hâufig 
feblt  die  erstere  und  auf  der  Molasse  folgl  Grundmorane  oder 
Gletsclierbachablagening.  Vom  Obcralbis  gegen  Süd-üsl  fôllt 
der  DeckenschoUer  fast  plützlich  steiler  gegen  die  Alpen  ein, 
idcht  nur  als  Ganzes,  sondern  die  einzelnen  Schichten  mit 
dachzicgelartiger  Gcschiebelageruug  falien  der  Stromung  ent- 
gegen,  die  sie  einst  geliracht  bat.  In  der  Baarburg,  im  Lorze- 
lübe],  im  Kellcnholz  fallt  der  Deckenschotter  gegen  die  Alpen, 
im  obersten  Tlieile  des  Lorzetobels  und  oberhalb  Sihisprung 
biogt  er  sich  dann  wieder  zum  Normalfallen  auF. 

Das  stiirkste  Rückwartsabsinken  des  Deckenschotters  geliôrt 
genau  der  (fleichcn,  den  Alpen  parallelen  Zone  an,  welcher  die 
rücklaufigen  Molassetcrrassen  angehoren  ! Die  Dislocation  der 
ferrassen  hat  also  aucli  den  alteren  Deckenschotter  gleichzeitig 
mitergriHen,  sie  ist  jünger  als  die  erste  von  drei  Eiszeiten  und 
Tbalbildnng  fand  zeitlich  zwischen  der  ersten  Eiszeit  und 
^cn  seebildendeii  Dislocationcn  statt.  Die  erste  Eiszeit  traf  die 
isolasse  noch  sebr  wenig  durcbthalt  und  noeb  obnc  See,  sie 
idldete  die  Grundmorânen  unter  dern  Deckenschotter  und  den 
deckenschotter.  Dann  folgte  Wcgspüblurig  des  Deckenschotters 
auf  Relikte,  tiefere  Durchthalung  der  Molasse,  Ausspühlung 
^es  Zürichseetbales  mit  Terrassirung  seiner  Gehânge  — dann 
^est  die  seebildende  Einsenkung  der  Alpen,  die  in  den  Rand- 
zoiien  rncklâufige  Gefalle  für  Thalboden  und  Deckenschotter 
^ehiif.  Audi  am  .lurarande  zeigt  der  Deckenschotter  da  etwas 
^i'cklaufiges  Gefalle,  wo  die  Terrassen  riicklâufig  sind. 


192 


COMPTE-RENDU.  TROISIEME  PARTIE 


Dcn  Bctrag  der  gesaininten  Eiiiseiikung  dcr  den  Alpeii 
nâhcrcn  Thalrcgioii  konnen  wir  ain  licsten  abschiUzcii,  wemi 
wir  das  natiirliche  ursprüngliclie  Gel’allc  des  DeckensclioUers 
von  den  lintcren  TliaUlieilen  nacli  oben  verlângern.  Wir 
kommen  dann  aiiT  einen  Einsenkungsbctrag-  von  circa  400  Meier. 
(Vergleiclie  das  beibegende  Profil.)  Unsere  Seen  liaben  nocb 
150  bis  350  Meier  Tiefc. 

Im  vollen  Gegcnsatz  zuin  Deckenschotter  zcigen  die  Glacial- 
bildungen  der  zvveilen  und  drilten  Eiszeit  dnrcliweg  das  nor- 
male Gefalle  llialaiiswarts,  das  ilirer  iirsprüiigliclien  Ablagerung 
oline  jede  naclitragliclie  Dislocation  entspriclit.  Obne  Rücksiclit 
aiif  Rücklâiifigkeil  nnd  Reclitlâufigkeit  von  Terrassen  und 
Deckenseliotler  zielien  die  gewalligen  Moranen  der  letzten  Ver- 
gletscheriing  mit  regclmassigem  Gefalle  von  der  Schindellegi 
und  von  Herrliberg  bis  nacb  Züricb  hinab.  Oline  Rücksiclit  auf 
den  Deckenseliotler,  denselben  scliief  sclineidend,  treffen  wir 
an  den  Abbangen  des  Sihl-  und  Lorzetliales  die  fluvioglacialen 
Ablagerungen  dcr  beidcn  Ictzlen  Vergletsclierungen  eingelagert. 
Der  Fluvioglacialkies  des  Limmattbales,  der  von  der  Zürclier 
Morane  abgespûhlt  ist,  zeigt  ein  regelmassiges  Gefalle  seiner 
Oberllaclie  und  seiner  Scliicbten  llialwârts , wâhrend  sein 
Molasseuntergrund  rücklaufig  steht.  Audi  er  ist  eben  jünger 
als  die  seebildende  Versenkung-.  Die  Glelsclier  der  zweiten  und 
dritten  Eiszeit  fanden  den  See  sclion  vor,  und  haben  ilin  zum 
Tlieil  vor  ganzliclier  Ausfüllung  bcwalirt. 

Die  Morane  von  Zurich,  dcr  letzten  Vergletsclierung  an- 
geborend,  bat  den  See  nocli  hôlier  gestaut.  Sie  entspriclit  einem 
langen  Stillslande  des  Gletschcrcndes.  Sie  bat  ibn  aucb  in  zwei 
Tbeile  zerscbnitten  : der  obéré  Tlieil  bis  Züricb  blieb  vor  Aus- 
lüllung  mit  Scbutt  diircli  den  Gletscbcr  gescbützl,  der  untere 
Tlieil  bingegen  von  Züricb  bis  gegcn  Wettingen  wurde  durcb 
Moriinen  und  besonders  durcb  die  Gletscberbacbablajsreruimen 
aiisgelüllt.  So  sind  die  KiesHacben  des  Limmatlbales  entstanden. 
Damit  war  die  jctzige  Ausdeliniing  des  Sees  und  di«  Lagc  von 
Züricb  bestimmt.  Die  Gletscberzungc  war  der  gewaltige  Finger, 
der  die  Stelle  vvies,  wo  der  See  sein  Endc  baben  und  Züricb 
dereinst  sicb  ansiedeln  sollte. 

Nur  vorübergebend  will  icb  bier  andeiiten,  dass  die  Ableitung, 
welcbe  wir  fur  die  Entstebung  des  Ziiricbsee  gefiinden  baben, 
nacb  unserer  Ueberzeugung  ctwas  allgemeinere  Redeutung  bat. 
Vicie  der  alpinen  Randseen  reicben  auswarts  nur  bis  an  die 


CONFÉRENCE  DE  M.  AEB.  IIEIM 


193 


Zone  der  stark  rückwârts  g'eknickten  Terrassen  (Vierwald- 
stàttersee,  Ziigersee,  Thunersee).  Andcre  reicliten  ursprünglich 
bis  gcgen  die  zweite  Terrassenverbiegung  am  Jurarande  (Züridi- 
see,  Genfersee).  Stets  ist  die  jetzige  Seetiefe  niclit  durcli  die 
ursprüngliche  Einsenkung,  sondern  die  Ausfüllung  wâhrend 
dem  Gletsclierrückzug  bedingt.  Am  Südabhang  der  Alpen,  wo 
die  Versenkiing  noch  tiefer  ging,  ragen  zum  Theil  nur  noch 
die  Gipfel  der  in  Geschiebe  versunkenen  Berge  ans  der  Po- 
Ebene  heraus.  Dort  betrug  die  Versenkung  über  500  Meter. 
Schematisch  dargestellt  war  der  Vorgang  der  folgende  : 

Nach  der  ersten  Eiszeit  folgt  slarke  Durchthalung  der  Mo- 
lasse, aile  Thâler  und  Terrassen  haben  rcchtssinniges  Gefâlle. 
Der  Horizontaldruck,  der  die  Alpen  gestaut  bat,  ist  nun  aus- 
gelôst,  die  dnrcli  die  Aufstauung  erzeugte  lokale  Ueberlastung 
der  Erdrinde  beginnt  zu  wirken,  die  Alpen  sinken  ein  und 
reissen  die  Randzonen  mit,  die  voti  den  Alpen  ansstrahlenden 
Tliâler  erhalten  dadurcli  rücklaufiges  Gefâlle,  gelangen  unter 
Wasscr  : die  Handseen  sind  entslanden.  Jetzt  kommt  die  zweite 
und  dritte  Eisilutli  und  schüttel  sie  tlieilweisc  unten  und  auch 
^on  oben  zu,  sie  werden  verkleinert. 

Der  Vorgang  bezieht  sich  aber  wohl  nicht  auf  die  Alpen 
allein.  Auf  den  Prozess  der  Gebirgsstauung  folgt  etwelclies 
uachheriges  Einsinken  des  ganzen  Gebirgskorpers  als  mecha- 
uisclie  Einheit,  die  Randzonen  mit  eindrückend  ; die  schon 
vorher  gebildeten  Thâler  ertrinken  dadurcli  unter  Geschiebe 
Und  Thalwasser.  Durcli  das  Eindrückeii  müssen  unten  lheile 
der  Baryspbâre  verdrângt  und  leichteres  gefaltetes  Rinden- 
uiaterial  an  dire  Stelle  gesetzt  werden.  So  musste  der  Massen- 
dclekt  unter  den  Gebirgen  entstehen,  wie  ilin  von  Helmerï, 
Von  Sterneck  und  andere  Geodâten  durch  Pcndelbeobachtungen 
nachgewiesen  haben. 

Ira  Jahr  1541  bat  der  zürclierisclie  Naturforscher  Conrad 
Dess.ner,  der  erste  nacli  dem  Mittelalter,  der  b rende  im  An- 
blick  der  Gebirgsnatur  fand,  sich  in  hoclistcm  Masse  darübcr 
« verwundert  »,  dass  die  Berge  nicht  durch  dire  Last  in  der  Erde 
''ersinken.  Sie  sind  in  gewissem  Masse  versunken,  aber  es  ist 
vrieder  ungcfâhres  Gleicligewicht  hergestellt  ! 

Kehren  wir  zu  den  Morânen  von  Zurich  zurück.  Die  Morâneu 
Voir  Randc  der  Gletscherzunge  der  dritten  Eiszeit  haben  noch 
andere  Wirkungen  auf  unsere  Landschaft  ausgeübt.  Sie  haben 
uben  bei  Richtersweil  und  Schindcllegi  das  Sihlstammthal,  das 

I 

6"  CONGn.  GÉOL.  INTERN. 


194 


COMPTE-REiVDlT.  TROISIÈME  PARTIE 


eigentlich  das  Zürichsecthal  gebildet  hat,  g-anzlich  und  dauernd 
abg'cdâmmt  und  verbarrikadirt.  Der  dadurcli  im  oberen  Sihl- 
tlial  g-ebildete  Gletschersee  ist  mit  den  Gcscliieben  der  Sihl  und 
ilirer  Nebenbachc  ausgefüllt.  Man  sicht  vielerorts  in  der  Hinter- 
füllung  noch  Dcltascliiclitiing.  Wohl  200  bis  300  Meier  dick 
inüssen  dort  die  Gescliiebernassen  liegen.  Bis  über  Stiicken 
und  Stiiden  liinauf  und  in’s  Alptlial  hinein  reiclit  die  Auf- 
fiillung.  Das  ganze  obéré  Sililgebiet  bat  den  Cliarakler  eines 
lioch  aufgetullten,  rückgebildeten  zugescliütteten  TJialsys ternes. 

Die  Sihl  wiirde  von  der  Schindellegi  abwiirts  ans  dem  See- 
tlial,  das  docli  ilir  Stainmtlial  ist,  das  sie  selbst  in  der  Haupt- 
sache  angelegt  und  gescliaffen  bat,  unbarmherzig  vcrdrângt  und 
bei  Seite  gesclioben  durcli  den  Gletscher  und  seine  Moriinen. 
Sie  batte  wührend  der  Eiszeil  ein  unrubiges  Leben.  Sie  gerieth 
zwisclien  Linth-  und  R.eiissgletscher  und  musste  mit  diesen  und 
ihren  Grenzen  und  Morânen  sicli  verscbieben.  Eine  Zeit  lang 
wird  sie  ein  Nebenfluss  der  Reiiss,  sie,  die  dereinst  Linth  und 
West-Rbein  abgelenkt  und  sich  dienstbar  gemacbt  batte.  Dann 
drangte  der  Reussglelscher  sie  wieder  nacli  redits.  Sie  wurde 
nun  da  gestaut,  bis  sie  ibren  Ablluss  den  Linksmoranen  des 
Linlbgletscbers  cntlang  gegen  Züricb  fand,  wo  sie  wieder  ibr 
ursprünglicbes  Thaï  erreicbt.  Die  Morane  bielt  hier  die  Silil 
gedâmmt  und  gebannt  an  den  Abbang  des  Albis.  Ganz  ahnlicb 
erging  es  der  Râppiscb.  Die  Wasser,  welchc  vom  Albis  gegen 
Südwest  abflossen,  stauten  sich  an  der  recbten  Seitenmorâne 
des  Reiissgletschers,  sammelteii  sich  hier  zu  cinem  Eliisscben 
und  llossen  dem  .\lbis  entlang.  Die  Gletscher  scbinoizen  end- 
licb  zurück,  die  Moranen  sind  als  Leitlinien  für  die  Elusse  ge- 
blieben.  Der  Albis  batte,  wie  die  meisten  Berge  des  Molassen- 
landes,  ursprûnglich  eine  sant'te  gewôlbte  Gestalt  mit  breitem 
Rûcken.  Rappiscli  und  Sihl,  an  seine  Elanken  gebannt,  batten 
überscbüssige  Stosskraft  und  schnitten  sich  in  diesclben  ein. 
An  den  Seitcn  entstanden  Abrutscbungen  und  wilde  Scbluclil- 
systeme,  die  stets  tiefer  gegen  den  Albisrücken  bineingriHen. 
So  ist  die  mittlere  Rückenpartie  des  Albis  immer  schmaler 
geworden  und  zulelzt  als  schmaler  Rücken  berausgeschnitten 
worden  aus  dem  ursprûnglich  breiten  Berge,  und  so  sind  Sibl- 
tlial  und  Riippiscbtbal  erst  wahrend  und  seit  der  letzten  Eis- 
zeit  als  junge  Thalcr  entstanden.  Beim  Rappiscbthal  ist  die 
Austiefung  liôher  oben  stehen  geblieben,  weil  der  Fluss  viel 
scbwaclier  als  die  Sihl  ist. 


CONFKRKNCE  DE  M.  ALB.  IIEIM 


195 


Dieser  Jug-endliclikeit  des  Sililthales  entsprecheii  die  folgen- 
den  Erscheinungen  : Der  Limiiiatkies  geht  nicht  in  das  Silillhal 
bei  Zürich  hinein  ; vielmehr  Hiesst  noch  im  Gebiet  der  Stadt 
Zürieli  (Papierfabrik)  die  Sihl  auf  Molassefels,  begrenzt  und 
vom  See  abgedâmmt  diircb  Randmorâne.  Ini  SihUlial  iinter- 
balb  Sihlbnigg-  findel  sich  kein  Erralikum  ausser  abge- 
rulschtem.  (Jnler  den  Zürcher  Moranen  ist  kein  allés  Silddelta, 
das  letztere  gelit  nur  auf  oder  an  die  Moranen  und  über  den 
Linnnatkies. 

Der  Vorgang  der  Sihllhalbildung  ist  noch  lange  nicht  vollen- 
det,  die  Sihl  schneidet  sich  noch  fortwâhrend  tiefcr  ein,  die 
Seitenschluchten  reissen  weiter  nach,  der  Albiskamin  wird  an 
inanchen  Stellen  von  Jahrzchnt  zu  Jahrzehnt  sclinuiler.  Seine 
gegliederlen  Forinen,  die  vielen  frischen  kahlen  Abrisse,  da- 
zwischen  die  scharfen  Grale  geben  das  Bild  frischer  stetiger 
Umgestaltung  und  charakterisiren  das  Sihlthal,  den  Albis  und 
Uto  als  junge  ncu  nmgeforinte  Gestalten,  im  Gegensatz  zu  dem 
^nrichsecthal  und  dem  sanften  ausgeglichenen  Rücken  des  ge- 
alterten  Zürichberges. 

Wic  (1er  Zürichberg  ziirn  Albiskamin,  so  etwa  verhâlt  sich 
die  Liinmat  und  der  See  zur  Sihl.  Fiir  das  Naturbild  von 
Zurich  ist  der  Gegensatz  von  Zürichberg,  Limmat  und  See 
Ginerseits,  von  vVlbis  und  Sihl  andererseits  sehr  bezeichnend. 
Hier  in  der  Limmat  ein  Fluss  frei  von  Geschicbcn,  leiclit  lenk- 
®am  und  friedlich  ; er  kommt  ans  dem  See,  einem  alten,  schon 
*•1  der  ersten  Interglacialzeit  rückgebildeten , vollsliindig 
schluijj,j,gj.jjjgjj  Thalweg,  den  die  Gletschcr  der  beiden  spâtern 
Hiszeiten  gûlig  vor  vollslandiçer  Schuttausfüllung  bewahrt 
aahen.  Er  ist  ein  Rild  der  Ruhe.  Beschaiilich  sinnend  klart 
Sich  hier  das  Wasser  und  spiegelt  den  Ilimmel  in  seiner  Fluth. 
Hort  die  Sihl,  ein  Wildwasser,  unvcrinittelt  ans  den  Alpen 
^iurch  ein  noch  jnnges,  noch  ganz  nnfertiges  Thaï  uns  zu- 
^Iromend,  Ausgangslinie  zahlreicher  Abrutschungen  und  Wild- 
bachschhichten,  reich  an  bcdeutenden  oft  plützlichen  Anschvvel- 
luiigen,  gewallig  und  wcchselvoll  im  Geschiebelransport  und 
^01  Eisgang,  und  schwicrig  in  gleichmassige  Bahnen  zu  zwin- 
; (la  beobachten  wir  einen  Thalbildner  in  voiler  Arbeit,  der 
und  schleift,  um  sein  enges  Thaï  zu  vertiefen  und  zu  er- 
^^iitern,  als  wollte  er  sich  rachen  dafür,  dass  er  ans  seincm 
" tammthal  verstossen  worden  ist. 

Heide  aber,  See  und  Sihl,  sind  in  altem  alpinem  Schutt, 


196 


COMPTE-RENDU. 


TROISIEME  PARTIE 


nâmlich  in  Molasse  und  in  Gletscherschutt,  eing-ebettct,  durch 
die  Arbeit  des  fliessenden  Wassers.  Dort  ist  die  Arbeit  vol- 
lendet,  der  See  liegt  in  Sonnlagsruhe  ; hier  isl  streng-er 
Werktag. 

Wenn  ich  Sie,  verehrte  Herren,  nicht  als  Vertreter  einer 
Behôrde,  nicht  als  Vertreter  eines  Comité,  sondern  als  Geologe 
in  Zürich  begrüssen  darf,  so  heisse  icii  Sie  aile  herzlicli  will- 
kommen  auf  dem  geschlemmten  Alpenschutt  der  Miocânzeit 
und  in  dem  eingesunkenen  Erosionsthal  ans  der  ersten  Inter- 
glacialzeit,  ich  heisse  Sie  willkommen  auf  den  Moranenwiillen 
der  letzten  Vergletscherung,  die  den  Boden  unter  unsern 
Füssen  bilden  und  die  der  Stadt  Zürich  hierher  ihre  Stelle 
gewiesen  haben.  Mogen  Sie  unserer  Landschaft  trotz  ihrer 
Armuth  an  Petrefakten  das  geologische  Interesse  nicht  versagen, 
und  wenn  Sie  wieder  wegziehen,  der  Moranenstadt  Zürich  ein 
freundliches  Andenken  bewahren. 


Anhang. 

Tabellarisclie  üebersicht  über  die  geologische  G-eschichte 
von  Zürich  und  nâchster  IJmgebung. 

Miocœn.  Ablagerung  der  oberen  Süsswassermolasse  in  aus- 
gcdehnter  Deltalandschaft,  Gerolle  zum  Theil  ans  den  südlichen 
und  südôstlichen  Alpen. 

Pliocæn.  Faltung  der  subalpinen  Molasse,  grosse  Auffaltung 
der  Alpen,  beginnende  Erosion  der  Oberflâche  im  Molasseland. 
Thalbildung  in  den  Alpen. 

I.  Eiszeit.  Erste  Eislluth  ans  den  Alpen,  Griindmorânc  und 
Deckenschotter  (Reste  : Baarburg,  Burghalde,  Albis,  Utokulm, 
Altenberg,  etc.). 

/.  Interglaciaizeit.  a)  Erosion  des  Deckenschottcrs  bis  auf 
Reste,  Erosion  der  grossen  Molassethaler.  Die  Sihl  arbeitet  als 
Stammlluss  des  Zürichseethales,  die  dahin  ans  dem  Glattthal 
abgelenkte  Linth  liilft  spâter  mit.  Erosionstcrrassen  im  Molasse- 
fels  unabhiingig  von  Schichtlagc  bis  unter  jetzigen  Sec.  — 
b)  Einsenkung  der  Alpen  iind  ihrer  Nebenzonen.  Rückwarts- 


CONFÉRENCE  DE  M.  ALB.  IIEIM 


197 


versenkuiR^  des  Deckenschotters  und  der  Erosionsterrassen  bei 
Wadensweil-Stafa  und  ain  Jurarande,  Untertauchen  des  Thaïes, 
Eiitstehung-  des  Zürichsee. 

II.  Eiszeii.  Zweite  Eisllutli  die  Tlialer  erfûllend  und  die 
Molasseberge  überdcckend,  Ablagerung  der  oberen  Morânen 
und  erratisclie  Blocke  am  Züricliberg  und  auf  dein  Albis, 
Fluvioglacialterrassen  mit  nocli  jetzt  ungestôrtem  Gefâlle. 

III.  Eiszeit.  Ablagerung  der  Endmorânen  von  Killwangen, 
Fahr  und  Zurich  und  der  Seitenmoranen  beiderseits  des 
Sees,  links  bis  ûber  Schindellegi  mit  ungestôrt  gebliebenem 
Gefâlle  schief  ûber  die  rücklâuligen  Terrassen,  Ausfüllung  des 
i^eebeckens  unterhalb  Zurich  mit  Fluvioglacialkies,  Verdrângen 
<ler  Sihl  von  der  Schindellegi  bis  Zurich  durch  die  Seiten- 
uiorâne.  Erstcs  Einschneiden  des  jetzigen  Sihlthales.  Rück- 
2ugs-Endmorâne  bei  Wâdensweil,  Auffüllung  der  oberen  See- 
Iheile. 

Postglacial.  Weiteres  Einschneiden  des  Sihlthales  und 
l^âppisch thaïes  in  die  Molasse,  Herausmodelliren  des  Albis- 
kammes,  Limmatdurchschnitt  durch  die  Morâne  von  Zürich, 
Seekreide,  Bachalluvionen,  Sihlkies. 

Jetztzeit.  Fortgesetzte  Ablagerung  der  Thonschuttkegel  am 
Fusse  des  Uto,  Ablagerung  von  Seekreide  mit  Pfahlbauten. 
Gie  Sihlkiese  drângen  die  Limmat  nach  redits.  Das  Sihlthal 
yerbreitert  sich,  der  Albis  wird  schmaler.  Menschlicher  Eingriff 
•u  den  Gang  der  Natur. 


()<'  Conijn’îs  intorii.,  19H.  PI.  1. 


T)il\iviiim 

r Fluvio'/laci'^  DI 

H-'asser  - 

molasse  Miocaeti- 
Mi.oc/u3ti  - 
■Conjc^  lo  rru't'oX’ 

h^m^-Kûapl  desAWis  ' Crui>djno7'âju^^  IbisïïT 

' Bdchschntl  Ke^A  ' 


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Uvixim 


I •^'ihlJzi.cs 
. S‘ùc?tr‘eCcie- 


H^aümoi^nm-  Il  * lH 

1 

F/ax/w  Mot'Aivin,  11- 01 

jTjM'ioqîaxial  I 

tteV 


Terviar 


Congrès  gèol.  intern.,  p.  198.  PL  II. 


:^ÜLSî™-  Geologie  nm  ZtiricTi  (Allateriiat.Geologeircom.gress  29  V3U1894  in  Züricli) 

6\ŸÛ. 


.r.nc 


alpin  Molasse 


- Zo/ir  //(\97iû'/c/lnT/(/rn  n-  Jtorlxonla/rn  /J<‘f'/ccn,s:('/iof/fr 
Zone  (hrjnnA' 

/Im/lpen  Tcrn 


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Mir'xù' 


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^’p<77fio7tsàe7‘pa6-scn 
— - — . i/t  ({or'Molas^ffe 

E7Y>7{ionsferr((,sYim  - 

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:~\  SW/olA'p (Zf'rIHiia:<('iâf>7i 

^V‘rrT77i/ZM 


^'<‘7tf>lZ<?T'  7777  II 
- (T7Y/7td7n o7‘anc 2 


n7\vp7linüïiclie& 

À'iv'oa.ii  <l(w2)f>p^o7ifichafle7' 


J fai Ï77zo7'aj7p.  Ill 
fUxllmorlhieJf 

• — l/ocA&lû/^ûl^-U'dfiV'- 

fi(<c/)<l  flppJCi.Yxcll J/l 


JZrÏ7'ùluY^^ 


Tostfflaxlnl  777id- 

(ilKi  ydil 

if7Y7p7'an/^l-  Sceôof/pn 


Lutiùs])i‘olU  (InrcK  fL'is  2^iiriclisoetlml 

fyo7‘/i^PP'‘^^te7i<7  rlp7?i.  7J./i7ce7i  T/'lor' 

nac-liclx^ii  linlersu(.li.un(40-iv  von  Br.Aiio. Aeppli  n.  PnoL  Dr.  Alb.  Hoiin  . 


d/lf'Tf  (rc7,/el7tjc , (inels.'^liS’/îira 


IfmisstRb  : liait-ôe  “2560ÔÔ  ,-H6lie"5ôo()o 


Topofli.  Ansialt  TPifiterdinr. 


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QUATRIÈME  PARTIE 


Mémoires  scientifiques 

communiqués  dans  les  Sections. 


PREMIÈRE  SECTION 


GÉOLOGIE  GÉNÉRALE 


1 


Etudes  sur  les  glaciers 
du  district  de  Oanterbury  (Nouvelle  Zélande) 

PAR 

M.  T. -N.  BKODRICK 

géomètre  d’Etat 

analysées  par  M.  le  capitaine  Marshall  Hall  E.  G.  S. 


M.  le  capitaine  HuUon,  président  du  Club  alpin  de  la  Nou- 
'^slle  Zélande  m’ayant  demandé  de  présenter  au  Congrès  les 
travaux  de  M.  Brodrick,  géomètre  chargé  du  lever  cartogra- 
phique du  district  de  Canterbury,  je  les  résume  comme  suit  : 
Partant  de  la  triangulation  générale  de  la  plaine,  un  système 
triangles  a été  poussé  dans  les  vallées  ; les  stations  ont  été 
établies  sur  terrain  fixe  et  les  erreurs  réduites  autant  que  pos- 
sible à leur  minimum. 

I.  VITESSE  D’ÉCOULEMENT  DES  GLACIERS 

Des  lignes  transversales  ont  été  établies  sur  les  glaciers  sui- 
'’^nts,  et  la  position  des  repères  qui  y avaient  été  posés  a été 
Mesurée  à deux  reprises  différentes,  à savoir  : 

A.  Glacier  de  Tasman. 

hl.  Brodrick  a placé  les  lignes  de  repères  suivantes  : 

Ligne  transversale  en  aval  du  confluent  avec  le  glacier  de 
'^il  : établie  le  5 décembre  1890  et  mesurée  à nouveau  le  7 jan- 

vier  1891. 


204  COMPTE-REXDU.  QUATRIÈME  PARTIE 

Mouvement  total 

en  32  jours. 

Mouvement  journalier. 

Station  1 

27,2  pieds  ^ 

9,9  pouces. 

2 

41,0 

14,9 

3 

47,7 

17,3 

4 

48,4 

17,6 

5 

49,6 

18,0 

6 

46,9 

17,0 

7 

44,2 

16,1 

8 

38,3 

13,9 

b.  En  travers  du  gli 

acier  de  Tasman, 

vers  l’éperon  de  MaltC' 

Brun,  les  5 décembre  1890  et  7 janvier 

1891. 

Mouvement  total 

Mouvement  moyen 

en  32  jours. 

en  1 jour. 

Station  2 

6,5  pieds. 

2,4  pouces. 

3 

25,9 

9,4 

4 

28,7 

10,4 

5 

32,7 

11,8 

6 

36,6 

13,3 

7 

33,7 

12,2 

8 

34,4 

12,5 

9 

29,0 

10,5 

10 

25,4 

9,2 

11 

13,9 

5,0 

B.  Glacier  de  Murchison. 

Une  ligne  de  repères  placée  le  29  décembre  1890,  en  amont 
du  confluent  avec  le  glacier  de  Dixon,  et  mesurée  à nouveau  le 
31  décembre. 


Mouvement  total  Mouvement  moyen 

en  2 jours.  en  1 jour. 


Station  78 

0 pied  1 pouce. 

0,5  pouces 

79 

0 

7 

3,5 

80 

1 

4 

8,0 

81 

1 

5 7^ 

8,7 

82 

1 

2 

7,0 

83 

0 

9 

4,5 

92 

0 

92 

4,6 

93 

0 

52 

2,6 

1 Le  pied  anglais  a 30,5  cm.,  le  pouce  a 2,54  cm. 


BRODRICK.  GLACIERS  DE  LA  NOUVELLE-ZELANDE  205 


C.  Glacier  de  Hooker. 


Une  ligne  de  repères  placée  le  4 avril  1889,  près  de  la  Che- 
''ille,  et  mesurée  à nouveau  le  7 avril. 


Mouvement  total 
en  3 jours. 


Mouvement  moyen 
en  1 jour. 


Station 


1 

3,3  pouces. 

1,1  pouces 

2 

8,2 

2,9 

3 

12,0 

4,2 

4 

15,4 

5,4 

5 

12,8 

4,5 

D.  Glacier  de  Müller. 

Sur  ce  glacier,  au  lieu  de  poser  des  repères  allignés  suivant 
lin  profil,  M.  Brodrick  a choisi  des  blocs  des  moraines  super- 
ficielles, et  en  a déterminé  les  positions  aux  dates  du  29  mars 
1889,  du  14  novembre  1890  et  du  3 décembre  1893.  Voici  les 
l'insultais  de  ces  mesures. 


De  1889  à 

1890. 

De  1890 

à 1893. 

Mouvement  total 

Moyenne 

Mouvement  total  Moyenne 

595  jours. 

par  jour. 

1115  jours. 

par  jour. 

Bloc  N°  1 

239,3  pieds  4,8  pouces  392,7  j 

pieds  4,2  pouces 

2 

271,7 

5,5 

378,4 

4,1 

3 

406,3 

4,4 

4 

262,6 

5,3 

424,8 

4,5 

5 

359,6 

7,3 

436,4 

4,7 

6 

398,0 

8,0 

7 

611,0 

12,3 

8 

506,0 

10,2 

889,2 

9,6 

9 

409,0 

8,2 

577,5 

6,2 

10 

388,1 

7,8 

11 

146,1 

2,9 

Les  numéros  inscrits  sur  4 blocs  n’ont  pu  être  retrouvés  en 

1893. 


E.  Glacier  de  Franz-Joseph. 

Situé  par  43»25'  lat.  S.  et  170“11'  E.  ; le  front  est  à l’altitude 
690  pieds. 


206 


COMPTE-RENDU.  QUATRIEME  PARTIE 


Voici  la  vitesse  de  quelques  points  mesures  dans  l’été  de  1893- 
1894;  les  mesures  étant  prises  dans  des  intervalles  de  3 à 
56  jours. 


Ligne  I Station  1 

2 

3 

4 

5 

Ligne  II  1 

2 

3 

4 

6 

Station  M 
Cairn  I 


Mouvemenl  moyen 

Nombre  de 

par  jour. 

jours. 

5 pouces. 

7 

30 

20 

132,7 

4 

102 

4 

53 

4 

153,3 

3 

158 

3 

200 

3 

207 

3 

23,6 

3 

7,3 

7 

127,3 

56 

De  ces  mesures  on  peut  voir  que  les  résultats  déjà  connus 
par  des  observations  antérieures  sont  parfaitement  confirmés, 
entre  autres  : 


a.  Les  bords  du  glacier  avancent  plus  lentement  que  le 
centre. 

b.  Le  mouvement  se  ralentit  cpiand  on  s’approche  de  la  partie 
terminale  du  glacier. 

c.  Le  courant  est  modifié  par  les  accidents  dn  lit  du  glacier. 

d.  La  vitesse  journalière  varie.  Elle  en  a été  plus  grande  pour 
le  glacier  de  Müller  de  1889  à 1890  que  de  1890  à 1893. 


II.  CRUE  ET  DÉCRUE  DES  GLACIERS 

Des  observations  ont  été  instituées  aux  extrémités  terminales 
des  glaciers  de  Tasman  et  de  Müller  ; mais  l’on  n’est  pas  encore 
arrive  à reconnaître  le  sens  de  la  variation  en  longueur. 

Tous  les  glaciers  du  district  de  Canterbury  ont  laissé  des  mo- 
raines, surtout  des  moraines  latérales  qui  semblent  indiquer  une 
phase  de  décrue  dans  une  période  relativement  récente.  Dans 
les  dernières  années  ils  paraissent  stationnaires. 


lîRODRICK . 


GLACIERS  DE  LA  NOUVELLE-ZELANDE  207 


III.  MORAINES 

La  partie  terminale  des  grands  glaciers  de  Canterbiiry  est 
recouverte  sur  plusieurs  kilomètres  de  longueur  de  moraines 
superficielles  étalées  ; ces  moraines  sont  très  accidentées,  mais 
glace  est  peu  crevassée  au-dessous  de  ce  revêtement  dont 
1 épaisseur  varie,  mais  peut  être  évaluée  en  moyenne  à 18  pouces. 

Ges  moraines  fourniront  probablement  des  indices  précieux 
pour  l’histoire  des  variations  glaciaires  par  les  traces  de  végéta- 
bon  qu’on  y observe.  Ainsi  les  moraines  latérales,  énormes,  du 
glacier  de  Millier  portent  des  forêts  évidemment  anciennes.  Les 
«loraines  latérales  du  glacier  de  Tasman  sont  aussi  fort  grandes  ; 
oelles  du  glacier  de  Murchison  sont  moins  considérables,  ou  ne 
paraissent  pas  aussi  âgées. 

Gn  n’indique  pas  de  glaciers  qui  ajoutent  actuellement  à la 
hauteur  de  leurs  moraines. 


tableau  des  dimensions  principales  des  glaciers 

DE  GANTERBURY* 


Glaciers 

l^asman  . 
-Murchison 
Godley  . 
Müller 
Hooker  . 
Glassen  . 


Superficie 

Longueur 

du  glacier. 

du  névé. 

du  glacier. 

Acres 

Acres 

Milles.  Chaînes 

13,7 

25 

18,0 

5,8 

14 

10,70 

5,3 

10,5 

8,0 

3,2 

7,7 

8,0 

3,4 

4,1 

7,25 

1,7 

4 

4,70 

Largeur  du  glacier 

moyenne. 

maximum. 

minimum 

Mill.  Chain. 

Mill.  Chain. 

Mill.  Chain 

1,15 

2,14 

0,60 

0,67 

1,5 

0,42 

1,3 

1,55 

0,58 

0,50 

0,61 

0,37 

0,42 

0,54 

0,30 

0,43 

0,73 

0,21 

Le  rapport  entre  la  surface  du  névé  et  celle  du  glacier  est  : 


Glacier  de  Tasman  ....  1,8 

Murchison  ....  2,4 

Godley  ....  2,0 

Müller  ....  2,4 

Hooker  . . . . 1,7 

Glassen  ....  2,3 


L’acre 


anglais  = 4-0  H m- 


le  mille  = 1609  m.  ; la  chaîne  = 20,1  m. 


2 


I 


Association  internationale  pour  la 
recherche  des  erratiques  de  l’Europe  septentrionale 

PAR 

F.  J.  P.  VAN  GALKER 

professeur  à l’üniversité  de  Groningue  (Pays-Bas). 


Dans  les  sections  de  g'éolog'ie  du  3“*  Congrès  néerlandais  de 
physique  et  de  médecine,  tenu  à Utrecht  en  avril  1891,  j’ai 
développé  pour  la  première  fois  mon  idée  de  la  fondation  d’ime 
association  internationale  pour  la  recherche  des  erratiques 
« Geschiebe,  » du  terrain  glaciaire  de  l’Europe  septentrionale. 
Alors  j’en  ai  fait  part  à quelques  collègues  en  Scandinavie,  en 
Russie,  en  Danemark,  en  Allemagne  et  en  Angleterre  afin  d’ac- 
quérir leur  adhésion  et  coopération. 

J’ai  reçu  diverses  lettres  contenant  l’assurance  d’un  accord 
général,  mais  la  question  attend  encore  sa  résolution  définitive. 

Ce  congrès  me  paraît  fournir  nne  bonne  occasion  de  m’as- 
surer si  l’intérêt  et  la  sympathie  sont  assez  vifs  pour  constituer 
cette  association  oui  ou  non.  C’est  pourquoi  je  prends  la  liberté 
de  développer  plus  amplement  mon  idée , en  exposant  pour 
quelles  raisons  la  fondation  de  l’association  me  paraît  dési- 
rable et  de  quelle  manière  je  me  suis  imaginé  qu’elle  peut  être 
organisée. 

Il  y a des  raisons  générales  et  spéciales  qui  rendent  désirable 
et  même  nécessaire  la  détermination  e.xacte  des  erratiques  ren- 
fermés dans  des  dépôts  glaciaires  non  remaniés,  non  altérés  ou 
intacts.  Elle  est  généralement  nécessaire  parce  que  les  errati- 
ques caractérisent  pétrographiquement  tout  autant  les  argiles 
glaciaires  à blocaux  «,  Gcschiebelehm,  » que  les  divers  minérau.x 
constituant  caractérissent  une  roche  cristalline,  ou  que  des  fos- 
siles précisent  l’âge  d’une  couche  sédimentaire.  Elle  est  dési- 


COMMUNICATION  DE  M.  F.  J.  P.  VAN  CALKER 


209 


Table  ou  nécessaire  spécialement  pour  la  solution  des  questions 
glaciaires  comme  : la  comparaison  d’un  dépôt  glaciaire  à un 
autre,  ou  celle  de  son  âge  relatif,  ou  la  détermination  de  l’ori- 
giue  et  de  la  direction  d’anciens  glaciers.  Particulièrement  à cet 
•^gard  la  comparaison  la  plus  cemplète  et  détaillée  des  diverses 
•especes  de  roches  des  erratiques  et  de  leur  proportion  en  nombre 
at  en  grandeur  est  d’une  très  grande  importance,  pour  les  dépôts 
glaciaires  les  plus  anciens  et  les  plus  inférieurs. 

Maintenant  nous  allons  démontrer  pourquoi  cette  recherche 
erratiques,  à mon  avis,  n’est  praticable  d’une  façon  exacte 
9ae  par  une  distribution  convenable  du  travail  et  grâce  à des 
orces  réunies.  Ou’est-ce  qui  rend  la  recherche  des  erratiques 
Irop  vaste  pour  un  seul  ? C’est  premièrement  la  grande  différence 
objets  à traiter,  exigeant  une  connaissance  très  étendue  est 
l-Tès  prolonde  aussi  bien  en  pétrographie  qu’en  paléontologie,  et 
capacité  d’être  complètement  versé  dans  les  méthodes  de 
Techerclie  relatives  à l’une  et  à l’autre  de  ces  études. 

Mais  il  y a plus.  Ce  qui  rend  le  problème  des  erratiques  plus 
1 ncile  à résoudre  que  celui  de  l’exploration  d’une  roche  en 
cristalline  ou  sédimentaire,  c’est  la  circonstance  particu- 
®ic  que  les  blocs  erratiques  d’une  moraine,  représentant  une 
certaine  espèce  de  roches  ou  de  couches  sédimentaircs,  soit  dans 
®Tir  forme  la  plus  typique,  soit  dans  leurs  diverses  variétés  de 
Tucture,  de  changements  graduels  d’efflorescence  ou  de  tran- 
"^ffions  et  dans  leurs  différences  de  faciès  et  de  métamorphoses, 
flue  les  blocs  erratiques,  disons-nous,  sont  séparés  les  uns  des 
^Titres,  et  qu’il  est  possible  qu’ils  aient  leur  origine  dans 
•Terses  localités  de  la  Scandinavie,  de  la  Finlande  ou  de  la 
“^bique. 

le  bonc  rechercher  lesquels  de  ces  blocs  se  rattachent 

Tins  aux  autres,  comme  morceaux  d’une  même  roche  de 
^ ® ou  telle  localité  d’origine.  Pour  atteindre  à ce  but,  la 
Te  étant  cristalline  ou  sédimentaire,  aussi  bien  le  pétro- 
diff  ^ floe  le  paléontologue  doivent  surmonter  de  grandes 
Sa  citerai,  par  exemple  : faire  une  collection  suffi- 

c be  blocs  de  la  même  espèce,  en  faire  la  recherche  macros- 
P'que  et  microscopique,  s’étendant  sur  tous  les  détails,  et 
roc  *^*b^loiiient  la  comparaison  scrupuleuse  de  l’erratique  au 

Toême  ces  difficultés  ne  sont  pas  invincibles  pour  un 
’ s il  s’agit  d’une  seule  roche  erratique,  chacun  admettra 


6= 


CONGR  GÉOL.  INTERN. 


U 


21Q  COMPTE-RENDU.  QUATRIEME  PARTIE 

que  pour  toutes  les  nombreuses  espèces  de  roches  composant  le 
mélange  d’erratiques  « Geschiebemischung  » d’un  dépôt  gla- 
ciaire d’une  certaine  localité,  la  recherche  exacte  dans  le  sens 
indiqué  échouerait  devant  l’impossibilité  de  se  procurer  les 
matériaux  de  comparaison.  11  est  vrai  que  diverses  voies  sont 
accessibles  pour  obtenir  les  indispensables  matériaux  de  com- 
paraison, mais  je  vais  démontrer  que  l’expérience  nous  a appris 
qu’aucun  d’eux  ne  mène  au  but. 

La  meilleure  manière  de  réussir  c’est  sans  doute  de  se  rendre 
sur  place  et  d’y  faire  des  collections  de  roches.  Pour  un  seul 
c’est  praticable  sans  de  trop  grandes  difficultés  en  se  restrei- 
gnant à quelques  espèces  de  roches  et  dans  une  contrée  pas 
trop  étendue.  Mais  pour  le  grand  nombre  des  roches  diverses, 
représentées  parmi  les  blocs  d’un  dépôt  glaciaire  et  dans  la 
contrée  d’origine,  cette  manière  exigerait  que  l’on  consacrât 
son  temps  et  ses  efforts  à ce  travail  si  exclusivement,  qu’il  sera 
sera  rarement  possible  à une  personne,  même  au  prix  de  gros 
efforts,  d’y  parvenir. 

Une  seconde  manière  consiste  à faire  usage  des  échantillons 
de  roches  rassemblés  par  un  autre.  Mais  je  sais  par  une  longue 
expérience  que  les  résultats  ne  sont  que  peu  suffisants.  Quant 
à la  voie  du  commerce  des  minéraux,  on  n’y  trouve  pas  beau- 
coup de  pièces  qui  puissent  servir  et  qui  offrent  d’ailleurs,  pour 
la  plupart,  assez  de  garantie  relative  au  nom  du  collecteur,  à la 
détermination  et  à la  localité. 

Aussi  la  tentative  d’acquérir  les  roches  désirées  par  la  voie 
d’échange  ou  d’emprunts  n’a  que  rarement  un  résultat  favo- 
rable. Cependant  je  ne  mantpierai  pas  de  reconnaître  que  c’est 
grâce  à l’aimable  prévenance  de  divers  collègues  que  j’ai  reçu 
quelques  roches  de  comparaison. 

Il  pourrait  sembler  convenable  aussi  de  se  rendre  dans  les 
musées  où  se  trouvent  les  collections  les  plus  complètes  des 
roches  et  des  fossiles  en  question,  pour  y faire  des  études.  On 
pourrait  certainement  profiter  beaucoup  de  ce  procédé,  mais, 
bien  que  la  visite  et  l’usage  des  collections  soient  concédées  le 
plus  libéralement  possible,  cette  manière  rencontre  de  grandes 
difficultés.  Pour  plus  d’un,  par  e.xemple,  le  voyage  et  le  séjour 
plus  ou  moins  long  dans  l’une  ou  l’autre  ville  d’un  pays  étran- 
ger serait  un  obstacle  fort  grand  sinon  insurmontable.  II  y a 
encore  plus  : n’étant  pas  dans  son  propre  laboratoire,  on 
manque  tantôt  des  livres,  tantôt  des  instruments  ou  des  appa- 


COMMUNICATION  DE  M.  F.  .1.  P.  VAN  CALKER 


211 


tantôt  des  blocs  erratiques  de  notre  propre  collection 
pour  pouvoir  faire  l’usage  désiré  des  roches  à comparer. 

On  voit  donc  que  suivant  les  voies  indiquées  on  ne  peut  se 
procurer  que  des  déterminations  plus  ou  moins  incomplètes 
^ nn  petit  nombre  de  blocs,  tandis  que  l’origine  de  la  plupart 
d entre  eux  reste  inconnue.  Il  faut  donc  se  résoudre,  avec  une 
certaine  résignation,  à envoyer  des  échantillons  d’erratiques  à 
cles  collègues  meilleurs  connaisseurs  du  territoire  originaire,  en 
leur  laissant  le  soin  de  la  comparaison  avec  les  roches  corres- 
pondantes de  leur  patrie  et  de  leurs  collections.  C’est  ainsi 
'In’étant  au  bout  de  mon  latin,  moi-même,  il  y a quelques 
menées,  j’ai  tenté  fortune  de  cette  manière,  c’est-à-dire,  que  j’ai 
envoyé  en  Suède,  en  Finlande  et  en  Norvège  trois  collections 
claies  de  nos  erratiques  de  Groningue,  représentant  295  échan- 
l'ilons  cristallins,  pétrographiquement  arrangées.  Là,  MM.  Lund- 
^ohm,  Fvjerulf,  Wük  eurent  l’obligeance  d’ajouter  à mes  listes 
eors  opinions  quant  à l’espèce  et  à l’origine  des  roches.  Le 
^csultat  fut  le  suivant  : quarante  blocs  erratiques  furent  suscep- 
hhles  d’une  détermination  sûre  ou  plus  ou  moins  vraisemblable 
c leur  origine,  tandis  que  les  autres  (255)  restaient  étrangers, 
plus  ou  moins  inconnus  à l’égard  de  leur  patrie  spéciale. 

•In  crois  que  ce  résultat  peu  favoroble  doit  être  attibué  sur- 
Ic’il  aux  trois  circonstances  suivantes  : 

A la  connaissance  insuffisante  des  diverses  espèces  de 
'■‘^ches,  dont  il  est  question,  ou  bien  à l’attention  insuffisante, 
P^'ôtées  à leurs  formes  typiques,  à leurs  variétés  de  structure,  à 
^ iirs  différences  de  faciès,  à leurs  formes  de  transition  et  à 
métamorphoses. 

A la  circonstance  que,  ni  une  connaissance  aussi  détaillée 
)Jn  intérêt  aussi  vif  pour  toutes  les  diverses  roches  cris- 
lines  et  sédimentaires,  ne  peut  être  attendu  d’un  seul  ex- 
plorateur. 

^^3“  Qu’il  n’y  a pour  point  de  comparaison  qu’un  ou  deux 
'ftntillons  envoyés  d’une  certaine  espèce  de  blocs  erratiques, 
les  structures  ou  d’autres  particularités  diffèrent  peut-être 
P celles  du  morceau  qui  est  à la  disposition  du  correspondant, 
odis  que  collection  des  erratiques  en  contient  peut-être 
^j^lces  qui  paraîtraient  identiques. 

- oiis  voyons  donc  que  le  problème  de  la  détermination  com- 
P cfe  d’un  mélange  d’erratiques  d’un  certain  lieu  sera,  entre  les 
**^Mus  d’yjj  seul,  un  travail  ingrat  et  moins  satisfaisant,  parce 


le; 


m 


212  COMPTE-RENDU.  QUATRIEME  PARTIE 

que  toujours  beaucoup  de  questions  resteront  indécises.  Il  en 
restera  beaucoup  de  douteuses  ou  même  indéterminables  et  par 
conséquent  le  résultat  ne  sera  toujours  qu’incomplet.  Plus 
encore,  il  est  évident  que  la  comparaison  des  mélanges  d’erra- 
tiques de  diverses  localités,  dont  il  est  par  exemple  à présumer 
qu’elles  sont  situées  dans  la  direction  du  même  glacier  ancien, 
est  inexécutable  pour  un  seul  d’une  manière  exacte. 

C’est,  à mon  avis,  seulement  par  une  distribution  convenable 
du  travail  et  par  des  forces  réunies  que  ce  domaine  d’étude 
pourrait  être  travaillé  avec  tout  le  succès  qu’on  peut  désirer. 

Mon  idée  serait  donc  de  fonder  une  association  internatio- 
nale pour  la  recherche  des  erratiques  du  terrain  glaciaire  de 
l’Europe  septentrionale  ; à celle-ci  prendraient  part  des  géo- 
logues de  toutes  les  nations,  habitant  le  territoire  originaire  et 
erratique  de  la  glaciation  en  question. 

L’association  se  subdiviserait  en  plusieurs  sections,  dont 
chacune  aurait  pour  objet  l’étude  scientifique  profonde  et  éten- 
due d’un  groupe  défini  de  roches,  aussi  bien  dans  leur  emplace- 
ment originaire  qu’erratique.  Voici  de  quelle  manière  peut-être 
les  sections  pourraient  se  former  ; 

1°  Section  pour  les  roches  granitiques,  granito-porphyriques, 
et  porphyriques  quartzifères. 

2°  Section  pour  les  roches  syénitiques,  éléolitsyénitiques  et 
leurs  formes  porphyriques  ; pour  les  diorites  et  porphyrites 
et  aussi  les  amphibolites. 

3°  Section  pour  les  roches  diabasiques,  les  diabases,  et  py- 
roxène-porphyriles,  les  mélaphyres  et  toutes  les  roches  basal- 
tiques ; 

4°  Section  pour  les  gabbros  et  norites  et  pour  les  péridotites 
et  aussi  pour  les  roches  du  terrain  primitif  (gneiss,  etc.). 

5°  Section  pour  les  roches  élastiques  ou  de  dépôts  détritiques 
sans  fossiles  et  pour  les  dépôts  chimiques  et  organiques  non 
caractérisés  par  des  fossiles. 

()°  Section  pour  les  roches  du  système  cambrien  et  du  silu- 
rien inférieur. 

7®  Section  pour  les  roches  du  système  silurien  supérieur, 
les  fossiles  erratiques  siluriens  et  pour  les  roches  du  système 
dévonien. 

(V®  Section  pour  les  roches  des  systèmes  mésozoïques  et 
tertiaires. 

A.  ces  huit  sections  spéciales  pourrait  être  ajoutée  une  section 


COMMUNICATION  DE  M.  F.  J.  P.  VAN  CALKER 


213 


générale,  traitant  toutes  les  questions  relatives  au  phénomène 
glaciaire  de  l’Europe  septentrionale,  telles  que  : explication  géné- 
rale d’une  ou  plusieurs  périodes  d’avancement  des  glaciers,  leur 
extension  dans  chacune  d’elles,  stratigraphie  des  dépôts  gla- 
ciaires et  couches  interglaciaires,  etc. 

•le  me  suis  imaginé  que  V organisation  d’une  section  spéciale 
quelconque  pourrait  se  faire  de  la  manière  suivante  : Plusieurs 
collègues  s’associeraient  pour  la  recherche  des  roches  in  situ  et  des 
l'üches  erratiques  de  la  section  choisie  j ils  distribueraient  entre 
eux  le  travail  à faire  selon  leurs  aptitudes  spéciales,  suivant 
leurs  facilités  pour  faire  des  recherches  pétrographiques,  chi- 
uiiques  ou  paléontologiques  et  selon,  enfin,  leur  domicile  dans  le 
ferritoire  originaire  ou  erratique.  Il  y aurait  des  membres  qui 
s’occuperaient  plus  spécialement  des  roches  en  place  et  d autres 
qui  se  livreraient  aux  recherches  des  erratiques.  Les  uns  préfé- 
reront le  travail  sur  le  terrain,  les  autres  en  laboratoire.  Quand 
lu  section  aurait  beaucoup  de  membres,  deux  sous-sections  pour- 
raient se  former  l’une  pour  les  « originaires  » l’autre  pour  les 
« erratiques  » dont  chacune  consisterait  en  partie  de  travailleurs 
*^ur  le  terrain,  en  partie  de  travailleurs  en  laboratoire. 

Quant  à la  recherche  des  roches  en  place  il  serait  très  désirable 
^'’ant  tout  que  des  pétrographes  et  des  paléontologues  du  ter- 
*'ain  originaire  v prissent  part  tout  d’abord.  11  s agit  de  laire  la 
^Connaissance  aussi  complète  que  possible  des  roches  dont  il  est 
question,  aussi  bien  sous  toutes  leurs  variétés  de  structure,  de 
fucies,  etc.,  macroscopiques  que  microscopiques.  Il  faut  étudier 
s^ussi  leur  stratigraphie  et  leurs  associations  à d’autres  roches 
^0  localités  diverses.  Dans  ce  but  et  pour  la  comparaison  des 
®i‘ratiques  il  convient  d’en  faire  des  collections  les  plus  complètes 
qoe  possible. 

Quant  à la  recherche  des  blocs  erratiques  de  la  même  classe 
roches,  renfermées  dans  des  dépôts  glaciaires  non  remaniés 
principalement  dans  des  argiles  à blocaux  (Grumlmorâne, 
Eeschiebelehm),  il  faudrait  en  faire  une  étude  aussi  profonde  et 
•ct-endue  <pie  je  l’ai  décrit  plus  haut  par  rapport  aux  roches  en 
place.  Il  en  faudrait  faire  des  collections  les  plus  complètes  pos- 
®*hle,  puis  les  identifier  par  comparaison  à des  roches  in  situ  et 
®afin  publier  tous  les  rapports.  Si  les  roches  in  situ  correspon- 
^utes  ont  une  grande  étendue  et  un  caractère  identique  dans 
localités  diverses,  il  faut  fixer  son  attention  sur  les  espèces 
roches  dont  elles  sont  accompagnées  par-ci  par-là  et  alors 


214  COMPTE-RENDU.  QUATRIEME  PARTIE 

il  s’agit  de  savoir  si  l’une  ou  l’autre  association  se  trouve  avec 
les  blocs  erratiques  dont  on  désire  déterminer  l’origine,  c’est 
un  cas  où  les  sections  profiteront  vraisemblablement  les  unes 
des  autres.  Il  sera  conforme  au  but  que  les  recherclieurs  d’er- 
ratiques distribuent  entre  eux  le  terrain  à explorer  suivant 
des  blocs  définis  par  leurs  stations,  tandis  que,  parmi  les 
membres  de  diverses  sections  explorant  le  même  district,  il 
pourrait  être  pris  des  mesures  communes.  Par  exemple  pour  la 
récolte  des  échantillons  des  excursions  communes  pourraient 
être  organisées.  Bien  que  les  blocaux  de  l’argile  glaciaire  soient 
l’objet  principal  de  notre  recherche,  il  faudrait  pourtant  encore 
avoir  égard  aux  blocs  erratiques  proprement  dits  de  plus  grandes 
dimensions,  se  trouvant  isolés  ou  en  groupes,  et  pour  cela  pro- 
fiter du  modèle  donné  par  le  « boulder  Committee  in  connection 
with  the  British  Association  for  the  advancemeut  of  science  » 
en  Angleterre.  Les  roches  et  les  blocs  ramassés  seraient  conser- 
vés dans  des  collections  particulières  ou  publiques,  qui  seraient 
libéralement  prêtées  aux  membres  de  l’association  qui  en  de- 
manderaient connaissance. 

Les  recherches  chimiques,  pétrographiques  et  paléontolo- 
giques  pourraient  se  faire  dans  les  laboratoires  qui  sont  à la 
disposition  de  l’un  et  de  l’autre  des  membres. 

Le  travail  d’une  section  arriverait  de  lui-même  à sa  conclu- 
sion pour  ainsi  dire,  lors  de  la  publication  de  sa  monographie, 
traitant  le  groupe  défini  des  roches  soit  in  situ  soit  erratiijues, 
pour  lesquelles  tous  les  membres  auraient  ramassé  les  matériaux 
nécessaires,  et  dont  chacun  prendrait  une  partie  de  l’exécution 
pour  son  compte. 

Pour  créer  un  vif  commerce  scientifique  entre  les  membres 
de  l’association  et  pour  le  rendre  possible  aux  membres  d’une 
section  spéciale  afin  d’agir  ensemble  et  d’accord,  je  propose  la 
publication  d’un  journal  mensuel  intitulé  ; « IJ  intermédiaire 
des  géologues  > ou  bien  : «Explorateurs  d’erratiques^.  » Ce 
journal  serait  divisé  en  autant  de  parties  qu’il  y aurait  de  sec- 
tions, et  chaque  numéro  contiendrait  les  rubriques  suivantes  : 
1®  questions,  2°  réponses,  3®  communications,  4®  titres  de  nou- 
velles publications  ; tous  auront  exclusivement  rapport  à l’objet 
de  la  section  spéciale  en  question. 


I J’ai  choisi  ce  titre,  imitant  celui  d’un  journal  du  moins  mathématique  : « Intermé- 
diaire des  mathématiciens,  » rédigé  par  MM.  C.-A.  LoisanI  et  E.  Lemoine,  qui  paraît 
depuis  le  1”  janvier  18M. 


215 


COMMUNICATION  DE  M.  F.  J.  P.  VAN  GALKEU 

Voilà  une  correspondance  ouverte,  pour  ainsi  dire,  entre  tous 
les  membres  de  l’association,  dont  cliacun  peut  tirer  ses  profits, 

Il  sera  superflu  d’ajouter  que  de  cette  manière  chaque  membre 
aurait  l’occasion  de  communiquer  les  espèces  de  roches  in  situ  ou 
les  erratiques  qui  sont  à sa  disposition  ; il  demandera  des  infor- 
mations et  se  procurera  des  matériaux  de  comparaison. 

Ainsi  le  travail  commun  d’une  section  pourrait  marcher,  tous 
les  membres  étant  animés  d’un  vif  désir  et  de  la  tendance  à 
s’entr’aider  dans  l’intérêt  de  la  recherche  commune.  Alors  ils 
résoudraient  le  plus  complètement  possible  les  questions  mises 
à l’étude,  et  feraient  envoyer  les  objets  désirés  de  leurs  collec- 
tons aux  collègues  qui  en  auraient  besoin.  Chacun  serait  libre 
de  publier  les  résultats  de  ses  propres  recherches,  mais  il  en 
ferait  part  par  le  journal  à ses  confrères. 

Le  Comité  général  ferait  toutes  les  démarches  que  1 affaire 
exige,  pour  obtenir  pour  l’association  des  subventions  et  des 
secours  de  div^ers  gouvernements,  des  académies  et  des  sociétés 
scientifiques  et  des  fondations  particulières. 

Quand  l’association,  de  cette  manière,  serait  mise  en  posses- 
sion de  moyens  financiers,  le  comité  général  consulterait  1 en- 
semble sur  les  dépenses  les  plus  nécessaires  et  utiles,  comme  : 
remboursement  des  frais  de  voyage,  etc.,  établissement  d une 
collection  générale,  impression  des  annales  et  des  monographies, 
fouilles  pour  la  recherche  des  erratiques  par  des  personnes  com- 
pétentes où  cela  paraît  être  désirable.  Pour  la  délibération  et  la 
discussion  de  telles  questions,  pour  faire  des  propositions  et 
pour  donner  l’occasion  à des  communications  et  discussions 
®fientifiques,  le  comité  général  inviterait  les  membres  de  1 asso- 
ciation, chaque  année  ou  tous  les  deux  ans,  à une  assemblée, 
fiui  se  tiendrait  dans  l’une  ou  l’autre  ville,  immédiatement  avant 
O»  après  le  Congrès  de  la  « deutsche  geologische  Gesellschaft.  » 
f^our  terminer  notre  discours,  j’avoue  volontiers  qne  la  réalisa- 
fion  de  notre  proposition  selon  mes  idées  aura,  c est  vrai,  ses 
difficultés  et  ses  lacunes  et  aura  peut-être  besoin  de  beaucoup 
d’amendements  et  d’améliorations,  mais  ayant  une  fois  créé 
*’ussociation  alors  on  pourra  faire  ses  institutions  et  ses  lois 
d’ensemble,  en  profitant  certainement  des  expériences  de  p u- 
®'ciirs  années  et  des  mesures  prises  par  des  associations  ana- 
fugiies  en  Angleterre. 


3 


Eecherches  expérimentales  sur  quelques  phénomènes 
dont  les  produits  peuvent  être  confondus  avec  ceux 
que  détermine  l’action  glaciaire 

PAR 

M.  STANISLAS  MEUNIER 

Professeur  de  géologie  au  Muséum  d’histoire  naturelle  de  Paris. 


Je  désire  appeler  un  instant  l’attention  des  membres  du 
Congrès  sur  quelques  résultats  de  géologie  expérimentale  qui 
me  paraissent  de  nature  à expliquer  plusieurs  phénomènes 
attribués  parfois  à tort  à l’activité  directe  des  glaciers. 

Il  ressort  en  effet  d’expériences  que  j’ai  poursuivies  depuis 
une  série  d’années  à mon  laboratoire  du  Muséum,  que  plusieurs 
des  caractères  présentés  par  les  formations  dites  glaciaires  peu- 
vent dériver  de  mécanismes  tout  à fait  différents.  J’insisterai 
spécialement  aujourd’hui  sur  le  striage  des  roches  et  des  galets 
et  sur  l’édification  de  masses  boueuses  renfermant  des  blocaux, 
sans  aucune  trace  d’un  striage  analogue  à celui  que  réalise  le 
mouvement  des  eaux. 

Ces  deux  sujets  formeront  deux  paragraphes  distincts  dont 
les  conclusions,  comme  on  va  voir,  viendront  converger  vers 
un  point  final  commun. 

CHAPITRE  PREMIER 
Striage  des  roches  et  des  galets. 

Dès  le  début  des  études  relatives  aux  glaciers,  on  a été  natu- 
rellement très  frappé  des  caractères  si  spéciaux  offerts  d’une 
part,  par  les  roches  sur  lesquelles  les  masses  congelées  se  sont 
déplacées  et  d’autre  part  par  les  galets  qu’elles  ont  charriés.  La 
surface  des  unes  et  des  autres,  parfaitement  polie,  est  chargée 
de  paquets  de  stries  plus  ou  moins  fines  et  parallèles  entre  elles. 


COMMiriVIGATION  DE  M.  STANISLAS  MEUNIER 


217 


Gcs  paquets  sont  parfois  entrecroisés,  surtout  sur  les  galets,  et 
On  n’a  pas  tardé  à découvrir  le  mécanisme  d’où  ils  résultent. 
Dans  aucun  cas  les  stries  ou  les  cannelures  ne  sont  l’œuvre 
‘directe  du  frottement  de  la  glace  ; toujours  ils  accusent  le  frot- 
tement mutuel  de  roches  dont  les  unes,  enchâssées  dans  la  glace 
®n  mouvement,  étaient  pressées  contre  les  autres  maintenues 

inimobiles. 


On  a pu,  au  moyen  d’expériences,  déterminer  avec  précision, 
les  conditions  de  ce  striage  dont  l’énergie  dépend  de  la  dureté 
relative  des  roches,  de  la  durée  de  la  friction  et  de  la  pression 
®ous  laquelle  elle  a lieu. 

Oes  premiers  résultats  une  fois  obtenus  on  n’a  pas  tardé  à 
découvrir  dans  une  foule  de  localités  des  roches  en  place  et  des 
tïslets  olfrant  des  apparences  tout  à fait  comparables  à celles 
'lue  venaient  de  présenter  les  roches  supportant  les^ glaciers  et 
blocs  de  toutes  tailles,  y compris  les  galets,  composant  les 
•uoraines.  C’était  d’abord  au  voisinage  plus  ou  moins  immédiat 
des  glaciers  actuels,  puis  progressivement  de  plus  eu  plus  loin 
jusque  dans  des  pays  où,  comme  les  Vosges,  il  n’y,  a -à  l’heure 
Actuelle  aucune  trace  de  neiges  persistantes.  ■ ■,  : 

Du  en  a conclu  que  des  glaciers  ont  dans  le  passé  rec&u/crt 
I es  régions  d’où  ils  se  sont  retirés,  et  cette  découvert-e,  qm  e,st 
uue  des  plus  considérables  de  la  géologie  moderne,  ^a  c,u  des 
uunséquences  de  tous  genres.  rc  . 

Dlus  tard,  on  a retrouvé  des  roches  striées,  en  place  ou  sous 
orme  de  galets,  dans  des  terrains  datant  de  périodes  géolo- 
§^"lues  plus  ou  moins  anciennes,  et  de  proche  en  proche  l’opi- 
U'on  fut  accueillie  par  divers  géologues  qu’il  y a eu  des  gla- 
tertiaires,  des  glaciers  secondaires  et  même  des, glaciers 

primaires. 


D importe  de  constater  tout  d’abord  que  rien  ne  s’oppose  à 
P|’iori  à de  semblables  découvertes.  Le  trait  rnétéorckgîque  le 
saillant  des  anciennes  périodes  comparées  aux  temps 
^rtiielg  c’est  une  moyenne  thermométrique  annuelle  plus  élevée. 

^'s  la  chaleur  qui  régnait  à l’époque  houillère  sur  toute  la 
^"rface  terrestre  ne  semble  pas  avoir  été  plus  élevée  que  celle 
l u règne  encore  aujourd’hui  sous  l’équateur.  Or  les  régions  tro- 
2éf  actuellement  des  glaciers  qui  comme  en  Nouvelle 

' '^ode  peuvent  pousser  leurs  moraines  jusque  sous  les  om- 
^^S^s  des  fougères  arborescentes. 

Cillement  la  question  est  de  savoir  si  la  découverte  de  roches 


218 


COMPTE-RENDU.  QUATRIEME  PARTIE 

et  de  galets  striés  dans  des  couches  plus  ou  moins  anciennes 
suffit  pour  démontrer  l’exercice  de  l’action  glaciaire  au  contact 
de  ces  roches  et  de  ces  galets. 

Comme  exemple  des  découvertes  auxquelles  je  fais  allusion 
il  suffira  de  rappeler  ici  ce  qui  concerne  les  trouvailles  réalisées 
dans  les  terrains  tertiaire  et  quaternaire  des  environs  de  Paris 
et  dans  le  terrain  houiller  de  l’Afrique  australe  qui  nous  procu- 
reront les  formes  les  plus  variées  des  accidents  relatifs  à de  pré- 
tendus « glaciers  fossiles.  » 

En  1870,  M.  Julien,  actuellement  professeur  de  géologie  à la 
la  Faculté  des  sciences  de  Clermont-Ferrand,  pensait  recon- 
naître des  moraines  profondes  dans  des  couches  remaniées  de 
divers  points  de  la  vallée  de  la  Seine.  C’est  ainsi  que,  suivant 
cet  observateur,  le  banc  de  grès  de  Fontainebleau  qui  forme  la 
surface  du  plateau  entre  les  petites  rivières  d’Essonne  et  d’Ecole, 
est  recouYftrt  d’un  limon  dans  lequel  abondent  les  galets  striés. 
«L’aspept.de  ces  cailloux,  disait  M.  Julien,  leur  forme  polyé- 
drique, ; K;s,  traces  de  frottement,  leurs  stries  nombreuses,  les 
font  ressp,rpbler,  à s’y  méprendre,  aux  cailloux  d’une  moraine 
profonde.  » 

D’un  aufre  côté,  et  comme  pour  compléter  ces  indications,  phr 
sieuRs.  géofogues,  Belgrand  et  Collomb  particulièrement,  annoncè- 
rent l’existence,  aux  environs  de  Paris,  de  roches  en  place,  polies 
et,  canncl-ées  comme  le  sont  celles  qui  servent  de  support  aux 
glaciers*  .Collomb  a étudié  surtout,  a cet  egard,  la  colline  de  la 
Padole,  en  Seine  et  Marne,  dont  la  surface  sensiblement  hori- 
zontale est  un  grès  exploité  pour  le  pavage.  Ce  grès  est  sillonné 
de  nombreuses  stries  sensiblement  rectilignes  et  parallèles, 
parfois  très  rapprochées,  parfois  à quelques  centimètres  les  unes 
des  autres  et  ilonl  la  longueur  varie  de  50  à 60  centimètres.  Sur 
certains  [loints  elles  se  croisent  légèrement  sous  un  angle  très 
aigu  ; elles  suivent  les  ondulations  de  la  surface,  exactement 
comme  les  stries  que  l’on  observe  sur  les  roches  qui  ont  été 
frottées  par  les  glaciers.  I.orsque  le  grès  est  couvert  par  le  cal- 
caire lacustre  de  la  Beauce,  les  stries  ne  se  continuent  pas  sous 
ce  revêtement. 

A 3 kilomètres,  au  nord  de  la  Padole,  près  du  village  de 
Champcueil,  il  y a une  autre  butte  de  grès  de  Fontainebleau, 
faisant  suite  au  même  massif  : sur  son  sommet  très  aplati,  Collomb 
signalait  un  régime  de  stries  en  tout  pareilles  aux  précédentes. 
Le  grès  y forme  un  petit  plateau  dénudé  presque  horizontal. 


COMMUxNICATION  DE  M.  STAXrSLAS  MEUNIER 


219 


ondulé  comme  celui  de  la  Padole.  Sur  un  point  du  côté  sud,  les 
laides  de  çrcs  s’infléchissent  brusquement  ; on  y remarque  un 
couloir  rétréci  par  le  bas,  une  espece  de  karrenfelder  à forte 
ponte  ; les  stries  y sont  fortement  accentuées  ; elles  remontent 
le  long  des  parois,  « comme  on  en  voyait,  dit  Gollomb,  au  pied 
'lu  pavillon  Dollfus  au  glacier  de  l’Aar.  » 

J’ai,  dans  la  même  direction,  à ajouter  une  observation  qui 
concerne,  cette  fois,  non  plus  des  galets  ou  des  roches  en  place, 
mais  un  bloc  d’apparence  erratique.  Quand  on  sort  de  Paris 
par  la  Porte  d’Italie  et  qu’on  sc  dirige  vers  V’illejuif,  on  ren- 
contre Sur  la  gauche,  à 300  ou  400  mètres  des  fortifications,  une 
'’aste  carrière  d’où  l’on  tire  une  certaine  quantité  de  pierre  à 
l^âtir.  Elle  présente  une  belle  coupe  de  diluvium  ou  sables  et 
graviers  quaternaires,  superposée  au  calcaire  grossier.  Dans  sa 
partie  moyenne  ce  diluvium  renferme  des  blocs  rocheux  très 
''ariés  et  de  dimensions  très  inégale;  ce  sont  des  meulières,  des 
grès,  des  poudingiics  semblables  à ceux  qui  sont  associés  au.\ 
tables  supérieurs  aux  environs  d’Etampes  et  meme  des  frag- 
'^cnts  arrondis  de  granulite,  de  porphyre  et  d’autres  roches 
cristallines  tout  à fait  pareilles  à celles  qui  font  l’ossature  du 
dans  la  région  du  Morvan. 

Uans  cette  collection  se  signalait  un  bloc  monstre  de  grès  de 
l’ ontainebleau  sur  lequel  M.  Gilland,  préparateur  de  géologie 
au  Muséum,  a attiré  mon  attention,  et  qui  présente  en  effet 
plusieurs  particularités  singulières. 

C’est  une  grande  table  de  50  centimètres  d’épaisseur  et  dont 
® contour  est  limité  par  sept  pans.  Partout  la  surface  est  polie. 
Presque  émaillée  comme  il  arrive  aux  roches  qui  ont  été  long- 
^cuins  * 


’aips  soumises  à la  friction  du  sable  charrié  par  l’eau  ou  même 
uar  le  vent.  Les  diamètres  principaux  de  la  table  gréseuse  sont 
de  2®io,  et  de  1“75.  Les  sept  côtés  mesurent  respectivement 

OmoH  _ __  . 1 


*5  V/-00,  1 uieue,  u“*oo,  x iw. 

^'^ntrairement  à tous  les  autres,  est  d’origine  artificielle  et 
J^csulte  de  fractures  faites  au  marteau  dans  l’espoir  de  débiter 

c bloc  en  pavés.  Les  ouvriers  ont  renoncé  à la  tâche  à cause 
de  P 


En 


extrême  cohésion  de  la  roche 


^ examinant  la  surface  supérieure  du  prisme  heptagonal  sur- 
^issé  qui  constitue  la  masse  gréseuse,  on  y rencontre  des 
^^yures  évidemment  fort  anciennes,  disjiosés  par  groupes  ou 
J^|sceaux  et  ressemblant,  à première  vue,  d’une  façon  tout  à 
^*1-  frappante,  aux  stries  caractéristiques  des  blocs  glaciaires. 


220 


COMI*TE-RE?<DU.  QUATRIÈME  PARTIE 


En  certaines  régions,  ces  délinéamenls  sont  si  serrés  qu’on  en 
compte  jusqu’à  une  vingtaine  sur  une  largeur  de  30  centimètres. 
Leur  longueur  est  très  variable,  depuis  quelques  millimètres 
jusqu’à  16  centimètres. 

Un  caractère  tout  à fait  remarquable,  c’est  ipie  beaucoup  de 
ces  stries,  les  plus  longues,  commencent  par  une  partie  un  peu 
élargie,  une  sorte  de  cupule  mesurant  jusqu’à  6 millimètres  de 
diamètre,  et  se  continuent  avec  une  largeur  progressivement, 
moindre  jusqu’à  ce  qu’elles  deviennent  invisibles. 

Il  y a sur  la  dalle  au  moins  trois  directions  principales  de 
stries  disposées  en  faisceaux  distincts  faisant  avec  un  même 
bord  pris  comme  ligne  de  comparaison  des  angles  de  40,  de  60 
et  de  90  degrés.  Et  il  faut  remarquer  que  toutes  les  stries  pa- 
rallèles constituant  un  même  faisceau,  sont  dirigées  de  la  même 
façon,  c’est-à-dire  que  leurs  cupules  sont  toutes  à une  même 
extrémité  et  leurs  pointes  à l’autre  ; ce  qui  paraît  témoigner 
éloquemment  d’une  uniformité  complète  dans  les  frictions  d’où 
elles  résultent. 

Comme  on  voit,  la  plupart  de  ces  caractères  coïncident  avec 
ceux  des  blocs  glaciaires  striés  : il  n’y  a pas  jusqu’à  l’état  spé- 
cial de  la  patine  dans  les  stries  qui  ne  semble  être  une  ressem- 
blance. Aussi  une  conclusion  qui  tout  d’abord  peut  paraître 
complètement  légitime  c’est  de  considérer  le  bloc  qui  vient  d’être 
décrit  comme  attestant  l’existence  passée  auprès  de  Paris  de 
glaciers  comparables  à ceux  qui  subsistent  à l’heure  actuelle, 
dans  les  hautes  régions  des  Alpes  et  des  Pyrénées  par  exemple. 

Cette  conclusion,  Collomb  n’eût  pas  hésité  à la  formuler,  lui 
qui  affirmait  que  les  glaciers  seuls  ont  pu  produire  de  sem- 
blables effets.  Aujourd’hui  il  verrait  dans  le  bloc  de  la  Porte 
d’Italie,  à côté  des  galets  striés  de  l’Essonne  et  des  roches  polies 
et  cannelées  de  la  Padole  et  de  Champcueil,  un  bloc  erratique 
complétant  la  collection  des  manifestations  glaciaires  aux  envi- 
rons de  Paris. 

Toutefois,  bien  des  objections  peuvent  être  faites  à cette  ma- 
nière de  voir.  Ainsi,  M.  de  Mortillet,  qui  a recueilli  au  Pecq, 
])i’ès  de  Saint-Germain  (Seinc-et-Oise)  des  silex  très  nettement 
striés  n’admet  pas  pour  cela  que  des  glaciers  les  aient  apporté 
au  point  où  on  les  ramasse  aujourd’hui.  « Les  glaciers,  dit-il, 
en  glissant  sur  le  sol,  produisent  par  leur  poids,  une  tritura- 
tion et  un  amalgame  de  tous  les  matériaux  sous-jacents.  C’est 
ce  qu’on  désigne  sous  le  nom  de  boue  glaciaire.  Cette  boue  est 


COMMl’NICATION  DE  M.  STANISLAS  MEUNIER 


221 


‘Caractérisée  par  le  mélange  d’éléments  de  toutes  grosseurs  qui  se 
Irouvent  associés  sans  aucune  trace  de  stratification  et  sans  au- 
cun ordre.  Or,  dans  le  diluvium  de  Paris  il  n’y  a pas  la  moindre 
trace  de  cette  boue  glaciaire.  Les  éléments,  au  contraire,  sont 
lien  lavés  et  groupés  suivant  leur  grosseur  ou  leur  poids.  Le 
aable  est  séparé  du  gravier  et  le  gravier  des  cailloux.  Il  y a tou- 
jours une  stratification  bien  nette,  bien  marquée.  Les  cailloux 
alliés  se  trouvent  évidemment  là  dans  un  dépôt  de  formation 
uviatile.  Les  glaciers,  pesant  lourdement  sur  le  sol  et  triturant 
es  éléments  sous-jacents,  réduisent  surtout  les  débris  fossiles 
phosphate  de  chaux  et  en  carbonate  de  chaux;  aussi  ne 
l'rouve-t-on  pas  de  débris  fossiles  dans  les  formations  glaciaires 
proprement  dites,  les  formations  dues  à de  véritables  glaciers.  Il 
est  tout  autrement  dans  les  dépôts  quaternaires  du  bassin 
Parisien.  Ils  contiennent  en  abondance  des  coquilles  remaniées 
provenant  de  diverses  assises  tertiaires  et  très  fréquemment  des 
Ossements  d’animaux  de  l’époque  même  du  dépôt.  Les  Elephas 
P'  ‘^'niffenius  sont  communs  et  parmi  leurs  débris,  ceux  de  jeunes 
'odividus  se  trouvent  proportionnellement  très  nombreux  ; ce 
^rii  est  très  naturel  dans  le  dépôt  du  grand  cours  d’eau  où  les 
Jeunes  se  noient  plus  facilement  que  les  vieux  et  ce  qui  est  inex- 
Ij  Keable  avec  un  glacier.  A l’époque  quaternaire,  il  y avait  donc 
. ‘is  la  vallée  de  la  Seine  un  grand  cours  d’eau  et  non  un  gla- 
'^‘er.  Quand  aux  stries  elles  ont  dù  se  former  par  l’effet  des 
^ Uces  flottantes.  » 

de^  cependant  ne  voit-on  pas  bien  tout  de  suite  comment 

le  h flottantes  peuvent  strier  des  galets  de  silex.  Pour 

loc  de  Villejuif  il  y a d’autres  remarques  à faire.  Belgrand, 
oinb  et  les  autres  géologues  partisans  de  l’intervention  gla- 
^ •‘‘G  à Paris,  avaient  été  obligés  de  rattacher  cette  intervention 
la*^P*^  ‘époque  antérieure  à celle  où  le  diluvium  s’est  déposé.  A 
udole  comme  à Ghampeueil,  la  direction  des  stries  n’est  pas 
du  avec  celle  du  phénomène  qui  a tracé  le  relief  actuel 

la  rivières,  les  vallées,  les  dénudations  du  plateau  de 

‘‘le  sont,  en  moyenne,  orientées  vers  le  nord-ouest,  tandis 


'pie  les 


stries  vont  au  Nord-Est  dans  une  direction  presque 


fai  1^11  c®  devait  conclure  que  les  vallées  n’exis- 

®at  pas  encore  lorsque  ces  stries  se  sont  produites,  parce 

fl®®  les  0^1  O ^ -Bïn  ...  . . n.  1 .^1 n X.  ..  1 ï t • ■ 

JiRn 


et) 


glaciers,  quel  que  soit  leur  volume,  se  moulent  tou- 
^ sur  les  reliefs  du  sol.  Ils  cheminent  comme  les  rivières 


®®ivant  le  thalweg  existant.  Si  les  vallées  de  la  Seine,  de 


222 


COMPTE-RENDU.  QUATRIEME  PARTIE 


rEssonne,  etc.,  eussent  existé  à cette  époque,  les  glaciers  au- 
raient naturellement  pris  la  direction  du  nord-ouest.  Le  relief 
était  donc  différent  de  ce  qu’il  est  aujourd’hui  ; ce  qui  ferait 
remonter  la  date  de  ces  prétendus  glaciers  jusque  vers  la  fin 
des  temps  pliocènes. 

Sans  insister  sur  l’incompatibilité  de  cette  conclusion  avec  les 
autres  données  actuellement  acquises  au  sujet  de  la  climatologie 
quaternaire  aux  environs  de  Paris,  il  faut  noter  que  le  bloc  de 


Fig.  I.  Galet  strié  de  Dwyka,  Afrique  du  Sud, 
1/2  de  la  grandeur  naturelle. 


Villejuif  n’est  pas  en  place,  mais  noyé  au  contraire  en  pleine 
masse  de  diluvium.  S’il  était  strié  depuis  l’époque  pliocène  il 
est  bien  sur  que  les  traces  glaciaires  en  auraient  été  cifacécs  par 
le  long  passage  à sa  surface  des  eaux  et  des  sables  dans  les- 
quels il  était  enfoui.  Et  le  glacier  tertiaire  étant  éliminé  au 
moins  pour  ce  bloc  ainsi  que  les  glaces  flottantes  dont  l’action 
semble  avoir  dû  être  nécessairement  inefficace,  il  faut  évidem- 
ment rechercher  ailleurs  l’origine  des  stries  qui  nous  occupent. 

M.  le  D'^  Stapff,  bien  connu  entre  autres  travaux  par  le  per- 
cement du  Saint-Gothard,  et  dont  la  mort  récente  est  une  perte 
très  sensible  pour  la  science,  m’avait  communiqué  un  galet  (fig.  1), 
intéressant  par  sa  provenance  et  dont  la  mention  est,  ici,  tout  à 
fait  à sa  place,  A la  première  vue,  et  sans  hésitation,  c’est  un 
galet  glaciaire  reconnaissable  aux  stries  qui  recouvrent  sa  sur- 


COMMUNICATION  DE  M.  STANISLAS  MEUNIER 


223 


fece  en  faisceaux  diversement  orientés  et  qui  ne  sauraient  sc 
produire  ni  meme  subsister  sur  des  galets  roulés  dans  les  tor- 
rents ou  les  fleuves  ou  sur  le  littoral  de  la  mer. 

Aussi  est-ce  avec  surprise  que  l’on  apprend  l’origine  d’un 
semblable  échantillon  extrait  du  terrain  carbonifère  d’Eland- 
foiintain,  près  de  Griquatown,  dans  la  colonie  du  cap  de  Bonne- 
Espérance.  Des  traces  glaciaires  provenant  du  Cap  et  datant  des 
^emps  carbonifères,  voilà  qui  (sans  être  impossible  à priori)  est 
cependant  bien  improbable. 

Aussi  malgré  l’apparence,  voilà  qui  n’est  pas  vrai  et  l’intérêt 
galet  de  M.  le  vStaplf  loin  d’en  être  amoindri,  en  est  con- 
sidérablement augmenté. 

E montre  en  effet  que  des  stries  toutes  pareilles  à celles  que 
portent  les  galets  et  les  roches  glaciaires  peuvent  être  produites 
Por  des  agents  tout  autres  que  les  glaciers.  11  invite  par  consé- 
quent à une  très  grande  prudence  toutes  les  fois  qu’il  s’agit  de 
conclure  la  preuve  d’un  ancien  glacier  maintenant  disparu,  de 
U découverte  de  « stries  glaciaires.  » 

Ee  sujet,  comme  on  le  voit,  mérite  de  nous  arrêter  un 

oiotnent. 


Ims  couches  d’où  provient  le  galet  qui  nous  occupe  et  où  il 
Otait  accompagné  d’innombrables  galets  tout  pareils,  consistent 
^ un  conglomérat  surtout  bien  visible  dans  la  localité  de 
'-^'^yka,  et  qu’on  est  assez  d’accord  pour  rapporter  à l’époque 
^l'bonifère.  « Ce  conglomérat  est  recouvert  par  les  schistes  de 
•mberley  dans  lesquels  se  rencontrent  des  Glossopteris  et  qui 
ulent  ou  du  carbonifère  supérieur  ou  du  permien  inférieur  ; 

'’mnnent  les  couches  inférieures  du  karoo  avec  bois  sili- 
*os  et  qui  correspond  au  grès  rouge.  Au-dessus  s’étalent  les 
^‘^sises  du  karoo  supérieur,  évidemment  synchronique  de  notre 
^ las  et  contenant  des  dicynodontes  et  d’autres  reptiles.  Enfin 
^nfra-lias  (rhétien)  est  représenté  par  les  lits  de  Storneberg 
^vec  Phillotea,  Eqnisetites,  cycadées  et  reptiles  ne  comprenant 
du  reste  de  dicynodontes.  » 

J ® conglomérat  de  D’wyka  se  montre  entre  Prieska,  Kimber- 
et  Hopetown  où  se  réunissent  les  vallées  du  Vaal  et  de  la  ri- 
r kT  et  s’étend  à partir  de  là  sur  un  territoire  considé- 

^®ole.  Le  géologue  Dunn,  qui  l’a  étudié  déjà  en  1872,  le  regarde 
j^ttime  glaciaire  et  son  opinion  a été  reproduite  par  beaucoup 

® savants. 

fi  ^ 

C'Cpendant  les  difficultés  ne  manquent  pas  pour  adopter  cette 


224  COMPTE-RENDU.  QUATRIÈME  PARTIE 

conclusion,  et  le  contraste  entre  le  dépôt  et  les  masses  qui  le 
recouvreni,  au  point  de  vue  des  conditions  dans  lesquelles  au- 
raient pris  naissance  les  unes  et  les  autres,  ne  résulte  aucune- 
ment de  leur  caractère. 

Après  une  étude  très  approfondie,  M.  Stapff  est  d’avis  que 
M.  Diinn  et  ses  adeptes  ont  été  victimes  d’illusion.  C’est  tout  à 
fait  mon  sentiment  et  je  crois  que  quand  on  les  cherchera  on 
trouvera  de  tous  les  côtés  des  traces  d’apparence  glaciaire  qui 
ne  doivent  en  nulle  façon  leur  origine  à des  glaciers.  Je  citerai 
entre  autres  des  cailloux  striés  provenant  d’une  brèche  tertiaire 
de  Bettant,  près  Ambérieux  (Ain)  et  qui  m’ont  été  donnés  par 
M.  le  professeur  A.  Boistel  ; des  cailloux  burinés  de  Saint-lmier 
(Suisse)  où  ils  ont  été  recueillis  par  M.  Louis  Rollier  qui  m’en 
a adressé  un  superbe  spécimen  en  1889  ; des  cailloux  de  nature 
très  variée  que  j’ai  extraits  moi-même  il  y a peu  de  temps  du 
Nageltluhe  de  Ileiden,  dans  le  canton  d’Appenzell,  etc. 

La  conclusion  de  toutes  les  remarques  précédentes  c’est  que  le 
problème  est  tout  à fait  accessible  et  que  la  production  des 
stries  est  compatible  avec  le  régime  qui  règne  dans  les  terrains 
caillouteux  soumis  aux  actions  diverses  que  les  phénomènes  de 
dénudation  très  progressive  réalise  de  toutes  parts  la  circula- 
tion des  eaux  sauvages  et  des  eaux  d’infiltration.  Ainsi  pour  le 
gros  bloc  de  Gentilly,  nous  avons  vu  qu’il  faisait  partie  du  revê- 
tement caillouteux  étalé  sur  le  flanc  du  coteau  de  Villejuif.  Par 
le  fait  seul  de  la  dénudation  dont  il  s’agit,  ce  bloc  descend  de- 
puis bien  longtemps  suivant  une  direction  dont  la  verticalité  est 
plus  ou  moins  modifiée  par  la  déclivité  du  terrain.  C’est  un 
mouvement  très  lent  qui  a pour  résultat  de  concentrer  tous  les 
résidus  insolubles  ou  très  cohérents  des  couches  désagrégées  ou 
dissoutes,  dont  l’épaisseur  du  sol  était  naguère  constituée  avec 
un  relief  que  parfois  on  peut  encore  évaluer. 

Dans  ce  mouvement  progressif,  un  bloc  suffisamment  gros 
exerce  sur  les  grains  placés  au-dessous  de  lui  une  pression  con- 
sidérable et  le  moindre  glissement  doit  dessiner  à sa  surface 
inféi'ieiire  la  trace  de  ces  corps  durs  qui  sont  plus  ou  moins 
solidement  enchâssés  dans  les  masses  voisines  ; à de  très  faibles 
variations  dans  la  direction  du  glissement  du  bloc  doivent  cor- 
respondre des  faisceaux  spéciaux  de  stries. 

11  semble  que  la  forme  indiquée  plus  haut  pour  chacun  de  ces 
petits  sillons  soit  caractéristique  : la  cupule  placée  à la  tête  pro- 
vient de  la  pression  sensiblement  verticale,  antérieure  au  glisse- 


COMMUXIGATION|dE  M.  STANISLAS  MEUNIER 


225 


les  phénomènes  glaciaires.  A,  dalle  calcaire  chargée  d’un  poids  et  qui  glisse  en  se  striant  sur  les  amas  G de  graviers  lorsque  le  jet 
d’eau  J en  détermine  l’écroulement.  B,  seconde  dalle  fixe,  sur  laquelle  glissent  les  graviers  et  qui  est  également  striée  par  eux. 


226  COMPTE-RENDU.  — QUATRIEME  PARTIE 

ment  et  la  diminution  progressive  de  la  strie  est  la  conséquence 
du  broyage  progressif  aussi  du  petit  burin  qui,  après  quelques 
centimètres  de  friction  doit  être  complètement  porphyrisé. 

Cette  histoire  du  bloc  parisien  s’applique  très  exactement  au 
galet  de  l’Afrique,  comme  aux  autres  qui  ont  été  cités  ; elle 
s’applique  aussi  au  burinage  de  roches  en  place  surmontées  de 
lambeaux  caillouteux  glissant  lentement  sous  l’effet  de  la  dénu- 
dation*. Dans  ces  cas,  encore,  c’est  au  tassement  de  la  couche 
caillouteuse  que  le  creusement  des  stries  doit  être  attribué.  Il 
faut  répéter  du  reste  que  de  semblables  stries  ne  peuvent  pas 
résulter  d’un  tassement  pur  et  simple  et  c’est  ce  qui  explique 
l’absence  de  galets  d’apparence  glaciaire  dans  un  grand  nombre 
de  poudingues  si  fréquents  à tous  les  étages.  11  faut  que  le 
tassement  soit  accompagné  du  glissement  relatif  des  parties  jux- 
taposées et  ceci  suppose  des  conditions  qui  ne  sont  pas  toujours 
réalisées. 

A cet  égard  j’ai  institué  à mon  laboratoire  du  Muséum  des 
expériences  qui  me  paraissent  décisives.  L’appareil  très  simple 
a été  varié  de  plusieurs  façons  ; la  figure  2 jointe  à ce  mémoire 
représente  l’un  des  dispositifs  les  plus  simples. 

Dans  ce  cas,  c’est  une  table  inclinée  de  30  à 45  degrés  sui- 
vants les  besoins  et  sur  laquelle  on  a accumulé  des  graviers  , 
diluviens  mélangés  ou  non  de  sable  et  supportant  une  dalle  de 
calcaire  polie  ou  aplanie,  sur  laquelle  un  poids  d’une  vingtaine  de  j 
kilogrammes  a été  assujeti.  Un  jet  d’eau  attaquant  le  tas  de 
gravier  en  a déterminé  l’écroulement  et  la  dalle  surcliargée  a ' 
glissé  suivant  la  pente.  On  a constaté  à sa  surface  inférieure  J 
des  paquets  de  stries  parallèles  au  déplacement  qui  ÿ avaient 
été  creusées  par  le  gravier.  Dans  bien  des  cas  il  y a eu  rotation 
de  la  dalle  et  production  de  stries  en  sens  divers. 

Une  autre  disposition  a consisté  à établir  à poste  fixe  une  | 
dalle  de  calcaire  sur  la  table  inclinée  et  à la  recouvrir  de  galets  i 
supportant  une  planche  convenablement  surchargée.  Cette  fois  1 
l’écroulement  aqueux  a fait  glisser  les  galets  sur  la  dalle  qui  n 
été  striée. 

Enfin,  pour  borner  nos  exemples,  on  peut  mélanger  des  galets 

I Ce  mécanisme  est  bien  différent,  quant  à ses  effets,  de  ceux  qu’avaient  imagin® 

R.  Mallot  (Journal  of  the  geolonical  societji  of  Dublin,  V,  p.  121,  18.'>2)  pour  les  terrasses 
voisines  des  lignes  littorales  récemment  soulevées,  et  Collomb  quant  à des  terrains  s’ébou- 
lant sur  les  flancs  des  montagnes  (Preuves  de  l’existence  d’anciens  placiers  dans 
vallées  des  Vosijes,  1847). 


COMMUNICATION  DE  M.  STANISLAS  MEUNIER 


227 


^^alcaires  et  même  des  billes  à jouer,  aux  graviers  et  constater 
3près  l’écroulement  sous  une  charge  suffisante  que  ces  galets  ou 
*lue  ces  billes  sont  striés. 

Ces  expériences  que  j’ai  variées  beaucoup,  me  paraissent  sus- 
'^cptibles  d’application  à différents  phénomènes  naturels.  Avant 
^°ut,  elles  doivent  nous  inviter  à la  prudence  quant  il  s’agit  de 
décider  l’origine  d’un  terrain  caillouteux  à cailloux  striés. 

cet  égard  j’ai  étudié  spécialement  les  énormes  revêtements 
de  semblables  terrains  qu’on  rencontre  dans  une  foule  de  vallées 
e long  des  préalpes  vaudoises  et  dont  les  analogues  se  retrouvent 
beaucoup  d’autres  pays.  Ainsi  dans  la  vallée  de  la  Baie  de 
ontreux,  vers  le  Scex-que-Pliau,  au  lieu  dit  En  Saumont,  et 
^ns  la  vallée  du  Ghauderon,  avant  d’arriver  aux  Avants,  on 
'’*^it,  sur  des  coupes  fraîches,  des  centaines  de  mètres  de  ces  accu- 
•’^^lations  qui  sont  qualifiées  partout  et  sans  hésitation  de  terrain 
glaciaire. 

première  vue  on  peut  avoir  quelques  scrupules  quant  à 
ar  origine,  à cause  même  de  l’abondance  des  stries  dont  sont 
^^couverts  en  tous  sens  les  galets  calcaires  qui  les  composent 
association  avec  les  matériaux  sableux  et  boueux.  Jamais 
aucune  moraine  actuelle  on  n’a  vu  tant  de  stries  ; la  grande 
j^=ijorité  des  blocs  a été  portée  sur  la  glace  et  n’est  pas  striée. 

galets  striés  ne  le  sont  pas  non  plus  d’habitude  avec  une 
Pareille  profusion  ; ils  ont  des  stries  de  quelques  côtés  plus  que 
Cidres,  dans  deux  ou  trois  directions  tout  au  plus.  Ici,  au 
otitraire^  non  seulement  tous  les  galets  sans  exception  sont 
. mais  ils  le  sont  sur  toutes  leurs  faces  avec  une  égale 
^iisité  et  dans  toutes  les  directions. 

cependant  se  rappeler  que  pour  être  strié  un  bloc 
a U glacier  doit  occuper  une  situation  très  exception- 

, d faut,  de  toute  nécessité,  qu’il  soit  sous  la  glace  au  contact 
ne  rocheux  qui  supporte  le  fleuve  solide.  Evidemment  cela 
être  le  cas  que  pour  une  faible  minorité  des  fragments 
pj,^^jP°rfés.  Dans  les  accumulations  naturelles  de  cailloux  des 
c’est,  je  le  répète,  tout  le  contraire  : tous  les  galets  y 

à la  suite  d’études  continuées  pendant  plusieurs 
JO  n’hésite  plus  à attribuer  au  terrain  caillouteux  faus- 
dit  glaciaire,  des  préalpes  vaudoises  et  des  pays  ana- 
^1  bUes,  1 origine  suivante  : des  épanchements  boueux,  du  genre 
que  nous  étudierons  dans  un  moment,  et  qui  peuvent 


228  COMPTE-RENDU.  — QUATRIEME  i PARTIE 

être  consécutifs  à la  disparition  de  glaciers  datant  de  l’époque 
où  le  relief  du  sol  était  plus  considérable  qu’aujourd’hui,  ont 
constitué  sur  le  flanc  des  montagnes  d’épais  revêtements  con- 
trastant, par  l’absence  de  triage  de  leurs  éléments  constituant, 
avec  les  dépôts  aqueux  et  ressemblant  d’autant  au  contraire  a 
des  formations  morainiques. 

Une  fois  constitués,  ces  placages  boueux  ont  subi  les  effets 
de  la  dénudation  aqueuse  et,  avant  tout,  la  dissection  intime  que 
déterminent  dans  les  roches  la  pénétration  et  la  circulation  des 
eaux  sauvages.  11  en  est  résulté  des  suppressions  progressives  de 
matériaux  solubles  ou  délayables  et,  comme  conséquence,  des 
tassements  intéressant  successivement  toutes  les  parties  de  la 
formation.  A ces  tassements  correspondaient  nécessairement 
des  glissements  relatifs  des  parties  juxtaposées  et  la  surface  polie  , 

et  très  délicate  des  galets  calcaires  en  a reçu  de  vrais  stéréo-  \ 

grammes  dans  des  stries  représentant  le  sens  et  la  durée  de  I 
chaque  mouvement.  Des  rotations  lentes,  dues  à des  attaques 
inégales,  ont  ajouté  en  sens  divers  de  nouveaux  paquets  de  stries  ' 
à ceux  déjà  existants  et,  de  proche  en  proche,  les  choses  ont 
pris  l’aspect  que  nous  leur  voyons  aujourd’hui. 

Si,  dans  le  terrain  boueux  du  canton  de  Vaud,  les  faits  qui 
viennent  de  nous  occuper  se  présentent  avec  beaucoup  plus  de 
netteté  et  d’intensité  que  dans  le  diluvium  parisien  cela  vient 
avant  tout  de  deux  causes  principales.  D’abord  les  galets  cal- 
caires sont  infiniment  plus  sensibles  que  les  galets  siliceux  au 
phénomène  du  striage  ; ils  sont  plus  tendres  et  leur  surface  est 
beaucoup  mieux  polie.  En  second  lieu  l’épaisseur  des  boues 
alpines  est  incomparablement  plus  grandes  que  celle  des  lam- 
beaux quaternaires  des  bords  de  la  Seine,  dès  lors  les  pressions 
réalisées  par  les  tassements  sont  beaucoup  plus  intenses  et 
s’exercent  plus  régulièrement. 

En  résumé  les  expériences  et  les  observations  dont  je  viens 
de  donner  un  très  succinct  résumé  et  que  je  continue,  paraissent 
justifier  dès  maintenant  les  conclusions  suivantes  : 

1®  Les  tassements  et  les  glissements  caillouteux  consécutifs, 
par  exemple,  à la  dénudation  souterraine,  peuvent  donner  lieu 
à des  stries  soit  sur  les  galets,  soit  sur  les  roches  qui  sup- 
portent les  galets,  soit  sur  des  dalles  glissant  sur  des  galets. 
C’est  en  somme  une  autre  forme  du  phénomène  qui  a déterminé 
dans  d’autres  conditions  la  production  des  miroirs  dans  les 
failles. 


COMMUNICATION  DE  M.  STANISLAS  MEITNIER 


229 


2“  Il  paraît  nécessaire  d’attribuer  au  mode  de  formation  dont 
d s’agit,  les  stries  observées  à diverses  reprises  sur  des  galets, 
par  exemple  auprès  de  Paris  dans  le  quaternaire  par  M.  Julien 
par  M.  de  Mortillet,  dans  le  terrain  ancien  de  l’Afrique  du 
Sud  (Conglomérat  de  Dwyka)  par  M.  Dunn  ; — celles  qui  ont 
®lé  citées  par  Belgrand  et  par  Collomb  sur  des  dalles  de  grès 
place  à la  Padole  et  à Cliampcueil  (Seine-et-Marne)  ; — 
telles  enfin  du  bloc  gréseux  de  Gentilly. 

3“  Enfin,  il  y a lieu  de  ne  pas  qualifier  un  terrain  de  gla- 
ciaire  par  cela  seul  qu’il  renferme  des  blocs  striés,  ou  qu’il 
*’apose  sur  des  roches  striées,  sans  s’être  assuré,  au  préalable,  que 
'as  stries  ne  peuvent  pas  provenir  du  mécanisme  qui  vient  d’être 
apposé.  L’application  de  cette  dernière  conclusion  est  directe 
placages  caillouteux  à galets  striés  des  vallées  dans  les  pré- 
alpes  vaudoises  et  dans  les  pays  analogues. 


CHAPITRE  II 

Edification  des  masses  boueuses  à blocaux  disséminés 
sans  triage. 

On  considère  en  général  comme  aussi  caractéristique  que  ,1a 
acouverte  de  roches  striées  pour  témoigner  d’une  action  gla- 
a'aire,  la  rencontre  de  masses  boueuses  renfermant,  sans  aucun 
^aiage,  des  blocaux  de  toutes  tailles  striés  ou  non,  ou  même 
as  blocs  anguleux  dont  l’origine  est  plus  ou  moins  lointaine. 
"|a  veux  montrer  que  les  épanchements  boueux  peuvent  donner 
'^'^issance  à des  accidents  identiques. 

'"'i  catastrophe  encore  récente  de  Saint-Gervais  (Haute-Savoie) 
l’appelé  l’attention  sur  des  phénomènes  de  ce  genre,  mais  s’il 
rare  heureusement  que  les  conséquences  des  torrents  de 
soient  aussi  désastreuses  que  le  12  juillet  1892,  il  ne  faut 
oublier  que  le  phénomène  est  tout  à fait  normal  et  constitue 
^a^Dnie  un  trait  de  la  physiologie  des  régions  où  il  se  produit. 
I ‘ *^a  Montzey  * en  a résumé  l’économie  dans  un  travail  d’un 
180*^  '^lérêt.  Il  s’était  produit  déjà  dans  son  essence  le  21  août 
15  h’  ^ Arbin  en  Savoie  et  renouvelé  les  22  août,  18  octobre  et 
écembre  de  la  même  année. 

vall  d’une  excursion  de  quelques  heures  dans  certaines 

des  chaînes  montagneuses  et  spécialement  dans  celles 

^'^’nptes  rendus  de  l’Académie  des  sciences  de  Paris,  t.  CXV,  p.  305,  8 août  1892. 


230 


COMPTE-RENDU.  — QUATRIEME  PARTIE 


Fig.  3.  Appareil  destiné  à l’imitation  expérimentale  des  épanchements  boueux.  G réser- 
voir pour  la  boue.  F corde  passant  sur  une  poulie  qui  permet  la  bascule  du  réservoir- 
R table  sur  laquelle  se  fait  l’épanchement.  E eclimètre.  B bloc  rocheux  charrié  par  la 
boue.  Vio  de  la  grandeur  naturelle. 


231 


[ 


des  Alpes  pour  constater  la  re- 
production, sur  des  points  dé- 
terminés et  avec  des  intensités 
très  variables,  du  phénomène 
(pii  nous  occupe.  C’est  ainsi 
(pie  la  nappe  boueuse  du  12 
juillet  1892  ne  s’est  pas  éten- 
due dans  la  vallée  de  l’Arvc  sur 
un  terrain  ayant  la  pente  géné- 
rale de  cette  vallée,  mais  sur 
une  protubérance  deltoïde, 
constituée  successivement  par 
des  épanchements  antérieurs 
et  qu’elle  est  venue  augmen- 
ter. Une  fois  prévenu  on  re- 
trouve de  ces  daltast  boueux 
absolument  différents  des  cônes 
de  déjeclion  proprement  dits, 
dans  un  très  grand  nombre 
de  localités. 

On  peut  meme  s’étonner  (pie 
les  montagnards,  malgré  la  no- 
tion très  nette  et  très  juste 
qu’ils  ont  du  phénomène,  per- 
sistent à s’établir  dans  des 
points  qui  sont  fatalement 
voués  à des  retours  successifs 
de  la  boue. 

Gomme  exemple  je  citerai, 
parce  que  je  l’ai  étudiée  spiï- 
cialcment,  une  région  de  la 
vallée  de  l’Ill , dans  le  Vorarl- 
berg, située  un  jieu  au-dessus 
de  Schruus  et  qui, 
en  petit  mais  dans 
des  conditions  émi- 
nemment favorables, 
m’a  fourni  une  re- 
production exacte  du 
phénomène  de  Saint- 
Gervais. 


I 


f 


232  COMPTE-RENDU.  QUATRIEME  PARTIE 

Dans  le  point  dont  il  s’agit,  à Gamprecht,  sur  le  flanc  S-W 
du  Hoch-Joch,  un  petit  ruisseau  descend  sans  méandres  très 
sensibles,  et  suivant  la  ligne  de  plus  grande  pente,  dans  une 
rainure  qu’il  a creusée  et  qui  n’a  pas  plus  de  3 mètres  de  lar- 
geur au  fond.  La  pente  est  de  60  degrés  en  moyenne  et  l’eau 
qui  y circule  très  rapidement  n’y  existe  que  d’iiiie  manière  inter- 
mittente. Après  les  pluies  c’est  une  espèce  de  gouttière  d’assè- 
chement des  prairies  supérieures.  A certains  moments  l’eau  est 
remplacée  par  de  la  boue  qui , au  pied  de  la  grande  pente, 
rencontre  un  terrain  incliné  à 30  degrés.  A certains  moments 
il  vomit  de  la  boue  au  lieu  d’eau  et  celle-ci  s’étale  en  un  delta 
très  surbaissé  dont  le  sol  très  fertile  est  cultivé  par  des  ma- 
raîchers. 

Lors  de  mon  passage,  une  coulée  de  bouc  venait  de  recouvrir 
toutes  les  cultures  de  60  centimètres  d’épaisseur.  La  boue  avait 
contourné  les  maisons  d’habitation  de  façon  à en  condamner  les 
portes  d’entrée  qu’il  fallut  dégager  par  un  vrai  travail  de  ter- 
rassement. 

L’étude  du  delta  de  Gamprecht  m’a  inspiré  l’idée  d’expé- 
riences qui,  poursuivies  au  laboratoire  de  géologie  du  Muséum 
depuis  plus  de  deux  ans,  me  paraissent  de  nature  à donner  aux 
épanchements  boueux  une  signification  géologique  particulière. 

Il  y a lieu  de  distinguer  dans  le  cours  d’un  torrent  boueux 
deux  régions  différentes  : 1®  une  région  supérieure  à forte  pente, 
où  la  boue  se  constitue  et  où  elle  acquiert  une  force  vive  consi- 
dérable, 2®  une  région  inférieure  à pente  beaucoup  plus  douce, 
où  la  boue  s’arrête  sous  la  forme  d’un  delta  boueux.  Cette 
seconde  région  est  spécialement  intéressante  à notre  point  de 
vue  actuel. 

L’appareil  dont  je  me  suis  servi  (fig.  3)  consiste  en  une  table 
de  66  centimètres  de  large  et  de  4 mètres  de  longueur  dont  l’in- 
clinaison variable  à volonté  est  indiquée  par  un  éclimètre.  A 
la  partie  supérieure  est  articulée,  par  une  charnière,  une  caisse 
carrée  de  18  centimètres  de  côté  et  qu’on  peut  faire  basculer 
à l’aide  d’une  corde  passant  sur  une  poulie  de  façon  à en  déver- 
ser, sur  la  table,  le  contenu  consistant  en  35  kilogrammes  de 
boue. 

Une  modification  a consisté  à surmonter  la  table  T d’une  glis- 
sière R de  2 mètres  de  long  (fig.  4),  beaucoup  plus  inclinée  et  à 
la  partie  supérieure  de  laquelle  est  une  boîte  G à poste  fixe  ren- 
fermant la  boue  et  dont  le  fond  peut  s’ouvrir  brusquement.  La 


1 


Fig.  6,  Résultat  de  l’écoulement  d’une  boue  très  Huide  qui  se  meut  dans  une  rigole  boueuse  bordée  de  deux  plèvres 
et  formant  des  parois  abruptes  visibles  sur  la  figure  suivante. 


234  COMPTE-RIÎNÜU.  OUATRfÈME  PARTrE 

boue  qui  descend  d’abord  le  long  de  la  glissière  vient  comme 
précédemment  s’étaler  sur  la  table. 

La  boue  dont  je  me  suis  servi  a été  obtenue  en  mélangeant 
avec  de  l’eau  une  variété  ocrcnse  de  sable  de  Fontainebleau 
connue  dans  Paris  sous  le  nom  de  sahlon.  Avec  300  centimètres 
cubes  d’eau  par  kilogramme  de  sable  sec,  on  obtient  une  boue 
bien  coulante  qui  cependant  porte  sans  les  engloutir  des  frag- 
ments de  calcaire  et  de  granit. 

La  table  étant  inclinée  à 26  degrés  sur  l’horizon,  on  constate 
que  la  boue  s’j  étale  de  façon  à constituer  une  vraie  coulée, 
dont  la  forme  est  tout  à fait  comparable  à celle  des  nappes  de 
laves  vomies  par  les  volcans.  Pendant  le  déversement,  celle-ci 
s’épanche  d’abord  latéralement  à droite  et  à gauche  de  façon  à 
occuper  environ  40  centimètres  en  largeur.  Elle  progresse  en 
même  temps  dans  le  sens  de  la  pente  en  une  traînée  limitée  en 
avant  par  un  bourrelet  semi-circulaire  et  s’arrête  après  avoir  re- 
couvert 1™50  à 1“80  de  longueur.  Cette  tramée  reste  toujours 
adhérente  à la  boue  restée  contre  la  paroi  du  réservoir  ce  qui 
montre  que  sa  progression  est  due  avant  tout  à la  pression  des 
parties  supérieures. 

Le  mécanisme  de  l’écoulement  mérite  d’être  précisé.  Dans  une 
coupe  verticale  passant  par  l’axe  de  symétrie  de  l’écoulement,  on 
trouve  que  la  vitesse  maxima  est  à la  surface.  Mais  il  existe  à 
l’avant  une  zone  frontale  où,  à cause  de  la  forme  du  bourrelet- 
limite,  les  parties  superficiellles  descendent  vers  le  sol  et 
viennent  se  jeter  à la  traverse  des  courants  horizontaux  plus 
profonds.  11  en  résulte  que  le  bourrelet  est  aplati  et  comme 
écrasé  par  le  torrent  qui  s’avance  sur  lui. 

La  matière  de  fond,  celle  rpii  est  en  contact  avec  le  sol,  aug- 
mentée à la  tête  de  la  coulée  par  les  éléments  venant  de  la  sur- 
face ne  glisse  pas  du  tout.  Elle  se  constitue  en  une  sorte  de 
matelas,  bien  plus  étalé  vers  l’amont  que  le  torrent  lui-même  et 
reste  sous  la  forme  de  larges  plèvres  à droite  et  à gauche  du 
flot  qui  descend.  La  boue  glisse  donc  sur  de  la  boue  qui,  dès 
le  commencement  de  l’écoulement,  a comblé  les  inégalités  du  sol. 
C’est  ce  que  montre  bien  la  conpe  transversale  du  torrent. 
(Voy.  tig.  5.) 

L’influence  de  la  charge  supérieure  et  de  la  pente  sur  l’écou- 
lement et  sur  la  forme  du  delta  épanché  a été  déterminée  pour 
diverses  compacités  de  pâtes.  La  vitesse  d’écoulement  a dans 
tous  les  cas  une  influence  directe  sur  la  largeur  des  plèvres. 


COMMtiNIGATION  DE  M.  STANISLAS  MEUNIER 


235 


Les  figures  6 et  7 montrent  en  plan  et  en  coupe  l’effet  obtenu 
^vec  de  la  boue  très  aqueuse. 

En  plaçaut  des  obstacles  devant  la  matière  coulante  on  a pro- 
duit des  intumescences,  des  divisions  des  courants  en  plusieurs 
et  des  confluences  de  plusieurs  courants  en  un  seul.  J’ai 
relevé  une  série  de  diagrammes  en  plans  et  en  coupes,  de  ces 
•Efférentes  conditions.  (Voyez  comme  exemple  la  figure  8.) 

C’est  d’une  manière  spéciale  qu’a  été  étudiée  la  puissance  de 
•transport  des  épanchements  boueux.  Des  blocs  de  roches  variées 


. 0.45---- ^ 

7.  Coupe  suivant  K B de  la  rigole  représentée  fig.  6.  On  voit  la  forme  abrupte 
t'es  parois  qui  séparent  la  boue  coulante  de  la  boue  fixe  constituant  les  plèvres. 

été  chariés  sans  aucun  frottement  sur  plus  de  1 mètre  de 
*r>ngueur.  Certains  d’entre  eux  ont  été  rejetés  soit  sur  le  front, 
soit  sur  les  bords  de  la  coulée,  de  façon  à imiter  la  disposition 
moraines  glaciaires. 

Quand  un  bloc,  préalablement  placé  en  avant  du  réservoir, 
^^Çoit  le  choc  du  courant  il  est  ordinairement  roulé  et  recouvert 


plèvres  P,  P,  P’,  P’  et  le  sillon  médian. 


•le  boue.  Cependant  nombre  de  dispositions  permettent  à celle- 
de  le  prendre  par-dessous  et  de  le  soulever  pour  l’emporter  à 
^ faveur  d’une  espèce  de  jaillissement  hydrostatique.  C’est  la 
‘‘^pétition  d’un  fait  que  j’ai  vu  à Saint-Gervais  où  des  meules 
0 moulin  ont  été  prises  dans  un  cellier  par  le  torrent  et  empor- 
a plusieurs  kilomètres. 

. Earmi  les  conclusions  de  ces  recherches  je  signalerai  spé- 
^•alenaent  celles  qui  paraissent  avoir  des  applications  géologiques 


li 

'I 

236  COMPTE-RENDU.  QUATRIEME  PARTIE 

1 De  ce  nombre  est  le  transport  de  blocs  rocheux  à des  dis- 

! tances  souvent  très  g-randes  et  dans  des  conditions  qui  feraient 

supposer  l’intervention  glaciaire.  Il  suffit  que  la  pluie  fasse  plus 
' tard  disparaître  la  boue,  pour  que  les  roches  charriées  se  pré- 

r sentent  avec  l’allure  des  blocs  erratiques  proprement  dits. 

,1  Une  autre  application  plus  fréquente  encore  concerne  les 

accumulations  de  boue  à blocaux  dont  tant  de  vallées  sont  en- 
combrées et  qu’on  regarde  aussi  sans  exception  comme  du  ter- 
;■  rain  franchement  glaciaire.  Une  partie  notable  de  ce  terrain 

f dans  lequel  se  constituent  si  aisément  les  pilastres  de  terre, 

comme  les  cheminées  des  fées  de  Saint-Gervais  doit  certainement, 
son  origine  au  phénomène  boueux,  et  la  considération  de  celui- 
' ci  devra  provoquer,  dans  certains  cas,  une  restriction  dans  la 

dimension  généralement  accordée  aux  anciens  glaciers. 

Du  reste  je  rappelle  qu’à  l’inverse  des  glaciers  et  des  cours 
d’eau,  les  épanchements  boueux  ne  produisent  aucun  affouille- 
ment  du  sol  dans  les  parties  inférieures  de  leur  cours.  Il 
> en  résulte  un  critérium  de  nature  à les  faire  fréquemment 

, reconnaître. 

CONCLUSIONS 

• Les  faits  et  les  expériences,  dont  je  viens  de  donner  un  résumé 
des  plus  concis,  présentent  un  intérêt  considérable  à mon  sens 
en  nous  faisant  retrouver  en  des  gisements  différents  des  effets 
identiques  à ceux  qui  d’habitude  forment  comme  un  cortège  au 
phénomène  glaciaire.  Il  en  résulte  qu’en  s’en  rapportant  seule- 
ment au  témoignage  de  ces  uniques  effets,  on  est  exposé  à attribuer 
à des  glaciers  disparus  l’emplacement  d’agents  tout  autres  et  à 

; concevoir  en  conséquence  une  opinion  très  fausse  sur  l’état  mé- 

téorologique des  périodes  passées. 

Il  faut  remarquer  que  les  formations  glaciaires  étant  conti- 
' nentales  ne  contiennent  pas  de  traits  où  l’on  peut  à coup  sûr 

1 reconnaître  l’époque  de  leur  constitution.  Il  peut  y avoir  des 

‘ dizaines  de  milliers  d’années  entre  les  époques  de  deux  glaciers 

* qui,  à l’époque  actuelle,  étant  tous  deux  fondus  par  hypothèse, 

i[  nous  mettent  sous  les  yeux  les  mêmes  produits  dans  la  même 

) situation.  D’un  autre  côté  le  glacier  étant  un  agent  d’usure,  mo- 

‘‘  difie  lui-même  les  reliefs  de  la  région  qu’il  recouvre  et,  par 

contre-coup,  se  trouve  dans  des  conditions  plus  ou  moins  favo- 
rables à son  propre  développement  et  même  à son  existence. 

On  peut  imaginer  que  les  influences  générales  y restant  exac- 


COMMUNICATION  DE  M.  STANISLAS  MEUNIER 


237 


tement  les  mêmes,  une  région  passe  successivement,  par  le  fait 
l’action  glaciaire  augmentée  de  la  dénudation  subaérienne  que 
glacier  provoque  dans  ses  environs,  d’un  état  initial  que  nous 
pouvons  supposer  analogue  à celui  du  plateau  de  l’Asie  cen- 
Irale,  aux  états  successifs  dont  la  chaîne  des  Alpes  d’abord  puis 
chaîne  des  Pyrénées,  enfin  la  chaîne  des  Vosges  nous  ollrent 
spécimens  ^ . 

la  fin,  il  y aura  une  région  grande  comme  tout  le  plateau 
<^6otral  asiatique  et  qui  présentera  sur  toute  sa  surface  des  galets 
gla^ciaires  sans  que  jamais  elle  ait  été  au  même  moment  couverte 
par  les  glaces. 

Sans  développer  ici  ce  sujet,  qu’il  suffit  pour  le  moment  d’in- 
*^lquer,  j’ajoute  que  le  striage  des  roches  par  écroulement  lent 
de  terrain  caillouteux  et  que  la  constitution  de  vrai  terrain  erra- 
bque  par  les  épanchements  boueux  achève  de  nous  autoriser  à 
eroire  qu’on  a singulièrement  exagéré  et  poussée  au  tragique  la 
description  de  l’époque  glaciaire. 

peut  voip  à cet  égard  mon  Mémoire  intitulé  Etude  critique  sur  l’extension  des 
^^ciens  glade7's  dans  l’Europe  occidentale^  dans  le  Bulletin  de  la  Société  belge  de  géo- 
t.  U,  p.  24.  1895. 


4 


The  Quaternary  Era,  and  its  division  in  the  Lafayette, 
Glacial,  and  Eecent  Periods 

BY 

WARREN  UPIIAM 


Contents  : Limits  of  the  Quaternary  era.  — Epeirogenic  movements  associated 
with  glaciation.  — Periods  and  epochs  of  Quaternary  time.  — The  Lafayette 
period.  — The  Glacial  period.  — The  Postglacial,  Recent,  or  Présent  period. 
— Estimated  Duration  of  the  Quaternary  era. 


Limits  of  tue  Quaternary  Era. 

According  to  définitions  in  recent  text-books  of  geology  by 
Dana,  Arcbibald  Geikie,  and  Etheridge,  the  Quaternary  era  be- 
gan  with  the  change  frora  the  mild  Pliocène  climate  to  that  ot 
the  Glacial  period,  with  its  accumulation  of  vast  sheets  of  laiid 
ice  in  high  latitudes,  and  lias  continued  to  the  présent  Unie.  We 
are  living  in  the  Quaternary  era,  as  thus  defined,  and  it  must 
extend  far  into  the  future  to  be  at  ail  proportionate  in  length 
with  the  previous  co-ordinate  divisions  of  géologie  time.  Le 
Conte  and  Prestwich,  however,  consider  the  Quaternary  division 
of  time  as  cornpleted  at  the  dawn  of  civilisation,  with  traditio- 
nal  and  written  history  ; and  they  assign  recent  géologie  changes 
to  a new  era,  named  by  Le  Conte  the  Psychozoic,  which  is 
separated  from  the  preceding  principally  on  account  of  the  su- 
premacy  of  man.  The  former  view  seerns  préférable  because 
man  is  known  to  hâve  been  contemporaneous  with  the  Ice  âge. 

Quaternary  time  therefore  is  here  assumed  to  include  : 1“  tlie 
period  of  changed  conditions  causing  the  accumulation  of  the 
ice-sheets  ; 2“  the  Glacial  period,  when  the  glacial  and  modified 
drift  were  formed  ; and  3®  the  Postglacial,  Recent,  or  Présent 
period,  extending  from  the  departure  of  the  ice-sheets  until  now. 


COMMUNICATION  DE  M.  WARREN  IJPIIAM 


239 


The  first  and  second  of  these  periods,  which  were  comparative- 
V long-,  constituted  tlie  Pleistoccne  division,  while  the  tliird 
and  very  brief  period  is  the  Présent  or  Psycliozoic  division,  of 
fhe  Quaternary  era. 


EpEIROGENIG  MoVEMENTS  ASSOCIATED  WITII  GLACIATION. 

The  theory  of  the  causes  of  the  Ice  âge  which  lias  been  suc- 
Çessively  advocated,  in  terms  varying  with  increasing  laiowledge, 
Eyell,  Dana,  Le  Conte,  Wright,  .laniieson,  and  othcrs,  in- 
^luding  the  présent  writer,  is  called  tlie  Earlli  Movenient  hypo- 
^hesis^  by  Prof.  James  Geikie,  who  lias  adversely  criticized  it. 

ccording  to  this  explanation,  the  accumulation  of  the  ice-sheets 
yas  due  to  uplifts  of  the  land  as  extensive  high  plateaus  receiv- 
^*^8'  snowfall  throiighoiit  the  year.  Geology  is  indebted  to  Gilbert 
his  U.  S.  Geological  Survey  inonograph  : Lake  Bonneville, 
the  terms  epeirogeny  and  epeirogenic  (continent-produciug), 
0 designate  the  broad  movemeiits  of  uplift  and  subsidence 
affect  the  whole  or  large  portions  of  continental  areas  or 
° fhe  oceanic  basins.  Tins  view,  accoiinting  for  glaciation  by 
^*8h  altitude,  may  therefore  be  very  properly  named  the  epei- 
*^®8®nic  theory. 

|n  the  first  édition  of  the  Principles  of  Geology  (1830),  Lyell 
Pointed  ont  the  intimate  dependcnce  of  climate  upon  tlie  distri- 
atioii  of  areas  of  land  and  water  and  upon  tlie  altitude  of  tlie 
in  1^05,  Dana,  reasoning  from  the  prevaicnce  of  fjords 

nll  glaciated  régions  and  showing  that  thèse  are  valleys  crod- 
V streams  during  a formerly  greater  élévation  of  the  land 
P^evious  to  glaciation,  and  from  the  marine  beds  of  the  St.  Law- 
î'^nce  valley  and  basin  of  lake  Ghamplain  belonging  to  the  Unie 
following  the  glaciation,  announced  that  the  forma- 
of  the  drift  in  North  America  was  attended  by  three  great 
ice  ^**^®*^*'®*  movements  : the  first  upward,  during  which  the 
^“sheet  was  accumulated  on  the  land  ; the  second  downward, 
the  ice-sheet  was  melted  awav  ; and  the  tliird,  withiii  r 
g time,  a re-elevation,  bringing  the  land  to  its  présent  height 
jjff  nioderate  depth  of  the  fjords  and  submarine  val- 

l^ys  then  known,  the  amountof  preglacial  élévation  which  could 
fhus  affirmed  was  evidently  too  little  to  be  an  adéquate  cause 

Joy  Assoc.  for  Adv.  of  Science,  vol.  IX,  for  1855,  p-  28,  29  ; Am. 

■■“al  of  Science,  II,  vol.  XXII,  p.  3-28,  329,  Nov.  1850. 


re- 

1 


I 


) 

i 240  COMPTE-RENDU. QUATRIEME  PARTIE 

I for  the  cold  and  snowy  climate  producing’  the  ice-slieet,  The 

^ belief  that  this  uplift  was  3000  feet  or  more,  giving  sufficiently 

' cool  climate  (as  we  inay  infer  from  Prof.  T.  G.  Bonney’s  com- 

putations for  the  requisite  general  lowering  of  the  température) 
I to  cause  the  ice  accumulation,  has  been  only  reached  within  the 

f past  fcw  years  by  Spencer,  Le  Conte,  Hilgard,  and  the  présent 

writer,  through  the  discovery,  by  soundings  of  the  U.  S.  Coast 
Survey,  thaï  on  both  the  Atlantic  and  Pacific  coasts  of  the 
] United  States  submarine  valleys  evidently  eroded  in  late  Ter- 

tiary  and  Quaternary  time  reach  to  profound  depllis,  2000  to 
; 3000  feet  below  the  présent  sea  level  L 

I Although  the  adequacy  of  the  preglacial  epeirogeiiic  uplift  of 

’ this  continent  to  produce  ils  Pleistocene  ice-sheel  was  so  late  in 

s being  fully  ascertained  and  accepted,  it  was  distinctly  claimed 

! by  Dana  in  1870,  that  the  Champlain  subsidence  of  the  land  be- 

I ncath  its  ice  load,  supposing  it  to  bave  been  previously  at  a high 

altitude,  must  hâve  brought  climatic  conditions  under  which  the 
i ice  would  very  rapidly  disappear 

! Such  explanations  as  these  accounting  far  the  graduai  accu- 

^ mulation  and  comparalively  rapid  dissolution  of  the  North  Arne- 

' rican  ice-sheel,  are  also  found  to  be  applicable  to  the  ice-sheets 

■ of  other  régions.  The  fjords  of  the  northern  portions  of  the  Brit- 

■ ish  Isles  and  of  Scandinavia  show  that  the  drift-bearing-  north- 

western  part  of  Europe  stood  in  preglacial  time  1000  to 
4000  feet  higher  than  now,  while  on  the  other  hand  late  glacial 
marine  beds  and  strand  lines  of  sea  érosion  testify  thaï  when 
the  ice  disappeared  the  land  on  which  il  had  lain  was  depressed 
100  to  600  feet  below  its  présent  height,  or  nearly  to  the  sanie 

, amount  as  the  Champlain  dépréssion  in  North  America.  Again, 

just  the  same  évidences  of  abundant  and  deep  fjords  and  of 
: marine  beds  overlying  the  glacial  drift  to  heights  of  several 

; hundred  feet  above  the  sea  are  found  in  Patagonia,  as  describ- 

ed  by  Darwin  and  Agassiz.  On  these  three  continental  areas,  the 
widely  separated  chief  drift-bearing  régions  of  the  earth  are 
found  to  hâve  experienced  in  connection  with  thcir  glaciation, 

^ in  each  case,  three  great  epcirogenic  niovemenls  of  similar 

1 Detailed  notes  of  these  submerged  valleys  are  presented  in  my  paper  ; On 

■ the  Cause  of  the  Glacial  Period,  Am.  Geologist,  vol.  VI,  p.  327-339,  De- 
cember  1890. 

^ Trans.,  Connecticut  Acad,  of  Arts  and  Sciences,  vol.  II,  1870,  p.  67  ; Am. 
Jour.  Sci.,  III,  vol.  X,  p.  168-183,  Sept.,  1875. 


nOMMtJNrCATION  DE  M.  WARREN  UPIIAM 


241 

*"haracter  and  seqiiencc,  first,  a comparalively  long  continucd 
’^plift,  whicli  in  its  culmination  appears  to  liavc  givcn  a liigh 
plateau  climate  witli  abundant  suowfall  forming  an  ice-sheet, 
'^bose  duration  extended  until  tlie  land  sank  somewhat  lower 
*an  now,  leading  to  amelioration  of  the  climate  and  tlie  depar- 
ot  the  ice,  Ibllowed  by  re-elevation  to  the  présent  level. 
“6  coincidence  oF  these  great  earth  movements  witli  glaciation 
^sbirally  leads  to  the  conviction  that  they  were  the  direct  and 
®afficient  cause  of  the  ice-slieets  and  of  their  disappearance. 

"lhe  epeirogenic  movements  of  the  countrics  whicli  bccainc 
s aciated  were  ouly  a portion  of  wide-spread  oscillations  of  con- 
cntal  areas  during  the  closing  part  of  Tertiary  time  ami  the 
^‘isuiug  much  shorter  Ouaternary  era.  Not  only  was  northwest- 
Europe  uplifted  thousands  of  feet,  but  probably  ail  the 
""Csteru  side  of  Europe  and  Africa  shared  in  this  movcmcnt,  of 
‘‘Cil  we  bave  the  most  convincing  proof  in  the  submerged 
^^lannel  of  the  Congo,  about  four  hundred  miles  south  of 
^ cquator.  From  soundings  for  the  sélection  of  the  route  for 
■‘^ubinarine  cable  to  connect  commercial  stations  on  the  Afri 


can 


coast,  Mr  J.  Y.  Buchanan  ^ found  this  channel  to  extend 


miles  into  the  océan,  to  a dcpth  of  more  than  6000  feet. 
'c  twenty  miles  of  the  Congo  hâve  a depth  from  900  to 
I , feet.  At  tlie  mouth  of  the  river  its  width  is  three  miles, 
the  *^cplh  2000  feet.  Thirty-five  miles  olî  shore  the  width  of 
Submerged  channel  or  canon  is  six  miles,  with  a depth  of 
^"iciO  feet,  its  bottom  being  nearly  3000  feet  below  the  sea 
so  side.  Fifty  miles  from  the  mouth  of  the  river,  the 

tv|  submarine  continental  slope  is  nearly  3000  feet, 

re^^^  *'he  bottom  of  the  olcl  channel  is  at  6000  feet.  This  very 
_ ^hle  continuation  of  the  Congo  valley  far  beneath  the  sea 
lik  those  of  the  Hudson  and  St.  Lawrence  rivers,  and 

but  submerged  vallcys  on  the  coast  of  California  ; 

*'bc  Congo  rcaches  to  a greater  depth  than  these  of  North 
de  even  exceeds  the  Sogne  fjord,  the  longest  and 

^Û80  Norway,  which  lias  a maximum  soundiug  of 

less  ■^''^‘^Iher  deep  submariiie  valley,  called  the  « Bottom- 

having  soundings  of  2700  feet,  is  described  by  Buclia- 
he  African  coast,  350  miles  north  of  the  equator,  and 

^ CS  that  a similar  valley  e.xists  in  the  Southern  part  of  the 


S 

'-ottish  Geograplilcal  Mag’azinc,  vol.  III,  1887,  p.  âlT-a.SS. 

CONCR.  CÉOL.  INTERN. 


16 


242  COMPTE-RENDU.  — QUATRIÈME  PARTIE 

Bay  of  Biscay.  These  observations  show  that  witliin  very  late 
geolog-ic  tirae  probably  ainiost  tlie  entire  Atlantic  sidc  of  the 
eastern  continent  bas  bcen  greatly  iipliftcd,  attaining  as  high  an 
altitude  as  that  which  A.  C.  Ramsay  and  James  Geikie  |conjec- 
tured  as  a possible  cause  of  the  frost-riven  liinestone-agglomc- 
rates  of  Gibraltar^. 

The  early  part  of  the  Ouaternary  era,  and  the  glacial  period 
into  which  its  epeirogenic  and  climatic  changes  enhninated^ 
hâve  been  exceptionally  characterized  by  many  great  oscillations 
of  continental  and  insular  land  areas.  Where  movements  of 
land  élévation  hâve  taken  place  in  high  latitudes,  either  north 
or  South,  which  rcceived  abundant  précipitation  of  moisture, 
ice-sheets  were  formed,  and  the  weight  of  these  ice-sheets,  as 
was  first  pointed  out  by  Jamieson,  seeins  to  hâve  been  a chief 
cause,  and  often  probably  the  only  cause,  of  the  subsidence  ot 
these  lands  and  the  disappearance  of  their  ice.  But  the  original 
sources  of  the  energy  displayed  in  the  earth  movements  of  up- 
lift  preceding  glaciation,  and  why  this  lias  been  so  extensively 
developed  during  the  Quaternary  era,  are  very  difficult  ques- 
tions, which  it  is  not  the  purpose  of  this  paper  to  consider, 
since  I hâve  attempted  elsewhere  to  answer  them,  in  an  appen- 
dix  to  Wright’s/ce  Age  in  North  America.  It  may  be  properly 
noted,  however,  that  the  explanations  mentioned  are  entirely 
consistent  with  Dana’s  teaching  that  the  great  continental  and 
oceanic  areas  hâve  been  mainly  permanent  from  very  early  géo- 
logie times. 

Against  this  view  that  the  accumulation  of  the  Pleistoceiie 
ice-sheets  was  preceded  and  causcd  by  epeirogenic  élévation,  a» 
objection  lias  been  urged  which  deserves  careful  attention.  R 
consists  in  an  approximate  identity  of  level  with  that  of  to-day 
having  been  held  by  many  drift-bcaring  areas  at  a time  very 
shortly  preceding  the  glaciation.  This  is  clcarly  known  to  hâve 
been  true  of  Great  Britain  and  of  New  England.  Near  Boston,  toi’ 
cxample,  my  observations  of  fragments  of  marine  shells  in  the 
till  of  drumlins  in  or  adjoining  the  harbour  prove  for  that  tract 
a preglacial  height  closely  the  saine  as  now  at  so  late  a tinic 
that  the  molluscan  fauna,  of  which  we  hâve  a considérable  re- 
présentation, comprised  only  species  now  living.  In  respect  to 


’ Quart.  Journ.  Geol.  Soc.,  London,  vol.  XXXIV,  1878,  p.  fi0.5-S41. 


COMMl'NICATION  DE  M.  WARREN  UPIIAM 


243 


*■  objection,  it  must  be  acknowledged  that  tlie  preglacial  higb 
^^evation  whicb  I think  tliese  areas  experienced  was  geologically 
short.  With  the  steep  gradients  of  tlie  Hudson,  of  lhe 
^'•reanis  whicb  formed  the  now  submerged  channels  of  tlie  Cal- 
ornian  coast,  and  of  the  Congo,  these  rivers,  if  allowed  a 
lime  for  érosion,  must  hâve  formed  even  longer  and  broader 
^^^leys  than  the  still  very  impressive  troughs  which  are  now 
^^d  on  these  submarine  continental  slopes.  But  the  duration 
® the  epeirogenic  uplift  of  these  areas  on  the  border  of  the  gla- 
'^'^tion  for  the  Hudson,  beyond  il  for  the  Califoriiian  rivers,  and 
the  equator  in  western  Africa,  can  scarcely  be  compared 
Ils  brevity  with  lhe  prolonged  high  altitude  lield  during  late 
*^rtiary  and  early  Ouaternary  time  by  the  Scandinavian  penin- 
and  by  ail  the  northern  coasts  of  North  America,  from 
j^^ine  and  Puget  sound  to  the  great  Arctic  archipelago  and 
^^eiiland.  The  abondant  long  and  branchiug  fjords  of  these 
'^Oîthern  régions,  and  the  wide  and  deep  channels  dividing  the 
ftiany  large  and  small  islands  north  of  this  continent,  attest  a 
long  lime  of  preglacial  high  élévation  there.  At  the  time 
jift^'^'ï^ination  of  the  long  continued  and  slowly  increasing  up- 
lhe  north,  they  seem  to  hâve  extended  during  a short 
®Poch  far  to  the  south,  coiiicident  with  the  formation  of  ice- 
®ls  in  liigh  latitudes.  But  when  these  lands  became  depress- 
Ui  burden  of  the  glacialed  counlries  was  removed, 

m some  instances,  as  in  Créât  Britain  and  New  England, 
tli  nearly  to  their  original  levels,beautifullyillustrating 

1^*^ '^^liiral  condition  of  equilibrium  of  the  earth’s  crust,  which 
lias  named  isostasi/,  that  when  not  subjected  to  spécial 
lie  stresses,  it  acts  as  if  Hoating  on  a heavier  plas- 

'^^and  mobile  interior. 

q arther,  it  has  been  objected  that,  with  an  epeirogenic  subsi- 
llie^  tlie  glacially  burdened  land,  the  still  high  surface  of 

i 
1 

1 

llie  ice-sheet  disappeared.  In  North  America,  when  the  pro- 


J AJ  t/  > AJ 

.J.J  §reater  part  of  the  ice-sheet  would  rctain  an  arctic  climate. 
**Uin  readily  granted,  yet  it  is  évident  that  the  warm 

jjj  . *^ars  along  the  ice-border  would  cause  it  to  be  rapidly 
tl  '•  ^^**^*'  process  must  bave  extended  inward  unlil 

'dv  tlie  marginal  melting  upon  the  Mississipi  basin  had 

fül  &*^^erally  steep  gradients  of  the  ice-front,  its  more  power- 
^urrents  formed  the  retreatal  moraines  and  the  many  lake 


244  COMPTE-RENDU.  QUATRIÈME  PARTIE 

basins  of  the  iinevenly  laid  laler  drift  which  are  so  strongly 
contrasted  witli  the  smooth  and  attenuated  outer  portion  of  the 
drift  sheet  beyond  the  moraines. 

The  wane  and  departure  of  botli  tlie  North  American  and 
European  ice-sheets  hâve  been  marked  by  many  stag-es  of  hait 
and  oscillation,  whereby  the  flora,  including  forest  trees,  and 
less  freqiiently  traces  of  the  fanna,  of  the  temperate  areas  adjoin- 
ing  the  melting  and  mainly  receding  ice  were  covercd  by  its 
drift  at  the  times  of  temporary  re-advance  of  the  ice-border. 
No  better  illustration  of  conditions  favorable  for  the  biirial  of 
forest  bcds  in  the  drift  can  be  imagined  than  those  of  the  Ma- 
laspina  glacier  or  ice-shcet,  betwecn  mount  St.  Elias  and  the 
océan,  explored  by  Russell  in  1890  and  1891,  and  found  to  be 
covercd  on  its  attenuated  border  willi  drift  which  supports 
luxuriant  growing  forests.  Let  a century  of  exceptional  snow- 
fall  cause  a thickening  and  re-advance  of  that  ice-sheet,  and  sec- 
tions of  its  drift  exposed  after  the  glacial  recession  will  show  a 
thick  forest  bed  of  chiefly  or  wholly  temperate  species.  The 
vicissitudes  of  the  general  glacial  retreat  seem  to  me  to  hâve 
been  due  thus  chiefly  to  variations  of  snowfall,  some  long  tenus 
of  years  having  much  snow  and  prevailing  cool  température, 
thereforc  allowiug  considérable  glacial  re-advance,  while  for  the 
greater  part  other  séries  of  years  lavored  rapid  melting  and 
retreat. 

Under  this  view  we  may,  I think,  account  for  ail  the  obser- 
vations which  hâve  been  licld  in  America  and  Europe  as  proois 
of  interglacial  epochs,  without  assuming  that  there  was  cithef 
any  far  re-advance  of  the  ice-border  or  any  epeirogenic  move- 
inent  attending  the  glacial  retreat  of  siich  magnitude  as  to  iu' 
duce  the  lluctuations  of  which  the  forest  beds  and  marginal  mo- 
raines bear  witness.  Though  the  whole  history  of  the  wane  of 
the  ice-sheets  is,  indeed,  very  complex  and  long,  as  mcasured 
by  OUI-  familiar  historical  time  units,  it  was  yct,  in  my  opinion, 
gcologically  very  brief,  if  compared  with  ail  preceding  géologie 
periods  and  epochs.  The  formerly  supposed  necessity  of  prcdi- 
cating  long  intcrglacial  epochs  seems  to  me  a misunderstanding- 
Inslead,  as  Dana,  Wright,  Hitchcock,  Lamplugh,  Kendall,  Fai- 
san, Holst,  Nikitin,  and  many  other  glacialists  believe,  the  Ice 
âge  seems  to  me  to  bave  been  essentially  continuons  and  single, 
with  important  fluctuations,  but  not  of  epochal  significance,  both 
during  its  advance  and  décliné. 


COMMUNICATtON  DE  M.  WARREN  UPRAM 


245 


PeRIODS  AND  EPOCHS  OF  OuATERNARY  TIME. 

The  Lafayette  period.  The  broad  lower  part  of  the  Mississipi 
'■alley,  froin  the  Southern  boundary  of  the  glacial  drift  to  Loiii- 
contains  a verj  extensive  nnfossilifcrous  deposit  of  sand 
and  gravel,  designated  formerly  from  its  prevailing  ferruginons 
color  as  the  Orange  sand,  latcr  called  hy  Mac  Gee  the  Appom- 
^Uox  formation  in  its  development  on  the  Coastal  plain  of  the 
Atlantic  and  Gnlf  States,  but  recently  namcd  the  Lafayette  for- 
"aation  from  Lafayette  connty  in  northern  Mississippi,  wherc  it 
'^as  carliest  discriminated  by  Prof.  E.  W.  Hilgard  in  1855  and 
1^56.  Tins  formation  was  spread  across  the  valley  plain  50  to 
miles  or  more  in  width  along  an  extent  of  600  miles  from 
months  of  the  Missouri  and  Ohio  rivers  to  the  Gnlf  of 
mxico,  dnring  the  closing  stage  of  the  Tertiary  era  and  the 
_ Sinning  of  the  Onaternary,  to  each  of  which  it  bas  been  as- 
^^ÿ'ned.  Mac  Gee  *,  Chamberlin  and  Salisbnry  hold  that  it  is 
P^obably  referable  to  the  Pliocène  period  ; while  Spencer  Hil- 
SardSj  E.  A.  Smith®,  and  olhers,  as  it  seems  to  me  preferably, 
'^^'isidcr  il  as  the  earliest  of  our  Pleistocene  formations.  Its 
^orthern  continuation  beneath  the  glacial  drift  is  rccognized  by 
‘ ^bsbnry  ‘ in  western  Illinois  to  a distance  of  a hundred  miles 
'^arthward  from  the  Missouri  river  and  boundary  of  the  drift, 
gravels  believed  by  him  to  be  probably  of  the  saine  forma- 
occur  in  the  Wisconsin  and  Minnesota  driftless  area,  while 
|*ortheastward  he  lias  observed  the  Lalbyelte  gravels  in  the 
. 'O  valley  in  Southern  Indiana  about  150  miles  from  the  Missis- 
'"'PPi-  Mac  Gee  States  that  the  Lafayette  beds  attain  their  maxi- 
thickness,  which  is  200  feet  or  more,  in  the  région  about 

lui  ®ci.,  III,  vol.  XXXV,  Feb.,  April,  May  and  .Tune  1888  ; vol.  XL, 

lO  U.  S.  Geol.  Survey,  ïwolflliAn.  Rep.,  for  1890-91,  p.  347-521,  with 

amples  and  45  figures  in  the  text. 

Sci  Geol.  Society  of  America,  vol.  1,  1890,  p.  469-480.  Am.  Jour. 

V’  PP  vol.  XLI,  May  1891. 

Ijjg  last  cited.  Geol.  Survey  of  Arkansas,  An.  Rep.  for  1889  (published 

\ h O’  T’he  Geologij  of  Crowletfs  Hidge,  p.  224-248. 

8 Survey  of  Georgia,  First  An.  Rep.  for  1890-91,  p.  62. 

**^®'-*  ’ volume 

. “b  Nov.  1869  ; III,  vol.  II,  Dec.  1871  ; vol.  XLIII,  May  1892.  Am.  Geolo- 
u>  Vol,  VIII,  Aug.  1891,  p.  129-131. 

, p Jour.  Scii,  111,  vol.  XLVII,  April  1894. 


•Jullcti 


in,  Geol.  Society  of  America,  vol.  III,  1892,  p.  183-186. 


246  COMPTE-RENDU.  — QUATRIEME  PARTIE 

thc  mouth  of  the  Mississippi,  and  that  they  vary  thence  to  a thia 
vcneer,  the  thickncss  being  proportional  directly  with  the  vol- 
ume of  neighliouring-  rivcrs  and  inversely  with  the  extension 
inland. 

Previous^to  the  maximum  advance  of  the  ice-slieet,  the  Mis- 
sissipi  river  and  ail  its  large  tribntaries  eroded  deep  and  broad 
valleys  through  the  Lafayette  formation  and  underlying  strata, 
cutting  at  New  Orléans  to  a depth  of  at  least  760  feet  below  the 
présent  sea  level.  Along  the  central  valley,  from  Gairo  to  thc 
Gulf,  this  érosion  averages  probably  200  feet  in  depth  upon  a 
belt  500  miles  long,  with  a width  of  50  to  100  miles,  excepting 
isolated  plateau  remuants  of  the  I.afayette  and  older  beds,  oi 
which  the  largest  are  Crowley’s  and  Bloomfield  ridges,  in  Ar- 
kansas and  Missouri.  The  land  during  the  valley  érosion  was 
certainly  760  feet  higher  than  now,  but  this  I think  to  be  only 
a small  fraction  of  its  uplift.  From  the  transportation  of  nor- 
thern  Archean  pebbles  and  cobbles  of  crystalline  rocks  to  the 
Lafayette  beds  of  the  lower  Mississippi  and  of  Petite  Anse  is- 
land,  on  the  Gulf  shore,  in  the  direct  line  of  the  axis  of  the 
Mississippi  valley,  Ililgard  believes  that  during  the  déposition  of 
thèse  beds  the  valley  had  a greater  descent  and  stronger  cur- 
rents  of  its  river  floods.  He  suggests  that  the  increased  altitude 
of  the  interior  of  the  continent  needed  to  give  these  formerly 
more  powcrful  currents  may  hâve  been  4000  to  5000  feet,  being 
siifficient,  probably,  to  bring  the  cold  climate  and  ice  accumu- 
lation of  the  Glacial  period. 

Marine  submergence  of  the  low  Coastal  and  Mississippi  valley 
areas  occupied  by  thc  Lafayette  formation  is  supposcd  by  Mac 
Gee  and  Spencer  to  bave  been  reqiiisite  for  the  déposition  of 
its  sand  and  gravel  beds,  but  they  see  that  imniediately  after- 
ward  the  land  was  much  higher  than  now  to  permit  the  exten- 
sive and  deep  river  érosion  of  that  time.  A simpler  view  of  the  | 
epeirogenic  movements,  closing  the  Tertiary  era  and  inaugurât-  | 
ing  the  Quaternary,  seems  to  me  to  be  foiind  in  ascribing  these 
beds  to  déposition  on  land  areas  by  Ilooded  rivcrs  descendiug 
from  the  Appalachian  mountain  région  and  from  the  Mississipp’ 
basin,  spreading  gravel,  sand  and  loam  over  the  Coastal  plau> 
and  along  the  great  valley  during  the  carly  part  of  a time  of 
continental  élévation.  The  land  had  lain  during  the  long  Ter- 
tiary  periods  at  lower  altitudes,  and  its  surface  was  largely  en- 
veloped  by  residual  clays  and  by  alluvial  sand  and  gravel. 


247 


CO.MMl’N'ICATION  DE  M.  WARREN  UPIIAM 

clevalioR  of  tlie  continent,  increased  rainfall  and  snowfall 
âud  resulliiig  river  floods  swept  away  these  supcrficial  materials 
froni  tlie  highcr  lands  and  spread  thein  on  the  coastal  plain  and 
along  the  Mississippi  valley,  where  the  streains  expanded  ovei 
*^road  areas  wilh  shallow  and  slackened  currents.  As  the  éléva- 
tion increased,  however,  the  rivers  would  attain  steeper  slopes 
and  finally  erode  inuch  of  the  dcposits  which  they  had  prcviously 
«>adc.  During  the  cidmination  of  the  uplift,  bringing  the  ko  âge, 
Wiesapeake  and  Delaware  bays  were  excavated  and  érosion  was 
progress  at  a far  more  rapid  rate  than  with  the  présent  low 
altitude  of  this  région. 

The  Lafayette  formation  seems  to  me  more  closely  related  to 
*^he  Glacial  period  and  the  conditions  producing  the  ice-sheets 
dian  to  the  preceding  very  long  Tcrtiary  era,  and  for  the  same 
reasons  which  hâve  been  well  stated  by  Hilgard  and  Spencer, 
namciy,  their  dcpendcnce  alike  on  the  cpeirogenic  élévation. 
^^^HirUie  Ice  âge  we  should  unité  this  probably  much  longer 
P^nglacial  time  of  graduai  uplilt  of  the  continent,  ami  the  1 ost- 
§lacial  or  Recent  period  in  which  we  livc,  to  lorm  together  the 
three  successive  parts  of  the  Quaternary  era.  IIow  long  the  early 
part  comprising  the  epeirogenic  uplift,  represented  by  the  depo- 
sition  and  érosion  of  the  Lafayette  formation  may  hâve  been, 
''^e  can  only  vaguely  or  perhaps  approximately  estimate.  During 
llie  beginning  of  the  uplift  its  clfect  would  be  probably  to  in- 
^t'ease  the  transportation  and  déposition  of  gravel  and  sand  by 
lhe  rivers  many  times  beyond  their  présent  action.  The  rate  of 
^verage  land  érosion  now  prevailing  throughout  the  drainage 
®rea  of  the  Mississipi  is  supposed  by  Mac  Gee  to  be  competent 
to  suppiy  aijoui  120  000  years  a volume  of  river  gravel,  sand 
®^pd  silt  equal  to  the  original  Lafayette  formation  in  the  Missis- 
®*Ppi  valley.  With  the  greater  altitude  and  increasing  slopes  of 
land  during  the  déposition  of  the  Lafayette  beds  it  may  bave 
'■oquired  a third  or  a sixth  of  the  time  herc  mentioned,  that  is, 
‘■^ome  40  000  or  20  000  years.  As  the  élévation  coutinued,  how- 
rapid  fluvial  érosion  of  those  deposits  and  of  the  underly- 
strata  ensued,  which  was  extended  over  so  long  and  broad 
f^rea  of  the  lower  Mississippi  valley,  and  to  such  depth,  that, 
^'"en  vvith  the  high  continental  élévation  of  2000  to  3000  feet 
'^o\vn  from  submerged  valleys  off  both  the  Atlantic  and  Paci- 
^ coasts  it  must  hâve  recpiired  a long  cpoch.  Perhaps  it  may 
^ rcasonably  estimated  twice  as  long  as  the  time  of  the  depo- 


248  COMPTE-RENDU.  QUATRIEME  PARTIE 

sition,  or  somewhere  between  40  000  and  80  000  years.  The 
Lafayette  period  thus  comprised  two  paris  or  epochs,  the  first 
characterized  by  the  déposition  of  the  formation,  the  second  by 
ils  extensive  érosion  and  the  culmination  of  the  continental  up- 
lift.  ^ 

TIxb  Glcicicil  pcriod,  Gomparison  of  the  work  of  the  g’iaciers 
and  ice-sheets  of  the  présent  time  with  those  of  Pleistocene  time 
seems  to  me  best  accordant  with  a référencé  of  ail  oiir  g’iacial 
drift  to  a single  continuons  period  of  glaciation,  which,  tliougli 
occupying  probably  20  000  years  or  more,  was  yet  brief  as 
compared  with  the  duration  of  most  other  recognized  géologie 
periods  or  epochs.  The  outflow  of  the  upper  part  of  the  Pleis- 
tocene ice-sheets  probably  cxceeded  the  curreiils  of  narrow 
alpine  glaciers,  but  was  less  than  the  advance  of  broad  and 
deep  polar  glaciers  which  end  in  the  sea.  For  the  journey  of 
Pleistocene  boulders  1000  miles  in  the  ice-sheet,  somewhat  less 
than  3000  years  would  be  required  if  the  average  of  (he  glacial 
currents  was  five  feet  per  day.  The  amount  of  the  glacial  éro- 
sion and  of  the  drift,  when  compared  with  the  érosion  by  the 
Muir  glacier  in  Alaska,  imply  a short  rallier  than  a long  dura- 
tion of  the  Ice  âge.  Tins  conclusion  is  furllier  affirmed' by  the 
continiiance  of  the  saine  species  of  the  marine  molluscan  fauiias 
from  tlie  beginning  of  the  Glacial  period  to  its  end  and  to  lhe 
présent  day. 

lhe  duration  of  the  Ice  age,  if  therc  was  only  one  epoch  of 
glaciation,  with  moderatc  temporary  retreats  and  re-advances 
of  Üie  ice-border  sufficient  to  allow  stratified  beds  with  the  re- 
mains of  animais  and  plants  to  be  intcrcalated  between  accumu- 
lations of  till,  may  hâve  comprised  only  a few  lens  of  thousands 
of  years.  On  tins  point  Pi’of.  Prestwich  bas  well  written  as  fol- 
lows  : « For  the  reasons  before  given,  I think  it  possible  lhat 
lhe  Glacial  epoch  lhat  is  to  say,  the  epoch  of  extreme  cold, 
— may  noL  hâve  lasted  longer  than  from  15  000  to  25  000  years, 
and  I would  for  the  same  reasons  limit  the  time  of....  the  melt- 
ing  away  of  the  ice-sheet  to  from  8000  to  10  000  years  or 
less  h » 

Very  gentle  currents  of  broad  river  floods  in  the  Missouri 
and  Mississippi  valleys  deposited  the  North  American  loess,  at- 
tending  the  maximum  extension  of  lhe  ice-sheet  and  accompany- 

^ Quart.  Jour.  Geol.  Soc.  London,  vol.  XLIII,  1887,  n.  407,  408.  GeoIoiïV, 
vol.  II,  1888,  p.  534. 


CO.MMUXICATIOX  UK  M.  WARREN  UPIIAM 


249 


*‘^3  its  departure  up  to  tlie  lime  of  formation  of  the  gréai  mar- 
ginal moraines.  The  loess  liais  testifies  thaï  previous  to  lhe 
nrthest  glacial  advance  the  land  sank  to  its  présent  altitude, 
nd  probably  somewhat  lower  on  the  area  of  the  earlj  drift, 
ut  not  to  the  sea  level.  The  vast  weight  of  the  continental  gla- 
seems  to  hâve  been  the  chief  or  only  cause  of  this  subsi- 
^nnce,  as  shown  by  Jamieson  for  tlie  similar  dépréssion  of  lhe 
^l'ilish  Isles  and  Scandinavia  at  the  time  of  final  melting  of  the 
j^^^^Punn  ice-sheet.  The  explanation  of  this  continnance  of  the 
ncciimnlation  and  advance  after  the  dépréssion  of  the  land 
and  until  the  maxinia  both  of  the  land  subsidence  and 
de  wcre  attained,  with  a low  altitude  and  even  Icss 

scent  of  tlie  lower  Mississippi  than  now,  has  been  wcll  given 
n Conte  C The  subsidence  was  doiibtless  slow,  even  though, 
n lably  many  times  faster  than  the  prcccding  iiplift.  It  may 
occupied  only  5000  years,  bcing  at  a yearly  rate  of  a half 
nne  foot  ; but  possibly  it  was  two  or  three  times  as 
g ^ ^^hile  the  slow  sinking  of  the  land  was  taking  place,  the 
^ nmiilation  of  the  ice  by  snowfall  may  hâve  proceeded  at  a 
more  rapid  rate,  so  that  the  thickness  of  lhe  ice-sheet 
De  nitiliide  of  its  surface  were  incrcasing  up  to  a maximum 
y uoincident  with  that  of  lhe  subsidence.  Finally,  however, 

n subsidence  brought  a warmer  climate  on  the  Southern  bor- 
uer  of  fl  • • • 

ipc,  caiising  it  to  retreat,  and  giving  to  it  in  the  re- 
an l'  marginal  moraines  a mainly  steeper  frontal  gradient 


and 
uation 


more  vigorous  currents  than  during  its  growth  and  culmi- 


Tl 

general  retreat  of  the  ice-sheet  in  North  America, 
CQg^t  altitude  of  the  land  and  marine  submergence  of  the 
^Os^t  ^ ^urders  of  iiortheastern  New  England,  northward  from 
und  of  the  eastern  provinces  of  Canada,  with  ingress  of 
arjd^M^  ulong  the  valleys  of  the  St.  Lawrence  and  Ottawa  rivers 
Cijg  liasin  of  lake  Ghamplain,  has  been  named  by  Dana  the 
epoch.  It  was  the  final  stage  of  the  Glacial  period, 
UiodT^*^  uharacterized  by  the  rapid  déposition  of  the  glacial  and 
tlrift,  whose  materials  had  been  contained  in  the  lower 
the  ice-sheet. 

ino-  Recent,  or  Présent  period.  Closely  follow- 

* le  déposition  of  the  modified  drift  as  wide  and  deep  tlood- 

Soc.  of  America,  vol.  II,  1891,  p.  329,  330.  Eléments  of 
sy,  tliird  édition,  1891,  p.  589. 


250 


COMPTE-RENDU.  QUATRIEME  PARTIE 


plains  in  tlie  principal  river  valleys  draining’  away  Irom  tlie  de- 
parüng  icc,  these  beds  werc  deeply  croded  by  tbc  streams  as 
soon  as  Uie  ice-front  bad  so  far  receded  ihat  tlie  supplies  of 
water  and  drifl  froin  ils  nielling  ceascd.  Mucb  of  llie  valley 
drift  was  soon  removed  by  tlie  river  channclling,  and  its  rem- 
ua nts,  being-  left  as  terraces  on  the  sides  of  the  valleys,  bave 
caused  tliis  lirst  stage  of  tlie  Postglacial  period  to  be  named  by 
Dana  the  Terrace  epoch.  In  less  vigorous  action  tlie  streams 
bave  conlinned  at  tbe  saine  work  to  tbc  présent  day,  so  tbat 
tbis  term  niay  be  exlcnded  aiso  to  comprise  this  wbole  period. 

In  varions  localities  wc  are  able  to  nieasure  tlie  présent  rate 
of  érosion  of  gorges  below  -walerfalls,  and  tbe  lengtb  of  tbe  post- 
glacial gorge  divided  by  tbe  rate  of  recession  of  tbe  falls  gives 
approximately  tbe  time  since  tbe  Ice  âge.  Sucb  measurenients 
of  tbe  gorge  and  Falls  of  St.  Antbony  by  Prof.  N.  H.  Wincbell 
sbow  tbe  lengtb  of  tbe  Postglacial  or  recent  period  in  Minnesota 
to  bave  been  about  8000  years  ; and  from  tbe  surveys  of  Nia- 
gara Falls,  Mr.  G.  K.  Gilbert  estimated  it  to  bave  been  7000  years, 
more  or  less.  From  tbe  rates  of  wave-ciitling  along  tbe  sides 
of  lake  Michigan  and  the  conséquent  accumulation  of  sand  around 
the  South  end  of  tbe  lake,  Dr.  E.  Andrews  believes  tbat  tbe  land 
lhere  became  uncovered  from  its  ice-sbeet  not  more  tban 
7500  years  ago.  Prof.  G.  Frederick  Wright  obtains  a similai’ 
resiill  from  the  rate  of  filling  of  kettle-holcs  among  tbe  gravel 
knolls  and  ridges  callcd  kames  and  cskers,  and  likewise  from  tbe 
érosion  of  valleys  by  streams  tribiitary  to  lake  Erie  ; and  Prob 
Ben.  K.  Emerson,  from  the  rate  of  deqiosition  of  modified  drift 
in  tbe  Connecticut  valley  at  Northampton  (Mass.),  tbinks  tbat 
the  time  since  tbe  Glacial  period  cannot  exceed  10  000  years.  An 
eqnally  small  estimatc  is  also  indicaled  by  the  sludies  of  Gilbert 
and  Russell  for  the  time  since  the  last  great  rise  of  the  Pleisto- 
cene  lakes  Bonneville  and  Labontan,  lying  in  Utah  and  Nevada, 
Avithin  the  arid  Great  Basin  of  interior  drainage,  wbicb  are  be- 
lievcd  to  bave  been  contemporaneous  witb  the  great  extension 
of  ice-sheets  upon  the  northern  part  of  tbc  North  American  con- 
tinent. 

Prof.  James  Geikie  maintains  tbat  tbe  use  of  paleolitbic  impD' 
monts  bad  ceased,  and  tbat  early  man  in  Europe  niade  neolithir 
(polisbed)  implemcnts,  before  tbe  recession  of  the  ice-sbeet  froin 
Scolland,  Denmark,  and  tbe  Scandinavian  peninsula  ; and  Prest- 
wich  suggests  tbat  the  dawn  of  civilization  in  Egypt,  China  and 


COMMlTNKiATION  DE  M.  WARREN  Ul'IIAM 


251 


ndia  may  hâve  been  coeval  with  the  glaciation  of  northwestern 
^ urope.  In  Wales  and  Yorkshirc  the  amoiint  of  dénudation  of 
^‘niestone  rocks  on  which  drift  boulders  lie  lias  been  regarded 
Mr.  D.  Mackintosh  as  proof  that  a pcriod  of  not  more  lhan 
yO  years  lias  elapsed  since  the  boulders  were  left  in  their  po- 
®yions.  The  vertical  extent  of  tins  dénudation,  averaging  about 
inches,  is  nearly  the  saine  with  that  observed  in  the  south- 
^est  part  of  the  Province  of  Ouebec  by  Sir  William  Logan  and 
Robert  Bell,  where  vcins  of  quartz  marked  with  glacial  striæ 
®^and  ont  to  varions  heights  not  excecding  one  foot  above  (lie 
"^^athered  surface  of  the  enclosing  limestone. 

Froin  tins  widc  range  of  concurrent  but  independent  tcslimo- 
•iies,  we  may  accept  it  as  practically  demonstrated  that  the  ice- 
® >eets  disappeared  only  6000  to  10  000  years  ago.  Within  this 
P®riod  are  to  be  comprised  the  successive  stages  of  man's  devel- 
*^P>tient  of  the  arts,  from  the  Urne  when  his  best  implements 
''"ere  niade  of  polished  stone  through  the  âges  of  bronze,  iron, 
hnally  Steel,  to  the  présent  time  when  steel,  steam  and  elec- 
i^ity  seern  to  bring  ail  nations  into  close  alliance. 


Estimated  Duration  of  tue  Ouaternary  Era. 

"^rranged  in  chronologie  order,  we  hâve  derived  for  the  three 
of  the  Ouaternary  era,  as  here  defined,  the  following  esti- 
ys  of  their  duration  : the  Lafayette  period  or  time  of  pre- 
" cial  epeirogenic  élévation,  with  the  déposition  and  érosion  of 
® Lafayette  beds,  soine  60  000  to  120  000  years  ; the  Glacial 
, regarded  as  continuons,  without  interglacial  epochs) 
th  'R?  ^he  culmination  of  the  uplift,  but  terminating  after 
gj^^®^^^®*dence  of  the  glaciated  région,  20  000  to  30  000  years  ; 
J.  the  Postglacial  or  Becent  period,  extending  to  the  présent 
6000  to  10  000  years.  In  total,  the  Quaternary  era  in 
-^^inerica,  therefore,  lias  comprised  probably  about 
tlie  years,  its  latest  third  or  fourth  part  being 

Ole  subséquent  time.  The  Tertiary  era  appears  by 

changes  of  its  marine  molluscan  faunas  to  hâve  been  vastly 


having  comprised  perhaps  between  two  and  four  million 
> of  which  the  Pliocène  period  would  be  a sixth  or  eighth 
foo-Q  exceeding  the  whole  of  the  ensuing  era  of  great  epei- 


ycars 

part 


»cnic  movements  and  resulting  glaciation. 


5 


Die  Ueberschiebungen  und  ihre  methodische 
Erforschung 

VON 

Dr  A.  ROTllPLETZ 

ausscronlentlicliei'  Profcssor  an  der  üiiivcrsitat  München. 


Der  Oktober  des  Jalires  1826  war  ein  für  die  Entwickelung 
der  Géologie  bcdcutungsvollcr  Monat.  Christian  Samuel  Weiss, 
jener  scharfsinnige  Mineraloge,  der  in  so  balinlirechender  Wcise 
den  Bail  der  Krystalle  erlbrscht  bat,  erkannte  damais,  als 
erster,  eine  besondere  Eigenthümlichkeit  im  Baue  der  Erd- 
kruste,  die  man  bis  dahin  nicht  nur  vollkommen  überselien  zu 
haben  sclieint,  sondern  auch  für  ganz  iinglaiddich  liielt,  und  die 
selbst  beule,  nach  beinabe  70  Jahren,  vielen  noch  als  etwas 
Seltsames  und  Unaufgeklartes  erscheint. 

Es  war  in  Sachsen,  in  der  Nâlie  von  Dresden,  dass  Weiss 
sehr  alten  Granit  über  ganz  junger  Kreide  flach  aufgelagert 
fand  untcr  Umstânden,  die  nur  durch  die  Annalime  einer  seit- 
lichen  Ueberscliiebung  des  Granités  über  die  viel  jüngereu 
Scdimente  in  Folge  von  grossèn  Gebirgsbewegungen  erklart 
werden  konnten. 

In  einer  Sitzung  der  Akadeinie  der  Wissenscliaften  zu  Berlin 
gab  er  den  erstaunten  aber  unglâubigen  Gelehrten  von  dieser 
inerkwürdigen  Tliatsache  die  erste  Kundc.  Er  fand  jedoch  erst 
vollen  Glauben,  nachdem  die  hervorragendsten  Geologen  da- 
inaligcr  Zeit  ; Léopold  von  Bach,  Alexander  von  Unnd)oldt, 
Elle  de  Beaumont,  Câsar  von  Leonhard,  Cari  Friedrich 
Naumann,  Bernhard  von  Cotta  und  viele  anderc  Fachgenossen 
sich  an  Ort  und  Stelle  von  der  Riclitigkeit  der  beobachteten 
Thatsachen  überzeugt  hatten. 

Auf  eine  Langserstreckung  von  über  120  Kilometern  bat  rnan 
die  Ueberscliiebung  verfolgt,  und  es  crgab  sich  mit  Bestiinint- 
beit,  dass  sie  die  unmittelbare  Folge  von  Gebirgsbewegungen 


COMMr.VICATION  DE  M.  DE  DR.  A.  ROTIIPLEÏZ 


253 


und  dass  weder  an  eine  ursprüngliche  Ablagerniig-  der 
'^‘'•iideschichten  unter  dem  Granit,  nocli  an  ein  spiiteres  Empor- 
ringen  des  Granités  in  llüssigein  Znstandc  gedacht  werden 
Künne. 

Lange  Zeit  blieb  diese  Uebcrschiebung  ein  Unikum,  nnd 
^enn  schon  wir  jetzt  wissen,  dass  iihnliehe  Erscheinungen  redit 
aiihg  sind  nnd  wohl  in  keinem  Kettengebirge  ganz  fehlen,  so 
aiierte  es  docli  melir  als  20  Jahre,  bis  zu  dieser  einen  einige 
^'^eitere  Ueberschiebungen  liinznkanien. 

Zunâclist  entdeckte  man,  und  zwar  ziemlich  gleichzeitig,  die 
'^^ossartigen  Ueberschiebungen  in  den  Glarner  Alpen  und  in 
Appalachians.  Die  Verhaltnissc  lagen  hier  günstiger  als  in 
‘ ^chsen,  die  Erscheinuiiffen  tralen  viel  g-rossartiger  hervor,  und 
«ctiien,  als  ob  diese  nun  nicht  langer  sich  der  allgemeinen 
d^achtung  und  Rücksichtnahme  entziehen  kônnten.  Gerade  zur 
der  politischen  Révolution  des  Jahres  1848  drohte  dadurch 
^uch  der  tektonischen  Géologie  eine  Révolution.  Aber  noch 
'*idler  wie  jenc  politische  ward  auch  diese  wissenschaftliche 
®''olution  nnterdrückt  und  gewisserinassen  iin  Keime  erstickt. 
Lie  Ueberschiebungen  in  den  Appalachians,  deren  Entdeck- 
Nainen  der  Gebrnder  Rogers  geknüpft  ist,  liegen 
von  Europa  und  unglückliche  Uinslande  verhinderten  eine 
^^^*^iiLrliche  Beschreibung  und  kartographische  Darstellung  der- 
So  fanden  sie  in  Europa  wenig  Beachtung. 
aiif  lagen  allerdings  die  scliweizerischen  vVlpen,  aber 

fol  vielversprechende  vorlâufige  Bekanntgebungen  hin 

''^’ich  hier  ein  jahrelanges  Scliweigen  von  Seiten  gerade 
®.Df'igen  Mannes,  der  sich  die  Erforschung  dieses  Gebietes  zu 
Pr>  L'îbcnsaufgabe  geinacht  batte.  Nnr  ein  kleiner  Kr 


■eis  von 

°^schern  wurde  iin  Lanfe  der  Zeit  mit  den  Ergebnissen  be- 
zu  denen  der  unermüdliche  Arnold  Escher  uon  der 


ki 

l 

1^^‘aein  Tode  erhielten  wir  1878  eine  genaue  Beschreibung  der 
^^acr  Ueberschiebungen  durch  Albert  Ileim. 


'■^th  wâhrend  lOjâhriger  Forschungen  gelangte,  nnd  erst  nach 


‘''lan 


aord; 


flarf  sich  deshalb  nicht  wundern,  dass  diese  und  die 


anierikanischen  Ueberschiebungen  wahrend  der  60cr  nnd 


nur 


t l • ^ ^ . I • 

ein  ' Enlwickelung  der  tekloiiischeii  Géologie 

Pof  untergeordnete  Rolle  gespielt  haben,  und  dass  in 

*^*^®sen  âhnliche  Erscheinungen  in  anderen  Gcbieten  mit 
batt  Schwierigkeiten  um  dire  Anerkennung  zu  kâmpfen 


254  COMPTE-RENDU.  Ql'ATRTEME  PARTIE 

Seil.  1858  lehrte  Albert  Miiller  die  durch  Ueberschiebung-eu 
hervorg-ebrachten  « anormalen  Lagerungsverhâltnisse  » im 
schweizerischen  Kettenjura  kennen,  aber  er  fand  damit  keinen 
grossen  Anklang.  Schneller  bürgerte  sich  die  Sugana-Ueber- 
sclîiebung  ein,  die  Eduard  Siiess  1867  aus  den  Südtiroler 
Alpen  beschrieb. 

Sodann  wtirden  die  so  staunenswerlhen  Lagerungsverhâlt- 
nisse  am  Nordrande  der  Ardennen  langsam  durch  den  Kolilen- 
bersrbau  in  Belffien  und  Nordfrankreich  erscldossen  und 
lieferten  eine  Reihe  unwiderleglicher  Falle  von  Ueberschieb- 
ungen,  deren  hervorragend  praktische  Bedeutuiig  ihnen  zugleich 
auch  die  allgemeine  Aufmerksamkeit  in  wissenschaftlichen 
Kreisen  sicherte. 

Rasch  aufeinander  folgten  sich  nun,  aber  erst  gegen  Ende 
der  70er  Jahre,  die  genauen  Beschreibungen  der  Ueberschieb- 
ungen  im  sâchsischen  Erzgebirge,  im  schottischen  Hochland,  in 
der  Provence,  im  Rulirkoidenbecken,  in  den  canadischen  Rockj' 
mountains,  in  den  verschiedensten  Theilen  der  Alpen,  in  den 
Pjrenaen  und  an  andern  Orten. 

Bereits  ist  unter  den  Geologen  eine  neue  Génération  heran- 
gewachsen,  welche  die  Kenntniss  der  Ueberschiebungen  mit  der 
Muttermilch  eingesogen  bat  und  die  für  die  Bedenken,  welche 
altéré  Generationen  zu  überwinden  hatten,  kaum  mehr  ein  Ver- 
stândniss  besitzt.  Auf  50  Jahre  der  Zurückhaltung  und  Ab- 
neigung  ist  eine  Période  enthusiastisclier  Zustimmung  gefolgt, 
und  wo  immer  wir  hinhôren,  da  hallt  aus  jugendlichen  Kehlen 
der  Ruf  : « Hier  auch  giebt  es  Ueberschiebungen  ! » 

Wenn  Sie  sich,  meine  Ilerren,  nach  den  Ursachen  dieses 
auffallendeu  Stimmungswechsels  fragen,  so  wird  es  Ihncn 
schwerlich  entgehen,  dass,  obwohl  dieselben  sehr  mannig' 
faltiger  Natur  waren,  doch  eine  in  erster  Linie  ausschlaggebend 
gewirkt  hat  : Es  fehlte  früher  die  Formel  für  diese  Dinge  und 
wir  kennen  ja  die  Abneigung  des  Gelehrten  gegen  unerklâr- 
liche  Thatsachen,  durch  welche  er  sich  von  dem  Ungelehrten 
wesentlich  unterscheidet,  der  vielmehr  eine  Vorliebe  für  uner- 
klarliche,  geheimnissvolle  oder  wunderbare  Thatsachen  hat. 

Seitdem  aber  in  den  70er  Jahren  Formeln  gegeben  worden 
sind,  wurden  die  vorher  beanstandeten  Thatsachen  bereitwilbjf 
anerkannt. 

Carnall,  der  die  Ueberschiebungen  zum  ersten  Male  im  Jahre 
1836  zum  Gegenstande  einer  systematischen  Beschreibung  gC' 


COMMTTNICATION  DE  M.  A.  ROTIIPLETZ 


255 


®acht  hat,  stellte  sie  zu  den  echtcn  Verwcrfungen  und  erklarte 
ans  einseitiger  Senkung.  Er  verwarf  deshalb  den  schon 
^^mals  gebraucldichen  Nameu  « Ueberschiebung  » und  schuf 
^afür  die  Bezeichnung  « Uebersprung  »,  um  schon  mit  dein 
^^atnen  die  Verwandtschaft  mit  den  gewohnlichen  Verwerfun- 
die  er  Sprünge  nannte,  anzudeuten.  Der  Unterscliied 
^'vischen  beiden  sollte  nur  darin  bestehen,  dass  sich  bei  den 
^prfingen  der  Gebirgstheil  im  Hangenden,  bei  den  Ueber- 
^Prüngen  der  im  Liegenden  der  Verwerfungskluft  gesenkt  habe. 

Suess  hingegen  erklarte  1875  die  Ucberschiebungen  ans 
orcirter  und  in  Brucli  übergehender  Ueberfaltung  und  will  sic 
urchaus  nicht  als  Verwerfungen  bezeiclinet  liaben.  Heun  lasst 
dem  Bruch  noch  die  vollstandige  Auswalzung  eines  Mittel- 
schenkels  vorausgelien,  knüpft  also  die  Ueberschiebung  noch 
®^ë^er  an  die  Ueberfaltung  an,  als  Suess  dies  gethan  hat  ; 

çebraucht  desshalb  auch  die  Bezeichnung  « Faltenver- 
^'^'^rfung  » flafür. 

J^adem  so  die  Ucberschiebungen  als  Folgen  der  Faltung  und 
^®se  als  F’olge  eines  tangentialen  Druckes  aufgefasst  wurden, 
sie  dem  physikalischcn  Verstândniss  zuganglich  gewor- 
und  nun  auf  einmal  fiel  es  den  Geologen  allerortcn  wie 
ahuppen  von  den  Augen  : sie  sahen  die  UeberschiebwiffQn  ! 

Théorie  hatte  sich  in  diesem  Falle  günstig  für  die  Beob- 
, ^ tlung  erwiesen.  Nicht  nur  wurden  neue  Ucberschiebungen 
§rosser  Anzahl  entdeckt,  sondern  auch  alte,  schon  bekannte 
»®aauer  untersucht  und  überhaupt  das  ganze  Phanomen  ein- 
§''^‘‘ender  studirt. 


Es 


war  nun  zu  erwarten,  dass  auch  umgekehrt  diese  Be- 


1 ilUJl  AU  Ciwaiiuil,  ».  V4.iw.ovv  4-rw 

'^chtungen  einen  günstigen  Einfluss  auf  die  Théorie  ausüben 
^.“rden,  und  dass  sich  der  Fülle  ncuer  Thatsachen  gegenüber 
Théorie  zu  eng  und  in  mancher  Hinsicht  auch  als  unrichtig 
würde. 

^ as  ist  in  der  That  eingetreten,  zugleich  aber  trat  noch  eine 
die  Erscheinung  von  entgegengesetzter  Wirkung  hervor  : 
Zu*^  ^^^®*^aie,  von  ihrem  anfanglichen  Erfolge  berauscht,  hat  sich 
aeb'  erhoben  ! Und  so  sehen  wir  jetzt  zwei  Stromungen 

die  ainander  hergehen  : die  dogmatische  und  eine  andere, 
die  methodische  nennen  mochte. 
da  . 'dogmatische  Richtung  nimmt  von  jeder  Beobachtung 
e^^daaige,  vvas  für  die  Faltentheorie  spricht,  heraus  und  führt 
einen  neuen  Beweis  für  dieselbe  an  ; das  Wider- 


256 


COMPTE-RENDU.  OUATRIEME  PARTIE 


sprecliende  hingegen  bleibt  eolweder  unbeachtet  oder  wird  als 
eine  die  Regel  bestiitigende  Ausnahme  erklârt. 

Wie  yiel  der  Dogmalismiis  iin  Allgcmeinen  schon  und  von 
jeher  der  stctcn  Entwickeliiiig  der  Géologie  Scbaden  gebracld 
bat,  brauche  ich  hier  nicht  besonders  hervorzuheberi,  \vo  jcder 
von  Ihncn  Beispiele  genug  ans  seinem  Spezialfache  anzidührcn 
wüsste,  unter  denen  er  selber  gelitten  bat  oder  noch  leidet. 
Wenn  der  Dogmatismus  gleiciiwobl,  trotz  seiner  anerkanntcn 
Schâdlichkeit,  nocb  immer  exislirt,  so  liegt  die  Entsclinidigung 
dafür  wohl  darin,  dass  er  uns  allen  mebr  oder  weniger  an- 
geboren  ist  und  dass  darum  jeder  von  uns  zeitlebens  gegen  ibn, 
wie  gegen  eine  bôse  Lcidenschaft,  einen  inneren  Kampf  zi* 
füliren  bat,  ans  dem  wir  nicht  allcmal  siegreicb  bervorgehen. 

Die  methodische  Richtiing  ist  an  keinerlei  Théorie  gebundcn, 
ihr  ist  jede  Théorie  nur  eine  Hypothèse,  die  sie  nicht  durcb 
Auffmdung  neuer  Thatsachen  zu  stützen  sucht.  Die  neuen  That- 
sachen  sucht  sie  viel  mehr  ganz  unabhângig  von  jeder  Hypothèse 
auf  Gnind  von  Untersuchungsmethoden,  auf  deren  VcrbeS' 
serung  und  Vcrfcinerung  sie  stets  bedaclit  ist,  aber  ohne  dabei 
herrschenden  Theoricn  einen  Einfluss  zu  gestatten. 

Diese  Richtung  bat  sich  an  die  Arbeit  begeben  und  ist  bc' 
strebt,  mit  allen  den  Naturwissenschaften  zu  Gebote  stehende» 
Hilfsmitteln  die  Ueberschiebungen  zu  erforschen.  Sie  bat 
bereits  einen  grosseii  Schatz  von  Thatsachen  angehâuft,  an 
dessen  Zustandckommen  die  Hypothescn  keinen  Antheil  haben 
und  der  deshalb  auch  von  dem  Wechsel  kommender  und 
gehender  Theorien  nicht  berührt  wird.  Aller  wie  es  verlangt 
wird,  dass  der  Kaufmann  von  Zeit  zu  Zeit  einen  rechnerischen 
Abschluss  mâche,  uni  zu  sehen,  ob  er  mit  Gewinn  oder  Verlust 
gearbcitet  habe,  so  ist  es  auch  uothwendig,  dass  bei  der  metliO' 
dischen  Erforschung  der  Ueberschiebungen  zeitweilig  ein  Facd 
gezogen  werde,  dass  man  die  Summe  der  Thatsachen  im  Haben 
derjenigen  der  Hypothesen  im  Soll  gegenüberstelle,  um  zn 
sehen,  zu  wessen  Gunstcn  cin  Ueberschuss  vorhanden  ist. 

Eine  solche  Rechnung  zu  stcllen,  ist  nicht  leicht,  und  wenn 
ich  es  vcrsuche,  Ihncn  das  Ergebniss,  zu  welchem  ich  dabei 
gekommen  bin,  mitzutheilen,  so  kann  ich  das  nur  thun  untei" 
dem  üblichen  Irrthumsvorhehalt. 

Ich  bitte  Sie,  einen  Blick  auf  die  hier  aufgestellten  vier  Quel' 
schnitte  zu  werfen,  welche  durch  Ueberschiebungen  in  wed 
auseinander  gelegencn  Gebieten  gelcgt  sind,  Drei  davon,  der 


I 

I 

I 


GOMMUNIQATION  DE  M.  A.  ROTHPLETZ 


257 


^chnitt  durch  das  belgische  Kohlenbecken  von  Mons,  derjenige 
•iurch  das  schottische  Hochland  in  Sutherland  und  der  durch 
südlichen  Appalachians  in  Amerika,  sind  nach  den  Angaben 
ê'ezeichnet,  welche  diejenigen  Geologen  verôfFentlicht  haben,  die 
in  neuerer  Zeit  eingehender  mit  den  betreffenden  Gebieten 
î^®schâftigt  haben.  Der  vierte  Ouerschnitt  beruht  zum  grôssten 
^heil  auf  eignen  Aufnahmen  und  steht,  wie  Sie  leicht  erkennen 
''^erden,  in  mancher  Beziehung  in  Widerspruch  zu  den  Profilen, 
^elche  Prof.  Heim  durch  diesen  nôrdlichen  Theil  seiner  « Glarner 
I °PpelfaIte  » gelegt  hat.  Die  Begründung  meiner  Auffassung 
jeder  von  Ihnen  nach  Belieben  entwcder  in  der  Natur 
selbst  Oder  in  einem  Bûchlein  finden,  das  demnâchst  er- 
®^heinen  wirdG 

werden  bei  Belrachtung  dieser  vier  Profüe  bemerken, 
übrigens  in  gleicher  Wcise  aile  exakten  Ouerschnitte,  die 
^isher  aus  Ueberschiebungsgebieten  bekannt  geworden  sind, 
^liren,  dass  die  Ueberschiebungen  nur  in  Gebirgen  vorkommen, 
cren  Gesteinsschichten  in  Falten  gelegt  worden  sind.  Aber  die 
•^eigung  der  Ueberschiebungsflâchen  steht  in  keiner  bestimmten 
fziehung  zu  der  Stârke  oder  Neigung  der  Falten,  und  auch 
Ftichtung  der  Ueberschiebung  fâllt  keineswegs  immer  mit 
•^rjenigen  der  Ueberfaltung  zusaminen. 

^ie  Ueberschiebungsflâchen  liegen  innerlialb  der  F’alten  ab- 
^®chselnd  im  Sattel,  in  der  Mulde  und  im  Flügel  zwischen 
oder  aber  sie  durchschneiden  die  Falten  unter  so 
^himpfen  Winkeln,  dass  sie  durch  mehrere  ncbeneinander 
^^^Sende  Sattel  und  Mulden  zngleich  Iiindurch  gehen.  Es  müssen 
die  Falten  schon  vorhanden  gewesen  sein,  ehe  die  Ueber- 
^^^^^ebiincfen  eintrnten. 

. '^o  ein  überfalteter  Sattel  auf  schwach  gcneigter  Flâche  über 
Mulde  geschoben  ist,  hat  sich  noch  niemals  überzeugend 
lassen,  dass  die  Ueberschiebung  aus  der  Aus- 
^Izung  des  mittleren  Flügels  zwischen  Sattel  und  Mulde  her- 
?^^®gangen  wâre.  Wohl  aber  hat  sich  mit  Sicherheit  für 
ele  Fàlle  das  Gegentheil  ergeben,  dass  niimlich  cine  solche 
^*iswalzung  nicht  stattgefunden  hat  : also  Ueberschiebung  und 
in  sehr  gewaltiger  Entwickelung  jedenfalls  ohne  Aus- 
eintreten  kann. 

^ icht  selten  sind  die  Ueberschiebungen  mit  starken  chemi- 

uuterdessen  im  November  1894  unler  déni  Xitel  Gcotektonischs  Problème  im 
Von  Schweizerbart  in  Stuttgart  erschienen. 

6'  CONGR.  CEüL.  INTERN. 


Verlag 


258  r.OMPTE-RENDU.  QUATRIÈME  PARTIE 

schen  und  pliysikalischen  Verânderungen  der  verschobenen  Ge- 
birgsmassen  lângs  der  Ueberschiebungstlâchc  verbunden,  ditî 
zur  Bildung  eigentliiimlicher  Reibungsbreccien  oder 
gefûhrt  haben,  von  deren  genaueren  Untersucluing  nocH 
manche  Aufklârnng  über  den  Vorgang  der  Ueberschiebung' 
selbsl  zu  erwarten  steht,  die  aber  sclion  jetzt  deutlich  anf  das 
Gewaltsame  dieses  Vorganges  hinweisen. 

Hàufig  gehen  flacldiegende  Ueberschiebungsflâchen  im  Strei- 
clien  in  steilere  bis  senkrechte  Stellung  über  und  sie  un  ter- 
scheiden  sich  alsdann  nicht  melir  von  den  gewôhnlichen  VeP' 
werfungsklüften,  die  aus  unmittelbaren  Zerreissungen  im  Gc' 
birge  entstanden  sind.  Man  muss  deshalb  auch  für  die  Ueber- 
schiebungskiüfte  eine  gleiche  Entstehung  annelimen. 

Die  Ursachen  dieser  Zerreissungen  bat  man  sicberlich  in  deii> 
gebirgsbildenden  seitlichen  Druck  zu  suchen,  demselben,  dei’ 
auch  die  Ilebung  der  Gebirge  und  die  Faltung  der  SchichlcP 
hervorgel)racht  hat.  Da  es  aber  nachgewiesen  ist,  dass  die  ZeP' 
reissiingen  erst  nach  der  Faltung  eingetreten  sind,  so  müsseu 
bei  der  Gebirgsbildung  Umstânde  vorhanden  sein,  welche  diese 
zeitliche  Aufeinanderfolge  der  Wirkungen  des  seitlichen  Drucke^ 
bedingen. 

Die  Faltung  der  Schichten  entsteht  und  ist  nur  so  lang® 
môglich,  als  dieselben  im  Niveau  des  seitlichen  Druckes  liegeO' 

Die  Zusammenpressung  durch  diesen  Druck  bedingt  abeP> 
dass  die  sich  faltenden  Massen  an  Dicke  zunehmen  und  eiP 
obérer  Theil  derselben  langsam  über  das  Druckniveau  empoP' 
steigt.  In  diesem  Theile  muss  demzufolge  die  Zusamme'i' 
pressung  und  Faltung,  die  unter  demselben  immer  noch  foG' 
schreitet,  erlôsclien. 

Diese  Verschiedenartigkeit  der  Massenbewegungen  in  deu 
oberen  und  unteren  Gebirgstheilen  muss  zu  Zerreissung®*^ 
führen,  und  wir  kônnen  vielleicht  aus  den  Druckexperimentcii 
Daubrée’s  ersehen,  welcher  Art  diese  Zerreissungen  sein  werden- 
Daubrée  erhielt  in  einem  Steinpfeiler  Risse,  welche  mit 
Druckrichtung  annâhernd  einen  halben  rechten  Winks^ 
bildeten.  Auf  diesen  Rissen  wurden  die  Bruchstücke  seitli^^* 
herausgepresst. 

Stellen  wir  uns  aber,  wie  es  auf  der  hier  aufgestellten 
zweimal  vergrôsserten  Abbildung  eines  solchen  Pfeilers  gf' 
schehen  ist,  den  Druck  horizontal  wirkend  vor,  so  werden  dF 
Bruchstücke  nach  oben  und  unten  herausgepresst  erscheineJi 


COMMUNICATION  DE  M.  A.  ROTIIPLETZ 


259 


^ Ueberschiebungeii  entstehen,  die  denjenigen  in  imsern 
etlengebirgen  sebr  ahnlich  sind. 

do  ^ *^^^®**i*'  danach,  als  ob  jede  Ueberscbiebung  sich  ans  einer 
Ppelten  Bewegung  zusammensetze  : ersiens  einer  vertikalen 
I die  durch  die  Znsammenpressung  tieferer  Rindentiieile 

‘ervorgebradit  wird,  und  zweitens  einer  horizon talen,  dem 
enlgegen 


Oi 


■rericliteten  Bewegung. 


cse  lelztere  ist  aber  eine  Bevvcgung  nur  in  dem  Sinne,  in 
Chem  man  im  gewôbnlichcn  Leben  von  einer  Bewegung  der 
spricht.  In  Wirklichkeit  bewegen  sich  die  tieferen 
‘ndentheile  in  der  Richtung  des  Druckes  und  die  oberen 
stehen, 

^ ^lan  kônnte  deshalb,  wenn  man  auf  diese  mehr  als  auf  die 
ikale  hebende  Bewegung  Gewicht  legen  wollte,  von  Unter- 
anstatt  Ueberscbiebung  sprecben.  Aber  es  wâre  das 
Nanic  vou  rein  lheorelischer  Fârbung,  wie  es  die  Namen 
® ^®^®primg  » und  « Faltenverwerfung  » sind  und  wir  liefen 
gleiche  Gefalir  wie  mit  jenen. 

1^.,  c dem  gegenwârtigen  Standpunkte  uuserer  Kenntnisse 

Ui>  vielleicht  sagen,  dass  die  hier  entwickelten  Hypo- 

^“1  geeignetsten  sind,  um  allen  bekannten  Thatsachen 


•^inen 

^on 

wir 

Uhse 


inneren  Zusammenhang  zu  geben  und  dire  Entstehung 
cinem  einheitliclien  Gesiclitspuiikle  aus  zu  verstebcn.  Allein 
jlürfen  uns  nicht  verbeblen,  dass  noch  so  manclie  Lücke  in 
Kenntnissen  besteht.  So  vvissen  wir  z.  B.  nocb  gar 
•rj.-  ’ flachen  Ueberschiebungen  dire  Neigung  auch  in 

*^1611  Tiefen  liinab  beibehalten,  oder  ob  sie  sich  dabei  steiler 
und  ob  sie  überbaupt  in  solche  Tiefen  herabgeben. 

Sgi^*^  leicbt  moglicb,  dass,  wenn  dies  Dunkel  erst  aufgehellt 
als  aile  unsere  heutigen  Flypothesen  und  Theorien  sich 

erweisen  werden.  Auch  in  theoretischer  Be- 
ist  "ware  damit  ein  grosser  Fortschritt  gemacht,  aber  das 
sçiji^V*^  faoglicli,  wenn  wir  in  der  Erforschung  der  Ueber- 
ggj^^^^^Scn  selbst  ganz  unabhângig  von  jeder  Théorie  vor- 

E 

eijj  ^•'azige,  richtig  erkannte  nene  Thatsaclie  vernichtet  leicbt 
Jjgi^^^^cs  Bündel  schôner  Theorien,  darum  bat,  nacb  meiner 
metbodiscbe  Erforschung  der  Ueberschiebungen 
UOfi  f ’^och  immer  die  Hauptaufgabe,  Thatsachen  zu  sammeln 

^estzustellc 


len. 


6 


Perturbation  du  réseau  magnétique 

PAR 

CHS  TARDY 


Monsieur  le  Président, 

Permettez-moi  de  signaler,  à la  réunion  que  vous  préside?» 
l’importance  géologique  des  travaux  de  M.  Th.  Moureau  sih 
le  magnétisme  de  la  terre,  exécutés  par  lui  à l’observatoire 
Parc-Saint-Maur  et  à la  surface  de  toute  la  France,  et  dont  1®* 
résultats  contenus  dans  diverses  publications,  sont  résumés  daii^ 
l’Annuaire  du  bureau  des  Longitudes  de  France  pour  l’ann^*^ 
1894.  ^ 

Dans  ses  expériences  sur  la  brisure  des  glaces,  M.  Daubrée 
toujours  obtenu  des  réseaux  de  pentes,  ayant,  non  pas 
symétrie  parfaite,  mais  un  air  de  famille. 

Dans  mes  études  personnelles,  j’ai  observé  que  le  bord  de 
glace  de  M.  Daubrée  représentait  la  faille  primitive,  cause 
réseau  rayonnant  qu’il  a obtenu,  et  par  des  études  d’éboo 
ments  en  Bresse,  j’ai  constaté  que  le  réseau  de  M.  Daubi'é®’ 
n’était  nullement  un  réseau  théorique,  mais  offrait  les 
grandes  analogies  avec  les  réseaux  naturels  produits  par 
failles.  g 

Si  dans  ces  réseaux  naturels,  on  cherche  quelles  sont 
lignes  les  plus  fréquentes,  on  arrive  .à  faire  un  réseau  schén'^ 
tique,  qui  se  retrouve  dans  tous  les  ensembles  des  fdoH®’ 
dans  presque  tous  les  plans  de  cavernes  à nombreux  s*’® 


ré- 

les 


branchements  et  dans  tous  les  massifs  montagneux.  11  en 
suite,  que  ce  réseau  est  d’une  application  générale  à tous 
accidents  terrestres  connus.  Nous  pouvons  donc  sans  trop  b®*! 
ter,  chercher  à le  retrouver  dans  les  courbes  magnétiques  des®' 
nées  par  M.  Moureau.  Cet  essai,  tenté  il  y a déjà  deux 
m’ayant  fait  prévoir  la  complication  des  relevés  magnétiques 


COMMUNICATION  DE  M.  CH.  TARDY 


261 


® Bretagne,  que  M.  Moureau  avait  déjà  entrevue,  et  qu’il  a vé- 
depuis,  je  crois  qu’il  n’j  a plus  lieu  d’hésiter  à publier 
conclusions,  et  qu’elles  peuvent  aider  les  géologues  dans  de 
'Nouvelles  recherches. 

au  réseau  magnétique  de  M.  Moureau,  on  cherche  à apph- 
Jl*'®r  le  schéma  du  faisceau  d’angles  de  M.  Daubrée,  on  voit  que 
Sommets  des  angles  doivent  se  trouver  sur  l’Angleterre,  les 
de  ces  angles  coïncidant  avec  les  sinuosités  qui  se  greffent 
la  courbe  normale.  On  est  conduit  alors  à se  demander  ce 
représente  les  failles  qui  coupent  les  angles  en  travers  ; 
les'*  6st  guidé  dans  cette  recherche  par  cette  remarque,  que 
bourbes  magnétiques,  situées  à l’Ouest  et  à l’Est  de  la  pertur- 
^^bon  médiane,  présentent  des  ondulations  qui  disparaissent 
grandes  sinuosités  de  la  partie  médiane.  Cela  semble 
^ic{uer  que  la  cause  de  ces  déviations  est  plus  basse  que  la 
des  déviations  plus  accentuées  de  la  partie  médiane.  Et 
. ®ffet  dans  la  nature,  les  failles  transversales  sont  plus  an- 
^^cs  et  plus  profondes  que  les  failles  qui  forment  le  faisceau 
^^^gles.  La  concordance  entre  les  données  fournies  par  les 
®®rvations  sur  le  terrain  et  celles  fournies  par  l’étude  des 
tio  des  courbes  magnétiques,  prouve  que  ces  varia- 

f^ilj®  ^^gnétiques  sont  bien  le  résultat  des  failles,  soit  que  ces 
Agissent  soit  elles-mêmes,  parce  qu’elles  contiennent  des 
Be  fer,  ce  qui  est  le  plus  vraisemblable.  En  effet,  en 
observe  deux  perturbations  du  réseau  qui  délimitent 
oeux  gites  de  minerai  de  fer,  de  la  Makta  et  de  Beniraf,  et 
part,  une  des  montagnes  de  l’Auvergne,  dont  la  roche 
jj^^me  beaucoup  de  fer,  dévie  la  boussole, 
rais  ^ donc,  au  point  de  vue  de  la  recherche  des  mine- 

lin*  iotérèt  à étudier  les  sinuosités  des  réseaux  magné- 

Mais  ces  sinuosités  peuvent  présenter  un  autre  intérêt. 
Boi  a produit  le  réseau  magnétique  de  M.  Moureau, 
IVjgl^  déduite  de  ce  réseau.  Elle  passe  près  de  la  ville  de 
Ujj|.  ^ et  forme  l’axe  géologique  de  la  Bretagne  qui  est  du 
*^*^'’iron,  de  l’époque  du  Cambrien  de  cette  région.  Les 


•"eau  cause  de  la  perturbation  signalée  par  M.  Mou- 

que  ’ Be  Paris,  sont  donc  postérieures  au  Cambrien,  sans 
de  puissions,  pour  le  moment,  fixer  1a  limite  supérieure 

âge. 


7 


Uébér  eigenthümliche  Contaktverhâltnisse  zwischen 
dem  krystallinen  Kern  und  der  Sedimenthùlle  auf 
dér  Südostflanke  des  Montblancmassivs 

VON 

Dr.  F.  GRAEFF 

Professer  in  Freiburg  im  Breisgau. 


Meine  Herren  ! 

Bereits  im  Jahre  1890  machte  ich  auf  den  Versammlungen 
der  deutschen  geologischen  Gesellschaft  zu  Freiburg  i./B- 
und  der  schweizerischen  geologischen  Gesellschaft  zu  Davo® 
Mittheilungen  über  Untersuchungen  * , welche  ich  im  Jahre 
zuvor  am  Mont  Gatogne  und  der  Südostflanke  des  MontblaiiC' 
massivs  begonnen  batte.  Jene  Untersuchungen  hatten  mir  er- 
laubt,  die  Natnr  der  schieferigen  Porphyre  dieser  Gegend  end' 
gültig  festzustellen  und  ihr  Verhiiltniss  zu  den  übrigen  krystah 
linen  Gesteinen  des  Massivs  klarzulegen.  Einige  Zweifel  wareO 
bei  mir  indess  wâhrend  der  Fortsetzxxng  meiner  Studien  darüber 
entstanden,  ob  der  Contakt  zwischen  diesen  Porphyrgesteineo 
und  der  Sedimenthùlle  in  der  That,  wie  ich  zuerst  angenornmee 
batte,  ein  rein  mechanischer  ist,  oder  ob  derselbe  ixicht  vielleicld 
doch  als  Eruptiveontakt  gedeutet  werden  muss. 

Die  nâhere  Prüfung  dieser  Frage  schien  mir  daher  dxirchauS 
geboten,  xind  auch  von  einem  gewissen  allgemeineren  Intéressé 
zu  sein  wegen  der  allerdings  nicht  direkt  zxi  beweisenden,  abef 
nach  unseren  heutigen  Auffassungen  doch  kaum  zu  bezweifel^' 
den  nahen  genetischen  Beziehung  der  in  Rede  stehenden 
phyrgesteine  mit  dem  Protogin  des  Montblancmassivs.  Deo’^ 
slellte  sich  heraus,  dass  der  Contakt  zwischen  den  triadischer* 

* Zeitschrift  (1er  deutschen  geologischen  Gesellschaft  von  1890,  pag.  593;  Archt^'^^ 
des  sciences  physiques  et  naturelles.  1890,  période,  tome  XXIV,  und  Ecloy 
geohgicæ  Helvetiæ,  Bd.  II,  pag.  180. 


COMMUNICATIOTI  DE  M.  F.  ÜRAEFF 


263 


Sedinienten  und  dem  Porphyr  des  Mont  Catogne  ein  urspriing- 
icher  Eruptivconlakt  ist,  dann  war  nicht  nur  das  posttriadische 
-'^Her  dieses  Porphyrvorkommnisses  erwiesen,  sondern  es  Hess 
dann  hieraus  auch  mit  einer  gewissen  Wahrscheinlichkeit 
ein  àhnlich  jiigendliches  Alter  für  den  Protogin  scliliessen. 
^Viederholte  Besuche  der  geeigneten  Punkte,  ganz  besonders 
die  eingehende  Untersuchung  des  an  Ort  und  Stelle  ge- 
Çesammelten  Materials  belehrten  mich  nun  freilich  bald,  dass 
Gontakt  nicht  wobl  als  Eruptivcontakt  gedeutet  werden 
ann.  Ist,  somit  die  Môglichkeit  ausgeschlossen , auf  diesem 
neue  Gesichtspnnkte  zur  Beurtheilung  des  geologischen 
' *ters  des  Protogin  zu  gewinnen,  so  ersclieinen  mir  die  frag- 
^^aen  Gontaktverhâltnisse  auch  als  Beispiele  für  mechanischen 
•^atakt  eigenthümlicli  genug,  um  ein  gewisses  Intéressé  zu  be- 
®|ispruchen.  Es  sei  dalier  gestattet,  diesel  ben  hier  ganz  kurz  zu 
J *^ziren,  indem  bezüglicli  aller  Details  auf  meinen  durcli  geo- 
?S*®che  Karte  und  Figuren  erlâuterten,  soeben  verôffentlichten 
®*'^gehenderen  Aufsatz  verwiesen  sein  mag*. 

Profde  durch  den  Mont  Gatogne,  die  nordlichste  bedeutendere 
lebung  des  Montblancmassivs,  senkrecht  zum  Streichen  des 
^epirges  gelegt,  lassen  hier  im  Grossen  und  Ganzen  diejenige 
^aige  von  Gesteinsmassen  und  Formationen,  sowie  diejenigen 
^^gerungsverhâltnisse  erkennen,  welche  für  die  Hauptmasse 
® ganzen  Gentralmassivs  bezeichnend  sind.  Es  folgen  also 
a g0  annâhernd  gleichem  NO  Streichen  und 

gefâhr  gleichmâssigem  SO  Fallen  auf  einander  : 1.  krystalline 
g *afer  (entblôsst  in  den  berühmten  Gorges  du  Durnant)  ; 
kr*^^  granitische  Prologinkern  ; 3.  ein  mâchtiger  Komplex  von 
^®*^allinen  Schiefern  mit  zahlreichen,  meist  konkordant  einge- 
Quarzporphyrgângen  ; 4.  die 
âthidolomit 

angen  der  Juraformation  (diese  zum  Theil  in  Bündner- 

''^^•eferfacies). 

*^6m  scharfen  und  zackigen,  zum  Theil  ziemlich  schwer 

O ^aaglichen  Grate  des  Gatogne  zeigt  der  Gontakt  zwischen  den 
adirnç  - - . - 


Sedimente  der  Trias 
und  Rauchwacke)  und  endlich  5.  die  Abla- 


k , “*anten  der  Trias  einerseits  und  den  krystallinen  Schiefern 
bâ  K den  diesen  letztern  eingelagerten  Porphyr- 

6er  anderseits  an  mehreren  Slellen,  am  deutlichsten  an 
^ le  clocher  » genannten  Klippe  zwischen  dem  Gipfel  Bon- 

<ief  “nd  petrographischc  Sludien  in  der  Montblancgruppc.  I.  Tlieil.  Berichte 

^‘^^forschenden  Gesellschafl  m Freiburçi  i.lB.  Bd,  IX,  UeB  2. 


264  COMI’TE-RENDII.  QUATRIÈME  PARTIE 

homme  und  den  Pointes  des  Chevresses,  einc  Komplikation  der 
Art,  dass  hier  mehrfach  wicderholte  Wechsellagerung  zvvischen 
Sédiment  und  Porphyr  vorhanden  ist.  Die  heiden  g-enannteii 
Gesteinsarten  sind  bei  normaler  Ausbildungsweise,  wie  sie  be- 
sonders  in  den  bis  zn  1 Meter  mâchtigen  dickercn  Gesteins- 
biinken  vorliegt,  natürlich  sclion  makroskopisch  leiclit  zu  un  ter- 
scheiden.  Seinen  ganz  normalen  Ilabitns  hat  indes  der  Porphyr 
eigentlich  nur  in  grôsserer  Entfernung  vom  Contakt  ; die  nâher 
am  Ictztern  liesenden  Theile,  insbesondere  aber  die  dünnereii, 
dem  Sédiment  zwischengelagerten  Porphyrbânke  zeigen  aber  die 
auch  sonst  im  Gebirge  beobachtete  und  an  andern  Orten  be- 
schriebene  Druckschieferung.  Auch  solche  Parthien  bieten  der 
Erkcnnung  bei  einiger  Uebung  kein  Hinderniss.  Schwieriger 
und  oft  nur  mit  Hûlfe  der  cliemischen  Prûfung  und  des  Mikro- 
skopes  durchführbar  gestaltet  sich  die  Deutung  von  nur  wenige 
Gentimeter  miichtigen  Zwischenbildungen  zwischen  den  Bankcn 
des  Porphyrs  und  des  Rôtiiidolomits.  Es  sind  diess  sehr  fein- 
kôrnige  Reibungsbreccien,  bestehend  ans  eckigen  und  kantigen 
Bruchstücken  des  Porphyrs,  eingebettet  in  dem  feinkôrnigen, 
etwas  sandigen  Carbonatgestein.  Geeignet  praparirte  Proben 
und  Dünnschliffe  zeigen  auf’s  evidentestc,  dass  diese  brecciôsen 
Zwischenschichten  ganz  allmâlig  in  den  Rôthidolomit  einer- 
seits,  in  den  geschieferten  Porphyr  anderseits  übergehcn.  DaS 
Carbonatgestein  lâsst  Unterscliiede  in  Bezug  auf  Zusammen- 
setzung,  Struktur  oder  Habitus  in  verschiedener  Nâhe  des  Con- 
taktes  meist  nicht  erkennen.  Es  fehlen  insbesondere  gânzlich 
die  fur  Eruptivcontakt  so  charakteristischen  Neubildungen  von 
Kalksilikaten.  Eine  zuweilen  beobachtete  Annâherung  der 
Struktur  in  dem  Gontakte  unmittelbar  benachbarten  Parthien 
an  die  Struktur  gewisser  Kalkpliyllite  ans  der  Reihe  der  Bünd- 
nerschiefer,  kann  zum  mindesten  nicht  als  Indizium  für  EruptiV' 
contakt  gelten.  Wâhrend  also  das  Verhallen  des  im  Contakt 
befindlichen  Sedimentgesteins  die  schwcbende  Frage  olfen  liisst, 
jedenfalls  aber  nicht  zu  Gunsten  des  Eruptivcontaktes  gedeutet 
werden  kann,  spricht  das  Verhalten  des  Porphyrs  so  deutlich 
zu  Gunsten  mechanischen  Gontaktes,  dass  mir  wenigstens  jetzt 
jeder  Zweifel  ausgeschlossen  erscheint.  Die  Schieferung  nnd 
Breccienbildung  desselben  sind  zwei  verschiedene  Stadien  des- 
selben  mechanischen  Phenomens,  gebunden  an  die  Stellen, 
Gesteine  von  verschiedener  Natur  in  festem  Zustande  md 
einander  in  Berührung  gebracht  werden. 


COMMUNICATION  DE  M.  F.  GRAEFF 


265 


Die  wiederholle  Weclisellagerung  in  relativ  dünnen  Gesleins- 
Weln  wird  aber  verstândlich,  wenn  man  sich  vorstellt,  dass 
^^gen  den  in  dünnen,  aber  relativ  starren  Bânken  abgesonder- 
und  in  der  Riclitung  dieser  Bânke  vielleicht  bereits  ge- 
^chieferten  und  aufgeblâtterten  Porphyr  der  Rôthidolomit  ge- 
pi'esst  wurde , und  zwar  in  solclier  Riclitung , dass  die 
^chichtflâchen  des  letztern  und  die  Absonderungsflâchen  und 
^Çhieferungsebenen  des  erstern  einen  spitzen  Winkel  bildeten. 
^'•1  solches  Verlialten  würde  die  Annal) me  einer  Discordanz 
^''^ischen  den  Zonen  der  krystallinen  Schiefer,  welcher  die 
Porphyre  angehôren,  einerseits  und  der  Sedimente  anderseits 
'^praussetzen.  Für  diese  Annahme  sprechen  aber  bekanntlich 
ganze  Reihe  von  Momenten,  welche  hier  jedoch  nicht 
®i'ortert  werden  kônnen. 


SECONDE  SECTION 


STR  ATI  GRAPHIE 


1 


Aperçu  de  la  structure  géologique  de  l’Arabie  Pétrée 
et  de  la  Palestine 

PAR 

EDWARD  HULL  F.  R.  S.,  F.  G.  S, 

professeur. 


L’auteur,  ayant  référé  aux  travaux  des  autres  écrivains,  con- 
sidère le  sujet  sous  trois  divisions  ; I.  Les  aspects  physiques 
saillants.  II.  Les  formations  géologiques.  III.  La  succession 
^chronologique  des  événements. 

Plusieurs  des  détails  ont  été  déterminés  à l’occasion  de  l’Ex- 
P^dition  sous  les  auspices  de  la  Palestina  Exploration  Society 

'cn  1883-1884. 


I.  Les  aspects  physiques  saillants. 

La  région  peut  être  divisée  en  cinq  sections  : la  première 
4ui  embrasse  la  région  montagneuse  de  la  péninsule  de  Sinaï, 
atteint  à une  hauteur  de  8551  pieds  anglais  au  sommet  du 
^Iharina-Zebir  ; la  seconde  section,  comprenant  le  plateau  de 
Palestine  occidentale,  d’une  élévation  moyenne  de  2200  pieds  ; 
^ troisième,  formée  par  la  dépression  de  la  vallée  Jordan- 
•"abah,  qui  atteint  son  plus  bas  niveau  à la  surface  de  la  mer 
j orte,  1300  pieds  au-dessous  de  celui  de  la  mer  Méditerranée  ; 
^ quatrième,  par  le  plateau  d’Edoni,  de  Moab,  et  de  la  région 
^ulcanique  du  Jaulân  ; la  cinquième,  par  la  plaine  maritime  qui 
°ï‘de  la  mer  Méditerranée,  d’une  élévation  de  150  à 200  pieds 
®^'dessus  de  la  mer. 


II.  Les  formations  géologiques. 

Archéen.  Les  roches  que  nous  rapportons  à cet  étage  se 
•‘uiivent  dans  la  péninsule  de  Sinaï,  et  consistent  en  massifs  cris- 


270  COMPTE-RENDU.  QUATRIÈME  PARTIE 

tallins  de  granit,  gneiss  et  schistes  amphiboliqnes,  chloritiques 
et  talqueux  pénétrés  par  des  filons  de  porphyre,  de  felstone,  de 
diorite  et  de  diabase  ; ces  filons  ne  pénètrent  jamais  au-dessus 
dans  les  grès  de  Nubie.  Outre  ces  masses,  nous  trouvons  eu 
divers  endroits  des  masses  volcaniques  composées  d’agglomérats, 
de  lapilli  avec  nappes  de  trapp  d’âge  incertain,  mais  peut-être 
d’âge  paléozoïque  supérieur. 

b)  Couches  carbonifères  inférieures.  Ces  couches  consistent 
en  «grès  du  Désert,»  pour  le  distinguer  du  grès  de  Nubie  de 
l’âge  crétacé  inférieur.  Au-dessus  vient  le  calcaire  carbonifère, 
contenant  de  nombreux  fossiles  comparables  à ceux  de  cet 
étage  en  Belgique. 

c)  Couches  crétacées.  Ces  couches  commencent  avec  le  grès 
de  Nubie  de  Russegger,  d’âge  néocomien  ou  cénomanien, 
suivies  d’une  grande  série  de  marnes  blanches  calcareuses,  et 
de  calcaires  blancs  avec  des  bandes  de  silex  noirs  (cliert).  Ces 
dernières  couches  sont  rapportables  aux  étages  turonien  et  seno- 
nien  de  d’Orbigny  et  s’étendent  de  l’escarpement  de  Badiet-et- 
Jih  au  Sud  jusqu’à  la  base  du  Liban  au  Nord,  le  long  du  pla- 
teau de  la  Palestine  occidentale. 

d)  Couches  éocènes.  Le  calcaire  à nummulites  de  cette  période 
repose  sans  discordance  visible  sur  le  calcaire  crétacé  ; de  telle 
sorte  qu’il  n’est  pas  possible,  sans  une  exploration  détaillée,  de 
séparer  les  couches  des  deux  systèmes  ; malgré  cette  conformité 
apparente  il  y a sans  doute  un  hiatus  véritable  montré  par  un 
changement  complet  des  fossiles.  Cette  formation  manque  au 
centre  du  plateau  de  la  Palestine  occidentale. 

e)  Eocène  supérieur  ? A cet  étage  on  peut  attribuer  avec 
doute  le  grès  calcareux  de  Phillistia.  11  s’étend  sur  toute  la 
plaine  maritime  à l’exception  des  endroits  où  il  est  caché  par 
des  couches  récentes  ou  pliocènes.  Nous  n’avons  pu  y trouver 
des  fossiles. 

f)  Couches  pliocènes  et  post-pliocènes.  A l’étage  pliocène  se 
rapportent  certaines  couches  de  gravier  et  de  sable  fossilifère, 
formées  pendant  la  submersion  de  la  région  à une  hauteur  de 
200-300  pieds  au-dessus  de  la  mer,  après  que  les  contours  géné- 
raux de  la  surface  ont  été  déterminés.  Ils  sont  représentés  par 
la  plage  élevée  d’Oscar  Ivaas  à une  hauteur  de  220  pieds,  aU 
Caire. 

Les  représentants  intérieurs  de  cette  époque  sont  les  terrasses 
de  la  vallée  Jordan-Arabah,  et  du  rivage  de  la  mer  Morte,  à 


COMMUNICATION  DE  M.  EDWARD  HIIUU 


271 


divers  niveaux  de  600  à 1300  pieds  au-dessus  de  la  surface  de 
mer  Morte.  Elles  sont  composées  de  marnes  calcareuses  et 
bancs  de  sable  et  de  gravier  stratifiés  ; ils  contiennent  des 
®®pèces  de  Melanopsis,  Melania,  etc.  A la  terrasse  de  600  pieds 
attribuable  le  lebel-Usdum,  où  nous  trouvons  des  couches 
sel  au-dessous  des  marnes  gypseuses. 

s)  Les  roches  volcaniques.  L’auteur  considère  que  l’éruption 
^es  nappes  de  basait  du  Jaulân,  du  Hauran  et  du  Lejah  s’étend 
miocène  à la  période  actuelle.  M.  Doughton  les  a trouvées 
ans  le  désert  de  l’Arabie. 


bl.  Succession  chronologique  des  événements  géologiques. 

Premièrement  nous  trouvons  un  continent  archéen  dont 
aous  avons  les  restes  dans  les  montagnes  de  Sinaï  et  d’Edom. 

Submersion  du  continent  archéen  jusqu’à  un  certain  point, 
an  commencement  de  l’époque  carbonifère. 

Soulèvement  et  dénudation  jusqu’au  commencement  de  la 
Période  crétacée. 

Une  seconde  submersion  de  la  région  pendant  les  périodes 
'^•’éj.acée  et  éocène. 

Epoque  miocène.  Soulèvement  du  lit  de  l’Océan  en  terre 
. ’^^ne,  plissement  des  couches,  formation  de  failles,  dont  la  plus 
'aiportante  fut  la  grande  faille  de  la  vallée  Jordan-Arabah. 

cette  époque  les  contours  généraux  de  la  surface  étaient 

^*^terminés. 

Epoque  pliocène  récente.  Un  affaissement  de  la  terre  et 
Version  jusqu’à  l’étendue  de  200-300  pieds  ; au  commence- 
ter^*^  l’étage  pliocène  formation  des  plages  maritimes  et  des 
''Casses  les  plus  anciennes  de  la  vallée  Jordan-Arabah.  Erup- 
" '"olcanique  le  long  du  pays  de  la  Palestine  orientale,  et  du 
“««n  de  l'Arabie. 

Commencement  des  conditions  physiques  modernes. 


2 


L’extension  du  système  taconique  vers  l’Ouest’ 

PAR 

N.  H.  WINCHELL, 

géologue  de  l’Etat  du  Minnesota,  U.  S.  A. 


Sommaire  : 1.  La  composition  du  système  Taconique.  — 2.  Le  Taconique  a 
quatrième  session  du  Congrès.  — 3.  Les  travaux  subséquents.  — 4.  Comp^ 
raisons  du  Taconique  original  avec  celui  de  Cortlandt  et  des  Adirondacks.-^ 
5.  Le  Taconique  de  la  région  du  lac  Supérieur.  — 6.  Les  constantes  litho  o- 
giques.  — 7.  Comparaison  paléontologique.  — 8.  La  question  d’une  discol 
dance  au-dessus  du  Keweenavvan.  - 9.  Carte  de  la  région  du  lac  Supérieur- 
— 10.  Conclusions. 


1»  LA  COMPOSITION  DU  SYSTÈME  TACONIQUE 

Le  système  taconique  fut  établi  formellement  en  1842  ® par 
docteur  Emmons,  qui  croyait  à l’existence  d’une  grande  série 
de  roches  dans  la  région  de  l’Est  de  1 Etat  de  New-T  ork  et 
celle  de  l’Ouest  de  la  Nouvelle-Angleterre,  dont  Tâge  et  la  posij 
tion  straligraphique  étaient  entre  le  système  de  New  York,  doH^ 
la  base  était  le  « Potsdam  sandstone,  » et  le  Primitif,  autre- 
ment connu  sous  le  nom  d’Archéen.  Il  croyait  en  outre  ^ 
système  de  roches  contenait,  dans  l’ordre  donné  ci-dessous, 
parties  principales  suivantes,  quoique  celte  succession  fût  adinisi' 
comme  incertaine. 

1 Dans  ce  document,  le  terme  Taconique  est  employé  pour  comprendre  les  roches 
contiennent  les  faunes  qu’on  trouve  dans  le  Cambrien  moyen  et  dans  le  Cambrien 
comme  elles  sont  définies  par  le  Geological  Survey  des  Etats-Unis,  ainsi  que  l’étendue  de 
roches  dans  des  régions  où  ces  fossiles  n’ont  pas  encore  été  découverts.  Le  terme  èreb 
renferme  toutes  les  roches  qui  sont  plus  anciennes  que  le  Taconique.  Le  point  de 
l’auteur  prend  à l’égard  de  la  nomenclature  des  roches  Pré-Siluriennes  se  trouve  indid 
dans  la  carte  vis-à-vis  de  la  page  4 du  vingt-et-unième  rapport  du  « Minnesota  Savve:j- 

2 Geology  of  Neto-York,  Part  II,  comprising  the  survey  of  the  second  district, 
p.  144,  150. 


COMMUNICATION  DE  M.  WINCIIELL 


2Î3 


1.  Taconic  slate. 

2.  Sparry  liraestone. 

3.  Magnesiaii  slate. 

4.  Gramilar  quartz. 

5.  Stockbridge  limestone. 

« 

Eu  1844,  après  la  découverte  de  fossiles  dans  le  « Taconic 
^late,  » il  révisa  le  sujet  et  il  présenta  dans  l’ordre  suivant  les 
‘‘‘érentes  couches  du  .système  taconiqueE 

1.  Black  slate  or  taconic  slate. 

2.  Sparry  limestone. 

3.  Magnesian  slate. 

4.  Stockbridge  limestone. 

5.  Brown  sandstonc  or  granular  quartz. 


1855,  le  docteur  Emmons  sépara  le  système  taconique 
deux  parties,  la  partie  supérieure  et  la  partie  intérieure,  sub- 


di 


'"’sées  dans  1’  ordre  qui  suit  : 

1.  Roofin 

T;  ' 


'aeonique  supérieur 


Te 


aconiqiie  inférieur 


slate. 


2.  S[>arry  limestone. 

3.  Grits,  clierts  and  conglomérâtes. 

4.  Black  slate  and  black  limestones. 

5.  Talcose  slate  (Magnesian  slate). 

6.  Stockbridge  limestone. 

7.  Slate  and  quartzite. 


P paraîtrait,  par  cette  dernière  classification,  que  le  docteur 
n’avait  pas  une  idée  nette  de  la  position  du  « Sparry 
J*^cstoue,  » et  qu’il  renfermait  dans  le  système  Taconique  des 
'}dades  ou  des  ardoises,  qu’il  supposait  placées  au-dessus  de 
assise,  et  <pii  ne  furent  pas  d’abord  considérées  comme 
aiembre  distinct  du  système.  Il  est  aussi  évident,  selon  des 
^ '^l’eues  plus  récentes,  que  le  système  Uiconiquc  ne  s’étend 
jusqu’au  « black  slate»  inclusivement,  et  que  la  division 
^.|pèrieure,  à partir  de  sa  base  degrés  et  de  conglomérats,  cons- 
y*'®  les  couches  inférieures,  discordantes,  du  système  de  New- 
Quoi  qu’il  en  soit,  le  « sparry  limestone  » et  les  phyllades 
çj^^*^’Pusés  semblent  faire  partie,  tout  au  moins  dans  certains 
' ^uits,  des  étasfes  de  Trenton  et  de  Hudson  River  respecti- 
'’enient. 

of  New  Yorh,  vol.  I,  1846. 

6'  CONGR.  gÉOL.  INTERN. 


274 


COMPTE-RENDU. 


OUATKIÈME  PARTIE 


Si  nous  admcUons  ces  correcüons,  nous  avons  une  succession 
de  inemlires  qui  nous  servira  de  base  pour  établir  des  conipn' 
raisons. 

I^es  parties  principales  du  système  taconique,  reconnues  n 
cette  époque  par  les  membres  du  Geological  Siirvey  des  Etats- 
Unis  comme  portions  du  Cambrien  inférieur,  sont  les  suivantes 
et  dans  cet  ordre  : 

1"  Ardoise  noire  ; ardoise  ; schiste,  devenant  gneiss  de  place 
en  place,  très  fréquemment  un  micaschiste  très  fin,  alternant 
avec  des  grès  et  des  argiles  schisteuses  du  « Red  Sandrock 
séries,  » dans  l’Etat  de  Vermont. 

2°  Calcaire.  Celui-ci  alterne  avec  des  schistes  et  des  gneiss, 
comme  les  couches  précédentes,  et  avec  du  quartzitc  ; et  le  tout 
est  ordinairement  cristallin. 

3“  Oaartzile,  alternant  avec  du  calcaire  et  des  scliistes,  se 
développant  en  gneiss  siliceux.  La  base  est  un  conglomérat. 

Il  est  bon  de  mentionner  ici  que  les  contemporains  d’Eni' 
mons,  à l’exception  de  M.  Vanuxem,  rejetèrent  à runanimih' 
l’idée  qu’il  y avait  des  couches  sédimentaires  plus  vieilles  que 
celles  du  grès  de  Potsdain.  M.  Vanuxem  fut  disposé  à croire 
que,  dans  le  Nord-Est  du  comté  de  Lewis,  Etat  de  New  York, 
aux  environs  de  llarrisville , il  y avait  certaines  roches  com- 
posées d’un  calcaire  blanc  et  lamellaire,  avec  de  l’oligiste  .spé' 
culaire  et  d’autre,  rouge  et  compacte,  qui  appartiennent  peut- 
être  au  système  taconique, — « the  wholc  bciug  what  are  ternual 
metamorphic  rocks  in  ils  proper  acceptation  L » Le  D'’  Dou- 
glas Iloughton,  géologue  de  l’Etat  de  Michigan,  reconnut,  indti- 
peudamment  de  ses  contemporains,  le  système  taconique  (lu 
Nord  de  l’Etat  de  Michigan  et  M.  Emmons  y fait  aîlusiou 
dans  son  dernier  compte-rendu. 

Les  géologues  du  Canada  refusèrent  d’abord  d’accepter  D 


' Geoloijij  of  New  Vork,  Part  III,  1M2,  p.  22-23. 

Cfïci  n otait  pas  un  .simplft  ciiilossctncnt  verbal  ,lu  système  taconique,  mais  une  opi- 
nion délibérée,  qui  fut  ailniise  par  Hmijçbton  dans  tou.s  ses  comptes-rendus  et  dans  le® 
notes  qui  furent  trouvées  à l’époque  de  sa  mort  tragique.  Ses  assistants  élicpietèrcnt  cd'' 
tains  spécimens  d’aialoise  qui  avaient  été  rassemblés  avant  sa  mort,  et  ils  les  classèrent 
dans  le  système  taconiipie  « or  metamorphic  gronp.  » Quelques-uns  ainsi  étiquetés  furent 
déposés  à l'Université  de  Michigan.  Si  le  docteur  Iloughton  avait  vécu  pour  achever  so» 
dernier  compte-rendu,  il  n’y  a pas  île  doute  que  le  système  taconique  aurait  été  ferinn- 
ment  établi  dans  les  documents  de  l’Etat  de  Michigan.  Voir  : déni.  Surv.  Mich.,  1809-18^^' 
vol.  Il,  p.  235  ; et  Jacknon’s  lleporl,  qui  montre  des  spécimens  de  roches  recueillis  eo 
1844.,  p.  917-919. 


COMMUNICATION  DE  M.  WINCIIELL 


275 


^ystcmc  laconique,  et  pins  lard  ils  le  placèrent  dans  la  série  de 


I'  serait  intéressant  de  poursuivre  l’iiistnire  de  la  discussion 
li'i  s’eiisuivit  et  de  remarquer  par  quels  chemins  tortueux  la 
'*'rite  a été  contrainte  d’errer  dans  l’interprétation  géologique, 
®^aiit  de  pouvoir  être  réellement  reconnne.  Cependant,  ceci 
*^sl  point  notre  Imt.  11  suffira  de  dire  ici  que  les  principes 
'^"danientanx  d’Emmons  ont  prévalu  l’un  après  l’antre,  de 
fpj’j\  eette  é|)Ofiue-ci,  il  n’> 


les 


y a pas  un  géologue  vivant  qui 
''‘ccepic  complètement  sa  thèse  principale, 
travail  stralieraiiliinue  somné  qui  a éti 


pliique  soigné  qui  a été  fait  récemment  par 
membres  de  l’«  U.  S.  Geological  Survey  » dans  la  région 
^ 'Monique  a vérifié,  en  somme,  le  travail  d’Emmons.  Ce  travail 
*'^oiitré  siniplemeiit  la  nécessité  de  quelques  changements  peu 
IPorlanls  dans  la  stratigraphie  et  dans  la  cartographie  de  ccr- 
'^"les  parties. 

P 

oiir  montrer  ceci  d’une  façon  plus  comjilèle,  il  nous  faut  re- 
tio^*^^*^'  à la  condition  telle  qu’elle  existait  à l’époipie  de  l’inves- 
s'^lion  datée  de  la  (piatrième  session  du  Congrès  international 


géologues  (1888). 


'iii 


méfi 


2"  EE  TACONIOUE  A LA  QUATRIÈME  SESSION 

DU  CONCUÈS 

^'f>ique  la  troisième  session  de  ce  Congrès  (1885)  eut  reçu 
coiiipie  i-endii  de  son  comité  de  nomenclature,  par  l’inler- 


0 


'aire  du  professeur  (i.  Dewalque,  recommandant  l’emploi 
ternie  Taconiipie,  en  parlant  des  roches  qui  contenaient  la 


fil  • ' 

live  imeimordiale  ',  on  n’arriva  point  à une  conclusion  défi- 

^aiis  la  discussion  qui  fut  ouverte  pendant  la  session, 
ifiti  ’""^''ccornc  déclara  que,  sur  la  première  feuille  île  la  Carte 
plJ’^*'^tionale  géologiipie  d’Europe  qui  serait  préparée,  « nous 
et  simplement  le  Silurien  supérieur,  le  Silurien  inférieur 

Èanihrien.  Si,  à Londres,  le  Congrès  décide  que  les  noms 

l^ij  ^'*^'^"lant  son  rapport  au  (huigrès  do  Londres,  appuya  cha- 
'hseinent  le  terme  américain,  et  il  fut  encore  approuvé  par 

hSs  <jéolo(nqiie  inlcriiathnnl,  compte-rendu  de  la  troisième  session,  Berlin 

' "n 


^t  changés,  nous  les  changerons”.  » Le  comité  américain, 


’P-  cil. 


p.  XCII. 


276  COMPTE-RENDU.  — OUATRIEME  PARTIE 

le  professeur  G.  Dewalqiie;  mais,  à cetle  époque,  les  travaux 
récents  du  professeur  Dana  et  le  soudain  cliang-einent  d’attitu*!*’ 
de  M.  Walcott  délirent  l’unanimité,  de  sorte  que  le  Congr*^''’ 
décida  de  ue  point  prendre  une  décision  formelle.  En  outre, 
n’est  pas  une  question  qui  puisse  être  décidée  [lar  la  majorité 
des  voix,  mais  une  de  celles  qu’il  faut  décider  par  des  preu''*^*’ 
historiques  et  scientiliques. 

Lors  de  la  session  du  Gong-rès  de  Londres,  les  travaux 
M.  Walcott  avaient  été  suffisants  pour  corriger  les  conclusio'^^ 
de  ses  prédécesseurs  qui  avaient  été  opposés  aux  vues 
1>  Emmons.  Pour  ce  qui  regarde  les  quartz  granulaires  ci  I*’ 
phyllade  («  roofing  slate  »)  de  Granville  et  d’autres  localih'®’ 
M.  Walcott  avait  découvert  dans  ces  deux  membres  du  Tac^' 
nique  des  fossiles  ayant  un  caractère  primordial.  Il  considéu’ 
cependant  le  calcaire  de  Stockbridge  comme  équivalent 
« sparry  limcstoiie,  » et  dans  ce  dernier  il  trouva  un  gran‘ 
nombre  de  fossiles  appartenant  au  Silurien  inférieur. 

C’était  la  vieille  opinion  de  MM.  Wing  et  J.  Dana,  et  ü 
semblait  pas  y avoir  d’évidences,  alors,  qui  pussent  permetH’* 
de  les  séparer. 

C’est  ici  que  s’arrêta  la  discussion  à la  tin  du  Congrès 
Tmndres. 


3®  LES  TRAVAUX  SUBSEQUENTS 

Ce  fut  en  conséquence  de  travaux  corrélatifs,  poursuivis 

l’auteur  du  présent  travail  sur  les  minerais  de  fer  du  Minnesob*’ 
‘ ih' 


qu’il  devint  nécessaire  d’examiner  avec  soin  la  littérature 


de  1'’ 
|id 


« Stocivbridge  limeslone  » [lour  s’assurer  de  la  possibilité 
séparer  du  « sparry  limestone.  » Le  résultat  de  cette  étude 
une  conviction  positive  que  le  « Stockbridge  limestone  » 
[dacé  à plusieurs  milliers  de  jiieds  au-dessous  du  « sp 
limestone,  » et  ([u’il  est  allié  de  très  près  au  « granular  quartz 
Il  doit  alors  faire  partie  du  système  laconique. 

Cette  conclusion  fut  bientôt  vérifiée,  sinon  jiour  toulc  1 
sise,  tout  au  moins  pour  la  partie  inférieure  du  « Stockbi’i<*S'' 
limestone,  » par  la  découverte  de  fossiles  ayant  le  caractU^ 
primordial,  qui  furent  trouvés  à la  meme  place  (Ilutland, 
où  la  distinction  avait  été  indiquée®. 

Depuis  quelques  mois  seulement  il  a été  démontré  qu’une  ti'- 


ai'iy 
1 »■ 


’a?' 


^ American  Ceologist,  vol.  VI,  p.  203-274',  nov.  1890. 

^ J.-E.  Wolff,  rinU.  Geol.  Soc.  Amer.,  vol.  II,  p.  331-337,  1891. 


f^OMMUNICATION  DK  M.  WINCIIELL 


277 


^l'^ncle  épaisseur  <1(!  ce  calcaire  apjtarüeut  au  inêtue  liorizon. 

• ^^ale  a ré(;euimcu(,  conclu,  à la  suite  de  scs  recherches  soi- 
^ ''S  a Hutland,  (pie  470  pieds,  au  inoius,  a[)parlicaiieul  au 
^^•‘inhrieu  inférieur.  Un  autre  calcaire,  associé,  d’une  l'a(;ou  ou 
autre,  avec  le  calcaire  de  Stockhridg'e,  et  se  trouvant  au 
'JS  i\  73Q  (ly  hauteur  plus  haut  dans  les  couches, 

^'Uiinu  selon  M.  Uale,  des  fossiles  du  Silurien  inférieur  U 11 
"driiis  par  M.  Dale  ipie  tout  l’intervalle  entre  ces  horizons 
''  'Occupé  par  du  calcaire,  et  (pi’on  devrait  le  classer  sous  le 
J1  de  Stockhridj^c.  Ce  n’est  (pi’une  hypotluîse  incertaine  ipii 
air  P'-'i’mettre  de  supposer  qu’il  n’y  a qu’une  masse  de  cal- 
|,  " iiyant  une  épaisseur  de  730  j)ieds  entre  deux  assises  dont 
car^'^  appartient  au  Trenlon  et  l’autre  au  Candrrien  inferieur; 

''clii 

l'an''"”’ 

ï^ilu  rien  inférieur,  l’autre  du  Candirien.  11  est  prohahle 
. 'las  examens  subséquents  révéleront  l’existence  d’une  iuqior- 
oif  schiste  séparant  ces  assises  de  calcaire,  et  de 


‘"aus  savons  que,  dans  les  environs,  il  y a deux  séiâes  de 
"^les,  ayant  de  vraies  distinctions  lithologiques,  l’une  luisant 


laïue 

'''‘Ue 

av(.ç 


nianière  on  trouvera  la  localité  de  Rutland  en  harmonie 
stratigraphie  qui  semble  prévaloir  dans  les  autres  ré- 
'la  Vermont  ; car  réellement  le  schiste  du  grand 
étr  Uaorgia,  le  « magnesian  slatc  » du  D''  Emmons,  doit 

'"blé  dans  cet  intervalle 

^ T Al 

(ii()i,i  JJ  ""a  Date,  Oii  the  slruclurc  and  age  of  tho  Stückbn'dgo  linicstoiie  in  the  Ver- 

'i  '‘y<  tiwM.  Geol.  Suc.  Amer.,  vol.  lit,  p.  514-,  18'.)2. 

'"'((lii  .'■"'"'"-a  critiqun  du  dernier  rajiport  de  M.  Dale,  comparé  avec  le  dernier  coinpU^ 
''’nlll'(/(n//.  Genl.  Suc.  Am.,  vol.  Il,  p.  331),  semlilerait  iudiiiucr  i|ue  les 
''""vôs  schistes  sont  présentes  dans  la  région  de  West  Clarendon,  Vt.,  oit  sont 

Iliil,;  Phénotnènes  cilés  pour  démontrer  cette  structure  hypotlieticiue.  MM.  M'ollï  et 
l'ail  *®*"""'(tont  pas  sur  la  localité  des  fossiles  près  de  Clarendon  Springs.  Le  premier 
l'ïriiiiiuj""'  portion  de  la  région  générale  du  calcaire  t|ui  s’étend  vers  le  Nord,  et  (|ui  est 
'«(les  . "ooime  faisant  partie  du  Silurien  inférieur  ; le  dernier  prétend  que  cette  région 
'hos  igj  J®  (où  les  fossiles  se  trouvent)  est  une  masse  lenticulaire  comprise  cntièrcineul 
"(1  W(,i|j*J^''btos.  Les  schistes  à l’Ouest  de  ce  terrain  de  calcaire,  représentés  par  Dale 
''igardi^j  b succession  générale  de  leurs  parties  stratigraidiiques,  devraient  être 
'l'ie  placés  au-dessus  de  cette  couche  de  calcaire  du  Silurien  inférieur,  tandis 

'*('(1.  g;  p l’Est  et  du  Sud-Est  devraient  être  Regardés  comme  faisant  partie  du  primor- 
l"’*o  Hormal  de  ces  parties  est  admis  dans  cette  région  (et  personne  n’a  pro- 

''^'beien  • l'cu),  alors  la  supposition  bizarre  qu’il  existe  un  calcaire  dans  le 

''■"•(brie  *'*.b''bur,  faiant  partie  intégrale  d’un  calcaire  dont  la  partie  inférieure  est  du 
schi':'/”*""*’  “bst  pas  nécessaire,  et  les  deux  assises  de  calcaire,  ainsi  que  les 
htés'^*'  icoevent  dans  une  position  normale, — c’est-à-dire  que  les  schistes 


"'(l  "'(l®  'l(»ns  sa  section,  qui  s’étend  du  Nord  au  Sud  dans  la  région  du 

>les,,"b.on  E in  flg 


T l''(isie  l’c'oiordial,  du  « Stockbridge  limeslonc,  » s’y  trouveraient  d’une  épaisseur 
'®lcair!^^  'xillo  pied.s,  inclinant  vers  l’Ouest.  Ils  passeraient  normalement  au-dessous 
^"■^^cran  Silurien  inférieur  do  West  Clarendon,  qui,  dans  une  succession  régulière, 
bp'ésanin'^'^f'’  ""  inclinant  vers  l’Ouest,  au-dessous  de  la  région  des  schistes  que  M.  Wolll 


5,  Ihill.  Genl.  Soc.  Am.,  p.  51G),  qui  normalement  sont  situés 


'"b,  dans 


sa  carte,  plus  loin  vers  l’Ouest. 


278 


COMPTE-RENDU.  UUATRIÈME  PARTIE 

Quel  que  soit  le  résultat  touchant  l’existence  ou  non  dhio 
schiste  entre  le  « sparry  liineslone  » et  le  « Slockhridge  linies' 
tone,  » dans  les  environs  de  lUitland,  il  est  justiliable  de  cite' 
la  démonstration  finale  de  l’âge  pré-silnricn  de  toutes  les  pAt' 
tics  du  système  taconique  , — à l’exception  seulement 
« sparry  liineslone,  » — comme  Emmons  les  avait  d’aboi’<l 
présentées. 

Emmons  prouva  lui-même  que  le  « black  slate  » était  ph'*’ 
ancien  que  le  Potsdam  par  la  découverte  de  Irilobiles  très 
ractéristiques  à liald  mountain,  et  cette  preuve  a été  couh''' 
mée  par  des  observations  subséquentes.  M.  Walcott  déchu'’ 
que  le  « laconique  siale  » ou  « rooting  slate  » du  voisinage 
Granville  contient  une  faune  taconique*.  Il  trouva  en  plus  qi*^ 
le  « quartz  granulaire  » contient  une  faune  primordiale.  M.  VVola 
a trouvé  que  le  « Stockbridge  limestone  » est  du  même  âge, 
tinalemenl,  M.  Dale  affirme  qu’au  moins  470  pieds  de  ceO'^ 
assise  doivent  être  considérés  comme  faisant  partie  du  Caii*' 
brien  inférieur.  On  [lourrait  ajouter  ipie  le  grand  « Georgia  tel' 
rane,  » qui  est  la  masse  la  plus  importante  des  montagnes  ta<T>' 
niques  et  qui  constitue  le  « great  central  slate  bclt  » du 
fesseur  Dana  ou  le  « magnesian  slate  » d’Emmons,  ou  le  gronp' 
de  Géorgie  de  Hitchcock  et  de  Walcott,  contient  des  fossiD^ 
taconiqnes  dans  p/us  de  cent  localités  différentes.  Selon  M.  Wal' 
cott,  ces  ardoises  ont  une  épaisseur  de  14  000  pieds  C’est  ava*^ 
intérêt  que  nous  remaripions  que  ces  parties  essentielles  du  sys- 
tème taconique  occupent  précisément  les  [lositions  stratigrai>l**' 
ques  et  relatives  que  le  D'’  Emmons  leur  a données. 


4»  COMPARAISONS  DU  TACONIQUE  ORIGINAL 

AVEC  CELUI  DE  CORTLAND  ET  DES  ADIRONDACKS. 

Ayant  jusipi’ici  rapporté  les  évidences  scicntifitpies  qui 
rifient  le  système  taconique,  le  ilcssciu  princi|)al  de  cette 
cussion  est  de  suivre  ses  roches  aussi  loin  (pie  possible 
rOuest,  et  de  déterminer  l’existence  des  mêmes,  strates 
l’Etat  du  Minnesota. 

Gomme  considération  préliminaire  nous  devons  d’abord  taiQ 
observer  que  le  système  taconique  est  sujet  à varier  en  dcg>'’ 

I Am.  Assnc,  Adv.  Sci„  Kulïalo,  1880,  p.  220. 

^ Am.  Journ.  Sci.  (3)  XXXV,  p.  220-242,  et  la  carte  (jui  l’accompagiio. 


COMMUNICATION  DE  M.  WINCIIELE 


279 


<le 


cristallisation.  Vers  le  Sud  il  sc  change  graduellement  en 


- micacés  et  en  gneiss.  11  fut  un  temps  où  l’on  croyait  (pie 
cristallinité  s’étendait  de  l’Ouest  à l’Est  ^ par  suite  de  la  sup- 
P'^*sition  d’une  plus  grande  action  locale  des  granits  éruptifs  des 
j ^otitagries-Vertes,  et  le  long  de  leur  extension  vers  le  Sud.  Cette 
‘.Ypothèse,  adoptée  pour  expli(]uer  la  supposition  de  la  conver- 
*^*'*11  du  Silurien  inférieur  de  la  vallée  de  l’Hudson  en  roches 
'|'ctamor[)hiques  de  la  chaîne  taconique,  fut  forcément  ahan- 
* onnée  quand  on  découvrit  que  les  granits  des  Montagnes- 
crtes  leur  préexistaient,  et  iju’ils  avaient  fourni  des  déhris  au 
Scanular  quartz.  » D’ailleurs,  elle  n’est  plus  nécessaire,  puis- 
'U'd  n’y  a nul  doute  que  cette  conversion  n’a  jamais  eu  lieu. 

cristallisation  progressive  des  roches  taconiipies  vers  le  Sud 
''  cté  laborieusement  étudiée  |)ar  le  professeur  J.  Dana.  Elles 
’ cvieiiiient  les  gneiss,  les  schistes  et  les  marbres  bien  caracté- 
qni  s’étendent  jus(pi’à  la  ville  de  New  York  et  dans  l’Etat 
" ^cw  Jersey.  Dans  cet  Etat  elles  ont  été  considérées  comme 
'^*c!i(;nnnes  pendant  bien  des  années.  Mais  la  découverte  d’D/c- 
nt  d’autres  fossiles  dans  les  calcaires,  faite  récemment 
P**'  MM.  Nason  et  lieecher,  fixe  efficacement  leur  âge  taco- 
••iqiie  1.  Dans  la  partie  la  plus  basse  de  la  vallée  de  l’Hudson, 
cs  sont,  comprises,  suivant  Dana,  G. -H.  Williams  et  C.-E. 

I cecbyp^  parmi  les  roches  éruptives  basi(|ues  de  la  série  de  Cort- 
'*"dt2,  ,j,.py  Ig,,,.  cmuliiiQH  métamorphique  ne  semble  pas  dé- 
j*’'‘dre  de  leur  contact  avec  les  roches  éruptives,  (pioiqu’il  soit 
Dpbable  (pie  l’écouhmient  de  ces  roches  éruptives  fut  contempo- 
d’un  métamorphisme  de  grande  étendue.  Ces  deux  phéno- 
^^ciies  doivent  cti‘c  regardés  comme  provenant  d’un  mouvement 
I écorce  terrestre  ayant  une  étendue  considérable.  Dans  cer- 
^ endroits  il  en  résulta  des  crevasses  et  des  expulsions  de 
^,^ches  à l’état  de  lave  ; dans  d’autres  régions  étendues,  l’ex- 
^ ‘ ’iie  pression  et  les  plissements  aidèrent  la  recristallisation  des 
^^les  sédimenlaires. 

grande  agitation  de  l’épocpie  primordiale  aflligea,  cela 
une  grande  portion  de  l’Est  des  Etats-Unis.  Les 
^ 'es  éru])tives  de  la  série  de  Gortiandt  se  répètent  dans  les  Adi- 
|,*‘*'hicks.  Dans  ces  deux  régions,  on  présume  qu’elles  suivirent 
ï>e  du  Taconique  et  précédèrent  le  grès  de  Potsdam,  de  fa(;on 

t i 

a j of  Uie  Siale  Geolonisl  uf  New  Jersey  for  ISOO,  p.  W. 

® XX,  p.  19-l-22(),  1880;  (3)  XXVIII,  p.  2041,  1880;  /ieport  of  lhe 
l8i)l  of  New  Jersey,  1800,  p.  31,43,  40;  American  Geoloyist,  VIII,  p.  120 


280 


COMPTE-RENDU.  QUATRIÈME  PARTIE 

que  ce  dernier  est  déployé  sur  les  versants  du  Nord  des  Adu 
rondacks.  Il  y a bien  des  années  que  le  D'^  Enunons  reniaripis 
le  fait  que  le  « hyperstliene  rock  » des  Adi rondacks  était  iinniC' 
diatement  recouvert  par  le  grès  de  Potsdain  quoique,  conim*^ 
on  va  le  voir,  le  «hyperstliene  rock»  eut  fait  éruption  à uH''’ 
époque  ultérieure  à celle  du  dépôt  du  « granular  quartz.  » Dans 
son  argument  pour  prouver  que  le  « hyperstliene  rock»  des 
Adirondacks  est  de  date  plus  récente  que  le  granit  des  Mon- 
tagnes-Vertes, le  D‘‘  Emulons  dit  : 

«Nous  savons  que  la  série  de  l’Hudson  River  (c.-à-d.  celle  qe' 
est  maintenant  considérée  sous  le  nom  de  « Georgia  slatos,  » 

11.  VV.),  est  dérangée  le  long  de  sa  base  à l’Est  ou  au  Nord- 
Est  des  limites  de  ces  chaînes.  Ce  changement  a probablement 
eu  lieu  peu  de  temps  après  leur  dépôt  ou  à une  période  pIns 
récente.  » 

11  nous  faut  alors,  en  nous  guidant  par  les  autorités  cl  le® 
évidences,  placer  le  second  soulèvement  des  Adirondacks,  loid 
dans  la  meme  époque  que  la  série  de  Gorllandt,  c.-à-d.  âpre® 
les  ardoises  de  Géorgie  et  les  marbres  de  Stockbridge,  et  avant 
le  grès  de  Potsdarn. 

Cependant  il  faut  admettre  que  l’on  a eu  coutume  de  regarder 
tout  l’assemblage  des  Adirondacks  comme  Ihisaiit  partie  d'* 
« Lauronticn,  » quoique  dans  ([uelques  cas  seulement  on  ait  vn 
une  de  ses  parties  passer  sous  les  strates  reconnues  comme 
laconiques,  ce  qui  est  une  condition  essentielle  pour  établir  h' 
vérité  d’une  telle  supposition.  Le  docteur  Enimons  ainsi  que  ton® 
les  géologues  du  premier  « New  York  Geological  Survey  » ont 
classé  les  Adirondacks  dans  le  Primitif,  bien  que  le  prolessein 
Hall  ait  enregistré  en  1876  un  dissentiment  sur  l’âge  laureiu 
lien  des  calcaires  des  Adirondacks  11  est  vrai  qu’il  affirm*^ 
clairement,  tout  en  reconnaissant  deux  portions  discoi’danle!’ 
du  Laurentien,  ainsi  a[q)elé  dans  les  Adirondacks,  que  le  cal' 
Caire  de  ce  voisinage  (Port-llcnry  et  Westport)  ne  forme  poin^ 
partie  des  couches  de  la  série  du  laurentien  inhirieur,  mais  q'> 
est  situé  en  discordance  sur  les  bords  relevés  îles  lits  de  gnei®® 
dans  celte  portion  du  système.  Ce  calcaire  n’est  point  en  coH' 
cordance  avec  le  Laurentien  supérieur.  Le  Laurentien  snpérien|' 
est  composé,  selon  lui,  « de  lits  massifs,  formés  de  roches  ** 

I Geology  of  the  Second  Districl  of  New  York,  184-2,  p.  267. 

Note  on  the  Geological  position  of  tlio  Serpentine  limostonc  of  nortliern  New  Soi 
and  an  inquiry  regarding  the  relations  of  lliis  limestone  to  the  Eozoon  limestones  o 
Canada.  Am.  Jour.  Sci.  (3)  Xll,  p.  298,  1876. 


COMMUNICATION  DE  M.  WINCHELU 


281 


*'^l>rador,  c’est-à-clirc,  des  roches  à liypcrsthène  d’Emmons, 
““ïsi  que  d’autres  granités,  » le  tout  élaiit  d’origine  éruptive.  On 
peut  s’attendre  à les  trouver  concordants  au  calcaire.  Sous  ce 
^^Pport,  les  calcaires  cristallins  des  Adirondacks  ollrent  un  pa- 
i^allèle  exact,  dans  leurs  relations  de  structure  avec  les  roclics 
^•“nptives  basiques,  avec  les  calcaires  de  Stony  Point  et  de 
^osetown  plus  loin  au  Sud  dans  la  vallée  de  l’Hudson. 

n’est  pas  nécessaire  de  prolonger  ces  remarques  prélimi- 
’^^ii'es.  Il  est  apparent  qu’à  cause  de  la  faiblesse  des  évidences 

I-  Tableau  des  changements  et  des  slTnctures  géologiques. 


les  Adu'omlacks 


h (Irès  de  Potsdam 
“'«tordant  sur  : 

0 Roche  à hyi  lers- 

0 Calcaire  cristallin, 
t)  Schistes  associés. 

^0  Un  quartzite. 

Rupture  du  N»  3 
P'"’  roche  à hypersthène 
t"ir  éruptifs  alliés, 
^«ociés  au  granité, 
he  premier  ayant  du 
titané  et  des  phos- 
Pliates. 

Quartzite  (gneissi- 
Calcaire,  schiste, 
^ Succédant  (vers  les 
^'juches  supérieures?). 
'8'ste  S[)éculairc  dans 
calcaire.  Magnétite 
les  schistes. 

^ • S<’.histes  plus  an- 

I *^*«cordants  sous 
le  Mo 


A Corllandt 


Kcijion  laconique 


2.  Rupture  du  cal- 
caire à Olenelliis  et  des 
schistes  associés,  par 
gahhro.  Métamorphisme. 
Fer  titané. 


3.  Calcaire  cambrien 
avec  des  schistes  et  du 
([uarlzite. 


1.  Grès  de  Potsdam 
discordant  sur  : 

a)  Le  Primitif,  com- 
posé de  quartzite  méla- 
morphosé  (à  Whitehall). 

b)  Calcaire  à Olenel- 
Ins  et  quartzite  à Ole- 
nelliis  ' à Poughkeepsie. 

2.  Bouleversement, 
plissement  et  inélamor- 
me  du  N“  3. 


3.  Quartzite,  calcaire, 
schiste,  de  bas  en  haut. 
Cites  de  fer  dans  le  cal- 
caire superposés  immé- 
diatement sur  le  quart- 
zite. 

4.  Roches  cristallines 
d’un  plus  grand  âge,  dis- 
cordantes sous  le  No  3. 


I‘(i  P'^ofessour  Dvvight  fait  mention  de  tous  les  deux,  c’csl-à-dirc,  le  grès  de 
P * et  le  quartzite  à Olenellus^  près  de  Poughkeepsie  (N.  Y.),  mais  il  ne  décrit 
* '«ur  contact  réel.  Am.  Jour.  Sci.  (3)  XXXI,  p.  125. 


282 


GOMPTE-RENDO.  yUATRliîME  PARTIE 


paléonlologiques,  nous  devrons  nous  appuyer  grandement  si»' 
d’autres  considérations  pour  établir  des  pai’allèles  entre  le  sys- 
tème taconique  de  l’Est  et  les  systèmes  de  roches  du  Nord- 
Ouest.  La  succession  géologique  des  changements  dans  le*’ 
régions  principales  de  l’Est  est  représentée  dans  le  tableau 
précédent. 

Si  nous  considérons  les  caractères  historiques  et  géologiques 
de  ce  tableau  dans  un  ordre  inverse,  nous  les  enregistrerons  de 
la  manière  suivante. 

4"  Il  y avait  selon  les  évidences  que  nous  nous  sommes  procu- 
rées, au  moins  dans  les  régions  des  Adirondacks  et  du  Taco- 
nique, un  assemblage  archéen  de  schistes  et  de  gneiss  associés 
et  des  schistes  verdâtres  à séricile  dans  quehpies  régions  du 
V’ermont.  Ces  roches  constituaient  des  portions  des  premières 
aires  de  terre  ou  «protaxes»  de  l’Est  des  Etats-Unis  '. 

d”  Dans  les  régions  des  Adirondaks  et  du  Taconiipie  ces  roches 
furent  formées  à l’état  cristallin  avant  le  dépôt  d’un  autre  série, 
qui  est  maintenant  subcristalline,  et  elles  ont  fourni  des  frag' 
ments  de  divers  matériaux  à cette  seconde  série.  Cette  seconiie 
série  est  connue  sous  le  nom  de  Taconicpie  ou  Cambrien  iide- 
rieur,  et  son  épaisseur,  selon  M.  Walcotl,  n’est  pas  de  moins  de 
15  000  jiieds.  On  y trouve  du  quartzite,  du  calcaire,  des  gneiss 
et  des  schistes  fragiles.  Dans  le  calcaire  on  trouve  souvent  des 
dépôts  d’hématites  rouges  d’une  grande  étendue  et  d’une  graïul*^ 
valeur.  Ces  roches  ont  fourni  un  grand  nombre  de  nouvelles 
données  et  au  point  de  vue  de  la  cristallisation,  beaucoup 
nouveaux  minéraux,  et  beaucotq)  de  problèmes  de  pétro- 
graphie. 

Afin  de  donner  un  peu  plus  de  clarté  aux  arguments  q»' 
affirment  l’existence  de  ces  roches  dans  la  région  des  Adiro»' 
dacks,  nous  citerons  les  autorités  suivantes. 

Vanuxem,  1842.  Nous  avons  déjà  dit  ipie  M.  Vanuxem  pennif 
de  classer  dans  le  Taconiipie  quelques  roches  qu’il  avait  trou- 
vées dans  le  Nord-Est  du  comté  de  Lewis  de  l’Etat  de  New  York- 
Elles  sont  composées  de  calcaire  avec  oligiste  spéculaire,  et 
roches  graphiteuses.  Le  jirofesseur  Hall  nous  dit  aussi  ^ q''*^ 
M.  Vanuxern  reconnaissait  volontiers  comme  taconique  i»’*^ 
série  de  conglomérats  et  de  roches  cristallines  dans  les  conittî*’ 
de  Saint-I.awrence,  Lewis  et  Jefferson.  Le  U‘'  Emraons  n’avad 

' Dana,  DuUetin  Geol.Soc.Am.,  1800,  p.  3.  Areas  orcoiitiiiciilal  progi'css  iii  North  Amené''- 

î!  4(jme  Keport  of  lhe  N.  Y.  State  Uns.  Nat.  llis.,  p.  178. 


COMMUNUJATION  DE  >1.  WINCIIELL 


283 


point  connaissance  de  ces  rociies,  ou  il  ne  comprit  pas  leurs 
caractères,  car  il  allirme  distiiiclcmenl  (|ue  les  roches  taconiques 
0 existent  pas  dans  le  second  district,  ([ui  était  Formé  des  comtés 
de  Warren,  Essex,  Clinton,  Ph’aidrlin,  Saint-Lawrence,  Jelter- 
*^00  et  Hainilton  (p.  135,  Report  on  lhe  second  district). 

P-  B.  Brooks,  1872.  Selon  le  major  Brooks,  f[ui  lit  une  recon- 
oaissance  économique  de  certaines  mines  de  ter  dans  le  comté 
'*e  Saint-Lawrence,  il  y a,  sous  le  grès  de  Potsdam,  une  série  de 
couches  dans  lesquelles  il  croit  voir  le  système  taconique  tl’Ein- 
‘Oüns,  « et  cette  vue  est  soutenue  par  la  ressemblance  des  carac- 
'^cres  lithologiques,  par  le  nombre  et  l’ordre  des  lits  de  cette 
*^crie,  conq)arés  à ceux  de  la  série  du  système  décrit  dans  la 
Léologie  de  New-York,  (part  IV,  p.  138-144).  C’est  avec  peine 
doe  nous  supposons  que  le  D''  Einmons  eiit  pu  ignorer  une 
*^oggcstion  si  signilicative  de  son  système  favori  sans  la  rccon- 
Oftitre.  Il  n’y  a aucun  doute  que  la  vue  singulière  qu’il  eut  à 
cgard  de  l’origine  des  calcaires,  l’empêcha  un  tant  soit  peu  de 
cpcontuu'tre  tous  les  faits  intéressants  (pi’on  peut  observer  dans 
cette  localité  L » Ces  couches,  selon  M.  Brooks,  sont  conq)üsées 
Une  roche  tendre,  généralement  schisteuse  ou  phylladeuse. 
Cependant  massive  en  certain  lieu,  d’une  couleur  verte  tirant  sur 
c gris  vert.  Apparemment  c’est  une  roche  magnésienne,  dont 
épaisseur  est,  au  maximum,  environ  90  pieds,  formant  le 
plancher  des  mines.  (Le  N®  2 de  la  formation  du  minerai  de 
ce  de  Brooks  est  simplement  la  portion  inférieure  du  grès 
^ e Bolsdam  en  discordance.)  Au-dessous  de  ce  schiste  se  trouve 
calcaire  cristallin  et  granulaire,  d’une  couleur  blanchâtre 
grise,  dont  l’épaisseur  n’est  [»as  moins  de  250  pieds.  Un 
feCes  vient  ensuite,  ayant  à un  affleurement  une  épaisseur  de 
^ pieds.  Au-dessous  de  cette  dernière  couche  on  trouve  une 
î^iilre  assise  de  calcaire  cristallin,  dont  l’épaisseur  exacte  est 
''^connue,  quoi<pie  plus  grande  que  celle  du  calcaire  précédent, 
^1  dans  laquelle  des  lits  irréguliers  et  des  liions  de  granit  sont 


C'iferuiés.  La  série  entièi'e  observée  par  Brooks  entre  le  grès 
l^otsdam  et  le  gneiss  fut  considérée  comme  ayant  700  pieds 
cpaisseur,  mais  il  ne  trouva  pas  les  couches  formant  le  fond. 


de 


d 

An. 


^ dessous  de  cette  série  entière  est  uiji  gneiss  (]ui  en  forme  le 
''^cd  Sud-Est.  « Ce  gneiss  est  très  probablement  discordant, 
*'ais  le  contact  réel  n’a  pas  été  vu.  C’est  une  partie  de  la  grande 

1 IX 

old.  " PBwer  SiluriaQ  rocks  in  Saiut-Lawrciicc  county,  N.  Y.»  wich  are  probably 

^ than  thü  Potsdam  satidslone.  T.  B.  Brooks,  Ani.  Jour.  Sci.  (3)  IV,  p.  22,  1872. 


284 


COMPTE-HENUU. 


QUATRIÈME  PARTIE 


région  azoïquc  du  Nord  de  New  York On  n’y  a point  décou- 

vert de  calcaire  ; le  feldspath  était  d’une  couleur  rougeâtre, 
contenant  toujours  du  mica  et  souvent  de  la  hornblende.  » Cette 
série  supérieure  « est  plissée,  présentant  plusieurs  axes  anticli- 
naux et  synclinaux  ipii  semblent  être  presipie  parallèles  aux 
bords  de  la  région  laiirentienne,  c’est-à-dire  du  Nord-Est  au 
Sud-Ouest.  » La  déclaration  faite  par  M.  Brooks  que  le  gi'ès 
situé  entre  les  deux  assises  de  calcaire  cristallin  est  semblable  au 
grès  de  Potsdam,  nous  paraît  singulière.  Peut-être  a-t-il  voulu 
simplement  dire  (|u’il  est  essentiellement  composé  de  fragments 
de  quartz  un  peu  ferrugineii.x.  11  se  peut  que  l’occasion  pour 
l’examiner  fut  défavorable  et  que  le  grès  qui  fut  supposé  être 
intercalé,  n’était  qu’une  masse  détachée  du  grès  de  Potsdam, 
située  de  telle  façon  ipi’elle  paraissait  intercalée  dans  le  calcaire. 
Si  cette  masse  est  réellement  entre  les  couches  de  calcaire,  ce 
qui  n’est  pas  du  tout  improbable,  elle  se  trouverait  à l’état  cris- 
tallin, ayant  un  tant  soit  peu  l’apparence  du  gneiss  à une  assez 
grande  profondeur. 

James  Hall,  1876.  On  a aussi  fait  allusion  au  rapport  du 
professeur  James  Hall  sur  la  position  géologique  des  calcaires 
cristallins  dans  le  voisinage  de  Port-lleury  et  de  Westport.  H 
déclare  expressément  qu’ils  sont  en  discordance  sur  les  tranches 
relevées  d’un  gneiss  plus  âgé  L 

A.  II.  Lekos,  1878.  En  faisant  l’étude,  spécialement  chi- 
mique et  pétrogra|)hique,  des  roches  du  comté  d’Essex  de  l’Etal 
de  New  York,  le  professeur  Leeds  arriva  à la  conclusion  qu’elles 
font  partie  du  système  norien  et  qu’elles  ressemblent  aux  masses 
de  roches  du  même  système  (jue  l’on  trouve  dans  le  Canaihi, 
dans  l’Ouest  de  l’Ecosse,  dans  la  Norvège  et  ailleurs,  et  qu’au 
point  de  vue  de  l’âge  on  doit  les  séparer  du  Laureiitien  inté- 
rieur ou  Laureiitien  réel 

C.  E.  Hall,  1879.  Immédiatement  après  la  publication  des 
résultats  du  professeur  Leeds,  qui  étaient  basés,  comme  uouS 
venons  de  le  dire,  sur  des  études  chimiijues  et  pétrographicjues, 
ceux  de  M.  C.-E.  Hall,  basés  sur  la  structure  générale,  fureiil 
puliliés  3.  Les  deux  géologues  s’accordent  sous  tous  les  rapports, 

' Am.  Jour.  Sci.  (3)  XII,  ji.  299,  1876. 

Notes  upoii  the  lithology  of  üie  AOirondacks.  Thirteenth  report  of  the,  New  Yot''< 
Siale  Muséum,  p.  79-1Ü9,  1878. 

3 Tliirty-socoiiil  Keiiort,  New  York  State  Cabinet,  1879.  Ce  compte  rendu  fut  public 
avec  les  cartes  ijui  avaient  été  oniises  dans  la  première  pul)lication,  connue  siipplémeul 
au  comple-renAi  du  Géologue  de  l’Elal  en  1SS4,  Atbany,  1885. 


COMMUNICATION  DE  M.  WINCIIEUU 


285 


les  résultats  obtenus  par  M.  Hall  soûl  beaucoup  plus  im- 
Pf'i'tants  sous  ce  rapport-ci,  car  sa  description  des  relations 
^b'ati<ri>aphiques  est  poussée  beaucoup  plus  loin.  Ces  relations 
'^'^'it  dans  l’ordre  suivant. 

1“  Calcaire  (marbres,  vert  antique,  graphite,  etc.)  et  la 
Sérié  du  Labrado  r ou  Laurciitieu  supérieur,  avec  son  minerai  de 
^ei'  titané,  qui  est  certainement  en  discordance  avec  le  Lau- 
J'eiitlen  inférieur,  et  probablement  avec  les  autres  parties  du 
L'aiirentien  supérieur  (voir  p.  31,  Reporl  State  Geolotjist  of 
^ew  York). 

2®  Minerais  de  fer  sulfuré  du  Laurenticn,  qui  sont  esseuliel- 
^ent  une  série  de  quartzites  contenant  des  gneiss,  associés 
roches  à labrador  lormant  partie  du  Laurentien  supé- 
rieur. 

Caurcnlien  inférieur,  ou  série  des  minerais  de  fer  magné- 


le; 


3° 


*■'*111  es. 

Hall  n’est  pas  certain  si  les  minerais  de  fer  sulfuré  et  le 
i'ifirlzite  associé  appartiennent  à la  série  supérieure  ou  inférieure 
Caurentien,  mais  les  études  comparatives  faites  sur  les  mine- 
p***®  de  fer  du  Minnesota  semblent  indiquer  qu’ils  sont  dans  une 
riïialion  discordante  au-dessus  du  Laurentien  inférieur,  quoi- 
*^b'e,  lorsqu’ils  sont  cristallins,  les  gneiss  et  les  minerais  de  fer 
'l|’i  en  proviennent  soient  facilement  confondus  avec  les  gneiss 
•'•us  anciens. 

Pumpelly,  Waucott,  Van  Mise,  Williams  (G.  IL),  1892.  En 
^9,  ces  géologues  s’associèrent  pour  faire  une  reconnaissance 
I '**isles  Adirondacks.  Jlicii  qu’ils  ne  s’accordent  pas  sous  tous 
rapports,  ils  sont  d’accord  sur  ce  que  nous  désirons  faire 
l^ssortir  ici,  savoir  : Il  y a dans  cette  région  une  série  inqiorlantc 
® roches  élastiques,  qui  n’apjiarlieul  jias  au  Laurentien,  et 
est  en  discordance  au-dessous  du  grès  de  Potsdam.  Cette 
^^'9e  est  composée  de  gneiss  quartzeux,  de  calcaires  cristallins, 
^'aeiss  à graphite  et  de  minerais  de  fer  magnéliipies. 

’ Van  Hise  écrit  : 

Qnoifpie  la  structure  de  l’intérieur  des  roches  de  cette  série 
®-'^bibe  pas  positivement  des  caractères  élastiques,  les  cal- 


èl  sclûstes  à grapliili 

'le 
fait 


cl  la  régularité  de  ce  f[ui  semble 


1 K / M.  y J • 

9e  structure  sédimentaire  dans  les  gneiss,  n’oflrcnt  guère 
^friiuc  que  la  série  était  originairement  clastique  et  qu’elle 


partie  de  l’.Vlgoidcien.  Les  études  de  M.  Walcott  ]>ermettcut 
*^"pposer  qu’il  y a aussi  pour  base  un  conglomérat.  M.  Wal- 


286 


COMPTE-REXDU.  QUATRIEME  PARTIE 


cott  a clécoiiverL  le  long  des  lignes  de  contacl.  des  évidences  de 
non -concordance.  Cet  Algonkien  ressemble  tant  an  Lanrenticn 
supérieur  qui  se  trouve  à peu  de  distance  du  voisinage  d’Ottawa, 
([u’on  ne  peut  douter  qu’à  une  certaine  époque,  sinon  à la  ])rc- 
sente,  ces  deux  formations  n’en  faisaient  qu’une  b » 

En  parlant  de  cette  série,  M.  Van  llise  dit  encore  : Le  carac- 
tère cristallin  qui  existe  à présent,  ainsi  ({ue  l’arrangement 
quaquavcrsal,  provient  sans  doute  de  l’intrusion  dn  gabbro. 

La  dilférence  principale  existant  dans  les  opinions  qui  furent 
formées  pendant  cette  reconnaissance,  semble  être  au  point  de 
vue  du  contact  du  calcaire  au-dessus  des  gneiss.  MM.  Lumpelly 
et  Walcott,  ou  tout  au  moins  ce  tlernier,  considèrent  le  contact 
comme  un  exemjile  évident  de  non-concordance,  et  les  masses  de 
üTieiss  comme  renfermées  dans  le  calcaire  sons  la  forme  de 
fragments  dans  un  conglomérat  de  basc^,  tandis  que  M.  à' an 
Hise  explique  leur  provenance  de  la  façon  suivante.  Il  suppose 
(jue  l’action  dynamique  exei’céc  par  l’intrusion  du  gabbro  lut  bi 
cause,  de  la  rupture  des  gneiss  associés  à ces  conclics,  de  In 
séparation  des  masses  de  gneiss,  ainsi  que  de  la  Inçon  par  la- 
quelle elles  se  trouvent  renfermées  dans  le  calcaire.  Le  contact, 
dans  tous  les  cas,  est  sans  doute  « d’un  caractère  tout  à fa't 
extraordinaire,  » comme  le  dit  M.  Van  Ilise.  Il  est  difficile  de 
comprendre  dans  quelles  circonstances  et  dans  quelles  conditions 
sédimentaires,  normales  ou  non,  un  calcaire  pourrait  accumulpr 
et  renfermer  comme  un  terrain  océaniipie  tant  de  masses  gi’os- 
sières,  provenant  des  roclics  qui  constituaient,  selon  des  supp'^' 
sitions  probables,  les  terrains  adjacents.  Ordinairement,  dans  d<’ 
telles  conditions,  une  base  est  formée  d’un  dépôt  grossier  de 
conglomérat,  peut  être  siliceux.  Nous  la  trouvons  telle,  en  ellcL 
dans  le  « grannlar  ipiartz  » à l’Est  de  la  vallée  de  Ghamplain,  et  i 
est  juste  que  nous  nous  attendions  à en  trouver  une  semblabb 
pour  ces  roclies  dans  les  Adiroiulacks.  D’ailleurs  il  est  dilfieü* 
de  comprendre  pourquoi  des  masses  de  calcaire  ne  jiourraici't 
])as  avoir  été  renfermées  dans  les  gneiss  par  les  fractures  et 
redoublements,  tout  aussi  bien  que  celles  de  gneiss  dans  le  cal- 
caire ; ce[)endant  nous  n’en  avons  point  connaissance. 

En  1892,  accompagné  par  MM.  U.  S.  tirant  et  Charles 
cliert.  je  fis  une  reconnaissance  dans  le  Nord  des  Adirondacks 


* U.  s.  GeoL  Smi’ey,  liulldin  N"  HO,  p.  3‘JS,  f>08,  1872. 

2 Bulletin,  Geol.  Soc.  Am.,,  Il,  p.  218,  1891. 

^ 21^^  Annuul  Report,,  Geol.  Nat.  Hist.  Sur.  Minn.,  1893,  p.  99-112. 


nOMMUNTCATION  DE  M.  WINCITKEE 


287 


ous  trouviimes  un  gneiss  interstratifié  de  marbre  et  de  quar- 

'"•le.  Le  gneiss  était  quartzeux  dans  quelques  endroits.  Le 

^^>artz  qui  s’y  trouvait  libre  fut  estimé  par  une  section  mince 

pour  cent  ; le  reste  était  principalement  du  fcldspatli. 

'"'S  roches  furent  considérées  comme  étant  essentiellement  du 

âge^  et  post-laurentiennes,  quoique  l’existence  d’un  gneiss 

plus  bas  et  plus  ancicir  ne  fût  pas  reconnue.  Il  v avait, 
Uon  s ■ J ’ 

Caire, 

•la 


seulement  des  fragments  de  gneiss  renfermés  dans  le  cal- 
mais aussi  des  lentilles  de  calcaire  isolées  et  renfermées 


le  gueiss.  Cette  série  supérieure  de  gneiss,  de  quartzite  et 
de  regardée  dans  notre  rapport  comme  le  parallèle 

^ série  taconique  de  l’Ouest  de  la  Nouvelle-Angleterre,  non 
cnient  à cause  des  dilférences  lilhologiques  qui  existent  entre 
série  et  le  vrai  laurentien  du  Nord-Ouest,  mais  aussi  à 
de  sa  ressemblance  ,à  la  série  du  taconique  de  l’Est  des 

'roiidacks  par  l’ordre  de  ses  parties  et  par  son  caractère  en 
5)*5tiéral  L 

Aso.x,  1893.  M.  Nason,  qui  avait  fait  une  élude  spé- 
minerais  de  fer  magnétiques  du  New  Jersey,  ainsi  que 
la  qui  leur  sont  associées,  poussa  ses  l'echerches  dans 

•l'^s  Adirondacks  dans  le  but  de  reconnaître  et  de 
ficriva  à la  conclusion  suivante  ; Nous 
les  •affirmer  jionr  le  présent  que  les  roches  et 

ttiinerais  des  deux  localités  sont,  dans  un  sens  pratiipie,  in- 
•^Oti  aucun  critérium  dont  nous  ayons  maintenant 

. ‘J'*^•'•ance,  et  qu’elles  sont  probablement  du  même  âge. 
c-  Ke> 


. L.  N 
des 


Jes 


J. 


! *'^enti, 


ki2MP,  1804.  Dans  un  travail  récent,  le  professeur  Kemp 


^'/’iaé  quchpies  arguments  qui  lui  ont  fait  supposer  que  les 
'irie  des  Aclirondacks  sont  dans  l’ordre  suivant:  à la  base, 

ilug]*^”®  de  gneiss  composé  de  quartz  et  d’orlhoclase,  et  dans 
places  contenant  de  la  hornblende,  et  autrement,  de 
•le  *i  augite,  avec  des  plagioclases  : secondement,  une  série 
I ^1  •cristallin,  associé  de  très  près 

^aeiss  ; hnalernenl  une  série  de  roches  injectées  de  la 
P ® des  gabbros,  pénétrant  les  deux  autres 
Se  sendjlc,  par  ce  qui  précède,  que  tous  les  géologues  qui 

sérieusement  occupés  de  la  composition  des  deux  régions, 


a 


des  schistes  noirs 


{ n* 

pourtant  pas  vérifié  si  los  roches  qnarlzitc,  calcaire  et  içnciss  rjui  sont 

invol 

2 ysfinii.nt. 


vcmeiit,  (tevienneiit  plus  anciennes  dans  la  direction  de  (|nailzile  à gneiss 


"'•V  „ western  shore  of  lake  Chainplain.  J.  F.  Kemp  DuH.  Geol.  Soc.  Am- 

’ l’'  213-2Ü,  Feb.  18M. 


288 


COMPTE-RENDU.  — QUATRIEME  PARTIE 


sont  d’accord  concernant  l’existence  d’un  terrain  cristallin  dae^’ 
les  régions  des  Adirondacks  et  taconiqiies,  ayant  la  inênie  coiH' 
position,  ainsi  que  le  même  ordre  stratigrapliique  ! 

2.  Le  second  pas  du  tableau  des  événements  qui  marquent 
l’ilge  du  Taconique  ou  du  Cambrien  inférieur,  fut  la  grande  en- 
tastroplie  éruptive  qui  donna  origine  aux  gabbros  et  aux  roclm'’ 
basiques  alliées.  De  tous  côtés  on  admet  que  cette  catastropl'i’ 
fut  accompagnée  de  redoublements  et  de  failles  des  sédiments 
Laconiques,  de  la  cristallisation  de  ses  strates,  du  mélang*’ 
elfusif,  dans  certaines  parties,  de  débris  volcaniques  avec  DS 
produits  sédimentaircs  ordinaires,  et  de  la  formation  ‘D 
coulées  superficielles.  Ces  roches  basiques,  venant  de  portio"^ 
plus  jirofondes  de  la  terre,  sont  maintenant  associées  avec 
roches  éruptives  acides,  telles  que  les  felsites  et  les  granités, 
sont  probablement  des  produits  de  la  fusion  des  couches  séde 
mentaires,  comme  cela  a été  démontré  dernièrement  dans 
Minnesota.  Le  métamorphisme  des  matériaux  clastiques  de  cett‘ 
seconde  série  occupe  une  grande  étendue.  Toutes  les  régio"^ 
rc[)résentées  dans  le  tableau  en  montrent  des  traces,  mais  1 i’P' 
parition  réelle  des  roches  fondues  parmi  les  fragments  n’a  ài'' 
trouvée  que  dans  les  régions  de  Cortland  et  des  Adirondachs- 
Cependant,  dans  l’extension  septentrionale  des  régions  taco 
niques  en  Canada,  ce  chapitre  est  bien  décrit  par  MM.  SelvV}'’ 
et  Elis  L J. 

Le  dernier  événement  historique  qui  peut  nous  servir 
faire  une  comparaison  sur  ce  sujet,  est  la  cessation  de  la  turbi' 
lence  et  le  dépôt  du  grès  de  Potsdam  en  discordance,  à cci' 
laines  places,  sur  toutes  les  couches  antérieures,  et  accoinpaS"*^ 
d’une  subsidence  progressive  des  régions.  Il  est  alors  légit'*'|^ 
et  d’accord  avec  la  tendance  des  évidences,  de  supposer  qi'^  ^ 
succession  historique  des  événements  géologiques  dans  la 
des  Adirondacks  fut  essentiellement  identique  à celles  < 
régions  du  Cortland  et  du  Taconiipie. 

Eu  accejitant  cette  supposition,  nous  ferons  mention  de  I 
tension  de  la  série  des  Adirondacks  sur  les  régions  interposé' 
du  Canada,  en  passant  à la  considération  de  la  succession 
toriipie  dans  la  région  du  lac  Supérieur.  On  sait  depuis  loa?^ 
tenqis  que  le  système  laureutien  au  Canada  est  divisible  en  dea- 

* Geolonical  Surmij  of  Canada.  Report  of  Rro<ire.ns  for  1S77-1S7S,  Oliservati'”’^ 
fhe  sfratigraphy  ol  lhe  Québec  groiip.  A.  R.  C.  SELWYN,  p.  5A-7A. 

Reports  on  the  geulugy  of  the  castern  townships.  üeological  Surveij  of  Canada, 

1888.  R.  W.  ELLS. 


ol' 


COMMUNICATION  DE  M.  WINCIIELL 


289 


*^>^ries  non  concordantes*.  La  plus  récente  de  ces  séries  est 
*^oinposée  de  gneiss,  de  calcaire,  de  ipiarlzite,  de  conglomérats 
de  roches  éruptives  basiques  de  la  famille  du  gabbro.  Ces 
'^lies  éruptives  sont  accompagnées  de  grandes  masses  d’apa- 
fit  de  minerai  de  fer  titané.  Sous  tous  les  rapports  elles  sont 
l^oiiiparables  au  jmint  de  vue  pétrograpliique  comme  eu  struc- 
et  elles  occupent  la  môme  position  stratigraphique,  autant 
d'ion  peut  s’en  assurer,  que  les  gneiss  et  les  gabbros  supérieurs 
's  Adirondacks.  Elles  ont  été  mises  en  parallèle  avec  les  ro- 
semblables  des  Adirondacks  par  plusieurs  géologues.  La 
rnière  expression  de  cette  opinion  est  celle  du  professeur 
Hise,  déjà  citée 

Idans  la  descri|)tion  originale  de  la  région  de  l’Huron,  comme 
le  savons  déjà  depuis  plusieurs  années,  on  trouve  deux 
^3'*^tèines  non  concordants.  Le  système  inférieur  est  l’Archéen, 
*‘'ttant  des  gneiss,  des  greenstones-conglomérats  et  des 
'stes  à mica  et  à hornblende.  Le  système  supérieur  est  com- 
de  conglomérats,  de  quartzite,  de  calcaire,  de  phyllade 
peu  de  minerai  de  fer,  intercalés  çà  et  là  et  traversés 
„ ^®*^*'fis  éruptives  basi(pies.  Parmi  ces  dernières  il  y avait  un 
îffossier  ressemblant  au  gabbro  de  la  base  du  Kewee- 
'hi  Ifioiiue  cette  série  supérieure  sur  les  rivages  de  l’Est 

. Supérieur,  à une  étendue  ([ue  j’ai  indiquée  sur  la  carte 
Accompagne  ce  travail. 


LACONIQUE  DE  LA  RÉGION  DU  LAC  SUPÉRIEUR 

*^**"ches  qui,  dans  la  région  du  lac  Supérieur,  semblent 
''file  parallèle  de  celles  qui  ont  été  considérées  dans  la  région 


oir 
•iAcon 
"filOi 


sont  placées,  par  les  géologues  de  l’«  United  States 

^ ’ 

'èp.  corrélation,»  ainsi  que  dans  une  monograpliie  publiée 


'cgical  Survey,  » dans  leurs  mémoires  préliminaires,  dans 


« par  Irviug  et  Van  Hise,  dans  ce  cpi’ils  appellent 

Fç  l^'*Akian.  » .le  renvoie  mon  lecteur  au  (piatrième  compte 
]Vi  *\ÿ*^*^'  EUnited  States  Geological  vSurvey,  pages  589-760,  où 
ti^U  Alcott  discute  la  « Fauna  of  lhe  Lower  Candirian  or  Ole- 
**  Zone  » 1890,  Bnlletin  Si,  U.  S.  GeologicAil  Survey,  où 

' of  Canada,  1863,  and  acenmpanying  allas. 

3 vji  Suvi'ey,  liullelin  HC>,  p.  .W8,'l89“2. 

(3)-  P-  138-157.  Classification  of  lhe 

System  of  North  America,  où  la  meme  opinion  est  exposée  en  général. 


fia 

° Conçu,  céol.  intern. 


19 


290 


COMPTE-RENDU.  — QUATRIEME  PARTIE 

la  inêine  classification  est  conservée.  M.  Van  Mise  a aussi  class<S 
dans  une  de  scs  dernières  publications,  ces  couches  sous 
Cambrien  inférieur,  ou  Taconiipie  de  Nouvelle  Angicterre  ; iioii'^ 
voulons  dire  le  Kewcenawan  et  l’Aniinikie  de  la  région  du 
Supérieur. 

Les  découvertes  de  fossiles  taconiques  ont  été  si  fréquente*^ 
pendant  les  trente  dernières  années,  grâce  à l’activité  'I*"' 
MM.  Hartt,  Ford,  Walcott,  Mattliew  et  [)lusieurs  autres,  que 
faune  a acquis  une  portée  qui  lui  a donné  place  parmi  les  caraC' 
tères  les  plus  importants  de  la  géologie  paléozoïque.  Tout  eo 
considérant  la  rareté  des  espèces  fossiles  connues  dans  les  ro' 
elles  de  cet  horizon,  en  Amérique,  avant  les  découvertes  faites 
y a quelques  années,  le  fait  (ju’elles  n’ont  point  été  découverte^ 
dans  quelques  localités  du  môme  terrain  où  l’on  peut  supposer 
qu’elles  existent  par  rapport  à d’autres  causes,  n’est  pas  un  giiidr 
irréfragable  pour  indiquer  l’âge  pré-taconique  de  ces  roches- 
En  présence  de  quelques  formes  organiques  dans  d’autres  locP' 
lités,  n’ayant  aucune  ressemblance  aux  espèces  connues  dans  h’ 
Taconique  ou  Cambrien  inférieur,  les  roches  qui  les  contiennent 
reçoivent  néanmoins  des  évidences  de  l’âge  du  Cambrien  inh'' 
rieur.  Nous  ne  pouvons  pas  échappera  la  force  de  ces  évidences 
paléontologiques,  en  regardant  ces  fossiles  comme  pré-taconi' 
ques,  et  en  supposant  qu’il  y avait  probablement  des  fossile^ 
dans  les  océans  de  l’âge  pré-Cambrien,  car  ce  serait  siibsb' 
tuer  une  probabilité  hypothétique  à une  vérité.  Plusieurs  loS' 
siles  venant  du  Taconique  sont  bien  connus  de  nos  jours, 
suppose  qu’ils  ont  été  enterrés  dans  les  roches  des  temps  ['f'' 
mitifs.  Dans  plusieurs  cas,  l’origine  archéenne  de  ces  fossiles 
été  [lubliée  en  Amérique,  ainsi  que  récemment  eu  Europe, 
dans  chaque  cas  où  la  stratigraphie  a été  étudiée  minutieuse' 
ment  et  déterminée  correctement,  au  moins  en  Amérique,  ü '* 
été  reconnu  que  ces  fossiles,  dits  archécus,  sont  taconiipie’*^' 
La  condition  cristalline  des  roches  dans  lesquelles  les  rcsle^ 
de  fossiles  pareils  furent  trouvés,  a,  plusieurs  fois,  tcllcinei^ 
masqué  leur  origine  sédimentaire  qu’elles  furent  d’abord  atU'i' 
buées  à l’âge  archéen.  Quand,  plus  tard,  les  fossiles  furent  <1*;' 
couverts,  on  leur  donna  nécessairement  le  même  âge  qui  avaj' 
été  donné  à ces  roches,  et  ce  ne  fut  que  lorsqu’une  faune  coi'Si' 
dérable  fut  reconnue  suffisante  pour  rapporter  ces  couches 
autres  localités  taconiques,  qu’elles  furent  finalement  adniis*^® 
dans  le  Cambrien  inférieur. 


COMMUNICATION  UE  M.  WINCIIELL 


291 


est  alors  licaucmn)  plus  sur  d’admettre  que  ces  espèces,  trou- 
^^es  dans  des  circonstances  si  douteuses,  ajipartiennent  au  Taco- 
*''9"e  plutôt  qu’à  l’Archéen.  Si,  à part  ces  faibles  évidences 
éontologiques,  il  y a nombre  d’attestations  dérivées  de  la 
^^fiicture  et  des  caractères  lithologiques,  qui  indiquent  que  ces 
l*^ssiles  sont  de  même  âge,  il  serait  encore  plus  injustifiable  de 
exclure  du  Taconique. 

C.-R.  Van  Hise  dans  une  publication  récente  (Report  of 
^‘^erélation.  — Arcliean  and  Algonkian,  1892)  fait  mention  de 
b'elques  cas  où  il  est  tout  disposé  à considérer  comme  fossiles 
e'taconiques  des  fossiles  de  l’Amérique  du  Nord. 

Dans  kl  série  de  V Animikie.  — A part  des  arguments 
nous  avons  fait  mention  pour  prouver  l’âge  taconique  de 


loat 

I’a  ■ ‘ 

niniikie,  on  peut  dire  ici  que  les  fossiles  dont  parle  M.  Van 

^*^*eent  mis  au  jour  par  le  D’’  A.  R.  G.  Selwyn  et  comparés 

M,  G.  F.  Mattbcw  à ceux  qui  avaient  été  trouvés  dans 

groupe  de  Saint-.lobn,  qui  renferme  tout  le  Cambrien. 

fdans  le  qmirtzite  de  Pipestone  du  Snd-Oiiesl  du  Minnesota. 

(1  fossiles  ont  été  mentionnés  dans  le  contexte.  L’opinion 

l(is  f^'^na  fut  la  meme  que  la  mienne  après  que  je 

„ découverts,  c’est-à-dire  que  ce  sont  devrais  fossiles  et 
'luils-  -■  ‘ 

3» 

■'  le, 


*nfli(juent  l’âge  taconique. 
f^liijUnde  à Aspidella  de  Terre-Neuve.  — Par  rapport 


par  ivi 

le' 


'O's  fossiles  ces  ardoises  furent  rapportées  au  cambrien 


'liai 


Murray,  qui  les  compara  au  lluronien  du  Canada.  On  dit 
Arenicolites  spiralis  se  trouve  dans  le  roches  primor- 


18' 


de  la  Suède.  M.  Murray  eut  de  la  peine  à découvrir,  en 
’ SI  ces  ardoises  étaient  séparées  du  Cambrien  inférieur  (?) 
iiiie  discordance.  M.  Hovvley,  qui  est  actuellement  chargé 


Par 

I 

Vnroc// de  Terre-Neuve,  a récemment  déclaré  à l’au- 
infî  présent  travail  qu’on  n’a  pas  vu  la  base  du  Cambrien 
.'^^leiir,  et  qu’une  grande  épaisseur  de  couches  concordantes 
ïoi-dessous  des  States  qui  contiennent  XOlenelliis  à Ma- 


'^■'ciste 

t'üa  ^ f^'^ook.  On  trouve  ces  strates  inférieures  dans  les  envi- 
•"Oul  "1  rinity.  Elles  sont  composées  de  pbyllades 

et  vertes,  de  calcaires  rouges  et  xl’ardoises  de  loi- 
calcaires  contiennent  Tlyolilhus  e.xcellens  et  Slrapa- 
strates  les  plus  bases  qui  soient  visibles,  res- 
''•'ès  celles  cpii  sont  au  haut  du  lluronien,  c’est-à-dire  aux 

à 4 * Signal  llill,  qui  recouvrent  en  corcordance  les  ardoises 
^Pidella  En  effet,  si  nous  en  jugeons  par  la  structure  géolo- 


292  COMPTE-RENDU.  QUATRIEME  PARTIE 


qique  et  par  les  témoignages  que  nous  connaissons,  non® 
n’avons  pas  de  justification  pour  exclure  riiorizon  à Aspidall^^' 
du  Taconique.  II  est  bien  connu  que  le  Cambrien  infériciH) 
autrement  dit,  le  Huronien  supérieur,  repose  eu  discordance 
sur  le  Huronien  inférieur  et  sur  le  Laurcnticn.  Dans  cette  chaîn® 
de  preuves  un  annneau  est  encore  inconnu  en  Tcrre-Ncuv'C; 
c’est  le  plan  de  discordance  qui  marque  la  séparation  entre  D® 
pliyllades  s\  Aspidella  et  le  Huronien  inférieur.  Lorsqu’il  sci"^ 
découvert  il  mettra  en  harmonie  les  roches  de  cet  horizon 
avec  celles  du  môme  âge  des  autres  lieux,  sous  tous  les  rapports- 
Les  officiers  du  Geological  Siirveg  du  Canada  refusent  d’accep' 
ter  cette  séparation,  et  elle  scmiile  être  ignorée  dans  l’île 
Terre-Neuve.  C’est  cependant  un  des  points  de  comparaison 
plus  importants,  puisque  le  Huronien  supérieur  ou  « origin*^ 
Iluroniau,  » est  le  même  que  le  Taconique  que  nous  discutons 
dans  ce  travail.  Le  phylladc  à Aspidella  peut  doue  faire  partie 


du  Cambrien  inférieur. 

L’examen  de  M.  Walcott  a fait  connaitre  seulement  la  no” 
concordance  des  strates  à Olenellus  sur  du  gneiss  qui  appartient 
à l’Arcliéen. 

4“  Le  Laurenlien  supérieur  du  New-Brunswick.  — Ce  .sy^' 
tème  est  l’équivalent  de  la  série  de  Hastings  de  M.  Vciinor, 
il  est  Taconique  selon  le  point  de  vue  pris  dans  cette  discussion- 

5®  Dans  le  « Grand  Canon  » et  le  « Chuar  group  » de  l’ArisorK'' 
— Le  Cambrien  supérieur  en  ce  lieu  est  discordant  sur  les  séries  dn 
Grand  Caiïon  et  du  Chuar,  qui  sont  aussi  discordantes  sur  l’A’’' 
chéen.  Ces  séries  inférieures  sont  classées  dans  l’Algonkin" 
par  MM.  Van  Mise  et  Walcott  dans  leurs  « Corrélation  papei’S. 
Mais  cpiand  M.  Walcott  les  décrivit  la  première  fois,  il  les  jiln'/' 
dans  le  Cambrien  inférieur,  par  suite  de  la  découverte  d u" 
petit  fossile  ayant  les  caractères  de  Discina,  de  deux  spo"' 
mens  d’un  ptéropode  allié  à Ilgolithes  triangnlaris , et  d i"’ 
groupe,  obscur  ressemblant  à un  S Ironialnpora.  '.  Il  trouva  aïo-i’’ 
des  fragmeuts  qui  appartiennent,  apparemment,  à Olenelk’^'^ 
Olennides  ou  Paradoxid.es,  et  une  coquille  qui  ressemble  à i'"‘' 
Lingula 

Au  point  de  vue  de  ces  principes  généraux,  nous  examinei'Oir 
aintenant  les  évidences  dérivées  de  l’étude  des  relations  < 


mai 


I Am.  Jourii.  Sci.  (3),  XXVI,  p.  44,  1863. 

^ Van  lIlSE,  Corrélation  papers.  Bulletin  86,  p.  492. 


COMMUMICATION  DE  M.  WINCIIEEÏ, 


293 


‘^'^t'iicUire  (les  rodies  de  la  région  du  lac  Supérieur,  (| ni  indiijueiit 
üiir  à»e  tacouiüue  ou  candjrien  inferieur. 


So 


fge  taconujue 

as  ce  rapport,  nous  n’aurons  [>oint  besoin  d’aller  plus  loin 
la  publication  du  compte  rendu  final  du  dernier  Wisconsin 
^'^^logica!  Siiruei/,  ijui  fut  publié  en  1883.  En  groupant  les  for- 
jj'aboiis  de  cet  Etat,  le  [U'ofesseur  Cdiainberlin,  géologue  de 
^bit,  prolonge  l’ère  paléozoïque  jus(pi’à  la  base  du  Kcvvecna- 
; il  l,orue  à employer  le  terme  Cambrien  eu  parlant  (b;s 
et  des  calcaires  cpii  sont  placés  immédiatement  au-dessus 
* Kevveenawan,  et  il  représente  un  intervalle  d’érosion  au-des- 
**^'s  du  Keweenawuu.  Selon  lui,  l’Arcliéeu  renferme  le  Huronien, 
le  Huronien  il  comprend  des  strates  qui  sont  maintenant 
^^'laus  comme  faisant  partie  de  l’étage  de  l’Animilcie.  11  partage 
les  strates  (]ue  nous  considérons,  entre  l’Archéen  et  le  Pa- 
*^'^2oï(pie.  Il  n’y  avait  |)oint  d’évidences  de  fossiles  pour  dé- 
j*'*ji>trer  ceci,  si  ce  n’est  (pielques  formes  obscures,  trouvées  dans 
I'**  couches  sédimentaires  du  Kcwcenawan,  qu’on  supposa  être 
^ *’*’tgine  organiipic.  Apparemment,  on  considéra  à la  légère  la 
^j^'^oiioniie  comparative  de  ces  strates  du  Wisconsin  à l’égard 
'cleur  relation  avec  la  base  paléozoüpie  telle  (pi’elle  est  con- 
à présent.  Le  terme  Caml)ricn  inférieur,  employé  comme 
^ citie  géologique,  n’était  pas  adopté  généralement  dans  la  litté- 
l'dire  américaine,  et  le  terme  Taconi(|ue  était  sous  un  joug  de 
''^Approbation.  Le  professeur  Ghamberlin  cependant  fait  cette 


'‘Cm; 

lio 


Arque  significative  ^ 

du  Cambrien  inférieur  de  la  Grande  Eretagnc  et 


« Il  est  très  possible  que  les  forma- 
is "U  v,<uiuiuifii  iiiu;iieur  de  la  Grande  Eretagnc  et  de  la 
Alièivie  remplissent  cet  intervalle,  » c’est-à-dire  l’intervalle 
^‘•'osion  (jui  est  supposé  exister  au-dessus  du  Keweenawan. 
^j’i'ès  la  conclusion  du  « Wisconsin  Survey,  » le  |)rofesseur  Ir- 
_ g continua  à étudier  ces  couches  dans  la  région  du  lac  Su- 
. 'ciir.  11  nous  fait  fréquemment  remarquer  les  évidences,  vi- 
^1  Ws  à ïaylor’s  Ealls  (autrement  appelé  Sainte-Cnfix  Ealls) 
dp'*  vallée  de  la  rivière  de  Sainte-Croix,  et  ailleurs,  d’une 
entre  la  formation  (ju’il  considéra  comme  Potsdam 
roches  de  « trapp  » du  Keweenawan.  Cette  formation  de 
çJ**^*^j*Am  est  celle  de  Sainte-Croix  du  « Minnesota  Survey.  » II 
ç cela  comme  une  objection  insurmontable,  et  c’est  à 

'Ep"  qu’il  crut  qu’il  serait  impossible  de  donner  le  nom 

l)r'  ^ aux  roches  inférieures.  Il  croyait  que  la  base  du  Cam- 

'hait  indi([uéc  partout  par  une  grande  discordance,  mais  ce 

* (lu  lîeport  of  Wisconsin  (p.  116). 


i 


294 


COMPTE-RENDU.  QUATRIEME  PARTIE 

qu’il  prenait  pour  base  du  Cambrien,  était  en  réalité  la  base  du 
Cambrien  supérieur,  et  il  ne  soupçonna  pas  que  des  strates 
inférieurs  à celte  grande  discordance  pourraient  être  ranges 
encore  dans  le  système  cambrien.  M.  Cliamberlin  considéra 
comme  très  possible  que  le  Cambrien  inférieur  se  trouvai 
représenté  par  cet  intervalle  d’érosion  , et  cette  propositiom 
ainsi  que  l’objection  que  fit  M.  Irving®,  quand  on  parla 
d’appliquer  le  nom  de  cambrien  aux  couches  qui  se  troiivenl 
inférieures  à cette  discordance,  produisirent  leur  elfet  sur  I® 
U.  S.  Geological  Survey  lorsque  ces  géologues  furent  altaclirS 
à cette  organisation  -,  car  l’union  des  vues  de  ces  deux  géologues 
devint  l’opinion  générale  qui  a été  publiée  depuis  par  cette  insti' 
lution,  chaque  fois  qu’il  en  a été  question  ; c’est-à-dire  que 
Camlirien  inférieur  n’avait  jamais  été  représenté  par  aucui'*^ 
strate  dans  la  région  du  lac  Supérieur,  et  que  cette  régio” 
était  probablement  élevée  au-dessus  du  niveau  de  l’océai' 
pendant  cette  époque  Depuis  la  mort  de  M.  Irving,  M.  Vaii 
Dise  u’a  pas  trouvé  d’évidence  contraire  et  il  a soutenu  réce»i" 
ment  l’exactitude  de  cette  vue  dans  une  longue  discussion 
Pour  mieux  apprécier  les  caractères  de  structure  et  de  sn^' 
cession  relative  des  événements  géologiques  du  bassin  du 
Supérieur,  nous  devrons  présenter  ici  un  exposé  concis  et  n” 
tableau,  semblable  à celui  ijiie  nous  avons  déjà  présenté, 
caractères  géologiques  des  Adirondacks  et  du  Taconique. 

' « As  yet  I soe  uo  rcason  for  spreatiing  tlic  terni  Canibrian  over  Ihc  grcat  break 
ween  these  formations  » Irving,  5lh  Animal  lipt.  U.  S.  Geol.  Suri<eij,  p.  182,  1885- 
Comparez  : C.  D.  Walcott,  Corrélation  papers,  camlirian,  BuUdin  SI,  U-  S-  ' 
Surv.,  pl.  Il  and  lll,  1891  ; C.  K.  Van  IIise,  Corrélation  papers,  Archean  and  Algo” 
kian,  U.  S.  Geol.  Surv.,  pl.  111,  et  pages  157-160,  1892. 

3 Op.  cit.,  p.  1-199. 


COMMUNICATION  DE  M.  WINCIIELE 


295 


U.  — TaMeau 

<les  évènements  géologiques  de  la  région  du  lac  Supérieur. 


I-  Un  grès  de  iifrandc  épaisseur,  discordant  au-dessus  : 

1“  de  l’Archcen  ; 

2o  de  la  série  ferrugineuse  inférieure  (Keewalin)  ; 

3"  de  la  série  ferrugineuse  supérieure  (Aniniikie)  ; 
de  parties  du  Kevveenawan  ; 

concordant  sous  des  grès  et  des  calcaires  qui  renferment  une  faune 
cambrienne  supérieure. 

ïl.  Rupture,  plissage  et  métamorphisme  des  roche  du  no  III  accom- 
pagnés par  l’écoulement  de  roches  éruptives  hasi(iues,  gabhro,  etc.,  et 
par  la  fugÎQn  Jq  (juelqucs  roches  élastiques  en  formant  dos  roches 
c>uptivcs  acides.  Beaucoup  de  minerai  de  fer  titane  dans  le  gabbro. 

"elles  éruptives  contemporaines , suivies  de  sédiments  élastiques  de 
^cande  épaisseur. 

III.  Ouartzite,  calcaire,  phyllade  se  succédant  dans  l’ordre  donné.  Un 
"nzon  de  minerai  de  fer  immédiatement  au-dessus  du  quartzite.  Phyl- 
acs  transformés  dans  queh[ues  endroits  en  schistes  cristallins  très  fins 
magnétiques.  Ouartzites  et  phyllades  changés  en  certains  lieux  en 
quartz-porphyre  et  en  kératophyre. 

Un  complexe  inférieur  discordant,  compose  de  roches  cristallines. 


est  à peine  necessaire  de  s’arrêter  sur  ce  tableau  de  la 
_ cession  des  événements  géologiques  de  la  région  du  lac  Su- 
^ leur.  Cette  histoire  a été  établie  par  les  observations  d’un 
ji|*^®iid  nombre  de  géologues  pendant  les  trente  dernières  années. 
Ust  probable  (ju’il  n’y  a pas  un  géologue,  s’il  est  familier 
le  la  région,  qui  douterait  d’aiiqun  des  événements,  ni  des 
'^'niions 


Petits 

l'ente 


cités  ci-dessus.  11  y a,  sans  doute,  beaucoup  de 
problèmes  de  subdivision  et  de  dérivation  des  diffé- 
parties  dans  la  solution  desquels  les  géologues  ne  s’accor- 
de mais  ils  accepteraient  toutes  les  grandes  divisions 

j^liistoire  comme  elles  sont  disposées  dans  le  tableau. 

Uni  notre  attention  maintenant  au  parallélisme  existant 

lal  ^ de  cette  série  et  celui  qui  a déjà  été  donné  dans  le 
*iaii  1.  On  trouvera  la  ressemblance  dans  ce  qui  suit. 


296 


(X)MPTli-REN0U.  OUATHIKME  PARTIE 


III.  — Parallélisme 

entre  les  régions  de  l’Est  de  New  York  et  du  lac  Supérieur*. 


LAU  SUPliltlKUR 

a)  P’aunedu  Cambrien  supcrieiir, 
renfermée  dans  des  calcaires  ma- 
gnésiens el  dans  des  grès  siliceux. 

h)  Les  parties  supérieures  de  ç 
discordantes  au-dessus  des  roches 
plus  anciennes,  en  indiquant  un 
lassement  progressif. 

c)  La  base  de  a est  un  grès  do 
conglomérat.  Elle  est  discordante 
au-dessus  des  roches  de  e et  de  g. 
Les  grès  sont  aussi  discordants  au- 
dessus  des  parties  de  d. 

d)  Irruplifs  basi(pics  et  coulées 
d’elîusion  accom|)agnces  do  roidies 
acides  ; celles-ci  intercalées  de 
roches  élastiques  ; fer  titané  dans 
le  gabbi'ü. 

e)  Une  série  de  quartzites,  de 
calcaire  et  de  pbyllades,  transfor- 
més fréquemment  en  gneiss,  en 
marbre  et  en  schistes;  le  quartzitc 
et  le  phyllade  renfermés  à l’état 
de  fragments  dans  les  éruptifs  de 
la  base  de  d ; minerai  do  fer  au- 
dessus  du  quartzite  ; les  calcaires 
contiennent  des  blocs  angulaires  et 
détachés  de  chert  et  de  roches 
jaspoïdes. 

f)  Les  roches  de  e séparées  de 
colles  de  g par  une  grande  discor- 
dance, mais  plissées  et  inclinant  en 
agrément  avec  celles  au-dessous 
de  cette  non-conformité,  par  une 
autre  perturbation  plus  récente. 

g)  La  série  de  roches  cristallines 
les  plus  anciennes,  — l’Archéen. 


* Le  terme  « région  do  l’Est  de  New-York 
et  de  la  Nouvelle-Angleterre. 


EST  DE  NEW-YORK 

u)  Faune  du  Cambrien  supérieur, 
renfermée  dans  des  calcaires  ma- 
gnésiens et  dans  des  grès  siliceux. 

h)  Les  roches  contenant  la  faune 
cambrienne  supérieure  discordan- 
tes au-dessus  des  roclies  plus  an- 
ciennes ; celles-ci  cristallines  et 
clasti([ues. 

c)  Les  parties  les  plus  basses  de 
a sont  grès,  (piartzite  et  conglo- 
mérat, qui  traversent  au  loin  toutes 
les  roches  antérieures. 

d)  « Hypersthene  rock  » et  scs 

irnqtlifs  alliés.  Hoches  volcani<|UCS 
et  sédinientaires  interslratilices. 
Minerai  de  fer  titané  dans  le 
gabbro. 

e)  Quartzites,  marbre,  gneiss, 
schistes.  Les  marbres  ont  VOlenel- 
Ins,  ainsi  que  le  quartzite.  Horizon 
de  minerai  de  fer  immédiatement 
au-dessus  tlu  (piartzite.  Le  marbre 
contient  des  blocs  lenticulaires  de 
gneiss  détachés. 


f)  Les  roches  de  e discordante'’ 
au-dessus  des  roches  cristallines 
antérieures , et  subséquemment 

beaucoup  plissées  et  fracturées. 


g)  Une  série  plus  ancienne  de 
roches  cristallines. 


» renferme  les  régions  adjacentes  du 


COMMUNICATION  DE  M.  WINCIIELE 


297 


6»  LES  CONSTANTES  LITHOLOGJOUES 


Pendant  les  dernières  années  qui  viennent  de  s’écouler,  on  a 
Souvent  nié  les  arguments  tirés  de  la  ressemblance  litliologi(|iie 
Tiünd  il  U été  question  de  comparer  les  roches  qui  al'lleurent 
ans  des  localités  différentes  ; mais  quand  on  songe  qu’aux 
"^l'eques  les  plus  anciennes  de  l’iiistoire  géologique  une  grande 
'j"fforniité  de  conditions  océanicpies  occupait  une  immense  élen- 
de  la  surface  de  la  terre,  et  que  la  différenciation  des  âges 
^^iit  nous  nous  occupons  était  loin  d’ètre  avancée,  il  est  peut- 
plus  raisonnable  de  s’attendre  à trouver  une  uniformité  de 
**bncture  de  grande  étendue  dans  les  roches  qu’une  diversité 
^“nteniporaine.  Ue  la  façon  dont  les  effets  phjsicpies  se  nianifes- 
pendant  les  phases  de  la  sédimentation,  ils  ne  furent  [>as 
par  de  grandes  variations  de  profondeur,  ni  par  les  rives 
^•^•dinentales.  Ce  ne  fut  que  lorsque  le  soulèvement  creva  la 
. *'de  écorce,  qui  subissait  peut-être  un  changement  dû  à des 
'"fluences  astronomiques,  que  l’iidérieur  fomlu  se  répandit  à la 
^^l'face  et  que  le  repos  des  temps  primitifs  fut  dérangé  et  la  suc- 
^^ssion  sédimentaire  diversifiée.  Au  point  de  vue  des  évidences 
^'riiies  par  une  com[)araison  de  la  structure  et  de  la  lithologie 
'^utre  la  portion  de  l’Est  de  New  York  et  le  bassin  du  lac  Sujié- 
‘l^enr  q,,  l’âge  taconique,  nous  pouvons  douter  qu’il  soit  sage  de 
Jeter,  comme  on  le  fait  communément,  tous  les  arguments 
J'^rivés  des  comparaisons  faites  à cet  horizon  au  point  de  vue 
caractères  lithologiques.  Pour  rendre  ceci  plus  clair,  nous 
oiis  ressortir  l’importance  des  caractères  lithologiques  qui 
I *•  trouvés  invariables  et  prédominent  simultanément  dans 
deux  régions.  Pour  ce  faire,  il  est  à peine  nécessaire  de  s’en 
ePorter  à d’autres  preuves  (ju’aux  formations  successives  qui 
q.  données  dans  les  tableaux  précédents.  Il  y a cepen- 

^cs  espèces  de  roches  très  remarquables  auxquelles  nous 
Syriens  donner  toute  notre  attention,  car  elles  ne  ressemblent 
’it  à celles  qu’on  a trouvées  dans  les  autres  parties  de  l’Ainé- 
Nord,  ni  d’un  âge  récent,  ni  d’un  reculé.  La  première  en 
liste  est  la  série  de  l’anorthosite.  Ce  groupe  reinar- 
.>  . fc,  nommé  Norien,  Laurentien  supérieur,  ainsi  que  Roches 
lènc,  ou  simplement  gabbro,  s’olTre  à nos  yeux.  II  ren- 


f ''ypersthè 


les  apatites  cristallines  et  les  minerais  de  fer  titané  du 
11  est  aussi  allié  à des  marbres,  à des  gneiss  siliceux, 


298 


COMPTE-RENDU.  OUATKIEME  PARTIE 


avec  leur  graphile  et  leurs  minerais  de  fer  magnétiques  no» 
titanifcres,  et  il  contient  une  grande  variété  de  nouvelles  espècef» 
de  minéraux.  Son  apparition  dans  l’Amérique  du  Nord,  à de® 
points  si  éloignés  les  uns  des  autres  et  presque,  sinon  à 
même  période  de  l’histoire  géologique,  est  un  fait  très  remai'' 
quable  qui  demande  une  explication  autre  que  celle  que  iiousj 
pouvons  tirer  des  conditions  océaniques.  On  peut  tracer  reliai' 
de  cette  grande  agitation  plutonique  à travers  une  région  ir** 
s’étend  du  Sud  de  l’Etat  de  New  York  au  Nord  et  dans  le  Ca- 
nada,  en  traversant  les  Adirondacks,  pour  reparaître  sur  la*» 
rives  du  lac  Iluron,  où  des  éruptifs  grossiers  se  mélangent  avec 
des  strates  sub-cristallins  de  l’«  original  Iluronian.  » Puis  o» 
peut  le  tracer  dans  la  région  du  lac  Supérieur  et  à Duluth,  al 
enlin,  il  s’étend  de  chaque  côté  du  grand  bassin.  Plus  récemmeni» 
on  a trouvé  un  gabbro  pareil  à environ  120  milles  plus  loin, 
l’Ouest,  dans  le  Nord  du  Minnesota.  Nous  ne  savons  pas  ji^’" 
qu’à  quel  point  on  peut  distinguer  cet  effet  de  ceux  des  autraS 
époques  de  cristallisation  ; cependant  on  a découvert  derniàra' 
ment  une  roche  pareille  aux  environs  de  Philadelphie  et  <1*^ 
Baltimore  b 

L’éruption  de  la  roche  « labradorite-anorthosite,  » qui  carac- 
térise cette  époque,  ne  prédominait  peut-être  pas  dans  toutes  la*’ 
régions  qui  portent  néanmoins  les  marques  des  plissements  coii' 
temporains  et  des  changements  métamorphiques  qui  furent  inqiri' 
niés  sur  les  roches  primordiales.  Par  ces  derniers  elléts  on  pai‘1 
probablement  reconnaître  cette  époque  dans  de  vastes  régia'i*’ 
des  Apalachcs  et  même  supposer  que  ces  roches  s’étendent  ph'^ 
loin  au  Nord-Est,  vers  l’embouchure  du  Saint-Laurent.  NoU® 
n’avons  point  d’évidences  qui  nient  que  ces  roches  soiai'l 
de  l’age  des  roches  du  Labrador,  d’où  leur  feldspath  pi''*^' 
cipal  tire  sou  nom. 

Une  autre  constante  lithologique,  s’étendant  de  l’Est  de  l’Eùd 
de  New  York  et  du  Vermont^,  jusqu’au  Nord-Est  du  Miniia' 
sota,  est  fourni  par  le  Taconique  : c’est  celui  de  l’horizon  ‘I*’ 
minerai  de  fer  qui  est  au-dessus  du  quartzite  de  la  base.  H 

' J.-F.  Kemi'.  On  an  occurence  of  Gabbro  (noritc)  near  Van  Artsdaicn’s  quarry,  Bu'**’® 
county,  Pennsylvania.  Trans.  N.  Y.  Acad.  Sci.,  XII,  Mardi,  18U3. 

G. -II.  Williams.  Bulletin  S8,  U.  S.  Geol.  Survey,  1836. 

^ Sur  la  iiosition  et  la  persislancc  do  ITioiizon  de  minerai  de  fer  dans  l’Etat  de  Vef 
mont,  voir  E.  Hitchcock.  Geoloijy  of  Vermont,  II,  p.  815,  1861,  et  la  carte  du  Vernw"  ’ 
J.-D.  Dana,  Am.  Jour.  Sci.  (3),  XIV,  p.  132-140,  1877. 


CO.VIMUNIGATION  DE  M.  WINGIIELL 


299 


que  la  présence  de  ce  minerai  de  fer  provient  des  con- 
dilioiis  pélagiques  du  Taconique,  ainsi  que  sa  position  slrati- 
S’faphique  et  son  étendue  géograpJiicjue.  11  est  aussi  apparent 
son  existence,  à l’état,  soit  d’oligiste,  soit  de  magnétile,  est 
à des  conditions  qui  furent  capables  d’opérer  en  même 
^*^'iqis  dans  des  régions  si  sé[)arées.  Nous  remarquons  sans  dif- 
^*<^idté  qu’il  précéda,  du  moins  dans  (piclques  parties,  le  bou- 
^''ersement  du  gabbro  puisque  le  gabbro,  l’a  changé  en  magné- 


blc 


partout  où  il  a été  en  contact  avec  lui.  C’est  avec  satisfac- 


nous  pouvons  dire  que  le  travail  de  M.  J.-E.  Spurr, 
^■nployé  du  Minnesota  Survey,  après  des  recherches  prolon- 
S<^es  sur  les  conditions  minéralogiques  du  minerai  de  fer  dn 
^ Mesabi  Range,  » a démontré  substantiellement  la  nature  océa- 
^'cpie  de  la  roche  dont  est  formé  le  minerai  de  fer  par  méta 
^•^•natose.  Cette  étude  rend  probable  la  présence  des  formes 
^^•'S'aniques  dans  l’océan  taconicpie.  En  elfet,  les  résultats  obte- 
par  yi  Spurr  , indiquent  <[ue  les  minerais  de  fer  de  cet  hori- 
étaient  d’abord  à l’état  de  glauconie,  et  que  des  restes  de 
.*^>'aminifères  contribuaient  à leur  condition  inconstante.  Cette 
"|M*'^rtantc  décou  verte  se  trouve  en  harmonie  avec  beaucoup  de 
I 'anoniènes,  connus  depuis  longtemps,  qui  ont  indiqué  l’an- 


le 
tir 


origine  océanique  de  ces  minerais.  Elle  ex[)li(pie  aussi 
présence  à un  même  niveau  stratigraphique  et  à des  en- 
’^ds  très  éloiifiiés. 


ur 


^ans  tenir  compte  encore  des  caractères  lithologiques  qui 
^^aiblgji^  prévaloir  à certains  horizons  du  Taconique,  nous 
J^*^'*'artpierons  enfin  que  les  espèces  ordinaires,  c’est-à-dire  des 
des  calcaires  et  des  schistes,  se  succèdent  dans  le  même 
^*tlre  à l’Est  et  dans  le  Minnesota.  Nous  ferons  observer  en 
fe  que  ces  roches  sont  accompagnées,  dans  les  deux  régions, 
J.  anc  succession  identique  de  soulèvements  qui  montrent  des 
'®*^ordanccs  contemporaines  de  la  stratigraphie. 


N. 


7»  COMPARAISON  PALEONTOLOGIOUE 
aus  avons  déjà  fait  allusion  à la  rareté  des  preuves  paléon- 


p^^^apies  qtii  se  rapportent  à ce  parallélisme,  mais  il  ne  faut 
^'^^'^pi’endre  par  là  qu’elles  sont  absolument  absentes.  En 
trouvé  deux  fossiles  dans  le  quartzite  qui  se  trouve 
*^ssous  de  l’horizon  du  minerai  de  fer,  dans  le  Sud-Ouest 


300 


GOMPTE-RKNDU. 


OL'ATKIEMK  PARTIE 


de  l’Elat  du  MiunesoLa  Ce  soiiL  Lingnla  calaniel  et  Pard' 
doæides  Barber i. 

(Juoique  les  géolog-ucs  de  l’«  United  States  Survey  » adniisseid 
rautlieiiticité  du  premier,  ils  nièrent  la  nature  organiipie  di’ 
second,  malgré  rapproljatiuu  de  MM.  S.-W.  Ford  et  J.  Dana®- 
Ces  l’ossiles  indiquent  clairement  l’àge  taconique  inférieur  de® 
roches  ([ui  les  contiennent. 

M.  G. -F.  Mattliew  a décrit  une  empreinte  dans  des  roches 
l’Animilvie  de  la  région  du  lac  Supérieur,  sendilahle  à celle  du 
Taoniirns  Elle  fut  découverte  par  le  U''  Selvvyn  On  U' 
nommée  Medasichnites.  Cette  empreinte  ressemble  à plusieurs 
autres  formes  trouvées  par  M.  Mattliew  dans  le  groupe  de  Saint' 
.lohn  du  Nouveau-Brunswick,  ipi’il  a illustrées  lui-mème  dans  U 
même  volume.  Ceci  indiijue  encore  une  fois  râge  laconiqn*^ 
inférieur  des  roches  de  l’Animikie  du  lac  Supérieur. 

Nous  poui'rions  faire  mention  une  seconde  fois  des  indices  <h' 
fossiles  foraminifères  dans  la  roche  glauconiticjue  dont 
viennent  les  minerais  de  fer  de  la  région.  Quoique  on  n’ait  p**^ 
découvert  des  formes  visibles  de  foraminifères  dans  les  sectionf’ 
microscopiques  qu’on  a faites,  les  circonstances  indiquent  cc[>nU' 
dant  leur  présence  si  forcément  i|ne  M.  Spnrr  a conclu,  jiai’UU 
ses  décisions  finales,  qu’elle  est  probable.  Cette  décoin^erte 
trouve  en  harmonie  avec  celle  de  M.  W.-U.  Mattliew,  qui 
cité  des  foraminifères  associés  au  minerai  île  fer  dans  le  group*" 
du  Saint-John  du  Nouveau-Brunswick.  Ceci  indique  aussi  l’àp*’ 
taconiipic  des  roches  de  l’Aniriiikie. 


8»  LA  QUESTION  D’UNE  DISCORDANCE 

AU-DESSUS  DU  Ke\VEENAWAN 


Puisque  quelques  géologues  croient  que  les  terrains  du  Kewiu' 
nawan  et  de  l’Animikic  sont  pré-taconiqnes,  on  pourrait  *1''' 
mander  où  pourrait  se  trouver  le  plan  de  discordance  de 


1 Thirteentk  annual  report  of  the  Minnesota  Geoloijical  and  Natural  Wstorii  Sin’i-'dJ' 
|i.  65-72,  plalo  1,  figs.  6 and  7,  18S5. 


Lus  illustrations  de  ce  paiadoxide  furent  mal  exécutées,  d’après  une  niaiiv 
cs<iuisso,  et  malheureusement  le  spécimen  fut  si  réduit  suhséquenimcnt  ([uaiid  on 


\0 


coupa  pour  chercher  à en  découvrir  les  membres,  i|u’il  fut  impossible  d’obtenir  un  n»  u 
dessin.  Je  no  doute  point  maintenant  que  c’était  un  vrai  trilobite  et  que  les  restes 
tégument  original  de  l’animal,  comme  M.  Ford  en  fait  mention,  étaient  bien  visible* 


qu’ils  soutinrent  fortement  l’interprétation  ipii  fut  adoptée. 

3 Trans.  Hoij.  Soc.  Canada,  Vlll,  sec.  IV,  p.  143,  1890.  D’abord  décrit  dans 
Jour.  Sci.  (3),  XXX,  Feb.  1890,  comme  Taonichnites. 


l'Ain- 


COMMUNICATION  UË  M.  WINCIIELL 


301 


‘^^ratification  dont  T existence  est  supposable  pendant  que  le 
^conique  s’accuinnlait  dans  les  autres  parties  de  l’Amérique  dn 
■ '^rd.  On  réjiond  : au-dessus  du  Keweenawnn.  Il  l'ant  exami- 
cette  discordance  pour  rendre  la  discussion  complète. 

Le  Keweenawan  se  compose,  selon  M.  Irvinq,  de  deux 
'*^einbres  (en  descendant) 

Grès  roncre  inclinant  avec  2 : 


Grès  roug’cs  interstratifiés  en  barmoiiie  avec  des 
a I 

Le 


trapps  et 


amygdaloïdes,  généralement  inclinés. 

^®a  grès  des  numéros  1 et  2 se  ressemblent  beaucoup, 
Jlaia  leurs  relations  avec  les  trapps  sont  dilTéreutes.  Les  grès 
’*^féricurs  sont  les  contemporains  des  roches  ériqilives  basiques, 
près  du  lieu  où  ils  se  rencontrent,  il  y a dans  quelques  en- 
^'ta,  comme  dans  le  comté  d’Asliland,  en  Wisconsin,  une  es- 
l'^re  de  gradation  allant  du  tra[>p  aux  grès.  Les  couches  de 

de 
ils 
de 


8*FÔc5 

^ ) cpii  se  trouvent  les  plus  près  du  trapp  se  composent 
^^'''ins  de  trapp,  mais  dans  d’autres  places  plus  éloignées, 
^ semblent  encore  plus  aux  grès  horizontaux  des  îles 


L’autre  grès  recouvre  les  trapps  en  concordance. 


^pùtre  r. 

autant  qu’on  puisse  affirmer  la  conformité  entre  un  grès 
atujug  et  une  roche  éruptive.  Tontes  les  fois  que  Ton  trouve 
P en  contact  avec  les  trapps,  il  est  incliné  comme  les  lra[)ps. 

^®t  alors  du  même  âge  que  les  trajips.  Il  y a cependant  des 
^ ' connus  où  le  membre  supérieur  du  Keweenawan  est  hori- 
^ l-al.  Telle  est  la  condition  qui  existe  à Silver  Creek,  dans  le 
h;  d’Asland,  à trois  quarts  de  mille  au  Nord  des  afdeure- 


de 

Su  .Sî'les,  qui  sont  fort  inclinés®.  On  suppose  que  ce  meml 
^ P'-rieur  du  Ke\veenawan  a une  épaisseur  de  dix  mille  pieds, 
bords  de  la  ri  vière  de  Montréal. 
jiijj.'’'^lcssus  de  ces  roches  de  grès  et  de  trapp,  (ju’on  trouve 
'f'ees  presque  jiartout,  il  y a un  autre  grès  rouge  qui  est 
Cfinleur  plus  claire  dans  ses  strates  supérieures.  Ce  grès- 


trapp,  et  à une  distance  de  quatre  milles  des  grès  et 

'ire 


“nées 
">nc 

Gs( 

^couvert  en  concordance  par  des  calcaires  magnésiens  rpii 
iup, 'Panent  une  faune  cambrienne  supérieure  ou  silurienne 
Cor  Gnns  la  vallée  du  Mississipi,  ses  équivalents  supposés 

'bciinent  une  faune  cambrienne  supérieure.  Ce  grès  supé- 

iî,,î\  , 

"'csi^  ■ UiViNü.  On  the  âge  of  Copper-bearing  rocks  of  lako  Superinr,  ami  on  the 
conlinuation  of  the  lake  Superinr  svnclinal.  Am.  Jour.  Soi.  (3)  III,  p.  40-50, 

Gi-h  , 

W.  Xv|,  ■ “O'iNG.  Am.  .loiir.  Sci.  (3)  VII,  p.  50  et  pl.  IV,  1874.  Cupper-beariiig  rocks, 
■ «t  p.  “233,  1883. 


302  COMPTE-RENDU.  — QUATRIEME  PARTIE 

rieur,  qui  a une  épaisseur  de  plusieurs  centaines  de  jiieds, 
en  discordance  an-dessus  de  quelques  parties  du  Kcwcenawaii) 
c’est-à-dire  au-dessus  des  trapps.  On  l’a  aussi  supposé  no'* 
concordant  au-dessus  de  tous  les  strates  du  Keweenawan- 
Ou  peut  exprimer  succinctement  les  relations  de  structure  p^' 
le  diat^ramme  9,  10,  11.  Cette  (iqure  exprime  aussi,  par 


Fig.  9.  Fig.  10.  Fig.  11. 

Section  dans  le  nord  du  Wisconsin,  exposant  les  relations  des  grès  inclinés  aux 
horizontaux. 

Fig.  9.  {«)  «Horizontal»  grès  de  Potsdain  à Clinton  Point.  Fig.  10,  grès  du  Keweenawah 
(horizontaux  à Silver  Creek).  Fig.  11.  Trapp  incliné  et  grès  du  Keweenawan. 

La  distance  de  Clinton  Point  à la  rivière  de  Montréal  est  de  quatre  on  cinq  niiH®* 
Kst  et  Sud-Est,  sans  aflleurenients  intermédiaires. 

La  distance  de  ces  localités  à Silver  Creek  est  de  18  à 20  milles  au  Sud-Ouest. 

Echelle  verticale  : 1 pouce  (inch)  = 500  pieds. 

rangement  de  ses  parties,  la  relation  dont  on  peut  supposeï 
l’existence  entre  les  dillérents  affleurements.  Cette  position 
parties  est  autorisée  par  la  carte  finale  de  M.  Irviug,  qui  a rejo'p' 
senté  les  affleurements  le  long  du  Silver  Creek  *.  Concernant 
intervalle  d’érosion,  dont  on  peut  aussi  supposer  l’existence  entr® 
le  Keweenawan  et  les  couches  de  grès  rougeâtre  qui  sontcertai' 
nement  d’une  manière  ou  d’une  autre  au-dessus  du  Keweenavvoo 
inférieur,  on  peut  dire  ; 

1“  Le  haut  des  grès  du  Keweenawan  n’a  jamais  été  vu. 

2"  Le  bas  des  grès  ([ui  recouvrent  le  Keween<awan  n’a  jaiiio'^ 
été  vu,  à l’exception  des  lieux  où  l’affaissement  l’a  placé  en  ihs- 
cordance  sur  des  roches  cristallines  pins  anciennes. 

3"  Dans  certaines  places  les  grès  horizontaux  et  les  calcaii'*’*'’ 
magnésiens  alliés  sont  discordants  au-dessus  des  trapps  <lc 
partie  inférieure  du  Keweenawan.  Cela  indique  un  alfaisseinc"' 
progressif  après  le  plissement  des  trapps. 

4“  Les  grès  du  Keweenawan  sont  horizontaux  dans  (piehp'*"^ 
endroits,  et  ils  ressemblent  en  couleur  et  en  composition 
couches  inférieures  des  grès  horizontaux. 

5“  On  n’a  jamais  vu  le  contact  non  concordant  dont  on 
présumé  rexistencc  entre  les  couches  de  base  des  grès  rou»*^’'' 
horizontaux  et  les  grès  supérieurs  du  Keweenawan. 

* Copper  bearing  rocks,  plate  XXII. 


COMMUNICATION  DE  M.  WINCIIELI. 


303 


Dans  quelques  endroits,  l’angle  formé  par  rinclinaison 
**''*^c  la  ligne  de  hase  est  plus  grand  que  celui  qui  est  formé 
ceux  du  Kewecnawan  dans  certains  autres  endroits. 

^1.^“  foute  la  région  dans  laquelle  se  trouve  le  sujet  de  noire 
■fussion  est  une  région  de  grands  bouleversements  et  d’actions 
^^‘‘'■ptives.  Quelques-uns  des  grès  horizontaux  ont  été  poussés 
plissés,  tous  occupant  des  positions  variées  autour  des  trapps. 
l-’iiilervalle  le  jdus  court  existant  entre  ralïleurement  des 
Il  horizontaux  et  les  grès  inclinés,  dans  lequel  cette  discor- 
, ®nce  doit  SC  trouver,  si  elle  existe,  est  de  quatre  milles.  Cet 
et  s’étend  entre  remhouchure  de  la  rivière  de  Montréal 

^hnton  point,  tous  les  deux  dans  le  Wisconsin. 

Si  l’on  vent  affirmer  qu’il  n’y  a pas  un  pareil  intervalle 


'les 

'ies 


*^'Dsion  discordante  entre  le  haut  du  Kevveenawan  et  le  bas 
gros  horizontaux,  cette  affirmation  ne  peut  être  réfutée  pai’ 


preuves  connues. 


0“  Si  Pon  soutenait  que  la  partie  supérieure  des  grès  du 
passe  sans  discordance  en  grès  horizontaux  à tous 
,1„  P*^"ifs  de  contacts,  comme  il  est  représenté  par  la  figure  ci- 
saurait  encore  réfuter  cette  affirmation  par  des 
connues,  mais  elle  serait  en  harmonie  avec  tout  ce 
touchant  ces  formations.  Il  faut  ajouter  que  les  cou- 
'•Ori  hautes  des  grès  horizontaux  sont  placées  en  di.s- 

j.,j^j'^'^ce  au-dessus  des  trapps  du  Kewecnawan  et  des  autres 
j'c*'*  plus  anciennes  à cause  de  l’affaissement  de  la  région. 

'^‘cuptif  du  Kewecnawan  fut  cependant  acconqiagné  et 
ccs  ' 'Icp'it  d’un  grès  de  grande  épaisseur;  cette  éruption 
(î(,i|t  tellement,  en  jiermettant  aux  couches  les  plus 

vie  " ' ‘ 


re- 


cs  de  former  une  série  presque  horizontale  ; et  elle  fut  sui- 
alfaissemcnt  progressif  de  la  région.  Le.s  évidences 
l'f'r  pouvons  disposer  ne  sont  pas  suffisantes  pour  justi- 

'fiap  '-^P^^l-I'cse  qu’un  intervalle  d’érosion  existe  entre  ces  for- 
fragiles,  ni  pour  y mettre  tout  l’àge  taconique. 
pareil  intervalle  les  couches  du  Kewecnawan  supé- 
'iüVll cté  détruites,  ou  sinon,  elles  auraient  tant  durci 
présenteraient  des  caractères  lithologiques  remanpiahles 


'h. 

"ilW; 


elles  dilféreraient  de  celles  des  grès  horizontaux. 

U l’époque  où  le  professeur  Irving  s’occupa  de  la  région 


g s occupa 


Sup(ij.je„j.^  avait  considéré  que  les  trapps  du  Kewee- 
les  grès  horizontaux  associés  et  interstratifiés  for- 


cssentiellement  une  formation.  Par  rapport  à cette  idée. 


''Vn''X'V  vN 

>(«s^x4Wteÿ; 


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SàisfeSî''' 

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• ■ :•  W'sss^iF 

wi  •'.  ; 

. • -,o 


fe 


COMMUNICATION  DE  M.  WlNCHELL 


305 


outes  les  discordances  visildes  étaient  considérées  comme  des 
^ 'Lnomènes  locaux , dus  aux  perturbations  éruptives.  Gepen- 
quand  on  trace  les  trapps  depuis  Taylor’s  Falls.  où 
sont  discordants  au-dessous  des  grès,  jusqu’à  leur  union 
Ijec  les  trapps  du  Nord  des  Etats  de  Wisconsin  et  de  Miclii- 
^ ^ conclu  d’abord  que  les  évidences  soutenaient 

"ypothèse  que  le  grès  était  une  formation  distincte  du  Kewee- 
Puisque  le  grès  à Taylor’s  Falls  était  considéré  comme 
^ ''^aiit  partie  de  l’àge  du  Potsdam,  il  fut  à propos,  par  rapport 
^cette  vue,  de  donner  aux  trapps  le  nouveau  nom  de  Keweena- 
Quand  ou  trouva  plus  tard  qu’un  grès  de  grande  épaisseur 
J ‘iclme  parallèlement  avec  les  trapps  en  formant,  sans  aucun 
''ne  partie  de  la  même  formation,  il  devint  nécessaire  de 
rtager  le  grès  entre  l’àge  du  Potsdam  et  celui  du  Keweenawan. 
°n  n découvert,  encore  plus  tard,  que  les  couches  qui  sont 
grè  trapps  à Taylor’s  Falls,  ne  sont  pas  de  l’âge  des 

<le  ^ fie  la  région  du  lac  Supérieur,  qui  sont  discordants  au- 
trapps,  mais  qu’elles  sont  plus  élevées,  et  qu’elles 
'lan  partie  de  calcaires  magnésiens,  bien  connus 

® Etat  de  New  York  comme  couches  de  « Galciferous,  » on 
bientôt  <pie  les  couches  de  base  du  grès  supérieur 
f'ut°'^  supposé  discordant,  n’avaient  été  vues  nulle  part.  Il 
f'^'dnnt  que  la  localité  de  Taylor’s  F’alls  ne  démontrait 
flisr  ^ discordance  de  grande  étendue  entre  deux  formations 
indiquait  autrement  qu’il  y avait  eu,  après  l’âge 
Sy  un  affaissement  de  la  terre  dans  la  région  du  lac 

Cf  qne  cet  affaissement  avait  produit  une  discordance, 
entre  des  grès,  et  plus  tard,  entre  des  calcaires 
trapps.  On  a mis  ces  relations  au  jour  de- 
'c  nouveau  nom  à été  appliqué  aux  roches  éruptives, 
''fait  1 présent  l’attention  qu’on  de- 

liy„o,i^^^  flonner.  Alors  elles  n’ont  changé  en  rien  la  grande 
*^rle  'a  contre  laquelle  elles  semblent  se  dresser  comme  un  obs- 
PUce"  reconnaître  cet  affaissement  progressif,  qui  prit 

après  l’époque  éruptive,  on  fit  la  conclusion  très  raison- 
^ 'lue  toutes  les  couches  du  Keweenawan  étaient  discor- 
au-dessous  des  grès  horizontaux.  Gette  conclusion  sem- 
taiiv  raisonable  avant  que  les  soulèvements  des  grès  horizou- 


*'abl  l’époque  éruptive,  on  fit  la  conclusion  très  raison- 

darn  toutes  les  couches  du  Keweenawan  étaient  discor- 
blE^  au-dessous  des  grès  horizontaux.  Gette  conclusion  sem- 
"x  caisonable  avant  que  les  soulèvements  des  grès  horizou- 
I cc'T'és  plus  tard,  fussent  reconnus  comme  on  les  a décrits 
la  péi  ^ ^®™té  de  Douglas  de  l’Etat  de  Wisconsin,  et  le  long  de 
"insule  de  Keweenaw,  en  Michigan.  Gette  interprétation 


«ONGB.  GKOL.  IMTKB 


20 


306 


COMPTE-RENDU. 


OUATRIEME  PARTIE 


est  la  première  qu’on  devrait  donner  aux  recherclies  connue-s 
de  M.  Irving.  Maintenant  il  est  apparent  (pi’une  partie  des 
cassements  et  des  g-rands  bouleversements  dont  le  Keweenawan 
a été  victime,  eut  lieu  à une  date  plus  récente  que  le  dépôt  des 
grès  horizontaux,  une  antre  partie  à l’époque  des  soulèvements 
volcaniques  ou  dynamiques  de  la  localité  pendant  les  progrr 
de  l’époque  éruptive,  tandis  que  la  troisième  eut  lieu  pendan 
le  mouvement  général  de  l’écorce  terrestre  qui  avançait  depuis 
l’Archéen,  et  qui  donnait  à la  région  du  lac  Supérieur  une  forme 
synclinale. 

Le  point  sur  lequel  j’ai  l’intention  d’insister  ici  est  le  manque 
de  preuves  suffisantes  pour  prouver  qu’il  y a un  intervalle  d éio 
sion  général  entre  les  grès  du  Kewcenawan  et  les  grès  horizon- 
taux ; je  veux  dire  un  intervalle  de  temps  entre  la  la  formatioi 
des  grès  du  Keweenawan  et  celle  des  grès  horizontaux,  pd’ 
dant  lequel  le  dépôt  du  système  taconique  aurait  pris  place, 

9»  CARTE  DE  LA  RÉGION  DU  LAC  SUPÉRIEUR 

La  carte  qui  accompagne  cet  ouvrage  représente  suffisamment 
pour  notre  but  les  aires  de  terre  et  d’eau  aux  trois  epocjn*^" 
successives  des  événements  que  nous  avons  décrits  ci-dessu 
Les  parties  qui  sont  indiquées  par  (a)  montrent  la  terre  à la  u'^ 
de  l’époque  archéenne  ou  au  commencement  de  la  période  ta^o 
nique.  Puisque  cette  période  fut  inaugurée  par  une  submersio» 
étendue  de  la  terre,  comme  il  est  constaté  par  le  congloméra^ 
qui  forme  partout  sa  base  et  qu’on  trouve  éloigné  de  ses  borner’ 
actuelles,  il  est  probable  que  les  aires  de  la  terre  archéenne 
été  plus  étendues  qu’on  ne  les  représente  ici.  On  peut  supposÇU 
au  contraire,  que  les  bornes  des  roches  taconiques  qui  ont  e ^ 
diminuées  par  l’érosion,  élargissent  les  aires  archéenes.  H 
évidemment  impossible  de  représenter,  même  en  général, 
aires  de  terre  archéenne  qui  sont  couvertes  pardes.  couches  can^ 
briennes  ou  plus  récentes.  Le  terme  archéeii  comprend  ici  toutt-’ 
les  roches  cristallines  qu’on  trouve  discordantes  au-dessous 
Taconique  et  qui  renferment  les  terrains  du  Laurentien, 
Goutchiching  et  du  Keewatin,  ainsi  nommés  récemment 
M.  Lawson.  Ce  terme  renferme  les  roches  inférieures  qui 
tiennent  du  minerai  de  fer,  et  non  pas  les  minerais  de  la  s i 

supérieure.  ^ ^ .^jl 

Les  parties  qui  sont  indiquées  par  (T)  montrent  en 


COJLMUNICATION  DE  M.  WINCHELL 


307 


les 


— ' — — V€.«^|^  u.»_c.  VV>  Xii  kj  Li  LA  t_/  v_^  — 

311e.  On  y a compris  aussi  l’aire  des  éruptifs  du  Norian,  dont  le 
encement  termina  le  temps  taconique.  On  a représenté 


'^oniin 


Accroissements  de  la  terre  qui  furent  dus  au  temps  taco- 
coi 

J**Anie  Taconique  les  éruptifs  les  plus  récents  du  Kewcenawan. 

flevrait  peut-être  comprendre  toute  cette  série  de  roches  volca- 
j ,3Aes  avec  les  grès  qui  suivirent  le  soulèvement  qu’on  a eonsi- 
comme  la  terminaison  du  temps  taconique.  Il  serait  impos- 


sible 

Sont 


en  outre,  de  les  séparer  dans  une  carte  pareille,  car  elles 
associées  immédiatement  par  le  métamorphisme,  ainsi 


’aterstratifiées  avec  les  roches  taconiques.  Elles  sont  post- 
^oniqugg  et  probablement  de  Tâge  du  Potsdam.  Les  roches 


lai 


O,  ^ ^ J l,  VAO  i V.Al.1.  X lyi3U.CI.lll  • XJlyk?  lUCyllOO 

. Pcrieures,  qui  contiennent  du  minerai  de  fer  dans  TEtat  de 


]g***p®®cita,  sont  comprises  avec  le  Taconique.  Néanmoins,  dans 

aiin  Michigan  et  de  Wisconsin,  ces  roches  supérieures  à 

i.  crai  (Je  fer  sont  plissées  et  soulevées  avec  les  roches  cristal- 
“iies  - - ■ • -- 

•loi 


être 


antérieures,  et  elles  ne  sont  pas  séparables.  Cette  carte 


pour  ce  motif,  très  générale  et  simplement  provisoire. 


terre 


aires  indiquées  par  (G)  montrent  les  accroissements  de  la 

6r  ,^°*^posés  des  roches  qui  suivirent  immédiatement  Tépoque 

c’eg[*\^'®  du  Keweenawan  et  qui  précédèrent  la  base  silurienne, 

P 'a-dire  jusqu’au  bas  du  Trenton.  Ces  roches-ci  forment  le 
"‘'lïilj-' 


fien  supérieur  de  la  région. 


10»  CONCLUSION 

Q 

conclusion,  nous  pouvons  affirmer  que,  si  l’ensemble 
I5  comparatives  sur  la  structure,  sur  la  lithologie  et  sur 

ei  ^ontologie  que  nous  venons  de  passer  en  revue,  est  exact, 
'ad'  P®®'tion  géographique  des  différents  terrains  qui  sont 
sur  ma  carte,  est  justifiable,  les  résultats  suivants  le 
aussi. 


1»  T 
Les 


"ell  roches  de  la  série  de  Cortland  sont  du  même  âge  que 

d(>g  f Taconique  original,  ainsi  que  de  la  série  supérieure 

itjf.  . 'l'ondacks,  c’est-à-dire  de  Tépoque  taconique  ou  Cambrien 

^Leur. 

2“  L . . 

P®  roches  basiques  du  Norian  ou  du  Laurentien  supérieur 

3“  D*  âge  que  les  gabbros  des  Adirondacks. 

''Ont'  •'^aaérique,  le  Taconique  renferme  tous  les  strates  qui 
Ig  '*^anent  des  fossiles  plus  anciens  que  le  Cambrien  supérieur, 
d^j)  ’^^^ame  tacouique  est  séparé  de  Tarchéen  par  une  discor- 
très  profonde. 


t 


308  ' COMPTE-RENDU.  — QUATRIEME  PARTIE 

4®  Les  strates  de  l’Animikie  dans  l’Etat  de  Minnesota,  et  les 
roches  de  la  série  supérieure  avec  du  minerai  de  fer  de  la  régie*' 
du  lac  Supérieur  sont  de  l’âge  du  Taconique. 

5®  Il  y a de  grands  obstacles  qui  se  dressent  contre  l’hype' 
thèse  que  le  système  taconique  est  représenté  dans  la  région  du 
lac  Supérieur  par  un  intervalle  d’érosion  entre  les  grès  rougcs 
du  Keweenawan  et  les  grès  rougeâtres  du  Potsdam. 

6®  Ces  grès  sont  probablement  une  formation,  quoiqu 
montrent  beaucoup  de  marques  des  actions  éruptives  qui  eiiren 
lieu  pendant  leur  dépôt. 

7®  L’âge  taconique,  cependant,  est  représenté  dans  la  régi"" 
du  lac  Supérieur,  comme  dans  la  Nouvelle  Angleterre  et  dai'® 
l’île  de  Terre-Neuve,  par  une  série  immense  de  quartzitcs  c 
de  pbyllades  avec  un  peu  de  calcaire. 

8®  Nous  pouvons  ajouter,  comme  corollaire  à ce  qui  précèd*') 
que  Tocéan  qui  couvrit  le  lieu  où  le  continent  de  l’Amérique  * ' 
Nord  devait  exister,  fut  soumis  à des  forces  qui  purent  ope*^^*^ 
simultanément  sur  une  grande  étendue,  et  produire  des  dépô*'® 
océaniques  qui  se  ressemblèrent  et  se  suivirent  dans  le  inêii"' 
ordre  dans  des  régions  très  éloignées  les  unes  des  autres 
De  plus,  il  y eut  d’autres  forces,  opérant  simultanément  sur  u"® 
grande  étendue  de  l’écorce  terrestre,  qui  provoquèrent  des 
lèvements,  des  affaissements,  et,  enfin,  des  fractures  p^",^ 
laisser  échapper  des  roclies  éruptives  dans  des  places  très  e o 
gnées  les  unes  des  autres. 

Minneapolis,  U.  S.  A.,  31  juillet  1894. 


3 


Sur  la  classification  des  terrains  tertiaires 

PAR 

Dr  FRÉDÉRIC  SAGCO 


G est  bien  connu  que  Éltalie  septentrionale  est  absolument 
yP'lue  et  classique  pour  le  tertiaire.  En  effet,  c’est  sur  les  ter- 
tertiaires  de  cette  région  qu’on  fonda  en  grande  partie  la 
j^us  ancienne  et  la  plus  importante  classification  scientifique  de 
^ serie  tertiaire  ; en  outre,  la  dite  série  se  développe  ici  en 
^^néral  d’une  manière  tranquille,  complète  et  assez  graduelle, 
l’éocène  jusqu’au  quaternaire,  grâce  à sa  position  entre 
A.lpes  et  les  Appennins  qui  la  protégèrent  des  influences 
jj^^^^rbatrices  extérieures.  De  plus,  les  terrains  tertiaires  s’y 
^j^^'^’^tent  bien  souvent  très  fossilifères  en  presque  tous  les 
~56s.  Enfin  on  doit  noter  que  les  subdivisions  (en  étages)  de 
®'^Re  tertiaire  de  la  Haute-Italie,  sont  essentiellement  fondées 
of)  principales  et  générales  alternances  de  faciès  qu’on  y 

^èn 

fip  importants  phénomènes  orogéniques  qui,  de 

secondaire  jusqu’à  nous,  modelèrent  peu  à peu  la  grande 


®erve  ; c’est-à-dire  indirectement  sur  les  grandioses  phéno- 
ls des  plissements  alpino-appenniniques,  qui  ont  été  certai- 


'ere 


'^lon 


circumméditerranéenne  de  l’Eurasie. 


'les  '^°*^*rie  depuis  plusieurs  années  je  m’occupe  spécialement 
*'®^rains  tertiaires  de  l’Italie  septentrionale,  et  comme  par 
à la  classification  des  terrains  tertiaires  en  général  et 
é[^^^*')^®rprétations  de  ces  terrains  il  existe  encore  de  grandes 


"e 


®"tés  de  vues,  et  comme  des  idées  et  des  dénominations  qui 


nie 


Gt,o  paraissent  pas  acceptables  ont  été  môme  récemment 
‘’rées,  j’ai  cru  utile  de  profiler  de  l’occasion  de  ce  Congrès 


310 


COMPTE-RENDU. 


QUATRIEME  PARTIE 


le 


géologique  international  pour  exposer  à cet  égard  quelques  coU' 
sidérations  d’ordre  général. 

Ce  fut  seulement  au  commencement  de  ce  siècle  que  les  fo*' 
mations  tertiaires  ont  été  examinées  avec  quelque  précisio**’ 
spécialement  par  MM.  Prévost,  Cuvier,  Brongniart,  Omalnj^ 
d’Hallois,  Brocchi,  Basterot,  Studer,  etc.  ; et  c’est  en  gran< 
partie  sur  les  travaux  de  ces  savants  que  M.  Lyell,  aidé  de  scS 
observations  personnnelles  stratigrapliiques  et  de  celles  paléo»' 
tologiques  de  M.  Desliajes,  établit,  en  1832,  dans  le  terrai'* 
tertiaire  les  trois  divisions  fameuses  A’Eocène,  Miocène 
Pliocène,  parmi  lesquelles,  beaucoup  plus  tard,  soit  en  1853; 
M.  Beyricli  entremit  son  Oligocène. 

Vers  1851-1852,  M.  d’Orbigny,  dans  sa  subdivision  en  vin?*' 
sept  étages  de  la  croûte  terrestre,  adopta  pour  les  formatio***’ 
tertiaires  des  dénominations  diverses  de  celles  de  Lyell,  <1*'' 
sant  le  terrain  tertiaire  en  : Siiessonnien,  Parisien  (proposé 
Cuvier  et  Brongniart  vers  1820),  Tongrien  (proposé  par  Dunao’* 
en  1843),  Falunien  et  Suhappennin  (proposé  par  Huot  vers  18-^  ' 

Peu  d’années  après,  dans  la  période  de  1857-1858,  M.  May***’ 
qui  est  certainement  un  des  plus  profonds  connaisseurs 
formations  tertiaires  d’Europe,  à la  suite  d’analyses  plus  mi'*** 
lieuses  de  ces  terrains,  surtout  en  Italie,  arriva  à les  divii***' 
en  un  nombre  d’étages  bien  plus  grand,  c’est-à-dire  en  : 
sonien,  Londonien,  Parisien,  Bartonien,  Ligurien,  Tongf'i^’^^^ 
Aqiiitanien,  Magencien,  Helvétien,  Tortonien,  Plaisancier 
Astien  (ce  dernier  proposé  l’année  précédente  par  de  RoiiviH®/' 

Plus  tard,  en  1868-1869,  Mayer  ajoutait  à la  base  de  l’Eocè**^^ 
le  Flandrien  (équivalent  de  Garumnien,  Leym.  1856),  changea 
son  Magencien  en  Langhien  (proposé  en  1865  par  Pard**' 
mais  délimité  plus  précisément  par  Mayer)  et  ajoutait  oppo*'^^ 
nément  le  Messinien. 

Cette  classification  de  Mayer  a été  et  est  encore 
combattue  par  plusieurs  géologues  sous  des  points  de  vue  di 
rents  ; l’on  observait  spécialement  qu’il  n’était  pas  bien 
partager  le  Tertiaire  en  tant  de  petites  subdivisions  qui 
dent  difficile  Télude  des  terrains  tertiaires,  qui  corresponfl*' 
seulement  à des  fades  locaux  et  ont  par  conséquent  une  *"^ 
portance  seulement  toute  régionale  et  non  générale.  Ene***^ 
qu’il  est  souvent  difficile  de  les  reconnaître  sur  le  lerram 
cause  des  transitions  graduelles  que  présente  un  étage 
un  autre. 


id 


311 


COMMUNICATION  DE  M.  FREDERIC  SACCO 

Mais  ici,  avant  d’avaiiccr,  nous  devons  faire  tout  de  suite  une 
'distinction  entre  ceux  qui  veulent  traiter  d une  manière  générale 
dûs  formations  tertiaires  de  toute  la  terre  et  ceux  qui  veulent 
examiner  seulement  celles  d’une  certaine  région  : il  est  évident, 
'dans  le  premier  cas  que,  pour  le  moment,  il  convient  d adopter 
*'iaiplenient  les  grandes  subdivisions  de  Lyell,  puisque  les  compa- 
raisons les  plus  minutieuses  entre  des  formations  très  éloignées 
d’une  de  l’autre  et  d'origine  différente  sont  présentement,  encore, 
drop  incertaines  ; que  ces  comparaisons  donnent  souvent  lieu 
a de  grands  doutes,  même  quand  elles  sont  faites  simplement  sur 
*a  base  des  trois  divisions  de  Lyell.  Dans  le  second  cas,  par 
Contre,  il  me  send)le  que  s’arrêter  à ces  grandes  divisions  serait 
Comme  se  limiter  à la  détermination  générique  dans  l’étude  des 
dossilcs,  à moins  ipie  des  données  suffisantes  pour  descendre  à 
C'ue  analyse  plus  minutieuse  fassent  défaut. 

Lt  la  preuve  de  ce  que  je  viens  d énoncer  c est  que  les  deno- 
'uiiiations  de  Mayer  sont  adoptées  toujours  plus  extensivement 
®d  que  ceux  qui,  comme  les  géologues  belges,  les  géologues 
ainéricains,  etc.,  ne  pensèrent  pas  les  adopter  dans  leurs  études 
rlctaillées,  furent  obligés  de  proposer  des  noms  nouveaux  pour 
^cs  nombreux  étages  qu’ils  distinguèrent,  noms  qui  naturellc- 
’^eiit  en  grande  jiartie  doivent  correspondre  stratigrapliique- 
*^'cnt  à ceux  de  Mayer;  par  conséquent,  avec  le  temps  et  la 
*^y'ionymie  reconnue,  ils  devront  en  grande  partie  disparaître 
par  la  loi  de  priorité. 

Quant  à l’objection  que  les  nombreux  étages  proposés  par 
^^ayer  et  par  d’autres  géologues  correspondent  seulement  à des 
•faciès  spéciaux,  elle  est  naturellement  juste,  si  comme  j’ai  dit 
haut,  l’on  veut  considérer  ces  étages  d’un  point  de  vue 
^^•Solument  général.  Personne  ne  doute  que  si  un  certain  étage 
par  exemple  constitué  par  des  dépôts  marneux  et  de  mer 
ficofonde,  avec  des  fossiles  spéciaux  dans  une  certaine  région, 
||  puisse  être,  par  contre,  ailleurs  sablonneux  ou  caillouteux  de 
'lloral,  etc.,  et  naturellement  avec  des  fossiles  bien  differents 
'les  premiers,  mais  ce  n’est  certainement  pas  là  une  raison  pour 
'1"  On  ne  doive  pas  accepter  cet  étage  comme  horizon  stratigra- 
l*^'i'{iie.  Seulement  on  rencontre  la  difficulté  des  parallélismes 
<168  comparaisons  ; et  c’est  justement  la  tâche  du  stratigraphe 
'lu  paléontologue  d’avancer  ensemble  pour  surmonter  peu  à 
ces  difficultés.  D’ailleurs  quand  nous  voyons  que  certains 
*^l®ges,  comme  cela  se  vérifiepour  plusieurs  des  étages  de  Mayer, 


312 


COMPTE-RENDU.  QUATRIÈME  PARTIE 


se  déploient  sur  des  centaines  de  kilomètres,  et  parfois  mèm® 
d’un  bout  à l’autre  de  l’Europe  ou  sur  presque  toute  la  région 
circumméditerranéenne  avec  une  puissance  même  assez  grande 
et  avee  un  fades  complessif  assez  constant,  il  est  clair  qu’il 
s’agit  d’un  horizon  spécial,  correspondant  à un  phénomène 
assez  grandiose  et  que,  par  conséquent  ces  étages  sont  dignes 
d’être  individualisés  dans  la  série  tertiaire. 

Dans  cette  note  de  caractère  absolument  général,  je  ne  crois 
pas  descendre  à l’examen  de  la  série  très  nombreuse  des  tra- 
vaux spéciaux  qui  traitèrent,  avec  des  opinions  différentes,  des 
subdivisions  du  terrain  tertiaire.  Je  rappelle  seulement  que, 
parmi  les  plus  récents,  il  s’en  trouve  de  très  importants  qui 
soutiennent,  par  exemple,  que  les  étages  Heloélien,  Tortoniei^ 
et  Langhien  ne  sont  que  des  dépôts  de  zone  dillnrente  (zoiu’ 
littorale  et  des  laminaires,  zone  coralligène,  zone  profonde)? 
d’une  même  période  géologique  : le  Miocène  moyen.  Des  consi- 
dérations semblables  se  répètent  pour  le  Pliocène,  etc.  Mais  tout 
en  admettant  naturellement,  que  Aqs  Jades  divers  se  rencontrent 
et  s’alternent  dans  le  même  horizon  géologique  et  que,  par 
contre,  des  fades  lithologiques  égaux,  [ilacés  en  des  étages  par' 
éloignés  entre  eux,  puissent  présenter  souvent  des/hcms  paléoR- 
tologiques  semblables  (ce  qui  est  tout  à fait  naturel  et  aisément 
explicable),  les  études  stratigraphiques  et  paléontologiques  mi- 
nutieuses m’ont  cependant  toujours  démontré  que  ces  étages? 
considérés  dans  leur  ensemble,  se  suivent  et  ne  s’alternent  point 
comme  on  voudrait  le  soutenir. 

Quant  aux  classifications  de  la  série  tertiaire,  j’ai  spécialement 
considéré  celle  de  Mayer  comme  la  plus  ancienne,  la  classiqne? 
dirais-je,  la  plus  complète  et,  me  sendjle-t-il,  la  meilleure  \ mai^ 
je  crois  cependant  qu’elle  est  susceptible  de  corrections  et 
d’améliorations,  surtout  pour  l’Eoccne  : je  ne  crois  pas  non  pin® 
que  les  subdivisions  secondaires  que  Mayer  crut  pouvoir  y fai'’® 
dans  ces  dernières  années  (se  basant  sur  la  théorie  de  l’équiva- 
lence des  périhélies  et  des  étages),  soient  généralement  accep- 
tables ; cette  théorie  a,  à mon  avis,  dans  l’application  que  h" 
donna  Mayer,  gâté  beaucoup  sa  classification  originaire.  Dana 
la  table  finale  j’indiquerai  aussi  les  parallélismes  approximatita 
des  autres  étages  proposés  par  plusieurs  auteurs  pour  la  séi’i® 
tertiaire  ; déplorant  cependant  que  maintenant  même,  que  D® 
étages  principaux  de  cette  série  sont  bien  établis  et  leurs  noms 
fixés,  on  continue  pour  quelques-uns  à proposer  des  noms 


CüxMMUXIGATION  DE  M.  FRÉDÉRIC  SAGCO 


313 


Nouveaux,  comme  si  la  juste  loi  de  la  priorité  n’existait  pas  ; 
devrait  seulement  proposer  des  appellations  nouvelles,  pour 
fades  et  des  dépôts  spéciaux,  plus  ou  moins  régionaux, 
pour  des  petites  subdivisions  locales,  etc.  La  loi  de  priorité  doit 
J '’o  absolument  respectée,  je  pense,  aussi  dans  la  science  géo- 
I^Si'que,  si  on  veut  éviter  la  confusion  et  la  multiplication  des 
dominations  selon  les  différents  auteurs  et  les  différentes 
•■^ions. 

Les  transgressions  principales  qui  prirent  place  pendant 
^opoque  tertiaire,  pour  le  moins  en  Europe,  sont  vers  la  fin  du 
, ddisie/i,  vers  la  fin  du  Tongrien,  vers  la  fin  de  V Helvétien  et 
^ fin  de  VAstien,  de  manière  que  tandis  que  les  terrains 
prrespoiidants  à ces  périodes  sont  pour  la  plupart  très  déve- 
PPôs,  ceux  des  périodes  intermédiaires  n’affleurent  pas,  ou 
j^dnt  très  minces  et  affleurent  peu  extensivement,  excepté  dans 
Lassins,  comme  dans  celui  du  Piémont,  où  la  déposition  des 
^driuations  tertiaires  s’est  effectuée  d’une  manière  tout  à fait 
*^^dquille  et  régulière. 

ost  intéressant  de  noter  comme,  en  considérant  dans  l’cn- 
dble  les  fades  complexifs  qui  caractérisent  chacune  des  pé- 
, des  dans  lesquelles  il  paraît  pouvoir  diviser  la  série  tcr- 
au  moins  en  Europe,  on  voit  qu’il  existe  une  alternance 
squg  régulière  des  dépôts  de  mer  profonde  avec  des  dépôts 
^asse  mer  ; ce  fait  me  paraît  explicable,  ainsi  que  je  l’ai 

Qiq 

'‘Orné 

Otlç 

. * Jfôotectonique.  A la  suite  des  plissements  (qui  générale- 
répètent  sur  de  mômes  lignes  pour  de  longues  pé- 
ter» Sexologiques,  et  qui  avaient  lieu,  en  général,  presque  con- 


tiaire 

près 


P“sé  dans  un  autre  ouvrage non  pas  par  une  alternance  de 
“yeinents  d’abaissement  et  de  soulèvement,  ni  par  des  plié- 
oaes  cosmogoniques,  mais  plutôt  et  plus  simplement,  par 
alternance  de  périodes  de  plissements  et  de  périodes  de 


fg^|P*^‘’ainement  sur  des  grandes  extensions  de  la  surface  ter- 
ÿy  ’'o),  les  bassins  marins  se  creusaient  davantage  de  sorte  qu’il 
formait  des  dépôts  de  mer  profonde,  auxquels,  naturelle- 

lit..  1»  • • •»  . -Il» 


Sç  ^ cause  de  la  coiitinualion  de  la  sikliinentation,  allaient 
l,^^^^"‘'ôdant  peu  à peu  des  dépôts  de  mer  moins  profonde  et  de 
|rlj  aaer,  passant  à un  dépôt  littoral,  jusqu’à  ce  qu’un  autre 
‘‘lent  terrestre,  approfondissant  de  nouveau  les  bassins, 


* 

Classifi.cation  des  terrains  tertiaires  conforme  à leur  fades.  Mém.  Soo. 


Géol 


, 1,  1887, 


314 


COMI'TE-IIENDU. 


QUATRIEME  PARTIE 


les  fit  revenir  à la  phase  de  dépôt  de  mer  profonde,  et  ainsi 

de  suite.  ^ 

■Naturellement  ce  procédé  doit  seulement  se  rapporter  an* 
formations  circumcontinentales  (dépôts  terrigènes)  et  non  à celle 
abyssales  et  éloignées  des  continents,  qui  devaient  subir  peu  i 
variations  pour  les  mouvements  susnommés.  Les  horizons  geO 
logiques  à fades  de  mer  profonde  sont  généralement  d’nn 
moindre  puissance  de  ceux  à fades  de  basse  mer  ou  de  littora  ^ 
Gomme  c’est  naturel,  les  caractères  paléontologiques  changcn^ 
non  seulement  par  la  succession  des  périodes  géologiques,  m®* 
sont  aussi  en  étroite  relation  avec  la  transformation  des  fa^’  ' 
des  différents  horizons.  ■ 

Après  avoir  posé  ces  considérations  générales,  j indiqu®^  ^ 
brièvement  quelles  sont  les  subdivisions  qui  me  semblent 
plus  acceptables  pour  la  série  tertiaire,  et  quelle  est  leur  n 
portance  relative,  leur  fades  prédominant,  etc. 

Le  groupe  tertiaire  (néozoïque  ou  cénozoïque)  peut  ava 
tout  se  diviser  en  deux  grands  systèmes  naturels  ; le  prem'^  ( 
Paléogène  ou  Eogène,  qui  est  essentiellement  le  système  nU’ 
mulitiqiie  ; le  second,  Néogène,  dans  lequel  la  faune  et  la  nO 
ressemblent  déjà  beaucoup  aux  actuelles. 

Les  divisions  du  Paléogène  en  Eocène  et  Oligocène  et 
Néogène  en  Miocène  et  en  Pliocène  sont  aussi  assez  naturel  ® 
examinons  séparément  chacune  de  ces  subdivisions. 


EOCÈNE  (Epicrétacé,  Nummulitique,  etc.). 

L’on  doit  observer  avant  tout  que,  en  plusieurs  et  en  de 
vastes  régions,  on  n’a  encore  réussi  à délimiter  nettciîic  ^ 
l’Eocène  du  Crétacé,  à cause  de  la  rareté  de  fossiles,  des  ^ 
sordres  stratigraphiques  très  prononcés,  des  notables  affi^^’ 
lithologiques,  etc.  Par  exemple,  le  Ligurien  (May.  1857), 
correspond  pas  à un  horizon  géologique  donné,  mais  à une 
mation  complexe  {Elgsch,  argille  scagliose,  schistes  divers,  e 
qui,  dans  la  région  typique  (la  Ligurie)  comprend  une  p*”** 
du  Crétacé  et  une  partie  de  l’Eocène,  ce  qui  fait  que,  conini®^^^ 
l’ai  déjà  énoncé  autrefois  f ce  nom  doit  être  abandonne, 
moins  comme  indication  d’un  étage  géologique  détermin*^’ 

1 F.  Sacco.  Le  Liijurien.  B.  S.  G.  F.,  3,  XVI,  1888.  — L’dye  des  foi'mations 
tiques  récentes.  Mém.  Soc.  belge  deOéol.,  V,  I8U1.  — Conlributiofi  fi  lu 
patéont.  des  Ary.  scagliose^  etc.  Soc.  belge  de  Géol.,  VU,  1893. 


COMMITNICATION  DE  M.  FRÉdÉHIC  SACCO 


315 


Conservant  tout  au  plus  pour  dénommer  un  fades  spécial,  qui 
îiilleurs,  correspond  au  complexe  An  Flysch. 

Mais  en  outre  de  ces  incertitudes  de  délimitation  qu’on  pourra 
éliminer  par  des  études  ultérieures,  il  est  certain  qu’il  existe 
quelques  régions  des  passages  insensibles  entre  l’Eocène  et 
Crétacé  de  manière  à rendre  très  incertaine  et  arbitraire  leur 
Jiette  distinction  et  à justifier  les  propositions  faites  d’etages 
intermédiaires  {incertae  sedis)  comme  Protocène,  étage  libiir- 
coiidies  de  Cosina,  couche  Laramie,  etc. 

La  formation  éocénique  pour  être  souvent  très  riche  en  fos- 
^iles  et  pour  avoir  été  étudiée  très  minutieusement  en  plusieurs 
*'%ions  différentes  fut,  par  quelques  géologues,  subdivisée  en 
’in  grand  nombre  d’étages,  qui  sont  régionalement  assez  justes 
acceptables  ; mais  en  considérant  ce  terrain  dans  son  en- 
*'Cmble  il  ressort  qu’on  devrait  le  subdiviser  seulement  en  trois 
®*^nges  principaux,  soit  : le  Suessonien,  le  Parisien,  le  Bartonien. 

Suessonien. D’Orb.  i85o.  (Type  fondamental  : Sables  marins  infé- 
deurs  du  Soissonais.) 

C’est  un  horizon  en  général  peu  étendu  et  peu  puissant  ; il 
P^caît  même  être  très  mince  et  aussi  faire  défaut  dans  plusieurs 
^ègions,  spécialement  là  où  (Apjiennins,  Carpatlies,  etc.)  l’Eo- 
^ene  prend  en  grande  partie  le  fades  de  Flysch. 

L présente  des  fades  divers,  mais  il  y prédomine  celui  de 
''''cr  peu  profonde. 

, Parisien.  Cuv.  et  Brongn.  1820.  (Type  fondamental  ; Calcaire  gro.s- 
du  bassin  de  Paris). 

C’est  un  horizon  géologique  très  important  par  son  extension, 
puissance  et  sa  richesse  en  fossiles  ; c’est  spécialement  cet 
jirizon  qui  se  présente  sur  une  notable  partie  de  la  terre  très 
dche  en  Nummulites.  A cause  de  cela  l’Eocène  fut  appelé  par 
lüelqugs  géologues  le  Niimmulitiqiie.  Le  /aefes  prédominant  est 
de  mer  peu  profonde.  A travers  des  régions  très  étendues 
l’Europe,  de  l’Asie  et  de  l’Afrique  septentrionale  le  Parisien, 
au  moins  cet  horizon  spécialement,  ])i‘cnd  \n  faciès  An  Flgsch, 
de  schistes  argilo-calcaircs  à Fiico'ides,  llelniintholdea  lahij- 
^f^^hica,  etc.  {Ligurien  stricto  sensu)  et  de  grès  {Macigno, 
^Purien  stricto  sensu).  Par  conséquent  le  Ligurien  typique 
, absolument  pas  un  horizon  supérieur  au  Bartonien,  c’est- 
dire  Eocène  supérieur  ou  Oligocène,  comme  il  est  généra- 


316  COMPTE-RENDU.  — QUATRIEME  PARTIE 

lement  indiqué,  mais  il  correspond  au  contraire  à des  étage» 
différents  et  à l’Eocène  moyen  spécialement. 

Bartonien.  May.  1867.  (Type  fondamental  : Arg'ile  de  Barton.) 

C’est  un  horizon  peu  puissant,  plus  ou  moins  étendu  et  soU' 
veut  fossilifère  ; il  a en  général  le  fades  de  dépôt  de  mer  tran- 
quille, quoique  peu  profonde. 

OLIGOCÈNE.  (Proicène.) 

La  formation  oligocène  constitue  un  très  beau  passage  litho' 
logique  et  paléontologique  entre  l’Eocène  et  le  Miocène,  mais  «>' 
général  il  est  moins  puissant  que  ces  étages,  de  sorte  que,  à 
rigueur,  elle  pourrait  peut-être  comprendre  un  seul  étage, 

1 Tongrien.  Mais,  observant  cette  formation  dans  les  régions  on 
elle  est  complètement  représentée  et  où  sa  déposition  a pr'* 
place  plus  régulièrement,  on  voit  qu’elle  se  peut  assez  bien 
distinguer  en  deux  étages  : Tongrien  et  Stampien. 

Généralement  on  a l’habitude  de  placer  aussi  dans  l’Oligocène 
V Aguitanien,  mais  les  données  stratigraphiques  et  surtout  le» 
paléontologiques  me  convainquirent  qu’on  doit  plutôt  mettP^ 
l’Aquitanien  déjà  dans  le  Miocène. 

Tongrien.  Dumont  i83g.  (Type  fondamental  : couches  d’IIenis  pi'è® 
de  Tongres.) 

C’est  un  horizon  très  important  comme  puissance,  extension 
et  richesse  en  fossiles  ; il  représente  bien  souvent,  pour  deS 
régions  très  étendues,  à lui  seul  l’Oligocène.  Il  est  généralement 
constitué  par  des  dépôts  de  mer  peu  profonde  passant  assez 
souvent  à des  dépôts  continentaux. 

Parfois  l’on  peut  distinguer  à sa  base  un  sous-étage  spécial, 
Sextien  (de  Rouv.  1856)  de  passage  à l’Eocène. 

C’est  dans  le  Tongrien  que  l’on  doit  placer,  en  grande  partie, 
les  dépôts  qui,  par  plusieurs  auteurs,  y compris  M.  Mayer,  on*- 
été  attribués  au  Ligurien,  nom  qui,  ainsi  que  nous  l’avons  dd» 
ne  peut  pas  indiquer  un  étage  spécial  dans  la  série  tertiaire. 

11  est  digne  de  remarque  que  la  plus  grande  partie  des  dépôG 
que  les  géologues,  y compris  M.  Mayer,  placent  dans  l’étage 
Ligurien,  n’ont  rien  de  commun  avec  la  typique  et  comple^® 
formation  ligurienne  (essentiellement  eocénique)  de  la  Liguer®’ 
mais  qu’ils  appartiennent  au  contraire  à l’Oligocène  inférieur  0^ 
Tongrien,  d’où  il  résulte  ici  une  étrange  divergence  entre 
classification  que  j’adopte  et  celle  récente  de  M.  Mayer. 


COMMUNICATION  DE  M.  FRÉDÉRIC  SACCO 


317 


Stampien.  D’Orbigny  1850,  emend.  de  Rouville  i853.  (Type  fonda- 
; Marnes  d’Etampes.) 

C’est  un  horizon  qui  n’a  pas,  en  général,  une  grande  impor- 
^arice  pour  être  relativement  peu  étendu  et  peu  puissant  ; l’on 
Pourrait  peut-être,  en  conséquence,  le  relier  au  Tongrien  avec 
^oquel  il  présente  une  grande  affinité  paléontologique  ; il  se  dis- 
*^*ogue  cependant  souvent  par  sa  constitution  de  dépôts  tran- 
7oilles  de  mer  assez  profonde. 

MIOCÈNE.  (Molassique). 

La  formation  mioccnique  constitue  vraiment  le  commencement 
monde  actuel  et  comme  telle,  comme  aussi  pour  son  grand 
' •^veloppement,  sa  puissance  remarquable  et  sa  grande  richesse 
fossiles  elle  représente  l’une  des  phases  les  plus  importantes 
0 terrain  Tertiaire. 

Les  subdivisions  principales  qu’on  peut  faire  dans  la  série 
'^'océnique  correspondent  aux  étages  : Aqiiilanien,  Langhien, 
^^vétien,  et  Torlonien. 

1,  ^luitanien.  May.  1857.  (Type  fondamental  : Falun  de  Bazas  dans 
^liitaine.) 

. Cet  horizon  géologique  a été  jusqu’ici  attribué  généralement 
^ Oligocène,  mais  cela  à cause  principalement,  à mon  avis,  de 
^u’on  considéra,  et  considère  encore  comme  aqiutaniens  plu- 
^j®ürs  dépôts,  qui  en  réalité  sont  tongriens  ou  stampiens.  Mais 
^^anien  des  véritables  dépôts  aquitaniens  m’a  convaincu  que 


*^ôté  paléontologique  et  tectonique  ils  se  relient  bien  plus 


tlu 

l^ffiitement  et  naturellement  avec  les  dépôts  miocèniques  qu’avec 
oligocèniques.  La  véritable  formation  aquitanienne  n’est  pas 
général  très  étendue,  et  même  dans  plusieurs  régions  ter- 
*ires  elle  manque  complètement  ou  se  rencontre  très  réduite  ; 
J*  *^utre  souvent  elle  est  dépourvue  de  fossiles,  ou  bien  elle  les 
j,’'®sente  mal  conservés,  de  manière  que  du  côté  paléontologique 
'^l^itanien  est  en  général  un  horizon  peu  connu  et  par  con- 
^Uent  sa  connaissance  est  souvent  rendue  difficile,  si  on  n’est 
® mdé  par  la  stratigraphie. 

^ -^quitanien  est  généralement  un  dépôt  de  basse-mer. 

j^-®®9hien.  Pareto  i865.  (émend.  May,  18G8  ou  Magencien.  May. 
(Type  fondamental  : Marnes  des  Langhe  et  du  Monferrat.) 

Langhien  de  Pareto  englobait  aussi  V Aquitanien,  par  con- 


l'^cnt  on  doit  comprendre  cet  étage  plus  restrictivement. 


318  COMPTE-RENDU.  — QUATRIEME  PARTIE 


selon  la  proposition  de  M.  Mayer.  C’est  un  horizon  généralement 
mince  et  peu  étendu,  mais  souvent  assez  caractéristique  po«r 
être  représenté  communément  par  des  dépôts  de  mer  tranqudl® 
et  plus  ou  moins  profonde.  Le  typique  Sc/i/ier  du  bassin  vien- 
nois correspond  en  grande  partie  à cet  horizon  ; naturellement 
les  fades  lancjhiens,  le  Schlier,  etc.,  se  rencontrent  aussi  à des 
niveaux  différents  au-dessus  et  au-dessous  de  l’étage  langhien, 
ce  qui  n’empêche  pas  que  cet  étage  soit  dans  son  ensemble  assez 
caractéristique  et  digne  d’être  conservé,  individualisé,  parce  qu 
indique  la  prévalence  d’un  certain  phénomène  pendant  une 
période  donnée  du  Miocène,  au  moins  pour  une  partie  Je 
l’Europe. 

Helvétien.  May.  1867.  (Type  fondamental  : Molasse  marine  J® 
Berne.) 

C’est  l’horizon  le  plus  important  de  la  série  miocèniqiie,  soit 
pour  sa  puissance,  soit  pour  son  extension,  soit  pour  sa  richesse 
en  fossiles.  En  général,  cet  étage  est  représenté  par  des  dépôts 
de  mer  peu  profonde,  quoiqu’il  se  montre  avec  à&s  fades  difle- 
rents  dans  les  diverses  régions. 


Tortonien.  May.  1867.  {^iVOenimjien,  Heer  i855,  est  identifîah  ® 
avec  le  Tortonien,  ce  nom  devra  être  adopté  à la  place  de  celm-l'  •) 
(Type  fondamental  : Marnes  de  S.  Agata  et  de  Stazzano  prés  de  Torloiie-l 

Cet  horizon  est  relativement  peu  étendu  et  peu  puissant  : J 
est  représenté  souvent  par  des  dépôts  de  mer  tranquille  plus  oU 
moins  profonde,  mais  qui  passent  souvent  aussi  à des  dépôts» 
également  pour  la  plupart  assez  tranquilles,  mais  de  caractero 
palustre  ou  continental  (sarmathiques,  etc.)  dont  il  résulte  pa^ 
fois  une  grande  diversité  entre  les  différents  dépôts  tortoni^ 
et  par  conséquent  une  certaine  difficulté  pour  les  parallélisor- 


PLIOCÈNE. 

La  formation  pliocènique  est  relativement  assez  mince, 
par  contre  très  étendue  ou,  pour  mieux  dire,  très  largemc»^ 
visible  puisque,  étant  la  dernière  de  la  série  tertiaire,  elle 
moins  masquée  que  les  autres  et  constitue  des  parties  nola^  ^ 
de  la  surface.  Elle  se  relie  souvent  au  Miocène  d’une  manier^ 
si  graduelle  que  le  Messinien,  qui  fait  ce  passage,  est  un  véri^ 
table  horizon  incertæ  sedis.  Miocène  supérieur  pour  qu^lq»®^^ 
uns,  Pliocène  inférieur  pour  d’autres.  Quoiqu’il  s’agisse  d o” 


319 


COMMUNICATION  DE  M.  FRÉDÉRIC  SACCO 


question  de  forme  et  non  de  substance,  cependant,  tout 
admettant  que  le  Messinien  est  un  horizon  de  passage,  il 
paraît  que  tectoniquement  et  paléontologiquement  il  se  relie 
avec  le  Pliocène  qu’avec  le  Miocène;  par  conséquent  je  le 
fj^ce  à la  base  de  la  série  pliocènique,  sans  cependant,  je  le 
*^*^pète,  donner  à cela  aucune  importance. 

*^6la  posé,  la  série  pliocènique  semble  pouvoir  généralement 
diviser  en  trois  étages  principaux  : le  Messinien,  le  Plai- 
^^’^cien,  VAstien. 


p^i'ïessinien.  May.  i8G8.  emencl.  (Type  fondamental  : Couches  gypsi- 
*^i’es  des  environs  de  Messine.) 

, ^a  dérivation  du  nom  de  cet  étage  n’est  guère  précise,  puisque 
. • Mayer  le  proposa  en  substitution  du  nom  Zancléen  qui  fut 
'Jistitué  par  M.  Seguenza,  et  qui  correspond  essentiellement  à 
Os 

Oopj.; 


terrains  pliocéniques.  Il  est  par  conséquent  opportun  de 
%er  cette  dénomination  dans  le  sens  de  la  limite  à la  zone 


sypsifère  du  Messinois. 

horizon  est  certainement,  dans  les  régions  circumméditer- 
''^'téenues  en  particulier,  l’un  des  horizons  géologiques  les  plus 
'actéris tiques  de  la  série  tertiaire.  Il  est  généralement  re- 


pré 
jonti 


■®enté  par  des  dépôts  palustres  ou  de  mer  fermée,  ou  aussi 
, diiientaux,  dans  lesquels  sont  naturellement  renfermés  des 
^Ssiigg  (Je  fades  correspondant,  assez  spéciaux.  Le  Messinien 

peu 

**Péci 


an  étage  dévelopjié  assez  largement,  quoique  en  général  de 
souvent  reconnaissable  aussi  par  les  dépôts 

qu’il  renferme  quel- 


de 


puissance. 


riaux  gypso-sulfureux,  bitumineux,  etc 

iaefoij,_ 

^ ^Misancien.  May.  1857.  (Type  fondamental  : Marnes  grises  du  Plai- 


presque  toute  la  région  circumméditerranéenne  cet  hori- 
géologique  est  représenté  jiar  des  dépôts  de  mer  tranquille 
jj  '^asez  profonde  avec  des  fossiles  nombreux  et  bien  conservés. 

quelques  régions  le  Plaisancien  est  représenté  par  de 
Ig^'^dailles  dépôts  fluvio-lacustres,  pour  lesquels  on  a jirojiosé 
aoiu  de  Levantinien.  En  général,  il  est  jieu  puissant. 


l’Men.  De  Rouville,  i853.  (Type  fondamental  : Sables  jaunes  de 

^^den.) 

dernier  étage  de  la  série  tertiaire  se  présente  souvent  avec 
apparence  assez  compliquée,  mais  en  réalité  cela  dépend 


320  COMPTE-RENDU.  — QUATRIEME  PARTIE 

seulement  de  ce  que  cet  étage  est  très  multiforme,  c’est-à-dire 
qu’il  se  présente  avec  des  fades  divers,  selon  les  régions  où  on 
l’examine.  Gela  est  facile  à comprendre,  car  il  s’agit  d’un  horizon 
géologique  qui  conslilue  presque  un  passage  entre  la  phase  in»' 
rine  tertiaire  et  la  phase  continentale  quaternaire,  tout  au  moins 
dans  la  série  des  dépôts  que  l’homme  peut  examiner  directement. 

Synthétiquement  parlant,  nous  pouvons  dire  que  les  formations 
astiennes  peuvent  se  présenter,  soit  avec  un/ctc;>s  marin,  ‘1® 
basse-mer  ou  de  littoral,  dans  lequel  cas  nous  les  indiquons 
comme  astiennes  (stricto  sensu),  soit  avec  un  fades  continentab 
le  plus  souvent  fluvio-lacustre  et  alors  nous  les  indiquons  coinmo 
villafranchiennes  (Pareto  1865)  (type  fondamental  : couches 
fluvio-lacustres  de  Villafranche  d’Asti)  ; parfois  l’on  voit  dans  In 
même  région  que  l’Astien  (stricto  sensu)  fait  une  transition 
duelle  au  V illafranchien  et  alors  il  existe  là,  presque  toujours, 
une  zone  marécageuse  de  passage,  qui  se  peut  indiquer  comme 
Fossanien  (Sacco  1886,  type  fondamental  : couches  sableuses, 
caillouteuses  des  environs  de  Fossano.) 

On  doit  noter  que  plusieurs  dépôts  villafranchiens  par  leuf 
nature  èt  aussi  en  partie  par  leurs  fossiles  rappellent  presqu*^ 
mieux  les  dépôts  semblables  quaternaires  que  ceux  pliocéniques, 
ce  qui  fait  que  généralement  on  les  a attribué,  sans  plus, 
quaternaire.  Il  faudra  des  études  bien  minutieuses  pour  arrive 
à distinguer  les  uns  des  autres. 

Dans  le  tableau  suivant  j’ai  tâché  d’indiquer  le  parallélisu) 
approximatif  des  subdivisions  principales  proposées  pour  la  série 
tertiaire,  parallélisme  qui  naturellement  est  d’une  manière  spe 
ciale  incertain  et  provisoire  par  rapport  à la  série  américaine. 

A cause  du  caractère  absolument  général  et  théorique  de  ce  ^ 
note,  j’ai  cru  nécessaire  de  ne  point  descendre  au  placeme 
stratigraphique  de  dépôts  spéciaux. 


(rroupe  tertiaire  (Néozoïqiie  ou  Céuozoiqne.) 


F.  SACCO.  — Classiricatioii  des  terrains  tertiaires. 


Classification  proposée  par  F.  Sacco. 


Ktayes. 


Sous-étafjes  ou  iacies. 


NÈOeÈNE 


PLIOCENE 

OU 

Subapennin. 


continental — Villofrcmchien.  Pareto  11  Go 
marécageux — Fosscmien.  Sacco  1886. 
marin— AstiCM  (str.  s.). 

Plaisancien.  May.  Iü,'i7  1 continental — Lfivantinien.  Ilochstet 
( marin— Plaisaiicien  (str.  s.). 


Astien  tli^  llmiv.  ISiX! 
à faciès  ; 


à faciès  : 


Messinien.  May.  1868,  emend. 


MIOCENE 

ou 

Mollassique 


Tortonien.  Maj^  1857 
(ou  Oen'mgien  Heer  1855). 

Helvétien.  May.  1857. 

Langhien.  Pareto  1865  (emend.  Mayer  1868). 


Aquitanien.  May.  1857. 


Stampien.  d’Orb.  18.50  (emend.  De  Rouville  1853). 


PALEOGENE 

(Eogène 

ou 

Nummulitique.) 


OLIGOCENE 

ou 

Proicène. 


Tongrien.  Dumont  1839. 


Bartonien.  May.  1857. 


BOCENE 

ou 

Epicretacé. 


Parisien.  Guv.  et  Brongn.  1830. 


Suessonien.  D’Orl).  1850. 


Compte-rendu  Congrès  géologique  international  1894,  p.  320. 


Classification  récente  de  M.  Mayer. 


Arnusien. 


.48060. 


Messinien. 


Durntenin. 
Groin  eron. 

Andonin. 

Tabbianon. 

Matérin. 

Billowitzon. 


Tortonien.  i Stazzanin. 

( Badenon. 


Helvétii 


en. 


Langhien. 


Aquitanie 


n. 


Serravallin. 

Grundon. 

Saucatsin. 

Léognanon. 

Mérignacin. 

Bazason. 


Tongrien  (pan),  j 

1 Spauwenon. 


Lig 


Hénisin. 


8'unen  (pan).  Montmartron. 

( (Lattorfon). 


Bartonien. 


Parisien. 


Mortolin. 

Auverson. 


( Grignonin. 

1 Ghaumonton- 


Londinien.  | TagshoÜn. 

( Bognoron. 


Soissonien. 

Garumnien 

(pan). 


Upnorin. 

Tbanéloii. 


Hecrsin. 

Meulanon. 


Classification 
des  géologues 
belges. 


Poederlien. 

Scaldisien. 

Gasterlien. 

Diestien. 


Anversien. 


Boldérien. 

(Bolderbergien.) 


Rupélien. 

Rhénanien. 

(Andennien.) 

(Kerckomien.) 

Tongrien. 


Wemmélien. 

Ledien. 

Læckénien. 

Bruxellien. 

Panysélien. 

Yprésien. 

(\ïmpliécn.\ 

I 

Sparnacicii./ 

Heersien. 

Montien. 


Dénominations 
de  plusieurs  géologues. 


.S  Sicilien 

I {pars). 


Chambérien. 

Durnténien. 

Cromerien. 

Saint-Prestien. 

Arnusien. 

Sansino. 

Pleistocène  (pars). 


Classification  pour  ; Classification  pour 
l’Amérique  du  Nord,  l’Amérique  du  Sud, 


spécialement 
d’après  M.  Heilprin, 


A 
cï 

3 

“ Monspessulanien. 

Astien  (s.  ht.).  Tabbianin. 


Zancleen. 


Sahélien  (pars),  j 


Inzersdorfieii. 

Pontien. 

Oranien. 

Pannonieii 

Aralocaspien. 

Meo  tique. 
Mio-pliocène. 

Zone  gypso-sulfur. 
Couche  à Congéries 
Congérien. 


c Sarmathien. 


-a 

,<D 


tæ 

cS 


'(D 

C 

c3 


S 

a> 

tlE 


Vindobonien. 


Dertonieii. 

Oeningien. 

Miocène  sup. 
Badener-Tegel. 
Thurgovien. 
Boldinien. 
Salloniacien. 
Gontasien. 
Serravallien. 

Lige  rien. 

Mioc.  moyen. 
Bouïrien. 

Cartennien  (pars).  , 
Mayencien  (pars).  1 
Burdigalien  (pars).  [ 
Vasconien  (pars).  / 
Landien  (pars).  1 
Seillier.  ) 

Grundon.  \ 

Lausannien.  I 

Aurelianien.  [ 

Vasalien.  / 

Hornerschichten.  1 
■ Delémonlien  (pars).l 


Septarienthon. 

Ghattien. 

Sannoisien. 

Infratongrien. 

Langonin. 

Sextien. 

Sidérolithique. 


\ 

Alaisicn. 

Bormidien. 

Dellysien. 

Proicène. 

Ligurien  (p.  plus.  aiit.).( 
Mioc.  iiif.  i « 
Lausannien. 
Delémonlien  (pars). 
Jovarien. 


Iberien. 

Latdorfien. 

Gassinien. 

Uzégien. 

Asschien. 

Priabonien. 

Alaricien. 

Ludien. 


Numidien. 

Medjanien. 


Orlhrocène. 

Thanétien. 


Carcassien. 
Manrésien. 
Ligurien  (str.  s.). 
Paretien. 
Fucoidien. 

Flysch  (str.  s.). 
Rubien. 

Lutétien. 

Ghamborsin. 

Etrurien. 

Castellien.  , 
Nummulitique. 
Enicretacée. 
Modénien  (pars). 
Igualadien. 

Nicéen. 

Montserrien. 

Ypresien. 

Sparnacien. 

Maudonien. 

Cernaisien. 

Landcnien. 

Vitrollien. 


O 

^ H 


Oarolinien. 


3 

‘Sc 


fl 

CS 

i-, 

Ci 


spécialement 
d’après  M.  Ameghino 


C 

‘c 

cS 

ü 

3 

d 


3 

O 

? 

O 


Vicksburgien. 


a 

eu 


Jacksonien. 


Glaibornien. 


Bulirstone. 


Eolignitique. 


Lujanien. 


Bonairien. 


Belgranien. 


Ensenadien. 


Pehuelohien. 

(Subpampéen.) 


Hermosien. 


Araucanien. 


Patagonien. 


Mésopotamie^  I’’ 


Paranien. 


Santacruzien. 


Siibpatagonien. 


Pebuencliien. 


Guaranien. 


4 


Sur  la  terminologie 

des  parties  des  coquilles  de  mollusques 

PAR  LE 

Marquis  A.  de  GREGORTO 


Comme  le  nombre  des  espèces  des  coquilles  fossiles  s’accroît 
^ "Jours  plus,  et  qu’en  même  temps  les  limites  qui  les  séparent 
^ "f^açant,  le  besoin  s’accroît  aussi  d’en  préciser  les  carac- 
ç 1®*^  'iill^èrentiels  en  décrivant  toutes  leurs  nuances.  C’est  pour 
" fpi’on  ressent  toujours  plus  le  besoin  d’une  terminolog-ie 
cell  coquilles  plus  particularisée  et  plus  exacte  que 

" dont  on  dispose.  En  effet,  plusieurs  mots  ont  un  sens  équi- 
dilférent  selon  qu’on  les  emploie.  Cer- 
cial'^^  Parties  des  coquilles  manquent  tout  à fait  d’un  mot  spé- 
^ par  lequel  on  puisse  les  indiquer. 

"ac  T de  combler  cette  lacune.  J’ai  publié,  en  juillet  1883, 
l’jjj  "’ochure  sur  la  nomenclature  moderne  des  coquilles,  et  je 
le  à la  commission  réunie  à Zurich  pour  l’unification 

Occ  * ”*^™aaclature  géolog-ique.  La  commission  ne  put  pas  s’en 
"ar  elle  était  encombrée  de  travaux  et  mes  propositions 
"a  dehors  de  ses  attributions. 


^■'’re  fit  le  tour  du  monde  et  plusieurs  malacologistcs 


Pjj  approuvèrent  avec  empressement  m^s  propositions. 

Cvv  * messieurs,  j’ai  l’honneur  de  nommer  MM.  Rich. 
^hitfield,  Paul  Fischer,  Dali,  Trautschold,  Trjon, 

^le, 

édition  de  ce  livre  va  paraître,  revue,  corrigée  et 


li 


' «rusma,  Sars,  Martin,  etc. 
autre  édition  de  ce  livre  va  paiainc,  luvuu, 

J,  "e  d’un  glossaire  scientifique  de  toutes  les  langues. 

1 ï 1»..  • -1  1.  -1 


' ai 
'sti„ 


honneur  de  rappeler  l’attention  des  paléontologues  sur  la 
'alioii  des  mots  desliués  à décrire  les  ornements  en  relief. 


CONGE.  CÉOL.  INTERN. 


21 


322 


COMPTE-RENdU.  QUATRIEME  PARTIE 


les  ornements  gravés  et  les  ornements  colorés.  Par  exemple» 
pour  les  ornements  en  relief,  le  mot  cordonnets  (français),  fiini' 
ciili  (latin),  fiiniculi  (italien),  strings  (anglais),  Schnüre  (alle- 
mand), correspond  dans  la  série  des  ornements  gravés  au^ 
sillons  (français),  sulci  (latin),  solchi  (italien),  ridges  farroiüs 
(anglais),  Furchen  (allemand),  correspond  dans  la  série  des  orne- 
ments colorés  au  nom  de  bandelettes,  listes  (français),  vittdt 
owfasciolœ  (latin),  stripes  ou  /miVs  (anglais),  Txisten  (allemand)- 
Pour  la  description  des  bivalves,  j’ai  proposé  l’abolition  de^ 
anciennes  expressions  de  stries  transversales  et  de  stries  longi' 
tudinales  ; car  le  nom  de  transversal  et  de  longitudinal  dépe» 
du  rapport  des  diamètres  des  coquilles  et  de  l’interprétation 
des  auteurs,  et  j’ai  proposé  de  substituer,  par  exemple,  les  nom* 
de  stries  concentriques  et  stries  radiales  ou  ragonnantes  (Iç® 
quelles  expressions  ne  laissent  aucun  doute)  au  lieu  de  stru’® 
longitudinales  et  transversales. 

Pour  la  description  des  coquilles  des  gastéropodes  j’ai  p^n 
posé  aussi  l’abolition  des  mots  stries  transversales  et  stries  Ioi|' 
gitudinales,  car  les  mots  transversal  et  longitudinal  sont  employa® 
par  les  auteurs  avec  un  sens  différent.  Ceux  qui  ont  l’habitm  ^ 
d’étudier  davantage  les  céphalopodes  adoptent  le  mot  de  longi' 
tudinal  dans  le  sens  de  spiral;  tandis  que  la  plupart  lui  donnc'i^ 
le  sens  opposé.  Pour  éviter  cet  équivoque,  j’ai  adopte  toujon^^ 
le  mot  spiral,  par  exemple  : stries  spirales  pour  les  orneaicn  J- 
dans  le  sens  parallèle  aux  sutures  et  au  mot  transversc  ou 
versai  j’ai  substitué  un  nouveau  mot  que  j’ai  inventé  : ce 
à' axial  (français,  anglais  et  allemand)  axiali,  ou  axilaris  (lati'V’ 
assiale  ou  assilare  (italien)  et,  par  conséquent,  1 adverbe 
lement  (français),  axiallij  (anglais),  axialisch  (allemau(J^ 
axialiter  ou  axilariter  (latin).  Ce  mot  axial  évite  une  quaiit'^^ 
d’équivoques  ; par  exemple,  lorsqu’on  veut  indiquer  la  longuC’^^ 
d’une  coquille,  dont  le  diamètre  latéral  est  plus  long  que  «a  ^ 
axe,  on  ne  peut  plus  dire  la  longueur  de  la  coquille,  car  le 
longueur  pourrait  être  compris  dans  un  autre  sens  ; mais  si 
ajoute  « la  longueur  axiale  » de  la  coquille  est  telle,  alors  fa 
équivoque  disparaît.  jjg 

Cette  nouveauté  paraît  peut-être  avoir  peu  d’intérêt, 

(pi’clle  en  a beaucoup.  Le  nom  de  axial  que  j’ai  propose 
substitution  du  mot  longitudinal  est  désormais  cxtrêmeii>a^_^ 
employé  dans  la  description  des  gastéropodes  ; presque  tous 


COMMUNICATION  DE  M.  DE  GREGORIO 


323 


plus  renommés  malacolog-isles  de  la  terre  l’ont  accepté,  et  il  est 
•^ntré  dans  le  domaine  de  la  lang-iie  scientifique. 

Pes  anciens  mots  de  supérieur  et  inférieur  ont  été  bannis  de 
^ ’^f'nninologie  des  coquilles  des  gastéropodes  et  des  bivalves, 
Ont  été  remplacés  par  les  mots  antérieur  et  postérieur.  11  est 


et 


^'eii  connu  que  le  coté  antérieur  d’une  coquille  d’un  gastéropodc 
celui  qui  est  le  plus  voisin  de  l’ouverture  et  du  canal  ; pos- 
iieur  celui  qui  regarde  la  spire  et  son  sommet.  Mais  dans 
^^•'luins 

|i 


genres  il  n’est  pas  toujours  facile  <à  le  déterminer.  Dans 
genre  Fissurella  il  y a des  espèces  dans  lesquelles  on  ne  le 
Ij'j^onnaît  pas  tout  de  suite.  Dans  ce  cas,  j’ai  recours  à cet  expé- 
'®ot  : je  regarde  le  côté  intérieur  de  la  coquille.  Le  sommet  est 
^ effet  entouré  intérieurement  par  un  bourrelet  triangulaire,  qui 
^ forme  d’un  trianMe  isocèle,  dont  la  base  regarde  le  côté 
U ‘ teneur  ; cette  base  est  généralement  plus  proéminente  et 
j,j|]'i*fi’'ée  par  un  petit  affaissement.  En  général,  le  trou  des  Fissii- 
j.,'.  est  pins  voisin  du  côté  antérieur  ; mais  ce  n’est  pas  une 
J'gle  absolue.  Pour  les  Patelles  le  meilleur  moyen  de  distin- 
|os  côtés  antérieur  et  postérieur,  est  celui  d’examiner  l’im- 


sion  palléale  qui  est  en  fer  de  cheval,  le  côté  interrompu  de 
^oqiiillc  correspond  au  côté  antérieur, 
l'or^  antérieur  d’une  coquille  bivalve  (comme  c’est  connu) 
i‘l  ail  côté  de  la  lunule,  le  postérieur  à celui  du  corselet 

palléal.  Généralement  les  crochets  regardent  le  côté 
'rieur  qui  est  moins  développé  que  le  postérieur;  mais  cela 
^ pas  une  règle.  Comme  j’ai  dit  dans  ma  brochure  sur  la 
'-Ou  l 'î*'  '1*^®  coquilles  il  est  utile  d’imaginer  une  personne 

nés  bord  cardinal  d’une  coquille  avec  les  yeux  tour- 

^ lunule  et  les  pieds  vers  le  corselet.  Alors  elle  aura 

*^de  la  valve  droite,  à gauche  la  valve  gauche,  antérieiire- 


'“ent  le 

'»‘0Ls 


côté  antérieur,  postérieurement  le  côté  postérieur.  Ces 
valve  droite  et  valve  gauche  sont  de  beaucoup  préfé- 


‘■''Ides  a • ... 

'''On  * ceux  de  valve  supérieure  et  valve  inférieure.  11  arrive 

que  la  valve  droite  est  plus  développée  que  la  gauche 

est  parassitique  {Chaîna,  Ostrea),  mais  cela  a beau- 


, fi"’elle 

i> 

cofp  ‘^^ceptions.  Dans  le  genre  X]jtopha(ja  la  partie  antérieure 
®‘^pond  au  côté  échancré.  Dans  le  genre  Ostrea  et  dans  le 


Pu 

“"^•^«lai, 

1 • 

sinus  du  côté  antérieur  des  oreillettes  (surtout  celui 


'ïiiis  le  côté  antérieur  est  plus  éloigné  de  l’impression 

que  le  postérieur.  Dans  certaines  espèces  du  genre 


324  COMPTE-RENDU.  — QUATRIEME  PARTIE 

de  l’oreillette  droite)  dans  la  pratique  nous  prête  un  des  moyens 
les  plus  faciles  pour  reconnaître  le  coté  antérieur  de  la  coquillç- 

Dans  la  description  des  brachiopodes  il  n’est  presque  jamais 
nécessaire  de  faire  une  distinction  entre  les  côtés  antérieur  et 
postérieur,  mais  si  l’on  voulait  le  faire  on  devrait  considérer  1*'' 
valve  dorsale,  c’est-à-dire  la  grande  valve,  comme  valve  droite 
et  la  valve  ventrale  comme  valve  gauche. 

A propos  des  noms  des  valves  des  bracliiopodes,  dans  ton® 
mes  travaux  j’ai  adopté  le  nom  de  valve  umbonale  pour  désigne* 
la  valve  droite,  c’est-à-dire  la  grande  valve,  la  valve  dorsale  m* 
bien  la  valve  supérieure,  et  j’ai  employé  le  nom  de  valve  crip' 
tiimbonale  pour  désigner  la  valve  ventrale,  c’est-à-dire  la  vab'® 
gauche,  la  petite  valve,  ou  apophysaire,  c’est-à-dire  valve  in^' 
rieure. 

Tous  ces  mots  ont  un  sens  équivoque  et  sont  employés  par  D® 
différents  auteurs  avec  un  sens  différent. 

J’ai  examiné  des  especes  dans  lesquelles  la  valve  dorsale 
plus  petite  que  la  valve  ventrale  et  alors  je  n’aurais  pu  dire  l** 
grande  et  la  petite  valve,  car  la  petite  valve  était  plus  grand** 
que  la  grande  valve.  Quant  aux  mots  dorsale  et  ventrale, 
n’ont  pas  un  sens  défini,  car  ils  sont  employés  de  manière  did^ 
rente  selon  les  auteurs  ; en  effet,  s’ils  peuvent  être  adoph- 
pour  les  espèces  vivantes,  ils  ne  le  peuvent  pas  pour  les  fossiD®' 
Par  la  môme  raison,  je  n’ai  pas  cru  devoir  accepter  le  mot  d* 
valve  apophysaire,  car  si  ordinairement  la  valve  petite  est  celb 
où  les  apophyses  sont  développées  davantage,  dans  certain**® 
espèces  c’est  le  contraire  qui  a lieu.  C’est  par  ces  raisons  *1*'® 
j’ai  proposé  et  adopté  le  nom  de  valve  nmbonale  pour  désig*'®^ 
la  grande  valve,  c’est-à-dire  la  dorsale,  et  de  valve  criptiirnbonfp^ 
pour  la  petite  valve,  c’est-à-dire  la  valve  apophysaire.  Je 
que  ces  mots  rentreront  dans  le  glossaire  malacologique  coin*'*® 
c’est  arrivé  pour  le  mot  axial. 

Dans  la  description  des  brachiopodes,  j’ai  adopté  les  in"*f 
seller  pour  indiquer  les  grands  reliefs  et  les  grandes  proei"*^ 
nences,  tes  mots  affaissements  ou  lobes  pour  indiquer  I***"* 
interstices  concaves.  On  trouve  des  selles  et  des  lobes  dans  **'| 
grand  nombre  de  Rhynchonclles  et  de  Térébratules.  Je  fais  *'*',® 
différence  marquée  entre  selle  et  côte  ; la  selle  est  une  proéi"' 
nence  plus  large  et  plus  arrondie  ; la  côte  est  plus  souvent  nng'j 
leuse  et  avec  un  contour  plus  défini.  Néanmoins,  il  arrive  q**®^j^ 
quefois  que  ces  caractères  se  confondent  de  sorte  qu’on  ne  p®^ 


COMMUNICATION  DE  M.  DE  GREGOIUO 


325 


pfis  juger  si  c’est  une  selle  ou  une  cote.  Malgré  cela  je  trouve 
l'^G  c’est  excessivement  utile  de  faire  cette  dillerence  et  d’adojitcr 
noms,  qui  d’ailleurs  ne  sont  pas  nouveaux  dans  le  langage 
Scientifique.  Comme  j’ai  dit  dans  la  préface  de  mon  ouvrage  sur 
fossiles  de  Saint-Vigilio,  je  dirai  par  exemple  que  certaines 
^crébratules  du  sous-genre  Pijgope  du  groupe  de  la  Bouei  et 
'^^^iconcha  ont  une  grande  selle  an  milieu  de  la  valve  umbo- 
et  un  affaissement  ou  un  lobe  au  milieu  de  la  valve  cript- 
||'*ilionale.  Ces  selles  et  ces  lobes  se  trouvent  quelquefois  même 
'is  certaines  Rhynclionelles  avec  commissure  sinueuse  indé- 
pendamment des  côtes. 

ffans  le  même  livre,  j’ai  proposé  une  autre  nouveauté  que  j’ai 
I ®ptée  dans  tous  mes  autres  travaux  et  qui  a été  approuvée  par 
, '^'^•eurs  malacologistes  éminents.  Les  mots  convexe  et  concave 
employés  pour  les  surfaces  aussi  bien  que  pour  les  lignes 
gisent  tout  le  long  d’un  même  plan.  On  dit  par  exemple  : 
^n  tour  concave  traversé  par  des  stries  concaves.  » Selon 
^ opinion,  les  mots  convexe  et  concave  doivent  être  employés 
nsivement  pour  les  surfaces.  Naturellement  on  pourra  dire  : 
j|  lour  concave  » mais  pas  une  strie  concave.  Mais  comme 
^ci'ive  souvent  qu’il  est  nécessaire  d’indiquer  si  une  strie  est 
de  *^^*^*^  côté  ou  de  l’autre,  j’ai  proposé  et  adopté  les  mots 
^ sy/jc/fna/e  et  strie  anticlinale.  Je  dis  que  les  stries, 
"gnes,  les  cordonnets  d’un  tour  sont  synclinaux  lorsque  la 
Ou  (c’est-à-dire  la  concavité)  regarde  la  partie  antérieure 
les  P^ctie  supérieure  de  la  coquille  ; et  je  dis  que  les  lignes, 
dj^^^ccdonnets,  sont  anticlinaux  lorsque  la  courbure,  c’est-à- 
’a  ^ concavité  de  la  ligne,  regarde  la  partie  postérieure  ou 


n’iv 


ûtre 


c inférieure  de  la  coquille.  Ces  mots  ont  l’avantage  de 


'léfi  " nouveaux  pour  la  science  et  d’avoir  un  sens  bien 


. et  généralement  connu. 


^’ilce  expression  que  j’ai  proposée  dans  ma  brochure, 
par  1883,  et  qui  a été  reçue  très  favorablement  presque 

les  paléontologues  du  monde,  est  celle  de  substituer 
1 ® la  description  des  bivalves)  aux  anciens  mots  de  largeur 
^'^eur,  les  mots  longueur  antéropostérieure  ou  bien  dia- 
hij^tg  '^’'^^^f'opostérieur,  vorderhinterer  Durchmesser,  ou  vorder- 
pos;  ^^dnge  (allemand),  anteroposterior  diameter  ou  antero- 
(anglais),  anteroposterior  diametrus  ou  longi- 
bigjj  ’ et  les  mots  longueur  ou  diamètre  umboventral  ou 

^^^^onoventral,  Bauchwirbel  Durchmesser  ou  Lcinge  (aile- 


326 


COMPTE-RENDU.  QUATRIEME  PARTIE 


mancl),  diametro  ou  liinghezza  nmhovenlrale  (ilalieii),  ainbo- 
ventral  diameter  (anglais),  iimboventralis  ditunetriis  (\AÙn) • 

Gcs  expressions  sont  de  beaucoup  préférables  aux  ancieun*-'^ 
expressions  de  longueur  et  largeur  de  la  coquille,  car  celles-ci 
changent  selon  le  contour  de  la  coquille  et  selon  le  sens  daii^ 
lequel  elles  sont  adoptées  par  les  auteurs.  Ces  expressions  ont  etc 
très  bien  accueillies  [>ar  la  plupart  des  malacologues  et  ont  eh’ 
introduites  dans  le  langage  scientifique. 

Peut-être  qu’en  faisant  des  rcchcrclics  dans  quelques  an- 
ciennes notes  ou  bien  dans  quelques  mémoires  on  rctrouvei'aih 
par  occasion,  quelques-uns  de  ces  mots.  Mais  c’est  moi  di*' 
les  ai  proposés  en  1883,  dans  la  brochure  que  j’ai  présenicc 
à la  commission  internationale  de  Zuiich.  Mon  ami,  le  prn|^’ 
Paul  Fischer,  m’écrivit  immédiatement  (pi’il  les  avait  adopté’ 
dans  le  manuel  de  conchyliologie  qu’il  allait  publier.  Dès  cette 
époque,  on  les  trouve  souvent  adoptés  dans  le  Journal  de  co<^' 
chyliologie  de  M.  Grosse  et  dans  plusienrs  publications  main' 
cologiques  de  M.  Gossmann,  M.  Friele,  etc. 

11  ne  me  reste  à dire  que  peu  de  choses  sur  la  coquille  de® 
céphalopodes. 

La  plupart  des  auteurs  considèrent  la  partie  des  ammonèc® 
(Ammonoidca  et  Nautiloidea),  qui  est  à la  périphérie  comme  ctaa 
la  région  dorsale  et  celle  plus  rapprochée  du  tour  précédeoh 
c’est-à-dire  plus  rapprochée  de  la  suture  interne,  comme  cD'* 
la  région  ventrale.  Mais  plusieurs  autres  donnent  à ces  mots 
sens  opposé.  La  plupart  des  auteurs  appellent  lobe  dorsal 
lobe  de  la  périphérie,  et  lobe  ventral  le  lobe  interne  plus 
proché  du  tour  précédent.  Mais,  comme  cela  dépend  surtca 
de  la  [)osition  du  siphon  (lequel  ordinairement  est  plus  rappi^l 
ché  de  la  périphérie,  et  qui  quelquefois  est  du  côté  oppi^^j^ 
c’est-à-dire  du  côté  intérieur),  et  comme  dans  la  pratiqn*^ 
siphon  est  ordinairement  détruit  par  la  pétrifaction  et  qu’on  ’h 
peut  pas  le  découvrir,  ces  mots  de  dorsal  et  ventral  ont  i'' 
double  sens  et  doivent  être  changés.  Dans  mes  derniers 
vaux,  j’ai  proposé  le  nom  de  lobe  périphérique  pour  le  , 
dorsal  des  auteurs,  et  de  lobe  suturai  ])our  le  lobe  ventral  i 
auteurs.  Le  lobe  suturai  est  souvent  accompagné  par  d’ai'h  ^ 
lobes  suturaux  auxiliaires,  .l’ai  conservé  le  titre  de  lolies 
raux  qui  est  généralement  employé,  car  il  ne  peut 
aucun  équivoque,  mais,  j’ai  distingué  les  lobes  latéraux 
lobes  latéraux  périphériques,  lobes  latéraux  médians  et  m 


COMMUNICATION  DE  M.  DE  GREGORIO 


327 


^^léraiiæ  centripètes,  c’est-à-dire  en  lobes  rapprochés  de  la 
périphérie,  lobes  du  milieu,  et  lobes  plus  rapprochés  de  la 
partie  interne  du  tour,  c’est-à-dire  plus  rapprochés  de  la  suture. 

ai  divisé  ainsi  la  surface  des  coquilles  des  céphalopodes  en 
'’aymn  périphérique,  région  latérale  périphérique,  région  latè- 
^o-le  médiane,  région  latérale  centripète. 

A-près  tout  ce  que  j’ai  dit  précédemment  on  pourrait  supposer 
'lUe  je  voudrais  voir  chaque  espèce  nouvelle  décrite  par  les 
auteurs  très  minutieusement  et  avec  tous  les  détails  possibles 
^^6  sorte  que  la  description  soit  une  espèce  de  dessin.  Pas  du 
•^oat.  Je  crois  que  souvent  une  médiocre  figure  vaut  mieux  qu’une 
^^onne  description,  car  le  temps  des  paléontologistes  est  trop 
*"Ourt  pour  pouvoir  en  dépenser  une  si  grande  partie  de  la  sorte. 
Au  contraire,  je  crois  que  les  descriptions  doivent  être  très 
^Ourles  et  limitées  aux  détails  et  aux  caractères  plus  particuliers 
l’espèce.  D’autant  plus  que  l’attention  du  lecteur  facilement 
fatigue  en  suivant  une  longue  description  qui  veut  particu- 
'ariser  une  longue  série  de  caractères  communs,  du  reste,  à 
plusieurs  espèces  voisines  ou  analogues  et  qui  ne  disent  rien  de 
particulier,  rien  de  spécifique,  rien  d’utile. 

Messieurs,  je  vous  demande  pardon  si  j’ai  abusé  de  votre 
patience,  mais  je  crois  que  l’objet  des  observations  que  j’ai  faites, 
'P'oiqug  bien  modeste,  présente  beaucoup  d’intérêt  dans  la  pra- 
l'qvie  ordinaire  paléontologique  et  je  serais  très  heureux  et  très 
Haes  propositions  étaient  examinées  avec  le  plus  grand 
et  avec  toute  sévérité. 


I 


5 

Quelques  observations  sur  la  méthode  des  ouvrages 
paléontologiques,  surtout  sur  la  disposition  des 
j figures  dans  les  planches,  sur  les  index  et  sur 

les  titres, 

I PAR  LE 

Marquis  A.  de  GREGORIO 

I 

Parmi  les  décisions  les  plus  importantes  du  congrès  àf' 
Bologne,  en  1881,  il  y a celle-ci  : « Pour  les  noms  spécifiques 
la  priorité  ne  sera  irrévocablement  acquise  que  lorsque  l’cS' 
. ■ pèce  aura  été  non  seulement  décrite,  mais  figurée.  » (Compl® 

rendu  de  1881,  p.  177.) 

Sans  doute  c’est  une  décision  très  louable  à tous  égrardS; 
niais  je  dois  observer  qu’il  arrive  quelquefois  d’avoir  entre  1<^^ 
mains  un  livre  paléontologique  dans  lequel  les  espèces  nouvelles 
: sont  bien  figurées  et  bien  décrites  et  pourtant,  faute  d’ordre  et 

. de  méthode,  il  nous  cause  des  désagréments  et  de  grandes  pertes 

de  temps  : le  temps  qui  devient  toujours  plus  précieux  pour 
géologue  qui  se  tient  au  courant  des  progrès  de  la  science  et  qn> 

. en  étudiant  une  espèce  est  souvent  obligé  de  parcourir  un  grand 

f nombre  d’ouvrages.  Le  vrai  index,  ou  pour  mieux  dire,  l’inde^^ 

i le  plus  pratique  des  ouvrages  paléontologiques,  c’est  l’explication 

. ' des  planches  ; car  à cause  de  la  multiplicité  infinie  des  souS' 

genres  qui  nous  empêchent  de  reconnaître  les  espèces  par  lo® 

I descriptions,  il  est  souvent  nécessaire  de  se  borner  à l’inspection 

; J des  figures.  Or,  plusieurs  auteurs  ont  l’habitude  de  mettre  In 

1 numéro  des  figures  de  la  manière  la  plus  désordonnée,  préfo' 

rant  suivre  l’ordre  des  diagnoses.  Comme  on  ne  lit  pas  les  ou- 

Ivrages  paléontologiques  d’un  bout  à l’autre,  mais  qu’on  les  coH' 
suite  à l’occasion,  il  est  bien  préférable  de  numéroter  In* 
figures  des  planches  consécutivement,  c’est-à-dire  si  possible, 
droite  à gauche,  de  sorte  que  lorsque  on  doit  chercher  uiic 
figure  dans  une  planche  on  puisse  la  retrouver  tout  de  suite. 
Quant  à l’explication  des  planches,  je  la  crois  absolunienl 
I nécessaire  et  je  crois  aussi  nécessaire  que  tout  près  de  cette 


GOMMIINfCATION  DE  M.  DE  GREGORIO 


329 


*^5Plication  soit  citée  la  page  du  texte  où  on  trouve  la  descrip- 
lion  de  l’espèce. 

Plusieurs  monographies  manquent  absolument  d’index.  C’est 
chose  déplorable.  Un  ouvrage  médiocre,  pourvu  d’un  bon 
*ficlex,  nous  serait  souvent  beaucoup  plus  utile  qu’un  autre, 
éci’it,  mais  dépourvu  d’index  et  désordonné.  Je  dois 
Ajouter  qxie  quelques  auteurs  préfèrent  l’index  systématicpie  à 
'ndex  alphabétique.  C’est  une  erreur.  L’index  systématique  est 
'^^jours  très  utile,  mais  il  n’est  pas  indispensable  et  il  ne  peut 
P^s  se  substituer  à l’index  alphabétique  qui  ne  doit  jamais  man- 
*lüer. 

P index  alphabétique  a une  grande  utilité  non  seulement  pour 
^®lui  qxd  faire  une  étude  soigneuse  de  l’habitat  et  de  la 
Synchronisation  d’une  espèce  en  donnant  une  bibliographie  com- 
} et  une  synonymie  exacte,  mais  aussi  pour  celui  qui  a 
^•'téret  à consulter  ce  qu’on  a écrit  à propos  de  certaines 
Espèces  douteuses  et  critiques.  Lorsque  dans  l’index  on  cite  plu- 
numéros  de  pages  dans  lesquelles  une  espèce  est  citée  ou 
I '^l'ite,  il  est  bien  de  mettre  à côté  du  numéro  de  la  page,  dans 
^quelle  elle  est  décrite  ou  proposée,  un  astérisque  ou  un  point 
^^nuratif_  Cela  épargnera  beaucoup  de  temps  à celui  qui  veut 
d'echercher  la  diagnose. 

raisons  pour  lesquelles  plusieurs  ouvrages  paléontolo- 
^'qnes  très  renommés  sont  dépourvus  d’index,  sont  doubles  : Un 
index  demande  beaucoup  de  peine,  de  soin,  de  temps 
pri^*^  ’ mais  les  auteurs  qui  le  néglige  ont  tort,  car  ils 

est  ^®nrs  livres  d’une  partie  de  leur  valeur.  L’autre  raison 
Ou  • Plusieurs  ouvrages  sont  publiés  dans  les  mémoires 

Un^^?^  les  actes  des  différentes  sociétés  dans  les(pielles  il  y a 


il)  à In  lin  du  volume,  qui  sert  pour  tous  les  ouvrages 

pus  ' ’ numérotation  des  tirages  à part  ne  correspond 


du  texte.  Mais  on  peut  bien  remédier  à cet  incon- 
en  mettant  à la  fin  de  l’ouvrage  un  index  avec  deux 
pg^^^^’^fions,  dont  l’une  sert  pour  les  mémoires  de  l’académie  et 
Un  ^ pour  les  separata.  Dans  ce  cas,  on  peut  même  recourir  à 
expédient,  composant  l’index,  non  par  pages,  mais  par 
j^STapheSj  en  mettant  un  numéro  à chaque  diagnose. 

**'ent*^*^*^  faire  une  autre  observation  sur  les  figures  et  précisé- 
celles  des  brachiopodes.  Certains  auteurs  aiment  à les 
Snip  *Snrer  avec  la  valve  criptumbonale,  c’est-à-dire  l’apophy- 


en 


dessus,  et  la  valve  umbonale,  (c’est-à-dire  la  grande 


I 


330 


COMPTE-RENDU.  QUATRLEME  PARTIE 


valve),  en  bas  ; certains  autres  font  le  contraire.  Pour 
figures  de  flanc,  cela  importe  peu,  car  il  est  facile  de  reconnaltr*’ 
les  deux  valves.  Mais  quant  aux  figures  de  front,  c’est  une 
autre  chose,  car  en  regardant  la  commissure  frontale,  quelque' 
fois  on  ne  peut  pas  deviner  la  position  des  deux  valves.  Cela  es 
une  cause  de  confusion  et  d’équivoque  puisqu’aucun  auteur  u e 
l’habitude  de  l’avertir  dans  l’explication  des  planches.  Je  croU’ 
qu’il  serait  bien  d’établir  une  loi  sur  ce  sujet.  Selon  nioi> 
comme  ordinairement  dans  les  figures  de  flanc,  la  grande  vab'® 
est  représentée  en  dessus,  je  crois  que  dans  les  figures  de  fronb 
on  doit  aussi  la  placer  en  dessus. 

Comme  j’ai  observé  dans  l’avant-propos  de  mon  ouvrage  sut 
les  fossiles  de  Saint-Vigilio,  il  ne  suffit  pas  d’établir  une  loi  su' 
la  position  relative  des  valves  qui  doivent  être  figurées,  mais  ' 
faut  aussi  établir  une  loi  sur  la  position  des  valves  eu  égard  " 
la  position  de  celui  qui  les  regarde.  En  figurant  un  îamcU)' 
branche  de  front  dans  une  position  plus  ou  moins  inclinée  ' 
change  tout  à fait  de  contour,  par  exemple  certaines  espece^ 
du  type  P.  arcuatiis,  Brocc.  et  du  P.  subbenedictiis  Font.  Mèm*’ 
certains  Terebratula  du  type  de  la  T.  ciirviconcha  qui  ont  uu® 
sinuosité  frontale  changent  absolument  de  contour  selon 
disposition  par  rapport  à l’observateur.  La  sinuosité  frontal*® 
paraît  plus  ou  moins  profonde  selon  son  inclinaison. 

Pour  réparer  à cet  inconvénient,  je  propose  d’établir  une  1"' 
fixe  par  laquelle  les  figures  de  front  des  brachiopodes  et 
lamellibranches  soient  disposées  de  manière  rjae  l’axe  umbovc'^ 
tral  de  la  coquille  soit  dirigé  perpendiculairement  à l’observé'^ 
leur  et  l’axe  antéro-postérieur  soit  disposé  parallèlement 
l’observateur.  Car  en  faisant  tourner  les  bivlaves,  môme  d 
petit  angle,  elles  changenttout  à fait  de  contour.  Dans  les  fig*"’®^ 
qui  représentent  les  valves  dans  leur  ensemble,  les  axes  antéi" 
postérieurs  et  umbonoventral  doivent  être  disposés  paralL'l® 
ment  à celui  qui  les  regarde. 

Je  dois  faire,  enfin,  quelques  observations  sur  les  bibliog’’^ 
plues  des  espèces  ou,  pour  mieux  dire,  sur  les  citations 
ouvrages,  dans  lesquels  elles  ont  été  citées  ou  figurées.  L , 
auteurs,  lorsqu’ils  citent  l’ouvrage  dans  lequel  une  espece  a 
décrite,  suppriment  au  nom  de  l’espèce  les  initiales  de  l’autei*'^’ 
et  cela  pour  éviter  une  répétition,  par  exemple  : Amniorn 
scissus  Benecke.  Trias  undJura  südalp.,  p.  170,  pl.  6.  fig. 
de  cette  façon,  on  ne  peut  pas  connaître  si  l’espèce  a été 


C:0>IMUNICATI0N  DE  M.  DE  CiREGORIO 


331 


posée  par  lienecke  ou  seulement  citée.  D’ailleurs  les  initiales  du 
'loin  de  l’auteur  font  partie  intég-rale  du  nom  de  l’espèce.  Il  ne 
peut  donc  pas  les  supprimer.  La  citation  doit  être  faite  ainsi  : 
^'^^nionites  scissus,  Benecke  (Benecke,  Trias  and  Jura  südaip., 
P-  170,  pl.  6.  fig.  4). 

Il  ne  me  reste  à dire  que  deux  mots  à propos  des  titres  des 
|HonogTaphies  paléontologiques.  Eu  égard  à la  multiplicité 
'"finie  des  travaux  qui  paraissent  sans  cesse  et  a la  ricliesse  du 
•"atériel  scientifique  qui  s’accroît  toujours  plus,  je  crois  qu’il  est 
'désormais  indispensable  que  les  titres  des  ouvrages  soient  bien 
"lairs  et  définis.  Il  n’importe  pas  si  quelquefois  ils  deviennent 
I''"P  longs.  C’est  impossible  qu’un  géologue,  ou  un  cabinet 
S"ologique  d’une  université  quelconque  possède  tous  les  livres 
paléoiitologiipies.  Le  paléontologue  qui  se  tient  au  courant  de 
" science,  doit  pourtant  pouvoir  disposer  de  tous  les  travaux 
fini  Ont  des  rapports  avec  les  faunes  qu’il  étudie.  Gomment  faire 
6 choix  si  par  les  titres  des  publications  on  ne  peut  pas  savoir 
" fiuel  horizon  les  espèces  décrites  se  rapportent?  Il  arrivesou- 
'’cnt  de  lire  pour  titre  d’une  monographie  : Fossiles  de  la  mon- 
A,  ou  bien  : Illustration  de  la  faune  de  la  contrée  D. 

est  une  chose  vraiment  déplorable,  qui  est  souvent  causée  par 
® f"it  que  les  auteurs  ne  sont  pas  si'irs  de  l’horizon  des  fossiles 
'1"  ils  décrivent  et  craignent  de  se  prononcer.  Mais  dans  ce 
cas,  i-  »...  . 

^des 


ils  pourront  ajouter  un  probablement,  par  exemple  : hos- 

'■  de  la  montagne  A,  probablement  de  l’éocène  supérieur. 
Le—  . . . , 


'"•'tes,  on  peut  trouver  des  renseignements  dans  les  revues 
"bliograpljipues  ; mais  celles-ci  sont  annuelles  et  naturellement 
ne  peuvent  pas  publier  des  renseignements  sur  tous  les 
'’aux  parus  précédemment. 

Un  autre  inconvénient  opposé  est  celui  de  donner  des  titres 
"linutieux,  par  exemple  ; Fossiles  de  la  zone  à Nerinea 
C’est  impossible  de  retenir  toutes  les  divisions  et  tontes 
Zones  et  les  sous-horizons.  C’est  très  utile  de  donner  dans  le 
' du  livre  la  zone  ou  sous-étage  d’où  les  fossiles  proviennent, 
clans  ce  cas,  il  faut  aussi  ajouter  le  nom  de  l’étage. 
..'^'®qiie  les  fossiles  décrits  proviennent  de  plusieurs  niveaux 

" faut  • - ■ • ' ' - 

ifiv 


J aussi  ajouter,  entre  parenthèses,  le  nom  de  tous  ces 
Ces  observations,  à première  vue  peut-être,  peuvent 
/'^"itre  insignifiantes,  mais  je  crois  que  tous  les  paléontologues 
"iinent  à se  tenir  au  courant  de  la  science  et  qui  n’ont  pas 
I""ips  à perdre,  me  donneront  raison. 


6 


Le  Malm  du  Jura  et  du  Eanden. 

Etude  de  nomenclature  et  de  parallélisme  stratigraphique 

PAR 

LOUIS  ROLLIER 


Introduction. 

Le  mérite  et  l’objet  rie  toute  classification  stratigraphique  est 
de  Faire  ressoilir  les  mouvements  des  mers  à travers  les  temp® 
géologiques.  La  difficulté  réside  dans  la  réapparition  des  facies 
et  des  faunes  que  l’on  croyait  propres  à certains  niveaux.  Mai® 
elle  est  plus  apparente  que  réelle,  puisque  en  étudiant  minutieU' 
sement  les  strates,  on  peut  toujours  constater  des  différences 
que  comporte  le  développement  organique. 

Il  ne  faut  point  s’y  méprendre,  les  mêmes  conditions  de  sédi' 
mentation,  les  memes  formes  organiques  ne  se  sont  janiae’ 
reproduites  absolument  de  la  même  manière  à diverses  époqnaS 
géologiques.  Il  peut  y avoir  certaines  analogies  dans  des  dépnl® 
subséquents,  jamais  identité  parfaite.  Ce  sont  ou  bien  les  caraC' 
tores  pétrographiques,  ou  bien  les  faunes  qui  varient,  le  pff'® 
souvent  les  deux  ensemble.  Ce  qu’on  a dit  contre  le  renouvcH*^' 
ment  des  faunes  est  fondé  puisqu’il  s’agit  d’évolution,  mais  p^’ 
le  fait,  le  renouvellement  existe.  Les  dernières  études  paléontO' 
logiques  sur  le  Jura  le  démontrent  surabondamment. 

Ce  qui  est  le  plus  en  défaut,  c’est  la  nomenclature  stratigf^' 
phique  qui  n’a  pas  encore  atteint  le  degré  de  précision  ni 
stabilité  désirable.  Notre  plus  grande  préoccupation  dans  cct*'^ 
étude  de  stratigraphie  comparée  sera  d’employer  des  ternie® 
caractéristiques  des  dépôts. 

Les  autours  qui  se  sont  occupés  du  Jurassique  supérieur  ay»'*^ 
interprété  diversement  les  relations  des  étages,  il  est  désirable 
que  leur  parallélisme  soit  sérieusement  étudié,  et  que 


COMMUNICATION  DE  M.  LOUIS  ROLLIER 


333 


‘/élites  soient  définitivement  fixées.  Si  nous  nous  sommes  spé- 
'^[aleinent  voué  à ce  genre  d’études,  c’est  dans  le  but  de  voir 
les  cartes  géologiques  qui  sont  loin  d’être  claires 
^ajourd’hui.  Nous  voudrions  aussi  attirer  l’attention  des  paléon- 
'■^logistes  sur  l’âge  relatif  des  couches  fossilifères  où  plusieurs 
'^•'reurs  ont  actuellement  cours. 

, L’étude  des  strates  sur  leur  prolongement  horizontal,  préco- 
•jisée  par  M.  Marcou,  là  où  elle  est  possible  comme  dans  le  Jura, 
Oit  servir  de  base  au  parallélisme  des  étages  et  aux  relations 
. des  faunes.  Les  résultats  auxquels  nous  sommes  arrivé 
’^diqueat  pour  ces  dernières  une  plus  grande  diversité  que  ce 
l’on  admettait  jusqu’ici.  Quant  aux  subdivisions  stratigra- 
*fues,  nous  nous  garderons  bien  de  les  poursuivre  au  delà 
® leurs  limites  naturelles,  mais  nous  chercherons  à établir  leurs 
Allons  dans  les  diverses  régions  du  Jura  et  du  Randen. 


Rôle  des  étages. 

l'^ous  sommes  loin  de  penser  aujourd’hui  que  les  étages  strati- 
^j^^phiques  reconnus  dans  un  certain  rayon  doivent  sc  retrouver 
le  monde  entier.  Leur  importance  dépend  donc  de  leur 
jl^tension  horizontale,  et,  selon  nous,  de  leur  rôle  orographique. 
J*  Giflèrent  en  général  suivant  les  bassins  qui  les  ont  déposés 

sero 
'’fai 


doivent  se  baser  autant  sur  la  nature  sédimentaire  des  roches 
les  faunes  qu’ils  renferment.  A ce  point  de  vue,  ils 
^nt  toujours  des  subdivisions  plus  ou  moins  locales,  mais 
'•nent  naturelles. 

^ phénomènes  de  sédimentation  se  sont  produits  avec  la 
e diversité  dans  tous  les  temps.  Tandis  qu’un  dépôt  puis- 


formé  sur  un  point,  il  se  peut  fort  bien  qu’ailleurs  ce 
lent 


. ^ ^ soit  insignifiant  ou  peu  différencié  de  ceux  qui  le  précè- 


etit  suivent.  Ce  point  de  vue  doit  absolument 

il  ligne  de  compte  dans  les  parallélismes  géologiques,  et 

^®*iODcer  à vouloir  faire  dans  les  sédiments  des  coupures 
en  puissance  verticale  pour  servir  d’étalons  dans  la 
du  temps. 

®^6mple  résumera  notre  pensée  à ce  sujet.  L’Oxfordien  si 
- 'l'^'^eloppé  en  Franche-Comté  et  dans  les  environs  de  Délé- 


’^ont, 

^rid 

complètement  sur  certains  points  de  l’Argovie  et  du 


tué  • j.  réduit  à quelques  mètres  de  puissance  dans  le  Jura 
•Ua  ' vaudois,  neuchâtelois,  biennois,  soleurois,  jusqu’à 


334  COMPTE-RENDU.  — QUATRIEME  PARTIE 

Randen.  Aussi  bien  disling’e-t-on  avec  peine  dans  ces  dernières 
contrées  un  étage  oxfordien  très  réduit,  et  pourtant  de  inênic 
valeur  stratigrapliirpie  et  paléontologique  que  ceux  qui  le  recou- 
vrent, dont  la  puissance  verticale  dépasse  parfois  cent  mètres- 
La  nature  pétrographique  de  ces  minces  dépôts,  ainsi  que  leurs 
faunes  de  céphalopodes,  aussi  distinctes  et  aussi  riches  cu 
espèces  que  celles  des  marnes  pyriteuses,  suffisent  pour  y voir  I® 
représentant  de  l’Oxfordieii  classique. 


Relations  des  étages  et  des  zones  fossilifères. 

On  a peu  séparé  jusqu'ici  les  étages  ou  divisions  du  terrain 
celles  reconnues  au  moyen  des  faunes.  La  distinction  est  utile 
établir  tout  en  maintenant  les  relations  des  deux  systèmes. 
est  en  effet  obligé,  dans  le  coloriage  des  cartes,  de  considérer 
avant  tout  les  allures  orographiques  des  étages  ou  les  iinib'^ 
orographiques  qui  prêtent  au  pays  son  relief  et  ses  caractères- 
Les  subdivisions  paléontologiques  sont  moins  nettes,  mais  pl*^"® 
générales,  elles  marquent  mieux  les  degrés  du  temps  et  trouve^ 
surtout  leur  utilité  dans  les  collections  paléontologiques. 

Les  subdivisions  paléontologiques  sont  généralement  subor^ 
données  aux  étages  orographiques  ; toutefois,  leurs  relatio"'’ 
avec  ces  derniers  ne  sont  pas  toujours  simples  ni  bien  définir^’ 
parce  que  le  développement  organique  se  montre  très  souveii 

La  marche 


indépendant  des  phénomènes  sédimentaires.  , 

développement  organique  n’est  pas  nécessairement  parallèle  ‘ 
celle  de  la  sédimentation.  De  là  les  inégalités  stratigraphiqi'^®’ 
et  souvent  aussi  les  erreurs  de  parallélisme.  L’étude  détail 
des  strates  au  double  point  de  vue  pétrographique  et  paléoiito^ 
logi(|ue,  leur  tracé  sur  une  carte  à grande  échelle  sont  dès 
nécessaires  pour 


fixer  leurs  relations  d’àge. 


Faciès  des  étages. 

Nous  nous  garderons  bien  de  jirésenter  ici  une  succession 
zones  et  d’étages  en  superposant  tout  ce  que  nous  connaiss 
dans  nos  divers  cantons,  mais  nous  résumerons  par  régions 


de 

011-“’ 

les 


coupes  détaillées  connues  jusqu’à  ce  jour,  de  manière  à y étab 
différentes  séries  au  double  point  de  vue  paléontologiqn® 
stratigraphique.  Une  série  unique  pour  toute  la  chaîne  du 
ne  peut  être  établie  (|u’en  méconnaissant  les  relations 
niques  des  fades,  par  conséquent,  cet  objet  tant  convoité  ^ 


COMMUNICATION  DE  M.  LOUIS  ROLLIER 


335 


abandonné.  En  examinant,  au  contraire,  comment  s’opc- 
les  transformations  latérales  des  strates,  on  verra  des  étages 
^•^tiers,  jouant  dans  une  certaine  région  un  rôle  orograpliique 
^len  déterminé,  se  substituer  ailleurs  à d’autres  étages  d’une 
^'^’iiposition  toute  différente.  Exemple  : les  calcaires  blancs, 
^''^yeux,  coralligènes  du  Raiiracien  passent  latéralement  aux 
^^rnes  noirâtres  de  V Argovien. 


Faciès  homologues. 


a proposé  dernièrement  la  suppresion  d’un  certain  nombre 
J®  subdivisions  paléontologiques  (glypticien,  corallien,  phola- 
•^fiiyen,  etc.,)  pour  la  bonne  raison  que  ces  noms  ne  s’appli- 
'IJient  pas  généralement  à des  zones  ou  à des  niveaux  stratigra- 
‘^•flues  déterminés,  et  qu’ils  ont  été  renfermés  par  divers 
Jouteurs  dans  des  limites  variables  ou  différentes  suivant  les 
^*^alités.  C’est  ainsi  que  nous  connaissons  au  moins  trois  phola- 
otriyens  dans  le  Jura,  dont  deux  parfaitement  superposés  ont 
décrits  comme  synchroniques  (Etallon,  M.  de  Tribolet).  11  y 
g de  même  plusieurs  glypticiens  (Crenularisschicbten  : Licsberg, 
f^^Wen,  Günsberg)  plusieurs  spongitiens,  etc.,  à différents 
'"'’eaux. 


le  voit,  les  noms  zoologiques  employés  pour  désigner  des 
^divisions  stratigraphiques  ne  sont  que  des  noms  de  faciès, 
peuvent  s’appliquer  à une  série  de  dépôts  successifs,  ou 
^ ®ie  séparés  par  d’autres  ; ce  sont  des  dépôts  de  même  nature, 
fades  homologues.  On  pourrait,  pour  éviter  la  répétition 
rnêmes  noms  à plusieurs  niveaux,  restreindre  par  droit 
intériorité  les  noms  zoologiques  aux  dépôts  les  plus  ancienne- 
if  connus,  et  trouver  d’autres  dénominations  pour  les  nou- 
'ix  horizons,  comme  le  Corallinien  d’Etallon  par  opposition 
Corallien.  L’usage  en  décidera,  mais  nous  ne  pensons  pas 
procédé  puisse  être  poussé  bien  loin  à cause  de  la  multi- 
*^dé  des  noms  à créer. 


Nomenclature  stratigraphique. 

^nomenclature  la  plus  simple  sera  toujours  celle  des  noms 
cq  ^^iphiques  des  gisements  les  plus  riches  que  l’on  prend 
types  des  dépôts  de  même  âge  et  de  même  faciès, 
est  ^ "^néthode  des  zones  paléontologiques  proposée  par  Oppcl 
iffrayante  sans  doute,  mais  elle  est  peu  pratique.  Gomment 


336 


COMPTE-RENDU. 


QUATRIEME  PARTIE 


en  effet  indiquer  par  un  nom  d’ammonite  le  synchronisme  d’u” 
dépôt  spongitien  et  d’un  dépôt  coralligène  ? Et  pourquoi  impose^ 
au  dépôt  coralligène  la  caractéristique  d’un  dépôt  ammonitiqU®’ 
ou  vice-versa  ? 11  est  arrivé  avec  ce  système  qu’on  a pu  étabh' 
différentes  zones  qui  sont  en  réalité  synchroniques,  mais 
faciès  différents  : Zone  à tenuilobatus  et  Ptérocéricn  ; zone  '* 
transversarius  et  Glypticien,  etc.  Telle  zone  ammonitique  pe*'^ 
en  effet  correspondre  à une  zone  d’écliinides,  etc.,  comme  on 
voit  par  les  transformations  latérales. 

La  vraie  méthode  stratigraphique  se  réduit  donc  à un  table®^' 
synchronistique  motitrant  les  relations  des  faciès.  Les  zone® 
d’ammonites  ne  servent  plus  qu’à  fixer  le  développement 
ni(fue  des  ammonites  dans  les  faciès  ammonitiques  ; de  inèiï>^ 
les  faunes  myacitiques  montrent  le  développement  des  lanieÜ*' 
branches  dans  les  faciès  homologues,  etc.  Encore  faut-il  conS^ 
dérer  les  zones  au  point  de  vue  de  la  fréquence  relative 
espèces-types,  ainsi  que  Ta  fait  justement  observer  M.  Kiliai^ 
On  ne  peut  donc  pas  déterminer  Tâge  d’une  faune  au  mo)'®” 
d’un  seul  fossile,  qui  peut  être  rencontré  en  dehors  de  so” 
niveau  habituel.  Gomme  en  outre  il  n’est  pas  possible  d’étahl" 
des  zones  équivalentes  sur  un  développement  uniforme  et 
néral  des  faunes,  nous  pensons  qu’il  est  préférable  de  jalo»*'* 
Thistoire  géologique  d’une  contrée  au  moyen  de  ses  giscnico**’ 
riches  dont  on  établit  stratigraphiquement  Tàge  relatif,  et 


(le 

le 


comparer  ensuite  les  séries  obtenues  sur  divers  points,  dans 
but  de  les  simplifier. 

Nous  résumerons  donc  ici  dans  un  cadre  simple  et  pratiT''^ 
suivant  le  faciès  des  assises,  la  nomenclature  en  usage  dans 
différents  travaux  relatifs  au  Malm  du  Jura  et  du  Randen.  A 
effet,  nous  conserverons  les  noms  géographiques  en  les  acco"'^ 
pagnant  d’une  courte  diagnose  paléontologique  et  pétrogi’*'* 

pi»q«e-  . . ] s, 

Quant  anx  expressions  de  faciès  pélagique,  faciès  litlora*  j 
comme  elles  ne  répondent  qu’à  une  certaine  appréciation  soiiv* 
exagérée,  nous  préférons  indiquer  les  c.aractères  fauniques 
faciès  d’après  le  tableau  suivant  : 


Ulî 


.,it 

(le® 


* Annuaire  géotogique.  1890,  l.  VIT,  p.  296.  . 

Introduites  dans  le  lani^a^e  géologique  par  Ijavoisier,  en  1789, 
de  r Académie  rognle  des  sciences,  p.  3.'>0)  puis,  reproduites  |>ar  Bronÿ*’'* 
Voltz,  Gressly,  etc. 


Rollier,  Malm.  — Tabelle  I. 


6®  Congr.  g'éol.  intern.,  p.  387. 


lîesançon,  Porrentruy, 
Delémont,  Bâle. 


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Emersion. 

Dolomies  et  calcaires  nérinéens, 
Salins. 

Marno-calc.  myaciliques,  Salins. 

Calcaires  dicératiens, Montbéliard. 

Marno-calcaires  virguliens,  Cour- 
tedoux. 

( Calcaires  à Corbis,  Montbéliard, 
Aile. 

Calcaires  et  marno-calcaires  mya- 
citiques,  Banné  p.  Porrentruy. 


Oolithes  et  calcaires  échinitiques, 
Laufon. 


g : ^larno-calc.  astartiens,  Angolat. 

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Calcaires  pauvres. 

Dolithes  et  calcaires  coralligènes 
dicératiens  et  nérinéens,  Caque- 
relle,  St  Ursanne. 

Dolithes  coralligènes  échinitiques, 
Develier. 

^arno-calc.  coralligènes,  échiniti- 
ques et  crinoïdiens,  La  Chapelle, 
Liesberg,  Thiergarten,  Fringeli . 

^srno-calcaires  myacitiques,  (Ter- 
rain à chailles),  Patente,  Eter- 
noz,  Montfaucon,  Oberlarg. 

Marnes  pyriteuses  amnionitiques, 
Dalonte,  Tarcenay,  Arc-sous- 
Montenot. 

Marnes  pyriteuses,  ammonitiques, 
Châtillon,  Authoison. 

Callovien  (Oolithe  ferrugineuse 
de  Clucy  et  Dalle  nacrée). 


Champagnole,  Morteau, 
Chaux-de-Fonds, 
Moutier,  Llestal. 


Purbeckien. 

Dolomies  et  calcaires  stériles. 

Marno-calcaires  pauvres. 

Calcaires  nérinéens. 

Marno-calc.  myacitiques  virgu- 
liens, Tramelan,  Pichoux. 

Marno-calcaires  divers. 


Oolithes  et  calcaires  nérinéens, 
Renan,  Renaud-du-Mont. 


Calcaires  myacitiques,  partout. 
Oolithes  et  calcaires  nérinéens. 


citiques  et  échinitiques. 


O Oolithes  et  marno-calcaires  mya^ 

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I Marno-calc.  coralligènes,  échiné 
tiques.  Ménetrux,  Châtelu,  Elay. 
Moutier. 


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Cale,  coralligènes  et  marno-calc. 
myacitiques  alternant,  Gilley, 
F ranches-Montagnes,  Raimeux. 

Calcaires  échinitiques  ou  ammo" 
nitiques,  Seewen,  Envelier. 

Cale,  ammonitiques,  spongitieos, 
pholadomjens,  Andelot,  Franches- 
Montagnes,  Graitery.  Pichoiix. 

Marnes  stériles  ou  à brachiopodea 
Andelot,  Pichoux. 

Marno-calcaires  ammonitiques  et 
myacitiques  (Terrain  à chaille» 
marno-calcaire),  Pâturetle. 

Marnes  pyriteuses  ammonitiques, 
Reussilles  p.  Tramelan. 

Callovien  (Oolithe  ferrugipcuje 
de  Clucy  (Jorat)  et  Dalle  nacrée). 


S‘ Claude,  Croix, 

Neuchâtel, 

Bienne,  Soleure,  Aarau. 


§ 

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'CD  \ 

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Emer- 
sion 
, depuis 
Soleure 
I vers 
itrgovie. 


fl 

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Purbeckien  ou  Emersion 
Dolomies  et  calca**'®®  néri- 
néens. 

Marno-calc.  my^eibqnes, 
Ncuveville. 

Cale,  nérinéens,  Lignieres, 

vers  le  Chaumont. 
Marno-calcaire  en  dalles. 
Marno-calcaire  en  dalles. 

Oolithes  coralligènes  dicératiennes 

cl  nérinéennes  de  Valfin^  OU 

Calcaires  nérineens  à tortues  et 
bryozoaires  du  Chaumont,  So- 
leurc. 

Cale,  myacitiques  ou  ammoniti- 
ques puissants,  partout;  aui- 
monitiques  vers  Olten- Aarau. 

Oolithes  coralligènes,  dicératicn- 
nes  et  nérinéennes  de  SteVérène 

Wangen  (avec  bancs  myacitiques). 
Oolithe  et  marno-calcaires  échini- 

tiques.  Chasserai. 

Marno-calc.  coralligènes,  échiniti- 
ques et  crinoïdiens,  St  Sulpice, 
Rondchâtel,  Günsberg,  Qlten 
Hauenstein. 

Marno-calc.  myacitiques,  Rond- 
châtel,  Günsberg,  Olten,  Aarau. 

Marno-calc.  ammonitiques  pauvres 
(Cale,  à ciment  hydraulique). 

Gale,  ammonitiques  spongitiens, 
La  Faucille,  Baulmes,  Fretreu- 
les,  Fridau. 

Marnes  et  marno-calc.  oolitiques 
ferrugineux,  ammonitiques,  peu 
puissants,  Nantua,  Chaux-de- 
Fonds,  Ilerznach, 

Lit  de  fossiles  phosphatés,  Jura 
méridional  (A.  Riche),  lacune 
ailleurs. 

Callovien  (Oolithe  ferrugineuse 
de  Clucy  (Günsberg,  Herzuach) 
et  Dalle  nacrée. 


Brugg,  Baden. 


Emersion. 


Emersion. 


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Raiideii. 


Emersion. 


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Calcaires  en  dalles  (Plattenkalke). 

Calcaires  en  dalles  (Plattenkalke). 

Calcaires  échinitiques,  Wettingen 
( Wettingerschichten) . 

Marno-calc.  ammonitiques,  spon- 
gitiens,  Baden  (Badenerschich- 
ten),  Rümikon. 

Cale,  myacitiques,  Letzi,  Geiss- 
berg  (Letzischichten  et  Wan- 
generschichten  de  M.  Môsch). 

Marno-calc.  échinitiques  et  myaci- 
tiques ou  spongiliens,  Geiss- 
berg,  Baden  (Crenularisschich- 
ten  de  M.  Mosch). 

Marno-calcaires  et  marnes  myaci- 
tiques, Geissberg  (Geissberg- 
schichten  de  M.  Môsch). 

Marno-calc.  et  marnes  ammoniti- 
ques pyriteux  (Effîngerschich- 
ten  de  M.  Môsch). 

Cale,  ammonitiques  spongitiens, 
(Birmensdorfersohichlen) . 

' Quelques  traces  de  marno-calc. 
oolitiques  ferrugineux  ammo- 
nitiques ou  lacune. 


Lacune  ! 

Callovien  (Calcaires  ferrugineux 
à Am.  macrocephalus). 


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S-I 

O 


Emersion. 


Calcaires  en  dalles  (Plattenkalke), 
SchafFhouse. 


§ 1 Calcaires  massifs  (Massenkalke) 
3 / quelquefois  siliceux,  ammoni- 

•03  \ tiques  ou  stériles,  puissants, 

•9  SchafFhouse,  Schweitzerbild. 

M 


Calcaires  cubiques  (Quaderkalke). 

Marno-calc.  ammonitiques  spon- 
gitiens (Scyphienkalke),  Bar- 


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t35 

U 

<1 


gen,  Opferzhofen. 


Calcaires  bien  lités,  ammonitiques 
(Wohlgeschichtete  Kalkbânke), 
Epfenhofen. 

Marno-calcaires  et  marnes  (Thon- 
kalke  und  Impressathone). 


Cale,  grumeleux,  g 
spongitien 


■lauconitique. 


Blumberg. 


fl 

0} 

S 

11 

S 

M 

O 


Marno-calcaire  à oolithes  ferrugi- 
neuses, peu  développé,  Wan- 
nentunnel. 

Lacune. 

Callovien  (Diverses  oolithes  fer- 
rugineuses. Warmentunnel). 


WUR- 

TEMBERG 

d’après 

OueDsledt. 


Weisser. 


BrauDcr. 

K 


Succession  des  strates  du  et  leur  groupement  en  étages  d’après  leurs  relations  de  faciès. 


1 

i 


4 


î. 


i 


V' 


t' 


*i  ; 


J 


COMMUNICATION  DE  M.  LOUIS  ROLLIER 


337 


AMMonitique 

^''^'^térisé  par  les 
'^^Phalopndes. 
'^^Riaiions  : 


^Ponj 


‘gitien. 


Mil 


les.) 


•^ires 


scy- 


Faciès. 


MYACITIQÜE 

ECHINODERMIQUE 

caractérisé 

débris 

par  l’abondance 

d’écliinodermes. 

des  lamellibranches 

Variations  ; 

Variations  ; 

Crinoïdien. 

Virgulien. 

Echinitique. 

Astartien,  etc. 

(Calcaires  à en- 
troques.) 

MADRÉPORIQUE 
ou  CORALLIGÈNE. 

Variations  ; 

Dicératien. 
Nérinéen,  etc. 


Tabelle  I. 

''Couvera  dans  notre  première  tabelle  les  dépôts  distribués 
ï'égions  naturelles,  c’est-à-dire  par  contrées  où  se  rencontrent 
çj^P^xiinativement  les  mêmes  assises.  Nous  les  avons  disposés 
à ce  qu’on  puisse  voir  aisément  les  transformations 
J accomplissent  en  passant  d’une  région  à l’autre. 

J ^ bien  développé  en  Franche-Comté  et  dans  le 

a bernois  jusqu’à  Tramelan  s’amincit  vers  l’Argovie  et  le  Jura 
^'onal  en  revêtant  un  faciès  oolitique  ferrugineux  {Couche 
y confondu  à tort  avec  le  Callovien  et  contenant 

aile,  d’ammonites  de  Neuvizy  (Ardennes). 

(coral-rag  des  Anglais  avec  le  lower  calcareous 
lipr.!  *)^^'’aloppé  en  Franche-Comté  jusqu’à  Salins  et  dans  le  Jura 


‘‘^''aois 
li 

aiti  marnes  foncées  myacitiques  et  les  calcaires  ammo- 


oa 


l^tro 


‘a  jusqu’à  Moutier  ne  se  retrouve  plus  dans  le  reste  du 
ai  dans  le  Randen  sous  le  faciès  coralligène.  A sa  place 


dits  hydrauliques  avec  les  calcaires  spongitiens  insépa- 
des  premiers.  Les  trois  types  de  bas  en  haut  : Birmens- 
^ \i  ^^^aigen  et  Geissberg  constituent  l’étage  Argovien  de 

‘/aarcou. 

hapj  ‘^^^uamen  est  d’une  extension  générale  dans  le  Jura, 
(la  (sauf  Baden  et  le  Lægern  qui  se  rapprochent  davantage 
Ooljti^aden),  des  marno-calcaires  myacitiques  ou  des  calcaires 
coralligènes  qui  reproduisent  en  partie  les  faunes  du 
fejjf  avec  des  modifications.  Le  Randen  par  contre  ne 
de  coraux  dans  cet  étage  (non  plus  que  dans  les 
(Qpfg  wiais  bien  des  faunes  ammonitiques  et  spongitiennes 
s’é^  ^^hofen  et  Bargen)  qui  dérivent  de  celles  de  l’Argovien  et 
3ussi  en  Wurtemberg  (Weisser  de  Quenstedt). 
Proposons  pour  cet  étage,  le  nom  de  Randénien  dont  les 


CONGR.  GEOL,  INTEBN. 


22 


338 


COMPTE-RENDU.  QUATRIEME  PARTIE 


limites  verticales  correspondent  à peu  près  à celles  du  Séquani®’’ 
Le  Kiméridien  donne  aux  dépôts  vaseux  une  extensi 
générale  ; on  j retrouve  les  faunes  inyacitiques  de  rOxford’*’’^ 
et  de  l’Argovien  avec  un  développement  nouveau.  L’Argovic  ^ 
une  partie  de  Soleure  ont  une  zone  ammonitique  (Baden). 
faunes  coralligènes  ont  émigré  vers  le  sud  (Valfin)  et  le  riv®s 
s’éloigne  des  Vosges  et  de  la  Forêt-Noire  (tortues  de  SoleiH*’| 
On  trouve  dans  le  Portlandien  un  régime  analogue  débid9j|^ 
par  une  invasion  des  Ostrea  {Exoffyra)  virgnla  venues  ‘ 
nord  L 

Puis  des  lagunes  (^Purbeckien)  occupent  le  rivage  qui  se 
insensiblement  vers  le  S.-W. 

Résumé  géohistorique.  Les  faciès  ammonitiques,  d i* 
extension  générale  au  début  du  Jurassique  supérieur  se 
tiennent  plus  longtemps  dans  l’Argovie,  le  Randen  et  le  J"’ 
méridional  que  dans  le  Jura  bernois  et  la  Franche-Comté.  | 
C’est  dans  la  région  sous-vosgienne  qu’apparaissent  les 
liaires  pour  rayonner  de  là  dans  toutes  les  directions  et  ^ 
transporter  surtout  vers  Saint-Claude,  où  ils  acquièrent  plus 
un  développement  égal  à ceux  du  Rauracien.  (Voir  les 
de  MM.  Bertrand,  Cliolfat,  Bourgeat  et  de  Loriol.)  11  est  à 
près  certain  que  les  étages  kiméridien  sup.  et  portlandien 
sont  pas  déposés  dans  le  Jura  septentrional,  et  que  le 
jurassique  s’est  insensiblement  rapproché  de  Bienne,  jus<T;‘‘^^^ 
dépôt  d’eau  saumâtre  du  Purbeckien.  (Voir  la  carte  géolo^'d 
du  Jura  bernois  par  J. -B.  Greppin  : lignes  a-b,  c-d,  etc.) 

On  remarque  aussi  la  manière  dont  les  dépôts  et  les  fa(*  . 
myacitiques  se  sont  déplacés  depuis  l’Oxfordien 
chailles  marno-calcaire)  jusqu’au  Portlandien  en  se  tenant 
gués  des  dépôts  coralligènes.  Ils  occupent  les  régions  ouv^* 
de  la  mer  où  les  courants  charrient  des  matériaux  argu 
tandis  que  les  polypiers  demandent  des  eaux  claires.  Les 
coralligènes  sont  partout  essentiellement  calcaires,  d’oi'h 
chimique. 


Tabelle  II. 

La  succession  chronologique  des  différentes  faunes  du  J*^ 
sique  supérieur  se  présente  plus  nettement  en  répartissaid^^^^|. 
gisements  fossilifères  par  colonnes  de  faciès  homologues,  ' 


On  sait  que  cette  espèce  se  rencontre  dan.s  le  Kiméridien  du  bassin  p' 


p.  338, 


ri. 


SUCGESSIOiN 


DES  FAUNES  DU  MALM  DANS  LES  FACIES  HOMOLOGUES 


COMMUNICATION  DE  M.  LOUIS  ROLLIER 


339 


relatif  étant  fixé  par  la  stratigraphie.  Nous  pouvons  ainsi 
les  faits  suivants  : 

^ trouve  partout  à la  base  du  Malm  un  développement 
sTiieraldes  fanncs  ammonitiques  caractérisées  successivement  par 
^ardioceras  Jlexicoslatum,  Laniberti-Mariae  et  cordatiim. 
ii’observe  nulle  part  dans  le  Jura  et  le  Randen  des  faunes 
'^orallig.^fjgg  ou  échinodermiques  à la  base  du  Malm.  Les  dilïé- 
^®>ices  de  faciès  se  font  sentir  à partir  des  faunes  de  Birmensdorf 
Liesberg  qui  reposent  incontestablement  de  part  et  d’autre 
les  dépôts  à Am.  cordatus.  Dans  la  faune  de  Birmensdorf, 
ammonites  sont  presque  toutes  nouvelles  et  n’ont  que  des 
„ vPorls  de  descendance  assez  éloigriés  avec  celles  de  l’Ox- 

f°rclien. 

et  ^ P^i'lir  de  ce  moment,  le  développement  des  écliinodermes 

coralliaires  reçoit  une  vive  impulsion  et  marche  dès  lors 

^Helement  à celui  des  faunes  ammonitiques  cantonnées  dans 

'Autres  régions  de  la  mer.  On  trouve  un  mélange  de  faunes  de 

itterents  faciès  dans  les  régions  intermédiaires,  mais  sou- 

veat  ® 


tri 


ne  sont  que  de  rares  espèces  vagabondes  ou  d’une  aréa 
étendue  (^Perisphinctes). 

^^rines  myacitiques  qui  apparaissent  au  sommet  de  l’Ox- 
pui.  maintiennent  dans  l’Argovie  au  niveau  du  Rauracien, 
et  I ^’épandcnt  par  bancs  en  alternance  avec  les  échinodermes 
s coralliaires  dans  le  Séquanien  (Angolat,  Auenstein),  pour 
un  nouveau  développement  dans  le  Kiméridien  (Por- 
Elles  sont  également  développées  dans  le  Portlandien 
®''dle)  qui  est  du  reste  assez  pauvre  en  fossiles. 

^'•lieu  du  tableau  présente  un  développement  général  de 
gène  ^^cies.  On  peut  dire,  cependant,  que  les  faunes  coralli- 
bg  échinodermiques  ont  alors  l’hégéomonie  dans  le  Jura, 
d^i^t  par  contre,  est  caractérisé  par  d’importants  dépôts 

5g  faunes  ammonitiques  ont  émigré  depuis  la  Souabe  et 
à Baden  et  dans  le  Jura  méridional  au  niveau  du 

^'J<^ridien. 

aiveau,  les  coralliaires  émigrent  également  vers  le  sud 
à cause  du  retrait  de  la  mer  dans  cette  direction. 


^ Défense  du  parallélisme  proposé. 

(la  J ‘^'^iiçoit  qu’en  vertu  des  mouvements  signalés  de  la  mer 
supérieur,  la  superposition  directe  des  faunes 
°8'ues  se  rencontre  rarement  dans  la  même  coupe.  Le  cas 


340 


COMPTE-RENDU. 


Oxjatrieme  partie 


existe  cependant  çà  et  là,  montrant  des  relations  fort  ignorée* 
jusqu’ici  ; par  exemple  : dans  les  montagnes  du  Graitery, 
Moron  et  du  Montoz,  la  superposition  de  la  faune  myacitiqu® 
de  Montfaucon  (terrain  à chailles  marno-calcaire,  pholadomye’’ 
Etallon),  et  de  celle  du  Geissberg  (plioladomyen  M.  de  Tribolet)  ? 
les  deux  faunes  étant  séparées  par  un  massif  de  30  mètres 
calcaires  hydrauliques  (Argovien). 

Pour  celui  qui  connaît  les  chaînes  côtières  du  Doubs  entre 
France  et  la  Suisse,  il  est  de  toute  évidence  que  le  Rauracie” 
(ou  Corallien  de  Pranche-Gomté)  ne  s’amincit  pas  vers  le  sud  > 
on  le  voit,  au  contraire,  passer  à l’Argovien.  C’est,  par  conti'*^» 
l’Oxfordien  qui  se  réduit,  sa  faune  ammonitique  supérieure» 
niveau  de  Neuvizy  (=  Pâturatte  = marne  jaune  d’or  de  Hci'ï' 
nach),  contenue  dans  un  mince  dépôt  qui  revêt  l’appareur® 
pétrographique  du  Gallovien  supérieur  (Couches  de  Glucy)’ 
étant  constamment  placée  au-dessous  de  l’Argovien. 

Quant  aux  faunes  échinitiques  (Liesberg,  Fringeli,  Devehei» 
Seewen,  Elay,  Günsberg,  etc.),  rien  de  moins  fixe  comme  âge» 
elles  sont  généralement  confinées  dans  quelques  bancs  raiuc^ 
ou  par  lentilles,  et  se  transportent  avec  la  plus  grande  facild*' 
à tous  les  niveaux  en  montrant  de  légères  variations  dans  1®* 
espèces.  Seewen  est  en  plein  Hauracieu  comme  Develier.  Gi’ui* 
berg,  Niederdorf,  etc.,  sont  des  couebes  aussi  typiques  que  ceU*^"^ 
d’Argovie,  nommées  Crenularisschicliteii  par  M.  Môscli,  qi* 
voit  passer  latéralement  à l’Astartien  à Moutier,  à Elay, 


etc- 


Le  Rauracien  de  M.  Abel  Girardot,  figurant  de  même  sur 


feuille  de  Lons-le-Saunier  de  la  carte  géologique  détaillée 


de  1=' 


France  n’est  pas  autre  chose  que  ces  Crenularisschichtcn 
base  du  Séquanien.  11  n’est  en  eflèt  pas  possible  d’en  faire 


oi' 

(lu 

Rauracien,  puisque  c’est  leur  substratum,  l’étage  Argovien  1^^’^ 
entier,  qui  passe  latéralement  au  Rauracien.  Les  couches 
Wangen  ou  de  Sainte-Vérène  sont  dès  lors  beaucoup 
récentes  que  le  Rauracien  ; c’est  du  Séquanien  supérien^^ 
comme  l’ont  démontré,  du  reste.  Desor  et  Gressly,  ainsi  <F 
le  D' J.-B.  Greppin  L ^ 

En  résumé,  les  faits  sur  lesquels  se  base  notre  parallélis* 
sont  : 

* M.  E.  Greppin  arrive  heureusement  à la  même  conclusion  dans  une  e 
récente  sur  les  couches  de  Wangen.  (Mém.  soc.  pal.  siihse,  vol.  XX.)  H 


dire  aussi  que  J.-B.  Greppin  ignorait  l’identité  des  couches  de  Wangen 
celles  de  Sainte-Vérène.  (Essai  géologique,  p.  tOl.) 


COMMUNICATION  DE  M.  LOUIS  ROLLIEIl 


341 


Supcrposilion  des  couches  de  Birmensdorf  sur  le  terrain  à 
^‘‘ailles  marno-calcaire  à Ghampagnole,  à Andelot,  au  Monloz, 
^lonnat,  etc. 


fies 


Dans  une  zone  située  plus  au  sud,  on  a la  superposition 


couches  de  Birmensdorf  sur  l’oolithe  ferrumneuse  à Am.  cor- 


(Nantuaf,  Chaux-de-fonds,  Herznach),  qui  par  sa  faune 
^^'’ïonitique  correspond  au  terrain  à chailles  marno-calcaire 

1 ^hiratte). 

. Mélange  de  la  faune  de  Birmensdorf  avec  celle  du  Glypti- 
(terrain  à chailles  silicieux)  au  Montoz,  au  Graitery,  à 
locfnvald  (Ilobel),  etc. 

. Passage  du  Rauracien  (Corallien  franc-comtois)  aux  cou- 
d’Efiigen  et  du  Geissberg  : Franches-Montagnes,  Pichoux, 
entier,  Graitery,  Montoz,  Seeven,  Trogberg,  etc. 
e.  Superposition  de  deux  pholadomyens  (terrain  à chailles 
^^nrno-calcaire  et  couches  du  Geisberg)  au  Graitery,  au  Moron, 
O avec  intercalation  de  30  m.  de  calcaires  blancs  ammoni- 
l^cs  qui  constituent  le  passage  latéral  établi  sous  chiffre  4. 
Passage  des  Crenularisschichten  à l’Astartien  : Locle,  Mou- 


eC)  Graitery,  Elay 


Q ^"perposition  des  couches  de  Wangen  (Sainte-Vérène)  ou 
illie  blanche  sur  lAstartien,  à Choindez,  I.aufon,  etc. 


• Passage  du  Ptérocérien  aux  Badenerschichten,  à Oberbuch- 
Schœnenwerth,  etc. 

(J  ô ^nssage  des  Wettingerschichten  ou  des  couches  à tortues 
® Voleur 


ire  aux  calcaires  à bryozoaires  du  Jura  neuchâtelois  et 


ooiiches  coralligcnes  de  Valfin. 

(cl’  Superposition  des  couches  de  Valfin  au  Ptérocérien 


,^Près  Miy[_  Bertrand,  GholVat,  Bourgeat,  etc.)  dans  le  Jura 
'^''Klional. 


Séo^  proposé  se  base  essentiellement  sur  le  levé 


^0  au  V25000  fin  40  feuilles  de  l’Atlas  Siegfried,  depuis 


. /25U00 

•inhatel  à Liestal. 


Quelui 


le  fine  arides  que  paraissent,  au  premier  abord,  l’étude  et 
^Ut  des  faciès  du  Jurassique  supérieur  dans  le  Jura, 


deviennent  intéressants  lorsqu’on  rapproche  convena- 


1ns  gisements  de  la  Franche-Gomté,  du  J 


lira  suisse 


et  du 


sérl:  riches  en  fossiles  et  si  variés  par  la  nature  de  leurs 

^‘'«ents 


'k  V.  A.  Riche  ; Terrains  jurassiques  inférieurs  du  département 


’ P-  98-100,  in-8”,  Lyon  1894. 


l 


I 


342  COMPTE-RENDU.  QUATRIEME  PARTIE 

Il  nous  resterait  à donner  pour  les  principaux  gisements  cites 
les  listes  de  fossiles  que  nous  avons  en  ouvrage.  Comme  ceS 
listes  n’ont  de  valeur  qu’à  la  condition  d’être  justes  et  complètes, 
nous  devons  attendre  encore  avant  de  les  publier.  Pour 
moment,  nous  ne  pouvons  que  renvoyer  le  lecteur  aux  divers 
ouvrages  géologiques  et  paléontologiques  parus  sur  ce  sujet. 


Ancienne  interprétation 

Jura  français. 

Virgiilien 

Ptérocérien 

Astartieii | 

Corallien  (base  fausse!). 

Terrain  à cliailles  . . | 

Marnes  oxfordieunes  . | 

Callovien 


(Mœsch,  Choffat,  etc.) 

Jura  allemand. 
Plattenkalke. 
Wettingerscliic.il  ten . 
Badenerschichten . 
Letziscliicliten. 
Wangenerschiclitcn. 
Crenularisscliiclilen. 
Geissbergschichten. 
Effingerschichten . 
Birmensdorferscliicbten. 
Ornatentlione,  etc.  ! 


Principales  iiomenclattires  relatives  au  Jura  et  an  Randeii 


disposées  selon  le  parallélisme  proposé  par  L.  Rollier.  ^ 

Nomenclature 

française. 

Nomenclature 

argovienne. 

Nomenclature 

souabe. 

Portlandien  (hase). 

Plattenkalke. 

Weisser 

zêta. 

Kiméridien. 

Wettingerschichten. 
Ra  denerschichten . 
Letzischichten. 

Weisser 

epsilon- 

Séquanien-Randénien. 

Wangenerschichicn. 

Crenularisscliichlen. 

Weisser 

delta. 

gainm^’ 

Rauracien-Arg’ovien. 

Geissbergschichten. 

Effingerschichten. 

Birmensdorfcrschichten. 

Weisser 

bêta. 

alpha. 

Oxfordien. 

Cordafcnschichten. 

Lamherlischichtenk 

Rrauner 

zèl  a (?) 

Callovien. 

Ornafenschichten. 

Brauner 

zêta. 

’ Manquent  souvent. 


TROISIEME  SECTION 


minéralogie  et  PETROGRAPHIE 


X 


1 


Ueber  Contaktmetamorphose  der  Diabasen 
in  Basilicata  (Italien) 

VON 

C.  VIOLA 


Hochthale  des  Sinni  in  der  Basilicata  (Italien)  treten  krj- 
^‘linische  massige  Gesteine  zu  Tage,  welche  im  südlichen 
Ppennin  den  Anfang  der  gaiizen  krystallinisclien  Masse  von 
^ ^krien  bilden.  Diese  krystallinisclien  Gesteine  sind  Gabbro- 
^®*leine,  Diabasen  und  Serpentine,  welch  letztere  ein  Produkt 
J.®  Verwitterung  der  Llierzolithen  sind.  Man  bezeichnete 
^selbea  lange  Zeit  als  Serpentine  von  Latronico.  Anno  1892 
®)'suchte  ich  einen  Theil  derselben  nnter  dem  Microscope  und 
®^vies^  dass  mit  den  Pyroxen  und  den  Diallag  führenden 
^ brogesteinen,  Hornblende  führendeGabbrogesteineunddichte 
kôrnige  Diabasen  vorkomnien.  Und  ich  wies  contaktmeta- 
1 ^Phische  Gesteine  nach,  was  mich  auf  die  Vermuthung 
Éilt  ^ krystallinische  Gesteine  handle,  die 

3vis^  als  es  eigentlich  dem  Eocân  nach  den  Anschein  hat, 
® dem  sie  zu  Tage  treten. 

Q P^ler  wâhrend  der  geologischen  Aufnahme  für  das  Regio 
^çj^^dato  geologico  hatte  ich  Gelegenheit,  ausgedehntere  Beob- 
'ingen  ûber  die  krystallinisclien  Gesteine  des  Sinnithales 
P *^^'^hen,  das  heisst  über  die  Gesteine  von  San  Severino 
Und  diejenigen  von  La  Manca  di  Latronico.  Ich  ent- 
ble  ^ krystallinische  granatführende  Gebirge  und  Horn- 
Vqjj  ®^elsen  mit  eingeschlossenen  Serpentinbaiiken  in  der  Nâhe 
le^  L Severino  Lucano,  und  ich  verôlTentlichte  bei  dieser  Ge- 
Ggo]  eine  kurze  Mittheilung,  um  die  Aufmerksamkeit  der 
*^?en  auf  diese  sehr  wenig  bekannten  Gebiete  zu  lenken. 


346 


COMPTE-RE.NDl^  OtTATRIEME  PARTIE 


Inzwischen  wurden  durch  den  tüchtigen  jungen  Geologen 
Dr.  de  Lorenzo^  die  Triasgcbirge,  bestehend  ans  Dolomiten  und 
dicliten  Kalkgesteinen  mit  Kieselschiefer  und  Aphaiiiteu , be- 
kannt. 

Nach  der  Entdeckiing  dieser  Trias  aucb  ineinerseits  batte  ick 
neuerdings  Gelegenheit,  die  Diabasen  und  Gabbrogesteine  der 
Basilicata  zu  untersuchen  und  den  Ersclieinungen  der  Contakt' 
rnetamorpliosen,  welche  die  Diabasen  sowold  auf  die  Scdi' 
mentargesteine  als  auch  auf  sicli  selbst  hervorliringen,  grôssere 
Aufrnerksamkeit  zu  schenken.  Die  Diabasen  erscheinen  dort 
hâuptsaciilich  abwechselnd  mit  Gabbrogesleinen  und  unter  deii' 
selben  kommen  Serpentine  vor.  Ich  môcbte  Ilire  Aufmerksan>' 
keit  hauptsâchlich  auf  die  Gesteine  von  La  Manca  di  Latronicr’ 
lenken,  wo  die  Contaktmetamorphoseii  am  deutlichsten  sind. 

Sowohl  die  Gabbrogesteine  als  aucb  die  Diabasen  sind  balo 
kôrnig  bald  dicht  ; in  La  Manca  di  Latronico  sind  über  diesen 
massigen  Gesteinen  schwarze  sclieinbar  fossillose  Kalkgestein® 
gelagert,  welche  ich  aber  fur  mesozoisch  halte,  wegen  eine® 
Muschelbruchstückes,  das  ich  auf  dem  Monte  Pelato  gefuuden 
liabe.  In  geringer  Entferiiung  von  den  Diabasen  beobachtet  nia*J 
Hauptdolomit  und  triadisclie  Kieselgesteine,  welche  aller  si» 
als  diese. 

Der  aus  Tlionkalkstein  und  Sandstein  gebildele  Fljsch 
deckt  gleicherweise  die  diabasischen  Gesteine,  den  Trias 
das  Kreidegebirge.  Ausserdem  sind  diese  secundaren  und  ter' 
tiâren  Gebirge  noch  mit  pliocenischen  und  postpliocenische» 


Gonglomeraten  bedeckt. 


Jedermann  sieht  die  Schwierigkeiteu  ein,  welche  irgend  ei»®*’ 
wahrscheinlichen  Hypothèse  über  das  Aller  solcher  Gesteine  »** 
Wege  stelien  ; und  deshalb  behandelle  ich  ihr  Aller  in  mci»®*' 
ersten  Arbeit  gar  nicht.  Ich  bemerke  noch,  dass  Steinbrüch® 
ganzlich  fehlcn,  so  dass  es  fast  unmôglich  ist,  sich  Irisch® 
Handslücke  zu  verschaffen,  und  dass  die  genannten  Stei»^ 
leicht  der  Verwitterung  ausgesetzt  sind.  Und  da  das 
dieser  Gesteine  stratigraphisch  nicht  bcstimmbar  ist,  so  h» 
ich  dies  vollstândig  aufgegeben,  und  midi  darauf  beschrà»*^  ’ 
die  Contakt-  und  Dynamo-Metamorphosen  zu  studiren,  weD  ‘ 


IflO' 


I G.  DE  Lorenzo.  Osservationi  geologiche  nei  diutorni  cli  Lagonegro.  — Avanz^ 
renici  di  un  anlico  Ghiacciajo  del  Moule  Seriiio  (Rendic.  IL  Accad.  d.  Liricei.  1892'  ^ 
— Sul  Trias  dei  dintorni  di  Lagoiiegro  {Atli  /}•  accad'  scieiue  di  NapoU,  1892)- 
Sulla  geologia  dei  dintorni  di  Lagonegro  {Heiidic.  IL  Accad.  d.  Liiicei,  1896). 


COMMUNICATION  DE  M.  VIOUA 


347 


Errr, 


•Il  Hen  Diabasen  beobaclitet,  iind  diejenig'en,  welclie  durch 
osion  der  jüngern  obcn  genannten  Gebirge  zii  Tage  treten. 
End  auf  diesen  Punkt  bescliriinkt  sich  die  lieutige  Mitthei- 
«g. 

^••dein  man  so  die  Thatsaclien  zusaminenstellt,  gelangt  man 
und  nach  auf  mitlelbarem  Wege  dazii,  die  wahrscbein- 

'>clis 


lu 


U. 


ste  Hypothèse  über  das  Aller  dieser  Gesteine  aufzustellen. 
lin  die  Oertlichkeit  noch  nalier  bezeicliiien  zu  kônnen,  füge 
Einzu,  dass  gleicb  sûdlich  von  La  Manca  di  Latronico  der 
PP^nnin  sich  in  Galabrien  fortsetzt,  wo  die  massigen  Gesteine 
^^''ossere  Ausdelin  ung  und  mehr  VarietiU  annehmen.  Da  aber  in 
^labrien  die  Gabbrogesteine  und  die  Diabasen  bald  mit  Horn- 
midefelsen  bald  mit  granatführendcm  Schiefer  zusammen  auf- 


*nten,  kônnen  jene  fûr  so  ait  wie  diese  gelialtcn  werden.  In  La 
^Uca  bei  Latronico  dai^egen  ist  das  unmittelbare  Contakt- 
^ 'i^rge  mit  den  Diabasen  und  Gabbrogesteiiien  nicht  beobachl- 
/G  indem  die  oben  g-enaiinte  Tertiarformation  dasselbe  be- 

deckt. 

Wie  gerne  erinnere  ich  mich  an  die  Excursionen  im  Harz 
die  zu  Tage  tretenden  im  Contakt  mit  Scdimentâr- 
g^steinen  beobachtbaren  Lager  von  Diabasen,  und  an  die  Bc- 
'■ungen,  die  ich  dabei  über  die  Contaktbildungen  von  Herrn 
I Lossen,  meinem  lieben  Lehrer,  erhielt.  Diese  Contakt- 
,'*ngen  ersclieinen  sowohl  in  den  gefaltcten  Gebirgen  als  in 
J Verbreitung  in  den  Diabascnmassen.  Wir  vcrdanken 
l^ssen  den  durclischlagenden  Beweis  der  Contaklmetamor- 
N welche  die  Diabasen,  besonders  die  kôrnigen,  auf  das 
^’^gebirge  ausüben,  und  derjcnigen,  welche  sie  durch  Druck 
Eieformation  selbst  erlitten  liaben. 

ossen  stcllte  die  Bildung  von  Albit  als  charakteristisches 
^ ?^'^^®ichen  der  Diabas-Gontaktgestcine  im  Harz  fest,  beob- 
•u  Albit  als  Kluflausfüliung  und  wics  denselben  auch 

Diabasen  nacliL 

•ui  ^Eglsichen  wir  die  zu  Tage  tretenden  Lager  von  Diabasen 
mit  denjenigen  von  La  Manca  di  Latronico  in  Basi- 
Eeil^’  springl  uns  sofort  in  die  Augen,  dass  zwischen  den 
I Erscheinungen  eine  grosse  Analogie  bestchl. 

Ms''  Easilicata  alterniren  die  Diabasen  mit  sowohl  Pyrossen 
^'^ch  Amphybol  führenden  Gabbrogesteinen  und  unterhalb 

1 V 

im  Jahrb.  der  kg.  preuss.  geol.  Landesanstalt  und  in  der  ZeAtschrift 


Owl.  Gessllschaft  verôffentlichten  Abliandlungen  vun 


1872  bis  1885. 


1 


348 


COMPTE-RENDU. 


OUATRIEME  PARTIE 


uf 


der  Diabasen  liegen  Serpentine,  wahrscheinlicli  veraiiclertc 
Lherzolithe. 

Als  Contakterschcinungen  beobachtet  inan  in  den  Diabasri' 
und  Gabbrogesteinen  Kalkspath-,  Quarz-  und  AlbilkrystallC) 
welclie  nebeneinander  in  Kluftaiisfûllungen,  Drusen  und  Adero 
vorkommen. 

Als  contaktmetainorpliosische  Gesteine  mit  Diabasen  bcob 
achtet  man  in  den  Sclduchten  Ilornfelsen  und  Fleckenschiefe^  > 
Spilosite  und  Desmosite,  welche  durch  das  Wasser  zu  Thaï 
fordert  werden.  Hier  môclite  ich  nur  die  Aufinerksamkeit  a 
die  secundâre  Bildung  des  Albits  lenken. 

Der  Albit  wiirde  nie  in  den  verschiedenen  italienisclien  Diaba' 
senlagerstâtten  vorgefunden,  und  überliaiipt  wurden  die  Contakl' 
metamorphosen  der  Diabasen  wenig  studirt.  Und  docli  ist, 
inan  weiss,  der  Albit  als  hauptsâchliches  und  charakteristichcS 
Produkt  der  Contaktmetamorphosen  und  Djnamometanior 
phosen  der  Diabasen  aufzufassen,  und  so  glaube  ich,  dass  jeder 
Petrograph  mit  Freuden  meine  Beobachtungen  am  Albit  dcf 
hier  in  Frage  kommenden  Diabasen  begrüssen  werde. 

Wie  oben  gesagt  wurde,  bestelien  die  Kluftausfüllungen  aaS 
Albit,  Quarz  und  Kalkspath  ; doch  gibt  es  auch  nur  mit  Albd 
krjstallen  ausgefüllte  Spalten.  Auf  Schritt  und  Tritt  findet 
solche  in  La  Manca,  bei  der  Casa  dei  Brigand  und  an  der  Mo»' 
tagnola. 

Der  Albit  ist  weiss,  perlmiitterglanzend  und  ziemlich  rcio  ? 
seine  Krystalle  gehen  von  Spaltimgen  aus  durch  Aedercheii 
die  Diabasmasse  hinein,  und  fmden  sich  auch  in  Drusen  au  ' 
gewachsen. 

Die  Krystalle  des  Albits  sind  Zwillinge  nach  dein  gewoh''' 
lichen  Albitgesetze,  das  heisst  die  Zwillingsaxe  ist  1 auf  (0l0)> 
und  die  Verwachsungsebene  ist  ||  zu  (010).  Die  Krystalle 
den  Drusen  sind  mikroskopisch  klein,  erreichen  aber  au^ 
eiiiige  Millimeter  Lange  sowohl  als  Zwillinge  als  auch  als  eH* 
fâche  Krystalle.  In  den  Spaltimgen  kommt  der  Albit  immer  a 
Zwilling  vor,  und  sehr  oft  orientirt  nach  der  Flâche  (001). 

Dank  diesen  günstigen  Verhâltnissen  ist  es  mir  gclungea) 
verschiedene  Zwillinge  zu  isoliren  und  von  einigen  in  Driise'‘ 
aufgewachsenen  Krystallen  die  wichtigsten  Winkel  zu 
stimmen.  j 

Die  Krystalle  sind  sâulenfôrrnig  in  der  Bichtung  der  Vertica^ 
axe  ; die  am  stârksten  entwickelten  Flâchen  sind  IF  ; wei'G 


COMMUNICATION  DE  M.  VIOLA 


349 


^’^sgehildet  sind  die  Flachen  M und  M'.  Hie  und  da  fehlen  T 
^md  T'.  Die  Sâulen  endigen  mit  der  Basis  P und  der  Fliiche 
(loi).  Volikominen  ist  die  Spallbarkeit  (001),  weniger  vollkom- 
(010).  Diese  letztere  ist  nur  mit  Mühe  in  Dünnschliffen 
®'chtbar.  Viellinge  sind  in  dem  Albit  gewôhnlich  nicht  zu  beob- 
; liüclistens  bietct  ein  Individuum  des  Haiiptzwillings 
entwickelte  Zwillingslamellirung. 

. die  mikroskopisciie  Physiographie  des  Albits  anbelangt, 

‘abe  icb  die  zahllosen  Gasblüschcii  zu  erwalinen,  welche  in  der 
^Paltungsebenc  (010)  eingelagert  sind,  und  die  knickfôrmigen 
’ystâllclien,  die  ich  für  Rutil  halte. 

P gehe  ich  dazu  über  die  Messungen  die  ich  mit  dem 
“'l'ometer  (System  Babinet)  vorgenommen  habe,  mitzutheilen. 
^ ^erschiedene  am  Winkel  PP'  der  Zvvillingc  vorgenommcne 
^ssiuigen  haben  folgendes  ergeben  : 


(001)  : (001)  = 


Mitlel  = 


173»  7'  30" 

1720  43'  _ 
1720  57'  _ 

172»  53'  — 
172»  — — 

1720  44' 


54" 


des  Cloizeaux  çibt  dafür  172»  48' 


,‘lan  berücksichtige  jedoch,  dass  die  Bilder  nicht  vollkommen 
Waren,  obwohl  dabci  das  Webskysche  Signal  aiigcwendet 
das  für  kleine  Flachen  am  geeignctsten  ist,  wenn  man 
cin  Objcctiv  mit  nicht  starker  Vergrosserung  benutzt. 


ICr 


^vich 


den  Winkel  der  Flachen  x x'  habe  icli  an  mchreren 


yslaligjj 


gemessen. 


wie  folgt 


(101)  : (101)  = 172»  45'  — 
173»  — — 
172»  34'  30' 
Mittel  = 172»  46'  30" 
des  Cloizeaux  gibt  dafür  172»  42'  — 


^Vinkel  f'  M'  ist  das  Ergebniss  von  zwei  Messungen,  da 
die  Flache  M'  uoch  die  Flâche  M immer  ausgebildet 


350 


COMPTE-RENDU.  QUATRIEME  PARTIE 


(130)  : (010)  = 1500  6'  30" 

1490  30'  — 

Mittcl  =--  1400  48'  15" 

A.  des  Cloizcaux  giht  dafür  140o  38'  — 

Weiiig  verscliiedeii  davon  erwies  sicli  der  Winkcl  f M. 

(130)  : (OlO)  = 1400  43'  — 

A.  des  Gloizeaux  = 149®  38'  — 

Die  zwei  Flaclieii  T imd  T'  sind  sehr  wenig  ausgebilbet 
geben  ganz  verschwommeiie  Bilder,  so  dass  maii  folgeiide  v'O" 
eiiiander  abweichende  Wertlie  erliielt  : 

(iTO)  : (TlO)  = 1210  10'  — 

1200  50'  _ 

1210  20'  — 

MiUel  = 1210  6'  40 ' 

A.  des  Gloizeaux  = 1200  40'  — 

Der  VVinkel  f f'  ist  folgender  : 

(130)  : (J^)  = 590  35'  MiUel 

Soweit  konnte  der  Zwilling  ausgemesseii  werden. 
Zwillinge  Iiaben  eine  grosse  Aehnlichkeit  mit  denen  von 
sclion  bescliriebenen  und  abgebildeten.  Einen  solclien  Zwiu*  » 
stellt  Fig.  1 dar. 


Ich  habe  keiiie  chemiscbe  Analyse  des  Albits  vorzuwci®^ 
sondern  nur  die  Bôrikysche  Probe  vorgenommen.  Diese  S* 
wenn  keine  Misclumg  von  K,  Na  und  Ga  vorliegt,  gewobii 


CO>fMTTNir;ATION  DE  M.  VIOLA 


351 


^^friedigende  Resultate.  Sicher  siiid  dicsclben,  wenn  iiur  eincs 
Elemente  vorhanden  ist  und  hochstens  Spiiren  von  den 
andern. 

Die  Fluorsilicatsalze,  die  icii  crhielt,  siiid  hexagonale,  voll- 
^ommen  regulâre,  knrze  und  abgcstnmpfte  Sanlen.  Es  ist  da- 
klar,  dass  der  Silicat  nur  Natrium  und  vielleicbt  Spnren 
Calcium  enthalt.  Dass  Spuren  von  Ga  vorhanden  sind,  geht 
der  Auslüschungsschiefe  in  der  Ebene  M hervor. 

Auslôschungsschicfc  auf  P = S*’ — 5® 

» » » M =130  — 180 


^^enn  man  bedenkt,  dass  die  Ausloschungsschiefe  des  Albits 
M immer  zwischen  19®  und  20®  gefunden  wurde,  und  dass 
kleiner  wird  durch  einen  Gehalt  von  Ga,  so  wird  man  dar- 
schliessen  müsscn,  dass  der  Albit  sich  der  Formel  Ab  ,g  An  ^ 

^'^schlicsst  E 

P Das  spezifische  Gewiclit  ist  2,6116,  also  kleiner,  als  der 
5*^R>el  zukommt.  Man  muss  daher  annehmen,  dass  der  Albit 
Gasblâschen  enthalt,  wie  ebcn  die  Physiographic  denselbcn 

®'i?icbt. 


glaube  ich  den  Albit  nachgewiesen  zn  haben  in  den  Spal- 
''S'en,  Adern  und  Drusen  der  Diabasen  von  La  Manca  di 
“'^h'oriico. 

pie  Albitbildung  entsleht  durch  Spaltung  der  Kalk-Natron- 
® dspàdie  und  nachherige  Krystallisation  ; da  aber  in  den 
* ern  und  Drusen  der  Diabasen  noch  Ouarzkrystalle  gefunden 


'yerden. 


welche  neben  Albitkrystallen  auftreten,  so  glaube  ich, 


nicht  nur  einc  einfache  Spaltung  der  Feldspiithe  vorge- 
*^*ïinien  sei,  sondern  dass  die  meiste  Kieselsâure  der  Drusen 
, der  Adern  von  dem  Gebirere  herkommt,  in  das  die  Diabasen 
■“'"/nragan. 

®*'Zt  kann  die  Hypothèse  aufgestellt  werden,  dass  dieses 
'^selreiçjjg  Contaktgebirge  eben  der  unter  dem  Hauptdolomit 
retende,  schon  oben  genannte  triadische  Kieselschiefer  ist, 
^1?  'T'an  in  der  Nâhe  trifft.  Diese  Hypothèse  wird  hoffentlich 
bestatigt  werden  konnen,  vorlâufig  genügt  es  mir,  die 
'T'erksainkeit  der  Geologen  darauf  zu  lenken 


s (Tschermatt's  Miner,  u.  Petrogr.  Mith,,  III,  1880,  117.) 

cogjjj'  Sopi',1  l’Albite  di  secondaria  formazione  quale  prodollo  di  metamoiTismo  di 

l89i  ™ Oelle  diabasi  e dei  Gabbri  in  Basilicata.  {Bolkttino  dd  R.  Comitato  ijeoloijico, 
' b"  3.) 


2 


Ueber  die  neue  geologische  Uebersichtskarte 
der  Schweiz  1 : 500000^ 

VON 

G.  SCHMIDT 


Die  lopographische  Grundlage  der  neuen  geologisclien  Ueber' 
sichlskarte  der  Schweiz  enlspricht  dem  Maassstab  1 : 500, ÜOO- 
Dieselbe  wurde  von  R.  Leuzinger  gestochen,  in  der  Top^»' 
grapiiischen  Anstalt  von  Wurster,  Randegger  & G'®  in  VVinter 
thur  hergestellt  und  erschien  im  Verlag  von  J.  Dalp  (Scliini  > 
Franche  & G*®)  in  Bern.  Sie  enthalt  Horizontalkurven  in  der 
Equidistanz  von  100  M.  ; die  fûnfhunderter  Kurven  sind  pu*>*^ 
tirt.  Wâhrend  altéré  Ausgaben  dieser  Karte,  z.  B.  die  « Phy®* 
kaliscbe  Touristenkarte  1882,  » einen  Schattirungston  mit  der 
niemals  vorkommeuden  Nordwestbeleuchtung  enthalten,  wurc 
für  die  Grundlage  der  geologischen  Karte  ein  neuer  Scbad' 
rungston  mit  Südostbeleuchtung  hergestellt.  Der  Driick  de* 
geologischen  Karte  erforderte  ungefâhr  20  Steine.  q 

Nach  einer  Reihe  von  Vorarbeiten  übernahmen  Anfang 
verschiedene  Geologen  bestimmte  Gebietstheile  zur  Bearbeitu**» 
Folgende  Originalien  sind  eingeliefert  worden  : 1.  G.  SciiM*’’^’ 
Vogesen,  Rheinebene  nôrdlich  Basel  und  Schwarzwald  ; 

F.  ScHALCH,  Randen  und  Hôhgau  ; 3.  L.  Rollier,  südvreS^ 
licher  Jura  bis  Solo  thur  n ; 4.  F.  Mühlberg,  G.  Sciimiut  n** 


1 Geologische  Karte  der  Schweiz^  1 : 500  000.  Auf  Grundlage  der  « Beitrâge  zur  h ^ 
gischeu  Karte  der  Schweiz  » und  der  neuesten  Materialien,  sowie  unter  Mitwirkung^^^j.^ 
Herren  Renevier,  Rollier,  Schardt,  Lugeon,  Mühlherg,  Penck,  etc.  bearbeitet  nr 
trage  der  Schweizcrischen  geologischen  Commission  von  Dr.  Alb.  Heim,  Prof,  in 
und  Dr.  C.  Schmidt,  Prof,  in  Basel.  1894.  In  Kommissionsverlag  von  Schmid,  Franke 
in  Bern. 


communication  de  m.  sciimidt 


353 


P 

Greppin,  nordôstlicher  Jura;  5.  A.  IIeim,  Molasseland  ; 

• E.  Renevier  und  M.  Lugeon,  Chablais  ; 7.  Hans  Sciiardt, 
^llvalpen  westlich  des  Lautcrbruiinenthales  ; 8.  A.  Heim,  bst- 

^ Kalkalpen  ; 9.  G.  Schmidt,  krystalline  Alpen,  Graubündner 
uiid  Südseite  der  Alpen  ; 10.  Die  Morânenwalle  sind 
Ij^'jsstentheils  von  A.  Heim  eingezeichnet  ; weitere  Beitrâge 
j^^ferten  A.  Penck  (Bodensee),  G.  Steinmann  (Scliwarzwald), 

• Eciiumagiier  (Vogesen),  und  G.  Schmidt  (Südseite  der 
"'^'pen. 

gelangten  auf  der  Karte  zur  Darstellung  : A.  Die  Reilie 
nornialen  Sedimente  von  Alluvium  bis  Devon.  B.  Krystal- 
«esteine  : 1.  Tertiare  und  rnesozoische  krystalline  Sedi- 
^®iite  zmn  Theil  mit  Eruptivmaterial.  2.  Aeltere  krystalline 
^ üefer.  3.  Tertiare  Eruptivgesteine.  4.  Aeltere  Gang-  und  Er- 
6.  Aeltere  Tiefengesteine.  6.  Veranderte  altéré 
'’iipbvgesteine. 


Die 


Reihe  der  normalen  Sedimente  von  Alluvium  tis  Devon. 


/.  Diluvium. 

E’ 

Gletsclier,  Firn  und  Seen  sind  auf  der  Karte  ohne 
geblieben  ; die  alluvialen  und  diluvialen  Ablagerungen 
durch  einen  ganz  schwachen  grünlichgrauen  Ton  be- 
bin  **'*^^’  Walle  orographiseli  liervortretenden  Mo- 

Sfla  letzten  Vergletscherung,  sowie  die  Lignite  (Inter- 

Echieferkohlen  von  Utznach  und  Dflrnten,  etc.)  konnten 
’ iiviuni  speziell  zur  Darstellung  gebraclit  werden. 


IL  Tertiâr. 


'^®*’*'^^’’®Elagerungen  gelangten  in  vier  gesonderten  Ge- 
^ 2u  besonderer  Darstellung  und  zwar  : 

Rheinebene  wurden  sâmmtlicbe  mio- 
aquitane  Bildungen  mit  der  allgemeinen  Molassefarbe 
^•Oc'r.  **^^*^’  wahrend  die  oligocænen  Meeresbildungen  ferner  die 
Scki  1^*^  Sûsswasserkalke  und  Bohnerztone  besonders  ausge- 
""erden  konnten. 

Tertiâr  des  schweizerischen  Mittellandes,  welclies  zur 
zweiten  und  ersten  mediterranen  Stufe, 
iti  ; obern  Oligocæn  (Aquitan)  gehort,  wurde  gegliedert 

^ere  Süsswassermolasse,  Meeresmolasse  und  untere  Süss- 


01: 


6o 


<^0NGn.  GÉOL,  IMTf;HN. 


23 


354  COMPTE-RENDÜ.  QUATRII5ME  PARTIE 

wassermolasse.  Audi  in  cler  subalpincn  Zone  ist  diese  ^ 
tlieilung  der  Molasseformation  durdigeführt  ; durdi  beson  çr 
Zeidien  (rothe  nnd  blaue  Punkle)  wird  das  Auftreten  dçi 
bunten  nnd  kalkigen  Nagelfluh  in  den  genannten  drei  Horizo 

ten  zur  Darstellung  gebracht.  . i-,*  b 

c)  Das  Tertiar  der  alpinen  Ketten  (MiUel-Oligocæn  bis  Mi  ® ^ 
Eocæn)  wurde  mit  einer  Farbe  bezeidinet  ; es  erscheint  grossie»^ 
thcils  in  der  Fades  des  Flysch.  Das  Auftreten  von  Nuinmubtejn 
und  Taveyannazgesteinen  ist  durdi  rothe  und  grüne  Pun 
angegeben. 

d)  Auf  der  Südseite  der  Alpen  finden  wir  tertiâre  Ablageni 
gen  : 1.  als  marines  Pliocam  ; 2.  als  mioca;ne  bunte  Nage 
und  3.  als  eocæne  Nummuliten-  resp.  Lithothamnienkalke. 

III.  Kreide. 

Die  im  westlichen  Jura,  in  den  Kalkalpen  und  in  den 
bardischen  Alpen  auftretende  Kreideformation  gliedert  sic^ 
überall  in  obéré  nnd  unlere  Kreide.  Die  obéré  Kreide  i®*' 
treten  durch  die  vereinzelten  Cenomanvorkommnisse  im 
durch  die  Seewenschicbten,  Wangschiditcn  und  Coudies  rong  ^ 
(zum  Tlieil)  der  nordlichen  Kalkalpen,  ferner  durdi  Scaglia  aut  i 
Südseite  der  Alpen.  Sammtlidic  Glieder  der  untern  Kreide 
Gault  bis  zu  den  Berrias-Sdiiditen  wurden  zusammengefass  • 


IV.  Jura. 


Im  Juragebirge  nnd  in  den  nordlichen  Kalkalpen  Hess 
durdiweg  die  Drcitheilung  der  Juraformation  in  Malm, 
und  Lias  durchführen.  Das  Purbeck  des  Jura  ist  mit  Malm  ' 
einigt.  Obérer  Lias,  Dogger  und  Malm  der  lombardisc 
Alpen  erhielten  als  Aptychenschiefer  und  Ammonitico  rosso 
besondcre  Signatur,  die  auch  fur  den  rothen  Mythcnkalk  ^ 
die  cntsprcdienden  Vorkommnisse  bei  Iberg  (Kanton 
Vcrwendung  fand.  — Die  Gestcine  der  Zone  inncralpiner,  m 
zoisdier  Sedimente  (Zone  der  Briançonnais)  erhielten 
Bündnerschiefer  (schistes  lustrés)  einc  einheitliche  Bezeichm>^i)j| 
Das  Vorkoinmeii  jurassischer  Petrelactcn  in  denselben  ist  < 
rothe  Kreuzehen  markirt. 


V.  Trias. 

Die  Triasformation  erscheint  in  drei 
gebieten  ; 


getrennteii 


]dcr 


ie?*' 


COMMUNICATION  DE  M.  SCHMIDT 


355 


In  der  nôrdliclien  Schweiz  wurden  als  Glieder  der  nor- 
^alen  gernianisclien  Trias  Keiiper,  Musclielkalk  und  Buntsand- 
ausg-escliieden. 

^ Die  Trias  in  ostalpiner  (mediterraner)  Faciès  konntc  in 
^’iljiinden  niclit  weiter  i^egliedeiT  werden,  wâhrcnd  in  Vorarl- 
in  der  Lombardei  und  ebcnso  in  der  Klippen région  von 


Un 


'"'"'■g, 
ers" 


. unterschieden  werden  konnten  : Obéré  Trias  (Dachstein- 
Hauptdolomit,  etc.),  ferner  Raiblerschicliten  (Lüner- 
•icliten)  und  untere  Trias  (Esinokalk,  Wengenerscliiciiten, 
'^'gloriakalk,  etc.). 

Die  Basis  der  mesozoisclien  Sedimente  in  den  Vor-  und 
oclialpen,  ebenso  wie  in  den  inneralpinen  Sedimentmulden 
durch  eine  triadische  Dolomit-Rauctiwacke-  und  Gjps- 
l^^ination  gebildet,  welclie  als  « Rothigruppe  (Càrgneule),  » die 
'"etische  Triasfacies  darstellend , besonders  ausgezeiclinet 
*‘oe.  Ein  Theil  der  « schistes  lustrés  » iin  Wallis  s'ehôrt 
*)'scheinlicli  aucli  nocli  zur  Trias;  eine  besondere  Unter- 
idung  derselben  von  den  jurassischen  Bündnerscliiefern  vvar 
niclit  durcliführbar , uni  so  weniger  als  beide  in  der- 
siiblitoralen  Faciès  (Flyschfacies)  auftreten,  nur  der 
‘oritiskalk  » wurde  speziell  als  alpine  Trias  bczeichnet. 
fie  erwahnten  alpinen  Trias  in  Graubünden  und  in 

Lombardei  ebenso  wie  über  der  lielvetisclien  Trias  der  Frei- 


h 


Urff: 


^^Ipen  findet  sich  die  rliiitische  Stufe.  Im  Liegenden  der 
«'«I  der  ostalpinen  Trias  tritt  eine  Conglomerat- 
9|  . anf,  die  wohl  tlicilweise  ein  Aeqnivalent  des  ausser- 
aen  Buntsandsteines  ist  (Werfener  Schichten),  aber  auf  der 
Q glciclie  Bezeiclinung  erhiclt,  wie  die  iiltern  permischen 

'^gloinerate. 


VI.  Palaeozoiciiin. 


Di 


'')  D^  Farte  dargestellten  pahoozoisclien  Gebildc  sind  : 

^c||  Dotliliegende  in  den  südliclien  Tlieilen  von  Vogesen  und 
Vpp^^*^^""ahl,  ferner  der  Verrucano  der  alpinen  Gcbiete  als 
Loiui]  der  Perm formation,  b)  Die  carbonisclien  Scliicfer  und 
La.r''  '^"'erate,  wclche  in  gleichartiger  Faciès  und  analoger 


gerun 


g sowohl  in  Vogesen  und  Scliwarzwald  als  auch  in  den 


A 


■atli  finden.  Die  Vorkommnisse  von  Kohlen-  resp. 

Dey  "’eitfl(Hzen  sind  durch  blaue  Striche  bezeichnet.  c)  Marines 
ain  Südrande  der  Vogesen  nordwestlich  von  Belfort. 


356 


COMPTE-KENDU.  — QUATRIEME  PARTIE 


B.  Krystallîne  (îesteine. 


Die  Darstclliing  der  krystallinen  Gesleine  aiif  der  neiien  g^o 
logischen  Uebersichtskartc  1 : 500,000  sliess  auf  manchcr  e 
Schwierigkeiten.  Die  Zabi  der  verschiedenen  Typen  von  Silica 
gesteinen,  die  in  der  Schweiz  und  in  den  auf  der  Karte  daig® 
slellten  Nachbargebieten  auftreten,  ist  eine  sehr  grosse;  in  se  i 
vielen  Fâllen  sind  durchaus  verschieden  ausseliende  Gesteipe^ 
wie  Z.  B.  massige  Diorite  und  Strahlsteinsehiefer,  durch  d'^ 
inannigfachsten  Uebergange  mit  einander  verbunden  und  bd 
einen  einzigen  geologischen  Kôrper.  Die  petrographische  G^nte^' 
suchung  der  alpinen  Gesteine  ist  kauin  ûber  die  ersten  An 
hinaus  gefordert.  Sâmmtliche  Gesteinsarten  der  Schweiz  küm’J^ 
nach  dem  Zeitraum  ibrer  Entstehung  in  zwei  grosse  Gruppen 
sondert  werden,  und  zwar  ist  es  die  auf  weite  Strecken  zu 
folgende  Diskordanz  zwischen  den  tertiaren,  inesozoischen, 
misclien  und  obercarbonischen  Bildungen  einerseits,  den 
carbonischen  und  âltern  Gesteinen  andrerseits,  welclie  e ' 
Trennung  erleichtert.  Die  innerhalb  des  jüngern  Koinplexes  vo 
kominenden  Silicatgesteine  erkennen  wir  in  jedem  einzeln® 
Falle  ohne  allzu  grosse  Schwierigkeiten  entweder  als  ErupF^ 
gesteine  und  deren  Umwandlungsproduktc  oder  als 
niorphe  Sedimentc.  Von  den  âltern  Bildungen  zeigen 
carbonischen  Konglomerate  und  Scliieler  mehr  oder 
normalen  Sedimenttypus,  aile  andern  Gesteine  sind  krysta^^^^ 
und  bilden  als  zusammenliângcnde  Massen  das  Grundgeb^s  ^ 
die  Central-  oder  Kernmassen  der  Gebirge,  die  da  zu 
treten,  wo  die  tiefsten  Tlieile  der  Erdkrustc  am  meisten 
gepresst  und  die  jüngcrn  Gebilde  ani  stârkstcn  denudirt 
den  sind.  Es  wird  natürlich  notliwendig  sein,  nacli  ^E»g 
keit  die  krystallinen  Gesteine  dieser  Kernmassen  zu  sonf^^  j 
als  Eruptivgesteinc,  als  metamorplie  palicozoische  Sedimentc  n 
als  archæische  krystalline  Scliiefcr.  Letztere  werden  so 
eine  selbststândige  Stellung  im  petrograpbisclien  System 
lialtcn,  als  ihre  Entstehung  nicht  erklârt  werden  kann 
Analogie  der  Bildungsweise  von  Massengesteinen  oder 


morplien  Sedimenten. 


Die  mannigfachen  dureb  Gebirgsbildung  oder  allgemein 
Gcbirgsdruck  frei  werdenden  Krâtte  bedingen  mcclianiscbc 
triimmerungen  und  krystalline  Neubildungen  (Umkrysta 


COMMUNICATION  DE  M.  SCHMIDT 


357 


f'onen)  innerhalb  der  Gesteinsinassen  : Eruptivg-esleiiie  werdeii 
‘f'  ihrem  mineralogischen  Bestande  verândert  uiid  erlangcii 
^chiefrige  Striiktur  ; Sedimente,  Kalk-  iind  Schiefergesleine, 
®^'enso  wie  Sandstcine,  Arkosen  und  Konglomerate  nehmen 
flcn  Habitus  krystalliner  Schiefer  an.  Mit  Ausnahme  der  Ba- 
und  Phonolithe  des  Ilegaus  zeigen  fast  aile  Eruptivgesteine 
*^lerartige  Verânderungen  und  Gestcine,  die  mit  krystallenen 
^chiefern  mannigfache  Analogien  zeigen,  finden  wir  innerhalb 
mesozoischen  Formationcn.  — Die  auf  der  Karte  durch- 
^^eführte  Klassifikation  der  krystallinen  Gesteine  ist  folgcnde  : 

T'srtiüre  and  mesozoische  krystalhne  Sedimente  zuni  Flieil 
mit  Eruptivmaterial. 

Die  im  alpinen  Eocœn  als  « Taveyannazsandstein  » aus- 
|*ischiedenen  Gesteine  sind  theils  DiabastulFe  und  Diabas,  theils 
^^dsteine,  die  zertrûin inertes  Diabasmaterial  enthalten. 

Die  Métamorphosé  mesozoischer  Sedimente  zu  Gesteinen, 
Seiche  mit  krystallinen  Sehiefern  viele  Analogien  zeigen,  finden 
""’r  liauptsâclilich  in  der  Zone  der  Bûndnerschiefer.  Die  Gebietc 
^l^^rkster  Métamorphosé  sind  durch  rothe  Striche  bezeichnet. 

Ireffen  hier  Kalkphijllite  nnd  nnreine  Marmore,  ferner 
^^hUite  mit  Clintonit,  Zoisit,  Feldspath,  etc.,  Ilornfelse  mit 
und  Zoisit,  Glimmerschiefer  mit  Granat,  Staurolith, 
•sthen,  Zoisit,  etc.  Jurassische  Fossilicn  sind  in  den  hoch- 
’^Jstalliaen  Zoisithornfelsen  an  vielen  Orten  gefunden  worden. 
^ I^ie  Schiefer  der  Zone  des  Briançonnais  enthalten  ferner  in 
?^sser  Verbreitung  Eruptivmaterial.  In  den  wenigsten  Fallen 
^lasselbe  in  ursprünglicher  Form  als  Qabbro,  Diabas, 
^^loht,  etc.  noch  vorhanden,  viel  hâufiger  sind  Serpentine 
jj,  ^ drûne  Schiefer  » überhaupt,  deren  Material  von  den 
Eruptivgesteinen  herzuleiten  ist.  In  Mittelbünden  und 
^ ^onte-Rosa-Gebiet  haufeii  sich  diese  basischen  Eruptiv- 

Sesteine. 

II.  Aeltere  krystalline  Schiefer. 

ililV^  altéré  krystalline  Schiefergesteine  » sind  diejenigen 
erk  zusammengefasst,  die  einerseits  sicher  alter  als  die 

an  carbonischen  Konglomerate  und  Phyllite  sind, 

sjjj  ‘‘crseits  nicht  mit  Eruptivgesteinen  in  genetischen  Zu- 
^^®®iihang  gebracht  werden  kônnen.  Hierher  gehôren  die  ge- 
^'^•glich  als  archâisch  betracliteten  typischen  Gneisse  und 


358 


COMFTE-HENDU.  OUATIUÈME  PARTIE 

GUmmerschiefer  mit  gclcgcnllichcn  Marmorlagern. 
fier  Marmorlager  ist  liervorziilieben,  dass  manchcrorts  die  <lci' 
kryslallineii  Schiefern  eingebetteten  Lager  von  küriiigcni  Kalk 
sich  als  eingefaltcte  metamorphosirte  Kalke  jüngeren  Allers  ei' 
wiesen  haben.  Uornblendeg misse  und  Schiefer  weclisein  liaiifi» 
scbichtfôrmig  mit  Gneissen,  sie  sind  meist  feinkürnig,  fcldspall’' 
arm  und  enthalten  stralilsteinartige  llorubleiide.  Es  sind  dic^’ 
offenbar  Bildungen,  wclchc  mit  den  Gneissen  gleicliartiger  E>'t' 
stelumg  sind.  Ein  grosser  Theil  der  allcrn  kryslallincn 
besteht  ans  sericitreicheii,  flaserigen  Ouarz-F eldspaUi-GeslenK’'^' 
Hâiifig  lasst  sich  nachweisen,  dass  diese  sericitiseben  Scliiefti 
die  jüngeren  Glieder  der  ganzen  Gruppe  darstellen.  Die 
lichkeit  der  Entstehung  derartiger  Gesteine  a)  aus  ecldc*^ 
Gneissen,  b)  aus  Grauwaeken  und  Tbonscliiel’ern,  c)  aus  f[uai^ 
porpliyrartigen  Gesteinen  ist  siclier  nacligewiesen. 

II/.  Tertidre  Ernptivgesteine. 

Phonolith  und  PlionolitbtufF,  Basait  und  Basaittuff  crsclieiii*^'! 
im  Gebiel  der  Karte  nur  im  Ilegau,  vvo  sicli  die  Vulkankaÿ*^ 
zu  zwei  nordsüdverlaidenden  Rcihen  anordnen,  die  westlial"^ 
Beibe  : « Riedheim,  Ilohenstoiïeln,  llohenlowen  » besteht  ai'*’ 
Basalten,  die  ôstliche  Reihe  : « Rosenegg,  Ilolientvviel,  StaiiDi') 
Hohenkraben,  Magdberg  » setzt  sich  aus  Phonolithen  zusainnic*'' 


/F.  Aellere  Gang-  und  Ergussgesteine. 

1.  Gesteine  aus  der  Gruppe  der  Qnarzporphgre  finden  si< 
in  normaler  Entwicklung  jüngern  palæozoischen  Sedinici'b’ 
eingelagert.  Der  V^crrucano  Grauliündens  enthalt  an  versch'*' 
denen  Stellen  Ouarzporphyre.  Walirsclieinlich  gehüren  die 
kordant  auf  Gneiss  liegenden  Porphyrdecken  des  MünsterthaF” 
im  Schwarzwald  und  ebenso  dieienigen  der  Umgebung  ' . 

JO  O JJIJ. 

rcii’l' 


Lugano  ebenl'alls  einer  permischen  Eruplionsphase  an- 
Kulmgesteine  des  Schwarzwaldes  und  der  Vogesen  sind 


an  eingelagerten  Ouarzporphyrcn  ; im  Gcbiet  der  Alpen  ist  < 

« Porphyr  der  Windgâllen  » das  einzige  mit  Sicherlieit  als 
bonisch  erkannte  Eruptivgestein.  — Im  Fernern  sind 
porphyre  verbreitet  als  Randfacies  oder  als  Apophysen  ' 
Graniten  und  bilden  so  einen  Bestandtheil  des  Grundgebn’i  ^ 
2.  Sâmmtliche  basischen  Ergiiss-  und  Grung gesteine,  ! 
phgrile,  Diabase,  Melaphgre,  Lamprophgre,  wurden  mit  d’  ^ 
Farbe  bezeichnet,  die  Gabbro,  welche  in  Verbindung  mit 


fiOMMlOTCATION  DE  M.  SCHMIDT 


359 


sich  findcn,  aiso  jeclenfalls  niclit  einc  Granil-,  sondern 
Diabasfacies  darstcllen,  wurden  besonders  ausgeschieden. 
^'abasporpliyrite  und  Gabbro  treten  in  eigcnthüinlicbeii  Lage- 
rungsverhâltnisscn  au  einzeliien  Stellen  im  Flysch  dcrVoralpen 
Diabase,  Variolite  und  Gabbro,  meist  Saussuritgabbro, 
^'iiden  sich  namentlich  iiii  Wallis  und  ini  Oberhalbstein  in  der 
Zone  der  grünen  Bündnerscbicfer  ; der  Verrucano  von  Glarus 
'^’dhalt  Melaphyre.  Ganz  besonders  reich  an  basischen  Erguss- 
f^esleinen  ist  die  Kulmformation  der  Vogesen.  Schliesslich  sind 
Jÿer  noch  einige  Kersantitgânge  im  Gneiss  des  südhchcn 
Schwarzwaldes  zu  erwahnen. 

V.  Aeltere  Tiefençjesteine. 

.Idie  lypischcn  Granité,  Syenite,  Diorile,  etc.,  welche  im  Ge- 
•'iele  der  Karte  auftrelen,  sind  meist  palæozoisch,  die  jiingslen 
derselben  mogen  zur  Zeit  des  Kulins  entstanden  sein.  Von  den 
^'gentlichen  Graniten  wurden  die  kieselsaureârmeren  Tiefen- 
&*^steine  : Ilornblendegranit,  Sjienit,  Diorit,  etc.  diirch  blaue 
^^'»»kte  unterschieden,  ebenso  diejenigen  Gabbro,  welche  nach- 
"'eislich  eine  Faciès  von  Granit  darstellen  (z.  B.  Wiescnthal  im 
^chwarzwald). 

VI.  Verânderte  altère  Eriiptivrjesteine. 

weite  Strecken  im  Gebiete  der  krystallinen  Schiefer  der 
'^Ipen  erscheinen  ursprüngliche  Massengesteine  in  veranderter 
^cliiefriger  Form.  Aile  diese  Gesteine  wurden  mit  der  Grundfarbc 
*'er  krystallinen  Schiefer  überhaupt  und  im  weiteren  durch 
^P^zielle  Signaturen  bezeichnet. 

Ans  massigen  Ouarzporphijren  entstanden  schiefrige,  serici- 
Gesteine  ; die  basischen  Eruptivgesteine  lieferten  Serpen- 
Talk-  und  Hornblendeschiefer , wie  solche  besonders  am 
^Mabhang  der  Berninagruppe  (Malencogestein)  verbreitet  sind. 

analog  entstandenen  Serpentine,  welche  den  Bündner- 
**'^^iiefern  eingelagert  sind,  wurden  besonders  bezeichnet. 
ïdas  weilverbreitete  und  unter  dem  Namcn  Alpengranit  oder 
’'^iogin  bekannte  Gestein  wurde  aufgefasst  als  ein  abnorm 
^'***gebildeter  Granit.  Die  schiefrigen  Granité  des  Schwarz- 
'valdgg  ebenso  die  sogenannten  Granitgneisse  des  Silvretta- 
^’^assives  erhielten  dieselbe  Bczeichnung.  Die  schiefrigen  Al)- 
^’^^en  der  basischen  Tiefengesteine  sind  gelegentlich  leicht  als 
'^Iche  zu  erkennen,  so  z.  B.  wenn  die  gewohnlichen  Protogine 


360 


COMPTE-RENDU.  QUATRIEME  PARTIE 


Hornblende  aufnehmen,  meist  aber  erscheinen  die  Gesteine, 
welche  man  als  schiefrig'e  qiiarzfreie  iind  qnarzhallige  Diorit^i 
Augitdiorite,  nornbhnde-Gahbro,  Amphibol-Pikrite  und  Lher' 
zolithe  bezeichnen  kann,  als  mâchtig'e  linsenfôrmig’e  Einlage' 
riing-en  in  den  sericitischen  Schiefern.  Begleitet  und  nmluilE 
werden  diese  Gesteine  überall  von  Schiefern,  die  in  deo 
mannig-faltig-en  Umwandlungssliifen  von  Slrablsteinscliiefer 
Topfstein  sich  fmden.  Es  ist  zur  Zeit  noch  unmoglich, 
jedem  einzelnen  Falle  zu  entscheiden,  ob  solche  schiefrig'’ 
Hornblendegesteine  normale  Glieder  der  altkrystallinen  Schiefer- 
formation  darstellen,  oder  ob  sie  als  veranderte  basische  TiefeU' 
gesteine  aufgefasst  werden  dürfen  ; demgemass  erhielten  diese 
beiden  genetisch  verschiedenen  Gesteinsarten  auf  der  Uebei'- 
sichtskarte  dieselbe  Bezeiclinungr. 

O 


Basel,  im  Januar  189o. 


3 


Ueber  die  Lenneporphyre  ‘ 

VON 

O.  MÜGGE 


gebi 


nordôstliche  Theil  des  rheinisch-westfâlischen  Schiefer- 


I . Grauwacken  mit  einzelnen  Zügen  von  Dachschiefer  ge- 
; es  sind  die  von  v.  Dechen  zum  Mittelderon  g-estellten 


SOi 


J®''^en  neben  vereinzelten  Basalten  einmal  Diabase,  namentlich 
bekannten  Rnhr-Diabase  im  Osten,  dann  ausserdem  sehr 


'rges  wird  zumeist  von  sandisen  und  quarziüschen  Schiefern 
Und  r.  . . . . ^ ^ 

ilde 

J '-U  oimj.  «_m_.  Y\jia  v»  ^ v.  »,  ^ - 

^“Senannten  Lenneschiefer.  Von  Eruptivgesteinen  erscheinen  in 

di" 

Gesteine,  die  von  Tuffen  mit  eigenthümlicher  Structnr 
. ®Sleitet  werden  und  beide  so  sehr  metamorphosirt  sind,  dass 
^'*'6  Deutung  bisher  manchen  Schvvierigkeiten  begegnete.  Von 

Versuchen,  die  in  dieser  Hinsicht  gemacht  sind,  sei  nur  er- 
Wahnt  ■ - - ■ - ■ - ■ ” • 

* -wiucr  mil  uiesen  uresieiiicu  an  v/i  i unu 
dei-  richtigen  Lôsung  mindestens  sehr  nahe  war,  als  ihn 


h 


'*  J UlC  lU  U.1CDÜ1  Ljxxxvxj  i-«%-'x  •- v^x 

-)  dass  Lossen,  der  sich  nach  von  Dechen  fast  allein 
'ô^hender  mit  diesen  Gesteinen  an  Ort  und  Stelle  beschâftigt 


Tod  abrief. 

®ch  diese  sauren  Eruptivgesteine  sammt  ihren  klasti- 


K'^  ^^gleitmassen  wohl  als  Lenneporphyre  bezeichnet.  Ihr 
l'eicht  etwa  vom  Wupperthal  im  Westen  bis  zum  Eder- 
Sü]  ^sten  und  von  der  Lenne-Sieg-Lahn-Wasserscheide  im 
bis  zur  Lenne-Ruhr-Wasserscheide  im  Norden.  Sucht 
et\v^  Vorkommen  in  diesem  Verbreitungsgebiet,  wo  ihrer 
Le  ^ bekannt  sein  môgen,  auf,  so  lernt  man  unter  den 
*^*'cporphyren  bald  dreierlei  Gesteine  unterscheiden.  Nâmlich  : 

Vil]  article  paru  dans  le  Neues  Jahrbuch  für  Minéralogie,  Beilageband 

■ P-  535-721.  Taf.  XXII— XXVIII.  1893. 


362 


f:OMPTE-RENDU.  QUATRIEME  PARTIE 

1.  Gcsleine  mit  Ouarz-,  Plag-ioklas-  iiiid  wenig' 
Einsprenglingeii  ; sic  siad  iliTcm  Ursprung  nach  massig, 
abcr  nieisl  elwas,  sclteiier  selir  stark  gescliicfert.  Es 
Ouarzkeralophyre. 

2.  Gcsleine  mit  Einsprenglingeii  nur  von  Plagioklas  ; ebei^' 
falls  nrsprûnglicb  massig  nnd  jetzt  seltener  als  die  vorigen  g® 
scbict'ert.  Sic  sind  trotz  des  Felilens  von  Ouarz  nicht  wciUp*'’* 
sauer  als  die  vorigen  und  dalier  als  Felsokeratophyre 
zeichnct. 

3.  Gesteine  mit  weclisebiden  Mengen  von  Plagioklas  in  EO 
stallen  und  Bruclistücken,  seltener  auch  solclicn  von  Ouarz, 
ireyren  vielfacli  mit  Scliiefcrfetzen.  Sie  sind  zuwcilen  deutb<" 
geschichtct,  fast  stets  geschiefert.  vSie  sind  sedimentarer  E» 
slchung  und  zwar  Tuffe  und  Dctritusmassen  von  1 und  2. 

Aile  diese  Gesteine,  vrelclic  die  von  Decliensclie  Karte 
Rlieinland  und  Weslfalen  mit  derselben  Farbe  darstellt, 
zwar  melir  oder  mindcr  metamorpliosirt  ; es  soll  abcr  zunâcH 
versuclit  werden,  sie  nach  ibrer  arsprünglichen  Beschajfenl>- 
kurz  ZLi  schildern. 


/ . Quarzkera tophijre . 

Die  Bezeiclinung  gründet  sicli  anf  die  Einsprcnglinge 


vof> 

ollll' 


Ouarz  und  Plagioklas  ; letzterer  ist  albitartig  mit  den  gevvo 
lichen  Eigenschaftcn.  Von  sonstigen  Einsprcnglingen  ist  n 
wenig  geblcicliter  Biotit  vorlianden,  stets  auch  kleine  Menfey^ 
von  Zircon  und  Titaneiscn,  dagcgen  keine  Spur  von 
Hornblende  und  andern  sogenannten  Bisilicatcn.  Die  Gn'*’ 
masse  war  ursprünglicli  reines  Glas,  jedenfalls  ohne  aile  Mik^ 
litlien  von  Feldspath,  ii.  s.  w.,  dagegen  viclleiclit  mit  KrysO 
litcn  ; sie  zeigt  hie  und  da,  namentlich  in  den  Einsclilüssen  ^ ^ 
Ouarze,  nocli  deutliche  Fluidalstructur  ; sphaerolitliische 
granopliyrisclie  Bildungen  sind  selten. 

Die  Gesteine  sind  ibrer  mineralogisclien  Zusammcnsetzi*'^*j 
entsprcchcnd  sehr  sauer  und  entlialten  in  dem  anscbcin®^ 
wenigst  veranderten  Zustandc  etwa  80  ®/q  Si  Og,  9 A4 
1 Kg  O gegenüber  2 — 3 ®/o  dancben  cin  wenig 


und  Kalk  (hauptsâclilicli  als  Carbonate),  nur  Spurcn  von  Mg 
Po  0„  etc 


lich 

bc' 


Einsprenglingsreiche  Gesteine  dieser  Art  sind  auf  ein  zicio 
kleines  Gebiet  auf  der  Wassersebeide  von  Eder  und  Lenne 
sclirânkt  ; sie  gelien  hier  über  in  einsprenglingsarme  bis 


nOMMl^NICATION  DE  M.  MUGGE 


363 


des  gent'iiinLcn 
verbrcitel  sind. 
1er  Midde  von 

"I^Uendorn-Elspe.  Da  Gontakterscheinungen  durchaiis  fehlen, 
','Segen  TufTe  und  DetritusmasscTi  in  uniniltelbarer  Nâbe 
‘eser  Gesteine  auftreten,  sind  sie  wohl  zweifellos  effusiv,  wo- 
anch  dire  petrographiscben  Charaktere  sfut  übei’einsLimmen. 
lan  kann  die  einsprenglingsreichen  etwa  aïs  die  durch  Erosion 
gelegten  innerslen  ïlieile  von  Decken,  die  einsprenglings- 
®^'Hen  aïs  Oberflâchentheile  derselben  betrachten.  Das  vulka- 
'^'^che  Genlruin  würde  etwa  in  dem  genannten  Verbreitnngs- 
auf  der  Lenne-Eder-Wasserscheide  gelegen  haben. 


'•'clUe  Geste  ine,  die  dann  anch  allein  ausserhalb 
westlicli  bis  in  die  Gegend  von  Olpe 


Sii 


'^•'imtlicbe  Vorkommen  liesren  aber  südlich 


2. 


Felsokeratophijre. 


i,  * J-  L.iaUl\CX  clLU|Jllj' i Cil  ICiii'-ii 

'•nspreng’ling'e  vollstandig.  Neben  Plagioklas,  der  anch  hier 
^'dartig  ist,  koinmen  wieder  niir  etwas  Zircon  und  litaneisen 


I)eii  Felsokeratophyren  fehlen  ausser  Ouarz-  anch  Gliinniei- 
ail] 

^'^sehr  stetige  basische  Gemengtheile  vor.  Die  Grundmasse  bat 
jî^eist  noch  ausgezeichnete  Fluidalstrnctur  nnd  schône  spliæro- 
'l'iische  Bildungen,  wobei  die  Schlieren  der  Glasnaasse  ungc- 
l'adert  durch  die  Sphærolithc  hindurchgehen.  Die  sphæio- 
l^^dsche  Structur  wird  auch  inakroskopisch  zuweilen  selir  dent 
Z.  B.  bei  den  sclionen  Kugelporphyren  von  Kupferberg, 
*^|dinden  und  vom  Rothenstein  ; dann  pllegen  aber  die  Ge- 
schon  etwas  zersclzt  zu  sein.  Eine  zweile  (icneration  von 
j^‘^'dspathen  fehlt  der  Grundmasse  durchaus,  ebenso  aile  andern 
bVstallinen  Ausschcidungen. 

der  chemischen  Zusaminensetzung  unterscheidcn  sie  sich 
Quarzkeratophyren  kaum,  hôchstens  durch  nocli 
arkeres  Vorwalten  des  Natrons  gegenübcr  Kali  ; es  liisst  sich 

aenk 

«U  0 


T 


• - 

dass  sie  unter  andern  physikalischen  Bedingungen  aucli 
'uarzkeratophyren  hiitten  werden  konnen. 

h elsokeratophyre,  welclie  nacli  ihrer  Begleitung  dm  ch 


^atle,  Fehlen  von  Gontakterscheinungen,  etc.,  ebenfalls  ininde- 
^llermeist  ertusiv  sind,  finden  sich  nur  nordlich  dei 


“S' 

finden 

J ^'^iilinie  von  Atteudorn-Elspc,  und  zwar  von  Wipperiürth 
^ ^^eslen  langs  des  ganzen  Ebbegebirges  über  die  Leune  hin- 
o * t'is  zur  Lenne-Ruhr-Wasscrscheide  südlich  Uagcn  an  der 


‘Fe. 


364 


COMPTE-RExNDU.  — QUATRIEME  PARTIE 


3.  Tiiffe  und  Detritiismassen. 

Die  Tulle  imd  Detritiismassen,  welclie  die  Eriiptivg'estein'^ 
I)e4,deiten,  siiid  überall  sehr  âhniieh,  mit  dem  eiiieii  Uiitei'' 
scliied,  dass  quarzführende  aiif  die  Nâlie  der  OuarzkeratopliJ*’*’ 
beschrânkt  und  überhaupt  weniç  liaufig-  sind.  Sie  führen  D®*' 
aile  Plag-ioklas  und  zwar  einsprengling'sartig,  von  derselben  13<^' 
sclialîenlieitwie  inden  massigen  Gesteinen,  namlich  albitâlmlic*’’ 
ohne  Grundmasse-,  dagegen  mit  Zircon-Einschlüssen,  ohne 
Zonarstructur,  von  demselben  Habitus,  etc.,  daneben  aud> 
etvvas  Titaneisen.  Ilirc  Grundmasse  ist  zuwcilen  nur  ein  Produk*' 
der  Zerreibung  der  massigen  Gesleine,  meist  dagegen  ist  si® 
identisch  mit  der  Grundmasse  der  massigen  Gesteine,  nur  bin’' 
steinartig  aufgeblasen.  Dabei  kommen  aber  grôssere  Bimstei'i' 
stûckchen  fast  gar  nicht  vor,  sondern  meist  nur  sehr  klein® 
Bruclistücke  der  Blasenwandungen.  Da  die  Form  der  letzterçi* 
trotz  der  starken  Zerklcinerung  sehr  scliarf  erhalten.  zu  sd*’ 
pflegt,  bedingen  sie  unter  dem  Mikroscop  eine  bücbst  auffiil'*^® 
Structur,  die  Aschenstructiir.  Die  einzelnen  Stûckchen 
scheinen  im  Allgemeinen  als  von  Goncavbogen  uingrenzl® 
Zwei-,  Drei-,  Vier-  und  n-Ecke,  knochen-,  keulen-,  sichel- 
ringfôrmig,  dabei  sind  dire  Langsrichtungen  unter  allen  niüs' 
lichen  Winkeln  gegen  einander  geneigt.  Diesem  Material 
massigen  Gesteine  sind  in  den  Tuffen  fast  stets  grôssere  od>i^ 
geriiigere  Mengen  von  Schieferschlamm  beigemisclit, 
jetzt  als  Schieferfetzen  und  Flatschen  von  durchaus  derselh®’* 
Beschaffenheit  wie  der  gewohnliche  Lenneschiefer  erscheiii®^' 
Dieser  Umstand  hat  wenigstens  einige  der  frühercn  Beobacbt®^ 
abgclialten,  die  Tuffe  als  eruptiv  anzusprcchen.  Ihr  sedim®” 
tarer  Charakter  ergibt  sich  nun  aber  zweifellos  ausserd®*’* 
aus  der  hie  und  da  deutlichen  Schichtung,  welche  nur  vielf^® 
durch  die  fast  stets  abweichende  Schieferung  undeutlich 
worden  ist,  ferner  aus  Einschlûssen  von  Gerôllen  und  Bru®**' 
stücken  der  massigen  Gesteine,  aus  dem  Vorkommen 
Oolithen,  welche  sich  aus  Bimsteintheilchen  aufbaucn, 
der  Petrefactenführung,  etc.  Audi  die  Grenze  zwischen  y' 
und  Schiefer  pflegt,  wenigstens  mikroscopisch,  wenig  schai’t  Z'* 
sein  ; dem  Schieferschlamm  mischen  sich  erst  einzelnc 
dann  aucli  grôssere  Aschentheilchen  bei,  endlich  auch 
spath-Einsprenglinge. 


COMMUNICATION  DE  M.  MUGGË 


365 


Der  Habitus  der  Tuffe  ist,  wic  raeist  bei  derartig-en  Bil- 
*'ngen,  sehr  wechselnd  ; er  liaiigt,  abgesehcn  von  der  spaLern 
cianaorphose,  namenüich  ab  von  der  Mengc  der  Feldspalb- 
••^sprenglinge  und  der  Schiefcrmasse,  der  Feinlieit  des  Asclien- 
■J^aterials,  etc.  Einige  sehen  daher  ganz  conglomeralisch  aiis^ 
meisten  âbneln  porphyrischen  flasrigen,  manche  auch  ganz 
''^•Uen  und  coinpakten  Massengesteinen.  Auch  dieser  viclfachc 
schnelle  Wechsel  im  Habitus  ist  gegenüber  den  wirklich 
’^'^ssigen  Gesteinen  charakteristisch. 

„ chemische  Zusammensetzung  schwankt  natürlich  eben- 
sehr  stark,  sie  ist  aiisserdem  wegen  der  spiilern  Méta- 
morphosé wohl  in  keinein  Tuff  mehr  die  ursprüngliche  ; in- 
®sen  lassen  sich  in  einigen  an  dein  liohen  Gehalt  von  Natron 
^S<înüber  Kali,  und  in  allen  an  den  geringen  Mengen  zvvei- 
srthiger  Eleinente  noch  einige  Züge  der  massigen  Keratophyr- 
^rteine  wieder  erkennen. 

dem  Gebiet  der  einsprenglingsreichcn  Ouarzkeratopliyre 
g d Tuffe  seltener  als  Detritusmassen,  was  auch  auf  stârkere 
rosion  dieses  Gebietes  hinweist.  Dagegen  uingeben  sie  die 


||o®rzbaltigen  Gesteine  in  grossem  Bogen  von  südwestlich  Olpe 
Olpe,  Bilstein,  Altenhundem,  Schmallenberg,  Zûschen, 
p^omland  bis  zum  Steimel  bei  Schameder.  In  dem  Gebiete  der 
,,,  *^okeratophyre  treten  sie  auf  von  Meinerzhagen  langs  des 
Q^^'^en  Ebbegebirges  bis  zur  Lenne-Ruhr-Wasserscheide  im 
Q^*^on.  Sie  liegen  fast  immer  in  der  Nachbarschaft  der  massigen 

abi 


o®teine,  zum  Theil  direkt  auf  oder  unter  denselben.  Aber  auch 
»6sehen  von  dieser  Verbreitung  und  Lagerung  wird  ihre  Zu- 
origkeit  zu  den  Quarz-  und  Felsokeratophyren  dadurch  an- 
dass  sie  genau  dieselben  Plagioklase,  Zircon  und  Titan- 


&eh, 

Sezei 

dieselbe  Grundmasse  ohne  aile  krystalline  Ausscheidun- 
Q Und  von  derselben  Zusammensetzung  wie  in  den  massigen 
U^m*^*oen  fûhren,  dass  dagegen  anderc  Gemengtheile  als  dort 
A ’u  den  Lenneschiefern  beobachtete  ihnen  durchaus  fehlen. 
Q *^ordem  giebt  es  im  Lennegebiet  keine  andcren  massigen 
ha  ^*^0’  welchen  man  sie  etwa  ableiten  kônnte,  die  Dia- 
g;  uieiden  das  Gebiet  der  Tuffe  wieder  Keratopliyrgesteine, 
uuch  uicht  effusiv. 


366 


COMPTE-RENDU.  QUATRiÈxME  PARTIE 


Métamorphosé  der  Lenneporphyre. 

Da  der  urspruiigliche  Zustand  bei  dcn  niassigen  (iestcinc” 
genauer  als  bei  den  sediinentarcn  sicli  aiig-eben  liisst,  ist 
Art  und  Grad  der  Métamorphosé  bei  ihnen  mit  grosscnî* 
Siclierlieit  festziistellen  und  aiso  zunâchst  zu  betracliten. 

Die  Wirkiingen  der  gebirgsbildenden  Krdfte  waren 
ihnen  die  gewolinlichen  : Zertrünimerung,  Bicgimg  und  Sp*i''' 
nuiig  in  den  Gemengtlieilen,  daneben  Schieferung  oder 
rung  der  Gesteine  selbst,  soweit  sie  Elemente  enthiclten, 
sicli  nach  ihrer  Forrn  gegen  Druck  orientiren  mussten. 
diese  Erscheinungen  geben  die  undulôs  ausiôschendcn, 
sprungenen  und  wieder  ausgeheilten  Quarze  der  flasrig£“" 
Qiiarzkeratophyrc  des  Ederthals,  die  gebogenen  Feldspathc  dr*" 
sphærolithischcn  F’elsokeratophyre  von  Kupferberg.  die  elFp 
tisch  deformirten  Sphærolite  dieser  geschieferten  Gesteine 
dire  Zusammendrangung  in  Ebenen  senkrecht  zur  Schieferuiis 
gute  Beispiele.  Auch  die  Fluidalstructur  wird  durcli  die 
ferung  vielfacli  undeutlich,  namentlich  dadurch,  dass  sie  sie' 
mit  der  F^laserung  combinirt.  Liings  Ruschelzonen  und  hii'tf® 
den  Grenzen  zum  Schieler,  wo  die  mcchanischen  Wirkuu»*'’'' 
besonders  stark  zu  sein  pflegcn,  konnen  dalier  die  Hauptutcrl^' 
male  des  massigen  Ursprungs  der  Gesteine  sich  sehr 
wisclien  ; es  entstelien  Flaserporphyre  und  Porphyrschiefer, 
bei  nicht  ganz  einfachen  Lagerungsverlialtnissen  scliwer 
alinlich  mechanisch  beeinllussten  Tuffen  zu  unterscheiden  sii'^  ' 

Die  chemischen  Veründerungen  der  massigen  Gesteine  gel>e'| 

mit  den  mechanischen  nur  zum  Theil  Fland  in  lland,  uud 

sind  ülierhaupt  nicht  derart,  dass  man  Veranlassung  liâtte,  s'' 

auf  umgcwandelte  mechanischc  Energie  zurückzuffihrcn,  wcü 

sich  meist  um  Veranderungen  liandelt,  die  niclit  dureh 

seitige  Einvvirkung  der  vorliandencn  Gemcngtheile  oder  d'ie^ 

IJmIagerung  derselben,  sondern  wenigstens  ganz  vorwiege”' ’ 

nur  durcli  Zufulir  und  Abfuhr  von  Bestandtheilen  zu  Stan‘ 

koinmeu  konnten.  Von  dcn  gewohnliclicn  thonigen  Zersetziing*'’ 

produkten  aligesehen,  ist  die  in  dcn  metamorphosirten 

porphyren  am  meisten  verbreitete  Ncubildung  zwar  der  Seri‘’'|’ 

aIso  ein  Minerai,  das  ziemlich  allgemeiu  als  charakteristisch  F" 

chemisch-dynamische  Metamor|)hose  gilt,  es  kann  aber  hid' 

....  . . . _ 


*/  I Qj  y ^ 

dcn  kali-  und  thonerdearmen,  dagegen  natronreichen  massif 


COMMUNICATION  DE  M.  MUGGE 


367 


0 

'^steinen  nur  unter  starker  Zufuhr  von  Kali  und  Thonerde 
|^*itslanden  sein.  Dasselbe  gilt  bei  dcr  Armut  der  nrsprüng- 
'^■len  Gesteine  an  zvveiwerthigen  Eleinentcn  fur  die  ziemlicli 
'''^•’breiteten  Carbonate  und  Chlorite.  ALs  cbarakteristisdie  Pro- 


der  clieiniscb-dynainischen  Metamorpliose  kbnnlc  inan 


'^®uacli  nur  noch  die  Neubildungen  von  albitarligein  Feld- 
^Paih  und  von  Ouarz  anseben,  indessen  liegt  auch  dafür  kein 
^Witigender  Grund  vor  ; es  lasst  sich  selir  woiil  denken,  dass 
saure  natronreiche  Glas  sich  auch  ohnc  dynamische  Ilülfe 


in  O 


der 


*iarz  und  Albit  umgesetzt  habe. 

man  die  Analysen  der  stark  veranderten  Gesteine  denen 
unveranderten  gegenüber,  so  ergibt  sich  in  der  Kieselsâure 
ïninus  bis  zu  30  7o>  iii  der  Thonerde  ein  plus  bis  zu  20  7oj 
Kali  ein  plus  bis  zu  6 7o>  ™ Natron  eine  Abnabme  bis  zu 
J d 7o.  Danacb  erscheint  es  als  sicher,  dass  die  benachbarten 
^*^aneschiefer,  die  ineist  sandig  und  arm  an  Thonerde  und  Kali, 
''lïch  in  ftej.  Nâhe  der  Lenneporphyre  gar  nicht  anders  als 
zusammengesetzt  sind,  die  nüthige  Menge  Kali  und  Tlion- 
I * ®und  ebcnso  auch  der  zweiwerthigen  Eleniente  nicht  gcliefcrt 
kônncn  ; ebenso  wenig  andcrc  Eruptivgesteine.  Es  lileibt 

Tiefe  langs 


aiso 


dai 


>iur  die  Annahme,  dass  diese  StolTe  aus  der 
Palten  lieraufgeführt  sind  ; man  konnte  vielleiclit  vcrmuthen, 
granitisclie  Gesteine,  welclie  das  Devon  ja  unterlagern 


‘^'1)  jene  Stolle  geliefert  hâtten.  Dalier  sind  denn  mechaniscli 
j^ark  beeinllusste  Gesteine,  weil  in  dcr  Ntihe  von  Spalten  gc- 
I nieist  auch  chemisch  stark  verandert,  aber  umgekelirt 
^''a’icht  nicht  starke  chemischc  Métamorphosé  mit  mechanischer 
^knüpft  zu  sein.  So  sind  z.  13.  die  spliærolitischen  Fclso- 
^^^atophyrc  von  Kupfcrberg,  die  sonst  ctwa  80  7o  ^^2  '”’d 


11, 5 Tlionerde  und  0,5  ®/g  Fc  O cnthalten,  lokal,  namiieh 
Nahc  von  Erzgangen,  vollstandig  chloritisirt  und  in 


in 


"•'stei 


F, 


eO 


Fl 


ne  mit  nur  43  7o  k>2'  dagegen  22  7o  -^12  O3  nnd  14  7o 

Zu  P"®2  O3  verwandelt.  Dabci  ist  von  Druckwirknug  wenig 
,'^Piiren  ; die  dnrch  Druck  so  Icicht  undcullich  werdende 
,7'^Klstructur  ist  selbst  an  Stellen,  wo  die  Glasrnassc  voll- 
„ §■  durcli  Ghlorit  oder  Braunspatli  verdrangt  ist,  nocli 

fleutlich,  und  die  Chloritblattchen  liegen  keineswegs 
Kl,  es  zeigt  sicli  daher  auch  keinc  Spur  von  Schieferung. 

und  Detrituamassen  pllegen  mcchanisch  starker 
andert  zu  sein  als  die  massigen  Gesteine.  Sic  sind  gewohn- 


'“=l>d 


nntlicli  geschiefert,  die  meislen  etwas  Hasrig,  manche  auch 


368 


CO.MPTE-RENüU.  — QUATRIEME  PARTIE 


fast  dachschieferartig-  ; Menge  iind  Grosse  der  Fcldspath-E*f^' 
sprengliiig-e,  Feinlieit  der  Aschcntheilchen,  Meng-e  des  thonig'^f 
Schiefersedimentes,  auch  Machtigkeit  tind  Lageningsart  scIh-*' 
nen  von  erheblicliem  Einfluss  darauf.  Die  Schichtiing,  die 
wohl  sclion  urspriinglidi  wenig  ausgeprâgt  war,  pdegt 
ineist  verloren  zii  gelien,  die  organisclien  Reste  werden 
deutlich,  ebenso  Einscbbïsse  von  Porplijr-  und  Biinsteinstücl^' 
cben,  endlicb  aucb  die  Grenze  zwiscben  eingesclivvcmnib''**’ 
tlionigeni  und  dein  tuffigen  Sédiment.  Die  Zusammenpressin's 
senkrccbt  znr  Sebieferungsebene,  die  Streckung  innerlialb 
selben  sind  nainentlicb  gut  aucb  an  den  Oolitben  zu  seben, 
sebonsten  an  denen  vom  Steiinel.  Aucb  die  cbarakteristist^^**^^ 
Mikrostructur  der  Tulfe,  die  Ascbenstructur,  wird  diircb 
Schieferung  erbeblicb  modifizirt.  Wâbrend  die  concavbogi»'^|| 
Asebentheileben  ursprünglicb  von  einander  getrennt  liegen 
dire  Umrisse  also  sebarf  zu  erkennen  sind,  werden  sie  dann 
und  in  einander  gedrângt,  dire  sebarf  gekrümmten  Uinris®*’ 
werden  flacber  und  einander  inebr  parallel,  so  dass  das  ndk*''^ 
scopisebe  Bild  stellenweise  so  sebr  an  Fluidalstructur 
iiiuert,  dass  Verweebslungen  namentlicb  mit  der  Fluidalstriicb’' 
gesebieferter  Porpbjre  leiebt  mdglicb  sind.  Lagen  die  Lai>5^ 


ricbtungeii  der  Asebentbeileben  sebon  zu  Anfang  in 


Fofë'*^ 


Sebiebtung  einander  ziemlicb  parallel,  so  konnten  die  einzclo®" 
Tbeilcben  dureb  sebeerende  Wirkunc-en  der  Sebieferung 
mig  verbogen  und  gefâltelt  werden  und  so  ein  Bild  liefern, 
an  eine  gemaserte  Holzflâcbe  erinnert. 

Da  die  Tulfe  ganz  vorwiegend  aus  feinen  Seberben  ei”  " 
leiebt  zersetzbaren  Glascs  bestanden,  so  waren  sie  natüi’b  , 
chemischen  Umsetzniigen  besonders  leiebt  zuganglicb. 
bat  eine  Zu-  und  Abfubr  derselben  Bestandtbeile  wie  bei 
massigen  Gesteinen  stattgefunden,  namentlicb  wieder  1^'’® 
Ruscbelzonen  und  lângs  den  Grenzen  zu  den  Nacbbargcsteiii®^' 
Da  nun  gerade  solcbe  exponirte  Stellen  aucb  wieder  ^ 
starkste  mecbanisebe  Veranderung  crfabren  baben,  ist  ‘‘i 
aucb  die  cbarakteristiscbe  Mikrostructur  am  stiirksteii 
wisebt,  wcnigstens  dann,  wcnn  die  Neubildung-en  reicb  ‘ 
Sericit  waren,  demi  dieser  war  im  Stande,  die  Beweglicb''  ^ _ 
der  Gesteinselemente  ausserordentlich  zu  steigern,  er  tbe” 

» ’ ,f6' 


gewisscrmassen  als  Scbmiermittel.  Es  sebeint  also  niebt 
zeigt,  die  reiebere  Sericitbildung  gerade  in  den  starkst 
ferten  Gesteinen  als  cbarakterisliscb  für  besonders 


OOMMt'NICATlOlV  DE  M.  MTJGOE 


369 


^ y'iamornetaniorphose  anzusehen,  ziimal  sich  nachweisen  lasst, 
' aiich  von  Sericit  fast  ganz  freie  Gesteine  von  ursprûng-licJi 
^aiiz  gleicher  Ziisaninienselzung  wic  jetzt  sericitrciclie  selir 
' *^ike  Pressungen  erlitten  Ixabcn,  (dann  aber  ohne  Scliieferung 
Dies  zeigt  sich  z.  B.  in  den  Tnifen  bei  Birke- 
^'îWelcIie  stark  deforinirte  Oolithe,  aber  als  Neubildnngen 
^®seiitlicli  nur  Quarz  und  Albit  enlhalten  und  fast  gar  nicht 
sind,  Ob  man  bereclitigt  ist,  die  Entsteliung  diescr 
^Jden  Gemenglheile  anf  Bechnung  dcr  Dynamoraetamorphose 
P setzen,  sdieinl  iiier  ebenso  zweifelliaft  wie  bei  den  massigen 
A?p®*pcn.  Man  fiiidet  z.  B.  nicht  allein  Ouarz,  sondern  auch 
diesen  Gesteinen  unter  Umstanden,  welche  wenigstens 
^^1  Mitwirkung  von  Dnick  bei  ihrer  Bildnng  aus- 

Q.  2.  B.  in  Holdrannien  fossiler  Pflanzenreste  am 

1^;.  *^*iherg  bei  Olpe,  el>enso  Cldoritueubildungen  in  den  todten 
^l'^uinen,  die  bei  der  Streckung  innerlialb  der  Schieferungs- 
hinter  Eisenkieswürfeln,  etc.,  entstanden. 
sc/  Neubildnngen  pHegen  in  den  Tuffen  fast  ganz  be- 

di  **^”^*^  früberen  Bestandtlieile  der  Lava,  aiso 

eiag  welche  nacb  ihrer  Znsaminensetzimg  am  leichtesten 

einl^  von  Kali-Tbonerdesilicat  gegen  Natronsilicat 

^ sÇhen  konnten.  In  den  Aschentbeilchen  scbreitet  dabei  die 
fort*  regéimâssig  von  aiissen  nacb  innen  zu 

coii’  Lagen  von  Cblorit,  Albit,  Quarz  und  Sericit 

auf  einander  folgen.  Die  Neubildnngen  dringen 
scli^-  selten  auch  in  die  Schieferflatsclien  ein,  dire  Be- 
2 auf  die  Aschentlieilcben  geht  sogar  so  weit,  dass 

®tei  ®iaera  und  deniselben  fast  mikroscopisch  kleinen  Bim- 
rjij'^^^'^^ckchen  die  an  seiuem  Rande  olfen  gebroclicnen  Blasen- 
•loch  ^ ''On  normaler  Scbiefermasse  erfüllt  sind,  wahrend  die 
scli  ^®®oldossenen  im  Innern  des  Stückcliens  die  cliarakteristi- 
^oubildungen  fübren.  Andererseits  fehlen  der  Tulf- 
''ollslandig  die  für  die  Schiefer  charakteristiscben 


y^J|^**''^delchen,  statt  deren  tritt  in  allgemeiner  Verbreitung, 
da^J'/ooli  nur  geringer  Menge,  Anatas  ein.  Audi  das  weist 


au 
fpl 

r:.!/'*^ôogliclie  Zusammensetzung  bedingt  waren.  In  bester 


Urauf  1 • cm.  v.aa  vvciau 

ijiQj.  On,  dass  die  cbarakteristisclien  Gemengtbeile  der  meta- 
1 *6n  Sediinente  mindestens  in  erster  Linie  durch  dire 


^abe  • 

atekt  ^'.'^®*^*oimung  mit  diesen  mikroscoj)iscIien  Beobacbtnngen 
makroscopische,  dass  an  Feldspath-Einsprenglingen 
luffe  zuweilen  fast  haarscliarf  an  ganz  normalen  Scbiel'er 


' CONGR.  CÉOL.  INTERN. 


U 


370 


COMPTE-RENDU.  QUATRIEME  PARTIE 


grenzen  und  zwar  genau  lângs  dcn  Schichtungsflâchen. 
wird  also  auch  aus  diesen  Gründen  davon  absehen  müssen) 
sowohl  die  grossen  albitâhnlichen  Feldspath-Einsprenglinge  def 
Tuffe  wie  ihre  mikroscopischcn  Albit-,  Quarz-  und  Chloi'd' 
Neubildungen  als  bcdingt  diirch  mechanische  Mctamorplios^ 
anzusprechen. 

Als  bcsonders  charakteristisch  für  die  TufFe  ist  oben  ihi'® 
Mikrostructur,  die  Aschenstructur  hervorgehoben,  gerade  dies^ 
ist  aber  früher  mehrfach  als  ein  Merkzeichen  metamorplier  Eid' 
stehung  betrachtet,  es  wâre  also  nocli  der  Nacliweis  zii  fiilu'Ç'b 
das  diese  Mikrostructur  in  der  That  ursprünglicli,  nainbc  i 
Aschenstructur  sei.  Die  Aehnlichkeit  in  der  Form  mit  z®’' 
brochenen  Bimsteinstückclien  ist  nun  schon  so  gross,  dass 
Structur  früher  ôfter  für  Fluidalstructur  gehalten  ist  ; es  zeig 
sich  aber  weiter,  dass  sie  aiif  solche  Theile  der  Tulîe 
sclirankt  ist,  welclie  früher  aus  Bimsteinglas  bestelien  konnld'' 
Die  Structur  fmdet  sich  also  z.  B.  niemals  in  den  Pseiitlt»' 
morphosen  von  Sericit,  Kaolin  und  Carbonat  nach  den  ein»*' 
sprengten  Feldspathkrystallen,  niemals  in  den  Einschlûssc’ 
von  Keratophyrbruchslücken,  niemals  in  den  SchalentheiD* 
der  Petrefacten,  auch  dann  nicht,  wenn  die  Aschentheilch®* 
sonst  den  ganzen  Steinkern  derselben  bilden.  In  diesem  Ictzü'’** 
Falle  lâsst  sich  dagegen  erkenncn,  dass  sich  die  einzel»*^’ 
Aschentheilchen  mit  ihrer  Langsrichtung  der  Schalcnwand 
geschmiegt  haben,  ebenso  sind  die  einzelnen  Bimstein -Briic 
stücke  in  den  Oolithen  tangential  zur  Oberflâche  der  einzelo*^ 
Lasen  çreordnet,  und  ebenso  lâsst  sich  aus  andern  Erscheinuns, 

O ® Z ^ ^ ^ ^ J lï* 

schliessen,  dass  sie  bei  der  Sédimentation  aïs  einzelne,  o- 
von  einander  getrennte,  feste  Theilchen  vorhanden  war*^*'’ 
welche  erst  spâter  diircli  Albit,  Quarz,  Ghlorit,  Sericit, 
pseudomorphosirt  sind.  Dazu  kommt,  dass,  wenn  auch  sc 
selten,  an  einzelnen  Stellen  grossere,  nicht  zertrümmerte  B** 
steinstückchen  im  Tuff  gefunden  sind. 

Der  Nachweis,  dass  die  Aschenstructur  nicht  metanioi’pQ^ 
Ursprungs  ist,  scheint  deshalb  von  einigcr  Bedeutung,  weB 
in  manchen  Gesteinen  Nassau’s,  des  Harzes,  der  ArdeiH’^.^ 
von  Wales  und  andern  wiederkehrt  und  also  auch  für  diesa 
Deutung  als  Tuffe  nâher  gerückt  erscheint. 

Es  ist  im  Vorstehenden  versucht,  darzulegen,  dass  bei 
Lenneporphyren  von  chemischen  Wirkungen  der  mechanis^ 


COMMUXIGATION  DE  M.  MÜGGE 


371 


^etamorphose  nicht  oder  nur  sehr  wcnig  die  Rede  sein  kann. 
ist  nicht  nachzuweisen,  sogar  unwahrscheinlich,  dass  die 
die  Faltung  der  Schichten  bezeugte  mechanische  Energie 
als  (jgj.  ^Jcubildung  von  Albit,  Quarz,  Cldorit, 

•^ricit,  etc.,  in  ilinen  mitwirkte  oder  gar  direkt  in  chcmische 
énergie  umgewandelt  wâre,  sie  scheint  vielmehr  nur  eine  weit 
phende  Zertrümmerung  der  Gesleine  zur  Folge  gehabt  zu 
^Den,  so  dass  von  unten  aufsteigende,  also  warme,  Lôsungen 
ssonders  kraftis  an^reifen  konnten.  Es  dürfle  dieser  letztere 

V ® ® 

®rgang  auch  bei  den  sonst  ge^vôlmlicli  als  mechanisch-meta- 
*^orph  bezeiclmeten  Produkten  viel  hâufiger  sein  als  direkte 
‘'^rmische  oder  chcmische  Wirkungen  des  Gebirgsdrucks,  oder 
^®|ii,gstens  neben  letzteren  weit  vorherrschen.  Dann  lâge  aber 
^eist  nur  eine  Art  mechanischer  Aufbereitung  für  chcmische 
'’^setzungen  vor,  und  es  würde  sich  nicht  empfehlen,  die  so 
*^^rheiteten  Gesteine  langer  schlechtwcg  als  « mechanisch- 
J^^tamorph  » zu  bezeichnen.  Man  wird,  wie  es  schcint,  zur 
osung  clcr  Frage,  wie  weit  direkte  Wirkungen  des  Gebirgs- 
p*''ickes  bei  der  chemisclien  Métamorphosé  der  Gesteine  in 
kommen,  wieder  auf  das  Experiment  zurûckgreifen 
*^hssen.  Die  SpRiNG’schen  Versuche  sind  bis  jetzt  nahezu  die 
®inziggn  in  dieser  Richtung  ; es  wâre  sehr  zu  wünschen,  dass 
schmale  Grundlage  einmal  erlieblich,  und  zwar  besonders 
der  geoloa-ischeii  Seite  hin  erweitert  würde. 


QUATRIÈME  SECTION 


GÉOLOGIE  TECHNIQUE 


-■ 


i 


1 


Ueber  die  Wichtigkeit  der  Bergbau-Aufschlüsse 
für  die  Géologie 

VON 

F.  POSEPNY, 

kk.  Bergiath  und  einstiger  Bei'gakademie-I’rüfessor  aus  Wicn. 


^achdem  clas  Organisalionscomité  zum  sechsten  internatio- 
Geologenkongress  in  Zurich  die  Vornalime  dcr  Verhand- 
p*igen  in  Sektionen  bcschlossen  hatte,  erlaubtc  icli  mir,  den 
^'^sidenten  desselben,  Herrn  Professer  Renevier  darauf  auf- 
'^®rksam  zu  machen,  dass  es  wünschenswerth  wâre,  eine 
^'"eiterg  Seklion  für  den  praktischen  Wirkungskreis  der  Géologie 
2u  finden,  welcher  ansser  der  nationalôkonoinisclien 
^ ichtigkeit  auch  ein  grosses  wissenschafticlies  Interesse  dar- 
und  der  kaum  einen  angemessenen  Platz  innerhalb  der 
'^^^lehenden  drei  Sektionen  finden  dürfte  ; dass  es  mithin  an- 
wâre,  für  diesen  Gegenstand  eine  vierte  Sektion  aufzu- 

^tellen. 

ç,  ^ieser  Vorschlag  fand  in  der  Sitzung  des  vorbereitenden 
am  7.  Juli  in  Bern  Beifall,  und  es  wurde  eine  vierte 
^ktion  für  Bergbau  oder  angewandte  Géologie  beschlossen. 
J,  crlaube  inir,  dafür  dem  vorbereitenden  Comité  und  ihrem 
*"^sidenten  im  Namen  der  dabei  betheiligten  F’achmânner  und, 
I . flem  hiedureb  eine  Pietât  für  die  einstige  Wiege  der  geo- 
j!|§>schen  Wissenschaft  zum  Ausdrucke  gelangt,  Dank  zu  sagen. 
Bergbau  war  ja  einst  der  Trâgcr  des  gesammten  geolo- 
Wissens  und  bildet  auch  gegenvvârtig  eine,  leider  niclit 
genug  benützte,  fortsprudelnde  Quelle  der  Erkennt- 
* ^6r  inneren  Bescliaffenheit  unseres  Planeten. 

J?  Bergbau  liefert  ja  überliaupt  Aufschlüsse  über  das 
^r^uere,  indem  er  gleichzeitig  sowohl  in  horizontaler  wie  in 


376 


COMPTE-RENDU. QUATRIÈME  PARTIE 


vertikaler  Richtung’  in  das  Gestcin  ciiidriiigt,  wobinçegen  sicb 
die  Tuniielbanten  iind  die  Jiolirarbeitcn  nnr  nach  der  ciiic^i 
oder  der  andern  Richtung  erstrecken  ; sie  kônnen  uns  sonid 
nnr  liieraus  fortlaufende  Anhaltspnnkle  über  die  innere  C®' 
schafFeuheit  geben,  wâhrend  der  Rergban  nach  den  vcrschie- 
dcnstcn  Richtungcn  verlaufende,  ganze  Gesteinsinedien 
fassende,  mehr  aïs  ein  Profil  darbietende  Anfschlüsse  ergibt. 

Die  Wichtigkeit  dieser  Aufschinsse  fur  die  geologische  Au^' 
fassnng  ergibt  sich  sclion  ans  dieser  allgenieinen  Betrachtnng- 
Hiezu  tritt  iioch  der  Umstand,  dass  der  Rergban  die  allgcnK''” 
verbreiteten  Verhâltnisse  und  Mineralsubstanzen,  welche  gaiiz® 
Gebirgsinassen  zusammensetzen,  zu  seinein  Gegenstandc  hati 
sondern  Substanzen,  welche  zwar  quantitativ  an  dein  Fcstca 
nnserer  Erdmasse  eiiien  verlialtnissmassig  nur  geringen  Aiitt!* 
liaben,  sidi  liingegcn  dnrch  die  Mannigfaltigkeit  ihrcr  ZH' 
saminensetzung,  also  aucli  dire  qualitaliven  Eigenschaften 
zeiclinen,  namiich  die  sogenannten  « besonderen  Lagerstiittcn  ^ 
der  Erze,  der  Kohlen,  der  Salze,  etc.,  welche  eben  einen  6*^' 
sondern  nationalôkonomischen  Werth  fur  die  menschliche 
sellschaft  baben. 


Die.  Bergbau- Anfschlüsse  liefern  somit  cinerseits  die  wichtiiî' 
sten  tektonischen  Daten  über  den  Aufbaii  der  Gebirge, 
andererseits  aber  sammtlichc,  uns  znr  Verfügung  stehende  A*' 
baltspunkte  über  die  Géologie  der  wichtigsten  Mineral-Eagc’ 
stâtten,  also  im  Ganzen  sehr  wichtige  Daten,  ohne  welche  3*^* 
Zusammenhang  sehr  zahlrcicher  geologischer  ErschcinniiS^^” 
gar  nicht  denkbar  wiire. 

Wenn  wir  das  Entwicklungsstadium  cines  geologif’eh^*’ 
Wissenszweiges  nach  der  Festigkeit  der  errcichten  genetischea 
Schlnssfolgcrungen  benrtheilen,  so  findcn  wir,  dass  die  Mina*''  ' 
lagerstâtten-  und  besonders  die  Erzlagerstattcn-Kcnntniss 
der  letzten  Zeit  keine  besondern  Fortschritte  gemacht  hab 
demi  wir  sind  über  die  primitivsten  geiietischen  F^ragen  aoc 
nicht  im  Reinen  und  die  Dilferenz  der  Ansichten  über  dicS*^' 
Gegenstand  ist  noch  sehr  gross.  Was  der  Eine  für  eine  mit  ded 
Gestein  gleichzeitige  Bildnng  hait,  erkliirt  der  Andere 
sekundar  eingedrungen,  und  derglcichen.  Olfenbar  bescluifbsj 
man  sich  noch  viel  zn  wenig  intensiv  mit  diesem  Gcgeustaa 
und  vernachlassigt  so  die  Lôsung  mancher  geologisch  ' 
wichtigen  F’ragen 


Die  Ursachc  dürfte  vorzüglich  in  der  F'remdartigkcit 


za 


COMMIÎNIGATION  DE  M.  POSEPNY 


377 


®Uchen  sein,  clurch  welche  sicli  das  Bergwesen  von  den  meisten 

^îidcrn  Arten  der  menschlichen  Beschâftigung  auszeichnet,  so 

es  in  dieser  Beziehung-  liochstens  mit  dem  Seewesen  ver- 

&'^'chen  werden  kann.  Es  ist  nicht  nur  die  Unbequemlichkeit 

'iiid  die  Gefâhrlichkeit,  die  mit  der  Befahrung  der  Bergwerke 

^^'Ininden  ist,  sondern  auch  die  Schwierigkeit  und  das  Unver- 

î'^'^gen  der  unmittelbaren  Beobachtung,  welche  viele  Geologen 
in  1 . . ® 

. *ïer  unterirdischen  Natnrforschung,  und  nm  diese  handelt  es 

ja,  behindert.  Diessbezüglich  ist  eine  grosse  Vertrautbeit 

den  technischen  Einriclitungen  der  Bergwerke  nôthig, 

"'^Iche  allerdings  nicht  Jedem  zu  Gebote  steht,  sich  aber  bei 

^>’Jtein  Willen  nicht  gar  schwer  erwerben  lâsst. 

fbe  Bcrgbaii-Aufschlüssc  haben  überhaupt  eine  ganze  Reihe 

^on  Eigenthümlichkeiten,  welche  es  verdienen,  dass  man  sich 

^selben  stets  gegenwârtig  halten  muss.  Es  ist  dies  allerdings 

*^ich  bei  den  andern  Aufschlûssen  der  Fall,  aber  in  keinem  so 

^’^ffallendem  Masse.  Von  diesen  Eigenthümlichkeiten,  die  ich 

^^inerzeit  in  einer  umfassenderen  Arbeit  darzustellen  trachtete^, 

ich  hier  einige  hervorheben. 

^ie  Mineralschâtze  sind  sehr  ungleichmâssig  inderWelt  ver- 


Uieilt, 


in  den  einen  Landen  sehr  reichlich  repriisentirt,  in  den 


ern  gar  nicht  vorhanden.  Sie  werden  in  dem  einen  Lande 
^^irch  den  Bcrgbau  gewonnen,  wiihrend  ihr  Vorkommen  in 
andern  Lande  bereits  erschopft  ist.  Darans  resultirt  eine 
^^"'i.ssermassen  internationale  Bedeutung  der  Bergbau-Auf- 
^ ‘hisse,  und  um  einen  Gesamintbegriff  über  die  Lagerungs- 
^‘hâltnisse  dieses  oder  ienes  Vorkommens  zu  erhalten,  müssen 
üie  Bergbau-Aüfschlüsse  mehrerer  Vorkommen  mit  ein- 
vergleichen,  d.  h.  unsere  Forschungen  über  die  ganze 
auszudehnen  trachten.  Die  Durchfübrung  ist  natürlich 
eiti^  Heranziehung  der  Litteraturquellen  môglich,  und  was 
der  der  Ansichten  bei  der  persônlichen  Begegnung 

^ bachleute,  wie  sie  an  unserem  internationalen  Congresse 
iia  *^^*^*^*^^  kann,  zur  Folge  haben  kônnte,  liegt  wohl  an  der 

(J,  grossen  Einfluss  auf  die  Behandlung  und  Auffassung 
A \^*^»®astandes  bat  die  Vergânglichkeit  der  bergmannischen 
^ schlüsse.  Wir  wissen,  dass  der  Bergbaubetrieb  zwar  fort- 
l'end  neue  Aufschlüsse  schafft,  die  alten  aber  vielfach  ver- 


und  Bergbau  in  ihren  gcgenscitigen  Bezichungen.  F.  Posepny,  Arehiv  für 
Geoloijie,  I.  Band,  Wien  1880,  pag.  529—631. 


378 


COMPTE-RENDU.  OUATRIEME  PARTIE 


nichtct,  und  zwar  ist  dics  in  cinem  viel  ausgesprochenereo 
Masse  der  Fall,  wie  bei  vielen  andern  geologischen 
sclilüssen,  z.  B.  des  Eisenbahnbaues.  Letztere  Art  von  Au^' 
schinssen  wird  gewissermassen  zufâllig  und  unabsichtiieh  g®' 
macht,  wahrend  die  bergmannischen  Aufschlüsse  planmiissig 
schehen.  Wenn  sie  aber  innerlialb  einer  gevi^issen  Zeit  nieb^ 
der  wissenschaftliclien  Behandlung  und  Conservirung  zug*î' 
fülirt,  gehen  sie  für  imnier  und  unwiederbringlich  verlorcB' 
Dieser  Umsland  bat  zur  Consequenz,  dass  die  Bergbau-Au^' 
schlüsse  eigentlicli  continuirlich  und  zwar  gleichzeitig  mit  dcHi 
fortscheitenden  Betriebe  stiidirt  und  conservirt  werden  sollefl) 
und  ebenso,  dass  seibsl  umfassende  Monographien  den  Gegc'^' 
stand  nicht  erschopfen  konnen,  da  sie  iin  günstigsten  Falle  m" 
die  jeweilig  zugânglichen  und  sonstige  conservirten  Aufschlüss^ 
berücksichtigt  werden  kônnen  und  überdies  auch  von  der  sub- 
jektiven  Anscbauung  des  Beobachters  abhangen.  Es  ware 
nôtiiig,  die  Monographien,  so  lange  der  Bergbau  iin  Gange  isb 
fortwâhrend  zu  ergânzen,  was  wolil  ain  besten  durch  Pubb 
kationen  gesclielien  konnte,  welche  in  bestiinmten  Zeitinter 
vallen,  z.  B.  in  Jahr-Quinzennien  oder  Dezennien  erscheine*^’ 
und  unter  Berufung  auf  die  griindlegende  Monographie 
Reambulation  der  Grubenaufsclilüsse  enthalten  würden. 

Eine  weitere  Eigenthümlichkeit  bedingt  die  Complication  de' 
unterirdischen  Bergbau-Aufschlüsse,  welche  erst  durch  die  D®' 


stelhmg  auf  einer  Karte  zu  übersehen  sind.  Diese  ergibt  m 


der 


Regel  ein  auf  den  ersten  Blick  chaotisch  durcheinander  hn' 
fendes  Linement,  welches  sich  erst  bei  anhaltendem  Studin"' 
einfaclier  gestaltet.  Da  es  sich  jedenfalls  um  das  Verstândm®'’ 
dieser  Complicationen  handelt,  so  ist  in  den  meisten  Fâllen  d'® 
Berufung  auf  eine  Grubenkarte  nothwendig  ; dies  ist  aher 
keineswegs  eine  so  einfache  Sache  und  die  Beilage  derselhe" 
ziemlich  umstândlich  und  kostspielig.  ,| 

Sclbst  wenn  es  sich  um  die  Verstandigung  über  ein  Del"!^ 
des  Grubenaufschlusscs  handelt,  ist  bezüglich  der  Orientir""» 
die  Beigabe  einer  ganzen  Revierskarle  oder  wenigstens  ad'" 
Skizze  derselben  angezeigt,  da  man  aber  diesen  Anforderuns"* 
nur  selten  vollstândig  entsprechen  kann,  so  folgt  daraus 
ungcnûgende  Darstellung  der  Aufschlüsse.  Dies  ist  wohl 
Ursache,  warum  das  wissenschaftliche  Publikum  den  Grube^ 
aufschlüssen  so  wenig  Verstândniss  entgegenbringt  und  d'" 
selben  auch  vielfacli  ganz  ignorirt. 


COMMUNICATION  DE  M.  POSEPNY 


379 


Die  Beobaclitung  der  unterirdischen  Erscheinungen  setzt 
wie  bereits  erwâhnt  wurdc,  eine  Bekanntschafl  mit 
''^rschiedenen  technischen  Einrichtungen  der  Bergwerke  vor- 
und  ein  mit  diesen  Verliâltnissen  Unbekannter  wird  über 
bei  der  Befahrung  einer  Grube  ausgestandenen  Mühselig- 
J'citen  und  Gefahren  kaum  im  Stande  sein,  die  Erscheinungen 
objectiv  zu  beurtheilen,  wie  unter  Andern  der  auf  die 
^^sriiYlischen  Erscheinungen  gewôhnte  vielgereiste  Geologe 
Ami  Boué  selbst  zugestandcn  hatE 
meiner  bereits  citirten,  diescm  Gegenstand  gewidmeten 
j^liandlung,  über  welche  aucli  das  Référât  eingeseheii  werden 
habe  ich  mich  darüber  ausgesproclien,  dass  es  eigentlich 


ware,  den  geologischen  Landes-Institutionen,  deren  Avif- 


ki 

killig. 

nebst  der  allgemeinen  Fôrderung  der  geologischen  Kennt- 
des  Landes  aucli  in  der  Schaffung  von  praktischem  Nutzen 
^asteht,  die  Pflege  dieses  Gegenstandes  zur  Pflicht  zu  machen, 
die  Bergbau-Aufschlüsse  von  den  Institutsgeologen  studiren 
publiziren  zu  lassen.  Allerdings  ware  es  dann  nôtbig,  diese 
den  zum  Verstândniss  der  Bergbau-Einrichtungen  nôthigen 
^®antnissen  auszurüstcn  ; die  kartograpliischen  Arbcitcn  und 
kurrentc  Studium  der  mit  dem  Betriebe  fortschreitenden 
'^•‘Schlüsse  würde  wohl  den  Bergingenieiiren  anheimfallen. 
Degenwârlig  ist  das  Studium  der  Minerallagerstatten  meisten- 
clem  Privatfleisse  überlassen  und  es  hiïngt  von  verschie- 
l®üen  Dispositionen  ab,  ob  die  Aufschlüsse  dieser  oder  jener 
j^''®gerstâtte  ntiher  bekannt  werden  oder  ob  sie  der  Vergessen- 
anheimfallen  müssen.  Es  verdient  hervorgehoben  zu  wer- 
dass  in  einigen  Fâllen  auch  Selbsthilfe  zur  Anwendung 
so  iui  Bereiche  der  Berghauptmannschaft  Bonn,  wo  der 
J^storbene  Nestor  der  Geologen,  von  Deciien,  mit  Zuhilfe- 
. des  technischen  und  berggerichtlichen  Beamtenapparates 
® ^ammtliche  Bergbaiie  des  Distriktes  umfassende  Reihe  von 


'irti 

''arb, 


graphien  in’s  Werk  setzte,  sowie  ferner,  dass  in  Ungarn, 
cine  raschere  Entwicklung  der  diesbezüglichen  Kenntnisse 
, '^^'^uführen,  ein  eigenes  Institut  der  Bergbaugeologen  ge- 
I affeu  ijj  j,.},  auch  seinerzeit  die  Gelegenheit 

raiUuwirkn. 

■ Durât  nannte  diesen  Zweig  der  Wissenschaft  Géologie 
’ Dr 

Pag  12^*'’'  Bouc,  n&r  game  Zweek  und  der  hohe  Nuhen  der  Géologie,  etc.  Wien  1851, 


' Hev, 


Universelle  des  mines,  etc.  1880. 


380  COMPTE-RENDU.  — QUATRIEME  PARTIE 

appli([iiée,  ang-ewandte  Géologie,  meiner  Ansiclit  iiach  nich'' 
ganz  zweckmassig,  weil  dieser  Name  voraussetzt,  dass 
siimmUiclien  einer  Anwendung  fâhigen  Gesetze  in  der  Wisseii' 
schaft  bereits  bekannt  sind,  was  leider  noch  iiiclit  der  Fall  isb 
so  dass  es  sich  vorlâufig  vielmehr  um  die  Constatirung 
wiebtigsten  Gesetze  der  menscldichen  Erkenntnis,  nâmlicli 
Genesis  und  der  daraus  hervorgehenden  Gesetze  bandelt. 
Ausdruck  angewandte  Géologie  würde  also  streng  genoiniH*^^' 
keinen  Fortschritt  in  der  Wissenscliaft  involviren.  Zuerst  ware*’ 
es  eigentlich  die  Erzlagerstâtten,  deren  Studium  eifriger  be 
trieben  wurde  ; naclidem  aber  auch  die  nichtinetalliscb®’' 
Lagerstâtten  eine  gleielie  Aufmerksanikeit  verdienen,  so  lies^® 
sich  das  Ganze  am  besten  unter  déni  Ansdrucke  Minerallag*^^ 
statten  vereinigen,  indem  darnntcr  die  Géologie  der  KohleU) 
der  Salze  und  sogar  einiger  flüssiger  Kôrper,  wie  die  des  Peti® 
leums,  mitverstanden  werden  kônnte. 

Wenn  noch  einige  dein  Fâche  nahestehende  Doktrmen, 
die  Mineralqiiellen,  die  Wasserversorgung,  die  Agronomie, 
damit  vereinigt  werden  sollten,  so  wfire  für  das  Ganze  die  Fe 
zcichnung  praktische  Géologie,  welcbe  ülirigens  schon  mel*^ 
facli  in  Ànwendung  getreten  ist,  zu  empfelilen.  Es  ist  übrig®*’^ 
sclbstverstândlich,  dass  hier  die  AVissenschaft  niclit  als  Selh 
zweek,  sondern  als  Mittcl  zum  Zweeke  aufzufassen  ware 


der 

so 


Es  wiire  sehr  zu  wünsclien,  dass  einzelnen  Zweigen 
Géologie  melir  Anfmcrksamkcit  zugewendet  werden  würde  ^ 
Z.  B.  der  Pétrographie  der  zersetzten  Gesteine,  die  besondef^ 
in  den  Metallgruben  sehr  haufig  angetrofîen  werden.  Die  Pep 
graphen  haben  sich  bisher  vorwaltend  mit  dern  Studii*’’^ 
frischer  Gesteine  beschaftigt,  der  Bergmann  mochtc  aber  ger  ^ 
erfahren,  mit  was  für  einem  Gesteine  ohne  Rücksicht  ‘ 


dessen  Erhaltungszustand  cr  es  zii  thun  habc. 


ci  fl 


Ferner  verdienen  die  Mineralkrusten  der  Erzlagerstatten 
viel  intensiveres  Studium,  als  ihnen  bisher  zu  Theil  wurde.  ^ 
noch  nicht  individualisirtc  Massen  schwcbten  sie  bisher 
schen  den  Bereichen  der  Mineralogen  und  der  Petrograpl“^'*’ 
nachdem  dire  wahre  Natur  bisher  noch  unerkannt  gebhff 
ist,  U.  drgl. 

AVas  mm  die  genetischen  Verhaltnisse  der  Lagerslattcn 
trilft,  so  herrscht  darin  bckanntlich  noch  eine  grosse 
in  den  Ansichten  iilier  dire  Entstehung,  da  eine  und  diese 
Sache,  je  nach  der  geologischen  Schulc,  aus  der  wir  hcr 


COMMUNICATION  DE  M.  POSEPNY 


381 


^^Sangen  siiid,  verschieden  beurlheilt  wird.  Offenbar  müsste 
Kenutniss  der  Origiiialaufschlüsse  und  die  Kenntniss  der 
l'erschiedenen  Standpunkte,  von  welchen  ans  wir  die  Sache 
^artbeilen,  über  das  wahre  genelisclie  Verliâltiiiss  Aussclilag 
scben.  In  dieser  Beziehuiig  ist  der  intenialionale  geologische 
^otigress  besonders  dazu  berufen,  die  Erkenntniss  dieser  Ver- 
‘àUnissc  zu  fôrdern,  indem  successive  Diskussionen  über 
'''ichiigere  genetische  Fragen  eingeleitet  werden  würden  und 
Gelegenlieit  vorhanden  ware,  darüber  die  Meinungen  der 
verschiedenen  geologischen  Scbulen  hervorgegangenen 
'^‘^hleute  zu  hôren. 

^or  Kurzem  liabe  ich  es  versuclit,  meine  Ansichten  über  die 
'^®aesis  der  Erzlagerstatten  in  einem  eigenen  Artikel  zusammen- 
^*ifasseni,  bin  natürlich  zu  einer  ganzen  Reihe  von  Abweichun- 
gekommen  und  batte  dieselbcn  gerne  dieser  Scktion  zur 

1 . n • TT  tr  ^ n : 

di 


’p^rteilung  vorgelegt,  allein  da  die  Kunde  von  der  Creirung 
>eser  vierten  Sektion  erst  kurz  vor  der  Erôffnung  des  Con- 
^f'isses  erfoigte,  so  konnte  eine  Diskussion  dieser  Ansicliten 
^'lîht  gnj  durchgeführt  werden,  da  die  Herren  Mitglieder  kanni 
|®a(igend  vorbereitet  waren  ; es  bleibt  eventucll  diese  Dis- 
'^"'*sion  dem  nâchsten  Gongresse  vorbehalten. 


^ 1?  r»  ... 

ïti»'  (jenesis  of  ore-deposits.  Transactions  of  the  american  fast  of  mining 

18'J3,  « Uebcr  Oie  Entstehung  der  Erzlagerstatten.  » Jahrhuch  der 
■ ‘^^’'>jakademien,  1895. 


Ueber  die  Bildung  von  Erzlagerstàtten 
durch  Differentiationsprozesse  in  Eruptivmagmata 

VON 

J.  H.  L.  VOCxT 
Professor  in  Christiania. 


Meine  Ilerreii  ! 

Das  wissenscliafüiche  Ziel  der  Erzlagerstâtlenkimde  ist,  d'*" 
Genesis  der  Erzvorkommen  ob  môglich  in  allen  Einzclhed^'J 
festzustellen.  Um  dieses  Ziel  crreichen  zu  kônnen,  inüssen 
unsere  Lagerslalten  nach  genetisclien  Systemcn,  auf  deii  ^ ^ 
meisten  charakteristischen  Krilerien  beriiliend,  schématisé 
und  jede  Gmppe  für  sich  beliandeln.  ^ 

Bei  dieser  Angelegenheit  erlaube  ich  rair,  eine  solche 
genetische  Erzlagerstâttengruppe  zu  besprechen,  nâinlich 
innerhalb  den  Eruptivgesteinen  aiiftretenden  und  vor  der  y _ 
starrung  der  eniptiven  Schmelzjliisse  durch  magmatis<^ 
Differentiationsprozesse  entstandenen  Erzconcentratione. 

Diese  grosse  Erzlagerstâttengruppe  ist  in  inehreren 
gen  liin  sehr  intéressant  ; einerseits  wirft  sie  ein  Liclit  über 
Natur  der  magmatischen  Differentiationsprozesse,  und  éndert_^^ 
scits  liefert  sie  ein  schones  Beispiel,  wie  die  ursprüngHcd^|^_ 
minimaler  Menge  zerstreuten  Metallgelialte  durch  die  cheiié®^^; 
phjsikalischen  Prozesse  der  Natur  zu  bauwürdigen  LaS 
stâtten  concentrirt  werden  kônnen. 

Zur  Erleichterung  der  Uebersicht  werden  wir  die  ^ 
liegenden  vielen  Erzlagerstàtten  in  eine  Beihe  von  Gn 
gruppen  theilen. 

'st 

* Dieser  Vortrag  wiirde  in  der  Sektion  für  angewandte  Géologie  gehalten  und 
Auszug  aus  den  zwei  Arbeiten  des  Verfassers  « Bildung  von  Erzlagerstàtten  dure 
rentiationsprozesse  in  basischon  Eruptivmagmata  a und  « Beitrage  zur  genetischen 
fication  der  durch  magmatische  Differentiationsprozesse  und  der  durch  Pneum 
entstandenen  Erzvorkommen,  » in  Zeitschrift  für  praktische  Géologie  j jtr 

H.  1,  i,  7 und  1894,  II.  10,  11.  In  Betreff  der  Litteraturangaben  wird  auf  diese  z' 
beiten  hingewiesen. 


COMMUNICATION  DE  M.  VOGT 


383 


Erz-Aussclieidungen. 


Oxydische 

Sulphidische 

Metallische 

Peridotiten. 

Chrornit- 
LagcrstiUten. 
(Cr,  Fe) 

Kiipfer- 
mlphiderz- 
Lagersliitten 
(Cu,  Fe;  S) 

a)  Ni-pFe  — Le- 

girungen 

(Diskoeisen, 

Meteoreisen, 

Awaruit). 

b)  Pt+Fc— Le- 

girungen 
(natürliches  Pla- 
lin  und  Osniiri- 
dium) . 

la  Gabhros, 
und  Ne- 
Plielin-Syenifen, 
•^'orilen,  Diaba- 
U.  a.  m. 

Tilaneiseners- 
Lag-erstatten 
(Ti,  Fe) 

Nickel- 
Magnctkies- 
Lagerstiitten 
Ni,  Co,  Cu,  Fe;  S 

In  Graniten. 

Eisenerz- 
LagcrstiiUen  (?) 
(Fe,  ohne  Ti  ?) 

. diesen  verschiedenen  Concentrationsprozessen,  die  nocli 
feurig-flüssigen  Zustande  des  Magmas  stallfanden,  sind  es 
[j-  Linie  die  zu  der  ersten  Individualisationsredie  ge- 

Bestandtheile,  — das  heisst,  diejenigen  Bestandtheilc, 
in  der  übrigen  Multerlauge  aufgelôst  waren,  — die  coii- 
irirt  wurden,  und  zwar  nameiillich  die  oxydisclien  iind  siil- 
'•dischen  Erzbestandtheile. 

J,  .^j^^sserhalb  diesen  gehoren  zu  der  ersten  Individualisalions- 
auch  mehrere  andere  Bestandtheile,  darunter  Apatit 


(Ml, 


'etzt, 


nsphorsâure),  Zircon  (Zirconsâure)  und  Spinell.  Audi  diesen 
’^nnannten  begegnen  wir  gelegentlich  in  sehr  starker  Con- 


ration  ; beispielsweise  führen  so  die  Titaneisenerz-Ausscbei- 
l^ngen  der  Nephelinite  zu  Alnô  im  nordlidien  Schweden,  den 
^_ntersuchungen  von  Hôgbom  zufolge,  hie  und  da  bis  zur  über 
Hâlfte  Apatit  ; und  in  den  entsprechenden  Ausscbeidungen 
^j,?*^'^pirangit),  ebenfalls  in  Nephelinit,  zu  Ipanema  in  Brasilicn 
^ > Zufolge  Ohviele  Derby  und  Hussak,  oft  reichlidi  Apatit, 
auch  das  neue  Minerai  Brasilit  (aus  reiner  Zircon- 
2i-  Og  bestehend)  auf.  Sehr  starke  Goncentrationen  von 
sind  auch  gelegentlich  wahrzunehmen,  z.  B.  in  dem 


384 


COMPTE-RENDU.  — OUATRIEME  PARTIE 


Magnetitspiiicllit  (oder  Titanomagnetitspinellit)  zu  Routivara  in™ 
nôrdlichen  Scliweden  (zufolge  W.  Petterson  und  H.  SjogrkN)- 

Bei  einem  strikten  petrograpliisclien  System  sollte  man 
Iciclit  auch  besondere  Untergruppen  von  Apatit-,  Zercon- 
Spinell-Goncentrationcn  aufstellen  ; hier  werden  \vir  uns 
mit  den  oxydisclien,  sulpliidisclien  und  metallischen  ErzaU®' 
scheidungen  begnügen. 

Unter  diesen  sind  die  in  Gabbros,  Noriten,  Labradorfelspr^’ 
Augit-  und  Nephelinsyeniten,  Nepheliniten,  Dioriten,  Diabasea- 
U.  s.  w.,  mit  hôclistens  rund  55 — 57  ®/q  Si  O^,  zu  Hause  hore»' 
den  /"iterteisenep^-Concentrationen  in  den  letzten  Jaliren 
vielen  beinalie  über  die  ganze  Welt  zerstreuten  Lokalitâten, 
vielorts  in  Norwegen  (Ekersund,  Soggendal,  Gomo,  Skonevig’,' 
und  Schweden  (Taberg,  Langhult,  Alno,  Ulfô,  Routivara), 
neben  England  (Garrock  Fel)  , Vereinigte  Staaten  (Minnesota) 
New-York,  New-Jersey,  u.  s.  w.),  Ganada,  Brasilien,  — zicia 
lich  eingehend  studirt  worden,  und  zwar  liaben  sich  mit  dicsÇ'^' 
Thema  eine  ganze  Reilie  von  Forschern  beschâftigt  (nament)i^ 
Adams,  Orville  Derby,  Harker,  Hussak,  Kemp,  W.  Pettii^ 
SON,  IIj.  Sjogren,  Torneboiim,  Wadsworth,  N.  H.  und  H- 
WiNCHELL,  daneben  auch  Verfasser  dieser  Arbeit).  Sammtli‘-’l*‘j 
Forscher  stimmen  darüber  überein,  dass  diese  oft  ganz  kolossa 
grossen  und  gleichzeitig  an  Titansânre  und  Eisen  sehr 
Ersconcentrationen  kurz  als  das  maximale  Endglied  dev 
rnalen  sogenannten  « basischen  » Ausscheidungen  dzr 
treffenden  Eriiptivgesteine  aufzufassen  sind.  Die  Argninoa  ^ 
liiefür  sind  namentlich  : Auftreten  nur  innerhalb  miissig 
seller  Eruptivfelder  ; sclirittweise  geologische  und 
graphische  Uebergânge  zwischen  Eruptivgestein  und  Ausscli'"’!^ 
dung,  somit  eine  typisclie  « Blutsverwandtscliaft  » (consaHs 
nity)  ; Abhângigkeit  der  verschiedenen  Typen  der  Ausscliei<|*’’’^ 
gen  von  bestimmten  Eruptivtypen  (z.  B.  Ilmenitnorit  mit  rcia 
grossen  llmenitmassen  in  Labradorfels  oder  Norit  ; Tita'’^ 
magnetitolivenit  in  Olivinhyperit  ; Ilmenitgabbro  in  Gabbi 


aJisolutes  Fehlen  von  pneumatolytischen  Mineralien,  u.  s. 


W- 


Durch  Studium  der  verscliiedenen  Zwischenstufen  zwiso 


lici> 


Eruptivgestein  und  Erzaussclieidung  bat  man  nachweisen 
nen,  dass  anfangs  concentrirt  sich,  — durch  Dilïusionswao 

produkt  des  ganzen  Differentiationsjirozesees  resultirt  i’*'’" 


rung  in  dem  sclimelzenden  Magma,  — namentlich  die 
Oxyde 


untergeordnet 


auch 


die  M 


j^O-F’eO-Silicate  , 


als 


COMMUNICATION  DE  M.  VOGT  385 

beinahe  reines  Titaneisencrz  (Ilrnenit  oder  Titanoinagnelit), 

n Welchem  übrigens  oft  durch  Beimiscliung  theils  von  Mg  TiOg, 

^^^oinorph  in  Ilinenit  eingeiiend,  und  theils  von  Spinell  den  Ein- 

des  MgO-reicben  Zwischenstadiiims  sicli  nacbspûren  lasst. 

J.  ursprüngiichen  Maginata  der  Gabbros,  xingit-  nnd  Neplie- 

l'syenitc  ii.s.w.,fiilircnbekanntlicli  oline  Ausnalune  einen  kleinen 

^dansauregehalt,  im  Durchsclinilt  rond  0,5  ®/o  T'  Ogj  der  in  das 

zuerst  individualisirende  « Flüssigkeitsmolekül  » des  « oxy- 

’schen  » Erzbestandlheiles  liineingeht  ; -weil  nnsere  Erzans- 

J 6'dungen  gerade  durch  Concentration  dieser  Moleküle  ent- 

®nden  sind,  folgt  als  unmittelbare  Gonseqiienz,  dass  sie  durch- 

angig'  durch  einen  crheblichen  Gehalt  von  Titansaure  trekenn- 
Zeic],-  ■ • - - - 

vorli 


linet  sein  müssen  ; in  der  That  begegnen  wir  an  den  hier 
•egenden  Erzlagerstatten  sclten  weniger  aïs  4 — 6 “/o  Ti 


Ti  T — 15  7o  Ti  Oo,  ausnahmsweise  sogar  40 — 45  ®/q 

2 (Ilinenit  von  Ekersund-Soggendal). 
cl/  diesein  Titansauregehalt  findcn  wir  oft  auch  einen  sehr 
^ srakteristischen,  obwohl  ini  allgemeinen  ganz  kleinen  Gehalt 
p/’^/^^‘*’omoxyd  (oft  0,1 — 0,4  ^/q,  gelegcntlich  bis  2 — ^2,5  "/i 


0 


Bctrelf  den  in  Peridotiten  und  daraus  entstandenen  Ser- 
}j?*'"^‘S®steinen  zu  Hanse  horendeu  C/iro/m'GLagerslâtten,  die 
^ ^nntlich  in  vielen  Lândern,  — Norwegen,  Schlesien,  Steier- 
•fa  ^Od-Ungarn,  Bosnien,  Griechenland,  Klein-Asien,  Ural, 
l^i/^'^’/'^eu-Caledonieu,  Neu-Seeland,  Neu-Südwales,  Oiieens- 
''epf  ' di  Nord-Ainerika,  ii.  s.  w.,  — in  zahireicher  Menge 

liât  sind,  ist  nian  bisher  oft  iin  Unklaren  gcwesen.  Frülier 

^in  oftmals  nainentlich  darauf  Gevvichl  gelegt,  dass  diese 

*^ialogisch  wie  auch  gcologisch  zieinlich  monotonen  Vor- 
iu  den  serpentinisirten  Gcsteinen  auftretcn, 
Schluss  hat  ziehen  wolleu,  dass  die  Bildung 
in  genetischer  Verbindung  gerade  mit  der  Umwancî- 

O 


il 


loch 


ZQ  SM  ^ - 0 0^- - V^X»X  TT 

(fserpentinisation)  der  Peridotite  stünde.  Dieser  Schluss  ist 
and  ®’^*'®nhieden  uurichtig,  indein  die  Chromitlagerstatten  in 
aucli  iu  absolut  frischein  Peridotit  vorkoui- 
"nt^'  ist  Z.  B.  der  Fall  mit  den  von  mir  im  Sommer  1893 


*'•  siichten  Hestmando-Feld  im  nürdlichen  Norwegen, 


wo 


Çatljr  f " ■ 

‘^Pur  ' Saxonit,  der  am  oftcsten  nicht  eiumal  die  erste 

lag,  Serpentinisation  zeigt,  eine  ganze  Reihe  von  Ghromit- 


®hitten  beherbergen 

S'  CONGIi.  GÉOL.  INTERN. 


25 


386 


COMPTE-RENDU.  QUATRIÈME  PARTIE 


l'n  clen  Peridotiten  fchlt  im  Allgemeinen  (obwolil  mit  Au®' 
nahmen)  ïi  PgOg,  ZrO^  und  Sulphid  vollstandig  oder  jedeo' 
falls  beinahe  vollstândig  ; Fca  O3  ist  auch  ziemlich  spârlich 
treten  ; dagagen  begegncn  wir  durchgângig  eiiicni  sclir  cF"'*' 
rakterislischen  Gehalt  von  Cliromoxi/d,  nâiiilich  diirchscliodt' 
lich  0,20 — 0,35,  gelegentlich  bis  1 — 2,  seibst  bis  3 ®/q  Gtj  O3. 

Als  Consequenz  dieser  Zusammensetzung  crgibt  sich,  das*‘^ 
sicli  auf  dem  ersten  Individualisatioiissladiuin  hier  niclit,  avi® 
Z.  B.  in  den  Gabbros  Ilmenit,  Titanomagnetit,  Kies,  Apatit 
Zircon  bildet,  sondern  dagegen  Spinell,  ini  Allgcmcinen  ChroU*' 
spinell  und  Gliromit,  constituiren  inuss. 

Zwischen  diesem  Ghromit  und  Ghromspinell  führenden 
dotit  und  unseren  Ghromitlagerstâttcn  kann  man  oftmals  (z- 
in  dem  Heslmandô-Feld)  scliriltweise  geologische  und  petro' 
graphiscbe  Uebergânge  verfolgen,  und  zvvar  derart,  dass  1’^^' 
den  auf  den  Zwischenstufen  liegenden  « Ghromitperidotitcn>  ” 
die  nur  ans  den  normalen  Bestandtheilen,  — einerseits  GhroRi^^’ 
Ghromspinell  und  andrerseits  Olivin,  Enstatit,  u.  s. 
der  Peridotite,  ohne  Gegenwart  von  pneumalolytischcn  Mn'® 
ralien,  zusammengesetzt  sind,  wâchst  der  Ghromitgehalt 
und  nach  von  1 — 3 ®/o  bis  endlich  zu  95 — 99  “/g.  ^ 

Auch  in  diesen  Ghromitperidotiten  ist  der  Ghromit 
einem  früheren  Stadium  zur  Krystallisation  gekommen  als  £ 
MgO-FeO-Silicate,  und  weil  auch  unsere  Ghromitlagerstâtt£’*^ 
hic  und  da  von  schlierenfôrmigen,  durch  Nachschub  eiitsta*^ 
denen  Gângen  von  normalem  Peridotit  durchkreuzt  sind,  ziel*^' 
wir  mit  voiler  Sicherheit  den  Schluss,  dass  die  bedeutenf^ 
Chromit-Concentratione  schon  vor  der  endlichen  Erstarrü 
der  Eruptive  stattfanden,  und  dass  sie  kurz  als  basische 


scheidungen  aufzufassen  sind. 

Die  Ghromitlagerstatlen  der  Peridotite  entsprechen  so» 
genetisch  den  Titaneisenoxyd-Lagerstatten  der  Gabbros,  u.  s-  '' 


[iH 


Die  Entstehung-  erstcns  der  Perioditmagmata  aus  einem 


lit' 


sprünglicben  Gesammtmagma  und  zweitens  der  Gliromit 
centratione  innerhalb  dieser  zuerst  gebildeten  Pcridotitmagm 


it-CoR' 

atf> 


giebt  uns  ein  sehr  intéressantes  Beispiel  von  dem  Verlaut 
verscliiedenen  nach  einander  folgenden  Differentiationsprozc 

der  cruptiven  Magmata. 

Nach  der  namentlich  von  Bosenbusgu  entwickelten 


13e' 


trachtungsweise  konnen  wir  einen  ursprünglichen  GesamR’ 
magma  aus  den  folgenden  drei  Gonstitiienten  bestehend  dcnl'e** 


COMMUNICATION  DE  M.  VOGT 


387 

Die  zum  ersten  Individualisationssladium  gehôrenden  Be- 
nàmlich  : TiO^,  Pg  O5,  Zr  0^,  Sulphid,  zum  Theil 
Eisenoxyde,  namcntlich  Feg  O3. 

2.  Mo-O-FeO-Silicate. 

^3">  GaO-,  KjO-  und  Na^O-Silicate. 

Eurch  Dilîerenliationsprozesse,  deren  Natur  wir  bisher  nicht 
•^nnen,  haben  sich  anfangs  bei  der  Bildung  der  Peridotit- 
^j*?tnata  die  MgO-FeO-Silicale  losgetrennt  oder  sind  ausge- 
.^Heden  worden  ; einerseits  fehlt  namlich  in  den  Peridotiten 
Allgemeinen  die  Titansâure,  Phospborsâure,  Zirconsâure 
””  das  Sulphid,  und  andrerseits  ist  Tbonerde,  Kalk  und 
j^^Hieiitlich  Alkali  sehr  sparlich  vertreten.  Audi  kônnen  wir 
^^Pdiren,  dass  Tbonerde  und  Kalk  in  den  Peridotiten  zu  ein- 
er  in  sehr  enger  Verbindung  steben  ; beim  Maximalvcrlauf 
Differentiationsprozesses  entstelit  ein  beinahe  idéal  reines 
?^'EeO-Silicat  (Dunit,  Saxonit),  nur  mit  einer  winzigen  Bei- 
^•■^hung  von  Tbonerde  und  Kalk  (0 — 0,4  ®/(,  Al^Og  ; 0 — 0,6  7o 
versdiiedenen  Durchgangsstufen  (Wehrlit,  Llier- 
^ bli)  dagegen  führcn  die  Peridoditc  gleichzeitig  etwas  Thon- 
und  Kalk  (1-4  <>l,  Al,03  ; 1,3-8  »/„  GaO).  Alkali  dagegen 
mierall  beinahe  gânzlidi  verscbwunden. 

(Ji  MgO-FeO-Silicat-Tlieilmagmata  contentrirt  sich  auch 

AiO-^  CoO-  und  MnO-Gehalte  der  ursprûnglichen  Magmata, 
1^  ® sich  unter  anderem  auch  dadurch  kundgiebt,  dass  be- 
. ^*Ulich  diese  Peridotite  das  Muttergestein  der  durch  Se- 
'**'Prozesse  (Lateral-Secrction)  entstandcnen  Garnierit- 
sf't  ^ und  Asbolit-  (Go^  Og  + Mn^  Og  + Fe^  O3-)  Lager- 
^en  sind  (Beispicl  Neu-Galedonien,  Oregon,  Lirai,  Schlesicn). 
cat  concentrirt  sich  zusammen  mit  den  Mgü-FeO-Sili- 

auch  der  GrjO.-Gehalt  der  ursprûnglichen  Gesammt- 
ah  — cine  Thatsache,  die  freilich  ganz  auffallend  ist,  die 

J*"  durch  zahlreiche  Bausch-Analysen  constatirt  worden  ist. 

diesen  Peridotit- Theilmagmata  wiederum  bilden 
fieu*  oben  nâher  entwickelt  worden  ist,  bei  einem  ver- 
Dilferentiationsprozess,  die  Ghromit-Goncentratione. 

iÇele^'*^^^  den  Graniten  verlaufen  die  DifFerentiationsprozesse 
Ijçl^^^^Eich,  obwohl  ganz  ausnalimsweise,  so  weit,  dass  wirk- 
^^^^^'^Çfff’^l^ütten  (von  titanfreiem  oder  titanarmem  Eisen- 
Er-  7^*^deicht  entstehen  kônnen.  Unsere  Kenntnisse  zu  diesen 


-'■•sch, 


einungen  sind  doch  bislu'r  sehr  eins’eschrankt. 


388 


COMPTE-RENDU.  — QUATRIEME  PARTIE 


Wie  CS  durch  verschiedene  Arbeiten  aus  den  letzten  Jahren? 
— namentlicli  von  Adaxms,  Barlow,  Bell,  von  Foullon,  Bas- 
PEYRES  und  Verfasser  diescr  Abliandlung-,  — bekannt  sein 
findet  sich  ring’s  herum  in  der  Welt,  vorzuç^sweise  in  No*' 
weg’cn,  Schweden,  Canada  und  Piémont,  eine  zaldrciche 
von  Nickel-Magnetkies-N ov^ommtn,  die  sammtliche  in  basi' 
schen  Erupliven,  namentlicb  Gabbro  (Norit),  zu  Hanse  hbren- 

Diese  mineralogisch  wie  auch  g-eolog-iscli  sehr  monotonei^ 
Vorkommen  werden  durcli  die  folgende  Erzcombination 
kennzeichnet  : nickel-  und  kobalthaltiger  Magnetkies,  kobab' 
und  nickelhaltiger  Schwefelkies,  gelegentlich  daneben  aud* 
Eisennickelkies  (=  Pentlandil),  Polydymil  und  Millerit,  weitd’ 
Kupferkics  sammt  Titaneisen  oder  Titanomagnetit.  Die 
licgcnde  « Weltgruppe  » wird  somit  durch  die  Elementc 
Co,  Cu,  Fe  und  S nebst  etwas  Ti  — wozu  inehrniaB 

(Canada,  Klefva)  eine  Spur  Pt,  Pd,  Ir,  Bh  tritt,  — charaktcri' 
sirt  ; dagcgen  felden  Pb,  Zn,  Ag,  As,  Sb,  Bi,  Su,  u.  s.  w. 
lich  oder  sind  nur  ausnahmsweise  und  nur  in  winziger  MenS® 
vorhanden. 

Die  Erze  dieser  Vorkommen  sind  vorzugsweise  mit  dem 
malen  Mineralbestand  des  umgebenden  Gabbrogcstcins  ACf' 
mischt,  aiso  mit  den  Mineralien  Olivin,  Hyperstben,  Dialli^s' 
Glimmer  und  Plagioklas  ; weiter  stehen  die  Kies-Concentration^ 


durch  « Pyrrhotin-Gabbros  » oder  « Pyrrhotin-Norite,  » 
Gabbros  oder  Norite  mit  beliebig  schwankenden  Pyrrhotin- 
Magnetkies-)  Gehalt,  — oftmals  in  schritüveisem  petrogrdp^^^ 
scheni  und  geologischem  Uebergang  zu  dem  umgebendi^’^ 
Ëruptivgestein,  in  welcliem  letzteren  aiicli  Magnetkies  im  ^ 
gemeinen  in  kleincr  Menge  aïs  normaler  Bestandtheil 
gebt. 

Tlieils  aus  diesem  Grunde  und  theils  auch  der  auffallend  coa' 
stanten  und  folglich  gesetzmüssiyen  chemisch-minercdogiso^^^’^ 
Gleichfôrmigkeit  unserer  beinahe  über  die  ganze  Welt  'f 
streuten  Nickel-Magnetkies-Lagerstatten  niüssen  wir  auch 
als  Ausscheidiingsprodukte  der  Eruptive  auffassen.  (Ucber  ejea 
mehr  detaillirten  Nachvveis  hierüber  verweise  ich  anf  meia'^ 
Originalarbeiten.) 


Die  Metallgehalte  der  Kiese  stammen  unzweifclhaft  aus 


dea 


ursprünglich  in  dem  eruptiven  Magma  sciber  in  âusserst  nia* 
malcr  Menge  eingehenden  Metallgchalten.  Zwar  ergeben 
vielen  vorliegeiiden  Bauschanalysen  der  verschiedenen  basisd**^’ 


GOiViMUNICATION  DE  M.  VOGT 


389 


P . 

^ï'uplivgesteine,  dass  diese  durchgângig  ein  klein  wenig  Nickel- 
«-^ydul  (in  stark  basischen  Gesteinen  rund  0,05  “/o  Ni  O)  führen, 
^l^Hehen  auch  ein  ganz  wenig  Kobaltoxydul  (rund  0,01  ®/o  CoO), 
auch  ein  ganz  klein  wenig  Kupferoxyd  oder  Oxydul  (rund 
y^chstens  etwa  0,005  ®/o  Cu^  O)  ; weiter  auch  Spuren  von  Blei, 
U.  s.  w. 

Das  in  dem  Magma  aufgelôste  Sulphid  wird,  den  chemischen 
'^erwandtschaflserscheinungen  zufolge  (cfr.  Analogie  mit  Roh- 
^Içinschmelzung  bei  Kupfer-  iind  Nickelhütten),  geradc  das 
"''ickel,  Kobalt  und  Kupfer  des  Magmas  aufnehmen  ; nichl  da- 
pgen  oder  jedenfalls  nur  in  untergeordneter  Menge  die  übrigen 
“letalle,  wie  Blei,  Zink,  u.  s.  w. 

Es  ist  somit  ziemlich  Icicht  zu  erklâren,  dass  die  vorliegende 
siilphidische  » Ausscheidung  gerade  durcli  Nickel,  Kobalt 
*^'^d  Kupfer  gekennzeichnet  werden  K 

Die  obige  von  mir  in  meinen  frühern  Arbeiten  entwickelte 
_'^Kachtungsweise  bat  B.  Lotti  neulich  auf  die  in  serpentini- 
^^Ren  Olivingesteinen  (Ophiolitligesteinen)  in  Toscana  zu  Hause 
(ürende/fHyD/ers«//)/u'rfe-Vorkommen  (Monte  Galvi,  Monte  Gatini) 
’ibertragen,  indem  er  auch  diese  Lagerstâtten  als  Ausschei- 
*'^gsprodukte  erklârt.  Diese  Auffassung  wird  imter  anderm 
^Uch  dadurch  gestützt,  dass  wir  entsprechende  Vorkommen 
Kupfersulpliiderzen  auch  sonst  in  (serpentinisirten)  Perido- 
kennen,  nâmlich  mehrorts  in  Hatfjelddal  im  nordliclien 
orwegen,  daneben  auch  in  Griechenland. 

. Die  metallischen  Ausschcidungen  der  Eruptivgesteine  tlieilen 
naturgemass  in  folgende  zwci  Hauptkategorien  : 

D Nickel-Eisen-Legirungen  •,  Beispiel  Diskoeisen  in  Basait, 
'''aruit  in  Peridolit,  Meteoreisen. 

D-  Platin-Metalle,  nâmlich  einerseits  natürliches  Platin 
Oainier  eisenreich,  mit  4-20  7o  F®;  daneben  auch  kupfer- 
arend)  und  andrerseits  natürliches  Osmiridium  (mit  kleinen 
'sen-  mi(}  Kupfergehalten), 

diese  ganze  Betrachtungsweise  hebt  Fr.  Posepny,  The  Genesis  of  Ore-deposits, 
1893,  S.  134.)  ein,  dass  Sulphid  und  Silicat  in  einander  unloslich  sein  sollcn, 
somit  das  ganze  Fundament  der  Théorie  uarichtig  sei.  — Hierzu  ist  doch  zu 
[fj  dass  Silicat  (z.  B.  Hochofen-  und  Rohschmelzschlacken)  in  der  That  ganz  be- 

Vjf  Mengen,  jedenfalls  5-8  o/q,  von  Sulphid  (CaS,  MnS,  ZnS.,  u.  s.  vv.)  aufzulôsen 

9 Q ; siehe  hierübcr  z.  B.  Abschnitt  « Monosulphide  » (S.  239-263)  in  meiner  Arbeit 
schieH^**®  der  Mineralbildung  in  Schmelzmasscn  » (Kristiania  1892).  — Auch  führen  ver- 
Mag  ^^fuptive,  darunter  namentlich  die  Gabbros,  oft  Kies  (in  Gabbro  vorzugsweise 
datkies)  als  normaler  Gemengtheü. 


390  COMPTE-RENDU.  QUATRIEME  PARTIE 

Der  Nickelgehalt  der  hier  zuersl  aufgeführteii  Nickel-Eisen' 
Legirungen  steht  unzweifelhaft  mit  dem  Nickelgehalt  der  bc' 
treffenden  ursprünglichen  Muttergeteine  in  sehr  enger  Verbin* 
dung  ; und  zwar  wird  ein  durch  irgend  welchen  Prozess  (z.  E' 
Reduktion,  ursprüngliche  Beimiscluing)  in  einem  basischeii 
Magma  entstandenes  metallisches  Eisen,  den  VerwandschaftS' 
eigenschaften  zufolge,  immer  mehr  oder  weniger  metallisches 
Nickel  aufnehmen  daneben  anch  Kobalt  und  Kupfer,  — letzk 
genannte  Metalle  jedoch  in  iintergeordneter  Menge,  weil  sie  n' 
den  Magmata  nicht  so  reichlich  vertreten  sind  wie  das  Nickel- 
Der  Skala  von  dem  nickelarmen  Diskoeisen  (mit  0,5-3  •’/o  Ni"h^°) 
in  einem  Deckengestein  bis  zu  dem  nickelreichen  Awaruit 
68,6  ®/o  Ni  + Co)  in  einem  Tiefengestein  ist  sornit  leicht  zu  ef' 
klaren. 

In  ahnlicher  Weise  verhalt  es  sich  mit  der  Bcziehung  z"''*' 
schen  dem  eisenreichen  und  kupferführenden,  aber  osniiuiH' 
und  iridiumarmen  Platin  und  dem  eisen-  und  kupferariueib 
platinfûhrenden  Osmiridium,  welches  letztere  als  ein  weiteres 
Entwicklungsstadium  des  natürlichen  Platins  aufgefasst  wcrde» 
kann. 

Durch  zukûnftige  Untersuchungen  wird  man  hoffentlich 
ein  verbindendes  Lenk  (eine  gleichzeitig  nickel-  und  plabU' 
fïihrende  Legirung)  zwischen  den  natürlichen  Nickel-Eiseï^' 
Metallen  und  den  natürlichen  Platinmetallen  nachweisen  koiiuei^' 


Zum  Schlusse  werden  wir  die  gegenseitigen  cheniisch^'^’ 
mmeralogischen  und  geologischen  Beziehnngen  zwischen  ^e’' 
verschiedenen  Untergruppen,  in  denen  wir  unsere  magmatischeP 
Ausscheidungsprodukte  eingetheilt  liaben,  etwas  niiher  besp(® 
chen,  namentlich  um  darzuthun,  dass  es  zwischen  den  verscb*®j 
denen  Untergruppen  keine  absolut  scharfe  Grenzen  giebt,  ^*1* 
dass  die  Untergruppen  in  verschiedenen  Biclitungen  hin  sc  i 
intéressante  Analogien  zeigen. 

In  einem  und  demselben  Eruptivgestein  finden  wir  mehrina 
unsere  « oxydischen,  » « sulphidischen  » und  « metallischen 
Ausscheidungen  gleichzeitig  vertreten  : ^ 

1.  In  einem  und  demselben  Gabbrogestein,  z.  B.  in  dem 
norwegischen  Labradorfels  zu  Ekersund-Soggendal,  heg&g,  __ 
wir  so  gleichzeitig  Titan-Eisenerz-  und  Nickel-Magnetkif^^ 
Ausscheidungen.  Die  letzteren  enthalten  beinahe  durchganê^’®’ 


* Fe  -p  Ni  0.  uRO.  m Si  0^  = Ni  -j-  Fe  0.  nRü.  m Si  üa- 


COxMMUNICATION  UE  M.  VOGT 


391 


Norwegen  iind  Schwedcn,  wie  aucli  in  Canada,  etwas  Titan- 
^isen  (oder  Titanomagnetit  ?)  beigemengt  ; zwischen  den  zwei 
^^ntergruppen  mogen  somit  schrittweise  Uebergânge  stattfinden 
^finnen. 

2.  Die  zu  Peridotiten  geknüpften  Chromit-  iind  Kiipfer- 
^J^fphiderz-Aussclieidunffen  treten  auch  mehrorts  (in  Hatfjelddal 
*'11  nôrdlichen  Norwegen)  innerhalb  einer  und  derselben  (Ser- 
P*^ntin-)  Kuppe  auf. 

Platinmetalle  iin  Ural  finden  sich  in  Chromillagerstdtten 
^’ihrendem  Peridotit  (oder  anderen  olivinreichen  Eriiptiv- 
^esteinen)  ; mehrmals  tritt  sogar  das  metallische  Platin  selbst  in- 
•lerhalb  den  Chromitlagerstâtten,  in  Chromit  eingewaclisen,  auf. 

Der  neu-seelândische  Peridotit  beherbergt  gleichzeitig  Awa- 
’'^dt  (an  der  Westküste)  und  Chromitlagerstâtten  (Dun  Moun- 
tain). 

Weiter  giebt  es  eine  ganze  Reilie  chemischer  Analogien  : 

4.  Die  ^ftan-A’fse/ier^^-Ausscheidungen  der  Gabi)ros  füliren 
^'irchgângig  oder  jedenfalls  sehr  ofl  einen  kleinen  Gehalt  von 
^^^f'omoxgd;  und  andererseits  lâssl  sich  in  dem  Chromit  der  in 
tien  Perioditen  zu  Hanse  hôrenden  Lagerstâtten  gelegentlich  eine 
^pur  Titansüiire  nachweisen.  In  Gesteinen,  die  eine  Zwischen- 
^tellung  zwischen  Gabbro  und  Peridotit  einnehmen,  inogen  wir 
''*elleicht  gleichzeitig  an  Titansaure  und  Ghromoxydreichen 
^Hsscheidunjsen  begegnen  konnen.  In  der  That  hat  der  neulich 
■^gestorbene  Prof,  Knop  zu  Karlsruhe  stark  titanreiche  Chrom- 


^'■^enerze  (mit  3-68  Ti  0^,  wohl  als  Rutil  auftrctend)  ans 
^ihlafrikanischen  Seifen  analysirt  ; das  Muttergestein  kônnte 
nicht  untersucht  werden. 

Die  Titan-Eisenerze  der  Gabbros  führen  oftmals  etwas 
PGîe//  {Mg  Al^  mechanisch  beigemengt,  oder  es  geht  etwas 
I ÿ Z’f  O3  isomorph  in  die  Constitution  des  Ilmenits  hinein,  und 
Chromit  der  Peridotit-Ausscheidungen  enthalt  beinahe 
^ Urchgângig  sehr  betrâchtliche  Mengen  von  Mg  0 und  Al^  0^ 
*3'20  von  jedem). 

. Pas  gegenseitige  Verhâltniss  zwischen  Nickel  und  Kobalt 
^'^erseits  in  den  Nickel-Magnetkies-Ausscheidungen  der  Gab- 
und  andrerseits  in  den  terrestrischen  Nickel-Eisen-Legi- 
^P^ffen  (Diskoeisen,  Awaruit,  u.  s.  w.)  wie  auch  in  dem  kos- 
?'*chen  Meteoreisen  fâllt  im  grossen  Ganzen  gerechnet  inner- 


^nlb 

so  oiel  Nickel  wie  Kobalt. 


w ^ ^ 

denselben  Grenzen  ; überall  begegncn  wir  rund  5 bis  25 


392 


COMPTE-RENDU.  — QUATRIÈME  PARTIE 

6.  Endlich  môg'en  wir  aucli  daraii  erinnern,  dass  unscr® 
Nickel-Magnetkies-Erze  seJir  oft  in  Canada,  wic  aucli  zn  Kleiv"^ 
in  Schweden,  in  ihrer  Masse  einen  ganz  kleinen  Gehalt 
24-87  Gramm  pro  Tonne)  von  irgend  einem  Plalinmelo^^ 
(Platin,  Iridium,  Rhodium,  u.  s.  w.)  führen  ; hiediircli  wird 
Rrücke  zwisclien  den  « sulphidisclien  » Nickel-Magnetkies-A«S' 
scheidungen  der  Gabbros  und  den  « metallischen  » Plati»' 
Ausscheidungen  vermittelt. 

Durch  zaldreiche  Untersuchimgcn  ans  den  letzten  Jahrcnj 
von  verschiedenen  Forschern  rings  Iierum  in  der  Welt  (nanicid' 
lich  VON  Brügger,  Harker,  Iddings,  Rosenruscii  und  Tea^>") 
sind  unsere  Kenntnisse  zu  den  liesultaten  der  magmatischc’^ 
Differentiationsprozesse  jetzt  nicht  unwesentlich  ervveitert  woi' 
den  ; die  Ursacheii  der  Differentiatione  slelien  uns  aber  foJ'k 
wahrend  zu  einem  grossen  Theil  als  eine  oflene  Frage.  BekannF 
lich  liât  man  versucht,  die  vorliegenden  magmatischen  Prozess^ 
durch  eine  Reihe  von  zum  Theil  in  einander  greit'enden  ch^' 
misch-physikalischen  Geselzen  zu  erklaren  (Soret’s  oder  vaN 
IIoff’s  Gesetz  über  den  Einfluss  von  dem  osmotischen  Druck<^ 
oder  von  Temperaturunterschicden  ; Gouy  und  Ciiaperün’s  G®' 
setz  über  den  Einfluss  der  Schwere  -,  Bertiieeot’s  thermochcifi' 
sches  Gesetz,  u.  s.  w.)  ; man  hat  hiedurch  einen  vorlaiifi»®'^ 
Einblick  in  die  Natur  der  Differentiatione  erhalten  konncn 
wahrend  ist  man  aber  im  Unklaren  in  Bezug  auf  mehrere 
damentale  Fragen. 

Bei  dieser  Angelegenhcit  werden  wir  uns  aber  nicht 
dieser  mehr  theoretisch-spekulativen  Seite  der  Differentiatioii® 
problème  beschâftigen  ; vielmehr  haben  wir  hier  das  Haut)*' 
gewicht  darauf  gelegt,  darzuthun,  dass  ilberhaupt  massenhafl^ 
Erz-Concentratione  durch  magmatische  Differentiatione 
stehen  kônnen,  und  wir  haben  versucht,  nachzuweisen,  dazs 
die  m mehr  oder  minder  minimaler  Menge  in  den  urspriif^d 
lichen  Magmata  zerstreiiten  Metallgehalte  sind,  die 
Mater lal  zu  unseren  Erzlagerstâtten  geliefert  haben.  Au^* 
halieii  wir  versucht,  die  chemischen  Gesetze  dieser  Conceid’’^' 
tione  der  Metallgehalte  festzustellen.  Ich  hoffe,  dass  es  uns  S® 
lungen  ist,  unsere  Kenntnisse  auf  diesem  schwierigen  Geb"^ 
etwas  zu  erweitern  ; fortwiihrend  müssen  wir  aber  viele 
teressante  Problème  den  zukünftigen  Untersuchungen 
lassen. 


CINQUIÈME  PARTIE 


excursions  officielles 


et  supplémentaires. 


I 

EXCURSIONS  FAITES  AVANT  LE  CONGRÈS 


M.  MAURICE  MUSY  : Compte-rendu  de  l’excursion  II  dans 
le  Jura  central. 

M.  c.  SCHMIDT  : Bericht  über  die  Excursion  IV  in  der 
Umgebung  von  Basel  und  im  Aargauer  Jura. 

• M.  F.  MÙHLBERG  : Bericht  über  die  Excursion  V im  ôst- 
lichen  Jura  und  im  aargauischen  Quartar. 

^I-  LÉON  Dü  PASQUIER  : Compte-rendu  du  voyage  circu- 
laire dans  le  Jura  VI,  accompli  sous  la  direction  de 
MM.  Renevier  et  Golliez,  avec  le  concours  de  l’agence 
Ruffieux  et  Ruchonnet. 

^ — Les  excursions  I et  III  n’ont  pas  eu  lieu,  faute  d’un  nombre 
suffisant  d’inscriptions. 


1 


Compte-rendu  de  l’excursion  II  dans  le  Jura  central  ’ 

PAR 

MAURICE  MUSY 
professeur. 


L’excursion  géolog-ique  dans  le  Jura  central,  dirigée  par 

• le  professeur  Jaccard,  a très  bien  réussi  grâce  à un  temps 
^^eeptionnellement  favorable. 

. Les  participants  à l’excursion  étaient  MM.  Piperof,  de  Bulga- 
Wolff,  de  Livonie  ; Peyralbe  et  Bregains,  de  Paris  ; Musy, 
^ Fribourg.  En  outre,  M.  Clerc,  directeur  des  écoles  de  Pon- 
*'ber,  a bien  voulu  nous  accompagner  dans  la  première  journée 
l^Squ’à  Vallorbes,  et  nous  a donné  nombre  de  renseignements 
'*^léressants  sur  la  région  que  nous  avions  sous  les  yeux. 

^ ^t'emière  journée.  Au  sortir  de  Pontarlier,  la  route  s’engage 
1*^8  la  superbe  cluse  que  dominent  les  rochers  couronnés  par 
torts  de  Joux.  Puis  laissant  à gauche  le  vallon  crétacé  et  néo- 
j|°ttiien  des  Verrières,  elle  rencontre  à la  Gauffre  les  calcaires 
ydrauliques  de  l’Astartien,  avec  fossiles  caractéristiques.  Une 
très  volumineuse  {source  jurassienne),  est  captée  pour 
^nientation  de  la  ville.  Plus  haut,  à droite,  nouvel  afUeure- 
de  jurassique  moyen,  et  source  intermittente  de  la  Fon- 
Ronde,  dont  nous  observons  la  crue  progressive  en  cinq 
joutes,  et  la  mise  à sec  en  cinq  autres  minutes.  Bientôt  appa- 
®sent  les  couches  néocomiennes  du  val  de  Mouthe  Rochejean, 
cées  dans  le  pli  qui  correspond  au  décrochement  horizontal,  et, 
les  Hôpitaux,  nous  arrivons  à Jougne  après  avoir  recueilli  di- 
fossiles  de  Ptérocérien  dans  les  carrières  au  bord  de  la  route, 
itti  ^ dépression  profonde  de  la  Ferrière,  au  pied  du  cirque 
posant  du  Mont-d’Or,  est  remplie  par  les  dépôts  glaciaires  et 
pp;  ®'^oiaires,  à matériaux  jurassiques.  De  belles  gravières 
‘^entent  la  stratification  torrentielle  très  caractérisée. 

* ^'“’-et-Guide,  p.tl-17,  et  pl.  II. 


398 


COMPTE-RENDU.  CINQUIEME  PARTIE 


La  gare  de  Vallorbes  repose  sur  LUrgonien,  formant  un  pl' 
resserré  au  flanc  du  Mont-d’Or.  En  face,  on  a la  Dent  de  VaU' 
lion,  dont  l’escarpement  s’abaisse  vers  l’Est.  Le  flanquemeot 
nord  disparaît  sous  le  quaternaire  du  fond  de  la  vallée. 

Seconde  journée.  Revenant  sur  nos  pas,  nous  observons  1*^ 
Valangien,  largement  développé  à Ballaigues  et  finissant  ea 
abrupt,  ainsi  que  le  jurassique  supérieur  dans  lequel  l’Orbe  s est 
creusé  un  lit  profond  jusqu’aux  Clées.  A Lignerolles  apparaît  1^ 
flanquement  crétacé  (Valangien,  Hauterivien,  Urgonien  inférieu* 


et  supérieur)  en  partie  recouvert  par  l’erratique. 

La  colline  urgonienne  d’Orbe  est  isolée  de  la  bordure  littorale 
par  la  molasse  rouge  dont  les  couches  sont  visibles  sur  le  ch®' 
min  du  Chalet.  A l’usine  électrique,  on  a une  bonne  coupe 
contact  de  l’Urgonien  avec  le  siclérolitique  et  la  molasse  rouge- 
M.  .Jaccard  signale  la  présence  de  bancs  de  grès  sableux  pétrU' 
lifères  dans  une  carrière  ouverte  au  flanc  sud,  ainsi  que  sur  le 
bord  du  même  escarpement. 

Troisième  journée.  Une  excursion  matinale  au  mont  ^ 
Cliamblon  nous  permet  d’observer  un  gisement  ossifère  corres 
pondant  à une  crevasse  de  remplissage  sidérolitique.  i^lusieur® 
fragments  de  molaires  sont  recueillis  en  peu  d’instants.  Cette 
découverte  est  rendue  plus  intéressante  par  le  fait  que  la  efe 
vasse  est  ouverte  par  le  haut  dans  le  calcaire  hauterivieH’ 
et  non  dans  l’Urgonien,  comme  au  Mormont.  Il  n’est  pas  doi* 
teux  que  des  recherches  suivies  permettraient  des  trouvau* 
intéressantes.  Aucune  trace  de  crevasse  éjectivc  n’a  pu 
observée,  et  tout  prouve  qu’il  n’en  existe  pas,  comme  certain* 
géologues  ont  pu  le  penser.  Nous  visitons  aussi  l’intéressaul*^ 
source  du  moulin  Cosseau. 

D’Yverdon  à Sainte-Croix,  le  trajet  se  fait  en  chemin  de 
en  traversant  les  roches  disloquées  et  désagrégées  du  Jur^® 
sique  supérieur,  puis  en  dominant  la  belle  cluse  de  CovatanU^^^ 

Traversant  le  Col  des  Etroits,  nous  pénétrons  dans  le 
d’Auberson  et  visitons  les  affleurements  fossilifères  du  Créla^^*^’ 
surmontés  par  les  couches  de  calcaire  lacustre  et  les  grès  inoy*^ 
de  l’Uelvétien.  Au-devant  de  la  Vraconnaz  on  observe  le  eo*' 
tact  mécanique  du  Gault  et  de  l’Oxfordien. 

Revenant  sur  la  route  du  Val-de-Travers,  nous  quittou*  ^ 
Noirveaux-Dessus  le  synclinal  crétacé  étroit  pour  pénétrer  < 
la  cluse  oblique  de  Longcaigucs,  qui  se  termine  au-devant 
village  de  Buttes. 


MUSY.  — EXCURSION  II 


399 


Quatrième  journée.  Par  l’étroit  défilé  du  Pont  de  la  Roche, 
pénétrons  dans  le  cirque  complet  de  Saint-Sulpice.  M.  Jac- 
^3rd  en  attribue  l’origine  à l’existence,  très  ancienne,  de  sources 
Jaillissant  de  la  base  des  roches  calcaires  du  Malm,  et  entraînant 
^ chute  des  blocs  superposés  en  couches  à peu  près  horizontales. 
^ disposition  verticale  des  strates  au  flanc  Sud-Est  les  a pré- 
^ncvés  d’une  destruction  aussi  considérable. 

L’ouverture  de  nouvelles  exploitations  du  banc  d’asphalte 
montre  que  sa  nature  et  sa  structure  varient  bien  plus 
'J’i  On  ne  le  croyait.  M.  le  directeur  W.  Pattison  nous  fait  ob- 
^ci'ver  des  failles  et  des  décrochements  très  intéressants.  Enfin, 
des  blocs  préparés  à l’avance  à notre  intention,  nous  pou- 
''ors  recueillir  des  échantillons  nombreux  de  mollusques  bitu- 
’*'*iiisés  dans  l’Aptien  supérieur.  . ; 

Laute  de  temps,  nous  ne  pouvons  parcourir  les  sites  remar- 
jl^ables  du  Champ  du  Moulin,  mais  nous  avons  devant  les  yeux 
®®^escarpements  élevés  de  la  montagne  de  Boudry.  Ici-,  comme 

' anticlinal. 


^allorbes,  il  y a affaissement  complet  du  flanquement  nord 


.^^luquième  journée.  Visite  matinale  à la  collection  .îaccard  à 
■Académie.  Notre  conducteur  a exposé  dans  un  local  voisin  ses 
®®sais  de  cartes  hydrologiques,  erratiques,  etc.,  qui  pcrmêictênt 
saisir  d'un  coup  d’œil  les  divers  phénomènes  dont  nous  avons 
J occasion  de  nous  entretenir. 

transportés  au  Locle  par  le  chemin  de  fer,  nous  açliniroiis, 
du  Gol-des-Roches,  le  magnifique  double  plissemçxit  et  ren- 
sement  du  Valangien  sur  la  molasse  marine.  Les  curieux 
* ssenients  en  zig-zaer  des  Roches- Vemmard,  avec  renversement 

" Piirbeckien  sur  la 


delà  des  tunnels,  nous  retrouvons  encore  un  contraste  saisis- 
, ^ entre  le  massif  calcaire  renversé  de  l’Astartien  et  Té  massif 
®**ient  calcaire  de  TOolitique  inférieur  du  fond  du  ravin  de 
^dançonnière. 

[,  Canions  du  Doubs  nous  montrent  les  curieux  effets  de 
^^•■osion  atmosphérique  sur  les  calcaires  dolomiliqiies,  dont  la 
jj^^oniposition,  plus  rapide  que  celle  du  calcaire  pur,  détermine 
^ série  de  corniches  saillantes  disposées  suivant  l’inclinaison 
Couches,  etc. 

Fribourg,  le  20  septembre  1894. 


la  molasse,  sont  également  à note’  .'  Enfin, 


Bericht  über  die  Excursion  IV  in  der  Umgebung 
von  Basel  und  im  ôstlichen  Aargauer  Jura^ 

vom  22.  bis  zum  28.  August  1894 

VON 

Dr  C.  SCHMIDT 

Professer. 


I.  Special-Programm  : 

...  A.  Vom  22.  bis  26.  August. 

Qnartier  in  Bascl. 

' 1.  Mittwooh  den  22.  August. 

Àbfahrt  Von  Basel  (Bad.  Balinhof)  Morgens  7 Uhr  36  M*''" 
Ankinift  in  Müllheim  8 Uhr  46  Min. 

1.  Pc-  VVagen  über  Niederweiler  und  Badenweiler 
VôgélbaV.h  (Varianschicliten  und  Ilauptrogenstein  am  Oelbei’s 
oK  Nièdei  Veiler.  Unterer  Dogger  von  Badenweiler.  Carbonisch^^ 
Conglomérat  und  Ouarzporphyr  bei  Vogelbacli.  Erzlagershi*'*'*’ 
von  Bàdehweiler-Hausbaden.  Silifîcirter  Muschelkalk, 
porphyr  'und  Granit  des  Blauen).  — Frühstück  auf  Hausbad^’’ 
(11  Uhr).,' 

2.  Per  Wagen  lângs  des  Schwarzwaldrandes  über  Sehring’ 


geii 

Irait 


und  SiUmddrch  nach  Kandern  (Buntsandstein,  Muschelk® 
und  Keuper  in  Schollen  an  der  Schwarzwald-Hauptspalte)- 
Mittagessen  im  Gastliaus  zur  Blume  (3  Uhr). 

3.  Umgebung  von  Kandern  (Oligocæne  Conglomerate,  sücH>Y 
ob  Kandern.  Bajocien  und  Opalinusschichten  am  Heissbaa  • 
Muschelkalk  und  Rothliegendes  ara  Granit  des  Eichbuck-  V" 
Per  Wagen  von  Kandern  nach  Haltingen.  Abfahrt  von  Habi’^_ 
gen  7 Uhr  52  Min.  Ankunft  in  Basel  (Badischer  Bahnhof)  3 
07  Min. 


’ Livret-Guide,  p.  31-40;  PI.  IV  iiml  PI.  VI. 


SCHMIDT.  EXCURSION  IV 


401 


2.  Donnerstag  den  23.  August. 

^lorgens  10  ‘/a  • Zusammenkunft  im  Schützenhaus 

(Schützenmaltslrasse). 

1-  Per  Wagen  nadi  den  Lehmgriiben  der  Thonwaarenfabrik 
•'^llschwjl  von  Passavant-lselin.  (Vgl.  Livret-Guide,  p.  38).  — 
^enieinschaftliches  Mittagesseii  im  Schntzeidiaus  (12  Uhr). 

2.  Per  Wagen  : Hôrnli,  RoUeln,  Lôrrach,  Stetten,  Basel. 
(^§'1.  Livret-Guide,  p.  36). 

3.  Preitag  den  21.  Angust. 

Morgens  von  9 Uhr  ab  Besichtigung  der  geologischen  Samm- 
^'^f'gen  im  naturhistorisclien  Muséum.  Abfahrt  von  Basel  (Birsig- 
*^**3lbahnhof,  Steinenlhorstrasse)  12  Uhr  10  Min.  Mittags.  An- 
kiinft  in  Therwyl  12  Uhr  33  Min.  Excursion  nacli  Therwyl  und 
bllingen,  Ruine  Fürstenstein,  llofsteUen  und  Flühen.  (Vgl. 
^^^^et-Guide,  p.  38  und  39).  Abfahrt  von  Flühen  7 Uhr  15  Min. 
■^•ikunfl  in  Basel  8 Uhr  08  Min. 

1.  Sonnabend  den  25.  Anguet. 

Àblahrt  von  Basel  (Birsigthalbahnhof)  5 Uhr  46  Min.  Morgens. 
^"kunft  in  Flühen  6 Uhr  39  Min. 

Excursion:  Flühen,  Metzerlen,  Kahl,  Diltingen,  Blauen, 
yWiagen.  (Vgl.  Livret-Guide  p.  39,  40  und  41.)  Erfrischungen 

Metzerlen  und  Dittingen.  Mittagessen  in  Zvvingen  (2  Uhr). 

2.  Pgp  Wagen  : Zwingen,  Brislach,  Zwingen,  Grellingen, 
pcsch,  Dornach.  Abfahrt  von  Dornach  7 Uhr  44  Min.  Ankunft 

Basel  (Centralbahnhof)  8 Uhr.  Bankett  in  Gemeinschaft  mit 
Thcilnehmern  an  der  « Voyage  circulaire  dans  tout  le  Jura 
^•isse,  » angehoten  von  der  naturforschenden  Gesellschaft  in 

^*^6l,  Abends  8 Ya  Uhr  in  der  Schlüsselzunft  (Frciestrasse). 


B.  Vom  26.  auf  den  27.  August. 

Quartier  Hôtel  Soolbaad  Laufenburg. 

5.  Sonntag  den  25.  Angust. 

Abfahrt  von  Basel  (Centralbahnhof)  5 Uhr  40  Min.  Morgens. 
^^kunft  in  Rheinsulz  7 Uhr  20  Min.  Excursion  : Rheinsulz, 
^hen,  Môhnthal,  Gansingen,  Laufenburg.  (Vgl.  Livret-Guide 

P- 43.)  ^ . s ^ 

6'  CONGR.  GÉOL.  INTERN. 


26 


402 


COMPTE-RENDU.  — CINQUIEME  PARTIE 

6.  Montas  ^7.  August. 

Abfahrt  von  Laiifenburg-  7 Uhr  19  Min.  Ankiinft  in  Etzgc” 
7 Uhr  33  Min.  Excursion  : Etzgen,  Hottwyl,  Mandacli, 
stein,  Villig-en.  (Vgl.  Livret-Guide,  p.  44  und  45.)  Per  Wagcu  : 
Von  Villig-en  nach  Brugg. 

G.  Vom  27.  auf  den  28.  August. 

Quartier  Uothcs  Haus  Brugrj. 

7.  Sienstag  ôLen  2S.  August. 

Excursion  von  Brugg  (Aufbrucli  6 Uhr)  durch  die  Scham' 
belen  über  Mülligen  nach  Mellingen.  (Vgl.  Livret-Guide,  p- 
und  46.)  Abfahrt  von  Mellingen  12  Uhr  33  Min.  Ankunft 
Baden  12  Uhr  49  Min.  (Ankunft  in  Zurich  1 Uhr  50  Min.) 

NB.  Herr  Dr.  Aug.  Tobler  (Basel)  hat  das  Amt  des  Kassier® 
übernominen.  Aile  Ausgaben  mit  Ausnahnie  der  Ilôtelrechnua' 
gen  in  Basel  wurden  ans  der  Excursionskasse  bestritten, 
Beisekosten  für  Excursionsführer  und  Assistent  bestreitet  d*’® 
Organisationskomité  des  Kongresses. 


II.  Excursions-Bericht. 


Leiter  : Prof.  Dr.  G.  Schmidt  (Basel). 

Assistent  : Dr.  A.  Tobler  (Basel). 

Theilnehmer  : L.  Belinfante  (London),  Gii.  Palaciie  (E®*’' 
keley),  F.  W.  Sardeson  (Minneapolis),  St.  Tiiugutt  (DorpaO’ 
Tii.  ïsciiERNYSCiiEW  (St.  PctersbuTg),  Joii.  Walther  (Jena)- 
Gaste  : R.  Burckhardt,  R.  Hotz,  E.  Steiger,  Ed.  ZolliNGI'"^ 
(Basel). 


N. B.  Da  zur  Excursion  IV  nicht,  wie  im  Livret-Guide  ang^ 
nommen  wurde,  fünf  sondcrn  sieben  Tage  zur  Verfügung  staf 
den,  konnte  einerseits  auf  die  geplanten  Excursionen  mehr  Ze 
verwendet  werden,  andrerseits  war  es  môglich,  noch  die  Ex^^^ 
sion  Badenweiler-Kandern  einzuschieben.  Da  diese  Excursi®'^ 
im  Livret-Guide  nicht  beschrieben  ist,  soll  sie  hier  kurz  E® 
sprochen  werden. 


SCHMIDT. 


EXCURSION  IV 


403 


1.  Mittwoch  den  22.  August. 

Scluvarzwaldrand  zwischen  Badenweiler  nnd  Kandern. 

Von  Mallheim  über  Niederweiler  nach  Badenweiler  durcli- 
3>iert  nian  eine  im  Allgemeinen  schwacli  gog-en  Westen  geneig-te 
latte  von  Dogger  nnd  Lias.  Die  Varianschicliten  traf  man  am 
ob  Niederweiler,  dariinler  bis  Badenweiler  den  Ilaupt- 
'^lith  und  den  untern  Dogger  mit  Harp.  Miirchisonæ  ; in 
^J-denweUer  selbst  findet  sich  Lias  und  Keuper.  — Am  Ost- 
aade  des  Ürtes  Badenweiler  steht  liinter  den  Hâusern  am  Berg- 
'^ag,  steii  nacli  Osten  gegen  den  Schwarzwald  einfallend 
j aschelkalk  mit  Barjt  an.  Gegen  Vogelbach  bestebt  das  nord- 
■clie  Gehange  des  Blauen  ans  Granit  und  feinkrystallinem  Horn- 
^ cndefels.  Der  Burberg  zwischen  Vogelbach  und  Schweighof 
^agegen  bestebt  aus  carbonischen  Gonglomeraten,  die  bei 
agelbach  selbst  eine  gangartig  anftretende  Masse  von  Quarz- 
l^rphyr  enthalten  (vergl.  Wollemann,  Zur  Kenntniss  der 
''^Ingerstdtten  von  Badenweiler.  Inaug.  Diss.  1887  ; ferner 
• Herrmann,  Das  Kiihnçfehiet  von  Lenzkirch.  Bericht  der 
‘^atnrforschenden  Gesellschaft  zuFreibnrgi.  IL  Bd.  VII,  Ileftl, 
.112,  p.  15).  Von  Iladenweiler  aus  überblickt  man  die  geolo- 
Dache  Beschaffenheit  der  Nordseite  des  Klemmbachthales  ; die 
Jarassisclie  Randzone  ist  hier  bedeutend  schmaler  und  das  Oli- 
'lacfnn  dehnt  sich  viel  weiter  gegen  Osten  aus,  als  aiif  der  Süd- 
‘^fiite  (vgl.  c.  Lent,  Der  ufestliche  Schwarzwaldrand  zwischen 
niifen  nnd  Badenweiler.  Mittheihingen  der  badischen  geologi- 
Landesanstalt.  Bd.  II,  1892.  Taf.  XXII  und  XXIII). 

^er  in  Badenweiler  selbst  konstatirte  Muschelkalk  wurde 
^eiter  gegen  Süden  verfolgt  über  Sophienruhe  und  Altemann 
gegen  Sehringen.  Ueberall  ist  derselbe  stark  verândert,  d.  h. 
'^®*’kieselt  und  mit  Barjt,  Flusspath  und  Spuren  von  Bleierzen 
Jffiillt  (vgl.  Liweh,  Anglesit,  Ceriissil  und  Linarit  von  der 
Iluiisbaden  bei  Badenweiler.  Zeitschrift  fur  Krystallo- 
^^aphie  und  Minéralogie,  Bd.  IX,  1884).  Die  Aulagerung  des 


'cirten  steilstehcnden  Muschelkalkes  an  den  Granit  des 


silifi 

j^^^iien  ist  sehr  schon  am  Altemann  selbst  aufgeschlossen  und 
eb'  Ichnt  sich  an  den  Muschelkalk  Keuper  und  Lias, 

^nfalls  steil  ôstlich  einfallend.  Diese  Schichtserie  ist  wahr- 
^‘'einlich  durch  eine  Verwerfung  von  jener  normal  schwaeh 
®^ttallenden  Sedimenttafel  getrennt,  welche  unterhalb  Haus- 
®den  mit  Keuper  beginnt,  deren  untercr  Dogger  beim  Kirchhof 


404 


COMPTE  RENDU.  CTNOUIEME  PARTIE 


von  Liphurg  zu  Tage  tritt  und  welche  sicli  nach  Westen  bis 
Vôgisheim  ausdehnt.  — Bei  Riirglen  und  Sitzenkirch  lag^^t 
sich  an  den  Schwarzwaldgranit  eine  mâclitige,  20-40®  west' 
fallende  Plalte  von  Buntsandstein,  Musclielkalk  und  KeupeO 
deren  Schiclitfolffe  ain  Auscrans-e  des  Blauenbaclithales  bd 
Sitzenkirch  untersiicht  wurde.  Complizirter  gestalten  sich  di 
Verhâltnisse  wiederuin  in  der  Oegend  des  Molirensattels  iioi’*!' 
lich  Kandern.  Auf  der  Kante  des  Bergrückens  « Eiclibuck  » 
findet  man  ain  Granit  saigere  Banke  von  verkieselteni  Botb' 
liegenden  Muschelkalk;  Keuper  und  Lias  sind  ain  WestabhaOs 
des  Eichbuckes  steil  ostfallend  aufgeschlossen , und  durcli  ein® 
Verwerfung  von  dieser  Zwisclienscliolle  getrennt,  bestehl  dei 
« Heissbühl  » aus  oligocænen  Gonglomeraten,  Ilauploolith  n'* 
unterem  Dogger,  die  aile  wenig  geneigt  nach  Westen  cin 
l'allen.  — Die  Lagerungsverhâltnisse  südlich  des  Kanderthalcf* 
wurden  neuerdings  von  Fr.  Pfaff  (Berichte  der  naturl'orscheii 


den  Gesellschaft  zu  Freiburg  i.  B.  VII,  1893)  eingehend.  j 


^cschib 


dert.  — Intéressant  ist  das  Vorkommcn  von  Renggerithon®'’ 
bei  Kandern,  ostlich  der  Strasse  nach  Sitzenkirch  (vgl.  G.  Leid 
und  G.  Steinmann,  Die  Renggerithone  im  badischen  Obef 
lande.  Mittheilungen  der  badischen  geologischen  Landesanslah- 
Bd.  II,  p.  615). 

2.  Donnerstag  den  23.  Auguet. 

a)  In  den  Lehmgruben  der  Ziegelei  AUschwijl  wurde  Sep 
tarienthon,  Hochterrasse  und  Lôss  beobachtet  {Livrei-Gm^^  ’ 


p.  38). 

h)  Die  Excursion  in’s  Wiesenthal  (Hornli,  Bôtteln,  Stetten^ 
wurde  genau  nach  Programm  ausgeführt  [Livret-Guide,  p- 
und  38). 

3.  Freitag  den  24.  August.  ^ 

Bei  Therwyl  konnten  am  Fichtenrainweg  und  am  Slulz''®® 
zwei  Tertiârprofile  zurn  Theil  in  ad  hoc  unter  Anieitung 
Herrn  D''  Gutzwiller  hergestellten  Aufschlüssen  gut  verto  s 
werden  [Livret-Guide,  p.  38  und  39).  Ferner  wurde 
Fliihenkette  durchquert  [Livret-Guide,  p.  39).  Am  Abhang^ 
Blauen  bei  der  Ruine  « Fürstenstein  » wurde  die  ôstliche  b*®* 
setznng  des  Gewôlbescheitelbruches  in  der  Blauenkette  [Lief  ’ 
Guide,  PI.  I V,  Prof.  1)  beobachtet  ; an  dem  steil  aufgcriciiteh’ ^ 
Nordschenkel,  bestehend  aus  Malm,  Oxford  und  Hauptrog®' 
slein  stossen  die  flach  südfallenden  Murchisonæschichtcn 
Südschenkels  ab. 


SGIIMIDT. 


EXCURSION  IV 


405 


4.  Sonnabend  den  25.  August. 

t>ie  Exciission  Flûhen,  Metzerlen,  Dittingen,  Zwingen,  Bris- 
^O-ch  wurde  programmgemâss  ausgefüfirt  {Livret-Guide,  p.  39 
und  40). 

5.  Sonntag  den  26.  August. 

6.  Hontag  den  27.  August. 

7.  Dienstag  den  28.  August. 

fc^iienfalls  genau  nach  dem  Programm  {Livret-Guide,  p.  43-46) 
^oiiaten  die  Ëxcursionen  im  osllichen  Aargauer  Jura  durch- 
Seführt  werden. 


Basel,  16.  Oktober  1894. 


3 


Bericht  über  die  Excursion  V im  ôstlichen  Jura 
und  im  aargauischen  Quartar^ 

VON 

F.  MÜriLBERG 


An  fier  Excursion  nahmen  wâhrend  allen  fünf  Tayreii  TlieH  : 
Ilerr  Dr.  K.  Beck  in  Stuttgart. 

» Dr.  Exgel,  Pfarrer,  in  Eislingen  (Württcmbcrg). 

» G.  Farncomue  von  Birmingham. 

» CoM.  Erm.  Ferrarts  in  Montcponi  (Sardinien). 

» Br.  Eberiiard  Fraas,  Professor,  in  Stuttgart. 

» Dr.  Friedlander  in  Berlin. 

» Holland,  Oberfôrster,  in  Heiinerdingen  (Württemberg)' 
» Eduard  Kocii,  Buchhândler,  in  Stuttgart. 

» W.  G.  Kortiials  in  Heidelberg. 

» Dr.  F.  Mühlberg  von  Aarau,  als  Excursionsleiter. 

» Max  Mühlberg,  stud.  phil.,  von  Aarau,  als  Assistent. 

Nur  wâhrend  der  vier  ersten  Tage  betheiligte  sich  : 

Ilerr  Dr.  J.  Früii,  Doeent,  in  Zürich. 

Am  ersten  Tage  machten  ausserdem  die  Excursion  mit: 

Herr  Andréas  Birciier,  Kaufmann,  in  Kairo. 

» Ringier,  Regierungsrath,  in  Aarau. 

Am  letzten  Tage  schlossen  sich  an  : 

Herr  A.  Byland,  stud.  phil.,  in  Zürich. 

» K.  ScHATZMANN,  sUid.  phil.,  in  Lenzburg. 


Am  Donnerstag  den  23.  August,  Abends  8 Uhr,  versanuncHcO 

sich  die  Theilnehmer  programmgemâss  im  naturhistorische>^ 
Muséum  in  Aarau  zu  den  nôthigen  Vereinbarungen  über  def 


* Livret- Guide,  p.  47-6-i;  pl.  V,  VI, 


MÜIILBERG.  — EXCURSION  V 


407 


^eilpunkt  des  Aufbriiches,  über  die  Befôrderung  des  Gepackes, 
sowie  zur  Entgegennalime  von  aufgezogenen  Exemplaren  der 
^fofiltafebi  und  der  geotektonisclien  Skizze  der  nordwesllichen 
Schweiz.  Herr  Dr.  Hundiiausen,  Eabrikant,  in  Hamm  (West- 
Plialen)  batte  eine  Kiste  voll  Aleiironat-Bisquits  und  Herr 
Birciier  von  Kairo  eine  Portion  syrische  Pfirsich-Paste 
(Ivoin-el-Dim)  als  Proviant  zur  Disposition  gestellt,  welche  mit 
l^ank  entgegengenominen  und  spâter  auf  dem  Marsche  mit 
^‘cstein  Erfolg  verwendet  wurden. 

j^achlier  kredenzte  die  Aargauische  Naturforschende  Gesell- 
®Giaft  den  Excursionstlieilnebinern  im  Saale  des  Hotels  zum 
^^ildenmann  einen  Willkomm -Trunk,  wobei  Herr  Professor 
L.  P.  Lteciiti  Namens  der  bewirthenden  Gesellschaft  Worte 
^erzlicher  Begrüssung  spracb,  und  der  Mannerclior  des  Cacilien- 
''ereins  von  Aarau  mehrere  Lieder  vortrug.  Ausserdem  erfreute 
*^er  Sanger,  Herr  Direktor  J.  Burgmeier,  die  Versaminlung  mit 
^eiiien  Solovortriigen.  Namens  der  Gâste  verdankte  den  Em- 
pfang  Herr  Professor  Dr.  E.  Fraas. 


den  nun  folgenden  fünf  Excursionstagen  war  die  Excur- 
*^^on  stets  vom  schonsten  Wetter  begünstigt. 

Bei  der  grossen  Mannigfaltigkeit  und  Complication  des  Ge- 
^**etes  jeder  einzelnen  Tages-Excursion  konnten  natûrlicli  nicht 
8lle  Verhaltnisse  derselben  besichtigt  werden.  Entsprecliend 
den  Wünsclien  der  Theilnelimer  und  der  Riclitung  der  jeweilen 
*‘®rrschenden  lebhaften  Diskussion  wurde  das  ursprüngliche 
^^rogramm  modifîzirt  und  erganzt.  Demgemâss  werden  nacli- 
^lehend  manche  im  Programm  nicht  oder  nur  kurz  angedeutete 
^'inkte  spezieller  erwâhnt. 


1.  Tag:  Freitag  den  2i.  August. 


Am  Freitag  den  24.  August,  frûh  um  6 Uhr,  setzten  sich  die 
Bxcursionstheilnehmer  von  der  Kettenbrücke  bei  Aarau  aus  in 
Bewegung.  Man  überzeugte  sich  von  den  im  Excursionsprogramm 
^'^schilderten  und  in  dem  Profil  Nr.  7 der  Tafel  V und  auf  dem 


^atsprechenden  Theil  der  geotektonischen  Skizze  der  nord- 
"'sstlichen  Schweiz  Tafel  VI  des  Livret-Guide  géologique  dar- 
S^stellten  Verhâltnissen. 

den  Effinger-Schichten  des  Gementsteinbruches  der  HH. 

Urlirvden  & C'“  am  Südostabhange  des  Achenberges  wurden 
I hübschen  Stauungserscheinungen  : Biegungen,  Ueberschie- 
Jniigen  und  Verwerfungen  in  Augenschein  genommen,  welche 


408 


COMPTE-RENDU.  — CINQUIEME  PARTIE 

offenbar  durch  Abrutsdiung’  dcr  frühcr  holier  am  Berg  hinaiif' 
ragenden  Schichten  entstanden  sind.  Am  SlrasseneinschiiiB 
übcr  der  Schellenbrücke  ist  die  Greuze  zwisclien  Malm 
Dogger  schôn  blossgelegt.  Unter  den  circa  4,5  Meter  mâclitigeo 
Birmensdorfer-Schichten  fiiideii  sich  hier  vom  Gallovien  niir  die 
Cordatusscliichten  als  gelbbrauner  thoniger  Eisenoolitli, 
Meter  machtig,  und  die  Athleta-Scliicliten  als  rollibraunef 
grober  Eisenoolitli,  0,2  Meter  machtig.  Die  MakrocephaluS' 
Schichten  scheinen  gânzlich  zu  fehlen. 

Die  Varians-Schichten  sind  circa  1,5  Meter,  die  ruppige» 
Discoideen-Schichten  circa  4 Meter  und  die  Spalhkalke  circa 
5 Meter  machtig.  Sehr  entwickelt  sind  : Der  Hauptrogensteia 
(circa  40  Meter),  die  blaugrauen  Mergel  der  Acuminata' 
Schichten  (circa  40  Meter)  und  die  oben  mergligen,  unten  au® 
harten  Bânken  bestehende  Pentacrinitenbreccie  (circa  46  Meter) 
in  welcher  wir  einen  Belemnites  giganteus  fanden  und  welche 
die  württembergischen  Excursionsgenossen  als  unteres  d de® 
Braunen  Jura  ansprachen.  Darunter  folgten  einige  harte  Baiih*^ 
von  Thonkalk  und  dann  die  Zoophycosbanke. 

Ein  eigenthümliches  Verhalten  zeigt  dieser  Schichtenkomple-^ 
direkt  ôstlich  der  Strasse  oberhalb  der  Schellenbrücke  in  tekto' 
nischer  Beziehung.  Durch  ein  tiefes  Erosionsthal  ist  er  von  deiu 
westlich  gelegenen  Rogenstein-Grat  des  Achenberges  getrenuti 
er  bildet  mit  dem  ôstlich  gelegenen  Bibersteiner  Ilomberg  al® 
dessen  Westfuss  ein  orographisches  Ganzes.  In  Wirklichkeit  i®*' 
er  aher  eine  Fortsetzung  der  Schichten  des  Achenberges. 
Bibersteiner  Homberg  bat  eine  dtirchaus  andere  Structur,  i'i' 
sofern  der  Dogger  dieses  Berges  circa  140  Meter  über 
oberen  Grenze  des  circa  50®  südfallenden  Doggers  oberhalb  dci 
Schellenbrücke  eine  Hache  Mulde  mit  stark  entwickeltem  Noi’d' 
schenkel  bildet  und  insofern  die  zu  erwartende  ostliche  FoB 
setzung  der  Schichten  des  Achenberges  und  der  Schellenbrüek® 
am  Südfusse  des  Homberges  erheblich  nach  Süden  zurücl'' 
geschoben  und  vom  südlichen  Tlieil  des  Doggers  des  Honibr®?' 
plateaus  überschoben  erscheint.  Das  ist  ein  im  ôstlichen  Ju®** 
ausnahmsweiser  und  daher  beachtenswerlher  Fall  einer  Uebei’' 
schiebung  eines  Schichtenkomplexes  durch  einen  nôrdhch  da 
von  gelegenen  Complex.  Sonst  ist  stets  das  umgekehrte  der  Fall- 
Au!  der  Hôhe  der  StafFelegg  war  namentlich  das  Ziisamnie*)' 
drângen  resp.  die  Vereiniguug  mehrerer  von  Westen  heraiisti'®* 
chender  Ketten  zu  einer  einzigen  Kette  zu  konstatiren  ; die  Muld®^ 


MÜHLBERG.  EXCURSION  V 


409 


(Jie  AusfülluniTen  der  Mulderi  zwisclien  diesen  Ketten  : 
Dogi^er-Miilde  der  Geissflidi-Wasserlluh,  die  Lias-Midde  des 
^ Neuen  Wolf  » und  die  Doj^g'er-Mulde  des  Asperstrichens- 
^ierzljej.g.çg  schrumpfen  g'egen  Osteri  rasch  zusammen.  Sic 
^•^licinen  zugleicli  dire  Südsclienkel  zu  verlieren.  Ihre  Nord- 
^chenkel,  welche  zugleich  die  Südscherdtel  der  jeweileii  nôrdlich 
Çelegenen  Ketten  sind,  gehen  sâmintlich  üstlich  des  Staffelegg- 
®sses  in  den  Südsclienkel  der  Gislifluh-Kette  über. 

Die  Miischelkalk-Scliuppcn  nôrdlich  der  Staffelegg  waren  an 
Strasse  sowohl  auf  der  Ost-  als  auf  der  Westseite  des  tief 
®*'igesclinittenen  Thaïes  deutlicli  zn  erkenncn  und  zwar  noch 
*^l'vas  koinplizirter  als  bci  dem  kleinen  Massstab  des  Profds  7 
4er  Tafel  V des  Livret-Guide  dargestellt  werden  konnte.  Der 
^^*>nd  der  nôrdlichsten  Schuppe  bildel  zugleich  die  Grenze 
dem  Ketten-  und  dem  Tafel-Jura,  welche  hier  leider 
durch  Trümmer  verdeckt  ist.  Die  Anomalie  der  Lagerungs- 
'"^rhâltnisse  dieser  Grenze  liess  sich  aber  leicht  daran  erkennen, 
^ass  auf  die  mehr  oder  wcniger  nach  Süden  gcncigten,  normal 
^^Dgenen  Muschelkalk-Tafeln  sehr  bald  (abseits  der  Strasse  zu- 
’iàchst  Liasmergel  und  tertiære  Nagelfluh)  an  der  Strasse  circa 
südfallende  Effinger-Schichten  des  Südschenkels  des  Ge- 
"'olbes  der  Kohlhalde  folgen. 

^aclidem  so  im  heissen  Sonnenschein  bcreits  ein  ansehn- 


lich 


fir  Theil  des  Tagesprogrammes  erledigt  war,  mundete  eine 


'^on  Herrn  Regierungsrath  Ringier  im  « Bâren  » in  Densbüren 


^^gebotene  Erfrischung  aufs  Reste. 


Auf  dem  Weg  von  da  nach  Herznach,  bei  der  IJmkippung 
Nordschenkels  des  Urgitz-Gewôlbes  und  angesichts  der 


,1 


Ura-Kagelfluh  des  Tafel-Jura  mit  den  meist  ans  Dogger  und 


^laltn 


bestehenden  eingedrückten  Gerollen  und  der  darauf 


^'®genden  alpinen  Geschiebe  am  Rain  bei  Ober-IIerznacb 


P|atzten  dann  die  Geister  iim  so  lebhafter  aufeinandcr,  um  sich 
Entwicklung  der  tektonischen  Vcrhaltnisse  und  die  Enl- 


**^cliufjg-  der  Jura-Nagellluh  klar  zu  machen.  Man  acceptirte 


^^'diesslich  die  Annahme,  dass  zur  Zeit  der  Bildung  der  Jura' 


N; 


agelfluh  der  jetzige  Südrand  des  Tafel-Jura  ein  Thaï  war. 
" bdlich  dieses  Thaïes  muss,  in  der  I^age  des  jctzigen  Nord- 
^^ades  des  Ketten-Jura,  bereits  cin  Gcbirge,  also  ein  in  Erosion 
.^Ç^'iffenes  Gebiet  bestanden  haben.  Nordwarts  müssen  die 
J'^^assischen  Schichten  noch  weit  über  den  Schwarzwald  hin- 
sich  erstreckl  haben.  Der  Schwarzwald  war  damais  ein 


1 


410 


COMPTE-RENDU.  CINQUIEME  PARTIE 


Stück  des  Tafel-Jura  und  vora  heutiçen  Tafel-Jura  noch 
durch  das  Rheintlial  ^etrennt.  Ans  dem  sanfl  südwârts 
neiçten  nôrdlicheii  Tafel-.hira  flosscn  damais  die  Bâche 
einer  den  Bâchen  des  heutigen  Tafel-Jura  entçegeng’esetztew 
Biclitung'  (immcrliin  aiso  g'ieicli  wie  die  heutigen  noch  tiefd 
eingefressenen  Bâche  des  südlichen  Scliwarzwaldes)  und  brach' 
ten  die  Gerollle  der  heutig-en  Jura-Nag-elfluh  mit.  Als  dann  aher 
wâhrend  nnd  nach  der  Hebung’  des  Jura  das  Bheinthal 
Basel  bis  Schaffhausen  crodirt  wurde,  wurde  dadurch  auch  def 
Schwarzwald  topographisch  vom  Tafel-Jura  getrennt  und  def 
heutige  Lauf  der  Gewâsscr  des  Tafel-Jura  veranlasst. 

Ganz  besonderes  Intéressé  schenkten  die  sâmmtlichen  Excui'" 
sions-Theilnehmer  den  prâchtig  entwickelten  Prolilen  der  petr^^' 
faktenreichen  Schichten  des  unteren  Malms  und  des  oberea 
Calloviens  in  den  alten  Steinbriiehen  cistlich  und  westlich  vo» 
Ilerznach. 


Im  Steinbruch  am  Ostabhang  des  Hübstel  z.  B.  findet  niaa 
un  ter  den  Effinger-Schichten  (Wechsel  von  grauen  Mergala 
und  hellen  hydraulischen  Kalkbânken)  : 

1,2  Meter  Birmensdorfer-Schichten  (knollige  Kalke  ui^ 
Mergel  mit  vielen  typischen  Ammoniten,  Belemniten,  Cidarite*' 
und  Spongien)  ; 

0,35  Meter  Cordatus-Schichten  (graue  braunknollige  Merg'd 


thonige  Eisenoolithe  mit  vielen  gelbbraun 


gefârbten  Petra 


fakten)  ; 

0,65  Meter  kirschrothe  Eisenoolithe  mit  vkmmonites  tlexicosta' 
tus,  Haifischzâhnen  und  Belemniteles  hastatus  und  latesidcata®' 

0,9  Meter  rothe  Eisenoolithe  des  Ammonites  athleta, 
coronatus  voll  von  Petrefakten  ; 

2,3  Meter  obéré  Makrocephalus-Schichten  (grau-merglig 
rothbraun-oolithisch  voll  von  Petrefakten)  ; 

2.0  Meter  mittlere  Makrocephalus-Schichten  (meist  haft® 
kornige  Bausteine)  ; 

15.0  Meter  (angeblicli)  untere  Makrocephalus-Schichten 
obère  Varians-Schichten  (blaugrauer  Lâtt). 

Ein  Sammler  batte  zu  Handen  der  Geologen  cine  ansehnlia*^ 
Menge  von  Versteinerungen  zum  Verkauf  angeboten.  So  aia 
in  Folge  des  Sammeleifers  der  Herrcn  an  Ort  und  Stelle 
bald  eine  grosse  Kiste  voll  Petrefakten  zur  Versendung  gefid*  ' 


uiid 


Imrnerhin  verzôgerte  sich  dadurch  der  Heimmarsch. 


Auf  diesem  wurde  ziinâchst  den  glacialen  Ablagerungcn 


der 


Ml  IILIÎEUG. 


EXCURSION  V 


411 


ÜiTig-egend  Aufmerksamkeit  geschenkt.  Eine  klassisclie  Stelle 
findet  sich  arii  untern  Tlieil  des  Fahrwegcs,  der  von  Herznach 
^Uni  Hübstel  hinauf  führt.  Im  unteren  TJieil  des  Weges  stehen 
^ie  Makroceplialiis-Schichlen  an.  Iloher  folgen  die  Eisenoolitlie 
Atlilela-Schicliten,  darauf  die  Gordatus-,  Birinensdorfer- 
|'nd  Effinger-Schichten.  In  den  liartcn  kalkreichen  Bânken  der 
®Izteren  ist  unlângst  ein  Sleinbruch  zur  Ausbeutiing  von 
'ydraulischeni  Kalk  erolliiet  worden.  Die  Schicliten  fallen  nur 
^■fca  S**  nach  Süd,  die  Gesteinsoberflâcbe  dagegen  ist  circa  12® 
«ach  Süd  geneigt,  schneidet  also  die  ScliicliLung  schief.  Auf  ilir 
eine  circa  4,2  Meier  rnâclitiçre  Grundinoræne,  deren 
Derste  1,2  Meter  in  Humus  mit  wenig  Steinen  umgewandelt 
Die  Gerolle  der  tiefer  liegenden  Grundmoræne  sind  nur 
^yenig  verwittcrt  und  meist  jurrassischer  Ilerknnft  ; docli  finden 
auch  alpine  Kalke,  Kiesel  und  Gneise  darunlcr.  Als  man 
'ese  Grundmoræne  abdeckte,  erwies  sich  die  Oberilâche  des  an- 
^^Gienden  Gesteins  selir  scbon  gegli'ittet  und  in  der  Richtung  von 
‘ ud  nach  Nord  (Thalrichtung)  geschramml,  ein  seltener  Fall 
®'nes  unzweifelliaften  Gletscherschliffes  auf  der  Nordseite  des 
lura. 

l’îi  L^ebrigen  ist  Gletscherschutl  in  der  Umgebung  von  Ilerz- 
Ijach  sehr  verbreilet  ; wir  Irafen  solchen  noch  nachtraglich  auf 
ein  Windelenrain  am  Aufstieg  zum  Eggcrwald  bci  der  Rück- 
nach  Aarau,  wo  zum  zvveiten  Mal  übernachtet  wurde. 

Anlasslich  sind  altéré  Angaben  (auch  des  Livret-Guide)  da- 
2u  berichtigen,  dass  auf  dem  Hübstel  nicht  marines  Miocæn 
'üid  Gletscherschutl,  sondern  nur  Jura-Nageüluh  liegt,  in  wel- 
/er  allerdings  einzelne  Gerolle  von  marinem  Miocæn  enthalten 
**iüd,  welches  also  zur  Zeit  der  Bildung  der  Nagelfluh  in  dem 
^®hlier  durch  Erosion  abgetragenen  nordlichen  Theil  des  Tafel- 
■ Ira  vorhanden  gewesen  sein  muss. 


Wir 


•'ir  fuhren  von 

«irekt 


2.  Tag:  Samstag  dsn  25.  Augnst. 
Aarau,  in  Abweichung 


Programm, 
rabeii  hin- 


in  Anweicnun<r  vom 
nach  Lâufelfingen.  Von  da  durch 
®*ifsteigend  kann  man  sich  am  besten  von  der  Schuppenstruktur 
^ h lokaler  Faltung)  des  Muschelkalkes  des  Hauensteingebirges 


üb( 


erzeugen. 
lia 


der  Salzthon  und  der  untere  etwas  schiefrige  Dolomil 
J,®*  Icichter  verwittert  als  der  Hauptmuschelkalk,  hat  auch  die 
®osion  in  jenen  krâftiger  wirken  konnen.  An  entsprechenden 


412 


COMPTE-RENDU.  CINQUIÈME  PARTIE 


Stcllcn  wiirde  dadurch  der  Hauptmiischelkalk  vom  Bach  iinter' 
fressen  iind  cin  stafîclfürmig-es  Bachbett  inodellirt.  Die  horizon' 
talen,  resp.  selir  scliwacli  g-eneigten  Strccken  des  BachbeU®*’ 
verlaiifen  in  linterem  Dolomit  iind  Salzthon,  die  steilen  felsigon 
Tiieile  bezeichnen  die  Lage  des  Haiiptmuschelkalkes.  UnniiBo^' 

bar  über  dem  lintern  Dolomit  bildet  der  Haiiptmiischelkalb 
jeweilen  6-10  Meter  hohe  senkrechte  Felswiiiide,  über  \velch<^ 
der  Gsiegbach  in  charakteristischen  Wasserfallen  herabstürzO 
An  diesen  Steilen  bat  sich  stets  aiicli  Kalktulî  ansgeschieden? 
welcher  die  Gestalt  jener  Wasserfâlle  nachahnit. 

Aile  diese  Steilen  sind  geeignet,  die  normale  Lagernng 
Muschelkalkes  in  jedem  einzelnen  Thalabschnitt,  also  aiich  nn 
ôstlichen  iind  westlichen  Theile  des  Gebirges,  in  welcheni 
Graben  erodirt  ist,  zii  erkennen. 

Damit  stimmt  aiich  die  Lagernng  des  Steinbriiches  am  We» 
westlich  des  Grabens  iind  in  den  Aufschlûssen  am  Weg  bst' 
lich  des  Grabens  überein,  welche  wir  sâmmtlich  besiicht  habc*n 

Zwischen  den  beiden  lintersten  Wasserfallen  ist  eine 
cordante  Ueberschiebnng  einer  nicht  mehr  in  voiler  Miichtigkei^ 
erhaltenen  Schnppe  von  Hauptmiischelkalk  über  den 
schenkel  der  Miilde  bemerkensvverth,  zn  welcher  der  südlicb® 
(iintere)  Theil  der  lintersten  Miischelkalkschuppe  gefaltet  ist- 

In  der  mittleren  Partie  wurde  aiif  eine  Stelle  aiifmerksani  g® 
macht,  wo  ein  Theil  des  Bâches  zii  versickern  scheint,  und 
Vermiithung  geaussert,  jenes  versickernde  Wasser  môchte  bd 
tragen,  die  starke  kalte  Quelle  zu  speisen,  welche  aus  der  Deck^ 
des  nôrdlichen  Theils  des  Tunnels  hervordringt. 

Nach  einer  kurzen  Erfrischung  in  Lâufelfingen  stiegen 
vom  lintern  Theil  des  Dorfes  aus  über  Dogger,  Malm,  tertiai*^*' 
Süsswasserkalk,  Jura-Nagelfluh  und  Mergel  des  normalen 
Jura  in  der  Richtung  von  Haldenacker  bis  zum  Wâldchen  su 
lich  Rapp  hinauf. 

In  der  darülier  gelegenen  Wiese  trafen  wir  wieder 
wasserkalk  und  einzelne  Malm-Felsstücke  (zum  Theil  bcder 
von  herabgestürzten  Muschelkalktrümmern),  noch  hohcr  ^ 
Wald  westlich  Breite,  aber  noch  unter  den  von  Miischelk^ 
gebildeten  Flühen  des  Waltens  ein  starkes,  schief  gegen  West®’’ 
bis  790  Meter  ansteigendes  Felsland  vom  südôstlich  gcneigt®' 
Hauptrogenstein,  welche  also  sâmmtlich  sich  in  umgekehi 
Lagernng  befinden  und  als  aufgeschürfte  Fetzen  des  theiR'^®’®^ 
umgestülpten  Südrandes  des  Tafel-Jura  anzusehen  sind. 


MÜtILBERG.  EXCURSION  V 


413 


Westlich,  in  der  oberen  Diestisbere'weid  Irafenwir  in  oleicher 
''^eise  unterhalb  des  Muscbelkalkes  an  der  nordwestlichen  Eckc 
des  Wallens  aufg-escliüri'tcn  Kcnper,  dcssen  bunLc  Mergel  nnd 
%ps  wir  auch  oberlialb  nnd  sndlicli  von  Melstel  direkt  über 
deii  Effingrer-Schichten  des  unteren  Malins  antrafen. 

llieser  untere  Malm  gehôrt  jedoch  in  normaler  Lagernng-  zu 
deii  Doggergewôlben  von  Melslel-VVitwald  ; er  zielit  sich  von  da 
Segen  Westen  durch  Delle  gegen  Eplingen  liinab.  Das  siidlich 
davon  ebenfalls  gegen  das  Eptinger-Tliâlcben  binabsinkende 
'elsband  ist  llauptrogenstein  offenbar  das  Analogon  des  oben 
^l’Wahnten  Hauptrogensteins  unter  dem  Muschelkalke  der  nord- 
^**tlichen  Ecke  des  Waltens,  also  ebenfalls  aufgestülpter  nnd 
liber  den  nôrdlich  gelegenen  Malm  binüber  gescbürfler  Süd- 
l'atid  des  Tafel-Juras. 

Nach  genügender  Mittagspause  und  eingetretener  Kühlung 
®^digten  wir  den  Rest  des  Tagesprogrammes,  konstatirten 
*6  sebr  verscliiedene  Entwicklung  der  Muscbelkalk-Falten  und 
'^cbuppen  ostlich  und  westlich  des  südliclien  Thcils  des  Tbâl- 
^bens  zwischen  Stammburg  und  Mengen,  die  Scliuppenstruktur 
Lias  und  Kenpers  von  Nieder-  und  Ober-Bülchen  und  des 
iiggers  des  Lauchbcrges  und  genossen  den  Sonnen-LTntcrgang 
"^'iddic  herrliche  Rundsichtaufdcm  Gipfel  des  Belchens  (IlOOM). 
_ bichon  beim  Aufstieg  war  den  uns  begleitenden  württember- 
?*sclien  Geologen  der  Keupersandstein  auf  der  Passhobe  bei 
II'  sogenannten  « oberen  Weid  » aufgerallen.  Eine  genauere 


de 

IT' 


bi 


utersucliung  desselben  beim  Abstieg  liess  crkennen,  dass  sich 
J unter  Grypliitenkalk  und  rothcn  Keupcr-Mergeln  ein  Bonebed 
j^’Dzieht,  welches  übrigens  sclion  früher  von  Peter  Merian  er- 
nuiit  worden  ist.  Der  Abcnd  war  bereits  zu  sehr  vorgerückt, 
die  Verhâltiiisse  klarzulegen.  Eine  spâtere  Untersiichung 
den  Beferenten  lieferte  jedoch  eine  Anzahl  Steinkerne. 
10  llerren  Dr.  G.  Beck  und  Profesor  Dr.  E.  Fraas  in  Stutt- 
^'iri  crkanntcn  darunter  folgende  Species  ; 


Avicula  contorta,  Portl. 

(nur  der  Abdruck  eines  Bruclistückes). 
Cardium  rhæticum,  Mer. 

Pecten  Valonensis,  Defr. 

Mytilus  minutus,  Goldf. 

Myacites  Ouenstedti,  Gümbel. 

Nucula  alpina,  W. 

Cardium  cloacinum,  Ouenst. 


414 


COMPTE-RENDU.  CINQUIÈME  PARTIE 

Hienach  ist  es  also  ausser  Zweifel,  dass  wir  iii  jenen' 
Bonebed-Sandstein,  tjpisches  « Rhât  » identisch  mit  d®*’ 
« Niirtiiig-er-Contorta-Zone  » vor  uns  haben,  mit  welcher  cS 
auch  petrographisch  ganz  übereinstimmt. 

Das  çleiclie  Gcstein  fiiidct  sicli  auch  im  obereii  Keupcr 
barisbergkettc  von  Wiicst  bis  Scliwengi,  in  der  Passwang'-Kctt*^ 
von  Bolchen  über  Limmerii  bis  zur  « Holien  Winde,  » in  det 
Ülbnet  Kette,  in  der  Vorburg-Kette  bci  Meltingen  und  Erscb' 
wil  (liier  wurdc  der  Keupersand  friiber  zur  Glasfabrikation  vet' 
wendet)  und  endlich  in  den  Geberschiebungsklippen  des  Gli<'s 
und  des  Rechtenberges  bei  Reigoldswil,  des  Balsberges  und  des 
Brand  bei  Bretzwil  (nach  P.  Meriau  und  A.  Millier  auch  bel 
Grüth  bei  Muttenz). 

Nach  dem  heissen  Tag  erholten  wir  uns  wieder  vollstandin 
bei  der  trefllichen  Bewirthung  und  dem  guten  Nachtlager  ii" 
Kurort  Kirchzimraer. 


3.  Tag:  Sonntag  den  26.  Angust. 

Wir  wichen  vom  Programm  etwas  ab.  Schon  vor  dem  allg'®' 
meinen  Abmarsch  sammelten  einige  Ilerren  ôstlicli  oberhadi 
Kirchzimmer  ans  herabgerutschtein  Gestein  Ammoniten  dei' 
Murchisonæ-Schichten . 

Dann  schhigen  wir  (statt  gegen  Schônthal  im  Westen)  de» 
Weg  nach  Schattenberg,  Unterwald  und  Humbelbergli  im  Nord' 
osten  ein.  Wir  bekamen  liiebei  die  westliche  Fortsetziing  de* 
Rogenstein-Schuppen  des  Profils  5 im  Lauchberg  zu  seheii.  Pi» 
Verhaltnisse  sind  jedoch  in  der  W^^aldweid  etwas  komplizirl»* 
als  in  ienem  Profil  angegeben  ist. 

•f  ^ n ‘ ^ 

\vir 
die 

Ueberschiebung  steil  siidfallenden  normal  lagernden  H»»P^ 
rogensteins  des  bis  880  Meter  hoch  ansteigenden  Grates  in 
westlichen  Verlangerung  des  Stierenberges,  über  den  nordlie  * 
davor  liegenden  unteren  Malm.  Dieser  Grat  ist  der  Nore' 
schenkel  der  (selbst  wieder  mit  oberem  Dogger  und  untere»’ 
Malm  erfüllten  ellipsoidisclien)  Mulde  von  Schattenweid,  weleP** 
im  Osten  (bcim  Kirchzimmer)  mit  den  hochansteigenden 
kôpfen  der  Ankenballe,  im  Westen  (bei  Spiltel)  mit  eiuer  tie[e'* 
Einsenkung  endigt.  Es  liegt  also  hier  der  Nordrand  der  s»‘  ' 
lichen  (Schattenweid-)  Mulde  auf  dem  Südrand  der  nordlieli'^** 


Westlich  der  Glus  südlich  des  Humbelkoplli  konstatirten 
(übereinstimmend  mit  dem  ôstlichen  Theil  des  Profils) 


MÜHLBERG.  — EXCURSION  V 415 

fluide,  vvelche  nordlich  Holznacht  sogar  noch  mit  Molasse  er- 
'üllt  ist. 

Die  Westseite  des  Thaïes  der  « Vordcren  Frenke  » bei  Spittel 
insofern  mit  der  Ostseitc  iibereiii,  als  die  westliche  Fort- 
Setziing'  der  oben  erwâhnten  nôrdlichen  Mulde  bei  Schellenbcrg 
J^nd  Waldiiütte  in  âlinliclier  Weise  entwickelt  ist,  wie  die  ôst- 
iche  bei  Holznacht  ; aïs  ferner  südlich  davon  ebenfalls  eine  ans 
gebildete  Mulde  (des  Bilsteins  und  der  Nennbrunnfluh) 
•^Mstirt  und  als  endlich  der  Nordrand  dieser  Mulde  ebenfalls 
den  unteren  Malm  des  Südrandes  der  nôrdlichen  Mulde  hin- 
*iber  geschoben  erscheint.  Dagegen  ist  die  westliche  Fortsctzung 
südlichen  Mulde  am  Bilstein  und  der  Nennbrunnfluh  weit 
'olier  gelegen  und  es  ist  davon  fast  nur  noch  der  Mulden- 
’ern  erhalten.  Er  steigt  als  lange  schmale,  nordlich  und  südlich 
steilen  Flühen  begrenzte  unebene  Rogenstein-Platte  von 
eiR  812  Meter  hoch  gelegenen  Felskopf  westlich  Spittel  über 
'Dtein  (905  Meter)  gegen  Kellenberg  (970  Meter). 

^ Deber  das  Detail  der  tcktonischen  Verhaltnisse  im  Kuni- 
s^aben  und  an  der  Bilsteinfluh  gedenkt  der  Referent  spiitcr 
ïi^aauere  Mittheilungen  zn  macheu. 


Wir  stiegen  von  Spittel  ans  über  die  Effinger-Schichten  der 

•(rdlichen  Mulde  zum  nôrdlichen  Fluh-Band  der  vorhin  er- 

ahnten  Rogenstein-Platte  hinan.  Rangs  dersclben  gelangten 

auf  angenehmem  schattigen  Fusspfad,  wo  leider  die  Auf- 

Iferung  des  Doggers  auf  den  Effinger-Schicliten  durch  Trüm- 

xerdeckt  ist,  bis  zu  der  Stelle,  wo  ein  vom  Kellenberg  her- 

Oniniendes  Bâchlein  im  Winkel  zwischen  der  Bilsteinfluh  und 
lein 


b: 


südlichen  Theil  der  Neuenbrunnfluh  einen  Wasserfall 
Hier  und  von  da  bis  an  das  nôrdliche  Ende  der  Neiin- 

des  Rogensteins 


l^'blet 

^^onfluh  ist  die  Grenze  der  IJeberschicbun 


die  darunter  liegenden  Effinger-Schichten  pracïitig  ent- 
'ïad  ganz  scharf.  Die  Mergel  der  Effinger-Schichten  er- 
)einen  da  âusserst  « gequâlt  » und  theilweise  in  Klüfte  und 
. ^cken  des  aufgelagerten,  stellenwcise  in  sich  seibst  verscho- 
aen  Rogensteins  hinein  gcquetscht. 

Dmstand,  dass  der  vorhin  erwahnte  Bach  im  Winkel 
^y*schen  der  Bilsteinfluh  und  der  Neunbrunnfluh  cinc  tiefe 
^rodirt  hat,  lâsst  zwar  die  Neunbrunnfluh  als  ein  von 
Q ^'Dteinfluh  unabhiingigcs  orographisches  und  tektonisches 
bzes  erscheinen.  Allein  die  genaue  Untersuchung  zcigt,  dass 


416  COMPTlî-RENDU.  — CINQUIEME  PARTIE 

die  Neunbrunnfluli  aus  zwei  Haiiptstûcken  besteht.  Das  sud- 
liche  Stück  fâlll  mâssig  nacli  Norden  und  g-ehôrt  zur  RogensteiH' 
Plalte  der  Bilsteinlkdi.  Das  iiordliche  Stück  dagegeii  ist  eio® 
selbslandige  Rogenstein- Miilde.  Die  Greiize  beider  Stücke 
sclion  von  weitem  an  cincr  waldigen  Lücke  in  dem  nordwârt® 
ziidein  plôtziich  liüher  geleg-enen  Felsband  zn  crkennen,  durcb 
welche  man  anf  einem  s.teilen  Pfad  (Felsenwegli)  hinaufsleig®*^ 
kann.  An  dieser  Stelle  ist  der  Nordrand  des  südlichen  Rogei*' 
steinstückes  ganz  deiitlich  iinter  den  Sûdschcnkel  des  nordlicbe'J 
muldenfôrinigen  Rogensteinstückes,  resp.  zwisciien  diesen  u® 
die  darunter  liegenden  Effmger-Scliicliten  keilforniig  liinein 
schoben. 

Von  dieser  Stelle  an  nordwarts  finden  sich  zwisciien  deH* 
Rogenstein  nnd  den  Effinger-Schichten  auch  deutliche  ebenfod® 
gequetschte  Massen  von  Varians-Schicliten. 

Der  Südsclienkel  des  nordliclien  Rogensteinstückes  steig*' 
gegen  Westen  zur  Vorderen  und  Hinteren  Egg. 

Unter  dem  60®  Süd-fallenden  kniefcirmig  aufgebogenen  Noi  , 
sclienkel  liegt  ein  zweites  Stück  Ilauptrogenstein.  In  der  Kb'^J 
zwisciien  beiden  fanden  die  Herren  Fraas  und  Holland  diesi^® 
nur  eine  kleine  undeutliclie  Ostrca.  Auf  einer  früliern  Excursi^^ 
mit  Ilerrn  Dr.  A.  Rotlipletz  konnten  dieser  Runse  folgcn®^®’ 
alsdann  von  den  Herren  Greppin  und  de  Loriol  bcstim'^'^® 
Petrefakten  des  unteren  Dogger  entnommen  werden  : 


Gidaris  Zscliokkei  Des. 

Cidaris  cucumifera  Ag. 
Terebratula  Meriani  0pp. 
Mytilus  cuneatus  Sow. 

Pecten  articulatus  Sclil. 
Nerinea  pseudopunctata  Voltz. 


Man  muss  also  annehmen,  dass  hier  eine  Umstülpnng 

Nordsclienkels  des  nôrdliclisten  Stückes  des  auf  den  Malm 

Schellenberges  hinüber  geschobenen  Rogensteins  vorliege. 




^ ^ 

gemâss  folgt  denn  auch  unter  diesem  nordliclien  Theil,  z' 

etwas  zusammengedrangt  und  etwas  gekrümmt,  die 

alleiil^® 


die  g® 

Schichtenreihe  von  den  Varians-Schichten  bis  zum  Koral 


des  Rauracien  in  umgekippter  Lage. 

Meine  Darstellung  der  tektonischen  Verhaltnisse 
komplizirten  Stelle  ist  leider  von  der  Lithographie  in  Proè^  ^ 
Tafel  V des  Lwret-Gnide  (trotz  Korrektur)  nicht  richtig 


MLIILBEIUÎ. 


EXCURSION  V 


417 


^^geben  wordeii.  Icfi  hofFe  dieselbe  demnaclist  in  g-eiiiig-end 
fet'osseni  Massslab  publiziren  zu  kônnen. 

Von  dieser  Stelle  stiegen  wir  über  Neunbnmnweid  durch 
Villa  des  Herrn  Hurckhardl-Hauslcr  in  Base!,  wo  wir  dnrcli 

1 runk  ireundliclist  erqnickt  wnrden,  nacli  Waldcnbur»- 
•‘inab.  ® 

Oberlialb  Waldenbiirg-  ist  der  iintere  Malin  nnd  der  obéré 
von  der  Strasse  angescliniUen.  Es  finden  sicli  da  unler 
Jiiâchtigein  Argovien,  dessen  iintere  I.ager  ans  harlem  hjdrau- 
•scliein  Kalk  der  Effinger-  nnd  Birmensdorfer-Scbiclilen  be- 
stelien  : 

Circa  2 Meter  Oxford-Mergel  ; 

Girca  0,5  Meter  Eisenrogenstein  der  Atldeta-Schichten  ; 

Virca  2 Meter  Dalle-nacrée  ; 

'-ii'ca  35  Meter  graue  zum  Theil  eliailles-artige  Mergel  der 
^krocephalus-Scbicbten  ; 

Virca  10  Meter  Varians-  nnd  Discoideen-Scbichten. 
‘^achniittags  erledigten  wii' den  nbrigen  Theil  des  Excursions- 
^ogiamines  anf  déni  Wege  nacb  Giing,  Kastelenliorn,  Beet- 
*^ken,  Reigüldswil. 


i.  Tag  : Montag  den  27.  August. 

Wir  wâldten  unter  den  beiden  vorgesehenen  Rontcn  die- 
liber  die  Wassert'alle.  Das  Erofil  lângs  dieses  Weges  lïilirt 
^l'rcb  die  Grenze  zwisclien  dem  Ketten-  nnd  déni  Taiel-Jura. 
^ ^ gaiize  Scliichtenfolge  voin  Muscbelkalk  bis  ziini  oberen  Malm 
tertiaren  Süsswasserkalk  ist  meist  prachtig  aufgesclilossen. 
Mnlde  der  Wasserfalle  liegt  sowolil  in  der  Ricbtnng  von 
nacb  West  aïs  von  Siid  nacli  Nord  an  der  Grenze  zwisclien 
aargauischen  und  der  bnrgnndischen  Faciès  des  Argovien- 
so  dass  z.  B.  das  obère  Argovien  aiif  der  Südseite 
•'Mnlde  aïs  Mergelkalk,  anf  der  Nordseite  dagegen  an  der  En- 
••^fluli  als  Korallenkalk  entwickelt  ist. 
on  der  « Vorderen  Wasserfalle  » ans  stiegen  wir  über  die 
welche  den  Südsclienkel  der  von  inittlerem  Malm  gebil- 
Ijj.  Mnlde  zwisclien  der  Vorderen  und  Hintereii  Wasserfalle 
(|:  S*-'gen  Osten  zur  « Hinteren  Egg»  liinauf.  Man  muss  anf 

VVeg  bestândig  Handstûcke  des  Gesteins  sclilagen,  uni 

aiinlich 


Stelle  zu  finden,  wo  der  gleicli  geneigle  und 
Ij  ^ âlinlicli  gefârbtc  nnd  besclialfene  llanptrogenstein  der 
ci'schiebungsklippe  der  Hinteren  Egg  anf  dem  oolitliisclien 


6'  CONCn.  CÉOL, 


27 


418 


COMPTE-RENDU.  — CINQUIEME  l'ARTIE 


Malm  des  Sfldschenkcls  der  Mulde  direkl  imd  lâuschend  so 
aulsitzt,  als  ob  er  die  richtige  Fortsetzung  desselben  wâre. 

Südiich  von  diesem  Hauplrogenstcin  trirt't  man  zwischen 
Hinteren  Egg  und  dcm  Kellenkopfli  den  unteren  Dogger  direkt 


auf  Effinger-Scliicliten  aidsitzen. 


Indcni  man  zum  KellenkopHi,  dem  wesllichcn  Auslanfer 
zweiton  ebenfalls  normal  gelegcnen  Kogensteingrates  hiniibei' 


steiat  nnd  aucb  den  Fuss  dièses  Grates  untersucbl,  überzeUj, 


man  sich  leicht,  dass  aucb  dieser  zweile  Rogensteingrat 


direkt 


anf  den  Effinger-Schichten  aufsitzt,  welche  znm  drilten  untei' 
sien  Rogensteinkamm  gebôren.  Dieser  unterste  Complex  ron 
Hauptrogenslein  ist  die  direkte  ostlicbe  Verlângerung  des 
Rogensteins  am  l'asswang,  also  der  ganz  unzweifelhafte  wiik 
liche  Nordscbenkel  der  Passwang-Kette. 

Mein  um  die  Erforscluing  dieses  Gebietes  hochverdientei 
Freund  Herr  Ed.  Greppin  bat  inzwiscben  iiber  die  Umgebn»® 
der  Neunbrnnnflub  nnd  iiber  diejenige  des  Kellenkôptii  in  k-* 
gîinznng  seiner  früberen  Mittbeilungen  neue  Profile  veroffe'd 
liclit  {Ueher  intéressante  Lagerungsverhâltnisse  in  der 
wang-Kette,  von  Ed.  Greppin.  Verbandinngen  der  naUn" 
forsebenden  Gesellscbaft  in  Basel,  Bd.  XI,  Heft  1).  In  sein®" 
Begleitworten  bebl  er  vorzngsweise  dasjenige  bervor,  vvofif* 
wir  von  einander  abweieben,  d.  i.  die  Ilypolbese  iiber  die  Ei't 
wickbing  dei'  eigenlbiimlicben  Lagerungsverbaltnisse.  Midi  ab®* 
freute  es,  zu  konstatiren,  dass  wir  in  der  Auffassnng  der  fkat 
sacben  sclbst,  d.  b.  Stratigraphie  nnd  I.age  des  Anstebenden) 
einig  sind.  Ic.b  muss  ancb  jetzt  an  der  Dentnng,  welcbe  ieb 
Lioret-Guide  gegeben  babe,  l’estbalten.  Die  Hintere  Eggj  ‘ 
Kellenkôplli  nnd  die  Neunbrnnnflub  steben  mit  ibrem  la 
dii'ekt  auf  jüngeren  Sebiebten  (nnterem  Malm);  es  sind  a^ 
Ucberscbiebnngsklippen.  Die  von  Herrn  E.  Greppin 
neten  IJmbiegnngen  des  Fusses  der  Vorderen  Egg  nnd  f 
Kellenkopfli  sind  in  Wirkiiebkeit  niebt  nur  niebt  sicbtbar, 
dern  es  ist  ancb  kein  Platz  dafiir  vorbanden.  Waren  die  Voi’dcJ  ' 


nnd  das  nôrdlicbe  Stiiclc  der  Nennbrnnntlnb,  wic 


Iler>' 

so 


Kfrfr 

Greppin  annimmt,  der  Nordscbenkel  der  Passwang-Kette, 
miissten  darnnter,  resp.  innerbalb  des  bjpotbetiscben  ^ 
scbenkels,  im  Gegensatz  zu  dem,  was  tbatsacblicb  der  Fall  'S  ’ 
altéré  Sebiebten  liegen. 

Unsere  Excursionstbeilnebmer  konnten  sicb  von  der 
lieben  und  instniktiven  Rnndsicbt,  welcbe  man  anf  dem  Ke 


MUIILIÎERG. 


EXCURSION  V 


419 


kopfli  g-eniesst,  kaiim  treniien.  Ein  Theil  der  Herren  machte 
''oii  da  ans,  in  der  Absiclit,  Petrefakten  zu  sainmeln,  eineri 
^bsteclier  zu  den  Merg-elgruben  im  imteren  Dog-ger  in  der 
‘ cbwanglenweid.  Sic  trafen  dann  mit  den  Uebrigen  in  Mümlis- 
zusammcn. 

Von  hier  aus  fulircn  wir  auf  einem  Lciterwagen  diirch  die 
^eiden  Clusen,  woliei  von  Zeil  zu  Zeit  gchalten  und  aus- 
g'estiegen  wurde,  um  sich  von  den  dortigen  Gewolbe-Ucber- 
zu  überzeugen.  Diejenigen,  welche  in  diesen 
gen  und  Verwerfungen  nur  modilizirte  Falten 
*ehen  wollen,  mocbte  ich  auf  die  Verhaltnisse  in  der  südwest- 
'chen  Verlangerung  des  Profils  der  Oensinger-Clus  bei  Wolfis- 
^crg  verweisen,  wo  von  einem  « Mittelschenkel  » nichts  zu 
‘^ehen  ist. 

4Vieder  in  Aarau  angelangt,  wurden  die  Exeursions-Theil- 
J^ehiner  von  der  Aargauisclien  Naturforschenden  Geselischaft,  in 
erbindung  mit  dem  Regierungsrath  des  Kantons  Aargau  und 
Stadtrath  von  Aarau,  zu  einem  Naclitessen  iin  « Wilden- 
’*iann  » eingeladen.  Sic  wurden  liiebei  namens  des  h.  Regie- 
*i'»gsratlies  von  Herrn  Landammann  Conrad,  namens  des 
fadtrathes  von  Aarau  von  Herrn  Stadtammann  Schmidt,  und 
'|atnens  der  Aargauischen  Naturforschenden  Geselischaft  von 
d'en  Vice-Prasidenteii  Herrn  Professer  Dr.  L.  P.  Liechti  be- 
Aiisst.  Im  Narnen  der  Geologeu  antworteten  die  Herren 
r-  E.  Fraas,  Dr.  Engel,  Dr.  Reck  und  Dr.  Korthals,  welche 
î'Ugleich  dem  Excursionsleitcr  und  seinem  Assistenten  herz- 
'dien  Dank  aussprachen.  Der  Abend  wurde  durch  die  musika- 
'*^chen  Vortrage  der  Herren  Dr.  Ilirzcl,  Nieper  und  Direktor 
odelbergcr,  sowie  namenllich  auch  durch  die  âusserst  gelun- 
4enen  und  humorvollen  Zauberkünste  des  Herrn  Karl  Bührcr 
^^rschonert  und  crheitert. 


-wiienungen  ; 
^cberschiebun 


5.  Tag  : Dienstag  den  28.  Angust. 

^ lier  frühe  Morgen  wurde  der  Resichtigung  der  geologischen 
' arninlungen  des  naturhistorischen  Muséums  gewidrnet. 

. Hie  früher  so  intéressante  Kieso'rube  an  der  Ruchserstrasse 
*'  jetzt  leider  ausser  Betrieb  und  lolintc  den  im  Programm 
'"®k?csehenen  Besuch  nicht  mehr. 

Wir  reisten  daher  dirckt  zu  den  Steinbrüclien  in  der  Meeres- 
^•^lassc  des  Herrn  .1.  Widtmer  beim  Steinhof  in  Dottikon.  Der 


420 


COMPTK-lieNDÜ.  CINOUIEME  EAliriE 


Sandstein  ist  reich  an  Petrefakten  iind  ausg-ezeiclineL  dui’ch 
seine  discordante  Parallelstruktiir.  Am  Siidrand  des  Bruches 
war  das  discordante  Anstosse?!  von  Grundmoræne  an  deu 
vertikal  abfallenden  resp.  erodirtcn  Sandstein  beinerkenswerth- 

Der  Besitzer  demonstrirtc  nicht  nur  die  ganzen  Einrich- 
tungen,  sondern  verpllichtete  die  Gesellschaft  aiich  durch  ein 
krâftiges  Mittagsmahl  in  seinem  Wolinhaus  in  Olliinarsingen 
herzlichem  Dank. 

Ilierauf  wnrden  noch  die  Sandsteinbrüche  von  Mâgenwil 
und  Eckwil  besucht  (wo  Herr  Widtmer  Sohn  die  Durstigen 
eineni  guten  Trunke  labte),  dann  die  Morænen  von  Melliug®” 
begangen  imd  Baden  nodi  rechtzeitig  mit  der  Bahn  erreiebt- 
Hier  besichtigten  wir  nnter  Fülirnng  des  Ilerrn  Kreisingenieui 
Nieriker  die  warmen  Ouellen. 

Nachlier  Hess  der  Kurverein  Baden  der  Gesellschaft  im  KiH' 
haus  ein  solennes  Nachtessen  serviren,  wobei  der  Priisideid 
des  Kurvereins,  Herr  Richard  Diebold  zmn  Ochsen,  die  Giish^ 
begrüsste,  Herr  Professer  Dr.  E.  Fraas  Namens  derselbeij 
dankte  und  die  Herren  Dr.  Engel  namens  der  Theilnehmcr  ui'*^ 
Dr.  Mühlberg  als  Leiter  der  Excursion  Iierzliche  AbschiedswoH® 
wechselten. 


4 


Compte  rendu  du  voyage  circulaire  dans  le  Jura, 
Excursion  IV 

Accompli  sous  la  direction  de  MM.  Renevier  et  Golliez 
avec  le  concours  de  l’agence  Ruflieux  & Ruchonneti. 

PAU  LE 

Dr  LÉON  DU  PASQUIER 

professeur  à l'Académie  de  NeuchiUel  (Suisse). 


Le  15  août  se  rencontraient  à Genève,  outre  les  condnctenrs 
l’excnrsion,  une  douzaine  de  nos  confrères  représentant  les 
•diverses  contrées  de  riiéniisplière  nord.  C/étaient  : pour  l’Alle- 
*^agne,  M.  von  Kœnen  ; pour  la  Franco,  M.  Taruy  et  pins 
|;^ed  M.  G.  Poiraueï  ; pour  les  Etats-Unis,  MM.  J.-C.  Branner, 
‘•-B.  VAN  JlisE,  Griswou)^;  pour  la  Grande-Bretagne,  M.  le 
Çolonel  Taruteau  ; pour  les  Pays-Bas,  M.  van  Calker  ; pour 
^ Russie,  M.  Spendiaroff,  plus  tard  M.  et  M“®  Pavlow  ; 
pour  la  Suisse,  M.  Lau'ierrurg  et  l’auteur  de  ces  lignes. 

* 

=1: 


18'  jour  : Jeudi  IG  août. 

Le  jireinier  jour  est  consacré  au  Salèue  où  nous  accoinpa 
>î'>ent  MM.  E.  P’avrc,  Duparc,  Ritter,  et  Bielor. 

Le  bail  prend  par  la  Grande-Gorge,  tandis  que  l’arrière-ban 
les  vénéraldes  préfèrent  le  chemin  de  fer  électrique. 

La  coupe  de  la  Grande-Gorge  présente  bien  le  pli  couché  de 
niontagne,  déjeté  au  NW  comme  le  montre  la  fig.  du  Livret- 
J».  67.  De  plus  on  constate  l’étirement  du  liane  nord, 
fait  passer  le  pli  au  pli-faille  ; peu  à l’W  de  la  Grande- 


’ 1-ivi-et-Guide,  p.  65-93. 

for  mentionnons  que  pour  mémoire  la  présence  pendant  dou.\  jours  de  M.  Perci- 

rg  monsieur  ayant  déjà,  par  un  pamphlet  largement  distribué,  pris  soin  de  se 

PPelor  à tous  ceux  qui  auraient  pu  l’avoir  oublié. 


422 


COMPTE-RENDU.  CINQUIEME  PARTIE 


Gorge,  on  voit  les  couches  crétaciqiies  verticales  butter  contre 
le  jurassique  à pendage  S-E  peu  accentué.  Par  contre,  nous 
cherchons  en  vain  le  purbeckien  bréchiforme,  à traces  charbon- 
neuses, jadis  constaté  par  A.  Favre  ; une  bande  de  végétalio» 
masque  la  limite  du  jurassique  et  du  crétacé. 

Le  temps  menaçant  au  départ  devient  tout  à fait  mauvais,  l^ 
pluie  tombe  et  bientôt  nous  entrons  dans  le  brouillard,  non  sans 
avoir  encore  auparavant  reconnu  l’hautcrivicii  à échinides,  dont 
le  faciès  tout  à fait  alpin  contraste  singulièrement  avec  le  carac- 
tère jurassien  du  valangien  sous-jacent. 

Au  haut  de  la  Grande-Gorge  le  brouillard  masque  tout,  i<>*' 
possible  de  faire  autre  chose  que  de  contempler  la  petite  carte  de 
M.  Schardt  (Géologie  de  la  chaîne  du  Reculet-Vuache,  pi- 
Bull.  Soc.  vaud.  Sc.  nat.  Vol.  XXVll),  laquelle  nous  montre 
dans  les  montagnes  d’Alonzier,  et  les  chaînons  de  la  Rahne  d 
de  Lovagny,  les  prolongements  plusieurs  fois  décrochés  d'* 
Salève. 

Entre  le  sommet  et  les  Treize-Arbres  nous  constatons  la  pr'^j 
sence  de  nombreux  blocs  erratiipies  divers,  ils  atteignent  ici  n 
1300  m.  d’altitude. 

Le  retour  a lieu  par  le  chemin  de  fer  électrique  duquel  on 
voit  fort  bien  — entre  Monnetier  et  Etrembières  — un  conglo' 
mérat  à éléments  jurassiques  céphalaires  attribué  au  tongrioi^' 
Ce  conglomérat  est  très  distinctement  intercalé  entre  l’urgonic” 
et  la  mollasse. 

La  journée  est  complétée  par  une  visite  aux  musées  d’IiistoïC® 
naturelle  où  nous  sommes  reçus  par  MM.  M.  Bedot,  conservatcnP 
et  P.  de  Loriol. 

Le  soir,  banquet  au  foyer  du  théâtre,  offert  par  l’Etat  et 
ville  de  Genève. 


2e  jour  : Vendredi  17  août. 

Excursion  à la  Cluse  du  Vuache  et  à la  Perte-du-Rhône. 
Jusqu’à  la  Cluse,  le  sol  légèrement  ondulé  ne  présente 


iriièi’e 

ad 


que  de  l’erratique,  moraines  ou  alluvions,  sans  doute  la  plnp® 


du  temps  dépôts  d’une  phase  de  retrait  du  glacier.  Près 


de 


station  de  la  Plaine,  le  Rhône  s’est  recoupé  dans  la  molla®®*;’ 
apparemment  en  dehors  du  thalweg  antérieur  tel  c[u’il  e-Nis  < 
avant  le  comblement  glaciaire.  ^ 

Nous  quittons  la  voie  ferrée  à Longeray  pour  monter  le 
du  flanc  gauche  de  la  cluse  d’où  l’on  se  rend  bien  compte 


DU  PASOLIIKR.  — EXCURSIOiV  Vf 


423 


'"oûtedu  Grand-Credo  ouverte  jusqu’au  bathoiiicn.  {Livret-Gaide 
p.  69.)  Nous  traversons  du  reste  le  prolongement  du  liane  SE 
de  ce  pli,  de  l’argovien  jusqu’à  l’urgonien.  Sous  le  valangien 
J'écifal  un  banc  de  calcaire  marneux  bréeboïde,  à éléments  noirs, 
pourrait  bien  représenter  le  purbeckien,  mais  nous  n’en  trou- 
vons pas  de  preuves. 

Redescendant  sur  la  station  de  Longeray  nous  constatons  du 
S'Iaciaire  jusqu’au  niveau  du  Rhône,  la  cluse  existait  donc  déjà, 

moins  aussi  profonde  qu’aujourd’hui,  lors  de  la  dernière  ex- 
tension glaciaire,  peut-être  même  était-elle  plus  profonde,  un 
‘‘’Ondage  exécuté  en  1883  n’ayant  rencontré  que  des  argiles  jus- 
qu’à 15  m.  au-dessous  du  niveau  de  l’eau. 

Perte  du  Rhône.  Nous  constatons  plusieurs  anciens  lits  de  la 
^'alserine  dont  le  confluent  avec  le  Rhône  paraît  s’être  mainte 
t^ois  déplacé.  La  gorge  du  Rhône  dans  laquelle  nous  descendons 
®st  un  bel  e.xemple  des  effets  de  l’érosion  dans  une  série  sédi- 
’nentaire  formée  de  roches  diverses  presque  horizontales.  On  y 
•Hudie  à son  aise  la  désagrégation  des  assises  du  calcaire  compact, 
des  bans  marneu.x  et  dolomitiques  à fissuration  verticale,  puis  la 
formation  des  marmites  de  géants,  le  travail  de  l’érosion  actuelle 
dans  la  perte  proprement  dite,  etc. 

Oe  là  nous  nous  rendons  aux  exploitations  de  phosphates  de 

« Société  des  phosphates  de  Valserine  et  Rhône.  » La  direc- 
lion  nous  fait  les  honneurs  de  ses  galeries  au  fond  desquelles 
V'ous  attend  une  collation.  Les  fossiles  phosphatés  en  quantités 
énormes  sont  contenus  dans  les  grès  verts  qui  surmontent  le  cal- 
caire à Ptcrocères  reposant  sur  l’urgonien.  (Voir  la  coupe  du 
^-•ivret-Giiide,  p.  70  et  le  Mémoire  géol.  sur  la  Perte  du  Rhône 
de  M.  Renevier.  Bull.  Soc.  (jeol.  France,  3®  sér.,  111,  p.  704.) 

Nous  quittons  Bellegarde  les  poches  pleines  de  beaux  exem- 
plaires d’ Inocei'amus  sulcatus,  de  Schlœnbacliia  injlata  et  d’au- 
Res  fossiles  de  la  Perte  du  Rhône. 

3e  jour  ; Samedi  18  août. 

Géologie  en  bateau  à vapeur  pendant  la  matinée.  M.  Rene- 
vier  en  prend  occasion  pour  donner  une  vue  d’ensemble  sur  la 
géologie  de  la  contrée  qui  passe  sous  nos  yeux  L’hypothèse 
de  M.  Schardt  (les  Préalpes  nappe  de  recouvrement  venue  du 
^’^'d)  donne  lieu  à quelques  discussions,  M.  Renevier  pense 

* G-  Bourdon.  Le  caiïon  du  Rhône,  etc.  Bull.  Soc.  (jéoijr.  Paris,  1894. 

^ Voir  Livret-Guide,  p.  72. 


424 


COMPTE-HENDU. 


CINOUFEME 


PARTIE 


que  le  faciès  des  Préalpes,  qu’on  rencontre  dans  les  étages  infe- 
rieurs du  jurassique  découverts  aux  Voirons,  suffit  à faire  ad- 
mettre l’existence  de  ce  faciès  dans  la  profondeur,  sans  qu’il  soit 
nécessaire  de  recourir  à riijpotlièse  de  M.  Scliardt. 

Du  côté  suisse  relevons  le  déversement  au  SE  et  jiar-dessus 
la  plaine  suisse  du  pli  du  Mont-Teiulre  faisant  pendant  au  déver- 
sement NWdu  Salève.  Nous  voyons  en  passant  les  coupes  de  la 
moraine  d’Yvoire  qui  se  [uolonge  à travers  le  lac  sous  forme 
d’un  dos  sous-lacustre,  c’est  l’une  des  nombreuses  moraines  éclie- 
lonnées  le  long-  de  nos  vallées  alpines,  derniers  témoins  des 
grandes  oscillations  ou  époques  du  déclin  de  la  période  glaciaire- 
C est,  en  apparence,  sous  le  prolongement  de  cette  moraine  vers 
l’amont  que  sc  trouve  le  conglomérat  calcaire  de  la  Dranse.  Celte 
puissante  alluvion  qui  repose  comme  l’on  sait  sur  la  moraine, 
tandis  qu’elle  en  est  recouverte,  a été  considérée  par  les  nns 
comme  interglaciaire  ',  par  d’autres  comme  l’équivalent  fl” 
deckenschotter  par  d’autres  encore  comme  alluvion  glaciaire 
synchronique  à la  moraine  surincomhante 

Nous  arrivons  à Lausanne  d’où,  dans  l’après  midi,  les  uns  se 
dirigent  sur  les  lignites  de  Hochette,  gisement  classiipie  des  An' 
thracothernun  du  Musée  de  Lausanne,  tandis  que  les  autres  visi- 
tent les  terrasses  lacustres  d’Ecuhlens  et  de  Saint-Sulpicc.  CeS 
terrasses,  superposées  à la  moraine  de  Mout-Kiond  ou  à son  pro- 
longement, un  équivalent  de  la  moraine  d’Yvoire  citée  plus  haub 
sont  donc  notablement  plus  jeunes  que  l’alluvion  de  la  Dranse- 


jour  : Dimanche  19  août. 

.lour  de  repos  consacré  à Imusannc  et  à ses  collections,  nouf* 
n avons  garde  d’oublier  l’aimable  réception  de  MM.  llenevim 
et  Colliez,  au  Cercle  de  l’Arc. 

51s  jour  : Lundi  20  août. 

Que  d erratique  et  que  de  mollasse  depuis  deux  jours  • 
C’est  donc  avec  satisfaction  qu’en  nous  élevant  le  long  des  tlaur® 
du  .lura,  nous  voyons  des  assises  de  plus  en  plus  anciennes 
passer  sous  nos  yeux,  sans  compter  quelques  accidents  tectouf 
ques  assez  bien  venus,  dans  la  cluse  de  l’Orbe. 

Nous  arrivons  au  Day,  la  vieille  école  apprend  avec  soulag” 

f V.  Morlot,  Ilullet.  Soc.  Vmid.  Sciences  nal.,  1854  et  1860. 

Delebecque,  Arcliiv.  Sc.  phijs.  et  nnt.  3»  Per.,  XXXIII,  n.  98,  1895 
3 Schardt,  Ibid.  XXXIII,  p.  280,  1895. 


DU  l’ASOcriîR.  HXtU.'IlSION  VI 


425 


que  nous  sommes  sur  la  moraine  terminale  du  glacier  du 
^^liùne  et  qu’il  ne  sera  donc  plus  question  de  moraines  pendant 
T'elque  temps  ; par  malheur  nous  sommes  encore  loin  d’avoir 
^deirit  à la  limite  extrême  des  hlocs  erratiques. 

Nous  taisons  encore  usage  du  chemin  de  1er  jusipi’au  Pont, 
là  nous  nous  divisons  en  deux  bandes  qui  font  en  sens  in- 
'’crse  la  route  du  Pont  au  Sentier  et  retour. 

La  vallée  de  Jonx  est  un  double  synclinal,  dans  celui  du  SE 
trouve  1e  lac,  les  localités  du  Séchey  et  du  Lieu  occupent  celui 
NW*.  Dans  ce  dernier  nous  remar([uons  aux  Crettets  un 
conglomérat  grossier  à éléments  surtout  jurassiques  et  crétaci- 
*î*ies  locaux  et  à fragments  d’huîtres.  Comme  tous  les  conglo- 
"lérats  supérieurs  au  crétacé  de  cette  partie  du  .lura  celui-ci  est 
''Apporté  au  tongrien,  mais  la  démonstration  de  son  âge  n’est 
laite,  (pi’il  soit  disloqué  avec  les  assises  sous-jacentes  cela 
certain, car  il  présente  un  fort  pendage  au  NVV  mais,  quant 
sa  iiosilion  stratigraphinne  exacte,  la  latitude  est  encore 
assez  grande. 


■^ous  suivons  la  nouvelle  route  ipii,  au-dessus  du  lac  Ter  coupe 
ao  récif  d’urgonien  à flequienies  et  rudistes. 

Leu  avant  le  Sentier  nous  traversons  le  petit  anticlinal  port- 
aadien  (pii  séjiare  les  deux  synclinaux  parallèles  de  la  Vallée, 
P’"s  nous  nous  rendons  aux  entonnoirs  de  Hocherai,  les  dégor- 
’^^oirs  souterrains  du  lac.  Dans  l’entonnoir  de  la  Scierie  on  voit 
Lès  bien  le  boyau  d’écoulement  de  l’eau. 

De  retour  au  Pont  nous  examinons  encore  la  coupe  de  l’anti- 
^'iiial  du  milieu  de  la  Vallée,  M.  Colliez,  qui  a étudié  la  région, 
'Le  absolument  l’existence  du  décrochement  marqué  sur  la  feuille 
''1  de  la  carte  géologique.  M.  von  Kœnen  ne  s’explique  pas, 
^^ns  une  dislocation  inqiortante,  l’alignement  des  vallées  qui  se 
^l'ccèdent  de  Pontarlier  à Vallorbe  et  dans  le  prolongement 
®squelles  nous  nous  trouvons. 

^ ^OlIS  visitons  encore  l’entonnoir  de  Honport  puis  nous  ren- 
ons  à Vallorbe,  non  sans  nous  être  ariêtés  à la  source  de 
• Orbe«. 


Gc  jour  ; Mardi  21  août. 

De  Vallorbe  à Banlmes. 

’üut  près  de  Vallorbe  rcmanpions  le  déplacement  de  l’Orbe 
"^>isé  par  la  moraine  terminale.  L’Orbe  après  avoir  contourné 
J Livret-Guide,  p.  75. 

'•ir  Livret-Guide,  p.  76.  Forel  et  Golliez,  Archiv.  Sc.  phys.  et  mi.,  1894,  p.  211. 


426 


CO.MPTE-REiNDU. 


(UNOUtEME  PARTIE 


la  moraine  s’est  recoupée  en  gorge  profonde  dans  les  assises  Ji*' 
rassiques 

Après  l’Abergement  et  avant  le  bois  des  Grands-Crcts  beau' 
coup  de  blocs  erratiques  sur  rurgonien.  Un  beau  groupe  (de  I3o» 
Château)  où  l’on  remarque  un  bloc  d’euphotide  de  Saas, 
schistes  carbonifères,  etc. 

A Baulmes  on  se  sépare,  les  uns  s’en  vont  à la  colline 
Feurtille  au  S de  la  gare  à la  recherche  du  purbeckien  et  rc' 
cueillent  en  elfet  quelques  fossiles  d’apparence  purbeckienue  i 
d’autres  préfèrent  se  rendre  compte  du  genou  figuré  dans  1*^ 
Livret-Guide  par  M.  Colliez. 

Tous  nous  montons  ensuite  par  le  train  jusqu’aux  Colas. 
ligne  du  chemin  de  fer  fournit  une  bonne  coupe  de  l’anticfina 
Suchet-Aiguille-de-Baulmes,  ouvert  jusqu’au  callovieu  et  doid 
la  voûte  est  bien  visible  dans  la  Corge  de  la  Govatannaz. 

Des  Colas  les  uns  s’en  vont  au  fond  du  ravin  recueillir  deS 
fossiles  valangieus  et  hauteriviens  Les  autres  se  dirigent  vei® 
les  blocs  erratiques  du  Mont  de  Baulmes  qui  par  1210  m.  da 
titude  marquent  la  limite  de  la  dernière  grande  extension 
claire.  Nous  nous  retrouvons  pour  un  repas  champêtre  sui' 
Mont  de  Baulmes. 

Du  Mont  de  Baulmes  à Sainte-Croix  nous  traversons  succcS 
sivement  le  synclinal  de  Culliairy  puis  l’anticlinal  de  Saiid® 
Croix  légèrement  déversé  au  NW.  Passant  le  col  des 
nous  entrons  dans  le  synclinal  de  l’Auberson  où  nous  recoupo*’'’ 
les  assises  crétaciques,  le  valangieii,  i’hauterivien  marneux 
niant  combe,  l’hauterivien  calcaire  à nombreux  débris  d’échi*!*^ 
dermes  et  de  térébratides  {T.  acuta),  rurgonien  peu  visible,  ) 
sables  et  marnes  du  gault  à fossiles  phosphatés.  Le  cénoni®^^^*^* 
n’existe  pas  sur  notre  chemin,  mais  bien  un  peu  en  deh  , 


(Mouille-Mougnou).  Quant  au  tertiaire  de  ce  petit  bassin 


il  àé' 


lies 

fin 


bute  par  les  marnes  bariolées  de  l’aquitanien  au-dessus  desqne 
viennent  des  calcaires  d’eau  douce  blancs  à Planorbes,  puis  en 
la  mollasse  marine  ^ et  des  galets  glaciaires  pour  terminer. 

Dans  le  liane  nord  du  synclinal,  soit  le  flanc  sud  de  l’nntidnn^ 
de  la  Vracoune  nous  constatons  un  contact  anormal,  ou  ' 

’ Livret -Guide,  p.  77. 

2 M.  SchartU  a dès  lors  donne  une  coupe  détaillée  des  affleurements  do  cette 
Ecloijae  (/eoloijicae  Ilelvetiae.  Vol.  IV,  u“  5,  1896,  p.  381  el  Archiv.  des  Sc- 
nat.  S'^  Per.,  1895,  XXXIV,  p.  495. 

3 M.  Douxami  vient  de  distinguer  dans  cette  mollasse  marine  les  deux  étages 
terranéens,  le  burdigalien  et  l’helvéticn.  Eclogae  geol.  Iielv.  Vol.  IV,  n°  5,  1896>  P' 


DU  DASOUIKIl. 


EXCURSION  VI 


427 


forte  réduction  des  couches  crétaciques  inférieures  et  jurassiques 
Supérieures,  le  cénomanien  à Turrilites  se  rapprochant  à quelques 
'’^ètres  de  Targ-ovien.  La  nature  exacte  de  ce  contact  anormal 
*^’est  pas  visible. 

Le  là  nous  rentrons  à Sainte-Croix. 

7s  jour  : Mercredi  22  août. 

Le  Sainte-Croix  à Fleurier  et  Saiiit-Sulpice  par  les  Gorges 
Noirvaux;  d’abord  dans  la  continuation  du  synclinal  de 
' Auberson,  puis  dans  l’anticlinal  de  la  Vraconne,  ensuite  dans 
synclinal  de  la  Côte-aux-Fées  et  enfin  dans  l’anticlinal  de 
^aint-Sulpice.  Le  cours  du  Buttes  est  donc  diagonal  aux  plis. 

Les  profils,  lig.  15 
et  16,  donnent  une 
idée  de  la  tectonique 
de  cette  partie  du 
,)ura. 

La  petite  carte, 
fia-.  14,  donne  la 
direction  des  6 pro- 
files et  des  lignes 
tectoniques  impor- 
tantes. 

Dans  tous  ces 
profils  les  anticli- 
naux sont  niiméro- 
t’ig-  i-t-  tés  en  chiffres  ro- 

*’^uins  entre  parenthèses  ( ),  les  synclinaux  en  chiffres  arabes, 
^Ussi  entre  ( ),  les  memes  chiffres  restant  affectés  aux  mêmes 

Accidents. 

Au  NW  du  synclinal  de  la  Côte-aux-Fées  à Buttes  s’élève  un 
^ORvel  anticlinal  (I),  dans  l’axe  duquel  nous  nous  trouvons  à 
‘ f'Ht-Sulpice,  il  est  ouvert  jusqu’au  bathonien,  quoique  le  der- 
'l'er  niveau  bien  constatable  actuellement  soit  celui  de  la  dalle 
J^l^crée  (callovien).  La  falirique  de  ciment,  où  nous  sommes  tort 
icn  reçus  par  le  directeur  M.  G.  Dubied,  travaille  dans  les  cou- 
'^fies  argoviennes. 

Le  Fleurier  à Travers  le  Val-de-Travers  occupe  le  synclinal 
Buttes  (2)  qui  paraît  avoir  une  tendance  à devenir  double; 
*^cst  dans  son  flanc  sud-est  que  sont  exploitées  les  couches  as- 


428 


COMPTE-RENDU.  — CINQUIEME  PARTIE 


Fig".  15. 


Fig.  16. 


Fig, 


r 


430 


aOMPTIÎ-RKNDU.  — (ilNOT^l'îMlî  PARTIE 


phaltifères  urgoniennes  de  Travers  * (%.  17).  Nous  soinm®® 
reçus  à la  mine  par  M.  Pattison  qui  veut  bien  nous  initier  à 
fabrication  de  l’asphalte  et  mettre  à notre  disposition  les  locaux 
dans  lesquels  nous  déjeunons. 

En  aval  de  Travers  (fig-.  18)  la  vallée  rentre  dans  Tanticliua^ 
de  Saint-Sulpicc  (I),  dans  l’axe  duquel  se  trouve  Noiraiguc- 
Nouvelle  exploitation  de  ciment,  mais  cette  fois-ci  dans 
marnes  à discoïdées  sous-jacentes  à la  dalle  nacrée. 

Une  grande  moraine  renforcée  d’un  éboulement  a jadis  obstrué 
ici  le  cours  de  TAreuse,  il  s’est  formé  un  lac  remontant  jusqu  a 
Buttes  et  dont  la  présence  est  attestée  par  de  nombreux  delta® 
s’élevant  jusqu’à  70  ou  80  m.  au-dessus  du  fond  de  la  vallée- 
Cette  moraine  a en  outre  déplacé  l’Areuse  en  aval  de  Noiraigaie 
et  l’a  rejetée  vers  le  nord  où  elle  se  creuse  un  lit  dans  la  rocha 
en  place  tandis  que  l’ancien  thalweg  paraît  exister  plus  au  sud  a 
un  niveau  inférieur 

Nous  admirons  le  défdé  du  Saut-dc-Brot,  creusé  dans  le  main’ 
du  flanc  sud  de  l’anticlinal  (I),  ses  nombreuses  et  remarquable* 
surfaces  de  glissement,  — dont  l’une  est  sur-le-champ  photogra 
phiée,  — ses  blocs  erratiques  suspendus  dans  le  vide  ; puis  nou* 
rentrons  dans  le  synclinal  (2)  du  Val-de-Travers,  occupé  par 
pittoresque  Champ-du-Moulin  (lig.  19).  Le  synclinal  se  com- 
plique mais  les  coupes  actuelles  ne  permettent  pas  de 
exactement  de  l’accident  (fig.  20)  ; nous  constatons  la  présence 
de  mollasse  inférieure  (aquitanienne).  Plus  bas,  belle  gorge  de 
l’Areuse,  puis  arrivée  à la  station  de  Boudry  d’où  nous  gagnc'^^ 
Neuchâtel  par  le  train. 


8s  jour  : Jeudi  23  août. 

Neuchâtel,  visite  sommaire  aux  collections  Jaccard  (de  l’Aea' 
démie)  et  du  Musée  (de  la  ville)  qui  sonlfrent  d’une  installatm" 
provisoire  et  d’un  manque  de  place  complet.  Une  promena  ® 
en  bateau  à vapeur  offerte  par  la  ville  nous  fournit  l’occasion 
de  prendre  une  vue  d’ensemble  sur  la  structure  de  la  contré^’ 
quelques-uns  en  profitent  pour  s’arrêter  à Serrières  et  y visim* 
sons  la  conduite  de  M.  Iluss-Suchard  la  source  vauc'lus'cnj' 
de  la  Serrières,...  sans  oublier,  dit-on,  la  fabrique  de  chocon’ 
Suchard  I 

’ Voir  Livrel-Guide,  p.  81.  ; 

•2  Du  Pasquicr:  Le  glaciaire  du  Val-de-Travcrs.  liullet.  Soc.  Sc.  naL,  Neuch»^' 
T.  XXII,  189-i. 


DÜ  PASQUIKK. 


EXCURSION  VI 


431 


A midi  départ  pour  la  Chaux-de-Fonds.  Nous  traversons 
'd’abord  le  classique  Hanquernent  sud  de  la  voûte  de  Chaumont 
ses  marnes  et  calcaires  hauteriviens,  puis  son  valangien  ferru- 
gineux. Nous  nous  arrêtons  un  instant  à une  couche  de  calcaire 
•^'arneux  située  sur  les  dolomies  portlandiennes  et  attribuée  à 
i'^rt  ou  à raison,  au  purbeckien  ; le  fait  est  qu’on  y a trouvé  au- 
••'■efois  quelques  écailles  de  poissons  et  des  vertèbres  plus  ou 
®ioins  complètes. 

Nous  traversons  l’anticlinal  et  nous  nous  arrêtons  quelques 
'Estants  à Valangin  pour  voir  le  produit  des  dernières  fouilles 
M.  le  pasteur  Moulin  qui  collectionne  avec  persévérance  les 
fossiles  du  valang^ien. 

Nous  remarquons  : 


Ûcleranites  bipartitus  Blainv. 

Hoplites  verrucosus  d’Orb. 

J^usus  valanginiensis  P & C. 

Hatlca  valdensis  n 

helvetica  » 


Nallca  praelonga  Desh. 

Trochus  villersensis  P & C. 

Pleurotomaria  villersensis  » 
Pseudomelania  .Jaccardi  » 
etc. 


Quelques-unes  de  ces  espèces  ont  du  reste  pu  être  recueillies 
f'ir  place,  la  commune  ayant  fait  déblayer  le  gisement  à notre 
’^lention. 

De  Valangin  nous  traversons  le  synclinal  du  Val-de-Ruz,  dont 
^Uniformité  est  due  à un  profond  comblement  erratique;  c’est  à 
Peine  si  çà  et  là  le  Seyon  ou  ses  affluents  entament  la  mollasse, 
■^u-dessus  des  Hauts-Geneveys  nous  atteignons  la  moraine  ter- 
*^iuale  de  la  dernière  extension  et  nous  nous  trouvons  dans  les 
eonches  verticales  du  portlandicn,  bientôt  ployées  en  angle  obtus  : 
Uous  sommes  dans  l’anticlinal  des  Loges  ou  de  Tête-de-Ran. 

Au  nord  du  col,  dans  l’axe  de  l’anticlinal,  la  carrière  du  Crêt- 
^leuron  fournit  matière  à discussion,  les  uns  croient  y recon- 
naître la  dalle  nacrée,  tandis  que  d’autres  d’accord  avec  M.  Jac- 
card l’attribuent  à l’horizon  inférieur  dit  « calcaire  à polypiers.  » 
est  certain  que  dans  le  flanc  nord  de  cet  anticlinal  la  dalle 
nacrée  revient  dans  une  position  bien  supérieure  à celle  qu’oc- 
nape  la  carrière  du  Crêt-Mcuron. 

Après  avoir  traversé  ce  flanc  nord  nous  arrivons  à l’extrémité 
desserrée  du  synclinal  des  Ponts  dans  lequel  nous  constatons  la 
P^'esence  de  sables  mollassiques.  Vient  ensuite  l’anticlinal  du 
Dont-Sagne  qui  nous  donne  la  série  monotone  du  jurassique 
Supérieur.  Nous  sommes  malheureusement  trop  tard  pour  pou- 
''air  encore  nous  rendre  compte  du  décrochement  des  Crosettes 


432 


nOMPTE-IlENmi.  — EiNOniÈME  PARTIE 

admis  par  M.  Jaccard,  nous  passons  aussi  sans  nous  y arrêter 
le  g-isement  oxfordien  bien  connu  de  cette  localité. 

Les  anticlinaux  des  Loges  et  du  Mont-Sagne  qui  séparent  le 
\ al-de-Ruz  de  la  vallée  de  la  Chaux-de-Fonds  sont,  comme  on 
le  sait,  traversés  par  les  tunnels  du  chemin  de  1er  du  Jura-Neii" 
chàtelois  L 

Mentionnons  la  belle  coupe  géologique  au  V2000  4^” 
donnée  dernièrement  par  l’ingénieur  M.  James  Ladame 


9e  jour  ; Vendredi  21  août. 

Dès  le  matin  nous  nous  divisons  en  deux  bandes  avec  point 
de  convergence  au  Saut-dn-Doubs.  i.a  contrée  a étudier  est 
celle  des  synclinaux  Ghaux-de-Fonds-Locle  et  des  Brenets. 
Le  synclinal  Gbaux-de-Fonds-Locle  s’élargit  au  Locle  de  façon 
a former  un  grand  liassin.  Ge  bassin  dont  les  deux  bordures 
crétaciques  sont  plus  ou  moins  déversées  ^ est  rempli  d’un  com- 
plexe de  couches  tertiaires  bien  étudié  par  M.  Jaccard  La  base 
de  ces  couches  tertiaires  est  formée  par  du  grès  et  des  congln- 
meiats  dont  une  partie  au  moins  représente  la  mollasse  marine- 
Mais  ce  qui  est  le  plus  apparent  c’est  l’horizon  surincombant  des 
calcaires  d’eau  douce  plusieurs  fois  coupés  par  la  route  de  D 
Gombe-Girard.  Ils  contiennent  entre  autres  Chara  Merianh 
Limneus  pac.huyaster,  l^lnnorbis  aolidus,  etc.,  dont  nous  avons 
retrouvé  quelques  fragments. 

Du  Locle  nous  traversons  les  assises  redressées  du  kiminê' 
ridgien  et  du  séquaniea  du  Gol-des-Roches,  puis  la  voûte  ooH' 
thique  des  Frètes,  renversée  vers  le  N (au  Ghâtelard)  sur  la  mol- 
lasse du  synclinal  des  Brenets  à Villers-le-Lac. 

Le  long  du  Doubs  nous  nous  trouvons  dans  le  jurassique  su- 
périeur du  Hanquement  nord  de  ce  synclinal  qui  se  relève  peu  ^ 
peu  vers  le  nord. 

La  gorge  du  Doubs,  nommée  canon  dans  le  Liuret-Gm^^ 
n’est,  d’après  nos  confrères  d’Amérique,  pas  digne  de  ce  nom? 
elle  est  trop  peu  étendue  et  présente  trop  de  méandres. 

De  retour  aux  Brenets  nous  y prenons  le  train  pour  Biennu- 


1 Livret-Guide,,  p.  83. 

^ Profil  en  lonr/  technique  et  (jéologique  de  deux  tunnels  du  chemin  de  fer  P"'’ 
Jura  industriel.  — l'ari.s  et  NeucliiUel,  1893. 

3 y o\c  Livret-Guide,  p.  84. 

■“  Matériaux  pour  la  carte  éoloqique  de  la  Suisse.  6»  livr.,  1809,  p.  94  et  suiv. 


DU  PASQUIER. 


eXUüRSION  VI 


433 


10^  jour  ; Samedi  25  août. 

A Bienne  nous  sommes  rejoints  par  MM.  Roluer  et  Grep- 
D’abord  visite  sommaire  au  Musée  Schwab,  puis  excur- 
sion aux  gorg-es  de  la  Suze  (Taubenloch)  où  nous  traversons 
'1  pied  le  premier  anticlinal,  la  montagne  de  Boujean,  non  sans 
nous  arrêter  quelque  peu  aux  lapiaz  de  « Auf  den  Stülilen  » 
Pnr  places  interrompus  par  des  blocs  erratiques  b De  Frinvilier 
no  nous  reprenons  le  train,  nous  traversons  successivement  la 
'’oûte  de  Rondcbâtel  et  l’anticlinal  de  Pierre-Pertuis. 

Dans  le  Val-de-Ta  vannes  nous  constatons,  du  train,  la  pré- 
sence de  calcaires  blanchâtres  qui  ne  sont  autres  que  des  cal- 
nnires  d’eau  douce  tertiaires  relevés  en  anticlinal  au  milieu  de  la 
l’nllée.  Cet  accident  disparaît  à Malleray. 

A Sorvilier,  M.  Rollier  expose  l’allure  du  conglomérat  ter- 
baire  de  cette  localité.  Sa  composition  alpine  polygénique  en 
^^•t  le  prolong  ement  du  grand  delta  miocène  de  l’Emme.  On  y 
^encontre  des  huîtres.  Au-dessus  de  ce  conglomérat  se  trouvent 
sables  à Dinothérium. 

Nous  traversons  l’anticlinal  du  Graitery. 

De  Moutier  à Roche,  à pied,  nous  passons  au  calcaire  d’eau 
^^ouce  de  la  Charrue  sans  toutefois  y trouver  de  fossiles  très 
*^^i'actéristiques.  Nous  recoupons  dans  l’anticlinal  la  série  juras- 
'^ique  jusqu’au  lias  et  nous  reprenons  à Roche  le  train  qui  nous 
*'Onduira  jusqu’à  Porrentruy. 

bout  comme  celui  de  Tavannes,  le  Val  de  Delémont  est  rem- 
de  tertiaire,  les  poudingues  miocènes  sont  ici  d’origine  vos- 
4ienne,  les  sables  à Dinothérium  leur  sont  intercalés,  dit 
Rollier. 

Remarquons  encore  en  passant  les  talus  rouges  des  exploita- 
bons  de  la  bordure  sidérolithique,  puis,  après  un  tunnel,  le 
prolongement  des  calcaires  coralligènes  de  la  Gaquerelle. 

A Porrentruy  nous  sommes  attendus  par  M.  Koby  qui  nous 
les  honneurs  de  ses  remarquables  collections.  Ses  polypiers 
^ot  l’admiration  de  tous.  Notons  en  outre  de  beaux  Diceras, 
^f'jpticns  hierogliphycus  avec  scs  radiolcs,  etc.  Peu  de  cepha- 
opodes,  entre  autres  un  Perisphincles  Mnrtelli,  etc.  C’est  le 
^raiiracien  qui  a surtout  fourni  à M.  Koby  la  matière  de  sa  col- 
rotion,  il  divise  cet  étage  en  : 

Rollier  ; Lapiès  du  Jura.  ISull.  Soc.  sc.  liât.  Neuchâtel.  XXII,  p.  54. 

COXGR  Gf;0L.  INTEKN.  28 


434 


COMPTE-UKNnU.  — CINQUIEME  PARTIE 


f supérieur  : corallien  super.,  calcaire  à Diceras, 
Rauracien  | moyen  : oolithc  coraillienne,  [vaut  Koby)- 

[ inférieur  ; couches  à cremilaris  (Liesbergschichten,  sui' 

Pour  M.  Koby,  le  rauracien  est  un  étage  supérieur  à l’argovien 
tandis  que  M.  Rollier  admet  le  parallélisme  de  ces  deux  étag<î® 
fondés  sur  des  dillRrences  de  faciès  b 

M.  von  Kœnen  constate  que  les  espèces  qui  figurent  dans  1® 
collection  de  M.  Koby  se  trouvent  dans  le  pholadomyen 
Hannovre.  Dans  le  même  ordre  d’idées  M.  Renevier  fait  reinaf' 
quer  le  Perisphinctes  MartelU.  Nous  nous  rendons  ensuite  a” 
riche  gisement  ptérocérien  situé  à l’est  de  la  gare  où  nos  coH' 
frères  font  une  bonne  récolte  de  Pterocères,  A’Ostrea  sohtar^^’ 
de  Qidaris  florigemma,  etc. 

Au-dessus  du  ptérocérien  et  dans  des  érosions  du  calcaire,  on 
remarque  un  conglomérat  à gros  galets  et  petits  blocs  de  cal' 
caires  jurassiques.  Au-dessus  vient  le  tongrien  typique. 

De  Porrentruy  à Bâle  par  le  train  sans  incidents. 

A Râle,  la  Société  des  sciences  naturelles  nous  offre  un  ban' 
quet. 

11^  jour  : Dimanche  26  août. 

Repos  à Râle,  pour  autant  que  la  chose  est  possible  le  joo*' 
de  la  fête  de  Saint-Jacques.  Visite  au  musée,  au  jardin  zoolo 
gique,  etc. 

12®  jour  : Lundi  27  août. 

De  Bâle  à Brugg  par  le  train  le  long  de  la  vallée  du  Rhin 
à travers  le  Jura®.  A Brugg  nous  nous  divisons  de  nouvean 
et  pour  tout  le  reste  du  voyage  en  deux  groupes,  le  groop® 
des  stratigraphes  et  celui  des  glaciairistes.  MM. 
Delebecque,  Keilhack,  Lenk,  Penck,  Recelmann,  SciiencK  n 
Waiinsciiaffe  renforcent  le  groupe  des  glaciairistes. 

T.es  stratigraphes  prennent  le  chemin  de  la  Schambelen. 

Les  glaciairistes  montent  au  sud  de  la  gare  de  Brugg  sni‘ 
terrasse  basse  et  la  suivent  jusqu’à  son  origine,  aux  moraine^ 

' Voir  au  sujet  île  cette  controverse:  Rollier  : /.es  faciès  du  malin  jurassien'  Aïob' 
Sc.  phys.  et  nat.  ou  Eclogae  geol.  helv.  I,  1888,  p.  3-88.  .g 

Koby  ; Notice  slratùjr.  sur  le  rauracien  inf.  ; P.  de  Loriol  : Elude  sur  les  moUu^V 
du  rauracien  inf.  Mém.  Soc.  pal.  Suisse  Vol.  XXI,  1894.  j,q5 

Rollier  : Défense  des  faciès  du  rnalm.  Archiv.  Sc.  pliys.  et  nat.  3®  Per.  XXXIV,  ' 
p.  437  ou  Eclogae  geol.  helv.  IV,  1896,  p.  381-413.  . 

Rollier:  Coup  d'ceil  sur  les  formes  et  les  relations  oroijraphiques  que  déterinti 
les  faciès  du  malm  dans  te  Jura.  Bull.  Soc.  Sc.  nat.  Neuchâtel,  XXIV,  1896. 

2 Voir  Livret-Guide.,  p.  89. 


DU  PASQUIER.  — EXCURSION  VI 


435 


Mellingen  non  sans  avoir  constaté  clans  quelques  coupes  le 
passage  graduel  de  cette  grande  nappe  d’alluvions  aux  moraines 
^ites  internes.  Le  petit  amphithéâtre  de  Mellingen  est  vivement 
admiré,  nous  en  sortons  par  le  flanc  droit  en  profitant  d’un  train 
flui  nous  conduit  de  Mellingen  à Baden. 

Le  programme  portait  : descente  de  l’Aar  en  bateau,  mais 
*ious  avions  compté  sans  de  nos  confrères  les  stratigraphes  qui, 
^ étant  emparés  des  bateaux,  ne  nous  laissèrent  d’autre  alter- 
native que  de  nous  en  retourner  à Brugg  étudier  au  Brugger- 
^^nrg  les  alluvions  des  hautes  terrasses  et  le  deckenschotter. 

Tandis  que  les  terrasses  basses  partent  distinctement  des  mo- 
raines internes  et  constituent  un  comblement  général  de  30  à 
do  m.  de  profondeur  dans  toutes  les  vallées  du  nord  de  la  Suisse, 
terrasses  hautes  sont  notablement  plus  élevées  que  les  mo- 
raines internes.  Les  alluvions  des  hautes  terrasses  sont  en  rela- 
bons  intimes  avec  le  glaciaire  externe,  elles  sont  souvent  con- 
glomérées et  presque  toujours  recouvertes  de  loess  ou  de  lehm, 
r®  qui  n’est  pas  le  cas  pour  les  basses.  En  outre,  nous  trouvons 
dans  les  alluvions  hautes  des  galets  d’un  conglomérat  glaciaire 
plus  ancien  : le  deckenschotter. 

Ce  deckenschotter  bien  découvert  au  Bruggerberg  couronne 
® mollasse  à plus  de  100  m.  au-dessus  du  niveau  de  l’eau,  c’est- 
^'dire  à une  altitude  plus  élevée  que  celle’  de  la  haute  terrasse, 
reste  il  n’est  pas  aussi  bien  développé  ici  que  plus  au  nord. 

T)u  Bruggerberg  à la  station  du  Siggenthal,  — où  nous  repre- 
nons le  train  pour  Schaffhouse,  — nous  traversons  l’Aar  pro- 
fondément encaissée  dans  la  terrasse  basse. 


Klingnau  nous  apprenons  les  hauts  faits  des  stratigraphes 
flai  ont  laissé  choir  l’un  des  leurs  dans  l’Aar.  Nous  recueillons 
n naufragé,  qu’on  a heureusement  repêché  mais  qui  a failli  y 
n*sser...  si  ce  n’est  sa  tête,  tout  au  moins  sa  bourse  ! 


13°  jour  : Itardi  28  août. 

f-es  stratigraphes  partent  pour  le  Ilohgau. 

Les  glaciairistes  après  une  petite  pointe  dans  les  moraines  de 
‘ ohalfhouse-Neuhausen  descendent  à la  chute  du  Rhin.  Le  cours 
Hhin  à la  chute  est  encaissé  dans  la  roche  en  place  (malin  et 
‘Collasse),  tandis  q ii’en  amont  et  en  aval  les  alluvions  glaciaires 


Ij,  Peiick,  lirückner  el  Du  Pasquicr:  Le  système  ylaciaire  des  Alpes.  Neuchâtel, 
(Bull.  Soc.  Sc.  nat.  T.  XXII.) 


436 


COiMPTE-RENüU.  CINQUIEME  PARTIE 


et  les  moraines  atteig'iient  le  niveau  du  cours  d’eau,  c’est  un  de 
ces  nombreux  tronçons  sur  lesquels  la  rivière  actuelle  ne  sud 
plus  son  tracé  antérieur  au  comblement  g-laciairc. 

Traversant  le  Rhin  nous  nous  rendons  à Flurlingen  où  nous 
reconnaissons  la  position  du  tuf  calcaire  à Acer  pseiidopJatunns- 
Surmonté  par  la  moraine  profonde  à nombreux  galets  striés,  1*^ 
tuf  repose  sur  un  dépôt  indistinctement  stratifié  de  galets  alpi'i® 
couronnant  une  surface  d’érosion  de  la  mollasse. 

Les  circonstances  stratigraphiques  paraissent  indiquer  qu® 
nous  sommes  ici  en  présence  d’un  dépôt  interglaciaire,  c’est 
l’opinion  de  M.  Penck.  Par  contre  la  flore  et  la  faune  de  ce  tut 
sont  bien  plutôt  de  caractère  postglaciaire,  comme  l’a  relcve 
M.  GutzwillerL 

L’une  et  l’autre  de  ces  opinions  se  heurtant  à de  graves  diffi' 
cultés,  on  peut  se  demander  si  nous  n’aurions  pas  là  un  dépôt 
mterstadiaire  formé  pendant  une  phase  de  retrait  du  glacier  u 
laquelle  succéda  une  nouvelle  crue  momentanée  avant  le  retrait 
définitif.  Mais  cette  idée  n’écarte  pas  toutes  les  difficultés. 

De  Flurlingen  nous  gravissons  le  Kohifirst  où  nous  étudions 
le  deckenschotter,  puis  nous  rentrons  en  ville  où  nous  allons 
voir  à l’exposition  remarquable  des  objets  trouvés  par  M.  Nuesd' 
dans  ses  fouilles  de  la  station  préhistorique  du  SchweizersbifiL 

M.  Nuesch  veut  bien  nous  accompagner  lui-même  au  Sclu''*^*' 
zersbild  et  au  Kesslerloch  dans  l’après-midi. 

Chemin  faisant  nous  nous  arrêtons  au  Geissberg  où  non® 
constatons  l’un  des  derniers  prolongements  de  la  nappe  du 
kenschotter  qui  recouvre  tous  les  plateaux  du  NE  de  la  SuissCi 
le  deckenschotter  est  ici  strié  et  poli  par  le  glacier. 

A l’abri  sous  roche  du  Schweizersbild  M.  Nuesch  nous 
l’historique  de  ses  fouilles  et  nous  expose  l’allure  des  différeid® 
dépôts  qui  y existaient  et  dont  les  surfaces  de  contact  sont 
quées  par  des  lignes  de  couleurs  différentes  tracées  sur  le  roch*î'' 
Comme  dans  bien  d’autres  cas  analogues  la  couche  paléolith'fl"^ 
était  séparée  de  la  couche  néolithique  par  une  brèche 
Tous  ces  dépôts  sont  superposés  aux  alluvions  locales  de 
petite  v^allée  de  Merishausen,  lesquelles  n’ont  pu  être  formées 
([lie  par  suite  d’un  barrage  morainique  encore  existant  au 

' Voir  Wehrii  : Ueber  dm  Kalldiilf  von  Flurlingen  bei  Schajj'hausen.  VierlrÜ‘''"“ 
schrift  (1er  Faturf,  (ies.  Züricli  189i.  ji, 

Giitzwiller:  Die.  Diluvialbildunijen  der  Umijeyend  von  Busel.  Verli.  d.  natiirf. 

Basel.  X.  3.  1894. 


DtT  PASOi;iEU. 


EX(;iTHSION  VT 


437 


lioiiché  de  la  vallée.  Cette  moraine  appartenant  distinctement  au 
système  des  moraines  internes  de  la  dernière  glaciation,  nous 
sommes  foi’cés  de  considérer  le  dépôt  de  Scliweizersbild  comme 
postglaciaire.  C’est  bien  l’opinion  de  M.  Nuesch.  M.  Boule,  par- 
tant d’autres  considérations,  arrive  au  même  résultat,  tandis  que 
M.  Stcinmann  considère  ce  gisement  comme  interglaciaire.  Abs- 
traction faite  des  arguments  ci-dessus  qui  paraissent  décisifs  en 
faveur  de  l’àge  postglaciaire  on  n’entrevoit  pas  pourquoi  si  les 
alluvions  de  la  vallée  de  Mcrishausen  sont  inlerglaciaires  elles 
ae  seraient  nulle  part  recouvertes  par  les  moraines  de  la  der- 
nière glaciation  qui  a pourtant  laissé  des  traces  plus  en  amont 
dans  la  vallée  C 

Nous  nous  rendons  encore  au  Kesslcrloch  et  nous  admirons 
an  passant  la  vallée  de  la  Fulach  et  une  petite  vallée  à sec  plus 
au  NW  qui  paraissent  toutes  deux  devoir  leur  origine  à des 
cours  d’eau  déplacés  par  le  glacier  du  Rhin  ; ce  sont  des  éro- 
sions considérables  contemporaines  de  la  dernière  glaciation. 

De  là  nous  rentrons  à Schaffhouse  et  repartons  aussitôt  pour 
^Vinterthur  où,  après  notre  jonction  avec  les  stratigraplies  la 
clôture  de  l’excursion  est  prononcée. 


* Voir  Nuesch  : Station  préhist.  de  Vâqe  du  Renne.  Arch.  Sc.  phys.  et  nat.  Compte 
■"^ntlu  de  la  75=  session  (le  la  Soc.  helv.  Sc.  nat.  Genève,  1892. 

Jioule  : La  Station  quat.  du  Sckwenershild.  Extr.  des  nouv.  Arch.  Miss.  Scient,  et 
'à-  Paris,  1893. 

Steinmann  : Derichte  d.  naturf.  Ges.  Freilmrij  ilD.  IX.  lift.  2.  1891. 


II 

EXCURSIONS  FAITES  APRÈS  LE  CONGRÈS 


1.  M.  ALBERT  HEIM  ; Geologische  Excursion  VII  quer  durch 

die  ôstlichen  Schweizeralpen. 

2.  Dr  G.  SCHMIDT  : Bericht  über  die  Excursion  VIII,  durch 

die  Centralen  Schweizeralpen  von  Rothkreuz  his 
Lugano. 

3.  M.  A.  BALTZER  : Bericht  üher  die  Excursion  IX  im  Berner- 

oberland  und  Gotthardmassiv.  (Avec  deux  appendices.) 

4.  M.  SGHARDT  : Compte-rendu  sur  l’excursion  X au  travers 

des  Alpes  de  la  Suisse  occidentale. 

5.  MM.  G.  FABRE  et  RAVENEAU  : Compte-rendu  du  voyage 

circulaire  dans  les  Alpes  XI,  sous  la  direction  de 
MM.  E.  Renevier  et  H.  Golliez,  professeurs. 

Excursion  supplémentaire. 

6.  M.  G.  SCHMIDT  : Zur  Géologie  der  Alta  Brianza. 


1 


Geologische  Excursion  VII 
quer  durch  die  ostlichen  Schweizeralpen 


VON 


ALBP]RT  HEIM 


Zii  der  Excursion  haUen  sich  eiiie  bedeuteiide  Ueberzahl  an- 
S;emeldet.  Von  den  30  acceptirten  Tbeilnehmern  liaben  sicb 
®l)er  dann  mehrere  ans  Gesundheitsrücksichten  im  letztcn 
fomente  abgemeldet,  andere  sich  durch  die  sclilechtc  Witte- 
rung  abhalten  lassen,  mehrere  sind  ohne  jede  Begründung 
nicht  erschienen.  Vorher  Zurückgewiesene  konnten  deshalb 
^och  in  letzter  Stnnde  angenoininen  werden.  Am  3.  September 
""'lien  die  faktischen  Theilnehmer  in  alphabetischer  Reihe  die 
^•^Igenden  : 

Aeppli,  Dr.,  Sekundarlehrer,  Zürich. 

V.  Arthaber,  Dr.,  Wien. 

Belixfante,  London. 

Blake,  London. 

Brückxer,  Prof.  Dr.,  Bern. 

Cadell,  Schottland. 

CoLE,  Prof.,  Dublin. 

Eaton,  U.  S.  A. 

Heim,  Prof.  Dr.,  Zürich. 

IloBSON,  Bernhard,  Doc.  Manchester. 

riowsE,  Vater,  London. 

Howse,  Sohn,  London. 

Lepsius,  Prof.  Dr.,  Darmstadt. 

MArscii,  Dr.,  Ulm. 

Oldiiam,  Geol.  Survay,  India. 

Palache,  California. 


442 


COMI’TE-RENUU. 


CINQUIÈME  PARTIE 


Pengk,  Albr.,  Prof.  Dr.,  Wieii. 

SoEEAS,  Prof.,  Dublin. 

SiEGER,  Dr.,  Wieii. 

Ule,  Dr.,  Halle. 

Walter,  Prof.  Dr.,  Jena. 

Wehrli,  Dr.  L.,  Aarau. 

V.  Wolf,  Ilinzenberg. 

Als  Assistenteii  des  Excursionsfiihrers  fungirten  die  Herren 
Wehrli  iind  Aeppli. 


3.  Septernber.  — Fahrt  nacli  St.  Galien.  In  den  Mühlenen  von 
St.  Galien  wurde  die  dislocirte  Nagellluh  mit  den  gequetscht®*^ 
Gerôllen  und  den  marinen  fossilreichen  sandsteinigen  Zm'*' 
schenschichten  betrachtet,  ferner  das  naturwissenschaftlic^® 
Muséum,  geführt  von  dessen  Direktor,  Herrn  Dr.  Wartraann> 
besucbt.  Dann  Fahrt  nacb  Zweibrückcn,  Gang  in’s  Weissbad 
und  bis  zum  Escherdenkmal. 

4.  Septernber.  — Heftiger  Regen.  Der  Plan  miisste  geândert 
werden.  Ueber  den  Seealpsee  (Krcidesynklinaltlial)  nacb  Megl*-^' 
alp.  Schôner  Blick  auf  den  Faltenbau  des  Santisgebira®®’ 
Wieder  Regen  und  Nebel.  Gegen  Abend  auf  den  Sântis.  Untef' 
vregs  Schrattenkalk  und  Neocom  mit  vieleii  Petrefakten. 

5.  Septernber.  — Den  ganzen  Tag  in  Regen,  Nebel 
Schnee  im  Gastliaus  auf  dem  Santis  mit  Wissenscliaft,  Turiis’| 
und  Humor  zugebracht.  Abends  ffine:  der  Nebel  für  eine  balb'^ 
Stunde  weg,  was  eben  reichte,  den  herrlichen  Gcwolbebau  o 
Santisgipfels  selbst  in  Schrattenkalk,  Gault  und  Seewerkalk 
von  Osten  und  Westen  zu  sehen. 

6.  Septernber.  — Abstieg  in  Kâlte,  Regen,  Schnee, 
nacb  Clubhütte  Tliiervvies  und  bis  Wildhans.  Dabei  vv^ar 
schon  zu  sehen  die  Seewcrkalkmulde  nordiich  neben  dem  Gip"-® 
gewôlbe,  der  Kern  des  Gipfelgewôlbes,  lokale  Zerreissung  d® 
einen  Schrattenkalkschenkels,  verschiedene  Gevs^olbe  und  MuldÇ^ 
umbiegungen,  etc.,  dann  die  verscbiedenen  Kreidestufen  v&c 
an  Petrefakten  und  ausgezeichnete  Karrenfelder  von  dem  Typ*^^’ 
der  rein  iiur  auf  chemische  Erosion  zurückführbar  ist. 


Nebel 

dod‘ 


ALBERT  IIEIM. 


EXCURSION  VII 


443 


7.  September.  — Wieder  starker  Regen  und  Nebel.  Ganz- 
liche  Programmânderung  : Fahrt  im  Wagen  nach  Buchs, 
liahn  nach  Wesen.  Dort  Bcsiich  einer  schônen  Fundstelle  fur 
Nummulitenkalk  im  FIytol)cl,  Fahrt  nacli  Mühlehorn  uiid  Gang 
nach  Obstalden. 

8.  September.  — Am  frühen  Morgen  Regen  und  Nebel,  Ver- 
zicht  auf  die  Mürtschenstocktour.  Bei  Aufhellung  erst  circa 
9 Uhr  an  den  Walensee,  Schifffahrt  nadi  Biittlis  am  Nordid'er. 
Hier  wurde  bei  den  gewaltigen  Wasserfallen  die  Stelle  besiicht, 
'vo  nach  Art  eines  Wechsels  (liegende  Faite  mit  zerrissenem 
Mittelschenkel),  die  Kreide  über  Eocæn  in  Richtiing  gegen 
Süden  hinaufgeschoben  ist,  so  dass  am  Leistkammabhang  die 
Kreideserie  bis  und  mit  Eocæn  doppelt  erscheint.  Aufstieg  nach 
Amden  und  über  Durchschlâgi  an  die  Nordseite  der  Mattstock- 
falte.  Hier  wurde  der  ausgezeichnet  erhaltene  und  entblôsste 
steile,  auf  weniger  als  reduzirte  verkehrte  Mittelschenkel 
untersucht,  der  ans  Schrattenkalk,  Gault  und  Seewerkalk  be- 
atehend,  Neocom  von  Eocæn  trennt.  Der  Gault  ist  oft  gang- 
fôrmig  in  Seewerkalk  und  Schrattenkalk  hineingequetsclit,  oft 
^erfetzt  und  zerrissen.  Die  Stelle  ist  bekannt  geworden  und 
nâher  beschrieben  in  Dr.  Burckhardts  Beitrâge  ziir  geologi- 
^chen  Karte  der  Schweiz,  Lieferung  XXXII.  Dann  Abstieg 
über  Weesen,  Abends  wieder  in  Obstalden. 

,9.  September.  — Es  war  frischer  Schnee  bis  auf  1600  Meter 
^^leerhühe  herabgefallen,  deshalb  wieder  Fortsetzung  nach  dem 
Programme  unmoghch.  Ein  Theil  der  Theilnelimer  inachte  an 
üieseni  Tage  eine  Excursion  in  die  Schlucht  von  Pfâffers  und 

der  Therme  daselbst. 

10.  September.  — Witteruiig  früh  schlecht,  6 Uhr  besser. 
Statt  über  Mürtschenalp  in’s  Sernftthal  zu  gehen,  musste  eine 
^eichtere  Tour  rings  um  den  Mürtschenstock  herum  ausgefülirt 
''^erden.  Von  der  Meerenalp  und  Robmen  aus  wurde  der  herr- 
Hche  Faltenbau  des  Mürtschenstockes,  so  wie  er  im  Profil  des 
Excursionsführers  dargestellt  ist  und  an  welchem  sich  aile 
Schichten  in  harmonischer  Weise  betheiligen,  beobachtet  und 
^uch  die  Schichtreihe  vom  Verrucano  bis  Malm  im  Einzelnen 
^lemlich  vollstândig  verfolgt.  Im  oberen  Theil  der  Meerenalp 
^dnderte  der  Schnee  vielfach  die  Beobachtung  und  erschwerte 


444 


CO.VIPTK-HKNDIT.  filNQUIKMK  PARTIE 


sc]ir  den  Ueberblick.  Von  Robincn  ging'en  wir  über  Miirtschen' 
alp  und  Spiellauisee  durcli  die  Thalalp  nacli  Obslalden  ziin'ick) 
auf  welchem  Wege  an  dcr  Westseite  des  Mürtsclienstockes 
genau  die  gleichen  Faltenfonnen  wie  an  der  Ostseite  konslatirt 
werdcn  konnten. 


II.  September.  — Ziim  ersten  Male  prachtvolle  Wittening; 
allein  ffir  uns  nur  wenig  benülzbar,  weil  tiefer  Sclinee  bis 
1000  Meter  hinab  gefallen  war.  Gang  nach  Mollis,  Falirt  nacli 
Schwanden,  Besucli  der  Locliseite,  von  dort  auf  den  Bergsturz- 
liügel  Fôhnen-Sool,  Ueberblick  von  hier,  Abends  Lintlitlial. 


12.  September.  — Lintlitlial,  Durnachthal,  Ileustall'el,  Bützi- 
stôckli.  Die  beste  Lokalitât  znr  Beobachtung  des  reduzirten 
aber  in  allen  Schiclitstufen  erhaltenen  verkehrten  Mittelschenkels 
des  Nordflügels  der  Glarnerdoppelfalte  war  leider  wegen  dem 
stets  auf  steilem  Basen  über  Felswanden  bei  jedem  Tritte  zum 
Abrutsclien  bereiten  frischen  Schnees  unerreichbar.  Nach  an- 
haltendem  Schneestampfen  zuin  Kalkstôckli.  Dort  konstatirten 
die  Excursions-Theilneliiner  aile  un  ter  dem  Verrucano  den  ai'f 
wenige  Gentimeter  ausgequetschten  Rothidolomit,  darunter  dea 
Locliseitenkalk  mit  seiner  typischen  Knetstruktur  und  den 
denselben  hineingewalzten  von  Faltelungen  und  Clivage  dureb' 
setzten  eocænen  Scliiefer  und  Nuininulitenkalk.  Man  übersah 
die  enornie  Ausdehnung  dcr  Ucberschiebungs-  oder  Uebef' 
faltungsflâclie  noch  trotz  den  stôrenden  Schneeflecken.  Abstiegi 
nach  Elm  durch  das  gefaltete  Eoeæn. 


i3.  September.  — Gang  durch  den  noch  sichtbaren  Theil 
Bergsturztrümmerfeldes,  Aufstieg  durch  die  Tschingelschhicht 
mit  ihren  meist  steil  südostfallenden  oft  gefalteten  Schiefd’r* 
und  Nummulitenbânken.  Auf  der  Segnespasshôhe  (2700  Meter) 
war  trotz  rauhem  Nordwind  die  Auflagerung  von  Jurakalk  diS' 
cordant  auf  Eoeæn  und  die  Ueberlagerung  des  Jura  dureh 


f 

Verrucano  schon  zu  sehen.  Abstieg  durch  tiefen  Schnee  ai' 
kürzesten  Wegen  gegen  Flirns.  Die  ungeheure  Ausbruchsnische 
des  Flimscr-Bergsturzes  war  noch  schOn  zu  übersehen  und 
Besonderen  konstatirten  wir,  dass  die  Trümmcrmassen  a'a 
Ausgange  der  Alluvionsebenc  Segnas  selbst  nicht  Moræne,  sondera 
quasi  Randschub  des  Bergsturzes  sind,  und  dass  sie  in  au®' 
einander  gezerrten  anstehenden  Fels  übergehen.  Flims  mit 
Ablagerungsgebietc  lag  im  Nebel. 


ALIÎKRT  IIEIM. 


EXCURSION  VII 


445 


i/t.  September.  — Nebel.  Falirt  über  Laax.  Iin  Bergsturz- 
schulle  WLirden  die  Sclilagwunden  an  den  Kalklrümmern  ge- 
fniiden,  der  Bergsturzcliarakter  der  enormen  Schutlrnasse  in 
Porm  iind  Lagcrnng  konstatirt.  Bei  Ilanz  nnd  St.  Martin  be- 
sichtigte  nian  die  klassischen  Stansee-Deltaterrassen,  die  der 
liergsturz  verursacbt  lialte,  mit  ihrer  sehr  gut  anfgesclilossenen 
schiefen  Kiesschichtnng.  Fabrt  liber  Trons  (Diorite  an  der 
Ruseinbrücke)  bis  Disentis.  Die  Berge  stels  im  Nebel. 

i5.  September.  — Nebel.  Da  der  Greinapass  bei  dieser  Witte- 
rung  unniüglich,  in  Wagen  über  den  Lukinanier.  Im  Vorbei- 
gehen  wurden  in  Augenscliein  genommen  die  Talkschiefer- 
gi’uben,  die  Verrncano-Garbon  (Ottrelitschiefer) -Sérié,  dieRôtbi- 
iJiid  Biindnerschiefermnlde  bei  Guraglia,  dann  der  Gneiss  nnd 
Protoginfaclier  nnd  endlich  die  Zoisitglimmerscbiefer,  welche 
liasische  Belemniten  entlialten.  Dichter  Nebel  nnd  Begen  über 
Olivone  bis  Biasca. 

ib.  September,  — Per  Balin  nach  Bellinzona. 

Von  allen  Excnrsionen  batte  diese  ostlichste  am  meisten  von 
der  Ungnnst  der  Witterung  zu  leiden.  Die  Tlieilnehmer  waren 
2^var  nocli  reichlich  befriedigt  über  das,  was  sie  gesehen  liaben, 
der  Exciirsionsleiter  bingegen  weiss,  dass  es  nur  ein  minimer 
Rruchtheil  dessen  gewesen  ist,  was  er  bei  günstiger  Witterung 
flatte  vorzeigen  konnen.  Durch  das  Witterungsmissgeschick  ist 
^llmalig  aucli  die  Zabi  zusammcngesclimolzen,  so  dass  wir 
l'on  Elm  weg  nur  nocli  18  nnd  ab  Flims  nur  noeb  miser  IG 
ivaren. 


2 


Bericht  über  die  Excursion  VIII 

durch  die 

Centralen  Schweizeralpen  von  Eothkreuz  bis  Lugano 

vom  3.  tis  15.  September  1894 
von 

C.  SCHMIDT 

Professer. 


A.  Special-Programm. 

Allgemeine  Eemerkungen. 

1.  Die  nothwendigsten  wissenschafllichen  Ançabeii  fur  die 
Excursion  von  Rotlikreuz  bis  Lugano  finden  sich  in  dein  Livret' 
Guide  géologique,  p.  Hl— 158  mit  Tafel  VIII  und  ïaf.  XL 
Scparatabzügc  dieser  Excursionsbeschreibung  sind  walirend  des 
Gongresses  in  Zürich  iin  Polyteclinikum  kâuflicli  zu  haben. 
Jeder  Excursionstheilnehmer  erliâlt  gratis  ein  aufgezogenes 
Exemplar  der  Tafel  VIII. 

2.  Aïs  personliclie  Ausrüstung  der  Tbeilnehmer  cinpfebleii 
sicli  : ein  aucli  gegen  Kâlte  schülzcnder,  daucrliafter  Anzug 
Mantel  (Havelok)  ; Bergscludic  ; Alpenstock  ; ein  kleiner  Tor- 
nister  odcr  Rucksack,  Gepâck  und  Proviant  für  zwei  Tage 
fassend. 

Grossere  Kotfer  kônnen  per  Eisenbahn  spediert  werden  deP' 
art,  dass  dieselbcn  inindcsteiis  aile  zwei  Tage  in  den  an  def 
Gottliardbahn  gelegenen  Ouartiercn  wieder  getroffen  werden- 
Es  sind  übrigens  übcrall  Trager  zu  finden,  welclie  auf  speziellen 
Wunsch  und  Kosten  einzclner  Ilerrcn  das  kleine  HandgepSek 
auf  den  Excursionen  tragen  würden. 

3.  Aïs  liauptsachhche  Adressen  für  Gepâcksendungen,  Briefe 
etc.,  mogen  genannt  werden  : 

5.  und  6.  September  (Uri)  : Gastliaus  z.  Sterneii. 

9.,10.  U.  11.  » Airolo  ('Tessin)  ; Hôtel  Lombardi. 

13.  » Faido  (Tessin)  : Hôtel  Angelo. 

» Lugano  (Tessin)  : Hôtel  Suisse. 


DR.  C.  SCHMIDT. 


EXCURSION  VIII 


447 


4.  Es  ist  zur  Verluitung-  von  Unglücksfâllen  dring-end  geboten, 
4ass  im  Gebirge  die  Theilnebmer  an  der  Excursion  gesclilossen 
marschieren,  und  dass  keiner  olme  Vorwissen  des  Excursions- 
leiters  die  Colonne  verliisst.  Der  Bergfülirer  J.  M.  Tresch  ans 
dem  Maderanertlial  wird  die  Excursion  vorn  5.  bis  13.  Sep- 
leinber  bcgleilcn. 

5.  Ueber  Aenderungen  am  ofliciellen  Excursionsprograrnin , 
'Vie  solclie  eventuell  durch  ungünstige  Witterung  nothwendig 
'verden,  wird  der  Excursionsleiter  den  Theilnehmern  ent- 
sprechende  Vorscblâge  machen. 

6.  Diejenigen  Herren,  welche  einzelne  Touren  der  officiellen 
Excursion  nicht  mitzumaclien  wünscben,  werden  gebeten,  sich 
Jevveilen  mit  dem  Excursionsleiter  und  mit  dem  Gassier  in’s  Ein- 
vernehmen  zu  setzen. 

7.  Aile  die  Gesammtheit  der  Excnrsionstbcilnehmer  betrefFen- 
den  Ausgaben  (Gemeinscbaftlicbe  Malilzeiten  und  Uebernachten, 
Eroviant,  Eisenbahnbillete  III.  Classe,  Wagen  und  Fülirer)  wer- 
den durch  cine  allgemeine  Excursionscasse  bestritten,  in  welche 
Von  den  einzelnen  Theilnehmern  je  nach  Bedürfniss  bestimmte 
Eeitrâge  in  Schweizerwâhrung  eingezahlt  werden. 

Herr  Dr.  Aug.  Tobler  (Basel)  wird  das  Amt  des  Gassiers  und 
Assistenten  übernehrnen.  Die  Reisekosten  fur  Excursionsführer 
'ind  Assistent  bestreitet  das  Organisations-Comité  des  Con- 
gresses. 

1.  Montag  den  3.  Septemlier. 

Abfahrt  Zürich  : 6 Uhr  35  Min.  — Ankunft  Rothkreuz  : 
^ Uhr  27  Min.  — Per  Wagon,  theilwcise  zu  Fuss  von  Roth- 
kreuz über  Ibikon,  Auleten,  Risch,  Bahneinschnitt  Tschuopis, 
Inamensee  und  Arth  nach  Goldau.  — Mittagessen  in  Goldau 
(Eossli)  12  Uhr.  — Per  Wagen  über  Lowerz  nach  Schwyz- 
^eewen.  Spaziergang  über  den  Urmibcrg  nach  Brunnen.  — 
Quartier  : Brunnen  (Hôtel  Rigi). 

2.  Cienstag  den  4.  September. 

Abfahrt  Brunnen;  4 Uhr  49  Min.  — Ankunft  Schwjz-See- 
'Ven  : 4 Uhr  59  Min.  — Besteigung  des  Mythen,  etc.  — Abfahrt 
Echwyz-Seewen  : 8 Uhr  7 Min.  — Ankunft  Brunnen  : 8 Uhr 
Min.  — Quartier;  Brunnen  (Hôtel  Rigi). 

3.  Mittwooh  den  5.  September. 

Aufbruch  von  Brunnen:  50»  Uhr  Morgens.  — Marsch  auf  der 
•'V-Venstrasse  bis  Flüelen  (eventuell  bei  klarem  Wetter  von  8 — 9 


448 


COMPTE-RENDU.  CINQUIEME  PARTIE 

Uhr  Boolfaiirl  aiif  den  Urnersee  von  der  Telisplattc  ans).  — 
Gabelfrûlistück  auf  der  Tellsplatte.  — Abfalirt  Flüelen  : 11  Ubr 
3 Min.  — Anknnft  Erstfeld  : 11  ülir  16  Min.  — Per  Wagen 
über  Haldeneck  und  Silenen  nach  Anisteg.  — Miftagcssen  i» 
Amsteg  (Gaslliaus  znin  Sternen)  1 Ulir.  — Marscb  zinn  Hôtel 

S.  A.  G.  iiiid  Hiifigletscher  ini  Maderanerthal.  — Quartier: 
Maderanertiial  (Hôtel  S.  A.  G.). 

4.  Donnerstag  den  6.  September. 

Aiifbrucb  vom  Hôtel  S.  A.  G.  : 4 Va  Uhr  Morgens.  — Aiifstieg 
über  Stâfelalpen  und  Widderegg  nacli  den  Eisengruben  zwischcn 
den  Windgallen.  Abstieg  über  Ober-Kiisern  nach  Amsteg.  — 
Quartier  : Amsteg  (Gaslliaus  zuin  Sternen). 

5.  Preitag  den  7.  September. 

Abfahrt  Amsteg  : 6 Eihr  ,38  Min.  Morgens.  — Ankuntt 
Wassen  : 7 Uhr  47  Min.  Morgens.  — Marscb  nach  Fernigen  im 
Maienthal.  — Mittagessen  in  Wassen  (Gasthaus  zum  Ochscn) 
1 Uhr.  — Abfalirt  Wassen  ; 2 Uhr  33  Min.  — Ankuiift 
Gôschenen  : 2 Uhr  55  Min.  — Marscb  durch  die  Schôllenen 
nach  Andermatt.  Excursionen  bei  Andermatl  ; Alte  Kirche  > 
Oberalpslrasse,  Rissen.  — Per  Wagen  nach  Hospenthal. 
Quartier  : Hospenthal  (Hôtel  Meyerhof). 

6.  Samstag  den  8.  September. 

Aiifbruch  : 6 Uhr  Morgens.  — Per  Wagen  nach  Realp. 
Marsch  über  die  Furka  nach  Gletsch.  — Gabelfrühstück  auf  der 
Furka:  9 Uhr.  — Mittagessen  in  Gletsch  : 2 Uhr.  Per  W»' 
gen  nach  Ulrichen.  — Excursionen  bei  Ulrichen.  — Quartier  : 
Ulrichen  (Gasthaus  zum  Griesgletscher). 

7.  Sonntag  den  9.  September. 

Aulbruch  : 4 Va  Uhr  Morgens.  — Marsch  über  den  NufciieH 
und  durch  s Rediettothal  nach  Airolo.  — Erlrischung  im  Ospi^*^ 
AU  Aqua  : 5 Uhr  Abends.  — Quartier:  Airolo  (Hôtel  LoiH' 
bardi). 

5.  Montag  den  10.  September. 

liiihetag.  Evcntuell  Marsch  nach  Hospiz  St.  Gotlhard. 
Quartier  : Airolo  (Hôtel  Lombardi). 

9.  Dienstag  den  11.  September., 

Aufbruch  : 6 Uhr  Morgens.  — Marsch  über  Stalvcdro  narl* 
Piora.  — Mittagessen  in  Piora:  12  Uhr.  — Mar.sch  über  F»' 
moghè  in  s Val  Ganaria.  — Quartier  ; Airolo  (Hôtel  Lombardi)- 


r>R.  c.  scFiMiDT.  — ëxct:rsion  viîi 


449 


10.  Hittwoch  den  12.  Septemlier. 

Aufbriicli  voR  Airolo  : 5 Uhr  Morgens.  — Marsch  über  Os- 
sasco,  Passo  Nard  nach  Fusio.  — Quartier  : Fiisio  (Hôtel  Dazio). 

11.  Bonnerstag  den  13.  September. 

Aufbruch  von  Fusio  : 5 Uhr  Morgens.  — Marsch  über  den 
tiampolungo-Pass  nach  Faiclo.  — Quartier  : Faido  (Hôtel  An- 
gelo). 

12.  Freitag  den  14.  September. 

Abfahrt  Faido  : 7 Uhr  33  Min.  Morgens.  — Ankunft  in  Rodi- 
Piesso  : 7 Uhr  58  Min.  Mor  gens.  — Marsch  durch  Dazio 
Grande  (Monte  Piottino)  zurûck  nach  Faido.  — Abfahrt  Faido: 
Il  Uhr  50  Min.  Mittags.  — Ankunft  Taverne  : 2 Uhr  44  Min. 
Nachmittags.  — Marsch  über  Manno  nach  Lugano.  Quartier  : 
Liiffano  (Hôtel  Suisse). 

13.  Samstag  den  15.  September. 

Abfahrt  Lugano:  12  Uhr  5 Min.  (per  Dainpfbot). — Ankunft 
Gissone  : 12  Uhr  28  Min.  — Marsch  nach  Marroggia  (Por- 
Phyrite  mit  Quarzporphjrgangen).  — Abfahrt  Bissone  : 2 Uhr 
4 Min.  — Ankunft  Morcote  : 2 Uhr  28  Min.  — In  Morcote  Zu- 
sammentretfen  mit  der  «Voyage  circulaire  au  travers  des 
■^^Ipes.» — Marsch  über  Melide  nach  Lugano:  (Gneiss,  Por- 
phyrit,  Quarzporphyrgânge,  Untere  Alpine  Trias,  Rothliegendes 
Gneiss.  (Vgl.  PI.  VIH,  Fig.  1.)  — Ankunft  Lugano  : 7 Uhr. 

• Allgemeines  Rendez-vous  nach  dem  Nachtessen  im  Garten 
*les  Hôtel  du  Parc. 

B.  Excursionsbericht. 

Leiter  : Prof.  Dr.  G.  Schmidt,  Basel. 

Assistent:  Dr.  A.  Tobler,  Basel. 

'^heilnehnier  : W.  A.  Backhouse,  England. 

A.  Bergeat,  Freiberg. 

M.  Bertrand,  Paris. 

C.  Chelius,  Darmstadt. 

E.  Entress,  Ludwigsburg. 

G.  Favre,  Genf. 

.1.  Friedlander,  Berlin. 

L.  L.  Griswold,  Dorchester  (Mass.). 

G.  Gürich,  Breslau. 

A.  Hamberg,  Stockholm. 

A.  M.  Hansen,  Kristiania. 

6«  CONGR.  GÉOL.  INTERN. 


29 


450  COMPTE' RENDU.  — CINQUIEME  PARTIE 

A.  Jeiitzsch,  Kcinigsberg. 

C.  Karakasch,  St.  Petersburg. 

F.  Kœttgen,  Liestal. 

G.  E.  Ladd,  Cambridge  (Mass.) 

A.  Lagorio,  Warschau. 

F.  Lœwinson-Lessiiig,  Dorpat. 

J.  Morozewicz,  Warschau. 

A.  Pavlow,  Moscau. 

F.  Regel,  Jena. 

J.  Romberg,  Berlin. 

F.  W.  Sardeson,  Minneapolis  (Minn.). 

R.  Scheibe,  Berlin. 

St.  Thugutt,  Dorpat. 

Th.  Tschernyschew,  St.  Petersburg. 

C.  R.  Van  Hise,  Madison  (Wisc.). 

E.  Weissleder,  Stassfurt. 

E.  Zimmermann,  Berlin. 

1.  Montas  3.  Septemlier. 

Die  Excursion  Rothkreuz-Drunnen  wurde  programmgeinass 
ausgeführt  {Livret-Guide,  p.  143 — 145). 

2.  Dienstag  den  4.  September. 

Regenwetter  verhinderte  Icider  die  Besteigung  des  grosse» 
Mijthen  von  der  Holzegg  ans,  im  Uebrigen  verlief  die  Excursio» 
nach  Programm  {Livret-Guide,  p.  145  u.  146).  In  einem  Blo»^ 
weissen  Mythenkalkes  bei  Zwischenmythen  wurde  ein  Ammo»d 
gefunden,  der  nach  freundlicher  Mitteilung  von  Prof.  Dr.  G.  Stei»' 
mann  in  Freiburg  i./Br.  Oppelia  cf.  Francisci  Font.  entspricbC 
Dieser  Ammonit  ist  aus  dem  untern  Thiton  des  Mont  Cruss»! 
bekannt.  Ausser  einem  von  C.  Mosch  bestimmten  Perisphiuck-^ 
polyplocus  (cf.  Kaufmann,  Beitr.  z.  gcol.  Karte  der  Scliwei2> 
Lief.  XIV  2,  p.  22)  ist  dies  der  einzige  einigermassen  bestim»’' 
bare  Ammonit,  der  bis  jetzt  im  Mytiienkalke  gefunden  worde» 
ist. 

3.  Mittwoch  den  6.  September. 

Da  in  Folge  von  Nebel  und  Regen  jede  Fernsicht  unmôgli'^^* 
war,  konnte  das  Profil  der  Axenkette  nur  langs  der  Strass» 
untersucht  werden  {Livret-Guide,  p.  146 — 148).  Hingegen  "(*** 
es  moglich,  das  sclione  Profil  der  liegenden  Kalkfalte  im  G»»*®® 
an  der  Haldeneck  nôrdlich  Erstfeld  genau  zu  besiclitig’»*' 
{Livret-Guide,  p.  148). 


DR.  C.  SCHMIDT,  EXCURSION  VIIÎ 


451 


4.  Donnerstag  den  6.  Septemlier. 

Trotz  des  schlechten  Wetters  wurde  nach  dem  Hôtel  S.  A.  C. 
ini  Maderanerthal  aiifg^ebrochen , von  dort  aber  kehrtcn  wir 
'vieder  nach  Amsteg  zurück.  Nach  Môg-lichkeit  wurden  auf 
dieser  Wandernng  die  krystallinen  Gesteine  des  Maderaner- 
diales  in  Augenschein  genommen.  Besonderer  Erwâhnung  ver- 
4ient,  dass  bei  Herrn  Fedier,  Mineralienhandler  in  Bristen,  ein 
Scheelit  für  das  Muséum  Basel  erworben  werden  konnte.  Der 
Kryslall  besitzt  eine  Lange  der  c-Axe  von  circa  5 cm.  ist  durch- 
scheinend  und  umwâchsl  auf  der  einen  Seite  einen  Adular- 
krystall.  Die  lierrschende  Form  ist  P,  daneben  tritt  an  einer 
Kante  auch  schmal  P°=  auf.  Der  Krystall  stammt  nach  Angabe 
Von  Herrn  Fedier  vom  Nordfuss  des  sog.  kleinen  Mutschen, 
ostlich  Piz  Giuf  und  nôrdlich  Piz  Ner.  Das  herrschende  Gestein 
'St  dort  ein  hornblendereicher  Protogijn.  Dieser  neue  Fundort 
Von  Scheelit  ist  der  zweite  bis  jetzt  in  der  Schweiz  bekannt 
gewordene.  An  der  Rothlaui  bei  Guttannen  im  Haslithal  wurde 
•heses  Minerai  in  grosser  Menge  gefunden,  zugleich  mit  Epidot 
Und  Adular,  in  Verbindung  mit  Hornblendeschiefern  (vgl. 
Jlaltzer,  Ein  neues  schweiz erisches  Vorkommen  von  Scheelit. 
^littheilungen  der  naturforschenden  Gesellschaft  von  Bern  1887). 
Das  Vorkommen  des  Scheelites  scheint  also  in  den  alpinen 
Debieten  an  hornblendereiche  Gesteine  gebunden  zu  sein  (Tra- 
Versella,  Rothlaui,  Etzlithal,  Sulzbachthal  und  Krimler-Achcn- 
^hal  (Salzburg). 

5.  Freitag  den  7.  Septemter. 

Um  dem  schlechten  Wetter  auf  der  Nordseite  der  Alpen  zu 
nntrinnen,  fuhren  wir  direkt  nach  Airolo.  In  der  That  konnte 
*^nrt  das  Profil  von  Stalvedro  {Livret-Guide,  p.  156)  besucht 
vverden,  ferner  Rauchwacke  mit  Gyps  und  hochkryslalline  Bünd- 
Uerschiefer  im  Val  Canaria. 

6.  Samstag  den  8.  Septemlier. 

Nachdem  über  Brugnasco  und  Altanca  Piora  erreicht  war, 
'vurde  von  den  Ritomhütten  der  Aufstieg  nach  Lago  Tom  un- 
''Ufnommeu  und  von  dort  nach  San  Carlo  abgestiegen  {Livret- 
^uide,  p.  155  und  156).  Von  da  wurde  auf  dem  Wege  über 
Dasso  del  Uorao  nach  Santa  Maria  bei  Piano  dei  Porci  die 
®charfe  Grenze  zwischen  krystallinen  Schiefern  des  Gotthard- 
uiassivs  und  der  Rauchwacke  im  Liegenden  der  Bündnerschiefer 
uoRstatirt.  Westlich  ob  Santa  Maria  war  es  noch  môglich  einen 


452 


COMPTE-RENDU. 


CINQUIÈME  PARTIE 


Ausblick  auf  Scopi  uiid  P.  Walatscha  zu  gewiimeii,  ferner  in 
Val  Rondadura  clintonilführciicle  Scliiefer  iind  Kalke  mit  Pen- 
tacriniten  zu  sammeln.  — In  dunkler  Naclil  erreiclite  man 
wieder  Piora. 

7.  Sonntag  ôlen  9.  September. 

Geg'en  Mittag'  waren  wir  von  Piora  wieder  in  Airolo  ange- 
lançt  und  benutzlen  den  Naclimittag’,  um  von  Rodi  Fiesso  ans 
bis  nach  F'aido  die  praclitvollen  Aufschlüsse  des  Tessiner- 
gneisses  in  der  Dazio-Grande-Schlucht  zu  besichligcn. 

S.  Montag  den  10.  September. 

Von  Rodi  Fiesso  ans  w'urde  der  steile  Anstieg  über 
Tremorgio  nach  Alpe  Cainpolungo  unternommen.  Auf  dein 
ganzen  Weg  durcliquerte  man  zum  Theil  sehr  grobkrystalline 
Kaikphyllite  der  Bündnerschiefer,  welclie  beim  See  seibst  grosse 
Staurolith-  und  Disthenkrystalle  entlialten.  Von  Punkt  2324  der 
Passhôlie  Campolungo  übersali  man  schôn  das  gesammte  Profil 
der  Campolungo-Mulde  {Livret-Guide,  Pi.  VIII,  Fig.  1)  und 
von  da  wurde  der  Abstieg  nach  Faido  über  Alpe  Cadonighino 
und  Dalpe  bewerkstelligt  {Livret-Guide,  p.  158). 

9.  Dienstag  den  11.  September. 

Da  der  Charakter  der  Witterung  sicli  bedeutend  gebessei’t 
batte,  wagten  wir  es,  die  Excursionen  auf  der  Nordscite  der 
Alpen  wieder  aufzunelimen.  Von  Wassen  ans  wurde  der  Jura- 
keil  von  Fernigen  besucht.  {Livret-Giiide,  p.  115,  PI.  VlH> 
Fig.  5)  und  am  selben  Abend  konnte  per  Wagen  Amsteg  und 
zu  Fuss  noch  das  Hôtel  S.  A.  G.  im  Maderanerthal  erreidd 
werden. 

10.  Mittwoeh  den  12.  September. 

Auf  den  Besuch  des  Hufigletschers  musste  verziclitet  werden, 
wir  stiegen  durch  sericitische  Gneisse  nacli  der  Eveli-Alp  empnG 
untersuchten  die  Alpgnoferplatten,  constatirtcn  deren  Aufin' 
gerung  auf  Malm  im  Ortliboden  und  gelangten  über  Bernet^' 
niatt  und  Oberkâsern  zu  den  untern  Eisengruben  im  obern 
Dogger.  Von  hier  ans  gelang  der  Aufstieg  bis  zu  den  obern 
Eisengruben,  von  wo  ans  ein  lierrlichcr  Ueberblick  über  den 
Kessel  zwischen  den  beiden  Windgallen  sicli  darbot  {Livret' 
Guide,  p.  126  und  150,  PI.  VIII,  Fig.  1 und  3).  Ueber  Ober- 
kiisern  und  Goizern  erreiclitcn  wir  Bristen  und  Amsteg  um  noeh 
am  selben  Abend  nach  Goschenen  zu  fahren. 


DR.  C.  SCHMIDT. 


EXCURSION  VIII 


453 


11.  Donnerstag  den  13.  Septemter. 

Gemiiss  des  Programmes  konnten  die  geologischen  Beob- 
achtiingen  in  der  Schôllinen,  im  Urserenthal,  über  die  Furka 
und  am  Rhonegletscher  gemacht  worden  {Livret-Guide,  p.  151, 
152,  153).  Auf  die  Besichtigung  des  Carboiis  an  der  Oberalp- 
strasse,  auf  die  Verfolgung  der  Juraschichten  am  Südabhang  des 
Batzberges  und  auf  dcm  Besucli  der  pctrefakteneichen  Kalk- 
phyllitc  des  Thaïes  der  Obcralp  westlich  unter  der  Furka 
mussten  wir  leider  verzicliten.  Bei  bellem  Mondschcin  erreichten 
wir  Ulrichen. 

12.  Freitag  den  14.  Septemter. 

Naclidem  früh  morgens  das  Profil  der  Bündnerschiefer  im 
Oberbache  bei  Ulrichen  besichtigt  worden  war  {Livret-Guide, 
p.  154),  wurde  der  lange  Uebergang  über  den  Nufenenpass  und 
der  Abstieg  durch  das  Bedrettothal  nach  Airolo  ausgefülirt.  Da- 
bei  wurde  gleicli  am  Eingangc  des  Egincnthales  die  Beobaclilung 
gemacht,  dass  die  südlich  an  dieJuramulde  angrenzenden  seri- 
citischen  Gneisse  des  Gotlhardmassifs  nach  Norden  übergeneigt 
sind,  sicli  aber  allmâhlig  steil  stellen  und  im  « Kittwald  » erst 
nach  Norden  einfallcn  (entgegen  der  Darstellung  auf  PI.  VIII, 
Fig.  6).  Die  Fâcherstrnktur  des  Gotlhardmassifs  ist  aiso  auch 
lûer  an  seinein  westlichen  Ende  noch  nachweisbar. 

13.  Samstag  den  15.  Septemter. 

Lang'S  der  Bahnhnie  von  Clciro  bis  Belhnzona  beobacliteten 
wir  die  Flexur  der  Tessinergneisse  und  die  Struktur  der  darüber 
folgendcn  steil  aufgerichteten  sericitischen  Gneisse  mit  Marmor- 
lagern  und  Amphiboliten,  welche  letztere  anch  den  Hügel  von 
Gastello  Grande  in  Belhnzona  bilden  (Lwret-Guide , p.  158). 
Den  Schluss  der  Excursion  bildetc  der  Besuch  des  berühmten 
Carbonvorkommens  von  Manno,  von  wo  aus  wir  zu  Fuss 
Lugano  erreichten. 

AU  den  Excursionstheilnehmern,  welche  trotz  Regen  und 
Schnee  und  manigfaitigen  Mühen  dem  Excursionsleiter  über 
Berg  und  Thaï  gefolgt  sind,  spricht  derselbe  seinen  herzlichen 
Dank  aus.  Mit  Freudcn  wird  er  sich  immer  an  die  Excursion 
VlII  des  VI.  internationalen  Geologenkongresses  erinnern. 


Basel,  den  16.  Oktober  1894. 


3 


Bericht  über  die  Excursion  IX  ^ 
im  Berneroberland  und  Gotthardmassiv. 

Vom  2.  bis  8.  September  1891 

von 

A.  BALTZER 

Professer. 


Die  Anzahl  der  Theilnehmer  betrug  18  Mann,  nâmlich  die 
Herren  : 

Prof.  A.  Baltzer,  Bern,  Führer  der  Excursion. 

Dr.  K.  Beck,  Stuttgart. 

Dr.  W . Bergt,  Dresden. 

Prof.  Dr.  H.  Credner,  Leipzig. 

Prof.  E.  Fraas,  Stuttgart. 

Hr.  Holland,  Heidenheim. 

Hr.  W.  Hume,  London. 

Dr.  K.  Keilhack,  Berlin. 

Dr.  E.  Kissling,  Assistent  des  Führers. 

Prof.  A.  Koch,  Klausenburg. 

Prof.  A.  Michalski,  St.  Petersburg. 

Dr.  L.  Milch,  Breslau. 

Dr.  A.  Sauer,  Heidelberg. 

Dr.  A.  Schenk,  Halle. 

Hr.  L.  Schulmann,  München. 

Baron  Dr.  E.  v.  Toll,  St.  Petersburg. 

Prof.  Dr.  Wahnschaffe,  Berlin. 

Prof.  Dr.  A.  Wichmann,  Utrecht. 

Hierzu  kommen  noch  als  zeitweilig  wâhrend  der  Excursion 
eingetrelene  Hospilanten  die  Flerren  Dr.  G.  Chelius  ; Forstin- 
spektor  Ghristen  ; J.  Friedlander  ; Bergrath  G.  Hâusler  und 
O.  Hug. 

< Livret-Guide,  p.  159. 


BALTZER.  EXCURSION  IX 


455 


Auf  Wunsch  der  Theilnehmer  wurde  der  Pilatus  in  das  Pro- 
î;Tamm  aufg’enommen  uiid  eine  darauf  bezügliche  lithographirte 
Profiltafel  vertheilt. 

Sonntag  den  2.  Septem'ber. 

Abreise  von  Zurich  nach  Stansstad.  Besichtigung  des  Kreide- 
profils  vom  Lopperberg. 

Montag  den  3.  September. 

Auffahrt  zum  Pilatus.  Begehung  von  Pilatuskubn,  Esel,  Klim- 
senhorn  und  Tomlishorn,  wobei  vom  Wetter  begünstigt,  die 
Tektonik  gut  studirt  werden  konnte  und  auch  die  Hauplleitfos- 
silien  gefunden  wurden.  Bemerkt  wurde  die  eigenlhümliche 
Endigung  des  Schratlenkalkes  unter  deiu  Tomlishorn  (West- 
seitef  in  Form  einer  scheinbar  eckigen  zweitheiligen  Scholle. 
Man  sieht  deutlich,  dass  der  relativ  starre  Schrattenkalk  die 
Faltung  der  flexibleren  Neocomschichten  nur  sehr  unvoll- 
kommen  mitmachen  konnte,  vergl.  auch  den  Schrattenkalk 
unter  dem  Esel  (Nordseite)  und  am  Mattstock.  Die  Verwerfung 
am  Mattstock  ist  nicht,  wie  Kaufmanns  Karte  besagt,  eme  em- 
fache  Faille,  sondern  eine  Faltenverwerfung.  Terebratiila  Pilati 
Bachm.  wurde  unterhalb  des  Ghrisiloches  im  Knollenkalk  zahl- 
reich  e-efunden,  ferner  auch  Toxaster  Brnnneri  Mer.  etc. 

Dienstag  den  4.  September. 

Fahrt  über  den  Brünig.  Besichtigung  der  nordlich  gerichteten 
Schrammen  des  alten  Aargletscherbrûnigarmes.  In  Meirmgen 
Theilung  der  Gesellschaft.  Die  einen  besuchten  den  Reichen- 
bachfall,  die  andern  das  Oxfordien  von  Unterheid*.  Hierauf 
Begehung  der  Lamm  und  der  finstern  Schlauche,  wobei  sich 
meine  Annahme,  dass  ftôthidolomit  in  der  Lainm  gewôlbartig 
aufsteige,  vollstândig  bestâtigte  2 (vergl.  mein  am  Congress 
vertheiltes  und  hier  als  Beilage  wieder  abgedrucktes  Flugblatt). 
Deutlich  wurde  abermals  im  Kirchet  ausserhalb  der  Lamm  ein 
Haches  unregelmâssiges  Gewôlb  von  wohl  postpliocânem  Alter 
constatirt,  was  fûr  die  Hypothèse  der  Entstehung  der  Lamm 
(Ueberwindung  der  jungen  Faite  durch  den  Fluss)  von  Wich- 
ligkeit  ist. 

' Nach  gefl.  brieflicher  Mittheilung  von  Herr  Prof.  Wichmann  finden  sich  daselbst  m 
den  Knollen  der  Oxfordien  Radiolarien,  iin  Gestein  selbst  nicht. 

* Beilaufig  die  Bemerkung,  dass  sogar  der  Eisenoolith  an  einem  Punkt  des  Kirchet  bis 
herauf  an  die  Oberfiache  kommt. 


•iOO  COMPTE-RENDU.  CfNOUIt'ME  PARTIE 

Cileichen  Tagcs  wurde  noch  bei  schon  sclilechtem  Wetter  der 
Aufschhiss  an  der  liolhenJUih  in  den  Parle insonischichten  be- 
sucht,  bei  deren  Bcsiich  übri^ens  wegen  Stcinfall  Vorsicht 
g-eboten  ist.  Joseph  Ablanalp  sainmelt  die  Petrefakten  der 
Geg-end. 

Mittwoch  den  5.  Septemler. 

Die  Witternng-  war  derartig-  scIdecJit,  dass  das  Gstelliliorn 
leider  ausfailen  miisste.  Dafür  wurde  die  nnmittelbare  Uni- 
gebiing-  von  HoC,  besonders  das  Prohl  bei  der  Unterwasserlamni 
einer  genauen  Untersuchung  mit  Rücksicht  auf  die  darüber  be- 
stehenden  Differenzen  unlerworfen  (sielie  die  J3eilage  II  dieses 
Berichtes  von  Prof.  Fraas). 

Am  Nachmittag  nochmaliger  Besucli  des  Kircliet,  Consta- 
tirung  von  Sandstein  mit  Einlaejerung  von  Kalkbcïnken  an 
mehreren  Stellen  sndôstlich  von  Willigen  (Herr  Colliez  leiignel 
bestimmt  das  Vorliandensein  der  Nummulitenbildnng,  ans  der 
mdessen  Herr  Môsch  nach  mündlicher  Mitiheilung  Nummuliten 
besitzt). 

JDonnerstag  den  6.  September. 

Marsch  von  Innertkirchen  nach  der  Handeck.  Die  Zone  der 
nôrdhchen  Gneisse  (granitischer  Innertkirchnergneiss,  streifigc 
Gneisse  und  sericitsche  Gneisse  und  Schiefer)  gab  Veranlassung 
zu  betrâchtlichen  Discussioiien,  welche  dort  entbrannten,  wo  ain 
Eingang  des  Défilés  bei  der  iiusseren  Urweid  in  den  streifigen 
Gneissen  ein  ziemlich  grobkôrniger  Granit  aufsetzt,  in  welchem 
eckige  Schollen  eines  grauen,  streifigen  granatführenden  Ge- 
stems  eingeschiossen  sind.  Referent  ist  der  Ansicht,  dass  hier 
em  lokaler  intrusiver  Granitgang  vorliegt,  welcher  umgewan- 
dette  Schollen  des  dnrchbrochenen  Gesteins  einschliesst,  dieser 
Meinung  ist  auch  Herr  Wirnmann. 

Credner  und  weniger  bestimmt  Saiier  sind  geneigt,  die  ganze 
nordhcheGneisszone  für  metarnorpben,  schiefrig  gepressten  Gra- 
nit zu  halten  ; die  cingeschlossenen  Schollen  an  obiger  Stelle 
werden  mit  Kalksilikathornfels  verglichen,  moglichervveise  kôniie 
umgewandelter  Malmkalk  vorliegen  ; Referent  mochte  die  Môg- 
lichkeit  obiger  Ansicht  für  die  Streifengneisse  nicht  ablehnen, 
bemerkt  auch  in  der  Discussion,  dass  er  früher  einmal  geneigl 
war,  den  Innertkirchnergneiss  für  ein  Aequivalent  und  Foft- 
setzung  des  Gasterengranites  zu  halten  ; dagegen  kann  er  die 
sericitischen  Gneisse  und  Schiefer  iiiclit  als  gepressten  Granit  aiif' 
fassen.  Dieselben  kônnen  djnamometamorph  veründerte  palæo- 


T5ALTZEU . 


EXCUUSION  IX 


457 


zoische  Gesteine  sein,  besonders  wenn  man  den  Stamni  i>on 
Giittannen  als  beweisskrâftig’  erachtet.  Granat , Epidot  iind 
besonders  Sericit  waren  dann  Produkte  der  Métamorphosé.  Die 
weiterliin  an  der  Strasse  folgenden,  in  die  sericitischen  Gneisse 
eingelagerten  Marmorsireifen  mit  ihren  pseudophitischen  Lagen 
sind  der  Dynamo-,  nicht  der  Gontactmetamorphose  ziizii- 
schreiben. 

Hinter  Guttannen  wird  die  Granitgneisszone  betreten  und 
Nachtquartier  anf  der  Handeck  genomraen. 

Freitag  den  7.  September. 

Bei  anfanMich  mittelmâssisrer  dann  sich  verschlimmernder 

Z)  O 

Witterung  wird  der  Handeckfall  sodann  das  für  die  Granit- 
yneisszone  ziemlich  typisclie  Profil  zwisclien  Chalet  Ott  und  der 
aeuen  Aerlenbaclibrücke  besichtigt  mit  seinen  linsenfôrmigen 
Qnetschlagen  ^ und  dem  an  Schichtung:  erinnernden  Aufbau. 
podann  wird  das  Profil  der  Granitgneisszone  lângs  der  erst 
'n  diesem  Jahr  fertig  gestellten  Strassenstrecke  Handeck-Grimsel 
fortgesetzt,  also  nicht  lângs  dem  alten  Saumweg  zum  Hospiz, 
'Vorauf  sich  noch  die  Angaben  im  Livret-Guide  beziehen.  Die 
Fuss  des  Hinterstocks  und  weiter  hinauf  zum  Hospiz  ent- 
blôssten  ganz  frischen  Granitaufschlüsse  erregen  vielfach  die 
^ewunderung  der  Excursionisten  und  werden  von  einem 
Unserer  erfahrensten  Granitkenner  als  die  schônsten  erklârt, 
^ie  er  noch  gesehen  habe.  Sicherlich  ist  in  der  Schweiz  ge- 
genwârtig  nirgends  die  Zone  besser  entblosst,  und  habe  ich 
diesem  Grunde  seither  Photographien  der  wichtigeren 
^tellen  aufgenommen.  Von  primâren  Erscheinungen  trelen  be- 
®onders  schôn  und  in  grossem  Maasstabe  auf  : biotitreiche 
^chlieren,  Bânderunq,  apUtische  Primârtrûrner,  dimkle  ba- 
^isdie  Ausscheidungen.  Ferner  sieht  man  secundâre  Ouarz-  und 
Quarz-Feldpathadern.  Von  mechanischen  Erscheinungen  seien 
'^rvvâhnt  : Streckungen,  Stauchungen,  Zerreissungen,  Gleit- 

flâchen , Qnetschlagen , mechanisch  metamorphe  ^ Umlage- 


* Ich  gebi'auche  dieseti  Ausdruck  für  Quetschzonen,  weil  die  Bczeichiuing  Zone  bei 
bns  iiu  stratigrapbiscben  Sinne  für  kryslalline  Complexe  üblicb  ist,  z.  B.  Zone  der  Horn- 
kndegesteine. 

^ Den  Ansdrnck  mechanisch.  metamorph  gebrauche  ich  nicht  nur  für  grobe  struktn- 
Lagenverânderungen,  sondern  in  erster  Linie  im  Sinn  von  Tcxtufverânderung, 
•■'stallinisch  werden  dichter  Massen  durch  Umkristallisation  in  Folge  von  Wârme 
Druck  und  ohne  Mitwirkung  von  Wasser,  wie  ich  es  im  Jahrbuch  1877  an  den 


COMPTE-RENDU. 


458 


CINQUIÈME  PARTIE 


rungen  ; von  metainorphen  Erscheinung-en  überhaupt  bemcrkt 
man  : lokalc  Anhâufnngen  sericitischer  (ans  feldspathigcm  Ma- 
terial  an  Druckstellen  entstandenen)  Massen,  verbiinden 
Ouarzausscbeidiing,  reicldiclies  Auftretcn  von  secundarein  Epi' 
dot,  Cldorit,  Sericit  u.  s.  w.  Die  scharfe  Abgranzung  von  gneis- 
sigem  nnd  granitiscliem  Matcrial,  entsprecliend  den  Fngcn  der 
Faclierstrukliir,  wurde  viclfach  constatirt,  ferner  gneissporphy- 
rischer  Habitus  (wohl  gepresste  Granitporphjre). 

Bci  der  allgemeinen  Discussion  auf  dem  Grimselhospiz  ver- 
einigt  nian  sich  bci  übrigens  wie  begreitlich  manclifachen  AnS- 
einandcrgehen  der  Ansichten  auf  folgende  zwei  vom  Bericld' 
erstatter  vorgeschlagene  Thesen  : 

1.  Die  centrale  Granitgneisszone  besteht  aus  einem  Comple-’^ 
von  granitischen  und  gncissigen,  eng  miteinander  verknüpften, 
an  den  Fugen  der  Fâcherstruktur  pctrograpliisch  meist  scliarf 
abgegranzten,  melir  oder  weniger  umgewandclten  Gesteinen  von 
pyrogener  Entstehung. 

2.  Dièses  Material  war  sclion  primâr  nicht  gleichartig,  sondern 
in  einem  gewissen  Grade  differenzirl.  Hierdurch  sowie  in  Ver- 
bindung  mit  der  Dynamomctaniorphose  wurde  die  Ausbildung 
der  zonalcn  Anordnung  ermôglichl.  Ueber  die  Art  der  Differen- 
zirung  gehen  die  Meinungen  weit  auseinander. 

Im  Folgenden  gibt  der  Berichterstatter  seine  persônliche  Auf' 
fassung.  Er  ist  gemâssigter  Anhângcr  der  Dynamometainor' 
phose,  die  nach  seiner  Ansicht  vielfadi  übertrieben  worden  ist- 
Der  sogenannte  Protogin  ist  ihm  ein  gewôhnlichcr  Biotitgraïub 
der  nur  stellenweise  durch  Sericitisirung,  Chlorit-  und  EpiiiuP 
bildung  sowie  struckturelle  Veranderung  (Gneissgranit)  den 
Namen  metamorph  verdient,  manchenorts  aber  noch  nahezu 
seiner  ursprünglichen  Beschaffenheit  vorliegt.  Ob  die  Auge'i' 
gneisse  besonders  die  epidotreichen  auch  Pressgranit  sind, 
für  ihn  eine  noch  offene  Frage,  er  neigt  zu  der  Ansicht,  dass  s>n 
aus  einer  schon  ursprünglich  differenzirten  Gesteinsart  (Grand' 
porphyr)  hervorgegangen  seicn,  welche  sich  durch  Deforinatio'’ 
der  Feldspatiie  und  Glimmer,  Neubildungen  von  Epidot,  Glin>' 
mer  u.  s.  w.  in  Augengneiss  umwandelte. 


Marmoren  des  Berneroberlandes  naohgewiesen  habo  (vergl.  auch  « Glârnisch  )' 

Dass  Wasser  und  Auflôsung  in  solchen  Fallen  nicht  lîedingung  der  Umwandlung’»  ^ 
die  Beobachtuii"  ; es  giebt  nicht  nur  bergfeuchte  sondern  auch  bergtrockene  Ste 
im  Gebirg,  wo  solche  Umwandlungen  doch  stalthatten,  auch  dürfte  die  Bergfeuchle 
in  vielen  Fâllcn  nicht  genügt  haben , um  Umkristallisation  grosser  Massen  im 
lichen  Sinn  zu  erzeugen. 


BALTZEH. 


EXCURSION  IX 


459 


Im  Allgemeinen  nimmt  im  Grimseldurchschnitt  die  gneissig-e 
Stniktur  gegen  Südeii  zu,  wobei  der  Epidot  gewissermassen 
als  meclianisclies  Leitmineral  eine  Rolle  spielt.  Schon  unterhalb 
des  Grimselhospizes  tritt  er  als  Gemengtheil  und  in  Schnüi’eii 
aiif,  besonders  iiaufig  vom  Hospiz  aufvvârts  (wegen  Schneebe- 
deckiing  konnte  dies  bei  der  Excursion  nicht  gezeigt  werden). 
Die  Dynamoraetamorphose  âussert  sich  entsprechend  der  über- 
wiegenden  Schubrichtung  von  Süden  lier  daselbst  am  Stârksten 
iind  nimmt  gegen  Norden  hin  (abgesehen  von  lokalen  Beein- 
flussungen)  ab.  Beweisend  ist  z.  B.  die  geringere  Bceinflussung 
der  Granitmasse  der  Mittagjluh  oberlialb  Guttannen,  deren 
unterirdischer  Zusammenhang  mit  dem  Hauptmassiv  ange- 
nommen  wird. 

Bezüglich  der  Entstehung  der  centralen  Granitgneisszone  ^ 
lassen  sich  die  verschiedenen  Ansichten  in  folgender  Weise 
formuliren  : 1.  Die  ganze  Zone  ist  durch  einen  siiccessiven  aber 
im  ganzen  einheitlichen  granitischen  Tiefencrguss  von  archaei- 
scliem  oder  palaeozoischem  Alter  zu  erklâren.  2.  Es  ist  zwi- 
schen  alten  Gneissen  (Erstarrungskruste)  und  intrusiven,  aber 
•m  wesentlichen  gleichaltrigen  und  eng  mit  ihnen  verbundenen 
Graniten  zu  unterscheiden. 

Im  ersteren  Falle  konnte  der  ausgesprochene  Lagertypus 
durch  eine  Folge  von  langsamen  Nachschüben  vorbereitet 
Norden  sein,  wobei  sich  im  stark  schlierig  differenzirten  Lac- 
colitlien  oder  Batholithen  eine  schalig-bankige  primâre  Abson- 
derung  ausbildete  (vergl.  Beyers  Anschauungen  über  den  erup- 
bven  Mechanismus).  Die  alpinen  Faltungen  erzeugten  dann  hier 
®us  im  mittleren  Theil  des  Aarmassivs  den  Lager-  oder  Bânder- 
^ypus  der  Ernptivstôcke.  Im  westlichen  Aarmassiv  treten  die  ge- 
Irennten  Granitstreifen  zusarnmen  und  vernuiclitigen  sich  (vergl. 
Pellenbergs  wichtige  Beobachtungen),  so  dass  daselbst  der  Stock- 
lypus  an  die  Stelle  des  Bândertypus  tritt.  Gelingt  es  das  palaeo- 
2oische  Alter  der  Laccolithen  zu  erweisen,  so  ist  es  sehr  wohl 
^ôglich,  dass  die  alte  carbonische  Faltung  ihn  ergriff,  als  er 
®rst  theilweis  erstarrt  war  ; Bânderung  und  Protoklase  im  Sinn 
'^on  Brôgger,  sowie  Parallelstructur  waren  dann  Folgeerschei- 
•lungen  des  Druckes  auf  das  noch  nicht  verfestigte  Magma  und 

* Der  bei  uns  übliche  Ausdruck  « Zone  » ist  ohne  sedimentaren  Beigeschmack  ganz 
®"gemein  ini  Sinne  von  râumlich  übereinslimmeiid  angeordnetetn  und  gerichteteni  Ma- 
^®rial  gebraucht.  Gewiss  konnen  solche  Complexe  in  den  Massiven  in  Folge  von  Faltung 
®6hrfach  wiederkehren. 


460 


COMPTE-RENDU.  CINQUIEME  PARTIE 

der  Erkaltung  des  leLztereii.  Die  mit  der  alpinen  Haiiptfaltung- 
verbundene  Dynamometamorphose  hat  das  Weitere  gctbaii,  ist 
aber  nicht  die  alleiriige  Ursaclie  der  Bânderimg’  und  Fâcher- 
struktur  g-ewesen. 

Gelien  wir  von  einer  gneissigen  Erstarning'skriiste  ans,  so 
sind  Bankung'  nnd  Bânderung'  primâr  ; die  Dynamometanior- 
phose  spielt  nur  eine  unlergeordnete  Bolle,  doch  fâllt  ihr  noch 
die  Umwandiuiig’  der  Granité  zu  Gneissg'ranitcn  und  ilire  Kata- 
klase  zu,  wâlirend  die  Augengneisse  lirsprüngliclie  Bildung  sein 
konnen.  Die  Granité  konnen,  wenn  inan  sich  dieselben  nicht 
etwa  submarin  ausgebrochen  vorstellen  will,  bcim  Nachsinken 
der  Kruste  batholithenartig  in  die  entstandenen  Zwischenrâuiï’® 
eingedrungen  sein. 

Welche  von  diesen  Hypothesen  für  den  vorliegenden  Fall  zU' 
trifft  und  ob  überliaupt  eine  derselben  geniigt,  ist  vorlâufig  nicht 
zu  entscheiden  ; einige  auf  Struktur  und  Tektonik  bezügliehe 
und  noch  zu  vermehrende  Beobachtungen  werde  ich  an  anderei 
Stelle  mittheilen. 

Das  Wetter  erlaubte  nicht  den  Unteraargletscher  zu  besuchen 
und  die  bei  der  Mieselen  entwickelte  aplitische  Randfacies  des 
Granités  (feineres  Korn  und  Zurücktreten  des  Glimmers)  zu  be- 
sichtigen. 

Die  Grimsel  wurde  hierauf  bei  tiefem  Schnee  überschritteOi 
der  jedoch  jenseits  wie  abgeschnitteii  aufhôrte,  so  dass  wir  die 
südliche  Gneisszone  im  Profil  der  Mieselen,  wo  auch  der  süd- 
fiche  Protoginstreifen  durch  die  neue  Strasse  schôn  aiifg'^' 
sclilossen  ist,  bequem  studiren  konnten. 

Bei  Besichtigung  des  immer  noch  zurückgehenden  Rhône- 
gletschers  wurde  ein  Aufwûhlen  des  Erdreichs  durcli  die  Zung® 
beinerkt,  es  liandelt  sich  dabei  jedocli  nur  um  den  winterliehen 
Vorstoss,  nicht  um  ein  Vorrücken  überliaupt.  Ferner  war 
den  Gehângen  gegen  die  Furkastrasse  sclion  die  splittrige  Erosion 
in  den  schiefrigen  Gneissen,  an  anderii  Orten  glâttende  Erosioo 
an  den  Protogincn  walirzunehmen. 

Samstag  den  8.  September. 

Von  Gletsch  bis  Hospenthal. 

Bei  Gletsch  wird  die  südlich  sich  durchzieliende  Zone  ron 
Amphibolit,  Ilornblendeschiefer,  Ghioritscliiel'er  angeschla»®’’ ' 
Desgleichen  Augengneisse  langs  der  Strasse  nach  der  Furka» 
die  oft  neben  den  Augen  noch  in  der  Form  erhallene  Feldspa^' 


BALTZER.  — EXCURSION  IX 


461 


krystalle  führen,  ferner  Quarzite,  Quarzphyllite  und  Felsile 
(?  Adinolschiefer).  Nordlich  vom  Hôtel  Belvedere  schlagen  wir 
wieder  deii  Biotitgranit  der  centralen  Zone  an. 

Bel  der  Discussion  auf  der  Furka  wird  der  Tliese  des  Refe- 
renten  beigepAichtel,  dass  die  südiiclie  Gneisszone  des  Aarmas- 
sivs  einen  andern  Charakter  trâg-t,  wie  die  nordliche.  Sie  hat 
GoUhardtypus  (vergl.  z.  B.  die  den  Sellagneissen  ganz  âhnlichen 
Augen-  and  Krystaligneisse).  Der  Muldenzug  zwischen  Aar-  und 
Gotlliardmassiv  bildet  demnacli  eine  künsÜiche  Grânze,  es  grei- 
fen  diese  Massive,  welche  keine  getrennten  Individualilaten  sind, 
ineinander  ein  ; jedoch  ist  es  nicht  môglich,  eine  bessere  Grânze 
aufzustellen.  Die  Herren  Gredner  und  Sauer  meinen,  es  kônnte 
diese  Zone  mit  ihrer  vermehrten  Epidot-,  Hornblende-,  Chlorit- 
füh  rung  als  eine  relativ  basischere  eruptive  Randzone  des  Âar- 
niassivs  aufgefasst  vverden  ; die  Amphibolite  und  Hornblende- 
scliiefer  werden  als  verânderte  Diorit-  und  Dioritschiefer,  die 
Krystallgneisse  als  gepresste  Granitporpliyre  gedeutct. 

Nach  Besichtigung  der  Furkamiilde  werden  in  den  Malm- 
kânken  an  der  Strasse  mechaniscli-metaniorphe  Serien  von 
Kalkschiefer,  Kalkglimmerschiefer  und  Marmorschiefer  ge- 
scldagen. 

In  Verfolgung  der  Furkastrasse  abwârts  wird  bei  Sidelen  ein 
Granitporphprlacjergang  besichtigt,  wo  stellenweis  Augen  und 
Krystalle  von  Feldspath,  sericitisch-flasrige  Partien,  neben- 
einander  vorkomnien.  Die  Epidot-Ghlorit-Quarzite,  die  vermuth- 
kcli  albitführenden  griinen  Schiefer,  werden  mit  denen  von 
Hainichen  verglichen. 

Die  Gesellschaft  betritt  wieder  den  Muldenzug  von  Urseren, 
'vo  auf  die  Analogie  der  Sericitgneisse  mit  denen  bei  Innert- 
kirchen  hingewiesen  wird.  Bemerkt  werden  schwarze  Clilorit- 
oidsscliiefer. 

Sonntag  den  9.  Septemlier. 

In  Folge  wieder  eintretenden  scldecliten  Wetters  und  Sclinee- 
lalles  tlieilt  sich  die  Gesellschaft.  Der  eine  mutbigere  Theil  for- 
^irt  den  Gotthard  und  wird  durch  rasch  sich  besscrnde  Wit- 
Krung  belohnt,  der  andere  begibt  sich  über  Gôschenen  nach 
Airolo  und  trilft  mit  der  ersteren  Partie  oberhalb  Airolo  wieder 
zusammen.  Man  ist  darüber  einig,  dass  daselbst  eine  hochmeta- 
ïïiorphe  wahrsclieinlich  jurassische  Giieder  enthaltende  Zone 
kesteht,  jedoch  wird  die  Ansicht  ausgesproclien,  dass  aucb 
Palaeozoische  Vertreter  darin  enthalten  sein  môchten.  In  Airolo 


462 


COMPTE-RENDU. 


GtNOUIEME  PARTIE 


wurde  die  Excursion  VIII  unter  Führung  von  Professor  Schmidt 
ang'etroffen  und  im  Hôtel  Lombardi  eine  gemütliliche  Zusam- 
menkunft  veranstaltet. 

Naclidem  unser  Excursionsplan  durcli  force  majeure  hedeu- 
tende  Aenderungen  und  Reduktionen  batte  erleiden  müssen, 
wurde  beschlossen,  zum  Ersatz  Tessinermassiv,  Seegebirge  und 
die  Umgebungen  des  Luganersees  in  die  Excursion  einzube- 
ziehen.  Das  schônste  Wetter  begünstigte  fortan  die  Reise  auf 
der  Sûdseite. 

Montag  den  10.  September. 

Faido,  Piotmoschlucht,  Dazio  Grande,  Prato,  Dalpe. 

Bei  dem  mit  Babn  erreichten  Faido  wurde  das  eine  der 
flachen  Gewôlbe  des  Tessinermassivs  besiclitigt.  Dieses  Massiv 
scheint  von  Biasca  aufwârts  bis  oberhalb  Faido  zwei  flache 
Gewôlbe  zu  enthalten,  dazu  noch  kleinere  Undulationen  ; die 
bisherigen  Profile  durch  das  Liviner  Thaï  sind  schematisch.  Die 
neisse  lângs  der  Strasse  nach  Dazio  Grande  variiren  nach 
Struktur,  Zusammensetzung  und  führen  haufig  primâre  Aplit' 
und  secundâre  Glasquarzadern.  Oft  schneidet  wellige  Fâltelung 
(?  Fluktuationsstruktur)  die  Hache  Bankung  (vergl.  spâter  die 
Bemerkung  bei  den  Osognagneissen).  Die  Bahnmauer  liefei’t 
eine  Menge  schôner  Faltungsstücke.  In  der  Piottinoschlucht 
wird  die  eigenthümliche  Verplattung  besichtigt. 

Der  Amphibolit-  und  Hornblendegneisszug  bei  der  Brücke  ist 
auf  der  neuen  schweizerischen  geologischen  Karte  nicht  ver- 
zeichnet.  H inter  Prato  wird  die  Ueberlagerung  des  Tessiner- 
gneisses  durch  Glimmerschiefer  konstatirt. 

Ferner  stehen  zwischen  Prato  und  Dalpe  weisse  und  graue 
Dolomite  an.  Nach  Aulfassung  des  Referenten  haben  wir  hier 
eine  doppelte  Einlaltung  der  Trias  mit  Bündnerschiefern  ii** 
vern.  Dieselbe  wiederholt  sich,  wie  es  scheint,  auf  der  andern 
Sede,  wo  man  am  Molare  deutlich  zwei  Triasbânder  sieht, 
wahrend  die  Spitze  aus  Bündnerschiefern  zu  bestehen  scheiid 
(was  zu  constatiren  ist).  Der  eine  Flügel  der  Molaremulde  steht 
steil  und  etwas  verschoben,  wodurcli  die  Schichtflachen  hervor- 
treten.  Weder  die  alte  Karte  von  Fritsch  nocb  die  ncueste 
geologische  Karte  der  Scliweiz  geben  diese  Verhâltnisse, 
weiterer  Untersuchung  werth  sind,  genûgend  wieder.  Hcrr 
^orstinspektor  Christen  macht  uns  auf  die  von  Wcitem  sicht 
baren  Lawinenverbauungen  am  Petline  (die  grôssten  im  Tessi») 
und  aut  die  von  Monte  Tremorgia  oberbalb  Fiesso  aufmerksaJ»- 


BALTZER.  — EXCURSION  IX 


463 


rienstag  den  11.  September. 

Von  Faido  über  Osogna,  Castione,  Claro  nach  Bellinzona. 

In  Osogna  werden  die  bekannten  Tessinergneissbrüche  (von 
Daldini-Rossi),  welche  nach  den  Angaben  des  einen  der  Be- 
sitzer  gegenwârtig  750  Arbeiter  beschàftigen,  eingehend  besich- 
tigt.  Nach  Beobachtung  des  Referenten  ist  iin  untern  Steinbruch 
Von  Daldini  der  « Neroduro  » ^ einer  3 — 4 Metcr  dicken  Bank 
Von  « Bianco  molle»®  flach  aufgelagert.  Nur  der  letztere  aber 
zeigt  eine  wellige  Glimmerlage,  die  durch  die  Grânzflâchc  der 
keiden  Gneisse  discordant  abgeschnitlcn  ist.  Im  Steinbruch  von 
Antonio  Cresciano  findet  sich  sogar  ein  zweifacher  Wechsel  von 
Bianco  molle  und  Neroduro,  flach  gelagert,  \vo  ebenfalls  nur 
der  Linsen  bildende  Bianco  molle  die  feine  Fâltelung  zeigt. 
Diese  eigenthümliche  noch  nicht  beschriebene  Erscheinung  ist 
desswegen  auft'allend,  weil  die  Fâltchenschenkel  parallel  der 
ganz  flachen  Schichtung  vvidersinnig  liegen.  Es  bleibt  fraglich, 
ob  es  sich  hier  um  eine  Fluktiiationsstruktur  oder  um  eine  durch 
verticale  Belastung  erzeugte  Fâltelung  handelt. 

Basische  Ausscheidungen  und  aplitische  Adern  sind  hâufig. 

IJeber  die  Entstehung  dieses  tessiner  Gneisses  gehen  die  An- 
sichten  weit  auseinander. 

Bei  Castione  geht  die  Hache  Lagerung  des  Gneisses  flexur- 
artig  in  circa  60®  Südostfall  über.  Zunâchst  am  Gneiss  liegt 
Marmor,  mit  dünnen  Graphitoidlagen,  dann  folgt  ein  serici- 
fischer  Gneiss  mit  Granat  und  Disthen  (Rhæticit). 

In  Bellinzona  werden  die  Gesteine  des  Hornblendezuges  be- 

sichtigt. 

Mitt'woeli  den  12.  September. 

Mit  der  Bahn  nach  Taverne  und  von  da  nach  den  carbonischen 
^onglomeraten  von  Manno,  wo  wir  eine  reiche  Ausbeute  von 
4en  leider  scldecht  erhaltenen  Sigillarien,  Lepidodendren,  Ga- 
lainiten  machten.  Am  Abend  zu  Fuss  nach  Lugano. 

Donnerstag  den  13.  September. 

Porphyrexcursion  von  Lugano  nach  Maroggia,  Bissone,  Ma- 
^oggiaschlucht,  Rovio  und  zurück. 

Lie  Oaarzporphgrgünge  von  Bissone  streichen  wie  die  bei 
^lelide,  daher  das  Seethal  hier  eher  als  Erosionsthal  wie  als 

' Mit  « Lage  »,  daher  für  Platten  geeignet. 

^ Ohne  Lage,  daher  nicht  fur  Platten  aber  z.  B.  für  Stufen  (gradini)  verwendbar. 


464  COMPTË-RENDU.  — CINQUIEME  PARTIR 

Verwcrfung-sspalte  zu  betrachteii  ist.  Der  Porphyrit  der  Ma- 
rogg'iaschlucht  wird  gründlich  studirt.  Verscliiedcne  Erscliei- 
nung-eri  weissen  liier  darauf  hin,  dass  der  elliptisclie  Porphyf' 
fladen,  wclcher  sich  von  Campione  bis  nacb  Rovio  erstreckb 
hier  einen  seiner  Haupteruptionspiinkt  halle.  Die  Herren  Saiier 
und  Credner  erkeiinen  vor  dein  Stabilimento  brecciôsen  g-bm- 
merigen  Porphyrituff,  auf  vvelchem,  wie  bcim  Aufsticg  gcgen 
Rovio  erkannt  wurde,  vvieder  eine  Decke  unverânderten  Por- 
phyrites  aiifliegl.  berner  wurde  weniger  homogener,  regenirtcr 
Porpliyrit  gcsehn,  der  durch  Luftporen  milcliig  getrübten  üuarz 
statt  friscliem  Glasquarz  enthâlt  j sodann  blasige  Modification^^ 
mit  Ausfïilking  der  Blasen  durcli  Kalkspatli  und  endlich  Bomben 
y on  felsitischen  Porphyrit  mit  Lapillieinsclilüssen. 

Im  oberen  Theil  der  Maroggiaschlucht  vor  Arogno  wurde 
das  Fallen  in  den  Porpbyritbânken  zu  22»  nach  Osten  gemessen; 
sie  fallen  regelmâssig  unter  die  Trias  von  Calmo  di  Greccio. 

Die  Einrichtung  des  Stabilimento  elettrico  wurde  uns  in  zu- 
vorkommender  Weise  erklârt.  Hinter  dem  Stabilimento  be- 
suchten  wir  noch  die  rothen  Quarzporphyrgange  am  Wasser- 
fall,  die  O N O bis  N O also  annâliernd  übereinstimmend  ffld 
denen  von  Bissone  fallen. 

Nach  Besichtigung  des  grossen  Ganges  im  Dorf  Rovio  kchr- 
ten  wir  nacb  Lugano  sehr  befriedigt  zurûck. 

Freitag  den  li.  September. 

Besichtigung  der  nach  Ansicht  des  Referenten  interglacialen 
blâtterführenden  Siisswasserthone  mit  aufyelagerter  Grund' 
morânc  bei  Paradiso.  Gharakteristiscb  ist  Rhododendron  po'i' 
ticum  ferner  die  früher  beschriebene  Süsswaser-Diatomacceii' 
faima.  Wegcn  ûbereinstimmenden  Gesteins  und  Aehnlichkeit 
organischen  Inhalts  setze  ich  diese  Schichten  gleich  denen  voo 
Cadenabbia  am  Gomersee,  wo  Grundmorânè  darunter,  Glacial' 
kies  darauf  liegt.  Man  betont  nun,  es  fehle  doch  die  untcre 
Grundmorânè  im  Paradisoprofd,  die  Paralelisirung  mit  Gade- 
nabbia  sei  gewagt.  Ich  bleibe  indessen  bei  meiner  Ansicld- 
Nach  weiterer  Untersuchung  der  Gegend  von  Gadenabbia 
mil-  der  dortige  Kies  echter  Glacialkies,  weder  abgerutscht  noà^ 
alluvial  angeschwemmt.  Ich  ersuche  dort  sich  auiiialtende  Gco- 
logen,  nachdem  der  erwahnte  Aufschluss  verbaut  wurde, 

* Dieselbe  interglaciale  LeitpHanze  fand  sicli  bei  Pianico,  wo  Grundmorânè  darübef 
und  darunter  liegt. 


I5ALTZEU.  — EXCURSION  IX 


465 


Neubauten  bei  Cadenabbia  in  der  Cegcnd  des  Hôtel  Bellevue 
am  Seeufer  zu  achten.  Eiiie  prachtig-e  Gelegenheit  die  Auf- 
schlüsse  beim  Neubau  der  englischen  Kirclie  zu  untersuchen,  ist 
leider  unbenützt  vorüber  gegangen  ; ich  kam  zu  spât,  erfuhr 
abcr  von  den  Arbeitern,  dass  die  Thone  dort  ebenfalls  vor- 
kamen. 

Entschieden  bestreite  ich,  dass,  wie  behauptet  worden  ist, 

gleicher  Hohe  der  Blâtterthone  von  Paradiso  (zwischen  dieser 
«telle  und  dem  Salvatore)  ein  Aufscliluss  vorkomme,  wo  der 
Thon  direkt  auf  Gneiss  liege  ; bei  genannter  Absuchung  habe 
icb  nichts  derartiges  gefunden  und  nur  meine  Zeit  verloren.  Das 
auf  der  schweizerischen  geologischen  Karte  bei  Paradiso  ver- 
zeiclinete  « marine  Pliocæn  » ist  nach  meiner  Ansicht  zu 
streichen. 

Von  den  Blâtterthonen  von  Paradiso  gingen  wir  zum  Verru- 
canoaufschluss  oberhalb  des  Belvederes,  dann  zum  Verrucano 
'"on  San  Martino  und  der  Triasmulde  des  Salvatore. 

Damit  wurde  diese  Excursion  abgeschlossen,  deren  Plan  zwar 
unter  dem  Zwang  der  Umstânde  vcesentlich  umgestaltet  wer- 
den  musste,  die  aber  auch  in  dieser  Form,  wie  die  Theil- 
ïiehmer  es  dem  Führer  der  Excursion  bezeugt  haben,  zur  Zu- 
friedenheit  derselben  ausgefallen  ist.  Aber  auch  dieser  hat  viel- 
fach  Anregung  und  Belehrung  empfangen,  wofür  er  wiederum 
dankbar  ist. 

Es  wird  sich  (dies  gilt  für  Alpenexcursionen  überhaupt)  in 
^nkunft  empfehlen,  zum  Voraus  nicht  zu  viel  zu  reglementiren 
'•nd  programmmâssig  zu  prâcisiren,  wie  es  von  der  obersten 
Eeitung  geschehen  ist.  Jupiter  pluvius  und  andere  Umstünde 
*^potten  aller  Berechnung.  Namentlich  sollte  man  sich  auf  aile 
Moglichkeiten  gefasst  machen,  um  dem  Programm  von  vorn- 
kerein  die  môglichste  Dehnbarkeit  zu  geben.  Glückauf  ! 


CONfiR.  GÉni..  INTERN. 


30 


466 


COMP'J’E-HËNDU. 


CI-NOUiÈmë  partie 


Beilage  I. 

Bemerkungen  zu  den  Eerneroberlandprofilen 
des  Herrn  Prof.  H.  Selliez  im  « Livret-Guide  géologique 
de  la  Suisse,  1894.  » 

Als  Flagblatt  uertheiÜ  in  den  Sektionssitzungen  an  die  Mitgliedef 
des  VI.  inlernationalen  Geologenkongresses  in  Zurich. 

Herr  Golliez  hat  im  Livret-Guide  zwei  Profile  über  da.s  Bernerobei'" 
land  publicirt,  die  so  wesentlich  von  allen  bisherig'en  Re.sultaten  ab- 
weichen,  dass  ich  midi  zu  einer  Erwiderung-  den  Lesern  des  Livret- 
Guide  g’eg’enüber  um  so  mehr  verpfliclitel  fuhle,  als  diesem  Bucli  eio® 
weite  Verbreitung  sicher  ist  und  wie  ich  selie  aiicli  andern  schweiz®'" 
Geologen  die  neue  Théorie  Befremden  erregt  hat. 

1.  Profil  Meiringen-Innertkirchen,  von  Herrn  Golliez,  pag.  207- 

Herr  Golliez  nimmt  zwar  ebeiifalls  eine  grosse  liegende  Faite  an, 
setzt  aber  statt  Malm  — Trias  ! im  Gegensatz  zu  allen  bisherigen  Beob- 
achtern.  Der  Muldenkern  von  Lias  und  Dogger  steigt  bei  ihm  theo- 
retisch  gegen  die  Mitte  des  Pfaffenkopfkeiles  auf,  Dogger  und  Lias  sind 
im  Unterwasserprofil  doppelt  angcnommeii,  am  Eingang  der  Aare- 
schlucht  bei  Meiringen  biegen  sie  nach  obcn  zurück. 

Es  müssen  wohl  schwerwiegende  Gründe  sein,  die  Herrn  Golhç* 
veranlassen,  sich  in  Widerspruch  zu  samtlichen  Geologen  zu  setzen, 
bisher  dieGegend  untersuchten.  Staunend  liest  man  aber  von  «mauvais 
fossiles  absolument  impropres  pour  nous  renseigner  sûrement  » (dana'*" 
sind  triasische  Gyroporellen  gemeint),  wahrend  ich  fiir  die  bisherige  An 
sicht  auf  die  gestreckten  Belemniten  verweise,  die  ich  aus  der  osllich'^® 
Fortsetzung  des  Zuges  kenne.  Herr  Golliez  .stützt  sich  viclmehr  auf 
pelrographischen  Habitus  und  eine  unsichere  Analogie  mit  dem  «Bnaa 
çonnais  » ; es  sollen  « Intercalationen  » von  Quarzit,  sandigen  Dolon 
und  Gyps  vorkommen.  Bisher  hat  man  nur  Kalk  gesehen  oder  sekun 
dare  Au.sscheidungen,  wie  sie  in  jedem  Kalk  vorkommen  kônnen,  inam 
licherweisc  hat  sich  Herr  Golliez  durch  von  unten  hinaufgefaltan®’* 
Rothidolomit  etc.  tauschen  lassen  (vergl.  meiu  Profil,  Taf.  IX, 
redits).  jj, 

Wie  man  aber  auf  solcher  Grundlage  a'us  un.serem  llochgebirgska 
Triasdolomit  machen  kann,  ist  unerlindlich. 

Im  Unterwasserprofil,  vergl.  meine  Fig.  4,  kenne  icii  keine 
holung  der  Schichten. 

Im  Kern  des  Pfaffcnkopfkeils  steckt  kein  Lias,  dagegen  an  der 
gegen  den  Gneiss  bei  Ahorni,  wo  er  nach  Golliez ’s  Hypothèse  m 
vorkommen  darf  und  wo  der  Keil  zudem  falsch  gezeichnet  ist. 


BALTZER.  — EXCURSION  IX 


467 


Herr  Golliez  bestreitct  oder  liemâkelt  die  Anwesenheit  von  Eocân  auf 
lîlatt  XIII  im  Reichenbachtlial  etc.  Unhegreiflichcrweise  sclieint  ihm 
<ilso  die  bedeutende,  von  mii-  und  Mosch  konstatirte  Eocânmulde  dieses 
Tliales  cntg-ang-en  zu  sein,  die  durch  Numinuliten,  machtig- entwickelte 
rave3'annazsand.steinc  und  FIj^scli  durcliau.s  .sicherg-e.stellt  i.st. 

Die  Behauptnng',  pag-.  209,  ich  nehme  aiif  meiner  alteren  Karte  langs 
Jes  Pusses  des  Berner  Oberlandcrgebirgswalles  Flyscb  an,  wo  Dogger 
ist  luirichtig,  wie  ineine  Légende  auswei.st.  Daselbst  wurde  vor- 
Dufig  mit  derselben  Farbe  Dogger,  Oxibrdien  und  Eocan  bezeiclinet, 
Weil  die  Granzen  damais  nocli  nicht  festgestellt  waren.  Dieser  «préten- 
'lu  Flysch  » existirt  nur  in  der  Phanta.sie  des  Herrn  Golliez. 

In  Summa  : Das  Profil  des  Herrn  Golliez  von  Meiringen  bis  Innert- 
^iirchen  ist,  soweit  es  richtig  ist,  langst  bekannt  gewesen  ; wo  es  über- 
ï'ascliende  Neuheiteii  bieten  will,  i.st  es  falsch. 


2.  Profil  transversal  de  l’Oberland  bernois,  par  H.  Golliez, 
pag-  2 1 1 . 


Unter  diesem  pompôsen  Titel  i.st  ein  Profil  vom  Monch  bis  zum  Hab- 
^erentbal  gegeben,  bezüglich  dessen  nôrdlichen  Absclinittes  sicli  Herr 
Dolliez  mit  Môscb  auseinanderzusetzen  liaben  wird,  mich  berührt  nur 
'6e  südliclie  Halfte. 


Die  Entdeckung,  die  Herr  Golliez  in  der  Aareschlucht  gemacht  bat, 
6elirt  hier  wieder,  nur  ist  er  seiner  Sache  sicherer  geworden,  die  Ab- 
’^türze  des  Mônch’s  sollen  triasiscli  sein  (Marmor  nach  dem  Profil).  Wer 
6ei  der  kleinen  Scheidegg  nur  die  Marmorvorkommnisse  sieht,  mag 
einbilden,  der  Monch  .sei  Marmor  bis  zur  Gneisskappe,  in  Wirk- 
l'chkeit  ist  der  Marmor  verschwindend  gegenübcr  dem  gewôhnlicheii 
Dochgebirgskalk.  Dolomit  ist  nirgends  beachtet  worden,  ebensowenig 
üa.s  von  Marmor  begranzte  Opalinien. 

Herr  Golliez’s  Triashypothese  oder  besser  gesagt  IlIu.sion  ist  auch  fur 
6en  Müiich  falsch  und  hat  keine  Spur  oines  Anhalts.  Ware  sie  richtig, 
^0  müssle  konseqiienterweise  noch  auf  vielen  andern  Dufourblattern 
^'ahn  in  Trias  verwandelt  werden,  wo  cr  durch  Tenuilobatusschichten 
J"ad  Tillion  anch  palaontologiscli  wohl  begründet  ist;  den  petrefakten- 
®cren  Theil  als  Trias  zu  bezeichnen,  ist  aus  petrographischen  und  tek- 
^onisclien  Gründen  nicht  statthaft. 

Herrn  Golliez’s  bezïigliches  Profil  ist  unrichtig.  Die  sich  bei  Lauter- 
^■'tinnen  in’s  Thaï  hinunterziehende  Maimmulde  ist  oben  hinaus  mit 
Oxfordien  zwischen  Mannlichen  und  Tschuggen  und  weiterhin 
ilem  Malm  an  don  Gchangen  des  Lütschenthals  zu  verbinden.  Die 
*6rh;iltnisse  sind  hier  relativ  einfach  und  mit  ihrer  Hiilfe  ist  dann  auch 
sonst  unbegreifliclie  Wetterhornprofil , pag.  208,  mit  dem  ganz 
^Rormal  gestellteu  Eociin  plier  zu  ver.stehen.  Dieses  Profil  ist  übrigens 
Risch  reproduzirt,  da  redits  vom  Wetterhorngipfel  petrcfaktenreicher 
*^6ercr  Dogger  slatt  Marmor  liiitte  gesetzt  werden  sollen.  Dieses  Vor- 


468 


COMI>TE-HEN»U.  CINOt;iEME  PARTIE 


künimen  ist  iroilicli  mit  Herm  Golliez’s  Ti'iashvpothese  niclit  vereinb^r- 

Orig-inell  ist  clor  Plan  de  Glissement  auf  dem  Gneiss,  worübcr  wei- 
tere  Erklarung-en  fehlen. 

In  Sumrna  : Herrn  Golliez’s  Profile  sind  g’anz  g-eelgnet,  bei  UnknD' 
dipn  Verwirruug’  anzurichten,  sie  g-ehôren  nicht  in  einen  praktischeo 
Livret-Guide,  der  nicht  den  Zweck  liât,  noch  unverg'olirene  Hvp°' 
thesen  zu  vcrbreiten,  und  ich  halte  mich  nach  alledem  bcrechtig-t,  g-ege» 
diese  geologischen  Verbesseruugen  des  überlandes  Einsprache  zu  ei- 
heben. 

Zurich,  den  29.  August  1894. 

A.  Baltzer, 
Professer  in  Bern. 


Beilage  IL 

Excursionsbericht  über  die  geologisohen  Verhâltnisse 
bei  Innertkirohen. 

Excursionen  mm  4-  und  5.  Septemher  i8g4  von  Prof.  Dr.  Baltsef 
mit  Mitgliedern  des  VI.  internationalen  Geoloijen-Congresses 

von 

Prof.  Dr.  E.  FllAAS 
Conservator  am  kgl.  Naturalienkabinet  zu  Stuttgart. 


In  dem  jvom  Comité  d’organisation  des  VI.  internationalen  Geologf  "' 
Congresscs  ansgegebenen  Livret-Guide  géologique  dans  le  Jura 
les  Alpes  de  la  Suisse  * findet  die  hocliintere.s.sante  Umg'cbung 
Innertkirchen  eine  zwcimalige  Besprechung,  da  nach  dem  Progran*"’ 
sowohl  die  von  A.  Baltzer,  wie  die  von  E.  Renevier  und  II.  Gollic^  8^ 
führtcn  E.xcursionen  diese  Localitiit  besuchen  sollten.  In  diescn  beiJ®'' 
Besprechungen  gehen  abcr  aufl'allenderweise  die  Meinungen  der  bchl®'' 
Referenten  Baltzer  und  Golliez  beziiglich  der  Stratigraphie  und  daiB'*^ 
verbunden  der  Lagcrung  der  Scliichten  stark  anscinander.  Balt^^'’ 
erkhirt  auf  Grund  seiner  liekannten  lang  |ührigen  Aufnahmen  und  fbi 
tersuchungen  in  diesem  Gcbiete  die  in  der  Hauptmasse  freilich  pt’*’'®' 
faktcnleeren  Kalkgesteine  der  Aareschlucht  sowic  der  Keilc  im  krjsta 
linischen  Gesteine  fur  Malm,  der  von  âltcren  sogenannten  « Zwi'*^^**^** 
scliichten  » (Dogger  und  Trias)  unterlagert  und  von  Eociin  iiberlaS’®j 
in  einem  langen  liegeiulen  Faltengcwolbe  zungenartig  in  das  krjsta 
linische  Gestein  eingreift.  Golliez  ïiingcgen  glauht  die  Kalkmassen  a 
Trias  auflasseii  zu  müssen , wofür  ihm  die  allgemeioe  petrogr^^ 
phische  Aehnlichkeit  mit  den  Triashildungen  des  Briaugonuais 

< Lausanne,  Juillet  1891;  pag.  160-162  und  pag.  206—207 


liALTZEU. 


EXCURSION  IX 


469 


*las  Auftretcn  von  Quarzit,  Dolomit  iincl  Gyps  in  der  Aareschlucht 
•Rassrrebend  ist.  Selbstredend  musste  diircli  diese  AufFassung’  der  Kalke 
Trias  auch  die  Tektoiiick  eine  andcre  werden  ; die  « Zwischen- 
scliichten  » wurdeii  als  Kern  einer  licg-cndcn  imd  bis  in  die  kryslal- 
linisclien  Gesteine  sicli  erstreckenden  Mulde  angeseben,  so  dass  die 
frias  einerseits  unter,  anderseits  über  den  ans  Lias  und  Dog’g'er  be- 
®tehcnden  Zwisclienschichten  zu  lieg’en  kamen.  Die  auf  don  Kalken  lie- 
8'endcn  Eocanschichten  Baltzers  wurdeii  als  Opalinusthone  der  sich 
■'viedcr  riickwiirts  biegenden  Faite  aufg-efasst. 

Die  anhaltend  schlechte  Witterung’,  wclche  die  Theilnehmer  der 
6allzer’sclien  Excursion  Icider  an  dem  projektirlen  Besucli  des  Gstelli- 
liornes  verhinderte,  bot  dafiir  Musc  und  Gelegenheit  zu  einer  e.inçje- 
^i-enden  Untersiichang  der  niiheren  Umgebung  von  Innertkirclien  und 
^peciell  der  fiir  die  Entsclieidung  der  Meinungsverscliiedenlieit  zwischen 
6altzer  und  Golliez  in  Frage  kommenden  Profde,  deren  Résultat  hier 
liurz  initgetheilt  sein  moge. 

1.  Die  Aare-Schlucht  (4.  September). 

Das  Profil  der  von  der  Aare  durclibrochenen  und  ausgewasclienen 
^alten  bietet  im  Ganzen  nur  wenig  Anhaltspunkte,  da  das  Gestein  last 
durcligeliend  denselben  Cbaraktcr  trâgt.  Um  jodoch  mit  moglichster  Gc- 
’^vissenhaftigkeit  vorzugehcn,  wurde  das  anstehende  Gestein  an  unge- 
^flhlten  Stellen  angeschlagen  und  mit  Salzsâiire  geprufl,  ebonso 
'>*ich  aile  Einschliisse  und  Adern  auf  Gyps  oder  Quarzit  untersucht.  Es 
®rgab  sicb  biebei,  dass  das  Gestein  fast  durcligeliend  aus  einem  licbt- 
lïiauen  Kalkstein  bestebt,  in  welcbern  Adern  und  Sebmitzen  von 
"'éissem  oder  dureb  Eisenlôsung  gelbbraun  gefarbten  Kalkspat  auf- 
*•161011  ; Dolomit,  Quarzit  und  Gyps  konnten  in  diesen  Sebiebten  niebt 
Oachgewiesen  werden.  Im  zweiton  Dritttbeil  der  zugânglicben  «Lamm» 
®*iebt  man  von  unten  ber,  glcicbsam  als  Kern  eines  Gewôlbes  eine  fremd- 
^rtige  Schicbte  sicb  bis  an  den  Steig  erbeben,  welcbe  aus  Dolomit  be- 
'^tebt,  (1er  oberfliicblicb  raub  und  rostbraun  gefarbt  ersebeint.  Eine 
f?6naue  Beobacbtung'  über  das  Einfallcn  der  Sebiebten  lâsst  leiebt  er- 
^6nnen,  dass  wir  in  der  Tbat  ein  Scbicbteiigewôlbe  vor  uns  baben, 
'^cssen  Kern  jene  dolomitiscben  Banko  bilclen,  welcbe  die  grosste 
petrographisebe  Uebereinstimmung  mit  dem  Rôtbidolomit  aufweisen, 
'itid  somit  das  normale  Liegende  der  jüngeren  Kalksteiuc  darstellen. 

aulïallend  dürfte  bôcbstens  das  Feblen  weiterer  Zwisebensebiebten 
^6zeicbnet  werden. 

2.  Das  Profil  an  der  Rothenfluh  im  Urbachthal  (4-  September), 
'''^l'gl.  Fig.  21. 

. Ein  au.sgezeichnetes  Profil  durcli  die  « Zioischenschichten»  bot  sich 
'•R  Urbachthale  an  der  Rotbenfliih.  Obgleicb  das.selbe  niebt  direkt  von 
*^olliez  besprocheu  wird,  so  ist  dasselbe  doeb  insofern  von  Bedeutung, 


C I ÎS'OU  ( KM  E t*A  m’IE 


470  COMPTE-REiVnu. 

da  es  g-enau  im  Streichen  des  Proliles  von  Golliez  gegen  S.-W.  Hegt 
und  wir  demnach  âimliclic  Verliâltiiisse,  wie  die  von  ilim  angegebenen 
auch  dort  findcn  sollten.  Es  ergab  sicli  jedoch  anstall  der  nach' Colliez 
zu  erwartenden  liegenden  Faltenmulde  ndt  doppeltem  Auftrelcn  der 
Lias-  und  Dogger-Schicliten  eine  einfache  Aufeinanderfolgp  der 
Formationen,  die  vielfac.li  dnrch  Petrefakton  bcstimmt  werden  konnten. 
Die  Solde  des  Urbachtbales  wird  no/i  knjHtnlh nischetn  Gestein  ge' 
bildei,  über  dcssen  Natur  ich  mich  hier  inclit  weiler  auslassen  mochtC) 
da  sicli  hierüber  Meinuugsvci'soldedenheitcn  ergaben,  die  doch  in  Balde 

von  andcrer  Seite  bcsprochen  werden- 
Discordant  dariiber  lagei-t  an  ‘1er 
Nord-Thalseite  mit  einom  Einfallen 
von  ao^  N.-W.,  also  gegen  den  Berg 
gericbtet  sehr  fester  dünnbankigee 
Dolomit,  der  petrefaktenleer  ist,  abce 
wohl  mit  Redit  als  Rôthidoloind 
bczcichnet  wird.  Vollstandig  concor- 
dant im  Streichen  und  Fallen  folg^ 
nach  oben  eine  spatige  dunkle 
bank  ohne  Petrefakten,  branng'ell’® 

oolitbische  Kalke  mit  canaliculate'i 
Belemniten , in  der  oberen  Baiib 
mit  zablreichcn  Amonites  Parkinsonn 
also  typischer  Dogyer,  dann 
âchte  ÉisenooUlhhank  mit  viele‘’ 
Fig.  21.  Spuren  von  Petrefakten  miter  wel' 

clien  Perisphincten  ans  der  Grappe 
der  Funatus,  Steplianoceras  (Macrocephalites)  macrocephalus,  lerC' 
bratula,  Typus  der  intermedia  und  zahlreicbe  Reste  von  Belemniten 
und  Crinoiden  bestimmt  werden  konnten,  so  dass  also  auch  1*'®* 
kein  Zweifel  über  die  Altersbestimmung  als  Callovien  oder  obérer 
Dogger  herrschen  konnte.  Weiterhin,  aber  stets  in  concordante!-  L»' 
gerung,  liegen  dünnplattige,  tlieilweise  stark  sericitisehe  und  inetamo'' 
phische  Schiefer,  deren  jurassisches  Alter  dnrch  die  Funde  von  ^'e*' 
zerrten  Belemniten  festgestellt  wurde.  Olme  scharfe  Granze,  jeilenfaH® 
niclit  mit  Zwischenlagerung  der  schon  von  weitem  kenntlichen  Dogg®’' 
schichten,  gehen  die  dünnplattigen  Kalkscliieler  in  A&s  grave  Kalkll^ 
stem  über,  welcher  mit  Sichcrlieit  als  dassolhe  wie  das  in  der  Aa'’®' 
scblucht  anstehende  erkannt  wurde.  Es  ist  also  wohl  anzunelimen,  4aS^ 
dicso  Kalkgesteine  die  Fortsetzung  des  Schichten  profiles  nach  ohm 
bilden,  d.  h.  über  dem  Dogger  liegen  und  somit  am  besten  als 
zu  bezeichnen  sind.  Das  von  Baltzer  auf  seinem  Profil  (PI.  IX,  F'®-  ’’ 
eingetragene  Band  von  Eocanschichten  zwischen  dem  Malm  koiinie* 
wir  zwar  wegen  der  Unzugânglichkelt  der  Lokaltiât  und  der  ein 
brechenden  Dunkelheit  niclit  erreichen,  jedoch  wurden  uns  in  lnne‘ 


ÿtstKin. 


BALTZER. 


EXCURSION  IX 


471 


kirclien  in  jMeng-e  Kohlen  vorgeleu-t,  welche  ans  diesor  Schichte  stamin- 
ten.  Dleselben  sind  zwar  durcli  Dniclt  stark  mctamorphisirt  und 
zerruschelt,  erinnern  aber  vielnichr  an  eocàtie  Braankohlen,  demi  an 
Opalinusthone  (Gollicz)  und  sind  um  so  eher  als  encan  anzusprechen, 
als  in  g-cring’er  Entfernung'  gegen  Osten  iin  Streichen  dieser  Schichten 
Braunkohlenflôtze  zusammen  mit  Nuinmulitenkalken  auftreten. 


3.  Das  Proül  am  Unterwasser  [Mùndung  des  Gadmenthales  bei 
lunertkirchen]  (5.  Scptember),  vergl. 


Ausscblaggebend 


in 


Fig.  32. 

dieser  Streitfrage  inussle  natürlicb  in  erstor 


' .P  "9°-' 


Fig.  2'2. 


Finie  das  Profil  am 
Unterwasser  sein, 
da  dasselbe  sowobl 
Von  Golliez  wie 
Von  Baltzer  abge- 
biklet  und  besch- 
rieben  wurde.Nacb 
Baltzer  wâre  eine 
normale  einmalige 
Anfeinanderfolge 
der  Schichten,  riach 
Golliez  , der  hier 
don  Kern  einer  lie- 
genden  Muldc  an- 
nimmt,  eine  Wiederholung  der  Schichten  in  symetrischer  Anordnung  um 
den  Oogger  zu  erwarten  gewesen.  Das  Profil  ist  an  vielen  Stellen  sehr 
klar  aufgeschlossen,  besonders  an  der  Briicke  kurz  vor  Mündung 
des  Unterwassers,  in  die  Aare  und  an  einem  ctwas  weiter  oben  liegenclen 
Grate,  der  nur  durch  Umgebung  der  Schlucht  ttber  Wyler  zu  erreichen 
ist.  Beide  Profile  wurden  trotz  der  schlechten  Witterung  eingehend  ge- 
priift,  wobci  sich  folgendes  ergab  : 

An  das  krystallinische  Gestein  roiht  sich  mit  nicht  sichtbarer  Con- 
taktflache  das  als  Rôfhidoloniit  bezeichnete  dolomitische,  petrefakten- 
leere  Gestein  an.  Die  Mâcbtigkeit  der  mit  20— 25«  gegen  ÎN.-W.  ein- 
lallenden  lichtgrauen  Dolomite  darf  auf  ctwa  70 — 80  ni.  geschatzt 
Werden.  Wahrend  die  Hauptniasse  des  Gesteines  densclben  lichtgrauen 
4hon  beibehalt,  zeigt  sich  in  den  obersten  2,5  m machtigen  Banken  eine 
f'ostbraun  rjefàrhte  Oberjlâche,  im  innern  bleibt  das  Gestein  grau 
Und  erwcisst  sicb  bei  der  Prüfung  mit  Salzsiiure  als  Dolomit. 

Concordant  im  Streichen  und  Fallen  folgt  auf  diesen  offenbar  etwas 
aisenhaltigen  Dolomit  eine  o,3  m mâchtige  diinkle  Kalkbnnk,  welche 
durch  das  Fiihren  von  Gryphæa  arciiüta  var.  riigata  Qu.,  Pecten 
glaber,  Pecten  cups.  priscus,  und  anderen  Petrefakten  unzweifelhalt 
als  unterliasisch  bestimmt  werden  konnte  (das  Fragezeichen  bei  Lias 
auf  dem  Profil  von  Baltzer  fâllt  demnach  weg).  Ueber  der  Kalkbank 


472 


COMPTE-RENDU.  — CINQUIEME  PARTIE 

liegen  1,75  2 m.  mâchtig’o  schioarze  Schiefer , in  wéichen  koine 

Petrefakten  g-efunden  wurden  ; daim  folg-t  lo  m.  Lraung-efarbter  dick- 
bankig-er  oolithischer  Kalkstein,  der  durch  den  Fund  von  Belemnites 
gujanteus  als  Dogger  bestimmt  werden  konnte.  Darüber  lag-ern  3 m- 
dunkle  Schieferthone  mit  viel  Kalkspatlagen,  leider  gclang  es  nicht  in 
denselben  Fossile  zu  fînden,  dagegen  erwiess  sich  der  darüber  licgende 
dunkle,  oolithisclie,  oberflâchlich  braun  verwiltcrnde  Kalk  durch  den 
Fund  von  Terebratula  intermedia  und  bullata  sowie  Macrocepbaliter 
sp.  als  zum  Callouien  oder  mindestens  zum  oberen  Dogger  gehorig- 
Auf  dicsen  unzweifelhaften  Doggerschichten  folgen  in  vollstandig  con- 
cordanter  Lagerung  ganz  âhnliclie  dünnbankige,  vielfach  sericitische 
Kalke,  wie  an  der  Rothenfluh,  deren  Alter  dort  als  jurassisch  festge- 
stellt  wurde,  und  über  diesen  graue  petrefaktenleere  Kalke  ohne  irgend- 
welclie  Spuren  von  Dolomit  Gyps  oder  Quarzit,  so  dass  jedenfalls  eine 
Identitât  dieser  Kalke  in  petrographischer  Hinsicht  mit  den  zu  unterst 
im  Profil  gelegenen  Dolomiten  {Rôthidolomit)  ganz  ungerechtfertigt 
erscheint. 

Als  Endresultat  aller  vorgenommenen  Untersuchungen  konnte  mit 
Bestimmtheit  nachgewiesen  und  fcstgestellt  werden,  dass  die  von 
Golhez  angenommene  liegende  Fallenmulde,  welche  ein  doppeltes 
Auftreten  der  Schichten  bedingen  würde,  in  Wirklichkeit  nicht  vor- 
liegt,  sondern  dass  die  von  Baltzer  gezeichneten  einfachen  Profile 
melniehr  der  Natur  entsprechen.  Ans  dieseni  Gruiide  ergibt  sich 
auch,  dass  die  concordant  über  dem  Dogger  gelagerten  und  tlieilweisc 
durch  Führen  von  Belemniten  gekennzeichneten  Kalkschichten  nur  als 
Malm,  und  nicht  als  Trias  bezeichnet  werden  dürfen. 

Stuttgart,  20.  September  1894. 

Prof.  Dr.  E.  P’raas, 

im  Auftrag  und  Namen  der  bei  der  UntorsuchuHg 
betheiligteu  Herron. 


4 


Compte  rendu  de  l’excursion 
au  travers  des  Alpes  de  la  Suisse  occidentale. 
Excursion  X *. 

PAR  LE 

D>-  H.  SCITARDT 


PARTICIPANTS 

Guide:  D''  H.  Schardt,  professeur,  Veylaiix  près  Montreux  ; 

Assistant  : G.  Dutoit,  licencié  ès-sciences,  Lausanne. 

MM.  W.-C.  Korthals,  docent,  Heidelberg. 

Emile  Ilaiig,  professeur,  Paris. 

Ch.  Lejeune  de  Schiervel,  Saint-Troud  (Belgiipie). 

Ch.  de  Grünne,  Rixensart,  Brabant  » 

Max  Mühlberg,  cand.  géoL,  Aaraii. 

M.  Musy,  professeur,  Fribourg  (Suisse). 

Partis  de  Zurich,  le  dimanche  2 septembre  1894  à 7 heures 
du  matin,  les  excursionnistes  sont  arrivés  vers  midi  à Bulle, 
point  de  départ  pour  l’excursion  pédestre. 

Malgré  le  mauvais  temps  pendant  la  première  semaine,  ce  qui 
a nécessité  un  certain  nombre  de  modifications  au  programme, 
l’excursion  n’a  manqué  aucune  étape  et  s’est  terminée,  après 
14  jours  de  route,  le  samedi  15  septembre  au  soir  à Lugano. 

jour  : Après-midi  du  dimanohe  2 septemlire. 

Programme  : Environs  de  Bulle,  Tour-de-Trême,  Broc. 

L’après  midi  du  jour  d’arrivée  à Bulle  a pu  être  utilisé  pour 
une  excursion  aux  environs.  M.  l’ingénieur  Simon  Grausaz  a 
bien  voulu  se  joindre  à cette  tournée  qui  a conduit  parla  Tour- 
de-Trême  à Broc  et  de  là  à la  montée  de  Bataille  sur  la  route  de 
Charmey. 

Il  a été  possible  de  constater  les  étranges  contacts  entre  le 
dogger,  le  lias  supérieur  et  le  Hysch  sur  la  traversée  du  bois  de 

' Livret-guide,  p.  171.  — Sur  15  participants  annoncés. 


474 


COMPTE-RE.\DU.  CINyiJlÈME  PARTIE 


Bouleyres  à Broc.  Le  schiste  toarcien  contient  des  Harpoceras 
dans  le  voisinafre  de  la  carrière  ouverte  dans  le  conglomérat  de 
lljscli  près  du  Pont  de  Broc.  Le  bajocien  à Zoophycos  scoparies 
c.i  S lephanoceras  Hiunphriem,  se  voit  le  long  de  la  Sarine,  entre 
le  Pont  de  Broc  et  Praz-Gouquain,  au  contact  avec  le  fljsch; 
nous  recueillons  plusieurs  bons  spécimens  de  ces  fossiles.  Nous 
letiouvons  le  fljsch  aux  Moulins  de  Broc,  après  avoir  traversé 
le  plateau  de  Broc  formé  par  un  ancien  cône  de  déjection  de  la 
Jogne  dans  lequel  la  Sarine  et  la  Jogne  ont  taillé  de  fort  belles 
berges  d’érosion. 

Le  fljsch  des  Moulins  de  Broc  se  retrouve  sur  la  rive  opposée 
de  la  Jogne  au  pied  du  rocher  de  Bataille  ; le  callovien  et  l’ox- 
fordien  grumeleux  le  surmontent,  suivis  du  malm  compact  et  du 
néocomien.  Il  est  ainsi  très  manifeste  que  le  fljsch  se  trouve  ici 
sous  le  jurassique,  à deux  kilomètres  en  arrière  (SE)  du  bord 
des  Piéalpes,  dont  le  caractère  comme  nappe  de  recouvrement 
est  bien  nettement  accusé.  Nous  recueillons  quelques  bons  foS" 
siles  dans  1 oxfordien  grumeleux  de  l’escarpement  sous  Bataille 
et  touchons  ensuite  au  callovien  schisteux  à fossiles  pjriteux  qui 
se  montre  peu  au-dessus  du  fljsch.  Pendant  le  retour  à Bulle 
on  examine  encore  la  composition  des  graviers  formant  le  pla- 
teau de  Broc  et  apres  un  court  arrêt  à Broc  nous  rentrons  la  nuit 
tombante  à Bulle. 

Après  souper  nous  avons  passé  encore  quelques  heures  des 
plus  agréables  dans  le  jardin,  illuminé  pour  la  circonstance,  de 
M.  et  M““  Grausaz  et  où  nos  aimables  hôtes  nous  avaient  pré- 
paré une  réception  des  plus  cordiales. 


2®  jour  : Lundi  3 septembre. 

Programme  : Montée  au  Moléson,  arête  de  la  Dent  de  Ljs, 
Albeuve-Montbovon. 

Au  lieu  de  monter  au  Moléson  par  la  route  de  la  Part  Dieu 
et  de  passer  par  le  Niremont  (Les  Alpettes)  ainsi  que  cela  était 
piévu  dans  le  programme,  nous  préférons  passer  par  les  BaiuS 
de  Mont-Barrj.  Nous  sommes  un  de  plus  au  départ,  car  M.  l’i'i' 
génieur  Grcmaud  de  Bulle,  nous  a demandé  l’bospilalité  pour 
quehpies  jours. 

^ La  route  de  Bulle  à Mont-Barrj  conduit  à travers  la  plaiue 
d alluvion  de  la  Sarine  et  de  la  Trême  le  long  du  pied  de  la  col- 
line de  la  Sciaz  formée  de  fljsch.  G’est  un  petit  massif  détaché 
de  la  zone  du  Niremont  par  le  vallon  de  la  Trême  et  (jui  vient 


SCHARDT. 


EXCURSION  X 


475 


s’appuyer  contre  le  pied  du  Moléson.  Au  Iiamcau  du  Pâquier  on 
a mis  à découvert  des  marnes  schisteuses  avec  empreintes  de 
Posidonomya  Bronni.  Ges  marnes  font  partie  de  la  masse  de 
terrains  jurassiques  et  de  lias  supérieur  formant  le  sol  du  Bois 
de  Santonex.  Elles  paraissent,  comme  celles  du  Bois  de  Bou- 
levres,  litées  dans  le  flysch,  car  ce  dernier  se  montre  de  nouveau 
en  affleurements  dans  le  lit  du  ruisseau  de  Praz-Biondet  tout 
près  de  Mont-Barry. 

Près  de  Mont-Barry  la  complication  devient  encore  plus 
grande  : Sur  ce  llysch  se  montre  de  la  coruieulc  formée  de 
débris  de  dolomie  triasique,  d’où  s’échappe  la  source  sulfureuse 
des  Bains  de  Mont-Barry.  Des  sources  extrêmement  gypseuses 
trahissent  des  amas  de  gypse  triasique  dans  le  voisinage.  Ce 
terrain  a d’ailleurs  été  mis  à découvert  tout  près  de  là  sur 
Champ-Rond,  droit  au-dessus  du  llysch  de  Praz-Riondet.  Enfin, 
sur  ce  gypse  se  montre  normalement  le  calcaire  dolomitique 
triasique,  soit  la  zone  de  la  cornieule,  surmonté  de  toute  l’épais- 
seur du  lias. 

La  superposition  anormale  des  terrains  mésozoiques  des 
chaînes  calcaires  des  Préalpes  sur  la  zone  du  flysch  du  Niremont 
ne  saurait  être  mieux  visible  que  par  ce  contact  que  l’on  suit 
depuis  Mont-Barry  jusqu’au  Gros  Plané  au  pied  du  Moléson. 

Le  mouvement  énergique,  dans  le  sens  d’un  recouvrement 
ayant  marché  dans  la  direction  SE-NW  est  encore  attesté  par 
un  lambeau  de  calcaire  crétacique  gris  et  rouge,  pincé  entre  le 
flysch  et  le  trias,  un  peu  au-dessus  des  Bains  de  Mont-Barry. 
Ce  terrain  est  bien  à découvert,  ayant  été  exploité  dans  une  pe- 
tite carrière. 

Après  avoir  suivi  le  contact  entre  la  zone  de  la  cornieule  et 
le  flysch,  par  les  pâturages  du  Fi’assy  jusqu’à  la  doux  devant, 
on  trouve  enfoncé  dans  le  flysch  une  écaille  de  calcaire  juras- 
sique qui  se  prolonge  sur  200  m.  environ  en  amont  du  Chalet 
de  la  ,loux-derrière.  Nous  avons  pu  constater  que  cette  klippe 
est  bien  enfoncée  dans  le  flysch  et  qu’elle  se  compose  d’une  lame 
de  malin,  flanquée  de  deux  bordures  de  dogger,  formant  une 
petite  arête  saillante,  couverte  de  sapins,  sur  laquelle  le  sentier 
s’élève  sur  une  certaine  longueur.  Le  dogger  du  côté  N vers  la 
doux  derrière  est  séparé  du  flysch  par  une  zone  de  brèche  de 
dislocation  extrêmement  nette,  ainsi  que  le  montre  le  croquis  ci- 
contre.  (Fig.  23.) 

En  arrivant  au  Chalet  du  Gros-Plané  la  pluie  commence  à 


^^6  COMPTE-RENDU.  CINQUIEME  PARTIE 

tomber  et  pendant  le  diner  des  averses  formidables  s’abattent  sur 
la  montagne.  Enfin  vers  une  heure  nous  profitons  de  quelques 
éclaircies  pour  monter  an  Moléson.  L’ascension  se  fait  tant  bien 
que  mal,  quoique  entravée  par  de  fréquentes  averses  et  par  un 
vent  passant  à l’ouragan,  si  bien  que  M.  Scliardt  essaie  en  vain 
de  prendre  des  vues  photographiques  des  plissements  remar- 
quables du  neocomien  au-dessus  de  la  Combe  de  Bonne-Fon- 
taine. 

Tous  n’ont  pas  le  courage  d’atteindre  le  sommet  de  la  mon- 
tagne ; il  n’est  d’ailleurs  presque  pas  possible  de  s’y  tenir  debout 

et  nous  descen- 
^ dons  sur  les  cor- 
, , niches  des  lits 
vf  Sfrriere.  OU  neocomien  au 
-V  pâturage  de 


Tzuatzau-dessus. 
' Bien  que  la  pluie 
® menace  de  nou- 

veau, ou  ne  s’y  arrête  guère  et  par  dessus  l’escarpement  de 
malin,  de  calcaire  grumeleux  oxfordien,  où  quelques-uns  décou 
vient  des  Ammonites,  nous  atteignons  Tzuatzau-dessous  sur  le 
dogger  à Zoophycos.  En  descendant  au  col  de  la  Petère  nous 
constatons  un  faciès  très  remarquable  du  bajocien  ; c’est  un  cal- 
caire gréseux  siliceux  en  plaquettes  et  dalles,  dont  la  surface  est 
couverte  de  restes  charbonneux  de  végétaux.  Ce  terrain  rappelle 
pai  sa  composition  le  calcaire  sableux  à Zoophycos  et  Ammo- 
nites de  Broc. 

Au  bas  de  la  montée  à la  Sallaz  la  caravane  se  divise  en  deux- 
MM.  Korthals  et  Haug  sous  la  conduite  de  M.  Dutoit  descendent 
directement  à la  Marivue,  tandis  que  les  autres,  avec  M.  Schardt, 
se  décident,  malgré  la  pluie  qui  reprend,  à suivre  le  profil  si 
curieux  de  la  colline  de  la  Sallaz.  Sur  le  point  où  nous  traversons 
la  colline  la  coupe  est  très  nette  et  M.  Schardt  en  fait  un  nou- 
veau relevé  qui  explique  par  un  synclinal  bordé  de  pli-failles,  la 
situation  du  lambeau  de  schistes  toarciens  entre  la  Sallaz  et  la 
Pétère.  (Voir  fig.  24.) 

Le  Vallon  de  la  Marivue  est  rempli  d’un  dépôt  de  moraine 
profonde  contenant  de  beaux  galets  striés  provenant  du  glacier 
de  la  Sarine.  11  est  donc  manifeste  qu’une  ramification  de  ce  gla- 
cier a pénétré,  à l’époque  glaciaire  par  la  gorge  étroite,  pour 
venir  terminer  son  cours,  en  cul-de-sac,  dans  ce  vallon  encaissé 


SCIIARDT.  — EXCURSION  X 


477 


entre  le  Moléson  et  l’arète  de  la  Dent  de  Lys.  La  descente  par  la 
gorge  de  la  Mariv'ue  sur  Albeiive  offre  de  beaux  polis  glaciaires 
sur  le  malm,  puis  une  carrière  ouverte  dans  le  malm  supérieur, 
enfin  la  grande  masse  de  calcaire  néocomien. 

Après  une  courte  halte  à Albeuve,  nous  nous  remettons  en 
route  dans  l’espoir  d’atteindre  Montbovon  avant  la  pluie  et  de 
visiter  en  passant  la  grande  carrière  de  Lessoc.  Afin  d’avoir  plus 
d’avance  pour  la  course  du  lendemain,  nous  avions  choisi  Mont- 
bovon comme  quartier  de  nuit  au  lieu  d’ Albeuve.  Mais  à peine  sor- 
tis de  cette  localité  depuis  cinq  minutes,  la  pluie  se  mit  à tomber 
par  torrents 
sans  interrup- 
tion jusqu’à 
Montbovon, 
en  sorte  que 
c’est  complè- 
tement trem- 
pés crue  nous 

. 1 Fig.  U. 

taisons  notre 

entrée  à l’Hôtel  de  Jaman,  sans  avoir  vue  autre  chose  que  des 
brouillards,  et  de  temps  à autre,  presque  à la  dérobée,  un 
regard  sur  les  couches  rouges  et  le  néocomien  qui  bordent  la 
route. 

3e  jour  : Mardi  i septembre. 

Programme  : Montbovon,  Cuves-Rossinières , Chaudanne, 
Château-d’Œx,  Mont-Laitmaire,  Rougemont. 

Partis  vers  7 heures  de  Montbovon  et  bien  imparfaitement  sé- 
chés de  la  douche  du  jour  précédent,  nous  partons  à pied  par 
la  gorge  de  la  Tine.  Près  du  Pont  de  la  Tine  nous  avons  la 
chance  de  trouver  dans  le  bathonien  supérieur  un  bel  exemplaire 
de  Zamites  ; c’est  peut-être  la  même  espèce  que  celle  des 
Couches  à Mytilus  ; dans  ce  cas,  ce  fossile  constituerait  une 
preuve  de  plus  pour  la  contemporanéité  des  couches  à Mytilus 
avec  le  bathonien  supérieur.  Plus  bas,  dans  les  couches  moyennes 
du  bathonien  nous  constatons  une  zone  extrêmement  riche  en 
Lijtoceras  tripartitus.  Près  de  Rossinières  nous  traversons  le 
noyau  de  la  seconde  voûte  de  la  chaîne  de  Cray,  formé  du  cal- 
caire dolomitiquc  et  de  cornieule. 

Le  trajet  de  Rossinière  à Château-d’Œx,  où  l’on  dîne,  montre 
les  choses  conformément  au  programme. 


47»  COMPTE-RENDU.  — CINQUIEME  PARTIE 

L excursion  au  Mont-Laitmaire  nous  permet  de  constater  un 
fait  nouveau,  c est  Que,  au-dessus  des  Granges,  entre  le  Pâ- 
quier  Simond  et  Montchalon,  existe  une  bande  de  calcaire  dolo- 
mitique  triasique,  qui  s’introduit  entre  les  couches  à Mjtilus  et 
le  crétacique  rouge  renversé  des  Echanoz.  Ainsi  le  chevauclie- 
nient  de  la  I.aitmaire  atteint  non  seulement  le  malm  et  le  dog- 
ger  à Mjtilus,  mais  aussi  une  forte  épaisseur  de  calcaire  tria- 
sique,  en  cela  la  situation  est  tout  à fait  analogue  à ce  qu’offrent 
les  Gastlose,  où  le  trias  (cornieule,  dolomie  et  gjpse)  surgit  au 
pied  du  dogger  au  dessus  du  fljscli;  cette  contestation  fournit 
une  preuve  nouvelle  pour  la  transgressivité  du  dogger  à Mjti- 
lus sur  le  trias  que  M.  Schardt  a déjà  reconnu  au  Rubli,  à 
la  Gummfluli  et  aux  Gartlose. 

Nous  vojons  en  montant  à la  Grande-Combe  la  succession 
des  divers  fades  dans  la  série  des  couches  à Mjtilus,  et  visitons 
près  du  chalet  de  Souplat-Dessus  le  contact  anormal  des  couches 
à Mjtilus,  sur  le  fljsch  du  col  de  la  Sierne  au  Cuir.  En  con- 
tournant enfin  le  mont  Laitmaire  à l’Est  par  le  Châtelard  et  les 
Tannes,  où  l’on  passe  du  fljsch  au  Malm  et  au  crétacique  rouge 
(entre  le  Châtelard  et  les  Tannes),  nous  arrivons  à Flendruz  et 
de  là  à Rougemont. 

Il  n’est  malheureusement  plus  possible  de  voir  encore  le 
même  jour  le  bloc  exotique  de  la  Vallée  des  Fénils.  Plein  d’es- 
poii  pour  le  lendemain,  vu  le  beau  temps  qui  nous  a favorisés  le 
jour  durant,  on  se  repose,  rêvant  déjà  des  failles  et  lambeaux 
de  recouvrement  du  massif  du  Rubli  et  de  la  Gummfluli  que 
nous  devions  parcourir  les  deux  jours  suivants.  Mais  ce  rêve  ne 
devait  pas  se  réaliser. 

jour  : Mercredi  5 septembre. 

Programme  : Rougemont,  Côte  aux  Rajes,  En  Rubloz, 
Combersin,  Gummfluli,  Gros-Jabloz. 

Programme  modifié  : Rougemont,  Les  Fénils,  Gessenaj. 

Le  lendemain  au  réveil,  vers  5 heures,  la  pluie  commençe  à 
tomber,  le  ciel  est  gris  plomb  et  bientôt  ce  sont  des  flots  qui 
tombent  uniformément,  et  nous  enlèvent  tout  espoir  de  poiivoii' 
partir  dans  le  massif  du  Rubli.  En  effet,  la  pluie  continue  toute 
la  matinée.  M.  l’ingénieur  Gremaud  se  décide  de  retourner  à 
Bulle.  Ce  n est  qu  après  diner,  vers  2 heures,  qu’une  éclaircie 
se  manifeste  et  on  se  prépare  vite  pour  le  départ.  L’apjiareil 
photographique,  trop  exposé  à souffrir  par  les  intempéries,  est 


SCllARDT.  — EXCURSION  X 479 

laissé  en  arrière,  après  avoir  servi  à pliotographier  les  excur- 
sionnistes au  moment  de  se  mettre  en  route. 

Comme  il  ne  peut  pas  être  question  de  s’aventurer  dans  la 
haute  montagne,  on  renonce  au  Rubli  et  décide,  sur  la  propo- 
sition du  chef,  d’aller  visiter  le  bloc  exotique  de  porplijrite  des 
Pénils.  Malgré  les  averses  qui  se  suivent  de  temps  en  temps,  on  y 
arrive.  Ce  bloc,  visible  sur  une  lianleur  de  12  à 13  mètres  et  sur 
une  longueur  de  30  mètres  environ,  est  entouré  par  le  chemin 
des  Fénils.  Il  appuie  du  côté  oriental  un  petit  replat  de  flysch 
et  c’est  là  que  l’on  constate  très  nettement  le  contact  de  la  roche 
porphjritique  avec  le  schiste  du  flysch.  Ce  schiste  est  manifes- 
tement du  flysch  et  non  du  terrain  permien  ou  triasique  ainsi 
que  semble  l’admettre  M.  Michel-Levy,  dans  une  récente  notice. 
Ce  schiste  est  redressé  au  contact  du  bloc  et  pénètre  dans  les 
moindres  anfractuosités  de  celui-ci.  Ses  lamelles  suivent  exac- 
tement les  sinuosités  de  la  surface  du  bloc.  Cette  dernière 
est  bosselée  et  de  couleur  rouge  hématite  ; c’est  cette  couleur 
qui  pénètre  également  sur  une  certaine  épaisseur  dans  le 
schiste  du  flysch.  Cette  rubéfaction,  a primitivement  fait  penser 
M.  Schardt,  à un  phénomène  de  métamorphisme  de  contact  da- 
tant de  l’intrusion  du  magma  éruptif  dans  le  schiste  du  flysch. 
Il  est  en  tout  cas  certain  que  la  couleur  ronge  est  le  produit  du 
contact  avec  la  roche  éruptive.  C’est  sur  ce  point  que  les  excur- 
sionnistes sont  tous  tombés  d’accord,  de  même  que  sur  un  se- 
cond fait,  à savoir  que  le  contact  de  la  roche  éruptive  avec  le 
schiste  du  flysch  est  évidemment  un  contact  mécanique  qui  a 
été  le  siège  de  glissements  et  de  frictions  très  énergiques.  Cela 
résulte  de  la  présence  de  bosselures  parfaitement  polies  à la  sur- 
face du  bloc  et  de  débris  de  porphyrite,  sous  forme  de  nodules, 
également  polis  et  brillants  et  (pii  sont  disséminés  dans  le 
schiste  rouge  le  long  du  contact  ; à l’approche  de  celui-ci,  les 
nodules  augmentent  et  au  contact  même  on  voit  par  place  des 
amas  bréchoïdes  de  nodules  et  même  de  fragments  anguleux 
de  porphyrite. 

Il  n’y  a pas  de  doute  possible,  ce  contact  n’est  pas  l’etlet 
d’une  intrusion,  mais  bien  nn  contact  par  dislocation.  Cela  étant, 
il  devient  extrêmement  probable  (pie  le  bloc  des  Fénils  et  les 
débris  (qui  se  voient  encore  dans  le  voisinage  ne  sont  autre 
chose  (que  des  blocs  exotiques,  en  tout  point  semblables,  ipiant 
à leur  gisement,  aux  amas  de  porphyrite,  de  protogine,  etc.,  du 
plateau  des  Gets  en  Chablais.  M.  Schardt  rappelle  à cette  occa- 


480 


COMPTE-RENDU.  CINQUIEME  PARTIE 


sion  qu  au  contact  avec  la  protog-ine  le  porpliyrite  des  Gets  est 
schisteuse,  produit  de  glissements  et  de  la  compression,  et 
qu  il  a reconnu  au  gisement  de  porphyrite  des  Bonnes  la  môme 
zone  de  nodules  brillants  qu’aux  Fenils. 

Reste  à expliquer  la  ridiéfaction  du  schiste  du  llysch  au  con- 
tact de  la  porphyrite  ; elle  est  apparemment  le  résultat  du  mé- 
lange mbme  des  débris  de  porphyrite  avec  le  schiste.  La  dé- 
composition de  la  porphyrite,  si  riche  en  composants  ferrugineux 
oxydables,  a nécessairement  fait  naître  cette  abondance  d’oxyde 
de  fer,  dont  le  schiste  est  pénétré  et  qui  croît  en  abondance  au 
contact  de  la  porphyrite  et  autour  des  nodules  de  celle-ci.  C’est 
donc  bien  aussi  en  quelque  sorte  un  métamorphisme  de  contact, 
mais  par  décomposition  chimicjue  et  précédé  d’actions  méca- 
niques ayant  favorisé  l’influence  des  agents  chimiques. 

Après  cet  examen,  la  pluie  se  remet  à tomber,  nous  nous 
abritons  d abord  à la  scierie  des  Fénils,  puis,  le  temps  s’avan- 
çant, il  faut  se  remettre  en  route,  afin  d’arriver,  si  possible  en- 
core à Gstaad  ou  à Gsteig  le  môme  jour. 

Nous  passons  à Theilegg  à travers  le  flyscb  très  marécageux, 
puis  vient  la  zone  de  brèche  jurassique  du  Vanel,  reposant  par- 
tout sur  le  llysch.  Enfin,  en  descendant  à Gessenay  (Saanen), 
nous  voyons,  sous  forme  de  simples  Klippes,  l’extrémité  du 
chaînon  du  Rubli. 

Hélas,  tout  espoir  de  continuer  la  route  est  perdu.  La  pluie 
continue  froide  et  fine.  L’on  se  décide  forcément  à attendre  1® 
lendemain  à l’Hôtel  du  Grand-Logis  à Gessenav. 


5®  jour  : Jeudi  6 septembre. 

Programme  : Bassin  du  llysch  du  Niesen,  col  du  Pillon,  Or- 
monts-Dessus. 

Programme  modifié:  Gessenay,  Gstaad,  Gsteig,  col  du  PilloiL 
Ormonts. 

Apres  délibération  et  en  présence  de  la  pluie  persistante,  ou 
se  décide  à gagner  Gsteig  en  voiture,  afin  de  continuer,  au  be- 
soin, de  la  môme  manière  jusqu’aux  Ormonts-Dessus.  Ainsi 
nous  ne  risquons  pas  de  nous  trouver  en  retard  sur  le  pro' 
gramme. 

Le  trajet  de  Gessenay  par  Gstaad  à Gsteig  (Châtelet)  traverse 
au  complet  la  zone  des  Klippes  du  Rubli  et  de  la  Gummfluh) 
que  nous  Revoyons  que  bien  imparfaitement.  Le  cœur  du  chef 
de  I excursion  se  serre  péniblement  à la  pensée  de  ne  pas  poU' 


SCHARDT.  EXCURSION  X 


481 


voir  montrer  aux  excursionnistes  les  formidables  et  étranges 
dislocations  de  cette  région,  et  ces  lambeaux  de  recouvrement 
de  brèche  jurassique  réduits  à l’état  de  noyaux  synclinaux,  sans 
racine  en  profondeur  et  plissés  subséquemment  avec  le  llyscli 
qui  leur  sert  de  base. 

Enfin,  on  s’avança  toujours  à travers  vent,  pluie  et  brouillard 
vers  Gsteig  en  coupant  la  zone  du  flyscli  du  Niesen,  et  se  con- 
solant de  ne  pas  perdre  du  temps,  et  certains  de  pouvoir  rem- 
plir au  moins  le  reste  du  programme,  si  le  temps  se  décide  à 
nous  devenir  favorable  ; mais  nous  n’avions  pas  encore  vidé 
toute  la  coupe  qui  nous  était  destinée. 

Après  diner,  à l’auberge  de  Gsteig,  nous  nous  décidons,  vu  le 
temps  un  peu  meilleur,  à gagner  les  Ormonts  à pied  par  le  col 
du  Pillon,  d’où  nous  admirons  les  formidables  plissements  des 
hautes  Alpes" calcaires  avec  leurs  lacets  couchés,  juste  au  contact 
de  la  zone  triasique  qui  marque  le  bord  interne  des  Préalpes  et 
qui  repose  en  contact  anormal  sur  le  tertiaire  et  le  crétacique 
des  hautes  Alpes. 

Nous  essuyons  encore  plus  d’une  averse  avant  d’arriver  le 
soir  aux  Ormonts-Dessus  ; en  passant,  nous  touchons  le  gypse, 
la  cornieule  et  les  schistes  toarciens  qui  affleurent  alternative- 
ment le  long  de  la  route,  et  trouvons  des  rochers  déchiquetés  de 
gypse  et  des  entonnoirs  d’effondrement  près  du  sommet  du 
col.  A la  descente  enfin,  nous  voyons  pour  la  première  fois  de 
près  ces  étranges  brèches  à matériaux  exotiques  du  flysch,  grès 
et  brèches  granitiques,  avec  schistes  gris  intercalés.  Accompa- 
gnés d’une  nouvelle  averse,  nous  arrivons  à l’hôtel  des  Diable- 
cets  aux  Ormonts-Dessus. 

6s  jour  : Vendredi  7 septemtre. 

Programme  : Ormonts-dessus,  Col  de  la  Croix,  Chamossaire 
(ou  Solalex),  Mines  de  sel,  Bex. 

Programme  modifié:  Ormonts,  Sépey,  Vuargny,  Aigle,  Ollon, 
Mines  de  sel,  Bex. 

Le  temps  ne  paraît  guère  meilleur,  lorsque  le  matin  du  sixième 
jour  nous  nous  préparons  au  départ.  Et,  comble  de  malheur  ! 
au  moment  de  partir,  la  neige  se  met  à tomber  à gros  flocons  ! 
Il  faut  de  nouveau  modifier  le  programme,  car  la  route  du  col 
de  Croix  est  devenue  impossible  ; une  pénible  décision  s’impose, 
celle  de  renoncer  à visiter  l’énigmatique  klippe  du  Chamossaire; 
et  après  courte  délibération,  nous  nous  dirigeons  vers  les  Or- 

6«  CONGR.  GÉOL.  INTERN.  31 


482  GOMPTK-RENDÜ.  — CtNOUlÈME  PARTIE 

moiiLs-dessous  afin  de  gagner  Bex,  si  possible,  en  passant  par 
Aigle  et  üllon.  Le  paysage  est  blanc  de  neige  lorsque  nous  tour- 
nons le  dos  à l’Hôtel  des  Diablerets,  derrière  lequel  nous  voyons 
sortir  du  flysch  un  rocher  de  calcaire  foncé,  probablement  du 
dogger  qui  appartient  à la  bande  calcaire  qui  suit  le  pied  de  la 
chaîne  de  Chaussy,  depuis  En  Oudioux  jusqu’au  Rocher-Mourga 
et  Vers-l’Eglise,  c’est  une  lame  calcaire  intercalée  dans  le  flysch 
et  dont  la  plaque  du  Gliamossaire  est  un  segment  détaché  par 
la  vallée  d’érosion  des  Ormonts. 

La  descente  nous  conduit  bientôt  hors  de  la  neige  ; nous  tou- 
chons aux  plus  beaux  spécimens  de  brèches  à matériaux  exoti- 
ques. Le  rocher  d’Aigremont,  avec  ses  blocs  granitiques,  for- 
mant brèche,  suscite  l’étonnement  général.  On  touche  tout  près 
de  là  à des  schistes  toarciens  perçant  au  milieu  des  brèches. 

Dans  le  courant  de  la  matinée  le  temps  s’éclaircit  nn  peu.  Le 
Gliamossaire  se  découvre  et  nous  voyons  sa  structure  géologique 
étrange,  qui,  sous  l’explication  de  M.  Schardt,  prend  des  teintes 
plus  vives,  sans  qu’il  soit  possible  de  s’expliquer  le  méca- 
nisme de  sa  formation.  En  présence  de  cette  vue  M.  Schardt 
donne  le  profil  de  la  succession  des  terrains,  dès  le  sommet  du 
Gliamossaire  jusqu’au  niveau  de  la  Grande-Eau  et  qui  offre  des 
alternances  tout  à fait  étranges  de  calcaires  jurassiques,  de  Hysch, 
de  gypses  et  dolomies  triasiques  et  de  klippes  jurassiques  et  ba- 
siques. 

A la  descente  du  Sépey  à Aigle,  nous  longeons  la  coupe  re- 
marquable de  terrains  jurassiques  mise  à découvert  par  la  vallée 
de  la  Grande-Eau. 

Le  contact  discordant  des  couches  à Mytiliis  avec  le  rhétien, 
les  deux  renversés,  près  du  Vuargny  soulève  une  discussion  très 
nourrie.  M.  Haug  s’associe  à l’opinion  de  M.  Schardt  qui  ne  croit 
pas  que  ce  contact  soit  une  discordance  intacte  par  transgression 
des  couches  à Mytilus  sur  le  rhétien  et  que  le  simple  renverse- 
ment des  couches  aurait  porté  dans  sa  situation  actuelle. 

Ge  qui  paraît  surtout  démonstratif  pour  cette  manière  de  voir, 
c’est  la  position  de  cet  endroit  sur  le  flanc  d’une  voûte  déjetée 
énergiquement  au  NW.  Il  doit  toujours  se  former  une  laniina- 
tion  au  moins  partielle  du  flanc  moyen  du  pli  et  à défaut  de 
celle-ci,  des  glissements  très  énergiques  des  couches.  Or  il  J ^ 
dans  le  rhétien  renversé  une  petite  faille  qui  traverse  le  rhétie» 
seul  et  se  confond  ensuite  avec  le  plan  du  contact  discordant. 
Les  deux  surfaces  ont  donc  subi  les  mêmes  mouvements.  (Voir 


SGHARDT. 


EXCURSION  X 


483 


fig-.25.)  Le  fait  que  les  couches  à Mytilus  sont  certainement  trans- 
gressives sur  le  trias  et  sur  le  rliélien,  ce  qui  a été  constaté  sur 
nombre  d’autres  points,  rendrait  aussi  explicable  l’absence  des 
assises  basiques  entre  ces  deux  terrains.  Toutefois  les  glissements 
que  nous  venons  de  relever,  rendent  quelque  peu  incertaine  cette 
affirmation.  Il  y a en  tout  cas  discordance  par  dislocation  et  peut- 
être  en  même  temps  par  transgressivité. 

Très  peu  en  aval  du  Vuargny  nous  visitons  un  gisement  de 
schiste  rhétien  rempli  de  Bactnjllium  striolatum  et  en  descen- 
dant à Aigle,  on  touche  succes- 
sivement des  calcaires  basiques, 
du  dogger  ou  du  malm. 

Aux  Afforêts  nous  traversons 
un  puissant  amas  de  graviers 
et  sables  glaciaires  lévignés  dis- 
posés comme  un  barrage  à tra- 
vers la  vallée.  Ils  sont  nette- 
ment stratifiés  et  paraissent 
avoir  été  déposés  par  un  tor- 
rent glaciaire,  probablement 
lorsque  le  glacier  de  la  Grande- 
Eau  était  stationnaire  sur  ce  point  de  la  vallée,  car  tous  les 
matériaux  sont  originaires  des  Ormonls  et  des  Diablerets,  ce 
n’est  que  plus  bas  et  à la  base  du  dépôt  que  l’on  trouve  des 
matériaux  du  Valais. 

Lorsque  nous  arrivons  à Aigle  le  ciel  s’est  éclairci  et  c’est  pleins 
d’espoir  que  nous  nous  dirigeons  après  diner  sur  Bex. 

Le  rocher  de  Plantour  que  nous  visitons  en  second  beu  est 
formé  de  calcaire  gris  en  bancs  réguliers  redressés  presque  ver- 
ticalement ; c’est  la  même  roche  que  celle  du  rocher  de  Saiut- 
Triphon  et  du  Bois  de  la  Chenaux,  vis-à-vis  du  Vuargny.  Bien 
que  nous  n’y  ayons  pas  découvert  de  fossiles  l’impression  que 
fait  ce  terrain,  surtout  de  l’avis  de  M.  Haug,  est  qu’il  appar- 
tient au  trias,  peut-être  au  Muschellcalk.  Les  vermiculations, 
visibles  à la  surface  de  certains  lits,  sont  surtout  caractéristiques. 
Le  contact  de  ce  terrain  avec  le  gypse  de  la  colline  de  la  Glaivaz 
parlerait  aussi  en  faveur  de  cette  interprétation. 

La  traversée  du  pied  de  la  montagne  entre  Ollon,  La  Pousaz, 
Antagne  et  la  vallée  de  la  Gryonne  montre  des  intercalations  de 
bas  et  de  tlysch,  au  milieu  de  terrain  triasique  (gypse  et  calcaire 
dolomitique)  formant  cette  région. 


484 


OOMPTE-KENDtr.  — CIXOUIÈmE  PARTIE 

Aux  mines  de  sel  de  Bex,  M.  le  directeur  Rossel  fait  le  plus 
aimable  accueil  aux  excursionnistes  et  veut  bien  nous  faire  les 
lionneurs  de  l’exploitation  qu’il  dirig-e  d’une  manière  si  distinguée. 
Nous  visitons  l’exploitation  du  Bouillet,  les  réservoirs  taillés 
dans  l’anliydrite,  les  vastes  chambres  d’exploitation  dans  la 
roche  salifère  et  les  étranges  intercalations  contournées  de  lias 
au  milieu  du  trias  ; la  galerie  de  Saint-Hélène  traverse  une  zone 
de  schiste  toarcien  au  contact  de  l’anhydrite. 

Au  retour,  on  a juste  encore  le  temps  de  visiter  les  Salines  du 
Bévieux,  avec  leurs  installations  d’évaporation  mécanique  d 
pour  clôturer  la  journée,  M.  Schardt  présente,  après  souper,  uu 
exposé  sur  l’histoire  et  la  structure  géologique  de  la  région  sali- 
fère  de  Bex,  à l’aide  de  documents  manuscrits. 

7«  jour  : Samedi  8 septemtre. 

Programme  : Repos.  Montreux,  Bouveret,  Monthey,  Chain- 
péry. 

C’est  avec  une  joie  immense  que  nous  saluons  le  retour  du 
beau  temps.  La  neige  tombée  sur  la  montagne  a éclairci  l’atmos- 
phère et  un  soleil  radieux  nous  accompagne  au  départ  de  Bex 
en  chemin  de  fer  pour  Montreux. 

De  Villeneuve,  où  nous  quittons  le  train  on  admirele  beau 
panorama  des  Alpes  du  Chablais  ; étant  partis  seulement  par  le 
second  train,  nous  «levons  renoncer  à visiter  les  gisements  de 
gypse  sur  Villeneuve,  mais  nous  avons  le  temps  d’examiner 
rune  des  carrières  ouvertes  dans  le  calcaire  rhétien  près  du  Crêt. 
En  suivant  le  sommet  du  cône  de  déjection  de  la  Tinière  un 
agréable  chemin  conduit  à Grandcharnp  et  par  Chillon  ù VeytauX 
où  une  collation  est  offerte  dans  le  jardin  cle  M.  Schardt. 

Après  le  diner  qui  a lieu  au  Kursaal,  M.  Schardt  donne  n 
l’aide  d’un  panorama  géologique  encore  une  démonstration  sui‘ 
la  structure  géologique  des  Alpes  du  Chablais,  puis  nous  nous 
rendons  en  bateau  à vapeur  au  Bouveret.  En  attendant  le  départ 
du  train  qui  doit  nous  amener  à Monthey,  nous  étudions  à l’aich' 
d’une  planche,  avec  couleurs  géologiques,  la  contrepartie  du  p3" 
uorama  que  nous  venons  d’admirer,  la  vue  des  Alpes  vaudoises, 
des  Dents  de  Mordes  au  Mont  Pèlerin  et  le  jilateau  vaudois. 

Mais  contrairement  à notre  attente,  le  ciel  s’est  de  nouveau 
chargé  de  nuages  et  pendant  que  le  chemin  de  fer  nous  emporta 
vers  le  V’alais,  il  faut  d’urgence  se  décider,  si  l’on  veut  tenter 
l’aventure  et  essayer  la  traversée  du  massif  de  la  Dent  du  Mi^^* 


SCHARDT. 


EXCURSION  X 


485 


par  Champéry.  En  cas  d’insuccès,  ce  serait  perdre  une  journée, 
sinon  deux  et  le  risque  d’avoir  la  retraite  coupée,  car  il  faut  tra- 
verser des  passag’es  à plus  de  2400  m.  11  y a une  possibilité  de 
se  tirer  d’affaires,  ce  serait  d’aller  à Salvan  et  de  tenter  le  pas- 
sage de  Salanfe  par  le  Col  de  Van,  ce  qui  nous  permettrait, 
même  en  cas  d’insuccès,  de  retourner  sur  nos  pas  sans  perte  de 
temps.  A la  votation  tout  le  monde  est  d’accord  pour  cette  alter- 
native et  l’on  se  décide  de  continuer  en  chemin  de  fer  jusqu’à 
Vernayaz.  A la  gare  de  Saint-Maurice,  nous  prenons  congé  de 
M.  le  professeur  Musy  que  d’autres  devoirs  rappellent  à bribourg. 
Enfin  nous  arrivons  la  nuit  tombant  à Salvan  et  avec  nous  les 
premières  gouttes  de  pluie  ! 

8e  jour  : Dimanolie  9 septembre. 

Programme  : Cbampéry-Bonnavaux,  Col-de-Susanfe,  Salanfe- 

Programme  modifié:  Salvan,  Van,  Salanfe. 

Il  a plu  toute  la  nuit  et  il  pleut  encore  à 10  heures  du  matin. 
On  ne  voit  que  des  figures  mornes,  lassées  d’attendre  et  navrées 
d’avoir  dû  renoncer  au  passage  de  Bonnavaux  et  du  Pas  d’Ancel. 
Mais  il  y a encore  un  espoir,  nous  pourrons  peut-être  arriver 
quand  même  à Salanfe  par  Van,  si  la  pluie  s’arrête  1 après 
midi. 

De  fait  vers  midi  elle  diminue  et  au  moment  de  se  mettre  a 
table,  elle  cesse  tout  à fait.  Un  berger  descendu  de  Salanfe,  nous 
dit  que  bien  qu’il  y ait  neigé  le  matin,  la  plaine  de  Salanfe  est 
presque  découverte  et  que  la  montée  sera  facile. 

On  se  met  donc  en  route  par  les  Granges  de  Salvan  vers  les 
pâturages  de  Van.  On  contourne  le  Sex  des  Granges  formé 
de  schistes  cristallins,  traversés  d’un  dyke  de  granit. 

Un  peu  au-dessus  de  Van  nous  trouvons  des  fdons  aplitiques, 
coupant  des  schistes  verdâtres  métamorphiques. 

Plus  haut,  sur  le  passage  de  Van  d’En-Haut  à Salanfe,  on 
coupe  deux  filons  de  porphyre  probablement  des  apophyses  du 
grand  dyke  granitique.  Ils  sont  si  nettement  à découvert  qu  il 
est  possible  de  suivre  les  modifications  de  structure  entre  le 
milieu  et  la  Salbande. 

Il  fait  presque  nuit,  lorsque  nous  arrivons  au  pâturage  de  Sa- 
lanfe, à 1950  mètres  d’altitude  ; plusieurs  centaines  de  pièces 
de  bétail  paissent  encore  sur  ce  vaste  plateau  et  interrompent 
le  silence  de  la  nuit  de  leur  sonaille,  tandis  que  l’escarpement 
des  Tours  Salières  et  la  crête  des  Dents  du  Midi,  de  Gagnerie, 


486 


COMPTE-RENDU.  CINQUIEME  PARTIE 

du  Salantin  et  du  Luisin,  avec  leur  couverture  de  neige  fraîche, 
ajoutent  quelque  chose  de  féerique  à ce  paysage  alpin. 

Après  le  repas  frugal  au  chalet  Goueffray,  on  se  repose  sur  le 
foin. 

9®  jour  : Lundi  10  septemlire. 

Programme  : Salanfe,  Col  d’Einaney,  La  Crète,  Finhaut,  le 
Ghâtelard,  Tête-Noire. 

La  température  est  a 4 degrés  au-dessous  de  zéro  lorsque,  le 
matin,  chacun  tâche  de  dégourdir  ses  membres  raidis  par  le 
froid  et  meurtris  par  le  gîte  trop  dur. 

La  montée  au  col  d’Emaney  sur  la  cornieule,  les  schistes 
rouges  et  verts  et  tes  quartzites  du  trias  se  fait  sans  difficulté, 
sauf  dans  la  partie  supérieure,  où  la  neige  fraîche  rend  les  pas 
difficiles.  On  constate  au  passage  du  col  le  flysch  interjiosé  entre 
le  trias  et  l’Urgonien  renversé. 

La  descente  à Emaney,  par  un  fort  étroit  sentier,  caché  sous 
50  centimètres  de  neige  et  longeant,  au  surplus,  le  sommet  d’un 
énorme  escarpement  de  Gneiss,  ne  se  fait  pas  sans  difficultés  et 
il  faut  quelques  précautions  pour  franchir  ce  passage.  Enfin, 
on  arrive  à Emaney  à travers  gneiss,  schistes  cristallins  et  cor- 
néennes  vertes,  interrompus  de  filons  granitiques,  et  de  là  à La 
Crête,  le  long  du  torrent  du  Triège,  formant  d’innombrables 
cascades.  Au-dessus  de  Finhaut  nous  coupons  le  carbonifère 
qu’on  retrouve  aussi  sur  la  route  du  Ghâtelard  jusqu’à  Tête- 
Noire. 

lOo  jour  : Mardi  11  septembre. 

Programme  ; Triquent,  glacier  du  Trient,  Fenêtre  d’Arpette, 
Champex. 

Au  départ  de  1 Hôtel  de  la  Tête  Noire,  cela  nous  semble  d’em- 
blée nécessaire  de  renoncer  au  passage  de  la  Fenêtre  d’Arpette, 
à 2683  mètres,  vu  la  grande  quantité  de  neige  rencontrée  le  jour 
précédent  au  passage  d’Emaney,  le  passage  d’Arpette  étant  encore 
plus  rapide  que  ce  dernier.  On  décida  néanmoins  d’aller  juS' 
qu  au  glacier  du  Trient  et  de  revenir  de  là  au  col  de  la  Forclaz- 

Mais  au  pied  du  glacier,  nous  voyons  que  la  montée  d’Arpette 
est  entièrement  libre  de  neige,  grâce  à son  exposition  S.,  c*' 

1 unanimité  de  la  société  est  pour  prendre  ce  passage  qui  offe® 
infiniment  plus  d’intérêt  que  le  chemin  de  la  Bovine.  Vu  qu’ou 
n’a  pas  pris  assez  de  vivres  pour  toute  la  journée,  on  détache 
MM.  Dutoit  et  Mühlberg  pour  en  prendre  à l’Hôtel  de  la  For- 


SCHARDT. 


EXCURSION  X 


4B7 


claz,  éloigné  de  25  minutes  environ,  tandis  que  le  reste  de  la 
société  va  en  avant.  On  se  retrouve  tous  de  nouveau  à la  cabane 
de  la  Lys,  et,  après  avoir  diné,  on  monte  gaiement  la  pente 
rapide  d’Arpette,  passant  bientôt  des  schistes  cristallins  dans  la 
protogine. 

La  descente  du  col  ne  se  fait  pas  sans  encombre.  Cette  étroite 
cheminée  débouche  sur  une  vaste  moraine,  composée  d’un 
amoncellement  de  blocs  énormes  qu’une  forte  couche  de  neige 
fraîche  couvre  maintenant  et  en  rend  le  passage  fort  difficile 
pour  quelques-uns.  M.  Korthals,  surtout,  s’en  souviendra  encore 
longtemps.  Il  nous  faut  trois  heures  pour  traverser  la  triple 
ceinture  de  moraines  qui  barrent  le  haut  de  la  vallée.  Il  fait  nuit 
noire  lorsque  nous  arrivons  enfin  aux  chalets  d’Arpette,  et  ce 
n’est  qu’à  10  heures  que  notre  arrivée  vient  dissiper  l’inquiétude 
de  nos  hôtes  au  chalet  Biseix  qui  nous  attendaient  avec  impa- 
tience. 

Ile  jour  : Mercredi  12  septemlcre. 

Programme:  Champex,  Mont-Catogne,  Sembrancher,  Bagnes. 

Le  temps  continue  à être  de  toute  beauté,  et  c’est  par  un  so- 
leil ardent  que  nous  montons,  vers  8 heures,  la  pente  desséchée 
du  Mont-Catogne  au  cœur  même  du  noyau  de  protogène.  Bien- 
tôt on  atteint  le  bord  SE  du  massif  granitique  avec  ses  filons 
d’aplite  et  de  porphyres  (microgranulites)  pour  entrer  au  Plan- 
Folliat  dans  la  zone  des  schistes  cristallins,  criblés  de  filons  de 
porphyres,  d’amphibolites  et  même  d’une  roche  à pyroxène  au 
second  sommet  du  Catogne. 

La  descente  au  chalet  du  Catogne  permet  d’observer  la  coupe 
de  la  couverture  sédimentaire  décrite  dans  le  programme,  et 
c’est  bien  heureux  de  trouver  enfin  à ce  chalet  un  peu  d’eau. 
Nous  avons  quelque  peine  à contourner  le  contre-fort  NE 
de  la  montagne  pour  atteindre  la  carrière  d’ardoises  de  Sem- 
brancher, car  les  sentiers  y sont  rares  et  mauvais.  Mais  enfin 
nous  y parvenons  grâce  à un  guide  que  M.  Arlettaz,  proprié- 
taire des  carrières  a envoyé  à notre  rencontre.  Tous  nos  efforts 
sont  enfin  récompensés  par  l’accueil  le  plus  aimable  qui  nous 
est  fait  de  la  part  de  M.  Arlettaz,  de  son  fils  et  de  quelques 
amis,  et  qui  nous  offrent  une  collation  vraiment  bienvenue  après 
les  fatigues  de  la  journée.  C’est  encore  M.  Arlettaz  qui  conduit 
la  société  en  voiture  de  Sembrancher  jusqu’à  Bagnes,  après  une 
descente  quelque  peu  turbulente  par  le  chemin  rapide  de  la 
carrière. 


488 


COMPTE-RENDU.  CINQUIEME  PARTIE 


12e  jour  : Jeudi  13  septembre. 

Programme  : Bagnes,  Col  des  Elablons,  Isérables,  Riddes, 
Brigue. 

En  quittant  Bagnes,  vers  7 heures  du  lendemain,  nous  pre- 
nons congé  de  notre  aimable  hôte  de  la  veille,  et,  d’un  pas  allè- 
gre, on  se  meut  sur  la  pente  du  col  des  Etablons.  M.  Hau-  un 
peu  éprouvé  des  fatigues  du  Catogne,  loue  un  mulet  pour  la 
montée,  mais  aussi  les  autres  excursionnistes  sentent  leurs 
jambes  et  la  montée  se  fait  bientôt  à pas  d’escargot.  A travers 
scliistes  lustrés,  gypses  et  cornieules  triasiqi.es,  schistes  anthra- 
ciferes  on  arrive  enfin  au  pied  du  formidable  bloc  de  brèche,  à 
base  dolomitique,  de  la  Pierre-à-Voir,  que  la  majorité  désire 
examiner  de  près.  Cela  nécessite  une  modification  du  pro- 
gramme, car  au  lieu  de  retourner  au  col  des  Etablons,  on  choi- 
sit un  sentier  plus  rapide,  descendant  directement  à Saxon, 
en  traversant  toute  l’épaisseur  des  schistes  lustrés. 

Arrivés  à 5 heures  à Saxon  nous  prenons  le  train  et  passons 
la  nuit  a Brigue,  au  pied  du  col  du  Simplon. 

13e  jour  : Vendredi  H septembre. 

Programme  : Brigue,  Bérisal,  Simplon,  Domo  d’Ossola. 
iNous  sommes  rejoints  ici  par  M.  Friedlander,  de  Berlin,  qui 
a quitté  1 excursion  de  M.  Schmidt  à la  Furka,  pour  faire  le 
reste  de  la  route  avec  nous  en  voiture. 

La  montée  au  col  se  fait  à pied  et  chacun  peut  à loisir  exa- 
miner la  succession  des  schistes  lustrés,  puis  celle  des  schistes 
cristalhus  et  des  gneiss  schisteux,  avec  intercalation  d’amphi- 

bohtes  et  de  zones  de  schistes  lustrés  avec  calcaires  cristallins 
marmorisés. 

Nous  dinons  à l’hospice,  où  l’hospitalité  la  plus  cordiale  nous 
est  ollerte  par  les  religieux,  et,  bien  que  ce  soit  vendredi,  M.  le 
prieur  Carron  nous  fait  servir  un  diner  fort  copieux,  quoique 
strictement  maigre  ! r j i j 

La  descente  à Domo-d’Ossola  se  fait  en  voiture  et  consé- 
quemment très  vite  et  sans  arrêts  prolongés.  Nous  voyons  des 
ainphibolites  au-dessus  de  l’Hospice,  les  gneiss  du  Monte-Leone 
suivent.  A la  Casernette,  en  amont  de  Gondo,  on  examine  à 
loisir  la  zone  de  calcaires  et  de  schistes  lustrés  surmontant  le 
gneiss  d’Antigorio.  Enfin,  la  traversée  de  ce  massif  occasionne 


SCHARDT. 


EXCURSION  X 


489 


plusieurs  arrêts  pour  examiner  les  intei’calalions  ou  traînées 
basiques  et  apliliques. 

Le  contact  du  pied  du  massif  de  gneiss  d’Antigorio,  avec  les 
schistes  lustrés  sous-jacents,  est  examiné  en  détail  à Rosso  près 
Varzo,  et  il  ressort  clairement  de  l’identité  de  ces  schistes  et 
des  calcaires  qui  les  accompagnent  avec  les  schistes  lustrés  su- 
périeurs, que  le  gneiss  d’Antigorio  n’est  pas  le  terme  le  plus  pro- 
fond de  la  série  des  terrains  de  ce  massif,  mais  (ju’il  a été  dis- 
loqué ainsi  que  le  figure  le  profd  de  M.  Schardt. 

Ensuite  on  traxerse  une  seconde  fois  le  gneiss  d’Antigorio, 
entre  Mognato  et  Crevola,  puis  la  même  série  de  schisles  lus- 
trés et  de  marbres  comme  à la  Casernette,  surmontés  de  gneiss 
schisteux  analogues  aux  gneiss  du  Monte-Léone. 

Nous  arrivons  enfin  à Domo  d’Ossola  heureux  d’avoir  pu 
remplir  presque  tous  les  points  essentiels  du  programme  et  sans 
avoir  subi  de  retards. 

14e  jour  : Samedi  16  septemlre. 

Programme  : Val  d’Ossola,  Pallanza,  Luino,  Ponte-Trésa, 
Lugano. 

Ce  n’est  plus  qu’une  tournée  de  plaisir  pour  arriver  à Lugano. 
En  descendant  sur  un  grand  break  le  val  d’Ossola  jusqu’à  Ba- 
veno,  nous  nous  arrêtons  à Voggogna  et  à Guzzago  pour  exa- 
miner les  roches  basiques  de  la  zone,  dite  des  amphibolites. 
Au-dessus  de  Fariolo  nous  faisons  une  rapide  visite  aux  car- 
rières de  granit  rose  de  Baveno. 

En  traversant  le  lac  Majeur  de  Baveno  à Luino,  on  oublie,  en 
présence  de  ce  beau  paysage,  les  fatigues  des  jours  passés  et 
nous  n’en  conservons  que  l’agréable  souvenir  d’une  série  de 
courses  intéressantes  et  captivantes  ; le  charme  est  rendu  com- 
plet par  le  trajet  en  voiture  de  Luino  à Lugano  par  Ponte- 
Tresa,  Magliano  et  Agno. 

Le  soir,  on  se  réunit  pour  la  dernière  fois  au  repas  commun  avec 
les  participants  à l’excursion  de  M.  Schmidt,  à l’Hôtel  Suisse,  à 
Lugano.  Puis,  M.  Schardt  proclame  la  clôture  définitive  de 
l’excursion,  sur  quoi  M.  Haug  se  fait  l’interprète  des  sentiments 
de  reconnaissance  des  membres  de  l’excursion  envers  le  chef  de 
l’excursion  et  son  assistant,  M.  Dutoit. 


5 


Compte  rendu  du  voyage  circulaire 
au  travers  des  Alpes. 

Excursion  XI 

sous  la  direction  de  MM.  E.  Renevier  et  H.  Golliez 

PAR 

E.  FABRE  ET  Ls  RAVENEAU 


Note.  - Les  auteurs  renvoient  pour  tout  ce  qui  est  géologique  au  Livret- 
Oiiicie,  p.  197,  qui  résumé  suffisamment  l’ensemble  des  questions  géolos-iques 
que  Ion  rencontre  en  route.  Ils  ne  donnent  ici  qu’un  aperçu  pittoresque  de  ce 
voyage.  — Les  participants  étaient  : * 


MM. 

Df  Almera  , chanoine , Barcelone. 

Bell,  Edimbourg. 

Mrs  Bell,  Edimbourg. 

Karl  Behrens,  Bergrath,  Herne. 

Bernard,  professeur,  St-Valéry. 

Blayac,  géologue,  Alger. 

Arturo  Bofill,  Barcelone. 

G.  Borne.wann,  Dr,  Eisenach. 

Mme  Bornemann,  Eisenacli. 

C.  Bottea,  ingénieur,  Roumanie. 

DEL  CA.STILLO,  directeur  de  l’Ecole 
des  mines,  Mexico. 

Daniel  de  Cortazar,  ingénieur  en 
chef  des  mines,  Madrid. 

M.  J.  Nery  Delgado,  directeur  de 
la  carte  géologique,  Lisbonne. 

Chanoine  de  Dorlodot,  profe.s- 
seur,  Bruxelles. 

Arthur  S.Eakle,  Ithaka,  U.S.A. 

Ehrenberg,  Bergasessor,  direc- 
teur, Hôntrop. 

G.  Fabre,  ing.  des  forêts,  Nîmes. 


MM. 

Fallût,  profe.s.seur,  Bordeaux. 
Ficheur,  directeur  de  l’Ecole  des 
sciences,  Mustapha-Alger. 
Flournoy,  Genève. 

Persifor  Frazer,  Etats-Unis. 

Mme  P Frazer,  Etats-Unis. 

H.  Golliez,  professeur,  Lausanne. 
Mme  Golliez,  Lausanne. 
Gottsche,  Dr,  Hambourg. 

Mme  Gottsche,  Hambourg. 
Marquis  de  Gregorio,  Palerme- 
Hillmann,  étudiant,  Leipzig. 
Hughes,  prof,  univ.,  Cambridge- 
Mme  Hughes,  Cambridge. 
Humbert,  ingénieur,  Toulouse. 
Mme  Humbert,  Toulouse. 

Hume,  Londres. 

Karpinski,  directeur  du  Comité 
géol.,  Saint-Pétersbourg. 
Klockmann,  Dr,  prof.,  Klausthal- 
Lengemann,  Bergrath,  Klausthal- 
Mme  Lengemann,  Klausthal. 


FABRE  ET  RAVENEAU. 


EXCURSION  XI 


491 


MM. 

Miecislas  Lijewsky,  négociant, 
Varsovie. 

Max  Lohest,  professeur,  Liège. 
Lorié,  professeur.  Hollande. 

Sir  John  Lubbock,  Londres. 
Maurice  Lugeon,  prép.,  Lausanne. 
DE  Margerie,  Paris. 

Monckton,  colonel,  Angleterre. 
H.-W.  Monckton,  Londres. 
Neubauer,  Bergrath,  Stassfurt. 

J.  Niedzwiedzky,  prof.,Lemberg. 
Serge  Nikitin,  géologue  en  chef 
du  Comité  géoL,  St-Pétersbourg. 
A. -P.  Pavlow,  prof.,  Moscou. 

F.  PosEPNY,  Bergrath,  Vienne. 
Mme  PosEPNA,  Vienne. 


MM. 

Raveneau,  prof,  à Stanislas,  Paris. 
E.  Renevier,  prof.,  Lausanne. 
Ferdinand  Raymond,  Veyriers. 
Schmidt,  membre  de  l’Acad.  imp. 

des  sciences,  Saint-Pétersbourg. 
J.  Schnabl,  Hofrath,  Varsovie. 
Spendiaroff,  étudiant,  Dorpat. 
G.  Stefanescu,  prof.,  Bucarest. 
P.-S.  SuNDiiEiM,  ingénieur  des 
mines,  Huelva. 

Colonel  Tabuteau,  Angleterre. 

Ch.  Tardy,  Simandre  s/Suran. 
Adolphe  Thierry,  géologue,  Paris. 
Mlle  M.  Tzwetaew,  Moscou. 
Viedenz,  Oberbergrath,  Berlin. 
WiNDMôLLER,Bergases.sor,Wanne. 


Toute  la  partie  matérielle  avait  été  laissée  aux  bons  soins  de  Tagence  de 
voyasies  Ruftieux  et  Ruchonnet,  à Lausanne.  Nous  devons  à ces  messieurs  les 
plus  vifs  éloges  pour  la  façon  distinguée  avec  laquelle  ils  se  sont  acquittés  de 
leur  tâche  souvent  difficile,  toujours  délicate. 


l™  JOURNÉE.  — a)  Zurich — Righi — Lucerne. 

De  Zurich  à Zoug,  chaleur  e.xtrême  à la  suite  du  violent  orage 
de  la  veille.  Riant  paysage  pastoral  ; partout  des  haies  qui  en- 
tourent des  prés,  mais  pas  de  vaches;  sont-elles  rentrées  aux 
étables  pour  fuir  les  mouches,  ont-elles  émigré  dans  les  hauts 
parages  alpestres  ? Nous  discutions  encore  ce  grave  problème 
agronomique  quand  le  train  nous  débarqua  à Gham,  en  face  du 
gracieux  lac  de  Zoug  que  domine  le  Righi,  but  de  notre  excur- 
sion. 

Du  bateau  on  nous  explique  que  les  basses  montagnes  de  la 
rive  orientale  sont  des  poudingues  mollassiques  plissés  en 
voûtes  ; mais  les  forêts  couvrent  tous  les  versants  pour  le  plus 
grand  plaisir  des  yeux  et  au  détriment  de  la  clarté  géologique. 

Grande  gare  de  Arth,  contraste  entre  le  mouvement  actuel  si 
intense  en  ce  point  et  la  catastrophe  qui  l’a  désolé  en  1806. 
Sur  ces  ruines,  toute  une  fourmillière  humaine  s’agite.  Mais 
aussi  combien  ne  sont-elles  pas  gracieusement  voilées  par  la 


492 


COMPTE-RENDU.  CIiNOUIÈME  PARTIE 

nature.  Juste  à côté  de  la  gare,  tout  contre  le  petit  laquet  de 
Lowerz,  le  pays  est  jonché  de  blocs  énormes  provenant  du  fatal 
ébouleinent;  mais  tout  cela  est  couvert  de  lierre  et  entremêlé 
de  bouquets  d arbi’es,  l’ensemble  est  riant;  cent  ans  après  l’évé- 
nement, il  faut  déjà  l’œil  du  géologue  pour  discerner  les  traces 
du  colossal  cataclysme  ; le  touriste  passe  gai  et  inconscient 
déviant  ces  ruines. 

Montée  au  Righi  par  le  chemin  de  fer  à crémaillère  à travers 
des  bois  d’épicéa  et  des  pâturages  gracieux.  Malheureusement, 
le  ciel  se  voile,  et  notre  arrivée  au  .sommet  n’est  signalée  que 
par  une  recrudescence  de  nuages  qui  ne  nous  permettent  pn® 
de  voir  au  delà  des  montagnes  les  plus  rapprochées. 

Déjeuner  au  Righi-Kulm.  Descente  sur  Vitznau,  plus  pittores- 
que encore  que  la  montée  à cause  de  l’escarpement  plus  grand 
des  énormes  bancs  de  poudingues  qui  constituent  la  montagne. 

La  navigation  sur  le  lac  nous  permet  de  voir  tout  ce  qui  est 
sur  le  Livrel-giiide  mais  les  nuages  et  la  pluie  par  intervalles 
nous  cachent  bien  des  horizons  lointains. 

Arrivée  à Lucerne  de  nuit  au  milieu  d’une  pluie  battante. 

ô)  Zurich — Gothard — Lucerne. 

Quelques-uns  d entre  nous  ont  déserté  la  mollasse  pour  les 
Alpes  cristallines.  Après  avoir  déjeuné  à Gôschenen,  nous  mon- 
tons jusqu’à  Andcrmatt,  nous  franchissons  le  Trou  d’IJri  et  le 
Pont-du-Diable.  Sur  la  muraille  orientale,  une  croix,  — latine, 

rappelle  le  duel  de  Lecourbe  et  de  Souvarov.  Les  Russes  ne 
la  trouvent  fias  assez  orthodoxe.  Sans  intervenir  dans  cette  dis- 
cussion diplomatique  mais  courtoise,  souhaitons  l’entente  de 
notre  voisin  ami  et  de  l’ami  lointain. 

Ces  images  de  guerre  prennent  un  singulier  relief  à mesure 
que  nous  approchons  du  formidable  réduit  de  la  haute  Reuss. 
Partout  des  forts,  des  batteries,  des  gueules  de  'canon  perçant 
la  roche,  et  pendant  que  nos  marteaux  pacifiques  frappent  D 
piotogyne,  des  décharges  d’artillerie  se  répercutent  dans  le  haut 
carrefour  d Andermatt.  C’est  ici,  à la  lisière  des  « cantons  pri- 
mitifs » que  la  Suisse  saurait  se  ramasser  et  se  défendre.  Eu 
redcs:  endant  sur  Altorf,  nous  ne  faisons  que  croiser  des  déln- 
chemeiits  en  marche;  lorsque  notre  bateau  à vapeur  sillonne  les 
eaux  vertes  du  lac  des  Quatre-Cantoiis,  notre  pensée  évoque 
tour  à tour  les  luttes  des  hommes  et  les  combats  de  la  nature 
que  nous  retracent  éloquemment  les  plis  de  l’Axenberg. 


FABRE  ET  RAVENEAU. 


EXCURSION  XI 


493 


2®  JOURNÉE.  — Lucerne — Pilate — Brunig — Meyringen. 

De  bon  matin  le  ciel  s’est  découvert,  et  aux  premiers  rayons 
du  soleil  on  peut  voir  la  cime  du  Pilate  qui,  bientôt  après,  se 
voile.  Une  charmante  course  en  ville  nous  permet  de  voir, 
un  peu  rapidement,  le  Jardin  des  Glaciers.  Puis  le  bateau 
nous  conduit  à Alpnach,  au  pied  de  l’étonnante  crémaillère  du 
Pilate.  Les  rails  s’insinuent  au  milieu  de  magnifiques  forêts 
d’épicéas  ; les  ponts,  qui  n’ont  que  la  largeur  de  la  voie,  sont 
jetés  bien  au-dessus  des  hautes  cimes.  On  a beau  se  pencher 
en  dehors  du  vagon,  on  n’aperçoit  pas  la  voie  sur  laquelle  on 
roule,  de  sorte  qu’on  a la  sensation  d’être  suspendu  entre  ciel 
et  terre. 

Vers  1500  mètres  d’altitude,  les  pins  se  mêlent  aux  épicéas, 
les  forêts  deviennent  clairsemées,  les  rhododendrons  s’étalent 
en  pelouses;  puis  la  végétation  se  rabougrit;  seuls,  les  pins 
semblent  monter  à l’assaut  des  pentes  toujours  plus  raides, 
mais  le  train  les  distance  bientôt,  et,  vers  1800  mètres,  les  der- 
nières traces  de  végétation  disparaissent  sous  forme  de  pins 
tordus  et  humiliés.  Ici  la  voie  se  développe  en  corniche  sur  une 
falaise  calcaire  et  nous  permet  de  contempler,  à travers  les  dé- 
chirures des  nuages,  le  beau  pli-faille  du  Matthorn. 

En  arrivant  devant  l’hôtel  Pilatus-Kulm,  nous  pénétrons  dans  le 
brouillard,  que  chasse  un  violent  vent  du  sud.  Après  le  déjeuner, 
nous  faisons  l’ascension  du  petit  piton  calcaire  de  l’Esel,  rocher 
âpre  et  nu  qu’on  escalade  par  une  sorte  d’escalier  en  zigzag, 
bordé  d’une  ballustrade  du  côté  des  précipices.  Le  sommet  est 
garni  de  paratonnerres,  appareils  destinés  à inspirer  aux  tou- 
ristes une  sécurité  trompeuse.  L’avant-veille,  en  effet,  deux 
ascensionnistes  avaient  été  tués  par  la  foudre  sur  le  sentier,  à 
une  dizaine  de  mètres  en  contre-bas  du  sommet  ; on  nous 
montre  sur  le  sol  les  traces  de  la  fulguration. 

Pendant  que  l’on  commentait  encore  ce  lamentable  accident, 
le  voile  de  vapeurs  se  déchire,  et  tout  d’un  coup  apparaît  à nos 
pieds  le  lac  d’ Alpnach,  merveilleusement  encadré  dans  une  cein- 
ture flottante  de  montagnes  et  de  brumes.  Nous  attendons  en 
vain  une  nouvelle  éclaircie,  et  nous  reprenons  le  chemin  de  fer 
qui  nous  descend  rapidement  à Alpnach  pour  nous  emporter 
vers  le  Brunig. 

La  pluie,  malheureusement,  nous  fait  cortège,  assombrit  le 
paysage,  estompe  les  contours  et  voile  les  horizons  lointains. 


494  compte-rendu.  — cinquième  partie 

Mais,  les  premiers  plans,  d’une  fraîcheur  gracieuse,  suffisent  à 
donner  de  l’intérêt  au  voyage.  Nous  observons  en  passant  l’an- 
cien lac  de  Lungern,  transformé  en  vertes  prairies  parsemées 
de  chalets,  et  nous  pouvons  suivre  de  l’œil  une  curieuse  terrasse 
alluviale,  témoin  de  l’ancien  niveau  des  eaux.  Nous  descendons 
sur  Meyringen. 

3°  JOURNEE.  — Meyringen — Aarschlucht — Innertkirciien 
Giessbach — Interlaken. 

Nous  cheminons  à pied,  malgré  la  pluie  battante,  dans  le 
long  et  tortueux  canon  que  l’Aar  s’est  frayé  au  travers  des 
bancs  calcaires.  Après  avoir  reconnu  l’ancien  fond  du  lac  d’In- 
nertkirchen  nous  revenons  à Meyringen,  d’où  le  chemin  de  fer 
nous  conduit  vers  Brienz  à travers  une  large  plaine  alluviale, 
souvent  marécageuse,  qui  n’est  autre  que  le  delta  moderne  de 
1 Aar  compliqué  par  les  déjections  de  deux  des  plus  redoutables 
torrents  alpins,  le  Sambach  et  le  Schwandnerbach.  Nous  sommes 
ici  dans  les  Alpes  marno-calcaires  (néocomien  et  jurassique) 
dont  les  roches  tendres  et  délitables  sont  une  proie  facile  pour 
les  torrents.  Pour  peu  que  le  climat  de  l’Oberland  eût  été  moins 
humide  et  par  conséquent  moins  favorable  à la  croissance  rapide 
des  bois,  on  eût  vu  toute  cette  région  affligée  par  des  dévasta- 
tions torrentielles  analogues  à celles  de  l’Embrunais  et  des 
Alpes  de  Provence. 

Un  petit  vapeur  que  nous  prenons  à Brienz  nous  dépose  au 
pied  du  Giessbach.  Nous  longeons  les  cascades  boisées  en  admi- 
rant le  jeu  des  forêts  et  des  eaux  où  se  trahit  la  collaboration 
de  la  nature  et  de  l’homme.  Nous  couchons  à Interlaken. 

4®  JOURNÉE.  — Interlaken — Grindelwald — Mer  de  Glace. 

Interlaken  est  entre  trois  eaux.  La  pluie  nous  poursuit  sans 
amollir  notre  courage.  Après  avoir  pataugé  dans  la  boue  liquide 
nous  atteignons  la  gare  du  chemin  de  fer  qui  doit  nous  faira 
remonter  la  Lutscliine  jusqu’à  Grindelwald.  Lin  épais  voile  de 
nuages  nous  cache  toutes  les  cimes,  et  nous  devons  nous  con- 
tenter de  regarder  la  sauvage  vallée  et  ses  pentes  inférieures, 
toutes  vêtues  de  sombres  forêts. 

Une  partie  de  nos  compagnons  se  dirige  vers  la  « langue  » 
du  glacier,  pendant  que  d’autres  poussent  jusqu’à  Baregg" 
descendent  sur  le  glacier  lui-même.  Nous  nous  concentrons  à 


FABRE  ET  RAVENEAU.  EXCURSION  XI 


495 


l’hôtel  de  l’Ours  ; la  pluie  nous  ayant  faussé  compagnie,  un  de 
nos  collègues  nous  photographie  dans  nos  costumes  aquatiques. 
Puis  nous  disparaissons  tout  entiers  dans  l’hospitalière  cheminée 
du  grand  hall. 

5®  JOURNÉE. — GrINDELWALD — SCHEIDEGG — WeNGERNALP 
Mürren — Interlaken. 

Montée  à la  petite  Scheidegg.  La  neige  tombe  à gros  flocons; 
dès  l’altitude  de  1100  mètres  elle  couvre  le  sol  ; ce  sont  de 
vastes  pelouses  avec  des  épicéas  et  des  pins  disséminés,  puis 
des  pâturages  tapissés  de  rhododendrons,  avec,  çà  et  là,  de  très 
vieux  pins  tordus  par  les  vents.  A la  petite  Scheidegg  nous  trou- 
vons une  couche  de  0“30  de  neige  fraîche  et  du  brouillard  ; 
nous  entendons  une  avalanche.  Une  petite  éclaircie  nous  permet 
d’entrevoir  les  glaciers  de  la  .Jungfrau.  Vers  la  Wengernalp,  de 
vastes  forêts  d’épicéas  associés  à des  pins,  avec  leurs  branches 
chargées  de  neige  semblent  un  mirage  de  Noël.  La  petite  Schei- 
degg nous  oft’re  un  punch  généreux  ; avant  et  après  le  punch, 
un  monome  international  serpente  dans  les  salons  de  l’hôtel. 

Montée  à Murren  par  le  funiculaire.  La  voie  est  souvent  sus- 
pendue en  l’air;  de  façon  à donner  de  merveilleuses  vues  plon- 
geantes au  fond  du  ravin.  Ici  l’épicéa  règne  sans  partage,  il 
dépasse  souvent  30  mètres  de  haut.  La  forêt  dépasse  Murren 
pour  couronner  l’Allmendhubel.  Les  nuages  remontent  du  fond 
de  la  vallée,  traînent  dans  les  ravins  et,  par  instants,  se  déchi- 
rent, chassés  par  le  vent  froid  du  nord  ; on  a alors  d’admirables 
échappées  de  vue,  l’iine  nous  découvre  un  instant  la  pyramide 
terminale  de  l’Eiger,  une  autre  nous  montre  de  splendides  eftets 
de  soleil  sur  la  neige  fraîche  de  la  Schynige-Platte.  Après  le  dé- 
jeuner, nous  montons  sur  une  pente  de  gazon  glissante  et  re- 
couverte de  neige  à moitié  fondue  ; on  se  poursuit  à coups  de 
boules  de  neige  tandis  que  les  plus  enragés  cherchent  des  num- 
inulites  et  en  trouvent.  Ou  a peine  à s’arracher  à la  vue  de 
l’Eiger.  La  descente  est  émouvante,  de  Lauterbrunnen  à Inter- 
laken ; toutes  les  pentes  sont  merveilleusement  reboisées, 
l’homme  y a introduit  le  mélèze  qui  semble  dépaysé  dans  ce 
climat  humide.  La  pluie  nous  attendait  a Interlaken. 

6®  journée.  — Interlaken — Berne — Lausanne. 

Les  neiges  de  la  Jungfrau  se  déroulent  sur  un  ciel  d’un  bleu 
pâle.  Le  Balmhorn  montre  sa  cîme  en  cratère  égueulé,  recou- 


COMPTE-RENTDLt.  — CrXQUIEME  PARTIE 

vert  de  iieig’es.  Tandis  que  le  train  file  de  Thoiine  à Berne  au 
milieu  des  riches  cultures  de  la  plaine  alluviale,  les  jeux  ne 
peuvent  se  détacher  de  l’horizon  où  se  profilent  les  dentelures 
des  grandes  Alpes  de  l’Oberland. 

Entre  Berne  et  Lausanne  le  paysage  est  mamelonné  par  les 
collines  de  mollasse,  les  tranchées  du  chemin  de  fer  sont 
égayées  par  d’immenses  touffes  de  gerbes  d’or  {Solidago  rnce- 
mosa).  A partir  de  Fribourg,  plus  d’épicéas,  c’est  un  autre  cli- 
mat ; les  chênes  épars  dans  les  champs  rappellent  bien  des 
paysages  de  France.  A la  station  d’Oron,  l’horizon  s’élargit  sur 
les  ondulations  du  Jorat;  quelques  bouquets  d’épicéas  et  de 
sapins  disséminés  dans  la  campagne  marquent  la  transition 
entre  le  haut  pays  bernois  et  le  Jura. 


7«  JOURNÉE. 

Lausanne — Tour  du  FIaut  Lac — Montreux — Naye. 


D Evian  à Meillerie,  depuis  la  rive  du  lac  jusqu’au  pied  des 
montagnes,  s étend  une  terrasse  plantée  d’énormes  châtaigniers  ; 
ce  depot  erratique  introduit  dans  le  relief  des  formes  horizon- 
tales et  dans  le  paysage  une  riche  végétation.  La  montagne  est 
uniformément  couvertes  de  hêtres  que,  vers  le  haut  seulement, 
des  sapins  commencent  à assombrir.  Nous  descendons  <à  Saiut- 
Gingolph  pour  faire  une  course  très  rapide  sur  la  voie  ferrée. 
On  voit  la  masse  des  montagnes  de  trias  et  de  lias  chevaucher 
sur  la  mollasse.  Si  l’on  suit  ce  chaînon  à TEst  jusqu’à  Vey taux, 
on  trouve  devant  lui  un  autre  chaînon  de  10  km.  de  largeur,  le 
pli  anticlinal  des  Pléiades.  Donc,  au  devant  de  Saint-Gingolplù 
1 érosion  a enlevé  13  ou  14  km.  du  terrain  jurassique  qui  avait 
chevauché  la  mollasse. 

Nous  reprenons  le  bateau.  M.  Forel  nous  retrace  l’histoire  du 
Haut-Lac  ; il  nous  montre  sous  les  eaux  chaudes,  bleues  et 
légères  du  lac,  les  eaux  du  Rhône  qui  plongent,  lourdes,  froides 
et  grises  et  continuent  le  fleuve  au  fond  du  lac. 


Nous  abordons  à Territet  au  milieu  des  villas  et  des  vignes. 
La  ciémaillère  nous  hisse  jusqu’aux  Rochers  de  Naye;  à partie 
de  1500  mètres,  une  tourmente  de  neig'e  nous  enveloppe,  I® 
machine  a peine  à se  frayer  un  chemin.  Le  toit  de  l’hôtel  est 
en  jiapier  bitumé,  comme  celui  du  Pilate;  nous  commençons 
d adopter  pour  nos  hôtels  de  montagnes,  en  France,  cette  façon 
de  terrasse. 


FABRE  ET  RAVENEAXJ. 


EXCURSION  XI 


49*7 


8®  JOURNÉE.  — Naye — Gorges  du  Trient — Brigue. 

Le  réveil  devança  le  soleil  ; nous  arrivons  à temps  au  sommet 
des  rochers  pour  voir  ses  premières  splendeurs.  De  ce  Pilate 
des  Préalpes  romandes,  nous  voyons  à l’Est,  en  effet,  les  cimes 
des  Alpes  cristallines,  les  premières  touchées  du  soleil  ; tout  au- 
tour de  nous  les  Préalpes,  et,  en  nous  retournant,  au  delà  delà 
plaine  basse  et  ondulée,  la  barre  inflexible  du  Jura. 

Après  Territet,  nous  entrons  dans  le  Valais.  A gauche,  l’an- 
cien torrent  de  la  ïinicre  qui  ravageait  les  vignes  assises  sur 
son  cône  de  déjections,  a été  dompté  par  l’homme.  Du  chemin 
de  fer,  on  voit  très  haut  dans  la  montagne  des  barrages  en 
maçonnerie,  échelonnés  au  milieu  des  forêts  affouillées  par  le 
torrent  ; plus  bas,  dans  la  région  des  vignes,  le  torrent  a été 
jugé  assez  éteint  pour  qu’on  ait  osé  l’encaisser  dans  un  couloir 
maçonné.  C’est  là  un  modèle  de  torrent  éteint,  mais  il  faut  re- 
connaître que  le  bassin  de  réception  est  entièrement  boisé. 

Ce  Bas-Valais  ressemble  extraordinairement  à la  vallée  de 
ITsère,  de  Voreppe  à Grenoble;  seulement,  ici  il  n’y  a pas  de 
vignes.  A Saint-Maurice,  dont  la  gare  est  dominée  par  des 
bancs  horizontaux  de  calcaire  noir,  le  paysage  prend  un  aspect 
brûlé  ; à mi-hauteur  de  la  falaise,  un  petit  ermitage  est  juché 
sur  une  corniche  de  rochers.  Il  nous  semble  pénétrer  en  Pro- 
vence. En  arrivant  à la  cascade  de  Pissevache,  les  premiers  mé- 
lèzes apparaissent  au  fond  de  la  vallée,  signe  caractéristique 
d’un  climat  déjà  bien  plus  sec  que  celui  de  l’Oberland  ; les 
éboulis  et  les  rocs  impriment  au  paysage  une  physionomie  toute 
méridionale.  Après  avoir  visité  les  gorges  du  Trient  et  dépassé 
Martigny,  nous  entrons  dans  le  pays  des  pêchers  et  le  paradis 
des  primeurs.  Saxon.  A la  hauteur  de  Biddes,  sur  la  rive  gauche 
du  Rhône,  de  laides  forêts  de  pins  sylvestres  couvrent  les  pentes 
sèches  des  schistes  lustrés,  tandis  que  la  vallée  reste  maréca- 
geuse, parce  que  les  cônes  de  déjection  des  torrents  entravent 
le  libre  écoulement  des  eaux.  En  approchant  de  Sion,  et  bien 
que  les  collines  de  la  rive  droite  soient  nues  et  pelées,  la  vallée 
paraît  plus  boisée  que  celle  de  l’Ubaye  avec  laquelle  elle  présente 
une  frappante  analogie.  Le  cours  du  Rhône  est  ici  régularisé 
par  une  série  d’épis  plongeants,  perpendiculaires  au  courant  et 
espacés  de  70  à 100  m.  De  Sion  à Sierre  une  terrasse  antegla- 
ciaire  dessine  un  méplat  au  liane  des  montagnes,  à 300  m.  au- 
dessus  du  fond  de  la  vallée  ; c’est  une  ruine  du  Rhône  pliocène. 

32 


Ü»  CONGR.  GÉOL.  INTERN. 


4:98  COMPTE-RENDU.  — CINQUIEME  PARTIE 

En  face  de  Sierre  (r.  g.),  elle  est  coupée  par  un  torrent  qui  s’y 
encaisse  dans  une  gorge  très  étroite.  Partout  des  canaux  d’irri- 
gation étagés  à 200  ou  300  m.  du  fond  de  la  vallée,  et  appelés 
ici  des  Biss  ou  Bisse  distribuent  sur  les  pentes  les  eaux  des  tor- 
rents, plusieurs  franchissent  les  tranchées  de  la  voie  par  des 
ponts  hardis  en  charpente  (à  Salquenen).  La  sécheresse  du  ch- 
inât se  traduit  par  la  disposition  des  pentes  en  gradins  soute- 
nus par  des  murs,  pour  la  culture  de  la  vigne. 

Après  Sierre,  le  Rhône  n’est  plus  endigué,  il  divague  dans 
toute  la  plaine,  recouverte  de  cailloux,  de  pineraies  et  d’ose- 
raies,  il  est  rejeté  du  reste  sur  la  rive  droite  par  l’immense  cône 
de  dejection  de  l’Illgraben,  le  plus  vaste  de  toutes  les  Alpes  j 
les  trois-quarts  du  cône  sont  boisés  en  pins  sylvestres  rabougris. 
L 111  y a creusé  un  lit  profond,  et  au  pied  de  la  plaine,  for- 
mée par  la  berge  du  Rhône,  il  constitue  un  nouveau  petit  cône 
de  second  ordre  juste  en  face  de  Louèche.  Dès  qu’on  a dépassé 
la  station,  la  grande  montagne  apparaît  avec  ses  forêts  de  mé- 
lèzes et  de  sapins;  çà  et  là  sont  piqués  des  chalets.  A un  dé- 
tour de  la  voie,  près  de  Tourtemagne,  les  premiers  plans  sont 
dominés  par  des  cimes  neigeuses,  teintes  en  rose  parles  derniers 
rayons  du  soleil  couchant.  Et  toujours,  sur  la  rive  gauche,  la 
haute  terrasse  anteglaciaire  se  poursuit,  couronnée  de  villages, 
le  joli  clocher  blanc  d’Ergisch  se  détache  sur  le  fond  sombre 
des  forêts  ; le  paysage  reste  gracieux  dans  sa  grandeur. 

9®  JOURNEE.  — Brigue — Viège — Zermatt. 

De  Brigue  à Viège  le  pays  est  sec  et  rocheux.  De  petites 
vignes  en  terrasses  escaladent  les  pentes  avec,  çà  et  là,  des 
bouquets  de  pins  sylvestres  et  de  bouleaux  rabougris  ; plus  haut 
le  mélèze  se  cramponne  aux  blocs. 

Il  est  curieux  de  voir  la  vigne  monter  si  haut  ; mais  aussi 
quelle  vigne  ! des  sarments  de  50  à 80  centimètres.  C’est  à cause 
de  la  sécheresse,  dit  un  indigène.  Il  n’a  pas  plu  ici  depuis  six 
mois,  alors  qu  il  y a trois  jours  encore  l’Oberland  nous  inon- 
dait de  ses  eaux  et  nous  pénétrait  de  ses  brouillards. 

Nous  prenons  à Viège  la  ligne  de  Zermatt.  Après  Stalden, 
les  pentes  pierreuses  sont  lamentablement  ruinées  par  les  abus 
du  pâturage  et  par  des  exploitations  de  bois  faites  sans  ordre, 
sans  méthode,  sans  aucun  souci  de  la  régénération  de  la  forêt. 
On  devine  qu  une  population  pauvre  a eu  brusquement  des  be- 
soins nouveaux  et  a voulu  réaliser  au  plus  tôt  le  capital  accu- 


FABRE  ET  RAVENEAU. 


EXCURSION  XI 


499 


inulé  par  des  siècles  d’épargne.  A Saint-Nicolas,  la  vallée  s ou- 
vre, dominée  par  le  AVeisshorn.  Le  clocher  de  la  ville  est 
surmonté  d’un  bulbe,  comme  une  église  russe,  la  toiture  en 
fer-blanc  scintille  au  soleil.  La  vallée  devient  plus  boisée  et  plus 
fraîche,  aussi  l’épicéa  couvre-t-il  les  pentes  parsemées  de  petits 
chalets.  Ceux-ci  n’ont  pas  de  balcons,  comme  dans  l’Oberland, 
plusieurs  ne  sont  que  des  dépôts  de  fourrage.  Couverts  avec  les 
lauzes  des  micaschistes,  ils  sont  juchés  sur  des  pieux  recouverts 
de  pierres  plates,  afin  que  les  rats  ne  puissent  y grimper.  Tout 
autour,  de  beaux  frênes  et  des  buissons  d’épine-vinette  avec 
leurs  fruits  rouges. 

A Herbrigen,  le  fond  de  la  vallée,  tout  plat,  est  parsemé  de 
chalets  ; les  pentes,  abruptes,  sont  couvertes  de  mélèzes.  A 
Tàsch,  la  voie  ferrée  est  sur  une  digue  qui  contient  le  torrent. 
La  verdure  des  prés  est  merveilleuse,  mais  la  dévastation  des 
forêts  est  poussée  à l’extrême.  M.  de  Riedmatten,  president  de 
la  Société  helvétique  des  Sciences  naturelles,  nous  explique 
comment  les  antiques  forêts  de  mélèzes  ont  été,  de  1830  à 1840, 
pendant  la  période  d’agitation  politique  du  Valais,  livrées  à des 
spéculateurs  qui  les  ont  ruinées.  Les  abus  du  pâturage  succé- 
dèrent aux  coupes  abusives  ; tous  les  jeunes  plants  ont  été 
broutés. 

Après  avoir  déjeuné  à Zermatt,  nous  montons  au  Riffelalp. 
L’extrême  élévation  du  pays  où  Ton  chemine  se  devine  par  les 
maigres  cultures  de  pommes  de  terre  et  de  seigle  du  bas  de  la 
vallée,  encore  que  celles-ci  soient  localisées  sur  le  versant  bien 
exposé  au  soleil.  Mais,  à l’exposition  du  Nord,  quelles  belles 
forêts  n’a-t-on  pas  dû  voir  avant  les  dévastations  impies.  Çà  et 
là  nous  traversons  une  partie  où  la  hache  n’a  pas  tout  enlevé. 
Les  arolles,  souvent  fourchus,  se  dressent  fièrement  tandis  que 
les  mélèzes  se  drapent  de  lichens  blanchâtres  qui  pendent  en 
tristes  loques.  Partout  ailleurs  la  montagne  est  couverte  d’un 
maigre  tapis  de  rhododendrons  et  de  myrtilles,  tapis  brouté  et 
rebrouté,  élimé,  que  la  dure  roche  de  serpentine  perce  de  toutes 
parts. 

Nous  passons  la  soirée,  les  uns  à Riffelalp,  les  autres  à Rif- 
felhaus.  A 9 heures  la  lune  se  lève,  elle  éclaire  les  blancheurs 
de  l’audacieux  Cervin.  Toutes  les  crêtes  prennent  un  relief 
extraordinaire  que  rehausse  la  noirceur  des  forêts  d arolles.  Le 
ciel  même  s’éclaire  à l’horizon  d’une  clarté  diaphane,  réverbéra- 
tion froide  des  champs  de  neige. 


500  COMPTE-RENDU.  — CINQUIEME  PARTIE 

10*  JOURNÉE.  — Riffel — Gornergrat — Zermatt. 

Montée  au  Gornergrat.  Au  sommet,  le  panorama  est  admi- 
rablement expliqué  par  M.  Golliez.  On  a vu,  ce  qui  est  rare,  la 
Blümlisalp,  la  Gemini,  la  Jungfrau,  l’Eiger,  le  Monch,  le  Sclireck- 
horn,  le  Finsteraarhorn.  A 9 heures,  à la  descente,  photogra- 
phie d’un  groupe  au  pied  d’un  rocher  de  serpentine  feuilletée, 
alternant  avec  des  veines  micacées  et  diabasiques.  Et  dire  que 
ce  roc  est  un  témoin  d’anciennes  éruptions  volcaniques  de  l’ag® 
du  trias  ! M.  Ruffieux,  notre  providence,  nous  offre  le  cham- 
pagne. 

Nous  descendons  sur  le  glacier  du  Gorner,  à plat  en  cet  en- 
droit ; nous  contemplons  l’azur  des  crevasses,  les  moulins,  les 
tables  des  glaciers.  Notre  collègue,  M.  Raymond,  nous  donne 
mille  détails  intéressants  sur  les  difficiles  ascensions  des  pies 
qui  nous  environnent  ; cet  homme  prudent  autant  que  tenace, 
le  sage  de  l’alpinisme,  nous  entraîne  par  la  pensée  au  sommet 
du  Mont-Rose,  du  Gervin,  de  tous  ces  colosses  qui  barrent 
l’horizon  et  dont  la  vue  nous  captive. 

Après  avoir  déjeuné  au  Rifï'elalp,  nous  redescendons  à Zer- 
matt  par  les  forets.  Ceux  qui,  en  montant,  n’ont  pu  voir  les 
gorges  du  Gorner,  se  hâtent  vers  cette  coupure  sculptée  dans  1® 
serpentine.  De  magnifiques  arolles  s’accrochent  aux  moindres 
aspérités  de  la  roche  ; plusieurs  sont  tombés  et  gisent  penches 
sur  l’abîme  au-dessus  duquel  ils  forment  pont. 

Au  dîner,  un  vin  d’honneur  nous  est  offert  par  la  faniill*^ 
Seiler  ; un  toast  en  allemand  est  porté  par  M.  Neubauer.  Nos 
yeux  gardaient  l’éblouissement  des  cîmes  et  s’endormirent  très 
tard. 

li®  JOURNÉE.  — Zermatt — Simplon. 

On  nous  fait  admirer  l’industrie  des  gens  de  Tasch  qui  pren- 
nent, par  un  canal  en  maçonnerie,  les  eaux  bourbeuses  de  leiO' 
torrent  et  les  déversent  sur  leurs  champs  pour  les  colmater  el- 
les rendre  à la  culture  fourragère.  Nous  croisons  des  bandes  de 
chèvres  bicolores  ; tout  l’avant- train  est  brun  foncé  et  l’arrière- 
train  blanc.  ^ 

A Rrigiie,  nous  prenons  des  voitures  qui  nous  conduisent  a** 
Simplon  par  une  route  poudreuse,  ensoleillée,  admirable. 
tristes  forêts  de  pins  sylvestres  couvrent  les  pentes  jusqu’à 
risal  ; ce  n’est  qu’au  delà  que  commencent  les  épicéas  et  DS 


KABRE  ET  RAVENEAU. 


EXCURSION  XI 


501 


mélèzes.  La  grandeur  des  contreforts  du  Simplon  nous  écrase. 
Au  delà  de  Bérisal,  où  l’on  déjeune,  la  vue  s’étend  à chaque 
sommet  jusque  sur  les  neiges  resplendissantes  de  la  Punta  del 
Rebbio,  et  l’on  n’a  pas  assez  d’attention  pour  les  travaux  d’art 
qui  permettent  l’approche  du  col  du  Simplon.  Autour  de  l’hos- 
pice, des  roches  mentonnées  sont  couvertes  de  bruyères  et  de 
rhododendrons;  cette  petite  prairie  tourbeuse  n’est  autre  que  la 
cuvette  d’un  ancien  lac  de  3 à 4 hectares.  L’hospice  montre  le 
portrait  de  Bonaparte,  son  fondateur,  et  d’immenses  poêles  en 
serpentine  de  la  vallée  d’Aoste  ; il  faut  trois  jours  de  feu  pour 
échautfer  celui  de  la  salle  à manger. 

12®  JOURNÉE,  — Simplon — Lac  Majeur. 

Nous  partons  avec  du  brouillard  et  un  vent  intense  du  Sud. 
Puis  tes  nues  se  dispersent  et  se  brisent  tout  en  traînant  sur  les 
pentes.  Celles-ci,  nues  ou  couvertes  de  jeunes  bois  de  mélèzes 
donnent  une  impression  de  tristesse  qu’augmentent  encore  les 
maisons  basses,  en  pierre,  toutes  tassées  pour  résister  aux  ava- 
lanches. Après  Algaby,  la  vallée  se  creuse  dans  les  gneiss  d’An- 
tigorio  ; jusque  vers  Gondo  elle  n’est  souvent  qu’une  étroite 
gorge  hérissée  de  rocs.  A Gondo,  il  est  impossible  de  trouver 
de  ce  fameux  minerai  d’or,  mais  la  vallée  est  sublime  de  beauté 
sauvage  ; quelques  pins  sylvestres  et  quelques  hêtres  voilent  à 
peine  la  nudité  du  roc.  Le  soleil  brille  d’un  éclat  déjà  italien. 
Les  noyers  et  les  châtaigniers  se  montrent  au  coude  de  Varzo, 
et  annoncent  l’approche  d’un  climat  plus  tempéré  ; le  paysage, 
surtout  vers  Grevola,  rappelle,  avec  la  grandeur  en  plus,  bien 
des  sites  des  Gévennes.  Les  mûriers,  les  figuiers  et  la  vigne 
prennent  possession  du  fond  et  des  premières  pentes.  Après 
Guzzago  la  vallée  s’élargit,  elle  est  remplacée  par  la  Toce  en 
forme  de  plaine  alluviale.  La  chaîne  de  la  rive  gauche,  merveil- 
leusement dentelée,  étage  ses  forêts  au-dessus  de  la  plaine  d’Os- 
sola  ; çà  et  là  s’ouvrent  à flanc  de  montagnes  des  carrières  de 
marbre  blanc  cipolin  qui  ont  fourni  des  matériaux  à la  cathé- 
drale de  Milan.  La  route  est  bordée  de  poteaux  télégraphiques 
en  granit,  minces  monolithes  ou  prismes  de  30  à 35  centimètres 
de  côte,  qui  ont  4 à 5 mètres  de  haut.  Après  Domo  d’Ossola  on 
voit  surgir  le  massif  granitique  de  Baveno. 


502 


COMPTE-RENDU.  CINQUIEME  PARTIE 


13®  JOURNÉE.  — Lac  Majeur  et  Lac  de  Lugano. 

Nous  contournons  les  îles  Borromées  et  visitons  l’isola  Madré 
et  les  merveilles  de  ses  arbres  et  de  ses  jardins.  Nous  débar- 
quons à Luino  où  nous  déjeunons.  A chaque  passag-e  à niveau 
du  chemin  de  fer  de  Luino  à Ponte  Tresa  nous  rencontrons  des 
douaniers  qui  gardent  cette  frontière  artificielle.  Dans  l’après- 
midi,  nous  faisons  à Morcote  une  délicieuse  promenade  sous 
les  châtaigniers,  au  bord  du  lac  de  Lugano. 

14®  JOURNÉE. 

Le  funiculaire  nous  élève  au  San  Salvatore,  où  nous  écoutons 
avec  un  vif  intérêt  la  conférence  de  M.  Schmidt.  Le  relief  que 
nous  avons  sous  les  yeux  date  de  l’époque  miocène  qui,  déjà 
avait  sculpté  les  chaînes  alpines  intérieures  en  très  profondes 
vallées.  Une  submersion  y laissa  pénétrer  la  mer  miocène  dans 
les  mille  détours  de  ses  fiords  ; puis,  un  exhaussement  consi- 
dérable chassa  la  mer,  établit  les  glaciers  sur  les  Alpes,  recreusa 
les  vallées  par  la  glace  et  couvrit  de  blocs  erratiques  le  pays  en- 
tier, même  le  sommet  du  Salvatore.  Alors  survint  le  grand 
affaissement  périphérique  des  Alpes,  affaissement  de  quatre 
cents  mètres  d’amplitude,  qui  rejetta  les  fonds  de  vallées  à 1» 
cote  — 30,  et  en  amèna  le  remplissage  par  l’eau,  donnant  ainsi 
naissance  aux  lacs  de  Lombardie.  Alors  les  vallées  longitudi- 
unies,  jadis  affluents  de  la  vallée  principale,  changèrent  de  rôle 
et  souvent  devinrent  des  vallées  de  déversoir  : telle  celle  de  D 
Tresa,  qui  déverse  le  lac  de  Lugano  dans  le  lac  Majeur. 

Nous  déjeunons  au  San  Salvatore.  M.  Baltzer  dit  une  pièce 
de  vers  ; plusieurs  toasts  sont  portés. 

Après  midi,  les  autorités  du  Tessin  nous  offrent  une  prome- 
nade sur  le  lac.  Morcote  nous  retrouve  encore,  goûtant  le  vin 
d’honneur  et  applaudissant  les  toasts  de  M.  le  conseiller  d’Etat 
Rossi,  du  canton  du  Tessin,  de  M.  Stefanescu  à la  Suisse,  de 
M.  Golliez  aux  dames,  de  M.  Pavlow  au  revoir  dans  trois  ans 
en  Russie. 


6 


Excursion  supplémentaire. 


Zur  Géologie  der  Alta  Brianza 

VON 

G.  SCHMIDT 


Gelegentlich  der  Uebersichtsaufnahmen  auf  dem  Südabhang 
der  Alpen,  mit  denen  ich  im  Auftrage  der  geologischen  Kom- 
mission  der  Schweiz  seit  lângerer  Zeit  beschâftigt  bin,  machte 
ich  im  Frühjahr  und  Herbst  1892  einige  Excursionen  in  der 
Alta  Brianza.  Herr  H.  Becker,  der  mich  begleitete  und  eine 
ausführliche  Darstellung  des  ganzen  Gebietes  auszuarbeiteu  ge- 
denkt,  bat,  zum  Theil  nach  meinen  Angaben,  eine  geologische 
Karte  1 : 86,400  verôffentlicht,  die  zwar  im  Einzelnen  noch 
mannigfacher  Verbesserungen  bedarf,  aber  im  Ganzen  den  von 
niir  und  neuerdings  auch  von  Bonarelli  vertretenen  Anschau- 
ungen  viel  besser  entspricht  als  die  Darstellung  auf  Blatt  XXIV 
der  Schweizerkarte  1 : 100,000.  Mit  Blatt  XXIV  stimmt  hin- 
gegen,  mit  Ausnahme  der  Strecke  Erba-Canzo,  genau  überein 
eine  Karte,  welche  B.  Corti  im  Jahre  1893  publizirt  hat,  und 
die  als  eine  Vergrôsserung  der  Caria  geologica  délia  Lom- 
bardia  von  T.  Taramelli  (Sacchi,  Milano,  1890)  gelten  kann. 
Corti  macht  sehr  viele  werthvolle  Angaben  über  die  Verbreitung 
der  Formationen,  lâsst  aber  den  gerade  hier  âusserst  interes- 
santen  Gebirgsbau  vollstândig  ausser  Acht. 

Auf  der  Uebersichtskarte  der  Schweiz  1 : 500,000  (1894) 
habe  ich  das  Gebiet  gemâss  unserer  Untersuchungen  darge- 
stellt. 

Zur  Publikation  der  Resultate  unserer  Beobachtungen  werde 
ich  veranlasst  durch  den  Umstand,  dass  ich  auf  einer  Supple- 
mentâr-Excursion  des  VI.  internationalen  Geologenkongresses 
Gelegenheit  hatte,  einer  Anzahl  von  Fachgenossen  die  sûdwârts 


504 


COMPTE-RENDU.  — CINQUIEME  PARTIE 

gerichteten  Ueberschiebungen  am  Alpenrande  zvvischen  Goino 
und  Lecco  zu  zeigen.  Meine  Besclireibung  des  Profiles  Roth- 
kreiiz-Lugano  im  Livrel-guide  géologique  dans  le  Jura  et  les 
Alpes  de  la  Suisse  (p.  111  bis  158)  und  meine  altéré  Publi- 
kation  über  die  Umgebung  von  Lugano  (Eclogœ  geologicce 
helvetiŒ,  Bd.  II,  Heft  1)  werden  durch  vorliegende  Mittheilun- 
gen  ergânzt  in  dem  Sinne,  dass  dadurch  eine  Beschreibung  des 
geologischen  Querschnittes  durch  die  Schweizeralpen  von  der 
mittelschweizerischen  Hochebene  bis  zum  oberitalieniscben  Tief- 
land  gegeben  wird. 

I.  Wiohtîgste  Litteratur. 

1.  Stoppani,  Ant.,  Studii  geologici  e paleontologici  siilla  Loni- 
bardia.  — Milano,  1857. 

2.  Stoppani,  Ant.,  Rimsta  geologica  délia  Lombardia,  etc.  — Atti. 
Soc.  It.  Sc.  Nat.  Vol.  I.  — Milano,  i85g. 

3.  Stoppani,  Ant.,  Géologie  et  paléontologie  des  couches  à Avic. 

contorta  en  Lombardie,  etc.  (Paléont.  lombarde,  3“'^  série).  — 1860  k 
i865.  ’ 

4.  Meneghini,  M.,  Monographie  des  Fossiles  appartenant  au  cal- 
caire rouge  ammonitique  de  Lombardie  et  de  V Appenin  (Stoppani, 
Pal.  lomb.,  série).  — 1867. 

5.  Curioni,  S.,  Geologica  applicata  delle  province  lombarde,  2 vol- 
e carta  geologica  . — Milano,  1877. 

6.  Taramelli,  Torq.,  Il  canton  Ticino  méridionale  ed  i paesi  fmi- 
timi.  Spiegazione  de  foglio  XXIV.  Duf.  colorito  geol.  da  Sproafico, 
Negri  e Stoppani.  — Mat.  Carta  geol.  délia  Svizzera,  vol.  XVII.  — 
1880. 

7.  Tommasi,  A.,  Alcune  osservazioni  stratigrafiche  siii  Corni  di 
Canzo  e dintorni.  — Rendic.  R.  Ist.  Lomb.,  p.  8.  — 1882. 

8.  Taramelli,  Torq.,  Carta  geologica  délia  Lombardia  / .•  260000 
con  spiegazione.  — Sacchi,  Milano,  i8go. 

g.  Corti,  B.,  Siii  J’ossili  délia  Ma.jolica  di  Campora  pressa  Conio. 
— Rend.  Lst.  Lombard.  Vol.  XXV,  p.  45g.  — i8ga. 

10.  Corti,  B.,  Osservazioni  strati.gr.  e paleontol.  sulla  Reg.  com- 
presa  fra  i due  Rami  del  Lago  di  Como  e lim.  a sud.  dai  Laghi 
délia  Brianza  (con  carta  geol.)  — Bull.  d.  Soc.  geol.  it.  Vol.  XL 
fasc.  2.  — i8g3. 

11.  Taramelli,  T.,  Alcune  osservazioni  geologiche  nei  dintorni  di 
Erba.  Rend.  Ist.  Lomb.  T.  XXXI,  fasc.  XVII.  — i8g3. 

12.  Corti,  B.,  Sulla  fauna  giurese  e cretacea  di  Compara  pressa 
Como.  — Rend.  R.  Ist.  Lomb.  Vol.  XXVII,  fasc.  VIII.  - i8g4. 

13.  Becker,  H.,  Carta  geologica  delV  Alla  Brianza,  / ;864oo. 
Sacchi,  Milano,  i8g4.  - . 


SCHMIDT.  EXCUUSION  SUPPLEMENTAIRE  505 

14.  Bonarelli,  G.,  Contribuzione  alla  Conoscenza  del  Giiira-Lias 
Lombardo.  ~ Atti  délia  Acad.  d.  Sc.  di  Torino,  Vol.  XXX.  — 1894. 

15.  Bonarelli,  G.,  Fossili  domerlani  délia  Brianza.  — Rend.  R. 
Ist.  Lomb.  di  Sc.  lett.,  Série  II,  Vol.  XXVIII.  — i8g5. 

IL  Stratigraphisohe  Uebersicht. 

Als  Hohe  Brianza  (Alla  Brianza)  bezeichnen  wir  das  Gebirgs- 
land,  welches  von  den  beiden  südiieben  Artnen  des  Goinersees 
gegen  Norden,  Westen  und  Osten,  durch  die  loinbardisclie 
Ebene  gegen  Süden  begrenzt  wird.  Es  gehort  dies  Gebiet  der 
Zone  der  südlichen  Kalkalpen  an,  die  hier  noch  mâchtig  ent- 
wickelt  sind,  gegen  Osten  aber  immer  mehr  an  Ausdehnnng  ab- 
nelimen  E Die  Formationen,  die  an  der  Ziisammensetzung  des 
Gebirges  zwischen  den  beiden  Armen  des  Comersees  theil- 
nehmen,  gehoren  der  oberen  alpinen  Trias,  dem  Jura  und  der 
Kreide  an. 

Schon  seit  langer  Zeit  wird  der  Gypsstock  von  Limonta  am 
Westufer  des  Sees  von  Lecco  ebenso  wie  derjenige  von  Nobiallo 
bei  Menaggio  den  Raîblerschichten  zugezahlt. 

Der  Hauptdolomit  Iritt  in  der  bekannten  Ausbildung  als 
kurzklüftiger,  meist  grobbankiger  oder  undeutlich  geschichleter 
dolomitischer  Kalk  und  Dolomit  auf.  Fossilien  in  Form  von 
Steinkernen  sind  im  ganzen  selten,  nesterartig  an  gewissen 
Stellen  sich  anhaufend.  Corti®,  der  wohl  am  meisten  Petre- 
fakten  in  unserrn  Gebiet  gesammelt  bat,  gibt  als  Fundorte  für 
Ariciila  exilis,  Megalodon  Guembeli,  Turbo  Taramellü,  Ger- 
villia  salvata,  etc.,  an  : Monte  Nuvolone  südlich  S.  Givanni, 
Umgebung  von  Civenna,  Val  del  Montone  am  M.  Gavai  di 
Barni  und  M.  Moregallo.  Sloppani  fand  Megadolon  Guembeli 
hinter  der  Kirche  von  S.  Martino  sûdwestlicb  ob  Valmadrera^. 
Ferner  bat  neuerdings  Bonarelli"^  oberhalb  Trebbia  ebenfalls 
sûdwestlicb  von  Valmadrera  Turbo  solitarius  gefunden.  Der 
Hauptdolomit  tritt  nur  im  Osten  unseres  Gebietes  auf,  er  bildet 
die  scliroffen  Felsmassen  langs  des  Sees  von  Lecco  von  der 
Punta  di  Bellagio  bis  zum  M.  Baro  südlicb  Lecco.  Gegen 
Westen  verscbwindet  er  unter  jüngern  Sedirnenten,  so  z.  B. 
sebr  schon  als  Gewôlbekern  in  der  M.  Baro-  und  M.  Rai-Kette. 

' Vei-gl.  C.  Schmidt  und  G.  Steinmann,  Geoloijhc-he  Millheilungen  aus  der  Umgebunfj 
von  Lugano.  Eclogæ  géologie®  helvetise.  Bd.  IL,  Hcft  1,  1890. 

2 Cit.  10,  pag.  U,  15  und  17. 

3 Cit.  3,  p.  234.  — 4 Cit.  14,  p.  3. 


506  COMPTE-RENDU.  GINOUIÈME  PARTIE 

Die  phàtischcn  Schichten  sind  in  den  Gebirg'en  uir  den 
Comersee  eingehend  studirt  worden  von  A.  Escher  von  dcr 
Linth*  und  Ant.  Stoppani®.  Da  wo  die  rhâtische  Schichten- 
reilie  vollstândig  entwickell  ist,  erkennen  wir  deutlich  eine 
Dreitheilung  des  ganzen  Systems  : an  der  Basis  finden  sich 
sch%varze  Mergelschiefer  mit  Baclryllien  und  vielen  kleinen 
Zweischalern,  darüber  folgen  in  dünnen  Bânken  schwarze  Kalke 
mit  Mergein  %vechsellagernd,  beide  selir  fossiireich  (Zone  der 
Terebratula  gregaria)  und  zu  oberst  liegen  die  mâchtigen 
Lithondendronkalke».  An  der  Punta  diBellaggio  zwischen  Lcz- 
zeno,  Bellaggio  und  Limonta  sind  die  Bactryllienschiefer  man- 
cherorts  aufgeschlossen  \ der  Lithodendronkalk  zieht  sich  am 
Nordabliang  des  M.  San  Primo  hin  bis  in  eine  Hôhe  von  circa 
1200  Meter  und  irn  Liegenden  desselben  ist  namentlich  in  der 
Val  Varbiga  ob  Barni  die  Stufe  der  Terebratula  gregaria  (dépôt 
de  1 Azzarola,  Stoppani)  sehr  fossiireich''’.  Zu  beiden  Seiten  der 
Val  Assina,  ferner  in  dem  Thaïe  zwischen  M.  Oriolo  und  M. 
Megna  ebenso  wie  in  Valbrona  sind  rhâtische  Schichten  weit 
verbreitet,  die  obéré  dolomitische  Begion  derselben  ist  an  den 
Berghângen  zu  beiden  Seiten  der  Val  Assina  deutlich  sichtbar, 
im  übrigen  besteht  aber  hier  die  ganze  Formation  aus  blâulich- 
schwarzen,  thonigen,  regelmâssig  geschichteten  Kalken,  die 
hâufig  Muscovit  führen.  Fossilien  sind  sehr  seiten,  einige  Car~ 
dinien,  Avicula,  Pholadomya  und  Terebratula  gregaria  fand 
Corti  in  Valle  di  Matodino,  einem  kleinen  ôstlichen  Seiteuthal 
der  Val  Assina,  und  unterhalb  Rezzago  auf  der  rechten  Seite 
des  Lambro.  In  wie  weit  hier  die  von  der  Seliweizerkarte 
Blatt  XAIV  bedeutend  abweichende  Darstellung  der  Verbrei- 
tung  von  Hauptdolomit  und  Rhât  auf  der  Karte  von  A.  Becker 
richtig  ist,  kann  ich  nicht  beurtheilen.  Bei  Gheuri  ist  die  Perlo- 
Schlucht  ganz  in  Hauptdolomit  eingeschnitten. 

Sehr  verbreitet  sind  die  schwarzen  rhâtischen  Kalke  im 
Hintergrund  von  Valbrona,  in  der  Gegend  von  Maisano  und 
gegen  Süden  schliessen  sich  daran  schwarze  Schiefer,  in  wel- 

• A.  Escher  von  der  Linth,  Geologiscke  Bemerkungen  über  das  nbrdliche  Vorarlberg 
und  einige  angremende  Gegenden  (üfer  des  Comersees,  p.  87-108).  Neue  Denkschr. 
Schweiz.  Geselisch.  Naturw.  XIIl,  1853. 

2 eu.  1,  2 und  3. 

® Vergl.  C.  Schmidt  und  G,  Steinmann,  loc.  cit.,  p.  21. 

4 Vergl.  Cit.  3,  p.  235,  PI.  58  fig.  7,  Cit.  5,  I,  p.  241  und  Cit.  10,  p.  20  u.  f.  - I>®" 
reichen  Fundpunkt  bei  der  Villa  Giulia  erwâhnt  Corti  nicht. 

“ Cit.  3,  p.  235  PI.  58  fig.  6 und  Cit.  10,  p.  23. 


SCHMIDT.  — EXCURSION  SUPPLÉMENTAIRE  507 

chen  in  der  Umgebung  von  V.  Criarolo  und  G.  Oneda  Corti 
Petrefakten  gesammelt  hat.  In  überkippter  Lagerung  sleig-en 
unter  diesen  rhâtischen  Schiefern  die  dolomitischen  Kalke  her- 
vor,  welche  die  drei  Spitzen  der  Corni  di  Canzo  bilden.  (Vergl. 
Taf.  III  Prof.  3.)  In  Uebereinstimmung  mil  Tommasi*  betrachte 
ich  das  Gestein  der  Corni  aïs  eine  dolomitische  Faciès  des  obern 
Rhât.  Auf  der  Südseite  der  Corni  di  Canzo  erscheinen  die  rha- 
tischen  Schichten  in  mâcbtig'er  Entwicklung  über  Valmadrera 
im  Hintergrnnd  von  Val  di  Luera  und  Val  Molinata  bis  auf  die 
Hôhe  des  M.  Presanto  oder  Coruicciuolo.  Petrefakten  sind  hier 
selir  verbreitet,  meist  allerdings  schlecht  erhalten  ; Corti  hat 
sovvohl  die  Bactryllienschiefer  aïs  auch  die  Tcrebratula  gregaria- 
Bânke  nachgewiesen.  Fast  ausschliesslich  dolomitisch  ist  das 
Rhât  am  Nordabhang  des  M.  Pesura  ausgebildet  ; südlich  des 
Monte  Rai  hingegen  in  Val  del  Oro  herrschen  wieder  fossil- 
reiche  Mergelkalke^.  Ueber  Civate  erscheint  das  oberste  Rhât 
im  Hangenden  der  mergeligen  Schichten  als  mâchtige  dolomi- 
tische Kalke.  (Vergl.  Taf.  III  Prof.  2,  3,  4).  Wâhrend  die  rhâ- 
lischen  Ablagerungen  westlich  des  M.  Pesura  unter  Lias  unter- 
tauchen  und  vielleicht  nur  noch  am  Lago  Segrino  aïs  Gewôlbe- 
kern  hervortreten,  treffen  wir  dieselben  osllich  der  Val  Ritorto 
am  Monte  Baro  wieder.  Die  schwarzen  Mergelkalke  treten  bei 
Sala  und  Galbiate  direkt  an  die  Ebene  heran  und  nordwârts 
am  Berghange  liegen  die  bcrühmten  Schichten  der  Azzarôla®. 
Die  Schichten  des  Rhât  treten  nach  Stoppani  und  Corti  am 
Westabhang  des  Monte  Baro  als  Nord-  und  Südflügel  eines 
Gewôlbes  auf.  Den  Nordfliigel  desselben  bilden  die  fossilreichen 
Schichten  von  G.  Gaggio  am  Monte  Crocetta.  Endlich  treffen 
wir  die  rhâtischen  Mergelkalke  noch  im  ostlichsten  Theile 
unseres  Gebietes  an  der  Strasse  von  Lecco  nach  Vignola  circa 
100  Meter  mâchtig  in  ûberstürzter  Lagerung  unter  Haupt- 
dolomit  und  über  Lias-Plattenkalk  (Taf.  III  Prof.  1). 

Weitaus  der  grossie  Theil  der  hohcn  Brianza  westlich  ValT 
Assina  wird  vom  unteren  Lias  gebildet.  In  seiner  typischen 
Ausbildung,  die  auf  weite  Strecken  konslanl  bleibl,  besteht 
dieser  sogenannte  Platlenkalk-Lias  aus  regelmâssig  bankigen, 


* Cit.  7,  p.  5,  etc. 

2 Cit.  7,  p.  6 und  Cit.  10,  p.  28-31. 

3 Der  Name  a Âzzarôla  » tindet  sich  ieidcr  nicht  auf  der  neuen  Generalstabskarte 
1 ; 25000.  — Vergl.  Cit.  1,  p.  101-107.  Cit.  2,  p.  56  u.  p.  93.  Tav.  I,  fig.  1.  Cit.  3,  p.  234.. 
PI.  58,  fig.  5.  Cit.  5,  Bd.  I,  p.  241  und  Cit.  10,  p.  31. 


508 


COMPTE-RENDU.  CrNQUlÈME  PARTIE 

ffraublauen,  meist  etwas  kieseligen  Kalkcn,  welche  âusserst  reich 
smd  an  bis  1 dm.  dicken  Hornsteinlag-en.  Es  dehnt  sich  diese 
formation  m einer  Maclitigkeit  bis  zu  800  Meter  zu  beiden 
Seiten  des  Secs  von  Gomo  ans  und  von  da  gegen  WesLen  und 
x^orden  bis  an  den  Lug-anersee.  In  der  Brianza  g-clioren  der- 
seJben  die  Bergmassen  des  M.  S.  Primo,  M.  Palanzolo  und 
izzo  di  Torno  an.  Fossilien  sind  in  diesen  Schichten,  die 
O eiibar  als  Absâtze  der  Ticfsee  zu  bezeichnen  sind,  âusserst 
selten.  Namentlich  Ammoniten  (Am.  stellaris,  bisiikatiis,  semi- 
costntiis,  etc.)  werden  ange^eben  von  : Moltrasio  nordlich  von 
Gomo;  Eaino,  Ponna,  A.  Loggia  in  Val  Inteivi;  Brunate, 
Blcvio,  Popano,  Careno  am  Westufer  des  Lago  di  Gomo, 
ferner  erwâhiit  Gurioni  Ammonita,  ahniich  denjenigen  von  Mol- 
trasio  « nei  letli  dei  torrentelli  sopra  Lezzeno  L » H.  Becker  und 
ich  fandcn  in  den  Kalken  zwischen  S.  Giulano  und  S.  Donato 
bei  Gomo  viele  Bruchstiicke  von  Arieten.  Oestlicli  von  Ganzo 
nimmt  der  Lias-PIattenkalk  an  Mâchtigkeit  immer  mehr  ab  ; im 
Ravellathale  ist  er  nur  noch  circa  50  Meter  mâchtig.  Es  ist 
hôchst  bcmerkenswcrt,  dass  in  derselben  Gegend  die  dolomiti- 
schen  Kalkc  des  oberen  Rliiit  zu  grosser  Mâchtigkeit  an- 
schwellen  ; wir  sind  wohl  berechtigt  anziinehmen,  dass  hier 
Z.  B.  an  den  Gorni  di  Ganzo  und  am  Nordabhang  des  M.  Pre- 
santo  obérés  Rhât  und  unterer  Lias,  beide  in  dolomitischer 
bacies  entwickell  sind  und  mit  einander  verschmeizen. 

Uebcr  den  blaugrauen  kieseligen  Kalken  des  unteren  Lias 
tnfft  man,  namentlicli  in  der  Umgebung  von  Erba  thonige, 
gelbgraue  Kalke,  die  meist  Ammoniten  enthalten.  Unter  den 
Ammoniten,  die  ich  in  diesen  Schichten  bei  G.  Zoccoro  ob  Erba 
gesammelt  habe,  konnte  Herr  Dr.  Tohkv  Lytoceras  und  den  für 
mittleren  Lias  âusserst  charakteristischen  Harpoceras  Roscense, 
Reyncs  erkennen  L Bonarelli  hat  übcrall  zwischen  Givate  und 
Gamnago  und  zwisclien  Ganzo  und  Alpe  Turati  ob  Vill’  Albese 
Fossilien  des  mittleren  Lias  gefunden  und  zwar  einerseits 
Deroceras  Davoei  in  den  obersten  Lagen  des  Plattenkalk-Lias 
und  andrerseits  in  den  graiigelbcn  Kalken  darüber  eine  Reihe 


’’  P-  l'arona,  Noie 

paleontolorjiche  sul  Lias  wfertore  nelle  prealpi  lombarde.  — Rendiconti  del  R.Istilulo 
om  ai  O,  er.  , Vol.  XXI,  fasc.  VIII,  1889,  p.  7.  — Idem  : Appunti per  lo  studio  del 
Lias  lombardo.  - Rendiconti  del  R.  Ist.  Lotnb.,  Ser.  II,  Vol.  XXVIl,  fasc.  XIV,  1894, 
vergl.  Zittel,  Geoloqtsehe  Beobachtungen  ans  den  Central-Appenninen.  — Geognost. 
unü  [lai.  Beitrage,  lierausgegeben  von  Benecke,  Bd.  II,  Heft  2,  1889,  p.  120. 


SCHMIDT.  EXCTTRSION  SUPPLEMENTAIRE  509 

von  Formen,  die  fur  die  Zone  des  Pleuroceras  spinatus  clia- 
rakteristisch  sind 

Die  Fonnationen  obérer  Lias,  Dogger,  Malm  und  untere 
Kreide  bilden  in  unserm  Gebiet  eine  selir  cliarakteristische, 
überall  gleichartig  ausg-ebildete  Schichtreilie  von  Tiefsee-Sedi- 
menlen,  die  nur  eine  geringe  Miichligkeit  in  ilirer  Gesammtheit 
erreichen,  aber  theilweise  durcli  Reichllium  an  Versteinerungen 
aiisgezeichnet  sind.  Dièse  als  « Calcare  rosso  anunonitico,  Rosso 
ad  Aptici  (Aptychenscliiefer)  und  Majolica  » bezeichneten 
Sciiicfiten  treten  iinmer  zusammen  auf.  Ani  Rande  des  Gebirges 
treffen  wir  sie  stcil  aufgerichtet  zwischen  Caninago  undSolzago, 
dann  zwischen  Carella  und  Givale  und  schliesslicli  am  Südfusse 
des  Monte  Raro  ôsllich  von  Galbiate.  Durdi  die  breiten  Tlial- 
ausgange  des  Lambro  und  Ritorto  ist  diese  einsL  zusaminen- 
hângende  Zone  jeweilen  unterbroclicn.  Eine  zweite  Zone  der- 
selben  Scliiclitfolge  zielil  sich  hoher  iin  Gebirge  ebenfalls  von 
West  nacb  Ost  vom  Mintergrund  der  Val  Taverne  nach  Buco 
del  Piuinbo,  S.  Salvatore,  Gaslino,  Canzo,  Ravella-TIial  bis  Val 
del  Gatton  auf  der  Südseite  der  Gorni  di  Canzo.  Rezüglicli  der 
stratigraphischen  Deutung  der  drei  genannten,  zwar  iuimer 
eng  verbundenen,  aber  docli  iminer  deutlich  zu  unterscheiden- 
den  Horizonte  bat  Bonarelli  (Cit.  14)  die  Angaben  Gortis 
(Cit.  10)  in  manchen  Punkten  riclitig  gestellt.  Der  fossilreiche 
Ammonitico  rosso  enthâlt  die  beiden  Stufen  Toarcien  und 
Aalénien  ; die  Aptgchenschiefer  mit  iliren  Radiolarienkieseln  ^ 
entspreclien  allen  Stufen  vom  Bajocien  bis  zum  Kimmeridge. 
Die  ununterbrochene,  aber  âusserst  schwaehe  Sedimentbildung 
wâhrend  der  ganzen  Jurazeit  ist  fur  die  Brianza  im  Iiôchsten 
Grade  charakleristisch.  Im  bobern  Niveau  der  rotben  Aptjeben- 
sebiefer  werden  die  Hornsteinlagen  seltener  ; indem  die  rotbe 
Farbe  immer  mebr  verscbwindet,  treten  rotbiiebe  und  weisse 
compakte  Kalke  auf,  in  denen  gelegentlicb  Kieselkiiollen  eiuge- 
sprengt  sind.  Die  Mâcbtigkeit  dieser  diebten  weissen  Kalke 
kann  100  Meter  und  mebr  erreieben  ; es  ist  die  Formation,  die 
man  seit  Alters  als  Majolica  oder  Biancone  bezeiebnet  und  die 
dem  obern  Jura  und  der  untern  Kreide  entspricbt.  Nacbdem 
sebon  früber  dureb  Menegbini  (Cit.  4)  titonisebe  Ammoniten 
von  Gamnago  besebrieben  worden  sind,  bat  Corti  ein  betrâcbt- 
licbes  Fauna  bei  C.  Campora,  südostlicb  von  Gamnago  Volta 

* Vergl.  Cit.  ii,  p.  4-11. 

- Schmidt  und  Steinmann,  loc.  cit.  p,  28  und  p.  66. 


510  COMPTE-RENDU.  — CINQUIEME  PARTIE 

aufgefunden  *.  Die  massigcn  Bânke  der  Majolica  lôsen  in  hôherm 
Niveau  sich  allmâlig  in  dûnne  Schichten  auf,  mergelige  Zwi- 
schenlagen  stellen  sich  ein,  bis  schliesslich  rothe,  grüne,  braune, 
graue  Mergel  und  sandige  Thone  von  flyschahnlichem  Habitus, 
die  sogenannte  Scaglia,  hcrrscheiid  werden.  Die  Scaglia  liegt 
in  der  Ebene  der  niedern  Brianza  horizontal  oder  schwach 
wellenfôrmig  gefaltet,  lângs  der  Eisenbahnlinie  Lecco-Como 
steht  die  Scaglia  meist  noch  steil,  am  Gebirgsrande  ist  sie  voll- 
kommen  concordant  mit  der  Majolica  und  dem  Aptychen- 
schiefer  aufgerichtet  oder  überkippt  (vergl.  Taf.  III  Prof.  1-8). 
Im  ôstlichen  Theil  jener  Zone  von  Aptychenschiefer  und 
Majolica,  die  im  Gebirge  von  Alpe  Turati  bis  Val  del  Gatton 
sich  hinzieht,  ist  die  Scaglia  übcr  der  Majolica  ebenfalls  er- 
halten  geblieben.  Wir  treffen  zuerst  bei  Alpe  di  Grassa  im 
Ravellathale  auf  braune  glimmerreiclie  sandige  Mergel  und  von 
der  Passhôhe  südlich  der  Gorni  di  Ganzo  bis  ob  S.  Tomaso  ist 
die  normale  Scaglia  mâchtig  entwickelt.  Bezeichnende  Fossilien 
bat  die  Scaglia  unseres  Gebietes  nicht  geliefert  ; sie  entspricht 
jedenfalls  der  ganzen  Kreide.  Einen  bestimmten  Anhaltspunkt 
zur  Gliederung  liefert  allein  das  berühmte  Gonglomerat  von 
Sirone,  südlich  von  Suello  nur  6 Kilometer  vom  Gebirgsrande  ent- 
fernt^.  Gorti^  hat  versucht,  die  fossilleere  Scaglia  bei  Gamnago 
Volta  zu  glicdern. 

Zum  Schlusse  dieser  stratigraphischen  Uebersicht  erwâhne 
ich  noch  die  eocânen  Nummuliten  und  Lithothamnien  führenden 
Kalk-Gonglomerate  von  Montorfano  (Taf.  III  Prof.  7)*  und  die 
miocâne  Nagelfluh  der  Gameralala  (Taf.  III  Prof.  8)®. 

I Vergl.  Cit.  10,  p.  68-76  und  Cit.  12. 

^ Vergl.  Cit.  1 , p.  207  ; Cit.  5,  Bd.  I,  p.  294  ; Cit.  6,  p.  89  ; ferner  Schmidt  und  Stein- 
mann,  loc.  cit.  p.  29  und  p.  67. 

^ Vergl.  Cit.  10,  p.  79. 

^ Vergl.  Cit.  1.  p.  204;  Cit.  5,  p.  304;  Cit.  6,  p.  91  ; ferner  G.  Mariant,  Appunti  sulla 
creta  e sul  terùario  antieo  délia  Brianm.  — Udine,  1891.  — Annali  del  R.  Istituto 
tecnico  di  Udine. 

5 Vergl.  B.  Gastaldi,  Sugli  elementi  cite  compomjono  i conijlomerati  miocenici.  — 
Mem.  d.  Accad.  d.  Sc.  di  Torino.  Ser.  Il,  T.  XX,  1861.  Ferner  Cit.  5,  Bd.  I,  p.  306  und 
Cit.  8,  p.  93  und  p.  155. 


SCHMIDT.  — EXCURSION  SUPPLÉMENTAIRE 


511 


III.  Der  Qebirgsbau  ^ 

Die  Profildarstellungen,  wclclie  wir  über  einzelne  Theile  der 
Hohen  Brianza  besitzeii®,  entsprechen,  mit  Ausnahine  der 
kürzlich  von  Bonarelli  verôff’entlichlen  Profile,  den  thatsâch- 
lichen  Verhâltnissen  nur  sehr  nolhdürflig-,  jedenfalls  aber  sind 
sie  nicht  dazu  angethan,  einen  Begriff  von  dem  geologischen 
Bau  des  ausserst  interessanten  Gebietes  zu  geben.  Die  von 
Stoppani  aufgenommene  Karte  der  Scbweiz  weist  gegcnüber 
der  âlteren  Karte  von  Curioni  (Cit.  5)  inannigfache  Verbesse- 
rungen  auf,  jedoch  ist  hier  durchaus  unrichtig  die  Einzeichnung 
von  zwei  breiten  Jura-  und  Kreidemnlden  bei  Tavernio  einer- 
seits  und  im  Ravella-Thale  andrerseits.  Taramelli  (Cit.  6)  und 
Corti  (Cit.  10)  zeichnen  ganz  richtig  Kreide  und  Aptjchen- 
schiefer  anch  zwischen  Erba  und  Canzo  ein.  Auf  den  unab- 
hüngig  von  einander  erschienenen  Karten  von  H.  Becker  und 
Bonarelli  ist  die  Tavernio-Mulde  verscbwunden  und  auf  letzterer 
ist  auch  die  Mulde  im  Ravella-Thale  in  richtiger  Beschrankung 
dargestellt. 

Wâhrend  einerseits  die  Zahl  der  in  unserem  Gebiete  auf- 
trctenden  Formationen  keine  sehr  grosse  ist  und  andrerseits 
mehrere  derselben  wie  Hauptdolomit,  Ammonitico  rosso,  Apty- 
chenschiefer  und  Majolica  durchgehende  überall  auch  petro- 
graphisch  gleichartig  ausgebildete  Horizonte  darstellen,  wird 
die  Erkenntniss  des  Gebirgsbaues  erschwert  durch  einen  Facies- 
wechsel  des  untern  Lias  und  des  Rhat  in  den  ôstlichcn  Theilen 
des  Gebietes,  indem,  wie  bereits  erwâhnt,  namentlich  in  der 
Umgebung  der  Corni  di  Canzo  zwischen  dem  mindestens  auf 
den  zehnten  Theil  seiner  Mâchtigkeit  reduzirten  Plattenkalk- 
Lias  und  den  rhâtischen  Schiefern  machtige  Dolomitmassen 
sich  einschieben,  die  theilweise  dem  untern  Lias,  theilweise  dem 
obern  Rhat  angehôren  môgen.  Allerdings  muss  ich  betonen,  dass 
gerade  hier  meine  Untersuchungen  keineswegs  abgeschlossen 
sind.  — Im  Allgemeinen  môchte  ich  nur  noch  daran  erinnern, 
dass  der  ganze  Gomplex  der  mesozoischen  Sedimente  auf  der 
Südseite  der  Schweizeralpen  eine  gegenüber  den  krystallinen 

1 Zur  topographischen  und  geologischen  Orientirung  mogen  die  Profile  auf  Taf.  Ill 
dienen,  ferner  die  Karte  von  H.  Becker  (Cit.  13)  und  die  Blâtter  32,  3,  6,  7,  8,  10,  11,  12 
der  neuen  italicnischen  Karte  1 ; 25000. 

2 Vergl.  Cit.  1,  Tav.  IV  ; Cit.  2,  Tav.  1,  fig,  1 ; Cit.  3,  PI.  58,  fig.  5,  6,  7 ; Cit.  6,  ïav. 
IV,  fig.  IX,  XI  und  XII  ; Cit.  7,  p.  5;  Cit,  14, 


512 


COMPTE-RENDU.  CINQUIÈME  PARTIE 

Schiefern  des  sogenannten  Scegebirges  tiefer  gesunkene,  einer- 
seits  von  Nord  nacli  Süd  und  anderseits  von  Ost  nacb  West 
geneigte  Tafel  darstellt.  Der  im  ganzen  einfache  Bau  dieser 
Tafel  komplizirt  sicli  durch  das  Auftreten  von  Falten,  Verwer- 
fungen,  Ueberschiebungen  und  BlaUverschiebungen.  Auf  das 
Vorhandenseiii  von  südwârts  gericliteten  Ucberkippungen,  resp. 
Ueberschiebungen  am  Gebirgsraiide  hat  besouders  Gümbel  auf- 
merksain  geinachtb 

Das  Profil  4 der  Taf.  III  durchquert  von  der  Punta  di  Bel- 
laggio  aus  die  ganze  Alla  Brianza  von  Nord  nacb  Süd.  Von 
Bellaggio  bis  Visino  ist  der  geologische  Bau  eiu  redit  eiiiCacher: 
wir  haben  drei  Mulden  vor  uns,  deren  Kern  aus  Rliât  besleht  ; 
der  Hauptdolomit  der  Punta  di  Bellaggio  ist  der  Südsclienkel 
des  ersten  Gevvôlbes,  derjenige  von  M.  Garuasca  und  M.  Gavai 
di  Barni  bilden  ein  zweites  und  drilles  Gewôlbe  und  bei  Visino 
tritt  der  Nordschenkel  eines  vierten  Gewolbes  liervor,  das  aber 
iiiclit  zu  ungestôrter  Enlwicklung  gelangt.  In  den  weiter  west- 
licli  gelegten  Durcbsclinitten  ist  das  Gebirge  relativ  tiefer  ge- 
sunken  ; in  Profil  5 erkennen  wir  iioch  den  Haupldolomit  des 
zweiten  und  dritten  Gewolbes,  die  südlichste  Mulde  enlhalt  das 
Ubât  in  voiler  Mâclitigkeit  und  aiisserdem  nocli  circa  500  Meter 
machtigen  untern  Lias  ; in  Profil  6 liingegeii  tritt  das  Gewôlbe 
M.  Gavai  di  Barni-Magreglio  niclit  nielir  zu  Tage  ; die  zweite 
und  die  dritte  Rlüit-Liasmulde  sind  mit  einander  versclimolzen. 
ümgekelirt  erhebt  sich  von  Profil  4 aus  die  gefaltetc  Sediment- 
tafel  nacli  Osten  ; in  Profil  3 bildct  die  Uauptdoloniilmulde  von 
Maisano  die  Fortsetzung  der  Rhâtinulde  des  M.  Oriolo  in 
Profil  4. 

Der  Dolômit,  welcher  von  Pagnano  in  Valbrona  herstrei- 
chend,  nôrdlich  von  Asso  die  ValF  Assiiia  durchquert,  wurde 
bis  jezt  allgeniein,  so  auch  von  Gorti  (Git.  10,  p.  39)  als 
Gonchodon-Dolomit  betrachlet,  obwohl  er  ganz  concordant 
miter  rhatischen  Mergelkalkeii  liegt  und  durchaus  die  petro- 
graphische  Beschatïenheit  des  typischeii  Hauptdoloinites  besitzt. 
Obwohl  ich  dariu  keine  Fossilien  farid,  scliieii  mir  doch  aus 
den  angegebeiien  Gründcn  die  Bestinimung  dieser  Feispartic 
als  Hauptdolomit  alleiii  natürgemass,  umsomehr  als  sie  in  un- 
un  terbrochener  Gontimiitat  immer  als  Liegendes  von  Rhat  bis 
nach  der  Osteria  S.  Giorgio  über  den  Comersee  sich  verfolgm 

* C.  W.  Gümbel,  Geognostische  Miltheilungen  aus  den  Alpen,  Vit.  Sitz.-Ber.  d.  Acad, 
d.  Wiss.  in  München.  Math.  phys.  Cl.,  3.  Juli  1830,  p.  566. 


SCHMIDT.  — EXCURSION  SUPPLEMENTAIRE 


513 


lâsst.  An  den  circa  45"  noTdfallenden  Hauptdolomit  ob  Asso 
slosst  von  Süden  her  gleiclifalls  nordfallcnder  normaler  Platten- 
kalk-Lias,  über  dein  sidi  weiter  ôsllich  bei  Visino  rhâtischer 
Dolomit  einstellt,  der  dann  bei  Candalino  von  scliwarzen  rhâti- 
sclien  Schiefern  überlagerl  wird  (vergl.  oben  p.  507).  Der  nor- 
male Plattenkalk-Lias,  der  auf  beiden  Seiten  des  Lambrothales 
zwischen  Canzo  und  Asso  noch  maclitig  entwickelt  ist,  keilt 
tresen  die  Corni  di  Canzo  zu  iinincr  mehr  ans  ' und  in  seinein 
Liegenden  ersclieint  Majolica,  Aplychenscliiefer  und  Amino- 
nitico  rosso.  Wie  die  Profile  3,  4 und  5 zeigen,  haben  wir  also 
eine  vom  Lambrolhale  gegen  die  Corni  di  Canzo  sicli  hin- 
ziehende  Scholle  anzunehinen,  in  welcher  Rhât  auf  Lias  liegt 
und  die  gegen  Norden  liings  einer  Verwerfung  an  Hauptdolomit 
a-renzt  und  südwarts  über  Kreide  und  Jura  überschoben  ist. 
Westlicli  von  Rezzago  ist  die  Verwerfung  zwischen  Haupt- 
dolomit und  Lias  nicht  mehr  sichtbar  ; von  Caslino  bis  zum 
M.  S.  Primo  tritt  mir  unterer  Lias  zn  Tage  ; es  lassl  sich  aber 
vermuthen,  dass  ihr  Eiidluss  sich  insofern  geltend  macht,  als 
südlich  der  Valle  di  Rezzago,  wclche  in  der  Fortsetzung  der 
Yerwerfungslinie  liegt,  der  untere  Lias  mcist  steil  steht  nnd 
mannigfach  gefaltet  ist,  wahrcnd  er  nordlich  dieses  Thaïes  in 
flachen  und  ruhigen  Wellen  sich  hinzieht  (vergl.  Profil  6).  Audi 
gegen  Osten  verliert  sich  die  in  Rede  stehende  Verwerfung  ; 
zwischen  M.  Moregallo  und  dem  ostlichsten  der  drei  Horner  von 
Canzo  trelfen  wir  Hauptdolomit,  rhatischen  Dolomit  und  Lias 
concordant  über  einander  den  nordlichen  Scheokel  einer  spitzen, 
nordwarts  einfallenden  Mulde  bildend  (vergl.  Profil  2).  — Die 
Dislocationslinie  hingegen,  welche  die  besprochcne  Scholle 
gegen  Süden  begrenzt,  lâsst  sich  durch  die  ganze  Alta  Rrianza 
in  mannigfacher  Gcstaltuug  von  Como  bis  Lecco  verlolgen. 
Gehen  wir  wiederum  ans  von  Profil  4,  so  haben  wir  znerst  die 
Lagernngsverhâltnisse  im  Ravellathale  in  der  Gegend  der  Alpe 
Grassa  zu  betrachten.  Unter  dem  circa  50"  nach  Norden  ein- 
fallenden Lias-Plattenkalk  des  M.  Cianta  di  Cranno  schiesst  bei 
G.  Bianca  Majolica  mit  20"  Nordfall  ein  ; darunter  folgen 
Aptychenschiefer  und  Aminonitico  rosso,  dann  noch  einmal 
Majolica  und  normal  darunter  wieder  die  beiden  rotlien  Jura- 
schichten,  welche  aufliegen  auf  gewohnlichcm  untern  Lias,  der 

^ Die  geologische  Karte  von  H.  Becker  stimmt  hier  mit  meinen  Beobachtungcn  nicht 
iiberein. 


0'  CnNGR.  GÉOL.  INTERN. 


33 


514  COMPTE-RENDU.  — CINQUIEME  PARTIE 

am  Abhang  des  M.  Pesura  einporsteigtb  Die  Ilohe  des  M.  Pesiira 
beslcht  ans  Rhat  iind  zwar  befînden  wir  uns  hier  auf  déni 
Sclieilel  eines  Gewôlbes,  indem  voii  hier  aus  bis  Cesana  di  Brianza 
ganz  regelmâssig  die  steil  nach  Süden  fallenden  Schichtcn  von 
Rhât  bis  Scaglia  aufeinander  folgen.  Der  Monte  Pesura  bildet 
also  ein  aufrecht  stehendes  Gewolbe,  in  dessen  Kern  die  rhâti- 
schen  Schichten  zu  Tage  treten.  Ueber  die  Kreide  des  Nord- 
schenkcls  dieses  Gewôlbes  ist  aber  unterer  Lias  überscholien 
und  zwar  stellen  sich  in  der  Ueberschiebungszone  seibst  Goin- 
plikationen  ein,  indem  Majolica  und  Jura  schuppenartig  ûber- 
einander  liegen.  Zwei  Kilometer  ostlich  des  beschriebenen  Pro- 
fils bat  sich  das  Pesura-Gewôlbe  sclion  bedeutend  gehoben  ; der 
Ilauptdolomilkern  tritt  am  M.  Rai  zu  Tage,  zugleicli  auch 
fangt  die  Axe  des  Gewôlbes  an  elwas  nach  Süden  überzuneigen 
(Profil  3)  bis  schlicsslich  noch  wciter  gegen  Osten  (Profil  2)  am 
Grono  Birone,  wo  der  Hauptdolomit  des  Gewolbekernes  noch 
nielir  zu  Tage  tritt,  die  Gewôlbe-Axe  ganz  nach  Süden  über- 
geneigt  ist  und  die  Schichten  des  Südschenkels  bei  Givate  steil 
nach  Norden  einfallen.  Gleichzeitig  auch  andern  sich  Schritt  für 
Schritt  die  Verhiiltnisse  im  Nordschenkel  des  Pesiira-Gewôlbes 
und  in  der  Ueberschiebungszone.  Von  San  Miro  bis  zum  M. 
Prasanto  stellen  sich  immer  melir  Stauungen  und  Faltiingen  in 
den  Lias-  und  Rhâtschichten  des  Nordschenkels  ein,  so  dass 
schliesslich  am  steilen  Ostabhang  des  M.  Prasanto  jene  grosse, 
spitze  Secundârmulde  entsteht,  deren  steil  nach  Norden  ein- 
fallender  Nordschenkel  und  in  flachen  Windungen  nach  Süden 
ansteigender  Südschenkel  von  Lecco  aus  so  schon  zu  über- 
blicken  ist.  Bei  der  Alpe  Bertalli  im  Ravellathale  (vergl.  Taf.  lH 
Prof.  3)  finden  wir  über  den  rhatischen  Dolomiten  im  Nord- 
scheiikel  des  M.  Rai-Gewôlbes  den  Plattenkalk-Lias  auf  eine 
Màchtigkeit  von  hôchstens  80  Meter  reduzirt  (vergl.  oben  p.  511)  j 
darüber  folgen  dann  : 1.  die  rothen  Juraschichten  ; 2.  bei  der 
Alpe  seibst  Biancone  und  Scaglia  ungefàhr  200  Meter  machtig  ; 
3.  noch  einnial  Ammonitico  rosso  und  Aptychenschiefer;  4.  zum 
zweiten  Mal  Biancone  und  5.  Plattenkalk-Lias  am  Südfiisse  der 
Gorni  di  Ganzo.  Bemcrkenswerth  ist  es  nun,  dass  die  obère 
Majolica  gegen  Osten  immer  dünner  wird  und  schon  auf  der 
Passhôhe  vollkonimen  verschwunden  (ausgcquetscht)  ist,  so 


1 Vergl.  Cit.  14,  p.  16,  Profil  A.  A. 


SCHMIDT.  EXCURSION  SUPPLEMENTAIRE  515 

dasswir  hier  die  Schichtfolge  fmden,  wie  sic  Profil  2 darstelltS 
d.  il.  an  Stella  der  nordwdrts  einfallenden,  durch  Schappen- 
struktnr  charakterisirten  Ueberschiebumj  tritt  eine  spilze, 
nach  Norden  peneigle  Mulde  and  diese  Vertretiing  geht  parallel 
mit  der  stàrkern  Aufrichlung  and  Ueberkippung  des  M . Pesura- 
Gewôlbes. 

Auf  der  Ostseite  des  Thaïes  von  Valmadrera  müssen  wir  die 
Portsetzuii$[’  des  IVl.  Pesiira-Gewôlbes  fiiiden  , leider  hahe  icli 
die  westlicïien  Abhange  M.  Baro  nicht  untersucht  ; nach  den 
Angaben  von  Stoppani  Corti,  etc.  sind  hier  noch  beide 
Schenkel  des  Gevifôlbcs  enlhalten  ; weiter  nach  Osten  hingegen 
über  dem  See  von  Pescarenico  südlich  Lecco  entspricht  die 
Berginasse  des  M.  Baro  nur  dem  überkippten  südhchen 
Schenkel  des  Pesura-Gewôlbes  (vergl.  Taf.  III  Prof.  1).  Bas 
Gewülbe  des  M.  Pesura  erslrcckt  sich,  gleichsam  die  Randkette 
des  Gebirges  bildend,  bis  Gomo  ; das  Thaï  des  Bago  Segiino, 
die  Bucht  von  Erba  sind  darin  eingescbnitten  ; ail  die  kleinen 
nordsüdlaufenden  Thâlchen  am  Abhang  des  Pizzo  Torno  zwi- 
schcn  Erba  und  Camnago  durchqueren  dasselbe.  Je  weiter  wir 
nach  Westen  vorschreiten,  um  so  flacher  wird  das  Gewôlbe 
und  mn  so  tiefer  sinkt  es.  Von  den  Hôhen  ob  Erba  ans  über- 
blickt  rnaii  prachtvoll  das  ganze  flache  Lias-Gewolbe  zwischen 
Caslino  und  dem  Lago  di  Pusiano,  auf  dessen  Rücken  Castel 
Marte  liegt.  Zwischen  Taverncrio  und  Camnago  sind  Ammoni- 
tico  rosso,  Aptychenschiefer  und  Kreide  des  Südschenkels  sicht- 
bar  ; ob  Villa  Albese  erschcinen  auf  dem  untern  Lias  einige 
Erosionsrelikte  von  Ammonitico  rosso.  An  der  ganzen  Nord- 
flanke  des  Gewôlbes  aber  von  Canzo  bis  ob  Tavernerio  sind 
steil  nach  Norden  einfallend  die  Schichten  von  Ammonitico 
rosso,  Aptychenschiefer,  Biancone  und  gelegentlich  auch  der 
Scaglia  erhalten,  und  üherall  ist  von  Norden  lier  untcrer  Lias 
darüber  geschoben.  Dass  an  diescr  Ueberschiebungsllâche 
secundâre  Stôrungen  eintreten,  ist  natürlich.  Die  doppelte 
schuppenartige  Lagerung  von  rothen  Juraschichten  und  Majohca, 
die  wir  am  Ausgange  des  Ravellathales  ob  Canzo  konstatirten, 
setzt  tjuer  durch  das  Ravella-  und  Lambrothal  und  ist  wieder 

' Das  Profil  2 entspricht  ziemlich  genau  dem  Profil,  welches  Tomasi  (Cit.  7)  im  Jahre 
1882  veroffenllicht  hat  und  das  icii  erst  nach  Entwurf  meiner  Profilserie  kennen  gelernt 
habe. 

2 Vergl.  Cil.  2,  Tav.  1,  fig.  1. 


J 


516  COMPTK-REM)U.  — CliVOUlÈME  PARTIE 

sichtbar  am  Südostfuss  des  M.  di  Pizallo.  Ilâiifig'  ist  dcr 

Aptychcnschiefer  im  Lieg-enden  der  mâchtigen  Majolica  stark 

gefâlteltj  eiiizelne  Stücke  desseibeii  sind  in  clic  Majoiica  eingc- 

presst  ; die  kleinen  Secundarfalten  im  Aptycbenscbicfer  sind  ^ 

aile  nacli  Südeii  überlegt,  wâbrend  der  normal  liegcnde  iintere 

Lias  des  Pesuragewolbes  auf  wcite  Strecken  Scbicbt  fiir  Scbiclit 

ruhig  in  Winkeln  bis  zu  10'>  nacb  Süden  anstcigt  (vergl.  Profil 

5 iind  6).  Scbon  vor  Caslino  sind  die  Scbnppen,  d.  b.  die 

doppelte  Lagerung  von  rotbem  Jura  und  Kreide,  verscdiwunden; 

wir  baben  einfacb  eine  Ueberscbiebung  von  nnterem  Lias  iiber 

den  Nordscbenkel  des  flacben  Pesiira-Gewôlbes  vor  uns.  Im 

Bacbbett  bei  Caslino  in  der  Umgebung  von  S.  Salvatore,  im 

Tbal  der  Bova,  am  Bnco  del  Pininbo,  anf  Alpe  Tnrati,  u.  s.  w., 

sind  diese  LagerungsverbiiUnisse  ausserst  klar  zu  erkennen.  Die 

Darstellnng  von  Bonarelli  ist  bier  insofern  nnricbtig,  als  in 

allen  Onertlitilern  das  Einfallen  der  Majolica  unter  den  übcr- 

scbobenen  Lias  zu  beobacbten  ist  ; es  kann  sicb  also  nicbt  nm 

eine  annâbcrnd  senkrecbte,  sondern  nur  nm  eine  nacb  Norden 

geneigte  Vervverfungs-  resp.  Ueberscliiebnngstlâcbe  bandeln. 

Auf  Profil  9 habe  icb  die  Details  der  Ueberscbiebung  am  Süd- 
westabbang  des  M.  Bolettone  im  ITintergrund  von  Vale  dei 
Valloni  dargestellt.  Besonders  bemerkenswertb  ist  ein  deutlicb 
ausgeprâgtes  Clivage,  welcbes  in  den  circa  15®  nacb  Nord  fal- 
lenden  Ammonitico  rosso  und  Aptycben-Scbicblen  auftritt  und 
welcbes  viel  steiler  circa  50®  nacb  Norden  einfallt,  d.  b.  parallel 
mit  der  Ueberscbiebungsflacbe  verlâuft.  Die  Ammoniten  des 
Ammonitico  rosso,  die  gewobnlicb  parallel  der  Scbicbtllacbe 
liegen,  sind  bier  bâufig  in  die  Riebtung  des  Clivage  umgedrebt. 

Das  Band  von  Majolica  und  rotbem  Jura,  welcbes  wir  an  der 
Ueberscbiebung  voni  Bavellatlial  weg  auf  eine  Lange  von  min- 
destens  12  Kilometer  gegen  Westen  verfoigten,  verscbwindet 
am  Bergabbang  nôrdiicb  ob  Tavernerio  vollstândig  ; an  dcr 
Ueberscbiebungsflacbe  stossen  nun  beiderseits  unterer  Lias  an 
einander  und  zwar  genau  in  derselben  Form  wie  bisber,  d.  b.  ^ 

südlicb  der  Ueberscbiebung  bildet  der  untere  Lias  ein  rubiges 
flacîbes  Gewôlbe  ; der  von  Norden  ber  übersebobene  Lias  ist 
steil  aufgericbtet,  viberstürzt  und  unregelmâssig  gefaltet  (vergl- 
Prof.  8).  Ob  Como  ist  die  Ueberscbiebungslinie  bei  Brunale  zu 
konstatiren  ; die  Axe  des  südlicben  Gewolbes  liegt  bei  S. 

Donato  L 


' Vergl.  Cit.  5,  p.  262. 


SCHMIDT.  — EXCURSION  SUPPLEMENTAIRE 


517 


Ein  Blick  auf  die  Profiltafel  III  zeigt,  dass  die  Alfa  Brianza 
in  Beziehung'  auf  iliren  gelogisclien  Bau  einen  einlieitliclien  Cha- 
rakler  besitzt,  insofern  als  südlicli  der  Linie  Como-Lecco  ein 
Gewolbe,  das  M.  Pesura-Gewôlbe,  sicb  liinziehl,  das  gegen 
Osten  iminer  inelir  ansteigt  und  dabei  nach  Süden  übergelegt 
wird,  walirend  der  Theil  nôrdlich  der  genannlen  Linie  in  seiner 
grôssten  Breite  ans  drei  flaclien  Mulden  besLeht,  deren  nor- 
nialer  Verlauf  allerdings  zwischen  Rezzago  und  Valbrona 
durcli  eine  Vcrwerfung  gestôrt  ist.  In  iinunterbrochenem  Zu- 
sanirnenhang  stehen  diese  beiden  Tlieile  in  den  Gebirgen  west- 
licii  ob  Lecco  ; der  Nordschenkel  des  Pesura-Gewolbes  bildet 
mit  dein  Südschenkel  eines  nôrdlichen  Gewolbes  eine  spitze, 
nordwiirts  geneigte  Mulde.  Diese  Mulde  wird  weiter  gegen 
Westen  in  Schnppen  aufgelost  und  an  ibre  Stelle  tritt  eine 
Ucberschiebung,  indem  westlicli  ob  Canzo  bis  ob  Gomo  der 
untere  Lias  des  nôrdlichen  Gebirgstheiles  ûber  die  Kreide  am 
Nordschenkel  des  Pesura-Gewôlbcs  Iiinübergeschoben  ist.  Die 
ganze  Tektonik  der  Alta  Brianza  ist  der  Effekt  eines  tangen- 
tialen  von  Nord  nach  Sud  gerichteten  Scliubes  bei  gleichzeiti- 
gem  Einsinken  der  südlichen  Gebirgstheile.  Südwârts  gerichtete 
Üeberschiebungen  auf  der  Südseite  der  Alpen  sind  seit  Langem 
bekannt  ; ich  erinnerc  nur  daran,  dass,  wie  zuerst  Stoppani', 
spâter  GiimbeD,  gezeigl  haben,  die  überkippte  Schichtfolgé  am 
M.  Baro  auf  der  gegenüber  liegenden  Thalseite  zwischen  Lecco 
und  Calozio  sich  wicderfindet  ; auch  die  Grigna  wird  nach 
Benecke®  durch  eine  nach  Norden  geneigte  Verwerfung  in  zwei 
Hülften  getheilt  : die  nordliche  Moncodeno-Masse  ist  am  Nord- 
rand  der  südlichen  M.  Campione-Gruppe  südwârts  aufge- 
schleppt.  Derartige  Beobachtungen  sind  es,  welche  Gümbel 
Bittner®,  Margerie  ® z.  B.  veranlasst  haben,  die  Suess’sche  An- 
nahme  eines  horizontalen  Schubes  der  Gesammtalpen  nach 
Norden  zu  bekâinpfen  und  damit  auch  in  gewissem  Sinne  den 
einseitigen  Bau  des  alpinen  Gebirges  in  Abrede  zu  stellen  und 

1 Vergl.  Cil.  1,  Tav.  I,  lig.  i. 

2 Vergl.  Giimbel,  Geofinostijsclie  Millheilunqen  aus  den  Alpen,  VII.  — Silz.-Ber.  der 
Acad.  d.  Wiss.  in  München,  mathem.-phys.  Cl.  — 3.  Juli  1880,  p.  566. 

3 Vergl.  E.  W.  Beuecke,  Erlauteruiifien  zu  einer  (leolofiischen  Karte  des  Grigna- 
Gebirges.  — N.  J.  f.  M.,  etc.,  111.  Beil.  Bd.,  188.i,  p.  171. 

■i  Loc.  cit.,  p.  668. 

® Verhandlungen  der  k.-k.  geMlogischen  Heichsanstalt,  1885,  N°  2. 

® Notes  géologiques  sur  la  Région  du  Mont-Perdu.  Annuaire  du  Club  Alpin  Français. 
Vol.  XIII,  1886. 


518 


COMPTE-RENDU.  — CINQUIEME  PARTIE 

statt  dessen  die  Erhebung  des  Gebirges  auf  eine  von  den 
Centralalpen  ausg-ehende  latérale  Pression  zurückzufüliren.  Ich 
selbst  bin  weit  davon  entfernt,  die  speziell  in  der  Brianza  nach- 
^ewiesenen  südwarts  gericbteten  Ueberschiebiingen  als  Argu- 
mente gegen  die  Annahme  des  einseitigen  Baiies  der  Alpen  in  s 
Feld  zii  führen.  Die  ganze  sedimentare  Randzone  am  Südfuss 
der  Alpen  zeigt  eine  viel  stârkere  Vcrsenkung  als  die  Kalkalpen 
iin  Norden.  Dièses  rasclie  Absinken  der  Gebirgstheile  finden  wir 
auch  in  der  Brianza.  Der  Meclianisinus  der  alpinen  Gebirgs- 
bildung  ist  ofFenbar  ein  derartig  komplizirter,  dass  auch  bei 
Allgcmeinem  nordwârts  gerichtetem  Tangentialscbub  Bewegun- 
gen  im  umgekehrten  Sinne  sehr  leiebt  resultiren  konnten. 


IV.  Ezcursionsbericht. 

An  der  viertagigen  Supplementâr-Excursion  in  die  AU'^ 
Brianza  nalimen  Theil  die  Herren  : A.  Baltzer,  H.  BeckëR» 
A.  Bergeat,  F.  Lœwinson-Eessing,  J.  Bomrerg,  G.  Scumid'*’’ 
A.  ÏOBLER,  E.  VON  Wolf. 

Am  IJ.  September  wurden  von  Como  ans  die  eocanen  ConglO' 
merate  von  Montorfano  imd  bei  Solzago  iind  Ponzate  der  Sim' 
schenkel  des  Pesiira-Gewolbes  untersuclit.  Nachtquartier  : 

Da  am  i8.  September  das  Wetter  trübe  war,  musste  leid®*' 
auf  die  geplante  Excursion  über  Buco  dcl  Piumbo  nach  Alp® 
Turati  verzichtet  werden  ; wir  gingen  über  S.  Salvatore 
Abbang  des  Berges  entlang  nach  Caslino,  wo  die  Schichtfolg® 
unterer  Lias,  Ammonitico  rosso  (fossilreich)  und  Aptychen 
schiefer  untersucht  wurde.  Am  Nachmittag  fuhren  wir  na®* 
Canzo.  An  der  Felswand  ob  G.  Bianca  im  Lambrothale  konid® 
die  Ueberschiebung  direkt  beobachtet  werden  (vergl.  Prof, 
Nachtquartier  : Canzo. 

Der  /p.  September  wurde  zur  Besichtigung  der  Verhâlim® 
im  Ravellathale,  im  Val  del  Gatton  und  Val  di  Luera  bis 
madrera  verwendet.  Vor  cinbrcchender  Nacht  wurde  noch 
Gebirgsrand  zwischen  Givate  und  Suello  in  Augenschein  geno'^' 
men.  Nachtquartier  : Lecco.  . 

Nachdem  wir  am  Morgen  des  20.  September  von  Lecco 
einen  Gesammtüberblick  über  die  Berge  zwischen  M.  Morega 
und  Corno  Birone  gewonnen  hatten,  konstatirten  wir  die  ü 
stürzte  Schichtfolge  am  Ostabhang  des  M.  Baro  (vergl.  Prof- 
und  am  Nachmittage  fuhren  wir  mit  dem  Dampfboote 
Bellaggio. 

Baseb  im  Mai 


Ct':  ReiLdii  PI. ni 


SIXIÈME  PARTIE 


CHRONOGRAPHE  GÉOLOGIQUE 


ff 


i 


CHRONOGRAPHE  GÉOLOGIQUE 


Seconde  édition 

DU 

TABLEAU  DES  TERRAINS  SÉDIMENT  AIRES 

formés  pendant  les  époques  de  la 

Phase  organique  du  Glotoe  terrestre 

Mis  au  point  et  entièrement  retravaillé  sur  un  plan  nouveau, 
avec  application  de  la  gamme  des  Couleurs  corwentionelles  admises 
par  les  Congrès  géologiques  internationaux, 

AVEC 

TEXTE  EXPLICATIF 

SUIVI  d’un 

RÉPEUTOIRE  STRATIGRAPHIQUE  POLYGLOTTE 

PAR 

E.  RENEVIER 

professeur  de  géologie  et  paléontologie  à l’Université  de  Lausanne. 


6'  CONGR.  GÈOL.  INTERN. 


31 


I 


TEXTE  EXPLICATIF 


INTRODUCTION 

Il  y a longtemps  que  j’avais  l’intention  de  rééditer  mon  grand 
Tableau  des  terrains  sédimentaires , dont  la  première  édition 
était  épuisée  depuis  nombre  d’années,  et  qui  m’avait  été  dès 
lors  demandé  à réitérées  reprises.  Mais  la  science  strati- 
graphique  s’était  tellement  modifiée,  et  son  champ  tellement 
accru,  qu’il  ne  suffisait  pas  de  changements  et  adjonctions  de 
détail.  Un  travail  entièrement  nouveau  et  de  longue  haleine 
était  absolument  indispensable  j je  ne  trouvais  pas  le  temps 
de  m’y  mettre. 

L’approche  du  Congrès  international  de  1894  m’avait  stimulé 
et  j’aurais  voulu  pouvoir  y présenter  ce  travail,  dont  le  plan 
était  arrêté  dans  mon  esprit.  Mais  les  préparatifs  du  Congrès  et 
du  Livret-Guide  absorbèrent  tout  mon  temps  disponible,  de 
sorte  que  je  ne  pus  que  mentionner  mon  projet  dans  la  section 
de  Stratigraphie  et  Paléontologie  et  indiquer  le  plan  nouveau 
que  je  pensais  suivre  L 

Dès  lors  je  me  suis  mis  sérieusement  à l’œuvre,  pour  pou- 
voir faire  paraître  mon  travail  dans  le  Compte-rendu  du  Con- 
grès de  Zurich.  Le  Comité  d’organisation,  voyant  son  ampli- 
tude, a décidé  qu’au  lieu  de  paraître  dans  la  quatrième  partie, 
il  constituerait  à lui  seul  une  sixième  subdivision  de  ce  volume. 

Pour  les  parties  où  je  me  sentais  moins  compétent,  j’ai  eu 
recours  à divers  collègues  qui  ont  bien  voulu  m’aider  de  leurs 
conseils.  M.  le  professeur  DepÉret  de  Lyon  m’a  accordé  son 
bienveillant  concours  pour  les  tableaux  tertiaires,  et  spéciale- 
ment pour  les  faunes  mammalogiques.  Mon  tableau  du  Carbo- 


' Compte-rendu,  2®  partie,  p.  92. 


524 


COMPTE-RENDU. 


SIXIÈME  PARTIE 


nique  a été  soumis  à M.  Karpinsky  de  Saint-Pétersbourg-,  et 
modifié  d’après  ses  avis  ; celui  du  Dévonique  a été  corrigé  par 
M.  le  professeur  Kayser  de  Marburg  ; celui  du  Silurique  a été 
amendé  d’après  les  conseils  de  M.  Lapwortii  de  Birmingham. 

Je  dois  en  outre  beaucoup  de  renseignements  précieux  aux 
confrères  suivants,  dont  je  cite  les  noms  par  ordre  alphabéti- 
que : Cii.  Barrois,  Giioffat,  Dollfus,  Douvillé,  Du  Pasquier, 
Fallût,  Ficiieur,  Gosselet,  Grand’Eury,  de  Grossouvre, 
Haug,  Kilian,  von  Koînen,  Pavlow,  Péron,  Rutot,  Sacco, 
G.  Schmidt,  V’an  den  Broeck. 

Je  ne  mentionne  que  ceux  avec  lesquels  j’ai  correspondu 
spécialement  pour  cet  objet,  et  j’en  oublie  sans  doute. 

A tous  ces  aimables  collègues,  ainsi  qu’à  ceux,  beaucoup  plus 
nombreux,  dont  j’ai  utilisé  les  travaux  imprimés,  j’adresse  mes 
chauds  remerciements. 

Dans  une  œuvre  de  compilation,  comme  celle-ci,  je  n’ai  natu- 
rellement pas  pu  adopter  les  vues  de  chacun,  mais  je  me  suis 
efforcé  d’être  aussi  éclectique  et  aussi  objectif  que  possible.  Ai-je 
réussi  ? A d’autres  d’en  juger.  Indépendamment  des  points  liti- 
gieux, il  est  évident  que  j’aurai  commis  beaucoup  d’erreurs, 
particulièrement  en  ce  qui  concerne  l’attribution  aux  divers 
faciès.  Mais  ces  erreurs  mêmes  contribueront  au  progrès,  en  atti- 
rant la  critique,  et  provoquant  des  recherches  sur  les  questions 
encore  mal  élucidées. 

J’ose  donc  espérer  que  mes  confrères  reconnaîtront  l’utilité 
de  mon  œuvre  et  lui  feront  un  bon  accueil. 


Lausanne,  2 octobre  1896. 


E.  Renevier,  prof. 


RENEVIER.  — GHRONOGRAPHE  GÉOLOGIQUE 


525 


NOTICE  SUR  LA  ÉDITION 

Mon  Tableau  des  terrains  sédimentaires  a paru  en  1873  et 
1874  dans  les  70,  71  et  72  du  Bulletin  de  la  Société  vau- 
doise  des  sciences  naturelles  (vol.  XII).  Il  se  compose  de  neuf 
tableaux  en  couleur,  qui  portent  chacun  la  date  du  tirage  (dès 
août  1873).  Le  point  de  départ  de  ce  travail  fut  la  difficulté  que 
j’éprouvais  à faire  comprendre  aux  étudiants  la  vraie  nature 
des  terrains  géologiques,  c’est-à-dire  le  fait  que  ce  ne  sont 
point  des  matières  concrètes  et  tangibles,  mais  des  ensembles 
de  formations  qui  représentent  une  certaine  durée  des  temps 
géologiques. 

Le  plus  complet  gâchis  régnait  alors  dans  l’emploi  des  termes 
appliqués  à la  hiérarchie  des  subdivisions.  On  employait  pêle- 
mêle  les  termes  stratigraphiques  (terrain,  groupe,  système, 
étage,  série,  assise,  etc.)  et  les  termes  chronologiques  (Période, 
Epoque,  etc.)  ; on  les  subordonnait  arbitrairement  les  uns  aux 
autres,  chaque  auteur  selon  sa  fantaisie. 

Il  n’y  avait  point  non  plus  de  convention  internationale  pour 
l’emploi  des  couleurs,  adaptées  aux  différents  terrains,  chacun 
suivant  en  cela  ses  préférences.  Les  cartes  géologiques  d’en- 
semble, commencées  dans  divers  pays,  avaient  adopté  des 
légendes  conventionnelles,  dans  lesquelles  une  même  teinte  dé- 
signait souvent  des  terrains  fort  différents. 

Dans  le  désir  de  rendre  sensible  à l’œil  la  succession  des 
temps  géologiques,  j’imprimai  mes  neuf  tableaux  sur  des  papiers 
de  teintes  différentes;  et  comme  ceux-ci  étaient  destinés  essen- 
tiellement à l’enseignement  en  Suisse,  j’adoptai  tout  naturelle- 
ment la  convention  en  usage  pour  la  grande  carte  géologique 
de  la  Suisse.  D’autre  part  je  m’appliquai  à établir  une  hiérarchie 
des  subdivisions  en  deux  séries  correspondantes,  l’une  stricte- 
ment chronologique  (Ères,  Périodes,  Epoques,  Ages)  l’autre 
exclusivement  slratigraphique,  mais  moins  complète  (Systèmes 
subdivisés  en  Etages). 

Grâce  à ces  notions  simples  et  rationnelles,  que  j’ai  défendues 


526 


COMPTE-RENDU.  SIXIEME  PARTIE 


ensuite  dans  les  Congrès  géologiques  de  Paris  en  1878  et  de 
Bologne  en  1881  i,  mon  essai  n’a  pas  été  sans  influence  sur 
les  conventions  internationales  adoptées  dans  ces  deux  Congrès, 
en  vue  de  runification  des  termes  et  des  couleurs  géologiques, 
conventions  sur  lesquelles  je  puis  maintenant  baser  ma  nouvelle 
édition. 

Surtout  préoccupé  de  raccorder  les  divisions  stratigraphiques 
suisses  à celles  des  régions  classiques  étrangères,  j’avais  groupé 
les  formations  locales  sous  deux  grands  chefs  : Cinq  colonnes, 
exceptionellement  six,  étaient  consacrées  aux  gisements  clas- 
siques, groupés  par  régions  ; quatre  colonnes  représentaient 
les  formations  locales  des  diverses  régions  helvétiques. 

C’est  ici,  comme  on  va  le  voir,  que  j’apporte  à mon  Tableau 
les  plus  profondes  modifications. 


PLAN  DE  LA  â**»  ÉDITION 

J’ai  intitulé  mon  nouveau  tableau  Chronographe  géologique^ 
parce  qu’il  est,  dans  mon  intention,  une  représentation  graphique 
de  la  durée  des  temps  géologiques,  pendant  lesquels  se  sont 
formés  des  terrains  sédimentaires. 

Il  se  compose  de  douze  feuilles,  imprimées  sur  papiers  teintés 
aux  couleurs  internationales,  adoptées  pour  la  Carte  géologique 
d’Europe  en  cours  de  publication.  Ces  12  feuilles  représentent 
les  périodes  que  j’ai  admises,  en  me  conformant  autant  qu’il 
m’a  été  possible  aux  idées  les  plus  répandues. 

Les  colonnes  de  gauche  sont  consacrées  au  groupement 
hiérarchique  des  temps,  ou  des  terrains  qui  les  représentent, 
en  quatre  ordres  de  divisions  subordonnées  les  unes  aux 
autres,  conformément  aux  conventions  internationales  adoptées 
en  1881  à Bologne. 

Je  n’ai  pas  jugé  opportun  d’introduire  un  5®  ordre  de  sub- 
divisions, celles-ci  ayant  une  valeur  purement  locale. 

Puis  vient  une  colonne  intitulée  Zones  biologiques  de  prédo- 
minance. J’y  ai  inscrit,  à leur  niveau  le  plus  habituel,  un  petit 
choix  de  fossiles  classiques,  c’est-à-dire  des  espèces  les  plus 

1 Compte-rendu  du  Conijrés  de  Bologne,  p.  90,  114,  130,  150,  560. 


RENEVIER.  — CHRONOGRAPIIE  GÉOLOGIQUE 


527 


fréquemment  citées  pour  définir  les  zones  ou  niveaux.  J’évite  à 
dessein  le  terme  de  fossiles  caractéristiques,  parce  que  j’estime 
qu’aucune  espece  n’est  absolument  caractéristique.  Telle  espèce 
peut  l’être  dans  un  pays,  et  ne  plus  l’être  dans  un  autre.  Par 
suite  des  mig’rations,  les  espèces  ne  doivent  pas  caractériser 
exactement  le  même  niveau  dans  des  contrées  un  peu  distantes 
les  unes  des  autres. 

Les  autres  colonnes  de  chaque  feuille,  à droite,  sont  consa- 
crées aux  formations  locales,  que  j’ai  groupées  tout  autrement 
que  dans  la  première  édition.  D’abord  je  n’ai  plus  donné  de 
place  prépondérante  à la  stratigraphie  suisse,  et  j’ai  mis  tous  les 
pays  sur  le  même  rang.  Mon  Tableau  est  donc  strictement  inter- 
national, sous  réserve  de  la  connaissance  plus  ou  moins  com- 
plète que  Ton  possède  des  formations  locales  de  divers  pays. 

Puis  au  lieu  d’un  groupement  géographique,  se  traduisant 
par  des  colonnes  consacrées  aux  divers  pays,  je  me  suis  ap- 
pliqué à réaliser,  aussi  bien  que  possible,  un  groupement  par 
faciès'^,  c’est-à-dire  par  dépôts  formés  dans  des  conditions  ana- 
logues. Mon  but  est  de  faire  ressortir  les  différences  de  faciès 
d’un  même  terrain,  et  de  provoquer  des  recherches  dans  cette 
direction  nouvelle,  qui  est  la  voie  normale  de  la  stratigraphie. 

11  est  évident  que,  suivant  les  conditions  physiques  ou  autres, 
il  a dû  se  produire  simultanément,  à chaque  moment  des 
temps  géologiques,  des  formations  très  différentes  les  unes  des 
autres,  comme  il  s’en  forme  dans  le  temps  actuel.  On  ne  connaîtra 
bien  une  époque  ou  un  terrain,  que  lorsqu’on  en  connaîtra  tous 
les  divers  faciès.  C’est  à cela  que  doivent  tendre  les  études  stra- 
tigraphiques.  De  même,  on  ne  connaîtra  1 histoire  géologique 
d’un  pays  que  dans  la  mesure  où  Ton  se  rendra  compte  des 
conditions  dans  lesquelles  se  sont  formés  les  différents  terrains 
qui  en  constituent  le  sol. 

Mon  tableau  contribuera  au  progrès  des  études  dans  ces  deux 
directions  différentes,  en  facilitant  les  comparaisons  dans  les 
deux  sens.  La  lecture  des  casiei's  dans  le  sens  horizontal  mon- 
trera les  diverses  formations  de  même  âge  ; relations  d ho/no- 
taxie  ou  parallélisme.  La  lecture  des  colonnes  dans  le  sens 
vertical  fera  connaître  un  même  type  de  formations  au  travers 
des  âges  : relations  d'honiotypie. 

* Malgré  le  dictionnaire,  qui  écrit  faciès  sans  accent,  je  mets  un  é à ce  mot  francisé, 
pour  éviter  une  fausse  prononciation. 


528 


COMPTE-RENDU.  — SIXIEME  PARTIE 


LES  FACIES  OU  FORMATIONS 

En  tout  premier  lieu  je  dois  justifier  ma  classification  des 
faciès  en  recherchant  les  causes  qui  ont  déterminé  ces  diffé- 
rences de  formations. 

Le  terme  de  faciès  fut  introduit  par  Gressly  en  1838  * pour 
désigner  les  différences,  soit  pétrographiques  soit  paléonto- 
logiques,  que  l’on  peut  trouver  entre  divers  dépôts  de  même 
âge.  Cette  expression  eût  été  à peine  nécessaire  si  l’on  n’avait 
étrangement  abusé  du  terme  deformation,  en  l’employant  pour 
désigner  des  groupes  stratigraphiques  formés  pendant  la  durée 
d une  période  géologique.  Le  Congrès  de  Bologne,  en  appli- 
quant à ces  divisions  stratigraphiques  le  terme  de  système,  a 
rendu  son  vrai  sens  au  terme  formation  équivalent  du  mot 
allemand  Bildung,  c’est-à-dire  mode  de  formation.  On  ne  doit 
donc  plus  dire,  par  exemple  la  Formation  jurassique  {Jura- 
Formation)  attendu  que  ce  système  comprend  un  très  grand 
nombre  deformations  locales  de  divers  types,  déposées  en  divers 
lieux,  pendant  la  durée  de  la  Période  jurassique. 

Il  y a donc  entre  les  termes  de  formation  et  faciès  une  très 
grande  analogie  de  nature,  mais  leur  sens  n’est  pas  tout  à fait 
le  même,  quoiqu’on  puisse  dire  également  différence  de  forma- 
tions ou  différence  de  faciès.  Voici  ce  que  j’en  disais  en  1884 
dans  une  étude  intitulée  Les  Faciès  géologiques  ^ : 

« Les  faciès  sont  donc  en  définitive  les  différentes  sortes  de 
formations,  sédimentaires  ou  autres,  qui  peuvent  s’être  pro- 
duites simultanément,  à un  moment  quelconque  des  temps  géolo- 
giques, comme  cela  se  passe  encore  au  temps  actuel.  On  dit 
donc  les  divers  faciès  d’un  terrain,  comme  on  dirait  les  diverses 
formations  des  temps  modernes.  » 

Et  plus  loin  : « Le  congrès  géologique  de  Bologne  a con- 
damné 1 abus  du  mot  formation,  et  désiré  ramener  celui-ci  à 
son  sens  primitif,  celui  de  mode  de  formation.  Mais  cet  emploi 
fautif  est  si  général  dans  le  langage  scientifique  populaire,  sur- 


* Gressly,  Observations  géologiques  sur  le  Jura  soleurois,  p.  11. 
’ Archives  des  sciences  de  Genève,  XII,  p.  298. 


RENE  VIER.  — CHRONOGRAPUE  GÉOLOGIQUE 


529 


tout  en  allemand  et  en  anglais,  qu’il  faudra  sans  doute  plus 
d’une  génération  pour  détruire  cette  erreur.  C’est  ainsi  que  le 
terme  de  faciès  reste  pour  longtemps  encore  indispensable  dans 
la  langue  géologique.  Il  y a même  un  certain  avantage  à avoir 
deux  termes  différents,  consacrés  aux  diversités  du  mode  de 
formations  : celui  de  formation,  qui  s’applique  tout  naturelle- 
ment aux  différences  essentielles  (formations  sédimentaires, 
marines,  d’eau  douce,  volcaniques,  etc.)  et  celui  de  faciès,  qui 
désigne  les  différences  de  détail  (faciès  crayeux,  vaseux,  sa- 
bleux, lacustres,  fluviatiles,  d’emboucliures,  etc.).  C’est  dans  ce 
dernier  sens,  en  effet,  que  le  mot  de  faciès  est  le  plus  habituel- 
ment  employé.  » 


CAUSES  ACTUELLES  DES  DIFFÉRENCES  DE  FORMATION 

Pour  arriver  à un  groupement  rationnel  des  faciès,  il  faut 
d’abord  se  rendre  bien  compte  des  causes  qui  ont  dû  agir  pour 
les  produire,  et  avant  tout,  des  causes  qui  produisent  actuelle- 
ment les  formations  de  différentes  sortes. 

Ces  causes,  très  multiples,  peuvent  être  groupées  sous  quatre 
chefs  : 

I.  Causes  géographiques. 

II.  » thermiques. 

III.  » bathymétriques. 

IV.  » chorologiques. 

Il  est  évident  que  plusieurs  causes  agissent  souvent  simulta- 
nément, qu’elles  s’enchevêtrent  les  unes  dans  les  autres  et  que 
les  faciès,  actuels  ou  anciens,  n’en  sont  qu’une  résultante.  On 
peut  remarquer  aussi  que  les  modifications  physiques  et  orga- 
niques réagissent  les  unes  sur  les  autres,  de  façon  que  la  faune 
(ou  la  flore)  locale  dépend  dans  une  grande  mesure  de  la  nature 
pétrographique  du  dépôt,  et  que  d’autre  part  celle-ci  est  souvent 
déterminée  par  la  vie  organique  du  milieu  (craie,  etc.) 

I.  Causes  géographiques. 

Les  circonstances  de  milieu,  de  situation,  et  aussi  de  compo- 
sition du  sol,  ont  une  importance  majeure  sur  la  nature  des 
dépôts  et  sur  la  vie  organique  qui  y laisse  ses  débris.  En  pre- 


530  COMPTE-RENDU.  SIXIEME  PARTIE 

nant  le  mot  de  sédimenLs  dans  un  sens  tout  à fait  général,  on 
peut  distinguer  : 

a)  des  sédiments  terrigènes,  dus  à l’érosion  des  terres 
(ex.  sable)  ; 

b)  des  sédiments  organogènes,  dus  à l’accumulation  de 
particules  organiques  (ex.  craie)  ; 

c)  des  sédiments  hydatogènes,  dus  à la  précipitation 
chimique  (ex.  tuf  calcaire). 

La  nature  même  de  ces  sédiments  influe  sur  la  vie  organique 
qui  les  accompagne.  Parmi  les  causes  qui  déterminent  ces  diffé- 
rences, je  distinguerai  essentiellement  ; 

1°  Conditions  de  milieu  : Milieu  aérien  ou  aqueux,  eau  cou- 
rante ou  nappe  d’eau,  eau  salée  ou  eau  douce,  etc.  L’influence 
de  ces  divers  milieux  est  trop  évidente  pour  que  je  m’y  arrête. 
Les  principales  diflérences  ôlhabitat  des  animaux  et  plantes  en 
dépendent. 

2»  Distance  du  rivarje.  Dans  les  milieux  aqueux  il  faut 
mettre  en  seconde  ligne  la  proximité  ou  l’éloignement  du  rivage, 
qui  détermine  les  groupements  biologiques, connus  sous  les  noms 
de  faunes  littorale,  pélagique  ou  profonde.  Il  est  reconnu  en 
outre  que,  sauf  de  rares  exceptions  motivées  par  les  courants 
marins,  les  sédiments  terrigènes  ne  se  déposent  qu’à  proximité 
des  terres  fermes,  où  ils  constituent  une  bordure  littorale,  de 
largeur  variable,  qu’on  estime  au  maximum  à 300  kilomètres*, 
à U delà  dans  l’immense  étendue  des  océans,  il  ne  se  dépose 
guère  que  des  sédiments  organogènes  ou  hydatogènes. 

3"  Forme  des  côtes.  Suivant  que  la  côte  est  plus  ou  moins 
unie  ou  découpée,  plate  ou  à l’état  de  falaise,  abritée  ou  ex- 
posée aux  vents  ou  aux  vagues,  les  sédiments  terrigènes  sont 
naturellement  plus  ou  moins  abondants  et  plus  au  moins  gros- 
siers, ce  qui  exerce  aussi  une  grande  influence  sur  V habitat  des 
êtres.  Par  le  fait  de  l’agitation  des  eaux  (vagues,  marées,  cou- 
rants) ces  sédiments  détritiques  subissent  un  triage  ; les  plus 
grossiers  se  déposent  les  premiers  et  forment  la  grève;  les  autres 
sont  entraînés  d autant  plus  loin  qu’ils  sont  plus  ténus.  De  là 
les  dépôts  graveleux,  sableux  ou  vaseux,  qui  ont  chacun  leur 
faune  plus  ou  moins  spéciale  d’animaux  marins  ou  lacustres. 

* Voir  la  jolie  Carte  des  sédiments  de  mer  profonde,  publiée  par  Murray  et  Renard 
et  reproduite  en  1893  dans  le  Bull.  soc.  belge  de  Géol.,  Pal.,  etc.,  VII,  pl.  6. 


RENEVIER.  CIIRONCMJRAPHE  GEOLOGIQUE 


531 


4®  Nature  pétrographiqiie  des  côtes.  Enfin,  suivant  que  la 
terre  avoisinante  est  formée  de  roches  plus  ou  moins  résistantes, 
l’érosion  a plus  ou  moins  de  prise,  et  les  sédiments  terrigènes 
sont  plus  ou  moins  abondants.  En  outre  ces  roches,  dures  ou 
tendres,  peuvent  être  de  composition  plus  ou  moins  siliceuse, 
argileuse  ou  calcaire,  et  produire  ainsi  par  leur  désagrégation 
des  fonds  de  diverses  compositions,  qui  à leur  tour  sont  pré- 
férés par  tels  ou  tels  animaux  littoraux. 

II.  Causes  thermiques. 

L’influence  des  différences  de  température  sur  la  vie  organique 
est  encore  plus  évidente,  mais  présente  des  cas  moins  variés. 

Elle  se  fait  surtout  sentir  dans  le  milieu  aérien,  où  elle  déter- 
mine les  climats,  dont  on  connaît  l’importance  biologique. 
Quoiqu’à  un  moindre  degré  peut-être,  la  température  joue  aussi 
un  rôle  important  dans  les  milieux  aqueux,  et  y détermine  des 
ditférences  fauniques  ; témoins  les  récifs  madréporiques  qui  ne 
peuvent  se  construire  que  dans  des  mers  dépassant  20“  C.  de 
température. 

Nous  pouvons  distinguer  quatre  principales  causes  d’influence 
thermique  : 

1“  Les  latitudes,  qui  déterminent  les  zones  climatologiques  : 
zone  boréale  ou  arctique,  zone  tempérée,  zone  tropicale,  zone 
équatoriale,  etc.  On  sait  combien  les  animaux  et  les  plantes  sont 
dillêremment  répartis  dans  ces  différentes  zones.  Leur  influence 
sur  la  sédimentation  est  beaucoup  moindre,  mais  existe  néan- 
moins, comme  le  prouvent  la  répartition  des  récifs  madrépo- 
riques presque  spéciaux  à la  grande  zone  inter-tropicale,  et  celle 
des  tourbières,  qui  existent  plus  particulièrement  dans  les  zones 
froides  et  tempérées. 

2“  Les  altitudes,  qui  déterminent  les  zones  de  végétation,  et 
dont  l’influence  est  tout  aussi  grande,  quoique  moins  apparente, 
sur  la  vie  animale  terrestre.  L’influence  climatique  des  altitudes 
peut  contrebalancer  parfois  celle  des  latitudes,  et  permettre,  par 
exemple,  la  formation  de  tourbières  dans  les  zones  tropicales  ou 
même  équatoriales.  Ces  deux  causes  peuvent  aussi  s ajouter 
l’une  à l’autre,  et  produire  des  températures  maximales  ou  mi- 
nimales. Enfin,  il  ne  faut  point  négliger  le  phénomène  glaciaire, 
dépendant  des  altitudes  ou  des  latitudes,  lequel  est  d une  grande 
portée  sédimentaire. 


532 


COMPTE-RENDU.  SIXIEME  PARTIE 


3 La  profondeur . Si  les  deux  causes  précédentes  sont  sur- 
tout sensibles  dans  le  milieu  aérien,  celle-ci,  spéciale  au  milieu 
aquatique,  paraît  jouer  un  rôle  moindre  comme  cause  thermi- 
que. Elle  ne  doit  toutefois  point  etre  neg'li^ée,  car  elle  exerce  sa 
part  d influence  dans  la  distinction  des  zones  bathjmétriques, 
dont  il  va  être  question. 

4®  Les  courants  aériens  ou  marins  agissent  aussi  efficacement 
dans  la  répartition  géographique  des  êtres.  Ils  refroidissent  ou 
réchauffent  les  milieux  ambiants,  diversifiant  ainsi  les  climats. 
L’influence  des  vents  alisés  est  bien  connue.  Celle  du  Gulfstream, 
qui  vient  tempérer  les  côtes  du  nord  de  l’Europe,  est  peut-être 
encore  plus  importante. 

III.  Causes  bathymétriques. 

Les  causes  des  différences  de  vie  organique,  suivant  la  profon- 
deur des  eaux,  sont  très  multiples  : 

1 Les  diffej'ences  de  sédimentation,  dont  j’ai  parlé  ci-dessus 
pages  530,  531. 

2®  Le  refroidissement  graduel  de  l’eau  des  mers,  à mesure 
qu’on  s’enfonce. 

3®  La  pression,  qui  s’accroît  en  proportion  de  la  masse  d’eau 
superposée. 

4®  La  lumière,  qui  s atténué  en  proportion  de  l’épaississement 
de  la  nappe  traversée,  de  sorte  que  dans  les  grands  fonds  l’obs- 
curité doit  être  complète.  La  fréquence  des  animaux  phospho- 
rescents dans  les  grandes  profondeurs  est  en  rapport  direct 
avec  cette  obscurité. 

5 L agitation  des  eaux,  qui  décroît  dans  la  même  propor- 
tion et  devient  nulle  a une  faible  distance  de  la  surface. 

6®  Enfin  la  proportion  d’oxygène  dissous,  qui  diminue  à me- 
sure que  l’eau  s’éloigne  de  la  surface  et  devient  plus  immobile  ; 
ainsi  qu’on  l’a  constaté  par  les  sondages. 

Voilà  les  principales  causes  de  la  distribution  bathymétrique 
des  espèces.  Elles  sont  amplement  suffisantes  pour  expliquer  la 
différenciation  verticale  des  faunes  et  des  flores  marines. 

^ Cette  question  est  capitale  pour  l’étude  des  faciès,  puisque 
1 immense  majorité  des  formations  géologiques  sont  dues  à la 
sédimentation  marine.  Il  est  donc  indispensable  que  j’entre  ici 


RENEVIER.  — CTIRONOGRAPRE  GEOLOGIQUE  533 

dans  quelques  détails,  d’autant  plus  que  le  sujet  est  relativement 
moins  connu,  et  que  la  plupart  des  decouvertes  qui  s y ratta- 
chent sont  très  modernes. 

Les  expéditions  de  dragage,  en  mer  plus  ou  moins  profonde, 
s’étant  beaucoup  multqiliées  depuis  un  certain  nombre  d années, 
on  est  arrivé  à connaître  passablement  le  fond  des  océans,  soit 
au  point  de  vue  des  êtres  qui  y vivent,  soit  à celui  des  sédiments 
qui  s’y  forment.  On  a pu  y reconnaître  ainsi  des  zones  biologi- 
ques de  profondeur,  analogues  aux  zones  d’altitude  subaériennes. 
On  admet  généralement  5 zones  bathijmétriques,  très  inégales 
en  dimension  verticale,  et  qui  vont  en  augmentant  d épaisseui 
à mesure  qu’on  s’enfonce.  La  cinquième,  de  beaucoup  la  plus 
considérable,  est  relativement  moins  bien  connue  ; il  est  pro- 
bable qu’elle  devra  être  plus  tard  subdivisée. 

I.  Zone  littorale,  dite  aussi  intercotidale.  Comprise  dans 
l’intervalle  du  balancement  des  marées,  elle  s’étend  du  rivage 
jusqu’à  une  profondeur  d’environ  13  métrés,  suivant  1 intensité 
variable  des  marées.  C’est  la  plus  étroite,  mais  aussi  la  plus 
peuplée.  C’est  aussi  la  seule  qui  soit  susceptible  de  recevoir  une 
sédimentation  à grains  grossiers. 

IL  Zone  des  laminaires,  caractérisée  par  l’abondance  des 
algues.  Elle  olfre  encore  une  riche  population  de  mollusques  et 
d’autres  êtres  littoraux.  Les  bancs  d’huîtres  en  font  générale- 
ment partie,  ainsi  que  les  récifs  madréporiques.  Sa  limite  infé- 
rieure est  placée  ordinairement  a 30  mètres  de  protondeui  j 
certains  auteurs  la  descendent  plus  bas. 

Dans  les  mers  privées  de  marées,  comme  la  Méditerranée,  les 
algues  sont  absolument  littorales,  et  les  deux  premières  zones 
se  confondent  ; aussi  beaucoup  d’auteurs  les  fusionnent-ils  en 
une  seule  sous  le  nom  de  zone  littorale. 

III.  Zone  des  nullipores  et  corallines,  c’est-à-dire  des 
algues  calcaires.  Population  abondante  de  gastropodes  et  pélécy- 
podes,  souvent  de  grande  taille,  ainsi  les  gros  gastropodes  car- 
nassiers. L’amplitude  de  cette  zone  est  déjà  plus  torte  ; sa  limite 
inférieure  est  portée  par  les  uns  à 72  mètres,  par  d autres  à 90 
mètres  et  même  au  delà. 

IV.  Zone  des  brachiopodes  et  coraux  profonds.  C’est  l’ha- 
bitation ordinaire  des  brachiopodes,  qui  sont  toujours  rares  dans 
les  zones  précédentes  ; des  bryozoaires,  des  alcyonnaires  et  en 


534 


COMPTE-RENDU.  SIXIEME  PARTIE 


général  des  polypes  non  constructeurs  de  récifs.  Les  gastro- 
podes et  les  pélécypodes  y sont  déjà  beaucoup  moins  nombreux. 
Les  auteurs  sont  peu  d’accord  sur  sa  limite  inférieure,  qui  est 
placée  a la  profondeur  de  200,  300  et  même  500  mètres  (Zittel). 

V.  Zone  abyssale,  de  beaucoup  la  plus  étendue,  aussi  bien 
dans  le  sens  horizontal  que  dans  le  sens  vertical.  Au  delà  de 
2000  mètres  de  profondeur  les  mollusques  deviennent  rares  ; 
leurs  coquilles  sont  petites,  minces,  translucides,  incolores  ; les 
animaux  sont  en  général  aveugles.  Les  dentales  habitent  sou- 
vent ces  grandes  profondeurs  ; et  parmi  les  mollusques  péla- 
giques et  nageurs,  dont  les  dépouilles  tombent  sur  le  sol,  on 
trouve  beaucoup  de  ptéropodes. 

Au  delà  de  3000  mètres  on  ne  trouve  plus  guère  que  des  fora- 
niinifères,  des  radiolaires  et  des  algues  calcaires,  en  général  de 
très  petite  taille,  dont  les  tests  s’accumulent  dans  les  grandes 
profondeurs,  où  ils  constituent  les  principaux  sédiments,  soit 
des  vases  calcaires  ou  siliceuses  organogènes.  Mais  dans  les  très 
grands  tonds,  jusqu’à  8000  mètres,  les  tests  calcaires  sont  sou- 
vent dissous,  et  les  foraminifères  n’existent  plus  qu’à  l’état  de 
moules,  tandis  que  les  microzoaires  siliceux  occupent  les  plus 
grandes  profondeurs,  où  leur  vase  siliceuse  alterne  avec  des  pro- 
duits de  précipitation  chimique  qu’on  a nommés  Vargile  rouge 
des  hauts-fonds. 


IV.  Causes  chorologiques. 

Certains  laits  de  distribution  géographique,  des  animaux  ou 
des  plantes,  ne  peuvent  s’expliquer  par  aucune  des  causes  pré- 
cédentes. Sous  les  mêmes  latitudes  et  altitudes,  et  dans  des 
conditions  physiques  d’ailleurs  toutes  semblables,  on  trouve  des 
etres  assez  dilférents  suivant  les  régions.  Il  y a là  une  ou  plu- 
sieurs causes  primordiales,  relative  à l’origine  même  de  ces  êtres. 

La  chorologie^  est  la  science  qui  s’occupe  plus  spécialement 
de  la  distribution  géographique  des  êtres,  et  qui  en  recherche 
les  causes.  On  admet,  en  général,  que  les  espèces  ont  un  centre 
d origine,  d où  elles  ont  rayonné,  par  voie  de  migrations,  dans 
toutes  les  directions  où  elles  trouvaient  des  conditions  favorables 
d existence.  Dans  telle  ou  telle  direction,  leur  propagation  était 
empêchée  par  des  barrières  naturelles,  par  exemple  la  mer  pour 


I De  — contrée. 


RENEVIER.  — CHRONOGRAPIIE  GEOLOGIQUE  535 

les  êtres  terrestres,  un  continent  pour  les  êtres  marins.  C’est 
ainsi  que  doivent  s’être  constitués,  par  entrecroisement,  ces  grou- 
pements si  complexes  d’animaux  et  de  plantes,  qu’on  nomme  la 
faune  et  la  flore  d'un  pays,  et  qui,  abstraction  faite  des  diffé- 
rences de  station  ou  d’habitat,  diffèrent  plus  ou  moins  d’un  pays 
à l’autre.  On  peut  ainsi  distinguer  dans  le  monde  actuel  ce  qu’on 
a nommé  des  provinces  biologiques,  qui  ont  chacune  leurs  carac- 
tères particuliers. 

Or,  des  différences  biologiques  semblables  peuvent  se  consta- 
ter également  dans  les  époques  géologiques,  différences  pure- 
ment chorologiques,  qui  ne  proviennent  ni  du  temps,  ni  du 
mode  de  formation.  Celles-ci  ne  sont  plus,  à proprement  parler, 
des  différences  de  formation,  mais  on  leur  applique  encore  gé- 
néralement le  terme  de  faciès.  On  dit,  par  exemple,  le  Néoco- 
mien à faciès  alpin,  à faciès  extra-alpin,  à faciès  boréal,  pour 
désigner  des  formations  de  môme  âge  et  physiquement  sembla- 
bles, mais  contenant  chacune  des  fossiles  particuliers,  parce 
qu’elles  appartiennent  à des  provinces  biologiques  ditférenles. 

Voilà  donc  un  cas  où  la  notion  de  faciès  est  plus  ample  et 
compréhensive  que  celle  de  formation,  quoique  habituellement 
ce  soit  l’inverse. 


GROUPEIHENT  DES  FACIÈS 

Ces  causes  si  nombreuses,  dont  l’action  peut  se  combiner  et 
s’enchevêtrer,  déterminent  dans  le  monde  actuel  d’innombrables 
formations  diverses  simultanées,  les  unes  plus  ou  moins  locales, 
les  autres  plus  étendues,  qui  représentent  ensemble  l’époque 
actuelle  ou  Holocène. 

Les  mêmes  causes  ont  dû  agir,  du  plus  au  moins,  à toutes  les 
époques  des  temps  géologiques,  et  déterminer  des  formations 
plus  ou  moins  analogues  aux  dépôts  actuels,  qui,  envisagées  au 
point  de  vue  de  leur  nature  pétrographique  et  surtout  de  leurs 
caractères  biologiques,  constituent  les  faciès  géologiques. 

Ces  faciès  sont  si  nombreux  et  si  variés,  qu’il  ne  pouvait  être 
question  dans  mon  tableau  de  leur  attribuer  à chacun  une  co- 
lonne. J’ai  donc  dû  les  grouper,  et  j’ai  cherché  à le  faire  de  la 
naanière  la  plus  rationnelle.  C’est  ainsi  que  je  suis  ai  rivé  a dis- 
tinguer neuf  types  de  formations,  que  j’ai  désignés  par  des  noms 
simples  et  facilement  compréhensibles. 


536 


COMPTE-RENDU.  — SIXIEME  PARTIE 


Pour  plus  de  clarté,  j’ai  attribué  aux  dénominations  de  ces 
neuf  types  une  désinence  homophone  en  al,  qui  distinguera  de 
prime  abord  ces  noms  de  ceux  qui  se  rapportent  à l’âge  des 
terrains.  En  agissant  ainsi  je  n’ai  fait  que  généraliser  un  usage 
déjà  fréquent  (littoral,  récifal,  etc.). 

Tous  les  géologues  distinguent  les  formations  terrestres  et  les 
formations  marines.  Ces  dernières  étant  beaucoup  plus  nom- 
breuses et  importantes  dans  les  temps  primaires,  secondaires  et 
même  tertiaires,  il  m’a  paru  qu’il  y avait  lieu  de  les  subdiviser 
en  deux  groupes  naturels,  d’après  les  principes  mis  en  lumière 
par  les  sondages  modernes. 

Je  ne  trouve  point  satisfaisant  le  groupement  habituel,  en  for- 
mations littorales  et  formations  pélagiques  ou  de  mer  profonde. 
Il  me  paraît  attribuer  une  trop  grande  importance  au  facteur 
de  la  profondeur  des  mers  ; celui  de  la  distance  du  rivage  me 
paraît  beaucoup  plus  important,  car  c’est  lui  qui  détermine  plu- 
tôt la  nature  des  sédiments  terrigènes  (détritiques)  ou  zoogènes  ; 
ainsi  que  celles  des  faunes  enfouies,  de  rivage  (littorales)  ou  de 
haute-mer  (océaniques  ou  pélagiques). 

Me  basant  sur  les  résultats  des  sondages  du  Challenger  et 
autres,  tels  qu’ils  sont  résumés  sur  la  carte  des  sédiments  marins 
de  MM.  Murray  et  Renard*,  j’ai  subdivisé  les  formations 
marines  en  deux  grands  groupes  : 

a)  les  formations  marines  terrigènes  ou  détritiques  ; 

b)  les  formations  marines  zoogènes  ou  océaniques. 

Les  formations  récifales,  qui  sont  tantôt  littorales,  tantôt 
océaniques  par  leur  emplacement,  sont  franchement  zoogènes 
dans  leur  essence,  puisque  les  apports  détritiques  empêchent  la 
croissance  des  polypes  constructeurs.  D’autre  part,  il  y a des 
formations  mixtes  argilo-calcaires,  dues  à un  mélange  originel 
de  vases  calcaires  microzoïques  avec  des  limons  argileux,  d’ori- 
gine détritique. 

Formations  terrestres. 

J’ai  pris  ici  le  mot  terrestre  dans  le  sens  de  continental,  par 
opposition  à marin.  C’est  du  reste  un  usage  assez  habituel,  quoi- 
qu’il soit  critiquable.  L’adjectif  continental,  qui  vaudrait  mieux 
à certains  égards,  serait  plutôt  l’opposé  de  insulaire. 

Je  distingue  ici  quatre  types  principaux  de  formations  : 

* Voir  note,  page  530. 


RENEVIëR.  — CHRONOGRAPIIE  GEOLOGIQUE 


537 


I.  Type  aérial.  Formations  subaériennes,  généralement  pas 
ou  peu  stratifiées,  ne  contenant  que  des  organismes  terrestres, 
ou  accidentellement  d’eau  douce,  bossiles  plutôt  rares,  très  sou- 
vent détruits  par  décomposition  au  contact  de  l’air.  Les  condi- 
tions de  conservation  n’étaient  pas  favorables,  vu  la  nature  peu 
compacte  et  peu  homogène  des  sédiments. 

En  voici  les  principaux  faciès  : 

a)  Faciès  volcanique.  Principalement  les  agrégats  volcaniques 
plus  ou  moins  grossiers,  soit  brèches  et  tufs  volcaniques,  par- 
fois plus  ou  moins  stratifiés  et  accidentellement  fossilifères.  On 
ne  les  connaît  d’une  manière  certaine  que  dans  l’Ere  tertiaire. 

b)  Faciès  éolien.  Sables  mouvants  charriés  par  les  vents  ; 
Dunes  ; Lœss,  très  probablement,  etc.  Fossiles  exclusivement 
terres tes. 

c)  Faciès  glaciaire.  Moraines  plus  ou  moins  anciennes,  pures  ■ 
et  remaniées.  Ce  faciès  n’est  bien  connu  que  dans  les  temps 
Holocène  et  Plistocène.  Il  est  probable  à l’époque  du  Pliocène. 
Représenté  peut-être  plus  tôt  par  certains  conglomérats  à gros 
éléments,  il  paraît  probable  vers  la  fin  de  l’Ere  primaire,  au 
moins  dans  l’hémisphère  Sud  (Inde,  Australie,  Sud-Afrique). 

Les  Alluvions  glaciaires  commencent  déjà  la  transition  aux 
formations  limnales. 

d)  Faciès  ossifère.  Cavernes  à ossements  ; Brèches  osseuses  ; 
Phosphoriles,  Sidérolitique  terrestre  et  autres  accumulations 
ossifères,  dues  aux  eaux  météoriques,  à des  inondations  subites, 
ou  en  partie  aussi  à des  sources  minérales.  Caractère  mixte  aéro- 
limnal. 

Les  tufs  calcaires  et  autres,  renfermant  déjà  des  organismes 
d’eau  douce,  appartiennent  plutôt  au  type  suivant,  mais  conser- 
vent souvent  un  caractère  mixte. 

La  colonne  consacrée  au  type  aerial  serait  restée  vide  pour  la 
plupart  des  terrains  secondaires  et  primaires.  J ai  pensé  en  pro- 
fiter pour  y mentionner  les  principaux  gisements  d organismes 
terrestres,  animaux  ou  végétaux,  des  divers  âges;  qu  ils  aient 
vécu  sur  place  ou  aient  été  flottés  et  entraînes,  soit  dans  des 
dépôts  d’eau  douce  ou  saumâtre,  soit  même  dans  des  depots 
marins.  Cette  mention  m’a  paru  opportune  et  d’une  utilité 
pratique,  et  j’ai  ainsi  économisé  une  colonne.  Ces  gîtes  ne  sont 

6®  CONGR.  GÉOL.  INTERN. 


538  COMPTE-RENDU.  — SIXIÈME  PARTIE 

pas  toujours  des  formations  aériales,  mais  leurs  org^anismes  ré- 
vèlent la  vie  aérienne  à une  faible  distance. 

II.  Type  limitai.  Formations  d’eau  douce  ou  nymphécnnes. 
Sédiments  généralement  bien  stratifiés,  contenant  des  fossiles 
d’eau  douce,  avec  mélange  plus  ou  moins  constant  de  plantes 
et  d’animaux  terrestres  flottés.  Fréquentes  dans  l’ère  tertiaire,  ces 
formations  sont  bien  connues  aussi  dans  l’ère  secondaire  et  la 
période  carbonique,  mais  à peine  signalées  auparavant.  Il  est 
probable  toutefois  qu’on  les  y reconnaîtra  également  par  la  suite. 

a)  Faciès  crénoijène  ou  tufacé.  Dépôts  de  sources  minérales 
incrustantes.  Tufs  calcaires  ou  siliceux,  ordinairement  plus  ou 
moins  vacuolaires,  résultant  le  plus  souvent  d’incrustation  de 
débris  végétaux.  Surtout  dans  la  période  néogénique. 

b)  Faciès  palustre,  marécageux  ou  tourbeux.  Alternance  de 
sédiments  détritiques  plus  ou  moins  fins  avec  des  dépôts  végé- 
taux plus  ou  moins  impurs,  souvent  utilisés  comme  combusti- 
bles : tourbe,  lignite,  houille,  anthracite  ; souvent  aussi  des  cal- 
caires bitumineux.  Fossiles  d’eau  douce  adaptés  spécialement 
aux  eaux  stagnantes  marécageuses.  Animaux  et  plantes  pa- 
lustres, variables  suivant  les  régions. 

c)  Faciès  Jluviatile.  Dépôts  des  eaux  courantes  : fleuves,  ri- 
vières, torrents.  Matériaux  d’alluvion  et  arénacés,  plus  ou  moins 
grossiers,  suivant  la  rapidité  du  courant.  Quelques  types  de 
mollusques  et  autres  organismes  affectent  de  préférence  les  eaux 
courantes  ; habituellement  mélangés  d’êtres  terrestres  flottés. 

d)  Faciès  lacustre.  Dépôts  d’eau  douce  plus  étendus  ; sauf 
leur  contenu  organique,  plus  ou  moins  analogues  aux  sédiments 
marins.  On  peut  parfois  y distinguer  un  faciès  littoral  zt  aré- 
nacé  et  un  faciès  profond  formé  de  sédiments  divers  et  homo- 
gènes : Calcaire  lacustre,  etc.  Dans  la  pratique,  les  faciès  c et  d 
sont  souvent  difficiles  à distinguer;  on  les  confond  habituelle- 
ment sous  le  nom  de  fluvio-lacustre. 

Vu  l’abondance  des  formations  limnales  dans  l’ère  tertiaire, 
j’ai  dû  leur  attribuer,  dans  mes  Tableaux  I,  II,  III,  deux  co- 
lonnes, que  j’ai  fondues  en  une  seule  pour  les  autres  tableaux. 
Dans  Tune,  les  calcaires  d’eau  douce  (lim no-calcaires)  et  les  dé- 
pôts tourbeux,  qui  ont  en  commun  une  origine  plus  ou  moins 
organogène  ; dans  l’autre,  les  formations  alluviales  et  arénacées, 
exclusivement  détritiques. 


RENEVIER.  — CIIRONOGRAPIIE  GEOLOGIQUE 


539 


III.  Type  estaarial.  Dépôts  d’estuaires  ou  de  deltas,  formés  à 
l’embouchure  des  Ileuves  dans  la  mer,  et  caractérisés  par  des 
faunes  mixtes,  soit  fluvio-marines,  soit  saumâtres.  Les  deux  prin- 
cipaux faciès  sont  : 

a)  Faciès  saumâtre,  formé  dans  les  estuaires  ou  mers  inté- 
rieures (ex.  Baltique),  des  régions  iroides  ou  tempérées,  dont 
les  eaux  ont  été  dessalées  par  les  apports  d eau  douce  excédant 
l’évaporation.  Les  sédiments  sont  plus  ou  moins  semblables  à 
ceux  des  autres  nappes  d’eau,  douces  et  salées,  mais  ils  se  dis- 
tinguent par  des  fossiles  spéciaux,  appartenant  à des  genres  qui 
hantent  de  préférence  les  eaux  saumâtres  (Potamides,  Mela- 
nopsis,  Neritina,  Cyrena,  etc.).  Souvent  aussi  on  y trouve  des 
animaux  marins,  qui  se  sont  petit  à petit  accoutumés  à vivre 
dans  une  eau  moins  salée  ; mais  leurs  formes  sont  rabougries, 
comme  chez  les  huîtres  de  la  Baltique. 

b)  Faciès  d’embouchure  ou  fluvio-marin.  Sédiments  détriti- 
ques, caractérisés  par  un  mélange  de  fossiles  marins,  limnaux 
et  même  terrestres,  ou  par  des  alternances  fréquentes  de  dépôts 
fluviatiles  et  de  dépôts  marins  ; comme  cela  se  produit  dans  les 
deltas  maritimes  actuels,  sous  l’influence  des  déplacements  du 
cours  d’eau,  ou  de  modification  du  régime  des  vents.  Transi- 
tion des  formations  limnales  aux  formations  marines. 

IV.  Type  lagunal.  J’entends  par  là  les  dépôts  des  nappes  d’eau 
extra-salées,  dont  la  salure  a été  concentrée  par  l’évaporation, 
comme  cela  se  produit  actuellement  dans  les  lacs  salés  ou  mers 
Ultérieures  des  pays  chauds,  ainsi  que  dans  certaines  lagunes 
méditerranéennes  et  autres  ; en  un  mot,  partout  ou  1 évapora- 
poralion  est  plus  considérable  que  1 affluence  des  eaux  douces. 
On  s’est  servi  souvent  du  qualificatif  caspique,  de  la  Mer 
Caspienne,  mais  l’expression  layunal  m a paru  plus  euphonique, 
et  s’appliquant  aussi  bien  à ce  genre  de  formations.  Les  sédi- 
ments sont  généralement  un  mélange  de  matériau.x  détritiques 
plus  ou  moins  fins  et  de  précipitations  chimiques  halogènes  ; 
gypse,  sel  gemme  et  autres  sels  solubles.  Les  dolomies  en  masses 
étendues  y sont  habituelles  et  paraissent  résulter  d’un  premier 
degré  de  concentration  des  eaux.  La  nature  petrographique  de 
ces  sédiments  caractérise  donc  très  nettement  ces  faciès.  Mais 
en  revanche,  le  critérium  biologique  lait  défaut,  ou  plutôt  c est 
un  caractère  négatif  ; la  salure  excessive  des  eaux  ayant  la  plu- 


540 


COMPTE-RENDU. 


SIXIEME  PARTIE 


part  du  temps  exclu  la  vie  organique,  comme  cela  se  voit  actuel- 
lement dans  la  Mer-morte  et  d’autres  lacs  salés. 

Sous  le  nom  de  gijpsifères  ou  salifères,  ces  formations  sont 
connues  à peu  près  à toutes  les  époques  géologiques.  Leur  fré- 
quence particulière  dans  le  Trias,  dit  classique,  n’est  due  qu’aux 
conditions  géographiques  spéciales  de  l’Europe  occidentale  pen- 
dant la  période  triasique. 

En  fait  de  faciès  spéciaux,  on  ne  peut  guère  distinguer  dans 
l’état  actuel  de  nos  connaissances  que  les  deux  suivants: 

a)  Faciès  gypso-salifère,  indiquant  une  plus  grande  concen- 
tration des  eaux,  allant  jusqu’à  la  précipitation  des  sels  facile- 
ment solubles. 

b)  Faciès  gypseux,  sans  sel  gemme,  comme  par  exemple  les 
gypses  de  Montmartre,  qui  indiquent  des  lagunes  moins  con- 
centrées, et  dans  lesquelles  la  vie  organique  est  encore  possible. 

J’ai  inscrit  tous  ces  derniers  faciès  comme  formations  terres- 
tres, parce  qu’ils  se  sont  produits  sur  terre  ferme,  (lacs  salés), 
ou  qu’ils  sont  une  dépendance  immédiate  des  terres  (lagunes, 
estuaires).  Ce  n’est  du  reste  qu’une  question  de  classification 
sans  grande  importance.  Ce  sont  évidemment  des  faciès  tran- 
sitionnels. 

Il  y aurait  une  autre  question  beaucoup  plus  importante  à 
considérer,  mais  sur  laquelle  je  manque  de  renseignements. 
Ces  dépôts  halogènes  ne  pourraient-ils  pas  se  produire  dans  les 
parties  les  plus  profondes  des  mers,  où  l’eau  devient  pour  ainsi 
dire  stagnante,  et  où  la  salure  doit,  semble-t-il,  se  concentrer 
graduellement  avec  la  profondeur,  comme  divers  sondages  l’ont 
montré,  spécialement  dans  la  Mer-morte  et  la  Mer-méditer- 
ranée  ? 

Les  formations  terrestres  sont,  comme  on  le  voit,  très  variées, 
mais  elles  ont  en  général  peu  d’étendue,  et  présentent  plutôt  un 
caractère  local. 

Formations  marines  terrigènes. 

L’expression  hybride  terrigène  a été  introduite  si  je  ne  me 
trompe  par  MM.  Murray  et  Renard,  pour  désigner  les  sédi- 
ments actuels  provenant  de  la  désagrégation  ou  de  l’érosion  des 
terres.  Elle  équivaut  au  fond  à détritique;  mais  terrigène  est 
un  terme  très  suggestif,  qui  forme  un  contraste  bien  net  avec 


RENEVIER.  — GIIRONOGRAPHE  GEOLOGIQUE 


541 


zoogène  ou  organogène.  Il  est  aussi  digue  de  survivance  que 
minéralogie,  par  exemple,  et  tant  d autres  mots  hybrides. 

Saufles  cas  exceptionnels  des  courants,  qui  peuvent  entraîner 
au  loin  les  matériaux,  la  sédimentation  détritique  se  produit 
toujours  près  du  rivage.  Le  matériel  des  érosions  côtières,  et 
celui  des  apports  fluviaux  subit  un  triage  régulier  sous  l’in- 
fluence de  l’agitation  décroissante  des  eaux.  Les  matériaux  plus 
grossiers  se  déposent  les  premiers  et  forment  les  grèves,  plus  ou 
moins  graveleuses.  Les  sables  sont  entraînes  plus  loin  du  rivage, 
ou  déposés  sur  des  rives  abritées;  moins  l’eau  est  agitée  plus 
ils  deviennent  fins.  Enfin  les  produits  les  plus  ténus  de  la  tritu- 
ration sont  tenus  en  suspension  plus  longtemps,  et  déposés  là 
où  la  nappe  d’eau  est  plus  ou  moins  immobile,  c’est-à-dire  habi- 
tuellement le  plus  loin  des  côtes  et  en  dessous  du  balancement 
des  marées,  dans  des  eaux  plus  profondes.  Ils  y forment  des 
limons  plus  ou  moins  vaseux,  de  composition  argileuse,  argilo- 
calcaire  ou  même  calcaire,  suivant  la  composition  chimique  des 
côtes  érodées. 

Ces  dépôts  terrigènes  peuvent  être  lacustres  ou  marins,  sui- 
vant la  nappe  dans  laquelle  ils  se  forment.  Je  ne  m’occupe 
ici  que  des  derniers,  qui  constituent  autour  des  continents  une 
Zone  bordure,  plus  ou  moins  large,  suivant  la  déclivité  du  fond 
et  la  masse  des  apports  détritiques.  Ces  derniers  peuvent  aussi 
s’y  trouver  mélangés  avec  des  formations  zoogenes,  puisque 
celles-ci  ne  se  produisent  point  exclusivement  dans  les  hauts 
fonds,  mais  parfois  aussi  près  du  rivage,  au  moins  certaines 
d’entre  elles. 

Cette  bordure  terrigène  doit  comprendre  les  trois  premières 
zones  bathymétriques  des  biologistes,  et  probablement  aussi  en 
partie  la  quatrième;  mais  celle-ci  est  déjà  transitionnelle  et  doit 
présenter  des  sédiments  mixtes  (terrigènes  et  zoogènes). 

Les  débris  organiques  les  plus  habituels  à ces  sédiments  détri- 
tiques sont  donc  essentiellement  des  êtres  littoraux;  mais  à 
ceux-ci  peuvent  se  trouver  mélangés,  soit  des  organismes  ter- 
restres, amenés  par  les  apports  fluviaux,  soit  des  coquilles  péla- 
giques, flottées  jusqu’au  rivage. 

Les  formations  marines  terrigènes  ont  un  caractère  beaucoup 
moins  local  que  les  dépôts  terrestres.  Par  suite  des  conditions 
rie  leur  formation  elles  présentent  meme  generalement  une  assez 
grande  extension  géographique.  Ce  sont  leurs  faciès  qu  on  ren- 
contre le  plus  habituellement  fossilifères,  et  qui  sont  par  cou- 


542 


COMPTE-RENDU.  — SIXIEME  PARTIE 


séqiient  les  mieux  connus.  Je  les  ai  groupés  en  deux  types, 
d’après  la  nature  arénacée  ou  plus  ou  moins  vaseuse  des  sédi- 
ments, et  leur  ai  attribué  les  trois  colonnes  médianes  de  mes 
tableaux. 

V.  Type  littoral.  Formations  côtières,  à sédiments  détritiques 
plus  ou  moins  grossiers.  Fossiles  à caractère  franchement  littoral. 
Les  faciès  sont  assez  nombreux  pour  que  j’aie  dû  les  répartir  en 
deux  colonnes,  l’une  consacrées  aux  formations  arénacées  ma- 
rines, l’autre  aux  calcaires  détritiques  grossiers,  etc.  Du  reste 
ces  faciès  sont  en  général  mal  définis,  et  auraient  besoin  d’études 
locales  plus  approfondies.  Les  zoologistes  pourraient  ici  nous 
etre  d un  grand  secours,  en  nous  faisant  mieux  connaître  les 
conditions  biologiques  des  dépôts  littoraux  actuels  et  des  divers 
groupes  d’animaux. 

a)  F aciès  graveleux  ou  caillouteux.  Graviers,  poudingues, 
conglomérats  grossiers,  formés  sur  les  grèves  et  côtes  exposées. 
L’agitation  des  eaux  et  la  mobilité  du  fond  exclut  les  êtres  déli- 
cats et  de  petite  taille,  ou  s’ils  ont  pu  y vivre,  empêche  leur 
conservation,  aussi  n’y  trouve-t-on  que  peu  de  fossiles.  Ce  sont 
surtout  de  gros  bivalves  à test  épais. 

Le  faciès  graveleux  est  connu  dans  les  terrains  de  toutôge,  et 
indique  presque  toujours  la  proximité  des  côtes.  Dans  les  cas 
d’oscillation  du  sol,  se  traduisant  par  une  gradation  ou  dégra- 
dation de  la  grossièreté  des  sédiments,  le  niveau  graveleux  in- 
dique donc  toujours  le  maximum  d’exhaussement  du  sol,  avant 
l’émersion,  ou  le  moment  où  commence  l’immersion.  C’est  ce 
qu’ont  fort  bien  montré  MM.  Rutot  et  V.an  den  Broeck  dans 
l’étude  du  Tertiaire  de  Belgique. 

b)  Faciès  sableux.  Les  sables,  mollasses,  grès,  et  autres  pro- 
duits arénacés  moins  grossiers,  indiquent  une  proximité  moins 
grande  de  la  côte,  ou  une  nappe  moins  agitée.  Leur  faune  est 
encore  tout  à fait  littorale,  mais  beaucoup  plus  riche  : Mollusques 
littoraux  très  variés  et  très  ornés,  spécialement  de  nombreux 
gastropodes.  Ce  faciès  arénacé  est  fréquent  également  à tous  les 
niveaux  géologiques. 

c)  Faciès  calcaire  détritique  grossier.  Panchina,  mollasse 
calcaire,  calcaire  grossier,  tuffeau,  et  leurs  dérivés  par  consoli- 
dation, sont  évidemment  1e  résultat  de  la  trituration  de  débris 
calcaires,  provenant  soit  des  falaises  avoisinantes,  soit  surtout 


RENEVIER.  — CIIRONOGRAPHE  GEOLOGIQUE 


543 


de  coquilles  brisées  et  autres  tests  calcaires.  La  faune  en  est 
tout  à fait  littorale,  mais  contient  parfois  des  organismes  mar- 
quant une  profondeur  un  peu  plus  grande,  comme  les  num- 
mulites  du  bassin  de  Paris  par  exemple.  Ce  faciès  est  surtout 
connu  dès  le  mdieu  de  1 ere  secondaire. 

d)  Faciès  sidérolitique  marin,  dit  à tort  fer  oolitique,  ou 
oolite  ferrugineuse,  aussi  limonite.  Les  fossiles  marins  et  litto- 
raux qu’on  y trouve,  souvent  en  abondance,  prouvent  que  c’est 
bien  une  formation  littorale,  analogue  de  substance  au  sidéroli- 
tique terrestre.  L’analogie  avec  les  oolites  calcaires,  qui  sont  à 
mes  yeux  de  nature  récifale,  et  par  conséquent  zoogène,  me 
paraît  beaucoup  plus  éloignée.  L’emploi  du  terme  oolite  pour 
les  matières  ferrugineuses  me  paraît  donc  entaché  d erreur,  et 
propre  à perpétuer  une  confusion  regrettable.  Je  pense  qu  il  faut 
attribuer  les  sédiments  ferrugineux  marins,  comme  les  terrestres, 
soit  au  lessivage  des  eaux  météoriques,  soit  à des  sources  miné- 
rales, entraînant  leurs  produits  dans  la  mer.  Les  sources  ferru- 
gineuses peuvent  avoir  été  sous-marines,  ou  avoir  jailli  près  du 
rivage,  peu  importe.  Les  petits  grains  ferrugineux  sont  des  con- 
crétions pisolitiques,  et  n’ont  point  comme  les  oolites  calcaires 
un  nucléus  organique. 

e)  Faciès  marno-calcaire  à bivalves.  Mélange  de  sédiments 
argileux  et  calcaires,  plus  ténus,  déposés  à une  profondeur  un 
peu  plus  grande  et  plus  loin  des  côtes.  L’élément  cakaire  peut 
être  détritique,  ou  aussi  d’origine  organique.  Les  fossiles  prédo- 
minants sont  principalement  les  pélécypodes,  souvent  de  grande 
taille,  ce  qui  correspondrait  à une  partie  déjà  profonde  de  la 
3®®  zone  bathymétrique  actuelle.  Ce  faciès  fait  la  transition  entre 
les  formations  proprement  littorales  et  les  formations  bathyales. 
On  pourrait  le  dire  sub-littoral.  11  est  fréquent  à tous  les  niveaux 
géologiques. 

VI.  Type  bathyalL  Formations  détritiques  vaseuses,  surtout 
argileuses,  déposées  en  avant  des  précédentes,  dans  la  profon- 
deur des  eaux  circon-littorales.  Au  point  de  vue  biologique  cela 
correspond  à la  quatrième  zone  bathymétrique  des  zoologistes. 
Fossiles  principaux:  Brachiopodes,  bryozoaires,  polypes  non 
constructeurs,  spongiaires,  etc.,  vivant  dans  ces  hauts-fonds. 

* Cette  orthographe  est  meilleure  que  celle  de  bathial,  employée  par  suite  dun  lapsus 
dans  mes  tableaux. 


544 


COMPTE-RENDU.  SIXIEME  PARTIE 


Mêlés  avec  eux  des  animaux  pélagiques  : Céphalopodes,  ptéro- 
podes,  etc.,  dont  les  dépouilles  flottées  y sont  descendues  de  la 
surface. 

On  peut  distinguer  ici  de  nombreux  faciès,  différant  plutôt  par 
les  types  d’êtres  qui  y prédominent,  que  par  la  nature  de  leurs 
sédiments  : 

a)  Faciès  argileux  à brachiopodes,  vrai  type  de  la  zone 
bathymétrique.  Les  pélécypodes  y deviennent  de  plus  en  plus 
rares. 

b)  Faciès  argileux  à ammonites]  celles-ci  souvent  pyriteiises, 
et  en  général  de  petite  taille,  parce  que  les  tours  internes  du  jeune 
âge  sont  seuls  conservés.  La  forte  prédominance  des  céphalo- 
podes donne  à ce  faciès  un  caractère  biologique  tout  à fait  péla- 
gal,  mais  les  sédiments  argileux  sont  tout  à fait  terrigènes. 
Connu  dès  le  Dévonique,  ce  faciès  est  surtout  fréquent  dans  les 
terrains  basique,  jurassique  et  néocomien. 

c)  Faciès  argileux  à ptéropodes,  jouant  le  même  rôle  que  le 
précédent  dans  les  terrains  tertiaires,  mais  connu  déjà  plus  an- 
ciennement, en  particulier  dans  l’Ère  primaire. 

d)  F aciès  argileux  à graptolites,  spécial  au  Système  silurique, 
où  il  prend  depuis  quelques  années  une  très  grande  importance. 

e)  Faciès  à spongiaires , plus  ou  moins  argilo-calcaire  ou 
argilo-siliceux. 

f)  Faciès  argilo-calcaire  a ammonites,  analogue  au  faciès 
b,  mais  faisant  transition  aux  formations  océaniques,  par  son 
mélange  de  sédiments  terrigènes  et  zoogènes. 

Formations  marines  zoogènes. 

A une  distance  plus  grande  des  côtes,  là  où  il  ne  parvient 
presque  plus  de  sédiments  détritiques,  même  les  plus  fins,  il  se 
forme  néanmoins  des  dépôts,  dus  ici  à la  vie  organique,  parfois 
aussi  paraît-il  à une  précipitation  chimique.  C’est  ce  qu’ont  dé- 
montré les  sondages  en  mer  profonde.  La  carte  de  MM.  Murray 
et  Renard,  déjà  mentionnée,  fait  voir  l’immense  étendue  qu’oc- 
cupent ces  formations  océaniques  ou  zoogènes  dans  le  fond  des 
océans  actuels.  Ce  sont  des  sédiments  vaseux,  tantôt  calcaires 
tantôt  siliceux,  qu’on  nomme  vase  à ptéropodes,  vase  à globi- 
gérines,  vase  à diatomées,  vase  à radiolaires.  Tous  ces  sédi- 


RENEVIEH.  — CIIRONOGRAPHE  GÉOLOGIQUE 


545 


ments  sont  le  résultat  de  l’accumulation  de  tests  plus  ou  moins 
microscopiques  d’êtres  inférieurs,  animaux  ou  plantes,  soit  péla- 
giques, soit  pouvant  vivre  à de  grandes  protondeurs.  Ces  micro- 
phytes  et  microzoaires  ne  sont  toutefois  pas  liés  aux  grands 
fonds,  mais  pullulent  parfois  aussi  à des  profondeurs  moindres, 
spécialement  là  où  ne  se  forment  pas  de  sédiments  détritiques. 
La  taille  de  ces  petits  êtres  paraît  décroître  avec  la  profon- 
deur. 

A ces  sédiments  résultant  d’accumulation  organique,  il  faut 
ajouter  ceux  ipii  se  forment  par  la  croissance  des  polypes  con- 
structeurs, lesquels  sont  toujours  calcaires,  et  peuvent  atteindre 
des  épaisseurs  beaucoup  plus  considérables,  mais  n occupent  pas 
de  si  grandes  étendues. 

Enfin  il  faut  tenir  compte  des  coquilles  de  céphalopodes  et 
autres  vestiges  macrozoïques  d’animaux  pélagiques,  qui  peuvent 
descendre  au  fond  de  la  mer  et  s’y  accumuler  également. 

Ces  formations  zoogènes  se  rencontrent  donc  à toute  profon- 
deur, mais  elles  existent  seules  dans  les  grands  fonds,  d’où  le 
nom  qu’on  leur  donne  souvent  de  formations  de  mer  profonde 
(Tiefseebildungen).  Elles  se  produisent  aussi  plus  ou  moins  près 
des  côtes,  mais  seules  se  rencontrent  dans  le  centre  des  océans, 
d’où  leur  nom  de  océaniques. 

Les  formations  géologiques  analogues  se  groupent  assez  na- 
turellement en  trois  types:  pélagal,  récifal  et  abyssal,  aux- 
quels j’ai  consacré  les  trois  premières  colonnes  de  mes  tableaux. 
Si  j’ai  placé  le  type  récifal  entre  les  deux  autres,  quoiqu’il  soit 
le  plus  analogue  au  type  littoral,  et  qu’il  se  forme  en  général  le 
plus  près  des  côtes,  c’est  pour  ne  pas  trop  séparer  les  formations 
bathyales  et  pélagales,  qui  sont  caractérisées  l’une  et  l’autre  par 
des  fossiles  pélagiques,  et  qui  se  relient  souvent  par  des  transi- 
tions insensibles. 

VIL  Type  pélagal.  On  dit  généralement  pélagique,  mais  cet 
adjectif  s’entend  strictement  des  animaux  nageurs  qui  vivent 
près  de  la  surface  des  eaux;  il  ne  peut  donc  pas  s appliquer 
logiquement  à des  sédiments  qui  se  forment  au  fond  de  la  mer. 
Indépendemment  donc  de  l’intérêt  qu’il  y avait  à terminer  par 
la  même  désinence  al  les  neuf  types  de  formations,  il  y avait 
avantage  aussi  à différencier  par  là  le  qualificatif  des  sédiments 
de  celui  des  faunes. 

Je  nomme  donc  formations  pélagales,  celles  qui,  se  produisant 


546 


COMPTE-RENDU.  SIXIEME  PARTIE 


ordinairement  à distance  des  côtes,  consistent  en  sédiments 
zoog-ènes  et  non  plus  terrigènes,  et  qui,  au  lieu  de  faunes  plus 
ou  moins  littorales,  renferment  des  fossiles  pélagiques  associés 
à des  êtres  pouvant  vivre  à de  grandes  profondeurs. 

Alcide  d’Orbigny,  dans  son  Cours  élémentaire  de  Paléon- 
tologie 1,  citait  le  grand  nombre  de  céphalopodes  fossiles  com- 
me un  critérium  de  formation  littorale  et  au  contraire  l’ab- 
sence de  leurs  coquilles  flottées,  comme  une  preuve  que  le 
dépôt  s’est  fait  loin  des  côtes.  De  nos  jours  au  contraire,  la 
plupart  des  travaux  géologiques  considèrent  les  ammonites,  et 
autres  céphalopodes  à coquilles,  comme  les  fossiles  caracté- 
ristiques des  formations  pélagales.  Les  divers  traités  que  j’ai 
pu  consulter  ne  discutent  point  la  question  en  principe,  on  dirait 
qu’ils  ont  peur  de  se  brûler  les  doigts;  mais  dans  la  pratique  ils 
suivent  l’usage  traditionnel  actuel.  Il  y a toutefois  des  natura- 
listes qui  pensent  que  les  céphalopodes  peuvent  se  rencontrer 
indifféremment  dans  les  formations  littorales  et  pélagales,  et  ne 
fournissent  par  conséquent  aucun  critère  des  conditions  du 
dépôt.  Fidèle  à mon  intention  d’innover  le  moins  possible,  et  de 
ne  le  faire  que  là  ou  j’aurais  des  raisons  péremptoires,  je  m’en 
suis  tenu  dans  mes  tableaux  à l’idée  générale,  mais  en  l’atté- 
nuant un  peu.  J’ai  admis  comme  plus  ou  moins  littorales  des 
formations  contenant  des  céphalopodes,  mais  dans  lesquelles 
ceux-ci  ne  sont  point  prédominants;  et  n’ai  considéré  comme 
décidément  pélagaux  que  les  faciès  calcaires  renfermant  une 
grande  abondance  de  céphalopodes  ; particulièrement  ceux  où 
ils  sont  presque  les  seuls  fossiles,  comme  les  lentilles  triasiques 
du  calcaire  de  Hallstadt,  et  le  Néocomien  alpin,  dit  à céphalo- 
podes. Pour  ces  derniers  il  me  semble  qu’il  ne  peut  guère  y 
avoir  de  doutes.  Toutefois  je  dois  reconnaître  que  la  question 
de  principe  est  discutable. 

Cela  posé  voici  les  principaux  faciès  qui  me  paraissent  devoir 
appartenir  au  type  pélagal,  tel  que  je  l’ai  défini: 

a)  Faciès  calcaire  à céphalopodes.  Calcaires  plus  ou  moins 
compacts,  caractérisés  surtout  par  la  prédominance  de  ces 
fossiles  pélagiques  : calcaires  à orthocères  et  autres  nautiléens 
dans  le  Silurique,  etc.;  calcaires  à goniatites  dans  le  Dévonique 
et  le  Carbonique  ; calcaires  à ammonites  dans  toute  l’Ère  secon- 
daire. Ce  faciès  est  déjà  plus  rare  dans  le  Crétacique  supérieur, 
et  manque  absolument  dans  l’Ère  tertiaire. 

' Cours  élem.  II,  p.  593  et  594,  par  exemple. 


RENEVIER.  CHRONOGRAPIIE  GEOLOGIQUE  547 

b)  Faciès  calcaire  à ptéropodes.  Les  ptéropodes  ont  des  co- 
quilles délicates  d’une  conservation  difficile,  on  conçoit  qu’ils  se 
rencontrent  rarement  fossiles.  Ce  que  l’on  connaît  ce  sont  plutôt 
des  marnes  à ptéropodes,  comme  celles  que  Ooster  a signalées  à 
la  base  du  Ncocomien  des  Préalpes,  et  comme  les  marnes  blan- 
ches miocènes  des  Langlie  (Piémont).  Transition  au  type  bathyal, 
par  la  présence  de  l’élément  argileux  détritique. 

c)  Fades  crayeux  à foraminifères.  L’analogie  très  grande 
de  la  craie  avec  la  vase  à globigérines  du  fond  de  l’Atlantique, 
me  paraît  évidente.  Cette  question,  vivement  discutée  d y a 
quelques  années,  me  semble  maintenant  tranchée.  La  faune  ren- 
contrée habituellement  dans  le  faciès  crayeux  présente  beaucoup 
de  caractères  d’une  faune  profonde:  lirachiopodes,  bryozoaires, 
échinodermes,  spongiaires,  etc. 

d)  Faciès  calcaire  à nummulites.  J’ai  considéré  également  la 
prédominance  des  nummulites  comme  un  critérium  pélagal.  11 
est  vrai  qne  la  taille  de  ces  gros  foraminifères  pourrait  faire  pen- 
ser qu’ils  ont  vécu  plus  près  de  la  surface.  Il  est  vrai  également 
qu’on  trouve  des  faunes  littorales  dans  les  calcaires  nummuli- 
tiques;  mais  celles-ci  n’occupent  que  certains  points  spéciaux, 
qui  peuvent  s’être  trouvés  plus  près  du  rivage  et  résulter  des 
oscillatious  du  sol.  Les  calcaires  à nummulites,  avec  rares  mol- 
lusques, me  paraissent  donc  représenter  les  formations  pélagales 
du  Tertiaire  ancien. 

e)  Faciès  calcaire  à.  fasiilines.  Essentiellement  formé  de  fo- 
raminifères, on  y trouve  également  beaucoup  de  céphalopodes  : 
Goniatites,  ammonites,  etc.  C’est  un  type  pélagal  de  la  Période 
carbonique,  répandu  en  Russie,  dans  les  Montagnes-Rocheuses, 
et  ailleurs. 

f)  Faciès  cjlauconieiix.  Les  grains  de  silicate  de  fer  nommés 
glauconie  se  trouvent  habituellement  associés  aux  craies  et  aux 
calcaires  à céphalopodes.  Divers  auteurs  les  ont  considérés 
comme  une  formation  organique.  Si  tel  est  le  cas  leur  place  se- 
rait bien  ici. 

VIII.  Type  récifal.  Depuis  plusieurs  années  déjà  j’emploie 
cette  expression  pour  désigner  les  formations  calcaires  dues  à la 
croissance  organique,  d’une  manière  analogue  à ce  qui  se  passe 
dans  nos  récifs  madréporiques  actuels.  Gela  correspond  à ce 
qu’on  nomme  habituellement  faciès  corallien  ou  coralligene. 


548 


COMPTE-RENDU.  SIXIEME  PARTIE 


Mais  comme  il  n y a pas  que  les  coralliaires  qui  forment  par 
leur  croissance  des  amas  calcaires,  les  termes  ci-dessus  sont  im- 
propres et  insuffisants.  Dans  ces  dernières  années  en  effet  on  a 
reconnu,  à un  grand  nombre  de  calcaires,  le  caractère  récifal  et 
on  a constaté  que  divers  groupes  d’animaux  et  de  végétaux 
pouvaient  prendre  part  à ces  constructions  sous-marines. 

Les  formations  récifales  actuelles  se  présentent  soit  en  bancs 
parallèles  au  rivage,  soit  en  barrières  plus  ou  moins  saillantes, 
qui  peuvent  exister  assez  loin  des  côtes,  ou  même  isolées  dans 
la  baute-mer.  Elles  sont  toujours  exclusives  de  la  sédimentation 
détritique.  Il  doit  en  avoir  été  de  même  des  récifs  madrépo- 
riques  anciens.  Sur  ces  récifs  vit  habituellement  une  nombreuse 
population  de  testacés  divers,  et  en  particulier  des  gastropodes 
à coquilles  très  épaisses,  dont  on  retrouve  les  analogues  dans 
les  calcaires  récifaux  anciens. 

Voici  les  principaux  faciès  que  je  fais  rentrer  dans  le  type 
récifal  : 

a)  Faciès  corallien.  Calcaires  plus  ou  moins  compacts,  sou- 
vent blancs,  formés  en  majeure  partie  de  polypiers  plus  ou  moins 
branclius,  dont  les  interstices  sont  remplis  d’un  limon  corallien, 
provenant  soit  de  trituration  des  branchages  les  plus  délicats, 
soit  d’incrustation  calcaire,  due  souvent  à des  algues.  Tantôt  les 
polypiers  se  trouvent  encore  dans  leur  position  biologique  de 
croissance,  ce  qui  indique  plutôt  le  centre  du  récif  ou  sa  partie 
intérieure  j tantôt  ils  sont  brisés  et  accumulés  d’une  manière 
irrégulière,  ce  qui  caractérise  de  préférence  le  côté  externe  du 
récif,  en  regard  de  la  pleine  mer.  On  y trouve  de  nombreux 
testacés,  animaux  ou  végétaux,  qui  ont  contribué  à l’accroisse- 
ment du  récif:  Serpules,  gros  gastropodes  et  pélécypodes  à 
test  épais  (nérinées,  dicéras,  huîtres,  etc.),  bryozoaires,  échi- 
nodermes,  lithothamnies  et  corallines. 

Cette  formation,  si  fréquente  dans  le  Jura  où  elle  a été  le  point 
de  départ  de  l’étude  des  faciès  (v.  note  p.  528),  se  rencontre 
dans  tous  les  terrains,  depuis  les  marbres  compacts  du  Dévonique 
et  du  Carboniipie,  jusqu’aux  calcaires  à polypiers,  souvent  plus 
vacuolaires,  de  l’Eocène  et  du  Miocène. 

b)  Faciès  oolitique.  Calcaire  à grains  arrondis,  plus  ou  moins 
fins,  souvent  blancs,  qui  accompagnent  généralement  le  faciès 
corallien,  et  se  forment  de  nos  jours  sur  les  plages  extérieures 
des  récifs.  Louis  Agassiz  avait  rapporté  des  récifs  de  la 


RENEVIER.  — CITRONOGRAPIIE  GKOEOGIQIIE  549 

Floride  des  calcaires  oolitiques  tellement  identiques  à ceux  du 
Jura,  que  lui-mème  ne  pouvait  disting-uer  les  uns  des  autres  que 
par  le  goût  salin  qu’avaient  conservé  les  échantillons  modernes. 

Ces  grains  ou  oolites  sont  généralement  formés  de  deux  par- 
ties. D’abord  un  nucléus  organique,  provenant  de  la  trituration 
de  fragments  de  polypiers  ou  de  tests  divers;  dans  de  grosses 
oolites  du  Jura,  de  la  taille  d’une  noisette,  on  reconnaît  facilement 
à l’œil  la  structure  organique  du  polypier,  atténuée  par  l’usure 
du  grain.  Ensuite  une  croûte  calcaire  plus  ou  moins  épaisse 
résultant  d’incrustation.  Dans  les  grosses  oolites  la  croûte  cal- 
caire est  souvent  rudimentaire  ou  manque  meme  complètement. 
M.  Weatiiered  a donné  une  douzaine  de  coupes  de  grains  ooli- 
tiques d’âges  divers,  grossis  à 65  diamètres  E On  y voit  claire- 
ment les  deux  éléments,  et  la  grande  variation  de  la  croûte 
concentrique,  parfois  absente,  qu’il  attribue  à une  incrustation 
produite  par  des  algues.  Cette  idée  du  reste  avait  déjà  été 
émise,  entre  autres  par  M.  Rotiipletz. 

Le  faciès  oolitique,  plus  habituel  dans  le  Jurassique,  se  ren- 
contre presque  à tous  les  niveaux,  dès  le  Silurique. 

c)  Faciès  à rndistes.  On  est  assez  généralement  d’accord 
maintenant  pour  attribuer  l’origine  récifale  aux  calcaires  à 
rudistes  de  la  période  crétacique.  Ces  mollusques  y sont  souvent 
si  abondants  qu’ils  forment  presque  la  roche  entière.  Ils  sont 
parfois  implantés  les  uns  sur  les  autres,  de  manière  à imiter  la 
croissance  des  polypiers.  Ils  constituent  d’ailleurs  des  bancs, 
habituellement  très  épais , qui  présentent  quelque  analogie 
avec  les  bancs  d’huîtres.  On  n’en  connaît  guère  en  dehors  du 
Crétacique,  mais  les  rudistes  constructeurs  ont  pour  précurseurs 
les  Diceras,  fréquents  dans  les  calcaires  coralliens  du  Malm. 

d)  Faciès  dolomitique.  Dans  certains  récifs  actuels  on  voit  se 
former  des  calcaires  dolomitiques  contenant  de  10  % jusqu’à 
40  de  carbonate  magnésien.  Cette  formation  se  rencontre 
surtout  dans  les  lagunes  centrales  des  récifs,  où  pullulent  des 
algues  calcaires  fortement  magnésiennes.  Il  est  donc  très  pro- 
bable que  beaucoup  de  dolomies  ont  cette  origine,  même  si  l’on 
n’y  reconnaît  pas  des  traces  de  polypiers.  Ceux-ci  peuvent  avoir 
été  résorbés  par  la  lévigation  des  eaux  atmosphériques,  ou  bien 
la  masse  dolomitique  peut  avoir  été  construite  essentiellement 


’ Quart.  Journ.  Geol.  Soc.,  vol.  51,  N"  202,  pl.  7. 


550 


COMPTE-RENDU.  SIXIEME  PARTIE 


par  des  alg-ues  calcaires,  comme  par  exemple  les  Gijroporella, 
si  abondantes  dans  certaines  dolomies  du  Trias. 

IX.  Type  abyssal.  J’ai  réservé  ce  nom  aux  dépôts  des  mers 
les  pins  profondes,  des  abîmes.  Leur  analogie  avec  les  sédiments 
pélagaux  est  d’ailleurs  très  grande,  et  la  transition  insensible. 
Le  critérium  distinctif  me  paraît  être  essentiellement  la  rareté 
des  fossiles  macroscopiques,  et  la  plus  grande  fréquence  de 
l’élément  siliceux. 

Ce  qui  occupe  la  plus  grande  étendue  des  abîmes  océaniques 
actuels,  c’est  une  argile  rouge  ou  grisâtre,  qui  paraît  constituer 
le  principal  sédiment  au  delà  de  5000  mètres  de  profondeur. 
On  y trouve  des  moules  ferrugineux  de  foraminifères,  des  glo- 
bules concrétionnés  de  fer  ou  de  manganèse,  des  nodules  siliceux, 
des  particules  de  ponces  volcaniques,  etc.  C’est  évidemment  le 
résidu,  peu  abondant  d’ailleurs,  de  précipitations  chimiques,  de 
cendres  volcaniques  très  fines,  de  poussières  cosmiques,  etc. 

En  seconde  ligne  comme  étendue,  on  trouve  la  vase  à globi- 
gèrines,  qui  se  rencontre  encore  sur  d’immenses  surfaces,  par- 
ticulièrement dans  l’Atlantique,  mais  occupe  des  profondeurs 
moindres,  de  500  à 5300  mètres  seulement.  Elle  est  formée  essen- 
tiellement de  foraminifères,  qui  pullulent  à la  surface  des  eaux 
tièdes,  et  dont  les  carapaces  calcaires  se  déposent  lentement  au 
fond.  On  y trouve  aussi  des  granules  attribuables  à des  algues 
calcaires,  puis  des  parties  glauconieuses  ou  siliceuses  attribuables 
à des  diatomées. 

Enfin  les  vases  siliceuses  à radiolaires  et  diatomées,  qui  sont 
moins  étendues,  se  rencontrent  au  contraire  aux  plus  grandes 
profondeurs,  jusqu’à  8000  mètres. 

Tous  ces  dépôts  abyssaux  actuels  sont  extrêmement  pauvres 
en  organismes  macroscopiques:  quelques  rares  petites  coquilles 
rabougries  et  sans  couleurs  et  quelques  os  de  cétacés  ou  de 
grands  poissons;  voilà  le  principal. 

Les  abîmes  des  océans  doivent  avoir  été  rarement  émergés, 
depuis  que  nos  continents  sont  esquissés.  Aussi  ne  connaît-on 
aucun  représentant  du  type  abyssal  dans  les  terrains  de  l’ère 
tertiaire.  Plus  anciennement  il  existe  quelques  formations  qui 
présentent  de  l’analogie  avec  les  sédiments  actuels,  que  je 
viens  d’énnmérer,  soit  par  leurs  micro-organismes  constitutifs 
(forammifères  et  radiolaires)  et  l’extrême  rareté  des  fossiles 


RENEVIER.  — CIIRONOGRAPIIE  GEOLOGIQUE  651 

macroscopiques,  soit  par  la  fréquence  des  rognons  siliceux  dissé- 
minés dans  le  calcaire,  ou  leur  teinte  rouge  prédominante. 

Voici  les  faciès  qui,  en  raison  de  ces  analogies,  me  semblent 
pouvoir  être  attribués  hypothétiquement  au  type  abyssal  : 

a)  Faciès  rubigineux.  Argiles  ou  marnes  rouges  presque 
azoïques,  comme  certaines  argiles  rutilantes  garumniennes  du 
Midi  de  la  France,  et  peut-être  le  Grétacique  rouge  des  Préalpes 
romandes,  lequel  ne  contient  en  fait  de  fossiles  que  de  rares 
Inocerarnus,  et  quelques  dents  de  squales. 

b)  Faciès  crayeux  à silex.  Certains  bancs  de  craie  sont  très 
pauvres  en  fossiles,  mais  d’autant  plus  riches  en  silex. 

La  présence  de  rares  belemnites  serait  une  confirmation  ; car 
ces  corps  durs  et  lourds  ont  dû  aller  au  tond  lors  de  la  putréfac- 
tion du  mollusque.  Le  Sewerkalk  de  la  Suisse  allemande  est 
peut-être  aussi  dans  le  même  cas.  Formé  de  Foraminifères,  on 
n’y  rencontre  que  très  exceptionnellement  Beleninitella  niucro- 
nata  et  Ananchytes  ouata,  celui-ci  sur  des  points  où  la  mer 
était  peut-être  moins  profonde.  Ce  qui  m en  donne  1 idée,  c est 
l’uniformité  du  dépôt,  qui  représente  certainement  tout  le  Créta- 
cique  moyen  et  supérieur,  sans  distinction  possible  d etages. 

c)  Faciès  silicéo-calcaire.  Je  range  dans  la  même  categorie 
les  calcaires  gris  à bancs  siliceux,  où  à lentilles  siliceuses  irrégu- 
lières, si  fréquents  dans  les  Alpes  suisses,  qui  ne  contiennent 
presque  aucun  fossile,  sauf  quelques  rares  belemnites  et  apty- 
chus,  et  qui  représentent  in  globo  l’ensemble  du  Malm. 

d)  Faciès  siliceux.  Mais  ce  qui  me  paraît  le  plus  probable- 
ment abyssal,  ce  sont  ces  roches  siliceuses  compactes  (Kiesel- 
schiefer,  lydite)  dans  lesquelles  le  microscope  a révélé  de  nom- 
breux radiolaires,  des  spiculés  de  spongiaires,  etc.  On  en  a 
signalé  surtout  dans  les  époques  anciennes,  (Silurique,  Dévo- 
nique),  depuis  lesquelles  le  relief  du  sol  s’est  considérablement 
modifié,  ce  qui  a pu  amener  à la  surface  le  fond  des  océans 
d’alors. 

J’ai  groupé  de  mon  mieux,  dans  ces  neuf  types  de  formations, 
les  principaux  faciès  connus,  mais  je  ne  me  dissimule  pas  qu  il 
règne  encore  beaucoup  d’incertitude,  non  pas  tant  dans  la  défi- 
nition de  ces  types,  qui  me  paraissent  assez  naturels  et  logiques, 
niais  dans  l’interprétation  des  faciès  de  nombreuses  formations 


552 


COMPTE-RENDU.  SIXIEME  PARTIE 


locales.  A ce  sujet  il  y aura  sans  doute  beaucoup  à rectifier  dans 
mes  Tableaux.  C’était  inévitable  dans  un  travail  synthétique  sur 
un  sujet  aussi  peu  étudié  jusqu’ici. 

J’espère  néanmoins  que  ce  premier  essai  de  classement  homo- 
typique général  pourra  rendre  des  services,  soit  en  montrant  la 
grande  variété  des  faciès  et  leur  distribution  aux  dilférentes 
époques,  soit  en  attirant  l’attention  sur  l’importance  de  Thétéro- 
typie,  et  provoquent  des  critiques  raisonnées  sur  les  points 
fautifs.  Ces  critiques  je  les  souhaites  et  les  réclame;  car  c’est  le 
seul  moyen  de  faire  progresser  les  études  stratigraphiques,  et  de 
nous  procurer  une  synthèse  meilleure  des  temps  géologiques. 


Echelle  chronographique 

DES  TERRAINS 

11  me  reste  à expliquer  les  principes  qui  m’ont  guidé  dans  le 
groupement  hiérarchique  des  terrains,  et  dans  leur  nomen- 
clature. 

Toute  classification  présente  nécessairement  quelque  chose 
d’artificiel,  parfois  d’arbitraire  ; tout  spécialement  un  groupe- 
ment stratigraphique  général.  D’une  part  les  événements  géophy- 
siques et  biologiques  n’ont  pas  été  partout  les  mêmes,  et  leur 
enchaînement  a varié  suivant  les  pays.  De  l’autre  les  coupures, 
que  Ton  est  forcé  d’établir  dans  toute  classification,  sont  beau- 
coup trop  absolues,  et  l’on  ne  peut  pas  tenir  compte  suffisam- 
ment des  transitions  graduelles. 

Malgré  ces  inconvénients,  les  classifications  sont  indispen- 
sables, celle  des  terrains  comme  les  autres.  Si  Ton  veut  se  former 
une  idée  claire  de  la  succession  des  temps  géologiques,  on  ne 
peut  pas  se  contenter  des  groupements  stratigraphiques  régio- 
naux; on  doit  les  comparer  entre  eux.  Mais,  comme  le  montrera 
le  Répertoire  qui  va  suivre,  les  dénominations  locales  sont  si 
nombreuses  qu’il  est  impossible  de  les  connaître  toutes. 

11  faut  pouvoir  les  rapporter  à un  étalon  commun,  conven- 
tionel,  aussi  éclectique  que  possible,  toujours  perfectible,  et 
fondé  sur  des  principes  généraux  et  non  sur  des  circonstances 
locales.  Il  est  évident  qu’une  telle  classification  générale  des 


553 


RGNEVIER.  — CIIRONOGRAPIIE  GEOLOGIQUE 

terrains  devra  se  baser  essentiellement  sur  les  régions  dont  la 
stratigraphie  est  la  mieux  connue,  la  plus  complètement  étudiée; 
mais  devra  tenir  compte  aussi  des  autres  contrées,  où  les 
récentes  études  révèlent  des  circonstances  différentes.  C’est  ici 
que  la  considération  des  faciès  rendra  de  grands  services. 

C’est  une  semblable  synthèse  que  je  me  suis  efforcé  de  réaliser, 
.le  ne  voudrais  limiter  en  rien  la  liberté  scientifique.  Je  n’ai  ab- 
solument pas  le  désir  de  voir  couler  dans  le  même  moule  les 
classifications  stratigraphiques  des  divers  pays.  J’ai  voulu  seule- 
ment offrir  à celles-ci  un  terme  commun  de  comparaison,  un 
standard,  un  étalon  conventionnel  pour  la  mesure  des  temps 
géologiques.  Pour  cela,  tout  en  me  basant  sur  des  principes 
généraux  rationnels,  j’ai  cherché  à tenir  compte  éclectiquement 
des  différents  points  de  vue  nationaux,  ou  individuels. 


GROUPEMENT  HIÉRARCHIQUE 

Conformément  aux  règles  admises  au  Congrès  international 
de  Bologne^  j’ai  adopté  quatre  ordres  de  subdivisions,  subor- 
données les  unes  aux  autres,  et  d’une  valeur  extensive  décrois- 
sante. 

Abstraction  faite  des  temps  archéiques,  mal  définis,  et  peu 
appréciables,  vu  l’absence  de  documents  biologiques,  j’ai  dis- 
tingué : 

3 div.  de  lor  ord.  : Ères  = Groupes;  de  valeur  universelle; 

8 » ad  » ; PÉRIODES  = Systèmes;  valeur  très  générale  encore; 

ag  » 3«  » ; Epoques  = Séries;  valeur  plutôt  européenne  ; 

74»  4®  » : Ages  = Etages;  valeur  seulement  régionale. 

Quant  au  .5®  ordre  (Sous-étages  ou  Assises),  prévu  également 
à Bologne,  il  n’a  plus  qu’une  valeur  purement  locale,  et  j’en  ai 
fait  abstraction  dans  la  classification  générale. 

J’ai  cherché  à donner  aux  étages  une  amplitude  aussi  équiva- 
lente que  possible,  en  me  basant  pour  cela  sur  l’évolution  biolo- 
gique, qui  me  paraît  le  seul  moyen  rationnel  de  mesurer  les 
temps. 

Pour  cette  mesure,  beaucoup  d’auteurs  se  sont  basés  sur 
l’épaisseur  des  sédiments.  C’est  là  un  élément  essentiellement 

Compte-rendu  du  Comjrès  (jcoloyique  de  Bologne,  1881,  p.  92-122. 

G»  CONCH.  GÉOI..  INTEKN. 


36 


554 


COMPTE-RENDU.  SIXIEME  PARTIE 


accidentel  et  variable,  suivant  les  lieux  et  les  faciès,  et  il  me 
paraît  absolument  illusoire  d’y  chercher  une  base  chronomé- 
trique. 

C’est  aussi  sur  les  relations  biolog-iques,  principalement,  que  je 
fais  reposer  le  groupement  hiérarchique  des  subdivisions,  et  non 
point  sur  les  grands  mouvements  de  transgression,  comme  le 
fait  M.  DE  Lapparent  et  en  général  l’école  française.  Les  mouve- 
ments d’exhaussement  et  d’affaissement  du  sol  sont  des  phéno- 
mènes accidentels,  qui  n’ont  affecté  que  des  régions  restreintes, 
et  dont  les  effets  se  sont  produits  à des  moments  différents  selon 
les  pays.  Les  transgressions  et  les  régressions  des  mers  ont  dû 
exercer  une  grande  influence  sur  la  stratigraphie  régionale,  mais 
n’ont  pas  le  caractère  de  généralité  voulu  pour  une  classification 
internationale.  Il  faut  remarquer  toutefois  que  ces  mouvements 
du  sol  influent  sur  la  distribution  géographique  des  êtres,  et  par 
conséquent  aussi  sur  la  modification  des  faunes  et  des  flores; 
mais  ce  n’est  là  qu’une  action  indirecte.  La  seule  base  logique 
de  classification  stratigraphique  internationale  me  paraît  donc 
être  la  base  paléontologique. 

NOMENCLATURE 

Pour  une  classification  générale,  il  importe  d’avoir  une  nomen- 
clature claire,  bien  définie,  utilisable  dans  toutes  les  langues, 
sans  traduction,  mais  avec  de  simples  modifications  conformes 
au  génie  de  chaque  langage.  La  méthode,  qui  consiste  à prendre 
pour  base  les  noms  géographiques  en  leur  adjoignant  une  dési- 
nence homophone,  modifiable  suivant  les  langues,  se  répand  de 
plus  en  plus,  et  je  la  crois  excellente.  En  conséquence,  pour 
tenir  compte  de  critiques  justifiées,  j’ai  renoncé  à certains  noms 
tirés  de  fossiles  (Opalinien,  Gymbicn,  etc.)  qui  ne  manquaient 
pourtant  pas  de  précision.  J’ai  également  abandonné  les  noms 
vulgaires  ou  pétrographiques  (Culm,  Ilouiller,  Corallien),  qui  se 
rapportent  plutôt  à des  faciès  régionaux.  Ces  termes  trouveront 
leur  emploi  dans  les  nomenclatures  locales,  où  tous  les  noms, 
pétrographiques  ou  paléontologiques,  ont  leur  raison  d’être, 
pourvu  qu’ils  aient  une  signification  juste  dans  la  contrée  où 
ils  sont  en  usage. 

11  serait  même  à désirer  qu’on  s’en  tînt  dans  la  stratigraphie 
locale  aux  noms  paléonto-pélvographiqiies  (ex.  calcaire  à..., 
grès  à...  tel  et  tel  fossile,  réellement  habituel  dans  la  localité); 


RENEVIER.  — CIIRONOGRAPHE  GÉOLOGIQUE 


555 


plutôt  que  de  créer,  pour  des  faciès  locaux,  d’âge  souvent 
incertain,  de  nouveaux  termes  homophones,  qui  ne  disent  rien 
par  eux-mêmes,  et  qui  encombrent  la  synonymie. 

D’autre  part,  pour  la  nomenclature  générale,  les  noms  d’origine 
géographique  me  paraissent  décidément  les  meilleurs,  mais,  pour 
désigner  les  étages,  on  devrait  toujours  partir  de  gisements 
classiques  connus,  bien  définis  par  leur  faune  (p.  ex.  Bartonien, 
Barrémien,  Bajocien,  Raiblien,  Wenlockien),  et  non  pas  prendre 
pour  type  des  régions  étendues,  où  sont  représentés  plusieurs 
étages,  que  ces  noms  soient  empruntés  à l’antiquité  ou  à la 
géographie  aciuelle  (ex.  Ouralien,  Juvavien,  Norien,  Ladinien). 
De  tels  noms  sont  très  convenables  pour  désigner  de  grandes 
périodes  (Silurique,  .hirassique),  mais  manquent  décidément  de 
précision  pour  les  subdivisions  de  4®  ordre. 

Dans  les  choix  que  j’ai  dû  faire  entre  de  nombreux  synonymes, 
je  me  suis  réglé  autant  que  possible  sur  la  loi  de  priorité,  toutes 
les  fois  que  les  noms  les  plus  anciens  étaient  suflisamment  clairs 
et  précis,  ou  consacrés  par  l’usage,  et  que  leur  point  de  départ 
n’était  pas  décidément  fautif. 

Certains  auteurs  sont  à cet  égard  trop  restrictifs,  et  voudraient 
exclure  de  la  nomenclature  générale  les  dénominations  basées 
sur  des  formations  terrestres  (p.  ex.  Stéphanien,  Lodévien,  Pon- 
tien),  et  n’acceptent  pour  base  que  des  types  marins.  Cette  res- 
triction ne  me  paraît  pas  justifiée.  L’essentiel  est  que  le  type  du 
nom  soit  précis  et  bien  connu.  On  prend  parfois  ce  prétexte  pour 
créer  de  nouvelles  dénominations,  qui  ne  valent  pas  les  ancien- 
nes. Gardons-nous  de  cette  manie  de  taire  des  noms  nouveaux, 
là  où  ce  n’est  pas  absolument  nécessaire  pour  désigner  des 
choses  réellement  nouvelles.  Je  puis  certifier  que  j’ai  suivi 
moi-même  ce  précepte.  Dans  ma  première  édition  j’avais  créé 
un  petit  nombre  de  termes  indispensables,  mais  dans  mes  ta- 
bleaux actuels,  sur  plus  d’une  centaine  de  noms,  je  n’en  propose 
qu’un  seul  nouveau,  celui  de  Prépliocène,  qui  se  comprend  de 
lui-même,  et  dont  je  dirai  plus  loin  la  raison  d’être. 

Quant  aux  désinences  homophones,  j’estime  de  la  plus  grande 
utilité  de  leur  donner  un  sens  précis,  pour  caractériser  les  divers 
ordres  de  divisions,  et  de  ne  pas  les  employer  indifféremment 
pour  l’un  ou  l’autre  ordre.  Cet  emploi  méthodique  a une  grande 
importance  pour  l’enseignement,  et  ne  limitera  en  rien  la  liberté 


556 


COMPTE-RENDU. 


SIXIÈME  PARTIE 


scientifique,  car  ceux  qui  auraient  des  raisons  pour  attribuer 
une  autre  valeur  ordinale  à un  nom  de  terrain,  n’ont  qu’à  chan- 
ger sa  désinence.  C’est  une  mesure  de  bon  ordre,  qui  a l’avenir 
pour  elle,  et  que  la  routine  seule  pourrait  repousser. 

Tenant  compte  des  usages  les  plus  répandus,  j’ai  employé  les 
désinences  suivantes  : 

ordre  ...aire  = ...âr  (alleni.)  = ...ary  (angl.)  = ...ario  (ital.,  etc.) 
2<5  » ...ique  = ...isch  (ail.)  = ...ic  (angl.)  = ...ico  (ital.,  etc.) 

» ...ien  = ...ian  (allemand  et  anglais)  = ...iano  (ital., etc.) 

Pour  le  S”"®  ordre  de  subdivisions,  ijui  est  d’une  importance 
moindre,  et  [lour  lequel  l’usage  n’a  pas  encore  consacré  une 
désinence  uniforme,  je  n’ai  pas  voulu  en  introduire  une  artifi- 
ciellement. Dans  le  Tertiaire  la  désinence  ...cène  est  en  usageet 
va  très  bien.  Dans  le  Secondaire  et  le  Primaire  on  emploie  géné- 
ralement la  désinance  ...ien,  qu’il  vaudrait  mieux  2ionvoir  réser- 
ver au  4®  ordre.  Il  y a là  une  lacune  de  langage,  que  l’avenir 
comblera  jieut-être.  Je  m’estimerais  déjà  heureux  si  mon  Ghro- 
nograjihe  pouvait  contribuer  à généraliser  l’emploi  méthodique 
des  trois  désinences  ci-dessus. 


Deux  points  de  vue  inverses  régnent  quant  à la  valeur  des 
divisions  de  1®''  ordre  : 

Aecide  d’ORRiGNY  en  avait  fait  complètement  abstraction. 
Il  divisait  immédiatement  en  Périodes,  et  admettait  au  même 
rang  les  Périodes  crétacée,  jurassique,  triasique  et  paléozoïque. 
11  subdivisait  cette  dernière  en  4 étages:  Permien,  Carboniférien, 
Dévonien  et  Silurien;  donnant  à ceux-ci  la  même  valeur  ordinale 
qu’aux  étages  jurassiques  : Bajocien,  Bathonien,  Callovien,  etc. 
Il  admettait  de  même  une  seule  Période  pour  tout  le  Tertiaire, 
ce  qui  pourrait  déjà  mieux  se  comprendre.  C’était  évidemment 
une  exagération  de  la  valeur  des  tem|)s  secondaires,  par  rapport 
aux  autres. 

A l’op[)Osite  se  placent  divers  géologues  anglais  et  améri- 
cains, qui,  influencés  jiar  le  rôle  considérable  que  jouent  chez 
eux  les  terrains  anciens  et  par  la  grande  épaisseur  qu’ils  y attei- 
gnent, voudraient  leur  attribuer  une  valeur  au  moins  égale  aux 
temps  secondaires  et  tertiaires  réunis.  M.  Lapwortii  entre 
autres  préconise  le  groupement  suivant  : 

j Caïnozoïg  = Tertiaire. 

I MÉsozoïc  = Secondaire. 

Deutozoïc  = Dévonique  Carbonique. 
Protozoïc  = Silurique  (av.  Cambrien). 


Néozoïc,  subdivi.sé  en 
Paléozoïc,  subdivisé  en 


RENE  VIER.  — CIIRONOGRAPHE  GEOLOGIQUE 


557 


Entre  deux  points  de  vue  aussi  contradictoires,  sur  la  valeur 
attribuable  aux  subdivisions  des  temps  organkpies,  j’avais  déjà 
pris  dans  ma  première  édition,  avec  la  grande  majorité  des 
auteurs  modernes,  une  position  intermédiaire.  Je  n ai  pas  de 
raison  pour  rn’en  départir,  car  je  me  trouve  d’accord  en  cela 
avec  la  plupart  des  traités  récents,  entre  autres  ceux  de 
MM.  Geikie,  Prestwicii,  de  Lapparent,  Kayser,  etc. 

Je  conserve  donc,  comme  précédemment,  trois  divisions  de 
premier  ordre  : Primaire,  Secondaire,  Tertiaire 
ou  ; Paléozoaire,  Mésozoaire,  Génozoaire, 
précédées  d’une  division  d’ordre  douteux,  qui  même  pour  le 
plus  grand  nombre  serait  anté-organiqm  : Archéique. 

Je  passe  à la  justification  des  subdivisions  que  j ai  admises, 
et  de  leur  nomenclature,  en  remontant  la  série  des  temps,  des 
plus  récents  aux  plus  anciens. 

Ère  tertiaire  ou  CÉNOZOAIRE 

Je  dis  Génozoaire,  et  non  Génozoïque,  comme  c est  1 usage, 
afin  de  caractériser  par  la  désinence  ...aire,  la  valeur  ordinale 
de  la  division.  D’autre  part,  je  préfère  la  forme  douce  Céno..., 
au  radical  dur  Kaïno...  C’est  d’ailleurs  plus  conforme  à la 
construction  des  mots  Pliocène,  Miocene,  Eocene,  etc.  La  racine 
étant  la  meme,  si  l’on  dit  Aamozoaire,  il  faudrait  dire  aussi 
PlioA'crine,  etc. 

Gomme  je  le  feisais  déjà  dans  ma  première  édition,  je  com- 
prends dans  l’Ère  tertiaire  les  Époques  plistocène  et  actuelle. 
Pour  légitimer  ce  point  de  vue,  qui  me  paraît  de  plus  en  plus 
juste,  je  reproduis  ce  que  je  disais  à ce  sujet  dans  mon  texte 
explicatif  de  1874^. 

« 11  n’j  a aucune  modification  organique  importante  entre 
le  Tertiaire  (anc.  style)  et  le  Quaternaire.  Fort  peu  de  types 
disparaissent.  Seuls  les  Mastodontes  cessent  en  Europe,  mais 
ils  persistent  en  Amérique.  11  n’y  a guère  d’apparition  nouvelle, 
sinon  l’homme,  et  encore  son  existence  dans  le  Pliocène  d Italie 
et  de  Belgique  est-elle  affirmée  par  plusieurs.  Les  genres  se 
continuent  presque  tous  les  mêmes  ; un  grand  nondire  d es- 
pèces (de  mollusques)  passent  de  l’un  à l’autre.  Quelle  diffé- 
rence, au  contraire,  entre  les  faunes  et  flores  des  Eres  pri- 

' Üulletin  Soc.  vaudoise  des  sciences  naturelles,  XIII,  p.  232. 


558 


COMPTE-RENDU.  SIXIEME  PARTIE 


maire,  secondaire  et  tertiaire  ! Les  types  organiques  qui  les 
composent  sont  éminemment  différents,  et  quoiqu’on  puisse 
s’attendre  à voir  les  limites  de  ces  trois  Ères  s’effacer  de  plus  eu 
plus,  celles-ci  n’en  resteront  pas  moins  trois  divisions  primordia- 
les, parfaitement  naturelles  au  point  de  vue  paléontologiqiie.  » 

« Du  reste,  cette  opinion  me  paraît  de  plus  en  plus  partagée 
par  les  paléontologistes.  Mon  maître  regretté,  F. -J.  Pictet, 
l’exprimait  déjà  en  1857  L M.  Gervais  est  encore  beaucoup 
plus  explicite  quand  il  dit®  : 

« L’époque  que  l’on  continue,  on  ne  sait  trop  pourquoi,  à 
» appeler  Quaternaire,  comme  si  elle  constituait  une  nouvelle 
» grande  série  de  faunes  et  de  flores,...  » 

» J’ajoute  que  les  usages  sont  très  divers  sur  ce  point  : Acc. 
d’Orbigny  et  M.  G.  Mayer  laissent  à part  l’époque  actuelle,  mais 
joignent  l’Epoque  quaternaire  au  Tertiaire.  Lyell  et  M.  Gaudry 
terminent  le  Tertiaire  au-dessus  du  Plistocène  à Elephas  meri- 
dionalis,  c’est-à-dire  au  milieu  du  Quaternaire  de  la  plupart 
des  auteurs.  Naumann  enfin  subdivise  le  Cénozoïque  en  Quar- 
târ  et  Tertiâr.  Ces  divergences  confirment  ma  thèse  qu’il  n’y  a 
point  là  de  division  primordiale  naturelle.  » 

Depuis  lors  cette  question  a fait  l’objet  d’une  intéressante 
discussion,  au  Congrès  de  Londres 

Mon  point  de  vue  y a été  soutenu  par  M.  Blandford,  et 
combattu  par  divers  confrères.  Les  arguments  que  Ton  m’a 
opposés  ne  m’ont  point  convaincu.  Les  uns  sont  basés  sur  les 
changements  physiques  du  sol  européen  : creusement  des 
vallées,  empiètement  des  glaciers,  etc  ; changements  dont  le 
point  de  départ  est  probablement  bien  antérieur  au  soi-disant 
Quaternaire.  La  principale  objection  consistait  dans  Tappartition 
de  l’homme,  dont  le  moment  est  bien  loin  d’être  certain,  puisque 
plusieurs  découvertes  reporteraient  cet  événement  à l’époque 
pliocène. 

Plus  je  vais  de  Tavant,  plus  je  suis  persuadé  que  ce  que  Ton 
appelle  Quaternaire,  ce  sont  les  formations  terrestres  de  TÉ[)oque 
pliocène  , s’étendant  jusqu’à  maintenant,  c’est-à-dire  l’ensemble 
des  temps  représentés  par  mon  tableau  I. 


* Traité  de  Paléontologie,  IV,  p.  703. 

^ Bulletin  géologique  Fr.  s.  XIX,  p.  95. 
^ Compte  rendu.  Quatrième  session,  p.  233. 


RENEVIER.  — CIIRONOGRAPIIE  GEOLOGIQUE 


559 


L’usaçe  paraissant  prévaloir,  de  plus  en  plus,  de  subdiviser 
l’Ère  tertiaire  seulement  en  deux  Périodes,  je  m’y  suis  conforme 
dans  mes  nouveaux  tableaux;  mais  pour  rester  d’accord  avec  les 
trois  couleurs,  consacrées  par  la  carte  internationale  d’Europe, 
j’ai  réparti  la  Période  néogénique  sur  deux  feudles. 


PÉRIODE  NÉOGÉNIQUE 


Au  nom  de  Néogène,  usité  maintenant  pour  désigner  le  grou- 
pement des  temps  Pliocène  et  Miocène,  j’ajoute  par  motif 
d’ordre  hiérarcliique  la  désinence  de  second  ordre  ...iqiie. ^ 

En  raison  de  sa  répartition  sur  deux  tableaux,  imprimés  sur 
des  papiers  jaunes  de  nuances  différentes,  j’ai  dû  subdiviser  le 
Néogénique  en  deux  Sous-périodes  ; 


n)  NÉOGÉNIQUE  RÉCENT.  Tableau  I,  jaune  pâle,  subdivisé 
en  : 


5 j Holocène  (Gerv.  187‘?) 

6 l [tout  à fait  récent] 

^ S \ 

H / PlISTOCÈNB  (Lyell  184?) 
Ü3  -H  J [beaucoup  plus  récent] 

O A I 

I Pliocène  (Lyell  1833) 

^ \ [plus  de  récent] 


1 Actuel. 

I Palafittien. 

( Acheulien  (Mortil.  1878). 

? Durnténien  (May.-Ey.  1881). 
I Sicilien  (Doderl.  1872). 

l Astien  (Rouv.  1853). 

( Plaisancien  (May.-Ey.  1857). 


Je  ne  veux  pas  expliquer  ici  toutes  ces  subdivisions  et  déno- 
minations ; je  renvoie  pour  cela  au  Répertoire.  Je  dois  seule- 
ment insister  sur  quelques  points  litigieux,  de  méthode  ou  de 

taxinomie.  , 

Je  dis  Plistocène  et  non  Pleistocène,  comme  1 usage  s en 
est  abusivement  introduit,  parce  qu’on  dit  Pliocène.  La  racine 
du  premier  étant  le  superlatif  de  celle  du  second,  il  faut  les 
interpréter  de  la  même  manière.  Il  serait  peut-être  plus  étymolo- 
gique de  dire  Pleistocène,  mais  alors  il  faudrait  dire  Pleiocène 
et  Meiocène  ; en  agir  autrement  est  illogique  ! 

T.e  Sicilien  est  classé  par  MM.  Munier-Giialmas  et  de  Lap- 
PARENT  dans  le  Pliocène,  et  non  dans  le  Plistocène,  comme  on 
le  fait  généralement.  Le  fait  est  que  c’est  un  étage  de  transi- 
tion. de  qui  me  l’a  fait  adjoindre  au  Plistocène,  c’est  son 
synchronisme  presque  certain  avec  une  ancienne  extension  des 
glaciers  ! 


560 


COMPTE-RENDU.  SIXIEME  PARTIE 


Du  reste  Sicilien  est  défini  par  ces  auteurs  de  deux  manières 
différentes.  Dans  la  troisième  édition  du  Traité  de  géologie, 
M.  DE  Lapparent,  lui  donne  un  sens  restreint,  comme  dans  mon 
tableau  I.  Au  contraire,  dans  leur  classification  de  1894  ces 
deux  auteurs  lui  donnent  un  sens  extensif,  en  y assimilant  la 
faune  du  Val  d’Arno  à Mastodon  arvernensis,  tandis  qu’ils  lais- 
sent dans  l’Étage  astien,  le  Fossanien  de  Sacco,  qui  contient 
absolument  la  même  faune. 

Il  y a là  des  difficultée  de  parallélisme  qui  devront  être 
résolues  par  de  nouvelles  études.  C’est  un  des  rares  points  où, 
bien  à contre  cœur,  je  n’ai  pas  pu  m’accorder  entièrement  avec 
mon  collège  de  Lyon,  M.  le  professeur  DepÉret,  dont  j’ai  en 
général  suivi  les  idées,  pour  tout  ce  qui  concerne  les  faunes 
mammalogiques.  Pour  des  terrains  dont  les  plus  beaux  types 
sont  en  Italie,  je  n’ai  pas  cru  devoir  trop  m’écarter  du  point 
de  vue  des  stratigraphes  italiens. 

b)  NÉOGÉNIQUB  ANCIEN.  Tableau  II,  sur  papier  jaune  vif. 

C’est  à peu  près  l’équivalent  du  Molassique  de  mes  anciens 
Tableaux.  Je  le  divise  en  : 

|ï| 

^ PbÉPLIOCÈNB  (Rnv.  1896)  Pontien  (Marny  1869). 


Je  dois  m’expliquer  ici  sur  divers  points  : 

L’étage  supérieur,  Pontien,  forme  un  trait  d’union  entre  le 
Pliocène  et  le  Miocène.  Il  possède  une  faune  mammalogique 
spéciale,  à caractère  intermédiaire;  aussi  est-il  classé  par  l’école 
anglaise  et  allemande  à la  base  du  Pliocène  et  par  l’école  fran- 
çaise au  sommet  du  Miocène.  J’ai  cherché  à rendre  cette  position 
intermédiaire  en  lui  faisant  entre  les  deux  une  place  à part,  jus- 
tifiée par  l’indépendance  et  l’importance  de  sa  faune  à Hippn- 
rion.  En  le  plaçant  dans  le  Tableau  II  je  l’ai  rapproché  du 
Miocène,  mais  j’ai  voulu  manifester  son  affinité  aux  étages 
supérieurs  par  le  nom  de  Prépliocènb,  qui  me  paraît  plus 
heureux  que  celui  de  Mio-Pliocène,  employé  dans  la  même  in- 
tention par  divers  auteurs.  L’inconvénient  c’est  d’en  faire  une 

I Bull.  Soc.  géol.  de  France,  iJ®  5.  XXI,  p.  488. 


[précédant  le  Pliocène] 

Miocène  (Lyell  1833) . . 
[moins  de  récent] 


Tortonien  (May.-Ey.  1857). 
Helvétien  (May.-Ey.  1857). 
Burdigalien  (Depér.  1892). 
Aquitanien  (May.-Ey.  1857) 


RENEVIER.  CSIRONOGR.VPIIE  GÉOEOGIOUE 


561 


Époque,  représentée  par  un  seul  Âge  ou  Étage;  mais  comme  les 
formations  marines  en  sont  encore  fort  mal  connues,  il  se  peut 
que  par  la  suite  celles-ci  donnent  lieu  à une  subdivsion  ou, 
au  contraire,  provoquent  son  rattachement  délinitil  à la  série 
supérieure,  ou  à l’inférieure. 

Quant  au  nom  de  Pontien,  il  a été  critiqué,  comme  basé  sur 
des  formations  estuariales.  Le  nom  de  Messinien  employé  par 
M.  Mayer-Eymar,  n’aurait  pas  cet  inconvénient,  et  serait  plus 
ancien,  mais  il  paraît  douteux  que  les  couches  marines  de  Sicile, 
sur  lesquelles  ce  nom  est  basé,  soient  homotaxes  du  Pontien. 

MM.  DE  Lapparext  et  MuiMer-Cralmas  placent  en  dessous 
du  Pontien  un  Étage  sarmatien.  .le  ne  l’ai  point  admis,  par  la 
raison  que  les  couches  à Cent,  pictim,  sur  lesquelles  il  est 
basé,  paraissent  n’être  qu’un  faciès  esluarial  de  la  partie  supé- 
rieure du  Tortonien.  Ici,  comme  pour  le  Miocene  en  général, 
j’ai  suivi  les  conseils  de  M.  Depéret. 

C’est  encore  pour  me  conformer  aux  idées  de  mon  collègue 
de  Lyon,  que  J’ai  remplacé  le  nom  si  connu  de  Langhien  par 
celui  de  Burdigalien,  proposé  par  lui,  et  adopté  par  le  service 
de  la  carte  géologique  de  France.  Cette  substitution  est  motivée 
sur  le  fait,  affirmé  par  M.  Depéret,  que  les  marnes  blanches  à 
ptéropodes  des  Langhe,  type  du  Langhien,  appartiennent  à un 
niveau  plus  élevé.  Du  reste  la  mollasse  d eau  douce  infeiieuic, 
que  seule  nous  appelions  en  Suisse  Langhien,  ne  correspond 
qu’à  la  partie  inférieure  du  Burdigalien.  La  partie  supérieure 
de  cet  étage  est  représentée  chez  nous  par  le  Muschelsandstein, 
que  mes  précédents  tableaux  confondaient  avec  1 Helvétien. 

Vient  enfin  la  question  de  l’Aquitanien,  qui  se  trouve  à la 
limite  des  Périodes  néogénique  et  nummulitique,  à l’une  ou 
l’autre  desquelles  il  est  réuni  suivant  les  auteurs.  Ici  je  me  suis 
vu  obligé  de  me  séparer  de  mon  excellent  guide,  M.  Depéret, 
qui,  avec  l’école  allemande,  réunit  cet  étage  à l’Oligocène. 
Je  me  suis  peut-être  laissé  impressionner  par  nos  formations 
régionales  de  la  Suisse,  et  du  pied  NW  des  Alpes  en  géné- 
ral, mais  il  m’a  paru  difficile  de  séparer  l’Aquitanien  de  notre 
série  mollassique,  pour  le  rejeter  dans  la  Période  nummuli- 
tique, dont  son  faciès  habituel  est  si  parfaitement  différent.  J ai 
donc  adopté  de  préférence  le  point  de  vue  de  M.  le  D""  hALLOT, 
directeur  du  musée  de  Bordeaux,  qui  vit  au  milieu  des  plus 


562 


COMPTE-RENDU. 


SIXIÈME  PARTIE 


beaux  types  marins  de  rAquitanien,  et  préconise  leur  rattache- 
ment au  Miocène. 

Je  suis  prêt  .à  reconnaitre  toutefois  que  c’est  encore  là  un  de 
ces  étag-es  transitifs,  qu’il  faudrait  laisser  flottant  aux  confins 
des  deux  Périodes. 


PÉRIODE  NUMMUI.ITIQUE 


Dite  aussi  Eoçjène.  Tableau  III,  sur  papier  jaune  foncé. 

En  plaçant  au  dessous  de  l’Aquitanien  la  ligne  de  séparation 
entre  les  deux  Périodes  tertiaires,  j’ai  conservé  au  Nummulitique 
les  limites  qu’il  avait  déjà  dans  mes  anciens  Tableaux.  Je  main- 
tiens également  ce  nom  de  Nummulilique,  qui  est  parfaitement 
approprié,  très  caractéristique,  plus  ancien  et  beaucoup  mieux 
connu  que  la  dénomination  qui  lui  a été  substituée  par  divers 
auteurs.  Eogène  a en  outre  le  grave  inconvénient  de  se  con- 
fondre facilement  avec  Eocène,  et  de  plus  d’avoir  une  étymo- 
logie absurde.  Je  comprends  Néogène  (nouvellement  formé), 
mais  Eogène  (aurore  formée)  c’est  ridicule  ! On  aurait  dû  dire 
Paléogène,  mais  ici  encore  il  y aurait  trop  de  similitude  avec 
Paléocène  et  Paléozoïque.  Pourquoi  donc  ne  pas  conserver  le 
bon  vieux  nom  de  Nummulitique,  bien  distinct,  rigoureusement 
exact,  et  homophone  avec  les  autres  noms  de  périodes. 


Ea  Période  nummulitique  se  subdivise  très  naturellement  en 
trois  Époques,  comme  suit  ; 


<3 


J 

13 


Oligocène  (Beynch  tssi). 

[peu  de  récont] 

Eocène  (Lyell  1833)  . . . 
[aurore  du  récent] 

Paléocène  (Schimperi874) 
[eocène  ancien] 


Rupélien  (Dumont  1849). 
Tongrien  (Dumont  1839). 

Bartonien  (May.-Ey.  1865) 
Lutétien  (Lappar.  1883). 
Suessonien  (Orb.  1852). 
Thanétien  (Rnv.  1873). 
Montien  (Dewalque  1868). 


A part  l’étage  inférieur,  qui  résulte  de  découvertes  récentes, 
ce  sont  les  mêmes  divisions  que  dans  mon  tableau  de  1873, 
mais  avec  des  noms  pour  la  plupart  différents,  nécessités  par 
les  raisons  que  je  vais  énumérer. 

Pour  les  divisions  de  troisième  ordre,  j’ai  substitué,  aux  déno- 
minations en  ...ien  de  d’Orbigny,  les  expressions  très  répandues 
maintenant  de  Oligocène,  Eocène,  Paléocène,  homophones  aux 
noms  d’époques  du  Néogénique. 


RENEVIEU.  — GIIRONOGRAPIIE  GEOLOGIÇ^UE 


563 


Par  suite  de  la  place  attribuée  à TAquitanien,  l’Oligocène  se 
trouve  réduit  à deux  étages,  pour  lesquels  j’ai  adopté  la  termi- 
nolot>'ie  belge  et  allemande,  décidément  plus  ancienne  et  mieux 
appropriée.  En  effet  Rupélien  date  de  1849,  et  son  synonyme 
Stampien  seulement  de  1853.  Le  premier  nom  est  basé  sur  le 
type  bathyal,  le  second  sur  le  type  littoral  de  1 étage. 

Quant  à Tongrien,  créé  par  Dumont  en  1839,  pour  désigner 
l’ensemble  de  l’Oligocène  + le  Boldérien,  il  fut  restreint  par 
le  même  auteur  en  1849  à l’Oligocène  inférieur  seul.  C’est  dans 
ce  sens  qu’il  est  employé  en  Belgique  et  en  Allemagne,  pour 
désio-ner  l’étage  des  gypses  de  Montmartre,  c’est-à-dire  le  San- 
noisien  et  la  majeure  partie  du  Ludien  de  Münier-Ciiaemas  et 
nE  Lapparext  ; c’est  le  Sestien  de  Boeville  et  de  mon  Tableau 
de  1873,  en  même  temps  que  le  Ligurien  de  Mayer-Eymar. 
C’est  donc  à tort  que  d’Orbigny  a transporté  ce  nom  à l’Oligo- 
cène supérieur  et  moyen,  à l’exclusion  des  gypses,  qu’il  laissait 
dans  son  Parisien  (Eocène). 

Entre  le  Tongrien  (s.  str.)  et  le  Bartonien,  je  ne  vois  pas 
qu’il  y ait  place  pour  un  étage  Ludien.  Si  plus  tard  on  eu 
reconnaissait  la  nécessité,  il  devrait  être  formé  aux  dépends  du 
Bartonien  supérieur,  et  comprendrait  le'  calcaire  de  Saint-Ouen. 

Le  Bartonien  a le  privilège  d’être  admis  dans  toutes  les 
classifications  modernes.  C’est  comme  un  pilier  inébranlable, 
qui  n’est  pas  sujet  à contestation. 

Quant  au  Lutétien,  il  n’est  pas  discuté,  non  plus.  C’est  l’âge 
du 'calcaire  grossier  de  Paris  = Parisien  inf.  de  d’Orbigny.  On 
lui  a seulement  donné  un  nom  plus  précis  {Lutetia  est  le  nom 
ancien  de  Paris).  Dans  mon  tableau  de  1873  je  Tavais  désigne 
par  le  nom  belge  de  Bruxellien,  qui  est  moins  approprié,  puis- 
qu’il ne  correspond  qu’au  calcaire  grossier  inférieur.  J’y  renonce 
volontiers,  les  Parisiens  paraissant  s’accorder  pour  employer 
le  terme  Lutétien. 

La  limite  entre  TEocène  et  le  Paléocène  n’est  pas  toujours 
fixée  au  même  niveau.  Je  m’en  suis  tenu  à l’usage  français  et 
anMais.  M.  von  Kœnen  descend  un  peu  cette  limite,  et  com- 
prend encore  dans  TEocène  le  London-clay  et  les  sables  de 
Cuise.  La  nouvelle  légende  de  la  carte  géologique  de  Belgique 
restreint  le  nom  de  Paléocène  à l’Étage  montien  seul. 


564 


COMPTE-RENDU. 


SIXIÈME  PARTIE 


Pour  1 étag-e  supérieur  du  Paléocène,  je  reprends  le  nom  de 
Suessonien  de o’ürisigny,  qui  est  le  plus  ancien.  Je  ne  vois  pas 
de  raison  pour  le  démembrer,  comme  font  MM.  Mijnier  et  de 
Lapparent,  en  Yprésien  et  Sparnacien,  lesquels  ne  sont  en  défi- 
nitive que  deux  faciès  d’un  même  étage  ; non  plus  que  pour  le 
remplacer  par  le  Londonien  de  M.  Mayer-Eymar,  comme  je 
l’avais  fait  dans  ma  première  édition. 

Le  Thanétien  paraît  participer  au  privilège  d’être  accepté 
par  tous. 

Enfin,  quant  au  Montien,  son  introduction  a été  rendue  néces- 
saire par  la  découverte,  relativement  récente,  à la  base  du  Ter- 
tiaire belge,  du  calcaire  grossier  de  Mons,  si  analogue  à celui 
de  Palis,  quoique  bien  plus  ancien.  La  plupart  des  auteurs  y assi- 
milent le  calcaire  pisolitique  de  Paris,  dont  la  faune  est  encore 
très  mal  connue,  mais  paraît  s’en  rapprocher. 

MM.  DE  Lapparent  et  Munier-Ciialmas  placent  le  Montien 
à la  fin  du  Crétacique,  à titre  de  Danien  supérieur,  mais  celte 
manière  de  voir  est  repoussée  énergiquement  par  tous  les 
géologues  beips,  et  par  la  plupart  des  Parisiens.  Si  la  place 
du  calcaire  pisolitique  peut  sembler  discutable,  celle  du  cal- 
caire de  Mons,  dont  la  faune  a été  si  bien  décrite  et  figurée 
par  MM.  Cornet  et  Briart,  paraît  incontestablement  appartenir 
à la  base  du  Tertiaire.  Toutefois  il  y a là  encore  un  indice 
de  transition  entre  les  deux  Ères  tertiaire  et  secondaire. 


Ère  secondaire  ou  MÉSOZOAIRE 

A part  la  divergence  de  détail  que  je  viens  de  mentionner  à 
propos  du  Montien,  on  est  très  généralement  d’accord  sur  les 
limites  de  1 Ère  secondaire,  qu’on  subdivise  habituellement  en 
trois  périodes  : Crétacique,  Jurassique  et  Triasique. 


PÉRIODE  CRÉTACIQUE 

Malgré  l’usage  ancien  de  dire  Crétacé,  j’applique  à ce  nom 
la  désinence  ...iqiie  des  divisions  de  deuxième  ordre.  Cette  mé- 
thode se  répand  graduellement,  et  j’espère  qu’elle  finira  par 
prévaloir  sur  l’usage  traditionnel. 


RENEVTER.  — CïJRONOGRAPTTK  GEOI^OGIQUE 


565 


Le  Congrès  de  Bologne  a consacré  la  couleur  verte  pour  re- 
présenter "le  Grétacique,  mais  en  admettant  l’emploi  de  nuances 
diverses  pour  les  subdivisions.  Vu  1 importance  de  cette  période 
et  son  nombre  d’étages,  je  l’ai  répartie  sur  deux  tableaux,  l’un 
vert  clair  et  l’autre  vert  foncé. 


a)  CRÉTACIQUB  RÉCENT.  Tabl.  IV,  sur  papier  vert  clair. 

Beaucoup  d’auteurs  coupent  ainsi  la  Période  crétacique  en 
deux  moitiés,  mais  ils  placent  souvent  la  ligne  de  séparation  au 
dessus  de  l’Albien.  J’estime  au  contraire  que  l’Etage  albien  a 
ses  principales  affinités  paléontologiques,  non  avec  le  Néoco- 
mien, mais  avec  le  Cénomanien,  et  forme  avec  lui  une  Série 
crétacique  moyenne  très  naturelle'*,  assez  distincte  de  la  Séiie 
crétacique  supérieure  ou  Sénonien  (s.  lat.').  Le  seul  point  sur 
lequel  j’aie  hésité,  c’est  la  place  à attribuer,  dans  l’une  ou  dans 
l’autre,  au  Turonien,  qui  leur  sert  de  transition. 

Je  me  suis  arrêté  au  groupement  suivant  : 


m 

13 

& 

w a 

9 H 


< 

■H  « 

Ph 

O 


sup.  ou  SÉNONIEN  . 
(Orb.  1843.) 


inoy.  ou  CÉNOMANIEN  . 
(Orb.  18o2.) 


Danien  (Desor  1850). 
Campanien  (Coq.  1857). 
Santonien  (Coq.  1837). 
Turonien  (Orb.  1843). 

[ Rotomagien  (Coq.  1837). 
I Vraconnien  (Rnv.  1867). 
[ Albien  (Orb.  1842). 


La  nomenclature  ci-dessus  est  celle  de  d’Oruigny,  complétée 
par  CoQUAND  et  généralement  usitée  en  France  ; mais  je  sup- 
prime quelques-uns  des  étages  de  ce  dernier,  qui  n’avaient  que 
la  valeur  de  faciès. 

Quant  aux  divisions,  voici  quelques  explications. 

Danien.  Je  conserve  à cet  étage  l’extension  que  son  auteur 
Desor  lui  avait  donnée.  J’y  comprends  en  conséquence  les  deux 
sous-étages  Garumnien  et  Maastriebtien. 

Campanien.  C’est  le  niveau  fort  bien  connu  de  la  craie  à 
Belemnitelles  de  Meudon,  de  Cliampagne,  elc.,  bien  défini  par 
CooGAND.  Je  ne  comprends  pas  que  MM.  Munier-Chalmas  et 
UE  Lappare.xt  aient  abusivement  remplacé  ce  nom  par  celui  de 
Aturien,  sans  tenir  aucun  compte  de  la  loi  de  priorité.  Si  chaque 
auteur  voulait  substituer  ainsi,  selon  sa  fantaisie,  de  nouveaux 

' Renevier,  Faune  de  Clievük,  p.  201.  [Bnll.  vaud.  sc.  nal.  IX,  1867.) 


S66 


COMPTE-RENDU.  SIXIEME  PARTIE 


noms  aux  anciens,  sous  prétextes  de  légères  modifications  de 
limites,  nous  aboutirions  à la  Tour  de  Babel. 

Santonien.  Même  observation  relativement  au  nouveau  nom 
de  Ernschérien,  des  mêmes  auteurs.  Ils  réunissent,  il  est  vrai, 
sous  ce  vocable  mal  sonnant,  les  deux  étages  de  Coquand  : 
Santonien  et  Goniacien  ; mais  il  y a lontemps  qu’on  avait  pro- 
posé cette  réunion  sous  le  nom  du  plus  important  des  deux, 
Santonien.  Gotteau  en  usait  ainsi  dans  la  Paléontologie  fran- 
çaise. J’avais  consacré  la  meme  contraction  dans  mon  tableau 
crétacé  de  1873.  Beaucoup  d’autres  auteurs  avaient  agi  de 
même.  Il  n’y  avait  absolument  pas  lieu  à introduire  une  nou- 
velle dénomination. 

Turonien.  Je  conserve  comme  la  plupart  des  auteurs  cet 
ancien  étage  de  d’Orbigxy,  comprenant  les  deux  sous-étages  de 
Goquand  ; Angoumien  et  Ligcrien.  On  a signalé  depuis  quelques 
années  ses  affinités  paléontologiques  de  plus  en  plus  frappantes 
avec  les  étages  supérieurs  ; c’est  ce  qui  m’a  décidé  à le  com- 
prendre dans  le  Sénonien  plutôt  que  dans  le  Grétacique  moyen. 
11  joue  en  tout  cas  un  rôle  transitionnel. 

Rotomag^en.  Usant  du  mot  Génomanien  (s.  lat.)  pour  la 
série  crétacique  moyenne,  j’ai  naturellement  recouru  au  nom 
créé  par  GoyuAXD  pour  en  désigner  l’étage  supérieur.  En  re- 
vanche, j’ai  supprimé,  comme  étage,  le  Garentonien  du  même 
auteur,  qui  n’en  est,  au  point  de  vue  biologique,  qu’une  petite 
subdivision  supérieure.,  sans  importance  et  sans  généralité. 

Vraconnien.  L’étage  à Schlœnbachia  inflata,  méconnu  au 
nord  de  la  France,  oii  il  est  habituellement  réuni  au  précédent, 
joue  un  rôle  paléontologique  si  important:  dans  le  Jura  (Vra- 
conne),  dans  les  Alpes  (Cheville,  etc.)  en  Allemagne  (Flammen- 
mergel),  en  Angleterre  (Up.  Greensand),  et  jusque  sur  la  côte 
occidentale  de  l’Afrique,  que  je  revendique  pour  lui  le  droit  d’é- 
tage. Sa  faune  présente  d’ailleurs,  sur  plusieurs  points,  beaucoup 
plus  d’affinité  avec  celle  de  l’Albien,  qu’avec  la  faune  du  Boto- 
magien,  de  sorte  qu’on  le  nomme  très  souvent  Gault  supérieur  L 
G’est  donc  un  Étage  distinct,  important  par  sa  vaste  extension, 
transitif  entre  le  Rotomagien  et  l’Albien,  et  qui  entraîne  la 
réunion  de  ce  dernier  à la  Série  cénomanienne.  Hébert  avait 
parfaitement  reconnu  ce  fait,  et  l’a  plusieurs  fois  proclamé. 

I Renevter,  Faune  de  Cheville,  p.  195. 


RENEVIER.  CIIRONOGRAPIIE  GEOLOGIOITE 


567 


Albien.  Encore  un  étage  de  d’Orbigny,  qui  a le  privilège 
d’être  conservé  par  tous  les  auteurs.  Le  nom  de  Gault,  par 
lequel  on  le  désigne  très  souvent,  ne  devrait  être  appliqué  qu  à 
son  type  bathyal,  tel  qu’il  existe  au  sud  de  l’Angleterre  et  sur 
la  bordure  occidentale  du  Bassin  de  Paris. 

b)  CRÉTACIQUE  ANCIEN.  Tableau  V,  sur  papier  vert  foncé. 

Le  Crétacique  inférieur,  généralement  connu  sous  le  nom  de 
Néocomien  (s.  lat.),  forme  paléontologiquement  un  groupe  très 
naturel.  L’importance  de  cette  époque  a poussé  quelques  auteurs 
à en  faire  une  Sous-période,  ou  même  une  Période  à part.  Si  cette 
idée  venait  à prévaloir,  on  pourrait  le  nommer  Néocique,  pour 
lui  appliquer  la  désinence  de  second  ordre  et  le  distinguer  du 
Néocomien  (s.  str.).  .le  me  suis  arrêté  au  groupement  suivant  : 

Aptien  (Orb.  1842). 

Rhodanien  (Rnv.  1854). 


J’emploie  le  terme  Ubgonien  dans  un  sens  plus  étendu  que 
ne  l’entendait  Alcide  d’Orbigny.  Le  grand  massif  calcaire 
d’Orgon,  origine  du  nom,  est  reconnu  maintenant  comme  le  type 
récifal  de  tout  le  Néocomien  supérieur,  y compris  l’Aptien.  On 
ne  peut  donc  plus  employer  Urgonien  comme  nom  d’étage, 
mais  je  ne  vois  aucun  incovénient  à conserver  ce  nom  pour 
désigner  les  trois  étages  supérieurs,  qui  dans  les  Alpes  et  le 
Jura  se  présentent  fréquemment  sous  ce  faciès  spécial,  consti- 
tuant une  même  masse  calcaire  difficile  à subdiviser.  G est  ce 
que  CoQUAXD  avait  nommé  par  contraction  Urg-Aptien,  nom 
que  j’avais  employé  en  18/3  à titre  provisoiie. 

Aptien.  Le  type  bathyal  d’Apt,  qui  a donné  son  nom  à 
l’étape,  est  relativement  rare.  11  me  paraît  indiscutable  que  cet 
étage  est  représenté  en  Provence,  dans  l’Isère,  dans  les  Alpes 
suisses,  etc.,  par  la  partie  supérieure  du  calcaire  urgonien 
(Obérer  Schraltenkalk). 

Rbodanien.  Cet 

^ I 1 1 I 1*’  » M 

constaté  à la  Perte-du-Rhône,  dans  le  Jura,  la  ilaute-Alarne, 


) Barrémien  (Coq.  1861). 
f Hauterivien  (Ilnv.  187.1). 
I Valangien  (Desor.  1853). 
[ Berriasien  (Coq.  1876). 


568 


COMPTE-RENDU. 


SIXIÈME  PARTIE 


l’île  de  Wight,  l’Espagne,  etc.  D’Orbigny  le  comprenait  dans 
son  Urgonien;  Hébert  de  même;  tandis  que  beaucoup  d’auteurs 
le  réunissent  à l’Aptien.  Sa  grande  extention  géographique  et 
l’intérêt  de  sa  riche  l'aune  transitive  légitiment  la  valeur  d’étage 
que  je  lui  attribue.  M.  de  Lapparent  i fait  du  Rhodanien  un 
sous-étage  supérieur  du  Barrémien,  mais  il  place  à la  base  de 
l’Aptien  le  Bedoulien,  qui  est  le  type  pélagal  du  Rhodanien. 

Barrémien.  Coquand  a donné  ce  nom  au  type  pélagal  de 
rUrgonien  inférieur.  Nous  en  connaissons  le  type  littoral  dans 
le  Jura,  sous  forme  de  marno-calc.  jaune  à Goniopygus  peltatiis 
et  Pseudocidaris  clunifera  ; ainsi  que  le  type  récifal,  calcaire 
blanc  à lieqiiienia  ammonia. 

Hauterivien.  Etage  supérieur  du  Néocomien  [s.  sir.).  Quoi- 
que sa  valeur  d’étage  soit  assez  généralement  reconnue,  MM. 
DE  Lapparent  et  Munier-Ciialmas  n’en  font  qu’un  sous-étage. 
C’est  du  reste  alfaire  d’appréciation,  suivant  l’importance  du 
développement  local. 

Valangien.  Les  français  écrivent  en  général  Valenginien  ! 
Fm  Suisse,  où  le  nom  a été  créé,  nous  disons  toujours  Valan- 
gien.  L’auteur  de  cet  étage.  Desor,  emploie  il  est  vrai  les  deux 
formes,  mais  Valanginien  ne  se  trouve  que  dans  le  titre  de  sa 
notice  tandis  qu’à  la  page  177  il  dit  positivement  : « Je  pro- 
pose de  le  désigner  sous  le  nom  de  Valangien.  » Ce  vocable  est 
d’ailleurs  plus  bref,  ce  qui  est  un  avantage.  En  tout  cas  la 
racine  du  nom  est  Valan , non  Valen 

Berriasien.  Coouand  a donné  ce  nom  aux  calcaires  de 
Berrias  (Ardèche),  dont  la  faune  avait  été  mise  en  lumière 
par  PiCTET.  Quelques  auteurs  veulent  maintenant  placer  cette 
assise  au  sommet  du  Jurassique,  dans  le  Portlandien  (ou  Titho- 
nique).  Avec  Pictet,  Kilian,  etc.,  j’estime  que  sa  faune  a au 
contraire  de  plus  grandes  affinités  avec  le  Valangien,  tout  en 
présentant  un  caractère  transitionnel  entre  les  deux  Périodes. 
Nous  en  connaissons  le  type  littoral  dans  le  Jura,  où  il  est 
toujours  appelé  Valangien  inférieur. 

Je  suis  d’ailleurs  assez  disposé  à admettre  que  le  Purbeck 
supérieur  d’Angleterre  en  est  le  type  limnal. 

* Traité  de  (jéoL,  3'  édit.  p.  1138.  — ® Bull.  sc.  nat.  Neuch.  III,  p.  172. 


RENEVIER.  — GIIRONüGRAPHE  GEOLOGIQUE 


569 


PÉRIODE  JURASSIQUE 

Dans  ma  première  édition  j’avais  distingue  le  Lias  comme 
Période  à part,  selon  l’usage  de  beaucoup  d’auteurs,  en  Angle- 
terre surtout.  Au  point  de  vue  paléontologique  la  question  est 
discutable,  mais,  pour  me  conformer  aux  conventions  du  Congrès 
de  Bologne,  je  les  réunis  maintenant  en  une  seule  Période,  avec 
la  couleur  conventionnelle  bleue.  Vu  le  grand  nombre  des  éta- 
ges, je  répartis  ceux-ci  sur  deux  tableaux  de  nuances  différentes. 

a)  JURASSIQUE  RÉCENT.  Tableau  VI,  sur  papier  bleu  clair. 

C’est  le  Jurassique  proprement  dit,  appelé  souvent  aussi 
Oolitique,  terme  pétrographique  qui  doit  être  rejeté,  puisqu’on 
a des  faciès  oolitiques  de  tout  âge.  La  plupart  des  auteurs 
modernes  subdivisent  cet  ensemble  en  Malm  et  Dogger,  mais 
on  est  loin  d’être  d’accord  sur  les  limites  de  ces  deux  sections. 
Beaucoup  d’auteurs  font  du  Dogger  l’exact  correspondant  du 
Brauner  Jura  de  Quenstedt,  et  y comprennent  par  conséquent 
le  Callovien  et  le  Divésien.  D’autres  au  contraire  placent  la 
ligne  de  démarcation  sous  le  Callovien,  ou  entre  lui  et  le 
Divésien.  Plusieurs  enfin,  admettent  une  subdivision  moyenne, 
comprenant  les  étages  : Argovien,  Divésien  et  Callovien.  En  rai- 
son de  leurs  affinités  paléonlologiques,  je  me  suis  arrêté  à ce 
dernier  parti,  qui  a en  outre  l’avantage  de  donner  plus  d équi- 
valence aux  divisions  de  troisième  ordre.  J’ai  désigné  cette  série 
moyenne  par  le  terme  Oxfordien,  pris  dans  son  sens  large,  tel 
qu’il  a été  entendu  à l’origne,  jusqu’en  1846.  C’est  alors  que 
d’Orbigny  en  a détaché  le  Callovien,  qu  il  appelait  en  premier 
lieu  Kellovien.  Subséquemment,  on  a même  restreint  le  nom  de 
Oxfordien  à l’étage  supérieur  seul.  Vu  ces  variations,  ce  nom  ne 
peut  plus  être  appliqué,  sans  confusion,  a 1 un  des  trois  étages, 
mais  il  est  excellent  pour  l’ensemble. 

J’ai  donc  admis  le  groupement  suivant  : 

{Portlandien  (Brongn.  1829). 
Kiméridgien  (Orb.  1847). 
Séquanien  (Marcou  1848). 

I Argovien  (Marcou  1848). 
Divésien  (Rnv.  1874). 
Callovien  (Orb.  1846). 

IBathonien  (Omalius  1843). 
Bajocien  (Orb.  1846). 
Aalénien  (May.-Ey.  1864). 

37 


6®  CONGR.  GÉOL,  INÏERN. 


570 


COMPTE-RENDU.  SIXIEME  PARTIE 


Je  n’ai  que  peu  d’explications  à donner  relativement  aux 
étag-es. 

Portlandien.  Je  conserve  le  plus  ancien  nom  donné  à ce 
dernier  étage  du  Jurassique  ; ce  nom  est  basé  sur  le  type  littoral. 
Le  nom  de  Titlionique  en  représente  le  type  pélagal  alpin;  celui 
de  Purbeckien,  les  types  terrestres. 

Kiméridgien.  L’étage  et  le  nom  ne  donnent  lieu  à aucune 
contestation.  On  écrit  souvent  Kimmé....,  mais  il  paraît  que 
c’est  contraire  à la  vraie  orthographe  du  nom  géographique. 

Séquanien.  Cet  étage  correspond  à peu  près  à l’ancien 
Corallien  de  d’Orbigny.  Depuis  qu’il  a été  reconnu  qu’il  y a 
des  Coralliens  (types  récifaux  coralligènes)  à tous  les  niveaux 
du  Malm,  ce  nom  ne  peut  plus  être  conservé  que  comme  nom 
de  faciès.  On  a successivement  détaché  de  l’étage  les  calcaires 
coralliens  se  rapportant  à d’autres  niveaux,  et  l’on  a un  peu 
élargi  le  sens  du  nom  Séquanien,  donné  primitivement  par 
M.Marcou  aux  calcaires  astartiens.  Je  groupe  ici  trois  étages  de 
mon  tableau  de  1874,  qui  ne  sont  que  des  faciès  différents,  à peu 
près  de  même  âge.  Le  Rauracien  paraîtrait,  d’après  les  der- 
nières études  de  M.  Rollier,  n’être  que  le  type  récital  de 
l’Argo  vieil. 

Argovien.  Etage  supérieur  de  la  Série  oxfordienne,  auquel 
divers  auteurs  modernes,  entre  autres  MM.  de  Lapparent  et 
Munier-Ciialmas,  appliquent  exclusivement  le  nom  d’Étage 
oxfordien.  Le  type  primitif  de  ce  dernier  nom  est  au  contraire 
l’Oxford-clay,  c’est-à-dire  le  Divésien  ; mais,  comme  je  l’ai 
dit  ci-dessus,  ce  serait  une  source  de  confusion  de  conserver 
Oxfordien  comme  nom  d’étage. 

Divésien.  J’avais  créé  ce  nom  en  1874  pour  l’étage  moyen 
de  la  série  oxfordienne,  comprenant  l’argile  de  Dives,  l’Oxford- 
clay  et  les  Ornatenthone.  Le  sous-étage  Neuvisyen  de  M.  de 
Lapparent,  c’est-à-dire  le  niveau  à Gard,  cordatiirn,  me  paraît 
devoir  s’y  rattacher  aussi,  plutôt  qu’à  l’ Argovien. 

Callovien.  Dans  mon  ancien  tableau  j’avais  inscrit  cet  étage 
sous  son  nom  primitif  de  Kellovien,  que  d’Orjiigny  avait  créé  en 
1844,  et  changé  deux  ans  plus  tard  en  Callovien.  La  forme 
latine  ayant  prévalu,  je  me  conforme  à l’usage.  L’étage  n’est 
d’ailleurs  contesté  par  personne. 


RENEVIER.  — CIIRONOGRAPHE  GEOLOGIQUE  571 

Bathonien.  D’Omalius,  en  créant  ce  nom,  lui  avait  donné 
une  acception  plus  étendue,  = Dogger.  C’est  le  sens  que  je  lui 
avais  conservé  dans  mon  tableau  de  1874.  En  1849  d’Orbigny 
avait  restreint  ce  nom  à l’étage  supérieur  du  Dogger  seul.  Ce 
sens  restreint  ayant  prévalu,  et  étant  généralement  adopté,  je 
m’y  conforme,  renonçant  volontiers  à la  subdivision  en  Brad- 
fordien  et  Vésulien,  lesquels  représentent  plutôt  deux  faciès. 

Bajocien.  Étage  moyen  du  Dogger,  accepté  sous  ce  nom 
dans  toutes  les  classifications,  mais  dont  la  base,  niveau  à 
Ilarp.  Murchisonæ,  doit  être  détachée,  selon  l’avis  de  beaucoup 
d’auteurs. 

Aaléuieu.  Étage  inférieur  du  Dogger,  qui  forme  transition 
au  Lias.  Dans  mon  tableau  de  1874  je  n’y  avais  compris  que  le 
niveau  à Ilarp.  Murchisonæ,  laissant  celui  à Harp.  opahnum  au 
sommet  du  Lias.  Dès  lors  l’usage  opposé  m’a  paru  prévaloir  ; 
d’autre  part  j’ai  constaté  dans  les  Alpes  l’union  intime,  parfois 
même  la  fusion,  de  ces  deux  zones.  Je  me  conforme  donc  à 
l’usage  en  les  réunissant. 

b)  JURASSIQUE  ANCIEN  ou  LIASIQUE.  Tableau  VII,  sur 
papier  bleu  foncé. 

Dans  ma  première  édition,  j’avais  admis  le  Liasiqiie  comme 
division  de  2**  ordre.  Tout  en  me  conformant  maintenant  à l’u- 
sage, qui  prévaut,  de  n’en  faire  qu’une  Époque  de  la  Période 
jurassique,  je  dois  émettre  des  scrupules.  J’ai  1 impression  très 
formelle  qu’au  point  de  vue  paléontologique  c’est  une  division 
plus  importante,  méritant  de  former  au  moins  une  Sous- 
période.  La  classe  des  reptiles  n’y  est-elle  pas  représentée  par 
des  types  assez  spéciaux  ; les  Ammonites  par  des  familles  par- 
ticulières et  très  différentes  de  celles  du  Jurassique  ! 

Le  Lias  doit  avoir  eu  une  durée  comparable  à celle  du  Trias. 

Les  cinq  étages  que  j’y  distingue  sont  assez  généralement 
adoptés.  Je  les  groupe  selon  leurs  analogies  en  trois  sections, 
pouvant  avoir  à peu  près  la  valeur  d’Époques. 

I Toarcien  (Orb.  1849). 

I Pliensbachien  (0pp.  18S8). 
ou  Sinémurien  (Orb.  1849). 

I Hettangien  (Rnv.  1864). 
j Rhétien  (Gümb.  1861). 


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Supra-Lias 


Lias  pp.  dit 
Inpra-Lias 


572  COMPTE-RRNDU.  — SIXIEME  PARTIE 

Le  Lias  originel  anglais  correspond  presque  exactement  à 
l’Étage  sinéinurien  de  d’Orrigny.  Cet  auteur  a méconnu  ce  fait, 
et  voulant  donner  des  noms  homopiiones  aux  trois  étages,  qu’on 
distinguait  alors  en  Lias  supérieur,  moyen  et  inférieur,  il  eut 
la  malchance,  ou  la  maladresse,  d’appliquer  le  nom  de  Liasien 
au  Lias  moyen,  plutôt  qu’à  l’inférieur,  qui  seul  pouvait  le  porter. 

Dé  divers  côtés  on  s’est  élevé  contre  cette  fausse  applica- 
tion. Déjà  en  1858,  Oppel  avait  proposé  de  remplacer  Liasien 
par  Pliensbachien  L En  1864  M.  Mayer-Eymar  créa  dans  le 
même  but  le  terme  de  Charmouthien  Enfin  en  1872  Leymerie^ 
proposait  à son  tour  le  nom  de  Cymbien,  que  j’adoptai  dans 
mon  Tableau  de  1874.  Leymerie  allait  plus  loin,  il  voulait  même 
reporter  au  Sinémurien  la  dénomination  malheureuse  de  Liasien, 
ce  qui  aurait  augmenté  la  confusion.  En  présence  de  ces  diver- 
gences, la  seule  chose  à faire,  c’est  d’obéir  à la  loi  de  priorité, 
en  adoptant  le  terme  Pliensbachien. 

Toarcien.  Ce  nom,  généralement  admis,  est  pris  ici  dans  un 
sens  restreint,  par  l’exclusion  du  niveau  à Harp.  opalinum, 
passé  à l’Aalénien.  M.  Mayer-Eymar  avait  proposé  pour  ce  sens 
restreint  la  forme  française  Thouarsien,  que  j’avais  adoptée  en 
1874.  J’y  renonce  très  volontiers,  vu  l’usage  prédominant. 

Pliensbachien.  C’est  le  Liasien  de  d’Orbigny,  ou  le  Charmou- 
thien  de  M.  Mayer-Eymar.  Ce  dernier  nom  est  conservé  à tort 
par  MM.  Munier-Chalmas  et  de  Lapparent,  malgré  le  droit  de 
priorité  du  nom  donné  par  Oppel. 

Sinémurien.  C’est  l’étage  de  d’Orbigny,  restreint  par  la  sé- 
paration de  rinfralias,  ce  qui  aujourd’hui  est  l’usage  habituel. 
Dans  mon  tableau  de  1874,  j’en  avais  séparé  la  partie  supérieure, 
sous  le  nom  de  Oxynotien.  J’y  renonce  pour  me  conformer  à 
l’usage. 

Hettangien.  Ce  nom  que  j’avais  proposé  en  1864,  pour 
rintralias  proprement  dit  à Psiloceras  planorbis,  a trouvé 
faveur,  et  paraît  assez  généralement  admis. 

Ehétien.  Etage  encore  plus  incontestable,  et  admis  par 
tous,  mais  classé  par  beaucoup  d’auteurs  au  sommet  du  Trias. 
J’ai  fait  en  1864*  une  analyse  critique  de  sa  faune,  d’où  résultait 

' Jura  formation,  p.  815. 

Tableau  synchronistique  des  Ter.  Jurassiques. 

3 Bull.  géol.  Fr.  XXIX,  p.  168. 

4 Renevier.  Infralias,  p.  53.  Bull,  vaud  sc.  nat.  VIII. 


RENEVIER.  CHRONOGRAPIIE  GEOLOGIQUE 


573 


une  prédominance  d’affinités  avec  le  Lias.  Ces  affinités  peuvent 
d’ailleurs  varier  suivant  les  régions.  C’est  en  tout  cas  un  étage 
transitionnel,  entre  les  deux  Systèmes.  L’orthographe  Rhœtien, 
que  j’avais  employée  en  1874,  est  plus  conforme  à l’étymologie 
latine  ; on  l’a  généralement  francisée. 

PÉRIODE  TRIASIQUB 

A part  la  divergence  dont  je  viens  de  parler,  le  Trias  est  une 
période  admise  par  tous,  avec  les  mêmes  limites,  et  à laquelle 
le  Congrès  de  Bologne  a consacré  la  couleur  violette.  Mais  là 
où  les  opinions  varient,  c’est  dans  le  parallélisme  du  Trias 
classique  avec  le  Trias  alpin,  ainsi  que  dans  la  subdivision  de 
celui-ci  en  étages. 

Dans  mon  Tableau  triasique  de  1874,  je  m’étais  basé  sur  les 
premiers  travaux  de  M.  von  Mojsisovigs.  Mais  celui-ci  a telles 
ment  varié  dès  lors  dans  ses  appréciations,  que  tout  a été  rernis 
en  question,  même  l’ordre  de  superposition  des  niveaux  fossili- 
fères du  Trias  supérieur  alpin.  Je  me  suis  basé  cette  fois  essen- 
tiellement sur  les  publications  récentes  de  MM.  Mojsisovigs, 
Waagen  et  DienerS  en  les  combinant  éclectiquement  avec  les 
résultats  de  l’école  opposée,  et  tenant  compte  des  critiques  de 
MM.  Bittner,  Haug,  etc. 

Deux  points  principaux  restent  actuellement  en  litige.  Je  dois 
légitimer  la  position  que  j’ai  prise  à leur  égard. 

Tout  d’abord  une  question  de  parallélisme  entre  le  Trias 
classique  et  le  Trias  alpin  : M.  Mojsisovigs  considère  le  Haupt- 
Muschelkalk  à Ceratites  nodosus,  comme  homotaxe  de  la  zone 
à Cerat.  trinodosus  des  Alpes.  Ses  contradicteurs  parallélisent 
les  deux  zones  alpines  à C.  trinodosus  C.  binodosus  avec  le 
Wellenkatk  classique,  et  considèrent  le  Ilaupt-Muschelkalk 
comme  plus  récent.  Il  en  résulte  qu’ils  font  descendre  dans  le 
Conchylien  les  Wenffener-Schichten  et  les  calcaires  de  Esino, 
Marmolata,  etc.,  du  versant  S des  Alpes  (Ladinien,  Bittner). 
Obligé  de  prendre  un  parti,  malgré  mon  incompétence,  il  m a 
paru  que  ce  dernier  avis  tendait  à prédominer,  et  je  m y suis 
rangé,  vu  les  grandes  analogies  fauniques,  signalées  entre  le 
Ladinien  et  le  Muschelkalk  supérieur  de  Silésie. 

' Classifie,  des  pelagischen  Trias.  Akad.  Wiss.  WienfCIV,  1895,  et  autres  notices 
récentes  de  M.  Mojsisovics. 


574 


COMPTE-RENDU.  SIXIEME  PARTIE 


En  second  lieu  une  question  de  nomenclature  : M.  Mojsisovics 
ayant  été  amené,  par  ses  nouvelles  études,  à intervertir  absolu- 
ment l’ordre  stratigraphique  des  lentilles  fossilifères  des  calcaires 
de  Hallstadt,  il  se  trouve  que  celles  qu’il  avait  précédemment  grou- 
pées sous  le  nom  de  Norisch  sont  supérieures  à son  Karnisch, 
au  lieu  de  lui  être  inférieures,  comme  il  l’avait  admis  antérieu- 
rement. Toutefois  l’auteur  n’intervertit  pas  ses  noms  en  même 
temps  que  les  couches,  mais  conserve  le  terme  Norisch  aux 
zones  à Trachyc.  Archelaûs  et  Ciirioni  du  versant  sud  des 
Alpes,  et  crée  un  nouveau  nom  Jmavisch  pour  le  calc.  sup. 
de  Hallstadt,  type  primitif  du  Norisch  (Alpes  noriques). 

M.  Bittner,  au  contraire,  estimant  qu’on  ne  peut  pas  détour- 
ner un  nom  de  son  sens  primitif,  conserve  le  nom  de  Norisch 
à l’étage  supérieur  au  Karnisch,  et  nomme  Ladinisch  l’étage 
inférieur. 

Nous  avons  donc  : 

Cale.  sup.  de  Hallstadt  = Juvavisch,  Mojs.  = Norisch,  Bittn. 

Cale.  inf.  de  Hallstadt  = Karnisch,  Mojs.  = Karnisch,  Bittn. 

Calc.  de  Esino,  etc.  = Norisch,  Mojs.  = Ladinisch,  Bittn. 

Le  nom  de  Norisch,  ayant  ainsi  revêtu  deux  sens  dilférents, 
sinon  trois,  il  ne  peut  plus  être  qu’une  source  de  confusion,  et  il 
me  paraît  préférable  de  l’abandonner  entièrement,  malgré  sa 
priorité. 


Voici  donc  le  groupement  et  la  nomenclature  que  j’ai  adoptés, 
en  conservant  autant  que  possible  les  noms  les  plus  anciens  ; 


H / 

1 sup.  ou  Keupéribn 
^ 1 (Thurm.  183?) 

M < 

^ j inf.  ou  CONCHYLIBN 
Pj  1 (Brongn.  1819) 


Juvavien  (Mojs.  1892). 
Raiblien  (Stop.  1860). 

f Ladinien  (Bittn.  1892). 

I Virglorien  (Rnv.  1874). 
[ Werfénien  (Rnv.  1874). 


Juvavien  = Norisch,  Bittn..  Haupt-dolomit,  Obéré  Hall- 
stâdter-Kalke  et  leurs  équivalents  ; correspondant  au  Haupt- 
Keuper  du  Trias  classique. 

Baiblien  = Karnisch,  Mojs..  Raibler-Schichtcn , Untere 
Hallstadter-Kalke,  etc.  ; correspondant  au  Keuper  inf.  ou 
Lellenkohle  du  Trias  classique.  Le  nom  de  Raiblien  est  plus 
ancien  et  beaucoup  plus  caractéristique  que  Carnien,  employé 
par  MM.  de  Lapparent  et  Munier-Ghalmas. 


RENEVIER.  CIIRONOGRAPHE  GEOLOGIQUE 


575 


Ladinien  = Norisch,  Mojs.  (nouveau  style).  C’est  l’ancien 
Larien  de  mon  Tableau  triasique  de  1874,  nom  basé  sur  le 
gisement  de  Esino  {Lario  = Lac  de  Corne),  dont  les  équivalents 
fossilifères  se  retrouvent  abondamment  dans  le  Tyrol  italien. 
D’après  l’avis  qui  paraît  prédominer  maintenant,  il  correspon- 
drait au  Haupt-Muschslkalk  du  Trias  classique. 

Virglorien  — Dinarisch,  Waag.  & Dieu.  (1895).  Zones  à 
Ceratites  trinodosus  et  Cer.  binodosus  ; correspondant  au 
Wellenkalk,  etc.  du  Trias  classique. 

■Werfénien  = Ski/tisch,  Waag.  & Dien.  (1895).  Werfener- 
Schichten  à Tirolites  'cassianiis,  etc.  ; étage  comprenant  le  grès 
bigarré  du  Trias  classique. 

Ces  deux  derniers  étages  ont  été  adoptés  par  MM.  Muniek- 
CnALMAS  et  DE  Lapparenï.  ■ . 


Ère  primaire  ou  PALÉOZOAIRE  ..  ..  -,  .. 

Les  limites  de  l’Ère  primaire  sont  les  mêmes  pour  tous,  les 
auteurs  modernes.  Personne  ne  songe  plus  maintenan,t  à placer 
le  Permien  dans  l’Ère  secondaire.  11  y a désaccord  .çp  revanche 
sur  le  nombre  des  Périodes.  Dans  ma  première  édition  je  n’en 
avais  admis  que  deux  : Carbonique  et  Silurique,  correspondant 
aux  groupes  Deutozoïc  et  Protozoïc  de  M.  Lapw^ôi^ïu.  Dans 
cette  2'^'=  édition  j’en  admets  trois,  en  faisant  du  Dé^'onique  une 
Période  à part.  Beaucoup  d’auteurs  en  admettent  finq,  en  dis- 
tinguant encore  comme  périodes  le  Permien  et  le  Cambrien,  qui 
ne  sont  à mes  yeux  que  des  divisions  de  troisième  ordre. 

PÉRIODE  CARBONIQUE 

La  liaison  paléontologique  entre  le  Permien  et  le  reste  du 
Carbonique  est  si  intime,  que  je  ne  saurais  admettre  sa  sépara- 
tion comme  Période  distincte.  C’est  en  somme  le  meme  régime 
végétal,  et  le  même  régime  animal,  d’un  bout  à 1 autre.  Beau- 
coup d’espèces  sont  communes,  et  les  genres  sont  en  grande 
partie  les  mêmes.  Les  dépôts  pélagaux,  mieux  connus  mainte- 
nant, confirment  à mes  yeux  cette  association,  par  la  présence 
des  calcaires  à Fiisuhfia,  aussi  bien  dans  le  Permien,  que 


576 


COMPTE- RENDU.  SIXIEME  PARTIE 


dans  le  Carbonique  moyen.  La  teinte  grise  a été  adoptée  comme 
couleur  conventionnelle. 

Je  me  suis  arrêté  au  groupement  suivant  : 


I sup.  ou  Permien  . . 

G?  I (Murch.  1848) 

Sel  . 

O l moy.  ou  BbmBTIBN  . 

CQ  sô  1 (Woodw.  1856) 

^ I inf.  ou  BbRNIOIEN  . 

^ I,  (Woodw.  1856) 


Thuringien  (Rnv.  1874). 
Lodèvien  (Rnv.  1874). 
Artinskien  (Karp.  1874). 

. / Stéphanien  (May.-Ey.  1878). 
[ Moscovien  (Nikitin  1890). 

Viséen  (Dupont  1883). 
Tournaisien  (Koninck.  187?). 


Le  terrh-fi  de  Dinantien,  créé  par  MM.  de  Lapparent  et  Munier- 
Chalmas  'en  1893,  est  inutile  puisque,  déjà  en  1856,  S-P. 
WooDWÀRp  avait  proposé  les  noms  de  ; Bernioibn  pour  le 
Garbonifèré  inférieur  et  Démétien  pour  le  Carbonifère  supé- 
rieur, indiquant  le  Miilstone-grit  comme  plan  de  séparation. 
Démélien  remplace  avantageusement  le  nom  de  terrain  houiller, 
tro[)  restrictif  et  qui  n’est  pas  polyglotte. 

Tharûife'ien.  Ce  nom  que  j’avais  proposé  en  1874,  pour 
dé^giier  le , Permien  supérieur,  a été  adopté  par  les  auteurs 
qui  tiennent  à une  nomenclature  homophone  internationale. 

Lodèvien.  Je  ne  vois  pas  de  raisons  pour  substituer  à ce 
nom,  datant  aussi  de  1874  et  bien  caractérisé,  celui  dePenjabien, 
et  encor(3  iqoins  celui  de  Saxonien,  imaginés  en  1892  par 
MM.  de  Lapparent  et  Munier. 

Artin-Jkien.  Étage  de  transition,  dit  souvent  Permo-Carho- 
nifère.  Lq  ferme  de  Autunien,  datant  de  1881,  en  représente- 
rait les  formations  terrestres,  mais  cette  dualité  de  nomencla- 
ture me  paraît  plutôt  une  source  de  confusion.  On  doit  subor- 
donner le  terme  Autunien  au  nom  plus  ancien. 

Stéphanien.  Même  observation  pour  Ouralien  (1892),  qui  se 
rapporte  à un  faciès  spécial  du  Stéphanien.  Gshélien  (Nikit.1890) 
serait  d ailleurs  plus  ancien,  et  plus  caractéristique.  Décidément 
MM.  Munier-Ciialmas  et  de  Lapparent  ont  étrangement 
abusé  du  néologisme. 

Moscovien.  Bonne  dénomination  de  l’étage  inférieur  du 
Démétien  ; ses  formations  terrestres  ont  reçu  plus  récemment, 
des  néologistes  précités,  le  nom  de  Westphalien.  ’ 


REXEVIER.  GHRONOGRAPHE  GEOLOGIQUE 


577 


Viséen.  Nom  usité  en  Belg-ique  et  N France  pour  l’étage 
supérieur  du  Bernicien.  C’est  le  Kulm  des  allemands. 

Tournaisien.  Étage  inférieur  du  Bernicien,  si  bien  repré- 
senté à Tournay  (Belgique).  Le  Vaulsortien  est  une  formation 
récifale,  qui  représente  la  partie  supérieure  du  Tournaisien  et 
peut-être  aussi  l’inférieure  du  Viséen.  Le  Ursien,  que  j avais 
inscrit  dans  mon  tableau  de  1874,  se  confond  probablement 
avec  le  Tournaisien  ; le  nom  en  est  peut-être  plus  ancien,  mais 
le  type  moins  connu  et  moins  caractéristique. 

Ces  deux  divisions  du  Bernicien  paraissent  être  de  bons 
étages,  d’une  valeur  égale  à ceux  du  Dévonique. 


PÉRIODE  DÉVONIQUE 


Pour  m’accorder  avec  l’usage  habituel,  et  quoique  cette  sub- 
division du  temps  me  paraisse  d’une  valeur  bien  moindre  que 
le  Silurique,  j’accepte  le  Dévonien  comme  division  de  second 
ordre,  et  lui  applique  la  désinence  ...ique.  Cela  étant,  les  trois 
sections  généralement  admises,  sous  les  noms  de  Dévonien  supé- 
rieur, moyen  et  inférieur,  deviennent  des  divisions  de  troisième 
ordre,  auxquelles  se  subordonnent  les  six  étages  proposés 
par  M.  Gosselet,  qui  sont  assez  généralement  acceptés.  J’en 
ajoute  un  septième,  à l’instigation  de  M.  le  prof.  Em.  Kayser. 

Ce  groupement,  assez  naturel,  devient  le  suivant  : 


H 

& 

M 

'A 

O 


> 

« 

P 


sup.  ou  CONDRUSIBN  . 
(Dura.  1848,  restreint) 

moy.  ou  ElPÉLIEN  . . 

(Dum.  1848) 


inf.  ou  Rhénan  . . • 
(Dumont  1848) 


J Pamennien  (Gosselet  1880). 
1 Prasnien  (Gosselet  1880). 
f Givétien  (Gosselet  1880). 

\ Oouvlnien  (Dupont  188b). 

f Coblencien  (Dum.  1848). 

I Taunusien  (Dum.  1848). 

[ Gédinisn  (Dumont  1848). 


Dans  ma  première  édition,  j’avais  appliqué  le  nom  de  Condru- 
sien  au  niveau  du  calcaire  carbonifère,  mais  il  paraît  que  je 
l’avais  mal  interprété,  et  qu’il  comprend  surtout  le  Dévonique 
supérieur.  C’est  sur  la  proposition  de  M.  Ch.  Barrois,  que  je 
l’emploie  maintenant  au  lieu  de  Famennien  (s.  lat.). 

Famennien.  Étage  de  M.  Gosselet.  Clymenien-Kalk  et 
Cypridinen-Schiefer. 

Frasnien.  Aussi  un  étage  de  M.  Gosselet;  généralement 
adopté. 


578 


COMPTE-RENDU. 


SIXIÈME  PARTIE 


Givétien.  Meme  cas,  seulement  M.  Gosselet  le  groupe  avec 
les  deux  précédents  dans  le  Dévonique  supérieur. 

Couvinien.  C’est  le  niveau  à Galceola  sandalina,  qui  pour 
M.  Gosselet  forme  seul  1 Eifélien,  soit  le  Dévonique  moyen. 

Coblencien.  Ancien  nom  de  Dumont,  que  M.  Gosselet  avait 
pris  dans  un  sens  un  peu  plus  large.  C’est  sur  la  proposition  de 
M.  Em.  Kaiser  que  j’en  sépare  le  suivant  : 

Taunusien.  Aussi  un  ancien  nom  de  Dumont,  qui  paraît 
se  rapporter  à un  niveau  paléontologique  de  l’Allemagne  occi- 
dentale, ayant  valeur  d’étage,  au  même  titre  que  les  précédents. 

Gédinien.  Subdivision  belge,  à faune  peu  connue,  qui  paraît 
n’avoir  guère  été  retrouvée  ailleurs.  Admis  comme  étage  par 
M.  Gosselet  et  les  auteurs  belges  et  français. 


PÉRIODE  SILURIQUE 


Période  importante,  à l’instar  de  Crétacique,  ou  Jurassique. 
M.  Lapworth  lui  accorde  même  une  valeur  de  1®''  ordre, 
sous  le  nom  de  Ère  protozoïqiie.  J’y  comprends  à titre  d’Épo- 
que  subordonnée  le  Cambrien,  dont  beaucoup  d’auteurs  font 
une  Période  à part. 

Le  démembrement  de  la  période  Silurique  serait  : 


Isup.  ou  Silurien  . . . | 
(Miirch.  1833,  restreint)  [ 

f 

moy.  ou  Ordovicien  . . I 
(Lapw.  1879)  | 

inf.  ou  Cambrien  ...  I 

(Sedgw.  1833,  restreint)  | 


Ludlowien  (Murch.  1839). 
Wenlockien  (Murch.  1839). 
Landovérien  (Murch.  183?). 

Caradocien  (Murch.  1839). 
Landeilien  (Murch.  1839). 
Arénigien  (Sedg-w.  1847). 

Potsdamien  (Emmons  1838). 
Ménévien  (Salt.etHicks  1863) 
Géorgien  (Hitchcock  1861). 


Le  Silurique  moyen  a donné  lieu  à d’interminables  contesta- 
tions entre  deux  écoles  anglaises.  Celle  de  Sedgwick  en  fait  du 
Cambrien  supérieur,  tandis  que  pour  celle  de  Murchison,  c’est 
du  Silurien  inférieur.  Pour  les  mettre  d’accord  M.  Lapworth  a 
proposé  le  nom  de  Ordovicien.  C’est  une  heureuse  solution 
du  conflit.  L’Ordovicien  est  en  effet  une  Époque  intermédiaire, 
qui  correspond  à la  Faune  seconde  de  Barrande. 


RENEVIER.  CHRONOGRAPHE  GEOLOGIQUE  579 

Quant  à la  série  supérieure,  qui  est  du  Silurien  pour  les 
deux  écoles,  je  lui  conserve  ce  nom,  auquel  d’Orbigny  a voulu 
substituer  celui  de  Murchisonien,  M.  Lapworth  le  terme  de 
Salopian  et  M.  de  Lapparent,  dans  sa  deuxième  édition,  celui 
de  Bohémien,  et  dans  sa  troisième,  celui  de  Gotlilandien. 

Sauf  ceux  du  Cambrien,  les  noms  d’Étage  sont  tous  d’an- 
ciennes dénominations  usitées  en  Angleterre,  auxquelles  on  a 
seulement  ajouté  la  désinence  homophone.  Voici  quelques  expli- 
cations à leur  sujet  : 

Ludlowien.  Cet  étage  comprend  mon  Lcdburien  de  1874, 
basé  sur  des  couches  qui  paraissent  n’être  qu’un  faciès  local 
de  type  estuarial. 

Wenlockien.  Étage  bien  connu,  fondé  sur  les  riches  gise- 
ments du  NW  de  l’Angleterre. 

Liandovérien.  C’est  à dessein,  qu’en  francisant  ce  nom,  je 
supprime  le  second  l en  tête.  M.  Lapworth  a propose  dy 
substituer  le  nom  de  Valentian,  qui  aurait  l’avantage  d’être 
plus  euphonique,  mais  qui  est  encore  peu  usité.  Cet  étage  pré- 
sente un  caractère  transitionnel  à l’Ordovicien. 

Caradocien.  Dénomination  assez  usitée  pour  l’Ordovicien 
supérieur. 

Landeilien.  De  même,  pour  l’Ordovicien  moyen.  En  franci- 
sant le  nom  je  retranche  le  second  l en  tête,  qui  compliquerait 
la  prononciation. 

Arénigien.  Nom  usité  pour  l’Ordovicien  inférieur. 

Potsdamien.  Comprend  le  Trémadocien  et  le  Lingulien  de 
mon  Tableau  silurique  de  1874.  M.  Lapworth  nomme  cét  étage 
Olénidien,  à cause  de  la  prédominance  des  Olenus,  genre  de 
trilobites  ; mais  on  rejette  maintenant  ces  dénominations  basées 
sur  des  fossiles. 

Ménévien.  C’est  le  nom  le  plus  anciennement  donné  à cet 
étage.  Il  mérite  d’être  conservé,  étant  basé  sur  le  gisement 
classique  de  S*  Davids,  dans  le  Pays  de  Galles.  M.  Lapworth 
emploie  le  nom  de  Paradoxidien,  à cause  de  la  prédominance  du 
G.  Paradoxides.  M.  Walcott  et  avec  lui  MM.  de  Lapparent 
et  Munier  préfèrent  le  nom  de  Acadien,  qui  ne  date  que 
de  1867. 


580 


COMPTE-RENDU.  SIXIEME  PARTIE 


Géorgien.  G est  Tag-e  le  plus  ancien,  dans  lequel  le  vie  orga- 
nique soit  certaine  et  incontestée,  mais  1a  faune  en  est  peu 
abondante  et  imparfaitement  connue.  La  fréquence  relative  de 
pistes  d’annélides,  lui  avait  fait  donner  le  nom  de  Annélidien. 
M.  Lapworth  voudrait  appliquer  à cet  étage  l’ancien  nom 
américain  de  Taconien,  mais  ce  terme  serait  une  source  de 
confusion.  M.  Walcott  i affirme  en  effet  qu’il  n’y  a pas  trace 
de  fossiles  de  la  faune  primordiale  dans  le  Taconic-Range; 
donc  le  type  est  fautif.  D’autre  part  le  nom  de  Taconien  a été 
revendiqué  pour  la  série  entière  du  Cambrien,  par  M.  Marcou 
et  par  d’autres.  Il  manquerait  absolument  de  précision  pour 
désigner  l’un  des  étages. 


ÈRE  ou  PÉRIODE  ARCHÉIQIIE 

^ En  1 absence  de  fossiles  bien  caractérisés  et  incontestés,  il 
n est^  pas  possible  de  dire  avec  certitude  si  ces  terrains  anciens 
représentent  une  division  de  1®''  ou  de  ordre.  Leur  énorme 
épaisseur  ferait  pencher  la  balance  en  faveur  de  la  première 
solution.  D autre  part  les  subdivisions  sont  basées  nécessaire- 
ment sur  les  seuls  caractères  pétrographiques,  joints  aux  dis- 
cordances. Elles  ne  sont  donc  pas  comparables  aux  divisions 
de  troisième  et  quatrième  ordre  de  l’Ère  primaire.  Comme  mes 
tableaux  se  rapportent  spécialement  aux  temps  organiques, 
TArchéique  ne  figure  ici  qu’à  titre  dubitatif  et  éventuel. 

Voici  le  groupement  provisoire,  qui  m’a  paru  le  plus  conforme 
à l’usage  général  : 

l 

^ i Hukonibn  (Logan  18S4)  . [ Ké-weenawien  (Brooks  1876). 

M 1 l Pébidien  (Hicks  1878). 

J .p  f Arvonien  (Hicks  1878). 

O / LAURENTIEN(Logan  1854)  Dimétien  (Hicks  1878). 

<j  \ [ Léwisien  (Hicks  1878). 

J ai  d ailleurs  utilisé  pour  les  grandes  divisions  les  noms 
américains  anciens,  généralement  admis,  de  Huronien  et 
Laurentien  ; puis  pour  les  subdivisions,  les  étages  proposés 
par  M.  Hicks,  en  les  faisant  concorder  aussi  bien  que  j’ai  pu. 

^ Bull,  8î.  of  U-  S.  A,  Oeol.  Survey. 


Résumé  du  CHRONOGRAPHB  GÉOLOGIQUE  de  E.  Renevier. 

Contres  séolosK.uc  .«4. 


Subdivisions  chronographiqiies. 


1 


ORD. 

Ère 

on  Groupe 


2‘‘  ORD. 

Période 
ou  Système 


3®  ORDRE 

Époque  ou  Série. 

Holocène 

Plistocènb 

Pliocène 

(Pré-pliocène) 

Miocène 

Oligocène 

HOCÈNE 

Palbocène 


4®  ORDRE 

•\ge  ou  Étage. 


SÈNONIEN 


CÉNOMANIEN 


Urgonibn 


Néocomien 


Malm 


OXPORDIEN 


Dogger 


Supra-Lias 


Actuel 
PalaSttien 
Acheulien 
Durnténien 
Sicilien 
Astien 
Plaisancien 
Pontien 
Tortonien 
Helvétien 
Burdigalien 
Aquitanien 
Rupélien 
Tongrien 
Bartonien 
Lutétien 
Suessonien 
Thanétien 
Montien 
Danien 
Campanien 
Santonien 
: Turonien 
Rotomagien 
Vraconnien 
Albien 
Aptien 
Rhodanien 
, Barrèmien 
Hauterivien 
Valangien 
Berriasien 
Portlandien 
Kiméridgien 
Séquanien 
Argovien 
Divésien 
Oallovien 
Bathonien 
Bajocien 
Aalénien 
Toarcien 
Pliensbach™ 

Lias  {s.  sir.)  j Sinémurien 
I Hettangien 
t Rhétien 
Juvavien 
Raiblien 
Ladinien 
Virglorien 
Werfénien 
Thuringien 
Lodèvien 
Artinskien 
Stéphanien 
Moscovien 


Infra-Lias 


Keupéribn 


CONCHTLIEN 


Permien 


Dbmétien 


BER.NICIEN 


CONDRUSIEN 


Bipélibn 


Rhénan 


Silurien 


Ordovicien 


Cambrien 


Huronien 


Laurentien 


Synonymes  géne'rsni 

les  plus  usités. 


Récent. 


Diluvium  ou 
Quaternaire. 


a 

J 

a 

Z 

a 


Subapennin. 

Messinien. 

Vindobonien  ou 

I Mediterran-Stufe. 

Langhien  ou 

II  Mediterran-Stufe. 

Stampien. 

Sestien,  Ligurien. 
Parisien  supérieur. 
Parisien  inférieur. 
Londinien,  Yprésien 
Heersien. 

Garuninien  (pars) 
Maastrichtien. 
Meudonien. 
Emschérien. 
Angoum.  Ligérien 
Cénoman.  (s.  sir.). 

U pper-Greensand . 
Gault. 

Gargasien. 

Cale,  à Orbitolites. 
Urgonien  inférieur. 
Cale,  à Spatangues. 
Valenginien. 
Valangien  inférieur 
Tithonique. 
Ptérocérîen. 
Corallien  -1-  Astart. 
Rauracien. 

O.xfordien  (s.  sir.). 
Kellovien. 
Grande-oolite. 
Oolite-inférieure. 
Braun.  J « |3 
Thouarsien. 
Charraouthien. 
Gryphit.  -p  Oxynot 
Infralias  (a.  sir.). 
Kœssener-Schicht. 
Norien  (Bittner). 
Carnien  (s.  sir.). 
Norien  (.Mojsisovics) 
Franconien. 
Vosgien. 

Zechstein. 
Penjabien. 
Permo-Carbon. 
Ouralien. 
Wesiphalien. 


1^ 

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Formations  océaniques  ou  zoogenes. 


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l Tournaisien 
I Pamennien 
1 Frasnien 
( Givétien 


Dinanlien. 


Couvinien 

Coblencien 

Taunusien 

Gédinnien 

Ludlowien 

Wenlockien 

Landovérien 

Caradocien 

Landeilien 

Arénigien 

Potsdamien 

Ménévien 

Géorgien 

Kéweenien 

Pébidien 

Arvonien 

Dimétien 

Léwisien 


Dévonien  supérieur. 


Dévonien  moyen. 


Dévonien  inférieur. 


Gothlandien  ou 
Silurien  supérieur. 

Valcntien. 


Silurien  infér.  ou 
Cand)rien  supérieur. 

Trémadocien. 

.\cadien. 

Taconien  (Lapw.). 


TYPE  RECIFAL 

(calcaire) 


Récifs  actuels. 


Récifs  soulevés. 


TYPE  PELAGAL 

(calcaire) 


Vase  à Globigerines,  etc. 


Calcaire  à Polypiers 
de  Sicile  (Zancléen). 
Cale,  coral.  de  l’Hérault, 
et  de  Malte. 

Calcaire  à Bryozoaires  de 
Provence,  Algérie. 


Calcaire  à Polypiers  de 
Castel-Comberto. 


Calcaire  à Polypiers  de 
Crosara  (Vicentin). 


Calcaire  à Apricardia 
de  Cosina  (Istrie)? 


Marnes  à Ptéropodes  et 

Foraminifères  de  l’Apennin. 


Marne  blanche  des  Langhe 
à Ptéropodes  et  Foramimferes. 


Cale,  à Globigerina  de  Malte. 


Formations  détritiques  ou  terrigènes. 


TYPE  BATHYAL 

(argileux) 


Argile  à Ptéropodes. 


Argile  bleue  subapennine. 


Argile  à Pleurotoma. 

Argile  à Peclen  venülabrum. 

Argile  à Ostrea  aginensis. 


type  littoral 

(marno-calcaire) 


Sable  coquillicr 
actuels. 


des  rivages 


TYPE  LITTORAL 

(arénacé) 


Sable  quartzeux 
actuelles. 


des  plages 


type  lagunal 

(halogène) 

Alluvions  salifères. 


Plages  soulevées  des  niveaux  inférieurs. 


Plages  soulevées  des  niveaux  supérieurs. 

Graviers  iuterglaciaires  à coquil. 

marines  arctiques. 

Sables  supérieurs  de  M'®  Marie 
(Rome). 

Red-Crag  à Trophoa  aniiquum. 
Sables  marins  d’Asti. 

Diestien  de  Belgique. 

Sable  de  Montpellier  àO.  cucullata 


Brèche  coquillière  de  Sicile. 

Calc.-uioclloii  du  Biot  à Ostrea 
cochlear. 

While-Crag  à Bryozoaires. 


Terrasses  salifères 

ju  jwurtour 
de  la 

Mer  morte 
et  de  l’ttah. 


Alluv.  diestiennes  de 
Bursel  (Belgique). 


TYPE  ESTUARIAL 

(saumâtre) 

Dépôts  saumâtres  actuels. 

Dépôts  saumâtres  pré-historiques. 


Foresl-bed  de  Norfolk  à Eteph. 

meridionalis. 

Norwich-Crag  d’Angleterre. 
Fossanien  du  Piémont. 

Couches  à Congéries  du  Midi, 
et  à Potamides  Basteroti. 


Aiiversien  et  Boldérien  de  Belgique. 


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Niv.  à Aneilla  glandiformis 
Leitha-Kalk. 

Niv  à Cardita  Jouanneti 
de  Salles,  Touraine. 
jiiy.àPect.ptæscabriuscul. 

de  Drôme,  Léognan. 
Niveau  à Pyrula  Lainei  de 
Basas,  Mérignae. 


[fummulina  intermedia. 
AkimmuUna  Fichteti. 

A'um.  striata,  variolaria. 

Nutn.  Isevigata,  perforata 
AssiUna  e.xponens. 
Nunimulina  planulata. 
Nummulina  biarrilteims. 

Nummulina  Rolandi. 


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Calcaire  à Ilippurites. 
(Niveaux  divers.) 


Calcaire  à Biradlolites. 


Calcaire  à Caprina. 


Calcaire  à Horiopleura. 


e. 


Schrattenkalk  supérieur 
à Toucasia. 


Schrattenkalk  inférieur 
à Requienia. 

Calcaire  jaune  oolilique. 
Calcaire  à Vallelia. 

Cale,  à Naüca  Leviathan. 


Corallien  à Diceras  Luci. 

Corallien  de  Valfm  (Jura). 
■\V  J £ de  Nattheim  (Wurt.) 

Corallien  de  Tonnerre. 


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n -J 


Rupel-Thon,  Septarien-Thon. 
Flysch  des  Alpes  et  de  Ligurie. 
Barton- ciay. 

Brackleshain-clay. 


London -clay. 

Argile  laiidéiiienne. 


Corallien  de  S'  Mihiel  et 
de  Caquerelle. 


Cale,  oolilique  du  Poitou. 


Cale,  à Polyp.  de  Banville. 
Cale,  à Polypiers  du  Jura. 
White  Freestone. 


Cale. oolilique  de  Portugal, 
Cale,  à Darga  de  Vénétie. 


Cale,  oolitiq.  de  Narbonne, 


Cale,  à Conchodon  infral. 
Dachsteiii-Kalk  supérieur. 


IS'aiMus  danicus. 

Baculiles  anceps. 
Belemnilella  mucronata. 
Belemnilella  quadrata. 
placenticeras  syrtale. 
Tissotia  Euialdi. 
Sphenodiscus  Requiem. 
Aenntlioceras  Wooigi^’  l. 
Acanthocer.  rotomayense. 
Hoplites  falcatus. 

Turrilites  Beryeri. 
Scidœnbachia  mtlata. 
Hoplites  inlerruptus. 
Annnihoeeras  mamillare^ 

Oppelia  yisus. 

2 Hoplites  üeshayesi. 

O / Ancyloeeras  galberont. 

\ CosHdiscus  recticostalus. 
DIacroseaphites  Yvani. 

Criocera^rMmn. 

Crioceras  Duvali. 
Holcostephanus  Astien. 
Belemnites  (Duvalia)  laïus. 
Hoplites  Thurmanm. 

Hoplites  lioissieri. 

TïiÆcërâs^^^ 

Perispbincies  hiplex. 
Reineck.  pseudomutabüis. 
Aspidoceras  orthocera. 
Oppelia  lenuilobata. 
Aspidoceras  acanthicum. 
Perispliincles  Marlelli. 
Peltocer.  transversarium. 
Cardioceras  cordalum. 
Peltoceras  atldeta. 
Reiiieckia  anceps. 

Stepltan.  macrocepbalum. 
Oppelia  aspidoides. 
Lytoceras  tripartitum. 
Stephanoc.  Humphreyi. 
Sonninia  Sowerhyi. 
Harpoceras  Murchisonæ. 
Harpoceras  opalinum. 


Fox-Hill-clay  des  Mgnes  Rocheuses. 
Argiles  herviennes  de  Belgique. 
Emscher-Thone  de  Westphalie. 
Dièves  de  Belgique. 


Argiles  en  Russie  et  Apennins. 
Upper-Gault  de  Folkestone. 

Gault  argileux  du  Bass.  de  Paris. 


1 < 
S 
S 
-5 


Argile  pyritifère  d’Apt,  etc 


Speeton-clay,  Hilsthon  et 
Argile  de  Russie,  Ranat,  etc. 


Argile  pyritifère  de  Sud-France 
Berrias-Schiefer  des  Alpes. 

Schiste  à Per.  rirgalus  de  Russie. 
Kimeridg-clay  d’Angleterre. 

Arg.  à Ostr.  delloidea  de  Boulogne, 
Arg.  à Och.  canaliculatum.  Saxe. 

Oxford-clay  pyritifère  et 
Ornaten-Thon  {Br-  J»  Q* 

Argile  à Macroceph.  de  Portugal. 
Bradford-clay  et  Fuller’s  earth. 
Giganleus-Thone  (Br.  J . y)- 
Sch.  à H.  Murchisome,  opalinum 


Calcaire 


Halica  crassatina  et 


FaTuns  de  Gaas  à Nummulites. 
Marne  à Pholadomya  Ludensis  de 

Montmartre. 


Cale  à Nummulina  variolaria. 
Marne  de  Brendola  (Vicentin). 

Calcaire  grossier  de  Paris. 

Nunimulitiq.  coquillier  des  Alpes. 

Tuffeau  de  l’Aisne. 

Tuffeau  à Cyprina  Morrisi. 

Calcaire  grossier  de  Mous. 
p!jii.airc  pisolitiqiie  de  Meudoii. 


de  l’.Vrmagiiac. 

Neudorfer-Sand. 
de  S*  Gall,  Belp,  Jura. 

Grimd-Schichten. 
Muschel-Sandstein  suisse. 

Gaudendorf-Saiid. 
Mollasse  de  Carry  (Prov.). 
Cassel-Sand. 


Forinatioiie  gessoso- 
soinfera  d’Italie. 

Schlier  salifère 
tV  Autriche 
Roumanie. 
Wieliczka  (Bologne). 


Sables  d’Etampes,  de  Ligurie. 
Meeres-Saiid  de  Weinheim. 
Brockenliurst-beds  et 
Sable  à Ostrea  ventilabrum. 
Epper  Bagsbot-Saiids  et 
Sable  de  Morlefontaine. 
Brackleshaiii-sands. 

Breccioles  de  Roiica. 

Sables  d’Ypres  et  de  Cuise. 
OIdhaveii-sands. 

Thanet-sands. 

Sables  de  Rracheux. 

Poudingue-base  de  Cipiy. 


jT-riie  â Micraster  lercensis. 
Calcaire  à Hérita  rugosa. 

Marne  à Ostrea  proboscidea. 
gjud-Mergel  à Marsupites. 


Cosau-Schichlen 

Mittlere  Planer-Mei  gel. 

Marne  à Periaster  Verneicüi. 

à Ostrea  biauriculata. 
pntere  Plâiior-Mergel. 

Flainmen-Mergel, 

Calcaire  à Scidœnhachia  inflata. 
Calcaire  â Discoidea  decorata. 


-E^Jôirz  de  Salzgitler  (Hanovre). 
^Ic.  à Exogyra  aquila  d.  Alpes. 
Cale,  à Orhitolina  du  Jura,  etc. 
CoUche-rouge  de  Bailly. 

Cale,  à Heter.  Couloiii  du  Jura. 
Org.  inf.  â Goniopugus  pellatus. 
Calcaire  jauïië  de  Neuchâtel. 
Marnes  d’Hauterive. 

Umonite  à Pygtirus  rostratus. 
Cale,  de  FontanilàW.r/iwrinmwt. 
Valangien  inf.  à Tox.  granosus. 

I nfra-V alaiigien  du  PortugaL 


Pond,  de  Valogne,  La  Malogiie. 
Grès  d’Alet. 

Poudingue  de  Cuesme  (Belgique). 
Sables  à Relemnitella. 

Grès  de  Mornas  (Vaucluse). 

Ober  Quader-Sandstciii. 

Criin-Sand  de  N Allemagne. 

Grès  d’Uctiaux  à Trigon.  scabra. 
Grès  verts  de  Sarthe,  etc. 

Tüurtia.  Grün-Saiid  à Pec.  asper. 
llpper  Greensand,  Blackdowii. 
Gault  supérieur  sableux. 

Poud.  â Hoplites  inlerruptus. 
Gault  iiif.  sableux  du  Jura,  Midi. 


Lower-Greensaiid  supérieur. 

Grès  aptiens  du  Jura. 
Lower-Creeiisand  inférieur. 

Grès  feiTugiii.  d.  .Vrdenne,  Moscou 

Poudingue  de  Tiarot  (Algérie). 

Neoc.-Saiidst.  du  Teutoba-Wald. 
Uils-Conglomérat. 

Sables  phosphatés  de  Russie  à 
Holcostephanus  Keyserlingi. 
Sabl.  glaucouieux  àHel.  laleralis 
de  Russie. 


d’Algérie 


Sables  à Nassa  Michaudi  et 
Congérien-Sch.  d’Autriche, 
Kirchberg-Scliichten  d’Ulm  et 
Sarmatisch. 


C’oi'bîcula-Schichtcn  de  Mayence. 

Mollasse  saumâtre  de  Miesbach, 
Horw,  Vaud,  Carry. 


et 


Gypse 

Marseille. 

Cvpse  de  Montmartre, 

Aude,  âix. 


Caillasses  gypsifères 
de  Paris^ 


Marne  gypsjlère  des 
Hu  Plat,  d Algérie. 


Argile  gypsifère  du 
Désert  lieyfiue. 


Argile  gypsifère 
Martigues 

Bancr'gïP^ 

Algérie. 


des 


Couches  à Potam.  Larnarcki  et 
Cyrenen-Mergel. 

Bemhridge-marls  et  Osborn-beds 
à Melanopsis. 

Sables  de  Beauchamp. 

Cale,  grossier  supérieur  de  Paris. 
Marne  â Cyrena  des  .Vlpes. 
Liguites  du  Soissonais  et 
Woolwich-beds. 

Landénien  de  Belgique. 

Marne  blanche  de  Meudoii  à 
Melanopsis  Hriarti. 


Alluvions  iiuvio-lacusli'cs. 

Tufs  et  Tourbières. 

Alluvions  prè'bisl®'''^. 
Anciens  tni^Tutrbièr  . 

Terrasses  lacustres-,  ..rimiaen. 
Grav.d.  SiAcheuU®- 
Graviers  chellceus  '? 
interglaciiùresa^ 

Alluv.  anciennes(t>ecKLns> 

à Eleph.  meridionaiis- 
Oeningen 

de  Suisse  et  Souabe. 

Dignités  de  Eibiswald  et  Sussw. 

Mollasse  de  Lucerne  , 
Sable  de  l’Orléanais,,  Mollasse  de 
Lausanne  et  Poudingue  . 

Cale,  à lleinamondi  ie^emce. 
Lignites  à jinttiracotbejd — ^ 


Dunes,  Eboulis,  Moraines, 
etc.,  actuels.  | 

Palalittes. 

Turberiam I 

Cavernes  et  Brech.  ossif. 

Mecklembai*",  Polandian. 

Cavernes  anciennes, 
Saxonian. 

Travertin  de  Toscane, 
Scania  n. 

Travertin  de  Mexiiiiieux. 

Cinériles  du  Cantal. 

Gîtes  ossifères  et  végét. 
pliocènes  anciens. 

Eppelsheim, 

Pikermi. 


Cucuron,  Il 


Garuninien  de  H“  Garonne 
Cyrena  garumnica. 
Aachénien  d’.Vix-la-Chapelle. 
Valdoiinien  à Melanopsis. 
.Marne  à Glauconia  Coquandi. 
Brackische  Gosau-Schichten. 


Grès  à Glauconia  Htnauxi. 
Dakota-beds  à Dicotylédones. 


Bou-Sada  (Algérie). 

Argile  gyps'fère  de 
Simbirsk  (Riiss.). 
Salilerous  - beds  de 
Ditenluigiie  (S  Afr.) 

Syzran  (Russie). 

Gypse  de  la  Charente. 


Grès  d’Aliiiargeiii  (Portugal). 
Grès  de  Citeuhague  (S  Afrique). 
Puiifield-lieds  à Glduconia. 
Lif^nites  de  Utrillasà  Gl.  Lvjani. 


Bortiand.  de  Dorset,  Jura,  etc. 
Calcaire  du  Barrois  (Meuse). 

Cale,  lithogr.  d.  Fraiicoiiie,  Bugey. 
Virgulien  et  Ptérocérîen  du  Jura. 
Astartien  du  Jura. 

Calcaire  à Cidaris  floriyeinma, 
l'holadoniyeii  du  Jura. 

Geisberg-  et  El'finger-Schichteii. 
Neuvisyen  à Cardioc,  cordalum 
des  .Ardennes. 

Col.  fer.  de  Montreuil,  Chanaz. 
Alacroccphalus-Schicht.  (Br.  J.  e)- 
Cornbrash,  Marnes  à Discodées. 
Blegi-  et  Parkinsoiii-Oolilh. 
Oolite-Infer.  d’.Anglet.,  Calvados. 
Lædonien  du  Jura, 
fer  de  Aalen,  Longwy. 

Malière  et  Marnes  à frochus. 


Grès  porllandien  du  Boulonnais, 
Portugal,  Russie. 

Grès  kiméridgien  du  Boulonnais 
et  Portugal. 

Grès  séquanien  du  Boulonnais. 
Sable  de  Clos  à Tritj.  Rronni. 


Sable  â Cardioc.  cordalum  do 
Moscou. 

Callovien  sableux  de  la  Sarthe, 
Pologne,  Simbirsk  (Russie). 

Sable  à végétaux  de  Normandie. 

Grès  de  Sarthe,  Orne,  Angleterre. 

Eisen-Sandst.  à fnoc.polyplocus. 
Midford-Sands.  à Rh.  cynocephala 


Gypse  purbeckien. 


Dolomies  bajociennes 
du  Gard  ? 


Wealden-Thon  de  Hanovre 
Hastings-sands  à Dinosaur. 
^ _ Purbeckien  sup.  saumâtre, 

MÏÏL  Purbeck  à Hemicidaris 
Dolom.  portiand.  à Gorb.  inflexa. 
Brackish-beds  du  Polomac  et 
des  Montagnes  Rocheuses. 

Cfès  à charbon  du  PortugaL 


Samland-Braunkohle. 

Cale.  deBrieâiVyaC,f'f  «f^ 
Headon-limest.. 

Moll,  du  Fronsadais  a PalatoUier. 

Mollasse 

Cale,  de  S'  Ouen  et  Aix  (P  J- 

Grès  d’Issel  à Mires 

Cale  lacustr>JÎ!:2}l"^  ^ 

Argile  plastiqua 
Cale,  limnal  d®  Provence. 
Conglom.  de  Meudon,  Cernay. 
Calcaire  limnal  de  Ri"y>  Sezanne. 
Calcaire  à Ptiysa  de  Mm>a- 

■Argiles  rutilantea  du  Midi_;_ 

Calcaire  à Lqchnus.  Rognacien. 
Bégndien  à Pbysa  yalloprovtnc. 
Lignites  de  Fuveau.  Fuvélien. 
Valdonnien  à Cyclopborus. 

Lignites  dans  le  N de  l’Espagne. 

-Argile  à feuilles  des  Martigues. 

Gardonien  du  Gard,  Charentes. 
Credneria-Sch.  de  Saxe,  Moravie 


Steinheim  , L?  Grive, 
Kâpfoach,  Bilin. 

Simorre,  Sansan. 

E*— euburg,  Salzbauseu, 

'friz,  Delémont. 

S‘  Gérand  d.  Puy,  Rochette, 
Rivaz. 

Kleinkembs  , Rouzoïi, 
Phosphorites. 

Faunes  sidérolitique  et 
nroicène. 

Hordwell.  Cesseras. 

Issel,  Egerkingen,  Bolca, 
Bournemouth. 

Sheppey,  Alum-bay,Reims.| 

Faune  cernaisieniie  de 
Cernay,  La  Fère. 


Grès  à plantes  de  Klin  (Russie). 
.Argile  â plantes  de  Flandre. 

Grès  à plantes  de  Cercal  (Portug.) 

Minerai  de  fer  à Vii’ipara,  Unio, 
de  Vassy  Marne). 

Wealdien  (Weald-clay)  d’Anglet., 
et  N d’Espagne. 

Deister-Saiidstein  du  Hanovre. 

L'p.  Purbeck  à Vivipara,  Unio. 


Dinosaures  de  La  Nerthe. 
Haldem,  Crœnland. 
Beausset,  Nubie. 


Portugal,  Dakota, 
Crœnland. 


Portugal,  Moscou,  lude,  1 1 
S .Afrique.  || 

D/cotylées  en  Portugal.!  P 


1 

Torres-Vedras, 

Momana. 


Pütomac, 


Infra-oxfordien 
Hébrides. 


saumâtre  des 


Harpoceras  radians. 
Hildoceras  bifrons. 
Amaltlieus  margaritatus. 
Ægoceras  Ravæi. 
Oxynoliceras  oxynqtum. 
Arietites  Hucklandi. 
Schlolheimia  anguiata. 
Psiloceras  planorbis. 


Hauptdolomit  à 
Ricerocardium  Jani. 


Calcaire  à Gyroporelta 
d’Esino  (Lombardie). 

Calcaire  du  Briançonnais. 


Z 

e: 


I 


Précambrien 
ou  Algonkien. 

Archéen,  Azoïque, 
Protozoïque  ou 
Eozo'ique. 


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Cale.  ÀFenestrellaàe  Saxe. 


Cale,  à Polyp.  de  l’Oural. 
Cale,  oolitiq.  de  Moscou. 


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Pinacoceras  Metternichi. 
Cladiscites  ruber. 
Tropiles  subbuUatus. 
Trachyceras  aonoides. 
Trachyceras  Archelaus. 
Trachyceras  Reitzi. 
Ceratites  Irinodosus. 
Ceratites  binodosus. 
Tirantes  cassianus. 
Otoceras  Woodwardi. 


Schiste  supra-liasique  (Lias  e,  Ç)- 
Amaltheen-Thone,  etc.  (L.  y,  d). 


T urnen  et  Oxynot.-Thone  (L.  ^)- 
Planorbis-ahales  d’Angleterre. 
Schiste  à Avicula  contorta. 


Marnes  â Trochus  (pars). 

Alin.  fer  de  la  Verpillière. 

Marn.  calc.  àCastropod.  d.  Calvados 
Calcaire  à Peclen  æquivalvis. 
Marnes  de  Strassen  (Belgique). 
Cryplüteii-Kalk. 

Minerai  de  fer  à Cardinia. 
voie-de-veau  et  Lumachelle. 
Kôssener-Schichlcn. 

Calcaire  à Avicula  contorta. 


Zlambach-Schichten. 
Raibler-Schiefer,  Aon-Scliiefer. 


Partnach-Sctiichten . 


Werfener-Schiefer. 


O - 

O 

5 

'A  Eb 

a 

Ü 


Waulsortien  de  Belgique. 


Cale,  à Polyp.  de  Frasne. 
Cale,  à Polyp.  de  Nassau. 


Cale,  â Polyp.  de  Styrie. 


Calcaire  coral.  d’Erbray 
ut  Konjeprus. 

Duwer  Helderberg. 


Medlicoltia  prima. 
Cyclolobus  Stacliei. 
.iyalldceras  uraUcus. 

FusuUna  Verneuili. 

Gonialites  diadema. 
FusuUna  cylindrica. 

Gtÿphwceras  Hpîiær^cusr 
Brancoceras  rotatot  ius. 


Kupfer-Schiefer,  Marl-slate. 
Schiste  à Schizodus  Iruncalus. 


Platten-Kalk  de  B"  Autriche. 

Couches  à Cardita  crenata  de 
S»  Cassiano  (Tyrol). 
Haupt-Muschelkalk. 

Calcaire  à Poissons  de  Perledo. 
Wellen-Kalk  u.-Dolomit. 

Calcaire  â Retzia  triyonella. 
Campiler-Sch.  à Naticel.  costata. 
Scisser-Schicht.  à Posid.  Clarai. 


Marly-sandslmic. 

Grès  supra-liasique  de  Lorraine. 
Macigno  d’Aubange. 

Grès  de  Virton  (Belgique). 

Grès  basiques  de  Belgique  et 

de  Scanie^ 

Grès  infrabasiq.  du  Luxembourg 
et  d’HcUangiie. 
Bonebed-Saiidstciii. 

•Arkose  à Avicula  contorta. 


Torer-Sch.  du  Tyrol  ? 
Luiizer-Saiidstein. 


Cannister-shales  et 
Ampélit.  de  Chokier  à Gomatites. 
VuredalRT-shalea  et 


Posidonomyen-Schiefer. 
Unlere  Kulm-Schiefer. 


Clymenia  undulata. 
Tornoceras  curinspina. 

Gephyroceras  intumescens. 


+1 


^ymestry-bmestone. 

I ^enlock-limestone. 
l '^®''allen-Kalk  d’Oesel. 

^«ntameras-bmestone. 

^'ncinati-limestone. 


Aphyllites  occultus. 
Mimoceras  gracile. 


Tornoceras  inexpectalum. 
1 Anarcestes  lateseptatus. 


Sch.  de  Faniennc  à Sp.  Verneuili. 
Goniatit-ScUiefer  de  Büdeslieim. 


Magnesiaii-iimesloiie  et  Zechstein 
à Productus  horridus. 

Calcaire  de  Kostroiiia  (Russie) 
et  F Himalaya. 

Calcaire  à Athyris  subtilita  de 
l’Oural  et  de  Cachemire. 

Calcaire  à Productus  eora  de 
l’Oural,  Timan,  etc. 

Calcaire  à Spirifer  mosquensis 
du  Donelz  (Russie). 

Calcaire  à Productus  yiganteus 

de  Visé  et  Russie. 

Calcaire  â Spirifer  de  Tournay 
et  Ecaiissînes. 

lââfnê 


Tuf- Sandstein  des  Wengoner- 
Sehichlen. 

Rothe-Sandsteine  de  Rhétie. 
Muschel-Sandstein  des  Vosges. 
Ceratit-sandstone  de  l’Inde. 
Servino  et  Crodener-Saiidstein. 


Cale,  doloniitiqué  “ 
gypse  du  PortugaL 


Marne  gvpsifère  du 
Somersètsh..P£rtlî£ 


Slonesfield-slates  d’Angleterre. 
Houiller  saumâtre  arctique. 

Estuarine  sériés  du  Aorkshire. 


Couch.  à Insectes  de  Cloucestersh. 
et  de  Mecklembourg. 


Purbeck  d.  Jura  à i'Ianorb.  Loryi. 
Lower  Purbeck  du  Dorselshire. 
Couch.  d’eau  douce  en  Portugal 
et  dans  le  Lot. 

Lignites  lirnnaux  du  Lusitanien 
do  Portugal. 


Partie  de  la 
Goiidwana-formation 
de  l’Inde. 


Calcaire  â végétaux  d’Etrochey  ? 


Weald  (Angleterre) . 
Bernissart  (Belgique). 
Hastings,  Portugal, 
Osterwalde  (Hanovre). 

Portugal. 


Didelplies  et  Insectes. 
Dirt-bed  de  Portiand. 

Dinosaures  du  Colorado. 

Plantes  terrestres  en 
Berry  et  Portugal. 


Flore  terrestre 
de  l’Inde  péninsulaire. 


Didelpbes  de  Stonesfield. 
Flore  des  Rég.  boréales. 
Flore  jurassique  de 
Scarborough. 

Flore  terrest.  en  A’orkshire. 


Grès  irrisés  de  Russie  {pars). 

Kupfer-Saiidstein  de  Perm  (Russ.). 

Grès  permo-carboniq.  d’Artinsk 
(Oural). 

Grès  et  conglomérat  supérieur 
du  Bass.  du  Donetz. 

Millstone-grit. 


OiT/ioceras-Schicfer  du  Hartz. 
\Vi.ssenbach-Schiefer  (pyritifère). 
Grauwacken-Schiefer  de  Coblence 
Lynton-shales,  H unsrück-Schief 
Sch.  à Sp.  Mercuri  des  Ardennes 


I^urness-Iimestone. 


Calcaire  à Orthoceras  et  autres 
Nautiléens  évolutes  de 
Bohême,  Baltique,  Angleterre 
et  Nord-Amérique. 


Cambriaii-limestone 
de  N Amérique. 


Area  oreti  de  la 


Russie  centrale. 

..a.-ne  â Rhynchonella  euhoides 
Frasne  et  Eifel  (Rhin). 

Calcaire  à Strinyoceph.  Burtini. 
Calceola-iierseU  Krinoiden-Kalk. 
„ vaire  à Trilobites  de  Nehou. 
calcaire  à des  Asturies. 


O 

s 

Ê.Q. 

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.2  O 
-CCs3 


Monoyraptus  colonus, 
Cyrtograptus  Murchisoni, 
Raslrites  pereyrinûs. 


CM 


Dicranoijr.,  Dicellograpt 
I üulymograpt.  Murchisoni 
Tetragraplus  bryonoides. 
Dictyonema  sociale. 


Schistes  à üldbamia  radiala 


K 

VI 

O 

C 


Calcaire  à Eozoon. 


Phyllades  de  S‘  Lo  (Bretagne) 
Schistes  verts  semi-ciistallins 
Gneiss  du  Pays  de  Galles. 
Gneiss  granitoïde,  glandulaire 
Gneiss  fondament,al,  Ur-Gneiss 


-^^^^^^^^^Mrdiol.  interrupta 
^Veiilock-shales  à Orlhis  biloba. 

'i^‘")°!*.."Llanduver,v-shales. 


Lo'ver 


„,la.shales  de  N Wales, 
J Dj  de  Bohême. 

Clandeilo-l'ags- 


jte  noduleux  D| 


de  Bohème. 


■shales  du  l-âys  de  Galles. 


Schi- 

Z'Il^tmskOlenus. 

a hLes  à Parado.ndes. 
frbnorfia'  C.  de  Bohème 


Grès  inférieur  dujlonetz. 

KuTm-ÙràuwHtke. 

Grès  iirsien  à Born.  radiala. 
Grès  à Phillipsia  de  Cabrières. 


Marn. -irrisées  salifèr. 

Cornieule,Bothi<lolom 

Sel  de  Bex. 

Gîte  sâîifèréTâ^**®'^® 
(Espagne). 
Anhydrit-Gruppe 

d’.Argovie,  Souabe. 
Cites  salifères  de 

Salzburg, 

Cites  de 

Thuringe. 

iViv.  gypso-salifère  de 
Perm  et  Donetz. 


Cypsê~drTOnral 

du  Spitzberg. 


Insecteii-Mergel  de  Schainbelen. 
Houille  du  Banal  et  5-Kirchen. 
Bonebed  d’Angleterre,  H‘®  Marne 

et  Wurtemberg. 

Marnes  irisées  (pars). 

Cale  dolom.  à .Avicula  d .Argovie, 
Flammen-Dolomit  à Myopkoria. 

R ai  bler-Schichten  (pa  rs) . 


Roth  de  Thuringe. 

c5S3tol55Sïâir^^  et  de 
Karoo  (S  Afrique). 
Weissbegeiide  à Prod.  Canenm 
de  Thuringe. 


Grès  houiller  à plantes  terrestres 
de  l’indoustan. 

insect-beds  de  Gloucestersliire 
et  de  Scaiiie. 

Houille  de  Scanie  et  du  Toiikiii. 


Haupt-Keuper  d’Allemagne. 
Lelten-Kolile  de  Souabe. 

Dülomibc-conglom.  de  Bristol. 
Karoo-Sandstoiic  de  S Afrique. 


L'pper 


New- Red  d’Ecosse. 


Vollzieu-Sandstciii. 

Grès  bigarré  et  Grès  vosgien. 


Dumbleton  (Gloucest.). 
Dobberlin  (Mecklemb.). 


Rajmahal  (Inde). 

Gîtes  à Insectes  d’Anglet. 

Scanie,  Argovie. 
Didelpbes  du  Bonebed  et 
des  Allcganys. 


Reptiles  et  Flore  terrestre 
du  Keuper. 

Reptiles  et  Flore  terrestre 
du  Lettenkohle. 

Gîtes  ossifères  de 
Sud-.Afrique. 

Flore  du  Grès-bigarré. 


Psaininites  du  Condros. 
yerneuili-Saadstciu. 

Marwood-saudstone. 


Grès  de  Mazy  (Belgique). 

Pouding.  d’.AIvaux.  Caffiers. 

Grauwacke  à Spir.  cultrijugalus. 

Spirifcren-Saiidstcin  et 

Pouding,  de  Burnot  (Belgique). 
Lynlon-sandstone. 

Grès  d’Aiior  et  de  Gahard. 
Psammite  de  Fooz  (Belgique). 
Pouding,  de  Fépiii  (Ardennes). 


bp  Coal-measures  d’Angleterre 
et  de  N .Amérique. 

Houiller  franco-belge,  de  Westpli. 
et  de  Silésie. 

Culm  à flore  terrest.  du  Roannais 

et  (TAHemagne. 

Grauwacke  à Uornia  des  Vosges. 
Grès  anthracifére  d-  Bourbonnais. 

Cheniung-beds  à végétaux, 
llpper  Old-red  d’Ecossc. 

Grès  à Lepidodendron  Gaspel. 
Middle  Old-Bed. 

Hamilton-beds  de  New- York. 


cXGlmopleris  d.  Rég.  australes. 
Marn.  d’eau  douce  d.  Kasan  (Rus.). 
Low.  New-Red  et  Rolhbegende. 
Grès  à WalchM  de  Lodève,  Vosges. 
Schiste  d’Aulun  à Actinodon. 
Cusel-Sch.  à Arebegosaurus. 
Houiller  de  S'  Etienne,  de  la 
France-centrale  et  des  Alpes. 

Houiller  de  Sarrebruck  et  Donelz. 

Anlhracifcve  de  ^ France. 

Boghead  de  Moscou. 


Downton-sandstone. 

Coniston-greywaekes. 

Mav-Hill-sandstone. 
Onèida-conglomerate. 
Caradoc-sandstone. 

Grès  de  May  (Calvados). 

Quarlzilc  D^  de  Drabow  (Bohême) 

Arenig-llagstoiie. 

Grès  armoricain  de  Bretagne. 
Upper  Potsdam-sandstone. 

Grès  pourprés  de  Bretagne. 

Solva-sandslone  du  Pays  de  Galles, 

Harlech-sandslone  de  Wales. 

Grès  à Eophyton  de  Suède. 


Onoiidaga  Salt-group. 


Lower  Old-Red  d’Ecosse 
Cephalaspis  et  Plerigotus. 


Ludlow-Bonebed  d’.Angleterre. 
Ledbury-shales  d’Angleterre. 


Caspé-sandstone 


du  Canada. 


Flore  terrestre  de  l’Inde 
et  du  Kupfer-Schiefer. 

Flore  de  Lodève,  Perm. 

Flore  permo-carbonique. 
Brèche  glaciaire  f australe, 
Amphibiens  de  Nov-Scolia. 
Flores  du  Houiller  supér. 

Flores  du  Houiller  infér. 

Flores  du  Cuim  supérieur, 

Flores  du  Culm  inférieur. 

Flore  du  L'pper  Old-Red. 


Flore  du  Middle  Old-Bed. 


Pulmoiiés  et  Insectes  de 
Gaspé  (Canada). 


Plantes  terrestres  a 
Ludlow  (Anglet.). 


G.  Berwynia  en  Aiigleter. 


I 


1rs  vestiges  de  Plantes 
terrestres  en  Amérique. 


•Mars  1897. 


Grès  cuprifères  de  Lake-superior  (N  Amérique). 
Grès  sparagmitique  de  Scandinavie. 

Conglomérat  cristallin  de  MilUveida  (Saxe). 


LACS*'"’®' 


IMPBIMEB'E  GEORCES  BRIDEE  k C‘». 


RENEVIER.  — CHRONOGRAPHE  GEOLOGIQUE  581 

Il  est  évident  qu’ici  le  fil  directeur  nous  manque,  et  que  toute 
synthèse  est  hasardée. 

Dans  ces  dernières  années  les  Américains  ont  restreint 
le  nom  de  Huronien  à une  subdivision  de  leur  Alg-onkien, 
(van  Oise  1892),  qu’ils  mettent  au  même  rang  que  Laurentien. 
Il  y a là  une  interversion  qui  ne  me  paraît  pas  naturelle.  Le  nom 
le  plus  ancien  est  généralement  le  plus  vague,  et  sauf  exception 
bien  légitimée,  il  doit  s’appliquer  de  préférence  à la  division 
d’ordre  supérieur. 


Je  résume  tout  ce  groupement  hiérarchique  en  un  petit 
tableau  succinct,  dans  lequel  je  cherche  à mieux  accuser  les 
transitions  graduelles,  en  substituant  aux  barres  de  séparation 
trop  rigides,  un  système  d’accolades  plus  malléable. 

En  finissant  ce  sujet,  je  tiens  à rappeler  que  j’admets  la  légi- 
timité de  toute  classification  stratigraphique  régionale,  et  de 
toute  nomenclature  locale. 

Ce  que  j’ai  voulu  établir,  c’est  une  commune  mesure  des 
temps,  qui  serve  d’étalon  international,  auquel  on  puisse  com- 
parer les  diverses  échelles  locales. 

Pour  cela  il  faut  une  nomenclature  systématique,  autant  que 
possible  polyglotte,  qui  se  base  sur  les  régions  classiques  les 
mieux  étudiées,  et  qui  soit  comprise  de  tous. 

C’est  dans  l’intérêt  de  chacun,  et  cela  n’apporte  absolument 
aucune  entrave  à la  liberté  scientifique. 


582 


COMPTE-RENDU.  SIXIEME  PARTIE 


RÉPERTOIRE  STRATIGRAPHIQUE 

POLYGLOTTE 


Dans  ma  première  édition,  j’avais  inscrit,  en  dessous  des 
noms  systématiques  adoptés,  l’origine  et  la  date  de  ces  noms, 
ainsi  que  leur  synonymie.  Lorsque  j’ai  voulu  en  agir  de  même, 
en  complétant  la  liste  de  ces  synonymes,  j’ai  vu  que  cela  sur- 
chargerait trop  les  tableaux,  et  que  j’obtiendrais  plus  de  clarté 
en  élaguant  ces  renseignements  accessoires,  pour  les  renvoyer 
à un  supplément,  rangé  par  ordre  alphabétique,  plus  facile 
à consulter.  C’est  là  l’origine  de  mon  répertoire. 

Une  fois  cette  idée  admise,  je  me  suis  décidé  à y faire  figurer 
toutes  les  notions  justificatives,  comme  date  et  auteurs  des  noms, 
citations,  etc.  Puis  j’ai  pensé  qu’il  serait  utile  d’y  faire  rentrer 
les  formations  locales  des  divers  pays,  non  seulement  celles 
inscrites  dans  mes  tableaux,  mais  beaucoup  d’autres,  moins 
usuelles,  dont  la  signification  est  parfois  difficile  à trouver. 
Ce  répertoire  est  devenu  ainsi  une  sorte  de  dictionnaire  poly- 
glotte des  termes  stratigraphiques. 

Ce  travail,  auquel  j’ai  procédé  graduellement  par  fiches,  était 
déjà  bien  avancé,  lorsque  j’eus  connaissanee  d’un  répertoire 
analogue  publié  en  1895  par  M.  Ulderigo  BottU,  que  l’auteur 
a bien  voulu  m’envoyer  au  commencement  de  1896.  Mon  pre- 
mier mouvement  fut  de  renoncer  à mon  répertoire;  mais  je  vis 
bientôt  que  cela  ne  m’étais  pas  possible,  car  mes  tableaux 
eussent  été  trop  incomplets,  si  j’avais  fait  abstraction  de  toute 
synonymie,  ainsi  que  des  noms  d’auteurs  et  des  dates.  On  verra 
d’ailleurs  que  les  deux  publications  ne  se  font  point  concurrence, 
car  leur  plan  est  trop  différent.  M.  Botti  n’inscrit  dans  son 
livre  que  les  noms  systématiques  mononomes  ; mais  il  discute  en 

1 U.  Botti.  Piani  e SoUo-piani  in  Geologia,  Reggio-Calabria,  1895.  1 vol.  in-8». 
Tip.  Ad.  d’Andrea. 


RENEVIER.  — CHRONOGRAPHE  GEOLOGIQUE 


583 


détail  leur  sens  et  leur  valeur,  avec  nombreuses  citations,  consa- 
crant parfois  plusieurs  pages  à un  même  nom  d’étage.  Mon  but 
était  au  contraire  de  donner  brièvement,  en  quelques  lignes, 
les  renseignements  essentiels  sur  chaque  nom.  L’ouvrage  de 
M.  Botti  est  donc  beaucoup  plus  développé. 

Mon  répertoire  en  revanche  est  beaucoup  plus  complet,  parce 
que  j’j  comprends,  non  seulement  les  termes  mononomes  sys- 
tématiques, mais  aussi  les  noms  composés  d’un  très  grand  nom- 
bre de  formations  locales.  D’autre  part,  venant  après  M.  Botti, 
j’ai  l’avantage  d’avoir  pu  profiter  de  son  travail,  qui  m’a  fait 
connaître  un  certain  nombre  de  termes,  que  sans  lui  j’aurais 
omis.  En  remerciant  M.  Botti  de  son  important  volume,  je  me 
plais  à recommander  celui-ci,  car  il  ne  devrait  manquer  dans 
aucune  bibliothèque  géologique. 

Je  dois  mentionner  encore  une  autre  publication  analogue, 
plus  ancienne,  qui  m’a  fourni  beaucoup  de  renseignements  utiles. 
C’est  celle  de  Berniiard  Studer  i,  spéciale  à la  Suisse  et  régions 
avoisinantes,  mais  contenant  des  explications  détaillées  sur  les 
noms  pétrographiques  et  sur  les  noms  stratigraphiques. 

Cela  dit,  voici  le  plan  de  mon  répertoire  : 

J’y  comprends  aussi  bien  les  noms  composés  de  la  nomencla- 
ture régionale,  que  les  termes  de  la  nomenclature  mononome 
systématique.  Cela  me  paraît  essentiel,  car  ces  noms  locaux 
sont  moins  généralement  connus,  et  c est  eux  que  1 on  cher- 
chera le  plus  souvent  dans  un  semblable  vocabulaire. 

Je  cite  ces  noms  locaux  dans  leur  langue  originale,  autant  que 
possible,  c’est-à-dire  lorsqu  ils  sont  français,  allemands,  anglais 
ou  italiens.  Pour  leà  autres  langues,  je  donne  les  noms  comme  je 
les  ai  rencontrés,  dans  les  livres  français,  anglais  ou  allemands. 
Pour  les  termes  composés  allemands  ou  anglais,  le  nom  géo- 
graphique étant  en  tête,  la  citation  était  aisée.  Pour  les  langues 
latines,  j’ai  mis  également  en  saillie  le  nom  géographique,  en 
ajoutant  entre  parenthèses  l’indication,  pétrographique  ou  autre, 
qui  le  précède  [ex.  Arbadia  (Assise  de)  ==  ...]■  H ma  paru 
que  c’était  le  mode  le  plus  pratique,  pour  faciliter  autant  que 
possible  les  recherches. 

Les  caractères  gras  désignent  les  noms  systématiques 
adoptés  dans  mes  Tableaux. 

I Studer.  Iiide.v  der  Pétrographie  und  Stratigraphie  der  Schiveia.  Bern,  1872. 
1 vol.  in-8“.  — J.  Dalp. 


584 


COMPTE-RENDU.  SIXIEME  PARTIE 


Enfin,  outre  les  abréviations  bibliographiques  ou  géographi- 
ques usuelles,  j’ai  dû  en  adopter  un  certain  nombre  d’autres, 
dont  je  dois  donner  ici  l’explication. 


ABRÉVIATIONS 


•~f* 

signifie 

Plus  ou  moins. 

Marn. 

) Marne. 

Allem. 

)) 

Allemand. 

Moll. 

) Mollasse. 

Aiic. 

» 

Ancien. 

Moy. 

) Moyen. 

Angl. 

)) 

Anglais. 

N 

Nord. 

Ard. 

Ardoises. 

Niv. 

) Niveau. 

Ark. 

)) 

Arkose. 

Ool. 

) Oolite. 

As. 

» 

Assise. 

Oss.  » Ossifère. 

Bass. 

» 

Bassin. 

Part.  » Partie. 

Br. 

)) 

Brèche. 

Pars  » En  partie. 

G. 

» 

Gouche. 

Poud.  » Poudingue. 

Gale. 

» 

Galcaire. 

Reg.  ) 

Région. 

Gongl. 

» 

Gongiomérat. 

S » Sud. 

Gor. 

)> 

Gorallien. 

Sabl.  » Sable  ou  sableux. 

Dol. 

)) 

Dolomie. 

Sch.  » (français)  Schiste. 

E 

» 

Est  (occident). 

Sch.  ) 

(allem.)  Schichten 

Et. 

» 

Etage. 

= Gouches. 

Fac. 

» 

Faciès. 

Schief.  » 

Schiefer=Schiste. 

Fal. 

» 

Faluns. 

s.  lat. 

Sensu  lato. 

Fide 

» 

Sur  l’autorité  de. 

s.  str.  ) 

Sensu  stricto. 

Gr. 

)) 

Grès. 

Str.  » 

Strates  = couches. 

Ind. 

» 

Indéterminé. 

Suiv.  » 

Suivant. 

Inf. 

» 

Inférieur. 

Sup.  » 

Supérieur. 

Intern. 

)) 

International. 

Ter.  » 

Terrain. 

Ital. 

» 

Italien. 

Typ.  » 

Type. 

M‘ 

» 

Mont. 

W » 

West  = Ouest. 

RÉPERTOIRE  STRATIGRAPHIQUE 


A.  — Abb. 

A.  (Etage  A)  Barrande  1846  = 
Schistes  cristallins  de  Bohème. 

Archéique. 

Aachener-Sand.  = Sables  à plan- 
tes terrestres  d’Aix-la-Chapelle. 
Campanien  inf. 

Aachénibn,  Dumont  1849,  Acad.  R. 
Belg.  XVI  2'1'î  p.,  p.  360;  de 
Aachen  (Aix-la-Chapelle,  Prusse 
rhén.)  = Strates  à végétaux  du 
Limbourg.  Campanien  infér. 
estuarial. 

AADORFER-KALK=Calc.dévon.  sup. 

de  Waldeck  (Allem.)  Prasnien. 

Aalénien,  Mayer  - Eymar  1864, 
Tabl.  synchr.  ; deAalen  (Wurt.) 
= Etage  inférieur  du  Dogger 
(Zone  à Harpoc.  opalinum  et 
Murchisonœ). 

Aargaxjer  - Sandstein,  Humboldt 
= Mollasse.  Miocène. 

Aargaoer  - ScHiGHT  , Kaufmann 
= Mollasse  marine  d’Argovie. 
Helvétien  littoral. 

Aarwanger-Sch.  = Mollasse  deau 

douce  d’Aarwangen  (Berne). 
Burdigalien  limnal. 

Abbadia  (Assise  de)  = Lusitanien 
sup.  de  Portugal.  Séquanien  inf. 

6'  CONGR.  GÉOL.  INTERN. 


Aby.  — Acu. 

Abyssal  (Type)=  Formations  des 
abîmes,  soit  des  mers  très  pro- 
fondes ; surtout  par  accumula- 
tions microzoïques  ou  par  préci- 
pitation chimique. 

Abroath-flags  = Faciès  schisto- 
arénacé  du  Dévonien  infér. 
d’Ecosse. 

Au  ADI  AN,  Dawson  1867,  Walcott 
1891,  Bull.  U.  S.  geol.  Surv. 
N»  81  p.360  ; de  l’Acadie  (N  Amé- 
riq.)  = Cambrien  moy.  à Para- 
doxides.  Ménévien  (1845). 

Aganthigus-Sch.  = Cale,  à Aspi- 
doceras  acanthiciim  des  Carpa- 
thes,  etc  Séquanien  moy.  pélag. 

Acheulien,  Mortillet  1878,  Congr. 
géol.  Paris,  p.  179  ; de  S''  Acheul 
(Somme)  = l«r  étage  de  la  pierre 
taiilée.  Plistocène  ancien. 

Acheglon,  Mayer -Eymar  1888, 
Tabl.  Ter.  sedim.  = Saharien  inf. 
Plistocène. 

Ackererde  = Terre  végétale.  = 

Humus.  Holocène. 

Aeoz  (Schist  de)  = Coblencien 
moy.  de  Belgique. 

AcuMiNATA-ScH.=Marnes  à Ostrea 
acuminata.  Bathonien  inf. 


38 


Ô86 


compte-reNdu. 


SIXIEME  PARTIE 


Adn.  — Aïs. 

Adnbth-Kalk  ou  Adneter-Kalk 
= Cale,  rouge  liasique  des  Alpes 
autrichiennes.  Pliensbachien 
infér.  pélagal. 

Aérial  (Type)  = Formations  sub- 
aériennes, non  stratifiés. 

Aérien  , Ameghino  1889  = Dé- 
pôts récents  de  Sud-Amérique. 

Holocène. 

Ages  = Divisions  chronographi- 
ques  de  4e  ordre  =:  subdivision 
des  Epoques. 

Agéien,  Lemoine  1891 , Bull.  géol. 
Fr.  XIX,  p.  363  ; de  Ay  près 
Reims  (Marne)  = Suessonien 
moyen  terrestre,  des  environs 
d’Epernay. 

Agénais  (Calcaire  de  1’)  = 

Aquitanien  limnal  de  la 
Garonne. 

Agénais  (Moll,  de  1’)  = Oligocène 
sup.  de  l’Aquitaine.  Rupélien 
littoral. 

Agnostozoig  , Chamberlin , Van 
Mise  1893,  Bull.  U.  S.  Geol.  Surv. 
No  86=  Précambrien.  Huronien 
(s.  lat.) 

Ahrien,  Dumont  1848,  Mem.  Ter. 
Arden.,  p.  305;  de  l’Ahr,  affluent 
du  Rhin=Grès  à Sp.paratloxus 
des  Ardennes.  Ooblencien. 

Ahron,  Mayer -Eymar  1888  = 
Coblencien  infér. 

Aiglemont  (Poud.  de)=  Gonglom. 
infra-liasique  des  Ardennes. 
Hettangien  littoral. 

Aimara  (Str.  d.),  Ameghino  1889 
= Holocène  ancien  de  Sud- 
Amérique. 

Aisy  (Brèche  d’)  = Tithon.  récifai 
de  i’Isère.  Portlandien. 


Aïs.  — Alf. 

Aisy  (Str.  d’)  = Sables  à Nummul. 
planulata  du  Bassin  de  Paris. 
Suessonien. 

Aix  (Gypse  d’)  = Oligocène  inf. 
limnal  de  Provence  = Sestien. 
Tongrien  (s.  str.) 

Aix-la-Chapelle  (Ass.  d’)  = Crét 
supér.  à plantes  terrestres  du 
Limbourg.  Campanien. 

Ajka-Sch.  = Crétacique  supérieur 
saumâtre  de  Hongrie. 

Alaisien,  Dumas  18..?  cf.  Bull, 
géol.  Fr.  3e  s.  VII t,  p.  a35;  d’Alais 
(Gard)  = Oligocène  sup.  lacus- 
tre du  Gard. 

Alaricien,  Tallavignes,  1847,  Bull, 
géol.  Fr.  3e  s.  V,  p.  413,  430  ; du 
Mt  Alaric  (Pyrénées)  = Num- 
mulitique  infér.  des  Pyrénées. 

Suessonien  ? 

Al.aunisch,  Mojsisovics  1895,  Ak. 
Wiss.  Wien  CIV,  des  Alaunes 
anc.  peuple  de  Hallein  (Tyrol) 
= Juvavien  moyen. 

Alberese  = Marno-calc.  blanc  à 
Fucoides  ; Flysch. 

Alber.  sup.  = Oligocène  inf.  ; 
Alber.  inf.  = Crétacique. 

Albien,  Orbigny  1843,  Pal.  Fr. 
Crét.  II  ; de  Alba,  Aube=  Gault, 
Et.  inf.  du  Crétacique  moyen. 

Albigeois  (Cale,  de  1’)  = Oligocène 
limnal  du  Tarn. 

Albis-Sch.= Moll,  d’eau  douce  sup. 
de  l’Albis  (Zurich).  Tortonien. 

Alésien,  Marcou  1860,  10®  Lettre 
s.  le  Jura,  p.  844,  346;  de  Alesia, 
Alaise  = Divésien  du  Jura. 

Alet  (Grès  d’)  = Danien  ? littoral 
des  Gorbières  (S  France). 

Alfeldin,  Mayer- Eymar  1881,  Clas. 
internat.  Ter.;  de  Alfeld  (Hanov.) 

= Toarcien  sup. 


RENEVIER.  — CHRONOGRAPIIE  GEOLOGIQUE 


587 


Alg.  — Alp. 

Algæu-Schief.  = Schistes  supra- 
liasiques  des  Alpes  orientales. 

Pliensbachien. 

Algonkian,  Van  Hise  1892,  Bull. 
U.  S.  geol.  Surv.  N<>  86,  p.  475  ; 
de  Algonkin  (Canada)  = Pré- 
cambrien. Huronien  (s.  lat.) 

Allé  (Phyllade  d’)  = Colblencien 
inf.  de  Belgique. 

Allevard  (Grès  d’)  = Trias  inf. 
de  l’Isère. 

Allinges  (Grès  des)  = Mollasse 
dure,  exploitée  près  de  Thonon 
(Haute-Savoie).  AçLuitanien? 
(envisagé  souvent  comme  du 
Flysch). 

Alluvions  ou  Alluviüm=:  Dépôts 
fluviaux  et  torrentiels  modernes. 

Holocène. 

Alluvions  anciennes  = Graviers 
± conglomérés,  préglaciaires  ou 
interglaciaires  ; Deckenschotter. 

Plistocène  ancien. 

Alluvions  glaciaires  = Dépôts 
glaciaires  remaniés  et  stratifiés. 

Plistocène. 

Almargem  (Grès  d’)  = Néocomien 
supérieur  estuarial  du  Portugal. 

Aptien  ? 

Aloriano  (ita].)=Iialorisch.  Trias 
supérieur  alpin. 

Alpha.  Quenstedt  désigne  les  sub- 
divisions du  Jurassique  par  des 
lettres  grecques  : 

Weiss.  Jur.  a — Argovien  inf. 
Braun.  Jur.  a — Aalénien  inf. 

Lias  a =:  Sinémur. -Hnfralias. 

Alpinien,  Gregorio  1886,  Ann. 
Géol.  et  Pal.  = Aalénien. 

Alpinit,  Simler  1862,  Petrogenese 
= Schiste  métamorphique  vert 
des  Alpes,  sous  le  Verrucano. 

Carbonique. 


Alp.  — Amp. 

Alpreck  (Grès  d’)  = Grès  à Trig . 
gibbosa  du  Boulonn.  (N  France). 
Portlandien  inf. 

Altdorfon,  Mayer-Eymar  1888, 
Tabl.  Ter.  séd.  = Toarcien  inf. 

Altmann-Sch.,  Escher=  Grès  néo- 
comien glauconieux  du  Sentis 
(N  Suisse).  Valangien? 

Altmannin,  Mayer-Eymar  1881, 
Class.  internat,  d.  Terrains  = 
Valangien  sup. 

Alum-siiale  = Schistes  supralia- 
siques  du  Yorkshire.  Toarcien 
halhyal. 

Al  vaux  (Poud.  de)  = Poudingue 
dévoniuue  moyen  de  Belgique. 
Givetien  littoral. 

Alveolines  (Cale,  à)  = Nummuli- 
tique  ± pélagal  des  Pyrénées. 

Suessonien  ? 

Alwar-qüartzite  = Ter.  méta- 
morphique ancien  de  l’Inde. 

Archéique. 

Amaltheen  - Thon  = Argiles  à 
Amall.  margaritalus  de  Souahe. 
Pliensbachien  sup. 

Amblimont  (Marn.  d’)=Toarcien 
sup.  de  la  Meuse. 
Ammoniten-Mergel=:  Marnes  inf. 
de  Gosau  (Autriche).  Santonien 
inférieur. 

Ammonitigo-rosso  = Cale,  rouge 
supraliasique  d’Italie.  Toarcien 
pélagal. 

Ammonitigo-rosso  superiore  = 
Tithoniq.  à Ptjgope  diphya  du 
Vicentin.  Portlandien  pélagal. 

Ampélites  =:  Schistes  noirs  ± 
charbonneux,  siluriques,  de  Bre- 
tagne, Suède,  etc.  Silurique. 

AMPHISTEGINEN-K.\LK=Calc.  grOS- 

sier  miocène  du  Bass.  de  Vienne 
(Autriche).  Tortonien. 


588 


COMPTE-RENDU. 


SIXIEME  PARTIE 


Amu.  — Ang. 

Amuri-limestone  = Orétacique  ? 
de  la  Nouvelle  Zélande. 

Amyzon-beds  = Bocène  des 
Rocheuses  (N  Amérique). 

Anagénite,  Hauy  = Poudingue 
métamorphique. 

Angkps-Zonb  = Oxfordien  inf.  à 
Reineckia  anceps.  Callovien 
sup.  ± pélagal. 

Andenniën,  Van  den  Broeck  1893, 
Bull.  soc.  belge  Géol.  Pal.  VII, 
p.  208  ; de  Andenne  (Belgique) 
= Oligocène  limnal  de  Belgique 

ANDONiN,Mayer-PIymarl881,Glass. 
internat.  Terr.  ; de  Andona  (Pié- 
mont) = Pliocène  sup.  d’Italie. 
Astien  sup. 

André  (Roc  de  S‘),  Marcou  1856, 
Lettr.  s.  Jura  = Gale,  à polypiers 
de  Salins  (Jura).  Bajocien  sup. 
récital. 

Anelcocènk,  Tardy  18..?= Epoque 
du  retrait  des  glaciers.  Fin  du 

Plistocène. 

Anger  (Schistes  d’)  = Schistes  ar- 
doisiers  ordoviciens  du  Bass.  de 
la  Loire.  Landeilien±  bathyal. 

Angolat  (Gouche  d’) , Rollier  = 
Séquanien  moy.  du  Jura. 

Angoulins  ( Galcaire  de)  = 
Kiméridgien  de  W France. 

Angoümien,  Goquand  1857,  Bull, 
géol.  Fr.  XIV,  p,  882;  de  l’An- 
goumois  (W  France)  = Gale,  à 
RadioUt.  luvibricalis.  Turonien 
sup.,  récital. 

Angoumin,  Mayer-Eymar  1888, 
Tabl.  Ter.  séd.=Turonien  sup. 

Angulaten-Kalk  ou  Sandstein  = 
Intraliasà  Schlotheim.  angulaln 

de  Souabe.  Hettangien  sup. 


Ang.  — Anv. 

Angulatüs-Zone  = Zone  à Schl. 
angulata.  Hettangien  sup. 

Anhydrit-Gruppe  = Muschelkalk 
moyen,  salitère,  de  Souabe  et 
N Suisse.  Virglorien  lagunal. 

Anisisch,  Waagen  et  Diener  1895, 
Akad.  Wiss.  Wien  GIV  = Trias 
moyen  de  ITnde.  Virglorien 
supérieur. 

Anne  (S^)  = Marbre  dévonique 
sup.  de  Belgiq.  Prasnien  moy. 

Annélidian,  Lapworth  18..?  = 
Gambrien  int.  à pistes  d’Anne- 
lides.  Géorgien. 

Anor  (Grés  d’)  = Grès  dévonique 
int.  des  Ardennes.  Taunusien. 

Anté-Paradoxidien,  Rouville  1893 
= Gambrien  intér.  de  l’Hérault. 
Géorgien. 

Anté-Pyrénéen  , Vézian  1858  = 

Paléocène. 

Anthragipère  , Lapparent  1885, 
2fie  édit.  Trait.  Géol.,  p.  859  = 
Garbonique  int.  à combustible 
du  NW  de  la  France  ; Gulm. 
Bernicien  limnal. 

Anthr  acit-Sghief, = Carbonique 
métamorphique  des  H‘es  Alpes. 

Anthragolithiqoe,  Waagen  1876 

= Période  carbonique  (Per- 
mien compris). 

Anthr  AcoTHÉRi  EN  = Niveau  à 
Anlhracotherium . Aquitanien. 

Anthraxifère,  Omalius  1828  = 
Paléozoïque  supér.  de  Belgique 

(Dévonique  -j-  Carbonique). 

Anthropique,  Renevier  1874, Tabl. 
Ter.  Ire  éd.  = Période  moderne. 

Plistocène  -|-  Holocène. 

Anthuopozoique  = Préhistorique. 

Plistocène. 

Anversien,  Gogels  1879  = Grag 
d’Anvers  (Belg.).  Prépliocène. 


RENEVIER.  — CHRONOGRAPHE  GEOLOGIQUE 


589 


Aon.  — Arb. 

Aon-Sghiefer  = Schistes  triasiq. 
Slip,  à Trachyc.  Aon  du  Tyrol. 
Raitolien  inf.  bathyal. 

Apozoique,  Dollo  1894,  Bull,  belge 
de  Géologie  VIII , p.  250  = 
Période  future. 

Apt  (Sabl.  d’)  = Sables  bigarrés 
du  Grét.  moyen  de  Vaucluse. 

Cénomanien. 

Aptien,  Orbigny  1843,  Pal.  fr. 
Grét.  II  pl.  236Ws  ; de  Apt  ( Vaucl.) 
= Et.  sup.  du  Néocomien. 

Apt-Mergel  = Marnes  pyritiféres 
du  Néocomien  sup.  de  Vaucluse. 

Aptien. 

Aptychen-Kalk  = Gale,  à Apty- 
chus  latus.  Malm  ± abyssal  des 
Alpes,  etc. 

Apïychen  - Sghkfer  = Balfries- 
Schief.  des  Alpes  suisses  alle- 
mandes. Berriasien. 

Aqüilonien,  Pavlow  1892,  Argile 
de  Speeton,  p.  192  ; de  Aquüo 
(Nord)  = Portlandien  supér. 
boréal  (synchr.  au  Purbeckien). 

Aquitanien,  Mayer-Eymar  1857, 
Acta  Schw.  Naturf.  Ges.  Trogen, 
p.  188  ; de  TAquitaine  (S  France) 
= Transition  de  l’Oligocène  au 
Miocène  ; classé  dans  l’un  ou 
dans  l’autre,  suiv.  les  auteurs. 

Aralo-Gaspien,  voir  Archiac  Prog. 
géol.  II,  p.  930  = Prépliocène  de 
l’orient.  Pontien  estuarial. 

Arauoanien,  Dœring  1884,  Neu 
.labr.  I p.  215.  = Miocène  inf. 
de  Patagonie. 

Aravallis-seeies  = Ter.  méta- 
morphique ancien  de  l’Inde. 
Archéique. 

•\hbignon  (Schist.  d’)  = Schistes 
carboniques  du  Bas -Valais. 

Stéphanien  limnal. 


Arc.  — Aré. 

Arcaico  (ital.)  = Archéique. 

Archamp  (Grès  d’).  Necker  1841, 
Et.  géol.  = Mollasse  d’eau  douce 
inf.  du  Salève. 

Arghean.  Dana  1876,  Géol.  2''®  éd. 
p.  828  ; de  arche  (antique)  = 
Ter.  cristallins  anciens,  anté- 
rieurs au  Gambrien  ; estimés 
suivant  les  auteurs  primitifs, 
azoïques  ou  éozoïq.  Archéique. 

Argheolithig,  Lubbock  = Paléo- 
litique.  Plistocène. 

Archolitisgh,  Hæckel  18..?  = 

Silurique. 

Ahdéchien,  Torcapel  1885  = Mar- 
nes à Belemnitos  latus  de  l’Ar- 
déche.  Valangien. 

Ardennais,  Dumont  1847,  Lap- 
parent.  Traité  l^®  éd.  p.  659  ; 
des  Ardennes  = Gambrien  inf. 
Géorgien. 

Ardennien,  Mayer-Eymar  1874, 
Tab.  Sedim.  Gebirg.  = Devon. 
inf.  Gédinien. 

Ardescien,  Toucas  1890,  Bull.  géol. 
Fr.  XVIII  p.  565;  de  Ardesca  = 
Tithoniq.  moyen  de  l’Ardèche. 
Portlandien  sup.  pélagal. 

Ardese-Kalk=:  Gale,  triasiq.  moy. 
du  Bergamasque.  Ladinien. 

Ardoises  = Schistes  argileux  feuil- 
letés, exploités  pour  toitures  ; 
d’âge  variable  suivant  les  gise- 
ments. 

Ardoisier  (Ter.) , Omalius  1803 
= Schistes  ardoisiers  des  Arden- 
nes. Cambrien  (surtout). 

Arenarie  variegate  = Grès  bi- 
garré. Werfénien  littoral. 

Arénéen,  Pareto  1865,  Bull.  géol. 
Fr.  XXII,  p.  270;  de  Arena  s.  Pô 
(Lombardie)  = Plistocène  lim- 
nal du  Bassin  du  Pô. 


590 


COMPTE-RENDU.  SIXIEME  PARTIE 


Are.  — Arg. 

Arenig-plagstones  = Dalles  de 
l’Ordovicien  inférieur  d’Anglet. 

Arénlgien. 

Arénigien,  Sedgwig  1847;  de  Are- 
nig  (Angleterre)  = Et.  inf.  de 
l’Ordovicien. 

Aresche  (Marnes  d’),  Marcou  1856, 
Lettres  s.  1.  Jura,  p.  29  = Dogger 
inf.  de  Salins  (Jura).  Aalénien 
inférieur. 

Argentten,  Dollfuss  1877,  Exposit. 
d.  Havre,  p.  596  ; de  Argenteuil 
p.  Paris  = Gypse  de  Montmartre, 
= Sannoisien.  Tongrien(s.sO’.) 

Argenteuil  (Grès  d’)  = Oligocène 
inf.  estuarial  du  Bass.  de  Paris. 

Tongrien  (s.  sfr.) 

Argile...  Voir  les  noms  locaux. 

Argile  a blocaux  = Moraine 
profonde.  Plistocène. 

Argile  a ouailles  = Oxfordien 
sup.du  Jura.  Argovlen  bathyal. 

Argile  des  Flandres  = Yprésien 
de  Belgiq.  Suessonien  bathyal. 

Argile  ostréenne  = Argile  à 
Ostrea  Leynieriei.  Barrèmien. 

Argile  plastique  = Suessonien 
limnal  du  Bass.  de  Paris. 

Argiles  rutilantes  = Argiles 
rouges  : 

a)  au  sommet  du  crétacique 
des  Pyrénées,  etc.  = Garumnien. 
Danien  limnal  ; 

b)  En  Provence  = Paléocène 
limnal. 

Argiles  téguhnes  = Argiles  de 
tuileries  : 

a)  dans  le  Bassin  de  Paris  = 
Gault.  Albien  bathyal  ; 

b)  dans  l’Ouest  de  France  = 
Rotomagien  sup.  bathyal. 

-Yrgille  sgagliose  = Argiles 
écailleuses  des  Apennins,  d’âges 


Arg.  — Arm. 

divers  : Crétacique,  Eocène  et 
même  Oligocène. 

Argonne  (Gaize  de  1’).  NW  France 
= Vraconnien. 

Argonnon,  Mayer -Eymar  1888, 
Tabl.  Ter.  sédim.  ; de  l’Argonne 
(NW  France)  = Albien  inf.  à 
Acanthoc.  mamillare. 

Argovie  (Cale,  d’),  Marcou  1856, 
Lettres  s.  Jura  = Argovlen. 

Argovien,  Marcou  1848,  Jura  sali- 
nois,  p.  116;  de  Argovie  (Suisse) 
= Oxfordien  sup.  à Peltoceras 
Iransversarium. 

Arialur-group  ou  Aryalour-beds 
= Part.  sup.  du  Crétacique  sup. 
de  l’Inde. 

Ariés  (Marne  de  S^)  = Pliocène 
inf.  de  Vaucluse.  Plaisancien. 

Arieten-Kalk  = Cale,  liasiq.  à 
Arietites  bisulcatus  de  Souabe, 

etc.  Sinémurien. 

Arkoses  = Grès  à Avic.  contorta 
de  Bourgogne.  Rhétien. 

Arkoses  d’Issoire  = Oligocène 
arénacé  saumâtre  du  Plateau 
central  de  la  France.  Rupélien 
estuarial. 

Arlberg-Kalk  = Cale,  triasique 
sup.  du  Vorarlberg  (N  Tyrol). 

Raiblien  ? 

Arlon  (Grès  d’)  = Lias  moy.  du 
Luxembourg.  Pliensbachien 
littoral. 

Arlonien,  Rutot  et  Van  denBroeck 
1895,  Tab.  sol.  Arden.  = Liasiq. 
inf.  de  l’Ardenne.  Sinemurien  ? 

Armagnac  (Gale,  de  1’)  = Miocène 
ossifère  du  Gers  (S  France). 
Helvétien  limnal. 

Armoricain,  Lapparent  1888,  Trait, 
géol.  1™  éd.  p.  667 ; de  Armorica, 
Bretagne  = Silurique  moyen. 

Ordovicien  (1879). 


RENEVIER.  — GimONOCiRAPHE  GEOLOGIQUE 


591 


Arm.  — Ass. 

Armoricain  (Grès)  = Ordovicien 
inférieur  arénacé  de  Bretagne. 
Arénigien  littoral. 

Arnusien  , Mayer  - Eymar  1884, 
Classif.  d.  Ter.;  du  Val  d’Arno 
(Toscane)  = Plistocène  ancien. 

Sicilien. 

Arpaho-reds  = Paléocène  des 
Mgnes  Rocheuses  (N  Amérique). 

Arthur  (M^-series  = Silurique 
inf.  de  Nouvelle-Zélande. 
Artinskien , Karpinsky  1874, 
Berg.  Journ.  II  ; de  Artinsk  (Ou- 
ral) = Etage  infér.  du  Permien, 
transition  au  Mouiller. 

Arvali  - Gneiss  = Archéique  de 
ITnde. 

Arvonien,  Hicks  1878,  Brit.  Assoc. , 
de  Arvonia  (Wales)  = Gneiss 
euritique  du  Pays  de  Galles. 
Laurentien  sup. 

Arzier  (Marn.  d’)  = Valangien 
inf.  du  Jura  vaudois. 

Arzo  (Brocatello  di)  = Calcaire 
rouge  liasique  d’Arzo  (Tessin). 
Sinémurien. 

Ashdown-Sand  = Part.  inf.  des 
Hastings  - sands  d’Angleterre. 
Valangien  estuarial. 

Aspasia-Kalk  = Cale,  à Pyffope 
Aspasia  du  versant  S des  Alpes. 
Pliensbachien  pélagal. 

Aspidoides  (Niv.  à)  = Dogger  sup. 
à 0pp.  aspidoides.  Bathonien. 
sub-pélagal. 

■VssGHiEN,  Rutot  1892,  Légende 
Cart.  géol.  Belgiq.  = Sables  de 
Assebe  (Belg.).  Bartonien  sup. 

Assilines  (Cale,  à)  = Numinuli- 
tique  moyen  de  Biarritz,  etc. 
Lutétien  pélagal. 

-\ssiSES  = Strates  ± épaisses,  ou 
groupées  ; voir  nom  local. 


Ast.  — Aub. 

Astartien  ou  Calc.  a astartes 
=:  Cale,  à Ast.  supracorallina . 

Séquanien  sup. 

Astéries  (Calc.  à)  = Oligocène  de 
l’Aquitaine.  Rupélien. 

Astien,  Rouville  1853,  Géol.  de 
Montpellier , p.  185  = Sables 
d’Asli  (Piémont).  Pliocène  sup. 

Astiuri  (Marn.  à)  = Marnes  à 
Holcosleph.  Astieri  de  Morteau 
(Doubs).  Hauterivien  inf. 

Atherfield-glay  = Base  argileuse 
du  Lower-green  sand  de  l’ile  de 
Wight.  Barrèmien. 
Athleta-Zone  = Oxfordien  moy . 
à Peltoc.  athleta.  Divésien  inf. 

Athlantosaurus-be0s  = Jurassi- 
que sup.  du  Wyoming  (N  Amér.) 

ATTERT(Poud.  de)=  Sinémurien 
inf.  du  Luxembourg. 

Attuale  (ital.)  = Epoque  actuelle. 
Holocène. 

Aturien,  Munier-Chalmas  et  Lap- 
parent  1893,  3e  édit.  Trait.  Géol., 
p.  1150  ; de  Aluria,  Adour 
= Campanien  (1857). 

Aübange  (Macigno  d’)  = Grès 
liasique  moyen  de  Belgique. 
Pliensbachien  littoral. 
Aubersonien,  Jaccard  1870,  Mon. 
du  Jura  vaud.  Suppl.,  p.  51  = 
Limonile  de  l’Auberson  (Vaud). 
Valangien  sup. 

Aubinin,  Mayer-Eymar  1888.  Tabl. 
Ter.  sédim.  ; de  S'  Aubin  (Avey- 
ron) = Stéphanien  sup. 

Audœnien,  Dollfus  1880,  Expos, 
géol.  Havre,  p.  594  = Gale,  de 
SiOuen  (Paris).  Bartonien  sup. 

Auer-Kalk,  Escher  = Calcaire 
du  Brcgenzerwald  (Vorarlberg). 

Argovien, 


592 


COMPTE-RENDU.  — SIXIEME  PARTIE 


Aur.  — Aym. 

Aürélanien,  Rouville  1853,  Géol. 
de  Montpellier,  p.  180  ; de  kure- 
lanum,  Orléans  = Aquitanien 
-t-  Burdlgalien  {pars). 

Ausse  (Grès  d’)  = Cotalencien  inf. 
de  Belgique. 

Austern-Sand  ou  Adstern-Lager 
= Bancs  d’Huitres  de  la  Mol- 
lasse suisse.  Helvétien. 

Austin-ghalk  ==  Grétacique  sup. 
du  Texas  (N  Amérique). 

.\UTUNIEN,  Lapparent  1893, 3e  édit. 
Trait,  géol.,  p.  886;  de  àutun 
(Saône-et-Loire)  ='  Permien  inf. 
linmal.  Artinskien. 

AuTüNON,Mayer-Eymar  1888,  Tab. 
Ter.  séd.  = Artinskien. 

Auvers  (Sabl.d’)=  Bartonien  inf. 
du  Bass.  de  Paris. 

Auversien,  Dollfus  1880,  Expos, 
géol.  Havre,  p.  592;  de  Auvers 
(Oise)  = Bartonien  inf. 

Auverson,  Mayer -Eymar  1888, 
Tabl.  Ter.  séd.  = Bartonien  inf. 

Auzas  (Marn.  d’)  = Marne  à Cyr. 
garumnica  de  la  H‘e  Garonne. 
Danien  estuarial. 

Avalon-beds  = Cambrien  moy. 
de  N.  Amérique. 

Avioth  (Marn.  d’)-  Pliensbachien 
sup.  de  la  Meu.se. 

Awamoa-beds  = Miocène  inf.  de 
Nouvelle-Zélande. 

Awaterb-beds  — Miocène  sup.  de 
Nouvelle-Zélande. 

Aygalade  (Tuf.  d’)  = Plistocène 
limnal  de  Marseille. 

Aymestrin,  Mayer  - Eymar  1888, 
Tab.  Ter.  séd.  = Ludlowien  sup. 

Aymestry-limestone  = Cale.  + 
récifal  du  Silurien  d’Angleterre. 

Ludlowien. 


Azo.  — Bag. 

Azoique  = Sédiments  antérieurs 
à la  vie  organique. 

Azzarol.\  (Dépôt  de  F),  Stoppant 
= Rbétien  supér.  des  Alpes 
lombardes. 


B. 

B (Etage  B),  Barrande  1846  =: 
Phyllades  et  Grauwacke  de 
Bohême.  Cambrien  inf. 

Bacchus-Marsch-beds  = Carbo- 
nique sup.  d’Australie,  d’origine 
glaciaire  suivant  divers  auteurs 
modernes.  (V.  Quart.  .Journ.  Géol. 
Soc.  N“  206,  p.  289.)  Permien? 

Bactryllium  (Sch.  à)  = Schistes 
infraliasiq.  des  Alpes.  Rbétien 
bathyal. 

Bacdlites  (Cale,  à)  = Calcaire  à 
BaculUes  anceps  du  Cotentin 
(Manche).  Danien  inf 

Badener-Schichten  = Malm  inf 
à Perisphinctes  de  Baden  (Arg.) 
Séquanien  pélagal. 

Badenon,  Mayer-Eymar  1888,  Tab. 
Ter.  sédim  ; de  Baden  pr.  Vienne 
(Autriche)  = Tortonien  inf. 

Baden-Thone  = Argiles  miocènes 
du  Bass.  de  Vienne.  Tortonien. 

Badiotisch,  Mojsisovics  1869,  Ver- 
handl.  geol.  Reichsanst.;  d’un  anc- 
peuple  du  S Tyrol  = RaibUen 
(1860). 

Badlands-beds= Miocène  ossifère 
des  Mgnes  Rocheuses  (N  Amériq.) 

Bœchi-Sandstein  = Mollasse  ma- 
rine, exploitée  au  bord  du  lac  de 
Zurich.  Helvétien. 

Bagh-beds  = Grétacique  moy.  de 
rinde  centrale. 


RENEVIER.  — CHRONOGRAPHE  GEOLOGIQUE 


593 


Bag.  — Bal. 

Bagnols  (Gouch.d.)  = Sénonien  inf. 
de  Provence,  à flore  terrestre. 
Turonien  sup. 

Bagshotin,  Mayer -Eymar  18^, 
Tabl.  Ter.  sédim.  =:  Londinien 
sup.  Lutétien. 

Bagshot-sands=  Sabl.  éocènes  du 
Bassin  de  Londres.  Lutétien. 

Bahbah-series  = Silurique  de 
ITnde. 

Bairdia-Kalk  = Cale,  dolomitique 
du  Muschelkalk  supérieur  ^ de 
l’Allemagne  centrale.  Ladinien 
(estuarial  ?) 

Bajocien,  Orbigny  1847,  Pal.  fr., 
Jurass.  I,  p.  606  ; de  Bayeux 
(Calvados)  = Dogger  moyen  à 
Siephanoc.  Humplüesi,  etc. 

Bajuvarisch  , Mojsisovics  1895, 
Akad.  Wiss.  Wien.  CIV  = Série 
supérieure  du  Keupérien  alpin 
(Rhétien  compris).  Juvavien 
+ Rhétien. 

Bala  - LiMESTONE  = Ordovicien 
calcaire  du  Pays  de  Galles. 

Caradocien. 

Bala-shales  = Schistes  ordovi- 
ciens de  N Wales.  Caradocien. 

Balatonien,  Mayer-Eymar  1888, 
Tab.  Ter.  sédim.  = Muschelkalk 
inf.  Virglorien  (1874). 

Balfries  - SoHiEFER  , Escher  = 
Schistes  limite  du  Jurassique  et 
Crétacique  des  Alpes  N Suisse  ; 
Couche  à Ptéropodes  de  Ooster. 

Berriasien. 

Balingen  (Marne  de) , Marcou 
1857,  Lettres  sur  le  Jura,  p.  34. 
= Sinémurien  supér.  à Ariet. 
raricoslcttus  de  Balingen  (Wur- 
temberg). 

Balingin,  Mayer-Eymar  1881,  Clas. 
intern.  Ter.  = Oxynotien  (1874). 

Sinémurien  sup. 


Ban.  — Bar. 

Bang-a-vérins  = Cale,  grossier  à 
Cerühium.  giganteum  (moules), 
exploité  à Paris.  Lutétien. 

Banc-franc  = Cale,  grossier  ex- 
ploité à Paris.  Lutétien  sup. 

Banc-boyal  = Cale,  grossier  ex- 
ploité à Paris.  Lutétien  moy. 

Banc-Si  Leü  = Cale,  grossier  ex- 
ploité à Paris.  Lutétien  inf. 

Banc-vert  — Lit  d’eau  douce  ou 
saumâtre,  à la  base  du  Lutétien 
sup.  de  Paris. 

Band-Schiefer  = Schistes  ruba- 
nés éocènes  des  Alpes  bernoises. 

Banff-beds  =:  Cale,  et  Schistes 
paléoz.  sup.  de  N Amérique. 
Bangor-grodp  = Cambrien  inf. 
d’Angleterre. 

Banné  (Cale,  et  marn.  d.),  Marcou 
1857,  Lettre  s.  Jura,  p.  43  = 
Ptôrocérien  de  Porrentruy  (Jura 
bern.).  Kiméridgien  inf. 

Bannéin,  Mayer-Eymar  1881,  Clas. 
internat.  Ter.  = Ptérocérien. 

Kiméridgien. 

Bannisdale-flags  = Silurien  de 
Cumberland  (Angleterre). 

Banzin,  Mayer-Eymar  1881,  Class. 
internat.  Ter.  = Charmoutien 
sup.  Pliensbachien  sup. 

Banz-Sghichten  = Lias  moy.  à 
Amalt.  spinatus  de  Franconie 
(Bav.)  Pliensbachien  sup. 

Barakhar-beds=:  Partie  moyenne 

du  Gondwana  infér.  de  l’Inde. 
Carbonique  sup. 

Bardellone  = Marne  schisteuse 
du  Crétaciq.  sup.  prés  Florence 
(Toscane). 

Bardiglio  = Marbre  triasiq.  méta- 
morphique des  Alpes  Apuennes 
(Toscane). 


594 


COMPTE-RENDU.  SIXIEME  PARTIE 


Bar.  — Bas, 

Bargate-stone  = Pierre  à bâtir 
du  Kent  (Angleterre).  Aptien. 

Barnstable-beds=  Dévon.  sup.  du 
Devonshire.  Condrusien. 

Barrandei-Kalk  = Dévon.  infér. 
récifal  de  Styrie. 

Barrandien,  Marr  1888,  Congr. 
géol.  internat.  Londres,  p.  35; 
d’apr.  J.  Barrande  = Silurique. 

Barrêmien.  Goquand  1861,  Mem. 
Soc.  érnul.  de  Provence,  I,  p.  127; 
de  Barrème  (Bses  Alpes)  = Et. 
inf.  pélagal  de  l’Urgonien. 

Barren-Measures  = Part,  supér. 
du  Carbonique  des  Apalaches. 

Permien  ? 

Barrois  (Cale,  du)  = Malm  sup.  de 
la  Meuse.  Portlandien  inf. 

Barroitbien,  Rou ville  1804,  Terr. 
priin.  de  Si-  Pons  ; de  Barroubio 
(Hérault)  = Quartzite  cambrien 
de  l’Hérault.  Potsdamien, 

Barton-clay  = Argile  Eocène 
sup.  du  Hampshire  (Angleterre). 
Bartonien  bathyal. 

Bartonien,  Mayer- Eymar  1857, 
Verliandl.  Schweiz.  Nat.  Ges., 
Trogen,  p.  178,  de  Barton  (Angl.) 
= Eocène  supérieur. 

Barutélien,  Torcapel  1882,  Urg. 
du  Languedoc,  p 4,  de  Barutel 
(Gard)=  Urgon.  moy.  à To.rast. 
liieordeaui.  Barrêmien. 

Barutélon,  Mayer-Eymar  1888, 
Tabl.  Ter.  sédim.  = Urgonien 
inf.  Barrêmien. 

Basement-bed  = Conglomérat  de 
base  du  London-clay  de  Londres. 

Suessonien. 

Bastion- BEDs  = Liasique  de 
Nouvelle-Zélande. 

Bastogne  (Grès  d.)  = Coblencien 
inf.  de  Belgique. 


Bat.  — Bea. 

Bathien,  Mayer-Eymar  1864,  Tabl. 
synchr.  ; de  Bath  (Angleterre)  = 
Bajocien  -f-  Bathonien  s.  st?’. 

Bathonien,  Omalius  1843,  Précis 
Géol.,  p.  470  ; de  Bath  (Angl.)  = 
Dogger  ; restreint  en  1849  par 
Orbigny  (Pal.  Fr.  Jur.  I,  p.  607). 

Bath-oolite  = Grande  oolite  de 
Bath  (Angl.).  Bathonien  (s. sln) 

Bathyal  (Typ.)  = Form  at.  vaseuse 
marine,  circorilittorale,  ou  dans 
des  baies  tranquilles. 

Baton-Rivbr-slates  = Schistes 
siluriens  de  Nouvelle-Zélande. 

Baux  (Cale,  des)  = Cale,  d’eau 
douce  du  Crétaciq.  sup.  Danien 
limnal. 

Baxb- SERIES  = Terrains  primaires 
de  l’Himalaya.  Silurique  ? 

Bazadais  (Cale,  d.)  = Aquitanien 
limnal  de  la  Gironde. 

Bazas  (Faluns  d.)  = Aquitanien 
inf.  sableux  de  la  Gironde. 

Bazason,  Mayer-Eymar  1888,  Tab. 
Ter.  sédim.  ; de  Bazas  (Gironde) 

= Aquitanien  inf. 

Bear-River-beds  = Laramie  sup. 
des  Ms"«s  Rocheuses.  Paléoeêne 
inférieur. 

Beauce  (Cals,  d.)  = Aquitanien 
limnal  du  Bassin  de  Paris. 

Beaughamp  (Sabl.  d.)  = Sables 
moyens  saiinicâtres  de  TEocéne 
parisien.  Bartonien. 

Beaufort-beds  = Strates  schisto- 
arénacées  à la  base  du  Trias  de 
S Afrique.  Permien  ? 

Beausset  (Gouch.  du)  = Niveau  à 
végétaux  terrestres  de  Provence. 

Santonien. 


RENE  VIER.  CHRONOGRAPHE  GEOLOGIQUE 


595 


Bed.  — Bel. 

Bedeordin,  Mayer-Eyniarl881,  Cl. 
intern.  Ter.  ; de  Bedford  (Angl.) 
= Gornbrash.  Bathonien  sup. 

Bedoulien,  Toucas  1888,  Bull, 
géol.  Fr.,  XVI,  p.  921  = Cale,  à 
\ncyloc.  Matheroni  de  La  Be- 
doule  (Var).  Rhodanien  (1854) 
pélagal. 

Beds  (atigl.)  = Couches,  strates. 

Bégudien,  Villot  1883,  Annal,  d. 
Mines  = Gale,  d’eau  douce  de 
La  Bégude,  près  Fuveau  (Bouch. 
d.  Rhône).  Danien  inf.  limnal. 

Behar-beds  = Ter.  métaniorphiq. 
ancien  de  ITnde.  Archéique. 

Belemnit-beds  = Marnes  supra - 
liasiq.  d’Anglet.  Pliensbachien 
(surtout). 

Belemnitelles  (Craie  à)  = Séno- 
nien  pélagal.  Campanien. 

Belbmniten-Kalk  ou  -Mergel  = 
Cale,  à Bel.  paæiUosus  ± mar- 
neux. Pliensbachien. 

Belemniten  - Kalk  , Moesch  = 
Cale,  à Bel.  pistilliformis  des 
Alpes  suisses.  Hauterivien. 

Belgraniek,  Ameghino  1889  = 
Pampéen  moyen  d’Argentine. 

Pliocène  ? 

Bell.asien,  Choffat  1886,  Faun. 
Crét.  Portug.  ; de  Relias  (Port.) 
— Cénomanien  ± récifal  du 
Portugal. 

Belle-Isle-beds  = Cambrien  sup. 
de  N Aniériq.  Potsdamien  inf. 

Bellerophon  - Kalk  = Permien 
marin  du  S Tyrol. 
BellyRiver-series  Crétacique 
inf.  limnal  du  Canada. 

Belveder-Schotter  = Conglo- 
mérat ossif.  du  Bassin  de  Vienne 
(Autriche).  Pontien  sup. 


B EM.  — Ber. 

Bembridge-marls  et  -limestone 
=:  Marnes  estuariales  et  Cale, 
limnal  de  l’Oligocène  infér.  du 
Bass.  du  Ilampshire.  Tongrien. 

Benton-groüp  = Crétacique  moy. 
lignitifère  des  Mfiies  Rocheuses 
(N  Amérique). 

Berg  (Sabl.  de)  = Oligocène  litto- 
ral belge.  Rupélien. 

Bergeri-Sch.  = Cale,  glaucon. 
à Turrilites  Bergeri  des  Alpes 
N Suisse.  Vraconnien. 

Berner  - Schighten  = Mollasse 
marine  du  Belpberg  (Berne). 

Helvétien. 

Bernicien,  S.  P.  Woodward  1856, 
Manual  of  Mollusca,  p.  409  ; de 
Bernicia, anc.  région  de  S Ecosse 
= Carbonique  inf.,  en  dessous 
du  Millstone-grit. 

Bernissartien,  Purves  1883,  Buil. 
Mus.  R.  Belg.  II,  p.  153  = 
Wealdien  à Iguanodon  de  Ber- 
nissart  (Belgique).  Néocomien 
limnal. 

Bernstein-Formation  = Dépôts 
succinifères  de  la  Reg.  Baltique 

Oligocène. 

Berrias  (Cale,  de)  = Cale,  à Hopl. 
Boissie7'i  de  l’Ardèche,  etc.  ; tran- 
sition du  Juvassiq.  au  Grétaciq.  ; 
classé  suivant  les  auteurs  au  som- 
met du  Tithoniq.  ou  à la  base  du 
Valangien.  Berriasien. 

Berriasien,  Coquand  1876,  Bull, 
géol.  Fr.  III,  p.  685  = Cale,  de 
Berrias  (Ardèche)  ; Base  du  Néo- 
comien. 

Berriasin,  Mayer -Eymar  1881, 
Class.  internat.  Ter.  = Purbec- 
kien  inf.  Berriasien. 

Berrias  - Sghieper  = Base  du 
Néocomien  des  Alpes  N Suisse. 


596 


COMPTE-RENDU.  — SIXIEME  PARTIE 


Bes.  — Bih. 

Besançon  (Group,  de), Marcoul857. 
Lettres  J ura,  p.  41  = Séquanien. 

Besano  (Scisti  di)  =:  Schiste  bitu- 
mineux à poissons  triasiques  du 
Lac  de  Lugano.  Ladinien. 

Bésimaudites  ==  Schistes  quartzo- 
chloriteux  des  Alpes  cristallines 
françaises.  Trias  ? 

Bessèges  (Et.  de)  = Carbonique 
inférieur  du  Gard,  à riche  flore 
terrestre. 

Bêta  — Quenstedt  subdivise  le 
Jurassique  par  lettres  grecques. 
Weiss.  Jur.  /3  = Séquanien. 
Braun.  Jur.  /3  =Aalenien  sup. 
Lias  ou  Schwarzer  Jura  y3  = 
Sinémurien  sup. 

Bèta-Kalk  = Gale.  lia.sique  de 
Souabe.  Sinémurien  sup. 

Bett  (allein.)  = Lit  = Bed. 

Bex  (Sel  de)  = Gîte  salifère  des 
Alpes  vaudoises.  Trias  sup. 

Beyiughia-limestonb  = Cale,  à 
Beyrichia  du  Shropshire  (Angl.) 

Caradocien. 

Bhanrer- GROUP  = Silurique?  de 
l’Inde. 

Biangone  = Gale,  blanc  des  Alpes 
italiennes.  Néocomien  pélagal. 

Biarmatüs-zone  = Niveau  à Asp. 
iiarmatum.  Divésien. 

Bigknell-sandstone  = Oallovien 
de  Californie  (N  Amérique). 

Bidartien,  Gorceix  1893,  fide  Botti 
= Sénonien  de  la  falaise  de 
Bidart  (B®®s  Pyrénées). 

Bifrons-Zone  = Niveau  à Hildoc. 
bifrons.  Toarcien  moyen. 

Bihma-group  = Silurique  de 
rinde. 


Bu.  — Blæ. 

Bijawar-series  = Ter.  métamor- 
phiques de  l’Inde.  Cambrien  ou 

Archéique  ? 

Billowitz-Sghiuht.  = Prépliocène 
de  Moravie.  Pontien. 

Billowitzon,  Mayer-Eymar  1881, 
Glass.  intern.  Terr.  =:  Messinien 

inf.  Pontien. 

Bimammatus-Zone  = Niveau  à 
Pelt.himammatum.  Séquanien 
inf.  pélagal. 

Binsted-bbds  = Cale,  à Palæo- 
therium  de  ITle  de  Wight  (Angl.) 
Tongrien  limnal. 

Biot  (Argile  du):=  Marnes  bleues 
du  Pliocène  infér.  de  Provence. 

Plais  ancien. 

Biradiolites  (Gale,  à)  = Turonien 
sup.  récifal. 

Birmensdorfer-Sgh.  = Oxfordien 
super,  à Peltoc.  transversarium 
d’Argovie.  Argovien  pélagal. 

Birmbnstorfin  , Mayer  - Eymar 
1881,  Glass.  internat,  des  Terr. 
= Argovien  inférieur. 

Blackdown-sands=:  Upper  Green- 
sand  à fossiles  siliceux  du  De- 
vonshire  (Anglet.).  Vraconnien 
littoral  (surtout). 

Blagkpaper-shales  = Schiste  in- 
fraliasiq.  de  S Anglet.  Rhétien. 

Blagkriver  - limestone  = Cal- 
caire silurique  de  N Amérique. 

Landeilien. 

Black -SHALES  = Schistes  cam- 
briens kParadoxides  de  S Wales 
(Angleterre).  Ménévien. 

Blætter-Sandstein  = Mollasse 
à végétaux  terrestres.  Miocène 
limnal  de  divers  niveaux. 


RENEVIER.  CHRONOCRAPUE  GEOLOGIQUE 


597 


Bla.  — Boh. 

Blagdeni-Schichten  =:  Dogger  à 
Stephanoc.  Blagdeni.  Bajocien 
supérieur. 

Blaini-groüp  = Terrain  primaire 
de  l’Himalaya.  Silurique  ? 

Blaue-Kalke  = Dogger  à Son- 
ninia  Soioerbyi  de  Souabe. 
Bajocien  inférieur. 

Blauen  (Goucb.  de)  = Rauracien 
moy.  du  Jura  bern.  Argovien 
(fide  Rollier). 

Bla.uer-Thon  = Cambrien  infér. 
d’Esthonie. 

Blau-Schiefer,  Théobald  = Schis- 
tes semi-cristallins  des  Grisons. 

Trias  ? 

Blaye  (Cale,  d.)  = Eocén.àEchin. 

de  la  Gironde.  Lutétien. 
Blegi-Oolith  = Dogger  supér. 
ferrugineux  des  Alpes  N Suisse. 

Bathonien  -f-  Callovien. 

Blegny  (Gale,  de),  Marcou  1857, 
Lettr.  Jura,  p. 23  = Sinémurien 
du  Jura  Salinois. 

Bleiberg-Sghighten  = Trias  sup. 
de  Garinthie.  Baiblien. 

Blue-lias  = Marno-calc.  foncé 
du  Lias  du  Dorsetshire  (Angl.) 

Bognor-beds  = London-clay  de 
nie  - de  - Wight  (Angleterre). 
Suessonien  supérieur. 

Bognoron  , Mayer  - Eymar  1888, 
Tabl.  Ter.  sédim.  = Londinien 
inférieur.  Suessonien. 

Bohémien,  Lapparent  1885,  éd. 
Trait,  géol.,  p.  764;  de  Bohême 
= Silurien  sup.,  ou  3®  Faune  de 
Barrande.  Silurien  (s.  str.)  -t- 
pars  Dévonien. 

Bohnerz  = Sidérolitique.  Bocène 
sup.  ou  Oligocène  inférieur, 
suivant  les  gisements. 


Boi.  — Bon. 

Boisset  (Grès  de)  = Keuper  sup. 
du  Jura  salinois.  Keupérien. 

Bojien,  Guembel  = Gneiss  inf.  de 
Bavière.  Archéique. 

uoKKEWALn-BEDs  — Dévonique 
de  S Afrique. 

Bolca  (Cale,  de  M‘e)  = Gale,  à 
poissons  éocène  du  Vicentin. 
Lutétien  inférieur. 

Boldérien  ou  Bolderbergien, 
Dumont  1849,  Bul.  Acad.Sc.  Belg. 
XVI  = Sables  du  Bolderberg 
(Belgique).  Pontien  inférieur. 

Boldinien=  Helvétien  (suivant 
Botti  !) 

Bollène  (G.  d.)  = Couches  à Con- 
géries  de  Vaucluse.  Pliocène 
inférieur  estuarial. 

Bollin,  Mayer-Eymar  1881,  Class. 
internat.  Ter.  = Opalinus-thone 
de  Boll  (Wurt.)  Aalénien  inf. 

Boll-Schiefer  = Schiste  bitu- 
mineux à Posid.  Bronni  et  Ich- 
tyosaurus  de  Boll  (Wurtemb.) 

Toarcien. 

Boll-Sghichten  = Niveau  kLytoc. 
torulosum.  Transition  du  Toarcien 
à TAalénien. 

Bollingeh-Sanhstein  = Mollasse 
d’eau  douce  inférieur  du  Lac  de 
Zurich.  Aquitanien. 

Bolonien,  Lapparent  1885,  2de  éd. 
Traité,  p.  1022  ; de  Boulogne 
(Pas-de-Calais)  = Portlandien 
inf.  du  Boulonnais. 

Bolonin,  Mayer-Eymar  1888,  Tabl. 
Ter.  sédim  = Portlandien  sup 

Bolus  = Argile  ferrugineuse  du 
Sidérolitique.  Bocène  sup.  ou 
Oligocène  inf.  (suiv.  gisement). 

Bonairien  , Ameghino  1889  = 
Pampéen  supérieur  d’Argentine. 

Pliocène  ? 


598 


COMPTE-RENDU. 


SIXIEME  PARTIE 


Bon.  — Bos. 

Bondorfon,  Mayer-Eymar  1888  = 
Lettenkohle  de  Wurtemberg. 

Baiblien. 

Bonebed  = Couche  à ossements, 
divers  niveaux  : Silurien,  Trias, 
Bhétien,  etc. 

Bonebed-Sandstein  — Grés  infra- 
liasique  de  Souabe.  Bhétien. 

Bonnert  (Marn.  d.)  = Sinémurien 
sup.  du  Luxembourg. 

Boxniedx  (G.  d.)=  Schistes  à pois- 
sons de  Vaucluse.  Rupélien. 

Bononien,  Blake  1888  ? {fide  Mu- 
nier  et  Lapp.,  Bull,  géol  Fr.,  3^ 
s.  XXI,  p.  4G2)  ; de  Bononia 
(Boulogne)  = Portlandien  inf. 
du  Boulonnais  (N  France). 

Boom  (Arg.  de)  = Oligocène  supér. 
de  Belgique.  Rupélien. 

Boomin,  Mayer-Eymar  1881,  Glass. 
internat.  Ter.  = Tongrien  sup. 
de  Belgique.  Rupélien. 

Borealis-Banck  = Part.  inf.  du 
Silurien  (s.  str.)  d’Esthonie. 

Borkholmin,  Mayer-Eymar  1881, 
Glass.  int.  Terr.  = Caradocien 
moyen  de  Russie. 

Borkholm-Sch.  = Ordovicien 
sup.  d’Esthonie. 

Bormidien,  Pareto  1865,  Bull.  géol. 
Fr.  XXII,  p.  220;  de  Bormida 
(Piémont)  = Oligocène  supér.  à 
Num.  inlermedia.  Rupélien. 

Bornholm-Grüns.\nd  = Sénonien 
inf.  de  la  Baltique.  Santonien. 

Bosnisgh,  Waagen  et  Diener  1895, 
Akad.  Wiss.  Wien  GIV  = Zone  à 
Cer.  irinodoi'MS.  Virglorien  sup. 

Bosque-division= Cénomanien  ? 
du  Texas  (N  Amérique). 

Bossieres  (G.  d.)  = Prasnien  inf. 
de  Belgique. 


Bou.  — Bra. 

Boügards  (Gale.  d.)=  Séquanien 
du  Boulonnais  (N  France). 

Boue  glagiaire  = Argile  à cail- 
loux striés.  Plistocène. 

Boüillide  (Cale,  de)  Marno-calc. 
de  Provence  = Dogger  sup.  ? 

Boulder-glay  = Argile  à blocaux 
(striés).  Plistocène. 

Bourré  (Tuffeau  de)  = Niv.  à 
Acanth.  Woolgari  de  Touraine. 
Turonien  moyen. 

Boüst  (Gale.  de)=  Sinémurien  de 
la  Moselle. 

Boutoury  (Sch.de)  = Ordovicien 
de  l’Hérault. 

Bovener-Tegei.  = Tortonien  du 
Bass.  de  Vienne  (Autriche). 

Bovesse  (As.de)=  Prasnien  moy. 
de  Belgique. 

Bovey- Trace  Y-BEDS  = Argiles 
lignitiféres  du  Devonshire,  à 
plantes  terrestres.  Oligocène. 

Bowenfels-goal  = Upper  Goal- 
measures  d’Australie.  Permien. 

Bow-RivER-GROUP=Schisto-quart- 
zites  cambriens  de  N Amérique. 

Géorgien. 

Bracheux  (Sabl.  de)  = Sables 
marins  infér.  du  Bass.  de  Paris. 

Thanétien. 

Braghiopod-beds=  Trias  moy.  de 
l’Himalaya.  Virglorien. 

Braghiopoden-Kalk = Dogger  inf. 
du  Tyrol.  Aalénien. 

Br  achiopoden-Sghiefer = Schiste 
silurique  à Brachiopodes  de 
Scandinavie.  Ordovicien  sup. 

Bracklesham-sands  = Eocène 
littoral  du  Bass.  du  Hampshire. 

Lutétien. 


RENEVIER.  CHRONOGRAPIIE  GEOLOGIQUE 


599 


Bra.  — Bra. 

Brackwasser-Moll.  = Miocène 
saumâtre  du  plateau  suisse. 

Bragquegnies  (Meule  de)  = Grès 
crét.  moy.,  à fossiles  siliceux  de 
Belgique.  Vraconnien. 

Bradford-clay  = Dogger  sup.  ar- 
gileux d’Angleterre.  Bathonien 
supérieur. 

Bradpordien,  Desor  1859,  Etud. 
.Jura  Neuch.,  p.  85  ; de  Bradford 
(Angl.)  = Bathonien  sup. 

Bradpordon,  Mayer-Eymar  1888, 
Tabl.  Ter.  sédim.  = Bathien  irif. 

Bathonien. 

Rraixtree-beds  = Cambrien  moy. 
de  N Amériq.  Ménévien. 

Bramanisch,  Waagen  et  Diener 
1895,  Akad.  Wiss.  Wien  CIV; 
de  Brama  (divinité  indoue)  = 
Trias  inf.  de  l’Inde.  Werfénien 

Brand-Schiefer  = Schistes  bitu- 
mineux , permiens , de  Saxe. 

Artinskien. 

Brand-Schief.  Kucker-Schicht, 
Schistes  ardoisiers  siluriques, 
d’Esthonie.  Landeilien. 

Br.ANIKER  - SCHIGHTEN  =:  DévO- 

nique  moyen  (G^)  de  Bohême. 

Couvinien. 

Branikon  , Mayer-Eymar  1888, 
Tabl.  Ter.  sédim.  = Siluriensup., 
sur  le  Ludlowien. 

Rrauner - Jura,  = Dogger  + 
Oxfordien  inférieur. 

Braunkohlen-Formation  = 

a)  au  N Allemagne,  Dignités 
du  Samland.  Oligocène. 

h)  au  NW  Allemagne,  Dignités 
de  Westphalie.  Miocène. 

Brauntonon,  Mayer-Eymar  1888, 
Tabl.  Ter.  sédim.  ; de  Braunton 
(Devonshire).  Pamennien. 


Brd.  — Bre. 

Brda  - Sghighten  = Ordovicien 
(Da)  de  Bohême.  Landeilien. 

Brecgie  (allem.)  — Voir  Brèche. 

Brecgioles  de  Ronga  = Tuf  vol- 
caniq.  fossilifère  du  Yicentin. 

Lutétien. 

Brèche  = Roche  formée  de  débris 
anguleux  agglomérés,  formation 
aériale;  voir  noms  de  localités. 

Brèche  cokallibnne=  Formation 
récifale  accessoire,  d’âges  divers. 

Brèche  du  Ghablais  = Gale,  brè- 
choide  du  Haut-Ghablais (Savoie) 
représentant  tout  le  Jurassique 
et  même  au  delà. 

Brèche  du  M‘Grépon,  Julien  1894, 
Ann.  Club.  Alp.  Fr.  = Brèche  de 
la  Doire,  attribuée  par  l’auteur 
à une  moraine  glaciaire,  d’âge 
houiller.  Stéphanien. 

Brèche  du  télégraphe  = Lias 
bréchiforme  des  Alp.  françaises. 

Brèche  du  Tholonet  = Paléo- 
cène  de  Provence.  Montien 
aérial. 

Brèches  osseuses  = Accumulation 
de  fragments  divers  et  fossiles 
dans  des  crevasses,  particulière- 
ment sur  le  littoral  méditerra- 
néen. Plistocène. 

Brendola  (Marn.  de)  = Eocène 
sup.  à Bryozoaires  du  Vicentin. 
Bartonien  supérieur. 

Bresse  (Limon  de)  = Limon  d’al- 
tération superficielle  de  la  Vallée 
de  la  Saône.  Pliocène  sup.  ? 

Brest  (Cale,  de)  = Cale,  de  la  rade 
de  Brest  (Bretag.)  Coblencien. 

Bretonian,  Mathew  1890,  du  Cap- 
Breton  (Canada)  = Cambrien 
supérieur  du  New- Brunswick. 

Potsdamien. 


600 


COMPTE-RENDU.  — SIXIEME  PARTIE 


Bre.  — Bry. 

Brevispina-Sghighten  = Niveau  à 
Ægoceras  brevispina  de  N Alle- 
magne. Sinémurien  sup. 

Briançonnais  (Gale,  du)  = Trias 
inf.  des  Alpes  françaises. 

Bridger-beds  = Eocèue  liinnal  à 
Dinoceras  des  Ms™®  Rocheuses. 

Brie  (Gale,  d.)  = Oligocène  limnal 
du  Bass.  de  Paris.  Rupélieninf. 

Brighton-Ghalk  = Graie  à 
Marsupites  de  S Angleterre. 
Santonien  supérieur. 

Brilonien,  Mayer  - Eymar  1874, 
Glas,  méthod.;  de  Brilon  (Westph.) 
= Dévonique  sup.  Famennien. 

Brislagher-Kalk  = Oligocène  du 
Jura  bernois.  Rupélien. 

Brogatello  = Brèche  cale,  rouge 
d’Arzo  (S  Tessin).  Sinémurien. 

Brockenhurst-beds  = Oligocène 
infér.  ± récifal  du  Hampshire 
(Angleterre).  Tongrien. 

BrONGNIARTI  - PLÆNER  = Niv.  a 
Inoceramus  Brongniarti  de 
Westphalie.  Turonien  moyen. 

Bronni-Zone=  Toarcien  infér.  à 
Posidonomya  Bronni. 

Brulon  (Gale,  de)  = Dévoniq.  inf. 
de  Bretagne.  Coblencien. 

Brulonian  , Mayer-Eymar  1874, 
Natur.  Glass.  séd.  =r  Brilonien. 

Brdnembert  (Grès  de)  = Grès  à 
Perisphinc.  Lothari  du  Boulon- 
nais (N  France).  Séquanien  inf. 

Bruxellien,  Dumont  1839,  Bull. 
Acad.  SC.  Bruxelles,  p.  570  = 
Sable  éocène  infér.  de  Bruxelles 
(Belgique).  Lutétien  inférieur. 

Bryozoaires  (Marn.  à),  Gampiche 
= Marne  à spongiaires,  etc.  de 
l’Auberson  (Gh.  du  Marais)  et  de 
Genseau  (.lura)  ; transition  du 

Valangien  à l’Hauterivien. 


Bry.  — Bun. 

Bryozoan-Grag  = Goralline-Grag 
de  Suffolk  (Angl.)  Plaisancien. 

Buchensteiner-Kalk=  Gale,  tria- 
siq.  moy.  du  S Tyrol.  Ladinien 
pélagal. 

Bugklandi-Zone  = Niv.  à Ariet. 
Bucklandi.  Sinémurien  inf. 

Büda-Mergel  ou  Büdener-Merg. 
= Eocène  sup.  à Clavul.  Szabol 
de  Hongrie.  Bartonien  bathyal. 

Büdesheim-Schiefer  = Schistes 
dévon.  sup.  de  l’Eifel.  Frasnien 
bathyal. 

Bodnaner-Kalk  = Silurien  (Ej) 
de  Bohême.  Ludlowien. 

Buhrstone  = Focène  inf.  silic. 
des  Etats-Unis  du  Sud.  (N  Amé.) 

Bünde-Mergel  = Marnes  oligo- 
cènes supér.  de  N Allemagne. 

Aquitanien. 

Bündner-Sghiefer=  Schistes  gris 
des  Grisons  (Suisse),  d’âges  va- 
riés suivant  les  points,  surtout 
basiques  et  jurassiques. 

Bünte-Letten  = Marnes  bigarrées 
du  Roth  de  Thuringe  (Allem.) 
Werfénien  estuarial. 

Bunïe-Mergel  = Marnes  gypsi- 
fères  du  Keuper  d’Allemagne. 
Keupérien  lagunal. 

Bunte-Mergel  = Mollasse  rouge 
de  N Suisse.  Aquitanien  inf. 

Bunter  ou  Bunter-sandstone  = 
Trias  inf.  d’Anglet.  Werfénien 
limnal. 

Bunter-  ou  Bdnt-Sandstein  = 
Grès  bigarré  d’Allemagn  e. 

Werfénien  limnal. 

Bunte-Sghiefer=  Schistes  rouges 
et  verts  des  Alpes  suisses,  sépa- 
rant le  Trias  du  Garboriique, 
Serniiit,  Permien. 


RENEVIËR.  — CHRONOGRAPIIE  GEOLOGIQUE 


601 


Bun.  — Cab. 

Bürberg-Sghighten  = Nummuli- 
tique  inf.  des  Alpes  de  Bavière. 

Paléocène  ? 

Burdigalien,  Depéret  1892,  Bull, 
géol.  Fr.  XX  Ct0-r.  p.  15b,  XXI 
p.  170  ; de  Burdigala,  Bordeaux 
= Miocène  infér.,  supérieur  à 
TAquitanien,  dit  ordinairement 
Langhien.  (Depéret  estime  que 
les  couches  des  Langhe  sont  à un 
niveau  plus  élevé  !) 

Bure  (Schist.  de)  = Dévonique 
moy.  de  Belgiq.  Couvinien  inf. 

Burgen-Sghighten  = Numniuli- 
tique  glauconnieux  des  Alpes 
N Suisse.  Lutétien. 

Burlington-limestonb  = Cale, 
carboniq.  de  l’Illinois  (N  Amer.) 

Bernicien. 

Burnetian,  Comstock  = Précam- 
brien du  Texas.  Archéique. 

Burnot  (Poud.  de)  = Conglomérat 
dévonique  infér.  de  Belgique. 
Coblencien  littoral. 

Burnotien,  Dupont  1885,  Carte 
géol.  belge.  Sur  le  Coblencien. 

Bürrstone,  voir  Buhrstone. 

Burrüm-beds  ou  CoAL  = Trias  inf. 
de  Queensland  (Australie). 

Butowitzon,  Mayer- Fiymar  1888, 
Tabl.  Ter.  sédim.  ; de  Butowitz 
(Bohême)  = Wenlockien  inf. 


C 

C (Etage  C)  Barrande  1846=  Schiste 

à F’aune  primordiale.  Ménévien. 

Gabaço  (G.  d.)  = Argovien  du 
Portugal. 

Gabriêre  (Cale,  de)  = Dévonique 
inoy.  de  THérault.  Bifélien  récif. 

6'  CONGB.  GÉOL.  INTERN. 


Cab.  — Cal. 

Cabrières  (Marn.  d.)  = Mioc.  sup. 
marin  de  Vaucluse.  Tortonien. 

Gadibona  (Lignit.  d.)  = Gisement 
à Anthracolheriim  de  Ligurie. 
Aquitanien. 

Cadümon,  Mayer-Eymar  1888,  Tab. 
Ter.  séd.  ; de  Cadomum,  Caen 
(Calvados)  = Vésulien  infér. 
Bathonien  inf. 

Caen  (Gale.  d.)=  Cale,  à Teleosau- 
rus  cadomensis  de  Caen  (Calv.). 
Bathonien  inf. 

Cænanthropig  (angl.)  = T'emps 
historiques. 

C.ENOSOIG  (angl.)  = Ère  tertiaire 
(s.  lat.) 

Caerfai-sandsxone  = Faciès  aré- 
nacé  du  Gamhrien  inf.  de  S Wales 

Géorgien. 

Caehpai-shales  = Schistes  cam- 
hriens  infér.  du  Pays  de  Galles. 

Géorgien. 

Caffiers  (Poud.  d.)=  Conglomérat 
dévoniq.  moyen  du  Boulonnais. 
Givetien  littoral. 

Caillasses  = Gale,  grossier  sup. 
des  environs  de  Paris.  Lutétien 
lagunal. 

Gaillebotine  = Gale,  siliceux  de 
Vendée.  Sinémurien. 

Gaixanthropig  (angl.)  = Temps 
historiques. 

Gainozoig  (angl.)  = Ère  tertiaire 

Caithness-flags=  Faciès  estuarial 
du  Dévonique  moy.  d’Ecosse. 

Gaixaria  (Grès  d.)  = Néocomien 
supér.  estuarial  de  Portugal. 

Aptien  ? 

Calamarien-Stuffe  = Houiller 
super.  Stéphanien  terrestre. 

Calcaire  a...  ou  de....  Voir  noms 
spéciaux. 


39 


602 


COMPTE-RENDU. 


SIXIEME  PARTIE 


Cal.  — Cal. 

Calcaire-brèche  = Brèche  du 
Chablais.  Jurassique  indét. 

Galg.  construit  = Récif  construit 
sur  place,  d’âges  divers. 

Galg.  grossier  (s.  pélrogr.)  = Cale, 
à texture  lâche,  formé  de  débris 
triturés;  d’âges  divers. 

Galg.  grossier  (s.  strat.)=  Eocéne 
moyen  du  Bassin  de  Paris. 

Lutétien. 

Galg.  hydraulique  =:  Marno-calc. 
oxford,  supér.  du  Jura  suisse. 
Argovien  moyen,  — ailleurs  à 
divers  niveaux. 

Galg.  jaune  = Pierre  à bâtir  de 
Neuchâtel  (Suisse).  Hauterivien 
supérieur. 

Calcaire  nankin  = Cale,  à N évita 
rugosa  de  Ausseing  (H'®  Garon.). 
Danîen  inf. 

Galg.  pisolitique  = Calcaire  va- 
cuolaire  du  Bassin  de  Paris,  à 
la  limite  du  Crétacique  et  du 
Tertiaire,  attribué  à l’un  ou  à 
l'autre  suiv.  auteurs.  Montien. 

Galg.  roux  = Limonite  à Pleroc. 
Desori  du  Jura.  Valangien  sup. 

Galg.  roux  sableux  = Dogger  sup. 
du  Jura  bernois.  Bathonien  sup. 

Galg.  subgompagt  = Bajooien 
inf.  spathoide  du  Jura. 

Calgareous-grit  = Gale,  gréseux 
jurassique  d’Angleterre. 

üpper  C-g.  du  Yorkshire  = 

Séquanien. 

Lower  G-g.  du  Dorsetshire,  etc. 

— Argovien. 

Calceola-Mergel  ou  Sghiefer  = 
Dévon.  moy.  à Calceola  sanda- 
lina.  Couvinien. 

Calciferous-sandstone  = Grès 
ordovicien  de  N Amérique. 

Arénigien. 


Cal.  — Cap. 

Galeaço  (Gale.  d.)=  Lusitanien  inf. 
du  Portugal.  Oxfordien  moy. 

Callovien,  Orbigny  1849,  Pal.  fr. 
Jur.  I,  p.  608  ; de  Callovium, 
Kelloway  (Anglet.)  = Oxfordien 
inférieur  ; classé  par  plusieurs 
au  sommet  du  Dogger. 

Galvimontien,  Dollfus  1880,  Exp. 
géol. Havre,  p. 591  ; de  Calvimons, 
Chaumont  (N  France)  = Gale, 
grossier  inf.  de  Paris.  Lutétien 
inférieur. 

Cambridge-greensand  = Génom. 
moy.  du  Cambridgeshire  (Angl.) 

Vraconnien. 

Cambrien,  Sedgwick  1835,  Brit. 
Assoc.  Dublin,  p.  57;  à&Canibria, 
Pays  de  Galles. 

s.  lat.  (Sedgw.)  = Cambrien 
+ Ordovicien. 

s.  str.  (Lyell  1871)  = Silurique 
inférieur  (seuh). 

Gampan  = Marbre  verdâtre  des 
Pyrénées.  Dévonique  sup.  ? 

Campanien,  Goquand  1857,  Bull, 
géol.  Fr.  XIV,  p.  882;  de  Cam- 
pania,  Champagne  (N  France)  = 
Sénonien  sup.  ù Ananch.ovala. 

Campiler-Sch.=  Trias  inférieur  à 
Nalicella  costata  de  S Tyrol. 
Werfénien  littoral. 

GAMPiLiN,Mayer-Eymarl888.  Tabl. 
Ter.  séd.  = Werfénien  sup. 

Gampinien,  Dumont  1839  = 

Sables  de  la  Carapine  (Belgique). 

Plistocène. 

Canadian  = Ordovicien  inf.  de 
N Amérique. 

Candas  (Cale,  de)  = Dévon.  sup. 
récifal  des  Asturies  (Espagne). 

Frasnien. 

Gaprigornier-Thon  = Argile  à 
Ægoc.  capricornum  d’Argovie. 
Sinémurien  sup. 


RENEVIER.  — CIIRONOGRAPIIE  GÉOLOGIQUE 


603 


Cap.  — Car. 

Caprimontana-Sgh.=  Marno-calc. 
à Rhabdoeidaris  caprimontana 

d’Argovie.  Séquanien  inf . 

Caprina  (Cale,  à)  — Type  récifal 

du  Rotomagien. 

Caprinellks  (Cale,  à)  =;  Cénoma- 
nien sup.  récifal  de  W France. 

Rotomagien. 

C.APROTiNA  (Cale,  à)  = Cénom.  sup. 
récif,  de  la  Sarthe.  Rotomagien. 

Caprotinen-Kalk  = Schratten- 
Kalk  de  la  Suisse  allemande. 
TJrgonien  récifal. 

Caradocien , Murchison  1839, 
Silur.  Syst.  ; de  Caradoc  (Slirops.) 
= Et.  sup.  de  l’Ordovicien. 

Caradoc-sandstone  = Grès  ordo- 
vicien supérieur  d’Angleterre. 

Caradocien. 

Carbonageous-series  — Trias 
moyen  d’Australie. 

Carboniferous,  Conybeare  1821  = 
Carbonique  (sans  Permien). 

Garbonifbrien  , Orbigny  1850, 
Prodr.  I,  p.  110  = Bernicien  -f- 
Démétien. 

Carbonique,  Renevierl874,  l"’®  éd. 
Tabl.  Ter.  sédim.  = Syst.  sup. 
de  l’Ere  primaire  ; à l’origine  j’y 
avais  compris  le  Dévonien  ; 
Restreint  maintenant  au  Carbo- 
nifère + Permien. 

Cargassien,  Leymerie  1874  = 
Grès  de  Carcassonne  (Aude). 
Bartonien  (1857). 

Cargassonk  (Gr.  d.)  = Bartonien 
limnal  de  l’Aude  ; la  partie  sup. 
est  peut-être  oligocène. 
Carentonien,  Coquand  1857,  Bull, 
géol.  Fr.  XIV,  p.  882;  de  Cha- 
rente (W  France)  = Cénomanien 
supér.  à OsLrea  biauriculata. 
Rotomagien  sup. 


Car.  — Cas. 

Carentonin,  Mayer-Eymar  1888, 
Tab.Ter.  séd.-  Cénomanien  sup. 

Cardinien  - Bangk  = Calcaire 
Basique  à Cardinia  de  Souabe. 
Hettangien  sup. 

Cardinien  - Sandstein  = Grés 
infraliasique  de  Scanie  (Suède). 
Hettangien  sup. 

Cardiola-Sghiefer  = Silurien 
sup.  de  Scandinavie. 

Cardita-Sgh.  = Trias  supér.  (ou 
moyen)  à Cardita  crenata  du 
Tyrol.  Rablien  inf.  ? 

Cargneulb  = Trias  sup.  lagunal; 
Voir  Cornieule. 

Carnien,  Mojsisowics  1869  ; de 
Carnia,  Carinthie  ; 
s.  lai.  = Trias  sup.  alpin, 
s.  str.  — Raiblien. 

Carolinian,  Heilprin  1882,  Proc. 
Ac.  Nat.  SC.  Philadelphie  = 
Sumter-beds  des  2 Carolines 
(N.  Amérique).  Prépliocène. 

Carry  (Moll,  de)  = Aquitanien 
marin  et  saumâtre  des  environs 
de  Marseille. 

Carstone  = Grés  ocracé  de 
S Angleterre.  Aptien  ? (ou 
Albien  ?). 

Cartennien,  Pomel  1858,  C‘®  R. 
Acad.  Sc.,  p.  480;  de  Carlenna, 
Tenez  = Grès  à Clypeaster 
d’Algérie.  Burdigalien. 

Casanna-Sghiefbr  = Schiste  mé- 
tamorphique bréchoïde  des  Alpes 
suisses  Carbonique  ? 

Gassian  (C.  d.  St)  = Trias  sup.  du 
S Tyrol.  Raiblien  littoral. 

Cassiano-Sch.  ou  Cassianer-Sch. 

= Raiblien  inf. 

Gassianon  , Mayer-Eymar  1888, 
Tabl.  Ter.  séd.  = Carnien  inf. 

Raiblien. 


604 


COMPTK-RENDU.  SIXIEME  PARTIE 


Cas.  — Cem. 

Cassis  (Grès  de)  = Cénom.  litto- 
ral de  Provence,  Rotomagien. 

Castel- Arquato  (C.  d,)=Pliocène 

moy.  de  N Italie.  Plaisancien. 

Castel-Gomberto  (C.  d.)  = Oligo- 
cène sup.  du  Vicentin.  Rupélien. 

Castellibn,  Vézian  1858=:Eocène 
inférieur  de  Barcelone  (Espagne). 

Castelnaudary  (Cale,  de)  = Cale, 
d’eau  douce  d.  l’Aude.  Tongrien. 

Casterlien,  Dumont  18.?  = Sables 
à Isocardia  cor.  d’Anvers  (Belg.) 

Plaisancien. 

Castle-Mountain-group  — Cale, 
silurique  inf.  de  N Amérique. 

Cambrien. 

Castlin-Biver-beds  = Liasique 
de  Nouvelle-Zélande. 

Castrais  (Mollasse  du)  = Eocène 
limnal  du  Tarn.  Bartonien  ? 

Castres  (Calc.de)  = Eocène  limnal 

du  Tarn.  Lutétien  ? 

Catskill-sandstone= Grès  dévon. 
supér.  estuarial  de  N Amérique. 

Pamennien. 

Cauda-gallx-grit=  Grès  dévoniq. 
inf.  de  N Amérique.  Taunusien. 

Cave-oolite  = Begocien  sup.  du 
Yorkshire  (N  Angleterre), 

CAVE-sANDSTONE=Grès  triasique 
sup.  de  S Afrique. 

Cazenove  (Faluns  de)  = Miocène 
moy.  de  Bordeaux.  Helvétien 
littoral. 

Celleporen-  Kalk = Cale,  miocèn  e 
à Cellep.  globularis  du  Bass.  de 
Vienne  (Autriche)  = Tortonien. 

Celles  (Gr.  d.)  = Grès  à Fucoïdes 
de  l’Ariège.  Santonien. 

Cement-Kalk  = Cale,  hydraulique 
des  Alpes  N Suisse.  Argovien. 


Cen.  — Cer. 

Cengle  (Cale,  du)  = Cale,  limnal 
de  Provence.  Paléocène  ? 

Cénogéne  = Plistocène  -j- 
Holocène. 

Cénomanien,  Orbigny  1852,  Cours 
élém.II,p  C31  ; de  Cenomanum, 
Le  Mans  (Sarthe)  = Crét.  moy.  ; 
s.sir.(Orb.)  = Rotomagien; 
s.  to?.  (B nv.)  = Albien  Vra- 
cormien  + Rotomagien. 
Cénozoaire  ou  Cenozoïc.  = Ter- 
tiaire s.  lat.,  compris  Plistocène 
-|-  Holocène. 

Cephalopoden-Grünsand  = Néoc. 
glauconieux  pélagal  des  Alpes 
N Suisse  = Hauterivien. 

Ceppo  = Alluvions  anciennes 
interglaciaires  de  Lombardie. 

Sicilien  ? 

Ceratite-limestone  et  -marls  = 
Marno-calc.  à CeralUes  du  Salt- 
Range  (Inde).  Trias  infér.  (ou 
moy.  ?) 

CERATiTE-SANDSTONE  = Grès  tilasiq. 
inf.  du  Salt-Range  (Inde). 

Ceratopygen-Kalk  = Cale,  à 
Ceratopyge  de  Suède.  Cambrien. 

Cercal  (Grès  de)=Néocomien  sup. 
lerrest.de  Portugal.  Urgonien? 
limnal. 

Cbreste  (Cale,  de)  = Gisement  à 
poissons,  insectes,  plantes  des 
Bses  Alpes.  Aquitanien?  limnal. 

Cérites  (G.  à)  = Nummulitique± 
saumâtre  des  Diablerets  (Alpes 
vaudoises).  Lutétien. 

Gehithien-Kalk  et  -Thon  = 
Oligocène  supér.  à Cérites  du 
Bass.  de  Maj-ence.  Aquitanien 
saumâtre. 

Gerithien-Sand  = Miocène  sup.  à 
Cer.piclum  (Sarmatisch)  d'Au- 
triche. Tortonien  saumâtre. 


RENEVIEIl.  — CIIRONOGRAPIIE  GÉOLOGIQUE 


605 


Cer,  — Cha. 

Gernaisien,  Lemoine  1880,  Bull, 
géol.  Fr.  IX,  p.  345  = Paléocène 
ossifère  de  Cernay  près  Reims 
(Marne).  Thanétien  aérial. 

Cernans  (Marne  de),  Marcou  1857, 
Let.  Jur.,  p.  27=  Pliensbachien 
supérieur  du  Jura. 

Ceruays  (Congl.  d.)  = [Gîte  ossif. 
des  environs  de  Reims  (Marne). 
Thanétien  aérial. 

Gévennien,  Mayer-Blymar  1881, 
Glass.  intern.  Ter.  = Terrain 
houilier  des  Gévennes  (B’rance) 

Stéphanien  inf.  limnal. 

GHABLA.IS  (Brèche  du)  = Gale, 
bréchiforme  de  la  Ht®  Savoie. 

Jurassique  indét. 

Ghablais-Kalk  = Gale,  brèche  >du 
Ghablais.  Jurassique  indét. 

Gh\gny  (Sabl.  d.)  = Pliocène  du 
Bass.  du  Rhône. 

Gh.^illbs  (Ter.  ou  Gale.  à)  = Marno- 
calc.  à Cardioc.  cordatum,  du 
Jura,  etc.  Divésien  sup. 

Chalk-marl  = Graie  marneuse 
d’Angleterre.  Rotomagien. 

Ghalk-rock  = Graie  dure  à JIol. 
planus  d’Angleterre.  Turonien. 

Ghalonne  (Gale,  de)  = Déyonique 
moyen  de  Bretagne.  Givétien 
±:  littoral. 

Ghamberyen,  Pillet  1883,  Mem. 
Acad.  Savoie  IX;  de  Ghambéry 
(Sav.)  = Lignites  interglaciaires 
de  Ghambéry.  Plistocène. 

Ghamoisite  ou  Gu.vmozit  = Mi- 
nerai de  fer  métamorphique  de 
Ghamozon  (Valais).  Oxfordien. 

Ghamondon,  Mayer-Eymar  1888, 
Tabl.  Ter.  séd.  ; de  S‘  Ghamond 
(Loire).  Stéphanien  inf. 


Gha.  — Gha. 

Ghampelauson,  Grand’Eury  1891, 
Pal.  Bass.  houil.  Gard  {fide  Botti) 
= Ass.  sup.  à flore  houillière  du 

Gard.  Stéphanien  ? 

Ghampigny  (Gale,  de)  = Travertin 
oligocène  du  Bassin  de  Paris. 
Tongrien  (s.  str.) 

Ghamplain-group  = Terrasses 
marines  du  Vermont  (N  Amériq.) 

Plistocène. 

Ghanazien,  Parona  et  Bonarelli 
1894,  Faun.  Gallov.  Sav.  (Mém. 
Acad.  Sav.)  ; de  Ghanaz  (Savoie) 

= Callovien. 

GHANXHiEN,Dorlodot  1892,  An.  Soc. 
géol.Belg.,XX,p.3.5;  de  Ghanxhe 
(Belg.)  = Gale,  carbon,  moy.  de 
Belgique.  Bernicien  moy. 

Ghapelle  (Goral.  de  la),  Marcou 
1857,  I..ettre  .Jura,  p.  RS  = 
Séquanien  inf.  ou  Argovien 
supérieur. 

Gharbon  (Grès  à)  = Séquanien 
estuarial  de  Portugal. 

Gharce-beds  = Jurassique  moy. 
de  Gutsch  (Inde). 

Ghari-bbds  = Jurassique  moyen 
marin  de  l’Inde, 

Gharmouthibn,  Mayer-Eym.  1864, 
Tabl.  synchr.  ; de  Gharmouth 
(Dorset.)  = Lias  moy.  à Amalt. 
margaritatus-  Plienshachien 
(1858). 

Gharkow  (Et.  d.)  = Oligocène  inf. 
de  Russie.  Tongrien  (s.  str.). 

Ghase-beds  = Permien  moy.  du 
Kansas  (N  Amérique). 

Ghasmops-Kalk  = Ordovicien 
moyen  de  Scandinavie. 

Ghateau  (Gale,  du)  = Malm  sup. 
du  Ghât.  de  Grussol  (Ardèche). 
Kiméridgien  sup.  pélagal. 


606 


COMPTE-RENDU. 


SIXIEME  PARTIE 


Gha.  — Che. 

CHATEAU- Landon  (Galc.  d.)  = Pierre 
de  taille  de  Paris.  Rupélien  inf. 

Chateaulin  (Schist.  d.)  = Schiste 
carbonique  à lentilles  cale,  de 
Bretagne.  Viséen. 

Chatel-Censoir  (Oolite  de)  = 
Argovien  récital  de  Bourgogne. 

Ghatel-Kalk  = Malm  pélagal  des 
Préalpes  romandes.  Séquanien 
(surtout). 

Chatelu  (G.  du)  = Séquanien  inf. 
du  Jura  neucbâtelois. 

Ghatillon  (G.  d.)  = Marnes  à 
Cardloc.  Lamberti  du  Jura  N. 

Divésien. 

Ghaudebourg  (Galc.)  =Toarcien 
moy.  de  la  Meuse. 

Ghaudefonds  (Cale.  d.)  = Dévoniq. 

moy.récif.  deBretagne.  Givetien. 
Chaumont  (Galc.  d.)  = Eocène  du 
Bass.  de  Paris.  Lutétien  inf. 

Chaumonton,  Mayer-Eymar  1888, 
ïabl.  Ter.  séd.  = Cale,  grossier 
de  Chaumont.  Lutétien  inf. 

Chazy-limestone  = Galc.  ordovi- 
cien inf.  de  N Amér.  Arénigien. 

Cheinitzien,  Mayer-Eymar  1874, 
Glas.  méth.  ; de  Cheinitz  (Bohêm.) 
= Silur.  super.  G.  de  Bohême. 

Couvinien. 

Giieeléen,  Mortillet  1878,  Gongr. 
géol.  Paris,  p.  179;  de  Chelles  pr. 
Paris  = 1er  ârT0  (je  la  pierre 
taillée.  Acheulien. 

Gheltenham-beds  = Dogger  inf. 
à Harp.  Murchîsonœ.  Aalénien 
supérieur. 

Cheltenhamin,  Mayer-Eym.  1881, 
Glass.  intern.  ; de  Cheltenham 
(Gloucestersh.).  Aalénien  sup. 

Ghemung-beds  = Dévonique 
supér.  estuarial  de  N Amérique. 

Famennien. 


Che.  — Cho. 

Chenay  (Marn.  d.)  = Suessonien 
inf.  limnal,  à faune  cernaysienne. 

Cherha-sandstone  = Orétacique 
sup.  de  l’Assam  (Inde). 

Ghert-beds  = Part.  sup.  du  Upper 
Greensand  de  Pile  de  Wight 

(Anglet.).  Vraconnien. 

Chesapeake  - BEDS  = Miocène 
moy.  ? de  N Amérique. 

Chester-group  = Carbonique 
sup.  du  Mississipi  (Amér.). 

Chester-limestone  = Galc.  car- 
boniq.  de  l’Illinois  (N  Amériq.). 
Bernicien  sup.  (?) 

Cheynitzien.  Voir  Chein.... 

Ghichali-beds  = Néocomien  de 
de  rinde  extra-péninsulaire. 

Chigo-beds  ==  Paléocène  ou 
Orétacique  sup.  de  Californie. 

Chidru-group  Permien  sup. 
du  Salt-Range  (Inde). 

Chilhowee-sandst.  = Cambrien 
moy.  arénacé  de  N Amérique. 

Ghillesford-beds  = Pliocène 
sup.  à Coq.  arctiques  de  Suffolk 
(Angleterre). 

Ghinian  (Grès  d.  SO  = Garumnien? 
de  l’Hérault.  Danien  ? 

Ghipole-formation  = Part.  inf. 
du  Miocène  inf.  de  Floride  et 
New-Jersey. 

Chlomecker-Sch.  = Santonien 
inf.  de  Bohême. 

Chloritig-mari.  = Craie  glauco- 
nieuse  à Schlœnb.  varians  de 
l’Ile  de  Wight.  Rotomagien. 

Ghlorit-Sghief.=  Schiste  chlorité 
des  Alpes  cristallines  du  Valais. 
Trias  ou  antérieur. 

Ghoin-batard  = Cale,  infraliasiq. 
du  Lyonnais.  Hettangien. 


RENEVIER. 


CIIRONOGRAPIIE  GÉOLOGIQUE 


607 


Gho.  — Gla. 

Ghoin  de  Villebois  = Dalle  nacr. 
de  l’Ain.  Callovien  inf. 

Ghomérag (Gale,  de)  = Tithon.  sup. 
de  l’Ardèche,  transition  du 

Portlandien  au  Berriasien. 

Ghokier  (Ampélite  de)  = Schistes 
à Goniatites  de  Belgique. 

Moscovien. 

Ghotegzin,  Mayer-Eyinar  1881, 
Glas,  inter.;  de  Ghoteez  (Bohêm.) 
= Et.  G3  Barr.  Couvlnieii. 

Gigerchina  = Grès  grossier  du 
Macigno  d.  Toscane.  Oligocène? 

Gincinati-limestone=  Gale,  ordo- 
vicien supér.  de  N Amérique. 

Caradocien. 

Ginérites  = .Agrégats  volcaniques 
du  Gantai,  à plantes  terrestres. 
Pliocène  aérial. 

Giotat  (Pond.  d.  la)  = Turonien 
congloméré  de  Provence. 

Gipit-Kalk  = Gale,  triasiq.  moy. 
du  S Tyrol.  Ladinien. 

Giply  (Tuffeau  d.)  = Gale,  grossier 
crayeux  de  Belgique. 

а)  Tuff.  sup.  = Montien. 

б)  Tuff.  inf.  = Danien. 

Gipoltn  = Gale,  métamorphique 
micacé  des  Alpes  cristallines. 
Trias  ou  antérieur. 

Giret  = Gale,  siliceux  du  Mi  d’Or 
lyonnais.  Bajocien  sup. 

Gitadelle  (Galc.de  la),Marcoul857, 
Lettr.  Jura  p.  38  = Bathonien. 

Givrag  (Gale,  de)  = Oligocène  inf. 
de  l’Aquitaine.  BupéUen  limn. 

Glaiborne-beds  =:  Eocène  moyen 
marin  du  Mississipi  (N  Amér.). 
Lntétien  ? 


Gla.  — Gob. 

Glaibornian  = Heilprin  1890, 
Journ.  Acad.  Philad.  IX,  p.  115; 
de  Glaihorne  (Alab.)  = Eocène 
moy.  de  l’Alabahma. 
Glapsavon-Kalk  = Gale,  triasiq. 
moyen  des  Alpes  carniques. 
Ladinien  ? 

Glahange-series  = Trias  supér. 
d’Australie. 

Glayborne-beds.  Voir  Gr.AiB.... 
Glaxby-Ironsïone=  Néocomien 
ferrugineux  de  Lincolnsh.  (Ang.) . 
Glicquart  = Banc  cale,  exploité  à 
Paris.  Lutétien  sup. 
Glifton-goal-beds  = Trias  inf.  ? 
d’Australie. 

Glifton-conglomerate  = Brèche 
dolomitique  à reptiles  de  Bristol 
(Angl.).  Trias  moyen  limnal. 

Glinton-shale  et  -sandstone  = 
Siluriq.  sup.  sehisto-arénacé  de 
N Amérique.  Landovérien. 

Glugy  (Fer  de),  Marcou  1857,  Lett. 
Jura,  p.  34  = Oxfordien  infér. 
ferrugineux  du  Jura.  Callovien. 

Glungh-cl.ay  =:  Oxford-clay  d’An- 
gleterre. Divésien. 
Glymenien-Kalk  = Gale,  dévon. 
sup.  d’Allemagne.  Pamennien. 

Glyménien,  Gredner  1878  {fide 
Botti)  = Pamennien. 

Glysmien,  Alex.  Brongniart.=  Ter- 
rain de  transport  torrentiel. 

Plistocène. 

Goal-measures  = Ter.  houiller  des 
Iles  britanniques  et  N Amérique. 

Démétien- 

Coblencien  ou  Goblentzien,  Du- 
mont 1848,  Mem.Ter.Ard.,2lep., 
p.  183;  de  Goblence  (Prus.  rhén.) 
= Dévon.  inf.  ; Étage  supér.  du 
Rhénan. 


608 


COMPTE-RENDU.  SIXIEME  PARTIE 


CCEL.  — CON. 

Cœloptyghien  - Kreide  = 
Campanien  de  Westphalie. 

CoGNACON,  Mayer -Eymar  -1888, 
Tabl.  Ter.  sédirn,  = Santonien 
inférieur. 

CoiMBRA  (G.  d.),  Chotfat  1880  = 
Gale,  dolomitique  du  Portugal. 

Sinémurien. 

CoLORADO-BEDs  =:  Orétacique 

sup.  de  N Amérique. 

Gomanches-series  = Orétacique 
inf.  du  Texas  (N  Amérique). 

Gomblais-au-Pont  (Ass.  de)  = 
Famennien  sup.  de  Belgique. 

CoMPLANATA-ScH.  = Gouche  à 
Nummul.  comiilanata  du  Pilate 
(Suisse  centr.).  Lutétien. 

Complexe  ou  Schighïen  Komplex 
= Ensemble  de  couches  à carac- 
tères communs. 

Goncbntrigds  Schiefer  =:  Gault 
schisteux  à Inocer.  concentricus 
des  Alpes  suisses  N.  Albien. 

Oonchylien,  Brongniart  1819  = 
Trias  inférieur. 

CoNDROs  (Psammites  du)  = Grès 
dévoniq.  supér.  des  Ardennes. 

Famennien. 

Condrusien,  Dumont  1848,  Mem. 
Ter.  Ard.  ; de  Gondros  (Belgiq.) 

a)  ~ Dé  von.  sup.  (Frasnien 
-H  Famennien)  -f  part. 
Carboniq.  inf. 

b)  Renevier  1874,  l^'e  édit.  = 
(par  fausse  interprétation) 

Bemicien. 

CoNGERiEN-ScH.  = Miocène  sup. 
saumâtre  du  Bass.  de  Vienne. 

Pontien. 

Gongéries  (G.  à)  = Pliocène  infér. 
saumâtre  deVaucluse  (S  France) 
et  d’Italie.  Plaisancien. 


CoN.  — Cor. 

Conglomérat  bressan  = Alluv. 
anciennes  à El.  mcrklionalis  de 

la  Bresse.  Sicilien. 

Gonglom.  de  Meddon  = Paléocène 

inf.  de  Paris.  Thanétien. 

Goniacien,  Goquand  1857,  Bull, 
géol.  Fr.  XIV,  p.  882;  de  Cognac 
(Charente)  = Santonien  inf. 

Goniston-shale  et  -GREYWAGKE  =: 
Silurien  schisto-arénacé  de 
N Angleterre.  Wenlockien. 

Contemporain,  Orbigny  1852, 
Cours  élém.  II,  p.  824=  Actuel. 

Contorta-Zone  = Zone  à Avicula 
contorla.  Rhétien. 

CopcHoux  (Cale,  de)  = Dévoniq. 
supérieur  récifal  de  Bretagne, 

Frasnien. 

CopROLiTE-BEDS  = Argiles  â no- 
dules phosphatés  de  Speeton 
(Yorksliire).  Valangien  ou 
Portlandien  ? 

Corallien,  Thurmann  1832,  Or- 
bigny 1845,  Pal.  fr.  Jur.  I,  p.  b09 
= Et.  jurassique  sup.,  compris 
entre  Oxfordien  et  Kiméridgien. 
Séquanien.  — D’Orbigny  avait 
englobé  dans  son  Corallien  tous 
les  faciès  récifaux  de  l’Oxfordien 
et  du  Malm.  Vu  son  étymologie 
ce  nom  ne  peut  plus  être 
employé  comme  terme  chrono- 
graphique,  mais  devient  un  nom 
de  faciès. 

Coralligènb  ou  Corallien  = 
Type  récifal  construit  par  poly- 
piers ; d’âge  quelconque. 

CoRÂLLiNE  - GRAG  = Pliocèue  inf. 
de  Suflolk  (Angl.).  Plaisancien 
récifal. 

Goralline-oolite  = Oxfordien 
supér.  d’Angleterre.  Argovien 
récifal  oolitique. 


CriRONOGRAPIIE  GEOLOGIQUE  609 


RENEVIER.  — 

Cor.  — Gos. 

CoRALLiNiEN,  Etallon  1861,  Mem. 
Soc.  émul.  Doubs  VI,  p.  53  = 
Séquanien  sup.  récifal  du  Jura. 

COR.A.L-RAG  = Cale.  Corallien  d’An- 
gleterre. Séquanien  récifal. 

Gorbigula-Kalk  = Aquitanien 
saumâtre  cale,  du  Bassin  de 
Mayence. 

CoRDATUs  (Niv.  à)  = Oxfordien 
moyen  à Cardioceras  cordatum. 

Divésien  sup. 

Gordevolisgh,  Mojsisovics  1895, 
Ac.Wis.Wien  CIV;  du  Cordevole 
(S  Tyrol)  = Zone  à Trach.  Aon. 
Raiblien  inf. 

CORNBRASH  = Dogger  supérieur 
d’Angleterre.  Bathonien  sup. 

CoRNETTONE,  Villa.  1844  = Flysch 
cale,  à fucoïdes  de  la  Brianza 
(N  Italie).  Crétacique  ? 

CoRNiEüLE  = Dolomie  vacuolaire 
des  Alpes  occidentales,  souvent 
gypsifére.  Trias  lagunal.  — Ce 
nom,  emprunté  au  dialecte  des 
Préalpes,  j'i’ovient  de  corne  et  ne 
doit  par  conséquent  pas  s’écrire 
cargneule,  comme  c’est  l’usage 
en  France  (v.  Renevier,  Monog. 
Alp.  vaud.,  p.  80). 

CORNIFEROUS-LIMESTONB  = CalC. 

dévoniq.  infér.  de  N Amérique. 
Coblencien  ± récifal. 

Coronaten-Sgh.  = Niv.  à Steph. 
Blagdeni  de  Souabe.  Bajocien. 

Cosina-Sgh.  = Couches  saumâtres 
d’Istrie,  limite  de  Crétacique  et 
Nummulitique.  Danien  ? 

CosME  (Argile  de  S')  = Pliocène 
inf.  à Pyrgidimn  Nodoli  de  la 
Bresse  (Ain). 

CosNE  (Arkose  d.)  = Grès  permien 
du  Plateau  central  de  France. 

Lodèvien. 


Cos.  — Cra. 

Gostatus-Kalk  = Cale,  à Amal- 
theus  spinatus  de  Franconie  = 

Pliensbachien  sup. 

CoTHAM-sïONE  = Calc.  détritique 
du  Lias  infér.  d’Angleterre  = 

Hettangien. 

CoTicuLES  = Schistes  siliceux 
du  Cambrien  sup.  des  Ardennes. 
Potsdamien  abyssal  ? 

Gottonwood-formation,  Presser 
1895,  Journ.  géol.  III,  N°  7 = 
Houiller  supérieur  du  Kansas. 

Démétien. 

CouGHE  DE....  ou  à....  Voir  nom 
de  localité. 

Couche-rouge  = Marne  à Iletcr. 
oblongus  de  Vassy  (H*®  Marne). 

Rhodanien. 

Couches-rouges  = Crétacique 
supér.  des  Préalpes  romandes. 

Sénonien. 

Couddapah-series  = Paléozoaire 

inf.  de  l’Inde.  Silurique  ? 

CouLOMA  (Calc.  d.)=  Calc.  saccha- 
roïde  du  Cambrien  infér.  de 
l’Hérault.  Géorgien  ? 

CouLONi-SoH.  = Néocomien  à 
Eæogyra  Couloni  des  Alpes 
suisses  N.  Hauterivien. 

CouTCHiGHiNG  = Schistes  de 
l’Huronien  inf.  de  N .Amérique. 

CouviH  (Calc.  et“  Schiste  de)  = 
Dévonien  à Calceolct  sandalina 
de  Belgique.  Couvinien. 

Couvinien,  Dupont  1885,  Carte 
géol.  Belg.  ; de  Couvin  (Belgiq.) 
= Eifélien  inférieur. 

Crackers  — Nodules  calcareux 
fossilifères  du  Lower-Greensand 
int.  d’Atherlield  (Ile-de-Wight). 

Rhodanien. 

Grag  = Pliocène  d’Angleterre. 


610 


COMPTE-RENDU.  SIXIEME  PARTIE 


Gha.  — Cri. 

Craie  de..,,  ou  à..,.  Voir  nom 
spécial. 

Craie  BLANCHE=Craie  sénonienne 
supérieure  du  Bassin  de  Paris. 
Campanien  pélagal. 

Craie  brune  = Sénonien  sup.  de 
Belgique  = Campanien  sup. 

Craie  chloritée  = Craie  glauco- 
nie use  du  Bassin  de  Paris, 

Rotomagien. 

Craie  glauconieuse  = Craie  à 
grains  verts,  à Pecten  asper  de 
Normandie.  Rotomagien  inf. 

Craie  jaune  =:  Turonien  sup.  de 
Touraine. 

Craie  marneuse  = Cénomanien 
sup.  de  Rouen.  Rotomagien. 

Craie  micacée  = Ligérien  de 
Touraine  à Am.  nodosoides. 

Turonien  inf. 

Craie  noduleuse  = Craie  à 
AcHnocamax  plenus,  limite  de 
Turonien  et  Cénomanien. 

Craie  supérieure  , Hebert  = 

Danien. 

Craie  tufeau  ou  tuffeau  = 
Craie  de  Touraine.  Turonien. 

Grenularis-Sch.  Malm  infér. 
avec  Hetmcidaris  crenularis 
d’Argovie.  Séquanien  inf. 

Crepidostoma-Kalk  = Cale,  à 
Hel.crepidostoma  d’Ulm  (Wurt.) 
Aquitanien. 

Crétacique  ou  Crétacé  = Der- 
nière période  de  l’Ére  secondaire. 

Crinoiden-Kalk  = Cale,  luma- 
chellique  des  Alpes  bernoises. 

Lias  inf. 

Crioceras-Sgh.  = Néocomien  à 
céphalopodes  évolutes  (pélagal). 

Gristallophyllien  , D’Omalius 
d’Halloy  = Schistes  cristallins. 
Archéique  surtout. 


Cro.  — Gui. 

Gromer-beds  r=  Plistocène  ancien 
de  Norfolk  (Anglet.).  Sicilien. 

Groméron,  Mayer  - Eymar  1888, 
Tabl.  Ter.  sédim.;  de  Cromer 
(Norfolk)  = Forest-bed  à El. 

Sicilien  estuarial. 
Crosara  (Gale,  de)  = Eocène  sup. 
récifal  du  Vicentin.  Bartonien 
supérieur. 

Crosettes  (G.  des)  = Marne  à 
Cardioc.  cordatum  du  Juraneu- 
châtelois.  Divésien  sup. 

Cruasien,  Torcapel  1882,  ürgon. 
d.  Languedoc,  p.  4;  de  Cruas 
(Ardèche)=Urgonieninf.  pélagal 
de  l’Ardèche.  Barrèmien. 

Grucéen,  Ameghino  1889  ; de 
S‘a  Cruz  (Argentine)=  Eocène? 
de  S Amérique. 

Cruzeille  (Sabl.  d.)  = Sabl.  silic. 
blancs  du  Salève.  Oligocène. 

Cuboiden-Sgh.  =:  Dévoniq.  supér. 
à Rhynchonella  cuboïdes  de 

l’Eifel.  Prasnien. 

Gucuron  (Limon  d.)  =:  Marnes 
ossif.  à Hipparion  de  Vaucluse, 

Pontien. 

CucuRON  (Moll,  de)  = Mollasse 
marine  supérieure  de  Vaucluse. 

Tortonien. 

CuÉ  (Grès  d.)  = Dévoniq.  sup  des 
Asturies  (Espag.).  Pamennien? 
littoral. 

Cuesme  (Poud.  de)  = Sénonien 
supér.  graveleux  de  Belgique. 
Campanien  sup.  littoral. 
Guddalore-sandstone  = Grès 
néogénique  de  l’Inde.  Pliocène  ? 

Guise  (Sable  d.)  r=  Suessonien 
sup.  de  Guise-la-Molhe  (Oise). 

CuisiEN,  Dollfus  1880,  Expos,  géol. 
Havre,  p.589=  Sables  de  Cuise. 
Suessonien  sup. 


RENEVIER.  — CHRONOGRAPHE  GEOLOGIQUE 


61d 


Cul.  — Dag. 

Gülm  = Carbonique  inf.  schisto- 
arénac  d’Allemagne.  Bernicien. 

CuLMiFEROUS-BEDS  = Schistes  car- 
boniques moy.  du  Devonshire. 

Viséen. 

CULTRIJUGATUS-SCHIGHT.  = DévOn. 

moy.  à Spirifer  cuUrijugatus  de 
l’Eifel.  Couvinien  inf. 

CüRF  = Cale,  jurassique  supér.  à 
Ostrea  solilaria  de  S Angleterre. 

Portlandien. 

Cuseleh-Sgh.  = Permien  infér. 
limnal  de  la  Sarre  (NW  Allem.). 

Cuvieri-Plæner=  Turonien  sup. 
à Rhync.Cuvieri  de  Westphalie. 

Cymbibn,  Leymerie  1872,  Bull.  géol. 
Fr.  XXIX,  p.  168=  Lias  moy.  à 
Gr  Pliensbaohien. 

Cypridinen-Sghiefer  = Schiste 
dévon.  sup.  de  NW  Allemagne. 

Famennien. 

Cyrenen  - Mergel  = Marne  à 
Cyr.  semistriata  du  Bassin  de 
Mayence.  Rupélien  saumâtre. 

Cystideen-Kalk  = Ordovicien, 
moyen  de  Scandinavie. 


D 

D (Etage  D),  Barrande  1846  = 
Siluriq.  à faune  2de  de  Bohême. 

Ordovicien. 

Daghsghiefer  = Ardoises,  d’âges 
divers. 

Daghstein-Kalk  = Calcaire  à 
Megalodon  du  M‘  Dachstein, 
près  Salzburg. 

а)  supérieur  = Rhétien  récif. 

б)  inférieur =Juvavien  récif. 

Dagorda  (Marn.  d.),  Chotfat  1882 
= Marne  infralias.  du  Portugal. 


Dag.  — D.av. 

Dagshai-group  = Nummulit.  sup. 
des  collines  sub-himalayennes. 

Oligocène  ? 

Dahrien,  Welsch  1895,  Bull.  géol. 
Fr.  XXIII,  Proç.  verb.,  p.  60  ; de 
Dahra=  Nord  (arabe)=  Couches 
marno  - arénacées  de  Chélif 
(Algérie).  Pontien. 

Dakota-groxip  = CrétaciçLue 
moy.  arénacé  à Dicotylédones, 
des  Ms"<=s  Rocheuses. 

Daling-series  = Ter.  métamor- 
phique ancien  de  l’Himalaya. 

Archéique. 

Dalle-nacrée  = Cale,  échinoder- 
mique  en  plaquettes  du  Jura. 
Callovien  inf. 

Dalle-oolitique  = Bathonien 
sup.  de  Lorraine. 

Dalradien,  Geikie  (?)  = Schistes 
cristallins  d’Ecosse.  Archéique. 

Dammerde  (allem.)  = Terre  végé- 
tale, Humus. 

Damdda-skries  = Gondwana  inf. 
schisto-arénacé  de  l’Inde  pénin- 
sulaire. Permien  ou  Trias  suiv. 
les  auteurs. 

Danien,  Desor  1850;  du  Dane- 
mark = Étage  supérieur  du 
Sénonien  (s.  lat.). 

Dartmouthian  , Sedgwick  1859 
(fide  Mayer-Eymar)  ; de  Dart- 
mouth(Devonsh.)=  Dévonique 
moyen. 

Dave  (Ark.  d.)  = Gédinnien  inf. 
de  Belgique. 

DAViDSiN,Mayer-Eymarl888,  Tab. 

Ter.séd;  de  S‘  Davids  (S  Wales) 
= Cambrien  moy.  Ménévien. 

Davcei  - ZONE  = Zone  liasique  à 
Ægoc.  Davœi.  Pliensbachien. 
moyen. 


612 


COMPTE-RE.XDU.  SIXIEME  PARTIE 


Deb.  — Des. 

Debruge  (Lign.  d.  la)  = Dignités 
à Palœotherium  de  Gargas 
(Vaucluse).  Tongrien. 

Deckensghotter  = Alluvions  an- 
ciennes interglaciaires  des  hautes 
terrasses.  Sicilien. 

Deep-lisads  = Pliocène  d’Aus- 
tralie. 

Defendente  (Dolom.  de  Sn)  = 
Cale,  dolomitique  du  Lac  de 
Corne.  Trias  sup. 

DEHLi-SEiuES=:Ter.  métamorphiq. 
anc.  de  l’Inde.  Archéique. 

Deister-Sandstein  = Grès  weal- 
dien  inférieur  du  Hanovre. 
Valangien  limnal. 

Delémontien,  Greppin  18G7,  Essai 
sur  Jura,  p.  128;  de  Deléinont 
(Jura  bernois)  = Mollasse  d’eau 
douce  inf.  du  llass.  de  DelémonD 

Aquitanien  (1857). 

Dellysiex,  Eiclieur  1890,  Kabyl. 
du  Djurjura,  p.  317  ; de  Dellys 
(Algérie)  = Grés  et  Poudingues 
nummulitique  supér.  d’Algérie. 

Oligocène. 

Delta  = Subdivisions  jurassiques 
de  Quenstedt. 

Weiss.  Jur.  Kiméridgien. 
Braun.  Jur.  5 = Bajocien  sup. 
Lias  S z=  Pliensbachien  sup. 

Démétien,  S.  P.  Woodward  1856, 
Man.  of  Moll.,  p.  109  = Terrain 
houiller,  av.  Millstone-grit. 

Denbigh-shale  et  -grit  = Silur. 
schisto-arénacé  d.  Pays  d.  Galles. 

"Wenlockien. 

Denver-beds  ==  Paléocène  des 
Mgnes  Rocheuses  (N  Amérique). 

Dbrtonien,  Mayer-Eyrnar  18.  ?, 

= Tortonien. 

Desert-sandstone  = Crétacique 
de  Queensland  (Australie). 


Deu.  — Di.m. 

Deüto-Miocène  =;  2‘e  Mediterran 
Stufe  (Suess).  Helvétien  + 
Tortonien. 

Deutozoique  = Lapworth  1888, 
Congr.  intern.  Londres,  p.  122  = 
Paléozoaire  supér.  Dévonique 
-p  Carbonique. 

Dêvillien,  Dumont  1847,  Ac.  sc. 
de  Belg.  = Cambrien  infér.  de 
Belgique. 

Dévonique  ou  Dévonien,  Mur- 
chison  1839,  Philos.  Mag.  ; du 
Devonshire  (Angl.)  = Période 
de  i’Ère  primaire. 

Dharwar  - System.  = Terrain 
métamorphique  ancien  de  l’Inde. 
Archéique. 

Dicératien,  Etallon  1857,  Descr. 
géol.  Ht  Jura  = Corallien  à 
Diceras  arietina.  Séquanien 
récifal  (surtout). 

Digtyonema-Schibf.  = Cambrien 
sup.  d’Eslhonie. 

Diestien,  Dumont  1839,  Acad.  sc. 

I Belgiq.  ; de  Diest  (Belgique)  = 

I Pliocène  inf.  de  Belgique. 

Dieusb  (Sel  d.)  = Gîte  salifère  du 
Trias  supérieur  de  Lorraine. 
Keupérien  lagunal. 

Diéves  = Argiles  du  Turonien 
inf.  de  Belgique. 

Digona-Sch.  = Niv.  à Zeilleria 
digona.  Bathonien. 

Diluvien  ou  Diluvium  = Allu- 
vions quaternaires.  Plistocène. 

Dimétien,  Hicks  1878,Brit.  Assoc.; 
de  Dinietia  (Pays  de  Galles)  = 
Gneiss  granitoïde  du  Pays  de 

, Galles.  Archéique. 


RENKVIKR.  — GHRONOGRAPHE  GEOLOGIQUE 


613 


Din.  — Dob. 

Dînant  (Marbre  de)  = Cale,  car- 
bonifère de  Belgiq.  Viséen  inf. 

Dinantien,  Lapparent  1893,  3e  éd. 
Traité  géol.,  p.  819  ; de  Dinant 
(Belgique)  = Cale,  carbonifère. 
Bernicien  (185C). 

Dinarisgh,  Waagen  etDiener  189o, 
Acad.  Wiss.  Wien.  CIV  = Série 
sup.  du  Trias  infér.  de  ITnde. 
Virglorien. 

Dinoceras-beds  = Eocène  infér. 
limnal  des  Me"®*  Rocheuses 
(N  Amérique). 

Dinothérium  - Sand  = Sable 
miocène  supérieur  du  Rhin. 

Pontien. 

Diphya-Kalk  = Tithon.  infér.  à 
Pygope  diphya.  Portlandlen 
inf.  pélagal. 

Diphyoides-Sch.  = Niv.  à Pygope 
diphyoides.  Berriasien  (surt.) 

Diplauodon-beds  = Eocène  sup. 
limnal  des  Rocheuses 

(N  Amérique). 

Diploporen-Kalk  = Cale.  ± récif. 

du  Trias  moyen  alpin. 

Dirt-bed  = Marne  à Cycadées  de 
Porlland  (SAngl.).  Portlandien 
aérial. 

Discoideen-Mergel  = Marnes  à 
Holeclypus  depressus  du  Jura. 
Bathonien. 

Dives  (Argil.  d.)  = Oxfordien  à 
Cardioceras  Lamberti,  etc.  du 
Calvados. 

Divésien,  Renevier  1874,  1™  édit. 
Tabl.  Ter.  séd.  ; de  Dives  (Calv.) 
= Oxfordien  moyen. 

Divéson,  Mayer-Eymar  1888,  Tabl. 
Ter.  séd.  = Divésien. 

Dobbertin  - ScHiCHT.  = Couclies 
à insectes  du  Mecklembourg. 

Toarcien. 


Dcel.  — Don. 

Dœi.listein,  Kaufmann  = Cale, 
bitumineux  à Requenia  du  Lac 
d’Alpenach  (Suisse  centrale). 

Urgonien. 

Doïrntner  - ScHiEF.  = Schiste 
supra-liasiq.du  Harz.  Toarcien. 

Dogger  (sens  originel)  = Concré- 
tions ferrugineus.  de  l’Aalénien 
d’Angleterre. 

Dogger,  Oppel  1858,  Juraform. 
p.  820  = Brauner  Jura,  Époque 
infér.  du  Jurassique  (s.  &tr.)  ; 
sur  le  Lias. 

Dogger-sandstone  = Grès  du 
Dogger  inférieur  du  Yorkshire. 

Aalénien. 

Dolgelly-bbds=  Schist.  cambrien 
supérieur  du  Pays  de  Galles. 

Potsdamien. 

Dolomia  principale  ==  Haupt- 
dolomit.  Cale,  dolomitique  à 
Megalodon  Guemboli  des  Alpes 

lombardes.  Juvavien. 

Dolomie  portlandienne  = Cale, 
dolomitique  à Corbula  inflexa 

du  Jura.  Portlandien  supôr. 

saumâtre. 

Dolomie  saccharoide  = Dolomie 
métamorphiq.  des  Alpes  cristal- 
lines. Trias  lagunal. 

Dolomitic-Conqlombrate  = Brè- 
che dolomitique  à Reptiles  de 
Bristol  (Angleterre).  Trias. 

Domanik-Sghiefer  = Schiste 
dévon.  supér.  de  la  Petschora 
(Russie).  Pamennien. 

Domérien,  Bonarelli  1894,  Giur.  et 
Lias  Lomb.  (Acad.  Turin  XXX)  ; 
de  M‘e  Doinero  (Alp.  lombardes) 

=:  Pliensbacliien  sup. 

Dont-Kalk  = Gale,  triasiq.  moy. 
du  S Tyi  ol.  Virglorien  pélagal. 


614 


COMPTR-REXDU. 


SIXIEME  PARTIE 


Don.  — Due. 

Donzérien,  Torcapel  1882,  Urg.  du 
Languedoc,  p.  4 ; de  Donzère 
(Drôme)  = Cale,  blanc  Urgonien 
à Req.  arnmonia.  Barrèmien 
récifal. 

Dordonien,  Goquand  1857,  Bull, 
géol.  Fr,  XIV,  p.  882  ; de  la 
Dordogne  (France)  = Sénonien 
sup.  de  la  France-ouest.  Danien 
inférieur. 

Dover-Ghalk=  Craie  à Micraster 
d’Angleterre.  Santonien. 

Downtonien,  Lapworth  1880  = 
Partie  supérieure  du  Silurien  du 
Shropshire.  Ludlowien. 

Downton-sandstone  = Grès  au 
sommet  du  Silurien  d’Anglet. 

Ludlowien  littoral. 

Drabowon,  Mayer-Eymar  1888, 
Tabl.  Ter.  sédim.  ; de  Drabow 
(Bohême)  = Landeilien  inf. 

Drabow  (Quartzited.)=Ordovicien 
moy.  de  Bohême.  Landeilien. 

Drift  (anglais)  = Erratique. 

Plistocène. 

Drdesberg-Schioht.=  Urgonien  à 
Toxast.  Collegni  des  Alpes  de 
Schwytz  (Suisse).  Barrèmien 
littoral. 

Dubisien,  Desor  1859,  Jura  neuch. 
p.  45;  du  Douhs  =:  Purbeckien 
du  Jura.  Portlandien  limnal. 

DuMBLETON-BEDs=Gîte  à insectes 
du  Gloucestershire.  Toarcien. 

Dungham-group.=:  Nummulitiq. 
inférieur  de  l’Inde  ; passage  au 
Grétacique. 

DüNVEGAN-SANDSTONE=Crétaciq. 
moyen  de  Athabasca  (Canada). 

Dura-Den-beds  =:  Dévonique 
sup.  estuarial  d’Ecosse. 


Dur.  — Ech. 

Durance  (Poud.  d.  la)  = Conglo- 
mérats pré-pliocènes  delà  Vallée 
de  la  Durance  (S  France). 
Pontien  limnal. 

Durga-Kalk  = Calcaire  récifal 
Basique  de  Vénétie  et  Sarthe. 

Pliensbachien. 

Durness-limestone  = Cambrien 
calcaire  d’Ecosse  (récifal  ?). 

Durnténien,  Mayer-Eymar  1881, 
Glassif.  internat.  ; de  Durnten 
(Zurich)=  Dépôts  interglaciaires. 
Plistocène  moyen. 

Dwyka-Conglomerate  = Poudin- 
gue bréchoïde  de  S Afrique  ; 
d’origine  probablernt  glaciaire  ; 
d’âge  Carboniq.  sup.  Permien? 

Dyas,  Marcou  1859,  Archiv.  des 
sciences  de  Genève  = Permien. 

Dysodile  = Papier  - Kohle  ou 
Lignite  feuilleté  du  Rhin. 
Miocène  inf. 


B 

E (Etage  E),  Barrande  1846  = 
Silurien  {s.  str.)  de  Bohême. 

Eagleford-shales  = Crétacique 
sup.  du  Texas. 

EcGA-SHALES=Permien  schisteux 
à Glossopteris  de  S Afrique. 

Ecaussines  (Ass.  des)=  Cale.  carb. 
moy.  de  Belgique,  Tournaisien 
sup.  ± récifal. 

Echaillon  (Cale,  de  F)  = Cale, 
blanc  exploité  pr.  Voreppe  (Isère). 
Portlandien  récifal. 

Eghinodermex-Brecgie  = Cale, 
spathoïde  des  Alpes  N Suisse  ; 
Niv.  divers,  surtout  Dogger  et 
Néocomien. 


RENE  VIER. 


CHRONOGRAPIIE  GEOLOGIQUE 


615 


Ech.  — Eis. 

Eghinosphæritkn-Kalk  = Silur. 
rnoy.  des  provinces  Baltiques. 
Ordovicien  moy. 

Egommoy  (Gale,  d’)  = Argovien 
de  Normandie. 

Effinger-Schicht.  = Argovien 
moy.  à Aulacothyris  impressa 
d’Argovie. 

Eppingon,  Mayer  - Eyinar  1888, 
Tabl.  Ter.  séd.  = Argovien  inf. 

Egerkingen-Breccie  = Brèche 
éocène  à Lophiodon  de  Soleure. 
Lutétien  ? aérial. 

Egg-Sch.  = Dogger  supérieur  à 
ZeiUeria  lagenalis  d’Argovie. 

Ehningen-Sgh.  = Dogger  supé- 
rieur à Parkinsonia  de  Souabe. 

Bathonien. 

Ehningin,  Mayer-Eymar  188i, 
Glas,  intern.  = Bajocien  supér. 

Bathonien  inf. 

Eibiswald-Sch.  = Gîte  ossifére 
d’Autriche.  Helvétien. 

Eifélien,  Dumont  1848,  Mem.  Ard. 
p.  382  ; de  l’Eifel  (Prus.  rhén.)  = 
Dévonique  moyen. 

ElNBECKHaUSER-PLATTENKALKE  = 

Gale,  portlandien  supérieur  du 
Hanovre. 

Eisenoolith  = Fer  oolitique,  soit 
Sidérolitiq.  marin,  d’àges  divers, 
surtout  Dogger. 

Eisenrogenstein  =:  Oolithe  ferru- 
gineuse de  Souabe.  Aalénien 
supérieur. 

Eisen-sandstein  = Grés  ferrugin. 
à Inoc. polyplocus  de  N Allem. 
Aalénien  supérieur. 
Eisbnstein=  Minerai  de  fer  liasiq. 
du  Hanovre.  Sinémurien. 


Elb.  — Eob. 

Elberfeldien,  Mayer-Eym.  1881, 
Glass.  intern.  =:  Ter.  houiller  inf. 
d’Elberfeld  (Prusse  rhénanne). 
Viséen  terrestre. 

Elgin-sandstone  = Grès  rouge  à 
Telerpeton  d’Ecosse,  cru  long- 
temps Dévonique.  Trias  inf. 

Ellgoth-Schicht.  = Crétacique 
moyen  des  Garpathes. 

Elsheimer-Sand= Oligocène  moy. 
du  Bass.  de  Mayence.  Rupélien 
littoral. 

Eluvium  = Diluvium  éolien. 
Plistocène  aérial. 

Elveziano  (ital.)  = Helvétien. 

Emschêrien,  Munier  et  de  Lappa- 
rent  1893,  Trait,  géol.  3«  édit., 
p.  1150  = Sénonien  inférieur. 
Santonien  (1857). 

Emscher-Mergel  = Santonien 
argileux  de  Westphalie. 

Engriniten-Kalk  = Galcaire  à 
‘ Encr.  liliformis  de  N Suisse. 

Ladinien. 

Enon-gonglomerate  = Jurassiq. 
infér.  de  S Afrique. 

Ensenadien,  Ameghino  1889  = 
Pampéen  inférieur  d’Argentine. 

Pliocène  ? 

Entomis-slates  = Schist.  dévon. 
sup.  du  Devonsh.  Pamennien. 

Entroques  (Gale,  à)  = Bajocien 
inf.  échinodermique  du  Jura. 

Enzfelder-Kalk  = Gale,  infra- 
liasique  des  Alpes  orientales. 

Hettangien. 

Eobiotique,  Hitchcock=  Eozoïque, 

Archéique. 


616 


COMPTE-RENDU.  SIXIEME  PARTIE 


Eoc.  — Epi. 

Bocène,  Lyell  1833,  v.  Manual, 
p.  116;  étym.  : aurore  du  récent. 
s.  lal.  = Tertiaire  ancien  ; 

s.str.=Nummulitique  nioy. 

Eocéniqüe  =:  Eocône  {s.  lat.). 

Numnxulitique. 

Eogène,  Heilprin  1888  ? — Eocène 
(s.  lal.).  Nummulitique. 

Eo-jurassique,  Buckman  1896, 
Lond.  Quart.  Journ.jNo  208,  Tab., 
p.  696  = Jurassique  ancien. 
Liasique  (av.  Aalênien). 

Eolien  = Dépôts  par  les  vents. 

Eolignitig,  Heilprin  1890,  Joiirn. 
Acad.  Pliil.  IX,  p.115  = Dignités 
éocènes  à Aturia  zig-zag  de 
l’Alabahina.  Paléocène. 

Eolitique  =:  Age  de  la  pierre 
taillée.  Acheulien. 

Eophyton-Sandstein  =:  Grès 

cambrien  inf.  de  Scandinavie. 

Géorgien. 

Eozoique=  Laurentien  à Eozoon 
(aurore  de  la  vie). 

Eparchean,  Irving  1887  = Ar- 
chéique  supér.  de  N Amérique. 

Huronien. 

Epi-astartien,  Thurinann  = Cale, 
supér.  de  l’Astartien  du  Jura 
bernois.  Séquanien  sup. 

Epi  - corallien,  Tburmann  = 
Corallien  sup.  du  Jura  bernois. 
Séquanien  inf. 

Epi-crétage,  Leymerie  1844,  Bull, 
géol.  Fr.  Il,  p.  11  = Nummuli- 
tique. 

Epi-lias,  Leymerie  1872,  Bull, 
géol.  Fr.  XXIX,  p.  169  =: 

Aalênien  inf. 

Epi-oolitique,  Brongniart  = 
Jurassique  supérieur. 


Epi.  — Ers. 

Epi-strombien,  Tburmann  = Cale, 
sup.  du  Ptéroc.  d.  Jura  bernois. 
Kiméridgien  moyen. 

Epi-virgultbn,  Thurmann=Calc. 
sup.  du  Virgulien  du  Jura  bern. 
Kiméridgien  sup. 

Epoque  = Division  chronogra- 
phique  de  3«  ordre;  Subdivision 
d’une  Période  ; Durée  d’une 
Série. 

Eppelsheimer  - Sand  = Sables 
ossifères  du  Bassin  du  Rliin. 
Pontien  liinnal. 

Epsilon  = Subdivisions  jurassi- 
ques de  Quenstedt 
Weis.  Jur.  s ~ Kiméridgien. 
Braun.  Jur.  s — Dogger  sup. 
Lias  £ = Toarcien  inf. 

Erian,  Dawson  1871,  Rep.  geol. 
Surv.  Canada,  p.  10;  du  Lac 
Erié  (N  Amériq.).  Dévonique. 

Erbignon  (Sch.  d’).  Voir  Arbignon. 

Erbray  (Cale,  d’)  = Dévoniq.  inf. 
de  Bretagne.  Cotalencien  ± 
récifal. 

Ère  = Division  chronographique 
de  1er  ordre. 

Ergeron  = Limon  moderne  de 
Belgique.  Plistocène. 

Ermenonvillien,  Dollfus  1880, 
Expos,  géol.  Havre,  p.  592  = 
Bartonien  moyen  du  Bassin  de 
Paris. 

Erqny  (Poud.  d.)  = Ordovicien 
de  Bretagne. 

Erratique  = Ter.  de  transport 
superficiel  ; surtout  d’origine 
glaciaire.  Plistocène  aérial. 

Erste  Meditehran  Stufe,  Suess 
= Miocène  infér.  du  Bass.  de 
Vienne.  Burdigalien  (-fAquit.?) 


RKNEVIER.  CTTRONOGRAPHE  GEOLOGIQUE 


617 


Esi.  — Euz. 

Esinien,  Suess  {fide  Botti).  Niv.  de 
Esino.  Ladinien. 

Esino  (Cale,  di)  = Trias  moyen 
± récifal  et  pélagal  du  Lac  de 
Corne.  Iiadinien. 

Esneux  (Ass.  d.)  = Famennien 
inf.  de  Belgique. 

Essen  - Grünsand  = Sable  à 
Pcclen  asper  de  Westphalie. 

Rotomagien  littoral. 

Estèphe  (Cale.  d.  S‘)  = Eoeène 
sup.  de  la  Gironde.  Bartonien 
littoral. 

Esthonus-Sgh.  = Partie  moy.  du 
Silurien  s.  str.  d’Estlionie. 

Estuarial  (Type)  = Formations 
d’embouchures,  saumâtres  ou 
tluvio-mariries. 

Estuarine  - Sériés  = Dogger 
estuarial  du  Yorkshire. 

Étage  = Division  stratigraphique 
de  4®  ordre,  correspondant  à 
Age.  Voir  nom  spécial. 

Etampes  (Sable  d.)  = Oligocène 
sup.  moyen  du  Bassin  de  Paris. 
Bupélien  littoral. 
Eteminian-group  = Cambrien 
inf.  de  N Amérique. 

Etre  (Schist.  d’)  = Lias  moyen  à 
Lytoceras  Davœi  de  Belgique. 
Pliensbachien. 

Etrœungt  (Cale.  d’)=  Eamennien 
sup.  de  Belgique  et  N France. 

Etréchy  (Sable  d’)  = Bupélien 
marin  du  S du  Bass.  de  Paris. 

Etrurien,  Pareto  18(5i>,  Bull.  géol. 
Franc.  XXII,  p.  215;  de  l’Etrurie 
(Italie)  = Macigno  de  Toscane. 

Tongrien  ? 

Euzoique,  Dollo  1894,  Bull.^  Soc. 
belge  géol.  VllI,  Pr-  'v-  350  — 
Temps  organiques. 

0®  CONGR.  GÉOL. INTEHN. 


Evi.  — Far. 

Evieux  (Psammites  d’)  = Grès 
dévonique  supér.  des  Ardennes. 
Famennien  estuarial. 


F 

F (Étage  F),  Barrande  1846  = 
Dévonien  inférieur  de  Bohême. 

Rhénan. 

Faciès  = Type  spécial  de  forma- 
tion ; voir  p.  528. 

Fairlight-clays  =:  Ai’gües  bar- 
riolées  à la  base  des  Hastings- 
Sands  d’Angleterre.  Valangien. 

Fal.aisin  , Mayer  - Eyrnar  1881, 
Class.  intern.  ; de  Falaise  (Calv.) 
= Vésulien  supér.  Bathonien 
moyen. 

Falunien,  Orbigny  1852,  Cours 
élém.  II,  p.  775=  Miocène  s.  lat. 

Faluns  = Sabl.  coq  ailiers  mio- 
cènes de  W France. 

a)  Faluns  de  Saubrigues  et 
d’Anjou  = Tortonien. 

b)  Faluns  de  Salles  et  de 
Touraine  = Helvétien. 

c)  Faluns  de  Saucats  et  Léo- 
gnan  = Burdigalien. 

d)  Faluns  de  S*  Avit,  Bazas, 
Mérignac,  Lariey,  Lassalle, 
etc.  = Aquitanien. 

Famenne  (Sch.  d.  la)  = Dévoniq, 
sup.  de  Belgique.  Famennien. 

Famennien,  Gosselel  1880,  Esq. 
géol.  N.  Fr.,  p.  107  = Étage  sup. 
du  Dévonique. 

Farn-Stufe  = Étage  des  fougères. 

Stéphanien  moy.  terrestre. 

Farhingdon-sand  = Sabl.  ferru- 
gineux à spongiaires  de  S An- 
gleterre. Néocomien  ? 

4U 


618 


COMPTE-RENDU. 


SIXIEME  PARTIE 


Fas.  — Fes. 

Fassanisgh,  Mojsisovics  1895,  Ac. 
Wiss.  Wien  CIV  ; du  Val  Passa 
(Tyrol)  = Unter  - Norisch. 
Ladinien  inf. 

Fauge  (Sabl.  d.  la)  = Sable  glau- 
conieux  à Turrilit.  Bergeri  de 

l’Isère.  Vraconnien. 

Faitee-Platten  = Schist.  pourris 
des  Alpes  N Suisse.  Néocomien 
surtout. 

Faune  primordiale,  Barrande 
1846  = Cambrien. 

Faxe-Kalk  = Gale,  de  Faxoë 
(Danemark).  Dauien  sup. 

Faxoïn,  Mayer-Eymar  1885,  Class. 
Ter.  Grét.  Danien  sup. 

Felsen-Kalk  = Gale,  massifs  de 
Silésie.  Malm  inf. 

Fépin  (Poud.  d.)  = Dévon.  inf.  des 
Ardennes.  Gédinnien  littoral. 

Fer  gêodiqüe  = Minerai  de  fer 
de  la  Marne.  Néocomlen 
(Valangien  ?). 

Fer  oolitiqub  = G.  ferrugineuse 
à Unio,  de  Vassy  (Rte  Marne). 
Barrèmien  limnal. 

Fer  soos-oxfordien  = Oxfordien 

inf.  du  Jura.  Callovien. 

Fère  (Grés  de  la)  = Glaueonie 
à Arctocyon  de  l’Aisne. 

Thanétien. 

Fernandian,  Gomstoek  {fide  Botti) 
= Préeambrien  du  Texas. 

Huronien  ? 

Ferques  (Gale,  d.)  = Dévon.  sup. 
du  Boulonnais.  Prasnien. 

Ferroües  (G.  d.)  = Dévon.  inf  des 
Asturies  (Espag.).  Coblencien. 

Festiniog-beds  =:  Linguld-îl&gs, 
du  Pays  de  Galles.  Fotsdamien 
inférieur.  | 


Feu.  — Eli. 

Feurtille  (G.  d.)  = Purbeek  sup. 
saumâtre  du  Jura  vaudois. 

Berriasien  ? 

Fildern-Sch.  = Lias  à Arie- 
tiles  Buchlandi  de  Stuttgart. 
Sinémurien  inf. 

Filderon,  Mayer  - Eymar  1888, 
Tabl.  Ter.  séd.  = Sinémurien 
inférieur. 

Firmitien,  Dollfus  1880,  Expos, 
géol.  Havre,  p.  600  ; de  la  l'erté- 
Alais  (Seine-et-Oise)  = Gale,  de 
Beauce.  Aquitanien. 

Fisch-bed  = g.  à poissons  du 
Gloucestershire  (Angleterre). 

Toarcien  ? 

Fisch-Schief.  = Schiste  à poissons 
du  Trias  supér.  de  Garinthie. 

Raiblien. 

FlagHill-beds  = Jurassique 
de  Nouvelle-Zélande. 

Flammen-Dolomit  = Gale,  dolo- 
mitique,  interc.  dans  le  Keuper 
inférieur  d’Allemagne.  Raiblien 
estuarial. 

Flammen-Mergel  = Marne  pana- 
chée à Schlœnbachia  inflala  du 

Hanovre.  Vraconnien. 

Flandres  (Arg.  d.)  = Yprésien  de 
Belgique.  Suessonien  bathyal. 

Flandrien,  Mayer-Eymar  1881, 
Glass.  intern.  = Étage  inférieur 
du  Paléocène.  Montien. 

Flandrien,  Rutot  1892,  Leg.  Gart. 
Belge  = Sable  des  Flandres. 

Plistocène. 

FLECKEN-MERGEL=Algâuschiefer; 
schist.  supra-liasique  des  Alpes 
orientales.  Fliensbachien  surt. 

Flinz  Dévonique  supérieur  de 
Westphalie.  Frasnien. 


RENEVIER.  — CHRONOGRAPRE  GEOLOGIQUE 


619 


Fli.  — For. 

Flize  (Marn.  d.)  = Toarcien  sup. 
des  Ardennes. 

Flœtz  (allem.)  = Dépôts  stratifiés 
± horizontaux. 

Flcetzgebirg=  Terrains  sédimen- 
taires. 

Florence  (Marbre)  = Cale,  dévo- 
nique  de  Belgique.  Frasnien  et 
Givétien. 

Florentin  (Poud.  d.  S*)  = Conglo- 
mérat à Hoplit.  interruptus  de 
l’Yonne.  Albien  littoral. 

Floridian  , Heilprin  1887 , Rep. 
Am.  Com.  Intern.  Congr.,  p.  12 
= Pliocène  moy.  de  la  Floride, 
à faune  subtropicale. 

Flussterrasse  (allem.)  = Terrasse 
d’érosion  fluviale. 

Flysch  = Schistes  et  grés  à 
Fucoïdes  ; 

s.  str.  Bocène  ou  Oligocène, 
s.  lat.  aussi  Crétacique  ou 
Jurassique. 

Foie-de-veau  = Cale,  liasique  de 
Bourgogne.  Hettangien  sup. 

Folkestone-beus  = Sables  à 
Acanthoc.  mamillare  du  Kent. 
Albien  inférieur. 

Folie  (Grès  de  la)  = Grès  glau- 
conieux,  crétacique  moyen  de 
Provence.  Albien  ? 

Fontainebleau  (Grès  de)  = Grès 
oligocènes  du  Bassin  de  Paris. 
Rupélien  littoral. 

Fontanil  (Cale  du)=  Valangien 
littoral  de  l'Isère. 

Fooz  (Psarnmit.  d.)  = Grès  dévon. 
inf.  de  Belgique.  Gédinien  sup. 

Foraminiferen-Sghief.  = Schist. 
crétacique  supérieur  des  Alpes 
N Suisse.  Sénonien. 


For.  — Fox. 

Foreman-beds  = Rhétien  de 
Californie. 

Forest-bed  =:  Niveau  à Elephas 
meridionalis  du  C*^  de  Norfolk. 

Sicilien. 

Forestian,  James  Geikie  1895, 
Journ.  of.  geol.,  p.  250,  269  = 
4e  et  5«  Epoques  interglaciaires. 

Plistocène. 

Forest-marble  = Calcaire  du 
Bathonien  sup.  d’Angleterre. 

Formation  = Bildung  ; mode  de 
formation.  Ne  doit  pas  s’em- 
ployer avec  acception  d’âge, 
dans  le  sens  de  Période. 

Fors  (Cale,  de)  = Séquanien  de 
l’Aquitaine. 

Fort-Benton-beds  = Partie  infér. 
du  Colorado-group  des 
Rocheuses.  Sénonien. 

Fort-Bridger-stage  = Miocène 
limnal  de  Nevada  et  Wyoming 
(N  Amérique). 

Fortes-Toises  = Turonien  sup. 
marneux  de  Belgique. 

Fort-Pierre-beds  = Partie  sup. 
du  Colorado-group  des  Ms"®* 
Rocheuses.  Danien  ? 

Fort-Union  - beds  = Laramie 
supérieur  des  Ms»»®  Rocheuses. 

Paléocène  ? 

Fossanien,  Sacco  1886,  Bull.  géol. 
France  XV,  p.  27  ; de  Fossano 
(Piémont)  = Pliocène  saumâtre 
marno-sableux  du  Piémont. 
Astien  supérieur. 

Fouilly-Sandstein  = Grès  méta- 
morphique de  Fully  (Valais). 

Carbonique. 

Fox-Hill-beds  = Crétacique  sup. 
des  Rocheuses.  Danien  ? 


620 


COMPTE-RENDU.  SIXIEME  PARTIE 


Fra.  — Fro. 

Franconien  , Lapparent  1883, 
Traité  Ire  édition,  p.  793;  de 
Franconie  (Bavière)  = Trias 
moyen,  Muschelkalk.  Ladinien 
-f-  Virglorien. 

Frang-Waret  (As.  de)  = Dévon. 
sup.  du  Bass.  de  Namur  (Belg.). 
Prasnien  supérieur. 

Prasnien,  Gosselet  1880,  Esq.  géol. 
N France,  p.  95  ; de  Frasne 
(Belgique)  = Et.  inf.  du  Dévon. 
supérieur.  Oondrusien  inf. 

Fhederigksbourg  - beds  = Crét. 
sup.  du  Texas.  Turonien  ? 

Freestone  = Dogger  inférieur 
du  Gloucestershire  (Angleterre). 
Aalénien  supérieur. 

Frehel  (Poudingue  de)  = Pou- 
dingue pourpré  de  Bretagne. 

Ordovicien. 

Freixialin,  Choffat  1887,  Rech.  S. 
d.  Sado  ; de  Freixial  (Portugal) 
= Malm  supér.  du  Portugal. 

Portlandien  supérieur. 

FaiEDRIGHSHALLER-KALK  = Haupt- 
Muschelkalk  du  Wurtemberg. 
Ladinien  littoral. 

Frigidiano,  Gregorio  1886,  Att. 
soc.  Tosc.  Mem.  VIII,  p.  221  =r 
Glaciaire.  Plistocène. 

Fringeli  (G.  de)  = Ter.  à ch  ailles 
du  Jura  bernois.  Séquanien  inf. 
ou  Argovien  ? suiv.  1.  auteurs. 

Fringelon  , Mayer-Eymar  1888, 
Tabl.  Ter.  séd.  = Séquanien 
inférieur. 

Frommern-Sghichten  = Lias  à 
Ægoc.  raricostatum  de  Souabe. 
Sinémurien  supérieur. 

Fronsadais  (Moll.du)=  Oligocène 
infér.  de  Bordeaux.  Tongrien 
(s.  str.). 


Fuc.  — Gah. 

Fucoïden-Schief.  =:  Schistes  à 
Fucoïdes,  d’âges  divers  ; surtout 
Flysch. 

Fügoid-feagstones  = Dalles  cam- 
briennes d’Ecosse.  Géorgien. 

Fucoïdien,  Vézian  1858,  Bull.  géol. 
France  XV,  p.  445  = Flysch  à 
Fucoïdes.  Tongrien  [s.  str.). 

Fullers-earth  = Terre  à foulon. 
Marne  à Ostrea  acuminata 
d’Angleterre.  Bathonien  inf. 

Fumay  (Ardoise  de)  = Schiste 
cambrien  à Oldhamia  des 

Ardennes.  Géorgien. 

Fundamental  - gneiss  = Gneiss 
fondamental  des  Hébrides. 

Léwisien. 

Fündlinge  (allemand)  = Blocs 
erratiques. 

Fünfkihchen  - Kohle  = Houille 
liasique  infér.  des  Carpathes. 

Hettangien  ? 

Fusulinen-Kalk  = Calcaire  à 
fusulines  ; type  pélagal  du 
Carbonique  supérieur. 

Fuveau  (Lignite  de)  = Dépôt 
palustre  du  Crétacique  supér.  de 
Provence.  Campanien  limnal. 

Fuvélien,  Matheron  1878,  Rech. 
pal.  S Fr.  ; de  Fuveau  (Bouch. 
du  Rhône).  Campanien  limnal. 


G 

G (Étage  G),  Barrande  1846  = 
Dévonique  moyen  de  Bohême. 

Couvinien. 

Gaas  (Fal.  de)  = Oligocène  du 
Bass.  pyrénéen.  Rupélien  litt. 

Gahard  (Grés  de)  Dévoniq.  inf. 
de  Bretagne.  Taunusienlittoral. 


RENEVIER.  CHRONOGRAPHE  GEOLOGIQUE 


621 


Gai.  — Gan. 

Gaize  = Marnesî  siliceuses,  surt. 
Grétacique  moyen  de  N France. 

a)  Gaize  de  l’Argonne  et  du 
Havre  à Schlœnbach.  inflata 
= Vraconnien. 

b)  Gaize  du  Pays  de  Bray 
à Hoplites  falcalus  = 
Rotomagien. 

Gailthaler-Schiefer  = Gulm 
des  Alp.  d’Autriche.  Bernicien. 

Gaj-beds  = Sables  marins  néo- 
géniques de  rinde.  Miocène  ? 

Gala-Greywakes  = Ordovicien 
arénacé  d’Ecosse.  Landovérien. 

Galestri  ou  Argille  galestrine 
= Grétacique  ? argiieux  de 
l’Apennin. 

Galets  de  Saglas  = Oligocène 
caillouteux  du  Bass.  de  Paris. 
Bupélien  littoral. 

Galets  vosgie.vs  = Pontien  cail- 
louteux d.  Delémont  (Jura  bern.) 

Galisteo  marls  = Turonien  du 
Nouveau-Mexique. 

Gamma,  Subdivisions  jurassiques 
de  Quenstedt. 

Weiss.  Jura  T = Séquanien. 

Braun.  Jura  Bajocien  inf. 

Lias  T — Pliensbachien  inf. 

Gammelshaijsen-Sch.  = Callovien 
supér.  à Reineclda  anceps  de 
Souabe. 

Gand  (allemand)  = Eboulis  et 
cailloutis  de  l’Oberland  bernois. 

Holocène. 

Gandarisch,  Waagen  et  Diener 
1895,  Ak.  Wiss.  Wien  GIV  = 
Cemt.-bedsd  l’Inde.  Werfénien 
sup.  pélagal. 

Gandegk  = Moraines  glaciaires 
de  rOberland  bernois. 


Gan.  — Gas. 

Gangetisgh,  Waagen  et  Diener 
1895,  Ak.  Wiss.  Wien  GIV  = 
Otocems-beds  de  l’Inde. 
Werfénien  inf.  pélagal. 

Gannes  (Gr.  de)  = Thanétien 
arénacé  du  N du  Bass.  de  Paris. 

Gannister-shales  = Schistes  à 
GonialUes  du  Pays  de  Galles. 
Moscovien  bathyal. 

Gansingen -Dolomit  = Galcaire 
dolom.  marin  d’Argovie,  inter- 
calé au  Keuper.  Keupérien 
sup.  estuarial. 

Garda-Kalk=:  Galc.ammonitifère 
du  Gap  S«  Vigilio  (Lac  de  Garda). 

Aalénien. 

Gardonien,  Goquand  1857,  Bull, 
géol.  Fr.  XIV,  p.  882  ; du  Gard 
(S  France)  = Argile  lignitifère  de 
S‘  Paulet  (Gard).  Rotomagien 
limnal. 

Gargas  (Gypse  de)  = Dépôts  gyp- 
sifères  de  Vaucluse.  Tongrien 
lagunal. 

Gargas  - Mergel  = Marne  de 
Gargas  près  Apt  (Vaucluse). 

Aptien  bathyal. 

Gahgasien,  Kilian  1887,  Ann.  géol. 
univers.  III,  p.  314;  de  Gargas 
(Vaucluse).  Aptien  (s.  str.) 

Garumnien,  Leymerie  1862,  Bull, 
géol.  Fr.  XIX,  p.  1107  ; de  la 
Garonne  (S  France)  = Danien 
sup.  ± saumâtre,  passage  au 
Paléocène. 

Gaspé-sandstone  = Dévon.  infér. 
limnal  du  Ganada.  Ooblencien. 

Gassinien,  Sacco  1888,  Att.  Ital.  sc. 
nat.  XXXI,  p.  291;  de  Gassino 
près  Turin  = Bartonien. 

Gassino  (Gale,  de)  = Eocène  sup. 
du  Piémont.  Bartonien. 


622 


COMPTE-RENDU.  — SIXIEME  PARTIE 


Gat.  — Géo. 

GâTiNAis  (Cale,  du)  = Part.  inf.  du 
Cale,  de  Beauce.  Aquitanien 
limnal. 

GàTiNAis  (Moll.du)=r  Aquitanien 
sup.  du  Bass.  de  Paris. 

Gaude  (Sable  de  la)  = Sables  et 
argiles  bigarrés  de  Provence. 

Bocène. 

Gauderndorpin,  Mayer  - Eymar 
1881,  Class.  intern.  =:  Langhien 

inf.  Burdigalien. 

Gaüderndorf- ScH.  = Miocène 
inférieur  de  la  Basse-Autriche. 

Burdigalien. 

Gadlt  ou  Galt  = Argile  crét. 
moy.  de  Folkestone  (S  Anglet  ). 

Albien  bathyal. 

Gault-Quader  = Grès  crétacique 
moy.  de  N Allemagne.  Albien 
littoral  (-f-  Vraconnien  ?). 

Gault  sableux  = Albien  littoral 
du  Bass.  méditerranéen. 

Gault  supérieur  = Vraconnien 
du  Jura  et  des  Alpes  suisses. 

Gaz-Kohlen  = Houille  à Stego- 
céphales  de  Nyran  (Bohême). 

Artinskien. 

Gédinnien,  Dumont  1848,  Mera. 
Ter.  Ard.,  p.  167;  de  Gédinne 
(Belg.)  = Ét.  inf.  du  Rhénan. 

Geissbergin,  Mayer-Eyniar  1881, 
Class.  intern.  = Argovien  sup. 

Geissberq-Schighten=  Oxfordien 
sup.  à Pholadomya  d’Argovie. 
Argovien  supérieur. 

Gelinden  (Marn.  d.)=  Thanétien 
argiio-calcaire  de  Belgique. 

Genessee  - SHALEs  = Dévonique 
moyen  de  N Amérique. 

Georgia  - Shales  = Cambrien 
inf.  schisteux  de  N Amérique. 


Géo.  — Giu. 

Géorgien,  Hitchcock  1861  ; Wal- 
cotl  1891,  Bull.  U.  S.  Geol.  Surv., 
N°81,  p.830;  de  Géorgie  (N  Am.) 
= Cambrien  inf.  à Olenellus. 

Gérand-le-puy  (Cale,  de  Si)  = 
Aquitanien  ossifère  de  l’Ailier. 

Gerôlle  (allemand)  = Galets, 
Cailloux  roulés. 

Gerpinnes  (Macig.  d.)  = Givétien 
supérieur  de  Belgique. 

Gervilien  - ScHiEFER  = Schistes 
infra-liasiques  des  Alpes  de 
Bavière.  Rhétien. 

Geschiebe-Lehm  = Argile  à blo- 
caux.  Moraine  profonde. 

Gessoso-Soleifero  = Prépliocène 
lagunal  d’Italie.  Pontien. 

Geysérien  = Dépôts  siliceux, 
analogues  à ceux  des  Geysers. 

Ghelpin  , Grégorio  1886,  Ann. 
Géol.  Pal.  ; de  Ghelpa  (Vicentin) 
= Dogger  inférieur. 

Gibbsi-Sch.  = Néocomien  supér.  à 
lihynchonella  Gibbsi  des  Alpes 
N Suisse.  Aptien. 

Giengen-Sgh.  = Bajocien  inf.  à 
Sonninia  Sotoerbyi  de  Souabe. 

Giganteus-Thon  = Bajocien  sup. 
argileux  à Belem.  giganteus  de 
Souabe. 

Gigny  (Calcaire  de)  = Base  de 
1 ’ Oxfordien  de  Tonnerre 
(Bourgogne). 

Ginetzon  , Mayer  - Eymar  1888, 
Tabl.  Ter.  sédim.  = Cambrien 
moy.  de  Bohême.  Ménévien. 

Giumel-Sandstein  = Crétacique 
inf.  de  l’Hymalaya. 

Giura-liasigo  (ital.)  = Jurassique 
(s.  lat.)  indét.  (Lias  compris). 


RENEVIER.  — GHRONOGRAPIIE  GEOLOGIQUE 


623 


Giu.  — Gle. 

Giürassigo  (ital.)  = Jurassique. 

Givet  (Cale,  de)  = Dévoniq.  moy. 
marno-calcaire  des  Ardennes. 

Givétien. 

Givétien , Gosselet  1880 , Esq. 
géol.  N France,  p.  88  = Ét.  sup. 

de  TBifélien. 

Gl.mses-vertes  = Marnes  oligo- 
cènes du  N du  Bassin  de  Paris. 
Rupélîen  inférieur. 
Glanz-Sghiefer  = Schist.  lustrés 
du  Valais.  Jurassique  inférieur 
métamorphique. 

Glanzy  (Grès  d.)  = Silur.  à Trinu- 
cleus  de  l’Hérault.  Ordovicien. 

Glarner-Schieper  =:  Schistes  à 
poiss.  d.Matt(Glaris).  Rupélien 
bathyal. 

Glaugonia  (Gale,  à)  = Grétacique 
saumâtre,  de  plusieurs  niveaux. 

Glauconie  crayeuse  = Grétaciq. 
moy.  de  N France.  Rotomagien. 

Glauconie  de  la  Fère  = 
Thanétien  sableux  de  l’Aisne 
(N  France). 

Glauconie  grossière  = Calcaire 
grossier  inf.  à Nmmnulites  du 
Bass.  de  Paris.  Lutétien  inf. 

Glauconitig-marl=  Rotomagien 
inf.  de  l’Ile  de  AVight  (Anglet.). 

Glauconitig  - SANDS  = Sables 
glauconieux  à Bel.  mucronata 
de  New-Jersey  (N  Amérique). 

Sénonien. 

Glaugonit  - Mergel  = Marnes 
glaucon.  à Actinocamax  plenus 
de  AVestphalie.  Turonien  inf. 

Glaugonit  - Sand  et  - Kalk  = 
Silur.  moy.  des  Prov.  baltiques. 
Ordovicien  inférieur. 
Glenkiln-shales  = Schistes  ordo- 
viciens d’Ecosse.  Landeilien. 


Gli.  — Gol. 

Glimmer-Phyllite  = Micaschistes 
feuilletés.  Archéique  ? 

Glimmer-Sandstein  = Psammite 
dévoniqiie  infér.  du  Hunsrück. 

Taunusien. 

Glimmer-Thone  = Argiles  mica- 
cées miocènes  de  N Allemagne. 

Tortonien. 

Globigerinen-Sgh.,  Kaufmann  = 
Nuininulitique  sup.  de  la  Suisse 
centrale.  Tongrien? 

Globosen  - Kalk  = Cale,  de  Hall- 
stadt  à Arcestes.  Keupérien 
pélagal. 

Glos  (Sabl.  de)  = Couche  à Trig. 
Bronni  du  Calvados.  Séquanien 
inférieur  ? 

Glossopteris  - BEDS  = Permien 
de  l’hémisphère  S (Inde,  Nouv. 
Zélande,  Australie,  etc.) 

Glyptigien,  Etallon  1861,  Mem. 
émul.  Doubs  VI,  p.  53  = Goral. 
inf.  à Glypticus  hieroglyxjhicus. 
Séquanien  inf.  ou  Argovien, 
suivant  les  auteurs. 

Gmûnd-Sgh.  =:  Lias  à Pentacrinus 
tuberculatus  de  Wurtemberg. 
Sinémurien  moyen. 

Godula  - Sandstein  = Grès  crét. 
des  Garpathes.  Aptien  ? 

Gœsslinger-Sch.  = Trias  supér. 
à Halobia  Lommêli  du  N Tyrol. 

Raiblien. 

Gcbttingon,  Mayer-Eymar  1888. 
Tabl.  Ter.  séd.  ; de  Gœttingen 
(Prusse)  =:  Haupt-Muschelkalk. 

Oonchylien  supérieur. 

GoLDSWYL-PLATTEN  = Calc.  lité  de 

rOberland  bernois.  Jurassique 
indéterminé. 


624 


COMPTE-RENDU. 


SIXIEME  PARTIE 


Gol.  — Gos, 

Golengoèdon,  Mayer-Eymar  1888, 

Tabl.  Ter.  séd.  = Landovérien 
inférieur. 

Golozine  (Marb.  de)  = Prasnien 
moyen  de  Belgique. 

Gompholite  = Nagelilub  calcaire 
du  pied  du  .Jura  N Suisse. 
Miocène  inférieur. 

GoNDWANA-SYSTrÆi  =:  Formation 
schisto  - arénacée  Ihnnale  de 
ITnde  péninsulaire. 

Upper  Gond.  = Jurassique  ? 

Lower  Gondw.  = Trias  -)- 
Permien  ? 

Goniatiten-Kalk  = Dévonique 
pélagal  d’Allemagne,  à divers 
niveaux. 

Goniopygus  (G.  à)  = Marno-calc. 
à Goniop.peltalus,  ürgonien  inf. 
du  Jura  romand.  Barrèmien. 

Gontasien,  Pomel  1889  = Miocène 
moyen  d’Algérie.  Helvétien. 

GoRCY(Galc.  de)  = Toarcien  moy. 
de  la  Meuse  (N  France). 

Gohdon-River-beds-  Ordovicien 
d’Australie. 

Gorges  (Poud.  des)  = Poudingue 
rouge  d’Outre-Rhône(Bas-Valais) 
Garbouique  sup.  Permien? 

Gorno  (Str.  di)  = Schistes  à Ger- 
vilia  bipariita  du  Bergamasque 

(N  Italie).  Raiblien. 

Gosau-Gonglom.  = Poudingue  des 
Alpes  du  Salzbourg.  Turonien. 

Gosau-Kohlen  = G.  lignitiféres 
saumâtres  de  Neue-Welt  (Autr.). 
Santonien  estuarial. 

Go.sau-Sch.  =:  Grét.  sup.  des  Alpes 
autrichiennes.  Sénonien  inf. 

Gosi.arer-Schiefer  = Dévonique 
moy.  du  Harz.  Bifélien  bathyal. 


Gos.  — Gra. 

Gosseletia  (Gr.  à)  = Dévon.  moy. 
des  Asturies  (Espag,).  Givétien 
littoral. 

Gothlandien,  Munier  et  Lappar. 
1893,  3«  édit.  Trait,  géol.,  p.  748  ; 
de  Gothland  (Baltique)  = 3^  Ep. 
de  la  Période  silurique.  Silurien. 

Gotlænder-Kai.k  = Gale,  siluriq. 
supérieur  de  Scandinavie,  etc. 
Silurien  (s.  str). 

Gougnies  (Ass.  de)  = Prasnien 
moyen  de  Belgique. 

Goürdinnb  (Ass.  de)  = Prasnien 
inférieur  de  Belgique. 

Grampian  = Schistes  cristallins 
d’Ecosse.  Laurentien. 

Grand’Gombe  (G.d.) -Stéphanien 
inf.  du  Bass.  houiller  du  Gard. 

Grandgourt  (Marn.)  = Toarcien 
sup.  de  N France  et  Belgique. 

Grande  - oolite  =:  Batbonien 
sup.  ± récifal  de  France. 

Grand  ’ Guli' - BEDs  r=  Bocène 
moyen  de  N Amérique. 

Grand-Manil  (Schiste  de)  = 

Ordovicien  de  Belgique. 

Granit-Marmor  Nummulitiq. 
calcaire  à Lilhothamnium  de 
Rte  Bavière. 

Grappin  , Gregorio  1886  , Mem. 
Acad.  Turin  XXXVII  ; de 
M‘o  Grappa  ( Vénétie) =Aalénien. 

Graptolit  - SHALES  = Sclûstes 
siluriques  d’Angleterre  , etc., 
type  bathyal.  — 20  Zones,  du 
Potsdamien  au  Ludlowien 
suivi  Lapworth. 

Grauwacke  = Grès  schisteux 
métamorphiques,  à div.  niveaux 
primaires;  surtout  Dévonique 
inf.  du  Rhin. 


UENEVI15R.  — CTIRONOGRAPHE  GEOLOGIQUE 


625 


Gra.  — Grè. 

Grauwagkbn-Schiefer  = Schistes 
arén.  métamorphiq.  Rhénan. 

Great  - ooLiTE  = Grande  oolite 
d’Angleterre.  Bathonien  supér. 
±:  récital. 

Green-Biver-beds  = Paléocène 
sup.  limnal  des  Rocheuses. 

Greensand  = Grès  verts  d’Angl. 
Upper  G-s  = Vraconnien  litt. 
Lower  G-s  = Aptien  et 
Rhodanien  littoraux. 

GREiFENSTËiN-KALK=Calc.  dévon. 

inoy.  à crinoides  de  W Allem. 

Couvinien. 

Grenville-group  = Laurentien 
moyen  du  Canada. 

Grenz-Dolomit  — Cale,  dolomit. 
marin,  à la  hase  du  Keuper 
d’ Allem.  Raihlien  estuarial. 

Grès  a....  ou  de....  Voir  nom  spéc. 

Grès  armoricain  = Ordovicien  inf. 
de  Bretagne.  Arénigien  littor. 

Grès  bastonipère  = Rhénan 
métamorphique  de  Belgique. 

Grés  bigarré  = Trias  inf.  arénaoé. 
Werfénien  limnal  ou  estuarial. 

Grès  calcifère  = Ordovicien 
inter,  arénacé  de  N Amérique. 
Arénigien  littoral. 

Grès  coquillier=  Muschel-Sand- 
stein  ; Burdigalien  supérieur  à 
Lamna  du  plateau  suisse. 
Grès-durs  = Aptien  supérieur  à 
Exogyra  aquila  de  la  Perte-du- 
Rhône  (Ain). 

Grès  moucheté  = Formations 
arénacées  tachetées  : 
a)  Grès  de  Taveyannaz  = 
Oligocène  des  Alpes  occid. 
h)  Grès  triasique  moyen  du 
Luxemb.  = Ladinien  litt. 
c)  Grès  du  Salt-Range  (Inde) 
=:  Carbonique  ? 

6'  CONOn.  GÉOL.  INTERN. 


Grè.  — Gri. 

Grès  phosphatés  = Portlandien 
sup.  de  Riasan  (Russie). 

Grès  pourprés  = Cambrien  sup. 
arén.  de  Bretagne.  Potsdamien. 

Grès  superliasique  = Aalénien 
inf.  arénacé  ± ferrugineux  du 
Jura,  etc. 

Grès  sus-aptien  = Albien  gréseux 
de  la  Mgne  de  Lure  (Bses  Alpes). 

Grès-verts  = Crétacique  moyen 
ou  infér.  ± glauconieux  : 
a)  Grés-verts  du  Maine  =; 

Rotomagien  arénacé. 

&)  Gr.-v.  de  la  Perte-du-Rhône 
= Albien  et  Aptien  arén. 

Grestener-Schighten  = Infralias 
houill.  de  Hongrie.  Hettangien 
estuarial. 

Grey-chalk  = Craie  inférieure 
d’Anglet.  Rotomagien  pélagal 
(ou  Turonien  ?). 

Greyhead-beds  = Miocène  de 
N Amérique. 

Greywake  = Silurique  arénacé 
métamorphique  d’Kcosse,  etc. 

Grezzoni  = Cale,  triasiques  des 
Apennins  et  des  Alp.  Apuennes 
(Italie).  Conchylien  ? 

Grien  = Kies,  gravier  de^  la 
Suisse  allemande.  Plistocène 
ou  Holocène. 

Griffel  - ScHiKFER  = Schiste  à 
touches  ; variét.  des  ardoises  de 
Glaris.  Oligocène  bathyal. 

Grignon  (Couch.  d.)  = Eocène  moy. 
du  Bassin  de  Paris.  Lutétien 
supér.  littoral 

Grignonin,  Mayer -Eymar  1881, 
Class.  intern.  ; de  Grignon  près 
Versailles  = Cale,  grossier  sup. 
Lutétien  supérieur. 


41 


626 


COMPTE-RENDU.  — SIXIEME  PARTIE 


Gri.  — Gru. 

Griotte  = Marbre  tacheté  rouge 
des  Pyrénées.  Dévonique  sup., 
ou  aussi  Carbon,  inférieur. 

Gristhorpe-beds  = Niv.  à plantes 
terrestres  du  Middle  estuarine 
sériés  du  Yorksbire.  Bajocien. 

Grive-S*- Alban  = Gîte  ossifère  de 
l’Isère.  Tortonien  aôrial. 

Grobkalk  = Calcaire  grossier  ± 
détritique. 

a)  Pariser  Grobk.  = Lutétien 

b)  Grobkalk  voni  Randen  = 

Helvétien  littoral. 

Grcedener  - Sandstein  = Grès 
triasiq.  inf . du  Ty  roi.  Werfénien 
littoral. 

Grœdenon,  Mayer  - Eymar  1888, 
Tab.  Ter.  séd.  = Vosgien  infér. 

Werfénien. 

Gross-Oolith  =:  Grande  oolite. 

Bathonien. 

Groupe  = Division  stratigraphiq. 
de  1er  ordre  ; Terrains  formés 
pendant  une  Ère. 

Grudeck-Sandst.  = Aquitanien 
arénacé  des  Carpathes. 

GRüND-GEBiRG=Ter.  fondamental 

Archéique. 

Gründon  , Mayer  - Eymar  1888, 
Tabl.  Ter.  sédim.  ; de  Grund 
(Moravie)  = Helvétien  inf. 

Grund-Sch.  = Sables  miocènes  du 
Bassin  de  Vienne  (Autriche)  = 

Helvétien. 

Grüner  - Sand  = Sable  vert  à 
Micraster  de  Westphalie,  etc. 
Santonien  littoral. 
Grüne-Schiefer  = Schistes  verts 
magnésifères,  métamorphiques, 
des  Alpes.  Archéique  ? 

Grünsand  = Grès  ou  sable  vert 
de  Westphalie.  Rotomagien  et 
Turonien.  I 


Gru.  — Gwa. 

Grus  ou  Gruss  (allem.)  =:  Graviers 
de  la  Suisse  allemande. 

Gryphiten  - Kalk  = Calcaire  à 
Gr.  arcuaia  de  S Allemagne. 

Sinémurien. 

Gryphitien,  Renevier  1874,  l^  éd. 
Tabl.  strat.  = Cale,  à Gryph. 
arcuata.  Sinémurien  inf. 

Gshélien,  Nikitin  1890,  Mém.  géol. 
Russ.  V,  p.  156  : de  Gshel,  près 
Moscou  = Stéphanien  pélagal 
de  Russie. 

Guaranien,  Orbigny  1842,  Voy. 
Amériq.  méridionale  = Tertiaire 
ancien  de  S Amérique. 

Guenetrange  (Marne  de)  = 
Fliensbachien  sup.  de  la  Meuse. 

Guper  (allem.)  = Eboulis  de  la 
Suisse  allemande. 

Guggiate  (Schist.  de)  = Rhétien 
infér.  de  Lombardie. 

Gündershofen-Sch.  = Calcaire  à 
Trigonia  navis  d'Alsace 

Aalénien  moyen. 

Gundershofon,  Mayer  - Eymar 
1888,  Tab.  Ter.  séd.=  Aalénien 
inférieur. 

Günteroder-Kalk  = Dévon.  moy. 
cale,  de  W Allem.  Couvinien 
pélagal. 

Gurnigel  ■ Sandstein  = Grès  du 
Flysch  des  Préalpes  suisses. 

Oligocène. 

Guttensteiner  - Kalk  = Cale, 
triasique  moyen  du  N Tyrol. 
Virglorien  supérieur. 

Gwalior-series  = Terrain  méta- 
morphique ancien  de  l’Inde. 
Archéique. 


HENEVIER.  — GHRONOGRAPIIE  GEOLOGIQUE 


627 


Gyp.  — Hal. 

Gypse  de  MoNTMARTRE=Tongrien 
lagunal  du  Bass.  de  Paris. 

Gyroporellen-Kalk  = Calcaire 
triasiq.moy.  alpin  à Gyroporella. 

Ladinien  ± récifal. 


H 

H (Étage  H),  Barrande  1816  = 
Dévonique  moyen  de  Bohême. 

Givétien. 

Hagkel  = Gite  iohtiologique, 
crétaciq.  du  Liban.  Turonien  ? 

Hælleflinta  = Archéique  de 
Scandinavie. 

H.ÎÎRING-SGH.  = Nummulitiq.  sup. 
des  Alp.  de  Bavière.  Oligocène 
limnal. 

Haimaute-series  = Ter.  primaire 
de  l’Himalaya.  Silurique  ? 

Haina-Kalk=  Cale,  dévon.  moy. 
de  Nassau,  Hesse,  etc.  Givétien 
récifal. 

Hainin  (Calcaire  de)  = Paléocène 
limnal  de  Belgique.  Montien. 

Hacken-Grünsand  = Grès  num- 
muli tique  du  Bighi  (Suisse  cent.). 
Eocène. 

Haldem-Kreide  = Crét.  sup.  à 
Dicotylédones  de  Westphalie. 

Oampanien. 

Hallstædter  - Kalk  = Calcaire 
triasique  super,  du  Salzbourg. 
Keupérien  pélagal. 

Halorisgh  ou  Haloribn,  Mojsisov. 
1869,  Verh.  géol.  Reichsanst.  ; 
de  Halores,  peupl.  du  Salzkam- 
mergut  = Part.  sup.  salifère  du 
Cale,  de  Hallstadt.  Juvavien. 

Halysites-beds  = Silurien  de 
N Amérique. 


Ham.  — Hau. 

Hamilton-bbds  = Dévon.  moyen 
estuarial  de  N Amériq.  Bifélien. 

Hardgrave-sandstone  = Juras- 
sique inférieur  de  Californie. 

Lias  ? 

Hardt-Sandstein  =:  Conglom.  à 
élém.  cristallins  du  Palatinat  ; 
passage  du  Permien  au  Trias. 

Harlegh-sandstone  = Cambrien 
inf.  arén.  de  N Wales.  Géorgien 
littoral. 

Harteell-shales  = Schiste  ordo- 
vicien à GraptolilGs  d’Écosse. 

Caradocien  bathyal. 

Haselberg-Sgh.  = Marbre  rouge 
Jurassique  de  ia  H''®  Bavière. 

Hastière  (Assise  d’)  = Calcaire 
carbonifère  inférieur  de  Belgiq. 
Tournaisien  inférieur. 

Hastings-sand  = Sables  wealdiens 
irifér.  de  S Anglet.  Valangien 
estuarial. 

Haupt-Dolomit  = Cale,  dolomitiq. 
du  Trias  sup.  alpin.  Juvavien 
récifal. 

Hatjpt-Keuper  = Keuper  supér. 
de  Souabe.  Juvavien  limnal. 

Haupt-Musghelkalk  = Calcaire 
conchylien  sup.  à Ceral.  nodosus 
d’Allemagne.  Ladinien  ± litt. 

Haupt  - Quartzit  = Dévonique 
infér.  du  Harz.  Ooblencien. 

Haupt-Rogenstein=  Cale,  oolitiq. 
du  Dogger  sup.  du  Jura  N Suisse. 
Bathonien  récifal. 

Haupt-Wellenkalk  = Wellenk. 
infér.  d’Allemagne.  Virglorien 
littoral. 

Hauterive  (Marn.  d’)  = Néocom. 
marneux  à Hoplit.  Leopoldi  de 
Neuchâtel  (Suisse).Hauterivien 
inférieur. 


628 


COMPTE-RENDU. 


SIXIÈME  PARTIE 


Hau.  — Hel. 

Hadterives  (Gouch.  d’)=  Marnes 
lignitiféres  à Eoliæ  Chaixi  de  la 
Drôme.  Astien  limnal. 

Hauterivien,  Renevier  1874. 
éd.Tabl.  Ter,  séd.  ; de  Hauterive 
(Neuchâtel)  = Étage  supér.  du 
Néocomien  {s.  str.). 

Hauïerivon,  Mayer-Eyrnar  1888, 
Tabl.  Ter.  séd.  = Néocomien 
inf.  (excl.  Valangien). 

Haxjtrage  (Sabl.  de)  — Wealdien 
àvégét.  de  Belgique.  Néocomien 
limnal. 

Haveien,  Brongn.  1829  ; du  Havre 
(Seine  inf.)  = Kiméridgien. 

Hawkesbury-bbus  = Trias  sup. 
d’Australie  (attribué  aussi  au 
Permien). 

Haybes  (Arkose  d.)  =:  Grès  dévon. 
inf.  des  Ardennes.  Gédiimien 
littoral. 

Headon-limestone  =3  Cale,  d’eau 
douce  oligocène  de  l’Ile  d.  Wight 
Tongrien  limnal. 

Headon-marls  = Oligocène  inf. 
du  Bass.  du  Ilampshire  (S  AngL). 
Tongrien  ± bathyal. 

Hebridean,  Callaway;  des  îles 
Hébrides  =:  Gneiss  massif  fon- 
damental d’Ecosse.  Laurentien 
inférieur. 

Heersien,  Dumont  1851  ; de  Heers 
(Belgique)  = Thanétien  littoral 
de  Belgique. 

Heiligenkreuz-Sch.  = Trias  sup. 
du  S Tyrol.  Raiblien  ? littoral. 

Heiningen-Sgh.  = Toarcien  sup. 
à Lyloceras  jui'ense  de  Souabe. 

Helderberg-beds  = Paléozoaire 
de  N Amérique. 

a)  Upper-H.  = Dévoniq.  inf. 

b)  Lower-H.  = Silurien  suji. 


Hel.  — Hen. 

Heligiten-Mergel= Marne  rouge 
à Hélix  du  Miocène  sup.  du  Jura 
N Suisse.  Tortonien  limnal. 

Heliobatis  - BEDs  = Paléocène 
sup.  limnal  des  M^n^s  Rocheuses. 

Helmsingen  (Marne  d.)  = Infralias 
à Psiloceras  planorbis  de  Bel- 
gique. Hettangien. 

Helvetan  - Phyllite  = Schiste 
métamorpliiq.  des  Alpes  cristal. 

Carbonique  ? 

Helvétien,  Mayer  - Eymar  1&57, 
Verhand.  Nat.  Ges.  Trogen,  Tab.  ; 
de  Helvetia,  Suisse  = Miocène 
moyen. 

Helvetien,  J.  Geikie  1895,  Journ. 
of  geol,  p.  248  3=  2'i®  Époq.  inter- 
glaciaire, à Elephas  antiquus. 

Durnténien  (1881). 

Hemeræ,  Buckmann  1893,  Quart. 
Journ.  geol.  Soc.  XLIX,  p.  479  = 
Subdivisions  des  Ages,  soit 
durée  des  Zones  stratigrapliiq. 

Hemigken  - Sandstein  = Grès 
triasique  supérieur  d’Argovie. 
Keupérien  limnal. 

Hemicosmiten  - Kalk  = Jewel- 
Schichten  supérieur.  d’Esthonie. 

Ordovicien  moyen. 

Hempstead  - BEDS  = Rupélien 
estuarial  et  limnal  du  Bassin  du 
Hampshire  (Angleterre). 

IlÉNis  (Arg.  de)  =:  Oligocène  inf. 
du  Limbourg  belge.  Tongrien 
(s.  str.)  bathyal. 

Henisin,  Mayer-Eyrnar  1881,  Glas, 
internat.  = Ligurien  supérieur. 
Tongrien  (s.  sir.). 

Henleyi-beds  = Lias  à Ægoceras 
Henleyi  d’Angl.  Pliensbachien. 

Henri  (Argile  de  S*)  = Argile 
rouge  du  Bass.  de  Marseille. 
Aquitanien  limnal. 


RENEVIER.  — CHRONOGRAPIIE  GÉOLOGIQUE 


629 


Her.  — Hie. 

Hercyn  ou  Hergyn-Kalk,  Kayser 
1870  ; de  Ilercynia,  Harz  = 
Faciès  calcaires  du  Dévonien 
infér.  et  moyen  d’Allemagne. 

Hercynien  , Mayer-Eymar  1874, 
Class.  méthod.  = Archéique. 

Hermerkeil-Sch.  = Dévonien  inf. 
du  Hunsrück.  Taunusien. 

Hermosien,  Amegliino  1889  (flde 
Bolti)  = Miocène  moyen 
d’Argentine. 

Hersumer-Sgh.  = Oxfordien  moy. 
du  Hanovre.  Divésien. 

Herve  (Ass.  de)  = Sénonien  de 
Belgique.  Campanien  inférieur 
bathyal. 

Hervien,  Dumont  1819,  Bull.  Ac. 
Belg.  XVI,  p.,  p.  SCO  = 
Argillite  glauconifère  à Belem. 
quadrata.  Campanien  infér. 

Hesbayen,  Dumont  1839,  Bull.  Ac. 
Bruxelles  VI,  p.  483=  Limon 
quaternaire.  Plistocène. 

Hessogénique  , Comit.  portugais 
1885,  C‘e  Rend.  Congr.  Berlin, 
p.  317  = Tertiaire  (exclu 
Plistocène). 

Hettange  (Grès  d’)  = Grès  infra- 
liasiq.  de  Lorraine.  Hettangien. 

Hettangien,  Renevier  1864,  Not. 
Alp.  vaud.,  I,  p.  51  = Infra-lias 
à Psiloceras  planorbis. 
Hêïrurien.  Voir  Ethurien. 

Hierges  (Grauwacke  de)  = Dévon. 
moyen  arénacé  des  Ardennes. 

Oouvinien. 

Hierlatz  Kalk  = Cale,  liasiq.  du 
Salzbourg.  Sinémurien  supér- 
pélagal. 

Hieroglyphen-Kalk=  Schratten- 

Kalk.  Urgonien  récif  al  de  la 
Suisse  allemande. 


Hie.  — Hol. 

Hieroglyphen-Sandst.  = Flysch 
à fucoïdes  des  Carpalhes. 

Tongrien. 

Hilfehn  - Sandstein  = Mollasse 
dure  de  l’Entlebuch  (Lucerne). 

Helvétien. 

Hils  ou  Hils-Thon= Néocomien 
(s.  lat.)  du  Hanovre. 

Hils-Conglomérat  = Pouding,  à 
Hoplites  radiatus  du  Hanovre. 

Hauterivien. 

Hinghmann-tuff  = Malm  infér. 
de  Californie  (N  Amérique). 

Hippurites  (Cale,  à)  = Sénonien 
(s.  lai.)  récifal. 

Hlurogepek-Sghiefer  = Schiste 
dévon.  moyen  II  de  Bohème. 
Givétien  Imthyal. 

Hochgebirgs  - Kalk  = Calcaire 
compact  des  Hautes-Alpes  ber- 
noises. Malm. 

HoGHLANTSCH-KALK=Calc.  dèvon. 

moyen  de  Styrie.  Eifélien  récif. 

Hoch-Terrassen  = Terrasses  gra- 
veleuses supér.  Plistocène. 

Hœgl  - Sandstein  = l<’lyscli  à 
fucoïd.  du  Salzbourg.  Tongrien. 
Hœr-Sandstein  = Grès  liasique 
de  Scanie  (Suède).  Sinémurien. 

Hofin,  Mayer-Eymar  1888,  Tabl. 
Ter.  séd.  ; de  Hof  (Bavière)  = 
Cambrien  sup.  Potsdamien. 
IIoiiGANT  Sandstein  = Grès  num- 
mulitique  des  Alpes  bernoises. 
Bartonien. 

Hohe-Rhone-Sch.  = Mollasse  à 
feuilles  de  la  Suisse  centrale. 

Burdigalien  ? 

Holinin,  Mayer-Eymar  1888,  Tabl. 
Ter.  séd.  = Schistes  culminants 
II2  de  Holin  (Bohème).  Eifélien. 


630 


COMPTK-RENUU.  SIXIÈME  PARTIE 


Hol.  — Hos. 

Hollybush  - SANDSTONE  = Grès 
cambrien  moyen  d’Angleterre. 

Ménévien. 

Holocène,  Gervaisl86?;  étym.  : 
entièrement  récent  — Actuel. 

Homomyen-Mergel  = Marnes  à 
Homomya  gibbosa  d ’ Argovie. 

Bathonieu. 

Hondelange  (Marne  de)  = Lias  à 
Onoyn.  o,rynotu&  de  Belgique. 

Sinémurien  sup. 

Hope-shales  = Schistes  ordo- 
viciens du  Sliropshire  (Anglet.). 

Arénigien. 

Horiopleura  (Cale,  à)  =r  Albien 
récifal  des  Pyrénées. 

Hornblende-Schiefer  = Schistes 
amphiboliques.  Archéique  ? 

Horner-Sgh.  = Miocène  inf.  du 
Bassin  de  Vienne  (Autriche). 
Aquitanien  ? estuarial,  ou 
Burdigalien. 

Hornfluh-Gestein  = Brèche  de 
la  Hornfluh  (Simmenthal),  sem- 
blable à la  Brèche  du  Chablais. 

Jurassique  indét. 

Horton-series  = Carbonique  inf. 
schisto  - arénacé  du  Canada. 
Tournaisien  estuarial  ? 

Horwer-Sch.  = Mollasse  rouge  de 
Horw  (Lucerne).  Aquitanien 
infér.  estuarial. 

Hosselkus  - LiMESTONE  = Trias 
sup.  de  Californie. 

Hostiner  - ScHiEFER  = Schistes 
dévoniques  H,  de  Bohême. 
Givétien  bathyal. 

Hostinien,  Mayer -Eymar  1874, 
Class.  mélhod.  = Etage  H de 
Barrande.  Givétien. 

IIosTONiTZER-ScH.  = Ordovicien 
supérieur  Dg  à D.,  de  Bohème. 

Caradocien. 


Hou.  — Hun. 

Houffalize  (Grès  de)  = Coblen- 
cien  inf.  de  Belgique. 

Houiller=  Terrain  contenant  de 
la  houille  : 

s.  lat.  — Faciès  d’accumula- 
tions végétales  carbonisées, 
d’âge  quelconque, 
s.  str.  = Démétien  estuarial 
ou  limnal. 

Houllefort  (Cale,  d.)  = Argovien 
du  Boulonnais  (N  France). 

Hubert  (Schiste  de  S‘)  = Dévon. 
infér.  franco-belge.  Gédinnien 
supér.  bathyal. 

Hudson-River-shales  = Schistes 
ordoviciens  de  N Amérique. 
Caradocien. 

Huerfano-beds  = Bocène  sup. 
des  Mf““s  Rocheuses  (N  Amér.) 

Humbletonin,  Mayer  Eymar  1888, 
Tab.  Ter.  séd.  de  Humbleton 
(Yorkshire)  = Permien  sup.  de 
Yorkshire,  Thuringien  sup. 

Humbleton-oolite  = Oxfordien 
sup.  d’Angleterre.  Argovien. 

Humboldt-sandstone  = Néo- 
génique des  Mgnes  Rocheuses. 

Pontien  ? 

Humeralis-Sgh.  = Malm  inf.  à 
Zeilleria  /mmeraf is.  Séquauien 
inférieur. 

Humphriesianus-Sghioh.  ou  Zone 
= Dogger  moy.  à Slephanoc. 
Humphreyi.  Bajocien  moy. 

Humus=  Terre  végétale;  Terreau. 
Holocène  terrestre. 

Hunsrückien,  Dumont  1848,  Mem. 
Ter.  Ard.  p.  194  = Schistes  du 
Hunsrück  (Rhin)  Taunusien. 

Hunsrügk-Schiefer  = Dévon. 
inf.  Schisteux  des  Provinces 
rhénanes.  Taunusien  bathyal. 


— CIIRONOGRAPIIE  GEOLOGIQUE  631 


RENEVIER. 

Hup.  — Iak. 

Hupererde=  Sable  silicieux  vitri- 
flable,  inclus  dans  le  Sidéroli- 
tique  du  Jura  bernois.  Tongrien 
(s.  str.). 

Huronien,  Logan  1850,  Rep.  Geol. 
Surv.  Canada;  du  Lac  Huron  = 
Pré-Cambrien.  Archéique  sup. 

Hydaspisch,  Waagen  et  Diener 
1895,  Ak.  Wiss.  Wien  CIV  = 
Trias  moy.  de  ITnde.  Virglorien 
inférieur. 

Hydraulischer-Kalk  = Marno- 
calcaire  hydraulique  du  Jura. 
Argovien  surtout. 

Hydrobien-Soh.  = Miocène  inf.  du 
Bass.  de  Mayence.  Burdigalien 
limnal. 

Hypo  - Astartien  = Cale.  inf. 
de  l’Astartien  du  Jura  N. 
Séquanien  moy. 

Hypo- Corallien,  Thurmann  = 
Argile  inf.  au  Corallien  du  J ura 
bernois.  Argovien. 

Hypo-Ptérogérien,  Thurm.  = 
Cale.  inf.  du  Ptérocérien  du  Jura 
bernois.  Kiméridgien  inf. 

Hypo  Strombien  = Hypo-Ptéroc.. 

Hypo-Virgulien  = Gale,  virgulien 
infér.  du  Jura  N.  Kiméridgien 
supérieur. 

Hypozoïc,  Rogers  1858  = Eozoïque 

Archéique. 

Hythe-beds  = Lowergreensand 
inf.  ± calcaire  de  Hythe  (Kent). 

Rhodanien. 


I 

Iakutisch,  Waagen  et  Diener  1895, 
Ak.  Wis.  Wien  CIV  = Trias  inf. 
de  ITnde.  Werfénien  sup. 
pélagal. 


Ibe.  — Ind. 

Iberg-Kalk  = Cale,  dévon.  sup. 
du  Harz.  Frasnien  récifal. 

Iberg-Sch.,  Kaufmann  = Cale, 
schistoïde  des  Alpes  N Suisse, 
limite  de  Crétacique  et  de 
Nummulitique. 

Ibex-Zone  = Zone  liasique  à 
Amaltheus  ibeoo,  Pliensbachien 
inférieur. 

ICHTYOSARCOLITES  ( Calc . à)  = 

Cénomanien  récifal  de  l’Ouest 
de  la  France. 

Idaho-beds= Pliocène  inf.  limnal 
des  Montagnes  Rocheuses. 

Iewelsche-Sgh.  = Ordovicien 
moy.  d’Esthonie. 

Ignaberg-Kalk  = Sénonien  moy. 
de  la  Baltique.  Oampanien  inf. 

Igornay  (Schist.  de)  = Autunien 
inf.  de  Autun  (Saône-et-Loire). 

Artinskien  limnal. 

Igualadien,  Vézian  1858,  Bull, 
géol.  Fr.  XV,  p.  138;  de  Igualada 
(Catalogne)  = Nummulit.  moy. 
de  Catalogne.  Lutétien. 

Ilfracombe-beds  = Dévon.  moy. 
de  Sud-Angleterre.  Givétien 
bathyal. 

Illange  (Marn.d.)=Plienshachien 

moy.  de  la  Meuse. 

Impbngati-beds  = Crétacique 
de  S.  Afrique. 

Impressa-Kalk  ou  Mergel  =: 
Oxfordien  sup.  à Aulacothyris 
impressa,  de  Souahe,  etc. 
Argovien  inf. 

Indien,  Greppin  1867,  Essai  J ura, 
p.  141  = Diluvien.  Plistocène. 


632 


COMPTE-RENDU.  SIXIEME  PARTIE 


Inf.  — Int. 

Infehior-oolite  =:  Bajocien  de 
l’ Angle  terre. 

Inpra-Grétaciquf.  ou  ...tagé  — 
Crétacique  ancien  : 
s.  lat.  = Néocomien  -|- 
Albien  (Lapp.  2')e éd.  p.l864). 
s.  sir.  = Néocomien  seul 
(voir  p.  567). 

Infra-Landénien,  Dumont  1850= 
Heersien  de  Belgique. Thanétien 
littoral. 

Infra-Lias,  Leymerie  1838,  Bull. 
g(iol.  Fr.  XXIX,  P,  168. 
s.  lat.  = Hettangien 
Ehétien. 

s.  str.  Hettangien  seul. 

Infra-Ligdhien,  IsscI  1887,  Bul.  géol. 
Ital.  VI,  p.  214  = Eocène  moy. 

Infra-Néogomien,  Dumas  184?, 
Géol.  d.  Gard.  = Marnes  à 
Belemnit.  latus.  Valangien. 

Infra-Nümmulitique,  Ficheur  1893 

= Paléocène  d’Algérie. 

Infra-Oxfordien  = Couches  sau- 
mâtres des  Hébrides.  Callovien 
estuarial. 

Infra-ïongrien,  Lapparent  18&5, 
Traité  géol.  2'le  éd.,  p.  1189.  = 
Oligocène  inf.  Tongrien  (s.  str.) 

InFRA-VaLANGIEN  ou  GIMEN 

Chotïat,  1885  = G.  inf.  au  Valan- 
gien du  Portugal.  Berriasien? 

Inogkramex-Sghiefer  = Schist. 
crét.  sup.  à Inoceramus  d’Au- 
triche, etc.  Sénonien. 

Insegten-Mergel  = Marne  infral. 
à insectes  d’Argovie,  Scanie,  etc. 
Hettangien  estuarial. 

Inter-glaciaire  = Phases  de  re- 
trait des  anciens  glaciers.  Dépôts 
stratitiés  intercalés  entre  leurs 
moraines  succès.  Durnténien 
spécialement. 


Int.  — Jac. 

Intumesgens-Stufe  , Kayser  = 
Dévon  sup.  à Gon.  intumescens. 

Prasnlen. 

Inwald-Kalk  = Titoniq.  cale,  de 
Moravie.  Portlandien  récital. 

Inzerdorfer  - ScH.  = Couches  à 
Congéries  d’Autriche.  Pontien 
estuarial. 

Inzerdorfin,  Mayer-Eymar  1881, 
Class.  internat,  = Messinien 
moyen.  Pontien. 

Ippuritigo  (italien)  = Calcaire  à 
Ilippurites.  Sénonien  récifal. 

Ipswigh  - CoAL  = Trias  infér.  ? 
houiller  d’Australie. 

Ironstone  = Banc  ferrugineux  à 
Rhynchonella  inconsians  du 
Dorsetshire  (Angl.).  Séquanien 
inférieur. 

Iser-Sch,  = Turonien  littoral  de 
Bohême. 

IssoiRE  (Cale,  d’)  = Aquitanien 
limnal  d’Auvergne. 

IsTEBNA-Scii.  = Crétacique  sup. 
des  Carpalhes. 

Itfarsche  - ScH.  = Ordovicien 
moyen  d’Esthonie. 

IwANON,  Mayer-Eymar  1888,  Tabl. 
Ter.  séd.  ; de  Si  Ivan  pr.  Prague 
= Ludlowien  inférieur. 


J 

Jabalpour-group  = Gondwana 
moyen  de  l’Inde  péninsulaire. 
Jurassique  moyen  ? limnal. 

•Iackson  - BEDS  = Eocène  supér. 
de  l’Alabama  (N  Amérique). 


RENEVIER.  — CURONOGRAPIIE  GEOLOGIQUE 


633 


JaG.  — JOH. 

Jagksonian,  Heilprin  1888,  Rep. 
Am.  Gom.  p.  F.  14  = Eocène 
sup.  de  l’Alabama.  Bartonien. 

Jaluze  = Gale,  lité,  exploité  dans 
le  .Jura  neuchâtel.  Portlandien. 

Jamesoni-zone  = Zone  liasique  à 
Ægoc.Jamesoni.  Pliensbachien 
inférieur. 

Jamoignk  (Marne  de)  = Lias  infér. 
du  Luxembourg.  Hettangien. 

J anitor-Kalk  = Gale,  tithonique 
à Pijgope  janitor  des  Alpes 
N Suisse.  Portlandien  pélagal. 

.Tarnisy  (Marne  de)  = Bathonien 
moyen  de  la  Meuse. 

.Jaunsar-group  = Primaire  infér. 
de  niimalaya.  Silurique? 

Javornik-Sandst.  = Orétacique 
supérieur  arénaeé  des  Garpathes. 

Jérusalem  - beds  = Triasique 
d’Australie. 

Jeurre  (Faluns  de)  = Sables 
stampien.s  du  Bassin  de  Paris. 
Rupélien  littoral. 

Jeurien,  Dollfus  1880,  Expos,  géol. 
Havre,  p.  599;  de  .leurre,  près 
Etampes  (Seine  et -Oise)  = 
Rupélien  littoral. 

JiNETZER-ScHiEFER=  Schiste  cam- 
brien moyen  de  Bohème;  Pri- 
mordial ou  Ét.  G de  Barrande. 

Ménévien. 

Jcerdexsghe  - Sgh.  = Silurien 
(s.  str.)  inférieur  d’Esthonie. 

JoHANNiAN , Matthew  1891  = 

Cambrien  supérieur  (part,  inf.) 
de  Si^  John  (New-Brunsw.). 

John  (St)-BEDS=  Cambrien  moy.  ? 
du  Canada. 


JoH.  — Jus. 

John -Day- beds  = Miocène  de 
N Amérique. 

Jouansalle  (Cale,  d.)  = Turonien 
du  SW  France. 

JouY  (Marne  de)  = Toarcien  sup. 
de  la  Meuse. 

JOVARIUN,  Dollfuss  1880,  Expos, 
géol.  Havre,  p.  598;  de  Jouarre, 
près  La  Ferté  = Marnes  vertes 
et  Cale,  de  Brie  du  Bass.  de  Paris. 
Rupélien  inférieur. 

Judith  - River  - beds  = Laramie 
moyen  des  Me®'®  Rocheuses. 

Danien  ou  Paléocène. 

Julien  (Poudingue  de  SQ  = 
Sinémurien  inf.  de  la  Moselle. 

JuLiscH,  Mojsisovics  1896,  Ak. 
Wiss.  Wien  CIV  ; des  Alpes 
Juliennes  (Tyrol)  = Zone  à 
Trachycer.  aonoides.  Raiblien. 

Jura  (allemand)  = Jurassique. 

JuRA-GRÉTAGÉ,  Thiri’ia  1836,  Ann. 
Min.  X,  p.  95  = Néocomien 
(s.  lal.) 

Jura-Nagelfluh  = Poudingue 
miocène  sup.,  à élém.  jurassiens, 
du  pied  du  Jura  septentrional. 

Tortonien. 

Jurassique  = Période  moyenne 
de  l’Ère  secondaire 
s.  lat.  = 3®  Pér.,  Lias  compris, 
s.  str.  = 4"  Pér.,  Lias  exclus. 

JURENSIS  - Mergel  = Marne  à 
Lytoceras  jurensis  de  Souabe  ; 
Lias  Ç.  Toarcien  sup. 

JURESAN  (Cale,  de)  = Dévon.  inf. 
de  l’Oural.  Taunusien. 

JusTiTHAL  - Mergel  = Marne  à 
Leptoceras  Studeri  du  Lac  de 

Thoune.  Valangien. 


6“  CONGR.  GÉOL.  INTERN. 


42 


634 


COMPTE-RENDU.  SIXIEME  PARTIE 


Juv.  — Kal. 

Juvavien,  Mojsisovics  1892,  Sitzb. 
Ak.  Wiss.  Wien , p.  777  ; de 
Juvavo,  Salzburg  = Etage  sup. 
du  Trias  (voir  p.  574). 


K 

Kæpfnach  - Kohlen  = Lignites 
de  la  Mollasse  d’eau  douce  de 
Zurich.  Tortonien. 

Kaihiku-sertes  = Gi-ès  et  Poud. 
carboniques  de  la  Nouvelle- 
Zélande.  Permien. 

Kaimüku  - (jHoup  = Silurique  ? 
de  rinde  péninsulaire. 

Kainozoisch  = Cénozoaire  ou 
Tertiaire  (s.  lat.). 

Kaistbnin,  Mayer  - Eymar  1888, 
Tabl.  Ter.  sédim.  ; de  Kaisten 
(Argovie)  = Franconien  supér. 

Ladinien. 

Kalk-Breccie  = Brèche  calcaire 
du  Chablais,  Hornfluh , etc. 
Jurassique  indôt. 

Kalk  Glimmerschiefer  =:  Mica- 
schistes calcarifères  ; Schistes 
lustrés.  Mésozoaire  métamorph. 
des  Alpes.  Lias  ou  Dogger  ? 

Kalk-Mergel  = Marno-calcaire 
crétacique  supérieur  de  Silésie. 

Sénouien. 

Kai.k-Nagelpi.uh  = Poudingue  de 
la  Mollasse  suisse,  à éléments 
calcaires.  Miocène. 

Kalk-Phyllite=  Schistes  marno- 
calcaires  métamorphiques  des 
Alpes  cristallines  ; d’âges  divers. 

Kalk-Sinter  (allemand)  = Tuf 
calcaire.  Néogénique  l’écent. 

Kalkstein  (allem.)  = Calcaire  ; 
d’âge  divers. 


Kal.  — Kel. 

Kalk  - Tonschiefer  = Schistes 
marno-calc.  ; d’âges  divers. 

Kalk-Tdf  (allem.)  = Tuf  calcaire. 

Holocène  et  Plistocène  surt. 

Karbon  (allem.)  ==  Carbonique. 
3e  Période  primaire. 

Karharbari-group  = Permien 
de  rinde  péninsulaire. 

Karnisgh,  Mojsisovics  1809,  Verh. 
geol.  Reichsanst.,  p.  65  ; des 
Alpes  carniques.  Partie  du  Trias 
supér.  alpin,  crue  alors  la  -(- 
récente,  interverti  depuis  par 
l’auteur  (voir  p.  574).  Raiblien. 

Karnoul  - BEDS  = Silurique  de 
rinde. 

Karoo-sandstone  = Grès  rouges 
de  S Afrique,  attribués  en  général 
au  Trias  ou  au  Permien. 

Karpathen-Sandstein  = Grès  des 
Carpathes.  Néocomien  surtout. 

Kasaüli-group  =:  Nummulitique 
supérieur  des  collines  subhima- 
layennes  (Inde).  Oligocène  ? 

Katrol-beds  Grès  marin  juras- 
sique sup.  ? de  Cutch  (Inde). 

Kédange  (Grès  de)  = Grés  infra- 
liasique  de  Lorraine.  Rhétien 
littoral. 

Keewatin,  Lawson  1888,  Archean. 
geol.  p.  70  = Huronien  supér. 
du  Canada. 

Kegulsche-Sch.  =:  Ordovlcien 
moyen  d’Esthonie  (Russie). 

Kelloway-rock  = Grès  cale,  à 
Cosmoc.  calloviense  du  York- 
shire.  Callovien  inférieur. 

Kellovien,  Orbigny  1845,  Pal.  fr. 
Jur.  I,  p.424  ;de  Kelloway  (AngL); 
changé  par  d’Orbigny  lui-même 
en  Callovien  (1849). 


CIIRONOGRAPIIE  GEOLOGIQUE 


635 


RENEVIER. 

Ken.  — Kie. 

Kenlby-beds  = Upper  Chalk  à 
Holaster  planus  des  Novth- 
downs  (S  Anglet.),  Santomen 
inférieur. 

Kentish-rag  = Pierre  à bâtir  de 
Maidstone  (Kent);  Lower-green- 
sanil  inférieur.  Rhodanien. 

Keokuk-groüp=  Rouiller  moy.  du 
Bass.  du  Mississipi.  Démétien 
moyen. 

Keokuk-limestone  = Cale,  carbo- 
nique de  l’Illinois  (N  Amérique). 
Bernicien  moyen. 

Kerckomien,  Van  den  Broëck  1882, 
Ann.  Malac.  Belgiq  XVII.  P-v. 
p.  97;  de  Kerckom  (Belgique). 
Oligocène  inf.  de  Belgique. 

Kereru-beds  = Pliocène  de  la 
Nouvelle-Zélande. 

Keuper  = Partie  supérieure  du 
Trias  classiq.allern.  Keupérien 
estuarial. 

Keupérien,  Thurmann  183?  = 
Série  supérieure  du  Trias. 

Kéweenawien,  Brooks  1876  ; de 
Keweenaw-point  (N  Amérique) 
= Huronien  sup.  cuprifère  du 
Lac  supérieur. 

Keweenien,  Sterry  - Hunt  1876, 
C“  Rend.  Gongr.  Londres,  p.  79 

= Huronien  sup. 

Kies  (allemand)  = Gravier,  sur- 
tout Néogénique. 

Kiesel-Kalk  = Néocomien  sili- 
ceux à Tox.  complanatus  des 
Alpes  N Suisse.  Hauterivien. 

Kieselnieren-Kalk  = Calcaire  à 
chailles  du  Jura.  Oxfordien. 

Kiesel-Schiefer=  Schist  siliceux 
à Radiolaires  de  Saxe.  Silurien 
abyssal  ? 


Kie.  — Kli. 

Kieslingswalder-Thon  = Séno- 
nien  infér.  argileux  de  Silésie. 

Santonien. 

Kies-Terrassen  = Terrasses  gra- 
veleuses. Plistocène. 

Kiew  (Et.  de)  = Eocène  super,  de 
Russie.  Bartonien. 

Kimbert.ey-conglom.  = Poudingue 

de  S Afrique.  Trias  (ou  en  par- 
tie Permien  ?). 

Kimberley-Shales  = Schistes  à 
Gangamopteris  de  S Afrique. 

Permien. 

Kimertdge-glay  = Malm  moyen 
argil.  d’Anglet.  Kiméridgien. 
Kiméridgien,  Thurmann  1832, 
Orbigny  1849,  Pal.  fr.  Jur.  I, 
p.  610  ; de  Kimeridge  (Dorsetsh.) 
= Et.  moyen  du  Malm. 
Kinderhook-group  = Carboniq. 
infér.  ? de  ITllinois  (N  Amér.). 

Kirchberg-Sgh.  = Tortonien 
saumâtre  des  env.  d’Ulm  (Wurt.) 

Kirchheim-Schichten  = Lias  à 
Oxynolic.  oxynotum  de  Souabe. 
Sinémurien  supérieur. 
Kirkby-Moor-flags  = Silurien 
supér.  de  Cumberland  (Anglet.). 
Ludlowien. 

Kirthar-beds  = Gale,  nummulit. 
de  ITnde.  Eocène. 

Klauss-Süh.  = Dogger  supér.  à 
Lytocer.  tripartitum  des  Alpes 
orientales.  Bathonien  pélagal. 

Klein  - Spauwen  (Sable  de)  = 
Bupélien  littoral  de  Belgique. 

Klin  - Sandstein  = Néocomien 
supérieur  à plantes  terrestres  de 
Moscou  (Russie).  Aptien  ? 

Klinte-Sandsteine  = Grès  silu- 
rien supérieur  de  Scandinavie. 

Ludlowien. 


636 


COMPTE-RENDU.  SIXIEME  PARTIE 


Kli.  — Kœs. 

Klippen-Gestein  = Malm  cale, 
des  Klippes  des  Carpathes. 

Klippen-Hülle  = Schiste  analo- 
gue au  Flysch,  duquel  émergent 
les  Klippes  des  Carpathes. 

Klippen-Kalk  = Tithonique  inf. 
des  Carpathes.  Portlandien  inf. 
pélagal. 

Kloake  (schwâbische),  Quenstedt 
= Bonebed  du  Rhétien  de 
Souabe. 


Knauer-Mollasse  = Mollasse  à 
nodul.  ou  miches.  Burdigalien. 

Knollen-Kalk  = Cale,  noduleux  : 

a)  dans  la  Suisse  allemande  = 
Néocomien  inf.  des  Alpes. 

b)  en  Bohême  = Dévon.  moy. 
(Gj).  Couvinien. 

c)  en  Styrie  = Dévon.  infér. 
pélagal.  Gédinien? 

Knorz-Sch.  = Néocomien  fossi- 
lifère des  Alpes  N Suisse. 

Knox-dolomiï  = Cambrien  sup. 
cale,  de  N Amér.  Potsdamien  ? 

Knox-sghists  = Cambrien  sup. 
schisteux  du  Ténessé. 

Knoxviele-beds  = Crétacique 
inf.  de  Californie. 


Koblenz-Quahzit  = Grès  dévon. 
inf.  du  Rhin.  Coblencien  litt. 

Kcenigshofer  - ScHiCHT  = Ordo- 
vicien supér.  (Dj)  de  Bohême. 

Caradocien. 

KœssENER-ScH.  = Niv.  à Avicula 
contorta  des  Alpes  orientales. 

Rhétien. 


Koh.  — Kos. 

Kohlen  (allem.)  = Combustibles 
minéraux  : Lignite , Houille, 
Anthracite. 

Kohlen-Kalk  = Calo.  carbonifère. 

Bernicien.  I 

Kohlen-Keuper  = Keuper  inf.  à 
combustible  ou  Lettenkohle  I 

d’Allemagne.  Raiblien  limnal. 

KoHLEN-RoTHLiïïGENDE=Permien 
inférieur  à bancs  de  Houille, 
d’Allemagne. 

Kohlen-Sandstein  = Grès  houill. 
Démétien  surtout. 

Koliner-Schiefer  = Dévon.  moy. 

(H  2)  de  Bohême.  Givétien. 

Komorauer-Sch.  = Silurien  inf. 

(D 1 P)  de  Bohême.  Potsdamien 
supérieur. 

Komorauin,  Mayer-Eymar  1888, 

Tabl.  Ter.  sédim.  ; de  Komorau  1 

(Bohême)  = Trémadocien  sup.  ' 

Potsdamien  supérieur. 

Konjepruser  - Kalk  =:  Calcaire 
blanc  (F  2)  dévon. inf.  de  Bohême. 

Rhénan  récifal.  j 

Kopping  - Sandstein  = Sénonien 
arén.dela  Baltique.  Campanien 
littoral. 

Koprolit  - Lager  = Banc  phos-  | 

phaté  du  Gault  de  Schwytz  ' 

(Suisse).  Albien  ou  Vraconnien. 

Korallen-Kalk  = Corallien  ; type  j 

récifal  du  Malm,  à div.  niveaux. 

Korallen-Oolith  = Malm  infér.  * 

oolitiq.  du  Hanovre.  Séquanien 
inférieur,  etc. 

Korytzaner-Sch.  = Rotomagien 
littoral  de  Bohême.  ( 


Koessenon,  Mayer  - Eymar  1888, 
Tab.  Ter.  sédim.  ; de  Kœssen 
(Autriche).  Rhétien. 


Kosover  - Quarzit  = Ordovicien 
supérieur  (D^S)  de  Bohême. 
Caradocien  littoral. 


I 


RENEVIER.  — CIUIONOGRAPHE  GEOLOGIQUE 


637 


Kot.  — KüP. 

Kota-Maleri-group  = Gondwana 
supér.  de  l’Inde  péninsulaire. 

Dogger  ? 

Kramenzel-Kalk  = Dévon.  sup. 
calcaire  de  NW  Allemagne. 

Prasnien  + Pamennien  pél. 

Krebsscheren-Kalk,  Quenstedt  = 
Malm  supér.  W.  J.  Ç de  Souabe. 

Kiméridgien  supérieur. 

Krebs-Sgh.,  Mœsch  = Calcaire  à 
crustacés  du  Mürtschenstook' 
(N  Suisse).  Portlandien  ou 
Berriasien. 

Kreide  (allemand)  = Craie  et 
Crétaciqiie.  Voir  noms  spéciaux. 

Kreide-Sand  = Sable  crayeux  à 
Actinocmnax  quadratus  de 

Westpbalie.  Campanien  inf. 

Kressenberg-Soh.  = Nummulitiq. 
des  Alpes  de  Bavière.  Lutétien. 

Krinoiden-Kalk  = Dévon.  moyen 
spatlioïde  de  Grcifenstein  (Rhin) 
et  Mnenian  (Bohêm.).Oouvinien. 

KRUSNA-HoRA-ScH.=:Siluriqueinf. 

(D  , «)  de  Bohême.  Potsdamien 
supérieur. 

Krusnahoron  = Mayer  - Eymar 
1888,  Tabl.  Ter.  séd.  = Trôma- 
docien  inf.  Potsdamien  sup. 

Küchelbad-Schiefer  = Silurien  a 
Graptolites  (E,)  de  Bohême  = 

Landovérien. 

Kuckersghe-Sch.  =:  Ordovicien 
moyen  d’Esthonie  (Russie). 

Kuling-series  = Carbonique  de 
rinde  extra-péninsulaire. 

Kulm  = Carbonique  infér.  schisto- 
arén.  d’iVllemagne.  Bernicien. 

Kupper-Sandstein  = Grès  cuprif. 
de  Perm  (Russie).  Lodévien. 


Kup.  — Lag. 

Kupfer-Sghiefer  = Schiste  cupri- 
fère du  Permien  moyen  de 
l'huringe.  Thuringien  inf. 

Kvaner-Sgh.  = Ordovicien  infér. 
(D  1 v)  de  Bohème.  Arénigien. 


L 

La....  A'oir  le  nom  qui  suit  l’article. 

Labradorian  , Logan  1854  = 

Laurentien  sup.  de  N Amérique. 

Archéique. 

Lacisgh,  Mojsisovics  1895,  Ak.  Wis. 
Wien  CIV  ; de  Laciacio,  Salz- 
kammergut  (Autr.)=^  Juvavien 
inférieur. 

Lagunosa-Sghichten  = Niveau  à 
Rhync.  Incunosa  de  Souabe,  etc. 
Argovien  inférieur. 

Ladinien,  Bittner  1892,  .lahrbuch 
Reichs.  XLII,  p.  387;  des  Ladini 
anc.  peuple  de  S Tyrol=:Ët.  sup. 
du  Conchylien.  (Voir  p.  574.) 

L.edonien  (Cale.),  Marcou  1848, 
.lura  Salin.,  p.  70,  Lettr.  Jura, 
p.  345;  de  Lerdo,  Lons-le-Saunier 
(Jura)  = Gale,  à entroques  du 
Jura.  Bajocien. 

Lækénien  = Dumont  18.51  ; de 
Læken  (Belgique)  = Lutétien 
sup.  sableux  de  Belgique. 

Laf.ayette-group  = Pliocène  inf. 
lignitifère  de  Floride  (N  Amér.). 

Lagenalis-Sgh.  = Niv.  à Zeilleria 
lagonalis.  Callovien  inférieur. 

Lagunal  (Type)  = Formations 
halogènes  dans  les  eaux  extra- 
salées des  lagunes  ou  des  mers 
intérieures. 


638 


COMPTE-RENDU.  SIXIEME  PARTIE 


Lam.  — Lan. 

Lamarcki  (Marne  à)  = Couche 
saumâtre  à Potamid.  LainarcM, 
à la  base  du  cale,  de  Beauce. 
Rupélien  sup.  estuarial. 

Lambourdes  =:  Banc  exploité  du 
Gale,  gross.  de  Paris.  Lutétien 
moyen. 

Lameta-group  Sénonien  sup. 
de  l’Inde. 

Landeilien, Renevier  1896,  Chron. 
géol.  ; modifié  de  Llandeilien  = 

Ordovicien  moyen. 

Landénien,  Dumont  1849;  Bull. 
Acad.  Belgiq.  XVI,  p.  368;  de 
Landen  (Belgiq.)  = Paléocène 
moyen  de  Belgique. 

Landien,  Fallot  1893,  Bull.  géol. 
Fr.  XXI,  C‘e  rend.,  p.  77;  des 
Landes  (France)  = Miocène  inf., 
p.rempl.  Langhien.Burdigalien 
inférieur. 

Landovérien , Renevier  1896, 
Ghronographe  géol.  ; modifié  de 
Llandoverien  = Silurien  {s.  sir.) 
inférieur. 

Landscape  Marble  = Cale,  den- 
dritique liasiq.  de  S Angleterre. 

Hettangien. 

Landschnecken  Kalk  =:  Gale,  à 
Hélix,  du  Bassin  de  Mayence. 
Aquitanien  limnal. 

Laneffe  (Ass.  de)  = Prasnien 
sup.  du  Bass.  de  Namur  (Belg.) 

Langesse  (Cale,  de)  = Paléocène 
limnal  de  Provence.  Thanétien. 

Langhien,  Pareto  18&3,  Bull.  géol. 
Fr.  XXII,  p.  229  ; des  collines 
Langhe  (Piémont)  = Miocène 
rnoy.  du  Piémont.  Burdigalien 
(Voir  p.  561). 

Langobardisgh,  Mojsisovics  1895, 
Akad.  Wissen.  Wien  CIV  ; de 
Longobardia,  Lombardie=  Zone 
à Trachy  Archelaus.ït&àiiâe'n. 


Lan.  — Lau. 

Langonin,  Mayer  - Eymar  1893, 
Bull.  géol.  France  XXI,  p.  7 ; de 
Langon  (Gironde)  = Rupélien 
supérieur. 

LARAMiE-BEDS=Dépôtslignitifères 
terrestres  des  Ms™»  Rocheuses, 
classés  dans  le  Paléocène  ou  le 
Danien,  suiv.  les  auteurs. 

Laramien,  King  et  Hayden  187? 
= Laramie-beds. 

Lariey  (Falun  de)  = Miocène  inf. 
marin  d.  Bordelais.  Aquitanien 
littoral. 

Lariscii  ou  L arien,  Mojsisovics 
1869,  Jahrb.  geol.  Reichs.  ; du 
Lario,  Lac  de  Gôme  = Gaie,  de 
Esino  (Lac  do  Gôme).  liaâinien 
± récifal. 

Lassalle  (Falun  de)  = Miocène 
inf.  du  Bordelais.  Aquitanien 
littoral. 

Lateralis-zone  =:  Zone  à Belem. 
Interalis  de  Yorkshire  et  Russie. 

Portlandien  ou  Berriasien 

suivant  les  auteurs. 

Latérite  = Format,  superficielle 
de  l’Inde.  Plistocène  ? 

Lattorfon  ou  Latdorfien,  Mayer- 
Eymar  1893,  Bull.  géol.  Fr.  XXI, 
p.  7 — Tongrien  (s.  str.). 

Latus  (Marne  à)  = Marn.  pyritif. 
à Bel.  (Duvalia)  latus  du  Midi 
de  la  France  = Valangien. 

Laurentian-limestone  = Cale,  à 
Eozoon  canadense  de  N Amériq. 
Laurentien  supér. 

Laurentien,  Logan  1850,  Rep. 
geol.  Surv.  Canada;  du  fleuve 
StLaurent  (N  Am.)-  Archéique 
inférieur. 

Lausannien,  Rollier  1892,  Eclog. 
géol.  Helv.  III,  p.  83=  Mollasse 
d’eau  douce  infér.  de  Lausanne 
(Suisse).  Burdigalien  inf.  limn. 


RENEVIER.  — CHRONOGRAPIIE  GEOLOGIQUE 


639 


Lau.  — Lém. 

Laüzes  = Galc.  crétaciq.  supér.  ± 
siliceux  à Bolem.  mucronala  de 
l’Isère  Campanien. 

Laval  (Cale,  de)  = Garboniq.  inf. 
de  Bretagne.  Bernicien. 

Laverda  (Marne  de)  = Nuomiul. 
supér.  du  Vicentin.  Tongrien 
(s.  str.)  ? 

L.wez  - Stein  = Pierre  ollaire, 
Schiste  métamorphique  des  Alp. 
cristallines. 

Lawrencian,  Desor  185?,  Boston 
Soc.  Nat.  Hist.  III,  p.  357  = 
Plistocène  lacustre  du  Lac 
Ghamplain  (N  Amérique). 

Le...  Les...  Voir  le  nom  qui  suit 
l’article. 

Leb.\gher-Sgh.  = Permien  inf.  de 
la  Sarre  (MV  Allem.).  Artinskien 
limnal. 

Lébachin  , Ma^er  - Eymar  1888, 
Tabl.  Ter.  séd.  = Lehacher-Sch. 
I.odévien  sup.  Artinskien. 

Ledburien,  Renevier  1874,  l^e  éd. 
Tabl.  Ter.  séd.  = Ledbury-shales 
d’Anglet.  Ludlowien  estuarial. 

Lédien,  Mourlon  1880,  Soc.  malac. 
belg.  XVlIl,p.lO;  de  Lede  (Belg.) 
= Bartonien  inf.  de  Belgique. 

Lehm  (allem.)  = Limon  argileux, 
d’origine  glaciaire.  Plistocène. 

Leimbach-Sohief.  =:  Ordovicien 
d’Allemagne. 

Lei.vern-Sgh., Kaufmann  = Flysch 
cale,  des  Alpes  Suisse  centrale. 

Tongrien. 

Leitha-Kalk  = Gale,  miocène  a 
Lithothamnium  du  Bassin  de 
Vienne.  Tortonien. 

Lémenc  (Brèche  de)  = Portlandien 
-+•  récifal  des  env.  de  Ghambéry 
(Savoie). 


Len.  — Léw. 

Lenham-sands  = Pliocène  infér. 
littoral  d’Angleterre. 

Lenne-Sghiefer  = Dévon.  moyen 
schisto-arénacé  de  S Westphalie. 

Couvinien. 

Lêognan  (Falun  de)  = Miocène 
inférieur  du  Bordelais  (France). 
Burdigalien  littoral. 

Léognanon,  Mayer-Eyraar  1888, 
Tab.Ter.  séd.  = Fal.  de  Léognan, 
Langhien  inf.  Burdigalien. 

Leptæna  - BED  = Supra-Lias  à 
Lcpiœna  {Koninchella)  du  Som- 
mersetsliire  (Anglet.).  Toarcien 
inférieur. 

Leptæna-Kalk  = Partie  infér.  du 
Silurien  {s.  str.)  de  Scandinavie. 

Lestaque  (Argile  de)  = Argiles 
rouges  à Anthracotherimn  de 

Marseille.  Aquitanien. 

Lestaque  (Gale,  de)  = Oligocène 
saumâtre  de  Marseille  (France). 

Rupélien  estuarial. 

Lettenkohle  = Keuper  infér.  à 
Mastodonsaurus  de  Wurtemb. 
Baiblien  limnal. 

Lettstein,  Rengger  =:  Oxfordien 
marneux  d’Argovie. 

Letzi-Sgh.,  Mœsch  = Séquanien 
(pars)  d’Argovie. 

Levantinischk-Stufe,  Hoclistett. 
1870,  .Tahr.  geol.  Reichsanst.  XX, 
p.  S76  = Paludinen-Schichten  du 
Levant.  Plaisancien  limnal. 

Léviathan  (Gale,  à)  = Valangien 
inférieur  à Natica  Leviathan. 

Berriasien  ± récifal. 

Léwisien,  Hicks  1878,  Britisli. 
Assoc.  =:  Gneiss  fondamental 
d’Ecosse.  Laurentien  inf. 


640 


COMPTE-RENDU.  — SIXIEME  PARTIE 


Lia.  — - Lig. 

Lias,  Smith  1815;  nom  de  carriers 
du  Dorsetshire  (Angleterre). 
s.  st>’.  = Cale,  exploité  à Lyme- 
Regis.  Sinémurien. 
s.  lal.  = Période  liasique. 

Liasien,  Orbigny  ISIO,  Pal.  fr.  Jur. 
I , p.  605  = Liasique  moyen 
Plienstaachien  (Voir  p.  572). 

Liasique  = Jurassique  ancien 
(Sous-période)  ou  2'*®  Période  de 
l’Ère  secondaire,  suiv.  les  auR*. 

Lias-marl  = Marne  supraliasique 
à Amallheus  margaritatus  du 

Dorsetsli.  Pliensbachien  sup. 

Lias-Sandstein  = Gré.s  basiques 
de  divers  niveaux.  Hettangien 
surtout. 

Lias-shale  =:  Schistes  basiques 
d’Angleterre. 

Upper  L-s  = Toarcien. 

Lower  L-s=Sinémuriensup. 

Liburnien,  Stache  1889,  Abhandl. 
geol.  Reichsanst.  XIII  N“  1 = 
G.  de  Dalmatie  formant  transit, 
du  Banien  au  Paléocène. 

Libdrnisghe  Stupe,  Hauer  1878, 
= Gosina-Schichten.  Paléocène 
estuarial  d’Islrie. 

Libyen  ou  Libysghe-Stufe,  Zittel 
1883,  Geol.  d.  Lih.  Wüste  = 
Paléocène  du  Désert  de  Libye 
(Egypte). 

Liesberg-Sch.  = Terr.  à chailles 
siliceux  du  Jura  bernois;  Glypti- 
cien.  Argovien  infér.,  suivant 
Rolber. 

Ligéhien,  Rouville  1853,  Gôol.  de 
Montpellier,  p.  180  ; de  la  Loire 
(France)  = Faluns  de  Touraine. 
Helvétien  littoral. 

Ligérien,  Goquand  1857,  Bull, 
géol.  Fr.  XIV,  p.  882;  de  la  Loire 
(France)  = Tuileau  de  Touraine. 
Turonien  inférieur. 


Lig.  — Lit. 

Lignites  de....  Voir  nom  de 
localité. 

Iagnites  (Moll,  à)  = Aquitanien 
palustre  à Anlhracotheriu7n  de 
la  Suisse  occidentale. 

LiGNiTiG-sANns  = Eocène  infér. 
estuarial  du  Mississipi. 

Ligurien,  Mayer- Eymar  1857, 
Verh.  Schw.  Nat.  Ges.  Trogen, 
p.  182  = Flysch  de  Ligurie  et  des 
Alpes.  Tongrien  {s.  sti\). 

Lilang-series  = Trias  infér.  de 
rinde. 

Limagne  (Gale,  de)  = Aquitanien 
bmnal  de  l’Auvergne. 

Limnal  (Type)  = Formations 
d’eau  douce  ; fluviales,  lacustres 
ou  palustres. 

Limon  de....  Voir  nom  de  localité. 

Limonite  = Dépôts  ferrugineux 
marins,  d’âges  divers  : 

a)  dans  le  Jura  = Gale.  roux. 
"Valangien. 

b)  dans  l’Ardenne=  Limonite 
oobtique.  Callovien. 

Lingula-flags  = Gambrien  supér. 
schisteux  à Lingulclla  üavisi  du 
Pays  de  Galles.  Potsdamien. 

Lingulien,  Renevier  1874,  l''e  éd. 
Tabl.  Ter.  sédim.  = Lingula- 
llags.  Potsdamien. 

Lit  = Strate  ou  couche  mince  ; 
Rett  (allem.)  ; Red  (angl.). 

Litiiothamnien  - Kalk  = Gale,  à 
lAlhothaimiimn  d’Allemagne, 

Nummulitique  surtout. 

Littener-Sch.  = Silurien  (E  ,)  de 
Bohême.  Landovérien. 

Littoral  (Type)  = Formations 
côtières  détritiques  ± grossières. 

Littorineli.en  - Kalk  = Gale,  à 
llydrobia  du  Bass.  do  Mayence 
(Rhin).  Burdigalien  bmnal. 


RENEVIER.  — GHRONOGRAPIIE  GEOLOGIQUE 


641 


Lla.  — Lon. 

Llanberison,  Mayer-Eymar  1888, 
Tabl.  Ter.  séd.  = Cambrien  inf. 
du  Pays  de  Galles.  Géorgien. 

Llanberis-slates  = Ardoises  de 
Llanberis  (N  Wales).  Géorgien. 

Llandeilien,  Murch.  1839;  Rnv. 
1874,  Tabl.  Ter.  sédim.  l^e  éd.  = 
Llandeilo  - flags.  Ordovicien 
moyen. 

Llandeilo  - FLAGs  = Ordovicien 

moyen  du  Pays  de  Galles. 

Landeilien. 

Llandovérien,  Murch.  1839,  Rnv. 
1874,  l'e  éd.  Tabl.  Ter.  séd.  = 
Llandovery  - beds.  Silurien 
(s.  str.)  inférieur. 
Llandovery-shales  Sehist.  infér. 
du  Silurien  {s.  stt\)  du  Pays  de 
Galles.  Landovérien. 

Lô  (Phyllade  de  S*)  = Schistes 
ardoisiers  précambriens  de  Bre- 
tagne. Huronien  supérieur. 

Lochkover-Kalk  = Dévon.  infér. 
(F ,)  de  Bohême.  Rhénan  pélag. 

Lochseiten-Kalk  = Cale,  laminé 
de  Glaris  (Suisse).  Malm  méta- 
morphique. 

Lodévien,  Renevier  1874,  l^®  éd. 
Tabl.  Ter.  ; de  Lodève  (Hérault) 
= Permien  moyen. 

Lœcherige  - Nagelfluh  = Pou- 
dingue quaternaire  de  Zurich  ; 
Deckenschotter.  Sicilien. 

Lœss  ou  Lcessibn  = Limon  sabl. 
à coquil.  terrestres.  Plistocène 
aérial  (éolien  ?). 

Lœssis-Sch.,  Escher  = Behino- 
dermenbreccie  de  Wallenstadt 
(Suisse).  Bajocien. 

Londinien  ou  Londonien,  Mayer- 
Eymar  1857,  Verh.  Sch.  Nat.  Ges. 
Trogen,  p.  175  ; de  London-clay 
= Suessonien  sup. 

6®  CONGR.  GÉOL.  INTERN. 


Lon.  — Low. 

London-clay  = Argile  de  Londres, 
Paléoc.  sup.  du  Bass.  de  Londres. 
Suessonien  bathyal  sup. 
Longjumeau  (Marne  de)  = Marne 
blanche  sup.  du  Bass.  de  Paris. 
Rupélien. 

Longmynd-bbds= Schistes  anciens 
du  Pays  de  Galles.  Camlbrien 
inf.  ou  Précambrien  ? 
Longmyndien,  Mayer-Eymar  1874, 
Class.  méthod.=  Cambrien  inf. 

Longwy  (Cale,  de)  = Dogger  inf. 
de  Belgique. 

Longwy  (Limonite  de)  = Minerai 
ferrug.  de  N France.  Aalénien. 

Looe-slates  = Dévon.  inf.  sehist. 
de  Cornouaille.  Ooblencien. 

Lopperberg-Schichten  = Obérer 
Schratten-Kalk  des  Alpes,  Suisse 
centrale.  Aptien. 

Lopperin,  Mayer  - Eymar  1881, 
Cl.  inter.  ; du  Lopperberg  (Pilate) 
= Aptien  sup.  Aptien  (s.  str.). 
Louis  (St)-LiMESTONB  = Calcaire 
carbonifère  de  ITllinois  (N  Am.). 
Bernicien. 

Loup-Fork-beds  = Miocène  sup. 
des  Ms“®®  Rocheuses  (N  Amér.). 

Loup-River-group  = Pliocène 
du  Ht  Missouri  (N  Amérique). 
Lournandin,  Mayer-Eymar  1888, 
Tabl.  Ter.  sédim.  ; de  Lournand 
(Saone-el-Loirc)  = Sinémurien  sup. 

Lodvil  (Argile  de)  = Thanétien 
bathyal  de  N France. 
Lower-Chalk  = Craie  infér.  sans 
silex  d’Angleterre.  Turonien. 

Lower  - Cross -Timber- GROUP  =: 

Orétacique  moyen  de  N Amér. 
Lower-gault=  Albien  de  S Angl. 
Lower-gkeensand  = Néocomien 
super,  de  S Angleterre,  surtout 

Rhodanien  et  Aptien. 

43 


642 


COMPTE-RENDU.  SIXIEME  PARTIE 


Low.  — Lun. 

Lower-Helderberg  = Dévoniq. 
inf.  de  N Amérique. 

Lower-Lias-shales  = Schistes  du 
Sinémurien  sup.  d’Angleterre. 

Lower  - OOLITE  =:  Dogger 

d’Angleterre. 

Lowerzer-Kalk  = Nummulitiq. 
cale,  de  Lowerz  (Schwytz). 

Lozérien,  Rouville  1895,  Tect.  de 
l’Hérault  = Jurassique  de  la 
Lozère. 

Luberon  (Limon  du  M')  = Dépôt 
ossif.  pré-pliocène  de  Vaucluse. 

Pontien. 

Ludbs  (Couch.  de)  = Oligocène  inf. 
du  Bassin  de  Paris.  Tongrien 
(s.  sir.)  inférieur. 

Ludien,  Lapparent  et  Munier  189.3, 
.3e  édit.  Trait,  géol,  p.  1219  ; de 
Ludes  (Marne)  = Marne  à Phol. 
ludensis  et  Gypses  du  Bass.  de 
Paris.  Tongrien  (s.  str.). 

Ludlow-bonebed  = Couche  ossif. 
du  Silurien  supér.  d’Angleterre. 
Ludlowien  estuarial. 

Ludlowien  , Murchison  1839, 
Rnv.  1874,  Re  ôd.  Tab.  Ter.;  de 
Ludlow  = Ét.  sup.  du  Silurien 

Lujanien,  Ameghino  1889  {fide 
Botti)  = Pliocène  supérieur 
d’Argentine  (S  Amérique). 

Lumaghelle  = Calcaire  coquiiler 
compact  ; d’âges  divers: 

a)  Infralias  de  Bourgogne. 
Hettangien  inférieur 

b)  Cale,  à Avic.  conlorta  des 
Préalpes.  Rhétien. 

Lüner-Sgh.,  Théobald  = Trias 
supérieur  gypsifére  du  Rhâticon 
(Grisons). 


Lun.  — Mac. 

Lunzer-Sandstein  — Grès  triasiq. 
supér.  à plantes  terrestres  de 
Basse-Autriche.  Raiblien. 

Lusitanien,  Choffat  1885,  Faun. 
Jur.  Portugal  ; de  Lusitania, 
Portugal  = Malm  inférieur  av. 
Argovien,  du  Portugal. 

Lutétien,  Lapparent  1883,  Ire  éd. 
Trait,  géol.,  p.  989  ; de  Lutetia, 
Paris  = Cale,  grossier  de  Paris. 
Bocène  (s.  str.)  inférieur. 

Luxembourg  (Grès  de)  = Lias 
arén.  franco-belge.  Sinémurien 
-p  Hettangien  littoraux. 

Luzerner-Sch.  = Platten-Mollasse 
de  Lucerne.  Burdigalien  maiin. 

Lyghnus  (Cale,  à)  = Cale,  limnal 
crétac.  sup.,  Rognacien.  Danien 
limnal  supérieur. 

Lyckholmsghe-Sgh.  Ordovicien 
supérieur  d’Esthonie. 

Lyme-Regis-beds  = Lias  à Ariet. 
obtusus  du  Dorselsh.  Sinémur. 

Lynton-beds  = Dévon.  inférieur 
schisto-arénacé  du  Devonshire. 

Taunusien. 

Lyntonin,  Mayer  - Eymar  1888, 
Tabl.  Ter.  séd.  = Lynton-beds. 

Taunusien. 


M 

Maastricht  (Tuffeau  de)  = Cale, 
détritiq.  crayeux  à Hemipneusl. 
radiatiis.  Danien  inf. 

Maastrichtien  , Dumont  1849, 
Bull.  Acad.  SC.  Belg.  = Tuffeau 
de  Maastricht.  Danien  inf. 

I Magigno  = Grès  fins  du  Flysch. 

I Tongrien  {s.  str.). 


RENEVIER.  — CHRONOGRAPHE  GÉOLOGIQUE 


643 


Mac.  — Mai. 

Macigno  D’AuBANGE  = Grèsliasiq. 
de  Belgique.  Pliensbachien 
littoral. 

Maconon,  Mayer  - Eymar  1888, 
Tabl.  Ter.  séd.  ; de  Mâcon  (Fr.) 
= Bajocien  inférieur. 

Macrocephalus-Sch.  = Niveau  à 
Macr.  macrocephalus  d’Argovie, 
etc.  Callovien  inférieur. 

Macroscaphites  (Calcaire  à)  = 
Barrèmlen  des  Basses-Alpes. 

Magtriqub  = Sarmatique  ifide 
Botti).  Tortonien  estuarial. 

Madras  - group  = Crétacique 
moyen  de  l’Inde. 

Mæandrina-Schighten,  Mœsch  = 
Couche  à Cidaris  mœandrina 
d’Argovie.  Bathonien. 

Mæntwrog-beds  = Cambrien  sup. 
du  Pays  de  Galles.  Potsdamien 
inférieur. 

M-estrightien.  Voir  Maastr.... 

Magdalénien  , Mortillet  1878, 
Congr.  géol.  Paris,  p.  179  ; de  la 
Madelaine  (Périgord)  = âge 
de  la  pierre.  Palafittien. 

Magdebttrg-Sand  = Oligocène 
sableux  de  N Allemagne. 

Magereu-Sch.,  Escher  = Calcaire 
liasique  des  Alpes  de  Claris. 

Pliensbachien. 

Magnesian-limestone  = Permien 
sup.  marin  d’Angl.  Thuringien. 

Mahadéva-group  = Part.  inf.  du 
Gondwana  supérieur  de  l’Inde 
péninsulaire.  Bliétien  ? 

Maine  (Gr  vert.du)  = Rotomagien 
arénacé  de  la  Sarthe. 

Mainzer-Stdfe  = Miocène  infér., 
Mayencien.  Burdigalien  inf. 

Maïtaï-slates  = Schiste  dévoniq. 
ou  carbonique  de  Nhe  Zélande. 


Maj.  — Man. 

MA.IOLICA  = Marbre  blanc  des 
Alpes  lombardes.  Malm  ou 
Néocomien  ? suiv.  les  lieux. 

Malabiz-Sch.,  Escher  =:  Calcaire 
liasique  des  Alpes  glaronnaises 
(N  Suisse).  Hettangien. 

Malagénique  = Plistocène  -f 
Holocène. 

Malani-series  =:  Terrain  méta- 
morphique ancien  de  l’Inde. 

Archéique. 

Maleva  - Moübnewna  = Marno- 
calc.  dévon.  supér.  de  Russie. 

Pamennien. 

Maliêhe=  Dogger  inférieur  du 
Calvados.  Aalénien. 

Malm,  Oppel  1858,  Juraform., 
p.  820  = Jurassique  supérieur. 

Malmédy  (Congl.  de)  = Trias  inf. 
de  Belgique  (fide  Prestwich). 

Malmesbüry-bbds  = Silurique  ? 
de  Sud-Afrique. 

Malm-rogk  = Partie  de  l’Upper- 
greensand  de  l’Ile  de  Wight. 

Vraconnien. 

Malmstein  = Lias  à Schlot.  angu- 
lata  de  Souabe.  Hettangien 
supérieur. 

Malnitzer-Sghicht.  = Turonien 
marneux  de  Bohême. 

Malogne  (Poud.  de  la)  = Maas- 
trichtien  graveleux  de  Belgique. 
Danien  littoral. 

Malowka-Moüraïevna  (Étage  de) 
Mœller  1878,  C*e-Rendu  Congr. 
Paris,  p.  111-  - Passage  du 
Dévonique  au  Carbonique  en 
Russie. 

Mammaliferous-grag  ==  Norwich- 
crag.  Astien  estuarial  d’Anglet. 

Manghar-beds  = Néogénique 
récent  du  Sindo  (Inde). 


644 


COMPTE-RENDU.  SIXIEME  PARTIE 


Man.  — Mar. 

Mandubien,  Marcou  1860,  Lettr. 
Jura , p.  344  ; des  Mandubii, 
peuple  du  Jura  = Bathonlen 
du  Jura. 

Mangapakeha-beds  = Miocène 
inférieur  de  Nouvelle-Zélande. 

Manosque  (Lignit.  de)  = Marne 
lignitifère  à Anthracotherium 
et  flore  terrestre  de  Vaucluse. 

Aquitanien  limnal. 

Manrésien,  Vézian  1858,  Bull, 
géol.  Fr.  XV,  p.  439  ; de  Manresa 
(Catal.)  = Nummulitique  sup. 
de  Catalogne.  Bartonien. 

Mansfeldon,  Mayer-Eymar  1888, 
Tabl.  Ter.  sédim.  ; de  Mansfeld 
(Thuringe)  = Thuringien  inf. 

Manti-beds  = Eocène  des  Mon- 
tagnes-Rocheuses. 

Marans  (Ciment  de)  = Argovien 
de  l’Aquitaine. 

Marbre-batard  = Cale,  valangien 
inf.  du  Jura.  Berriasien. 

Marbre  de  Givry  = Bartonien 
cale,  au  S du  Bass.  de  Paris. 

Marcellus  - SHALES  = ScMste 
dévon.  moyen  de  N Amérique. 
Eifélien  bathyal. 

Marcigny  (Grès  de)  = Grés  infra- 
liasiq.  de  Bourgogne.  Rhétien 
littoral. 

Marden-beds  = Lower-Chalk  des 
North-Downs  (S  Angleterre). 

Turonien. 

Mareniscan,  Van  Hise  1892,  Bull. 
U.  S.  geol.  Surv.  N°  86  ; de 
Marenisco  (N  Amér.).  Archéique 
supérieur. 

Margaritatus-Zone  = Lias  moy., 
Zon.  k Amaltheus  margaritalus. 

Pliensbachien  supérieur. 


Mar  — Mar. 

Margate-chalk  = Craie  à Mar- 
supUes  d’Anglet.  Santonien 
supérieur. 

Margüt  (Cale,  de)  = Toarcien 
moyen  des  Ardennes. 

Marienbourg  (Schiste  de)  = 
Famennien  infér.  franco-belge. 

Marine-Mollasse  (ail.)  = Miocène 
moyen  de  la  Suisse.  Helvétien 
littoral. 

Marion-formation,  Prosser  1895, 
Americ.  geol.  Journ.  III,  N»  7 = 
Permien  sup.  du  Kansas. 

Marl-slate=  Sch.  à Palœoniscus 
d’Angleterre.  Thuringien  inf. 

Marlstonf.  = Marno-calc.  liasiq. 
du  Yorkshire.  Pliensbachien. 

Marly-sandstone  = Grés  supra- 
liasique  du  Dorsetshire  (Angl.). 
Toarcien. 

Marmolata-Kalk  = Gale,  triasiq. 
moy.  du  S Tyrol.  Ladinien  ± 
récifal. 

Marmor  (allem.)=  Marbre,  d’âges 
divers  : 

Weisser  M.  = Marbre  saccha- 
roide,  métamorphique,  des 
Alpes,  etc. 

Marne  — Mergel,  Mari.  — Voir 
nom  de  localité. 

Marne  à Huîtres  = Marne  à 
Ostrea  cyathula  du  Bassin  de 
Paris.  Rupélien  inférieur. 

Marne  jaune  = Marno-calc.  à 
Heteraster  oblongus  du  Jura. 

Rhodanien. 

Marnes  à Discoidées  = Gale,  à 
Holectypus  depressus  du  Jura. 

Bathonien. 

Marnes  bigarrées  = Marnes 
panachées  de  la  Perte-du-lthône 
(Ain).  Aquitanien  ? 


645 


RENEVIER.  — CHRONOGRAPHE  GEOLOGIQUE 


Mar.  — Mar. 

Marnes  blanches  du  Bass.  Paris; 

a)  M.  de  Pantin  = Rupélien 
inférieur. 

b)  M.  de  Meudon  = Montien 
estuarial. 

Marnes  bleues  = Marn.  néocom. 
du  Jura  neuchât.  Hauterivien 
moyen. 

Marnes  havriennes,  Alex.  Bron- 
gniart  1829,  Tabl.  Terrains  = 

Kiméridgien. 

Marnes  irrisEes  = Trias  sup.  ± 
halog.  de  N France.  Keupérien 
lagunal. 

Marnes  noires  = Marn.  à Tortues 
de  la  Hie  Marne.  Berriasien? 
limnal. 

Marnes  pyriteuses  = Oxfordieii 
argileux  à Oppelia  Renggeri  du 

Jura.  Divésien  bathyal. 

Marnes  souABiENNES,Marcou  1857, 
Let..Iur.,  p.26  = Pliensbachien. 

Marnes  strontianifères=  Paléo- 
cène infér.  de  Meudon  (Paris). 
Montien  estuarial. 

Marnes  supragypsbdses  = Marn. 
supér.  au  Gypse  de  Montmartre 
(Paris).  Tongrien  sup.  ? 

Marnes  vertes  = Marnes  à Cyr. 
convexa  du  Bassin  de  Paris. 
Rupélien  inf.  estuarial. 

Marqüettian,  Winchell  1888,  Rep. 
Am.  Gomit.,  p.  14  = Archéique 
moyen. 

Marsupites  (Craie  à)  = Santonien 
supérieur  de  N France. 

Mârtelli  (Niv.  à)  = Oxfordien 
sup.  à Perisphinctes  Martelli. 

Argovien  ± pélagal. 

Martienne  (Époq.),  Dollo  1891, 
Bull,  belge  de  géol.  VIII,  Pr.  v. 
p.  250  = Époque  future,  au  sta- 
dium  de  la  planette  Mars. 


Mar.  — May. 

Martignas  (Moll,  de)  = Miocène 
moyen  de  Bordeaux.  Helvétien 
littoral. 

Martinsart  (Poud.  de)  = Lias  inf. 
du  Luxembourg.  Rhétien  litt. 

Mârwood-sandstone  = Grès  dév. 
sup.  du  Devonsliire.  Frasnien? 
littoral. 

Marylandian,  Heilprin  1882,  Proc. 
Acad.  sc.  Philad.  = Miocène 
inf.  de  l’Est  (U.  S.  Am.). 
Massen-Kalke  = Cale,  massif  du 
Malm  de  N Suisse.  Séquanien 
supérieur. 

Mastrichtin,  Mayer-Eymar  1888, 
Tabl.  Ter.  sédim.  = Tuffeau  de 
Maastricht.  Danien  inf. 
Matagne  (Schiste  de)  = Dévon. 
supér.  de  Belgique.  Frasnien 
bathyal. 

Mataura  - SERIES  =:  Jurassique 
supérieur  de  la  Nouv.  Zélande. 

Matérin,  Mayer-Eymar  1877,  Bull, 
geol.  Fr.  V,  p.  293;  de  Matera 
(Ligurie)  = Messinien  supérieur. 
Pliocène  inférieur. 

Mattajone  (ital.)  = Marn.  bleues 
subapennines.  Plaisancien. 

Maudunibn,  Lapparent  1883,  lie 
édit.  Traité  géolog.,  p.  989  ; de 
Meudon  (Paris)  = Paléocène 
inférieur. 

Maüngapakeha-beds  = Miocène 

infér.  de  Nouv.  Zélande. 

Mauvaises-terbes  (Cale,  des)  = 
Miocène  ossifère  des  Ms™® 
Rocheuses. 

Maxillata-Sgh.  = Couche  à Ter. 
tncLxillcitci  d.  Jura  N.  Bathonien 
moyen. 

May  (Couch.  de)  = Lias  supér.  à 
Dactyüoceras  Eolandrei  du 
Calvados.  Toarcien  infér. 


646 


COMPTE-RENDU.  SIXIEME  PARTIE 


May.  — Meg. 

May  (Grès  de)  — Ordovicien  arén. 
de  Normandie.  Oaradocien. 

Mayencien,  Mayer-Eymar  1857, 
Verh.  Schw.  Nat.  Ges.  Trogen 
(Tabl.);de  Mayence  (Rhin);  plus 
tard  Langhien  = Miocène  inf. 
Burdigalien  inférieur. 

Mayhill-sandstonb  = Grés  silur. 
d’Angleterre.  Landovérien. 

Mazy  (Grès  de)  = Grés  et  poudin. 
du  Dévonique  sup.  franco-belge. 
Glvétien  littoral. 

Meadfoot  - BEDs  = Dévonique 
infér.  du  S Devonshire. 

Megklexburgian,  .T.  Geikie  1895, 
Journ.  of  Geol.,  p.  250  ; du 
Meckletnbourg  (Allem.).  4»  Époq. 
glaciaire.  Plistocène  moyen. 

Mède  (Couche  de  la)  r=  Niveau  à 
flore  terr.  de  Provence.  Turonien. 

Medina-sandstone  =:  Grès  silur. 
de  N Amérique.  Landovérien. 

Mediterran-Stufb,  Suess  18CG  = 
Miocène  du  Bassin  de  Vienne 
(Autriche). 

Medjanien,  Ficheur  1892,  Not.  s. 
Kabyl.  ; de  Medjana  (Algérie)  = 
Eocène  supérieur  de  Kabylie. 
Bartonien  inférieur. 

Meeres-Mollasse  = Grés  marin 
miocène  de  la  Suisse  allemande. 

Meere.s-Sand  = Oligocène  moyen 
arénacé  du  Bass.  de  Mayence  ; 
Obérer  M-S  = Elsheimer-Sand. 

Rupélien  supérieur. 

Unterer  M-S  = Weinheimer- 
Sand.  Rupélien  inférieur. 

Megalodon-Kalk  — Gale,  liasiq. 
des  Alp  de  Bavière.  Hettangien 
récifal. 


Mel.  — Mer. 

Melanien-Sand=  Sabl.  kMelania 
Escheri  du  Klettgau  (Schaffh.). 

Tortonien. 

Melboürn-rogk  = Middle-Ghalk 
du  Bedfordshire  (Angleterre). 

Turonien  ? 

Melghaa-Schicht.,  Kaufmann  = 
Nummulitique  marno-calc.  des 
Alpes  Suisse  centr.  Lutétien  ? 

Meletta-Sghiefer  — Schiste  à 
poissons  de  tite  Alsace , etc. 
Rupélien  bathyal. 

Mende  (Gale,  de)  — Lias  moyen  à 
Lytoc.  fimbriatum  de  la  Lozère 
(France).  Pliensbaohien. 

Mendin,  Mayer-Eymar  1881,  Glas, 
intern.  = Lias  moyen  de  Mende. 
Pliensbaohien  moyen. 

Mendola-Dolomit=  Cale,  dolom. 
du  Trias  moyen  de  S Tyrol. 
Ladinien  ± récifal. 

Mendolin,  Mayer  - Eymar  1888, 
Tabl.  Ter.  sédirn.  ; de  Mendola, 
près  Lecco  (Alpes  lombardes)  = 
Balatonien  sup.  Ladinien. 

Ménévien,  Salter  et  Hicks  1865, 
Quart.  .Jour.  XXIV;  de  Menevia, 
SI  Davids  (S  Wales)  = Cambrien 
moyen  à Paradoxides. 

Mêotique,  Andrussow  1889,  Exp. 
Aralo-Casp.  VII  ; de  Maeotis, 
Mer  d’Asof=  Passage  du  Sarma- 
tien  au  Pontien.  Prépliocène. 

Mergian,  Hughes  188?,  Gamb. 
Phil.  Soc.  III,  p.  250  = Permien 
-(-  Trias  + Jurassique,  collec- 
tivement. 

Mergel  (allem.)  = Marne,  Mari  ; 
d’èges  divers. 

Mergel-Letten  = Marnes  schis- 
toides  du  Trias  sup.  allemand. 
Keupérien  lagunal. 


RENEVIER.  CIIRONOGRAPIIE  GÉOI.OGIQUE 


Mer.  — Met. 

Mergel  - ScHiEFER  = Schiste 
argilo-calcaire  ; d’âges  divers. 

Mérignac  (Fal.  de)  = Miocène  inf. 
de  la  Gironde.  Aquitanien. 

Mérignagin,  Mayer-Eymar  1888, 
Tabl.  Ter.  sédim.  = Faluns  de 
Mérignac.  Aquitanien  supér. 

Mérindol  (Sable  de)  = Sables 
bigar.  de  Provence.  Paléocène. 

Mésanthropic  = Age  préhistoriq. 
récent.  Palaflttien  récent. 

Méso-Crétacé  = Crétacique  moy. 
Cénomanien  (s.  lat.). 

Mésophytiqxie  , Saporta  1879, 
Monde  des  plantes,  p.  187  = Ère 
de  végétation  secondaire. 

Mésopot.amien  , Ameghino  ? = 

Patagonien  inf.  de  S Amérique. 

Oligocène  ? 

Messangy  (Psamm.  d.)  = Couches 
à Amaltheus  margaritaius  de 

Belgique.  Pliensbachien  sup. 

Messinien,  Mayer  - Eymar  1807, 
Cat.  Foss.  Mus.  Zurich,  2e  cah., 
p.  13  ; de  Messine  (Sicile)  = 
Pliocène  ancien.  Prépliocène 
(voir.  p.  560). 

Mesvinien,  Delvaux  1891,  Bull. 
Soc.  belge  V,  p.  167  ; de  Mesvin 
(Belgique).  Plistocène  inf. 

Métabief  (Min.  de)  = Valangien 
ferrugineux  des  env.  de  Jougne 
(Doubs). 

Métagène,  Heilprin  1888,  Rep.  Am. 
Comit.,  p.  13  = Miocène. 

Métamorphique  — Terrains  trans- 
formés par  actions  postérieures 
au  dépôt  : 

a)  Alpes  = Schistes  ± cristal- 
lins, infér.  au  Carbonique. 
h)  N Amérique  ==  Archéique. 


647 

Met.  — Mm. 

Metternichi-Sgh.  = Calcaire  à 
Pinacoceras  Meüernichi  de 
Hallstadt(Salzbourg).  Juvavien 
pélagal. 

Metzert  (Grès  de)=  Sinémurien 
moyen  de  Luxembourg. 

Meudon  (Congl.  de)  = Base  de 
l’Argile  plastique  de  Paris. 
Thanétien  iimnal. 

Meudon  (Marn.  de)  = Marne  blan- 
che à Melanopsis  Briarii  de 
Paris.  Montien  estuarial. 

Meudonon,  Mayer  - Eymar  1888, 
Tabl.  Ter.  sédim.  = Craie  de 
Meudon,  pr.  Paris.  Campanien. 

Meulanon,  Mayer  - Eymar  1888, 
Tabl.  Ter.  séd.  ; de  Meulan  prés 
Paris  = Calcaire  pisolitique  du 
Bass.  de  Paris.  Montien. 

Meulières  = Argile  à silex  meu- 
lière de  Montmorency  pr.  Paris. 
Aquitanien  Iimnal. 

Meximieux  (Tuf  de)  = Pliocène 
Iimnal  du  Lyonnais.  Astien. 

Migageous-sands  = Grès  jaune  des 
Gotteswolds  - liills  (Angleterre). 
Bajocien  inférieur. 

Michel  (Grès  de  S‘)  = Toarcien 
moyen  de  la  Meuse. 

Mighaster  (Craie  à)  = Sénonien 
± ancien,  suivant  les  e.spèces. 

Midford-sands  = Grès  ferrugin. 
à Rhynchonella  cynocephala  de 
N Angleterre.  Aalénien  inf. 

Miesbagh-Sch.  = Mollasse  oligo- 
cène et  miocène  inférieur  de 
Bavière.  Rupélien  littoral 
et  Aquitanien  Iimnal. 

Mihiel  (Coral  de  S‘)  = Corallien 
de  la  Meuse,  à plantes  terrestres. 
Argovien  récifal. 


648 


COMPTE-RENDU.  SIXIEME  PARTIE 


Mm.  — Mio. 

Mihiélin,  Mayer  - Eymar  1881, 
Glass.  intern.  =:  Corallien  de 
S'  Mihiel.  Séquanien  moyen; 
estimé  actuellement  Argovien 
récif  al. 

Miliolites  (Gale,  à)  = Cale,  num- 
mulitique  à foraminifères  ; . 
cC)  Bass.  de  Paris  = Lutétien 
moyen. 

6)  Pyrénées  ==  Suessomen  ? 

Millepore-oolite  — Dogger  inf. 
marin  du  Yorkshire.  Aalénien  ? 

Millery  (Schiste  de)  = Autunien 
supérieur  de  Saône  - et  - Loire. 
Artinskien  limnal. 

Milles  (Arg.  des)  = Argile  rouge 
d’Aix-en-Provence.  Tongrien 
(s.  sir.) 

Millstonb  - GRiT  = G-rès  durs 
(à  meules),  à la  base  du  Démétien 
d’Angleterre.  Moscovien  inf. 

Millwood-beds  r=  Schist.  à nodules 
ferrugin.  de  Manitobe  (U.  S.  Am.). 
Séuonieu. 

Minette  = Oolite  ferrugineuse  à 
Ilarpoc.  opalinum  de  Longwy 
(Meuse).  Aalénien  inférieur. 

Minimus-Thon  = Gault  argileux  à 
Bel.  minimus  de  N Allemagne. 
Albien  bathyal. 

Miocène  ou  Miocénique,  Lyell 
1833  =:  Tertiaire  moyen  ; Série 
infér.  du  Néogénique. 

Miohippus-beds  = Miocène  sup. 
limnal  des  M&nis  Rocheuses. 

Miolitique,  Issel  1892,  Bull.  géol. 
Ital.  VI,  p.  216=  Age  moy.  de  la 
pierre  préhistoriq.  Palaflttien 
ancien. 

Mio-pliocène  = Miocène  sup.  ou 
Pliocène  infér.  suiv.  les  auteurs. 
Prépliocène  (voir  p.  560).  . 


Mis.  — Moi.. 

Mississipian,  Williams  1891,  Bull, 
ü.  S,  geol.  Surv.  N°  80  = Cale, 
carbonifère  de  la  vallée  du 
Mississipi.  Bernicien. 

Mississipien,  Marcou  1858,  Lettr. 
Jura,  p.  209,  212  = Cambrien 
de  N Amérique. 

Mittel-bildungen,  Theobald  1864 
= Ter.  compris  entre  les  Verru- 
cano  et  Haupdolomitdes  Grisons. 

Trias. 

Mittweida- Conglomérat  = Pou- 
dingue métamorphique  de  Saxe. 

Arvonien  ? 

Mnenian-Kalk  = Gale,  à crinoides 
de  Mnenian  (Bohêm.).  Couvinien 
inférieur  ? 

MoA-BEDS=Plistocène  à Dinornis 
de  Nouvelle-Zélande. 

Mogausa-Gestein  = Conglomérat 
du  Flysch  des  Préalpes  fribour- 
geoises.  Tongrien  {s.  sir.) 

Mooénais  ou  Modénien,  Pareto 
1865,  Bull.  géol.  Fr.  XXII,  p.  216  ; 
de  Modène  (Italie).  Ligurien  à 
Fucoid.  de  l’Apennin.  Tongrien 
(s.  str.). 

Mœveran  (Schiste  du)  = Schiste 
oxfordien  pyritifère  des  Hautes- 
Alpes  vaudoises.  Divésien 
bathyal. 

Mokattam-Stdpe  = Cale,  num- 
mulitique  moyen  d’Egypte. 

Lutétien. 

Môle  (Schist.  du)  = Néocomien 
schistoide  de  la  Haute -Savoie. 

Barrémien. 

Molinghart  (Grès  de)  = Grés 
saumâtre  du  Bass.  de  Paris,  ex- 
ploité pour  pavés.  Suessonien 
inférieur. 


RENE  VIER.  CIIRONOGRAPHE  GÉOLOGIQUE 


649 


Mol.  — Mon. 

Mollasse  doit  s’écrire  avec  deux 
U,  du  irtt.  mollis  ! — Voir  nom 
spécial. 

a)  sens  pétrographique  = 
grès  tendre  (mou). 

b)  sens  stratigraphique  = 
Tertiaire  moyen  du  pied  des 
Alpes.  Miocène  surtout. 

Mollasse  calcaire  = Miocène 
infér.  é Pect.  præscabriusculus 
de  S France.  Burdigalien. 

Mollasse  d’Etrechy  = Stampien 
inf.  du  Bass.  de  Paris.  Rupélien 
littoral. 

Mollasse  grise  = Mollasse  d’eau 
douce  inf.  de  Lausanne  (Suisse). 

Burdigalien  inférieur. 

Mollasse  rouge  = Aquitanien 
inf.  marno-gréseux  ± rouge,  de 
la  Suisse. 

Mollasse  saumatre= Aquitanien 
moyen  à Gérites  et  Néritines  du 
pays  de  Vaud  (Suisse). 

Moltrasio  (Gale,  di)  = Lias  infér. 
du  Lac  de  Gôme.  Sinémurien. 

Monuragon  (Gr.  d.)  =Rotoniagien 
arén.du  Bass.  d’üchaux  (VaucL). 

Mondrepuits  (Sch.  de)  = Dévon. 
infér.  des  Ardennes.  Gédinnien 
bathyal. 

Monien,  Blake  1888,  Gte-Rendu 
Gongr.  Lond.,  p.  36  = Gambrien 
infér.  à OleneUus  d’Angiesey 
(N  Waies).  Géorgien  (1861). 

Mons  (Gale,  de)  = Paléocène  inf. 
de  Belgique.  Montien. 

Monsin,  Mayer-Eymar  1888,  Tabl. 
Ter.  séd.  = G.  de  Mons.  Montien. 

Monspessülanien,  Rouville  1895, 
Bull.  géol.  Fr.  XXllI,  Pr.-verb. 
p.  40;  de  Montpellier  (Hérauil)  — 
sabl.  d.  Montpellier.  Plaisancien 
littoral. 

6“  CONGR.  GÉUL.  INXERN. 


Mon.  — Mon. 

Mont  ou  M^  — Voir  nom  spécial. 

Montabuzard  (Gale,  de)  = Gale, 
lirnnal  à Anchüh.  aurelianense 
de  l’Orléanais.  Burdigalien. 

Montaiguet  (Gale,  de)  = Gale, 
d’eau  douce  de  Provence. 

Suessonien. 

Montalban,  Sterry  - Hunt  1871, 
V.  Gt«-Rend.  Gongr.  Londres, 
p.  75  ; des  Ms™®  Blanches 
(N  Amér.)  = Gneiss  jaune  des 
White  M^-®.  Huronien  ? 

Montana-beds  — Grélacique  sup. 
des  Ms"®  Rocheuses  Danien  ? 

Montcornet  (Poud.  de)  = Dévon. 
inf.  de  N France. 

Montecchio  - Maggioue  (Gale,  di) 
= Oligocène  infér.  du  Vicentin. 
Tongrien  pélagal. 

Monte-iunto  (Gale.  d.)=  Lusitanien 
moy.  du  Portugal.  Argovien  ? 

Montfort  (Ass.  de)  = Psara mites 
à Cucullœa  Hardingi  de  Belgiq. 
Pamennien  sup. 

Montfort  (Sch.  de)  = Silurique 
inf.  de  Bretagne. 

Montgomerin,  May.-Eyraar  1888, 
Tabl.  Ter.  séd.;  de  Montgomery 
(S  Wales)  = Landeilien  supér. 
du  Pays  de  Galles. 

Montien,  Uewalque  1868,  Prodr. 
Géol.  Belgique,  p.  185  ; de  Mons 
(Belgique)  = Étage  inférieur  du 
Paléocène  (voir  p.  564). 

Montigny  (Grauw.  de)  = Dévon. 
inf.  de  N France.  Ooblencien. 

Montimartrien  , Dollfuss  1880, 
Expos,  géol.  Havre,  p.  596  = 
Gypse  à Palœotherium  de  Mont- 
martre (Paris).  Tongrien  [s.str.). 

Montjban  (Gale,  de)  = Givétien 
de  Bretagne. 

44 


650 


COMPTE-RENDU.  SIXiÈiME  PARTIE 


Mon.  — Mor. 

Montmartre  (Gypse  de)  = 
Oligocène  inf.  du  Bass.  de  Paris. 
Tongrien  (s.  str.). 

Montmartron  , Mayer  - Eyinar 
1888,  Tabl.  Ter.  séd.  = Ligurien 
inf.  Tongrien  (s.  str.). 

Montmbry  - BEDS  = Miocène  à 
Diatomées  de  N Amérique. 

Montmorency  (Meulières  de)  = 
Ai-giles  barriolées  à silex  du 
Bass.  de  Paris.  Aquitanien  lim. 

Montpellier  (Sabl.  de)  = Sables 
pliocènes  inf.  à Oslrea  cucullala. 

Plaisancien  littoral. 

Montserrien,  Vézian  1858,  Bull, 
géol.  Fr.  XV,  p.  435;  du  Mont- 
serrat pr.  Barcelone  = Nummul. 
inf.  de  Catalogne.  Paléocène. 

Moor-rock  = Millstone-grit  de 
l’Ecosse  centrale.  Moscovien. 

Moraines  ou  Mohænen  (allem.)  =: 
Accumulations  de  cailloux  angu- 
leux déposés  par  les  glaciers. 

Plistocène  et  Holocène,  surt. 

Morfontien,  Doilfus  1880,  Expos, 
géol.  Plavre,  p.  59,2  ; de  Morte- 
fontaine  (Oise)  r=  Bartonien 
sup.  du  Bass.  de  Paris. 

Morigny  (Sable  de)  = Stampien 
du  Bass.  de  Paris.  Rupélienlit. 

Mormon-sandstone  = Dogger  de 
Californie  Bajocien  ? 

Mornâs  (Grès  de)  = Grès  sénon. 
inf.  du  Bass.  d’üchaux  (Vaucl.). 
Santonien  littoral. 

Mornasien,  Coquand  1862,  Bull, 
géol.  Fr.  XX.  p.  50  ; de  Mornas 
(Vaucluse)  = Grès  d’Uchaux  et 
de  Mornas.  Turonien. 

Mornason,  Mayer -Eymar  1888, 
Tabl.  Ter.  sédim.  — Turonien 
infér.  Santonien. 


Mor.  — Mun. 

M0RPH0GERAs(Arg.  à):=  Bathoiüen 
infér.  du  Calvados. 

Mortefontaine  (Sable  de)  = 
Bartonien  supér.  du  Bass.  de 
Paris. 

Mortolin,  Mayer  - Eymar  1888, 
Tabl. Ter. séd.;  de  la  Mortola  pr. 
Menton  = Bartonien  sup.,  plutôt 

Lutétien. 

Moscovien,  Nikitin  1890,  Mem. 
Coin.  géol.  Russ.  V,  p.  147  ; de 
Moscovia,  Moscou  (Russie)  = 
Carbonique  moy.  ; Et.  infér.  du 

Démétien. 

Moséen,  Carte  belge  1892,  Légende 
= Plistocène  inf.  de  Belgique. 

Mothe  (Ool.  de  la)  = Séquanien 
récifal  de  N France. 

Mottled-sandstone=  Grès  pana- 
ché à la  base  du  Trias  d’Angle- 
terre. Werfénien  limnal. 

Mountain-limestone  = Calcaire 
carbonifère  d’Anglet.,  Irlande, 
etc.  Bernicien. 

Mount-Bhown-beds  = Bocène  de 
Nouvelle-Zélande. 

Moüstbribn,  Mortillet  1878,  Congr. 
géol.  Paris,  p.  179;  de  Moustier 
(Dordogne)  = 2‘'  âge  de  la  pierre 
taillée.  Plistocène. 

Mügron.ata  - Kreide  = Craie  à 
Bel.  ynutronala.  Oampanien. 

Müllogk-sandstone  = Grés  silu- 
rien d’Ecosse.  Landovérien. 

Münder-Mkrgel  Marne  estua- 
riale  du  Hanovre  ; Purbeckieii 
supér.  Berriasien. 

Münderon,  Mayer- Eymar  1888, 
Tabl.  Ter.  sédim.  = Munder- 
Mergel.  Berriasien. 


RENE  VIER.  — GHRONOGRAPHE  GÉOLOGIQUE 


651 


Mur.  — Mus. 

Murghisonæ  - Sandstein  = Grès 
femigin.  à Harp.  Murchisonœ 
de  Souabe;  Br.  J.  B.  Aalénien 
supérieur. 

MuRCHisoNæ-ScHiEFER  = Schistes 
à Harp.  Murchisonœ  des  Alpes. 

Aalénien. 

Mürghisonien,  Orbigny  1850,  Prod. 
Pal.  I,  p.  27;  d’après  Sir  Rod. 
Murchisou  = S"  Époque  du 
Silurique.  Silurien  (s.  sir.). 

Mure  (Grès  de  la)  = Grès  houiller 
de  l’Isère.  Stéphanien. 

Müree-group  = Tertiaire  moyen 
de  l’Himalaya.  Miocène. 

Murray-Riveu-beds  = Miocène 
de  S Australie. 

Mürrumbidgeb-beds  =:  Dévoniq. 
infér.  d’Australie. 

Muschelkalk  = Gale,  triasique 
moyen  d’Allemagne.  Ladinien 
+ "Virglorien. 

Muschel-Keuper,  Guembel  18G1, 
Bail’.  Alpen.  = Keupérien  marin 
fossilifère. 

a)  Obérer  M-K  = Rhétien. 

b)  Unterer  M-K=  Raiblien. 

Musuhel-Nagelfluh  = Pouding, 
du  Muscbel  - Sandstein  de 
N Suisse.  Burdigalien. 

Musghel-Sandstein  = Grès  triasiq. 
moyen  des  Vosges.  Virglorien 
littoral. 

Musghel-Sandstein  = Grès  coquil- 
lier  à deuts  de  squales,  du 
Plateau  suisse.  Burdigalien  sup. 

Muse  (Schist.  de)=  Autunien  m_oy. 
de  Saône-et-Loire.  Artinskien 
limnal. 

Mussonien,  Rutot  et  V an  den  Broëli 
1895,  Tabl.  Sol.  Arden.  = Lias 
sup.  de  l’Ardenne.  Toarcien. 


Myo.  — Nan. 

Myophorien-Sch.,  Lepsius  1878  = 
Campiler-Schicht.  du  S Tyrol. 

Werfénien. 

Myophorien-Sghicht.,  Rothpletz 
1888  = Reichenhaller  - Kalk. 
"Virglorien. 

Mytiloidbs-Plæner  = Turonien 
infér.  à Inocera7nus  myüloides 
de  Westpbalie. 

Mytilus  (Cale,  à)  = Cale,  juras- 
sique foncé  des  Préalpes  roman- 
des, attribué  ordinairement  au 
Dogger.  Divésien?  littoral. 


N 

Nagelfluh  = Poudingue  miocène 
du  plateau  suisse,  à divers 

niveaux. 

Nagelfluh  jurassienne  = Poud. 
miocène  sup.,  à élérn.  jurassiens, 
du  pied  du  Jura  N.  Tortonien. 

Nagelfluh  monogénique  = 
Poudingue  miocène  suisse,  à 
éléments  d’une  seule  sorte. 

Nagelfluh  polygénique  = 
Poudingue  miocène  suisse,  à 
éléments  variés. 

Nahan-groüp  = Sewalik  infér.  de 
l’Inde.  Miocène. 

Namaqua-schists  = Archéique  ? 
de  S Afrique. 

Namur  (Dol.  de)  = Cale,  carbonif, 
de  Belgique.  Bernicien. 

Namiirien,  Purves  187'?  = Carbon, 
infér.  Bernicien  supérieur. 

Nanaimo-group  = Paléocène  ? 
du  NW  des  Etats  Unis  d’Améi’. 


652 


COMPTE-RENDU.  SIXIEME  PARTIE 


Nan.  — Néo. 

Nannine  (Schist.  de)  = Couvinien 
inféi-,  de  Belgique. 

Napf-Sgh.  =:  Mollasse  d’eau  douce 
supérieure  de  la  Sui.sse  centraleg 

Tortonien. 

Naui-beds  = Nummulitique  supé- 
rieur arénacé  limnal  de  l’Inde. 

Oligocène  ? 

Narlay  (Brèche  de)  = Brèche  à 
ciment  rouge  du  .Jura  français. 

Oligocène  ? 

Nattheimer-Kalk  = Malm  récifal 
(W.J.s)  d Souabe.  Kiméridgien. 

Navareo  - REDs  = Crétacique 
supérieur  du  Texas. 

Neerepen  (Sable  de)  = Tongrien 
littoral  de  Belgique. 

Nehden-Sandstein  = Grès  dévon. 
supér.  de  Westph.  Famennien 
littoral. 

Nehou  (Gale,  de)  ==  Cale,  dévoniq. 
inf.  de  Bretagne.  Ooblencien. 

Nellingen- Sandstein  = Grès  à 
Avicula  contorta  de  Souabe. 

Rhétien. 

Nellingen  - Sgh.  = Infra-lias  à 
Psiloceras  planorbis  de  Souabe. 
Hettangien  inférieur. 

Nemausien,  Sarrau  1875,  Bull.  sc. 
nat.  Nîmes  ; de  Nemausuni, 
Nîmes  (Gard)  =:  Marn.  néocom. 
infer.  à Bel.  latus.  Valangien 
bathyal. 

Némauson,  Mayer -Eymar  1888, 
Tabl.  Ter.  séd.  Valangien 
inférieur. 

Néocène  = Néogénique. 

Néogique  = Néocomien  {s.  lat.) 
si  l’on  en  fait  une  Période  dis-  I 
tincte  du  Crétacique.  | 


Néo.  — Nèp. 

Néocomien,  Thurmann  1835,  Soc. 
géol.  M‘s  Jura;  Bull.  géol.  Fr. 
VII,  p.  209  ; de  Neocomium, 
Neuchâtel  (Suisse)  : 
s.  lat.  (Hébert)  = Sous-période 
inf.  du  Crétacique,  y com- 
pris ürgonien  et  Aptien, 
s.  str.  (Orbigny)  = Époque 
inf.du Crétacique,  en  dessous 
de  l’Urgonien. 

Néocomibn  a céphalopodes  = 
Néocomien  pélagal  des  Alpes. 

Néocomien  alpin  = Néocomien 
à céphalopodes  des  Alpes. 

Nêocomien  brun  = Schisto-calc.  à 
Toæast.  complanatus  des  Alpes 
vaudoises.  Hauterivien. 

Neocom  - Sandstein  = Grès  néo- 
comien du  Teutoburgerwald 
(Allem.).  Hauterivien  littoral. 

Neogène,  Homes  1853,  Neu.  Jarb. 
Min.  p.  807 = Miocène + Pliocène. 

Néogénique. 

Néo-jurassique,  Saporta  et  Choffat 
1894,  Flor.  foss.  Portugal  = 
Malm  du  Portugal. 

Néo-jurassique,  Buckman  1890, 
Quart.  Journ.  Geol.  Soc.,  N“208, 
Tab.  p.  696  = Malm  -p  Dogger. 
Jurassique  {s.  str.). 

Neolithig,  Lubbock  1865,  Prehist. 
Tim.  = Age  de  la  pierre  polie. 

Palafittien. 

Neolitisgh  (ail.)  = Cénozoaire. 

Neosho-formation,  Presser  1895, 
Geol.  Journ.  III,  N»  7=Permlen 
inf.  du  Kansas  (N  Amérique). 

Néozoique  = cénozoaire. 

Neptodunien,  Dollfuss  1850,  Exp. 
géol.  Havre,  p.  592;  de  Nepto- 
dunum,  Nanterre  (Paris)  = 
Cale,  grossier  supér.  de  Paris. 
Lutétien  supérieur. 


\ 


RKNEVIER.  — CIIRONOGR,APHE  GEOLOGIQUE 


653 


Nbr.  — New. 

Nerineen-Kalk  = Cale,  à Néri- 
nées  du  Malm  supér.  des  Alpes 
suisses.  Portlandien  récifal. 

Nerinben-Sgh.  = Séquanien  sup. 
du  Hanovre. 

Nérinées  (Cale,  à)  ou  Nérinéen  = 
Malm  récifal  du  Jura,  à divers 
niveaux,  surtout  Portlandien. 

Nervien,  Dumont  1849,  Bull.  Ac. 
Belg.  XVI,  p.360;  des  Nerviens, 
ancien  peuple  de  Belgique  = 
Turonlen  sup.  de  Belgique. 

Neüdegkien,  J.Geikie  1895,  Journ. 
of  Geol.,  p.  250  ; de  Neudeck 
(W  Prusse)  = 3e  phase  inter- 
glaciaire. Plistocène. 

Neue-Welt-Sghiefer  = Marnes  à 
Pterophyllum  du  Keupor  inf.  de 
de  Bàle.  Raiblien  limnal. 

Neuffkn  - ScHiCHT.  = Dogger  à 
Sphœroceras  Sauzei  de  Souabe. 

Bajocien  inférieur. 

Neütrale-Zone,  Mœsch  = Marne 
à Taonurus  scoparius  d’Argovie. 

Bajocien  inférieur. 

Neuvisyen,  Lapparent  1893,  8®  ôd. 
Trait.  géoL,  p.  1032;  de  Neuvisy 
(.\rdennes)  z=  Oxford,  à Cardioc- 
cordatum.  Divésien  supérieur. 

Newark-system,  Redfleld  1856,  v. 
Bull.  ü.  S.  Geol.  Surv.  N»  85  = 
Trias  ? de  N Amérique. 

Newgastle-beds  = Carbonique 
av.  Houille  d’Australie  (Partie 
supér.  = Permien?). 

Newcastlin,  Mayer-Eymar  1888, 
Tabl.  Ter.  séd.;  de  Newcastle 
(Angleterre)  =:  Coal-measures 
d’Anglet.  Démétien  estunrial. 

New-red  = Nouveau  grès  rouge 

d’Anglet.  Trias  + Permien. 


New.  — Non. 

New  - RED  - MARL  =:  Trias  sup. 
marneux  d’Anglet.  Keupérien 
estuarial. 

Niagara-limestone  =:  Galc.  silur. 
de  N Amérique.  Wenlockien. 

Niagarian,  Sterry-Hunt  187  ? (fide 
Botti)  = Silurien  {s.  sir.). 

Nicéen,  Pareto  1865,  Bull.  géol. 
Fr.  XXII,  p.  211  ; de  Nice  (Alpes 
niarit.)  — Numinulitiq.  de  Nice. 

Lutétien. 

Niedersghôna  - Thone  = Argile 
feuilletée  à Credneria  de  Saxe. 
Botomagien  limnal. 
Nieder-Terrassbn  = Terrasses 
inférieures.  Plistocène. 

Nibnstedtin,  Mayer-Eymar  1881, 
Clas.  int;  de  Nienstedt  (Hanov.) 
= Serpulit,  Purbeck  supérieur. 

Berriasien. 

Nienstedt-Sch.  = Purbeckien  du 
Hanovre.  Berriasien. 
Niesbn-Sandstein  et  -Sghibfer  = 
Flysch  ? Tongrien  ? 

Niobara  - beds  = Crétacique 
moyen  ou  sup.  ? des  Montagnes 
Rocheuses. 

Niobara  - SANDSTONE  = Miocène 

sup.  ou  Pliocène?  des  Montagnes 
Rocheuses. 

Niort  (Cale,  de)  = Cale,  feuilleté 
du  Poitou.  Callovien. 

Niorton,  Mayer-Eymar  1888,  Tabl. 
Ter.  séd.  ; de  Niort  (2-Sèvres)  = 
Niv.  à Macrocep.  macrocephalus 

Callovien  inférieur. 

Nisus  (Marne  à)  = Aptien  argil. 
à Oppelia  Ni.sus  de  Vaucluse. 

Nodosen-Sch.  = Musclielkalk  sup. 
à Ceral.  nodosus  d’Allemagne. 

Ladinien. 


654 


COMPTE-RENDU.  SIXIEME  PARTIE 


Nod. — Nos. 

Nodtjlar-chalk  = Craie  inférieure 
d’Angleterre.  Turonlen. 

Nohnon,  Mayer-Eymar  1888,  Tabl. 
Ter.  sédim.  ; de  Nohn  (Eifel)  = 
Dévonique  moyen  à Spirifer 
cuUrijugatus.  Oouvinien  inf. 

Nonette  (Marbre  de)  = Calcaire 
limn.  d’Auvergne.  Aquitanien. 

Norpolkian,  J.  Geikie  1895,  Journ. 
of  GeoL,  p.  247;  de  Norfolk 
(Angleterre)  = Forest-beds  à 
Eleph.  7neridionalis  ; Ire  phase 
interglaciaire.  Sicilien. 

Norian,  Sterry  - Hunt  1870,  v. 
C'“-Rend.  Coiigr.  Londres,  p.  73 
= Laurentien  supérieur  de 
N Amérique. 

Norisch,  Mojsisovics  1869,  Verh. 
geol.  Reichs.,  p.  65;  des  Alpes 
noriques  : 

а)  sens  ancien  = Partie  des 
Cale,  de  Hallstadt,  crue  inf. 
au  Karnisch,  que  M.  estime 
maintenant  supérieure  (sens 
conservé  par  Rittener,  voir 
p.  574); 

б)  sens  nouveau  (1892)  = 
Ladinien,  Rittner. 

Northampton  - iRONSTONE  = Grès 
ferrugineux  de  N Angleterre. 

Bajocien. 

Northampton  - sands  Dogger 
infér.  sableux  de  N Angleterre. 
Aalénien  supérieur. 

North  - Park  - BEDs  = Pliocène 
moyen  à Megaloniœ  des  Monta- 
gnes Rocheuses. 

Norwich-ohalk  = Craie  à Belem- 
niiella  d’Anglet.  Campanien. 

Norwich-crag  = Pliocène  sup.  de 
Norfolk(AngL).  Astien  estuar. 

Nossen-Kalk  = Nummulitique 

cale,  du  Rigi  (Lucerne). 


Nou.  — Oam. 

Nouvelles  (Craie  de)  = Craie 
blanche  à Magas  pu7nilus  de 
Belgique.  Campanien  pélagal. 

Nubie  (Grès  de)  = Crétacique 
arénacé  à plantes  terr.  d’Egypte. 

Nuffenen  - ScHiEFER  = Schistes 
cristallins  à BeloTUTiites  du  Col  de 
Nuffenen  (Valais).  Jurassique 
inférieur. 

Nulliporen  - Kalk  = Calcaire  à 
Lithotha7nniu7n,  d’âges  divers  ; 
spécialement  Leithakalk  du  Bas. 
de  Vienne  (Autr.).  Tortonien. 

Nümidien,  Ficheur  1890,  Descr. 
Kabylie,  p.  304  = Grès  de 
Numidie.  Bartonien  supér. 

Numismalis  - Mergbl  = Marne  à 
Zeîlleria  7iu7nisynalis  (Lias  i) 

de  Souabe.  Pliensbachien  inf. 

Nummuliten-Sandstein  = Grès  à 
Nu7m7i7ilites  ; à divers  niveaux 

du  Nummulitique. 

Nummulites  (Cale,  â)  = Type 
pélagal  du  Nummulitique  ; 

niveaux  divers. 

Nummulitique  = Eogène  ; 
Ire  Période  du  Tertiaire  ou 
Cénozoaire  (voir  p.  562). 

Nymphébn  = Faciès  d’eau  douce  ; 

Type  Limnal. 

Nymphéen  , Dumont  1849  (fide 
Botti)  = Suessonien  limnal 
de  Belgique. 


O 

Oaktree-clay  Ancien  nom  du 
Kimeridge  - clay  d’Angleterre 

Kiméridgien. 

Oamaru  - BEDS  = Eocène  de  la 
Nouvelle-Zélande. 


RENEVIER.  — CHRONOGRAPHE  GÉOLOGIQUE 


655 


Obb.  — Œse. 

Oberalmer  - ScH.  = Tithon.  du 
Salzbourg  (Autr.).  Portlandien. 

Ober-Carbon,  Heer  = Permien  ; 
pr.  d’autres  Houiller  supérieur. 
Démétien  supérieur. 

Ober  - Keuper  , Winckler  = 
Rhétien;  pr.  d’autres  Keuper 
(s.  str.)  supérieur. 

Ober-Silur  = Silurien  (s.  str.). 

Ober-Wiedehsohiefer  = Dévon. 
moyen  du  Harz.  Couvinien. 

Obourg  (Craie  de)  = Craie  à 
Belem.  mucronala  de  Belgique. 
Campanien  pélagal. 

Obtüsus-Zonb  = Lias  à ArietUes 
obiusus.  Sinémurien  moyen. 

Ogoee-gonglomeratb=  Cambrien 
moy.  du  Tenessé  (N  Amérique). 

Odanah-beds  = Crétacique  sup. 
de  Manitoba  (N  Amérique). 

CEhninger-Sgh.  = Calcaire  d’eau 
douce  miocène  supér.  du  Lac  de 
Constance,  près  Stein  (Schaffh.). 

Tortonien  sup.  limnal. 

Oel-Schibfer  = Schistes  bitumi- 
neux, d’âges  divers,  exploités 
pr.  l’huile  minérale  ; spécialenu 
Toarcien  de  Boll  (Wurtemb.). 

Œningien,  Heer  1865,  ürwelt, 
p.  277;  de  Œhningen  (Baden). 

Tortonien  sup.  limnal. 

Œnisgh  = Mojsisovics  1869,  Verh. 
Geol.  Reichsanst.  ; de  Oenus, 
Fleuve  Inn  = Partie  des  cale, 
de  Hallstadt.  Juvavien  ? 

Œselsche-Sch.  = Silurien  sup. 
d’Esthonie. 


OiG.  — Ono. 

Oignie  (Schiste  et  Arkose  de)  = 
Dévonique  inférieur  de  Belgique. 

Gédinnien. 

Oldhaven-sands  =:  Sables  paléo- 
cènes de  S Anglet.  Suessonien 
inférieur. 

Old  - RED  = Vieux  grès  rouge 
d’Ecosse.  Dévonique  estuarial. 

Olenellus-limestone= Cambrien 
inf.  cale,  à Olenellus  de  N .Amé- 
rique. Géorgien. 

Olenek  - Kalk  = Cale,  triasique 
inf.  de  N Sibérie.  Werfénien. 

Olenidian,  Lapworth  187  ? = 
Cambrien  supérieur  à Olemis 
d’Angleterre.  Potsdamien. 

Oligocène,  Beyrich  1854,  Monatsb. 
Berl.  Akad.,  p.  664;  étym.  : peu 
de  récent  = 3e  Époque  de  la 
Période  nummuli tique  (v.p.562). 

Olive-group  = Crétacique  de 
Punjab  (N  Inde). 

Olive-shales  = Schistes  du  Trias 
ou  Permien  ? de  S Afrique. 

Ollaire  (Pierre)  = Schiste  méta- 
morphique onctueux,  à base 
magnésienne,  des  Alpes  suisses. 

Archéique  ? 

Oltenin,  Mayer-Eymar  1888,  Tabl. 
Ter.  séd.  ; de  Olten  (Soleure)  = 
Argovien  supérieur. 

Ombret  (Poud.  de)  = Dévon.  inf. 
de  Belgique.  Gédinnien  inf. 

Oneida-conglomerate  = Poudin- 
gue silurien  de  N Amérique. 

Landovérien. 

ONONDAGA-LiMEST.=Dévonique  ? 

inf.  cale,  de  N Amérique. 


656 


COMPTE-RENDU.  SIXIEME  PARTIE 


Ono.  — OOL. 

Onondaga-saet-grodp  = Silurien 
sup.  gypso-salifère  de  N Amér. 
Ludlowien  lagunal. 

Ontarian,  Lawson  189?,  v.  Van 
Hise,Bull.  U.  S.  Geol.  Surv.N“86; 
du  Lac  Ontario.  Précambrien. 

Huronien. 

OoLiTE,  OoLiTH  (allemand^  ou 
OOLITIQUB  : 

a)  sens  pétrographique  = cale, 
en  grains  arrondis,  formé 
en  avant  des  récifs. 

h)  sens  stratigraphique  = 
Jurassique  de  div.  niveaux. 

OoLiTE  BLANCHE,  niveaux  divers  : 

а)  en  Calvados  = Bathonien 
infér.  ± récifal. 

б)  .Jura  suisse  = Séquanien 
supér.  récifal. 

OOLITE  CORALLIENNE  = Malm 
récifal  oolitique  d’âges  divers. 

OoLiTE  FERRUGINEUSE  = Minerai 
de  fer  marin  en  Ans  grains  piso- 
litiques  ; niv.  divers  : 

a)  à Chanaz  (Savoiej  = 

Callovien. 

b)  à Bayeux  (Calvados)  = 

Bajocien. 

c)  Jura  salinois  (Marcou)  = 

Aalénien. 

OoLiTE  INFÉRIEURE  = Bajocieu; 
quelquefois  Aalénien. 

OoLiTE  MILIAIRE  = Calc.  à fines 
oolites  du  Bassin  de  Paris. 
Bathonien  moyen. 

OoLiTE  suBGOMPAGTE=  Bathonien 
inférieur  du  Jura. 

OoLiTE  SUPÉRIEURE  = Malm. 

OoLiTE  VAGUOLAIRE  = Portlandien 
de  la  Meuse. 


Opa.  — Ord. 

Opalinien,  Renevierl874,  Ire  édit. 
Tabl.  Ter.  sédim.  = Zone  à 
Harpoc.  opalinum.  Aalénien 
inférieur. 

Opalinus-Thon  = Argile  à Earp. 
opalinum  (Br.  J.  a)  de  Souabe. 
Aalénien  inf.;  classé  p.  d’autres 
dans  Toarcien  sup.  (v.  p.  571). 

Opatowitz-Kalk  = Calc.  triasiq. 
moyen  à Ceratües  nodosus  de 
Silésie.  Ladinien. 

Operculines  (Couche  à)  = Num- 
mulitique  à Operculina  des 
Pyrénées.  Bartonien  ? 

Oppenitzer-Kalk  = Calc.  triasiq. 
sup.  d’Autriche.  Raihlien. 

Oranien,  Welsch  1895,  Bull.  géol. 
Fr.  XXIII,  P.  V.  p.  60  ; de  Oran 
(Algér.)= Craie  d’Oran,  Sahélien. 

Pontien. 

Orbigularis-Platten  = Wellen- 
kalk  sup.  d’Allem.  Virglorien. 

Orbitoides  (Calc.  à)  = Nummu- 
lilique  supér.  à Orbitoides  des 
Alpes,  Pyrénées,  etc.  Bartonien 
pélagal. 

Orbitoitic,  Heilprin  1887,  Rep. 
Am.  Com.  = Gale,  à Orbitoides 
de  TAlabama  (N  Amérique). 
Oligocène  ? pélagal. 

Orbitolines  (Grès  à)  = Grès  vert 
cénomanien  d.  Cotentin  (Manch.) 

Rotomagien. 

Orbitoliten-Kalk  ou  Orbitulina- 
ScH.  = Calcaire  à OrbiloUna 
lenticularis  des  Alpes  suisses. 

Rhodanien. 

Ordovicien,  Lapworth  1879,  Geol. 
Magaz.,  p.  13;  de  Ordovicia, 
Pays  de  Galles  = Silurique  moy.. 
Cambrien  supér.  pr  Sedgwick, 
Silurien  inf.  pr  Murchison. 


— CIIRONOGRAPIIE  GEOLOGIQUE  657 


RENEVIER. 

Ohe.  — Orv. 

Oreodon-beds,  Marsh  = Miocène 
moyen  liinnal  des  Montagnes 
Rocheuses. 

Oreti-beds  = Grès  et  poudingue 
de  Nouv.-Zélande.  Trias  inf. 

Orglandes  (Gale,  d’)  = ^Eocène 
marin  du  Cotentin.  Lutétien. 

Oriskany  - Sandstone  = Grès 
dévon.  inf.  de  N Amérique. 

Orléanais  (Cale,  de  1’)  = Cale,  à 
Hélix  des  env.  d’Orléans  (Fr.). 
Aquitanien  limnal. 

Orléanais  (Marne  de  F)  = Marne 
blanche  à Melania  aquitanim, 
sur  les  sables  do  l’Orléanais. 

Burdigalien  liinnal. 

Orléanais  (Sabl.  de  F)  = Sables  a 
AnchUer.  aurelianense,  Miocène 

inférieur.  Burdigalien  ? 

Ormoy  (Sable  d’)=  Stanipien  siip. 
des  env.  d’Etampes  (S  Paris). 

Bupélien  littoral. 

Ornaten  - Thon  = Argile  a 
Cosmoceras  ot'natum  (Br.  J.  ?) 
de  Souabe.  Divésien  inférieui. 

Ortenburger  - ScH.,  Gümbel  = 
Miocène  marin  de  Bavière. 

Helvétien. 

Orthogeras-Sghiefer  =:  Wissen- 
baoher  - Schiefer  de  Nassau. 
Couvinien  bathyal. 

Orthogeren-Kai.k  = Ordovicien 
infér.  de  Scandinavie. 

Orthrogène,  Gervais  185  ? voir 
Pict.  Trait.  Pal.  IV,  p.  <169  = 
Ire  Faune  de  vertébrés  tertiaires. 

Paléocène. 

Orval  (Grès  d’)  = Lias  à Belem. 
acutus  de  Belgiq.  Sinémurien 
litloral. 

6®  CONOn.  GÉOL.  INTERM. 


OSB.  — Otï. 

Osborne-series  = Oligocène  inf. 
limnal  du  Hampshire  - Basin. 

Tongrien. 

OsMANViLLE  (Cale,  de)  = Infralias 
du  Cotentin.  Hettangien. 

OsMiNGTON  - ooLiTE  = Oxfordioii 
sup.  du  Dorsetshire  (Angleterre). 

Argovien. 

OsTERWALD-ScH.  = WeahUen  à 
plantes  terrestres  du  Hanovre. 
Valangien  limnal. 

OsïRACÉES  (Marne  à)  = Cénoma- 
nien supéi'.  du  Bass.  de  Paris. 
Rotomagien  supérieur. 

Osïrauer-Sgh.  = Houiller  int.  de 
Silésie-Bohême.  Moscovien  ? 

Ostreen-Kalke  = Dogger  moyen 
à Alectryon.  Marshi  (Br.  J.  S)  de 

Souabe.  Bajocien. 

OsTRicouRT  (Sable  d’)  = Paléocéne 
moyen  de  l’Artois  (N  France). 

Thanétien. 

Otapiri  - BEDs  = Trias  de  la 
Nouvelle  Zélande. 

Otoceras-beds  = Gale,  triasique 
inf.  de  FHimalaya.  Werfénien 
pélagal. 

Ototara  - sTONE  = Crétaciquo 
de  Nouvelle-Zélande. 

Otozoum  - BEDS,  Marsh  = Trias 
limnal  des  Ms"»®  Rocheuses. 

Ottawa  - group,  Serry-IIunt  = 
Laurentien  inf.  du  Canada. 

Ottnang-Mergel  = Miocène  inf., 
Schlier  de  Ht»  Autriche,  etc. 
Burdigalien  lagunal. 

Ottweiler-Sgh.  = Houiller  sup. 
de  la  Sarre  (W  Allemagne). 
Stéphanien  limnal. 

45 


658 


COMPTE-RENDU.  — SIXlÈxME  PARTIE 


OUB.  — Oys. 

OoEN  (Cale,  de  S‘)  = Eocène  sup. 
d’eau  douce  de  Paris.  Bartonien 
limnal. 

OuMiA  - BEDS  = Grès  jurassique 
sup.  de  Gutcli  (Inde).  Malm. 

OüRALiEN,  Munier  et  Lapparent 
1893,  4«  édit.  Traité  géol.,  p.  819 
= Stéphanien  pélagal  de 
rOural  (Russie). 

OxFORD-cLAY  = Argile  à Cosmoc. 
Duncani  d'Oxford  (Angleterre). 
Divésien  inférieur. 

Oxford  - Gruppb  = Jurassique 
moyen.  Oxfordien  (s.  lal.). 

Oxfordien,  Brongniart  1829,  Tab. 
Ter.  ; d’Oxford  (Angl.)  ; sens  div.  ; 

a)  s.  lat.  (Brongn.,  Omalius, 
Marcou)  = 3<i  Époque  du 
Jurassique  (s.  str.)  ; Jurass. 
moyen. 

b)  s.  ?ned.  Orbigny,  etc.  = 
Argovien+pa/'s  Divésien 

c)  A’,  str.  (Rollier,  etc.)  = 
Divésien  à 0pp.  Rengpnri. 

OxFORD-ooLiTE  = Argovien  ^ 
oolitique  d’Angleterre. 

OxTED-BEDs  = Lower-Ghalk  inf. 
des  Nortb-Downs  (S  Angleterre). 

Rotomagien. 

OxYNOTEN-LAGER  = Banc  à Ocryyi. 
oxynotus  (Lias  /3)  de  Souabe. 

Sinémurien  supérieur. 

OxYNOTiEN,  llenevier  1874,  Ire  éd. 
Tabl.  Ter.  séd.  = Lias  à O.xyn. 
oxynotus.  Sinémurien  supér. 

Oxynotus  - Zone  = Sinémurien 
sup.  à Oxyjiotic.  oxynotus. 

Oyster-beds  = Portland-sand  à 
Exogyra  bruntrutana  du  Dor- 
setsh.  (Angl.)  Portlandien  inf. 


Paf.  — Pan. 

P 

Paffrathon,  Mayer-Eymar  1888, 
Tabl.  Ter.  sédim.  ; de  Paffrath 
(Cologne)  = Dé  von.  moyen  du 
Rhin.  Givétien. 

Pagnoz  (Ool.  de),  Marcou  1857 
Lett.  s.  .Tur.,  p.  34G  = Séquanien 
oolitique  du  Jura  français. 

Palæozoisch  (ail.)  =;  Paléozoïque 

ou  Paléozoaire. 

Palassou  (Poud.  de)  = Conglom. 
oligoc.  des  Pyrénées.  Tongrien? 

Palente  (Cale,  de),  Marcou  1857 
Lettr.  s.  Jura,  p.  .33=  Cornbrash 
du  Jura  salinois.  Bathonien 
supérieur. 

Paléocène,  Schimper  1874,  Pal. 
veget,  III,  p.  680  = Eocène  anc  , 
1™  Époque  de  la  Période  num- 
mulitique  (voir  p.  562). 

Paléogæn,  Naumann  1866,  Lehrb. 
Geogn.  III,  p.  8 = Période 

Nummulitique. 

Paléolithic,  Lubbock  1865,  Preli. 
Times  = Age  de  la  pierre  taillée. 

Plistocène. 

Paléothérien  = Age  des  Palæo- 
therium.  Tongrien  (s.  str.). 

Paléozoaire  ou  Paléozoïque  = 
Primaire. 

Paludina-Sch.  =Pliocène  limnal 
du  Levant. 

Pampéen,  Orbigny  1842=  Pliocène 
des  Pampas  de  S Amérique. 

Panchet-sehies  = Gondwana  inf. 
à Dicynodon  de  l’Indoustan. 

Trias. 

Panchina  = Gale,  coquillier  plis- 
tocène de  Toscane.  Sicilien. 


RENEVIER.  — CHRONOGRAPHE  GEOLOGIQUE 


659 


Pan.  — Pas. 

Panisélien,  Dumont  tS-ôl,  Bull. 
Acad.  SC.  Belg.  ; du  Mt  Patiisel, 
près  Mous  = Suessonien  sup. 
de  Belgiq.  (part.  sup.  Lutétlen  ?). 

Panxonien  (fide  Botti)=  Messinien. 

Prépliocène  ? 

P.vsop-een-Sgu.  = Banc  à Glycini, 
Menardi  du  Bclpberg  (Berne) 

= Helvétien. 

Papier-Kohle  = Lignite  lamel- 
leux  de  Rott,  près  Bonn  (Rliin). 

Burdlgalien  lof. 

Paradoxidien,  Lapwortli  18.  ? = 
Cambrien  inoj'.  à Parcidoxides. 

Ménévien 

Pauanien,  Amcgbiuo  18.?  ; de 
Parana  (S  Amérique)  = Bocène 
à Ostrea  Ferraresi  de  S Amér. 

Pareora-beus  =:  Mîocène  int.  de 
Nouvelle-Zélande. 

Paretiano,  Trabucco  1894,  Mem. 
Soc.  Tosc.  XIII,  p.  221  ; d’après 
Pareto  = Bocène  sup.  ou  Oli- 
gocène inf.,  Niveau  de  Priabona. 

Parisien,  Brongniart  1820,  Orbi- 
gny  1822,  Cours  élém.  II,  p.  739  ; 
de  Paris  (Seine)  = Bocène  s.str. 
+ pars  Tongrien. 

Parkinson  i-SüH.  ou  -Oolith  ■ 
Dogger  à Pavk.  Parkinsoni 
d’Allemagne.  Bathonien  inf. 

Parnien,  Dollfus  1880,  Exp.  géol. 
Havre,  p.  591  ; de  Parues,  près 
Paris  = Cale,  grossier  moyen  de 

Paris.  Lutétien  moyen. 

Partnagh-Sch.  = Trias  supérieui 
marno-schist.  à plantes  terrestres 
du  N Tyrol.  Baitalien  estuarial. 

PAR-SANDSTONE=GrèsdeGwalior- 

series  de  l’Inde.  Archéique. 

Paskapoü-series  = Tertiaire  ini. 
du  Canada. 


Pas.  — Peg. 

Passage-beus  (angl.)  = Couches 
de  transition  entre  les  terrains. 

Patagonien,  Orbigny  1842,  Voy. 
Amér.  mérid.  III  = Calcaire  à 
Oslr.  patagonica  de  Patagonie. 
Miocène  inf.  ou  Oligocène  ? 

Patgham-beds  = Jurassique  inf. 
marin  de  l’Inde. 

Paturatte  (Couches  de  la)  = 
Oxfordien  à Cardioc.  cordatum 
du  Jura  bernois.  Divésien  sup. 

Paujal-svst.  = Ter.  primaire  de 
l’Himalaya.  Silurique  ? 

Paulktien  , Dumas  1852,  Carie 
géol.  d’Uzès  1874  = Liguites 
lacustres  de  S*  Pauiet  (Gard), 
Gardonien  (Coq.).  Botomagien 
ou  Turonien  ? limnal. 

Pëa-grit  = Dogger  inf.  à Harp. 
Murchisonœ  de  Cheltenham 
(Anglet.).  Aalénien  supér. 

Peasemarsh-bëds  = Calcaire  du 
Lower-Greensand  inf.  du  Kent 
(Angleterre).  Rhodanien. 

Pebble-beds  = Conglomérat  du 
Trias  infér.  d’Angleterre. 

Pétaidien,  Hicks  1878,  Britt.  Ass.  ; 
de  Pebidia,  Pays  de  Galles  = 
Schistes  semi-cristallins  du  Pays 
de  Galles.  Huronien  inf. 

Peghelbron-Mergel  = Marnes 
bitumineuses  de  W Allemagne. 
Aquitanien  ? limnal. 

Pegheseül  (Marn  d.)=  Callovien 
de  la  Sarthe  (W  France). 

Peghkohle  = Houille  piciforme  ; 
Dignités  de  la  Mollasse  suisse. 
Miocène  de  divers  niveaux. 

Pectiniten  - ScHiEFER,  Kaufmaiin 
=;  Schist.  à Peclen  de  TEocène  du 
Pilate  (Suis,  centr.).  Bartonien? 


660 


COMPÏE-REXDÜ. 


SIXIÈME  PARTIE 


Peg.  — Per. 

Peüou-group  = Tertiaire  moyen 
de  Birmanie. 

Pehdelchien,  Ameghino  1889, 
Mamif.  fass.  Arg.,  p.  106  ; de 
Péhuelche  (Argentine)  = Sub- 
Pampéen  de  S Ainériq.  Miocène 
supérieur. 

Pehdenghien  ? = Grès  rouge  à 
Mesothcrium,  av.  Gypse,  de 
Patagonie.  Bocène  ? 

Peissbx\bergee-Sci-i.  = Mollasse 
de  la  Bavière.  Miocène. 

Pélagal  (Type)  = Formations 
océaniques  zoogénes. 

Pê-Marie  (Gale,  de)  = Campanien 
du  SW  de  la  France. 

Penant-grit  = Grès  houiller  de 
Glamorganshire  (.Angleterre). 
Démétien  moyen. 

Penarth  - BEDS  = Rhétien  de 
S Angleterre. 

Pênéen,  Omalius  1822;  de  pênes, 
pauvre  = Permien. 

Penjabien,  Munier  et  Lapparenl 
1893  ; 3«  éd.  Trait,  géol.,  p.  886  ; 
du  Penjab  (Inde)  = Lodévien 
(1874). 

Penrhyn-slates  = Ardoises  cam- 
briennes infér.  de  N Wales. 

Géorgien. 

Pentacriniten-Lager  ou  -Zone  = 
Gale,  liasiq.  à Pent.  lubei'culatus 
de  Souabe.  Sinémurien  moyen. 

PeNTAMERUS  - LIMESTONE  = Gillc. 
silur.  d’Anglet.  Landovérien. 

Pépérites  = Tufs  basaltiques 
d’Auvergne.  Aquitanien. 

Pereiros  (Couche  de),  Ghotfat 
1880  = Grès  et  cale,  dolomitiq. 
à flore  rhétienne  (?)  du  Portugal. 
Infralias  estuarial. 


Per.  — Pet. 

Perforata  (Niv.  à)  = Nummulit. 
à Num.  perforata  des  .Alpes  et 
Pyrénées.  Lutétien  pélagal. 

Période  = Division  chronograph. 
de  2d  ordre  ; Durée  de  format, 
d’un  Système. 

Perledo  (Cale,  di)  = Schisto-calc. 
triasique  à poissons,  du  Lac  de 
Côine.  Ladinien  inférieur. 

Permien,  Murchison  1841;  de 
Porm  (Russie)  = 3«  Époque  du 
Carbonique  (.■?.  lai.),  terminant 
l’Ére  primaire.  Période  distincte 
pour  plusieurs  (voir  p.  576). 

Permo  - cARBO.v  = Passage  du 
Houiller  au  Permien,  en  Russie. 

Artinskien. 

Permo  - carbonifère,  Lapparent 
1885,  2''»  éd.  Traité  géol.,  p,  793 
= Carbonique  (s.  lat.)  y com- 
pris le  Permien. 

Perna-beds  = Argile  à Perna 
Mulleti  d’.Atherlield  (Ile-de-Wiglit). 

Barrèmien  ? 

Pernant  (Schist.  de)  = Numinul. 
saumâtre  à Cyrena  de  Savoie. 
Lutétien  inférieur  estuarial. 

Perte-du-Rhône  (Grès  verts  d.  la) 
= Albien  et  Aptien  sableux  de 
Bellegarde  (Ain). 

Perutzer-Sgh.  = Rotomagien 
littoral  de  Bohême. 

Petherwinien,  Mayer  - Eytnnr 
1874,  Class.  méthod.;  de  Pether- 
wyn  (Devonsh.).  Dévon.  super. 
Prasnien. 

Petherwyn  - SHALES  = Schist- 
dévon.  sup.  d’Anglet.  Prasnien 
bathyal. 

Petit-granit  =:  Lumachelles  à 
crinoïil.  de  Relgiq.  Tournaisien. 


RENEVIER.  — CIIRONOGRAPIIE  GEOLOGIQUE 


661 


Pet.  — Pie. 

Petschoeien,  Nikitin  18.?  ; de 
Petschora  (Russie)  = Couches  à 
Bel.  laleralis  de  Russie  ; Passage 
du  Malm  au  Néocomien. 

Berriasien. 

Phases  = Subdivision  chronogra- 
phique  des  Ages. 

Phillit  ou  Phyllit  (allem.)  = 
Schiste  argileux,  très  feuilleté. 
Archéique  surtout. 

Pholadomyen,  1801,  Mem. 

Emul.  Doubs  YI,  p.  .53=  Oxfor- 
dieu  supérieur  à Pholadomya. 
Argovien  supérieur. 

Pholadomyen  - Mergel  = Marne 
oxf.  du  Jura.  Argovien  sup. 

Pholadomyen  - Bank,  Fraas  = 
Sinémurien  sup.  à Pholadomya 
amhigua  de  Souabe. 

Phosphorites  = Dépôts  de  phos- 
phates concrétionnés  ossifères 
du  Tarn  (S  France).  Oligocène 
aérial. 

Phryganes  (Gale,  à)  = Aquitanien 
limnal  d’Auvergne. 

Phyllades  = Schistes  argileux 
feuilletés  + métamorphiques  ; 
d’âges  divers,  plutôt  anciens. 

Phases  (Cale,  à)  = Paléocène 
limn.  de  Provence  et  Languedoc. 

Pierre  blanche  = Cale,  corallien 
du  Cher.  Séquanien  récital. 

PiERREFiïE  (Fal.  de)  = Stainpien 
du  Bassin  de  Paris,  Bupélien 
littoral. 

Pierre  franche  = Gale,  blanc 
ooli tique  crayeux  du  Jura  neu- 
chàtelois.  Séquanien  récital. 

PiERRE-GRoup  = Crétacique  sup. 
ou  moyen  des  Rocheuses. 


Pie.  — Pis. 

Pierre  .jaune  = Gale,  jaune  de 
Neuchâtel  (Suisse).  Hauterivien 
supérieur. 

Pierres  vertes,  Gastaldi=  Sohist. 
amphiboliques  ou  chlorités  des 
Alpes  centrales.  Huronien  ? 

PiETRA-coLOMBiNA  = Calcaire  de 
Toscane.  Crétacique  ? 

PiETRA-FORTE  = Calc.  à bâtir  de 

Florence.  Crétacique  supér.  ou 
moyen. 

Pietra-serena  = Grès  à bâtir  de 
Florence.  Crétacique. 

PiKERMi  (Gale,  de)  = Niveau  ossif. 
à Hipparion  de  la  Grèce. 

Pontien. 

PiL.ATAN  ou  Pilaïüs-Sgh.,  Kauf- 
mann 1873,  Mat.  Cart.  Suisse, 
lie  Livr.,  p.  158,  166  ; du  Mont 
Pilate  (Suisse  centrale)  = Num- 
mulitique  inférieur  du  Pilate. 
Lutétien  ? 

PiLTONiN,  Mayer  - Eymar  1881, 
Class.  internat.  = Dévoniq.  sup. 
d’Angleterre.  Pamennien. 

PiLTON-siiALES  = Schiste  dévon. 
sup.  d’Angleterre.  Pamennien 
bathyal. 

PiNNA-ScHiCHT.  = Néocomien  des 
Alp.glaronnaises.  Hauterivien. 

PiNPEUDti  (Marn.  d.),  Marcou  1857, 
Lot.  Jur.  p 28=  Marne  supralia- 
sique  de  Salins  (Jura).  Toarcien 
-P  part,  de  l’Aalénien. 

PiOLENC  (Lignit.  de)  = Sables  lig- 
nitiféres  du  Bassin  d’Uchaux 
(Vaucl.)  Santonien  estuarial. 

Pisé  (Terre  à)  = Pliocène  du 
Bassin  de  la  Saône. 

PisoLiTES  = Grains  à couches 
concentriques,  formation  hyda- 
togène  de  sources  calcaires  ou 
ferrugineuses,  d’âges  divers. 


662 


COMPTE-RENDU.  SIXIEME  PARTIE 


Plæ.  — Pla. 

Plæner-Mergel  Marnes  créta- 
ciques  de  l’Allemagne  centrale, 
d’âges  divers  : 

a)  Ober-Pl.  = Santonien. 

b)  Mittel-Pl.  = Turonien. 

c)  Unter-Pl.  = Rotomagien. 

Plages  soulevées  = Dépôts  litto- 
raux coquillers.  Plistocène. 

l’LAGlOSTOMA  - BEDS  = LlaS  à 

Lima  giga?itea  d’Angleterre. 

Sinémurien. 

Plaisancien,  Mayer-Eymar  1857, 
Verh.  Nat.  Ges.  Trogen  (Tabl.)  ; 
de  Plaisance  (Italie)  = Marnes 
bleues  subapen.  Pliocène  infér. 

Planigosta-Sch.  = Lias  à Ægoc. 
planicosla  du  N de  rAlleniagne. 
Sinémurien  supérieur. 

Planking  = Great-oolite  sup.  de 
Minchinhampton  (Angleterre). 
Bathonien  supérieur. 

Planorbis  - BEDS  = Scliiste  à 
Psiloceras  planorbis  du  Somer- 
sets.hire  (Anglet.).  Hettangien. 

Planorbis  - Zone  = Infralias  à 
I^siloc.  planorbis.  Hettangien. 

Plaquettes  (Gale,  en)  = Cale,  lité 
à Hydrobia  Tnibuissoni  de 
Vaucluse.  Rupélien  supérieur. 

Plasne  (Marne  de)  = Marnes 
vésuliennes  du  .Jura  salinois. 
Bathonien  inférieur. 

Plastischer-Thon  = Argile  plas- 
tique. Tertiaire  d’âges  divers. 

Pl.atien,  Ameghino  1889,  Main, 
foss.  Arg.,  p.  1Ü6;  do  La  Plata 
(S  Amérique)  = Plistocène 
récent  d’Argentine. 

Platten-dolomit  = Gale,  dolom. 
lité  du  Zechstein  sup.  de  Saxe. 
Thuringien  suiiérieur.  I 


Pla.  — Ply. 

Platten  - Kalk  = Cale,  lité,  en 
plaques  ± minces,  d’âges  divers  : 

a)  à Œhningen  = Tortonien 
supérieur  limnal. 

b)  à Solenhofen  = ’W,  .1.  Ç. 
Kiméridgien. 

c)  en  Autriche  = Trias  supér. 

Juvavien. 

Platten  - Mollasse  = Mollasse 
marine  litée,  de  Lucerne  et 
N Suisse.  Helvétien. 

Pleistogène  = Plistocène  (voir 
p.  559). 

Pleurogqclus  - BEDS,  Marsli  = 
Potomac-formation  du  Maryland 
(N  Amér.).  Jurassique  limnal. 

Pleurotomes  (Marne  à)=  Miocène 

sup.  de  N Italie.  Tortonien. 

Pligatules  (Arg.  à)  = Aptien 
à Plicalula  placunea  de  la 
Marne  (Bass.  de  Paris). 

Pligatules  (Marne  à)  =:  Lias  à 
Plicalula  sphiosa  de  Salins 

(Jura).  Pliensbachien  infér. 

Plienstaachien,  Oppel  1858,  Jura- 
form.,  p.  815  ; de  Pliensbach 
(Wurt.)  = Lias  moyen;  Cbar- 
mouthien,  May.  1864  (v.  p.  572). 

Pliocène,  Lyell  18-33,  v.  Manual, 
p.  116;  étym.:  plus  récent  = 
i™  Époq.  du  Néogénique  récent. 

Plioiiippus-bbds  = Pliocène  inf. 
limnal  des  Mg"rs  Rocheuses. 

Plistocène,  Lyell  1839  ; étym.  : 
beaucoup  + récent  = Époque 
moyenne  du  Néogénique  récent; 
Quaternaire. 

Plougastel  (Quartzit.  de)  = Grès 
dévon.  inf.  métamorphique  de 
Bretagne.  Gédinnien  littoral. 

Plymouth-beds=  Dévon.  moy.  du 
Devon.sb.  (.4.nglct.).  Givétien. 


RENEVIER.  — CHRONOGRAPHE  GÉOLOGIQUE 


663 


Pl.Y  — PON. 

Plymouthien,  Mayer-Eymar  1874, 
Class.  méthod.  ; de  Plyrnoulh 
(Devonsli.).  Dévoniqiie  moyen. 
Eifélien  (1848). 

PoîciLiEN,  Conybeare  [fide  Bolti)  ; 
étyni.  : bigarré  = Grès  bigarré. 

Werfénien. 

PoEDERLiEN,  Vincent  1889  ; de 
Poederlé  (Campine)  = Pliocène 
sup.  à Corbula  gibba  de  Belgiq. 

Pœn-Sandstein  = Grès  dévoniq. 
supér.  de  Westph.  Pamennien 
littoral. 

Pœtsghen  - Kalk  =:  Trias  à 

Retzia  trigonella  du  N Tyrol. 

Virglorien  ? 

PoïKiLiTiK,  Brongniart  (/îdeBotti) 
= New-red-sandstone.  Permien 
+ Trias. 

PoLANDiAN,  J.  Geikie  1895,  .Tourn. 
of  Geol.,  p.  249  ; de  Poland, 
Pologne  = 3«  Époque  glaciaire. 

Plistocène  moyen. 

PoLiGNÉ  (Grès  de)  = Silurien  sup. 
de  Bretagne. 

PoLTAWA  (Ét.  de)  = Oligocène  sup. 
de  Russie.  Rupélien  (?  + 
Aquitanien). 

Polypiers  (Gale,  à)  = Faciès 
récifal,  d’âges  divers  : 

a)  en  Calvados  = Bathonien. 

b)  dans  le  Jura  = Bajocien. 

PoLYPLOcus  (Niveau  à)  = Malm 
à Perisphinctes  polyplocus. 
Séquanien  moyen  pélagal. 

PoMÉRiEux  (Calcaire  de)  = 
Plienstoacliien  inf. delà  Meuse. 

PoNDiGHEHRY-GROUP  = Crétaciq. 
sup.  ou  moyen  de  l’Inde. 


PoN.  — Pos. 

Pontien  ou  Pontisgh  , Marny 
1869,  Géol.  de  Cherson;  du  Pont 
(S  Russie).  Miocène  supér.  <m 
Pliocène  inf.,  suiv.  les  auteurs. 

Prépliocène. 

PONTII.KVIICN,  Dollfus  1880,  Expos, 
géol.  Havre,  p.GOl;  de  Ponllevoy 
(Touraine)  = Falims  de  Tou- 
raine. Helvétien. 

Pontis-Kalk,  Gerlach  = Cale.  ± 
métamorphique  des  Pontis  (Val. 
d’Anniviers,  Valais).  Trias  ? 

PoNTPÉAN  (Schist.  de)  = Schistes 
rouges  de  Bretagne.  Ordovicien 
inférieur. 

PoRRKNTRUY  (Gi'oupe  de),  Marcon 
1857,  Lett.  s.  le  Jura,  p.  42  = 

Kiméridgien. 

Porsguen  (Gale,  et  Scli.  de)  = 
üévoni(jiie  moyen  pélagal  de 
Bretagne.  Eifélien. 

Portage  - groüp  = Dévonique 
supér.  de  N Amérique. 

Porte-de-France  (Cale,  de  la)  = 
Malm  pélag.  de  Grenoble  (Isère). 

Porte-de-Frange  (Ciment  de  la) 
=:  Néocomien  infér.,  exploité  à 
Grenoble  p.  ciment.  Berriasien. 

Portlandien,  Brongniart  1829, 
Tabl.  Ter.;  de  Portland  (S  Angl.) 
= Étage  sup.  du  Malm. 

PoRTLAND-sAND  = Portlandien 
calcareo-sableux  du  Dorsetshire. 

PORTLAND-STONE  = Galc.  à Trig. 
gibbosa  d’Anglet.  Portlandien 
± littoral. 

Port-Stephen’s-beds  = Carboniq. 
inf.  d’Australie.  Bernicien  ? 

Posidonien-Sghiefkr  = Schiste  à 
Posidonomya  Bronni  (Lias  s) 
de  Souabe.  Toarcien. 


664 


COMPTE-RENDU.  — SIXIEME  PARTIE 


Pos.  — Pou. 

POSIDONOMYEN-SCHIEFER=  Scllist. 
il  Posidonomya,  d’âges  divers  : 

a)  dans  les  Alpes  = Dogger  à 
Pos.  alpina.  Bathonien. 

b)  ds  le  Nassau  = Gulin  à Pos. 
Becheri.  Bernicieu  sup. 

Postale  (Cale,  di  = Num- 
niulitique  infér.  du  Vicentin. 
Suessonlen  pélagal. 

PosT  - Carbon,  Guembel,  etc.  = 
Permien. 

PosT  - Crétacig  = Formations 
limnales  de  Puerco  et  Laramie, 
dans  les  Rocheuses. 

Post-Glaciaire  = Terrasses  lacus- 
tres de  la  Suisse.  Plistoeène 
récent. 

Post-Pampêen  = Plistoeène  de 
S Amérique. 

PosT  - Pliocène,  Lyell  = Récent. 

Holocène. 

Post-Tertiary  = Holocène  pour 
Lyell.  Pour  d’autres  Plistoeène 
Holocène. 

PoTOMAC-BEDS  = Malm  limnal  ou 
estuarial  du  Maryland  (N  Amér.) 

Potsdamien  ou  Potsdamic,  Em- 
mons  1838,  Walcott  1891,  Bull. 
U.  S.  Geol.  Surv.  N“  81,  p.  360  ; 
de  Potsdam  (Mississipi  sup., 
U.  S.)=  Cambrien  supérieur  à 
Olenus. 

Potsdam  - sandstonb  = Grès 
cambrien  sup.  de  N Amérique. 

Potsdamien. 

PoTTs  (Mt)  -BEDs  = Permien  de 
Nouvelle-Zélande. 

Poudingue  = Conglomérat  ±: 
grossier,  à éléments  arrondis  ; 
voir  nom  spécial. 

PouiLLY  (Ciment  de)  = Calcaire 
hydraulique  de  Bourgogne. 

Pliensbachien. 


Pou.  — Pri. 

PouPET  (Marne  de),  Marcou  1857, 
Lettr.  sur  le  .Jura,  p.  366  = 

Pliensbachien  sup.  du  Jura. 

PouziN  (Cale.  dii)=  Tithon.  inf.  de 
l’Ardèche.  Portlandien  pélagal. 

PozoriiTTA  - Marmor  = Calcaire 
triasique  moj^en  de  Bukovine. 
Ladinien  pélagal. 

Précambrien  , Lapparent  1893, 
3e  ôd.  Trait.  Géol.,  p.  737  = 
Strates  antérieures  au  Cambrien. 

Huronien. 

Pré-glaciaire  = Dépôts  recou- 
verts par  le  Glaciaire,  souvent 
interglaciaires.  Plistoeène  surt. 

Pré-historique  = Antérieur  aux 
temps  historiques.  Plistoeène 
ou  Palaflttien, 

Première  Zone  de  Rüdistes, 
Orbigny  181?  = Calcaire  à 
liequienia.  Urgonien  récifal. 

Préplioeène  , Renevier  1896, 
Chronogr.  Tab.  II  = Transition 
du  Miocène  au  Pliocène;  Mio- 
pliocène.  Pontien  (voir  p.  560). 

Prest  (Grav.  de  St)  = Graviers 
à Elephas  nieridionalis  (sans 
Mastodon)-,  transit,  du  Pliocène 
au  Plistoeène.  Sicilien(v.p.  559). 

Prezzo  (Cale,  di)  = Trias  moyen 
de  Lombardie.  Virglorien 
pélagal. 

Priabona  (Cale,  di)  = Eocène  sup. 
à Orbitoides  du  Vicentin. 
Bartonien  sup.  pélagal. 

Priabonien,  Munier  et  Lapparent 
1893,  3®  édit.  Trait,  géol.,  p.  1219 
= Eocène  sup.  alpin.  Bartonien 
supérieur. 

Priesener-Sgh.  = Santonien  inf. 
de  Bohême. 


RENEVIER.  — CHRONOGRAPHE  GEOLOGIQUE 


665 


Pri.  — Pao. 

Frimaire  = Paléozoaire,  l""®  Ère 
des  temps  organiques. 

Primal,  Rogers  1844=  Cambrien. 

Primitif  =;  Terrains  de  If®  conso- 
lidation du  globe,  par  refroidis- 
sement. 

Primordial,  Barrande  1852,  Syst. 
Sil.  Bohême,  p.  88  = Cambrien 
surtout  part,  moyenne. 

Productives  - Carbon  (allem.)  = 
Terrain  houiller  productif. 

Productds-limestone  = Cale,  à 
Productus.  CarbonicLue  de 
ITnde,  surtout  Permien. 

Proïcène,  Gervais  185?  = Age 
des  Palœotherium.  Tongrien 
(s.  str.). 

Prospect-beds  = Cambrien  inf. 
de  N Amérique. 

Proterozoïg  ou  Protozoïc,  Em- 
mons,  y.  Van  Hise  1892,  Bull. 
U.  S.  Geol.  Surv.  N«  86.  Pré- 
cambrien. Eozoïque.  Huronien. 

Protogène,  Staclie  1889,  Abh. 
geol.  Reichs.  Xlll  = Form. 
terrestre  crétacéo  - tertiaire  de 
Dalmatie  ; Liburnien.  Danien 
-t-  Paléocène  ? 

Protomiocène  = Erste  Mediterran 
Stufe,  Miocène  inf.  Aquitanien 
-p  Burdigalien. 

Protozoïc,  Ijapworthl888,  Compt.- 
Rend.  Congr.  Londres,  p.  222  =: 
Paléozoïque  infér.  Silurique 
(voir  p.  556). 

Provengien,  Coquand  1857,  Bull, 
géol.  Fr.  XIV,  p.  882  ; de  la  Pro- 
vence = Cale,  à Sphœt'ulUes 
SauvagesL  Turonien  récital 
(ou  Santonien  ?). 

Provins  (Gale.  de)=  Eocène  limnal 
du  Bassin  de  Paris.  Lutétien 
(î  en  part.  Bartonien). 

0»  CONGR.  CÉOL.  INTERN. 


Pro.  — Pte. 

Prozoïg,  Endlich  1879,  v.  Van  Hise 
Bull.  U.  S.  Geol.  Surv.  N°  86, 1892 
= Archéique  infér.,  en  dessous 
du  Laurentien  ! 

Przibramer  - Gradwagke  = 
Cambrien  inférieur  de  Bohême. 

Géorgien. 

Psamérithriqde,  Huot  18.  ? = 

Permien. 

PsAMMiTB  DE  Fooz  = Dévon.  inf. 
schisto  - arénacé  de  Belgique. 
Gédinnien  littoral. 

Psammites  du  Condroz  = Dévon. 
supérieur  schisto-arénacé  des 
Ardennes.  Pamenrden  littoral. 

Pseudo-brèches,  Kilian  = Cale, 
bréchiforme  tithonique  de 
S France.  Portlandien  surtout. 

Pseudomonotis  beds  = Trias  sup. 
schisteux  de  Californie,  etc. 
Raiblien  bathyal. 

Psilonoten-Kalk  = Cale,  infra- 
liasique  de  Souabe  à Psiloceras 
planorbis.  Hettangien. 

Psyghozoïg  ou  Psychig,  Le  Conte 
1887,  Rep.  Amer.  Comit.,  p.  F 17 
= Actuel.  Holocène. 


Pteranodon-beds  = Crétacique 
inf.  limnal  des  Ms™*  Rocheuses. 

Ptérogères  (Cale,  à)  = Gale,  roux 
à Pt.  pelagi  delà  Perte-d.-Rhône 
(Ain).  Base  du  Rhodanien. 

Pterocérien  , Thurmaiin  1852, 
Mitth.  Bern.  Ges.,  p.  217  = 
Kiméridgien  inf.  è Pter.oceani. 

Ptéropodes  (Marne  à),  Ooster  = 
Marne  à grains  oolitiques,  à la 
base  du  Néocomien  des  Préalpes 

romandes.  Berriasien? 

46 


666 


COMPTE-RENDU. 


SIXIEME  PARTIE 


Pue.  — Pyr. 

PuERGO-BEDS,  Cope  1874  — Marnes 
de  Puerco  (Nouveau  Mexique)  ; 
Faléocène  ossifère  des  M&"«® 
Bûcheuses. 

Pdget-group  =:  Faléocène  sau- 
mâtre des  M  Rocheuses. 

PüisAYE  (Sable  de  la)  = Sables 
ferrugineux  du  Bassin  de  Paris. 
Albien  littoral. 

PuNFiELD  - BEDS  = Gouches  sau- 
mâti’fis  à Glauconia  cf.  Lujani 
du  Dorsetshire  (Angleterre). 

Rhodanien  ? 

PuRLEY-BEDS  = Upper-Ghalk  à 
Micraster  coranguinum  des 
collines  North-Downs  (Anglet.). 
Campanien  inférieur. 

Purbeck-beds,  Middleton  1812  = 
Gouches  saumâtres  et  limnales 
de  la  presqu’île  de  Purbeck 
(S  Anglet.),  transition  du  Malm 
au  Néocomien. 

PüRBEGK-MARBLE  = Lumachelle 
d’eau  douce  du  Purbeckien  supé- 
rieur de  Swanage  (Dorsetshire). 

Berriasien  ? 

Purbeckien  , Brongniart  1829  ; 
de  Purbeck  (Angleterre)  = 

Fortlandien  estuarial  ? 
Berriasien  limnal. 

PüTUTAKA  - BEDS  = Jurassique 
de  Nouvelle-Zélande. 

PuYRiCARD  (Gale. d.)  = Gale,  limnal 
surmontant  les  Gypses  d’Aix-en- 
Provence.  Aquitanien. 

Pyrogristaelin,  Emmons  1855  = 
Primitif.  Archéique  inférieur. 

Pyroplasïig,  Emmons  1855  = 
Terrains  éruptifs  pyrogènes, 
d’âges  divers. 


Qua.  — Qda. 


Q 

Qüadbr-Kalk  = Gale,  à N/epb. 
mutabilis  duRanden  (N  Suisse). 

Séquanien. 

Qüader-Sandstein  = Grès  créta- 
cique  sup.  de  Saxe  et  Bohême  : 
Ober-Quader  = Santonien. 
Mittel-Quader  = Turonien. 
Unt.-Quader  = Rotomagien. 

Quader-Stein,  Rengger  1829  = 
Galcaire  du  Malm. 

Qüauraten  - Kreide  =:  Graie  à 
Belem.  quadrata  d’Allemagne. 
Sénonien  inf.  (Gampanien  inf. 
ou  Santonien  sup.,  suivant  les 
auteurs. 

Quartær  (allem.)  = Quaternaire. 

Flistocène. 

Qdarten  - ScHiEFER,  Escher  = 
Schist.  rouges  du  Lac  de  Wallen- 
stadt  (N  Suisse)  = Trias  sup.? 

Quartzites  alpins  = Grès  méta- 
morphiques des  Alpes  occiden- 
tales, souvent  blancs  ; Trias 
inférieur  ? 

Quartzit-Schiefer  = Verrucano 
des  Alpes  N Suisse.  Permien 
ou  Trias  inférieur? 

Qd.arz-Sandstein  = Grès  quart- 
zeux  du  Pilate  (Suisse  centrale). 

N ummulitique . 

Quaternaire  ==  Flistocène. 

Quaternaire  alpin  = Alluvions 
plistocènes  suisses,  d’origine 
alpine. 

Quaternaire  jurassien  = Allu- 
vions plistocènes  suisses,  d’ori- 
gine jurassienne. 


RENEVIER. 

Que.  — Rai. 

Quebec-group  = Ordovicien  inf. 
ilii  Giumda. 

Queensland  - Goal  = Permien 
d’Australie. 

Qüerandien  , Ameghino  1889, 
.Mamif.  foss.  Argent.  = Post- 
Pampéen  marin  de  S Amérique. 

Plistocène  ancien. 

Qointen-K.alk,  Escher  = Malm 
des  Alpes  glaronnaises. 


R 

Rabots  = Marne  crayeuse  à 
rognons  siliceux  de  S*  Denis 
(Belgique).  Turonien. 

Radiolauia-cherts  = Dépôts  sili- 
ceux de  l'Ordovicien  d’Anglet. 

Landeilien  abyssal  ? 

Radoboj-Sohicht.  = Gouches  à 
plantes  et  insectes  de  Groatie. 

Aquitanien  ? 

Radowenzer-Sch.  = Houiller  sup. 
de  Silésie.  Stéphanien  limnal. 

Ragstones  = Bajocien  infér.  a 
Sonninia  Sowerbyi  de  Glou- 
cestershire  (Angleterre). 

Raibler-Sgh.  = Schistes  triasiq. 
super,  de  Garinthie.  Baiblien 
bathyal. 

Baiblien,  Stoppant  1860,  Pal. 
lornb.  3<J  s.,  p.  22G,  229  ; de  Raibl 
(Carinth.)  = Ét.  inf.  du  Trias 
supérieur;  Garnien  (s.  sir.)  1869 
(v.  p.  574). 

R.aiche  ou  Raitsohe=  Gale,  d’eau 
douce  du  ,Iura  bernois.  Miocene 
ou  oligocène  ? 

Raiktjlsche  Sur.  = Part.  inf.  du 
Silurien  (s.  sti‘.)  d’Eslhonie. 


667 

Rai.  — Rea. 

Rmsed-beaches  (angl.)  = Plages 
soulevées.  Plistocène. 

RA.JMAHAL-BEDS  = Gondwuna  sup. 
à plantes  terrestr.  de  l’Indoustan. 

Lias  ? 

Rallig  - Sandstein  = Grès  de 
Ralligen  (Lac  de  Thun),  assi- 
milé par  Studer  à la  Mollasse 
rouge.  Aquitanien  inférieur  ou 
Oligocène  ? 

Randen-Grobkalk  - Gale,  détritiq . 
grossier  du  Randen  (Schaiîh.) 
Helvétien  {fide  Depéret). 

Ranigan.j-beds  = Part.  moy.  du 
Gondwana  inférieur  de  l’Inde. 

Permien. 

Ranikot-beds  = Grès  nummulit. 
infér.  de  TInde.  Paléocène  ? 

Raricostatüs-Zone  = Lias  p à 
Ariet.  raricostatus  de  Souabe. 

Sinémurien  supérieur. 

Raritan-clays  = Crétacique  inf. 
de  New-Jersey  (N  Amérique). 

Rasgrad-Sghight.  = Néocomien 
du  Danube.  Barrèmien. 

Ratnagiri-beds  = Néûgénique  à 
plantes  terrestres  de  l’Inde. 

Pliocène  ? 

Rauchwagke  ou  Rauwacke  = 
Gornieule  ; d’âges  divers,  surtout 

Triasique. 

Rauracien,  Gressly  1867,  v.  Grep- 
pin.  Essai  s.  Jura,  p.  72  et  Mat. 
Gart.  8«  Livr.,  p.  75;  de  Fane. 
lîauracia  (Jura)  = Corallien 
(anc.  styl.)  du  Jura  suisse. 
Argovien  récifal  (fide  Rollier). 

Reading-beds  = Paléocène  estua- 
rial  d’Angleterre.  Suessonien 
inférieur. 


— CllRONOGRAPHE  GEOLOGIQUE 


668 


COMPTE-RENDU.  SIXIEME  PARTIE 


Rec.  — Rei. 

RECENT,  Lyell  1830  = Epoque 
actuelle.  Holocène. 

Récifal  (Type)  = Formation.s 
calcaires  zoogènes,  due.s  ± direc- 
tement à la  croissance  d’animaux 
divers;  Goralligène,  etc. 

Regoaro  (Cale,  di)  = Gale,  triasiq. 
moyen  de  S Tyrol.  Virglorien 
pélagal  ? 

Recoaron,  Mayer  - Eymar  1888, 
Tabl.  Ter.  sédim.  ; de  Recoaro 
(Vicentin)  = Ralatonien  infér. 

Virglorien. 

Red-Rluef  = Grès  ferrug.  rouge 
du  Mississipi  (N  Amérique). 

Oligocène. 

Red-Chalk  = Gault  supérieur  à 
SclilœnhacMa  inflata  du  York- 

slîire.  Vraconnien. 

Red-Grag  ==  Grag  rouge  à Troph. 
antiquum  du  Sulfolk  (Anglet.). 

Astien. 

Red-grits  = Grès  dévon.  moyen 
du  Devonshire.  Couvinien 
littoral. 

Red  - MARL  = Trias  supérieur 
d’Angleterre. 

Rbd-sandrock  = Cambrien  infér. 
arenacé  de  N Amér.  Géorgien. 

Redwall-limestone=  Calcaire  du 
Colorado  (N  Am.).  Carbonique. 

Reefton-beds  = Dévonique  inf. 
de  Nouvelle-Zélande. 

Regur  = Limon  noir  du  Deccan 
(Inde).  Plistocène. 

Reiohenhaller  - Kalk  = Trias 
sup.  calcaire,  sous  les  Zlambach- 
Schichten  du  Salzkammergut 
(Autriche). 

Reiflinger-Kalk  = Gale,  triasiq. 
inf.  du  N Tyrol.  Virglorien 
abyssal  ? | 


Rei.  — Rhé. 

Reingrabener-Schiefer  = Schist. 
triasique  supér.  à Halobia  du 
N Tyrol.  Raiblien  bathyal. 

Renggeri-Sch.  = Oxfordien  moy. 
à Oppelia  Renggeri  du  Jura. 
Divésien  bathyal. 

Rennes  (Cale,  grossier  de)  = Cale, 
détritiq.  de  Rretagne.  Rupélien 
littoral. 

Rennes  (Schist.  de)  = Cambrien 
de  Bretagne  (France). 

Requienies  (Gale,  à)  = Néocom. 
sup.  du  Bassin  méditerranéen. 
Urgonien  récifal. 

Retico  (ital.)  — Rhétien. 

Revinien,  Dumont  1847,  Bul.  Acad. 
Belg.  ; de  Revin  (Ardennes)  =: 
Quartzo-phyllad.  des  Ardennes. 
Cambrien  moyen  abyssal  ? 

Rewar-group  = Terrain  primaire 
de  l’Inde.  Silurique  ? 

Rhæt  ou  Rhætisgh  (allem.)  = 

Rhétien. 

Rhætic-shales  = Schiste  à Avic. 
conlorla  du  Sommersetshire 
(Angleterre).  Rhétien. 

Rhénan,  Dumont  1848,  Bull.  Acad. 
Belg.  ; du  Fleuve  Rhin  = Devo- 
nique  inférieur. 

Rhénanien,  Van  den  Broêck  1893, 
Bull.  Soc.  belg.  VII  Pr.-verb., 
p.  294  ; des  Dignités  du  Rhin  = 
Faciès  tluvio  - lacustre  de 
l’Oligocène  sup.  de  Belgique. 

Rhétien  ou  Rh.etien,  Guembel 
1861,  Bay.  Alp.,  p.  122.  Renevier 
ire  éd.  Tabl.  Ter.;  de  Rhætia, 
Alpes  rhétiques  (Grisons)  = 
Niveau  à Avicula  conforta, 
1^  Ftage  basique  ; pour  d’autres 
Étage  supérieur  du  Trias. 


RENE  VIER. 


CIlRONOIiRAPHE  GEOLOGIQUE 


669 


Rhi.  — Rig. 

Rhisne  (Ass.  de)  = Prasnien 
moyen  du  Bassin  de  Namur 
(Belgique). 

Rhizogorallium-Dolomit  = Cale, 
dolom.  superposé  au  Grès  bi- 
garré en  Thuringe.  Werfénien 
récifal ? 

RRodanien,  Renevier  1854,  Mem. 
s.  Perte-du-Rhône,  p.  68  ; de  la 
Perte-du-Rhône  (Ain)  = 2ii  étage 
de  rUrgonien  (s.lat.).  Urgonien 
moyen  littoral  (sous  l’Aptien, 
voir  p.  567). 

Rhodanon  , Mayer-Eymar  1888, 
Tabl.  Ter.  séd.  = Aptien  infér. 

Rhodanien. 

Rhotomagon,  Mayer-Eymar  1888, 
Tabl.  Ter.  séd.  = Cénomanien 
inférieur.  Rotomagien. 

Riadan  (Schist.  de)  = Ordovicien 
de  Bretagne. 

Richmond  - bbds  = Miocène  à 
diatomées  de  N Amérique. 

Riddlesdown-beds=  üpper  Chalk 
à Micraster  cortestudinarhmi 
des  Nortli-Downs  (S  Angleterre). 

Santonien. 

Riesen-oolith  (allem.)  = Dogger 
à grosses  oolites  du  Jura. 

Riez  (Poud.  de)  = Conglomérat 
miocène  supér.  du  Département 
des  Basses- Alpes.  Pontien  ? 

Riff-Dolomit  = Cale,  dolomitique 
récifal  du  Trias  alpin. 

Rift-Kalk  = Cale,  dé  von.  inf.  de 
Styrie.  Coblencien. 

Rigian  ou  Rigi-Sch.,  Kaufmann 
1872,  Mat.  Cart.  Suisse,  11®  liv., 
p.  160  et  171  = Elysch  infér.  du 
Rigi  (Suisse  centr.).  Bartonien  ? 


Ril.  — Rqet. 

Rilly  (Cale,  de)  = Paléocène  à 
Hélix,  Physa,  etc.,  de  Rilly-la- 
Montagne,  près  Reims  (Marne). 
Thanétien  limnal. 

Rilly  (Sable  de)  =:  Sables  blancs 
exploités  pour  verrerie  aux  env. 
de  Reims.  Thanétien  iittoral. 

Rimet  (Cale,  du)  = Rhodanien 
littoral  de  l’Isère. 

Rimogne  (Grès  de)  = Sinémurien 
supérieur  littoral  des  Ardennes 
(France). 

Ripley-group  = Crétacique  sup. 
du  Texas  (N  Amérique). 

Rissoa-Kalk,  Guembel  = Calcaire 
lité  à Rissoa  alpina,  au  sommet 
du  Haupt-dolomit  des  Alpes 
bavaroises.  Trias  ? supérieur. 

Rive  - de  - Giéron,  Mayer-Eymar 
1888,  Tabl.  Ter.  séd.  ; de  Rive- 
de-Gier,  pr  S'  Étienne  (Loire)  = 
Cévennien  inf.  Stéphanien  inf. 


Roagh  = Portlandien  sup.  cale, 
de  rile  de  Portland  (S  Anglet  ). 

Robinhood-beds  = Lias  moyen  à 
Ægoceras  Jamesoni,  d’Anglet. 
Plienshachien  inférieur. 

Roghepourrie  (Fer  delà),  Marcou 
1857,  Lettre  sur  Jura,  p.  29  = 
Aalénien  sup.  du  Jura  salinois. 

Rochette  (Lignit.  de)  = Mollasse 
inf.  à lignites,  av.  Anthracolhe- 
rium,  des  environs  de  Lausanne 
(Suisse).  Aquitanien  limnal. 

Roestone  = Oolite  inf.  du  Glou- 
cestershire  (Anglet.).  Bajocien. 

Rœth=  Trias  inf.  marno-arénacé 
de  Thuringe.  Werfénien  sup. 
estuarial. 


670 


COMPTE-RENDU.  SIXIEME  PARTIE 


Rœt.  — Rot. 

Rœthi-Dolomit  ou  -Kalk  = Cale. 
± dolomitiq.  des  Alpes  de  Suisse 
allemande.  Trias  lagunal. 

Rogenstein  (allem.)  = Calcaire 
oolitique,  à divers  niveaux  ; 
spécialement  Dogger  récifal  du 
Jura  nord. 

Rognacien,  Caziotl890,  Bull.  géol. 
Fr.  XVIII,  p.  227  ; de  Rognac 
(Bouches-du-Rhône)  — Crétaciq. 
sup.  limnal  de  Provence;  limité 
par  Collot  en  1891  (Bull.  XIX, 
p.  756)  au  Calcaire  de  Rognac  à 
Lychnus.  Danien  limnal. 

Rokytzaner  - ScH.  = Ordovicien 
inférieur  (Dj?)  de  Bohême. 

Arénigien. 

Ronüa  (Breccioles  de)  = Eocène 
inf.  du  Vicentin  (Ital.).  Lutétien 
infér.  littoral. 

Ronchampi.n-,  Mayer-Eymar  1888, 
Tabl.  Ter.  séd.  ; de  Ronchamp, 
près  Belfort  (H‘e  Saône)  = 
Cévennien  sup.,  Stéphanien. 

Ronzon  (Cale,  de)  = Cale,  lacustre 
ossifère  du  Velay  (Auvergne). 
Rupélien  inférieur  limnal. 

Ropa-Sch.  ou  Ropianka-Sgh.  = 
Crétacique  supér.  à Inoceramiis 
de  Galicie.  Sénonien. 

Roquefavoür  (Cale,  de)  = Cale, 
lacust.  de  Provence.  Faléocène 
limnal,  ou  Danien  ? 

RossimLD-ScH.  = Néocomien  à 
Crioceras  du  Salzhourg  (Autr.). 

Rosso-süpeiuorb  = Tithonique  à 
Pygope  diphya  du  Vicentin. 
Portlandien  inf.  pélagal. 

Rostellec  (Cale,  de)  = Dévon. 
sup.  de  Bretagne.  Pamennien. 

Roth  — Voir  Rceth. 


Rot.  — Rou. 

Rothe  - Mollasse  = Mollasse 
rouge  de  la  Suisse  allemande. 

Aquitanien  inf.  ou  Rupélien 

supérieur  ? 

Rothliegendes  = Permien  aré- 
nacé  limnal  d’Allemagne. 

a)  sup.  = Thuringien. 

b)  moy.  =;  Lodévien. 

c)  inf.  = Artinskien. 

Rothomagien  — V.  Rotomagien. 

Rothsee-Sgh.  = Mollasse  marine 
de  la  Suisse  cent.  Helvétien. 

Rotomagien,  Coquand  1857,  Bull . 
géol.  Fr.  XIV,  p.  882  ; de  Rolho- 
magus,  Rouen  (Seine  infér.)  =r 
Craie  marneuse  de  Rouen  ; 3e  ét. 
du  Cénomanien  {s.  lat.)  — Voir 
p.  565. 

Rotten-limestone  = Crétacique 
sup.  du  Texas  (N  Amérique). 

Rottoueon,  Mayer  Flymar  1888, 
Tabl.  Ter.  séilim.  ; de  Rottorf 
(Brunswick)  =:  Charmouthieii 
inf.  Pliensbachien  inférieur. 

Roubaüdi  (Marne  à)  = Marnes 
néocomiennes  pyritifères  à 
Hoplites  Houbaudi  du  Midi  de 
la  France.  Valangien  bathyal. 

Rouen  (Craie  de)  = Rotomagien 
du  Bass.  de  Paris. 

Rouet  (Poud.  de)  = Conglomérat 
rouge  de  Rouet-de-Carry  (prés 
M arsei  lie) . Aquitanien  ii  i féri  eu  r 
littoral. 

Rougelave,  Thurmann  = Ptéro- 
cérien  sup,  de  Porrentruy  (Jura 
bernois).  Kiméridgien. 

Roussard  = Grés  grossier  à 
Trigonia  crenulata  du  Mans 
(Sarthe).  Rotomagien  littoral. 

Roux  (Macigno  de)  = Givétien 
sup.  arénacé  de  Belgique. 


RENEVIER.  — CIIRONOGRAPIIE  GÉOEOGIQUE 


671 


Rov.  — Rus. 

Eovere-oi-Velo  (Cale,  di)  — 
Titonico  bianco  du  Lac  de  Garda 
(Lombardie)  ; transilion  du 

Portlandien  au  Berriasien 

pélagaux. 

Royan  (Craie  de)  ==  Oampanien 
du  SW  de  la  France. 

Roznau  Conglomérat  = Pouding, 
crétacique  sup.  des  Carpathes. 

Sénonien  littoral. 

Rübikn,  Vézian  1858,  Bull.  géol. 
Fr.  XV,  p.  MO  ; de  Rubio  (Cata- 
logne) = Flysch  poudinguiforme 
de  Catalogne.  Tongrien. 

Rudistes  (Cale,  à)  = Crétacique 
récifal  ; âges  divers,  suivant  les 
espèces. 

Rudistes  (Ire  Zone  de)  = Cale,  à 
Requienia  ammonia.  Urgonien 
récifal  inférieur. 

Ruffes  = Permien  sebisto-aren. 
rouge  de  l’Hérault. 

Ruiniforme  (Calcaire)  = Malm  à 
Phylloc.  Loryi  du  Midi  de  la 
France.  Kiméridgien  inférieur 
pélagal. 

Rupélien,  Dumont  1849,  Bull. 
Acad.  Belgiq.  XVI,  p.  367  ; de 
Rupel  (Belgique)  = Oligocène 
sup.  (ou  moy.,  si  l’on  y comprend 
l’Aquifanien,  voir  p.  567). 

Rupel  - Thon  = Septarien-Thon 
de  N Allemagne,  argile  oligocène 

moy.  Rupélien  moyen. 

Russille  (Marne  d.l.)  = Urgonien 
inf.  marno-calc.  à Goniopygus 
peltaliis  du  pied  du  Jura  vau- 
(lois.  Barrèmien  inférieur. 


Saa.  — Sal. 


S 

Saalfbld-Schiefer  = Cambrien 
d’Allemagne. 

Saarbrucker  - ScH.  = Houiller 
infér.  de  la  Sarre  (NW  Allein.). 
Moscovien  limnal. 

Sable  = Sand.  — Voir  nom  do 
localité. 

Sables  moyens  = Sables  de  Beau- 
champ,  du  Bassin  de  Paris. 

Bartonien. 

Sables  serpentineux  = Miocène 
de  la  Superga , près  Turin. 
Helvétien. 

Sagenarien  - Stufe  = Culm  à 
Lepidodendron(Sag.)Weltheimi. 
Viséen  estuarial. 

Saharien,  Mayer  - Eymar  1865, 
3e  éd.  Tabl.  synebr.  ; du  Sahara 
(Afriq.)=  Quatern.  Plistocène. 

Sahel-Alma  =:  Gîte  à poissons 
crétaciq.  du  Liban.  Santonien  ? 

Sahélien,  Pomel  1858,  G^®  Rend. 
Acad.  SC.  XL VII,  p.  479  ; du 
Sahel  (Algérie)  = Fausse  craie 
d’Oran,  transition  du  Miocène 
au  Pliocène.  Pontien. 

Sains  (Sebist.  de)  = Pamennien 
sup.  franco-belge. 

Saint  ou  S‘  — Voir  nom  spécial. 

Sâlese  = Verrucano  du  Val  Trom- 
pia  (Berganiasque).  Permien  ? 

Salève  (Sabl.  du)  =:  Grès  siliceux 
blanc,  exploité  à Cruzeille  pour 
verrerie,  attribués  en  général  au 
Sidérolitique.  Oligocène  ? 

Saliférien,  Orbigny  1852,  Cours 
élém.,  p.  404  = Trias  supérieur 

Keupérien. 


672 


COMPTE-RENDU. 


SIXIEME  PARTIE 


Sal.  — Sal. 

Saliferoüs  - SHALES  = Mames 
salifères  du  Trias  sup.  d’Anglet. 
Juvavien  lagunal. 

Salina-group  = Groupe  salifère 
du  Silurien  sup.  de  N Amérique. 
Ludlowien  lagunal. 

Salins  (Groupe  de),  Marcou  1857, 
Lettres  s.  .Jura,  p.  41  = Malm 
super,  du  Jura  franc-comtois. 
Portlandien  littoral. 

Sallomaciën,  Fallot  1893,  Bull, 
géol.  Fr.  XXI,  Pr.-v.,  p.  77;  de 
Sallomacus,  Salles  = Faluns  de 
Salles  (Gironde).  Helvétien. 

Salmien,  Dumont  1847,  Bull.  Ac. 
Belg.  ; de  Salm  (Ardennes)  = 
Phyllades  cambriennes  sup.  des 
Ardennes.  Potsdamlen  abyssal  ? 

Salopian  , Lapworth  1880  ; de 
Salop  (Anglet.)  ; 
s.  lal.  = Silurique  supérieur 

Silurien  (s.  str.) 
s.  sir.  = Wenlockien. 

Saltîiolms-Kalk  =:  Danieu  sup. 
de  Malmô  (Suède). 

Salt-Rangb-limestone  = Calcaire 
de  ITnde  extrapéninsulaire. 

Carbonique  ? 

Saltrio  (Marmo  di)  = Calcaire 
liasiq.  de  la  Brianza  (Lombard.). 

Pliensbachien  ? 

S aluver-Gestein,  Studer = Schist. 
verdâtres  métamorphiques  des 
Grisons;  Verrucano?  Permien? 

Salvatore  (Cale,  del)  = Calcaire 
triasique  du  S"  Salvatore,  près 
Lugano  (Tessin).  Ladinien  ± 
récif  al. 

Salzgitter-Eisenerz  r=  Aptien 
à Eoÿl.  neshayesi  du  Hanovre. 

Salzthon  (allem.)  = Argile  .sali- 
fère de  divers  niveaux,  surtout 

Trias. 


San.  — San. 

Sancerrois  (Sabl.  du)  = Sables 
ferrugineux  du  Bass.  de  Paris. 
Albien  littoral. 

Sanct  - Galler  - ScH.  = Mollasse 
marine  de  S‘  Gall  (Suisse). 
Helvétien  littoral. 

Sanct-Verena-Sch.  = Séquanien 
sup.oolit.de  S*“  Vérène  (Soleure). 

Sandgate-beds=  Lowergreensand 
sup.  du  Kent  (Anglet.).  Aptien. 

Sand-Kalk  = Dogger  inf.  à Har- 
poceras  Murchisonœ  d’Argovie. 
Aalénien  supérieur. 

Sand-Mergel  = Marnes  à Mar&u- 
piles  ornatus  de  la  Prusse  rhé- 
nane. Santonien. 

Sand-Schiefer,  Théobald  = Var. 
de  Schistes  des  Grisons,  d’âge 
douteux. 

Sandsfoot-grits  = Grès  à Oslrea 
deltoidea  du  Dorsetshire  (Angl.). 
Séquanien  supérieur. 

Sandstein  (ail.),  Sandstone  (angl.) 
= Grès  d’âge  quelconque. 

Sangonini  (Et.  d.)=  Oligocène  inf. 
de  Vénétie.  Tongrien  (s.  sir.). 

Sannoisien,  Lapparent  et  Munier 
1893,  3«  éd.  Trait,  géol.,  p.  12G3  ; 
de  Sannois  (Seine-et-Oise)  = 
Cale,  de  Brie  et  Marnes  vertes  du 
Bass.  de  Paris.  Rupélien  inf. 

Sansan  (Niv.  de)  = Dépôt  ossifère 
du  Gers  (France).  Helvétien. 

Santa-crüzien,  Ameghino  ?,  de 
S‘“  Cruz  ^Argentine)  = Part,  de 
l’Eocène  de  S Amérique. 

Santonien,  Goquand  1857,  Bull, 
géol.  France  XIV,  p.  882  ; de 
Saintes  (Charente  inférieur)  = 
Sénonien  inf. 
s.  lal.  = Coniacien  compris. 
s.  sir.  = sur  le  Coniacien. 


RENEVIER.  — CHRONOGRAPHE  GÉOLOGIQUE 


673 


San.  — Sax.  I 

Santonin,  Mayer  - Eymar  1888, 
Tabl,  Ter.  sédim.  = Santonien 
supérieur  ou  s.  sir. 

Sapogne  (G.  d.)  = PliensbacMen 
moyen  des  Ardennes. 

Saratow  (Sable  de)  = Grès  à 
Hoplites  Deshayesi  de  Russie. 

Sarazin  = Cénomanien  calcareo- 
ferrugineux  de  Belgique. 

Sahladais  (Lignite  du)  = Gardo- 
nien  du  sud-ouest  de  la  France, 
soit  Rotomagien  limnal. 

Sarmatien  ou  Sarmatisch,  Barbot 
de  Marny  1869,  Esq.  géol.  de 
Gherson  ; de  l’ancienne  Sarmatie 
(Danube)  = Formation  sau- 
mâtre de  SE  Europe  à la  base  du 
Pontien.  Tortonien  supérieur 
estuarial. 

Sasso-morto  ou  Pietra-morta  = 
Macigno  de  Toscane  {pars). 

Oligocène  ? 

Saucats  (Fal.  de)  = Part.  inf.  du 
Miocène  moyen  de  Bordeaux. 
Burdigalien  littoral. 

Saücatsin,  Mayer  - Eymar  1888, 
Tabl.  Ter.  séd.  = Langhien  sup. 

Burdigalien. 

SaUG  - HiLL  - CONGLOMBRATE  = 

Poudingue  silurien  d’Ecosse. 

Landovérien. 

Saürian-beds  =:  Banc  à Ichlyo- 
saurus  du  Lias  de  Lyme-Regis 
(Dorsetshire).  Sinémurien. 

Saüzei-Zone  = Niv.  à Sphœroc. 
Sa/uzei.  Bajocien  infér. 

Sawddian,  Hughes  1875,  Brit. 
Assoc.,  p.  70  = Lower  Old-Red. 
Dévonique  inférieur. 

Saxonian,  J.  Geikie  1895,  Journ. 
of.  GeoL,  p.  247  ; de  Saxe  (Ail.) 
= 2'ie  Époque  glaciaire,  d’âge 
Plistocène  ancien. 

G®  CONGR.  GÉ0I-.  INTERN. 


Sax.  — ScH. 

S.AXONiEN,  Lapparent  et  Munier 
1893,  3e  éd.  Trait,  géol.,  p.  886; 
de  Saxe  (Allem.)=  Permien  moy. 
terrestre.  Lodévien  (1874). 

ScAGLiA  = Gale,  crayeux  d’Italie. 
Sénonien. 

Sgaldisien,  Dumont  1849,  Bull. 
Ac.  Belg.  = Pliocène  supér.  de 
Belgique.  Astien. 

ScANDiNAViEN , Lapparent  1883, 
Ir®  éd.  Trait,  géol.,  p.  660  ; 2^®  éd., 
Tr.  géol.,  p.  732  ; de  Scandinavie. 
= Cambrien,  {s.  str.)  part.  sup. 

ScANiAN,  J.  Geikie  1895,  Journ.  of 
Geol.,  p.  246;  de  Scanie  (Suède) 
==  Ire  Époq.  glaciaire  du  N de 
l’Europe.  Plistocène  ancien  ou 
Pliocène. 

Sgaphiten-Plæner  = Turonien 
supér.  à Hetcroceras  Réussi,  de 
Westplialie. 

ScAEBOROUGHiN,  Mayer  - Eymar 
1881,  Glass.  intern.  ; de  Scarbo- 
rough (Yorkshire)  = Bajocien 
moy.  à Sleph.  Hu7nphreyi. 

ScARBOROUGH-LIMBSTONE  = Galc. 
marin  du  Yorkshire,  intercalé 
de  la  série  estuariale.  Bajocien. 

Sgar-limestone  = Carbonique 
inférieur  d’Angleterre. 

ScHALSTEiN  = Agrégat  volcaniq.  ? 
fossilifère  de  Nassau  (Allem.). 

Dévonique. 

ScHAMBELEN-ScH.  = Infralias  à 
insectes  d’Argovie.  Hettangien 
estuarial. 

Sghatzlarer-Sgh.  = Mouiller  inf. 
de  Silésie.  Moscovien  estuarial. 

Sghatjm-Kalk  = Galc.  poreux,  à 
la  part,  supér.  du  Wellenkalk 
d’Allemagne.  Virglorien. 

47 


674 


COMPTE-RENDU.  SIXIEME  PARTIE 


SCH.  — SCH. 

ScHicHTEN  (allem.)  = Couches, 
Strates,  Beds  (abrév.  Sgh.). 

Schiefer-Kohle  = Lignite  feuil- 
leté interglaciaire  de  NE  Suisse. 

Durnténien. 

Schildkrœten-Kalk  =:  Cale,  à 
tortues  de  Soleure  (Suisse). 
Kiméridgien  littoral. 

Schilf-Sandstein  = Grés  triasiq. 
à Equisetum  arenaceum  d’Alle- 
magne. Keupérien  limnal. 

Schilt-Kale,  Escher  = Calcaire 
jurassique  moyen  des  Alpes 
N Suisse.  Argovien  pélagal. 

Schimberg-Sch.  = Nummulitique 
d.  Alp.  Suisse  centr.  Tongrien  ? 

Schiste  de  — Voir  nom  de  localité. 

Schistes  a nodules,  Gilliéron  = 
Schistes  foncés  pyritif.  du  Mont- 
salvens  (Frib.).  Divésien  ? 

Schistes  alunifères  = Schistes 
siluriques  de  la  Scandinavie. 
Cambrien  surtout. 

Schistes  ardoisiers  = Phyllades 
fournissant  des  ardoises  ; d’âges 
divers  : 

a)  Alp.  suisses  = Stéphanien 

b)  Brelagne  — Ordovicien. 

c)  Pays  d.  Galles  = Cambrien. 

Schistes  cristallins  = Schistes 
métamorphiques;  d’âges  divers, 
surtout  Archéique. 

Schistes  gris  = Schistes  alpins 
± métamorphiques  du  Valais  ; 
attribués  ordinairement  au  Lias 
ou  au  Trias. 

Schistes  lie-de-vin,  Favre  =: 
Schistes  violacés  et  verdâtres 
des  Alpes  romandes.  Permien 
ou  Trias  inférieur  ? 

Schistes  lustrés  = Schistes  lui- 
sants ± métamorphiques  des 
Alpes  occidentales  ; d’âges  div. 


ScH.  — ScR. 

Schistes  violacés  = Schistes 
rouges  et  verts  des  Alpes  roman- 
des, entre  le  Carbonique  et  le 
Trias  ; Sernifit.  Permien  ? 

Schleich-Sand  = Elsheimer-Sand 
du  Bass.de  Mayence.  Rupélien 
sup.  littoral. 

Sghlekn-Dolomit  = Cale,  dolomi- 
tique  triasique  moyen  , du 
S Tyrol.  Ladinien  ± récifal. 

ScHLiER  Miocène  ± argileux 
et  salifère  de  la  IP®  Autriche. 
Helvétien  lagunal. 

ScHOTTER  ==  Graviers  et  Eboulis 
d’Autriche. 

SCHRAMMBACH-SCH.,  LÜl  = Calc. 
lité  à Aptychus.  Néocomien  ? 

Schratten-Kalk,  Studer  = Calc. 
à Requienia  de  la  Suisse  allem. 
Urgonien  récifal. 

a)  Obérer  S. -K.  = Aptien  et 
Rhodanien. 

b)  UntererS-K.  = Barrèmien. 

Schreib-Kreide  = Craie  blanche 
traçante  d.  bords  de  la  Baltique. 
Campanien  pélagal. 

Schutt  ou  Schdtthalde  (allem.) 
= Eboulis. 

Schuttkegel  = Cône  d’éboulis 
modernes.  Holocène. 

Sghwaben-Mergel  = Marnes  soua- 
biennes.  Pliensbachien. 

ScHWARZER  - Jura,  Quenstodt  = 

Liasique. 

Schwarz  - Kohle  = Steinkohle, 
Houille  ; d’âges  divers,  surtout 

Carbonique. 

SciARMUZIANO  ( fide  Botti  ) =: 

Charmouthien.  Pliensbachien. 

Scrobicularia-Crag  = Pliocène 
sup.  marin  du  Sulfolk  (Angl.). 
Astien  littoral. 


RENEVIER. 


CimONOGRAPHE  GÉOLOGIQUE 


675 


SCY.  — Sen. 

Scyphien-Kalk  = Malm  à spon- 
giaires ; à divers  niveaux,  surt. 

Argovien. 

Secondaire  = 2^®  Ère  des  temps 
organiques.  Mésozoaire. 

Segundær  - Gebirg,  Werner  = 
Terrains  secondaires,  opposés 
aux  primitifs,  et  comprenant  le 
Système  carbonique. 

Seefelder-Sghiefer  = Schistes 
à poissons  des  environs  dTnns- 
bruck  (T  y roi).  Trias  sup. 

Seelaffen  = Bancs  lumachelliq. 
durs,  intercalés  dans  la  Mollasse 
marine  de  N Suisse  ; analogues 
au  Musclielsandstein,  mais  sans 
ossements.  Helvétien. 

SeEWER-KaLK  ou  SEEWENER-KiV.LIi 
= Crétacique  supérieur  de  la 
Suisse  allemande.  Sénonien 
(Rotomagien  à la  base). 

Seillb  (Marn.d.)=  PliensbacMen 
infér.  de  la  Meuse. 

Seisser-Sgh.  = Gale,  à Posidon. 
Clarai  du  S Tyrol.  Werfénien 
inférieur. 

Sémurien,  Mayer  - Eymar  1864, 
Tabl.  synebr.  ; de  Sémur  (Côte- 
d’Or)  = Sinémurien. 

Sénonien,  Orbigny  1843,  Pal.  fr. 
Crét.  II,  Tabl.  pi-  236“®;  de 
Senones,  Sens  (Yonne)  ; 
s.  str.  = Santonien 
Campanien. 

s.  lat.  = Crétacique  supér. 
(v.  p.  565). 

Sens  (Craie  de)  = Campanien 
inf.  du  Bass.  de  Paris. 


Sen.  — Ser. 

Senzeille  (Sch.  d.)=:Famennien 
inf.  franco-belge. 

Septarien  - Thon  = Oligocène 
argileux  de  N Allemagne. 

Rupélien. 

Séquanien,  Thurmann,  Marcou 
1848,  Mém.  géol.  Fr.  III,  p.  96  ; 
de  Sequania  , Franche-Comté 
(.lura)  : 

s.  str.  = Gale,  à Astartes  du 
Jura. 

s.  lat.  = Étage  inf.  du  Malm 
(voir  p.  570). 

Sbrbskoon,  Mayer-Eymar  1888, 
Tabl.  Ter.  sédim.  ; de  Serbsko 
(Bohême)  =:  Hostinien  inférieur 
(H.).  Bifélien. 

Sericit-Phyllite  = Schist.  semi- 
cristallins  des  M‘s  Taunus  et 
Hunsrück.  Gédinnien  ? 

Sericit-Sghiefer  = Schist.  seri- 
citeux  des  Alpes  ; Schist.  d’âges 
divers,  ± métamorphiques. 

Séries  =:  Divisions  stratigraphi- 
ques  de  3®  ordre,  correspondant 
aux  Époques. 

Sernifit  ou  Sernf-Sghiefer  = 
Conglomérats  et  Schistes  ± 
rouges  des  Alpes  glaronnaises  ; 
Verrucano.  Permien? 

Serpdlit  =:  Marnes  à Serpula  du 
Purbeckien  supér.  du  Hanovre. 

Berriasien  ? 

Serravallien,  Pareto  1865,  Bull, 
géol.  France  XXII,  p.  232  ; de 
Serravalle  (Apennin  piémontais) 
=:  Miocène  moyen  du  Piémont. 

Helvétien. 

Servant  (Marne  de  M‘),  Marcou, 
Lett.  Jur.,  p.  346=  Sinémurien 
sup.  du  Jura. 


676 


COMPTE-RENDU. 


SIXIÈME  PARTIE 


Ser.  — Sic. 

Servino  = Grès  et  Poudingue 
triasique  inf.  des  Alp.  italiennes. 
Werfénien  littoral. 

Sestien  ou  Sextien,  Rouville 
1853,  Géol.  Montpellier,  p.  173; 
à'Aquæ-Sextiæ,  Aix-en-Prov.  = 
Ét.  d.  Gyps.  d’Aix,  Montmartre, 
etc.  Tongrien  s.  str.  (v.  p.  563). 

Sewalik  — Voir  Siwalik. 

Sevatisgh,  Mojsisovics  1895,  Ak. 
Wis.  Wien  CIV  ; des  Sevates, 
peuplade  celtique  du  S Tyrol  = 
Juvavien  supérieur. 

Sézanne  (Tuf  de)  = Travertin  à 
flore  paléocéne,  du  Bassin  de 
Paris.  Thanétien  limnal. 


Shales  (anglais)  = Schistes  ± 
marneux. 

Shanklin-sands  = Sabl.  à Exogyra 
aquila  de  ITle  de  Wight  (Angl.) 
Aptien  littoral. 

Shasta-Group=  Crétacique  inf. 
de  Californie  (N  Amérique). 

Shell-bed  = Cale,  fossilifère  du 

Portlandien  moy.  de  S Anglet. 

Shillong-series  = Ter.  métamor- 
phique ancien  de  ITnde  extra- 
péninsulaire. Archéique. 

Shiloh  - BEDS  = Miocène  de 
N Amérique. 

Shoharie-grit  = Dévonique  inf. 
arénacé  à fucoïdes  de  N Amér. 


Sicilien,  Doderlein  1872,  Not.  s. 
Cart.  géol.  de  Moden.,  p.  14; 
de  Sicile  = Brèche  coquillière 
de  Palerme.  Plistocène  ancien  ; 
pour  plusieurs  Pliocène  supér. 
(Voir  p.  559). 


SiD.  — SiL. 

SiDÉROLiTiQUE,  Gressly  1841,  ,lur. 
sol.,p.  ,251=Dépôts  hydatogènes 
ferrugineux  d’âges  divers  : 

s.  str.  (origin.)  :=  Oligocène 
infér.  à Palœotherium  du 
Jura  bernois. 

s.  lal.  = Dépôts  ferrugineux 
pisolitiques  de  tout  âge,  y 
compris  les  dépôts  marins 
dits  à tort  Fer  oolitique. 

Siegener-Grauwagke  ~ Dévon. 
inf.  arénacé  de  NW  Allemagne. 

Taunusien. 

Sigillarien  - Stüfe  = Houiller 
inférieur  terrestre,  Weslphalien. 
Moscovien  ± limnal. 

SiKKiM-BEDS  = Carbonique  de 
rinde  extra-péninsulaire. 

Silex  (Argile  à)  = Quaternaire. 

Plistocène. 

Silex  (Cr.  à)=  Sénonien  abyssal. 

Silurien,  Murchison  1835,  Phil. 
Mag.  II,  p.  46;  des  Silures,  anc. 
peuple  du  Pays  de  Galles  : 

s.  lat.  = Période  silurique 
(Cambrien  compris), 
s.  str.  = 3«  Époque  du 

Silurique  (voir  p.  578). 

Silurien,  Orbigny  18-50,  Prodr.  I, 
p.  1 = Ordovicien. 

Silurique  = lie  Période  de  TÉre 
primaire. 

SiLVAN,  Kaufmann  1 872,  Mat.  Cart. 
Suis.,  Ile  liYr.,  p.  165,  de  Silva, 
Oberwald  ^Suisse)  =Flysch  sup. 
d’Oberwalden  (Suisse  centrale). 

Tongrien. 

SiLVES  (Grés  de),  Choffat  1887  = 
Grès  du  Portugal,  discordants 
sur  le  Primaire.  Infralias  ? 
(on  en  part  Trias  ?). 


RENEVIER.  — GlIRONOGRAPIIE  GEOLOGIQUE 


677 


Sim.  — Siw. 

SiMBiRSK  (Ârg.  de)  =:  Néocomien 
sup.  bathyal  de  Russie. 

SiMBiRSK  (Grès  d.)  = Portlandien 
sup.  littoral  de  Russie. 

SiMBiRSK  (Sch.bitum.d.)  = Schist. 
bitumineux  à Perisph.  virgatiis 
de  Russie.  Portlandien  bathyal. 

SiME  (Falun  d.  la)=  Miocène  moy. 
de  la  Gironde.  Helvétien  litt. 

SiMLA-SLATES  = Ai'doises  anciennes 
de  l’Inde.  Silurique. 

SiMORRE  (Niv.  de)  = Dépôt  ossif. 
du  Gers  (SW  P’r.).  Helvétien. 

SiMPHORiEN  (Tuf.  de  SQ  = Tuffeau 
inférieur  de  Giply  (Belgique). 
Danien  inférieur. 

SiNAï  (Cale,  du)  = Nummulitique 
sup.  d’Egypte.  Bartonien. 

SiNCENY  (Sable  de)  = Suessonien 
moy.  marin  du  Bassin  de  Paris. 

Sinémurien,  Orbigny  1849,  Pal. 
fr.  Jur.  I,  p.  604  ; de  Sinemurum, 
Sérnur  (Côte  d’Or)  = Étage  moy. 
du  Liasique.  Lias  s.  sir.  (voir 
p.  572). 

SiNiEN,  Richthofen  1882,  Nord. 
Chin.  = Cambrien  de  Chine. 

SiNUATUs-ScH.,  Mœsch  = Calcaire 
oolitiq.  à Clypeopygus  sinuatus 
d’Argovie.  Bathonien  récifal. 

SiRMOüR-SERiES  = Tertiaire  inf. 
de  l’Himalaya. 

SiRONE  (Poud.  di)  = Conglomérat 
à Rudistes  de  la  Brianza  (Lomb.) 

Turonien  ? 

SiwALiK  - BEDs  = Néogénîque 
récent  des  collines  sub-hima- 
layennes  (Inde). 


Ski.  — SoR. 

Skiddaw-shales  = Schistes  ordo- 
viciens à Graplolites  d’Anglet. 

Arénigien. 

Skrejer  - ScHiEPER  = ScMstcs 
cambriens  moyens  de  Bohême. 

Ménévien. 

Skythisgh  , Waagen  et  Diener 
1895,  Ak.  Wis.  Wien  CIV  = 
Trias  inf.  de  l’Inde.  Werfénien. 

Si.ATES  (anglais)  = Ardoises 
Phyllades,  Schiefer,  Scisti. 

Snowdonian,  Woodw.  1866,  Man. 
Moll.,  p.  118;  du  M‘  Snowdon 
(N  Wales)  = Ordovicien. 

SoissoNAis(Lign.  d.)=  Suessonien 
inf.  saumâtre  du  Bass.  de  Paris. 

SoissoNAis  (Sabl.d.)  = Suessonien 
sup.  littoral  du  Bass.  de  Paris. 

SoissoNiEN,  Mayer-Eymar  1857, 
Verh.  Nat.  Ges.  Trogen,  (Tab.)  = 

Suessonien  inf.  -f-  Thanétien. 

SoLENHOFEN-ScH.  = Calc.  lithogr. 
de  Franconie.  Kiméridgien 
supérieur. 

SOLENHOFON,  Mayer-Eymar  1888, 
Tabl.  Ter.  sédim.  = W.  J.  Ç. 
Kiméridgien  supérieur. 

Sologne  (Sabl.  de  la)  = Sables 
du  sud  du  Bassin  de  Paris. 
Burdigalien  ? 

Solutréen,  Mortillet  1878,  Congr. 
géol.  Paris,  p.  179;  de  Solutré 
(Bourgogne)  = S®  âge  de  la 
pierre.  Plistocène  récent. 

SoLVA-BEDs  = Cambrien  moyen 
schisto-arén.  de  S Wales  (Angl.). 

SoRMONNE  (Marn.  de)  = Lias  moy. 
des  Ardennes.  Pliensbachien 
supérieur. 


678 


COMPTE-RENDU.  SIXIEME  PARTIE 


Sot.  — Spi. 

SoTZKA-ScH.  = Aquitanien  à 
plantes  terrestres  de  Styrie. 

SouGRAiGNE  (Grès  de)  = Grès  à 
Placenüceras  syrtale  des  Cor- 
bières  (S  France).  Santonien 
supérieur. 

Souverain-Pré  (A.ss.  de)  = Partie 
inférieur  du  Pamennien  super, 
de  Belgique. 

SowERBYi-ZoNE  = Bajocien  inf. 
à Sonninia  Soioerbyi. 

Sparagmitique,  Esmark=  Cambr. 
inférieur  arénacé  de  Norvège. 

Géorgien. 

Sparnagien,  Dollfus  1880,  Bull, 
soc.  géol.  Norm.  VI,  p.  588  ; de 
Sparnacum,  Epernay  (Marne) 
= Lignites  du  Soissonais  et 
Argile  plastique  du  Bassin  de 
Paris.  Suessonien  inférieur. 

Spatangues  (Cale,  à)  = Néoc.  à 
Toxaster  complanatus  du  Bass. 

de  Paris.  Hauterivien. 

Spath-Kalke,  Mœsch  = Calcaire 
spathoïde  d’Argovie  et  des  Alpes 
N Suisse.  Dogger  moyen. 

Spauwenon,  Mayer-Eymar  1888, 
Tabl.  des  Ter.  sédim.  ; de  Klein- 
Spauwen,  pr.  Anvers  (Belgiq.). 

= Rupélien. 

Speeton  - CLAY  = Argile  de 
Speeton  (Yorkshire).  Malm  + 
Néocomien  s.  lat. 

Sphéritbs  (Marn.  à)  = Divésien 
sup.  du  Jura  septentrional. 

Spiennes  (Craie  de)  = Sénonien 
supérieur  à Trigonosemus  de 

Belgique.  Oampanien  sup. 

Spilecco  (Gale,  di  M*e)  = Cale,  à 
Num.  bolcensis  du  Vicentin. 

Suessonien  pélagal. 


Spi.  — Sta. 

Spilsby  - SANDSTONE  = Grès  à 
Aucella  volgensis  du  Lincoln- 

sbire.  Berriasien  ? 

Spinatus-Zone  = Lias  moyen  à 
Amalt.  spinatiis.Plie'osha.chlen 
supérieur. 

Spintangi-limestone  = Cale,  du 
Belouchistan  (Indeextra-penins.) 

Nummulitique . 

Spiriferen-Sandstein  = Dévon. 
inf.  arénacé  de  NW  Allemagne. 

CoMencien  littoral. 

Spirulæa  (Grès  à)=  Nummulitiq. 
supérieur  à Rotula  spirulæa  de 
Biarritz,  etc.  Bartonien. 

Spiti-shales  = Schistes  jurassiq. 
sup.  de  l’Hiraalaya.  Malm  ? 

Spontigen-L-AGer  = Malm  inf.  à 
spongiair.  d.  Souabe.  Séquanien. 

Spongitien,  Etallon  1857,  Descr. 
géol.  Ht  Jura  = Oxfordien  ealc. 
à spong.  du  Jura.  Argovien  inf. 

Stachella-beds=  Part,  moyen  du 
Ceratites  - sandstone  du  Salt- 
Range  (Inde).  Trias  inférieur. 

Stad  - ScHiEFBR , Kaufmann  = 
Flysch  à Globigerina  de  la 
Suisse  centrale.  Sénonien? 

Stadtbergon,  Mayer-Eymar  1888, 
Tab.  Ter.  sédim.;  de  Stadberg 
(Westphalie)  — Démétien  inf. 

Staffin  - SHALES  = Callovien 
schisteux  d'Angleterre. 

Stampi  (Gale,  degli)  ==  Infralias  à 
Conchodon  du  Lac  de  Gôme. 

Hettangien. 

Stampien,  Rouville  1853,  Géol. 
de  Montpel.,  p.  180  ; de  Sta7npia, 
Etampes  (S  Paris)  = Rupélien 
littoral  du  Bass.  de  Paris. 


RENE  VIER.  — GIIRONOGRAPHE  GÉOLOGIQUE 


679 


Sta.  — Ste. 

Starhemberg-Sgh.  = Cale,  rouge 
à Megalodon  triqueter  des  env. 
de  Vienne  (Autriche).  Rhétieu. 

Stazzanin,  Mayer  - Eyrnar  1888, 
Tabl.  Ter.  sédim.  ; de  Stazzano 
pr.  Tortona  = Marne  à Pteuro- 
toma.  Tortonien  supérieur. 

Steinabrunnin  , Mayer  - Eymar 
1881,  Glass.  intern.  ; de  Steina- 
brunn  (Autriche)  = Leithakalk. 

Tortonien  ? 

Steinheim-Sch.=  Cale,  d’eau  douce 
ossifère  de  l’Albe  de  Souabe. 

Tortonien. 

Steinkohlen  - Begken  (allem.)  = 
Bassin  houiller.  Carbonique 
estuarial  ou  limnal. 

Steinkohlen  - Flôtze  = Dépôts 
houillers,  d’âges  divers  ; surtout 

Carbonique. 

Steinsalz  - Lager  (allemand)  = 
Dépôts  de  sel  gemme  ; type 
lagunal  d’âges  divers  ; surtout 

Triasique. 

Steinsberg  - Kalk,  Theobald  = 
Cale,  rouge  et  gris  de  l’Engadine 
(Grisons).  Lias  ? 

Stenay  (Marne  de)  = Oxford,  inf. 
de  la  Meuse.  Callovien  ? 

Stéphanien,  Mayer-Eymar  1878, 
V.  Class.  internat  1881  ; de 
Stephanus,  S‘  Etienne  (Loire)  = 
Houiller  supér.  Étage  supér.  du 
Démétien  (v.  p.  576). 

Steppes  (Cale,  des)  = Pliocène 
de  Roumanie,  etc. 

Steraspis-Zone,  Oppel  = Niveau 
à Aspidoc.  steraspis,  W.  J.  Ç. 

Kiméridgien  supérieur. 

Stettin-Sand  = Oligocène  sup. 
sableux  de  N Allemagne. 


Sti.  — Str. 

Stinkstein  (all.)=  Cale,  bitumineux. 

Stiperstones  = Quartzite  ordovi- 
vicien  du  Shropshire  (Anglet.). 

Arénigien. 

Stogkdale  - slates  = Schistes 
siluriens  du  Cumberland  (Angl.). 
Landovérien. 

Stogkhorn-Kalk,  Studer  = Cale, 
néocom.  des  Préalpes  bernoises. 

Hauterivien  pélagal. 

Stoneglife-Wood-beds  = Dogger 
moy.  du  Yorkshire.  Bajocien. 

Stonesfieldin  , Mayer  - Eymar 
1881,  Class.  intern.  = Vésullien 
moyen.  Bathonien  inférieur. 

Stonesfield  - slates  = Schistes 
jurassiques  infér.  d’Angleterre  à 
Mammif.  et  Plantes.  Bathonien 
estuarial. 

Stonygreek-beds  = Carbonique 
inf.,  av.  houille,  d’Australie. 

Stormberg-beds  =:  Trias  supér. 
arénacé  de  S Afrique. 

Strahlstein-Sghiefer  = Schistes 
amphiboliques  verts  des  Alpes 
cristallines.  Archéique. 

Stramberg-Kalk  = Tithon.  sup. 
des  Carpathes.  Portlandien 
supérieur  pélagal. 

Strassen  (Marn.  de)  - Sinémurien 
supér.  du  Luxembourg. 

Strate  = Couche,  Schicht,  Bed. 

Stratigraphie  = Etude  des 
strates  et  de  leur  superposition. 

Streipen  - ScHiEPER  = Schistes 
rubanés  des  Grisons.  Trias  inf. 

Stringocephalen-Kalk  = Dé  von. 
moy.  marno-calc.  de  NW  Allem., 
Oural,  etc,  Givétien. 

Strombiex,  Thurmann  = Ptéro- 
cérien.  Kiméridgien  inf. 


680 


COMPTE-RENDU.  SIXIEME  PARTIE 


Stu.  — SüM. 

Stüben-Sandstein  = Grès  blanc  à 
Reptiles  du  Keuper  super,  de 
Stuttgart  (Wurtemb.)  Juvavien 
limnal. 

Stüfe  (allemand)  = Étage,  stage 
(angl.),  piano  (ital.),  piso  (esp.). 

SüB.\ÉRiEN  (Faciès)  = Formé  à 
l’air,  et  non  dans  l’eau.  Aérial. 

SuBAPENNiN,  Orbigny  1852,  Cours 
élém.  Pal.,  p.  800  ; des  collines 
subapennines  (Italie)  = Pliocène 
(s.str.).  Plaisancien Astien. 

SuBATHOu-GRODP  = Nummulîtiq. 
inf.  de  l’Himalaya  (Inde). 

SuB  - Garboniperous,  Dana  = 
Carbonique  inf.  de  N Amérique. 

Bernicien. 

Sub-Pampéen,  Dœring  1884,  Neu 
.larb.  I,  p.  215  = Sous  les  limons 
des  Pampas.  Miocène  sup.  de 
S Amérique. 

Sub-Patagonien,  Ameghino  1889, 
Mam.  foss.  Argent.  = Eocène 
{pars)  de  S Amérique. 

SaBROBusTos-BEDs=  Calc.  triasiq. 
inf.  de  THimalaya.  Werfénien 
pélagal. 

Suessonien,  Orbigny  1852,  Cours 
élém.  Pal.,  p.  712  ; de  Suessones, 
Soisson  (Aisne)  ==  Sables  et 
Lign.  du  Soissonais.  Paléocène 
supérieur. 

SuFPOLK  - Crag  = White  - Crag, 
Goralline-Crag  ; Pliocène  infér. 
d’Angleterre.  Plaisancien. 

SUMTER-BEDS  OU  SUMPTER-BEDS, 

Dana  — Carolinien  du  versant 
atlantique  de  Nord-Amérique. 

Prépliocène. 


Sup.  — Sys. 

Super-Crétacé,  De  la  Bêche  = 

Tertiaire. 

SuPERGA  (Sabl.  d.  la)  = Miocène 
arénacé  serpentineux  de  Turin 
(Piémont).  Helvétien  littoral. 

Supralias,  Dufrenoy  = Marnes 
supér.  au  Lias  proprement  dit. 

Pliensbachien  -f-  Toarcien. 

Supra  - Nummulitique  , Ficheur 
1893  = Eocène  moyen  d'Algérie. 

SuRTURBRAND  = Lignit.  d’Islande. 

Miocène  ? 

Susswasser-Kalk  = Gale,  d’eau 
douce,  ou  limnal  ; voir  noms  de 
localités;  d’âges  divers,  surtout 

Tertiaire  ; 

а)  Obérer  S. -K.  de  Steinheim 
(Wurtemb.)  = Tortonien 

б)  Unterer  S. -K.  d’Ulm,  etc. 
(Wurtemb.)  = Aquitanien 
H-  Burdigalien. 

Susswasser-Mollassb  = Mollasse 
d’eau  douce  miocène  de  la 
Suisse,  etc.  : 

a)  Obéré  S.-M.  = Tortonien. 

b)  Untere  S.-M.=Burdigalien 
inf.  -F  Aquitanien. 

SuTTONSTONE  - BEDs  = Infi'alias 
sup.  d’Anglet.  Hettangien. 

SwiNiTZA-ScH.  = Néocomien  sup. 
du  Banat.  Aptien. 

Sylvana-Kalk  = Calc.  à Hélix 
sylvana  de  l’Albe  de  Souabe. 
Tortonien  limnal. 

Symphorien  (Tuf.  de  S‘)  = Tuffeau 
inf.  de  Ciply  (Belgique).  Danien 
inférieur. 

Système  = Division  stratigra- 
phique  de  211  ordre  ; dépôts  d’une 

Période. 


KENEVIER.  — CHRONOGRAPHE  GEOLOGIQUE 


681 


SzA.  — Tal. 

SzABOï-ScH.  Numinulitique  sup. 
à Clavulina  Szahoi,  du  versant 

S des  Alpes.  Tongrien  ? 


T 

Tabbianon,  Mayer-Eymar  1888, 
Tabl.  Ter.  sédim.  ; de  Tabiano 
(Parme)  = Marnes  bleues  sub- 
apennines.  Plaisancien  bathyal. 

Tabian,  Dœderlein  1870,  Gart.  géol. 
Modène  = Marnes  bleues  sub- 
apen  nines . Plaisancien  batby  al . 

Table  - Mountain  - Sandstonb  =: 
Carbon,  arén.  du  Cap  (S  Afriq.). 

Tagonian  , Lapworth  1891  = 
Cambrien  inférieur  à Olenellus. 
Géorgien  (1861).  — P'  Marcou 
et  d’autres  Cambrien  (v.  p.  580). 

Tagonic-slates,  Emmons  1842  ; 
du  Taconic-Range  (N  Amérique) 
=:  Schistes  siluriques  inférieurs. 

Ordovicien  + Cambrien  ? 

(+  Archéique  ?). 

Taghkanig  = Tagonig. 

Tagling-limestone  = Trias  de 
rinde  extra-peninsulaire. 

Tailfer  (Schist.  de)  = Couvinien 
infér.  de  Belgique. 

Taillant  (Cale.  d.)=  Portlandien 
de  l’Aquitaine. 

Taipo-beds  = Miocène  infér.  de 
Nouvelle-Zélande. 

Talachir-boulder-conglombeate 

— Poudingue  bréclioïde  de 
rinde,  d’origine  glaciaire,  selon 
plusieurs  auteurs  modernes. 

Permien  ? 

Talachir-group=  Gondwana  inf. 
scliisto-arénacé  de  l’Inde  pénin- 
sulaire. Permien  ? limnal. 

G“  CONGE.  GÉÜL.  INTERN. 


Tal.  — Tea. 

Talk-Flysgh  = Schistes  gris  lal- 
queux  des  Alpes  cristallines  ; 
Flysch  métamorphique  ? 

Tanner-Grauwacke  = Dévoniq. 
inf.  du  Harz.  Gédinnien  ? 

Taramonin,  Mayer-Eymar  1888, 
Tabl.  Ter.  sédim.  ; de  Taramon 
(Wales)  = Landovérien  sup. 

Tarannon-beds  =:  Landovérien 
d’Angleterre. 

Tarragnoz  (Cale,  de),  Marcou 
1837,  Lettre  Jura,  p.  32  = 
Bathonien  moyen. 

Taunusien,  Dumont  1848,  Mem. 
Ter.  Arden.,  p.  183;  du  Taunus 
(Nassau)  = Étage  moyen  du 

Rhénan. 

Taunus  - Quarzit  = Grès  méta- 
morphique dévoniq.  inférieur  de 
SW  Allem.  Taunusien  littoral. 

Taveyânnaz  (Grès  de)  = Grès 
verdâtre  moucheté  du  Flysch 
des  Alpes  occidentales  ; attribué 
généralement  à l’éjection  de 
matériaux  volcaniq.  Tongrien? 

Tavien,  Em.  Dumas  1852,  v.  Cart. 
géol.  Uzès  1874  ; de  la  Tave 
(Gard)  = Base  des  Grès-verts  du 
du  Gard.  Cénomanien  sup.  ? 

Taviglianaz  - Sandstein,  Studer 
— Voir  Taveyannaz. 

Tghornoïzen  = Limon  noir  de 
l’Ukraine.  Plistocène. 

Tbalby-clay  = Néocomien  sup. 
du  Lincolnshire  (Angleterre). 

Tealby-beus=  Sables  ferrugineux 
du  Lincolnshire.  Hauterivien. 

Te-Anau-beds  = Carbonique  inf. 
ou  Dévonique  sup.de  Nouvelle- 
Zélande. 


18 


682 


COMPTE-RENDU.  SIXIÈME  PARTIE 


Teg.  — Ter. 

Tegel  = Argiles  plastiques 
miocènes  du  Bassin  de  Vienne 
(Autriche)  : 

a)  Inzersdorf-T.  = Pontien. 
h)  Hernals-T.  = Sarmatique. 

Tortonien  estuarial. 
c)  Baden-T.  = Tortonien 
marin. 

Teil  (Gale,  du)  = Gale,  néocom. 
sup.  de  l’Ardèche.  Rhodanien 
pélagal. 

Te.jon-beds  = Paléocène  marin 
de  Galifornie,  etc. 

Ténencien ou  Tenencico,  Landerer 
1874,  El.  Piso  Ten.,  v.  Bull.  géol. 
Fr.  VII,  p.  18  = Urg-Aptien. 
Urgonien  (s.  lal.). 

Tenniker-Stufe  = Gale,  grossier 
du  Randen.  Helvétien  ? 

Tentaculiten-Schieper  = Schist. 
dévon.  moy.  de  NW  Allemagne. 
Eiifélien  balhyal. 

Tenuilobatus  - Zone  = Malm  à 
Oppel.  tenuilobata  de  Franconie 
(Bavière).  Séquanieu  supér. 

Tepeizer-Sgh.  = Turonien  infér. 
de  Bohême. 

Tergis  (Gale,  de)  = Sénonien  sup. 
de  S’W  France.  Campanien  + 
Danien. 

Téréuines  (Sahl.  à)  = Suessonien 
inf.  littoral  du  Bass.  de  Paris. 

Terragien  ou  Terrazziano,  Sacco 
188G,  Atli  Acad.  Torino  XXIX, 
p.  40  = Graviers  des  Terrasses 
post-glaciaires  du  Piémont. 
Acheulien  (1878). 

Terrain-a-chailles  = Oxfordien 
maruo-calcaire  du  .Jura  nord,  à 
nodules  silic.  ou  cale.  Divésien 
supérieur. 


Ter.  — Tho. 

Terrain  galcariîo  - trappéen, 
Brongniart  1823=  Nummulitiq. 
du  Vicentin.  Eocène. 

Terrain  rouiller  = Garbonique 
lirrmal  ou  estuarial.  Démétien. 

Terrassen-Kies  (ail.)  = Graviers 
et  sables  stratifiés  des  Terrasses. 

Acheulien  limnal. 

Terreneuve-beds  = Cambrien 
inf.  de  N Amérique. 

Tertiaire  = Cénozoaire  ; 3e  lire 
des  temps  organiques  (v.  p.  5ô7). 

Tesghen-Sch.  = Néocomien  des 
Garpathes. 

TEXiAN,Gomstock=Pré-Gauibrien 
du  Texas.  Archéique. 

Thalassiten  - B.ENKE  = Bancs  à 
Cardinia  d.  Souabe.Hettangien 
supérieur. 

Thanétien,  Renevier  1873,  l'c  éd. 
Tabl.  Ter.  ; de  Thanet  (Anglet.) 

= Paléocène  moyen. 

Thanet-sands  = Sahl.  à Oslrea 
bellovacina,  des  Bouches  de  la 
Tamise  (Anglet.).  Thanétien. 

Thionville  (Marn. d.)  =Lias moy. 

de  la  Meuse.  Pliensbachien  inf. 

Thoneisenstein  = Aalénien  sup. 
à Harp.  Murchisonœ  (Br.  J.  P) 
de  Souabe. 

Thon-Kalke  = Bajocien  infér.  à 
Sonninia  Sowerbyi  d’Argovie. 

Thon-Sandstein  = Roth  d’Allem. 
Werfénien  sup.  estuarial. 

Thon  - Schiefer  = Phyllades, 
Phyllit;  d’âges  divers. 

Thostes  (Min.  de)  = Minerai  de 
fer  à Cardinia  de  Bourgogne. 

Hettangien. 


KENEVIER.  — CHRONOGRAPHE  GEOLOGIQUE 


683 


Tho.  — Ton. 

Thoijarsien=  Mayer- Eymar  1864, 
Tableau  synchr.  ; de  Thouars 
(2-Sèvres)  = Toarcien  (1849). 

Thurgovien , Rollier  1892,  Ecl. 
géol.  Helv.  m,  p.  83  (Tabl.);  de 
Thurgovie  (Suisse)  = Mollasse 
d’eau  douce  sup.  de  NE  Suisse. 
Tortonien  limnal. 

Thuringien,  Renevier  1874,  !'■«  éd. 
Tabl.  des  Ter.  ; de  la  Thuringe 
(Saxe)=  Zecbstein.  Étage  super, 
du  Permien. 

Tiaret  (Poud.  de)  = Barrèmien 
d’ Algérie. 

Tilestones  = Couches  de  passage 
du  Silurien  au  Dévon.  d’ Angle! . 
Ludlowien  sup.  estuarial. 

Till  (angl.)  = Argile  glaciaire. 

Plistocène. 

Tirolisch,  Mojsisovics  1895,  Ak. 
Wis.  Wien  CIV  = Trias  moyen. 

Ladinien  + Raitolien. 

Tithon  ou  Tithonique  , Oppel 
1863,  Zeitsch.  Geol.  Ges.,  p.  535 
= Portlandien  pélagal  alpin. 

Toarcien,  Orbigny  1849,  Pal.  fr. 
.lur.  I,  p.  106;  de  Toarcium, 
Thouars  (2-Sèvres)  = Lias  sup. 
Ét.  sup.  du  LiasiçLue. 
Todt-liegendes,  des  mineurs  du 
Mansfeld  (Thuringe)  = Base 
morte  (sans  minerai)  sous  le 
Kupfer-Schiefer.  Permien  inf. 

ToMPSON-LIMESTONE=:DOggerint. 

de  Californie. 

Tongrien,  Dumont  1839,  Bull. 
Ac.sc.  Belg.VI,  p.773;  XVI,p.366; 
s.  lai.  (1839)  = OUgocène  + 
Boldérien. 

s.  sir.  (1849)=  OUgocène  infé- 
rieur, âge  des  Palceotkeriiiin 
(voir  p.  563). 


Ton.  — Tou. 

Tonnerre  (Ool.  de)  = Séquanien 
récifal  de  Bourgogne. 

Tonto-bbds=  Cambrien  supérieur 
de  N Amérique.  Potsdamien. 

Toppstein  (allemand)  = Pierre- 
ollaire,  Sch.  métamorphiq.  des 
Alpes  cristallines. 

Torer-Sgh.  = Trias  supérieur  du 
S Tyrol.  Juvavien  littoral. 

Tore  (ail.)  = Tourbe.  Holocène. 

Torgonien  , Rulot  et  Van  den 
Broeck  1895,  Tabl.  sol  Arden.  = 
Bajocien  de  l’Ardenne. 

Torres-Vedras  (Grès  de),  Chotïat 
1891  = Graviers  à flore  terres- 
tre du  Portugal  = Néocomien 
estuarial. 

Torridonian  ou  Torridon-sandst. 
= Grès  pré- cambriens  d’Ecosse. 

Huronien. 

Tortonien,  Mayer-Eymar  1857, 
Verh.  Nat.  Ges.  Trogen  (Tabl.)  ; 
de  Tortona  (Italie)  = Étage  sup. 
du  Miocène  (s.  str.). 

Torulosus-Sgh.  = Zone  à Lytoc. 
lorulosus,  à la  limite  sup.  du 

Toarcien. 

Totternhoe-stone= C énomanien 
du  Bedfordshire  (Angleterre). 

Touraine  (Faluns  de)  = Sables 
coquilliers  marias  des  env.  de 
Tours  (B’r.).  Helvétien  littor. 

Touraine  (Tuffeau  d.)  = Turonien 
supér.  de  W France. 

Tournaisien , Koninck  187  ?, 
Dupont,  Bull.  Acad.  Belg.  XV, 
p.  13;  de  Tournay  (Belgique)  = 
Carboniq.  inf.  ; Étage  infér.  du 
Bernicien  (voir  p.  577). 

Tourtia,  des  mineurs  de  Flandre 
= Sable  vert  et  Poud.  à Pecten 
asper  de  S Belgiq.  Botomagien 
littoral. 


684 


COMPTE-RENDU.  — SIXIEME  PARTIE 


Tox.  — Tri. 

Toxaster  (Néoc.  à)  = Calcaire 
schisteux  à Tox.  complanatus 
des  Hautc.s  - Alpes  vaudoises. 
Hauterivien  littoral. 

Traghyceraten  - Sghieper  = 
Schist.  triasiq.  supér.  de  Basse- 
Autriche,  etc.  Raitalien  bathyal. 

Trail-beds  = Trias  supérieur  ? 
de  Californie. 

Transition  (Ter.  de),  Werner  = 
Uebergangsgebirg.  SUurique  + 
Dévonique. 

Transversarius-Zone  = Oxford. 
Slip,  à Pelloc.  transversarium 
= Argovien  inférieur. 

TrAVANCORE  - LIMESTONE  = Calc. 
néogénique  de  l’Inde.  Pliocène. 

Travertin  = Calc.  d’eau  douce. 
— Voir  nom  de  localité. 

Travertin  moyen  = Calc.  de  Brie 
du  Bass.  de  Paris.  Oligocène 
inférieur  limnal. 

Travertin  supérieur  = Calc.  de 
Beauce  du  Bassin  de  Paris. 
Aquitanien  limnal. 

Trêmadocien  , Renevier  1874, 
éd.  Tabl.  Ter.  = Tremadoc- 
slates.  Potsdamien  supér. 

Trêmadog  - SUATES,  Sedgwiclî  = 
Ardoises  de  Tremadoc  (Wales). 

Potsdamien  supér. 

Tremosna-Conglomerat  = Cam- 
brien inf.  de  Bohême.  Géorgien. 

TRENTON-LiMESTONEr;  Ordovicien 
calc.  de  N Amérique. 

Trévoux  (Sabl.  de)  = Sables  fer- 
rugineux pliocènes  du  Lyonnais. 

Astien, 

Trias  ou  Triasique,  Alberti  1831 
= Ire  Pér.  de  l’lire  secondaire. 


Tri.  — Tro. 

Trighinopoli-beds  = Crétacique 
sup.  (ou  moy.  ?)  de  l’Inde. 

Trient  (Grès  du),  Favre  = Grès 
métamorphique  du  Bas-Valais. 

Carbonique. 

Trigonia-bed  = Calc.  à Trigonia 
gibbosa  de  S Angl.  Portlandien 
moyen  littoral. 

Trigonia  - BEDs  = Jurassique 
sup.  ? de  s Afrique. 

Triniïy  - BEDS  = Couches  de 
N Amérique,  ballottées  entre 
Crétacique  et  Jurassique. 

Trinodosus-Marmor  = Calcaire  à 
Cerat.  trinodosus  du  Salzbourg. 
Virglorien  supérieur. 

Trinucleus-Schiefer  = Ordovic. 
sup.  de  Scandinav.  Caradocien 

Tripoli  = Dépôt  siliceux  de 
Diatomées  ; d’âges  divers  : 

a)  En  Livournais  et  Sicile  = 

Prépliocène. 

b)  A Nanterre,  près  Paris  = 
Lutétien  supérieur. 

Tripolitza  (Calc.de)  = Crétaciq. 
et  Nummulitique  de  Grèce. 

Tritonien,  Thurmann  183C,  Soûl. 
Jur.  = Oligocène  marin  du  Jura 
bernois.  Rupélien. 

Trivières  (Craie  de)  = Craie  à 
Bclem.  quadrata  de  Belgique. 
Campanien  inf.  pélagal. 

Trochiten  - Kalk  = Calcaire  à 
Encrin.  lüiforniis  , Haupt- 
Muschelkalk.  Ladinien. 

Troghus  (Marn.  à)  = Aalénien 
inf.  à Troch.  subduplicatus  du 
Jura  français. 

Tropfstein  (allem.)=  Kalksinter, 
Tuf  calcaire.  Holocène  ou 
Plistocène. 


REMEVIER.  — CIIRONOÜRAPIIE  GEOLOGIQUE 


685 


Tro.  — Tul. 

Tros-Kalk,  Esclier  = Calcaire 
corallien  des  Alpes  de  Claris. 

Portlandlen  récifal. 

Troüville  (Ool.  de)  =:  Oxfordien 
supér.  du  Calvados.  Argovien 
récifal. 

Trubiner-Sgh.  = Ordovicien  sup. 
(Dg)  de  Bohême.  Caradocien. 

Truckee-beds  = Miocène  super, 
lacustre  des  Rocheuses. 

Trümmer-Oolit  = Aalénien  sup. 
de  Souabe,  ± récifal. 

Tuberculatus  - Zone,  Oppel  = 
Lias  à Pentacrin.  tuberculatus. 

Sinémurien. 

Tüedian,  Tate  1855  = Bernicien 
inf.  de  N Angleterre. 

Tuf  = Dépôt  ± vacuolaire  de 
sources  incrustantes,  d’âges  div. 
Plistocène  ou  Holocène  : 

a)  Tuf  calcaire  = Kalksinter 
— voir  localités. 

b)  Tuf  siliceux  = Kieselsinter. 

Tuffeau  = Cale,  détritiq.  crayeux, 
de  divers  niveaux  — v.  localités. 

a)  Tuffeau  de  Lincent  = 
Thanétien  belge. 

b)  Tuffeau  de  Maastricht  = 
Danien  inférieur,  etc. 

Tufo  (ital.)  ou  Tuf  volcaniques 
Agrégat  volcaniq.  à élém.  fins, 
peu  cohérents,  d’âges  divers. 

Tüf-Sandstein  = Grès  triasique 
moyen  du  S Tyrol.  Ladinien 
littoral. 

Tuf  - Stein  = Kalksinter,  Tuf 
calcaire. 

Tullstrop  - Kreidb  = Craie  a 
Bel.  mucronata  de  la  Baltique. 

Campanien. 


Tul.  — ÜGH. 

Tully  - LiMESTONE  = Dévoiiique 
sup.  cale,  de  N Amérique. 

Tunbridge-sands  = Partie  supér. 
des  Hastings-sands  de  S Ânglel. 
Valangien  estuarial. 

Turbarian,  J.  Geikie  1895,  Journ. 
of  Geol.,  p.  251,  269;  des  tour- 
bièress  5<>  et  6^  Époq.  glaciaires. 

Plistocène  récent. 

Turneri-Thone  s Argile  à Ariet. 
Turneri,  (Lias  /3),  de  Souabe. 

Sinémurien  supérieur. 

Turonien,  Orbigny  1843,  Pal.  fr. 
Crét.  II,  Tabl.  pl.  236Ws  Q-estreint 
en  1852  d»  Cours  élém.  II,  p.  652)  ; 
de  Tuvonia,  Touraine  = Étage 
inf.  du  Crétacique  sup.  — ou 
sup.  du  Crét.  moy.,  suivant  les 
auteurs. 

Turritellen-Sghicht.  = Banc  à 
Turritella  de  la  Mollasse  suisse. 

Helvétien 

Tuvalisch,  Mojsisovics  1895,  Ak. 
Wis.  Wien  CIV  ; du  M‘  Tuval 
(Salzburg)  = Zone  à Tropites 
subbullatus.  Railblien  sup. 

Tyrolien,  Lapparent  1885,  2<ie  éd. 
Trait,  géol.,  p.  905  ; du  Tyrol  = 
Trias  supér.  alpin.  Keupérien 
pélagal. 


U 

UcÉTiEN,  Em.  Dumas  1852,  Cart. 
géol.  d’Uzès  1874;  de  Ucetia, 
Uzés  (Gard)  = Argiles  et  sables 
réfractaires  des  Grès-verts  du 
Gard,  sous  le  cale,  à Hippurites. 
Turonien  ? 

UcHAUX  (Gr.  d’)  = Grès  rougeâtres 
à Trigonia  scabra  de  Vaucluse. 
Turonien  littoral. 


686 


COMPTE-IIENUU.  SIXIEME  PARTIE 


UeB.  — ÜNT. 

Ubbergangs  - Gebirg,  Werner  = 
Terrain  de  transition.  Silurique 
+ Dévonique. 

ÜFA  (Cale,  de)  = Dévon.  infér.  de 
TOural.  Taunusien. 

UiNTA-BEDS  = Gouch.  à Biplacodon 
des  Rocheuses.  Eocène 

sup.  limnal. 

Uitenhaage-beds  = Couches  aré- 
nacées  salifères,  de  S Afrique. 

Néocomien  ? lagunal. 

ümia-beds=  Partie  supérieure  du 
Gondwana  sup.  de  ITnde  pénin- 
sulaire. Malm  ? 

ÜMTAFUNA  - BEDs  =:  Crétacique 
de  S Afrique. 

Undergliff  - SANDS  = Upper- 
Greensand  à Schlœnb.  rostrala 
{—  infiala)  ; de  Tlle  de  Wight. 
Vraconnien  littoral. 

Unguliten  - SAND  = Cambrien 
moyen  arénacé  à UnguUtes 
d’Esthonie. 

Unio-Sch,  = Pliocène  limnal,  à 
faciès  levantin,  de  Roumanie. 

ÜNTER  Carbon =Garb.  inf.,  Culm. 

Bernicien. 

Untere  Kretde  = Crétacique  inf. 
Néocomlen  (s.  lat.)  + Gault. 

Unterer  Gault,  Strombeck  = 
Aptien  du  Hanovre. 

Unterer  SEEWERKALK=Crét.  moy. 
du  Sàntis  (App.).  Rotomagien. 

ÜNTER -OoLiTH  = Dogger  infér. 

Aalénien  -f-  Bajocien. 

Unter-Silur  =:  Ordovicien. 


ÜNT.  — Uri. 

ÜNTER- WlEDEHSCHIEFER=  DévOll. 
inf.  du  Harz.  Coblencien. 

ÜPNORiN,  Mayer-Eymar  1888,  Tab. 
Ter.  sédim.  ; de  üpnor  (Anglet.) 
= Suessonien  infér.  à Cyrena 
cunoiformis. 

üpper-Bagshot  = Eocène  sableux 
d.  Bass.  de  Londres.  Bartonien? 

ÜPPER-Ci-IALK  = Sénonien  pélag. 
d’Angleterre. 

üpper-Gault  = Gault  supér.  à 
Schlœnb.  in  (lata  de  Folkestone 
(Kent).  Vraconnien  bathyal. 

ÜPPER  - Greensand  = Sables  et 
grès  d’Angleterre,  supérieurs  au 
Gault.  Vraconnien  littoral  -f- 
pars  Rotomagien. 

üpper-New-Red  = Grès  rouges 
supérieurs  d’Ecosse.  Trias  ± 
estuarial  ou  lagunal. 

ÜPPER-OoLiTE  = Malm  d’Anglet. 

ÜPPER- Pürbbgk  = Purbeckien 
sup.  à coquilles  d’eau  douce  du 
Dorselsh.  Berriasien?  limnal. 

ÜRG  - Aptien,  Coquand  1800  — 
Néoc.  supér.,  Aptien  compris. 

Urgonien  (s.  lat.). 

Urgonien,  Orbigny  1850,  Prodr. 
II,  p.  97,  Cours  élém.  II.  p.  600  ; 
de  Orgon  (Bouch.-du-Rhône)  = 
Néocomien  supérieur,  surtout  le 
type  récifal  : 

s.  sir.  = Barrèmien  + 
Rhodanien. 

i'.  lal.  — les  mêmes  étages  -p 
Aptien  (voir  p.  567). 

üriconian  , Lapworth  188  ? = 
Dalles  siliceuses  pré-cambriennes 
du  Pays  de  Galles.  Huronien. 


RENEVIER.  — CIIRONOGRAPHE  GÉOLOGIQUE 


687 


Uhs.  — Vai. 

Ursien  ou  Ursa-Stufe  , Heer 
1872,  Géol.  Soc  I,ond.  XXVIII, 
p.  101  = Carbonique  de  File 
des  Ours  (Spitzberg)  à plantes 
terrestres,  passage  au  Dévoniq. 

Ur-Thonschiefer  = Schistes  argi- 
leux pré-cambriens.  Huronien. 

Utamfona-beds  = Orétacique 
sup.  ? marno-arénacé  de  Natalie 
(S  Afrique). 

UïATUR-BEDS  = Orétacique  moyen 
de  rinde.  Cénomanien. 

Utica-shales=  Ordovicien  moy. 
schisteux  de  N Amérique. 

Utrillas  (Lignit.  de)  = Couches 
saumâtres  à Glauconia  Lujani, 
de  Nord-Espagne.  Rhodanien 
ostuarial. 

UzÉGiEN,  Em.  Dumas  (fide  Bolti)  ; 
de  Uzès  (Gard)  ? = Bartonien  ? 


V 

Vaast  (Craie  de  S‘)  = Oampanien 
inf.  de  Belgique. 

Vachères  (Cale,  de)  = Calcaire 
lacustre  blanc  des  Basses-Alpes. 

Aquitanien  limnal. 

Vaginaten  - Kalk  = Calcaire  à 
Orlhocer.  vaginatum  d’Esthonie. 

Ordovicien  inférieur. 

Vaikrita  = Ter.  métamorphique 
anc.  de  l’Himalaya.  Archéique. 

Vaison  (Cale,  de)  = Calcaire  à 
Xcanthoceras  Cornueli  duMont- 
Ventoux  (Vaucluse).  Rhodanien 
sup.  (ou  Aptien  inf.  ?). 


Val.  — Var. 

Valangien,  Desor  1854,  Bull.  sc. 
nat.  Neuchâtel  lll,  p.  177  ; de 
Valangin  (Neuchâtel)  = Étage 
moy.  du  Néocomien  (s.  sir.) — 
voir  p.  508. 

Valangien  blanc  = Valangien 
inférieur  du  pied  du  Jura  et  du 
Saléve.  Berriasien  ± récifal . 

Valdonnien,  Matheron  1878,  Rech. 
pal.  Midi  ; de  Valdonne  (Bouch.- 
du-Rhône)  = Format,  saumâtre 
inf.  du  Sénonien  de  Provence. 
Campanien  estuarial. 

Valenginibn — Voir  Valangien. 

Valentian,  Lapworth  1879,  de 
Valentia  (N  Angleterre)  = 

Landovérien  (1859). 

Valfin  (Coral.  de)  = Cale,  blanc 
coralligène  des  env.  de  S*  Claude 
(Jura).  Kiméridgien  récifal. 

Valletia  (Cale.  à)=  Cale,  oolitiq. 
à Rudistes  siliceux,  du  Corbelet, 
près  Chambéry  (Savoie),  etc. 
Valangien  récifal. 

Valliêres  (Schist.  de),  Marcou 
1800,  Lettr.  Jur.,  p.  845  = 
Toarcien  inf.  du  Jura  français. 

Valmagnb  (Cale,  et  Grès  de)  = 
Gale,  à dentelles  de  l’Hérault  ; 
Rognacien.  Danien  limnal. 

Valogne  (Cale,  de)  = Infralias  à 
Pect.  valoniensis  du  Cotentin. 
Hettangien. 

Valorcine  (Poud.  de)  = Pouding, 
métamorphique  des  Alpes  du 
Bas-Valais.  Carbonique. 

Vangouver-beds  = Triasique  du 
Canada  (versant  W). 

Vans  - Kalk,  Escher  =;  Rcithi- 
Dolomit  de  NE  Suisse.  Trias. 

Var  (Poud.  du)  = Conglomérats 
pliocènes  de  Provence.  Astien  ? 


688 


COMPTE-RENDU.  SIXIEME  PARTIE 


Var.  — Ven. 

Varenna  (Marmo  di)  = Marbre 
noir  triasique  du  Lac  de  Corne. 

Virglorien. 

Varians-Sch.  = Dogger  sup.  à 
Rhynchonella  varians  du  Jura 
nord.  Bathonien  supérieur. 

Variegatbd  - MARLS  = Mamos 
irisées  d’Angleterre.  Keupérien 
± lagunal. 

Vasatien,  Fallût  1893.  Bull.  géol. 
Fr.  XXI,  Pr.-v.,  p.79  ; de  Y amies, 
Bazas  (Gironde)  = Faluns  de 
Bazas.  Aquitanien  littoral. 

Vasoonikn,  Fallût  1893,  Bull.  géol. 
Fr.  XXI,  Pr.-verb.,  p.  79;  de 
Vaseonia,  Gascogne  = Langhien. 

Burdigalien. 

Vassy  (Fer  de)  = Minerai  néoco- 
mien à Unio  de  la  H*'  Marne. 
Barrèmien  lirnnal. 

Vauroux  (Sabl.  de)  = Stainpien 
du  Bassin  de  Paris.  Rupélien 
littoral. 

Vegtian,  Jukes-Brown  1885,  Géol. 
Mag.  III,  p.  398  ; de  Vectium, 
Ile-de-Wiglit  (Anglet.)  = Lower- 
Greensand  d’ Anglet.  Urgonien 
(s.  lat.). 

Vegïine,  Fitton  1845  {fide  Botti)  = 
Lower-Greensand.  Rhodanien 
-1-  Aptien. 

Veit-Sgh.,  Griesbacli  {fide  Studer) 
= Klippen-Kalk.  Portlandien 
récif  al. 

Veltlinbr-Schiefer,  Tlieobald  = 
Casanna-Schiefer  des  Hautes- 
Alpes  cristallines.  Carbonique? 
métamorphique. 

Venarey  (Ciment  de)  = Calcaire 
hydraulique  de  Bourgogne. 

Pliensbachien. 


Ver.  — Vie. 

Verdun  (Couch.  de)  = Séquanien 
sup.  du  Bass.  de  Paris. 

Vbrdunon,  Mayer-Eymar  1888, 
Tabl.  Ter.  sédim.  ; de  Verdun 
(Lorraine)  = Kiméridgien  infér. 
Séquanien  sup. 

Verena-Sch.  = Cale,  blanc  oolit. 
de  Sanct-Verena  (Soleure)  = 
Séquanien  sup.  récifal. 

Vergelés  = Banc  exploité  du 
Lutétien  moyen  de  Paris. 

Vernaz  (Marbre  de  la)  = Malm 
rougeâtre  du  Chablais  (Savoie). 

Vbrneuili  - Sandstein  = Grès 
dévonique  supérieur  de  l’Eifel. 
Pamennien  littoral. 

Verpilliêre  (Minerai  de  la)  = 
Minerai  de  fer  supra-liasique  des 
environs  de  Lyon.  Toarcien  + 
Aalénien  inf. 

Verhugano,  Savi  ; de  M^e  Verruca 
(Toscane)  = Permien  schisto- 
arénacé,  souv^  poudinguiforme, 
de  N Italie  et  des  Alpes. 

Ver  VINS  (Craie  de)  = Turonien 
supér.  du  Bass.  de  Paris. 

Vésulien  ou  Marn.  vêsuliennes, 
Marcou  1848,  Mém.  Soc.  géol. 
France  III,  p.  73;  de  Yesulurn, 
Vesoul  (H‘e  Saône)  = Marnes  à 
Ostrea  acuminata.  Bathonien 
inférieur. 

Vêsullien,  Mayer  - Eymar  1881, 
Class.  internat.  = Étage  inter- 
médiaire entre  le  Bajocien  et 
le  Bathien.  Dogger  moyen. 

Vio  (Grès  de)  = Grès  infraliasique 
de  Lorraine.  Rhétien  littoral. 

Vigksburgian,  Heilprin  18  ? = 
Oligocène  de  N Amérique. 


RENEVIER.  CHRONOGRAPHE  GÉOLOGIQUE 


689 


ViG.  — Vil. 

ViGKSBüRG-LiMESTONE  = Calcaire  à 
Nummulites  et  Orbiloidea  du 
du  Mississipi  et  du  Golfe  du 
Mexique.  Oligocène. 

ViCTORiA-BEDS  = Bocène  marin 
d’Australie. 

ViERZON  (Sabl.  de)  = Cénomanien 
sup.  du  Cher  (Fr.).  Rotomagien 
littoral. 

Vip;ux  - GRÈS  - ROUGE  Old-red  ; 
Dévonique  scliisto  - arénacé 
d’Ecosse. 

ViGGiu  (Gale,  di)  = Gale,  gris  de 
la  Brianza  (Pointe  S du  Tessin). 

Lias. 

ViGiLio-OoLiTH  = Dogger  inf.  du 
Gap  S"  Vigilio  (Lac  de  Garda). 
Aalénien  surtout. 

VlKSBURG  — Voir  VlCKSBURG. 

ViLLAPRAN CHIEN  , Pareto  18G5, 
Bull.  géol.  Fr.  XXII,  p.  262  ; de 
Villafranca  (Piém.)  = Pliocène 
sup.  limnal.  Sicilien. 

ViLLAGRAiNS  (Gale,  de)  = Sônonien 
sup.  de  la  Gironde.  Oampanien 
+ Danien. 

ViLLEBOis  (Glioin  de)  = Dalle 
nacrée  de  l’Ain.  Callovien. 

Villedieu  (Craie  de)  = Santonien 
de  Touraine  (France). 

ViLLERSiEN,  Lapparent  1893,  3*=  éd. 
Trait.  Géol.  ; de  Villers-s.-Mer 
(Calvados)  =:  Marnes  de  Villers. 
Divésien  supérieur. 

ViLLERSiN , Mayer-Eymar  1881, 
Class.  intern.  = Oxfordien  moy. 

ViLLETTE  (Cale,  de)  = Marbre- 
brèche  polychrom.de  Tarantaise. 

Malm. 

ViLLEVEVRAG  (Calc.  de)  = Cale, 
interstratifié  dans  les  grès  de 
Valmagne  (Hérault).  Danien? 

6=  CONGR.  GÉOL.  INTERN. 


Vil.  — ViR. 

Villmar-Kalk  = Calc.  dévoniq. 
moyen  de  Hesse  et  do  Nassau. 
Givétien  récifal. 

Vilser-Kalk=  Calc.  rouge  et  gris 
à Terebralula  de  Vils  (N  Tyrol). 
Dogger. 

Vimereux  (Purb.  de)  = Couches 
saumâtres  du  Purbeckien  du 
Boulonnais.  Berriasien? 

Vindhyan-series  = Primaire  inf. 
de  ITnde.  Cambrien? 

Vindobonien,  Depôret  1895,  Bull, 
géol.  Fr.  XXHl,  Pr.-verb.,  p.  31; 
de  Yindobona,  Vienne  (Autr.)  = 
2''  Étage  méditerr.  Helvétien 
+ Tortonien. 

ViNiGAR-ScH.  =:  Ordovicien  supér. 
(D  3)  de  Bohème.  Caradocien. 

ViREux  (Grès  et  Schiste  de)  = 
Dévoniq.  infér.  des  Ardennes. 

Coblencien. 

ViRGATUs  (Schiste  à)  = Schistes 
bitumineux  à Perisphinctes 
virgatus  de  Simbirsk  (Russie). 

Portlandien  inférieur. 

ViRGiNiAN,  Heilprin  1882,  Acad, 
nat.  SC.  Philad.  ; de  Virginie 
(U.  S.  A.)=  Miocène  moyen  du 
vers'  atlantique  de  N Amérique. 

Virgloria-Kalk  = Calc.  triasique 
moyen  des  Alpes  rhétiques. 

Virglorien. 

Virglorien,  Renevier  1874,  l'e  éd. 
Tabl.  Ter.  ; du  Virgioria-Pass. 
(Alpes  rhétiq.)  = 2'1  Étage  du 
Trias  inférieur. 

Virgula-Stufe  = Marno-calcaire 
à Exogyra  virgula  du  Jura. 
Kiméridgien  supérieur. 

ViRGULiEN,  Thurmann  1852,  Mitth. 
Bern  Naturf.  Ges.,  p.  217  = 

Kiméridgien  supérieur. 

49 


690 


COMPTE-RENDU.  SIXIEME  PARTIE 


ViR.  — Vol. 

ViRTON,  (Grès  de)  = Grès  liasique 
de  Belgiq.  Pliensbachien  litt. 

ViRTONiEN,  Mourlon  1880,  Gêol. 
Belg.  I,  p.  143  ; de  Virton  (Belg.) 

= Pliensbachien. 

Viséen,  Dupont  1883,  Bull.  Acad. 
Belg.  XV,  p.  212  ; de  Visé  (Belg.) 
= Étage  sup.  du  Bernicien. 

VisÊTiN,  Mayer-Eymar  1888,  Tab. 
Ter.  séd.  = Bernicien  supér. 

ViTROLLES  (Gale.  d.)=  Paléocène 
inf.  ? limnal  de  Provence. 

ViTROLLiEN,  Matheron  1878,  Recli. 
pal.  Midi  Fr.,  p.  4 ; de  Vitrolles 
près  Rognac  (Bouch.-du-Rhône) 
= Argil.  rutilantes  de  Provence, 
sur  le  Grétacique.  Paléocène 
inférieur  ? 

ViTZNAUER  - Kalk,  Kaufmann  = 
Gale,  siliceux  de  la  Suisse  centr. 

Néocomien. 

VocoNCiEN,  Kilian  1887,  Annuaire 
géol.  univ.,  p.  302  ; de  Voconcia, 
Vaison  (Vaucluse)  = Gale,  de 
Vaison  à Acanthocer.  Cornueli. 
Rhodanien  pélagal. 

VoGBSEN  - Sandstein  = Grès  des 
Vosges.  Werfénien  infér. 

Vogésien,  Mayer  - Eymar  1874, 
Glass.  méthod.  = Étage  inf.  du 

Trias.  Werfénien. 

VoLGiEN,Nikitin  1881,  Russ.  Jura?; 
du  Volga  (Russ.) =Portlandien 
supérieur  de  Russie. 

VoLTZiEN  - Sandstein  = Grès 
triasiq.  inf.  à Volt,  heterophylla 
d’Allem.  Werfénien  terrestre. 

VoLx  (Lignite  de)  = Lignites  à 
Anthracotherium  des  Basses- 
Alpes  (S  Fr.).  Aquitanien  limn. 


Vos.  — Wæn. 

VOSAGIEN  ou  VOSÉGIEN  (1881), 
Mayer-Eymar  1888,  Tabl.  Ter. 
séd.  ; des  Vosges  = Étage  inf. 
du  Trias.  Werfénien. 

VosEKER-ScH.  = Ordovicien  infér. 
(D  , 7)  de  Bohême.  Arénigien. 

VosGiEN  (Grès),  Elie  de  Beaumont 
==  Grès  ± grossier,  à la  base  du 
Grès  bigarré.  Werfénien  inf. 

VosGiEN,  Lapparent  1885,  éd. 
Trait,  géol.,  p.  905  = Étage  inf. 
du  Trias.  Werfénien. 


Vraconnien,  Renevier  1867,  Faun. 
Ghevill.,  p.  201  ; de  la  Vraconne 
près  S‘«  Croix  (Jura  vaudois)  = 
Gault  supér.  à Schlœnb.  inflata. 
Cénomanien  moy.  (voir  p.  566). 

Vragonnin,  Mayer-Eymar  1888, 
Tabl.  Ter.  séd.  = Albien  supér. 

Vraconnien. 


W 


Wabaunsee- FORMATION,  Prosser 
1895,  Journ.  geol.  III  N«  7 = 
Houiller  supérieur  du  Kansas 
(N  Amérique). 

Wadern  (Assis,  de)  = Permien 
moy.  de  la  Sarre  (Prov.  rhén.). 

Wadhurst-glay= Argile  médiane 
des  Hasting’s-sands  d’Anglet. 
Valangien  estuarial. 

Wælder-Thon  = Wealdien  du 
Hanovre.  Hauterivien  estuar. 

Wængen  - Kalk,  Kaufmann  = 
Gale,  nummulitiq.  à concrétions 
pugilaires,  d’Oberwald  (Suisse 
centrale).  Bartonien  ? 


RENEVIER.  CHRONOGRAPHE  GÉOLOGIQUE 


691 


Wah.  — War. 

Warsatch  - BEDS  = Paléocène 
inf.  limnal  à Coryphodon  des 
Mgnes  Rocheuses. 

Wainmatta-series  =:  Triasique 
sup.  d’Australie. 

Waipara-formation  = Crétaciq. 

sup.  de  Nouv. -Zélande. 
Wairoa-beds  = Triasique  moy. 

de  Nouv.-Zélande. 

Waitotara  - BEDS  = Miocène 
sup.  de  Nouv.-Zélande. 

Walchia  (Couches  à)  = Permien 
terrestre  inférieur. 
Waldenbürger-Sgh.  = Culm  sup. 
de  Silésie.  Viséen  ? terrestre. 

Walkererdb  (allemand)  = Terre 
à foulon  d’Allem.  Fuller’s  earth. 
Bathonien  infér. 

Wallalâ  - BEDS  = Orétacique 
sup.  de  Californie. 

Walliser  - SCHIEFER  = Schistes 
gris  ou  Sch.  lustrés  du  Valais. 
Jurassique  inférieur. 

Wanganui  - SERIES  = Miocène 
sup.  de  Nouv.-Zélande. 

Wangener-Sch.,  Mœsch  = Cale, 
coralligène  du  Jura  soleurois. 
Séquanien  récifal. 

Wang-Sgh.,  Escher  = Calschiste 
foncé,  superposé  au  Seewerkalk 
des  Alpes  N Suisse.  Danien  ? 

Warberry-beds  = Dévonique 
inf.  du  S Devonshire  (Anglet.). 

Wargq  (Cale,  de)  = Sinémurien 
moyen  des  Ardennes. 

Wargq  (Marne  de)  = Lias  a 
Arietites  Bucklandi  de  Belgiq. 

Sinémurien. 

Warminster  - SAND  = Uppei 
Greensand  à Pecten  asper  ^ de 
Wiltshire  (Angl.).  Botomagien 
inférieur  littoral. 


Was.  — Wei. 

Wasâtsch-bbds  = Paléocène  des 
Rocheuses. 

Washita-limestone  = Crétaciq. 
moyen  du  Texas  et  du  Colorado 
(N  Amérique). 

Wassalemschb-Sgh.=  Ordovicien 
moyen  d’Esthonie. 

Wasseralfingen-Sgh.  = Dogger 
inf.  à Harpoceras  Murchisonæ 
(Br.  J.  P)  de  Souabe.  Aalénien 
supérieur. 

Wast  (Argil.  de)  = Divésien  du 
Boulonnais. 

Waterstonb=  Triasique  supér. 
d’Angleterre. 

Wâulsortien,  Dupont  1883,  Bull. 
Ac.  SC.  Belg.  XV,  p.  18,  212;  de 
Waulsort  (Belg.)  = Bernicien 
récifal,  à la  limite  de  Tournaisien 
et  Viséen. 

Weald  - GLAY  = Néocomien 
terrestre  du  SE  d’Angleterre. 

Hauterivien  limnal. 

WEALDEN-THON=:Néocomien  sau- 
mâtre du  Hanovre.  Hauterivien 
estuarial. 

Wealdien  = Néocomien  limnal 
ou  estuarial  en  général. 

Weather-stones  = Part.  inf.  de  la 
Great-oolite  de  Minchinhampton 
(S  Anglet.).  Bathonien  inf. 

Weinheimer-Sand=  Meeres-Sand 
inf.  du  Bass.  de  Mayence  (Rhin). 
Rupélien  inf.  littoral. 

Weisme  (Arkose  de)  = Grès  dévon. 
infér.  des  Ardennes.  Gédinnien 
littoral. 

Weissenbagh  - Sghiefer.  — Voir 

WiSSENBAGH. 

Weissenberg-Sgh.  = Turonien 
marneux  de  Bohême. 


692 


COMPTE-RENDU.  SIXIEME  PARTIE 


Wei.  — Wes. 

Weisser  - Jura,  Quenstedt  = 
Jurassique  supérieur  de  Souabe. 

Malm  -f-  Argovien. 

WEissLiEGENDE=:Grès  blanchâtre 
du  Rothliegende  de  Thuringe. 

Lodévien. 

W EizENRiED  - ScH.  = Sénonien 
du  Banat  (Hongrie). 

Wellen  - Kalk  et  -Dolomit  = 
Muschelkalk  inf.  de  SW  Allem. 

Virglorien. 

Wemmelien  , Rutot  et  Vincent 
1878;  de  Wenimel  (Belgique)  =r 
Sables  et  Graviers  éocènes  sup. 
de  Belgique.  Bartonien  littoral. 

Wendelstein  - Kalk  = Calcaire 
triasique  moyen  de  Hte  Bavière. 

Virglorien. 

Wengener-Sgh.  =r  Tiûas  moyen  à 
T)aonella  Lommeli  du  S Tyrol. 
Ladinien. 

Wenlockien,  Murchison  1839, 
V.  Renevier  1874,  Re  édit.  Tabl. 
Ter.;  de  Wenlock  (N  Anglet.)  = 
Étage  moy.  du  Silurien  (s.  sR.). 

Wêpion  (Grès  de)  = Ooblencien 
supérieur  de  Belgique. 

Werfénien,  Renevier  1874,  Ire  éd. 
Tabl.  Ter.  ; de  Werfen  (Salzb.) 
= Étage  inf.  du  Trias  inf. 

Werfener-Schicht.  ou  Werfen- 
ScHiEPER=  Trias  inf.  du  Tyrol. 
Werfénien  ± litt.  ou  bathyal. 

Wehnsdorfer-Sghiefer=  Schist. 
néocom.  à Macroscaphites  de 
Moravie.  Barrèmien  bathyal. 

Wesenbergon  , Mayer  - Eymar 
1888,  Tabl.  des  Ter.  sédim.  ; de 
Wesenberg  (Esthonie)  = Ordo- 
vicien supér.  (D  3).  Caradocien 
inférieur. 


Wes.  — WiG. 

Westphalien,  Lapparent  1893, 
3e  édit.  Trait,  géol.,  p.  819  ; de 
Westphalie  = Houiller  inférieur 
d’ Allem.  Moscovien  estuarial 
et  limnal. 

Wetterkalk  (allem.)  = Calcaire 
hydraulique  ; d’âges  divers. 

Wetterstein  - Kalk  = Calcaire 
triasique  moyen  du  N Tyrol. 
Ladinien  ± récifal. 

Wettinger  - Sgh.,  Mœsch  = 
Kiméridgien  récifal  des  Lagern 
près  Baden  (Argovie). 

Wetzstein-Schiep.  = Malm  sup. 
silic.  à Aptychus  de  Ammergau 
(Bavière). 

Whit-bed=  Cale,  à Eolcostephanus 
giganteus  de  Portland  (S  Angh). 

Portlandien. 

Whitby-beds  = Lias  supérieur  à 
Belem.  acuarius  du  Yorkshire. 

Toarcien  moyen. 

Write  - Crag  = Crag  blanc  à 
Bryozoaires  ; Pliocène  infér. 
d’Angleterre. 

White-Lias=  Infra-lia.s  de  Lyme- 
Regis  (Anglet.).  Hettangien. 

Whiteleap-Chalk  = Craie  raoy. 
à Terehralulina  gracilis  des 
North-Do\vns(Angl.).  Turonien 
supérieur. 

White-limestone  = Eocène  du 
Mississipi  (N  Amérique). 

White-River-beds  = Miocène 
des  Mirées  Rocheuses. 

Wianamatta  - BEDs  Trias 

d’Australie. 

WICKLOW-FLAGS  = Dalles  arén.  à 
Oldhamia  d’Irlande.  Cambrien 
inférieur. 


RENEVIER.  CHRONOGRAPHE  GEOLOGIQUE 


693 


WiE.  — WOE. 

W iener-Sandstein  = Crétaciçlue 
inf.  ? arénacé,  des  env.  de  Vienne 
(Autriche). 

Wiepke-Mergel  = Marnes  aqui- 
taniennes  de  N Allemagne. 

WiLD  - Flysch,  Kaufmann  = 
Flysch  feuilleté  des  Alpes  de  la 
Suisse  centrale.  Tongrien. 

WiLMSDORF-ScH.  = Rhétien  inf. 
de  Silésie. 

WiMMis  - Kalk  = Calcaire  à 
Mylilus  du  Simmenthal  (Berne). 
Oxfordien  ? littoral  et  en  part, 
estuarial,  attribué  ordinairement 
au  Dogger  sup. 

Wind-E.iver-bed8=  Miocène  inf. 
(ou  Oligocène?)  des  Montagnes 
Rocheuses. 

Windsor -HMESTONE  = Calcaire 
carbonique  inférieur  du  Canada. 
Bernlcien  supérieur. 

WiNENNB  (Grès  de)  = Burnotien 
schisto-arénacé  rouge  de  Belgiq. 
Coblencien  supérieur. 

WiNTERTHDR  (Moll.  de)  = Mollasse 
d’eau  douce  sup.  de  NE  Suisse. 

Tortonien  limnal. 

WiRViGNES  (Grès  de)  = Grès  à 
Coromya  excentrica  du  Boulon- 
nais. Kiméridgien  inférieur. 

WiSSENBACH-SCHIEFER  = SchisteS 

pyritifères  du  Dévon.  moyen  de 
Nassau.  Couvinien  bathyal. 

WlTTEBERG-QüARTZITE=Part.  inf. 

du  Carbonique  de  S Afrique. 

Wcelfliswyl-Sgh.  = Oxfordien  à 
Peltoc.  athleta  d’Argovie  (Suis.). 
Divésien. 

WoëvRE  (Argile  d.  1.)  = Oxfordien 
de  la  Meuse  (France).  Divésien 
bathyal. 


WoL.  — Yor. 

Wolga-Stufe,  Nikitin  = Volgien 
de  Russie.  Portlandien  boréal. 

WooD-BEDs  = Jurassique  sup.  ? 
de  S Afrique. 

WOOLHOPE-LIMESTONE  = Calcaire 
silur.  d’Anglet.  Landovérien. 

WooLwiGH-BEDs  = Suessonieu 
inf.  estuar.  du  Bass.  de  Londres. 


WURZBURGIAN  , Mayer  - Eymar 
1874,  Classif.  méthod,  ; de 
Wurtzbourg  (Bav.)  =:  Muschel- 
balk.  Virglorien  -1-  Ladinien. 

WY0MING-C0NGL0MERATE=:C0UCh. 

à Equus,  des  Mgnes  Rocheuses. 

Pliocène  sup. 


X 

X,  de  la  Carte  géol.  détaillée  de  la 
France  = Schistes  cristallins. 

Archéique  ? 


Y 

Yarralumla-mudstone  = Marne 
d’Australie.  Silurique. 

Yass-beds  = Silurique  de  New- 
South-Wales  (Australie). 

Yoredale-shales  et  grits  = 
Schiste  à Posidonomya  Becheri, 
d’Angleterre  ; Culm.  Bemicien 
supérieur. 

Yorktown-beds,  Dana=Miocène 
inférieur  des  Etats-Unis  de  l’Est 
(N  Amérique). 


694 


COMPTE-RENDU.  SIXIEME  PARTIE 


Ypr.  — Zla. 

Yprésien,  Dumont  1849,  Bull.  Ac. 
SC.  Belg.  XVI,  p.  369  ; de  Ypres 
(Belg.)  =;  Argile  des  Flandres  et 
Sable  à Nummulina  planulata. 

Suessouien  supérieur. 

Yvoir  (Gale,  d’)  = Carbonique  inf. 
de  Belgique.  Tournaîsien  inf. 


Z 

Zacharie  (Lignit.  de  S‘)  = Argile 
lignitifère  à Palœotherium  de 
Marseille.  Tongrien  (s.  str.). 

Zahozaner  - ScHiEFEH  = Schlstes 
ordoviciens  supérieurs  (D  4)  de 
Bohême.  Caradocien. 

Zancléen,  Seguenza  1868,  Bull, 
géol.  Fr.  XXV,  p.  465  ; de  Zancla, 
Messine  (Sicile)  = Marnes  blan- 
ches à Foraminifères,  etc.,  de 
Sicile  et  Calabres.  Plaisancien 
inf.  ou  Frépliocène  pélagal. 

Zechstein  = Permien  sup.  marin 
deThuringe  (Saxe).  Thuringien 
littoral. 

Zellen-Dolomit = Gale,  dolomitiq. 
vacuolaire  du  Muschelkalk  moy. 
d’Allem.  Virglorien  lagunal. 

Zêta  = Subdivisions  jurassique 
de  Quenstedt  : 

Weisser  J.  i;  = Kiméridgien 
supérieur. 

Braun  J.  Ç = Divésien. 

Lias  Ç = Toarcien  supérieur. 

Zlambagh-Sch.  = Schistes  triasiq. 
sup.  du  Salzkammergut  (Autr.). 
Juvavien  bathyal. 


ZoA.  — Zwi. 

ZoANTH ARIEN,  Étallon  1861,  Mêm. 
émul.  Douhs  VI,  p.  53  = Corail, 
inf.  du  Jura.  Argovien  supér. 
récifal. 

Zone  à....  (nom  de  fossile)  = Ni- 
veau de  prédominence  de  l’espèce 
citée.  — Buckmann  a nommé 
Hemeræ  les  subdivisions  chro- 
nographiques  correspondant  aux 
Zones  slratigraphiq.  ou  biologiq. 

ZooPHYCos  (Dogger  à)  = Couches 
à Taonurusscopariusà.VTé2lpe& 

romandes.  Bajocîen. 

ZoRGER-ScHiEFER  = Dévon.  moy. 
du  Harz  ; Wissenbach-Schiefer. 
Couvinien  bathyal. 

ZovENCEDO  (Lign.  de)  = Lignites 
à Anthracotherium  du  Vicentin 

(N  Italie).  Aquitanien. 

ZuaRBBBG-QUARTZiTE=  Carbooiq. 
inf.  de  Sud-Afrique. 


ZwARTKOP-sANDST.  = Jupasslque 
sup.  ? de  Sud-Afrique. 

ZwEiTE  - Mediterran  - Stüfe  = 
Miocène  sup.  du  Bass.  de  Vienne 
(Autriche).  Helvétien  -|- 
Tortonien. 

Zwischen-Bildungen,  Studer  = 
Formations  intermédiaires  entre 
le  Gneiss  et  le  Malm  (Hoch- 
gebirgskalk)  dans  l’Oberland 
bernois.  On  y a constaté  dès 
lors,  suiv.  les  points  : Permien, 
Trias,  Lias,  Dogger  et 
Oxfordien. 

ZwisCHEN  - Dolomit  = Calcaire 
dolomitique  interstratifié  aux 
Raibl-Schichten,  de  Garinthie  et 
Frioul.  Baiblieu  estuarial. 


RENE  VIER. 


CHRONOGRAPHE  GÉOLOGIQUE 


695 


POST-SCRIPTUM 

Dans  le  Répertoire  qui  précède,  j’ai  énuméré  et  défini  plus  de  3000 
dénominations  stratigraphiques  ou  chronologiques,  les  unes  générales, 
le  plus  grand  nombre  locales. 

Je  ne  puis  pas  avoir  la  prétention  de  les  connaîtres  toutes,  car 
tous  les  jours  on  en  introduit  de  nouvelles.  Je  pense  cependant  que 
parmi  les  dénominations  un  peu  usuelles,  et  datant  d’une  ou  deux 
années  en  arrière,  il  ne  doit  pas  en  manquer  beaucoup. 

Il  est  évident  que  certaines  de  ces  dénominations  font  double  emploi, 
sont  absolument  synonymes  et  ne  distinguent  même  pas  des  faciès 
différents.  Beaucoup  d’ailleurs  ont  été  données  à des  formations  locales 
avant  qu’on  connût  exactement  leur  âge.  Cela  est  inévitable,  et  vaut 
encore  bien  mieux  qu’une  fausse  assimilation.  Toutefois  je  puis  espérer 
que  mon  Chronographe  et  mon  Répertoire,  en  facilitant  les  recherches 
et  les  comparaisons,  limiteront  l’emploi  des  noms  locaux  inutiles, 
j’entends  de  ceux  qui  n’ont  pas  même  l’avantage  de  désigner  un  faciès 
spécial. 

D’autre  part  j’ai  été  frappé  en  faisant  ce  travail  de  la  fréquence  des 
doubles-sens,  c’est-à-dire  des  noms  identiques,  ou  trop  analogues,  pris 
dans  plusieurs  acceptions,  parfois  très  différentes  ; par  exemple 
Muschelsandstein,  Ligérien,  Norien,  Paléolithique,  Protozoïque, 
etc.  J’estime  qn’on  fera  mieux  d’abandonner  entièrement  des  noms 
devenus  ainsi  équivoques. 

Mon  répertoire  pourra  dorénavant  prévenir  de  telles  répétitions,  en 
permettant  aux  néologistes  de  s’assurer  si  tel  nom  qu’ils  voudraient 
introduire  n’a  pas  été  utilisé  déjà  dans  une  autre  acception. 

Il  semble  d’ailleurs  qu’on  devrait  mettre  un  frein  à la  démangeaison 
de  créer  de  nouveaux  noms,  pour  des  terrains  déjà  suffisamment  dési- 
gnés, et  s’entendre  pour  adopter  toujours  le  nom  le  plus  ancien,  toutes 
les  fois  qu’il  n’est  pas  fautif  ou  amphibologique. 

Gardons-nous  du  chauvinisme  en  matière  de  nomenclature  géolo- 
gique, comme  ailleurs  aussi  ! 

Je  serai  reconnaissant  à mes  collègues  pour  tout  complément  on 
rectification,  de  nom,  de  date,  de  citation  ou  de  niveau,  accompagné  de 
documents,  qui  me  permettent  d en  contrôler  la  valeur. 

Lausanne,  le  12  février  1897. 


E.  Renevier,  prof. 


APPENDICE 


Aperçu  des  objets  exposés  pendant  le  Congrès 

au  Polytechnikum  de  Zurich. 

Rapport  oe  M.  le  Df  J.  FRUH. 

Allemagne. 

Beijrich  Prof.  Dr.,  et  Hauchecorne  Dr.,  Oberbergrath,  Berlin  (pour 
la  Direction  de  la  Carte  géologique  de  l’Europe)  : Manuscrit  de  la  Carte 
géol.  de  l’Europe  au  i : i 5oo  ooo,  grand  tableau  encadré. 

Bôhm,  Dr.  G. , Prof,  à Fribourg  : Préparations  de  rudistes  du  terrain 
crétacé  du  vcr.sant  sud  des  Alpes  orientales.  (Conf.  A.  v.  Zittel,  Palaeon- 
tographica,  Vol.  XLI,  livr.  3 et  4-) 

Credner,  Prof.  Dr.,  Leipzig:  Deux  planches  « Stegocephalen  des 
Rothliegenden  » et  deux  tableaux,  « Profile  durch  den  Boden  der 
Stadt  Leipzig,  » avec  note  explicative.  (Conf.  Giesecke  et  Devrient.) 

Dippel,  à Heidelberg  : Casier  pour  collections  et  pour  dossiers. 

Fuess,  B.,  Berlin-Steglitz  (In.stitut  pour  la  construction  d’appareils 
scientifiques)  : Goniomètre  universel  à deux  limbes  ; divers  types  de 
goniomètres  et  appareils  supplémentaires  d’après  le  Dr.  Traube  et 
le  Dr.  Cyapski.  Types  de  microscopes  (N»  II-V)  avec  beaucoup  d’appa- 
reils accessoires  (oculaires,  condensateurs  comparateurs,  appareils  de 
chauffage,  etc.,  d’après  Klein,  Cyapski,  Becke,  Michel-Lévy,  etc.). 

Giesecke,  Dr.,  et  Devrient,  (Institut  cartographique  à Leipzig)  : 

Spécimens  de  la  carte  géol.  détaillée  de  la  Saxe  au  i : 25  ooo  (direction 
H.  Credner):  assemblage  de  feuilles  repré.scntant  «Die  Granité  des 
westlichen  Erzgebirges  und  ibre  Contakthôfe  » ; « Das  Leipziger  Flach- 
land  » ; « Das  Elbthal  zwischen  dem  Lausitzer  Granitplateau  und  dem 
Nordostabfall  des  Erzgebirges  » ; puis  les  sections  Kônigstein-Hohen- 
stein,  Plauen-Oelsnitz,  Meissen,  Oelsnitz-Bergen,  Tharandt,  Kônigs- 

6'  CONGR.  GÉOL.  INTERN.  50 


698 


COMPTE-RENDU. 


APPENDICE 


wartha-Wittichenau , Kôtzschenbroda  avec  textes  explicatifs  ; trois 
planches  du  bassin  houiller  de  Plauen  au  i : zSooo,  deux  tableaux  du 
bassin  houiller  de  Lugau-Oelsnitz  et  profils  du  bassin  de  Zwickau. 

Spécimens  de  la  carte  topog'raphique  de  la  Saxe  au  i : zSooo,  section 
Zittau  et  Kônig-stein  ; Carte  des  environs  de  Leipzig'  ; Carte  des  ma- 
nœvres  de  la  K.  S.  P®  division  N“  28  (1888).  Plan  de  la  ville  de  Dresde 
I ; 10000  (1898). 

Carte  générale  hydrographique  du  14  üritemberg , i : 600  000.  Carte 
de  la  perméabilité  des  différents  terrains  du  Württemberg,  môme 
échelle.  Carte  hydrographique  et  hypsométrique  du  Württemberg,  môme 
grandeur.  Carte  générale  géologique  du  Württemberg  i:Cooooo. 
(Conf.  Regelmann,  Inspecteur.) 

Carte  du  bassin  houiller  de  Westphalie  (Plan  de  Herbede  et  de 
Bochum)  au  i : 10000  et  profils  de  Altendorf-Herbede  et  de  Bochum- 
Wattenscheid  au  i ; 5ooo.  Carte  topographique  de  l’Oetzthal  et  Stubai 
(Alpes  autrichiennes)  au  i :5oooo  (feuille  IV,"section  Weisskugel). 

Carte  hydrotechnique  du  Rhin,  feuilles  2,  4>  10  et  ii. 

Carte  géologique  du  Grand-Duché  de  Hesse  au  i : 26000,  feuille 
Môrfelden. 

Carte  topographique  du  Grand-Duché  de  Bade  au  i : 28  000,  feuilles 
Neufreistedt  et  Bade.  Carte  géologique  du  Grand-Duché  de  Bade  au 
I ; 26  000,  feuilles  Gengenbach  et  Mosbach. 

Carte  géologique  de  la  Belgique  au  i : 20000,  feuilles  de  Bilsen, 
Hastière  et  Dinant,  Modave  et  Clavier,  Lauden,  Saint-Troud  et  Heers  ; 
4 diagrammes  et  hydrographie  souterraine  de  la  feuille  de  Bruxelles. 

Groth,  Prof.  Dr.,  München:  Appareil  pour  la  démonstration  de  la 
direction  des  vibrations  dans  les  cristaux  bia.xes.  (Conf.  procès-verb. 
des  séances  des  sections.) 

Gürich,  Dr.  G.,  Breslau  : Carte  générale  de  la  Silésie. 

Haaff,  Bernhard,  Kirchheim  und  Teck  (Württemberg):  Riche  col- 
lection de  fossiles  jurassiques  wurttembergeois  surtout  du  Lias  : Ichthyo- 
saurus  entier  (un  spécimen  à peau  conservée),  Teleosaurus,  Dapedius, 
Pachycormus,  Leptolepis,  Pholidophorus,  Loligo,  Pentacrinus,  Ammo- 
nites, Belemnites,  etc. 

Krantz,  Dr.,  Bonn  (comptoir  de  minéraux,  etc.)  : Collection  de  mo- 
dèles en  verre,  pour  l’enseignement  de  la  crystallographie  ; stéréogram- 
mes  d’après  M.  le  professeur  Kalko’wsky  (modèles  en  bois  et  colorés 
pour  enseigner  la  géologie  tectonique)  avec  légende. 


OBJETS  EXPOSES  A ZURICH 


DR.  J.  FRÜH.  


699 


Lepsius,  Prof.  Dr. , Darmstadt  : a)  pour  la  Direction  du  service  géo- 
logique  du  Grand-Duché  de  Hesse  : 

1.  Feuilles  au  i : 26  ooo  (Môrfelden,  Darmstadt,  Messel,  Rohrdorf, 
Babenhausen,  Umstadt,  Schafheim,  Neustadt)  avec  texte  explicatif, 
par  livraisons  I-llI.  (Gonf.  Giesecke  et  Devrient.) 

2.  Riche  collection  de  roches  de  l’Odenwald  (granités,  diorites, 
schistes  métamorphiques,  marbres,  granitporphyres,  basaltes,  minette, 
Orbite,  Beerbachite,  Alsbachite,  Luciite,  Odenite,  Aplite,  etc.) 

è)  Carte  géologique  de  l’Attique  au  1:25  000,  avec  un  volume  de 
texte  explicatif. 

Carte  géologique  de  l’empire  allemand,  paraissant  en  27  feuilles  au 
I :5ooooo,  assemblage  des  feuilles:  22  Strassburg,  28  Stuttgart,  24 
Regensburg,  26  Mülhausen,  26  Augsburg,  27  München. 

Miïppe,O.Prof.Dr.,  Munster  (Westphaliej  : Collection  de  roches 
(Lenneporphyre)  et  préparations  microscopiques. 

Perthes  Justas,  Editeur , Gotha  ; voyez  Lepsius  : Attika  et  Carte 
géologique  de  l’empire  allemand  au  i:5ooooo.  Feuilles  séparées  de 
cette  carte  (N®s  17,  22-27).  Assemblage  des  mêmes  feuilles  22-27  (conf. 
Lepsius)  seulement  le  tirage  du  terrain. 

Regelmann  N. , Inspecteur,  Stuttgart,  a exposé  à part  et  représentant 
la  Statistische  Landesamt  du  royaume  de  Württemberg:  Gewasser- 
karte,  Gewâsser-  und  Hôhenkarte,  Durchlàssigkeitskarte  und  All- 
gemeine  geologische  Karte  du  royaume  au  1:600000,  tirages  sur 
pierre.  (Gonf.  Giesecke  et  Devrient). 

Springer,  Berlin,  éditeur  de  la  « Zeitschrift  fur  praktische  Géolo- 
gie » : Un  lot  de  différents  numéros  de  ce  journal  i8g4  et  1896. 

Zimmermann,  Dr.,  Géologue  de  la  Kgl.  preussische  geol.  Landes- 
anstalt  : Collection  des  schistes  de  Thüringen  à empreintes  singulières 
décrites  par  lui  comme  Algues  des  genres  Dictyodora,  Grossopodia, 
Phyllodocites,  etc. 


Argentine. 

Roth,  Dr.  Santiago,  à Rosario  : Spécimens  d’une  collection  d’osse- 
ments mammifères  quaternaires  des  pampas  (à  vendre  ; demander  L 
catalogue) . 


700 


COMPTE-RENDtJ.  — APPENDICE 


Espagne. 

Aimera  Dr.  Jaime,  chanoine  à Barcelone:  Mapa  geologico  de  la 
Provincia  de  Barcelona,  au  i : 4oo  ooo. 

De  Cortàzar  de  Madrid,  de  la  part  de  M.  Frederico  de  Botella  y de 
Hormos  de  R.  Acad.  ; Mapa  de  las  Ag-uas  minérales  y termales  de 
Espana  y Portugal  au  1:2000000;  mapa  hipsometrico  de  Espana 
I : 2000000  ; mapa  hipsometrico  de  Espana  i : 4 000 000.  (Photographie 
d’après  un  relief  à gradins.) 

Ministerio  de  fomenta  : Monografia  de  las  Aguas  minérales  y ter- 
males de  Espana,  in  -4",  1892. 

Id.  Datos  estadisticos  correspondientes  al  anno  economico  de 
1890-1891.  Madrid  in  -4“  1898.  (Conf.  troisième  séance  du  Conseil.) 
De  la  part  du  directeur  M.  Fernandez  de  Castro  : Mapa  geologico 
de  Espana  1889,  16  feuilles. 

Etats-Unis  de  l’Amérique  du  Nord. 

Branner,  ,fohn,  Prof.,  Stanford  University,  (Calif.)  : Published 
maps  and  Reports  of  the  geol.  Survey  of  Arkansas,  1888-I894. 

U.  S.  Geological  Survey  : i.  Top.  maps  : United  States  i : 2 5ooooo 
9 sheets.  Relief  map  of  the  U.  St.,  one  sheet  76/50  cm.  Maps  in 
I : 120  000  of  Gonn.,  New-York  and  Vicinity,  Ringgold  folio  (Geo.- 
Tennessee),  Kingston  Sheet  (Tennessee),  Sacramento  Sheet  (Calif.), 
Halwey  Sheet  (Mass.).  Numerous  top.  maps  in  1:62600:  Albany 
Vicinity,  St.  Louis  Sheet  (111. -Miss.),  Maryland  District  of  Columbia 
(Washington  Sheet),  etc. 

2.  Preliminary  éditions  of  geological  Atlas  in  i : 126000  (livraisons 
Tennessee,  Massachusetts,  Californie).  Final  éditions  of  geol.  Atlas  : 
Livingston  folio  (Montana) , Ringgold  Sheet  (Tennessee-Geo.)  in 
1 : 12,6000. 

Reid,  Prof.  Harry  Fielding,  Hopkins  University,  Baltimore  : Col- 
lection de  photographies  du  Muir  glacier  (Alaska,  vues  originales). 

France. 

Le  Prince  Roland  Bonaparte,  Paris  : Plusieurs  grands  tableaux 
pour  démontrer  par  la  méthode  graphique  les  variations  périodiques 
des  glaciers  de  France. 


DR.  J.  FRÜH.  OBJETS  EXPOSES  A ZURICH 


701 


Dollfiiss  et  P.  Gauchery  : Coupes  géol.  à travers  la  Sologne 
I : 12  000.  Tracé  de  l’aqueduc  de  l’Arve  i : 80000.  Extrait  de  la  carte 
géologique  du  Bassin  d’alimentation  des  sources  dérivées  sur  Paris,  etc. 

Ramond,  G.  : Carte  du  tracé  de  la  dérivation  de  la  vallée  de  l’Arve 
I : 320 000.  Profil  géol.  de  l’aqueduc-égout  d’Aclières  i : 1000,  i8g4; 
dito  de  l’aqueduc  de  l’Arve;  5 coupes  de  détail  aqueduc  de  l’Arve. 

Ramond  G.  et  Dollfass  G.  : Profil  géol.  du  chemin  de  fer  de  Mantes 
à Argenteuil.  i : 4o  000. 

Delebecque,  Ing.,  Thonon:  Atlas  des  lacs  français,  10  feuilles. 

Michel-Lévy,  directeur  du  service  géologique  de  la  France  : Spéci- 
mens de  la  carte  détaillée  au  i ; 80000,  feuille  Thonon. 

Grande-Bretagne  et  Colonies. 

Geikie  A.,  general  director  of  the  geol.  Survey  of  the  United 
Kingdom  : 

1.  Maps  : Geol.  Survey  of  England  and  Wales  i : 6336o.  Carnarvon 
Bay,  Isle  of  Wight,  2 éditions.  London  and  its  environs,  2 éditions 
accompagnées  de  Whitaker,  Geology  of  London,  vol.  I and  II,  1889,  et 
Whitaker  ; Guide  to  the  Geology  of  London,  5 éditions,  1889.  Memoirs 
of  the  geol.  Survey  of  the  United  Kingdom,  the  Jurassic  Rocks  of 
Britain,  Vol,  I-IV,  1892-1894.  Geol.  Survey  of  Scotland  i:63  36o; 
Cromartyshire-Sutherland,  Firth  of  Forth,  Lough  Swilly  Foulle. 

2.  Riche  collection  de  photographies,  illustrant  des  paysages  d’Ecosse, 
Lewisian  Gneiss,  21  spec.,  Cambrian  District  5,  Firth  of  Forth  N°  29, 
Coast  of  Dorset,  N«  5,  Glacial  deposits,  3 spec,  Torridonian  Mountain 
N®  2. 

3.  Collection  de  roches. 

Oldham,  Director  of  the  geol.  Survey  of  India  : Grande  carte  géolo- 
gique des  Indes. 

Ministère  et  Département  des  Mines  à Victoria  (Australie)  ; 
Geol.  Survey  of  Victoria,  9 feuilles  en  i : 3i  5oo  ; Continental  Australia, 
1887,  6 feuilles  au  i : 8170000;  Victoria  geologically  couL,  1880, 
8 feuilles  au  i : Sooooo;  maps  of  goldfields  au  i : 3i  5oo  (Ballaret  2, 
Stawell  2,  Ararat  2,  Creswick  2,  Sandurst  2,  Clunes  M‘  Greenock  2, 
Learmouth,  et  profils). 


702 


COMPTE-RENDU.  — APPENDICE 


Italie. 

Amedeo  Aureli,  dessinateur  du  service  géol.  à Rome  : Relief  géol., 
en  plâtre,  échelle  verticale  plus  grande  que  l’horizontale  : 

Ischia  au  i : 20000,  Vesuv  et  Isola  Vulcano  en  i : 26  000,  Rocca  Mon- 
fina.  Isola  d’Elba,  Campi  flegrei,  Etna,  Monte  Argentario  et  Isola  Pan- 
tellaria  au  i : 5o  000. 

A.  de  Gregorio,  Palermo:  Beaucoup  de  tirages  à part  et  épreuves 
de  ses  oeuvres. 

Pellati,  Directeur,  pour  le  Comité  géol.  d’Italie  : 

Carte  géol.  générale  d’Italie  au  i : 5ooooo. 

Carte  géol.  détaillée  des  Alpes  apuennes. 

Carte  géol.  détaillée  des  vallées  de  Lanzo  (Stura)  au  i : 100000. 

Carte  du  quaternaire  de  la  Vallée  du  Pô  au  i : 5ooooo,  avec  carte 
(annexe)  du  delta  du  Pô  au  i : 100000. 

Carte  géol.  générale  de  la  Calabre  au  i : 5oo  000,  accompagnée  de 
sections. 

Carte  géol.  détaillée  de  la  Calabre  méridionale  au  i : 100000. 

Echantillons  de  roches  accompagnant  la  note  de  M.  Lotti  sur  l’île 
d’Elbe  (N®  l'-iS  de  Teto  vaid,  N®  19-81  la  Pila  et  82-84  du  Monte  Turato 
près  du  Col  de  Palaubaix). 

Sacco,  Dr.,  Turin:  Carte  géol.  du  bassin  tertiaire  du  Piémont  au 
I : 100000,  avec  un  volume  de  texte  (il  bacino  terziario  del  Piemonte). 

Trois  cartes  géol.  au  i : 100000  sur  les  amphithéâtres  morainiques 
du  Piémont.  (Conf.  M.  Mayer-Eymar,  sous  « Suisse  ».) 

Mexique. 

Antonio  del  Castillo,  directeur  de  l’école  des  Mines:  Cortès  geolo- 
gicos  de  pozos  artesianos  en  la  gran  cuenca  de  Mexico  (2  sections- 
forage). 

Carta  miniers  de  la  republica  mexicana,  par  A.  del  Castillo  ; 4 feuil- 
les au  1 : 2 000000. 

Comision  geologica  mexicana,  Rancho  de  Poseda  près  de  Puebla 
(vues  de  cratère-geysir). 

Id.  N®  I SW  de  la  Cuenca  de  Mexico  au  i : 200000,  1898. 

Id.  Carta  de  los  meteoritos  de  Mexico  (A.  del  Castillo)  au  i : 10000000. 

Id.  Piano  geologico  del  Penon  de  los  Banos  (A.  del  Castillo) 
I : 4ooo,  1887-1898. 


DR.  J.  FRÜII.  — OBJETS  EXPOSÉS  A ZURICH 


703 


Id.  Piano  geol.  de  las  minas  de  fierro  de  la  Eng-arnacion  y San  José 
del  Oro  au  i : 20000,  i888-i8g3. 

Bosqueio  de  una  carta  ^eol.  de  la  republica  mexicana  (A.  del  Castillo) 
1891-1893,  au  I : 10000000. 

Portugal. 

Delgado  N.  Filippe,  directeur  du  service  géol.,  à Lisbonne,  et 
Paul  Choffat  : Carte  g-éol.  du  Portugal  au  i : 5oo  000. 

Paul  Choffat  : Carte  (i  ; 100000)  et  profils  (i  : 20000)  des  environs 

de  Terres  Vedras. 

Russie. 

Comité  géologique  : Carte  géologique  de  la  Russie  d’Europe  au 
I : 2 500  000,  avec  note  explicative,  1892. 

Suisse. 

Commission  géologique  suisse  (Publications  aux  frais  de  la  Con- 
fédération suisse)  : , , ,, 

I.  Carte  géol.  générale  de  la  Suisse  au  1:100  000  ; tableau  d assem- 

C^rte  géol.  générale  de  la  Suisse  par  A.  Heim  et  C.  Schmidt  au 
1:500000,1894. 

Cartes  géologiques  détaillées  : Kaufmann,  Pilatus  au  i : 25  000,  i8bb , 
Môsch,  Environs  de  Brugg  (Argovie)  1:2b  000,  1867  ; 
Saint-Gothard  i :5oooo,  1873  ; Escher  v.  der  L.nth,  Carte  du  Santis 
I : 25000  1873  ; Renevier,  Carte  géol.  de  la  partie  sud  des  Alpes  vau- 
doises  (Dent  de  Mordes)  i : 5oooo,  187b  ; Alph.  Favre,  Carte  du  phéno- 
mène erratique  et  des  anciens  glaciers  1 : 2boooo,  i884; 

Kissling,  Carte  géol.  de  Berne  et  environs  1:2b  000,  1880-1889  , 
Rollier,  Environs  de  Saint-Imier  i : 2b  000,  2 feuilles  (carte  structurale 
et  carte  du  terrain  quaternaire)  ; Quereau,  région  des  klippes  d Yberg 

I : 2b  000,  i8g3. 

2.  Matériaux  pour  la  carte  géol.  de  la  Suisse,  3o  volumes  avec  beau- 
coup de  planches,  profils,  etc. 

Société  paléontologique  suisse  : Mémoires  de  la  Société,  in  4“, 
1874-1894.  XX  vol.  avec  beaucoup  de  planches. 

Société  géologique  suisse:  Collection  de  photographies  représen- 
tant des  vues  géologiques  de  la  Suisse  (en  partie  coloriées). 


704 


COMPTE-RENDU.  — APPENDICE 


Institut  géologique  du  Polytechnikum  et  de  VUnioersité  à Zurich 
(Dir.  Prof.  Heim)  : Grandes  photographies  de  glaciers,  originaux  de 
dessins  (profils,  vues,  panoramas,  de  feu  Prof.  Escher  v.  der  Linth). 

Collection  de  roches  polies  démontrant  la  déformation  mécanique  des 
roches  dans  les  Alpes  suisses  ; cartes  et  profils  à grande  échelle  à travers 
les  Alpes  pour  servir  à l’enseignement. 

Golliez,  Prof.,  Lausanne:  Relief  géol.  de  la  vallée  de  Joux  par 
sections  transversales,  i : i2  5oo. 

Heim  A.,  Prof.  Dr.  : Collection  de  roches  polies  démontrant  la  défor- 
mation mécanique  des  roches  dans  les  Alpes  suisses  ; cartes,  et  série  de 
profils  à grande  échelle  à travers  les  Alpes  pour  servir  à l’enseignement. 

Kuhn-Puserf  mécanicien,  Aarau  : Collection  de  marteaux  (à  vendre). 

Mayer-Egmar,  Prof.  Dr.,  Zurich:  Carte  géol.  d’une  partie  de  la 
Ligurie,  du  Tortonais  et  du  Haut-Montferrat,  en  i : Soooo,  1878. 

Schlumpf  Winterthur  (ancienne  maison  Wurster,  Randegger 
& C‘®)  : Spécimens  de  cartes  exécutées  sur  pierre  : 

Carte  géol.  générale  de  la  Suisse,  par  A.  Heim  et  C.  Schmidt,  en 
I :5ooooo,  en  3 éditions  (tirage  à couleurs  géol.  unique,  carte  muette 
et  carte  complète)  ; Carte  géol.  générale  do  la  Suisse,  par  Studer  et 
Escher  v.  der  Linth,  i : Seo  000  ; Rollier,  Carte  des  environs  de  Saint- 
Imier,  i : a5  000  ; Quereau , Région  des  Klippes  d’Yberg,  i : a5  000  ; 
Penck  et  Meister,  Carte  géol.  de  Schaffhouse  et  environs,  i : 26  000  ; 
Burkhardt,  la  Chaîne  la  plus  septentrionale  du  terrain  crétacé  des 
Alpes  suisses  entre  la  Sihl  et  la  Thur,  au  i : 5oooo;  Zollinger,  Région 
de  l’embouchure  de  la  Kander  (lac  de  Thoune),  au  i:5oooo;  Abich, 
Carte  géol.  des  hautes  montagnes  de  la  Russie  d’Arménie  ; E.  Chaix, 
Caria  volcanologica  et  top.  del  Etna,  au  i:  100000;  Schardt,  pano, 
rama  géol.  des  montagnes  du  Chablais, 


TABLES 


705 


Liste  des  figures  dans  le  texte 


Fig. 

Fig. 


Fig. 


Fig. 

Fig. 

Fig. 

Fig. 

Fig. 

Fig.  9,  10,  H.  Coupe  dans  le  nord  du  Wisconsin  (U.  S.)  . . . . 302 


Fig.  12.  Carte  de  la  région  du  Lac  supérieur  (U.  S.) 304 

Fig.  14.  Situation  des  coupes  par  rapport  aux  synclinaux  et  anticlinaux 

du  Val  de  Travers 427 

Fig.  15,  16,  17,  18,  19,  20.  Coupes  du  Val  de  Travers  . . . 428,  429 

Fig.  21.  Profil  an  der  Rothenfluh  im  Urbachthal 470 

Fig.  22.  Profil  am  Unterwasser  bei  Innerkirchen 47j 

Fig.  23.  Coupe  de  la  Klippe  de  la  Joux-derrière 475^  47g 

Fig.  24.  Coupe  entre  le  Moléson  et  Dovalles 477 

Fig.  2o.  Discordance  entre  Rhétien  et  Dogger,  à Vuargny  ....  483 


3. 

4. 

5. 

6. 

7. 

8. 


Galet  strié  de  Dwyka,  Afrique  du  Sud 222 

Appareil  procurant  à la  surface  des  roches,  par  écroulement 
d’amas  caillouteux,  un  striage  identique  à celui  que  détermi- 
nent les  phénomènes  glaciaires 22S 

Appareil  destiné  à l’imitation  expérimentale  des  épanchements 

boueux 230 

Autre  appareil  analogue 231 

Coupe  à travers  un  épanchement  boueux  artificiel  ....  233 

Résultat  de  l’écoulement  d’une  boue  très  fluide  dans  une  rigole  233 

Coupe  de  la  rigole,  Fig.  6 . 235 

Coupe  transversale  de  deux  courants  boueux  confluents  . . 235 


706 


COMPTE-KENDU  DU  6®  CONGRES 


Tableaux  et  Planches  hors-texte. 


Pages. 


A.  Heim.  Cartes  et  profils  géologiques  de  Zurich  et  de  l’Uetliberg.  PI.  1. 

Id.  Profil  longitudinal  au  Lac  de  Zurich.  PI.  II 

F.  Sacco.  Tableau  des  Terrains  tertiaires 

L.  Roluek.  Succession  des  strates  du  Malm.  Tab.  I 

Id.  Succession  des  Faunes  du  Malm.  Tab.  II 

C.  Schmidt.  Planche  de  Profils  de  la  Alta-Brianza,  PI.  111. 

E.  Renevier.  Chronographe  géologique 

Titre  — papier  blanc. 

Tab.  I.  Néogénique  récent  — papier  jaune  pâle. 

II.  Néogénique  ancien  — papier  jaune  vif. 

III.  Nummulitique  — papier  jaune  foncé. 

IV.  Crétacique  récent  — papier  vert  clair. 

V.  Crétacique  ancien  (Néocomien)  — papier  vert  foncé. 

VI.  Jurassique  (s.  str.)  — papier  bleu  clair. 

VII.  Jurassique  ancien  (Lias)  — papier  bleu  foncé. 

VIII.  Triasique  — papier  violet. 

IX.  Carbonique  — papier  gris. 

X.  Dévonique  — papier  brun. 

XL  Silurique  — papier  vert-soie  (bleu-vert). 

XII.  Archéique  — papier  rose. 

Chronographe  résumé  . 


198 

198 

320 

337 

338 
S18 
521 


581 


TABLE  ALPHABÉTIQUE 


707 


TABLE  ALPHABÉTIQUE 

des  auteurs  et  des  matières. 


Pages. 


Pages. 


Assemblées  générales 64.,  71,73 


Balzer  a.,  Bemerkungen  zu  Berner- 
oberlandprofilen  des  Herrn  Professer 
H,  Golliez 

— Bericht  über  die  Excursion  IX 

im  Berneroberland  und  Gotthard-. 
massiv 

— Comité  d’organisation 

— Note  relative  aux  coupes  de  l’Ober- 

land,  par  M.  H.  Golliez 

Bertrand  Marcel,  Structure  des  Alpes 
françaises  et  récurrence  de  certains 
faciès  sédimentaires 

Beyrich,  Présidence  de  la  Commission 
de  la  Carte  d’Europe 

— Réponse  à M.  Heim 

Bibliographie  (Commission  de  la) . . . 

Bibliographie  géologique 

Bibliographie  paléontologique  .... 

Blocs  erratiques  (Société  pour  leur 

étude) ■ 

Boehm  G.  Kreidekalke  von  Venetién.  . 

Bonaparte,  le  prince  Roland,  glaciers 
de  la  France ' ’ ’ 

Brodrick.  Etudes  sur  les  glaciers  du 
district  de  Canterbury  (Nouvelle-Zé- 
lande)   

Brcegger  W.,  Grorudites  et  tinguaïtes, 

— Remerciements  à M.  Groth  . . . 


466 


454 

4 

82 


161 

105 

72 

115 

57 

52 

78 

87 

76 


203 

97 

100 


Calker  F.  J.  P.  van,  Association  pour 
la  recherche  des  erratiques  de  l’Eu- 
rope septentrionale ^0® 

— Commission  des  glaciers.  . . . 54,55 


— Internationaler  Verein  fur  Geschie- 

heforschung 78 

Capellini,  Carte  géologiq.  d’Europe  105, 106 

— .Manuscrits  primés 53, 59 

— Présidence  de  la  première  assem- 
blée générale  64 

— Proposition  relative  à la  présidence 

du  Congrès 48 

Carte  géologique  d’Europe  ....  72, 105 
Catalogue  des  bibliographies  géologi- 
ques , 58 

Circulaires  : H'  Circulaire 5 

2">®  » 8 

3“»  » 19 

Chronographe  géologique 519 

Classification  des  terrains  ter- 
tiaires   82-86,  309 

Classification  universelle  des  roches.  . 145 

Comité  d’organisation 4 

Comité  général  d’organisation  ....  5 

Comité  local  zurichois 24 

Comité  suisse  d’organisation 46 

Comité  russe 59 

Commission  de  la  Bibliographie  . . 58,115 
Commission  de  la  Carte  géologique 

d’Europe 105-114 

Commission  de  nomenclature  des  ro  ches  60 

Commission  des  glaciers 54 

Commission  internat,  des  glaciers  . . 77 

Commission  internationale  pour  étude 

des  glaciers 50 

Commissions  (Rapport  des) 105 

Conditions  générales  des  voyages.  . . 16 

Conférences 121 

Conseil,  Liste  des  membres 44 


708 


COMPTE-RENDU  DU  6®  CONGRES 


Pages. 


Conseil,  U*  séance il 

— séance 51 

— séance 53 

— 4““  séance  57 

— 5“®  séance 59 

CoHTAZAR  (le,  Carte  géol.  d’Espagne  . 74 

— Discussion  sur  la  langue  officielle 

du  Congrès  .....  49 

— Offre  d’ouvrages 55 

Credner  h.,  recommande  la  langue 

française 49 

De.  .,  voir  les  noms. 

Délégués  au  Congrès 46 

Delgado  , Invitation  du  Congrès  à 
l isbonne 52 

— Offre  d’un  ouvrage  de  de  Saporta . 51 

Delwaoue,  Comité  permanent  du  Con- 
grès   61 

— Remarque  sur  le  Congrès  de  la 

Russie 52 

Depéret,  Classif.  des  terrains  tertiaires  86 

— Pliocène  de  la  Bresse 91 

Division  du  Congrès  en  section  . . . 104 
Du  Pasquier  Léon,  Compte-rendu  du 

voyage  circulaire  dans  le  Jura  B.  VI  421 

Excursions  officielles  et  supplémrs . 393 
Exposition  pendant  le  Congrès.  . . . 697 


Fabre  et  Raveneao,  Compte  rendu  du 
voyage  circulaire  dans  les  Alpes,  XI.  490 
Fallot  E.,  Classification  des  terrains 


tertiaires 85 

Ficheor,  Séparât,  du  Crétac.  et  Jur. 

en  Algérie 88 

Forel,  Analyse  d’un  mémoire  de  M.  N. 
Brodrick 77 

— Commission  internationale  pour 
l’étude  des  glaciers  ...  50,  53, 54,  77 

— Discussion  sur  procès-verbal.  . . 50 
Fraas,  E.,  Excursionsbericht  über  die 

geologiscben  Verhâltnisse  Innert- 

kirchen 468 

Frazer,  Discussion  sur  la  langue  offi- 
cielle du  Congrès ■ . . 49 

— Proposition  relative  à la  compé- 
tence des  membres  du  Conseil.  55, 56, 57 

Früh  J.,  Liste  Exposition 697 

Gaudry,  Discussion  sur  la  langue  offi- 
cielle du  Congrès . 49 

— Présidence  de  la  section  de  strati- 
graphie  82,87,89,91 


Pages. 

Geikie,  sir  Archibald,  Conférence  sur 
la  structure  rubanée  des  plus  an- 
ciens gneiss  et  des  gabbros  tertiaires.  137 

Géologie  appliquée,  section  IV  du 
Congrès 100 

Glaciers,  Commission  internationale  de 
leur  étude  50, 54 

Colliez  H.,  prof..  Comité  d’organisation  4 

— Comité  geol.  permanent  ....  62 

— Remerciements  à M.  de  Margerie  58 

— Secrétariat 55, 71 

Græff  F.,  Phénomène  de  contact  . . 81 

— Ueber  eigenthümliche  Contakt- 
verhaltnisse  zwischen  dem  Kryslal- 
linen  Kern  und  der  Sedimenthülle 


auf  der  Südostllaiike  des  Moiitblaiic- 

massivs 262 

— Sur  la  communication  de  M.  Hœg- 
born 99 


Gregorio,  le  marquis  Ant.  de.  Commu- 
nication relative  à la  Bibliographie  . 119 

— Quelques  observations  sur  la  mé- 

thode des  ouvrages  paléontologi- 
ques,  surtout  sur  la  disposition  des 
figures  dans  les  planches,  sur  les 
index  et  sur  les  titres 93,  328 

— Remarque  sur  la  distribution  de 

quelques  fossiles  tertiaires  ....  86 

— Revue  internat,  de  géologie.  50,53,62 

— Sur  la  terminologie  des  parties 
des  coquilles  de  mollusques.  . . 93,  321 

CiROTH , Appareil  pour  détermination 
de  la  direction  des  vibrations  dans 
cristaux  biaxes 97 

— Présidence  de  la  section  do  miné- 
ralogie   98 

Haüchecorne,  Carie  géologique  d’Eu- 
rope   61,72, 105,106,108,110 

— Inconvénient  de  la  division  du 

Congrès  en  sections 104 

— Présidence  de  la  section  IV.  100,  104 

IlAUG,  Céphalopodes  permiens  ....  91 

— Méthode  des  ouvrages  de  paléon- 
tologie   94 

Heim  a.,  prof.  D”,  Allocution  adressée 
àM.  Beyrich 71 

— Comité  d’organisation 4 

— Discussion  sur  la  langue  officielle 

du  Congrès  49 

— Géologie  der  ümgebung  von  Zurich  179 

— Geologische  Excursion  VU  quer 
durch  die  ostliohen  Schweizeralpen.  441 

— Manuscrits  primés 53,  59 


TABLE  ALPHABÉTIQUE 


709 


Pages 


Pages. 


Heusler,  Ueber  Vorkommen  von  Schwe- 

felkadmium 103 

Historique 3 

Hcll  E.  Structure  géologique  de  l’Ara- 
bie Pétrée 82,269 

Hûegbom.  Effet  de  contact  de  la  Syé- 
nite  de  Suède 98 


Karpinsky,  Carte  géol.  d’Europe.  106, 107 


— Demande  le  Congrès  pour  la  Russie  52 

— Invitation  au  Congrès.  .....  59 

— Congrès  de  Saint-Pétersbourg  . . 73 

Khrüustschow,  Silice  tessérale.  ...  99 
Kilian  W.,  Limite  des  systèmes  cré- 

taciques  et  jurassiques • 87 

— Remarquesurcomm.de  M.  Pavlow  90 

Lagorio,  Corindon  artificiel 100 

Lang  Fr.,  Comité  d’organisation  ...  4 

Langue  officielle  du  Congrès  ....  49 

Lapparent  de.  Société  pour  la  recherche 
des  blocs  erratiques 55 

— Comité  permanent  du  Congrès.  . 62 

— Commission  des  glaciers 77 

— Manuscrits  primés 59 

— Présidence  de  la  section  de  géo- 
logie   77,  78, 80,  81 

Lbpsius,  Pétrographie  de  l’Attique  . . 95 

Liste  de  l’Exposition 697 

Liste  des  Figures  dans  le  texte.  . . . 705 
Liste  des  membres  du  Congrès.  ...  31 

Liste  des  membres  du  Conseil  ....  44 

Liste  des  membres  de  la  Commission 

des  glaciers 54 

Liste  des  membres  des  précédents 

conseils  présents  à Zurich 45 

Liste  des  Tableaux  hors-texte  ....  706 
Livret-Guide 


Margebie  de.  Comité  permanent  du 
Congrès 

— Bibliographie 57,  73 

— Rapport  de  la  Commission  de  la 

Bibliographie 115 

Maïer-EïmAR,  Classif.  des  terrains 
tertiaires 83 

Meunier  Stanislas,  Recherches  sur 
quelques  phénomènes  en  rapport 
avec  ceux  que  détermine  l’action 
glaciaire  ^1® 

Michel-Lévï,  Carte  géol.  d’Europe  . . 106 

— Comité  géol.  permanent 62 

— Commission  de  nomenclature  des 

roches 


— Discussion  sur  la  langue  officielle 

du  Congrès  49 

— Discussion  sur  la  limite  des  com- 
munications   50 

— Imprégnation  des  roches  graniti- 
ques dans  les  gneiss 96 

— Observations  sur  la  communica- 
tion de  M Schmidt 97 

— Présidence  de  la  3®  section  . . 95, 98 

— Principes  à suivre  pour  une  clas- 
sification universelle  des  roches  . . 145 

— Remerciements  aux  autorités  ...  74 

MiLCn,  Nouveau  minéral  de  Laurion  . 99 

Mojsisovics,  Carte  géol.  d’Europe  . . 105 

Mugge,  Déformations  sans  ruptures.  . 97 

— Ueber  die  Lenneporphyre  . . 100, 361 

Mühlberg  F.,  Bericht  über  die  Excur- 
sion V im  ostlichen  Jura  und  im 
aargauischen  Qnartar.  ......  406 

Musy  m.  , Compte  rendu  de  l’excursion 
II  dans  le  Jura  central 397 

Nomenclature  des  roches 60 

Ontologie,  Phylogénie  et  Systématique.  123 


Pasquier  Léon  Du,  Compte  rendu  du 


voyage  circulaire  dans  le  Jura  B.  VI.  421 
Pavlow,  Néocomien  du  type  boréal.  . 88 

Pellati,  Proposition  relative  à Comité 

permanent  du  Congrès 61 

Penck,  Dislocations  post-glaciaires  . . 79 

PosEPNY,  Divisions  du  Congrès  en 
sections.  . • 104 

— Relations  de  l’industrie  des  mines 
avec  les  sciences  géologiques  . . . 100 

— The  gencsis  of  Ore  Deposits  . . . 103 

— Ueber  die  Wichtigkeit  der  Bergbau- 
Aufschlüsse  für  die  Géologie.  . . . 375 

Prestwick,  Télégramme 63 

Présidence  du  Congrès  . 48 

Procès-verbaux  des  assemblées  géné- 
rales   64 

Procès-verbaux  des  séances  du  Conseil  47 
Procès-verbaux  des  séances  des  sections  76 

Programme  du  Congrès 24 

Programmes  sommaires  des  Excursions  9 

Rapports  des  commissions 105 

Rapport  de  la  Commission  de  la  Biblio- 
graphie   115 

Renevier  E.,  prof.  Carte  géologique 
d’Europe 105 

— Chronographe  géologique  ....  519 


710 


COMPTE-HENüU  DU  6®  CONGRES 


Pages. 


— Comité  d’organisation 4 

— Commission  des  glaciers 77 

— Discours  présidentiel 04 

— Présidence 49 

— Présidence  des  assemblées  géné- 
rales. .....  64,70,  71,72,73,74,75 

— Présidence  du  Conseil  50,51,52,53,54 

55,57,58,  59,62 

— Répertoire  stratigraphique.  . . . 585 

— Tableau  des  terrains  sédimentaircs  92 

Répertoire  stratigraphique 585 

Revue  géologique  internationale.  50,53,62 
Roches,  Commission  pr  leur  nomen- 
clature   60 

Roches,  Classification  universelle  des  . 145 
Rollier  Louis,  Le  Malm  du  Jura  et 

du  Randen 94,  332 

RoTHPLET7.,Deber  die  Ueberschiebungen 
undihre  niethodische  Erforschuug,  80,252 
Ruffieux  et  Ruchonnet 15, 18 

Sacco  Frédéric,  Sur  la  classification 
des  terrains  tertiaires 82,  309 

— Bibliographie  paléontologique  . . 52 
Sardeson,  L’ére  quaternaire  et  ses 

subdivisions  . . 80 

SCHARDT  H.  Compte  rendu  de  l’excur- 
sion au  travers  des  Alpes  de  la 
Suisse  occidentale.  Excursion  X . , 473 

ScHENK,  Discours 68 

Schmidt  C.,  Bericht  über  die  Excursion 
VIII,  durch  die  Centralen  Schweizer- 
alpen  von  Rothkreuz  bis  Lugano.  . 446 

— Bericht  über  die  Excursion  IV  in 

der  ümgebung  von  Basel  und  im 
ostlichen  Aargauer  Jura 400 

— Bureau  des  sections 50 

— Comité  d’organisation.  .....  4 

— Remarque  sur  la  communication 

de  M.  Lepsius 96 

— Sur  les  roches  cristallines  de  la 

Suisse 97 

— Ueber  die  neue  geologische  Ueber- 
sichtskarte  der  Schweiz  1 : 50000  . 352 

— Zur  Géologie  der  Alla  Brianza  . . 503 
Séances  du  Conseil  : 

Première 47 

Seconde 51 

Troisième 53 

Quatrième 57 

Cinquième 59 


Pages. 

Section  du  Congrès,  leur  division.  . . 51 

Section  I.  Géologie  générale 76 

— II.  Stratigraphie  et  Paléontologie.  82 

— III.  Minéralogie  et  Pétrographie  . 95 

— IV.  Géologie  appliquée 100 

Sessions  du  Congrès .6,20 

Secrétaire  général 48 

Steinmann,  Die  Verbreitung  der  Indo- 

pacifischen  Kreideregion  ....  81,  86 
Stephanescu,  Comité  géologii)ue  per- 
manent   62 

— Discussion  sur  la  langue  officielle 

(lu  Congrès 49 

— Le  chameau  fossile  en  Roumanie  . 90 

— Titres  des  communications.  ...  50 
Structure  rubanée  des  plus  anciens 

gneiss  et  des  gabbros  tertiaires.  . .137 
Süess  E.,  Remerciements  au  comité 
d’organisation 74 

Tardy  Ch.,  Perturbation  du  réseau 

magnétique 81,260 

Terminologie  des  parties  des  coquilles 

de  mollusques 93,321 

Tietze,  Remerciements  à M.  Hauche- 

corne 60,61 

Torell,  Carte  géologique  de  Suède.  . 107 

Upham  Warren,  The  Quaternary  Era, 
and  its  division  in  the  Lafayette , 


Glacial,  and  Recent  Periods.  . . . 238 
Vice-présidents  du  Congrès 48 


Viola  C.,  Ueber  Contaktmetamorphose 
der  Diabasen  in  Basilicata  (Italien)  97,345 
VoGT  J.  H.  L.,  Ueber  die  Bildung  von 
Erzlagerstâtten  durch  Differentia- 
tionsprozesse  in  Eruptivmagmata  102,382 
Von...  Van...,  voir  les  noms. 


Voyages  circulaires 9,15,16,17 

Voyages,  Conditions  générales  ....  16 

WiNCHELL,  Extension  du  système  taco- 
nique  vers  l’ouest 272 

ZlTTEL  K.  VON,  Remarque  sur  la  com- 
munication de  M.  Steinmann  ...  87 
— Ontogenie,  Phylogénie  und  Syste- 
matik ....  125 


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COMPTE-RENDU 


DU 


CONGRÈS  GÉOLOGIQDE  INTERNATIONAL 


Sixième  session.  — Août  i8(}4,  Zurich. 


contenant  les  12  grands  tableaux  en  couleurs 


CHKONOGRAPHE  GEOLOGIQUE 


Titre  — papiçr  blanc. 

I.  Néogénique  récent — papier  jaune  pâle. 

II.  Néogéni(]uc  ancien  — papier. jaune  vif. 

III.  Nunimulitique  — papier  jaune' foncé.. 


VI.  .lurassiqué  (s.  sfr.)- — papier  IReu  clair. 

VII.  Jurassique  ancien  (Lias)  — papier  bleu  foncé. 

VIII. ' Triasique  — papier  violet. 

IX.  Caébonique  — papier  gris. 

X.  Dévoniique  — papier  brun. 


IV.  Crétacique  récent  — papier  vert  clair, 
y.  'Créfacique  ancien  (Néifcdmienl  — 


'Crél^cique  ancien  (Néifcdmien}  — papier  vert  foncé. 


XI.  Silurique  - — ' * • ■ 

XII.  Archéique 


LAUSANNE 

GEORGES  GRIDEL  & Gi<>  EDITEURS 


2-  édition  du 


TABLEAU  DES  TERRAINS  SÉDIMENTAIRES  lormés  pendani  les  Epoques  de  la  PHASE  ORGANIQUE  DU  GLOBE  terrestre 

Mis  au  point  et  entièrement  retravaillé  sur  un  plan  nouveau 
avec  application  de  la  gamme  des  couleurs  conventionnelles  admise  par  les  Congrès  géologiques  internationaux 

par  E.  RE  N EVIER 

professeur  de  géologie  et  paléontologie  à rUniversité  de  Lausanne  (Suisse). 

18  96  (1-éd.  1873-1874.) 


SUBDIVISIONS 

CHRONOGRAPHIQUES 

ORDRE 

Ere  = Groupe. 

r ORDRE 

Période 
= Système. 

3^  ORDRE 

Epoque  = Série 

» 

4’’  ORDRE 

Age  = Etage. 

ZONES  BIOLOGIQUES 

de  prédominance. 

FORMATIONS  MARINES  ZOOGËNES 


O XX  océctxxiqxxes 


TYPE  ABYSSAL 

Faciès  siliceux,  elc. 


TYPE  RÉCIFAL 

Faciès  calcaire  construit 
(dit  coralligène). 


TYPE  PÉLAGAL 

Faciès  calcaire  organique  déposé 
(crayeux,  elc,) 


formations  marines  terrigenes 

O XX  d é t r i t i q XX  e s 


BATHIAL 

Fades  ± argileux  (dit  vaseux), 
Souvent  pyritifère. 


TYPE  LITTORAL 


Faciès  mariio-calcaire  détritique  et 
Faciès  sidérolitique  marin. 


Fades  arénacé 
(sableux  et  graveleux). 


FORMATIONS  TERRESTRES 


TYPE  LAGUNAL 

Fade  halogène. 


TYPE  ESTUARIAL 

Fades  fluvio-marin  et  saumâtre. 


•rvnr  I IMN  Al 


N.  B.  — Ce  titre  général  est  destiné  à figurer  en  tête  des  XII  tableaux  teintés  lors  du  collage  sur  toile. 

Les  têtes  de  colonnes  figurant  sur  chaque  tableau  doivent  alors  disparaître,  pour  ne  pas  interrompre  l’échelle  stratigraphique  générale. 


On  inscrira  aux  chablons  sur  la  marge  gauche,  dans  la  colonne  de  ordre  : 

Tableaux  I,  II,  III,  ÈRE  TERTIAIRE  ou  CÉNOZOAIRE 

» IV,  V,  VI,  VII,  VIII,  ÈRE  SECONDAIRE  ou  MÉSOZOAIRE 
» IX,  X,  XI,  ÈRE  PRIMAIRE  ou  PALÉOZOAIRE 


NÉOGÉNIOUE  RÉCENT.  Tab.  I. 


RENEVIER.  — Chronographe  géologique.  (2<ie  édit,  des  Tableaux  des  Terrains  sédimentaires.) 


SUBDIVISION  CHE.ONOORAPHIQUB 


2«  ORDRE 
Période= Système 


« 


srvi 


PP 


PP 

« 

Ph 


3"  ORDRE 

Epoque  = Série, 


P 


ou  QUATERNAIRE. 

(Paléolithiqne  des  archéologues.) 


P 


OU  SUBAPENNIN. 


4®  ORDRE 
Age  = Etage. 


ACTIEL 

on  CONTEMPORAIN. 


PlUFiniB» 

(Néolithique  des_a£cEéoIogues). 


ZONES  BIOLOOKiUES 

de  prédominance. 


Faunes  et  Flores,  actuelles. 


Castor  liber. 

Sus  scrofa  palustris. 

Equus  caballus  fossilis. 
Gervus  elaphus. 

Bos  primigenius  (=:  Urus). 


4CEE0UE1I 


TERRACIEN  Sacco. 


SICILIEN 

OU  CROMÉRIEN  (Pliocènj  sup.  de  plusieurs). 


ASTIEN 


(S.  str.) 


PLAISANCIEN 


Gervus  tarandus  (=  Renne). 

Ursus  spelæus. 

Hyæna  spelæa. 

Elephas  primigenius. 
Rhinocéros  antiquitatis 
(=  tichorhinus). 

Gerv.  (Megaceros)  hibernicus. 


Elephas  antiquus. 
Rhinocéros  MerM. 
Hippopotamus  major. 
Mya  truncata. 

Leda  myalis. 


Elephas  meridionalis 
{sans  Mastodon  !) 
Biiccinum  grœlandicum. 
Mya  truncata. 

Cyprina  islandica. 
Pecten  .Jacobæus. 


Elephas  meridionalis. 
Mastodon  arvernensis. 
Rhinocéros  etruscus. 
Equus  Stenoni. 

Bos  elatus. 

Hélix  Chai  xi. 

Trophon  antiquum 
Voluta  Lamberti. 
Corbula  gibba. 


FORMATIONS  MARINES  ZOOG-ENES 


type  abyssal 

Faciès  siliceux,  etc. 


Rhinocéros  leptorhinns. 
Hipparion  crassum. 

Paleoryx  boodon  cl  Gordieri. 
Nassa  semistriata. 

Potamides  Basteroti. 
Dreyssensia  simplex. 

Ostrea  cucullata. 

Terehrat.  grandis  (=perforata). 


Argile  rouge 

des 

abîmes. 

Vase  siliceuse 

à Radiolaires  et 
Diatomées. 


TYPE  RÉCIFAL 
Faciès  calcaire  construit. 


Récifs  madréporiques  actuels 
de  l’Océan  pacifique,  de  la  Mer  rouge, 
des  Antilles,  etc. 


Anciens  récifs  madréporiques 
émergés, 

de  l’Océan  pacifique,  de  Timor, 
des  Antilles,  etc. 


Calcaires  à polypiers 
pliocènes  de 
Messine  (Sicile) 
et  de  Reggio  (Calabre). 


TYPE  PÉLAGAL 

Faciès  calcaire  organique  déposé. 


Limon  crayeux 

Pofaminifères,  du  fond  de  1 Atlantique,  etc. 

dit  Vase  à Globigérines. 


Marnes  à Ptéropodes 
de  r Apennin  bolonais,  etc. 
? 


FORMATIONS  MARINES  TERRIGBNES 


TYPE  BATHIAL 
Faciès  plus  ou  moins  argileux. 


Vase  à Ptéropodes,  etc. 

Dépôts  argileux  dans  les  eaux  calmes  profondes 
et  les  baies  tranquilles  des 
mers  actuelles. 


Vases  argileuses  anciennes. 


Chillesford-clay  du  Suffolk  (Angleterre). 


Marnes  bleues  subapennines  [Argille  azzure] 
du  Bolonais,  Plaisantin,  Ligurie,  etc.  (Italie). 

Marnes  du  Vatican  (Rome). 

Aro'iles  bleues  à Nassa  semistriata 
de  Saint-Ariès  (Vaucl.),  Biot  (Alpes  lUarit.), 
Fréjus  (Var),  Perpignan  (Pyrénées  orientales). 


TYPE  LITTORAL 

Faciès  marno-calcaire  détritique.  Faciès  arénacé. 


Sable  coquillier  et  calcaire 
des  rivages  actuels. 


Sable  quartzeux  et  polygénique 
des  plages  actuelles. 


Plages  soulevées  des  niveaux  inférieurs. 
$ 

Couches  à Yoldia  arctica  de  Scandinavie. 


Plages  soulevées  des  niveaux  supérieurs. 


Sables  à Leda  myalis  du  N.  d’Europe. 

Graviers  et  sables  interglaciaires, 
à coquilles  marines  arctiques 
de  la  Grande-Bretagne,  de  la  Baltique,  etc. 


Brèche  coquillière  et  calcaire  grossier 
à mollusques  arctiques 
de  Palerme  et  Syracuse  (Sicile) 

[Panchina] . 


Gale-moellon  à Ostrea  cochlear 
de  Biot  (Alpes  maritimes). 

Sables  calcaires  à Megerlea  truncata 
du  Fort  d’Antibes  (Alp.  marit.) 


Gbillesford-Sands  du  Suffolk  (Angl.) 

? Sables  à Cyprina  islandica  de  Livourne, 
Calabre  et  Sicile. 

Sables  supérieurs  du  M^®  Mario  (Rome) 
et  des  Calabres. 


White-Grag  à Bryozoaires  de  Suffolk  (Angleterre). 

[Coralline-Crag] 

Mollasse  cale,  à Mélobésies  et  Brachiopodes 
de  Mustapha  (Alger). 


? Red-Grag  à Troph.  antiquum  [=  Fusus  coniravius'] 
du  Suffolk  (Angleterre). 

Sables  pœderliens  à Corbula  gibba  de  Belgiqu.u 

Sables  à Troph.  antiquum  de  Belgique 

[Scaldisien] . 

Sables  marins  d’Asti  (Piémont). 

Sabbie  gialle  (part,  sup.)  de  Toscane. 


Sabbie  gialle  à Rhin,  leptorhinns  de  Mt®  Zago 
prés  Imola  (Toscane). 

Sables  à Isocardia  cor  et  sables  grossiers  ferrugineux 
à Ter.  grandis  {= per  for  ata)  de  Belgique 

[Diestien] . 

Sables  marins  à Vertébrés  et  Ostrea  cucullatu 
de  Montpellier  (Hérault)  et  du  Dauphiné. 


TYPE  LAGÜNAL 

Faciès  halogène. 


Alluvions  actuelles 

± salines 
de  la  Mer  morte  et 
des  autres  lacs  extra-salés 
ainsi  que  des  lagunes  salines 
méditerranéennes. 


Terrasses  salifères 
du 

pourtour 
de  la 

Mer  morte. 


FORMA 


rpToNS  TERRESTRES 


TYPE  ESTUARIAL 
Faciès  fluvio-marin  et  saumâtre. 


Dépôts  de  la  mer  Baltique, 
des  lagunes  saumâtres 
et  estuaires  divers. 


Dépôts  préhistoriques 
des  estuaires 

et  des  lagunes  saumâtres. 


Fades  alluvial  «t  arénacé. 

Graviers  et^.^  de  déjection. 

. J,,  Nljl  et  autres  qramis  fleuves. 

AUerrlssemen  s au  ^ 

Limons  argilo-caica. 


TYPE  LIMNAL 


réHistorique 

«aveleax  et  sableux. 

O 

qn(û®ns  des  Deltas. 

Atterrissements  ai 


Faciès  limno-calcaire  et  tourbeux. 


Tufs  calcaires  actuels. 
Travertins  d’Italie. 

Craie  lacustre  coquillière  du  fond 
des  marais. 

Tourbières  actuelles  et  dépôts  palustres. 

Anciennes  tufières  de  Montpellier 
(Hérault),  etc. 

Ane.  travertins  d’Italie  à llore  moderne, 
Ane.  tourbières  à Cast.  fiber  et  Eq.  fossU^ 
Tourbe  néolith.  de  Robenhausen  (Zuridi). 

[Robenhausien]. 


TYPE  AÉRIAL 
Fac.  ossifére,  glaciaire,  éolien,  etc. 


Humus  et  terre  végétale.  Eboulis  modernes. 
Gîtes  ossiféres  contemporains. 
Moraines  des  glaciers  actuels. 
Dunes,  sables  éoliens  du  Sahara,  Loess  de  Chine. 
Brèches  et  tufs  volcaniques  actuels. 


Eboulis  préhistoriques. 

Gîtes  ossiféres  des  palafittes  et  des  grottes. 
Moraines  dites  « post-glaciaires.  » 
[Turberian,  Geik.] 

Dunes  anciennes. 

Agrégats  volcaniq.  des  éruptions  préhist. 


Argiles  et  sables  diestiens 
de  Ileyrt-op-deii-Berq  et  Bursel  (Belgique). 


Forest-bed  à Eleph.  meridionalis 
de  Gromer  (Norfolk). 


Terrasses 
du  lac 


T'i.if.,  diiiâis"'- 
T moy-  15'"  ^ tarandus. 
du  lac  ■ ^ primiqenius. 

Léman.  T.  sup.  — r 

p.««-tefn>ssec  subalpines. 


(Berlin). 

Hautes-terrasses  ^balpines  _ 


subalpin. 

LôchericbeNageinubJ'yetliberg(Z.Ah). 

, â El.  meridionalis, 

'^sôu  AUuïions  aLciennes  de  Bresse. 

France 

du  Bassin  du 


Craie  lacustre  coquillière 
à Gerv.  tarandus  du  Lac  de  Bret  (Vau  ). 

Tuf  cale,  de  La  Celle  (Seine  et  Marne). 

Tuf  deCannstadt(Wün.)  à Et.pnm^' 
Tourbières  à Rhin,  antiquitatis 
de  la  H‘e  Bavière. 


Travertin  de 

à El.  antiquus  et  Rh.  Meilu- 
Tufs  de  Meyrargues,  Aygalades  (llarseille). 
Uenites  inLrglaciaires  à El.  mUqua^ 
et  Fri  %elæiis  de  Dmmteu,  UtznacL 

^ (Nord-Suisse). 

(Toscane). 

Dignités  interglaciaires  a 
Elephas  meridiouajis 
de  Leffe  (Lombardie). 


Mammaliferoiis-Grag  de  Norwicli  (Norfolk). 

Dépôts  saumâtres  de  Fossano  (Piémont) 

[Possanien] . 


Couches  saumâtres  à Potamides  Rasteroti 
de  Roussillon,  Hérault  et  Dauphiné. 

Marnes  â Syndosm.  rhodanica  de  Loir  (Lyon). 
Couches  à Congéries, 

à Mp.lnnnmis  Matheroni  et  Dreussensia  simplex 


, fl.v-uifi-lacustres  à Mastodon 
Couches  , pygtèsan  (Piémont) 

Sables  à Mastodontes  de  TAuyergne. 


Marnes  à Lignites 
à Hélix  Chaixi  et  Clausiha 
de  Hauterives  (Drôme). 

Travertins  de  Meximieux  (Ain). 


Brèches  osseuses  du  Lütural  méditerranéen. 
Moraines  « haliiqucs  » [Mecklenburgian.  (icik.] 

Gisements  préhistoriques  d’âge  paléolitbiq. 
Gîtes  ossiféres  à Ursus  spelæus.  (Cavernes). 
Moraines  dites  « internes  » [Polandian,  (ieik.j 
Loess  du  N.  de  l’Europe. 


Gîtes  ossiféres  de  Durnten  (Zurich)  et  des 
Cavernes  à El.  antiquus. 

Gîtes  végétaux  de  Marseille,  Utznach  (S' Ciall), 
Wetzikon  (Zurich),  etc. 

Moraines  dites  « externes  » [Saxonian,  Ccik.j 


Gîtes  ossîféres  de  Cromer  (Angleterre), 
St  Prest  (Eure  et  Loir),  Ghâlon-S*Cosme 
(Bresse),  Leffe  (Lombardie),  etc. 

Gîtes  végétaux  de  Massa-maritima  (Tosc.) 
et  des  Tufs  volcaniq.  des  Iles  Lipari. 

Moraines  « anciennes  » [Scanian,  Geik.] 


Gîtes  ossiféres  de  Norwicli  (Angleterre), 
Perrier  (Puy-de-Dôme), 
de  l’Astésan  et  Val  d’Arno  (Italie). 

Gîtes  végétaux  de  Meximieux  (Ain),  Haute- 
rives  (Drôme),  Montajone  (Toscane)  et 
du  Sansino  du  Val  d’Arno. 

Ginérites  â végétaux  du  Cantal  et  de 
Ceyssac  (Haute-Loire). 


Gîtes  ossiféres  de  Montpellier  (Hérault), 
du  Roussillon  (Pyrénées  orientales),  de 
Trévoux  (Ain)  et  Casino  (Toscane). 

Gîtes  végétaux  de  Vaquiéres  (Gard),  des 
lignites  du  Val  d’Arno,  de  Henigaglia  et 
Stradella  (Toscane). 


Mars  1890. 


Lausanne.  — lmp.  Georges  Bridel  & G“ 


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JURASSIQUE.  Tab. 


RENEVIER.  — Chronographe  géolog^ique.  (2*^®  édit,  des  Tableaux  des  Terrains  sédimentaires.) 


SUBDIVISION  CHRONOGRAPHIQUE 


FORMATIONS  MARINES  ZOPOBNES 


FORMATIONS  MARINES  TERRIGBNES 


FORMATlOl^^  TERRESTRES 


2®  ORDRE 
Période^Système 


« 

P 

O 

cd 

H 

zn 


3®  ORDRE 
Epoque  =z  S érie. 


JURASSIQUE  SUPERIEUR 


ou 


L 


JURASSIQUE  MOYEN 


ou 


OlFOROIEli 


4®  ordre 
Age  = Etage. 


POBTIAIIÎN 

il 


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1 J 

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iRGOVlËN 


IIÏÉSIEII 


» 


« 


JURASSIQUE  INFÉRIEUR 


ou 


CULOÏIIN 


BATHONIEN 


D06SER 


BAJOCIEN 


AALlNIEi 


ZONES  BIOLOOIOUES 

de  prédominance. 

Phyl.  ptychoicum  (=semisulc. 
Gorbuia  indexa. 

Pygope  janitor. 

Hemicid’aris  purbeckensis. 

Perisphinctes  biplex. 
Trigonia  gibbosa. 

Terebratula  moravica. 
Pygope  diphya. 


TYPE  ABYSSAL 
Faciès  siliceux,  etc. 


Reineckia  pseudomutabilis. 
Oppelia  lilhographica. 
Exogyra  virgula. 

Aspidoceras  orthocera. 
Hoplites  Eudoxus. 

Phyll.  (Rhac.)  Loryi  = silenus. 
Pterocera  (Harpag.)  oceani. 


Oppelia  tenuilobata. 

Astarte  supracorallina. 

Ostrea  deltoidea. 

Zeilleria  humeralis,  egena. 

Aspidoceras  acanthicum. 
Perisphinct.  Lothari,  Achilles 
Diceras  arietina. 

Gidaris  florigemma. 


Peltoceras  bimammatum. 
Glypticus  hieroglyphicus. 
Hemicidaris  crenulari s . 

Belemnites  hastalus. 
Perisphinctes  Martelli. 

Harpoc  (üchet.)  canaliculatum. 
Plioladomya  paucicosta,  cor. 
Echinobrissus  scutatus. 


Peltoceras  transversarium. 
Wald.  (Aulacothyris)  irn  pressa. 


Oppelia  Renggeri.  [Mariæ. 
Amaltheiis  (Gardioc.)  coi’datus, 
Peltoceras  arduennense. 

Perna  myüloides. 

Gryphæa  dilatata. 

Peltoceras  athleta. 
GosmocerasDuncani,  ornatum. 
Amaltheus  (Gard.)  Lamberti. 


Reineckia  anceps. 
Gosmoceras  Jason,  Goweri. 
Gollyrites  ellipticus. 


Stephanocer.  bullatum. 

Steph.  (Macr.)macroceplialum. 
Perisphinctes  funatus. 
Gosmoceras  calloviense. 
Pentacrinus  Nicoleti. 


Lausanne.  — lmp.  Georges  Bridel  & O 


Perisphinctes  arbiistigerus. 
Oppelia  aspidoides. 
Rhynchonella  varions. 
Zeilleria  digona. 

Eudesia  cardium. 
Holectypns  depressus. 

Parkinsonia  Parkinsoni. 
Lytoceras  tripartitum. 
Posidonomya  alpin  a. 
Ostrea  acuminata. 


Belemnites  (Megat.)  giganteus. 
Stephanoceras  Humphreyi. 
Gosmoceras  Garanti. 
Taonurus  (Zooj)hy.)  scoparius. 


Sphæroceras  Sauzei. 

Sonninia  Sowerbyi. 
Pentacrinus  bajocencis. 

Harpoceras  concavum. 

Ilarp.  (Ludwigia)Murchisonæ. 
Inoceramus  polyplocus. 

Pecten  piimilus  = personatus. 

Harpoceras  opalinum,  Aalense. 
Trochus  siibduplicatus. 
Trigonia  navis. 

Ostrea  ferruginea. 


TYPE  RÉCIF  AL 
Faciès  calcaire  construit. 

type  pélagal 

Faciès  calcaire  organique  déposé. 

Korallen-oolith  à Diceras  specma  de  Kelheim 
(Franconic),  Schnaitheim  et  Stotzingen  (Souabe). 

Gorallien  à Dicer.  Luci,  Ter.  moravica,  des  Carpatlies, 
VVinirais  (Bern),  Salève,  L’Écliaillon  (Isère)  cl  Sud-France. 

Troos-Kalk  des  Alpes  de  Claris. 

Brèche  coral.  à Bel.  Pilleti  de  Léiuenc  (Sav.),  Aisy  (Isère). 

Stramberger-Schichten  à PhyL  Ply^okmn  Pyg.  janitor 
des  Garpathes.  [Ober-Titbon] . ^ 

Tithonique  à Pyg.  janitor  l’^rdec^  ^ 

Apennin.  Sicile,  Gabra  (Espagne),  Algéiie,  Giimee. 

Klippenkalk  d«  llojoaiik  (fialicie),  Carpallies  [Ünter-Tltlioil]. 

Ammon.  rosso  sup.  4 P.  *?*</«  '‘T' 

Riancone  inferieur  du  Vicentin. 

Banc  corail,  à Aspid.  caletanum  du  Boulonnais  (France). 
Gorallien  blanc  de  Valfin  (Jura),  Gharix, 
Oyonnax  (Ain). 

Nattheimer  Coral-rag  de  l’Albe  Souabe  [W  Jur.  £]. 
Wettinger-Schichten  à Hoplites  Eudoxus  et 
A.spidoc.  orthocera,  d’Argovie. 

Gale,  à Apiychus  et  Oppel.  lithographica  de  Lémenc  (Savoie). 
Gale,  à Reineckia  pseudomutabilis  du  Château  de  Crussol  (Ardèche). 

Gale  massifs  de  la  Porte-de-France  à Grenoble  (Isère). 
Gale,  ruiniform.  à Ph.  {Rhac.)  Loryi  de  l’Ardècbc,  Gard  et  Alp.franç. 
Gale,  rouge  à Op.  compsa  des  Sette-Gommuni  (Vénétie). 

Oolite  coral.  de  La  Rochelle  (Cbar.),  Tonnerre  (Yon.) 

LaMothe  (Ih®  Marne),  Locle  et  S*  Verena  (Jura). 
Pierre  blanche  à polypiers  de  Bourges  (Cher). 

Goral-rag  de  TOxfordshire,  etc.  (Angleterre). 

Wangener-Schichten  d’Argovie. 
Gorallien  à Diceras  de  Trouville  (Calvados),  Meuse, 
Châtel-Gensoir  (Yonne)  [Dicératien]. 

Grenularis-Schichten  d’Argovie. 

Bcyphien-Kalke  de  feouabe  [W.  Jur.  / ]. 
Badener-Schichten  d’Argovie. 

Gale,  à Op.  tenuilobata  de  Franconie,  Lémenc  (Savoie),  Crussol  (Ardèche). 

Gale,  à Asp.  acanthicum  des  Garpathes,  Voirons  (Sav.),  Gard. 

Ghâtelkalk  des  Préalpes  romandes. 

Gale,  à Perisph.  Lothari  du  Jura  SW,  Gard  et  B»®*  Alpes. 
Wohlgeschicht.  Kalkbânke  de  Souabe  [W  Jur.  jSJ. 

Gale  kPelt.bimammalum  de  IJi® Marne,  Berry, Bugey  (Ain), 
Fruence  (Frib.),  Grussol  (Ardèche)  et  des  B»®»  Alpes. 

TYPE  BATHIAL 
Faciès  ±;  argileux,  souvent  pyriteux. 

Speeton-clay  [D  i-8]  à Bel  russiensis  et  Holcost.fragilis 
du  Yorkshire. 

Schistes  à Discina  latissima  du  Lincolnshire. 
Schistes  bitumineux  à Perisphinctes  nrgatus 
de  Simbirsk  (Russie). 

Portland  argileux  à Per.  biplex  du  Boulonnais  (France) 

[Bononien]. 

Schistes  bitumineux  k R. pseudomutabilis  de  Spceion  (Yorksli.) 
Kimeridge-clay  à Ex. virgula  de  TAnglet.,  Havre  (IVonn.) 
Argile  schisteuse  à Card.  alternans  de  Russie  centrale. 

Argiles  à Aspidoceras  orthocera  du  Gap  La  Hève  et 
de  Boulogne  (N  France). 


Argile  à Ostrea  deltoidea  du  Boulonais 
et  de  Lorraine, 

Marne  à Oppelia  trachinota  d’Abadia  (Portugal). 


Argilo-calcaire  pyritifère  à Géphalopodes 
de  Montejunto  (Portugal). 


TYPE  LITTORAL 


Faciès  détritiq.  marno-calc  et  sidérolitique. 


Galc.portl.  à Hernie. purbeckensis  de  Gray  (11'®  Saône). 
Portland-stone  à Trigonia  gibbosa  du  Dorsetshire 
(Angleterre)  et  du  Pays-de-Bray  (France). 
Gale,  à Ner.  trinodosa  et  Nat.  Marconi  du  Jura  occid. 
Galcaire  du  Barrois  (Meuse). 


Galc.lithogr.  à poissons  de  Sedenhofen  (Bavière),  Cerin  (Bugey). 
Plattenk.  à Per.  ulmensis,  Souabc,  Argovie,  Silésie  [W.  Jur.  Ç] 
Marno-calc.  à E,  virgula  du  Jura,  Ht®  Marne  [Virgulien]. 

Marno-calc  à Pter.  oceani  du  Jura,  Hi®  Marne,  etc. 

[Ptérocérien.] 

Schildkrôten-Kalk  de  Soleure  (Suisse). 


Gale,  à Astarte  supracorallina  de  la  H*®  Marne  et 

du  Jura  [Astartien]. 


Gale,  à Perisphinctes  Achilles  de  l’Yonne,  Ht®  Marne, 
Gharentes. 

? Gale,  à Cidaris  florigemma  des  Boucards  (Boulonnais). 


Gale,  grumeleux  à Glypticus  hieroglyphicus  du  Jura, 
Ht®  Marne,  Ardennes  (ou -f  bas?)  [Glypticien]. 


Goralline-oolite  de  Malton  (Yorkshire) 

Gorallien  blanc  de  St  Mihiel  (Meuse),  Gaquerelle, 
St  Ursanne  (Jura  bernois),  [Rauracien]. 

Osmington-oolite  du  Dorsetshire. 

Oolite  de  Trouville  (Galvad.)  à Perisph.  Martelli 
et  Echinobrissus  scutatus. 


Gale,  à Och.  canaliculatum  de  Berry,  Poitou,  Yonne,  Jura,  Ardèche,  Prov. 
Birmensdorfer-Sch.  à Och.arolicum  d’Argovie  cl  Rauden  (Sebaff.) 
Gale,  blanchâtres  A Per. Martelli  du  Jura,  Préalpes,  Pologne. 
Schilt-Kalk  des  Alpes  glaronnaises,  etc. 

Gale,  à Peltoceras  transversarium  des  Garpathes,  Alpes, 
Ardèche  et  Jura  romand  [Spongitien]. 


Faciès  arénacé. 


TYPE  LAQUNAL 
Faciès  halogène. 


du  Jura  et  des  Gharentes. 


Grès  phosph,  à Bel.mosquensis  du  Riasan  (Russie).  |Marnes  gypsifères  de  Purbeck  (Anglet.) 
Grès  à Holc.nodiger,  Oxyn.  catenutatum  de  Moscou 
Simbirsk,  Syzran  (Russie),  Sibérie,  etc. 

Grès  de  Freixial  (Portugal). 

Portland-sand  du  Dorsetshire. 

Grès  à Trig.  gibbosa  d’Alpreck  (Boulonnais). 

Portl.  inf.  arénacé  à St.  portlandicum  du  Boulonnais  (France). I 


Sables  et  grès  à Pygurus  de  Moulin-Hubert 
(Boulonnais). 


Grès  à Ceromya  excentrica  de  Wirvignes  (Boulonnais) .1 
Grès  marneux  à Pt.  oceani  de  Torres-Vedras  (Portugal).! 


Up.  Galcareous-Grit  du  Yorkshire  [Supra-coralline]  .| 
Sandsfoot-Sandstone  à Ost.  deltoidea  d’Angleterre. 
Gonglomérat  de  l’Arrabida  (Portugal). 

Ironstone  à Rhync.  inconstans  de  Abbotsbury  (Dorset).j 
Grès  rougeâtre  à Perisph.  Lothari  de  Brunembert 
(Boulonnais). 

Sables  à Trigonia  Bronni  de  Glos  (Galvados). 


Gale,  oolitique  grossier  à Rhync.  Orbignyi  et 
Anabacia  orbulites  du  Poitou. 


Dalle  nacrée  à Pentacrinus  Nicoleti 
du  Jura  et  des  Vosges. 

? Forest  raarble  d’Angleterre. 

Gale,  à polyp.  à E. cardium,  Z. digona  de  Banville  (Calv.) 
Great-oolite  de  Minchinhampton,  Bath,  etc.  (Anglet.) 
Grande-oolite  du  Calvados,  Ardennes,  Côte-d'Or,  Jura  et  Alsace. 


Gale,  blanc  à Cardioceras  cordatum  de  Silésie. 


Gale,  blanc  à Peltoceras  athleta  de  Gutch  (Inde). 


Gale,  gris  à Reineckia  anceps  d’Andelot  (Ain). 
Gale,  à R.  anceps  des  B*®»  Pyrénées. 


Gale,  ferrugineux  à Cosmoc.  calloviense  de  Belle  (Boulonnais). 
Gale,  à Steph.  (Macroc.)  macrocephalum  des  Alpes,  Silésie,  etc 

Gale,  compact  à Oppelia  aspidoides  d’Alsace. 

Gale,  clairs  à Oppelia  aspidoides  et  Perisph.  arbustigerus 
de  Niort  (Deux-Sèvres),  Poitou,  Nivernais,  etc. 


Argile  bitumineuse  à Ochetoceras  canaliculatum 
de  Saxe. 


Argile  à chailles  du  Jura  N.  [Hypocorallien] . 

? Marnes  pyrit.  à Phyl.  {Rhac.)  tortisulcatuni  de  Provence. 


Marn.  oxford  à C.  cordatum  et  G.dilatata,  des  lacbcs-noir.  (Calv.) 
Marnes  pyritif.  à Op.  Renggeri  du  Jura,  Ih®  Marne,  Vosges,  etc. 
Schist.  à Âm.pyriteuses  du  Mœvei’an  (Alp.  vaudois.) 
Marnes  de  Villers  (Galvados)  [Villersien]. 

Oxford-clay  à Gosmoceras  Duncani  d’Angleterre. 
Argile  à Pelt.  athleta  et  Card.Lamberti  deDives  (Calvados). 
Ornaten-Thone  de  Souabe  et  d’Argovie  [Br.  Jur.  Ç]. 


Argilo-calc.  pyritifère  à Steph.  macrocephalum  du 
Gap  Mondego  et  de  l’Algarve  (Portugal). 

Bradford-clay  de  Bath  (Angleterre)  [Bradfordien], 
Schistes  supérieurs  du  Dogger  alpin  {pars). 


Geisberg-Schichten  d’Argovie. 
Marno-calc.  à Plioladomya  du  Jura  romand. 
[Pholadomyen.J 
Gale,  hydrauliques  à Per.  Martelli  du  Jura  romand. 

Impressa-Kalke  de  Souabe  [W.  Jur.  «]. 
Effinger-Schichten  à Wald.  impressa  d’Argovie,  etc. 


Galcaire  à chailles  à Gardioc.  cordatum  du  Doubs, 
H^®  Saône,  Meuse,  etc. 

Minerai  de  fer  à Gardioc.  cordatum  de  Neuvisy 
(Ardennes)  [Neuvisyen]. 


? Gale.  àMytilus,  Rhiync.  Orbignyi  et  Hemicid.  alpina 
des  Préalpes  romandes  (ou  -}-  bas?). 


Sable  argileux  à Gardioceras  cordatum  et  Bel.  Oweni 
de  Moscou  (Russie). 

Lower  Galcareous-Grit  à G.  cordatum  d’Angleterre. 
Gaise  à Gardioc.  Mariæ  de  l’Ardenne. 


Oolite  ferrug.  à Gastropodes  de  Montrcuil-Bcilay  (Poitou). 

Oolite  ferrugineuse  à Reinec.  anceps  de  H^®  Marne, 
Jura,  Ghanaz  (Savoie)  et  LaVoulte  (Ardèche). 

Limonite  oolitique  à S.  macrocephalus  de  l’Ardenne. 
M.aYX\o-c,OL\c.kSleph.macrocephalus  du  Jura  romand. 
Macrocephalus-Schichten  d’Argovie,  Souabe  [B.  Jur.  £]. 

Gornbrash  d’Angleteri’e,  de  Lion  s/m  (Galvados) 
et  du  NW  de  l’Allemagne. 

Gale,  roux  sableux  du  Jura  bernois. 

Varians-Schichteii  à Holectypus  depressus  d’Argovie. 


Gallov.  sabl.  à Gollyr.  ellipticus  de  Chauffour,  Montbizol  (Sarthe). 
Sables  micacés  à Gosm.  Goweri  de  Simbirsk  (Russie) .1 


Galcar.  Sandstone  à Gosm.  calloviense  de  Wiltshire  et 
Yorkshire  (Angleterre)  [Kelloway-Rock]. 

Sables  à Steph.  macrocephalum  de  Pologne. 


? Sables  à Gycadées  d’Eraismes  (Normandie). 


Haupt-Rogenstein  à Parkinsonia  parkinsoni  et 
Ostrea  acuminata  du  Jura  N. 

Oolite  blanche  inf.  à P.  Parkinsoni  du  Galvados. 


Gave-oolite  du  Yorkshire. 

Galcaire  à polypiers  de  Lorraine  et  du 
Jura  occidental  et  méridionial. 

Calcaire  à entroques  du  Jura  {pars). 


Gale,  à jaspe 
des  Gausses  (S  France). 
? 


White  Freestone  de  Cheltenham 
(Gloucestershire). 


Klans-Schichten  à Lyt.  tripartitum  des  Alp.  autrichiennes. 

Gale,  à Posidonomya  alpina  et  Lytoceras  tripartitum  des 
Alpes  occidentales  et  méridionales. 

Gale,  gris  à J*arkinsonia  Garanti  de  Niort  (Deux-Sèvres). 
Calcaire  siliceux  du  Lyonnais  [Ciret]. 

Cale,  blancs  à Steph.  Humphreyi  de  Niederbronn  (Alsace). 
Gale,  gris  à St.  Humphreyi  de  Niort  (2-Sèv.),  Arveyes  (Vaud),  Préalpes. 

Gale,  bleu  à Sphæroceras  Sauzei  de  Digne  (B*®*  Alpes). 
Cale,  à Géphalopodes  de  Porto-de-Moz,  Soure (Portugal). 

Rothe  Brachiopoden-Kalke  à Harpoceras  Murchisonæ  de 

Vils  (Tyrol). 


Fuller’s-earth  à Ostr.  acuminata  d’Angleterre. 
Argile  à Morphoceras  de  Port-en-Bessin  (Galvados) 
Marne  à Ostr.  acuminata  du  Jura  [Vésulien]. 


Giganteus-Thone  à Stephan.  Humphreyi  d’Argovie  et 
Souabe  [Br.  Jur.  <5]. 

Schistes  à Taonurus  scoparius  des  Alp. suisses  et  franc. 

Neutrale-Zone  à Taonurus  scoparius  d’Argovie. 
Marnes  à Céphalopodes  du  Gap  Mondego  (Portugal). 

Schistes  noduleux  â Harp.  concavum  de  Digne  (RsesAlp.) 
Schiste  à Harp.  Murchisonæ  de  (irindelwald,  etc.  (Alp.  bernoises) 


Blegi-Oolith  des  Alpes  suisses  N. 
Parkinsoni-Oolith  de  Souabe  [Br.  Jur.  £] 
Homomyen-Mergel  d’Argovie. 

Marnes  bydratiliqaes  à P. Parkinsoni  de  Noiraigues  (Ncuchôtcl). 
Cale,  à Teleosaurus  cadommsis  de  Gaen  (Galvados). 

Inferior-oolite  de  Diindry,  Burton  (S  Angleterre). 
Oolite  ferrugineuse  de  Bayeux,  etc.  (Galvados). 

Echinodermen-Breccie  des  Alpes  suisses  N. 
Gale,  à entroques  à Peut,  bajocensis  de  Bourgogne 
et  Jura  méridional  [Lædonien]. 

Blaue  Thonkalke  â Sonninia  Sowerbyi  d’Argovie  et 
Souabe  [Br.  Jur.  y]  ■ 

Thoneisenstein  de  Wasserallingen  (Wurtemberg). 
Sandkalk  à H.  Murchisonæ  et  P.  pumilus  d’Argovie 
Mâlière  à H.  Murchisonæ  du  Galvados. 


? Sable  siliceux  à Equisetum  de  Aunou  V Orne 
(Normandie). 


Grès  et  Arkose  à Bel.  giganteus  de  Mamers  (Sarthe),] 
et  Alençon  (Orne). 


Gale,  oolitique  à Echinodermes  et  polypiers  de 
Peniche  (Portugal). 


Galcaire  à Ammonites  du  Gap  Sn  Vigilio  (Lombard.), 
Trappani  et  Taormina  (Sicile). 

Cale,  jaune-roux  de  Thomar  (Portugal). 


Opalinus-beds  d’Angleterre. 
Opalinus-Thone  à Trig.  navis  de  Gundershofen  (Alsace), 
Argovie,  Boll  (Wurtemberg)  [Br.  Jur.  a]. 
Schiste  à Harp.  aalense  des  Préalpes  romandes. 


Minette  (oolit.  fer.)  â H.  opalinum  et  Ost.  ferruginea 
de  Longwy  (Meuse). 

Marne  à Trochus  d’Alsace,  Besançon,  Salins  (Jura). 
Minerai  de  fer  sup.  à H.  opalinum  k U Vcrpilllère  (Isère) 


Yellow  micaceous  Sands  des  Cotteswold-Hills  (Angl).l 
Sands  et  Ironstone  de  Northampton  (Angleterre). 

Pea-Grit  à //.  Murchisonæ  de  Cheltenham  (Gloucest.)j 
Eisen-Sandstein  à Inoc.  polyplocus  de  N Allcin.,  Pologne,  Silésie.] 
Murchisonæ-Sandst.,  Bonzen  (S*  Gall),  Aalcn  (Wnr.)  [B.  Jur.  /3J.I 

Midford  ferrugineous  Sands  à Rhync.  cynocephala  de] 
Northampton,  Lincolnshire  et  Yorkshire. 


TYPE  ESTUARIAL 
Faciès  fluvio-marin  et  saumâtre. 


Mid.  Purbeck  à Hem. purbeckensis  du  Dorset  (SAngl.) 
Dolomie  portl.  à Gorb.  inflexaàa  Jura  et  H^®  Marne. 
Eimbeckhâuser  Plattenkalke  du  Hanovre. 


Brackish-beds 

du  Potomac  et  des  Montagnes-Rocheuses 
(N  Amérique). 

? 


Grès  à charbon  de  Batalha  et  Espite  (Portugal). 


Charbons  fluvio-marins  du  Gap  Mondego  et 
de  Valle-verde  (Portugal). 


type  limnal 

ï’acies  d’eau  douce  en  général. 


purbeck  à Planorbis  Loryi  du  Jura  [Dubisien]. 

à Valvata,  Gyclas  du  Dorsetshire  (S  Anglet.) 

[Purbeckien]. 


Grès  et  NU'^^^s  d’eau  douce  à Poissons,  Tortues,  Unio,  etc. 
de  Gasal-do-Mendes  (Portugal). 


Calcidi"®  d’eau  douce  de  Calés  et  Bonnecoste  (Lot). 


^Pgiie  à végétaux  terrestres  de  Cabanas-de-Torres 
(Portugal). 

Lignites  d’eau  douce  de  la  Serra  S"  Luiz 
(Portugal). 


TYPE  AÉRIAL 

Gîtes  d’organismes  terrestres  flotté^- 


Gîtes  à Mammifères  et  Insectes  de  Purbeck 
(Angleterre). 

Dirt-bed  à Gycadées  de  Portland  (S  Anglet.) 


Gîtes  à Dinosaures  du  Colorado  (N  Amérique). 

Gîtes  à Plantes  terrestres  du  Bugey  (Ain)  et 
Montejunto  (Portugal). 


Gîtes  à Plantes  terrestres  du  Berry  et  S‘  Mihiel 
(France)  et  du  Lusitanien  de  Portugal. 


Infra-oxfordien  saumâtre  de  l’île  de  Skye 
(Hébrides). 

? Schiste  houiller  à Gyrena  et  Zamites, 
base  des  Calcaires  à Mytilus  des  Préalpes  romandes, 

Lignites  saumâtres  à Equisetum  de  Aveyron,  Lot, 
Dordogne. 

Houiller  saumâtre  à plantes  tropicales  de  Norvège 
Spitzberg,  Sibérie,  Amur  et  Japon. 

Stonesüeld-Slates  d’Angleterre, 
üpper  estuarine.  sérié  du  Yorkshire. 


Dolomies  bajociennes  du  Gard. 
? 


Gîtes 


à Plantes  terrestres 


de  la 


Gondwana  - formation 


de  l’Inde. 


? Gale,  feuilleté  à plantes  terrestres  d'Etrochey 
(Côte-d’Or). 


Gîtes  à Végétaux  de  Stonesfield,  Normandie, 
Guyenne,  Régions  boréales,  etc. 

Gîte  à Mammifères  de  Stonesfield  (Angleterre). 


Gîtes  végétaux  de  Scarborough  (Yorkshire). 


Middle  estuarine  sérié  à 

bancs  houillers,  de  Scarborough  ( \ 

? Upper-Sands  à Gyrena  de  Northampton  (Ang — J 


Lower  estuarine  sérié  à Equisetum  columnai  e du 
Yorkshire  et  d’Ecosse. 


Gîtes  végétaux  du  Yorkshire  {pars). 


Mai  1896. 


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RENEVIER.  — Chronographe  géologique.  (2de  édit,  des  Tableaux  des  Terrains  sédimentaires.) 


SUBDIVISION  CHRONOGBAPHIQUB 


2°  ORDRE 

|Période= Système 


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3®  ORDRE 

Epoque  = Série, 


OReONl 


ou 


URG-APTIEN. 


40  ORl^ïl'E 

Age  = Etage . 


4PT1EI1 


mmm 


BiRBEUIEII 


ZONES  BIOLOGIQUES 

de  prédominance. 


Hoplit.  furcatus  = Dufrenoyi 
Acanthoceras  Martini. 

Oppelia  Nisus. 

Plicatula  radiola. 

Hoplites  Deshayesi. 

Plicatula  placunea. 

Exogyra  aquila. 


Acanthoceras  Gornueli. 
Ancyloceras  Matheroni. 
Giauconia  Lujani. 
Toucasiacarinataet  Lonsdalei 
Heteraster  oblongus. 

Orbitol.  (Patellina)  lenticularis 

Gostidiscus  recticostatus. 
Pterocera  (Harpagodes)  Pelagi 


Desmoceras  difficile. 
Macroscaphites  Yvani. 
Heteroceras  Astieri. 
Requienia  ammonia. 
üstrea  Leymeriei. 
Heteraster  Gouloni. 

Grioceras  Emerici. 
Goniopygus  peltatus. 
Pseudocidaris  clunifera. 


(S.  str.) 


HMTEIHÎIEII 


ÏAUNEIEl 


EEEBIAEIEN 

Portlandien  (Tithon)  sup.  pour  plusieurs. 


Belemnites  pistilliformis. 
Belemnit.  (Duvalia)  dilatatus. 
Grioceras  Duvali. 

Hoplites  radiatus,  Leopoldi. 
Exogyra  Gouloni. 
Rhyncbonella  multiformis. 
Toxaster  complanatus 
(=  Ecliinospat.  cordiformis) 

Holcostephanus  Astieri. 

Ost.  (Alectryon.)reclangularis 


Belemnites  (Duvalia)  latus. 
Hoplites  neocomiensis,  Rou 
baudi,  Thurmanni,  noricus 
llaploceras  Grasi. 
Oxynoticeras  Gevrili. 
Aptichus  Didayi. 

Nerinea  Marconi. 

Pterocera  (Harpagodes)  Desori 
Pygurus  rostratus. 


Hoplites  Boissieri,  Malbosi, 
occitanicus,  privasensis. 
Pterocera  (Harpag.)  .Jaccardi. 
Natica  Leviathan. 

Nerinea  Favrina. 

Pygope  diphyoides. 

Toxaster  granosus. 


FORMATIONS  MARINES  ZOOGrÈNBS 


type  abyssal 

Faciès  siliceux,  cic. 


TYPE  RÉCIPAL 

Faciès  calcaire  construit. 


Obérer  Schrattenkalk 
du  Vorarlberg  et  des  Alpes  suisses. 

Partie  supérieure  du  calcaii*e  blanc  à Toucasia 
de  Grenoble  (Isère),  d’Orgon  (Boudics-dii-llhOiio), 
d’Espagne,  etc. 


Orbitoliten-Kalk  du  Vorarlberg  el  des  Alpes  suisses  N. 
Gale,  à Orbitolines,  avec  Toucasia  et  tlelei\  oblongus 
des  lU«s  Alpes  suisses  el  françaises,  d’Espayiie,  Algérie,  etc. 

Gale,  oolitique  à Orbitolines  et  Polypiiers  de  la 
Gharce  (Drôme),  Simiane  (Lure). 

Gale.  bP  friable  à Touc.  carinata  d'Orgon  (15-.du-lfli.) 
Gale,  urgonien  {pars)  de  Provence,  Corbières,  Pyrénées. 


Unterer  Schrattenkalk  à Requienia  ammonia  et 
R.  Blumenbachi  de  Vorarlberg  et  Alp.  suisses. 
Gale,  blanc  friable  d’Agicz  (Vand),  Valserinc  el  Sey.s.sel  (Ain). 
Gale,  compact  du  .lura  SAV,  Ifie»  Alp.  cale,  suisses  el  réançaises, 
d’Orgon,  Provence,  Pyrénées,  Portugal. 

Gale,  jaune  à Heqiiienia  ammonia  du  Mormont  (Vand) 


Partie  oolitique  du  Galcaire  jaune  de 
Neuchâtel  et  du  Jura  SW. 


TYPE  PELAGAL 

Faciès  calcaire  organique  déposé. 


Gale,  à Hoplites  furcatus  et  Acanthoceras  Martini 
des  Graves  (Basses- Alpes). 


Galcaire  à Hoplit.  Deshayesi  et  Acanth.  StobieseJei 
de  St  Etienne-le.s-Orgues  (B^^s  Alpes). 


Gale,  de  Vaison  à Acanthoceras  Çormieli  du 
M'  Ventou.K  (Vaucluse)  [Voconcien]. 

Gale,  à Ancyloceras  Matheroni  de  St  Andéol  (Ardèche), 
Vergons  et  Lure  (B^es  Alpes),  LaBedoule  (\ar)  [Beaoulienj 

Gale,  cruasiens  sup.  du  Teil  (Ardèche). 

Gale,  gris  à silex,  à Gostidiscus,  de  Barrémc  cl  Msa>e  de  Lure  (B.  Alpes) 


Part.  sup.  du  Néoc.  à Géphalop.  des  Préalpes  romandes. 
Cale,  à Desmoceras  difficile  de  Cruas  (Ardeclic)  [Oruasien]. 
Gale,  à M.  Yvani  et  Heler.  Astieri,  de  Morteiron,  Barrèmc  (lise.-*  Alf.es). 
Cale,  glauconieux  à PulcheUia  et  Holcodiscus  d Escragno  es 
(Provence)  et  de  Colombie  (S  Amérique) 

Gale,  à Grioceras  Emerici  et  Holcodiscus  du  Mt  Ventoux 
(Vaucluse)  et  de  Combe-petite  (Lure) 

Part.  moy.  du  Néoc.  à Céphalopodes  des  Préalpes  roniamlcs. 

Couche  à poissons,  av.  Bel.  pistilliformis  6t  èn'oc  Duvali 
de  la  Htc  Veveyse  (Frib.)  et  des  Voirons  (H  ® Savoie). 

Gale,  à Bel.  dilalus  el  Crioc.  Duvali  de  l’Isère,  Drôme,  Vand.,  B.  Alpes, 

Gale,  glaucon.  à Holcost.  Astieri  d’Escragnolles  (Alp.  maiil. 
Gale,  à Holc.  Astieri  de  la  Mg"«  de  Lure  (B^e^  Alpes). 


Gale,  blanc  coralligène  de  Souvent  près  Bex  (Vand). 
Gale,  noir  à Requienia  de  St  Maurice  (Bas- Valais). 

Calcaire  blanc  coralligène  à Valletia  de 
La  Rixouse  et  Montépile  (Jura). 

Galcaire  oolitique  siliceux  à Valletia  du 
Gorbelet  près  Chambéry  (Savoie). 


Marbre  bâtard  du  Jura  SW. 

Gale,  oolit.  à iV.  Leviathan  de  Monnelier  (Salève). 
Gale,  rccifal  siifi.  du  Balcon  de  rEclmillon  (Isère). 
Lentilles  de  cale,  subrécifal  de  Fourvoirie  (Isère). 

Cale,  blanc  à Natica  Leviathan  et  Nerinea  de 
Martigues,  Allauch  et  Andon  (Provence). 


Partie  infér.  du  Néoc.  à Céphalopodes  des  Préalpes  romandes. 
Gale,  à Hopl.  noricus  et  Apt.  Didayi  de  la  ll&ne  de  Liirc  (B.  Alp.) 
Majolica  à Aptychus  Didayi  des  Alpes  lombardes. 
Riancone  (pars)  des  Alpes  vénitiennes. 


Gale,  à ciment  de  la  Porte-de-France  à Grenoble  (Isère) 

Gale,  compact  à Hoplites  Boissieri  et  Pyyope  diphyoides 
de  Berrias  (Ardèdie),  LaFaurie  (U.  Alpes),  Gineslous  (llerauli). 


Cale,  à Hopl.  occilanicus  et  Nat.  Leviathan  de  bt  llippolyte  (bard) 
Cale,  berriasiens  des  Baléares,  d’Algérie  et  de  Tunisie 


Lausanne.  — lmp.  Georges  Bridel  & C*« 


formations  marines  terrigbnes 


TYPE  BATHIAL 

Faciès  ± argileux,  souvent  pyritifère. 


Argile  pyrilifère  à Hoplites  furcaLus  Nisus 

d’Apt  ( VaucL),  B«es  Alpes,  La  Bedoule  (\  ar),  etc. 


Speeton-clay  [B]  à H.  Deshayesi  du  lorkslnre  e S,m|„rsk  (Bus. 

Hilsthon  (pari,  snp.)  à Hopl.  Deshayesi  du  Hanovre. 
Argile  à Plicatules,  Op.  Nisus  et  H.  Deshayesi  de  i|t,e 


Argile  à Holc.  discofalcatus  de  Simbirsk  (Russie). 
Speeton-clay  [C  l-o]  à Holc.spectonensis  du  Yorkshire. 
Tealby-clay  sup.  du  Lincolnshire  (Angleterre). 
Hilsthon  du  Hanovre  {pars}.^ 

Aroile  à Acanthoceras  Gornueli,  Ancylocenis  Matheroni 
de  St  Dizier  (IJto  Marne). 

Argile  à Ammonites  pyriteuses  de  Swinitza  (Banal), 

Argile  à Holc.  subinversus  de  Simbirsk  (Russie). 
Speeton-clay  [G  6-7]  à Holc.  subinversus  du  Yorkshire. 
Atherfield-clay  à Perna  Mulleti  de  l’Ile  de  Wight  (Angl). 

Hilsthon  à Grioceras  Emerici  du  Hanovre. 
Argile  ostréenne  à 0.  Leymeriei  de  Ifie  Jlaim,,  Aube,  Yonne. 
Wernsdorfer-Schiefer  à Macroscaphites  de  Moravie. 
Marnes  à Amm.  pyriteuses  du  Col  dcdariicsnr  (lUesAipes^ 

Speeton-clay  [G  8-11]  à Holc.  Atherstoni  et 
Hopl.  regalis  du  Yorkshire. 

Hilsthon  à Hoplites  radiatus  et  Leopoldi  du  Hanovre. 
Argile  pyritifère  hauterivienne  du  SE  de  la  Drôme, 
Argile  pyritifère  à Grioc.  Duvali  de  la  Boaumc-Cirni||a„e 


TYPE  LITTORAL 


Fac.  marno-calc.  détritique  et  sidérolitique. 


Eisenerz  ii  H.  Deshayesi  q[  Ac.  Martini  de  Salzgitlcr  (llanov.) 
Gale,  foncé  à Exoy.  aquila  de  VVannenalp  (Sdwylz), 
des  Alpes'  vaudoises  et  de  Savoie. 

Marnes  à PI.  placunea  de  Presla  (Xeiicliàlel),  Serviers  (Gard). 
? Marne  à B.  semicanaliculalus  de  la  Drôme  el  ll’^cs  Alpes. 

? Gale,  jaune  à Trigonia  d’Aragon  (Espagne). 


Crackers  de  l’Ile  YVight,  cl  Hythe-beds  dn  Kent  (Anglet.) 
Marno-calc.  jaune  à Orbitol.  et  Heter.  oblongus  de 
Perte-du-Rliône  [g,  b],  Vraconne,  Presta  (Jura). 
Couche  rouge  à Het.  oblongus  de  Bailly  (H'o  Marne). 
Gale,  jaune  à Orbitol.,  Het.  oblongus,  P.  DesmouUni 
de  l’Isère,  Mont-Ventoux  et  Algérie. 

Gale,  à Pt.  Pelagi  de  la  Perte-du-Rh.  [i],  Savoie,  etc. 


Speeton-clay  [D  1-3]  à nodules  phospb.  du 
rorkshire  à Bel.  .mbqnadratus  et  Holc.heyserlingi 

Istlion  à Hopl.  noricus  et  Oxyn.  Gevrili  du  Hanovre, 
arne  à Leptoceras  Sluderi  du  Justithal  (Rente). 

Marnes  pyritifères  à Belemnites  {Duvalia)  latua^ 
Honl.  neocomiensis,  Boubaudi,  du  i/u^phiné, 

^ T.unguedoc,  Espagne,  Algene. 


Gale,  à Heteraster  Gouloni  du  Jura  méridional. 


Marno-calc.  à Goniopygus  peltatus  de  Landeron, 
Bnssillc,  Mormont  (Jura  S)  [dit  Urgonien  inf.] 


Faciès  arénacé. 


Sables  et  grès  à Hopl.  Deshagesi  de  Saratow  (llussie). 
Slianklin  Sands  à Ex.  aquila  de  l’Ile  de  Wight  (Angl. 

Sandgate-beds  du  Kent  (Angleterre). 

Pouding,  ferrug.  A T.  minoré  Ex.  aquilah^me  (Seine inî.) 
G.vès  aptiens  du  Val  de  Travers  et  du  Jura  vaudois. 
Grès  durs  verts  [d,  c.j  à E.x.  aquila  et  P.  placunea  de  l'.-dii-lîbône. 


Grès  ferrugin.  à H.  discofalcatus  cl  A.Malheroni  de  Moscou 
Lower  Greensand  anglais  (part,  inf.) 

Grès  ferrugineux  [Mine  de  fer]  à Ost.  haliotidea  de  l’Ardenne 
Sables  ferrugineux  à Gerühium  Gornueli  de  l’Aube. 

Grès  marneux  verdâtres  [f]  delà  Per  te-du- Rhône  (Ain) 


Poudingues 


de 

Tiaret  (Algérie). 


Pierre  jaune  de  Neuchâtel  et  du  Jura  occidental, 
f^alc.  à Spatangues  (T.  complanatus).  Hop.  radiatus 
du  Bass.  de  Paris,  du  Gard  et  de  Provence. 
Néoc.  brun  à T.  complanatus  des  IRes  Alp.  vaudoises. 

Marne  d’Hauterive  à R.  multiformis,  T.  complanatus 
du  Jura  occidental,  Salève,  etc. 

Marne  ou  cale,  jaune  à Holc.  Astieri,  O.rectangularis 
de  Morteau  (Donbs),  Salève,  Jura  S et  Gascaes  (Dort.) 

Marne  â Bryozoaires  de  l’Auberson,  Genseau  (Jura). 


Speeton-clay  {pars)  â Belemnües  Merulis 
du  Yorkshire. 

Marnes  â Ptéropodes  et  MiUericrtnus 
des  Préalpes  bavaroises  et  fribourgeoisés. 
Berrias- Schiefer  de  l’Axenstrasse  (Lac  le  Lucerne), 
Marnes  pyritifères  berriasiennes  de  La  Faurie  (II. Alpes). 


Gale,  â Pggurus  rostratus  du  Sentis  (St  Gall). 

Gale,  roux  à P.  rostratus  du  Jura  central  [Limonite]. 

Minerai  de  fer  de  Métabief  ^Doubs). 

Gale,  à H.  Thurmanni  et  N.  Leviathan  de  Foiitanil  (Isère). 
Marnes  grises  d’Arzier  (Vaud), 


Marno- calcaire  blanchâtre  à Natica  Leviathan  et 
Toxaster  granosus  du  Jura  S,  Salève,  etc. 

[dit  Valangien  inf,] 

Marno-calc.  grumeleux  bleuâtre  à Phyllnbrissus 
Benaudi  de  Rail  ai  gués  (Jura  vaud.) 

Infra-valangien  du  Portugal. 


Ironstone  à Hopl.  regalis  de  Glaxby  (Lincolnshire). 

Neocom-Sandstein  du  Teutoburger-Wald. 

Hils-conglomerat  N Hopl,  radiatus,’ Holcost.  Kegscrling 
et  Tox.  complanatus  du  Hanovre. 

? Karpathen  Sandstein  {pars). 


Sable  à nod.  phospli.  à Holc.  Keyserlingi  dn  Biasan  (Itussic) 

Glaxby-Ironstone  inf.  à Bel.  lateralis  et  Holc.Beani 
du  Lincolnshire. 

Sables  ferrugineux  avec  minerai  de  fer  géodique 
de  la  Haute-Marne. 

Grès  marins  à plantes  terrestres  flottées  de 
Valle  de  Lobos  (Portugal). 


Sables  glauconieux  â Bel  lateralis  du  Riasan  (Bussie). 

Grès  ferrugineux  et  phosphatiq.  à bel.  lateralis 
du  Simbirsk  N (Russie). 

Spilsby-Sandstone  sup.  â Aucella  volgensis 
du  Lincolnshire. 


CRÉTACIQUE  ANCIEN.  Tab.  V 


TYPE  LAGUNAL 

Faciès  halogène. 


Dolomie  et  argile  rouge  de 
Bou-Sada  (Algérie). 

? 


Dolomie  de 

rUrgonien  de  Provence 
? 


Argiles  gypsifères 
de  Simbirsk  (Russie) 
? 


Saliferous-beds 
de  Uitenhague  (S  Afrique). 
? 


FORMATIO  N S B R R E S TRES 


TYPE  ESTUARIAL 

Faciès  fluvio-marin  et  saumâtre. 


? Grès  à plantes  terrestres  d’Almargem  et  de 
Gaixaria  (Portugal). 

? Grès  estu ariens  à plantes  terrestres 
de  Uitenhague  (S  Afrique)  et  Madras  (Inde). 


Punfield-beds  à Glauconia  du 
Dorsetshire  (Anglet.) 

Lignites  saumâtres  â Glauconia  Lujani 
d’Utrillas,  etc.  (Espagne). 


Graviers  d’estuaires  à plantes  terrestres  de 
Torres-Vedras  (Portugal) 


(?  dès  le  Valangien  ?) 


type  limnal 

faciès  d’eau  douce  divers. 


a plantes  terrestres  de  Klin  (Moscou). 
Argile  k Sables  à plantes  terrestres  de  Flandre  et 
de  Belgique  {pars). 


GfèS  a plantes  terrestres  de  Gerçai  (Portugal) 
. (ou  plus  bas  ?) 


aérai  de  fer  à Vivipara,  Unio,  Gyclas 
de  Vassy  (Hie  Marne). 

Houille  implantes  terrestres  des  Etats-Unis  d’Amérique. 


type  aérial 

Gîtes  d’organismes  terrestres  flottés. 


Gîtes  végét.  de  Belgique,  de  Klin  pr  Moscou 
? d’Almargem  et  Gaixaria  (Portugal), 
de  l’Inde  et  de  Sud-Afrique. 


? Gîtes  végétaux  de  Gerçai  (Portugal) 
contenant  les  plus  anciennes  Dicotylées 
d’Europe  1 


Gîtes  végétaux  de  Torres-Vedras  (Portugal),  du  Potomac, 
Kootanie,  Montana,  Ile  Gharlotte  (N  Amérique). 


Rognons  phosphatés  gypsifères 
de  Syzran  (Russie). 

? 


Gypses  de  la  Gharente. 
? 


Wealden-tbon  saumâtre  du  Hanovre. 


Graviers  de  Torres-Vedras  (Portugal)  {pais). 


Hastings-Sands  à Dinosaures,  plantes, 
coquilles  limnales  et  marines  de  l’Angleterre  SE 
et  ? de  Trinity  (Texas), 


"Weald-cE^  ^ Iguanodon,  Vivipara,  Gypris  d’Angleterre  SE 

[Wealdien]. 

0 elles  à Vivipara,  Unio,  Gypris  du 
N de  l’Espagne. 


PeisFi  ^dslein  à Unio,  Gyrena  et  plantes  terrestres 
du  Hanovre, 


M lues  noires  à Tortues  de  la  Hte  Marne. 

ra  Sün^  douce  à Vivipara,  Unio,  etc. 

à la  paru®  Perieure  du  Purbeck  de  Swanage  (Dorsetshire) 

P-  Purbeck  = Purbeck-Marble], 


Gîtes  ossifères  à Iguanodon  du  Weald  (Angleterre) 
et  de  Bernissart  (Belgique), 

Gîtes  végétaux  à Torres-Vedras  (Portugal). 


Gîtes  ossifères  à Dinosaures 
des  Hastings-sands,  etc. 

Gîtes  végétaux  des  Hastings-sands,  du  Portugal, 
et  de  Osterwald  (Hanovre). 


Gites  à végétaux  terrestres 
He  St  Sebastien,  Brouco  et  Fonte-Nova  (Portugal). 


Avril  1896. 


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CRÉTACIQUE  RÉGENT.  Tab.  IV. 


RENEVIER.  — Chronographe  géologique.  (2^^  édit,  des  Tableaux  des  Terrains  sédimentaires.) 


SUBDIVISION  CHRONOG-RAPHIQUE 


FORMATIONS  MARINES  ZOOG-ENES 


FORMATIONS  MARINES  TERRIGBNES 


FORMATIONS  ^Terrestres 


2®  ORDRE 
Période- Système 


E-H 


P=! 

(=M 


3®  ORDRE 


4e  ordre 
A g e = R ^ ^ ^ ® 


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(rARlIMNTEN  et  MA^^STRIOHTIEN 


QMPàllE» 


SANTOIIE» 


(H.  lat.) 

SAXTONIEN  (S.  s*''-)  «»XIACIEN 


TIIR 

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J 

J . 

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AXGOüMIES  et  iKit'iUEX. 


BOTOMitlEN 


ou 


CÉNOMANIR^-  (S.  str.) 


ÏRACOilEB 
i L B llT 


on 


ZOKES  1ÎI0L0G1Q[ÎES 

de  prédominance. 


TYPE  ABYSSAL 


Naulilus  danicus. 
Lychnus  ellipticus. 
Gyi’ena  garumnica. 

Baculites  anceps. 
Pachydiscus  Jacquoti. 
Nerita  vugosa. 
Hippurites  Lapeyrousei. 
Hemipneustes  radialus. 


Bcdemnitella  mucronata. 
Pachydiscus  neubergicus. 
TurriUtes  (Heter.)  polyplôcus. 
Oslrea  vesicularis. 

Ananchytes  (Echinocor.)  ovata 
Gœloptychiuni  agaricoides. 

Actinocamax  quadralus. 
Micraster  coranguinum. 


Placentic.  syrlale  (=polyopsis) 
Schloenbac.(Mortonic.)Margau 
Hippur.  canaliculaliis,  latus. 
Spondilus  truucatus. 

Ostrea  Matheroni. 

Marsupites  ornalus. 

Sclilœn.  (Atorlonic.)  tricarinata 
Tissotia  Ewaldi. 

Hi ppu rites  galioprovincialis, 
Moulinsi,  giganteus. 


Splienodiscus  Requieni. 
Neoptychites  peramplus. 
Scaphiles  Geinitzi. 
Trigonia  scabra. 
Micraster  breviporus. 


Actinocamax  planus. 
Acanthoceras  Woolgari. 

Mam.  Bochel  irnnei,  nodosoides. 
Inocerarn.labiatus  (=mytiloid.) 
Periaster  Vemeuili 

Acauüioceras  rotouiagense. 
Schloenbachia  varia  ns. 
TurriUtes  costatus. 

Gaprotina  striata. 

Exogyra  columba.' 

Ostrea  biauriculata. 

Holaster  sultglobosus. 
Orbitolites  concava. 

Acanthoceras  Mantelli. 
Hoplites  falcatus. 

Pecten  asper. 


Schloenb.  inflata  (=  roslrata) 
Hoplites  (Sloliczkaia)  dispar. 
TurriUtes  Bergeri,  Puzosi. 
Auisoceras  perarmatum. 
Guculbca  obesa. 

Ostrea  vesiculosa. 

Holaster  suborbicularis. 


Acanthoceras  mamillare. 
Hoplites  interruptus,  lautus. 
Desmoceras  Beudanti. 
Schloenbachia  varicosa. 
Haniites  rotimdns,  attenuatus 
Inoc.  sulcatns,  concentricus. 
Hemiaster  ininimns. 

ActirYt\vofi©vf\«  Mitleti. 

Hopl.  tardefurcatns,  regularis 


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Gale,  à Hip.  LapciroxMi  et  radioam  du  Paillon. 
Aiisscimi  (ll"!-(l.ir.),  (Ii^s  (JiaiTiilcs,  de  lieaiiinoiit  (l)nrdo(|ue),  elc. 

Gale,  à Pironca  et  Orbitoides  de  Udine  (Italie), 
Alcoy  (Espagne). 


TYPE  RÉCIF  AL 
Faciès  calcaire  construit. 


Gale,  à polypiers  de  Faxoë  (Danemark) 
et  Annetorp  (Scanie). 

Gale,  à Hippurites  Castrai  de  Catalogne. 


Gale,  à Hip.  sulcaloidcs,  Archiaci,  rariabilis, 
Heberti  de  Benaïx,  Leychert  (AriUje). 

Gale,  à Hip.  Archiaci,  Viduli,  Verneuili, 
de  l’Espagne  N. 


TYPE  PELAGAL 
Faciès  calcaire  organique  déposé  (crayeux). 


TYPE  BATHIAL 

Faciès  ± argileux,  parfois  pyritifére. 

? Argile  à Naat.  danicus  et  Ost.  Overwegi  d’Algérie. 


TYPE  LITTORAL 


Faciès  marno-calcaire  détritique. 


Marnes  à Micr.  tercensis  d(;  Tuco  et  AnssoiiKi,  Tcrcis  (Ikos  Pjr.) 
Marno-calc.  à Heterolampas  de,  Sétif,  El-Kanlara  (Al(|éiie) . 


Tuffeau  à Hem.  radiatus  de  Maastricht  et  Belgique. 

[Maastrichtien.] 

Tuffeau  inf.  de  Ciply  et  S'  Symphorien  (Belgique). 
Gale,  à Bacut.  anceps  de  Valogne  (liaiidu!)  cl  des  B^fis  Pyrén. 


Gale,  h Hip.  biocutatus,  striatus  et  orgcuiisans 
des  Gorbières  (Aude). 


Gale,  à Hip.  canaliculalus  et  Maestrei  des 
Gorbières  (Aude)  et  Catalogne. 

Gale,  à U.  socialis  et  taiu.<i  de  Beausset  (Var)  et 
Martigues  (Bouclies-du- Bliôue). 


Gale,  à Hip.  galtopravincialis  et  Zurcheri  de 
Sougraignes  (Aude),  Provence  et  Catalogne. 

Gale,  à Hip.  giganteus  et  Moulinsi  des  Gatigues 
(tiard),  Martigues  (Pi'ov.)  cl  Catalogne. 


Craie  phosphatée  de  Giply  (Belgique). 

Up.  Ghalk  à Bel.  mucronata  de  Norwicb  (Angleterre).| 
Goeloptycbien-Kreide  do  Westpbalie,  Hanovre. 

Craie  à Bet  mucronata  de  licudcn,  fliainpadiic,  Nouvelles  (Bclg.),  Balfoiiic.| 
Gale,  à P.  neubergicus  et  II.  potgplocum  d(!Teras,  Bidau  (B^«s|'vr.) 

Craie  à Micrast.  coranguinum  du  Bass.  anglo-parisien. 
Ouadraten-Kreide  de  Westpbalie. 


Argile  à Bacul.  anceps  de  Fort-Pierre  G Fox-Hill 
(yigncs-p^ocheuses)  et  du  Canada. 


Inoceramen-Schiefer  du  Bassin  de  ^ ienne. 

[Plysch  crétacique  !] 

Schistes  argileux  d’Algérie  et  du  Déseit  libyque. 

.\rgillite  glaucouifére  à Actinocamcii  (uadi  atus 
de  Herve  (Belkdque). 


Gale,  nankin  à N.rugosa  el  Orbitoides  de  Ausseim)  (ll'filiar.) 
Marno-calc.  à Nerit,  rugosa,  Hem.  africanus  d’Alyéric. 


Gale,  à Hip.  inféras,  resectus,  gosaciensu, 
dos  fliarailes,  Corbières,  ilarlif|iies  (l'rov.),  (iosaii  (Anlr.),  Baliiialie,  de. 

Gale,  à Biradiolites  cornupastoris  do  Périgord, 
Provence  et  Sicile. 

Gale,  à Birad.  lumbricalis  d’Aiuliynoii  d ïercis  (Landes). 


Gale,  massifs  à Sphœrulites,  Biradiolites  et 
üaprinula  du  Littoral  portugais. 


Gale,  à Sauragesia  et  Caprinula  des 
Gorbières,  Algérie,  Texas. 

Cale,  à Caprina  adeersa  et  Bad.  füliaceu,s 
des  Gharentes,  Provence,  etc. 

Gale,  à Caprotina  et  Bad.  Fleuriausi  de  la 
Sartbe,  Anjou  cl  Gorbières  (.\ude). 


Margate-Cbalk  à Marsupites  d’Angleterre. 

Craie  à Micr.  corlestudinarium  du  Bass.  anglo-parisien 
Craie  à Spond.  iruncatus  de  Villedieu  (Loii'-el-Clier),  Touraine,  de 
Craie  tuffeau  à Placentic.  sgrtale  des  Gharentes. 

Gale,  à Mortonic.  tricarinaium  des  Gliarentes  (France). 

Gale,  à T.  Ewaldi  et  AI.  Haberfellneri  de  Villedieu,  Clmrcnles,  Corliièrcs. 
Gale,  jaune  à Tiss.Moreni,  Placenticeras  de  Belana  !)••  Tebessa  (Aiyérie). 


Kieslingsvvaldcr-Tboue  de  Silésie. 
Emseber-Thone  de  Westpbalie. 

Isclüste  argileux  à Plac.  sgrtale  et  bcaphit  s du  Texas 

Priesener-  et  Chlomeker-Scbicbleii  de  Bohème. 


Chalk-Rock  à Holaster  planus  de  S.  Angleterre. 

Craie  à Micraster  bremporus  de  Normandie. 

Craie  blanche  à TerebraluMna  gracilis  dn  Boulonais. 
Craie  à Scaphiles  Geinitzi  de  Vervins  (Aisne). 

Tuffeau  de  Touraine  à Neoplgchiles  peramplus. 

Gale,  à Mamnriles  Bockebrunei  d’Angoulème  (Charente). 
Cale,  compact  à Ammonites  de  Laghouat  (Algérie). 

Craie  à Inoc.  labiatns  du  Bassin  de  Paris. 

Craie  noduleuse  à Actinocam.  plenus  du  Bass.  de  Paris. 


Fortes-toises  de  Belgique. 

Argile  à Neoplgchiles  peramplus 
Triebinopoly  (Hindoustau). 


Teplitzer-Sclücbten  de  Bobenie. 

LVrgiles  bleues  à Aciinocama.r,  plenus  et  laoc.  labiatus 

\ , r-rvîATTOcs.] 


de  Belgique.  [Dieves. 


Faciès  arénacé. 


TYPE  LAGUNAL 
Faciès  halogène. 


Poudingue  de  LaMalogne  (Belg.)  et  Valogne  (Manche) .1 
Grès  et  pouding,  à N-  rugosa  (k  Beaumont-de-Périgord  (Dordogne)  .1 
Grès  d’Alet,  des  Gorbières. 


Lauzes  à Bel.  mucronata  de  ITsère. 
Vlarnes  à Oslr.  proboscidea  d’Algérie. 


Gale,  hydraulique  à Inoc.  Cripsi  des  Alpes  maritim. 
Marne  bleue  à Aclinoc.  qaadratus  de  Louis  (Corbières). 


Sand-Mergel  à Marsupites  ornatus  de 
Recklinghausen  (Iff-.  rhéu.) 

Mergel  à M.  Margæ  et  I.  digitatus  de  Wesiplialie,  Silésie. 

Marno-calc.  à.  Mort,  texanum  et  Ostr.  Alalheroni  du 
Beausset  (Var),  des  Corbières  et  d’Algérie. 

Unt.  Aramoniten-Mergel  de  Gosau  (Salzbourg). 
Marno-calc.  à ttemiast.  Fourneli  d(!S  llants-plaleaux  algériens 
? Gale,  à poissons  de  Sahel-Alma  (Liban). 


Marne  à TerebratuUna  r/mcï7<>  des  Ardennes,  Cliainpagnc,  elc 
Craie  marneuse  à Rhgnc.  üucieri  du  Cher. 
Mittl.  Plœner-Mergel  de  Saxe,  Bohème 
( W eissenberg-et  Malnitzer-Sch.) 

? Gale,  à poissons  de  Hackel  (Liban). 

Plauier-Mei'gel  à Alammües  nodosoides  et 
Inocer.  labiatns  de  Westpbalie. 
Marno-calc.  à l*er.  Vernxuüi  de  Provence  et  Baina  (Algérie) 
Glauconit-Mergel  à Aclinoc.  plenus  de  Westpbalie 


Sables  à Naut.  danicus  de  Ninnyoor  (Hindoustau). 


TYPE  ESTÜARIAL 

Faciès  fluvio-marin  et  saumâtre. 

Marne  à Cyrena  garumnica 
d’Auzas,  Ausseing  (H'e  Gai’). 

[Garumnien] . 


Type  limnal 

lacustre,  palustre,  fluvial. 


Gale,  à <^llipticus  de  Rognac,  Baux  (B.-du-Rhône)  [Rognacien]. 

Argiles  rutil*'^^tes  des  Pyrénées  et  N Espagne  [GarumnienJ. 

Couches  à Jjh^lloprovincialis  et  Anostomopsis  rotellaris  des 
’ iniet  et  Begude  (Bouches-du-Rhône) 

[BégudienJ. 


TYPE  AÉRIAL 
Gîtes  d’organismes  terrestres  flottés. 


Poudingue  de  Guesmes  (Belg.)  et  Tosterup  (Danemark). 

Grès  à Ostrea  msicularis  du  N.  de  l’Espagne. 
Glauconitic-Sands  à B.  mucronata,  (hAm-imaj  (,\  Amériguc). 


Kreide-Sand  àAct.  guadratus  de  Dülmen  (Westpffialie). 
Sables  verts  à Act.  quadralus  de  Vaals  (Limbourg). 


Argiles  gypsiféres 
du 

Désert  libyque. 


Grüuer-Sand  à.  Micraster  de  Westpbalie. 

Grès  à Placent,  sgrtale  de  Sougraignes  cl  Corbières  (Aude). 
Grès  à Oslrea  plicifera  de  Moruas  (Vaucluse). 
Sable  à Placenticeras  [smaeli  du  désert  libyque. 


Ob.  Quader-Sandstein  de  Saxe  et  de  Bohème. 
Grès  à fucoides  de  Celles  (Ariège). 


Grün-Sand  à Ncoplgch.  peramplus  et  Scaphiles  Geinitz\ 
do.  Westpbalie,  Hanovre,  Saxe,  Bohème,  Bavière. 

Grès  à Sphenodiscus  Bequieni  et  Trigonia  scahra 
d’Ucliaux  (Vaucluse)  et  du  Gard. 


? Poudingue  de  la  Giotat  (Bouches-du-Rhône),  de 
Gosau  (Salzb.),  de  Sirone  (Brianza). 


Argile  gypsifére 
des 

Martigues  (Bouches-du-Rhône). 


Marno-calcaire  à Melanopsis  galioprovincialis 
de  Provence. 

Sables  et  argiles  à végétaux  d’Aix-la-Chapelle 
(Pr.  rhén).  [AachenienJ. 


? Brackwasser-Sebiebten  de  Gosau  (Salzbourg). 

? Koblen-Schichten  de  Neue-Welt  (Autriche). 
Marno-calc.  à Glauconia  Coquandi  du  Beausset  (Var). 
Sables  lignitiféres  de  Piolenc  (Vaucluse). 


Ghalk-marl  et  Grey-Gbalk  (pars)  du  S.  de  l’Ariglclerre. 
Craie  marneuse  à Ac.  rolomagense  de  Boueu  (Seiiie-iuL),  Aube,  elc. 
Gale,  crayeux  à Ac.  rolomagense  du  .lura,  Palestine,  etc. 
Gale,  compact  à Ac.  rolomagense,  de  Cheville  (Valais). 
Unt.  Seewenkalk  du  Santis  (.Nppenzell). 


Craie  glauconieuse  à Peclen  asper  de  Normandie. 


.\rgile  scagliose  à Acanthoceras  rotonmgense 
de  r.Vponnin  bolonais. 

Schiste  à Ar.  rotoniagenxe  d’TJtatoor  (Hindoustau). 

Argile  noire  glauconieuse  a Schlirnbw b ia  va.)  iaim 
de  la  Russie  centrale. 


Red-Glialk  à Schloenbachia  inflata  de  Yorkshire,  Norfolk. 

Gaize  à Ammonites  calcèd''*  du  Gap-la-Hève  (Seine  iuL) 
Cale,  glauconieux  à Turril.  Puzosi  de  liUre  (Ik^s  Alpes),  elr. 
Cale,  à Schl.  in/lala  et  Am.  évolutes  du  S de  l'Espagne  el  Algérie. 
Cale,  à Hoplites  dispar,  et  Schl.  inllala  de  Angola, 
Elobi  et  Congo  (Afrique  occid(mtale). 


Cale,  à Horiopleura  Lnmberli. 
Polgconites  Verneuili,  Toucasia  Seunesi  des 
Gorbières,  Pyrénées,  Espagne,  Portugal,  Sicile. 


Argile  glauconieuse  à Hoplit.  falcatus  Mans 
et  Ballon  (Sartbe). 

Argiles  à Schl.  iu/lala  de  Larrivonr  (Aube). 
Marnes  à Tur.  Bergeri  el  Ammonit.  fe’  ''ugin 
d’Aumale  et  Medeab  (Algér  ) 

Upper  Gault  à Schl.  inflata  de  Folj^^^^Mggn^ 


Speeton  Clay  (A)  à Bel.  minimus  du 
iGault  à Hopl.  lantns,  tnberculatus  de  ' ‘ ^ ^'^tl) 
.\rgile  téguline  à 

I Wissaiil  (l'as-de-Calais),  Ardennes,  ll'fi  Marne,  Aub  -,  'me,  elc. 
iGault  argilo-pyriteux  à Ac.  mamillare  du  ' ur,i  vaudois,  elc 
iault  inf.  schistoide  ü Ac.  mamillare  des  Alp.''''"'d.,  Scbwylz,  elc 


du  Bass.  parisien,  Gharentes,  Provence,  Espagne, 
dut.  Plœner-Mergel  à Ac.  rotomagense  de  Weslphalie 
Marne  crayeuse  à ciment  de  Boulognc-sur-mor. 
Alarno-calc.  greseux  à Ac.  rotomagense  de  turc  (B.  Alp.) 


Gldoritic-marl  de  l’ile  de  Wigbt  (Angleterre). 
Gaize  à Hopl.  falcatus  du  Pays  de  Bray. 


Flammen-Mergel  du  Hanovre. 

Marne  à Ostr.  vesiculosa  de  l’Eure. 

Gaize  à Srhloeubachia  inflata  de  l’Argoune. 
Marno-calc.  grumeleux  à Sch.  inflata  (k  Lurc  (B'^"s  Alp 
Gale,  brunfitre  à Sch.  inflata,  Alpes  de  Scbwyl: 
( Iheville  (Valais)  el  Savoie  | dii  Gault  supérieur] . 


-T  'T-JetITT.  n 


Ronssard  à.  Trig.  crenulata  du  l'erdi(5  el  du  Maine  (W  Friiice).  I 
Unterer  Quader-Sandstein  de  Saxe  et  Bohème 
(Perutzer-  et  Korytzaner-  Schichten). 

Grés  vert  à TurriUtes  costatus  du  Vercors  (Isère). 

) Grès  glauconieux  à Orbit.  concava  de  Lure  (B^es  Alpes). 

• Grès  cénom.  de  Cassis  et  Escragnolle  (l'rov.)  ei  du  Gard. 

Grün-Sand  à P.  asper  de  Essen  (Wcslpli.),  Begcnsbiirg  (Bn'iére). 
Up.  vireonsand  à Pect.  asper  de  Warminster  (Wilisli  ),  elc. 
. Tourtia  à Pect.  asper  de  Mons,  Tournai  (Belgique)  etc. 

Bancs  gypseux 

I du 

1 Cénomanien  d’Algérie. 

? Grès  rouge  à Glauconia  Renaicxi  d’Allauch, 
Martigues  (Bouches-du-Rhône)  et  de 
Mondragon  (Vaucluse). 

Couches  à Aleltinia  et  Potamides  du  Beausset  (Var). 

Grès  verts  à Glauconia  de  Fontfroide  (Corbières). 

Dakota-beds  à plantes  dicotylédones 
des  Montagnes-Roebeuses. 

Up.  Greensand  à Schl.  inflata  de  l’IledeWighl,  Cambridge  (Angl.) 
Greensand  à fossiles  calcédonieux  de  Blackdown  (Devoasliire). 
Meule  de  Bracquegnies  (Belgique). 

) Sables  glauconieux  à Ost.  vesicnlosa  de  l Oriie  el  des  Flandres. 
, Gault.  Slip,  sableux  ;i  Sch.  inflata  de  la  Vracoime,  elc.  (.Iiiivi  vaud.) 
Grés  marn.  gris  à Schl.  inflata  de  la  Fange  (Isère)  cl  Drome. 

Poudingue  à Hopl.  interruptus  de  S''  Florentin  (Yonne). 
Sables  ferrugineux  de  Puisaye  el  Sancerrois  (N  France). 
Gault  sup.  à Schl.  varicosa  et  inflata,  Acant.  mamillare 
de  la  Perte-du-Rbône  (Ain)  [a,  b]. 

Gault  sableu.x  de  Claiisaye  (Drôme),  Salazac  ((lard),  Clar  el  Eze  (Prov. 
Grès  sus-aptiens  do  la  défaire  (Hasse.s-Alpes). 

A . t HTypt':  «fxrrnet  fUl'CdtVIiS 

du  Bass.  de  Paris,  du  Jura  cculral,  Perlc-dn-Rbôuc  (Ain)  [c]  el  de  Vaucluse. 

1 

1 

Calcaire  l'^^stre  et  lignites  de  Fuveau,  Trets,  Gardannes 

(Bo>cbes-du-Rbône)  et  du  Gard  [Puvélien]. 

Calcaire  ^ Heberti  et  Bulim.  proboscideus  de 

\aiac  le,  ieynier,  Orgon  (Bouches-du-Rhône) 

[Valdomiien]. 

sablei^es  à ll7îio  et  plantes  terrestres 
de  Belly-River  (Canada). 


Gouclie.si^cutres  lignitiféres  du  Nord  de  l’Espagne, 

? Grè>  0{  Araucaroxylon  silicifiés  de  Nubie. 


? Argileuse  à Feuilles  dicotylédones  des  Martigues 
(Bouches-du-Rhône). 


Gîte  ossifére  à Dinosaures 
du  Tunnel  de  la  Nerthe  près  Marseille. 


Gîtes  à végétaux  terrestres  d’Aix-la-Chapelle  et  de 
Haldem  (Westpbalie),  de  Belly-River  (N  Amér.) 
et  de  Patoot  (Groenland). 


Gites  végétaux 

du  Beausset  (Var)  et  de  Nubie. 


Gîtes  végétaux  des  Mai’tigues  (B.-du-Rhône.) 


Lignites  acusRes  de  S»  Paulet  (Gard),  et  du  Sarladais. 

LGardonien  = Paulétien]. 

Scliiefei  a Credneria  de  Niederscbôna  (Saxe), 

Z (Bohême),  Trube  (Moravie). 

Argile  ligrBfere  d’Angoulème  et  de  l’ile  d’Aix  (Gharentes). 


Gites  végétaux  de  Niederscbôna  (Saxe),  Perutz  (Bohême), 
Trube  (Moravie),  Alcantara,  Pombal  (Portugal),  du  Dakota, 
de  Disco  et  Atane  (Groenland). 

? Gîtes  végétaux  de  Monsanto,  Alcanede  (Portugal). 

[Bellasien]. 


Avril 


Lausanne.  - Iwp.  Georges  Bridel  & 


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RENEVIER.  — Chronographe  géologique.  (2*^®  édit,  des  Tableaux  des  Ter^Q^s  sèdimentaires.) 


SUBDIVISION  CHRONOG-HAPHIQUE 


FORMATIONS  MARINES  ZOOQÈNES 


2®  ORDRE 
Période-Système 


3'  OBDBE 

Epoque  ==  Série 


ni 

U. 

iHlü 

Age 


4e 

E t a fj 


BOPEUEN 


on  STAMPIEX 


TOIIGBIEII 


(S.  str.) 


on 


SESTIEn 


ZONES  BIOLOGIQUES 

de  prédominance. 


Halilheilum  Schinzi. 
Potamides  Lamarcki. 
Cerithium  trochleare. 

Natica  crassatina. 

Leda  Deshayesi. 

Ostrea  cyathula. 

Nysüa  Duchasteli. 

Ostrea  longirostris. 

Nummul.  Fichteli,  inter  media 


Palæother.  magnum,  medium 
Paloplotherium  minus. 
Anoplotherium  commune. 
Xiphodon  gracile. 

Gyclostoma  formosum. 
Pholadomya  ludensis. 

Ostrea  ventilabrum. 

Ghara  helicteres. 


BiBTOjlE» 

UiïEîÏH 

SEESSEIIIEB 


Lophiodon  cesserasicum. 
Rolula  spirulœa. 

Limnæa  longiscata. 

Gerithium  mutabile. 

Melania  liordacea. 

Lucina  saxorum. 

Nummulit.  variolaria,  striata 


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Lophiod.  parisiense,  isselense 
Propalæotlierium  isselaniim. 
Paloplotherium  codiciense. 
Dichobune  leporinum. 
Gerithium  giganteum. 
Nurnmulites  la;vigata,  perfo- 
rata,  complanata,  aturica. 
Assilina  granulosa,  exponens 

Gorypliodon  eocænus. 
Hyracolherium  leporinum . 
Lophiodon  remonse,  Larteti. 
Melania  inquinata. 

Gyrena  cuneitbrmis. 
Pectunculus  tereliratiilaris. 
Nuinmulites  planulata,  biarrit 
zensis,  gizehensis,  bolcensis 


TYPE  ABYSSAL 
Faciès  siliceux,  etc. 


Arctocyon  primævus. 
Neoplagiaulax  eocænus. 
Pleuraspidother.  Aumonieri. 
Plesiadapis  remensis. 

Physa  prisca. 

Gyprina  Morrisi. 

Ostrea  bellovacina. 


Beloptera  Konincki. 
Triton  Mariæ. 

Gerithium  monteuse. 
Turritella  hannonica. 
Gidaris  distincta. 
Trochocyatbus  Konincki. 


TYPE  RÉCIFAL 
Faciès  calcaire  construit. 


Galcaire  à polypiers 

de  Gastel-Gornberto  (Vicentin),  de  Garintbie 
et  des  Antilles. 


Galcaire  à polypiers 
de  Grosara  (Vicentin). 


? Galcaire  à RadioUles  ? et  Apricardia 
de  Go.sina  (Istrie) 

[Protocène  Stacbe]. 


type  pélaqal 

Faciès  calcaire  organique  déposé. 


Gale,  à Scutella  striaMa  de  Malle  et  des  Galabres. 
Gale,  à Ostrea  patagonica  de  FAmérique-du-Sud. 


Gale,  à Nam.  inlermedia  et  Nam.  Fichteli  de  ITtalie. 

9 virlfcsbiir^-Limestone  à NummulUes  et  Orbitoides 
de  Floride,  Antilles,  Panama. 


Galcaire  de  Montecebio-Maggiore  (Vicentin). 

? Gale,  à Orbitoides  et  Num.  Fichteli  du  Sinaï  (Egypte). 


Gale,  à Nam,,  .striata  et  Orbitoides 
de  Priabona  (Vicentin),  Allons  (Basses-.Vlpes), 
Biarritz  (Bs®s-Pyr.),  Hongrie,  Alpes  occid.  suisses,  etc. 

Gale,  à Orbitoides  et  Opercaliaa  ammonea 
de  la  Mortola  près  Menton. 


Gale,  à Assilina  de  Bos-d’Arros  (Basses-Pyrénées), 
de  la  Mortola  (Riv.  Ponente). 

Gale,  à Nam.  perforala  de  Hongrie,  Savoie,  de  Menton 
et  Nice  (Alpes  marit.),  Orthez  (Basses-Pyrénées),  etc. 

Gale,  à Nam.  complanata  et  Echinides  du  Kressenberg 
(lîavii'ro),  Schwytz  (Suisse),  S"  Giovanni-Illarione  (Viccnlin). 

Gale,  à Nam,  alarica  du  Djurjura  (.Mgérie)^ 

Gale,  à Nam.  gizehensis  de  Mokatarn  (Eoypii')  et  d’Algérie. 

Gale,  à Alveolina  de  M^®  Postale  (Vicentin),  Gorbières, 
Ariôge,  Espagne,  Egypte,  etc. 

Gale.  Miliolites  de  FAriège  et  des  Gorbières  (Aude). 

Gale,  à Nam.  plannlata  et  biarritzensis  de  la  Ghalosse, 
du  Béarn,  des  hauts  plateaux  algériens  et  d’Egypte. 

Gale,  à Num.  bolcensis  de  Spilecco  (Vicentin). 


Gale,  nummulitique  inféi’ieur  à Num.  Rollandi 
des  Hauts  plateaux  algériens. 

? Gale,  à Alveolina  et  Oriolampas  des  Pyrénées. 


Lausanne.  - lmp.  Georges  Bride!  & C“ 


NUMMULITIQUE.  Tab.  III. 


formations  marines  terrigbnes 


TYPE  B A THIAL 
Faciès  plus  ou  moins  argil^^^- 


Rupel-Tlion  et  Septarien-Thon  d Allemagne. 
Meletta-Scbiefer  de  Haute-Alsace,  Beltorb  Jura  bern. 
Schiste  ardüisier,  de  Matt  (Olaris),  Vald^  (fes-Valais). 
Marne  à Osl.  cyathula  de  FAjoie  . ®^'^ois). 

Argile  à Leda  Deshayesi  de  Boom  ( R^ue). 

Marnes  à huitres  et  C.  plicatum  île  Sauiiois,  Oiijeiiioiii  (Paris). 
Argile  à Ostrea  longiro.stris  du  Bor  e ais. 


yiarin  Headon-Marls  de  File  de  Wigk^  (-  ngleterre). 

Flysch  (pars)  des  Alpes  pccidenti  les 
suisses  et  françaises. 

Argile  scagliose  (pars)  des  Apennins. 


TYPE 

Faciès  marno-calcaire  détritique. 


LITTORAL 


Gale,  grossier  à Nat.  crassatina  de  Rennes  (Bretagne). 

Gale,  à Astéries  de  l’Aquitaine. 

Gale,  à Nat.  crassatina  des  Déserts,  pr.  Chambéry  (Savme). 
Galcaire  de  Gastel-Gornberto  (Vicentin). 


Faluns  bleus  à Nammalites  de  Gaas  (Landes). 


Marnes  marines  à Lucina  du  Bassin  de  Paris. 

Marne  à Pholadorn.  ludensis 
de  Montmartre,  Lude  (Bassin  de  Paris). 


Faciès  arénacé. 


Stettin-Sand  à Pectunc.  Phillippii  de  N Allemagne, 
eeres  Sand  de  Weinheim,  Alzey  (Bass.  de  Mayence) 
Untere  Meeres -Mollasse  de  Haute-Bavière. 
Sables  rupéliens  du  Limbourg. 

Grès  de  Fontainebleau  et  sables  d’Etampes,  près  Paris. 

Galets  de  Saclas  et  Etrechy  (S  Paris). 

Grès  de  Barrème  (Basses- Alpes)  à Natica  crassatina. 
Sables  à Nat.  crassatina  de  Dego,  Garcare,  etc.  (Ligurie). 


Brockenhurst-Beds  du  Hampshire  (S.  Anglet). 

Sables  tongriens  à Ostrea  ventilabrum 
du  Limbourg  belge,  etc. 

Grès  et  conglomérats  du  Flyscb  des  Préalpes. 

Grès  numidiens,  à Fucoides  d’Algérie. 


? Budener-Mergel  à Claculina  Szabot  de  Hongne. 


Barton-clay  du  Bassin  du  Hampshire  (S  Angleterre). 

Argile  d’Assche  (Belgique)- 
Flyscb  (pars)  des  Alpes  de  la  Suisse^^eP_JM^ale. 

Bracklesham-clay  de  File  de  Wigkt  (Angleterre). 
Flyscb  (par.s)  des  Alpes  de  la  Suisse  septentrionale. 


Marnes  à Bryozoaires  de  Brendola  (Vicentin). 
Gale,  à Oursins  de  Saint-Estéphe  (Gironde). 

Sables  calcaires  à Num.  variolaria  d’Auvers 
(Bassin  de  Paris),  et  de  Lede  (Belgique). 


Marne  à C.  Diaholi.  des  Diablerets,  Gap  (Alpes  oedd.) 
Gale,  nummulit.  à Gastropodes  de  Sieinharh  (Schwytz). 
Gale,  gross.  de  Paris  à C.giganleum  ü Num.  lœvigata. 
Gale,  grossier  d’Orglandes  (Cotentin)  et  Blaye  (Cironde). 
Gale,  à poissons  de  M'«  Bolca  (Vicentin). 


Upper  Bagslîot-Sands  du  Bassin  de  Londres. 

Sables  d’Assche  (Belgique). 

Sables  de  Mortefontaine  (Bassin  de  Paris). 
Sables  à Num.  wemmelensis  de  Wemmel  (Belg.) 
Grès  à Rotula  spirulœa  de  Biarritz  (Bses  pyren.),  Kressenberg  (1 


Bagshot-Sands  du  Bassin  de  Londres. 
Bracklesham-Sand  du  Bassin  du  Hampshire. 
Sables  laekeniens  et  bruxelliens  de  Belgique. 
Sables  à Cer.  giganteum  de  Damery  (Marne). 
Sables  à Num.  perforata  de  Blaye  (Gironde). 
Breccioles  à Cerithium  de  Ronca  (Vicentin). 


Biown-clay  à Pampœa  .l’Alum-bay  < ’V®  W'glil). 
I.omlon-clay  de  Sheppey  (Bassin  ' ® 

Argile  de  Roneq  et  Roubaix  (N  a) 

Argile  ypresienne  à Nam.  planulata,  t e giryue. 

Schistes  londiniens  des  Fabnern  (Appenzell), 

{fide  Mayer-Eymar.) 


Argile  landenienne  de  Belgiq^^®- 

Marne  heersienne  de  Gelinden  (BeUique). 

? Marnes  à Ostr.  malticostata  et  phosphorites 
(le  Tunisie  et  Algérie  E. 


Tuffeau  à Aantopsis 
de  Mont-N.-Dame  (Aisne). 


Tutïeau  à Cyprina  Morrisi 
de  Lincent  (Belgique)  et  Valenciennes  (Nord). 

Marno-calc.  à silex  et  phosphorites 
d’Algérie  et  de  Tunisie. 


Galcaire  grossier  de  Mons  (Belgique). 

Tuffeau  supérieur  de  Giply  (Belgique). 

Gale,  pisolitique  de  Meudon,  Vigny,  Laversine 
(Bassin  de  Paris). 


Sables  paniseliens  et  ypré.siens  de  Belgique. 
Sables  de  Guise-la-Motte  (Oise). 

Sable  à Nam.  planulata  du  Soissonais  (Bass.  de  F 


Oldhaven-Sands  de  Sud-Angleterre. 

Sables  à Pectunc.  terebratalaris  de  Sinceny  (Aisne) 
Sables  à Teredina  du  Bassin  de  Paris. 

Grès  à Ostrea  multicostata  de  Boghari  (Algérie). 


Sables  blancs  de  Rilly  et  Ghâlon-sur-Vesle  (Marne). 
Thanet-Sand  à C.  Morrisi  et  Ost.  bellovacina  d’Anglct(;i 
Sables  glauconieux  landéniens  et  heersiens 
de  Belgique. 

Glauconie  à Arctocyon  primœvus  de  la  Fère  (Aisn 
Sables  de  Bracheux  (Oise)  à Ostr.  bellovacina. 


Poudingue  de  base  du  Tuffeau  supérieur, 
de  Giply  (Belgique). 


1 FORM 

1 TYPE  LAGUNAL 
1 Faciès  halogène. 

TYPE  ESTUARIAL 
Faciès  fluvio-marin  et  saumâtre. 

1 Gypse  de  Saint-Jean-Garguier  ' 
1 près  Marseille. 

1 Argiles  gypseuses  à Hélix 

1 de  Gonstantine  (Algérie). 

Clyrenen-Mergel  du  Ba.ss.  de  Mayence  et  de  Hongrie. 
Marne  à Potam.  Lamarcki  du  Bassin  de  Paris. 
2alc.  à Pota^nides  et  Cyrènes  d’Aix-en-Pi’Ovence. 
Slsbeimer-Sand.  à Pot.  Lamarcki  du  Bass.  de  Mayence. 

1 Lentilles  gypseuses 

1 d’Argenteuil  près  Paris. 

Bempstead-Beds  du  Hampshire  (pariie  saumâtre). 
Marnes  vertes  à Cyrena  conve.ra  de  Montmartre. 
Marnes  blanches  de  Pantin,  près  Paris. 

1 Gypse  de  Montmartre, 

■Enghien,  Sannois  (Bass.  de  Paris), 
1 de  Mas-Sie-Puelles  (Aude), 

1 d’Aix  en-Provence  et  de  Gargas 
1 (Vaucluse). 

Sable  fluvio-marin  et  glaise  verte  du 
Brabant  et  Limbourg  belge. 

Bembridge-Marls  de  File  de  Wight  (Anglet.) 

Osborne-beds  à Melanopsis  carinatns 
de  File  de  Wight  (Angleterre). 

Grès  à Mytilns  Biochei  d’Argenteuil,  près  Paris. 

1 ? Bancs  inférieurs 

1 des 

1 Gypses  de  Paris. 

1 

Sables  de  Beauchamp 
du  Bassin  de  Paris  (part,  saumâtre). 

1 Caillasses  gypsiféres  du 

1 Bassin  de  Paris. 

Gale,  grossier  supérieur  à Gérites  (saumâtre) 
du  Bassin  de  Paris. 

Marnes  saumâtres 

à.  Cei'ithiam  plicatum,  Cyrena,  Corbula,  etc. 
des  Alpes  vaudoises  et  de  Savoie. 

)] 

Reading  et  Woolwich  Sérié  du  Bas  de  Londres. 

Lignites  à Mol.  inquinata  et  Cyrena  cuneifomnis 
de  Newhaven  et  du  Soissonais  [Sparnacien]. 

Lignites  à Cyrena  grandis  de  Hongrie. 

. 1 

Dépôts  marno-arénacés  à lignites 
de  Landen  et  Erqnelinnes  (Belgique). 

Argile  fluvio-marine 
de  Louvil  et  Glary  (Nord). 

1 Marne  gypsifére 

1 des  Hauts-plateaux  d’Algérie. 

1 ^ 

1 (base  de  Nummulitique  inférieur.) 

Part,  saumâtre  du  calcaire  de  Mons  (Belgique). 

Marnes  blanches  à Melanopsis  Briarti 
de  Meudon,  près  Paris. 

formations  terrestres 


Type 

Faciès  alluvial  et  arénacé. 


LIMN AL 

Faciès  limno-calcaire  et  tourbeux. 


TYPE  AÉRIAL 

Faciès  ossifére,  éolien,  etc. 


? Rallig-Sandstein  de»  Sub-alpes  bernoises. 

Bernstein-Formation  de  la  Baltique. 

Gouches  à poisson|®|  végétaux 

de  Bonnieux  (''‘^Ucluse). 
Freshwater  Hemps^®ud-Be(jg 

Hampshire  (Angleterre). 


Marne  à Hydrobia  Dabaisso7ii 
d’Etampes.  Lonjumeau  (Bass.  de  Paris). 

Braunkohlen-Formation  du  Samland 
(N  Allemagne). 


Galcaire  de  Brie  à Nystia  Duchasteli 
du  Bassin  de  Paris. 

Gale,  dit  oolitique  de  Villejuif  (Paris). 


Poudingue 

des  Pyrénées. 

Mollasse  à du 

Fronsadab  (A<l*btaine). 


Mollasse  à Lophiodo’^  Castrais  (Tarn). 

Grès  à Loplàodai^^^^&rasicum 
de  Garcassonne  (Audi  ^®sseras  (Hérault). 


Headon-limestone  de  File  de  Wight  (Anglet.) 
Gale,  à Mel.  Laurœ  d’Alsace,  Montbéliard,  Jura  bernois. 
Gale,  à Char  a hvlicteres  d’Orbe  (Jura  occident;d) . 
Travertin  de  Champigny,  Provins,  etc.  (Bass.  de  Paris). 
Gale,  lacustre  de  Castilloii,  Civrac,  etc.  (Aquitaine). 
Gale,  à Cyclost.  formoswn  de  Castelnaudary  (And.) 
Lignites  à Pnlveotherium  de  Debruge  (lauchisc). 

Gale,  à Linmœa  longiscata 
de  Saint-Ouen  (Paris),  Sarthe,  etc. 

Gale,  à Limnæa  acuminata 
d’Aix-en-Provence. 


Gîte  d’insectes  et  plantes  terrestres 
de  Kleinkembs  (Alsace). 

Gîtes  végétaux  deHæring  (Tyrol),  Ralligen, 
Val  d’Illiez  (Suisse),  Bonnieux  (Vaucluse), 
St  Jean-de-Garguier  (Marseille). 


Gîtes  ossiféres  de  Ronzon  (Auvergne), 
et  des  Phosphorites  du  Quercy  (S  France). 


Grès  à Lophodo^^/^seleri.^^ 

(Fisse  (Ande). 

Qi-ès  à végétiu^t  de  la  Sarthe. 


Grès  à végéb'^''’^®  lAeReu 

prés  Soi^'sne). 

Argile 

des  envirns  ^ Paris. 


Gale,  d’eau  douce  de  Provins  (ÿiue-ei-Maïue), 
Bouxviller  (Alsace),  Hobel  (Soleure). 
Travertin  de  Morancez  (Eure-et-Loir). 
Gale.  Rnlimns  Hopei  de  Proicnce,  Languedoc. 
Gale,  à Lophiodon  du  Gastrais  ( Farn). 
Marne  anthracifère  à Limnæa,  V ivipara,vle. 
des  Diabiereis,  Martinets  (Alpes  vaiidoises) 

Gale,  limnal  de  Cinques  et  Monlaigiiel  (Provence). 
Gale,  à Bulim.  snhcylindricus  du  Gard. 
Gale,  à PI.  psendorolundalus  de  IHérault. 

Gale,  à Physa  columnaris  de  M*  Bernoii  (Marne). 

Galcaire  à Limnæa  obliqua  _ 
du  Gingle,  Vitrolles  (Bouches-du-Rhoue). 


Sidérolitique  à Palæotheriam  de  Delémonl 
(Jura  bern.),  Mormont  (Vaiid),  etc. 

Gîtes  ossiféres  de  Montmartre  (Paris),  Binsled  (Ile  Wight). 

Debruge  (Vaucluse),  etc.  [Faune  proicène.  berv.] 
Gisement  à insectes,  poissons,  etc.  d’Aix  (Prov.) 
Gîtes  végétaux  de  ? Bovey-Tracey  (Dovonshire). 
d’Aix-en-Provence  et  Gargas  (Vaucluse). 


Gîtes  ossiféres  de  Hordwell  (Hampshire), 
Gesseras  (Hérault),  Garcassonne  (Aude),  etc. 


Brèche  à Lophiodon  Prevosti  de 
Egerkingen  (Soleure). 

Gîtes  ossiféres  de  Argenton  (Indre),  Issel  (Aude). 

Gites  végétaux  de  Bournemouth  (Dorse 
du  Trocadéro  (Paris),  de  la  Sartlie  ? 
et  de  M'e  Bolca  (Vicentin). 

Sidérolitique  des  Alpes  vaudoises. 

Gîtes  ossiféres  de  Sheppey  (Angleterre),  etc, 
Gîtes  végétaux  de  Alum-bay  (Ile  de  Wight). 
et  de  Belleu  (Aisne). 

Gîtes  ossiféres  de  Reims  (Marne). 
[Faune  agéienne.] 

Gîtes  végétaux  de  Reading  et  Woolwich 
(Angleterre),  etc. 


Conglomérat  de  (*'aris) 

Gonglomérat^de^J^^^^g  et  du  Thimerais 


Marno-calcaire  à Hélix  et  Physa 
de  Rilly,  près  Epernay  (Marne). 

Travertin  de  Sézanne  (Marne). 

Gale,  à Physa  prisca 
de  Monlolieu  (Aude)  et  Langesse  (Irovenee). 


\rgiles  rutilante®  (L-du-Rhôue)  Gale,  à Physa  de  Hainin  p*"  Mons  (Belgique). 

el  Je  ‘ ’ Aude. 

^itvo  J Gale,  à Physa  du  Dekkan  (Inde). 

9 


Gîtes  ossiféres  de  Gernay  p«-  Reims  (Marne). 
La  Fére  (Aisne),  Meudon  (Seme-et-Oise). 
[Faune  cernaisienne] . 

Gîtes  véçrétaux  de  Sézanne  (Marne)  et  de 
Heers  (Belgique). 


Brèche  du  Tholonet  (Provence). 


AVRIL  1896. 


11 


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RENEVIER.  — Chronographe  géologique.  (2'^«  édit,  des  Tableaux  des  Terrains  sédimentaires  ) 


SUBDIVISION  CHRONOG-RAPHIQUE 


2*^  ORDRE 
Période-Système 


r ^ 


Ph 

« 


3^  ORDRE 
Epoque  = Série. 


ou  FALUNIEN,  Orb. 


4e  ori^i^e 

Age  = Etage. 


P 

a 

WTl 

• • 

U 

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il  1 J 

■ ■ 

U il 

ou  MESSINIEN. 

Pliocène  inf.  ou  Miocène  sup.  suiy.  igg  auteurs. 


TOBTOIIM 


HEIÏÉTIEII 


BDRDidUIEII 


Olim  LANCrfllÊN. 


ABOITApll 

Oligocène  supérieur  de  P '^siem-g  auteurs. 


ZONES  BIOLOOÏQUES 

de  prédominance. 


Hipparion  gracile. 
Mastodon  longirostris. 
Tragoceras  amaltheus. 
Gazella  deperdita. 
Panopea  Menardi. 
Pectuiiculus  pilosus. 

Dinothérium  giganteum. 
Hélix  Ghristoli. 

Hélix  delphinensis. 
Nassa  Michaudi. 
Congeria  suhMobosa. 


Listriodon  splendens. 
Mastodon  angustidens. 

Hélix  sylvana,  Ehingensis. 
Ancüla  glandiformis. 
Cerilhium  pictum. 
Pleurotoma  sp.  (nombreuses). 
Amphistegina  Haueri. 


Mastodon  angustidens. 
Hyotherium  Meisneri. 

Tapes  helvetica. 

Gardita  Jouanneti,  Michaudi. 
Pecten  vindascinus. 

Ostrea  crassissima. 
Terebratulina  calathiscus. 
Echinolampas  hemisphæricus 


Anchitheriurn  aurelianense. 
Aceratheriurn  incisivum. 
Aceratb.  platyodon. 
Palæomei*5'x  Scheuchzeri. 
Pecten  præscabriusculus. 

Brachyodus  onoideus. 
Gisludo  Heeri. 

Hélix  mogimtina. 

Scutella  paulensis. 


Anthracotberium  magnum. 
Hélix  Ramondi. 

Limnæa  pachygaster. 
Planorbis  cornu. 

Pyrula  (Melongena)  Lainei. 
Potamides  margaritaceum. 
Gerithium  cinctum. 

Gyrena  Brongniarti. 

Ostrea  aginensis. 

Hélix  rugulosa. 

Gardium  Heeri. 


NÉOGÉNIQUE  ANCIEN.  Tau.  II. 


FORMATIONS  MARINES  ZOOGENES 


- lmp.  Georges  Bridel  & O 


Type  ABYSSAL 
Faciès  siliceux,  etc. 

TYPE  RÉCIPAL 
Faciès  calcaire  construit. 

Galcaire  à polypiers 
des 

Monts  Péloritains  (Sicile). 
? 

[Zancleen,  Seg.] 

Galcaire  spalhoide  à Polypiers 
d’Autignac  (Hérault). 

Galcaire  corallien  de 
l’île  de  Malte. 

Galcaire  récifal  à Bryozoaires 
de  Sausset  (Boiiches-dii-Bliônc). 

Gale,  à Bryozoaires  et  Mélobesies 
de  Hammam-Birka  (Algérie). 

type  pelagal 

Faciès  calcaire  organique  déposé. 


? Marnes  blanches  à Foraminifères  des 
Monts  Péloritains  près  Messine 
et  des  Galabres. 

[Messinien,  May-Ey.] 

Gale,  crayeux  à Mélobésies  et  Echinides 
d’Oran  (Algérie) 

[Fausse-craie  = Sahélien  (pars)  Pom]. 


Galcaire  blanc  à Cidaris  melitensis 
des  Antilles,  Panama,  etc. 

? 


Galcaire  à Clypeaster  altm 
des  Iles  Baléares. 


? Galcaire  à Lithoihamnmm  et  grandes  Orbitoîdes 
de  Isola  di  Malo  (Vicentin) 

? Galcaire  à Glohegerina  de  l’île  de  Malle. 


formations  marines  terrigbnes 


TYPE  BATHIAL 
Faciès  plus  ou  moins  argiR^x. 


Glimmer-Thone 

de  Schleswig-Holstein,  Lûneboml,,  etc. 

(N.  Allemagne). 

Tegel  à Pleurotoma  de  Badeii  (Autiiche). 

Argiles  à Pleurotomes  de  Tortona  (Italie), 
Saubrigues  (Landes),  etc. 

? Marnes  à Gardita  Jouanneti  de  Carnot  (Algérie). 

Marnes  argileuses  de  Bou-Allouan  (-Algérie). 

Ottnang- Mergel  TL vIa , _ 

de  la  Haute-Autriche  et  Haute-  - le. 
Arffile  bleue  à Pecten  ventilalncm 
du  Gomtat  (Vaucluse) 

? Marnes  blanches  à 

des  Lunghe  (Piémont)  [LangW^ 


Marnes  dures  à Foramnifères 
de  Tenès  (Algérie). 


Argile  à Ostrea  aginensis  de  l’Aquitaine. 
Marnes  marines  de  Foncaude  (Héiault^ 
Marnes  à Polypiers  et  Pect.  suhpjeui  'mecles 

de  Garry  (Bouclies-du-Rhüne). 


TYPE  LITTORAL 

Faciès  marno -calcaire  détritique.  Faciès  arénacé. 


Sables  noirs  à Pectunc.  pilosus  d’Anvers  (Belgique) 
Sables  à Panopœa  Menardi  d’Edeghem  (Belgiq|ie). 

.1 

[Anversien].  y 

Sables  fossilifères  du  Bolderberg  (Belgiqueû 

[Boldérien,  Dum.]  * 

i 


? Leitha-Kalk  à LÜhottiamnium  du  Bassin  de 
Vienne  et  de  Bya  (Hongrie). 

Faluns  de  Saubrigues  (Landes). 

Marne  à Ancilla  glandiformis  de  Gabrières  (Vaucluse). 
Mollasse  cale,  à Bryozoaires  et  Lithothamnies 
de  Gucurou  (Vaucluse). 

Cale,  grossier  à Oursins  et  Bryozoaires 
de  l’Oued-Riou  (Algérie). 


Grobkalk  du  Randen,  prés  Schafl'house  (Suisse) 
Faluns  à Gardita  Jouanneti  de  Touraine,  Anjou, etc. 
Faluns  de  Salles  et  de  La  Simo  (Gironde). 

Marnes  à Gardita  Jouanneti  et  Pecten  vindascinus 
de  Visan  (Vaucluse). 

Mollasse  calcaire  à Echinolampas  henüsphœricas 
de  Martignas  (Gironde). 


Mergel-Ivalk  à Lithothamnium  deEggenburg  (Aniriclie). 
Mollasse  cale,  à P.  præscabriusculus  de  St  PauLI-CliAteaiix, 
Lest  (Dràme),  de  Vaucluse,  cl  de  Forcalquicr  (lîasscs-Alpes). 
Faluns  de  Pt  Pourquey  et  Cestas  (Gironde). 

Faluns  de  Saucats,  Léognan,  etc.  (Gironde). 
Grès  cale,  à Glypeaster  d’Algérie  [Cartennien] . 


Mergel-Schichten  de  Bünde  et  Wiepke  (N  Allem.) 

Faluns  à Pyrula  Lainei  de  Mérignac,  Lariey, 
Cabanac,  Lassalle  (Gironde). 

Mollasse  calcaire  coquillière  de  St®  Groix-du-Mont 
et  Entre-2-mers  (Bordelais). 

Faluns  de  Bazas  (Gironde)  et  St  Avit  (Landes). 


Neudorfer-Sand 
du  Bassin  de  Vienne  (Autriche). 

Sables  à Ancilla  glandiformis 
de  Tersanne  (Drôme),  etc. 

Mollasse  marine  de  l’Armagnac  (Aquitaine) 


i 


TYPE  LAGUNAL 

Faciès  halogène. 

TYPE  ESTUARIAL 
Faciès  fluvio-marin  et  saumâtre. 

Formatione  gessoso-solfifera 
de  Sicile, 

Galabres,  Bolonais,  etc. 
(Italie). 

Tripoli  à Poissons 
des  Monts  de  Livourne 
et  de  Sicile. 

Gongerien-Schicliten 
d’Autriche-Hongrie,  de  Roumanie,  etc. 

Sable  à Nassa  Michaudi 
du  Dauphiné,  etc.  (S.  France). 

Grund-Schiebten  du  Bassin  de  Vienne  (Auldclte). 
Meeres-Mollasse  à Gard.  Jouanneti  de  la 
Hte-Bavière,  de  St  Gall  et  du  Belpberg  (Bernei. 
Mollasse  marine  des  Verrières,  Auberson.  etc.  (Jura). 
Grés  serpentineux  de  la  Superga,  prés  Turin. 
Sables  à Ter.  calathiscus  du  Bassin  du  Rbônci 
Grès  à Gardita  Michaudi  de  la  Drôme,  du  Gomtat, ^tc. 
Grès  et  sables  à Ost.  crassissima  du  Bassin  du  Bhène. 

Muschelsandstein  à Pect.  præscabriusculus  \ 
de  la  Haute-Bavière  et  de  la  Suisse.  f 
Grès  à Lamna  de  Molière  (Fnl).),  Perte-du-Rhône  (^iu). 
Mollasse  marine  de  Moudon  (Vaud).  ) 

Sables  inf.  de  Gaudendorf  et  Loibersdorf  (Autriche). 
Sables  à Scutella  paulensis  du  Bassin  du  Rhône  ^ 
Mollasse  h.  Seul,  subrolanda  de  Léognan,  ; 

St  Médard-en-Jalle  (Gironde). 


Sand  de  Dusseldorf,  Grefeld,  Cassel,elc.  (Allemaf|ne) 

? Grudeck-Sandstein  à grandes  Orbitoides  ! 

des  Carpathes.  ' 

Mollasse  à Pyrula  Lainei  de  Garry  (Bouch.-du-Blulne) 


Conglomérat  rouge 

du  Rouet-de-Garry  (Bouches-du-Rhône). 


FORMATIONS  TERRESTRES 


Type  limnal 


Fades  alluvial  et  arénacé. 


Belveder-Scliotter  tlu  de  Vienne  (Autriche). 
Gonglom.  iinp.-ession-  de  la  Durance  (Bse.s  Alpes.) 

Limons  à Jeaciu, 

de  Gucuron  (Vaud),  I (Grèce),  etc. 

Sable  à 

du  Bassin  du  rance). 

Galets  vosgiens  giganteum 

de  Delémont  (J»' a bernois). 

Dinother.-Sand  de  Ep^  sheina  (Ith.-Hessen). 


Faciès  limno-calcaire  et  tourbeux. 


Marnes  lignitenses 
de  Montvendre  et  Tersanne  (Drôme). 

Marnes  tourbeuses  à Dinothérium 
et  Hipp.  gracile  de  Montredon  (.\ude). 


Galcaire  à Hélix  Ghristoli 
de  Gucuron,  etc,  (Vaucluse). 


TYPE  AERIAL 

Fac.  ossifére,  glaciaire,  éolien,  etc. 


Gîtes  ossiféres  de  Pikernii  (Altique),  Mity- 
liiii  (Samos),  Bel veder  (Autriche),  Mont- 
Luberon  (Vaucluse),  Goncud  (Espagne), 
et  ? des  Monts  Siwmlik  (Inde). 

Gîtes  végétaux  de  Vienne  (Autriche),  etc. 


Gîtes  ossiféres  d’Eppelsheim  (Hesse),  de 
Delémont  (Jura  bernois),  etc. 


Formations  salifères 
de 

Galicie, 

Hongrie,  Transylvanie, 
Roumanie,  etc. 

Gyps  und  Steinsalz 
du  Schlier  d’Autriche. 


Sel  gemme 

de  Wieliczka  (Pologne). 
9 


Gerithien-Sand  à Cerit.  pictum  [Sarmatisch] 
du  Bassin  de  Vienne  (Autriche). 

Marnes  à Gerithium  pictum  de  Stazzanp  (Italie). 
Kircliberg-Schichten 

des  bords  de  l’Iller,  près  Ulm  (Wurtemberg). 


Mollasse  à Plantes  terrestres  et  Ostrea 
du  Mont,  etc.,  sur  Lausanne  (Vaud). 


Gorbicula-Schichten  du  Bassin  de  Mayence 
à Mgtilus  Faujasi  et  Dreissensia  Brardi 

[Mayencien] . 


Horn-Schicliten  de  Molt  (Autriche). 
Brackw  asser-Mollasse  de  Miesbach  (Hte  Bavière). 
Geritbien-Kalk  à O.  cinctum  de  Mayence. 

Mollasse  à Pot.  margaritaceum  Gyrena,  etc. 
de  SI  Sulpice  (Vaud). 

Mollasse  à Pot.  margaritaceum  et  P.  plicatus 
de  Garry  (BÔuches-dn-Rhône). 

Rothe  Horw-Schicliten  du  Lac  de  Lucerne. 
Argile  bleue  à Neritina  Ferussaci  du  Bordelais. 


Obéré  S^iss^vasse^Mollasse 

de  H‘®-Büviéi’G,  uisse-nord. 

Nageltluh  supérieure  ®^Jura-Na,gelfluh 
du  Nord  de  D ‘Puisse. 


Sûsswasseï'I^'^^Iusse, 

interstratifiée  à 

de  Lucerne  (Suisse  centrale). 


Untere-Nagelflnb  1^  Suisse  ail. 

Poudingues  de  L^aux  (Suiase). 

Sables  de  la  Solog^*^  S.  de 


Süsswasser-Kalk  de  Oebningen  [Oeningien] . 

Obérer  Süsswmsser-Kalk 
de  Ehingen,  Steinheim  (Wurtemberg). 

Gale,  d’eau  douce  supérieur 
de  Vermes  (Jura  bern.),  Locle  (Neuch.) 

Obéré  Braunkohlen  de  Wetteravie 
Braunkohlen  de  Flgg  et  Kâpfnach  (Zurich). 

Gisement  de  mammifères,  insectes  et  plantes 
terrestres  de  Oebningen  (Bodcn-Sce). 

Gîtes  ossiféres  de  Steinheim  (Wurtemb.), 
Wiiilerthur,  Kapfnach  (Zurich)  et  de 
La  Grive-Si  Alban  (Isère). 

Gîtes  végétaux  de  Bilin  (Bohême),  Albis, 
Schrotzburg,  Irscliel  (X.  Suisse), 

Locle  (Jura  neuch.),  etc. 

Braunkohlen  de  Eibiswald  (Styrie). 

Gale,  d’eau  douce  de  Mirabeau  (Vaucluse) 
et  de  l’Armagnac  (France  SW.) 

Gîtes  ossiféres  de  Sansan  et  Simorre  (Gers), 
de  Eibiswald  (Styrie). 

Gîtes  végétaux  de  S‘  Gall  et  Lucerne  (Suisse). 

Glaciaire  miocène  du  Piémont 
(fide  Sacco)  1 
? 

Unterer  Süsswasser-Kalk  (pars) 
de  l’Albe  de  Souabe. 

Untere  Braunkohlen  de  Wetteravie 

Littorinellen-Kalk  du  Bass.  de  Mayence. 
Gale,  d’eau  douce  de  Francastel  (Jura  vaud.) 
Papier-Kohle  à Poissons  de  Rott,  près  Bonn. 

Gîtes  ossiféres  de  Fggenburg  (.•Vutriche), 
La  Molière  (Fribourg),  etc. 

Gites  végétaux  de  Salzbausen  (Wetteravie), 
Andenne  (Belgiq.),  sur  Lausanne  (Mont,  Croisdlcs). 

Gîtes  ossif.  de  l’Orléanais,  Montabuzard  (Loiret) 
et  Lausanne  (Suisse). 

Gites  végétaux  de  Bonn  (Prus.),  Günzburg  (Ba\.) 
Radoboj  (Croatie),  Lausanne  (Tunnel.  Borde),  Eriz, 
Aarwangen,  Delémont  (Berne). 

Landschnecken-Kalk  de  Mayence,  Alsace,  de. 

Unt.  Süsswasser-Kalk,  d'Ulm  (AAurt.) 
Gale,  lacustre  de  Beau  ce  (N.  France). 
Gale,  de  la  Limagne  (Auvergne). 
Gale,  à Hélix  Bamondi  de  la  Drôme, 
et  de  Forcalquier  (B=*‘==’  Alpes). 
Gale.  lac.  de  l’Agénais,  Bazudais,  (Gironde). 
Lignites  de  Voix,  Manosque  (B*®"  Alpes). 

Gîtes  ossiféres  de  St  Gérand-le-Puy  (Allier), 
Rochette  (Vaud),  Gadibona  (Ligurie), 
Zovenzedo  (Vicentin). 

Gites  végétaux  de  Hobe-Rhonen  (Zurich), 
Rivaz,  Rochette  (Vaud),  Manosque,  (Vaud.), 
Gadibona  (Ligurie),  Goiimi  (Iled’Eiubée). 

? Ambre  de  la  Baltique 

Gîtes  végétaux  de  Wâggis  (Lucerne),  de 
Vevey  (Suisse),  et  ? d’Armissan  (Aude). 

Mars  Î896. 

RENEVIER.  — Chronographe  géologique.  (2<^^  édit,  des  Tableaux  des  Terrabig  sédimentaires.) 


,4^ 


JURASSIQUE  ANCIEN  (LIASIQUE).  Tab.  VII. 


SUBDIVISION  CHRONOG-RAPHIQUE 


2°  ORDRE 
Période=  Système 


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3»  ORDRE 
Epoque  = Série 


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LIAS 


UFRA-lIAS 


4“ 

Age  = E‘*9e. 


TliRCIEI 


on 


tiiouaknik^i 


PLIENSBMira 


CHARMOüTIïIKN  <>w  (Orb.) 


ZONES  lUOLOOlÛÜES 

de  prédominance. 


Lytoceras  jurense. 

Harpoceras  toarcense,  radians 
Goeloc.  (l)aclyliocer.)commune 


Relemnit.  triparti  tus,  acuarius 
Coeloc.  (üactylioc.)  Holandrei 
Harpoceras  (Hildoc.)  bifrons. 
Harp.  serpentinnm=falciferurn 
Posidonoinya  Bronni. 
Leptæna  (Kouinckella)  liasina 


Beleinnit.  paxillosiis,  elavatus 
Amaltheus  spinalusr costatus 
A ni  al  t h eu  s ni  a r ga  r i ta  t u s . 
Pecten  lequivalvis, 

Grypham  cynibiuni. 

Ægoceras  (Deroceras)  Davoei 
/Eg.  (Polyiiiorphil.)  Jarnesoni 
Amalllieus  ibex. 

Zeilleria  nuniisinnlis,  corniita 


im 

U 

Oliiljl' 

i a ^ 

Lli 

Oxynoticeras  oxynotus. 
Arietites  raricostatus,obtusus 
Ægoceras  planicosta. 

A rie  li  te.s  1 lisulcatus,  Cony  beari, 
Bucklandi,  geometricus. 
Lima  gigantea,  punctata. 
Gryphæa  arcuata. 

Spiriferina  Walcotti,  alpina. 
Pentacriniis  tuberculatns. 


Vn'.  - 


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Trias  supérieur  pour  (Panfpn,.^ 


Lausanne.  - lmp.  Georges  Bridel  & C“ 


Schlolheimia  angulata. 
Cardinia  concinna,  Listeri, 
iiybrida,  siiblainellosa, 
regularis,  trapeziuni. 

Psilocer.  planorbis,  Jobnsloni 
Lima  tuberciilala,  exaltata. 
Pecten  valoniensis,  Tliiollierei 
Plicatula  hcttangiensis. 

Ost.  sublamellosa=irregularis 


Microlestes  antiquus. 

Gardium  rliæticum. 

Gardita  austriaca. 

Megalodon  sculatus=triqueter. 
Avicula  contorta. 

Gervilia  intlata,  præcursor. 
Placiinopsis  alpina. 
Terebratula  gregaria. 


FORMATIONS  MARINES  ZOOGENES 


TYPE  ABYSSAL 
Faciès  siliceux. 


Galcaire  noir  à silex 
des 

Alpes  lombardes. 

? 


TYPE  RÉCIFAL 
Faciès  calcaire  construit. 


Gale,  oolilique  à Echinodermes  et  Polypiers 
(pars)  de  Peniche  (Portugal). 


? Dolomie  à Megalodon  et  Puchgmglilm  de 
S Thiago-de  Gouen  (Portugal). 


T 


Galcaire  blanc  coralligène  de  Dnrgentil  (Savoie). 

? Gale,  gris  spatliique  à Darga,  Megalodon,  etc. 
de  Vénétie  et  de  la  Sar  fie. 

IZæM 


TYPE  PÉLAGAL 
Faciès  calcaire  organique  déposé. 


Galcare  ammonilico  rosso  à Fhi/llocevas  helerophyllain 
et  Harpoceras  comense  des  Préalpes  italiennes, 
de  Toscane,  etc. 


Galcaire  à Dactylioceras  Holandrei,  Hildoceras  bifrons, 
du  Galvados. 


Gostatus-Kalke  de  Souabe  et  de  Franconie. 
Belernniten-Kalk  du  Jura  N. 

Gale,  à Pygope  Aspasia  dTtalie,  Andalousie  et  Tunisie. 


Galcaire  à Belemniles  umbilicatus  et  Deroceras  Daooei  de 
Vieux-Pont  (Galvados). 

Adneth-Kalk  des  Alpes  autrichiennes,  etc.  • 


? Gale,  à silex 
d’Andalou.sie,  etc. 


l'3®î'ÿ 


Galcaire  oolitique  de  Narbonne  (Aude). 

Galcaire  cristallin  de  S'  Béat  (1)'^  Garonne). 

? ? 


Megalodon-Kalk  à LUhodcudron 
des  Alpes  bavaroises  et  de  Hiimalaya. 

Galcare  del  Sasso  degii  Stampi  (i.ae  de  Gome) 
à Conchodon  infraliasicn^- 


Da  ch  s tel  n-  Kalk  {pa  rs) 
des  Alpes  autrichiennes  et  bavaroises. 

? Galcaires  dolomi tiques  (pars)  des 
Alpes  apuennes  (Italie). 


Hierlalz-Kalk  à Géphalopocles  de  Hallstadt  (Salzburg). 

Galcare  rosso  inf.  du  Lac  de  Garda  (Italie). 
Galcaires  durs  lï  Oxyn.  oxynolas  du  Bassin  du  Rhône. 

Arieten-Kalk  de  Soualie  et  du  Jura  N. 

[Lias  «,  pars  sup.] 

Galcaire  à Arietiles  do  Sémur  (Gôte  d’or). 
Galcaire  cristallin  à Arietilxs  hisulcatus  de  l’Indre. 


Angulaten-Kalk  [Malmstein]  de  Souabe,  etc. 
Enzfelder-Kalk  des  Alpes  orientales. 


Psilonoten-Kalk  de  Souabe,  etc.  [Lias  a,  part,  inf.] 


FORMATIONS  MARINES  TERRIGBNES 


TYPE  BATHIAL 
Faciès  ±:  argileux,  souvent  pyritifére. 


Jurensis-Mergel  de  Souabe,  etc.  [Lias  ÇJ. 
Alum-Shale  de  Whitby  (Yorkshire). 

Upper  Lias-Shale  de  Illminster  (Somfirsetsb.) 
Argile  ti  Harp.  toarcense  de  Thouars  (Deux-Sévres). 

Posidonien-Scliiefer  à Sauriens  de  B«ll  (Wuii.)  [Lias  s]. 
Schistes  liasiques  à Harpoceras  des  Alpes. 

Argile  à poissons  à H.serpentinum  d’Evrecy,  Ledaiiio  (Calvad.) 

Leptama-bed  de  Illminster  (Somersetsli.) 
Argile  à Leptæna  de  May  (falvados),  Smialic,  Hanovre  cl:  Portuiial. 


Up.  Lias-Mari  à Am.  'maryaritatus  de  fliariuoiitli  (I)orsetsh.) 
Amaltheen-Tlione  de  Souabe,  etc.  [Lias  §J. 
Algâu-Scbiefer  des  Alpes  orientales. 

Marnes  à Betemnites  (par.^)  de  France. 

Belemnit-beds  du  Dorsetshire. 
Numismalis-Mergel  de  Souabe,  etc.  [Lias  7]. 
Marnes  à Plicatala  spinosa  de  Salins  (Jura). 


TYPE  LITTORAL 


Faciès  marno-calcaire  et  sidérolitique. 


Marnes  à Trochus  (part,  inf.)  de  Pinperdu, 
près  Salins  (Jura). 


Minerai  de  fer  à Lytoc.  cornucopiœ,  Hildoc.  bifrons 
et  Gastropodes  de  la  Verpillière  (Isère). 


Marlstone  et  Ironstone  du  Yorkshire,  Warwicksh. 
Poches  marno  cale,  à Gastropodes  dans  grès  (siliir.) 

de  May  et  Fontaine-Etoupe-Four  (Galvados). 
Marno-calc.  à Pecten  æquivalvis  du  Bass.  du  Rhône. 


? Lias  moy.  à Brachiopodes  du  Var  et  d’Espagne, 

Marbre  à Pleurotomaria,  etc.,  de  Saltrio 
(Lombardie). 


Lower  Lias-Sbale  d’Angleterre. 
Rnricostatus-Sch.,  Turneri-Thone  et  Oxynoten-Lager 
de  Souabe  [Lias  /SJ. 
Gapricornier-t’hone  d’Argovie- 

Gouches  à phosphates  de  Bourgogne. 

Lias  schisto-calcaire  à Arietites  des  Mines  de  Bex 
(Alpes  vaudoises). 


Planorbis-bed  de  Watchet  (Somersetshire). 


Rhætic-Shales  è Avic.  contorta  du  Somersetshire. 
CTervilien-Schiefer  des  Alpes  bavaroises. 
Schistes  infraliasiques  du  Bergamnsque  et  du 
Lac  de  Gome. 

Schistes  à BactrylUam  des  Alpes  lombardes, 
Alpes  vaudoises  et  de  Savoie. 


Marnes  de  Strassen  (Belgique). 

Banc  à Gastropodes  de  S.  Pedro- de- Muel  (Portugal). 
Oolitischer  Eisenstein  de  Hazburg,  Salzgitter 
(Hanovre). 

Saurian-beds  de  Lyme-Regis  (Dorsetshire). 

Gryphiten-Kalk  de  Sud-Allemagne  et 
Jura  septentrional. 

Gardinien-Bank  de  Souabe  et  d’Argovie. 
Marne  de  Jamoigne  (Belgique). 

Minerai  de  fer  à Cardinia  de  Thoslecl  Beaureyanl  (Cùle-d'Or). 
Foie-de-Veau  îi  Sch lot.  angulata  et  Gastrop.de  Bourgogne. 

White-Lias  de  Lyme-Regis  (Dorsetshire). 

Gale,  gréseux  à Pect.  valoniensis  du  (lotenlin  (Bretagne). 
Lumachelle  de  Bourgogne. 
Choin-bâtard  du  Lyonnais. 
Marno-calc.  foncé  à Plie,  hettangiensis  dcsPréal|ies  ronri. 


Faciès  arénacé. 


Marly-Sandstone  du  Dorsetshire. 


Grès  supraliasique  de  Lorraine. 


Macigno  d’Aubange  (Belgique). 

Grès  de  Virton  (Belg.) 

Grés  medio  liasiques  à Belemniles  de  Lorraine 


Kôssener-Schichten  à Avicula  contorta  des 
Alpes  orientales. 


Galcaires  et  Lumachelles  à Av.  contorta 
Préalpes  romandes  et  françaises, 
de  la  Maurienne,  etc. 


des 


Grés  d’Orval  et  Florenville  (Belgique). 

Grés  de  Luxembourg  {pars). 

Grès  ferrugineux  k Avicula  inæguivalvis  de 
Kulla-Gunnerstorp  (Scanie). 

Grés  quartzeux  de  Hoer  (Scanie). 


Angulaten  - Sandstein  de  Souabe. 

Grés  de  Luxembourg  (pars). 

Gi’ès  d’Hettange  (Lorraine). 

Poudingue  à galets  dévoniens  d’Aiglemont  (Arikniie). 

Grès  à Cardinia  de  Hoer  (Scanie). 

? Grés  ferrugineux  à Ostrea  Hisingeri  de  Scanie. 
(ou  bas  ?) 


Bonebed-Sandstein  à Av. contorta  de  Nurtingen  (Wuit  ) 
Grès  infraliasique  de  Vie  (Lorraine),  Kédange 
(Mo.selle),  Martinsart  (Luxembourg). 

Grès  dolomitique  à il/ÿop/wrirt  du  (loteiitiii  et  de  Sklmaiid  (flier). 
Grés  blanc  de  Âlarcigny  (Gôte-d’Or). 

Arkose  à Avicula  contorta  de  Bourgogne. 

Grès  à Modiola  minuta  de  BainliM  et  llelsiiujborg  (Scanie). 


TYPE  LAGUNAL 
Faciès  halogène. 


FORMATIONS  terrestres 


TYPE  ESTÜARIAL 

Faciès  fluvio-marin  et  saumâtre. 


? Fish  bed  à Insectes  du  Gloucestershire. 

Insecten-Schichten  de  Dobbertin 
(Mecklem  bourg). 


Gale,  dolomitique  avec  gypse  de 
Serra-del-Rei  (Portugal). 


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Alarnes  rhétiennes  gypsifères  du 
Somersetshire. 

Dolomies  et  argiles  vertes  de  Provence. 

Marnes  rouges  bigarrées  gypsifères  de 
Dagorda  et  de  l’Algarve  (Portugal). 


Insect.-Mergel  à faune  mixte  et  plantes  terrestres 
de  la  Schambelen  (Argovie). 

? Houille  liasiqne  du  Banat  et  de  Funfkirclien 
(Garpathes). 

Grès  à végétaux  et  coquilles  saumâtres 
ai,i  N de  Mondego  (Portugal). 


Bonebed  de  Aust-cliff,  Watchet  et  Axmouth 
(S  Angleterre),  de  Degerloch  (Wurtemberg)  et 
de  Provenchères  (H'e  Marne). 

Schistes  houillers  saumâtres  à plantes  terrestres 
de  Scanie. 


type  limnal 

Faciès  d’eau  douce. 


TYPE  AÉRIAL 

Gîtes  d’organismes  d’origine  subaérienne. 


Gîtes  à Insectes  de  Dumbleton  (Gloucest.)  et  de 
Dobbertin  (Mecklembourg). 

Gîte  à Plantes  terrestres  de  Bex  (Alpes  vaudoises). 


? ? Brèche  du  Télégraphe,  des  Alpes  françaises. 


Giès  uilleis  à plantes  terrestres  de  Rajmahal 
(Indoustan). 


Gîte  à Plantes  terrestres  de  Rajmahal  (Inde). 


Instci  ‘ s à Cyclas,  Cypris  et  plantes  terrestres  du 

Gloucestershire. 

Insect  igel  ^ Cyclas  Nathorsti  et  Nilssonia  brevis 

de  Scanie. 


IloiiiHe  â plant 


es  terrestres  du  Tonkin  (Asie) 
(**«  estuarial  ?), 


Gîtes  â Insectes  de  Gloucester,  Argovie  et  Scanie. 

Gîtes  à Plantes  terrestres  du  Gloucestershire, 
d’Argovie,  Scanie,  du  Banat,  des  Garpathes 
et  du  Portugal. 


Gîtes  à Mammifères  aplacent.  du  Bonebed  anglais, 
de  Souabe,  et  de  la  Garoline  du  N. 

Gîtes  â Plantes  terrestres  de  Scanie  et  du  Tonkin, 


JUIN  189C. 


[ 


RENEVIER.  — Chronographe  géologique.  (2*^®  édit,  des  Tableaux  des  Terrains  sédimentairesQ 


SUBDIVISION  CHRONOGI-BAPHIQUB 


2®  ORDRE 
Période^  Système 


çC 

« 


P 

O 


3«  ORDRE 
Epoque  = Série. 


TRIAS  SUPÉRIEUR 


4e 

Age 


=r  Etage 


JOÏâïli» 

NORIEN,  d’après  Bittner, 


OU 


CARNIEN  (s.  lat.) 


TRIAS  INFÉRIEUR 


ou 


« 

Ph 


Lausanne.  — lmp.  Georges  Bridel  & G** 


RilBlIEK 


CARNïEN  s.  str. 


labiniei 

NOBIEN,  d’aprli^'sovics. 


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ZONES  BIOLOGIQUES 

de  prédominance. 


Sirenites  argonautæ. 
Pinacoceras  Metterniclii. 
Cyrtopleurites  bicrenatus. 
Gladisciles  ruber,  tornatus. 
Sagenites  Giebeli. 
Ghoristoceras  Haueri. 
Turbo  solitarius. 
Dicerocardium  Jani. 
Megalodon  Guembeli. 
Avicula  exilis. 


Thisbites  agricolæ. 
Tropites  subbullatus. 
Halobia  rugosa. 


Trachyceras  aonoides, 
austriacum,  Aon. 
Lobites  ellipticus. 

Gorbula  Rosthorni. 
Myophoria  Kefersteini. 
Gervilia  bipartita. 

Trachyceras  Archelaus. 
Arcestes  esinensis. 

Arpadites  Arpadis. 
Ghemnitzia  Escheri. 

O f Geratites  nodosus. 

^ t Encrinus  liliformis. 

Trachyceras  Reitzi,  Gurionii. 
Dinarites  avisianus. 


Geratites  trinodosus. 
Ptychites  Studeri,  rugifer. 
Retzia  trigonella. 


Geratites  binodosus. 

Ger.  (Balatonites)  balatonicus 
Ger.  (Beneckeia)  Buchi. 

Lima  lineata. 

Halobia  Moussoni. 


Tirolites  cassianus. 
Flemingites  radiatus. 
Geratites  subrobustus,  tenuis. 
Meekoceras  boreale. 

Proptych.  Lawrenci,  trilobat. 
Gyronites  frequens. 

Ütoceras  Woodwardi. 


formations'  marines  ZOOG-BNBS 


TYPE  ABYSSAL 

Faciès  siliceux,  etc. 


TYPE  RÉCIPAL 
Faciès  calcaire  construit. 


Hauptdolomit  ou  Unterer  Dachstein-Kalk 
à Turbo  solitarius  et  Avic.  fixüis 
du  versant  N des  Alpes  orientales.  » 

Dolomia  superiore  à Dicerocardium  Jani 
du  versant  S des  Alpes. 


? Reiflingerkalk 
à rognons  siliceux  du 
N Tyrol. 


Partie  inférieur  du  Hauptdolomit. 

? 

Calcaire  à Gyroporelles  du  Bas-Valais. 

? 


Cale,  di  Esino  à Chemn.  Escheri  et  Gyroporella 
du  Lac  de  Gôme  [Larien]. 

Marmolata-Kalk,  Schlern-Dolomit  et 
Mendola-Dolomit  du  S Tyrol. 

Wetterstein-Kalk  du  N Tyrol. 


Calcaire  du  Briançonnais  (pars)  et  Dolomies 
des  Alpes  françaises. 

Partie  inférieure  du  calcaire  du  Salvatore 
près  Lugano  (Tessin). 

? 


TYPE  PELAGAL 
Faciès  calcaire  organique  déposé. 


.2 


Potschen-Kalk  à Sirenites  argonautœ  de  Agatha 
1 Marbre  gris  à Pin.  Metternichi  de  Icisling,  lîossnioos,  etc. 


Lentille  à Cyrtopleurites  bicrenatus. 

Lentille  à Cladiscites  ruber  de  Milchbrunnen. 
Lentille  à Sagenites  Giebeli  de  Leislingwand. 

Gale,  à Céphalopodes  (pars)  de  l’Himalaya. 


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15 

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Lentille  à Thisbites  agricolæ  de  Vorder-Sandling. 
Lentille  à Tropites  subbullatus  du  Rasebberg,  etc. 
Lentille  à Trachyceras  aonoides  du  Rasebberg. 
Lentille  à Lobit. ellipticus  de  Feuerkogel  p>'  Aussee. 
Lentille  à Trachyceras  austriacum  de  Feuerkogel. 

Calcaire  à Céphalopodes  (pars)  de  THimalaya. 

Marbre  rouge  de  Pozoritta  (Bukovine). 

Calcaire  à Trachyceras  Archelaus  du  Tyrol. 

Bancs  à Céphalopodes  du  Galcare  di  Esino 
(Lac  de  Gôme). 


Buchen§teiner-Kalk  à Trachyceras  Reitzi  de  S Tyrol 
et  du  Bakonyerwald  (Hongrie). 


Marmor  à Ger.  trinodosus  de  la  Schreyeralp  (Salzbourg), 
Calcaire  de  Prezzo  (Lombardie). 

Gale,  à Ptychites  Studeri  du  Bakonyerwald  (Hongrie). 

Calcaire  à Ger.  binodosus  de  Dont  et  Recoaro  (S  Tyrol). 
Cale,  à Ger.  balatonicus  du  Rakonyerwald  (Hongrie)  [Balatonien] . 
üp.  Geratite-Limestone  du  Salt-Range  (Inde)  (?  on+haut  ?), 


Subrobustus-beds  à Meekoceras  et  Flemingües  de 
THimalaya  et  de  TOlenek  (N  Sibérie). 

[lakutisch] 

Lower  Geratite-beds  à Gyronites  freguens  du  Salt-Range. 
Otoceras-beds  de  THimalaya. 

[Bramanisch] 


p.: 


l.jT'  t 


TRIASIQUE.  Tab.  VIII. 


FORMATIONS  MARINES  TBRRIGBNES 


TYPE  BATHIAL- 

Faciès  plus  ou  moins  argileux. 


TYPE  LITTORAL 

Faciès  marno-calcaire  détritique.  Faciès  arénacé. 


Zlambach-Schichten  à Choristoceras  Haueri 
du  Salzkammergut. 


Reingrabener-Schiefer  à Halobia  rugosa  dn  Tyrol. 

? Pseudomonotis-beds  de  Californie,  Mexique, 
Australie. 

Trachyceraten-Schiefer  de  Autriche  et  N Tyrol. 

Raibler-Schichten  à Myophoria  Kefersteini 
de  Garintbie.  [Raiblien] 

Aon*Schiefer  d’Autriche. 


Plattenkalk  de  la  Basse-Autriche. 
? 


? Opponitzer-Kalk  d’Autriche. 


Gardita-Schichten  à Trachyc.Aon,  Gardit.  crenata 
de  S«  Gassiano  (S  Tyrol) 

(ou  -p  bas  ?) 


? Torer-Schichten  de  Tyrol  et  Garintbie. 


Lunzer-Sandstein  à plantes  terrestres  de  la 
Basse-Autriche  et  de  Weissenbach  (Vorarlberg) 
(ou  estuarial  ?) 


Partnach-Schichten  à Daonella  Lommeli 
du  N Tyrol. 


Brachiopod-beds  à Rhynchonella  Griesbachi 
de  THimalaya. 


Werfen-Schiefer  à Tirolites  cassianus  et  Posid.  Clarai 
du  Salzbourg. 

[Werfenien] 

Geratite-Marls  des  Salt-Range  (Inde). 


Wengener-Scbichten  du  Sud-Tyrol. 

Gale,  à Geratites  nodosus  d’Opatowitz  (Silésie). 
Trochiten-Kalk  à Ger.  nodosus  et  Encr.  liliformis  de 
Franconie,  Souabe,  Argovie,  Lorraine,  Provence. 

[Haupt-Muschelkalk]  (?  ou  + bas  ?). 

? Gale,  ittiolitico  à Lariosaurus  et  Pachypleura 
de  Perledo  (Lac  de  Gôme). 


Gale,  à Retzia  trigonella  de  Mikulschisch  (Silésie). 
Virgloria-Kalk  à R.  trigonella  des  Alpes  rhétiques. 
Guttensteiner-Kalk  du  N Tyrol.  [Virglorien] 

Wellenkalk  à Cer.  (Beneckeia)  Buchi  et  Lima  lineata 
de  Souabe,  Argovie,  etc. 

Wendelstein-Kalk  à Lima  lineata  de  Hte  Bavière. 
? Marmo  nero  à Halobia  Moussoni  de  Varenna  (Lac  de  Côme). 


Gampiler-Schichten  à Naticella  costata  du  S Tyrol 
et  du  Bakonyerwald. 


Seisser-Schichten  à Posidononiya  Clarai  du 
S Tyrol  et  du  Bakonyerwald  (Hongrie). 


Tuf-Sandstein  des  Wengener  Schichten 
du  S Tyrol. 


? Grès  moucheté  du  Luxembourg. 


Rotlie-Sandsteine  du  Virgloria-Kalk  des 
Alpes  rhétiques. 


Muschelsandstein  de  Sulzbad,  Ruault  (Vosges) 
et  N Lorraine. 


Sandsteine  des  Werfèner-Schichten  du  Salzbourg. 
Geratite-Sandstone  du  Salt-Range  (Inde). 

. ( 

Grôdener-Sandstein  du  Tyrol. 

Servino  à Votzia  heterophylla  du  Bergamasque  (Lomb.) 
Quartzites  blancs  des  Alpes  occidentales. 


FORMATIONS  TERRESTRES 

^ — 


TYPE  LAGUNAL 
Faciès  halogène. 


Saliferous-Shales  du  Gheshire  (Angleterre). 

Bunte  Mergel  gypsifères  et  salifères  de 
Souabe,  Argovie,  Lorraine. 

[Marnes-irrisées  = Mergel-Letten] 

Cites  salifères  de  Dieuze  (Lorraine) 
et  de  la  Moselle. 

Gornieule  et  Cale,  dolomitique  gypsifère 
des  Alpes  occidies  et  de  Provence  (pars). 

Gîte  salifére  de  Bex  (Alpes  vaudoises). 

Dolomie  saccharoide  de  Binnenthal. 

Rôthidolomit  de  la  Suisse  allemande. 

Gornieules  et  Gypse  de  Nobiallo 
près  Meriaggio  (Lac  de  Gôme). 


TYPE  ESTUARIAL 
Faciès  fluvio-marin  et  saumâtre. 


Variegated-Marls  d’Angleterre  (pars). 


Gale,  dolomitique  à Avicula  de  Gansingen  (Argovie) 
de  Gouches-les-Mines  (Saône-et-Loire), 
[interstratifié  dans  le  Keuper.] 


Flammen-Dolomit  à Myophoria  Goldfussi  de 
Franconie,  Souabe,  Argovie,  Moselle. 

[Grenz  - Dolomit] 

Zwischen-Dolomit  de  Raibl  (Carinlhie)  et  du  Frioul. 
Fisclî-Schiefer  à Plantes  terrestres  de  Garintbie 


type  limnal 

l'acies  d’eau  douce  divers. 


Stubeii-Ssindstein  à Belodon  Kapfi,  Aëtosaurus  ferratus,  etc. 
de  Stuttgart  (Wurtemberg). 

Schilf-Saii^^^^^in  à Equisetum  arenaceum  et  PterophyUuin  Jœgeri 
de  S Allemagne  et  N Suisse. 

[Haupt  - Keuper] 


Lettenk^Me  à Mastodon  giganteus  et  Estheria  minuta  de 
ilionnge,  Souabe,’ etc.  [Kohlen-Keuper] 

Unter-K^^^per  à Pterophyllum  longifolium  de  Neue-Welt 
près  Bâle  (Suisse). 

? panchet-Serie  à Dicynodon  et  Labyrintodontes 
de  TIndoustan. 


Gites  salifères  de 
Mora-d’Ebro  (Espagne). 


Anhydrit-Gruppe  avec  Sel  gemme  de 
Hall,  Sulz,  Heilbronn  (Wurtemb.) 
et  de  Rheinfelden  (Argovie). 

# 

Gornieules  et  Gypses  inférieurs  des 
Alpes  occidentales. 


Gites  salifères  et  gypsifères  des 
Wei’fener-Schichten  du  Salzbourg. 


Bunte-Letten  à Geratites  (Beneckia)  tenuis  et 
Myophoria  costata  de  léna  (Thuringe),  Hesse,  etc, 

[Roth] 


DolomitiC'‘^®^glomerate  à Thecodontosaiirus  et  Palæosaurus  de 
Glifton  près  Bristol  (Angleterre). 

? 

Karoo-Saniiîtone  à Dicynodon  et  Tritylodon  de  Sud-Afrique. 
[Représentant  probablement  tout  le  Trias  ?] 

Elgin-S3i^'^®’^*^ïie  a Telerpeton  elyinense,  Stago7iolepis  Robei'tsoni 

d’Ecosse. 

Upper  New-Red  (Sandstone)  des  Iles  britanniques, 
des  Etats-Unis  d’Amérique,  etc. 

[Représentant  lonl  le  Trias  inférieur  ?] 


Vollziey  andstein  à Voltzia  heterophylla  de  Russie, 

I Eifel,  Tmrraine. 

Buul-SaiMs^-n  à plantes  terrestres  de  l’Allemagne  occidentale 

[Grès-bigarré] 

Gré>  a poudingues  du  Spessart  et  des  Vosges. 

[Vosgien 


TYPE  AÉRIAL 
Gîtes  d’organismes  d’origine  terrestre. 


Gîtes  à Plantes  terrestres  du  Haupt-Keuper  de 
Souabe,  de  Hemiken  (Argovie),  etc. 


Gîtes  à Plantes  terrestres  du  Kohlen-Keuper, 
de  Neue-Welt  (Bâle),  Lunz  (Autriche), 
de  Garintbie,  etc. 


Gîtes  ossifères  de  la  Karoo-formalion  de 
l’Afrique  australe. 

? 


Gîtes  à Plantes  terrestres  du  Grès-bigarré, 


RENEVIER.  — Chronographe  géologique.  (2^^  édit,  des  Tableaux  des  Temiiis  sédimentaires.^ 


SUBDIVISION  CHRONOGRaphIQUB 


ZONES  BIOLOGIQUES 

de  prédominance. 


Palæoniscus  Freieslebeni. 
Medlicottia  prima, 

Schizodus  truncatus,  obscuru 
Pseudomonotis  speluncaria. 
Strophalosia  Goldfussi. 
Productus  horridus. 
Fenestella  retiformis. 
Ullmania  Bronni. 


Acanthodes  gracilis. 
Gyclolobus  Stachei. 
Popanoceras  multistriatum. 
Gyroceras  Medlicotti. 
Productus  Gancrini, 

Athyris  Roissyi. 
Strophalosia  norrescens. 


Archegosaurus  Decheni. 
Branchiosaur.  (Protrit.)p 
Palæoniscus  Blainvillei. 
Medlicottia  Orbignyi. 
Goniat.  (Agathiceras)  ur: 
Athyris  subtilita. 
Odontopteris  obtusa. 


Gonocardium  uralicum. 
Ghonetes  uralica. 
Schwagerina  princeps. 
FusulinaVerneuili,longissima 
Gordaites  principalis. 
Annularia  longifolia. 
Pecopteris  cyathea. 


Goniatites  diadema,  atratus 
Aviculopecten  papyraceus. 
Spirifer  mosquensis. 
Product.lineatus,  carbonarius 
Fusulina  cylindrica. 

Sigillaria  Knorri. 
^egidodendror^b 


Goniat.  (Glyphioc.)  sphœricus 
Goniat.  (Pronorites)  cyclolobus 
Posidonoraya  Becheri. 

Spirifer  glaber. 

Productus  undatus,  giganteus. 
Amplexus  coralloides. 
Lithostrotion  basaltiforme. 


ÇgliM  ou  DINANTIEN 

Lausanne.  - lmp.  Georges  Bridel  & C?» 


Phillipsia  gemulifera. 
Euomphalus  pentangulatus. 
Bellerophon  hiulcus,  bicarenus, 
Gonocardium  alæforme. 
Athyris  lamellosa. 

Spirifer  cinctus,  tornacensis. 
Productus  mesolobus,  Heberti. 


FORMATIONS  MARINES  ZOOGBNES 

FORMATIONS  MARINES  TERRIGBNES 

Type  ABYSSAL 
Faciès  siliceux,  etc. 

TYPE  RÉCIPAL 
Faciès  calcaire  construit. 

TYPE  PÉLAGAL 
Faciès  calcaire  organique  déposé. 

TYPE  BATHIAL 
Faciès  plus  ou  moins  argileux. 

TYPE  L 

Faciès  marno-calcaire  détritique. 

ITTORAL 

Faciès  arénacé  marin. 

Calcaire  à Fenestella  retifonnis  du 
Zechstein  de  Thuringe,  etc. 

? Galcaire  à Géphalopodes  de  Djoulfa  (Arménie). 

? Galcaire  à Cyclolobus  du  Salt-Range  (Inde) 
(on  -|-  bas). 

Rothe  Schiefer  à Schizodus  truncatus  de  la  Hardt 
(Palatinat). 

Marl-slate  à Palæoniscus  de  Durham  (Angleterre). 

Kupfer-Schiefer  à Palæoniscus  Freieslebeni  du 
Mansfeld  (Saxe). 

Marno-calc.  à Turb.  alterburgensis  de  Perm,  de.  (Ifussie). 
Plattendolomit  à Sch.  Schlotheimi  de  Géra  (Tburinge). 
Zechstein  à Sch.  truncatus  et  Product.  horridus 
de  Thuringe. 

Magnesian-Limestone  à Prod.  horridus  du  Torksbirc. 
Gale,  à Bellerophon  et  Productus  do  Carinlbie,  Frioiil,  de. 

Grès  marins  rouges  et  irisés  de  Bussie. 
{pars) 

U ^ 

é 
■ i 

Gale,  à Temnochilus  et  Tainocora,s  du  Donetz  et  N Russie. 
Galcaire  permien  à Fusulina  de  Russie. 

Galcaire  à Nautilus  et  Productus  du  Penjab  (Inde). 

[Penjabien] 

? Calcaire  k Am,monites,  Goniatites  et  Fusulina  du 
Val  Sosio  (Sicile). 

Schistes  à Schizodus  truncatus  et  Productus  Cancrini 
du  Nebraska  (N  Amérique). 

? 

Gale,  dolomitique  à Strophalosia  horrescens  de 
Kostroma,  Ust-Nem,  Kirilow  (Russie). 

[ou  pdagal  ?] 

Galcaire  à Productus  et  Athyris  Roissyi  du 
Gol  de  Milam  (Himalaya). 

Kupfer-Sandstein,  Grès  bariolés  et  poudingues 
de  Perm  (Russie). 

{pars) 

X 

Calcaire  à Medlicottia,  Pronorites  et  Fusulina 
de  S Oural  et  du  Texas  ? 

[Artinskien] 

Galcaire  à Agathiceras  uralicum,  de  Darwaz  (Boukarie). 

Galcaire  et  Dolomies  à Marginifera  typica  de 
l’Oural  et  Timan  (Russie). 

[ou  pdagal  ?] 

Galcaire  à AtMjris  subtilita  du  Cachemire 
(Himalaya)  [ou  + bas]. 

Grès  d’Artinsk  (Oural)  à coquilles  marines, 
Calamites  gigas,  Calliptei'is  conferta 

[Permo-carbon] 

Conglomérats  et  Grès  mouchetés  à Eurydesma 
du  Salt-Range  (Inde). 

Gale,  à Omphalotrochus  et  Syringopora  parallela 
de  l’Oural. 

Cale,  à Géphalopodes,  Fusul.  Verneuili,  Schwager. princeps 
de  l’Oural,  Chine,  Japon  et  S Amérique.  [Ôuralien] 
Dolomies  à Fusul.  longissima  de  Gshel  près  Moscou.  [GshélienJ 
Gale,  à Fusulina,  Product.  nebrascensis  et  Athyris  subtilita 
du  Mississipi,  Illinois,  Colorado  (N  Amérique). 
Cale,  à Fusulina  des  Alpes  méridionales,  Cariiiibic,  Caniiolc,  etc. 

Galcaire  à Productus  cora  de  l’Oural,  Timan, 
Donetz  et  Russie  centrale. 

[ou  pdagal  ?] 

Grés  et  Conglomérats  supérieurs  du 
Bassin  du  Donetz  (Russie). 

Galcaire  oolitique  blanc 
du  Bassin  de  Moscou  (Russie). 

Galcaire  à Ghæteles  et  Syringopora  du 
versant  oriental  de  l’Oural. 

Gale,  k Fusul. cylindrica,  Spir if.  mosquensis  du  Bassin  de  Moscou, 
de  l’Oural,  Timan  et  des  Montagnes  Rocheuses. 

[Moscovien] 

Calcaire  à Fusulinella  des  Asturies  et  de  la 
Lenia  (Espagne). 

# 

Gannister-Shales  à Goniatites  et  Aviculopecten  du 
Pays  de  Galles  (Angleterre). 

Ampélites  à Goniatites  de  Ghokier  (Belgique). 

Galcaire  à Spirifer  mosquensis  du  Donetz  (Russie). 

{pars) 

Grès  et  conglomérats  moyens  du  Bassin  du  Donetz. 
Conglomérats  et  grès  du  versant  Est  de  l’Oural. 

Millstone-Grit  d’Angleterre. 

CARBONIQUE.  Tab.  IX. 


Galcaire  à Lonsdalea  et  Lithostrotion  de  Russie, 

Galcaire  coralligène  à Grinoides  et  Polypiers 
de  l’Rlinois  (N  Amérique). 

[Sub-Carboniferous] 


Galcaire  dolomitique  à Stromatopora  de 
Anseremme  et  Waulsort  (Belgique). 

(WaulsortienJ 


Galcaire  noir  de  Dinant  (Belgique). 

[Dinantien] 

Gale.  VL  Produc, t.  giganteus  de  Russie  {parp). 

Galcaire  à Fusulinella  Struvi  de  Serpoukow 
(Russie). 


Mountain-Limestone  à Géphalopodes  d’Angleterre, 
d’Irlande,  etc. 

Gale,  à Grinoïdes  de  Belgique.  [Petit-Granit] 

? Gale,  à Géphalopodes  des  Pyrénées  et  d’Espagne 
[Griottes  paî's] 


Gulmiferous-beds  du  Devonshire  (Angleterre). 

Yoredale-shales  à Posidonomga  Becheri 
d’Angleterre,  Irlande. 

Posidonomyen-Schiefer  de  Nassau,  de.  (Allemagne). 


Untere  Kulm-Schiefer  d’Allemagne. 


Galcaire  à Productus  giganteus  de  Visé  (Belgique), 
de  Russie  (pars)  et  de  Mongolie. 

[Viséen] 

Galcaire  à Productus  de  Gabrière  (Hérault), 
des  Gorbières  (Aude),  etc. 

Marbre  à Poteriocrinus  des  Pyrénées,  Asturies,  etc. 


Galcaire  à Spirifer  de  Tournay,  Ecaussines,  etc. 
(Belgique). 

[Tournaisien] 

Galcaire  à Productus  mesolobus  de  Russie. 


Grés  marins  inférieurs  à plantes  terrestres  du 
Bassin  du  Donetz  (Russie). 

Kulm-Grauwacke  {pars)  du  Harz,  Hesse,  etc. 

Grauwacke  à Productus  giganteus  du  Roannais. 


Grés  et  conglomérats  inférieurs  de  l’Oural, 
et  du  Donetz. 

Grés  à Bornia  radiata  de  l’Ile  des  Ours  (Spitzberg). 

[Ursien] 


Grès  à Phillipsia  de  Gabrières  (Hérault). 


TYPE  LAGUNAL 
Faciès  halogène. 

TYPE  ESTUARIAL 

Faciès  arénacé  et  houiller  fluvio-marin. 

Gypse  et  Rauwacke  du  Mansfeld 
(Saxe). 

Gisement  salifère  à Carnallite  de 
Sta.ssfurt  (Thuringe). 

Couches  rouges  gypsifères  du  Texas. 

Couches  saumâtres  à Palœomutela  du 
Bassin  du  Volga  (Russie) 
et  de  la  Karoo-formation  (S  Afrique). 

Couches  gypso-salifères 
de  Perm  et  du  Donetz  (Russie). 

Grès  à plantes  terrestres  de  Perm  (Russie). 
Weissliegende  à Productus  Cancrini  de  Thuringe. 

Gypse  du  versant  oriental  de  l’Oural. 

Dolomies  gypsifères  de  Belle-Sound 
(Spitzberg). 

Upper  Coal-measures  des  Iles  britanniques 
et  de  N Amérique. 

Middle  Coal-measures  des  Iles  britanniques,  de 
Pensylvanie,  Illinois,  etc.  (N  Amérique). 
Houiller  de  N France,  Belgique,  Westphalie,  etc. 

[W  estphalien] 

Houiller  {pars)  du  Donetz  (Russie),  de  Dombrowa 
(Pologne),  Schadowitz  et  Schatzlar  (Silésie). 

FORMATIONS  TERRESTRES 


TYPE  LIMNAL 

Faciès  arénacé  et  houiller  d’eau  douce. 


Govclies  à ^•lossopteris  et  Gangamopteris  de  l’Indoustan, 

' ^^^R’alie,  S Afrique  et  S Amérique. 

Marnî  et  d’eau  douce  superposé  au  Zechstein  des 
Gonv.  (le  Kasan  et  Nijni-Novgorod  (Russie). 
Rothiegeia®  Supérieur  à Ullmania  de  Saxe,  Palatinat,  etc, 

(suiv.  Cciiiitz.) 


o\ver  New-Red  d’Angleterre. 

Potlilieg^Me  moyen  à Tuf.  porphyrique  de  Saxe. 

Grès  l’Oiige  ‘^'gileux  à Walchia  des  Vosges  et  Forêt-Noire. 

Grès  rouges  et  Schistes  à Walchia  filiciformis  de  Lodève  (Hérauli). 

[Lodèvien] 


Gazkolilen  a Stégocéphales  de  Nyran,  etc.  (Bohème). 
Brsndsc  ne  er  ^ Xenacanlhus  Decheni  de  Weissig  (Saxe). 
Rolhliege*^  G inférieur  (anle-pospbyriqiie)  à Walchia,  de  Saxe. 
Schistes  k A^'^^'^^Hosaurus  et  Walchia  deGusel  et  Lebach  (Sarre). 
Schistes  à Walchia  pinnif or  mis,  Callipteris  conferla, 

Xclrn^  dAutun  (Saône-et-Loire).  [Autunien] 


TYPE  AÉRIAL 

et  gîtes  d’organismes  d’origine  terrestres. 


Gîtes  à Plantes  terrestres  du  Kupferschiefer  de 
Thuringe,  de  l’Inde,  Australie,  etc. 


Gîtes  à Plantes  terrestres  de  Lodève  (Hérault) 
et  de  Perm  (Russie). 


Gonglomérat  glaciaire  ! (suir.  Waagen)  de  l’Inde, 
Australie,  S Afrique. 

Gîtes  à Plantes  terrestres  du  Permo-carbon  de  Russie, 
d’Allemagne,  d’Autun  (France),  etc. 


RoÜ'Gî  Eohlen-Sandstein  de  Ottweiler  (Sarre). 

Steinkolileiillnize  dcErlenbach,  Lalaye  (Vosges)  et  Radowænz  (Silésie). 

Bassins  de  Si  Etienne  (Loire),  Ronchamp  (flio  Saéne), 

du  Plate-  ntral  français,  et  des  Alpes  occidentales. 

[Stéphanien] 

du  Bassin  du  Donetz  (partie  principale). 
Steial^ohienqQtze  de  Sarrebruck  (Palatinat). 
poial^Ggiie  et  schistes  de  Teillé  (W  France). 


Brèche  du  M^  Grépon  (Loire)  [glaciaire  suiv.  Julien]. 
Gites  à Amphibiens  et  Gastropodes  terrestres 
de  Nova-Scotia  (Ganada). 

Zone  des  Galamodendrées, 
« Filicacées, 

» Gordaitées. 


Flores  du  Houiller  sup. 


, . . ( Zone  des  Sigillariées, 

Flores  du  Houiller  inferieur  | Salaginées. 


Argile  charbonneuse  du  Bassin  de  Moscou. 

Kuhn  à plantes  terrestres  de  Silésie,  Saxe,  Hesse, 
Weslphalie,  et  du  Roannais  (France). 

Lower  Goal-measures  d’Ecosse. 


Houiller  {pars)  de  l’Oural  et  du  Bassin  de  Moscou, 

Grauwacke  à Bornia  radiata  de  Thann  et 
Bourbach  (Vosges). 

Grès  anthracifére  à Productus  du  Bourbonnais. 
Grés  calcifère  d’Ecosse. 


Couches  - Rouille  non-exploitée  du  Bassin  du  Donetz 

(Russie). 

Terrain  à acite  de  la  Basse-Loire,  Vendée,  Poitou  {pars). 

[Anthracifére] 


Rouiller  de  l’Oural  (pars). 

(Gonch  à Boghead  du  Bassin  de  Moscou  {pars). 


^ , , ( Zone  des  Sphénoptéridées, 

Flores  du  Culm  supér.  | Lepidod.  Weltheimi. 


Flore  du  Culm  inférieur  — Zone  des  Archœopteris 
et  Bornia  radiata. 


Juin  1896 


DEVONIQÜE 


• O 


(2*^«  édit,  des  Tableaux  des^^Ter^^i^^^égmentaires.) 


SUBDIVISION  CHRONO^S^HIQUE 


2®  ORDRE 
Période-Système 


Q 


« 

S 

l=L, 


3«  ORDRE 
Epoque  = Série. 


Age 


4e 

Etage, 


ZONES  BIOLOGIQUES 

de  prédominance. 


DÉVONIEN  STJPÉRIEUE 


FAI 

11 

1 

n 

1 a , 

f iiii 

1 

J 

lili 

ou 


FAMENNIEN  s.  lat. 


DEVONIEN  MOYEN 


OU 


EIFEMEH 


Clymenia  undulata,  striata. 
Gon.  (Tornoceras)  curvispina. 
Gyprid.(Entom.)serratostriata. 
Cucullæa  trapezium,  Hai’dingi. 
Avicula  venusta. 

Spirifer  Verneuili=  disjunctus. 
Rhync.  Omaliusi,  Dumonti. 


Bronteus  flabellifer. 

Bactrites  gracilis, 

Gon.  (Gephyroceras)  intumes- 
cens  et  primordialis. 
Goniatit.  (Tornoceras)  simplex 
Cardiola  retrostriatarC.palmal 
Rhync.  cuboides,  pugnus. 


eifélien  s 


DEVONIEN  INFERIEUR 


OU 


LAUSANNE.  - UiP.  GEORGES  BRIDEL 


COBLENtlEl) 


CEBIiîl 


Macrochilus  arculatus. 
Murchisonia  bilineata. 
Pleurotomaria  delphinuloides 
Megalodon  cucullatmn. 
Stringocephaliis  Burtini. 
üncites  gryphus. 

Cyathoph.  quadrigeminum. 


Phacops  latifrons,  Schlolheimi 
Gon.  (Agoniatites)  occulLus. 
Goniat.  (Mimoceras)  gracile. 
Gyroceras  eifeliense,riodosum 
Spirifer  speciosiis,  ostiolatus, 
cultrijugatus. 

Pentamerus  galeatus. 

Galceola  sandalina. 


Homalonotus  crassicauda. 
Spirifer  paradoxus  =macropt. 
Atrypa  reticularis. 

Glionetes  plebeia. 
Strophomena  laticosta. 

Orthis  circularis. 

Rhynclion.  pila,  daleidensis. 


Phacops  Ferdinand!. 
Homalonotus  ornatus. 
Spirif.histericus=micropteriis, 
primœvus. 

Leptæna  Murchisoni. 

Renssel.  crassicosta,  strigiceps 
Kochia  cupuliformis. 


Primitia  .Tonesi. 

Tentaculites  irregularis. 
Grammysia  deornata. 

Spirifer  Mercuri. 

Orthis  orbiculaiis=Verneuili 
Goelaster  canccllata. 


FORMATIONS  MARINES  ZOOG-ENBS 


TYPE  ABYSSAL 
Faciès  siliceux,  etc. 


TYPE  RECIF  AL 
Faciès  calcaire  construit. 


Gale,  construits  à Stramatopora,  Phillipsastrœa,cic. 
de  Frasne  (Belgique)  et  de  ITbei’g  (Harz). 

Marbre  rouge  de  TEntre-Sambre-et-Meuse. 

Galc.récifal  de  Ferques  (Boulonnais),  Gopchoux 
(Bretagne),  et  Gandas  (AstUries). 


TYPE  PÉLAGAL 
Faciès  calcaire  organique  déposé. 


Glymenien-Kalk  de  Brilon  ( Westphalie),  Fichtelgebirg, 
Dillenburg  (IVassau),  Ebersdorl  (Silés.),  Gratz  (Styr.),  Oural. 
Ob.  Kramenzel-Kalk  à Clymenia  de  Westph.,  Hartz,  etc 
Gale,  à Clymenia  d’Etræungt  (Nord)  et  Gabrières  (Hérault). 
Gale,  schistoïde  à Goniatites  et  Cypridina  de  Rostellec  (Bretagne) 
Marbres  à Goniatites  de  l’Hérault.  [Griotte,  Oampan] 


Goniatit-Limestone  de  Lower  Dunscombe  (Devonsh.) 

Goniatiten-Kalk  de  Iberg  et  Altenau  (Harz),  de  Bicken 
et  Adorf  (Waldeck)  et  de  l’Oural. 

Unterer  Kramenzel-Kalk  et  Flinz  de  Westphalie. 

Goniatit-Limestone  de  Portage  etTully  (N  Amérique). 


FORMATIONS  MARINES  TERRIGBNES 


TYPE  BATHIAL 
Faciès  dz  argileux. 


Pilton-Shales  à Spirifer  Verneuili  du  Devonshire 
(Angleterre). 

Gypridinen-Schiefer  de  l’Eifel,  Westphalie,  Hartz. 

Scliistes  de  la  Famenne  à Spirifer  Verneuili  de 
Belgique  et  N France.  [Pamennien] 

Domanik-Schiefer  de  la  Petschora  (Russie). 


Petherwyn-Shales  du  Devonshire. 

Goniatiten-Schiefer  à Goniat.  relrorsus  primordialis 
de  Büdesheim  (Eifel),  de  Westph.  et  ïliuringe. 

Schiste  à Goniat.  primordialis  et  Gardiola  retro.striata 
de  Matagne  (Belgique). 


TYPE  LITTORAL 
Faciès  marno-calcaire  détritique. 


Etage  de  Maleva-Mouraéwna  (Russie). 
Marnes  k Area  oreliana  de  Russie  centrale. 


Galcaire  à Spirifer  Verneuili  du  Gentro  et  N W 
de  la  Russie. 

Guboides-Schichten  de  l’Eifel,  de 
Aix-la-Ghapelle,  etc. 
Marno-calcaire  à Bronteus  flabellifer  et 
Rhynchonella  cuboides  de  Frasne  (Belgique). 

[Frasnien] 


? Kieselschiefer 
de 

Dillenburg  (Nassau). 


Villmar-Kalk  et  Haina-Kalk  de  Nassau, 
Hesse,  etc. 

Galcaire  de  Ghaudefonds  (Bretagne). 
Hochlantsch-Kalk  à Cyathophyllum  de  Styrie. 


Korallen-Kalk  à Calceola  sandalina 
de  Lantsch  (Styrie),  etc. 

Galcaire  à Polypiers  de  Gabrière  (Hérault). 

Gale,  récifal  à Calceola  do  Moniello  (Espagne). 


Korallen-Kalk  à Ileliolües  Barrandei  de  Styrie. 

Galcaire  corallien  d’Erbray  (Loire-inf.) 

Galcaire  blanc  récifal  de  Konjeprus  (Bohême). 
[P  2.  Barr.]  {pars). 


? Galcaire  blanc  de  Konjeprus  {pars). 
Korallen-Kalk  des  Alpes  carniques  {pars). 


Stromatopora-Limestone  du  Lower-Helderberg 
de  N Amérique. 


& Giï 


Goniatiten-Kalk  à Goniatites  discoides  de 
Wildungen  (Waldeck). 

Goniatiten-Kalk  de  Odershaus  (Waldeck). 


Goniatiten-Kalk  de  Günterod,  Ballersbach  (Nassau) 
Gale,  à Goniatites  de  Hlubocep  (Bohème),  [G  3,  Barr.] 
Galcaire  à Spirifer  speciosus  et  Calceola  sandalina 
de  Gouvin  (Belgique).  [Couvinien] 

? Galcaire  blanc  à Phacops  Muniein  du  Languedoc. 
Galcaire  à Géphalopodes  de  Porsguen  (Bretagne). 
Knollen-Kalke  à Géphalopodes  de  Bohême  [G  1,  Barr]. 


Ilfracombe-  et  Plymouth-beds  du  Devonshire. 

[PlymoutliienJ 

Orthoceras-Schiefer  à Goniatites  de  Goslar  (Hartz). 
Tentaculiten-Schiefer  (pars.)  de  Tliuringc  el  ihi  Fidiielgebirg, 
? Schistes  à Orthoceras  et  Fucoides  de  Hlubocep  et 
Hoslin  (Bohême).  [H  1,  H 2,  H 3,  Barr.] 


Faciès  aréuacé. 


Verneuili-Sandstein  d’ Aix-la-Ghapelle, 
Pôn-Sandstein  et  Nehden-Sandstein  de  Westphalie. 

Psammites  du  Gondros  à Cucullæa  trapezium  et 
Hardingi  de  Belgique,  Ardennes  et  Fiennes  (Boulonnais). 
[CondrusienJ 
Grès  de  Gué  (Asturies). 


? Marwood-Sandstone  du  Devonshire. 


Tentaculiten-Schiefer  (pars.inf.)  de  Tliuringe,  Hesse,  Nassau. 
Wissenbacher-Schiefer  (pyritifère)  à Orthoceras  el 
Goniatites,  de  Nassau. 

Lenne-Schiefer  de  S Westphalie  (pars). 
Tentaculiten-Schiefer  de  Bohême.  [G  2,  Barr.] 
Schistes  à Phacops  Potieri  de  Bretagne. 
Hamilton-Flags  et  Marcellus-Shalés  de  N Amérique. 


Stringocephalen-Kalk  de  Pfaffrath  pr.  Gologne, 
Eifel,  Westphalie  et  de  l’Oural. 

Gale,  à Stringocephalus  Burtini  de  Givet  (Ardennes). 

[Givetien] 

Calcaire  à Uncites  de  Chalonnes  (Bretagne). 


Galceola-Morgel  à Spirifer  cultrijugatus  de  l’Eifel, 

Hartz,  etc. 

Marno-calc.  à Calceola  sandalina  des  Ardennes,  etc. 

Krinoiden-Kalk  de  Greifenstein  (Prusse  rhén,),  et 
Mnenian  (Bohême). 


Grès  de  Mazy,  de  Belgique  et  N France. 

Poudingue  d’Alvaux  (Belgique)  et  de  Gaffîers 
(Boulonnais). 

Grès  à Gosseletia  des  Asturies  (Espagne). 


Red-Grits  et  Sandstones  de  Hangman-Hill 
(Devonshire). 

Grauwacke  à Spirifer  cultrijugatus  de  Hierges, 
Fourmies,  etc.  (Ardennes). 

Grès  rouge  à Asterolepis  de  Russie, 


? Calcaire  du  Juresan  et  Ufa  (Oural) 

? Galcaire  bitumineux  A Géphalopodes  et  Tentaculites 
de  Prague  (Bohême).  [P  1,  Barr.] 

Goniatiten-Kalk  à Tornoceras  inexpeclatum 
des  Alpes  carniques. 

? Onondaga-Limestone  de  N Amérique. 


Knollen-Kalke  à Goniatites  (Anarcestes)  lateseptatus 
de  Styrie  (ou-|-  haut  ?). 

? Lower-Helderberg-Limestone  de  N Amérique 


Looe-Slates  à Pteraspis  cornubicus  et  Pleurodyction 

problematicum  de  Gornouailies. 
Grauwacken-Schiefer  à Spirifer  et  Ple>trodiclyon 
de  Coblence,  Ems,  Daleiden  (Prusse  rhen.) 
Schistes  de  Vireux  (Ardennes). 
Grauwacke  schisteuse  à Sp. paradoxus  deMouiigny  (Nord). 


Lyntoii-Shales  du  Devonshire. 

Hunsrück-Schiefer  de  Gmünden,  Lundenbach 
(Hunsrück),  du  Taunus  et  des  Ardennes. 

[Hunsrückien] 

Grauwacken-Schiefer  à Spirifer  p rni(v.viis  de 
Siegen  (Prusse  rhen.) 


Schistes  de  Fooz  et  S^  Hubert  (Belgique). 
Schistes  bigarrés  d’Oignies  (Belgique). 
Schistes  à Spirifer  Mercuri  de  Mondrepuits  (Ardennes), 
Sericitische  Phyllite  du  Taunus  et  du  Hunsrück. 


Galcaire  à Trilobiles  de  Néhou,  Brulon, 
Rade  de  Brest,  etc.  (Bretagne). 

Galcaire  à Spirigera  de  Ferroniôs  (Espagne). 

Gorniferous-Limestone  de  N Amérique. 


Spiriferen-Sandstein  à Sp.paradoxus  àe  l’Eifel, 
Westphalie,  Hartz,  etc. 

Koblenz-Quartzit  àllomalon  ornatus  de  la  Prusse  rhén 
Poudingue  rouge  de  Burnot  (Belgique). 

Grès  noir  à Spirifer  paradoxus  de  Vireux  (Ardennes). 

[Ahrien] 


Lynton-Sandstone  du  Deyonshire. 

Quartzit  à Sp.  primœms  du  Taunus.  [Tammsien.] 
Grès  d’Anor  à Leptæna  Murchisoni  des  Ardennes. 
Grès  à Orthis  Monieri  du  Cotentin,  Gahard  (Brelagnc). 
Shoharie-Grit  à Fucoides  cauda-galli. 
Oriskany-Sandstone  de  N Amérique. 


Psammite  de  Fooz  (Belgique). 

Arkose  de  AVeismes  et  Haybes  (Ardennes). 
Poudingue  de  Fépin  (Ardennes). 
Quartzites  de  Plougastel  (Bretagne)  et  d’Espagne. 
Grès  et  Quartzite  de  l’Oural. 


TYPE  LA0UNAL 
Faciès  halogène. 


DEVONIQÜE.  Tab.  X. 


FORMATIONS  TERRESTRES 


TYPE  ESTUARIAL 
Faciès  fluvio -marin  el  saumâtre. 


Psammites  à Aviculopecten  et  Plantes  terrestres 
d’Evieux  (Ardennes). 

Gatskill  Red-Sandstone  à Holoptychius  et  Cyclopteris 
de  N Amérique. 

Chemung-beds  à Plantes  terrestres  et  Mollusques 
marins  de  N Amérique. 


Upper  Old-red  (Dura-Den-beds) 
à Pterichtys  major,  Holoptychius  nobilissimus 
et  Plantes  terrestres 

d’Ecosse,  de  Kilkeny  (Irlande)  et  de  Russie, 


Grès  micacé  à Fougères  du  Boulonnais. 

? Grès  à Lepidodendron  Gaspei  du  Bassin  de  Namur 

(Belgique). 

Middle  Old-red  Sandstone  [Caithness-flags] 
à Poissons,  Estheria  et  Plantes  terrestres 
d’Ecosse,  Russie,  etc. 


Hamilton-beds  à Poissons,  Insectes  et  Sigillaria 
de  New-York  (N  Amérique). 


Lower  Old-red  Sandstone  [Abroath-flags]  à 
Poissons  {Cephalaspis,  Pteraspis,  Coccosteus) 
et  Pterygotus 
d’Ecosse. 


TYPE  LIMNAL 
Faciès  d’eau  douce. 


TYPE  AÉRIAL 

Gîtes  d'organismes  terrestres  flottés. 


Gîtes  à Plantes  terrestres  d’Evieux  (Ardennes), 
du  Up.  Old-red  d’Ecosse 
de  Russie  et  N Amérique. 


Gîtes  à Plantes  terrestres 
du  Mid.  Old-red  d’Ecosse, 
de  Belgique,  Boulonnais,  Russie  et  New-Y^ork. 


aaspé'Sandstone  à Pulmonés,  Insectes  et  Plantes  terrestres 
de  ^‘^va-Scotia  et  New-Brunswick  (Canada). 


Gîtes  à Insectes  et  Pulmonés 
du  Canada. 

Gîtes  à Plantes  terrestres  de  Gaspé 
(Canada),  etc. 


RENEVIER. 


2°  ORDRE 
Période = Système 


tS3 

p:ï 

P 

O 


PC! 

« 


Chronographe  géoloeique^  (2a.  édit,  des  Tableaux  des  Terrains  sédimentaires.) 

SUBDIVISION  CHRONOG-R  AFRIQUE 


SILURIOUE  Tatî.  XL 


3«  ORDRE 
Epoque  = Série. 


SIIDEIEII 


4«  ORDRE 
Age  = Etage . 


ZONES  BIOLOUIQÜES 

de  prédominance. 


LDDIOWIËN 


(s.  str.) 
ou 

GOTHLANDIEN 


LAlOfÉRIEN 


OU  VALENTIEN. 


Eurypterus  Fischeri. 
Bronteus  planus,  umbellifer. 
Phacops  caudatus. 

Orthoceras  ludense. 

Gardiola  interrupta. 
Pentamerus  Knighti. 
Monograpt.  Nilssoni,  priodon 


Calymene  Blumenbacbi. 
Orthoceras  ibex,  annulalum. 
Euomphalus  rugosus. 

Orthis  biloba,  hybrida. 
Monograptus  testis,  Boemeri. 
Gyrt.  Murchisoni,  Linnarsoni 
Favosites  aspera,  Gothlandica 
Halysites  catenularia. 


CmilOCIEN 


UNDEILIEN 


iBÉNIËIËN 


Illænus  ba'rriensis. 
Homalonot.  delphinocephalus 
Pentamer.  galeatus,  oblongus 
Orthis  sinuata,  plicatella. 
Monogr.exiguus,  turriculatus 
gregarius,  colonus,  spini  gerus 
Rastrites  maxim.,  peregrinus 
Dipl.  vesiculosus,  accuminatus 

Tri nucléus  ornatus. 
Horaalonotus  Bonguiarti. 
Pituites  lituus. 

Gonularia  pyramidata. 
Tentaculiles  anglicus. 
Modiolopsis  prima. 

Dicellog.  anceps,  complanatus 


Asaphus  tyranus,  expansus. 
Ogygia  Buchi,  Desmareti. 
Gaiimene  Tristani,  Aragoi. 
Dalmania  socialis. 

Trinucl.  Groldfussi,  concentric 
Gœnograptus  gracilis. 
Didymograptus  Murchisoni. 
Diplograp.  palmeus,  foliaceus 


Illænus  Katzeri. 

Orthoceras  vaginatum. 
Lingula  Salteri,  Lesueuri. 
Orthis  calligramma. 
Didymograptus  biûdus. 
Tetragraptus  hryonoides. 
Gruziana  rugosa,  bagnolensis 


(s.  str.) 


POnDAHIEN 


OU  TRÉMADOCIEN 


Olenus  impar,  micrurüs. 
Gonocoryphe  depressa. 
Agnostus  princeps. 
Hymenocaris  vermicauda. 
Lingulella  Davisi. 

Orthis  Garausi, 
Bryograptus  Gallavei. 
Dictyonema  sociale. 


nORCIËN 

«n  TAWNIEN  (,. 


Paradoxid.  bohemicus,  Hicksi, 
Davidis,  solvensis. 

Gonoceph alites  Sulzeri. 
Agnostus  integer. 

Hyolithes  (Theca)  gregaria. 
Maclurea  Logani. 

Orthis  Hicksi. 

Obolella  samttalis. 


Olenellus  Oilherti,  Gallavei. 
Gonocoryphe  viola. 

Lingulella  primæva. 

Obolella  maculata. 

Discina  pileolus,  caerfaiensis. 
Arenicolites  sparsus,  didymus. 
Histioderma  nybernicum. 
Oldhamia  antiqua,  radiata. 
Eoj)hyton  Linnei,  Torelli. 


FORMATIONS  MARINES  ZOOGENES 


type  abyssal 

Faciès  siliceux. 


Tarannon-Mudstones 
à Annélides 
du  Lake-dislrict 
(N  Angleterre). 

Kieselschiefer 
à Radiolaires  de 
Thuringe. 


TYPE  RECIF  AL 
Faciès  calcaire  construit. 


Aymestry-Limestone  à Pentamerus  Knighti 
et  Polypiers,  d’Angleterre. 


Wenlock-Limestone  à Polypiers  de 
Wenlock-Edge,  Dudley,  etc.  (Angleterre). 

Bancs  à Goraux  du  Galcaire  d’Oesel  (Esthonie) 
et  du  Niagara-Limestone  de  N Amérique. 


Pentamerus  Limestone  à Polypiers  du 
S de  l’Ecosse  et  du  Stiropshire. 
(Angleterre). 


TYPE  PELAGAL 
Faciès  calcaire  organique  déposé. 


Gale,  noduleux  à Géphalopodes  de  Gothland  (Baltique). 
Galcaire  supérieur  à Poissons  et  Eurypterus 
de  Oesel  (Esthonie). 

Calcaire  fétide  à Géphalopodes  de  Lochkow  et 
Kosorz  (Bohême).  [E  2,  Barr.J 

Gale,  ampeliteux  à Orthoceras  de  Feuguerolle  (Galvados). 


Gale,  à Orthoceras  annulatum  de  Gothland  (Baltique) 
et  de  Oesel  (Esthonie). 

[Gothlandien] 

Niagara-Limestone  de  New-York  et  Ganada. 


Woolhope-Limestone  à Orthoceras  annulatum  et 
Illænus  barriensis,  d’Angleterre. 

Galcaire  inférieur  à Orthoceras  et  Pentamerus 
de  Suède  et  Livonie. 


formations  marines  TERRIGBNES 


TYPE  BATHIAL 
Faciès  argileux  à GraptoBt^S- 


20c  firaptolil-Zmic  de  lapwortli. 
Ludlow-Shales  à Orthoc.  ludense  et 

de  Wales  et  Stiropshire.  [LudloWiep] 
Schistes  sup.  à Monograptus  colonus  f - 'hiè, 

■ t ...  t...  ^,UnnUS  r>\  ^ 


K-zv/iiiotC-O  OU|J.  cl  iflinti/ij ! tiyi’liPf  ov 

Schistes  ampéliteux  à Monograptu. 

de  Bretagne 


xle. 

A-  colonne  et  priodon 


I7e  à 19e  Graptolil-Zoaes  de  Lapwoflll- 
Goniston-Shales  à Ort.  ibeœ  et  Cyrtogr.  •-akc-district. 
Denbigh-Shales  à Géphalopodes  de  aleg, 

. . . „ .«.i'  /If!  Xi.A  n 


i>>ciimyu-i3uaies  a uepuaioputic/^ 

Schistes  à Cyrtograptus  Murchisoni ‘’Uécle. 

? Schist.  iiM. priodon,  colon  de  Boliême.  [B  MarrJ  [pars) 
Schistes  à Graptolites  de  Garinthie  et  Oarniole. 
Ampélites  (pars)  de  Normandie,  Bretugne^gp^^^^ 


Radiolaria  Gherts 
de  S Ecosse  et 
Gornwall. 

? Sables  et  calcaires 
glauconieux  de 
Scandinavie. 


Stiperstones-Quartzite 
à Annélides  du 
Shropshire  central. 


Bancs  coralliens  du  Gincinnati-Limestone 
de  N Amérique. 


\ 


Phyllades  à Goticules 
des  Ardennes. 

[SalmienJ 


Mudstones  rouges  et 
verts  à Annélides 
du  Nuneaton-districl 
(Angleterre). 

Quartzo-phyllades 
des  Ardennes. 

[Révinien] 


Grinoid-Limestone  de  Bala  (N  Wales). 

Beyrichia-lAme&ionQ  du  Shropshire  (Angleterre). 

Gincinnati-Limestone  à Trinucleus  concentricus 
de  rOhio  (N  Amérique). 


Llandeilo-Limestone  du  Shropshire  et  S Wales  (Anglet.) 

Galcaire  à Asaphus  de  Oeland  (Baltique). 

? Galcaire  à Echmosphœrites  de  Russie. 

Trenton-  et  Blackriver-Limestone  à Trhi.  concenliàcus 

de  N Amérique. 


Galcaire  à Oidhoceras  vaginatum  de  Suède, 
Esthonie,  Livonie. 

Ghazy-Limestone  à Orthoceras  du  Ganada. 


IQe  à 16e  Graplolil-Zoïies  de  Lap'VOi'tL 

Graptolit-Shales  de  Tarannon  et  Birk^'^  Ecosse). 

Monograptus-^hode^  du  Gardigansture. 
Mudstones  à Mon.  colonus  et  R.  peregrinus  du  Gumberland. 

Schistes  à Rastrites  peregrinus  de  Suède. 
Schist.  à M.  colonus,  R.pcregrmus  de  Bohême-  [jj  ^ 
Glinton-Shales  de  New-York  et  Car^a 


6e  à 9®  Graplolit-Zoncs  de  Lapworih.  ^ 
Garbonaceous-Shales  à Graptolites  de  Girvaj-j  (Ecosse). 
Hartfell-Shales  à Diceltograplus  du  S a®  D’Ecosse. 
Schistes  moyens  à Dicranograptus  et  ^^^^^'Kograptus 

de  Suède.  . 

Hudson-River-Shales  à Dicranograptus  ' a Canada. 

4®  et  ,9®  Graptolit-Zones  de  Lapworih. 
Glenkiln-Shales  de  S Ecosse- 
I)idy??iograptus-Shalefi  à Géphalopodes  J"  « Shropshire. 
Schistes  moyens  à Didymograp.  et  Glossoip . de  Suède. 
Brand-Schiefer  d’Esthonie- 
Schiste  à Balhmoceras  de  Gassagnoles  (Rérault). 
Utica-Shales  du  Canada. 


TYPE  SUB- LITTORAL 

Faciès  vaseux  à Trilobites. 


Schistes  à Gardiola  interrupta  de  Normandie, 
Pyrénées,  Salzburg,  etc. 


Wenlock-Shales  à Trilobites  et  Orthis  biloba 
du  Shropshire,  Malvern-Hills  (Angleterre). 

[Wenlockien] 


Tarannon-Marls  et  Woolhope-Shales 
à Brachiopodes  de  E Wales. 

Lower  Llandovery  Shales  de  Wales 

[Landovérien] 

Schistes  à Pentamerus  de  Suède. 


? Knox  Dolomit  de  N Amérique 


Durness-Limeslone  à Maclurea 
du  NE  de  l’Ecosse. 

(ou  -f-  haut  ? ) 


2®  et  8®  Graplolil-Zoïics  de  Lapworih 
Graptolit-Shales  de  Skiddaw  et  Areiiiq  (Aiijjlcl.) 

Hope  Shales  à llyolites  du  Shi'opsl'E'e. 
Schistes  inf.  à Phyllograpt.  (!t  Tetragraptus  de  Scandinavie. 
Schistes  carburés'à  Graptolites  des  Pyi’énées. 
Graptolit-Shales  de  Pointe-Levis  (Cafiada). 


Bala-Shales  de  N Wales. 
Caradoc-Shales  du  Shropshire  (Angleterre). 
Brachiopoden-Schiefer  de  Scandinavie. 

Schistes  à Trinucleus  oniatus  de  Bohême. 
[D  3 à 5,  Barr.] 


Llandeilo-flags  à Ogygia  Buchi  et  Asaphus  tyranus 
d’Angleterre.  [Landeilien] 

Schistes  ardoisiers  à Calymene  Tristaiii  d’Anger 
(Maine  et  Loire). 

Schistes  à Asaphus  de  Gabrières  (Héi’ault). 
Schistes  ardoisiers  des  Asturies  et  Galice  (Espagne) 


Schistes  noduleux  à Illænus  Katzeri  de  Bohême 
[D  1,  Barr.] 

Schistes  à Amphion  de  Gabrières  (Hérault). 


TYPE  LITTORAL 

Faciès  arénacé. 


Downton-Sandstone  du  Shropshire. 

[Tilestone] 

Greywaekes  de  Kendel,  Coniston,  Lake-district 
(Angleterre). 

Rothe-Sandsteine  de  Schonen  (Scandinavie): 
Klinte-Sandsteine  de  Scanie  (Suède).  ' 


Goniston-Greywaekes  (pars)  du  Lake-district 
(N  Angleterre). 


Denhigh-Grits  du  North -Wales. 


Saug-Hill-Gonglomerates  de  Girvan  (Ecosse). 
Gala-Greywacke  d’Ecosse. 
Mullock-Sandstone  de  S Ecosse. 
Sandstones  et  Conglomerate  à Pentamerus  du  Shropshire. 
May-Hill-Sandstones  à Illænus  de  Malvern  (Anglet.) 
Medina-Sandstone  et  Oneida-Conglomerate 
de  N Amérique. 


Caradoc-Greywaekes  de  Girvan  (Ecosse). 
Garadoc-Sandstone  du  Shropshire.  [Caradocien] 
Quartzite  de  Kosov  (Bohême)  [D  5 (pars),  Barr]. 

Grès  (le  May  à llomalonotus  du  Galvados. 
Grauwacke  à Echinosphærites  de  Montauhan  (Tarn), 
Luchon  (Pyrénées).  ' 


Quartzites  à Trinucleus  Goldfussi  de  Drabow  . 
(Bohême).  [D  2,  Barr.] 


Arenig-Flagstone  du  W Shropshire  (Angleterre). 

Grès  armoricain  à Gruziana  et  Lingula  Lesueuri 
de  Bretagne  et  de  l’Hérault. 

Grès  et  poudingues  [D  1]  de  Bohême. 
Galciferous-Sandstone  de  N Amérique. 


Galcaire  à Ceralopygus  de  Scandinavie. 

Upper  Gambrian-Limestone  à Dikelocephalus  de 
Nevada  et  du  Texas  (N  Amérique). 


Limestone-bands  à Paradoxides  et  Hyolithes  du 
Shropshire.  [Paradoxidien] 

? Galcaire  de  Laize  (Normandie). 
White-Limestone  de  Sussex  Ch  (New-York). 

Middle  Cambrian-L,ime.st,one  do  Nevada  et  ColnmUia 

(N  Amérique). 


Galcaire  saccharoide  plus  ou  moins  dolomitique  de 
Gouloma  et  Velieux  (Hérault). 

Magnesian-Limestone  à Olenellus  de  Vermont  et 
Géorgie  (N  Amérique).  [Géorgien] 

Galcaire  à Olenellus  de  Eurêka  (Mfe'n®^  Rocheuses). 


l®®  Graplolit-Zoïie  de  Lapworih. 

Schistes  à Dictyo^iema  d’Angleterre,  Sca^^dinavie, 
Livonie  et  Ganada. 


Ardoises  à Olhaniia  de  Fumay  (ReL--  p\ 

[Dévillien] 

Wicklow-beds  à Oldhamia  et  Arenicolites  d’Irlande. 

[Annélidien] 


Tremadoc-Shales  à Agnostus,  Niobe,  A^igelhia 
de  N Wales. 

Lingula-flags  à Olenus  et  IDpnenocaris  de  N Wales. 

[Linguiien] 

Schistes  alunifères  à Otenms  de  Scandinavie, 
Hof  (Bavière).  [Olenidien] 

Tremadoc-Sandstone  à Gonocoryphe  depressa  de 
N Wales.  [Trémadocien] 

Grès  pourprés  de  Bretagne. 

Quartzite  de  Barroubio  (Hérault).  [Barroubien] 

Upper  Potsdam-Sandstone  de  Tonto  et  Lac  Ghamplain. 

[Potsdamien] 

Black-Shales  à Paradoxides  Hicksi  de  S<  Davids 
(S  Wales).  [Ménévien] 

Schistes  alunifères  à Paradoxides  de  Scandinavie. 

Schistes  à Faune  primordiale  de  Ginetz  (BohCiue). 
[Etage  C,  Barr.] 

Holly-bush-Sandstone  du  Shropshire. 

Solva-Sandstone  à Paradoxides  et  Plutonia  Sedgudcki 

de  S Wales. 

Lower  Potsdam-Sandstone  de  N Amérique. 

[Acadien] 

Schistes  à Paradoxides  de  l’Hérault. 

Fucoid-Flagstones  à Olenellus  de  NW  Ecosse. 

States  à Conocorgphc  viola  de  Penrhyn  et  Llanberis 

(N  Wales) 

Red-Shales  à Lingulella  et  Discina  de  Gaerfai 
(S  Wale.s). 

Schistes  noirs  à Olenellus  de  Terre-neuve 
(N  Amérique). 

Greywaekes  à Olenellus  du  Shropshire. 
Harlech-Sandstone  de  N Wales. 
Gaerfai-Sandstone  à Arenicolites  de  S Wales. 
Grès  à Fucoides  et  Eophyton  de  Scandinavie. 
Quartzites  dévilliens  de  l’Ardenne. 
Poudingue  pourpré  du  Gotentin  et  de  Bretagne. 
Grès  de  Marcory  (Hérault). 
Red-Sandrock  de  Vermont  (N  Amérique). 

FORMATIONS  TERRESTRES 


TYPE  LAGUNAL 
Faciès  halogène. 


Onondaga  Salt-group  de  N Amérique. 

fSalina] 


TYPE  ESTÜARIAL 

Faciès  fluvio-marin  et  saumâtre. 


Ludlow-Bone-bed  à Poissons  {Onchus)  et 
Plantes  terrestres,  d’Angleterre. 

Ledbury-Shales  des  Malvern  (Angleterre). 

[Ledburyen] 


TYPE  LIMNAL 
Faciès  d’eau  douce. 


TYPE  AERIAL 

Gîtes  d’organismes  terrestres. 


Gîtes  à Plantes  terrestres  de  Ludlow 
(Angleterre). 


Premiers  vestiges  de  Flore  terrestre 
en  Angleterre  [G.  Bcrwynia). 


Le  plus  ancien  animal  aérien 
Paleoblatt  i n a Do  uvillei 
à .turques  (Galvados). 

Premiers  vestiges  de  Flore  terrestre 
en  Amérique 

[G.  Psilophyton,  Protostigma,  Amiularia). 


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ICHÉIQUE.  Tab.  XII. 


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