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CONGRES
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COMPTE-RENDU
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SIXIÈME SESSION, EN SUISSE
Aort1 1894, Zurich.
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PARIS
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LAUSANNE
GEORGES imrOEE & G'« EDITEURS
Avril 1897.
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libraires-éditeurs.
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BOEK: GIG/6
congres
GÉOLOGIQÜE INTERNATIONAL
COMPTE-RENDU
DE LA ; .
SIXIÈME SESSION, EN SUISSE
Août 1894,' Zurich." '
LAUSANNE
IMPRIMERIE GEORGES BRIDEE & Cie
Mars ISg?.
i
Le compte-rendu de la sixième session de nos Congrès
géologiques internationaux diffère peu des précédents. Il a
la même division des matières, et comme eux aussi il paraît
tard. C’est une sorte de mal endémique des comptes-rendus ;
il faut croire que cela tient toujours à la même cause : la
difficulté de correspondance entre les éditeurs et les auteurs,
ce qui entraîne fatalement des retards.
Les subdivisons de ce livre s’imposaient d’elles-mêmes par
la nature des sujets. Tandis que nous avons dans la 1’’® partie
l’historique du Congrès et dans la 2“® les procès-verbaux
de nos séances, les autres divisions sont motivées par le
travail propre à la session de Zurich : ainsi la 3“® partie
comprend les conférences données dans les assemblées gé-
nérales, la 4“® comprend les mémoires lus devant les sec-
tions, la 5“® est relative aux excursions du congrès, la 6“®
est un travail spécial du président, de nature tout à fait in-
ternationale.
On trouvera dans la partie toutes les conférences que
nous avons entendues, sauf celle de M. Suess. Notre collègue
de Vienne n’a pas prévu que nous imprimerions in extenso
les textes des conférences, et a préféré ne pas rédiger la
sienne. Nous avons exprimé à M. Suess tous nos regrets de
n’avoir pas le texte de son remarquable travail.
VI
COMPTE-RENDU DU 6® CONGRES
Les mémoires scientifiques de la 3“® partie, rédigés par
les auteurs eux-mêmes, ne représentent pas tous les travaux
lus dans les sections. Plusieurs autres auteurs se sont con-
tentés des résumés, faits par nos secrétaires et insérés dans
les procès-verbaux.
Le Chronographe géologique, qui forme la 6“® partie, aurait
eu sa place naturelle parmi les mémoires lus à la section de
stratigraphie. 11 fut en effet esquissé devant cette section.
Mais le comité a pensé que, vu son étendue, il vaudrait
mieux le renvoyer à la fin du volume, car les difficultés
d’impression de ce grand travail risquaient autrement de beau-
coup retarder le volume lui-même.
Quant aux excursions officielles, nous n’avons pas suivi
le schéma tracé par nos prédécesseurs. Tandis que dans quel-
ques Compte-rendus on a reproduit à nouveau, et d’une
façon plus étendue, les guides des excursions, nous n’avons
donné ici qu’un bref résumé des courses et de leurs inci-
dents, nous en référant pour le reste au Livret-Guide. Ce
résumé est dû tantôt à la plume d’un participant, tantôt
à celle du conducteur de l’excursion lui-même. Il y a été
ajouté un travail spécial et étendu sur l’Alta-Brianza , où
notre collègue M. C. Schmidt a dirigé une excursion supplé-
mentaire.
Pour la publication de ce volume, les matériaux ont été
rassemblés, collationnés et classés par le secrétaire général;
l’impression en a été surveillée en commun par le président
et le secrétaire, avec envoi des épreuves en correction à
chacun des auteurs.
Outre ce compte-rendu, chaque membre a reçu un exem-
plaire de la Bibliographie géologique, que notre confrère
M. Em. de Margerie a préparée, au prix d’un travail consi-
dérable, dont nous ne saurions assez le remercier. Cet env'oi
de la Bibliographie résulte d’une participation financière,
décidée par le conseil du 6“® Congrès, pour aider à couvrir
les frais d’édition de ce bel ouvrage.
PRÉFACE
VII
Avant de clore cette préface qui n’est qu’un simple exposé
de faits, nous voulons remercier ceux qui nous ont aidé à
mener à bien l’entreprise de notre Congrès. Le gouvernement
fédéral suisse a mis à notre disposition des crédits, qui nous
ont permis de préparer convenablement le Congrès, et tout
spécialement de publier le Livret-Guide, sans lequel nos ex-
cursions eussent été difficiles à suivre. Plusieurs villes se
sont fait un devoir de recevoir, et de fêter au passage, les
excursionistes. On en trouvera la mention dans les comptes-
rendus des excursions. L’Etat et la Ville de Zurich, ainsi
que l’administration de l’Ecole polytechnique fédérale, ont
mis aimablement à notre service les nombreux locaux dont
nous avions besoin. Un comité d’habitants de Zurich s’est
einployé à préparer l’arrivée et le séjour dans cette ville des
membres du Congrès, à organiser soit les logements, soit
les visites et réunions extra-officielles, favorisant les rela-
tions personnelles ; autant de choses précieuses dans une
ville où l’on est étranger.
A tous ceux qui nous ont facilité la tâche, nous envoyons
collectivement l’expression de nos sincères remerciements.
Lausanne, février 1897.
Le président, Le secrétaire général,
E. Renevier, prof. H. Colliez, prof.
I
TAliLI^] DES MATIÈRES
PREMIÈRE PARTIE
Préparation du Congrès
// isloriqiie
Première circulaire
Seconde circulaire ....
Troisième circulaire
Avis et programme
l'agcs
3
5
8
19
24
SECONDE PARTIE
Composition du Congrès. Procès-verbaux, etc.
A. Listes de membres.
1. Liste des membres du Congrès
2. Liste des membres du Conseil. .
Membres des précédents Conseils. ..*...
Délégués annoncés, faisant partie du Conseil ....
Membre du Comité suisse d’organisation
B. Procès-verbaux.
1. Procès-verbaux des séances du Conseil.
Première séance.
Seconde «
Troisième »...
Quatrième »
Cinquième » . . . .
2. Procès-verbaux des Assemblées générales.
Première assemblée.
Allocution de M. Capcllini
Discours de M. Renevier
Discours de M. Schenk
Seconde assemblée.
Allocution de M. Heim
Réponse de M. Beyrich
Rapport de M. Hauchecorne '
Troisième assemblée.
Allocution de M. Karpinsky
Remerciements de M. ,A. Michel-Lévy aux autorités
» M. Suess au comité d’organisation
31
44
45
46
46
47
31
33
57
59
64
64
68
71
72
72
73
74
74
X
GOMPTE-REXUU DU 6® CONGRES
3. Procès-verbaux des séances de Secüuns.
Section I. Géolog'ie générale 76
Section II. Stratigraphie et Paléontologie 82
Section III. Minéralogie et Pétrographie 95
Section IV. Géologie appliquée . . • 100
G. Rapport des Commissions.
1 . Commission de la Carte géologique d’Europe.
Procès-verbal des séances de Lausanne lOo
» » Zurich 108
Rapport de la direction de la Carte géologique d’Europe . . . 110
2. Commission de la Bibliographie.
Rapport de M. de Margerie 113
Communication de M. de Gregorio 119
TROISIÈME PARTIE
Conférences données dans les Assemblées générales.
I. M. von Zitlel : Ontogenie, Phyllogcnie und Systematik . . . 123
II. Sir Archibald Geikie : Sur la structure rubannée des plus
anciens gneiss et des gabbros tertiaires 137
III. M. A. Michel-Lévy : Principes à suivre pour une classification
universelle des roches 145
IV. M. Marcel Bertrand : Structure des Alpes françaises et récur-
rence de certains faciès sédimentaires 161
V. M. Albert Heim : Géologie der Umgebung von Zurich . . 179
QUATRIÈME PARTIE
Mémoires scientifiques communiqués dans les Sections.
Première section : Géologie générale.
1. M. Brodrick : Etude sur les glaciers du district de Canterbury.
(Nouv.-Zélande) 203
2. M. van Calker ; Association internationale pour la recherche
des erratiques de l’Europe septentrionale 208
3. M. Stanislas Meunier : Recherche expérimentale sur quelques
phénomènes dont les produits peuvent être confondus avec ceux
que détermine l’action de la glace 216
4. M. Warren Upham : The Quaternary Era, and its division in
the Lafayette, Glacial, and Recent Periods 238
5. M. A. Rothplelz : Die Ueberschiebungen und ihre methodische
Erforschung 232
6. M. Ch. Tardij : Perturbation du réseau magnétique .... 260
7. M. F. Graeff : Ueber eigenthümliche Contaktverhâltriisse zwl-
schen dem Krystallinen Kern und der Sedimenthülle auf der
Südostflanke des Montblancmassivs 262
TABLE DES MATIERES
XI
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(
fl Page»
I Seconde section : Stratigraphie et Paléontologie.
1. M. Edward Hall : Aperçu sur la structure géologique de l’Arabie
Pétrée et de la Palestine 269
9> 2. M. N. Winchell ; L’extension du système laconique vers l’ouest. 272
3. M. Frédéric Sacco : Sur la classification des terrains tertiaires . 309
4. M. de Gregorio : Sur la terminologie des parties des coquilles
de mollusques 321
• ü. Idem : Quelques observations sur la méthode des ouvrages paléon-
tologiques, etc 328
6. M. L. Rallier : Le Malm du Jura et du Randen 332
Troisième section : Minéralogie et Pétrographie.
^ 1. 31. C. Viola : Ueber Contaktmetamorphose der Diabasen in
Basilicala (Italien) 343
2. 31. C. Schmidt : Ueber die neue geologische Uebersichtskarte der
Schweiz 1 : 50 000 332
^ 3. M. O. d/ù'ÿgfe ; Ueber die Lenneporphyre 361
Quatrième section : Géologie technique.
1 . 31. F. Posepng : Ueber die Wichtigkeit der Bergbau-Aufschlüsse
fur die Géologie 373
2. 31. J. H. L. Vogt : Ueber die Bildung von Erzlagerstatlcn durch
Differentiationsprozesse in Eruptivrnagmata 382
CINQUIÈME PARTIE
Excursions officielles et supplémentaire.
I. Excursions faites avant le Congrès.
1. 31. 3Iaurice 3Iusy : Compte rendu de l’excursion II, dans le Jura
central 397
2. 31. C. Schmidt : Bericht über die Excursion IV, in der Umgebung
von Basel und im Aargauer Jura 400
> 3. 31. F. 3Iühlberg : Bericht über die Excursion V, im ostlichen
Jura und im aargauischen Quartâr 406
4. 31. Léon Du Pasquier : Compte rendu du voyage circulaire dans
« le Jura, Excursion B. VI 421
IL Excursions faites après le Congrès.
1. 31. A. Heim : Geologische Excursion VII, quer durch die ôstli-
I chen Schweizeralpen 441
. V * 2. 31. C. Schmidt : Bericht über die Excursion \TII, durch die Cen-
tralen Schweizeralpen von Rothkreuz bis Lugano 446
3. 31. A. Baltzer: Bericht uber die Excursion IX, iin Bernerobcrland
und Gofthardmassiv 434
XII
COMPTE-RENDU DU 6® CONGRES
4»
5.
6.
M. H. Schardt : Compte rendu de l’excursion X, au travers des
Alpes de la Suisse occidentale
mm. Fabre et Raveneau : Compte rendu du voyage circulaire
dans les Alpes, Excursion B. XI
M. C. Schmidt: Zur Géologie der Al ta Briaiiza, Excursion
supplémentaire
Pages
473
49ü
503
SIXIÈME PARTIE
Ohronographe géologique du professeur E. Renevier.
Avec 12 grands tableaux en couleur, hors-texte.
Texte explicatif. Introduction
Notice sur la première édition
Plan de la seconde édition
Les Faciès ou Formations
Causes actuelles des différences de Formation
I. Causes géographiques
II. » thermiques
III. » bathymétriques
IV. » chorologiques
Groupement des Faciès
Formations terrestres
Formations marines terrigénes
® » zoogènes ...
Echelle chronographique des terrains.
Groupement hiérarchique
Nomenclature
Ere tertiaire ou céuozoalre
Ere secondaire ou mésozoaire
Ere primaire ou paléozoaire
Ere ou Période archéique
Chronographe résumé (hors-texte)
Réperto^e stratigraphique polyglotte
Abréviations
Répertoire
Post-scriptum
323
525
526
528
529
529
531
332
534
535
536
340
.544
552
5.53
554
337
364
573
580
381
382
584
385
695
appendice
Aperçu des objets exposés pendant le Congrès, au . Polytechnikura à
Zurich. — Rapport de M. le Di' J. Früh
Liste des Figures dans le texte
lableau.x et Planches hors-texte
Table alphabétique des auteurs et des matières .
705
706
707
PREMIÈRE PARTIE
PRÉPARATION üü CONGRÈS
G” CONGR. GKOI.. INTKUN.
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HISTORIQUE
En 1891, avant les assises du congrès en sa cinquième session
à Washington, la Suisse ne pensait en aucune façon qu’elle aurait
l’honneur de recevoir les géologues du monde entier pour leur
sixième réunion. Rien ne faisait prévoir une telle décision de
l’assemblée. C’est dans la quatrième .séance du Conseil du Congrès
de Washington que se dessina pour la première fois un mouve-
ment en faveur de la Suisse., 11 y fut donné lecture d’une invitation
de la Russie pour la réunion de 1897 et l’Autriche, qui, à Lon-
dres, avait laissé entendre qu’elle se réservait d’organiser la
session de 1894, avait été obligée pour diverses raisons de
renoncer à l’invitation (pi’elle voulait faire. La succession du
Congrès de Washington restait donc ouverte et non sollicitée.
C’est alors que quelques voix (étrangères à la Suisse), dans des
conversations particulières suggérèrent cette idée pour la pre-
mière fois. Cette opinion, de particulière qu’elle était d’abord,
devint très rapidement générale. En face de ce mouvement les
délégués suisses demandèrent au moins le temps de requérir des
instructions officielles auprès de leur gouvernement et de leurs
confrères, avant de rien dire de positif en faveur de l’acceptation
par la Suisse d’une aussi grosse responsabilité.
Le gouvernement fédéral suisse fit savoir qu’il n’avait jamais
été dans ses habitudes jusqu’ici de faire des invitations du genre
de celle (pi’on semblait unanimement désirer ; mais que si le
Congrès, de lui-même, prenait la décision d’honorcr la Suisse
en la chargeant d’organiser la sixième session de 1894 il était
prêt à appuyer ses géologues. D’autre part, les géologues
4
COMPTE-RENDU. — PREMIERE PARTIE
suisses étant en vacances et disséminés ne purent avoir de
séance pleinière pour prendre une décision ; mais le comité de
la Société géologique suisse donna éventuellement un avis lavo-
ralile à l’acceptation des propositions, très flatteuses du reste,
de rassemblée de Washington.
Tel est le tissu de circonstances qui fit prendre à l’assemblée
de Washington la résolution suivante : la Suisse est choisie
pour la réunion du prochain congrès et les géologues dont les
noms suivent sont nommés membres du comité d’organisation,
!)'• A. IIeim Prof. Fr. Lang
Prof. E. Renevier Prof. H. Gouliez
D'' A. Balzer Prof. G. Schmidt
avec l’autorisation de s’adjoindre d’autres membres, et de fixer
la date, ainsi que la ville où le Congrès se réunira en 1894.
Cette décision est du 1" septembre 1891. Le 23 novembre,
même année, le comité d’organisation et celui de la Société géo-
logique suisse siégeaient etisemble a Berne. Ils prirent connais-
sance de la situation et décidèrent de ratifier les pourparlers
précédents et d’accepter l’honneur et la tache d organiser la
sixième session. Dans une discussion générale on établit les
grandes lignes de cette organisation dont la suite ne devait
modifier que le détail. Ces deux comités se constituèrent en un
Comilé d’organisation en décidant de s’adjoindre quelques per-
sonnes encore. La transcription de la première circulaire que
nous donnons plus loin indique les noms des membres de
ce comité complet. Furent désignés alors pour former le bureau
de ce comité :
M. le professeur E. Renevier, comme président.
M. le professeur Aun. Heim, comme vice-président.
M. le professeur H. Golliez, comme secrétaire.
C’est encore dans cette séance que le siège du prochain
Congrès fut fixé à Zurich, et qu’il fut décidé de préparer avec
soin des excursions, à faire avant le Congrès dans le Jura et
après le congrès dans les Alpes. Un livret-guide illustré donne-
rait de ces excursions une description préliminaire. Un mois
après cette première séance : soit le 28 décembre 1891, le
comité, étendu comme il a été dit plus haut, se réunissait de
nouveau à Berne, complétait cette première ébauche de notre
travail et y adjoignait le principe de diviser le Congrès, au
lUlKPARATION DU CONGRES
5
moins pour un jour, en sections. Il fixait la duree du Congrès à
quatre jours. 11 décidait en outre d’envoyer dans tous les pays
une circulaire annonçant ipie la Suisse acceptait la charge de
préparer la sixième session, et résumant la manière dont nous
comprenions cette organisation.
Telle fut l’origine de notre première circulaire ci-jointe :
CONGUKS GÉOLOGIOUE INTERNATIONAL
G® SESSION — SUISSE 189/1
lie circiikirc. Lausanne, février 189:2,
Le ciin|uièmc Congrès géologique international, siégeant à Was-
hinglon, a décidé, à la date du septcmhre 1891, d’engager la Suisse
à organiser et à recevoir en 1894 la sixième session internationale.
En vue de ce résultat l’assemblée de Washington désigna un comité
d’initiative composé de six géologues suisses: MM. Renevier, Heim,
Raltzer, Lang, Golliez et Schmidt.
Ceux-ci, réunis à Berne le 28 novembre 1891 avec le comité de la
Société (féoloififiiie suisse, oi\i vùconnw d un commun accord avec lui
que la Suisse ne pouvait pas refuser l’honneur inattendu qui lui était
dévolu, bien que la charge qui en découle puisse paraître un peu lourde
pour un aussi petit pays.
En conséquence ils constituèrent un Comité général d organisation,
qui après un petit nombre de refus se trouve en définitive composé
comme suit :
Président : E. Renevier, professeur à l’Université de Lausanne.
Vice-président : Albert Heim, prof. Univ. et Polyt., Zurich.
Secrétaire: IL Golliez, professeur à l’Université de Lausanne.
Caissier ; G. Escher-Hc.ss, Banhofstrassc, Zurich.
Raltzer, D*' A., professeur à l’Université de Berne.
Rrueckner, Dr Ed., professeur à l’Universitc de Berne.
Duparc, Louis, profes.seur è l’Université de Genève.
Du Pasquier, D‘’ E., à Rochelle, Neuchâtel.
v. Fellenbcrg, Dr Edm., Rabbcnthal, Berne.
Forci, Dr F. A., professeur à l’Université de Lausanne.
Frcy, I)r ID, professeur à Berne.
F’rueh, l)r J., professeur agrégé au Polytcchnicum, Zurich.
Grubenmann, Dr U., professeur à Frauenfeld.
Gutzviller, Dr A., profe.sseur à Bâle.
Jaccard, D'' A., professeur à l’Académie de Neuchâtel.
Kissling, Dr E., à Berne.
Koby, Dr Fr., recteur à Porrentruy (Berne).
6
COMPTE-UENDU. PREMIERE PARTIE
Lang-, JDf Fr. , profe.sseur à Soleurc.
de Loriol, P., à Genève.
Mariani, G., profe.sscnr à Locarno (Tcs.sin).
Miihlberg-, !)■■ F., profcs.seui- à Aaran.
Musy M., profes.scur à Friljourg^.
llollicr, Ls, conservatenr au Polytcchnicuni, Zurich.
Schardt, D'’ IP, profe.sscnr à Monlrcu.v (Vaiid).
Schmidt, De G., professeur à l’Univer.sito de Pâle.
Ge comité s’est réuni à Berne le 28 décembre 1891, et a fi.vé les bases
suivantes pour l’org-anisation du Gong-rès géologique international do
i8(j4.
A. Se.ssioii.s.
1“ Les .séances du Gongrès auront lieu à Zurich vers la fin d’août, ou
vei’s le commencement de septembre.
2° La durée de la session pourra être réduite à quatre jours. Une do
ces journées au moins .sera consacrée à des séances de sections, simul-
tanées, dans lesquelles seront traitées les questions d’un intérêt plus
spécial.
3® Ges sections seront au nombre de trois :
I. Minéralogie et Pétrographie.
IL Stratigraphie et Paléontologie.
III. Géologie générale, Tectonique.
4" Des locau.v .seront mis à la disposition des membres du Gongrès,
pour y exposer les objets qu’ils voudraient présenter : Gartes géologiques,
profils, échantillons, matériel d’enseignement géologique, etc.
B. Excursions.
Le comité d’organisation considère comme un do scs principaux
devoirs de démontrer à ses hôtes, sur le terrain, la constitution géolo-
gique des diverses régions de la Sui.sse. Il a nommé pour cela une com-
mission spéciale, chargée d’organiser des excursions, encadrant les
séances de Zurich. Gelles-ci auront lieu avant la session dans le .lura, et
après la session dans les Alpes.
Ges excursions seront de deux sortes ;
a) E.xcursions pédestres, ayant pour but d’étudier des coupes géolo-
giques à travers le .lura et les Alpes; acccs.sibles .seulement aux
géologues habitués aux longues marches.
b) Voyages circulaires, en chemin de fer, bateau <à vapeur, etc., des-
tinés à faire voir au.x participants les principales contrées classiques de
notre géologie suisse. Les nombreux chemins de fer de montagne, que
nous aurons alors, rendront accessible à un plus grand nombre de visi-
teurs la géologie de nos régions élevées.
PRIÎI'AKATIOlN DU CONCUlÈS
7
l.es excursions précédant la session auront pour point de départ
diverses villes de l’ouest et du nord de la Suisse, et convergeront vers
Zurich.
Les autres, après la session, partiront do Zurich, pour rayonner dans
les Alpes et converger ensuite à Lugano, ou .aura lieu la clôture du
Congrès.
Les plans de ces diverses excursions sei'ont communiqués par une
circulaire ultérieure, de façon à mettre chacun à même de faire son
choix, et de s’annoncer à temps.
Un livret-guide, avec illustrations (cartes, profils, etc), sera préparé
et imprimé de bonne heure, pour être mis à la disposition des excursion-
nistes.
Nous ferons notre possible pour bien recevoir nos hôtes en 1894 > ef-
nous espérons réussir à leur rendre le séjour en Suisse agréalile et pio-
fitablc.
Lausanne et Zurich, février 1892.
Au nom du Comité général d’organisation :
Le Bureau,
E. Renevier, prof., président.
Albert Heim, prof., vice-président.
IL Colliez, prof., secrétaire.
A cette circnlaire, nous joignons le procès-verbal d une séance qu a
tenue à Salzhourg, en août 1891, la Commission internationale de la
Carte géologique d’Europe. (Voir plus loin le texte.)
Gctlc circulaire fut expédiée à environ 1200 géologues et cela
en partie par l’entremise, dans chaque pays, des comités de
sociétés géologiipies ou de services officiels.
Dés lors l’activité du comité suisse s’est toujours attachée à
l’exécution de ces propositions. La préparation des excursions
et An Livret-guide fut plus spécialement l’objet de la sollicitude
du comité, tandis que de son coté la commission géologique
suisse faisait préparer sous la direction de M. le professeur
Heim une carte géologique de la Suisse à petite échelle ; cela
indépendamment du comité du congrès, mais de façon cepen-
dant à être agréable aux congressistes en résumant dans un
travail d’ensemble les tracés géologiques de notre pays.
C’est ainsi que nous avons été amenés à publier en février
1894 notre seconde circulaire qui était alors une formelle invita-
tion à nos confrères de participer au Congrès de Zurich. Nous
donnons ci-après son texte.
8
COMPTE-REMDU. — l’UEMTERE PARTIE
CON(ÎRÈS CÎÉOLOGIQUE INTERNATIONAL
()“ SESSION — SUISSE i8q4
circulaire. 1er février 1894.
Nous référant à notre circulaire do février i8i)2, nous avons l’honneur
d’inviter les g'éolog'ues de toutes nationalités à participer au sixième
Cong-rôs international, qui aura lieu cet été en Suisse, conformément à
la décision prise dans la cinquième session, à Wasliiug'ton.
Les séances auront lieu à Zurich, du aq août au 2 septembre. Outre
les assemldées g-énéralcs du Cong-rès, il y aura des séances de sections,
simultanées, dans lesquelles seront traitées des questions d’un intérêt
plus spécial, savoir:
R” section, — Géologie générale. Tectonique, etc.
2<ie >> — Stratigraphie et Paléontologie.
if» » — Minéralogie et Pétrographie.
Les géologues qui auraient des travaux à présenter dans ces séances
sont priés d’en aviser le Rureau, en lui envoyant un court résumé du
sujet qu’ils se proposent de traiter. On ne pourra accepter que fies com-
munications d’un intérêt général pour telle ou telle liranche, à l’exclu-
sion de toute dcscrijition purement locale. La nature des sujets, le nom-
bre des demandes et le temps disponible guideront le comité dans le
choix à faire.
Des locaux seront mis à la disposition des membres du Congrès, pour
y installer les objets qu’ils voudraient exposer : Cartes géologiques,
profils, reliefs, échantillons, matériel d’enseignement géologique, etc.
S’adresser pour cela à M. le professeur Alb. Heirn à Zurich,
La cotisation à payer pour participer à ce sixième Congrès est fixée à
vingt-cinq francs (26 fr. = 20.^ — i ^ = 5 dollars). — Cette somme
doit être adressée par mandat postal à notre caissier :
M. Casp. Escher-Hess, Bahnhofstrasse, Zurich,
qui en accusera réception immédiatement, par l’envoi d’une carte de
membre, servant de récépissé.
Chaque membre inscrit recevra régulièrement, à l’adresse qu’il aura
indiquée, nos futures circulaires, qui lui donneront des renseignements
plus détaillés sur les séances, les logements, les excursions, etc. II rece-
vra également, après sa publication , le volume rendant compte du
Congrès.
EXCURSIONS
Nous offrons au choix des congressistes deux .sortes d’excursions, qui
auront lieu simultanément: i'> avant la ses.sion de Zurich, dans le
Jura; 2» après la session, dans les Alpes, avec convergcance à Lugano,
où aura lieu le 16 septembre la clôture du Congrès.
PRÉPARATION OU CONGRES
9
A. Excursions pédestres.
Ccllos-ci ont pour but d’étudier plus on détail une certaine région,
soit du Jura, soit des Alpes, en la parcourant à pied, sous la conduite
d’un géologue du pays. Go genre d’excursion n’est praticable que pour
un nombre restreint do participants, babitucs aux marches prolongées
et aux ascensions, ne craignant pas de coucher à la dure, et de vivre
frugalement. Il exige aussi une certaine discipline quasi-militaire.
Chaque participant devra s’engager à se conformer strictement aux
directions du conducteur de l’oxcui'.sion, sauf recours à l’Assemblée
générale des participants. Tous les frais seront payés en commun,
moyennant des appels de fonds, égaux pour tous. La part de frais du
conducteur, et cas échéant, d’un assistant seront prélevés sur la mas.se.
B. Voijages circulaires.
L’objet lie ces voyages est de montrer aux congressistes les divers
caractères .soit du Jura, soit des Alpes, et les points géologiques les plus
intéres.sants, accessibles aux petits marcheurs. Le tra jet se lcra par che-
mins de fer, bateaux à vapeur, voitures, avec quelques courtes excur-
sions à pied, qu’il .sera toujours possible d’éviter, ou de faire à cheval.
Ici les participants peuvent être beaucoup plus nombreux et sont tout a
fait libres de leurs allures.
L’entreprise matérielle de ces voyages a été confiée à une agence
suisse, qui se charge de tous les frais à forfait, moyennant une somme
fixe, payée d’avance par chaque participant. Nous renvoyons pour les
détails au prospectus ci-joint de MM. Ruffieux et Ruebonnet, à Lausanne,
que nous pouvons recommander en toute confiance.
MM. Renevier et Golliez, professeurs à TUniverisité de Lausanne, ont
assumé la responsabilité scientifique de ces voyages, mais ils seront
assistés par des géologues locaux des diverses régions parcourues.
PROGRAMMES SOMMAIRES
La date des Rendez-vous est seule définitive. Le nombre des journées
de cour.se et leurs dates pourront être modifiées, suivant le temps et les
circonstances, par entente entre les participants et le conducteur de
chaque cxcur.sion.
I" EXCURSIONS PÉDESTRES DANS LE .JURA,
AVANT LA SESSION DE ZURICH.
A. /. Excursion de M. Schardt.
M. le Dr H. Schardt, professeur au collège de Montreu.x, conduira une.
excursion do fi jours, dans la partie du Jura français qui avoi.sine
Genève. — Coût appro.ximatif : 5o francs.
Rendez-vous à Genève, le mardi soir 21 août.
10
COMPTE-RKlXDU . PREMIÈRE PARTIE
1. Mercredi 22. . .
2. Jeudi 23 ... .
3. Vendredi 24 . .
4. Samedi 25 . . .
5. Dimanclio 26 . .
G. Lundi 27. . . .
Genève, Vuache, Fort-de-rEclusc, Beüegarde.
Ghàtillon-de-Michaille, St-Germain - de - Joux,
Nantua.
Charrix, Champfrommier, Chesery.
ftfont-Reculet, Thoiry.
Crozet, Cret-Mourex, Gex.
Faucille, Gex, Genève.
A. II. Excursion de AI. Jaccard.
M. le D>' Aug-. Jaccard, profe.s.seur à l’Académie do Neucliàtel, conduira
une excursion de cinq jours, dans le Jura vaudois et ncucliàtelois. —
Coût approximatif .• 5o francs.
Rendez-vous à Pontarlicr, le mercredi .soir 22 août.
1. Jeudi 23 . .
2. Vendredi 24.
3. Samedi 25 .
/|. Dimanche 26
5. Lundi 27. .
Pontarlier, Jougne, Ballaigues, Vallorbe.
Source de l’Orbe, les Clées, Orbe, Yoerdon.
Ranimes, Sainte-Croix, Aubcr.son, Vleiirier.
Val-de-Travers, Gorges de l’Arcuse, Neuchâtel.
Valangin, Tunnel des Loges, Cliau.x-dc-fonds,
Brenets, Locle.
A. III. Excursion de M. Rollier.
M. Louis Rollier, géologue à Bienne, conduira une e.xcursion de 6
Jours, dans le Jura bernois. — Coût appro.ximatif : 60 francs.
Rendez-vous à Delcmont, le mardi soir 21 août.
1. Mercredi 22. . .
2. Jeudi 23 ... .
3. Vendredi 24 . .
4. Samedi 25. . . .
5. Dimanche 2C . .
G. Lundi 27 . . . .
Porrentruy, Delémont.
Laufon, Delémont.
Moutier, Delémont.
Bellelay, Saiyneléyier.
Franches-Montagnes, Sainl-Imier.
Chasserai, Bienne.
A. IV. E,xcursion de AI. Schmidt.
M. le D*" C. Schmidt, professeur à l’Univer.sité de Bâle, conduira une
excursion de 5 jours dans les environs de Bâle et l’e.st du Jura argovien.
— Coût approximatif ; Go francs.
Rendez-vous à Bàle, le mardi .soir 21 août.
1. Mercredi 22. . . VViesenthal et Birsigthal,
2. Jeudi 23 . . . . Blauoukettc, entre Fliihcn et Brislach, /id/3.
3. Vendredi 24 . . Vallée du Rhin, Sulz, Geisberg, Gansiiigen,
Laufenbourçf.
4. Samedi 26 . . . Hottwicll, Mandach, Bottstein, Bruyg.
5. Dimanche 2G . . Schambelen, Mellingen, Baden, Zurich.
PRÉPARATION DU GONGRKS
11
A. V. Excursion de M. Mühlberçf.
M. le D^' Mühlberg', professeur au Gymnase d’Aarau, conduira une
excursion de 5 jours dans le Jura argovien et solcurois. — Coût appro-
ximatif : 5o francs.
Rendez-vous à Aarau,
1. Vendredi 24 . -
2. Samedi 25 . . .
3. Dimanche 26 . .
4. Lundi 27 . . . .
5. Mardi 28. . . .
le jeudi .soir 23 août.
Stalfclegg', llerznach, Aarau, Ollen.
Haucn.stein , Lâufelfing’en, Eptingen, Rirch-
zimmer.
Neunbrunn, Waldenburg-, Gling, Kastelenhorn,
Reigoldswil.
Passwang, Mümli.swil, Oensingen, Aarau.
Magenwil, Mellingcn, Baden, Zurich.
2® EXCURSION.S PÉDESTRES DANS LES ALPES,
APRÈS LA SESSION DE ZURICH.
A. VH. Excursion de M. Heini.
M. leD»' Ail). Heim, professeur au Polylechnikum et à rUniversito do
Zurich, conduira une excursion au travers des Alpes orientales de la
Suisse, do Saint-Gall au To.ssin. Coût approximatif : 200 francs.
1. Lundi 3. . . . Zurich, St-Gall, Teufen, Appenzell, TVe«ss4nr/.
2. Mardi 4. . . . Ebenalp, Oehrii,
3. Mercredi 5. . . Wildhaus, Toggenburg, Amr/en.
4. Jeudi 6 . . . . Mattstock, Weesen, Mûhlehorn, Obstalden.
5. Vendredi 7 . . Mürtschcnalp, Murg.sce, Lochseite, Schwanden,
Linthal.
G. Samedis , . . Flanc N. du double-pli, Bützistôckli , Kalk-
7. Dimanche P . .
8. Lundi 10 . , .
9. Mardi ii . . .
10. Mercredi 12 . .
11. Jeudi i3 . . .
stôckli, Elm.
Flanc S. du double-pli , Segnespass, Flim.scr-
stein, Flims.
Ilanz, Truns, Tenigerbad.
Val Somvix, Col Greina, Val Camadra, Olivone.
Malvaglia, Alpe Giumella, Alpe Stabbio, Ber-
nardino.
Val Misocco, Bellinzona, Lugano.
A. VIII. Excursion de AI. Schmidt.
M. le D)" G. Schmidt, profe.s.seur à FUniversité de Bâle, conduira une
excursion au travers des Alpes centrales, de Zurich à Lugano. Coût
approximatif : 260 francs.
1. Lundi 3. . . . Zurich, Rothkreuz, Goldau,
2. Mardi 4. . . . Mythen, Ac/iwÿ/r.
3. Mercredi 5. . . A.xenstra.sse, Madcrancrthal, //d/e/ A’. A. C.
12
COMI^TE-RENDU. PREMIÈRE PARTIE
4. Jeudi 6 . . . . Windg-alle, Amsteg-, Wasen.
5. Vendredi 7 . . Maienthal, Fcrnig-en, Gœsclieneu, Andermatt,
Ilospentkal.
0. Samedi 8 . . . Fiirca, Glacier du Rhône, Ulrichen.
7. Dimanche 9 . . Nufenen, Val Redrctto, Airolo.
8. Lundi 10 . . . Environs d’Airolo, Hospice du Saint-Gothard,
Airolo.
9. Mardi ii . . . Val Piora, Val Canaria, Ai>o/o.
10. Mercredi 12 . . Ossasco, Col Naret, Fiiaio.
11. Jeudi i3. . . . Campo-lung-o, Faido.
12. Vendredi i4. . Bellinzona, Mte Gcncre, Manno, Luf/ano.
A. IX. Excursion de M. Dallzer.
M. le A. Baltzer, professeur à rUniversité de Berne, conduira une
excursion au travers des Alpes bernoises, de Lucerne au Tessin. — Coût
approximatif: 100 franes.
I . Lundi 3 . .
. . Zurich, Lucerne, Brünig, Meiringeu , Gorges
de l’Aar, Innerlkirchen.
2. Mai’di 4 ■ •
. . Gstellihorn, coucher dans un chalet.
3. Mercredi 5 .
. . Betour à Innerlkirchen, Gultannen.
4. Jeudi C. . .
. . Handeck et environs, Gelmersee, Hospice du.
Grimsel.
5. Vendredi 7 .
. . Eventuellement: Glacier do l’Untcraar, Hospice
du Grimsel.
6. Samedi 8. .
. . Nagclisgrâtli, Glacier du Rhône, Furca,
Hospenthal.
7. Dimanche 9.
. . Gothard, Airolo.
8. Lundi 10. .
. . Bellinzona, Lugano.
A
. A'. Excursion de M. Schardl.
M. le D’’ H. Schardt, professeur au Collège de Montreux, conduira
une excursion au travers des Alpes occidentales de la Suisse, de Bulle <à
Domo-d’Ossola. —
Coût approximatif : i5o francs.
I . Lundi 3. .
. . Bulle, Moléson, A/èenne.
2. Mardi 4- .
. . Rossiniéres, Château-d’(Ex, Laitmaire, Fenils,
Rougemont.
3. Mercrctli h .
. . Les Rayes, Guinmfluh, Ghnlet du Gros Jable.
4. Jeudi 0 . .
. . L’Etivaz, Col du Pillon, Ormont-dessus.
5. Vendredi 7.
. . Col de la Croix, Arveyes, Coulât (mine de
sel), Be.x.
G. Samedi 8 .
. . Montreux, Bouveret, Monthey, Glinmpéry.
7. Dimanche 9
. . Bonnavaux, Col de Susanfc, Salanfe.
8. Lundi 10 .
. . Col d’Emancy, Fins-Hauts, LcChâtelard, Tête-
Noire.
PRÉPARATION DU CONGRES
13
9. Mardi ii . .
10. Mercredi 12 .
1 1. Jeudi i3. . .
12. Vendredi i4 .
13. Samedi i5. .
Glacier du Trient, Fenôtre-d’Arpette , Lac
Champex.
Mont Gatog-nc, Sembrancher, Bagnes.
Col des Elablons, Iserable, Riddes, Brigue.
Bérisal, Simploii, Isclle, Domo-Dossola.
Val d’Ossola, Fallanza, Luino, Pontc-Tresa,
Lugano.
J" VOYAGES CIRCULAIRES AVANT ET APRÈS LA SESSION
Sous la direction scientifique de MM. Renevier et Golliez, professeurs à
rUniversitc de Lausanne.
B. VI. Dans le Jura, avant la session.
Voyage en zig-zag de i3 jours. — Prix fixe: 3oo francs. — Pour les
détails, voir le prospectus ci-joint de l’agence Ruffieux et Ruchonnet. —
Rendez-vous à Genève, le mercredi i5 août.
B. XI. Dans les Alpes, après la session.
Voyage en zig-zagde 1 3 jours. — Prix fixe : 4oo francs. — Pour les
détails, voir le prospectus ci-joint de l’agence Ruffieux et Ruebonnet.
4» EXCURSIONS SUPPLÉMENTAIRES
Quelques autres excursions sont encore offertes aux congressistes, a
titre officieux, après la clôture du Congrès à Lugano.
I» M. le professeur, D>’ G. Schmidt offre de conduire les amateurs
dans les environs de Lugano, et dans la Brianza.
2“ M. le profc.sscur L. Duparc, de l’Université de Genève, offre une
excursion do 8 à 10 jours dans les massifs du Mont-Blanc et dos Aiguil-
les-Rouges, avec retour sur Genève par les Hautes- Alpes calcaires.
3“ En vue d’étudier la série complète des formations glaciaires
alpines, MM. prof. Di’ Ed. Brückner, Uf L. Du Pasquicr et prof.
A. Penk conduiraient les glacialistes anx moraines des lacs italiens, et
de là par le Tyrol (Pianico, Val de Cliiese, Innsbruck, Hotting) à
Munich, et éventuellement au lac de Constance. — Durée jusqu à
Munich, 8 jours. — Coût approximatif; i.bo francs. — S’inscrire auprès
de M. le professeur D"* Brückner, Université de Berne.
Eventuellement M. le professeur Alb. Heim prolongerait 1 e.xcursion
glaciaire jusqu’au lac de Zurich.
14
COMPTE-RENDU. PREMIERE PARTIE
Un Livret-guide d’environ 3oo pages est en préparation (pour paraître
si possible en juin ou juillet). Il contiendra les programmes scientifiques
des deux voyages circulaires, et des excursions pédestres en Suisse, ac-
compagnés de beaucoup de croquis, illustrations et profils en couleurs.
Les membres du Congrès le recevront au prix de lo francs. Il sera
envoyé franco, dès sa sortie de presse, à ceux qui en auront envové la
valeur avec leur cotisation.
Nous prions toutes les personnes qui veulent prendre part à ce sixième
Congrès de nous envoyer leur adhésion le plus tôt possible, par le moyen
du bulletin ci-joint, affranchi, en y marquant les excursions auxquelles
elles désirent participer. Pour l’organisation des excursions, il est parti-
culièrement important que nous connaissions de bonne heure le nombre
des participants. Nous ne pouvons rien promettre à ceux qui ne seraient
pas inscrits avant le i®"" juin.
Le nombre des participants à chaque excursion pédestre étant néces-
sairement limité, nous prions les adhérants de nous faire connaître leur
second et leur troisième choix éventuels, pour le cas où il n’y aurait plus
place dans l’excursion qu’ils choisissent en première ligne, ou en seconde
ligne.
Dans l’espoir de très nombreuses adhésions, nous promettons à tous,
un accueil cordial.
Au nom du Comité général d’organisation, le Bureau :
E. Renevier, prof, à Lausanne, président.
Alu. Heim, prof, à Zurich, vice-président.
H. Colliez, prof, à Lairsanne, secrétaire.
N. -B. Est membre du Congrès toute personne, — monsieur ou dame,
— qui a versé .sa cotisation de u5 francs.
CONGRÈS GÉOLOGIQUE INTERNATIONAL
i8g4
Bulletin d’adhésion.
Nom
Titres
Domicile
Pays
s’inscrit comme membre du sixième Congrès géologique international ;
il envoie dans ce but la somme do a5 francs, en mandat postal, au cais-
sier ; M. C. Eschcr-Hess, Bahnhofstrasse, à Zurich.
111 ni envoie en outre la somme de lo francs, afin qu’on lui expédie le
Livret-guide, à l’adresse suivante :
PRÉPARATION DU CONGRES
15
M
à
Il désire participer avant le Cong'rès à l’une des excursions suivantes
dans le Jui’a.
Choix à faire
A. I. Excursion do M. Schardt
A. II. » de M. Jaecard
A. III. » de M. RoIIier
A. IV. » de M. Schmidt . . .
A. V. » de M. Mühlberg-
B. VI. Voyage circulaire de MM. E.
Renevier et Golliez -
Il désire participer après le Congrès
dans les Alpes.
à l’une des excursions suivantes
Choix à faire
A. VII. Excursion de M. Heim ....
A. VIII. » de M. Schmidt . . .
A. IX. » deM. Baltzcr. . . .
A. X. » de M. Schardt . . .
B. XI. Voyage circulaire de MM. E.
Renevier et Golliez
^ Marquer par des croix les excursions que l’on choisit, en indiquant ses préférences
ainsi qu’il suit :
*** choix en première ligne ; ** second choix éventuel ; * troisième choix éventuel
Date 1894.
Signature
VOYAGES CIRCULAIRES
DU CONGRÈS GÉOLOGIQUE INTERNATIONAL
session i8y4.
Entrepreneurs officiels : Rui'fieux et Rucuonnet
Agence suisse de voyages, siège à Lausanne.
Suivant avis d’autre part, l’organisation des deux voyages circulaires
h'ii, sous la direction scientifique de MM. les professeurs Renevier et
Golliez précéderont et suivront la session de Zurich, a été confiée a notre
mai.son.
Nous avons étudié et préparé, avec le plus grand soin, le programme
tic ces deux voyages, et serons à même, contre paiement d un prix
modéré « à forfait », de décharger les participants de tout souci matériel,
*^1 de leur assurer tout le confort désirable en route et en station.
16
COMPTE-RENDU. — PREMIERE PARTIE
CONDITIONS GÉNÉRALES DES VOYAGES
Dans le but d’éviter toute dépense imprévue ou accessoire, les billets
fournis par notre agence comprendront :
I" Le transport des voyageurs, soit ;
a) Les parcours en chemin de fer, en II® classe sur les grandes
lignes et en II® ou III® classe sur les lignes de montagne.
U) Le transport sur les lacs, par bateaux spéciaux.
f) Le transport en voitures confortables pour les parcours sur
routes.
2® Tous les frais d’hôtel, soit :
a) Le logement dans les meilleurs hôtels de premier rang du pays,
y compris l’éclairage, le chauffage et le service.
b) Les trois repas : déjeuner, lunch, et dîner, le tout de premier
ordre ; menus abondants et variés.
c) Les boissons suivantes, au choix, aux deux principau.x repas :
t/g bouteille de vin ou de bière, thé ou lait.
Le transport des bagages à main, à raison de lo kg. par per-
sonne, sur tous les trains, bateaux et voitures, et de la gare aux hôtels
et réciproquement.
4“ L’assurance gratuite de ces bagages, à raison de loo francs par
colis.
5® Les soins et l’aide gratuits des guides et interprètes de l’agence,
accompagnant le voyage, tant pour les voyageurs que pour l’achcmine-
ment do leurs gros bagages, des échantillons recueillis, etc.
B. VI. VOYAGE CIRCULAIRE DANS LE JURA
DU l5 AU 28 AOÛT l8q4-
852 kilomètres, dont 682 en chemin de fer, 70 en bateau et 100 en voiture.
Mercredi
i5
août.
— Rendez-vous à Genève. Délivrance dos billets,
dîner et logement, à Genève.
Jeudi
16
»
— Mont Salôvo, par * Chemin de fer électrique,
Genève.
Vendredi
•7
»
— Cluse du Vuache, Perte-du-Rhône, Canon du
Rhône, Genève.
Samedi
18
»
— Genève-Ouchy-Lausanne, par bateau spécial en
suivant la côte de Savoie , Rochette , Lau-
sanne.
Dimanche
19
»
— Lausanne (repos). Visite des collections et pro-
menades dans les environs.
PREPARATION DU CONGRÈiS
17
Lundi
20
août. — Vallée des lacs de Jonx, Ecoulement souterrain
des lacs, Source vauclusienne de l’Orbe, Val-
lorbo, Yoerdon.
Mardi
21
» — Raulmes, Mont-de-Baulmes, Auberson, Sainte-
Croix.
Mercredi
22
» — Fleurier, Saint-Sulpicc, Val-dc-Travers (mines
d’asphaltes). Gorges de l’Arcusc, Neuchâtel.
Jeudi
23
» — Neuchâtel (visite des collection.s). Après midi
en voiture par les Gorges du Scyon et la Vue-
dc.s-Alpcs à Chaux-de-Fonds.
Vendredi
24
» — Loclc, lac des Brenets, Canon du Doubs, Saint-
Imier, Macolin *, Rienne.
Samedi
25
» — Gorges de la Suze et de Moutier, Delémont,
Porrentruy, Bâle.
Dimanche
2G
» — Bâle (repos). — Visite des collections et pro-
menades dans les environs.
Lundi
27
» — RheinFelden, Brugg ; en voitures à Schambclcn,
Bôttstein et Klingnau ; Waldshut, Neuhausen
Mardi
28
» — Chute du Rhin, SchalFhouse, Singen, Hohent-
vv'yl, Oeningon, Winterthur, Zurich.
Pri
X à
forfait : 3oo francs (ou 12 sS\ 9J10 ^6 ; Go dol.).
Nota. — Les lieux de logement sont en italique.
— L'astérique * indique les parcours en clicmin do fer de montagne.
lî. XII. VOYAGE CmCULAIRE AU TRAVERS DES ALPES
DU 3 AU l5 SEPTEMBRE l8(j4,
1H3 kilomètres, dont 598 en chemin de fer, 185 en bateau et l-IO en voiture.
I et s scptemlirc : Délivrance des billets i\ Zurich.
Région du Righi et du Gothard :
Première section : Zoug- , Arth *, Righi *,
Vitznan, Flüolen, Lucerne.
Seconde section : Goldau , Axentrassc,
Schwytz, Goschenen, Andcrmatt, Fliielen
Lucerne.
Région des lacs des Quair e-Gantons et de Briens :
Mardi l^ septembre. Alpnacli, Pilate*, Rriinig*, Megringen.
Mercredi 5 » Gorges do l’Aar, Rrienz, Giesliach*,
Interlaken.
Lundi
3 septembre.
G” CONCn. GÉOL. INTERN.
2
18
(ÎOMPTE-RENDU.
PREMIERE PARTIE
Région de la Jungfrau, de l’Eiger et du Münch.
Jeudi 0 septembre. Zweilütscliincn * , Glaciers de Grindclwald et
Mer de glace, Grindelwald.
Vendredi 7 » Petite-Scheidcgg*, Lauterbrunnen*, Mürreii *,
Interlaken.
Région du lac de Thoune et du plateau suisse :
Samedi 8 septembre. Lac de Thoune, Berne (visite des collections).
Lausanne.
Région du lac Léman et de la vallée du Rhône :
Dimanche 9 septendjro. Repos ; Visite des collections. Après midi tour
du Haut-Lac Léman, par bateau spécial :
Montreu.v *, Glion *, Caux.
Lundi 10 » Rochers de Naye*, Territet, Gorges du Trient,
Valais, Rrigue.
Région du Mont-Rose et du Cervin :
Mardi ii septembre. Vallée de la Viègc*, Zermatt,
Mercredi 12 » Gornergrat, Glacier du Gorner,
Région du S impion ;
Jeudi i3 septembre. Viège*, Brigue, Bérisal, Simplon.
Région des lacs italiens :
Vendredi i4 septembre. Iselle, Domo-d’Ossola, Raveno.
Samedi i.5 » Lac Majeur, Ponte-Tresa, Lac de Lugano,
Lugano.
Prix à forfait ; 4oo francs (ou iC 820 ; 80 dol.)
Nota :
a) Le personnel do l’agence, accompagnant les voyages, tiendra à la disposition des
particip,ants des spécimens do livres, cartes géologiques, photographies, etc., relatifs
aux voyages, et se chargera de recueillir des commandes en cours de route.
b) Do grandes facilités seront accordées par l’agence aux participants empêchés de
terminer les itinéraires complets, de même qu’aux personnes qui voudraient se
joindre à l’un ou l’autre dos voyages pour des parcours partiels.
c) Un programme détaillé des voyages sera envoyé à tons les participants inscrits et aux
personnes qui en feraient la demande, dès que les horaires d’été auront paru, soit
dans le courant de juin.
Du reste, l’agence se fera un plaisir de répondre (dans les principales langues) à toute
demande de renseignement.
Lausanne, janvier 1894.
Ruffieux et Ruciionnet.
PRÉPARATION DU CONGRES
19
Comme on le voit dans ces circulaires, aux excursions pro-
jetées par le comité s’étaient ajoutées des excursions, dites sup-
plémentaires, offertes par quelques savants comme complément
fies trajets officiels. Le comité avait autorisé la chose pourvu
fine ces excursions fussent faites après le Congrès.
En juillet, une dernière circulaire renseignait les 300 partici-
pants, annoncés en réponse à l’appel de février. Cette circulaire
fêtait la suivante :
CONGRÈS GÉOLOGIQUE INTERNATIONAL
G» SESSION — SUISSE t8(j4
3me circulaire. 28 juillet 1894.
Nous rappelons à tous nos confrères que le sixième Congrès géolo-
gique international aura lieu du 29 août au 2 septembre i8g4, à Zurich.
11 sera précédé et suivi d’excursions dans le Jura et dans les Alpes. —
Nous invitons cordialement tous les géologues qui le pourront à prendre
part à cette session, et aux excursions que nous avons organisées pour
eux.
Les inscriptions reçues jusqu’ici atteignent presque le chifire de 3oo.
Voici, dans l’ordre chronologique, quelques renseignements complé-
aientaires :
I. EXCURSIONS DANS LE JURA
A. Ëxcnrüions pédestres. — Lieu et date des rendez-vous.
I- M. Schardt, Jura méridional. — 21 août au soir à Genève (Hôtel
Suisse, près de la gare).
II- M. Jaccard, Jura central. — 22 août, 6 h. soir, à Pontarlier (Hôtel
de la Poste).
III- M. Rollicr, Jura bernois. — 21 août, 8Q2 h. à Delémont (Hôtel du
Soleil).
IV. M. Schmidt, Jura septentrional. — 21 août, 7 h. soir, a Bâle
(Musée d’histoire naturelle).
V. M. Mühlherg, Jura oriental, 28 août, 8 h. soir, à Aarau (Mu.séo
d’histoire naturelle).
IL VI. Voijaqe en siff-sac/ d’un liout à l’autre du Jura (sans aucune
ffiarche obligatoire), sous la conduite de MM. Renevicr et Golliez.
J^iTidez-vous le l5 août à Genève, à l’Université. — S’adresser à l’agence
^^ulfieux et Ruchonnet , à Lausanne , qui tiendra bureau ouvert a
'cnèvc, dans le bâtiment de l’Université, toute la journée du mercredi
’ août, pour la délivrance des billets de voyage , au prix convenu de
’ h'ancs, avec réduction é(|uitable pour les parcours partiels.
9 y aura au.ssi à l’Université de Genève un dépôt de librairie, où l’on
20
COMPTE-RENDU. PREMIERE PARTIE
pourra se procurer le Livret-Guide et les caries iféolog-iqucs ou topog'ra-
pliiques des rég'ions à parcourir.
Les deux dernières journées de ce voyag-c IL VI sont combinées de
manière à satisfaire les glacialistes, qui, sous la conduite do M. Du Pas-
quier, visiteront beaucoup de points intéressants du quaternaire du nord
do la Suisse. Ce sera en quelque sorte une introduction au voyage sujj-
plémcntaire, offert par MM. Ponck, Brückner et Du Pa.squier, après la
clôture du Congrès à Lugano.
Tous ces voyages convergeront à Zurich, le 28 août au plus tard. —
On peut encore s’inscrire pour chacun d’eux.
Les congressistes qui n’ont pas reçu de réponse à leur demande d’ins-
cription doivent se considérer comme admis à l’excursion qu’ils ont
choisie, et se trouver au rendez-vous.
IL SESSION DU CONGRÈS
Bureaux de réception A la gare de Zurich, le mardi 28 août après-
midi. Les arrivants trouveront là des renseignements de toutes sortes,
relatifs aux séances, logements, etc. Ceux qui ne se seront pas fait
inscrire <à l’avance pourront y réclamer leur carte de membre, contre
paiement de leur cotisation de 26 francs. On leur remettra le programme
détaillé, la médaille du Congrès, et un guide officiel pour Zurich.
On indiquera à chacun, selon sou choi.x, des hôtels de i®’', 2^ ou
ordre, où il sera assuré de trouver de la place.
Le lendemain 2() août et jours suivants, ce bureau de renseignements
sera installé au bâtiment du Polytechnicum, à proximité des salles do
.séances, d’expositions et de collections.
Là se trouvera aussi un dépôt de librairie, où l’on pourra se procurer
les cartes et publications géologiques désirées, et en particulier le Livret-
guide et la nouvelle Carte géologique de la Suisse au 5oo millième.
Séances. Le Conseil du Congrès, auquel prennent part les membres
des précédents Conseils, ceux du comité d’organisation, et les délégués
des pays divers, se réunira le mercredi 29 août, à 9 heures du matin,
dans la Salle du Sénat de l’Université, pour régler les ordres du jour de
la scs.sion.
L’ouverture du Congrès aura lieu le même jour à 2 heures p. m., en
Assemblée générale.
Le jeudi 3o sera consacré aux séances des sections. — Sur la demande
qui lui en a été présentée, le comité d’organisation a institué une qua-
trième section, pour les applications de la géologie.
Il y aura donc le jeudi les séances simultanées des quatre sections ;
iro section. — Géologie générale (Géophysique, Tectonique, etc).
gmo » — Stratigraphie et Paléontologie.
3111D — Minéralogie et Pétrographie.
41110 » — Géologie appliquée (Géotechnie, Mines, etc.).
PRÉPAUATION DU CONGRES
21
A roxccjition des Assemblées g-énérales, pour lesquelles il n’y a pas de
local assez vaste dans le bâtiment, tous les locaux de séances, de bureaux,
d’exposition, etc., seront f^roupés dans le voisinag’e immédiat des collec-
tions g-éologiques du Polyteclinicum.
Pour le soir, il y aura des lieux de rendez-vous agréables, où MM. les
membres du Congrès pourront sc rencontrer avec leurs familles. '
Ti'avanx. En vue des Assemblées générales le comité d organisation
s’est assuré le concours de plusieurs sommités de la science, qui ont bien
voulu nous promettre les conférences suivantes, se rapportant aux
diverses branches de la géologie :
Aivchihald Giîikie, Directeur. — Structure rubanée des plus anciens
Gneiss et des Gabbros tertiaires.
Michel Lévy, Directeur. — Principes à suivre pour une classification
universelle des roches.
Professeur D"" Eu. Suess. — Les alpes méridionales et les Alpes sep-
tentrionales.
Professeur Dr K. v. Zittel. — Phylogénie, Ontogénie, Sy.stématique.
Professeur Marcel Beri-rand. — Structure des Alpes françaises et
récurrence de certains faciès.
En outre notre collègue le professeur Albert Heiji pense être agréable
'i nos hôtes en leur donnant un aperçu géologique sur les environs do
Zurich, siège du Congrès.
Indépendamment des rapports cjui seront présentés par diverses Com-
missions, une quinzaine de travaux et communications diverses ont été
tléjà annoncés pour les séances des sections.
Exposition. Des locaux convenables seront réservés, dans le bâtiment
du Polytechnicum, pour y installer les collections, cartes géologiques,
Prolils, reliefs, etc., que les congressistes désireront exposer. On est prié
de s’adresser pour cela le plus tôt possible à M. le D"^ J. Früh, as.sistant
do géologie au Polyteclinicum, Zurich, en lui faisant connaître l’espace
nécessaire en .surface horizontale ou verticale. M. Friih donnera les indi-
cations nécessaires pour les envois.
Ces envois devront parvenir k Zurich au plus tard avant le i5 août et
être adressés : A la Direction des collections géologiques (pour le Con-
grès), Polyteclinicum, Zurich.
111. LIVRET-GUIDE
Notre guide géologique des excursions offertes aux congressistes va
paraître incessamment. On y trouvera les programmes détaillés des
Ouzo excursions et voyages, avec nombreux clichés dans le texte et une
douzaine de planches de profils coloriés, cartes, etc ; puis des notices sur
^cs musées, collections et cartes géologiques de la Suisse.
22
nOMPTE-RKNDU.
PKEMIKHE PARTIE
Ce volume se vendra 15 francs en librairie. — Nous l’offrons aux
membres du Cong-rès au prix de lo francs. — Tous ceux qui nous ont
envoyé cette valeur avec leur cotisation le recevront procliainement, franco
et recommandé, à l’adre.sse qu’ils nous ont fournie. Chaque congressiste
pourra l’obtenir au môme prix, .soit à Zurich, soit à Genève, en s’adrc.s-
sant aù Bureau.
IV. EXCURSIONS DANS LES ALPES
Les cinq cxcur.sions alpines, qui se feront après le Congrès, partiront
de Zurich le lundi matin 3 septembre, et convergeront vers le i5 sep-
tembre à Lugano.
A. Excursions pédestres.
VII. Au travers des Alpes orientales de la Suisse, sous la conduite de
M. Allicrt Hcim. — Les demandes de participation dépassant le
chiffre pos.siblc, une quinzaine d’inscriptions ont dû êti'c
refusées.
VIII. Au travers des Alpes centrales sous la conduite de M. C. Schmidt.
IX. Au travers de l’Obcrland bernois , sous la conduite de M. A.
Baltzer.
X. Au travers des Alpes occidentales, .sous la conduite de M. II.
Schardt.
B. XI. Voijaffe en zig-zag (sans aucune marche obligatoire), sous la
conduite de MM. Renevier et Golliez, au travers des Alpes centrales et
occidentales. — S’adresser à l’agence Ruffieux et Rnchonnet, à Lau-
sanne, qui aura bureau ouvert à Zurich, dans le bâtiment du Polytech-
nicum, le samedi septembre, pour la délivrance des billets, au prix-
convenu de 4oo francs, avec réduction équitable pour les parcours par-
tiels.
Sous réserve de l’oxcur.sion A. VII, dont la liste des participants e.st
clôturée, on peut encore s’in.scrirc pour tou.s, ces voyages alpins, comme
pour ceux du Jura.
Toutes les demandes d’inscription auxquelles il n’a pas été répondu,
peuvent être considérées comme admises.
V. CLÔTURE A LUGANO
Rendez-vous général à Lugano pour le .samedi i5 septembre, ou pour
le dimanche matin au plus tard (Hôtel du Parc).
Dimanche i6 : Promenade en funiculaire au .sommet du Montc-San-
Salvatore, où aura lieu la clôture définitive du Congrès.
VI. EXCURSIONS COMPLÉMENTAIRE.S
Nous rappelons enfin les excursions complémentaires, offertes après la
clôture, pour le.squellcs il faut s’adresser directement à ceux qui les or-
gani.sent et les dirigeront, .savoir :
PIUCPAHATION mi CONUKIiS
23
1. A M. le professeur Df Ed. Bruckner, Uiiivcr.siloile Berne, pour l’ex-
cursioii g-laciaire de 7 jours, org-anisée par MM. Peiik, Bruckner et Du
Pasquier, et dont le programme est expédié avec cette circulaire,
2. A i\I. le professeur L. Duparc, Université de Genève, pour 1 excur-
sion offerte par lui dans le massif du Mont-Blanc. ^
3. A M. le professeur G. Schmidt, Université de Bâle, pour l’explora-
tion des environs de Lugano et de la Brianza.
N. B. I>es inscriptions, communications et demandes diverses peuvent
être adressées, jusqu’au 10 août, au président sous.signé, à Lausannne.
— Passé ce terme, toute correspondance déviai être adressée au vice-pré-
sident, M. le professeur Ail). Hcim, Hottingen, Zurich.
Les journaux scientiliques et autres sont priés do reproduire tout ou
partie de cette circulaire, que nous ne pouvons adresser individuellement
qu’aux congressistes déjà annoncés.
Au nom du comité général d’organisation. Le Bureau .
E. Renevier, prof, à Lausanne, président.
Aeb. Heim, prof, à Zurich, vice-président.
H. Golliez, prof, à Lausanne , .secré/rt/pe.
Celte missive ne coinporle aucviii changement important, elle
montre cependant qu’entre temps, sur la demande qui lui en
avait été faite le comité avait admis la création d’une (]uatrieme
section ; celle de « Géologie appliquée (géotechnie, mines, etc.)»
Elle fixe les travaux des assemblées générales en énumérant
les titres des conférences qui y seront données.
D’autre part elle ne constitue pas un programme d’étude au
sens où on l’a entendu jusqu’à maintenant, un programme [iro-
posant comme sujet d’étude un thème qui appelle une discussion
générale et des résolutions de l’assemblée. En ce sens le comité
suisse sortait des voies tracées jusqu’alors. Les motifs qu’il avait
de le faire ont été exprimés dès le début des réunions de Berne
et sont en résumé les suivants : les discussions dans le sens i e
l’unification se sont montrées impraticables, et à Washington il
avait été pris une décision contre les votations à la majorité en
matière scientifique. L’essai de Londres et de Washington c a
mener une discussion générale sur certaines questions scienti-
bques n’avait eu que peu de résultats pratiques. Nous levions
nous adresser à la méthode plus appréciée d’appeler quelques
hommes éminents à traiter devant le Congrès des sujets de leur
clioix, auxquels une discussion peut se rattacher. 11 n’en restait
pas moins deux grandes questions internationales à traiter, celle
24
COMPTE-llE.XDU. PREMIERE PARTIE
de la Carte d’Europe et celle de la Bibliog-raphie internationale;
peut-être en naitrait-il durant la session, aucpiel cas le Conseil
verrait s’il doit prendre la responsabilité de leur exécution.
Peu après cette troisième circulaire, le comité faisait envoyer
aux souscripteurs le « Livret-Guide » sortant de presse et, g'riîce
à l’aimable don de MM. Du Pasquier, Brückner et Penck, il y
joig’nait un g'uide de 1 excursion supplémentaire des glacialistes
intitulé « Le système glaciaire des Alpes » (86 pages et clichés
dans le texte).
Avant le Congres, aux dates fixées comme rendez-vous, com-
mencèrent les excursions dans le Jura. Le lecteur en trouvera le
compte-rendu à la fin de ce volume.
Durant ce temps un comité local à Zurich préparait la session.
Ce comité se composait de :
MM. A. Heim, prof. géol. MM. L. Weiirm, assistant.
U. GnimEXiMANN, prof. min. C. Esciier-IIess.
L. SciiROTER, prof. bot. A. Bodmer-Beder.
J. bRÜii, prof, géogr. R. Escher-Baumann.
B était assisté en outre par le bureau du comité d’organisation.
C’est par les soins de ce comité mixte ipie fut élaboré le pro-
gramme suivant :
CONGRÈS GÉOLOGIQUE INTERNATIONAL
0® SESSION — DU 2Q AOÛT AU 2 SEPTEMBRE l8f)4
AVIS ET PROGRAMME
I “ Le comité local a réservé une salle de correspondance et un bureau
postal dans le bâtiment do l’Ecole polytechnique, pour MM. les congres-
sistes.
Toutes les lettres et autres envois postaux qui arriveront avant et pon-
dant le Congrès, adressés à des congressistes et qui no portent pas le
nom exact d’un hôtel, etc., .seront envoyés à notre bureau postal:
Salle des professeurs ou Dozentenzimmer, 2™» étage.
MM. les congressistes sont donc priés de bien vouloir prendre ces
envois à notre bureau qui fonctionne comme bureau de poste restante.
PRÉPARATION OU CONGRKS
25
2“ Pour les rafraîcliisscmouls, les lunchs etc., pcmlaut les séances, les
restaurants suivants sont les plus voisins du Polytoclinikum :
Plattcngarten , Plattcnstrasse.
Kü nstlergiitli , K ünstlergassc .
Pfauen, Râiriistrasse (un peu plus loin).
3" Pour le tour du lac qui aura lieu en cas de beau temps seulement,
le comité local désire connaître d’avance le nombre des participants. C est
pourquoi MM. les congressistes sont priés de vouloir prendre gratuite-
ment, au Inireau de réception (salle des Facultés 2"'" étage), une carte
d’entrée pour le bateau à vapeur, au plus tard avant la clôture de la 111™“
assemblée générale, samedi septembre.
4" Un pavillon bleu et blanc, monté a la tour do Saint-Pierre dès
midi, donnera le signal que les e.vcursions (Uetliberg et tour du lac)
auront lieu.
1. Tableau des locaux du congrès.
1. Bureau du comité d’organisation et bureau do j'éception (dès le
29 août, 8 heures du matin) : Bâtiment du Polytcchnicum, Salle des
Facultés, 2"i® étage.
2. Salle de correspondance et bureau postal : Bâtiment du Polytech-
nicum, Dozcntenzimrncr, 2'"® étage.
3. Assemblées générales: Aulade laMâdchcnschule au Hirschengraben.
Tous les autres locaux à l’usage du Congrès se trouvent dans le bâti-
ment de l’Ecole polytechnique fédérale.
4- Conseil du Congrès : Salle du Conseil de 1 écolo N® 7 c, 2"'® étage.
5. Séances des sections :
A. Géologie générale (Géophysique, Tectonique), etc. Auditoire
N» 26 c, 2“® étage.
B. Minéralogie et pétrographie : Auditoire IV, 2'”® étage.
C. Stratigraphie et Paléontologie : Auditoire N® 3 b, i®® étage cà
gauche.
I). Géologie appliquée (Géotechnie, Mines, etc.) : Auditoire i5 c,
2"‘® étage.
C. Commission internationale pour la carte géologique d’Europe :
Auditoire N® 10 c, 2™® étage.
7- Musées minéralogique et géologique N“® 20, 21, 22, 26, 29, 3o c;
2“'® étage.
8. Exposition de cartes, de livres, de reliefs, de fossiles, etc. : Salle de
dessin N® 19 c, i4 c, 2™® étage. Ouverte de 8 heures matin cà 4 heures soir.
9. Vente de cartes et do livres géologiques, etc. par Jos. Meyer,
Idiraire-éditeur : Salle de dessin N® 12 c, 2“® étage.
10. Vente do fo.ssiles (Roth’sche Sammlung), d’échantillons géolo-
giques, etc. : Salle de dessin N® 1 1 c, 2™® étage.
• I • Bureau pour les secrétaires : Deulsches Seminar, i®"" étage, à droite.
26
COMPTE-RENDU. PREMIERE PARTIE
12. Bureau de l’ag'ence de voyages Ruffienx et Ruchonnet: à côté du
bureau de réception, 2'"“ étage.
13. Bureau des journalistes ; Auditoire I, 2™® étage.
II. Programme
DU VI'"® CONGRÈS GÉOLOGIQUE INTERNATIONAL A ZURICH, 1894.
Mardi 28 août.
Arrivée à Zurich.
Dès 2 heures : Bureau de réception à la gare : Vente de cartes de
membres et de Livrets-Guides. — Distribution du programme , de la
médaille du Congrès, du « Guide officiel de Zurich. » — Renseigne-
ments relatifs aux logements.
Mercredi 2g août.
Dès 8 heures : Bureau de réception dans la salle des Facultés.
Dès 9 heures : Conseil du Congrès, dans la salle du conseil de l’école,
2“® étage
Dès 2 heures : Première assemblée générale, séance d’ouverture, dans
l’Aula du bâtiment scolaire au Hirschengraben.
a) Ouverture par un des anciens présidents du Congrès.
b) Constitution du bureau du Congrès et du Conseil.
c) Discours prononcé par M. le conseiller fédéral Schenk, chef du
département de l’Intérieur.
d.) Adresse présidentielle.
e) Rapport de la commission pour la carte géologique d’Europe
{Hauchecorne).
f) Conférence de M. Suess (Vienne): « Die südlichen und die nôrdli-
chen Alpen. »
g) Conférence de M. Heim (Zurich) ; « Géologie des Kongressortes . »
Dès 6 heures : Soirée famillièreau Zürichhorn. — Pour y arriver, on
peut se servir du tram ou des « Dampfschwalben. »
Jeudi 3o août.
Dès 8 heures : Conseil du Congrès, dans la salle du conseil de l’école ;
2®>® étage.
Dès 9 heures : Séances des sections.
A. Géologie générale (Géophy.siquc, Tectonique, etc.) dans l’auditoire
N® 2G c, 2"'® étage. Communications annoncées par MM. Roi.
Bonaparte, van Calker, Marshall Hall, Penck, Rothpletz,
Stanisl. Meunier, Warren Upham, Ch. Tardy.
PREPARATION DU CONGRES
27
/?. Sti-atigrapliie et Paléonlolog-ic clans l’auditoire N" 3 1), i "Jetage,
Communications annoncées par MM. Merccrat, Hull, Wolii-mann.
Sacco, MaycrEjmar, Renevier, Steinmann, Wincliell, G. Bœhm,
Rollicr .
C. Minéralog-ie et Pétrographie dans l’auditoiro N** f\, 2'>>® étage.
Communications annoncées par MM. Lepsius, Hôgbom,
Schmidt, Groth, Mügge, Viola, Duparc.
D. Géologie applicpiée (Géotechnie, Mines, etc.) dans l’auditoire i5 c,
étage. Communications annoncées par M. Posepny.
Dés 0 heures : Soirée familière dans le Pavillon de la ronhallc (Expo-
sition cantonale des arts et métiers). — L’entrée de i Iranc donne aux
membres porta nt la médaille du Congrès le droit de circuler toute la journée
du 3ü dans l’exposition et d’entrer le soir dans le jardin (concert) et à la
galerie (illumination du lac).
Vendredi 3i août.
Dès 8 heures : Conseil du Congrès, dans la .salle du conseil de l’école,
a '“6 étage.
Dès Q heures : Seconde assemblée générale, dans 1 Aula du batiment
scolaire au Hirschengraben.
Dès 9 h. i5 ; a) Conférence de M. Michel Lévy: «Principes à suivre
pour une classification universelle des roches. »
b) M. de Margerie ; Rapports sur la « lîibliographie géologique
internationale. »
Dès 1 1 heures : c) Conférence de M. voN Zittel: « Phylogénie, Onto-
génie und Systematik. »
Dès 3 heures : (En cas de beau temps) départ des trains spéciaux pour
l’Uetliberg. — Gare du chemin de fer de TUelliberg, au Selnau.
Dès 5 heures : Collation offerte par le canton et la ville de Zurich, au
Kestaurant de FUetlibcrg.
(En cas de mauvais temps, on visitera les musées, etc. [voir page 8],
Pt l’o.xcursion à l’Uetliberg’ aura lieu samedi, à 3 heures.)
Samedi septembre.
Dès 8 heures : Conseil du Congrès, dans la salle du conseil de 1 école,
a™'' étage.
Dès 9 heures : Troisième assemblée générale, dans l’Aula du bâtiment
scolaire au Hirsebengrabeu.
Oès 9 h, i5 : n) Conférence de M. Bertrand ; « Structure des Alpes
françaises et récurrence de certains faciès.
b) Propositions pour le prochain Congrès, etc.
<i) Dès II heures : Conférence de Sir A. Geikie : « Structure rubannée
PS plus anciens gneiss et des gabbros tertiaires. »
28
COMPïE-UlîNüU.
PREMIERE PARTIE
d) Clôture du Conji;Tès.
Des 2 heures : Visite des institutions scientifiques et autres
( voi r la I i ste ci-j oi ntc) .
Dimanche 2 septembre.
Dès 3 heures : Tour du lac en bateau à vapeur. — Endjarcadère près
de la Tonhalle.
Lundi 3 septembre.
Départ pour les excursions et pour le voyage circulaire dans les
Alpes.
C’est sur les bases de ce programme que s’est accompli le
Congrès de Zurich dont nous allons maintenant donner le compte
rendu.
Le secrétaire général,
II. Colliez,
professeur à l’Université de Lausanne.
SECONDE PARTIE
A. COMPOSITION DU CONGRÈS
lo Liste générale des membres.
2» Liste des membres du Conseil.
£. PROCÈS-VERBAUX
1» Séance du Conseil.
2" Assemblées générales.
30 Séances des sections.
C. RAPPORTS DES COMMISSIONS
1» Commission de la carte d’Europe.
2‘> Commission de la Bibliographie.
\
A. LISTE DES MEMBRES
1. LISTE DES MEMBRES DU CONGRÈS
’ L’astérisque désigne les membres qui ont pris part aux séances de Zurich.
1. Allemagne. (g5 membres.)
Ammon, Dr. L. von, Oberberg'amtsass., i6, Ludwigstr., München.
ANUREAEjDr. A.jDirect. desRœmer-Museum, Hildesheim (Hannov.)
*Beck, Dr. Karl, 53, Urbanstrasse, Stuttgart (Württemberg).
Becker, Dr. A., 2, Rudolfstrasse, Leipzig (Sachsen).
Becker, H., 4, Tliurme, Ems (Nassau).
Behrens, Karl, Bergrath Bergwerksdir. Hibernia, Berne (Westf.)
*Benecke, Dr. E. W., Prof., Universit., Strassburg.
*Bergeat, Dr. Alfred, Freiberg (Sachsen).
*Bergt, Walter, 8, Reichsstrasse, Dresden.
*Beyricii, Dr. Prof. Geh. Bergrath, 2g, Franzôsischestrasse, Berlin.
*Beyschlag, Dr. Landesgeologe, 44> Invalidenstrasse, Berlin.
*Büiim, Dr. Georg, Prof., Freiburg i/B. (Baden).
Borne, von dem, Dr., Berneuchen bei Frankfurt a/O. (Preussen).
*Bornemann, Dr. J. G., Eisenach (Sachsen).
Buchdrucker, Dr., 3, Schlossplatz, Garlsruhe (Baden).
*Ghelius, Dr. G., Prof., 23, Heinrichstrasse, Darmstadt (Hessen).
*Gredner, Dr. Hermann, Prof. Geh. Bergrath, Leipzig.
*Dii>pel, F., 7, Kaisorstrasse, Heidelberg.
Ehrenberg, Direktor, Bergass., Hôntrop, b/Bochum (Westfalen).
’^'Engel, Dr. Th., Pfarrer, Eislingen (Württembcrg).
*Entress, E., Prof., Ludwigsburg (Württemberg).
*Eraas, Dr. Eberhardt, Prof. kgl. Nat. Gabinet, Stuttgart.
*Priedlænder, Immanuel, 8, Regentenstrasse, Berlin.
Putterer, Dr. Karl, Prof., Karlsruhe (Baden).
°*'EriESECKE, Dr. Bruno, 12, Nürenbergstrasse, Leipzig.
*Gottsche, Dr. G., Naturhistorisches Muséum, Hamburg.
32
COMPTE-RENDU.
SECONDE PARTIE
*Guæff, Dr. Franz, Prof., Univ. Frciburg' i/B.
*Grebe, h., kg-1. Landesg-colog-, Trier (Rheinpreussen).
*Grotii, Dr. B., Prof., Univ. München.
*Gümbel, Dr. W.V., Prof., Oberberg'dir. , iG,Ludwig-.str., München
*GüRicn, Dr. G., i4, Gneisenausti-asse, lîrcslau (Prcu.ssen).
*Haüciiecorne, Dr., Geh. Obcrlierg-ralb, 44, Invalidcn.str., Berlin
*IIauff, Bernhard, Kaufmann, Kirchheim u/Tcck (Würllemberg-)
*HnDiNfiER, Dr., Mcdizinalratb, Stuttgart.
*Heu.seer, g., Geli. Bergrath, Bonn (Bheinprous.scn).
*Hillmann, P., stud. phil., 17 ii, llartelstrasse, Leipzig
*Holland, Forstamtassi-stent, Heidcnheim (Württeinberg).
*Hoppe-Seyler, Dr. Félix, Prof., Strassburg.
*Jentzscii, Dr. Alfr., Prof., Univ. Konigsberg (Preus.sen).
*Kayser, Dr. Emm., Prof., Marburg (He.ssen).
Keiirer, Dr., Prof., Heidelberg (Baden).
*Keiuiack, Dr. K., Lande,sgcolog, 44> Invalidcnstrasse, Berlin.
*Klockmann, Dr. Prof. F., Glaustlial (Harz).
Knottel, s., 02, Kernerstra.sse, Stuttgart.
*Kocn, Eduard, Buchhiindler, 3i, Mariemstrassc, Stuttgart.
*Kœnen, a. von. Prof., Univ. Gottingen (Preussen).
*Kortiials, g. W., Priv.-Doc., i33, Hauptstrassc, Heidelberg.
*Krantz, Dr. Fr., Bonn (Rheinpreussen).
*Lengemann, Bergrath, Glaustlial (Harz).
*Lenk, Dr. Hans, Priv. Doc., 4 n, Promenadenstras.se, Leipzig.
*Lepsius, Dr. Richard, Prof., Darmstadt (Hessen).
*Loretz, Dr. H., kgl. Landesgeolog, 44, Invalidcnstrasse, Berlin.
*Maiscu, Dr., Ulm (Württemberg).
Maurer, Fried., 109, Heinrichstras.se, Darmstadt (He.s.sen).
Mieg, Math., 48, Avenue de Modenhcim, Mülhauscn (Elsass).
*Milgii, Dr. Louis, Priv.-Doc., 12, Tauentzienplatz, Breslau.
*Môricke, a. W., Freiburg i/B. (Baden).
*Mügge, 0., Prof., 2», Ilammerstrasse, Mün.ster (Westfalcn).
Müleer, Dr. W., Villa Knoll, Gharlottenburg, bei Berlin.
*Neubauer, Bergrath, Sta.ssfurt (Preus.sen).
*Osann, Dr., Prof., Heidelberg (Baden).
Pétri, Gamille, Directeur des mines, Buch.sweiler (Elsass).
Pfeifer, Dr. Xavier, Prof., Dillingen a/D. (Bayern).
*Piiinppi, E., 17, Ruprcchtsauer-Allcc, Strassburg.
LISTE DES MEMHRES DU CONGRES
33
Rauff, Dr. H., Prof., 21, Colmantstrasse, Bonn.
*Regel, Dr. Fr., Prof., i5, Zieg-elmülilenweg-, Jena (Sachsen-W.).
*Regeemann, C., Inspect., 3, Cottastrasse, Stuttg^art.
*Reinagii, Dr. Albert von, Tauausanlage, Frankfurt a/M.
Reiss, Dr. W., Gehcimrath, Scliloss Künitz (Thuring-en).
*Riciithofen, Dr. Bar. v. , Prof. Univ., 1 171 Kurfürstenstr. Berlin W .
Roiirbacii, Dr. Karl E. M., Ob.-Gyinnasiallehrer, Gotha (Sacliscn).
*Romberg, Dr. Julius, i23‘, Kurfürstenstrasse, Berlin W.
*Roth, Dr. Fried., Mainz (Rlieinhessen).
*Rothpletz, Dr. A., 86, Theresienstrasse, Münclicn.
*Sauer, Dr. A., Landesgeolog-, Heidelberg- (Baden).
*ScHEiBE, Dr. Robert, Bcrgakademie, 44j Invalidenstr., Berlin W.
*ScHENK, Dr. Adolf, Univ. Halle a/S., (Preussen).
ScHMEissER, Berg-rath, Magdeburg (Preussen).
ScHNEEMANN, Felix, 3g II, Winkelmannstrasse, Dresden.
*SciiRODT, Dr. F., 70, Hauptstrasse, Heidelberg (Baden).
*SciiULMANN, Léopold, Univ. München.
*Seligmann, g., 18, Schlossrondcl, Koblenz (Rbeinprcussen).
*Seyfried, von. Colonel, Strassburg.
*Steinmann. Dr. G., Prof., Univ. Freiburg i/B. (Baden).
^Struckmann, Dr. C., kgl. Amtsratli, 3, Sedanstrassc, Hannover.
*Stübel, Dr. Alplions, Dresden.
*Tiiost, Dr., Verleger, 3o, Sophienstrasse, Halle a/S. (Preussen).
*Ule, Willi, Privat-Doc.,Univ., i4, Robert-Franzstr., Halle a/S.
*ViEDENZ, Adolf, Oberbergrath, Eberswalde (Preussen).
*Waiinsciiaffe, Dr. Felix, Prof., 62 ^ m, Cliaus.seestr., Berlin N.
*AValtiier, Dr. Johannes, Prof. , Jena (Sachsen-W eimai).
*W'^EissLEDEii, Dr., Bergrath, Lcopoldshall-Stassfurt (Anhalt).
*WiNDMôLLER, Rud., Bcrgass., Dir. Bergw. Zechebei Hordel (VVestf.).
^Zimmermann, Dr. E., Bergakad., 44, Invalidenstra.sso, Berlin N.
*ZiTTEL, Dr. Karl A. von, Geheimrath Prof., Alte Akad., München.
II. Amérique du Centre et du Sud. (3 membres.)
*Gastillo, Ant. del, Direct. Corn, geol., 21, Colisco Vlejo, Me.xico.
Grawford, J., Leon (Nicaragua).
Hussak, Eugenio, Commis. Geol., Sâo Paulo (Brésil).
6‘ CONGR. GÉOL. INTERN.
3
34
COMPTE-RENDU.
SECONDE PARTIE
III. Autriche-Hongrie. (i6 membi’es.)
*Artuaber, Dr. Gust. von, i8, Lüwelstra.s.sc, Wicn I.
*Koch, Dr. Anton, Prof., Klausenburg'-Kolozswâr. (Transylvanie)
Loczy, L. de. Prof. Univ., Budape.st (Hongrie).
*Mojsisovics, Dr. Ed. von, V.-Dir., kk. Geol. R. 3/3, Strohg. Wien E.
Neumann, Jos., Obor-Ing, Bohm.-W.-Bahn, Berann (Bohême).
*Niedzwiedzki, J., Prof., Ecol. polyt., Lemberg (Galicie).
*Palacky, Dr. J., Prof., Prague (Bohême).
*Penck, Dr. Albrecht, Prof. Univ., Wien.
*f Posepny, F,, Prof., Ing. Min., 62, xix. Cari Ludwigstr., Wien.
*PosEPNA, M™® Clotilde, G2, xix. Cari Ludwigstr., Wien.
Prosaska, V. J., Prague (Bohême).
*SCHMIUT, Dr. Alexandre, Prof. Univ., Budapest (Hongrie).
*SiEGER, Dr. Robert, Priv. Doc., geogr. Instit. Univ., Wien.
Stacde, Dr. G., Dir. kk. Geol. Reichsanst., 23, Rasumofskig.,Wien.
*SuESS, Dr. Ed., Prof. Univ., Wien.
*Tietze, Dr. E., Obcrbcrgrath, kk. Geol. Reichsanst. , Wien.
IV. Belgique. (i4 membres.)
Cauderlier, Emile, 8, Rue Crayer, Bru.xelle.s.
*Buciiere, Louis de, Ing. chef, 25, rue du Marteau, Bruxelles.
*Delvaux, Emile, 216, Avenue Brugmann, Bru.xelles.
*Dewalque, g.. Prof. Univ., 17, rue de la Pai.x, Liège.
*Dorlodoï, Abbé Henri de. Prof. Univ., Louvain.
Grunne, Comte Charles de, 05, rue Belliard, Bruxelles.
Hennequin, Colonel, Direct. Inst, cartographique, Bru.xelles.
Houzeau de Leiiaye, iVug. , Prof., Hyon près Mons.
Lahaye, Charles, Ing. en chef, 34, rue Pascale, Bru.xelles.
Lejeune de Schiervel, Charles, Château de Miclen-lcz St. Troud.
*Lohest, Maximin, Prof., Univ. Liège.
Paquet, Gérard, 92, Chaussée de Forest, St. Gilles, Bruxelles.
*Rutot, Aimé, Ing., 177, rue de la Loi, Bruxelles.
Van den Broegk, Ernest, 3q, Place de l’Industrie, Bruxelles.
LISTE DES MEMBRES DU CONGRES
35
V. Espagne. (5 membres.)
*Almera, Dr. Jaime, Chanoine, i 3, Galle de Sagrlstans, Barcelone.
*Bofill, Arturo, 2f)7 Galle de las Gortes, Barcelone.
*CoRTAZAR, Daniel de, Ing. chef. d. Mines, 32, Velâzquez, Madrid.
*Sui\DiiEiM, G. .1., Ing. d. mines, Huelva.
Yarza, Ramon Adan de, Ing. des mines, Lequeitio (Prov.Vizcaya).
VI. Etats-Unis. (35 membres.)
*Branner, John g.. Prof. Stanford University, Californie.
*Branner, M«'«, Stanford University, Californie.
Clark, Wm. B., Baltimore (Md.)
Dall, Wm. H., U.S. Geol. Survey, Washington (D. G.).
*Davis, W. Morris, Prof. Harvard Univ., Cambridge (Mass.).
*Eakle, Arthur S., Ithaca (N. Y.).
*Eaton, George F., Prof. Yalo Univ., Newhaven (Conn.).
Emmons, s. F., U.S. Geol. Survey, 1721 H St., Washington (D.C.)
Emmons, Arthur K., Newport (R. I.)
*Frazer, Dr. Persifor, Prof., 928 SpruceSt., Philadelphie (Pa.).
Gilbert, Grove K., U.S. Geol. Survey, Washington (D. G.).
Gummere, Henri V., P. 0. Box 129,3, Philadelphie (Pa.).
Grant, Ul. Sh., U.S. Geol. Survey, Minneapolis (Minn.).
*Griswold,L. s., U.S. G. Surv., 238, Boston Str., Dorchester(Mass.)
Hague, Arnold, U.S. Geol. Survey, Newport (R. I.).
*VAN Hise, g. R., U.S. Geol. Survey, Madison (Wisc.).
Hitchcock, G. H., Prof. Dartmouth College, Hanover (N. Hp.).
*Jaggar, T. A., Prof., Cambridge (Mass.).
Ladd, George E., Cambridge (Mass.).
Marcou, Jules, Prof., 4a, Garden Street, Cambridge (Mass.).
Marsh, 0. G., Prof. Yale Univ., Newhaven (Conn.).
Merill, F. J. U., Dir. of State Mus., Albany (N. Y.).
Neff, Peter, 36 1, Russel Avenue, Cleveland (Ohio).
*Palache, Dr. Charles, Berkeley (Californie).
Prosser, Charles S., Prof., Union College, Schenectady (N.Y.).
*Pumpelly, R., U.S. Geol. Survey, Newport (R. I.).
*Peid, Harry Fielding, Johns Hopkins Univ., Baltimore (Md.).
36 COMPTE-RENDU. — SECONDE PARTIE
Rice, William N., Wesleyan Univ., Middletown (Gonn.).
*Sardeson, J. F., Minneapolis (Minn.).
*Streeruwitz, W. II. DE, Prof., Austin (Texas).
Upham, Warren, U. S. Geol. Survcy, 200, State St, Minneapolis.
Walcott, Charles D., Dir. U. S. Geol. Survcy, Washing-ton (D. G.).
*Ward, Lester F., U. S. Geol. Survey, Washington (D. G.).
WiNcnELE,ll.V.,ing., l3o6, Scvonth St. S.E., Minneapolis (Minn.).
WiNCHELE, N. IL, Prof., Minneapolis (Minn.).
VIL France. (43 membres.)
Barrois, Dr. Charles, Prof., 87, rue Pa.scal, Lille (Nord).
*Bergeron, J., Prof., 167, Haussmann, Paris.
Bernard, Aug., Prof. Ec. Sc., 12, Boulevard Bon-accueil, Alger.
^Bertrand, Marcel, Prof. Ec. Mines, loi, rue de Rennes, Paris.
Biociie, Alphonse, 53, rue de Rennes, Paris.
*Blayac, Assistant, Ecole des sciences, Alger.
*Bonaparte, prince Roland, 10, Avenue d’iéna, Paris.
*Brégains, Casimir, 5, rue Duguay-Ti'ouin, Paris.
*Delebecque, a., Ing. des ponts et chaussées, Thonon (Ht" Savoie).
*Depéret, Ch., Prof. Fac. des sciences, Lyon.
De Riaz, a., i5, quai St. Clair, Lyon.
*Dollfus, Gustave F., 45, rue de Chabrol, Paris.
Dumas, Insp. du ch. de f. d’Orléans, i bis pl. Dumoustier, Nantes.
*Farre, Georges, Insp. des forêts, 28, rue Ménard, Nîmes (Gard).
*Fallot, Dr. Em., Dir. du Muséum, 56, rue Turenne, Bordeaux.
Fèvre, L., Ing., 12, Place de la Préfecture, Arras (Pas de Calais).
*Ficheur, E., Prof. Ec. des sc., 69, rue Michelet, Alger.
*Gaudry, Albert, Membre de l’inst., 7 bis, rue des Sts. Pères, Paris.
Geandey, Ferdinand, n, rue de Sèze, Lyon.
Gosselet. .Iules, prof. Fac. des sciences, 1 8, rue d’Antin, Lille (Nord).
Grossouvre, de, Ing. en chef des mines, Bourges (Cher).
*Haug, Dr. Emile, 2, rue Antoine Dubois, Paris.
Hovelacque, Dr. Maurice, i, rue de Castiglione, Paris.
*Humbert, a., Ing. des ponts et chauss., 3i, rue Bayard, Toulouse.
*Humbert, M™« Nathalie, 3i, rue Bayard, Toulouse (Ht“ Garonne).
*Kilian, Prof. Fac. des sc., 11 bis Cours Berriat, Grenoble (Isère).
*Lapparent, a de, Prof., 3, rue de Tilsitt, Paris.
37
LISTE DES MEMBRES DU CONGRES
*Margerie, Emmanuel de, iSa, rue do Grenelle, Pans.
*Meuniek, Stanislas, Prof, au Mus., 6i, rue de Butlon, Paris.
*Miciiel-Lévy, a., Dir. Carte g-éol. de France, 26, r. Spontini, Pans.
Nicklès, R., 2, rue des Jardiniers, Nancy (Meurtho et Moselle).
*Peyralbe, Eugène, 5, rue Duguay-Trouin, Paris.
*PüiRAULT, Dr. Georges, iC, B'* St. Germain, Paris.
Ramond, g., Ass. Mus., a5, r. Jacques-Dulud, Ncuilly s/Seme.
*Raveneau, L., Prof., 7G, rue d’Assas, Paris.
*Reymond, Ferdinand, Veyrins par les Avenières (Isere).
Riche, Dr. Attale, Assist. Fac. des sc., 9, rue St. Alexandre, Lyon.
Robinau, Th., 47, rue de Trèvise, Paris.
*Stuer, Alex., 48, rue des Matlmrins, Paris.
*Tardy, Charles, Simandre s/Suran (Ain).
*Thiéry, a., 7, rue Corneille, Paris.
*Torcapel, Alfred, Ing., 21, rue Victor Hugo, Avignon (Vaucluse).
ZüRCHER, Philippe, Ing. en chef des ponts et chaussées , i bis,
Allée des Mûriers, Toulon-Mourillon (Var).
VIII. Grande Bretagne et Colonies. (43 membres.)
Backiiouse, W. a., Darlington St. John,
*Belinrante, L. L., Ass. secr. Geol. Soc., Iliirlingloii llousc, London W.
*Bell, Dugald, Esq., 27, Lansdowne Crescent, Glasgow (Ecosse).
*Blake, Rev. J. F., 43, Glifton Hill, London NW.
Blanford, Dr. W. Th., 72, llediord Gardons, Kensington, London W.
Butler, Gérard W., Esq., Sandham, Chertsey (Surrey).
Cadell, Henry M., Grange, Bo’ncss (Ecosse).
^Christie, James G., Catheart, Glasgow (Ecosse).
*Cole, g. a. J., Prof. geoL, Roy. Coll. Sci., Dublin (Irlande).
^Farncombe, George R., Birmingham (Angleterre).
*Fingland, M"'®, Glasgow (Ecosse).
*Geikie, Sir a., Dir. H. M. geol. Surv., 28, Jermyn Str. London SW.
Hall, Captain Marshall, Easterton Lodge, Parkstone (Dorset).
*Hobson, Bernard, Esq., Tapton Elms, Sheffield (Anglet.).
*Ho\vse, T., Edgeborough Road, Guildford (Anglet.).
*How.se, T. F., Edgeborough Road, Guildlord (Anglet.).
Hudleston, w. h., 8, StanhopeGard., S. Kensington, London SW.
38
COMPTE-RENDU SECONDE PARTIE
*Hughes, Th. Mc Kenny, Prof. Univ., 4, Cintra Terrace, Cambridg-e.
*Hughes, 4, Cintra Terrace, Cambridge (Anglet.).
E., Prof., 20, Arundel Gardons, Notting Hill, London W.
*Hume, Dr. W. Fraser, 27, Ella Road, Croucli Hill, London N.
Kennedy, G. T., Prof. King’.s College, Windsor (Nova-Scolia).
Laflamme, Abbé J. C., Prof., Québec (Canada).
Liversidge, a., Prof., Sydney (Nouvelles Galles du Sud).
*Lubbock, Sir .lohn, Bar^, i5. Lombard Street, London, EC.
Mackeir, D. s., White Terrace, Manningham (Bradford).
Mark, J. E. , 70, Huntingdon R*i, Cambridge.
Medlicott, Henry B., 43, S‘ Johns R*i, Clilton, Bristol.
*Monckton, Col. H. M., Whitccairn, Wokingham, Berks. (Anglet.)
*Monckton, h. w., lo, King’s Bench Walk, Temple, London, EC.
*Ogilvie, M. M., Aberdeen (Ecosse).
*Oldham, R. D., SuperinB Geol. Survey of India, Calcutta.
Reid, Arthur S., Trinity College, Glenalmond (Eco.sse).
Reith, Rev. Geo., Lynadoch Street, Glasgow (Ecosse).
Rudler, F. W., Esq., 28, Jermyn Street, London SW .
*Small, Evan W">, Newport, Monmouthshire (Anglet.).
*S0LLAS, W. J., Prof., Lisnabin, Dartry Park Road, Dublin (Irlande).
*Tabuteau, Lieut.-CoL, Brow Hill, Batheaston, Bath.
Teall, J. J. H., Esq., 28, Jermyn Street, London SW.
*-]-Topley, W., Esq., Geol. Survey, 28, Jermyn Street, London SW.
Udall, John,Esq.,2i,Summerhill Terrace, Birmingham (Anglet.).
Watts, W. W., Esq., 28, Jermyn Street, London SW.
Whidborne, Rev. G. F., S‘ George’s Vicarage, Battersea ParkR'*,
London SW.
IX. Hollande. (3 membres.)
*Calker, Dr. T. J. P. van, Prof. Univ. , Groningue.
*Lorié, Dr. J., Univ., Utrecht.
*WiCHMANN, Dr. Arthur, Prof. Univ., Utrecht.
X. Italie. (17 membres.-)
Bassani, François, Prof. Univ., Inst. geol. Univ., Naples.
Botti, Ulderigo, Reggio (Calabre).
LISTE DES MEMBRES DU CONGRES
39
*Capellini, Prof. Com., Sénateur, 5q, Via Zamboni, Bologne.
Cattaneo, Roberto, 5i, Via Ospedale, lurin.
*Ferraris, Com. Erm., Ing. des mines,, Monteponi, Iglesias (Sard.).
*Ghegorio, Marquis Antonio de, 128, Molo, Palerme (Sicile).
IssEL, Arturo, Prof. IJniv., Gênes.
*Mattiuolo, Ettore, Ing. des mines, 45> Via Carlo Alberto, Turin.
*Novarese, Aug. Vitt. Uffic. geoL, i, Via S. Susanna, Rome.
Omboni, Giov., Prof. Univ., Padoue.
Parona, C. F., Prof. Univ., Palais Carignan, Turin.
"'‘Pellati, Com.Nicolo, Insp. gén. des mines, 9, Via S. Susanna, Rome.
PoRTis, Dr. Alessandro, Prof. TTniv., Museo geol. Univ., Rome.
*Sacco, Dr. Fed., Prof. Univ., Palais Carignan, Turin.
Strobel, Pellegrino, Prof. Univ., Parme.
*Salmojraghi, Francesco, Ing., 9, Montc-di-pieta, Milan.
* Viola, Carlo, 35, Via Palestre, Rome.
XI. Portugal. (8 membres.)
CnoFFAT, Dr. Paul, attaché au service de la carte géol., ii3, Rua
do Arco a Jésus, Lisbonne.
*Delgado, J. F. N., Direct, du service de la carte geol., 11 3, Rua
do Arco a Jésus, Lisbonne.
Direction des travaux géologiques, ii3. Rua do Arco a Jésus,
Lisbonne.
Lima, Dr. Wenzeslaus de. Prof., Porto.
*Moreira Marques, E., Attaché Lég. du Portugal, Berne (Suisse).
Rego Lima, José Maria de, Ing. des mines, attache à la carte,
i4, T. do Conv. de Jésus, Lisbonne.
Sgiiindler, Dr. H., 102, Rua S. Francisco de Paula, Lisbonne.
Société de Géographie de Lisbonne. (L. Cordeiro secr.)
XII. Roumanie et Bulgarie. (10 membres.)
*Bottea, Prof. C., Ing. des mines, 7, R. Pitavellova, Bucarest.
Licherdopol, J. P., Prof., Chaussée Dorobanti, Bucarest.
*Mrazec, Dr. Louis, Prof. Univ. Musée d’Hist. Natur., Bucarest.
PiPEROFF, Christo, Roustchouk (Bulgarie).
40
COMPTE-RENDU — SECONDE PARTIE
Saabuer-Tuduri, Dr. A., 3i R. Clopotar, Bucarest.
*SuiLEANU, Stefan, Prol. Univ., i R. Eldorado, Bucarest,
*Stefane.scu, Grég-oirc, Prof. Univ., 8, Strada vcrde, Bucarest.
Stefanescu, M'"« Maria, 8, Strada verdo, Bucarest.
Stefanescu, Sabha, Prof., Liceul S‘ Sava, Bucarest.
Zlatarski, Georg-es N. Direct. Bur. g-eol., Sofia (Bulg-arie).
XIII. Russie. (36 membres.)
Anoutciiine, Dr. D., Prof. Univ., Moscou.
Armaghewsky, Pierre, Prof. Univ., Kiew.
Dziedzicky, Dr. H., a3, rue Chlodna, Varsovie (Polog'ne).
*Karakascii, Nicolas, Gonserv. au Musée g-éol. Univ., St-P6terbour
*Karpinsky, a,., Académ., Direct, du Comité géol., SePétersbour
*Khroustchow, Dr. Constantin, Prof. St-Pétersbourg-.
*Khrou.stciiow, Dr. Paul, Kbarkow.
*Kislakowsky, Eug'ène, Musée min. Univ., Moscou.
Kontkiewitsch, s., Ing. des mines, Dombrowa (Pologne).
Kowalsky, Job. Eco, Prof. Univ., 55 Hôtel anglais, Varsovie (Pol.)
*Lagorio, Dr. A., Prof. Univ., Varsovie (Pologne).
*Li.iewsky, Miecislas, Faub. d. Cracovio, Varsovie (Pologne).
*Lôvvinson-Lessing, Fz., Prof. Univ., Dorpat-Jurjew (Livonie).
*Manziarly, Et. DE, Ing. des mines, Bakhmoutb (Jkaterino.slaw).
*Michalsky, a., Ing. des mines. Comité gcol., S‘ Pétersbourg.
*Morozewitsch, J. , Conserv. Musée min. Univ., Varsovie (Pologne).
*Nikitin, s., Géol. en chef. Comité géol., S^Pétersbourg.
*Pavlow, Ad. W. , Skaterny pereoulok, maison Nefedieff, 3, Moscou.
*Pavlow, Alexis P., Prof. Univ., Moscou.
*Pavlow, Mme Marie, 03, Gheremetiew, Moscou.
*Peetz, L. de, Gonserv. Musée géol. Univ., S*-P6tersbourg.
Radkewitsch, Grégoire, Conserv. Musée Univ., Kiew.
*ScHMiDT, F., Académicien, St-Pétorsbourg.
*ScnNABL, .lob., Dr. med., Hofrath, 5g, Krakauer-Vorstadt, Varsovie.
*Si>ENDiAROFF, Looiiid. , 20 Ivanovskaja, Dorpat-Jurjew (Livonie).
*SwERiNZEW, Leonidas, St-Pétersbourg.
Tarassenko, Basil, Conserv. Mus. minér. Univ., Kiew.
*Thugutt, Dr. Stanislas, Assist. Univ. Dorpat-Jurjew (Livonie).
(
Gfq 3’q
LISTE DES MEMBRES DU CONGRES
41
*Toll, Baron E. de, Consei'v. Acad, des Sciences, St-Pétersbourg’.
*Tschernischew, Th. Géol. en chef, Com. gcol., S‘-Pétersbourg.
*Tzwetaew, M11“ Marie, Coudrino IV« Gymnase de Moscou.
Veniukow, Dr. Paul, Prof. Univ. , Kiow.
VoGDT, Const. DE, Conserv. au Musée géol. Univ., S^-Pétersbourg.
Wôiirmann, Baron Dr. Sidney de, via Riga-Wenden, Stolben.
*WoLFF, Baron Erich de, Cheâtean de Hinzenberg (Livonie).
WouLF, Georg, Pr.-Doc. Univ. 21 , RuePickna, Varsovie (Pologne).
XIV. Scandinavie. (9 membres.)
*Brôgger, W. g.. Prof. Univ;, Christiania (Norvège).
Geer, Gérard de, Bnreau géol., Stockholm (Snède).
*Hamberg, Axel., Univ., 28, .lakobsgatan, Stockholm (Snède).
*Han.sen, Dr. Andr., Bibl. Univ., Christiania (Norvège).
*Hôgbom, Dr. A. G., Prof. Univ., Stockholm (Suède).
*Reusgh, Dr. Hans, Prof. Univ., Christiania (Norvège).
Sjôgren, h.. Prof. Univ., Upsala (Snède).
*UssiNG, Dr. N. U., Univ., 9, Norre allé, Copenhague (Danemark).
*VoGT, Dr. J. H., Prof., Christiania (Norvège).
XV. Suisse. (64 membres.)
*Aeppli, Dr. Aug., instit., Kinkelstrasse, 2, Zurich.
*Baltzer, Dr. A., Prof. Univ., 5i, Rabbenthal, Bern.
*Beglinger, J., instit., Wetzikon (Zurich).
*Bieler, Théodore, Assist. Univ., Lausanne.
*Bleuler, Prâsidt eidg. Schnlrath, 3z, Zollikerstr. , Zurich.
*Bodmer-Beder, Arnold, 34, Mühlebachstr., Zurich.
*Bruckner, Dr. Ed., Prof. Univ., Bern.
^Burkhardt, Dr. Cari, 54, Hardtstr., Basel.
Buparg, Louis, Prof. Univ., rue du Pont neuf, Carouge (Genève).
*Du Pasquier, Dr. Léon, Rochette, Neuchâtel.
*Dutoit, C., assistant Univ. Lausanne.
*Escher-Baumann, Robert, Zurich.
*Escher-IIess, Caspar, 32, Bahnhofstr., Zurich.
42
COMPTE-RENDU — SECONDE PARTIE
Favre, Ernest, 8, rue des Grang’es, Genève.
*Favre, Guillaume, 0, rue des Granges, Genève.
Felleniîerg, Dr. Edm. von. Direct. Musée, Rabbcnthal, Bern.
*Feournoy, E., 12, quai des Eau.x-Vives, Genève.
*Forel, Dr. F. A., Prof. Univ. de Lausanne, k Morges.
*Frey, Dr. Hans, Priv.-Doc., Bern.
*buün, Dr. J., Doc. et Assist. Polyt., 33, Universitâtsstr. Zurich.
*Goll, Hermann, 3, Avenue de la Gare, Lausanne.
*Golliez, h.. Prof. Univ., Lausanne.
*Giion, G., Stadtratb, 17, Untei-e Zâune, Zurich.
*Grob, J. E., Erziehungs-Dir., Altstetten, Zurich.
♦Grubenmann, Dr. U., Prof. Polyt, Univ., 61, Klosbachstr. , Zurich.
*Heim, Dr. Albert, Prof. Polyt. et Univ., Hottingen, Zurich.
*Huber, Emil, Ing-., 85, Mühlebachstr., Zurich.
*Hug, Otto, Caiid* Sc., 22, Belpstr. , Bern.
*-j- Jaccard, Aug., Prof. Acad. Neuchâtel, au Locle.
*Kissling, Dr. Ed., Priv.-Doc. Univ., Langgasse, Bern.
Kôttgen, Fritz, Liestal (Basclland).
*Lang, Dr. F., Prof., Solothurn.
*Lauterburg, R., Pasteur, Ferenbalm (Bern).
*Letsgh, e., instit., Zurich.
Lociimann, Col. J. J., Chef du Bureau topogr. féd., Berne.
*Loriol-Lefort, Pcrceval de, Frontene.x près Genève.
*Lugeon, Maurice, Assist. Univ., rue de la Barre, 4, Lausanne.
*Mayer-Eymar, Dr. Ch., Prof. Univ., Gcssnei'allee, Zurich.
*Meister, Jacob, Prof., Schaffhauscn.
*MiiiiLBERG, Dr. Fr., Prof., Aarau (Aargau).
*MünLBERG, Max, Aarau (Aargau).
*Müsy, Maurice, Prof., rue de Morat, Fribourg.
*Nüescii, Dr. J., Schaffbauscn.
*Renevier, Eug., Prof. Univ., Haute-Combe, Lausanne.
*Ritter, Dr. Etienne, 4, rue du Mont de Sion, Genève.
*Rollier, Louis, 107, Pasquart, Bienne (Berne).
*Sarasin, Dr. Charles, i4, rue de l’Hôtel do Ville, Genève.
*ScHARDT, Dr. IL, Prof, au Coll, de Montreux, Veytaux (Vaud).
*-|-ScHENK, Conseiller fédéral, Berne.
*ScuMiDT, Dr. C., Prof. Univ., 107, Hardtstr., Basel.
LISTE DES MEMBRES DU CONGRES
*SciiRôTER, Dr., Prof. Polyt., Merkurstr., Zurich.
*Seiler, Jacob, Gotthardschule, Bellinzone (Te.ssin).
*Stôssel, Dr. J., Staatsrath, Schweizerg-asse, Zurich.
*Studer, Dr. Th., Prof. Univ., Bern.
*Tarnuzzer, Dr. Ch., instit., Chur (Graubünden).
*Tobler, Dr. Aug-., 8o, Stoineugràben, Basel.
*Tuibolet, Dr. Maurice de. Prof. Acad., Neuchâtel.
*UsTERi, Dr. P., Stadtrath, Weinbcrgstr., Zurich.
*Vauciier, Henri, agronome, La Ro.siaz, prè.s Lausanne.
*Weber, Dr. Julius, Prof. Technikum, Winterthour (Zurich).
*Wehbli, Leon, Cand. géol., 12, Gulmannstr. , Zurich.
*Würtenbebger, Fabricant, Emmishofen (Thurgau).
^Zeppelin, Comte de, Emmishofen (Thurgau).
*ZoLLiNGEB, Dr. Edwin, 71 Leimenstr., Basel.
Résume.
Allemagne
Amérique (centre et sud) . .
Autriche-Hongrie
Belgique
Espagne
Etats-Unis
France
Grande-Bretagne et colonies
Hollande
Italie
Portugal
Roumanie et Bulgarie . . .
Russie
Scandinavie
Suisse .
Membres Membres
inscrits. présents.
95
74
3
I
16
12
i4
6
5
4
35
i5
43
28
43
24
3
3
17
9
8
2
10
4
36
25
9
7
64
59
4oi 278
44
COMPTE-RENÜU.
SECONDE PARTIE
2. LISTE DES MEMBRES DU CONSEIL
de la session de Zurich i8g^.
Anciens présidents des Congrès:
M. Gapellini, président à Bologne en 1881.
M. Beyrich, » à Berlin en 1883.
Président (nommé par l’assemblée) :
M. E. Renevier.
Vices-présidents (nommés par l’assemblée) :
Allemagne : M. von Zittel.
Autriche-Hongrie : M. Suess.
Belgique : M. Dewalque.
Espagne : M. de Gortazar.
Etats-Unis M. Lester F. Ward.
France : M. A. Gaudry.
Grande Bretagne et colonies : Sir A. Geikie.
Italie : M. Pellati.
Mexique et Amérique centrale : M. del Castillo.
Pays-Bas : M. van Calker.
Portugal : M. Delgado.
Boumanie : M. G. Stefanescii.
Bussie : M. Karpinsky.
Scandinavie : M. Brôgger.
Suisse : M. A. Ileim.
Secrétaire général (nommé par l’assemblée) :
M. H. Golliez.
Secrétaires ("nommés par l’assemblée):
MM. Johann Walther.
Gust. V. Arthaber.
L.-L. Belinfante.
G‘“ de Ivhroustchow.
Fz. Lœwinson-Lessing.
E. Rang.
COMPOSITION DU CONSEIL
E. de Margerie.
W. Kilian.
L. Du Pasquier.
Ls. Rollier.
Trésorier (nommé par l’assemblée) ;
M. Escher-Hass.
Membres des précédents Conseils présents a Znricli
et faisant partie de droit du Conseil.
Allemagne : MM. Beyrich.
Borneman.
H. Credner.
Gümbcl.
Groth.
Haucliecorne.
von BichÜiofen.
Lepsius.
W ahnschaffe.
Autriche-Hongrie : MM. v. Mojsisowics.
Tietze.
Etats-Unis : MM. P. Frazer.
Pumpelly.
France : MM. de Lapparent.
Michel-Lévy,
de Margerie.
Grande-Bretagne : MM. Hughes.
Topley.
Cadel.
MM. Capellini.
de Gregorio.
M. H. Reusch.
MM. Miclialsky,
Nikitin.
Pavlow,
F. Schmidt.
M. G. Schmidt.
Italie :
Norvège ’
Russie :
Suisse :
46
COMPTE-RENDU.
SECONDE PARTIE
Délégués annoncés, faisant partie du Conseil.
Allemagne : M. Hauchecorne (délégué par le service de la carte
d’Allemagne).
Espagne : M. de Cortazar (par le Gouvernement).
Etats-Unis : M. Lester F. Ward (par le Geological Survey).
M. van Hise » »
France : M. Micliel-Lévy (par le ministère des travaux publics).
Grande Dretacrne et Colonies : M. Oldham (par le Geol. Survey
de l’Inde).
Italie : M. Pellati (par le Gouvernement).
M. de Gregorio (par la R. acad. di scienze de Palerme).
Mexique : M. del Castillo (par le Gouvernement).
Portugal : M. Delgado (par le Gouvernement).
M. E. Moreira Marques (par la Société de géographie
de Lisbonne).
Jioumanie : M. Stefanescu (par le ministère de l’Instruction
publique).
Russie : M. A. Karpinsky (de la part de S. M. l’Empereur).
S. Nikitin > »
Th. Tschernischew » »
A. Michalsky » »
A.-P. Pavlow (par l’LTniversité de Moscou).
G'" de Kliroustchow (par la Société impériale de
géographie de Saint-Pétersbourg).
Membres dn Comité suisse d’organisation.
(Présents et non encore mentionnés.)
MM. Baltzer A.
Brückner Ed.
Forel F. A.
Früh .1.
Grubenmann U.
Jaccard A.
MM. Lang Fr.
Mühlberg F.
Musy M.
Rollier Ls.
Schardt H.
B. PROCÈS-TERBAUX
1. PROCÈS-VERBAUX DES SÉANCES DU CONSEIL
Première séance.
Mercredi 29 août h 9 heures.
Présidence de M. E. Renevier, prof., président.
Monsieur le président salue les membres présents à cette
séance et rappelle que cette première assemblée se compose des
membres ayant fonctionné dans les précédents Conseils des
Cong-rès, plus les délégués des divers pays ou sociétés qui ont
été annoncés, plus encore les membres du comité suisse d’orga-
nisation du Congrès.
Il est procédé à l’appel des membres présents. Ont répondu :
Allemagne : MM. Beyricli, Borneman, H. Credner, Groth,
von Gümbel, Hauchecorne, von Richtliofen, von Zittel.
Autriche-Hongrie : MM. Mojsisowics, Tietze.
Belgique : M. Dewalque.
Espagne : M. de Gortazar.
Etats-Unis : M. P. Frazer.
France : MM. Gaudry, de Lapparent, de Margerie, Micliel-
Lévy.
Grande-Bretagne : Sir A. Geikie, MM. Hughes, Topley.
Italie : MM. Capellini, de Gregorio, Pellati.
Portugal : M. Delgado.
Boumanie : M. Gr. Stefanescu.
Russie : MM. Karpinsky, Nikitin, Pavlovv, F. Schmidt,
Tschernischew.
Suisse : MM.Escher-Hess, F. -A. Forel, Golliez, Heim, .laccard,
Musy, Du Pasquier, Renevier, Schmidt, Schardt.
Après ces constatations, le Conseil étant régulièrement cons-
titué, le président donne lecture de l’ordre du jour, dont on
reprend la discussion point par point.
48
COMPTE-RENDU. — SECONDE PARTIE
Cet ordre du jour comporte d’abord la nomination du bureau
du Congrès.
Les deux anciens présidents présents MM. Capellini et
Beiirich en font partie de droit.
On passe aux nominations.
Président : M. le prof. Renevier est élu et acclamé sur la
proposition de M. Capcllini.
Scrélaire général : M. le prof. //. Colliez est désigné.
Vice-présidents : Le Comité d’organisation propose de
grouper quelques régions géograpliiques ayant des affinités.
Sur la demande de M. Tietze, il est d’abord donné lecture de ces
propositions. A la suite de cette lecture le delègue du gouver-
nement espagnol demande qu’on veuille bien désigner deux
vice-présidents distincts pour le Portugal et pour l’Espagne.
Cette manière de voir est adoptée, et le Conseil passe à la dési-
gnation des personnes. Sont élus les vice-présidents suivants .
Allemagne : M. von Zittel.
Autriche-Hongrie : M. Suess.
Belgique ; M. Dewalque.
Espagne : M. de Cortazar.
Etats-Unis : M. Lester F. Ward.
France : M. A. Gandry.
Grande-Bretagne et colonies : Sir A. Geikie.
Italie : M. Pellati.
Mexique et Amérique centrale : M. del Castillo.
Pays-Bas : M. van Calker.
Portugal : M. Delgado.
Boumanie : M. Gr. Stefanescu.
Russie : M. Karpinsky.
Scandinavie : M. Brôgger.
Suisse : M. A. Heim.
Secrétaires . — Sont désignés comme secrétaires .
MM. Johann Walther.
Gust. von Arthaber.
L.-L. Belinfante.
C‘“ de Khroustchow.
Fz. Lœwinson-Lessing.
PROC îiS- VERBAUX DU CONSEIL
49
E. Ilauç.
E. de Margerie.
W. Kilian.
L. Du Pas([uier..
Es. Rollicr.
Trésorier. — M. Escher-Hess est désigné.
Le Conseil passe à la discussion de l’ordre du jour de la
séance générale d’ouverture, tel qu’il est imprimé dans le pro-
gramme remis à chaque membre. A ce sujet M. Uaiichecorne
fait oliserver qu’il lui sera impossible de présenter cet après-
midi le rapport sur la carte d’Europe, attendu que ce rapport
doit être d’abord lu et approuvé en séance de la commission,
laquelle ne se réunira que plus tard. 11 demande donc le renvoi
de cet objet à la séance de vendredi, ce qui est adopté.
Le président entretient le Conseil de la question de la langue
du Congrès. 11 est exposé que Paris, Bologne et Berlin ont eu
la langue française comme langue officielle exclusivement ; à
Londres et à Washington surtout on a un peu dévié, et admis
(pm la langue anglaise pourrait être utilisée également.
M. //. Credner fait alors la proposition suivante : Le Conseil
recommande an Congrès que le français continue à être la
langue officielle du Congrès. Toutefois dans la réunion de Zurich
l’allemand et l’anglais seront acceptés concurremment avec le
français. Le volnmc du Congrès sera publié en français en géné-
ral, les travaux scientifiques seront publiés dans la langue de
l’auteur.
Une discussion très fournie s’élève à ce sujet, à laquelle
prennent part MM. Gaudrj, Michel-Lévy, Renevier, Cortazar,
lleim, Stcfanescu, Frazer. A la clôture le président résumant
les diverses manières de voir demande au Conseil de voter sur
les propositions suivantes :
1® La langue officielle est le français. — Toutes les aflaircs
administratives se feront en français. — Dans le cas oii un
exposé ne pourra être fait en français, il en sera donné une
traduction.
2® A Zurich, les communications scientifiques, dans les assem-
blées générales et dans les sections, pourront être faites en
français et en allemand. — Si d’antres langues interviennent, il
sera donné de ces communications un petit résumé français
comme traduction.
6® CONGR. CÉOL. INTERN.
4.
50
COMPtË-RENDU. — SECONDE PARTIE
Ces deux propositions sont adoptées.
Le président expose en outre que les procès-verbaux pour-
raient, pour plus de commodité, être immédiatement imprimes
et distribués aux participants qui feront leurs observations
directement au secrétariat. On évitera ainsi une perte de temjis.
Le Conseil accepte cette manière de procéder. M. F. -A. Fond
amende cette proposition en demandant que le bureau ait les
pouvoirs nécessaires pour adopter le dernier procès-verbal de
samedi, qui ne pourra être prêt assez tôt pour être présenté au
Conseil. Ces propositions sont adoptées.
Propos il ions ind iv idiielles.
M. de Greporio expose que, en 1883, il avait proposé la
création d’une /leuue peolopujue internnlioncile qui seiaitleben
permanent du Congrès et rendrait compte mensuellement de
l’activité géologique en général. Une commission fut nommée
pour étudier ce projet ; plusieurs membres de cette commission
sont morts, il n’eu subsiste que M. Gregorio et M. lîlanford.
M. Gregorio est décidé à reprendre sa proposition durant ce
Congrès.
Le président demande au Conseil s’il est disposé à accepter
cette dicussion. Le Conseil accepte; ce sera un objet à mettre
à l’ordre du jour de vendredi ou samedi.
M. F.-A. Forel résume une proposition qui a été faite par
M. le cap. Marscliall Hall tendant à la création d’une commis-
sion internationale pour l’étude des mouvements des glaciers
dans le monde entier. M. Forel propose à cet égaid qu on dis-
cute cette proposition dans la séance de la section de géologie
générale, qui donnera un préavis dont le Conseil sera nanti. Cette
manière de faire est adoptée.
M. Stefanesen demande si on ne donnera pas les titres des
communications qui seront faites dans les sections. IjC buieau
répond qu’il ne lui est pas possible de le faire parce ipie les pro-
positions ne sont pas encore en nos mains. Les titres seront
affichés à la porte des sections ; et chaque bureau de section
établira lui-même l’ordre des communications.
M. Michel-Lévy propose de limiter les communications à
15 minutes, à moins d’une décision spéciale de la section, ce qui
est adopté.
M. C. Schmidt propose que les bureaux des sections soient
immédiatement constitués. 11 est nécessaire en effet que les
bureaux soient prêts à fonctionner dès le début de la matinée.
PROcfcs-VKRBAUX DU CONSEIL 51
Cette proposition est approuvée et les nominations suivantes
sont faites :
/'■® section. Géologie générale : Président M. de Lapparent ;
vice-président M. Hughes.
fh section. Stratigraphie et Paléontologie : Président M,
Gandry; vice- président M. von Zittcl.
HP section. Minéralogie et Pétrographie : Président M.
Michel-Lévy; vice-président M. Groth.
/F® section. Géologie appliquée : Président M. Hauchccorne;
vice-président M. Posepny.
M. Paulow demande si pour les discussions scientifiques il y
aura également une limite de temps.
Le Conseil n’est pas d’avis de fixer une limite ; il recom-
mande aux présidents des sections de limiter eux-mêmes les
discussions.
M. Delgado olFre au Congrès un exemplaire récemment sorti
de jiresse d’une étude de M. de Saporta pour le service géolo-
gique du Portugal.
Les propositions individuelles étant épuisées, la séance est
levée.
Le secrétaire général :
H. Colliez.
Deuxième séance du Conseil.
Jeudi 30 août 1894.
Présidence de M. E. Renevier, président.
Le procès-verbal imprimé de la précédente séance est approuvé
avec cette seule modification que le | 2 des propositions pour la
langue commence par ces mots : A Zurich les communications
scientifiques, etc..., ce qui est adopté.
Le président donne connaissance des lettres reçues jusqu’ici
annonçant des délégations, ces lettres nous viennent :
1“ du Geological Survey des Etats-Unis ;
2“ de la Société de géographie du Portugal ;
3° du Service géologique de Russie ;
4" de l’Université impériale de Moscou ;
5“ de la Société impériale russe de géographie de Saint-
Pétersbourg.
D’autres délégations ont été verbalement annoncées au comité,
52
COMPTE-RENDU. SECONDE PARTIE
la liste des délég'ués figure eu tête de la deuxième liste de pré-
sence, nous ne la reproduisons pas ici. (Voir p. 46.)
M. le président lit deux lettres, l’une de la Société de géo-
graphie de Lisbonne, l’antre de son délégué M. Moreira Marques.
Ces deux lettres ont pour but d’inviter le Congrès à se réunir
à Lisbonne en 1897, à l’occasion des fêtes que prépare la So-
ciété de géographie, pour honorer la mémoire de Vasco da Gaina
et célébrer le quatrième centenaire de l’expédition qui découvrit
la route des Indes.
Le comité suisse a déjà fait observ'cr a la société de Lisbonne
qu’en 1891 à Washington la Russie avait invité les géologues à
se rendre à Saint-Pétersbourg, et que le Congrès s’était déjà lié.
M. Delgado, délégué du gouvernement, expose que cette in-
vitation est faite par la société de géograpbie, c est pour cette
raison fpi’elle est parvenue au Congrès par une autre voie que
la sienne.
M. Karpinskij demande qu’on remercie vivement la société de
Lisbonne, mais rappelant la décision de Washington il désire
(pie l’antériorité des démarches de la Russie soit prise en consi-
dération, et qu’il puisse samedi adresser l’invitation russe au
Congrès.
M. Dewalfjue demande s’il est possible de considérer le vote
du Congrès de Washington comme engageant le Congrès de
Zurich. Sur quoi M. Capelltni indi([ue qu il y a u*' precedent,
celui de Pologne, où deux invitations ont ete faites et acceptées
à la fois, celle de Rerlin et celle de Londres. Or le Congrès de
Rerlin a été respectueux de la décision prise à Bologne et a
confirmé l’invitation de Londres. Le meme cas se présente ici.
A la suite de cct échang’e de vues, le president met au vmix la
proposition suivante, qui est adoptée :
î.,e Conseil du Congrès, considérant que l’invitai ion russe a
Washington a été acceptée et (pi’elle est maintenue, proposera
au Congrès de ratifier ce choix. Le Congrès reste très reconnais-
sant à la Société géographique du Portugal de l’aimable invita-
tion qu’elle lui a fait parvenir.
Le président annonce que le rapport de la Commission de
bibliographie sera présenté dans la séance du Conseil de demain,
la commission se réunira dans le courant de cet après-midi. 11
est. parvenu au Conseil une proposition deM. *Sncco, conc.eruant
la bibliographie paléontologiqnc, elle est renvoyee pour préavis
à la Commission de bibliographie.
PKOGÈS-VERUAUX Dlï CONSEIL
53
La proposition de M. de Gregorio sur la création d’une
l\evae internalionale est également renvoyée à la Gonunission
de l)il)liograpliie pour préavis.
Le président consulte le Conseil au sujet d’un cas complicpié
d’un membre annoncé et qui maintenant se retire et redemande
sa cotisation. Le Conseil n’admet pas les raisons avancées à ce
sujet et propose de ne pas donner suite à cette réclamation.
M. Ileirn annonce une proposition de sa part au sujet de la
propriété des manuscrits des travaux primés dans les concours.
Cela Inurnit à M. Capellini l’occasion d’une petite explication ;
mais il est décidé d’en renvoyer la discussion à la séance
suivante.
La séance est levée.
î.e secrétaire général ;
IL Colliez
ïroisièiiie séance du Conseil.
Vendredi 3t août 1894. ^
Présidence de M. E. Renevier, président.
Le Conseil discute en principe la question de l’approbation
des procès-verbaux des assemblées générales et se déclare com-
pétent pour cette ratification. Ensuite de quoi le procès-verbal
de la première assemblée générale est adopté. 11 en est de
même du procès-verbal de la deuxième séance du Conseil.
Le président lit ensuite l’ordre du jour, dont les objets sont :
Rapiiort sur la carte d’Europe, par M. Ilanchecorne ; rapport de
la Commission de bibliographie, par M. E. de Margerie; propo-
sition de M. Ileini sur la propriété des travaux de concours ;
rapport de M. E.-A. Foret sur le préavis de la Section de géo-
logie générale au sujet de la Commission internationale de l’étude
des glaciers.
Par suite de l’absence de quelques rapporteurs, le Conseil dis-
cute en premier lieu le dernier objet.
M. E.-A. Foret fait un court exposé de sa communication
d’iiier à la Section de géologie générale (voir le procès-verbal) et
fournit le préavis de cette section sous forme des propositions
suivantes :
54
COMPTE-RENDU. ■ — ■ SECONDE PARTIE
1® L’inlérèt de l’étude proposée étant d’une importance suffi-
sante pour constituer un sujet dont peut s’occuper le Congrès
géologique international, il est créé une Commission des glaciers
chargée de provoquer et de généraliser les études sur les varia-
tions de grandeur des glaciers.
2® La commission se compose de :
Allemagne : M. Finstcrwalder, Munich.
Autriche : M. E. Richter, Graz.
Danemark : M. Steenstrup, Copenhague.
Etats-Unis d’ Amérique : M. F. Reid, Raltimorc.
France : Prince Roland Bonaparte, Paris.
Grande-Bretagne : M. Marshall Hall, Dorset.
Italie :
Russie :
Suède et Norwège : MM. Ojeu, Christiana.
» » Svenonius, Stokholm.
Suisse : F. -A. Forci, Morges.
3“ La commission sera complétée par décision du comité du
Congrès. Elle se constituera cllc-mème. Elle établira son pro-
gramme et son champ d’activité. Elle fera rapport dans la pro-
chaine session.
M. F.-A. Forci ajoute que le Conseil n’a pas à se préoccuper
des conditions financières du travail de cette commission, le
prince Roland Bonaparte ayant offert de prendre les dépenses
à sa charge; ce que le Conseil accueille avec des applaudisse-
ments qui témoignent de sa reconnaissance.
M. le président pense que le Conseil peut accepter ces pro-
positions et il ajoute que M. Forci serait chargé de prendre l’ini-
tiative de la constitution de la commission et de son programme.
M. F.-A. Forel n’acceptera ce vote qu’à la condition qu’on lui
adjoigne M. le D'' Léon du Pasquier de Neuchâtel. — Accepté.
M. van Calker expose à cette occasion que la section de
géologie générale a renvoyé son projet d’étude des erratiques
à l’examen de la commission dont parle M. Forel. 11 demande
si cette commission en tiendra compte, si non il reprendra les
propositions de son rapport.
M. Forel explique que le travail de la commission des glaciers
sera assez grand pour laisser à d’autres le soin de faire l’étude
demandée par M. van Calker.
M. van Calker reprendra donc ses propositions personnelles.
]*iioaî:s-vEmîAux uu consett.
55
Le président, pour liquider la quesLioii de l’étude des i^laciers,
met aux voix les trois propositions de M. F. -A. Forel au nom
de la première section. Ces trois propositions sont adoptées.
M. van Calker est ensuite invité à formuler ses propositions.
Il résume ce qu’il en a dit à la séance de la première section, ce
qui amène M. Forel à formuler la proposition suivante : Le Con-
;^n'ès ayant pris connaissance de la proposition de M. van Calker
la recommande aux spécialistes, il invite M. van Calker à pour-
suivre les études préparatoires et à présenter dans la prochaine
session des propositions fermes.
M. de Lapparent fait remarquer (pie cela préjuge de l’accep-
tation de ce sujet comme activité du Congrès et que M. van
Calker se trouve en outre renvoyé de trois ans. 11 propose que
le Conseil appuie les propositions de M. van Calker en recom-
mandant aux membres du Congrès la création d’une Société
pour la recherche des erratiques.
Le Conseil adopte la proposition de M. de Lapparent.
M. P. Frazer fait la proposition individuelle suivante :
Le bureau du Congrès considérera les questions suivantes et
prendra à ce sujet une décision à temps pour l’appliquer à l’or-
ganisation du prochain Congrès :
1® Jusqu’à quel point le Congrès reconnaît-il le droit aux
bureaux gouvernementaux, aux sociélés, ou à des organisations
quelconques d’envoyer des représentants au Congrès ?
2® Dans quelles limites le Congrès reconnaît-il le droit à ces
représentants, ou à une partie seidement des membres du Con-
grès venus du même pays, de désigner le vice-président repré-
sentant leur pays, ou autrement d’agir en ce qui concerne les
affaires de ce pays, sans s’entendre avec leurs compatriotes
membres du Congrès.
Sur la demande du président cette proposition est prise en
considération et son renvoi au bureau pour rapport est adopté.
M. de Cortazar offre au Congrès de la part de M. Dotella :
Carte bypsométriqne de l’Espagne.
Carte des eaux minérales.
Monographie des eaux minérales.
Cadastre des mines.
Le secrétaire fait observer cpi’il y a lieu de fixer encore une
dernière séance du Conseil pour achever les travaux et pour
56
(JO.VH'TE-mONDU.
SECOXüE PARTIE
approuver les derniers procès-verbaux. Le Conseil décide de
tenir cette séanee samedi après-midi à 2 heures.
L’Iieure avancée lait renvoyer à plus tard les autres objets de
l’ordre du jour.
T.e secrétaire général :
H. Colliez
N. B. — Sur lu demande de M. Frazer d’imprimer l’exposé de ses mol ifs,
nous avons bien voulu le faire. Voici le texte fourni par l’iiuteur de la motion.
M. Frazer exposa sa projiosition comme suit :
La proposition que je viens de lire n’est présentée qn’à cette
avant dernière séance pour plusieurs raisons. D’abord comme
tous ceux qui connaissent les travaux du vice-président actuel
qui représente les Etats-Unis à ce Congrès, je ne saurais que
féliciter ce dernier du choix admirable tpie l’on a fait de sa per-
sonne pour ce poste d’honneur. M. Ward mérite bien la dis-
tinction qui lui a été décernée.
Ensuite il m’aurait été difficile de m’opposer à l’acte du Con-
seil dans sa première séance où j’étais le seul membre présent
accrédité aux Etats-Unis sans courir le danger d’ètre mal
compris. La question est beaucoup plus grave que ne le serait
simplement le choix d’une personne quelconque pour servir
comme officier de ce Congrès. Pour la bien saisir, il importe de
s’élever au-dessus du niveau des ambitions et des préférences
personnelles, et pour mieux y réussir, je suis satisfait de la voir
laissée au.x mains du bureau afin qu’il puisse la résoudre à loisir
et quand il lui conviendra, pourvu que sa décision soit donnée
assez à temps pour la constitution du prochain Conseil.
De cette manière la question perd tout lien avec la session
actuelle et ne concerne qu’exclusivement le bien du Congrès dans
l’avenir.
Monsieur le président, la raison d’être du Congrès géologique,
c’est la nécessité d’un tribunal scientifique international assez
élevé pour ne pas être infiuencé par les conllits d’opinion et par
les préjugés qui sont inséparables des organisations nationales.
11 n’y a pas de classe privilégiée dans la science, et ceux qui sont
chargés de certaines fonctions et de certains travaux par un
gouvernement ne sauraient prétendre à un privilège quelcompie.
En dehors des sociétés savantes et corps relevant du gouver-
nement, il existe dans chaque pays un grand nombre d’hommes
qui se sont dévoués à la science uniquement pour elle-même.
PRÜGÈS-VERlîAUX DU CONSEIL
57
De ceux-là vieoneut souvent les plus précieuses découvertes,
et, ce qui est encore plus important, ces géologues indépendants
fournissent le seul contrôle dans leur pays des conclusions
posées par les géologues officiels, et ce contrôle s est souvent
montré de la plus grande utilité pour le progrès de la science.
C’est pourquoi, si l’on accepte sans protestation le principe
qu’une lettre du chef d’un bureau gouvernemental, présentée par
un de ses employés au Congrès international, constitue un titre
de membre supérieur en quelque sorte à celui que créent les
travaux et les services des particuliers ; si l’on déclare la repré-
sentation, dans le Congrès, d’un burean qui pourrait avoir
intérêt à modeler à sa guise les arrêts du Congrès en vue d’un
but tout particulier, comme étant plus importante que celle des
nombreux savants sans affiliation aucune : si, enfin, deux ou
trois de ces employés, à l’insu du chef de l’Etat, ou même du
ministre dont ils relèvent, peuvent décider entre eux et sans
consulter leurs confrères du môme pays, quelle doit être la per-
sonne qui doit représenter le dit pays : je {)rétends formellement,
si tout cela est permis, que le Congrès loin d’offrir un asile à la
vérité scientifique pure, risque de devenir un instrument pour
consolider le pouvoir ou les doctrines de ces chefs de bureaux,
et pour supprimer du même coup la liberté des géologues indé-
ptmdants.
L’existence du Congrès a eu toujours une influence entière-
ment salutaire sur les services nationaux, dont les chefs ont été.
forcés de respecter en lui le tribunal le plus élevé dans leur
science. Il serait regrettable de ne pas laisser le Congrès à ce
rôle utile celui de gardien pour tous de la liberté scientifi([ue
absolue, c’est-à-dire en dehors de toute doctrine officielle et de
toute pression administrative. Ib F.
Quatrième séance du Conseil.
Samedi scptemijre 18114 (malin).
Présidence de M. Renevier, président.
Le procès-verbal de la précédente séance est adopté.
Le Conseil entend ensuite le rapport de la Commission de
bibliographie lu par M. de Margerie. Deux exemplaires de ce qui
est déjà imprimé circulent. Le président ouvre d’abord une dis-
58
COMPTE-RENDU.
SECONDE PARTIE
cussion générale au début de laquelle M. Pellati soulève une
question que le Conseil estime devoir être séparée de celle de
la bibliographie ; il prie M. Pellati d’en faire une proposition à
part, qui serait à l’ordre du jour de cet après-midi. Sur la pro-
position de M. Golliez le Conseil exprime à M. de Margerie les
plus vifs remerciements pour le travail énorme qui s’est accompli
g-ràce à ses soins et sous sa direction. Le beau commencement
que nous voyons aujourd’hui paraître a dû coûter à M. de Mar-
gerie un travail bien long, que le Congrès apprécie avec recon-
naissance.
Le président met ensuite aux voix l’une après l’antre les pro-
positions de la Commission de bibliographie. Ces propositions
sont adoptées comme suit :
1" Remplacer MM. Frech et Gregory, ne faisant pas partie du
Congrès de Zurich, par MM. Keilhack et Topley.
2" Adjoindre à ses membres actuels MM. Nikitine (Russie),
Oldham (Inde anglaise), Penck (Allemagne et Autriche), et Sacco
(Italie).
3® Remplacer comme président M. Gilbert, démissionaire,
par M. Nikitine.
4® D’accord avec le Conseil, la commission offre de fournir
gratuitement un exemplaire du Catalogne des bibliographies
géologiques, en ce moment sous presse, non seulement à tous
les membres du précédent Congrès, comme cela a été convenu
à Washington, mais aussi à ceux du Congrès de Zurich, à
condition que le Comité d’organisation prenne à sa charge
l’excédent des dépenses, jusqu’à concurrence d’un maximum de
1000 fr.
5® La Commission estime qu’elle ne dispose pas à l’heure
actuelle de moyens d’action suffisants pour entreprendre la
publication, sous les auspices du Congrès, d’une liste biblio-
graphique annuelle, exécutée sur le plan du Geological Record
ou de V Annuaire géologique ; aussi ne croit-elle pas devoir
émettre un avis favorable au sujet de la proposition faite dans
ce sens par M. le marquis de Gregorio, malgré tout l’intérêt qui
s’attacherait à une œuvre de ce genre.
Le Conseil engage en outre la Commission à rester étroitement
en relation avec la Société royale de Londres pour la nouvelle
bibliographie que cette société publiera dès 1900.
PROGÈS-VERlîAUX UU CONSEIL
59
Le président demande au Conseil ses directions au sujet des
livres offerts au Congrès ; mais sur une proposition de M. Capel-
lini ce soin est laissé au comité suisse.
La question de M. Ileiin sur la propriété des travaux de con-
cours est présentée au Conseil. MM. Heim et Capellini expo-
sent successivement les petits faits qui les séparent sur la ques-
tion de la propriété des manuscrits du concours de Bologne.
Mais M. de Lapparent fait remarquer que le concours a eu lieu
à l’occasion du Congrès, mais non exclusivement par le Congrès.
11 estime donc que le Congrès est incompétent et que ces points
doivent être réglés directement entre les intéressés. Cette propo-
sition est adoptée.
Le secrétaire rappelle la question du prochain lieu de réunion.
M. Karpinskij renouvelle sou invitation, que le Conseil accepte
avec le plus grand plaisir. Il recommandera ce choix à l’assem-
blée. Les autres objets à l’ordre du jour seront renvoyés à
plus tard.
Le secrétaire général :
H. Colliez
Cinquième Béance du Conseil.
Présidence de M. E. Renevier, président.
Samedi 1er septembre 1894 (après-midi).
Les procès-verbaux précédents sont adoptés.
L’ordre du jour appelle essentiellement la désignation du
comité d’initiative du prochain Congrès à Saint-Pétersbourg et
la désignation de la commission de nomenclature des roches ;
cela en exécution des décisions de l’assemblée générale.
Comité russe. De la part des membres russes présents à
Zurich , M. Karpinsky propose comme membres de ce comité
les noms suivants : MM. Karpinsky, Nikitin, Tschernischew,
F. Schmidt, A. P. Pavlow, C. de Khroustchow , Loewinson-
Lessing, Lagorio, Michalsky, Jnostraiizew, Dokoutchaew, La-
husen, de Môller.
Ces propositions sont adoptées par acclamation et le comité
d’organisation reçoit l’autorisation habituelle de se compléter à
son gré, tandis que le Conseil prie M. Karpinsky de bien voidoir
prendre l’initiative de convoquer le comité russe.
60
COMPTE-RKNDU.
SECONDE PARTIE
Commission de nomenclalare des roches. M. le président prie
M. Michel-Lévy de faire des propositions, puisqu’il a été l’intro-
ducteur de ce sujet. M. Michel-Lévy commence par demander si
son choix est limité aux membres du Cong’rès. Le Conseil estime
que conformément aux usages antérieurs on peut choisir aussi
en dehors. Ces propositions sont donc les suivantes :
Allemagne : MM. Koch, Rosenbuch, Zirkel.
Autriche-Hongrie : MM. Bcke, Doelter, Tschcrmak.
Belgique : MM. rcv. P. Renard, de la Vallée Poussin.
Brésil : M. Hussak.
Espagne : MM. Macpherson, Lotari.
Etats-Unis : MM. W. Cross, van Hisc, Jddings.
France : MM. Barrois, Fouqué, Lacroix, Michel-Lévy.
Grande-Bretagne : MM. A. Geikie, Judd, Peal.
Italie : MM. Cossa, Mattirolo, Sabatini, Struve.
Mexique : M. Barcena.
Norwcgc : MM. Brôgger, Reusch, Torncbom.
Pays-Bas : MM. Behrens, Wichmann, Lorié.
Portugal : M. Ben Saude.
Roumanie ; M. Mrazek.
Serbie : M. Zujowicz.
Russie : MM. Karpinsky, de Khroustchow, Loewinson-Les-
sing, Lagorio, Ramsay, Sederom.
Suisse : MM. Duparc, Gobiez, Grubenmann, Schmidt.
M. Michel Léoij, expose qu’il s’agit moins d’un rapport nou-
veau, (pic d’uuc entente entre pétrographes pourunilicr la signi-
fication des termes. Dans cette conception il est plutôt avanta-
geux d’avoir un bon groupe de pétrographes attachés à ce travail.
Le Conseil accepte tous les noms proposés et prie M. Michel-
Lévy de prendre la présidence du nouveau comité.
Propositions individuelles :
M. Tielze remercie M. Hauchecorne du beau travail qu’il a
fait sur la carte d’Europe et du soin qu’il a mis à rapporter
sur cet objet. H relève cependant, au point de vue historitpie,
([lie c’est sous l’influence de l’Autriche et surtout de M. Neumayr
({lie l’idée de cette carte a pris naissance. C’est elle qui l’a fait
naître à l’occasion du Congrès de Bologne, ensuite d’une réunion
préliminaire qui avait eu lieu à Vienne, et d’une demande que
PROCÈS-VERBAUX DU CONSEIL 61
l’Autriche avait adressée au comité italien du Congrès de
Bologne.
M. I laiichecorne annonce que c’est de la bouche de M. Fer-
dinand Rœmer lui-môme qu’il tient ce qu’il a dit. M. Rœmer a
déjà émis cette idée en 1878 en disant alors qu’un des princi-
paux moyens de s’entendre sur le coloriage universel serait de
faire une carte d’Europe aux couleurs foudemcntales. 11 ajoute
que d’autre part il a présenté à Bologne au nom de l’Allemagne
une carte géologique allemande proposée comme échelle inter-
nationale. M. Hauchecorue demande qu’on lui laisse le temps de
revoir les discours de 1878 et s’il n’y trouve pas la preuve de
ce cju’il a avancé, il retranchera de son rapport sou assertion.
M. Tietze se déclare satisfait pourvu qu’on mentionne sa
rectification au procès-verbal.
Motion Pellati. M. Pellati expose que le Congrès tel qu’il
est organisé lui paraît mampier d’unité et de continuité. 11 lui
semble que les résolutions importantes, prises par un Congrès,
se dissipent aussitôt après, parce que personne n’est responsable
de leur exécution. 11 propose donc ce qui suit :
1° La constitution d’un comité permanent du Congrès géolo-
gique international.
2® One le siège de ce comité soit fixé à Paris, qui fut le siège
du premier Congrès en 1878.
3® Que l’organisation de ce comité soit confiée à une commis-
sion, composée de tous les présidents et seciAtaires généraux des
précédents Congrès, commission présidée par le jiliis ancien
des dits présidents.
4° Qu’on ouvre dès à présent une souscription parmi les
membres du Congrès qui adhèrent à ces propositions. Les sous-
cripteurs seraient considérés comme membres fondateurs
moyennant une souscription annuelle de 10 francs.
5® Qu’on désigne, parmi les membres résidant à Paris, un
directeur, ou président exécutif, et un trésorier du comité per-
manent.
M. Dewalqne désirerait savoir quels seraient les pouvoirs de
ce comité.
M. Pellati répond qu’il trouvera lui-même sa voie, mais que
chacun a bien le sentiment qu’il y a lieu de canaliser les travaux
des Congrès, surtout des sections.
62
COMPTE-RENDU.
SECONDE PARTIE
M. de Margerie dit que pour atteindre ce but il n’y a qu’à
faire ce qui se pratique déjà savoir ; Proroger les pouvoirs du
bureau jusqu’au prochain Congrès.
M. de Lapparent fait remarquer qu’une décision telle que
celle de M. Pcllati suppose une discussion en assemblée géné-
rale et le vote par celle-ci, or nous n’avons plus d’assemblée ; il
faut donc attendre la session de Saint-Pétersbourg.
M. le président résume l’idée de M. Pellati en montrant
qu’elle revient à la transformation du Congrès eu Société inter-
nationale de géologie.
M. Gregorio revient sur sa proposition d’une Revue interna-
tionale (jui serait l’organe de ce comité.
M. Stephanescu montre que le bureau du Congrès constitue
jusqu’à la session suivante un organe permanent. Lorsqu’il a
fallu transférer le Congrès américain, de Philadelphie à Was-
hington, le comité américain a préalablement consulté le bureau
du Congrès de Londres. H y a donc bien une continuité.
M. Golliez propose que, suivant la proposition de M. de Lap-
parent, nous nous déclarions incompétents, mais que nous tas-
sions étudier la motion de M. Pcllati par une commission du
genre de celle que M. Pcllati lui-meme propose.
M. de Lapparent trouve une antinomie entre les deux parties
de la proposition de M. Golliez. Si nous sommes incompétents,
c’est pour l’ensemble.
M. le Président fait remarquer que nous pouvons être incom-
pétent pour trancher une ([uestion, ce qui n’empècbe pas de la
Kiire étudier, et il y a toujours quel([ue danger à refuser d’étu-
dier une question.
M. Michel-Léog propose qu’on prie M. Pellati d’étudier lui-
même sa proposition, et de la présenter, avec un exposé des
motifs, au Congrès de Saint-Pétersbourg.
A la votation le Conseil se déclare incompétent et adopte
d’autre part la proposition de M. Michel-Lévy.
M. de Grégorio revient sur la proposition qu’il a faite au
Congrès de llerlin de fonder une Revue internationale de géo-
logie, organe du Congrès. Il avait été nommé une commission
PROCÈS-VERBAUX DU CONSEIL
63
dont trois membres sont morts dès lors. Il demande la reconsti-
tution de la commission.
Plusieurs membres montrent que, par son abstention aux
Congrès de Londres et de Washington, cette commission a cessé
d’exister et qu’il n’y a pas lieu de la compléter.
Télégramme Prestwich. An moment de terminer cette séanee,
l’ordre du jour étant épuisé, notre président reçoit un télégramme
de M. Prestwich en réponse à celui qui lui a été envoyé. Le pré-
sident en donne lecture.
Enfin le président remercie tous les membres du Conseil, qui
ont bien voulu nous prêter l’appui de leur travail et faciliter
ainsi la bonne réussite du Congrès ; il leur souhaite un heureux
retour dans leurs foyers et se console de notre séparation actuelle
par le doux espoir qui nous reste de nous retrouver à Saint-
Pétersbourg dans trois ans.
La dernière séance du Conseil et par conséquent du Congrès
est levée.
Le secrétaire général,
IL Colliez.
64
COMPTE-RENDU. — SECONDE PARTIE
2. PROCÈS-VERBAUX DES ASSEMBLÉES GÉNÉRALES
Première assemblée générale.
Mercredi 29 août 1894.
Présidence de M. Capellini, ancien présidenl, dn Congrès de
Bologne, puis de M. Reneuier, président.
M. le sénateur, professeur Capellini, qui est le plus ancien
président des précédents Congrès, ouvre la séance par quelques
paroles de bienvenue et expose que le premier objet à 1 ordre
du jour est la constitution de notre bureau. Le Conseil qui a
tenu séance ce matin a établi les présentations nécessaires,
comme l’usage en a été précédemment établi. 11 propose au
Congrès de procéder immédiatement aux votations relatives au
bureau .
M. Capellini présente alors l’un après l’autre les noms pro-
posés par le Conseil, et le Congrès ratifie chacune de ces propo-
sitions. La liste en est donnée dans le procès-verbal du Conseil
de mercredi matin (p. 48, 49), nous ne la reproduisons pas ici.
M. Capellini, considérant sa tâche comme remplie, donne la
présidence de la séance au président nouvellement élu, qui lit
l’adresse suivante :
Discours de M. E. Renevier, président.
Messieurs et honorés confrères.
En venant occuper ce fauteuil présidentiel auquel votre bien-
veillance m’a appelé, je suis sous l’empire de deux sentiments :
reconnaissance et insuffisance I
Je vous suis très reconnaissant, messieurs, de votre témoignage
de confiance et d’amitié. Je sens que l’honneur que vous me
faites est dâ à l’âge et à mon activité dans presque tous les
Congrès précédents, bien plus qu a mes mérités personnels.
Je'’ sens en meme temps que la tâche que vous m’avez confiée
entraîne une lourde responsabilité, qui dépasserait beaucoup la
mesure de mes forces si je ne pouvais compter sur votre indul-
gence, sur le concours bienveillant de mes collègues du Conseil,
et avant tout sur le secours de Dieu.
PROCKS-VERBALX DES ASSEMBLEES GENERALES
65
Quoi qu’il en soit je ferai mon possible pour répondre à votre
confiance, et présider, avec ordre et impartialité, les assemblées
de ce Congrès.
Vous avez désignés, messieurs, il y a trois ans, notre petite
Suisse comme siège du Congrès géologique de 1S94. Ce n’est
pas sans appréhension que les géologues'suisses ont accepté cet
liontieur. Après les grands pays (jui ont hébergé jusqu’ici vos
sessions, (pie pouixions-nous faire, nous petits et pauvres, pour
recevoir dignement votre docte assemlilée? Le compte-rendu de
Washington dit que la Suisse a offert de recevoir ce Congrès.
C’est une erreur ! Personne n’a été plus étonné que mes collè-
gues suisses et moi-même, lorsque le câble transatlantique nous
a apporté la nouvelle de votre choix. Peu s’en est fallu môme
que nous ne déclinions l’honorable, mais lourde mission, (pie
vous vouliez nous confier. Peu nombreux, comme nous le som-
mes, et sans beaucoup de ressources, elle nous paraissait une
montagne ! Nous avons réfléchi néanmoins que vous n’attendiez
pas de nous au delà de nos forces ; aussi grâce à l’appui bien-
veillant que nous ont promis, et largement accordé, nos autorités
fédérales, de même (pie plusieurs de nos autorités locales, et con-
fiants dans l’intérêt que présentent au point de vue géologique
nos Alpes et notre Jura, nous nous sommes enhardis à dire :
Venez !
Une fois la décision prise nous avons cherché à organiser
aussi bien que possible ce meeting international, et à rendre
utile et agréable le temps que vous passerez au milieu de nous.
Ne pouvant vous faire admirer de riches musées, comme ceux
de Paris et de Londres, nous nous sommes rabattus sur les
beautés naturelles de notre pays, et avons développé plus que
précédemment le c(ité Excursions.
N’ayant par nous-mêmes cpie peu de lumière à faire briller à
vos yeux, nous avons recouru à de savants collègues du dehors,
qui vous charmeront par leur parole autorisée, et vous feront
connaître les résultats de leurs travaux et de leurs méditations.
Nous espérons enfin ([ue la cordialité de notre réception sup-
pléera à ses déficits matériels.
C’est dans cette espérance, honorés et chers confrères de tous
pays (pie je vous souhaite la bienvenue, au nom du comité d’or-
ganisation, au nom de la Société géologique suisse, et au nom
de mes compatriotes en général.
G® CONGR. GÉOL. INTERN.
5
66
COMPTE-RENDU.
SECONDE PARTIE
Il me paraît juste, messieurs, que dès le commencement de
notre session nous donnions une pensée de regret à ceux qui
nous ont quittés, à ceux qui n’ont plus de recherclies à faire sur
la structure de notre terre, mais qui contemplent dans la splen-
deur des cieux ce que nous avons peine à percevoir ici-bas,
comme au travers d’un brouillard.
Nos Congrès n’ont encore que seize années d’existence ; que
de vides déjà! Parmi les membres des Conseils de 1878 à Paris,
de 1881 à Bologne, de 1885 à Berlin, de 1888 à Londres, de 1891
à Washington, combien de figures aimées et respectées ont déjà
disparu ; Sterry-Hunt et Newiîerry. — Hebert, Favre et
Fontannes. — Sella, de Zigno, Menegiitni et Giordano. —
V. Degiien, Neij'mayr, Szabo et Pilar. — Ribeiro et Vila-
NOVA !
.l’en oublie, sans doute, et peut-être des meilleurs. Vous com-
pléterez vous-mêmes ma liste imparfaite. Chacun d’eux a tracé
son sillon, à sa manière, et a contribué au progrès de notre
science. Nous voulons, messieurs, marcher sur leurs traces, nous
efforçant à déchiffrer de mieux en mieux les hiéroglyphes de
notre planète.
Pour honorer leur mémoire, je vous invite à vous lever !
Heureusement qu’il nous reste (|uelques-uns de nos anciens
présidents, et que deux d’entre eux nous favorisent de leur pré-
sence. Nous remercions MM. Beyricii et Capellini de leur fidèle
concours.
Quant à M. Joseph Prestwigii, retenu loin de nous par l’état
de sa santé, je vous propose de lui adresser tous ensemble un
télégramme de sympathie.
La préoccupation dominante de nos premiers Congrès était
l’unification des méthodes géologiipies. C’est à Bologne que cette
tendance a été la plus manifeste. Mais peut-être en a-t-on
abusé? Peut-être a-t-on voulu trop uniformiser, ce qui par la
nature des choses n’y prêtait pas ? Il en est résulté une réaction,
qui s’est surtout fait sentir dans les sessions tenues sur terre
anglo-saxonne !
Je crains fort que l’on ait sauté de l’autre coté de la selle, et
que, sous prétexte de liberté scientifique, on ait trop perdu de
vue le but pratique que pourraient et devraient avoir nos
Congrès. La liberté scientifique 1 nul ne veut y attenter. Chacun
PROCÈS-VERBAUX DES ASSEMBLÉES GENERALES 67
la réclame pour soi-même, et doit par conséquent la concéder
aux autres. Mais ne remarquez-vous pas (pie souvent nous nous
disputons, faute de nous comprendre ; que les mots, les noms,
les couleurs prennent constamment chez divers auteurs des
significations très différentes; (pie nos cartes géologiques sont
des arleipiins, vêtus chacun à sa propre fantaisie ; que nous mar-
chons enfin, et à grands pas, vers la Tour de Babel.
Autre est d’unifier ce cjui est unifiahle, autre de vouloir uni-
formiser ce qui est naturellement dissemblable. Gardons-nous
d’uniformiser les faits, de les dénaturer, en les adaptant à nos
théories ! Mais d’autre part, cherchons à représenter les mêmes
faits tonjours de la même manière, à les formuler dans les
mêmes termes. Qu’il n’y ait pas une géologie française, une
géologie anglaise, une géologie allemande! Ce qu’il faut unifier,
ce qu’il est urgent d’unifier, c’est ce (jui est conventionnel, ce
sont les méthodes scientifiques, le langage géologique ! Là nous
ne risquons absolument pas de fausser la nature, ni de violer
la liberté scientifique !
Voilà, messieurs, la tâche à laquelle je vous convie, non pas
seulement dans nos séances, mais chacun en particulier dans ses
travaux personnels. Je ne prétends pas que ce soit chose facile!
On se heurte aux habitudes prises, aux siennes propres, comme
à celles des autres ; on se heurte aux traditions, aux prédilec-
tions individuelles.
Pour en triompher il faut y mettre un esprit de suite , un
esprit systématique. Ce n’est pas en une génération qu’on pourra
faire de la géologie une science parfaitement rationnelle. Mais si
nous parvenions à unifier les méthodes didactiques ; si dans nos
écoles supérieures nous nous appliquions tous à enseigner une
géologie rationnelle, et non une géologie traditionnelle, nous
finirions bien par déraciner les préjugés locaux et les dénomina-
tions traditionnelles fautives, et réussirions à faire de la géologie
une science universelle.
C’est dans cet espoir, messieurs, (pie je déclare ouverte la
sixième session de nos assises géologiques internationales.
M. Renevier est suivi à la tribune par M. le conseiller fédéral
Schenk ([ui salue le sixième Congrès géologique international
au nom du gouvernement suisse.
68
COMPTE-RENDU.
SECONDE PARTIE
Discours de M. Sgiienk, conseiller fédéral
Chef (la déparlement fédéral de l'iidérienr.
Ilocligeehrtc Herrcn,
Als uns vor drci Jaliren von Wasliington clic Ivundc kam,
dass (1er dasellisl versamineUc Kongrcss der Gcologen tür
dessen niichstc Session die Scliweiz ausersclien liabe, so miscli-
tcn sic!) bei uns in die Freude über die uns zugedaclite Elire
inanclicrlei Bedenken über die Moglichkeit, einer so ausge-
zeichneLen Versammlung nacli den wunderbar intercssanten
Kongresstagen in den Vereiniglen Slaalen Befriedigendes bieten
zu kônnen.
Wcnn unsere Delegirten es gleicliwohl wagten, zuzusagen
und den Kongrcss dicses Jahr in die Scliweiz einzuladen, so
konnten sie zu ilirer Bcruhigung nur in Erwagung zielien den
Wunscli des Kongresses selbst, die geologische Bcdeutung des
Scliweizcrlandes, das rege Intéresse, das es der Forscliung
überliaupt und der naturwissenscliaflliclien Forscliung insbeson-
dere von jeher entgegcnbrachte, die acbtungsvolle Sympathie
der eidgenüssisclien und kantonalen Behorden gegenüber den
Tragern und Forderern der Wissenscliaft, und niclit zum Min-
desten die IToffnung auf frcundüclie und naclisiclitige Beurthei-
lung dessen, was hier zur Fôrdcrung der Zweeke des Kongresses
gellian werden konnte.
Nun Sie, hocligeachtete Herren, die zu unserer liohen Befrie-
digung zahlreich zu dein Kongresse in der Scliweiz eingetrolFen
sind, gcrciclil es mir zum besondern Vergniigen, Sie im Aut-
trage und im Namen des scliweizerischen Bundesralhes lierzlicli
zu begrüsseii und Ilinen für die der Scliweiz erwiesene Elire
aurrichtigen Bank zu sagen.
Ein Tlieil der für den Kongress vorgcsclienen Arbeiten und
Excursionen liegt heute bcrcits liinter llinen. llirc Studien
lassen sicli ja niclit in akademisclicn Ilallen, im Kabinct, im
Laboratorium, aucli nicht im Muséum abmachen ; llir üemon-
stratiorissaal ist das Land, die Erde selbst und wenn der Kon-
gress in der Scliweiz gegenüber dem letzten in den Vere.inigten
Staaten eine Erlcichterung llirer Arbeiten bieten konnte, so
bestand und bestchl sie darin, dass die geologisclien Objekteder
Scliweiz, welchen freilicli manche Wunder Amerikas fehlen,
auf kleinem Gebielc so nahe ancinander liegen.
PROCKS-VKRIJAIJX DUS ASSliMRI,M« (iÉxÉRALKS
69
Eiiio Ilirci’ intcrcssanteii Abtiieilungcii, dicjeniçe (1er aiiçe-
waïukcn (jcologie, ist freilicli claljci zu kurz gckoRimcn. Ein
vvcnig Salz, von Erzcn etwas Eisen, sonst niclits, kein Blei, kcin
Kiijjfer, weder Oneck- nocli anderes Silber, kein Gold, leider
aucb kein Petroleum iind kcine Sleinkoblc, ein geologiscli
rciches und gleichzeilig armes Land, — so werden Sic es aucli
in (1er zvvcitcn Halfte ihrer Excursionon findcn.
Glücklicbervvcise liabcn sich die grausamcn Falten, welcbe
die Erde in ilireni fnrcbtbaren Werdeprozess liier znsammen-
gehanft bal und auf und zwischen dencn die Schweizer wolinen,
im Laide (1er Zcitcn in anmntbige und wundcrsame Nalur-
sclu'inlieiten verwandclt, die Jahr uni .lahr unscre Ilerzen
erfrenen und aus allen Landern zahlreiche Sdiaaren nicbt Gold
sondera Naturgcnuss und Erholung sucbendcr Menscben hier
znsammenfübren.
Sie sclbsl sind nicbt zn dicsem Zwecke in die Schweiz
gekommen. Nicbt das Aeussere des Landes ist Gegenstand und
Zwcck Ibres Besucbes, sondera dessen Inneres, das ernste
Intéresse gcologiscber Wissensebaft.
Von ibr zu Ibncn zii sprecben, darf icb mir nicbt crlanben.
Nur das Eine wollen Sie mir gestatten, auszusprecben, dass
den denkenden Laien ein eigentbümlicbes Gefübl tiefer Verebr-
ung und Hocbacbtung Ibrer Wissensebaft erfüllt. Es will mir
sebeinen, dass unter den menscblicbcn Erkenntnissen diejenigen
zu den allcrbcdcntsamsten gehôren, welcbe dazu fübren, unsere
Gesammtaulïassnng von (1er Erde und ibrer Bcwobner auf den
riebtigen Standpunkt zn stellen. Hat uns die Astronomie gelebrt,
wie Welten entsteben und vergeben und was der Planet Erde
in dem unendlicben Wcltenreicbc zu bedeuten bat, so rollt die
Géologie uns die Gescbicbte der Erde sclbst auf und zeigt
uns, mit Millioncn von Jabren recbnend, den ungebenern
Prozess des Werdens ibrer jetzigen Gestalt und die so ganz
kleine Zeit seit der Entstehnng menscblicbcn Lebens auf der-
selben.
Welcb ticfgrcifende intellektuellc und moraliscbc Bedeutung
diese Erkenntniss auf den denkenden Menscben baben muss,
liegt auf (1er Iland. Niemand kann sie intensiver fübleu, als der
Gelebrte dieser Wissensebaften sclbst, welcbem, was der Laie
ans dem Gesammten emplindet, im Laufe seiner lunfassenden
Studien und Forsclmngcn bundert Mal lebendig in’s Bewusst-
scin getreten ist ; die unendlicbe Kleinbeit des Menscben
SECONDE PARTIE
70 COMPTE-RENDU.
und zugleich die wunderbare Grosse des menschliclien Geistes.
Ein herrliches Werk dieses Geisles ist die Wissenschafl
der Géologie. Staunenswertii ist die Forschungsarbeit, die sie
vollbraeht bat und dereii Ergebniss. ^\Jber noch liarrt manehes
Dunkel der Durchlichtung, manches Râthsel noch der allmaligen
Lôsimg. Nichts kann derselben forderlicher sein, als der Zu-
sammentritt so vieler ausgezeichneter Gelehrten ans den ver-
schiedenen lAÎndern, den Austausch ihrer Forseluingen, ihrer
Ansichten und ihrer Urtheile über gemeinsam geniachte Beobacli-
tungen.
Môge in diesein Sinne aiich dieser VI. Kongress der Geologen
sich bewâhren und mogen dann die in der vSchweiz arbeitend
verlebten Tage den hochverehrten Mitgliedern mit Rücksicht
auf das fur sich und die Wissenschaft Gewonnene, — und auch
sonst, — in angcnehmer Erinncrung blcibeu !
Le président porte ensuite à la connaissance du Congrès les
résolutions suivantes, qui ont été prises par le Conseil, dans sa
séance du matin :
1® Le rapport de la carte d’Europe est renvoyé à une séance
ultérieure.
2® La langue officielle du Congrès est le français ; toutefois,
pour Zurich, les communications scientifiques faites en alle-
mand seront acceptées, celles faites dans les autres langues
seront traduites et résumées en français.
3° Les noms des présidents et vice-présidents des sections.
(Voir le procès-verbal du Conseil, p. 51.)
4® Les orateurs, dans les séances de sections, ne devront pas
dépasser quinze minutes, sauf décision spéciale de la section.
Le Congrès entend ensuite les deux conférences annoncées.
1® M. SuESS : Die sûdlichen und die nordlichen Alpen.
2® M. Heim : Géologie des Kongressortes.
Il est impossible de résumer ces travaux en quelques lignes.
On en trouvera le texte dans la troisième partie de ce volume.
Le secrétaire général,
IL Colliez.
PHOGÈS-VErUîAUX DES ASSEMBLEES GÉNÉRALES
71
Seconde asseniMée générale.
Vendredi 31 août.
Présidence de M. Renevier, président.
La séance est ouverte à 9 li. 35.
M. le [>résident annonce que le Conseil a approuvé le procès-
verbal de la première assemblée j^énérale.
11 communique l’ordre du jour de la seconde seance.
M. le président donne ensuite la parole à M. Miciiel-Lévy, qui
fait une conférence sur les principes à suivre pour une classifi-
cation universelle des roches. (Voir 3' partie du volume.)
M. le président remercie, au nom de l’assistance, M. Michel-
Lévy pour sa mag’istrale conférence j le Conseil statuera sur la
proposition de M. Michel-Lévy tendant à constituer une com-
mission pour l’imification de la nomenclature pétrographique.
Le secrétaire général fait une série de communications rela-
tives aux excursions.
M. le professeur Ileim monte ensuite à la tribune et prononce
une allocution adressée à M. Beyrtch, qui célèbre aujourd’hui le
quatre-vingtième anniversaire de sa naissance.
Messieurs et chers collègues ! dit-il, permettez-moi d’interrompre pour
un court moment la marche officielle de nos débats et d’y intercaler la
mention d’un fait d’ordre privé, il est vrai, mais qui nous intéresse tous
vivement !
Heute stehen wir am 8o. Jahrestage, da ein neugeborenes Knâblein in
der Wiege lag, aus dem ein grosser Geologe voll Hingebung an seine
Wissenschaft geworden ist. Mehr als ein halbes Jahrhundert lang
baben seine gediegenen Arbeiten den Gang unserer Wissenschaft
bccinflusst. Eine grosse Zabi der Anwesenden nennen sich stolz seine
Scliüler. Im .labre i88.ô war er der Président des III. Internationalen
Geologenkongresscs in Berlin. Unser Ernst Beyrich feiert heute in
unserer Mitte seinen 8o. Geburtstag !
Hochverebrter .lubilar ! Im Namen der in Zurich versammeltcn Geo-
logen aus allen Thcilen der Erde, spreche ich Ihnen unsern Dank aus fur
ailes, was Sie unserer geliebten Wissenschaft geleistet haben. Empfan-
gen Sie unsere herzlichstcn Glückwünschezu Ihrem Geburtstage ! Môgen
Sie die schonen Früchte Ihrcr Arbeit noch vicie Jahre in bestem
Wohlsein und Gluck geniessen !
72
COMPTE-RENDU.
SECONDE PARTIE
Zuin Zeug-niss clesscn, ilass dieso Gcfulilc uiul Wiiiische zu dieser
Slunde uns allen g-cmcinsam sind, crsuclio icli Sic, moine Kollcj^’cu, sicli
von Ihren Sitzen zu erheben !
L’assemblée se lève en signe d’hommage et une couronne de
fleurs des Alpes est ofl’erte à M. Beyricli, par la fille du vice-
président suisse.
Monsieur le Geli. Bergrat Beyricii répond à peu près comme
suit :
Icli bin erfrcut, dass icii don hcutigen Tag lu dem Lande feieni darf,
wo ich moine crslcn geologisclien Rcison gemaclit liabc. Es war ini Jalir
18.I9, dass ich mit mcincm Freundo Ewald, cmpfohlcn durcli Lcojiold
von Bncli, nach der Schweiz Isam, wo uns Peter Merian in St. Johann
mit « Schweizerblut » bewirthete und uns dann den damais so berühmt
wcrdenden Keuper zoigte. Dann sahen wir den Jura, besuchten Agassiz,
Desor und seine Frounde in Neuchâtel, und wurden durch diesclben mit
dem Glacialphanomon bekannt gemacht. IJnscrcRcise (uhrte uns weiter
nach Ziirich, zu Studer, nach Südfrankrcich und Paris, und, obwohl es
mil' eine Schulreise sein sollte, so haben wir doch damais Manches mit
nach llausc gebracht, was von grosscr Redeutung für unscrc spütern
Studion sein sollte. Indom ich Ihncn meinen tiefgeridu’ten Dank aus-
spreche für die mir erwiesenc Aufmerksnmkeit, rate ich Ihnen : gehon
Sic auch, wie ich es gethan habe, aile panr Jahre in die Berge der Alpon.
Sie werden sich kôrperlich und geistig erfrischen undwerden sichsclbst
im hohen Alter j ung erhalten.
Ces paroles sont couvertes de longs applaudissements.
M. le président donne ensuite la parole à M. Ilaiichecorne
pour un rapport sur la carte géologique d’Europe.
M. IIauciiecorne expose les progrès accomplis depuis le der-
nier Congrès dans l’établissement de la carte géologique inter-
nationale de l’Europe ; il rend compte de la méthode suivie,
annonce la mise en vente de la première livraison et invite les
membres à souscrire avant le 1®“' décembre pour l’œuvre entière.
— Ces explications sont accompagnées de démonstrations faites
sur un exemplaire presque complet de la carte qui est exposée
dans la salle. — Le Congrès peut contempler pour la jiremière
fois cette œuvre remarquable qui est un de ses principaux tra-
vaux et que notre commission a si bien accompli. Le rapport de
M. IIauciiecorne sera publié dans le volume du Congrès de
Zurich (voir plus loin).
PR0CÈS-VKK15AUX DES ASSEMIÎI.ÉES GENERALES
73
M. le président remercie M. Hauchecorne pour sa communi-
cation et donne la parole à M. le professeur v. Zittel, qui fait
une conférence sur le sujet suivant : Phylogénie, Ontogenie und
Systematik. (Voir 3® partie.)
M. le président se fait auprès de M. le professeur v. Zittel,
l’interprète des remerciements de toute l’assemblée pour sa belle
conférence.
Le président fait ensuite quelques communications de la part
du comité local, et lève la séance à midi vingt minutes.
Les secrétaires :
J. Waltiier. E. Haug. W. Kilian. L. L. Belinfante.
Troisième assemitlée générale.
Samedi 1®'' septembre.
Présidence de M. lieiievier, président.
La séance est ouverte à 9 h. 30.
M. DE Margerie lit le rapport de la commission de Bibliogra-
phie et présente les propositions de la commission, lesquelles
sont adoptées; elles se trouvent insérées in-extenso au procès-
verbal de la séance de ce jour du Conseil (p. 58).
M. M. Bertrand monte à la tribune et expose le résultat de
ses recherches sur la structure des Alpes françaises et la récur-
rence des faciès. La première partie de la question ayant déjà
été touchée par M. Suess, le conférencier traite particulièrement
de la seconde. (Voir 3® partie.)
M. le président remercie M. M. Bertrand d’avoir bien voulu
nous faire part de ses vues et nous initier à ses hardies spécula-
tions.
M. le président fait quelques communications relatives aux
excursions et prie tous ceux qui auraient l’intention de participer
à l’une ou à l’autre de ces excursions de bien vouloir s’inscrire
sans retard.
M. Karpinsky prend la parole pour inviter le Congrès à se
réunir dans trois ans à Saint-Pétersbourg. M. Karpinsky esquisse
à grands traits la géologie de la Russie et expose l’organisation
74
COMPTE-RENDU.
SECONDE PARTIE
du prochain Congres qui serait précédé d’un voyage de 20 à 25
jours de Moscou à l’Oural et retour, puis suivi d’un autre voyage
de même durée au Caucase, — sans compter des excursions
plus modestes.
L’assemblée décide à l’unanimité d’accepter l’invitation de la
l\ussie ; M. le président remercie la Russie au nom du Con-
grès.
Sm ARCuinALD Geikie fait, en français, une conférence sur la
« structure rubannée des gneiss anciens et ses rapports avec
celle des gabbros tertiaires. » (Voir 3® partie.)
Tm président remercie Sir A. Geikie de son importante con-
férence, il lui est particulièrement reconnaissant d’avoir bien
voulu s’exprimer en français.
M. de Corlazar dépose au nom de M. le directeur du service
géologique d’Espagne la carte géologique de la Péninsule
Ibéritpie au 1 ; 400 000 (16 feuilles). Cette carte a été faite sous
la direction de M. Fernandez de Castro ; le désir du donateur
est que, après le Congrès, cette carte soit déposée à l’Institut
géologique de Zurich.
Avant la clôture de cette dernière assemblée du Congrès,
M. Miciiel-Lévy tient à remercier les autorités de la Confédéra-
tion suisse, du canton et de la ville de Zurich de leur aimable
accueil.
Nous voici arrivés, dit M. Michel-Lévy, au terme de la première partie
de nos travaux ; vous avez entendu les paroles éloquentes de bienvenue
de M. le conseiller fédéral Schenk et do M. le conseiller d’Etat Grob.
L’aimable réception du canton et de la ville de Zurich nous laisseront à
tous un souvenir ineffaçable. Permettez-moi d’étre votre interprète pour
présenter aux autorités de la Confédération suisse, du canton et de la
ville de Zurich, l’expression de notre cordiale gratitude et nos remercie-
ments les plus chaleureux.
M. SuESS prend la parole pour remercier le comité d’organi-
sation et spécialement le président et le vice-président du Congrès.
Voici à peu près la traduction des paroles de M. Suess :
En étudiant le sol de son pays et sa constitution, le géologue s’attache
à la terre natale et trouve dans ses études mêmes de nouvelles sources
d’amour pour la patrie. Cherchant à combiner en une synthèse le résul-
tat de ses analyses minutieuses, il s’aperçoit bien vite que les éléments
de SOS recherches ne se subordonnent à aucune limite politique. Il recourt
alors aux livres, aux nombreuses publications étrangères qui lui ins-
PR0GKS-VE1U5AUX UES ASSEMIîLÉES GENERALES 75
pircnl le respect pour les recherches des autres, la sympathie pour leurs
efforts.... De cette sympathie découle l’amitié lorsque les hommes eux-
mêmes SC rencontrent dans ces réunions auxquelles chacun apporte le
tribut de son savoir et de ses recherches. Les questions personnelles dis-
paraissent, on se sent heureux de travailler au môme but, le progrès de
la science. Nous avons eu le bonheur de pouvoir rendre hommage a 1 un
des vétérans de la géologie ; un maître s’est déclaré le disciple et l’élève
d’un do scs collègues... et que sommes-nous tous tant jeunes que vieux
si ce n’est des élèves, heureux de nous grouper ici autour du buste de ce
maître vénéré : Arnold Escrer von uer Linth.
Ces relations intimes que nous avons soutenues ici, sc commencent
fructueuses avec des collègues venus de partout. Nous en sommes rede-
vables à l’organisation même de ce Congrès. C’est donc le comité d’orga-
nisation, représenté par notre cher président et notre vice-président, que
nous voulons remercier à cette heure en nous levant de nos sièges.
M. le président, touché de tant de cordiales paroles, tient à son
tour à remercier les membres du Congrès de leur bonne volonté et
de leur indulgence.
Avant de prononcer la clôture de la session, il rappelle la
clôture définitive à Lugano, et souhaite que beaucoup puissent
s’y rencontrer, après avoir étudié et admiré les merveilles de
la création dans nos grandes Alpes.
La séance est levée à 12 h. 30.
L’un des secrétaires,
Léon du Pasouier.
76
COMPTE-RENDU.
SECONDE PARTIE
3. PROCÈS-VERBAUX UES SÉANCES DES SECTIONS
Jeudi 30 août à 9 heures.
Dès 9 heures du matin, les quatre sections en lesquelles se
subdivisait le Congrès, ont commencé leurs travaux. Nous don-
nons ci-après un résumé succinct fait des diverses communi-
cations et des discussions qui les ont accompagnées. Le texte
définitif des auteurs sera donné plus loin dans le volume.
Le secrétaire général,
II. Colliez.
Une partie des résumés des discussions ont été remis séance tenante au secrétariat.
Pour s’assurer de l’exactitude des procès-verbaux ci-après, le secrétaire général a envoyé
à chaf(Uo auteur le texte qui le concernait, afin d’en recevoir les corrections, s’il y avait
lieu. Quelques auteurs ont répondu, d’autres n’ont rien fait savoir. Pour les premiers le
procès-verbal a été rectifié conformément à leurs vœux, quant aux seconds le secrétaire
a admis qu’ils étaient d’accord avec le texte, et rien n’a été modifié.
Un certain nombre d’auteurs ont remis le texte in-extenso do leur communication.
Cela constitue autant de mémoires imprimés à part dans la quatrième partie de ce volume.
Un renvoi est indiqué, dans ce procès-verbal, à chaque communication.
Section I : déologie générale.
Président : M. de Lapparent.
Vice-président : M. Hughes.
Secrétaires : MM. Dn Pasgiiier et de Margerie.
La séance est ouverte à 9 h. 25.
Le prince Roland Bonaparte expose les travaux qu’il a
entrepris sur les variations périodiques des glaciers de la
France, en vue de rechercher l’amplitude de ces variations et
de montrer les rapports qu’elles peuvent avoir avec les phéno-
mènes généraux de l’atmosphère.
Les méthodes employées et les sources consultées sont les
suivantes :
1“ Renseignements obtenus des gens du pays , récits de
voyages, archives communales, anciens plans ; l’auteur en cite un
qui lui permet d’étudier les variations de longueur d’un glacier
de la Savoie depuis le milieu du XVIII® siècle.
2° Repères sur les rochers.
PROCÈS-VERBAUX DES SECTIONS
77
3® Plans g'éoniétriques du front du glacier.
4“ Plan géométrique général du glacier, avec profil en long et
quatre profils en travers, ces derniers relevés chaque année pour
obtenir la variation d’épaisseur et la vitesse d’écoulement de la
glace sur une section donnée. C.ette méthode a été appliquée à
deux glaciers des Alpes et à deux glaciers pyrénéens.
Comme résultat général on pont dire que sur 240 glaciers
étudiés, il y en a à peine 80 qui avancent, tous les autres recu-
lent ou restent stationnaires.
L’auteur a pénétré sous plusieurs glaciers, en plusieurs
endroits il a pu constater la présence de cailloux, qui, pressés
par la glace, striaient la roche sous-jacente.
Le prince Roland Bonaparte termine en émettant le vœu
qu’une publication internationale donne chaque année les résultats
des observations faites sur les glaciers de tontes les régions du
globe.
Le président remercie M. le prince Roland Bonaparte de son
travail, ainsi que de l’activité qu’il déploie dans ces recherches.
M. F.-A. Forel analyse un mémoire de M. T. -N. Brodriok,
ingénieur-géomètre du district de Ganterbury (Nouvelle-Zélande).
M. Brodrick a fait des mesures intéressantes sur la vitesse d’écou-
lement dans les glaciers de Bail, de Murchison, de Tasman et
de Muller. La vitesse maximale de l’écoulement a été d’après
ces observations de 457 mm. par jour. (Voir 4® partie.)
M. F.-A. Foret, chargé par le bureau du Congrès de pré-
senter une proposition de M. le cap. Marshall Hall, F.-G.-S.,
s’acquitte de sa mission. Il s’agit de la création d’une commis-
sion internationale qui devrait étudier et préciser les variations
de grandeurs des glaciers dans les différentes contrées monta-
gneuses du globe. M. F.-A. Forel voudrait que cette proposition
fût prise en considération et recommandée au Conseil du Congrès.
M. de Lapparent propose la nomination par le Conseil d’une
commission spéciale, chargée de présenter au prochain Congrès
un programme d’action.
M. lleneoier voudrait que les membi’es de cette commission
fussent désignés au Conseil par la section elle-même.
Ce point de vue paraissant partagé par l’unanimité des mem-
bres présents, M. Forel s’entendra avec (jnclques spécialistes et
fera les pnqtositions voulues au Conseil. (Voir la séance du
Conseil, p. 54.)
78
COMPTE-RENDU.
SECONDE PARTIE
M. T. -J. -P. VAN Calker prend la parole pour proposer la
création d’un fnternationaler Verein für Geschiebeforschiing
mit Bezug auf das nordeuropaische Glacialgebiet. (Société inter-
nationale pour l’étude des erratiques, en particulier dans la
région glaciaire du nord de l’Europe.)
M. van Calker rappelle d’abord les raisons pour lesquelles une
détermination exacte de l’origine des erratiques est très désirable,
voire même nécessaire. Beaucoup de circonstances, l’extrême
variété des rocbes cristallines et sédimentaires, la difficulté de se
procurer de bons matériaux de comparaison, etc., etc., font
qu’un travail de ce genre ne peut être accompli par un seul
homme.
L’auteur désire et propose la constitution d’une Société inter-
nationale qui aurait pour but de collectionner et d’étudier les
roches de l’aire collectrice des anciens glaciers du nord de l’Eu-
rope, d’une part, et de l’autre les erratiques de l’aire de dépôt;
cela tant au point de vue pétrograghique que paléontologique.
M. van Calker expose ses idées sur l’organisation de la Société,
qu’il diviserait en huit sections, chaque section étant spécialement
chargée de l’étude d’un groupe de roches, tant erratiques qu’en
place. Les membres de la Société devraient être en communica-
tion entre eux par le moyen d’une revue mensuelle, subdivisée en
chapitres distincts, correspondant chacun à l’une des sections de
la Société. Dans chaque chapitre se trouveraient sous des rubri-
ques spéciales les communications, les questions et les réponses,
la bibliographie, etc. Il serait à propos d’adjoindre aux huit
sections ci-dessus une section qui traiterait les questions géné-
rales en rapport avec la glaciation du nord de l’Europe. (Voir
4® partie).
Le président tout en remerciant M. van Calker remarque que
cette entreprise serait : soit une afiaire privée, soit une institu-
tion à faire approuver parle Congrès. Dans le premier cas, c’est
à M. van Calker à recueillir les adhésions ; dans le second, il
serait bon que M. van Calker s’arrangeât avec M. Forel, chargé
de constituer une commission des glaciers actuels, et qu’il
présentât scs propositions au Congrès en môme temps ipie
M. Forel.
M. van Calker est d’accord et annonce qu’il met en circula-
tion une liste d’adhérents, au pied de laquelle les intéressés sont
priés de s’inscrire.
PROCÈS-VERBAUX DES SECTIONS
79
M. Stanislas Meunier décrit des expériences relatives à des
phénomènes dont les résultats peuvent facilement, malg-ré leur
nature essentiellement différente, être confondus avec ceux des
phénomènes glaciaires.
Il s’agit avant tout du striage des roches et des galets par le
glissement sous pression des terrains caillouteux, puis du trans-
port à longue distance de fragments rocheux par les épanche-
ments boueux. L’écoulement de la boue, comme le montrent de
nombreuses expériences, se fait d’une manière tout à fait diffé-
rente de celui des cours d’eau ou des glaciers. Les torrents de
boue ne sont à aucun titre des agents de dénudation, ils peuvent
produire parfois des phénomènes difficiles à distinguer des types
vrais de blocs erratiques, de moraines et de terrains glaciaires
éparpillés. (Voir 4® partie.)
Le président pense que cet exposé des recherches de M. Sta-
nislas Meunier n’entraîne aucune discussion, puisqu’il s’agit de
faits bien et duement constatés, il relève l’importance des résul-
tats obtenus.
M. A. Penck parle ensuite des dislocations post-ghiciaires .
Die von Ileim südlich von Zurich nachgewiesene Synclinale
des Deckenschotters setzt sich durch die Nordschweiz bis zur
Bodenseegegend fort. Am Rande des Wurzacher Riedes liegt
das Ende des grossen nordalpinen Deckenschotter-Gewolbes.
Dass auch weiter ôstlich die Lagerung des Deckenschotters
gestort ist, wurde 1881 imd 1882 bei der geologischen Spezial-
aufnahme von Bajern erwiesen. Ein isoliertes Gewôlbe wurde
bei Welden westlich von Augsburg gefunden, eine SW-NO
streichende Aufbiegung am Pottmeser Moose , endlich wurde
festgestellt dass der Deckenschotter am linken Lechufer hôher als
am rechten liegt. Seither bat die Herausgabe neuer topographi-
scher Spezialkarten ermoglicht, auch im Bcreiche des Aminer-
und Wûrmsee wellenfôrmige Verbiegungen des Deckenschotters
nachzuweisen, welche parallel zu den Alpen streichen. Es setzt
sich also die Faltung der Alpen im abgeschwachten Masstabe in
das bayerische Alpenvorland fort.
Das Seenphiinomen steht mit der Verbiegung des Deckenschot-
ters nicht in bestimmter Beziehung, beide Erscheinungen haben
vcrschiedene Verbreitungsgebiete. Wâhrend die grossen Schwei-
zerseen durch die Deckenschotter-Aufwôlbung begrenzt sind,
liegt der Bodensee mitten in derselben drinnen. Wâhrend der
80
COMPTE-RENDU. - - SECONDE PARTIE
Würinsee in Bayern in einer Deckenschotter-Synclinale liegt,
crstreckt sich sein Naclibar, der Aininersce, in einer ehensolcheii
Anticlinale ; es kann die Seebildung also in diesen Fallen nicht
mit der Eewegung- der Erdkruste in Beziehung çebraclit werden.
Die iiier in Betracbt kommenden Beobachtnngen werden
ausführlicli in der Géologie des Bodensecgebietes beliandelt
werden , welclie der Redner, im Vereine mit A. E. Forster, in
den Scliriften des Vercins für Gescliiclite des Bodensees 1896
verrôffentlichen wird, sowie in einem grôsseren Werke von
Penck , Brückner iind Bohm : Die Eiszeit in den Alpen^
Leipzig 1897.
Le président remercie M. Penck d’avoir pris la peine de com-
muniquer le résultat de ses intéressantes recherches qui couqilèteiit
celles de M. Heim.
M. Sardeson donne lecture d’un travail de M. Warren-
Upham sur L’ére (jnaternaire et ses subdivisions : Période
Lafayette, glaciaire et récente, avec remarques sur la durée de
l’ère quaternaire. (Voir 4® partie.)
M. Kothpeetz parle ensuite Ueher die Ueberschiehiingen und
dire methodische Erforschiing .
Die erstc Ueberschiebung wurde von Ch. S. Weiss 1826 iii
Sachsen entdeckt. Die Ilâufigkeit derselben wurde erst viel
spâter bekannt und es dauerte 50 .lahre bis sie allgemeinere
Anerkennung fanden, weil das theoretische Verstândniss anfâng-
lich fehite. Für die endlich aufgestellten Theorien will von
Manchen dogmatische Gültigkeit beanspruclit werden, wahrend
die methodische Richtung der Feststellung der Thatsachen mehr
Wcrth beilegt, so lange als die Ueberschiebungcn noch so wenig
bekannt sind. Soweit dieselben jetzt schon lestgestellt sind,
lehren sie uns, dass überall die Ueberschiebungen jünger als
die Falten sind, dass sie jedenfalls niclit an Auswalzungen gan-
zer « Mittelschenkcl » gebundcn sind und dass der seitliche
Druck beide, Faltung und Ueberschiebung nacheinander, erzeugt
bat. Faltung kann nur im Druckniveau stattfinden, Ueberschie-
Ining entstelit in der durch die Zusammenpressnng über das
Druckniveau emporgehobenen und iladurch dem seillichen
Druck entzogcnen Gebirgszoïie. Diese Erklarung scheint jetzt
den Thatsachen zu entsprechen, aber letztere sind noch in zu
geringer Anzahl bekannt, und dire Ertorschung ist vorersl die
Hauptsache. (Voir aux mémoires.)
PR0GÎ2S-VERIÎAXIX DES SECTIONS
Ô1
Le communique une note envoyée par M. Cii. Taruy
traitant des anomalies magnétiques de la France dans leurs re
lations avec la structure géologique. M. Tardy pense que toutes
ces anomalies peuvent s’expliquer par l’existence de deux
réseaux conjugués de cassures. (Voir partie du volume.)
M. F. Graeff parle d’un phénomène de contact visible sur le
liane SW du Mont Catogne, entre le noyau cristallin et l’enve-
loppe sédimentaire du massif du Mont-Blanc.
Gelegentlicli seiner petrographischen-geologisclien Untersuch-
ungen im Mont-Blanc Gebiete bat der Vortragende vielfacli
Anzeiclicn dafür erbalten, dass die annâbernde oder vollige
Konkordanz zwiseben der Zone der krystalliniscben Sebiefer
und derjenigen der Sediniente niebt dem urspi'ünglicben Lage-
rungsverbaltniss entspricbt, sondern relativ jungen Storungen
langs Versebiebungs- oder Ueberscbiebungsflâcben dire Entstc-
bung verdankt. Besonders intéressant sind diese V’erbâltnisse am
Mont-Catogne, wo auf dem sebwer zuganglicben llauptgrate
sogar eine wiederbolte Wecbsellagerung von Sedimenten
(Botbidolo mit) und den den krystalliniscben Sebiefern eingela-
gerten Porpbyrgangen slattfindet. Vortragender war ursprüng-
licb der Meinung, dass hier Intrusion des Porpbyrmagmas
in die aufgcblatterten Sediniente vorliegen musse, eine Ansiebt,
welcbe, wenn sticbbaltig, aucb ein Streiflicbt auf das Alter der
Protogins zu werfen geeignet gewesen ware, wegen der engen
genetiseben V’erknüpfiing von Protogin und Porpbyr. Die weitere
Untersucbiing ergab unzvveifelbafte Bevveise, dass es sicli bier
gleicbfalls um ein rein mecbanisebes Kontaktverbâltniss bandelt.
Der Vortragende legte intéressante Belegstücke fiir diese Ansiebt
vor und verwies auf eine Publikation, welcbe im Druck ersebienen
uiidin Separaten ziir Vertbeilung gelangte. (Voir 4“® partie.)
M. Steinmann dépose une note sur : Die Verbreitiing der
In dopac ifisch en Kre ideregion .
Die auf der Insel Ouiquina im südlicben Cbile vorkommenden
Kreideablagerungcn wurden bisber, nacb dem Vorgange Darwins,
d’Orbignys u. a., als der jüngsten Kreide angeborig betracbtet ;
sie gelten wegen des tertiiiren Habitus der Gastropoden-Fauna
sogar als Uebergangsscbicbten zum Tertiâr. Die Lagerungsver-
baltnisse sprecben niebt dafür, ebenso weiug die Ammoniten-
Fauna, welcbe eine vollstândigc Uebereinstimmiingmit derjenigen
der Utatur-Gruppe (Cenoman) Indiens zeigt. Da die darübcr
fi» CONGR. GÉOL. INTERN. 6
82
COMPTE-RENDU.
SECONDE PARTIE
folgeiiden kohlenführenden Ablageruiig’en wahrscheinlich dem
niittlern Tertiâr (Oligocien oder Miocæn) angehôreii, so ist der
Hiatus cin schr grosser. Durch dea Nacliweis der indisdieii
Cephalopodcn-Fauna iu S. Gliile erfâhrt das Gebiet der indo-
pacifiscben Kreideregion einc erhebliclie Erweiterung. Walirs-
•sclieinlicb geliort alier aucb Neuseeland zu dieser Région. Dafür
spi'iclit besonders das Vorkommen eiiier eigenartigen Trigonia
{T. Hanetiara) auf Ouiquiiia, die nur zii einer neuseelandisclien
Fonn [T. sulcaki) Beziehmigen aut'vvei.st.
La séance est levée à midi.
Section II : Stratigraphie et Paléontologie.
Président : M. Gaiidrij.
Vice-président : M. von Zitlel.
Secrétaires : MM. ./. Walther, W. Kilian,
L.-L. Belinfante, E. llaïuj.
Lft séance est ouverte à 9 h. 20 sous la présidence de
M. Gaudry, puis de M. von Zittel.
Le président annonce que M. le professeur Wang en s’est
chargé de diriger la continuation des « Matériaux pour la
paléontologie de l’Autriche -Hongrie et de l’Orient » fondés par
le regretté Neaniayr, et que plusieurs livraisons sont en prépa-
ration.
M. Hull fait une communication sur la structure géologique
de l’Arabie Pétrée et de la Palestine et présente un mémoire
imprimé sur le même sujet. (Voir 4"*“ partie.)
M. le président remet aux membres du Congrès une note de
M. Daltzer relative aux coupes de l’Obcrland bernois publiées
par M. Golliez dans le livret-guide géologique de la Suisse à
l’occasion du Congrès.
Le président présente un travail manuscrit de M. Winciiei.l
sur le système taconique. (Voir 4“® partie.)
M. Saggo entretient la section de la classification des terrains
tertiaires de l’Europe.
L’auteur, après une sommaire indication historique des classi-
fications proposées pour le tertiaire, présente la suivante :
PROCÈS-VERBAUX UES SECTIONS
83
Tertiaire
Néogèiie
Céiiozoï(jue (
ou
Nûozoïque
Pliocène
ou
Subapennin
Miocène
ou
Mollassique
Paléogène
ou
Eog'ènc
Langhien
Oligocène
ou
Proicène I
Eocène
ou j
Nummulitique [
Astien (De Rouv. 1853).j
Plaisancien (May. 1857).
Messinien (May. 18C8).
Torlonien (May 1857).
Helvétien (May. 1857)
(Paret. 1805).
(em. May. 18ü8).
Aquüanien (May. 1857).
(D’Orb. 1850).
(cru. De Rouv. 1833).
Tongrien (Dumont 18-39).
Barlonien (May. 1857).
Parisien (Gu v. et Brongn. 1820).
Suessonien (D’Orb. 1850.)
Slanipien
Il indique que cliacuii de ces étages a divers faciès qu’on peut
aussi indirjuer par des noms spéciau.x, par exemple :
Faciès continental. Y illafrancMen (Paret. 1865).
» littor. marée. Fossanien (Sac. 1886).
» marin. Asiien (stricto sensu).
» continental. Levantinion (Hochstetter 1870).
» marin. Plaisancien (stricto sensu).
Astien
Plaisancien
L’auteur tait observer l’alternance qu’il y a en général dans
la série tertiaire entre les étages à faciès de mer profonde et les
étages à faciès de mer basse ou littoral; ce phénomène s’c.xplique
simplement par des périodes successives de plissement (atfais-
sement des bassins) et de tranquillité tectonique (remplissage
graduel de ces bassins). D’après cette explication on comprend
facilement les transgressions qui existent très souvent dans la
série tertiaire, spécialement le fait que souvent les étages de mer
profonde manquent ou sont très minces dans 'bien des localités
tertiaires. (Voir 4“'’ partie du volume.)
M. Mayer-Ey.mar parle sur le même sujet et présente quel-
ques fossiles intéressants {Baculites du Londinicn des Fiiti-
nern, etc.).
Comme membre de l’ancienne commission de géologie-strati-
grapliiijue l’orateur se permet de rappeler les lois de termino-
logie adoptées au Congrès de Bologne, lois que divers géologues
ont enfreintes depuis lors, par exemple en donnant au terme
At formaiion, remplacé par le terme de système, diverses signi-
84
COMPTE-RENDU.
SECONDE PARTIE
ficalions autres que celle qui lui a été laissée, comme synonyme
àa faciès lacustre, saumâtre ou marin.
Nous avons à Bologne voté l’adoption des termes généraux
suivants :
lires pour les divisions de premier ordre: primaire, jusqu au
Triasi(}ue, secondaire jusqu’au Numulitique et tertiaire jus-
qu’à l’époipic diluvienne.
Si/stèmes en remplacement du terme formation , avec la ler-
minaison de leurs noms en ique : azoïque, sUurique, dévo-
nique, etc. L’on pourrait dire système nèoijènique en lieu de
S. tertiaire.
Sous-sqstèmes ou groupes avec la même terminaison.
Etaqes, avec la terminaison ...ien (-ian, -iano, -ianum).
Sous-étaijes ou couches avec la terminaison -in.
Maintenant, il est généralement reconnu que les trois pre-
miers ordres de division ne sont pas fondés sur des laits géné-
raux, mais sur le besoin d’avoir de grandes coupures. Nous
savons en effet aujourd’hui qu’il y a souvent des passages stra-
tigraphiques et surtout paléontologiqucs, d’un système à 1 autre,
par exenqde du Silurique au Dévouiipie, du .furassique au Cré-
tacique (Berrias) et surtout du Grétachjue au Neogénique (Ciply,
Auzas, Appcnzell), etc.
Or, eu opposition avec ces distinctions arbitraires, il y a un
ordre de faits stratigraphiques, nécessairement fondés sur une
loi générale, ces faits sont nos étages et leurs sous-étages. Les
[ireiives de la chose sont, avant tout, l’iuvasion régulière de la
mer du Nord, jusque bien loin vers le sud de l’Europe, à chaipie
étage numulitique nouveau, et sou retrait bien loin vers son
emplacement actuel, avant chaque nouvelle invasion (nouvel
étage). 11 est donc nécessaire qu’il y ait là une loi, et cette loi
ne parait pouvoir être qu’une loi cosmique.
Dès lors, quoi de plus naturel que de trouver en cette loi, celle
des périhélies et des demi-périhélies du globe terrestre. Mais on
objecte que l’axe de la terre est immuable et que les périhélies et
demi-périhélies sont de trop courte durée, pour ipie certains étages
et sous-étages aient pu se former pendant ce temps. Aces objec-
tions l’on peut répondre qu’il est maintenant admis par les astro-
nomes que l’axe tei’restre peut se déplacer légèrement. Ur, ce
déplacement peut être causé par l’attraction solaire de matières
pâteuses et collantes, de l’intérieur de la terre vers l’un des pôles,
se produisant alternativement sur chaque hémisphère, attraction
PROCÈS-VERBAUX DES SECTIONS
85
bcaucou[) plus grande, durant Tune que durant l’autre périhélie,
par suite du rapjiroclieinent et de l’éloignenient de la terre du
soleil. Quant à l’autre objection, il est non seulement permis
d’admettre, mais il est évident, que les périhélies sont de plus en
plus courts, par suite du rétrécissement de la terre et de son plus
grand poids relatif, augmenté encore sans cesse par les bolides;
et l’on peut en outre supposer que quelques [lérihélics ont été
prolongés, peut-être an delà de trente ou quarante mille ans,
par quelque attraction extra-solaire de la terre, durant les péré-
grinations du système solaire dans l’espace.
11 va sans dire que cette loi cosmique des étages se complique
plus ou moins souvent, peut-être même toujours, de mouve-
ments du sol, cataclysmes locaux ou régionaux, qui en renforcent
ou en atténuent l’action, sans toutefois annihiler celle-ci sur de
grands espaces. 11 s’agit dès lors, pour le géologue, de voir
beaucoup soi-même, d’avoir une bonne mémoire et de se pré-
munir, par une certaine perspicacité on beaucoup de réllection,
contre la tendance à généraliser des faits locaux ou régionaux,
pour en tirer des conclusions contraires à la loi des étages.
M. E. h’AUUOT adopte d’une façon générale les principes de la
classification des terrains tertiaires en Europe, exposés par
M. Sacco. M. Fallot les a du reste dévelop|)és ailleurs et il a
montré que la division en deux grands groupes: 1® un inférieur
(Paléogène ou Eogêne) comprenant rEocène et le Tongrien, 2°
un supérieur (Néogène) allant de l’Aqnitanien au Quaternaire,
correspondait à la réalité des faits dans le bassin de l’Aquitaine
et dans la région méditerrannéenne. La distribution des Nummu-
lites, qui cessent avec le Tongrien supérieur, et les phénomènes
de discordance observés entre le Tertiaire ancien et l’Aquitanien
dans les régions méditerranéennes, comme aussi les allinités
miocènes de la faune marine aquitanienne avec les faunes mio-
cènes dans le Bazadès, à Saint-Avit, Mérignac (inférieur), Garry,
Molt, etc., militent en faveur de l’opinion qui consiste à placer
l’Aquitanicn dans le Néogène. L’importance des phénomènes,
relatifs à la constitution définitive de la Méditcrrannée, est assez
grande |)onr (juc cette classification mérite d’être prise comme
type de la classification générale, malgré les difficultés qui exis-
tent dans l’adoption de cette manière de voir pour les bassins
lieaucoup plus restreints du nord (bassins de Paris, de Mayence),
où les assises Tongriennes et Aquitanniennes se succèdent sans
interruption.
86
COMPTE-RENDU.
SECONDE PARTIE
M. Depéret présente l’observatioii suivante :
La question du rattachement de TAquitanieu soit au terrain
ancien (Paléogène) comme cela est accepté par la plupart des
géologues, soit au Néogène comme l’a proposé Tournouër et
comme l’acceptent MM. Mayer et Fallut ne me semble pas pou-
voir cire résolue encore d’une manière délinitivc. D’autre part,
il est bien certain que la faune marine de l’Aquitanien (surtout
de l’Aquitanien supérieur), dans le bassin méditerranéen aussi
bien que dans FAquitaine, est une faune à affinité essentiellement
néogène et il est exact également qu’une transgression assez
notable se manifeste dans le bassin de la méditerrannée (Hor-
uerschichten, côte de Provence) avec l’Aquitanien. Mais il im-
porte de ne pas oublier que dans le bassin de la mer du Nord,
les dépôts aquitaniens ne peuvent au contraire être considérés
que comme un faciès lagunal, représentant le dernier résidu
de la mer oligocène, et sont séparés du miocène marin par une
importante lacune continentale. Enfin, la faune de mammifères
terrestres de l’Aquitanien (Saint-Gérand-le-Puy) est essentielle-
ment une faune à affinités tongriennes (Anthracotheriiim, Pa-
lœochœriis , Aceratherinm, etc.) et plaide en faveur du rattache-
ment de cet étage à l’oligocène plutôt qu’au miocène.
Le marquis Ant. de Gretjorio fait observer à propos de ce
qu’a dit M. Mayer (que certains fossiles, qui semblent carac-
téristiques et exclusifs d’un étage, se trouvent quelquefois
dans un étage très dilférent) qu’il vient de retrouver de grandes
Orbitoïdes très caractéristiques dans les couches de l’Astien de
la contrée d’Altavilla, avec Pecten JlabelliJorniis Brocc.
Il fait remarquer, à propos de la division proposée par
M. Sacco du tertiaire en deux périodes, Paléogène et Néogène,
qu’il croit que c’est mieux de ne pas changer les mots générale-
ment admis dans la science, de Tertiaire inférieur et de Tertiaire
supérieur, car ces mots sont généralement très connus, et que
les nouveaux noms proposés par son savant collègue auraient
presque un double emploi ; car i^lusieurs auteurs emploient le
mot Paléocène pour Eocène inférieur et ce terme est entré dans
le langage scientifique avec cette acception.
M. Steinmann fait une communication sur le Crétacique des
régions indopacifiques. {Jndopacifische Kreide.)
Durch lôarwin und d’Orbigny waren Schichten von der Insel
Ouiquina irn südlichcu Chili beschrieben worden, deren Fauna
PROCÈS-VERBAUX DES SECTIONS
87
eiiieii Uchergaiig zvvisclieii Kreidc und Tertiür zii bildeti scliien.
Die Beobachtungcii von Sleinmanii erg-elicn jcdocli, dass die
licLrcrt'ende Fauna dcm Cciioman angehürt, iind durcli eine
Aiizabl Forinen {Plnjllocei'as, Lytoceras, Triyonia) ansgczciclinel
ist, welcbc in abnlicber Weise an verscliicdeneii FokaliLaten in
dcn RandgebicLcii des indopacifischen Océans gefunden werden.
Der Vorlragendc demonstriert dann den Gypsabguss ciner in
denselbcn Sdiichten gefundeiien Extremitât von Plesiosaurus.
M. le président fait remarquer l’intérét qu’il y a à entretenir
les Congrès géologiques internationaux de la géologie des pays
éloignés ([ue nous font connaître les courageuses explorations
de quelques-uns de nos confrères.
M. le professeur von Zittel bernerkt, anscliliessend an die
interressante Mittheilung von llerrn Prof. Steinmann, dass be-
reits von Hochstetter einige Versteinerungen (Araoniten und
Belemniten) in Neu-Seeland enldeckt wurden, welcbe v. Hauer
beschrieben und der nnteren Kreide zugeschrielien batte. Wenn
dainit eine gevvisse Bestâtigung des eigeutbümlicben Gliarakters
der indopacifischen Invcrtcbraten-F^anna geliefert wird, so lasst
sich anderseits die riesige Flossc des chilenisclien Plesiosaurus
mit ganz cntsprecliendcn Funden aus der mittlcren Kreide
(Niobrara-Stufe) von Kansas vcrgleiclien. Das Münchener Mu
seum besitzt eine koniplette llinterextremitât (Beckengürtel und
Flosse) eines gewaltigcn Plcsiosauriden (wahrschcinlich Polyco-
tyl/is latipinnus), welcbe die grôsstc Aclinlicbkeit mit der von
Prof. Steinmann vorgclcgten aufweist.
llcrr Professer G. BœiiM spriebt über Kreidekalkc von Vene-
lien und zeigb dass einige derselben sich als obérés Genoman,
andere als unteres Senon erwiesen dürften. Die betreffende Arbeil
welche in der Paleontoyraphia Bd XLl 1894 erschienen ist,
sowie die Originale zu diescr Arbeit wurden vorgelegt.
M. Kilian entretient la section de la limite des systèmes juras-
sique et crétacique. 11 montre (jue le Purbeckien du Jura méridio-
nal ne correspond pas, comme on le croit, à la zone à Hoplites
Boissieri (Berriasieu), mais au Titlionique siqiérieur (zone à
Hoplites Calisto). Le Berriasieu, déjà coralligène à l’Ecbaillon
(Isère), contenant des lentilles récifales à Fourvoirie (Savoie),
passe d’une façon ineonteslahle au Valangien inférieur (cal-
caires blancs) du Jura méridional (Cluse de Gbaille). Les récentes
observations de M. P. Lory, confiianées par celles de M. Kilian,
88
COMPTE-REXDU.
SECONDE PARTIE
montrent en outre que la partie supérieure du récif de l’Echail-
lon passe latéralement aux couches valangiennes à Tereb. cf.
Carteroni, Ostrea cf. Coiiloni ; elle contient des Rudistes dif-
férents de ceux de la base et ne se termine qu’au Valangien
supérieur (calcaire du Fontanil).
Tous ces faits observés dans une région très restreinte, con-
duisent nécessairement à la conclusion, suffisamment indiquée
du reste par l’analyse de la faune, que la zone à Hoplites Bois-
sieri, confondue à tort par M. Toucas avec le Tithonique supé-
rieur (zone à Hoplites Calistd), doit être rattachée au système
crétacique.
M. Kilian profite de l’occasion pour protester contre les clas-
sifications adoptées dans les traités de géologie classique,
synchronisant le Berriasien avec le Purbcckien. 11 ajoute que la
faune de Boveré di Vêla dont on a beaucoup parlé ces temps
derniers est inférieure à la zone à Hoplites Boissieri ou du
moins n’en représente que la base.
A la suite de la communication de M. Kilian, sur la limite
entre le Jurassique supérieur et le Crétacique inférieur, M. Fi-
cheur fait remarquer que la séparation entre les deux systèmes
est parfaitement définie en Algérie, dans le massif du Bon
Thaleb, où le Néocomien inférieur (Valangien à Ammonites
ferrugineuses) est discordant sur les couches Tithoniques, avec
ravinement des bancs calcaires et extension transgressive sur le
Jurassique moyen et inférieur (dolomies bathoniennes). Ce fait
a été décrit dans le Bulletin de la Société géolorjique de France
(novembre 1892).
M. Ficheur, en insistant à nouveau sur cette séparation, cite
à l’appui ses observations récentes sur le massif du Belezma à
l’ouest de Batna (Algérie), où s’observe la même discordance du
Néocomien inférieur sur la série des couches du Jurassique
supérieur à faciès tithonique.
La séance, suspendue à 11 Yg heures, est rouverte à 3 heures,
sous la présidence de M. Gaudrij, puis de M. von Zitlel.
M. Pavlow donne lecture de sa communication sur le Néo-
comien du type boréal.
L’auteur, après avoir exposé quelques résultats des recher-
ches récentes, touchant la série mésozoïque russe, présente au
Congrès plusieurs coupes des couches jurassiques supérieures et
néocomiennes prises dans les différentes parties de la Russie et
PROCÈS-VERBAUX DES SECTIONS
89
en Ang-leterrc (districts de Syzran , d’Alatyr gouvernement de
Riazan, de Moscou) et le schéma général suivant des subdivi-
sions de la série mésozoïque de la région boréale.
Parallélisme établi par M. Pavlow.
Europe centrale.
Région boréale.
A. Leopoldinus, radialus.
A. Decheni. A. speetonensis.
A. versicolor.
A. Aslieri (typique).
A. Aslieri, A. regalis {noricus).
A. rotula, Bel. pistillirostris.
A . neocomiensis Roubaudi, etc.
(Ammonites ferrugineuses).
A. Keysorlingi, gravesiformis,
hoplitoides.
A. Marcousanus Gervilianus.
A. Stenomphalus, A. cf. dipty-
chus, Marcousanus, Gevrüia-
nus, menensis, Auc. volgensis.
Purbeckien.
Aquilonien débutant par A.
fragilis et se terminant à A.
rjasanensis.
Portlanclien (Bononien).
Portlandien (Bononien).
M. A. Gaudrij, ensuite de l’exposé de M. Pavlow, dit que
cette communication donne aux membres du Congrès une idée
des intéressantes études qu’ils pourront faire lors de la pro-
chaine session qui sera tenue en Russie.
90
COMPTK-RKNDU.
SKCONDE PARTIE
M. Kiliaii rappelle qu’en France et dans les îles Baléares,
[ilnsieurs des espèces dont vient de parler M. Pavlow, notam-
ment IIopl. refjnlis, llolc. rotiila et Aslieri se rencontrent à un
niveau bien defini, celui des marnes à UopL Houbandi et Bel.
Emerici. Cette constatation peut avoir une certaine importance
pour le parallélisme des couches inférieures au niveau à IIopL
repalis de Russie, dont une partie (G. à Am. Keijserliruji) doit
encore correspondre à la première zone crétaciqiie (zone à IIopl.
Boissieri et Jlolcost. ducalis).
M. Stepiianesgu donne lecture de sa communication sur le
chameau fossile en Bonmanie.
L’auteur croit que le chameau qu’il a trouvé en Roumanie est
le premier qui ait été trouvé en Europe et qui soit authentique.
Pour le prouver il fait l’histoire des restes fossiles qui, à diffé-
rentes époques, ont été attribués au chameau, mais qui tous
ont été mis en doute pour différents motifs et surtout parce
qu’on n’était pas bien édifié sur leur état fossile.
L’auteur parle des deux mâchoires de Chameau fossile, qu’il
a trouvées dans les graviers giiaternaires, avec des restes
(YAntilope et d’Elephas primegenius, dans une tranchée qu’on
a pratiquée à l’occasion de la construction du chemin de fer de
Bucarest à Virciorovo, près de la ville de Slatina, sur la rive
gauche de la rivière Olto. M. Stephanescu donne une esquisse
de la coupe g’éologique de cette tranchée et présente les photo-
graphies des échantillons qu’il a étudiés, aussi bien (|ue celle du
crâne du chameau de Ruda-Pest, mais dont l’état fossile a été mis
en doute par plusieurs géologues, meme hongrois. L’une de
ces mâchoires est presque complète ; elle a la branche gauche
complète, avec la symphyse et la branche montante, les cinq
molaires en série continue, la première prémolaire, la canine et
les incisives. Les premières sont coniques, pointues, aplaties et
un peu recourbées en arrière ; les secondes très larges et très
inclinées. Il donne différentes dimensions de cette mâchoire, et
en la conqiarant à la mâchoire ti'ouvée par Falconer dans l’Inde,
décrite sous le nom de Camelus sivalensis , il trouve ipie le
chameau de Roumanie, quoiipie appartenant à un individu
adulte, était un chameau plus petit, moins robuste et plus svelte.
L’auteur croit ijue ce Camelus appartient à une nouvelle espèce
qu’il nomme Camelus alntensis , d’après Aluta, nom latin de
la rivière Olto, sur les Iiords de laquelle il a été trouvé. La
seconde mâchoire est incomplète, mais de ses dimensions et de
PROCÈS-VERUAUX DES SECTIONS
91
l’usure fie ses dents, il résulte qu’elle appartient à une autre es-
pèce, plus grande que C. alutensis et plus petite que C. swalensis.
L’existence du chameau fossile en lloumanie iournit des dates
précieuses sur la dispersion de ces animaux aux âges géologitjues.
Elle nous prouve que le chameau, originaire de l’Inde, a vécu
dans ces parages à Vépoqiie pliocène ; de là il a émigré vers
l’occident et n’est arrivé en lloumanie qu’à l’âge quaternaire,
pour quitter l’occident à la fin de cette ère.
M. Albert Gaiidri/ a vu, dans le musée de Budapest il y a plus
de trente ans, l’un des crânes de chameau dont il est question.
On le rapportait alors à l’époque quaternaire. Il était rangé à
côté d’os à’Elephas priniigenius , de Cerviis mecjaceros, de
Cerviis alces, de Bison, qui avaient été trouvés au fond du lit
de la Theiss non par des savants mais par des pêcheurs. II
pourrait donc y avoir des mélanges de pièces de différents âges.
M. Haug annonce ipie M. Caralp, de Toulouse, vient de dé-
couvi’ir dans les Pyrénées, à Saint-Girons (Ariège), un gisement
de Céphalopodes permiens, dans des schistes noirs superposés
au terrain houiller et recouverts par les conglomérats du grès
rouge. M. Caralp ayant bien voulu lui communiquer ses échan-
tillons, M. Haug a cru reconnaître dans le nombre, malgré le
mauvais état de conservation, les genres Gastrioceras (?),
Paraceltites et Daraeliles. Une forme à lobe siphonal dentelé
appartiendrait à un genre nouveau. M. Haug présume que le
niveau à Céphalopodes de Saint-Girons correspond aux couches
du Fiume Sosio eu Sicile, dont la faune a été si magistralement
étudiée par M. Gemmcllaro.
M. Depéret fait une communication sur le faciès levantin du
Pliocène de la Bresse.
L’auteur fait observer qu’à l’époque pliocène inférieure, tandis
que la mer [diocène occupait la dépression de la vallée du Rhône
depuis la Méditerrannée jusipi’à Lyon, la grande vallée de la
Saône entre le Jura et le plateau central constituait un vaste lac
dont la longueur nord-sud n’atteignait pas moins de 250 kilo-
mètres. Cette vaste cuvette a été comblée, pendant le pliocène
inférieur, par une puissante série de marnes et de sables lacus-
tres, caractérisés par l’abondance des Vivipara (faciès à Palu-
dines). Le niveau inférieur de cette formation lacustre (marnes
de Mollon) est caractérisé par des Paludines à tours convexes et
lisses dont quelques-unes (Vivipara Nenmayri, V. leiostraca)
92
GOMI’TE-RENDU.
SECONDE PARTIE
sont identiques à des espèces des Untere Pnlndinenschichten de
Sliivonie et de Roumanie. Le niveau moyen {marnes et sables
de Coridal) contient une Paludine à flancs plats , mais non
carénée, identique à Vivipara Sadleri des mittlere Pahidinen-
schichten de la vallée du Danube. Les Melanopsis de ce niveau
jirennent également des ornements tels que des côtes {Melanopsis
lanceolata) ou des carènes {M. Ogerieni) ; il en est de même
des Valvées qui sont carénées, et dont une espèce est identique
à Valuata Eiujeniœ de Transylvanie. Cet horizon correspond
donc à la base des couches à Paludines moyennes du faciès
levantin d’Orient.
A la lin du Pliocène inférieur, le dernier contre-coup des mou-
vements alpins a vidé le lac pliocène bressan ; des rivières se
sont établies qui ont produit des vallées profondes, creusées dans
les marnes à Paludines, vallées qui correspondent à peu près à
la Saône et au Rhône actuels, et ont été remplies par des gra-
viers et des sables Huviatiles contenant encore des Paludines de
faciès levantin. A ce niveau qui répond au [iliocène moyen, les
Paludines prennent des ornements plus accentués sous forme de
carènes suturalcs comme Vivipara Falsani, forme rejirésen-
tative de V. sparia d’Orient ; il en est de même des Melanopsis
qui sont fortement extulés {M. lanceolata). Ces couches lluvia-
tiles {sables de Trévoux) correspondent à peu près au milieu des
couches à Paludines moyennes d’Orient. Quant aux couches à
Paludines supérieures, avec leurs belles formes carénées et tuber-
culées, elles font malheureusement défaut en Bresse, sous ce
faciès, sans doute à cause du régime trop- grossier et torrentiel
des dépôts.
Ainsi le pliocène lacustre et lluviatile de la Bresse se présente
comme le lambeau le plus occidental de la vaste formation à
Paludines (étage Levantin) , qui représente le pliocène dans la
vallée du Danube et dans l’orient de l’Europe, jusqu’en Asie.
M. Renevier fait une communication sur une disposition par
faciès, qu’il voudrait réaliser dans le remaniement de ses
Tableaux des terrains sédentaires.
L’auteur dit que, sollicité de divers côtés à faire une nouvelle
édition de son tableau des terrains sédimentaires, maintenant
épuisé, il a reculé justpi’ici devant plusieurs difficultés. S’il peut
réaliser ce [irojet, il le fera sous une forme assez dilférente. Les
trois modifications principales iju’il y apporterait seraient :
93
PROCÈS-VERBAUX DES SECTIONS
1° Reclificr riiornolaxic des terrains d’après les observations
modernes.
2“ Remplacer les couleurs des divers systèmes par celles de
la gamme internationale, qui va être fixée definitivement pai la
sortie de presse de la première livraison de la carte d Europe.
3" Enfin au lieu des colonnes représentant les séries strati-
grapliiques des divers pays, distribuer les terrains de chaque
âce suivant leur mode de formation, en 7 colonnes contenant les:
O
Formations marines
Formations terrestres
du type abyssal, avec leurs divers faciès,
du type pélagal, avec leurs divers faciès,
du type récifal, à faciès coralligène, etc.
du type lUloral, de divers faciès.
( du type lagunal, à faciès extra-salé, saumâtre, etc.
I du type linincil, à fades fluvial, lacustre, etc.
\ du type aérial à fades geyserien, éolien, etc.
(Voir 4™<! partie du volume.)
M. le marquis de Gregorio fait une communication sur la
lerminoloffie des parties des coijudles de moUusijaes.
L’auteur dit que, comme le nombre des espèces de coquilles
fossiles s’accroît de plus en plus et qu’en même temps les limites
ipii les séparent vont s’effaçant, le besoin se fait sentir d en pré-
ciser les caractères diflérenticls dans toutes leurs nuances. G est
pour cela qu’on reconnaît toujours davantage le besoin dhine
terminologie des parties des coquilles aussi exacte que possible.
Plusieurs mots employés par les auteurs ont un sens équivoque
ou variable. Certaines parties des coquilles manquent tout à fait
d’un nom spécial. L’auteur a tâché de combler cette lacune. 11
a piddié une lirochure sur la nomenclature moilerne des
coquilles et l’a soumise à la commission géologiijne internatio-
nale, réunie à Zurich en juillet 1883. Ses propositions ont été
approuvées par plusieurs malacologistes éminents. H rappelle
l’attention des auditeurs sur les principales nouveautés qu’d a
proposées, surtout sur les mots longueur anteroposteiieiire et
longueur undioventrale ou umbonoventrale dans la desdiption
des lamellibranches et sur les mots de stries axiales ou de lon-
gueur axiale, etc., dans la description des gastéropodes. Ce sont
des termes qui ont été adoptés par un grand nombre de mala-
cologistes, et qui font désormais partie du glossaire scientifique
moderne. (Voir partie.)
M. le mar(|nis de (iregorio donne lecture d’une communica-
tion intitulée : « Quelques observations sur la méthode des
94
COMPTE-RENDU.
SECONDE PARTIE
ouvrages paléontologicjues , surtout sur la disposition des plan-
ches et sur les index. »
L’auteur dit (ju’il arrive souvent que quelques ouvrages palé-
ontologi((ues, tpioique très bien écrits, causent néanmoins (faute
d’ordre et de méthode) des dérangements et de grandes pertes
de temps. Il cxpliipie comment, outre l’index systématique, qui
peut même être omis, il est absolument nécessaire d’avoir un
index alphabétique de toutes les espèces décrites. Il dit que dans
les ouvrages paléontologiques la partie la plus pratique ce sont
les planches. Or il arrive souvent que les fossiles sont numéro-
tés sans aucun ordre ou selon les diagnoses. C’est une erreur ;
les figures doivent être énumérées si possible de droite à gau-
che. En outre il est absolument nécessaire que dans l’explication
des planches on indique le numéro de la page à laquelle l’espèce
est décrite. Dans la pratique, l’explication des planches est des
plus utiles. Quant aux brachiopodes, il fait observer que certains
auteurs aiment à figurer les exemplaires avec la valve umbonale
(c’est-à-dire la g-rande valve) en dessus, certains autres en des-
sous ; il est nécessaire d’établir une loi, car dans les figures de
front on ne peut pas juger si la valve umbonale est en dessus
ou en dessous, d’autant plus que des auteurs négligent de le
noter dans l’e.xplication des planches. Comme dans les fignres
de (lanc, ordinairement on dispose la valve umbonale (la grande
valve) en dessus, il croit aussi qu’on doit faire de même dans
les figures de front. L’auteur fait des observations sur les titres
des ouvrages paléontologiques.
M. Ilaiig fait observer que, pour faciliter l’emploi des ou-
vrages paléontologiques, il faudrait également éviter de se servir
comme noms d’espèces de mots dépourvus de sens, qui ne sont
des adjectifs dans aucune langue et qui quehpiefois sont com-
posés de lettres juxtaposées au hasard, tels que ceux qui ont été
employés par quehpies auteurs, dans des ouvrages récents.
M. Holuer fait une communication sur le Malm du Jura et
du Randen.
Son travail est une étude détaillée des dépôts du Jurassique
supérieur, par prolongement latéral des assises. Son parallé-
lisme diffère notablement de celui généralement admis dans le
Jura. Voir les tabellcs et la planche jointes au mémoire de
l’auteur. (Voir 4'"“ partie du volume.)
PROCÈS-VERBAUX DES SECTIONS
95
Section III : Minéralogie et Pétrographie.
Président : M. Michel-Lévij.
Vice-président : M. Groili.
Secrétaires : MM. Lœwinson-Lessinff, G*" de Khronlschoiv.
La séance est ouverte à 9 V4 lieures par M. le président
A. Michel- Lévy.
Sur la proposition du président rassemblée se lève pour
lionorer la mémoire de l’éminent minéralogiste français E.
Mallard, décédé subitement.
Communication de M. Lepsius sur la pétrographie de
VA ttique :
Ilerr Lepsius (Darmstadt) legte der Sektion seine g-eologisclie
Karte von Attika mit dem erlâuternden Texte vor und besprach
die Mcthoden der Untcrsuchung, welclie er angewendet bat, um
die Entstehung der attisclien krystallinen Schiefer und Marmore
zu sludiren. Die geologisclie Karte ist auf Kosten der Berlincr
Akademie in dem grossen Masstab 1 ; 25000 gcdruckt, um den
Zusammentiang der gar nicht, oder wenig umgewandelten Sedi-
mente mit den metamorphen Gesteinen der gleichen Stufe zu
zeigen.
Au die Besprecliung der Métamorphosé der Gesteine in Attika
knüpfte Herr Lepsius einen Vorschlag über die Benennung der
genetisch verschicdenen Gneisse. Gneiss und Granit sind zvvei so
altehrwürdige Nameu, dass wir dieselben nicht durch andere
ersetzen dürfen ; Gneiss ist ein krystallines Gèstein mit Parallel-
struktur, Granit ist ein Eruptivgestein. Der Bedner schlug die
folgenden Benennungen vor :
« Meta-Gneiss » solche Gneisse zu nenncn, deren metamorphe
Entsteliung aus Sedimentgesteinen sicher nachziweisen ist.
« Proto-Gneiss » diejenigcn Gneisse, welche als crste Erstar-
rungskruste der Erde anzusehcn sind ; diese Gneisse waren
glutflüssige Erdlava und erhielten durch Druck der eignen noch
plastischen Masse dire Parallelstruktur.
« Gneiss-Granit » sollen diejenigen Granité heissen, welche in
glutflüssigem Zustande durch Iluidale Bewegung und durch
Druck der eigenen Masse eine primar-gncissartige Parallelstruk-
96
COMPTE-RENDU.
SECONDE PARTIE
tur annahmen ; dieselben sind von anderen Gncissen diirch ilirc
éruptive Natur unterscliieden : sie erstrecken Apophysen in die
durckbrocheneti Gesteiiie, sie erzeugen Kontakt-Metamorpbose,
sie uinscliliessen Scliollen und Stiicke des diu’chbrochenen
Gebirges.
« Klaslo-Gneiss » und « Klasto-Granit » nennl der Redner
solciie Gneisse und Granité, welcbe in festem Znstande dureb
inecbaniscben Gebirg'sdruck zertrüniinert in unendbeb vicie
Stückc zerlirochen wurden ; die Quetschflâcben zwischen den
cinzelnen Stücken verlaufen ungcfalir parallel zueinander und
aliinen dadureb eine gneissartige Struktur nach.
Hcrr Lepsius spracli sicli gegen die Ansiebt ans, dass cin
solclicr meclianiscbcr Gebirgsdruck, der die Gesteine bis in’s
Innerste zertrüminert, durch eigene Kraft zugleich eine Méta-
morphosé, eine Uinkrystallisirnng- der Gesteinstheile erzengen
konne. Vielmehr gehen, seiner Ansicht nach, diese Ibnwand-
lungcn der Gesteinstheile nur auf chcmisch-wassrigein Wege
unter gleiclizeitiger Wirkung von Druck und bolierer Tempera-
tur vor sicb, wie der Redner an dein Reispiel der griecliiscben
Gesteine iin einzelnen in seiner Géologie von Attika nachzu-
weisen versuebt bat.
Herr C. Schmidt wendet sicb gegen die von Lepsius geâus-
serte Meinung, dass die scbweizerischen Geologen lediglicli
« mechanische » Métamorphosé der Gesteine kennen. Diese
sog. meclianiscbe Métamorphosé ist allerdings zuerst, d. h. vor
bald zwanzig Jaliren, eingeliend besebrieben und tbeoretisch
verwertbet worden. Die augcnfalligsten und leiclit zu über-
seliendcn Veriinderungen von Schicbtgesteincn gehôren liierher.
Sobald aller metamorplie Gesteine der Scbweiz aucli mikrosko-
piseb untersuclil werden, musste man aucb auf die cliemischen
Veriinderungen innerhalb der Gesteinsmassc aulmerksam ge-
macbt werden. Gerade die Schweizeralpen bieten die sebonsten
Rcispiele fur die Entsteliung krystalliner Sebiefer ans normalen
Sedimenten, infolge liydro-chemisclicr Umwandlungen. — Die
von Lepsius aufgestelltc Gruppe der « Klasto-Granite » kann
G. Schmidt nicht anerkennen.
M. Michel-Léon ajoute cfuelcpies observations au sujet des tra-
vaux des géologues fram;.ais sur les imprégnations des roches
granitif[nes dans les gneiss et dans les schistes métamorphiques ;
il renvoie notamment à sa note sur le granit de Hamanville,
PROCÈS-VKKIUITX DES SECTIONS
97
récemment parue dans le BiiUetiii de la Carte géologique de
France.
Communication de M. W. Bhœgger sur les groriidites et les
ti liguai' tes.
Le professeur Brogger expose ses vues sur la notion des
séries de roches (Gesteinsserie) , illustrées par un résumé de
ses recherches sur les grorudites et les tinguaïtes. Il insiste sur
la grande importance de cette notion pour une prochaine
classification rationnelle des roches éruptives et pour l’étude des
phénomènes de différenciation et de liquation du magma igné.
(Le travail détaillé est sous presse et ne tardera pas à paraître.)
Communication de M. Grotii, avec démonstration d’un appa-
reil simple, pour la détermination de la direction des vibrations
dans les cristaux biaxes, par un procédé graphique.
Démonstration d’un nouveau goniomètre de Fuess, construit
d’après le principe de Fedoroff, sur les indications de M. Groth.
Communication de M. Mugge sur les déformations sans
ruptures.
Fur die bruchlose Umformung der Gesteine ist Bedingung
die bruchlose Umformungsfahigkeit ihrer Gemengtheile. Es
wurde nuu gezeigt, dass eine Beihe von Mineralien, auch
Gesteinbildende, im Stande sind, solche bruchlose Umformung
und zwar Translationen, verbunden mit Biegung, einzugehen
(z. B. Gyps, Gyanit, Glimmer, Eis) ganz analog wie frühervom
Autor beschriebene künstliche Salze (z. B. Ba Bi^ 2 aq. KCl
MnClo 2 aq.). Diese Fàhigkeit erkiart es auch, weshaib an
solchen Mineralien da, wo sie im gefalteten Gebirgc vorkom-
men, nur die der Translationsrichtung paralleleu Krystall-
tliichen noch gut erhalten und dire Bruch und Spaltflachcn
mit Ausnahme der der Translationsrichtung parallclen, faserig
sind. (Z. B. Gyps ; Translationsrichtung // der Axe c ; musch-
liger Bruch // t-:; PS, sonst faseriger Bruch.)
Communication de M. Viola sur les diabases et les gabbros
de la Basilicata. (Voir partie.)
La séance est levée à l'U/i ; elle est reprise à 2 heures.
Communication de M. C. Schmidt sur les roches cristallines
de la Suisse. (Voir partie.)
M. Michel-Lévy prend la parole pour ajouter quelques obser-
vations sur les roches cristallines de certaines parties de la
G® CONGR. GÉOL. INTERN.
7
98
COMPTE-RENDU.
SECONDE PARTIE
Suisse. Dès 1875 {Bull. soc. géol. de France, IV, 3) il a décou-
vert et décrit les orthophyres, les microgranulites, inicropegma-
titcs et porphyres à quartz globulaires (granophyres) de Lugano.
C’est meme, à sa connaissance, le premier gisement signalé et
la première description donnée de ces curieuses roches porphy-
riques à étoilements, dans lesquelles les sphérolites sont impré-
gnés de quartz cristallisé dans nue direction optique unique.
Les noms ont été changés depuis ; ou a appelé granophyres les
micropegmatites , et pseudosphérolites ceux des porphyres à
quartz globulaire ; mais les faits étaient bien observes et
M. Rosenbusch leur a rendu justice dans sa première édition,
en déclarant « qu’il n’échapperait pas au lecteur attentif qu’une
grande partie des faits réunis dans son chapitre sur la structure
des roches granitiques, était tirée des mémoires de M. Micliel-
Lévy L »
Le travail de M. Harada sur les porphyres de Lugano a sim-
plement confirmé les précédentes déterminations petrographi-
ques. Mais cet auteur s’est avûsé le premier de vouloir réunir
dans un seul bloc les orthophyres, les microgranites et les por-
phyres pétrosiliceux de la région, bien que les diverses variétés
soient réellement cantonnées dans des districts fort differents.
M. Schmidt même a été plus loin et a attribué au Permien tout
cet ensemble éruptif, bien que le seul fait prouvé soit qu il est
compris entre les micaschistes sur lesquels il repose et le trias
qui le recouvre avec évidence.
Dans de pareilles conditions, il est permis de faire remarquer
(pie la présence des orthophyres à Lugano suggère leur compa-
raison soit avec les orthophyres du Culm du plateau central
auxquels ils sont identiques, soit avec les orthophyres alpins des
Grandes-Rousses, que M. Termier a récemment découverts et
décrits.
Prennent encore la parole sur la communication de M.
Schmidt : MM. Rothpletz, Græff, Schmidt.
M. Michel-T.évy étant obligé de quitter l’assemblée, M. Groth
prend la présidence. Sur sa proposition des remerciements sont
votés à M. Michel-Lévy.
Communication de M. IIcEimoM sur les effets de contact de la
syénite à néphéline de Suède.
i Mass. Gesleine, 1™ édition, p. 26.
PROGES-VERlîAUX DES SECTIONS
99
Als (lie am ineisLeii aufTalleiiden Kontaktcrscheinimgen wur-
dcn erwalmt : — 1. Dass der Neplielinsyenit an den Grenzen
gegeii dem umgcbendcn Gneisse durcli in grossem Masstabe
vorgegangenen Resorbtion eine sanre Grenzefacies bildete, die
znin Tlieil noch nnvollstandig gesclimolzene Gneisspartien iind
Gneissinineralien enlhielt ; — 2. Dass die im Sjenite hàufig vor-
koinmenden Kalksteine tlieils liocfigradig metamorpliosirt waren,
wobei sicli einc grosse Menge Mineralicn gebildet haUen,
worunlcr ancb einige frühcr niclit liekannte der Pjroklor-
Pcrowskitreihe ziigeliorigen, tlieils auch Kalkspat im Syenil-
magina aufgcnommen wurdc; — 3. Dass der im Syenite reicldicli
vorkommende Kalkspat niclit seknndâr sei, ging daraus liervor,
dass derselbe in scbriftgranitisclier Zusammenwachsnng mit
Ortboklas, Neplielin, Aegirin iind Olivia gefnnden wurde.
Observations de M. Grœff.
Communication de M. Milcti sur un nouveau minéral de
Laurion, qu’il propose de nommer Lossenit.
Ein von Dr. Krantz (Bonn) dem Miueralogischen Institut zu
Breslau znr Verfügung gestelltcs Minerai ans den Bergvverken
von Laurion erwies sicli als ein neues Minerai, das sicli dnrcli
die optisclic Untersuchung als rhombiscli feststellen Hess nnd
dessen Krystallform, eine rliombisclie Pyramide mit einem
Pinakoid, der Gestalt des Skorodit sehr âlinlich ist. Die
cliemisclie Untersuchung fülirt auf die Formel
Ob die Aehnlichkeit mit Skorodit eine zufallige ist, oder ob
das normale und das basisclie Eisenarseniat im Verhaltniss der
Morphotropie stehen, lâsst sich an dem für exakte krystallo-
grapliische Untersuchung ungeeignetem Material nicht entschei-
den. Für das neue Minerai wird der Naine « Lossenit » in Vor-
schlag gebraclit.
Communication de M. de Kiiroustsciiow sur la silice tessérale.
M. de Kiiroustsciiow a réussi à faire cristalliser l’anhydride
silicique en cristaux cubiques. Il a opéré cette fois non avec
de la silice colloïdale ou gélatineuse, comme dans une série
d’expériences précédentes, mais avec une modification soluble de
silice, décrite déjà par Berzelius, et à l’aide d’une trace d’acide
fluoborique.
100
COMPTE-RENDU.
SECONDE PARTIE
Communication de M. Lagorio sur le corindon artificiel
obtenu dans un magma igné.
Professor A. Lagorio machte eine kurze Mittheilung über
erfolgreiche Versuche in Bezug auf Darstellung von Cesteins-
typen, nacb der Méthode von Michel-Lévy und Foiujué jedoch
miter Anwendung grosserer Quantitiiten (bis 100 Kilos) von
Substanz, und über die gelungene Darstellung von Korund
auf dem Wege, ohne agents minéralisateurs, durch Herrn
Morozewicz, Custos am mineralogischen Cabinet in Warscliau.
Communication de M. Mügge sur les Lenne-porphyres.
(Voir partie.)
Sur la proposition de M. Brügger des remerciements sont
votés à M. CroÜR pour sa présitlcuce.
La séance est levée à 4
Section IV : Géologie appliquée.
Président : M. Haiichecorne.
Vice-président : M. Posepmj.
Secrétaires : MM. G. A. von Arlkaber, L. liollier.
La séance est ouverte à 9 b. 20.
M. PosEPNY ingénieur des mines de Vienne, parle des rela-
tions de l’industrie des mines avec les sciences cféologiques.
Zuerst wurde dem vorbereitenden Comité und dessen Herrn
Prasidenten für die Creirung der vierten Sektion der Dank
ausgesprochen. Die internationale Bcdeutung des wichtigeu
Zwciges der Géologie wird durch die über die ganze Welt und
zvvar sehr ungleichmassig zerstreuten bergrnannischen Auf-
schlüsse charakterisirt, deren Autfassung gerade am Congresse,
wo verscliiedene geologische Schulen vertreten sind, geprüft
und richtig gestellt werden konnte.
Der Vortragende betont die Verganglichkeit der bergmanni-
schen Aufschlüsse, welche zur Folge bat, dass der Gegenstand
selbst durch umfangreiche Monographien nicht erschopft werden
kann, da diese nur den jeweiligen Standpunkt der Aufschlüsse
und deren subjektive Auffassung rcprasentiren kônnen ; der
Bergbau schafft nâmlich fortwâhrend nene Aufschlüsse, ver-
nichtet aber vielfach die alten ; nur continuirliches und zwar
PKOOÈS-VEUHAUX UES SECTIONS
lOi
.systemaüsches Studium derselbcn kanri uns in dcm kompli-
zirtcn Gc^enstande mit der Zeit die Wahriieit olîcnbarcn.
Dcr Ausdruck angewandte Géologie sctzt die Kenntniss aller
^molog-ischcn Geselze, die zur Anwendiing' fahig- sind, vorans,
dies ist, abcr leider noch nicht der Fall, und bei dein wicbligsten
Tbeile der menschliclien Erkenntniss, nandicb dcr Genesis,
gchcn die Meiimngen noch weit auscinander und deutcn an,
dass dièse Gesetze erst gefunden werden sollen. Der Ausdruck
involvirt keiiien Fortsebritt, und konnte sicli zweckiniissiger
durch einen aiidcrn, z. ïi. praktische Géologie, ersetzt werden,
welchcr überdies aucli die verwandLen Fâcher, wie die agrono-
niische Géologie, die Bchandlung der Mincralqucllen, die Wasser-
versorguugs-Angclegenheiten und dcrgleichen umfasscn würde.
Déni Bergbaubetriebc liegeu allerdings nur geschaftliche
Motive zu Grunde, indem man Metalle, Kohlcn, Salz, Petroleum,
etc. nicht dcr Géologie zu Uebe aufsucht und gewinnt, allein
die hiebei gemachteii Auf’schlüsse haben einen ïhcil des Natio-
nalvermogens in Anspruch genommen, und die menschliche
Gesellschaft bat somit ein Intéresse daran, dass die gelegenheitlich
der Aufsiichung und des Abbaues dieser Substanzen, gemachten
Erfahrungen und Aufschlüsse der Allgcmeinheit zu gute kom-
men, es haben ja sogar ganzlich abgebaute Feldcr eine ganze
Reihe von Anhaltspunkten über die Enstehung dieser nutzbaren
Fossilien geliefert, und die Evidenzhaltung des fortschreitenden
Abbaues bat somit niclit nur ein national-ôkonomisches, son-
dern aiicli ein wissenschaftliches Intéressé.
Der Vortragende bespricht sodann die verschiedenen Stand-
punkte, von denen man von Seitc dcr Geologcn die unter-
irdischen Aufschlüsse bctrachten kann, und verweist diesbczüg-
lich auf einen diesen Gegenstand behandclnden Artikel im
ersten Band seines Archives für praktische Géologie. Wie es
einerseits wünschenswerth ware, dass die Feldgeologen, denen
die Aufnahmc der oberirdischen Aufschlüsse anvertraut ist,
auch mit den Eigcnthümlichkciten des Bergbaubetriebcs inso-
weit vertraut wârcn, dass sie auch die unterirdischen Auf-
schlüssc ans eigener Anschauung kennen lernen kônnten, so
wiire anderseits auch zu wünschen, dass die Bergleutc auch die
Aufnahme dcr oberirdischen Aufschlüsse sclbstandig durchzu-
führcn vermogen. Er macht dann auf einige Fàlle aufmerksam,
vvo gemeinsame Arbeil nothwendig wird und bemerkt, dass wir
102
COMPTE-RENDU. SECONDE PARTFE
eigentlieli noch keine Petrograpliie der aufgelosteii Gesleiiie,
wie sie in den Metallbergbauen so liaufig vorkommen, besiLzeii,
dass die Mineralkmsten der Erzgânge und anderer Erzlager-
stâtten zwischen den Gebieten der Mineralogen und der Petro-
graphen liegen, und dergleichen.
Schliesslich spriclit er die Hoffuung ans, dass zukiinftig aile
diese Fragen in der vierten Sektion des internationalen geo-
logischen Congresses besproclien und ihrer Lôsung nâlier
gefiihrt werden, dass es aber wünschenswerth sei, dass die
Sektions-Sitzungen nicht gleichzeitig abgeliallen werden, damit
man successive aucli an den Verhandlungen der übrigen Sek-
tionen tbeilneliineu konnte und belont, dass es sicli hiebei niclit
so selir um die Kenntniss des neuen Vortragmateriales, soiidern
vielmehr um dessen kritisclie Besprechung handelt. Zu diesem
Zwecke wâre es zweckmâssig, wenn die zu diskutirenden Publi-
kationen von den Autoren an das vorbereitende Comité einire-
CJ
sendet und von diesen an die Interessenten und Faclileute vor
dem Congresse vertheilt werden würdeii.
M. le professeur J. H. Vogt, de Christiania, présente une
étude intitulée Bildunff von Erzlarjerslàtten diirch Differeniiu-
tions-Prozesse in Eruptiuffesteinen.
Der Vortragende gab eine Uebersiclit über die verscbiedenen
Untergruppen, in denen die liierhergeliorigen Erzvorkommnisse
eingetheilt werden kônnen, nâmlich :
Oxydische
Aus-
scheidungen.
Sulphydischc
Aus-
scheidungcn.
Metalliscbc j
Ausschcidungcn.
In Peridotiten.
Kromeisenei'z-
Concentra-
tioneii.
Kupfcrcrz-
Conccntra-
tioneu.
Ni + Fc-Lcgicrung j Meteoreison. i
[ Awarnit.
Platinmctalle
\ Os -f- II’
In Gabbros,Nephe-
liniten, Dioriten,
Diabasen u. s. w. mit
hSchstens rund
57 % SiOa.
Titan- und
eisenreiche
Concentra-
tionen.
Nickel-
Magnct-Kies-
Lagei'statten.
1
In Graniten.
Eisenerz-
Concentra-
tionen (?)
PH0CKS-VER15AUX UES SECTIONS
103
Nach einer kurzen Besprechung der gcnerellen Kriterien jcdcr
einzclnen dieser Aussclieidungsgruppen und der Geiicsis der
Erze wurden namcnllich die vcrschiedenen chemischen Ana-
logieii zwisclien den einzelnen Gruppen kurz behandelt. (Voir
4° partie du volume.)
Gcheimer Bergratli Heusler ans Bonn inachte eine Mittheilung
über das Vorkommen von Schioefelkadmiiun, welches auf Klufl-
flachen der Zinkblende in einem dünnen Ueberzuge von inlensiv
‘•■elber Farbc auf dcm BergAverke Lüdericli bei Bensbcrg abge-
fagerl ist. Die Gange des Ictzteren treten iin Oberdevon auf.
dL Minerai ist quanlitativ nocli nicht analysirt und wird als
Grcenockit anzuspreclien sein, der bislier im rbeinisclien Devoir
nocli nicht bekannt war.
Derselbe besprach sodann die in den letzten Jaliren erbohrten
Kohlensâurequellen ini rlicinisclien Unterdevon bei Burgbrolil,
Honingen und Gerolstein, welche in Tiefen von 50 bis 300 Meier
sehr reichliche Mengen von Kohlensaurcgas ergcben haben. Die
Koblensâure wird mit Wasser un ter sehr starkem Druck
sprudelartig bis zu einer Hohe von 20 Meter emporgeschleudert
und zur Benutzung behufs dereu Verflüssigung, etc. gefassl.
Die seit Jahren schon anhaltendc gleichmassige Enlwicklung
der Kohlensaure, namentlich aus den Bohrlôchern bei Buig-
brohl spricht nicht mehr für die von Bischoff aufgestellte
Théorie der Entstehung der Kohlensaure aus einer Zerselzung
von Kalklagerstücken, deutet vielmehr darauf hin, dass dieselbe
von den Èinschlüssen von verflüssigter Kohlensaure in den
plutonischen Gesleinen herrührt und gasfôrmig durch porôse
Gesteinsschichten und Spallen empordringt ; bei deren Erboh-
rung erfolgeu dann die sprudelartigen Ausbrüche untei hohem
Druck fortdauernd und nur zum 1 heil intermittirend, bis die
Gasspannung durch das Nachdringen von Kohlensaure wieder
eine gleichmassige geworden ist.
Bergrath Posepny legte ciniger seiner neuesten Publikalionen
vor, so eine Abliandlung The genesis of Ore Deposits, welche
am internationalen Congresse zu Chicago in Verhandlung kani,
und im XXlll. Band der Transactions of the Am. mining
Institut publizirt wurde.
Ferner die in dem II. Band seines Archives fiiv prahtische
Géologie publizirten Abhandlungen und Karten . Das Gold-
vorkorninen Dôhrnens und der Nachbarlànder, p. 484, mit diei
104
COMPTE-RENDU.
SECONDE PARTIE
lilliographi.sclien Tafeln ; Die Golddistrikte von Berezow und.
Miasc iin lirai, p. 100, mit einer lithographisclien Tafel.
Monograpliic des Silbcr- imd Bleibergbaues von Priliram in
Bühmen mit einer geologisclien Karte des Bergdistriktes und
einer litliographischen Tafel.
M. Hauciiecornb provoque une discussion sur les avantages
ou les inconvénients de la division du Congrès en sections, de la-
quelle il résulte que les avantages sont trouvés bien réduits par
l’impossibilité de prendre part simultanément aux travaux de plu-
sieurs sections. Le président en fera part au Conseil du Congrès.
An der Diskussion betlieiligten sich melirere Theilnehmer.
F. PosEPNY trat fiir die Bcibelialtung der Sektionseintheilung
ein. Dieselbe wiire allerdings niclit so abwechslungsreich, wie
eine Plenarsitzung, dagegen wâre der Wissenscliaft durci» die
Scktionssitzungen mclir gedient, indem sicli an der Diskussion
Spczialisten betlieiligen. In den Plenarsitzungen sei es gewôlin-
lich nur den dem Vortragenden zuniiehst plazirtcn Mitgliedern
mciglicli, dem Vortrage zu folgen, so dass sie vielfacli erst ans
der viel spâter erfolgenden Publikation den Inhalt erfahren,
wodurch der ganze Zweek des Congresses oft illusorisch wird.
Die Sektionseintheilung wiire ganz zweckmiissig, nur sollen die
cinzelncn Sektionen niclit zu gleiclier Zeit tagen, so dass es den
Interessenten moglicli wird, die einzelnen Sektionen nacli cin-
ander zu besuclien. Was die vierte Sektion betrilft, so wiire
vorlâulîg kein besonderes Interesse von Plénum zu erwarten,
allein gerade hier bei eineni vielfach so einseitig aufgefassteu
Gegenstande wiire es vom grôssten Nutzen, dass sich an der
Diskussion Fachleute betlieiligen, die ans verschiedenen Schulen
hervorgegangen sind.
Der Flerr Prâsident bemerkt, dass er Nachmittag verhindert
wiire, der Sektionssitzung beizuwohncn und schliesst dieselbe
um H Va Dhr.
c. RAPPORTS DES COMMISSIONS
1. COMMISSION DE LA CARTE GÉOLOGIQUE D’EUROPE
PROCÈS-VEHIîAl. DES SEANCES TENUES A LAUSANNE EN 1892
Séance du 27 septemtee, à 10 lieiu-es.
Présidence de M. Beyrich.
Présents : MM. Beyrich et Ilauchcconic, de Berlin ; Karpinsky,
de Saint-I’élcrsbourir ; Michel-Lévy, de Paris ; Torell, de Slock-
holm ; Capelliiii, de Bologne, et Renevier, de Lausanne.
Le procès-verbal de la séance du 3 août 1891, à Salzbonrg,
est lu et approuvé.
Le secrétaire lit une lettre de M. Mo.isisovics, ezupêché de
venir à Lausanne.
M. Gapellini explique sa présence, à titre de président du
Comité géologique italien, pour renqilacer M. Giokdano, décédé,
M. Renevier propose de remplacer immédiatement M. Gioii-
DANO dans la Commission, par un autre géologue italien. Sur la
demande de M. Capellini, on décide d’attendre à l’année pro-
chaine.
M. Haüciiecorne présente un panneau formé des feuilles
A. IV, V, VI ; B. III, IV, V, VI ; C. IV, V, VI et D. IV, V, VI
de la carte géologique d’Europe, lequel montre l’état d’avance-
ment du travail.
Dans les feuilles A. IV ; B. III, IV; C. IV, V, les limites des
terrains sont gravées. C. IV est en outre imprimée en couleur ;
les autres sont coloriées à la main. B. V est également teintée
à la main sur une épreuve à limites gravées, mais cela seulement
pour la partie française.
Tout le territoire d’Espagne et Portugal (feuilles A. V, VI;
B. V, VI) est colorié à la main, et les limites de même tracées
à la main. Les feuilles D. IV, V sont à peu près aussi avancées;
cependant elles présentent encore quelques lacunes pour des
régions de Russie et de Galicie, pour lesquelles les matériaux
font encore défaut.
i06
GOMPTE-KENDU. SECONDE PARTIE
M. IIaugiiecorne remarque en outre que les feuilles italiennes
sont également terminées, mais se trouvent à Home pour cor-
rection. On travaille au dessin géologique d’autres feuilles.
En vue de l’uniformité des teintes, l’éditeur tient à tirer à la
fois les quatre premières feuilles ; c’est pour cela qu’aucune feuille
n’est encore sortie de presse.
M. Capellini expose que le Comité italien pourra prochaine-
ment livrer les trois feuilles d’Italie, qu’il a actuellement en
révision.
M. Migiiel-Lévy, après avoir remercié la Commission de sa
nomination, prie le Uirectorium, lorsqu’il envoie des feuilles
pour révision, d’en expédier au moins une dizaine d’exemplaires,
afin que la révision puisse se faire simultanément par divers
géologues de régions éloignées, cela pour gagner du temps.
Ensuite M. Miciiel-Lévy soumet à la Commission une question
relative à l’interprétation des limons et des argiles à silex du
nord de la France. Sur sa proposition, la Commission décide
que l’on fera purement et simplement abstraction des terrains
de ruissellement et de dissolution locaux.
Diverses autres questions d’application pratique sont encore
examinées, relativement aux terrains éruptifs du plateau central ;
à la légende des roches éruptives ; à la représentation du gault ;
à la zone des schistes lustrés, sur les frontières de France, Italie
et Suisse, etc. Sur cette dernière question il devra y avoir une
entente entre les intéressés des trois pays.
Sur la proposition de M. Mighel-Lévy on décide de supprimer,
dans la légende de la carte, le mot de protogine joint à celui de
gneiss, cette association ne pouvant plus être maintenue.
M. Karpinsky expose une carte géologique de la Russie d’Eu-
rope au 2 500 000™®, préparée par le Comité géologique russe,
qui va la publier. M. Karpinsky lit à ce sujet un assez long
mémoire explicatif, qui détaille la valeur des ditîérents termes
de la légende.
Les tractanda n’étant point encore épuisés, on décide de tenir
une seconde séance le lendemain à 8 heures du matin.
La séance est levée à 1 heure.
Le secrétaire : E. Renevier, prof.
GARTE GÉOLOGIQUE u’eUROPE
107
Séance du 28 septcmlire, à 8 licures.
Présidence de M. Beyricu.
Reprise des questions relatives à la lég-encle de Russie. Divers
points de détails sont résolus, d’autres renvoyés à l’appréciation
du Comité russe ou du Directorium.
M. Karpinsky présente encore une carte géologique inédite
du SW de la Pologne russe, à l’échelle du 100 millième, d’après
laquelle il compte combler les lacunes que présente encore dans
cette région la carte générale de la Russie.
M. Torell présente la carte géologique de Suède, coloriée sur
la base topographique de la carte internationale. 11 lui reste à
régler quelques questions de détail, en particulier à distinguer
les vrais granits éruptifs de l’ensemble des roches cristallines.
11 est statué qu’il devra y avoir entente entre MM. Reuscii
pour la Norwège, Torell pour la Suède, Moberg pour la Hn-
lande et Karpinsky pour la Russie, ensorte que ces pays du
nord soient représentés de la môme manière, spécialement en
ce qui concerne les roches cristallines et les depots glaciaires.
La carte de Russie, présentée par M. Karpinsky, marquant
la limite sud du glaciaire septentrional, la Commission décide
qu’il faudra figurer cette limite sur la carte internationale, la
continuer dans l’Europe occidentale, et marquer également la
limite extrême des moraines, autour des Alpes et des autres
chaînes ayant présenté des glaciers.
La Commission insiste auprès de M. Ilauchecorne pour que
l’impression de la carte internationale soit activée autant tpie
possible. Le Directorium s’engage à publier les cinq premières
feuilles pour le moment du Congrès de 1894.
Enfin, il est décidé que la Commission se réunira de nouveau
à Berlin, en septembre 1893.
La séance est levée à dix heures du matin.
Le secrétaire : E. Renevier, prof.
NB. Selon l’usage antérieur nous avons reproduit les procès-verbaux de ces deux
séances, qui ont eu lieu depuis la session de Washington.
108
COMPTE-nENDU.
SECONDE PARTIE
Séance du 30 août 1894, à Züi-icli.
Présidence do MM. Beïbich, puis Hauchecokne.
Présents, comme membres de la commission de la carte :
MM. Beyrich, Hauchecorne, Karpinsky, von Mojsisovics,
Michel-Lévy, Topley, Benevier, et M. Pellati remplaçant M. Gior-
dano. Avec voix consnltative : MM. Gapellini, de Cortazar, Del-
gado, Dewalque et Geikie.
Sur la proposition de M. Beyrich la présidence est remise à
M. Hauchecorne.
Au nom de la direction de la carte M. Hauchecorne présente
un tableau composé de 26 feuilles de la carte géologique inter-
nationale, dont 8 sont imprimées, 18 coloriées à la main. Il
rapporte que la direction est arrivée à terminer 6 feuilles, en
édition de 1000 exemplaires et que, en conséquence d’une déci-
sion de la commission prise dans sa dernière réunion à Lau-
sanne en 1892, ces six feuilles seront éditées à la fin du mois de
septembre. Il présente quelques exemplaires de cette livraison.
La direction a rédigé une circulaire en deux éditions, alle-
mande et française, par lar[uelle elle invite à souscrire à la carte
et donne un court exposé de la situation actuelle de l’ouvrage.
Voici le texte de cette circulaire :
CARTE GÉOLOGIQUE INTERNATIONALE DE L’EUROPE
Berlin, le 20 août 1894.
Le Congrès géologique international dans sa séance à Bologne en
1881 a résolu l’édition d’une carte géologique internationale de l’Éurope
à l’échelle de i : i 5oo 000. Il a chargé de son exécution les soussignés,
avec l’assistance d’une commi.ssion spéciale.
Conformément au tableau d’assemblage ci-joint, cette carte se com-
posera de 4o feuilles de 488 mm. de haut et de 546 mm. de large, du
dessin.
La base topographique de la carte a été dessinée par le profe.s.seur
H. Kiepert à Berlin d’après les matériaux les plus récents de tous les
pay.s, réunis par la direction, et lithographiée dans l’Institut lithogra-
phique de Berlin. Elle e.st terminée sauf les feuilles A — G vu, E vi,
E I, V, VI et G I à VH.
Le dessin géologiipie est tracé autant que possible d’après les élabora-
tions originales des dilTérents pays. Il a été beaucoup retardé par cette
circon.stance que la plupart des grands pays se sont décidés après le Con-
grès de Bologne cà faire exécuter de nouvelles cartes générales de leurs
109
CARTE GÉOLOGIQUE d’eUROPË
territoires, et que la direction doit se servir de ces cartes pour la combi-
naison de la carte g’éolog'ique internationale afin de la porter à la hauteur
des connaissances actuelles.
C’est par ces conditions qu’il n’a pas été possible de terminer jusqu’à
présent la carte. Gomme ce but ne pourra être atteint que dans quelques
années la direction s’est décidée, d’accord avec la commission, à publier
la carte par livraisons, au fur et à mesure de l’aclièvcmcnt do certains
groupes de feuilles,
La première de ces livraisons paraîtra prochainement. Elle se com-
posera des feuilles A i, ii, B r, ii, C iv et D iv, représentant l’Islande, une
petite partie de la côte du Grœnland, le nord et le centre de 1 Allemagne,
une petite partie de l’est de la France et du sud du Dancmarck, la Bel-
gique, la Hollande, la province de Pologne de la Russie et les parties les
plus au nord do l’Autriche-Hongrie.
Un an après, une seconde livraison sera publiée, qui contiendra les dix
feuilles A iii, iv, v, vi, B iii, iv, v, vi, C v et vi, repré.sentant la Grande-
Bretagne, la France, le Portugal, le sud de l’Allemagne, la Suisse, la
plus grande partie de l’Italie et la partie ouest do l’Autricbc-Hongrie.
Une troisième livraison paraîtra l’année suivante et l’achèvement entier
de l’ouvrage complet sera ensuite hâté autant que possible.
Après ces indications nous invitons à souscrire à la carte, en ajoutant
les observations suivantes.
Le débit de la carte a été entrepris par la maison Dietricli Reimcr
(Hoefer et Volisen) à Berlin, Anbaltstrassc 12,
Le prix de souscription de la carte complète, qui ne se vendra d abord
qu’en entier, est de 100 francs (80 marks). La sou.scription oblige a
l’achat do l’ouvrage entier, tandis que les payements se feront à la récep-
tion do chaque livraison en raison do la part fie l’ouvrage complot repré-
sentée par la livraison. Le prix de la première livraison est par consé-
quent de i2 fr. 5o (10 marks). Les payements seront versés à la maison
Uietricb Reimer qui s’est engagée à livrer aux souscripteurs des exem-
plaires de l’ouvrage complet au prix de 100 francs (80 marks) à condi-
tion que la souscription sera effectuée d’ici au décembre
Dès ce terme le pri.x de la carte sera do 187 fr. 5o (1 10 marks).
Los souscriptions s’adresseront à la maison Dietrich Reimcr.
La direction de la carte géologique internationale de l’Europe,
Beyrigii. ILvughegorne.
La commission examine cette livraison. Sur la proposition de
M. Capellini, elle insiste pour que le titre inscrit sur l’enveloppe
fasse mieu.x ressortir l’importance de cette œuvre, en mentionnant
qu’elle nisulte de la décision du Congrès de Bologne et énu-
mérant les noms des membres de la Commission de la carte.
Les directeurs s’engagent à exécuter cette décision.
110
COMPTE-RENDU. — SECONDE PARTIE
M. Hauciiecorne présente ensuite à la commission son Rapport
sur la préparation et ravancement des autres feuilles de la carte.
Après cet ex[)Osé, M. Hauciiecorne annonce qu’à la fin du
mois de septembre la direction distribuera aux g-ouvernements
<le l’Europe le nombre d’exemplaires de la première livraison,
auquel ils ont prénuméré au commencement de l’entreprise, eu
les priant en même temps de verser les rates du prix écliues
suivant le traité avec l’éditeur.
Il prie ensuite les membres de la commission et les autres
géologues présents, l’eprésentant les services géologiques des
principaux pays de l’Europe, de vouloir bien assister les direc-
teurs dans leurs elîorts, pour obtenir un nombre aussi élevé que
possible de souscriptions.
Cette assistance leur est généralement promise et les moyens
pour arriver au but voulu sont discutés.
M. Hauciiecorne expose encore à la commission que l’éditeur
de la carte, la maison Dietrich Reimer à Rerlin, a exprimé le
désir (pie les gouvernements veuillent bien augmenter le nombre
des exemplaires prénumérés, vu que les dépenses pour la con-
fection de la carte dépassent de beaucoup le devis estimatif à
cause de nombreux changements et perfectionnements imprévus.
La commission ne peut pas accorder son assentiment à cette
proposition, cpii ne correspond pas à la situation entière de l’en-
treprise de la carte internationale.
Pour le secrétaire : Hauciiecorne.
Rapport (le la (lircction de la carte géologique d’Europe
sur l’état des travaux de cette carte,
présenté aux membres de ta commission de ia carte géoiogique d’Europe,
à l'occasion du sixième Congrès géologique,
1. Portugal. — L’exactitude de la base topographique de cer-
taines parties de la carte internationale de ce pays, dessinée par
M. le professeur Kiepert d’après les matériaux accessibles les
|)lus nouveaux et ensuite gravée, a été mise en doute par le délé-
gué portugais M. Delgado. Après de longues discussions à ce sujet
tout le pays a maintenant été dessiné d’après les dernières cartes
de l’état-major (au 1 : 100000) en partie non encore publiées.
Nous avons fait dessiner à nouveau et graver les réductions
de ces cartes communiquées par M. Delgado. Celui-ci a obligeam-
111
CARTE GÉOLOGIQUE d’eUROPE
ment promis de nous livrer un dessin géologique de son pays,
aussitôt que cette gravure sera achevée.
Le dessin géologique provisoire du tableau exposé avait été fait
à Berlin, d’après la carte d’Espagne publiée sous la direction de
M. de Castro au 1 : 400 000.
2. Espagne. — La dite carte d’Espagne (au 1 : 400000) mise
à notre disposition par M. de Castro nous a servi pour la réduc-
tion du dessin géologique ce ce pays.
M. de Castro a eu l’obligeance de le reviser, après quoi on a
terminé une épreuve en couleurs de la feuille B vi. Bien n’em-
pèclie dorénavant la publication de toute l’Espagne, aussitôt que
le dit dessin géologicpie portugais sera entre nos mains.
3. Maroc. — Afin de pouvoir colorier géologiquement au
moins les parties marocaines se trouvant sur les feuilles A vi et
B VI, la direction de la carte s’est adressée à tous les géologues
connaissant la nature géologique du Maroc, en leur demandant
les matériaux cartographiques nécessaires. Mais le succès n’a
pas été satisfaisant, car nous n’avons reçu que les matériaux
provisoires pour quelques parties de la côte. Nous avons donc
renoncé à attendre plus longtemps, pour ne pas retarder davan-
tage la publication des parties espagnoles. Au cas où nous
recevrions les matériaux géologiques de la côte marocaine avant
la publication des feuilles A vu et B vu, nous pourrons les im-
primer et les publier de nouveau comme annexe aux feuilles
septentrionales.
4. Algérie. — On a fait à Berlin le dessin géologique du ter-
ritoire algérien, qui se trouve sur les feuilles B vi et C vi, en
réduisant la carte géologique provisoire de l’Algérie (seconde
édition) par Pomel et Pouyaune (1 : 800 000).
Après l’avoir soumis à l’examen de MM. Pomel, à Alger, et
Michel-Lévy, à Paris, on en a fait l’épreuve en couleurs.
5. Tunisie. — Le dessin géologique du territoire tunisien a
été fait à Paris, par réduction de la carte géologique provisoire
de la Tunisie par Aubert (1 : 800 000) et on en a lait une
épreuve en couleurs.
6. France. — Après avoir gravé les limites géologiques de ce
pays d’après un premier dessin géologique, de nouvelles com-
munications de M. Michel-Lévy, concernant particulièrement le
nord du pays, nous ont obligé d’y apporter des changements
considérables.
112
CO-VIPTE-UENDU. — SECONDE PARTIE
Ces corrections ont déjà été exécutées sur la feuille B iv et
seront continuées sur la feuille B v immédiatement après le
Congrès. Le territoire français dans son entier sera alors prêt
à être imprimé à Texception d’une partie située le long de la
frontière franco-suissc-italienne.
Avant de pouvoir résoudre les (jueslions fpii se rapportent
à cette partie limitrophe, il a fallu attendre la publication de la
nouvelle carte géologitpic de la Suisse.
7. Grande-Bretagne. — Nous avons fait graver il j a déjà
longtemps les limites géologiques d’après le dessin reçu de l’An-
gleterre et nous l’avons envoyé à M. Toplcy en le priant de le
reviser et d’y ajouter le quaternaire, qui mainpiait sur le premier
dessin. Gomme nous ne sommes pas encore rentrés en possession
de ces matériaux, nous avons été forcés, pour ne pas laisser l’An-
gleterre en blanc sur le tableau, de faire à Berlin un coloris géo-
logique pi’ovisoire d’après les cartes publiées. Quelques questions,
par exemple la limite entre le silurien supérieur et inférieur, la
reproduction du quaternaire et des roches, etc., sont encore à
résoudre avant de pouvoir imprimer les feuilles anglaises.
8. Hollande. — ■ Déjà publiée.
9. Belgique. — Publiée à l’exception d’une petite partie, qui
se trouve sur la feuille B iv et qui n’oifre aucune difficulté.
10. Allemagne. — L’Allemagne septentrionale et centrale a
déjà paru.
Les limites géologiques de rAllemagnc du sud sont gravées et
tout est prêt à être imprimé.
11. Saàse. — Les limites géologiques du dessin livré par la
Suisse ont été gravées et révisées par les géologues suisses.
Gomme cette gravure renfermait (juehpies imperfections et comme
nous désirions cm[)loyer encore avant l’impression les nouveaux
travaux géologi(jues suisses groupés dans la carte géologique
de la Suisse dernièrement parue, nous avons décidé d’interrom-
pre l’impression et de perfectionner d’abord notre première gra-
vure d’après la nouvelle carte géologi(|ue Suisse.
12. Italie. — La partie centrale du pays ainsi que les îles de
la Sardaigne et de la Sicile sont à l’état d’épreuve coloriée.
Les limites géologiques des autres parties du royaume, conte-
nues dans les feuilles G v et 1) vi, ont été gravées d’après les
dessins livrés par l’Italie et dernièrement révisés à nouveau.
CARTE GÉOLOGtOUE d’eUROPE
113
13. Aatriche-IIon<jrie. — La partie septentrionale dn pays,
se trouvant sur les feuilles G iv et D iv, est publiée. Sont en
outre gravées, révisées et complétées, les limites géologiques de
la partie occidentale, contenant les Alpes autrichiennes, sur la
feuille G v, qui va être imprimée. En même temps nous avons
achevé à Berlin de nouvelles réductions des parties se trouvant
sur la feuille Dv, d’après des matériaux spéciaux livrés par la
direction du service géologi(jue d’Autriche.
La Société royale géologicpic de Hongrie a aussi mis à notre
disposition une carte manuscrite de la Hongrie au 1 : 1000 000
d’après laquelle nous avons achevé la réduction. Pour égaliser
les différences, particulièrement le long de la frontière, ü faudra
que nos collègues autrichiens et hongrois fassent prochainement
la révision de ces deux réductions.
14. Etats du Danube, PresquUe des Balkans, y compris la
Qi-f^ce. — Nous avons fait à Berlin, en nous servant de toutes
les cartes de ces pays éparpillées dans la littérature, une escpiisse
qu’il était urgent de retravailler. Nos collègues autrichiens se
sont déclarés disposés à entreprendre ce travail. Ge ne sera qu’au
cours de ce travail que nous verrons jusqu’à quel point d sera
désirable d’y intéresser des savants de cha([ue état.
La principale difficulté, pour achever un dessin géologique
satisfaisant de ces pays, consiste aussi bien dans la différence de
la valeur des cartes que dans le fait que jusqu’à présent toutes
les cartes publiées sont basées sur une topographie défectueuse,
comparée au dessin du professeur Kiepert pour notre carte.
Gependant nous espérons avoir fait par cette esquisse le premier
pas préparatoire, nécessaire à la combinaison de tous ces travaux
géologiques au 1 : 1500000.
15. Russie. — La partie la plus occidentale de la Russie se
trouvant sur la feuille D iv est publiée; au milieu de juillet la
feuille voisine E iv a été livrée à la direction de la carte, prête
à être imprimée, tandis que la partie russe de la feuille manus-
crite D III sera présentée achevée par M. Karpinsky à la session
de la commission de la carte internationale. Pour relier sur le
tableau les dites cartes aux états du Danube et à la Mer-Noire
nous avons fait provisoireniciit colorier a Berlin la partie russe
de la feuille E v d’après la grande carte géologi<iue de la Russie
Européenne (au 1 : 2 000 000) (pii vient de paraître. On a pro-
mis d’achever, jusqu’au prochain Gongrès international, qui
6' CONGR. GÉOL. INTERN. ®
114
COMPTE-RENDU.
SECONDE PARTIE
aura lieu à SainL-Pétcrsbours>-, un assez grand nombre d’autres
feuilles russes, ce qui permet d’espérer un progrès des travaux
régulier et rapide, suivi du même pas par la publication.
16. Finlande. — Gomme la Finlande possède son propre service
géologique, nous nous sommes depuis peu mis en rapport avec la
direction à Helsingfors, la priant de bien vouloir se charger de
la composition géologique de la partie finlandaise de notre carte.
Le dessin géologique du tableau n’est qu’une esquisse pro-
visoire, communiquée il y a plusieurs années [lar la Russie.
17. Suède. — Le dessin géologique envoyé tle Suède n’a pas
pu être directement imprimé vu le manque de figuration du
quaternaire. M. Torrel a promis de livrer nn nouveau dessin,
conqirenant le phénomène glaciaire, que nous regrettons de ne
pas encore posséder. C’est pourquoi afin de hâter l’achèvement
d’un dessin prêt à être imprimé, nous nous sommes décidés à
réduire d’abord à Berlin toutes les cartes géologiques spéciales
du service officiel, puis à compléter ce dessin en nous servant,
soit des cartes générales publiées, soit de la précédente esquisse
suédoise. Il est nécessaire que la direction suédoise retravaille,
complète et revise la dite esquisse contenue dans notre tableau.
18. Norvège. — Comme jusqu’à présent aucune communica-
tion géologique concernant la Norvège ne nous est parvenue pour
la carte internationale, nous avons réuni à Berlin sur les feuilles
du tableau tous les matériaux publiés accessililes des cartes spé-
ciales et générales de ce pays. Nous avons procédé de la
manière suivante :
Les cartes les plus spéciales et les plus nouvelles ont d’abord
été réduites et ensuite le reste du pays a été dessiné d’après les
matériaux plus généraux et plus anciens.
Nous espérons que nos collègues norvégiens s’efforceront de
retravailler cette esquisse.
19. Danernarck. — La partie sud du pays ainsi que les îles
d’Islande, des Faroër et la cote Grœnlandaise sont publiées.
Nous nous sommes adressés dernièrement à M. .lohnstrup,
pour recevoir le matériel géologique nécessaire à l’achèvement
de la partie septentrionale du Danernarck, qui se trouve sur la
feuille G m.
La direction de la carte géologique d’Europe.
Beyricii. Haugiiegorne.
J51I5IJOGKAPIUE
115
2. COMMISSION DE LA BIBLIOGRAPHIE
Rapport présenté au nom de la commission internationale de
Bibliograpliie géologique, par Em. de Margerie, secrétaire.
Messieurs,
La commission iiiLernalionale fie Bibliographie géologique,
instituée à Washington dans la séance du 1®'' septembre 1891,
se composait de dix membres, savoir :
MM. Euecii, pour rAllemagnc ;
Gue(;oky, pour l’Angleterre ;
Tietze, pour l’ Autriche-Hongrie ;
Vax de.n Broeck, pour la Belgique ;
Gierert, pour les Etats-Unis et le Canada ;
UE Margerie, pour la France ;
TsciiERNiSGiiEW, pour la Russie ;
Reusgh, pour la Scandinavie ;
Goeltez, pour la Suisse.
Steinmann, pour l’Amérique méridionale.
Antérieurement à la présente session, il n’a été possible à la
commission de se réunir qu’une seule fois, le 20 septembre 1891,
au cours de la grande excursion dans les Montagnes-Rocheuses,
qui suivit le Congrès de Washington. 11 fut décidé dans cette
séance que la commission préparerait immédiatement, comme
travail préliminaire, un Catalogue, des bibliographies géologi-
ques, c’est-à-dire une liste, aussi complète et aussi détaillée que
possible, des ouvrages ou mémoires donnant la bibliographie
d’une région, d’une localité, d’un terrain, d’un phénomène ou
d’un auteur, au point de vue géologique. Avant de vous rendre
compte de l’état de l’entreprise, nous devons vous faire connaître
les changements survenus dans la composition du personnel de
la commission, telle qu’elle a dû être modifiée dans la seance
tenue avant-hier, 30 août.
Etaient présents : MM. Golliez, de Margerie, Reusch, Stein-
mann , Tietze et Tschernischew. Assistaient également à la
scéance, comme invités, avec voix consultative, MM. de Gre-
gorio, Keilhack, Kilian, Lorié, Mattirolo, Nikitin, Oldhani,
Penck, Rollier, Sacco, Toplej, Zimmermann et Ward.
116
COMPTE-RENDU.
SECONDE PARTIE
Il a dû être procédé d’abord au remplacement de MM. Frech
et Gregory, ne faisant pas partie du Congrès de Zurich : ont été
nommés MM. Keiliiac et Topley. La commission s’est en outre
adjoint MM. Nikitin (Russie), Oldiiam (Inde anglaise), Penck
(Allemagne et Autriche) et Sacco (Italie) ; elle a ensuite procédé
à l’élection d’un nouveau président, en remplacement de M. Gil-
bert , démissionnaire ; MM. Tschernischew et Topley ayant
successivement décliné l’olIVe qui leur était faite, le choix de la
commission s’est porté sur M. Nikitin.
Malgré tous les efforts du secrétaire, il n’a pas été possible à
la commission d’achever le Catalogue des bibliographies géolo-
giques, dans les délais prévus, de manière à ce qu’il pût être dis-
tribué avant l’ouverture de la présente session. Toutefois, la
moitié environ des feuilles dont se composera le volume étant
déjà tirée, et la composition en placards ayant dépassé, à cette
date, les deux tiers du nombre total des articles, il y a tout lieu
de croire que l’impression pourra être terminée dans le courant
de l’hiver prochain.
Voici un aperçu de la disposition à laquelle nous nous sommes
arrêtés pour le classement des matières :
Nous avons admis d’abord une première séparation en partie
générale et partie régionale.
La première divison comprend elle-même les sections sui-
vantes :
A. Histoires et bibliographies de l’ensemble de la géologie,
classées par ordre des dates de publication ;
B. Bibliographies périodiques, classées par ordre chronolo-
gique et groupées en :
1° Sciences naturelles en général ;
2“ Géologie et minéralogie, art des mines;
3‘’ Branches particulières de la géologie.
G. Bibliographies personnelles (auteurs).
D. Bibliographies par matières (ordre alphabétique des ma-
tières) .
E. Géologie géographique en général : liste, par ordre des
dates de publication, des ouvrages, donnant le catalogue des
travaux relatifs à la géologie de l’ensemble des contrées du
globe ou de l’Europe.
bibliographie
117
La seconde partie, régionale, comprend autant de sections
rpi’il y a d’Etats on de grandes régions en Europe (par ordre
alphabétique), puis de continents en dehors de l’Europe. Cha-
que section est divisée à son tour de la manière suivante :
1" Généralités où sont énumérés les ouvrages donnant la
bibliographie, soit générale, soit spécialement géologique de la
contrée dans son ensemble.
2° Catalogue des publications des services géologigiies officiels,
fonctionnant ou ayant fonctionné dans la contrée, et des
ouvrages donnant rhistorique de ces services.
3° Tables générales des recueils périodiques, c’est-à-dire des
bulletins ou mémoires des sociétés géologiques ou des sociétés
scientifiques dans les publications desquelles la géologie et les
sciences qui s’y rattachent tiennent une iilace notable, et des re-
vues ou joiiruaux du même genre.
4“ Bibliographies périodiques : Enumération des listes, an-
nuelles ou autres, donnant le titre ou l’analyse des mémoires
géologiques publiés dans ou sur la contrée.
5“ Catalogues de bibliothèques spéciales, quand ils sont im-
primés.
6“ Bibliographies personnelles et notices biographiques, par
ordre alphabétique des biographies.
7“ Bibliographies par matières, c’est-à-dire des terrains (dans
l’ordre stratigraphique) et des roches représentés dans le pays,
des eaux minérales, des phénomènes divers dont le sol de ce
pays peut être le siège, etc.
Enfin 8“ Bibliographies régionales ou locales, c’est-à-dire
des divisions territoriales, régions naturelles ou gisements parti-
tuliers, par ordre alphabétique des noms géographiques.
Ces divisions se répètent dans le même ordre pour chacun des
chapitres de la partie régionale. Tous les articles sont d’ailleurs
numérotés d’une manière continue, de manière à faciliter les
renvois.
Les dix-neuf premières feuilles, dont j’ai l’honneur de déposer
un jeu complet sur le bureau, comprennent la partie générale
toute entière, puis, dans la partie régionale, les pays suivants :
Allemagne, Autriche-Hongrie, lialkans et Grèce, Belgique,
Espagne, France. Elles renferment l’énumération de 1G67 arti-
cles, sur un total d’environ 32ü0.
I
118 COMPTE-RENDU. — SECONDE PARTIE
Une somme de 6000 francs a été allouée à la commission par
le comité d’organisation du Congrès de Washington, pour cou-
vrir les frais d’impression du catalogne. Mallienrcnsement le tra-
vail a pris, chemin faisant, des développements tels, que cette
somme semble ne pas devoir suffire pour que la publication
puisse être menée <à bonne fin.
La commission se voit, par suite, dans la nécessité de sollici-
ter de nouveau l’appui du Congrès. D’accord avec le Conseil, elle
offre de fournir gratuitement un exemplaire du catalogue, non
seulement à tons les membres du précédent Congrès, comme cela
a été convenu à Washington, mais aussi à ceux du Congrès de
Zurich, à condition que le comité d’organisation prenne à sa
charge l’excédent des dépenses jusqu’à concurrence d’un maxi-
mum de 1000 francs.
La commission estime qu’elle ne dispose pas, à l’heure actu-
elle, de moyens d’action suffisants pour entreprendre la publica-
tion, sous les auspices du Congrès, d’une liste bibliographique
annuelle, exécutée sur le plan du Geological Record ou de
V Annuaire géologique universel. Aussi ne croit-elle pas devoir
émettre un avis favorable au sujet de la proposition faite dans ce
sens par M. le marquis de Gregorio, malgré tout l’intérêt qui
s’attacherait à une œuvre de ce genre. La question ne parais-
sant pas suffisamment mûre, an point de vue de l’exécution
matérielle et surtout an point de vue financier, la commission
vous propose d’en renvoyer l’examen détaillé à la prochaine
session du Congrès.
Quant à la préparation, bien autrement laborieuse , d’une
bibliographie générale delà géologie, projet dont M. Sacco nous
a entretenu dans la séance du 30 août dernier, mais dont il a,
du reste, retiré lui-même les conclusions, elle sendile se heurter
à des difficultés techniques et matérielles trop nombreuses et
trop considérables pour que la commission puisse songer,
actuellement du moins, à s’en occuper.
En vue de faciliter le plus possible, à l’avenir, l’étude des
ti’avaux géologiques qui se publient chaque année, la commission
recommande aux auteurs de mémoires insérés dans des recueils
périodiques de se conformer aux règles suivantes :
1® De diviser leurs travaux eu paragraphes numérotés et
[)Ourvus d’un titre spécial, et de placer en tête une liste de ces
paragraphes, renvoyant aux pages du volume; on peut citer
BIBLIOGRAPHIE
119
coiïiine modèle, en ce genre, le Bulletin de la Société géologi-
que américaine.
2“ De placer, à la fin de chaque mémoire, un résumé en
quelques lignes, indiquant les résultats obtenus ;
3» De ne pas modifier la pagination primitive dans les tirages
à part.
La commission exprime enfin le vœu que dans les listes biblio-
graphiques qui seront publiées à 1 avenir, les articles soient
toujours numérotés.
Nous soumettons ces vœaix et ces resolutions a 1 approbation
du Congrès.
Le secrétaire : Emm. de Margerie.
Résumé de la communication faite par le marquis Ant. de Gregorio
au conseil du Congrès géologique de Zurich et à la commission
MbliograpMque.
M. Antoine de Gregorio dit cpi’en août 1893 on présenta à la
commission réunie à Zurich, destinée à organiser le Congrès de
Berlin de 1884, un projet de publication d’une revue géologique
internationale.
La commission fit bon accueil à son projet et élut quatre
membres pour l’étudier et le présenter au Congrès de Berlin :
MM. Fontannes, Blanford, Neumayr et de Gregorio (Gonipte-
rendu de la commission internationale de nomenclature géolo-
gique et du comité de la carte géologique d Europe, p. 29).
M. do Gregorio échangea une série de lettres sur ce sujet avec
les trois autres membres. Il allait partir pour Berlin afin de
présenter son projet au Congrès, lorsque le choléra morbus
éclata à Païenne et il ne put se décider à s’éloigner de sa fa-
mille. 11 ne put aller ni au Congrès de Londres, ni à celui de
Washington.
Voici le résumé de ce projet :
1» Le compte rendu des Congrès sera publié en une revue
bimensuelle, qui devra être éditée par un bureau spécial.
2“ La cotisation des membres des Congrès ne devra plus
varier de Congrès à Congrès, mais être fixe : par exemple
3G francs.
I
lâO COMPTE-RENDU. — SECONDE PARTIE
3“ Cette somme devra servir pour la publication de la revue
pendant trois années ; de sorte que cette revue constituera une
espèce de bulletin d’une société géologique internationale.
4® Cette revue devra contenir le compte rendu des séances
des Congrès et des commissions spéciales et une notice sommaire
bibliographique de tous les ouvrages géologiques, mais il n’y
aura aucune critique, ni favorable ni défavorable, des ouvrages.
5° Elle devra être rédigée par un bureau spécial, ayant un
secrétaire, qui serait payé sur les revenus du dit bulletin.
G® Dans ce même bureau on devra conserver tous les docu-
ments et tous les actes du Congrès. On choisira une des villes
de la Suisse, pays central polyglotte, et ayant un caractère
international.
I.a revue devra servir de môme pour toutes les communica-
tions retalives aux Congrès futurs.
8" Dans les Congrès, on ne devra plus faire aucune confé-
rence, ni aucune communication de genre spécial, mais on devra
seulement discuter des questions d’ordre général qui aient été
mises préalablement à l’ordre du jour.
9® C’est le bureau central qui aura cette tâche, c’est-à-dire
d’établir l’ordre du jour des Congrès. Le rédacteur de la revue
devra le publier dans celle-ci six mois avant l’ouverture du
Congrès ; de sorte que tous les lecteurs connaîtront d’avance le
sujet des questions qui seront discutées dans le Congrès.
Les Congrès auront pour but de résoudre quelques questions
controversées, de faciliter l’accomplissement des travaux géolo-
giques internationaux et de faire fraterniser les géologues tou-
jours davantage.
TROISIÈME PARTIE
CONFÉRENCES
donnies dans les assembldes générales de la session de Zilrieh.
I. M. VON ZITTEL : Ontogenie, Phyllogenie und Systematik.
II. Siu ARCHIBALD GlilKIE : Sur la structure rubannée des
plus anciens gneiss et des gabbros tertiaires.
III. M. A. MICHEL LÈ^VY : Principes à suivre pour une classi-
fication universelle des roches.
IV. M. MARCEL BERTRAND : Structure des Alpes françaises
et récurrence de certains faciès sédimentaires.
V. M. ALBERT HEIM : Géologie der Umgebung von Zürich.
Note de la rédaction. — M. le professeur SüESS, trop occupé et n’ayant pas préparé
de texte pour sa conférence, a renoncé à imprimer celle-ci, et s’est fait excuser auprès
du Comité.
I
I
P
I
Ontogenie, Phylogénie und Systematik.
Conférence de M. le D** von ZTTTEl
professeur à rUiiiversUé de Munich.
I
f
[
Ontogenie, Phylogénie und Systematik.
Hochgeehrte Damen und Ilerren !
Wenii ich in dicser illustren Vcrsammlnng das Worl cr-
grcife, sü folge ich nicht dem cigenen ürang, sondern dein
Wunsche des Organisations-Comites, welclies mir den ehren-
vollen Auftrag ertheilt hat, die heutige Conferenz mit einer
Mittlieilung ans dem Gebiete der Palaontologie zu scldiessen.
Gerne hâtte ich diese Auszeichnnng einem andern wnrdigern
Fachgenossen ûberlassen, demi ich bin zu meinem Bedaucrn
nicht in der Lage, nber irgend einen nenen wissenschafllichen
Fund oder ein Forsclinngsergebniss von besonderem Interesse
zu bericliten. Die Zeit der grossen Entdeckungen, in der Pala-
ontologie scheint fur Enropa vorüber zu sein und neidlos
müssen wir Forschern in andern Welttheilen den Ruhm über-
lassen, unsere Wissenschaft mit nenem und überraschendem
Material zu bereichern.
Ich muss midi unter diesen Verhâltnissen damit bescheiden,
einige Fragen zu crôrtern, welche augenblicklich die Aufmcrk-
samkeit der Palâontologen und Zoologen besonders in An-
spruch nehmen.
Die Palaontologie hat lângst aufgehôrt, sich als Lehre von
den Leitfossilien ausschliesslich in den Dienst der Géologie zu
stellen. Sie ist allmâlich zu einem selbstândigcn Zw'cig der bio-
logischen Wissenschaften herangewachsen und nimmt an allen
Bewegungen nnd Stromungen der letztcrn Theil. Die gcwal-
tigste Révolution hat der endgültige Sieg der Descendenz-
Iheorie in den beschreibenden Naturwissenschaften hervorzu-
126 COMPTE-RENDU. TROISIEME PARTIE
iTifeii imd ihrc gaiize Forscliungsinelliode bccinflusst und
iimgestallel.
Kciiic grôssere palàontologisclie Arbcit begiuigt sicli beul-
zutag-e damil, neiic Formcii zii besclireibcii, mit den bisher
bekannten zii vcrgiciclicn und iii’s System ciiizurcihcn. Die
ETmitteliing der gcnetisclien Bezichungen, der Abstammiing,
der Umbilduiig, der weitern Eiitwickelung, kurz der Stam-
mesgescliiclitc oder Piiylogcnic der untersuelilen ürganismen,
wird jetzt als ciiie weseiitliclic, von Manclieii sogar als die
llauptaufgabe der Falâoiitologie betrachlct.
Die Desccndcnztlieorie stülzt sicli, wie Darwin eiiidringlich
liervorgcliolien , iiicht ziim geringen ïlieil aiif palaonlologische
Tliatsacheii. Von jelicr bat die grosse Aebnlichkeit der in iin-
mittelbar aufeinander folgenden Scbicliten vorkommenden
Versteinernngen, namentlicli der Bracliiopoden, Ammoniten,
Mnscheln, Sclineckcn n. s. w., den Gcologen bei der Allers-
bestimmnng der Sedinientgesteine Scliwierigkeiten bereitet.
Man bat in neiierer Zeit einc grossere Anzald naclistehender
Arten diircli melirere auieinander folgende Sehicliten, Stnfen
oder Formationsabtbeilnngen verfolgt , dire engen morplio-
logiscben J3ezieliungen in sorgfaltigster Weise iintersiicht iind
damit wenigstens den Walirsclieinlichkeitsbeweis gelielert, dass
es sicli iiier uni genealogisclie Reilien blutsv'erwandter Ge-
sebopfe liandle.
Allerdings bilden dieselben in der Regel keine enggeseldos-
senen Ketten, worin sicli Mutation an Mutation, Species an
Species anreilien, es sind vielmelir interniittirende Serien, deren
Angeliorige aile in beslimmter Rielitung abândern und offenbar
Etappen in einem Entwicklungsgang darstellen, der scliliesslicli
in den letzten erlosclicnen oder nocli jetzt existirenden Ver-
tretern gipl'elt.
Enter den bekannleren Formenreiben will icli nur einige
wenige bervorlieben. Die Sérié von Gattungen, weldie vom
Ilyracotlierium , vielleiclit sogar vom fünfzehigen Plienacodus
durcli Paloplotlierinm, Anehiloplius, Ancliitherium, Ilipparion
zum einzeliigen Pferd fïilirl, bildet eines der vielgenanntesten
und sclionsten Beispiele phylogenetiseber Entwickelung. Niclit
weniger eng gesclilossen ersclieint der Stammbaum der in
Nordamerika sclion im Eoeæn aiit'tretenden , dort im Mioeæn
und l^liocæn verbreitelen und dann erst naeli der alten Welt
übergesiedelten Gaineliden. Audi die Suiden, die Oreotontiden,
GONFKKENCE DE M. V. ZITTEE
127
clic Ano|)lollierideii, 'rragiiliden und die von IIütimeyer so
meisterhaft uutersuclileii Wiedcrkàncr liel'era uns melir oder
weni;;]^cr cngi^'cscldosscnc gcnealogischc Reilien, denen sich unlcr
den Reptilien die Crocodilic, unter den Fisclien die Amioiden
nnd Physoslomen zur Seite stcllcn lassen.
Ucbcrblickt man diese pliylogcnctisclien Serien, so unler-
sdieiden sicli die Endgliedcr derselben fast iininef von iliren
Vorrahren dnreb stârkere nnd einseitigerc Dillerenzirnng, und
(la wir gcwohnt sind, eincin spccialisirten ürganismns, bei
welchein jede Avbcitsleistung dureb besondere Eini-idiUiugcn
ansg'cfnlirt wird, eine liülicre Rangstnle znzncrkenncn , als
eineni Gesdiôpf, das mit wenigen und ininder t'ein ausgear-
beiteten W'^erkzcngcn seine Funktionen verriditet, so bedeutel
pliylogenetisdie Entwickelung in der Regel aucli Fortsdiritt
und V^crvollkommnung.
Fur die Existenz der bis jetzt crwahnlcn Forinenrcilien ,
denen sicli noch vide andere beifügen liessen, gibt es nur eine
vernüid'tige Erklarung, namlidi die, dass die einzcinen Glieder
derselben aus einander hervorgegangen und durch Blutsver-
wandtsdiaft mit einander verbunden sind.
Audi die Aehnlichkeit der im gcologischen Alter naliestc-
licnden Horcn und Faunen, sowie die gcograpliische Verbrei-
tung der erlosdienen uiid noch jczt existirenden Pflanzeii und
Tliiere findet nur unter der A^oraussetzung der Descendenz
eine bel'riedigende Erklarung. Dodi das sind Dinge, die in
diescr Versammlimg keiner weiteren Erôrterung bcdürfen.
Obwolil mm eine Fülle palaontologisdier Thatsadicn in
überzeugendster Weise zu Gunslen der Desccndenztheoric
geltend gcmadit werden kann, so dürfen wir aiidcrerseits dodi
niclit vergessen, dass wir fur zalillose uiivcrmittelt auftrctendc
Geschüple bis jetzt kcinc Anknüpfungsstelle kennen und dass
die Verbindung der grüsseren Abllicilungen im Pllanzen- nnd
Tliierreich keineswegs eine so innige ist, als es die Tlieoric
eigentlidi verlangtc.
Der .lubel, mit weldicm sciner Zeit die Entdeckung des
Arclneopteryx begrüsst wurde, beweist am bcslen, dass es bis
daliin an Bindegliedern sogar zwischen zwei Klassen geleblt
batte, die unter den Wirbcltliiercn unzweifcllial't die cngsten
vcrwandtschaftlichen Beziehungen aufweisen. Und auch der
Arcliæopteryx füllt nur in sehr ungcnügender Weise die KluH
zwischen Vogcln und Reptilien aus und gibt keinen Fingerzeig,
128
GOMPTE-IIENDU. TROISIEME PARTIE
au welclier Stelle sich die crstcren von dcn Ictzlcren abge-
zweigL lialicn. Ja inan kanii sog’ar beliaupten, dass wir uns
liciUe über den Ursprung der Vogcl in grosserer Uiisicherlieil
bcfinden, als vor 25 Jalircn, wo durcli Huxleys glanzeiide
IJntersnclumgcn über das Hecken der Dinosauricr die Brückc
zwisclien den beiden Klassen gesclilagen zu sein scliien.
Audi zwischen Amphibicn nnd Reptilien fehlt es noch an
Bindeglicdern. Vielleiclit befinden sie sicli unter den vielge-
staltigen Tlieromorphen, abcr bis jetzt konncn wir die philo-
geneüsche Umwandlung des Ainpliibien- zuin Replilienlypus
paliiontologiscli nocli niclit begründen. Dass die Saiigetliiere
cine ganz isolirtc Stellung einnebinen und durcb cine weite
Klnft von Vogeln, Reptilien, Amphibicn und Fîsclien getrennt
sind, wird kein Zoologe laugnen, und ebcnsowenig, dass unter
allen bekanntcn Saugetbieren niclit etwa eine altéré fossile
Gattung, sondern das noch jetzt in Tasmanien lebende Schna-
lielthier am meisten an tiefer organisierte Wirbelthiere er-
innert. Frcilich wissen wir über den Skelctban der meso-
zoischen Sibiger, und namcntlich der Allotlieria, noch zu
wcnig, um in dieser Hinsicht schon ein endgültiges IJrIheil
abzngeben.
Jcdcnfalls müssen die warmsten Anhanger der Descendenz-
theorie zugeben, dass vorweltliche Rindeglieder zwischen vcr-
schiedenen Klassen und Ordnungcn des Ptlanzen- und Thier-
reiches nur in verschwindend kleiner Zahl vorhanden sind.
Wohl aber kenncn wir innerhalb der grossercn Gruppen zahl-
reichc Formcnreihen, welche nicht nur für die grosse Plasticitat
und Ijinbildnngsfiihigkcit ihrer Angehorigen Zeugniss ablegcn,
sondern auch in ihrer chronologischen Reihenfolge den Wcg
zeigen, auf welchem sich die Umpragung im Lauf der Zeit
volizogcn hat. Allerdings haftet den Staminbaumen , welche
lediglich durch morphologischen Vergleich und durch Fest-
stellung (1er chronologischen Reihenfolge der betrelfendcn For-
mel! gewonnen sind, mancherlei Unsicherheil und subjektive
Willkür des Reobachters an.
« It is easy to accumulate probabilities, hard to make out
some particular case in such a way that it will stand rigorous
criticisme, » warnte Hexeey schon im Jahre 1870 in seiner
berühmten Adresse an die Geological Society in London, und
einer der geistvollsten Veteranen auf dem Gebiete der palaon-
tologischen Sâugethicrforschung, dcn wir heute mit Bedauern
COÏVFKIIENCE DE M. VON ZITTEL
129
iii dieser Vcrsammlung vcrmissen, meint in seiner lelzten uin-
fasscnden Monograpliie liber die Fauna von Egcrking-cn , dass
(las Knistern nnd Krachen von liereits ahg-esi.orbenem BlaU-
und Astwcrk nicbt znm Betreten der liastig anfgesclilossenen
Wiildcr von [laliionlologisclicn Stainmbanmen ennuntere.
Dennocb libt das Naclispüren nach den vcrborgenen Faden
der Verwandtschaft einen fascinirenden Beiz anf jeden F’orsclier
ans. Sind wir docli aile übcrzeugt, dass sicli die gegenseiligen
Bezielmiigen der erloschenen nnd nocli jetzt existirenden An-
gebbrigen einer gi'osseren Organisinengrnppe niclit in Gcstalt
cilles vcrwoiTcnen Nctzwerkes, sondern in der cinés vielfacli
verasteltcn Stanimes darstellcn lasscn.
Neben den bisber erwâhnten Thatsaclien gibt es noch eine
wcilere Reilic von Erschciiuingen , welclie den genclischen
Znsaniincnbang der palâontologischcn Formenreihen besUitigen,
nnd sondcrliarcr Weise bat einer der cntschiedensten Gegner
der Descendenzllieorie ziierst anf dieselbcn aiifmerksam ge-
inacbt. Die fossilen Ernbryonaltypen galten L. Agassiz freilicli
nnr als scbopferischc Versnche, welclie proplietiscli spiilcr
konunende nnd mit reifcrcn Mcrkinalen ausgestattete Ge-
schlecliter voraussagen sollten. Fossile Gcscliopfe mit persis-
tentcn jngendliclien nnd sogar embryonalcn Merkmalen konnten
niclit verfeblen, ancb bei den Anhiingern der Desccndcnztheorie
Beaclitnng zn finden, liessen sic sicb docb zn Gnnsten einer
Anscliannng vcrwcrthen, welclie in der naturpliilosopbischen
Literatnr der ersten Dezennien dieses Jahrlnuiderts in ver-
scbiedenster Gestalt wicdcrkclirt iiiid welclie neuerdings von
nnserm grossen dentscben Zoologeiij E. Hæckel, den icli mit
Fronde miter den Mitgliedern dieser Versammlnng begriisse,
nnter dem Namcn « biogenetiselies Grnndgesetz » priieiser for-
mnlirt worden ist.
Darnacli stellt die Entwicklnngsgesclnehte oder Ontogénie
jedes Individnnms nur eine kurze Rekapitnlation des lang-
sanien Eiitwicklniigsganges der Stammesgeschicbte (Pliylogenie)
der bctrelTenden Art oder Familie dar. Es muss darum anch
clironologisclic Beihen fossiler Ernbryonaltypen geben, welclie
mit den vcrscliicdcnen Entwicklungsstadien einer spâter existi-
renden F’orm correspondieren ; ja die einzelnen Glieder eines
Stainnibanmes miissten im Wesentliclien den ontogenetischen
Stadicn eines bestimmten Entwicklungsganges entspreclien. Die
Embryologie ware somit, wenn das biogenetische Grundgesetz
6" CONfln. GÉOL. INTERN. 9
130
COMPTE-RENDU. TROISIEME PARTIE
richtig- ist, im Staiide, die urweltliclien Vorlaiifer jeder Thier-
iind Pttanzen^ru[)pe weiiigstens annâhernd zii rekonstruircn,
und dicse Typen soliteii, wenn sie ühcrliaiipt erhaltungsfafiig
wârcii, aiicli in den Erdschicliten beçralieii lieg-en.
Bef'rageii wir die Palaontologie, so zeigt sicli, dass dièse
Voraussetzungen keiiieswegs erfüllt sind. Wolil gibt es eine
IVÏeiige fossiler Gattniigen, welcJie zcitleliens eiiiliryoïiale oder
besser gesagt, jugeiidliclie Merkmale ihrer lebeiiden Verwandten
beibehalteii, aber eine ganze Reilie von clironologiscli aiif-
einander folgenden iind der gleieben EiitwickluiigsricbUing
angeliürige Fornien wiisste ich eigentlich niir bei den Saiige-
tbieren unil eUva bei den Reptilien zn nennen.
Die eocæncn , oligocænen nnd ziim Tlieil aiicli noch die
iniocænen Maniinalia steben iiireii jetzl existireiiden Ver-
wandlen ziini grossten ïlieil als Jugendformen gegennber,
indeni sie last aiisnalimslos wenigsteiis einzelne Merkmale aiit-
weisen, die von ihren geologiscb jihigeren Naclikonimen im
embryonalen oder jugendiiclien Sladiiim rascb durcblaufen
werden. Dagegen felden ibnen in der Regel gerade die aiif-
fâlligsten Eigenthiimlichkeiten, wie Gcwcilie, knoeberne Stirn-
zapfen , Verschmelzung gcvvisser K'nocben , Reduktion des
Gebisses oder einzelner Skelettlieile, und ersl, wenn wir eine
Rcilie verwandter Gattungen von verschiedenem geologiscliem
Aller genauer studiren, seben wir, wie sicli nacli und nach
die DilTerenzirungen und Eigeiitliümliclikeiten der lieutigen V'er-
treter ciner bestimmten Gruppe im Laufe der Zeit ausbilden.
Dadureb wird es aber auch môglich, fur die meisten Sâuge-
thierordnungen eine Anzalil primiliver Merkmale austindig zu
maclien, welche sicli haiifig uocli in den iiltesten Vertretern
vereinigt linden und aucii meist cinem Embryonalstadium eines
lebenden Angebôrigen der betrcllenden Gruppe eiitspreclieii.
Die Ontogenie der jetzl lebenden Organismen würde übrigens
nur eine hôclisL unsiebere Basis zur Bekonstruktioii urwelt-
licher Faunen und Floren liefern, demi die Erfalirung lelirt,
dass das biogenetisclic Grundgesetz liaufig duirb verschiedene
Ursacben verscldeicrl oder ganziieb verdunkelt wird. Nicbt
selten kommt es vor, dass von zwei nahe verwandten lebenden
FMrmen die eine eine Reihe von continuirliclien , aufeinander
folgenden Sladien durclilauft, wabrend bei der anderen die
Eutwickeluug mehr sprungweise vor sicli gelit. Der Embryo
wird im letzteren Falle diircb besondere Einllüsse zur Be-
CONFKRENCE DE M. VOl\ ZITTEL
131
schicunig-ung seiner Ausbildung getriebeii, cr überspringt ge-
wisse SLadien vollstandig imd maclit dadurch die in der-
Onlogenie jedes Individiuims cnthallcne gescliicbtlicbe (palin=
genetisclic) Urkimde imkenntlicli. Diese Entwickeiungsfalschung
oder Cœnogencsis, wie sie IIœckel nennt, findet am haufigsten
danri slatt, wenii das reife Indivlduiim einen liohen (irad von
Dillcrenzirung aufweist und der Eml)ryo bis zu seiner Ausbil-
dung grosse Veraiideruugen durchzumacheii bat.
Wie unsiclier und trügerisch die auf embryologischein Wege
gewonnenen palaontologischen Ergebnisse vvaren, inôgeu einige
ersonneue Eeispielc eilaulern. Was fur sonderbare Alinéa der
Crinoiden würde sicli ein Zoologe konstruiren, dem ja lediglicli
die üntogenie von Antedou bekannt ist. Geslielte, nur ans
fünf Rasai- und Oralplatten zusanuuengeselzte, armlose Kronen
inüssten die unterste Slelle seines Stainmbaumes einnelimen ;
es würden dann GaUungen mil fünf grossen Basalia, fünf
winzigen Badialia und fünf massig starken Oralia folgen; dann
kamen Eormen mit fünf kurzen, cinfachen und spüter mit
verzweigten Armen u. s. w. Doeb ieb will das Bild niebt
weiter fortspinnen. Sie Aile wissen, dass es niebt im Entfern-
testen mit deu palaoutologiscben Tbalsacben übereinstimmt.
Welcber Zoologe würde ans der Eutwicklungsgescbicbte der
recenten Seeigel folgern koiinen, dass den irregularen Eormen
• lie regulareii voraus gingen, und dass diese wieder fossile
Vorlaufer nacb Art der Periscbœcbiniden und Botbriocidariden
besitzen ? In der Ontogenie der Cœlenteraten weist nicbts mil
Beslimmtbeit auf die einslige Existenz von Cyatbopbylliden
oder Cystipbyllideu bin. Keine embryologisebe Beobacbtung
würde uns berecbtigen, die ebemalige Anwesenbeit von Grap-
tolitben oder Stromaloporen zu vermutben. Kein Enlwick-
lungssladium eines lebenden Braebiopoden bekundel die ebe-
nialige Existenz der zablreicben Spiraltrâger des palaozoiseben
und mesozoiseben Zeitalters.
Diese wenigen Beispiele liessen sicb leiebt verzebnfacbeu ;
uber sie dürfteu genügen, um die Geringfügigkeit der Auf-
scblüsse zu lieurtbeilen , welcbe uns ontogenelisebe Untersueb-
ungen alleiu über die Lebewesen in früberen Erdperioden zu
''erscbalfen vermochten.
Ein weilerer^ die praktisebe J3edeutung der Ontogenie für
Géologie und Paliiontologie berabdrückender Umstand bestebt
dass die frübesten Entwicklungsstadien, mit denen sicb
^32 COMPTE-RENDU. TROISIEME PARTIE
ja die moderne Embryologie fast ausscblicsslicli bcscliâfligt,
nicht erlialtungsfiihig sind uiid dass wir von iimen darum auch
niemals fossile Urbilder in den Erdscbicliten erwarten dürfen.
Die postemliryonalen Vcrândernngen vor der eigentlichen Reife
haben wenigslens bei den wirbelloscn Tliieren bis jelzt niclit
jene Reachtnng gefnnden, wie sie es verdienen nnd docli sind
es gerade diese, welclie dem Paliiontologen besonderes In-
téressé bieten.
Trotz dieser crschwerendcn Urnstânde feldl es docli aucli
bei den Wirbelloscn nicht gauzlicli an fossilen Embryonaltypen.
Die palaozoischcn Reliiiuriden gleichen tauschend jugcndliclien
Larven des lebenden Limnliis; die PentacrinusLarve des
Antedon stcht manchen fossilen Seelilien nàber , als das aus-
gewachsene Tliier ; gewisse fossile Seeigel bewahren dauernd
jiigendliche Merkmale , wie lineare Ambulacra, lïinfcckigcs
Peristom ihrer lebenden Verwandten; bei den Lamellibran-
cliiaten lassen sicli frülie Jugendstadien von Austern nnd
Pectiniden mit paliiozoischen Aviculiden vergleiclien. Bei den
Brachiopoden entsprechen voriibergehende Stadien im Arm-
gcrüst Icbender Terebratuliden nach Beeciier einer Anzahl
fossiler Gattnngen. Audi bei giinzlich ausgestorbenen Abtliei-
lungen wnrde erfolgreich ontogcnetischen Merkmalen naclige-
spürt. Die sebonen Untcrsnchungcn von Hyatt, Würtenrer-
OER nnd Branco baben gezeigt , dass aile Ammoniten nnd
Gcratitcn ein Goniatitenstadinm diirchlaufen nnd haulig gleichen
die inneren Umgange eines Ammoniten in ihrer Form, Ver-
zierung und Snturlinie irgend einer frühcr exislirenden Gattung
im ausgcwachsenen Zustand.
Formenreihen , deren aufeinanderlblgende Glieder mil snc-
cessiven Entwicklungsstadien ihrer jüngsten, noch jetzl existi-
renden Vertreter übcreinslimmcn , gewahren allein ein nnan-
fechtbarcs Bild von dem Entwicklungsgange eines beslimmten
b’ormenkomplexes. Derarlige Slammbâume bildcii das erstre-
benswerthe Ziel der Palâontologic. Ans ihnen würde sicb von
selbst einc natürliche Systcmalik ergeben. Leide.r aber sind
wir von diescm Ziele noch weil entfernl. lu der Regel fchlt
unseren palaonlologischen Stammliaiimen die ontogeuelischc
Grundlage und dass auch einc solche zuweilen in willkürlicher
Weise verwerthet werden kann, bcweisl am besten fier unbe-
friedigende Zustand unserer Ammoniten-îdteratur.
Zu einer durchgrcifenden Reform der zoologischcn Syste-
CONFÉRENCE DE M. VON ZITTEL
133
matik auf phylogenetischcr Basis scheint mir die ZeiL noch
iiicht gekoinnien zii sein. Bei den Protozœii niid Cœlenleraten
feldt es durcliaiis an geniigenden Anhallspunktcn fur eine
pliylelisclie Anordnung der versdiiedenen Gruppen. Bei den
Echinodcrmen spriclit zvvar die übereinsliinmende Embryonal-
enlwickelung von Asterozoen und Ecliinozoen für eine gemein-
sanie Al)slammiing , aber auf die Systeniatik der verscliiedcnen
Klassen liaben onlogenetische und pliylogenetisclie Tliatsaclien
bis jetzt nur einen minimalen Einfluss ausgeübl.
Die Verbindung von Bryozœn und Brachiopoden zu einem
besonderen Slanini der Molluscoidea und deren Ansciduss an
die Würniei' beridit lediglicli auf embryologisclier Uebereinstini-
niung ; in ihrer spateren Entwickelung gelien die beiden
Klassen so wcit auseinander, dass wir keine Parallèle mehr zu
finden vermogen , und ob die scliônen Untersucluingen von
Beeciier, Cearke und Sghuciikrt über Phylogénie und On-
togénie der Brachio[)oden eine solide Grundlage lür eine neue
bessere Sysleinatik dieser Klasse lieferii werden, ersclicint vor-
erst noch ziemlich zweifclhaft.
Viel versprechend dagegen sind unzweifelhaft Untersuchun-
gen übcr die Schalcncntwicklung von Mollusken. Welche Er-
folge wir aid' diesem Gebiete zu erholfen habcn, beweisen die
Arbeiten von Jackson, Hyatt und Branco, die freilich noch
keine genügende Basis für eine Systematik der Lannicllibran-
chialen und Gcphalopodcn gewahren.
Am tiefsten eingegrilfen liât die Palaonlologie in die Klassi-
fikation der Wirbelthicre. Hier haben wir es vielfach mit sicher
begj-ündeten Stammbaumen zu thun. Phylogenetische und on-
togenetische Thatsachen haben zur Beseitigung der Ordnung
der Solipeden und zu einer naturgemasscn Gruppirung der
Iluflhiere geführt. Die Entdeckung der fossileu Condylarthra
und Crcodontia liai unerwartetc verwandtsclialtliche Bezie-
hungen zwischen Hufthieren und Fleischfrcssern enthüllt. Die
merkwürdige Eauna der Puercoschichten enthalt nach Gope
Inst ausschliesslich indilTercnte Mischformcn , die weder als
achtc Huftthiere, Baubtbiere odcr Nager, ja noch nicht einmal
als typische Condylarthra, Creodontia, Eemuria bezeichnet
Werden konnen, und welche sich kaum in das Fachwerk der
zoologischen Systematik eiufügen lassen, da sie nach den ver-
schiedcnsteii Bichtungen verwandtschaftliche Bcziehungen er-
kennen lassen.
134
COMPTE-RENDU. TROISIEME PARTIE
Damit beriihren wir iiuii eine wichtige Prinzipienfrag-e. Die
grosseren Kategorien in Botanik iind Zoologie siiid fast aus-
schliesslich auf die Untersuchung von noch jetzt cxistirenden
Formen basirt und nur in solchen Abtlieilungen, wo die tossilen
Forinen den recenten an Zabi oder Manniclifaltigkeit der Or-
ganisation überlcgen sind, vviirde aiich diesen einige Rechnung
gelragen. In der Regel liai nian sicli damit begnngt, die er-
loschenen Ordniingen oder Familien zwisclien die von don
Botanikern und Zoologen aiifgestellten Gruppen einziisclialten.
Der Grundriss des Systems blieb dabei intakl. Ersl in neuerer
Zeit wurden Vcrsucbe gcinacht , einzcine Abtlieilungen des
zoologischen Systems aut palaonlologischer Basis gewisser-
massen von unten an neu aufzubauen. So bat Sccdder für
aile palaozoiscben Insekten eine Unlerklasse (Palæodictyoptera)
aulgestellt, weil sie eine Reibe gemcinsamer, indiiïerenter
Merkmale besitzen nnd nnlereinander ebensovicl morpbologiscbe
Uebereinslimmniig autSveisen, als mil den spiitern Ortboptern,
Nenro[)tern und Ilemiptern, deren Vorliiuler sicb nnler den
palaozoiscben Formen bereits dentlicli erkennen lassen, wenn
sie aucb nocb nicbt die voile DiHerenzirung ibrer spiitern
Nacbkoramen erlangt baben. Konnten wir die zablreicben
Gattungen der Puercoslnfe bcleben und un ter iinsere beutige
l'auna versetzen, so würdeu wir sie obne Zwcifel in eine ge-
meiusame, etwa den Marsupialieru eutsprecbende Ordnung
stellcn, da sie, wie diese, wenigstens andeulungsweise Mcrk-
male von spiiter scbarfer dillerenzirten Ordnungcn besitzen, in
welcbe wir sie jetzt einzureiben pllegen.
Wiire die zoologiscbe und botaniscbe Systematik erst zu
scbaffen, so würde sie wabrscbeiulicb iii viell'acber Hinsicbt
eiu auderes Aussebeu gewinnen. Sie müsste deutlicber die
nalürlicbe Verwandtscbat't in Abstammugn der Organismen
erkennen lassen. Die geologiscb iiltesten und in der Regel aucb
indifferenteslen und primitivsten Vcrtrcter eincs grosseren
Formenkomplexes müssten unter besondcrem Namen vereinigt
werden und den gemeinsamen Gruiidstock für die ans ibnen
bervorgebcnden Ordniingen, Familien, Gattungen u. s. w. bil-
dcn. Abcr nur in wenigeu Fallen konnte die Palaontologie
das crforderlicbc Material für eine derartigc Reform liefern.
lu der Regel würden namentlicb bei den Wirbellosen, die
primitiven Miscblypen fcblen und wir wiiren geuolbigt, mit
bereits scbarfer ditferenzirten Aesten und Zweigen eines Stam-
CONFÉRENCE DE M. VON ZITTEL
135
mes zu beginnen, von deneri die meisten noch bis in die
licutige Schôpfung hereinragen. Wir würden also doch wieder
daraid' bingewiesen, unserer Systcniatik diejenigeji Oi’ganismen
zu Grunde zu legen, von denen wir nicht nur einzelne erlial-
tungsfahige Bestandtheile, sondern die ganze Anatomie, Physio-
logie und Emi)ryologie zu untcrsuclien im Slande sind.
Die Systcniatik bat aber nicht nur die Aufgabe, die orga-
nischen Formen nacli ihrer Verwandtschaft zu ordncn, sondern
auch die Uebersicht des unermcsslicJien Formenreichthuras der
Lebewesen zu erleiclitern. Zu dicsem Behufe sind von den
altcrcn Systeinatikern die verschiedenen Kategoricn geschallen
worden. Sie liaben das liistorische Becht l'ür sich und ebcnso-
wenig, wie wir in der Géologie geneigt sind, ohne dringende
Veranlassung unsere historisch überlieferten Begridc und Ein-
theilungcn zu andern, ebensowenig empl'ielilt es sich, die zoolo-
gische und botanische Systematik unablassig umzugestalten.
Die Descendenztheorie bat allerdings an dem festen Geluge
der âlteren Systematik gewaltig gerüttelt. Die Begriffe von
Varietat, Mutation, Art, Gattiing, Familie, Ordnung, u. s. w.,
sind unbestimmt und flüssig geworden ; die Grenzen zwischen
den systematischen Gruppen werden bestiindig verrückt und
ehemals fest geschlossene Verbande gesjirengt. Subjektive
Meinungen spielen gegenwartig eine grosse Rolle und wenn
ich bedenke, mit welcher Aengstliclikeit wir Acltere, die wir
noch vor der Aéra des Darwinismus unsere wissenschaftliche
Ausbildung erhalten haben, bei der Aufstellung einer neuen
Art oder Gattung verfuhren und damit die Leichtigkeit ver-
glciche, mit welclier heutzutage Species, Généra, Familien iind
Ordnungeii aufgestellt und wieder beseitigt werden, so zeigt
sich darin am AufTallendsten der Uuterschied zwischen Sonsl
und .letzt.
Die Herrschat't der LiNNÉ’schen und CuviER’schcn Griindsiitzc
bedrohte die Systematik mit geistloser Verknoclierung, der un-
gezügelte Subjektivismus der Neuzeit kanu leicht znr Anarchie
l'üliren. Wenn jeder Autor sich berufeu fi'ildt, nacli Ihiter-
suchung einer Anzahl von Formen, die Systematik zu retor-
miren und womoglich eine neue Terminologie einzuführen,
so besteht die Gefahr, dass wir den Uebcrblick über den For-
menreichthum der organisclien Welt verlieren und uns einer
Sjirache bedieaen, die nur noch die engsten Spezialisten ver-
stehen und die jeden ferner Stehenden abstossen muss.
136
COi\IPTE-RENDU.
TROISIEME PARTIE
Mit diesen warnenden Bemerkiingen moclite icli schliessen.
Die Descendenztheoric hat die beschreibenden Naturwisscn-
schaften mit nciieii Ideen durclidning-eii imd ihnen holiere
Ziele gesteckt ; aber wir dürfen nie vergesseii, dass sie doch
mir eine Théorie ist, welchc bcwicsen werdcii muss. Ich babe
anzudeuten versiidit, wio vicies zii ibrcr Begriindung durcli
palâontologisclic Forsduing gesdiehen ist, allein idi dnrfte
auch iiidit verliehlen, wie uneiidlidi vicie Lücken nnsere
Beweisfübrung noch aufvveist. Die Wisseiisdiaft strebt in
erstcr Linic nach Wabrbeit. Je deiitlidier wir uns bewnsst
bleiben, anf weldi’ gebreddidicr Basis nnsere wissensdiaft-
lidien Theorien rniien, desto einsiger werden wir uns be-
miilien, sie durdi neue Beobachtnngen und Tiiatsacben zu
verstârkcn .
II
Sur la structure rubanée des plus anciens Gneiss
et des Gabbros Tertiaires
PAR
Sir ARCHIBALD GEIKIE
Directeur général du Service géologique de la Grande-Bretagne et d Irlande.
I
Sur la structure rubanée des plus anciens Gneiss
et des Gabbros Tertiaires.
Aucune partie de la croûte terrestre n’a probablement donné
naissance à plus d’hypotbèses que les gneiss anciens granitoïdes.
Sur une grande étendue de la terre on les trouve en-dessous
des terrains stratifiés les plus anciens. D’après une école, ils
démontreraient l’existence des terrains répandus partout et
découverts par le retrait des eaux d’un océan couvrant le monde
entier. Une autre trouve en eux la preuve de l’énergie méta-
morphique de la chaleur interne de la terre. Une autre, enfin,
les a pris pour les restes des premières couches superficielles
du noyau terrestre ; d’abord en fusion, celles-ci seraient passées
ensuite à l’étal solide. Dans ces derniers temps, grâce aux
soins plus spéciaux apportés par les géologues à l’étude des
terrains eux-mêmes et aux connaissances obtenues par celle de
leurs structures microscopiques, on a pu arracher à ces roches
une partie de leur secret, et maintenant le champ des hypo-
thèses plus ou moins fondées est beaucoup plus restreint. Nous
savons aujourd’hui que les gneiss primitifs présentent en très
grand nombre, sinon tous, des structures internes qui ressem-
blent beaucoup aux parties les plus profondes des roches
ignées éruptives. Aucun géologue , après avoir étudié ces
roches, ne se fera fort de résoudre tous les problèmes qui s’im-
poseront à son esprit, mais il est fermement convaincu que,
pour y arriver, le chemin le plus sûr est de poursuivre ses
recherches à travers les variétés de structure que nous révèlent
les massifs éruptifs.
140 COMPTE-RENDU. TROISIEME PARTIE
Il est une grande difficulté qui, sans aucun doute, a du re-
tarder le fruit de ces recherches ; elle a sa source dans les
puissants résultats de la déformation mécanique sur les gneiss.
Ces roches ont subi un écrasement énorme par suite de mouve-
ments terrestres prolongés et puissants. La constatation de ce
fait a, sans doute, marqué un progrès important dans l’inter-
prétation graduelle de l’histoire des roches métamorphiques et
de l’origine du métamorphisme.
Il est toutefois permis de croire, semble-t-il, qu’on a poussé
trop loin la doctrine de la déformation mécanique, vraie sans
doute où on veut bien n’en point exagérer la portée, et qu’on
a voulu expliquer par elle des structures avec lescpielles elle n’a
proprement point de rapport. C’est avec raison qu’on attribue
aux gigantesques efforts de refoulement terrestre la foliation
distinctive des gneiss, leurs plissements et leurs ridements,
ainsi que toutes les minutieuses cristallisations que l’on associe
à ces structures plus grandioses. Mais il est des phénomènes
pour l’explication desquels nous devons, me semble-t-il, re-
monter à des opérations plus reculées que celles qui produi-
sirent la foliation et le plissement.
Après une étude minutieuse des anciens gneiss du nord-ouest
de l’Ecosse, nous croyons que ces roches consistent princi-
palement en matières ignées, distinctes les unes des autres et
par leur composition minérale et par la date relative de protriù
sion. Elles présentent des parties où la structure feuilletée dis-
paraît [iresque entièrement, et où la roche prend les caractères
familiers aux couches plus profondes des massifs éruptifs. Ces
noyaux non écrasés représentent des portions de masses basi-
ques d’une origine ignée, d’où sont venus les gneiss feuilletés
et ridés. Mais entre ces portions franchement éruptives et celles
dont les structures visibles [laraissent dues essentiellement à la
déformation mécani(jue et aux lois de cristallisation, il y a un
groupe important intermédiaire qui ne montre les caractères ni
des noyaux non écrasés ni des gneiss à structure granulitique
et plissée. Les roches de ce type se reconnaissent à leur struc-
ture rubanée. Leurs minéraux composants se trouvent dans des
bandes ou couches plus ou moins parallèles, et variant d’nn
centimètre à plus d’un mètre en épaisseur. Ces couches se dis-
tinguent généralement l’une de l’autre par leur couleur. Dans
quelques-unes les pâles feldspaths dominent ; dans d’autres les
minéraux principaux sont les amphiboles et micas à couleur
conférknce de sir arcuirald geikje
141
foncée. De telles variétés rubanées sont des traits familiers
aux gneiss les plus anciens de toutes les parties du monde.
Or, il est évident que la simple déformation mécanique
n’aurait pu produire cette agrégation spéciale dans une masse
ignée de structure et de composition à peu près imifoimes. On
admet que dans une roche écrasée les réorganisations cristal-
lines pourraient avoir lieu le long des plans de mouvement, et
qu’ ainsi par un procédé de ségrégation des feuillets parallèles
de différente composition minérale pourraient se former. Par
une opération pareille nous pourrons comprendre que la struc-
ture feuilletée des scliistes cristallins puisse se produire là où la
masse entière se compose d’une succession de lames de compo-
sition minérale un peu diftérente. Il est toutefois inadmissible
que tel ait été pour les gneiss le mode de production de leur
structure spéciale rubanée.
Nous voilà donc ramenés aux structures ignées originales, et
contraints de cliercher si, parmi les parties profondes des
massife éruptifs, ne se trouve aucune analogie avec la structure
rubanée des gneiss. , . ■ i
Plusieurs géologues en Europe, ainsi que dans 1 Amérique du
Nord, ont remarqué l’existence d’un arrangement stratiforme
ou rubané chez les minéraux dans des roches anciennes d ori-
gine ignée. La ressemblance de cette structure avec celle des
gneiss anciens a aussi été signalée. Cependant, on peut dire
(pi’il y a peu de confiance à donner aux observations faites
parmi les roches pré-palæozoïques, car il est évident que les
massifs ignés ont pu subir une puissante délormation méca-
nicjue, et ne plus offrir aux regards leurs structures originales.
C’est là une objection probablement peu sérieuse. On pourra
toutefois la réfuter en citant des exemples provenant des
massifs ignés jiliis récents qui olîrent aujourd’hui la même
position et se trouvant dans les mêmes conditions qu au jour
où ils sont passés de l’état de fusion ignée à celui de corps
solides. De tels exemples abondent heureusement dans la série
remarquable des éruptions volcaniqnes dont les des occiden
taies de l’Ecosse furent le théâtre.
Dans cette région eurent lieu des éruptions successives de
basaltes, andésites et d’autres laves, avec tufs et conglomérats
volcaniques. Ces matières se trouvent maintenant en coiiehes
presque horizontales qui atteignent une é[)aisseur de plus de
mille mètres. Elles sont en rapport avec un nombre extraordi-
142
COMPTE-RENDU. TROISIEME PARTIE
nairc de djkes et de filons, et elles semblent avoir été émises
par de nombreuses ouvertures, peu considérables par elles-
mêmes, mais distribuées dans une grande étendue. A quelques-
uns des centres d éruption elles ont été envahies par de grands
massifs (bosses), laccolites et nappes (sills) de gabbro, et ceux-ci
ont ete plus tard traversés par de vastes épanchements de
granophyre.
Môme vues de loin les masses de gabbro dans l’ouest de
l’Ecosse font voir une structure plus ou moins distinctement
stratifiée. I.es couches qu’elles exposent, examinées de près,
présentent des différences de structure et de composition, et
sont dues évidemment à l’intrusion successive. Dans l’ile de
Rum, par exemple, une série de couches de gabbro, au moins
de six cents mètres d’épaisseur, qui s’élèvent dans un groupe
de montagnes pittoresques, pourraient à première vue se prendre
pour des strates presque horizontales de quelque roche noire
sedimentaire. Parmi les monts Guillin, dans l’ile de Skye, les
nappes de gabbro s’entassent à des hauteurs de plus de mille
mètres au-dessus de la mer.
Quoique les couches de gabbro conservent un parallélisme
général entre elles, un examen soigneux révèle qu’elles se
croisent souvent et forment indubitablement une série intrusive
très complexe. Ainsi, les gabbros à grains fins dans les Monts
Guillin sont traversés par d’autres à gros grains, tandis qu’à
travers toutes les variétés se glissent des filons de gabbro pâle
et feldspathique.
Parmi les structures intérieures de ces roches il s’en trouve
deux sur lesquels je désirerais attirer l’attention des géologues.
D abord quelques gabbros présentent une orientation remar-
quable de leurs minéraux composants, parallèle aux surfaces
supérieures et inférieures de la nappe. Il y a dans l’île de Rum
des gabbros ou troctolites, à couleur claire, dont les feldspaths,
olivines, et pyroxènes sont disposés parallèlement à la stratifica-
tion. Par cette structure ces roches ressemblent, d’une manière
frappante, aux schistes cristallins, et l’on pourrait facilement
les confondre, au premier coup d’œil avec des calcaires saccha-
roïdes métamorphiques, renfermant des silicates cristalisés. Les
cristaux ne sont nullement écrasés, et ne portent point de trace
de rupture ou de déformation. Ils doivent leur position évidem-
ment au mouvement de la roche avant sa consolidation, et se
classent donc parmi les textures d’écoulement dans les roches
CONFKRENCE DE SIH ARCIIIBALD GEIKIE
143
vitreuses. On ne peut jusqu’à présent expliquer le développe-
ment remarquable de cette structure feuilletée dans certaines
couclies et sou absence presque totale dans d’autres. La solution
de ce problème se rapporte aux conditions changeantes du
magma fondu, sur lescpielles nos connaissances sont encore si
imparfaites.
Ensuite , an cas où l’on ne peut tracer un parallélisme
définitif entre les cristaux individuels, alors on observe un
arrangement beaucoup plus frappant des minéraux en bandes
ou lits, approximativement parallèles. Ces bandes varient entre
(pielques centimètres jusqu’à plusieurs mètres en épaisseur.
Elles dilfèrent entre elles par la proportion relative des minéraux
constituants. Quelques-unes, facilement reconnaissables à leur
couleur pâle, sont composées en grande partie de feldspath.
Dans d’autres, de teinte noire et d’un plus grand poids spéci-
fique, l’olivine et le pyroxène ou le fer magnétique dominent.
On ne peut trouver, même au microscope, aucune trace de
déformation mécanique ou écrasement parmi les minéraux con-
stituant de ces bandes. Les cristaux des couches à couleur
pâle s’entrelacent avec ceux des lits foncés d’une manière qui
prouve (pie les bandes ont cristallisé simultanément.
Bien (pie celles-ci soient généralement parallèles à la strati-
fication des nappes (sil/s) de gabbro, elles ne se prolongent pas
au delà de quelques mètres, car elles disparaissent et sont rem-
placées par d’autres sur le meme ou sur de différents niveaux.
Un trait singulier dans ces bandes est le plissement que parfois
elles présentent. Dans certains cas, une bande montre une
structure froncée ou ridée ; dans d’autres le plissement s’étend
sur une série de bandes repliées sur ellcs-mcmes en forme de S.
Ces courbures se trouvent entre des bandes parfaitement égales
et parallèles. Même entre les plus forts plissements on ne dis-
tingue pas de trace d’écrasement ou de déformation parmi les
minéraux composants.
11 est évident que ces différentes structures ont une analogie
très rapjtrochée avec celles qui nous sont connues parmi les
plus anciens gneiss. La ressemblance, en effet, est tellement
frappante ([u’il sera bien pardonnable à un géologue de ne point
admettre tout de suite que le gabbro soit une roclie volcanique
non dérangée, appartenant à l’époque tertiaire, et de soutenir
qu’il est quelque forme de gneiss archéen.
Conjointement avec mon ami M. Teall, j’ai décrit récemment
144 COMPTE-RENDU. TROISIEME PARTIE
les gabbros rubanés des monts Cuillin. Nous avons attiré l’at-
tention des géologues sur leurs structures remarquables et leur
origine probable, et insinué que leurs caractères sont dus peut-
être à la protrusion d’un magma, qui, au moment d’émission,
n’était pas homogène mais hétérogène, quant à sa composition
minérale.
Je ne me propose pas d’aborder iei la question de l’origine de
la structure rubanée des gabbros tertiaires. Je voudrais plutôt
indiquer que cette structure est une partie de la conformation
originale de quelques roches basiques qui ont surgi, dans les
premiers âges tertiaires, et qui n’ont depuis subi aucun méta-
morphisme. Nous remarquons chez ces roches, qu’au moment
d’éruption il y avait déjà une différenciation de leur matière
composante. Pendant que le magma était encore en fusion,
des portions pâles et plus acides se sont étendues alternative-
ment avec d’autres noires et plus basiques, en bandes parallè-
les ; et ces bandes étaient parfois repliées avant leur consoli-
dation. Nous pouvons donc, il me semble, conclure de cette
analogie que les caractères semblables dans les anciens gneiss
rubanés appartenaient à la structure originale des massifs érup-
tifs de diverses roches primitives, basiques et acides. Nous y
trouvons un nouvel argument en laveur de l’opinion d’après
laquelle ces gneiss auraient une origine éruptive. 11 me paraît
aussi que les plissements complexes et difficiles à expliquer
parmi les gneiss granitoïdes peuvent recevoir ici quelque éclair-
cissement. Si la structure rubanée des gneiss eût été entière-
ment due à l’écrasement et à la recristallisation, ces contorsions
remarquables s’expliqueraient seulement par de nouvelles dé-
formations et recristallisations. Le problème me semble être
bien simplifié si nous admettons qu’avant l’origine des procédés
métamorphiques, les matériaux ignés possédaient déjà une
structure rubanée, ridée et même plissée en certains endroits.
Principes à suivre pour une classification universelle
des roches
PAR
M. A. MICHEL-LÉVY
Directeur du Service de la Carte géologique de la France.
6“ CONGR. GÉOL. INTERN.
lü
Principes à suivre
pour une classification universelle des roches.
Les classifications pétrographiques doivent satisfaire à deux
conditions principales que l’on peut énoncer de la façon suivante :
constituer des groupes aussi naturels que possible ; condenser
le plus de notions précises dans le moins grand nombre de
mots.
Mais avant tout, il est nécessaire de s’entendre, et de donner
à ces mots une signification comprise et acceptée par toutes les
écoles. Actuellement, dans le monde pétrographique, on peut
dire que la confusion est complète ; les anciens noms de roches
ont été, presque tous, détournés de leur sens primitif, quand ils
en avaient un précis, et redéfinis vingt fois. Si encore ces défi-
nitions, sans cesse modifiées, nous avaient épargné la plaie des
noms nouveaux, nous aurions évité cette cacophonie étrange des
noms géographiques auxquels une désinence en « lithe » ne prete
ni beaucoup de grâce, ni des vertus mnémoniques bien confir-
mées.
Et cependant, quand on va au fond des choses, on est tout
étonné de constater que ce sont surtout des questions de lorme,
j’allais presque dire d’amour-propre, qui divisent les écoles
pétrographiques. Jamais on n’a été plus près de s’entendre sur
les questions précises, sur la portée et la définition des struc-
tures, sur les moyens de détermination des éléments des roches.
Jadis, lorsqu’un élève apportait une roche dans un de nos
laboratoires, nous en étions réduits à l’examen à 1 œil nu, à la
loupe, au chalumeau. Nous déterminions tant bien que mal les
148
COMPTE-RENDU. TROIStEME PARTIE
grands cristaux, nous jugions si la roche était à un ou à deux
temps distincts de consolidation.
Maintenant, en quelques heures, nous polissons des plaques
minces et le microscope, polaiisant nous décèle les plus fines
structures des roches les plus compactes, et nous permet la
détermination précise des moindres parcelles cristallines. L’em-
ploi judicieux des extinctions en lumière parallèle et des images
fournies par la lumière convergente, la spécification des biréfrin-
gences et celle toute récente des réfringences avec une approxi-
mation inespérée, donnent à ces déterminations une portée
qu’elles n’avaient pas, il y a seulement quelques années : on
sait distinguer les plagioclases entre eux, les diverses variétés
de pvroxènes et d’amphiboles, les principales natures de sphé-
rolites des roches rhyolitiques et variolitiques.
Lorsque ce premier examen laisse quelques doutes, ou peut
l'ecourir aux délicates méthodes microchimiques dont quelques
réactions sont devenues, pour ainsi dire, d’un usage courant dans
tous les laboratoires de pétrographie.
L’analyse chimique en bloc, ou le triage minutieux des divers
éléments au moyen de l’acide fluorliydriquc, de l’éleclro-aiinant,
des liqueurs denses, demandent beaucoup plus de temps et
supposent un travail plus approfondi, en général simplement
confirmatif des déterminations minéralogiques, lorsque la roche
est cristalline et qu’on a eu soin de tenir un compte approximatif
de la quantité de chaque minéral composant.
Pour achever l’étude commencée, il reste à coordonner les
notions recueillies sur le terrain : l’àge géologique de la roche,
ses conditions actuelles de gisement, et, si la chose est possible,
celles du temps où elle s’est consolidée. Il faut en outre chercher
à faire une part équitable aux actions secondaires, dynamo-
métamorphisme, métamorphisme de contact, métamorphisme
général, actions hydrothermales (propylitisation), etc.
Si les cartes de détail de la région sont faites et bien faites,
si toutes ces observations ont été confiées à un géologue pers-
picace, on arrivera peut-être à savoir si la roche est de grande
profondeur, de profondeur modérée, d’intrusion, de [)rotrusion,
de filon, d’épanchement en nappes épaisses ou en coulées minces.
Et encore, dans bien des cas, le doute subsistera. Prenons
pour exemple une roche connue ; la classique variolite de la
Du rance, celle du Mont-Genèvre. Lory la considère comme un
faciès des gabbros des Alpes ; M. Zirkel lui attribue une indi-
CONFÉRENCE DE M. A. MICUEL-CÉVY
149
vidiialilc ivcUcmcnt distincte, .le crois, personnellement, y recon-
naître lin ty|)e de contact, de refroidissement brusque des
”al)bros. MM. Cole et Gregory la supposent en relation avec des
tufs de projection et ne sont pas éloig’iiés d’en faire une roclie
de cheminée volcanique. La structure en est instructive ; on y
voit l’olig-oclase sphérolitiquc prendre, par place, une apparence
arhorisée et enchevêtrée qui témoigne tout à la fois d’un refroi-
dissement brusque du magma et d’un repos absolu au moment
de la cristallisation ; mais, s’il fallait attendre des notions réelle-
ment positives sur les détails du gisement de cette roche pour
la nommer, on s’exposerait à des retards fâcheux. Ce serait
encore bien pis, si l’on devait en outre préciser son âge géolo-
gique : Tmry croyait la variolite triasique ; mes éminents colla-
borateurs de la Carte géologicjue de la France l’ont promenée,
avec les schistes lustrés, du Précambrien au Trias ; MM. Cole
et Gregory ne se révolteraient nullement à l’idée de la remonter
dans le Flysch.
La variolite et ses congénères ne sont pas une exception. Il
faut, à chaque instant, en stratigraphie pétrographique, faire les
mêmes réserves. Voici une roche anciennement connue sous le
nom de porphyre quartzifère, parce qu’elle présente deux temps
distincts de consolidation, une pâte adélogène et de grands
cristaux d’orthose et de (piartz. Le microscope la montre entiè-
rement cristallisée et y décèle un magma de seconde consoli-
dation composé de petits cristaux d’orthoze et de quartz ; c’est
une de nos niicrogrannlites. Or on connaît ces roches à l’état
de contacts des massifs granitiques et il faut alors les nommer
des microgranites ; leur inécaTiisme de production et leurs
passages parfois gradués au granité constituent même la meil-
leure preuve de la distinction qu’il faut faire entre les éléments
anciennement consolidés et ceux, orthoze et quartz, qui tonnent
le ciment des autres, dans les granités les ])lus cristallins.
Mais, ce même porphyre quartzifère, vous le trouverez en
gros filons, en filons minces, en dômes, en coulées épaisses, et
alors il vous faudra l’appeler granité j)or|)hyre, quartz-poiqihyre,
ou plutôt vous le baptiserez de ces noms, si ou vous dit com-
ment il est venu ; sinon vous le nommerez au jugé.
La structure ophitique est encore moins caractéristique et
parcourt toute la série des conditions de gisement.
En résumé, lorsqu’on nous présente une roche, nous arrivons
rapidement à déterminer sa structure, tous ses minéraux coin-
150
COMPTE-RENDU. — TROISIEME PARTIE
posants, leur abondance relative. Quand il y a lieu, des essais
chimiques, accompagnés de délicates préparations mécaniques,
nous permettent de contrôler et de compléter, en quelques
semaines, les données que les méthodes optiques nous ont
élégamment fournies en quelques heures.
Ici s’arrêtent les notions que je qualifierai de contingentes,
celles que la roche porte en elle-même, et dont le contrôle est
facile à tout instant.
Quant aux autres notions : âge et gisement géologiques, actions
secondaires, origines, elles sont non seulement fort importantes
mais elles présentent parfois l’intérêt que font naître toutes les
([uestions de géogénèse ; loin de le méconnaître, nous avons
tous consacré une partie de nos etforts à chercher la solution de
ces séduisantes énigmes. L’observation et ses multiples hypo-
thèses, l’expérience synthétique et ses réalités souvent plus
concrètes peuvent contribuer, chacune pour leur part, à aug-
menter, à ce point de vue, le domaine de la science positive.
Mais je pense qu’il n’est pas nécessaire de sortir des notions
contingentes et toujours faciles à contrôler, auxquelles il a été
fait allusion plus haut, pour donner sans amphibologie, à une
roche, un nom à la fois instructif et se prêtant aux groupements
rationnels. C’est donc à la structure et à la composition minéra-
logique intégrale, qualitative et quantitative, qu il convient de
recourir en dernière analyse.
D’ailleurs, à proprement parler, la notion de structure conve-
nablement interprétée, nous donne des renseignements précieux
sur la façon dont les facteurs de la cristallisation se sont com-
portés, à partir du moment où le magma tondu, quittant les
profondeurs infratelluriques, a commencé son ascension plus ou
moins rapide dans les fissures de l’écorce terrestre. Ces facteurs
sont en assez petit nombre, bien que leurs combinaisons puissent
être extrêmement variées ; en voici l’énumération sommaire :
1“ composition chimique du magma, considéré après son indivi-
dualisation définitive, mais avant toute consolidation ; 2" tempé-
rature initiale et évolution du facteur température durant le
refroidissement jusqu’à la consolidation définitive; 3“ nature des
minéralisateurs (gaz et vapeurs) et pressions auxquelles ils
agissent jusqu’à leur échappement ou jusqu’à leur emprisonne-
ment final.
Toutes les roches à deux temps de consolidation très distincts
témoignent, avec évidence, d’une variation brusque des facteurs
CONFÉRENCE DE M. A. MtCHEL-LÉVY
151
de la cristallisation. A ce point de vue, les roches d’épanchement
sont en général à deux temps très distincts ; mais la réciproque
n’est pas vraie et il suffit de rappeler que les microgranuhtes et
dacites des laccolites américains sont des roches éminemment
porphyriques, pour réduire à sa juste valeur le caractère des
deux temps. 11 serait, d’autre part, facile de trouver, dans les
plus magnifiques coulées d’andésite ou de labradorite des Puys
d’Auvergne, des roches extraordinairement cristallines qui pré-
sentent tous les stades intermédiaires entre les grands cristaux
intratelluriques et les microlites de la dernière heure ; l’ascension
dans la cheminée volcanique a été lente et un grand nombre de
lamelles aplaties de labrador ou d’aiidésine y ont pris des déve-
loppements variés.
Ainsi cette première grande subdivision, que l’on trouve inva-
riablement à l’entrée de toutes les classifications, entre les roches
granitoïdes et les roches porphyriques, n’est pas susceptible
d’une interprétation stratigraphique absolue.
A mesure que nous allons pénétrer plus avant dans 1 étude
des causes probables des structures des roches, la complexité
du problème se catégorisera de plus en plus et justifiera nos
prémisses.
Les expériences synthétiques, que nous avons poursuivies,
M. Fouqué et moi, pendant de longues années et que nous
avons récemment reprises, permettent de tracer une démarcation
tranchée entre les roches basiques que l’on reproduit dans tous
leurs détails par fusion purement ignée et recuit plus ou moins
prolongé, et les roches acides ou intermédiaires. Dans les loclies
basiques, les deux premiers facteurs de la cristallisation, com-
position du magma, évolution de la température, agissent seuls
ou presque seuls. Sans doute certains minéraux, tels que 1 am-
phibole, le mica noir, ont une tendance à se résorber et a se
transformer en augite et en fer oxydulé, lorsque les minéralisa-
teurs s’échappent. Mais c’est là un détail intéressant qui iie
modifie ni la structure de la roche, ni ses affinités générales.
Les structures grenue, ophitique, microlitique et variolitique a\ec
avec toutes les subdivisions dont on peut les surcharger, sont
donc susceptibles de se produire dans tous les gisements, à
condition que, par contact ou par épanchement, la température
initiale du magma subisse les variations convenables.
Cette conclusion a été confirmée par les belles études récentes
de M. Lacroix sur les enclaves volcanicpics. Elle ôte toute vrai-
152
nOMPTE-RENDU.
TROISIÈME PARTIE
semblance à une relation entre la structure des roches basiques
et leur âge ; et, eu égard aux hautes températures (dépassant
de beaucoup 1000«) auxquelles les roches microlitiques et vario-
litiques se forment, il est permis de penser que même ces
structures de refroidissement brusque peuvent se produire, à
1 occasion, au-dessous de la zone où les magmas granitiques se
ramollissent.
Quand on passe des roclies basiques aux intermédiaires, c’est-
a-dire à celles où les leldspaths alcalins, orthose, inicrocline,
anorthose, albite se développent sans silice lilire, mais avec
accompagnement de mica noir et d’amphibole, le problème des
structures se complique d’une modification possible et tout à fait
radicale de la composition minéralogique. Deux de nos expé-
riences synthétiques vont jeter quelque lumière sur la question.
Si l’on fond un mélange, par parties égales, d’orthose et de
biotite, on obtient, après recuit convenable, une association de
leucite et d’olivine ; ainsi la fusion purement ignée d’un ortho-
phyre très micacé conduit invariablement à une leucitite, et une
bonne partie des lamprophyres devrait, géologiquement parlant,
prendre place, à titre de roche de profondeur, à côté des leuci-
tites d’épanchement. M. Iddings, à qui notre reproduction
synthétique, perdue dans un des paragraphes d’un livre paru
en 1882 b avait échappé, a trouvé dans la série volcanique de
l’Absaroka de magnifiques exemples naturels de ce genre de
liaison.
La seconde expérience synthétiipie à laquelle j’ai fait allusion,
a trait à la fusion des verres de granité, en présence de l’eau
surchauffée ; ces verres, finement porphyrisés et parfaitement
isotropes, se fondent en un culot noirâtre et bulleux, à une
température voisine de 1000», tandis qu’à l’air libre, ils ne
subissent meme pas un commencement de ramollissement à
pareille température. Les creusets de platine iridié dont nous
nous sommes servis jusqu’à [irésent, M. Fouqué et moi, laissent
rapidement filtrer la vapeur d’eau ou ses gaz ilissociés. Dans
ces conditions, le culot, observé en plaijue mince, fourmille de
microlites de spinelle, d’orthose et de mica noir, dans un restant
vitreux abondant. 11 s’est produit un orthopliyre micacé ; c’est,
à proprement parler, la contre-partie de la précédente expérience.
Il est donc impossible de ne pas tenir compte du troisième
^ Foiuiué cl Michel Lévy, Synthèse des minéraux et des ruches, p. 77 1882, Paris,
Massun.
(JONFlÎRliiVGE DE M. A. MIÜ1IEI--LÉVY
153
facteur, miucralisateurs, lorsqu’on traite des roches intermé-
diaires, et il faut remarquer qu’il ne s’agit pas ici de structure
grenue et de roches de profondeur, mais bien d’orthophyres
micacés, de trachytes, tels qu’on les trouve en fdons, en dômes,
en coulées plus ou moins épaisses. La viscosité des roches doit
et peut y retenir temporairement les vapeurs minéralisatrices, à
peu près comme le font nos creusets de platine iridié.
En outre l’interprétation théoricpie des expériences précitées
permet de trouver peut-être une des causes de la rareté des
roches à leucite en dehors des centres volcaniques tertiaires. Ces
roches doivent surtout constituer des coulées superficielles que
les érosions ont pu faire disparaître en majeure partie, dans les
terrains plus anciens. Il convient d’ailleurs d’ajouter que cette
soi-disant particularité des roches tertiaires tend à disparaître,
comme toutes les autres. On a cité, dans ces dernières années,
quelques roches à leucite anciennes. Dès 1882, M. Camuset,
alors professeur d’histoire naturelle à l’Ecole de Cliiny, m’a
soumis quelques porphyrites en coulées dans le Ciilm des envi-
rons de Gluny, dans lesquelles l’examen microscopique m’a
montré de nombreuses sections qui ne peuvent guère se rap-
[lorter qu’à des cristaux de leucite ; ce minéral est d’ailleurs
entièrement épigénisé en une mosaïque de cristaux de plagio-
clase acide, voisin de l’alhite.
Quant aux roches franchement acides, avec excès de silice
plus ou moins cristallisée, il faut avouer notre complète igno-
rance au sujet de leur genèse. M. Friedel, seul, a obtenu simul-
tanément, à 500 ou 600“, de l’orthose et du quartz, en faisant
réagir en tube fermé les silicates alcalins sur l’alumine. Mais
ses produits n’étaient pas agrégés et rappelaient plutôt ceux des
druses. Néanmoins cette remarquable expérience et les précé-
dentes semblent indiquer qu’une action prolongée des minérali-
sateurs aux environs de 1000“ amènera peut-être au résultat
souhaité.
Ij’étude des structures des roches acides n’en est pas moins
instructive et elle permet de dresser un tableau des diftérentes
formes qui se produisent quand l’action des lacteurs de la
cristallisation va en se dégradant ; on passe très nettement, de
la pegraatite graphique, à la micropegmatite, puis à ses étoile-
ments, aux sphérolites à quartz globulaire, enfin aux divers
sphérolites à croix noire. C’est toujours, en dernier analyse, un
feldspath alcalin et la silice en excès qui ont une tendance à
154
f:OMPTJi-RENÜU. TKOISIÈME PARTIR
cristalliser simultanément clans le magma. L’étude des fissures
perlitiques (fentes de retrait du restant de magma vitreux)
montre que toutes ces structures sont promorphiques, antérieures
à la consolidation de la roche acide. On ne peut en dire autant
des magmas microgranitiques ou microgranulitiques que l’on
voit parfois se développer en effaçant les fissures perlitiques.
Tout indique d’ailleurs la très lente élaboration de certains
granités qui s’assimilent leurs salbandes et montent à travers des
strates qu’ils ont déjà eu le temps de métamorphoser profon-
dément.
En somme, les minéralisateurs interviennent dans la genèse
des roches acides avec leur maximum d’intensité et l’évolution
du refroidissement ne suffit plus pour en expliquer les diverses
structures : c’est dans des fissures fort minces que se consolident
les pegmatites à gros éléments, et un grand nombre de contacts
de granités, loin de présenter la structure microgranitique,
montrent une exagération du grain de la roche.
Il est naturel que, dans de pareilles circonstances, la relation
entre le gisement de la roche et sa structure soit encore bien
autrement complexe que pour les précédentes catégories. Tout
indique que les minéralisateurs agissent souvent par apport de
substances nouvelles et dès lors la notion d’âge peut intervenir
par rocfiage de minéralisateurs définis dans un magma en évo-
lution. Peut-être convient-il de chercher, dans cet ordre de faits,
la cause de la succession si fréquente des granités massifs à
mica noir, puis des granulites (aphtes et granités à mica blanc)
riches en minéraux fluorés, puis enfin des microgranulites rela-
tivement éventées malgré les grands massifs qu’elles sont suscep-
tibles de constituer.
En résumé, les structures nous donnent une notion précise
de l’évolution des facteurs de la cristallisation ; cette évolution
est une fonction complexe dans laquelle entrent certainement
les conditions originelles du magma, les phases qu’il traverse
avant sa consolidation, et les conditions de son gisement définitif.
Mais, dans l’état actuel de nos connaissances, il nous paraîtrait
chimérique de substituer, à la notion contingente de structure,
celle du gisement définitif de la rocbe. Nous ajouterons même
qu’au point de vue d’une classification rationnelle des roches,
cette dernière notion sera toujours insuffisante, parce qu’elle
laisse en général indéterminé le problème capital, ijui est celui
du détail de l’évolution des facteurs de la cristallisation.
155
CONl'KRENCE UE M. A. MICIIEL-LEVY
L’étude des structures ne sert en somme qu’à constituer quel-
ques grands groupes et à subdiviser les roches de même compo-
sition minéralogique et chimique, telles par exemple, que les
roches acides. Èii dernière analyse, il est tonjours indispensable
de recourir à la composition minéralogique pour créer des
familles issues d’uu magma originel analogie. Mais il est
nécessaire de tenir un compte exact des princijiaux éléments
composants et de leur importance relative au point de vue
quantitatif; par exemple, dans les roches porphyriques, il ne
faut pas sacrifier les éléments du second temps de consolidation
à ceux du premier. ■ -
Dans le même ordre d’idées, le groupement, sous un même
nom, de minéraux d’acidité aussi variée que les plagicclases, a
contribué non seulement à créer des groupes disparates. comme
ceux des porphyrites, mais encore à fausser la relatiop qui doit
toujours exister entre la détermination minéralogique dhine roche
et sa composition chimique. Les remarquables travaux de
M. Iddings ont montré en effet tout l’intérêt qui s’attache à la
teneur en alcalis des roches, et surtout aux rapports, existant
entre l’alumine, les alcalis et la chaux. La déterminatiou précifse
du plagioclase, dominant ou moyen, est désormais une n^qç:?-
sité préalable à toute tentative de classification et il ne faut, pas
oublier que, dans les roches porphyriques, les cristaux /lu second
temps sont, le plus souvent, bien autrement abondants que ceux
du premier. 11 se trouve, par un heureux hasard, que l;i, déter-
mination des feldspaths au microscope a fait, dans cqs.dpnûers
temps, de tels progrès qu’il est désormais possible de déterminer
rapidement et avec précision les moindres microlites feldspa-
thiques L ...
Un exemple tout récent peut mettre en lumière l’importance
de la détermination de ces microlites dans les roches éruptives :
M. Oehlert a bien voidu soumettre à mon examen des roches
compactes, de couleur foncée, qui percent, en dykes et en fdons,
la base du bassin carbonifère de Laval. L’examen micrographique
a permis de constater que les cristaux du premier temps sont a
rapporter le plus souvent à la microperthite, association d or-
those et d’albite, parfois à l’albitc seule. Quant aux microlites,
les nouvelles méthodes les montrent souvent composés d albite
seule, et le procédé Becke, combiné avec l’emidoi de la liqueur
Daniel Klein, leur assigne exactement les indices de réfraction
' Etude sur la détermination des feldspaths. Paris, Baudry, 1894.
156
GOMPTK-RENDU. TROISIEME l^\RTIE
de l’albite. II y a donc des roches à microlites d’albile, porpby-
rites albitiques ou albitophyres, et elles sont en relation avec
d’autres roches qui rappellent les kératophyres. Il serait à coup
sûr fâcheux de confondre ces porphyrites, si riches en soude et
si acides, avec celles dans lesquelles domine l’andésine ou même
le labrador ; elles s’associeront stratig'raphiquemcnt avec des
])orphyres pétrosiliceux, plutôt qu’avec des porphyrites basi-
ques.
Une remarque, faite depuis lonq'temps par M. Fouqué à
proiios de l’élude si approfondie qu’on lui doit sur les feldspaths
des laves de Santorin, établit que, d’une façon g-énérale, l’acidité
des elemcTits blancs alcalins ou alcahno-terreux va en croissant
depuis leS plus anciens jusqu’aux plus récemment consolidés.
L’étude rèlativemenl récente des zones d’accroissement des
grands êvistaux de feldspath confirme, en général, cette règle
qui pemi'et d établir assez facilement la moyenne des plagio-
clases d'ù'ne roche donnée. Eu égard à la grande prédominance
quantitative habituelle des microlites, on remarquera que cette
tend à se rapprocher du feldspath qui les compose,
dans lés roches porphyriques.
Onant aux éléments ferro-magnésiens, on ne peut leur appli-
quer luieL-èglc aussi bien définie. La présence de grands cris-
taux dc'péridot entraîne généralement celle de l’augite en grands
cristaux cl en microlites ; mais la découveile récente de microlites
de pér;ddt dans des andésites relativement très acides ("Volvic,
etc.) ne’ permet pas une généralisation de l’ordre de consoli-
dation des éléments basiques. Aussi bien étions-nous prévenus,
par les' 'reproductions artificielles, de la précipitation du fer
oxydulé à tous les stades de la consolidation. Si l’on considère,
d’une façon [ilus générale, tous les éléments de la roche, alca-
lins et magnésiens, il est encore plus inexact de conclure en
moyenne à la consolidation des minéraux par ordre de basicité
décroissante ; l’exemple, si fréquent, des diabases à structure
ophitique montre que i’andésine elle-même peut cristalliser
intégralement avant le pyroxène.
Il faut donc s’en tenir à l’observation générale que les micas
noirs, les amphiboles, les pyroxènes, le péridot apparaissent
successivement dans des roches de plus en plus basiques, sans
d’ailleurs s’exclure les uns les antres. Il est aussi tout à fait
nécessaire de tenir conqite des éléments ferro-magnésiens qui
apparaissent dans le second temps de consolidation des roches
CONFÉRENCE DE M. A. MLCIIEL-LÉVY 157
porphyriqiies, parce qu’ils vont en général avec une basicité
croissante du inagnia.
La classe des roches à feldspatlis alcalins dominants, avec
quartz libre, demande à être traitée séparément. Le mica blanc
et la tourmaline seuls y méritent une mention minéralogique et
vont en général avec la structure granulitique ou pegmatoïdc du
magma très acide. En fait, les distinctions de cette classe de
roches ont toujours été basées sur les structures et elle ne doit
pas figurer dans le même tableau que les autres roches. L appa-
rition du quartz dans les kersantites, les diorites, les diabases
et les porphyrites est intéressante à noter et a signaler ; mais
elle ne constitue, pour ainsi dire, qu’un accident des mêmes
roches sans quartz. Il est très curieux de constater que, dans
un coin d’une diabase ophitique, il s est trouve un restant de
quartz et d’orthosc qui y a cristallisé en micropegmatite L Mais
il s’agit bien d’une diabase et non d’une micropegmatite. Et si la
micropegmatite devient abondante, si le mica noir remplace
partiellement le pyroxène réduit à l’état de grands cristaux,
comme dans certaines minettes et kersantites des Vosges, il
faudra juger si l’on a allaire à des micropegmatites basiques,
ou à des minettes ou kersantites quajtzifères. Tous les passages
existent, en pétrographie, et une classification ne peut avoir la
prétention d’en multiplier outre mesure la nomenclature.
Nous voici arrivés au terme de la partie théorique de cette
notice ; les structures doivent servir d’entrées à un tableau de
classification des roches ; à elles seules elles serviront à nommer
les roches à feldspatlis alcalins dominants avec quartz libre. Les
autres roches devront être réparties dans un tableau à double
entrée dont Tune correspondra aux principaux éléments ferro-
magnésiens (non compris le fer oxydulé, qui parait banal et
d’autant plus abondant que la roche est plus basique) et l’autre
aux principaux feldspatlis et fcldspathides.
Parmi les pyroxènes, il ne parait pas utile de conserver le
diallage, qui est une variété d’aiigite et qui semble souvent se
produire par voie d’actions secondaires. Mais il est nécessaire
d’introduire les pyroxènes sodifères ; Tacmite et Tœgyriiie accom-
pagnent la néphéline dans les roches riches eu soude et caracté-
risent parfois des types voisins dans lesquels la néphéline peut
faire défaut.
1 J’ai récemment trouvé des exemples de ces associations dans des diabases rappor-
tées de la Vendée par M. Bochet, et du Congo (Ogoüé) par M. Barat.
158 COMPTE-RENDU. — TROISIEME PARTIE
Parmi les feldspaths, on devra distinguer l’ortliose, l’anorthose
et l’alhite, les oligoclases et les andésines, le labrador, i’anorthitc.
A côté des feldspathides, leucite, népliéline, associés ou non
aux feldspaths, on devra faire paraître l’haüjne et la mélilite.
L’iiaüyne caractérise à elle seule, avec ses congénères la iioséanc
et la sodalite, un certain nombre de phonolites et de téphrites
dans lesipiels la népliéline n’est pas visible. Quant à la mélilite,
on sait le rôle important qu’elle joue dans certaines roches ba-
saltiques dépourvues de feldspath.
On remarquera l’analogie du tableau proposé avec celui que
nous avons esquissé, M. Fouqué et moi, en 1879 ; on constatera
aussi que j’ai tenu compte de celui que M. Zirkel a inséré tout
récemment dans la seconde édition de sa Pétrographie, et cet
accord nous donne bon espoir dans l’avenir.
Il existerait environ six entrées ferro-magnésiennes et douze
alcalino-terreuses, au total 72 cases distinctes, abstraction faite
des roches alcalines et quartzeuses, et aussi de celles qui ne
contiennent aucun élément alcalino-terreux. Un assez grand
nombre de ces cases ne serait d’ailleurs pas utilisé et en outre
on remarquera iju’avec des noms composés, il suffirait de dix-
huit appellations distinctes, dérivant de celles des minéraux qui
servent d’entrées au tableau, pour en nommer toutes les
cases.
Il est également utile de noter que les entrées correspondant
aux éléments alcalino-terreux sont en général plus caractéris-
tiques et constituent des groupes plus naturels ; elles devraient
donc être prédominantes dans la nomenclature.
Quant aux noms actuellement employés, on connaît notre
opinon à leur égard : ils méritent d’être, presque tous, changés
et constituent une véritable pierre d’achoppement pour l’ensei-
gnement didactique.
11 y a d’abord la grande distinction entre les roches tertiaires
et anté-tertiaires, exclusivement basée sur leur apparence plus
ou moins vitreuse, sur le plus ou moins d’intensité des actions
secondaires qu’elles ont subies. H y a les basaltes et les méla-
phyrcs, les andésites et les porphyrites, les rhyolitcs et les por-
phyres pétrosiliceux. Les auteurs anglais font bien de supprimer
ces distinctions subtiles qui ne reposent sur aucun caractère
fondamental.
Il y a les noms détournés de leur acception primitive, tels
159
CONFÉRENCE DE M. A. MICIIEL-LEVY
que celui de dialiasc qui devrait désigner des roches granitoïdes
à amphibole, c’est-à-dire des diorites.
11 y a les noms définis trop vaguement à 1 origine et primiti-
vement appliqués à un tout complexe où tout le monde a puisé
ad libitum. Qui oserait dire que, dans la granulite de Saxe, il
n’entre pas beaucoup de granulite au sens des auteurs français,
en même temps que leurs leptynites, des gneiss, des granités,
des pyroxénites, etc., etc.
11 y a les noms compréhensifs, j’entends par là ceux qui
comprennent la moitié ou le tiers des roches naturelles, lel
celui de porphyritc, roclie porphyrique à plagioclase dominant,
englobant depuis l’albitophyre à 65 ®/q de silice, jusqu a la por-
phyrite augitique à 45®/q. Et je laisse de cote certaines Quarz-
glimmerporphijrit qui pourraient bien etre plus acides encore
que les albitophyres et tourner définitivement à la microgra-
nulite.
Enfin, et pour faire compensation aux précédents, il y a les
noms en série multipliée pour quelques types exceptionnels, qui
sont comme des gouttes d’eau au regard de 1 océan. Je lais allu-
sion ici aux roches à olivine, satis élément blanc ; j’en compte
bien une dizaine, Dunite, Pikrite, Wehrlite, Lherzolite, Coit-
landite, etc., sans y ajouter quelques types nouveaux que mon
ami M. Lacroix est en train de baptiser dans les Pyrénées.
11 est malheureusement plus facile de démolir que de recons-
truire et je ne m’exposerai pas, à moi tout seul, au ridicule de
créer encore quelques douzaines de noms nouveaux. Je pense
que c’est affaire à une commission que le Congrès devrait
nommer et qui chercherait, chose difficile, à s assurer au piéa-
lable l’assentiment des principaux chefs d’école.
En attendant, j’ai proposé une notation qui, si elle a 1 incon-
vénient de demander un certain effort de.mémoire, a du moins
l’avantage de n’exiger aucune convention théorique et de tenir
compte à la fois des structures et des principaux minéraux
constitutifs des roches. , ^
Elle consiste à noter par des lettres majuscules les minéraux
ferro-magnésiens, par des minuscules le quartz, le mica blanc
et les minéraux alcalino-terreux. Les éléments les plus abon-
dants sont distingués par un caractère spécial. Enfin les sigims
des minéraux sont inscrits dans l’ordre de leur apparition, n
peut marquer par des barres borizontales la période pendant
160 COMPTE-RENDU. TROISIEME PARTIE
laquelle ehaque minéral a continué à se consolider et distinguer
les deux principaux temps de consolidation en plaçant les barres
au-dessus de la ligne pour le premier temps, au-dessous pour le
second.
Pour ma part, je suis disposé à toutes les concessions dans
le but d’arriver à cette classification universelle, à cette nomen-
clature simplifiée qui est l’objet des rêves de tous les pétrogra-
phes, et je suis persuadé que tous mes collègues sont ici animés
du meme esprit et possédés du même désir.
IV
structure des Alpes françaises
et récurrence de certains faciès sédimentaires
M. MARCEL BERTRAND
Professeur à l’Ecole des mines de Paris.
6® CONGR GÉOL. INTERN.
r
I
Structure des Alpes françaises
et récurrence de certains faciès sédimentaires
Messieurs, perinettez-moi de dire d’abord combien je me sens
intimidé de l’Iionneiir qu’on m’a fait en m’offrant de faire cette
conférence. Je sais qu’ici je parle devant mes maîtres. C’est du
moins pour moi une occasion, que je saisis avec joie, de rendre
nn liommaf>’e de gratitude à ceux auxquels, entre tous, je donne
plus volontiers ce nom, à ceux dont les ouvrages ont été mes
initiateurs et mes guides, à M. Heim et à M. Suess. Qu’il
s’agisse d’étudier dans ses détails ou dans son ensemble la
déformation de l’écorce terrestre, le mécanisme des plissements
Ou leur distribution, ce sont eux qui nous ont montré et aplani
la voie. C’est M. Suess en particulier qui m’a appris à com-
prendre les grands problèmes de la géologie ; si dans mes études
.j’ai rencontré quelque résultat utile, ou même seulement quel-
fiues pins vives jouissances personnelles, c’est à lui que je le
dois. C’est im honneur que je revendique avec sa permission,
(le me dire ici publiquement son élève.
L’unité de la chaîne alpine, telle que l’a définie M. Suess par
la continuité des zones de plissement et des zones de sédimen-
tation, est un des plus grands progrès des récentes études géo-
logiques. Un des progrès de l’avenir sera de distinguer, dans les
traits multiples de la chaîne ainsi définie ou des chaînes plus
anciennes, ceux qui ont un caractère général et essentiel, de
ceux qui au contraire sont purement locaux et accidentels.
L étude de chaque région alpine apporte lentement une pierre
l’œuvre commune.
164
COMPTE-RENDU. TROISIEME PARTIE
La région que j’ai étudiée, dans les Alpes de Savoie, n’est
qu’un bien petit morceau de la chaîne alpine. Quelques-uns des
résultats que j’y ai obtenus me semblent pourtant susceptibles
d’une certaine généralité ; ce sont, d’une part, la structure en
éventail de cette partie de la chaîne, et d’autre part, l’existence
de gneiss relativement très récents. On comprendra lacilement
qu’après M. Suess, en présence des larges horizons iju’il vient
de nous ouvrir, je n’ose pas, sans y avoir réfléchi de nouveau,
parler de la structure en éventail. Je me bornerai donc à l’examen
de la seconde question.
Par ffneiss permiem, j’entends naturellement des gneiss
formés, à une époque d’ailleurs indéterminée, par le métamor-
phisme do sédiments permiens ou de roches permiennes. Le
premier point est de montrer l’existence de ces sortes de gneiss
en Savoie.
Le second point sera de chercher à quelle zone de la région
alpine se trouvent limitées ces actions de métamorphisme, et de
montrer que dans cette même zone les terrains secondaires se
présentent aussi avec un faciès spécial, modiliés par un méta-
morphisme semblable, quoique moins intense.
Enfin j’essaierai de rechercher si ces circonstances spéciales,
de même que celles du dépôt du flysch ou des grès rouges, ne
peuvent pas être mises en rapport avec certaines phases déter-
minées de la formalion des chaînes de montagnes.
L’existence de gneiss permiens n’est pas une idée nouvelle. Il
y a vingt-cinq ans qu’elle a été mise en avant par M. Suess,
qui proposait de rattacher au Permien une partie au moins des
Gasanna-Schiefer de Gerlach. Sans préciser autant, nos confrères
suisses ont été le plus souvent portés à voir dans les gneiss
alpins d’anciens sédimenls jialéozoïques, transformés par méta-
morphisme. Je n’ai aucune hésitation à avouer (pi’il y a peu
d’idées auxquelles, pour ma part, j’aie eu autant de peine à
plier mon esprit, ou, si l’on vent, mes préjugés. Je me rappelle
que, dans les diverses excursions (pie j’ai eu le plaisir de faire
en Suisse avec notre honoré président, M. Renevier, nous avons
plus d’une fois discuté cette question. A ses arguments, je
répondais par l’inévitable objection, si facilement acceptée et
reproduite sans contrôle, d’une succession uniforme des gneiss
dans tous les pays, et M. Renevier se contentait de me prédire :
« Patience, vous y vieillirez. » Et, malgré mes premières déné-
gations, j’y suis venu en elfet, non pas sous l’inHuence d’idées
CiOMFKRElVCE DE M. MARCEL BERTRAND
165
théoriques dill’ércntes, mais seulement contraint par l’évidence
des faits observés.
La circonstance particulière qui permet, en Maurienne et en
Tarentaise, de serrer peut-être de plus près qu’autre part ces
questions difficiles, est la suivante : le métamorphisme, dans
une certaine zone, a envahi le Permien sans envahir le llouiller ;
si bien que les schistes cristallins sont intercalés entre deux
formations d’âi>-e bien défini, et môme fossilifères, le Houiller et
le Trias. L’intercalation se poursuit sur plus de 50 kilomètres
de long ; il y a passage graduel des assises métamorphiques,
d’une part au llouiller franc, de l’autre aux quartzites du Trias.
Le fait est facile à vérifier et incontestable : ce sont MM. Zac-
cagna et Mattirolo qui l’ont démontré les premiers ; nous
n’avons eu, M. Potier, M. Termier, M. Kilian et moi, qu’à
suivre leurs indications.
Mais ces schistes cristallins ne sont pas des gneiss. 11 y a bien
quchpie ressemblance, puisque Lory les a pris pour tels, et
puisque la réunion de la Société géologique de France en 1861,
en présence de Studer et d’Alphonse Favre, a accepté cette opi-
nion. Dès cette époque, il est vrai, M. Lâchât, ingénieur des
mines à Chambéry, avait dans ces schistes cristallins constaté
la présence de galets, et protestait contre l’assimilation de Lory.
L’examen microscopique tranche d’ailleurs la question, et permet
de reconnaître, malgré l’abondant développement des minéraux
phylliteux, la persistance du caractère détritique.
Il n’y a donc là qu’un point de départ : le Permien atteint là
un certain degré déterminé de métamorphisme, mais il n’est pas
à l’état de gneiss ; il est, si l’on veut, à l’état de faux gneiss.
11 est certainement remarquable que le Permien ait atteint pré-
^‘isément le même degré de métamorphisme, dans le Verrucano
des Alpes de Claris ou dans les Alpes apuennes. Mais doit-on
en conclure que ce même degré de métamorphisme est, à l’ex-
elusion de tout autre, caractéristique du Permien dans les Alpes
centrales ? Doit-on, sans autre examen, ranger dans le Permien
fout ce qui ressemble aux schistes de Modane, et dans l’Archéen
fout ce qui déj)asse ce degré de métamorphisme ? La réponse ne
semble pas douteuse ; c’est pourtant là, je crois, ce qu’ont fait
principe nos confrères italiens, et c’est là la cause du désac-
cord qui règne entre nous.
en [)artant de Modane on s’avance vers Test, M. Termier
a montré, et j’ai constaté après lui, que le métamorphisme de
166
COMPTE-RENDU. TROISIEME PARTIE
toutes les assises A^a en augmentant progressivement. Le Per-
mien suit la même loi ; mais là il n’y a plus en général de
Houill er reconnaissable qui le limite par la base. Au sommet,
il y a toujours passage du Trias à des schistes semblables à
ceux de Modane, renfermant seulement des minéraux plus nom-
breux et plus A'^ariés ; puis, en descendant la série, le caractère
détritique s’eiïace ; la glaucopbane et les feldspalbs s’associent
aux micas ; on a de véritables gneiss, sans que nulle part on
puisse tracer une limite. L’argument tiré de ce passage insen-
sible serait encore insuffisant, parce qu’au centre de la voûte il
peut exister des gneiss archéens, dont la discordance et la sur-
face limite aient été effacées par les actions mécaniques. Mais
M. Termier a trouvé en un point une voûte de terrain lioniller
incontestable surgissant au milieu de ces assises. Dans les mas-
sifs voisins, du Mont-Pourri et du Val Grisanche, j’ai fait des
constatations semblables : il reste des lambeaux qui ont échappé
partiellement au métamorphisme, qui ont conservé le faciès
houiller, et ces lambeaux sont au milieu ou au-dessous de vrais
gneiss. L’attribution de ces gneiss au Permien, ou, pour écarter
toute chance d’erreur, au Permo-liouiller, est donc certaine et
incontestable. La seule question est de savoir si l’on peut
trouver un critérium de distinction minéralogique entre ces
gneiss et les gneiss dits archéens. M. Termier trouve bien à ces
gneiss des Alpes une sorte d’air de famille, qui, dit-il, lui permet
de les distinguer de ceux du plateau central -, mais de là à une
définition [irécise, il y a encore loin. M. Micliel-Lévy nous a
indiqué comme critérium possible la présence de feldspatlis
autres que l’albite ; mais M. Termier m’écrit ipie, d’après ses
obserA^ations de cette année, ce critérium lui paraît inapplicable.
Ainsi, dans cette partie des Alpes, on peut suivre toutes les
étapes de la transformation, depuis des scliistes incomplètement
métamorphosés et sûrement permiens, jusqu’à des schistes, (pii
occupent la même position stratigraphicpie, où toute trace d’ori-
gine élastique a disparu et où se sont développés tous les miné-
raux des gneiss, .lusqu’à ce qu’on ait trouvé une nouvelle
définition des vrais gneiss, ce sont de vrais gneiss, et leur
âge permo-houiller n’est pas une hypothèse, mais un résultat
d’observation.
J’ai proposé, cette fois hypothétiquement, d’étendre la même
conclusion aux gneiss du Grand Paradis, c’est-à-dire à des
gneiss plus largement cristallins, faisant partie de ce ipi’on a
CONFÉRENCE UE M. MARCEL liERTRAND
167
appelé dans les Alpes le gneiss central ; par cela même que le
mélamorpliisme serait là plus général et pins complet, toute
preuve directe devient impossible. Par contre, la continuité
impose sans ambiguité la même solution pour les Casanna-
Schiefer de Gerlacli dans l’ouest du Valais. D’ailleurs la question
de l’extension pbis on moins grande de gneiss permo-honillers
dans tel on tel massi! est une (piestion d’un autre ordre, qui
demande pour chaque cas une discussion spéciale, et qui souvent
restera insoluble. Le point essentiel, c’est de constater qu il
existe des gneiss permiens. Il importe en même temps de remar-
((uer que, si l’on sort de la zone centrale des Alpes, on sort en
même temps de la zone de plus grand métamorphisme, et que,
soit dans la chaîne de Belledonne ou du Mont-Blanc sur un
versant, soit dans les environs de Lugano sur l’autre versant,
les gneiss sont sûrement plus anciens, puisque le Houiller s’ap-
puie sur eux en discordance. La gneissijlcntion a atteint jusqu au
Permien dans les Alpes, mais elle ne l’a atteint que dans la zone
centrale de la chaîne.
Dans les massifs de gneiss permiens, nous n’avons trouvé
jus(ju’ici ni fdon ni intrusion granitique. Ces intrusions sont au
contraire nombreuses dans les gneiss plus anciens de Belledonne.
Faut-il voir là un caractère de la dillurcnce d’âge? Faut-il
en conclure que, partout où l’on trouve le granité injecté, on a
alfaire à un terrain plus ancien que le pcrmo-houillcr ? Pour ma
part je ne le crois pas ; en tout cas il n’y a aucune preuve.
Mais de plus, tout en étant prêt à reconnaître un large rôle au
dynamo-métamorphisme, je suis très porté à admettre, avec
M. Michel-Lévy, qu’une transformation aussi générale, aussi
uniforme sur de si grandes épaisseurs, indique la proximité du
granité en profondeur. D’ailleurs l’étude des chaînes plus an-
ciennes et plus dénudées nous montre que cette ascension du
granité a été très inégale et très irrégulière ; dans les Alpes
même, il monte à Predazzo jusque dans le Trias. Bien ne me
semblerait donc plus naturel que de trouver tlu granité |)ené-
Irant, en filons ou en massifs, dans les gneiss permiens de la
chaîne centrale.
Avec l’existence de gneiss permiens, la zone centrale des
A.lpes présente un second caractère stratigraphique, qui peut, je
crois, se mettre en rapport avec le précédent, c’est 1 énorme
développement des schistes lustrés. Ges schistes lustrés ont avec
^es gneiss sous-jacents à peu près les mêmes rapports que les
168
COMPTE-RENDU. TROISIEME PARTIE
I
phyllades avec les gneiss du plateau central ou de la Bohème. Ce
sont en général des schistes calcaires au lieu d’cLre des schistes
argileux ; mais à la base ils alternent aussi en plusieurs points
avec des micaschistes, et M. Bonney, d’apres l’examen micros-
copique et la comparaison avec d’autres régions, a pu conclure, *
au moins pour une partie de ces schistes lustrés, qu’ils se rap-
portaient au sommet de la série cristallophyllicnne. Pour la
masse, comme l’a dit M. Diener, le faciès, V habitus serait plutôt
celui que nous sommes habitués à voir aux terrains paléozoï-
cpies. Or ces schistes qui succèdent en concordance à l’étage
gneissique, qui lui font suite en quelque sorte, qui alternent
avec des micaschistes, qui rappellent à des observateurs non
prévenus, tantôt le sommet de la série cristallophyllienne, tantôt
les faciès paléozoïques, ces schistes sont du Trias et du Lias.
L’unité de la formation, des Grisons au sud des Alpes Cot-
tiennes, était déjà évidentes pour Studer ; elle a été confirmée
par tous ceux qui ont travaillé à la carte géologique de ces
régions. Leur âge a été souvent discuté ; j’ai moi-mème, je
l’avoue, comme pour les gneiss, changé d’opinion à leur sujet ;
je ne veux pas refaire ici l’historique de cette question, .le rap- |
pelle seulement que j’ai trouvé en Savoie des preuves incontes-
tables de leur passage latéral au Trias, et que dans les Grisons,
M. Heim y a montré l’existence de bancs fossilifères, avec
Bélemnitcs et Gryphées jurassiques. En Suisse, on les attribue
au Lias ; en Savoie, on doit être plutôt tenté de les rapporter
au Trias, mais ces deux opinions ne sont pas contradictoires ;
on peut plutôt dire qu’elles se complètent. Car, en Savoie, au-
dessus des schistes démontrés triasiques, il y a une masse
énorme de schistes semblables qui peuvent être basiques ; en
Suisse, au-dessous des schistes fossilifères, il y a également des
schistes semblables, qui peuvent être du Trias. En tout cas, que
le système appartienne en majorité au Trias ou au Lias, il y a
un fait incontestable, c’est qu’on a là un faciès spécial des
dépôts de la période secondaire, essentiellement [iropre à la
région centrale des Alpes, à celle où il existe des gneiss per-
miens, et que ce système, triasiipie ou liasiipie, fait suite d’une
manière continue à celui delà série gneissitpie. Il n’est peut-être
pas inutile de remarquer cpie l’existence du gneiss permien et
celle de micaschistes triasiques sont établies d’une manière
complètement indépendante, et que par conséquent ces deux
résultats s’ajoutent et se confirment.
GONKÉRENCU DE M. MARCEL BERTRAND
169
Studer, dès 1844, désignait Tenscmble de ce système sous le
nom de flyscli, schistes argileux, et calcaire à Bélemnites. 11
faudrait ajouter à cette dénomination le mot de « calcschistes, »
l’élément calcaire y jouant presque partout un rôle essentiel.
Mais ce qu’il faut surtout retenir, c’est l’assimilation avec le
tlysch ; c’est la même épaisseur, la môjne uniformité et la même
absence de fossiles. La ressemblance est parfois si grande,
qu’on discute encore sur l’attribution des schistes du Priittigau
au flysch éocène ou aux schistes lustres hasiques. Les schistes
lustrés sont \\\\ fl ijsch tri.asique et jurassique.
Sans doute il y a des dilférences : le flysch classique est
moins calcaire, il est en général plus grossièrement détritique.
Mais ces dilférences, comme ces ressemblances, peuvent être
mises en rapport avec l’histoire de la formation de la chaîne, et
c’est ce qui me semble constituer le principal intérêt du rappro-
chement.
Qu’est-ce à proprement parler que le tlysch? La définition
précise est difficile à donner; c’est une dénomination nn peu
vague, qui s’impose pourtant pour ces grandes masses sans
fossiles, d’allure si spéciale, et étroitement limitées aux versants
des grandes chaînes. On peut dire que c est le remplissage des
géosynclinaux qui se sont formés sur le bord des chaînes après
la première émersion d’un massif central.
Et que sont les schistes lustrés ? D apres leur nature et leur
extension, c’est le remplissage du géosynclinal qui s’est formé
Sur l’emplacement de la future chaîne, sur la place même et
avant l’émersion du massif central.
Ces deux systèmes, schistes lustrés et flysch, se trouvent ainsi
rattachés à deux phases distinctes du soulèvement ; et, autant
dae nous pouvons concevoir la succession des faits orogéniques,
res deux phases constituent bien les deux grands chajntres de
^histoire de la chaîne, avant la période de plissement énergique :
d’abord une large cuvette, formant le géosynclinal primitif;
puis une voûte centrale, plus ou moins complexe, avec deux
riiveltes latérales. A la première phase est lié le dépôt des
^rhistes lustrés, ou tlysch fin, que j’appellerai flysch schisteux
ou flysch B ; à la seconde phase est lié le dépôt du flysch pro-
prement dit, que j’appellerai Ilysch grossier ou flysch C.
Entre ces deux flysch on peut encore noter d’antres ressem-
Idauces ; c’est d’abord le développement des roches vertes ou
roches basiques : si dans le flysch du nord des Alpes, on ne
170
CÜMI’TK-HENUU. I'ROISIÈME PARTIE
trouve guère que le grès de Tavejaiinaz, dans celui du versant
sud, les serpentines abondent, comme dans les schistes lustrés.
De plus, pour l’un comme pour l’autre, le remplissage des géo-
synclinaux correspondants sous la forme Ilyscli ne semble pas
avoir eu lieu simultanément sur toute la longueur. Le flyscli de
Suisse est éocène ou oligocène, tandis que celui de Vienne et
des Garpatlies est en partie crétacé. De même les schistes lustrés,
avec les réserves que j’ai dites, seraient surtout triasiques en
Savoie, et surtout basiques dans les Grisons.
Cette manière d’envisager les choses explique aussi très natu-
rellement l’association dans la même zone des schistes lustrés
et des gneiss permiens. Le fond du premier géosynclinal, celui
qu’ont rempli les schistes lustrés, s’est trouvé la partie la plus
enfoncée en profondeur par rapport à sa situation actuelle ; c’est
donc là que les actions de profondeur et le métamorphisme qui
s’y rapporte, ont dû se faire sentir avec le plus de force. Ains'
l’existence des schistes lustrés et des gneiss les plus récents au
centre de la chaîne, celle du flysch sur ses bords, seraient en
rapport direct avec les traits essentiels de son histoire.
La succession ainsi définie se compléterait enfin par l’amon-
cellement, au pied de la chaîne déjà soulevée, d’une série plus
grossièrement détritique, qui serait ici celle des poudingues
mollassiques. Gneiss, schistes lustrés, flysch et poudingues mol-
lassiques réaliseraient ainsi /in cijcJe complet, embrassant toute
la série des terrains sous un nombre l’estreint de faciès directe-
ment liés aux mouvements qui ont formé la chaîne. Ce seraient
là, à proprement parler, en reprenant un terme qu’on employait
autrefois dans un sens un peu dilTérent (bergkalU), les faciès
ou. formations de montagne.
Les termes de ce cycle sont donc :
A faciès gneissique (terrains qui constituaient le fond du pre-
mier géosynclinal) ;
D faciès flysch schisteux, ou remplissage du premier géosyn-
clinal, sur l’emplacement de la zone centrale ;
C faciès flysch grossier, ou remplissage des géosynclinaux de
bordure, après l’élévation de l’axe central ;
D poudingues et grès grossiers (faciès grès rouge), développé
au pied de la chaîne déjà soulevée.
Dans les Alpes, A serait permien, ce qui veut dire que le
faciès gneissique est susceptible de monter jusqu’au Permien ;
B serait triasique et jurassique ;
CONFÉRENCE DE M. MARCEL RERTRAND
171
C serait crétacé et éocène ;
D serait oligocène et miocène.
Tous ces faciès ne se poursuivent pas sur toute la longueur de
la chaîne. U serait difficile par exemple de retrouver la même
succession complète dans les Alpes autrichiennes. Ces laciès
seraient ainsi une conséquence directe, mais non nécessaire, des
mouvements orogéniques ; ])our se produire leur réalisation
demanderait, outre les conditions générales déjà définies, cei-
taines conditions particulières que, dans 1 état de nos connais-
sances, il est impossible de préciser. Mais il suffit déjà d avoir
reconnu la succession indiquée dans une région aussi etendiie
que la Savoie et la Suisse, pour légitimer les rapprochements
et leur donner un certain intérêt.
Cet intérêt croîtrait singulièrement, si l’on retrouvait des suc-
cessions semhlables, des cycles analogues, dans les chaînes plus
anciennes que les Alpes. Là sans doute les incertitudes sont
plus grandes ; l’histoire des mouvements du sol n’est connue
qu’en des régions restreintes, avec de grandes lacunes intermé-
diaires ; la délimitation d’une zone centrale et de zones de boi-
dure est souvent impossible. Et pourtant certaines récurrences
sont si frappantes qu’elles suggèrent naturellement 1 idée dun
rapprochement. Pour pousser le rapprochement jusqu au bout,
il faut une certaine part d’hypothèse, et l’on pourra trouver
l’essai prématuré, .le n’hésite pourtant pas a le proposer, sous
sa forme provisoire ; c’est Lyell, le plus sage des géologues,
qui a dit que, dans certaines questions, il ne fallait pas craindre
de SC tromper.
Tout d’abord il y a une série de terrains, qui ont de tout
temps attiré l’attention, et dont la récurrence manifeste est un
des faits remarquables de la géologie ; ce sont les grès rouges.
tirés rouges permiens, grès rouges dévoniens, grès rouges
cuprifères du Lac Supérieur, la rcssend)lance est si grande
qu’elle a partout au début amené des confusions ; c’est la même
composition, la même couleur, la meme alternance avec des lits
en dalles et des conglomérats. Dans aucun exemple, l’identité
lie faciès d’aires différents n’est aussi manifeste et aussi com-
plète.
Les grès rouges peuvent se comparer aux poiidingues et grès
uiollassiques ; là on ne peut plus parler d’identite, mais c est
surtout la couleur, caractère accessoire, qui fait la différence ;
et encore, sans môme jiarler de la molasse rouge, on poiiiiait
172 COMPTE-RENDU. TROISfEME i>ARTtE
citer des cas où la confusion a été possible. Or tous les grès
rouges se sont formés, comme la mollasse, sur le bord de
chaînes déjà accentuées avant leur dépôt : ceux du Lac supé-
rieur après le plissement huronien, le vieux grès rouge après le
plissement calédonien, le grès rouge permien après le plissement
houiller. Tous ces terrains d’ailleurs ont été localement alfectés
par les derniers plissements de la chaîne à laquelle ils sont liés,
et alors leurs rapports avec la série plus ancienne semblent par-
tout de même nature, celle d’une discordance par érosion. Chaque
chaîne a ses grès rouges, semblables et semblablement placés ;
c’est, en dehors de toute hypothèse, le terme dont la récurrence
est la plus nette et la plus incontestable.
Le flysch des Alpes, le flysch proprement dit, ou flysch de
bordure, a-t-il aussi ses équivalents ? Il y a plus de dix ans que
j’ai signalé les rapports de ce flysch avec le terrain houiller ;
c’est M. Potier qui, en 1881, en visitant la vallée de la Roja,
m’a indiqué ce rapprochement, auquel nous étions bien loin
alors d’attacher aucune idée théorique. D’ailleurs il suffit de
rappeler pendant combien de temps et [lar combien d’observa-
teurs le flysch de la Maurienne a été pris pour du terrain
anihracifère. Sans doute toutes les parties du flysch, qui est très
polymorphe, ne ressemblent pas au terrain houiller. Le terrain
houiller a plus d’uniformité ; l’abondance des végétaux et les
couches de houille témoignent bien pour sa formation de condi-
tions spéciales. Mais c’est la même accumulation de terrains
puissants dans les synclinaux de bordure, des deux côtés d’un
massif central émergé ; c’est la même réunion de conditions,
restreintes à des bandes relativement étroites sur les bords de
ce massif, et accusant une mobilité exceptionnelle du sol. Pour
moi, le terrain houiller est bien un flysch houiller.
L’analogie est moins grande, mais encore soutenable, entre
le Gulrn et nos schistes lustrés, ou flysch schisteux. Dans le
Culm, l’élément calcaire fait défaut ; mais ses sédiments plus
fins, uniformes sur de grandes épaisseurs, ont bien avec le ter-
rain houiller proprement dit des rapports de môme nature que
ceux des schistes lustrés avec le flysch. Le Culm passe sur les
bords au calcaire carbonifère, comme les schistes lustrés au cal-
caire triasique des Alpes ; les orthophyres et les diabases s’y
développent, comme les euphothides et les serpentines dans les
schistes lustrés. De plus le Culm occupe bien, entre le plateau
central et l’Ardenne, et au nord de la Bohême, une place com-
GONFÉKENCK de M. MARCEL BERTRAND
173
parablc à celle des schistes lustrés dans les Alpes ; son exten-
sion est moins étroitement limitée, mais il correspond bien aussi
au remplissage du premier géosynclinal eentral, c’est-à-dire à
la même phase de la formation de la chaîne houillère que les
schistes lustrés dans la chaîne alpine.
C’est dans cette même zone centrale, dans le Taunus et en
Thuj'inge, (jue Lossen a montré l’existence de gneiss dévoniens.
Ainsi se compléterait un cycle semblable à celui des Alpes. En
répétant les mêmes lettres pour les termes correspondants, avec
un indice propre à chaque chaîne, on arrive au rapprochement
suivant :
A 3 gneiss dévoniens ;
A3 flysch schisteux, Culrn ;
Cg flysch grossier, lionillcr ;
Ag grès rouges, permiens.
gneiss permiens ;
flysch schisteux, trias et jurassique ;
flysch grossier, crétacé et cocéne ;
mollasse, oligocène et miocène.
Le dernier terrain, Z)g, de la chaîne houillère, est celui qui
est gneissifié dans les Alpes, llemarquons aussi que dans la
chaîne houillère, le granité monte par massifs isolés jus(pie dans
le Gulm, c’est-à-dire jusque dans le terme -A3, et qu’il monte
dans les Alj)es jusque dans le terme correspondant, Aj, c’est-à-
dire jusque dans le Trias (Predazzo et Adamello).
Passons maintenant à la chaîne calédonienne. Là encore,
nous trouvons que les grès rouges, ou terme D, sont contem-
porains du terme gneissilié dans le cycle houiller. Au-dessous
de ces grès rouges, peut-on parler de Ilysch siluriens ? Il fau-
drait, pour avoir ce droit, des études et des comparaisons per-
sonnelles, que je n’ai pas faites. Il me semble cependant, eu
lisant la description que M. Walcott a donnée des schistes
d’IIudson dans les monts taconi(|ucs, que je reconnais [)lus d’un
Irait commun avec nos schistes lustrés ; c’est également un
mince niveau schisteux (avec Graptolites), comparable aux inter-
calations schisteuses du Trias alpin, qui brusquement grandit,
remplace toute la série ordovicienne, et, dans le cœur de la
chaîne, atteint et dépasse 1500 mètres de puissance ; on y
O'ouve aussi des « schistes verts hydromicacés, » comparables
schistes chloriteux des Alpes. De même en Norwège, les
schistes de Drontheim sont un flysch, avec grandes masses de
Coches vertes intercalées, et l’on peut y distinguer deux termes
distincts, les schistes de Selbu, ordoviciens, et les schistes plus
S'cossiers de Meraker, rapportés avec ceux de Sul au Silurien
174
COMPTE-RENDU.
TROISIÈME PARTIE
supérieur. Enfin en Ecosse, les grauwaekes supérieures du massif
de Molfat peuvent aussi rappeler le flysch alpin.
Quelle (jue soit la valeur encore contestable de ces assimila-
tions, au-dessous de ces différents schistes, on a prouvé dans les
Montagnes Vertes l’existence de gneiss cambriens ; de même en
Norwège, M. Reusch a montré l’alternance de gneiss avec des
couches à Trilobites. En Norwège aussi, les coupes de Kjerulf
semblent nous montrer le granité s’élevant inégalement dans la
chai'ne centrale, et rongeant par la base une partie des couches
primordiales R Si les deux termes intermédiaires sont douteux,
les deux termes A et Z) qui les encadrent, les gneiss et les grès
rouges, se retrouvent bien dans les mêmes conditions et indi-
quent l’existence d’un troisième cycle, semblable aux précédents.
I\este en dernier lieu la chaîne huronienne. Nous sommes
complètement incapables d’interpréter au même point de vue la
série des sédiments qui entraient dans sa composition. Nous
pouvons dire seulement <[ue cette série (Animikic et Keewatin),
vient encore s’encadrer entre un terme Z) et un terme A, entre
des grès rouges, précambriens ou cambriens, et des gneiss
laurentiens.
Comme conclusion, avec les réserves et les incertitudes signa-
lées, on peut mettre en regard les quatre cycles suivants :
Chaîne hiiroiiieiiiic.
Chaîne silurienne.
Chaîne houillère.
Chaîne alpine.
A-i
Gneiss laurentiens.
AjGneiss cambriens
A3 Gneiss dévoniens.
A4 Gneiss permiens.
B, ?
B 2 Flysch schisteux
{schistes d’Hudson 7,
ordovicien).
P»-. Flvsch schisteux
(Gultn).
B 4 Flysch schisteux
(schistes lustrés).
C, ?
C -2 Flysch grossier
(silurien supérieur) .
Cj Flysch grossier
(houiller).
C4 Flysch grossier
(crétacé et éocène.)
Dj Grès rouges
(précambriens ou
cambriens).
Dg Grès rouges
dévoniens.
D3 Grès rouges
permiens.
D4 Boudingues et
mollasse (oligocène
et miocène.)
I Les observations de Kjerulf sur ce point ont été récemment démenties et corrigées
par M. Brogger. (Note ajoutée pendant t' impression.)
CONFKRENCE DE M. MARCEI^ BERTRAND
175
Cliaque cycle, je le répète, comprendrait quatre ternies qui se
correspondent, qui auraient dans les dillérentes chaînes une
môme importance relative, et qui se relieraient, dans chacune
d’elles, à une phase déterminée de sa formation. Ce tableau
permettrait d’esquisser un schéma général de l’histoire des
chaînes de montagnes. C’est d’abord la formation d un grand
géosynclinal, antérieur à toute saillie centrale : un llysch fin B
s’y accumule. La première cuvette se ride et est subdivisée par
rine saillie centrale qui s’accentue progressivement ; sur scs bords
s’approfondissent deux cuvettes plus étroites, où s’accumule un
llysch grossier C. Une période de mouvements plus énergiques
entasse les plis sur le même emplacement, elle donne naissance
aux grands plis couchés ; et, par suite de cette violente rupture
d’équilibre, les grès et poudingues D s’accumulent aux pieds de
la chaîne.
Cette série de phénomènes successifs détermine une poussée
interne, également graduelle ; le magma granitique s’élève, sur-
hnit dans la partie centrale, et transforme les terrains en gneiss
avant de les absorber dans sa masse. La gneissification peut
monter jusqu’aux terrains immédiatement inférieurs au llysch
schisteux D, jusqu’à ceux ([ui dans la chaîne précédente sont à
1 état de grès rouge ; le granité pénètre en bosses saillantes et
isolées jusque dans le llysch B (silurien en Ecosse, Culm en
llretagne et en Saxe, trias dans les Alpes).
^i l’on suivait jusqu’au bout le même ordre d’idées, et si on
appliquait la même formule à une chaîne fnliire, il laudrait pré-
'’oir que, dans cette chaîne, le faciès gneiss monterait jusqu’au
Tertiaire et que le granité s’y élèverait jusqu’au Crétacé. Nous
ae connaissons pas de partie du globe où cela soit réalisé, et il
est probable qu’il n’en existe pas. Je ne peux m’empècher pour-
lant de rapprocher cette conséquence d’une note récente de
^L Lawson, qui m’a viv'cment irappé. Dans la Sierra Nevada,
el dans les chaînes côtières du Pacilique, jusc[u’aux Andes,
^L Lawson croit trouver partout les traces d’une ascension très
yécente du granité, qui aurait rongé les terrains par la base, ici
j'isqu’au Trias, là jusipi’au Jurassique. Ce serait le gonflement
d un grand laccolite, accompagnant le soulèvement lent de tonte
côte. Dans cette même région, M. Becker a décrit des gneiss
crétacés. Peut-on voir là l’indice de mouvements orogéniques,
comparables aux mouvements plus anciens? En tout cas cette
^ênie côte du Pacifique a été, jusipi’à 1 époque quaternaire.
176
COMPTE-RENDU. TROISIEME PARTIE
le siège de déplacements d’une amplitude exceptionnelle.
M. Russel a signale dans l’Alaska, au pied du mont Saint-Elie,
des terrains stratiliés, qui n’ont pas l’apimrence de terrasses, qui
sont à 2000 mètres au-dessus du niveau de l’Océan, et qui ne con-
tiennent comme fossiles que des coquilles actuellement vivantes
dans les mers voisines. Aux Barbades qui, en dé[)it de l’isthme de
Panama, appartiennent bien à la même zone, des couches émer-
gées contiennent des Radiolaires identiques aux espèces qu’on
ne trouve actuellement vivantes qu’à 3 et 4000 mètres de pro-
fondeur. Mobilité exceptionnelle du sol, ascension exceptionnelle
du magma granitique, ce sont là certainement des indices im-
portants à retenir et à suivre ; et sans se lancer dans le rêve de
prévisions impossibles, on peut dire que, de tout ce (jue nous
connaissons sur le globe, cette région est celle qui présente le
plus d’analogies géologiques avec les séries passées et avec
l’emplacement possible d’une chaîne future, en voie actuelle de
formation.
Nous voilà bien loin des Alpes. .l’y reviens pour terminer.
Les faits que je crois établis pour la Savoie sont les suivants :
a) l’existence de gneiss permiens ;
h) l’existence sur le même emplacement de dépôts schisteux,
eux mêmes cristallins à la base, et constituant un faciès sédi-
mentaire spécial du Trias et du Lias ;
c) l’association de ^ces ^schistes |avec de grandes masses de
roches vertes.
11 existe en fait un rapport de position entre la zone où
se localisent ces phénomènes exceptionnels et l’emplacement du
premier géosynclinal qui a précédé Tère des soulèvements alpins.
L’hypothèse que je propose est de voir dans la coïncidence de
CCS faits, non pas une liaison accidentelle, mais une liaison de
cause à effet, je dirais presque une liaison nécessaire, avec
l’histoire de la chaîne. Les analogies que j’ai cherché à mettre
en évidence, auraient pour but de faire ressortir des coïnci-
dences semblables et des liaisons de même ordre dans l’histoire
des autres chaînes.
Parmi ces analogies, la récurrence des flysch manque de base
certaine, foute de délinition précise. Mais celle des grès rouges
est évidente, et, si l’on admet les preuves données dans les
Montagnes Vertes et dans le Taunus, celle de gneiss de plus
en plus récents au cenire des chaînes successives, n’est pas
moins claire et concluante. On ne peut nier dès maintenant que
CONFÉRENCE DE M. MxVRCEL BERTRAND
17Î
les trois exemples de gneiss cambriens, de gneiss dévoniens et
de gneiss permiens, ne se prêtent un mutuel appui, et que
le rapprochement de ces exemples ne soit de nature à en éclairer
la signification.
Pour les cycles de sédimentation, le cadre du tableau me
•semble justifié, les détails restent contestables. Ce n’est qu’un
tâtonnement, mais ce, tâtonnement laisse au moins entrevoir
•in résultat, auquel pour ma part je crois fermement, c’est la
liaison ordonnée de tous les phénomènes, tectoniques, sédimen-
laires et éruptifs, autour des différentes phases de l’histoire des
chaînes de montagnes, qui constituent les quatre grands cha-
pitres, les quatre unités de l’histoire du globe.
CONCR, GÉOL. INTERN.
12
Die Géologie der llmgetang von Züricli.
Conférence de M. le Dr. Alb. HEIM,
Professeur au Pulyteclinikum et à l’Université de Zurich.
(Avec 2 planches chromolithographiées.)
Die Greologie der ümgebuiig von Zürich.
Verelirte Collegen !
Dem Geologen genügt der Fremdenführer nach gewohnlicher
Art nicht. Es isl ihm erst darm woldig zii Muthe, wenn er
auch den Untergrund, aiif dem er stelit, versleht. Mir ist dess-
die Auf^abe zu Theil geworden, Sie in die Géologie der
aloranensladl Zürich einzuführen, in deren Wallon Sie tagen.
Zwei Mânner vor Allem haben die Gescbichte des Bodens
'^'011 Zürich erforscht.
Der erste war inein unrergleichlicher Meister, Arnold Escher
'OiN DER Lintii, das reinsle Vorbild eines edlen Menschen und
aines sell)stlosen Naturforschers. Er war ein Beobachter ersten
Hanges. Kcin anderer Geologe, weder vor noch nach iliin, hat
liia Alpen in gleichem Maase mit gleicher Ansdauer wâhrend
fast 40 Jahren durchwandert und durchsucht, wie er ; keiner
mil so tadellos objectivem Blick, mit so tiefer Selbstkritik rast-
los gearbeitet an der geologischcn Erkcnntniss des Gebirges.
faille wahrhaft Staunen erregenden Beobachtungen ans den
"^Ipen betrellen unser Thema nur indirekt. Allein Escher war
as auch , der zuerst die Molasse der Umgebungen Zürich’s
§anauer geprüft liât. Er liât zuerst, und zwar schon 1846,
ia ans alpincn Trümmcrn bestehenden Walle, wie die hohe
loinenade, geiiau verfolgt und sie als Morânen alter Gletscher
aakannt, und er hat die erste geologische Karte von Zürich
large.stcllt und diesclbc endlich als Neujahrsblatt der zürche-
l'ischen naturforschenden Gesellschaft im Jahr 1871 — ein Jahr
^oi" seinem Tode — veroffentlicht.
182
COMPTE-RENDU. TROISIEME PARTIE
Der zvveite war mein vortrefflichster Jünger und jiigeiidliclier
Freund Dr. Alexander Wettstein. Ein tiefer Forsclierblick
und einc aiisserordentliclie Fündigkeit waren ilini angeboren.
Seine Erstlingsarbeit, Géologie von. Ziiricli und Umgebung,
sowie eine bcdeutungsvolle Unlcrsiicliu ng über die Fischver-
steineriingen ans den (xlarneralpen haben dem jungen Manne
einen daucrnden Namen gescbalFen und grosse Hoffnungen
stützten sicb auf diese frühen Erfolge und auf den treuen edlen
Cliarakter und die feurige ungewülinliche Arlieits kraft, deren I
Schaffen von einein liohern Genius durchbauchl schien. Iin ^
Karapf mit Hochgebirge und Ungewitter ist er jahlings mit |
seinen (ienossen gefallen.
Wer diese beiden Manner gekannt liât, den erfahrenen, !
ernsten, vorsichtigen Meister und den feurigen .lüngling, wird
vom Gipfel des Uto den sonnigen See nicht überscliauen, obne
ihrer, die sie zuerst geislig diese sclione Landscliaft durcli-
schaut und verstanden haben, in tiefer Bewegung zu gedenken.
Eine theilweise uersunkene Erosiomlntuhchaft in der Mo- ,
lasse, iiberfnhrt mi! Glelscherschutt, das ist die kurze geolo- i
giscbe Formel fûr Züricli nnd seine Umgebiingen. Sehen wir ;
uns die einzelnen Theile dicser Formel etwas naher an. I
Der Felsgrund unseres Landes ist das, was wir die obéré
S nsswasser molasse nennen. Das Gebilde bestebt hier vor-
herrscliend aus Mergeln (wolil 70 %)> flann ans Sandsteinen,
die hier in der IJnigebung durcb Frost Iciclit zerfallen. Spar-
licher eingclagert sind zu bituminôsen Siisswasserlmlken um- ;
gewandelte alte Seekreiden voll Sclineckenschalen und — hier
besonders im obersten Theil am Uto und am Züricbberg, — Con- \
glomeratbânke, sogenanntc Nageljluh. Die Maclitigkeit dieser |
oberen Süsswassermolasse betnïgt über 600 Meter. In unserer
Landscliaft ist sie auf diese Miicbtigkeit aufgesclilosscn. Hélix
sylvana, Melania Escheri, Planorbis cornu und laevis und
Charasamen sind die haufigsten Petrcfakten, durcbgehend von
unten bis oben die gleiclien. llelix sylvana ist Leitfossil des
Messinian, also der oberen Süsswassermolasse oder des oberen
Miocæn. Dieser gleiclien Bildung geboren die reichen Ptlanzen-
und Thierfunde von Üebningen und die Tbicrfunde von Kapf-
nacli an, die zu den bcdeutendsten Gliedern unserer Samm-
lungen geboren.
Scbon 1846 bat Escher erkannt , dass die Gerolle der
Molasse-Nagellluh nicbt den nacbsten Al[ien nur entstammen,
CONFÉRENCE DE M. AIJ5. IIEIM
183
sondern südoslalpine Gesteinc daruntcr hâufig siud. Neben
vielen Flyscldcalkeii uiid Krcidckalken enÜialten die Nagclflidi-
biinke besondcrs rotlie Honislcinc vom Jnlier imd avis dem
Lias von Vorarlberg, Triasdoloniilc von Vorarlberg nnd ïyrol
und âhnlicbe Gesteinc. Dr. ,1. Fnini bat durcli seine vorzüg-
liclien Untersuchnngen libcr die Gei'olle der Nagelfluh nocli
dnrchgreifender bewiesen, dass das gesammte Molasseninalerial
von den âlteren Alpen abgevvittert und bierlier gescldcmmt
nnd angespüldt worden ist, zii einer Zeit, da die alpine Ilanpl-
wassersclieide noch viel weiter sndlich lag und in den nord-
lichen Alpenzonen .lura und altéré Gesteine (Sernifit, etc.) noch
nichl abgedeckt waren.
Allas mit Uetliberg, Zürichberg sind Molasseberge , das
Ziiriehseethal ist in Molasse gebettet.
Die Eisfluthen ans den Alpen haben uns das Erra! ikuni ge-
bracht. Die Dorfschaften rings um Zurich, die altcren Gebâude
Zürichs sind ans alpinen , der Molasse fremdcn erratischen
Blocken gebant, die Moranen bildeten frülier die Befesligungs-
Walle von Züricli.
Als erratische Hildungen finden wir :
Die Moranen. Am anlTallendstcn ausgebildet ist der innere
Morancnzug von Ziirich. Es ist ein oft recht gewaltigcr und
inehrfachcr Hügelwall, bis 40 Meter hoch, beidseitig die Lder-
tt'ehange des Sees beglcitend, in Zurich bogenfonnig das Thaï
diirclnpicrend. Das ist der Moranenziig, welchcr die Hügel von
Enge, botanisclier Garlen, St. Anna, Lindenhof, obéré Zaunc,
Winkelwiese, Gaissberg, hohe Promenade, Neiimiinstcrkirche,
l»ihlet. Es ist cine achte Rand- und Endmorâne, reich an ge-
schrarnniten und reich an eckigen Blocken von theils ge-
Avaltigen Dimeiisioncn. Mehrere diescr Blocke sind sichtbar
(beirn tlerichtsgebaudc im Sclnau und an der Oetenbaclicr-
S®sse). Linksseitig des Zürichscc herrschen die jurassisclien
'^uid krctacischcu Kalkblocke bei weitem vor, reclitsseitig die
Eernilite (rothe Perm-Conglomerate), wie es der Zusammen-
selzung des IT'sprungsgebietes, des Innthlhales, entspricht. Hie
•"•d da sind gewaltige Blockstriclie eingelagert, so Taveyanaz-
^^ndsteine im Furthwald ob Zollikon, Melapliyre vom Doifc
Herrliljcrg bis Kiisnacht (« Pllugstein » 2600 Kubikmeter) etc.
E^cberall im Gebiete der stadtischen Hügel crscheint die cha-
vakteristische Zusamiheusetzung diescr Moriine. Als sic gebildet
vvurdc, als die Gletscherzunge in Zurich ihr Endc batte, da
184
COMPTE-RENDU. TROISIEME PARTIE
war (las Eis bei Ki'isnaclit schon 100 Meter lioher, bel Horgen
230, bei Wadensweil 350 Meter machliger. Die Blücke (1er
Ouai-Anlagen sincl grôsstentlieils dem inneren Moranenzuge
entnoininen.
Am Innenrande legt sich auf die Morane Seckreide, ain
Aiissenrande zeigt sie allraalige Vcrscliwemimmg iind Ueber-
gang in die Kiese des Limmatthalcs, die aile aipinen Ursprungs
sind und die ziigeliorigen Glelsclierbacliablagernngen darstellen.
Es sind die Fliivioglacialablagerungen.
Ansserhalb dieses inneren Moranenznges , welclier ans der
letzten Vergletschernng stammt, linden wir Moranen an den
Geliângen des Zürichberges bis über den Bergrücken binauf
nnd untcrhalb Zürich am Albis, etc., welcbe weit weniger
eckige BlOcke haben, mchr ans ansgeschnrftein Ivies und aus-
gescluirftem Grundinoranenmaterial bestelien, und in der Regel
auch weit weniger Obermoranenmaterial enthalten. Sie sind
weniger scharf wallfürmig, sie unterscheiden sicli auch im
Material. Da finden wir reclitsseitig weniger rotlien Sernifit,
dafür Bündner Verrucano, Bündner Diorite, Sernifite, Ampbi-
bolprotogine, Granité vom Albnla und .lulier, Gabbro ans
überbalbstein. Das Maximum der Sernilite der iuisseren Mo-
rânen findet sieb mebr links als bei dem inneren Züreher-
Morancnzuge. Zur Zeit der Bildung dieser Moranen karn ein
Arm des Rlieingletscliers durch das Walenseetlial , braclite
Bündnergesteine und drângte den Linthgletscher mebr links.
Aile diese ausseren und liüheren Moranen stammen aus der
vorletzten, also der zweiten Vergletschernng.
Als die Gletsclier am hoclisten standen, als ihre Fluth ganz
nach gronlandischer Art den Ziirichberg und den Uetliberg
bedeckte, da war wohl der Rbeingletscherarm gewaltiger als
der Linthgletscher. So kam es, dass die Sernilitmittelmoranen,
die im inneren Zuge als rechtsufrige Randmorane stranden,
nun auf den Albiskamm zu stehen komrnen. Zaldlose Sernilit-
blocke liegen dort oben, aber kein Stiick Reussgranit, denn der
Reussgletscher war nocli weiter links (d. b. südwestlich) ge-
driingt. Wir konnen genau verfolgen ; Je nnichtiger die Eis-
flutli, desto weiter links rückt der Hauptstrich der Sernifit-
mittelmorâiien des diluvialen Lintligletscliers der vorletzten
V ergl e tsclier un g .
Unter den Walbnordnen, oder zwischen denselben liegen
auf der Molasse an den Gehangen wie auf den llochlliichen
CONFÉRENCE OE M. ALI5. HEIM
185
(1er Hügel die Grundmorânen. In festcm Lelim sind die ge-
schranimlen alpiiicn Gescliiehc cingel)acken. Die Grundmoràne
kann 10 bis 20 Meier und iioch maclitiger liegen. Wo die
Grundmoràne friscli abgedeckt wird, und darunter feslere
Sandsteinbanke sicb finden, da trill't man deren Oberflacbe oft
in schünster Weisc gescblill'en, geschramml, so war dies zu
selien im Fundaineiile des laudwirlbschaltlicbeu Gebaudes des
eidgenüssischen Polytecbnikums, auf (1er Nordseite im Zürclier
Tunnel, etc. Die Molasse ist aiso vom Gletsclier angescldiffen.
Das Vetrelalions- und Kultnrbild unserer T.andsclial't wecliselt
ol't mit dem Boden. Auf den 01)ermoranen finden wir die
grünendsten Wiesen, die besten Aecker, die ergiebigsten Kul-
turen. Die undurclilassige Grundmoràne erzeugt Wasser-
stauung und bildet leicht saure Wiesen und Torflager. Wo
die Molasse kald liegt, gedeilit an schatligen Stellen fast nur
Nadelbolzwald, an soimigen Beben. Unser Land verdankl seine
Frucbtbarkeit vorherrscliend dem Gletscherschutt.
Ans (1er Molasse beraus trcten vvenig und kleine, aber gule
constante Qiudlen. Sie enlspringen deii rissigen Sandsteinban-
ken uud lliessen über den Mergeln ans (Ouellen von Albis-
rieden). Die Obermoranen lassen viel Wasser eindringen und
liltriren es gut. An deren Basis auf Molasse oder Grundmoràne
erseheinen viele Ouellen. Sie sind nm so starker und constan-
Icr, je maclitiger das überliegende Erratikum. Die besten
Quellenbildner sind bei uns zu Lande die tluvioglacialen Lager.
Die Niederterrassensclioltcr freilich geben nur Grundwasser,
wcil das Gefalle zur Quellenbildung l'elilt, die Deckeuscbolter
liefern treffliclie Quellen.
Von jüngeren Bildungen sind zu neuneu QaeUentuffe, Bach-
^chuttkeçjel, Seekreide, deren Bildung noch fortgebt. Beson-
deres Intéressé beanspruclit der breite Scluitlkegel, der sicb
vom Uetliberg gegen Züricb binab erstreckt und einen sebarfen
korinencontrast mit dem enlblüsstcn Molasseberge bildet. Er
'^1 ein Sclilemmprodukt ans der Molasse, im oberen Tlieile
sandig, unten tlionig. Er bal 5 bis 10 Meter Màclitigkeit. Im
versebiedensten Niveau sind alte Rothlannen und Birkenstrünke
^ofrecbt stehend, das Wurzelvverk ungestorl, im Lelim einge-
i'cttet, Glacialscbnecken und Glacial [illanzen liegen in den
lieteren Theilen, Reste der Pfalilbauzeil in den oberen. Ans dem
Rostand und Weclisel der Staminé bat Wettstein auf ein
Waebsen des Lebmkegels um circa 1 Meier in 60 bis 100
186
COMPTE-RK.VDU. TROISIÈME PARTIE
Jalireii geschlosscn. Zalilreiclie Ziegcleieii gewinnen hier ilir
Material. Silil- und Liinmatkies g-elien unlcr den Albislehin
hincin und miter ilim cirkidireii die Ouellwasser.
Aller wie haben sicli liier Thaï und Berg geschiedeu, wie isl
(1er See entstanden, wie haben sich die Gletscher verhalten ?
Was sind die genetiselien Beziehungen der beschriebenen
Materialien und der Forinen unserer Landschafl ?
Wie haben sich Berg nnd Thaï geschieden ?
Die Molasseschichtiing geht ungestort aus dem Zûrichberg
hinüber nach dem Uetliberg und Albis. Die Süsswasserkalke
der Molasse und die wenigen miocanen Conglomeratbanke
finden sich beiderseits des Seelhales in fast gleicher Hohe
wieder, elienso die Terrasseii. An ein Verwerlungsthal, ein
Spaltenthal isl nie und iiiinmer zu denken.
Hat der Gletscher das Thaï gehobelt ? Audi dies ist niclit
müglich aus folgcudeu Gründen ;
1. Die Morânen, sogar die Grundmoranen, liegen oft auf
lockcren Schuttbildungen auf. Selbst allé Deltaschichleii des
Kûsnachterbachcs, altéré Fluvioglacialkiese vermochte meistens
der Gletscher nicht wegzuschürfen, dagcgen liât er seine maeh-
tigeii Moranen darüber abgesetzt. Er liât hier durehweg viel
mehr aufgeschüttet als ausgeschürft, wir befinden uns vielmehr
im Ablagerungsgebiete des Gletschcrs.
2. lu direktem Widerspruche mit der Aushobelungstheorie
steht das Vorkommeii der Molasse-Inseln Ufciiau und Lützclau
im Zürichsee, sowie oberhalb der Molasseberge des oberen und
unteren Buchberges. Ein Gletscher, der sich an einem Orte
100 bis 140 Meter tief einschneiden würde, kônnte nicht dicht
daneben soiche Berge aus gleichcm Material gerade in der Mitte
seines Stromstriches slehen lassen, wo er gerade ani kraftigsten
hobeln müsstc und seine Arbeitskraft am meisten gereizt ware.
Die ganze mannigfaltige und von den kleincn Festigkeits-
dilFerenzen ganz unabhangige Gestalt des Zürichseethales und
seiner beidseitigen Berge stimmt gar nicht mit den Gletscher-
aushoblungsgestalten, und hat sich unvei'wischt durch noch
zwei Eisflulhzeiten erhalten.
3. Zwischen Wettingen und Baden, wo die Molasseaus-
tiefung, in der der Sec liegt, ihr unteres Endc erreicht, miisste
olfenbar lange der hobelnde Gletscher sein Endc gchabt haben ;
(JONFÉRENGE DE M. ALB. IIEIM 187
allein dort finden sich keine Endmorânen nielir, sic liegen aile
weiler oben.
4. Vor allem aber vviderspricbt der Ausbobelung von Tbal
und Seebeckcn durcb die Gletscher die Terrassirnnff der See-
thahjchdnge. l)as genaue Sliidium des Zürichseethales zeigt,
dass dasselbe eben ein achtes Erosionsthal ist : Die Grundriss-
gestalt ist vom Typiis der Erosionstbâler, die Wasserscheiden
geben nacb oben anseinander, das Tlial verzweigt sicb nach
oben baumformig. An den Gehângcn des Hanpttliales wie aller
seincr Nebenlbalcr und ebenso im Lângsprofil von Hauptthal
und Nebentbâlern zeigen sicli die fur Flusserosion dnrcbaus
beweisenden Tlialterrassen und Thalstufen , die sicb gesetz-
inüssig in jedem Tlialsysteine in Reste alter bestiminter Thal-
bodensysteme unabliangig voin Gestein und dessen Lagerung
ordnen. Ansgezeiclinet sclion finden wir die Terrassirung nicht
nnr hober oljen, sondern im Zürichseetlial selbst innerlialb der
Znrchermorane, nnd sie setzen noch miter Wasser unter den
See fort. Man kann sicb Erosionstcrrassen nicht scharfer
denken, als sie an den Gebângen des Zürichseetbales vorkom-
inen. Auf der recbten sonnigen Seeseite siebt man, vom See
binaufblickend, nur mit Reben bepllanzte steile Geliange, von
olien nacb nnten blickend bingegen nur Hache Baumwiesen.
llie Terrassen-Abslürze sind mit Reben besetzt, die Terrassen-
flacben mit Wiesen. Am linken scbaüigen Seeufer ist es gerade
omgekehrt. Da liegen die Reben mebr auf den hier sonnigeren
ferrassenllaclien, die Abstürze sind Wiesen und W'ald.
ETeberall kann da durcb ungleiche Verwitterbarkeit verschie-
dener Scliichten bcdingte Treppiing dcutlicb von der Erosions-
lerrassirung durcb fliessendes Wasser unterscliieden werden.
Eiese letztere ist unabliangig von der Schichtung. Rei Züricb
falleii die Terrassen tbalabwârts mit 0,5 bis 0,9 "/q, die Molasse-
scliichteji aber mit 2,6 •’/q. Rei Morgen sclineidet das Kâpf-
oacber Koblenlager scbief über mebrere Terrassen hinanf,
ebenso vrie bei Stiifa die Nagelflulibanke. Weiter seeaulwârts
s tell en die Molasseschicbten mit 45 ® NW fall, schliesslicii sogar
senkrecht, die Erosionsterrassen schneiden mit circa 0,7 (le-
Jllle tlialausvvarts dnrcli diese steilen Scliichten. Die Terrassen
deu Molassegeliangen sind also wirklicbe blussterrassen ,
•iicht blosse Vervritterungsterrassen.
^ie sind aucb nicht bedingt durcb die Morânen. Vielmebr
®feigcn die Moninen z. R. von Züricb aus dem riialboden see-
188
COMPTE-RENDU. — TROISIEME PARTIE
aiifwârts an, beim Biirghôlzli crreichen sic tien Rand der Zolli-
koner Molasscterrasse, bei Küsnaclit gelien sic über jenen
Terrassenrand hinaiif, bei Erlenbacli liegen sic schon über der-
selben. Die Molasscscliicliten liei Zurich circa 2,6 ®/q, die Rânder
der Erosionsterrassen mit 0,5 bis 0,9 une! die Morânenwalle
mit 1,5 ®/o tlialauswiirtstallend, liilden drei sicli miter schiefen
Winkeln selineidende, von einander unabhangige Linien.
Die Gletscher Iiaben wâhrend der beiden letzten Eiszeiten
nocli zvveimal dies Thaï erfïillt, sie vermochten aber selbst in
der leicht zerstorbaren Molasse die charakteristischen Fluss-
erosionsformen dem Auge nicht zu verwischen, aiisser da, \vo
sie die Molasseterrassen mit Moriinen überschüttet haben —
gewiss ein schlagender Beweis fur die Geringfûgigkeit ihrer
thalbildenden Wirkung iind l'ür dire Unfâhigkeit, das Züricli-
seebecken ausgetieft zu haben.
Audi das Thalgehiinge unter Wasser zeigt die Eortsetzung
der Terrassirung. Bis an den Seegrund liinab ist das Zürich-
seethal Flussarbeit, ein Erosionstlial. Der See ist ein unter
Wasser getauchtes Stück desselben. Die Versenkung unter
Wasser und Geschiebe-Auffüllung reicht vveit hinauf bis tief in
die Alpen hinein und auch noch unter Zurich hiiiab. Bei
Wettingen unten steht im Thalweg die Molasse circa 100 Meter
hüher an, als der tiefste Punkt des Sees liegt. Die Erscheiniin-
gen sind âhnlich wie bei den anderen alpinen Randseen. Der
Seegrund ist in der Molasse ein rücklautlg versenkter, seither
zum Theil mit Gletscherschiitt zugedeckter alter Erosionsthal-
boden.
Niir ganz beilâufig kann ich andeuten, wie die Flüsse, die
miser Thaï ausgespühlt haben, verlegt worden sind. Linth und
West-Rhein gingen durch das Glattthal, die Sihl hôlilte das
Zürichseethal. Dann, in ciner spiitern Phase der Austiefung,
fiel ein rückwarts sich verliingernder Arm von der Sihl der Linth
in die Seite, lenkte sie ab und legte die Erosion des Glattthales
todt. Dann ist in der letzten Eiszeit auch die Sihl ans dem
Thaïe verdrangt worden, tlie Linth geblieben. Die einzclnen
Phasen lassen sich an den Terrassen tlieilweise verfolgen.
Wenn wir den Versuch machen, die sehr klar ausgeprâgten
Terrassensysteme von den oberslen Theüen der alpinen Thdler
bis unter Zurich und in den Jura hinaus zu verfolffen, so
stossen wir auf folgeride Erscheinungen :
COMFKREi\CE DE M. ALB. IIEIM
189
Die Terrassensysteme zeigcn innerhalb der Alpen, trolz ailes
dortigeii Faltenwnrfes der Erdriiide und Irotz aller \ei-
senkiiiig der HaiipUhaler, imlcr Wasser oder Geschiebe regel-
niâssiges, normales Gefallc tlialaiiswiirts bis durch die slaik
noch gefallete Molasse hinaiis. Der Alpenkdrper bat sich also
bei der Versenkiing’, welche die Thaler zii Seen und Gescliiebe-
anstullungen umgewandelt bat, als ein starres Ganzes init-
bewegt.
Wenn wir bei den Auslanfern der alpinen Molassedislocation
anlangen, dann geratb der Terrassenverlauf in sicbllicbe Un-
ordnung. Im Züricbseetbale iin Bcsondern babe icb in dieser
Zone in klarster Auspragnng die Erosionslerrassen, iin reinen
Molassetels ausgescbnitten, vcrbogen, zu thalauswdrts gerich-
tetem Aiisteigen von % gefunden. Dièse rücklünjigen Terras-
sen steben beiderseits tlialauf wie tbalab mit den normal lallen-
den Terrassen in direkter Verbindung. Ilerr Dr. Aug. Aeppli
ist sodann auf meine Anregnng bin diesen Terrassen noeb ge-
naucr nacbgegangen und ibm verdanken wir ziim grossen 1 beilc
das bier beigegebene Profdbild. (Vergleicbe ferner Beitrüge zm
geologischen Karte der Schweiz, Lieferung XXXIV.)
Weiter abwiirts treflen wir wieder normale lue und da
etwas starke TcrrassegefâUe. Kurz bevor wir auf den Jura
stossen, komincn nocbmals tlialauswârts ansteigende leirassen.
Die rücklâufigen und verborgenen Terrassen sind der direk-
leste Beweis dafür, dass die Dislocalionm das sebon fertige
Erosionstbal getrolïen baben und weil sic Terrassen rückbiuHg
verstellten, so mnssten diese Dislocationen zur Einsenkung dei
oberen Tbalstrecken d. b. zur Seebildnrig lübrcn.
Die rncklauligen Terrassen bei Horgen-Wadensweil vvieder-
bülen sicb ganz entsprecbend auf der recbten Sceseitc. Die
Terrassen-Anticlinale und die Synclinale laufen niebt gucr znin
See, sondern scliief zum See, parallel den Alpen. lu der glei-
cben Streiebriebtung finden wir Spuren abnlicber Ersclieinun-
gen im Obertosstbal, bei Biscbofzell, bei Wolbusen, etc. Diesc
Einktnckung von idjer 60 Meter sebeint dem ganztn A peu
randeentlang zu geben ; es muss aucb so sein, demi der Ban
der Bandseentbaler zeigt ja, dass der ganze Alpenkorper ein-
gesunken ist. y- • ?
Ilallen wir das Résultat fest : Nach der Erosion des Ziirich-
^eethales haben besonders déni Alpenrande und aiich (geringei)
dem Jurarande entlang Dislocationen stattgejunden, welche
190
COMPTE-RENDU. TROISIEME PARTIE
jeweilen die aufwarts dieser Stellen gelegene Région — Berg
mit Thaï — relatiu versenkt haben.
Gehen wir jezt auf den Gipfel des Uetliberges bei Züricli.
Et ist von eincin Congloinerate gekrônt, das ans den gleichen
Gcrôllen, wie wir sic in der Morânc dort finden, gebildet ist.
Dasselbe ist also ganz vcrscbieden von dem untcrliegenden
Molasse-Conglomerate znsaininengesetzt. Vicie Gescliiebe sind
sonderbar lôcherig ausgelaugt, es ist die « lôcherige Nageljluh »
von Arnold Esclicr. Wie ist sie entstanden da oben ? Schon
Esclier erkannte, dass sie der Glacialzeit angeliort. Als 1882 ein
Ilügel vor dem grossen Hôtel abgetragen wiirde, konntc icli
sehr schon konstatiren, dass übcr der Miocænnagelfliih typisclie
Grundinoranc mit praclitvollen gesclirammten Geschieben liegt,
und dass die Grundmortine nach oben allmâlige Sclilemmung
zeigt und in die aufgelagerte Nagelfluh, eine achte Fluvioglacial-
decke, übergelit.
Esclier dachte erst, die Utogipfelnagellluli sei ein Rcst einer
frûher ausgedchnten Decke. Als er dann ganz gleiclie Gebilde
an der Baarbnrg, an der Burglialdc Wâdensweil und andern
Orten alpenwarts in viol ticferem Niveau fand, wiirdc er leider
an seiner ursprüuglichen Auirassung wieder irre. Hente sind
wir überzeugt, dass sein erster Gedanke richtig war. Die Ar-
beiten von Gutzwiller, Penck, Brückner, du Pasquier, Aeppli,
wie meine eigcnen, haben uns mehr und mehr dazu gezwungen.
In der Nordschweiz und nordlich des Rheines vom Bodenscc
bis unter Waldshut bildet die lôcherige Nageltluh, der soge-
nannte Deckenscholter , diese Iluvioglacialc Ablagerung der
ersten von den drei Eiszeiten, zusammenhângende Decken auf
Jura und Molasscbergen. Diese alten Kiesdecken steigen gegen
die Alpen langsam an, wie ein al ter von dort kommender
Schuttkegel aus einer Zeit, da die Molasse iioch fast so wenig
von Thalcrn diirchfurcht war, als jetzt noch in Baiern. Sie mag
dem Ende des Pliocæn odcr dem Anfang des Diluvium ange-
hôren. Je weiter wir von der Rheinlinie gegen die Aljien gehen,
desto lückenhafter ist der Deckenschotter. Sowohl er seibst als
die ihm zugehôrigeu Morâncn sind ausgespülilt. Aber eine
Anzahl kleiner Restchen ist uns doch noch geblieben : Auf dem
Altcnberg, Hasenberg und IJtogipfel (oder Uetliberg) liegt je
ein Fetzchen Deckcnscliotter gnâdig bis hente bcwahrt als
oberste Kappe. Mehrere andere iii ziemlich zusammenhangen-
CONFÉRENCE DE M. ALB. IIEIM
191
(1er Reilie erstrecken sicli voii dorl über dcn ganzen Albis-
kaimii iind daim, vvenii vvir weiter alpcnwürts gclicn, trelïen
wir wieder viele Stücke davon in liefcrcm Niveau !
Dies lelztere sind diejenigen, die Escher an der Decke mit
einstigem Zusanmienhang irre gemacht liaben. Er dachte nicht,
dass sic hier nacbtraglicli eingesunken sein konnle.
Heute verlolgen wir den Ziisaminenhang zalilreicher Fund-
stellen. Der DeckenschoUer gelit soweit alpenwarls, l)is er an
den stark dislocirten Molassefelten abslôsst, aber seine Alpen-
randpartien sind eingesunken.
Vom Utogipfel sclion wendet sich das Alpenabfallen dieser
alpinglacialen Schuttdecke, des Deckenschotters, um in llori-
zontaliliit. Vom Uto bis Albisliorn liegt der Deckenscliottcr
ganz (lacb. Oft ist er dureb zwischenliegende (irundmoranen
U zwei Thcile getheilt : Gletscherbachablagerung des vorrücken-
den Glelschers unten, des sich zurückziehenden oben. Hâufig
feblt die erstere und auf der Molasse folgl Grundmorane oder
Gletsclierbachablagening. Vom Obcralbis gegen Süd-üsl fôllt
der DeckenschoUer fast plützlich steiler gegen die Alpen ein,
idcht nur als Ganzes, sondern die einzelnen Schichten mit
dachzicgelartiger Gcschiebelageruug falien der Stromung ent-
gegen, die sie einst geliracht bat. In der Baarburg, im Lorze-
lübe], im Kellcnholz fallt der Deckenschotter gegen die Alpen,
im obersten Tlieile des Lorzetobels und oberhalb Sihisprung
biogt er sich dann wieder zum Normalfallen auF.
Das stiirkste Rückwartsabsinken des Deckenschotters geliôrt
genau der (fleichcn, den Alpen parallelen Zone an, welcher die
rücklaufigen Molassetcrrassen angehoren ! Die Dislocation der
ferrassen hat also aucli den alteren Deckenschotter gleichzeitig
mitergriHen, sie ist jünger als die erste von drei Eiszeiten und
Tbalbildnng fand zeitlich zwischen der ersten Eiszeit und
^cn seebildendeii Dislocationcn statt. Die erste Eiszeit traf die
isolasse noch sebr wenig durcbthalt und noeb obnc See, sie
idldete die Grundmorânen unter dern Deckenschotter und den
deckenschotter. Dann folgte Wcgspüblurig des Deckenschotters
auf Relikte, tiefere Durchthalung der Molasse, Ausspühlung
^es Zürichseetbales mit Terrassirung seiner Gehânge — dann
^est die seebildende Einsenkung der Alpen, die in den Rand-
zoiien rncklâufige Gefalle für Thalboden und Deckenschotter
^ehiif. Audi am .lurarande zeigt der Deckenschotter da etwas
^i'cklaufiges Gefalle, wo die Terrassen riicklâufig sind.
192
COMPTE-RENDU. TROISIEME PARTIE
Dcn Bctrag der gesaininten Eiiiseiikung dcr den Alpeii
nâhcrcn Thalrcgioii konnen wir ain licsten abschiUzcii, wemi
wir das natiirliche ursprüngliclie Gel’allc des DeckensclioUers
von den lintcren TliaUlieilen nacli oben verlângern. Wir
kommen dann aiiT einen Einsenkungsbctrag- von circa 400 Meier.
(Vergleiclie das beibegende Profil.) Unsere Seen liaben nocb
150 bis 350 Meier Tiefc.
Im vollen Gegcnsatz zuin Deckenschotter zcigen die Glacial-
bildungen der zvveilen und drilten Eiszeit dnrcliweg das nor-
male Gefalle llialaiiswarts, das ilirer iirsprüiigliclien Ablagerung
oline jede naclitragliclie Dislocation entspriclit. Obne Rücksiclit
aiif Rücklâiifigkeil nnd Reclitlâufigkeit von Terrassen und
Deckenseliotler zielien die gewalligen Moranen der letzten Ver-
gletscheriing mit regclmassigem Gefalle von der Schindellegi
und von Herrliberg bis nacb Züricb hinab. Oline Rücksiclit auf
den Deckenseliotler, denselben scliief sclineidend, treffen wir
an den Abbangen des Sihl- und Lorzetliales die fluvioglacialen
Ablagerungen dcr beidcn Ictzlen Vergletsclierungen eingelagert.
Der Fluvioglacialkies des Limmattbales, der von der Zürclier
Morane abgespûhlt ist, zeigt ein regelmassiges Gefalle seiner
Oberllaclie und seiner Scliicbten llialwârts , wâhrend sein
Molasseuntergrund rücklaufig steht. Audi er ist eben jünger
als die seebildende Versenkung-. Die Glelsclier der zweiten und
dritten Eiszeit fanden den See sclion vor, und haben ilin zum
Tlieil vor ganzliclier Ausfüllung bcwalirt.
Die Morane von Zurich, dcr letzten Vergletsclierung an-
geborend, bat den See nocli hôlier gestaut. Sie entspriclit einem
langen Stillslande des Gletschcrcndes. Sie bat ibn aucb in zwei
Tbeile zerscbnitten : der obéré Tlieil bis Züricb blieb vor Aus-
lüllung mit Scbutt diircli den Gletscbcr gescbützl, der untere
Tlieil bingegen von Züricb bis gegcn Wettingen wurde durcb
Moriinen und besonders durcb die Gletscberbacbablajsreruimen
aiisgelüllt. So sind die KiesHacben des Limmatlbales entstanden.
Damit war die jctzige Ausdeliniing des Sees und di« Lagc von
Züricb bestimmt. Die Gletscberzungc war der gewaltige Finger,
der die Stelle vvies, wo der See sein Endc baben und Züricb
dereinst sicb ansiedeln sollte.
Nur vorübergebend will icb bier andeiiten, dass die Ableitung,
welcbe wir fur die Entstebung des Ziiricbsee gefiinden baben,
nacb unserer Ueberzeugung ctwas allgemeinere Redeutung bat.
Vicie der alpinen Randseen reicben auswarts nur bis an die
CONFÉRENCE DE M. AEB. IIEIM
193
Zone der stark rückwârts g'eknickten Terrassen (Vierwald-
stàttersee, Ziigersee, Thunersee). Andcre reicliten ursprünglich
bis gcgen die zweite Terrassenverbiegung am Jurarande (Züridi-
see, Genfersee). Stets ist die jetzige Seetiefe niclit durcli die
ursprüngliche Einsenkung, sondern die Ausfüllung wâhrend
dem Gletsclierrückzug bedingt. Am Südabhang der Alpen, wo
die Versenkiing noch tiefer ging, ragen zum Theil nur noch
die Gipfel der in Geschiebe versunkenen Berge ans der Po-
Ebene heraus. Dort betrug die Versenkung über 500 Meter.
Schematisch dargestellt war der Vorgang der folgende :
Nach der ersten Eiszeit folgt slarke Durchthalung der Mo-
lasse, aile Thâler und Terrassen haben rcchtssinniges Gefâlle.
Der Horizontaldruck, der die Alpen gestaut bat, ist nun aus-
gelôst, die dnrcli die Aufstauung erzeugte lokale Ueberlastung
der Erdrinde beginnt zu wirken, die Alpen sinken ein und
reissen die Randzonen mit, die voti den Alpen ansstrahlenden
Tliâler erhalten dadurcli rücklaufiges Gefâlle, gelangen unter
Wasscr : die Handseen sind entslanden. Jetzt kommt die zweite
und dritte Eisilutli und schüttel sie tlieilweisc unten und auch
^on oben zu, sie werden verkleinert.
Der Vorgang bezieht sich aber wohl nicht auf die Alpen
allein. Auf den Prozess der Gebirgsstauung folgt etwelclies
uachheriges Einsinken des ganzen Gebirgskorpers als mecha-
uisclie Einheit, die Randzonen mit eindrückend ; die schon
vorher gebildeten Thâler ertrinken dadurcli unter Geschiebe
Und Thalwasser. Durcli das Eindrückeii müssen unten lheile
der Baryspbâre verdrângt und leichteres gefaltetes Rinden-
uiaterial an dire Stelle gesetzt werden. So musste der Massen-
dclekt unter den Gebirgen entstehen, wie ilin von Helmerï,
Von Sterneck und andere Geodâten durch Pcndelbeobachtungen
nachgewiesen haben.
Ira Jahr 1541 bat der zürclierisclie Naturforscher Conrad
Dess.ner, der erste nacli dem Mittelalter, der b rende im An-
blick der Gebirgsnatur fand, sich in hoclistcm Masse darübcr
« verwundert », dass die Berge nicht durch dire Last in der Erde
''ersinken. Sie sind in gewissem Masse versunken, aber es ist
vrieder ungcfâhres Gleicligewicht hergestellt !
Kehren wir zu den Morânen von Zurich zurück. Die Morâneu
Voir Randc der Gletscherzunge der dritten Eiszeit haben noch
andere Wirkungen auf unsere Landschaft ausgeübt. Sie haben
uben bei Richtersweil und Schindcllegi das Sihlstammthal, das
I
6" CONGn. GÉOL. INTERN.
194
COMPTE-REiVDlT. TROISIÈME PARTIE
eigentlich das Zürichsecthal gebildet hat, g-anzlich und dauernd
abg'cdâmmt und verbarrikadirt. Der dadurcli im oberen Sihl-
tlial g-ebildete Gletschersee ist mit den Gcscliieben der Sihl und
ilirer Nebenbachc ausgefüllt. Man sicht vielerorts in der Hinter-
füllung noch Dcltascliiclitiing. Wohl 200 bis 300 Meier dick
inüssen dort die Gescliiebernassen liegen. Bis über Stiicken
und Stiiden liinauf und in’s Alptlial hinein reiclit die Auf-
fiillung. Das ganze obéré Sililgebiet bat den Cliarakler eines
lioch aufgetullten, rückgebildeten zugescliütteten TJialsys ternes.
Die Sihl wiirde von der Schindellegi abwiirts ans dem See-
tlial, das docli ilir Stainmtlial ist, das sie selbst in der Haupt-
sache angelegt und gescliaffen bat, unbarmherzig vcrdrângt und
bei Seite gesclioben durcli den Gletscher und seine Moriinen.
Sie batte wührend der Eiszeil ein unrubiges Leben. Sie gerieth
zwisclien Linth- und R.eiissgletscher und musste mit diesen und
ihren Grenzen und Morânen sicli verscbieben. Eine Zeit lang
wird sie ein Nebenfluss der Reiiss, sie, die dereinst Linth und
West-Rbein abgelenkt und sich dienstbar gemacbt batte. Dann
drangte der Reussglelscher sie wieder nacli redits. Sie wurde
nun da gestaut, bis sie ibren Ablluss den Linksmoranen des
Linlbgletscbers cntlang gegen Züricb fand, wo sie wieder ibr
ursprünglicbes Thaï erreicbt. Die Morane bielt hier die Silil
gedâmmt und gebannt an den Abbang des Albis. Ganz ahnlicb
erging es der Râppiscb. Die Wasser, welchc vom Albis gegen
Südwest abflossen, stauten sich an der recbten Seitenmorâne
des Reiissgletschers, sammelteii sich hier zu cinem Eliisscben
und llossen dem .\lbis entlang. Die Gletscher scbinoizen end-
licb zurück, die Moranen sind als Leitlinien für die Elusse ge-
blieben. Der Albis batte, wie die meisten Berge des Molassen-
landes, ursprûnglich eine sant'te gewôlbte Gestalt mit breitem
Rûcken. Rappiscli und Sihl, an seine Elanken gebannt, batten
überscbüssige Stosskraft und schnitten sich in diesclben ein.
An den Seitcn entstanden Abrutscbungen und wilde Scbluclil-
systeme, die stets tiefer gegen den Albisrücken bineingriHen.
So ist die mittlere Rückenpartie des Albis immer schmaler
geworden und zulelzt als schmaler Rücken berausgeschnitten
worden aus dem ursprûnglich breiten Berge, und so sind Sibl-
tlial und Riippiscbtbal erst wahrend und seit der letzten Eis-
zeit als junge Thalcr entstanden. Beim Rappiscbthal ist die
Austiefung liôher oben stehen geblieben, weil der Fluss viel
scbwaclier als die Sihl ist.
CONFKRKNCE DE M. ALB. IIEIM
195
Dieser Jug-endliclikeit des Sililthales entsprecheii die folgen-
den Erscheinungen : Der Limiiiatkies geht nicht in das Silillhal
bei Zürich hinein ; vielmehr Hiesst noch im Gebiet der Stadt
Zürieli (Papierfabrik) die Sihl auf Molassefels, begrenzt und
vom See abgedâmmt diircb Randmorâne. Ini SihUlial iinter-
balb Sihlbnigg- findel sich kein Erralikum ausser abge-
rulschtem. (Jnler den Zürcher Moranen ist kein allés Silddelta,
das letztere gelit nur auf oder an die Moranen und über den
Linnnatkies.
Der Vorgang der Sihllhalbildung ist noch lange nicht vollen-
det, die Sihl schneidet sich noch fortwâhrend tiefcr ein, die
Seitenschluchten reissen weiter nach, der Albiskamin wird an
inanchen Stellen von Jahrzchnt zu Jahrzehnt sclinuiler. Seine
gegliederlen Forinen, die vielen frischen kahlen Abrisse, da-
zwischen die scharfen Grale geben das Bild frischer stetiger
Umgestaltung und charakterisiren das Sihlthal, den Albis und
Uto als junge ncu nmgeforinte Gestalten, im Gegensatz zu dem
^nrichsecthal und dem sanften ausgeglichenen Rücken des ge-
alterten Zürichberges.
Wic (1er Zürichberg ziirn Albiskamin, so etwa verhâlt sich
die Liinmat und der See zur Sihl. Fiir das Naturbild von
Zurich ist der Gegensatz von Zürichberg, Limmat und See
Ginerseits, von vVlbis und Sihl andererseits sehr bezeichnend.
Hier in der Limmat ein Fluss frei von Geschicbcn, leiclit lenk-
®am und friedlich ; er kommt ans dem See, einem alten, schon
*•1 der ersten Interglacialzeit rückgebildeten , vollsliindig
schluijj,j,gj.jjjgjj Thalweg, den die Gletschcr der beiden spâtern
Hiszeiten gûlig vor vollslandiçer Schuttausfüllung bewahrt
aahen. Er ist ein Rild der Ruhe. Beschaiilich sinnend klart
Sich hier das Wasser und spiegelt den Ilimmel in seiner Fluth.
Hort die Sihl, ein Wildwasser, unvcrinittelt ans den Alpen
^iurch ein noch jnnges, noch ganz nnfertiges Thaï uns zu-
^Iromend, Ausgangslinie zahlreicher Abrutschungen und Wild-
bachschhichten, reich an bcdeutenden oft plützlichen Anschvvel-
luiigen, gewallig und wcchselvoll im Geschiebelransport und
^01 Eisgang, und schwicrig in gleichmassige Bahnen zu zwin-
; (la beobachten wir einen Thalbildner in voiler Arbeit, der
und schleift, um sein enges Thaï zu vertiefen und zu er-
^^iitern, als wollte er sich rachen dafür, dass er ans seincm
" tammthal verstossen worden ist.
Heide aber, See und Sihl, sind in altem alpinem Schutt,
196
COMPTE-RENDU.
TROISIEME PARTIE
nâmlich in Molasse und in Gletscherschutt, eing-ebettct, durch
die Arbeit des fliessenden Wassers. Dort ist die Arbeit vol-
lendet, der See liegt in Sonnlagsruhe ; hier isl streng-er
Werktag.
Wenn ich Sie, verehrte Herren, nicht als Vertreter einer
Behôrde, nicht als Vertreter eines Comité, sondern als Geologe
in Zürich begrüssen darf, so heisse icii Sie aile herzlicli will-
kommen auf dem geschlemmten Alpenschutt der Miocânzeit
und in dem eingesunkenen Erosionsthal ans der ersten Inter-
glacialzeit, ich heisse Sie willkommen auf den Moranenwiillen
der letzten Vergletscherung, die den Boden unter unsern
Füssen bilden und die der Stadt Zürich hierher ihre Stelle
gewiesen haben. Mogen Sie unserer Landschaft trotz ihrer
Armuth an Petrefakten das geologische Interesse nicht versagen,
und wenn Sie wieder wegziehen, der Moranenstadt Zürich ein
freundliches Andenken bewahren.
Anhang.
Tabellarisclie üebersicht über die geologische G-eschichte
von Zürich und nâchster IJmgebung.
Miocœn. Ablagerung der oberen Süsswassermolasse in aus-
gcdehnter Deltalandschaft, Gerolle zum Theil ans den südlichen
und südôstlichen Alpen.
Pliocæn. Faltung der subalpinen Molasse, grosse Auffaltung
der Alpen, beginnende Erosion der Oberflâche im Molasseland.
Thalbildung in den Alpen.
I. Eiszeit. Erste Eislluth ans den Alpen, Griindmorânc und
Deckenschotter (Reste : Baarburg, Burghalde, Albis, Utokulm,
Altenberg, etc.).
/. Interglaciaizeit. a) Erosion des Deckenschottcrs bis auf
Reste, Erosion der grossen Molassethaler. Die Sihl arbeitet als
Stammlluss des Zürichseethales, die dahin ans dem Glattthal
abgelenkte Linth liilft spâter mit. Erosionstcrrassen im Molasse-
fels unabhiingig von Schichtlagc bis unter jetzigen Sec. —
b) Einsenkung der Alpen iind ihrer Nebenzonen. Rückwarts-
CONFÉRENCE DE M. ALB. IIEIM
197
versenkuiR^ des Deckenschotters und der Erosionsterrassen bei
Wadensweil-Stafa und ain Jurarande, Untertauchen des Thaïes,
Eiitstehung- des Zürichsee.
II. Eiszeii. Zweite Eisllutli die Tlialer erfûllend und die
Molasseberge überdcckend, Ablagerung der oberen Morânen
und erratisclie Blocke am Züricliberg und auf dein Albis,
Fluvioglacialterrassen mit nocli jetzt ungestôrtem Gefâlle.
III. Eiszeit. Ablagerung der Endmorânen von Killwangen,
Fahr und Zurich und der Seitenmoranen beiderseits des
Sees, links bis ûber Schindellegi mit ungestôrt gebliebenem
Gefâlle schief ûber die rücklâuligen Terrassen, Ausfüllung des
i^eebeckens unterhalb Zurich mit Fluvioglacialkies, Verdrângen
<ler Sihl von der Schindellegi bis Zurich durch die Seiten-
uiorâne. Erstcs Einschneiden des jetzigen Sihlthales. Rück-
2ugs-Endmorâne bei Wâdensweil, Auffüllung der oberen See-
Iheile.
Postglacial. Weiteres Einschneiden des Sihlthales und
l^âppisch thaïes in die Molasse, Herausmodelliren des Albis-
kammes, Limmatdurchschnitt durch die Morâne von Zürich,
Seekreide, Bachalluvionen, Sihlkies.
Jetztzeit. Fortgesetzte Ablagerung der Thonschuttkegel am
Fusse des Uto, Ablagerung von Seekreide mit Pfahlbauten.
Gie Sihlkiese drângen die Limmat nach redits. Das Sihlthal
yerbreitert sich, der Albis wird schmaler. Menschlicher Eingriff
•u den Gang der Natur.
()<' Conijn’îs intorii., 19H. PI. 1.
T)il\iviiim
r Fluvio'/laci'^ DI
H-'asser -
molasse Miocaeti-
Mi.oc/u3ti -
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1
F/ax/w Mot'Aivin, 11- 01
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Congrès gèol. intern., p. 198. PL II.
:^ÜLSî™- Geologie nm ZtiricTi (Allateriiat.Geologeircom.gress 29 V3U1894 in Züricli)
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alpin Molasse
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— - — . i/t ({or'Molas^ffe
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À'iv'oa.ii <l(w2)f>p^o7ifichafle7'
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fi(<c/)<l flppJCi.Yxcll J/l
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Lutiùs])i‘olU (InrcK fL'is 2^iiriclisoetlml
fyo7‘/i^PP'‘^^te7i<7 rlp7?i. 7J./i7ce7i T/'lor'
nac-liclx^ii linlersu(.li.un(40-iv von Br.Aiio. Aeppli n. PnoL Dr. Alb. Hoiin .
d/lf'Tf (rc7,/el7tjc , (inels.'^liS’/îira
IfmisstRb : liait-ôe “2560ÔÔ ,-H6lie"5ôo()o
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QUATRIÈME PARTIE
Mémoires scientifiques
communiqués dans les Sections.
PREMIÈRE SECTION
GÉOLOGIE GÉNÉRALE
1
Etudes sur les glaciers
du district de Oanterbury (Nouvelle Zélande)
PAR
M. T. -N. BKODRICK
géomètre d’Etat
analysées par M. le capitaine Marshall Hall E. G. S.
M. le capitaine HuUon, président du Club alpin de la Nou-
'^slle Zélande m’ayant demandé de présenter au Congrès les
travaux de M. Brodrick, géomètre chargé du lever cartogra-
phique du district de Canterbury, je les résume comme suit :
Partant de la triangulation générale de la plaine, un système
triangles a été poussé dans les vallées ; les stations ont été
établies sur terrain fixe et les erreurs réduites autant que pos-
sible à leur minimum.
I. VITESSE D’ÉCOULEMENT DES GLACIERS
Des lignes transversales ont été établies sur les glaciers sui-
'’^nts, et la position des repères qui y avaient été posés a été
Mesurée à deux reprises différentes, à savoir :
A. Glacier de Tasman.
hl. Brodrick a placé les lignes de repères suivantes :
Ligne transversale en aval du confluent avec le glacier de
'^il : établie le 5 décembre 1890 et mesurée à nouveau le 7 jan-
vier 1891.
204 COMPTE-REXDU. QUATRIÈME PARTIE
Mouvement total
en 32 jours.
Mouvement journalier.
Station 1
27,2 pieds ^
9,9 pouces.
2
41,0
14,9
3
47,7
17,3
4
48,4
17,6
5
49,6
18,0
6
46,9
17,0
7
44,2
16,1
8
38,3
13,9
b. En travers du gli
acier de Tasman,
vers l’éperon de MaltC'
Brun, les 5 décembre 1890 et 7 janvier
1891.
Mouvement total
Mouvement moyen
en 32 jours.
en 1 jour.
Station 2
6,5 pieds.
2,4 pouces.
3
25,9
9,4
4
28,7
10,4
5
32,7
11,8
6
36,6
13,3
7
33,7
12,2
8
34,4
12,5
9
29,0
10,5
10
25,4
9,2
11
13,9
5,0
B. Glacier de Murchison.
Une ligne de repères placée le 29 décembre 1890, en amont
du confluent avec le glacier de Dixon, et mesurée à nouveau le
31 décembre.
Mouvement total Mouvement moyen
en 2 jours. en 1 jour.
Station 78
0 pied 1 pouce.
0,5 pouces
79
0
7
3,5
80
1
4
8,0
81
1
5 7^
8,7
82
1
2
7,0
83
0
9
4,5
92
0
92
4,6
93
0
52
2,6
1 Le pied anglais a 30,5 cm., le pouce a 2,54 cm.
BRODRICK. GLACIERS DE LA NOUVELLE-ZELANDE 205
C. Glacier de Hooker.
Une ligne de repères placée le 4 avril 1889, près de la Che-
''ille, et mesurée à nouveau le 7 avril.
Mouvement total
en 3 jours.
Mouvement moyen
en 1 jour.
Station
1
3,3 pouces.
1,1 pouces
2
8,2
2,9
3
12,0
4,2
4
15,4
5,4
5
12,8
4,5
D. Glacier de Müller.
Sur ce glacier, au lieu de poser des repères allignés suivant
lin profil, M. Brodrick a choisi des blocs des moraines super-
ficielles, et en a déterminé les positions aux dates du 29 mars
1889, du 14 novembre 1890 et du 3 décembre 1893. Voici les
l'insultais de ces mesures.
De 1889 à
1890.
De 1890
à 1893.
Mouvement total
Moyenne
Mouvement total Moyenne
595 jours.
par jour.
1115 jours.
par jour.
Bloc N° 1
239,3 pieds 4,8 pouces 392,7 j
pieds 4,2 pouces
2
271,7
5,5
378,4
4,1
3
406,3
4,4
4
262,6
5,3
424,8
4,5
5
359,6
7,3
436,4
4,7
6
398,0
8,0
7
611,0
12,3
8
506,0
10,2
889,2
9,6
9
409,0
8,2
577,5
6,2
10
388,1
7,8
11
146,1
2,9
Les numéros inscrits sur 4 blocs n’ont pu être retrouvés en
1893.
E. Glacier de Franz-Joseph.
Situé par 43»25' lat. S. et 170“11' E. ; le front est à l’altitude
690 pieds.
206
COMPTE-RENDU. QUATRIEME PARTIE
Voici la vitesse de quelques points mesures dans l’été de 1893-
1894; les mesures étant prises dans des intervalles de 3 à
56 jours.
Ligne I Station 1
2
3
4
5
Ligne II 1
2
3
4
6
Station M
Cairn I
Mouvemenl moyen
Nombre de
par jour.
jours.
5 pouces.
7
30
20
132,7
4
102
4
53
4
153,3
3
158
3
200
3
207
3
23,6
3
7,3
7
127,3
56
De ces mesures on peut voir que les résultats déjà connus
par des observations antérieures sont parfaitement confirmés,
entre autres :
a. Les bords du glacier avancent plus lentement que le
centre.
b. Le mouvement se ralentit cpiand on s’approche de la partie
terminale du glacier.
c. Le courant est modifié par les accidents dn lit du glacier.
d. La vitesse journalière varie. Elle en a été plus grande pour
le glacier de Müller de 1889 à 1890 que de 1890 à 1893.
II. CRUE ET DÉCRUE DES GLACIERS
Des observations ont été instituées aux extrémités terminales
des glaciers de Tasman et de Müller ; mais l’on n’est pas encore
arrive à reconnaître le sens de la variation en longueur.
Tous les glaciers du district de Canterbury ont laissé des mo-
raines, surtout des moraines latérales qui semblent indiquer une
phase de décrue dans une période relativement récente. Dans
les dernières années ils paraissent stationnaires.
lîRODRICK .
GLACIERS DE LA NOUVELLE-ZELANDE 207
III. MORAINES
La partie terminale des grands glaciers de Canterbiiry est
recouverte sur plusieurs kilomètres de longueur de moraines
superficielles étalées ; ces moraines sont très accidentées, mais
glace est peu crevassée au-dessous de ce revêtement dont
1 épaisseur varie, mais peut être évaluée en moyenne à 18 pouces.
Ges moraines fourniront probablement des indices précieux
pour l’histoire des variations glaciaires par les traces de végéta-
bon qu’on y observe. Ainsi les moraines latérales, énormes, du
glacier de Millier portent des forêts évidemment anciennes. Les
«loraines latérales du glacier de Tasman sont aussi fort grandes ;
oelles du glacier de Murchison sont moins considérables, ou ne
paraissent pas aussi âgées.
Gn n’indique pas de glaciers qui ajoutent actuellement à la
hauteur de leurs moraines.
tableau des dimensions principales des glaciers
DE GANTERBURY*
Glaciers
l^asman .
-Murchison
Godley .
Müller
Hooker .
Glassen .
Superficie
Longueur
du glacier.
du névé.
du glacier.
Acres
Acres
Milles. Chaînes
13,7
25
18,0
5,8
14
10,70
5,3
10,5
8,0
3,2
7,7
8,0
3,4
4,1
7,25
1,7
4
4,70
Largeur du glacier
moyenne.
maximum.
minimum
Mill. Chain.
Mill. Chain.
Mill. Chain
1,15
2,14
0,60
0,67
1,5
0,42
1,3
1,55
0,58
0,50
0,61
0,37
0,42
0,54
0,30
0,43
0,73
0,21
Le rapport entre la surface du névé et celle du glacier est :
Glacier de Tasman .... 1,8
Murchison .... 2,4
Godley .... 2,0
Müller .... 2,4
Hooker . . . . 1,7
Glassen .... 2,3
L’acre
anglais = 4-0 H m-
le mille = 1609 m. ; la chaîne = 20,1 m.
2
I
Association internationale pour la
recherche des erratiques de l’Europe septentrionale
PAR
F. J. P. VAN GALKER
professeur à l’üniversité de Groningue (Pays-Bas).
Dans les sections de g'éolog'ie du 3“* Congrès néerlandais de
physique et de médecine, tenu à Utrecht en avril 1891, j’ai
développé pour la première fois mon idée de la fondation d’ime
association internationale pour la recherche des erratiques
« Geschiebe, » du terrain glaciaire de l’Europe septentrionale.
Alors j’en ai fait part à quelques collègues en Scandinavie, en
Russie, en Danemark, en Allemagne et en Angleterre afin d’ac-
quérir leur adhésion et coopération.
J’ai reçu diverses lettres contenant l’assurance d’un accord
général, mais la question attend encore sa résolution définitive.
Ce congrès me paraît fournir nne bonne occasion de m’as-
surer si l’intérêt et la sympathie sont assez vifs pour constituer
cette association oui ou non. C’est pourquoi je prends la liberté
de développer plus amplement mon idée , en exposant pour
quelles raisons la fondation de l’association me paraît dési-
rable et de quelle manière je me suis imaginé qu’elle peut être
organisée.
Il y a des raisons générales et spéciales qui rendent désirable
et même nécessaire la détermination e.xacte des erratiques ren-
fermés dans des dépôts glaciaires non remaniés, non altérés ou
intacts. Elle est généralement nécessaire parce que les errati-
ques caractérisent pétrographiquement tout autant les argiles
glaciaires à blocaux «, Gcschiebelehm, » que les divers minérau.x
constituant caractérissent une roche cristalline, ou que des fos-
siles précisent l’âge d’une couche sédimentaire. Elle est dési-
COMMUNICATION DE M. F. J. P. VAN CALKER
209
Table ou nécessaire spécialement pour la solution des questions
glaciaires comme : la comparaison d’un dépôt glaciaire à un
autre, ou celle de son âge relatif, ou la détermination de l’ori-
giue et de la direction d’anciens glaciers. Particulièrement à cet
•^gard la comparaison la plus cemplète et détaillée des diverses
•especes de roches des erratiques et de leur proportion en nombre
at en grandeur est d’une très grande importance, pour les dépôts
glaciaires les plus anciens et les plus inférieurs.
Maintenant nous allons démontrer pourquoi cette recherche
erratiques, à mon avis, n’est praticable d’une façon exacte
9ae par une distribution convenable du travail et grâce à des
orces réunies. Ou’est-ce qui rend la recherche des erratiques
Irop vaste pour un seul ? C’est premièrement la grande différence
objets à traiter, exigeant une connaissance très étendue est
l-Tès prolonde aussi bien en pétrographie qu’en paléontologie, et
capacité d’être complètement versé dans les méthodes de
Techerclie relatives à l’une et à l’autre de ces études.
Mais il y a plus. Ce qui rend le problème des erratiques plus
1 ncile à résoudre que celui de l’exploration d’une roche en
cristalline ou sédimentaire, c’est la circonstance particu-
®ic que les blocs erratiques d’une moraine, représentant une
certaine espèce de roches ou de couches sédimentaircs, soit dans
®Tir forme la plus typique, soit dans leurs diverses variétés de
Tucture, de changements graduels d’efflorescence ou de tran-
"^ffions et dans leurs différences de faciès et de métamorphoses,
flue les blocs erratiques, disons-nous, sont séparés les uns des
^Titres, et qu’il est possible qu’ils aient leur origine dans
•Terses localités de la Scandinavie, de la Finlande ou de la
“^bique.
le bonc rechercher lesquels de ces blocs se rattachent
Tins aux autres, comme morceaux d’une même roche de
^ ® ou telle localité d’origine. Pour atteindre à ce but, la
Te étant cristalline ou sédimentaire, aussi bien le pétro-
diff ^ floe le paléontologue doivent surmonter de grandes
Sa citerai, par exemple : faire une collection suffi-
c be blocs de la même espèce, en faire la recherche macros-
P'que et microscopique, s’étendant sur tous les détails, et
roc *^*b^loiiient la comparaison scrupuleuse de l’erratique au
Toême ces difficultés ne sont pas invincibles pour un
’ s il s’agit d’une seule roche erratique, chacun admettra
6=
CONGR GÉOL. INTERN.
U
21Q COMPTE-RENDU. QUATRIEME PARTIE
que pour toutes les nombreuses espèces de roches composant le
mélange d’erratiques « Geschiebemischung » d’un dépôt gla-
ciaire d’une certaine localité, la recherche exacte dans le sens
indiqué échouerait devant l’impossibilité de se procurer les
matériaux de comparaison. 11 est vrai que diverses voies sont
accessibles pour obtenir les indispensables matériaux de com-
paraison, mais je vais démontrer que l’expérience nous a appris
qu’aucun d’eux ne mène au but.
La meilleure manière de réussir c’est sans doute de se rendre
sur place et d’y faire des collections de roches. Pour un seul
c’est praticable sans de trop grandes difficultés en se restrei-
gnant à quelques espèces de roches et dans une contrée pas
trop étendue. Mais pour le grand nombre des roches diverses,
représentées parmi les blocs d’un dépôt glaciaire et dans la
contrée d’origine, cette manière exigerait que l’on consacrât
son temps et ses efforts à ce travail si exclusivement, qu’il sera
sera rarement possible à une personne, même au prix de gros
efforts, d’y parvenir.
Une seconde manière consiste à faire usage des échantillons
de roches rassemblés par un autre. Mais je sais par une longue
expérience que les résultats ne sont que peu suffisants. Quant
à la voie du commerce des minéraux, on n’y trouve pas beau-
coup de pièces qui puissent servir et qui offrent d’ailleurs, pour
la plupart, assez de garantie relative au nom du collecteur, à la
détermination et à la localité.
Aussi la tentative d’acquérir les roches désirées par la voie
d’échange ou d’emprunts n’a que rarement un résultat favo-
rable. Cependant je ne mantpierai pas de reconnaître que c’est
grâce à l’aimable prévenance de divers collègues que j’ai reçu
quelques roches de comparaison.
Il pourrait sembler convenable aussi de se rendre dans les
musées où se trouvent les collections les plus complètes des
roches et des fossiles en question, pour y faire des études. On
pourrait certainement profiter beaucoup de ce procédé, mais,
bien que la visite et l’usage des collections soient concédées le
plus libéralement possible, cette manière rencontre de grandes
difficultés. Pour plus d’un, par e.xemple, le voyage et le séjour
plus ou moins long dans l’une ou l’autre ville d’un pays étran-
ger serait un obstacle fort grand sinon insurmontable. II y a
encore plus : n’étant pas dans son propre laboratoire, on
manque tantôt des livres, tantôt des instruments ou des appa-
COMMUNICATION DE M. F. .1. P. VAN CALKER
211
tantôt des blocs erratiques de notre propre collection
pour pouvoir faire l’usage désiré des roches à comparer.
On voit donc que suivant les voies indiquées on ne peut se
procurer que des déterminations plus ou moins incomplètes
^ nn petit nombre de blocs, tandis que l’origine de la plupart
d entre eux reste inconnue. Il faut donc se résoudre, avec une
certaine résignation, à envoyer des échantillons d’erratiques à
cles collègues meilleurs connaisseurs du territoire originaire, en
leur laissant le soin de la comparaison avec les roches corres-
pondantes de leur patrie et de leurs collections. C’est ainsi
'In’étant au bout de mon latin, moi-même, il y a quelques
menées, j’ai tenté fortune de cette manière, c’est-à-dire, que j’ai
envoyé en Suède, en Finlande et en Norvège trois collections
claies de nos erratiques de Groningue, représentant 295 échan-
l'ilons cristallins, pétrographiquement arrangées. Là, MM. Lund-
^ohm, Fvjerulf, Wük eurent l’obligeance d’ajouter à mes listes
eors opinions quant à l’espèce et à l’origine des roches. Le
^csultat fut le suivant : quarante blocs erratiques furent suscep-
hhles d’une détermination sûre ou plus ou moins vraisemblable
c leur origine, tandis que les autres (255) restaient étrangers,
plus ou moins inconnus à l’égard de leur patrie spéciale.
•In crois que ce résultat peu favoroble doit être attibué sur-
Ic’il aux trois circonstances suivantes :
A la connaissance insuffisante des diverses espèces de
'■‘^ches, dont il est question, ou bien à l’attention insuffisante,
P^'ôtées à leurs formes typiques, à leurs variétés de structure, à
^ iirs différences de faciès, à leurs formes de transition et à
métamorphoses.
A la circonstance que, ni une connaissance aussi détaillée
)Jn intérêt aussi vif pour toutes les diverses roches cris-
lines et sédimentaires, ne peut être attendu d’un seul ex-
plorateur.
^^3“ Qu’il n’y a pour point de comparaison qu’un ou deux
'ftntillons envoyés d’une certaine espèce de blocs erratiques,
les structures ou d’autres particularités diffèrent peut-être
P celles du morceau qui est à la disposition du correspondant,
odis que collection des erratiques en contient peut-être
^j^lces qui paraîtraient identiques.
- oiis voyons donc que le problème de la détermination com-
P cfe d’un mélange d’erratiques d’un certain lieu sera, entre les
**^Mus d’yjj seul, un travail ingrat et moins satisfaisant, parce
le;
m
212 COMPTE-RENDU. QUATRIEME PARTIE
que toujours beaucoup de questions resteront indécises. Il en
restera beaucoup de douteuses ou même indéterminables et par
conséquent le résultat ne sera toujours qu’incomplet. Plus
encore, il est évident que la comparaison des mélanges d’erra-
tiques de diverses localités, dont il est par exemple à présumer
qu’elles sont situées dans la direction du même glacier ancien,
est inexécutable pour un seul d’une manière exacte.
C’est, à mon avis, seulement par une distribution convenable
du travail et par des forces réunies que ce domaine d’étude
pourrait être travaillé avec tout le succès qu’on peut désirer.
Mon idée serait donc de fonder une association internatio-
nale pour la recherche des erratiques du terrain glaciaire de
l’Europe septentrionale ; à celle-ci prendraient part des géo-
logues de toutes les nations, habitant le territoire originaire et
erratique de la glaciation en question.
L’association se subdiviserait en plusieurs sections, dont
chacune aurait pour objet l’étude scientifique profonde et éten-
due d’un groupe défini de roches, aussi bien dans leur emplace-
ment originaire qu’erratique. Voici de quelle manière peut-être
les sections pourraient se former ;
1° Section pour les roches granitiques, granito-porphyriques,
et porphyriques quartzifères.
2° Section pour les roches syénitiques, éléolitsyénitiques et
leurs formes porphyriques ; pour les diorites et porphyrites
et aussi les amphibolites.
3° Section pour les roches diabasiques, les diabases, et py-
roxène-porphyriles, les mélaphyres et toutes les roches basal-
tiques ;
4° Section pour les gabbros et norites et pour les péridotites
et aussi pour les roches du terrain primitif (gneiss, etc.).
5° Section pour les roches élastiques ou de dépôts détritiques
sans fossiles et pour les dépôts chimiques et organiques non
caractérisés par des fossiles.
()° Section pour les roches du système cambrien et du silu-
rien inférieur.
7® Section pour les roches du système silurien supérieur,
les fossiles erratiques siluriens et pour les roches du système
dévonien.
(V® Section pour les roches des systèmes mésozoïques et
tertiaires.
A. ces huit sections spéciales pourrait être ajoutée une section
COMMUNICATION DE M. F. J. P. VAN CALKER
213
générale, traitant toutes les questions relatives au phénomène
glaciaire de l’Europe septentrionale, telles que : explication géné-
rale d’une ou plusieurs périodes d’avancement des glaciers, leur
extension dans chacune d’elles, stratigraphie des dépôts gla-
ciaires et couches interglaciaires, etc.
•le me suis imaginé que V organisation d’une section spéciale
quelconque pourrait se faire de la manière suivante : Plusieurs
collègues s’associeraient pour la recherche des roches in situ et des
l'üches erratiques de la section choisie j ils distribueraient entre
eux le travail à faire selon leurs aptitudes spéciales, suivant
leurs facilités pour faire des recherches pétrographiques, chi-
uiiques ou paléontologiques et selon, enfin, leur domicile dans le
ferritoire originaire ou erratique. Il y aurait des membres qui
s’occuperaient plus spécialement des roches en place et d autres
qui se livreraient aux recherches des erratiques. Les uns préfé-
reront le travail sur le terrain, les autres en laboratoire. Quand
lu section aurait beaucoup de membres, deux sous-sections pour-
raient se former l’une pour les « originaires » l’autre pour les
« erratiques » dont chacune consisterait en partie de travailleurs
*^ur le terrain, en partie de travailleurs en laboratoire.
Quant à la recherche des roches en place il serait très désirable
^'’ant tout que des pétrographes et des paléontologues du ter-
*'ain originaire v prissent part tout d’abord. 11 s agit de laire la
^Connaissance aussi complète que possible des roches dont il est
question, aussi bien sous toutes leurs variétés de structure, de
fucies, etc., macroscopiques que microscopiques. Il faut étudier
s^ussi leur stratigraphie et leurs associations à d’autres roches
^0 localités diverses. Dans ce but et pour la comparaison des
®i‘ratiques il convient d’en faire des collections les plus complètes
qoe possible.
Quant à la recherche des blocs erratiques de la même classe
roches, renfermées dans des dépôts glaciaires non remaniés
principalement dans des argiles à blocaux (Grumlmorâne,
Eeschiebelehm), il faudrait en faire une étude aussi profonde et
•ct-endue <pie je l’ai décrit plus haut par rapport aux roches en
place. Il en faudrait faire des collections les plus complètes pos-
®*hle, puis les identifier par comparaison à des roches in situ et
®afin publier tous les rapports. Si les roches in situ correspon-
^utes ont une grande étendue et un caractère identique dans
localités diverses, il faut fixer son attention sur les espèces
roches dont elles sont accompagnées par-ci par-là et alors
214 COMPTE-RENDU. QUATRIEME PARTIE
il s’agit de savoir si l’une ou l’autre association se trouve avec
les blocs erratiques dont on désire déterminer l’origine, c’est
un cas où les sections profiteront vraisemblablement les unes
des autres. Il sera conforme au but que les recherclieurs d’er-
ratiques distribuent entre eux le terrain à explorer suivant
des blocs définis par leurs stations, tandis que, parmi les
membres de diverses sections explorant le même district, il
pourrait être pris des mesures communes. Par exemple pour la
récolte des échantillons des excursions communes pourraient
être organisées. Bien que les blocaux de l’argile glaciaire soient
l’objet principal de notre recherche, il faudrait pourtant encore
avoir égard aux blocs erratiques proprement dits de plus grandes
dimensions, se trouvant isolés ou en groupes, et pour cela pro-
fiter du modèle donné par le « boulder Committee in connection
with the British Association for the advancemeut of science »
en Angleterre. Les roches et les blocs ramassés seraient conser-
vés dans des collections particulières ou publiques, qui seraient
libéralement prêtées aux membres de l’association qui en de-
manderaient connaissance.
Les recherches chimiques, pétrographiques et paléontolo-
giques pourraient se faire dans les laboratoires qui sont à la
disposition de l’un et de l’autre des membres.
Le travail d’une section arriverait de lui-même à sa conclu-
sion pour ainsi dire, lors de la publication de sa monographie,
traitant le groupe défini des roches soit in situ soit erratiijues,
pour lesquelles tous les membres auraient ramassé les matériaux
nécessaires, et dont chacun prendrait une partie de l’exécution
pour son compte.
Pour créer un vif commerce scientifique entre les membres
de l’association et pour le rendre possible aux membres d’une
section spéciale afin d’agir ensemble et d’accord, je propose la
publication d’un journal mensuel intitulé ; « IJ intermédiaire
des géologues > ou bien : «Explorateurs d’erratiques^. » Ce
journal serait divisé en autant de parties qu’il y aurait de sec-
tions, et chaque numéro contiendrait les rubriques suivantes :
1® questions, 2° réponses, 3® communications, 4® titres de nou-
velles publications ; tous auront exclusivement rapport à l’objet
de la section spéciale en question.
I J’ai choisi ce titre, imitant celui d’un journal du moins mathématique : « Intermé-
diaire des mathématiciens, » rédigé par MM. C.-A. LoisanI et E. Lemoine, qui paraît
depuis le 1” janvier 18M.
215
COMMUNICATION DE M. F. J. P. VAN GALKEU
Voilà une correspondance ouverte, pour ainsi dire, entre tous
les membres de l’association, dont cliacun peut tirer ses profits,
Il sera superflu d’ajouter que de cette manière chaque membre
aurait l’occasion de communiquer les espèces de roches in situ ou
les erratiques qui sont à sa disposition ; il demandera des infor-
mations et se procurera des matériaux de comparaison.
Ainsi le travail commun d’une section pourrait marcher, tous
les membres étant animés d’un vif désir et de la tendance à
s’entr’aider dans l’intérêt de la recherche commune. Alors ils
résoudraient le plus complètement possible les questions mises
à l’étude, et feraient envoyer les objets désirés de leurs collec-
tons aux collègues qui en auraient besoin. Chacun serait libre
de publier les résultats de ses propres recherches, mais il en
ferait part par le journal à ses confrères.
Le Comité général ferait toutes les démarches que 1 affaire
exige, pour obtenir pour l’association des subventions et des
secours de div^ers gouvernements, des académies et des sociétés
scientifiques et des fondations particulières.
Quand l’association, de cette manière, serait mise en posses-
sion de moyens financiers, le comité général consulterait 1 en-
semble sur les dépenses les plus nécessaires et utiles, comme :
remboursement des frais de voyage, etc., établissement d une
collection générale, impression des annales et des monographies,
fouilles pour la recherche des erratiques par des personnes com-
pétentes où cela paraît être désirable. Pour la délibération et la
discussion de telles questions, pour faire des propositions et
pour donner l’occasion à des communications et discussions
®fientifiques, le comité général inviterait les membres de 1 asso-
ciation, chaque année ou tous les deux ans, à une assemblée,
fiui se tiendrait dans l’une ou l’autre ville, immédiatement avant
O» après le Congrès de la « deutsche geologische Gesellschaft. »
f^our terminer notre discours, j’avoue volontiers qne la réalisa-
fion de notre proposition selon mes idées aura, c est vrai, ses
difficultés et ses lacunes et aura peut-être besoin de beaucoup
d’amendements et d’améliorations, mais ayant une fois créé
*’ussociation alors on pourra faire ses institutions et ses lois
d’ensemble, en profitant certainement des expériences de p u-
®'ciirs années et des mesures prises par des associations ana-
fugiies en Angleterre.
3
Eecherches expérimentales sur quelques phénomènes
dont les produits peuvent être confondus avec ceux
que détermine l’action glaciaire
PAR
M. STANISLAS MEUNIER
Professeur de géologie au Muséum d’histoire naturelle de Paris.
Je désire appeler un instant l’attention des membres du
Congrès sur quelques résultats de géologie expérimentale qui
me paraissent de nature à expliquer plusieurs phénomènes
attribués parfois à tort à l’activité directe des glaciers.
Il ressort en effet d’expériences que j’ai poursuivies depuis
une série d’années à mon laboratoire du Muséum, que plusieurs
des caractères présentés par les formations dites glaciaires peu-
vent dériver de mécanismes tout à fait différents. J’insisterai
spécialement aujourd’hui sur le striage des roches et des galets
et sur l’édification de masses boueuses renfermant des blocaux,
sans aucune trace d’un striage analogue à celui que réalise le
mouvement des eaux.
Ces deux sujets formeront deux paragraphes distincts dont
les conclusions, comme on va voir, viendront converger vers
un point final commun.
CHAPITRE PREMIER
Striage des roches et des galets.
Dès le début des études relatives aux glaciers, on a été natu-
rellement très frappé des caractères si spéciaux offerts d’une
part, par les roches sur lesquelles les masses congelées se sont
déplacées et d’autre part par les galets qu’elles ont charriés. La
surface des unes et des autres, parfaitement polie, est chargée
de paquets de stries plus ou moins fines et parallèles entre elles.
COMMiriVIGATION DE M. STANISLAS MEUNIER
217
Gcs paquets sont parfois entrecroisés, surtout sur les galets, et
On n’a pas tardé à découvrir le mécanisme d’où ils résultent.
Dans aucun cas les stries ou les cannelures ne sont l’œuvre
‘directe du frottement de la glace ; toujours ils accusent le frot-
tement mutuel de roches dont les unes, enchâssées dans la glace
®n mouvement, étaient pressées contre les autres maintenues
inimobiles.
On a pu, au moyen d’expériences, déterminer avec précision,
les conditions de ce striage dont l’énergie dépend de la dureté
relative des roches, de la durée de la friction et de la pression
®ous laquelle elle a lieu.
Oes premiers résultats une fois obtenus on n’a pas tardé à
découvrir dans une foule de localités des roches en place et des
tïslets olfrant des apparences tout à fait comparables à celles
'lue venaient de présenter les roches supportant les^ glaciers et
blocs de toutes tailles, y compris les galets, composant les
•uoraines. C’était d’abord au voisinage plus ou moins immédiat
des glaciers actuels, puis progressivement de plus eu plus loin
jusque dans des pays où, comme les Vosges, il n’y, a -à l’heure
Actuelle aucune trace de neiges persistantes. ■ ■, :
Du en a conclu que des glaciers ont dans le passé rec&u/crt
I es régions d’où ils se sont retirés, et cette découvert-e, qm e,st
uue des plus considérables de la géologie moderne, ^a c,u des
uunséquences de tous genres. rc .
Dlus tard, on a retrouvé des roches striées, en place ou sous
orme de galets, dans des terrains datant de périodes géolo-
§^"lues plus ou moins anciennes, et de proche en proche l’opi-
U'on fut accueillie par divers géologues qu’il y a eu des gla-
tertiaires, des glaciers secondaires et même des, glaciers
primaires.
D importe de constater tout d’abord que rien ne s’oppose à
P|’iori à de semblables découvertes. Le trait rnétéorckgîque le
saillant des anciennes périodes comparées aux temps
^rtiielg c’est une moyenne thermométrique annuelle plus élevée.
^'s la chaleur qui régnait à l’époque houillère sur toute la
^"rface terrestre ne semble pas avoir été plus élevée que celle
l u règne encore aujourd’hui sous l’équateur. Or les régions tro-
2éf actuellement des glaciers qui comme en Nouvelle
' '^ode peuvent pousser leurs moraines jusque sous les om-
^^S^s des fougères arborescentes.
Cillement la question est de savoir si la découverte de roches
218
COMPTE-RENDU. QUATRIEME PARTIE
et de galets striés dans des couches plus ou moins anciennes
suffit pour démontrer l’exercice de l’action glaciaire au contact
de ces roches et de ces galets.
Comme exemple des découvertes auxquelles je fais allusion
il suffira de rappeler ici ce qui concerne les trouvailles réalisées
dans les terrains tertiaire et quaternaire des environs de Paris
et dans le terrain houiller de l’Afrique australe qui nous procu-
reront les formes les plus variées des accidents relatifs à de pré-
tendus « glaciers fossiles. »
En 1870, M. Julien, actuellement professeur de géologie à la
la Faculté des sciences de Clermont-Ferrand, pensait recon-
naître des moraines profondes dans des couches remaniées de
divers points de la vallée de la Seine. C’est ainsi que, suivant
cet observateur, le banc de grès de Fontainebleau qui forme la
surface du plateau entre les petites rivières d’Essonne et d’Ecole,
est recouYftrt d’un limon dans lequel abondent les galets striés.
«L’aspept.de ces cailloux, disait M. Julien, leur forme polyé-
drique, ; K;s, traces de frottement, leurs stries nombreuses, les
font ressp,rpbler, à s’y méprendre, aux cailloux d’une moraine
profonde. »
D’un aufre côté, et comme pour compléter ces indications, phr
sieuRs. géofogues, Belgrand et Collomb particulièrement, annoncè-
rent l’existence, aux environs de Paris, de roches en place, polies
et, canncl-ées comme le sont celles qui servent de support aux
glaciers* .Collomb a étudié surtout, a cet egard, la colline de la
Padole, en Seine et Marne, dont la surface sensiblement hori-
zontale est un grès exploité pour le pavage. Ce grès est sillonné
de nombreuses stries sensiblement rectilignes et parallèles,
parfois très rapprochées, parfois à quelques centimètres les unes
des autres et ilonl la longueur varie de 50 à 60 centimètres. Sur
certains [loints elles se croisent légèrement sous un angle très
aigu ; elles suivent les ondulations de la surface, exactement
comme les stries que l’on observe sur les roches qui ont été
frottées par les glaciers. I.orsque le grès est couvert par le cal-
caire lacustre de la Beauce, les stries ne se continuent pas sous
ce revêtement.
A 3 kilomètres, au nord de la Padole, près du village de
Champcueil, il y a une autre butte de grès de Fontainebleau,
faisant suite au même massif : sur son sommet très aplati, Collomb
signalait un régime de stries en tout pareilles aux précédentes.
Le grès y forme un petit plateau dénudé presque horizontal.
COMMUxNICATION DE M. STAXrSLAS MEUNIER
219
ondulé comme celui de la Padole. Sur un point du côté sud, les
laides de çrcs s’infléchissent brusquement ; on y remarque un
couloir rétréci par le bas, une espece de karrenfelder à forte
ponte ; les stries y sont fortement accentuées ; elles remontent
le long des parois, « comme on en voyait, dit Gollomb, au pied
'lu pavillon Dollfus au glacier de l’Aar. »
J’ai, dans la même direction, à ajouter une observation qui
concerne, cette fois, non plus des galets ou des roches en place,
mais un bloc d’apparence erratique. Quand on sort de Paris
par la Porte d’Italie et qu’on sc dirige vers V’illejuif, on ren-
contre Sur la gauche, à 300 ou 400 mètres des fortifications, une
'’aste carrière d’où l’on tire une certaine quantité de pierre à
l^âtir. Elle présente une belle coupe de diluvium ou sables et
graviers quaternaires, superposée au calcaire grossier. Dans sa
partie moyenne ce diluvium renferme des blocs rocheux très
''ariés et de dimensions très inégale; ce sont des meulières, des
grès, des poudingiics semblables à ceux qui sont associés au.\
tables supérieurs aux environs d’Etampes et meme des frag-
'^cnts arrondis de granulite, de porphyre et d’autres roches
cristallines tout à fait pareilles à celles qui font l’ossature du
dans la région du Morvan.
Uans cette collection se signalait un bloc monstre de grès de
l’ ontainebleau sur lequel M. Gilland, préparateur de géologie
au Muséum, a attiré mon attention, et qui présente en effet
plusieurs particularités singulières.
C’est une grande table de 50 centimètres d’épaisseur et dont
® contour est limité par sept pans. Partout la surface est polie.
Presque émaillée comme il arrive aux roches qui ont été long-
^cuins *
’aips soumises à la friction du sable charrié par l’eau ou même
uar le vent. Les diamètres principaux de la table gréseuse sont
de 2®io, et de 1“75. Les sept côtés mesurent respectivement
OmoH _ __ . 1
*5 V/-00, 1 uieue, u“*oo, x iw.
^'^ntrairement à tous les autres, est d’origine artificielle et
J^csulte de fractures faites au marteau dans l’espoir de débiter
c bloc en pavés. Les ouvriers ont renoncé à la tâche à cause
de P
En
extrême cohésion de la roche
^ examinant la surface supérieure du prisme heptagonal sur-
^issé qui constitue la masse gréseuse, on y rencontre des
^^yures évidemment fort anciennes, disjiosés par groupes ou
J^|sceaux et ressemblant, à première vue, d’une façon tout à
^*1- frappante, aux stries caractéristiques des blocs glaciaires.
220
COMI*TE-RE?<DU. QUATRIÈME PARTIE
En certaines régions, ces délinéamenls sont si serrés qu’on en
compte jusqu’à une vingtaine sur une largeur de 30 centimètres.
Leur longueur est très variable, depuis quelques millimètres
jusqu’à 16 centimètres.
Un caractère tout à fait remarquable, c’est ipie beaucoup de
ces stries, les plus longues, commencent par une partie un peu
élargie, une sorte de cupule mesurant jusqu’à 6 millimètres de
diamètre, et se continuent avec une largeur progressivement,
moindre jusqu’à ce qu’elles deviennent invisibles.
Il y a sur la dalle au moins trois directions principales de
stries disposées en faisceaux distincts faisant avec un même
bord pris comme ligne de comparaison des angles de 40, de 60
et de 90 degrés. Et il faut remarquer que toutes les stries pa-
rallèles constituant un même faisceau, sont dirigées de la même
façon, c’est-à-dire que leurs cupules sont toutes à une même
extrémité et leurs pointes à l’autre ; ce qui paraît témoigner
éloquemment d’une uniformité complète dans les frictions d’où
elles résultent.
Comme on voit, la plupart de ces caractères coïncident avec
ceux des blocs glaciaires striés : il n’y a pas jusqu’à l’état spé-
cial de la patine dans les stries qui ne semble être une ressem-
blance. Aussi une conclusion qui tout d’abord peut paraître
complètement légitime c’est de considérer le bloc qui vient d’être
décrit comme attestant l’existence passée auprès de Paris de
glaciers comparables à ceux qui subsistent à l’heure actuelle,
dans les hautes régions des Alpes et des Pyrénées par exemple.
Cette conclusion, Collomb n’eût pas hésité à la formuler, lui
qui affirmait que les glaciers seuls ont pu produire de sem-
blables effets. Aujourd’hui il verrait dans le bloc de la Porte
d’Italie, à côté des galets striés de l’Essonne et des roches polies
et cannelées de la Padole et de Champcueil, un bloc erratique
complétant la collection des manifestations glaciaires aux envi-
rons de Paris.
Toutefois, bien des objections peuvent être faites à cette ma-
nière de voir. Ainsi, M. de Mortillet, qui a recueilli au Pecq,
])i’ès de Saint-Germain (Seinc-et-Oise) des silex très nettement
striés n’admet pas pour cela que des glaciers les aient apporté
au point où on les ramasse aujourd’hui. « Les glaciers, dit-il,
en glissant sur le sol, produisent par leur poids, une tritura-
tion et un amalgame de tous les matériaux sous-jacents. C’est
ce qu’on désigne sous le nom de boue glaciaire. Cette boue est
COMMl’NICATION DE M. STANISLAS MEUNIER
221
‘Caractérisée par le mélange d’éléments de toutes grosseurs qui se
Irouvent associés sans aucune trace de stratification et sans au-
cun ordre. Or, dans le diluvium de Paris il n’y a pas la moindre
trace de cette boue glaciaire. Les éléments, au contraire, sont
lien lavés et groupés suivant leur grosseur ou leur poids. Le
aable est séparé du gravier et le gravier des cailloux. Il y a tou-
jours une stratification bien nette, bien marquée. Les cailloux
alliés se trouvent évidemment là dans un dépôt de formation
uviatile. Les glaciers, pesant lourdement sur le sol et triturant
es éléments sous-jacents, réduisent surtout les débris fossiles
phosphate de chaux et en carbonate de chaux; aussi ne
l'rouve-t-on pas de débris fossiles dans les formations glaciaires
proprement dites, les formations dues à de véritables glaciers. Il
est tout autrement dans les dépôts quaternaires du bassin
Parisien. Ils contiennent en abondance des coquilles remaniées
provenant de diverses assises tertiaires et très fréquemment des
Ossements d’animaux de l’époque même du dépôt. Les Elephas
P' ‘^'niffenius sont communs et parmi leurs débris, ceux de jeunes
'odividus se trouvent proportionnellement très nombreux ; ce
^rii est très naturel dans le dépôt du grand cours d’eau où les
Jeunes se noient plus facilement que les vieux et ce qui est inex-
Ij Keable avec un glacier. A l’époque quaternaire, il y avait donc
. ‘is la vallée de la Seine un grand cours d’eau et non un gla-
'^‘er. Quand aux stries elles ont dù se former par l’effet des
^ Uces flottantes. »
de^ cependant ne voit-on pas bien tout de suite comment
le h flottantes peuvent strier des galets de silex. Pour
loc de Villejuif il y a d’autres remarques à faire. Belgrand,
oinb et les autres géologues partisans de l’intervention gla-
^ •‘‘G à Paris, avaient été obligés de rattacher cette intervention
la*^P*^ ‘époque antérieure à celle où le diluvium s’est déposé. A
udole comme à Ghampeueil, la direction des stries n’est pas
du avec celle du phénomène qui a tracé le relief actuel
la rivières, les vallées, les dénudations du plateau de
‘‘le sont, en moyenne, orientées vers le nord-ouest, tandis
'pie les
stries vont au Nord-Est dans une direction presque
fai 1^11 c® devait conclure que les vallées n’exis-
®at pas encore lorsque ces stries se sont produites, parce
fl®® les 0^1 O ^ -Bïn ... . . n. 1 .^1 n X. .. 1 ï t • ■
JiRn
et)
glaciers, quel que soit leur volume, se moulent tou-
^ sur les reliefs du sol. Ils cheminent comme les rivières
®®ivant le thalweg existant. Si les vallées de la Seine, de
222
COMPTE-RENDU. QUATRIEME PARTIE
rEssonne, etc., eussent existé à cette époque, les glaciers au-
raient naturellement pris la direction du nord-ouest. Le relief
était donc différent de ce qu’il est aujourd’hui ; ce qui ferait
remonter la date de ces prétendus glaciers jusque vers la fin
des temps pliocènes.
Sans insister sur l’incompatibilité de cette conclusion avec les
autres données actuellement acquises au sujet de la climatologie
quaternaire aux environs de Paris, il faut noter que le bloc de
Fig. I. Galet strié de Dwyka, Afrique du Sud,
1/2 de la grandeur naturelle.
Villejuif n’est pas en place, mais noyé au contraire en pleine
masse de diluvium. S’il était strié depuis l’époque pliocène il
est bien sur que les traces glaciaires en auraient été cifacécs par
le long passage à sa surface des eaux et des sables dans les-
quels il était enfoui. Et le glacier tertiaire étant éliminé au
moins pour ce bloc ainsi que les glaces flottantes dont l’action
semble avoir dû être nécessairement inefficace, il faut évidem-
ment rechercher ailleurs l’origine des stries qui nous occupent.
M. le D'^ Stapff, bien connu entre autres travaux par le per-
cement du Saint-Gothard, et dont la mort récente est une perte
très sensible pour la science, m’avait communiqué un galet (fig. 1),
intéressant par sa provenance et dont la mention est, ici, tout à
fait à sa place, A la première vue, et sans hésitation, c’est un
galet glaciaire reconnaissable aux stries qui recouvrent sa sur-
COMMUNICATION DE M. STANISLAS MEUNIER
223
fece en faisceaux diversement orientés et qui ne sauraient sc
produire ni meme subsister sur des galets roulés dans les tor-
rents ou les fleuves ou sur le littoral de la mer.
Aussi est-ce avec surprise que l’on apprend l’origine d’un
semblable échantillon extrait du terrain carbonifère d’Eland-
foiintain, près de Griquatown, dans la colonie du cap de Bonne-
Espérance. Des traces glaciaires provenant du Cap et datant des
^emps carbonifères, voilà qui (sans être impossible à priori) est
cependant bien improbable.
Aussi malgré l’apparence, voilà qui n’est pas vrai et l’intérêt
galet de M. le vStaplf loin d’en être amoindri, en est con-
sidérablement augmenté.
E montre en effet que des stries toutes pareilles à celles que
portent les galets et les roches glaciaires peuvent être produites
Por des agents tout autres que les glaciers. 11 invite par consé-
quent à une très grande prudence toutes les fois qu’il s’agit de
conclure la preuve d’un ancien glacier maintenant disparu, de
U découverte de « stries glaciaires. »
Ee sujet, comme on le voit, mérite de nous arrêter un
oiotnent.
Ims couches d’où provient le galet qui nous occupe et où il
Otait accompagné d’innombrables galets tout pareils, consistent
^ un conglomérat surtout bien visible dans la localité de
'-^'^yka, et qu’on est assez d’accord pour rapporter à l’époque
^l'bonifère. « Ce conglomérat est recouvert par les schistes de
•mberley dans lesquels se rencontrent des Glossopteris et qui
ulent ou du carbonifère supérieur ou du permien inférieur ;
'’mnnent les couches inférieures du karoo avec bois sili-
*os et qui correspond au grès rouge. Au-dessus s’étalent les
^‘^sises du karoo supérieur, évidemment synchronique de notre
^ las et contenant des dicynodontes et d’autres reptiles. Enfin
^nfra-lias (rhétien) est représenté par les lits de Storneberg
^vec Phillotea, Eqnisetites, cycadées et reptiles ne comprenant
du reste de dicynodontes. »
J ® conglomérat de D’wyka se montre entre Prieska, Kimber-
et Hopetown où se réunissent les vallées du Vaal et de la ri-
r kT et s’étend à partir de là sur un territoire considé-
^®ole. Le géologue Dunn, qui l’a étudié déjà en 1872, le regarde
j^ttime glaciaire et son opinion a été reproduite par beaucoup
® savants.
fi ^
C'Cpendant les difficultés ne manquent pas pour adopter cette
224 COMPTE-RENDU. QUATRIÈME PARTIE
conclusion, et le contraste entre le dépôt et les masses qui le
recouvreni, au point de vue des conditions dans lesquelles au-
raient pris naissance les unes et les autres, ne résulte aucune-
ment de leur caractère.
Après une étude très approfondie, M. Stapff est d’avis que
M. Diinn et ses adeptes ont été victimes d’illusion. C’est tout à
fait mon sentiment et je crois que quand on les cherchera on
trouvera de tous les côtés des traces d’apparence glaciaire qui
ne doivent en nulle façon leur origine à des glaciers. Je citerai
entre autres des cailloux striés provenant d’une brèche tertiaire
de Bettant, près Ambérieux (Ain) et qui m’ont été donnés par
M. le professeur A. Boistel ; des cailloux burinés de Saint-lmier
(Suisse) où ils ont été recueillis par M. Louis Rollier qui m’en
a adressé un superbe spécimen en 1889 ; des cailloux de nature
très variée que j’ai extraits moi-même il y a peu de temps du
Nageltluhe de Ileiden, dans le canton d’Appenzell, etc.
La conclusion de toutes les remarques précédentes c’est que le
problème est tout à fait accessible et que la production des
stries est compatible avec le régime qui règne dans les terrains
caillouteux soumis aux actions diverses que les phénomènes de
dénudation très progressive réalise de toutes parts la circula-
tion des eaux sauvages et des eaux d’infiltration. Ainsi pour le
gros bloc de Gentilly, nous avons vu qu’il faisait partie du revê-
tement caillouteux étalé sur le flanc du coteau de Villejuif. Par
le fait seul de la dénudation dont il s’agit, ce bloc descend de-
puis bien longtemps suivant une direction dont la verticalité est
plus ou moins modifiée par la déclivité du terrain. C’est un
mouvement très lent qui a pour résultat de concentrer tous les
résidus insolubles ou très cohérents des couches désagrégées ou
dissoutes, dont l’épaisseur du sol était naguère constituée avec
un relief que parfois on peut encore évaluer.
Dans ce mouvement progressif, un bloc suffisamment gros
exerce sur les grains placés au-dessous de lui une pression con-
sidérable et le moindre glissement doit dessiner à sa surface
inféi'ieiire la trace de ces corps durs qui sont plus ou moins
solidement enchâssés dans les masses voisines ; à de très faibles
variations dans la direction du glissement du bloc doivent cor-
respondre des faisceaux spéciaux de stries.
11 semble que la forme indiquée plus haut pour chacun de ces
petits sillons soit caractéristique : la cupule placée à la tête pro-
vient de la pression sensiblement verticale, antérieure au glisse-
COMMUXIGATION|dE M. STANISLAS MEUNIER
225
les phénomènes glaciaires. A, dalle calcaire chargée d’un poids et qui glisse en se striant sur les amas G de graviers lorsque le jet
d’eau J en détermine l’écroulement. B, seconde dalle fixe, sur laquelle glissent les graviers et qui est également striée par eux.
226 COMPTE-RENDU. — QUATRIEME PARTIE
ment et la diminution progressive de la strie est la conséquence
du broyage progressif aussi du petit burin qui, après quelques
centimètres de friction doit être complètement porphyrisé.
Cette histoire du bloc parisien s’applique très exactement au
galet de l’Afrique, comme aux autres qui ont été cités ; elle
s’applique aussi au burinage de roches en place surmontées de
lambeaux caillouteux glissant lentement sous l’effet de la dénu-
dation*. Dans ces cas, encore, c’est au tassement de la couche
caillouteuse que le creusement des stries doit être attribué. Il
faut répéter du reste que de semblables stries ne peuvent pas
résulter d’un tassement pur et simple et c’est ce qui explique
l’absence de galets d’apparence glaciaire dans un grand nombre
de poudingues si fréquents à tous les étages. 11 faut que le
tassement soit accompagné du glissement relatif des parties jux-
taposées et ceci suppose des conditions qui ne sont pas toujours
réalisées.
A cet égard j’ai institué à mon laboratoire du Muséum des
expériences qui me paraissent décisives. L’appareil très simple
a été varié de plusieurs façons ; la figure 2 jointe à ce mémoire
représente l’un des dispositifs les plus simples.
Dans ce cas, c’est une table inclinée de 30 à 45 degrés sui-
vants les besoins et sur laquelle on a accumulé des graviers ,
diluviens mélangés ou non de sable et supportant une dalle de
calcaire polie ou aplanie, sur laquelle un poids d’une vingtaine de j
kilogrammes a été assujeti. Un jet d’eau attaquant le tas de
gravier en a déterminé l’écroulement et la dalle surcliargée a '
glissé suivant la pente. On a constaté à sa surface inférieure J
des paquets de stries parallèles au déplacement qui ÿ avaient
été creusées par le gravier. Dans bien des cas il y a eu rotation
de la dalle et production de stries en sens divers.
Une autre disposition a consisté à établir à poste fixe une |
dalle de calcaire sur la table inclinée et à la recouvrir de galets i
supportant une planche convenablement surchargée. Cette fois 1
l’écroulement aqueux a fait glisser les galets sur la dalle qui n
été striée.
Enfin, pour borner nos exemples, on peut mélanger des galets
I Ce mécanisme est bien différent, quant à ses effets, de ceux qu’avaient imagin®
R. Mallot (Journal of the geolonical societji of Dublin, V, p. 121, 18.'>2) pour les terrasses
voisines des lignes littorales récemment soulevées, et Collomb quant à des terrains s’ébou-
lant sur les flancs des montagnes (Preuves de l’existence d’anciens placiers dans
vallées des Vosijes, 1847).
COMMUNICATION DE M. STANISLAS MEUNIER
227
^^alcaires et même des billes à jouer, aux graviers et constater
3près l’écroulement sous une charge suffisante que ces galets ou
*lue ces billes sont striés.
Ces expériences que j’ai variées beaucoup, me paraissent sus-
'^cptibles d’application à différents phénomènes naturels. Avant
^°ut, elles doivent nous inviter à la prudence quant il s’agit de
décider l’origine d’un terrain caillouteux à cailloux striés.
cet égard j’ai étudié spécialement les énormes revêtements
de semblables terrains qu’on rencontre dans une foule de vallées
e long des préalpes vaudoises et dont les analogues se retrouvent
beaucoup d’autres pays. Ainsi dans la vallée de la Baie de
ontreux, vers le Scex-que-Pliau, au lieu dit En Saumont, et
^ns la vallée du Ghauderon, avant d’arriver aux Avants, on
'’*^it, sur des coupes fraîches, des centaines de mètres de ces accu-
•’^^lations qui sont qualifiées partout et sans hésitation de terrain
glaciaire.
première vue on peut avoir quelques scrupules quant à
ar origine, à cause même de l’abondance des stries dont sont
^^couverts en tous sens les galets calcaires qui les composent
association avec les matériaux sableux et boueux. Jamais
aucune moraine actuelle on n’a vu tant de stries ; la grande
j^=ijorité des blocs a été portée sur la glace et n’est pas striée.
galets striés ne le sont pas non plus d’habitude avec une
Pareille profusion ; ils ont des stries de quelques côtés plus que
Cidres, dans deux ou trois directions tout au plus. Ici, au
otitraire^ non seulement tous les galets sans exception sont
. mais ils le sont sur toutes leurs faces avec une égale
^iisité et dans toutes les directions.
cependant se rappeler que pour être strié un bloc
a U glacier doit occuper une situation très exception-
, d faut, de toute nécessité, qu’il soit sous la glace au contact
ne rocheux qui supporte le fleuve solide. Evidemment cela
être le cas que pour une faible minorité des fragments
pj,^^jP°rfés. Dans les accumulations naturelles de cailloux des
c’est, je le répète, tout le contraire : tous les galets y
à la suite d’études continuées pendant plusieurs
JO n’hésite plus à attribuer au terrain caillouteux faus-
dit glaciaire, des préalpes vaudoises et des pays ana-
^1 bUes, 1 origine suivante : des épanchements boueux, du genre
que nous étudierons dans un moment, et qui peuvent
228 COMPTE-RENDU. — QUATRIEME i PARTIE
être consécutifs à la disparition de glaciers datant de l’époque
où le relief du sol était plus considérable qu’aujourd’hui, ont
constitué sur le flanc des montagnes d’épais revêtements con-
trastant, par l’absence de triage de leurs éléments constituant,
avec les dépôts aqueux et ressemblant d’autant au contraire a
des formations morainiques.
Une fois constitués, ces placages boueux ont subi les effets
de la dénudation aqueuse et, avant tout, la dissection intime que
déterminent dans les roches la pénétration et la circulation des
eaux sauvages. 11 en est résulté des suppressions progressives de
matériaux solubles ou délayables et, comme conséquence, des
tassements intéressant successivement toutes les parties de la
formation. A ces tassements correspondaient nécessairement
des glissements relatifs des parties juxtaposées et la surface polie ,
et très délicate des galets calcaires en a reçu de vrais stéréo- \
grammes dans des stries représentant le sens et la durée de I
chaque mouvement. Des rotations lentes, dues à des attaques
inégales, ont ajouté en sens divers de nouveaux paquets de stries '
à ceux déjà existants et, de proche en proche, les choses ont
pris l’aspect que nous leur voyons aujourd’hui.
Si, dans le terrain boueux du canton de Vaud, les faits qui
viennent de nous occuper se présentent avec beaucoup plus de
netteté et d’intensité que dans le diluvium parisien cela vient
avant tout de deux causes principales. D’abord les galets cal-
caires sont infiniment plus sensibles que les galets siliceux au
phénomène du striage ; ils sont plus tendres et leur surface est
beaucoup mieux polie. En second lieu l’épaisseur des boues
alpines est incomparablement plus grandes que celle des lam-
beaux quaternaires des bords de la Seine, dès lors les pressions
réalisées par les tassements sont beaucoup plus intenses et
s’exercent plus régulièrement.
En résumé les expériences et les observations dont je viens
de donner un très succinct résumé et que je continue, paraissent
justifier dès maintenant les conclusions suivantes :
1® Les tassements et les glissements caillouteux consécutifs,
par exemple, à la dénudation souterraine, peuvent donner lieu
à des stries soit sur les galets, soit sur les roches qui sup-
portent les galets, soit sur des dalles glissant sur des galets.
C’est en somme une autre forme du phénomène qui a déterminé
dans d’autres conditions la production des miroirs dans les
failles.
COMMUNICATION DE M. STANISLAS MEITNIER
229
2“ Il paraît nécessaire d’attribuer au mode de formation dont
d s’agit, les stries observées à diverses reprises sur des galets,
par exemple auprès de Paris dans le quaternaire par M. Julien
par M. de Mortillet, dans le terrain ancien de l’Afrique du
Sud (Conglomérat de Dwyka) par M. Dunn ; — celles qui ont
®lé citées par Belgrand et par Collomb sur des dalles de grès
place à la Padole et à Cliampcueil (Seine-et-Marne) ; —
telles enfin du bloc gréseux de Gentilly.
3“ Enfin, il y a lieu de ne pas qualifier un terrain de gla-
ciaire par cela seul qu’il renferme des blocs striés, ou qu’il
*’apose sur des roches striées, sans s’être assuré, au préalable, que
'as stries ne peuvent pas provenir du mécanisme qui vient d’être
apposé. L’application de cette dernière conclusion est directe
placages caillouteux à galets striés des vallées dans les pré-
alpes vaudoises et dans les pays analogues.
CHAPITRE II
Edification des masses boueuses à blocaux disséminés
sans triage.
On considère en général comme aussi caractéristique que ,1a
acouverte de roches striées pour témoigner d’une action gla-
a'aire, la rencontre de masses boueuses renfermant, sans aucun
^aiage, des blocaux de toutes tailles striés ou non, ou même
as blocs anguleux dont l’origine est plus ou moins lointaine.
"|a veux montrer que les épanchements boueux peuvent donner
'^'^issance à des accidents identiques.
'"'i catastrophe encore récente de Saint-Gervais (Haute-Savoie)
l’appelé l’attention sur des phénomènes de ce genre, mais s’il
rare heureusement que les conséquences des torrents de
soient aussi désastreuses que le 12 juillet 1892, il ne faut
oublier que le phénomène est tout à fait normal et constitue
^a^Dnie un trait de la physiologie des régions où il se produit.
I ‘ *^a Montzey * en a résumé l’économie dans un travail d’un
180*^ '^lérêt. Il s’était produit déjà dans son essence le 21 août
15 h’ ^ Arbin en Savoie et renouvelé les 22 août, 18 octobre et
écembre de la même année.
vall d’une excursion de quelques heures dans certaines
des chaînes montagneuses et spécialement dans celles
^'^’nptes rendus de l’Académie des sciences de Paris, t. CXV, p. 305, 8 août 1892.
230
COMPTE-RENDU. — QUATRIEME PARTIE
Fig. 3. Appareil destiné à l’imitation expérimentale des épanchements boueux. G réser-
voir pour la boue. F corde passant sur une poulie qui permet la bascule du réservoir-
R table sur laquelle se fait l’épanchement. E eclimètre. B bloc rocheux charrié par la
boue. Vio de la grandeur naturelle.
231
[
des Alpes pour constater la re-
production, sur des points dé-
terminés et avec des intensités
très variables, du phénomène
(pii nous occupe. C’est ainsi
(pie la nappe boueuse du 12
juillet 1892 ne s’est pas éten-
due dans la vallée de l’Arvc sur
un terrain ayant la pente géné-
rale de cette vallée, mais sur
une protubérance deltoïde,
constituée successivement par
des épanchements antérieurs
et qu’elle est venue augmen-
ter. Une fois prévenu on re-
trouve de ces daltast boueux
absolument différents des cônes
de déjeclion proprement dits,
dans un très grand nombre
de localités.
On peut meme s’étonner (pie
les montagnards, malgré la no-
tion très nette et très juste
qu’ils ont du phénomène, per-
sistent à s’établir dans des
points qui sont fatalement
voués à des retours successifs
de la boue.
Gomme exemple je citerai,
parce que je l’ai étudiée spiï-
cialcment, une région de la
vallée de l’Ill , dans le Vorarl-
berg, située un jieu au-dessus
de Schruus et qui,
en petit mais dans
des conditions émi-
nemment favorables,
m’a fourni une re-
production exacte du
phénomène de Saint-
Gervais.
I
f
232 COMPTE-RENDU. QUATRIEME PARTIE
Dans le point dont il s’agit, à Gamprecht, sur le flanc S-W
du Hoch-Joch, un petit ruisseau descend sans méandres très
sensibles, et suivant la ligne de plus grande pente, dans une
rainure qu’il a creusée et qui n’a pas plus de 3 mètres de lar-
geur au fond. La pente est de 60 degrés en moyenne et l’eau
qui y circule très rapidement n’y existe que d’iiiie manière inter-
mittente. Après les pluies c’est une espèce de gouttière d’assè-
chement des prairies supérieures. A certains moments l’eau est
remplacée par de la boue qui , au pied de la grande pente,
rencontre un terrain incliné à 30 degrés. A certains moments
il vomit de la boue au lieu d’eau et celle-ci s’étale en un delta
très surbaissé dont le sol très fertile est cultivé par des ma-
raîchers.
Lors de mon passage, une coulée de bouc venait de recouvrir
toutes les cultures de 60 centimètres d’épaisseur. La boue avait
contourné les maisons d’habitation de façon à en condamner les
portes d’entrée qu’il fallut dégager par un vrai travail de ter-
rassement.
L’étude du delta de Gamprecht m’a inspiré l’idée d’expé-
riences qui, poursuivies au laboratoire de géologie du Muséum
depuis plus de deux ans, me paraissent de nature à donner aux
épanchements boueux une signification géologique particulière.
Il y a lieu de distinguer dans le cours d’un torrent boueux
deux régions différentes : 1® une région supérieure à forte pente,
où la boue se constitue et où elle acquiert une force vive consi-
dérable, 2® une région inférieure à pente beaucoup plus douce,
où la boue s’arrête sous la forme d’un delta boueux. Cette
seconde région est spécialement intéressante à notre point de
vue actuel.
L’appareil dont je me suis servi (fig. 3) consiste en une table
de 66 centimètres de large et de 4 mètres de longueur dont l’in-
clinaison variable à volonté est indiquée par un éclimètre. A
la partie supérieure est articulée, par une charnière, une caisse
carrée de 18 centimètres de côté et qu’on peut faire basculer
à l’aide d’une corde passant sur une poulie de façon à en déver-
ser, sur la table, le contenu consistant en 35 kilogrammes de
boue.
Une modification a consisté à surmonter la table T d’une glis-
sière R de 2 mètres de long (fig. 4), beaucoup plus inclinée et à
la partie supérieure de laquelle est une boîte G à poste fixe ren-
fermant la boue et dont le fond peut s’ouvrir brusquement. La
1
Fig. 6, Résultat de l’écoulement d’une boue très Huide qui se meut dans une rigole boueuse bordée de deux plèvres
et formant des parois abruptes visibles sur la figure suivante.
234 COMPTE-RIÎNÜU. OUATRfÈME PARTrE
boue qui descend d’abord le long de la glissière vient comme
précédemment s’étaler sur la table.
La boue dont je me suis servi a été obtenue en mélangeant
avec de l’eau une variété ocrcnse de sable de Fontainebleau
connue dans Paris sous le nom de sahlon. Avec 300 centimètres
cubes d’eau par kilogramme de sable sec, on obtient une boue
bien coulante qui cependant porte sans les engloutir des frag-
ments de calcaire et de granit.
La table étant inclinée à 26 degrés sur l’horizon, on constate
que la boue s’j étale de façon à constituer une vraie coulée,
dont la forme est tout à fait comparable à celle des nappes de
laves vomies par les volcans. Pendant le déversement, celle-ci
s’épanche d’abord latéralement à droite et à gauche de façon à
occuper environ 40 centimètres en largeur. Elle progresse en
même temps dans le sens de la pente en une traînée limitée en
avant par un bourrelet semi-circulaire et s’arrête après avoir re-
couvert 1™50 à 1“80 de longueur. Cette tramée reste toujours
adhérente à la boue restée contre la paroi du réservoir ce qui
montre que sa progression est due avant tout à la pression des
parties supérieures.
Le mécanisme de l’écoulement mérite d’être précisé. Dans une
coupe verticale passant par l’axe de symétrie de l’écoulement, on
trouve que la vitesse maxima est à la surface. Mais il existe à
l’avant une zone frontale où, à cause de la forme du bourrelet-
limite, les parties superficiellles descendent vers le sol et
viennent se jeter à la traverse des courants horizontaux plus
profonds. 11 en résulte que le bourrelet est aplati et comme
écrasé par le torrent qui s’avance sur lui.
La matière de fond, celle rpii est en contact avec le sol, aug-
mentée à la tête de la coulée par les éléments venant de la sur-
face ne glisse pas du tout. Elle se constitue en une sorte de
matelas, bien plus étalé vers l’amont que le torrent lui-même et
reste sous la forme de larges plèvres à droite et à gauche du
flot qui descend. La boue glisse donc sur de la boue qui, dès
le commencement de l’écoulement, a comblé les inégalités du sol.
C’est ce que montre bien la conpe transversale du torrent.
(Voy. tig. 5.)
L’influence de la charge supérieure et de la pente sur l’écou-
lement et sur la forme du delta épanché a été déterminée pour
diverses compacités de pâtes. La vitesse d’écoulement a dans
tous les cas une influence directe sur la largeur des plèvres.
COMMtiNIGATION DE M. STANISLAS MEUNIER
235
Les figures 6 et 7 montrent en plan et en coupe l’effet obtenu
^vec de la boue très aqueuse.
En plaçaut des obstacles devant la matière coulante on a pro-
duit des intumescences, des divisions des courants en plusieurs
et des confluences de plusieurs courants en un seul. J’ai
relevé une série de diagrammes en plans et en coupes, de ces
•Efférentes conditions. (Voyez comme exemple la figure 8.)
C’est d’une manière spéciale qu’a été étudiée la puissance de
•transport des épanchements boueux. Des blocs de roches variées
. 0.45---- ^
7. Coupe suivant K B de la rigole représentée fig. 6. On voit la forme abrupte
t'es parois qui séparent la boue coulante de la boue fixe constituant les plèvres.
été chariés sans aucun frottement sur plus de 1 mètre de
*r>ngueur. Certains d’entre eux ont été rejetés soit sur le front,
soit sur les bords de la coulée, de façon à imiter la disposition
moraines glaciaires.
Quand un bloc, préalablement placé en avant du réservoir,
^^Çoit le choc du courant il est ordinairement roulé et recouvert
plèvres P, P, P’, P’ et le sillon médian.
•le boue. Cependant nombre de dispositions permettent à celle-
de le prendre par-dessous et de le soulever pour l’emporter à
^ faveur d’une espèce de jaillissement hydrostatique. C’est la
‘‘^pétition d’un fait que j’ai vu à Saint-Gervais où des meules
0 moulin ont été prises dans un cellier par le torrent et empor-
a plusieurs kilomètres.
. Earmi les conclusions de ces recherches je signalerai spé-
^•alenaent celles qui paraissent avoir des applications géologiques
li
'I
236 COMPTE-RENDU. QUATRIEME PARTIE
1 De ce nombre est le transport de blocs rocheux à des dis-
! tances souvent très g-randes et dans des conditions qui feraient
supposer l’intervention glaciaire. Il suffit que la pluie fasse plus
' tard disparaître la boue, pour que les roches charriées se pré-
r sentent avec l’allure des blocs erratiques proprement dits.
,1 Une autre application plus fréquente encore concerne les
accumulations de boue à blocaux dont tant de vallées sont en-
combrées et qu’on regarde aussi sans exception comme du ter-
;■ rain franchement glaciaire. Une partie notable de ce terrain
f dans lequel se constituent si aisément les pilastres de terre,
comme les cheminées des fées de Saint-Gervais doit certainement,
son origine au phénomène boueux, et la considération de celui-
' ci devra provoquer, dans certains cas, une restriction dans la
dimension généralement accordée aux anciens glaciers.
Du reste je rappelle qu’à l’inverse des glaciers et des cours
d’eau, les épanchements boueux ne produisent aucun affouille-
ment du sol dans les parties inférieures de leur cours. Il
> en résulte un critérium de nature à les faire fréquemment
, reconnaître.
CONCLUSIONS
• Les faits et les expériences, dont je viens de donner un résumé
des plus concis, présentent un intérêt considérable à mon sens
en nous faisant retrouver en des gisements différents des effets
identiques à ceux qui d’habitude forment comme un cortège au
phénomène glaciaire. Il en résulte qu’en s’en rapportant seule-
ment au témoignage de ces uniques effets, on est exposé à attribuer
à des glaciers disparus l’emplacement d’agents tout autres et à
; concevoir en conséquence une opinion très fausse sur l’état mé-
téorologique des périodes passées.
Il faut remarquer que les formations glaciaires étant conti-
' nentales ne contiennent pas de traits où l’on peut à coup sûr
1 reconnaître l’époque de leur constitution. Il peut y avoir des
‘ dizaines de milliers d’années entre les époques de deux glaciers
* qui, à l’époque actuelle, étant tous deux fondus par hypothèse,
i[ nous mettent sous les yeux les mêmes produits dans la même
) situation. D’un autre côté le glacier étant un agent d’usure, mo-
‘‘ difie lui-même les reliefs de la région qu’il recouvre et, par
contre-coup, se trouve dans des conditions plus ou moins favo-
rables à son propre développement et même à son existence.
On peut imaginer que les influences générales y restant exac-
COMMUNICATION DE M. STANISLAS MEUNIER
237
tement les mêmes, une région passe successivement, par le fait
l’action glaciaire augmentée de la dénudation subaérienne que
glacier provoque dans ses environs, d’un état initial que nous
pouvons supposer analogue à celui du plateau de l’Asie cen-
Irale, aux états successifs dont la chaîne des Alpes d’abord puis
chaîne des Pyrénées, enfin la chaîne des Vosges nous ollrent
spécimens ^ .
la fin, il y aura une région grande comme tout le plateau
<^6otral asiatique et qui présentera sur toute sa surface des galets
gla^ciaires sans que jamais elle ait été au même moment couverte
par les glaces.
Sans développer ici ce sujet, qu’il suffit pour le moment d’in-
*^lquer, j’ajoute que le striage des roches par écroulement lent
de terrain caillouteux et que la constitution de vrai terrain erra-
bque par les épanchements boueux achève de nous autoriser à
eroire qu’on a singulièrement exagéré et poussée au tragique la
description de l’époque glaciaire.
peut voip à cet égard mon Mémoire intitulé Etude critique sur l’extension des
^^ciens glade7's dans l’Europe occidentale^ dans le Bulletin de la Société belge de géo-
t. U, p. 24. 1895.
4
The Quaternary Era, and its division in the Lafayette,
Glacial, and Eecent Periods
BY
WARREN UPIIAM
Contents : Limits of the Quaternary era. — Epeirogenic movements associated
with glaciation. — Periods and epochs of Quaternary time. — The Lafayette
period. — The Glacial period. — The Postglacial, Recent, or Présent period.
— Estimated Duration of the Quaternary era.
Limits of tue Quaternary Era.
According to définitions in recent text-books of geology by
Dana, Arcbibald Geikie, and Etheridge, the Quaternary era be-
gan with the change frora the mild Pliocène climate to that ot
the Glacial period, with its accumulation of vast sheets of laiid
ice in high latitudes, and lias continued to the présent Unie. We
are living in the Quaternary era, as thus defined, and it must
extend far into the future to be at ail proportionate in length
with the previous co-ordinate divisions of géologie time. Le
Conte and Prestwich, however, consider the Quaternary division
of time as cornpleted at the dawn of civilisation, with traditio-
nal and written history ; and they assign recent géologie changes
to a new era, named by Le Conte the Psychozoic, which is
separated from the preceding principally on account of the su-
premacy of man. The former view seerns préférable because
man is known to hâve been contemporaneous with the Ice âge.
Quaternary time therefore is here assumed to include : 1“ tlie
period of changed conditions causing the accumulation of the
ice-sheets ; 2“ the Glacial period, when the glacial and modified
drift were formed ; and 3® the Postglacial, Recent, or Présent
period, extending from the departure of the ice-sheets until now.
COMMUNICATION DE M. WARREN IJPIIAM
239
The first and second of these periods, which were comparative-
V long-, constituted tlie Pleistoccne division, while the tliird
and very brief period is the Présent or Psycliozoic division, of
fhe Quaternary era.
EpEIROGENIG MoVEMENTS ASSOCIATED WITII GLACIATION.
The theory of the causes of the Ice âge which lias been suc-
Çessively advocated, in terms varying with increasing laiowledge,
Eyell, Dana, Le Conte, Wright, .laniieson, and othcrs, in-
^luding the présent writer, is called tlie Earlli Movenient hypo-
^hesis^ by Prof. James Geikie, who lias adversely criticized it.
ccording to this explanation, the accumulation of the ice-sheets
yas due to uplifts of the land as extensive high plateaus receiv-
^*^8' snowfall throiighoiit the year. Geology is indebted to Gilbert
his U. S. Geological Survey inonograph : Lake Bonneville,
the terms epeirogeny and epeirogenic (continent-produciug),
0 designate the broad movemeiits of uplift and subsidence
affect the whole or large portions of continental areas or
° fhe oceanic basins. Tins view, accoiinting for glaciation by
^*8h altitude, may therefore be very properly named the epei-
*^®8®nic theory.
|n the first édition of the Principles of Geology (1830), Lyell
Pointed ont the intimate dependcnce of climate upon tlie distri-
atioii of areas of land and water and upon tlie altitude of tlie
in 1^05, Dana, reasoning from the prevaicnce of fjords
nll glaciated régions and showing that thèse are valleys crod-
V streams during a formerly greater élévation of the land
P^evious to glaciation, and from the marine beds of the St. Law-
î'^nce valley and basin of lake Ghamplain belonging to the Unie
following the glaciation, announced that the forma-
of the drift in North America was attended by three great
ice ^**^®*^*'®* movements : the first upward, during which the
^“sheet was accumulated on the land ; the second downward,
the ice-sheet was melted awav ; and the tliird, withiii r
g time, a re-elevation, bringing the land to its présent height
jjff nioderate depth of the fjords and submarine val-
l^ys then known, the amountof preglacial élévation which could
fhus affirmed was evidently too little to be an adéquate cause
Joy Assoc. for Adv. of Science, vol. IX, for 1855, p- 28, 29 ; Am.
■■“al of Science, II, vol. XXII, p. 3-28, 329, Nov. 1850.
re-
1
I
)
i 240 COMPTE-RENDU. QUATRIEME PARTIE
I for the cold and snowy climate producing’ the ice-slieet, The
^ belief that this uplift was 3000 feet or more, giving sufficiently
' cool climate (as we inay infer from Prof. T. G. Bonney’s com-
putations for the requisite general lowering of the température)
I to cause the ice accumulation, has been only reached within the
f past fcw years by Spencer, Le Conte, Hilgard, and the présent
writer, through the discovery, by soundings of the U. S. Coast
Survey, thaï on both the Atlantic and Pacific coasts of the
] United States submarine valleys evidently eroded in late Ter-
tiary and Quaternary time reach to profound depllis, 2000 to
; 3000 feet below the présent sea level L
I Although the adequacy of the preglacial epeirogeiiic uplift of
’ this continent to produce ils Pleistocene ice-sheel was so late in
s being fully ascertained and accepted, it was distinctly claimed
! by Dana in 1870, that the Champlain subsidence of the land be-
I ncath its ice load, supposing it to bave been previously at a high
altitude, must hâve brought climatic conditions under which the
i ice would very rapidly disappear
! Such explanations as these accounting far the graduai accu-
^ mulation and comparalively rapid dissolution of the North Arne-
' rican ice-sheel, are also found to be applicable to the ice-sheets
■ of other régions. The fjords of the northern portions of the Brit-
■ ish Isles and of Scandinavia show that the drift-bearing- north-
western part of Europe stood in preglacial time 1000 to
4000 feet higher than now, while on the other hand late glacial
marine beds and strand lines of sea érosion testify thaï when
the ice disappeared the land on which il had lain was depressed
100 to 600 feet below its présent height, or nearly to the sanie
, amount as the Champlain dépréssion in North America. Again,
just the same évidences of abundant and deep fjords and of
: marine beds overlying the glacial drift to heights of several
; hundred feet above the sea are found in Patagonia, as describ-
ed by Darwin and Agassiz. On these three continental areas, the
widely separated chief drift-bearing régions of the earth are
found to hâve experienced in connection with thcir glaciation,
^ in each case, three great epcirogenic niovemenls of similar
1 Detailed notes of these submerged valleys are presented in my paper ; On
■ the Cause of the Glacial Period, Am. Geologist, vol. VI, p. 327-339, De-
cember 1890.
^ Trans., Connecticut Acad, of Arts and Sciences, vol. II, 1870, p. 67 ; Am.
Jour. Sci., III, vol. X, p. 168-183, Sept., 1875.
nOMMtJNrCATION DE M. WARREN UPIIAM
241
*"haracter and seqiiencc, first, a comparalively long continucd
’^plift, whicli in its culmination appears to liavc givcn a liigh
plateau climate witli abundant suowfall forming an ice-sheet,
'^bose duration extended until tlie land sank somewhat lower
*an now, leading to amelioration of the climate and tlie depar-
ot the ice, Ibllowed by re-elevation to the présent level.
“6 coincidence oF these great earth movements witli glaciation
^sbirally leads to the conviction that they were the direct and
®afficient cause of the ice-slieets and of their disappearance.
"lhe epeirogenic movements of the countrics whicli bccainc
s aciated were ouly a portion of wide-spread oscillations of con-
cntal areas during the closing part of Tertiary time ami the
^‘isuiug much shorter Ouaternary era. Not only was northwest-
Europe uplifted thousands of feet, but probably ail the
""Csteru side of Europe and Africa shared in this movcmcnt, of
‘‘Cil we bave the most convincing proof in the submerged
^^lannel of the Congo, about four hundred miles south of
^ cquator. From soundings for the sélection of the route for
■‘^ubinarine cable to connect commercial stations on the Afri
can
coast, Mr J. Y. Buchanan ^ found this channel to extend
miles into the océan, to a dcpth of more than 6000 feet.
'c twenty miles of the Congo hâve a depth from 900 to
I , feet. At tlie mouth of the river its width is three miles,
the *^cplh 2000 feet. Thirty-five miles olî shore the width of
Submerged channel or canon is six miles, with a depth of
^"iciO feet, its bottom being nearly 3000 feet below the sea
so side. Fifty miles from the mouth of the river, the
tv| submarine continental slope is nearly 3000 feet,
re^^^ *'he bottom of the olcl channel is at 6000 feet. This very
_ ^hle continuation of the Congo valley far beneath the sea
lik those of the Hudson and St. Lawrence rivers, and
but submerged vallcys on the coast of California ;
*'bc Congo rcaches to a greater depth than these of North
de even exceeds the Sogne fjord, the longest and
^Û80 Norway, which lias a maximum soundiug of
less ■^''^‘^Iher deep submariiie valley, called the « Bottom-
having soundings of 2700 feet, is described by Buclia-
he African coast, 350 miles north of the equator, and
^ CS that a similar valley e.xists in the Southern part of the
S
'-ottish Geograplilcal Mag’azinc, vol. III, 1887, p. âlT-a.SS.
CONCR. CÉOL. INTERN.
16
242 COMPTE-RENDU. — QUATRIÈME PARTIE
Bay of Biscay. These observations show that witliin very late
geolog-ic tirae probably ainiost tlie entire Atlantic sidc of the
eastern continent bas bcen greatly iipliftcd, attaining as high an
altitude as that which A. C. Ramsay and James Geikie |conjec-
tured as a possible cause of the frost-riven liinestone-agglomc-
rates of Gibraltar^.
The early part of the Ouaternary era, and the glacial period
into which its epeirogenic and climatic changes enhninated^
hâve been exceptionally characterized by many great oscillations
of continental and insular land areas. Where movements of
land élévation hâve taken place in high latitudes, either north
or South, which rcceived abundant précipitation of moisture,
ice-sheets were formed, and the weight of these ice-sheets, as
was first pointed out by Jamieson, seeins to hâve been a chief
cause, and often probably the only cause, of the subsidence ot
these lands and the disappearance of their ice. But the original
sources of the energy displayed in the earth movements of up-
lift preceding glaciation, and why this lias been so extensively
developed during the Quaternary era, are very difficult ques-
tions, which it is not the purpose of this paper to consider,
since I hâve attempted elsewhere to answer them, in an appen-
dix to Wright’s/ce Age in North America. It may be properly
noted, however, that the explanations mentioned are entirely
consistent with Dana’s teaching that the great continental and
oceanic areas hâve been mainly permanent from very early géo-
logie times.
Against this view that the accumulation of the Pleistoceiie
ice-sheets was preceded and causcd by epeirogenic élévation, a»
objection lias been urged which deserves careful attention. R
consists in an approximate identity of level with that of to-day
having been held by many drift-bcaring areas at a time very
shortly preceding the glaciation. This is clcarly known to hâve
been true of Great Britain and of New England. Near Boston, toi’
cxample, my observations of fragments of marine shells in the
till of drumlins in or adjoining the harbour prove for that tract
a preglacial height closely the saine as now at so late a tinic
that the molluscan fauna, of which we hâve a considérable re-
présentation, comprised only species now living. In respect to
’ Quart. Journ. Geol. Soc., London, vol. XXXIV, 1878, p. fi0.5-S41.
COMMl'NICATION DE M. WARREN UPIIAM
243
*■ objection, it must be acknowledged that tlie preglacial higb
^^evation whicb I think tliese areas experienced was geologically
short. With the steep gradients of tlie Hudson, of lhe
^'•reanis whicb formed the now submerged channels of tlie Cal-
ornian coast, and of the Congo, these rivers, if allowed a
lime for érosion, must hâve formed even longer and broader
^^^leys than the still very impressive troughs which are now
^^d on these submarine continental slopes. But the duration
® the epeirogenic uplift of these areas on the border of the gla-
'^'^tion for the Hudson, beyond il for the Califoriiian rivers, and
the equator in western Africa, can scarcely be compared
Ils brevity with lhe prolonged high altitude lield during late
*^rtiary and early Ouaternary time by the Scandinavian penin-
and by ail the northern coasts of North America, from
j^^ine and Puget sound to the great Arctic archipelago and
^^eiiland. The abondant long and branchiug fjords of these
'^Oîthern régions, and the wide and deep channels dividing the
ftiany large and small islands north of this continent, attest a
long lime of preglacial high élévation there. At the time
jift^'^'ï^ination of the long continued and slowly increasing up-
lhe north, they seem to hâve extended during a short
®Poch far to the south, coiiicident with the formation of ice-
®ls in liigh latitudes. But when these lands became depress-
Ui burden of the glacialed counlries was removed,
m some instances, as in Créât Britain and New England,
tli nearly to their original levels,beautifullyillustrating
1^*^ '^^liiral condition of equilibrium of the earth’s crust, which
lias named isostasi/, that when not subjected to spécial
lie stresses, it acts as if Hoating on a heavier plas-
'^^and mobile interior.
q arther, it has been objected that, with an epeirogenic subsi-
llie^ tlie glacially burdened land, the still high surface of
i
1
1
llie ice-sheet disappeared. In North America, when the pro-
J AJ t/ > AJ
.J.J §reater part of the ice-sheet would rctain an arctic climate.
**Uin readily granted, yet it is évident that the warm
jjj . *^ars along the ice-border would cause it to be rapidly
tl '• ^^**^*' process must bave extended inward unlil
'dv tlie marginal melting upon the Mississipi basin had
fül &*^^erally steep gradients of the ice-front, its more power-
^urrents formed the retreatal moraines and the many lake
244 COMPTE-RENDU. QUATRIÈME PARTIE
basins of the iinevenly laid laler drift which are so strongly
contrasted witli the smooth and attenuated outer portion of the
drift sheet beyond the moraines.
The wane and departure of botli tlie North American and
European ice-sheets hâve been marked by many stag-es of hait
and oscillation, whereby the flora, including forest trees, and
less freqiiently traces of the fanna, of the temperate areas adjoin-
ing the melting and mainly receding ice were covercd by its
drift at the times of temporary re-advance of the ice-border.
No better illustration of conditions favorable for the biirial of
forest bcds in the drift can be imagined than those of the Ma-
laspina glacier or ice-shcet, betwecn mount St. Elias and the
océan, explored by Russell in 1890 and 1891, and found to be
covercd on its attenuated border willi drift which supports
luxuriant growing forests. Let a century of exceptional snow-
fall cause a thickening and re-advance of that ice-sheet, and sec-
tions of its drift exposed after the glacial recession will show a
thick forest bed of chiefly or wholly temperate species. The
vicissitudes of the general glacial retreat seem to me to hâve
been due thus chiefly to variations of snowfall, some long tenus
of years having much snow and prevailing cool température,
thereforc allowiug considérable glacial re-advance, while for the
greater part other séries of years lavored rapid melting and
retreat.
Under this view we may, I think, account for ail the obser-
vations which hâve been licld in America and Europe as proois
of interglacial epochs, without assuming that there was cithef
any far re-advance of the ice-border or any epeirogenic move-
inent attending the glacial retreat of siich magnitude as to iu'
duce the lluctuations of which the forest beds and marginal mo-
raines bear witness. Though the whole history of the wane of
the ice-sheets is, indeed, very complex and long, as mcasured
by OUI- familiar historical time units, it was yct, in my opinion,
gcologically very brief, if compared with ail preceding géologie
periods and epochs. The formerly supposed necessity of prcdi-
cating long intcrglacial epochs seems to me a misunderstanding-
Inslead, as Dana, Wright, Hitchcock, Lamplugh, Kendall, Fai-
san, Holst, Nikitin, and many other glacialists believe, the Ice
âge seems to me to bave been essentially continuons and single,
with important fluctuations, but not of epochal significance, both
during its advance and décliné.
COMMUNICATtON DE M. WARREN UPRAM
245
PeRIODS AND EPOCHS OF OuATERNARY TIME.
The Lafayette period. The broad lower part of the Mississipi
'■alley, froin the Southern boundary of the glacial drift to Loiii-
contains a verj extensive nnfossilifcrous deposit of sand
and gravel, designated formerly from its prevailing ferruginons
color as the Orange sand, latcr called hy Mac Gee the Appom-
^Uox formation in its development on the Coastal plain of the
Atlantic and Gnlf States, but recently namcd the Lafayette for-
"aation from Lafayette connty in northern Mississippi, wherc it
'^as carliest discriminated by Prof. E. W. Hilgard in 1855 and
1^56. Tins formation was spread across the valley plain 50 to
miles or more in width along an extent of 600 miles from
months of the Missouri and Ohio rivers to the Gnlf of
mxico, dnring the closing stage of the Tertiary era and the
_ Sinning of the Onaternary, to each of which it bas been as-
^^ÿ'ned. Mac Gee *, Chamberlin and Salisbnry hold that it is
P^obably referable to the Pliocène period ; while Spencer Hil-
SardSj E. A. Smith®, and olhers, as it seems to me preferably,
'^^'isidcr il as the earliest of our Pleistocene formations. Its
^orthern continuation beneath the glacial drift is rccognized by
‘ ^bsbnry ‘ in western Illinois to a distance of a hundred miles
'^arthward from the Missouri river and boundary of the drift,
gravels believed by him to be probably of the saine forma-
occur in the Wisconsin and Minnesota driftless area, while
|*ortheastward he lias observed the Lalbyelte gravels in the
. 'O valley in Southern Indiana about 150 miles from the Missis-
'"'PPi- Mac Gee States that the Lafayette beds attain their maxi-
thickness, which is 200 feet or more, in the région about
lui ®ci., III, vol. XXXV, Feb., April, May and .Tune 1888 ; vol. XL,
lO U. S. Geol. Survey, ïwolflliAn. Rep., for 1890-91, p. 347-521, with
amples and 45 figures in the text.
Sci Geol. Society of America, vol. 1, 1890, p. 469-480. Am. Jour.
V’ PP vol. XLI, May 1891.
Ijjg last cited. Geol. Survey of Arkansas, An. Rep. for 1889 (published
\ h O’ T’he Geologij of Crowletfs Hidge, p. 224-248.
8 Survey of Georgia, First An. Rep. for 1890-91, p. 62.
**^®'-* ’ volume
. “b Nov. 1869 ; III, vol. II, Dec. 1871 ; vol. XLIII, May 1892. Am. Geolo-
u> Vol, VIII, Aug. 1891, p. 129-131.
, p Jour. Scii, 111, vol. XLVII, April 1894.
•Jullcti
in, Geol. Society of America, vol. III, 1892, p. 183-186.
246 COMPTE-RENDU. — QUATRIEME PARTIE
thc mouth of the Mississippi, and that they vary thence to a thia
vcneer, the thickncss being proportional directly with the vol-
ume of neighliouring- rivcrs and inversely with the extension
inland.
Previous^to the maximum advance of the ice-slieet, the Mis-
sissipi river and ail its large tribntaries eroded deep and broad
valleys through the Lafayette formation and underlying strata,
cutting at New Orléans to a depth of at least 760 feet below the
présent sea level. Along the central valley, from Gairo to thc
Gulf, this érosion averages probably 200 feet in depth upon a
belt 500 miles long, with a width of 50 to 100 miles, excepting
isolated plateau remuants of the I.afayette and older beds, oi
which the largest are Crowley’s and Bloomfield ridges, in Ar-
kansas and Missouri. The land during the valley érosion was
certainly 760 feet higher than now, but this I think to be only
a small fraction of its uplift. From the transportation of nor-
thern Archean pebbles and cobbles of crystalline rocks to the
Lafayette beds of the lower Mississippi and of Petite Anse is-
land, on the Gulf shore, in the direct line of the axis of the
Mississippi valley, Ililgard believes that during the déposition of
thèse beds the valley had a greater descent and stronger cur-
rents of its river floods. He suggests that the increased altitude
of the interior of the continent needed to give these formerly
more powcrful currents may hâve been 4000 to 5000 feet, being
siifficient, probably, to bring the cold climate and ice accumu-
lation of the Glacial period.
Marine submergence of the low Coastal and Mississippi valley
areas occupied by thc Lafayette formation is supposcd by Mac
Gee and Spencer to bave been reqiiisite for the déposition of
its sand and gravel beds, but they see that imniediately after-
ward the land was much higher than now to permit the exten-
sive and deep river érosion of that time. A simpler view of the |
epeirogenic movements, closing the Tertiary era and inaugurât- |
ing the Quaternary, seems to me to be foiind in ascribing these
beds to déposition on land areas by Ilooded rivcrs descendiug
from the Appalachian mountain région and from the Mississipp’
basin, spreading gravel, sand and loam over the Coastal plau>
and along the great valley during the carly part of a time of
continental élévation. The land had lain during the long Ter-
tiary periods at lower altitudes, and its surface was largely en-
veloped by residual clays and by alluvial sand and gravel.
247
CO.MMl’N'ICATION DE M. WARREN UPIIAM
clevalioR of tlie continent, increased rainfall and snowfall
âud resulliiig river floods swept away these supcrficial materials
froni tlie highcr lands and spread thein on the coastal plain and
along the Mississippi valley, where the streains expanded ovei
*^road areas wilh shallow and slackened currents. As the éléva-
tion increased, however, the rivers would attain steeper slopes
and finally erode inuch of the dcposits which they had prcviously
«>adc. During the cidmination of the uplift, bringing the ko âge,
Wiesapeake and Delaware bays were excavated and érosion was
progress at a far more rapid rate than with the présent low
altitude of this région.
The Lafayette formation seems to me more closely related to
*^he Glacial period and the conditions producing the ice-sheets
dian to the preceding very long Tcrtiary era, and for the same
reasons which hâve been well stated by Hilgard and Spencer,
namciy, their dcpendcnce alike on the cpeirogenic élévation.
^^^HirUie Ice âge we should unité this probably much longer
P^nglacial time of graduai uplilt of the continent, ami the 1 ost-
§lacial or Recent period in which we livc, to lorm together the
three successive parts of the Quaternary era. IIow long the early
part comprising the epeirogenic uplift, represented by the depo-
sition and érosion of the Lafayette formation may hâve been,
''^e can only vaguely or perhaps approximately estimate. During
llie beginning of the uplift its clfect would be probably to in-
^t'ease the transportation and déposition of gravel and sand by
lhe rivers many times beyond their présent action. The rate of
^verage land érosion now prevailing throughout the drainage
®rea of the Mississipi is supposed by Mac Gee to be competent
to suppiy aijoui 120 000 years a volume of river gravel, sand
®^pd silt equal to the original Lafayette formation in the Missis-
®*Ppi valley. With the greater altitude and increasing slopes of
land during the déposition of the Lafayette beds it may bave
'■oquired a third or a sixth of the time herc mentioned, that is,
‘■^ome 40 000 or 20 000 years. As the élévation coutinued, how-
rapid fluvial érosion of those deposits and of the underly-
strata ensued, which was extended over so long and broad
f^rea of the lower Mississippi valley, and to such depth, that,
^'"en vvith the high continental élévation of 2000 to 3000 feet
'^o\vn from submerged valleys off both the Atlantic and Paci-
^ coasts it must hâve recpiired a long cpoch. Perhaps it may
^ rcasonably estimated twice as long as the time of the depo-
248 COMPTE-RENDU. QUATRIEME PARTIE
sition, or somewhere between 40 000 and 80 000 years. The
Lafayette period thus comprised two paris or epochs, the first
characterized by the déposition of the formation, the second by
ils extensive érosion and the culmination of the continental up-
lift. ^
TIxb Glcicicil pcriod, Gomparison of the work of the g’iaciers
and ice-sheets of the présent time with those of Pleistocene time
seems to me best accordant with a référencé of ail oiir g’iacial
drift to a single continuons period of glaciation, which, tliougli
occupying probably 20 000 years or more, was yet brief as
compared with the duration of most other recognized géologie
periods or epochs. The outflow of the upper part of the Pleis-
tocene ice-sheets probably cxceeded the curreiils of narrow
alpine glaciers, but was less than the advance of broad and
deep polar glaciers which end in the sea. For the journey of
Pleistocene boulders 1000 miles in the ice-sheet, somewhat less
than 3000 years would be required if the average of (he glacial
currents was five feet per day. The amount of the glacial éro-
sion and of the drift, when compared with the érosion by the
Muir glacier in Alaska, imply a short rallier than a long dura-
tion of the Ice âge. Tins conclusion is furllier affirmed' by the
continiiance of the saine species of the marine molluscan fauiias
from tlie beginning of the Glacial period to its end and to lhe
présent day.
lhe duration of the Ice age, if therc was only one epoch of
glaciation, with moderatc temporary retreats and re-advances
of Üie ice-border sufficient to allow stratified beds with the re-
mains of animais and plants to be intcrcalated between accumu-
lations of till, may hâve comprised only a few lens of thousands
of years. On tins point Pi’of. Prestwich bas well written as fol-
lows : « For the reasons before given, I think it possible lhat
lhe Glacial epoch lhat is to say, the epoch of extreme cold,
— may noL hâve lasted longer than from 15 000 to 25 000 years,
and I would for the same reasons limit the time of.... the melt-
ing away of the ice-sheet to from 8000 to 10 000 years or
less h »
Very gentle currents of broad river floods in the Missouri
and Mississippi valleys deposited the North American loess, at-
tending the maximum extension of lhe ice-sheet and accompany-
^ Quart. Jour. Geol. Soc. London, vol. XLIII, 1887, n. 407, 408. GeoIoiïV,
vol. II, 1888, p. 534.
CO.MMUXICATIOX UK M. WARREN UPIIAM
249
*‘^3 its departure up to tlie lime of formation of the gréai mar-
ginal moraines. The loess liais testifies thaï previous to lhe
nrthest glacial advance the land sank to its présent altitude,
nd probably somewhat lower on the area of the earlj drift,
ut not to the sea level. The vast weight of the continental gla-
seems to hâve been the chief or only cause of this subsi-
^nnce, as shown by Jamieson for tlie similar dépréssion of lhe
^l'ilish Isles and Scandinavia at the time of final melting of the
j^^^^Punn ice-sheet. The explanation of this continnance of the
ncciimnlation and advance after the dépréssion of the land
and until the maxinia both of the land subsidence and
de wcre attained, with a low altitude and even Icss
scent of tlie lower Mississippi than now, has been wcll given
n Conte C The subsidence was doiibtless slow, even though,
n lably many times faster than the prcccding iiplift. It may
occupied only 5000 years, bcing at a yearly rate of a half
nne foot ; but possibly it was two or three times as
g ^ ^^hile the slow sinking of the land was taking place, the
^ nmiilation of the ice by snowfall may hâve proceeded at a
more rapid rate, so that the thickness of lhe ice-sheet
De nitiliide of its surface were incrcasing up to a maximum
y uoincident with that of lhe subsidence. Finally, however,
n subsidence brought a warmer climate on the Southern bor-
uer of fl • • •
ipc, caiising it to retreat, and giving to it in the re-
an l' marginal moraines a mainly steeper frontal gradient
and
uation
more vigorous currents than during its growth and culmi-
Tl
general retreat of the ice-sheet in North America,
CQg^t altitude of the land and marine submergence of the
^Os^t ^ ^urders of iiortheastern New England, northward from
und of the eastern provinces of Canada, with ingress of
arjd^M^ ulong the valleys of the St. Lawrence and Ottawa rivers
Cijg liasin of lake Ghamplain, has been named by Dana the
epoch. It was the final stage of the Glacial period,
UiodT^*^ uharacterized by the rapid déposition of the glacial and
tlrift, whose materials had been contained in the lower
the ice-sheet.
ino- Recent, or Présent period. Closely follow-
* le déposition of the modified drift as wide and deep tlood-
Soc. of America, vol. II, 1891, p. 329, 330. Eléments of
sy, tliird édition, 1891, p. 589.
250
COMPTE-RENDU. QUATRIEME PARTIE
plains in tlie principal river valleys draining’ away Irom tlie de-
parüng icc, these beds werc deeply croded by tbc streams as
soon as Uie ice-front bad so far receded ihat tlie supplies of
water and drifl froin ils nielling ceascd. Mucb of llie valley
drift was soon removed by tlie river channclling, and its rem-
ua nts, being- left as terraces on the sides of the valleys, bave
caused tliis lirst stage of tlie Postglacial period to be named by
Dana the Terrace epoch. In less vigorous action tlie streams
bave conlinned at tbe saine work to tbc présent day, so tbat
tbis term niay be exlcnded aiso to comprise this wbole period.
In varions localities wc are able to nieasure tlie présent rate
of érosion of gorges below -walerfalls, and tbe lengtb of tbe post-
glacial gorge divided by tbe rate of recession of tbe falls gives
approximately tbe time since tbe Ice âge. Sucb measurenients
of tbe gorge and Falls of St. Antbony by Prof. N. H. Wincbell
sbow tbe lengtb of tbe Postglacial or recent period in Minnesota
to bave been about 8000 years ; and from tbe surveys of Nia-
gara Falls, Mr. G. K. Gilbert estimated it to bave been 7000 years,
more or less. From tbe rates of wave-ciitling along tbe sides
of lake Michigan and the conséquent accumulation of sand around
the South end of tbe lake, Dr. E. Andrews believes tbat tbe land
lhere became uncovered from its ice-sbeet not more tban
7500 years ago. Prof. G. Frederick Wright obtains a similai’
resiill from the rate of filling of kettle-holcs among tbe gravel
knolls and ridges callcd kames and cskers, and likewise from tbe
érosion of valleys by streams tribiitary to lake Erie ; and Prob
Ben. K. Emerson, from the rate of deqiosition of modified drift
in tbe Connecticut valley at Northampton (Mass.), tbinks tbat
the time since tbe Glacial period cannot exceed 10 000 years. An
eqnally small estimatc is also indicaled by the sludies of Gilbert
and Russell for the time since the last great rise of the Pleisto-
cene lakes Bonneville and Labontan, lying in Utah and Nevada,
Avithin the arid Great Basin of interior drainage, wbicb are be-
lievcd to bave been contemporaneous witb the great extension
of ice-sheets upon the northern part of tbc North American con-
tinent.
Prof. James Geikie maintains tbat tbe use of paleolitbic impD'
monts bad ceased, and tbat early man in Europe niade neolithir
(polisbed) implemcnts, before tbe recession of the ice-sbeet froin
Scolland, Denmark, and tbe Scandinavian peninsula ; and Prest-
wich suggests tbat the dawn of civilization in Egypt, China and
COMMlTNKiATION DE M. WARREN Ul'IIAM
251
ndia may hâve been coeval with the glaciation of northwestern
^ urope. In Wales and Yorkshirc the amoiint of dénudation of
^‘niestone rocks on which drift boulders lie lias been regarded
Mr. D. Mackintosh as proof that a pcriod of not more lhan
yO years lias elapsed since the boulders were left in their po-
®yions. The vertical extent of tins dénudation, averaging about
inches, is nearly the saine with that observed in the south-
^est part of the Province of Ouebec by Sir William Logan and
Robert Bell, where vcins of quartz marked with glacial striæ
®^and ont to varions heights not excecding one foot above (lie
"^^athered surface of the enclosing limestone.
Froin tins widc range of concurrent but independent tcslimo-
•iies, we may accept it as practically demonstrated that the ice-
® >eets disappeared only 6000 to 10 000 years ago. Within this
P®riod are to be comprised the successive stages of man's devel-
*^P>tient of the arts, from the Urne when his best implements
''"ere niade of polished stone through the âges of bronze, iron,
hnally Steel, to the présent time when steel, steam and elec-
i^ity seern to bring ail nations into close alliance.
Estimated Duration of tue Ouaternary Era.
"^rranged in chronologie order, we hâve derived for the three
of the Ouaternary era, as here defined, the following esti-
ys of their duration : the Lafayette period or time of pre-
" cial epeirogenic élévation, with the déposition and érosion of
® Lafayette beds, soine 60 000 to 120 000 years ; the Glacial
, regarded as continuons, without interglacial epochs)
th 'R? ^he culmination of the uplift, but terminating after
gj^^®^^^®*dence of the glaciated région, 20 000 to 30 000 years ;
J. the Postglacial or Becent period, extending to the présent
6000 to 10 000 years. In total, the Quaternary era in
-^^inerica, therefore, lias comprised probably about
tlie years, its latest third or fourth part being
Ole subséquent time. The Tertiary era appears by
changes of its marine molluscan faunas to hâve been vastly
having comprised perhaps between two and four million
> of which the Pliocène period would be a sixth or eighth
foo-Q exceeding the whole of the ensuing era of great epei-
ycars
part
»cnic movements and resulting glaciation.
5
Die Ueberschiebungen und ihre methodische
Erforschung
VON
Dr A. ROTllPLETZ
ausscronlentlicliei' Profcssor an der üiiivcrsitat München.
Der Oktober des Jalires 1826 war ein für die Entwickelung
der Géologie bcdcutungsvollcr Monat. Christian Samuel Weiss,
jener scharfsinnige Mineraloge, der in so balinlirechender Wcise
den Bail der Krystalle erlbrscht bat, erkannte damais, als
erster, eine besondere Eigenthümlichkeit im Baue der Erd-
kruste, die man bis dahin nicht nur vollkommen überselien zu
haben sclieint, sondern auch für ganz iinglaiddich liielt, und die
selbst beule, nach beinabe 70 Jahren, vielen noch als etwas
Seltsames und Unaufgeklartes erscheint.
Es war in Sachsen, in der Nâlie von Dresden, dass Weiss
sehr alten Granit über ganz junger Kreide flach aufgelagert
fand untcr Umstânden, die nur durch die Annalime einer seit-
lichen Ueberscliiebung des Granités über die viel jüngereu
Scdimente in Folge von grossèn Gebirgsbewegungen erklart
werden konnten.
In einer Sitzung der Akadeinie der Wissenscliaften zu Berlin
gab er den erstaunten aber unglâubigen Gelehrten von dieser
inerkwürdigen Tliatsache die erste Kundc. Er fand jedoch erst
vollen Glauben, nachdem die hervorragendsten Geologen da-
inaligcr Zeit ; Léopold von Bach, Alexander von Unnd)oldt,
Elle de Beaumont, Câsar von Leonhard, Cari Friedrich
Naumann, Bernhard von Cotta und viele anderc Fachgenossen
sich an Ort und Stelle von der Riclitigkeit der beobachteten
Thatsachen überzeugt hatten.
Auf eine Langserstreckung von über 120 Kilometern bat rnan
die Ueberscliiebung verfolgt, und es crgab sich mit Bestiinint-
beit, dass sie die unmittelbare Folge von Gebirgsbewegungen
COMMr.VICATION DE M. DE DR. A. ROTIIPLEÏZ
253
und dass weder an eine ursprüngliche Ablagerniig- der
'^‘'•iideschichten unter dem Granit, nocli an ein spiiteres Empor-
ringen des Granités in llüssigein Znstandc gedacht werden
Künne.
Lange Zeit blieb diese Uebcrschiebung ein Unikum, nnd
^enn schon wir jetzt wissen, dass iihnliehe Erscheinungen redit
aiihg sind nnd wohl in keinem Kettengebirge ganz fehlen, so
aiierte es docli melir als 20 Jahre, bis zu dieser einen einige
^'^eitere Ueberschiebungen liinznkanien.
Zunâclist entdeckte man, und zwar ziemlich gleichzeitig, die
'^^ossartigen Ueberschiebungen in den Glarner Alpen und in
Appalachians. Die Verhaltnissc lagen hier günstiger als in
‘ ^chsen, die Erscheinuiiffen tralen viel g-rossartiger hervor, und
«ctiien, als ob diese nun nicht langer sich der allgemeinen
d^achtung und Rücksichtnahme entziehen kônnten. Gerade zur
der politischen Révolution des Jahres 1848 drohte dadurch
^uch der tektonischen Géologie eine Révolution. Aber noch
'*idler wie jenc politische ward auch diese wissenschaftliche
®''olution nnterdrückt und gewisserinassen iin Keime erstickt.
Lie Ueberschiebungen in den Appalachians, deren Entdeck-
Nainen der Gebrnder Rogers geknüpft ist, liegen
von Europa und unglückliche Uinslande verhinderten eine
^^^*^iiLrliche Beschreibung und kartographische Darstellung der-
So fanden sie in Europa wenig Beachtung.
aiif lagen allerdings die scliweizerischen vVlpen, aber
fol vielversprechende vorlâufige Bekanntgebungen hin
''^’ich hier ein jahrelanges Scliweigen von Seiten gerade
®.Df'igen Mannes, der sich die Erforschung dieses Gebietes zu
Pr> L'îbcnsaufgabe geinacht batte. Nnr ein kleiner Kr
■eis von
°^schern wurde iin Lanfe der Zeit mit den Ergebnissen be-
zu denen der unermüdliche Arnold Escher uon der
ki
l
1^^‘aein Tode erhielten wir 1878 eine genaue Beschreibung der
^^acr Ueberschiebungen durch Albert Ileim.
'■^th wâhrend lOjâhriger Forschungen gelangte, nnd erst nach
‘''lan
aord;
flarf sich deshalb nicht wundern, dass diese und die
anierikanischen Ueberschiebungen wahrend der 60cr nnd
nur
t l • ^ ^ . I •
ein ' Enlwickelung der tekloiiischeii Géologie
Pof untergeordnete Rolle gespielt haben, und dass in
*^*^®sen âhnliche Erscheinungen in anderen Gcbieten mit
batt Schwierigkeiten um dire Anerkennung zu kâmpfen
254 COMPTE-RENDU. Ql'ATRTEME PARTIE
Seil. 1858 lehrte Albert Miiller die durch Ueberschiebung-eu
hervorg-ebrachten « anormalen Lagerungsverhâltnisse » im
schweizerischen Kettenjura kennen, aber er fand damit keinen
grossen Anklang. Schneller bürgerte sich die Sugana-Ueber-
sclîiebung ein, die Eduard Siiess 1867 aus den Südtiroler
Alpen beschrieb.
Sodann wtirden die so staunenswerlhen Lagerungsverhâlt-
nisse am Nordrande der Ardennen langsam durch den Kolilen-
bersrbau in Belffien und Nordfrankreich erscldossen und
lieferten eine Reihe unwiderleglicher Falle von Ueberschieb-
ungen, deren hervorragend praktische Bedeutuiig ihnen zugleich
auch die allgemeine Aufmerksamkeit in wissenschaftlichen
Kreisen sicherte.
Rasch aufeinander folgten sich nun, aber erst gegen Ende
der 70er Jahre, die genauen Beschreibungen der Ueberschieb-
ungen im sâchsischen Erzgebirge, im schottischen Hochland, in
der Provence, im Rulirkoidenbecken, in den canadischen Rockj'
mountains, in den verschiedensten Theilen der Alpen, in den
Pjrenaen und an andern Orten.
Bereits ist unter den Geologen eine neue Génération heran-
gewachsen, welche die Kenntniss der Ueberschiebungen mit der
Muttermilch eingesogen bat und die für die Bedenken, welche
altéré Generationen zu überwinden hatten, kaum mehr ein Ver-
stândniss besitzt. Auf 50 Jahre der Zurückhaltung und Ab-
neigung ist eine Période enthusiastisclier Zustimmung gefolgt,
und wo immer wir hinhôren, da hallt aus jugendlichen Kehlen
der Ruf : « Hier auch giebt es Ueberschiebungen ! »
Wenn Sie sich, meine Ilerren, nach den Ursachen dieses
auffallendeu Stimmungswechsels fragen, so wird es Ihncn
schwerlich entgehen, dass, obwohl dieselben sehr mannig'
faltiger Natur waren, doch eine in erster Linie ausschlaggebend
gewirkt hat : Es fehlte früher die Formel für diese Dinge und
wir kennen ja die Abneigung des Gelehrten gegen unerklâr-
liche Thatsachen, durch welche er sich von dem Ungelehrten
wesentlich unterscheidet, der vielmehr eine Vorliebe für uner-
klarliche, geheimnissvolle oder wunderbare Thatsachen hat.
Seitdem aber in den 70er Jahren Formeln gegeben worden
sind, wurden die vorher beanstandeten Thatsachen bereitwilbjf
anerkannt.
Carnall, der die Ueberschiebungen zum ersten Male im Jahre
1836 zum Gegenstande einer systematischen Beschreibung gC'
COMMTTNICATION DE M. A. ROTIIPLETZ
255
®acht hat, stellte sie zu den echtcn Verwcrfungen und erklarte
ans einseitiger Senkung. Er verwarf deshalb den schon
^^mals gebraucldichen Nameu « Ueberschiebung » und schuf
^afür die Bezeichnung « Uebersprung », um schon mit dein
^^atnen die Verwandtschaft mit den gewohnlichen Verwerfun-
die er Sprünge nannte, anzudeuten. Der Unterscliied
^'vischen beiden sollte nur darin bestehen, dass sich bei den
^prfingen der Gebirgstheil im Hangenden, bei den Ueber-
^Prüngen der im Liegenden der Verwerfungskluft gesenkt habe.
Suess hingegen erklarte 1875 die Ucberschiebungen ans
orcirter und in Brucli übergehender Ueberfaltung und will sic
urchaus nicht als Verwerfungen bezeiclinet liaben. Heun lasst
dem Bruch noch die vollstandige Auswalzung eines Mittel-
schenkels vorausgelien, knüpft also die Ueberschiebung noch
®^ë^er an die Ueberfaltung an, als Suess dies gethan hat ;
çebraucht desshalb auch die Bezeichnung « Faltenver-
^'^'^rfung » flafür.
J^adem so die Ucberschiebungen als Folgen der Faltung und
^®se als F’olge eines tangentialen Druckes aufgefasst wurden,
sie dem physikalischcn Verstândniss zuganglich gewor-
und nun auf einmal fiel es den Geologen allerortcn wie
ahuppen von den Augen : sie sahen die UeberschiebwiffQn !
Théorie hatte sich in diesem Falle günstig für die Beob-
, ^ tlung erwiesen. Nicht nur wurden neue Ucberschiebungen
§rosser Anzahl entdeckt, sondern auch alte, schon bekannte
»®aauer untersucht und überhaupt das ganze Phanomen ein-
§''^‘‘ender studirt.
Es
war nun zu erwarten, dass auch umgekehrt diese Be-
1 ilUJl AU Ciwaiiuil, ». V4.iw.ovv 4-rw
'^chtungen einen günstigen Einfluss auf die Théorie ausüben
^.“rden, und dass sich der Fülle ncuer Thatsachen gegenüber
Théorie zu eng und in mancher Hinsicht auch als unrichtig
würde.
^ as ist in der That eingetreten, zugleich aber trat noch eine
die Erscheinung von entgegengesetzter Wirkung hervor :
Zu*^ ^^^®*^aie, von ihrem anfanglichen Erfolge berauscht, hat sich
aeb' erhoben ! Und so sehen wir jetzt zwei Stromungen
die ainander hergehen : die dogmatische und eine andere,
die methodische nennen mochte.
da . 'dogmatische Richtung nimmt von jeder Beobachtung
e^^daaige, vvas für die Faltentheorie spricht, heraus und führt
einen neuen Beweis für dieselbe an ; das Wider-
256
COMPTE-RENDU. OUATRIEME PARTIE
sprecliende hingegen bleibt eolweder unbeachtet oder wird als
eine die Regel bestiitigende Ausnahme erklârt.
Wie yiel der Dogmalismiis iin Allgcmeinen schon und von
jeher der stctcn Entwickeliiiig der Géologie Scbaden gebracld
bat, brauche ich hier nicht besonders hervorzuheberi, \vo jcder
von Ihncn Beispiele genug ans seinem Spezialfache anzidührcn
wüsste, unter denen er selber gelitten bat oder noch leidet.
Wenn der Dogmatismus gleiciiwobl, trotz seiner anerkanntcn
Schâdlichkeit, nocb immer exislirt, so liegt die Entsclinidigung
dafür wohl darin, dass er uns allen mebr oder weniger an-
geboren ist und dass darum jeder von uns zeitlebens gegen ibn,
wie gegen eine bôse Lcidenschaft, einen inneren Kampf zi*
füliren bat, ans dem wir nicht allcmal siegreicb bervorgehen.
Die methodische Richtiing ist an keinerlei Théorie gebundcn,
ihr ist jede Théorie nur eine Hypothèse, die sie nicht durcb
Auffmdung neuer Thatsachen zu stützen sucht. Die neuen That-
sachen sucht sie viel mehr ganz unabhângig von jeder Hypothèse
auf Gnind von Untersuchungsmethoden, auf deren VcrbeS'
serung und Vcrfcinerung sie stets bedaclit ist, aber ohne dabei
herrschenden Theoricn einen Einfluss zu gestatten.
Diese Richtung bat sich an die Arbeit begeben und ist bc'
strebt, mit allen den Naturwissenschaften zu Gebote stehende»
Hilfsmitteln die Ueberschiebungen zu erforschen. Sie bat
bereits einen grosseii Schatz von Thatsachen angehâuft, an
dessen Zustandckommen die Hypothescn keinen Antheil haben
und der deshalb auch von dem Wechsel kommender und
gehender Theorien nicht berührt wird. Aller wie es verlangt
wird, dass der Kaufmann von Zeit zu Zeit einen rechnerischen
Abschluss mâche, uni zu sehen, ob er mit Gewinn oder Verlust
gearbcitet habe, so ist es auch uothwendig, dass bei der metliO'
dischen Erforschung der Ueberschiebungen zeitweilig ein Facd
gezogen werde, dass man die Summe der Thatsachen im Haben
derjenigen der Hypothesen im Soll gegenüberstelle, um zn
sehen, zu wessen Gunstcn cin Ueberschuss vorhanden ist.
Eine solche Rechnung zu stcllen, ist nicht leicht, und wenn
ich es vcrsuche, Ihncn das Ergebniss, zu welchem ich dabei
gekommen bin, mitzutheilen, so kann ich das nur thun untei"
dem üblichen Irrthumsvorhehalt.
Ich bitte Sie, einen Blick auf die hier aufgestellten vier Quel'
schnitte zu werfen, welche durch Ueberschiebungen in wed
auseinander gelegencn Gebieten gelcgt sind, Drei davon, der
I
I
I
GOMMUNIQATION DE M. A. ROTHPLETZ
257
^chnitt durch das belgische Kohlenbecken von Mons, derjenige
•iurch das schottische Hochland in Sutherland und der durch
südlichen Appalachians in Amerika, sind nach den Angaben
ê'ezeichnet, welche diejenigen Geologen verôfFentlicht haben, die
in neuerer Zeit eingehender mit den betreffenden Gebieten
î^®schâftigt haben. Der vierte Ouerschnitt beruht zum grôssten
^heil auf eignen Aufnahmen und steht, wie Sie leicht erkennen
''^erden, in mancher Beziehung in Widerspruch zu den Profilen,
^elche Prof. Heim durch diesen nôrdlichen Theil seiner « Glarner
I °PpelfaIte » gelegt hat. Die Begründung meiner Auffassung
jeder von Ihnen nach Belieben entwcder in der Natur
selbst Oder in einem Bûchlein finden, das demnâchst er-
®^heinen wirdG
werden bei Belrachtung dieser vier Profüe bemerken,
übrigens in gleicher Wcise aile exakten Ouerschnitte, die
^isher aus Ueberschiebungsgebieten bekannt geworden sind,
^liren, dass die Ueberschiebungen nur in Gebirgen vorkommen,
cren Gesteinsschichten in Falten gelegt worden sind. Aber die
•^eigung der Ueberschiebungsflâchen steht in keiner bestimmten
fziehung zu der Stârke oder Neigung der Falten, und auch
Ftichtung der Ueberschiebung fâllt keineswegs immer mit
•^rjenigen der Ueberfaltung zusaminen.
^ie Ueberschiebungsflâchen liegen innerlialb der F’alten ab-
^®chselnd im Sattel, in der Mulde und im Flügel zwischen
oder aber sie durchschneiden die Falten unter so
^himpfen Winkeln, dass sie durch mehrere ncbeneinander
^^^Sende Sattel und Mulden zngleich Iiindurch gehen. Es müssen
die Falten schon vorhanden gewesen sein, ehe die Ueber-
^^^^^ebiincfen eintrnten.
. '^o ein überfalteter Sattel auf schwach gcneigter Flâche über
Mulde geschoben ist, hat sich noch niemals überzeugend
lassen, dass die Ueberschiebung aus der Aus-
^Izung des mittleren Flügels zwischen Sattel und Mulde her-
?^^®gangen wâre. Wohl aber hat sich mit Sicherheit für
ele Fàlle das Gegentheil ergeben, dass niimlich cine solche
^*iswalzung nicht stattgefunden hat : also Ueberschiebung und
in sehr gewaltiger Entwickelung jedenfalls ohne Aus-
eintreten kann.
^ icht selten sind die Ueberschiebungen mit starken chemi-
uuterdessen im November 1894 unler déni Xitel Gcotektonischs Problème im
Von Schweizerbart in Stuttgart erschienen.
6' CONGR. CEüL. INTERN.
Verlag
258 r.OMPTE-RENDU. QUATRIÈME PARTIE
schen und pliysikalischen Verânderungen der verschobenen Ge-
birgsmassen lângs der Ueberschiebungstlâchc verbunden, ditî
zur Bildung eigentliiimlicher Reibungsbreccien oder
gefûhrt haben, von deren genaueren Untersucluing nocH
manche Aufklârnng über den Vorgang der Ueberschiebung'
selbsl zu erwarten steht, die aber sclion jetzt deutlich anf das
Gewaltsame dieses Vorganges hinweisen.
Hàufig gehen flacldiegende Ueberschiebungsflâchen im Strei-
clien in steilere bis senkrechte Stellung über und sie un ter-
scheiden sich alsdann nicht melir von den gewôhnlichen VeP'
werfungsklüften, die aus unmittelbaren Zerreissungen im Gc'
birge entstanden sind. Man muss deshalb auch für die Ueber-
schiebungskiüfte eine gleiche Entstehung annelimen.
Die Ursachen dieser Zerreissungen bat man sicberlich in deii>
gebirgsbildenden seitlichen Druck zu suchen, demselben, dei’
auch die Ilebung der Gebirge und die Faltung der SchichlcP
hervorgel)racht hat. Da es aber nachgewiesen ist, dass die ZeP'
reissiingen erst nach der Faltung eingetreten sind, so müsseu
bei der Gebirgsbildung Umstânde vorhanden sein, welche diese
zeitliche Aufeinanderfolge der Wirkungen des seitlichen Drucke^
bedingen.
Die Faltung der Schichten entsteht und ist nur so lang®
môglich, als dieselben im Niveau des seitlichen Druckes liegeO'
Die Zusammenpressung durch diesen Druck bedingt abeP>
dass die sich faltenden Massen an Dicke zunehmen und eiP
obérer Theil derselben langsam über das Druckniveau empoP'
steigt. In diesem Theile muss demzufolge die Zusamme'i'
pressung und Faltung, die unter demselben immer noch foG'
schreitet, erlôsclien.
Diese Verschiedenartigkeit der Massenbewegungen in deu
oberen und unteren Gebirgstheilen muss zu Zerreissung®*^
führen, und wir kônnen vielleicht aus den Druckexperimentcii
Daubrée’s ersehen, welcher Art diese Zerreissungen sein werden-
Daubrée erhielt in einem Steinpfeiler Risse, welche mit
Druckrichtung annâhernd einen halben rechten Winks^
bildeten. Auf diesen Rissen wurden die Bruchstücke seitli^^*
herausgepresst.
Stellen wir uns aber, wie es auf der hier aufgestellten
zweimal vergrôsserten Abbildung eines solchen Pfeilers gf'
schehen ist, den Druck horizontal wirkend vor, so werden dF
Bruchstücke nach oben und unten herausgepresst erscheineJi
COMMUNICATION DE M. A. ROTIIPLETZ
259
^ Ueberschiebungeii entstehen, die denjenigen in imsern
etlengebirgen sebr ahnlich sind.
do ^ *^^^®**i*' danach, als ob jede Ueberscbiebung sich ans einer
Ppelten Bewegung zusammensetze : ersiens einer vertikalen
I die durch die Znsammenpressung tieferer Rindentiieile
‘ervorgebradit wird, und zweitens einer horizon talen, dem
enlgegen
Oi
■rericliteten Bewegung.
cse lelztere ist aber eine Bevvcgung nur in dem Sinne, in
Chem man im gewôbnlichcn Leben von einer Bewegung der
spricht. In Wirklichkeit bewegen sich die tieferen
‘ndentheile in der Richtung des Druckes und die oberen
stehen,
^ ^lan kônnte deshalb, wenn man auf diese mehr als auf die
ikale hebende Bewegung Gewicht legen wollte, von Unter-
anstatt Ueberscbiebung sprecben. Aber es wâre das
Nanic vou rein lheorelischer Fârbung, wie es die Namen
® ^®^®primg » und « Faltenverwerfung » sind und wir liefen
gleiche Gefalir wie mit jenen.
1^., c dem gegenwârtigen Standpunkte uuserer Kenntnisse
Ui> vielleicht sagen, dass die hier entwickelten Hypo-
^“1 geeignetsten sind, um allen bekannten Thatsachen
•^inen
^on
wir
Uhse
inneren Zusammenhang zu geben und dire Entstehung
cinem einheitliclien Gesiclitspuiikle aus zu verstebcn. Allein
jlürfen uns nicht verbeblen, dass noch so manclie Lücke in
Kenntnissen besteht. So vvissen wir z. B. nocb gar
•rj.- ’ flachen Ueberschiebungen dire Neigung auch in
*^1611 Tiefen liinab beibehalten, oder ob sie sich dabei steiler
und ob sie überbaupt in solche Tiefen herabgeben.
Sgi^*^ leicbt moglicb, dass, wenn dies Dunkel erst aufgehellt
als aile unsere heutigen Flypothesen und Theorien sich
erweisen werden. Auch in theoretischer Be-
ist "ware damit ein grosser Fortschritt gemacht, aber das
sçiji^V*^ faoglicli, wenn wir in der Erforschung der Ueber-
ggj^^^^^Scn selbst ganz unabhângig von jeder Théorie vor-
E
eijj ^•'azige, richtig erkannte nene Thatsaclie vernichtet leicbt
Jjgi^^^^cs Bündel schôner Theorien, darum bat, nacb meiner
metbodiscbe Erforschung der Ueberschiebungen
UOfi f ’^och immer die Hauptaufgabe, Thatsachen zu sammeln
^estzustellc
len.
6
Perturbation du réseau magnétique
PAR
CHS TARDY
Monsieur le Président,
Permettez-moi de signaler, à la réunion que vous préside?»
l’importance géologique des travaux de M. Th. Moureau sih
le magnétisme de la terre, exécutés par lui à l’observatoire
Parc-Saint-Maur et à la surface de toute la France, et dont 1®*
résultats contenus dans diverses publications, sont résumés daii^
l’Annuaire du bureau des Longitudes de France pour l’ann^*^
1894. ^
Dans ses expériences sur la brisure des glaces, M. Daubrée
toujours obtenu des réseaux de pentes, ayant, non pas
symétrie parfaite, mais un air de famille.
Dans mes études personnelles, j’ai observé que le bord de
glace de M. Daubrée représentait la faille primitive, cause
réseau rayonnant qu’il a obtenu, et par des études d’éboo
ments en Bresse, j’ai constaté que le réseau de M. Daubi'é®’
n’était nullement un réseau théorique, mais offrait les
grandes analogies avec les réseaux naturels produits par
failles. g
Si dans ces réseaux naturels, on cherche quelles sont
lignes les plus fréquentes, on arrive .à faire un réseau schén'^
tique, qui se retrouve dans tous les ensembles des fdoH®’
dans presque tous les plans de cavernes à nombreux s*’®
ré-
les
branchements et dans tous les massifs montagneux. 11 en
suite, que ce réseau est d’une application générale à tous
accidents terrestres connus. Nous pouvons donc sans trop b®*!
ter, chercher à le retrouver dans les courbes magnétiques des®'
nées par M. Moureau. Cet essai, tenté il y a déjà deux
m’ayant fait prévoir la complication des relevés magnétiques
COMMUNICATION DE M. CH. TARDY
261
® Bretagne, que M. Moureau avait déjà entrevue, et qu’il a vé-
depuis, je crois qu’il n’j a plus lieu d’hésiter à publier
conclusions, et qu’elles peuvent aider les géologues dans de
'Nouvelles recherches.
au réseau magnétique de M. Moureau, on cherche à apph-
Jl*'®r le schéma du faisceau d’angles de M. Daubrée, on voit que
Sommets des angles doivent se trouver sur l’Angleterre, les
de ces angles coïncidant avec les sinuosités qui se greffent
la courbe normale. On est conduit alors à se demander ce
représente les failles qui coupent les angles en travers ;
les'* 6st guidé dans cette recherche par cette remarque, que
bourbes magnétiques, situées à l’Ouest et à l’Est de la pertur-
^^bon médiane, présentent des ondulations qui disparaissent
grandes sinuosités de la partie médiane. Cela semble
^ic{uer que la cause de ces déviations est plus basse que la
des déviations plus accentuées de la partie médiane. Et
. ®ffet dans la nature, les failles transversales sont plus an-
^^cs et plus profondes que les failles qui forment le faisceau
^^^gles. La concordance entre les données fournies par les
®®rvations sur le terrain et celles fournies par l’étude des
tio des courbes magnétiques, prouve que ces varia-
f^ilj® ^^gnétiques sont bien le résultat des failles, soit que ces
Agissent soit elles-mêmes, parce qu’elles contiennent des
Be fer, ce qui est le plus vraisemblable. En effet, en
observe deux perturbations du réseau qui délimitent
oeux gites de minerai de fer, de la Makta et de Beniraf, et
part, une des montagnes de l’Auvergne, dont la roche
jj^^me beaucoup de fer, dévie la boussole,
rais ^ donc, au point de vue de la recherche des mine-
lin* iotérèt à étudier les sinuosités des réseaux magné-
Mais ces sinuosités peuvent présenter un autre intérêt.
Boi a produit le réseau magnétique de M. Moureau,
IVjgl^ déduite de ce réseau. Elle passe près de la ville de
Ujj|. ^ et forme l’axe géologique de la Bretagne qui est du
*^*^'’iron, de l’époque du Cambrien de cette région. Les
•"eau cause de la perturbation signalée par M. Mou-
que ’ Be Paris, sont donc postérieures au Cambrien, sans
de puissions, pour le moment, fixer 1a limite supérieure
âge.
7
Uébér eigenthümliche Contaktverhâltnisse zwischen
dem krystallinen Kern und der Sedimenthùlle auf
dér Südostflanke des Montblancmassivs
VON
Dr. F. GRAEFF
Professer in Freiburg im Breisgau.
Meine Herren !
Bereits im Jahre 1890 machte ich auf den Versammlungen
der deutschen geologischen Gesellschaft zu Freiburg i./B-
und der schweizerischen geologischen Gesellschaft zu Davo®
Mittheilungen über Untersuchungen * , welche ich im Jahre
zuvor am Mont Gatogne und der Südostflanke des MontblaiiC'
massivs begonnen batte. Jene Untersuchungen hatten mir er-
laubt, die Natnr der schieferigen Porphyre dieser Gegend end'
gültig festzustellen und ihr Verhiiltniss zu den übrigen krystah
linen Gesteinen des Massivs klarzulegen. Einige Zweifel wareO
bei mir indess wâhrend der Fortsetzxxng meiner Studien darüber
entstanden, ob der Contakt zwischen diesen Porphyrgesteineo
und der Sedimenthùlle in der That, wie ich zuerst angenornmee
batte, ein rein mechanischer ist, oder ob derselbe ixicht vielleicld
doch als Eruptiveontakt gedeutet werden muss.
Die nâhere Prüfung dieser Frage schien mir daher dxirchauS
geboten, xind auch von einem gewissen allgemeineren Intéressé
zu sein wegen der allerdings nicht direkt zxi beweisenden, abef
nach unseren heutigen Auffassungen doch kaum zu bezweifel^'
den nahen genetischen Beziehung der in Rede stehenden
phyrgesteine mit dem Protogin des Montblancmassivs. Deo’^
slellte sich heraus, dass der Contakt zwischen den triadischer*
* Zeitschrift (1er deutschen geologischen Gesellschaft von 1890, pag. 593; Archt^'^^
des sciences physiques et naturelles. 1890, période, tome XXIV, und Ecloy
geohgicæ Helvetiæ, Bd. II, pag. 180.
COMMUNICATIOTI DE M. F. ÜRAEFF
263
Sedinienten und dem Porphyr des Mont Catogne ein urspriing-
icher Eruptivconlakt ist, dann war nicht nur das posttriadische
-'^Her dieses Porphyrvorkommnisses erwiesen, sondern es Hess
dann hieraus auch mit einer gewissen Wahrscheinlichkeit
ein àhnlich jiigendliches Alter für den Protogin scliliessen.
^Viederholte Besuche der geeigneten Punkte, ganz besonders
die eingehende Untersuchung des an Ort und Stelle ge-
Çesammelten Materials belehrten mich nun freilich bald, dass
Gontakt nicht wobl als Eruptivcontakt gedeutet werden
ann. Ist, somit die Môglichkeit ausgeschlossen , auf diesem
neue Gesichtspnnkte zur Beurtheilung des geologischen
' *ters des Protogin zu gewinnen, so ersclieinen mir die frag-
^^aen Gontaktverhâltnisse auch als Beispiele für mechanischen
•^atakt eigenthümlicli genug, um ein gewisses Intéressé zu be-
®|ispruchen. Es sei dalier gestattet, diesel ben hier ganz kurz zu
J *^ziren, indem bezüglicli aller Details auf meinen durcli geo-
?S*®che Karte und Figuren erlâuterten, soeben verôffentlichten
®*'^gehenderen Aufsatz verwiesen sein mag*.
Profde durch den Mont Gatogne, die nordlichste bedeutendere
lebung des Montblancmassivs, senkrecht zum Streichen des
^epirges gelegt, lassen hier im Grossen und Ganzen diejenige
^aige von Gesteinsmassen und Formationen, sowie diejenigen
^^gerungsverhâltnisse erkennen, welche für die Hauptmasse
® ganzen Gentralmassivs bezeichnend sind. Es folgen also
a g0 annâhernd gleichem NO Streichen und
gefâhr gleichmâssigem SO Fallen auf einander : 1. krystalline
g *afer (entblôsst in den berühmten Gorges du Durnant) ;
kr*^^ granitische Prologinkern ; 3. ein mâchtiger Komplex von
^®*^allinen Schiefern mit zahlreichen, meist konkordant einge-
Quarzporphyrgângen ; 4. die
âthidolomit
angen der Juraformation (diese zum Theil in Bündner-
''^^•eferfacies).
*^6m scharfen und zackigen, zum Theil ziemlich schwer
O ^aaglichen Grate des Gatogne zeigt der Gontakt zwischen den
adirnç - - . -
Sedimente der Trias
und Rauchwacke) und endlich 5. die Abla-
k , “*anten der Trias einerseits und den krystallinen Schiefern
bâ K den diesen letztern eingelagerten Porphyr-
6er anderseits an mehreren Slellen, am deutlichsten an
^ le clocher » genannten Klippe zwischen dem Gipfel Bon-
<ief “nd petrographischc Sludien in der Montblancgruppc. I. Tlieil. Berichte
^‘^^forschenden Gesellschafl m Freiburçi i.lB. Bd, IX, UeB 2.
264 COMI’TE-RENDII. QUATRIÈME PARTIE
homme und den Pointes des Chevresses, einc Komplikation der
Art, dass hier mehrfach wicderholte Wechsellagerung zvvischen
Sédiment und Porphyr vorhanden ist. Die heiden g-enannteii
Gesteinsarten sind bei normaler Ausbildungsweise, wie sie be-
sonders in den bis zn 1 Meter mâchtigen dickercn Gesteins-
biinken vorliegt, natürlich sclion makroskopisch leiclit zu un ter-
scheiden. Seinen ganz normalen Ilabitns hat indes der Porphyr
eigentlich nur in grôsserer Entfernung vom Contakt ; die nâher
am Ictztern liesenden Theile, insbesondere aber die dünnereii,
dem Sédiment zwischengelagerten Porphyrbânke zeigen aber die
auch sonst im Gebirge beobachtete und an andern Orten be-
schriebene Druckschieferung. Auch solche Parthien bieten der
Erkcnnung bei einiger Uebung kein Hinderniss. Schwieriger
und oft nur mit Hûlfe der cliemischen Prûfung und des Mikro-
skopes durchführbar gestaltet sich die Deutung von nur wenige
Gentimeter miichtigen Zwischenbildungen zwischen den Bankcn
des Porphyrs und des Rôtiiidolomits. Es sind diess sehr fein-
kôrnige Reibungsbreccien, bestehend ans eckigen und kantigen
Bruchstücken des Porphyrs, eingebettet in dem feinkôrnigen,
etwas sandigen Carbonatgestein. Geeignet praparirte Proben
und Dünnschliffe zeigen auf’s evidentestc, dass diese brecciôsen
Zwischenschichten ganz allmâlig in den Rôthidolomit einer-
seits, in den geschieferten Porphyr anderseits übergehcn. DaS
Carbonatgestein lâsst Unterscliiede in Bezug auf Zusammen-
setzung, Struktur oder Habitus in verschiedener Nâhe des Con-
taktes meist nicht erkennen. Es fehlen insbesondere gânzlich
die fur Eruptivcontakt so charakteristischen Neubildungen von
Kalksilikaten. Eine zuweilen beobachtete Annâherung der
Struktur in dem Gontakte unmittelbar benachbarten Parthien
an die Struktur gewisser Kalkpliyllite ans der Reihe der Bünd-
nerschiefer, kann zum mindesten nicht als Indizium für EruptiV'
contakt gelten. Wâhrend also das Verhallen des im Contakt
befindlichen Sedimentgesteins die schwcbende Frage olfen liisst,
jedenfalls aber nicht zu Gunsten des Eruptivcontaktes gedeutet
werden kann, spricht das Verhalten des Porphyrs so deutlich
zu Gunsten mechanischen Gontaktes, dass mir wenigstens jetzt
jeder Zweifel ausgeschlossen erscheint. Die Schieferung nnd
Breccienbildung desselben sind zwei verschiedene Stadien des-
selben mechanischen Phenomens, gebunden an die Stellen,
Gesteine von verschiedener Natur in festem Zustande md
einander in Berührung gebracht werden.
COMMUNICATION DE M. F. GRAEFF
265
Die wiederholle Weclisellagerung in relativ dünnen Gesleins-
Weln wird aber verstândlich, wenn man sich vorstellt, dass
^^gen den in dünnen, aber relativ starren Bânken abgesonder-
und in der Riclitung dieser Bânke vielleicht bereits ge-
^chieferten und aufgeblâtterten Porphyr der Rôthidolomit ge-
pi'esst wurde , und zwar in solclier Riclitung , dass die
^chichtflâchen des letztern und die Absonderungsflâchen und
^Çhieferungsebenen des erstern einen spitzen Winkel bildeten.
^'•1 solches Verlialten würde die Annal) me einer Discordanz
^''^ischen den Zonen der krystallinen Schiefer, welcher die
Porphyre angehôren, einerseits und der Sedimente anderseits
'^praussetzen. Für diese Annahme sprechen aber bekanntlich
ganze Reihe von Momenten, welche hier jedoch nicht
®i'ortert werden kônnen.
SECONDE SECTION
STR ATI GRAPHIE
1
Aperçu de la structure géologique de l’Arabie Pétrée
et de la Palestine
PAR
EDWARD HULL F. R. S., F. G. S,
professeur.
L’auteur, ayant référé aux travaux des autres écrivains, con-
sidère le sujet sous trois divisions ; I. Les aspects physiques
saillants. II. Les formations géologiques. III. La succession
^chronologique des événements.
Plusieurs des détails ont été déterminés à l’occasion de l’Ex-
P^dition sous les auspices de la Palestina Exploration Society
'cn 1883-1884.
I. Les aspects physiques saillants.
La région peut être divisée en cinq sections : la première
4ui embrasse la région montagneuse de la péninsule de Sinaï,
atteint à une hauteur de 8551 pieds anglais au sommet du
^Iharina-Zebir ; la seconde section, comprenant le plateau de
Palestine occidentale, d’une élévation moyenne de 2200 pieds ;
^ troisième, formée par la dépression de la vallée Jordan-
•"abah, qui atteint son plus bas niveau à la surface de la mer
j orte, 1300 pieds au-dessous de celui de la mer Méditerranée ;
^ quatrième, par le plateau d’Edoni, de Moab, et de la région
^ulcanique du Jaulân ; la cinquième, par la plaine maritime qui
°ï‘de la mer Méditerranée, d’une élévation de 150 à 200 pieds
®^'dessus de la mer.
II. Les formations géologiques.
Archéen. Les roches que nous rapportons à cet étage se
•‘uiivent dans la péninsule de Sinaï, et consistent en massifs cris-
270 COMPTE-RENDU. QUATRIÈME PARTIE
tallins de granit, gneiss et schistes amphiboliqnes, chloritiques
et talqueux pénétrés par des filons de porphyre, de felstone, de
diorite et de diabase ; ces filons ne pénètrent jamais au-dessus
dans les grès de Nubie. Outre ces masses, nous trouvons eu
divers endroits des masses volcaniques composées d’agglomérats,
de lapilli avec nappes de trapp d’âge incertain, mais peut-être
d’âge paléozoïque supérieur.
b) Couches carbonifères inférieures. Ces couches consistent
en «grès du Désert,» pour le distinguer du grès de Nubie de
l’âge crétacé inférieur. Au-dessus vient le calcaire carbonifère,
contenant de nombreux fossiles comparables à ceux de cet
étage en Belgique.
c) Couches crétacées. Ces couches commencent avec le grès
de Nubie de Russegger, d’âge néocomien ou cénomanien,
suivies d’une grande série de marnes blanches calcareuses, et
de calcaires blancs avec des bandes de silex noirs (cliert). Ces
dernières couches sont rapportables aux étages turonien et seno-
nien de d’Orbigny et s’étendent de l’escarpement de Badiet-et-
Jih au Sud jusqu’à la base du Liban au Nord, le long du pla-
teau de la Palestine occidentale.
d) Couches éocènes. Le calcaire à nummulites de cette période
repose sans discordance visible sur le calcaire crétacé ; de telle
sorte qu’il n’est pas possible, sans une exploration détaillée, de
séparer les couches des deux systèmes ; malgré cette conformité
apparente il y a sans doute un hiatus véritable montré par un
changement complet des fossiles. Cette formation manque au
centre du plateau de la Palestine occidentale.
e) Eocène supérieur ? A cet étage on peut attribuer avec
doute le grès calcareux de Phillistia. 11 s’étend sur toute la
plaine maritime à l’exception des endroits où il est caché par
des couches récentes ou pliocènes. Nous n’avons pu y trouver
des fossiles.
f) Couches pliocènes et post-pliocènes. A l’étage pliocène se
rapportent certaines couches de gravier et de sable fossilifère,
formées pendant la submersion de la région à une hauteur de
200-300 pieds au-dessus de la mer, après que les contours géné-
raux de la surface ont été déterminés. Ils sont représentés par
la plage élevée d’Oscar Ivaas à une hauteur de 220 pieds, aU
Caire.
Les représentants intérieurs de cette époque sont les terrasses
de la vallée Jordan-Arabah, et du rivage de la mer Morte, à
COMMUNICATION DE M. EDWARD HIIUU
271
divers niveaux de 600 à 1300 pieds au-dessus de la surface de
mer Morte. Elles sont composées de marnes calcareuses et
bancs de sable et de gravier stratifiés ; ils contiennent des
®®pèces de Melanopsis, Melania, etc. A la terrasse de 600 pieds
attribuable le lebel-Usdum, où nous trouvons des couches
sel au-dessous des marnes gypseuses.
s) Les roches volcaniques. L’auteur considère que l’éruption
^es nappes de basait du Jaulân, du Hauran et du Lejah s’étend
miocène à la période actuelle. M. Doughton les a trouvées
ans le désert de l’Arabie.
bl. Succession chronologique des événements géologiques.
Premièrement nous trouvons un continent archéen dont
aous avons les restes dans les montagnes de Sinaï et d’Edom.
Submersion du continent archéen jusqu’à un certain point,
an commencement de l’époque carbonifère.
Soulèvement et dénudation jusqu’au commencement de la
Période crétacée.
Une seconde submersion de la région pendant les périodes
'^•’éj.acée et éocène.
Epoque miocène. Soulèvement du lit de l’Océan en terre
. ’^^ne, plissement des couches, formation de failles, dont la plus
'aiportante fut la grande faille de la vallée Jordan-Arabah.
cette époque les contours généraux de la surface étaient
^*^terminés.
Epoque pliocène récente. Un affaissement de la terre et
Version jusqu’à l’étendue de 200-300 pieds ; au commence-
ter^*^ l’étage pliocène formation des plages maritimes et des
''Casses les plus anciennes de la vallée Jordan-Arabah. Erup-
" '"olcanique le long du pays de la Palestine orientale, et du
“««n de l'Arabie.
Commencement des conditions physiques modernes.
2
L’extension du système taconique vers l’Ouest’
PAR
N. H. WINCHELL,
géologue de l’Etat du Minnesota, U. S. A.
Sommaire : 1. La composition du système Taconique. — 2. Le Taconique a
quatrième session du Congrès. — 3. Les travaux subséquents. — 4. Comp^
raisons du Taconique original avec celui de Cortlandt et des Adirondacks.-^
5. Le Taconique de la région du lac Supérieur. — 6. Les constantes litho o-
giques. — 7. Comparaison paléontologique. — 8. La question d’une discol
dance au-dessus du Keweenavvan. - 9. Carte de la région du lac Supérieur-
— 10. Conclusions.
1» LA COMPOSITION DU SYSTÈME TACONIQUE
Le système taconique fut établi formellement en 1842 ® par
docteur Emmons, qui croyait à l’existence d’une grande série
de roches dans la région de l’Est de 1 Etat de New-T ork et
celle de l’Ouest de la Nouvelle-Angleterre, dont Tâge et la posij
tion straligraphique étaient entre le système de New York, doH^
la base était le « Potsdam sandstone, » et le Primitif, autre-
ment connu sous le nom d’Archéen. Il croyait en outre ^
système de roches contenait, dans l’ordre donné ci-dessous,
parties principales suivantes, quoique celte succession fût adinisi'
comme incertaine.
1 Dans ce document, le terme Taconique est employé pour comprendre les roches
contiennent les faunes qu’on trouve dans le Cambrien moyen et dans le Cambrien
comme elles sont définies par le Geological Survey des Etats-Unis, ainsi que l’étendue de
roches dans des régions où ces fossiles n’ont pas encore été découverts. Le terme èreb
renferme toutes les roches qui sont plus anciennes que le Taconique. Le point de
l’auteur prend à l’égard de la nomenclature des roches Pré-Siluriennes se trouve indid
dans la carte vis-à-vis de la page 4 du vingt-et-unième rapport du « Minnesota Savve:j-
2 Geology of Neto-York, Part II, comprising the survey of the second district,
p. 144, 150.
COMMUNICATION DE M. WINCIIELL
2Î3
1. Taconic slate.
2. Sparry liraestone.
3. Magnesiaii slate.
4. Gramilar quartz.
5. Stockbridge limestone.
«
Eu 1844, après la découverte de fossiles dans le « Taconic
^late, » il révisa le sujet et il présenta dans l’ordre suivant les
‘‘‘érentes couches du .système taconiqueE
1. Black slate or taconic slate.
2. Sparry limestone.
3. Magnesian slate.
4. Stockbridge limestone.
5. Brown sandstonc or granular quartz.
1855, le docteur Emmons sépara le système taconique
deux parties, la partie supérieure et la partie intérieure, sub-
di
'"’sées dans 1’ ordre qui suit :
1. Roofin
T; '
'aeonique supérieur
Te
aconiqiie inférieur
slate.
2. S[>arry limestone.
3. Grits, clierts and conglomérâtes.
4. Black slate and black limestones.
5. Talcose slate (Magnesian slate).
6. Stockbridge limestone.
7. Slate and quartzite.
P paraîtrait, par cette dernière classification, que le docteur
n’avait pas une idée nette de la position du « Sparry
J*^cstoue, » et qu’il renfermait dans le système Taconique des
'}dades ou des ardoises, qu’il supposait placées au-dessus de
assise, et <pii ne furent pas d’abord considérées comme
aiembre distinct du système. Il est aussi évident, selon des
^ '^l’eues plus récentes, que le système Uiconiquc ne s’étend
jusqu’au « black slate» inclusivement, et que la division
^.|pèrieure, à partir de sa base degrés et de conglomérats, cons-
y*'® les couches inférieures, discordantes, du système de New-
Quoi qu’il en soit, le « sparry limestone » et les phyllades
çj^^*^’Pusés semblent faire partie, tout au moins dans certains
' ^uits, des étasfes de Trenton et de Hudson River respecti-
'’enient.
of New Yorh, vol. I, 1846.
6' CONGR. gÉOL. INTERN.
274
COMPTE-RENDU.
OUATKIÈME PARTIE
Si nous admcUons ces correcüons, nous avons une succession
de inemlires qui nous servira de base pour établir des conipn'
raisons.
I^es parties principales du système taconique, reconnues n
cette époque par les membres du Geological Siirvey des Etats-
Unis comme portions du Cambrien inférieur, sont les suivantes
et dans cet ordre :
1" Ardoise noire ; ardoise ; schiste, devenant gneiss de place
en place, très fréquemment un micaschiste très fin, alternant
avec des grès et des argiles schisteuses du « Red Sandrock
séries, » dans l’Etat de Vermont.
2° Calcaire. Celui-ci alterne avec des schistes et des gneiss,
comme les couches précédentes, et avec du quartzitc ; et le tout
est ordinairement cristallin.
3“ Oaartzile, alternant avec du calcaire et des scliistes, se
développant en gneiss siliceux. La base est un conglomérat.
Il est bon de mentionner ici que les contemporains d’Eni'
mons, à l’exception de M. Vanuxem, rejetèrent à runanimih'
l’idée qu’il y avait des couches sédimentaires plus vieilles que
celles du grès de Potsdain. M. Vanuxem fut disposé à croire
que, dans le Nord-Est du comté de Lewis, Etat de New York,
aux environs de llarrisville , il y avait certaines roches com-
posées d’un calcaire blanc et lamellaire, avec de l’oligiste .spé'
culaire et d’autre, rouge et compacte, qui appartiennent peut-
être au système taconique, — « the wholc bciug what are ternual
metamorphic rocks in ils proper acceptation L » Le D'’ Dou-
glas Iloughton, géologue de l’Etat de Michigan, reconnut, indti-
peudamment de ses contemporains, le système taconique (lu
Nord de l’Etat de Michigan et M. Emmons y fait aîlusiou
dans son dernier compte-rendu.
Les géologues du Canada refusèrent d’abord d’accepter D
' Geoloijij of New Vork, Part III, 1M2, p. 22-23.
Cfïci n otait pas un .simplft ciiilossctncnt verbal ,lu système taconique, mais une opi-
nion délibérée, qui fut ailniise par Hmijçbton dans tou.s ses comptes-rendus et dans le®
notes qui furent trouvées à l’époque de sa mort tragique. Ses assistants élicpietèrcnt cd''
tains spécimens d’aialoise qui avaient été rassemblés avant sa mort, et ils les classèrent
dans le système taconiipie « or metamorphic gronp. » Quelques-uns ainsi étiquetés furent
déposés à l'Université de Michigan. Si le docteur Iloughton avait vécu pour achever so»
dernier compte-rendu, il n’y a pas île doute que le système taconique aurait été ferinn-
ment établi dans les documents de l’Etat de Michigan. Voir : déni. Surv. Mich., 1809-18^^'
vol. Il, p. 235 ; et Jacknon’s lleporl, qui montre des spécimens de roches recueillis eo
1844., p. 917-919.
COMMUNICATION DE M. WINCIIELL
275
^ystcmc laconique, et pins lard ils le placèrent dans la série de
I' serait intéressant de poursuivre l’iiistnire de la discussion
li'i s’eiisuivit et de remarquer par quels chemins tortueux la
'*'rite a été contrainte d’errer dans l’interprétation géologique,
®^aiit de pouvoir être réellement reconnne. Cependant, ceci
*^sl point notre Imt. 11 suffira de dire ici que les principes
'^"danientanx d’Emmons ont prévalu l’un après l’antre, de
fpj’j\ eette é|)Ofiue-ci, il n’>
les
y a pas un géologue vivant qui
''‘ccepic complètement sa thèse principale,
travail stralieraiiliinue somné qui a éti
pliique soigné qui a été fait récemment par
membres de l’« U. S. Geological Survey » dans la région
^ 'Monique a vérifié, en somme, le travail d’Emmons. Ce travail
*'^oiitré siniplemeiit la nécessité de quelques changements peu
IPorlanls dans la stratigraphie et dans la cartographie de ccr-
'^"les parties.
P
oiir montrer ceci d’une façon plus comjilèle, il nous faut re-
tio^*^^*^' à la condition telle qu’elle existait à l’époipie de l’inves-
s'^lion datée de la (piatrième session du Congrès international
géologues (1888).
'iii
méfi
2" EE TACONIOUE A LA QUATRIÈME SESSION
DU CONCUÈS
^'f>ique la troisième session de ce Congrès (1885) eut reçu
coiiipie i-endii de son comité de nomenclature, par l’inler-
0
'aire du professeur (i. Dewalque, recommandant l’emploi
ternie Taconiipie, en parlant des roches qui contenaient la
fil • '
live imeimordiale ', on n’arriva point à une conclusion défi-
^aiis la discussion qui fut ouverte pendant la session,
ifiti ’""^''ccornc déclara que, sur la première feuille île la Carte
plJ’^*'^tionale géologiipie d’Europe qui serait préparée, « nous
et simplement le Silurien supérieur, le Silurien inférieur
Èanihrien. Si, à Londres, le Congrès décide que les noms
l^ij ^'*^'^"lant son rapport au (huigrès do Londres, appuya cha-
'hseinent le terme américain, et il fut encore approuvé par
hSs <jéolo(nqiie inlcriiathnnl, compte-rendu de la troisième session, Berlin
' "n
^t changés, nous les changerons”. » Le comité américain,
’P- cil.
p. XCII.
276 COMPTE-RENDU. — OUATRIEME PARTIE
le professeur G. Dewalqiie; mais, à cetle époque, les travaux
récents du professeur Dana et le soudain cliang-einent d’attitu*!*’
de M. Walcott délirent l’unanimité, de sorte que le Congr*^''’
décida de ue point prendre une décision formelle. En outre,
n’est pas une question qui puisse être décidée [lar la majorité
des voix, mais une de celles qu’il faut décider par des preu''*^*’
historiques et scientiliques.
Lors de la session du Gong-rès de Londres, les travaux
M. Walcott avaient été suffisants pour corriger les conclusio'^^
de ses prédécesseurs qui avaient été opposés aux vues
1> Emmons. Pour ce qui regarde les quartz granulaires ci I*’
phyllade (« roofing slate ») de Granville et d’autres localih'®’
M. Walcott avait découvert dans ces deux membres du Tac^'
nique des fossiles ayant un caractère primordial. Il considéu’
cependant le calcaire de Stockbridge comme équivalent
« sparry limcstoiie, » et dans ce dernier il trouva un gran‘
nombre de fossiles appartenant au Silurien inférieur.
C’était la vieille opinion de MM. Wing et J. Dana, et ü
semblait pas y avoir d’évidences, alors, qui pussent permetH’*
de les séparer.
C’est ici que s’arrêta la discussion à la tin du Congrès
Tmndres.
3® LES TRAVAUX SUBSEQUENTS
Ce fut en conséquence de travaux corrélatifs, poursuivis
l’auteur du présent travail sur les minerais de fer du Minnesob*’
‘ ih'
qu’il devint nécessaire d’examiner avec soin la littérature
de 1'’
|id
« Stocivbridge limeslone » [lour s’assurer de la possibilité
séparer du « sparry limestone. » Le résultat de cette étude
une conviction positive que le « Stockbridge limestone »
[dacé à plusieurs milliers de jiieds au-dessous du « sp
limestone, » et ([u’il est allié de très près au « granular quartz
Il doit alors faire partie du système laconique.
Cette conclusion fut bientôt vérifiée, sinon jiour toulc 1
sise, tout au moins pour la partie inférieure du « Stockbi’i<*S''
limestone, » par la découverte de fossiles ayant le caractU^
primordial, qui furent trouvés à la meme place (Ilutland,
où la distinction avait été indiquée®.
Depuis quelques mois seulement il a été démontré qu’une ti'-
ai'iy
1 »■
’a?'
^ American Ceologist, vol. VI, p. 203-274', nov. 1890.
^ J.-E. Wolff, rinU. Geol. Soc. Amer., vol. II, p. 331-337, 1891.
f^OMMUNICATION DK M. WINCIIELL
277
^l'^ncle épaisseur <1(! ce calcaire apjtarüeut au inêtue liorizon.
• ^^ale a ré(;euimcu(, conclu, à la suite de scs recherches soi-
^ ''S a Hutland, (pie 470 pieds, au inoius, a[)parlicaiieul au
^^•‘inhrieu inférieur. Un autre calcaire, associé, d’une l'a(;ou ou
autre, avec le calcaire de Stockhridg'e, et se trouvant au
'JS i\ 73Q (ly hauteur plus haut dans les couches,
^'Uiinu selon M. Uale, des fossiles du Silurien inférieur U 11
"driiis par M. Dale ipie tout l’intervalle entre ces horizons
'' 'Occupé par du calcaire, et (pi’on devrait le classer sous le
J1 de Stockhridj^c. Ce n’est (pi’une hypotluîse incertaine ipii
air P'-'i’mettre de supposer qu’il n’y a qu’une masse de cal-
|, " iiyant une épaisseur de 730 j)ieds entre deux assises dont
car^'^ appartient au Trenlon et l’autre au Candrrien inferieur;
''clii
l'an''"”’
ï^ilu rien inférieur, l’autre du Candirien. 11 est prohahle
. 'las examens subséquents révéleront l’existence d’une iuqior-
oif schiste séparant ces assises de calcaire, et de
‘"aus savons que, dans les environs, il y a deux séiâes de
"^les, ayant de vraies distinctions lithologiques, l’une luisant
laïue
'''‘Ue
av(.ç
nianière on trouvera la localité de Rutland en harmonie
stratigraphie qui semble prévaloir dans les autres ré-
'la Vermont ; car réellement le schiste du grand
étr Uaorgia, le « magnesian slatc » du D'' Emmons, doit
'"blé dans cet intervalle
^ T Al
(ii()i,i JJ ""a Date, Oii the slruclurc and age of tho Stückbn'dgo linicstoiie in the Ver-
'i '‘y< tiwM. Geol. Suc. Amer., vol. lit, p. 514-, 18'.)2.
'"'((lii .'■"'"'"-a critiqun du dernier rajiport de M. Dale, comparé avec le dernier coinpU^
''’nlll'(/(n//. Genl. Suc. Am., vol. Il, p. 331), semlilerait iudiiiucr i|ue les
''""vôs schistes sont présentes dans la région de West Clarendon, Vt., oit sont
Iliil,; Phénotnènes cilés pour démontrer cette structure hypotlieticiue. MM. M'ollï et
l'ail *®*"""'(tont pas sur la localité des fossiles près de Clarendon Springs. Le premier
l'ïriiiiiuj""' portion de la région générale du calcaire t|ui s’étend vers le Nord, et (|ui est
'«(les . "ooime faisant partie du Silurien inférieur ; le dernier prétend que cette région
'hos igj J® (où les fossiles se trouvent) est une masse lenticulaire comprise cntièrcineul
"(1 W(,i|j*J^''btos. Les schistes à l’Ouest de ce terrain de calcaire, représentés par Dale
''igardi^j b succession générale de leurs parties stratigraidiiques, devraient être
'l'ie placés au-dessus de cette couche de calcaire du Silurien inférieur, tandis
'*('(1. g; p l’Est et du Sud-Est devraient être Regardés comme faisant partie du primor-
l"’*o Hormal de ces parties est admis dans cette région (et personne n’a pro-
''^'beien • l'cu), alors la supposition bizarre qu’il existe un calcaire dans le
''■"•(brie *'*.b''bur, faiant partie intégrale d’un calcaire dont la partie inférieure est du
schi':'/”*""*’ “bst pas nécessaire, et les deux assises de calcaire, ainsi que les
htés'^*' icoevent dans une position normale, — c’est-à-dire que les schistes
"'(l "'(l® 'l(»ns sa section, qui s’étend du Nord au Sud dans la région du
>les,,"b.on E in flg
T l''(isie l’c'oiordial, du « Stockbridge limeslonc, » s’y trouveraient d’une épaisseur
'®lcair!^^ 'xillo pied.s, inclinant vers l’Ouest. Ils passeraient normalement au-dessous
^"■^^cran Silurien inférieur do West Clarendon, qui, dans une succession régulière,
bp'ésanin'^'^f'’ "" inclinant vers l’Ouest, au-dessous de la région des schistes que M. Wolll
5, Ihill. Genl. Soc. Am., p. 51G), qui normalement sont situés
'"b, dans
sa carte, plus loin vers l’Ouest.
278
COMPTE-RENDU. UUATRIÈME PARTIE
Quel que soit le résultat touchant l’existence ou non dhio
schiste entre le « sparry liineslone » et le « Slockhridge linies'
tone, » dans les environs de lUitland, il est justiliable de cite'
la démonstration finale de l’âge pré-silnricn de toutes les pAt'
tics du système taconique , — à l’exception seulement
« sparry liineslone, » — comme Emmons les avait d’aboi’<l
présentées.
Emmons prouva lui-même que le « black slate » était ph'*’
ancien que le Potsdam par la découverte de Irilobiles très
ractéristiques à liald mountain, et cette preuve a été couh'''
mée par des observations subséquentes. M. Walcott déchu'’
que le « laconique siale » ou « rooting slate » du voisinage
Granville contient une faune taconique*. Il trouva en plus qi*^
le « quartz granulaire » contient une faune primordiale. M. VVola
a trouvé que le « Stockbridge limestone » est du même âge,
tinalemenl, M. Dale affirme qu’au moins 470 pieds de ceO'^
assise doivent être considérés comme faisant partie du Caii*'
brien inférieur. On [lourrait ajouter ipie le grand « Georgia tel'
rane, » qui est la masse la plus importante des montagnes ta<T>'
niques et qui constitue le « great central slate bclt » du
fesseur Dana ou le « magnesian slate » d’Emmons, ou le gronp'
de Géorgie de Hitchcock et de Walcott, contient des fossiD^
taconiqnes dans p/us de cent localités différentes. Selon M. Wal'
cott, ces ardoises ont une épaisseur de 14 000 pieds C’est ava*^
intérêt que nous remaripions que ces parties essentielles du sys-
tème taconique occupent précisément les [lositions stratigrai>l**'
ques et relatives que le D'’ Emmons leur a données.
4» COMPARAISONS DU TACONIQUE ORIGINAL
AVEC CELUI DE CORTLAND ET DES ADIRONDACKS.
Ayant jusipi’ici rapporté les évidences scicntifitpies qui
rifient le système taconique, le ilcssciu princi|)al de cette
cussion est de suivre ses roches aussi loin (pie possible
rOuest, et de déterminer l’existence des mêmes, strates
l’Etat du Minnesota.
Gomme considération préliminaire nous devons d’abord taiQ
observer que le système taconique est sujet à varier en dcg>'’
I Am. Assnc, Adv. Sci„ Kulïalo, 1880, p. 220.
^ Am. Journ. Sci. (3) XXXV, p. 220-242, et la carte (jui l’accompagiio.
COMMUNICATION DE M. WINCIIELE
279
<le
cristallisation. Vers le Sud il sc change graduellement en
- micacés et en gneiss. 11 fut un temps où l’on croyait (pie
cristallinité s’étendait de l’Ouest à l’Est ^ par suite de la sup-
P'^*sition d’une plus grande action locale des granits éruptifs des
j ^otitagries-Vertes, et le long de leur extension vers le Sud. Cette
‘.Ypothèse, adoptée pour expli(]uer la supposition de la conver-
*^*'*11 du Silurien inférieur de la vallée de l’Hudson en roches
'|'ctamor[)hiques de la chaîne taconique, fut forcément ahan-
* onnée quand on découvrit que les granits des Montagnes-
crtes leur préexistaient, et iju’ils avaient fourni des déhris au
Scanular quartz. » D’ailleurs, elle n’est plus nécessaire, puis-
'U'd n’y a nul doute que cette conversion n’a jamais eu lieu.
cristallisation progressive des roches taconiipies vers le Sud
'' cté laborieusement étudiée |)ar le professeur J. Dana. Elles
’ cvieiiiient les gneiss, les schistes et les marbres bien caracté-
qni s’étendent jus(pi’à la ville de New York et dans l’Etat
" ^cw Jersey. Dans cet Etat elles ont été considérées comme
'^*c!i(;nnnes pendant bien des années. Mais la découverte d’D/c-
nt d’autres fossiles dans les calcaires, faite récemment
P**' MM. Nason et lieecher, fixe efficacement leur âge taco-
••iqiie 1. Dans la partie la plus basse de la vallée de l’Hudson,
cs sont, comprises, suivant Dana, G. -H. Williams et C.-E.
I cecbyp^ parmi les roches éruptives basi(|ues de la série de Cort-
'*"dt2, ,j,.py Ig,,,. cmuliiiQH métamorphique ne semble pas dé-
j*’'‘dre de leur contact avec les roches éruptives, (pioiqu’il soit
Dpbable (pie l’écouhmient de ces roches éruptives fut contempo-
d’un métamorphisme de grande étendue. Ces deux phéno-
^^ciies doivent cti‘c regardés comme provenant d’un mouvement
I écorce terrestre ayant une étendue considérable. Dans cer-
^ endroits il en résulta des crevasses et des expulsions de
^,^ches à l’état de lave ; dans d’autres régions étendues, l’ex-
^ ‘ ’iie pression et les plissements aidèrent la recristallisation des
^^les sédimenlaires.
grande agitation de l’épocpie primordiale aflligea, cela
une grande portion de l’Est des Etats-Unis. Les
^ 'es éru])tives de la série de Gortiandt se répètent dans les Adi-
|,*‘*'hicks. Dans ces deux régions, on présume qu’elles suivirent
ï>e du Taconique et précédèrent le grès de Potsdam, de fa(;on
t i
a j of Uie Siale Geolonisl uf New Jersey for ISOO, p. W.
® XX, p. 19-l-22(), 1880; (3) XXVIII, p. 2041, 1880; /ieport of lhe
l8i)l of New Jersey, 1800, p. 31,43, 40; American Geoloyist, VIII, p. 120
280
COMPTE-RENDU. QUATRIÈME PARTIE
que ce dernier est déployé sur les versants du Nord des Adu
rondacks. Il y a bien des années que le D'^ Enunons reniaripis
le fait que le « hyperstliene rock » des Adi rondacks était iinniC'
diatement recouvert par le grès de Potsdain quoique, conim*^
on va le voir, le «hyperstliene rock» eut fait éruption à uH''’
époque ultérieure à celle du dépôt du « granular quartz. » Dans
son argument pour prouver que le « hyperstliene rock» des
Adirondacks est de date plus récente que le granit des Mon-
tagnes-Vertes, le D‘‘ Emulons dit :
«Nous savons que la série de l’Hudson River (c.-à-d. celle qe'
est maintenant considérée sous le nom de « Georgia slatos, »
11. VV.), est dérangée le long de sa base à l’Est ou au Nord-
Est des limites de ces chaînes. Ce changement a probablement
eu lieu peu de temps après leur dépôt ou à une période pIns
récente. »
11 nous faut alors, en nous guidant par les autorités cl le®
évidences, placer le second soulèvement des Adirondacks, loid
dans la meme époque que la série de Gorllandt, c.-à-d. âpre®
les ardoises de Géorgie et les marbres de Stockbridge, et avant
le grès de Potsdarn.
Cependant il faut admettre que l’on a eu coutume de regarder
tout l’assemblage des Adirondacks comme Ihisaiit partie d'*
« Lauronticn, » quoique dans ([uelques cas seulement on ait vn
une de ses parties passer sous les strates reconnues comme
laconiques, ce qui est une condition essentielle pour établir h'
vérité d’une telle supposition. Le docteur Enimons ainsi que ton®
les géologues du premier « New York Geological Survey » ont
classé les Adirondacks dans le Primitif, bien que le prolessein
Hall ait enregistré en 1876 un dissentiment sur l’âge laureiu
lien des calcaires des Adirondacks 11 est vrai qu’il affirm*^
clairement, tout en reconnaissant deux portions discoi’danle!’
du Laurentien, ainsi a[q)elé dans les Adirondacks, que le cal'
Caire de ce voisinage (Port-llcnry et Westport) ne forme poin^
partie des couches de la série du laurentien inhirieur, mais q'>
est situé en discordance sur les bords relevés îles lits de gnei®®
dans celte portion du système. Ce calcaire n’est point en coH'
cordance avec le Laurentien supérieur. Le Laurentien snpérien|'
est composé, selon lui, « de lits massifs, formés de roches **
I Geology of the Second Districl of New York, 184-2, p. 267.
Note on the Geological position of tlio Serpentine limostonc of nortliern New Soi
and an inquiry regarding the relations of lliis limestone to the Eozoon limestones o
Canada. Am. Jour. Sci. (3) Xll, p. 298, 1876.
COMMUNICATION DE M. WINCHELU
281
*'^l>rador, c’est-à-clirc, des roches à liypcrsthène d’Emmons,
““ïsi que d’autres granités, » le tout élaiit d’origine éruptive. On
peut s’attendre à les trouver concordants au calcaire. Sous ce
^^Pport, les calcaires cristallins des Adirondacks ollrent un pa-
i^allèle exact, dans leurs relations de structure avec les roclics
^•“nptives basiques, avec les calcaires de Stony Point et de
^osetown plus loin au Sud dans la vallée de l’Hudson.
n’est pas nécessaire de prolonger ces remarques prélimi-
’^^ii'es. Il est apparent qu’à cause de la faiblesse des évidences
I- Tableau des changements et des slTnctures géologiques.
les Adu'omlacks
h (Irès de Potsdam
“'«tordant sur :
0 Roche à hyi lers-
0 Calcaire cristallin,
t) Schistes associés.
^0 Un quartzite.
Rupture du N» 3
P'"’ roche à hypersthène
t"ir éruptifs alliés,
^«ociés au granité,
he premier ayant du
titané et des phos-
Pliates.
Quartzite (gneissi-
Calcaire, schiste,
^ Succédant (vers les
^'juches supérieures?).
'8'ste S[)éculairc dans
calcaire. Magnétite
les schistes.
^ • S<’.histes plus an-
I *^*«cordants sous
le Mo
A Corllandt
Kcijion laconique
2. Rupture du cal-
caire à Olenelliis et des
schistes associés, par
gahhro. Métamorphisme.
Fer titané.
3. Calcaire cambrien
avec des schistes et du
([uarlzite.
1. Grès de Potsdam
discordant sur :
a) Le Primitif, com-
posé de quartzite méla-
morphosé (à Whitehall).
b) Calcaire à Olenel-
Ins et quartzite à Ole-
nelliis ' à Poughkeepsie.
2. Bouleversement,
plissement et inélamor-
me du N“ 3.
3. Quartzite, calcaire,
schiste, de bas en haut.
Cites de fer dans le cal-
caire superposés immé-
diatement sur le quart-
zite.
4. Roches cristallines
d’un plus grand âge, dis-
cordantes sous le No 3.
I‘(i P'^ofessour Dvvight fait mention de tous les deux, c’csl-à-dirc, le grès de
P * et le quartzite à Olenellus^ près de Poughkeepsie (N. Y.), mais il ne décrit
* '«ur contact réel. Am. Jour. Sci. (3) XXXI, p. 125.
282
GOMPTE-RENDO. yUATRliîME PARTIE
paléonlologiques, nous devrons nous appuyer grandement si»'
d’autres considérations pour établir des pai’allèles entre le sys-
tème taconique de l’Est et les systèmes de roches du Nord-
Ouest. La succession géologique des changements dans le*’
régions principales de l’Est est représentée dans le tableau
précédent.
Si nous considérons les caractères historiques et géologiques
de ce tableau dans un ordre inverse, nous les enregistrerons de
la manière suivante.
4" Il y avait selon les évidences que nous nous sommes procu-
rées, au moins dans les régions des Adirondacks et du Taco-
nique, un assemblage archéen de schistes et de gneiss associés
et des schistes verdâtres à séricile dans quehpies régions du
V’ermont. Ces roches constituaient des portions des premières
aires de terre ou «protaxes» de l’Est des Etats-Unis '.
d” Dans les régions des Adirondaks et du Taconiipie ces roches
furent formées à l’état cristallin avant le dépôt d’un autre série,
qui est maintenant subcristalline, et elles ont fourni des frag'
ments de divers matériaux à cette seconde série. Cette seconiie
série est connue sous le nom de Taconicpie ou Cambrien iide-
rieur, et son épaisseur, selon M. Walcotl, n’est pas de moins de
15 000 jiieds. On y trouve du quartzite, du calcaire, des gneiss
et des schistes fragiles. Dans le calcaire on trouve souvent des
dépôts d’hématites rouges d’une grande étendue et d’une graïul*^
valeur. Ces roches ont fourni un grand nombre de nouvelles
données et au point de vue de la cristallisation, beaucoup
nouveaux minéraux, et beaucotq) de problèmes de pétro-
graphie.
Afin de donner un peu plus de clarté aux arguments q»'
affirment l’existence de ces roches dans la région des Adiro»'
dacks, nous citerons les autorités suivantes.
Vanuxem, 1842. Nous avons déjà dit ipie M. Vanuxem pennif
de classer dans le Taconiipie quelques roches qu’il avait trou-
vées dans le Nord-Est du comté de Lewis de l’Etat de New York-
Elles sont composées de calcaire avec oligiste spéculaire, et
roches graphiteuses. Le jirofesseur Hall nous dit aussi ^ q''*^
M. Vanuxern reconnaissait volontiers comme taconique i»’*^
série de conglomérats et de roches cristallines dans les conittî*’
de Saint-I.awrence, Lewis et Jefferson. Le U‘' Emraons n’avad
' Dana, DuUetin Geol.Soc.Am., 1800, p. 3. Areas orcoiitiiiciilal progi'css iii North Amené''-
î! 4(jme Keport of lhe N. Y. State Uns. Nat. llis., p. 178.
COMMUNUJATION DE >1. WINCIIELL
283
point connaissance de ces rociies, ou il ne comprit pas leurs
caractères, car il allirme distiiiclcmenl (|ue les roches taconiques
0 existent pas dans le second district, ([ui était Formé des comtés
de Warren, Essex, Clinton, Ph’aidrlin, Saint-Lawrence, Jelter-
*^00 et Hainilton (p. 135, Report on lhe second district).
P- B. Brooks, 1872. Selon le major Brooks, f[ui lit une recon-
oaissance économique de certaines mines de ter dans le comté
'*e Saint-Lawrence, il y a, sous le grès de Potsdam, une série de
couches dans lesquelles il croit voir le système taconique tl’Ein-
‘Oüns, « et cette vue est soutenue par la ressemblance des carac-
'^cres lithologiques, par le nombre et l’ordre des lits de cette
*^crie, conq)arés à ceux de la série du système décrit dans la
Léologie de New-York, (part IV, p. 138-144). C’est avec peine
doe nous supposons que le D'' Einmons eiit pu ignorer une
*^oggcstion si signilicative de son système favori sans la rccon-
Oftitre. Il n’y a aucun doute que la vue singulière qu’il eut à
cgard de l’origine des calcaires, l’empêcha un tant soit peu de
cpcontuu'tre tous les faits intéressants (pi’on peut observer dans
cette localité L » Ces couches, selon M. Brooks, sont conq)üsées
Une roche tendre, généralement schisteuse ou phylladeuse.
Cependant massive en certain lieu, d’une couleur verte tirant sur
c gris vert. Apparemment c’est une roche magnésienne, dont
épaisseur est, au maximum, environ 90 pieds, formant le
plancher des mines. (Le N® 2 de la formation du minerai de
ce de Brooks est simplement la portion inférieure du grès
^ e Bolsdam en discordance.) Au-dessous de ce schiste se trouve
calcaire cristallin et granulaire, d’une couleur blanchâtre
grise, dont l’épaisseur n’est [»as moins de 250 pieds. Un
feCes vient ensuite, ayant à un affleurement une épaisseur de
^ pieds. Au-dessous de cette dernière couche on trouve une
î^iilre assise de calcaire cristallin, dont l’épaisseur exacte est
''^connue, quoi<pie plus grande que celle du calcaire précédent,
^1 dans laquelle des lits irréguliers et des liions de granit sont
C'iferuiés. La série entièi'e observée par Brooks entre le grès
l^otsdam et le gneiss fut considérée comme ayant 700 pieds
cpaisseur, mais il ne trouva pas les couches formant le fond.
de
d
An.
^ dessous de cette série entière est uiji gneiss (]ui en forme le
''^cd Sud-Est. « Ce gneiss est très probablement discordant,
*'ais le contact réel n’a pas été vu. C’est une partie de la grande
1 IX
old. " PBwer SiluriaQ rocks in Saiut-Lawrciicc county, N. Y.» wich are probably
^ than thü Potsdam satidslone. T. B. Brooks, Ani. Jour. Sci. (3) IV, p. 22, 1872.
284
COMPTE-HENUU.
QUATRIÈME PARTIE
région azoïquc du Nord de New York On n’y a point décou-
vert de calcaire ; le feldspath était d’une couleur rougeâtre,
contenant toujours du mica et souvent de la hornblende. » Cette
série supérieure « est plissée, présentant plusieurs axes anticli-
naux et synclinaux ipii semblent être presipie parallèles aux
bords de la région laiirentienne, c’est-à-dire du Nord-Est au
Sud-Ouest. » La déclaration faite par M. Brooks que le gi'ès
situé entre les deux assises de calcaire cristallin est semblable au
grès de Potsdam, nous paraît singulière. Peut-être a-t-il voulu
simplement dire (|u’il est essentiellement composé de fragments
de quartz un peu ferrugineii.x. 11 se peut que l’occasion pour
l’examiner fut défavorable et que le grès qui fut supposé être
intercalé, n’était qu’une masse détachée du grès de Potsdam,
située de telle façon ipi’elle paraissait intercalée dans le calcaire.
Si cette masse est réellement entre les couches de calcaire, ce
qui n’est pas du tout improbable, elle se trouverait à l’état cris-
tallin, ayant un tant soit peu l’apparence du gneiss à une assez
grande profondeur.
James Hall, 1876. On a aussi fait allusion au rapport du
professeur James Hall sur la position géologique des calcaires
cristallins dans le voisinage de Port-lleury et de Westport. H
déclare expressément qu’ils sont en discordance sur les tranches
relevées d’un gneiss plus âgé L
A. II. Lekos, 1878. En faisant l’étude, spécialement chi-
mique et pétrogra|)hique, des roches du comté d’Essex de l’Etal
de New York, le professeur Leeds arriva à la conclusion qu’elles
font partie du système norien et qu’elles ressemblent aux masses
de roches du même système (jue l’on trouve dans le Canaihi,
dans l’Ouest de l’Ecosse, dans la Norvège et ailleurs, et qu’au
point de vue de l’âge on doit les séparer du Laureiitien inté-
rieur ou Laureiitien réel
C. E. Hall, 1879. Immédiatement après la publication des
résultats du professeur Leeds, qui étaient basés, comme uouS
venons de le dire, sur des études chimiijues et pétrographicjues,
ceux de M. C.-E. Hall, basés sur la structure générale, fureiil
puliliés 3. Les deux géologues s’accordent sous tous les rapports,
' Am. Jour. Sci. (3) XII, ji. 299, 1876.
Notes upoii the lithology of üie AOirondacks. Thirteenth report of the, New Yot''<
Siale Muséum, p. 79-1Ü9, 1878.
3 Tliirty-socoiiil Keiiort, New York State Cabinet, 1879. Ce compte rendu fut public
avec les cartes ijui avaient été oniises dans la première pul)lication, connue siipplémeul
au comple-renAi du Géologue de l’Elal en 1SS4, Atbany, 1885.
COMMUNICATION DE M. WINCIIEUU
285
les résultats obtenus par M. Hall soûl beaucoup plus im-
Pf'i'tants sous ce rapport-ci, car sa description des relations
^b'ati<ri>aphiques est poussée beaucoup plus loin. Ces relations
'^'^'it dans l’ordre suivant.
1“ Calcaire (marbres, vert antique, graphite, etc.) et la
Sérié du Labrado r ou Laurciitieu supérieur, avec son minerai de
^ei' titané, qui est certainement en discordance avec le Lau-
J'eiitlen inférieur, et probablement avec les autres parties du
L'aiirentien supérieur (voir p. 31, Reporl State Geolotjist of
^ew York).
2® Minerais de fer sulfuré du Laurenticn, qui sont esseuliel-
^ent une série de quartzites contenant des gneiss, associés
roches à labrador lormant partie du Laurentien supé-
rieur.
Caurcnlien inférieur, ou série des minerais de fer magné-
le;
3°
*■'*111 es.
Hall n’est pas certain si les minerais de fer sulfuré et le
i'ifirlzite associé appartiennent à la série supérieure ou inférieure
Caurentien, mais les études comparatives faites sur les mine-
p***® de fer du Minnesota semblent indiquer qu’ils sont dans une
riïialion discordante au-dessus du Laurentien inférieur, quoi-
*^b'e, lorsqu’ils sont cristallins, les gneiss et les minerais de fer
'l|’i en proviennent soient facilement confondus avec les gneiss
•'•us anciens.
Pumpelly, Waucott, Van Mise, Williams (G. IL), 1892. En
^9, ces géologues s’associèrent pour faire une reconnaissance
I '**isles Adirondacks. Jlicii qu’ils ne s’accordent pas sous tous
rapports, ils sont d’accord sur ce que nous désirons faire
l^ssortir ici, savoir : Il y a dans cette région une série inqiorlantc
® roches élastiques, qui n’apjiarlieul jias au Laurentien, et
est en discordance au-dessous du grès de Potsdam. Cette
^^'9e est composée de gneiss quartzeux, de calcaires cristallins,
^'aeiss à graphite et de minerais de fer magnéliipies.
’ Van Hise écrit :
Qnoifpie la structure de l’intérieur des roches de cette série
®-'^bibe pas positivement des caractères élastiques, les cal-
èl sclûstes à grapliili
'le
fait
cl la régularité de ce f[ui semble
1 K / M. y J •
9e structure sédimentaire dans les gneiss, n’oflrcnt guère
^friiuc que la série était originairement clastique et qu’elle
partie de l’.Vlgoidcien. Les études de M. Walcott ]>ermettcut
*^"pposer qu’il y a aussi pour base un conglomérat. M. Wal-
286
COMPTE-REXDU. QUATRIEME PARTIE
cott a clécoiiverL le long des lignes de contacl. des évidences de
non -concordance. Cet Algonkien ressemble tant an Lanrenticn
supérieur qui se trouve à peu de distance du voisinage d’Ottawa,
([u’on ne peut douter qu’à une certaine époque, sinon à la ])rc-
sente, ces deux formations n’en faisaient qu’une b »
En parlant de cette série, M. Van llise dit encore : Le carac-
tère cristallin qui existe à présent, ainsi ({ue l’arrangement
quaquavcrsal, provient sans doute de l’intrusion dn gabbro.
La dilférence principale existant dans les opinions qui furent
formées pendant cette reconnaissance, semble être au point de
vue du contact du calcaire au-dessus des gneiss. MM. Lumpelly
et Walcott, ou tout au moins ce tlernier, considèrent le contact
comme un exemjile évident de non-concordance, et les masses de
üTieiss comme renfermées dans le calcaire sons la forme de
fragments dans un conglomérat de basc^, tandis que M. à' an
Hise explique leur provenance de la façon suivante. Il suppose
(jue l’action dynamique exei’céc par l’intrusion du gabbro lut bi
cause, de la rupture des gneiss associés à ces conclics, de In
séparation des masses de gneiss, ainsi que de la Inçon par la-
quelle elles se trouvent renfermées dans le calcaire. Le contact,
dans tous les cas, est sans doute « d’un caractère tout à fa't
extraordinaire, » comme le dit M. Van Ilise. Il est difficile de
comprendre dans quelles circonstances et dans quelles conditions
sédimentaires, normales ou non, un calcaire pourrait accumulpr
et renfermer comme un terrain océaniipie tant de masses gi’os-
sières, provenant des roclics qui constituaient, selon des supp'^'
sitions probables, les terrains adjacents. Ordinairement, dans d<’
telles conditions, une base est formée d’un dépôt grossier de
conglomérat, peut être siliceux. Nous la trouvons telle, en ellcL
dans le « grannlar ipiartz » à l’Est de la vallée de Ghamplain, et i
est juste que nous nous attendions à en trouver une semblabb
pour ces roclies dans les Adiroiulacks. D’ailleurs il est dilfieü*
de comprendre pourquoi des masses de calcaire ne jiourraici't
])as avoir été renfermées dans les gneiss par les fractures et
redoublements, tout aussi bien que celles de gneiss dans le cal-
caire ; ce[)endant nous n’en avons point connaissance.
En 1892, accompagné par MM. U. S. tirant et Charles
cliert. je fis une reconnaissance dans le Nord des Adirondacks
* U. s. GeoL Smi’ey, liulldin N" HO, p. 3‘JS, f>08, 1872.
2 Bulletin, Geol. Soc. Am.,, Il, p. 218, 1891.
^ 21^^ Annuul Report,, Geol. Nat. Hist. Sur. Minn., 1893, p. 99-112.
nOMMUNTCATION DE M. WINCITKEE
287
ous trouviimes un gneiss interstratifié de marbre et de quar-
'"•le. Le gneiss était quartzeux dans quelques endroits. Le
^^>artz qui s’y trouvait libre fut estimé par une section mince
pour cent ; le reste était principalement du fcldspatli.
'"'S roches furent considérées comme étant essentiellement du
âge^ et post-laurentiennes, quoique l’existence d’un gneiss
plus bas et plus ancicir ne fût pas reconnue. Il v avait,
Uon s ■ J ’
Caire,
•la
seulement des fragments de gneiss renfermés dans le cal-
mais aussi des lentilles de calcaire isolées et renfermées
le gueiss. Cette série supérieure de gneiss, de quartzite et
de regardée dans notre rapport comme le parallèle
^ série taconique de l’Ouest de la Nouvelle-Angleterre, non
cnient à cause des dilférences lilhologiques qui existent entre
série et le vrai laurentien du Nord-Ouest, mais aussi à
de sa ressemblance ,à la série du taconique de l’Est des
'roiidacks par l’ordre de ses parties et par son caractère en
5)*5tiéral L
Aso.x, 1893. M. Nason, qui avait fait une élude spé-
minerais de fer magnétiques du New Jersey, ainsi que
la qui leur sont associées, poussa ses l'echerches dans
•l'^s Adirondacks dans le but de reconnaître et de
ficriva à la conclusion suivante ; Nous
les •affirmer jionr le présent que les roches et
ttiinerais des deux localités sont, dans un sens pratiipie, in-
•^Oti aucun critérium dont nous ayons maintenant
. ‘J'*^•'•ance, et qu’elles sont probablement du même âge.
c- Ke>
. L. N
des
Jes
J.
! *'^enti,
ki2MP, 1804. Dans un travail récent, le professeur Kemp
^'/’iaé quchpies arguments qui lui ont fait supposer que les
'irie des Aclirondacks sont dans l’ordre suivant: à la base,
ilug]*^”® de gneiss composé de quartz et d’orlhoclase, et dans
places contenant de la hornblende, et autrement, de
•le *i augite, avec des plagioclases : secondement, une série
I ^1 •cristallin, associé de très près
^aeiss ; hnalernenl une série de roches injectées de la
P ® des gabbros, pénétrant les deux autres
Se sendjlc, par ce qui précède, que tous les géologues qui
sérieusement occupés de la composition des deux régions,
a
des schistes noirs
{ n*
pourtant pas vérifié si los roches qnarlzitc, calcaire et içnciss rjui sont
invol
2 ysfinii.nt.
vcmeiit, (tevienneiit plus anciennes dans la direction de (|nailzile à gneiss
"'•V „ western shore of lake Chainplain. J. F. Kemp DuH. Geol. Soc. Am-
’ l’' 213-2Ü, Feb. 18M.
288
COMPTE-RENDU. — QUATRIEME PARTIE
sont d’accord concernant l’existence d’un terrain cristallin dae^’
les régions des Adirondacks et taconiqiies, ayant la inênie coiH'
position, ainsi que le même ordre stratigrapliique !
2. Le second pas du tableau des événements qui marquent
l’ilge du Taconique ou du Cambrien inférieur, fut la grande en-
tastroplie éruptive qui donna origine aux gabbros et aux roclm'’
basiques alliées. De tous côtés on admet que cette catastropl'i’
fut accompagnée de redoublements et de failles des sédiments
Laconiques, de la cristallisation de ses strates, du mélang*’
elfusif, dans certaines parties, de débris volcaniques avec DS
produits sédimentaircs ordinaires, et de la formation ‘D
coulées superficielles. Ces roches basiques, venant de portio"^
plus jirofondes de la terre, sont maintenant associées avec
roches éruptives acides, telles que les felsites et les granités,
sont probablement des produits de la fusion des couches séde
mentaires, comme cela a été démontré dernièrement dans
Minnesota. Le métamorphisme des matériaux clastiques de cett‘
seconde série occupe une grande étendue. Toutes les régio"^
rc[)résentées dans le tableau en montrent des traces, mais 1 i’P'
parition réelle des roches fondues parmi les fragments n’a ài''
trouvée que dans les régions de Cortland et des Adirondachs-
Cependant, dans l’extension septentrionale des régions taco
niques en Canada, ce chapitre est bien décrit par MM. SelvV}'’
et Elis L J.
Le dernier événement historique qui peut nous servir
faire une comparaison sur ce sujet, est la cessation de la turbi'
lence et le dépôt du grès de Potsdam en discordance, à cci'
laines places, sur toutes les couches antérieures, et accoinpaS"*^
d’une subsidence progressive des régions. Il est alors légit'*'|^
et d’accord avec la tendance des évidences, de supposer qi'^ ^
succession historique des événements géologiques dans la
des Adirondacks fut essentiellement identique à celles <
régions du Cortland et du Taconiipie.
Eu accejitant cette supposition, nous ferons mention de I
tension de la série des Adirondacks sur les régions interposé'
du Canada, en passant à la considération de la succession
toriipie dans la région du lac Supérieur. On sait depuis loa?^
tenqis que le système laureutien au Canada est divisible en dea-
* Geolonical Surmij of Canada. Report of Rro<ire.ns for 1S77-1S7S, Oliservati'”’^
fhe sfratigraphy ol lhe Québec groiip. A. R. C. SELWYN, p. 5A-7A.
Reports on the geulugy of the castern townships. üeological Surveij of Canada,
1888. R. W. ELLS.
ol'
COMMUNICATION DE M. WINCIIELL
289
*^>^ries non concordantes*. La plus récente de ces séries est
*^oinposée de gneiss, de calcaire, de ipiarlzite, de conglomérats
de roches éruptives basiques de la famille du gabbro. Ces
'^lies éruptives sont accompagnées de grandes masses d’apa-
fit de minerai de fer titané. Sous tous les rapports elles sont
l^oiiiparables au jmint de vue pétrograpliique comme eu struc-
et elles occupent la môme position stratigraphique, autant
d'ion peut s’en assurer, que les gneiss et les gabbros supérieurs
's Adirondacks. Elles ont été mises en parallèle avec les ro-
semblables des Adirondacks par plusieurs géologues. La
rnière expression de cette opinion est celle du professeur
Hise, déjà citée
Idans la descri|)tion originale de la région de l’Huron, comme
le savons déjà depuis plusieurs années, on trouve deux
^3'*^tèines non concordants. Le système inférieur est l’Archéen,
*‘'ttant des gneiss, des greenstones-conglomérats et des
'stes à mica et à hornblende. Le système supérieur est com-
de conglomérats, de quartzite, de calcaire, de phyllade
peu de minerai de fer, intercalés çà et là et traversés
„ ^®*^*'fis éruptives basi(pies. Parmi ces dernières il y avait un
îffossier ressemblant au gabbro de la base du Kewee-
'hi Ifioiiue cette série supérieure sur les rivages de l’Est
. Supérieur, à une étendue ([ue j’ai indiquée sur la carte
Accompagne ce travail.
LACONIQUE DE LA RÉGION DU LAC SUPÉRIEUR
*^**"ches qui, dans la région du lac Supérieur, semblent
''file parallèle de celles qui ont été considérées dans la région
oir
•iAcon
"filOi
sont placées, par les géologues de l’« United States
^ ’
'èp. corrélation,» ainsi que dans une monograpliie publiée
'cgical Survey, » dans leurs mémoires préliminaires, dans
« par Irviug et Van Hise, dans ce cpi’ils appellent
Fç l^'*Akian. » .le renvoie mon lecteur au (piatrième compte
]Vi *\ÿ*^*^' EUnited States Geological vSurvey, pages 589-760, où
ti^U Alcott discute la « Fauna of lhe Lower Candirian or Ole-
** Zone » 1890, Bnlletin Si, U. S. GeologicAil Survey, où
' of Canada, 1863, and acenmpanying allas.
3 vji Suvi'ey, liullelin HC>, p. .W8,'l89“2.
(3)- P- 138-157. Classification of lhe
System of North America, où la meme opinion est exposée en général.
fia
° Conçu, céol. intern.
19
290
COMPTE-RENDU. — QUATRIEME PARTIE
la inêine classification est conservée. M. Van Mise a aussi class<S
dans une de scs dernières publications, ces couches sous
Cambrien inférieur, ou Taconiipie de Nouvelle Angicterre ; iioii'^
voulons dire le Kewcenawan et l’Aniinikie de la région du
Supérieur.
Les découvertes de fossiles taconiques ont été si fréquente*^
pendant les trente dernières années, grâce à l’activité 'I*"'
MM. Hartt, Ford, Walcott, Mattliew et [)lusieurs autres, que
faune a acquis une portée qui lui a donné place parmi les caraC'
tères les plus importants de la géologie paléozoïque. Tout eo
considérant la rareté des espèces fossiles connues dans les ro'
elles de cet horizon, en Amérique, avant les découvertes faites
y a quelques années, le fait (ju’elles n’ont point été découverte^
dans quelques localités du môme terrain où l’on peut supposer
qu’elles existent par rapport à d’autres causes, n’est pas un giiidr
irréfragable pour indiquer l’âge pré-taconique de ces roches-
En présence de quelques formes organiques dans d’autres locP'
lités, n’ayant aucune ressemblance aux espèces connues dans h’
Taconique ou Cambrien inférieur, les roches qui les contiennent
reçoivent néanmoins des évidences de l’âge du Cambrien inh''
rieur. Nous ne pouvons pas échappera la force de ces évidences
paléontologiques, en regardant ces fossiles comme pré-taconi'
ques, et en supposant qu’il y avait probablement des fossile^
dans les océans de l’âge pré-Cambrien, car ce serait siibsb'
tuer une probabilité hypothétique à une vérité. Plusieurs loS'
siles venant du Taconique sont bien connus de nos jours,
suppose qu’ils ont été enterrés dans les roches des temps ['f''
mitifs. Dans plusieurs cas, l’origine archéenne de ces fossiles
été [lubliée en Amérique, ainsi que récemment eu Europe,
dans chaque cas où la stratigraphie a été étudiée minutieuse'
ment et déterminée correctement, au moins en Amérique, ü '*
été reconnu que ces fossiles, dits archécus, sont taconiipie’*^'
La condition cristalline des roches dans lesquelles les rcsle^
de fossiles pareils furent trouvés, a, plusieurs fois, tcllcinei^
masqué leur origine sédimentaire qu’elles furent d’abord atU'i'
buées à l’âge archéen. Quand, plus tard, les fossiles furent <1*;'
couverts, on leur donna nécessairement le même âge qui avaj'
été donné à ces roches, et ce ne fut que lorsqu’une faune coi'Si'
dérable fut reconnue suffisante pour rapporter ces couches
autres localités taconiques, qu’elles furent finalement adniis*^®
dans le Cambrien inférieur.
COMMUNICATION UE M. WINCIIELL
291
est alors licaucmn) plus sur d’admettre que ces espèces, trou-
^^es dans des circonstances si douteuses, ajipartiennent au Taco-
*''9"e plutôt qu’à l’Archéen. Si, à part ces faibles évidences
éontologiques, il y a nombre d’attestations dérivées de la
^^fiicture et des caractères lithologiques, qui indiquent que ces
l*^ssiles sont de même âge, il serait encore plus injustifiable de
exclure du Taconique.
C.-R. Van Hise dans une publication récente (Report of
^‘^erélation. — Arcliean and Algonkian, 1892) fait mention de
b'elques cas où il est tout disposé à considérer comme fossiles
e'taconiques des fossiles de l’Amérique du Nord.
Dans kl série de V Animikie. — A part des arguments
nous avons fait mention pour prouver l’âge taconique de
loat
I’a ■ ‘
niniikie, on peut dire ici que les fossiles dont parle M. Van
^*^*eent mis au jour par le D’’ A. R. G. Selwyn et comparés
M, G. F. Mattbcw à ceux qui avaient été trouvés dans
groupe de Saint-.lobn, qui renferme tout le Cambrien.
fdans le qmirtzite de Pipestone du Snd-Oiiesl du Minnesota.
(1 fossiles ont été mentionnés dans le contexte. L’opinion
l(is f^'^na fut la meme que la mienne après que je
„ découverts, c’est-à-dire que ce sont devrais fossiles et
'luils- -■ ‘
3»
■' le,
*nfli(juent l’âge taconique.
f^liijUnde à Aspidella de Terre-Neuve. — Par rapport
par ivi
le'
'O's fossiles ces ardoises furent rapportées au cambrien
'liai
Murray, qui les compara au lluronien du Canada. On dit
Arenicolites spiralis se trouve dans le roches primor-
18'
de la Suède. M. Murray eut de la peine à découvrir, en
’ SI ces ardoises étaient séparées du Cambrien inférieur (?)
iiiie discordance. M. Hovvley, qui est actuellement chargé
Par
I
Vnroc// de Terre-Neuve, a récemment déclaré à l’au-
infî présent travail qu’on n’a pas vu la base du Cambrien
.'^^leiir, et qu’une grande épaisseur de couches concordantes
ïoi-dessous des States qui contiennent XOlenelliis à Ma-
'^■'ciste
t'üa ^ f^'^ook. On trouve ces strates inférieures dans les envi-
•"Oul "1 rinity. Elles sont composées de pbyllades
et vertes, de calcaires rouges et xl’ardoises de loi-
calcaires contiennent Tlyolilhus e.xcellens et Slrapa-
strates les plus bases qui soient visibles, res-
''•'ès celles cpii sont au haut du lluronien, c’est-à-dire aux
à 4 * Signal llill, qui recouvrent en corcordance les ardoises
^Pidella En effet, si nous en jugeons par la structure géolo-
292 COMPTE-RENDU. QUATRIEME PARTIE
qique et par les témoignages que nous connaissons, non®
n’avons pas de justification pour exclure riiorizon à Aspidall^^'
du Taconique. II est bien connu que le Cambrien infériciH)
autrement dit, le Huronien supérieur, repose eu discordance
sur le Huronien inférieur et sur le Laurcnticn. Dans cette chaîn®
de preuves un annneau est encore inconnu en Tcrre-Ncuv'C;
c’est le plan de discordance qui marque la séparation entre D®
pliyllades s\ Aspidella et le Huronien inférieur. Lorsqu’il sci"^
découvert il mettra en harmonie les roches de cet horizon
avec celles du môme âge des autres lieux, sous tous les rapports-
Les officiers du Geological Siirveg du Canada refusent d’accep'
ter cette séparation, et elle scmiile être ignorée dans l’île
Terre-Neuve. C’est cependant un des points de comparaison
plus importants, puisque le Huronien supérieur ou « origin*^
Iluroniau, » est le même que le Taconique que nous discutons
dans ce travail. Le phylladc à Aspidella peut doue faire partie
du Cambrien inférieur.
L’examen de M. Walcott a fait connaitre seulement la no”
concordance des strates à Olenellus sur du gneiss qui appartient
à l’Arcliéen.
4“ Le Laurenlien supérieur du New-Brunswick. — Ce .sy^'
tème est l’équivalent de la série de Hastings de M. Vciinor,
il est Taconique selon le point de vue pris dans cette discussion-
5® Dans le « Grand Canon » et le « Chuar group » de l’ArisorK''
— Le Cambrien supérieur en ce lieu est discordant sur les séries dn
Grand Caiïon et du Chuar, qui sont aussi discordantes sur l’A’’'
chéen. Ces séries inférieures sont classées dans l’Algonkin"
par MM. Van Mise et Walcott dans leurs « Corrélation papei’S.
Mais cpiand M. Walcott les décrivit la première fois, il les jiln'/'
dans le Cambrien inférieur, par suite de la découverte d u"
petit fossile ayant les caractères de Discina, de deux spo"'
mens d’un ptéropode allié à Ilgolithes triangnlaris , et d i"’
groupe, obscur ressemblant à un S Ironialnpora. '. Il trouva aïo-i’’
des fragmeuts qui appartiennent, apparemment, à Olenelk’^'^
Olennides ou Paradoxid.es, et une coquille qui ressemble à i'"‘'
Lingula
Au point de vue de ces principes généraux, nous examinei'Oir
aintenant les évidences dérivées de l’étude des relations <
mai
I Am. Jourii. Sci. (3), XXVI, p. 44, 1863.
^ Van lIlSE, Corrélation papers. Bulletin 86, p. 492.
COMMUMICATION DE M. WINCIIEEÏ,
293
‘^'^t'iicUire (les rodies de la région du lac Supérieur, (| ni indiijueiit
üiir à»e tacouiüue ou candjrien inferieur.
So
fge taconujue
as ce rapport, nous n’aurons [>oint besoin d’aller plus loin
la publication du compte rendu final du dernier Wisconsin
^'^^logica! Siiruei/, ijui fut publié en 1883. En groupant les for-
jj'aboiis de cet Etat, le [U'ofesseur Cdiainberlin, géologue de
^bit, prolonge l’ère paléozoïque jus(pi’à la base du Kcvvecna-
; il l,orue à employer le terme Cambrien eu parlant (b;s
et des calcaires cpii sont placés immédiatement au-dessus
* Kevveenawan, et il représente un intervalle d’érosion au-des-
**^'s du Keweenawuu. Selon lui, l’Arcliéeu renferme le Huronien,
le Huronien il comprend des strates qui sont maintenant
^^'laus comme faisant partie de l’étage de l’Animilcie. 11 partage
les strates (]ue nous considérons, entre l’Archéen et le Pa-
*^'^2oï(pie. Il n’y avait |)oint d’évidences de fossiles pour dé-
j*'*ji>trer ceci, si ce n’est (pielques formes obscures, trouvées dans
I'** couches sédimentaires du Kcwcenawan, qu’on supposa être
^ *’*’tgine organiipic. Apparemment, on considéra à la légère la
^j^'^oiioniie comparative de ces strates du Wisconsin à l’égard
'cleur relation avec la base paléozoüpie telle (pi’elle est con-
à présent. Le terme Caml)ricn inférieur, employé comme
^ citie géologique, n’était pas adopté généralement dans la litté-
l'dire américaine, et le terme Taconi(|ue était sous un joug de
''^Approbation. Le professeur Ghamberlin cependant fait cette
'‘Cm;
lio
Arque significative ^
du Cambrien inférieur de la Grande Eretagnc et
« Il est très possible que les forma-
is "U v,<uiuiuifii iiiu;iieur de la Grande Eretagnc et de la
Alièivie remplissent cet intervalle, » c’est-à-dire l’intervalle
^‘•'osion (jui est supposé exister au-dessus du Keweenawan.
^j’i'ès la conclusion du « Wisconsin Survey, » le |)rofesseur Ir-
_ g continua à étudier ces couches dans la région du lac Su-
. 'ciir. 11 nous fait fréquemment remarquer les évidences, vi-
^1 Ws à ïaylor’s Ealls (autrement appelé Sainte-Cnfix Ealls)
dp'* vallée de la rivière de Sainte-Croix, et ailleurs, d’une
entre la formation (ju’il considéra comme Potsdam
roches de « trapp » du Keweenawan. Cette formation de
çJ**^*^j*Am est celle de Sainte-Croix du « Minnesota Survey. » II
ç cela comme une objection insurmontable, et c’est à
'Ep" qu’il crut qu’il serait impossible de donner le nom
l)r' ^ aux roches inférieures. Il croyait que la base du Cam-
'hait indi([uéc partout par une grande discordance, mais ce
* (lu lîeport of Wisconsin (p. 116).
i
294
COMPTE-RENDU. QUATRIEME PARTIE
qu’il prenait pour base du Cambrien, était en réalité la base du
Cambrien supérieur, et il ne soupçonna pas que des strates
inférieurs à celte grande discordance pourraient être ranges
encore dans le système cambrien. M. Cliamberlin considéra
comme très possible que le Cambrien inférieur se trouvai
représenté par cet intervalle d’érosion , et cette propositiom
ainsi que l’objection que fit M. Irving®, quand on parla
d’appliquer le nom de cambrien aux couches qui se troiivenl
inférieures à cette discordance, produisirent leur elfet sur I®
U. S. Geological Survey lorsque ces géologues furent altaclirS
à cette organisation -, car l’union des vues de ces deux géologues
devint l’opinion générale qui a été publiée depuis par cette insti'
lution, chaque fois qu’il en a été question ; c’est-à-dire que
Camlirien inférieur n’avait jamais été représenté par aucui'*^
strate dans la région du lac Supérieur, et que cette régio”
était probablement élevée au-dessus du niveau de l’océai'
pendant cette époque Depuis la mort de M. Irving, M. Vaii
Dise u’a pas trouvé d’évidence contraire et il a soutenu réce»i"
ment l’exactitude de cette vue dans une longue discussion
Pour mieux apprécier les caractères de structure et de sn^'
cession relative des événements géologiques du bassin du
Supérieur, nous devrons présenter ici un exposé concis et n”
tableau, semblable à celui ijiie nous avons déjà présenté,
caractères géologiques des Adirondacks et du Taconique.
' « As yet I soe uo rcason for spreatiing tlic terni Canibrian over Ihc grcat break
ween these formations » Irving, 5lh Animal lipt. U. S. Geol. Suri<eij, p. 182, 1885-
Comparez : C. D. Walcott, Corrélation papers, camlirian, BuUdin SI, U- S- '
Surv., pl. Il and lll, 1891 ; C. K. Van IIise, Corrélation papers, Archean and Algo”
kian, U. S. Geol. Surv., pl. 111, et pages 157-160, 1892.
3 Op. cit., p. 1-199.
COMMUNICATION DE M. WINCIIELE
295
U. — TaMeau
<les évènements géologiques de la région du lac Supérieur.
I- Un grès de iifrandc épaisseur, discordant au-dessus :
1“ de l’Archcen ;
2o de la série ferrugineuse inférieure (Keewalin) ;
3" de la série ferrugineuse supérieure (Aniniikie) ;
de parties du Kevveenawan ;
concordant sous des grès et des calcaires qui renferment une faune
cambrienne supérieure.
ïl. Rupture, plissage et métamorphisme des roche du no III accom-
pagnés par l’écoulement de roches éruptives hasi(iues, gabhro, etc., et
par la fugÎQn Jq (juelqucs roches élastiques en formant dos roches
c>uptivcs acides. Beaucoup de minerai de fer titane dans le gabbro.
"elles éruptives contemporaines , suivies de sédiments élastiques de
^cande épaisseur.
III. Ouartzite, calcaire, phyllade se succédant dans l’ordre donné. Un
"nzon de minerai de fer immédiatement au-dessus du quartzite. Phyl-
acs transformés dans queh[ues endroits en schistes cristallins très fins
magnétiques. Ouartzites et phyllades changés en certains lieux en
quartz-porphyre et en kératophyre.
Un complexe inférieur discordant, compose de roches cristallines.
est à peine necessaire de s’arrêter sur ce tableau de la
_ cession des événements géologiques de la région du lac Su-
^ leur. Cette histoire a été établie par les observations d’un
ji|*^®iid nombre de géologues pendant les trente dernières années.
Ust probable (ju’il n’y a pas un géologue, s’il est familier
le la région, qui douterait d’aiiqun des événements, ni des
'^'niions
Petits
l'ente
cités ci-dessus. 11 y a, sans doute, beaucoup de
problèmes de subdivision et de dérivation des diffé-
parties dans la solution desquels les géologues ne s’accor-
de mais ils accepteraient toutes les grandes divisions
j^liistoire comme elles sont disposées dans le tableau.
Uni notre attention maintenant au parallélisme existant
lal ^ de cette série et celui qui a déjà été donné dans le
*iaii 1. On trouvera la ressemblance dans ce qui suit.
296
(X)MPTli-REN0U. OUATHIKME PARTIE
III. — Parallélisme
entre les régions de l’Est de New York et du lac Supérieur*.
LAU SUPliltlKUR
a) P’aunedu Cambrien supcrieiir,
renfermée dans des calcaires ma-
gnésiens el dans des grès siliceux.
h) Les parties supérieures de ç
discordantes au-dessus des roches
plus anciennes, en indiquant un
lassement progressif.
c) La base de a est un grès do
conglomérat. Elle est discordante
au-dessus des roches de e et de g.
Les grès sont aussi discordants au-
dessus des parties de d.
d) Irruplifs basi(pics et coulées
d’elîusion accom|)agnces do roidies
acides ; celles-ci intercalées de
roches élastiques ; fer titané dans
le gabbi'ü.
e) Une série de quartzites, de
calcaire et de pbyllades, transfor-
més fréquemment en gneiss, en
marbre et en schistes; le quartzitc
et le phyllade renfermés à l’état
de fragments dans les éruptifs de
la base de d ; minerai do fer au-
dessus du quartzite ; les calcaires
contiennent des blocs angulaires et
détachés de chert et de roches
jaspoïdes.
f) Les roches de e séparées de
colles de g par une grande discor-
dance, mais plissées et inclinant en
agrément avec celles au-dessous
de cette non-conformité, par une
autre perturbation plus récente.
g) La série de roches cristallines
les plus anciennes, — l’Archéen.
* Le terme « région do l’Est de New-York
et de la Nouvelle-Angleterre.
EST DE NEW-YORK
u) Faune du Cambrien supérieur,
renfermée dans des calcaires ma-
gnésiens et dans des grès siliceux.
h) Les roches contenant la faune
cambrienne supérieure discordan-
tes au-dessus des roclies plus an-
ciennes ; celles-ci cristallines et
clasti([ues.
c) Les parties les plus basses de
a sont grès, (piartzite et conglo-
mérat, qui traversent au loin toutes
les roches antérieures.
d) « Hypersthene rock » et scs
irnqtlifs alliés. Hoches volcani<|UCS
et sédinientaires interslratilices.
Minerai de fer titané dans le
gabbro.
e) Quartzites, marbre, gneiss,
schistes. Les marbres ont VOlenel-
Ins, ainsi que le quartzite. Horizon
de minerai de fer immédiatement
au-dessus tlu (piartzite. Le marbre
contient des blocs lenticulaires de
gneiss détachés.
f) Les roches de e discordante'’
au-dessus des roches cristallines
antérieures , et subséquemment
beaucoup plissées et fracturées.
g) Une série plus ancienne de
roches cristallines.
» renferme les régions adjacentes du
COMMUNICATION DE M. WINCIIELE
297
6» LES CONSTANTES LITHOLOGJOUES
Pendant les dernières années qui viennent de s’écouler, on a
Souvent nié les arguments tirés de la ressemblance litliologi(|iie
Tiünd il U été question de comparer les roches qui al'lleurent
ans des localités différentes ; mais quand on songe qu’aux
"^l'eques les plus anciennes de l’iiistoire géologique une grande
'j"fforniité de conditions océanicpies occupait une immense élen-
de la surface de la terre, et que la différenciation des âges
^^iit nous nous occupons était loin d’ètre avancée, il est peut-
plus raisonnable de s’attendre à trouver une uniformité de
**bncture de grande étendue dans les roches qu’une diversité
^“nteniporaine. Ue la façon dont les effets phjsicpies se nianifes-
pendant les phases de la sédimentation, ils ne furent [>as
par de grandes variations de profondeur, ni par les rives
^•^•dinentales. Ce ne fut que lorsque le soulèvement creva la
. *'de écorce, qui subissait peut-être un changement dû à des
'"fluences astronomiques, que l’iidérieur fomlu se répandit à la
^^l'face et que le repos des temps primitifs fut dérangé et la suc-
^^ssion sédimentaire diversifiée. Au point de vue des évidences
^'riiies par une com[)araison de la structure et de la lithologie
'^utre la portion de l’Est de New York et le bassin du lac Sujié-
‘l^enr q,, l’âge taconique, nous pouvons douter qu’il soit sage de
Jeter, comme on le fait communément, tous les arguments
J'^rivés des comparaisons faites à cet horizon au point de vue
caractères lithologiques. Pour rendre ceci plus clair, nous
oiis ressortir l’importance des caractères lithologiques qui
I *• trouvés invariables et prédominent simultanément dans
deux régions. Pour ce faire, il est à peine nécessaire de s’en
ePorter à d’autres preuves (ju’aux formations successives qui
q. données dans les tableaux précédents. Il y a cepen-
^cs espèces de roches très remarquables auxquelles nous
Syriens donner toute notre attention, car elles ne ressemblent
’it à celles qu’on a trouvées dans les autres parties de l’Ainé-
Nord, ni d’un âge récent, ni d’un reculé. La première en
liste est la série de l’anorthosite. Ce groupe reinar-
.> . fc, nommé Norien, Laurentien supérieur, ainsi que Roches
lènc, ou simplement gabbro, s’olTre à nos yeux. II ren-
f ''ypersthè
les apatites cristallines et les minerais de fer titané du
11 est aussi allié à des marbres, à des gneiss siliceux,
298
COMPTE-RENDU. OUATKIEME PARTIE
avec leur graphile et leurs minerais de fer magnétiques no»
titanifcres, et il contient une grande variété de nouvelles espècef»
de minéraux. Son apparition dans l’Amérique du Nord, à de®
points si éloignés les uns des autres et presque, sinon à
même période de l’histoire géologique, est un fait très remai''
quable qui demande une explication autre que celle que iiousj
pouvons tirer des conditions océaniques. On peut tracer reliai'
de cette grande agitation plutonique à travers une région ir**
s’étend du Sud de l’Etat de New York au Nord et dans le Ca-
nada, en traversant les Adirondacks, pour reparaître sur la*»
rives du lac Iluron, où des éruptifs grossiers se mélangent avec
des strates sub-cristallins de l’« original Iluronian. » Puis o»
peut le tracer dans la région du lac Supérieur et à Duluth, al
enlin, il s’étend de chaque côté du grand bassin. Plus récemmeni»
on a trouvé un gabbro pareil à environ 120 milles plus loin,
l’Ouest, dans le Nord du Minnesota. Nous ne savons pas ji^’"
qu’à quel point on peut distinguer cet effet de ceux des autraS
époques de cristallisation ; cependant on a découvert derniàra'
ment une roche pareille aux environs de Philadelphie et <1*^
Baltimore b
L’éruption de la roche « labradorite-anorthosite, » qui carac-
térise cette époque, ne prédominait peut-être pas dans toutes la*’
régions qui portent néanmoins les marques des plissements coii'
temporains et des changements métamorphiques qui furent inqiri'
niés sur les roches primordiales. Par ces derniers elléts on pai‘1
probablement reconnaître cette époque dans de vastes régia'i*’
des Apalachcs et même supposer que ces roches s’étendent ph'^
loin au Nord-Est, vers l’embouchure du Saint-Laurent. NoU®
n’avons point d’évidences qui nient que ces roches soiai'l
de l’age des roches du Labrador, d’où leur feldspath pi''*^'
cipal tire sou nom.
Une autre constante lithologique, s’étendant de l’Est de l’Eùd
de New York et du Vermont^, jusqu’au Nord-Est du Miniia'
sota, est fourni par le Taconique : c’est celui de l’horizon ‘I*’
minerai de fer qui est au-dessus du quartzite de la base. H
' J.-F. Kemi'. On an occurence of Gabbro (noritc) near Van Artsdaicn’s quarry, Bu'**’®
county, Pennsylvania. Trans. N. Y. Acad. Sci., XII, Mardi, 18U3.
G. -II. Williams. Bulletin S8, U. S. Geol. Survey, 1836.
^ Sur la iiosition et la persislancc do ITioiizon de minerai de fer dans l’Etat de Vef
mont, voir E. Hitchcock. Geoloijy of Vermont, II, p. 815, 1861, et la carte du Vernw" ’
J.-D. Dana, Am. Jour. Sci. (3), XIV, p. 132-140, 1877.
CO.VIMUNIGATION DE M. WINGIIELL
299
que la présence de ce minerai de fer provient des con-
dilioiis pélagiques du Taconique, ainsi que sa position slrati-
S’faphique et son étendue géograpJiicjue. 11 est aussi apparent
son existence, à l’état, soit d’oligiste, soit de magnétile, est
à des conditions qui furent capables d’opérer en même
^*^'iqis dans des régions si sé[)arées. Nous remarquons sans dif-
^*<^idté qu’il précéda, du moins dans (piclques parties, le bou-
^''ersement du gabbro puisque le gabbro, l’a changé en magné-
blc
partout où il a été en contact avec lui. C’est avec satisfac-
nous pouvons dire que le travail de M. J.-E. Spurr,
^■nployé du Minnesota Survey, après des recherches prolon-
S<^es sur les conditions minéralogiques du minerai de fer dn
^ Mesabi Range, » a démontré substantiellement la nature océa-
^'cpie de la roche dont est formé le minerai de fer par méta
^•^•natose. Cette étude rend probable la présence des formes
^^•'S'aniques dans l’océan taconicpie. En elfet, les résultats obte-
par yi Spurr , indiquent <[ue les minerais de fer de cet hori-
étaient d’abord à l’état de glauconie, et que des restes de
.*^>'aminifères contribuaient à leur condition inconstante. Cette
"|M*'^rtantc décou verte se trouve en harmonie avec beaucoup de
I 'anoniènes, connus depuis longtemps, qui ont indiqué l’an-
le
tir
origine océanique de ces minerais. Elle ex[)li(pie aussi
présence à un même niveau stratigraphique et à des en-
’^ds très éloiifiiés.
ur
^ans tenir compte encore des caractères lithologiques qui
^^aiblgji^ prévaloir à certains horizons du Taconique, nous
J^*^'*'artpierons enfin que les espèces ordinaires, c’est-à-dire des
des calcaires et des schistes, se succèdent dans le même
^*tlre à l’Est et dans le Minnesota. Nous ferons observer en
fe que ces roches sont accompagnées, dans les deux régions,
J. anc succession identique de soulèvements qui montrent des
'®*^ordanccs contemporaines de la stratigraphie.
N.
7» COMPARAISON PALEONTOLOGIOUE
aus avons déjà fait allusion à la rareté des preuves paléon-
p^^^apies qtii se rapportent à ce parallélisme, mais il ne faut
^'^^'^pi’endre par là qu’elles sont absolument absentes. En
trouvé deux fossiles dans le quartzite qui se trouve
*^ssous de l’horizon du minerai de fer, dans le Sud-Ouest
300
GOMPTE-RKNDU.
OL'ATKIEMK PARTIE
de l’Elat du MiunesoLa Ce soiiL Lingnla calaniel et Pard'
doæides Barber i.
(Juoique les géolog-ucs de l’« United States Survey » adniisseid
rautlieiiticité du premier, ils nièrent la nature organiipie di’
second, malgré rapproljatiuu de MM. S.-W. Ford et J. Dana®-
Ces l’ossiles indiquent clairement l’àge taconique inférieur de®
roches ([ui les contiennent.
M. G. -F. Mattliew a décrit une empreinte dans des roches
l’Animilvie de la région du lac Supérieur, sendilahle à celle du
Taoniirns Elle fut découverte par le U'' Selvvyn On U'
nommée Medasichnites. Cette empreinte ressemble à plusieurs
autres formes trouvées par M. Mattliew dans le groupe de Saint'
.lohn du Nouveau-Brunswick, ipi’il a illustrées lui-mème dans U
même volume. Ceci indiijue encore une fois râge laconiqn*^
inférieur des roches de l’Animikie du lac Supérieur.
Nous poui'rions faire mention une seconde fois des indices <h'
fossiles foraminifères dans la roche glauconiticjue dont
viennent les minerais de fer de la région. Quoique on n’ait p**^
découvert des formes visibles de foraminifères dans les sectionf’
microscopiques qu’on a faites, les circonstances indiquent cc[>nU'
dant leur présence si forcément i|ne M. Spnrr a conclu, jiai’UU
ses décisions finales, qu’elle est probable. Cette décoin^erte
trouve en harmonie avec celle de M. W.-U. Mattliew, qui
cité des foraminifères associés au minerai île fer dans le group*"
du Saint-John du Nouveau-Brunswick. Ceci indique aussi l’àp*’
taconiipic des roches de l’Aniriiikie.
8» LA QUESTION D’UNE DISCORDANCE
AU-DESSUS DU Ke\VEENAWAN
Puisque quelques géologues croient que les terrains du Kewiu'
nawan et de l’Animikic sont pré-taconiqnes, on pourrait *1'''
mander où pourrait se trouver le plan de discordance de
1 Thirteentk annual report of the Minnesota Geoloijical and Natural Wstorii Sin’i-'dJ'
|i. 65-72, plalo 1, figs. 6 and 7, 18S5.
Lus illustrations de ce paiadoxide furent mal exécutées, d’après une niaiiv
cs<iuisso, et malheureusement le spécimen fut si réduit suhséquenimcnt ([uaiid on
\0
coupa pour chercher à en découvrir les membres, i|u’il fut impossible d’obtenir un n» u
dessin. Je no doute point maintenant que c’était un vrai trilobite et que les restes
tégument original de l’animal, comme M. Ford en fait mention, étaient bien visible*
qu’ils soutinrent fortement l’interprétation ipii fut adoptée.
3 Trans. Hoij. Soc. Canada, Vlll, sec. IV, p. 143, 1890. D’abord décrit dans
Jour. Sci. (3), XXX, Feb. 1890, comme Taonichnites.
l'Ain-
COMMUNICATION UË M. WINCIIELL
301
‘^^ratification dont T existence est supposable pendant que le
^conique s’accuinnlait dans les autres parties de l’Amérique dn
■ '^rd. On réjiond : au-dessus du Keweenawnn. Il l'ant exami-
cette discordance pour rendre la discussion complète.
Le Keweenawan se compose, selon M. Irvinq, de deux
'*^einbres (en descendant)
Grès roncre inclinant avec 2 :
Grès roug’cs interstratifiés en barmoiiie avec des
a I
Le
trapps et
amygdaloïdes, généralement inclinés.
^®a grès des numéros 1 et 2 se ressemblent beaucoup,
Jlaia leurs relations avec les trapps sont dilTéreutes. Les grès
’*^féricurs sont les contemporains des roches ériqilives basiques,
près du lieu où ils se rencontrent, il y a dans quelques en-
^'ta, comme dans le comté d’Asliland, en Wisconsin, une es-
l'^re de gradation allant du tra[>p aux grès. Les couches de
de
ils
de
8*FÔc5
^ ) cpii se trouvent les plus près du trapp se composent
^^'''ins de trapp, mais dans d’autres places plus éloignées,
^ semblent encore plus aux grès horizontaux des îles
L’autre grès recouvre les trapps en concordance.
^pùtre r.
autant qu’on puisse affirmer la conformité entre un grès
atujug et une roche éruptive. Tontes les fois que Ton trouve
P en contact avec les trapps, il est incliné comme les lra[)ps.
^®t alors du même âge que les trajips. Il y a cependant des
^ ' connus où le membre supérieur du Keweenawan est hori-
^ l-al. Telle est la condition qui existe à Silver Creek, dans le
h; d’Asland, à trois quarts de mille au Nord des afdeure-
de
Su .Sî'les, qui sont fort inclinés®. On suppose que ce meml
^ P'-rieur du Ke\veenawan a une épaisseur de dix mille pieds,
bords de la ri vière de Montréal.
jiijj.'’'^lcssus de ces roches de grès et de trapp, (ju’on trouve
'f'ees presque jiartout, il y a un autre grès rouge qui est
Cfinleur plus claire dans ses strates supérieures. Ce grès-
trapp, et à une distance de quatre milles des grès et
'ire
“nées
">nc
Gs(
^couvert en concordance par des calcaires magnésiens rpii
iup, 'Panent une faune cambrienne supérieure ou silurienne
Cor Gnns la vallée du Mississipi, ses équivalents supposés
'bciinent une faune cambrienne supérieure. Ce grès supé-
iî,,î\ ,
"'csi^ ■ UiViNü. On the âge of Copper-bearing rocks of lako Superinr, ami on the
conlinuation of the lake Superinr svnclinal. Am. Jour. Soi. (3) III, p. 40-50,
Gi-h ,
W. Xv|, ■ “O'iNG. Am. .loiir. Sci. (3) VII, p. 50 et pl. IV, 1874. Cupper-beariiig rocks,
■ «t p. “233, 1883.
302 COMPTE-RENDU. — QUATRIEME PARTIE
rieur, qui a une épaisseur de plusieurs centaines de jiieds,
en discordance an-dessus de quelques parties du Kcwcenawaii)
c’est-à-dire au-dessus des trapps. On l’a aussi supposé no'*
concordant au-dessus de tous les strates du Keweenawan-
Ou peut exprimer succinctement les relations de structure p^'
le diat^ramme 9, 10, 11. Cette (iqure exprime aussi, par
Fig. 9. Fig. 10. Fig. 11.
Section dans le nord du Wisconsin, exposant les relations des grès inclinés aux
horizontaux.
Fig. 9. {«) «Horizontal» grès de Potsdain à Clinton Point. Fig. 10, grès du Keweenawah
(horizontaux à Silver Creek). Fig. 11. Trapp incliné et grès du Keweenawan.
La distance de Clinton Point à la rivière de Montréal est de quatre on cinq niiH®*
Kst et Sud-Est, sans aflleurenients intermédiaires.
La distance de ces localités à Silver Creek est de 18 à 20 milles au Sud-Ouest.
Echelle verticale : 1 pouce (inch) = 500 pieds.
rangement de ses parties, la relation dont on peut supposeï
l’existence entre les dillérents affleurements. Cette position
parties est autorisée par la carte finale de M. Irviug, qui a rejo'p'
senté les affleurements le long du Silver Creek *. Concernant
intervalle d’érosion, dont on peut aussi supposer l’existence entr®
le Keweenawan et les couches de grès rougeâtre qui sontcertai'
nement d’une manière ou d’une autre au-dessus du Keweenavvoo
inférieur, on peut dire ;
1“ Le haut des grès du Keweenawan n’a jamais été vu.
2" Le bas des grès ([ui recouvrent le Keween<awan n’a jaiiio'^
été vu, à l’exception des lieux où l’affaissement l’a placé en ihs-
cordance sur des roches cristallines pins anciennes.
3" Dans certaines places les grès horizontaux et les calcaii'*’*'’
magnésiens alliés sont discordants au-dessus des trapps <lc
partie inférieure du Keweenawan. Cela indique un alfaisseinc"'
progressif après le plissement des trapps.
4“ Les grès du Keweenawan sont horizontaux dans (piehp'*"^
endroits, et ils ressemblent en couleur et en composition
couches inférieures des grès horizontaux.
5“ On n’a jamais vu le contact non concordant dont on
présumé rexistencc entre les couches de base des grès rou»*^’''
horizontaux et les grès supérieurs du Keweenawan.
* Copper bearing rocks, plate XXII.
COMMUNICATION DE M. WINCIIELI.
303
Dans quelques endroits, l’angle formé par rinclinaison
**''*^c la ligne de hase est plus grand que celui qui est formé
ceux du Kewecnawan dans certains autres endroits.
^1.^“ foute la région dans laquelle se trouve le sujet de noire
■fussion est une région de grands bouleversements et d’actions
^^‘‘'■ptives. Quelques-uns des grès horizontaux ont été poussés
plissés, tous occupant des positions variées autour des trapps.
l-’iiilervalle le jdus court existant entre ralïleurement des
Il horizontaux et les grès inclinés, dans lequel cette discor-
, ®nce doit SC trouver, si elle existe, est de quatre milles. Cet
et s’étend entre remhouchure de la rivière de Montréal
^hnton point, tous les deux dans le Wisconsin.
Si l’on vent affirmer qu’il n’y a pas un pareil intervalle
'les
'ies
*^'Dsion discordante entre le haut du Kevveenawan et le bas
gros horizontaux, cette affirmation ne peut être réfutée pai’
preuves connues.
0“ Si Pon soutenait que la partie supérieure des grès du
passe sans discordance en grès horizontaux à tous
,1„ P*^"ifs de contacts, comme il est représenté par la figure ci-
saurait encore réfuter cette affirmation par des
connues, mais elle serait en harmonie avec tout ce
touchant ces formations. Il faut ajouter que les cou-
'•Ori hautes des grès horizontaux sont placées en di.s-
j.,j^j'^'^ce au-dessus des trapps du Kewecnawan et des autres
j'c*'* plus anciennes à cause de l’affaissement de la région.
'^‘cuptif du Kewecnawan fut cependant acconqiagné et
ccs ' 'Icp'it d’un grès de grande épaisseur; cette éruption
(î(,i|t tellement, en jiermettant aux couches les plus
vie " ' ‘
re-
cs de former une série presque horizontale ; et elle fut sui-
alfaissemcnt progressif de la région. Le.s évidences
l'f'r pouvons disposer ne sont pas suffisantes pour justi-
'fiap '-^P^^l-I'cse qu’un intervalle d’érosion existe entre ces for-
fragiles, ni pour y mettre tout l’àge taconique.
pareil intervalle les couches du Kewecnawan supé-
'iüVll cté détruites, ou sinon, elles auraient tant durci
présenteraient des caractères lithologiques remanpiahles
'h.
"ilW;
elles dilféreraient de celles des grès horizontaux.
U l’époque où le professeur Irving s’occupa de la région
g s occupa
Sup(ij.je„j.^ avait considéré que les trapps du Kewee-
les grès horizontaux associés et interstratifiés for-
cssentiellement une formation. Par rapport à cette idée.
''Vn''X'V vN
>(«s^x4Wteÿ;
•vSN' vTi?Sî'V"\.“
SàisfeSî'''
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ii^w
• ■ :• W'sss^iF
wi •'. ;
. • -,o
fe
COMMUNICATION DE M. WlNCHELL
305
outes les discordances visildes étaient considérées comme des
^ 'Lnomènes locaux , dus aux perturbations éruptives. Gepen-
quand on trace les trapps depuis Taylor’s Falls. où
sont discordants au-dessous des grès, jusqu’à leur union
Ijec les trapps du Nord des Etats de Wisconsin et de Miclii-
^ ^ conclu d’abord que les évidences soutenaient
"ypothèse que le grès était une formation distincte du Kewee-
Puisque le grès à Taylor’s Falls était considéré comme
^ ''^aiit partie de l’àge du Potsdam, il fut à propos, par rapport
^cette vue, de donner aux trapps le nouveau nom de Keweena-
Quand ou trouva plus tard qu’un grès de grande épaisseur
J ‘iclme parallèlement avec les trapps en formant, sans aucun
''ne partie de la même formation, il devint nécessaire de
rtager le grès entre l’àge du Potsdam et celui du Keweenawan.
°n n découvert, encore plus tard, que les couches qui sont
grè trapps à Taylor’s Falls, ne sont pas de l’âge des
<le ^ fie la région du lac Supérieur, qui sont discordants au-
trapps, mais qu’elles sont plus élevées, et qu’elles
'lan partie de calcaires magnésiens, bien connus
® Etat de New York comme couches de « Galciferous, » on
bientôt <pie les couches de base du grès supérieur
f'ut°'^ supposé discordant, n’avaient été vues nulle part. Il
f'^'dnnt que la localité de Taylor’s F’alls ne démontrait
flisr ^ discordance de grande étendue entre deux formations
indiquait autrement qu’il y avait eu, après l’âge
Sy un affaissement de la terre dans la région du lac
Cf qne cet affaissement avait produit une discordance,
entre des grès, et plus tard, entre des calcaires
trapps. On a mis ces relations au jour de-
'c nouveau nom à été appliqué aux roches éruptives,
''fait 1 présent l’attention qu’on de-
liy„o,i^^^ flonner. Alors elles n’ont changé en rien la grande
*^rle 'a contre laquelle elles semblent se dresser comme un obs-
PUce" reconnaître cet affaissement progressif, qui prit
après l’époque éruptive, on fit la conclusion très raison-
^ 'lue toutes les couches du Keweenawan étaient discor-
au-dessous des grès horizontaux. Gette conclusion sem-
taiiv raisonable avant que les soulèvements des grès horizou-
*'abl l’époque éruptive, on fit la conclusion très raison-
darn toutes les couches du Keweenawan étaient discor-
blE^ au-dessous des grès horizontaux. Gette conclusion sem-
"x caisonable avant que les soulèvements des grès horizou-
I cc'T'és plus tard, fussent reconnus comme on les a décrits
la péi ^ ^®™té de Douglas de l’Etat de Wisconsin, et le long de
"insule de Keweenaw, en Michigan. Gette interprétation
«ONGB. GKOL. IMTKB
20
306
COMPTE-RENDU.
OUATRIEME PARTIE
est la première qu’on devrait donner aux recherclies connue-s
de M. Irving. Maintenant il est apparent (pi’une partie des
cassements et des g-rands bouleversements dont le Keweenawan
a été victime, eut lieu à une date plus récente que le dépôt des
grès horizontaux, une antre partie à l’époque des soulèvements
volcaniques ou dynamiques de la localité pendant les progrr
de l’époque éruptive, tandis que la troisième eut lieu pendan
le mouvement général de l’écorce terrestre qui avançait depuis
l’Archéen, et qui donnait à la région du lac Supérieur une forme
synclinale.
Le point sur lequel j’ai l’intention d’insister ici est le manque
de preuves suffisantes pour prouver qu’il y a un intervalle d éio
sion général entre les grès du Kewcenawan et les grès horizon-
taux ; je veux dire un intervalle de temps entre la la formatioi
des grès du Keweenawan et celle des grès horizontaux, pd’
dant lequel le dépôt du système taconique aurait pris place,
9» CARTE DE LA RÉGION DU LAC SUPÉRIEUR
La carte qui accompagne cet ouvrage représente suffisamment
pour notre but les aires de terre et d’eau aux trois epocjn*^"
successives des événements que nous avons décrits ci-dessu
Les parties qui sont indiquées par (a) montrent la terre à la u'^
de l’époque archéenne ou au commencement de la période ta^o
nique. Puisque cette période fut inaugurée par une submersio»
étendue de la terre, comme il est constaté par le congloméra^
qui forme partout sa base et qu’on trouve éloigné de ses borner’
actuelles, il est probable que les aires de la terre archéenne
été plus étendues qu’on ne les représente ici. On peut supposÇU
au contraire, que les bornes des roches taconiques qui ont e ^
diminuées par l’érosion, élargissent les aires archéenes. H
évidemment impossible de représenter, même en général,
aires de terre archéenne qui sont couvertes pardes. couches can^
briennes ou plus récentes. Le terme archéeii comprend ici toutt-’
les roches cristallines qu’on trouve discordantes au-dessous
Taconique et qui renferment les terrains du Laurentien,
Goutchiching et du Keewatin, ainsi nommés récemment
M. Lawson. Ce terme renferme les roches inférieures qui
tiennent du minerai de fer, et non pas les minerais de la s i
supérieure. ^ ^ .^jl
Les parties qui sont indiquées par (T) montrent en
COJLMUNICATION DE M. WINCHELL
307
les
— ' — — V€.«^|^ u.»_c. VV> Xii kj Li LA t_/ v_^ —
311e. On y a compris aussi l’aire des éruptifs du Norian, dont le
encement termina le temps taconique. On a représenté
'^oniin
Accroissements de la terre qui furent dus au temps taco-
coi
J**Anie Taconique les éruptifs les plus récents du Kewcenawan.
flevrait peut-être comprendre toute cette série de roches volca-
j ,3Aes avec les grès qui suivirent le soulèvement qu’on a eonsi-
comme la terminaison du temps taconique. Il serait impos-
sible
Sont
en outre, de les séparer dans une carte pareille, car elles
associées immédiatement par le métamorphisme, ainsi
’aterstratifiées avec les roches taconiques. Elles sont post-
^oniqugg et probablement de Tâge du Potsdam. Les roches
lai
O, ^ ^ J l, VAO i V.Al.1. X lyi3U.CI.lll • XJlyk? lUCyllOO
. Pcrieures, qui contiennent du minerai de fer dans TEtat de
]g***p®®cita, sont comprises avec le Taconique. Néanmoins, dans
aiin Michigan et de Wisconsin, ces roches supérieures à
i. crai (Je fer sont plissées et soulevées avec les roches cristal-
“iies - - ■ • --
•loi
être
antérieures, et elles ne sont pas séparables. Cette carte
pour ce motif, très générale et simplement provisoire.
terre
aires indiquées par (G) montrent les accroissements de la
6r ,^°*^posés des roches qui suivirent immédiatement Tépoque
c’eg[*\^'® du Keweenawan et qui précédèrent la base silurienne,
P 'a-dire jusqu’au bas du Trenton. Ces roches-ci forment le
"‘'lïilj-'
fien supérieur de la région.
10» CONCLUSION
Q
conclusion, nous pouvons affirmer que, si l’ensemble
I5 comparatives sur la structure, sur la lithologie et sur
ei ^ontologie que nous venons de passer en revue, est exact,
'ad' P®®'tion géographique des différents terrains qui sont
sur ma carte, est justifiable, les résultats suivants le
aussi.
1» T
Les
"ell roches de la série de Cortland sont du même âge que
d(>g f Taconique original, ainsi que de la série supérieure
itjf. . 'l'ondacks, c’est-à-dire de Tépoque taconique ou Cambrien
^Leur.
2“ L . .
P® roches basiques du Norian ou du Laurentien supérieur
3“ D* âge que les gabbros des Adirondacks.
''Ont' •'^aaérique, le Taconique renferme tous les strates qui
Ig '*^anent des fossiles plus anciens que le Cambrien supérieur,
d^j) ’^^^ame tacouique est séparé de Tarchéen par une discor-
très profonde.
t
308 ' COMPTE-RENDU. — QUATRIEME PARTIE
4® Les strates de l’Animikie dans l’Etat de Minnesota, et les
roches de la série supérieure avec du minerai de fer de la régie*'
du lac Supérieur sont de l’âge du Taconique.
5® Il y a de grands obstacles qui se dressent contre l’hype'
thèse que le système taconique est représenté dans la région du
lac Supérieur par un intervalle d’érosion entre les grès rougcs
du Keweenawan et les grès rougeâtres du Potsdam.
6® Ces grès sont probablement une formation, quoiqu
montrent beaucoup de marques des actions éruptives qui eiiren
lieu pendant leur dépôt.
7® L’âge taconique, cependant, est représenté dans la régi""
du lac Supérieur, comme dans la Nouvelle Angleterre et dai'®
l’île de Terre-Neuve, par une série immense de quartzitcs c
de pbyllades avec un peu de calcaire.
8® Nous pouvons ajouter, comme corollaire à ce qui précèd*')
que Tocéan qui couvrit le lieu où le continent de l’Amérique * '
Nord devait exister, fut soumis à des forces qui purent ope*^^*^
simultanément sur une grande étendue, et produire des dépô*'®
océaniques qui se ressemblèrent et se suivirent dans le inêii"'
ordre dans des régions très éloignées les unes des autres
De plus, il y eut d’autres forces, opérant simultanément sur u"®
grande étendue de l’écorce terrestre, qui provoquèrent des
lèvements, des affaissements, et, enfin, des fractures p^",^
laisser échapper des roclies éruptives dans des places très e o
gnées les unes des autres.
Minneapolis, U. S. A., 31 juillet 1894.
3
Sur la classification des terrains tertiaires
PAR
Dr FRÉDÉRIC SAGCO
G est bien connu que Éltalie septentrionale est absolument
yP'lue et classique pour le tertiaire. En effet, c’est sur les ter-
tertiaires de cette région qu’on fonda en grande partie la
j^us ancienne et la plus importante classification scientifique de
^ serie tertiaire ; en outre, la dite série se développe ici en
^^néral d’une manière tranquille, complète et assez graduelle,
l’éocène jusqu’au quaternaire, grâce à sa position entre
A.lpes et les Appennins qui la protégèrent des influences
jj^^^^rbatrices extérieures. De plus, les terrains tertiaires s’y
^j^^'^’^tent bien souvent très fossilifères en presque tous les
~56s. Enfin on doit noter que les subdivisions (en étages) de
®'^Re tertiaire de la Haute-Italie, sont essentiellement fondées
of) principales et générales alternances de faciès qu’on y
^èn
fip importants phénomènes orogéniques qui, de
secondaire jusqu’à nous, modelèrent peu à peu la grande
®erve ; c’est-à-dire indirectement sur les grandioses phéno-
ls des plissements alpino-appenniniques, qui ont été certai-
'ere
'^lon
circumméditerranéenne de l’Eurasie.
'les '^°*^*rie depuis plusieurs années je m’occupe spécialement
*'®^rains tertiaires de l’Italie septentrionale, et comme par
à la classification des terrains tertiaires en général et
é[^^^*')^®rprétations de ces terrains il existe encore de grandes
"e
®"tés de vues, et comme des idées et des dénominations qui
nie
Gt,o paraissent pas acceptables ont été môme récemment
‘’rées, j’ai cru utile de profiler de l’occasion de ce Congrès
310
COMPTE-RENDU.
QUATRIEME PARTIE
le
géologique international pour exposer à cet égard quelques coU'
sidérations d’ordre général.
Ce fut seulement au commencement de ce siècle que les fo*'
mations tertiaires ont été examinées avec quelque précisio**’
spécialement par MM. Prévost, Cuvier, Brongniart, Omalnj^
d’Hallois, Brocchi, Basterot, Studer, etc. ; et c’est en gran<
partie sur les travaux de ces savants que M. Lyell, aidé de scS
observations personnnelles stratigrapliiques et de celles paléo»'
tologiques de M. Desliajes, établit, en 1832, dans le terrai'*
tertiaire les trois divisions fameuses A’Eocène, Miocène
Pliocène, parmi lesquelles, beaucoup plus tard, soit en 1853;
M. Beyricli entremit son Oligocène.
Vers 1851-1852, M. d’Orbigny, dans sa subdivision en vin?*'
sept étages de la croûte terrestre, adopta pour les formatio***’
tertiaires des dénominations diverses de celles de Lyell, <1*''
sant le terrain tertiaire en : Siiessonnien, Parisien (proposé
Cuvier et Brongniart vers 1820), Tongrien (proposé par Dunao’*
en 1843), Falunien et Suhappennin (proposé par Huot vers 18-^ '
Peu d’années après, dans la période de 1857-1858, M. May***’
qui est certainement un des plus profonds connaisseurs
formations tertiaires d’Europe, à la suite d’analyses plus mi'***
lieuses de ces terrains, surtout en Italie, arriva à les divii***'
en un nombre d’étages bien plus grand, c’est-à-dire en :
sonien, Londonien, Parisien, Bartonien, Ligurien, Tongf'i^’^^^
Aqiiitanien, Magencien, Helvétien, Tortonien, Plaisancier
Astien (ce dernier proposé l’année précédente par de RoiiviH®/'
Plus tard, en 1868-1869, Mayer ajoutait à la base de l’Eocè**^^
le Flandrien (équivalent de Garumnien, Leym. 1856), changea
son Magencien en Langhien (proposé en 1865 par Pard**'
mais délimité plus précisément par Mayer) et ajoutait oppo*'^^
nément le Messinien.
Cette classification de Mayer a été et est encore
combattue par plusieurs géologues sous des points de vue di
rents ; l’on observait spécialement qu’il n’était pas bien
partager le Tertiaire en tant de petites subdivisions qui
dent difficile Télude des terrains tertiaires, qui corresponfl*'
seulement à des fades locaux et ont par conséquent une *"^
portance seulement toute régionale et non générale. Ene***^
qu’il est souvent difficile de les reconnaître sur le lerram
cause des transitions graduelles que présente un étage
un autre.
id
311
COMMUNICATION DE M. FREDERIC SACCO
Mais ici, avant d’avaiiccr, nous devons faire tout de suite une
'distinction entre ceux qui veulent traiter d une manière générale
dûs formations tertiaires de toute la terre et ceux qui veulent
examiner seulement celles d’une certaine région : il est évident,
'dans le premier cas que, pour le moment, il convient d adopter
*'iaiplenient les grandes subdivisions de Lyell, puisque les compa-
raisons les plus minutieuses entre des formations très éloignées
d’une de l’autre et d'origine différente sont présentement, encore,
drop incertaines ; que ces comparaisons donnent souvent lieu
a de grands doutes, même quand elles sont faites simplement sur
*a base des trois divisions de Lyell. Dans le second cas, par
Contre, il me send)le que s’arrêter à ces grandes divisions serait
Comme se limiter à la détermination générique dans l’étude des
dossilcs, à moins ipie des données suffisantes pour descendre à
C'ue analyse plus minutieuse fassent défaut.
Lt la preuve de ce que je viens d énoncer c est que les deno-
'uiiiations de Mayer sont adoptées toujours plus extensivement
®d que ceux qui, comme les géologues belges, les géologues
ainéricains, etc., ne pensèrent pas les adopter dans leurs études
rlctaillées, furent obligés de proposer des noms nouveaux pour
^cs nombreux étages qu’ils distinguèrent, noms qui naturellc-
’^eiit en grande jiartie doivent correspondre stratigrapliique-
*^'cnt à ceux de Mayer; par conséquent, avec le temps et la
*^y'ionymie reconnue, ils devront en grande partie disparaître
par la loi de priorité.
Quant à l’objection que les nombreux étages proposés par
^^ayer et par d’autres géologues correspondent seulement à des
•faciès spéciaux, elle est naturellement juste, si comme j’ai dit
haut, l’on veut considérer ces étages d’un point de vue
^^•Solument général. Personne ne doute que si un certain étage
par exemple constitué par des dépôts marneux et de mer
ficofonde, avec des fossiles spéciaux dans une certaine région,
|| puisse être, par contre, ailleurs sablonneux ou caillouteux de
'lloral, etc., et naturellement avec des fossiles bien differents
'les premiers, mais ce n’est certainement pas là une raison pour
'1" On ne doive pas accepter cet étage comme horizon stratigra-
l*^'i'{iie. Seulement on rencontre la difficulté des parallélismes
<168 comparaisons ; et c’est justement la tâche du stratigraphe
'lu paléontologue d’avancer ensemble pour surmonter peu à
ces difficultés. D’ailleurs quand nous voyons que certains
*^l®ges, comme cela se vérifiepour plusieurs des étages de Mayer,
312
COMPTE-RENDU. QUATRIÈME PARTIE
se déploient sur des centaines de kilomètres, et parfois mèm®
d’un bout à l’autre de l’Europe ou sur presque toute la région
circumméditerranéenne avec une puissance même assez grande
et avee un fades complessif assez constant, il est clair qu’il
s’agit d’un horizon spécial, correspondant à un phénomène
assez grandiose et que, par conséquent ces étages sont dignes
d’être individualisés dans la série tertiaire.
Dans cette note de caractère absolument général, je ne crois
pas descendre à l’examen de la série très nombreuse des tra-
vaux spéciaux qui traitèrent, avec des opinions différentes, des
subdivisions du terrain tertiaire. Je rappelle seulement que,
parmi les plus récents, il s’en trouve de très importants qui
soutiennent, par exemple, que les étages Heloélien, Tortoniei^
et Langhien ne sont que des dépôts de zone dillnrente (zoiu’
littorale et des laminaires, zone coralligène, zone profonde)?
d’une même période géologique : le Miocène moyen. Des consi-
dérations semblables se répètent pour le Pliocène, etc. Mais tout
en admettant naturellement, que Aqs Jades divers se rencontrent
et s’alternent dans le même horizon géologique et que, par
contre, des fades lithologiques égaux, [ilacés en des étages par'
éloignés entre eux, puissent présenter souvent des/hcms paléoR-
tologiques semblables (ce qui est tout à fait naturel et aisément
explicable), les études stratigraphiques et paléontologiques mi-
nutieuses m’ont cependant toujours démontré que ces étages?
considérés dans leur ensemble, se suivent et ne s’alternent point
comme on voudrait le soutenir.
Quant aux classifications de la série tertiaire, j’ai spécialement
considéré celle de Mayer comme la plus ancienne, la classiqne?
dirais-je, la plus complète et, me sendjle-t-il, la meilleure \ mai^
je crois cependant qu’elle est susceptible de corrections et
d’améliorations, surtout pour l’Eoccne : je ne crois pas non pin®
que les subdivisions secondaires que Mayer crut pouvoir y fai'’®
dans ces dernières années (se basant sur la théorie de l’équiva-
lence des périhélies et des étages), soient généralement accep-
tables ; cette théorie a, à mon avis, dans l’application que h"
donna Mayer, gâté beaucoup sa classification originaire. Dana
la table finale j’indiquerai aussi les parallélismes approximatita
des autres étages proposés par plusieurs auteurs pour la séi’i®
tertiaire ; déplorant cependant que maintenant même, que D®
étages principaux de cette série sont bien établis et leurs noms
fixés, on continue pour quelques-uns à proposer des noms
CüxMMUXIGATION DE M. FRÉDÉRIC SAGCO
313
Nouveaux, comme si la juste loi de la priorité n’existait pas ;
devrait seulement proposer des appellations nouvelles, pour
fades et des dépôts spéciaux, plus ou moins régionaux,
pour des petites subdivisions locales, etc. La loi de priorité doit
J '’o absolument respectée, je pense, aussi dans la science géo-
I^Si'que, si on veut éviter la confusion et la multiplication des
dominations selon les différents auteurs et les différentes
•■^ions.
Les transgressions principales qui prirent place pendant
^opoque tertiaire, pour le moins en Europe, sont vers la fin du
, ddisie/i, vers la fin du Tongrien, vers la fin de V Helvétien et
^ fin de VAstien, de manière que tandis que les terrains
prrespoiidants à ces périodes sont pour la plupart très déve-
PPôs, ceux des périodes intermédiaires n’affleurent pas, ou
j^dnt très minces et affleurent peu extensivement, excepté dans
Lassins, comme dans celui du Piémont, où la déposition des
^driuations tertiaires s’est effectuée d’une manière tout à fait
*^^dquille et régulière.
ost intéressant de noter comme, en considérant dans l’cn-
dble les fades complexifs qui caractérisent chacune des pé-
, des dans lesquelles il paraît pouvoir diviser la série tcr-
au moins en Europe, on voit qu’il existe une alternance
squg régulière des dépôts de mer profonde avec des dépôts
^asse mer ; ce fait me paraît explicable, ainsi que je l’ai
Qiq
'‘Orné
Otlç
. * Jfôotectonique. A la suite des plissements (qui générale-
répètent sur de mômes lignes pour de longues pé-
ter» Sexologiques, et qui avaient lieu, en général, presque con-
tiaire
près
P“sé dans un autre ouvrage non pas par une alternance de
“yeinents d’abaissement et de soulèvement, ni par des plié-
oaes cosmogoniques, mais plutôt et plus simplement, par
alternance de périodes de plissements et de périodes de
fg^|P*^‘’ainement sur des grandes extensions de la surface ter-
ÿy ’'o), les bassins marins se creusaient davantage de sorte qu’il
formait des dépôts de mer profonde, auxquels, naturelle-
lit.. 1» • • •» . -Il»
Sç ^ cause de la coiitinualion de la sikliinentation, allaient
l,^^^^"‘'ôdant peu à peu des dépôts de mer moins profonde et de
|rlj aaer, passant à un dépôt littoral, jusqu’à ce qu’un autre
‘‘lent terrestre, approfondissant de nouveau les bassins,
*
Classifi.cation des terrains tertiaires conforme à leur fades. Mém. Soo.
Géol
, 1, 1887,
314
COMI'TE-IIENDU.
QUATRIEME PARTIE
les fit revenir à la phase de dépôt de mer profonde, et ainsi
de suite. ^
■Naturellement ce procédé doit seulement se rapporter an*
formations circumcontinentales (dépôts terrigènes) et non à celle
abyssales et éloignées des continents, qui devaient subir peu i
variations pour les mouvements susnommés. Les horizons geO
logiques à fades de mer profonde sont généralement d’nn
moindre puissance de ceux à fades de basse mer ou de littora ^
Gomme c’est naturel, les caractères paléontologiques changcn^
non seulement par la succession des périodes géologiques, m®*
sont aussi en étroite relation avec la transformation des fa^’ '
des différents horizons. ■
Après avoir posé ces considérations générales, j indiqu®^ ^
brièvement quelles sont les subdivisions qui me semblent
plus acceptables pour la série tertiaire, et quelle est leur n
portance relative, leur fades prédominant, etc.
Le groupe tertiaire (néozoïque ou cénozoïque) peut ava
tout se diviser en deux grands systèmes naturels ; le prem'^ (
Paléogène ou Eogène, qui est essentiellement le système nU’
mulitiqiie ; le second, Néogène, dans lequel la faune et la nO
ressemblent déjà beaucoup aux actuelles.
Les divisions du Paléogène en Eocène et Oligocène et
Néogène en Miocène et en Pliocène sont aussi assez naturel ®
examinons séparément chacune de ces subdivisions.
EOCÈNE (Epicrétacé, Nummulitique, etc.).
L’on doit observer avant tout que, en plusieurs et en de
vastes régions, on n’a encore réussi à délimiter nettciîic ^
l’Eocène du Crétacé, à cause de la rareté de fossiles, des ^
sordres stratigraphiques très prononcés, des notables affi^^’
lithologiques, etc. Par exemple, le Ligurien (May. 1857),
correspond pas à un horizon géologique donné, mais à une
mation complexe {Elgsch, argille scagliose, schistes divers, e
qui, dans la région typique (la Ligurie) comprend une p*”**
du Crétacé et une partie de l’Eocène, ce qui fait que, conini®^^^
l’ai déjà énoncé autrefois f ce nom doit être abandonne,
moins comme indication d’un étage géologique détermin*^’
1 F. Sacco. Le Liijurien. B. S. G. F., 3, XVI, 1888. — L’dye des foi'mations
tiques récentes. Mém. Soc. belge deOéol., V, I8U1. — Conlributiofi fi lu
patéont. des Ary. scagliose^ etc. Soc. belge de Géol., VU, 1893.
COMMITNICATION DE M. FRÉdÉHIC SACCO
315
Conservant tout au plus pour dénommer un fades spécial, qui
îiilleurs, correspond au complexe An Flysch.
Mais en outre de ces incertitudes de délimitation qu’on pourra
éliminer par des études ultérieures, il est certain qu’il existe
quelques régions des passages insensibles entre l’Eocène et
Crétacé de manière à rendre très incertaine et arbitraire leur
Jiette distinction et à justifier les propositions faites d’etages
intermédiaires {incertae sedis) comme Protocène, étage libiir-
coiidies de Cosina, couche Laramie, etc.
La formation éocénique pour être souvent très riche en fos-
^iles et pour avoir été étudiée très minutieusement en plusieurs
*'%ions différentes fut, par quelques géologues, subdivisée en
’in grand nombre d’étages, qui sont régionalement assez justes
acceptables ; mais en considérant ce terrain dans son en-
*'Cmble il ressort qu’on devrait le subdiviser seulement en trois
®*^nges principaux, soit : le Suessonien, le Parisien, le Bartonien.
Suessonien. D’Orb. i85o. (Type fondamental : Sables marins infé-
deurs du Soissonais.)
C’est un horizon en général peu étendu et peu puissant ; il
P^caît même être très mince et aussi faire défaut dans plusieurs
^ègions, spécialement là où (Apjiennins, Carpatlies, etc.) l’Eo-
^ene prend en grande partie le fades de Flysch.
L présente des fades divers, mais il y prédomine celui de
''''cr peu profonde.
, Parisien. Cuv. et Brongn. 1820. (Type fondamental ; Calcaire gro.s-
du bassin de Paris).
C’est un horizon géologique très important par son extension,
puissance et sa richesse en fossiles ; c’est spécialement cet
jirizon qui se présente sur une notable partie de la terre très
dche en Nummulites. A cause de cela l’Eocène fut appelé par
lüelqugs géologues le Niimmulitiqiie. Le /aefes prédominant est
de mer peu profonde. A travers des régions très étendues
l’Europe, de l’Asie et de l’Afrique septentrionale le Parisien,
au moins cet horizon spécialement, ])i‘cnd \n faciès An Flgsch,
de schistes argilo-calcaircs à Fiico'ides, llelniintholdea lahij-
^f^^hica, etc. {Ligurien stricto sensu) et de grès {Macigno,
^Purien stricto sensu). Par conséquent le Ligurien typique
, absolument pas un horizon supérieur au Bartonien, c’est-
dire Eocène supérieur ou Oligocène, comme il est généra-
316 COMPTE-RENDU. — QUATRIEME PARTIE
lement indiqué, mais il correspond au contraire à des étage»
différents et à l’Eocène moyen spécialement.
Bartonien. May. 1867. (Type fondamental : Arg'ile de Barton.)
C’est un horizon peu puissant, plus ou moins étendu et soU'
veut fossilifère ; il a en général le fades de dépôt de mer tran-
quille, quoique peu profonde.
OLIGOCÈNE. (Proicène.)
La formation oligocène constitue un très beau passage litho'
logique et paléontologique entre l’Eocène et le Miocène, mais «>'
général il est moins puissant que ces étages, de sorte que, à
rigueur, elle pourrait peut-être comprendre un seul étage,
1 Tongrien. Mais, observant cette formation dans les régions on
elle est complètement représentée et où sa déposition a pr'*
place plus régulièrement, on voit qu’elle se peut assez bien
distinguer en deux étages : Tongrien et Stampien.
Généralement on a l’habitude de placer aussi dans l’Oligocène
V Aguitanien, mais les données stratigraphiques et surtout le»
paléontologiques me convainquirent qu’on doit plutôt mettP^
l’Aquitanien déjà dans le Miocène.
Tongrien. Dumont i83g. (Type fondamental : couches d’IIenis pi'è®
de Tongres.)
C’est un horizon très important comme puissance, extension
et richesse en fossiles ; il représente bien souvent, pour deS
régions très étendues, à lui seul l’Oligocène. Il est généralement
constitué par des dépôts de mer peu profonde passant assez
souvent à des dépôts continentaux.
Parfois l’on peut distinguer à sa base un sous-étage spécial,
Sextien (de Rouv. 1856) de passage à l’Eocène.
C’est dans le Tongrien que l’on doit placer, en grande partie,
les dépôts qui, par plusieurs auteurs, y compris M. Mayer, on*-
été attribués au Ligurien, nom qui, ainsi que nous l’avons dd»
ne peut pas indiquer un étage spécial dans la série tertiaire.
11 est digne de remarque que la plus grande partie des dépôG
que les géologues, y compris M. Mayer, placent dans l’étage
Ligurien, n’ont rien de commun avec la typique et comple^®
formation ligurienne (essentiellement eocénique) de la Liguer®’
mais qu’ils appartiennent au contraire à l’Oligocène inférieur 0^
Tongrien, d’où il résulte ici une étrange divergence entre
classification que j’adopte et celle récente de M. Mayer.
COMMUNICATION DE M. FRÉDÉRIC SACCO
317
Stampien. D’Orbigny 1850, emend. de Rouville i853. (Type fonda-
; Marnes d’Etampes.)
C’est un horizon qui n’a pas, en général, une grande impor-
^arice pour être relativement peu étendu et peu puissant ; l’on
Pourrait peut-être, en conséquence, le relier au Tongrien avec
^oquel il présente une grande affinité paléontologique ; il se dis-
*^*ogue cependant souvent par sa constitution de dépôts tran-
7oilles de mer assez profonde.
MIOCÈNE. (Molassique).
La formation mioccnique constitue vraiment le commencement
monde actuel et comme telle, comme aussi pour son grand
' •^veloppement, sa puissance remarquable et sa grande richesse
fossiles elle représente l’une des phases les plus importantes
0 terrain Tertiaire.
Les subdivisions principales qu’on peut faire dans la série
'^'océnique correspondent aux étages : Aqiiilanien, Langhien,
^^vétien, et Torlonien.
1, ^luitanien. May. 1857. (Type fondamental : Falun de Bazas dans
^liitaine.)
. Cet horizon géologique a été jusqu’ici attribué généralement
^ Oligocène, mais cela à cause principalement, à mon avis, de
^u’on considéra, et considère encore comme aqiutaniens plu-
^j®ürs dépôts, qui en réalité sont tongriens ou stampiens. Mais
^^anien des véritables dépôts aquitaniens m’a convaincu que
*^ôté paléontologique et tectonique ils se relient bien plus
tlu
l^ffiitement et naturellement avec les dépôts miocèniques qu’avec
oligocèniques. La véritable formation aquitanienne n’est pas
général très étendue, et même dans plusieurs régions ter-
*ires elle manque complètement ou se rencontre très réduite ;
J* *^utre souvent elle est dépourvue de fossiles, ou bien elle les
j,’'®sente mal conservés, de manière que du côté paléontologique
'^l^itanien est en général un horizon peu connu et par con-
^Uent sa connaissance est souvent rendue difficile, si on n’est
® mdé par la stratigraphie.
^ -^quitanien est généralement un dépôt de basse-mer.
j^-®®9hien. Pareto i865. (émend. May, 18G8 ou Magencien. May.
(Type fondamental : Marnes des Langhe et du Monferrat.)
Langhien de Pareto englobait aussi V Aquitanien, par con-
l'^cnt on doit comprendre cet étage plus restrictivement.
318 COMPTE-RENDU. — QUATRIEME PARTIE
selon la proposition de M. Mayer. C’est un horizon généralement
mince et peu étendu, mais souvent assez caractéristique po«r
être représenté communément par des dépôts de mer tranqudl®
et plus ou moins profonde. Le typique Sc/i/ier du bassin vien-
nois correspond en grande partie à cet horizon ; naturellement
les fades lancjhiens, le Schlier, etc., se rencontrent aussi à des
niveaux différents au-dessus et au-dessous de l’étage langhien,
ce qui n’empêche pas que cet étage soit dans son ensemble assez
caractéristique et digne d’être conservé, individualisé, parce qu
indique la prévalence d’un certain phénomène pendant une
période donnée du Miocène, au moins pour une partie Je
l’Europe.
Helvétien. May. 1867. (Type fondamental : Molasse marine J®
Berne.)
C’est l’horizon le plus important de la série miocèniqiie, soit
pour sa puissance, soit pour son extension, soit pour sa richesse
en fossiles. En général, cet étage est représenté par des dépôts
de mer peu profonde, quoiqu’il se montre avec à&s fades difle-
rents dans les diverses régions.
Tortonien. May. 1867. {^iVOenimjien, Heer i855, est identifîah ®
avec le Tortonien, ce nom devra être adopté à la place de celm-l' •)
(Type fondamental : Marnes de S. Agata et de Stazzano prés de Torloiie-l
Cet horizon est relativement peu étendu et peu puissant : J
est représenté souvent par des dépôts de mer tranquille plus oU
moins profonde, mais qui passent souvent aussi à des dépôts»
également pour la plupart assez tranquilles, mais de caractero
palustre ou continental (sarmathiques, etc.) dont il résulte pa^
fois une grande diversité entre les différents dépôts tortoni^
et par conséquent une certaine difficulté pour les parallélisor-
PLIOCÈNE.
La formation pliocènique est relativement assez mince,
par contre très étendue ou, pour mieux dire, très largemc»^
visible puisque, étant la dernière de la série tertiaire, elle
moins masquée que les autres et constitue des parties nola^ ^
de la surface. Elle se relie souvent au Miocène d’une manier^
si graduelle que le Messinien, qui fait ce passage, est un véri^
table horizon incertæ sedis. Miocène supérieur pour qu^lq»®^^
uns, Pliocène inférieur pour d’autres. Quoiqu’il s’agisse d o”
319
COMMUNICATION DE M. FRÉDÉRIC SACCO
question de forme et non de substance, cependant, tout
admettant que le Messinien est un horizon de passage, il
paraît que tectoniquement et paléontologiquement il se relie
avec le Pliocène qu’avec le Miocène; par conséquent je le
fj^ce à la base de la série pliocènique, sans cependant, je le
*^*^pète, donner à cela aucune importance.
*^6la posé, la série pliocènique semble pouvoir généralement
diviser en trois étages principaux : le Messinien, le Plai-
^^’^cien, VAstien.
p^i'ïessinien. May. i8G8. emencl. (Type fondamental : Couches gypsi-
*^i’es des environs de Messine.)
, ^a dérivation du nom de cet étage n’est guère précise, puisque
. • Mayer le proposa en substitution du nom Zancléen qui fut
'Jistitué par M. Seguenza, et qui correspond essentiellement à
Os
Oopj.;
terrains pliocéniques. Il est par conséquent opportun de
%er cette dénomination dans le sens de la limite à la zone
sypsifère du Messinois.
horizon est certainement, dans les régions circumméditer-
''^'téenues en particulier, l’un des horizons géologiques les plus
'actéris tiques de la série tertiaire. Il est généralement re-
pré
jonti
■®enté par des dépôts palustres ou de mer fermée, ou aussi
, diiientaux, dans lesquels sont naturellement renfermés des
^Ssiigg (Je fades correspondant, assez spéciaux. Le Messinien
peu
**Péci
an étage dévelopjié assez largement, quoique en général de
souvent reconnaissable aussi par les dépôts
qu’il renferme quel-
de
puissance.
riaux gypso-sulfureux, bitumineux, etc
iaefoij,_
^ ^Misancien. May. 1857. (Type fondamental : Marnes grises du Plai-
presque toute la région circumméditerranéenne cet hori-
géologique est représenté jiar des dépôts de mer tranquille
jj '^asez profonde avec des fossiles nombreux et bien conservés.
quelques régions le Plaisancien est représenté par de
Ig^'^dailles dépôts fluvio-lacustres, pour lesquels on a jirojiosé
aoiu de Levantinien. En général, il est jieu puissant.
l’Men. De Rouville, i853. (Type fondamental : Sables jaunes de
^^den.)
dernier étage de la série tertiaire se présente souvent avec
apparence assez compliquée, mais en réalité cela dépend
320 COMPTE-RENDU. — QUATRIEME PARTIE
seulement de ce que cet étage est très multiforme, c’est-à-dire
qu’il se présente avec des fades divers, selon les régions où on
l’examine. Gela est facile à comprendre, car il s’agit d’un horizon
géologique qui conslilue presque un passage entre la phase in»'
rine tertiaire et la phase continentale quaternaire, tout au moins
dans la série des dépôts que l’homme peut examiner directement.
Synthétiquement parlant, nous pouvons dire que les formations
astiennes peuvent se présenter, soit avec un/ctc;>s marin, ‘1®
basse-mer ou de littoral, dans lequel cas nous les indiquons
comme astiennes (stricto sensu), soit avec un fades continentab
le plus souvent fluvio-lacustre et alors nous les indiquons coinmo
villafranchiennes (Pareto 1865) (type fondamental : couches
fluvio-lacustres de Villafranche d’Asti) ; parfois l’on voit dans In
même région que l’Astien (stricto sensu) fait une transition
duelle au V illafranchien et alors il existe là, presque toujours,
une zone marécageuse de passage, qui se peut indiquer comme
Fossanien (Sacco 1886, type fondamental : couches sableuses,
caillouteuses des environs de Fossano.)
On doit noter que plusieurs dépôts villafranchiens par leuf
nature èt aussi en partie par leurs fossiles rappellent presqu*^
mieux les dépôts semblables quaternaires que ceux pliocéniques,
ce qui fait que généralement on les a attribué, sans plus,
quaternaire. Il faudra des études bien minutieuses pour arrive
à distinguer les uns des autres.
Dans le tableau suivant j’ai tâché d’indiquer le parallélisu)
approximatif des subdivisions principales proposées pour la série
tertiaire, parallélisme qui naturellement est d’une manière spe
ciale incertain et provisoire par rapport à la série américaine.
A cause du caractère absolument général et théorique de ce ^
note, j’ai cru nécessaire de ne point descendre au placeme
stratigraphique de dépôts spéciaux.
(rroupe tertiaire (Néozoïqiie ou Céuozoiqne.)
F. SACCO. — Classiricatioii des terrains tertiaires.
Classification proposée par F. Sacco.
Ktayes.
Sous-étafjes ou iacies.
NÈOeÈNE
PLIOCENE
OU
Subapennin.
continental — Villofrcmchien. Pareto 11 Go
marécageux — Fosscmien. Sacco 1886.
marin— AstiCM (str. s.).
Plaisancien. May. Iü,'i7 1 continental — Lfivantinien. Ilochstet
( marin— Plaisaiicien (str. s.).
Astien tli^ llmiv. ISiX!
à faciès ;
à faciès :
Messinien. May. 1868, emend.
MIOCENE
ou
Mollassique
Tortonien. Maj^ 1857
(ou Oen'mgien Heer 1855).
Helvétien. May. 1857.
Langhien. Pareto 1865 (emend. Mayer 1868).
Aquitanien. May. 1857.
Stampien. d’Orb. 18.50 (emend. De Rouville 1853).
PALEOGENE
(Eogène
ou
Nummulitique.)
OLIGOCENE
ou
Proicène.
Tongrien. Dumont 1839.
Bartonien. May. 1857.
BOCENE
ou
Epicretacé.
Parisien. Guv. et Brongn. 1830.
Suessonien. D’Orl). 1850.
Compte-rendu Congrès géologique international 1894, p. 320.
Classification récente de M. Mayer.
Arnusien.
.48060.
Messinien.
Durntenin.
Groin eron.
Andonin.
Tabbianon.
Matérin.
Billowitzon.
Tortonien. i Stazzanin.
( Badenon.
Helvétii
en.
Langhien.
Aquitanie
n.
Serravallin.
Grundon.
Saucatsin.
Léognanon.
Mérignacin.
Bazason.
Tongrien (pan), j
1 Spauwenon.
Lig
Hénisin.
8'unen (pan). Montmartron.
( (Lattorfon).
Bartonien.
Parisien.
Mortolin.
Auverson.
( Grignonin.
1 Ghaumonton-
Londinien. | TagshoÜn.
( Bognoron.
Soissonien.
Garumnien
(pan).
Upnorin.
Tbanéloii.
Hecrsin.
Meulanon.
Classification
des géologues
belges.
Poederlien.
Scaldisien.
Gasterlien.
Diestien.
Anversien.
Boldérien.
(Bolderbergien.)
Rupélien.
Rhénanien.
(Andennien.)
(Kerckomien.)
Tongrien.
Wemmélien.
Ledien.
Læckénien.
Bruxellien.
Panysélien.
Yprésien.
(\ïmpliécn.\
I
Sparnacicii./
Heersien.
Montien.
Dénominations
de plusieurs géologues.
.S Sicilien
I {pars).
Chambérien.
Durnténien.
Cromerien.
Saint-Prestien.
Arnusien.
Sansino.
Pleistocène (pars).
Classification pour ; Classification pour
l’Amérique du Nord, l’Amérique du Sud,
spécialement
d’après M. Heilprin,
A
cï
3
“ Monspessulanien.
Astien (s. ht.). Tabbianin.
Zancleen.
Sahélien (pars), j
Inzersdorfieii.
Pontien.
Oranien.
Pannonieii
Aralocaspien.
Meo tique.
Mio-pliocène.
Zone gypso-sulfur.
Couche à Congéries
Congérien.
c Sarmathien.
-a
,<D
tæ
cS
'(D
C
c3
S
a>
tlE
Vindobonien.
Dertonieii.
Oeningien.
Miocène sup.
Badener-Tegel.
Thurgovien.
Boldinien.
Salloniacien.
Gontasien.
Serravallien.
Lige rien.
Mioc. moyen.
Bouïrien.
Cartennien (pars). ,
Mayencien (pars). 1
Burdigalien (pars). [
Vasconien (pars). /
Landien (pars). 1
Seillier. )
Grundon. \
Lausannien. I
Aurelianien. [
Vasalien. /
Hornerschichten. 1
■ Delémonlien (pars).l
Septarienthon.
Ghattien.
Sannoisien.
Infratongrien.
Langonin.
Sextien.
Sidérolithique.
\
Alaisicn.
Bormidien.
Dellysien.
Proicène.
Ligurien (p. plus. aiit.).(
Mioc. iiif. i «
Lausannien.
Delémonlien (pars).
Jovarien.
Iberien.
Latdorfien.
Gassinien.
Uzégien.
Asschien.
Priabonien.
Alaricien.
Ludien.
Numidien.
Medjanien.
Orlhrocène.
Thanétien.
Carcassien.
Manrésien.
Ligurien (str. s.).
Paretien.
Fucoidien.
Flysch (str. s.).
Rubien.
Lutétien.
Ghamborsin.
Etrurien.
Castellien. ,
Nummulitique.
Enicretacée.
Modénien (pars).
Igualadien.
Nicéen.
Montserrien.
Ypresien.
Sparnacien.
Maudonien.
Cernaisien.
Landcnien.
Vitrollien.
O
^ H
Oarolinien.
3
‘Sc
fl
CS
i-,
Ci
spécialement
d’après M. Ameghino
C
‘c
cS
ü
3
d
3
O
?
O
Vicksburgien.
a
eu
Jacksonien.
Glaibornien.
Bulirstone.
Eolignitique.
Lujanien.
Bonairien.
Belgranien.
Ensenadien.
Pehuelohien.
(Subpampéen.)
Hermosien.
Araucanien.
Patagonien.
Mésopotamie^ I’’
Paranien.
Santacruzien.
Siibpatagonien.
Pebuencliien.
Guaranien.
4
Sur la terminologie
des parties des coquilles de mollusques
PAR LE
Marquis A. de GREGORTO
Comme le nombre des espèces des coquilles fossiles s’accroît
^ "Jours plus, et qu’en même temps les limites qui les séparent
^ "f^açant, le besoin s’accroît aussi d’en préciser les carac-
ç 1®*^ 'iill^èrentiels en décrivant toutes leurs nuances. C’est pour
" fpi’on ressent toujours plus le besoin d’une terminolog-ie
cell coquilles plus particularisée et plus exacte que
" dont on dispose. En effet, plusieurs mots ont un sens équi-
dilférent selon qu’on les emploie. Cer-
cial'^^ Parties des coquilles manquent tout à fait d’un mot spé-
^ par lequel on puisse les indiquer.
"ac T de combler cette lacune. J’ai publié, en juillet 1883,
l’jjj "’ochure sur la nomenclature moderne des coquilles, et je
le à la commission réunie à Zurich pour l’unification
Occ * ”*^™aaclature géolog-ique. La commission ne put pas s’en
"ar elle était encombrée de travaux et mes propositions
"a dehors de ses attributions.
^■'’re fit le tour du monde et plusieurs malacologistcs
Pjj approuvèrent avec empressement m^s propositions.
Cvv * messieurs, j’ai l’honneur de nommer MM. Rich.
^hitfield, Paul Fischer, Dali, Trautschold, Trjon,
^le,
édition de ce livre va paraître, revue, corrigée et
li
' «rusma, Sars, Martin, etc.
autre édition de ce livre va paiainc, luvuu,
J, "e d’un glossaire scientifique de toutes les langues.
1 ï 1».. • -1 1. -1
' ai
'sti„
honneur de rappeler l’attention des paléontologues sur la
'alioii des mots desliués à décrire les ornements en relief.
CONGE. CÉOL. INTERN.
21
322
COMPTE-RENdU. QUATRIEME PARTIE
les ornements gravés et les ornements colorés. Par exemple»
pour les ornements en relief, le mot cordonnets (français), fiini'
ciili (latin), fiiniculi (italien), strings (anglais), Schnüre (alle-
mand), correspond dans la série des ornements gravés au^
sillons (français), sulci (latin), solchi (italien), ridges farroiüs
(anglais), Furchen (allemand), correspond dans la série des orne-
ments colorés au nom de bandelettes, listes (français), vittdt
owfasciolœ (latin), stripes ou /miVs (anglais), Txisten (allemand)-
Pour la description des bivalves, j’ai proposé l’abolition de^
anciennes expressions de stries transversales et de stries longi'
tudinales ; car le nom de transversal et de longitudinal dépe»
du rapport des diamètres des coquilles et de l’interprétation
des auteurs, et j’ai proposé de substituer, par exemple, les nom*
de stries concentriques et stries radiales ou ragonnantes (Iç®
quelles expressions ne laissent aucun doute) au lieu de stru’®
longitudinales et transversales.
Pour la description des coquilles des gastéropodes j’ai p^n
posé aussi l’abolition des mots stries transversales et stries Ioi|'
gitudinales, car les mots transversal et longitudinal sont employa®
par les auteurs avec un sens différent. Ceux qui ont l’habitm ^
d’étudier davantage les céphalopodes adoptent le mot de longi'
tudinal dans le sens de spiral; tandis que la plupart lui donnc'i^
le sens opposé. Pour éviter cet équivoque, j’ai adopte toujon^^
le mot spiral, par exemple : stries spirales pour les orneaicn J-
dans le sens parallèle aux sutures et au mot transversc ou
versai j’ai substitué un nouveau mot que j’ai inventé : ce
à' axial (français, anglais et allemand) axiali, ou axilaris (lati'V’
assiale ou assilare (italien) et, par conséquent, 1 adverbe
lement (français), axiallij (anglais), axialisch (allemau(J^
axialiter ou axilariter (latin). Ce mot axial évite une quaiit'^^
d’équivoques ; par exemple, lorsqu’on veut indiquer la longuC’^^
d’une coquille, dont le diamètre latéral est plus long que «a ^
axe, on ne peut plus dire la longueur de la coquille, car le
longueur pourrait être compris dans un autre sens ; mais si
ajoute « la longueur axiale » de la coquille est telle, alors fa
équivoque disparaît. jjg
Cette nouveauté paraît peut-être avoir peu d’intérêt,
(pi’clle en a beaucoup. Le nom de axial que j’ai propose
substitution du mot longitudinal est désormais cxtrêmeii>a^_^
employé dans la description des gastéropodes ; presque tous
COMMUNICATION DE M. DE GREGORIO
323
plus renommés malacolog-isles de la terre l’ont accepté, et il est
•^ntré dans le domaine de la lang-iie scientifique.
Pes anciens mots de supérieur et inférieur ont été bannis de
^ ’^f'nninologie des coquilles des gastéropodes et des bivalves,
Ont été remplacés par les mots antérieur et postérieur. 11 est
et
^'eii connu que le coté antérieur d’une coquille d’un gastéropodc
celui qui est le plus voisin de l’ouverture et du canal ; pos-
iieur celui qui regarde la spire et son sommet. Mais dans
^^•'luins
|i
genres il n’est pas toujours facile <à le déterminer. Dans
genre Fissurella il y a des espèces dans lesquelles on ne le
Ij'j^onnaît pas tout de suite. Dans ce cas, j’ai recours à cet expé-
'®ot : je regarde le côté intérieur de la coquille. Le sommet est
^ effet entouré intérieurement par un bourrelet triangulaire, qui
^ forme d’un trianMe isocèle, dont la base regarde le côté
U ‘ teneur ; cette base est généralement plus proéminente et
j,j|]'i*fi’'ée par un petit affaissement. En général, le trou des Fissii-
j.,'. est pins voisin du côté antérieur ; mais ce n’est pas une
J'gle absolue. Pour les Patelles le meilleur moyen de distin-
|os côtés antérieur et postérieur, est celui d’examiner l’im-
sion palléale qui est en fer de cheval, le côté interrompu de
^oqiiillc correspond au côté antérieur,
l'or^ antérieur d’une coquille bivalve (comme c’est connu)
i‘l ail côté de la lunule, le postérieur à celui du corselet
palléal. Généralement les crochets regardent le côté
'rieur qui est moins développé que le postérieur; mais cela
^ pas une règle. Comme j’ai dit dans ma brochure sur la
'-Ou l 'î*' '1*^® coquilles il est utile d’imaginer une personne
nés bord cardinal d’une coquille avec les yeux tour-
^ lunule et les pieds vers le corselet. Alors elle aura
*^de la valve droite, à gauche la valve gauche, antérieiire-
'“ent le
'»‘0Ls
côté antérieur, postérieurement le côté postérieur. Ces
valve droite et valve gauche sont de beaucoup préfé-
‘■''Ides a • ...
'''On * ceux de valve supérieure et valve inférieure. 11 arrive
que la valve droite est plus développée que la gauche
est parassitique {Chaîna, Ostrea), mais cela a beau-
, fi"’elle
i>
cofp ‘^^ceptions. Dans le genre X]jtopha(ja la partie antérieure
®‘^pond au côté échancré. Dans le genre Ostrea et dans le
Pu
“"^•^«lai,
1 •
sinus du côté antérieur des oreillettes (surtout celui
'ïiiis le côté antérieur est plus éloigné de l’impression
que le postérieur. Dans certaines espèces du genre
324 COMPTE-RENDU. — QUATRIEME PARTIE
de l’oreillette droite) dans la pratique nous prête un des moyens
les plus faciles pour reconnaître le coté antérieur de la coquillç-
Dans la description des brachiopodes il n’est presque jamais
nécessaire de faire une distinction entre les côtés antérieur et
postérieur, mais si l’on voulait le faire on devrait considérer 1*''
valve dorsale, c’est-à-dire la grande valve, comme valve droite
et la valve ventrale comme valve gauche.
A propos des noms des valves des bracliiopodes, dans ton®
mes travaux j’ai adopté le nom de valve umbonale pour désigne*
la valve droite, c’est-à-dire la grande valve, la valve dorsale m*
bien la valve supérieure, et j’ai employé le nom de valve crip'
tiimbonale pour désigner la valve ventrale, c’est-à-dire la vab'®
gauche, la petite valve, ou apophysaire, c’est-à-dire valve in^'
rieure.
Tous ces mots ont un sens équivoque et sont employés par D®
différents auteurs avec un sens différent.
J’ai examiné des especes dans lesquelles la valve dorsale
plus petite que la valve ventrale et alors je n’aurais pu dire l**
grande et la petite valve, car la petite valve était plus grand**
que la grande valve. Quant aux mots dorsale et ventrale,
n’ont pas un sens défini, car ils sont employés de manière did^
rente selon les auteurs ; en effet, s’ils peuvent être adoph-
pour les espèces vivantes, ils ne le peuvent pas pour les fossiD®'
Par la môme raison, je n’ai pas cru devoir accepter le mot d*
valve apophysaire, car si ordinairement la valve petite est celb
où les apophyses sont développées davantage, dans certain**®
espèces c’est le contraire qui a lieu. C’est par ces raisons *1*'®
j’ai proposé et adopté le nom de valve nmbonale pour désig*'®^
la grande valve, c’est-à-dire la dorsale, et de valve criptiirnbonfp^
pour la petite valve, c’est-à-dire la valve apophysaire. Je
que ces mots rentreront dans le glossaire malacologique coin*'*®
c’est arrivé pour le mot axial.
Dans la description des brachiopodes, j’ai adopté les in"*f
seller pour indiquer les grands reliefs et les grandes proei"*^
nences, tes mots affaissements ou lobes pour indiquer I***"*
interstices concaves. On trouve des selles et des lobes dans **'|
grand nombre de Rhynchonclles et de Térébratules. Je fais *'*',®
différence marquée entre selle et côte ; la selle est une proéi"'
nence plus large et plus arrondie ; la côte est plus souvent nng'j
leuse et avec un contour plus défini. Néanmoins, il arrive q**®^j^
quefois que ces caractères se confondent de sorte qu’on ne p®^
COMMUNICATION DE M. DE GREGOIUO
325
pfis juger si c’est une selle ou une cote. Malgré cela je trouve
l'^G c’est excessivement utile de faire cette dillerence et d’adojitcr
noms, qui d’ailleurs ne sont pas nouveaux dans le langage
Scientifique. Comme j’ai dit dans la préface de mon ouvrage sur
fossiles de Saint-Vigilio, je dirai par exemple que certaines
^crébratules du sous-genre Pijgope du groupe de la Bouei et
'^^^iconcha ont une grande selle an milieu de la valve umbo-
et un affaissement ou un lobe au milieu de la valve cript-
||'*ilionale. Ces selles et ces lobes se trouvent quelquefois même
'is certaines Rhynclionelles avec commissure sinueuse indé-
pendamment des côtes.
ffans le même livre, j’ai proposé une autre nouveauté que j’ai
I ®ptée dans tous mes autres travaux et qui a été approuvée par
, '^'^•eurs malacologistes éminents. Les mots convexe et concave
employés pour les surfaces aussi bien que pour les lignes
gisent tout le long d’un même plan. On dit par exemple :
^n tour concave traversé par des stries concaves. » Selon
^ opinion, les mots convexe et concave doivent être employés
nsivement pour les surfaces. Naturellement on pourra dire :
j| lour concave » mais pas une strie concave. Mais comme
^ci'ive souvent qu’il est nécessaire d’indiquer si une strie est
de *^^*^*^ côté ou de l’autre, j’ai proposé et adopté les mots
^ sy/jc/fna/e et strie anticlinale. Je dis que les stries,
"gnes, les cordonnets d’un tour sont synclinaux lorsque la
Ou (c’est-à-dire la concavité) regarde la partie antérieure
les P^ctie supérieure de la coquille ; et je dis que les lignes,
dj^^^ccdonnets, sont anticlinaux lorsque la courbure, c’est-à-
’a ^ concavité de la ligne, regarde la partie postérieure ou
n’iv
ûtre
c inférieure de la coquille. Ces mots ont l’avantage de
'léfi " nouveaux pour la science et d’avoir un sens bien
. et généralement connu.
^’ilce expression que j’ai proposée dans ma brochure,
par 1883, et qui a été reçue très favorablement presque
les paléontologues du monde, est celle de substituer
1 ® la description des bivalves) aux anciens mots de largeur
^'^eur, les mots longueur antéropostérieure ou bien dia-
hij^tg '^’'^^^f'opostérieur, vorderhinterer Durchmesser, ou vorder-
pos; ^^dnge (allemand), anteroposterior diameter ou antero-
(anglais), anteroposterior diametrus ou longi-
bigjj ’ et les mots longueur ou diamètre umboventral ou
^^^^onoventral, Bauchwirbel Durchmesser ou Lcinge (aile-
326
COMPTE-RENDU. QUATRIEME PARTIE
mancl), diametro ou liinghezza nmhovenlrale (ilalieii), ainbo-
ventral diameter (anglais), iimboventralis ditunetriis (\AÙn) •
Gcs expressions sont de beaucoup préférables aux ancieun*-'^
expressions de longueur et largeur de la coquille, car celles-ci
changent selon le contour de la coquille et selon le sens daii^
lequel elles sont adoptées par les auteurs. Ces expressions ont etc
très bien accueillies [>ar la plupart des malacologues et ont eh’
introduites dans le langage scientifique.
Peut-être qu’en faisant des rcchcrclics dans quelques an-
ciennes notes ou bien dans quelques mémoires on rctrouvei'aih
par occasion, quelques-uns de ces mots. Mais c’est moi di*'
les ai proposés en 1883, dans la brochure que j’ai présenicc
à la commission internationale de Zuiich. Mon ami, le prn|^’
Paul Fischer, m’écrivit immédiatement (pi’il les avait adopté’
dans le manuel de conchyliologie qu’il allait publier. Dès cette
époque, on les trouve souvent adoptés dans le Journal de co<^'
chyliologie de M. Grosse et dans plusienrs publications main'
cologiques de M. Gossmann, M. Friele, etc.
11 ne me reste à dire que peu de choses sur la coquille de®
céphalopodes.
La plupart des auteurs considèrent la partie des ammonèc®
(Ammonoidca et Nautiloidea), qui est à la périphérie comme ctaa
la région dorsale et celle plus rapprochée du tour précédeoh
c’est-à-dire plus rapprochée de la suture interne, comme cD'*
la région ventrale. Mais plusieurs autres donnent à ces mots
sens opposé. La plupart des auteurs appellent lobe dorsal
lobe de la périphérie, et lobe ventral le lobe interne plus
proché du tour précédent. Mais, comme cela dépend surtca
de la [)osition du siphon (lequel ordinairement est plus rappi^l
ché de la périphérie, et qui quelquefois est du côté oppi^^j^
c’est-à-dire du côté intérieur), et comme dans la pratiqn*^
siphon est ordinairement détruit par la pétrifaction et qu’on ’h
peut pas le découvrir, ces mots de dorsal et ventral ont i''
double sens et doivent être changés. Dans mes derniers
vaux, j’ai proposé le nom de lobe périphérique pour le ,
dorsal des auteurs, et de lobe suturai ])our le lobe ventral i
auteurs. Le lobe suturai est souvent accompagné par d’ai'h ^
lobes suturaux auxiliaires, .l’ai conservé le titre de lolies
raux qui est généralement employé, car il ne peut
aucun équivoque, mais, j’ai distingué les lobes latéraux
lobes latéraux périphériques, lobes latéraux médians et m
COMMUNICATION DE M. DE GREGORIO
327
^^léraiiæ centripètes, c’est-à-dire en lobes rapprochés de la
périphérie, lobes du milieu, et lobes plus rapprochés de la
partie interne du tour, c’est-à-dire plus rapprochés de la suture.
ai divisé ainsi la surface des coquilles des céphalopodes en
'’aymn périphérique, région latérale périphérique, région latè-
^o-le médiane, région latérale centripète.
A-près tout ce que j’ai dit précédemment on pourrait supposer
'lUe je voudrais voir chaque espèce nouvelle décrite par les
auteurs très minutieusement et avec tous les détails possibles
^^6 sorte que la description soit une espèce de dessin. Pas du
•^oat. Je crois que souvent une médiocre figure vaut mieux qu’une
^^onne description, car le temps des paléontologistes est trop
*"Ourt pour pouvoir en dépenser une si grande partie de la sorte.
Au contraire, je crois que les descriptions doivent être très
^Ourles et limitées aux détails et aux caractères plus particuliers
l’espèce. D’autant plus que l’attention du lecteur facilement
fatigue en suivant une longue description qui veut particu-
'ariser une longue série de caractères communs, du reste, à
plusieurs espèces voisines ou analogues et qui ne disent rien de
particulier, rien de spécifique, rien d’utile.
Messieurs, je vous demande pardon si j’ai abusé de votre
patience, mais je crois que l’objet des observations que j’ai faites,
'P'oiqug bien modeste, présente beaucoup d’intérêt dans la pra-
l'qvie ordinaire paléontologique et je serais très heureux et très
Haes propositions étaient examinées avec le plus grand
et avec toute sévérité.
I
5
Quelques observations sur la méthode des ouvrages
paléontologiques, surtout sur la disposition des
j figures dans les planches, sur les index et sur
les titres,
I PAR LE
Marquis A. de GREGORIO
I
Parmi les décisions les plus importantes du congrès àf'
Bologne, en 1881, il y a celle-ci : « Pour les noms spécifiques
la priorité ne sera irrévocablement acquise que lorsque l’cS'
. ■ pèce aura été non seulement décrite, mais figurée. » (Compl®
rendu de 1881, p. 177.)
Sans doute c’est une décision très louable à tous égrardS;
niais je dois observer qu’il arrive quelquefois d’avoir entre 1<^^
mains un livre paléontologique dans lequel les espèces nouvelles
: sont bien figurées et bien décrites et pourtant, faute d’ordre et
. de méthode, il nous cause des désagréments et de grandes pertes
de temps : le temps qui devient toujours plus précieux pour
géologue qui se tient au courant des progrès de la science et qn>
. en étudiant une espèce est souvent obligé de parcourir un grand
f nombre d’ouvrages. Le vrai index, ou pour mieux dire, l’inde^^
i le plus pratique des ouvrages paléontologiques, c’est l’explication
. ' des planches ; car à cause de la multiplicité infinie des souS'
genres qui nous empêchent de reconnaître les espèces par lo®
I descriptions, il est souvent nécessaire de se borner à l’inspection
; J des figures. Or, plusieurs auteurs ont l’habitude de mettre In
1 numéro des figures de la manière la plus désordonnée, préfo'
rant suivre l’ordre des diagnoses. Comme on ne lit pas les ou-
Ivrages paléontologiques d’un bout à l’autre, mais qu’on les coH'
suite à l’occasion, il est bien préférable de numéroter In*
figures des planches consécutivement, c’est-à-dire si possible,
droite à gauche, de sorte que lorsque on doit chercher uiic
figure dans une planche on puisse la retrouver tout de suite.
Quant à l’explication des planches, je la crois absolunienl
I nécessaire et je crois aussi nécessaire que tout près de cette
GOMMIINfCATION DE M. DE GREGORIO
329
*^5Plication soit citée la page du texte où on trouve la descrip-
lion de l’espèce.
Plusieurs monographies manquent absolument d’index. C’est
chose déplorable. Un ouvrage médiocre, pourvu d’un bon
*ficlex, nous serait souvent beaucoup plus utile qu’un autre,
éci’it, mais dépourvu d’index et désordonné. Je dois
Ajouter qxie quelques auteurs préfèrent l’index systématicpie à
'ndex alphabétique. C’est une erreur. L’index systématique est
'^^jours très utile, mais il n’est pas indispensable et il ne peut
P^s se substituer à l’index alphabétique qui ne doit jamais man-
*lüer.
P index alphabétique a une grande utilité non seulement pour
^®lui qxd faire une étude soigneuse de l’habitat et de la
Synchronisation d’une espèce en donnant une bibliographie com-
} et une synonymie exacte, mais aussi pour celui qui a
^•'téret à consulter ce qu’on a écrit à propos de certaines
Espèces douteuses et critiques. Lorsque dans l’index on cite plu-
numéros de pages dans lesquelles une espèce est citée ou
I '^l'ite, il est bien de mettre à côté du numéro de la page, dans
^quelle elle est décrite ou proposée, un astérisque ou un point
^^nuratif_ Cela épargnera beaucoup de temps à celui qui veut
d'echercher la diagnose.
raisons pour lesquelles plusieurs ouvrages paléontolo-
^'qnes très renommés sont dépourvus d’index, sont doubles : Un
index demande beaucoup de peine, de soin, de temps
pri^*^ ’ mais les auteurs qui le néglige ont tort, car ils
est ^®nrs livres d’une partie de leur valeur. L’autre raison
Ou • Plusieurs ouvrages sont publiés dans les mémoires
Un^^?^ les actes des différentes sociétés dans les(pielles il y a
il) à In lin du volume, qui sert pour tous les ouvrages
pus ' ’ numérotation des tirages à part ne correspond
du texte. Mais on peut bien remédier à cet incon-
en mettant à la fin de l’ouvrage un index avec deux
pg^^^^’^fions, dont l’une sert pour les mémoires de l’académie et
Un ^ pour les separata. Dans ce cas, on peut même recourir à
expédient, composant l’index, non par pages, mais par
j^STapheSj en mettant un numéro à chaque diagnose.
**'ent*^*^*^ faire une autre observation sur les figures et précisé-
celles des brachiopodes. Certains auteurs aiment à les
Snip *Snrer avec la valve criptumbonale, c’est-à-dire l’apophy-
en
dessus, et la valve umbonale, (c’est-à-dire la grande
I
330
COMPTE-RENDU. QUATRLEME PARTIE
valve), en bas ; certains autres font le contraire. Pour
figures de flanc, cela importe peu, car il est facile de reconnaltr*’
les deux valves. Mais quant aux figures de front, c’est une
autre chose, car en regardant la commissure frontale, quelque'
fois on ne peut pas deviner la position des deux valves. Cela es
une cause de confusion et d’équivoque puisqu’aucun auteur u e
l’habitude de l’avertir dans l’explication des planches. Je croU’
qu’il serait bien d’établir une loi sur ce sujet. Selon nioi>
comme ordinairement dans les figures de flanc, la grande vab'®
est représentée en dessus, je crois que dans les figures de fronb
on doit aussi la placer en dessus.
Comme j’ai observé dans l’avant-propos de mon ouvrage sut
les fossiles de Saint-Vigilio, il ne suffit pas d’établir une loi su'
la position relative des valves qui doivent être figurées, mais '
faut aussi établir une loi sur la position des valves eu égard "
la position de celui qui les regarde. En figurant un îamcU)'
branche de front dans une position plus ou moins inclinée '
change tout à fait de contour, par exemple certaines espece^
du type P. arcuatiis, Brocc. et du P. subbenedictiis Font. Mèm*’
certains Terebratula du type de la T. ciirviconcha qui ont uu®
sinuosité frontale changent absolument de contour selon
disposition par rapport à l’observateur. La sinuosité frontal*®
paraît plus ou moins profonde selon son inclinaison.
Pour réparer à cet inconvénient, je propose d’établir une 1"'
fixe par laquelle les figures de front des brachiopodes et
lamellibranches soient disposées de manière rjae l’axe umbovc'^
tral de la coquille soit dirigé perpendiculairement à l’observé'^
leur et l’axe antéro-postérieur soit disposé parallèlement
l’observateur. Car en faisant tourner les bivlaves, môme d
petit angle, elles changenttout à fait de contour. Dans les fig*"’®^
qui représentent les valves dans leur ensemble, les axes antéi"
postérieurs et umbonoventral doivent être disposés paralL'l®
ment à celui qui les regarde.
Je dois faire, enfin, quelques observations sur les bibliog’’^
plues des espèces ou, pour mieux dire, sur les citations
ouvrages, dans lesquels elles ont été citées ou figurées. L ,
auteurs, lorsqu’ils citent l’ouvrage dans lequel une espece a
décrite, suppriment au nom de l’espèce les initiales de l’autei*'^’
et cela pour éviter une répétition, par exemple : Amniorn
scissus Benecke. Trias undJura südalp., p. 170, pl. 6. fig.
de cette façon, on ne peut pas connaître si l’espèce a été
C:0>IMUNICATI0N DE M. DE CiREGORIO
331
posée par lienecke ou seulement citée. D’ailleurs les initiales du
'loin de l’auteur font partie intég-rale du nom de l’espèce. Il ne
peut donc pas les supprimer. La citation doit être faite ainsi :
^'^^nionites scissus, Benecke (Benecke, Trias and Jura südaip.,
P- 170, pl. 6. fig. 4).
Il ne me reste à dire que deux mots à propos des titres des
|HonogTaphies paléontologiques. Eu égard à la multiplicité
'"finie des travaux qui paraissent sans cesse et a la ricliesse du
•"atériel scientifique qui s’accroît toujours plus, je crois qu’il est
'désormais indispensable que les titres des ouvrages soient bien
"lairs et définis. Il n’importe pas si quelquefois ils deviennent
I''"P longs. C’est impossible qu’un géologue, ou un cabinet
S"ologique d’une université quelconque possède tous les livres
paléoiitologiipies. Le paléontologue qui se tient au courant de
" science, doit pourtant pouvoir disposer de tous les travaux
fini Ont des rapports avec les faunes qu’il étudie. Gomment faire
6 choix si par les titres des publications on ne peut pas savoir
" fiuel horizon les espèces décrites se rapportent? Il arrivesou-
'’cnt de lire pour titre d’une monographie : Fossiles de la mon-
A, ou bien : Illustration de la faune de la contrée D.
est une chose vraiment déplorable, qui est souvent causée par
® f"it que les auteurs ne sont pas si'irs de l’horizon des fossiles
'1" ils décrivent et craignent de se prononcer. Mais dans ce
cas, i- »... .
^des
ils pourront ajouter un probablement, par exemple : hos-
'■ de la montagne A, probablement de l’éocène supérieur.
Le— . . . ,
'"•'tes, on peut trouver des renseignements dans les revues
"bliograpljipues ; mais celles-ci sont annuelles et naturellement
ne peuvent pas publier des renseignements sur tous les
'’aux parus précédemment.
Un autre inconvénient opposé est celui de donner des titres
"linutieux, par exemple ; Fossiles de la zone à Nerinea
C’est impossible de retenir toutes les divisions et tontes
Zones et les sous-horizons. C’est très utile de donner dans le
' du livre la zone ou sous-étage d’où les fossiles proviennent,
clans ce cas, il faut aussi ajouter le nom de l’étage.
..'^'®qiie les fossiles décrits proviennent de plusieurs niveaux
" faut • - ■ • ' ' -
ifiv
J aussi ajouter, entre parenthèses, le nom de tous ces
Ces observations, à première vue peut-être, peuvent
/'^"itre insignifiantes, mais je crois que tous les paléontologues
"iinent à se tenir au courant de la science et qui n’ont pas
I""ips à perdre, me donneront raison.
6
Le Malm du Jura et du Eanden.
Etude de nomenclature et de parallélisme stratigraphique
PAR
LOUIS ROLLIER
Introduction.
Le mérite et l’objet rie toute classification stratigraphique est
de Faire ressoilir les mouvements des mers à travers les temp®
géologiques. La difficulté réside dans la réapparition des facies
et des faunes que l’on croyait propres à certains niveaux. Mai®
elle est plus apparente que réelle, puisque en étudiant minutieU'
sement les strates, on peut toujours constater des différences
que comporte le développement organique.
Il ne faut point s’y méprendre, les mêmes conditions de sédi'
mentation, les memes formes organiques ne se sont janiae’
reproduites absolument de la même manière à diverses époqnaS
géologiques. Il peut y avoir certaines analogies dans des dépnl®
subséquents, jamais identité parfaite. Ce sont ou bien les caraC'
tores pétrographiques, ou bien les faunes qui varient, le pff'®
souvent les deux ensemble. Ce qu’on a dit contre le renouvcH*^'
ment des faunes est fondé puisqu’il s’agit d’évolution, mais p^’
le fait, le renouvellement existe. Les dernières études paléontO'
logiques sur le Jura le démontrent surabondamment.
Ce qui est le plus en défaut, c’est la nomenclature stratigf^'
phique qui n’a pas encore atteint le degré de précision ni
stabilité désirable. Notre plus grande préoccupation dans cct*'^
étude de stratigraphie comparée sera d’employer des ternie®
caractéristiques des dépôts.
Les autours qui se sont occupés du Jurassique supérieur ay»'*^
interprété diversement les relations des étages, il est désirable
que leur parallélisme soit sérieusement étudié, et que
COMMUNICATION DE M. LOUIS ROLLIER
333
‘/élites soient définitivement fixées. Si nous nous sommes spé-
'^[aleinent voué à ce genre d’études, c’est dans le but de voir
les cartes géologiques qui sont loin d’être claires
^ajourd’hui. Nous voudrions aussi attirer l’attention des paléon-
'■^logistes sur l’âge relatif des couches fossilifères où plusieurs
'^•'reurs ont actuellement cours.
, L’étude des strates sur leur prolongement horizontal, préco-
•jisée par M. Marcou, là où elle est possible comme dans le Jura,
Oit servir de base au parallélisme des étages et aux relations
. des faunes. Les résultats auxquels nous sommes arrivé
’^diqueat pour ces dernières une plus grande diversité que ce
l’on admettait jusqu’ici. Quant aux subdivisions stratigra-
*fues, nous nous garderons bien de les poursuivre au delà
® leurs limites naturelles, mais nous chercherons à établir leurs
Allons dans les diverses régions du Jura et du Randen.
Rôle des étages.
l'^ous sommes loin de penser aujourd’hui que les étages strati-
^j^^phiques reconnus dans un certain rayon doivent sc retrouver
le monde entier. Leur importance dépend donc de leur
jl^tension horizontale, et, selon nous, de leur rôle orographique.
J* Giflèrent en général suivant les bassins qui les ont déposés
sero
'’fai
doivent se baser autant sur la nature sédimentaire des roches
les faunes qu’ils renferment. A ce point de vue, ils
^nt toujours des subdivisions plus ou moins locales, mais
'•nent naturelles.
^ phénomènes de sédimentation se sont produits avec la
e diversité dans tous les temps. Tandis qu’un dépôt puis-
formé sur un point, il se peut fort bien qu’ailleurs ce
lent
. ^ ^ soit insignifiant ou peu différencié de ceux qui le précè-
etit suivent. Ce point de vue doit absolument
il ligne de compte dans les parallélismes géologiques, et
^®*iODcer à vouloir faire dans les sédiments des coupures
en puissance verticale pour servir d’étalons dans la
du temps.
®^6mple résumera notre pensée à ce sujet. L’Oxfordien si
- 'l'^'^eloppé en Franche-Comté et dans les environs de Délé-
’^ont,
^rid
complètement sur certains points de l’Argovie et du
tué • j. réduit à quelques mètres de puissance dans le Jura
•Ua ' vaudois, neuchâtelois, biennois, soleurois, jusqu’à
334 COMPTE-RENDU. — QUATRIEME PARTIE
Randen. Aussi bien disling’e-t-on avec peine dans ces dernières
contrées un étage oxfordien très réduit, et pourtant de inênic
valeur stratigrapliirpie et paléontologique que ceux qui le recou-
vrent, dont la puissance verticale dépasse parfois cent mètres-
La nature pétrographique de ces minces dépôts, ainsi que leurs
faunes de céphalopodes, aussi distinctes et aussi riches cu
espèces que celles des marnes pyriteuses, suffisent pour y voir I®
représentant de l’Oxfordieii classique.
Relations des étages et des zones fossilifères.
On a peu séparé jusqu'ici les étages ou divisions du terrain
celles reconnues au moyen des faunes. La distinction est utile
établir tout en maintenant les relations des deux systèmes.
est en effet obligé, dans le coloriage des cartes, de considérer
avant tout les allures orographiques des étages ou les iinib'^
orographiques qui prêtent au pays son relief et ses caractères-
Les subdivisions paléontologiques sont moins nettes, mais pl*^"®
générales, elles marquent mieux les degrés du temps et trouve^
surtout leur utilité dans les collections paléontologiques.
Les subdivisions paléontologiques sont généralement subor^
données aux étages orographiques ; toutefois, leurs relatio"'’
avec ces derniers ne sont pas toujours simples ni bien définir^’
parce que le développement organique se montre très souveii
La marche
indépendant des phénomènes sédimentaires. ,
développement organique n’est pas nécessairement parallèle ‘
celle de la sédimentation. De là les inégalités stratigraphiqi'^®’
et souvent aussi les erreurs de parallélisme. L’étude détail
des strates au double point de vue pétrographique et paléoiito^
logi(|ue, leur tracé sur une carte à grande échelle sont dès
nécessaires pour
fixer leurs relations d’àge.
Faciès des étages.
Nous nous garderons bien de jirésenter ici une succession
zones et d’étages en superposant tout ce que nous connaiss
dans nos divers cantons, mais nous résumerons par régions
de
011-“’
les
coupes détaillées connues jusqu’à ce jour, de manière à y étab
différentes séries au double point de vue paléontologiqn®
stratigraphique. Une série unique pour toute la chaîne du
ne peut être établie (|u’en méconnaissant les relations
niques des fades, par conséquent, cet objet tant convoité ^
COMMUNICATION DE M. LOUIS ROLLIER
335
abandonné. En examinant, au contraire, comment s’opc-
les transformations latérales des strates, on verra des étages
^•^tiers, jouant dans une certaine région un rôle orograpliique
^len déterminé, se substituer ailleurs à d’autres étages d’une
^'^’iiposition toute différente. Exemple : les calcaires blancs,
^''^yeux, coralligènes du Raiiracien passent latéralement aux
^^rnes noirâtres de V Argovien.
Faciès homologues.
a proposé dernièrement la suppresion d’un certain nombre
J® subdivisions paléontologiques (glypticien, corallien, phola-
•^fiiyen, etc.,) pour la bonne raison que ces noms ne s’appli-
'IJient pas généralement à des zones ou à des niveaux stratigra-
‘^•flues déterminés, et qu’ils ont été renfermés par divers
Jouteurs dans des limites variables ou différentes suivant les
^*^alités. C’est ainsi que nous connaissons au moins trois phola-
otriyens dans le Jura, dont deux parfaitement superposés ont
décrits comme synchroniques (Etallon, M. de Tribolet). 11 y
g de même plusieurs glypticiens (Crenularisschicbten : Licsberg,
f^^Wen, Günsberg) plusieurs spongitiens, etc., à différents
'"'’eaux.
le voit, les noms zoologiques employés pour désigner des
^divisions stratigraphiques ne sont que des noms de faciès,
peuvent s’appliquer à une série de dépôts successifs, ou
^ ®ie séparés par d’autres ; ce sont des dépôts de même nature,
fades homologues. On pourrait, pour éviter la répétition
rnêmes noms à plusieurs niveaux, restreindre par droit
intériorité les noms zoologiques aux dépôts les plus ancienne-
if connus, et trouver d’autres dénominations pour les nou-
'ix horizons, comme le Corallinien d’Etallon par opposition
Corallien. L’usage en décidera, mais nous ne pensons pas
procédé puisse être poussé bien loin à cause de la multi-
*^dé des noms à créer.
Nomenclature stratigraphique.
^nomenclature la plus simple sera toujours celle des noms
cq ^^iphiques des gisements les plus riches que l’on prend
types des dépôts de même âge et de même faciès,
est ^ "^néthode des zones paléontologiques proposée par Oppcl
iffrayante sans doute, mais elle est peu pratique. Gomment
336
COMPTE-RENDU.
QUATRIEME PARTIE
en effet indiquer par un nom d’ammonite le synchronisme d’u”
dépôt spongitien et d’un dépôt coralligène ? Et pourquoi impose^
au dépôt coralligène la caractéristique d’un dépôt ammonitiqU®’
ou vice-versa ? 11 est arrivé avec ce système qu’on a pu étabh'
différentes zones qui sont en réalité synchroniques, mais
faciès différents : Zone à tenuilobatus et Ptérocéricn ; zone '*
transversarius et Glypticien, etc. Telle zone ammonitique pe*'^
en effet correspondre à une zone d’écliinides, etc., comme on
voit par les transformations latérales.
La vraie méthode stratigraphique se réduit donc à un table®^'
synchronistique motitrant les relations des faciès. Les zone®
d’ammonites ne servent plus qu’à fixer le développement
ni(fue des ammonites dans les faciès ammonitiques ; de inèiï>^
les faunes myacitiques montrent le développement des lanieÜ*'
branches dans les faciès homologues, etc. Encore faut-il conS^
dérer les zones au point de vue de la fréquence relative
espèces-types, ainsi que Ta fait justement observer M. Kiliai^
On ne peut donc pas déterminer Tâge d’une faune au mo)'®”
d’un seul fossile, qui peut être rencontré en dehors de so”
niveau habituel. Gomme en outre il n’est pas possible d’étahl"
des zones équivalentes sur un développement uniforme et
néral des faunes, nous pensons qu’il est préférable de jalo»*'*
Thistoire géologique d’une contrée au moyen de ses giscnico**’
riches dont on établit stratigraphiquement Tàge relatif, et
(le
le
comparer ensuite les séries obtenues sur divers points, dans
but de les simplifier.
Nous résumerons donc ici dans un cadre simple et pratiT''^
suivant le faciès des assises, la nomenclature en usage dans
différents travaux relatifs au Malm du Jura et du Randen. A
effet, nous conserverons les noms géographiques en les acco"'^
pagnant d’une courte diagnose paléontologique et pétrogi’*'*
pi»q«e- . . ] s,
Quant anx expressions de faciès pélagique, faciès litlora* j
comme elles ne répondent qu’à une certaine appréciation soiiv*
exagérée, nous préférons indiquer les c.aractères fauniques
faciès d’après le tableau suivant :
Ulî
.,it
(le®
* Annuaire géotogique. 1890, l. VIT, p. 296. .
Introduites dans le lani^a^e géologique par Ijavoisier, en 1789,
de r Académie rognle des sciences, p. 3.'>0) puis, reproduites |>ar Bronÿ*’'*
Voltz, Gressly, etc.
Rollier, Malm. — Tabelle I.
6® Congr. g'éol. intern., p. 387.
lîesançon, Porrentruy,
Delémont, Bâle.
q
U
«
iS
Emersion.
Dolomies et calcaires nérinéens,
Salins.
Marno-calc. myaciliques, Salins.
Calcaires dicératiens, Montbéliard.
Marno-calcaires virguliens, Cour-
tedoux.
( Calcaires à Corbis, Montbéliard,
Aile.
Calcaires et marno-calcaires mya-
citiques, Banné p. Porrentruy.
Oolithes et calcaires échinitiques,
Laufon.
g : ^larno-calc. astartiens, Angolat.
b<
•aj
to
Calcaires pauvres.
Dolithes et calcaires coralligènes
dicératiens et nérinéens, Caque-
relle, St Ursanne.
Dolithes coralligènes échinitiques,
Develier.
^arno-calc. coralligènes, échiniti-
ques et crinoïdiens, La Chapelle,
Liesberg, Thiergarten, Fringeli .
^srno-calcaires myacitiques, (Ter-
rain à chailles), Patente, Eter-
noz, Montfaucon, Oberlarg.
Marnes pyriteuses amnionitiques,
Dalonte, Tarcenay, Arc-sous-
Montenot.
Marnes pyriteuses, ammonitiques,
Châtillon, Authoison.
Callovien (Oolithe ferrugineuse
de Clucy et Dalle nacrée).
Champagnole, Morteau,
Chaux-de-Fonds,
Moutier, Llestal.
Purbeckien.
Dolomies et calcaires stériles.
Marno-calcaires pauvres.
Calcaires nérinéens.
Marno-calc. myacitiques virgu-
liens, Tramelan, Pichoux.
Marno-calcaires divers.
Oolithes et calcaires nérinéens,
Renan, Renaud-du-Mont.
Calcaires myacitiques, partout.
Oolithes et calcaires nérinéens.
citiques et échinitiques.
O Oolithes et marno-calcaires mya^
■fl
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CT* I
I Marno-calc. coralligènes, échiné
tiques. Ménetrux, Châtelu, Elay.
Moutier.
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Cale, coralligènes et marno-calc.
myacitiques alternant, Gilley,
F ranches-Montagnes, Raimeux.
Calcaires échinitiques ou ammo"
nitiques, Seewen, Envelier.
Cale, ammonitiques, spongitieos,
pholadomjens, Andelot, Franches-
Montagnes, Graitery. Pichoiix.
Marnes stériles ou à brachiopodea
Andelot, Pichoux.
Marno-calcaires ammonitiques et
myacitiques (Terrain à chaille»
marno-calcaire), Pâturetle.
Marnes pyriteuses ammonitiques,
Reussilles p. Tramelan.
Callovien (Oolithe ferrugipcuje
de Clucy (Jorat) et Dalle nacrée).
S‘ Claude, Croix,
Neuchâtel,
Bienne, Soleure, Aarau.
§
p '
'CD \
a
Emer-
sion
, depuis
Soleure
I vers
itrgovie.
fl
O
?
Purbeckien ou Emersion
Dolomies et calca**'®® néri-
néens.
Marno-calc. my^eibqnes,
Ncuveville.
Cale, nérinéens, Lignieres,
vers le Chaumont.
Marno-calcaire en dalles.
Marno-calcaire en dalles.
Oolithes coralligènes dicératiennes
cl nérinéennes de Valfin^ OU
Calcaires nérineens à tortues et
bryozoaires du Chaumont, So-
leurc.
Cale, myacitiques ou ammoniti-
ques puissants, partout; aui-
monitiques vers Olten- Aarau.
Oolithes coralligènes, dicératicn-
nes et nérinéennes de SteVérène
Wangen (avec bancs myacitiques).
Oolithe et marno-calcaires échini-
tiques. Chasserai.
Marno-calc. coralligènes, échiniti-
ques et crinoïdiens, St Sulpice,
Rondchâtel, Günsberg, Qlten
Hauenstein.
Marno-calc. myacitiques, Rond-
châtel, Günsberg, Olten, Aarau.
Marno-calc. ammonitiques pauvres
(Cale, à ciment hydraulique).
Gale, ammonitiques spongitiens,
La Faucille, Baulmes, Fretreu-
les, Fridau.
Marnes et marno-calc. oolitiques
ferrugineux, ammonitiques, peu
puissants, Nantua, Chaux-de-
Fonds, Ilerznach,
Lit de fossiles phosphatés, Jura
méridional (A. Riche), lacune
ailleurs.
Callovien (Oolithe ferrugineuse
de Clucy (Günsberg, Herzuach)
et Dalle nacrée.
Brugg, Baden.
Emersion.
Emersion.
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fl '
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Raiideii.
Emersion.
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O
Calcaires en dalles (Plattenkalke).
Calcaires en dalles (Plattenkalke).
Calcaires échinitiques, Wettingen
( Wettingerschichten) .
Marno-calc. ammonitiques, spon-
gitiens, Baden (Badenerschich-
ten), Rümikon.
Cale, myacitiques, Letzi, Geiss-
berg (Letzischichten et Wan-
generschichten de M. Môsch).
Marno-calc. échinitiques et myaci-
tiques ou spongiliens, Geiss-
berg, Baden (Crenularisschich-
ten de M. Mosch).
Marno-calcaires et marnes myaci-
tiques, Geissberg (Geissberg-
schichten de M. Môsch).
Marno-calc. et marnes ammoniti-
ques pyriteux (Effîngerschich-
ten de M. Môsch).
Cale, ammonitiques spongitiens,
(Birmensdorfersohichlen) .
' Quelques traces de marno-calc.
oolitiques ferrugineux ammo-
nitiques ou lacune.
Lacune !
Callovien (Calcaires ferrugineux
à Am. macrocephalus).
fl
»
'fl
fl
fl
S-I
O
Emersion.
Calcaires en dalles (Plattenkalke),
SchafFhouse.
§ 1 Calcaires massifs (Massenkalke)
3 / quelquefois siliceux, ammoni-
•03 \ tiques ou stériles, puissants,
•9 SchafFhouse, Schweitzerbild.
M
Calcaires cubiques (Quaderkalke).
Marno-calc. ammonitiques spon-
gitiens (Scyphienkalke), Bar-
s
•05
■fl
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fl
fl
03
>
O
t35
U
<1
gen, Opferzhofen.
Calcaires bien lités, ammonitiques
(Wohlgeschichtete Kalkbânke),
Epfenhofen.
Marno-calcaires et marnes (Thon-
kalke und Impressathone).
Cale, grumeleux, g
spongitien
■lauconitique.
Blumberg.
fl
0}
S
11
S
M
O
Marno-calcaire à oolithes ferrugi-
neuses, peu développé, Wan-
nentunnel.
Lacune.
Callovien (Diverses oolithes fer-
rugineuses. Warmentunnel).
WUR-
TEMBERG
d’après
OueDsledt.
Weisser.
BrauDcr.
K
Succession des strates du et leur groupement en étages d’après leurs relations de faciès.
1
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V'
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J
COMMUNICATION DE M. LOUIS ROLLIER
337
AMMonitique
^''^'^térisé par les
'^^Phalopndes.
'^^Riaiions :
^Ponj
‘gitien.
Mil
les.)
•^ires
scy-
Faciès.
MYACITIQÜE
ECHINODERMIQUE
caractérisé
débris
par l’abondance
d’écliinodermes.
des lamellibranches
Variations ;
Variations ;
Crinoïdien.
Virgulien.
Echinitique.
Astartien, etc.
(Calcaires à en-
troques.)
MADRÉPORIQUE
ou CORALLIGÈNE.
Variations ;
Dicératien.
Nérinéen, etc.
Tabelle I.
''Couvera dans notre première tabelle les dépôts distribués
ï'égions naturelles, c’est-à-dire par contrées où se rencontrent
çj^P^xiinativement les mêmes assises. Nous les avons disposés
à ce qu’on puisse voir aisément les transformations
J accomplissent en passant d’une région à l’autre.
J ^ bien développé en Franche-Comté et dans le
a bernois jusqu’à Tramelan s’amincit vers l’Argovie et le Jura
^'onal en revêtant un faciès oolitique ferrugineux {Couche
y confondu à tort avec le Callovien et contenant
aile, d’ammonites de Neuvizy (Ardennes).
(coral-rag des Anglais avec le lower calcareous
lipr.! *)^^'’aloppé en Franche-Comté jusqu’à Salins et dans le Jura
‘‘^''aois
li
aiti marnes foncées myacitiques et les calcaires ammo-
oa
l^tro
‘a jusqu’à Moutier ne se retrouve plus dans le reste du
ai dans le Randen sous le faciès coralligène. A sa place
dits hydrauliques avec les calcaires spongitiens insépa-
des premiers. Les trois types de bas en haut : Birmens-
^ \i ^^^aigen et Geissberg constituent l’étage Argovien de
‘/aarcou.
hapj ‘^^^uamen est d’une extension générale dans le Jura,
(la (sauf Baden et le Lægern qui se rapprochent davantage
Ooljti^aden), des marno-calcaires myacitiques ou des calcaires
coralligènes qui reproduisent en partie les faunes du
fejjf avec des modifications. Le Randen par contre ne
de coraux dans cet étage (non plus que dans les
(Qpfg wiais bien des faunes ammonitiques et spongitiennes
s’é^ ^^hofen et Bargen) qui dérivent de celles de l’Argovien et
3ussi en Wurtemberg (Weisser de Quenstedt).
Proposons pour cet étage, le nom de Randénien dont les
CONGR. GEOL, INTEBN.
22
338
COMPTE-RENDU. QUATRIEME PARTIE
limites verticales correspondent à peu près à celles du Séquani®’’
Le Kiméridien donne aux dépôts vaseux une extensi
générale ; on j retrouve les faunes inyacitiques de rOxford’*’’^
et de l’Argovien avec un développement nouveau. L’Argovic ^
une partie de Soleure ont une zone ammonitique (Baden).
faunes coralligènes ont émigré vers le sud (Valfin) et le riv®s
s’éloigne des Vosges et de la Forêt-Noire (tortues de SoleiH*’|
On trouve dans le Portlandien un régime analogue débid9j|^
par une invasion des Ostrea {Exoffyra) virgnla venues ‘
nord L
Puis des lagunes (^Purbeckien) occupent le rivage qui se
insensiblement vers le S.-W.
Résumé géohistorique. Les faciès ammonitiques, d i*
extension générale au début du Jurassique supérieur se
tiennent plus longtemps dans l’Argovie, le Randen et le J"’
méridional que dans le Jura bernois et la Franche-Comté. |
C’est dans la région sous-vosgienne qu’apparaissent les
liaires pour rayonner de là dans toutes les directions et ^
transporter surtout vers Saint-Claude, où ils acquièrent plus
un développement égal à ceux du Rauracien. (Voir les
de MM. Bertrand, Cliolfat, Bourgeat et de Loriol.) 11 est à
près certain que les étages kiméridien sup. et portlandien
sont pas déposés dans le Jura septentrional, et que le
jurassique s’est insensiblement rapproché de Bienne, jus<T;‘‘^^^
dépôt d’eau saumâtre du Purbeckien. (Voir la carte géolo^'d
du Jura bernois par J. -B. Greppin : lignes a-b, c-d, etc.)
On remarque aussi la manière dont les dépôts et les fa(* .
myacitiques se sont déplacés depuis l’Oxfordien
chailles marno-calcaire) jusqu’au Portlandien en se tenant
gués des dépôts coralligènes. Ils occupent les régions ouv^*
de la mer où les courants charrient des matériaux argu
tandis que les polypiers demandent des eaux claires. Les
coralligènes sont partout essentiellement calcaires, d’oi'h
chimique.
Tabelle II.
La succession chronologique des différentes faunes du J*^
sique supérieur se présente plus nettement en répartissaid^^^^|.
gisements fossilifères par colonnes de faciès homologues, '
On sait que cette espèce se rencontre dan.s le Kiméridien du bassin p'
p. 338,
ri.
SUCGESSIOiN
DES FAUNES DU MALM DANS LES FACIES HOMOLOGUES
COMMUNICATION DE M. LOUIS ROLLIER
339
relatif étant fixé par la stratigraphie. Nous pouvons ainsi
les faits suivants :
^ trouve partout à la base du Malm un développement
sTiieraldes fanncs ammonitiques caractérisées successivement par
^ardioceras Jlexicoslatum, Laniberti-Mariae et cordatiim.
ii’observe nulle part dans le Jura et le Randen des faunes
'^orallig.^fjgg ou échinodermiques à la base du Malm. Les dilïé-
^®>ices de faciès se font sentir à partir des faunes de Birmensdorf
Liesberg qui reposent incontestablement de part et d’autre
les dépôts à Am. cordatus. Dans la faune de Birmensdorf,
ammonites sont presque toutes nouvelles et n’ont que des
„ vPorls de descendance assez éloigriés avec celles de l’Ox-
f°rclien.
et ^ P^i'lir de ce moment, le développement des écliinodermes
coralliaires reçoit une vive impulsion et marche dès lors
^Helement à celui des faunes ammonitiques cantonnées dans
'Autres régions de la mer. On trouve un mélange de faunes de
itterents faciès dans les régions intermédiaires, mais sou-
veat ®
tri
ne sont que de rares espèces vagabondes ou d’une aréa
étendue (^Perisphinctes).
^^rines myacitiques qui apparaissent au sommet de l’Ox-
pui. maintiennent dans l’Argovie au niveau du Rauracien,
et I ^’épandcnt par bancs en alternance avec les échinodermes
s coralliaires dans le Séquanien (Angolat, Auenstein), pour
un nouveau développement dans le Kiméridien (Por-
Elles sont également développées dans le Portlandien
®''dle) qui est du reste assez pauvre en fossiles.
^'•lieu du tableau présente un développement général de
gène ^^cies. On peut dire, cependant, que les faunes coralli-
bg échinodermiques ont alors l’hégéomonie dans le Jura,
d^i^t par contre, est caractérisé par d’importants dépôts
5g faunes ammonitiques ont émigré depuis la Souabe et
à Baden et dans le Jura méridional au niveau du
^'J<^ridien.
aiveau, les coralliaires émigrent également vers le sud
à cause du retrait de la mer dans cette direction.
^ Défense du parallélisme proposé.
(la J ‘^'^iiçoit qu’en vertu des mouvements signalés de la mer
supérieur, la superposition directe des faunes
°8'ues se rencontre rarement dans la même coupe. Le cas
340
COMPTE-RENDU.
Oxjatrieme partie
existe cependant çà et là, montrant des relations fort ignorée*
jusqu’ici ; par exemple : dans les montagnes du Graitery,
Moron et du Montoz, la superposition de la faune myacitiqu®
de Montfaucon (terrain à chailles marno-calcaire, pholadomye’’
Etallon), et de celle du Geissberg (plioladomyen M. de Tribolet) ?
les deux faunes étant séparées par un massif de 30 mètres
calcaires hydrauliques (Argovien).
Pour celui qui connaît les chaînes côtières du Doubs entre
France et la Suisse, il est de toute évidence que le Rauracie”
(ou Corallien de Pranche-Gomté) ne s’amincit pas vers le sud >
on le voit, au contraire, passer à l’Argovien. C’est, par conti'*^»
l’Oxfordien qui se réduit, sa faune ammonitique supérieure»
niveau de Neuvizy (= Pâturatte = marne jaune d’or de Hci'ï'
nach), contenue dans un mince dépôt qui revêt l’appareur®
pétrographique du Gallovien supérieur (Couches de Glucy)’
étant constamment placée au-dessous de l’Argovien.
Quant aux faunes échinitiques (Liesberg, Fringeli, Devehei»
Seewen, Elay, Günsberg, etc.), rien de moins fixe comme âge»
elles sont généralement confinées dans quelques bancs raiuc^
ou par lentilles, et se transportent avec la plus grande facild*'
à tous les niveaux en montrant de légères variations dans 1®*
espèces. Seewen est en plein Hauracieu comme Develier. Gi’ui*
berg, Niederdorf, etc., sont des couebes aussi typiques que ceU*^"^
d’Argovie, nommées Crenularisschicliteii par M. Môscli, qi*
voit passer latéralement à l’Astartien à Moutier, à Elay,
etc-
Le Rauracien de M. Abel Girardot, figurant de même sur
feuille de Lons-le-Saunier de la carte géologique détaillée
de 1='
France n’est pas autre chose que ces Crenularisschichtcn
base du Séquanien. 11 n’est en eflèt pas possible d’en faire
oi'
(lu
Rauracien, puisque c’est leur substratum, l’étage Argovien 1^^’^
entier, qui passe latéralement au Rauracien. Les couches
Wangen ou de Sainte-Vérène sont dès lors beaucoup
récentes que le Rauracien ; c’est du Séquanien supérien^^
comme l’ont démontré, du reste. Desor et Gressly, ainsi <F
le D' J.-B. Greppin L ^
En résumé, les faits sur lesquels se base notre parallélis*
sont :
* M. E. Greppin arrive heureusement à la même conclusion dans une e
récente sur les couches de Wangen. (Mém. soc. pal. siihse, vol. XX.) H
dire aussi que J.-B. Greppin ignorait l’identité des couches de Wangen
celles de Sainte-Vérène. (Essai géologique, p. tOl.)
COMMUNICATION DE M. LOUIS ROLLIEIl
341
Supcrposilion des couches de Birmensdorf sur le terrain à
^‘‘ailles marno-calcaire à Ghampagnole, à Andelot, au Monloz,
^lonnat, etc.
fies
Dans une zone située plus au sud, on a la superposition
couches de Birmensdorf sur l’oolithe ferrumneuse à Am. cor-
(Nantuaf, Chaux-de-fonds, Herznach), qui par sa faune
^^'’ïonitique correspond au terrain à chailles marno-calcaire
1 ^hiratte).
. Mélange de la faune de Birmensdorf avec celle du Glypti-
(terrain à chailles silicieux) au Montoz, au Graitery, à
locfnvald (Ilobel), etc.
. Passage du Rauracien (Corallien franc-comtois) aux cou-
d’Efiigen et du Geissberg : Franches-Montagnes, Pichoux,
entier, Graitery, Montoz, Seeven, Trogberg, etc.
e. Superposition de deux pholadomyens (terrain à chailles
^^nrno-calcaire et couches du Geisberg) au Graitery, au Moron,
O avec intercalation de 30 m. de calcaires blancs ammoni-
l^cs qui constituent le passage latéral établi sous chiffre 4.
Passage des Crenularisschichten à l’Astartien : Locle, Mou-
eC) Graitery, Elay
Q ^"perposition des couches de Wangen (Sainte-Vérène) ou
illie blanche sur lAstartien, à Choindez, I.aufon, etc.
• Passage du Ptérocérien aux Badenerschichten, à Oberbuch-
Schœnenwerth, etc.
(J ô ^nssage des Wettingerschichten ou des couches à tortues
® Voleur
ire aux calcaires à bryozoaires du Jura neuchâtelois et
ooiiches coralligcnes de Valfin.
(cl’ Superposition des couches de Valfin au Ptérocérien
,^Près Miy[_ Bertrand, GholVat, Bourgeat, etc.) dans le Jura
'^''Klional.
Séo^ proposé se base essentiellement sur le levé
^0 au V25000 fin 40 feuilles de l’Atlas Siegfried, depuis
. /25U00
•inhatel à Liestal.
Quelui
le fine arides que paraissent, au premier abord, l’étude et
^Ut des faciès du Jurassique supérieur dans le Jura,
deviennent intéressants lorsqu’on rapproche convena-
1ns gisements de la Franche-Gomté, du J
lira suisse
et du
sérl: riches en fossiles et si variés par la nature de leurs
^‘'«ents
'k V. A. Riche ; Terrains jurassiques inférieurs du département
’ P- 98-100, in-8”, Lyon 1894.
l
I
342 COMPTE-RENDU. QUATRIEME PARTIE
Il nous resterait à donner pour les principaux gisements cites
les listes de fossiles que nous avons en ouvrage. Comme ceS
listes n’ont de valeur qu’à la condition d’être justes et complètes,
nous devons attendre encore avant de les publier. Pour
moment, nous ne pouvons que renvoyer le lecteur aux divers
ouvrages géologiques et paléontologiques parus sur ce sujet.
Ancienne interprétation
Jura français.
Virgiilien
Ptérocérien
Astartieii |
Corallien (base fausse!).
Terrain à cliailles . . |
Marnes oxfordieunes . |
Callovien
(Mœsch, Choffat, etc.)
Jura allemand.
Plattenkalke.
Wettingerscliic.il ten .
Badenerschichten .
Letziscliicliten.
Wangenerschiclitcn.
Crenularisscliiclilen.
Geissbergschichten.
Effingerschichten .
Birmensdorferscliicbten.
Ornatentlione, etc. !
Principales iiomenclattires relatives au Jura et an Randeii
disposées selon le parallélisme proposé par L. Rollier. ^
Nomenclature
française.
Nomenclature
argovienne.
Nomenclature
souabe.
Portlandien (hase).
Plattenkalke.
Weisser
zêta.
Kiméridien.
Wettingerschichten.
Ra denerschichten .
Letzischichten.
Weisser
epsilon-
Séquanien-Randénien.
Wangenerschichicn.
Crenularisscliichlen.
Weisser
delta.
gainm^’
Rauracien-Arg’ovien.
Geissbergschichten.
Effingerschichten.
Birmensdorfcrschichten.
Weisser
bêta.
alpha.
Oxfordien.
Cordafcnschichten.
Lamherlischichtenk
Rrauner
zèl a (?)
Callovien.
Ornafenschichten.
Brauner
zêta.
’ Manquent souvent.
TROISIEME SECTION
minéralogie et PETROGRAPHIE
X
1
Ueber Contaktmetamorphose der Diabasen
in Basilicata (Italien)
VON
C. VIOLA
Hochthale des Sinni in der Basilicata (Italien) treten krj-
^‘linische massige Gesteine zu Tage, welche im südlichen
Ppennin den Anfang der gaiizen krystallinisclien Masse von
^ ^krien bilden. Diese krystallinisclien Gesteine sind Gabbro-
^®*leine, Diabasen und Serpentine, welch letztere ein Produkt
J.® Verwitterung der Llierzolithen sind. Man bezeichnete
^selbea lange Zeit als Serpentine von Latronico. Anno 1892
®)'suchte ich einen Theil derselben nnter dem Microscope und
®^vies^ dass mit den Pyroxen und den Diallag führenden
^ brogesteinen, Hornblende führendeGabbrogesteineunddichte
kôrnige Diabasen vorkomnien. Und ich wies contaktmeta-
1 ^Phische Gesteine nach, was mich auf die Vermuthung
Éilt ^ krystallinische Gesteine handle, die
3vis^ als es eigentlich dem Eocân nach den Anschein hat,
® dem sie zu Tage treten.
Q P^ler wâhrend der geologischen Aufnahme für das Regio
^çj^^dato geologico hatte ich Gelegenheit, ausgedehntere Beob-
'ingen ûber die krystallinisclien Gesteine des Sinnithales
P *^^'^hen, das heisst über die Gesteine von San Severino
Und diejenigen von La Manca di Latronico. Ich ent-
ble ^ krystallinische granatführende Gebirge und Horn-
Vqjj ®^elsen mit eingeschlossenen Serpentinbaiiken in der Nâhe
le^ L Severino Lucano, und ich verôlTentlichte bei dieser Ge-
Ggo] eine kurze Mittheilung, um die Aufmerksamkeit der
*^?en auf diese sehr wenig bekannten Gebiete zu lenken.
346
COMPTE-RE.NDl^ OtTATRIEME PARTIE
Inzwischen wurden durch den tüchtigen jungen Geologen
Dr. de Lorenzo^ die Triasgcbirge, bestehend ans Dolomiten und
dicliten Kalkgesteinen mit Kieselschiefer und Aphaiiiteu , be-
kannt.
Nach der Entdeckiing dieser Trias aucb ineinerseits batte ick
neuerdings Gelegenheit, die Diabasen und Gabbrogesteine der
Basilicata zu untersuchen und den Ersclieinungen der Contakt'
rnetamorpliosen, welche die Diabasen sowold auf die Scdi'
mentargesteine als auch auf sicli selbst hervorliringen, grôssere
Aufrnerksamkeit zu schenken. Die Diabasen erscheinen dort
hâuptsaciilich abwechselnd mit Gabbrogesleinen und unter deii'
selben kommen Serpentine vor. Ich môcbte Ilire Aufmerksan>'
keit hauptsâchlich auf die Gesteine von La Manca di Latronicr’
lenken, wo die Contaktmetamorphoseii am deutlichsten sind.
Sowohl die Gabbrogesteine als aucb die Diabasen sind balo
kôrnig bald dicht ; in La Manca di Latronico sind über diesen
massigen Gesteinen schwarze sclieinbar fossillose Kalkgestein®
gelagert, welche ich aber fur mesozoisch halte, wegen eine®
Muschelbruchstückes, das ich auf dem Monte Pelato gefuuden
liabe. In geringer Entferiiung von den Diabasen beobachtet nia*J
Hauptdolomit und triadisclie Kieselgesteine, welche aller si»
als diese.
Der aus Tlionkalkstein und Sandstein gebildele Fljsch
deckt gleicherweise die diabasischen Gesteine, den Trias
das Kreidegebirge. Ausserdem sind diese secundaren und ter'
tiâren Gebirge noch mit pliocenischen und postpliocenische»
Gonglomeraten bedeckt.
Jedermann sieht die Schwierigkeiteu ein, welche irgend ei»®*’
wahrscheinlichen Hypothèse über das Aller solcher Gesteine »**
Wege stelien ; und deshalb behandelle ich ihr Aller in mci»®*'
ersten Arbeit gar nicht. Ich bemerke noch, dass Steinbrüch®
ganzlich fehlcn, so dass es fast unmôglich ist, sich Irisch®
Handslücke zu verschaffen, und dass die genannten Stei»^
leicht der Verwitterung ausgesetzt sind. Und da das
dieser Gesteine stratigraphisch nicht bcstimmbar ist, so h»
ich dies vollstândig aufgegeben, und midi darauf beschrà»*^ ’
die Contakt- und Dynamo-Metamorphosen zu studiren, weD ‘
IflO'
I G. DE Lorenzo. Osservationi geologiche nei diutorni cli Lagonegro. — Avanz^
renici di un anlico Ghiacciajo del Moule Seriiio (Rendic. IL Accad. d. Liricei. 1892' ^
— Sul Trias dei dintorni di Lagoiiegro {Atli /}• accad' scieiue di NapoU, 1892)-
Sulla geologia dei dintorni di Lagonegro {Heiidic. IL Accad. d. Liiicei, 1896).
COMMUNICATION DE M. VIOUA
347
Errr,
•Il Hen Diabasen beobaclitet, iind diejenig'en, welclie durch
osion der jüngern obcn genannten Gebirge zii Tage treten.
End auf diesen Punkt bescliriinkt sich die lieutige Mitthei-
«g.
^••dein man so die Thatsaclien zusaminenstellt, gelangt man
und nach auf mitlelbarem Wege dazii, die wahrscbein-
'>clis
lu
U.
ste Hypothèse über das Aller dieser Gesteine aufzustellen.
lin die Oertlichkeit noch nalier bezeicliiien zu kônnen, füge
Einzu, dass gleicb sûdlich von La Manca di Latronico der
PP^nnin sich in Galabrien fortsetzt, wo die massigen Gesteine
^^''ossere Ausdelin ung und mehr VarietiU annehmen. Da aber in
^labrien die Gabbrogesteine und die Diabasen bald mit Horn-
midefelsen bald mit granatführendcm Schiefer zusammen auf-
*nten, kônnen jene fûr so ait wie diese gelialtcn werden. In La
^Uca bei Latronico dai^egen ist das unmittelbare Contakt-
^ 'i^rge mit den Diabasen und Gabbrogesteiiien nicht beobachl-
/G indem die oben g-enaiinte Tertiarformation dasselbe be-
deckt.
Wie gerne erinnere ich mich an die Excursionen im Harz
die zu Tage tretenden im Contakt mit Scdimentâr-
g^steinen beobachtbaren Lager von Diabasen, und an die Bc-
'■ungen, die ich dabei über die Contaktbildungen von Herrn
I Lossen, meinem lieben Lehrer, erhielt. Diese Contakt-
,'*ngen ersclieinen sowohl in den gefaltcten Gebirgen als in
J Verbreitung in den Diabascnmassen. Wir vcrdanken
l^ssen den durclischlagenden Beweis der Contaklmetamor-
N welche die Diabasen, besonders die kôrnigen, auf das
^’^gebirge ausüben, und derjcnigen, welche sie durch Druck
Eieformation selbst erlitten liaben.
ossen stcllte die Bildung von Albit als charakteristisches
^ ?^'^^®ichen der Diabas-Gontaktgestcine im Harz fest, beob-
•u Albit als Kluflausfüliung und wics denselben auch
Diabasen nacliL
•ui ^Eglsichen wir die zu Tage tretenden Lager von Diabasen
mit denjenigen von La Manca di Latronico in Basi-
Eeil^’ springl uns sofort in die Augen, dass zwischen den
I Erscheinungen eine grosse Analogie bestchl.
Ms'' Easilicata alterniren die Diabasen mit sowohl Pyrossen
^'^ch Amphybol führenden Gabbrogesteinen und unterhalb
1 V
im Jahrb. der kg. preuss. geol. Landesanstalt und in der ZeAtschrift
Owl. Gessllschaft verôffentlichten Abliandlungen vun
1872 bis 1885.
1
348
COMPTE-RENDU.
OUATRIEME PARTIE
uf
der Diabasen liegen Serpentine, wahrscheinlicli veraiiclertc
Lherzolithe.
Als Contakterschcinungen beobachtet inan in den Diabasri'
und Gabbrogesteinen Kalkspath-, Quarz- und AlbilkrystallC)
welclie nebeneinander in Kluftaiisfûllungen, Drusen und Adero
vorkommen.
Als contaktmetainorpliosische Gesteine mit Diabasen bcob
achtet man in den Sclduchten Ilornfelsen und Fleckenschiefe^ >
Spilosite und Desmosite, welche durch das Wasser zu Thaï
fordert werden. Hier môclite ich nur die Aufinerksamkeit a
die secundâre Bildung des Albits lenken.
Der Albit wiirde nie in den verschiedenen italienisclien Diaba'
senlagerstâtten vorgefunden, und überliaiipt wurden die Contakl'
metamorphosen der Diabasen wenig studirt. Und docli ist,
inan weiss, der Albit als hauptsâchliches und charakteristichcS
Produkt der Contaktmetamorphosen und Djnamometanior
phosen der Diabasen aufzufassen, und so glaube ich, dass jeder
Petrograph mit Freuden meine Beobachtungen am Albit dcf
hier in Frage kommenden Diabasen begrüssen werde.
Wie oben gesagt wurde, bestelien die Kluftausfüllungen aaS
Albit, Quarz und Kalkspath ; doch gibt es auch nur mit Albd
krjstallen ausgefüllte Spalten. Auf Schritt und Tritt findet
solche in La Manca, bei der Casa dei Brigand und an der Mo»'
tagnola.
Der Albit ist weiss, perlmiitterglanzend und ziemlich rcio ?
seine Krystalle gehen von Spaltimgen aus durch Aedercheii
die Diabasmasse hinein, und fmden sich auch in Drusen au '
gewachsen.
Die Krystalle des Albits sind Zwillinge nach dein gewoh'''
lichen Albitgesetze, das heisst die Zwillingsaxe ist 1 auf (0l0)>
und die Verwachsungsebene ist || zu (010). Die Krystalle
den Drusen sind mikroskopisch klein, erreichen aber au^
eiiiige Millimeter Lange sowohl als Zwillinge als auch als eH*
fâche Krystalle. In den Spaltimgen kommt der Albit immer a
Zwilling vor, und sehr oft orientirt nach der Flâche (001).
Dank diesen günstigen Verhâltnissen ist es mir gclungea)
verschiedene Zwillinge zu isoliren und von einigen in Driise'‘
aufgewachsenen Krystallen die wichtigsten Winkel zu
stimmen. j
Die Krystalle sind sâulenfôrrnig in der Bichtung der Vertica^
axe ; die am stârksten entwickelten Flâchen sind IF ; wei'G
COMMUNICATION DE M. VIOLA
349
^’^sgehildet sind die Flachen M und M'. Hie und da fehlen T
^md T'. Die Sâulen endigen mit der Basis P und der Fliiche
(loi). Volikominen ist die Spallbarkeit (001), weniger vollkom-
(010). Diese letztere ist nur mit Mühe in Dünnschliffen
®'chtbar. Viellinge sind in dem Albit gewôhnlich nicht zu beob-
; liüclistens bietct ein Individuum des Haiiptzwillings
entwickelte Zwillingslamellirung.
. die mikroskopisciie Physiographie des Albits anbelangt,
‘abe icb die zahllosen Gasblüschcii zu erwalinen, welche in der
^Paltungsebenc (010) eingelagert sind, und die knickfôrmigen
’ystâllclien, die ich für Rutil halte.
P gehe ich dazu über die Messungen die ich mit dem
“'l'ometer (System Babinet) vorgenommen habe, mitzutheilen.
^ ^erschiedene am Winkel PP' der Zvvillingc vorgenommcne
^ssiuigen haben folgendes ergeben :
(001) : (001) =
Mitlel =
173» 7' 30"
1720 43' _
1720 57' _
172» 53' —
172» — —
1720 44'
54"
des Cloizeaux çibt dafür 172» 48'
,‘lan berücksichtige jedoch, dass die Bilder nicht vollkommen
Waren, obwohl dabci das Webskysche Signal aiigcwendet
das für kleine Flachen am geeignctsten ist, wenn man
cin Objcctiv mit nicht starker Vergrosserung benutzt.
ICr
^vich
den Winkel der Flachen x x' habe icli an mchreren
yslaligjj
gemessen.
wie folgt
(101) : (101) = 172» 45' —
173» — —
172» 34' 30'
Mittel = 172» 46' 30"
des Cloizeaux gibt dafür 172» 42' —
^Vinkel f' M' ist das Ergebniss von zwei Messungen, da
die Flache M' uoch die Flâche M immer ausgebildet
350
COMPTE-RENDU. QUATRIEME PARTIE
(130) : (010) = 1500 6' 30"
1490 30' —
Mittcl =-- 1400 48' 15"
A. des Cloizcaux giht dafür 140o 38' —
Weiiig verscliiedeii davon erwies sicli der Winkcl f M.
(130) : (OlO) = 1400 43' —
A. des Gloizeaux = 149® 38' —
Die zwei Flaclieii T imd T' sind sehr wenig ausgebilbet
geben ganz verschwommeiie Bilder, so dass maii folgeiide v'O"
eiiiander abweichende Wertlie erliielt :
(iTO) : (TlO) = 1210 10' —
1200 50' _
1210 20' —
MiUel = 1210 6' 40 '
A. des Gloizeaux = 1200 40' —
Der VVinkel f f' ist folgender :
(130) : (J^) = 590 35' MiUel
Soweit konnte der Zwilling ausgemesseii werden.
Zwillinge Iiaben eine grosse Aehnlichkeit mit denen von
sclion bescliriebenen und abgebildeten. Einen solclien Zwiu* »
stellt Fig. 1 dar.
Ich habe keiiie chemiscbe Analyse des Albits vorzuwci®^
sondern nur die Bôrikysche Probe vorgenommen. Diese S*
wenn keine Misclumg von K, Na und Ga vorliegt, gewobii
CO>fMTTNir;ATION DE M. VIOLA
351
^^friedigende Resultate. Sicher siiid dicsclben, wenn iiur eincs
Elemente vorhanden ist und hochstens Spiiren von den
andern.
Die Fluorsilicatsalze, die icii crhielt, siiid hexagonale, voll-
^ommen regulâre, knrze und abgcstnmpfte Sanlen. Es ist da-
klar, dass der Silicat nur Natrium und vielleicbt Spnren
Calcium enthalt. Dass Spuren von Ga vorhanden sind, geht
der Auslüschungsschiefe in der Ebene M hervor.
Auslôschungsschicfc auf P = S*’ — 5®
» » » M =130 — 180
^^enn man bedenkt, dass die Ausloschungsschiefe des Albits
M immer zwischen 19® und 20® gefunden wurde, und dass
kleiner wird durch einen Gehalt von Ga, so wird man dar-
schliessen müsscn, dass der Albit sich der Formel Ab ,g An ^
^'^schlicsst E
P Das spezifische Gewiclit ist 2,6116, also kleiner, als der
5*^R>el zukommt. Man muss daher annehmen, dass der Albit
Gasblâschen enthalt, wie ebcn die Physiographic denselbcn
®'i?icbt.
glaube ich den Albit nachgewiesen zn haben in den Spal-
''S'en, Adern und Drusen der Diabasen von La Manca di
“'^h'oriico.
pie Albitbildung entsleht durch Spaltung der Kalk-Natron-
® dspàdie und nachherige Krystallisation ; da aber in den
* ern und Drusen der Diabasen noch Ouarzkrystalle gefunden
'yerden.
welche neben Albitkrystallen auftreten, so glaube ich,
nicht nur einc einfache Spaltung der Feldspiithe vorge-
*^*ïinien sei, sondern dass die meiste Kieselsâure der Drusen
, der Adern von dem Gebirere herkommt, in das die Diabasen
■“'"/nragan.
®*'Zt kann die Hypothèse aufgestellt werden, dass dieses
'^selreiçjjg Contaktgebirge eben der unter dem Hauptdolomit
retende, schon oben genannte triadische Kieselschiefer ist,
^1? 'T'an in der Nâhe trifft. Diese Hypothèse wird hoffentlich
bestatigt werden konnen, vorlâufig genügt es mir, die
'T'erksainkeit der Geologen darauf zu lenken
s (Tschermatt's Miner, u. Petrogr. Mith,, III, 1880, 117.)
cogjjj' Sopi',1 l’Albite di secondaria formazione quale prodollo di metamoiTismo di
l89i ™ Oelle diabasi e dei Gabbri in Basilicata. {Bolkttino dd R. Comitato ijeoloijico,
' b" 3.)
2
Ueber die neue geologische Uebersichtskarte
der Schweiz 1 : 500000^
VON
G. SCHMIDT
Die lopographische Grundlage der neuen geologisclien Ueber'
sichlskarte der Schweiz enlspricht dem Maassstab 1 : 500, ÜOO-
Dieselbe wurde von R. Leuzinger gestochen, in der Top^»'
grapiiischen Anstalt von Wurster, Randegger & G'® in VVinter
thur hergestellt und erschien im Verlag von J. Dalp (Scliini >
Franche & G*®) in Bern. Sie enthalt Horizontalkurven in der
Equidistanz von 100 M. ; die fûnfhunderter Kurven sind pu*>*^
tirt. Wâhrend altéré Ausgaben dieser Karte, z. B. die « Phy®*
kaliscbe Touristenkarte 1882, » einen Schattirungston mit der
niemals vorkommeuden Nordwestbeleuchtung enthalten, wurc
für die Grundlage der geologischen Karte ein neuer Scbad'
rungston mit Südostbeleuchtung hergestellt. Der Driick de*
geologischen Karte erforderte ungefâhr 20 Steine. q
Nach einer Reihe von Vorarbeiten übernahmen Anfang
verschiedene Geologen bestimmte Gebietstheile zur Bearbeitu**»
Folgende Originalien sind eingeliefert worden : 1. G. SciiM*’’^’
Vogesen, Rheinebene nôrdlich Basel und Schwarzwald ;
F. ScHALCH, Randen und Hôhgau ; 3. L. Rollier, südvreS^
licher Jura bis Solo thur n ; 4. F. Mühlberg, G. Sciimiut n**
1 Geologische Karte der Schweiz^ 1 : 500 000. Auf Grundlage der « Beitrâge zur h ^
gischeu Karte der Schweiz » und der neuesten Materialien, sowie unter Mitwirkung^^^j.^
Herren Renevier, Rollier, Schardt, Lugeon, Mühlherg, Penck, etc. bearbeitet nr
trage der Schweizcrischen geologischen Commission von Dr. Alb. Heim, Prof, in
und Dr. C. Schmidt, Prof, in Basel. 1894. In Kommissionsverlag von Schmid, Franke
in Bern.
communication de m. sciimidt
353
P
Greppin, nordôstlicher Jura; 5. A. IIeim, Molasseland ;
• E. Renevier und M. Lugeon, Chablais ; 7. Hans Sciiardt,
^llvalpen westlich des Lautcrbruiinenthales ; 8. A. Heim, bst-
^ Kalkalpen ; 9. G. Schmidt, krystalline Alpen, Graubündner
uiid Südseite der Alpen ; 10. Die Morânenwalle sind
Ij^'jsstentheils von A. Heim eingezeichnet ; weitere Beitrâge
j^^ferten A. Penck (Bodensee), G. Steinmann (Scliwarzwald),
• Eciiumagiier (Vogesen), und G. Schmidt (Südseite der
"'^'pen.
gelangten auf der Karte zur Darstellung : A. Die Reilie
nornialen Sedimente von Alluvium bis Devon. B. Krystal-
«esteine : 1. Tertiare und rnesozoische krystalline Sedi-
^®iite zmn Theil mit Eruptivmaterial. 2. Aeltere krystalline
^ üefer. 3. Tertiare Eruptivgesteine. 4. Aeltere Gang- und Er-
6. Aeltere Tiefengesteine. 6. Veranderte altéré
'’iipbvgesteine.
Die
Reihe der normalen Sedimente von Alluvium tis Devon.
/. Diluvium.
E’
Gletsclier, Firn und Seen sind auf der Karte ohne
geblieben ; die alluvialen und diluvialen Ablagerungen
durch einen ganz schwachen grünlichgrauen Ton be-
bin **'*^^’ Walle orographiseli liervortretenden Mo-
Sfla letzten Vergletscherung, sowie die Lignite (Inter-
Echieferkohlen von Utznach und Dflrnten, etc.) konnten
’ iiviuni speziell zur Darstellung gebraclit werden.
IL Tertiâr.
'^®*’*'^^’’®Elagerungen gelangten in vier gesonderten Ge-
^ 2u besonderer Darstellung und zwar :
Rheinebene wurden sâmmtlicbe mio-
aquitane Bildungen mit der allgemeinen Molassefarbe
^•Oc'r. **^^*^’ wahrend die oligocænen Meeresbildungen ferner die
Scki 1^*^ Sûsswasserkalke und Bohnerztone besonders ausge-
""erden konnten.
Tertiâr des schweizerischen Mittellandes, welclies zur
zweiten und ersten mediterranen Stufe,
iti ; obern Oligocæn (Aquitan) gehort, wurde gegliedert
^ere Süsswassermolasse, Meeresmolasse und untere Süss-
01:
6o
<^0NGn. GÉOL, IMTf;HN.
23
354 COMPTE-RENDÜ. QUATRII5ME PARTIE
wassermolasse. Audi in cler subalpincn Zone ist diese ^
tlieilung der Molasseformation durdigeführt ; durdi beson çr
Zeidien (rothe nnd blaue Punkle) wird das Auftreten dçi
bunten nnd kalkigen Nagelfluh in den genannten drei Horizo
ten zur Darstellung gebracht. . i-,* b
c) Das Tertiar der alpinen Ketten (MiUel-Oligocæn bis Mi ® ^
Eocæn) wurde mit einer Farbe bezeidinet ; es erscheint grossie»^
thcils in der Fades des Flysch. Das Auftreten von Nuinmubtejn
und Taveyannazgesteinen ist durdi rothe und grüne Pun
angegeben.
d) Auf der Südseite der Alpen finden wir tertiâre Ablageni
gen : 1. als marines Pliocam ; 2. als mioca;ne bunte Nage
und 3. als eocæne Nummuliten- resp. Lithothamnienkalke.
III. Kreide.
Die im westlichen Jura, in den Kalkalpen und in den
bardischen Alpen auftretende Kreideformation gliedert sic^
überall in obéré nnd unlere Kreide. Die obéré Kreide i®*'
treten durch die vereinzelten Cenomanvorkommnisse im
durch die Seewenschicbten, Wangschiditcn und Coudies rong ^
(zum Tlieil) der nordlichen Kalkalpen, ferner durdi Scaglia aut i
Südseite der Alpen. Sammtlidic Glieder der untern Kreide
Gault bis zu den Berrias-Sdiiditen wurden zusammengefass •
IV. Jura.
Im Juragebirge nnd in den nordlichen Kalkalpen Hess
durdiweg die Drcitheilung der Juraformation in Malm,
und Lias durchführen. Das Purbeck des Jura ist mit Malm '
einigt. Obérer Lias, Dogger und Malm der lombardisc
Alpen erhielten als Aptychenschiefer und Ammonitico rosso
besondcre Signatur, die auch fur den rothen Mythcnkalk ^
die cntsprcdienden Vorkommnisse bei Iberg (Kanton
Vcrwendung fand. — Die Gestcine der Zone inncralpiner, m
zoisdier Sedimente (Zone der Briançonnais) erhielten
Bündnerschiefer (schistes lustrés) einc einheitliche Bezeichm>^i)j|
Das Vorkoinmeii jurassischer Petrelactcn in denselben ist <
rothe Kreuzehen markirt.
V. Trias.
Die Triasformation erscheint in drei
gebieten ;
getrennteii
]dcr
ie?*'
COMMUNICATION DE M. SCHMIDT
355
In der nôrdliclien Schweiz wurden als Glieder der nor-
^alen gernianisclien Trias Keiiper, Musclielkalk und Buntsand-
ausg-escliieden.
^ Die Trias in ostalpiner (mediterraner) Faciès konntc in
^’iljiinden niclit weiter i^egliedeiT werden, wâhrcnd in Vorarl-
in der Lombardei und ebcnso in der Klippen région von
Un
'"'"'■g,
ers"
. unterschieden werden konnten : Obéré Trias (Dachstein-
Hauptdolomit, etc.), ferner Raiblerschicliten (Lüner-
•icliten) und untere Trias (Esinokalk, Wengenerscliiciiten,
'^'gloriakalk, etc.).
Die Basis der mesozoisclien Sedimente in den Vor- und
oclialpen, ebenso wie in den inneralpinen Sedimentmulden
durch eine triadische Dolomit-Rauctiwacke- und Gjps-
l^^ination gebildet, welclie als « Rothigruppe (Càrgneule), » die
'"etische Triasfacies darstellend , besonders ausgezeiclinet
*‘oe. Ein Theil der « schistes lustrés » iin Wallis s'ehôrt
*)'scheinlicli aucli nocli zur Trias; eine besondere Unter-
idung derselben von den jurassischen Bündnerscliiefern vvar
niclit durcliführbar , uni so weniger als beide in der-
siiblitoralen Faciès (Flyschfacies) auftreten, nur der
‘oritiskalk » wurde speziell als alpine Trias bczeichnet.
fie erwahnten alpinen Trias in Graubünden und in
Lombardei ebenso wie über der lielvetisclien Trias der Frei-
h
Urff:
^^Ipen findet sich die rliiitische Stufe. Im Liegenden der
«'«I der ostalpinen Trias tritt eine Conglomerat-
9| . anf, die wohl tlicilweise ein Aeqnivalent des ausser-
aen Buntsandsteines ist (Werfener Schichten), aber auf der
Q glciclie Bezeiclinung erhiclt, wie die iiltern permischen
'^gloinerate.
VI. Palaeozoiciiin.
Di
'') D^ Farte dargestellten pahoozoisclien Gebildc sind :
^c|| Dotliliegende in den südliclien Tlieilen von Vogesen und
Vpp^^*^^""ahl, ferner der Verrucano der alpinen Gcbiete als
Loiui] der Perm formation, b) Die carbonisclien Scliicfer und
La.r'' '^"'erate, wclche in gleichartiger Faciès und analoger
gerun
g sowohl in Vogesen und Scliwarzwald als auch in den
A
■atli finden. Die Vorkommnisse von Kohlen- resp.
Dey "’eitfl(Hzen sind durch blaue Striche bezeichnet. c) Marines
ain Südrande der Vogesen nordwestlich von Belfort.
356
COMPTE-KENDU. — QUATRIEME PARTIE
B. Krystallîne (îesteine.
Die Darstclliing der krystallinen Gesleine aiif der neiien g^o
logischen Uebersichtskartc 1 : 500,000 sliess auf manchcr e
Schwierigkeiten. Die Zabi der verschiedenen Typen von Silica
gesteinen, die in der Schweiz und in den auf der Karte daig®
slellten Nachbargebieten auftreten, ist eine sehr grosse; in se i
vielen Fâllen sind durchaus verschieden ausseliende Gesteipe^
wie Z. B. massige Diorite und Strahlsteinsehiefer, durch d'^
inannigfachsten Uebergange mit einander verbunden und bd
einen einzigen geologischen Kôrper. Die petrographische G^nte^'
suchung der alpinen Gesteine ist kauin ûber die ersten An
hinaus gefordert. Sâmmtliche Gesteinsarten der Schweiz küm’J^
nach dem Zeitraum ibrer Entstehung in zwei grosse Gruppen
sondert werden, und zwar ist es die auf weite Strecken zu
folgende Diskordanz zwischen den tertiaren, inesozoischen,
misclien und obercarbonischen Bildungen einerseits, den
carbonischen und âltern Gesteinen andrerseits, welclie e '
Trennung erleichtert. Die innerhalb des jüngern Koinplexes vo
kominenden Silicatgesteine erkennen wir in jedem einzeln®
Falle ohne allzu grosse Schwierigkeiten entweder als ErupF^
gesteine und deren Umwandlungsproduktc oder als
niorphe Sedimentc. Von den âltern Bildungen zeigen
carbonischen Konglomerate und Scliieler mehr oder
normalen Sedimenttypus, aile andern Gesteine sind krysta^^^^
und bilden als zusammenliângcnde Massen das Grundgeb^s ^
die Central- oder Kernmassen der Gebirge, die da zu
treten, wo die tiefsten Tlieile der Erdkrustc am meisten
gepresst und die jüngcrn Gebilde ani stârkstcn denudirt
den sind. Es wird natürlich notliwendig sein, nacli ^E»g
keit die krystallinen Gesteine dieser Kernmassen zu sonf^^ j
als Eruptivgesteinc, als metamorplie palicozoische Sedimentc n
als archæische krystalline Scliiefcr. Letztere werden so
eine selbststândige Stellung im petrograpbisclien System
lialtcn, als ihre Entstehung nicht erklârt werden kann
Analogie der Bildungsweise von Massengesteinen oder
morplien Sedimenten.
Die mannigfachen dureb Gebirgsbildung oder allgemein
Gcbirgsdruck frei werdenden Krâtte bedingen mcclianiscbc
triimmerungen und krystalline Neubildungen (Umkrysta
COMMUNICATION DE M. SCHMIDT
357
f'onen) innerhalb der Gesteinsinassen : Eruptivg-esleiiie werdeii
‘f' ihrem mineralogischen Bestande verândert uiid erlangcii
^chiefrige Striiktur ; Sedimente, Kalk- iind Schiefergesleine,
®^'enso wie Sandstcine, Arkosen und Konglomerate nehmen
flcn Habitus krystalliner Schiefer an. Mit Ausnahme der Ba-
und Phonolithe des Ilegaus zeigen fast aile Eruptivgesteine
*^lerartige Verânderungen und Gestcine, die mit krystallenen
^chiefern mannigfache Analogien zeigen, finden wir innerhalb
mesozoischen Formationcn. — Die auf der Karte durch-
^^eführte Klassifikation der krystallinen Gesteine ist folgcnde :
T'srtiüre and mesozoische krystalhne Sedimente zuni Flieil
mit Eruptivmaterial.
Die im alpinen Eocœn als « Taveyannazsandstein » aus-
|*ischiedenen Gesteine sind theils DiabastulFe und Diabas, theils
^^dsteine, die zertrûin inertes Diabasmaterial enthalten.
Die Métamorphosé mesozoischer Sedimente zu Gesteinen,
Seiche mit krystallinen Sehiefern viele Analogien zeigen, finden
""’r liauptsâclilich in der Zone der Bûndnerschiefer. Die Gebietc
^l^^rkster Métamorphosé sind durch rothe Striche bezeichnet.
Ireffen hier Kalkphijllite nnd nnreine Marmore, ferner
^^hUite mit Clintonit, Zoisit, Feldspath, etc., Ilornfelse mit
und Zoisit, Glimmerschiefer mit Granat, Staurolith,
•sthen, Zoisit, etc. Jurassische Fossilicn sind in den hoch-
’^Jstalliaen Zoisithornfelsen an vielen Orten gefunden worden.
^ I^ie Schiefer der Zone des Briançonnais enthalten ferner in
?^sser Verbreitung Eruptivmaterial. In den wenigsten Fallen
^lasselbe in ursprünglicher Form als Qabbro, Diabas,
^^loht, etc. noch vorhanden, viel hâufiger sind Serpentine
jj, ^ drûne Schiefer » überhaupt, deren Material von den
Eruptivgesteinen herzuleiten ist. In Mittelbünden und
^ ^onte-Rosa-Gebiet haufeii sich diese basischen Eruptiv-
Sesteine.
II. Aeltere krystalline Schiefer.
ililV^ altéré krystalline Schiefergesteine » sind diejenigen
erk zusammengefasst, die einerseits sicher alter als die
an carbonischen Konglomerate und Phyllite sind,
sjjj ‘‘crseits nicht mit Eruptivgesteinen in genetischen Zu-
^^®®iihang gebracht werden kônnen. Hierher gehôren die ge-
^'^•glich als archâisch betracliteten typischen Gneisse und
358
COMFTE-HENDU. OUATIUÈME PARTIE
GUmmerschiefer mit gclcgcnllichcn Marmorlagern.
fier Marmorlager ist liervorziilieben, dass manchcrorts die <lci'
kryslallineii Schiefern eingebetteten Lager von küriiigcni Kalk
sich als eingefaltcte metamorphosirte Kalke jüngeren Allers ei'
wiesen haben. Uornblendeg misse und Schiefer weclisein liaiifi»
scbichtfôrmig mit Gneissen, sie sind meist feinkürnig, fcldspall’'
arm und enthalten stralilsteinartige llorubleiide. Es sind dic^’
offenbar Bildungen, wclchc mit den Gneissen gleicliartiger E>'t'
stelumg sind. Ein grosser Theil der allcrn kryslallincn
besteht ans sericitreicheii, flaserigen Ouarz-F eldspaUi-GeslenK’'^'
Hâiifig lasst sich nachweisen, dass diese sericitiseben Scliiefti
die jüngeren Glieder der ganzen Gruppe darstellen. Die
lichkeit der Entstehung derartiger Gesteine a) aus ecldc*^
Gneissen, b) aus Grauwaeken und Tbonscliiel’ern, c) aus f[uai^
porpliyrartigen Gesteinen ist siclier nacligewiesen.
II/. Tertidre Ernptivgesteine.
Phonolith und PlionolitbtufF, Basait und Basaittuff crsclieiii*^'!
im Gebiel der Karte nur im Ilegau, vvo sicli die Vulkankaÿ*^
zu zwei nordsüdverlaidenden Rcihen anordnen, die westlial"^
Beibe : « Riedheim, Ilohenstoiïeln, llohenlowen » besteht ai'*’
Basalten, die ôstliche Reihe : « Rosenegg, Ilolientvviel, StaiiDi')
Hohenkraben, Magdberg » setzt sich aus Phonolithen zusainnic*''
/F. Aellere Gang- und Ergussgesteine.
1. Gesteine aus der Gruppe der Qnarzporphgre finden si<
in normaler Entwicklung jüngern palæozoischen Sedinici'b’
eingelagert. Der V^crrucano Grauliündens enthalt an versch'*'
denen Stellen Ouarzporphyre. Walirsclieinlich gehüren die
kordant auf Gneiss liegenden Porphyrdecken des MünsterthaF”
im Schwarzwald und ebenso dieienigen der Umgebung ' .
JO O JJIJ.
rcii’l'
Lugano ebenl'alls einer permischen Eruplionsphase an-
Kulmgesteine des Schwarzwaldes und der Vogesen sind
an eingelagerten Ouarzporphyrcn ; im Gcbiet der Alpen ist <
« Porphyr der Windgâllen » das einzige mit Sicherlieit als
bonisch erkannte Eruptivgestein. — Im Fernern sind
porphyre verbreitet als Randfacies oder als Apophysen '
Graniten und bilden so einen Bestandtheil des Grundgebn’i ^
2. Sâmmtliche basischen Ergiiss- und Grung gesteine, !
phgrile, Diabase, Melaphgre, Lamprophgre, wurden mit d’ ^
Farbe bezeichnet, die Gabbro, welche in Verbindung mit
fiOMMlOTCATION DE M. SCHMIDT
359
sich findcn, aiso jeclenfalls niclit einc Granil-, sondern
Diabasfacies darstcllen, wurden besonders ausgeschieden.
^'abasporpliyrite und Gabbro treten in eigcnthüinlicbeii Lage-
rungsverhâltnisscn au einzeliien Stellen im Flysch dcrVoralpen
Diabase, Variolite und Gabbro, meist Saussuritgabbro,
^'iiden sich namentlich iiii Wallis und ini Oberhalbstein in der
Zone der grünen Bündnerscbicfer ; der Verrucano von Glarus
'^’dhalt Melaphyre. Ganz besonders reich an basischen Erguss-
f^esleinen ist die Kulmformation der Vogesen. Schliesslich sind
Jÿer noch einige Kersantitgânge im Gneiss des südhchcn
Schwarzwaldes zu erwahnen.
V. Aeltere Tiefençjesteine.
.Idie lypischcn Granité, Syenite, Diorile, etc., welche im Ge-
•'iele der Karte auftrelen, sind meist palæozoisch, die jiingslen
derselben mogen zur Zeit des Kulins entstanden sein. Von den
^'gentlichen Graniten wurden die kieselsaureârmeren Tiefen-
&*^steine : Ilornblendegranit, Sjienit, Diorit, etc. diirch blaue
^^'»»kte unterschieden, ebenso diejenigen Gabbro, welche nach-
"'eislich eine Faciès von Granit darstellen (z. B. Wiescnthal im
^chwarzwald).
VI. Verânderte altère Eriiptivrjesteine.
weite Strecken im Gebiete der krystallinen Schiefer der
'^Ipen erscheinen ursprüngliche Massengesteine in veranderter
^cliiefriger Form. Aile diese Gesteine wurden mit der Grundfarbc
*'er krystallinen Schiefer überhaupt und im weiteren durch
^P^zielle Signaturen bezeichnet.
Ans massigen Ouarzporphijren entstanden schiefrige, serici-
Gesteine ; die basischen Eruptivgesteine lieferten Serpen-
Talk- und Hornblendeschiefer , wie solche besonders am
^Mabhang der Berninagruppe (Malencogestein) verbreitet sind.
analog entstandenen Serpentine, welche den Bündner-
**'^^iiefern eingelagert sind, wurden besonders bezeichnet.
ïdas weilverbreitete und unter dem Namcn Alpengranit oder
’'^iogin bekannte Gestein wurde aufgefasst als ein abnorm
^'***gebildeter Granit. Die schiefrigen Granité des Schwarz-
'valdgg ebenso die sogenannten Granitgneisse des Silvretta-
^’^assives erhielten dieselbe Bczeichnung. Die schiefrigen Al)-
^’^^en der basischen Tiefengesteine sind gelegentlich leicht als
'^Iche zu erkennen, so z. B. wenn die gewohnlichen Protogine
360
COMPTE-RENDU. QUATRIEME PARTIE
Hornblende aufnehmen, meist aber erscheinen die Gesteine,
welche man als schiefrig'e qiiarzfreie iind qnarzhallige Diorit^i
Augitdiorite, nornbhnde-Gahbro, Amphibol-Pikrite und Lher'
zolithe bezeichnen kann, als mâchtig'e linsenfôrmig’e Einlage'
riing-en in den sericitischen Schiefern. Begleitet und nmluilE
werden diese Gesteine überall von Schiefern, die in deo
mannig-faltig-en Umwandlungssliifen von Slrablsteinscliiefer
Topfstein sich fmden. Es ist zur Zeit noch unmoglich,
jedem einzelnen Falle zu entscheiden, ob solche schiefrig'’
Hornblendegesteine normale Glieder der altkrystallinen Schiefer-
formation darstellen, oder ob sie als veranderte basische TiefeU'
gesteine aufgefasst werden dürfen ; demgemass erhielten diese
beiden genetisch verschiedenen Gesteinsarten auf der Uebei'-
sichtskarte dieselbe Bezeiclinungr.
O
Basel, im Januar 189o.
3
Ueber die Lenneporphyre ‘
VON
O. MÜGGE
gebi
nordôstliche Theil des rheinisch-westfâlischen Schiefer-
I . Grauwacken mit einzelnen Zügen von Dachschiefer ge-
; es sind die von v. Dechen zum Mittelderon g-estellten
SOi
J®''^en neben vereinzelten Basalten einmal Diabase, namentlich
bekannten Rnhr-Diabase im Osten, dann ausserdem sehr
'rges wird zumeist von sandisen und quarziüschen Schiefern
Und r. . . . . ^ ^
ilde
J '-U oimj. «_m_. Y\jia v» ^ v. », ^ -
^“Senannten Lenneschiefer. Von Eruptivgesteinen erscheinen in
di"
Gesteine, die von Tuffen mit eigenthümlicher Structnr
. ®Sleitet werden und beide so sehr metamorphosirt sind, dass
^'*'6 Deutung bisher manchen Schvvierigkeiten begegnete. Von
Versuchen, die in dieser Hinsicht gemacht sind, sei nur er-
Wahnt ■ - - ■ - ■ - ■ ” •
* -wiucr mil uiesen uresieiiicu an v/i i unu
dei- richtigen Lôsung mindestens sehr nahe war, als ihn
h
'* J UlC lU U.1CDÜ1 Ljxxxvxj i-«%-'x •- v^x
-) dass Lossen, der sich nach von Dechen fast allein
'ô^hender mit diesen Gesteinen an Ort und Stelle beschâftigt
Tod abrief.
®ch diese sauren Eruptivgesteine sammt ihren klasti-
K'^ ^^gleitmassen wohl als Lenneporphyre bezeichnet. Ihr
l'eicht etwa vom Wupperthal im Westen bis zum Eder-
Sü] ^sten und von der Lenne-Sieg-Lahn-Wasserscheide im
bis zur Lenne-Ruhr-Wasserscheide im Norden. Sucht
et\v^ Vorkommen in diesem Verbreitungsgebiet, wo ihrer
Le ^ bekannt sein môgen, auf, so lernt man unter den
*^*'cporphyren bald dreierlei Gesteine unterscheiden. Nâmlich :
Vil] article paru dans le Neues Jahrbuch für Minéralogie, Beilageband
■ P- 535-721. Taf. XXII— XXVIII. 1893.
362
f:OMPTE-RENDU. QUATRIEME PARTIE
1. Gcsleine mit Ouarz-, Plag-ioklas- iiiid wenig'
Einsprenglingeii ; sic siad iliTcm Ursprung nach massig,
abcr nieisl elwas, sclteiier selir stark gescliicfert. Es
Ouarzkeralophyre.
2. Gcsleine mit Einsprenglingeii nur von Plagioklas ; ebei^'
falls nrsprûnglicb massig nnd jetzt seltener als die vorigen g®
scbict'ert. Sic sind trotz des Felilens von Ouarz nicht wciUp*'’*
sauer als die vorigen und dalier als Felsokeratophyre
zeichnct.
3. Gesteine mit weclisebiden Mengen von Plagioklas in EO
stallen und Bruclistücken, seltener auch solclicn von Ouarz,
ireyren vielfacli mit Scliiefcrfetzen. Sie sind zuwcilen deutb<"
geschichtct, fast stets geschiefert. vSie sind sedimentarer E»
slchung und zwar Tuffe und Dctritusmassen von 1 und 2.
Aile diese Gesteine, vrelclic die von Decliensclie Karte
Rlieinland und Weslfalen mit derselben Farbe darstellt,
zwar melir oder mindcr metamorpliosirt ; es soll abcr zunâcH
versuclit werden, sie nach ibrer arsprünglichen Beschajfenl>-
kurz ZLi schildern.
/ . Quarzkera tophijre .
Die Bezeiclinung gründet sicli anf die Einsprcnglinge
vof>
ollll'
Ouarz und Plagioklas ; letzterer ist albitartig mit den gevvo
lichen Eigenschaftcn. Von sonstigen Einsprcnglingen ist n
wenig geblcicliter Biotit vorlianden, stets auch kleine Menfey^
von Zircon und Titaneiscn, dagcgen keine Spur von
Hornblende und andern sogenannten Bisilicatcn. Die Gn'*’
masse war ursprünglicli reines Glas, jedenfalls ohne aile Mik^
litlien von Feldspath, ii. s. w., dagegen viclleiclit mit KrysO
litcn ; sie zeigt hie und da, namentlich in den Einsclilüssen ^ ^
Ouarze, nocli deutliche Fluidalstructur ; sphaerolitliische
granopliyrisclie Bildungen sind selten.
Die Gesteine sind ibrer mineralogisclien Zusammcnsetzi*'^*j
entsprcchcnd sehr sauer und entlialten in dem anscbcin®^
wenigst veranderten Zustandc etwa 80 ®/q Si Og, 9 A4
1 Kg O gegenüber 2 — 3 ®/o dancben cin wenig
und Kalk (hauptsâclilicli als Carbonate), nur Spurcn von Mg
Po 0„ etc
lich
bc'
Einsprenglingsreiche Gesteine dieser Art sind auf ein zicio
kleines Gebiet auf der Wassersebeide von Eder und Lenne
sclirânkt ; sie gelien hier über in einsprenglingsarme bis
nOMMl^NICATION DE M. MUGGE
363
des gent'iiinLcn
verbrcitel sind.
1er Midde von
"I^Uendorn-Elspe. Da Gontakterscheinungen durchaiis fehlen,
','Segen TufTe und DetritusmasscTi in uniniltelbarer Nâbe
‘eser Gesteine auftreten, sind sie wohl zweifellos effusiv, wo-
anch dire petrographiscben Charaktere sfut übei’einsLimmen.
lan kann die einsprenglingsreichen etwa aïs die durch Erosion
gelegten innerslen ïlieile von Decken, die einsprenglings-
®^'Hen aïs Oberflâchentheile derselben betrachten. Das vulka-
'^'^che Genlruin würde etwa in dem genannten Verbreitnngs-
auf der Lenne-Eder-Wasserscheide gelegen haben.
'•'clUe Geste ine, die dann anch allein ausserhalb
westlicli bis in die Gegend von Olpe
Sii
'^•'imtlicbe Vorkommen liesren aber südlich
2.
Felsokeratophijre.
i, * J- L.iaUl\CX clLU|Jllj' i Cil ICiii'-ii
'•nspreng’ling'e vollstandig. Neben Plagioklas, der anch hier
^'dartig ist, koinmen wieder niir etwas Zircon und litaneisen
I)eii Felsokeratophyren fehlen ausser Ouarz- anch Gliinniei-
ail]
^'^sehr stetige basische Gemengtheile vor. Die Grundmasse bat
jî^eist noch ausgezeichnete Fluidalstrnctur nnd schône spliæro-
'l'iische Bildungen, wobei die Schlieren der Glasnaasse ungc-
l'adert durch die Sphærolithc hindurchgehen. Die sphæio-
l^^dsche Structur wird auch inakroskopisch zuweilen selir dent
Z. B. bei den sclionen Kugelporphyren von Kupferberg,
*^|dinden und vom Rothenstein ; dann pllegen aber die Ge-
schon etwas zersclzt zu sein. Eine zweile (icneration von
j^‘^'dspathen fehlt der Grundmasse durchaus, ebenso aile andern
bVstallinen Ausschcidungen.
der chemischen Zusaminensetzung unterscheidcn sie sich
Quarzkeratophyren kaum, hôchstens durch nocli
arkeres Vorwalten des Natrons gegenübcr Kali ; es liisst sich
aenk
«U 0
T
• -
dass sie unter andern physikalischen Bedingungen aucli
'uarzkeratophyren hiitten werden konnen.
h elsokeratophyre, welclie nacli ihrer Begleitung dm ch
^atle, Fehlen von Gontakterscheinungen, etc., ebenfalls ininde-
^llermeist ertusiv sind, finden sich nur nordlich dei
“S'
finden
J ^'^iilinie von Atteudorn-Elspc, und zwar von Wipperiürth
^ ^^eslen langs des ganzen Ebbegebirges über die Leune hin-
o * t'is zur Lenne-Ruhr-Wasscrscheide südlich Uagcn an der
‘Fe.
364
COMPTE-RExNDU. — QUATRIEME PARTIE
3. Tiiffe und Detritiismassen.
Die Tulle imd Detritiismassen, welclie die Eriiptivg'estein'^
I)e4,deiten, siiid überall sehr âhniieh, mit dem eiiieii Uiitei''
scliied, dass quarzführende aiif die Nâlie der OuarzkeratopliJ*’*’
beschrânkt und überhaupt weniç liaufig- sind. Sie führen D®*'
aile Plag-ioklas und zwar einsprengling'sartig, von derselben 13<^'
sclialîenlieitwie inden massigen Gesteinen, namlich albitâlmlic*’’
ohne Grundmasse-, dagegen mit Zircon-Einschlüssen, ohne
Zonarstructur, von demselben Habitus, etc., daneben aud>
etvvas Titaneisen. Ilirc Grundmasse ist zuwcilen nur ein Produk*'
der Zerreibung der massigen Gesleine, meist dagegen ist si®
identisch mit der Grundmasse der massigen Gesteine, nur bin’'
steinartig aufgeblasen. Dabei kommen aber grôssere Bimstei'i'
stûckchen fast gar nicht vor, sondern meist nur sehr klein®
Bruclistücke der Blasenwandungen. Da die Form der letzterçi*
trotz der starken Zerklcinerung sehr scliarf erhalten. zu sd*’
pflegt, bedingen sie unter dem Mikroscop eine bücbst auffiil'*^®
Structur, die Aschenstructiir. Die einzelnen Stûckchen
scheinen im Allgemeinen als von Goncavbogen uingrenzl®
Zwei-, Drei-, Vier- und n-Ecke, knochen-, keulen-, sichel-
ringfôrmig, dabei sind dire Langsrichtungen unter allen niüs'
lichen Winkeln gegen einander geneigt. Diesem Material
massigen Gesteine sind in den Tuffen fast stets grôssere od>i^
geriiigere Mengen von Schieferschlamm beigemisclit,
jetzt als Schieferfetzen und Flatschen von durchaus derselh®’*
Beschaffenheit wie der gewohnliche Lenneschiefer erscheiii®^'
Dieser Umstand hat wenigstens einige der frühercn Beobacbt®^
abgclialten, die Tuffe als eruptiv anzusprcchen. Ihr sedim®”
tarer Charakter ergibt sich nun aber zweifellos ausserd®*’*
aus der hie und da deutlichen Schichtung, welche nur vielf^®
durch die fast stets abweichende Schieferung undeutlich
worden ist, ferner aus Einschlûssen von Gerôllen und Bru®**'
stücken der massigen Gesteine, aus dem Vorkommen
Oolithen, welche sich aus Bimsteintheilchen aufbaucn,
der Petrefactenführung, etc. Audi die Grenze zwischen y'
und Schiefer pflegt, wenigstens mikroscopisch, wenig schai’t Z'*
sein ; dem Schieferschlamm mischen sich erst einzelnc
dann aucli grôssere Aschentheilchen bei, endlich auch
spath-Einsprenglinge.
COMMUNICATION DE M. MUGGË
365
Der Habitus der Tuffe ist, wic raeist bei derartig-en Bil-
*'ngen, sehr wechselnd ; er liaiigt, abgesehcn von der spaLern
cianaorphose, namenüich ab von der Mengc der Feldspalb-
••^sprenglinge und der Schiefcrmasse, der Feinlieit des Asclien-
■J^aterials, etc. Einige sehen daher ganz conglomeralisch aiis^
meisten âbneln porphyrischen flasrigen, manche auch ganz
''^•Uen und coinpakten Massengesteinen. Auch dieser viclfachc
schnelle Wechsel im Habitus ist gegenüber den wirklich
’^'^ssigen Gesteinen charakteristisch.
„ chemische Zusammensetzung schwankt natürlich eben-
sehr stark, sie ist aiisserdem wegen der spiilern Méta-
morphosé wohl in keinein Tuff mehr die ursprüngliche ; in-
®sen lassen sich in einigen an dein liohen Gehalt von Natron
^S<înüber Kali, und in allen an den geringen Mengen zvvei-
srthiger Eleinente noch einige Züge der massigen Keratophyr-
^rteine wieder erkennen.
dem Gebiet der einsprenglingsreichcn Ouarzkeratopliyre
g d Tuffe seltener als Detritusmassen, was auch auf stârkere
rosion dieses Gebietes hinweist. Dagegen uingeben sie die
||o®rzbaltigen Gesteine in grossem Bogen von südwestlich Olpe
Olpe, Bilstein, Altenhundem, Schmallenberg, Zûschen,
p^omland bis zum Steimel bei Schameder. In dem Gebiete der
,,, *^okeratophyre treten sie auf von Meinerzhagen langs des
Q^^'^en Ebbegebirges bis zur Lenne-Ruhr-Wasserscheide im
Q^*^on. Sie liegen fast immer in der Nachbarschaft der massigen
abi
o®teine, zum Theil direkt auf oder unter denselben. Aber auch
»6sehen von dieser Verbreitung und Lagerung wird ihre Zu-
origkeit zu den Quarz- und Felsokeratophyren dadurch an-
dass sie genau dieselben Plagioklase, Zircon und Titan-
&eh,
Sezei
dieselbe Grundmasse ohne aile krystalline Ausscheidun-
Q Und von derselben Zusammensetzung wie in den massigen
U^m*^*oen fûhren, dass dagegen anderc Gemengtheile als dort
A ’u den Lenneschiefern beobachtete ihnen durchaus fehlen.
Q *^ordem giebt es im Lennegebiet keine andcren massigen
ha ^*^0’ welchen man sie etwa ableiten kônnte, die Dia-
g; uieiden das Gebiet der Tuffe wieder Keratopliyrgesteine,
uuch uicht effusiv.
366
COMPTE-RENDU. QUATRiÈxME PARTIE
Métamorphosé der Lenneporphyre.
Da der urspruiigliche Zustand bei dcn niassigen (iestcinc”
genauer als bei den sediinentarcn sicli aiig-eben liisst, ist
Art und Grad der Métamorphosé bei ihnen mit grosscnî*
Siclierlieit festziistellen und aiso zunâchst zu betracliten.
Die Wirkiingen der gebirgsbildenden Krdfte waren
ihnen die gewolinlichen : Zertrünimerung, Bicgimg und Sp*i'''
nuiig in den Gemengtlieilen, daneben Schieferung oder
rung der Gesteine selbst, soweit sie Elemente enthiclten,
sicli nach ihrer Forrn gegen Druck orientiren mussten.
diese Erscheinungen geben die undulôs ausiôschendcn,
sprungenen und wieder ausgeheilten Quarze der flasrig£“"
Qiiarzkeratophyrc des Ederthals, die gebogenen Feldspathc dr*"
sphærolithischcn F’elsokeratophyre von Kupferberg. die elFp
tisch deformirten Sphærolite dieser geschieferten Gesteine
dire Zusammendrangung in Ebenen senkrecht zur Schieferuiis
gute Beispiele. Auch die Fluidalstructur wird durcli die
ferung vielfacli undeutlich, namentlich dadurch, dass sie sie'
mit der F^laserung combinirt. Liings Ruschelzonen und hii'tf®
den Grenzen zum Schieler, wo die mcchanischen Wirkuu»*'’''
besonders stark zu sein pflegcn, konnen dalier die Hauptutcrl^'
male des massigen Ursprungs der Gesteine sich sehr
wisclien ; es entstelien Flaserporphyre und Porphyrschiefer,
bei nicht ganz einfachen Lagerungsverlialtnissen scliwer
alinlich mechanisch beeinllussten Tuffen zu unterscheiden sii'^ '
Die chemischen Veründerungen der massigen Gesteine gel>e'|
mit den mechanischen nur zum Theil Fland in lland, uud
sind ülierhaupt nicht derart, dass man Veranlassung liâtte, s''
auf umgcwandelte mechanischc Energie zurückzuffihrcn, wcü
sich meist um Veranderungen liandelt, die niclit dureh
seitige Einvvirkung der vorliandencn Gemcngtheile oder d'ie^
IJmIagerung derselben, sondern wenigstens ganz vorwiege”' ’
nur durcli Zufulir und Abfuhr von Bestandtheilen zu Stan‘
koinmeu konnten. Von dcn gewohnliclicn thonigen Zersetziing*'’
produkten aligesehen, ist die in dcn metamorphosirten
porphyren am meisten verbreitete Ncubildung zwar der Seri‘’'|’
aIso ein Minerai, das ziemlich allgemeiu als charakteristisch F"
chemisch-dynamische Metamor|)hose gilt, es kann aber hid'
.... . . . _
*/ I Qj y ^
dcn kali- und thonerdearmen, dagegen natronreichen massif
COMMUNICATION DE M. MUGGE
367
0
'^steinen nur unter starker Zufuhr von Kali und Thonerde
|^*itslanden sein. Dasselbe gilt bei dcr Armut der nrsprüng-
'^■len Gesteine an zvveiwerthigen Eleinentcn fur die ziemlicli
'''^•’breiteten Carbonate und Chlorite. ALs cbarakteristisdie Pro-
der clieiniscb-dynainischen Metamorpliose kbnnlc inan
'^®uacli nur noch die Neubildungen von albitarligein Feld-
^Paih und von Ouarz anseben, indessen liegt auch dafür kein
^Witigender Grund vor ; es lasst sich selir woiil denken, dass
saure natronreiche Glas sich auch ohnc dynamische Ilülfe
in O
der
*iarz und Albit umgesetzt habe.
man die Analysen der stark veranderten Gesteine denen
unveranderten gegenüber, so ergibt sich in der Kieselsâure
ïninus bis zu 30 7o> iii der Thonerde ein plus bis zu 20 7oj
Kali ein plus bis zu 6 7o> ™ Natron eine Abnabme bis zu
J d 7o. Danacb erscheint es als sicher, dass die benachbarten
^*^aneschiefer, die ineist sandig und arm an Thonerde und Kali,
''lïch in ftej. Nâhe der Lenneporphyre gar nicht anders als
zusammengesetzt sind, die nüthige Menge Kali und Tlion-
I * ®und ebcnso auch der zweiwerthigen Eleniente nicht gcliefcrt
kônncn ; ebenso wenig andcrc Eruptivgesteine. Es lileibt
Tiefe langs
aiso
dai
>iur die Annahme, dass diese StolTe aus der
Palten lieraufgeführt sind ; man konnte vielleiclit vcrmuthen,
granitisclie Gesteine, welclie das Devon ja unterlagern
‘^'1) jene Stolle geliefert hâtten. Dalier sind denn mechaniscli
j^ark beeinllusste Gesteine, weil in dcr Ntihe von Spalten gc-
I nieist auch chemisch stark verandert, aber umgekelirt
^''a’icht nicht starke chemischc Métamorphosé mit mechanischer
^knüpft zu sein. So sind z. 13. die spliærolitischen Fclso-
^^^atophyrc von Kupfcrberg, die sonst ctwa 80 7o ^^2 '”’d
11, 5 Tlionerde und 0,5 ®/g Fc O cnthalten, lokal, namiieh
Nahc von Erzgangen, vollstandig chloritisirt und in
in
"•'stei
F,
eO
Fl
ne mit nur 43 7o k>2' dagegen 22 7o -^12 O3 nnd 14 7o
Zu P"®2 O3 verwandelt. Dabci ist von Druckwirknug wenig
,'^Piiren ; die dnrch Druck so Icicht undcullich werdende
,7'^Klstructur ist selbst an Stellen, wo die Glasrnassc voll-
„ §■ durcli Ghlorit oder Braunspatli verdrangt ist, nocli
fleutlich, und die Chloritblattchen liegen keineswegs
Kl, es zeigt sicli daher auch keinc Spur von Schieferung.
und Detrituamassen pllegen mcchanisch starker
andert zu sein als die massigen Gesteine. Sic sind gewohn-
'“=l>d
nntlicli geschiefert, die meislen etwas Hasrig, manche auch
368
CO.MPTE-RENüU. — QUATRIEME PARTIE
fast dachschieferartig- ; Menge iind Grosse der Fcldspath-E*f^'
sprengliiig-e, Feinlieit der Aschcntheilchen, Meng-e des thonig'^f
Schiefersedimentes, auch Machtigkeit tind Lageningsart scIh-*'
nen von erheblicliem Einfluss darauf. Die Schichtiing, die
wohl sclion urspriinglidi wenig ausgeprâgt war, pdegt
ineist verloren zii gelien, die organisclien Reste werden
deutlich, ebenso Einscbbïsse von Porplijr- und Biinsteinstücl^'
cben, endlicb aucb die Grenze zwiscben eingesclivvcmnib''**’
tlionigeni und dein tuffigen Sédiment. Die Zusammenpressin's
senkrccbt znr Sebieferungsebene, die Streckung innerlialb
selben sind nainentlicb gut aucb an den Oolitben zu seben,
sebonsten an denen vom Steiinel. Aucb die cbarakteristist^^**^^
Mikrostructur der Tulfe, die Ascbenstructur, wird diircb
Schieferung erbeblicb modifizirt. Wâbrend die concavbogi»'^||
Asebentheileben ursprünglicb von einander getrennt liegen
dire Umrisse also sebarf zu erkennen sind, werden sie dann
und in einander gedrângt, dire sebarf gekrümmten Uinris®*’
werden flacber und einander inebr parallel, so dass das ndk*''^
scopisebe Bild stellenweise so sebr an Fluidalstructur
iiiuert, dass Verweebslungen namentlicb mit der Fluidalstriicb’'
gesebieferter Porpbjre leiebt mdglicb sind. Lagen die Lai>5^
ricbtungeii der Asebentbeileben sebon zu Anfang in
Fofë'*^
Sebiebtung einander ziemlicb parallel, so konnten die einzclo®"
Tbeilcben dureb sebeerende Wirkunc-en der Sebieferung
mig verbogen und gefâltelt werden und so ein Bild liefern,
an eine gemaserte Holzflâcbe erinnert.
Da die Tulfe ganz vorwiegend aus feinen Seberben ei” "
leiebt zersetzbaren Glascs bestanden, so waren sie natüi’b ,
chemischen Umsetzniigen besonders leiebt zuganglicb.
bat eine Zu- und Abfubr derselben Bestandtbeile wie bei
massigen Gesteinen stattgefunden, namentlicb wieder 1^'’®
Ruscbelzonen und lângs den Grenzen zu den Nacbbargcsteiii®^'
Da nun gerade solcbe exponirte Stellen aucb wieder ^
starkste mecbanisebe Veranderung crfabren baben, ist ‘‘i
aucb die cbarakteristiscbe Mikrostructur am stiirksteii
wisebt, wcnigstens dann, wcnn die Neubildung-en reicb ‘
Sericit waren, demi dieser war im Stande, die Beweglicb'' ^ _
der Gesteinselemente ausserordentlich zu steigern, er tbe”
» ’ ,f6'
gewisscrmassen als Scbmiermittel. Es sebeint also niebt
zeigt, die reiebere Sericitbildung gerade in den starkst
ferten Gesteinen als cbarakterisliscb für besonders
OOMMt'NICATlOlV DE M. MTJGOE
369
^ y'iamornetaniorphose anzusehen, ziimal sich nachweisen lasst,
' aiich von Sericit fast ganz freie Gesteine von ursprûng-licJi
^aiiz gleicher Ziisaninienselzung wic jetzt sericitrciclie selir
' *^ike Pressungen erlitten Ixabcn, (dann aber ohne Scliieferung
Dies zeigt sich z. B. in den Tnifen bei Birke-
^'îWelcIie stark deforinirte Oolithe, aber als Neubildnngen
^®seiitlicli nur Quarz und Albit enlhalten und fast gar nicht
sind, Ob man bereclitigt ist, die Entsteliung diescr
^Jden Gemenglheile anf Bechnung dcr Dynamoraetamorphose
P setzen, sdieinl iiier ebenso zweifelliaft wie bei den massigen
A?p®*pcn. Man fiiidet z. B. nicht allein Ouarz, sondern auch
diesen Gesteinen unter Umstanden, welche wenigstens
^^1 Mitwirkung von Dnick bei ihrer Bildnng aus-
Q. 2. B. in Holdrannien fossiler Pflanzenreste am
1^;. *^*iherg bei Olpe, el>enso Cldoritueubildungen in den todten
^l'^uinen, die bei der Streckung innerlialb der Schieferungs-
hinter Eisenkieswürfeln, etc., entstanden.
sc/ Neubildnngen pHegen in den Tuffen fast ganz be-
di **^”^*^ früberen Bestandtlieile der Lava, aiso
eiag welche nacb ihrer Znsaminensetzimg am leichtesten
einl^ von Kali-Tbonerdesilicat gegen Natronsilicat
^ sÇhen konnten. In den Aschentbeilchen scbreitet dabei die
fort* regéimâssig von aiissen nacb innen zu
coii’ Lagen von Cblorit, Albit, Quarz und Sericit
auf einander folgen. Die Neubildnngen dringen
scli^- selten auch in die Schieferflatsclien ein, dire Be-
2 auf die Aschentlieilcben geht sogar so weit, dass
®tei ®iaera und deniselben fast mikroscopisch kleinen Bim-
rjij'^^^'^^ckchen die an seiuem Rande olfen gebroclicnen Blasen-
•loch ^ ''On normaler Scbiefermasse erfüllt sind, wahrend die
scli ^®®oldossenen im Innern des Stückcliens die cliarakteristi-
^oubildungen fübren. Andererseits fehlen der Tulf-
''ollslandig die für die Schiefer charakteristiscben
y^J|^**''^delchen, statt deren tritt in allgemeiner Verbreitung,
da^J'/ooli nur geringer Menge, Anatas ein. Audi das weist
au
fpl
r:.!/'*^ôogliclie Zusammensetzung bedingt waren. In bester
Urauf 1 • cm. v.aa vvciau
ijiQj. On, dass die cbarakteristisclien Gemengtbeile der meta-
1 *6n Sediinente mindestens in erster Linie durch dire
^abe •
atekt ^'.'^®*^*oimung mit diesen mikroscoj)iscIien Beobacbtnngen
makroscopische, dass an Feldspath-Einsprenglingen
luffe zuweilen fast haarscliarf an ganz normalen Scbiel'er
' CONGR. CÉOL. INTERN.
U
370
COMPTE-RENDU. QUATRIEME PARTIE
grenzen und zwar genau lângs dcn Schichtungsflâchen.
wird also auch aus diesen Gründen davon absehen müssen)
sowohl die grossen albitâhnlichen Feldspath-Einsprenglinge def
Tuffe wie ihre mikroscopischcn Albit-, Quarz- und Chloi'd'
Neubildungen als bcdingt diirch mechanische Mctamorplios^
anzusprechen.
Als bcsonders charakteristisch für die TufFe ist oben ihi'®
Mikrostructur, die Aschenstructur hervorgehoben, gerade dies^
ist aber früher mehrfach als ein Merkzeichen metamorplier Eid'
stehung betrachtet, es wâre also nocli der Nacliweis zii fiilu'Ç'b
das diese Mikrostructur in der That ursprünglicli, nainbc i
Aschenstructur sei. Die Aehnlichkeit in der Form mit z®’'
brochenen Bimsteinstückclien ist nun schon so gross, dass
Structur früher ôfter für Fluidalstructur gehalten ist ; es zeig
sich aber weiter, dass sie aiif solche Theile der Tulîe
sclirankt ist, welclie früher aus Bimsteinglas bestelien konnld''
Die Structur fmdet sich also z. B. niemals in den Pseiitlt»'
morphosen von Sericit, Kaolin und Carbonat nach den ein»*'
sprengten Feldspathkrystallen, niemals in den Einschlûssc’
von Keratophyrbruchslücken, niemals in den SchalentheiD*
der Petrefacten, auch dann nicht, wenn die Aschentheilch®*
sonst den ganzen Steinkern derselben bilden. In diesem Ictzü'’**
Falle lâsst sich dagegen erkenncn, dass sich die einzel»*^’
Aschentheilchen mit ihrer Langsrichtung der Schalcnwand
geschmiegt haben, ebenso sind die einzelnen Bimstein -Briic
stücke in den Oolithen tangential zur Oberflâche der einzelo*^
Lasen çreordnet, und ebenso lâsst sich aus andern Erscheinuns,
O ® Z ^ ^ ^ ^ J lï*
schliessen, dass sie bei der Sédimentation aïs einzelne, o-
von einander getrennte, feste Theilchen vorhanden war*^*'’
welche erst spâter diircli Albit, Quarz, Ghlorit, Sericit,
pseudomorphosirt sind. Dazu kommt, dass, wenn auch sc
selten, an einzelnen Stellen grossere, nicht zertrümmerte B**
steinstückchen im Tuff gefunden sind.
Der Nachweis, dass die Aschenstructur nicht metanioi’pQ^
Ursprungs ist, scheint deshalb von einigcr Bedeutung, weB
in manchen Gesteinen Nassau’s, des Harzes, der ArdeiH’^.^
von Wales und andern wiederkehrt und also auch für diesa
Deutung als Tuffe nâher gerückt erscheint.
Es ist im Vorstehenden versucht, darzulegen, dass bei
Lenneporphyren von chemischen Wirkungen der mechanis^
COMMUXIGATION DE M. MÜGGE
371
^etamorphose nicht oder nur sehr wcnig die Rede sein kann.
ist nicht nachzuweisen, sogar unwahrscheinlich, dass die
die Faltung der Schichten bezeugte mechanische Energie
als (jgj. ^Jcubildung von Albit, Quarz, Cldorit,
•^ricit, etc., in ilinen mitwirkte oder gar direkt in chcmische
énergie umgewandelt wâre, sie scheint vielmehr nur eine weit
phende Zertrümmerung der Gesleine zur Folge gehabt zu
^Den, so dass von unten aufsteigende, also warme, Lôsungen
ssonders kraftis an^reifen konnten. Es dürfle dieser letztere
V ® ®
®rgang auch bei den sonst ge^vôlmlicli als mechanisch-meta-
*^orph bezeiclmeten Produkten viel hâufiger sein als direkte
‘'^rmische oder chcmische Wirkungen des Gebirgsdrucks, oder
^®|ii,gstens neben letzteren weit vorherrschen. Dann lâge aber
^eist nur eine Art mechanischer Aufbereitung für chcmische
'’^setzungen vor, und es würde sich nicht empfehlen, die so
*^^rheiteten Gesteine langer schlechtwcg als « mechanisch-
J^^tamorph » zu bezeichnen. Man wird, wie es schcint, zur
osung clcr Frage, wie weit direkte Wirkungen des Gebirgs-
p*''ickes bei der chemisclien Métamorphosé der Gesteine in
kommen, wieder auf das Experiment zurûckgreifen
*^hssen. Die SpRiNG’schen Versuche sind bis jetzt nahezu die
®inziggn in dieser Richtung ; es wâre sehr zu wünschen, dass
schmale Grundlage einmal erlieblich, und zwar besonders
der geoloa-ischeii Seite hin erweitert würde.
QUATRIÈME SECTION
GÉOLOGIE TECHNIQUE
-■
i
1
Ueber die Wichtigkeit der Bergbau-Aufschlüsse
für die Géologie
VON
F. POSEPNY,
kk. Bergiath und einstiger Bei'gakademie-I’rüfessor aus Wicn.
^achdem clas Organisalionscomité zum sechsten internatio-
Geologenkongress in Zurich die Vornalime dcr Verhand-
p*igen in Sektionen bcschlossen hatte, erlaubtc icli mir, den
^'^sidenten desselben, Herrn Professer Renevier darauf auf-
'^®rksam zu machen, dass es wünschenswerth wâre, eine
^'"eiterg Seklion für den praktischen Wirkungskreis der Géologie
2u finden, welcher ansser der nationalôkonoinisclien
^ ichtigkeit auch ein grosses wissenschafticlies Interesse dar-
und der kaum einen angemessenen Platz innerhalb der
'^^^lehenden drei Sektionen finden dürfte ; dass es mithin an-
wâre, für diesen Gegenstand eine vierte Sektion aufzu-
^tellen.
ç, ^ieser Vorschlag fand in der Sitzung des vorbereitenden
am 7. Juli in Bern Beifall, und es wurde eine vierte
^ktion für Bergbau oder angewandte Géologie beschlossen.
J, crlaube inir, dafür dem vorbereitenden Comité und ihrem
*"^sidenten im Namen der dabei betheiligten F’achmânner und,
I . flem hiedureb eine Pietât für die einstige Wiege der geo-
j!|§>schen Wissenschaft zum Ausdrucke gelangt, Dank zu sagen.
Bergbau war ja einst der Trâgcr des gesammten geolo-
Wissens und bildet auch gegenvvârtig eine, leider niclit
genug benützte, fortsprudelnde Quelle der Erkennt-
* ^6r inneren Bescliaffenheit unseres Planeten.
J? Bergbau liefert ja überliaupt Aufschlüsse über das
^r^uere, indem er gleichzeitig sowohl in horizontaler wie in
376
COMPTE-RENDU. QUATRIÈME PARTIE
vertikaler Richtung’ in das Gestcin ciiidriiigt, wobinçegen sicb
die Tuniielbanten iind die Jiolirarbeitcn nnr nach der ciiic^i
oder der andern Richtung erstrecken ; sie kônnen uns sonid
nnr liieraus fortlaufende Anhaltspnnkle über die innere C®'
schafFeuheit geben, wâhrend der Rergban nach den vcrschie-
dcnstcn Richtungcn verlaufende, ganze Gesteinsinedien
fassende, mehr aïs ein Profil darbietende Anfschlüsse ergibt.
Die Wichtigkeit dieser Aufschinsse fur die geologische Au^'
fassnng ergibt sich sclion ans dieser allgenieinen Betrachtnng-
Hiezu tritt iioch der Umstand, dass der Rergban die allgcnK''”
verbreiteten Verhâltnisse und Mineralsubstanzen, welche gaiiz®
Gebirgsinassen zusammensetzen, zu seinein Gegenstandc hati
sondern Substanzen, welche zwar quantitativ an dein Fcstca
nnserer Erdmasse eiiien verlialtnissmassig nur geringen Aiitt!*
liaben, sidi liingegcn dnrch die Mannigfaltigkeit ihrcr ZH'
saminensetzung, also aucli dire qualitaliven Eigenschaften
zeiclinen, namiich die sogenannten « besonderen Lagerstiittcn ^
der Erze, der Kohlen, der Salze, etc., welche eben einen 6*^'
sondern nationalôkonomischen Werth fur die menschliche
sellschaft baben.
Die. Bergbau- Anfschlüsse liefern somit cinerseits die wichtiiî'
sten tektonischen Daten über den Aufbaii der Gebirge,
andererseits aber sammtlichc, uns znr Verfügung stehende A*'
baltspunkte über die Géologie der wichtigsten Mineral-Eagc’
stâtten, also im Ganzen sehr wichtige Daten, ohne welche 3*^*
Zusammenhang sehr zahlrcicher geologischer ErschcinniiS^^”
gar nicht denkbar wiire.
Wenn wir das Entwicklungsstadium cines geologif’eh^*’
Wissenszweiges nach der Festigkeit der errcichten genetischea
Schlnssfolgcrungen benrtheilen, so findcn wir, dass die Mina*'' '
lagerstâtten- und besonders die Erzlagerstattcn-Kcnntniss
der letzten Zeit keine besondern Fortschritte gemacht hab
demi wir sind über die primitivsten geiietischen F^ragen aoc
nicht im Reinen und die Dilferenz der Ansichten über dicS*^'
Gegenstand ist noch sehr gross. Was der Eine für eine mit ded
Gestein gleichzeitige Bildnng hait, erkliirt der Andere
sekundar eingedrungen, und derglcichen. Olfenbar bescluifbsj
man sich noch viel zn wenig intensiv mit diesem Gcgeustaa
und vernachlassigt so die Lôsung mancher geologisch '
wichtigen F’ragen
Die Ursachc dürfte vorzüglich in der F'remdartigkcit
za
COMMIÎNIGATION DE M. POSEPNY
377
®Uchen sein, clurch welche sicli das Bergwesen von den meisten
^îidcrn Arten der menschlichen Beschâftigung auszeichnet, so
es in dieser Beziehung- liochstens mit dem Seewesen ver-
&'^'chen werden kann. Es ist nicht nur die Unbequemlichkeit
'iiid die Gefâhrlichkeit, die mit der Befahrung der Bergwerke
^^'Ininden ist, sondern auch die Schwierigkeit und das Unver-
î'^'^gen der unmittelbaren Beobachtung, welche viele Geologen
in 1 . . ®
. *ïer unterirdischen Natnrforschung, und nm diese handelt es
ja, behindert. Diessbezüglich ist eine grosse Vertrautbeit
den technischen Einriclitungen der Bergwerke nôthig,
"'^Iche allerdings nicht Jedem zu Gebote steht, sich aber bei
^>’Jtein Willen nicht gar schwer erwerben lâsst.
fbe Bcrgbaii-Aufschlüssc haben überhaupt eine ganze Reihe
^on Eigenthümlichkeiten, welche es verdienen, dass man sich
^selben stets gegenwârtig halten muss. Es ist dies allerdings
*^ich bei den andern Aufschlûssen der Fall, aber in keinem so
^’^ffallendem Masse. Von diesen Eigenthümlichkeiten, die ich
^^inerzeit in einer umfassenderen Arbeit darzustellen trachtete^,
ich hier einige hervorheben.
^ie Mineralschâtze sind sehr ungleichmâssig inderWelt ver-
Uieilt,
in den einen Landen sehr reichlich repriisentirt, in den
ern gar nicht vorhanden. Sie werden in dem einen Lande
^^irch den Bcrgbau gewonnen, wiihrend ihr Vorkommen in
andern Lande bereits erschopft ist. Darans resultirt eine
^^"'i.ssermassen internationale Bedeutung der Bergbau-Auf-
^ ‘hisse, und um einen Gesamintbegriff über die Lagerungs-
^‘hâltnisse dieses oder ienes Vorkommens zu erhalten, müssen
üie Bergbau-Aüfschlüsse mehrerer Vorkommen mit ein-
vergleichen, d. h. unsere Forschungen über die ganze
auszudehnen trachten. Die Durchfübrung ist natürlich
eiti^ Heranziehung der Litteraturquellen môglich, und was
der der Ansichten bei der persônlichen Begegnung
^ bachleute, wie sie an unserem internationalen Congresse
iia *^^*^*^*^^ kann, zur Folge haben kônnte, liegt wohl an der
(J, grossen Einfluss auf die Behandlung und Auffassung
A \^*^»®astandes bat die Vergânglichkeit der bergmannischen
^ schlüsse. Wir wissen, dass der Bergbaubetrieb zwar fort-
l'end neue Aufschlüsse schafft, die alten aber vielfach ver-
und Bergbau in ihren gcgenscitigen Bezichungen. F. Posepny, Arehiv für
Geoloijie, I. Band, Wien 1880, pag. 529—631.
378
COMPTE-RENDU. OUATRIEME PARTIE
nichtct, und zwar ist dics in cinem viel ausgesprochenereo
Masse der Fall, wie bei vielen andern geologischen
sclilüssen, z. B. des Eisenbahnbaues. Letztere Art von Au^'
schinssen wird gewissermassen zufâllig und unabsichtiieh g®'
macht, wahrend die bergmannischen Aufschlüsse planmiissig
schehen. Wenn sie aber innerlialb einer gevi^issen Zeit nieb^
der wissenschaftliclien Behandlung und Conservirung zug*î'
fülirt, gehen sie für imnier und unwiederbringlich verlorcB'
Dieser Umsland bat zur Consequenz, dass die Bergbau-Au^'
schlüsse eigentlicli continuirlich und zwar gleichzeitig mit dcHi
fortscheitenden Betriebe stiidirt und conservirt werden sollefl)
und ebenso, dass seibsl umfassende Monographien den Gegc'^'
stand nicht erschopfen konnen, da sie iin günstigsten Falle m"
die jeweilig zugânglichen und sonstige conservirten Aufschlüss^
berücksichtigt werden kônnen und überdies auch von der sub-
jektiven Anscbauung des Beobachters abhangen. Es ware
nôtiiig, die Monographien, so lange der Bergbau iin Gange isb
fortwâhrend zu ergânzen, was wolil ain besten durch Pubb
kationen gesclielien konnte, welche in bestiinmten Zeitinter
vallen, z. B. in Jahr-Quinzennien oder Dezennien erscheine*^’
und unter Berufung auf die griindlegende Monographie
Reambulation der Grubenaufsclilüsse enthalten würden.
Eine weitere Eigenthümlichkeit bedingt die Complication de'
unterirdischen Bergbau-Aufschlüsse, welche erst durch die D®'
stelhmg auf einer Karte zu übersehen sind. Diese ergibt m
der
Regel ein auf den ersten Blick chaotisch durcheinander hn'
fendes Linement, welches sich erst bei anhaltendem Studin"'
einfaclier gestaltet. Da es sich jedenfalls um das Verstândm®'’
dieser Complicationen handelt, so ist in den meisten Fâllen d'®
Berufung auf eine Grubenkarte nothwendig ; dies ist aher
keineswegs eine so einfache Sache und die Beilage derselhe"
ziemlich umstândlich und kostspielig. ,|
Sclbst wenn es sich um die Verstandigung über ein Del"!^
des Grubenaufschlusscs handelt, ist bezüglich der Orientir""»
die Beigabe einer ganzen Revierskarle oder wenigstens ad'"
Skizze derselben angezeigt, da man aber diesen Anforderuns"*
nur selten vollstândig entsprechen kann, so folgt daraus
ungcnûgende Darstellung der Aufschlüsse. Dies ist wohl
Ursache, warum das wissenschaftliche Publikum den Grube^
aufschlüssen so wenig Verstândniss entgegenbringt und d'"
selben auch vielfacli ganz ignorirt.
COMMUNICATION DE M. POSEPNY
379
Die Beobaclitung der unterirdischen Erscheinungen setzt
wie bereits erwâhnt wurdc, eine Bekanntschafl mit
''^rschiedenen technischen Einrichtungen der Bergwerke vor-
und ein mit diesen Verliâltnissen Unbekannter wird über
bei der Befahrung einer Grube ausgestandenen Mühselig-
J'citen und Gefahren kaum im Stande sein, die Erscheinungen
objectiv zu beurtheilen, wie unter Andern der auf die
^^sriiYlischen Erscheinungen gewôhnte vielgereiste Geologe
Ami Boué selbst zugestandcn hatE
meiner bereits citirten, diescm Gegenstand gewidmeten
j^liandlung, über welche aucli das Référât eingeseheii werden
habe ich mich darüber ausgesproclien, dass es eigentlich
ware, den geologischen Landes-Institutionen, deren Avif-
ki
killig.
nebst der allgemeinen Fôrderung der geologischen Kennt-
des Landes aucli in der Schaffung von praktischem Nutzen
^asteht, die Pflege dieses Gegenstandes zur Pflicht zu machen,
die Bergbau-Aufschlüsse von den Institutsgeologen studiren
publiziren zu lassen. Allerdings ware es dann nôtbig, diese
den zum Verstândniss der Bergbau-Einrichtungen nôthigen
^®antnissen auszurüstcn ; die kartograpliischen Arbcitcn und
kurrentc Studium der mit dem Betriebe fortschreitenden
'^•‘Schlüsse würde wohl den Bergingenieiiren anheimfallen.
Degenwârlig ist das Studium der Minerallagerstatten meisten-
clem Privatfleisse überlassen und es hiïngt von verschie-
l®üen Dispositionen ab, ob die Aufschlüsse dieser oder jener
j^''®gerstâtte ntiher bekannt werden oder ob sie der Vergessen-
anheimfallen müssen. Es verdient hervorgehoben zu wer-
dass in einigen Fâllen auch Selbsthilfe zur Anwendung
so iui Bereiche der Berghauptmannschaft Bonn, wo der
J^storbene Nestor der Geologen, von Deciien, mit Zuhilfe-
. des technischen und berggerichtlichen Beamtenapparates
® ^ammtliche Bergbaiie des Distriktes umfassende Reihe von
'irti
''arb,
graphien in’s Werk setzte, sowie ferner, dass in Ungarn,
cine raschere Entwicklung der diesbezüglichen Kenntnisse
, '^^'^uführen, ein eigenes Institut der Bergbaugeologen ge-
I affeu ijj j,.}, auch seinerzeit die Gelegenheit
raiUuwirkn.
■ Durât nannte diesen Zweig der Wissenschaft Géologie
’ Dr
Pag 12^*'’' Bouc, n&r game Zweek und der hohe Nuhen der Géologie, etc. Wien 1851,
' Hev,
Universelle des mines, etc. 1880.
380 COMPTE-RENDU. — QUATRIEME PARTIE
appli([iiée, ang-ewandte Géologie, meiner Ansiclit iiach nich''
ganz zweckmassig, weil dieser Name voraussetzt, dass
siimmUiclien einer Anwendung fâhigen Gesetze in der Wisseii'
schaft bereits bekannt sind, was leider noch iiiclit der Fall isb
so dass es sich vorlâufig vielmehr um die Constatirung
wiebtigsten Gesetze der menscldichen Erkenntnis, nâmlicli
Genesis und der daraus hervorgehenden Gesetze bandelt.
Ausdruck angewandte Géologie würde also streng genoiniH*^^'
keinen Fortschritt in der Wissenscliaft involviren. Zuerst ware*’
es eigentlich die Erzlagerstâtten, deren Studium eifriger be
trieben wurde ; naclidem aber auch die nichtinetalliscb®’'
Lagerstâtten eine gleielie Aufmerksanikeit verdienen, so lies^®
sich das Ganze am besten unter déni Ansdrucke Minerallag*^^
statten vereinigen, indem darnntcr die Géologie der KohleU)
der Salze und sogar einiger flüssiger Kôrper, wie die des Peti®
leums, mitverstanden werden kônnte.
Wenn noch einige dein Fâche nahestehende Doktrmen,
die Mineralqiiellen, die Wasserversorgung, die Agronomie,
damit vereinigt werden sollten, so wfire für das Ganze die Fe
zcichnung praktische Géologie, welcbe ülirigens schon mel*^
facli in Ànwendung getreten ist, zu empfelilen. Es ist übrig®*’^
sclbstverstândlich, dass hier die AVissenschaft niclit als Selh
zweek, sondern als Mittcl zum Zweeke aufzufassen ware
der
so
Es wiire sehr zu wünsclien, dass einzelnen Zweigen
Géologie melir Anfmcrksamkcit zugewendet werden würde ^
Z. B. der Pétrographie der zersetzten Gesteine, die besondef^
in den Metallgruben sehr haufig angetrofîen werden. Die Pep
graphen haben sich bisher vorwaltend mit dern Studii*’’^
frischer Gesteine beschaftigt, der Bergmann mochtc aber ger ^
erfahren, mit was für einem Gesteine ohne Rücksicht ‘
dessen Erhaltungszustand cr es zii thun habc.
ci fl
Ferner verdienen die Mineralkrusten der Erzlagerstatten
viel intensiveres Studium, als ihnen bisher zu Theil wurde. ^
noch nicht individualisirtc Massen schwcbten sie bisher
schen den Bereichen der Mineralogen und der Petrograpl“^'*’
nachdem dire wahre Natur bisher noch unerkannt gebhff
ist, U. drgl.
AVas mm die genetischen Verhaltnisse der Lagerslattcn
trilft, so herrscht darin bckanntlich noch eine grosse
in den Ansichten iilier dire Entstehung, da eine und diese
Sache, je nach der geologischen Schulc, aus der wir hcr
COMMUNICATION DE M. POSEPNY
381
^^Sangen siiid, verschieden beurlheilt wird. Offenbar müsste
Kenutniss der Origiiialaufschlüsse und die Kenntniss der
l'erschiedenen Standpunkte, von welchen ans wir die Sache
^artbeilen, über das wahre genelisclie Verliâltiiiss Aussclilag
scben. In dieser Beziehuiig ist der intenialionale geologische
^otigress besonders dazu berufen, die Erkenntniss dieser Ver-
‘àUnissc zu fôrdern, indem successive Diskussionen über
'''ichiigere genetische Fragen eingeleitet werden würden und
Gelegenlieit vorhanden ware, darüber die Meinungen der
verschiedenen geologischen Scbulen hervorgegangenen
'^‘^hleute zu hôren.
^or Kurzem liabe ich es versuclit, meine Ansichten über die
'^®aesis der Erzlagerstatten in einem eigenen Artikel zusammen-
^*ifasseni, bin natürlich zu einer ganzen Reihe von Abweichun-
gekommen und batte dieselbcn gerne dieser Scktion zur
1 . n • TT tr ^ n :
di
’p^rteilung vorgelegt, allein da die Kunde von der Creirung
>eser vierten Sektion erst kurz vor der Erôffnung des Con-
^f'isses erfoigte, so konnte eine Diskussion dieser Ansicliten
^'lîht gnj durchgeführt werden, da die Herren Mitglieder kanni
|®a(igend vorbereitet waren ; es bleibt eventucll diese Dis-
'^"'*sion dem nâchsten Gongresse vorbehalten.
^ 1? r» ...
ïti»' (jenesis of ore-deposits. Transactions of the american fast of mining
18'J3, « Uebcr Oie Entstehung der Erzlagerstatten. » Jahrhuch der
■ ‘^^’'>jakademien, 1895.
Ueber die Bildung von Erzlagerstàtten
durch Differentiationsprozesse in Eruptivmagmata
VON
J. H. L. VOCxT
Professor in Christiania.
Meine Ilerreii !
Das wissenscliafüiche Ziel der Erzlagerstâtlenkimde ist, d'*"
Genesis der Erzvorkommen ob môglich in allen Einzclhed^'J
festzustellen. Um dieses Ziel crreichen zu kônnen, inüssen
unsere Lagerslalten nach genetisclien Systemcn, auf deii ^ ^
meisten charakteristischen Krilerien beriiliend, schématisé
und jede Gmppe für sich beliandeln. ^
Bei dieser Angelegenheit erlaube ich rair, eine solche
genetische Erzlagerstâttengruppe zu besprechen, nâinlich
innerhalb den Eruptivgesteinen aiiftretenden und vor der y _
starrung der eniptiven Schmelzjliisse durch magmatis<^
Differentiationsprozesse entstandenen Erzconcentratione.
Diese grosse Erzlagerstâttengruppe ist in inehreren
gen liin sehr intéressant ; einerseits wirft sie ein Liclit über
Natur der magmatischen Differentiationsprozesse, und éndert_^^
scits liefert sie ein schones Beispiel, wie die ursprüngHcd^|^_
minimaler Menge zerstreuten Metallgelialte durch die cheiié®^^;
phjsikalischen Prozesse der Natur zu bauwürdigen LaS
stâtten concentrirt werden kônnen.
Zur Erleichterung der Uebersicht werden wir die ^
liegenden vielen Erzlagerstàtten in eine Beihe von Gn
gruppen theilen.
'st
* Dieser Vortrag wiirde in der Sektion für angewandte Géologie gehalten und
Auszug aus den zwei Arbeiten des Verfassers « Bildung von Erzlagerstàtten dure
rentiationsprozesse in basischon Eruptivmagmata a und « Beitrage zur genetischen
fication der durch magmatische Differentiationsprozesse und der durch Pneum
entstandenen Erzvorkommen, » in Zeitschrift für praktische Géologie j jtr
H. 1, i, 7 und 1894, II. 10, 11. In Betreff der Litteraturangaben wird auf diese z'
beiten hingewiesen.
COMMUNICATION DE M. VOGT
383
Erz-Aussclieidungen.
Oxydische
Sulphidische
Metallische
Peridotiten.
Chrornit-
LagcrstiUten.
(Cr, Fe)
Kiipfer-
mlphiderz-
Lagersliitten
(Cu, Fe; S)
a) Ni-pFe — Le-
girungen
(Diskoeisen,
Meteoreisen,
Awaruit).
b) Pt+Fc— Le-
girungen
(natürliches Pla-
lin und Osniiri-
dium) .
la Gabhros,
und Ne-
Plielin-Syenifen,
•^'orilen, Diaba-
U. a. m.
Tilaneiseners-
Lag-erstatten
(Ti, Fe)
Nickel-
Magnctkies-
Lagerstiitten
Ni, Co, Cu, Fe; S
In Graniten.
Eisenerz-
LagcrstiiUen (?)
(Fe, ohne Ti ?)
. diesen verschiedenen Concentrationsprozessen, die nocli
feurig-flüssigen Zustande des Magmas stallfanden, sind es
[j- Linie die zu der ersten Individualisationsredie ge-
Bestandtheile, — das heisst, diejenigen Bestandtheilc,
in der übrigen Multerlauge aufgelôst waren, — die coii-
irirt wurden, und zwar nameiillich die oxydisclien iind siil-
'•dischen Erzbestandtheile.
J, .^j^^sserhalb diesen gehoren zu der ersten Individualisalions-
auch mehrere andere Bestandtheile, darunter Apatit
(Ml,
'etzt,
nsphorsâure), Zircon (Zirconsâure) und Spinell. Audi diesen
’^nnannten begegnen wir gelegentlich in sehr starker Con-
ration ; beispielsweise führen so die Titaneisenerz-Ausscbei-
l^ngen der Nephelinite zu Alnô im nordlidien Schweden, den
^_ntersuchungen von Hôgbom zufolge, hie und da bis zur über
Hâlfte Apatit ; und in den entsprechenden Ausscbeidungen
^j,?*^'^pirangit), ebenfalls in Nephelinit, zu Ipanema in Brasilicn
^ > Zufolge Ohviele Derby und Hussak, oft reichlidi Apatit,
auch das neue Minerai Brasilit (aus reiner Zircon-
2i- Og bestehend) auf. Sehr starke Goncentrationen von
sind auch gelegentlich wahrzunehmen, z. B. in dem
384
COMPTE-RENDU. — OUATRIEME PARTIE
Magnetitspiiicllit (oder Titanomagnetitspinellit) zu Routivara in™
nôrdlichen Scliweden (zufolge W. Petterson und H. SjogrkN)-
Bei einem strikten petrograpliisclien System sollte man
Iciclit auch besondere Untergruppen von Apatit-, Zercon-
Spinell-Goncentrationcn aufstellen ; hier werden \vir uns
mit den oxydisclien, sulpliidisclien und metallischen ErzaU®'
scheidungen begnügen.
Unter diesen sind die in Gabbros, Noriten, Labradorfelspr^’
Augit- und Nephelinsyeniten, Nepheliniten, Dioriten, Diabasea-
U. s. w., mit hôclistens rund 55 — 57 ®/q Si O^, zu Hause hore»'
den /"iterteisenep^-Concentrationen in den letzten Jaliren
vielen beinalie über die ganze Welt zerstreuten Lokalitâten,
vielorts in Norwegen (Ekersund, Soggendal, Gomo, Skonevig’,'
und Schweden (Taberg, Langhult, Alno, Ulfô, Routivara),
neben England (Garrock Fel) , Vereinigte Staaten (Minnesota)
New-York, New-Jersey, u. s. w.), Ganada, Brasilien, — zicia
lich eingehend studirt worden, und zwar liaben sich mit dicsÇ'^'
Thema eine ganze Reilie von Forschern beschâftigt (nament)i^
Adams, Orville Derby, Harker, Hussak, Kemp, W. Pettii^
SON, IIj. Sjogren, Torneboiim, Wadsworth, N. H. und H-
WiNCHELL, daneben auch Verfasser dieser Arbeit). Sammtli‘-’l*‘j
Forscher stimmen darüber überein, dass diese oft ganz kolossa
grossen und gleichzeitig an Titansânre und Eisen sehr
Ersconcentrationen kurz als das maximale Endglied dev
rnalen sogenannten « basischen » Ausscheidungen dzr
treffenden Eriiptivgesteine aufzufassen sind. Die Argninoa ^
liiefür sind namentlich : Auftreten nur innerhalb miissig
seller Eruptivfelder ; sclirittweise geologische und
graphische Uebergânge zwischen Eruptivgestein und Ausscli'"’!^
dung, somit eine typisclie « Blutsverwandtscliaft » (consaHs
nity) ; Abhângigkeit der verschiedenen Typen der Ausscliei<|*’’’^
gen von bestimmten Eruptivtypen (z. B. Ilmenitnorit mit rcia
grossen llmenitmassen in Labradorfels oder Norit ; Tita'’^
magnetitolivenit in Olivinhyperit ; Ilmenitgabbro in Gabbi
aJisolutes Fehlen von pneumatolytischen Mineralien, u. s.
W-
Durch Studium der verscliiedenen Zwischenstufen zwiso
lici>
Eruptivgestein und Erzaussclieidung bat man nachweisen
nen, dass anfangs concentrirt sich, — durch Dilïusionswao
produkt des ganzen Differentiationsjirozesees resultirt i’*'’"
rung in dem sclimelzenden Magma, — namentlich die
Oxyde
untergeordnet
auch
die M
j^O-F’eO-Silicate ,
als
COMMUNICATION DE M. VOGT 385
beinahe reines Titaneisencrz (Ilrnenit oder Titanoinagnelit),
n Welchem übrigens oft durch Beimiscliung theils von Mg TiOg,
^^^oinorph in Ilinenit eingeiiend, und theils von Spinell den Ein-
des MgO-reicben Zwischenstadiiims sicli nacbspûren lasst.
J. ursprüngiichen Maginata der Gabbros, xingit- nnd Neplie-
l'syenitc ii.s.w.,fiilircnbekanntlicli oline Ausnalune einen kleinen
^dansauregehalt, im Durchsclinilt rond 0,5 ®/o T' Ogj der in das
zuerst individualisirende « Flüssigkeitsmolekül » des « oxy-
’schen » Erzbestandlheiles liineingeht ; -weil nnsere Erzans-
J 6'dungen gerade durch Concentration dieser Moleküle ent-
®nden sind, folgt als unmittelbare Gonseqiienz, dass sie durch-
angig' durch einen crheblichen Gehalt von Titansaure trekenn-
Zeic],- ■ • - - -
vorli
linet sein müssen ; in der That begegnen wir an den hier
•egenden Erzlagerstatten sclten weniger aïs 4 — 6 “/o Ti
Ti T — 15 7o Ti Oo, ausnahmsweise sogar 40 — 45 ®/q
2 (Ilinenit von Ekersund-Soggendal).
cl/ diesein Titansauregehalt findcn wir oft auch einen sehr
^ srakteristischen, obwohl ini allgemeinen ganz kleinen Gehalt
p/’^/^^‘*’omoxyd (oft 0,1 — 0,4 ^/q, gelegcntlich bis 2 — ^2,5 "/i
0
Bctrelf den in Peridotiten und daraus entstandenen Ser-
}j?*'"^‘S®steinen zu Hanse horendeu C/iro/m'GLagerslâtten, die
^ ^nntlich in vielen Lândern, — Norwegen, Schlesien, Steier-
•fa ^Od-Ungarn, Bosnien, Griechenland, Klein-Asien, Ural,
l^i/^'^’/'^eu-Caledonieu, Neu-Seeland, Neu-Südwales, Oiieens-
''epf ' di Nord-Ainerika, ii. s. w., — in zahireicher Menge
liât sind, ist nian bisher oft iin Unklaren gcwesen. Frülier
^in oftmals nainentlich darauf Gevvichl gelegt, dass diese
*^ialogisch wie auch gcologisch zieinlich monotonen Vor-
iu den serpentinisirten Gcsteinen auftretcn,
Schluss hat ziehen wolleu, dass die Bildung
in genetischer Verbindung gerade mit der Umwancî-
O
il
loch
ZQ SM ^ - 0 0^- - V^X»X TT
(fserpentinisation) der Peridotite stünde. Dieser Schluss ist
and ®’^*'®nhieden uurichtig, indein die Chromitlagerstatten in
aucli iu absolut frischein Peridotit vorkoui-
"nt^' ist Z. B. der Fall mit den von mir im Sommer 1893
*'• siichten Hestmando-Feld im nürdlichen Norwegen,
wo
Çatljr f " ■
‘^Pur ' Saxonit, der am oftcsten nicht eiumal die erste
lag, Serpentinisation zeigt, eine ganze Reihe von Ghromit-
®hitten beherbergen
S' CONGIi. GÉOL. INTERN.
25
386
COMPTE-RENDU. QUATRIÈME PARTIE
l'n clen Peridotiten fchlt im Allgemeinen (obwolil mit Au®'
nahmen) ïi PgOg, ZrO^ und Sulphid vollstandig oder jedeo'
falls beinahe vollstândig ; Fca O3 ist auch ziemlich spârlich
treten ; dagagen begegncn wir durchgângig eiiicni sclir cF"'*'
rakterislischen Gehalt von Cliromoxi/d, nâiiilich diirchscliodt'
lich 0,20 — 0,35, gelegentlich bis 1 — 2, seibst bis 3 ®/q Gtj O3.
Als Consequenz dieser Zusammensetzung crgibt sich, das*‘^
sicli auf dem ersten Individualisatioiissladiuin hier niclit, avi®
Z. B. in den Gabbros Ilmenit, Titanomagnetit, Kies, Apatit
Zircon bildet, sondern dagegen Spinell, ini Allgcmcinen ChroU*'
spinell und Gliromit, constituiren inuss.
Zwischen diesem Ghromit und Ghromspinell führenden
dotit und unseren Ghromitlagerstâttcn kann man oftmals (z-
in dem Heslmandô-Feld) scliriltweise geologische und petro'
graphiscbe Uebergânge verfolgen, und zvvar derart, dass 1’^^'
den auf den Zwischenstufen liegenden « Ghromitperidotitcn> ”
die nur ans den normalen Bestandtheilen, — einerseits GhroRi^^’
Ghromspinell und andrerseits Olivin, Enstatit, u. s.
der Peridotite, ohne Gegenwart von pneumalolytischcn Mn'®
ralien, zusammengesetzt sind, wâchst der Ghromitgehalt
und nach von 1 — 3 ®/o bis endlich zu 95 — 99 “/g. ^
Auch in diesen Ghromitperidotiten ist der Ghromit
einem früheren Stadium zur Krystallisation gekommen als £
MgO-FeO-Silicate, und weil auch unsere Ghromitlagerstâtt£’*^
hic und da von schlierenfôrmigen, durch Nachschub eiitsta*^
denen Gângen von normalem Peridotit durchkreuzt sind, ziel*^'
wir mit voiler Sicherheit den Schluss, dass die bedeutenf^
Chromit-Concentratione schon vor der endlichen Erstarrü
der Eruptive stattfanden, und dass sie kurz als basische
scheidungen aufzufassen sind.
Die Ghromitlagerstatlen der Peridotite entsprechen so»
genetisch den Titaneisenoxyd-Lagerstatten der Gabbros, u. s- ''
[iH
Die Entstehung- erstcns der Perioditmagmata aus einem
lit'
sprünglicben Gesammtmagma und zweitens der Gliromit
centratione innerhalb dieser zuerst gebildeten Pcridotitmagm
it-CoR'
atf>
giebt uns ein sehr intéressantes Beispiel von dem Verlaut
verscliiedenen nach einander folgenden Differentiationsprozc
der cruptiven Magmata.
Nach der namentlich von Bosenbusgu entwickelten
13e'
trachtungsweise konnen wir einen ursprünglichen GesamR’
magma aus den folgenden drei Gonstitiienten bestehend dcnl'e**
COMMUNICATION DE M. VOGT
387
Die zum ersten Individualisationssladium gehôrenden Be-
nàmlich : TiO^, Pg O5, Zr 0^, Sulphid, zum Theil
Eisenoxyde, namcntlich Feg O3.
2. Mo-O-FeO-Silicate.
^3"> GaO-, KjO- und Na^O-Silicate.
Eurch Dilîerenliationsprozesse, deren Natur wir bisher nicht
•^nnen, haben sich anfangs bei der Bildung der Peridotit-
^j*?tnata die MgO-FeO-Silicale losgetrennt oder sind ausge-
.^Heden worden ; einerseits fehlt namlich in den Peridotiten
Allgemeinen die Titansâure, Phospborsâure, Zirconsâure
”” das Sulphid, und andrerseits ist Tbonerde, Kalk und
j^^Hieiitlich Alkali sehr sparlich vertreten. Audi kônnen wir
^^Pdiren, dass Tbonerde und Kalk in den Peridotiten zu ein-
er in sehr enger Verbindung steben ; beim Maximalvcrlauf
Differentiationsprozesses entstelit ein beinahe idéal reines
?^'EeO-Silicat (Dunit, Saxonit), nur mit einer winzigen Bei-
^•■^hung von Tbonerde und Kalk (0 — 0,4 ®/(, Al^Og ; 0 — 0,6 7o
versdiiedenen Durchgangsstufen (Wehrlit, Llier-
^ bli) dagegen führcn die Peridoditc gleichzeitig etwas Thon-
und Kalk (1-4 <>l, Al,03 ; 1,3-8 »/„ GaO). Alkali dagegen
mierall beinahe gânzlidi verscbwunden.
(Ji MgO-FeO-Silicat-Tlieilmagmata contentrirt sich auch
AiO-^ CoO- und MnO-Gehalte der ursprûnglichen Magmata,
1^ ® sich unter anderem auch dadurch kundgiebt, dass be-
. ^*Ulich diese Peridotite das Muttergestein der durch Se-
'**'Prozesse (Lateral-Secrction) entstandcnen Garnierit-
sf't ^ und Asbolit- (Go^ Og + Mn^ Og + Fe^ O3-) Lager-
^en sind (Beispicl Neu-Galedonien, Oregon, Lirai, Schlesicn).
cat concentrirt sich zusammen mit den Mgü-FeO-Sili-
auch der GrjO.-Gehalt der ursprûnglichen Gesammt-
ah — cine Thatsache, die freilich ganz auffallend ist, die
J*" durch zahlreiche Bausch-Analysen constatirt worden ist.
diesen Peridotit- Theilmagmata wiederum bilden
fieu* oben nâher entwickelt worden ist, bei einem ver-
Dilferentiationsprozess, die Ghromit-Goncentratione.
iÇele^'*^^^ den Graniten verlaufen die DifFerentiationsprozesse
Ijçl^^^^Eich, obwohl ganz ausnalimsweise, so weit, dass wirk-
^^^^^'^Çfff’^l^ütten (von titanfreiem oder titanarmem Eisen-
Er- 7^*^deicht entstehen kônnen. Unsere Kenntnisse zu diesen
-'■•sch,
einungen sind doch bislu'r sehr eins’eschrankt.
388
COMPTE-RENDU. — QUATRIEME PARTIE
Wie CS durch verschiedene Arbeiten aus den letzten Jahren?
— namentlicli von Adaxms, Barlow, Bell, von Foullon, Bas-
PEYRES und Verfasser diescr Abliandlung-, — bekannt sein
findet sich ring’s herum in der Welt, vorzuç^sweise in No*'
weg’cn, Schweden, Canada und Piémont, eine zaldrciche
von Nickel-Magnetkies-N ov^ommtn, die sammtliche in basi'
schen Erupliven, namentlicb Gabbro (Norit), zu Hanse hbren-
Diese mineralogisch wie auch g-eolog-iscli sehr monotonei^
Vorkommen werden durcli die folgende Erzcombination
kennzeichnet : nickel- und kobalthaltiger Magnetkies, kobab'
und nickelhaltiger Schwefelkies, gelegentlich daneben aud*
Eisennickelkies (= Pentlandil), Polydymil und Millerit, weitd’
Kupferkics sammt Titaneisen oder Titanomagnetit. Die
licgcnde « Weltgruppe » wird somit durch die Elementc
Co, Cu, Fe und S nebst etwas Ti — wozu inehrniaB
(Canada, Klefva) eine Spur Pt, Pd, Ir, Bh tritt, — charaktcri'
sirt ; dagcgen felden Pb, Zn, Ag, As, Sb, Bi, Su, u. s. w.
lich oder sind nur ausnahmsweise und nur in winziger MenS®
vorhanden.
Die Erze dieser Vorkommen sind vorzugsweise mit dem
malen Mineralbestand des umgebenden Gabbrogcstcins ACf'
mischt, aiso mit den Mineralien Olivin, Hyperstben, Dialli^s'
Glimmer und Plagioklas ; weiter stehen die Kies-Concentration^
durch « Pyrrhotin-Gabbros » oder « Pyrrhotin-Norite, »
Gabbros oder Norite mit beliebig schwankenden Pyrrhotin-
Magnetkies-) Gehalt, — oftmals in schritüveisem petrogrdp^^^
scheni und geologischem Uebergang zu dem umgebendi^’^
Ëruptivgestein, in welcliem letzteren aiicli Magnetkies im ^
gemeinen in kleincr Menge aïs normaler Bestandtheil
gebt.
Tlieils aus diesem Grunde und theils auch der auffallend coa'
stanten und folglich gesetzmüssiyen chemisch-minercdogiso^^^’^
Gleichfôrmigkeit unserer beinahe über die ganze Welt 'f
streuten Nickel-Magnetkies-Lagerstatten niüssen wir auch
als Ausscheidiingsprodukte der Eruptive auffassen. (Ucber ejea
mehr detaillirten Nachvveis hierüber verweise ich anf meia'^
Originalarbeiten.)
Die Metallgehalte der Kiese stammen unzweifclhaft aus
dea
ursprünglich in dem eruptiven Magma sciber in âusserst nia*
malcr Menge eingehenden Metallgchalten. Zwar ergeben
vielen vorliegeiiden Bauschanalysen der verschiedenen basisd**^’
GOiViMUNICATION DE M. VOGT
389
P .
^ï'uplivgesteine, dass diese durchgângig ein klein wenig Nickel-
«-^ydul (in stark basischen Gesteinen rund 0,05 “/o Ni O) führen,
^l^Hehen auch ein ganz wenig Kobaltoxydul (rund 0,01 ®/o CoO),
auch ein ganz klein wenig Kupferoxyd oder Oxydul (rund
y^chstens etwa 0,005 ®/o Cu^ O) ; weiter auch Spuren von Blei,
U. s. w.
Das in dem Magma aufgelôste Sulphid wird, den chemischen
'^erwandtschaflserscheinungen zufolge (cfr. Analogie mit Roh-
^Içinschmelzung bei Kupfer- iind Nickelhütten), geradc das
"''ickel, Kobalt und Kupfer des Magmas aufnehmen ; nichl da-
pgen oder jedenfalls nur in untergeordneter Menge die übrigen
“letalle, wie Blei, Zink, u. s. w.
Es ist somit ziemlich Icicht zu erklâren, dass die vorliegende
siilphidische » Ausscheidung gerade durcli Nickel, Kobalt
*^'^d Kupfer gekennzeichnet werden K
Die obige von mir in meinen frühern Arbeiten entwickelte
_'^Kachtungsweise bat B. Lotti neulich auf die in serpentini-
^^Ren Olivingesteinen (Ophiolitligesteinen) in Toscana zu Hause
(ürende/fHyD/ers«//)/u'rfe-Vorkommen (Monte Galvi, Monte Gatini)
’ibertragen, indem er auch diese Lagerstâtten als Ausschei-
*'^gsprodukte erklârt. Diese Auffassung wird imter anderm
^Uch dadurch gestützt, dass wir entsprechende Vorkommen
Kupfersulpliiderzen auch sonst in (serpentinisirten) Perido-
kennen, nâmlich mehrorts in Hatfjelddal im nordliclien
orwegen, daneben auch in Griechenland.
. Die metallischen Ausschcidungen der Eruptivgesteine tlieilen
naturgemass in folgende zwci Hauptkategorien :
D Nickel-Eisen-Legirungen •, Beispiel Diskoeisen in Basait,
'''aruit in Peridolit, Meteoreisen.
D- Platin-Metalle, nâmlich einerseits natürliches Platin
Oainier eisenreich, mit 4-20 7o F®; daneben auch kupfer-
arend) und andrerseits natürliches Osmiridium (mit kleinen
'sen- mi(} Kupfergehalten),
diese ganze Betrachtungsweise hebt Fr. Posepny, The Genesis of Ore-deposits,
1893, S. 134.) ein, dass Sulphid und Silicat in einander unloslich sein sollcn,
somit das ganze Fundament der Théorie uarichtig sei. — Hierzu ist doch zu
[fj dass Silicat (z. B. Hochofen- und Rohschmelzschlacken) in der That ganz be-
Vjf Mengen, jedenfalls 5-8 o/q, von Sulphid (CaS, MnS, ZnS., u. s. vv.) aufzulôsen
9 Q ; siehe hierübcr z. B. Abschnitt « Monosulphide » (S. 239-263) in meiner Arbeit
schieH^**® der Mineralbildung in Schmelzmasscn » (Kristiania 1892). — Auch führen ver-
Mag ^^fuptive, darunter namentlich die Gabbros, oft Kies (in Gabbro vorzugsweise
datkies) als normaler Gemengtheü.
390 COMPTE-RENDU. QUATRIEME PARTIE
Der Nickelgehalt der hier zuersl aufgeführteii Nickel-Eisen'
Legirungen steht unzweifelhaft mit dem Nickelgehalt der bc'
treffenden ursprünglichen Muttergeteine in sehr enger Verbin*
dung ; und zwar wird ein durch irgend welchen Prozess (z. E'
Reduktion, ursprüngliche Beimiscluing) in einem basischeii
Magma entstandenes metallisches Eisen, den VerwandschaftS'
eigenschaften zufolge, immer mehr oder weniger metallisches
Nickel aufnehmen daneben anch Kobalt und Kupfer, — letzk
genannte Metalle jedoch in iintergeordneter Menge, weil sie n'
den Magmata nicht so reichlich vertreten sind wie das Nickel-
Der Skala von dem nickelarmen Diskoeisen (mit 0,5-3 •’/o Ni"h^°)
in einem Deckengestein bis zu dem nickelreichen Awaruit
68,6 ®/o Ni + Co) in einem Tiefengestein ist sornit leicht zu ef'
klaren.
In ahnlicher Weise verhalt es sich mit der Bcziehung z"''*'
schen dem eisenreichen und kupferführenden, aber osniiuiH'
und iridiumarmen Platin und dem eisen- und kupferariueib
platinfûhrenden Osmiridium, welches letztere als ein weiteres
Entwicklungsstadium des natürlichen Platins aufgefasst wcrde»
kann.
Durch zukûnftige Untersuchungen wird man hoffentlich
ein verbindendes Lenk (eine gleichzeitig nickel- und plabU'
fïihrende Legirung) zwischen den natürlichen Nickel-Eiseï^'
Metallen und den natürlichen Platinmetallen nachweisen koiiuei^'
Zum Schlusse werden wir die gegenseitigen cheniisch^'^’
mmeralogischen und geologischen Beziehnngen zwischen ^e’'
verschiedenen Untergruppen, in denen wir unsere magmatischeP
Ausscheidungsprodukte eingetheilt liaben, etwas niiher besp(®
chen, namentlich um darzuthun, dass es zwischen den verscb*®j
denen Untergruppen keine absolut scharfe Grenzen giebt, ^*1*
dass die Untergruppen in verschiedenen Biclitungen hin sc i
intéressante Analogien zeigen.
In einem und demselben Eruptivgestein finden wir mehrina
unsere « oxydischen, » « sulphidischen » und « metallischen
Ausscheidungen gleichzeitig vertreten : ^
1. In einem und demselben Gabbrogestein, z. B. in dem
norwegischen Labradorfels zu Ekersund-Soggendal, heg&g, __
wir so gleichzeitig Titan-Eisenerz- und Nickel-Magnetkif^^
Ausscheidungen. Die letzteren enthalten beinahe durchganê^’®’
* Fe -p Ni 0. uRO. m Si 0^ = Ni -j- Fe 0. nRü. m Si üa-
COxMMUNICATION UE M. VOGT
391
Norwegen iind Schwedcn, wie aucli in Canada, etwas Titan-
^isen (oder Titanomagnetit ?) beigemengt ; zwischen den zwei
^^ntergruppen mogen somit schrittweise Uebergânge stattfinden
^finnen.
2. Die zu Peridotiten geknüpften Chromit- iind Kiipfer-
^J^fphiderz-Aussclieidunffen treten auch mehrorts (in Hatfjelddal
*'11 nôrdlichen Norwegen) innerhalb einer und derselben (Ser-
P*^ntin-) Kuppe auf.
Platinmetalle iin Ural finden sich in Chromillagerstdtten
^’ihrendem Peridotit (oder anderen olivinreichen Eriiptiv-
^esteinen) ; mehrmals tritt sogar das metallische Platin selbst in-
•lerhalb den Chromitlagerstâtten, in Chromit eingewaclisen, auf.
Der neu-seelândische Peridotit beherbergt gleichzeitig Awa-
’'^dt (an der Westküste) und Chromitlagerstâtten (Dun Moun-
tain).
Weiter giebt es eine ganze Reilie chemischer Analogien :
4. Die ^ftan-A’fse/ier^^-Ausscheidungen der Gabi)ros füliren
^'irchgângig oder jedenfalls sehr ofl einen kleinen Gehalt von
^^^f'omoxgd; und andererseits lâssl sich in dem Chromit der in
tien Perioditen zu Hanse hôrenden Lagerstâtten gelegentlich eine
^pur Titansüiire nachweisen. In Gesteinen, die eine Zwischen-
^tellung zwischen Gabbro und Peridotit einnehmen, inogen wir
''*elleicht gleichzeitig an Titansaure und Ghromoxydreichen
^Hsscheidunjsen begegnen konnen. In der That hat der neulich
■^gestorbene Prof, Knop zu Karlsruhe stark titanreiche Chrom-
^'■^enerze (mit 3-68 Ti 0^, wohl als Rutil auftrctend) ans
^ihlafrikanischen Seifen analysirt ; das Muttergestein kônnte
nicht untersucht werden.
Die Titan-Eisenerze der Gabbros führen oftmals etwas
PGîe// {Mg Al^ mechanisch beigemengt, oder es geht etwas
I ÿ Z’f O3 isomorph in die Constitution des Ilmenits hinein, und
Chromit der Peridotit-Ausscheidungen enthalt beinahe
^ Urchgângig sehr betrâchtliche Mengen von Mg 0 und Al^ 0^
*3'20 von jedem).
. Pas gegenseitige Verhâltniss zwischen Nickel und Kobalt
^'^erseits in den Nickel-Magnetkies-Ausscheidungen der Gab-
und andrerseits in den terrestrischen Nickel-Eisen-Legi-
^P^ffen (Diskoeisen, Awaruit, u. s. w.) wie auch in dem kos-
?'*chen Meteoreisen fâllt im grossen Ganzen gerechnet inner-
^nlb
so oiel Nickel wie Kobalt.
w ^ ^
denselben Grenzen ; überall begegncn wir rund 5 bis 25
392
COMPTE-RENDU. — QUATRIÈME PARTIE
6. Endlich môg'en wir aucli daraii erinnern, dass unscr®
Nickel-Magnetkies-Erze seJir oft in Canada, wic aucli zn Kleiv"^
in Schweden, in ihrer Masse einen ganz kleinen Gehalt
24-87 Gramm pro Tonne) von irgend einem Plalinmelo^^
(Platin, Iridium, Rhodium, u. s. w.) führen ; hiediircli wird
Rrücke zwisclien den « sulphidisclien » Nickel-Magnetkies-A«S'
scheidungen der Gabbros und den « metallischen » Plati»'
Ausscheidungen vermittelt.
Durch zaldreiche Untersuchimgcn ans den letzten Jahrcnj
von verschiedenen Forschern rings Iierum in der Welt (nanicid'
lich VON Brügger, Harker, Iddings, Rosenruscii und Tea^>")
sind unsere Kenntnisse zu den liesultaten der magmatischc’^
Differentiationsprozesse jetzt nicht unwesentlich ervveitert woi'
den ; die Ursacheii der Differentiatione slelien uns aber foJ'k
wahrend zu einem grossen Theil als eine oflene Frage. BekannF
lich liât man versucht, die vorliegenden magmatischen Prozess^
durch eine Reihe von zum Theil in einander greit'enden ch^'
misch-physikalischen Geselzen zu erklaren (Soret’s oder vaN
IIoff’s Gesetz über den Einfluss von dem osmotischen Druck<^
oder von Temperaturunterschicden ; Gouy und Ciiaperün’s G®'
setz über den Einfluss der Schwere -, Bertiieeot’s thermochcifi'
sches Gesetz, u. s. w.) ; man hat hiedurch einen vorlaiifi»®'^
Einblick in die Natur der Differentiatione erhalten konncn
wahrend ist man aber im Unklaren in Bezug auf mehrere
damentale Fragen.
Bei dieser Angelegenhcit werden wir uns aber nicht
dieser mehr theoretisch-spekulativen Seite der Differentiatioii®
problème beschâftigen ; vielmehr haben wir hier das Haut)*'
gewicht darauf gelegt, darzuthun, dass ilberhaupt massenhafl^
Erz-Concentratione durch magmatische Differentiatione
stehen kônnen, und wir haben versucht, nachzuweisen, dazs
die m mehr oder minder minimaler Menge in den urspriif^d
lichen Magmata zerstreiiten Metallgehalte sind, die
Mater lal zu unseren Erzlagerstâtten geliefert haben. Au^*
halieii wir versucht, die chemischen Gesetze dieser Conceid’’^'
tione der Metallgehalte festzustellen. Ich hoffe, dass es uns S®
lungen ist, unsere Kenntnisse auf diesem schwierigen Geb"^
etwas zu erweitern ; fortwiihrend müssen wir aber viele
teressante Problème den zukünftigen Untersuchungen
lassen.
CINQUIÈME PARTIE
excursions officielles
et supplémentaires.
I
EXCURSIONS FAITES AVANT LE CONGRÈS
M. MAURICE MUSY : Compte-rendu de l’excursion II dans
le Jura central.
M. c. SCHMIDT : Bericht über die Excursion IV in der
Umgebung von Basel und im Aargauer Jura.
• M. F. MÙHLBERG : Bericht über die Excursion V im ôst-
lichen Jura und im aargauischen Quartar.
^I- LÉON Dü PASQUIER : Compte-rendu du voyage circu-
laire dans le Jura VI, accompli sous la direction de
MM. Renevier et Golliez, avec le concours de l’agence
Ruffieux et Ruchonnet.
^ — Les excursions I et III n’ont pas eu lieu, faute d’un nombre
suffisant d’inscriptions.
1
Compte-rendu de l’excursion II dans le Jura central ’
PAR
MAURICE MUSY
professeur.
L’excursion géolog-ique dans le Jura central, dirigée par
• le professeur Jaccard, a très bien réussi grâce à un temps
^^eeptionnellement favorable.
. Les participants à l’excursion étaient MM. Piperof, de Bulga-
Wolff, de Livonie ; Peyralbe et Bregains, de Paris ; Musy,
^ Fribourg. En outre, M. Clerc, directeur des écoles de Pon-
*'ber, a bien voulu nous accompagner dans la première journée
l^Squ’à Vallorbes, et nous a donné nombre de renseignements
'*^léressants sur la région que nous avions sous les yeux.
^ ^t'emière journée. Au sortir de Pontarlier, la route s’engage
1*^8 la superbe cluse que dominent les rochers couronnés par
torts de Joux. Puis laissant à gauche le vallon crétacé et néo-
j|°ttiien des Verrières, elle rencontre à la Gauffre les calcaires
ydrauliques de l’Astartien, avec fossiles caractéristiques. Une
très volumineuse {source jurassienne), est captée pour
^nientation de la ville. Plus haut, à droite, nouvel afUeure-
de jurassique moyen, et source intermittente de la Fon-
Ronde, dont nous observons la crue progressive en cinq
joutes, et la mise à sec en cinq autres minutes. Bientôt appa-
®sent les couches néocomiennes du val de Mouthe Rochejean,
cées dans le pli qui correspond au décrochement horizontal, et,
les Hôpitaux, nous arrivons à Jougne après avoir recueilli di-
fossiles de Ptérocérien dans les carrières au bord de la route,
itti ^ dépression profonde de la Ferrière, au pied du cirque
posant du Mont-d’Or, est remplie par les dépôts glaciaires et
pp; ®'^oiaires, à matériaux jurassiques. De belles gravières
‘^entent la stratification torrentielle très caractérisée.
* ^'“’-et-Guide, p.tl-17, et pl. II.
398
COMPTE-RENDU. CINQUIEME PARTIE
La gare de Vallorbes repose sur LUrgonien, formant un pl'
resserré au flanc du Mont-d’Or. En face, on a la Dent de VaU'
lion, dont l’escarpement s’abaisse vers l’Est. Le flanquemeot
nord disparaît sous le quaternaire du fond de la vallée.
Seconde journée. Revenant sur nos pas, nous observons 1*^
Valangien, largement développé à Ballaigues et finissant ea
abrupt, ainsi que le jurassique supérieur dans lequel l’Orbe s est
creusé un lit profond jusqu’aux Clées. A Lignerolles apparaît 1^
flanquement crétacé (Valangien, Hauterivien, Urgonien inférieu*
et supérieur) en partie recouvert par l’erratique.
La colline urgonienne d’Orbe est isolée de la bordure littorale
par la molasse rouge dont les couches sont visibles sur le ch®'
min du Chalet. A l’usine électrique, on a une bonne coupe
contact de l’Urgonien avec le siclérolitique et la molasse rouge-
M. .Jaccard signale la présence de bancs de grès sableux pétrU'
lifères dans une carrière ouverte au flanc sud, ainsi que sur le
bord du même escarpement.
Troisième journée. Une excursion matinale au mont ^
Cliamblon nous permet d’observer un gisement ossifère corres
pondant à une crevasse de remplissage sidérolitique. i^lusieur®
fragments de molaires sont recueillis en peu d’instants. Cette
découverte est rendue plus intéressante par le fait que la efe
vasse est ouverte par le haut dans le calcaire hauterivieH’
et non dans l’Urgonien, comme au Mormont. Il n’est pas doi*
teux que des recherches suivies permettraient des trouvau*
intéressantes. Aucune trace de crevasse éjectivc n’a pu
observée, et tout prouve qu’il n’en existe pas, comme certain*
géologues ont pu le penser. Nous visitons aussi l’intéressaul*^
source du moulin Cosseau.
D’Yverdon à Sainte-Croix, le trajet se fait en chemin de
en traversant les roches disloquées et désagrégées du Jur^®
sique supérieur, puis en dominant la belle cluse de CovatanU^^^
Traversant le Col des Etroits, nous pénétrons dans le
d’Auberson et visitons les affleurements fossilifères du Créla^^*^’
surmontés par les couches de calcaire lacustre et les grès inoy*^
de l’Uelvétien. Au-devant de la Vraconnaz on observe le eo*'
tact mécanique du Gault et de l’Oxfordien.
Revenant sur la route du Val-de-Travers, nous quittou* ^
Noirveaux-Dessus le synclinal crétacé étroit pour pénétrer <
la cluse oblique de Longcaigucs, qui se termine au-devant
village de Buttes.
MUSY. — EXCURSION II
399
Quatrième journée. Par l’étroit défilé du Pont de la Roche,
pénétrons dans le cirque complet de Saint-Sulpice. M. Jac-
^3rd en attribue l’origine à l’existence, très ancienne, de sources
Jaillissant de la base des roches calcaires du Malm, et entraînant
^ chute des blocs superposés en couches à peu près horizontales.
^ disposition verticale des strates au flanc Sud-Est les a pré-
^ncvés d’une destruction aussi considérable.
L’ouverture de nouvelles exploitations du banc d’asphalte
montre que sa nature et sa structure varient bien plus
'J’i On ne le croyait. M. le directeur W. Pattison nous fait ob-
^ci'ver des failles et des décrochements très intéressants. Enfin,
des blocs préparés à l’avance à notre intention, nous pou-
''ors recueillir des échantillons nombreux de mollusques bitu-
’*'*iiisés dans l’Aptien supérieur. . ;
Laute de temps, nous ne pouvons parcourir les sites remar-
jl^ables du Champ du Moulin, mais nous avons devant les yeux
®®^escarpements élevés de la montagne de Boudry. Ici-, comme
' anticlinal.
^allorbes, il y a affaissement complet du flanquement nord
.^^luquième journée. Visite matinale à la collection .îaccard à
■Académie. Notre conducteur a exposé dans un local voisin ses
®®sais de cartes hydrologiques, erratiques, etc., qui pcrmêictênt
saisir d'un coup d’œil les divers phénomènes dont nous avons
J occasion de nous entretenir.
transportés au Locle par le chemin de fer, nous açliniroiis,
du Gol-des-Roches, le magnifique double plissemçxit et ren-
sement du Valangien sur la molasse marine. Les curieux
* ssenients en zig-zaer des Roches- Vemmard, avec renversement
" Piirbeckien sur la
delà des tunnels, nous retrouvons encore un contraste saisis-
, ^ entre le massif calcaire renversé de l’Astartien et Té massif
®**ient calcaire de TOolitique inférieur du fond du ravin de
^dançonnière.
[, Canions du Doubs nous montrent les curieux effets de
^^•■osion atmosphérique sur les calcaires dolomiliqiies, dont la
jj^^oniposition, plus rapide que celle du calcaire pur, détermine
^ série de corniches saillantes disposées suivant l’inclinaison
Couches, etc.
Fribourg, le 20 septembre 1894.
la molasse, sont également à note’ .' Enfin,
Bericht über die Excursion IV in der Umgebung
von Basel und im ôstlichen Aargauer Jura^
vom 22. bis zum 28. August 1894
VON
Dr C. SCHMIDT
Professer.
I. Special-Programm :
... A. Vom 22. bis 26. August.
Qnartier in Bascl.
' 1. Mittwooh den 22. August.
Àbfahrt Von Basel (Bad. Balinhof) Morgens 7 Uhr 36 M*''"
Ankinift in Müllheim 8 Uhr 46 Min.
1. Pc- VVagen über Niederweiler und Badenweiler
VôgélbaV.h (Varianschicliten und Ilauptrogenstein am Oelbei’s
oK Nièdei Veiler. Unterer Dogger von Badenweiler. Carbonisch^^
Conglomérat und Ouarzporphyr bei Vogelbacli. Erzlagershi*'*'*’
von Bàdehweiler-Hausbaden. Silifîcirter Muschelkalk,
porphyr 'und Granit des Blauen). — Frühstück auf Hausbad^’’
(11 Uhr).,'
2. Per Wagen lângs des Schwarzwaldrandes über Sehring’
geii
Irait
und SiUmddrch nach Kandern (Buntsandstein, Muschelk®
und Keuper in Schollen an der Schwarzwald-Hauptspalte)-
Mittagessen im Gastliaus zur Blume (3 Uhr).
3. Umgebung von Kandern (Oligocæne Conglomerate, sücH>Y
ob Kandern. Bajocien und Opalinusschichten am Heissbaa •
Muschelkalk und Rothliegendes ara Granit des Eichbuck- V"
Per Wagen von Kandern nach Haltingen. Abfahrt von Habi’^_
gen 7 Uhr 52 Min. Ankunft in Basel (Badischer Bahnhof) 3
07 Min.
’ Livret-Guide, p. 31-40; PI. IV iiml PI. VI.
SCHMIDT. EXCURSION IV
401
2. Donnerstag den 23. August.
^lorgens 10 ‘/a • Zusammenkunft im Schützenhaus
(Schützenmaltslrasse).
1- Per Wagen nadi den Lehmgriiben der Thonwaarenfabrik
•'^llschwjl von Passavant-lselin. (Vgl. Livret-Guide, p. 38). —
^enieinschaftliches Mittagesseii im Schntzeidiaus (12 Uhr).
2. Per Wagen : Hôrnli, RoUeln, Lôrrach, Stetten, Basel.
(^§'1. Livret-Guide, p. 36).
3. Preitag den 21. Angust.
Morgens von 9 Uhr ab Besichtigung der geologischen Samm-
^'^f'gen im naturhistorisclien Muséum. Abfahrt von Basel (Birsig-
*^**3lbahnhof, Steinenlhorstrasse) 12 Uhr 10 Min. Mittags. An-
kiinft in Therwyl 12 Uhr 33 Min. Excursion nacli Therwyl und
bllingen, Ruine Fürstenstein, llofsteUen und Flühen. (Vgl.
^^^^et-Guide, p. 38 und 39). Abfahrt von Flühen 7 Uhr 15 Min.
■^•ikunfl in Basel 8 Uhr 08 Min.
1. Sonnabend den 25. Anguet.
Àblahrt von Basel (Birsigthalbahnhof) 5 Uhr 46 Min. Morgens.
^"kunft in Flühen 6 Uhr 39 Min.
Excursion: Flühen, Metzerlen, Kahl, Diltingen, Blauen,
yWiagen. (Vgl. Livret-Guide p. 39, 40 und 41.) Erfrischungen
Metzerlen und Dittingen. Mittagessen in Zvvingen (2 Uhr).
2. Pgp Wagen : Zwingen, Brislach, Zwingen, Grellingen,
pcsch, Dornach. Abfahrt von Dornach 7 Uhr 44 Min. Ankunft
Basel (Centralbahnhof) 8 Uhr. Bankett in Gemeinschaft mit
Thcilnehmern an der « Voyage circulaire dans tout le Jura
^•isse, » angehoten von der naturforschenden Gesellschaft in
^*^6l, Abends 8 Ya Uhr in der Schlüsselzunft (Frciestrasse).
B. Vom 26. auf den 27. August.
Quartier Hôtel Soolbaad Laufenburg.
5. Sonntag den 25. Angust.
Abfahrt von Basel (Centralbahnhof) 5 Uhr 40 Min. Morgens.
^^kunft in Rheinsulz 7 Uhr 20 Min. Excursion : Rheinsulz,
^hen, Môhnthal, Gansingen, Laufenburg. (Vgl. Livret-Guide
P- 43.) ^ . s ^
6' CONGR. GÉOL. INTERN.
26
402
COMPTE-RENDU. — CINQUIEME PARTIE
6. Montas ^7. August.
Abfahrt von Laiifenburg- 7 Uhr 19 Min. Ankiinft in Etzgc”
7 Uhr 33 Min. Excursion : Etzgen, Hottwyl, Mandacli,
stein, Villig-en. (Vgl. Livret-Guide, p. 44 und 45.) Per Wagcu :
Von Villig-en nach Brugg.
G. Vom 27. auf den 28. August.
Quartier Uothcs Haus Brugrj.
7. Sienstag ôLen 2S. August.
Excursion von Brugg (Aufbrucli 6 Uhr) durch die Scham'
belen über Mülligen nach Mellingen. (Vgl. Livret-Guide, p-
und 46.) Abfahrt von Mellingen 12 Uhr 33 Min. Ankunft
Baden 12 Uhr 49 Min. (Ankunft in Zurich 1 Uhr 50 Min.)
NB. Herr Dr. Aug. Tobler (Basel) hat das Amt des Kassier®
übernominen. Aile Ausgaben mit Ausnahnie der Ilôtelrechnua'
gen in Basel wurden ans der Excursionskasse bestritten,
Beisekosten für Excursionsführer und Assistent bestreitet d*’®
Organisationskomité des Kongresses.
II. Excursions-Bericht.
Leiter : Prof. Dr. G. Schmidt (Basel).
Assistent : Dr. A. Tobler (Basel).
Theilnehmer : L. Belinfante (London), Gii. Palaciie (E®*’'
keley), F. W. Sardeson (Minneapolis), St. Tiiugutt (DorpaO’
Tii. ïsciiERNYSCiiEW (St. PctersbuTg), Joii. Walther (Jena)-
Gaste : R. Burckhardt, R. Hotz, E. Steiger, Ed. ZolliNGI'"^
(Basel).
N. B. Da zur Excursion IV nicht, wie im Livret-Guide ang^
nommen wurde, fünf sondcrn sieben Tage zur Verfügung staf
den, konnte einerseits auf die geplanten Excursionen mehr Ze
verwendet werden, andrerseits war es môglich, noch die Ex^^^
sion Badenweiler-Kandern einzuschieben. Da diese Excursi®'^
im Livret-Guide nicht beschrieben ist, soll sie hier kurz E®
sprochen werden.
SCHMIDT.
EXCURSION IV
403
1. Mittwoch den 22. August.
Scluvarzwaldrand zwischen Badenweiler nnd Kandern.
Von Mallheim über Niederweiler nach Badenweiler durcli-
3>iert nian eine im Allgemeinen schwacli gog-en Westen geneig-te
latte von Dogger nnd Lias. Die Varianschicliten traf man am
ob Niederweiler, dariinler bis Badenweiler den Ilaupt-
'^lith und den untern Dogger mit Harp. Miirchisonæ ; in
^J-denweUer selbst findet sich Lias und Keuper. — Am Ost-
aade des Ürtes Badenweiler steht liinter den Hâusern am Berg-
'^ag, steii nacli Osten gegen den Schwarzwald einfallend
j aschelkalk mit Barjt an. Gegen Vogelbach bestebt das nord-
■clie Gehange des Blauen ans Granit und feinkrystallinem Horn-
^ cndefels. Der Burberg zwischen Vogelbach und Schweighof
^agegen bestebt aus carbonischen Gonglomeraten, die bei
agelbach selbst eine gangartig anftretende Masse von Quarz-
l^rphyr enthalten (vergl. Wollemann, Zur Kenntniss der
''^Ingerstdtten von Badenweiler. Inaug. Diss. 1887 ; ferner
• Herrmann, Das Kiihnçfehiet von Lenzkirch. Bericht der
‘^atnrforschenden Gesellschaft zuFreibnrgi. IL Bd. VII, Ileftl,
.112, p. 15). Von Iladenweiler aus überblickt man die geolo-
Dache Beschaffenheit der Nordseite des Klemmbachthales ; die
Jarassisclie Randzone ist hier bedeutend schmaler und das Oli-
'lacfnn dehnt sich viel weiter gegen Osten aus, als aiif der Süd-
‘^fiite (vgl. c. Lent, Der ufestliche Schwarzwaldrand zwischen
niifen nnd Badenweiler. Mittheihingen der badischen geologi-
Landesanstalt. Bd. II, 1892. Taf. XXII und XXIII).
^er in Badenweiler selbst konstatirte Muschelkalk wurde
^eiter gegen Süden verfolgt über Sophienruhe und Altemann
gegen Sehringen. Ueberall ist derselbe stark verândert, d. h.
'^®*’kieselt und mit Barjt, Flusspath und Spuren von Bleierzen
Jffiillt (vgl. Liweh, Anglesit, Ceriissil und Linarit von der
Iluiisbaden bei Badenweiler. Zeitschrift fur Krystallo-
^^aphie und Minéralogie, Bd. IX, 1884). Die Aulagerung des
'cirten steilstehcnden Muschelkalkes an den Granit des
silifi
j^^^iien ist sehr schon am Altemann selbst aufgeschlossen und
eb' Ichnt sich an den Muschelkalk Keuper und Lias,
^nfalls steil ôstlich einfallend. Diese Schichtserie ist wahr-
^‘'einlich durch eine Verwerfung von jener normal schwaeh
®^ttallenden Sedimenttafel getrennt, welche unterhalb Haus-
®den mit Keuper beginnt, deren untercr Dogger beim Kirchhof
404
COMPTE RENDU. CTNOUIEME PARTIE
von Liphurg zu Tage tritt und welche sicli nach Westen bis
Vôgisheim ausdehnt. — Bei Riirglen und Sitzenkirch lag^^t
sich an den Schwarzwaldgranit eine mâclitige, 20-40® west'
fallende Plalte von Buntsandstein, Musclielkalk und KeupeO
deren Schiclitfolffe ain Auscrans-e des Blauenbaclithales bd
Sitzenkirch untersiicht wurde. Complizirter gestalten sich di
Verhâltnisse wiederuin in der Oegend des Molirensattels iioi’*!'
lich Kandern. Auf der Kante des Bergrückens « Eiclibuck »
findet man ain Granit saigere Banke von verkieselteni Botb'
liegenden Muschelkalk; Keuper und Lias sind ain WestabhaOs
des Eichbuckes steil ostfallend aufgeschlossen , und durcli ein®
Verwerfung von dieser Zwisclienscliolle getrennt, bestehl dei
« Heissbühl » aus oligocænen Gonglomeraten, Ilauploolith n'*
unterem Dogger, die aile wenig geneigt nach Westen cin
l'allen. — Die Lagerungsverhâltnisse südlich des Kanderthalcf*
wurden neuerdings von Fr. Pfaff (Berichte der naturl'orscheii
den Gesellschaft zu Freiburg i. B. VII, 1893) eingehend. j
^cschib
dert. — Intéressant ist das Vorkommcn von Renggerithon®'’
bei Kandern, ostlich der Strasse nach Sitzenkirch (vgl. G. Leid
und G. Steinmann, Die Renggerithone im badischen Obef
lande. Mittheilungen der badischen geologischen Landesanslah-
Bd. II, p. 615).
2. Donnerstag den 23. Auguet.
a) In den Lehmgruben der Ziegelei AUschwijl wurde Sep
tarienthon, Hochterrasse und Lôss beobachtet {Livrei-Gm^^ ’
p. 38).
h) Die Excursion in’s Wiesenthal (Hornli, Bôtteln, Stetten^
wurde genau nach Programm ausgeführt [Livret-Guide, p-
und 38).
3. Freitag den 24. August. ^
Bei Therwyl konnten am Fichtenrainweg und am Slulz''®®
zwei Tertiârprofile zurn Theil in ad hoc unter Anieitung
Herrn D'' Gutzwiller hergestellten Aufschlüssen gut verto s
werden [Livret-Guide, p. 38 und 39). Ferner wurde
Fliihenkette durchquert [Livret-Guide, p. 39). Am Abhang^
Blauen bei der Ruine « Fürstenstein » wurde die ôstliche b*®*
setznng des Gewôlbescheitelbruches in der Blauenkette [Lief ’
Guide, PI. I V, Prof. 1) beobachtet ; an dem steil aufgcriciiteh’ ^
Nordschenkel, bestehend aus Malm, Oxford und Hauptrog®'
slein stossen die flach südfallenden Murchisonæschichtcn
Südschenkels ab.
SGIIMIDT.
EXCURSION IV
405
4. Sonnabend den 25. August.
t>ie Exciission Flûhen, Metzerlen, Dittingen, Zwingen, Bris-
^O-ch wurde programmgemâss ausgefüfirt {Livret-Guide, p. 39
und 40).
5. Sonntag den 26. August.
6. Hontag den 27. August.
7. Dienstag den 28. August.
fc^iienfalls genau nach dem Programm {Livret-Guide, p. 43-46)
^oiiaten die Ëxcursionen im osllichen Aargauer Jura durch-
Seführt werden.
Basel, 16. Oktober 1894.
3
Bericht über die Excursion V im ôstlichen Jura
und im aargauischen Quartar^
VON
F. MÜriLBERG
An fier Excursion nahmen wâhrend allen fünf Tayreii TlieH :
Ilerr Dr. K. Beck in Stuttgart.
» Dr. Exgel, Pfarrer, in Eislingen (Württcmbcrg).
» G. Farncomue von Birmingham.
» CoM. Erm. Ferrarts in Montcponi (Sardinien).
» Br. Eberiiard Fraas, Professor, in Stuttgart.
» Dr. Friedlander in Berlin.
» Holland, Oberfôrster, in Heiinerdingen (Württemberg)'
» Eduard Kocii, Buchhândler, in Stuttgart.
» W. G. Kortiials in Heidelberg.
» Dr. F. Mühlberg von Aarau, als Excursionsleiter.
» Max Mühlberg, stud. phil., von Aarau, als Assistent.
Nur wâhrend der vier ersten Tage betheiligte sich :
Ilerr Dr. J. Früii, Doeent, in Zürich.
Am ersten Tage machten ausserdem die Excursion mit:
Herr Andréas Birciier, Kaufmann, in Kairo.
» Ringier, Regierungsrath, in Aarau.
Am letzten Tage schlossen sich an :
Herr A. Byland, stud. phil., in Zürich.
» K. ScHATZMANN, sUid. phil., in Lenzburg.
Am Donnerstag den 23. August, Abends 8 Uhr, versanuncHcO
sich die Theilnehmer programmgemâss im naturhistorische>^
Muséum in Aarau zu den nôthigen Vereinbarungen über def
* Livret- Guide, p. 47-6-i; pl. V, VI,
MÜIILBERG. — EXCURSION V
407
^eilpunkt des Aufbriiches, über die Befôrderung des Gepackes,
sowie zur Entgegennalime von aufgezogenen Exemplaren der
^fofiltafebi und der geotektonisclien Skizze der nordwesllichen
Schweiz. Herr Dr. Hundiiausen, Eabrikant, in Hamm (West-
Plialen) batte eine Kiste voll Aleiironat-Bisquits und Herr
Birciier von Kairo eine Portion syrische Pfirsich-Paste
(Ivoin-el-Dim) als Proviant zur Disposition gestellt, welche mit
l^ank entgegengenominen und spâter auf dem Marsche mit
^‘cstein Erfolg verwendet wurden.
j^achlier kredenzte die Aargauische Naturforschende Gesell-
®Giaft den Excursionstlieilnebinern im Saale des Hotels zum
^^ildenmann einen Willkomm -Trunk, wobei Herr Professor
L. P. Lteciiti Namens der bewirthenden Gesellschaft Worte
^erzlicher Begrüssung spracb, und der Mannerclior des Cacilien-
''ereins von Aarau mehrere Lieder vortrug. Ausserdem erfreute
*^er Sanger, Herr Direktor J. Burgmeier, die Versaminlung mit
^eiiien Solovortriigen. Namens der Gâste verdankte den Em-
pfang Herr Professor Dr. E. Fraas.
den nun folgenden fünf Excursionstagen war die Excur-
*^^on stets vom schonsten Wetter begünstigt.
Bei der grossen Mannigfaltigkeit und Complication des Ge-
^**etes jeder einzelnen Tages-Excursion konnten natûrlicli nicht
8lle Verhaltnisse derselben besichtigt werden. Entsprecliend
den Wünsclien der Theilnelimer und der Riclitung der jeweilen
*‘®rrschenden lebhaften Diskussion wurde das ursprüngliche
^^rogramm modifîzirt und erganzt. Demgemâss werden nacli-
^lehend manche im Programm nicht oder nur kurz angedeutete
^'inkte spezieller erwâhnt.
1. Tag: Freitag den 2i. August.
Am Freitag den 24. August, frûh um 6 Uhr, setzten sich die
Bxcursionstheilnehmer von der Kettenbrücke bei Aarau aus in
Bewegung. Man überzeugte sich von den im Excursionsprogramm
^'^schilderten und in dem Profil Nr. 7 der Tafel V und auf dem
^atsprechenden Theil der geotektonischen Skizze der nord-
"'sstlichen Schweiz Tafel VI des Livret-Guide géologique dar-
S^stellten Verhâltnissen.
den Effinger-Schichten des Gementsteinbruches der HH.
Urlirvden & C'“ am Südostabhange des Achenberges wurden
I hübschen Stauungserscheinungen : Biegungen, Ueberschie-
Jniigen und Verwerfungen in Augenschein genommen, welche
408
COMPTE-RENDU. — CINQUIEME PARTIE
offenbar durch Abrutsdiung’ dcr frühcr holier am Berg hinaiif'
ragenden Schichten entstanden sind. Am SlrasseneinschiiiB
übcr der Schellenbrücke ist die Greuze zwisclien Malm
Dogger schôn blossgelegt. Unter den circa 4,5 Meter mâclitigeo
Birmensdorfer-Schichten fiiideii sich hier vom Gallovien niir die
Cordatusscliichten als gelbbrauner thoniger Eisenoolitli,
Meter machtig, und die Athleta-Scliicliten als rollibraunef
grober Eisenoolitli, 0,2 Meter machtig. Die MakrocephaluS'
Schichten scheinen gânzlich zu fehlen.
Die Varians-Schichten sind circa 1,5 Meter, die ruppige»
Discoideen-Schichten circa 4 Meter und die Spalhkalke circa
5 Meter machtig. Sehr entwickelt sind : Der Hauptrogensteia
(circa 40 Meter), die blaugrauen Mergel der Acuminata'
Schichten (circa 40 Meter) und die oben mergligen, unten au®
harten Bânken bestehende Pentacrinitenbreccie (circa 46 Meter)
in welcher wir einen Belemnites giganteus fanden und welche
die württembergischen Excursionsgenossen als unteres d de®
Braunen Jura ansprachen. Darunter folgten einige harte Baiih*^
von Thonkalk und dann die Zoophycosbanke.
Ein eigenthümliches Verhalten zeigt dieser Schichtenkomple-^
direkt ôstlich der Strasse oberhalb der Schellenbrücke in tekto'
nischer Beziehung. Durch ein tiefes Erosionsthal ist er von deiu
westlich gelegenen Rogenstein-Grat des Achenberges getrenuti
er bildet mit dem ôstlich gelegenen Bibersteiner Ilomberg al®
dessen Westfuss ein orographisches Ganzes. In Wirklichkeit i®*'
er aher eine Fortsetzung der Schichten des Achenberges.
Bibersteiner Homberg bat eine dtirchaus andere Structur, i'i'
sofern der Dogger dieses Berges circa 140 Meter über
oberen Grenze des circa 50® südfallenden Doggers oberhalb dci
Schellenbrücke eine Hache Mulde mit stark entwickeltem Noi’d'
schenkel bildet und insofern die zu erwartende ostliche FoB
setzung der Schichten des Achenberges und der Schellenbrüek®
am Südfusse des Homberges erheblich nach Süden zurücl''
geschoben und vom südlichen Tlieil des Doggers des Honibr®?'
plateaus überschoben erscheint. Das ist ein im ôstlichen Ju®**
ausnahmsweiser und daher beachtenswerlher Fall einer Uebei’'
schiebung eines Schichtenkomplexes durch einen nôrdhch da
von gelegenen Complex. Sonst ist stets das umgekehrte der Fall-
Au! der Hôhe der StafFelegg war namentlich das Ziisamnie*)'
drângen resp. die Vereiniguug mehrerer von Westen heraiisti'®*
chender Ketten zu einer einzigen Kette zu konstatiren ; die Muld®^
MÜHLBERG. EXCURSION V
409
(Jie AusfülluniTen der Mulderi zwisclien diesen Ketten :
Dogi^er-Miilde der Geissflidi-Wasserlluh, die Lias-Midde des
^ Neuen Wolf » und die Doj^g'er-Mulde des Asperstrichens-
^ierzljej.g.çg schrumpfen g'egen Osteri rasch zusammen. Sic
^•^licinen zugleicli dire Südsclienkel zu verlieren. Ihre Nord-
^chenkel, welche zugleich die Südscherdtel der jeweileii nôrdlich
Çelegenen Ketten sind, gehen sâmintlich üstlich des Staffelegg-
®sses in den Südsclienkel der Gislifluh-Kette über.
Die Miischelkalk-Scliuppcn nôrdlich der Staffelegg waren an
Strasse sowohl auf der Ost- als auf der Westseite des tief
®*'igesclinittenen Thaïes deutlicli zn erkenncn und zwar noch
*^l'vas koinplizirter als bci dem kleinen Massstab des Profds 7
4er Tafel V des Livret-Guide dargestellt werden konnte. Der
^^*>nd der nôrdlichsten Schuppe bildel zugleich die Grenze
dem Ketten- und dem Tafel-Jura, welche hier leider
durch Trümmer verdeckt ist. Die Anomalie der Lagerungs-
'"^rhâltnisse dieser Grenze liess sich aber leicht daran erkennen,
^ass auf die mehr oder wcniger nach Süden gcncigten, normal
^^Dgenen Muschelkalk-Tafeln sehr bald (abseits der Strasse zu-
’iàchst Liasmergel und tertiære Nagelfluh) an der Strasse circa
südfallende Effinger-Schichten des Südschenkels des Ge-
"'olbes der Kohlhalde folgen.
^aclidem so im heissen Sonnenschein bcreits ein ansehn-
lich
fir Theil des Tagesprogrammes erledigt war, mundete eine
'^on Herrn Regierungsrath Ringier im « Bâren » in Densbüren
^^gebotene Erfrischung aufs Reste.
Auf dem Weg von da nach Herznach, bei der IJmkippung
Nordschenkels des Urgitz-Gewôlbes und angesichts der
,1
Ura-Kagelfluh des Tafel-Jura mit den meist ans Dogger und
^laltn
bestehenden eingedrückten Gerollen und der darauf
^'®genden alpinen Geschiebe am Rain bei Ober-IIerznacb
P|atzten dann die Geister iim so lebhafter aufeinandcr, um sich
Entwicklung der tektonischen Vcrhaltnisse und die Enl-
**^cliufjg- der Jura-Nagellluh klar zu machen. Man acceptirte
^^'diesslich die Annahme, dass zur Zeit der Bildung der Jura'
N;
agelfluh der jetzige Südrand des Tafel-Jura ein Thaï war.
" bdlich dieses Thaïes muss, in der I^age des jctzigen Nord-
^^ades des Ketten-Jura, bereits cin Gcbirge, also ein in Erosion
.^Ç^'iffenes Gebiet bestanden haben. Nordwarts müssen die
J'^^assischen Schichten noch weit über den Schwarzwald hin-
sich erstreckl haben. Der Schwarzwald war damais ein
1
410
COMPTE-RENDU. CINQUIEME PARTIE
Stück des Tafel-Jura und vora heutiçen Tafel-Jura noch
durch das Rheintlial ^etrennt. Ans dem sanfl südwârts
neiçten nôrdlicheii Tafel-.hira flosscn damais die Bâche
einer den Bâchen des heutigen Tafel-Jura entçegeng’esetztew
Biclitung' (immcrliin aiso g'ieicli wie die heutigen noch tiefd
eingefressenen Bâche des südlichen Scliwarzwaldes) und brach'
ten die Gerollle der heutig-en Jura-Nag-elfluh mit. Als dann aher
wâhrend nnd nach der Hebung’ des Jura das Bheinthal
Basel bis Schaffhausen crodirt wurde, wurde dadurch auch def
Schwarzwald topographisch vom Tafel-Jura getrennt und def
heutige Lauf der Gewâsscr des Tafel-Jura veranlasst.
Ganz besonderes Intéressé schenkten die sâmmtlichen Excui'"
sions-Theilnehmer den prâchtig entwickelten Prolilen der petr^^'
faktenreichen Schichten des unteren Malms und des oberea
Calloviens in den alten Steinbriiehen cistlich und westlich vo»
Ilerznach.
Im Steinbruch am Ostabhang des Hübstel z. B. findet niaa
un ter den Effinger-Schichten (Wechsel von grauen Mergala
und hellen hydraulischen Kalkbânken) :
1,2 Meter Birmensdorfer-Schichten (knollige Kalke ui^
Mergel mit vielen typischen Ammoniten, Belemniten, Cidarite*'
und Spongien) ;
0,35 Meter Cordatus-Schichten (graue braunknollige Merg'd
thonige Eisenoolithe mit vielen gelbbraun
gefârbten Petra
fakten) ;
0,65 Meter kirschrothe Eisenoolithe mit vkmmonites tlexicosta'
tus, Haifischzâhnen und Belemniteles hastatus und latesidcata®'
0,9 Meter rothe Eisenoolithe des Ammonites athleta,
coronatus voll von Petrefakten ;
2,3 Meter obéré Makrocephalus-Schichten (grau-merglig
rothbraun-oolithisch voll von Petrefakten) ;
2.0 Meter mittlere Makrocephalus-Schichten (meist haft®
kornige Bausteine) ;
15.0 Meter (angeblicli) untere Makrocephalus-Schichten
obère Varians-Schichten (blaugrauer Lâtt).
Ein Sammler batte zu Handen der Geologen cine ansehnlia*^
Menge von Versteinerungen zum Verkauf angeboten. So aia
in Folge des Sammeleifers der Herrcn an Ort und Stelle
bald eine grosse Kiste voll Petrefakten zur Versendung gefid* '
uiid
Imrnerhin verzôgerte sich dadurch der Heimmarsch.
Auf diesem wurde ziinâchst den glacialen Ablagerungcn
der
Ml IILIÎEUG.
EXCURSION V
411
ÜiTig-egend Aufmerksamkeit geschenkt. Eine klassisclie Stelle
findet sich arii untern Tlieil des Fahrwegcs, der von Herznach
^Uni Hübstel hinauf führt. Im unteren TJieil des Weges stehen
^ie Makroceplialiis-Schichlen an. Iloher folgen die Eisenoolitlie
Atlilela-Schicliten, darauf die Gordatus-, Birinensdorfer-
|'nd Effinger-Schichten. In den liartcn kalkreichen Bânken der
®Izteren ist unlângst ein Sleinbruch zur Ausbeutiing von
'ydraulischeni Kalk erolliiet worden. Die Schicliten fallen nur
^■fca S** nach Süd, die Gesteinsoberflâcbe dagegen ist circa 12®
«ach Süd geneigt, schneidet also die ScliicliLung schief. Auf ilir
eine circa 4,2 Meier rnâclitiçre Grundinoræne, deren
Derste 1,2 Meter in Humus mit wenig Steinen umgewandelt
Die Gerolle der tiefer liegenden Grundmoræne sind nur
^yenig verwittcrt und meist jurrassischer Ilerknnft ; docli finden
auch alpine Kalke, Kiesel und Gneise darunlcr. Als man
'ese Grundmoræne abdeckte, erwies sich die Oberilâche des an-
^^Gienden Gesteins selir scbon gegli'ittet und in der Richtung von
‘ ud nach Nord (Thalrichtung) geschramml, ein seltener Fall
®'nes unzweifelliaften Gletscherschliffes auf der Nordseite des
lura.
l’îi L^ebrigen ist Gletscherschutl in der Umgebung von Ilerz-
Ijach sehr verbreilet ; wir Irafen solchen noch nachtraglich auf
ein Windelenrain am Aufstieg zum Eggcrwald bci der Rück-
nach Aarau, wo zum zvveiten Mal übernachtet wurde.
Anlasslich sind altéré Angaben (auch des Livret-Guide) da-
2u berichtigen, dass auf dem Hübstel nicht marines Miocæn
'üid Gletscherschutl, sondern nur Jura-Nageüluh liegt, in wel-
/er allerdings einzelne Gerolle von marinem Miocæn enthalten
**iüd, welches also zur Zeit der Bildung der Nagelfluh in dem
^®hlier durch Erosion abgetragenen nordlichen Theil des Tafel-
■ Ira vorhanden gewesen sein muss.
Wir
•'ir fuhren von
«irekt
2. Tag: Samstag dsn 25. Augnst.
Aarau, in Abweichung
Programm,
rabeii hin-
in Anweicnun<r vom
nach Lâufelfingen. Von da durch
®*ifsteigend kann man sich am besten von der Schuppenstruktur
^ h lokaler Faltung) des Muschelkalkes des Hauensteingebirges
üb(
erzeugen.
lia
der Salzthon und der untere etwas schiefrige Dolomil
J,®* Icichter verwittert als der Hauptmuschelkalk, hat auch die
®osion in jenen krâftiger wirken konnen. An entsprechenden
412
COMPTE-RENDU. CINQUIÈME PARTIE
Stcllcn wiirde dadurch der Hauptmiischelkalk vom Bach iinter'
fressen iind cin stafîclfürmig-es Bachbett inodellirt. Die horizon'
talen, resp. selir scliwacli g-eneigten Strccken des BachbeU®*’
verlaiifen in linterem Dolomit iind Salzthon, die steilen felsigon
Tiieile bezeichnen die Lage des Haiiptmuschelkalkes. UnniiBo^'
bar über dem lintern Dolomit bildet der Haiiptmiischelkalb
jeweilen 6-10 Meter hohe senkrechte Felswiiiide, über \velch<^
der Gsiegbach in charakteristischen Wasserfallen herabstürzO
An diesen Steilen bat sich stets aiicli Kalktulî ansgeschieden?
welcher die Gestalt jener Wasserfâlle nachahnit.
Aile diese Steilen sind geeignet, die normale Lagernng
Muschelkalkes in jedem einzelnen Thalabschnitt, also aiich nn
ôstlichen iind westlichen Theile des Gebirges, in welcheni
Graben erodirt ist, zii erkennen.
Damit stimmt aiich die Lagernng des Steinbriiches am We»
westlich des Grabens iind in den Aufschlûssen am Weg bst'
lich des Grabens überein, welche wir sâmmtlich besiicht habc*n
Zwischen den beiden lintersten Wasserfallen ist eine
cordante Ueberschiebnng einer nicht mehr in voiler Miichtigkei^
erhaltenen Schnppe von Hauptmiischelkalk über den
schenkel der Miilde bemerkensvverth, zn welcher der südlicb®
(iintere) Theil der lintersten Miischelkalkschuppe gefaltet ist-
In der mittleren Partie wurde aiif eine Stelle aiifmerksani g®
macht, wo ein Theil des Bâches zii versickern scheint, und
Vermiithung geaussert, jenes versickernde Wasser môchte bd
tragen, die starke kalte Quelle zu speisen, welche aus der Deck^
des nôrdlichen Theils des Tunnels hervordringt.
Nach einer kurzen Erfrischung in Lâufelfingen stiegen
vom lintern Theil des Dorfes aus über Dogger, Malm, tertiai*^*'
Süsswasserkalk, Jura-Nagelfluh und Mergel des normalen
Jura in der Richtung von Haldenacker bis zum Wâldchen su
lich Rapp hinauf.
In der darülier gelegenen Wiese trafen wir wieder
wasserkalk und einzelne Malm-Felsstücke (zum Theil bcder
von herabgestürzten Muschelkalktrümmern), noch hohcr ^
Wald westlich Breite, aber noch unter den von Miischelk^
gebildeten Flühen des Waltens ein starkes, schief gegen West®’’
bis 790 Meter ansteigendes Felsland vom südôstlich gcneigt®'
Hauptrogenstein, welche also sâmmtlich sich in umgekehi
Lagernng befinden und als aufgeschürfte Fetzen des theiR'^®’®^
umgestülpten Südrandes des Tafel-Jura anzusehen sind.
MÜtILBERG. EXCURSION V
413
Westlich, in der oberen Diestisbere'weid Irafenwir in oleicher
''^eise unterhalb des Muscbelkalkes an der nordwestlichen Eckc
des Wallens aufg-escliüri'tcn Kcnper, dcssen bunLc Mergel nnd
%ps wir auch oberlialb nnd sndlicli von Melstel direkt über
deii Effingrer-Schichten des unteren Malins antrafen.
llieser untere Malm gehôrt jedoch in normaler Lagernng- zu
deii Doggergewôlben von Melslel-VVitwald ; er zielit sich von da
Segen Westen durch Delle gegen Eplingen liinab. Das siidlich
davon ebenfalls gegen das Eptinger-Tliâlcben binabsinkende
'elsband ist llauptrogenstein offenbar das Analogon des oben
^l’Wahnten Hauptrogensteins unter dem Muschelkalke der nord-
^**tlichen Ecke des Waltens, also ebenfalls aufgestülpter nnd
liber den nôrdlich gelegenen Malm binüber gescbürfler Süd-
l'atid des Tafel-Juras.
Nach genügender Mittagspause und eingetretener Kühlung
®^digten wir den Rest des Tagesprogrammes, konstatirten
*6 sebr verscliiedene Entwicklung der Muscbelkalk-Falten und
'^cbuppen ostlich und westlich des südliclien Thcils des Tbâl-
^bens zwischen Stammburg und Mengen, die Scliuppenstruktur
Lias und Kenpers von Nieder- und Ober-Bülchen und des
iiggers des Lauchbcrges und genossen den Sonnen-LTntcrgang
"^'iddic herrliche Rundsichtaufdcm Gipfel des Belchens (IlOOM).
_ bichon beim Aufstieg war den uns begleitenden württember-
?*sclien Geologen der Keupersandstein auf der Passhobe bei
II' sogenannten « oberen Weid » aufgerallen. Eine genauere
de
IT'
bi
utersucliung desselben beim Abstieg liess crkennen, dass sich
J unter Grypliitenkalk und rothcn Keupcr-Mergeln ein Bonebed
j^’Dzieht, welches übrigens sclion früher von Peter Merian er-
nuiit worden ist. Der Abcnd war bereits zu sehr vorgerückt,
die Verhâltiiisse klarzulegen. Eine spâtere Untersiichung
den Beferenten lieferte jedoch eine Anzahl Steinkerne.
10 llerren Dr. G. Beck und Profesor Dr. E. Fraas in Stutt-
^'iri crkanntcn darunter folgende Species ;
Avicula contorta, Portl.
(nur der Abdruck eines Bruclistückes).
Cardium rhæticum, Mer.
Pecten Valonensis, Defr.
Mytilus minutus, Goldf.
Myacites Ouenstedti, Gümbel.
Nucula alpina, W.
Cardium cloacinum, Ouenst.
414
COMPTE-RENDU. CINQUIÈME PARTIE
Hienach ist es also ausser Zweifel, dass wir iii jenen'
Bonebed-Sandstein, tjpisches « Rhât » identisch mit d®*’
« Niirtiiig-er-Contorta-Zone » vor uns haben, mit welcher cS
auch petrographisch ganz übereinstimmt.
Das çleiclie Gcstein fiiidct sicli auch im obereii Keupcr
barisbergkettc von Wiicst bis Scliwengi, in der Passwang'-Kctt*^
von Bolchen über Limmerii bis zur « Holien Winde, » in det
Ülbnet Kette, in der Vorburg-Kette bci Meltingen und Erscb'
wil (liier wurdc der Keupersand friiber zur Glasfabrikation vet'
wendet) und endlich in den Geberschiebungsklippen des Gli<'s
und des Rechtenberges bei Reigoldswil, des Balsberges und des
Brand bei Bretzwil (nach P. Meriau und A. Millier auch bel
Grüth bei Muttenz).
Nach dem heissen Tag erholten wir uns wieder vollstandin
bei der trefllichen Bewirthung und dem guten Nachtlager ii"
Kurort Kirchzimraer.
3. Tag: Sonntag den 26. Angust.
Wir wichen vom Programm etwas ab. Schon vor dem allg'®'
meinen Abmarsch sammelten einige Ilerren ôstlicli oberhadi
Kirchzimmer ans herabgerutschtein Gestein Ammoniten dei'
Murchisonæ-Schichten .
Dann schhigen wir (statt gegen Schônthal im Westen) de»
Weg nach Schattenberg, Unterwald und Humbelbergli im Nord'
osten ein. Wir bekamen liiebei die westliche Fortsetziing de*
Rogenstein-Schuppen des Profils 5 im Lauchberg zu seheii. Pi»
Verhaltnisse sind jedoch in der W^^aldweid etwas komplizirl»*
als in ienem Profil angegeben ist.
•f ^ n ‘ ^
\vir
die
Ueberschiebung steil siidfallenden normal lagernden H»»P^
rogensteins des bis 880 Meter hoch ansteigenden Grates in
westlichen Verlangerung des Stierenberges, über den nordlie *
davor liegenden unteren Malm. Dieser Grat ist der Nore'
schenkel der (selbst wieder mit oberem Dogger und untere»’
Malm erfüllten ellipsoidisclien) Mulde von Schattenweid, weleP**
im Osten (bcim Kirchzimmer) mit den hochansteigenden
kôpfen der Ankenballe, im Westen (bei Spiltel) mit eiuer tie[e'*
Einsenkung endigt. Es liegt also hier der Nordrand der s»‘ '
lichen (Schattenweid-) Mulde auf dem Südrand der nordlieli'^**
Westlich der Glus südlich des Humbelkoplli konstatirten
(übereinstimmend mit dem ôstlichen Theil des Profils)
MÜHLBERG. — EXCURSION V 415
fluide, vvelche nordlich Holznacht sogar noch mit Molasse er-
'üllt ist.
Die Westseite des Thaïes der « Vordcren Frenke » bei Spittel
insofern mit der Ostseitc iibereiii, als die westliche Fort-
Setziing' der oben erwâhnten nôrdlichen Mulde bei Schellenbcrg
J^nd Waldiiütte in âlinliclier Weise entwickelt ist, wie die ôst-
iche bei Holznacht ; aïs ferner südlich davon ebenfalls eine ans
gebildete Mulde (des Bilsteins und der Nennbrunnfluh)
•^Mstirt und als endlich der Nordrand dieser Mulde ebenfalls
den unteren Malm des Südrandes der nôrdlichen Mulde hin-
*iber geschoben erscheint. Dagegen ist die westliche Fortsctzung
südlichen Mulde am Bilstein und der Nennbrunnfluh weit
'olier gelegen und es ist davon fast nur noch der Mulden-
’ern erhalten. Er steigt als lange schmale, nordlich und südlich
steilen Flühen begrenzte unebene Rogenstein-Platte von
eiR 812 Meter hoch gelegenen Felskopf westlich Spittel über
'Dtein (905 Meter) gegen Kellenberg (970 Meter).
^ Deber das Detail der tcktonischen Verhaltnisse im Kuni-
s^aben und an der Bilsteinfluh gedenkt der Referent spiitcr
ïi^aauere Mittheilungen zn macheu.
Wir stiegen von Spittel ans über die Effinger-Schichten der
•(rdlichen Mulde zum nôrdlichen Fluh-Band der vorhin er-
ahnten Rogenstein-Platte hinan. Rangs dersclben gelangten
auf angenehmem schattigen Fusspfad, wo leider die Auf-
Iferung des Doggers auf den Effinger-Schicliten durch Trüm-
xerdeckt ist, bis zu der Stelle, wo ein vom Kellenberg her-
Oniniendes Bâchlein im Winkel zwischen der Bilsteinfluh und
lein
b:
südlichen Theil der Neuenbrunnfluh einen Wasserfall
Hier und von da bis an das nôrdliche Ende der Neiin-
des Rogensteins
l^'blet
^^onfluh ist die Grenze der IJeberschicbun
die darunter liegenden Effinger-Schichten pracïitig ent-
'ïad ganz scharf. Die Mergel der Effinger-Schichten er-
)einen da âusserst « gequâlt » und theilweise in Klüfte und
. ^cken des aufgelagerten, stellenwcise in sich seibst verscho-
aen Rogensteins hinein gcquetscht.
Dmstand, dass der vorhin erwahnte Bach im Winkel
^y*schen der Bilsteinfluh und der Neunbrunnfluh cinc tiefe
^rodirt hat, lâsst zwar die Neunbrunnfluh als ein von
Q ^'Dteinfluh unabhiingigcs orographisches und tektonisches
bzes erscheinen. Allein die genaue Untersuchung zcigt, dass
416 COMPTlî-RENDU. — CINQUIEME PARTIE
die Neunbrunnfluli aus zwei Haiiptstûcken besteht. Das sud-
liche Stück fâlll mâssig nacli Norden und g-ehôrt zur RogensteiH'
Plalte der Bilsteinlkdi. Das iiordliche Stück dagegeii ist eio®
selbslandige Rogenstein- Miilde. Die Greiize beider Stücke
sclion von weitem an cincr waldigen Lücke in dem nordwârt®
ziidein plôtziich liüher geleg-enen Felsband zn crkennen, durcb
welche man anf einem s.teilen Pfad (Felsenwegli) hinaufsleig®*^
kann. An dieser Stelle ist der Nordrand des südlichen Rogei*'
steinstückes ganz deiitlich iinter den Sûdschcnkel des nordlicbe'J
muldenfôrinigen Rogensteinstückes, resp. zwisciien diesen u®
die darunter liegenden Effmger-Scliicliten keilforniig liinein
schoben.
Von dieser Stelle an nordwarts finden sich zwisciien deH*
Rogenstein nnd den Effinger-Schichten auch deutliche ebenfod®
gequetschte Massen von Varians-Schicliten.
Der Südsclienkel des nordliclien Rogensteinstückes steig*'
gegen Westen zur Vorderen und Hinteren Egg.
Unter dem 60® Süd-fallenden kniefcirmig aufgebogenen Noi ,
sclienkel liegt ein zweites Stück Ilauptrogenstein. In der Kb'^J
zwisciien beiden fanden die Herren Fraas und Holland diesi^®
nur eine kleine undeutliclie Ostrca. Auf einer früliern Excursi^^
mit Ilerrn Dr. A. Rotlipletz konnten dieser Runse folgcn®^®’
alsdann von den Herren Greppin und de Loriol bcstim'^'^®
Petrefakten des unteren Dogger entnommen werden :
Gidaris Zscliokkei Des.
Cidaris cucumifera Ag.
Terebratula Meriani 0pp.
Mytilus cuneatus Sow.
Pecten articulatus Sclil.
Nerinea pseudopunctata Voltz.
Man muss also annehmen, dass hier eine Umstülpnng
Nordsclienkels des nôrdliclisten Stückes des auf den Malm
Schellenberges hinüber geschobenen Rogensteins vorliege.
^ ^
gemâss folgt denn auch unter diesem nordliclien Theil, z'
etwas zusammengedrangt und etwas gekrümmt, die
alleiil^®
die g®
Schichtenreihe von den Varians-Schichten bis zum Koral
des Rauracien in umgekippter Lage.
Meine Darstellung der tektonischen Verhaltnisse
komplizirten Stelle ist leider von der Lithographie in Proè^ ^
Tafel V des Lwret-Gnide (trotz Korrektur) nicht richtig
MLIILBEIUÎ.
EXCURSION V
417
^^geben wordeii. Icfi hofFe dieselbe demnaclist in g-eiiiig-end
fet'osseni Massslab publiziren zu kônnen.
Von dieser Stelle stiegen wir über Neunbnmnweid durch
Villa des Herrn Hurckhardl-Hauslcr in Base!, wo wir dnrcli
1 runk ireundliclist erqnickt wnrden, nacli Waldcnbur»-
•‘inab. ®
Oberlialb Waldenbiirg- ist der iintere Malin nnd der obéré
von der Strasse angescliniUen. Es finden sicli da unler
Jiiâchtigein Argovien, dessen iintere I.ager ans harlem hjdrau-
•scliein Kalk der Effinger- nnd Birmensdorfer-Scbiclilen be-
stelien :
Circa 2 Meter Oxford-Mergel ;
Girca 0,5 Meter Eisenrogenstein der Atldeta-Schichten ;
Virca 2 Meter Dalle-nacrée ;
'-ii'ca 35 Meter graue zum Theil eliailles-artige Mergel der
^krocephalus-Scbicbten ;
Virca 10 Meter Varians- nnd Discoideen-Scbichten.
‘^achniittags erledigten wii' den nbrigen Theil des Excursions-
^ogiamines anf déni Wege nacb Giing, Kastelenliorn, Beet-
*^ken, Reigüldswil.
i. Tag : Montag den 27. August.
Wir wâldten unter den beiden vorgesehenen Rontcn die-
liber die Wassert'alle. Das Erofil lângs dieses Weges lïilirt
^l'rcb die Grenze zwisclien dem Ketten- nnd déni Taiel-Jura.
^ ^ gaiize Scliichtenfolge voin Muscbelkalk bis ziini oberen Malm
tertiaren Süsswasserkalk ist meist prachtig aufgesclilossen.
Mnlde der Wasserfalle liegt sowolil in der Ricbtnng von
nacb West aïs von Siid nacli Nord an der Grenze zwisclien
aargauischen und der bnrgnndischen Faciès des Argovien-
so dass z. B. das obère Argovien aiif der Südseite
•'Mnlde aïs Mergelkalk, anf der Nordseite dagegen an der En-
••^fluli als Korallenkalk entwickelt ist.
on der « Vorderen Wasserfalle » ans stiegen wir über die
welche den Südsclienkel der von inittlerem Malm gebil-
Ijj. Mnlde zwisclien der Vorderen und Hintereii Wasserfalle
(|: S*-'gen Osten zur « Hinteren Egg» liinauf. Man muss anf
VVeg bestândig Handstûcke des Gesteins sclilagen, uni
aiinlich
Stelle zu finden, wo der gleicli geneigle und
Ij ^ âlinlicli gefârbtc nnd besclialfene llanptrogenstein der
ci'schiebungsklippe der Hinteren Egg anf dem oolitliisclien
6' CONCn. CÉOL,
27
418
COMPTE-RENDU. — CINQUIEME l'ARTIE
Malm des Sfldschenkcls der Mulde direkl imd lâuschend so
aulsitzt, als ob er die richtige Fortsetzung desselben wâre.
Südiich von diesem Hauplrogenstcin trirt't man zwischen
Hinteren Egg und dcm Kellenkopfli den unteren Dogger direkt
auf Effinger-Scliicliten aidsitzen.
Indcni man zum KellenkopHi, dem wesllichcn Auslanfer
zweiton ebenfalls normal gelegcnen Kogensteingrates hiniibei'
steiat nnd aucb den Fuss dièses Grates untersucbl, überzeUj,
man sich leicht, dass aucb dieser zweile Rogensteingrat
direkt
anf den Effinger-Schichten aufsitzt, welche znm drilten untei'
sien Rogensteinkamm gebôren. Dieser unterste Complex ron
Hauptrogenslein ist die direkte ostlicbe Verlângerung des
Rogensteins am l'asswang, also der ganz unzweifelhafte wiik
liche Nordscbenkel der Passwang-Kette.
Mein um die Erforscluing dieses Gebietes hochverdientei
Freund Herr Ed. Greppin bat inzwiscben iiber die Umgebn»®
der Neunbrnnnflub nnd iiber diejenige des Kellenkôptii in k-*
gîinznng seiner früberen Mittbeilungen neue Profile veroffe'd
liclit {Ueher intéressante Lagerungsverhâltnisse in der
wang-Kette, von Ed. Greppin. Verbandinngen der naUn"
forsebenden Gesellscbaft in Basel, Bd. XI, Heft 1). In sein®"
Begleitworten bebl er vorzngsweise dasjenige bervor, vvofif*
wir von einander abweieben, d. i. die Ilypolbese iiber die Ei't
wickbing dei' eigenlbiimlicben Lagerungsverbaltnisse. Midi ab®*
freute es, zu konstatiren, dass wir in der Auffassnng der fkat
sacben sclbst, d. b. Stratigraphie nnd I.age des Anstebenden)
einig sind. Ic.b muss ancb jetzt an der Dentnng, welcbe ieb
Lioret-Guide gegeben babe, l’estbalten. Die Hintere Eggj ‘
Kellenkôplli nnd die Neunbrnnnflub steben mit ibrem la
dii'ekt auf jüngeren Sebiebten (nnterem Malm); es sind a^
Ucberscbiebnngsklippen. Die von Herrn E. Greppin
neten IJmbiegnngen des Fusses der Vorderen Egg nnd f
Kellenkopfli sind in Wirkiiebkeit niebt nur niebt sicbtbar,
dern es ist ancb kein Platz dafiir vorbanden. Waren die Voi’dcJ '
nnd das nôrdlicbe Stiiclc der Nennbrnnntlnb, wic
Iler>'
so
Kfrfr
Greppin annimmt, der Nordscbenkel der Passwang-Kette,
miissten darnnter, resp. innerbalb des bjpotbetiscben ^
scbenkels, im Gegensatz zu dem, was tbatsacblicb der Fall 'S ’
altéré Sebiebten liegen.
Unsere Excursionstbeilnebmer konnten sicb von der
lieben und instniktiven Rnndsicbt, welcbe man anf dem Ke
MUIILIÎERG.
EXCURSION V
419
kopfli g-eniesst, kaiim treniien. Ein Theil der Herren machte
''oii da ans, in der Absiclit, Petrefakten zu sainmeln, eineri
^bsteclier zu den Merg-elgruben im imteren Dog-ger in der
‘ cbwanglenweid. Sic trafen dann mit den Uebrigen in Mümlis-
zusammcn.
Von hier aus fulircn wir auf einem Lciterwagen diirch die
^eiden Clusen, woliei von Zeil zu Zeit gchalten und aus-
g'estiegen wurde, um sich von den dortigen Gewolbe-Ucber-
zu überzeugen. Diejenigen, welche in diesen
gen und Verwerfungen nur modilizirte Falten
*ehen wollen, mocbte ich auf die Verhaltnisse in der südwest-
'chen Verlangerung des Profils der Oensinger-Clus bei Wolfis-
^crg verweisen, wo von einem « Mittelschenkel » nichts zu
‘^ehen ist.
4Vieder in Aarau angelangt, wurden die Exeursions-Theil-
J^ehiner von der Aargauisclien Naturforschenden Geselischaft, in
erbindung mit dem Regierungsrath des Kantons Aargau und
Stadtrath von Aarau, zu einem Naclitessen iin « Wilden-
’*iann » eingeladen. Sic wurden liiebei namens des h. Regie-
*i'»gsratlies von Herrn Landammann Conrad, namens des
fadtrathes von Aarau von Herrn Stadtammann Schmidt, und
'|atnens der Aargauischen Naturforschenden Geselischaft von
d'en Vice-Prasidenteii Herrn Professer Dr. L. P. Liechti be-
Aiisst. Im Narnen der Geologeu antworteten die Herren
r- E. Fraas, Dr. Engel, Dr. Reck und Dr. Korthals, welche
î'Ugleich dem Excursionsleitcr und seinem Assistenten herz-
'dien Dank aussprachen. Der Abend wurde durch die musika-
'*^chen Vortrage der Herren Dr. Ilirzcl, Nieper und Direktor
odelbergcr, sowie namenllich auch durch die âusserst gelun-
4enen und humorvollen Zauberkünste des Herrn Karl Bührcr
^^rschonert und crheitert.
-wiienungen ;
^cberschiebun
5. Tag : Dienstag den 28. Angust.
^ lier frühe Morgen wurde der Resichtigung der geologischen
' arninlungen des naturhistorischen Muséums gewidrnet.
. Hie früher so intéressante Kieso'rube an der Ruchserstrasse
*' jetzt leider ausser Betrieb und lolintc den im Programm
'"®k?csehenen Besuch nicht mehr.
Wir reisten daher dirckt zu den Steinbrüclien in der Meeres-
^•^lassc des Herrn .1. Widtmer beim Steinhof in Dottikon. Der
420
COMPTK-lieNDÜ. CINOUIEME EAliriE
Sandstein ist reich an Petrefakten iind ausg-ezeiclineL dui’ch
seine discordante Parallelstruktiir. Am Siidrand des Bruches
war das discordante Anstosse?! von Grundmoræne an deu
vertikal abfallenden resp. erodirtcn Sandstein beinerkenswerth-
Der Besitzer demonstrirtc nicht nur die ganzen Einrich-
tungen, sondern verpllichtete die Gesellschaft aiich durch ein
krâftiges Mittagsmahl in seinem Wolinhaus in Olliinarsingen
herzlichem Dank.
Ilierauf wnrden noch die Sandsteinbrüche von Mâgenwil
und Eckwil besucht (wo Herr Widtmer Sohn die Durstigen
eineni guten Trunke labte), dann die Morænen von Melliug®”
begangen imd Baden nodi rechtzeitig mit der Bahn erreiebt-
Hier besichtigten wir nnter Fülirnng des Ilerrn Kreisingenieui
Nieriker die warmen Ouellen.
Nachlier Hess der Kurverein Baden der Gesellschaft im KiH'
haus ein solennes Nachtessen serviren, wobei der Priisideid
des Kurvereins, Herr Richard Diebold zmn Ochsen, die Giish^
begrüsste, Herr Professer Dr. E. Fraas Namens derselbeij
dankte und die Herren Dr. Engel namens der Theilnehmcr ui'*^
Dr. Mühlberg als Leiter der Excursion Iierzliche AbschiedswoH®
wechselten.
4
Compte rendu du voyage circulaire dans le Jura,
Excursion IV
Accompli sous la direction de MM. Renevier et Golliez
avec le concours de l’agence Ruflieux & Ruchonneti.
PAU LE
Dr LÉON DU PASQUIER
professeur à l'Académie de NeuchiUel (Suisse).
Le 15 août se rencontraient à Genève, outre les condnctenrs
l’excnrsion, une douzaine de nos confrères représentant les
•diverses contrées de riiéniisplière nord. C/étaient : pour l’Alle-
*^agne, M. von Kœnen ; pour la Franco, M. Taruy et pins
|;^ed M. G. Poiraueï ; pour les Etats-Unis, MM. J.-C. Branner,
‘•-B. VAN JlisE, Griswou)^; pour la Grande-Bretagne, M. le
Çolonel Taruteau ; pour les Pays-Bas, M. van Calker ; pour
^ Russie, M. Spendiaroff, plus tard M. et M“® Pavlow ;
pour la Suisse, M. Lau'ierrurg et l’auteur de ces lignes.
*
=1:
18' jour : Jeudi IG août.
Le jireinier jour est consacré au Salèue où nous accoinpa
>î'>ent MM. E. P’avrc, Duparc, Ritter, et Bielor.
Le bail prend par la Grande-Gorge, tandis que l’arrière-ban
les vénéraldes préfèrent le chemin de fer électrique.
La coupe de la Grande-Gorge présente bien le pli couché de
niontagne, déjeté au NW comme le montre la fig. du Livret-
J». 67. De plus on constate l’étirement du liane nord,
fait passer le pli au pli-faille ; peu à l’W de la Grande-
’ 1-ivi-et-Guide, p. 65-93.
for mentionnons que pour mémoire la présence pendant dou.\ jours de M. Perci-
rg monsieur ayant déjà, par un pamphlet largement distribué, pris soin de se
PPelor à tous ceux qui auraient pu l’avoir oublié.
422
COMPTE-RENDU. CINQUIEME PARTIE
Gorge, on voit les couches crétaciqiies verticales butter contre
le jurassique à pendage S-E peu accentué. Par contre, nous
cherchons en vain le purbeckien bréchiforme, à traces charbon-
neuses, jadis constaté par A. Favre ; une bande de végétalio»
masque la limite du jurassique et du crétacé.
Le temps menaçant au départ devient tout à fait mauvais, l^
pluie tombe et bientôt nous entrons dans le brouillard, non sans
avoir encore auparavant reconnu l’hautcrivicii à échinides, dont
le faciès tout à fait alpin contraste singulièrement avec le carac-
tère jurassien du valangien sous-jacent.
Au haut de la Grande-Gorge le brouillard masque tout, i<>*'
possible de faire autre chose que de contempler la petite carte de
M. Schardt (Géologie de la chaîne du Reculet-Vuache, pi-
Bull. Soc. vaud. Sc. nat. Vol. XXVll), laquelle nous montre
dans les montagnes d’Alonzier, et les chaînons de la Rahne d
de Lovagny, les prolongements plusieurs fois décrochés d'*
Salève.
Entre le sommet et les Treize-Arbres nous constatons la pr'^j
sence de nombreux blocs erratiipies divers, ils atteignent ici n
1300 m. d’altitude.
Le retour a lieu par le chemin de fer électrique duquel on
voit fort bien — entre Monnetier et Etrembières — un conglo'
mérat à éléments jurassiques céphalaires attribué au tongrioi^'
Ce conglomérat est très distinctement intercalé entre l’urgonic”
et la mollasse.
La journée est complétée par une visite aux musées d’IiistoïC®
naturelle où nous sommes reçus par MM. M. Bedot, conservatcnP
et P. de Loriol.
Le soir, banquet au foyer du théâtre, offert par l’Etat et
ville de Genève.
2e jour : Vendredi 17 août.
Excursion à la Cluse du Vuache et à la Perte-du-Rhône.
Jusqu’à la Cluse, le sol légèrement ondulé ne présente
iriièi’e
ad
que de l’erratique, moraines ou alluvions, sans doute la plnp®
du temps dépôts d’une phase de retrait du glacier. Près
de
station de la Plaine, le Rhône s’est recoupé dans la molla®®*;’
apparemment en dehors du thalweg antérieur tel c[u’il e-Nis <
avant le comblement glaciaire. ^
Nous quittons la voie ferrée à Longeray pour monter le
du flanc gauche de la cluse d’où l’on se rend bien compte
DU PASOLIIKR. — EXCURSIOiV Vf
423
'"oûtedu Grand-Credo ouverte jusqu’au bathoiiicn. {Livret-Gaide
p. 69.) Nous traversons du reste le prolongement du liane SE
de ce pli, de l’argovien jusqu’à l’urgonien. Sous le valangien
J'écifal un banc de calcaire marneux bréeboïde, à éléments noirs,
pourrait bien représenter le purbeckien, mais nous n’en trou-
vons pas de preuves.
Redescendant sur la station de Longeray nous constatons du
S'Iaciaire jusqu’au niveau du Rhône, la cluse existait donc déjà,
moins aussi profonde qu’aujourd’hui, lors de la dernière ex-
tension glaciaire, peut-être même était-elle plus profonde, un
‘‘’Ondage exécuté en 1883 n’ayant rencontré que des argiles jus-
qu’à 15 m. au-dessous du niveau de l’eau.
Perte du Rhône. Nous constatons plusieurs anciens lits de la
^'alserine dont le confluent avec le Rhône paraît s’être mainte
t^ois déplacé. La gorge du Rhône dans laquelle nous descendons
®st un bel e.xemple des effets de l’érosion dans une série sédi-
’nentaire formée de roches diverses presque horizontales. On y
•Hudie à son aise la désagrégation des assises du calcaire compact,
des bans marneu.x et dolomitiques à fissuration verticale, puis la
formation des marmites de géants, le travail de l’érosion actuelle
dans la perte proprement dite, etc.
Oe là nous nous rendons aux exploitations de phosphates de
« Société des phosphates de Valserine et Rhône. » La direc-
lion nous fait les honneurs de ses galeries au fond desquelles
V'ous attend une collation. Les fossiles phosphatés en quantités
énormes sont contenus dans les grès verts qui surmontent le cal-
caire à Ptcrocères reposant sur l’urgonien. (Voir la coupe du
^-•ivret-Giiide, p. 70 et le Mémoire géol. sur la Perte du Rhône
de M. Renevier. Bull. Soc. (jeol. France, 3® sér., 111, p. 704.)
Nous quittons Bellegarde les poches pleines de beaux exem-
plaires d’ Inocei'amus sulcatus, de Schlœnbacliia injlata et d’au-
Res fossiles de la Perte du Rhône.
3e jour ; Samedi 18 août.
Géologie en bateau à vapeur pendant la matinée. M. Rene-
vier en prend occasion pour donner une vue d’ensemble sur la
géologie de la contrée qui passe sous nos yeux L’hypothèse
de M. Schardt (les Préalpes nappe de recouvrement venue du
^’^'d) donne lieu à quelques discussions, M. Renevier pense
* G- Bourdon. Le caiïon du Rhône, etc. Bull. Soc. (jéoijr. Paris, 1894.
^ Voir Livret-Guide, p. 72.
424
COMPTE-HENDU.
CINOUFEME
PARTIE
que le faciès des Préalpes, qu’on rencontre dans les étages infe-
rieurs du jurassique découverts aux Voirons, suffit à faire ad-
mettre l’existence de ce faciès dans la profondeur, sans qu’il soit
nécessaire de recourir à riijpotlièse de M. Scliardt.
Du côté suisse relevons le déversement au SE et jiar-dessus
la plaine suisse du pli du Mont-Teiulre faisant pendant au déver-
sement NWdu Salève. Nous voyons en passant les coupes de la
moraine d’Yvoire qui se [uolonge à travers le lac sous forme
d’un dos sous-lacustre, c’est l’une des nombreuses moraines éclie-
lonnées le long- de nos vallées alpines, derniers témoins des
grandes oscillations ou époques du déclin de la période glaciaire-
C est, en apparence, sous le prolongement de cette moraine vers
l’amont que sc trouve le conglomérat calcaire de la Dranse. Celte
puissante alluvion qui repose comme l’on sait sur la moraine,
tandis qu’elle en est recouverte, a été considérée par les nns
comme interglaciaire ', par d’autres comme l’équivalent fl”
deckenschotter par d’autres encore comme alluvion glaciaire
synchronique à la moraine surincomhante
Nous arrivons à Lausanne d’où, dans l’après midi, les uns se
dirigent sur les lignites de Hochette, gisement classiipie des An'
thracothernun du Musée de Lausanne, tandis que les autres visi-
tent les terrasses lacustres d’Ecuhlens et de Saint-Sulpicc. CeS
terrasses, superposées à la moraine de Mout-Kiond ou à son pro-
longement, un équivalent de la moraine d’Yvoire citée plus haub
sont donc notablement plus jeunes que l’alluvion de la Dranse-
jour : Dimanche 19 août.
.lour de repos consacré à Imusannc et à ses collections, nouf*
n avons garde d’oublier l’aimable réception de MM. llenevim
et Colliez, au Cercle de l’Arc.
51s jour : Lundi 20 août.
Que d erratique et que de mollasse depuis deux jours •
C’est donc avec satisfaction qu’en nous élevant le long des tlaur®
du .lura, nous voyons des assises de plus en plus anciennes
passer sous nos yeux, sans compter quelques accidents tectouf
ques assez bien venus, dans la cluse de l’Orbe.
Nous arrivons au Day, la vieille école apprend avec soulag”
f V. Morlot, Ilullet. Soc. Vmid. Sciences nal., 1854 et 1860.
Delebecque, Arcliiv. Sc. phijs. et nnt. 3» Per., XXXIII, n. 98, 1895
3 Schardt, Ibid. XXXIII, p. 280, 1895.
DU l’ASOcriîR. HXtU.'IlSION VI
425
que nous sommes sur la moraine terminale du glacier du
^^liùne et qu’il ne sera donc plus question de moraines pendant
T'elque temps ; par malheur nous sommes encore loin d’avoir
^deirit à la limite extrême des hlocs erratiques.
Nous taisons encore usage du chemin de 1er jusipi’au Pont,
là nous nous divisons en deux bandes qui font en sens in-
'’crse la route du Pont au Sentier et retour.
La vallée de Jonx est un double synclinal, dans celui du SE
trouve 1e lac, les localités du Séchey et du Lieu occupent celui
NW*. Dans ce dernier nous remar([uons aux Crettets un
conglomérat grossier à éléments surtout jurassiques et crétaci-
*î*ies locaux et à fragments d’huîtres. Comme tous les conglo-
"lérats supérieurs au crétacé de cette partie du .lura celui-ci est
''Apporté au tongrien, mais la démonstration de son âge n’est
laite, (pi’il soit disloqué avec les assises sous-jacentes cela
certain, car il présente un fort pendage au NVV mais, quant
sa iiosilion stratigraphinne exacte, la latitude est encore
assez grande.
■^ous suivons la nouvelle route ipii, au-dessus du lac Ter coupe
ao récif d’urgonien à flequienies et rudistes.
Leu avant le Sentier nous traversons le petit anticlinal port-
aadien (pii séjiare les deux synclinaux parallèles de la Vallée,
P’"s nous nous rendons aux entonnoirs de Hocherai, les dégor-
’^^oirs souterrains du lac. Dans l’entonnoir de la Scierie on voit
Lès bien le boyau d’écoulement de l’eau.
De retour au Pont nous examinons encore la coupe de l’anti-
^'iiial du milieu de la Vallée, M. Colliez, qui a étudié la région,
'Le absolument l’existence du décrochement marqué sur la feuille
''1 de la carte géologique. M. von Kœnen ne s’explique pas,
^^ns une dislocation inqiortante, l’alignement des vallées qui se
^l'ccèdent de Pontarlier à Vallorbe et dans le prolongement
®squelles nous nous trouvons.
^ ^OlIS visitons encore l’entonnoir de Honport puis nous ren-
ons à Vallorbe, non sans nous être ariêtés à la source de
• Orbe«.
Gc jour ; Mardi 21 août.
De Vallorbe à Banlmes.
’üut près de Vallorbe rcmanpions le déplacement de l’Orbe
"^>isé par la moraine terminale. L’Orbe après avoir contourné
J Livret-Guide, p. 75.
'•ir Livret-Guide, p. 76. Forel et Golliez, Archiv. Sc. phys. et mi., 1894, p. 211.
426
CO.MPTE-REiNDU.
(UNOUtEME PARTIE
la moraine s’est recoupée en gorge profonde dans les assises Ji*'
rassiques
Après l’Abergement et avant le bois des Grands-Crcts beau'
coup de blocs erratiques sur rurgonien. Un beau groupe (de I3o»
Château) où l’on remarque un bloc d’euphotide de Saas,
schistes carbonifères, etc.
A Baulmes on se sépare, les uns s’en vont à la colline
Feurtille au S de la gare à la recherche du purbeckien et rc'
cueillent en elfet quelques fossiles d’apparence purbeckienue i
d’autres préfèrent se rendre compte du genou figuré dans 1*^
Livret-Guide par M. Colliez.
Tous nous montons ensuite par le train jusqu’aux Colas.
ligne du chemin de fer fournit une bonne coupe de l’anticfina
Suchet-Aiguille-de-Baulmes, ouvert jusqu’au callovieu et doid
la voûte est bien visible dans la Corge de la Govatannaz.
Des Colas les uns s’en vont au fond du ravin recueillir deS
fossiles valangieus et hauteriviens Les autres se dirigent vei®
les blocs erratiques du Mont de Baulmes qui par 1210 m. da
titude marquent la limite de la dernière grande extension
claire. Nous nous retrouvons pour un repas champêtre sui'
Mont de Baulmes.
Du Mont de Baulmes à Sainte-Croix nous traversons succcS
sivement le synclinal de Culliairy puis l’anticlinal de Saiid®
Croix légèrement déversé au NW. Passant le col des
nous entrons dans le synclinal de l’Auberson où nous recoupo*’'’
les assises crétaciques, le valangieii, i’hauterivien marneux
niant combe, l’hauterivien calcaire à nombreux débris d’échi*!*^
dermes et de térébratides {T. acuta), rurgonien peu visible, )
sables et marnes du gault à fossiles phosphatés. Le cénoni®^^^*^*
n’existe pas sur notre chemin, mais bien un peu en deh ,
(Mouille-Mougnou). Quant au tertiaire de ce petit bassin
il àé'
lies
fin
bute par les marnes bariolées de l’aquitanien au-dessus desqne
viennent des calcaires d’eau douce blancs à Planorbes, puis en
la mollasse marine ^ et des galets glaciaires pour terminer.
Dans le liane nord du synclinal, soit le flanc sud de l’nntidnn^
de la Vracoune nous constatons un contact anormal, ou '
’ Livret -Guide, p. 77.
2 M. SchartU a dès lors donne une coupe détaillée des affleurements do cette
Ecloijae (/eoloijicae Ilelvetiae. Vol. IV, u“ 5, 1896, p. 381 el Archiv. des Sc-
nat. S'^ Per., 1895, XXXIV, p. 495.
3 M. Douxami vient de distinguer dans cette mollasse marine les deux étages
terranéens, le burdigalien et l’helvéticn. Eclogae geol. Iielv. Vol. IV, n° 5, 1896> P'
DU DASOUIKIl.
EXCURSION VI
427
forte réduction des couches crétaciques inférieures et jurassiques
Supérieures, le cénomanien à Turrilites se rapprochant à quelques
'’^ètres de Targ-ovien. La nature exacte de ce contact anormal
*^’est pas visible.
Le là nous rentrons à Sainte-Croix.
7s jour : Mercredi 22 août.
Le Sainte-Croix à Fleurier et Saiiit-Sulpice par les Gorges
Noirvaux; d’abord dans la continuation du synclinal de
' Auberson, puis dans l’anticlinal de la Vraconne, ensuite dans
synclinal de la Côte-aux-Fées et enfin dans l’anticlinal de
^aint-Sulpice. Le cours du Buttes est donc diagonal aux plis.
Les profils, lig. 15
et 16, donnent une
idée de la tectonique
de cette partie du
,)ura.
La petite carte,
fia-. 14, donne la
direction des 6 pro-
files et des lignes
tectoniques impor-
tantes.
Dans tous ces
profils les anticli-
naux sont niiméro-
t’ig- i-t- tés en chiffres ro-
*’^uins entre parenthèses ( ), les synclinaux en chiffres arabes,
^Ussi entre ( ), les memes chiffres restant affectés aux mêmes
Accidents.
Au NW du synclinal de la Côte-aux-Fées à Buttes s’élève un
^ORvel anticlinal (I), dans l’axe duquel nous nous trouvons à
‘ f'Ht-Sulpice, il est ouvert jusqu’au bathonien, quoique le der-
'l'er niveau bien constatable actuellement soit celui de la dalle
J^l^crée (callovien). La falirique de ciment, où nous sommes tort
icn reçus par le directeur M. G. Dubied, travaille dans les cou-
'^fies argoviennes.
Le Fleurier à Travers le Val-de-Travers occupe le synclinal
Buttes (2) qui paraît avoir une tendance à devenir double;
*^cst dans son flanc sud-est que sont exploitées les couches as-
428
COMPTE-RENDU. — CINQUIEME PARTIE
Fig". 15.
Fig. 16.
Fig,
r
430
aOMPTIÎ-RKNDU. — (ilNOT^l'îMlî PARTIE
phaltifères urgoniennes de Travers * (%. 17). Nous soinm®®
reçus à la mine par M. Pattison qui veut bien nous initier à
fabrication de l’asphalte et mettre à notre disposition les locaux
dans lesquels nous déjeunons.
En aval de Travers (fig-. 18) la vallée rentre dans Tanticliua^
de Saint-Sulpicc (I), dans l’axe duquel se trouve Noiraiguc-
Nouvelle exploitation de ciment, mais cette fois-ci dans
marnes à discoïdées sous-jacentes à la dalle nacrée.
Une grande moraine renforcée d’un éboulement a jadis obstrué
ici le cours de TAreuse, il s’est formé un lac remontant jusqu a
Buttes et dont la présence est attestée par de nombreux delta®
s’élevant jusqu’à 70 ou 80 m. au-dessus du fond de la vallée-
Cette moraine a en outre déplacé l’Areuse en aval de Noiraigaie
et l’a rejetée vers le nord où elle se creuse un lit dans la rocha
en place tandis que l’ancien thalweg paraît exister plus au sud a
un niveau inférieur
Nous admirons le défdé du Saut-dc-Brot, creusé dans le main’
du flanc sud de l’anticlinal (I), ses nombreuses et remarquable*
surfaces de glissement, — dont l’une est sur-le-champ photogra
phiée, — ses blocs erratiques suspendus dans le vide ; puis nou*
rentrons dans le synclinal (2) du Val-de-Travers, occupé par
pittoresque Champ-du-Moulin (lig. 19). Le synclinal se com-
plique mais les coupes actuelles ne permettent pas de
exactement de l’accident (fig. 20) ; nous constatons la présence
de mollasse inférieure (aquitanienne). Plus bas, belle gorge de
l’Areuse, puis arrivée à la station de Boudry d’où nous gagnc'^^
Neuchâtel par le train.
8s jour : Jeudi 23 août.
Neuchâtel, visite sommaire aux collections Jaccard (de l’Aea'
démie) et du Musée (de la ville) qui sonlfrent d’une installatm"
provisoire et d’un manque de place complet. Une promena ®
en bateau à vapeur offerte par la ville nous fournit l’occasion
de prendre une vue d’ensemble sur la structure de la contré^’
quelques-uns en profitent pour s’arrêter à Serrières et y visim*
sons la conduite de M. Iluss-Suchard la source vauc'lus'cnj'
de la Serrières,... sans oublier, dit-on, la fabrique de chocon’
Suchard I
’ Voir Livrel-Guide, p. 81. ;
•2 Du Pasquicr: Le glaciaire du Val-de-Travcrs. liullet. Soc. Sc. naL, Neuch»^'
T. XXII, 189-i.
DÜ PASQUIKK.
EXCURSION VI
431
A midi départ pour la Chaux-de-Fonds. Nous traversons
'd’abord le classique Hanquernent sud de la voûte de Chaumont
ses marnes et calcaires hauteriviens, puis son valangien ferru-
gineux. Nous nous arrêtons un instant à une couche de calcaire
•^'arneux située sur les dolomies portlandiennes et attribuée à
i'^rt ou à raison, au purbeckien ; le fait est qu’on y a trouvé au-
••'■efois quelques écailles de poissons et des vertèbres plus ou
®ioins complètes.
Nous traversons l’anticlinal et nous nous arrêtons quelques
'Estants à Valangin pour voir le produit des dernières fouilles
M. le pasteur Moulin qui collectionne avec persévérance les
fossiles du valang^ien.
Nous remarquons :
Ûcleranites bipartitus Blainv.
Hoplites verrucosus d’Orb.
J^usus valanginiensis P & C.
Hatlca valdensis n
helvetica »
Nallca praelonga Desh.
Trochus villersensis P & C.
Pleurotomaria villersensis »
Pseudomelania .Jaccardi »
etc.
Quelques-unes de ces espèces ont du reste pu être recueillies
f'ir place, la commune ayant fait déblayer le gisement à notre
’^lention.
De Valangin nous traversons le synclinal du Val-de-Ruz, dont
^Uniformité est due à un profond comblement erratique; c’est à
Peine si çà et là le Seyon ou ses affluents entament la mollasse,
■^u-dessus des Hauts-Geneveys nous atteignons la moraine ter-
*^iuale de la dernière extension et nous nous trouvons dans les
eonches verticales du portlandicn, bientôt ployées en angle obtus :
Uous sommes dans l’anticlinal des Loges ou de Tête-de-Ran.
Au nord du col, dans l’axe de l’anticlinal, la carrière du Crêt-
^leuron fournit matière à discussion, les uns croient y recon-
naître la dalle nacrée, tandis que d’autres d’accord avec M. Jac-
card l’attribuent à l’horizon inférieur dit « calcaire à polypiers. »
est certain que dans le flanc nord de cet anticlinal la dalle
nacrée revient dans une position bien supérieure à celle qu’oc-
nape la carrière du Crêt-Mcuron.
Après avoir traversé ce flanc nord nous arrivons à l’extrémité
desserrée du synclinal des Ponts dans lequel nous constatons la
P^'esence de sables mollassiques. Vient ensuite l’anticlinal du
Dont-Sagne qui nous donne la série monotone du jurassique
Supérieur. Nous sommes malheureusement trop tard pour pou-
''air encore nous rendre compte du décrochement des Crosettes
432
nOMPTE-IlENmi. — EiNOniÈME PARTIE
admis par M. Jaccard, nous passons aussi sans nous y arrêter
le g-isement oxfordien bien connu de cette localité.
Les anticlinaux des Loges et du Mont-Sagne qui séparent le
\ al-de-Ruz de la vallée de la Chaux-de-Fonds sont, comme on
le sait, traversés par les tunnels du chemin de 1er du Jura-Neii"
chàtelois L
Mentionnons la belle coupe géologique au V2000 4^”
donnée dernièrement par l’ingénieur M. James Ladame
9e jour ; Vendredi 21 août.
Dès le matin nous nous divisons en deux bandes avec point
de convergence au Saut-dn-Doubs. i.a contrée a étudier est
celle des synclinaux Ghaux-de-Fonds-Locle et des Brenets.
Le synclinal Gbaux-de-Fonds-Locle s’élargit au Locle de façon
a former un grand liassin. Ge bassin dont les deux bordures
crétaciques sont plus ou moins déversées ^ est rempli d’un com-
plexe de couches tertiaires bien étudié par M. Jaccard La base
de ces couches tertiaires est formée par du grès et des congln-
meiats dont une partie au moins représente la mollasse marine-
Mais ce qui est le plus apparent c’est l’horizon surincombant des
calcaires d’eau douce plusieurs fois coupés par la route de D
Gombe-Girard. Ils contiennent entre autres Chara Merianh
Limneus pac.huyaster, l^lnnorbis aolidus, etc., dont nous avons
retrouvé quelques fragments.
Du Locle nous traversons les assises redressées du kiminê'
ridgien et du séquaniea du Gol-des-Roches, puis la voûte ooH'
thique des Frètes, renversée vers le N (au Ghâtelard) sur la mol-
lasse du synclinal des Brenets à Villers-le-Lac.
Le long du Doubs nous nous trouvons dans le jurassique su-
périeur du Hanquement nord de ce synclinal qui se relève peu ^
peu vers le nord.
La gorge du Doubs, nommée canon dans le Liuret-Gm^^
n’est, d’après nos confrères d’Amérique, pas digne de ce nom?
elle est trop peu étendue et présente trop de méandres.
De retour aux Brenets nous y prenons le train pour Biennu-
1 Livret-Guide,, p. 83.
^ Profil en lonr/ technique et (jéologique de deux tunnels du chemin de fer P"'’
Jura industriel. — l'ari.s et NeucliiUel, 1893.
3 y o\c Livret-Guide, p. 84.
■“ Matériaux pour la carte éoloqique de la Suisse. 6» livr., 1809, p. 94 et suiv.
DU PASQUIER.
eXUüRSION VI
433
10^ jour ; Samedi 25 août.
A Bienne nous sommes rejoints par MM. Roluer et Grep-
D’abord visite sommaire au Musée Schwab, puis excur-
sion aux gorg-es de la Suze (Taubenloch) où nous traversons
'1 pied le premier anticlinal, la montagne de Boujean, non sans
nous arrêter quelque peu aux lapiaz de « Auf den Stülilen »
Pnr places interrompus par des blocs erratiques b De Frinvilier
no nous reprenons le train, nous traversons successivement la
'’oûte de Rondcbâtel et l’anticlinal de Pierre-Pertuis.
Dans le Val-de-Ta vannes nous constatons, du train, la pré-
sence de calcaires blanchâtres qui ne sont autres que des cal-
nnires d’eau douce tertiaires relevés en anticlinal au milieu de la
l’nllée. Cet accident disparaît à Malleray.
A Sorvilier, M. Rollier expose l’allure du conglomérat ter-
baire de cette localité. Sa composition alpine polygénique en
^^•t le prolong ement du grand delta miocène de l’Emme. On y
^encontre des huîtres. Au-dessus de ce conglomérat se trouvent
sables à Dinothérium.
Nous traversons l’anticlinal du Graitery.
De Moutier à Roche, à pied, nous passons au calcaire d’eau
^^ouce de la Charrue sans toutefois y trouver de fossiles très
*^^i'actéristiques. Nous recoupons dans l’anticlinal la série juras-
'^ique jusqu’au lias et nous reprenons à Roche le train qui nous
*'Onduira jusqu’à Porrentruy.
bout comme celui de Tavannes, le Val de Delémont est rem-
de tertiaire, les poudingues miocènes sont ici d’origine vos-
4ienne, les sables à Dinothérium leur sont intercalés, dit
Rollier.
Remarquons encore en passant les talus rouges des exploita-
bons de la bordure sidérolithique, puis, après un tunnel, le
prolongement des calcaires coralligènes de la Gaquerelle.
A Porrentruy nous sommes attendus par M. Koby qui nous
les honneurs de ses remarquables collections. Ses polypiers
^ot l’admiration de tous. Notons en outre de beaux Diceras,
^f'jpticns hierogliphycus avec scs radiolcs, etc. Peu de cepha-
opodes, entre autres un Perisphincles Mnrtelli, etc. C’est le
^raiiracien qui a surtout fourni à M. Koby la matière de sa col-
rotion, il divise cet étage en :
Rollier ; Lapiès du Jura. ISull. Soc. sc. liât. Neuchâtel. XXII, p. 54.
COXGR Gf;0L. INTEKN. 28
434
COMPTE-UKNnU. — CINQUIEME PARTIE
f supérieur : corallien super., calcaire à Diceras,
Rauracien | moyen : oolithc coraillienne, [vaut Koby)-
[ inférieur ; couches à cremilaris (Liesbergschichten, sui'
Pour M. Koby, le rauracien est un étage supérieur à l’argovien
tandis que M. Rollier admet le parallélisme de ces deux étag<î®
fondés sur des dillRrences de faciès b
M. von Kœnen constate que les espèces qui figurent dans 1®
collection de M. Koby se trouvent dans le pholadomyen
Hannovre. Dans le même ordre d’idées M. Renevier fait reinaf'
quer le Perisphinctes MartelU. Nous nous rendons ensuite a”
riche gisement ptérocérien situé à l’est de la gare où nos coH'
frères font une bonne récolte de Pterocères, A’Ostrea sohtar^^’
de Qidaris florigemma, etc.
Au-dessus du ptérocérien et dans des érosions du calcaire, on
remarque un conglomérat à gros galets et petits blocs de cal'
caires jurassiques. Au-dessus vient le tongrien typique.
De Porrentruy à Bâle par le train sans incidents.
A Râle, la Société des sciences naturelles nous offre un ban'
quet.
11^ jour : Dimanche 26 août.
Repos à Râle, pour autant que la chose est possible le joo*'
de la fête de Saint-Jacques. Visite au musée, au jardin zoolo
gique, etc.
12® jour : Lundi 27 août.
De Bâle à Brugg par le train le long de la vallée du Rhin
à travers le Jura®. A Brugg nous nous divisons de nouvean
et pour tout le reste du voyage en deux groupes, le groop®
des stratigraphes et celui des glaciairistes. MM.
Delebecque, Keilhack, Lenk, Penck, Recelmann, SciiencK n
Waiinsciiaffe renforcent le groupe des glaciairistes.
T.es stratigraphes prennent le chemin de la Schambelen.
Les glaciairistes montent au sud de la gare de Brugg sni‘
terrasse basse et la suivent jusqu’à son origine, aux moraine^
' Voir au sujet île cette controverse: Rollier : /.es faciès du malin jurassien' Aïob'
Sc. phys. et nat. ou Eclogae geol. helv. I, 1888, p. 3-88. .g
Koby ; Notice slratùjr. sur le rauracien inf. ; P. de Loriol : Elude sur les moUu^V
du rauracien inf. Mém. Soc. pal. Suisse Vol. XXI, 1894. j,q5
Rollier : Défense des faciès du rnalm. Archiv. Sc. pliys. et nat. 3® Per. XXXIV, '
p. 437 ou Eclogae geol. helv. IV, 1896, p. 381-413. .
Rollier: Coup d'ceil sur les formes et les relations oroijraphiques que déterinti
les faciès du malm dans te Jura. Bull. Soc. Sc. nat. Neuchâtel, XXIV, 1896.
2 Voir Livret-Guide., p. 89.
DU PASQUIER. — EXCURSION VI
435
Mellingen non sans avoir constaté clans quelques coupes le
passage graduel de cette grande nappe d’alluvions aux moraines
^ites internes. Le petit amphithéâtre de Mellingen est vivement
admiré, nous en sortons par le flanc droit en profitant d’un train
flui nous conduit de Mellingen à Baden.
Le programme portait : descente de l’Aar en bateau, mais
*ious avions compté sans de nos confrères les stratigraphes qui,
^ étant emparés des bateaux, ne nous laissèrent d’autre alter-
native que de nous en retourner à Brugg étudier au Brugger-
^^nrg les alluvions des hautes terrasses et le deckenschotter.
Tandis que les terrasses basses partent distinctement des mo-
raines internes et constituent un comblement général de 30 à
do m. de profondeur dans toutes les vallées du nord de la Suisse,
terrasses hautes sont notablement plus élevées que les mo-
raines internes. Les alluvions des hautes terrasses sont en rela-
bons intimes avec le glaciaire externe, elles sont souvent con-
glomérées et presque toujours recouvertes de loess ou de lehm,
r® qui n’est pas le cas pour les basses. En outre, nous trouvons
dans les alluvions hautes des galets d’un conglomérat glaciaire
plus ancien : le deckenschotter.
Ce deckenschotter bien découvert au Bruggerberg couronne
® mollasse à plus de 100 m. au-dessus du niveau de l’eau, c’est-
^'dire à une altitude plus élevée que celle’ de la haute terrasse,
reste il n’est pas aussi bien développé ici que plus au nord.
T)u Bruggerberg à la station du Siggenthal, — où nous repre-
nons le train pour Schaffhouse, — nous traversons l’Aar pro-
fondément encaissée dans la terrasse basse.
Klingnau nous apprenons les hauts faits des stratigraphes
flai ont laissé choir l’un des leurs dans l’Aar. Nous recueillons
n naufragé, qu’on a heureusement repêché mais qui a failli y
n*sser... si ce n’est sa tête, tout au moins sa bourse !
13° jour : Itardi 28 août.
f-es stratigraphes partent pour le Ilohgau.
Les glaciairistes après une petite pointe dans les moraines de
‘ ohalfhouse-Neuhausen descendent à la chute du Rhin. Le cours
Hhin à la chute est encaissé dans la roche en place (malin et
‘Collasse), tandis q ii’en amont et en aval les alluvions glaciaires
Ij, Peiick, lirückner el Du Pasquicr: Le système ylaciaire des Alpes. Neuchâtel,
(Bull. Soc. Sc. nat. T. XXII.)
436
COiMPTE-RENüU. CINQUIEME PARTIE
et les moraines atteig'iient le niveau du cours d’eau, c’est un de
ces nombreux tronçons sur lesquels la rivière actuelle ne sud
plus son tracé antérieur au comblement g-laciairc.
Traversant le Rhin nous nous rendons à Flurlingen où nous
reconnaissons la position du tuf calcaire à Acer pseiidopJatunns-
Surmonté par la moraine profonde à nombreux galets striés, 1*^
tuf repose sur un dépôt indistinctement stratifié de galets alpi'i®
couronnant une surface d’érosion de la mollasse.
Les circonstances stratigraphiques paraissent indiquer qu®
nous sommes ici en présence d’un dépôt interglaciaire, c’est
l’opinion de M. Penck. Par contre la flore et la faune de ce tut
sont bien plutôt de caractère postglaciaire, comme l’a relcve
M. GutzwillerL
L’une et l’autre de ces opinions se heurtant à de graves diffi'
cultés, on peut se demander si nous n’aurions pas là un dépôt
mterstadiaire formé pendant une phase de retrait du glacier u
laquelle succéda une nouvelle crue momentanée avant le retrait
définitif. Mais cette idée n’écarte pas toutes les difficultés.
De Flurlingen nous gravissons le Kohifirst où nous étudions
le deckenschotter, puis nous rentrons en ville où nous allons
voir à l’exposition remarquable des objets trouvés par M. Nuesd'
dans ses fouilles de la station préhistorique du SchweizersbifiL
M. Nuesch veut bien nous accompagner lui-même au Sclu''*^*'
zersbild et au Kesslerloch dans l’après-midi.
Chemin faisant nous nous arrêtons au Geissberg où non®
constatons l’un des derniers prolongements de la nappe du
kenschotter qui recouvre tous les plateaux du NE de la SuissCi
le deckenschotter est ici strié et poli par le glacier.
A l’abri sous roche du Schweizersbild M. Nuesch nous
l’historique de ses fouilles et nous expose l’allure des différeid®
dépôts qui y existaient et dont les surfaces de contact sont
quées par des lignes de couleurs différentes tracées sur le roch*î''
Comme dans bien d’autres cas analogues la couche paléolith'fl"^
était séparée de la couche néolithique par une brèche
Tous ces dépôts sont superposés aux alluvions locales de
petite v^allée de Merishausen, lesquelles n’ont pu être formées
([lie par suite d’un barrage morainique encore existant au
' Voir Wehrii : Ueber dm Kalldiilf von Flurlingen bei Schajj'hausen. VierlrÜ‘''"“
schrift (1er Faturf, (ies. Züricli 189i. ji,
Giitzwiller: Die. Diluvialbildunijen der Umijeyend von Busel. Verli. d. natiirf.
Basel. X. 3. 1894.
DtT PASOi;iEU.
EX(;iTHSION VT
437
lioiiché de la vallée. Cette moraine appartenant distinctement au
système des moraines internes de la dernière glaciation, nous
sommes foi’cés de considérer le dépôt de Scliweizersbild comme
postglaciaire. C’est bien l’opinion de M. Nuesch. M. Boule, par-
tant d’autres considérations, arrive au même résultat, tandis que
M. Stcinmann considère ce gisement comme interglaciaire. Abs-
traction faite des arguments ci-dessus qui paraissent décisifs en
faveur de l’àge postglaciaire on n’entrevoit pas pourquoi si les
alluvions de la vallée de Mcrishausen sont inlerglaciaires elles
ae seraient nulle part recouvertes par les moraines de la der-
nière glaciation qui a pourtant laissé des traces plus en amont
dans la vallée C
Nous nous rendons encore au Kesslcrloch et nous admirons
an passant la vallée de la Fulach et une petite vallée à sec plus
au NW qui paraissent toutes deux devoir leur origine à des
cours d’eau déplacés par le glacier du Rhin ; ce sont des éro-
sions considérables contemporaines de la dernière glaciation.
De là nous rentrons à Schaffhouse et repartons aussitôt pour
^Vinterthur où, après notre jonction avec les stratigraplies la
clôture de l’excursion est prononcée.
* Voir Nuesch : Station préhist. de Vâqe du Renne. Arch. Sc. phys. et nat. Compte
■"^ntlu de la 75= session (le la Soc. helv. Sc. nat. Genève, 1892.
Jioule : La Station quat. du Sckwenershild. Extr. des nouv. Arch. Miss. Scient, et
'à- Paris, 1893.
Steinmann : Derichte d. naturf. Ges. Freilmrij ilD. IX. lift. 2. 1891.
II
EXCURSIONS FAITES APRÈS LE CONGRÈS
1. M. ALBERT HEIM ; Geologische Excursion VII quer durch
die ôstlichen Schweizeralpen.
2. Dr G. SCHMIDT : Bericht über die Excursion VIII, durch
die Centralen Schweizeralpen von Rothkreuz his
Lugano.
3. M. A. BALTZER : Bericht üher die Excursion IX im Berner-
oberland und Gotthardmassiv. (Avec deux appendices.)
4. M. SGHARDT : Compte-rendu sur l’excursion X au travers
des Alpes de la Suisse occidentale.
5. MM. G. FABRE et RAVENEAU : Compte-rendu du voyage
circulaire dans les Alpes XI, sous la direction de
MM. E. Renevier et H. Golliez, professeurs.
Excursion supplémentaire.
6. M. G. SCHMIDT : Zur Géologie der Alta Brianza.
1
Geologische Excursion VII
quer durch die ostlichen Schweizeralpen
VON
ALBP]RT HEIM
Zii der Excursion haUen sich eiiie bedeuteiide Ueberzahl an-
S;emeldet. Von den 30 acceptirten Tbeilnehmern liaben sicb
®l)er dann mehrere ans Gesundheitsrücksichten im letztcn
fomente abgemeldet, andere sich durch die sclilechtc Witte-
rung abhalten lassen, mehrere sind ohne jede Begründung
nicht erschienen. Vorher Zurückgewiesene konnten deshalb
^och in letzter Stnnde angenoininen werden. Am 3. September
""'lien die faktischen Theilnehmer in alphabetischer Reihe die
^•^Igenden :
Aeppli, Dr., Sekundarlehrer, Zürich.
V. Arthaber, Dr., Wien.
Belixfante, London.
Blake, London.
Brückxer, Prof. Dr., Bern.
Cadell, Schottland.
CoLE, Prof., Dublin.
Eaton, U. S. A.
Heim, Prof. Dr., Zürich.
IloBSON, Bernhard, Doc. Manchester.
riowsE, Vater, London.
Howse, Sohn, London.
Lepsius, Prof. Dr., Darmstadt.
MArscii, Dr., Ulm.
Oldiiam, Geol. Survay, India.
Palache, California.
442
COMI’TE-RENUU.
CINQUIÈME PARTIE
Pengk, Albr., Prof. Dr., Wieii.
SoEEAS, Prof., Dublin.
SiEGER, Dr., Wieii.
Ule, Dr., Halle.
Walter, Prof. Dr., Jena.
Wehrli, Dr. L., Aarau.
V. Wolf, Ilinzenberg.
Als Assistenteii des Excursionsfiihrers fungirten die Herren
Wehrli iind Aeppli.
3. Septernber. — Fahrt nacli St. Galien. In den Mühlenen von
St. Galien wurde die dislocirte Nagellluh mit den gequetscht®*^
Gerôllen und den marinen fossilreichen sandsteinigen Zm'*'
schenschichten betrachtet, ferner das naturwissenschaftlic^®
Muséum, geführt von dessen Direktor, Herrn Dr. Wartraann>
besucbt. Dann Fahrt nacb Zweibrückcn, Gang in’s Weissbad
und bis zum Escherdenkmal.
4. Septernber. — Heftiger Regen. Der Plan miisste geândert
werden. Ueber den Seealpsee (Krcidesynklinaltlial) nacb Megl*-^'
alp. Schôner Blick auf den Faltenbau des Santisgebira®®’
Wieder Regen und Nebel. Gegen Abend auf den Sântis. Untef'
vregs Schrattenkalk und Neocom mit vieleii Petrefakten.
5. Septernber. — Den ganzen Tag in Regen, Nebel
Schnee im Gastliaus auf dem Santis mit Wissenscliaft, Turiis’|
und Humor zugebracht. Abends ffine: der Nebel für eine balb'^
Stunde weg, was eben reichte, den herrlichen Gcwolbebau o
Santisgipfels selbst in Schrattenkalk, Gault und Seewerkalk
von Osten und Westen zu sehen.
6. Septernber. — Abstieg in Kâlte, Regen, Schnee,
nacb Clubhütte Tliiervvies und bis Wildhans. Dabei vv^ar
schon zu sehen die Seewcrkalkmulde nordiich neben dem Gip"-®
gewôlbe, der Kern des Gipfelgewôlbes, lokale Zerreissung d®
einen Schrattenkalkschenkels, verschiedene Gevs^olbe und MuldÇ^
umbiegungen, etc., dann die verscbiedenen Kreidestufen v&c
an Petrefakten und ausgezeichnete Karrenfelder von dem Typ*^^’
der rein iiur auf chemische Erosion zurückführbar ist.
Nebel
dod‘
ALBERT IIEIM.
EXCURSION VII
443
7. September. — Wieder starker Regen und Nebel. Ganz-
liche Programmânderung : Fahrt im Wagen nach Buchs,
liahn nach Wesen. Dort Bcsiich einer schônen Fundstelle fur
Nummulitenkalk im FIytol)cl, Fahrt nacli Mühlehorn uiid Gang
nach Obstalden.
8. September. — Am frühen Morgen Regen und Nebel, Ver-
zicht auf die Mürtschenstocktour. Bei Aufhellung erst circa
9 Uhr an den Walensee, Schifffahrt nadi Biittlis am Nordid'er.
Hier wurde bei den gewaltigen Wasserfallen die Stelle besiicht,
'vo nach Art eines Wechsels (liegende Faite mit zerrissenem
Mittelschenkel), die Kreide über Eocæn in Richtiing gegen
Süden hinaufgeschoben ist, so dass am Leistkammabhang die
Kreideserie bis und mit Eocæn doppelt erscheint. Aufstieg nach
Amden und über Durchschlâgi an die Nordseite der Mattstock-
falte. Hier wurde der ausgezeichnet erhaltene und entblôsste
steile, auf weniger als reduzirte verkehrte Mittelschenkel
untersucht, der ans Schrattenkalk, Gault und Seewerkalk be-
atehend, Neocom von Eocæn trennt. Der Gault ist oft gang-
fôrmig in Seewerkalk und Schrattenkalk hineingequetsclit, oft
^erfetzt und zerrissen. Die Stelle ist bekannt geworden und
nâher beschrieben in Dr. Burckhardts Beitrâge ziir geologi-
^chen Karte der Schweiz, Lieferung XXXII. Dann Abstieg
über Weesen, Abends wieder in Obstalden.
,9. September. — Es war frischer Schnee bis auf 1600 Meter
^^leerhühe herabgefallen, deshalb wieder Fortsetzung nach dem
Programme unmoghch. Ein Theil der Theilnelimer inachte an
üieseni Tage eine Excursion in die Schlucht von Pfâffers und
der Therme daselbst.
10. September. — Witteruiig früh schlecht, 6 Uhr besser.
Statt über Mürtschenalp in’s Sernftthal zu gehen, musste eine
^eichtere Tour rings um den Mürtschenstock herum ausgefülirt
''^erden. Von der Meerenalp und Robmen aus wurde der herr-
Hche Faltenbau des Mürtschenstockes, so wie er im Profil des
Excursionsführers dargestellt ist und an welchem sich aile
Schichten in harmonischer Weise betheiligen, beobachtet und
^uch die Schichtreihe vom Verrucano bis Malm im Einzelnen
^lemlich vollstândig verfolgt. Im oberen Theil der Meerenalp
^dnderte der Schnee vielfach die Beobachtung und erschwerte
444
CO.VIPTK-HKNDIT. filNQUIKMK PARTIE
sc]ir den Ueberblick. Von Robincn ging'en wir über Miirtschen'
alp und Spiellauisee durcli die Thalalp nacli Obslalden ziin'ick)
auf welchem Wege an dcr Westseite des Mürtsclienstockes
genau die gleichen Faltenfonnen wie an der Ostseite konslatirt
werdcn konnten.
II. September. — Ziim ersten Male prachtvolle Wittening;
allein ffir uns nur wenig benülzbar, weil tiefer Sclinee bis
1000 Meter hinab gefallen war. Gang nach Mollis, Falirt nacli
Schwanden, Besucli der Locliseite, von dort auf den Bergsturz-
liügel Fôhnen-Sool, Ueberblick von hier, Abends Lintlitlial.
12. September. — Lintlitlial, Durnachthal, Ileustall'el, Bützi-
stôckli. Die beste Lokalitât znr Beobachtung des reduzirten
aber in allen Schiclitstufen erhaltenen verkehrten Mittelschenkels
des Nordflügels der Glarnerdoppelfalte war leider wegen dem
stets auf steilem Basen über Felswanden bei jedem Tritte zum
Abrutsclien bereiten frischen Schnees unerreichbar. Nach an-
haltendem Schneestampfen zuin Kalkstôckli. Dort konstatirten
die Excursions-Theilneliiner aile un ter dem Verrucano den ai'f
wenige Gentimeter ausgequetschten Rothidolomit, darunter dea
Locliseitenkalk mit seiner typischen Knetstruktur und den
denselben hineingewalzten von Faltelungen und Clivage dureb'
setzten eocænen Scliiefer und Nuininulitenkalk. Man übersah
die enornie Ausdehnung dcr Ucberschiebungs- oder Uebef'
faltungsflâclie noch trotz den stôrenden Schneeflecken. Abstiegi
nach Elm durch das gefaltete Eoeæn.
i3. September. — Gang durch den noch sichtbaren Theil
Bergsturztrümmerfeldes, Aufstieg durch die Tschingelschhicht
mit ihren meist steil südostfallenden oft gefalteten Schiefd’r*
und Nummulitenbânken. Auf der Segnespasshôhe (2700 Meter)
war trotz rauhem Nordwind die Auflagerung von Jurakalk diS'
cordant auf Eoeæn und die Ueberlagerung des Jura dureh
f
Verrucano schon zu sehen. Abstieg durch tiefen Schnee ai'
kürzesten Wegen gegen Flirns. Die ungeheure Ausbruchsnische
des Flimscr-Bergsturzes war noch schOn zu übersehen und
Besonderen konstatirten wir, dass die Trümmcrmassen a'a
Ausgange der Alluvionsebenc Segnas selbst nicht Moræne, sondera
quasi Randschub des Bergsturzes sind, und dass sie in au®'
einander gezerrten anstehenden Fels übergehen. Flims mit
Ablagerungsgebietc lag im Nebel.
ALIÎKRT IIEIM.
EXCURSION VII
445
i/t. September. — Nebel. Falirt über Laax. Iin Bergsturz-
schulle WLirden die Sclilagwunden an den Kalklrümmern ge-
fniiden, der Bergsturzcliarakter der enormen Schutlrnasse in
Porm iind Lagcrnng konstatirt. Bei Ilanz nnd St. Martin be-
sichtigte nian die klassischen Stansee-Deltaterrassen, die der
liergsturz verursacbt lialte, mit ihrer sehr gut anfgesclilossenen
schiefen Kiesschichtnng. Fabrt liber Trons (Diorite an der
Ruseinbrücke) bis Disentis. Die Berge stels im Nebel.
i5. September. — Nebel. Da der Greinapass bei dieser Witte-
rung unniüglich, in Wagen über den Lukinanier. Im Vorbei-
gehen wurden in Augenscliein genommen die Talkschiefer-
gi’uben, die Verrncano-Garbon (Ottrelitschiefer) -Sérié, dieRôtbi-
iJiid Biindnerschiefermnlde bei Guraglia, dann der Gneiss nnd
Protoginfaclier nnd endlich die Zoisitglimmerscbiefer, welche
liasische Belemniten entlialten. Dichter Nebel nnd Begen über
Olivone bis Biasca.
ib. September, — Per Balin nach Bellinzona.
Von allen Excnrsionen batte diese ostlichste am meisten von
der Ungnnst der Witterung zu leiden. Die Tlieilnehmer waren
2^var nocli reichlich befriedigt über das, was sie gesehen liaben,
der Exciirsionsleiter bingegen weiss, dass es nur ein minimer
Rruchtheil dessen gewesen ist, was er bei günstiger Witterung
flatte vorzeigen konnen. Durch das Witterungsmissgeschick ist
^llmalig aucli die Zabi zusammcngesclimolzen, so dass wir
l'on Elm weg nur nocli 18 nnd ab Flims nur noeb miser IG
ivaren.
2
Bericht über die Excursion VIII
durch die
Centralen Schweizeralpen von Eothkreuz bis Lugano
vom 3. tis 15. September 1894
von
C. SCHMIDT
Professer.
A. Special-Programm.
Allgemeine Eemerkungen.
1. Die nothwendigsten wissenschafllichen Ançabeii fur die
Excursion von Rotlikreuz bis Lugano finden sich in dein Livret'
Guide géologique, p. Hl— 158 mit Tafel VIII und ïaf. XL
Scparatabzügc dieser Excursionsbeschreibung sind walirend des
Gongresses in Zürich iin Polyteclinikum kâuflicli zu haben.
Jeder Excursionstheilnehmer erliâlt gratis ein aufgezogenes
Exemplar der Tafel VIII.
2. Aïs personliclie Ausrüstung der Tbeilnehmer cinpfebleii
sicli : ein aucli gegen Kâlte schülzcnder, daucrliafter Anzug
Mantel (Havelok) ; Bergscludic ; Alpenstock ; ein kleiner Tor-
nister odcr Rucksack, Gepâck und Proviant für zwei Tage
fassend.
Grossere Kotfer kônnen per Eisenbahn spediert werden deP'
art, dass dieselbcn inindcsteiis aile zwei Tage in den an def
Gottliardbahn gelegenen Ouartiercn wieder getroffen werden-
Es sind übrigens übcrall Trager zu finden, welclie auf speziellen
Wunsch und Kosten einzclner Ilerrcn das kleine HandgepSek
auf den Excursionen tragen würden.
3. Aïs liauptsachhche Adressen für Gepâcksendungen, Briefe
etc., mogen genannt werden :
5. und 6. September (Uri) : Gastliaus z. Sterneii.
9.,10. U. 11. » Airolo ('Tessin) ; Hôtel Lombardi.
13. » Faido (Tessin) : Hôtel Angelo.
» Lugano (Tessin) : Hôtel Suisse.
DR. C. SCHMIDT.
EXCURSION VIII
447
4. Es ist zur Verluitung- von Unglücksfâllen dring-end geboten,
4ass im Gebirge die Theilnebmer an der Excursion gesclilossen
marschieren, und dass keiner olme Vorwissen des Excursions-
leiters die Colonne verliisst. Der Bergfülirer J. M. Tresch ans
dem Maderanertlial wird die Excursion vorn 5. bis 13. Sep-
leinber bcgleilcn.
5. Ueber Aenderungen am ofliciellen Excursionsprograrnin ,
'Vie solclie eventuell durch ungünstige Witterung nothwendig
'verden, wird der Excursionsleiter den Theilnehmern ent-
sprechende Vorscblâge machen.
6. Diejenigen Herren, welche einzelne Touren der officiellen
Excursion nicht mitzumaclien wünscben, werden gebeten, sich
Jevveilen mit dem Excursionsleiter und mit dem Gassier in’s Ein-
vernehmen zu setzen.
7. Aile die Gesammtheit der Excnrsionstbcilnehmer betrefFen-
den Ausgaben (Gemeinscbaftlicbe Malilzeiten und Uebernachten,
Eroviant, Eisenbahnbillete III. Classe, Wagen und Fülirer) wer-
den durch cine allgemeine Excursionscasse bestritten, in welche
Von den einzelnen Theilnehmern je nach Bedürfniss bestimmte
Eeitrâge in Schweizerwâhrung eingezahlt werden.
Herr Dr. Aug. Tobler (Basel) wird das Amt des Gassiers und
Assistenten übernehrnen. Die Reisekosten fur Excursionsführer
'ind Assistent bestreitet das Organisations-Comité des Con-
gresses.
1. Montag den 3. Septemlier.
Abfahrt Zürich : 6 Uhr 35 Min. — Ankunft Rothkreuz :
^ Uhr 27 Min. — Per Wagon, theilwcise zu Fuss von Roth-
kreuz über Ibikon, Auleten, Risch, Bahneinschnitt Tschuopis,
Inamensee und Arth nach Goldau. — Mittagessen in Goldau
(Eossli) 12 Uhr. — Per Wagen über Lowerz nach Schwyz-
^eewen. Spaziergang über den Urmibcrg nach Brunnen. —
Quartier : Brunnen (Hôtel Rigi).
2. Cienstag den 4. September.
Abfahrt Brunnen; 4 Uhr 49 Min. — Ankunft Schwjz-See-
'Ven : 4 Uhr 59 Min. — Besteigung des Mythen, etc. — Abfahrt
Echwyz-Seewen : 8 Uhr 7 Min. — Ankunft Brunnen : 8 Uhr
Min. — Quartier; Brunnen (Hôtel Rigi).
3. Mittwooh den 5. September.
Aufbruch von Brunnen: 50» Uhr Morgens. — Marsch auf der
•'V-Venstrasse bis Flüelen (eventuell bei klarem Wetter von 8 — 9
448
COMPTE-RENDU. CINQUIEME PARTIE
Uhr Boolfaiirl aiif den Urnersee von der Telisplattc ans). —
Gabelfrûlistück auf der Tellsplatte. — Abfalirt Flüelen : 11 Ubr
3 Min. — Anknnft Erstfeld : 11 ülir 16 Min. — Per Wagen
über Haldeneck und Silenen nach Anisteg. — Miftagcssen i»
Amsteg (Gaslliaus znin Sternen) 1 Ulir. — Marscb zinn Hôtel
S. A. G. iiiid Hiifigletscher ini Maderanerthal. — Quartier:
Maderanertiial (Hôtel S. A. G.).
4. Donnerstag den 6. September.
Aiifbrucb vom Hôtel S. A. G. : 4 Va Uhr Morgens. — Aiifstieg
über Stâfelalpen und Widderegg nacli den Eisengruben zwischcn
den Windgallen. Abstieg über Ober-Kiisern nach Amsteg. —
Quartier : Amsteg (Gaslliaus zuin Sternen).
5. Preitag den 7. September.
Abfahrt Amsteg : 6 Eihr ,38 Min. Morgens. — Ankuntt
Wassen : 7 Uhr 47 Min. Morgens. — Marscb nach Fernigen im
Maienthal. — Mittagessen in Wassen (Gasthaus zum Ochscn)
1 Uhr. — Abfalirt Wassen ; 2 Uhr 33 Min. — Ankuiift
Gôschenen : 2 Uhr 55 Min. — Marscb durch die Schôllenen
nach Andermatt. Excursionen bei Andermatl ; Alte Kirche >
Oberalpslrasse, Rissen. — Per Wagen nach Hospenthal.
Quartier : Hospenthal (Hôtel Meyerhof).
6. Samstag den 8. September.
Aiifbruch : 6 Uhr Morgens. — Per Wagen nach Realp.
Marsch über die Furka nach Gletsch. — Gabelfrühstück auf der
Furka: 9 Uhr. — Mittagessen in Gletsch : 2 Uhr. Per W»'
gen nach Ulrichen. — Excursionen bei Ulrichen. — Quartier :
Ulrichen (Gasthaus zum Griesgletscher).
7. Sonntag den 9. September.
Aulbruch : 4 Va Uhr Morgens. — Marsch über den NufciieH
und durch s Rediettothal nach Airolo. — Erlrischung im Ospi^*^
AU Aqua : 5 Uhr Abends. — Quartier: Airolo (Hôtel LoiH'
bardi).
5. Montag den 10. September.
liiihetag. Evcntuell Marsch nach Hospiz St. Gotlhard.
Quartier : Airolo (Hôtel Lombardi).
9. Dienstag den 11. September.,
Aufbruch : 6 Uhr Morgens. — Marsch über Stalvcdro narl*
Piora. — Mittagessen in Piora: 12 Uhr. — Mar.sch über F»'
moghè in s Val Ganaria. — Quartier ; Airolo (Hôtel Lombardi)-
r>R. c. scFiMiDT. — ëxct:rsion viîi
449
10. Hittwoch den 12. Septemlier.
Aufbriicli voR Airolo : 5 Uhr Morgens. — Marsch über Os-
sasco, Passo Nard nach Fusio. — Quartier : Fiisio (Hôtel Dazio).
11. Bonnerstag den 13. September.
Aufbruch von Fusio : 5 Uhr Morgens. — Marsch über den
tiampolungo-Pass nach Faiclo. — Quartier : Faido (Hôtel An-
gelo).
12. Freitag den 14. September.
Abfahrt Faido : 7 Uhr 33 Min. Morgens. — Ankunft in Rodi-
Piesso : 7 Uhr 58 Min. Mor gens. — Marsch durch Dazio
Grande (Monte Piottino) zurûck nach Faido. — Abfahrt Faido:
Il Uhr 50 Min. Mittags. — Ankunft Taverne : 2 Uhr 44 Min.
Nachmittags. — Marsch über Manno nach Lugano. Quartier :
Liiffano (Hôtel Suisse).
13. Samstag den 15. September.
Abfahrt Lugano: 12 Uhr 5 Min. (per Dainpfbot). — Ankunft
Gissone : 12 Uhr 28 Min. — Marsch nach Marroggia (Por-
Phyrite mit Quarzporphjrgangen). — Abfahrt Bissone : 2 Uhr
4 Min. — Ankunft Morcote : 2 Uhr 28 Min. — In Morcote Zu-
sammentretfen mit der «Voyage circulaire au travers des
■^^Ipes.» — Marsch über Melide nach Lugano: (Gneiss, Por-
phyrit, Quarzporphyrgânge, Untere Alpine Trias, Rothliegendes
Gneiss. (Vgl. PI. VIH, Fig. 1.) — Ankunft Lugano : 7 Uhr.
• Allgemeines Rendez-vous nach dem Nachtessen im Garten
*les Hôtel du Parc.
B. Excursionsbericht.
Leiter : Prof. Dr. G. Schmidt, Basel.
Assistent: Dr. A. Tobler, Basel.
'^heilnehnier : W. A. Backhouse, England.
A. Bergeat, Freiberg.
M. Bertrand, Paris.
C. Chelius, Darmstadt.
E. Entress, Ludwigsburg.
G. Favre, Genf.
.1. Friedlander, Berlin.
L. L. Griswold, Dorchester (Mass.).
G. Gürich, Breslau.
A. Hamberg, Stockholm.
A. M. Hansen, Kristiania.
6« CONGR. GÉOL. INTERN.
29
450 COMPTE' RENDU. — CINQUIEME PARTIE
A. Jeiitzsch, Kcinigsberg.
C. Karakasch, St. Petersburg.
F. Kœttgen, Liestal.
G. E. Ladd, Cambridge (Mass.)
A. Lagorio, Warschau.
F. Lœwinson-Lessiiig, Dorpat.
J. Morozewicz, Warschau.
A. Pavlow, Moscau.
F. Regel, Jena.
J. Romberg, Berlin.
F. W. Sardeson, Minneapolis (Minn.).
R. Scheibe, Berlin.
St. Thugutt, Dorpat.
Th. Tschernyschew, St. Petersburg.
C. R. Van Hise, Madison (Wisc.).
E. Weissleder, Stassfurt.
E. Zimmermann, Berlin.
1. Montas 3. Septemlier.
Die Excursion Rothkreuz-Drunnen wurde programmgeinass
ausgeführt {Livret-Guide, p. 143 — 145).
2. Dienstag den 4. September.
Regenwetter verhinderte Icider die Besteigung des grosse»
Mijthen von der Holzegg ans, im Uebrigen verlief die Excursio»
nach Programm {Livret-Guide, p. 145 u. 146). In einem Blo»^
weissen Mythenkalkes bei Zwischenmythen wurde ein Ammo»d
gefunden, der nach freundlicher Mitteilung von Prof. Dr. G. Stei»'
mann in Freiburg i./Br. Oppelia cf. Francisci Font. entspricbC
Dieser Ammonit ist aus dem untern Thiton des Mont Cruss»!
bekannt. Ausser einem von C. Mosch bestimmten Perisphiuck-^
polyplocus (cf. Kaufmann, Beitr. z. gcol. Karte der Scliwei2>
Lief. XIV 2, p. 22) ist dies der einzige einigermassen bestim»’'
bare Ammonit, der bis jetzt im Mytiienkalke gefunden worde»
ist.
3. Mittwoch den 6. September.
Da in Folge von Nebel und Regen jede Fernsicht unmôgli'^^*
war, konnte das Profil der Axenkette nur langs der Strass»
untersucht werden {Livret-Guide, p. 146 — 148). Hingegen "(***
es moglich, das sclione Profil der liegenden Kalkfalte im G»»*®®
an der Haldeneck nôrdlich Erstfeld genau zu besiclitig’»*'
{Livret-Guide, p. 148).
DR. C. SCHMIDT, EXCURSION VIIÎ
451
4. Donnerstag den 6. Septemlier.
Trotz des schlechten Wetters wurde nach dem Hôtel S. A. C.
ini Maderanerthal aiifg^ebrochen , von dort aber kehrtcn wir
'vieder nach Amsteg zurück. Nach Môg-lichkeit wurden auf
dieser Wandernng die krystallinen Gesteine des Maderaner-
diales in Augenschein genommen. Besonderer Erwâhnung ver-
4ient, dass bei Herrn Fedier, Mineralienhandler in Bristen, ein
Scheelit für das Muséum Basel erworben werden konnte. Der
Kryslall besitzt eine Lange der c-Axe von circa 5 cm. ist durch-
scheinend und umwâchsl auf der einen Seite einen Adular-
krystall. Die lierrschende Form ist P, daneben tritt an einer
Kante auch schmal P°= auf. Der Krystall stammt nach Angabe
Von Herrn Fedier vom Nordfuss des sog. kleinen Mutschen,
ostlich Piz Giuf und nôrdlich Piz Ner. Das herrschende Gestein
'St dort ein hornblendereicher Protogijn. Dieser neue Fundort
Von Scheelit ist der zweite bis jetzt in der Schweiz bekannt
gewordene. An der Rothlaui bei Guttannen im Haslithal wurde
•heses Minerai in grosser Menge gefunden, zugleich mit Epidot
Und Adular, in Verbindung mit Hornblendeschiefern (vgl.
Jlaltzer, Ein neues schweiz erisches Vorkommen von Scheelit.
^littheilungen der naturforschenden Gesellschaft von Bern 1887).
Das Vorkommen des Scheelites scheint also in den alpinen
Debieten an hornblendereiche Gesteine gebunden zu sein (Tra-
Versella, Rothlaui, Etzlithal, Sulzbachthal und Krimler-Achcn-
^hal (Salzburg).
5. Freitag den 7. Septemter.
Um dem schlechten Wetter auf der Nordseite der Alpen zu
nntrinnen, fuhren wir direkt nach Airolo. In der That konnte
*^nrt das Profil von Stalvedro {Livret-Guide, p. 156) besucht
vverden, ferner Rauchwacke mit Gyps und hochkryslalline Bünd-
Uerschiefer im Val Canaria.
6. Samstag den 8. Septemlier.
Nachdem über Brugnasco und Altanca Piora erreicht war,
'vurde von den Ritomhütten der Aufstieg nach Lago Tom un-
''Ufnommeu und von dort nach San Carlo abgestiegen {Livret-
^uide, p. 155 und 156). Von da wurde auf dem Wege über
Dasso del Uorao nach Santa Maria bei Piano dei Porci die
®charfe Grenze zwischen krystallinen Schiefern des Gotthard-
uiassivs und der Rauchwacke im Liegenden der Bündnerschiefer
uoRstatirt. Westlich ob Santa Maria war es noch môglich einen
452
COMPTE-RENDU.
CINQUIÈME PARTIE
Ausblick auf Scopi uiid P. Walatscha zu gewiimeii, ferner in
Val Rondadura clintonilführciicle Scliiefer iind Kalke mit Pen-
tacriniten zu sammeln. — In dunkler Naclil erreiclite man
wieder Piora.
7. Sonntag ôlen 9. September.
Geg'en Mittag' waren wir von Piora wieder in Airolo ange-
lançt und benutzlen den Naclimittag’, um von Rodi Fiesso ans
bis nach F'aido die praclitvollen Aufschlüsse des Tessiner-
gneisses in der Dazio-Grande-Schlucht zu besichligcn.
S. Montag den 10. September.
Von Rodi Fiesso ans w'urde der steile Anstieg über
Tremorgio nach Alpe Cainpolungo unternommen. Auf dein
ganzen Weg durcliquerte man zum Theil sehr grobkrystalline
Kaikphyllite der Bündnerschiefer, welclie beim See seibst grosse
Staurolith- und Disthenkrystalle entlialten. Von Punkt 2324 der
Passhôlie Campolungo übersali man schôn das gesammte Profil
der Campolungo-Mulde {Livret-Guide, Pi. VIII, Fig. 1) und
von da wurde der Abstieg nach Faido über Alpe Cadonighino
und Dalpe bewerkstelligt {Livret-Guide, p. 158).
9. Dienstag den 11. September.
Da der Charakter der Witterung sicli bedeutend gebessei’t
batte, wagten wir es, die Excursionen auf der Nordscite der
Alpen wieder aufzunelimen. Von Wassen ans wurde der Jura-
keil von Fernigen besucht. {Livret-Giiide, p. 115, PI. VlH>
Fig. 5) und am selben Abend konnte per Wagen Amsteg und
zu Fuss noch das Hôtel S. A. G. im Maderanerthal erreidd
werden.
10. Mittwoeh den 12. September.
Auf den Besuch des Hufigletschers musste verziclitet werden,
wir stiegen durch sericitische Gneisse nacli der Eveli-Alp empnG
untersuchten die Alpgnoferplatten, constatirtcn deren Aufin'
gerung auf Malm im Ortliboden und gelangten über Bernet^'
niatt und Oberkâsern zu den untern Eisengruben im obern
Dogger. Von hier ans gelang der Aufstieg bis zu den obern
Eisengruben, von wo ans ein lierrlichcr Ueberblick über den
Kessel zwischen den beiden Windgallen sicli darbot {Livret'
Guide, p. 126 und 150, PI. VIII, Fig. 1 und 3). Ueber Ober-
kiisern und Goizern erreiclitcn wir Bristen und Amsteg um noeh
am selben Abend nach Goschenen zu fahren.
DR. C. SCHMIDT.
EXCURSION VIII
453
11. Donnerstag den 13. Septemter.
Gemiiss des Programmes konnten die geologischen Beob-
achtiingen in der Schôllinen, im Urserenthal, über die Furka
und am Rhonegletscher gemacht worden {Livret-Guide, p. 151,
152, 153). Auf die Besichtigung des Carboiis an der Oberalp-
strasse, auf die Verfolgung der Juraschichten am Südabhang des
Batzberges und auf dcm Besucli der pctrefakteneichen Kalk-
phyllitc des Thaïes der Obcralp westlich unter der Furka
mussten wir leider verzicliten. Bei bellem Mondschcin erreichten
wir Ulrichen.
12. Freitag den 14. Septemter.
Naclidem früh morgens das Profil der Bündnerschiefer im
Oberbache bei Ulrichen besichtigt worden war {Livret-Guide,
p. 154), wurde der lange Uebergang über den Nufenenpass und
der Abstieg durch das Bedrettothal nach Airolo ausgefülirt. Da-
bei wurde gleicli am Eingangc des Egincnthales die Beobaclilung
gemacht, dass die südlich an dieJuramulde angrenzenden seri-
citischen Gneisse des Gotlhardmassifs nach Norden übergeneigt
sind, sicli aber allmâhlig steil stellen und im « Kittwald » erst
nach Norden einfallcn (entgegen der Darstellung auf PI. VIII,
Fig. 6). Die Fâcherstrnktur des Gotlhardmassifs ist aiso auch
lûer an seinein westlichen Ende noch nachweisbar.
13. Samstag den 15. Septemter.
Lang'S der Bahnhnie von Clciro bis Belhnzona beobacliteten
wir die Flexur der Tessinergneisse und die Struktur der darüber
folgendcn steil aufgerichteten sericitischen Gneisse mit Marmor-
lagern und Amphiboliten, welche letztere anch den Hügel von
Gastello Grande in Belhnzona bilden (Lwret-Guide , p. 158).
Den Schluss der Excursion bildetc der Besuch des berühmten
Carbonvorkommens von Manno, von wo aus wir zu Fuss
Lugano erreichten.
AU den Excursionstheilnehmern, welche trotz Regen und
Schnee und manigfaitigen Mühen dem Excursionsleiter über
Berg und Thaï gefolgt sind, spricht derselbe seinen herzlichen
Dank aus. Mit Freudcn wird er sich immer an die Excursion
VlII des VI. internationalen Geologenkongresses erinnern.
Basel, den 16. Oktober 1894.
3
Bericht über die Excursion IX ^
im Berneroberland und Gotthardmassiv.
Vom 2. bis 8. September 1891
von
A. BALTZER
Professer.
Die Anzahl der Theilnehmer betrug 18 Mann, nâmlich die
Herren :
Prof. A. Baltzer, Bern, Führer der Excursion.
Dr. K. Beck, Stuttgart.
Dr. W . Bergt, Dresden.
Prof. Dr. H. Credner, Leipzig.
Prof. E. Fraas, Stuttgart.
Hr. Holland, Heidenheim.
Hr. W. Hume, London.
Dr. K. Keilhack, Berlin.
Dr. E. Kissling, Assistent des Führers.
Prof. A. Koch, Klausenburg.
Prof. A. Michalski, St. Petersburg.
Dr. L. Milch, Breslau.
Dr. A. Sauer, Heidelberg.
Dr. A. Schenk, Halle.
Hr. L. Schulmann, München.
Baron Dr. E. v. Toll, St. Petersburg.
Prof. Dr. Wahnschaffe, Berlin.
Prof. Dr. A. Wichmann, Utrecht.
Hierzu kommen noch als zeitweilig wâhrend der Excursion
eingetrelene Hospilanten die Flerren Dr. G. Chelius ; Forstin-
spektor Ghristen ; J. Friedlander ; Bergrath G. Hâusler und
O. Hug.
< Livret-Guide, p. 159.
BALTZER. EXCURSION IX
455
Auf Wunsch der Theilnehmer wurde der Pilatus in das Pro-
î;Tamm aufg’enommen uiid eine darauf bezügliche lithographirte
Profiltafel vertheilt.
Sonntag den 2. Septem'ber.
Abreise von Zurich nach Stansstad. Besichtigung des Kreide-
profils vom Lopperberg.
Montag den 3. September.
Auffahrt zum Pilatus. Begehung von Pilatuskubn, Esel, Klim-
senhorn und Tomlishorn, wobei vom Wetter begünstigt, die
Tektonik gut studirt werden konnte und auch die Hauplleitfos-
silien gefunden wurden. Bemerkt wurde die eigenlhümliche
Endigung des Schratlenkalkes unter deiu Tomlishorn (West-
seitef in Form einer scheinbar eckigen zweitheiligen Scholle.
Man sieht deutlich, dass der relativ starre Schrattenkalk die
Faltung der flexibleren Neocomschichten nur sehr unvoll-
kommen mitmachen konnte, vergl. auch den Schrattenkalk
unter dem Esel (Nordseite) und am Mattstock. Die Verwerfung
am Mattstock ist nicht, wie Kaufmanns Karte besagt, eme em-
fache Faille, sondern eine Faltenverwerfung. Terebratiila Pilati
Bachm. wurde unterhalb des Ghrisiloches im Knollenkalk zahl-
reich e-efunden, ferner auch Toxaster Brnnneri Mer. etc.
Dienstag den 4. September.
Fahrt über den Brünig. Besichtigung der nordlich gerichteten
Schrammen des alten Aargletscherbrûnigarmes. In Meirmgen
Theilung der Gesellschaft. Die einen besuchten den Reichen-
bachfall, die andern das Oxfordien von Unterheid*. Hierauf
Begehung der Lamm und der finstern Schlauche, wobei sich
meine Annahme, dass ftôthidolomit in der Lainm gewôlbartig
aufsteige, vollstândig bestâtigte 2 (vergl. mein am Congress
vertheiltes und hier als Beilage wieder abgedrucktes Flugblatt).
Deutlich wurde abermals im Kirchet ausserhalb der Lamm ein
Haches unregelmâssiges Gewôlb von wohl postpliocânem Alter
constatirt, was fûr die Hypothèse der Entstehung der Lamm
(Ueberwindung der jungen Faite durch den Fluss) von Wich-
ligkeit ist.
' Nach gefl. brieflicher Mittheilung von Herr Prof. Wichmann finden sich daselbst m
den Knollen der Oxfordien Radiolarien, iin Gestein selbst nicht.
* Beilaufig die Bemerkung, dass sogar der Eisenoolith an einem Punkt des Kirchet bis
herauf an die Oberfiache kommt.
•iOO COMPTE-RENDU. CfNOUIt'ME PARTIE
Cileichen Tagcs wurde noch bei schon sclilechtem Wetter der
Aufschhiss an der liolhenJUih in den Parle insonischichten be-
sucht, bei deren Bcsiich übri^ens wegen Stcinfall Vorsicht
g-eboten ist. Joseph Ablanalp sainmelt die Petrefakten der
Geg-end.
Mittwoch den 5. Septemler.
Die Witternng- war derartig- scIdecJit, dass das Gstelliliorn
leider ausfailen miisste. Dafür wurde die nnmittelbare Uni-
gebiing- von HoC, besonders das Prohl bei der Unterwasserlamni
einer genauen Untersuchung mit Rücksicht auf die darüber be-
stehenden Differenzen unlerworfen (sielie die J3eilage II dieses
Berichtes von Prof. Fraas).
Am Nachmittag nochmaliger Besucli des Kircliet, Consta-
tirung von Sandstein mit Einlaejerung von Kalkbcïnken an
mehreren Stellen sndôstlich von Willigen (Herr Colliez leiignel
bestimmt das Vorliandensein der Nummulitenbildnng, ans der
mdessen Herr Môsch nach mündlicher Mitiheilung Nummuliten
besitzt).
JDonnerstag den 6. September.
Marsch von Innertkirchen nach der Handeck. Die Zone der
nôrdhchen Gneisse (granitischer Innertkirchnergneiss, streifigc
Gneisse und sericitsche Gneisse und Schiefer) gab Veranlassung
zu betrâchtlichen Discussioiien, welche dort entbrannten, wo ain
Eingang des Défilés bei der iiusseren Urweid in den streifigen
Gneissen ein ziemlich grobkôrniger Granit aufsetzt, in welchem
eckige Schollen eines grauen, streifigen granatführenden Ge-
stems eingeschiossen sind. Referent ist der Ansicht, dass hier
em lokaler intrusiver Granitgang vorliegt, welcher umgewan-
dette Schollen des dnrchbrochenen Gesteins einschliesst, dieser
Meinung ist auch Herr Wirnmann.
Credner und weniger bestimmt Saiier sind geneigt, die ganze
nordhcheGneisszone für metarnorpben, schiefrig gepressten Gra-
nit zu halten ; die cingeschlossenen Schollen an obiger Stelle
werden mit Kalksilikathornfels verglichen, moglichervveise kôniie
umgewandelter Malmkalk vorliegen ; Referent mochte die Môg-
lichkeit obiger Ansicht für die Streifengneisse nicht ablehnen,
bemerkt auch in der Discussion, dass er früher einmal geneigl
war, den Innertkirchnergneiss für ein Aequivalent und Foft-
setzung des Gasterengranites zu halten ; dagegen kann er die
sericitischen Gneisse und Schiefer iiiclit als gepressten Granit aiif'
fassen. Dieselben kônnen djnamometamorph veründerte palæo-
T5ALTZEU .
EXCUUSION IX
457
zoische Gesteine sein, besonders wenn man den Stamni i>on
Giittannen als beweisskrâftig’ erachtet. Granat , Epidot iind
besonders Sericit waren dann Produkte der Métamorphosé. Die
weiterliin an der Strasse folgenden, in die sericitischen Gneisse
eingelagerten Marmorsireifen mit ihren pseudophitischen Lagen
sind der Dynamo-, nicht der Gontactmetamorphose ziizii-
schreiben.
Hinter Guttannen wird die Granitgneisszone betreten und
Nachtquartier anf der Handeck genomraen.
Freitag den 7. September.
Bei anfanMich mittelmâssisrer dann sich verschlimmernder
Z) O
Witterung wird der Handeckfall sodann das für die Granit-
yneisszone ziemlich typisclie Profil zwisclien Chalet Ott und der
aeuen Aerlenbaclibrücke besichtigt mit seinen linsenfôrmigen
Qnetschlagen ^ und dem an Schichtung: erinnernden Aufbau.
podann wird das Profil der Granitgneisszone lângs der erst
'n diesem Jahr fertig gestellten Strassenstrecke Handeck-Grimsel
fortgesetzt, also nicht lângs dem alten Saumweg zum Hospiz,
'Vorauf sich noch die Angaben im Livret-Guide beziehen. Die
Fuss des Hinterstocks und weiter hinauf zum Hospiz ent-
blôssten ganz frischen Granitaufschlüsse erregen vielfach die
^ewunderung der Excursionisten und werden von einem
Unserer erfahrensten Granitkenner als die schônsten erklârt,
^ie er noch gesehen habe. Sicherlich ist in der Schweiz ge-
genwârtig nirgends die Zone besser entblosst, und habe ich
diesem Grunde seither Photographien der wichtigeren
^tellen aufgenommen. Von primâren Erscheinungen trelen be-
®onders schôn und in grossem Maasstabe auf : biotitreiche
^chlieren, Bânderunq, apUtische Primârtrûrner, dimkle ba-
^isdie Ausscheidungen. Ferner sieht man secundâre Ouarz- und
Quarz-Feldpathadern. Von mechanischen Erscheinungen seien
'^rvvâhnt : Streckungen, Stauchungen, Zerreissungen, Gleit-
flâchen , Qnetschlagen , mechanisch metamorphe ^ Umlage-
* Ich gebi'auche dieseti Ausdruck für Quetschzonen, weil die Bczeichiuing Zone bei
bns iiu stratigrapbiscben Sinne für kryslalline Complexe üblicb ist, z. B. Zone der Horn-
kndegesteine.
^ Den Ansdrnck mechanisch. metamorph gebrauche ich nicht nur für grobe struktn-
Lagenverânderungen, sondern in erster Linie im Sinn von Tcxtufverânderung,
•■'stallinisch werden dichter Massen durch Umkristallisation in Folge von Wârme
Druck und ohne Mitwirkung von Wasser, wie ich es im Jahrbuch 1877 an den
COMPTE-RENDU.
458
CINQUIÈME PARTIE
rungen ; von metainorphen Erscheinung-en überhaupt bemcrkt
man : lokalc Anhâufnngen sericitischer (ans feldspathigcm Ma-
terial an Druckstellen entstandenen) Massen, verbiinden
Ouarzausscbeidiing, reicldiclies Auftretcn von secundarein Epi'
dot, Cldorit, Sericit u. s. w. Die scharfe Abgranzung von gneis-
sigem nnd granitiscliem Matcrial, entsprecliend den Fngcn der
Faclierstrukliir, wurde viclfach constatirt, ferner gneissporphy-
rischer Habitus (wohl gepresste Granitporphjre).
Bci der allgemeinen Discussion auf dem Grimselhospiz ver-
einigt nian sich bci übrigens wie begreitlich manclifachen AnS-
einandcrgehen der Ansichten auf folgende zwei vom Bericld'
erstatter vorgeschlagene Thesen :
1. Die centrale Granitgneisszone besteht aus einem Comple-’^
von granitischen und gncissigen, eng miteinander verknüpften,
an den Fugen der Fâcherstruktur pctrograpliisch meist scliarf
abgegranzten, melir oder weniger umgewandclten Gesteinen von
pyrogener Entstehung.
2. Dièses Material war sclion primâr nicht gleichartig, sondern
in einem gewissen Grade differenzirl. Hierdurch sowie in Ver-
bindung mit der Dynamomctaniorphose wurde die Ausbildung
der zonalcn Anordnung ermôglichl. Ueber die Art der Differen-
zirung gehen die Meinungen weit auseinander.
Im Folgenden gibt der Berichterstatter seine persônliche Auf'
fassung. Er ist gemâssigter Anhângcr der Dynamometainor'
phose, die nach seiner Ansicht vielfadi übertrieben worden ist-
Der sogenannte Protogin ist ihm ein gewôhnlichcr Biotitgraïub
der nur stellenweise durch Sericitisirung, Chlorit- und EpiiiuP
bildung sowie struckturelle Veranderung (Gneissgranit) den
Namen metamorph verdient, manchenorts aber noch nahezu
seiner ursprünglichen Beschaffenheit vorliegt. Ob die Auge'i'
gneisse besonders die epidotreichen auch Pressgranit sind,
für ihn eine noch offene Frage, er neigt zu der Ansicht, dass s>n
aus einer schon ursprünglich differenzirten Gesteinsart (Grand'
porphyr) hervorgegangen seicn, welche sich durch Deforinatio'’
der Feldspatiie und Glimmer, Neubildungen von Epidot, Glin>'
mer u. s. w. in Augengneiss umwandelte.
Marmoren des Berneroberlandes naohgewiesen habo (vergl. auch « Glârnisch )'
Dass Wasser und Auflôsung in solchen Fallen nicht lîedingung der Umwandlung’» ^
die Beobachtuii" ; es giebt nicht nur bergfeuchte sondern auch bergtrockene Ste
im Gebirg, wo solche Umwandlungen doch stalthatten, auch dürfte die Bergfeuchle
in vielen Fâllcn nicht genügt haben , um Umkristallisation grosser Massen im
lichen Sinn zu erzeugen.
BALTZEH.
EXCURSION IX
459
Im Allgemeinen nimmt im Grimseldurchschnitt die gneissig-e
Stniktur gegen Südeii zu, wobei der Epidot gewissermassen
als meclianisclies Leitmineral eine Rolle spielt. Schon unterhalb
des Grimselhospizes tritt er als Gemengtheil und in Schnüi’eii
aiif, besonders iiaufig vom Hospiz aufvvârts (wegen Schneebe-
deckiing konnte dies bei der Excursion nicht gezeigt werden).
Die Dynamoraetamorphose âussert sich entsprechend der über-
wiegenden Schubrichtung von Süden lier daselbst am Stârksten
iind nimmt gegen Norden hin (abgesehen von lokalen Beein-
flussungen) ab. Beweisend ist z. B. die geringere Bceinflussung
der Granitmasse der Mittagjluh oberlialb Guttannen, deren
unterirdischer Zusammenhang mit dem Hauptmassiv ange-
nommen wird.
Bezüglich der Entstehung der centralen Granitgneisszone ^
lassen sich die verschiedenen Ansichten in folgender Weise
formuliren : 1. Die ganze Zone ist durch einen siiccessiven aber
im ganzen einheitlichen granitischen Tiefencrguss von archaei-
scliem oder palaeozoischem Alter zu erklâren. 2. Es ist zwi-
schen alten Gneissen (Erstarrungskruste) und intrusiven, aber
•m wesentlichen gleichaltrigen und eng mit ihnen verbundenen
Graniten zu unterscheiden.
Im ersteren Falle konnte der ausgesprochene Lagertypus
durch eine Folge von langsamen Nachschüben vorbereitet
Norden sein, wobei sich im stark schlierig differenzirten Lac-
colitlien oder Batholithen eine schalig-bankige primâre Abson-
derung ausbildete (vergl. Beyers Anschauungen über den erup-
bven Mechanismus). Die alpinen Faltungen erzeugten dann hier
®us im mittleren Theil des Aarmassivs den Lager- oder Bânder-
^ypus der Ernptivstôcke. Im westlichen Aarmassiv treten die ge-
Irennten Granitstreifen zusarnmen und vernuiclitigen sich (vergl.
Pellenbergs wichtige Beobachtungen), so dass daselbst der Stock-
lypus an die Stelle des Bândertypus tritt. Gelingt es das palaeo-
2oische Alter der Laccolithen zu erweisen, so ist es sehr wohl
^ôglich, dass die alte carbonische Faltung ihn ergriff, als er
®rst theilweis erstarrt war ; Bânderung und Protoklase im Sinn
'^on Brôgger, sowie Parallelstructur waren dann Folgeerschei-
•lungen des Druckes auf das noch nicht verfestigte Magma und
* Der bei uns übliche Ausdruck « Zone » ist ohne sedimentaren Beigeschmack ganz
®"gemein ini Sinne von râumlich übereinslimmeiid angeordnetetn und gerichteteni Ma-
^®rial gebraucht. Gewiss konnen solche Complexe in den Massiven in Folge von Faltung
®6hrfach wiederkehren.
460
COMPTE-RENDU. CINQUIEME PARTIE
der Erkaltung des leLztereii. Die mit der alpinen Haiiptfaltung-
verbundene Dynamometamorphose hat das Weitere gctbaii, ist
aber nicht die alleiriige Ursaclie der Bânderimg’ und Fâcher-
struktur g-ewesen.
Gelien wir von einer gneissigen Erstarning'skriiste ans, so
sind Bankung' nnd Bânderung' primâr ; die Dynamometanior-
phose spielt nur eine unlergeordnete Bolle, doch fâllt ihr noch
die Umwandiuiig’ der Granité zu Gneissg'ranitcn und ilire Kata-
klase zu, wâlirend die Augengneisse lirsprüngliclie Bildung sein
konnen. Die Granité konnen, wenn inan sich dieselben nicht
etwa submarin ausgebrochen vorstellen will, bcim Nachsinken
der Kruste batholithenartig in die entstandenen Zwischenrâuiï’®
eingedrungen sein.
Welche von diesen Hypothesen für den vorliegenden Fall zU'
trifft und ob überliaupt eine derselben geniigt, ist vorlâufig nicht
zu entscheiden ; einige auf Struktur und Tektonik bezügliehe
und noch zu vermehrende Beobachtungen werde ich an anderei
Stelle mittheilen.
Das Wetter erlaubte nicht den Unteraargletscher zu besuchen
und die bei der Mieselen entwickelte aplitische Randfacies des
Granités (feineres Korn und Zurücktreten des Glimmers) zu be-
sichtigen.
Die Grimsel wurde hierauf bei tiefem Schnee überschritteOi
der jedoch jenseits wie abgeschnitteii aufhôrte, so dass wir die
südliche Gneisszone im Profil der Mieselen, wo auch der süd-
fiche Protoginstreifen durch die neue Strasse schôn aiifg'^'
sclilossen ist, bequem studiren konnten.
Bei Besichtigung des immer noch zurückgehenden Rhône-
gletschers wurde ein Aufwûhlen des Erdreichs durcli die Zung®
beinerkt, es liandelt sich dabei jedocli nur um den winterliehen
Vorstoss, nicht um ein Vorrücken überliaupt. Ferner war
den Gehângen gegen die Furkastrasse sclion die splittrige Erosion
in den schiefrigen Gneissen, an anderii Orten glâttende Erosioo
an den Protogincn walirzunehmen.
Samstag den 8. September.
Von Gletsch bis Hospenthal.
Bei Gletsch wird die südlich sich durchzieliende Zone ron
Amphibolit, Ilornblendeschiefer, Ghioritscliiel'er angeschla»®’’ '
Desgleichen Augengneisse langs der Strasse nach der Furka»
die oft neben den Augen noch in der Form erhallene Feldspa^'
BALTZER. — EXCURSION IX
461
krystalle führen, ferner Quarzite, Quarzphyllite und Felsile
(? Adinolschiefer). Nordlich vom Hôtel Belvedere schlagen wir
wieder deii Biotitgranit der centralen Zone an.
Bel der Discussion auf der Furka wird der Tliese des Refe-
renten beigepAichtel, dass die südiiclie Gneisszone des Aarmas-
sivs einen andern Charakter trâg-t, wie die nordliche. Sie hat
GoUhardtypus (vergl. z. B. die den Sellagneissen ganz âhnlichen
Augen- and Krystaligneisse). Der Muldenzug zwischen Aar- und
Gotlliardmassiv bildet demnacli eine künsÜiche Grânze, es grei-
fen diese Massive, welche keine getrennten Individualilaten sind,
ineinander ein ; jedoch ist es nicht môglich, eine bessere Grânze
aufzustellen. Die Herren Gredner und Sauer meinen, es kônnte
diese Zone mit ihrer vermehrten Epidot-, Hornblende-, Chlorit-
füh rung als eine relativ basischere eruptive Randzone des Âar-
niassivs aufgefasst vverden ; die Amphibolite und Hornblende-
scliiefer werden als verânderte Diorit- und Dioritschiefer, die
Krystallgneisse als gepresste Granitporpliyre gedeutct.
Nach Besichtigung der Furkamiilde werden in den Malm-
kânken an der Strasse mechaniscli-metaniorphe Serien von
Kalkschiefer, Kalkglimmerschiefer und Marmorschiefer ge-
scldagen.
In Verfolgung der Furkastrasse abwârts wird bei Sidelen ein
Granitporphprlacjergang besichtigt, wo stellenweis Augen und
Krystalle von Feldspath, sericitisch-flasrige Partien, neben-
einander vorkomnien. Die Epidot-Ghlorit-Quarzite, die vermuth-
kcli albitführenden griinen Schiefer, werden mit denen von
Hainichen verglichen.
Die Gesellschaft betritt wieder den Muldenzug von Urseren,
'vo auf die Analogie der Sericitgneisse mit denen bei Innert-
kirchen hingewiesen wird. Bemerkt werden schwarze Clilorit-
oidsscliiefer.
Sonntag den 9. Septemlier.
In Folge wieder eintretenden scldecliten Wetters und Sclinee-
lalles tlieilt sich die Gesellschaft. Der eine mutbigere Theil for-
^irt den Gotthard und wird durch rasch sich besscrnde Wit-
Krung belohnt, der andere begibt sich über Gôschenen nach
Airolo und trilft mit der ersteren Partie oberhalb Airolo wieder
zusammen. Man ist darüber einig, dass daselbst eine hochmeta-
ïïiorphe wahrsclieinlich jurassische Giieder enthaltende Zone
kesteht, jedoch wird die Ansicht ausgesproclien, dass aucb
Palaeozoische Vertreter darin enthalten sein môchten. In Airolo
462
COMPTE-RENDU.
GtNOUIEME PARTIE
wurde die Excursion VIII unter Führung von Professor Schmidt
ang'etroffen und im Hôtel Lombardi eine gemütliliche Zusam-
menkunft veranstaltet.
Naclidem unser Excursionsplan durcli force majeure hedeu-
tende Aenderungen und Reduktionen batte erleiden müssen,
wurde beschlossen, zum Ersatz Tessinermassiv, Seegebirge und
die Umgebungen des Luganersees in die Excursion einzube-
ziehen. Das schônste Wetter begünstigte fortan die Reise auf
der Sûdseite.
Montag den 10. September.
Faido, Piotmoschlucht, Dazio Grande, Prato, Dalpe.
Bei dem mit Babn erreichten Faido wurde das eine der
flachen Gewôlbe des Tessinermassivs besiclitigt. Dieses Massiv
scheint von Biasca aufwârts bis oberhalb Faido zwei flache
Gewôlbe zu enthalten, dazu noch kleinere Undulationen ; die
bisherigen Profile durch das Liviner Thaï sind schematisch. Die
neisse lângs der Strasse nach Dazio Grande variiren nach
Struktur, Zusammensetzung und führen haufig primâre Aplit'
und secundâre Glasquarzadern. Oft schneidet wellige Fâltelung
(? Fluktuationsstruktur) die Hache Bankung (vergl. spâter die
Bemerkung bei den Osognagneissen). Die Bahnmauer liefei’t
eine Menge schôner Faltungsstücke. In der Piottinoschlucht
wird die eigenthümliche Verplattung besichtigt.
Der Amphibolit- und Hornblendegneisszug bei der Brücke ist
auf der neuen schweizerischen geologischen Karte nicht ver-
zeichnet. H inter Prato wird die Ueberlagerung des Tessiner-
gneisses durch Glimmerschiefer konstatirt.
Ferner stehen zwischen Prato und Dalpe weisse und graue
Dolomite an. Nach Aulfassung des Referenten haben wir hier
eine doppelte Einlaltung der Trias mit Bündnerschiefern ii**
vern. Dieselbe wiederholt sich, wie es scheint, auf der andern
Sede, wo man am Molare deutlich zwei Triasbânder sieht,
wahrend die Spitze aus Bündnerschiefern zu bestehen scheiid
(was zu constatiren ist). Der eine Flügel der Molaremulde steht
steil und etwas verschoben, wodurcli die Schichtflachen hervor-
treten. Weder die alte Karte von Fritsch nocb die ncueste
geologische Karte der Scliweiz geben diese Verhâltnisse,
weiterer Untersuchung werth sind, genûgend wieder. Hcrr
^orstinspektor Christen macht uns auf die von Wcitem sicht
baren Lawinenverbauungen am Petline (die grôssten im Tessi»)
und aut die von Monte Tremorgia oberbalb Fiesso aufmerksaJ»-
BALTZER. — EXCURSION IX
463
rienstag den 11. September.
Von Faido über Osogna, Castione, Claro nach Bellinzona.
In Osogna werden die bekannten Tessinergneissbrüche (von
Daldini-Rossi), welche nach den Angaben des einen der Be-
sitzer gegenwârtig 750 Arbeiter beschàftigen, eingehend besich-
tigt. Nach Beobachtung des Referenten ist iin untern Steinbruch
Von Daldini der « Neroduro » ^ einer 3 — 4 Metcr dicken Bank
Von « Bianco molle»® flach aufgelagert. Nur der letztere aber
zeigt eine wellige Glimmerlage, die durch die Grânzflâchc der
keiden Gneisse discordant abgeschnitlcn ist. Im Steinbruch von
Antonio Cresciano findet sich sogar ein zweifacher Wechsel von
Bianco molle und Neroduro, flach gelagert, \vo ebenfalls nur
der Linsen bildende Bianco molle die feine Fâltelung zeigt.
Diese eigenthümliche noch nicht beschriebene Erscheinung ist
desswegen auft'allend, weil die Fâltchenschenkel parallel der
ganz flachen Schichtung vvidersinnig liegen. Es bleibt fraglich,
ob es sich hier um eine Fluktiiationsstruktur oder um eine durch
verticale Belastung erzeugte Fâltelung handelt.
Basische Ausscheidungen und aplitische Adern sind hâufig.
IJeber die Entstehung dieses tessiner Gneisses gehen die An-
sichten weit auseinander.
Bei Castione geht die Hache Lagerung des Gneisses flexur-
artig in circa 60® Südostfall über. Zunâchst am Gneiss liegt
Marmor, mit dünnen Graphitoidlagen, dann folgt ein serici-
fischer Gneiss mit Granat und Disthen (Rhæticit).
In Bellinzona werden die Gesteine des Hornblendezuges be-
sichtigt.
Mitt'woeli den 12. September.
Mit der Bahn nach Taverne und von da nach den carbonischen
^onglomeraten von Manno, wo wir eine reiche Ausbeute von
4en leider scldecht erhaltenen Sigillarien, Lepidodendren, Ga-
lainiten machten. Am Abend zu Fuss nach Lugano.
Donnerstag den 13. September.
Porphyrexcursion von Lugano nach Maroggia, Bissone, Ma-
^oggiaschlucht, Rovio und zurück.
Lie Oaarzporphgrgünge von Bissone streichen wie die bei
^lelide, daher das Seethal hier eher als Erosionsthal wie als
' Mit « Lage », daher für Platten geeignet.
^ Ohne Lage, daher nicht fur Platten aber z. B. für Stufen (gradini) verwendbar.
464 COMPTË-RENDU. — CINQUIEME PARTIR
Verwcrfung-sspalte zu betrachteii ist. Der Porphyrit der Ma-
rogg'iaschlucht wird gründlich studirt. Verscliiedcne Erscliei-
nung-eri weissen liier darauf hin, dass der elliptisclie Porphyf'
fladen, wclcher sich von Campione bis nacb Rovio erstreckb
hier einen seiner Haupteruptionspiinkt halle. Die Herren Saiier
und Credner erkeiinen vor dein Stabilimento brecciôsen g-bm-
merigen Porphyrituff, auf vvelchem, wie bcim Aufsticg gcgen
Rovio erkannt wurde, vvieder eine Decke unverânderten Por-
phyrites aiifliegl. berner wurde weniger homogener, regenirtcr
Porpliyrit gcsehn, der durch Luftporen milcliig getrübten üuarz
statt friscliem Glasquarz enthâlt j sodann blasige Modification^^
mit Ausfïilking der Blasen durcli Kalkspatli und endlich Bomben
y on felsitischen Porphyrit mit Lapillieinsclilüssen.
Im oberen Theil der Maroggiaschlucht vor Arogno wurde
das Fallen in den Porpbyritbânken zu 22» nach Osten gemessen;
sie fallen regelmâssig unter die Trias von Calmo di Greccio.
Die Einrichtung des Stabilimento elettrico wurde uns in zu-
vorkommender Weise erklârt. Hinter dem Stabilimento be-
suchten wir noch die rothen Quarzporphyrgange am Wasser-
fall, die O N O bis N O also annâliernd übereinstimmend ffld
denen von Bissone fallen.
Nach Besichtigung des grossen Ganges im Dorf Rovio kchr-
ten wir nacb Lugano sehr befriedigt zurûck.
Freitag den li. September.
Besichtigung der nach Ansicht des Referenten interglacialen
blâtterführenden Siisswasserthone mit aufyelagerter Grund'
morânc bei Paradiso. Gharakteristiscb ist Rhododendron po'i'
ticum ferner die früher beschriebene Süsswaser-Diatomacceii'
faima. Wegcn ûbereinstimmenden Gesteins und Aehnlichkeit
organischen Inhalts setze ich diese Schichten gleich denen voo
Cadenabbia am Gomersee, wo Grundmorânè darunter, Glacial'
kies darauf liegt. Man betont nun, es fehle doch die untcre
Grundmorânè im Paradisoprofd, die Paralelisirung mit Gade-
nabbia sei gewagt. Ich bleibe indessen bei meiner Ansicld-
Nach weiterer Untersuchung der Gegend von Gadenabbia
mil- der dortige Kies echter Glacialkies, weder abgerutscht noà^
alluvial angeschwemmt. Ich ersuche dort sich auiiialtende Gco-
logen, nachdem der erwahnte Aufschluss verbaut wurde,
* Dieselbe interglaciale LeitpHanze fand sicli bei Pianico, wo Grundmorânè darübef
und darunter liegt.
I5ALTZEU. — EXCURSION IX
465
Neubauten bei Cadenabbia in der Cegcnd des Hôtel Bellevue
am Seeufer zu achten. Eiiie prachtig-e Gelegenheit die Auf-
schlüsse beim Neubau der englischen Kirclie zu untersuchen, ist
leider unbenützt vorüber gegangen ; ich kam zu spât, erfuhr
abcr von den Arbeitern, dass die Thone dort ebenfalls vor-
kamen.
Entschieden bestreite ich, dass, wie behauptet worden ist,
gleicher Hohe der Blâtterthone von Paradiso (zwischen dieser
«telle und dem Salvatore) ein Aufscliluss vorkomme, wo der
Thon direkt auf Gneiss liege ; bei genannter Absuchung habe
icb nichts derartiges gefunden und nur meine Zeit verloren. Das
auf der schweizerischen geologischen Karte bei Paradiso ver-
zeiclinete « marine Pliocæn » ist nach meiner Ansicht zu
streichen.
Von den Blâtterthonen von Paradiso gingen wir zum Verru-
canoaufschluss oberhalb des Belvederes, dann zum Verrucano
'"on San Martino und der Triasmulde des Salvatore.
Damit wurde diese Excursion abgeschlossen, deren Plan zwar
unter dem Zwang der Umstânde vcesentlich umgestaltet wer-
den musste, die aber auch in dieser Form, wie die Theil-
ïiehmer es dem Führer der Excursion bezeugt haben, zur Zu-
friedenheit derselben ausgefallen ist. Aber auch dieser hat viel-
fach Anregung und Belehrung empfangen, wofür er wiederum
dankbar ist.
Es wird sich (dies gilt für Alpenexcursionen überhaupt) in
^nkunft empfehlen, zum Voraus nicht zu viel zu reglementiren
'•nd programmmâssig zu prâcisiren, wie es von der obersten
Eeitung geschehen ist. Jupiter pluvius und andere Umstünde
*^potten aller Berechnung. Namentlich sollte man sich auf aile
Moglichkeiten gefasst machen, um dem Programm von vorn-
kerein die môglichste Dehnbarkeit zu geben. Glückauf !
CONfiR. GÉni.. INTERN.
30
466
COMP'J’E-HËNDU.
CI-NOUiÈmë partie
Beilage I.
Bemerkungen zu den Eerneroberlandprofilen
des Herrn Prof. H. Selliez im « Livret-Guide géologique
de la Suisse, 1894. »
Als Flagblatt uertheiÜ in den Sektionssitzungen an die Mitgliedef
des VI. inlernationalen Geologenkongresses in Zurich.
Herr Golliez hat im Livret-Guide zwei Profile über da.s Bernerobei'"
land publicirt, die so wesentlich von allen bisherig'en Re.sultaten ab-
weichen, dass ich midi zu einer Erwiderung- den Lesern des Livret-
Guide g’eg’enüber um so mehr verpfliclitel fuhle, als diesem Bucli eio®
weite Verbreitung sicher ist und wie ich selie aiicli andern schweiz®'"
Geologen die neue Théorie Befremden erregt hat.
1. Profil Meiringen-Innertkirchen, von Herrn Golliez, pag. 207-
Herr Golliez nimmt zwar ebeiifalls eine grosse liegende Faite an,
setzt aber statt Malm — Trias ! im Gegensatz zu allen bisherigen Beob-
achtern. Der Muldenkern von Lias und Dogger steigt bei ihm theo-
retisch gegen die Mitte des Pfaffenkopfkeiles auf, Dogger und Lias sind
im Unterwasserprofil doppelt angcnommeii, am Eingang der Aare-
schlucht bei Meiringen biegen sie nach obcn zurück.
Es müssen wohl schwerwiegende Gründe sein, die Herrn Golhç*
veranlassen, sich in Widerspruch zu samtlichen Geologen zu setzen,
bisher dieGegend untersuchten. Staunend liest man aber von «mauvais
fossiles absolument impropres pour nous renseigner sûrement » (dana'*"
sind triasische Gyroporellen gemeint), wahrend ich fiir die bisherige An
sicht auf die gestreckten Belemniten verweise, die ich aus der osllich'^®
Fortsetzung des Zuges kenne. Herr Golliez .stützt sich viclmehr auf
pelrographischen Habitus und eine unsichere Analogie mit dem «Bnaa
çonnais » ; es sollen « Intercalationen » von Quarzit, sandigen Dolon
und Gyps vorkommen. Bisher hat man nur Kalk gesehen oder sekun
dare Au.sscheidungen, wie sie in jedem Kalk vorkommen kônnen, inam
licherweisc hat sich Herr Golliez durch von unten hinaufgefaltan®’*
Rothidolomit etc. tauschen lassen (vergl. meiu Profil, Taf. IX,
redits). jj,
Wie man aber auf solcher Grundlage a'us un.serem llochgebirgska
Triasdolomit machen kann, ist unerlindlich.
Im Unterwasserprofil, vergl. meine Fig. 4, kenne icii keine
holung der Schichten.
Im Kern des Pfaffcnkopfkeils steckt kein Lias, dagegen an der
gegen den Gneiss bei Ahorni, wo er nach Golliez ’s Hypothèse m
vorkommen darf und wo der Keil zudem falsch gezeichnet ist.
BALTZER. — EXCURSION IX
467
Herr Golliez bestreitct oder liemâkelt die Anwesenheit von Eocân auf
lîlatt XIII im Reichenbachtlial etc. Unhegreiflichcrweise sclieint ihm
<ilso die bedeutende, von mii- und Mosch konstatirte Eocânmulde dieses
Tliales cntg-ang-en zu sein, die durch Numinuliten, machtig- entwickelte
rave3'annazsand.steinc und FIj^scli durcliau.s .sicherg-e.stellt i.st.
Die Behauptnng', pag-. 209, ich nehme aiif meiner alteren Karte langs
Jes Pusses des Berner Oberlandcrgebirgswalles Flyscb an, wo Dogger
ist luirichtig, wie ineine Légende auswei.st. Daselbst wurde vor-
Dufig mit derselben Farbe Dogger, Oxibrdien und Eocan bezeiclinet,
Weil die Granzen damais nocli nicht festgestellt waren. Dieser «préten-
'lu Flysch » existirt nur in der Phanta.sie des Herrn Golliez.
In Summa : Das Profil des Herrn Golliez von Meiringen bis Innert-
^iirchen ist, soweit es richtig ist, langst bekannt gewesen ; wo es über-
ï'ascliende Neuheiteii bieten will, i.st es falsch.
2. Profil transversal de l’Oberland bernois, par H. Golliez,
pag- 2 1 1 .
Unter diesem pompôsen Titel i.st ein Profil vom Monch bis zum Hab-
^erentbal gegeben, bezüglich dessen nôrdlichen Absclinittes sicli Herr
Dolliez mit Môscb auseinanderzusetzen liaben wird, mich berührt nur
'6e südliclie Halfte.
Die Entdeckung, die Herr Golliez in der Aareschlucht gemacht bat,
6elirt hier wieder, nur ist er seiner Sache sicherer geworden, die Ab-
’^türze des Mônch’s sollen triasiscli sein (Marmor nach dem Profil). Wer
6ei der kleinen Scheidegg nur die Marmorvorkommnisse sieht, mag
einbilden, der Monch .sei Marmor bis zur Gneisskappe, in Wirk-
l'chkeit ist der Marmor verschwindend gegenübcr dem gewôhnlicheii
Dochgebirgskalk. Dolomit ist nirgends beachtet worden, ebensowenig
üa.s von Marmor begranzte Opalinien.
Herr Golliez’s Triashypothese oder besser gesagt IlIu.sion ist auch fur
6en Müiich falsch und hat keine Spur oines Anhalts. Ware sie richtig,
^0 müssle konseqiienterweise noch auf vielen andern Dufourblattern
^'ahn in Trias verwandelt werden, wo cr durch Tenuilobatusschichten
J"ad Tillion anch palaontologiscli wohl begründet ist; den petrefakten-
®cren Theil als Trias zu bezeichnen, ist aus petrographischen und tek-
^onisclien Gründen nicht statthaft.
Herrn Golliez’s bezïigliches Profil ist unrichtig. Die sich bei Lauter-
^■'tinnen in’s Thaï hinunterziehende Maimmulde ist oben hinaus mit
Oxfordien zwischen Mannlichen und Tschuggen und weiterhin
ilem Malm an don Gchangen des Lütschenthals zu verbinden. Die
*6rh;iltnisse sind hier relativ einfach und mit ihrer Hiilfe ist dann auch
sonst unbegreifliclie Wetterhornprofil , pag. 208, mit dem ganz
^Rormal gestellteu Eociin plier zu ver.stehen. Dieses Profil ist übrigens
Risch reproduzirt, da redits vom Wetterhorngipfel petrcfaktenreicher
*^6ercr Dogger slatt Marmor liiitte gesetzt werden sollen. Dieses Vor-
468
COMI>TE-HEN»U. CINOt;iEME PARTIE
künimen ist iroilicli mit Herm Golliez’s Ti'iashvpothese niclit vereinb^r-
Orig-inell ist clor Plan de Glissement auf dem Gneiss, worübcr wei-
tere Erklarung-en fehlen.
In Sumrna : Herrn Golliez’s Profile sind g’anz g-eelgnet, bei UnknD'
dipn Verwirruug’ anzurichten, sie g-ehôren nicht in einen praktischeo
Livret-Guide, der nicht den Zweck liât, noch unverg'olirene Hvp°'
thesen zu vcrbreiten, und ich halte mich nach alledem bcrechtig-t, g-ege»
diese geologischen Verbesseruugen des überlandes Einsprache zu ei-
heben.
Zurich, den 29. August 1894.
A. Baltzer,
Professer in Bern.
Beilage IL
Excursionsbericht über die geologisohen Verhâltnisse
bei Innertkirohen.
Excursionen mm 4- und 5. Septemher i8g4 von Prof. Dr. Baltsef
mit Mitgliedern des VI. internationalen Geoloijen-Congresses
von
Prof. Dr. E. FllAAS
Conservator am kgl. Naturalienkabinet zu Stuttgart.
In dem jvom Comité d’organisation des VI. internationalen Geologf "'
Congresscs ansgegebenen Livret-Guide géologique dans le Jura
les Alpes de la Suisse * findet die hocliintere.s.sante Umg'cbung
Innertkirchen eine zwcimalige Besprechung, da nach dem Progran*"’
sowohl die von A. Baltzer, wie die von E. Renevier und II. Gollic^ 8^
führtcn E.xcursionen diese Localitiit besuchen sollten. In diescn beiJ®''
Besprechungen gehen abcr aufl'allenderweise die Meinungen der bchl®''
Referenten Baltzer und Golliez beziiglich der Stratigraphie und daiB'*^
verbunden der Lagcrung der Scliichten stark anscinander. Balt^^'’
erkhirt auf Grund seiner liekannten lang |ührigen Aufnahmen und fbi
tersuchungen in diesem Gcbiete die in der Hauptmasse freilich pt’*’'®'
faktcnleeren Kalkgesteine der Aareschlucht sowic der Keilc im krjsta
linischen Gesteine fur Malm, der von âltcren sogenannten « Zwi'*^^**^**
scliichten » (Dogger und Trias) unterlagert und von Eociin iiberlaS’®j
in einem langen liegeiulen Faltengcwolbe zungenartig in das krjsta
linische Gestein eingreift. Golliez ïiingcgen glauht die Kalkmassen a
Trias auflasseii zu müssen , wofür ihm die allgemeioe petrogr^^
phische Aehnlichkeit mit den Triashildungen des Briaugonuais
< Lausanne, Juillet 1891; pag. 160-162 und pag. 206—207
liALTZEU.
EXCURSION IX
469
*las Auftretcn von Quarzit, Dolomit iincl Gyps in der Aareschlucht
•Rassrrebend ist. Selbstredend musste diircli diese AufFassung’ der Kalke
Trias auch die Tektoiiick eine andcre werden ; die « Zwischen-
scliichten » wurdeii als Kern einer licg-cndcn imd bis in die kryslal-
linisclien Gesteine sicli erstreckenden Mulde angeseben, so dass die
frias einerseits unter, anderseits über den ans Lias und Dog’g'er be-
®tehcnden Zwisclienschichten zu lieg’en kamen. Die auf don Kalken lie-
8'endcn Eocanschichten Baltzers wurdeii als Opalinusthone der sich
■'viedcr riickwiirts biegenden Faite aufg-efasst.
Die anhaltend schlechte Witterung’, wclche die Theilnehmer der
6allzer’sclien Excursion Icider an dem projektirlen Besucli des Gstelli-
liornes verhinderte, bot dafiir Musc und Gelegenheit zu einer e.inçje-
^i-enden Untersiichang der niiheren Umgebung von Innertkirclien und
^peciell der fiir die Entsclieidung der Meinungsverscliiedenlieit zwischen
6altzer und Golliez in Frage kommenden Profde, deren Résultat hier
liurz initgetheilt sein moge.
1. Die Aare-Schlucht (4. September).
Das Profil der von der Aare durclibrochenen und ausgewasclienen
^alten bietet im Ganzen nur wenig Anhaltspunkte, da das Gestein last
durcligeliend denselben Cbaraktcr trâgt. Um jodoch mit moglichster Gc-
’^vissenhaftigkeit vorzugehcn, wurde das anstehende Gestein an unge-
^flhlten Stellen angeschlagen und mit Salzsâiire geprufl, ebonso
'>*ich aile Einschliisse und Adern auf Gyps oder Quarzit untersucht. Es
®rgab sicb biebei, dass das Gestein fast durcligeliend aus einem licbt-
lïiauen Kalkstein bestebt, in welcbern Adern und Sebmitzen von
"'éissem oder dureb Eisenlôsung gelbbraun gefarbten Kalkspat auf-
*•161011 ; Dolomit, Quarzit und Gyps konnten in diesen Sebiebten niebt
Oachgewiesen werden. Im zweiton Dritttbeil der zugânglicben «Lamm»
®*iebt man von unten ber, glcicbsam als Kern eines Gewôlbes eine fremd-
^rtige Schicbte sicb bis an den Steig erbeben, welcbe aus Dolomit be-
'^tebt, (1er oberfliicblicb raub und rostbraun gefarbt ersebeint. Eine
f?6naue Beobacbtung' über das Einfallcn der Sebiebten lâsst leiebt er-
^6nnen, dass wir in der Tbat ein Scbicbteiigewôlbe vor uns baben,
'^cssen Kern jene dolomitiscben Banko bilclen, welcbe die grosste
petrographisebe Uebereinstimmung mit dem Rôtbidolomit aufweisen,
'itid somit das normale Liegende der jüngeren Kalksteiuc darstellen.
aulïallend dürfte bôcbstens das Feblen weiterer Zwisebensebiebten
^6zeicbnet werden.
2. Das Profil an der Rothenfluh im Urbachthal (4- September),
'''^l'gl. Fig. 21.
. Ein au.sgezeichnetes Profil durcli die « Zioischenschichten» bot sich
'•R Urbachthale an der Rotbenfliih. Obgleicb das.selbe niebt direkt von
*^olliez besprocheu wird, so ist dasselbe doeb insofern von Bedeutung,
C I ÎS'OU ( KM E t*A m’IE
470 COMPTE-REiVnu.
da es g-enau im Streichen des Proliles von Golliez gegen S.-W. Hegt
und wir demnach âimliclic Verliâltiiisse, wie die von ilim angegebenen
auch dort findcn sollten. Es ergab sicli jedoch anstall der nach' Colliez
zu erwartenden liegenden Faltenmulde ndt doppeltem Auftrelcn der
Lias- und Dogger-Schicliten eine einfache Aufeinanderfolgp der
Formationen, die vielfac.li dnrch Petrefakton bcstimmt werden konnten.
Die Solde des Urbachtbales wird no/i knjHtnlh nischetn Gestein ge'
bildei, über dcssen Natur ich mich hier inclit weiler auslassen mochtC)
da sicli hierüber Meinuugsvci'soldedenheitcn ergaben, die doch in Balde
von andcrer Seite bcsprochen werden-
Discordant dariiber lagei-t an ‘1er
Nord-Thalseite mit einom Einfallen
von ao^ N.-W., also gegen den Berg
gericbtet sehr fester dünnbankigee
Dolomit, der petrefaktenleer ist, abce
wohl mit Redit als Rôthidoloind
bczcichnet wird. Vollstandig concor-
dant im Streichen und Fallen folg^
nach oben eine spatige dunkle
bank ohne Petrefakten, branng'ell’®
oolitbische Kalke mit canaliculate'i
Belemniten , in der oberen Baiib
mit zablreichcn Amonites Parkinsonn
also typischer Dogyer, dann
âchte ÉisenooUlhhank mit viele‘’
Fig. 21. Spuren von Petrefakten miter wel'
clien Perisphincten ans der Grappe
der Funatus, Steplianoceras (Macrocephalites) macrocephalus, lerC'
bratula, Typus der intermedia und zahlreicbe Reste von Belemniten
und Crinoiden bestimmt werden konnten, so dass also auch 1*'®*
kein Zweifel über die Altersbestimmung als Callovien oder obérer
Dogger herrschen konnte. Weiterhin, aber stets in concordante!- L»'
gerung, liegen dünnplattige, tlieilweise stark sericitisehe und inetamo''
phische Schiefer, deren jurassisches Alter dnrch die Funde von ^'e*'
zerrten Belemniten festgestellt wurde. Olme scharfe Granze, jeilenfaH®
niclit mit Zwischenlagerung der schon von weitem kenntlichen Dogg®’'
schichten, gehen die dünnplattigen Kalkscliieler in A&s grave Kalkll^
stem über, welcher mit Sichcrlieit als dassolhe wie das in der Aa'’®'
scblucht anstehende erkannt wurde. Es ist also wohl anzunelimen, 4aS^
dicso Kalkgesteine die Fortsetzung des Schichten profiles nach ohm
bilden, d. h. über dem Dogger liegen und somit am besten als
zu bezeichnen sind. Das von Baltzer auf seinem Profil (PI. IX, F'®- ’’
eingetragene Band von Eocanschichten zwischen dem Malm koiinie*
wir zwar wegen der Unzugânglichkelt der Lokaltiât und der ein
brechenden Dunkelheit niclit erreichen, jedoch wurden uns in lnne‘
ÿtstKin.
BALTZER.
EXCURSION IX
471
kirclien in jMeng-e Kohlen vorgeleu-t, welche ans diesor Schichte stamin-
ten. Dleselben sind zwar durcli Dniclt stark mctamorphisirt und
zerruschelt, erinnern aber vielnichr an eocàtie Braankohlen, demi an
Opalinusthone (Gollicz) und sind um so eher als encan anzusprechen,
als in g-cring’er Entfernung' gegen Osten iin Streichen dieser Schichten
Braunkohlenflôtze zusammen mit Nuinmulitenkalken auftreten.
3. Das Proül am Unterwasser [Mùndung des Gadmenthales bei
lunertkirchen] (5. Scptember), vergl.
Ausscblaggebend
in
Fig. 32.
dieser Streitfrage inussle natürlicb in erstor
' .P "9°-'
Fig. 2'2.
Finie das Profil am
Unterwasser sein,
da dasselbe sowobl
Von Golliez wie
Von Baltzer abge-
biklet und besch-
rieben wurde.Nacb
Baltzer wâre eine
normale einmalige
Anfeinanderfolge
der Schichten, riach
Golliez , der hier
don Kern einer lie-
genden Muldc an-
nimmt, eine Wiederholung der Schichten in symetrischer Anordnung um
den Oogger zu erwarten gewesen. Das Profil ist an vielen Stellen sehr
klar aufgeschlossen, besonders an der Briicke kurz vor Mündung
des Unterwassers, in die Aare und an einem ctwas weiter oben liegenclen
Grate, der nur durch Umgebung der Schlucht ttber Wyler zu erreichen
ist. Beide Profile wurden trotz der schlechten Witterung eingehend ge-
priift, wobci sich folgendes ergab :
An das krystallinische Gestein roiht sich mit nicht sichtbarer Con-
taktflache das als Rôfhidoloniit bezeichnete dolomitische, petrefakten-
leere Gestein an. Die Mâcbtigkeit der mit 20— 25« gegen ÎN.-W. ein-
lallenden lichtgrauen Dolomite darf auf ctwa 70 — 80 ni. geschatzt
Werden. Wahrend die Hauptniasse des Gesteines densclben lichtgrauen
4hon beibehalt, zeigt sich in den obersten 2,5 m machtigen Banken eine
f'ostbraun rjefàrhte Oberjlâche, im innern bleibt das Gestein grau
Und erwcisst sicb bei der Prüfung mit Salzsiiure als Dolomit.
Concordant im Streichen und Fallen folgt auf diesen offenbar etwas
aisenhaltigen Dolomit eine o,3 m mâchtige diinkle Kalkbnnk, welche
durch das Fiihren von Gryphæa arciiüta var. riigata Qu., Pecten
glaber, Pecten cups. priscus, und anderen Petrefakten unzweifelhalt
als unterliasisch bestimmt werden konnte (das Fragezeichen bei Lias
auf dem Profil von Baltzer fâllt demnach weg). Ueber der Kalkbank
472
COMPTE-RENDU. — CINQUIEME PARTIE
liegen 1,75 2 m. mâchtig’o schioarze Schiefer , in wéichen koine
Petrefakten g-efunden wurden ; daim folg-t lo m. Lraung-efarbter dick-
bankig-er oolithischer Kalkstein, der durch den Fund von Belemnites
gujanteus als Dogger bestimmt werden konnte. Darüber lag-ern 3 m-
dunkle Schieferthone mit viel Kalkspatlagen, leider gclang es nicht in
denselben Fossile zu fînden, dagegen erwiess sich der darüber licgende
dunkle, oolithisclie, oberflâchlich braun verwiltcrnde Kalk durch den
Fund von Terebratula intermedia und bullata sowie Macrocepbaliter
sp. als zum Callouien oder mindestens zum oberen Dogger gehorig-
Auf dicsen unzweifelhaften Doggerschichten folgen in vollstandig con-
cordanter Lagerung ganz âhnliclie dünnbankige, vielfach sericitische
Kalke, wie an der Rothenfluh, deren Alter dort als jurassisch festge-
stellt wurde, und über diesen graue petrefaktenleere Kalke ohne irgend-
welclie Spuren von Dolomit Gyps oder Quarzit, so dass jedenfalls eine
Identitât dieser Kalke in petrographischer Hinsicht mit den zu unterst
im Profil gelegenen Dolomiten {Rôthidolomit) ganz ungerechtfertigt
erscheint.
Als Endresultat aller vorgenommenen Untersuchungen konnte mit
Bestimmtheit nachgewiesen und fcstgestellt werden, dass die von
Golhez angenommene liegende Fallenmulde, welche ein doppeltes
Auftreten der Schichten bedingen würde, in Wirklichkeit nicht vor-
liegt, sondern dass die von Baltzer gezeichneten einfachen Profile
melniehr der Natur entsprechen. Ans dieseni Gruiide ergibt sich
auch, dass die concordant über dem Dogger gelagerten und tlieilweisc
durch Führen von Belemniten gekennzeichneten Kalkschichten nur als
Malm, und nicht als Trias bezeichnet werden dürfen.
Stuttgart, 20. September 1894.
Prof. Dr. E. P’raas,
im Auftrag und Namen der bei der UntorsuchuHg
betheiligteu Herron.
4
Compte rendu de l’excursion
au travers des Alpes de la Suisse occidentale.
Excursion X *.
PAR LE
D>- H. SCITARDT
PARTICIPANTS
Guide: D'' H. Schardt, professeur, Veylaiix près Montreux ;
Assistant : G. Dutoit, licencié ès-sciences, Lausanne.
MM. W.-C. Korthals, docent, Heidelberg.
Emile Ilaiig, professeur, Paris.
Ch. Lejeune de Schiervel, Saint-Troud (Belgiipie).
Ch. de Grünne, Rixensart, Brabant »
Max Mühlberg, cand. géoL, Aaraii.
M. Musy, professeur, Fribourg (Suisse).
Partis de Zurich, le dimanche 2 septembre 1894 à 7 heures
du matin, les excursionnistes sont arrivés vers midi à Bulle,
point de départ pour l’excursion pédestre.
Malgré le mauvais temps pendant la première semaine, ce qui
a nécessité un certain nombre de modifications au programme,
l’excursion n’a manqué aucune étape et s’est terminée, après
14 jours de route, le samedi 15 septembre au soir à Lugano.
jour : Après-midi du dimanohe 2 septemlire.
Programme : Environs de Bulle, Tour-de-Trême, Broc.
L’après midi du jour d’arrivée à Bulle a pu être utilisé pour
une excursion aux environs. M. l’ingénieur Simon Grausaz a
bien voulu se joindre à cette tournée qui a conduit parla Tour-
de-Trême à Broc et de là à la montée de Bataille sur la route de
Charmey.
Il a été possible de constater les étranges contacts entre le
dogger, le lias supérieur et le Hysch sur la traversée du bois de
' Livret-guide, p. 171. — Sur 15 participants annoncés.
474
COMPTE-RE.\DU. CINyiJlÈME PARTIE
Bouleyres à Broc. Le schiste toarcien contient des Harpoceras
dans le voisinafre de la carrière ouverte dans le conglomérat de
lljscli près du Pont de Broc. Le bajocien à Zoophycos scoparies
c.i S lephanoceras Hiunphriem, se voit le long de la Sarine, entre
le Pont de Broc et Praz-Gouquain, au contact avec le fljsch;
nous recueillons plusieurs bons spécimens de ces fossiles. Nous
letiouvons le fljsch aux Moulins de Broc, après avoir traversé
le plateau de Broc formé par un ancien cône de déjection de la
Jogne dans lequel la Sarine et la Jogne ont taillé de fort belles
berges d’érosion.
Le fljsch des Moulins de Broc se retrouve sur la rive opposée
de la Jogne au pied du rocher de Bataille ; le callovien et l’ox-
fordien grumeleux le surmontent, suivis du malm compact et du
néocomien. Il est ainsi très manifeste que le fljsch se trouve ici
sous le jurassique, à deux kilomètres en arrière (SE) du bord
des Piéalpes, dont le caractère comme nappe de recouvrement
est bien nettement accusé. Nous recueillons quelques bons foS"
siles dans 1 oxfordien grumeleux de l’escarpement sous Bataille
et touchons ensuite au callovien schisteux à fossiles pjriteux qui
se montre peu au-dessus du fljsch. Pendant le retour à Bulle
on examine encore la composition des graviers formant le pla-
teau de Broc et apres un court arrêt à Broc nous rentrons la nuit
tombante à Bulle.
Après souper nous avons passé encore quelques heures des
plus agréables dans le jardin, illuminé pour la circonstance, de
M. et M““ Grausaz et où nos aimables hôtes nous avaient pré-
paré une réception des plus cordiales.
2® jour : Lundi 3 septembre.
Programme : Montée au Moléson, arête de la Dent de Ljs,
Albeuve-Montbovon.
Au lieu de monter au Moléson par la route de la Part Dieu
et de passer par le Niremont (Les Alpettes) ainsi que cela était
piévu dans le programme, nous préférons passer par les BaiuS
de Mont-Barrj. Nous sommes un de plus au départ, car M. l’i'i'
génieur Grcmaud de Bulle, nous a demandé l’bospilalité pour
quehpies jours.
^ La route de Bulle à Mont-Barrj conduit à travers la plaiue
d alluvion de la Sarine et de la Trême le long du pied de la col-
line de la Sciaz formée de fljsch. G’est un petit massif détaché
de la zone du Niremont par le vallon de la Trême et (jui vient
SCHARDT.
EXCURSION X
475
s’appuyer contre le pied du Moléson. Au Iiamcau du Pâquier on
a mis à découvert des marnes schisteuses avec empreintes de
Posidonomya Bronni. Ges marnes font partie de la masse de
terrains jurassiques et de lias supérieur formant le sol du Bois
de Santonex. Elles paraissent, comme celles du Bois de Bou-
levres, litées dans le flysch, car ce dernier se montre de nouveau
en affleurements dans le lit du ruisseau de Praz-Biondet tout
près de Mont-Barry.
Près de Mont-Barry la complication devient encore plus
grande : Sur ce llysch se montre de la coruieulc formée de
débris de dolomie triasique, d’où s’échappe la source sulfureuse
des Bains de Mont-Barry. Des sources extrêmement gypseuses
trahissent des amas de gypse triasique dans le voisinage. Ce
terrain a d’ailleurs été mis à découvert tout près de là sur
Champ-Rond, droit au-dessus du llysch de Praz-Riondet. Enfin,
sur ce gypse se montre normalement le calcaire dolomitique
triasique, soit la zone de la cornieule, surmonté de toute l’épais-
seur du lias.
La superposition anormale des terrains mésozoiques des
chaînes calcaires des Préalpes sur la zone du flysch du Niremont
ne saurait être mieux visible que par ce contact que l’on suit
depuis Mont-Barry jusqu’au Gros Plané au pied du Moléson.
Le mouvement énergique, dans le sens d’un recouvrement
ayant marché dans la direction SE-NW est encore attesté par
un lambeau de calcaire crétacique gris et rouge, pincé entre le
flysch et le trias, un peu au-dessus des Bains de Mont-Barry.
Ce terrain est bien à découvert, ayant été exploité dans une pe-
tite carrière.
Après avoir suivi le contact entre la zone de la cornieule et
le flysch, par les pâturages du Fi’assy jusqu’à la doux devant,
on trouve enfoncé dans le flysch une écaille de calcaire juras-
sique qui se prolonge sur 200 m. environ en amont du Chalet
de la ,loux-derrière. Nous avons pu constater que cette klippe
est bien enfoncée dans le flysch et qu’elle se compose d’une lame
de malin, flanquée de deux bordures de dogger, formant une
petite arête saillante, couverte de sapins, sur laquelle le sentier
s’élève sur une certaine longueur. Le dogger du côté N vers la
doux derrière est séparé du flysch par une zone de brèche de
dislocation extrêmement nette, ainsi que le montre le croquis ci-
contre. (Fig. 23.)
En arrivant au Chalet du Gros-Plané la pluie commence à
^^6 COMPTE-RENDU. CINQUIEME PARTIE
tomber et pendant le diner des averses formidables s’abattent sur
la montagne. Enfin vers une heure nous profitons de quelques
éclaircies pour monter an Moléson. L’ascension se fait tant bien
que mal, quoique entravée par de fréquentes averses et par un
vent passant à l’ouragan, si bien que M. Scliardt essaie en vain
de prendre des vues photographiques des plissements remar-
quables du neocomien au-dessus de la Combe de Bonne-Fon-
taine.
Tous n’ont pas le courage d’atteindre le sommet de la mon-
tagne ; il n’est d’ailleurs presque pas possible de s’y tenir debout
et nous descen-
^ dons sur les cor-
, , niches des lits
vf Sfrriere. OU neocomien au
-V pâturage de
Tzuatzau-dessus.
' Bien que la pluie
® menace de nou-
veau, ou ne s’y arrête guère et par dessus l’escarpement de
malin, de calcaire grumeleux oxfordien, où quelques-uns décou
vient des Ammonites, nous atteignons Tzuatzau-dessous sur le
dogger à Zoophycos. En descendant au col de la Petère nous
constatons un faciès très remarquable du bajocien ; c’est un cal-
caire gréseux siliceux en plaquettes et dalles, dont la surface est
couverte de restes charbonneux de végétaux. Ce terrain rappelle
pai sa composition le calcaire sableux à Zoophycos et Ammo-
nites de Broc.
Au bas de la montée à la Sallaz la caravane se divise en deux-
MM. Korthals et Haug sous la conduite de M. Dutoit descendent
directement à la Marivue, tandis que les autres, avec M. Schardt,
se décident, malgré la pluie qui reprend, à suivre le profil si
curieux de la colline de la Sallaz. Sur le point où nous traversons
la colline la coupe est très nette et M. Schardt en fait un nou-
veau relevé qui explique par un synclinal bordé de pli-failles, la
situation du lambeau de schistes toarciens entre la Sallaz et la
Pétère. (Voir fig. 24.)
Le Vallon de la Marivue est rempli d’un dépôt de moraine
profonde contenant de beaux galets striés provenant du glacier
de la Sarine. 11 est donc manifeste qu’une ramification de ce gla-
cier a pénétré, à l’époque glaciaire par la gorge étroite, pour
venir terminer son cours, en cul-de-sac, dans ce vallon encaissé
SCIIARDT. — EXCURSION X
477
entre le Moléson et l’arète de la Dent de Lys. La descente par la
gorge de la Mariv'ue sur Albeiive offre de beaux polis glaciaires
sur le malm, puis une carrière ouverte dans le malm supérieur,
enfin la grande masse de calcaire néocomien.
Après une courte halte à Albeuve, nous nous remettons en
route dans l’espoir d’atteindre Montbovon avant la pluie et de
visiter en passant la grande carrière de Lessoc. Afin d’avoir plus
d’avance pour la course du lendemain, nous avions choisi Mont-
bovon comme quartier de nuit au lieu d’ Albeuve. Mais à peine sor-
tis de cette localité depuis cinq minutes, la pluie se mit à tomber
par torrents
sans interrup-
tion jusqu’à
Montbovon,
en sorte que
c’est complè-
tement trem-
pés crue nous
. 1 Fig. U.
taisons notre
entrée à l’Hôtel de Jaman, sans avoir vue autre chose que des
brouillards, et de temps à autre, presque à la dérobée, un
regard sur les couches rouges et le néocomien qui bordent la
route.
3e jour : Mardi i septembre.
Programme : Montbovon, Cuves-Rossinières , Chaudanne,
Château-d’Œx, Mont-Laitmaire, Rougemont.
Partis vers 7 heures de Montbovon et bien imparfaitement sé-
chés de la douche du jour précédent, nous partons à pied par
la gorge de la Tine. Près du Pont de la Tine nous avons la
chance de trouver dans le bathonien supérieur un bel exemplaire
de Zamites ; c’est peut-être la même espèce que celle des
Couches à Mytilus ; dans ce cas, ce fossile constituerait une
preuve de plus pour la contemporanéité des couches à Mytilus
avec le bathonien supérieur. Plus bas, dans les couches moyennes
du bathonien nous constatons une zone extrêmement riche en
Lijtoceras tripartitus. Près de Rossinières nous traversons le
noyau de la seconde voûte de la chaîne de Cray, formé du cal-
caire dolomitiquc et de cornieule.
Le trajet de Rossinière à Château-d’Œx, où l’on dîne, montre
les choses conformément au programme.
47» COMPTE-RENDU. — CINQUIEME PARTIE
L excursion au Mont-Laitmaire nous permet de constater un
fait nouveau, c est Que, au-dessus des Granges, entre le Pâ-
quier Simond et Montchalon, existe une bande de calcaire dolo-
mitique triasique, qui s’introduit entre les couches à Mjtilus et
le crétacique rouge renversé des Echanoz. Ainsi le chevauclie-
nient de la I.aitmaire atteint non seulement le malm et le dog-
ger à Mjtilus, mais aussi une forte épaisseur de calcaire tria-
sique, en cela la situation est tout à fait analogue à ce qu’offrent
les Gastlose, où le trias (cornieule, dolomie et gjpse) surgit au
pied du dogger au dessus du fljscli; cette contestation fournit
une preuve nouvelle pour la transgressivité du dogger à Mjti-
lus sur le trias que M. Schardt a déjà reconnu au Rubli, à
la Gummfluli et aux Gartlose.
Nous vojons en montant à la Grande-Combe la succession
des divers fades dans la série des couches à Mjtilus, et visitons
près du chalet de Souplat-Dessus le contact anormal des couches
à Mjtilus, sur le fljsch du col de la Sierne au Cuir. En con-
tournant enfin le mont Laitmaire à l’Est par le Châtelard et les
Tannes, où l’on passe du fljsch au Malm et au crétacique rouge
(entre le Châtelard et les Tannes), nous arrivons à Flendruz et
de là à Rougemont.
Il n’est malheureusement plus possible de voir encore le
même jour le bloc exotique de la Vallée des Fénils. Plein d’es-
poii pour le lendemain, vu le beau temps qui nous a favorisés le
jour durant, on se repose, rêvant déjà des failles et lambeaux
de recouvrement du massif du Rubli et de la Gummfluli que
nous devions parcourir les deux jours suivants. Mais ce rêve ne
devait pas se réaliser.
jour : Mercredi 5 septembre.
Programme : Rougemont, Côte aux Rajes, En Rubloz,
Combersin, Gummfluli, Gros-Jabloz.
Programme modifié : Rougemont, Les Fénils, Gessenaj.
Le lendemain au réveil, vers 5 heures, la pluie commençe à
tomber, le ciel est gris plomb et bientôt ce sont des flots qui
tombent uniformément, et nous enlèvent tout espoir de poiivoii'
partir dans le massif du Rubli. En effet, la pluie continue toute
la matinée. M. l’ingénieur Gremaud se décide de retourner à
Bulle. Ce n est qu après diner, vers 2 heures, qu’une éclaircie
se manifeste et on se prépare vite pour le départ. L’apjiareil
photographique, trop exposé à souffrir par les intempéries, est
SCllARDT. — EXCURSION X 479
laissé en arrière, après avoir servi à pliotographier les excur-
sionnistes au moment de se mettre en route.
Comme il ne peut pas être question de s’aventurer dans la
haute montagne, on renonce au Rubli et décide, sur la propo-
sition du chef, d’aller visiter le bloc exotique de porplijrite des
Pénils. Malgré les averses qui se suivent de temps en temps, on y
arrive. Ce bloc, visible sur une lianleur de 12 à 13 mètres et sur
une longueur de 30 mètres environ, est entouré par le chemin
des Fénils. Il appuie du côté oriental un petit replat de flysch
et c’est là que l’on constate très nettement le contact de la roche
porphjritique avec le schiste du flysch. Ce schiste est manifes-
tement du flysch et non du terrain permien ou triasique ainsi
que semble l’admettre M. Michel-Levy, dans une récente notice.
Ce schiste est redressé au contact du bloc et pénètre dans les
moindres anfractuosités de celui-ci. Ses lamelles suivent exac-
tement les sinuosités de la surface du bloc. Cette dernière
est bosselée et de couleur rouge hématite ; c’est cette couleur
qui pénètre également sur une certaine épaisseur dans le
schiste du flysch. Cette rubéfaction, a primitivement fait penser
M. Schardt, à un phénomène de métamorphisme de contact da-
tant de l’intrusion du magma éruptif dans le schiste du flysch.
Il est en tout cas certain que la couleur ronge est le produit du
contact avec la roche éruptive. C’est sur ce point que les excur-
sionnistes sont tous tombés d’accord, de même que sur un se-
cond fait, à savoir que le contact de la roche éruptive avec le
schiste du flysch est évidemment un contact mécanique qui a
été le siège de glissements et de frictions très énergiques. Cela
résulte de la présence de bosselures parfaitement polies à la sur-
face du bloc et de débris de porphyrite, sous forme de nodules,
également polis et brillants et (pii sont disséminés dans le
schiste rouge le long du contact ; à l’approche de celui-ci, les
nodules augmentent et au contact même on voit par place des
amas bréchoïdes de nodules et même de fragments anguleux
de porphyrite.
Il n’y a pas de doute possible, ce contact n’est pas l’etlet
d’une intrusion, mais bien nn contact par dislocation. Cela étant,
il devient extrêmement probable (pie le bloc des Fénils et les
débris (qui se voient encore dans le voisinage ne sont autre
chose (que des blocs exotiques, en tout point semblables, ipiant
à leur gisement, aux amas de porphyrite, de protogine, etc., du
plateau des Gets en Chablais. M. Schardt rappelle à cette occa-
480
COMPTE-RENDU. CINQUIEME PARTIE
sion qu au contact avec la protog-ine le porpliyrite des Gets est
schisteuse, produit de glissements et de la compression, et
qu il a reconnu au gisement de porphyrite des Bonnes la môme
zone de nodules brillants qu’aux Fenils.
Reste à expliquer la ridiéfaction du schiste du llysch au con-
tact de la porphyrite ; elle est apparemment le résultat du mé-
lange mbme des débris de porphyrite avec le schiste. La dé-
composition de la porphyrite, si riche en composants ferrugineux
oxydables, a nécessairement fait naître cette abondance d’oxyde
de fer, dont le schiste est pénétré et qui croît en abondance au
contact de la porphyrite et autour des nodules de celle-ci. C’est
donc bien aussi en quelque sorte un métamorphisme de contact,
mais par décomposition chimicjue et précédé d’actions méca-
niques ayant favorisé l’influence des agents chimiques.
Après cet examen, la pluie se remet à tomber, nous nous
abritons d abord à la scierie des Fénils, puis, le temps s’avan-
çant, il faut se remettre en route, afin d’arriver, si possible en-
core à Gstaad ou à Gsteig le môme jour.
Nous passons à Theilegg à travers le flyscb très marécageux,
puis vient la zone de brèche jurassique du Vanel, reposant par-
tout sur le llysch. Enfin, en descendant à Gessenay (Saanen),
nous voyons, sous forme de simples Klippes, l’extrémité du
chaînon du Rubli.
Hélas, tout espoir de continuer la route est perdu. La pluie
continue froide et fine. L’on se décide forcément à attendre 1®
lendemain à l’Hôtel du Grand-Logis à Gessenav.
5® jour : Jeudi 6 septembre.
Programme : Bassin du llysch du Niesen, col du Pillon, Or-
monts-Dessus.
Programme modifié: Gessenay, Gstaad, Gsteig, col du PilloiL
Ormonts.
Apres délibération et en présence de la pluie persistante, ou
se décide à gagner Gsteig en voiture, afin de continuer, au be-
soin, de la môme manière jusqu’aux Ormonts-Dessus. Ainsi
nous ne risquons pas de nous trouver en retard sur le pro'
gramme.
Le trajet de Gessenay par Gstaad à Gsteig (Châtelet) traverse
au complet la zone des Klippes du Rubli et de la Gummfluh)
que nous Revoyons que bien imparfaitement. Le cœur du chef
de I excursion se serre péniblement à la pensée de ne pas poU'
SCHARDT. EXCURSION X
481
voir montrer aux excursionnistes les formidables et étranges
dislocations de cette région, et ces lambeaux de recouvrement
de brèche jurassique réduits à l’état de noyaux synclinaux, sans
racine en profondeur et plissés subséquemment avec le llyscli
qui leur sert de base.
Enfin, on s’avança toujours à travers vent, pluie et brouillard
vers Gsteig en coupant la zone du flyscli du Niesen, et se con-
solant de ne pas perdre du temps, et certains de pouvoir rem-
plir au moins le reste du programme, si le temps se décide à
nous devenir favorable ; mais nous n’avions pas encore vidé
toute la coupe qui nous était destinée.
Après diner, à l’auberge de Gsteig, nous nous décidons, vu le
temps un peu meilleur, à gagner les Ormonts à pied par le col
du Pillon, d’où nous admirons les formidables plissements des
hautes Alpes" calcaires avec leurs lacets couchés, juste au contact
de la zone triasique qui marque le bord interne des Préalpes et
qui repose en contact anormal sur le tertiaire et le crétacique
des hautes Alpes.
Nous essuyons encore plus d’une averse avant d’arriver le
soir aux Ormonts-Dessus ; en passant, nous touchons le gypse,
la cornieule et les schistes toarciens qui affleurent alternative-
ment le long de la route, et trouvons des rochers déchiquetés de
gypse et des entonnoirs d’effondrement près du sommet du
col. A la descente enfin, nous voyons pour la première fois de
près ces étranges brèches à matériaux exotiques du flysch, grès
et brèches granitiques, avec schistes gris intercalés. Accompa-
gnés d’une nouvelle averse, nous arrivons à l’hôtel des Diable-
cets aux Ormonts-Dessus.
6s jour : Vendredi 7 septemtre.
Programme : Ormonts-dessus, Col de la Croix, Chamossaire
(ou Solalex), Mines de sel, Bex.
Programme modifié: Ormonts, Sépey, Vuargny, Aigle, Ollon,
Mines de sel, Bex.
Le temps ne paraît guère meilleur, lorsque le matin du sixième
jour nous nous préparons au départ. Et, comble de malheur !
au moment de partir, la neige se met à tomber à gros flocons !
Il faut de nouveau modifier le programme, car la route du col
de Croix est devenue impossible ; une pénible décision s’impose,
celle de renoncer à visiter l’énigmatique klippe du Chamossaire;
et après courte délibération, nous nous dirigeons vers les Or-
6« CONGR. GÉOL. INTERN. 31
482 GOMPTK-RENDÜ. — CtNOUlÈME PARTIE
moiiLs-dessous afin de gagner Bex, si possible, en passant par
Aigle et üllon. Le paysage est blanc de neige lorsque nous tour-
nons le dos à l’Hôtel des Diablerets, derrière lequel nous voyons
sortir du flysch un rocher de calcaire foncé, probablement du
dogger qui appartient à la bande calcaire qui suit le pied de la
chaîne de Chaussy, depuis En Oudioux jusqu’au Rocher-Mourga
et Vers-l’Eglise, c’est une lame calcaire intercalée dans le flysch
et dont la plaque du Gliamossaire est un segment détaché par
la vallée d’érosion des Ormonts.
La descente nous conduit bientôt hors de la neige ; nous tou-
chons aux plus beaux spécimens de brèches à matériaux exoti-
ques. Le rocher d’Aigremont, avec ses blocs granitiques, for-
mant brèche, suscite l’étonnement général. On touche tout près
de là à des schistes toarciens perçant au milieu des brèches.
Dans le courant de la matinée le temps s’éclaircit nn peu. Le
Gliamossaire se découvre et nous voyons sa structure géologique
étrange, qui, sous l’explication de M. Schardt, prend des teintes
plus vives, sans qu’il soit possible de s’expliquer le méca-
nisme de sa formation. En présence de cette vue M. Schardt
donne le profil de la succession des terrains, dès le sommet du
Gliamossaire jusqu’au niveau de la Grande-Eau et qui offre des
alternances tout à fait étranges de calcaires jurassiques, de Hysch,
de gypses et dolomies triasiques et de klippes jurassiques et ba-
siques.
A la descente du Sépey à Aigle, nous longeons la coupe re-
marquable de terrains jurassiques mise à découvert par la vallée
de la Grande-Eau.
Le contact discordant des couches à Mytiliis avec le rhétien,
les deux renversés, près du Vuargny soulève une discussion très
nourrie. M. Haug s’associe à l’opinion de M. Schardt qui ne croit
pas que ce contact soit une discordance intacte par transgression
des couches à Mytilus sur le rhétien et que le simple renverse-
ment des couches aurait porté dans sa situation actuelle.
Ge qui paraît surtout démonstratif pour cette manière de voir,
c’est la position de cet endroit sur le flanc d’une voûte déjetée
énergiquement au NW. Il doit toujours se former une laniina-
tion au moins partielle du flanc moyen du pli et à défaut de
celle-ci, des glissements très énergiques des couches. Or il J ^
dans le rhétien renversé une petite faille qui traverse le rhétie»
seul et se confond ensuite avec le plan du contact discordant.
Les deux surfaces ont donc subi les mêmes mouvements. (Voir
SGHARDT.
EXCURSION X
483
fig-.25.) Le fait que les couches à Mytilus sont certainement trans-
gressives sur le trias et sur le rliélien, ce qui a été constaté sur
nombre d’autres points, rendrait aussi explicable l’absence des
assises basiques entre ces deux terrains. Toutefois les glissements
que nous venons de relever, rendent quelque peu incertaine cette
affirmation. Il y a en tout cas discordance par dislocation et peut-
être en même temps par transgressivité.
Très peu en aval du Vuargny nous visitons un gisement de
schiste rhétien rempli de Bactnjllium striolatum et en descen-
dant à Aigle, on touche succes-
sivement des calcaires basiques,
du dogger ou du malm.
Aux Afforêts nous traversons
un puissant amas de graviers
et sables glaciaires lévignés dis-
posés comme un barrage à tra-
vers la vallée. Ils sont nette-
ment stratifiés et paraissent
avoir été déposés par un tor-
rent glaciaire, probablement
lorsque le glacier de la Grande-
Eau était stationnaire sur ce point de la vallée, car tous les
matériaux sont originaires des Ormonls et des Diablerets, ce
n’est que plus bas et à la base du dépôt que l’on trouve des
matériaux du Valais.
Lorsque nous arrivons à Aigle le ciel s’est éclairci et c’est pleins
d’espoir que nous nous dirigeons après diner sur Bex.
Le rocher de Plantour que nous visitons en second beu est
formé de calcaire gris en bancs réguliers redressés presque ver-
ticalement ; c’est la même roche que celle du rocher de Saiut-
Triphon et du Bois de la Chenaux, vis-à-vis du Vuargny. Bien
que nous n’y ayons pas découvert de fossiles l’impression que
fait ce terrain, surtout de l’avis de M. Haug, est qu’il appar-
tient au trias, peut-être au Muschellcalk. Les vermiculations,
visibles à la surface de certains lits, sont surtout caractéristiques.
Le contact de ce terrain avec le gypse de la colline de la Glaivaz
parlerait aussi en faveur de cette interprétation.
La traversée du pied de la montagne entre Ollon, La Pousaz,
Antagne et la vallée de la Gryonne montre des intercalations de
bas et de tlysch, au milieu de terrain triasique (gypse et calcaire
dolomitique) formant cette région.
484
OOMPTE-KENDtr. — CIXOUIÈmE PARTIE
Aux mines de sel de Bex, M. le directeur Rossel fait le plus
aimable accueil aux excursionnistes et veut bien nous faire les
lionneurs de l’exploitation qu’il dirig-e d’une manière si distinguée.
Nous visitons l’exploitation du Bouillet, les réservoirs taillés
dans l’anliydrite, les vastes chambres d’exploitation dans la
roche salifère et les étranges intercalations contournées de lias
au milieu du trias ; la galerie de Saint-Hélène traverse une zone
de schiste toarcien au contact de l’anhydrite.
Au retour, on a juste encore le temps de visiter les Salines du
Bévieux, avec leurs installations d’évaporation mécanique d
pour clôturer la journée, M. Schardt présente, après souper, uu
exposé sur l’histoire et la structure géologique de la région sali-
fère de Bex, à l’aide de documents manuscrits.
7« jour : Samedi 8 septemtre.
Programme : Repos. Montreux, Bouveret, Monthey, Chain-
péry.
C’est avec une joie immense que nous saluons le retour du
beau temps. La neige tombée sur la montagne a éclairci l’atmos-
phère et un soleil radieux nous accompagne au départ de Bex
en chemin de fer pour Montreux.
De Villeneuve, où nous quittons le train on admirele beau
panorama des Alpes du Chablais ; étant partis seulement par le
second train, nous «levons renoncer à visiter les gisements de
gypse sur Villeneuve, mais nous avons le temps d’examiner
rune des carrières ouvertes dans le calcaire rhétien près du Crêt.
En suivant le sommet du cône de déjection de la Tinière un
agréable chemin conduit à Grandcharnp et par Chillon ù VeytauX
où une collation est offerte dans le jardin cle M. Schardt.
Après le diner qui a lieu au Kursaal, M. Schardt donne n
l’aide d’un panorama géologique encore une démonstration sui‘
la structure géologique des Alpes du Chablais, puis nous nous
rendons en bateau à vapeur au Bouveret. En attendant le départ
du train qui doit nous amener à Monthey, nous étudions à l’aich'
d’une planche, avec couleurs géologiques, la contrepartie du p3"
uorama que nous venons d’admirer, la vue des Alpes vaudoises,
des Dents de Mordes au Mont Pèlerin et le jilateau vaudois.
Mais contrairement à notre attente, le ciel s’est de nouveau
chargé de nuages et pendant que le chemin de fer nous emporta
vers le V’alais, il faut d’urgence se décider, si l’on veut tenter
l’aventure et essayer la traversée du massif de la Dent du Mi^^*
SCHARDT.
EXCURSION X
485
par Champéry. En cas d’insuccès, ce serait perdre une journée,
sinon deux et le risque d’avoir la retraite coupée, car il faut tra-
verser des passag’es à plus de 2400 m. 11 y a une possibilité de
se tirer d’affaires, ce serait d’aller à Salvan et de tenter le pas-
sage de Salanfe par le Col de Van, ce qui nous permettrait,
même en cas d’insuccès, de retourner sur nos pas sans perte de
temps. A la votation tout le monde est d’accord pour cette alter-
native et l’on se décide de continuer en chemin de fer jusqu’à
Vernayaz. A la gare de Saint-Maurice, nous prenons congé de
M. le professeur Musy que d’autres devoirs rappellent à bribourg.
Enfin nous arrivons la nuit tombant à Salvan et avec nous les
premières gouttes de pluie !
8e jour : Dimanolie 9 septembre.
Programme : Cbampéry-Bonnavaux, Col-de-Susanfe, Salanfe-
Programme modifié: Salvan, Van, Salanfe.
Il a plu toute la nuit et il pleut encore à 10 heures du matin.
On ne voit que des figures mornes, lassées d’attendre et navrées
d’avoir dû renoncer au passage de Bonnavaux et du Pas d’Ancel.
Mais il y a encore un espoir, nous pourrons peut-être arriver
quand même à Salanfe par Van, si la pluie s’arrête 1 après
midi.
De fait vers midi elle diminue et au moment de se mettre a
table, elle cesse tout à fait. Un berger descendu de Salanfe, nous
dit que bien qu’il y ait neigé le matin, la plaine de Salanfe est
presque découverte et que la montée sera facile.
On se met donc en route par les Granges de Salvan vers les
pâturages de Van. On contourne le Sex des Granges formé
de schistes cristallins, traversés d’un dyke de granit.
Un peu au-dessus de Van nous trouvons des fdons aplitiques,
coupant des schistes verdâtres métamorphiques.
Plus haut, sur le passage de Van d’En-Haut à Salanfe, on
coupe deux filons de porphyre probablement des apophyses du
grand dyke granitique. Ils sont si nettement à découvert qu il
est possible de suivre les modifications de structure entre le
milieu et la Salbande.
Il fait presque nuit, lorsque nous arrivons au pâturage de Sa-
lanfe, à 1950 mètres d’altitude ; plusieurs centaines de pièces
de bétail paissent encore sur ce vaste plateau et interrompent
le silence de la nuit de leur sonaille, tandis que l’escarpement
des Tours Salières et la crête des Dents du Midi, de Gagnerie,
486
COMPTE-RENDU. CINQUIEME PARTIE
du Salantin et du Luisin, avec leur couverture de neige fraîche,
ajoutent quelque chose de féerique à ce paysage alpin.
Après le repas frugal au chalet Goueffray, on se repose sur le
foin.
9® jour : Lundi 10 septemlire.
Programme : Salanfe, Col d’Einaney, La Crète, Finhaut, le
Ghâtelard, Tête-Noire.
La température est a 4 degrés au-dessous de zéro lorsque, le
matin, chacun tâche de dégourdir ses membres raidis par le
froid et meurtris par le gîte trop dur.
La montée au col d’Emaney sur la cornieule, les schistes
rouges et verts et tes quartzites du trias se fait sans difficulté,
sauf dans la partie supérieure, où la neige fraîche rend les pas
difficiles. On constate au passage du col le flysch interjiosé entre
le trias et l’Urgonien renversé.
La descente à Emaney, par un fort étroit sentier, caché sous
50 centimètres de neige et longeant, au surplus, le sommet d’un
énorme escarpement de Gneiss, ne se fait pas sans difficultés et
il faut quelques précautions pour franchir ce passage. Enfin,
on arrive à Emaney à travers gneiss, schistes cristallins et cor-
néennes vertes, interrompus de filons granitiques, et de là à La
Crête, le long du torrent du Triège, formant d’innombrables
cascades. Au-dessus de Finhaut nous coupons le carbonifère
qu’on retrouve aussi sur la route du Ghâtelard jusqu’à Tête-
Noire.
lOo jour : Mardi 11 septembre.
Programme ; Triquent, glacier du Trient, Fenêtre d’Arpette,
Champex.
Au départ de 1 Hôtel de la Tête Noire, cela nous semble d’em-
blée nécessaire de renoncer au passage de la Fenêtre d’Arpette,
à 2683 mètres, vu la grande quantité de neige rencontrée le jour
précédent au passage d’Emaney, le passage d’Arpette étant encore
plus rapide que ce dernier. On décida néanmoins d’aller juS'
qu au glacier du Trient et de revenir de là au col de la Forclaz-
Mais au pied du glacier, nous voyons que la montée d’Arpette
est entièrement libre de neige, grâce à son exposition S., c*'
1 unanimité de la société est pour prendre ce passage qui offe®
infiniment plus d’intérêt que le chemin de la Bovine. Vu qu’ou
n’a pas pris assez de vivres pour toute la journée, on détache
MM. Dutoit et Mühlberg pour en prendre à l’Hôtel de la For-
SCHARDT.
EXCURSION X
4B7
claz, éloigné de 25 minutes environ, tandis que le reste de la
société va en avant. On se retrouve tous de nouveau à la cabane
de la Lys, et, après avoir diné, on monte gaiement la pente
rapide d’Arpette, passant bientôt des schistes cristallins dans la
protogine.
La descente du col ne se fait pas sans encombre. Cette étroite
cheminée débouche sur une vaste moraine, composée d’un
amoncellement de blocs énormes qu’une forte couche de neige
fraîche couvre maintenant et en rend le passage fort difficile
pour quelques-uns. M. Korthals, surtout, s’en souviendra encore
longtemps. Il nous faut trois heures pour traverser la triple
ceinture de moraines qui barrent le haut de la vallée. Il fait nuit
noire lorsque nous arrivons enfin aux chalets d’Arpette, et ce
n’est qu’à 10 heures que notre arrivée vient dissiper l’inquiétude
de nos hôtes au chalet Biseix qui nous attendaient avec impa-
tience.
Ile jour : Mercredi 12 septemlcre.
Programme: Champex, Mont-Catogne, Sembrancher, Bagnes.
Le temps continue à être de toute beauté, et c’est par un so-
leil ardent que nous montons, vers 8 heures, la pente desséchée
du Mont-Catogne au cœur même du noyau de protogène. Bien-
tôt on atteint le bord SE du massif granitique avec ses filons
d’aplite et de porphyres (microgranulites) pour entrer au Plan-
Folliat dans la zone des schistes cristallins, criblés de filons de
porphyres, d’amphibolites et même d’une roche à pyroxène au
second sommet du Catogne.
La descente au chalet du Catogne permet d’observer la coupe
de la couverture sédimentaire décrite dans le programme, et
c’est bien heureux de trouver enfin à ce chalet un peu d’eau.
Nous avons quelque peine à contourner le contre-fort NE
de la montagne pour atteindre la carrière d’ardoises de Sem-
brancher, car les sentiers y sont rares et mauvais. Mais enfin
nous y parvenons grâce à un guide que M. Arlettaz, proprié-
taire des carrières a envoyé à notre rencontre. Tous nos efforts
sont enfin récompensés par l’accueil le plus aimable qui nous
est fait de la part de M. Arlettaz, de son fils et de quelques
amis, et qui nous offrent une collation vraiment bienvenue après
les fatigues de la journée. C’est encore M. Arlettaz qui conduit
la société en voiture de Sembrancher jusqu’à Bagnes, après une
descente quelque peu turbulente par le chemin rapide de la
carrière.
488
COMPTE-RENDU. CINQUIEME PARTIE
12e jour : Jeudi 13 septembre.
Programme : Bagnes, Col des Elablons, Isérables, Riddes,
Brigue.
En quittant Bagnes, vers 7 heures du lendemain, nous pre-
nons congé de notre aimable hôte de la veille, et, d’un pas allè-
gre, on se meut sur la pente du col des Etablons. M. Hau- un
peu éprouvé des fatigues du Catogne, loue un mulet pour la
montée, mais aussi les autres excursionnistes sentent leurs
jambes et la montée se fait bientôt à pas d’escargot. A travers
scliistes lustrés, gypses et cornieules triasiqi.es, schistes anthra-
ciferes on arrive enfin au pied du formidable bloc de brèche, à
base dolomitique, de la Pierre-à-Voir, que la majorité désire
examiner de près. Cela nécessite une modification du pro-
gramme, car au lieu de retourner au col des Etablons, on choi-
sit un sentier plus rapide, descendant directement à Saxon,
en traversant toute l’épaisseur des schistes lustrés.
Arrivés à 5 heures à Saxon nous prenons le train et passons
la nuit a Brigue, au pied du col du Simplon.
13e jour : Vendredi H septembre.
Programme : Brigue, Bérisal, Simplon, Domo d’Ossola.
iNous sommes rejoints ici par M. Friedlander, de Berlin, qui
a quitté 1 excursion de M. Schmidt à la Furka, pour faire le
reste de la route avec nous en voiture.
La montée au col se fait à pied et chacun peut à loisir exa-
miner la succession des schistes lustrés, puis celle des schistes
cristalhus et des gneiss schisteux, avec intercalation d’amphi-
bohtes et de zones de schistes lustrés avec calcaires cristallins
marmorisés.
Nous dinons à l’hospice, où l’hospitalité la plus cordiale nous
est ollerte par les religieux, et, bien que ce soit vendredi, M. le
prieur Carron nous fait servir un diner fort copieux, quoique
strictement maigre ! r j i j
La descente à Domo-d’Ossola se fait en voiture et consé-
quemment très vite et sans arrêts prolongés. Nous voyons des
ainphibolites au-dessus de l’Hospice, les gneiss du Monte-Leone
suivent. A la Casernette, en amont de Gondo, on examine à
loisir la zone de calcaires et de schistes lustrés surmontant le
gneiss d’Antigorio. Enfin, la traversée de ce massif occasionne
SCHARDT.
EXCURSION X
489
plusieurs arrêts pour examiner les intei’calalions ou traînées
basiques et apliliques.
Le contact du pied du massif de gneiss d’Antigorio, avec les
schistes lustrés sous-jacents, est examiné en détail à Rosso près
Varzo, et il ressort clairement de l’identité de ces schistes et
des calcaires qui les accompagnent avec les schistes lustrés su-
périeurs, que le gneiss d’Antigorio n’est pas le terme le plus pro-
fond de la série des terrains de ce massif, mais (ju’il a été dis-
loqué ainsi que le figure le profd de M. Schardt.
Ensuite on traxerse une seconde fois le gneiss d’Antigorio,
entre Mognato et Crevola, puis la même série de schisles lus-
trés et de marbres comme à la Casernette, surmontés de gneiss
schisteux analogues aux gneiss du Monte-Léone.
Nous arrivons enfin à Domo d’Ossola heureux d’avoir pu
remplir presque tous les points essentiels du programme et sans
avoir subi de retards.
14e jour : Samedi 16 septemlre.
Programme : Val d’Ossola, Pallanza, Luino, Ponte-Trésa,
Lugano.
Ce n’est plus qu’une tournée de plaisir pour arriver à Lugano.
En descendant sur un grand break le val d’Ossola jusqu’à Ba-
veno, nous nous arrêtons à Voggogna et à Guzzago pour exa-
miner les roches basiques de la zone, dite des amphibolites.
Au-dessus de Fariolo nous faisons une rapide visite aux car-
rières de granit rose de Baveno.
En traversant le lac Majeur de Baveno à Luino, on oublie, en
présence de ce beau paysage, les fatigues des jours passés et
nous n’en conservons que l’agréable souvenir d’une série de
courses intéressantes et captivantes ; le charme est rendu com-
plet par le trajet en voiture de Luino à Lugano par Ponte-
Tresa, Magliano et Agno.
Le soir, on se réunit pour la dernière fois au repas commun avec
les participants à l’excursion de M. Schmidt, à l’Hôtel Suisse, à
Lugano. Puis, M. Schardt proclame la clôture définitive de
l’excursion, sur quoi M. Haug se fait l’interprète des sentiments
de reconnaissance des membres de l’excursion envers le chef de
l’excursion et son assistant, M. Dutoit.
5
Compte rendu du voyage circulaire
au travers des Alpes.
Excursion XI
sous la direction de MM. E. Renevier et H. Golliez
PAR
E. FABRE ET Ls RAVENEAU
Note. - Les auteurs renvoient pour tout ce qui est géologique au Livret-
Oiiicie, p. 197, qui résumé suffisamment l’ensemble des questions géolos-iques
que Ion rencontre en route. Ils ne donnent ici qu’un aperçu pittoresque de ce
voyage. — Les participants étaient : *
MM.
Df Almera , chanoine , Barcelone.
Bell, Edimbourg.
Mrs Bell, Edimbourg.
Karl Behrens, Bergrath, Herne.
Bernard, professeur, St-Valéry.
Blayac, géologue, Alger.
Arturo Bofill, Barcelone.
G. Borne.wann, Dr, Eisenach.
Mme Bornemann, Eisenacli.
C. Bottea, ingénieur, Roumanie.
DEL CA.STILLO, directeur de l’Ecole
des mines, Mexico.
Daniel de Cortazar, ingénieur en
chef des mines, Madrid.
M. J. Nery Delgado, directeur de
la carte géologique, Lisbonne.
Chanoine de Dorlodot, profe.s-
seur, Bruxelles.
Arthur S.Eakle, Ithaka, U.S.A.
Ehrenberg, Bergasessor, direc-
teur, Hôntrop.
G. Fabre, ing. des forêts, Nîmes.
MM.
Fallût, profe.s.seur, Bordeaux.
Ficheur, directeur de l’Ecole des
sciences, Mustapha-Alger.
Flournoy, Genève.
Persifor Frazer, Etats-Unis.
Mme P Frazer, Etats-Unis.
H. Golliez, professeur, Lausanne.
Mme Golliez, Lausanne.
Gottsche, Dr, Hambourg.
Mme Gottsche, Hambourg.
Marquis de Gregorio, Palerme-
Hillmann, étudiant, Leipzig.
Hughes, prof, univ., Cambridge-
Mme Hughes, Cambridge.
Humbert, ingénieur, Toulouse.
Mme Humbert, Toulouse.
Hume, Londres.
Karpinski, directeur du Comité
géol., Saint-Pétersbourg.
Klockmann, Dr, prof., Klausthal-
Lengemann, Bergrath, Klausthal-
Mme Lengemann, Klausthal.
FABRE ET RAVENEAU.
EXCURSION XI
491
MM.
Miecislas Lijewsky, négociant,
Varsovie.
Max Lohest, professeur, Liège.
Lorié, professeur. Hollande.
Sir John Lubbock, Londres.
Maurice Lugeon, prép., Lausanne.
DE Margerie, Paris.
Monckton, colonel, Angleterre.
H.-W. Monckton, Londres.
Neubauer, Bergrath, Stassfurt.
J. Niedzwiedzky, prof.,Lemberg.
Serge Nikitin, géologue en chef
du Comité géoL, St-Pétersbourg.
A. -P. Pavlow, prof., Moscou.
F. PosEPNY, Bergrath, Vienne.
Mme PosEPNA, Vienne.
MM.
Raveneau, prof, à Stanislas, Paris.
E. Renevier, prof., Lausanne.
Ferdinand Raymond, Veyriers.
Schmidt, membre de l’Acad. imp.
des sciences, Saint-Pétersbourg.
J. Schnabl, Hofrath, Varsovie.
Spendiaroff, étudiant, Dorpat.
G. Stefanescu, prof., Bucarest.
P.-S. SuNDiiEiM, ingénieur des
mines, Huelva.
Colonel Tabuteau, Angleterre.
Ch. Tardy, Simandre s/Suran.
Adolphe Thierry, géologue, Paris.
Mlle M. Tzwetaew, Moscou.
Viedenz, Oberbergrath, Berlin.
WiNDMôLLER,Bergases.sor,Wanne.
Toute la partie matérielle avait été laissée aux bons soins de Tagence de
voyasies Ruftieux et Ruchonnet, à Lausanne. Nous devons à ces messieurs les
plus vifs éloges pour la façon distinguée avec laquelle ils se sont acquittés de
leur tâche souvent difficile, toujours délicate.
l™ JOURNÉE. — a) Zurich — Righi — Lucerne.
De Zurich à Zoug, chaleur e.xtrême à la suite du violent orage
de la veille. Riant paysage pastoral ; partout des haies qui en-
tourent des prés, mais pas de vaches; sont-elles rentrées aux
étables pour fuir les mouches, ont-elles émigré dans les hauts
parages alpestres ? Nous discutions encore ce grave problème
agronomique quand le train nous débarqua à Gham, en face du
gracieux lac de Zoug que domine le Righi, but de notre excur-
sion.
Du bateau on nous explique que les basses montagnes de la
rive orientale sont des poudingues mollassiques plissés en
voûtes ; mais les forêts couvrent tous les versants pour le plus
grand plaisir des yeux et au détriment de la clarté géologique.
Grande gare de Arth, contraste entre le mouvement actuel si
intense en ce point et la catastrophe qui l’a désolé en 1806.
Sur ces ruines, toute une fourmillière humaine s’agite. Mais
aussi combien ne sont-elles pas gracieusement voilées par la
492
COMPTE-RENDU. CIiNOUIÈME PARTIE
nature. Juste à côté de la gare, tout contre le petit laquet de
Lowerz, le pays est jonché de blocs énormes provenant du fatal
ébouleinent; mais tout cela est couvert de lierre et entremêlé
de bouquets d arbi’es, l’ensemble est riant; cent ans après l’évé-
nement, il faut déjà l’œil du géologue pour discerner les traces
du colossal cataclysme ; le touriste passe gai et inconscient
déviant ces ruines.
Montée au Righi par le chemin de fer à crémaillère à travers
des bois d’épicéa et des pâturages gracieux. Malheureusement,
le ciel se voile, et notre arrivée au .sommet n’est signalée que
par une recrudescence de nuages qui ne nous permettent pn®
de voir au delà des montagnes les plus rapprochées.
Déjeuner au Righi-Kulm. Descente sur Vitznau, plus pittores-
que encore que la montée à cause de l’escarpement plus grand
des énormes bancs de poudingues qui constituent la montagne.
La navigation sur le lac nous permet de voir tout ce qui est
sur le Livrel-giiide mais les nuages et la pluie par intervalles
nous cachent bien des horizons lointains.
Arrivée à Lucerne de nuit au milieu d’une pluie battante.
ô) Zurich — Gothard — Lucerne.
Quelques-uns d entre nous ont déserté la mollasse pour les
Alpes cristallines. Après avoir déjeuné à Gôschenen, nous mon-
tons jusqu’à Andcrmatt, nous franchissons le Trou d’IJri et le
Pont-du-Diable. Sur la muraille orientale, une croix, — latine,
rappelle le duel de Lecourbe et de Souvarov. Les Russes ne
la trouvent fias assez orthodoxe. Sans intervenir dans cette dis-
cussion diplomatique mais courtoise, souhaitons l’entente de
notre voisin ami et de l’ami lointain.
Ces images de guerre prennent un singulier relief à mesure
que nous approchons du formidable réduit de la haute Reuss.
Partout des forts, des batteries, des gueules de 'canon perçant
la roche, et pendant que nos marteaux pacifiques frappent D
piotogyne, des décharges d’artillerie se répercutent dans le haut
carrefour d Andermatt. C’est ici, à la lisière des « cantons pri-
mitifs » que la Suisse saurait se ramasser et se défendre. Eu
redcs: endant sur Altorf, nous ne faisons que croiser des déln-
chemeiits en marche; lorsque notre bateau à vapeur sillonne les
eaux vertes du lac des Quatre-Cantoiis, notre pensée évoque
tour à tour les luttes des hommes et les combats de la nature
que nous retracent éloquemment les plis de l’Axenberg.
FABRE ET RAVENEAU.
EXCURSION XI
493
2® JOURNÉE. — Lucerne — Pilate — Brunig — Meyringen.
De bon matin le ciel s’est découvert, et aux premiers rayons
du soleil on peut voir la cime du Pilate qui, bientôt après, se
voile. Une charmante course en ville nous permet de voir,
un peu rapidement, le Jardin des Glaciers. Puis le bateau
nous conduit à Alpnach, au pied de l’étonnante crémaillère du
Pilate. Les rails s’insinuent au milieu de magnifiques forêts
d’épicéas ; les ponts, qui n’ont que la largeur de la voie, sont
jetés bien au-dessus des hautes cimes. On a beau se pencher
en dehors du vagon, on n’aperçoit pas la voie sur laquelle on
roule, de sorte qu’on a la sensation d’être suspendu entre ciel
et terre.
Vers 1500 mètres d’altitude, les pins se mêlent aux épicéas,
les forêts deviennent clairsemées, les rhododendrons s’étalent
en pelouses; puis la végétation se rabougrit; seuls, les pins
semblent monter à l’assaut des pentes toujours plus raides,
mais le train les distance bientôt, et, vers 1800 mètres, les der-
nières traces de végétation disparaissent sous forme de pins
tordus et humiliés. Ici la voie se développe en corniche sur une
falaise calcaire et nous permet de contempler, à travers les dé-
chirures des nuages, le beau pli-faille du Matthorn.
En arrivant devant l’hôtel Pilatus-Kulm, nous pénétrons dans le
brouillard, que chasse un violent vent du sud. Après le déjeuner,
nous faisons l’ascension du petit piton calcaire de l’Esel, rocher
âpre et nu qu’on escalade par une sorte d’escalier en zigzag,
bordé d’une ballustrade du côté des précipices. Le sommet est
garni de paratonnerres, appareils destinés à inspirer aux tou-
ristes une sécurité trompeuse. L’avant-veille, en effet, deux
ascensionnistes avaient été tués par la foudre sur le sentier, à
une dizaine de mètres en contre-bas du sommet ; on nous
montre sur le sol les traces de la fulguration.
Pendant que l’on commentait encore ce lamentable accident,
le voile de vapeurs se déchire, et tout d’un coup apparaît à nos
pieds le lac d’ Alpnach, merveilleusement encadré dans une cein-
ture flottante de montagnes et de brumes. Nous attendons en
vain une nouvelle éclaircie, et nous reprenons le chemin de fer
qui nous descend rapidement à Alpnach pour nous emporter
vers le Brunig.
La pluie, malheureusement, nous fait cortège, assombrit le
paysage, estompe les contours et voile les horizons lointains.
494 compte-rendu. — cinquième partie
Mais, les premiers plans, d’une fraîcheur gracieuse, suffisent à
donner de l’intérêt au voyage. Nous observons en passant l’an-
cien lac de Lungern, transformé en vertes prairies parsemées
de chalets, et nous pouvons suivre de l’œil une curieuse terrasse
alluviale, témoin de l’ancien niveau des eaux. Nous descendons
sur Meyringen.
3° JOURNEE. — Meyringen — Aarschlucht — Innertkirciien
Giessbach — Interlaken.
Nous cheminons à pied, malgré la pluie battante, dans le
long et tortueux canon que l’Aar s’est frayé au travers des
bancs calcaires. Après avoir reconnu l’ancien fond du lac d’In-
nertkirchen nous revenons à Meyringen, d’où le chemin de fer
nous conduit vers Brienz à travers une large plaine alluviale,
souvent marécageuse, qui n’est autre que le delta moderne de
1 Aar compliqué par les déjections de deux des plus redoutables
torrents alpins, le Sambach et le Schwandnerbach. Nous sommes
ici dans les Alpes marno-calcaires (néocomien et jurassique)
dont les roches tendres et délitables sont une proie facile pour
les torrents. Pour peu que le climat de l’Oberland eût été moins
humide et par conséquent moins favorable à la croissance rapide
des bois, on eût vu toute cette région affligée par des dévasta-
tions torrentielles analogues à celles de l’Embrunais et des
Alpes de Provence.
Un petit vapeur que nous prenons à Brienz nous dépose au
pied du Giessbach. Nous longeons les cascades boisées en admi-
rant le jeu des forêts et des eaux où se trahit la collaboration
de la nature et de l’homme. Nous couchons à Interlaken.
4® JOURNÉE. — Interlaken — Grindelwald — Mer de Glace.
Interlaken est entre trois eaux. La pluie nous poursuit sans
amollir notre courage. Après avoir pataugé dans la boue liquide
nous atteignons la gare du chemin de fer qui doit nous faira
remonter la Lutscliine jusqu’à Grindelwald. Lin épais voile de
nuages nous cache toutes les cimes, et nous devons nous con-
tenter de regarder la sauvage vallée et ses pentes inférieures,
toutes vêtues de sombres forêts.
Une partie de nos compagnons se dirige vers la « langue »
du glacier, pendant que d’autres poussent jusqu’à Baregg"
descendent sur le glacier lui-même. Nous nous concentrons à
FABRE ET RAVENEAU. EXCURSION XI
495
l’hôtel de l’Ours ; la pluie nous ayant faussé compagnie, un de
nos collègues nous photographie dans nos costumes aquatiques.
Puis nous disparaissons tout entiers dans l’hospitalière cheminée
du grand hall.
5® JOURNÉE. — GrINDELWALD — SCHEIDEGG — WeNGERNALP
Mürren — Interlaken.
Montée à la petite Scheidegg. La neige tombe à gros flocons;
dès l’altitude de 1100 mètres elle couvre le sol ; ce sont de
vastes pelouses avec des épicéas et des pins disséminés, puis
des pâturages tapissés de rhododendrons, avec, çà et là, de très
vieux pins tordus par les vents. A la petite Scheidegg nous trou-
vons une couche de 0“30 de neige fraîche et du brouillard ;
nous entendons une avalanche. Une petite éclaircie nous permet
d’entrevoir les glaciers de la .Jungfrau. Vers la Wengernalp, de
vastes forêts d’épicéas associés à des pins, avec leurs branches
chargées de neige semblent un mirage de Noël. La petite Schei-
degg nous oft’re un punch généreux ; avant et après le punch,
un monome international serpente dans les salons de l’hôtel.
Montée à Murren par le funiculaire. La voie est souvent sus-
pendue en l’air; de façon à donner de merveilleuses vues plon-
geantes au fond du ravin. Ici l’épicéa règne sans partage, il
dépasse souvent 30 mètres de haut. La forêt dépasse Murren
pour couronner l’Allmendhubel. Les nuages remontent du fond
de la vallée, traînent dans les ravins et, par instants, se déchi-
rent, chassés par le vent froid du nord ; on a alors d’admirables
échappées de vue, l’iine nous découvre un instant la pyramide
terminale de l’Eiger, une autre nous montre de splendides eftets
de soleil sur la neige fraîche de la Schynige-Platte. Après le dé-
jeuner, nous montons sur une pente de gazon glissante et re-
couverte de neige à moitié fondue ; on se poursuit à coups de
boules de neige tandis que les plus enragés cherchent des num-
inulites et en trouvent. Ou a peine à s’arracher à la vue de
l’Eiger. La descente est émouvante, de Lauterbrunnen à Inter-
laken ; toutes les pentes sont merveilleusement reboisées,
l’homme y a introduit le mélèze qui semble dépaysé dans ce
climat humide. La pluie nous attendait a Interlaken.
6® journée. — Interlaken — Berne — Lausanne.
Les neiges de la Jungfrau se déroulent sur un ciel d’un bleu
pâle. Le Balmhorn montre sa cîme en cratère égueulé, recou-
COMPTE-RENTDLt. — CrXQUIEME PARTIE
vert de iieig’es. Tandis que le train file de Thoiine à Berne au
milieu des riches cultures de la plaine alluviale, les jeux ne
peuvent se détacher de l’horizon où se profilent les dentelures
des grandes Alpes de l’Oberland.
Entre Berne et Lausanne le paysage est mamelonné par les
collines de mollasse, les tranchées du chemin de fer sont
égayées par d’immenses touffes de gerbes d’or {Solidago rnce-
mosa). A partir de Fribourg, plus d’épicéas, c’est un autre cli-
mat ; les chênes épars dans les champs rappellent bien des
paysages de France. A la station d’Oron, l’horizon s’élargit sur
les ondulations du Jorat; quelques bouquets d’épicéas et de
sapins disséminés dans la campagne marquent la transition
entre le haut pays bernois et le Jura.
7« JOURNÉE.
Lausanne — Tour du FIaut Lac — Montreux — Naye.
D Evian à Meillerie, depuis la rive du lac jusqu’au pied des
montagnes, s étend une terrasse plantée d’énormes châtaigniers ;
ce depot erratique introduit dans le relief des formes horizon-
tales et dans le paysage une riche végétation. La montagne est
uniformément couvertes de hêtres que, vers le haut seulement,
des sapins commencent à assombrir. Nous descendons <à Saiut-
Gingolph pour faire une course très rapide sur la voie ferrée.
On voit la masse des montagnes de trias et de lias chevaucher
sur la mollasse. Si l’on suit ce chaînon à TEst jusqu’à Vey taux,
on trouve devant lui un autre chaînon de 10 km. de largeur, le
pli anticlinal des Pléiades. Donc, au devant de Saint-Gingolplù
1 érosion a enlevé 13 ou 14 km. du terrain jurassique qui avait
chevauché la mollasse.
Nous reprenons le bateau. M. Forel nous retrace l’histoire du
Haut-Lac ; il nous montre sous les eaux chaudes, bleues et
légères du lac, les eaux du Rhône qui plongent, lourdes, froides
et grises et continuent le fleuve au fond du lac.
Nous abordons à Territet au milieu des villas et des vignes.
La ciémaillère nous hisse jusqu’aux Rochers de Naye; à partie
de 1500 mètres, une tourmente de neig'e nous enveloppe, I®
machine a peine à se frayer un chemin. Le toit de l’hôtel est
en jiapier bitumé, comme celui du Pilate; nous commençons
d adopter pour nos hôtels de montagnes, en France, cette façon
de terrasse.
FABRE ET RAVENEAXJ.
EXCURSION XI
49*7
8® JOURNÉE. — Naye — Gorges du Trient — Brigue.
Le réveil devança le soleil ; nous arrivons à temps au sommet
des rochers pour voir ses premières splendeurs. De ce Pilate
des Préalpes romandes, nous voyons à l’Est, en effet, les cimes
des Alpes cristallines, les premières touchées du soleil ; tout au-
tour de nous les Préalpes, et, en nous retournant, au delà delà
plaine basse et ondulée, la barre inflexible du Jura.
Après Territet, nous entrons dans le Valais. A gauche, l’an-
cien torrent de la ïinicre qui ravageait les vignes assises sur
son cône de déjections, a été dompté par l’homme. Du chemin
de fer, on voit très haut dans la montagne des barrages en
maçonnerie, échelonnés au milieu des forêts affouillées par le
torrent ; plus bas, dans la région des vignes, le torrent a été
jugé assez éteint pour qu’on ait osé l’encaisser dans un couloir
maçonné. C’est là un modèle de torrent éteint, mais il faut re-
connaître que le bassin de réception est entièrement boisé.
Ce Bas-Valais ressemble extraordinairement à la vallée de
ITsère, de Voreppe à Grenoble; seulement, ici il n’y a pas de
vignes. A Saint-Maurice, dont la gare est dominée par des
bancs horizontaux de calcaire noir, le paysage prend un aspect
brûlé ; à mi-hauteur de la falaise, un petit ermitage est juché
sur une corniche de rochers. Il nous semble pénétrer en Pro-
vence. En arrivant à la cascade de Pissevache, les premiers mé-
lèzes apparaissent au fond de la vallée, signe caractéristique
d’un climat déjà bien plus sec que celui de l’Oberland ; les
éboulis et les rocs impriment au paysage une physionomie toute
méridionale. Après avoir visité les gorges du Trient et dépassé
Martigny, nous entrons dans le pays des pêchers et le paradis
des primeurs. Saxon. A la hauteur de Biddes, sur la rive gauche
du Rhône, de laides forêts de pins sylvestres couvrent les pentes
sèches des schistes lustrés, tandis que la vallée reste maréca-
geuse, parce que les cônes de déjection des torrents entravent
le libre écoulement des eaux. En approchant de Sion, et bien
que les collines de la rive droite soient nues et pelées, la vallée
paraît plus boisée que celle de l’Ubaye avec laquelle elle présente
une frappante analogie. Le cours du Rhône est ici régularisé
par une série d’épis plongeants, perpendiculaires au courant et
espacés de 70 à 100 m. De Sion à Sierre une terrasse antegla-
ciaire dessine un méplat au liane des montagnes, à 300 m. au-
dessus du fond de la vallée ; c’est une ruine du Rhône pliocène.
32
Ü» CONGR. GÉOL. INTERN.
4:98 COMPTE-RENDU. — CINQUIEME PARTIE
En face de Sierre (r. g.), elle est coupée par un torrent qui s’y
encaisse dans une gorge très étroite. Partout des canaux d’irri-
gation étagés à 200 ou 300 m. du fond de la vallée, et appelés
ici des Biss ou Bisse distribuent sur les pentes les eaux des tor-
rents, plusieurs franchissent les tranchées de la voie par des
ponts hardis en charpente (à Salquenen). La sécheresse du ch-
inât se traduit par la disposition des pentes en gradins soute-
nus par des murs, pour la culture de la vigne.
Après Sierre, le Rhône n’est plus endigué, il divague dans
toute la plaine, recouverte de cailloux, de pineraies et d’ose-
raies, il est rejeté du reste sur la rive droite par l’immense cône
de dejection de l’Illgraben, le plus vaste de toutes les Alpes j
les trois-quarts du cône sont boisés en pins sylvestres rabougris.
L 111 y a creusé un lit profond, et au pied de la plaine, for-
mée par la berge du Rhône, il constitue un nouveau petit cône
de second ordre juste en face de Louèche. Dès qu’on a dépassé
la station, la grande montagne apparaît avec ses forêts de mé-
lèzes et de sapins; çà et là sont piqués des chalets. A un dé-
tour de la voie, près de Tourtemagne, les premiers plans sont
dominés par des cimes neigeuses, teintes en rose parles derniers
rayons du soleil couchant. Et toujours, sur la rive gauche, la
haute terrasse anteglaciaire se poursuit, couronnée de villages,
le joli clocher blanc d’Ergisch se détache sur le fond sombre
des forêts ; le paysage reste gracieux dans sa grandeur.
9® JOURNEE. — Brigue — Viège — Zermatt.
De Brigue à Viège le pays est sec et rocheux. De petites
vignes en terrasses escaladent les pentes avec, çà et là, des
bouquets de pins sylvestres et de bouleaux rabougris ; plus haut
le mélèze se cramponne aux blocs.
Il est curieux de voir la vigne monter si haut ; mais aussi
quelle vigne ! des sarments de 50 à 80 centimètres. C’est à cause
de la sécheresse, dit un indigène. Il n’a pas plu ici depuis six
mois, alors qu il y a trois jours encore l’Oberland nous inon-
dait de ses eaux et nous pénétrait de ses brouillards.
Nous prenons à Viège la ligne de Zermatt. Après Stalden,
les pentes pierreuses sont lamentablement ruinées par les abus
du pâturage et par des exploitations de bois faites sans ordre,
sans méthode, sans aucun souci de la régénération de la forêt.
On devine qu une population pauvre a eu brusquement des be-
soins nouveaux et a voulu réaliser au plus tôt le capital accu-
FABRE ET RAVENEAU.
EXCURSION XI
499
inulé par des siècles d’épargne. A Saint-Nicolas, la vallée s ou-
vre, dominée par le AVeisshorn. Le clocher de la ville est
surmonté d’un bulbe, comme une église russe, la toiture en
fer-blanc scintille au soleil. La vallée devient plus boisée et plus
fraîche, aussi l’épicéa couvre-t-il les pentes parsemées de petits
chalets. Ceux-ci n’ont pas de balcons, comme dans l’Oberland,
plusieurs ne sont que des dépôts de fourrage. Couverts avec les
lauzes des micaschistes, ils sont juchés sur des pieux recouverts
de pierres plates, afin que les rats ne puissent y grimper. Tout
autour, de beaux frênes et des buissons d’épine-vinette avec
leurs fruits rouges.
A Herbrigen, le fond de la vallée, tout plat, est parsemé de
chalets ; les pentes, abruptes, sont couvertes de mélèzes. A
Tàsch, la voie ferrée est sur une digue qui contient le torrent.
La verdure des prés est merveilleuse, mais la dévastation des
forêts est poussée à l’extrême. M. de Riedmatten, president de
la Société helvétique des Sciences naturelles, nous explique
comment les antiques forêts de mélèzes ont été, de 1830 à 1840,
pendant la période d’agitation politique du Valais, livrées à des
spéculateurs qui les ont ruinées. Les abus du pâturage succé-
dèrent aux coupes abusives ; tous les jeunes plants ont été
broutés.
Après avoir déjeuné à Zermatt, nous montons au Riffelalp.
L’extrême élévation du pays où Ton chemine se devine par les
maigres cultures de pommes de terre et de seigle du bas de la
vallée, encore que celles-ci soient localisées sur le versant bien
exposé au soleil. Mais, à l’exposition du Nord, quelles belles
forêts n’a-t-on pas dû voir avant les dévastations impies. Çà et
là nous traversons une partie où la hache n’a pas tout enlevé.
Les arolles, souvent fourchus, se dressent fièrement tandis que
les mélèzes se drapent de lichens blanchâtres qui pendent en
tristes loques. Partout ailleurs la montagne est couverte d’un
maigre tapis de rhododendrons et de myrtilles, tapis brouté et
rebrouté, élimé, que la dure roche de serpentine perce de toutes
parts.
Nous passons la soirée, les uns à Riffelalp, les autres à Rif-
felhaus. A 9 heures la lune se lève, elle éclaire les blancheurs
de l’audacieux Cervin. Toutes les crêtes prennent un relief
extraordinaire que rehausse la noirceur des forêts d arolles. Le
ciel même s’éclaire à l’horizon d’une clarté diaphane, réverbéra-
tion froide des champs de neige.
500 COMPTE-RENDU. — CINQUIEME PARTIE
10* JOURNÉE. — Riffel — Gornergrat — Zermatt.
Montée au Gornergrat. Au sommet, le panorama est admi-
rablement expliqué par M. Golliez. On a vu, ce qui est rare, la
Blümlisalp, la Gemini, la Jungfrau, l’Eiger, le Monch, le Sclireck-
horn, le Finsteraarhorn. A 9 heures, à la descente, photogra-
phie d’un groupe au pied d’un rocher de serpentine feuilletée,
alternant avec des veines micacées et diabasiques. Et dire que
ce roc est un témoin d’anciennes éruptions volcaniques de l’ag®
du trias ! M. Ruffieux, notre providence, nous offre le cham-
pagne.
Nous descendons sur le glacier du Gorner, à plat en cet en-
droit ; nous contemplons l’azur des crevasses, les moulins, les
tables des glaciers. Notre collègue, M. Raymond, nous donne
mille détails intéressants sur les difficiles ascensions des pies
qui nous environnent ; cet homme prudent autant que tenace,
le sage de l’alpinisme, nous entraîne par la pensée au sommet
du Mont-Rose, du Gervin, de tous ces colosses qui barrent
l’horizon et dont la vue nous captive.
Après avoir déjeuné au Rifï'elalp, nous redescendons à Zer-
matt par les forets. Ceux qui, en montant, n’ont pu voir les
gorges du Gorner, se hâtent vers cette coupure sculptée dans 1®
serpentine. De magnifiques arolles s’accrochent aux moindres
aspérités de la roche ; plusieurs sont tombés et gisent penches
sur l’abîme au-dessus duquel ils forment pont.
Au dîner, un vin d’honneur nous est offert par la faniill*^
Seiler ; un toast en allemand est porté par M. Neubauer. Nos
yeux gardaient l’éblouissement des cîmes et s’endormirent très
tard.
li® JOURNÉE. — Zermatt — Simplon.
On nous fait admirer l’industrie des gens de Tasch qui pren-
nent, par un canal en maçonnerie, les eaux bourbeuses de leiO'
torrent et les déversent sur leurs champs pour les colmater el-
les rendre à la culture fourragère. Nous croisons des bandes de
chèvres bicolores ; tout l’avant- train est brun foncé et l’arrière-
train blanc. ^
A Rrigiie, nous prenons des voitures qui nous conduisent a**
Simplon par une route poudreuse, ensoleillée, admirable.
tristes forêts de pins sylvestres couvrent les pentes jusqu’à
risal ; ce n’est qu’au delà que commencent les épicéas et DS
KABRE ET RAVENEAU.
EXCURSION XI
501
mélèzes. La grandeur des contreforts du Simplon nous écrase.
Au delà de Bérisal, où l’on déjeune, la vue s’étend à chaque
sommet jusque sur les neiges resplendissantes de la Punta del
Rebbio, et l’on n’a pas assez d’attention pour les travaux d’art
qui permettent l’approche du col du Simplon. Autour de l’hos-
pice, des roches mentonnées sont couvertes de bruyères et de
rhododendrons; cette petite prairie tourbeuse n’est autre que la
cuvette d’un ancien lac de 3 à 4 hectares. L’hospice montre le
portrait de Bonaparte, son fondateur, et d’immenses poêles en
serpentine de la vallée d’Aoste ; il faut trois jours de feu pour
échautfer celui de la salle à manger.
12® JOURNÉE, — Simplon — Lac Majeur.
Nous partons avec du brouillard et un vent intense du Sud.
Puis tes nues se dispersent et se brisent tout en traînant sur les
pentes. Celles-ci, nues ou couvertes de jeunes bois de mélèzes
donnent une impression de tristesse qu’augmentent encore les
maisons basses, en pierre, toutes tassées pour résister aux ava-
lanches. Après Algaby, la vallée se creuse dans les gneiss d’An-
tigorio ; jusque vers Gondo elle n’est souvent qu’une étroite
gorge hérissée de rocs. A Gondo, il est impossible de trouver
de ce fameux minerai d’or, mais la vallée est sublime de beauté
sauvage ; quelques pins sylvestres et quelques hêtres voilent à
peine la nudité du roc. Le soleil brille d’un éclat déjà italien.
Les noyers et les châtaigniers se montrent au coude de Varzo,
et annoncent l’approche d’un climat plus tempéré ; le paysage,
surtout vers Grevola, rappelle, avec la grandeur en plus, bien
des sites des Gévennes. Les mûriers, les figuiers et la vigne
prennent possession du fond et des premières pentes. Après
Guzzago la vallée s’élargit, elle est remplacée par la Toce en
forme de plaine alluviale. La chaîne de la rive gauche, merveil-
leusement dentelée, étage ses forêts au-dessus de la plaine d’Os-
sola ; çà et là s’ouvrent à flanc de montagnes des carrières de
marbre blanc cipolin qui ont fourni des matériaux à la cathé-
drale de Milan. La route est bordée de poteaux télégraphiques
en granit, minces monolithes ou prismes de 30 à 35 centimètres
de côte, qui ont 4 à 5 mètres de haut. Après Domo d’Ossola on
voit surgir le massif granitique de Baveno.
502
COMPTE-RENDU. CINQUIEME PARTIE
13® JOURNÉE. — Lac Majeur et Lac de Lugano.
Nous contournons les îles Borromées et visitons l’isola Madré
et les merveilles de ses arbres et de ses jardins. Nous débar-
quons à Luino où nous déjeunons. A chaque passag-e à niveau
du chemin de fer de Luino à Ponte Tresa nous rencontrons des
douaniers qui gardent cette frontière artificielle. Dans l’après-
midi, nous faisons à Morcote une délicieuse promenade sous
les châtaigniers, au bord du lac de Lugano.
14® JOURNÉE.
Le funiculaire nous élève au San Salvatore, où nous écoutons
avec un vif intérêt la conférence de M. Schmidt. Le relief que
nous avons sous les yeux date de l’époque miocène qui, déjà
avait sculpté les chaînes alpines intérieures en très profondes
vallées. Une submersion y laissa pénétrer la mer miocène dans
les mille détours de ses fiords ; puis, un exhaussement consi-
dérable chassa la mer, établit les glaciers sur les Alpes, recreusa
les vallées par la glace et couvrit de blocs erratiques le pays en-
tier, même le sommet du Salvatore. Alors survint le grand
affaissement périphérique des Alpes, affaissement de quatre
cents mètres d’amplitude, qui rejetta les fonds de vallées à 1»
cote — 30, et en amèna le remplissage par l’eau, donnant ainsi
naissance aux lacs de Lombardie. Alors les vallées longitudi-
unies, jadis affluents de la vallée principale, changèrent de rôle
et souvent devinrent des vallées de déversoir : telle celle de D
Tresa, qui déverse le lac de Lugano dans le lac Majeur.
Nous déjeunons au San Salvatore. M. Baltzer dit une pièce
de vers ; plusieurs toasts sont portés.
Après midi, les autorités du Tessin nous offrent une prome-
nade sur le lac. Morcote nous retrouve encore, goûtant le vin
d’honneur et applaudissant les toasts de M. le conseiller d’Etat
Rossi, du canton du Tessin, de M. Stefanescu à la Suisse, de
M. Golliez aux dames, de M. Pavlow au revoir dans trois ans
en Russie.
6
Excursion supplémentaire.
Zur Géologie der Alta Brianza
VON
G. SCHMIDT
Gelegentlich der Uebersichtsaufnahmen auf dem Südabhang
der Alpen, mit denen ich im Auftrage der geologischen Kom-
mission der Schweiz seit lângerer Zeit beschâftigt bin, machte
ich im Frühjahr und Herbst 1892 einige Excursionen in der
Alta Brianza. Herr H. Becker, der mich begleitete und eine
ausführliche Darstellung des ganzen Gebietes auszuarbeiteu ge-
denkt, bat, zum Theil nach meinen Angaben, eine geologische
Karte 1 : 86,400 verôffentlicht, die zwar im Einzelnen noch
mannigfacher Verbesserungen bedarf, aber im Ganzen den von
niir und neuerdings auch von Bonarelli vertretenen Anschau-
ungen viel besser entspricht als die Darstellung auf Blatt XXIV
der Schweizerkarte 1 : 100,000. Mit Blatt XXIV stimmt hin-
gegen, mit Ausnahme der Strecke Erba-Canzo, genau überein
eine Karte, welche B. Corti im Jahre 1893 publizirt hat, und
die als eine Vergrôsserung der Caria geologica délia Lom-
bardia von T. Taramelli (Sacchi, Milano, 1890) gelten kann.
Corti macht sehr viele werthvolle Angaben über die Verbreitung
der Formationen, lâsst aber den gerade hier âusserst interes-
santen Gebirgsbau vollstândig ausser Acht.
Auf der Uebersichtskarte der Schweiz 1 : 500,000 (1894)
habe ich das Gebiet gemâss unserer Untersuchungen darge-
stellt.
Zur Publikation der Resultate unserer Beobachtungen werde
ich veranlasst durch den Umstand, dass ich auf einer Supple-
mentâr-Excursion des VI. internationalen Geologenkongresses
Gelegenheit hatte, einer Anzahl von Fachgenossen die sûdwârts
504
COMPTE-RENDU. — CINQUIEME PARTIE
gerichteten Ueberschiebungen am Alpenrande zvvischen Goino
und Lecco zu zeigen. Meine Besclireibung des Profiles Roth-
kreiiz-Lugano im Livrel-guide géologique dans le Jura et les
Alpes de la Suisse (p. 111 bis 158) und meine altéré Publi-
kation über die Umgebung von Lugano (Eclogœ geologicce
helvetiŒ, Bd. II, Heft 1) werden durch vorliegende Mittheilun-
gen ergânzt in dem Sinne, dass dadurch eine Beschreibung des
geologischen Querschnittes durch die Schweizeralpen von der
mittelschweizerischen Hochebene bis zum oberitalieniscben Tief-
land gegeben wird.
I. Wiohtîgste Litteratur.
1. Stoppani, Ant., Studii geologici e paleontologici siilla Loni-
bardia. — Milano, 1857.
2. Stoppani, Ant., Rimsta geologica délia Lombardia, etc. — Atti.
Soc. It. Sc. Nat. Vol. I. — Milano, i85g.
3. Stoppani, Ant., Géologie et paléontologie des couches à Avic.
contorta en Lombardie, etc. (Paléont. lombarde, 3“'^ série). — 1860 k
i865. ’
4. Meneghini, M., Monographie des Fossiles appartenant au cal-
caire rouge ammonitique de Lombardie et de V Appenin (Stoppani,
Pal. lomb., série). — 1867.
5. Curioni, S., Geologica applicata delle province lombarde, 2 vol-
e carta geologica . — Milano, 1877.
6. Taramelli, Torq., Il canton Ticino méridionale ed i paesi fmi-
timi. Spiegazione de foglio XXIV. Duf. colorito geol. da Sproafico,
Negri e Stoppani. — Mat. Carta geol. délia Svizzera, vol. XVII. —
1880.
7. Tommasi, A., Alcune osservazioni stratigrafiche siii Corni di
Canzo e dintorni. — Rendic. R. Ist. Lomb., p. 8. — 1882.
8. Taramelli, Torq., Carta geologica délia Lombardia / .• 260000
con spiegazione. — Sacchi, Milano, i8go.
g. Corti, B., Siii J’ossili délia Ma.jolica di Campora pressa Conio.
— Rend. Lst. Lombard. Vol. XXV, p. 45g. — i8ga.
10. Corti, B., Osservazioni strati.gr. e paleontol. sulla Reg. com-
presa fra i due Rami del Lago di Como e lim. a sud. dai Laghi
délia Brianza (con carta geol.) — Bull. d. Soc. geol. it. Vol. XL
fasc. 2. — i8g3.
11. Taramelli, T., Alcune osservazioni geologiche nei dintorni di
Erba. Rend. Ist. Lomb. T. XXXI, fasc. XVII. — i8g3.
12. Corti, B., Sulla fauna giurese e cretacea di Compara pressa
Como. — Rend. R. Ist. Lomb. Vol. XXVII, fasc. VIII. - i8g4.
13. Becker, H., Carta geologica delV Alla Brianza, / ;864oo.
Sacchi, Milano, i8g4. - .
SCHMIDT. EXCUUSION SUPPLEMENTAIRE 505
14. Bonarelli, G., Contribuzione alla Conoscenza del Giiira-Lias
Lombardo. ~ Atti délia Acad. d. Sc. di Torino, Vol. XXX. — 1894.
15. Bonarelli, G., Fossili domerlani délia Brianza. — Rend. R.
Ist. Lomb. di Sc. lett., Série II, Vol. XXVIII. — i8g5.
IL Stratigraphisohe Uebersicht.
Als Hohe Brianza (Alla Brianza) bezeichnen wir das Gebirgs-
land, welches von den beiden südiieben Artnen des Goinersees
gegen Norden, Westen und Osten, durch die loinbardisclie
Ebene gegen Süden begrenzt wird. Es gehort dies Gebiet der
Zone der südlichen Kalkalpen an, die hier noch mâchtig ent-
wickelt sind, gegen Osten aber immer mehr an Ausdehnnng ab-
nelimen E Die Formationen, die an der Ziisammensetzung des
Gebirges zwischen den beiden Armen des Comersees theil-
nehmen, gehoren der oberen alpinen Trias, dem Jura und der
Kreide an.
Schon seit langer Zeit wird der Gypsstock von Limonta am
Westufer des Sees von Lecco ebenso wie derjenige von Nobiallo
bei Menaggio den Raîblerschichten zugezahlt.
Der Hauptdolomit Iritt in der bekannten Ausbildung als
kurzklüftiger, meist grobbankiger oder undeutlich geschichleter
dolomitischer Kalk und Dolomit auf. Fossilien in Form von
Steinkernen sind im ganzen selten, nesterartig an gewissen
Stellen sich anhaufend. Corti®, der wohl am meisten Petre-
fakten in unserrn Gebiet gesammelt bat, gibt als Fundorte für
Ariciila exilis, Megalodon Guembeli, Turbo Taramellü, Ger-
villia salvata, etc., an : Monte Nuvolone südlich S. Givanni,
Umgebung von Civenna, Val del Montone am M. Gavai di
Barni und M. Moregallo. Sloppani fand Megadolon Guembeli
hinter der Kirche von S. Martino sûdwestlicb ob Valmadrera^.
Ferner bat neuerdings Bonarelli"^ oberhalb Trebbia ebenfalls
sûdwestlicb von Valmadrera Turbo solitarius gefunden. Der
Hauptdolomit tritt nur im Osten unseres Gebietes auf, er bildet
die scliroffen Felsmassen langs des Sees von Lecco von der
Punta di Bellagio bis zum M. Baro südlicb Lecco. Gegen
Westen verscbwindet er unter jüngern Sedirnenten, so z. B.
sebr schon als Gewôlbekern in der M. Baro- und M. Rai-Kette.
' Vei-gl. C. Schmidt und G. Steinmann, Geoloijhc-he Millheilungen aus der Umgebunfj
von Lugano. Eclogæ géologie® helvetise. Bd. IL, Hcft 1, 1890.
2 Cit. 10, pag. U, 15 und 17.
3 Cit. 3, p. 234. — 4 Cit. 14, p. 3.
506 COMPTE-RENDU. GINOUIÈME PARTIE
Die phàtischcn Schichten sind in den Gebirg'en uir den
Comersee eingehend studirt worden von A. Escher von dcr
Linth* und Ant. Stoppani®. Da wo die rhâtische Schichten-
reilie vollstândig entwickell ist, erkennen wir deutlich eine
Dreitheilung des ganzen Systems : an der Basis finden sich
sch%varze Mergelschiefer mit Baclryllien und vielen kleinen
Zweischalern, darüber folgen in dünnen Bânken schwarze Kalke
mit Mergein %vechsellagernd, beide selir fossiireich (Zone der
Terebratula gregaria) und zu oberst liegen die mâchtigen
Lithondendronkalke». An der Punta diBellaggio zwischen Lcz-
zeno, Bellaggio und Limonta sind die Bactryllienschiefer man-
cherorts aufgeschlossen \ der Lithodendronkalk zieht sich am
Nordabliang des M. San Primo hin bis in eine Hôhe von circa
1200 Meter und irn Liegenden desselben ist namentlich in der
Val Varbiga ob Barni die Stufe der Terebratula gregaria (dépôt
de 1 Azzarola, Stoppani) sehr fossiireich''’. Zu beiden Seiten der
Val Assina, ferner in dem Thaïe zwischen M. Oriolo und M.
Megna ebenso wie in Valbrona sind rhâtische Schichten weit
verbreitet, die obéré dolomitische Begion derselben ist an den
Berghângen zu beiden Seiten der Val Assina deutlich sichtbar,
im übrigen besteht aber hier die ganze Formation aus blâulich-
schwarzen, thonigen, regelmâssig geschichteten Kalken, die
hâufig Muscovit führen. Fossilien sind sehr seiten, einige Car~
dinien, Avicula, Pholadomya und Terebratula gregaria fand
Corti in Valle di Matodino, einem kleinen ôstlichen Seiteuthal
der Val Assina, und unterhalb Rezzago auf der rechten Seite
des Lambro. In wie weit hier die von der Seliweizerkarte
Blatt XAIV bedeutend abweichende Darstellung der Verbrei-
tung von Hauptdolomit und Rhât auf der Karte von A. Becker
richtig ist, kann ich nicht beurtheilen. Bei Gheuri ist die Perlo-
Schlucht ganz in Hauptdolomit eingeschnitten.
Sehr verbreitet sind die schwarzen rhâtischen Kalke im
Hintergrund von Valbrona, in der Gegend von Maisano und
gegen Süden schliessen sich daran schwarze Schiefer, in wel-
• A. Escher von der Linth, Geologiscke Bemerkungen über das nbrdliche Vorarlberg
und einige angremende Gegenden (üfer des Comersees, p. 87-108). Neue Denkschr.
Schweiz. Geselisch. Naturw. XIIl, 1853.
2 eu. 1, 2 und 3.
® Vergl. C. Schmidt und G, Steinmann, loc. cit., p. 21.
4 Vergl. Cit. 3, p. 235, PI. 58 fig. 7, Cit. 5, I, p. 241 und Cit. 10, p. 20 u. f. - I>®"
reichen Fundpunkt bei der Villa Giulia erwâhnt Corti nicht.
“ Cit. 3, p. 235 PI. 58 fig. 6 und Cit. 10, p. 23.
SCHMIDT. — EXCURSION SUPPLÉMENTAIRE 507
chen in der Umgebung von V. Criarolo und G. Oneda Corti
Petrefakten gesammelt hat. In überkippter Lagerung sleig-en
unter diesen rhâtischen Schiefern die dolomitischen Kalke her-
vor, welche die drei Spitzen der Corni di Canzo bilden. (Vergl.
Taf. III Prof. 3.) In Uebereinstimmung mil Tommasi* betrachte
ich das Gestein der Corni aïs eine dolomitische Faciès des obern
Rhât. Auf der Südseite der Corni di Canzo erscheinen die rha-
tischen Schichten in mâcbtig'er Entwicklung über Valmadrera
im Hintergrnnd von Val di Luera und Val Molinata bis auf die
Hôhe des M. Presanto oder Coruicciuolo. Petrefakten sind hier
selir verbreitet, meist allerdings schlecht erhalten ; Corti hat
sovvohl die Bactryllienschiefer aïs auch die Tcrebratula gregaria-
Bânke nachgewiesen. Fast ausschliesslich dolomitisch ist das
Rhât am Nordabhang des M. Pesura ausgebildet ; südlich des
Monte Rai hingegen in Val del Oro herrschen wieder fossil-
reiche Mergelkalke^. Ueber Civate erscheint das oberste Rhât
im Hangenden der mergeligen Schichten als mâchtige dolomi-
tische Kalke. (Vergl. Taf. III Prof. 2, 3, 4). Wâhrend die rhâ-
lischen Ablagerungen westlich des M. Pesura unter Lias unter-
tauchen und vielleicht nur noch am Lago Segrino aïs Gewôlbe-
kern hervortreten, treffen wir dieselben osllich der Val Ritorto
am Monte Baro wieder. Die schwarzen Mergelkalke treten bei
Sala und Galbiate direkt an die Ebene heran und nordwârts
am Berghange liegen die bcrühmten Schichten der Azzarôla®.
Die Schichten des Rhât treten nach Stoppani und Corti am
Westabhang des Monte Baro als Nord- und Südflügel eines
Gewôlbes auf. Den Nordfliigel desselben bilden die fossilreichen
Schichten von G. Gaggio am Monte Crocetta. Endlich treffen
wir die rhâtischen Mergelkalke noch im ostlichsten Theile
unseres Gebietes an der Strasse von Lecco nach Vignola circa
100 Meter mâchtig in ûberstürzter Lagerung unter Haupt-
dolomit und über Lias-Plattenkalk (Taf. III Prof. 1).
Weitaus der grossie Theil der hohcn Brianza westlich ValT
Assina wird vom unteren Lias gebildet. In seiner typischen
Ausbildung, die auf weite Strecken konslanl bleibl, besteht
dieser sogenannte Platlenkalk-Lias aus regelmâssig bankigen,
* Cit. 7, p. 5, etc.
2 Cit. 7, p. 6 und Cit. 10, p. 28-31.
3 Der Name a Âzzarôla » tindet sich ieidcr nicht auf der neuen Generalstabskarte
1 ; 25000. — Vergl. Cit. 1, p. 101-107. Cit. 2, p. 56 u. p. 93. Tav. I, fig. 1. Cit. 3, p. 234..
PI. 58, fig. 5. Cit. 5, Bd. I, p. 241 und Cit. 10, p. 31.
508
COMPTE-RENDU. CrNQUlÈME PARTIE
ffraublauen, meist etwas kieseligen Kalkcn, welche âusserst reich
smd an bis 1 dm. dicken Hornsteinlag-en. Es dehnt sich diese
formation m einer Maclitigkeit bis zu 800 Meter zu beiden
Seiten des Secs von Gomo ans und von da gegen WesLen und
x^orden bis an den Lug-anersee. In der Brianza g-clioren der-
seJben die Bergmassen des M. S. Primo, M. Palanzolo und
izzo di Torno an. Fossilien sind in diesen Schichten, die
O eiibar als Absâtze der Ticfsee zu bezeichnen sind, âusserst
selten. Namentlich Ammoniten (Am. stellaris, bisiikatiis, semi-
costntiis, etc.) werden ange^eben von : Moltrasio nordlich von
Gomo; Eaino, Ponna, A. Loggia in Val Inteivi; Brunate,
Blcvio, Popano, Careno am Westufer des Lago di Gomo,
ferner erwâhiit Gurioni Ammonita, ahniich denjenigen von Mol-
trasio « nei letli dei torrentelli sopra Lezzeno L » H. Becker und
ich fandcn in den Kalken zwischen S. Giulano und S. Donato
bei Gomo viele Bruchstiicke von Arieten. Oestlicli von Ganzo
nimmt der Lias-PIattenkalk an Mâchtigkeit immer mehr ab ; im
Ravellathale ist er nur noch circa 50 Meter mâchtig. Es ist
hôchst bcmerkenswcrt, dass in derselben Gegend die dolomiti-
schen Kalkc des oberen Rliiit zu grosser Mâchtigkeit an-
schwellen ; wir sind wohl berechtigt anziinehmen, dass hier
Z. B. an den Gorni di Ganzo und am Nordabhang des M. Pre-
santo obérés Rhât und unterer Lias, beide in dolomitischer
bacies entwickell sind und mit einander verschmeizen.
Uebcr den blaugrauen kieseligen Kalken des unteren Lias
tnfft man, namentlicli in der Umgebung von Erba thonige,
gelbgraue Kalke, die meist Ammoniten enthalten. Unter den
Ammoniten, die ich in diesen Schichten bei G. Zoccoro ob Erba
gesammelt habe, konnte Herr Dr. Tohkv Lytoceras und den für
mittleren Lias âusserst charakteristischen Harpoceras Roscense,
Reyncs erkennen L Bonarelli hat übcrall zwischen Givate und
Gamnago und zwisclien Ganzo und Alpe Turati ob Vill’ Albese
Fossilien des mittleren Lias gefunden und zwar einerseits
Deroceras Davoei in den obersten Lagen des Plattenkalk-Lias
und andrerseits in den graiigelbcn Kalken darüber eine Reihe
’’ P- l'arona, Noie
paleontolorjiche sul Lias wfertore nelle prealpi lombarde. — Rendiconti del R.Istilulo
om ai O, er. , Vol. XXI, fasc. VIII, 1889, p. 7. — Idem : Appunti per lo studio del
Lias lombardo. - Rendiconti del R. Ist. Lotnb., Ser. II, Vol. XXVIl, fasc. XIV, 1894,
vergl. Zittel, Geoloqtsehe Beobachtungen ans den Central-Appenninen. — Geognost.
unü [lai. Beitrage, lierausgegeben von Benecke, Bd. II, Heft 2, 1889, p. 120.
SCHMIDT. EXCTTRSION SUPPLEMENTAIRE 509
von Formen, die fur die Zone des Pleuroceras spinatus clia-
rakteristisch sind
Die Fonnationen obérer Lias, Dogger, Malm und untere
Kreide bilden in unserm Gebiet eine selir cliarakteristische,
überall gleichartig ausg-ebildete Schichtreilie von Tiefsee-Sedi-
menlen, die nur eine geringe Miichligkeit in ilirer Gesammtheit
erreichen, aber theilweise durcli Reichllium an Versteinerungen
aiisgezeichnet sind. Dièse als « Calcare rosso anunonitico, Rosso
ad Aptici (Aptychenscliiefer) und Majolica » bezeichneten
Sciiicfiten treten iinmer zusammen auf. Ani Rande des Gebirges
treffen wir sie stcil aufgerichtet zwischen Caninago undSolzago,
dann zwischen Carella und Givale und schliesslicli am Südfusse
des Monte Raro ôsllich von Galbiate. Durdi die breiten Tlial-
ausgange des Lambro und Ritorto ist diese einsL zusaminen-
hângende Zone jeweilen unterbroclicn. Eine zweite Zone der-
selben Scliiclitfolge zielil sich hoher iin Gebirge ebenfalls von
West nacb Ost vom Mintergrund der Val Taverne nach Buco
del Piuinbo, S. Salvatore, Gaslino, Canzo, Ravella-TIial bis Val
del Gatton auf der Südseite der Gorni di Canzo. Rezüglicli der
stratigraphischen Deutung der drei genannten, zwar iuimer
eng verbundenen, aber docli iminer deutlich zu unterscheiden-
den Horizonte bat Bonarelli (Cit. 14) die Angaben Gortis
(Cit. 10) in manchen Punkten riclitig gestellt. Der fossilreiche
Ammonitico rosso enthâlt die beiden Stufen Toarcien und
Aalénien ; die Aptgchenschiefer mit iliren Radiolarienkieseln ^
entspreclien allen Stufen vom Bajocien bis zum Kimmeridge.
Die ununterbrochene, aber âusserst schwaehe Sedimentbildung
wâhrend der ganzen Jurazeit ist fur die Brianza im Iiôchsten
Grade charakleristisch. Im bobern Niveau der rotben Aptjeben-
sebiefer werden die Hornsteinlagen seltener ; indem die rotbe
Farbe immer mebr verscbwindet, treten rotbiiebe und weisse
compakte Kalke auf, in denen gelegentlicb Kieselkiiollen eiuge-
sprengt sind. Die Mâcbtigkeit dieser diebten weissen Kalke
kann 100 Meter und mebr erreieben ; es ist die Formation, die
man seit Alters als Majolica oder Biancone bezeiebnet und die
dem obern Jura und der untern Kreide entspricbt. Nacbdem
sebon früber dureb Menegbini (Cit. 4) titonisebe Ammoniten
von Gamnago besebrieben worden sind, bat Corti ein betrâcbt-
licbes Fauna bei C. Campora, südostlicb von Gamnago Volta
* Vergl. Cit. ii, p. 4-11.
- Schmidt und Steinmann, loc. cit. p, 28 und p. 66.
510 COMPTE-RENDU. — CINQUIEME PARTIE
aufgefunden *. Die massigcn Bânke der Majolica lôsen in hôherm
Niveau sich allmâlig in dûnne Schichten auf, mergelige Zwi-
schenlagen stellen sich ein, bis schliesslich rothe, grüne, braune,
graue Mergel und sandige Thone von flyschahnlichem Habitus,
die sogenannte Scaglia, hcrrscheiid werden. Die Scaglia liegt
in der Ebene der niedern Brianza horizontal oder schwach
wellenfôrmig gefaltet, lângs der Eisenbahnlinie Lecco-Como
steht die Scaglia meist noch steil, am Gebirgsrande ist sie voll-
kommen concordant mit der Majolica und dem Aptychen-
schiefer aufgerichtet oder überkippt (vergl. Taf. III Prof. 1-8).
Im ôstlichen Theil jener Zone von Aptychenschiefer und
Majolica, die im Gebirge von Alpe Turati bis Val del Gatton
sich hinzieht, ist die Scaglia übcr der Majolica ebenfalls er-
halten geblieben. Wir treffen zuerst bei Alpe di Grassa im
Ravellathale auf braune glimmerreiclie sandige Mergel und von
der Passhôhe südlich der Gorni di Ganzo bis ob S. Tomaso ist
die normale Scaglia mâchtig entwickelt. Bezeichnende Fossilien
bat die Scaglia unseres Gebietes nicht geliefert ; sie entspricht
jedenfalls der ganzen Kreide. Einen bestimmten Anhaltspunkt
zur Gliederung liefert allein das berühmte Gonglomerat von
Sirone, südlich von Suello nur 6 Kilometer vom Gebirgsrande ent-
fernt^. Gorti^ hat versucht, die fossilleere Scaglia bei Gamnago
Volta zu glicdern.
Zum Schlusse dieser stratigraphischen Uebersicht erwâhne
ich noch die eocânen Nummuliten und Lithothamnien führenden
Kalk-Gonglomerate von Montorfano (Taf. III Prof. 7)* und die
miocâne Nagelfluh der Gameralala (Taf. III Prof. 8)®.
I Vergl. Cit. 10, p. 68-76 und Cit. 12.
^ Vergl. Cit. 1 , p. 207 ; Cit. 5, Bd. I, p. 294 ; Cit. 6, p. 89 ; ferner Schmidt und Stein-
mann, loc. cit. p. 29 und p. 67.
^ Vergl. Cit. 10, p. 79.
^ Vergl. Cit. 1. p. 204; Cit. 5, p. 304; Cit. 6, p. 91 ; ferner G. Mariant, Appunti sulla
creta e sul terùario antieo délia Brianm. — Udine, 1891. — Annali del R. Istituto
tecnico di Udine.
5 Vergl. B. Gastaldi, Sugli elementi cite compomjono i conijlomerati miocenici. —
Mem. d. Accad. d. Sc. di Torino. Ser. Il, T. XX, 1861. Ferner Cit. 5, Bd. I, p. 306 und
Cit. 8, p. 93 und p. 155.
SCHMIDT. — EXCURSION SUPPLÉMENTAIRE
511
III. Der Qebirgsbau ^
Die Profildarstellungen, wclclie wir über einzelne Theile der
Hohen Brianza besitzeii®, entsprechen, mit Ausnahine der
kürzlich von Bonarelli verôff’entlichlen Profile, den thatsâch-
lichen Verhâltnissen nur sehr nolhdürflig-, jedenfalls aber sind
sie nicht dazu angethan, einen Begriff von dem geologischen
Bau des ausserst interessanten Gebietes zu geben. Die von
Stoppani aufgenommene Karte der Scbweiz weist gegcnüber
der âlteren Karte von Curioni (Cit. 5) inannigfache Verbesse-
rungen auf, jedoch ist hier durchaus unrichtig die Einzeichnung
von zwei breiten Jura- und Kreidemnlden bei Tavernio einer-
seits und im Ravella-Thale andrerseits. Taramelli (Cit. 6) und
Corti (Cit. 10) zeichnen ganz richtig Kreide und Aptjchen-
schiefer anch zwischen Erba und Canzo ein. Auf den unab-
hüngig von einander erschienenen Karten von H. Becker und
Bonarelli ist die Tavernio-Mulde verscbwunden und auf letzterer
ist auch die Mulde im Ravella-Thale in richtiger Beschrankung
dargestellt.
Wâhrend einerseits die Zahl der in unserem Gebiete auf-
trctenden Formationen keine sehr grosse ist und andrerseits
mehrere derselben wie Hauptdolomit, Ammonitico rosso, Apty-
chenschiefer und Majolica durchgehende überall auch petro-
graphisch gleichartig ausgebildete Horizonte darstellen, wird
die Erkenntniss des Gebirgsbaues erschwert durch einen Facies-
wechsel des untern Lias und des Rhat in den ôstlichcn Theilen
des Gebietes, indem, wie bereits erwâhnt, namentlich in der
Umgebung der Corni di Canzo zwischen dem mindestens auf
den zehnten Theil seiner Mâchtigkeit reduzirten Plattenkalk-
Lias und den rhâtischen Schiefern machtige Dolomitmassen
sich einschieben, die theilweise dem untern Lias, theilweise dem
obern Rhat angehôren môgen. Allerdings muss ich betonen, dass
gerade hier meine Untersuchungen keineswegs abgeschlossen
sind. — Im Allgemeinen môchte ich nur noch daran erinnern,
dass der ganze Gomplex der mesozoischen Sedimente auf der
Südseite der Schweizeralpen eine gegenüber den krystallinen
1 Zur topographischen und geologischen Orientirung mogen die Profile auf Taf. Ill
dienen, ferner die Karte von H. Becker (Cit. 13) und die Blâtter 32, 3, 6, 7, 8, 10, 11, 12
der neuen italicnischen Karte 1 ; 25000.
2 Vergl. Cit. 1, Tav. IV ; Cit. 2, Tav. 1, fig, 1 ; Cit. 3, PI. 58, fig. 5, 6, 7 ; Cit. 6, ïav.
IV, fig. IX, XI und XII ; Cit. 7, p. 5; Cit, 14,
512
COMPTE-RENDU. CINQUIÈME PARTIE
Schiefern des sogenannten Scegebirges tiefer gesunkene, einer-
seits von Nord nacli Süd und anderseits von Ost nacb West
geneigte Tafel darstellt. Der im ganzen einfache Bau dieser
Tafel komplizirt sicli durch das Auftreten von Falten, Verwer-
fungen, Ueberschiebungen und BlaUverschiebungen. Auf das
Vorhandenseiii von südwârts gericliteten Ucberkippungen, resp.
Ueberschiebungen am Gebirgsraiide hat besouders Gümbel auf-
merksain geinachtb
Das Profil 4 der Taf. III durchquert von der Punta di Bel-
laggio aus die ganze Alla Brianza von Nord nacb Süd. Von
Bellaggio bis Visino ist der geologische Bau eiu redit eiiiCacher:
wir haben drei Mulden vor uns, deren Kern aus Rliât besleht ;
der Hauptdolomit der Punta di Bellaggio ist der Südsclienkel
des ersten Gevvôlbes, derjenige von M. Garuasca und M. Gavai
di Barni bilden ein zweites und drilles Gewôlbe und bei Visino
tritt der Nordschenkel eines vierten Gewolbes liervor, das aber
iiiclit zu ungestôrter Enlwicklung gelangt. In den weiter west-
licli gelegten Durcbsclinitten ist das Gebirge relativ tiefer ge-
sunken ; in Profil 5 erkennen wir iioch den Haupldolomit des
zweiten und dritten Gewolbes, die südlichste Mulde enlhalt das
Ubât in voiler Mâclitigkeit und aiisserdem nocli circa 500 Meter
machtigen untern Lias ; in Profil 6 liingegeii tritt das Gewôlbe
M. Gavai di Barni-Magreglio niclit nielir zu Tage ; die zweite
und die dritte Rlüit-Liasmulde sind mit einander versclimolzen.
ümgekelirt erhebt sich von Profil 4 aus die gefaltetc Sediment-
tafel nacli Osten ; in Profil 3 bildct die Uauptdoloniilmulde von
Maisano die Fortsetzung der Rhâtinulde des M. Oriolo in
Profil 4.
Der Dolômit, welcher von Pagnano in Valbrona herstrei-
chend, nôrdlich von Asso die ValF Assiiia durchquert, wurde
bis jezt allgeniein, so auch von Gorti (Git. 10, p. 39) als
Gonchodon-Dolomit betrachlet, obwohl er ganz concordant
miter rhatischen Mergelkalkeii liegt und durchaus die petro-
graphische Beschatïenheit des typischeii Hauptdoloinites besitzt.
Obwohl ich dariu keine Fossilien farid, scliieii mir doch aus
den angegebeiien Gründcn die Bestinimung dieser Feispartic
als Hauptdolomit alleiii natürgemass, umsomehr als sie in un-
un terbrochener Gontimiitat immer als Liegendes von Rhat bis
nach der Osteria S. Giorgio über den Comersee sich verfolgm
* C. W. Gümbel, Geognostische Miltheilungen aus den Alpen, Vit. Sitz.-Ber. d. Acad,
d. Wiss. in München. Math. phys. Cl., 3. Juli 1830, p. 566.
SCHMIDT. — EXCURSION SUPPLEMENTAIRE
513
lâsst. An den circa 45" noTdfallenden Hauptdolomit ob Asso
slosst von Süden her gleiclifalls nordfallcnder normaler Platten-
kalk-Lias, über dein sidi weiter ôsllich bei Visino rhâtischer
Dolomit einstellt, der dann bei Candalino von scliwarzen rhâti-
sclien Schiefern überlagerl wird (vergl. oben p. 507). Der nor-
male Plattenkalk-Lias, der auf beiden Seiten des Lambrothales
zwischen Canzo und Asso noch maclitig entwickelt ist, keilt
tresen die Corni di Canzo zu iinincr mehr ans ' und in seinein
Liegenden ersclieint Majolica, Aplychenscliiefer und Amino-
nitico rosso. Wie die Profile 3, 4 und 5 zeigen, haben wir also
eine vom Lambrolhale gegen die Corni di Canzo sicli hin-
ziehende Scholle anzunehinen, in welcher Rhât auf Lias liegt
und die gegen Norden liings einer Verwerfung an Hauptdolomit
a-renzt und südwarts über Kreide und Jura überschoben ist.
Westlicli von Rezzago ist die Verwerfung zwischen Haupt-
dolomit und Lias nicht mehr sichtbar ; von Caslino bis zum
M. S. Primo tritt mir unterer Lias zn Tage ; es lassl sich aber
vermuthen, dass ihr Eiidluss sich insofern geltend macht, als
südlich der Valle di Rezzago, wclche in der Fortsetzung der
Yerwerfungslinie liegt, der untere Lias mcist steil steht nnd
mannigfach gefaltet ist, wahrcnd er nordlich dieses Thaïes in
flachen und ruhigen Wellen sich hinzieht (vergl. Profil 6). Audi
gegen Osten verliert sich die in Rede stehende Verwerfung ;
zwischen M. Moregallo und dem ostlichsten der drei Horner von
Canzo trelfen wir Hauptdolomit, rhatischen Dolomit und Lias
concordant über einander den nordlichen Scheokel einer spitzen,
nordwarts einfallenden Mulde bildend (vergl. Profil 2). — Die
Dislocationslinie hingegen, welche die besprochcne Scholle
gegen Süden begrenzt, lâsst sich durch die ganze Alta Rrianza
in mannigfacher Gcstaltuug von Como bis Lecco verlolgen.
Gehen wir wiederum ans von Profil 4, so haben wir znerst die
Lagernngsverhâltnisse im Ravellathale in der Gegend der Alpe
Grassa zu betrachten. Unter dem circa 50" nach Norden ein-
fallenden Lias-Plattenkalk des M. Cianta di Cranno schiesst bei
G. Bianca Majolica mit 20" Nordfall ein ; darunter folgen
Aptychenschiefer und Aminonitico rosso, dann noch einmal
Majolica und normal darunter wieder die beiden rotlien Jura-
schichten, welche aufliegen auf gewohnlichcm untern Lias, der
^ Die geologische Karte von H. Becker stimmt hier mit meinen Beobachtungcn nicht
iiberein.
0' CnNGR. GÉOL. INTERN.
33
514 COMPTE-RENDU. — CINQUIEME PARTIE
am Abhang des M. Pesura einporsteigtb Die Ilohe des M. Pesiira
beslcht ans Rhat iind zwar befînden wir uns hier auf déni
Sclieilel eines Gewôlbes, indem voii hier aus bis Cesana di Brianza
ganz regelmâssig die steil nach Süden fallenden Schichtcn von
Rhât bis Scaglia aufeinander folgen. Der Monte Pesura bildet
also ein aufrecht stehendes Gewolbe, in dessen Kern die rhâti-
schen Schichten zu Tage treten. Ueber die Kreide des Nord-
schenkcls dieses Gewôlbes ist aber unterer Lias überscholien
und zwar stellen sich in der Ueberschiebungszone seibst Goin-
plikationen ein, indem Majolica und Jura schuppenartig ûber-
einander liegen. Zwei Kilometer ostlich des beschriebenen Pro-
fils bat sich das Pesura-Gewôlbe sclion bedeutend gehoben ; der
Ilauptdolomilkern tritt am M. Rai zu Tage, zugleicli auch
fangt die Axe des Gewôlbes an elwas nach Süden überzuneigen
(Profil 3) bis schlicsslich noch wciter gegen Osten (Profil 2) am
Grono Birone, wo der Hauptdolomit des Gewolbekernes noch
nielir zu Tage tritt, die Gewôlbe-Axe ganz nach Süden über-
geneigt ist und die Schichten des Südschenkels bei Givate steil
nach Norden einfallen. Gleichzeitig auch andern sich Schritt für
Schritt die Verhiiltnisse im Nordschenkel des Pesiira-Gewôlbes
und in der Ueberschiebungszone. Von San Miro bis zum M.
Prasanto stellen sich immer melir Stauungen und Faltiingen in
den Lias- und Rhâtschichten des Nordschenkels ein, so dass
schliesslich am steilen Ostabhang des M. Prasanto jene grosse,
spitze Secundârmulde entsteht, deren steil nach Norden ein-
fallender Nordschenkel und in flachen Windungen nach Süden
ansteigender Südschenkel von Lecco aus so schon zu über-
blicken ist. Bei der Alpe Bertalli im Ravellathale (vergl. Taf. lH
Prof. 3) finden wir über den rhatischen Dolomiten im Nord-
scheiikel des M. Rai-Gewôlbes den Plattenkalk-Lias auf eine
Màchtigkeit von hôchstens 80 Meter reduzirt (vergl. oben p. 511) j
darüber folgen dann : 1. die rothen Juraschichten ; 2. bei der
Alpe seibst Biancone und Scaglia ungefàhr 200 Meter machtig ;
3. noch einnial Ammonitico rosso und Aptychenschiefer; 4. zum
zweiten Mal Biancone und 5. Plattenkalk-Lias am Südfiisse der
Gorni di Ganzo. Bemcrkenswerth ist es nun, dass die obère
Majolica gegen Osten immer dünner wird und schon auf der
Passhôhe vollkonimen verschwunden (ausgcquetscht) ist, so
1 Vergl. Cit. 14, p. 16, Profil A. A.
SCHMIDT. EXCURSION SUPPLEMENTAIRE 515
dasswir hier die Schichtfolge fmden, wie sic Profil 2 darstelltS
d. il. an Stella der nordwdrts einfallenden, durch Schappen-
struktnr charakterisirten Ueberschiebumj tritt eine spilze,
nach Norden peneigle Mulde and diese Vertretiing geht parallel
mit der stàrkern Aufrichlung and Ueberkippung des M . Pesura-
Gewôlbes.
Auf der Ostseite des Thaïes von Valmadrera müssen wir die
Portsetzuii$[’ des IVl. Pesiira-Gewôlbes fiiiden , leider hahe icli
die westlicïien Abhange M. Baro nicht untersucht ; nach den
Angaben von Stoppani Corti, etc. sind hier noch beide
Schenkel des Gevifôlbcs enlhalten ; weiter nach Osten hingegen
über dem See von Pescarenico südlich Lecco entspricht die
Berginasse des M. Baro nur dem überkippten südhchen
Schenkel des Pesura-Gewôlbes (vergl. Taf. III Prof. 1). Bas
Gewülbe des M. Pesura erslrcckt sich, gleichsam die Randkette
des Gebirges bildend, bis Gomo ; das Thaï des Bago Segiino,
die Bucht von Erba sind darin eingescbnitten ; ail die kleinen
nordsüdlaufenden Thâlchen am Abhang des Pizzo Torno zwi-
schcn Erba und Camnago durchqueren dasselbe. Je weiter wir
nach Westen vorschreiten, um so flacher wird das Gewôlbe
und mn so tiefer sinkt es. Von den Hôhen ob Erba ans über-
blickt rnaii prachtvoll das ganze flache Lias-Gewolbe zwischen
Caslino und dem Lago di Pusiano, auf dessen Rücken Castel
Marte liegt. Zwischen Taverncrio und Camnago sind Ammoni-
tico rosso, Aptychenschiefer und Kreide des Südschenkels sicht-
bar ; ob Villa Albese erschcinen auf dem untern Lias einige
Erosionsrelikte von Ammonitico rosso. An der ganzen Nord-
flanke des Gewôlbes aber von Canzo bis ob Tavernerio sind
steil nach Norden einfallend die Schichten von Ammonitico
rosso, Aptychenschiefer, Biancone und gelegentlich auch der
Scaglia erhalten, und üherall ist von Norden lier untcrer Lias
darüber geschoben. Dass an diescr Ueberschiebungsllâche
secundâre Stôrungen eintreten, ist natürlich. Die doppelte
schuppenartige Lagerung von rothen Juraschichten und Majohca,
die wir am Ausgange des Ravellathales ob Canzo konstatirten,
setzt tjuer durch das Ravella- und Lambrothal und ist wieder
' Das Profil 2 entspricht ziemlich genau dem Profil, welches Tomasi (Cit. 7) im Jahre
1882 veroffenllicht hat und das icii erst nach Entwurf meiner Profilserie kennen gelernt
habe.
2 Vergl. Cil. 2, Tav. 1, fig. 1.
J
516 COMPTK-REM)U. — CliVOUlÈME PARTIE
sichtbar am Südostfuss des M. di Pizallo. Ilâiifig' ist dcr
Aptychcnschiefer im Lieg-enden der mâchtigen Majolica stark
gefâlteltj eiiizelne Stücke desseibeii sind in clic Majoiica eingc-
presst ; die kleinen Secundarfalten im Aptycbenscbicfer sind ^
aile nacli Südeii überlegt, wâbrend der normal liegcnde iintere
Lias des Pesuragewolbes auf wcite Strecken Scbicbt fiir Scbiclit
ruhig in Winkeln bis zu 10'> nacb Süden anstcigt (vergl. Profil
5 iind 6). Scbon vor Caslino sind die Scbnppen, d. b. die
doppelte Lagerung von rotbem Jura und Kreide, verscdiwunden;
wir baben einfacb eine Ueberscbiebung von nnterem Lias iiber
den Nordscbenkel des flacben Pesiira-Gewôlbes vor uns. Im
Bacbbett bei Caslino in der Umgebung von S. Salvatore, im
Tbal der Bova, am Bnco del Pininbo, anf Alpe Tnrati, u. s. w.,
sind diese LagerungsverbiiUnisse ausserst klar zu erkennen. Die
Darstellnng von Bonarelli ist bier insofern nnricbtig, als in
allen Onertlitilern das Einfallen der Majolica unter den übcr-
scbobenen Lias zu beobacbten ist ; es kann sicb also nicbt nm
eine annâbcrnd senkrecbte, sondern nur nm eine nacb Norden
geneigte Vervverfungs- resp. Ueberscliiebnngstlâcbe bandeln.
Auf Profil 9 habe icb die Details der Ueberscbiebung am Süd-
westabbang des M. Bolettone im ITintergrund von Vale dei
Valloni dargestellt. Besonders bemerkenswertb ist ein deutlicb
ausgeprâgtes Clivage, welcbes in den circa 15® nacb Nord fal-
lenden Ammonitico rosso und Aptycben-Scbicblen auftritt und
welcbes viel steiler circa 50® nacb Norden einfallt, d. b. parallel
mit der Ueberscbiebungsflacbe verlâuft. Die Ammoniten des
Ammonitico rosso, die gewobnlicb parallel der Scbicbtllacbe
liegen, sind bier bâufig in die Riebtung des Clivage umgedrebt.
Das Band von Majolica und rotbem Jura, welcbes wir an der
Ueberscbiebung voni Bavellatlial weg auf eine Lange von min-
destens 12 Kilometer gegen Westen verfoigten, verscbwindet
am Bergabbang nôrdiicb ob Tavernerio vollstândig ; an dcr
Ueberscbiebungsflacbe stossen nun beiderseits unterer Lias an
einander und zwar genau in derselben Form wie bisber, d. b. ^
südlicb der Ueberscbiebung bildet der untere Lias ein rubiges
flacîbes Gewôlbe ; der von Norden ber übersebobene Lias ist
steil aufgericbtet, viberstürzt und unregelmâssig gefaltet (vergl-
Prof. 8). Ob Como ist die Ueberscbiebungslinie bei Brunale zu
konstatiren ; die Axe des südlicben Gewolbes liegt bei S.
Donato L
' Vergl. Cit. 5, p. 262.
SCHMIDT. — EXCURSION SUPPLEMENTAIRE
517
Ein Blick auf die Profiltafel III zeigt, dass die Alfa Brianza
in Beziehung' auf iliren gelogisclien Bau einen einlieitliclien Cha-
rakler besitzt, insofern als südlicli der Linie Como-Lecco ein
Gewolbe, das M. Pesura-Gewôlbe, sicb liinziehl, das gegen
Osten iminer inelir ansteigt und dabei nach Süden übergelegt
wird, walirend der Theil nôrdlich der genannlen Linie in seiner
grôssten Breite ans drei flaclien Mulden besLeht, deren nor-
nialer Verlauf allerdings zwischen Rezzago und Valbrona
durcli eine Vcrwerfung gestôrt ist. In iinunterbrochenem Zu-
sanirnenhang stehen diese beiden Tlieile in den Gebirgen west-
licii ob Lecco ; der Nordschenkel des Pesura-Gewolbes bildet
mit dein Südschenkel eines nôrdlichen Gewolbes eine spitze,
nordwiirts geneigte Mulde. Diese Mulde wird weiter gegen
Westen in Schnppen aufgelost und an ibre Stelle tritt eine
Ucberschiebung, indem westlicli ob Canzo bis ob Gomo der
untere Lias des nôrdlichen Gebirgstheiles ûber die Kreide am
Nordschenkel des Pesura-Gewôlbcs Iiinübergeschoben ist. Die
ganze Tektonik der Alta Brianza ist der Effekt eines tangen-
tialen von Nord nach Sud gerichteten Scliubes bei gleichzeiti-
gem Einsinken der südlichen Gebirgstheile. Südwârts gerichtete
Üeberschiebungen auf der Südseite der Alpen sind seit Langem
bekannt ; ich erinnerc nur daran, dass, wie zuerst Stoppani',
spâter GiimbeD, gezeigl haben, die überkippte Schichtfolgé am
M. Baro auf der gegenüber liegenden Thalseite zwischen Lecco
und Calozio sich wicderfindet ; auch die Grigna wird nach
Benecke® durch eine nach Norden geneigte Verwerfung in zwei
Hülften getheilt : die nordliche Moncodeno-Masse ist am Nord-
rand der südlichen M. Campione-Gruppe südwârts aufge-
schleppt. Derartige Beobachtungen sind es, welche Gümbel
Bittner®, Margerie ® z. B. veranlasst haben, die Suess’sche An-
nahme eines horizontalen Schubes der Gesammtalpen nach
Norden zu bekâinpfen und damit auch in gewissem Sinne den
einseitigen Bau des alpinen Gebirges in Abrede zu stellen und
1 Vergl. Cil. 1, Tav. I, lig. i.
2 Vergl. Giimbel, Geofinostijsclie Millheilunqen aus den Alpen, VII. — Silz.-Ber. der
Acad. d. Wiss. in München, mathem.-phys. Cl. — 3. Juli 1880, p. 566.
3 Vergl. E. W. Beuecke, Erlauteruiifien zu einer (leolofiischen Karte des Grigna-
Gebirges. — N. J. f. M., etc., 111. Beil. Bd., 188.i, p. 171.
■i Loc. cit., p. 668.
® Verhandlungen der k.-k. geMlogischen Heichsanstalt, 1885, N° 2.
® Notes géologiques sur la Région du Mont-Perdu. Annuaire du Club Alpin Français.
Vol. XIII, 1886.
518
COMPTE-RENDU. — CINQUIEME PARTIE
statt dessen die Erhebung des Gebirges auf eine von den
Centralalpen ausg-ehende latérale Pression zurückzufüliren. Ich
selbst bin weit davon entfernt, die speziell in der Brianza nach-
^ewiesenen südwarts gericbteten Ueberschiebiingen als Argu-
mente gegen die Annahme des einseitigen Baiies der Alpen in s
Feld zii führen. Die ganze sedimentare Randzone am Südfuss
der Alpen zeigt eine viel stârkere Vcrsenkung als die Kalkalpen
iin Norden. Dièses rasclie Absinken der Gebirgstheile finden wir
auch in der Brianza. Der Meclianisinus der alpinen Gebirgs-
bildung ist ofFenbar ein derartig komplizirter, dass auch bei
Allgcmeinem nordwârts gerichtetem Tangentialscbub Bewegun-
gen im umgekehrten Sinne sehr leiebt resultiren konnten.
IV. Ezcursionsbericht.
An der viertagigen Supplementâr-Excursion in die AU'^
Brianza nalimen Theil die Herren : A. Baltzer, H. BeckëR»
A. Bergeat, F. Lœwinson-Eessing, J. Bomrerg, G. Scumid'*’’
A. ÏOBLER, E. VON Wolf.
Am IJ. September wurden von Como ans die eocanen ConglO'
merate von Montorfano imd bei Solzago iind Ponzate der Sim'
schenkel des Pesiira-Gewolbes untersuclit. Nachtquartier :
Da am i8. September das Wetter trübe war, musste leid®*'
auf die geplante Excursion über Buco dcl Piumbo nach Alp®
Turati verzichtet werden ; wir gingen über S. Salvatore
Abbang des Berges entlang nach Caslino, wo die Schichtfolg®
unterer Lias, Ammonitico rosso (fossilreich) und Aptychen
schiefer untersucht wurde. Am Nachmittag fuhren wir na®*
Canzo. An der Felswand ob G. Bianca im Lambrothale konid®
die Ueberschiebung direkt beobachtet werden (vergl. Prof,
Nachtquartier : Canzo.
Der /p. September wurde zur Besichtigung der Verhâlim®
im Ravellathale, im Val del Gatton und Val di Luera bis
madrera verwendet. Vor cinbrcchender Nacht wurde noch
Gebirgsrand zwischen Givate und Suello in Augenschein geno'^'
men. Nachtquartier : Lecco. .
Nachdem wir am Morgen des 20. September von Lecco
einen Gesammtüberblick über die Berge zwischen M. Morega
und Corno Birone gewonnen hatten, konstatirten wir die ü
stürzte Schichtfolge am Ostabhang des M. Baro (vergl. Prof-
und am Nachmittage fuhren wir mit dem Dampfboote
Bellaggio.
Baseb im Mai
Ct': ReiLdii PI. ni
SIXIÈME PARTIE
CHRONOGRAPHE GÉOLOGIQUE
ff
i
CHRONOGRAPHE GÉOLOGIQUE
Seconde édition
DU
TABLEAU DES TERRAINS SÉDIMENT AIRES
formés pendant les époques de la
Phase organique du Glotoe terrestre
Mis au point et entièrement retravaillé sur un plan nouveau,
avec application de la gamme des Couleurs corwentionelles admises
par les Congrès géologiques internationaux,
AVEC
TEXTE EXPLICATIF
SUIVI d’un
RÉPEUTOIRE STRATIGRAPHIQUE POLYGLOTTE
PAR
E. RENEVIER
professeur de géologie et paléontologie à l’Université de Lausanne.
6' CONGR. GÈOL. INTERN.
31
I
TEXTE EXPLICATIF
INTRODUCTION
Il y a longtemps que j’avais l’intention de rééditer mon grand
Tableau des terrains sédimentaires , dont la première édition
était épuisée depuis nombre d’années, et qui m’avait été dès
lors demandé à réitérées reprises. Mais la science strati-
graphique s’était tellement modifiée, et son champ tellement
accru, qu’il ne suffisait pas de changements et adjonctions de
détail. Un travail entièrement nouveau et de longue haleine
était absolument indispensable j je ne trouvais pas le temps
de m’y mettre.
L’approche du Congrès international de 1894 m’avait stimulé
et j’aurais voulu pouvoir y présenter ce travail, dont le plan
était arrêté dans mon esprit. Mais les préparatifs du Congrès et
du Livret-Guide absorbèrent tout mon temps disponible, de
sorte que je ne pus que mentionner mon projet dans la section
de Stratigraphie et Paléontologie et indiquer le plan nouveau
que je pensais suivre L
Dès lors je me suis mis sérieusement à l’œuvre, pour pou-
voir faire paraître mon travail dans le Compte-rendu du Con-
grès de Zurich. Le Comité d’organisation, voyant son ampli-
tude, a décidé qu’au lieu de paraître dans la quatrième partie,
il constituerait à lui seul une sixième subdivision de ce volume.
Pour les parties où je me sentais moins compétent, j’ai eu
recours à divers collègues qui ont bien voulu m’aider de leurs
conseils. M. le professeur DepÉret de Lyon m’a accordé son
bienveillant concours pour les tableaux tertiaires, et spéciale-
ment pour les faunes mammalogiques. Mon tableau du Carbo-
' Compte-rendu, 2® partie, p. 92.
524
COMPTE-RENDU.
SIXIÈME PARTIE
nique a été soumis à M. Karpinsky de Saint-Pétersbourg-, et
modifié d’après ses avis ; celui du Dévonique a été corrigé par
M. le professeur Kayser de Marburg ; celui du Silurique a été
amendé d’après les conseils de M. Lapwortii de Birmingham.
Je dois en outre beaucoup de renseignements précieux aux
confrères suivants, dont je cite les noms par ordre alphabéti-
que : Cii. Barrois, Giioffat, Dollfus, Douvillé, Du Pasquier,
Fallût, Ficiieur, Gosselet, Grand’Eury, de Grossouvre,
Haug, Kilian, von Koînen, Pavlow, Péron, Rutot, Sacco,
G. Schmidt, V’an den Broeck.
Je ne mentionne que ceux avec lesquels j’ai correspondu
spécialement pour cet objet, et j’en oublie sans doute.
A tous ces aimables collègues, ainsi qu’à ceux, beaucoup plus
nombreux, dont j’ai utilisé les travaux imprimés, j’adresse mes
chauds remerciements.
Dans une œuvre de compilation, comme celle-ci, je n’ai natu-
rellement pas pu adopter les vues de chacun, mais je me suis
efforcé d’être aussi éclectique et aussi objectif que possible. Ai-je
réussi ? A d’autres d’en juger. Indépendamment des points liti-
gieux, il est évident que j’aurai commis beaucoup d’erreurs,
particulièrement en ce qui concerne l’attribution aux divers
faciès. Mais ces erreurs mêmes contribueront au progrès, en atti-
rant la critique, et provoquant des recherches sur les questions
encore mal élucidées.
J’ose donc espérer que mes confrères reconnaîtront l’utilité
de mon œuvre et lui feront un bon accueil.
Lausanne, 2 octobre 1896.
E. Renevier, prof.
RENEVIER. — GHRONOGRAPHE GÉOLOGIQUE
525
NOTICE SUR LA ÉDITION
Mon Tableau des terrains sédimentaires a paru en 1873 et
1874 dans les 70, 71 et 72 du Bulletin de la Société vau-
doise des sciences naturelles (vol. XII). Il se compose de neuf
tableaux en couleur, qui portent chacun la date du tirage (dès
août 1873). Le point de départ de ce travail fut la difficulté que
j’éprouvais à faire comprendre aux étudiants la vraie nature
des terrains géologiques, c’est-à-dire le fait que ce ne sont
point des matières concrètes et tangibles, mais des ensembles
de formations qui représentent une certaine durée des temps
géologiques.
Le plus complet gâchis régnait alors dans l’emploi des termes
appliqués à la hiérarchie des subdivisions. On employait pêle-
mêle les termes stratigraphiques (terrain, groupe, système,
étage, série, assise, etc.) et les termes chronologiques (Période,
Epoque, etc.) ; on les subordonnait arbitrairement les uns aux
autres, chaque auteur selon sa fantaisie.
Il n’y avait point non plus de convention internationale pour
l’emploi des couleurs, adaptées aux différents terrains, chacun
suivant en cela ses préférences. Les cartes géologiques d’en-
semble, commencées dans divers pays, avaient adopté des
légendes conventionnelles, dans lesquelles une même teinte dé-
signait souvent des terrains fort différents.
Dans le désir de rendre sensible à l’œil la succession des
temps géologiques, j’imprimai mes neuf tableaux sur des papiers
de teintes différentes; et comme ceux-ci étaient destinés essen-
tiellement à l’enseignement en Suisse, j’adoptai tout naturelle-
ment la convention en usage pour la grande carte géologique
de la Suisse. D’autre part je m’appliquai à établir une hiérarchie
des subdivisions en deux séries correspondantes, l’une stricte-
ment chronologique (Ères, Périodes, Epoques, Ages) l’autre
exclusivement slratigraphique, mais moins complète (Systèmes
subdivisés en Etages).
Grâce à ces notions simples et rationnelles, que j’ai défendues
526
COMPTE-RENDU. SIXIEME PARTIE
ensuite dans les Congrès géologiques de Paris en 1878 et de
Bologne en 1881 i, mon essai n’a pas été sans influence sur
les conventions internationales adoptées dans ces deux Congrès,
en vue de runification des termes et des couleurs géologiques,
conventions sur lesquelles je puis maintenant baser ma nouvelle
édition.
Surtout préoccupé de raccorder les divisions stratigraphiques
suisses à celles des régions classiques étrangères, j’avais groupé
les formations locales sous deux grands chefs : Cinq colonnes,
exceptionellement six, étaient consacrées aux gisements clas-
siques, groupés par régions ; quatre colonnes représentaient
les formations locales des diverses régions helvétiques.
C’est ici, comme on va le voir, que j’apporte à mon Tableau
les plus profondes modifications.
PLAN DE LA â**» ÉDITION
J’ai intitulé mon nouveau tableau Chronographe géologique^
parce qu’il est, dans mon intention, une représentation graphique
de la durée des temps géologiques, pendant lesquels se sont
formés des terrains sédimentaires.
Il se compose de douze feuilles, imprimées sur papiers teintés
aux couleurs internationales, adoptées pour la Carte géologique
d’Europe en cours de publication. Ces 12 feuilles représentent
les périodes que j’ai admises, en me conformant autant qu’il
m’a été possible aux idées les plus répandues.
Les colonnes de gauche sont consacrées au groupement
hiérarchique des temps, ou des terrains qui les représentent,
en quatre ordres de divisions subordonnées les unes aux
autres, conformément aux conventions internationales adoptées
en 1881 à Bologne.
Je n’ai pas jugé opportun d’introduire un 5® ordre de sub-
divisions, celles-ci ayant une valeur purement locale.
Puis vient une colonne intitulée Zones biologiques de prédo-
minance. J’y ai inscrit, à leur niveau le plus habituel, un petit
choix de fossiles classiques, c’est-à-dire des espèces les plus
1 Compte-rendu du Conijrés de Bologne, p. 90, 114, 130, 150, 560.
RENEVIER. — CHRONOGRAPIIE GÉOLOGIQUE
527
fréquemment citées pour définir les zones ou niveaux. J’évite à
dessein le terme de fossiles caractéristiques, parce que j’estime
qu’aucune espece n’est absolument caractéristique. Telle espèce
peut l’être dans un pays, et ne plus l’être dans un autre. Par
suite des mig’rations, les espèces ne doivent pas caractériser
exactement le même niveau dans des contrées un peu distantes
les unes des autres.
Les autres colonnes de chaque feuille, à droite, sont consa-
crées aux formations locales, que j’ai groupées tout autrement
que dans la première édition. D’abord je n’ai plus donné de
place prépondérante à la stratigraphie suisse, et j’ai mis tous les
pays sur le même rang. Mon Tableau est donc strictement inter-
national, sous réserve de la connaissance plus ou moins com-
plète que Ton possède des formations locales de divers pays.
Puis au lieu d’un groupement géographique, se traduisant
par des colonnes consacrées aux divers pays, je me suis ap-
pliqué à réaliser, aussi bien que possible, un groupement par
faciès'^, c’est-à-dire par dépôts formés dans des conditions ana-
logues. Mon but est de faire ressortir les différences de faciès
d’un même terrain, et de provoquer des recherches dans cette
direction nouvelle, qui est la voie normale de la stratigraphie.
11 est évident que, suivant les conditions physiques ou autres,
il a dû se produire simultanément, à chaque moment des
temps géologiques, des formations très différentes les unes des
autres, comme il s’en forme dans le temps actuel. On ne connaîtra
bien une époque ou un terrain, que lorsqu’on en connaîtra tous
les divers faciès. C’est à cela que doivent tendre les études stra-
tigraphiques. De même, on ne connaîtra 1 histoire géologique
d’un pays que dans la mesure où Ton se rendra compte des
conditions dans lesquelles se sont formés les différents terrains
qui en constituent le sol.
Mon tableau contribuera au progrès des études dans ces deux
directions différentes, en facilitant les comparaisons dans les
deux sens. La lecture des casiei's dans le sens horizontal mon-
trera les diverses formations de même âge ; relations d ho/no-
taxie ou parallélisme. La lecture des colonnes dans le sens
vertical fera connaître un même type de formations au travers
des âges : relations d'honiotypie.
* Malgré le dictionnaire, qui écrit faciès sans accent, je mets un é à ce mot francisé,
pour éviter une fausse prononciation.
528
COMPTE-RENDU. — SIXIEME PARTIE
LES FACIES OU FORMATIONS
En tout premier lieu je dois justifier ma classification des
faciès en recherchant les causes qui ont déterminé ces diffé-
rences de formations.
Le terme de faciès fut introduit par Gressly en 1838 * pour
désigner les différences, soit pétrographiques soit paléonto-
logiques, que l’on peut trouver entre divers dépôts de même
âge. Cette expression eût été à peine nécessaire si l’on n’avait
étrangement abusé du terme deformation, en l’employant pour
désigner des groupes stratigraphiques formés pendant la durée
d une période géologique. Le Congrès de Bologne, en appli-
quant à ces divisions stratigraphiques le terme de système, a
rendu son vrai sens au terme formation équivalent du mot
allemand Bildung, c’est-à-dire mode de formation. On ne doit
donc plus dire, par exemple la Formation jurassique {Jura-
Formation) attendu que ce système comprend un très grand
nombre deformations locales de divers types, déposées en divers
lieux, pendant la durée de la Période jurassique.
Il y a donc entre les termes de formation et faciès une très
grande analogie de nature, mais leur sens n’est pas tout à fait
le même, quoiqu’on puisse dire également différence de forma-
tions ou différence de faciès. Voici ce que j’en disais en 1884
dans une étude intitulée Les Faciès géologiques ^ :
« Les faciès sont donc en définitive les différentes sortes de
formations, sédimentaires ou autres, qui peuvent s’être pro-
duites simultanément, à un moment quelconque des temps géolo-
giques, comme cela se passe encore au temps actuel. On dit
donc les divers faciès d’un terrain, comme on dirait les diverses
formations des temps modernes. »
Et plus loin : « Le congrès géologique de Bologne a con-
damné 1 abus du mot formation, et désiré ramener celui-ci à
son sens primitif, celui de mode de formation. Mais cet emploi
fautif est si général dans le langage scientifique populaire, sur-
* Gressly, Observations géologiques sur le Jura soleurois, p. 11.
’ Archives des sciences de Genève, XII, p. 298.
RENE VIER. — CHRONOGRAPUE GÉOLOGIQUE
529
tout en allemand et en anglais, qu’il faudra sans doute plus
d’une génération pour détruire cette erreur. C’est ainsi que le
terme de faciès reste pour longtemps encore indispensable dans
la langue géologique. Il y a même un certain avantage à avoir
deux termes différents, consacrés aux diversités du mode de
formations : celui de formation, qui s’applique tout naturelle-
ment aux différences essentielles (formations sédimentaires,
marines, d’eau douce, volcaniques, etc.) et celui de faciès, qui
désigne les différences de détail (faciès crayeux, vaseux, sa-
bleux, lacustres, fluviatiles, d’emboucliures, etc.). C’est dans ce
dernier sens, en effet, que le mot de faciès est le plus habituel-
ment employé. »
CAUSES ACTUELLES DES DIFFÉRENCES DE FORMATION
Pour arriver à un groupement rationnel des faciès, il faut
d’abord se rendre bien compte des causes qui ont dû agir pour
les produire, et avant tout, des causes qui produisent actuelle-
ment les formations de différentes sortes.
Ces causes, très multiples, peuvent être groupées sous quatre
chefs :
I. Causes géographiques.
II. » thermiques.
III. » bathymétriques.
IV. » chorologiques.
Il est évident que plusieurs causes agissent souvent simulta-
nément, qu’elles s’enchevêtrent les unes dans les autres et que
les faciès, actuels ou anciens, n’en sont qu’une résultante. On
peut remarquer aussi que les modifications physiques et orga-
niques réagissent les unes sur les autres, de façon que la faune
(ou la flore) locale dépend dans une grande mesure de la nature
pétrographique du dépôt, et que d’autre part celle-ci est souvent
déterminée par la vie organique du milieu (craie, etc.)
I. Causes géographiques.
Les circonstances de milieu, de situation, et aussi de compo-
sition du sol, ont une importance majeure sur la nature des
dépôts et sur la vie organique qui y laisse ses débris. En pre-
530 COMPTE-RENDU. SIXIEME PARTIE
nant le mot de sédimenLs dans un sens tout à fait général, on
peut distinguer :
a) des sédiments terrigènes, dus à l’érosion des terres
(ex. sable) ;
b) des sédiments organogènes, dus à l’accumulation de
particules organiques (ex. craie) ;
c) des sédiments hydatogènes, dus à la précipitation
chimique (ex. tuf calcaire).
La nature même de ces sédiments influe sur la vie organique
qui les accompagne. Parmi les causes qui déterminent ces diffé-
rences, je distinguerai essentiellement ;
1° Conditions de milieu : Milieu aérien ou aqueux, eau cou-
rante ou nappe d’eau, eau salée ou eau douce, etc. L’influence
de ces divers milieux est trop évidente pour que je m’y arrête.
Les principales diflérences ôlhabitat des animaux et plantes en
dépendent.
2» Distance du rivarje. Dans les milieux aqueux il faut
mettre en seconde ligne la proximité ou l’éloignement du rivage,
qui détermine les groupements biologiques, connus sous les noms
de faunes littorale, pélagique ou profonde. Il est reconnu en
outre que, sauf de rares exceptions motivées par les courants
marins, les sédiments terrigènes ne se déposent qu’à proximité
des terres fermes, où ils constituent une bordure littorale, de
largeur variable, qu’on estime au maximum à 300 kilomètres*,
à U delà dans l’immense étendue des océans, il ne se dépose
guère que des sédiments organogènes ou hydatogènes.
3" Forme des côtes. Suivant que la côte est plus ou moins
unie ou découpée, plate ou à l’état de falaise, abritée ou ex-
posée aux vents ou aux vagues, les sédiments terrigènes sont
naturellement plus ou moins abondants et plus au moins gros-
siers, ce qui exerce aussi une grande influence sur V habitat des
êtres. Par le fait de l’agitation des eaux (vagues, marées, cou-
rants) ces sédiments détritiques subissent un triage ; les plus
grossiers se déposent les premiers et forment la grève; les autres
sont entraînés d autant plus loin qu’ils sont plus ténus. De là
les dépôts graveleux, sableux ou vaseux, qui ont chacun leur
faune plus ou moins spéciale d’animaux marins ou lacustres.
* Voir la jolie Carte des sédiments de mer profonde, publiée par Murray et Renard
et reproduite en 1893 dans le Bull. soc. belge de Géol., Pal., etc., VII, pl. 6.
RENEVIER. CIIRONCMJRAPHE GEOLOGIQUE
531
4® Nature pétrographiqiie des côtes. Enfin, suivant que la
terre avoisinante est formée de roches plus ou moins résistantes,
l’érosion a plus ou moins de prise, et les sédiments terrigènes
sont plus ou moins abondants. En outre ces roches, dures ou
tendres, peuvent être de composition plus ou moins siliceuse,
argileuse ou calcaire, et produire ainsi par leur désagrégation
des fonds de diverses compositions, qui à leur tour sont pré-
férés par tels ou tels animaux littoraux.
II. Causes thermiques.
L’influence des différences de température sur la vie organique
est encore plus évidente, mais présente des cas moins variés.
Elle se fait surtout sentir dans le milieu aérien, où elle déter-
mine les climats, dont on connaît l’importance biologique.
Quoiqu’à un moindre degré peut-être, la température joue aussi
un rôle important dans les milieux aqueux, et y détermine des
ditférences fauniques ; témoins les récifs madréporiques qui ne
peuvent se construire que dans des mers dépassant 20“ C. de
température.
Nous pouvons distinguer quatre principales causes d’influence
thermique :
1“ Les latitudes, qui déterminent les zones climatologiques :
zone boréale ou arctique, zone tempérée, zone tropicale, zone
équatoriale, etc. On sait combien les animaux et les plantes sont
dillêremment répartis dans ces différentes zones. Leur influence
sur la sédimentation est beaucoup moindre, mais existe néan-
moins, comme le prouvent la répartition des récifs madrépo-
riques presque spéciaux à la grande zone inter-tropicale, et celle
des tourbières, qui existent plus particulièrement dans les zones
froides et tempérées.
2“ Les altitudes, qui déterminent les zones de végétation, et
dont l’influence est tout aussi grande, quoique moins apparente,
sur la vie animale terrestre. L’influence climatique des altitudes
peut contrebalancer parfois celle des latitudes, et permettre, par
exemple, la formation de tourbières dans les zones tropicales ou
même équatoriales. Ces deux causes peuvent aussi s ajouter
l’une à l’autre, et produire des températures maximales ou mi-
nimales. Enfin, il ne faut point négliger le phénomène glaciaire,
dépendant des altitudes ou des latitudes, lequel est d une grande
portée sédimentaire.
532
COMPTE-RENDU. SIXIEME PARTIE
3 La profondeur . Si les deux causes précédentes sont sur-
tout sensibles dans le milieu aérien, celle-ci, spéciale au milieu
aquatique, paraît jouer un rôle moindre comme cause thermi-
que. Elle ne doit toutefois point etre neg'li^ée, car elle exerce sa
part d influence dans la distinction des zones bathjmétriques,
dont il va être question.
4® Les courants aériens ou marins agissent aussi efficacement
dans la répartition géographique des êtres. Ils refroidissent ou
réchauffent les milieux ambiants, diversifiant ainsi les climats.
L’influence des vents alisés est bien connue. Celle du Gulfstream,
qui vient tempérer les côtes du nord de l’Europe, est peut-être
encore plus importante.
III. Causes bathymétriques.
Les causes des différences de vie organique, suivant la profon-
deur des eaux, sont très multiples :
1 Les diffej'ences de sédimentation, dont j’ai parlé ci-dessus
pages 530, 531.
2® Le refroidissement graduel de l’eau des mers, à mesure
qu’on s’enfonce.
3® La pression, qui s’accroît en proportion de la masse d’eau
superposée.
4® La lumière, qui s atténué en proportion de l’épaississement
de la nappe traversée, de sorte que dans les grands fonds l’obs-
curité doit être complète. La fréquence des animaux phospho-
rescents dans les grandes profondeurs est en rapport direct
avec cette obscurité.
5 L agitation des eaux, qui décroît dans la même propor-
tion et devient nulle a une faible distance de la surface.
6® Enfin la proportion d’oxygène dissous, qui diminue à me-
sure que l’eau s’éloigne de la surface et devient plus immobile ;
ainsi qu’on l’a constaté par les sondages.
Voilà les principales causes de la distribution bathymétrique
des espèces. Elles sont amplement suffisantes pour expliquer la
différenciation verticale des faunes et des flores marines.
^ Cette question est capitale pour l’étude des faciès, puisque
1 immense majorité des formations géologiques sont dues à la
sédimentation marine. Il est donc indispensable que j’entre ici
RENEVIER. — CTIRONOGRAPRE GEOLOGIQUE 533
dans quelques détails, d’autant plus que le sujet est relativement
moins connu, et que la plupart des decouvertes qui s y ratta-
chent sont très modernes.
Les expéditions de dragage, en mer plus ou moins profonde,
s’étant beaucoup multqiliées depuis un certain nombre d années,
on est arrivé à connaître passablement le fond des océans, soit
au point de vue des êtres qui y vivent, soit à celui des sédiments
qui s’y forment. On a pu y reconnaître ainsi des zones biologi-
ques de profondeur, analogues aux zones d’altitude subaériennes.
On admet généralement 5 zones bathijmétriques, très inégales
en dimension verticale, et qui vont en augmentant d épaisseui
à mesure qu’on s’enfonce. La cinquième, de beaucoup la plus
considérable, est relativement moins bien connue ; il est pro-
bable qu’elle devra être plus tard subdivisée.
I. Zone littorale, dite aussi intercotidale. Comprise dans
l’intervalle du balancement des marées, elle s’étend du rivage
jusqu’à une profondeur d’environ 13 métrés, suivant 1 intensité
variable des marées. C’est la plus étroite, mais aussi la plus
peuplée. C’est aussi la seule qui soit susceptible de recevoir une
sédimentation à grains grossiers.
IL Zone des laminaires, caractérisée par l’abondance des
algues. Elle olfre encore une riche population de mollusques et
d’autres êtres littoraux. Les bancs d’huîtres en font générale-
ment partie, ainsi que les récifs madréporiques. Sa limite infé-
rieure est placée ordinairement a 30 mètres de protondeui j
certains auteurs la descendent plus bas.
Dans les mers privées de marées, comme la Méditerranée, les
algues sont absolument littorales, et les deux premières zones
se confondent ; aussi beaucoup d’auteurs les fusionnent-ils en
une seule sous le nom de zone littorale.
III. Zone des nullipores et corallines, c’est-à-dire des
algues calcaires. Population abondante de gastropodes et pélécy-
podes, souvent de grande taille, ainsi les gros gastropodes car-
nassiers. L’amplitude de cette zone est déjà plus torte ; sa limite
inférieure est portée par les uns à 72 mètres, par d autres à 90
mètres et même au delà.
IV. Zone des brachiopodes et coraux profonds. C’est l’ha-
bitation ordinaire des brachiopodes, qui sont toujours rares dans
les zones précédentes ; des bryozoaires, des alcyonnaires et en
534
COMPTE-RENDU. SIXIEME PARTIE
général des polypes non constructeurs de récifs. Les gastro-
podes et les pélécypodes y sont déjà beaucoup moins nombreux.
Les auteurs sont peu d’accord sur sa limite inférieure, qui est
placée a la profondeur de 200, 300 et même 500 mètres (Zittel).
V. Zone abyssale, de beaucoup la plus étendue, aussi bien
dans le sens horizontal que dans le sens vertical. Au delà de
2000 mètres de profondeur les mollusques deviennent rares ;
leurs coquilles sont petites, minces, translucides, incolores ; les
animaux sont en général aveugles. Les dentales habitent sou-
vent ces grandes profondeurs ; et parmi les mollusques péla-
giques et nageurs, dont les dépouilles tombent sur le sol, on
trouve beaucoup de ptéropodes.
Au delà de 3000 mètres on ne trouve plus guère que des fora-
niinifères, des radiolaires et des algues calcaires, en général de
très petite taille, dont les tests s’accumulent dans les grandes
profondeurs, où ils constituent les principaux sédiments, soit
des vases calcaires ou siliceuses organogènes. Mais dans les très
grands tonds, jusqu’à 8000 mètres, les tests calcaires sont sou-
vent dissous, et les foraminifères n’existent plus qu’à l’état de
moules, tandis que les microzoaires siliceux occupent les plus
grandes profondeurs, où leur vase siliceuse alterne avec des pro-
duits de précipitation chimique qu’on a nommés Vargile rouge
des hauts-fonds.
IV. Causes chorologiques.
Certains laits de distribution géographique, des animaux ou
des plantes, ne peuvent s’expliquer par aucune des causes pré-
cédentes. Sous les mêmes latitudes et altitudes, et dans des
conditions physiques d’ailleurs toutes semblables, on trouve des
etres assez dilférents suivant les régions. Il y a là une ou plu-
sieurs causes primordiales, relative à l’origine même de ces êtres.
La chorologie^ est la science qui s’occupe plus spécialement
de la distribution géographique des êtres, et qui en recherche
les causes. On admet, en général, que les espèces ont un centre
d origine, d où elles ont rayonné, par voie de migrations, dans
toutes les directions où elles trouvaient des conditions favorables
d existence. Dans telle ou telle direction, leur propagation était
empêchée par des barrières naturelles, par exemple la mer pour
I De — contrée.
RENEVIER. — CHRONOGRAPIIE GEOLOGIQUE 535
les êtres terrestres, un continent pour les êtres marins. C’est
ainsi que doivent s’être constitués, par entrecroisement, ces grou-
pements si complexes d’animaux et de plantes, qu’on nomme la
faune et la flore d'un pays, et qui, abstraction faite des diffé-
rences de station ou d’habitat, diffèrent plus ou moins d’un pays
à l’autre. On peut ainsi distinguer dans le monde actuel ce qu’on
a nommé des provinces biologiques, qui ont chacune leurs carac-
tères particuliers.
Or, des différences biologiques semblables peuvent se consta-
ter également dans les époques géologiques, différences pure-
ment chorologiques, qui ne proviennent ni du temps, ni du
mode de formation. Celles-ci ne sont plus, à proprement parler,
des différences de formation, mais on leur applique encore gé-
néralement le terme de faciès. On dit, par exemple, le Néoco-
mien à faciès alpin, à faciès extra-alpin, à faciès boréal, pour
désigner des formations de môme âge et physiquement sembla-
bles, mais contenant chacune des fossiles particuliers, parce
qu’elles appartiennent à des provinces biologiques ditférenles.
Voilà donc un cas où la notion de faciès est plus ample et
compréhensive que celle de formation, quoique habituellement
ce soit l’inverse.
GROUPEIHENT DES FACIÈS
Ces causes si nombreuses, dont l’action peut se combiner et
s’enchevêtrer, déterminent dans le monde actuel d’innombrables
formations diverses simultanées, les unes plus ou moins locales,
les autres plus étendues, qui représentent ensemble l’époque
actuelle ou Holocène.
Les mêmes causes ont dû agir, du plus au moins, à toutes les
époques des temps géologiques, et déterminer des formations
plus ou moins analogues aux dépôts actuels, qui, envisagées au
point de vue de leur nature pétrographique et surtout de leurs
caractères biologiques, constituent les faciès géologiques.
Ces faciès sont si nombreux et si variés, qu’il ne pouvait être
question dans mon tableau de leur attribuer à chacun une co-
lonne. J’ai donc dû les grouper, et j’ai cherché à le faire de la
naanière la plus rationnelle. C’est ainsi que je suis ai rivé a dis-
tinguer neuf types de formations, que j’ai désignés par des noms
simples et facilement compréhensibles.
536
COMPTE-RENDU. — SIXIEME PARTIE
Pour plus de clarté, j’ai attribué aux dénominations de ces
neuf types une désinence homophone en al, qui distinguera de
prime abord ces noms de ceux qui se rapportent à l’âge des
terrains. En agissant ainsi je n’ai fait que généraliser un usage
déjà fréquent (littoral, récifal, etc.).
Tous les géologues distinguent les formations terrestres et les
formations marines. Ces dernières étant beaucoup plus nom-
breuses et importantes dans les temps primaires, secondaires et
même tertiaires, il m’a paru qu’il y avait lieu de les subdiviser
en deux groupes naturels, d’après les principes mis en lumière
par les sondages modernes.
Je ne trouve point satisfaisant le groupement habituel, en for-
mations littorales et formations pélagiques ou de mer profonde.
Il me paraît attribuer une trop grande importance au facteur
de la profondeur des mers ; celui de la distance du rivage me
paraît beaucoup plus important, car c’est lui qui détermine plu-
tôt la nature des sédiments terrigènes (détritiques) ou zoogènes ;
ainsi que celles des faunes enfouies, de rivage (littorales) ou de
haute-mer (océaniques ou pélagiques).
Me basant sur les résultats des sondages du Challenger et
autres, tels qu’ils sont résumés sur la carte des sédiments marins
de MM. Murray et Renard*, j’ai subdivisé les formations
marines en deux grands groupes :
a) les formations marines terrigènes ou détritiques ;
b) les formations marines zoogènes ou océaniques.
Les formations récifales, qui sont tantôt littorales, tantôt
océaniques par leur emplacement, sont franchement zoogènes
dans leur essence, puisque les apports détritiques empêchent la
croissance des polypes constructeurs. D’autre part, il y a des
formations mixtes argilo-calcaires, dues à un mélange originel
de vases calcaires microzoïques avec des limons argileux, d’ori-
gine détritique.
Formations terrestres.
J’ai pris ici le mot terrestre dans le sens de continental, par
opposition à marin. C’est du reste un usage assez habituel, quoi-
qu’il soit critiquable. L’adjectif continental, qui vaudrait mieux
à certains égards, serait plutôt l’opposé de insulaire.
Je distingue ici quatre types principaux de formations :
* Voir note, page 530.
RENEVIëR. — CHRONOGRAPIIE GEOLOGIQUE
537
I. Type aérial. Formations subaériennes, généralement pas
ou peu stratifiées, ne contenant que des organismes terrestres,
ou accidentellement d’eau douce, bossiles plutôt rares, très sou-
vent détruits par décomposition au contact de l’air. Les condi-
tions de conservation n’étaient pas favorables, vu la nature peu
compacte et peu homogène des sédiments.
En voici les principaux faciès :
a) Faciès volcanique. Principalement les agrégats volcaniques
plus ou moins grossiers, soit brèches et tufs volcaniques, par-
fois plus ou moins stratifiés et accidentellement fossilifères. On
ne les connaît d’une manière certaine que dans l’Ere tertiaire.
b) Faciès éolien. Sables mouvants charriés par les vents ;
Dunes ; Lœss, très probablement, etc. Fossiles exclusivement
terres tes.
c) Faciès glaciaire. Moraines plus ou moins anciennes, pures ■
et remaniées. Ce faciès n’est bien connu que dans les temps
Holocène et Plistocène. Il est probable à l’époque du Pliocène.
Représenté peut-être plus tôt par certains conglomérats à gros
éléments, il paraît probable vers la fin de l’Ere primaire, au
moins dans l’hémisphère Sud (Inde, Australie, Sud-Afrique).
Les Alluvions glaciaires commencent déjà la transition aux
formations limnales.
d) Faciès ossifère. Cavernes à ossements ; Brèches osseuses ;
Phosphoriles, Sidérolitique terrestre et autres accumulations
ossifères, dues aux eaux météoriques, à des inondations subites,
ou en partie aussi à des sources minérales. Caractère mixte aéro-
limnal.
Les tufs calcaires et autres, renfermant déjà des organismes
d’eau douce, appartiennent plutôt au type suivant, mais conser-
vent souvent un caractère mixte.
La colonne consacrée au type aerial serait restée vide pour la
plupart des terrains secondaires et primaires. J ai pensé en pro-
fiter pour y mentionner les principaux gisements d organismes
terrestres, animaux ou végétaux, des divers âges; qu ils aient
vécu sur place ou aient été flottés et entraînes, soit dans des
dépôts d’eau douce ou saumâtre, soit même dans des depots
marins. Cette mention m’a paru opportune et d’une utilité
pratique, et j’ai ainsi économisé une colonne. Ces gîtes ne sont
6® CONGR. GÉOL. INTERN.
538 COMPTE-RENDU. — SIXIÈME PARTIE
pas toujours des formations aériales, mais leurs org^anismes ré-
vèlent la vie aérienne à une faible distance.
II. Type limitai. Formations d’eau douce ou nymphécnnes.
Sédiments généralement bien stratifiés, contenant des fossiles
d’eau douce, avec mélange plus ou moins constant de plantes
et d’animaux terrestres flottés. Fréquentes dans l’ère tertiaire, ces
formations sont bien connues aussi dans l’ère secondaire et la
période carbonique, mais à peine signalées auparavant. Il est
probable toutefois qu’on les y reconnaîtra également par la suite.
a) Faciès crénoijène ou tufacé. Dépôts de sources minérales
incrustantes. Tufs calcaires ou siliceux, ordinairement plus ou
moins vacuolaires, résultant le plus souvent d’incrustation de
débris végétaux. Surtout dans la période néogénique.
b) Faciès palustre, marécageux ou tourbeux. Alternance de
sédiments détritiques plus ou moins fins avec des dépôts végé-
taux plus ou moins impurs, souvent utilisés comme combusti-
bles : tourbe, lignite, houille, anthracite ; souvent aussi des cal-
caires bitumineux. Fossiles d’eau douce adaptés spécialement
aux eaux stagnantes marécageuses. Animaux et plantes pa-
lustres, variables suivant les régions.
c) Faciès Jluviatile. Dépôts des eaux courantes : fleuves, ri-
vières, torrents. Matériaux d’alluvion et arénacés, plus ou moins
grossiers, suivant la rapidité du courant. Quelques types de
mollusques et autres organismes affectent de préférence les eaux
courantes ; habituellement mélangés d’êtres terrestres flottés.
d) Faciès lacustre. Dépôts d’eau douce plus étendus ; sauf
leur contenu organique, plus ou moins analogues aux sédiments
marins. On peut parfois y distinguer un faciès littoral zt aré-
nacé et un faciès profond formé de sédiments divers et homo-
gènes : Calcaire lacustre, etc. Dans la pratique, les faciès c et d
sont souvent difficiles à distinguer; on les confond habituelle-
ment sous le nom de fluvio-lacustre.
Vu l’abondance des formations limnales dans l’ère tertiaire,
j’ai dû leur attribuer, dans mes Tableaux I, II, III, deux co-
lonnes, que j’ai fondues en une seule pour les autres tableaux.
Dans Tune, les calcaires d’eau douce (lim no-calcaires) et les dé-
pôts tourbeux, qui ont en commun une origine plus ou moins
organogène ; dans l’autre, les formations alluviales et arénacées,
exclusivement détritiques.
RENEVIER. — CIIRONOGRAPIIE GEOLOGIQUE
539
III. Type estaarial. Dépôts d’estuaires ou de deltas, formés à
l’embouchure des Ileuves dans la mer, et caractérisés par des
faunes mixtes, soit fluvio-marines, soit saumâtres. Les deux prin-
cipaux faciès sont :
a) Faciès saumâtre, formé dans les estuaires ou mers inté-
rieures (ex. Baltique), des régions iroides ou tempérées, dont
les eaux ont été dessalées par les apports d eau douce excédant
l’évaporation. Les sédiments sont plus ou moins semblables à
ceux des autres nappes d’eau, douces et salées, mais ils se dis-
tinguent par des fossiles spéciaux, appartenant à des genres qui
hantent de préférence les eaux saumâtres (Potamides, Mela-
nopsis, Neritina, Cyrena, etc.). Souvent aussi on y trouve des
animaux marins, qui se sont petit à petit accoutumés à vivre
dans une eau moins salée ; mais leurs formes sont rabougries,
comme chez les huîtres de la Baltique.
b) Faciès d’embouchure ou fluvio-marin. Sédiments détriti-
ques, caractérisés par un mélange de fossiles marins, limnaux
et même terrestres, ou par des alternances fréquentes de dépôts
fluviatiles et de dépôts marins ; comme cela se produit dans les
deltas maritimes actuels, sous l’influence des déplacements du
cours d’eau, ou de modification du régime des vents. Transi-
tion des formations limnales aux formations marines.
IV. Type lagunal. J’entends par là les dépôts des nappes d’eau
extra-salées, dont la salure a été concentrée par l’évaporation,
comme cela se produit actuellement dans les lacs salés ou mers
Ultérieures des pays chauds, ainsi que dans certaines lagunes
méditerranéennes et autres ; en un mot, partout ou 1 évapora-
poralion est plus considérable que 1 affluence des eaux douces.
On s’est servi souvent du qualificatif caspique, de la Mer
Caspienne, mais l’expression layunal m a paru plus euphonique,
et s’appliquant aussi bien à ce genre de formations. Les sédi-
ments sont généralement un mélange de matériau.x détritiques
plus ou moins fins et de précipitations chimiques halogènes ;
gypse, sel gemme et autres sels solubles. Les dolomies en masses
étendues y sont habituelles et paraissent résulter d’un premier
degré de concentration des eaux. La nature petrographique de
ces sédiments caractérise donc très nettement ces faciès. Mais
en revanche, le critérium biologique lait défaut, ou plutôt c est
un caractère négatif ; la salure excessive des eaux ayant la plu-
540
COMPTE-RENDU.
SIXIEME PARTIE
part du temps exclu la vie organique, comme cela se voit actuel-
lement dans la Mer-morte et d’autres lacs salés.
Sous le nom de gijpsifères ou salifères, ces formations sont
connues à peu près à toutes les époques géologiques. Leur fré-
quence particulière dans le Trias, dit classique, n’est due qu’aux
conditions géographiques spéciales de l’Europe occidentale pen-
dant la période triasique.
En fait de faciès spéciaux, on ne peut guère distinguer dans
l’état actuel de nos connaissances que les deux suivants:
a) Faciès gypso-salifère, indiquant une plus grande concen-
tration des eaux, allant jusqu’à la précipitation des sels facile-
ment solubles.
b) Faciès gypseux, sans sel gemme, comme par exemple les
gypses de Montmartre, qui indiquent des lagunes moins con-
centrées, et dans lesquelles la vie organique est encore possible.
J’ai inscrit tous ces derniers faciès comme formations terres-
tres, parce qu’ils se sont produits sur terre ferme, (lacs salés),
ou qu’ils sont une dépendance immédiate des terres (lagunes,
estuaires). Ce n’est du reste qu’une question de classification
sans grande importance. Ce sont évidemment des faciès tran-
sitionnels.
Il y aurait une autre question beaucoup plus importante à
considérer, mais sur laquelle je manque de renseignements.
Ces dépôts halogènes ne pourraient-ils pas se produire dans les
parties les plus profondes des mers, où l’eau devient pour ainsi
dire stagnante, et où la salure doit, semble-t-il, se concentrer
graduellement avec la profondeur, comme divers sondages l’ont
montré, spécialement dans la Mer-morte et la Mer-méditer-
ranée ?
Les formations terrestres sont, comme on le voit, très variées,
mais elles ont en général peu d’étendue, et présentent plutôt un
caractère local.
Formations marines terrigènes.
L’expression hybride terrigène a été introduite si je ne me
trompe par MM. Murray et Renard, pour désigner les sédi-
ments actuels provenant de la désagrégation ou de l’érosion des
terres. Elle équivaut au fond à détritique; mais terrigène est
un terme très suggestif, qui forme un contraste bien net avec
RENEVIER. — GIIRONOGRAPHE GEOLOGIQUE
541
zoogène ou organogène. Il est aussi digue de survivance que
minéralogie, par exemple, et tant d autres mots hybrides.
Saufles cas exceptionnels des courants, qui peuvent entraîner
au loin les matériaux, la sédimentation détritique se produit
toujours près du rivage. Le matériel des érosions côtières, et
celui des apports fluviaux subit un triage régulier sous l’in-
fluence de l’agitation décroissante des eaux. Les matériaux plus
grossiers se déposent les premiers et forment les grèves, plus ou
moins graveleuses. Les sables sont entraînes plus loin du rivage,
ou déposés sur des rives abritées; moins l’eau est agitée plus
ils deviennent fins. Enfin les produits les plus ténus de la tritu-
ration sont tenus en suspension plus longtemps, et déposés là
où la nappe d’eau est plus ou moins immobile, c’est-à-dire habi-
tuellement le plus loin des côtes et en dessous du balancement
des marées, dans des eaux plus profondes. Ils y forment des
limons plus ou moins vaseux, de composition argileuse, argilo-
calcaire ou même calcaire, suivant la composition chimique des
côtes érodées.
Ces dépôts terrigènes peuvent être lacustres ou marins, sui-
vant la nappe dans laquelle ils se forment. Je ne m’occupe
ici que des derniers, qui constituent autour des continents une
Zone bordure, plus ou moins large, suivant la déclivité du fond
et la masse des apports détritiques. Ces derniers peuvent aussi
s’y trouver mélangés avec des formations zoogenes, puisque
celles-ci ne se produisent point exclusivement dans les hauts
fonds, mais parfois aussi près du rivage, au moins certaines
d’entre elles.
Cette bordure terrigène doit comprendre les trois premières
zones bathymétriques des biologistes, et probablement aussi en
partie la quatrième; mais celle-ci est déjà transitionnelle et doit
présenter des sédiments mixtes (terrigènes et zoogènes).
Les débris organiques les plus habituels à ces sédiments détri-
tiques sont donc essentiellement des êtres littoraux; mais à
ceux-ci peuvent se trouver mélangés, soit des organismes ter-
restres, amenés par les apports fluviaux, soit des coquilles péla-
giques, flottées jusqu’au rivage.
Les formations marines terrigènes ont un caractère beaucoup
moins local que les dépôts terrestres. Par suite des conditions
rie leur formation elles présentent meme generalement une assez
grande extension géographique. Ce sont leurs faciès qu on ren-
contre le plus habituellement fossilifères, et qui sont par cou-
542
COMPTE-RENDU. — SIXIEME PARTIE
séqiient les mieux connus. Je les ai groupés en deux types,
d’après la nature arénacée ou plus ou moins vaseuse des sédi-
ments, et leur ai attribué les trois colonnes médianes de mes
tableaux.
V. Type littoral. Formations côtières, à sédiments détritiques
plus ou moins grossiers. Fossiles à caractère franchement littoral.
Les faciès sont assez nombreux pour que j’aie dû les répartir en
deux colonnes, l’une consacrées aux formations arénacées ma-
rines, l’autre aux calcaires détritiques grossiers, etc. Du reste
ces faciès sont en général mal définis, et auraient besoin d’études
locales plus approfondies. Les zoologistes pourraient ici nous
etre d un grand secours, en nous faisant mieux connaître les
conditions biologiques des dépôts littoraux actuels et des divers
groupes d’animaux.
a) F aciès graveleux ou caillouteux. Graviers, poudingues,
conglomérats grossiers, formés sur les grèves et côtes exposées.
L’agitation des eaux et la mobilité du fond exclut les êtres déli-
cats et de petite taille, ou s’ils ont pu y vivre, empêche leur
conservation, aussi n’y trouve-t-on que peu de fossiles. Ce sont
surtout de gros bivalves à test épais.
Le faciès graveleux est connu dans les terrains de toutôge, et
indique presque toujours la proximité des côtes. Dans les cas
d’oscillation du sol, se traduisant par une gradation ou dégra-
dation de la grossièreté des sédiments, le niveau graveleux in-
dique donc toujours le maximum d’exhaussement du sol, avant
l’émersion, ou le moment où commence l’immersion. C’est ce
qu’ont fort bien montré MM. Rutot et V.an den Broeck dans
l’étude du Tertiaire de Belgique.
b) Faciès sableux. Les sables, mollasses, grès, et autres pro-
duits arénacés moins grossiers, indiquent une proximité moins
grande de la côte, ou une nappe moins agitée. Leur faune est
encore tout à fait littorale, mais beaucoup plus riche : Mollusques
littoraux très variés et très ornés, spécialement de nombreux
gastropodes. Ce faciès arénacé est fréquent également à tous les
niveaux géologiques.
c) Faciès calcaire détritique grossier. Panchina, mollasse
calcaire, calcaire grossier, tuffeau, et leurs dérivés par consoli-
dation, sont évidemment 1e résultat de la trituration de débris
calcaires, provenant soit des falaises avoisinantes, soit surtout
RENEVIER. — CIIRONOGRAPHE GEOLOGIQUE
543
de coquilles brisées et autres tests calcaires. La faune en est
tout à fait littorale, mais contient parfois des organismes mar-
quant une profondeur un peu plus grande, comme les num-
mulites du bassin de Paris par exemple. Ce faciès est surtout
connu dès le mdieu de 1 ere secondaire.
d) Faciès sidérolitique marin, dit à tort fer oolitique, ou
oolite ferrugineuse, aussi limonite. Les fossiles marins et litto-
raux qu’on y trouve, souvent en abondance, prouvent que c’est
bien une formation littorale, analogue de substance au sidéroli-
tique terrestre. L’analogie avec les oolites calcaires, qui sont à
mes yeux de nature récifale, et par conséquent zoogène, me
paraît beaucoup plus éloignée. L’emploi du terme oolite pour
les matières ferrugineuses me paraît donc entaché d erreur, et
propre à perpétuer une confusion regrettable. Je pense qu il faut
attribuer les sédiments ferrugineux marins, comme les terrestres,
soit au lessivage des eaux météoriques, soit à des sources miné-
rales, entraînant leurs produits dans la mer. Les sources ferru-
gineuses peuvent avoir été sous-marines, ou avoir jailli près du
rivage, peu importe. Les petits grains ferrugineux sont des con-
crétions pisolitiques, et n’ont point comme les oolites calcaires
un nucléus organique.
e) Faciès marno-calcaire à bivalves. Mélange de sédiments
argileux et calcaires, plus ténus, déposés à une profondeur un
peu plus grande et plus loin des côtes. L’élément cakaire peut
être détritique, ou aussi d’origine organique. Les fossiles prédo-
minants sont principalement les pélécypodes, souvent de grande
taille, ce qui correspondrait à une partie déjà profonde de la
3®® zone bathymétrique actuelle. Ce faciès fait la transition entre
les formations proprement littorales et les formations bathyales.
On pourrait le dire sub-littoral. 11 est fréquent à tous les niveaux
géologiques.
VI. Type bathyalL Formations détritiques vaseuses, surtout
argileuses, déposées en avant des précédentes, dans la profon-
deur des eaux circon-littorales. Au point de vue biologique cela
correspond à la quatrième zone bathymétrique des zoologistes.
Fossiles principaux: Brachiopodes, bryozoaires, polypes non
constructeurs, spongiaires, etc., vivant dans ces hauts-fonds.
* Cette orthographe est meilleure que celle de bathial, employée par suite dun lapsus
dans mes tableaux.
544
COMPTE-RENDU. SIXIEME PARTIE
Mêlés avec eux des animaux pélagiques : Céphalopodes, ptéro-
podes, etc., dont les dépouilles flottées y sont descendues de la
surface.
On peut distinguer ici de nombreux faciès, différant plutôt par
les types d’êtres qui y prédominent, que par la nature de leurs
sédiments :
a) Faciès argileux à brachiopodes, vrai type de la zone
bathymétrique. Les pélécypodes y deviennent de plus en plus
rares.
b) Faciès argileux à ammonites] celles-ci souvent pyriteiises,
et en général de petite taille, parce que les tours internes du jeune
âge sont seuls conservés. La forte prédominance des céphalo-
podes donne à ce faciès un caractère biologique tout à fait péla-
gal, mais les sédiments argileux sont tout à fait terrigènes.
Connu dès le Dévonique, ce faciès est surtout fréquent dans les
terrains basique, jurassique et néocomien.
c) Faciès argileux à ptéropodes, jouant le même rôle que le
précédent dans les terrains tertiaires, mais connu déjà plus an-
ciennement, en particulier dans l’Ère primaire.
d) F aciès argileux à graptolites, spécial au Système silurique,
où il prend depuis quelques années une très grande importance.
e) Faciès à spongiaires , plus ou moins argilo-calcaire ou
argilo-siliceux.
f) Faciès argilo-calcaire a ammonites, analogue au faciès
b, mais faisant transition aux formations océaniques, par son
mélange de sédiments terrigènes et zoogènes.
Formations marines zoogènes.
A une distance plus grande des côtes, là où il ne parvient
presque plus de sédiments détritiques, même les plus fins, il se
forme néanmoins des dépôts, dus ici à la vie organique, parfois
aussi paraît-il à une précipitation chimique. C’est ce qu’ont dé-
montré les sondages en mer profonde. La carte de MM. Murray
et Renard, déjà mentionnée, fait voir l’immense étendue qu’oc-
cupent ces formations océaniques ou zoogènes dans le fond des
océans actuels. Ce sont des sédiments vaseux, tantôt calcaires
tantôt siliceux, qu’on nomme vase à ptéropodes, vase à globi-
gérines, vase à diatomées, vase à radiolaires. Tous ces sédi-
RENEVIEH. — CIIRONOGRAPHE GÉOLOGIQUE
545
ments sont le résultat de l’accumulation de tests plus ou moins
microscopiques d’êtres inférieurs, animaux ou plantes, soit péla-
giques, soit pouvant vivre à de grandes protondeurs. Ces micro-
phytes et microzoaires ne sont toutefois pas liés aux grands
fonds, mais pullulent parfois aussi à des profondeurs moindres,
spécialement là où ne se forment pas de sédiments détritiques.
La taille de ces petits êtres paraît décroître avec la profon-
deur.
A ces sédiments résultant d’accumulation organique, il faut
ajouter ceux ipii se forment par la croissance des polypes con-
structeurs, lesquels sont toujours calcaires, et peuvent atteindre
des épaisseurs beaucoup plus considérables, mais n occupent pas
de si grandes étendues.
Enfin il faut tenir compte des coquilles de céphalopodes et
autres vestiges macrozoïques d’animaux pélagiques, qui peuvent
descendre au fond de la mer et s’y accumuler également.
Ces formations zoogènes se rencontrent donc à toute profon-
deur, mais elles existent seules dans les grands fonds, d’où le
nom qu’on leur donne souvent de formations de mer profonde
(Tiefseebildungen). Elles se produisent aussi plus ou moins près
des côtes, mais seules se rencontrent dans le centre des océans,
d’où leur nom de océaniques.
Les formations géologiques analogues se groupent assez na-
turellement en trois types: pélagal, récifal et abyssal, aux-
quels j’ai consacré les trois premières colonnes de mes tableaux.
Si j’ai placé le type récifal entre les deux autres, quoiqu’il soit
le plus analogue au type littoral, et qu’il se forme en général le
plus près des côtes, c’est pour ne pas trop séparer les formations
bathyales et pélagales, qui sont caractérisées l’une et l’autre par
des fossiles pélagiques, et qui se relient souvent par des transi-
tions insensibles.
VIL Type pélagal. On dit généralement pélagique, mais cet
adjectif s’entend strictement des animaux nageurs qui vivent
près de la surface des eaux; il ne peut donc pas s appliquer
logiquement à des sédiments qui se forment au fond de la mer.
Indépendemment donc de l’intérêt qu’il y avait à terminer par
la même désinence al les neuf types de formations, il y avait
avantage aussi à différencier par là le qualificatif des sédiments
de celui des faunes.
Je nomme donc formations pélagales, celles qui, se produisant
546
COMPTE-RENDU. SIXIEME PARTIE
ordinairement à distance des côtes, consistent en sédiments
zoog-ènes et non plus terrigènes, et qui, au lieu de faunes plus
ou moins littorales, renferment des fossiles pélagiques associés
à des êtres pouvant vivre à de grandes profondeurs.
Alcide d’Orbigny, dans son Cours élémentaire de Paléon-
tologie 1, citait le grand nombre de céphalopodes fossiles com-
me un critérium de formation littorale et au contraire l’ab-
sence de leurs coquilles flottées, comme une preuve que le
dépôt s’est fait loin des côtes. De nos jours au contraire, la
plupart des travaux géologiques considèrent les ammonites, et
autres céphalopodes à coquilles, comme les fossiles caracté-
ristiques des formations pélagales. Les divers traités que j’ai
pu consulter ne discutent point la question en principe, on dirait
qu’ils ont peur de se brûler les doigts; mais dans la pratique ils
suivent l’usage traditionnel actuel. Il y a toutefois des natura-
listes qui pensent que les céphalopodes peuvent se rencontrer
indifféremment dans les formations littorales et pélagales, et ne
fournissent par conséquent aucun critère des conditions du
dépôt. Fidèle à mon intention d’innover le moins possible, et de
ne le faire que là ou j’aurais des raisons péremptoires, je m’en
suis tenu dans mes tableaux à l’idée générale, mais en l’atté-
nuant un peu. J’ai admis comme plus ou moins littorales des
formations contenant des céphalopodes, mais dans lesquelles
ceux-ci ne sont point prédominants; et n’ai considéré comme
décidément pélagaux que les faciès calcaires renfermant une
grande abondance de céphalopodes ; particulièrement ceux où
ils sont presque les seuls fossiles, comme les lentilles triasiques
du calcaire de Hallstadt, et le Néocomien alpin, dit à céphalo-
podes. Pour ces derniers il me semble qu’il ne peut guère y
avoir de doutes. Toutefois je dois reconnaître que la question
de principe est discutable.
Cela posé voici les principaux faciès qui me paraissent devoir
appartenir au type pélagal, tel que je l’ai défini:
a) Faciès calcaire à céphalopodes. Calcaires plus ou moins
compacts, caractérisés surtout par la prédominance de ces
fossiles pélagiques : calcaires à orthocères et autres nautiléens
dans le Silurique, etc.; calcaires à goniatites dans le Dévonique
et le Carbonique ; calcaires à ammonites dans toute l’Ère secon-
daire. Ce faciès est déjà plus rare dans le Crétacique supérieur,
et manque absolument dans l’Ère tertiaire.
' Cours élem. II, p. 593 et 594, par exemple.
RENEVIER. CHRONOGRAPIIE GEOLOGIQUE 547
b) Faciès calcaire à ptéropodes. Les ptéropodes ont des co-
quilles délicates d’une conservation difficile, on conçoit qu’ils se
rencontrent rarement fossiles. Ce que l’on connaît ce sont plutôt
des marnes à ptéropodes, comme celles que Ooster a signalées à
la base du Ncocomien des Préalpes, et comme les marnes blan-
ches miocènes des Langlie (Piémont). Transition au type bathyal,
par la présence de l’élément argileux détritique.
c) Fades crayeux à foraminifères. L’analogie très grande
de la craie avec la vase à globigérines du fond de l’Atlantique,
me paraît évidente. Cette question, vivement discutée d y a
quelques années, me semble maintenant tranchée. La faune ren-
contrée habituellement dans le faciès crayeux présente beaucoup
de caractères d’une faune profonde: lirachiopodes, bryozoaires,
échinodermes, spongiaires, etc.
d) Faciès calcaire à nummulites. J’ai considéré également la
prédominance des nummulites comme un critérium pélagal. 11
est vrai qne la taille de ces gros foraminifères pourrait faire pen-
ser qu’ils ont vécu plus près de la surface. Il est vrai également
qu’on trouve des faunes littorales dans les calcaires nummuli-
tiques; mais celles-ci n’occupent que certains points spéciaux,
qui peuvent s’être trouvés plus près du rivage et résulter des
oscillatious du sol. Les calcaires à nummulites, avec rares mol-
lusques, me paraissent donc représenter les formations pélagales
du Tertiaire ancien.
e) Faciès calcaire à. fasiilines. Essentiellement formé de fo-
raminifères, on y trouve également beaucoup de céphalopodes :
Goniatites, ammonites, etc. C’est un type pélagal de la Période
carbonique, répandu en Russie, dans les Montagnes-Rocheuses,
et ailleurs.
f) Faciès cjlauconieiix. Les grains de silicate de fer nommés
glauconie se trouvent habituellement associés aux craies et aux
calcaires à céphalopodes. Divers auteurs les ont considérés
comme une formation organique. Si tel est le cas leur place se-
rait bien ici.
VIII. Type récifal. Depuis plusieurs années déjà j’emploie
cette expression pour désigner les formations calcaires dues à la
croissance organique, d’une manière analogue à ce qui se passe
dans nos récifs madréporiques actuels. Gela correspond à ce
qu’on nomme habituellement faciès corallien ou coralligene.
548
COMPTE-RENDU. SIXIEME PARTIE
Mais comme il n y a pas que les coralliaires qui forment par
leur croissance des amas calcaires, les termes ci-dessus sont im-
propres et insuffisants. Dans ces dernières années en effet on a
reconnu, à un grand nombre de calcaires, le caractère récifal et
on a constaté que divers groupes d’animaux et de végétaux
pouvaient prendre part à ces constructions sous-marines.
Les formations récifales actuelles se présentent soit en bancs
parallèles au rivage, soit en barrières plus ou moins saillantes,
qui peuvent exister assez loin des côtes, ou même isolées dans
la baute-mer. Elles sont toujours exclusives de la sédimentation
détritique. Il doit en avoir été de même des récifs madrépo-
riques anciens. Sur ces récifs vit habituellement une nombreuse
population de testacés divers, et en particulier des gastropodes
à coquilles très épaisses, dont on retrouve les analogues dans
les calcaires récifaux anciens.
Voici les principaux faciès que je fais rentrer dans le type
récifal :
a) Faciès corallien. Calcaires plus ou moins compacts, sou-
vent blancs, formés en majeure partie de polypiers plus ou moins
branclius, dont les interstices sont remplis d’un limon corallien,
provenant soit de trituration des branchages les plus délicats,
soit d’incrustation calcaire, due souvent à des algues. Tantôt les
polypiers se trouvent encore dans leur position biologique de
croissance, ce qui indique plutôt le centre du récif ou sa partie
intérieure j tantôt ils sont brisés et accumulés d’une manière
irrégulière, ce qui caractérise de préférence le côté externe du
récif, en regard de la pleine mer. On y trouve de nombreux
testacés, animaux ou végétaux, qui ont contribué à l’accroisse-
ment du récif: Serpules, gros gastropodes et pélécypodes à
test épais (nérinées, dicéras, huîtres, etc.), bryozoaires, échi-
nodermes, lithothamnies et corallines.
Cette formation, si fréquente dans le Jura où elle a été le point
de départ de l’étude des faciès (v. note p. 528), se rencontre
dans tous les terrains, depuis les marbres compacts du Dévonique
et du Carboniipie, jusqu’aux calcaires à polypiers, souvent plus
vacuolaires, de l’Eocène et du Miocène.
b) Faciès oolitique. Calcaire à grains arrondis, plus ou moins
fins, souvent blancs, qui accompagnent généralement le faciès
corallien, et se forment de nos jours sur les plages extérieures
des récifs. Louis Agassiz avait rapporté des récifs de la
RENEVIER. — CITRONOGRAPIIE GKOEOGIQIIE 549
Floride des calcaires oolitiques tellement identiques à ceux du
Jura, que lui-mème ne pouvait disting-uer les uns des autres que
par le goût salin qu’avaient conservé les échantillons modernes.
Ces grains ou oolites sont généralement formés de deux par-
ties. D’abord un nucléus organique, provenant de la trituration
de fragments de polypiers ou de tests divers; dans de grosses
oolites du Jura, de la taille d’une noisette, on reconnaît facilement
à l’œil la structure organique du polypier, atténuée par l’usure
du grain. Ensuite une croûte calcaire plus ou moins épaisse
résultant d’incrustation. Dans les grosses oolites la croûte cal-
caire est souvent rudimentaire ou manque meme complètement.
M. Weatiiered a donné une douzaine de coupes de grains ooli-
tiques d’âges divers, grossis à 65 diamètres E On y voit claire-
ment les deux éléments, et la grande variation de la croûte
concentrique, parfois absente, qu’il attribue à une incrustation
produite par des algues. Cette idée du reste avait déjà été
émise, entre autres par M. Rotiipletz.
Le faciès oolitique, plus habituel dans le Jurassique, se ren-
contre presque à tous les niveaux, dès le Silurique.
c) Faciès à rndistes. On est assez généralement d’accord
maintenant pour attribuer l’origine récifale aux calcaires à
rudistes de la période crétacique. Ces mollusques y sont souvent
si abondants qu’ils forment presque la roche entière. Ils sont
parfois implantés les uns sur les autres, de manière à imiter la
croissance des polypiers. Ils constituent d’ailleurs des bancs,
habituellement très épais , qui présentent quelque analogie
avec les bancs d’huîtres. On n’en connaît guère en dehors du
Crétacique, mais les rudistes constructeurs ont pour précurseurs
les Diceras, fréquents dans les calcaires coralliens du Malm.
d) Faciès dolomitique. Dans certains récifs actuels on voit se
former des calcaires dolomitiques contenant de 10 % jusqu’à
40 de carbonate magnésien. Cette formation se rencontre
surtout dans les lagunes centrales des récifs, où pullulent des
algues calcaires fortement magnésiennes. Il est donc très pro-
bable que beaucoup de dolomies ont cette origine, même si l’on
n’y reconnaît pas des traces de polypiers. Ceux-ci peuvent avoir
été résorbés par la lévigation des eaux atmosphériques, ou bien
la masse dolomitique peut avoir été construite essentiellement
’ Quart. Journ. Geol. Soc., vol. 51, N" 202, pl. 7.
550
COMPTE-RENDU. SIXIEME PARTIE
par des alg-ues calcaires, comme par exemple les Gijroporella,
si abondantes dans certaines dolomies du Trias.
IX. Type abyssal. J’ai réservé ce nom aux dépôts des mers
les pins profondes, des abîmes. Leur analogie avec les sédiments
pélagaux est d’ailleurs très grande, et la transition insensible.
Le critérium distinctif me paraît être essentiellement la rareté
des fossiles macroscopiques, et la plus grande fréquence de
l’élément siliceux.
Ce qui occupe la plus grande étendue des abîmes océaniques
actuels, c’est une argile rouge ou grisâtre, qui paraît constituer
le principal sédiment au delà de 5000 mètres de profondeur.
On y trouve des moules ferrugineux de foraminifères, des glo-
bules concrétionnés de fer ou de manganèse, des nodules siliceux,
des particules de ponces volcaniques, etc. C’est évidemment le
résidu, peu abondant d’ailleurs, de précipitations chimiques, de
cendres volcaniques très fines, de poussières cosmiques, etc.
En seconde ligne comme étendue, on trouve la vase à globi-
gèrines, qui se rencontre encore sur d’immenses surfaces, par-
ticulièrement dans l’Atlantique, mais occupe des profondeurs
moindres, de 500 à 5300 mètres seulement. Elle est formée essen-
tiellement de foraminifères, qui pullulent à la surface des eaux
tièdes, et dont les carapaces calcaires se déposent lentement au
fond. On y trouve aussi des granules attribuables à des algues
calcaires, puis des parties glauconieuses ou siliceuses attribuables
à des diatomées.
Enfin les vases siliceuses à radiolaires et diatomées, qui sont
moins étendues, se rencontrent au contraire aux plus grandes
profondeurs, jusqu’à 8000 mètres.
Tous ces dépôts abyssaux actuels sont extrêmement pauvres
en organismes macroscopiques: quelques rares petites coquilles
rabougries et sans couleurs et quelques os de cétacés ou de
grands poissons; voilà le principal.
Les abîmes des océans doivent avoir été rarement émergés,
depuis que nos continents sont esquissés. Aussi ne connaît-on
aucun représentant du type abyssal dans les terrains de l’ère
tertiaire. Plus anciennement il existe quelques formations qui
présentent de l’analogie avec les sédiments actuels, que je
viens d’énnmérer, soit par leurs micro-organismes constitutifs
(forammifères et radiolaires) et l’extrême rareté des fossiles
RENEVIER. — CIIRONOGRAPIIE GEOLOGIQUE 651
macroscopiques, soit par la fréquence des rognons siliceux dissé-
minés dans le calcaire, ou leur teinte rouge prédominante.
Voici les faciès qui, en raison de ces analogies, me semblent
pouvoir être attribués hypothétiquement au type abyssal :
a) Faciès rubigineux. Argiles ou marnes rouges presque
azoïques, comme certaines argiles rutilantes garumniennes du
Midi de la France, et peut-être le Grétacique rouge des Préalpes
romandes, lequel ne contient en fait de fossiles que de rares
Inocerarnus, et quelques dents de squales.
b) Faciès crayeux à silex. Certains bancs de craie sont très
pauvres en fossiles, mais d’autant plus riches en silex.
La présence de rares belemnites serait une confirmation ; car
ces corps durs et lourds ont dû aller au tond lors de la putréfac-
tion du mollusque. Le Sewerkalk de la Suisse allemande est
peut-être aussi dans le même cas. Formé de Foraminifères, on
n’y rencontre que très exceptionnellement Beleninitella niucro-
nata et Ananchytes ouata, celui-ci sur des points où la mer
était peut-être moins profonde. Ce qui m en donne 1 idée, c est
l’uniformité du dépôt, qui représente certainement tout le Créta-
cique moyen et supérieur, sans distinction possible d etages.
c) Faciès silicéo-calcaire. Je range dans la même categorie
les calcaires gris à bancs siliceux, où à lentilles siliceuses irrégu-
lières, si fréquents dans les Alpes suisses, qui ne contiennent
presque aucun fossile, sauf quelques rares belemnites et apty-
chus, et qui représentent in globo l’ensemble du Malm.
d) Faciès siliceux. Mais ce qui me paraît le plus probable-
ment abyssal, ce sont ces roches siliceuses compactes (Kiesel-
schiefer, lydite) dans lesquelles le microscope a révélé de nom-
breux radiolaires, des spiculés de spongiaires, etc. On en a
signalé surtout dans les époques anciennes, (Silurique, Dévo-
nique), depuis lesquelles le relief du sol s’est considérablement
modifié, ce qui a pu amener à la surface le fond des océans
d’alors.
J’ai groupé de mon mieux, dans ces neuf types de formations,
les principaux faciès connus, mais je ne me dissimule pas qu il
règne encore beaucoup d’incertitude, non pas tant dans la défi-
nition de ces types, qui me paraissent assez naturels et logiques,
niais dans l’interprétation des faciès de nombreuses formations
552
COMPTE-RENDU. SIXIEME PARTIE
locales. A ce sujet il y aura sans doute beaucoup à rectifier dans
mes Tableaux. C’était inévitable dans un travail synthétique sur
un sujet aussi peu étudié jusqu’ici.
J’espère néanmoins que ce premier essai de classement homo-
typique général pourra rendre des services, soit en montrant la
grande variété des faciès et leur distribution aux dilférentes
époques, soit en attirant l’attention sur l’importance de Thétéro-
typie, et provoquent des critiques raisonnées sur les points
fautifs. Ces critiques je les souhaites et les réclame; car c’est le
seul moyen de faire progresser les études stratigraphiques, et de
nous procurer une synthèse meilleure des temps géologiques.
Echelle chronographique
DES TERRAINS
11 me reste à expliquer les principes qui m’ont guidé dans le
groupement hiérarchique des terrains, et dans leur nomen-
clature.
Toute classification présente nécessairement quelque chose
d’artificiel, parfois d’arbitraire ; tout spécialement un groupe-
ment stratigraphique général. D’une part les événements géophy-
siques et biologiques n’ont pas été partout les mêmes, et leur
enchaînement a varié suivant les pays. De l’autre les coupures,
que Ton est forcé d’établir dans toute classification, sont beau-
coup trop absolues, et l’on ne peut pas tenir compte suffisam-
ment des transitions graduelles.
Malgré ces inconvénients, les classifications sont indispen-
sables, celle des terrains comme les autres. Si Ton veut se former
une idée claire de la succession des temps géologiques, on ne
peut pas se contenter des groupements stratigraphiques régio-
naux; on doit les comparer entre eux. Mais, comme le montrera
le Répertoire qui va suivre, les dénominations locales sont si
nombreuses qu’il est impossible de les connaître toutes.
11 faut pouvoir les rapporter à un étalon commun, conven-
tionel, aussi éclectique que possible, toujours perfectible, et
fondé sur des principes généraux et non sur des circonstances
locales. Il est évident qu’une telle classification générale des
553
RGNEVIER. — CIIRONOGRAPIIE GEOLOGIQUE
terrains devra se baser essentiellement sur les régions dont la
stratigraphie est la mieux connue, la plus complètement étudiée;
mais devra tenir compte aussi des autres contrées, où les
récentes études révèlent des circonstances différentes. C’est ici
que la considération des faciès rendra de grands services.
C’est une semblable synthèse que je me suis efforcé de réaliser,
.le ne voudrais limiter en rien la liberté scientifique. Je n’ai ab-
solument pas le désir de voir couler dans le même moule les
classifications stratigraphiques des divers pays. J’ai voulu seule-
ment offrir à celles-ci un terme commun de comparaison, un
standard, un étalon conventionnel pour la mesure des temps
géologiques. Pour cela, tout en me basant sur des principes
généraux rationnels, j’ai cherché à tenir compte éclectiquement
des différents points de vue nationaux, ou individuels.
GROUPEMENT HIÉRARCHIQUE
Conformément aux règles admises au Congrès international
de Bologne^ j’ai adopté quatre ordres de subdivisions, subor-
données les unes aux autres, et d’une valeur extensive décrois-
sante.
Abstraction faite des temps archéiques, mal définis, et peu
appréciables, vu l’absence de documents biologiques, j’ai dis-
tingué :
3 div. de lor ord. : Ères = Groupes; de valeur universelle;
8 » ad » ; PÉRIODES = Systèmes; valeur très générale encore;
ag » 3« » ; Epoques = Séries; valeur plutôt européenne ;
74» 4® » : Ages = Etages; valeur seulement régionale.
Quant au .5® ordre (Sous-étages ou Assises), prévu également
à Bologne, il n’a plus qu’une valeur purement locale, et j’en ai
fait abstraction dans la classification générale.
J’ai cherché à donner aux étages une amplitude aussi équiva-
lente que possible, en me basant pour cela sur l’évolution biolo-
gique, qui me paraît le seul moyen rationnel de mesurer les
temps.
Pour cette mesure, beaucoup d’auteurs se sont basés sur
l’épaisseur des sédiments. C’est là un élément essentiellement
Compte-rendu du Comjrès (jcoloyique de Bologne, 1881, p. 92-122.
G» CONCH. GÉOI.. INTEKN.
36
554
COMPTE-RENDU. SIXIEME PARTIE
accidentel et variable, suivant les lieux et les faciès, et il me
paraît absolument illusoire d’y chercher une base chronomé-
trique.
C’est aussi sur les relations biolog-iques, principalement, que je
fais reposer le groupement hiérarchique des subdivisions, et non
point sur les grands mouvements de transgression, comme le
fait M. DE Lapparent et en général l’école française. Les mouve-
ments d’exhaussement et d’affaissement du sol sont des phéno-
mènes accidentels, qui n’ont affecté que des régions restreintes,
et dont les effets se sont produits à des moments différents selon
les pays. Les transgressions et les régressions des mers ont dû
exercer une grande influence sur la stratigraphie régionale, mais
n’ont pas le caractère de généralité voulu pour une classification
internationale. Il faut remarquer toutefois que ces mouvements
du sol influent sur la distribution géographique des êtres, et par
conséquent aussi sur la modification des faunes et des flores;
mais ce n’est là qu’une action indirecte. La seule base logique
de classification stratigraphique internationale me paraît donc
être la base paléontologique.
NOMENCLATURE
Pour une classification générale, il importe d’avoir une nomen-
clature claire, bien définie, utilisable dans toutes les langues,
sans traduction, mais avec de simples modifications conformes
au génie de chaque langage. La méthode, qui consiste à prendre
pour base les noms géographiques en leur adjoignant une dési-
nence homophone, modifiable suivant les langues, se répand de
plus en plus, et je la crois excellente. En conséquence, pour
tenir compte de critiques justifiées, j’ai renoncé à certains noms
tirés de fossiles (Opalinien, Gymbicn, etc.) qui ne manquaient
pourtant pas de précision. J’ai également abandonné les noms
vulgaires ou pétrographiques (Culm, Ilouiller, Corallien), qui se
rapportent plutôt à des faciès régionaux. Ces termes trouveront
leur emploi dans les nomenclatures locales, où tous les noms,
pétrographiques ou paléontologiques, ont leur raison d’être,
pourvu qu’ils aient une signification juste dans la contrée où
ils sont en usage.
11 serait même à désirer qu’on s’en tînt dans la stratigraphie
locale aux noms paléonto-pélvographiqiies (ex. calcaire à...,
grès à... tel et tel fossile, réellement habituel dans la localité);
RENEVIER. — CIIRONOGRAPHE GÉOLOGIQUE
555
plutôt que de créer, pour des faciès locaux, d’âge souvent
incertain, de nouveaux termes homophones, qui ne disent rien
par eux-mêmes, et qui encombrent la synonymie.
D’autre part, pour la nomenclature générale, les noms d’origine
géographique me paraissent décidément les meilleurs, mais, pour
désigner les étages, on devrait toujours partir de gisements
classiques connus, bien définis par leur faune (p. ex. Bartonien,
Barrémien, Bajocien, Raiblien, Wenlockien), et non pas prendre
pour type des régions étendues, où sont représentés plusieurs
étages, que ces noms soient empruntés à l’antiquité ou à la
géographie aciuelle (ex. Ouralien, Juvavien, Norien, Ladinien).
De tels noms sont très convenables pour désigner de grandes
périodes (Silurique, .hirassique), mais manquent décidément de
précision pour les subdivisions de 4® ordre.
Dans les choix que j’ai dû faire entre de nombreux synonymes,
je me suis réglé autant que possible sur la loi de priorité, toutes
les fois que les noms les plus anciens étaient suflisamment clairs
et précis, ou consacrés par l’usage, et que leur point de départ
n’était pas décidément fautif.
Certains auteurs sont à cet égard trop restrictifs, et voudraient
exclure de la nomenclature générale les dénominations basées
sur des formations terrestres (p. ex. Stéphanien, Lodévien, Pon-
tien), et n’acceptent pour base que des types marins. Cette res-
triction ne me paraît pas justifiée. L’essentiel est que le type du
nom soit précis et bien connu. On prend parfois ce prétexte pour
créer de nouvelles dénominations, qui ne valent pas les ancien-
nes. Gardons-nous de cette manie de taire des noms nouveaux,
là où ce n’est pas absolument nécessaire pour désigner des
choses réellement nouvelles. Je puis certifier que j’ai suivi
moi-même ce précepte. Dans ma première édition j’avais créé
un petit nombre de termes indispensables, mais dans mes ta-
bleaux actuels, sur plus d’une centaine de noms, je n’en propose
qu’un seul nouveau, celui de Prépliocène, qui se comprend de
lui-même, et dont je dirai plus loin la raison d’être.
Quant aux désinences homophones, j’estime de la plus grande
utilité de leur donner un sens précis, pour caractériser les divers
ordres de divisions, et de ne pas les employer indifféremment
pour l’un ou l’autre ordre. Cet emploi méthodique a une grande
importance pour l’enseignement, et ne limitera en rien la liberté
556
COMPTE-RENDU.
SIXIÈME PARTIE
scientifique, car ceux qui auraient des raisons pour attribuer
une autre valeur ordinale à un nom de terrain, n’ont qu’à chan-
ger sa désinence. C’est une mesure de bon ordre, qui a l’avenir
pour elle, et que la routine seule pourrait repousser.
Tenant compte des usages les plus répandus, j’ai employé les
désinences suivantes :
ordre ...aire = ...âr (alleni.) = ...ary (angl.) = ...ario (ital., etc.)
2<5 » ...ique = ...isch (ail.) = ...ic (angl.) = ...ico (ital., etc.)
» ...ien = ...ian (allemand et anglais) = ...iano (ital., etc.)
Pour le S”"® ordre de subdivisions, ijui est d’une importance
moindre, et [lour lequel l’usage n’a pas encore consacré une
désinence uniforme, je n’ai pas voulu en introduire une artifi-
ciellement. Dans le Tertiaire la désinence ...cène est en usageet
va très bien. Dans le Secondaire et le Primaire on emploie géné-
ralement la désinance ...ien, qu’il vaudrait mieux 2ionvoir réser-
ver au 4® ordre. Il y a là une lacune de langage, que l’avenir
comblera jieut-être. Je m’estimerais déjà heureux si mon Ghro-
nograjihe pouvait contribuer à généraliser l’emploi méthodique
des trois désinences ci-dessus.
Deux points de vue inverses régnent quant à la valeur des
divisions de 1®'' ordre :
Aecide d’ORRiGNY en avait fait complètement abstraction.
Il divisait immédiatement en Périodes, et admettait au même
rang les Périodes crétacée, jurassique, triasique et paléozoïque.
11 subdivisait cette dernière en 4 étages: Permien, Carboniférien,
Dévonien et Silurien; donnant à ceux-ci la même valeur ordinale
qu’aux étages jurassiques : Bajocien, Bathonien, Callovien, etc.
Il admettait de même une seule Période pour tout le Tertiaire,
ce qui pourrait déjà mieux se comprendre. C’était évidemment
une exagération de la valeur des tem|)s secondaires, par rapport
aux autres.
A l’op[)Osite se placent divers géologues anglais et améri-
cains, qui, influencés jiar le rôle considérable que jouent chez
eux les terrains anciens et par la grande épaisseur qu’ils y attei-
gnent, voudraient leur attribuer une valeur au moins égale aux
temps secondaires et tertiaires réunis. M. Lapwortii entre
autres préconise le groupement suivant :
j Caïnozoïg = Tertiaire.
I MÉsozoïc = Secondaire.
Deutozoïc = Dévonique Carbonique.
Protozoïc = Silurique (av. Cambrien).
Néozoïc, subdivi.sé en
Paléozoïc, subdivisé en
RENE VIER. — CIIRONOGRAPHE GEOLOGIQUE
557
Entre deux points de vue aussi contradictoires, sur la valeur
attribuable aux subdivisions des temps organkpies, j’avais déjà
pris dans ma première édition, avec la grande majorité des
auteurs modernes, une position intermédiaire. Je n ai pas de
raison pour rn’en départir, car je me trouve d’accord en cela
avec la plupart des traités récents, entre autres ceux de
MM. Geikie, Prestwicii, de Lapparent, Kayser, etc.
Je conserve donc, comme précédemment, trois divisions de
premier ordre : Primaire, Secondaire, Tertiaire
ou ; Paléozoaire, Mésozoaire, Génozoaire,
précédées d’une division d’ordre douteux, qui même pour le
plus grand nombre serait anté-organiqm : Archéique.
Je passe à la justification des subdivisions que j ai admises,
et de leur nomenclature, en remontant la série des temps, des
plus récents aux plus anciens.
Ère tertiaire ou CÉNOZOAIRE
Je dis Génozoaire, et non Génozoïque, comme c est 1 usage,
afin de caractériser par la désinence ...aire, la valeur ordinale
de la division. D’autre part, je préfère la forme douce Céno...,
au radical dur Kaïno... C’est d’ailleurs plus conforme à la
construction des mots Pliocène, Miocene, Eocene, etc. La racine
étant la meme, si l’on dit Aamozoaire, il faudrait dire aussi
PlioA'crine, etc.
Gomme je le feisais déjà dans ma première édition, je com-
prends dans l’Ère tertiaire les Époques plistocène et actuelle.
Pour légitimer ce point de vue, qui me paraît de plus en plus
juste, je reproduis ce que je disais à ce sujet dans mon texte
explicatif de 1874^.
« 11 n’j a aucune modification organique importante entre
le Tertiaire (anc. style) et le Quaternaire. Fort peu de types
disparaissent. Seuls les Mastodontes cessent en Europe, mais
ils persistent en Amérique. 11 n’y a guère d’apparition nouvelle,
sinon l’homme, et encore son existence dans le Pliocène d Italie
et de Belgique est-elle affirmée par plusieurs. Les genres se
continuent presque tous les mêmes ; un grand nondire d es-
pèces (de mollusques) passent de l’un à l’autre. Quelle diffé-
rence, au contraire, entre les faunes et flores des Eres pri-
' Üulletin Soc. vaudoise des sciences naturelles, XIII, p. 232.
558
COMPTE-RENDU. SIXIEME PARTIE
maire, secondaire et tertiaire ! Les types organiques qui les
composent sont éminemment différents, et quoiqu’on puisse
s’attendre à voir les limites de ces trois Ères s’effacer de plus eu
plus, celles-ci n’en resteront pas moins trois divisions primordia-
les, parfaitement naturelles au point de vue paléontologiqiie. »
« Du reste, cette opinion me paraît de plus en plus partagée
par les paléontologistes. Mon maître regretté, F. -J. Pictet,
l’exprimait déjà en 1857 L M. Gervais est encore beaucoup
plus explicite quand il dit® :
« L’époque que l’on continue, on ne sait trop pourquoi, à
» appeler Quaternaire, comme si elle constituait une nouvelle
» grande série de faunes et de flores,... »
» J’ajoute que les usages sont très divers sur ce point : Acc.
d’Orbigny et M. G. Mayer laissent à part l’époque actuelle, mais
joignent l’Epoque quaternaire au Tertiaire. Lyell et M. Gaudry
terminent le Tertiaire au-dessus du Plistocène à Elephas meri-
dionalis, c’est-à-dire au milieu du Quaternaire de la plupart
des auteurs. Naumann enfin subdivise le Cénozoïque en Quar-
târ et Tertiâr. Ces divergences confirment ma thèse qu’il n’y a
point là de division primordiale naturelle. »
Depuis lors cette question a fait l’objet d’une intéressante
discussion, au Congrès de Londres
Mon point de vue y a été soutenu par M. Blandford, et
combattu par divers confrères. Les arguments que Ton m’a
opposés ne m’ont point convaincu. Les uns sont basés sur les
changements physiques du sol européen : creusement des
vallées, empiètement des glaciers, etc ; changements dont le
point de départ est probablement bien antérieur au soi-disant
Quaternaire. La principale objection consistait dans Tappartition
de l’homme, dont le moment est bien loin d’être certain, puisque
plusieurs découvertes reporteraient cet événement à l’époque
pliocène.
Plus je vais de Tavant, plus je suis persuadé que ce que Ton
appelle Quaternaire, ce sont les formations terrestres de TÉ[)oque
pliocène , s’étendant jusqu’à maintenant, c’est-à-dire l’ensemble
des temps représentés par mon tableau I.
* Traité de Paléontologie, IV, p. 703.
^ Bulletin géologique Fr. s. XIX, p. 95.
^ Compte rendu. Quatrième session, p. 233.
RENEVIER. — CIIRONOGRAPIIE GEOLOGIQUE
559
L’usaçe paraissant prévaloir, de plus en plus, de subdiviser
l’Ère tertiaire seulement en deux Périodes, je m’y suis conforme
dans mes nouveaux tableaux; mais pour rester d’accord avec les
trois couleurs, consacrées par la carte internationale d’Europe,
j’ai réparti la Période néogénique sur deux feudles.
PÉRIODE NÉOGÉNIQUE
Au nom de Néogène, usité maintenant pour désigner le grou-
pement des temps Pliocène et Miocène, j’ajoute par motif
d’ordre hiérarcliique la désinence de second ordre ...iqiie. ^
En raison de sa répartition sur deux tableaux, imprimés sur
des papiers jaunes de nuances différentes, j’ai dû subdiviser le
Néogénique en deux Sous-périodes ;
n) NÉOGÉNIQUE RÉCENT. Tableau I, jaune pâle, subdivisé
en :
5 j Holocène (Gerv. 187‘?)
6 l [tout à fait récent]
^ S \
H / PlISTOCÈNB (Lyell 184?)
Ü3 -H J [beaucoup plus récent]
O A I
I Pliocène (Lyell 1833)
^ \ [plus de récent]
1 Actuel.
I Palafittien.
( Acheulien (Mortil. 1878).
? Durnténien (May.-Ey. 1881).
I Sicilien (Doderl. 1872).
l Astien (Rouv. 1853).
( Plaisancien (May.-Ey. 1857).
Je ne veux pas expliquer ici toutes ces subdivisions et déno-
minations ; je renvoie pour cela au Répertoire. Je dois seule-
ment insister sur quelques points litigieux, de méthode ou de
taxinomie. ,
Je dis Plistocène et non Pleistocène, comme 1 usage s en
est abusivement introduit, parce qu’on dit Pliocène. La racine
du premier étant le superlatif de celle du second, il faut les
interpréter de la même manière. Il serait peut-être plus étymolo-
gique de dire Pleistocène, mais alors il faudrait dire Pleiocène
et Meiocène ; en agir autrement est illogique !
T.e Sicilien est classé par MM. Munier-Giialmas et de Lap-
PARENT dans le Pliocène, et non dans le Plistocène, comme on
le fait généralement. Le fait est que c’est un étage de transi-
tion. de qui me l’a fait adjoindre au Plistocène, c’est son
synchronisme presque certain avec une ancienne extension des
glaciers !
560
COMPTE-RENDU. SIXIEME PARTIE
Du reste Sicilien est défini par ces auteurs de deux manières
différentes. Dans la troisième édition du Traité de géologie,
M. DE Lapparent, lui donne un sens restreint, comme dans mon
tableau I. Au contraire, dans leur classification de 1894 ces
deux auteurs lui donnent un sens extensif, en y assimilant la
faune du Val d’Arno à Mastodon arvernensis, tandis qu’ils lais-
sent dans l’Étage astien, le Fossanien de Sacco, qui contient
absolument la même faune.
Il y a là des difficultée de parallélisme qui devront être
résolues par de nouvelles études. C’est un des rares points où,
bien à contre cœur, je n’ai pas pu m’accorder entièrement avec
mon collège de Lyon, M. le professeur DepÉret, dont j’ai en
général suivi les idées, pour tout ce qui concerne les faunes
mammalogiques. Pour des terrains dont les plus beaux types
sont en Italie, je n’ai pas cru devoir trop m’écarter du point
de vue des stratigraphes italiens.
b) NÉOGÉNIQUB ANCIEN. Tableau II, sur papier jaune vif.
C’est à peu près l’équivalent du Molassique de mes anciens
Tableaux. Je le divise en :
|ï|
^ PbÉPLIOCÈNB (Rnv. 1896) Pontien (Marny 1869).
Je dois m’expliquer ici sur divers points :
L’étage supérieur, Pontien, forme un trait d’union entre le
Pliocène et le Miocène. Il possède une faune mammalogique
spéciale, à caractère intermédiaire; aussi est-il classé par l’école
anglaise et allemande à la base du Pliocène et par l’école fran-
çaise au sommet du Miocène. J’ai cherché à rendre cette position
intermédiaire en lui faisant entre les deux une place à part, jus-
tifiée par l’indépendance et l’importance de sa faune à Hippn-
rion. En le plaçant dans le Tableau II je l’ai rapproché du
Miocène, mais j’ai voulu manifester son affinité aux étages
supérieurs par le nom de Prépliocènb, qui me paraît plus
heureux que celui de Mio-Pliocène, employé dans la même in-
tention par divers auteurs. L’inconvénient c’est d’en faire une
I Bull. Soc. géol. de France, iJ® 5. XXI, p. 488.
[précédant le Pliocène]
Miocène (Lyell 1833) . .
[moins de récent]
Tortonien (May.-Ey. 1857).
Helvétien (May.-Ey. 1857).
Burdigalien (Depér. 1892).
Aquitanien (May.-Ey. 1857)
RENEVIER. CSIRONOGR.VPIIE GÉOEOGIOUE
561
Époque, représentée par un seul Âge ou Étage; mais comme les
formations marines en sont encore fort mal connues, il se peut
que par la suite celles-ci donnent lieu à une subdivsion ou,
au contraire, provoquent son rattachement délinitil à la série
supérieure, ou à l’inférieure.
Quant au nom de Pontien, il a été critiqué, comme basé sur
des formations estuariales. Le nom de Messinien employé par
M. Mayer-Eymar, n’aurait pas cet inconvénient, et serait plus
ancien, mais il paraît douteux que les couches marines de Sicile,
sur lesquelles ce nom est basé, soient homotaxes du Pontien.
MM. DE Lapparext et MuiMer-Cralmas placent en dessous
du Pontien un Étage sarmatien. .le ne l’ai point admis, par la
raison que les couches à Cent, pictim, sur lesquelles il est
basé, paraissent n’être qu’un faciès esluarial de la partie supé-
rieure du Tortonien. Ici, comme pour le Miocene en général,
j’ai suivi les conseils de M. Depéret.
C’est encore pour me conformer aux idées de mon collègue
de Lyon, que J’ai remplacé le nom si connu de Langhien par
celui de Burdigalien, proposé par lui, et adopté par le service
de la carte géologique de France. Cette substitution est motivée
sur le fait, affirmé par M. Depéret, que les marnes blanches à
ptéropodes des Langhe, type du Langhien, appartiennent à un
niveau plus élevé. Du reste la mollasse d eau douce infeiieuic,
que seule nous appelions en Suisse Langhien, ne correspond
qu’à la partie inférieure du Burdigalien. La partie supérieure
de cet étage est représentée chez nous par le Muschelsandstein,
que mes précédents tableaux confondaient avec 1 Helvétien.
Vient enfin la question de l’Aquitanien, qui se trouve à la
limite des Périodes néogénique et nummulitique, à l’une ou
l’autre desquelles il est réuni suivant les auteurs. Ici je me suis
vu obligé de me séparer de mon excellent guide, M. Depéret,
qui, avec l’école allemande, réunit cet étage à l’Oligocène.
Je me suis peut-être laissé impressionner par nos formations
régionales de la Suisse, et du pied NW des Alpes en géné-
ral, mais il m’a paru difficile de séparer l’Aquitanien de notre
série mollassique, pour le rejeter dans la Période nummuli-
tique, dont son faciès habituel est si parfaitement différent. J ai
donc adopté de préférence le point de vue de M. le D"" hALLOT,
directeur du musée de Bordeaux, qui vit au milieu des plus
562
COMPTE-RENDU.
SIXIÈME PARTIE
beaux types marins de rAquitanien, et préconise leur rattache-
ment au Miocène.
Je suis prêt .à reconnaitre toutefois que c’est encore là un de
ces étag-es transitifs, qu’il faudrait laisser flottant aux confins
des deux Périodes.
PÉRIODE NUMMUI.ITIQUE
Dite aussi Eoçjène. Tableau III, sur papier jaune foncé.
En plaçant au dessous de l’Aquitanien la ligne de séparation
entre les deux Périodes tertiaires, j’ai conservé au Nummulitique
les limites qu’il avait déjà dans mes anciens Tableaux. Je main-
tiens également ce nom de Nummulilique, qui est parfaitement
approprié, très caractéristique, plus ancien et beaucoup mieux
connu que la dénomination qui lui a été substituée par divers
auteurs. Eogène a en outre le grave inconvénient de se con-
fondre facilement avec Eocène, et de plus d’avoir une étymo-
logie absurde. Je comprends Néogène (nouvellement formé),
mais Eogène (aurore formée) c’est ridicule ! On aurait dû dire
Paléogène, mais ici encore il y aurait trop de similitude avec
Paléocène et Paléozoïque. Pourquoi donc ne pas conserver le
bon vieux nom de Nummulitique, bien distinct, rigoureusement
exact, et homophone avec les autres noms de périodes.
Ea Période nummulitique se subdivise très naturellement en
trois Époques, comme suit ;
<3
J
13
Oligocène (Beynch tssi).
[peu de récont]
Eocène (Lyell 1833) . . .
[aurore du récent]
Paléocène (Schimperi874)
[eocène ancien]
Rupélien (Dumont 1849).
Tongrien (Dumont 1839).
Bartonien (May.-Ey. 1865)
Lutétien (Lappar. 1883).
Suessonien (Orb. 1852).
Thanétien (Rnv. 1873).
Montien (Dewalque 1868).
A part l’étage inférieur, qui résulte de découvertes récentes,
ce sont les mêmes divisions que dans mon tableau de 1873,
mais avec des noms pour la plupart différents, nécessités par
les raisons que je vais énumérer.
Pour les divisions de troisième ordre, j’ai substitué, aux déno-
minations en ...ien de d’Orbigny, les expressions très répandues
maintenant de Oligocène, Eocène, Paléocène, homophones aux
noms d’époques du Néogénique.
RENEVIEU. — GIIRONOGRAPIIE GEOLOGIÇ^UE
563
Par suite de la place attribuée à TAquitanien, l’Oligocène se
trouve réduit à deux étages, pour lesquels j’ai adopté la termi-
nolot>'ie belge et allemande, décidément plus ancienne et mieux
appropriée. En effet Rupélien date de 1849, et son synonyme
Stampien seulement de 1853. Le premier nom est basé sur le
type bathyal, le second sur le type littoral de 1 étage.
Quant à Tongrien, créé par Dumont en 1839, pour désigner
l’ensemble de l’Oligocène + le Boldérien, il fut restreint par
le même auteur en 1849 à l’Oligocène inférieur seul. C’est dans
ce sens qu’il est employé en Belgique et en Allemagne, pour
désio-ner l’étage des gypses de Montmartre, c’est-à-dire le San-
noisien et la majeure partie du Ludien de Münier-Ciiaemas et
nE Lapparext ; c’est le Sestien de Boeville et de mon Tableau
de 1873, en même temps que le Ligurien de Mayer-Eymar.
C’est donc à tort que d’Orbigny a transporté ce nom à l’Oligo-
cène supérieur et moyen, à l’exclusion des gypses, qu’il laissait
dans son Parisien (Eocène).
Entre le Tongrien (s. str.) et le Bartonien, je ne vois pas
qu’il y ait place pour un étage Ludien. Si plus tard on eu
reconnaissait la nécessité, il devrait être formé aux dépends du
Bartonien supérieur, et comprendrait le' calcaire de Saint-Ouen.
Le Bartonien a le privilège d’être admis dans toutes les
classifications modernes. C’est comme un pilier inébranlable,
qui n’est pas sujet à contestation.
Quant au Lutétien, il n’est pas discuté, non plus. C’est l’âge
du 'calcaire grossier de Paris = Parisien inf. de d’Orbigny. On
lui a seulement donné un nom plus précis {Lutetia est le nom
ancien de Paris). Dans mon tableau de 1873 je Tavais désigne
par le nom belge de Bruxellien, qui est moins approprié, puis-
qu’il ne correspond qu’au calcaire grossier inférieur. J’y renonce
volontiers, les Parisiens paraissant s’accorder pour employer
le terme Lutétien.
La limite entre TEocène et le Paléocène n’est pas toujours
fixée au même niveau. Je m’en suis tenu à l’usage français et
anMais. M. von Kœnen descend un peu cette limite, et com-
prend encore dans TEocène le London-clay et les sables de
Cuise. La nouvelle légende de la carte géologique de Belgique
restreint le nom de Paléocène à l’Étage montien seul.
564
COMPTE-RENDU.
SIXIÈME PARTIE
Pour 1 étag-e supérieur du Paléocène, je reprends le nom de
Suessonien de o’ürisigny, qui est le plus ancien. Je ne vois pas
de raison pour le démembrer, comme font MM. Mijnier et de
Lapparent, en Yprésien et Sparnacien, lesquels ne sont en défi-
nitive que deux faciès d’un même étage ; non plus que pour le
remplacer par le Londonien de M. Mayer-Eymar, comme je
l’avais fait dans ma première édition.
Le Thanétien paraît participer au privilège d’être accepté
par tous.
Enfin, quant au Montien, son introduction a été rendue néces-
saire par la découverte, relativement récente, à la base du Ter-
tiaire belge, du calcaire grossier de Mons, si analogue à celui
de Palis, quoique bien plus ancien. La plupart des auteurs y assi-
milent le calcaire pisolitique de Paris, dont la faune est encore
très mal connue, mais paraît s’en rapprocher.
MM. DE Lapparent et Munier-Ciialmas placent le Montien
à la fin du Crétacique, à titre de Danien supérieur, mais celte
manière de voir est repoussée énergiquement par tous les
géologues beips, et par la plupart des Parisiens. Si la place
du calcaire pisolitique peut sembler discutable, celle du cal-
caire de Mons, dont la faune a été si bien décrite et figurée
par MM. Cornet et Briart, paraît incontestablement appartenir
à la base du Tertiaire. Toutefois il y a là encore un indice
de transition entre les deux Ères tertiaire et secondaire.
Ère secondaire ou MÉSOZOAIRE
A part la divergence de détail que je viens de mentionner à
propos du Montien, on est très généralement d’accord sur les
limites de 1 Ère secondaire, qu’on subdivise habituellement en
trois périodes : Crétacique, Jurassique et Triasique.
PÉRIODE CRÉTACIQUE
Malgré l’usage ancien de dire Crétacé, j’applique à ce nom
la désinence ...iqiie des divisions de deuxième ordre. Cette mé-
thode se répand graduellement, et j’espère qu’elle finira par
prévaloir sur l’usage traditionnel.
RENEVTER. — CïJRONOGRAPTTK GEOI^OGIQUE
565
Le Congrès de Bologne a consacré la couleur verte pour re-
présenter "le Grétacique, mais en admettant l’emploi de nuances
diverses pour les subdivisions. Vu 1 importance de cette période
et son nombre d’étages, je l’ai répartie sur deux tableaux, l’un
vert clair et l’autre vert foncé.
a) CRÉTACIQUB RÉCENT. Tabl. IV, sur papier vert clair.
Beaucoup d’auteurs coupent ainsi la Période crétacique en
deux moitiés, mais ils placent souvent la ligne de séparation au
dessus de l’Albien. J’estime au contraire que l’Etage albien a
ses principales affinités paléontologiques, non avec le Néoco-
mien, mais avec le Cénomanien, et forme avec lui une Série
crétacique moyenne très naturelle'*, assez distincte de la Séiie
crétacique supérieure ou Sénonien (s. lat.'). Le seul point sur
lequel j’aie hésité, c’est la place à attribuer, dans l’une ou dans
l’autre, au Turonien, qui leur sert de transition.
Je me suis arrêté au groupement suivant :
m
13
&
w a
9 H
<
■H «
Ph
O
sup. ou SÉNONIEN .
(Orb. 1843.)
inoy. ou CÉNOMANIEN .
(Orb. 18o2.)
Danien (Desor 1850).
Campanien (Coq. 1857).
Santonien (Coq. 1837).
Turonien (Orb. 1843).
[ Rotomagien (Coq. 1837).
I Vraconnien (Rnv. 1867).
[ Albien (Orb. 1842).
La nomenclature ci-dessus est celle de d’Oruigny, complétée
par CoQUAND et généralement usitée en France ; mais je sup-
prime quelques-uns des étages de ce dernier, qui n’avaient que
la valeur de faciès.
Quant aux divisions, voici quelques explications.
Danien. Je conserve à cet étage l’extension que son auteur
Desor lui avait donnée. J’y comprends en conséquence les deux
sous-étages Garumnien et Maastriebtien.
Campanien. C’est le niveau fort bien connu de la craie à
Belemnitelles de Meudon, de Cliampagne, elc., bien défini par
CooGAND. Je ne comprends pas que MM. Munier-Chalmas et
UE Lappare.xt aient abusivement remplacé ce nom par celui de
Aturien, sans tenir aucun compte de la loi de priorité. Si chaque
auteur voulait substituer ainsi, selon sa fantaisie, de nouveaux
' Renevier, Faune de Clievük, p. 201. [Bnll. vaud. sc. nal. IX, 1867.)
S66
COMPTE-RENDU. SIXIEME PARTIE
noms aux anciens, sous prétextes de légères modifications de
limites, nous aboutirions à la Tour de Babel.
Santonien. Même observation relativement au nouveau nom
de Ernschérien, des mêmes auteurs. Ils réunissent, il est vrai,
sous ce vocable mal sonnant, les deux étages de Coquand :
Santonien et Goniacien ; mais il y a lontemps qu’on avait pro-
posé cette réunion sous le nom du plus important des deux,
Santonien. Gotteau en usait ainsi dans la Paléontologie fran-
çaise. J’avais consacré la meme contraction dans mon tableau
crétacé de 1873. Beaucoup d’autres auteurs avaient agi de
même. Il n’y avait absolument pas lieu à introduire une nou-
velle dénomination.
Turonien. Je conserve comme la plupart des auteurs cet
ancien étage de d’Orbigxy, comprenant les deux sous-étages de
Goquand ; Angoumien et Ligcrien. On a signalé depuis quelques
années ses affinités paléontologiques de plus en plus frappantes
avec les étages supérieurs ; c’est ce qui m’a décidé à le com-
prendre dans le Sénonien plutôt que dans le Grétacique moyen.
11 joue en tout cas un rôle transitionnel.
Rotomag^en. Usant du mot Génomanien (s. lat.) pour la
série crétacique moyenne, j’ai naturellement recouru au nom
créé par GoyuAXD pour en désigner l’étage supérieur. En re-
vanche, j’ai supprimé, comme étage, le Garentonien du même
auteur, qui n’en est, au point de vue biologique, qu’une petite
subdivision supérieure., sans importance et sans généralité.
Vraconnien. L’étage à Schlœnbachia inflata, méconnu au
nord de la France, oii il est habituellement réuni au précédent,
joue un rôle paléontologique si important: dans le Jura (Vra-
conne), dans les Alpes (Cheville, etc.) en Allemagne (Flammen-
mergel), en Angleterre (Up. Greensand), et jusque sur la côte
occidentale de l’Afrique, que je revendique pour lui le droit d’é-
tage. Sa faune présente d’ailleurs, sur plusieurs points, beaucoup
plus d’affinité avec celle de l’Albien, qu’avec la faune du Boto-
magien, de sorte qu’on le nomme très souvent Gault supérieur L
G’est donc un Étage distinct, important par sa vaste extension,
transitif entre le Rotomagien et l’Albien, et qui entraîne la
réunion de ce dernier à la Série cénomanienne. Hébert avait
parfaitement reconnu ce fait, et l’a plusieurs fois proclamé.
I Renevter, Faune de Cheville, p. 195.
RENEVIER. CIIRONOGRAPIIE GEOLOGIOITE
567
Albien. Encore un étage de d’Orbigny, qui a le privilège
d’être conservé par tous les auteurs. Le nom de Gault, par
lequel on le désigne très souvent, ne devrait être appliqué qu à
son type bathyal, tel qu’il existe au sud de l’Angleterre et sur
la bordure occidentale du Bassin de Paris.
b) CRÉTACIQUE ANCIEN. Tableau V, sur papier vert foncé.
Le Crétacique inférieur, généralement connu sous le nom de
Néocomien (s. lat.), forme paléontologiquement un groupe très
naturel. L’importance de cette époque a poussé quelques auteurs
à en faire une Sous-période, ou même une Période à part. Si cette
idée venait à prévaloir, on pourrait le nommer Néocique, pour
lui appliquer la désinence de second ordre et le distinguer du
Néocomien (s. str.). .le me suis arrêté au groupement suivant :
Aptien (Orb. 1842).
Rhodanien (Rnv. 1854).
J’emploie le terme Ubgonien dans un sens plus étendu que
ne l’entendait Alcide d’Orbigny. Le grand massif calcaire
d’Orgon, origine du nom, est reconnu maintenant comme le type
récifal de tout le Néocomien supérieur, y compris l’Aptien. On
ne peut donc plus employer Urgonien comme nom d’étage,
mais je ne vois aucun incovénient à conserver ce nom pour
désigner les trois étages supérieurs, qui dans les Alpes et le
Jura se présentent fréquemment sous ce faciès spécial, consti-
tuant une même masse calcaire difficile à subdiviser. G est ce
que CoQUAXD avait nommé par contraction Urg-Aptien, nom
que j’avais employé en 18/3 à titre provisoiie.
Aptien. Le type bathyal d’Apt, qui a donné son nom à
l’étape, est relativement rare. 11 me paraît indiscutable que cet
étage est représenté en Provence, dans l’Isère, dans les Alpes
suisses, etc., par la partie supérieure du calcaire urgonien
(Obérer Schraltenkalk).
Rbodanien. Cet
^ I 1 1 I 1*’ » M
constaté à la Perte-du-Rhône, dans le Jura, la ilaute-Alarne,
) Barrémien (Coq. 1861).
f Hauterivien (Ilnv. 187.1).
I Valangien (Desor. 1853).
[ Berriasien (Coq. 1876).
568
COMPTE-RENDU.
SIXIÈME PARTIE
l’île de Wight, l’Espagne, etc. D’Orbigny le comprenait dans
son Urgonien; Hébert de même; tandis que beaucoup d’auteurs
le réunissent à l’Aptien. Sa grande extention géographique et
l’intérêt de sa riche l'aune transitive légitiment la valeur d’étage
que je lui attribue. M. de Lapparent i fait du Rhodanien un
sous-étage supérieur du Barrémien, mais il place à la base de
l’Aptien le Bedoulien, qui est le type pélagal du Rhodanien.
Barrémien. Coquand a donné ce nom au type pélagal de
rUrgonien inférieur. Nous en connaissons le type littoral dans
le Jura, sous forme de marno-calc. jaune à Goniopygus peltatiis
et Pseudocidaris clunifera ; ainsi que le type récifal, calcaire
blanc à lieqiiienia ammonia.
Hauterivien. Etage supérieur du Néocomien [s. sir.). Quoi-
que sa valeur d’étage soit assez généralement reconnue, MM.
DE Lapparent et Munier-Ciialmas n’en font qu’un sous-étage.
C’est du reste alfaire d’appréciation, suivant l’importance du
développement local.
Valangien. Les français écrivent en général Valenginien !
Fm Suisse, où le nom a été créé, nous disons toujours Valan-
gien. L’auteur de cet étage. Desor, emploie il est vrai les deux
formes, mais Valanginien ne se trouve que dans le titre de sa
notice tandis qu’à la page 177 il dit positivement : « Je pro-
pose de le désigner sous le nom de Valangien. » Ce vocable est
d’ailleurs plus bref, ce qui est un avantage. En tout cas la
racine du nom est Valan , non Valen
Berriasien. Coouand a donné ce nom aux calcaires de
Berrias (Ardèche), dont la faune avait été mise en lumière
par PiCTET. Quelques auteurs veulent maintenant placer cette
assise au sommet du Jurassique, dans le Portlandien (ou Titho-
nique). Avec Pictet, Kilian, etc., j’estime que sa faune a au
contraire de plus grandes affinités avec le Valangien, tout en
présentant un caractère transitionnel entre les deux Périodes.
Nous en connaissons le type littoral dans le Jura, où il est
toujours appelé Valangien inférieur.
Je suis d’ailleurs assez disposé à admettre que le Purbeck
supérieur d’Angleterre en est le type limnal.
* Traité de (jéoL, 3' édit. p. 1138. — ® Bull. sc. nat. Neuch. III, p. 172.
RENEVIER. — GIIRONüGRAPHE GEOLOGIQUE
569
PÉRIODE JURASSIQUE
Dans ma première édition j’avais distingue le Lias comme
Période à part, selon l’usage de beaucoup d’auteurs, en Angle-
terre surtout. Au point de vue paléontologique la question est
discutable, mais, pour me conformer aux conventions du Congrès
de Bologne, je les réunis maintenant en une seule Période, avec
la couleur conventionnelle bleue. Vu le grand nombre des éta-
ges, je répartis ceux-ci sur deux tableaux de nuances différentes.
a) JURASSIQUE RÉCENT. Tableau VI, sur papier bleu clair.
C’est le Jurassique proprement dit, appelé souvent aussi
Oolitique, terme pétrographique qui doit être rejeté, puisqu’on
a des faciès oolitiques de tout âge. La plupart des auteurs
modernes subdivisent cet ensemble en Malm et Dogger, mais
on est loin d’être d’accord sur les limites de ces deux sections.
Beaucoup d’auteurs font du Dogger l’exact correspondant du
Brauner Jura de Quenstedt, et y comprennent par conséquent
le Callovien et le Divésien. D’autres au contraire placent la
ligne de démarcation sous le Callovien, ou entre lui et le
Divésien. Plusieurs enfin, admettent une subdivision moyenne,
comprenant les étages : Argovien, Divésien et Callovien. En rai-
son de leurs affinités paléonlologiques, je me suis arrêté à ce
dernier parti, qui a en outre l’avantage de donner plus d équi-
valence aux divisions de troisième ordre. J’ai désigné cette série
moyenne par le terme Oxfordien, pris dans son sens large, tel
qu’il a été entendu à l’origne, jusqu’en 1846. C’est alors que
d’Orbigny en a détaché le Callovien, qu il appelait en premier
lieu Kellovien. Subséquemment, on a même restreint le nom de
Oxfordien à l’étage supérieur seul. Vu ces variations, ce nom ne
peut plus être appliqué, sans confusion, a 1 un des trois étages,
mais il est excellent pour l’ensemble.
J’ai donc admis le groupement suivant :
{Portlandien (Brongn. 1829).
Kiméridgien (Orb. 1847).
Séquanien (Marcou 1848).
I Argovien (Marcou 1848).
Divésien (Rnv. 1874).
Callovien (Orb. 1846).
IBathonien (Omalius 1843).
Bajocien (Orb. 1846).
Aalénien (May.-Ey. 1864).
37
6® CONGR. GÉOL, INÏERN.
570
COMPTE-RENDU. SIXIEME PARTIE
Je n’ai que peu d’explications à donner relativement aux
étag-es.
Portlandien. Je conserve le plus ancien nom donné à ce
dernier étage du Jurassique ; ce nom est basé sur le type littoral.
Le nom de Titlionique en représente le type pélagal alpin; celui
de Purbeckien, les types terrestres.
Kiméridgien. L’étage et le nom ne donnent lieu à aucune
contestation. On écrit souvent Kimmé...., mais il paraît que
c’est contraire à la vraie orthographe du nom géographique.
Séquanien. Cet étage correspond à peu près à l’ancien
Corallien de d’Orbigny. Depuis qu’il a été reconnu qu’il y a
des Coralliens (types récifaux coralligènes) à tous les niveaux
du Malm, ce nom ne peut plus être conservé que comme nom
de faciès. On a successivement détaché de l’étage les calcaires
coralliens se rapportant à d’autres niveaux, et l’on a un peu
élargi le sens du nom Séquanien, donné primitivement par
M.Marcou aux calcaires astartiens. Je groupe ici trois étages de
mon tableau de 1874, qui ne sont que des faciès différents, à peu
près de même âge. Le Rauracien paraîtrait, d’après les der-
nières études de M. Rollier, n’être que le type récital de
l’Argo vieil.
Argovien. Etage supérieur de la Série oxfordienne, auquel
divers auteurs modernes, entre autres MM. de Lapparent et
Munier-Ciialmas, appliquent exclusivement le nom d’Étage
oxfordien. Le type primitif de ce dernier nom est au contraire
l’Oxford-clay, c’est-à-dire le Divésien ; mais, comme je l’ai
dit ci-dessus, ce serait une source de confusion de conserver
Oxfordien comme nom d’étage.
Divésien. J’avais créé ce nom en 1874 pour l’étage moyen
de la série oxfordienne, comprenant l’argile de Dives, l’Oxford-
clay et les Ornatenthone. Le sous-étage Neuvisyen de M. de
Lapparent, c’est-à-dire le niveau à Gard, cordatiirn, me paraît
devoir s’y rattacher aussi, plutôt qu’à l’ Argovien.
Callovien. Dans mon ancien tableau j’avais inscrit cet étage
sous son nom primitif de Kellovien, que d’Orjiigny avait créé en
1844, et changé deux ans plus tard en Callovien. La forme
latine ayant prévalu, je me conforme à l’usage. L’étage n’est
d’ailleurs contesté par personne.
RENEVIER. — CIIRONOGRAPHE GEOLOGIQUE 571
Bathonien. D’Omalius, en créant ce nom, lui avait donné
une acception plus étendue, = Dogger. C’est le sens que je lui
avais conservé dans mon tableau de 1874. En 1849 d’Orbigny
avait restreint ce nom à l’étage supérieur du Dogger seul. Ce
sens restreint ayant prévalu, et étant généralement adopté, je
m’y conforme, renonçant volontiers à la subdivision en Brad-
fordien et Vésulien, lesquels représentent plutôt deux faciès.
Bajocien. Étage moyen du Dogger, accepté sous ce nom
dans toutes les classifications, mais dont la base, niveau à
Ilarp. Murchisonæ, doit être détachée, selon l’avis de beaucoup
d’auteurs.
Aaléuieu. Étage inférieur du Dogger, qui forme transition
au Lias. Dans mon tableau de 1874 je n’y avais compris que le
niveau à Ilarp. Murchisonæ, laissant celui à Harp. opahnum au
sommet du Lias. Dès lors l’usage opposé m’a paru prévaloir ;
d’autre part j’ai constaté dans les Alpes l’union intime, parfois
même la fusion, de ces deux zones. Je me conforme donc à
l’usage en les réunissant.
b) JURASSIQUE ANCIEN ou LIASIQUE. Tableau VII, sur
papier bleu foncé.
Dans ma première édition, j’avais admis le Liasiqiie comme
division de 2** ordre. Tout en me conformant maintenant à l’u-
sage, qui prévaut, de n’en faire qu’une Époque de la Période
jurassique, je dois émettre des scrupules. J’ai 1 impression très
formelle qu’au point de vue paléontologique c’est une division
plus importante, méritant de former au moins une Sous-
période. La classe des reptiles n’y est-elle pas représentée par
des types assez spéciaux ; les Ammonites par des familles par-
ticulières et très différentes de celles du Jurassique !
Le Lias doit avoir eu une durée comparable à celle du Trias.
Les cinq étages que j’y distingue sont assez généralement
adoptés. Je les groupe selon leurs analogies en trois sections,
pouvant avoir à peu près la valeur d’Époques.
I Toarcien (Orb. 1849).
I Pliensbachien (0pp. 18S8).
ou Sinémurien (Orb. 1849).
I Hettangien (Rnv. 1864).
j Rhétien (Gümb. 1861).
§
&
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l-l
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M
i4
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O
Supra-Lias
Lias pp. dit
Inpra-Lias
572 COMPTE-RRNDU. — SIXIEME PARTIE
Le Lias originel anglais correspond presque exactement à
l’Étage sinéinurien de d’Orrigny. Cet auteur a méconnu ce fait,
et voulant donner des noms homopiiones aux trois étages, qu’on
distinguait alors en Lias supérieur, moyen et inférieur, il eut
la malchance, ou la maladresse, d’appliquer le nom de Liasien
au Lias moyen, plutôt qu’à l’inférieur, qui seul pouvait le porter.
Dé divers côtés on s’est élevé contre cette fausse applica-
tion. Déjà en 1858, Oppel avait proposé de remplacer Liasien
par Pliensbachien L En 1864 M. Mayer-Eymar créa dans le
même but le terme de Charmouthien Enfin en 1872 Leymerie^
proposait à son tour le nom de Cymbien, que j’adoptai dans
mon Tableau de 1874. Leymerie allait plus loin, il voulait même
reporter au Sinémurien la dénomination malheureuse de Liasien,
ce qui aurait augmenté la confusion. En présence de ces diver-
gences, la seule chose à faire, c’est d’obéir à la loi de priorité,
en adoptant le terme Pliensbachien.
Toarcien. Ce nom, généralement admis, est pris ici dans un
sens restreint, par l’exclusion du niveau à Harp. opalinum,
passé à l’Aalénien. M. Mayer-Eymar avait proposé pour ce sens
restreint la forme française Thouarsien, que j’avais adoptée en
1874. J’y renonce très volontiers, vu l’usage prédominant.
Pliensbachien. C’est le Liasien de d’Orbigny, ou le Charmou-
thien de M. Mayer-Eymar. Ce dernier nom est conservé à tort
par MM. Munier-Chalmas et de Lapparent, malgré le droit de
priorité du nom donné par Oppel.
Sinémurien. C’est l’étage de d’Orbigny, restreint par la sé-
paration de rinfralias, ce qui aujourd’hui est l’usage habituel.
Dans mon tableau de 1874, j’en avais séparé la partie supérieure,
sous le nom de Oxynotien. J’y renonce pour me conformer à
l’usage.
Hettangien. Ce nom que j’avais proposé en 1864, pour
rintralias proprement dit à Psiloceras planorbis, a trouvé
faveur, et paraît assez généralement admis.
Ehétien. Etage encore plus incontestable, et admis par
tous, mais classé par beaucoup d’auteurs au sommet du Trias.
J’ai fait en 1864* une analyse critique de sa faune, d’où résultait
' Jura formation, p. 815.
Tableau synchronistique des Ter. Jurassiques.
3 Bull. géol. Fr. XXIX, p. 168.
4 Renevier. Infralias, p. 53. Bull, vaud sc. nat. VIII.
RENEVIER. CHRONOGRAPIIE GEOLOGIQUE
573
une prédominance d’affinités avec le Lias. Ces affinités peuvent
d’ailleurs varier suivant les régions. C’est en tout cas un étage
transitionnel, entre les deux Systèmes. L’orthographe Rhœtien,
que j’avais employée en 1874, est plus conforme à l’étymologie
latine ; on l’a généralement francisée.
PÉRIODE TRIASIQUB
A part la divergence dont je viens de parler, le Trias est une
période admise par tous, avec les mêmes limites, et à laquelle
le Congrès de Bologne a consacré la couleur violette. Mais là
où les opinions varient, c’est dans le parallélisme du Trias
classique avec le Trias alpin, ainsi que dans la subdivision de
celui-ci en étages.
Dans mon Tableau triasique de 1874, je m’étais basé sur les
premiers travaux de M. von Mojsisovigs. Mais celui-ci a telles
ment varié dès lors dans ses appréciations, que tout a été rernis
en question, même l’ordre de superposition des niveaux fossili-
fères du Trias supérieur alpin. Je me suis basé cette fois essen-
tiellement sur les publications récentes de MM. Mojsisovigs,
Waagen et DienerS en les combinant éclectiquement avec les
résultats de l’école opposée, et tenant compte des critiques de
MM. Bittner, Haug, etc.
Deux points principaux restent actuellement en litige. Je dois
légitimer la position que j’ai prise à leur égard.
Tout d’abord une question de parallélisme entre le Trias
classique et le Trias alpin : M. Mojsisovigs considère le Haupt-
Muschelkalk à Ceratites nodosus, comme homotaxe de la zone
à Cerat. trinodosus des Alpes. Ses contradicteurs parallélisent
les deux zones alpines à C. trinodosus C. binodosus avec le
Wellenkatk classique, et considèrent le Ilaupt-Muschelkalk
comme plus récent. Il en résulte qu’ils font descendre dans le
Conchylien les Wenffener-Schichten et les calcaires de Esino,
Marmolata, etc., du versant S des Alpes (Ladinien, Bittner).
Obligé de prendre un parti, malgré mon incompétence, il m a
paru que ce dernier avis tendait à prédominer, et je m y suis
rangé, vu les grandes analogies fauniques, signalées entre le
Ladinien et le Muschelkalk supérieur de Silésie.
' Classifie, des pelagischen Trias. Akad. Wiss. WienfCIV, 1895, et autres notices
récentes de M. Mojsisovics.
574
COMPTE-RENDU. SIXIEME PARTIE
En second lieu une question de nomenclature : M. Mojsisovics
ayant été amené, par ses nouvelles études, à intervertir absolu-
ment l’ordre stratigraphique des lentilles fossilifères des calcaires
de Hallstadt, il se trouve que celles qu’il avait précédemment grou-
pées sous le nom de Norisch sont supérieures à son Karnisch,
au lieu de lui être inférieures, comme il l’avait admis antérieu-
rement. Toutefois l’auteur n’intervertit pas ses noms en même
temps que les couches, mais conserve le terme Norisch aux
zones à Trachyc. Archelaûs et Ciirioni du versant sud des
Alpes, et crée un nouveau nom Jmavisch pour le calc. sup.
de Hallstadt, type primitif du Norisch (Alpes noriques).
M. Bittner, au contraire, estimant qu’on ne peut pas détour-
ner un nom de son sens primitif, conserve le nom de Norisch
à l’étage supérieur au Karnisch, et nomme Ladinisch l’étage
inférieur.
Nous avons donc :
Cale. sup. de Hallstadt = Juvavisch, Mojs. = Norisch, Bittn.
Cale. inf. de Hallstadt = Karnisch, Mojs. = Karnisch, Bittn.
Calc. de Esino, etc. = Norisch, Mojs. = Ladinisch, Bittn.
Le nom de Norisch, ayant ainsi revêtu deux sens dilférents,
sinon trois, il ne peut plus être qu’une source de confusion, et il
me paraît préférable de l’abandonner entièrement, malgré sa
priorité.
Voici donc le groupement et la nomenclature que j’ai adoptés,
en conservant autant que possible les noms les plus anciens ;
H /
1 sup. ou Keupéribn
^ 1 (Thurm. 183?)
M <
^ j inf. ou CONCHYLIBN
Pj 1 (Brongn. 1819)
Juvavien (Mojs. 1892).
Raiblien (Stop. 1860).
f Ladinien (Bittn. 1892).
I Virglorien (Rnv. 1874).
[ Werfénien (Rnv. 1874).
Juvavien = Norisch, Bittn.. Haupt-dolomit, Obéré Hall-
stâdter-Kalke et leurs équivalents ; correspondant au Haupt-
Keuper du Trias classique.
Baiblien = Karnisch, Mojs.. Raibler-Schichtcn , Untere
Hallstadter-Kalke, etc. ; correspondant au Keuper inf. ou
Lellenkohle du Trias classique. Le nom de Raiblien est plus
ancien et beaucoup plus caractéristique que Carnien, employé
par MM. de Lapparent et Munier-Ghalmas.
RENEVIER. CIIRONOGRAPHE GEOLOGIQUE
575
Ladinien = Norisch, Mojs. (nouveau style). C’est l’ancien
Larien de mon Tableau triasique de 1874, nom basé sur le
gisement de Esino {Lario = Lac de Corne), dont les équivalents
fossilifères se retrouvent abondamment dans le Tyrol italien.
D’après l’avis qui paraît prédominer maintenant, il correspon-
drait au Haupt-Muschslkalk du Trias classique.
Virglorien — Dinarisch, Waag. & Dieu. (1895). Zones à
Ceratites trinodosus et Cer. binodosus ; correspondant au
Wellenkalk, etc. du Trias classique.
■Werfénien = Ski/tisch, Waag. & Dien. (1895). Werfener-
Schichten à Tirolites 'cassianiis, etc. ; étage comprenant le grès
bigarré du Trias classique.
Ces deux derniers étages ont été adoptés par MM. Muniek-
CnALMAS et DE Lapparenï. ■ .
Ère primaire ou PALÉOZOAIRE .. .. -, ..
Les limites de l’Ère primaire sont les mêmes pour tous, les
auteurs modernes. Personne ne songe plus maintenan,t à placer
le Permien dans l’Ère secondaire. 11 y a désaccord .çp revanche
sur le nombre des Périodes. Dans ma première édition je n’en
avais admis que deux : Carbonique et Silurique, correspondant
aux groupes Deutozoïc et Protozoïc de M. Lapw^ôi^ïu. Dans
cette 2'^'= édition j’en admets trois, en faisant du Dé^'onique une
Période à part. Beaucoup d’auteurs en admettent finq, en dis-
tinguant encore comme périodes le Permien et le Cambrien, qui
ne sont à mes yeux que des divisions de troisième ordre.
PÉRIODE CARBONIQUE
La liaison paléontologique entre le Permien et le reste du
Carbonique est si intime, que je ne saurais admettre sa sépara-
tion comme Période distincte. C’est en somme le meme régime
végétal, et le même régime animal, d’un bout à 1 autre. Beau-
coup d’espèces sont communes, et les genres sont en grande
partie les mêmes. Les dépôts pélagaux, mieux connus mainte-
nant, confirment à mes yeux cette association, par la présence
des calcaires à Fiisuhfia, aussi bien dans le Permien, que
576
COMPTE- RENDU. SIXIEME PARTIE
dans le Carbonique moyen. La teinte grise a été adoptée comme
couleur conventionnelle.
Je me suis arrêté au groupement suivant :
I sup. ou Permien . .
G? I (Murch. 1848)
Sel .
O l moy. ou BbmBTIBN .
CQ sô 1 (Woodw. 1856)
^ I inf. ou BbRNIOIEN .
^ I, (Woodw. 1856)
Thuringien (Rnv. 1874).
Lodèvien (Rnv. 1874).
Artinskien (Karp. 1874).
. / Stéphanien (May.-Ey. 1878).
[ Moscovien (Nikitin 1890).
Viséen (Dupont 1883).
Tournaisien (Koninck. 187?).
Le terrh-fi de Dinantien, créé par MM. de Lapparent et Munier-
Chalmas 'en 1893, est inutile puisque, déjà en 1856, S-P.
WooDWÀRp avait proposé les noms de ; Bernioibn pour le
Garbonifèré inférieur et Démétien pour le Carbonifère supé-
rieur, indiquant le Miilstone-grit comme plan de séparation.
Démélien remplace avantageusement le nom de terrain houiller,
tro[) restrictif et qui n’est pas polyglotte.
Tharûife'ien. Ce nom que j’avais proposé en 1874, pour
dé^giier le , Permien supérieur, a été adopté par les auteurs
qui tiennent à une nomenclature homophone internationale.
Lodèvien. Je ne vois pas de raisons pour substituer à ce
nom, datant aussi de 1874 et bien caractérisé, celui dePenjabien,
et encor(3 iqoins celui de Saxonien, imaginés en 1892 par
MM. de Lapparent et Munier.
Artin-Jkien. Étage de transition, dit souvent Permo-Carho-
nifère. Lq ferme de Autunien, datant de 1881, en représente-
rait les formations terrestres, mais cette dualité de nomencla-
ture me paraît plutôt une source de confusion. On doit subor-
donner le terme Autunien au nom plus ancien.
Stéphanien. Même observation pour Ouralien (1892), qui se
rapporte à un faciès spécial du Stéphanien. Gshélien (Nikit.1890)
serait d ailleurs plus ancien, et plus caractéristique. Décidément
MM. Munier-Ciialmas et de Lapparent ont étrangement
abusé du néologisme.
Moscovien. Bonne dénomination de l’étage inférieur du
Démétien ; ses formations terrestres ont reçu plus récemment,
des néologistes précités, le nom de Westphalien. ’
REXEVIER. GHRONOGRAPHE GEOLOGIQUE
577
Viséen. Nom usité en Belg-ique et N France pour l’étage
supérieur du Bernicien. C’est le Kulm des allemands.
Tournaisien. Étage inférieur du Bernicien, si bien repré-
senté à Tournay (Belgique). Le Vaulsortien est une formation
récifale, qui représente la partie supérieure du Tournaisien et
peut-être aussi l’inférieure du Viséen. Le Ursien, que j avais
inscrit dans mon tableau de 1874, se confond probablement
avec le Tournaisien ; le nom en est peut-être plus ancien, mais
le type moins connu et moins caractéristique.
Ces deux divisions du Bernicien paraissent être de bons
étages, d’une valeur égale à ceux du Dévonique.
PÉRIODE DÉVONIQUE
Pour m’accorder avec l’usage habituel, et quoique cette sub-
division du temps me paraisse d’une valeur bien moindre que
le Silurique, j’accepte le Dévonien comme division de second
ordre, et lui applique la désinence ...ique. Cela étant, les trois
sections généralement admises, sous les noms de Dévonien supé-
rieur, moyen et inférieur, deviennent des divisions de troisième
ordre, auxquelles se subordonnent les six étages proposés
par M. Gosselet, qui sont assez généralement acceptés. J’en
ajoute un septième, à l’instigation de M. le prof. Em. Kayser.
Ce groupement, assez naturel, devient le suivant :
H
&
M
'A
O
>
«
P
sup. ou CONDRUSIBN .
(Dura. 1848, restreint)
moy. ou ElPÉLIEN . .
(Dum. 1848)
inf. ou Rhénan . . •
(Dumont 1848)
J Pamennien (Gosselet 1880).
1 Prasnien (Gosselet 1880).
f Givétien (Gosselet 1880).
\ Oouvlnien (Dupont 188b).
f Coblencien (Dum. 1848).
I Taunusien (Dum. 1848).
[ Gédinisn (Dumont 1848).
Dans ma première édition, j’avais appliqué le nom de Condru-
sien au niveau du calcaire carbonifère, mais il paraît que je
l’avais mal interprété, et qu’il comprend surtout le Dévonique
supérieur. C’est sur la proposition de M. Ch. Barrois, que je
l’emploie maintenant au lieu de Famennien (s. lat.).
Famennien. Étage de M. Gosselet. Clymenien-Kalk et
Cypridinen-Schiefer.
Frasnien. Aussi un étage de M. Gosselet; généralement
adopté.
578
COMPTE-RENDU.
SIXIÈME PARTIE
Givétien. Meme cas, seulement M. Gosselet le groupe avec
les deux précédents dans le Dévonique supérieur.
Couvinien. C’est le niveau à Galceola sandalina, qui pour
M. Gosselet forme seul 1 Eifélien, soit le Dévonique moyen.
Coblencien. Ancien nom de Dumont, que M. Gosselet avait
pris dans un sens un peu plus large. C’est sur la proposition de
M. Em. Kaiser que j’en sépare le suivant :
Taunusien. Aussi un ancien nom de Dumont, qui paraît
se rapporter à un niveau paléontologique de l’Allemagne occi-
dentale, ayant valeur d’étage, au même titre que les précédents.
Gédinien. Subdivision belge, à faune peu connue, qui paraît
n’avoir guère été retrouvée ailleurs. Admis comme étage par
M. Gosselet et les auteurs belges et français.
PÉRIODE SILURIQUE
Période importante, à l’instar de Crétacique, ou Jurassique.
M. Lapworth lui accorde même une valeur de 1®'' ordre,
sous le nom de Ère protozoïqiie. J’y comprends à titre d’Épo-
que subordonnée le Cambrien, dont beaucoup d’auteurs font
une Période à part.
Le démembrement de la période Silurique serait :
Isup. ou Silurien . . . |
(Miirch. 1833, restreint) [
f
moy. ou Ordovicien . . I
(Lapw. 1879) |
inf. ou Cambrien ... I
(Sedgw. 1833, restreint) |
Ludlowien (Murch. 1839).
Wenlockien (Murch. 1839).
Landovérien (Murch. 183?).
Caradocien (Murch. 1839).
Landeilien (Murch. 1839).
Arénigien (Sedg-w. 1847).
Potsdamien (Emmons 1838).
Ménévien (Salt.etHicks 1863)
Géorgien (Hitchcock 1861).
Le Silurique moyen a donné lieu à d’interminables contesta-
tions entre deux écoles anglaises. Celle de Sedgwick en fait du
Cambrien supérieur, tandis que pour celle de Murchison, c’est
du Silurien inférieur. Pour les mettre d’accord M. Lapworth a
proposé le nom de Ordovicien. C’est une heureuse solution
du conflit. L’Ordovicien est en effet une Époque intermédiaire,
qui correspond à la Faune seconde de Barrande.
RENEVIER. CHRONOGRAPHE GEOLOGIQUE 579
Quant à la série supérieure, qui est du Silurien pour les
deux écoles, je lui conserve ce nom, auquel d’Orbigny a voulu
substituer celui de Murchisonien, M. Lapworth le terme de
Salopian et M. de Lapparent, dans sa deuxième édition, celui
de Bohémien, et dans sa troisième, celui de Gotlilandien.
Sauf ceux du Cambrien, les noms d’Étage sont tous d’an-
ciennes dénominations usitées en Angleterre, auxquelles on a
seulement ajouté la désinence homophone. Voici quelques expli-
cations à leur sujet :
Ludlowien. Cet étage comprend mon Lcdburien de 1874,
basé sur des couches qui paraissent n’être qu’un faciès local
de type estuarial.
Wenlockien. Étage bien connu, fondé sur les riches gise-
ments du NW de l’Angleterre.
Liandovérien. C’est à dessein, qu’en francisant ce nom, je
supprime le second l en tête. M. Lapworth a propose dy
substituer le nom de Valentian, qui aurait l’avantage d’être
plus euphonique, mais qui est encore peu usité. Cet étage pré-
sente un caractère transitionnel à l’Ordovicien.
Caradocien. Dénomination assez usitée pour l’Ordovicien
supérieur.
Landeilien. De même, pour l’Ordovicien moyen. En franci-
sant le nom je retranche le second l en tête, qui compliquerait
la prononciation.
Arénigien. Nom usité pour l’Ordovicien inférieur.
Potsdamien. Comprend le Trémadocien et le Lingulien de
mon Tableau silurique de 1874. M. Lapworth nomme cét étage
Olénidien, à cause de la prédominance des Olenus, genre de
trilobites ; mais on rejette maintenant ces dénominations basées
sur des fossiles.
Ménévien. C’est le nom le plus anciennement donné à cet
étage. Il mérite d’être conservé, étant basé sur le gisement
classique de S* Davids, dans le Pays de Galles. M. Lapworth
emploie le nom de Paradoxidien, à cause de la prédominance du
G. Paradoxides. M. Walcott et avec lui MM. de Lapparent
et Munier préfèrent le nom de Acadien, qui ne date que
de 1867.
580
COMPTE-RENDU. SIXIEME PARTIE
Géorgien. G est Tag-e le plus ancien, dans lequel le vie orga-
nique soit certaine et incontestée, mais 1a faune en est peu
abondante et imparfaitement connue. La fréquence relative de
pistes d’annélides, lui avait fait donner le nom de Annélidien.
M. Lapworth voudrait appliquer à cet étage l’ancien nom
américain de Taconien, mais ce terme serait une source de
confusion. M. Walcott i affirme en effet qu’il n’y a pas trace
de fossiles de la faune primordiale dans le Taconic-Range;
donc le type est fautif. D’autre part le nom de Taconien a été
revendiqué pour la série entière du Cambrien, par M. Marcou
et par d’autres. Il manquerait absolument de précision pour
désigner l’un des étages.
ÈRE ou PÉRIODE ARCHÉIQIIE
^ En 1 absence de fossiles bien caractérisés et incontestés, il
n est^ pas possible de dire avec certitude si ces terrains anciens
représentent une division de 1®'' ou de ordre. Leur énorme
épaisseur ferait pencher la balance en faveur de la première
solution. D autre part les subdivisions sont basées nécessaire-
ment sur les seuls caractères pétrographiques, joints aux dis-
cordances. Elles ne sont donc pas comparables aux divisions
de troisième et quatrième ordre de l’Ère primaire. Comme mes
tableaux se rapportent spécialement aux temps organiques,
TArchéique ne figure ici qu’à titre dubitatif et éventuel.
Voici le groupement provisoire, qui m’a paru le plus conforme
à l’usage général :
l
^ i Hukonibn (Logan 18S4) . [ Ké-weenawien (Brooks 1876).
M 1 l Pébidien (Hicks 1878).
J .p f Arvonien (Hicks 1878).
O / LAURENTIEN(Logan 1854) Dimétien (Hicks 1878).
<j \ [ Léwisien (Hicks 1878).
J ai d ailleurs utilisé pour les grandes divisions les noms
américains anciens, généralement admis, de Huronien et
Laurentien ; puis pour les subdivisions, les étages proposés
par M. Hicks, en les faisant concorder aussi bien que j’ai pu.
^ Bull, 8î. of U- S. A, Oeol. Survey.
Résumé du CHRONOGRAPHB GÉOLOGIQUE de E. Renevier.
Contres séolosK.uc .«4.
Subdivisions chronographiqiies.
1
ORD.
Ère
on Groupe
2‘‘ ORD.
Période
ou Système
3® ORDRE
Époque ou Série.
Holocène
Plistocènb
Pliocène
(Pré-pliocène)
Miocène
Oligocène
HOCÈNE
Palbocène
4® ORDRE
•\ge ou Étage.
SÈNONIEN
CÉNOMANIEN
Urgonibn
Néocomien
Malm
OXPORDIEN
Dogger
Supra-Lias
Actuel
PalaSttien
Acheulien
Durnténien
Sicilien
Astien
Plaisancien
Pontien
Tortonien
Helvétien
Burdigalien
Aquitanien
Rupélien
Tongrien
Bartonien
Lutétien
Suessonien
Thanétien
Montien
Danien
Campanien
Santonien
: Turonien
Rotomagien
Vraconnien
Albien
Aptien
Rhodanien
, Barrèmien
Hauterivien
Valangien
Berriasien
Portlandien
Kiméridgien
Séquanien
Argovien
Divésien
Oallovien
Bathonien
Bajocien
Aalénien
Toarcien
Pliensbach™
Lias {s. sir.) j Sinémurien
I Hettangien
t Rhétien
Juvavien
Raiblien
Ladinien
Virglorien
Werfénien
Thuringien
Lodèvien
Artinskien
Stéphanien
Moscovien
Infra-Lias
Keupéribn
CONCHTLIEN
Permien
Dbmétien
BER.NICIEN
CONDRUSIEN
Bipélibn
Rhénan
Silurien
Ordovicien
Cambrien
Huronien
Laurentien
Synonymes géne'rsni
les plus usités.
Récent.
Diluvium ou
Quaternaire.
a
J
a
Z
a
Subapennin.
Messinien.
Vindobonien ou
I Mediterran-Stufe.
Langhien ou
II Mediterran-Stufe.
Stampien.
Sestien, Ligurien.
Parisien supérieur.
Parisien inférieur.
Londinien, Yprésien
Heersien.
Garuninien (pars)
Maastrichtien.
Meudonien.
Emschérien.
Angoum. Ligérien
Cénoman. (s. sir.).
U pper-Greensand .
Gault.
Gargasien.
Cale, à Orbitolites.
Urgonien inférieur.
Cale, à Spatangues.
Valenginien.
Valangien inférieur
Tithonique.
Ptérocérîen.
Corallien -1- Astart.
Rauracien.
O.xfordien (s. sir.).
Kellovien.
Grande-oolite.
Oolite-inférieure.
Braun. J « |3
Thouarsien.
Charraouthien.
Gryphit. -p Oxynot
Infralias (a. sir.).
Kœssener-Schicht.
Norien (Bittner).
Carnien (s. sir.).
Norien (.Mojsisovics)
Franconien.
Vosgien.
Zechstein.
Penjabien.
Permo-Carbon.
Ouralien.
Wesiphalien.
1^
Z
<!
Formations océaniques ou zoogenes.
U
Z
O
H
Z
D
<
U
H
ty
U
Z
O
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-3
U
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Z
O
3
bC
-C
CS
r"
a
-}
O
l Tournaisien
I Pamennien
1 Frasnien
( Givétien
Dinanlien.
Couvinien
Coblencien
Taunusien
Gédinnien
Ludlowien
Wenlockien
Landovérien
Caradocien
Landeilien
Arénigien
Potsdamien
Ménévien
Géorgien
Kéweenien
Pébidien
Arvonien
Dimétien
Léwisien
Dévonien supérieur.
Dévonien moyen.
Dévonien inférieur.
Gothlandien ou
Silurien supérieur.
Valcntien.
Silurien infér. ou
Cand)rien supérieur.
Trémadocien.
.\cadien.
Taconien (Lapw.).
TYPE RECIFAL
(calcaire)
Récifs actuels.
Récifs soulevés.
TYPE PELAGAL
(calcaire)
Vase à Globigerines, etc.
Calcaire à Polypiers
de Sicile (Zancléen).
Cale, coral. de l’Hérault,
et de Malte.
Calcaire à Bryozoaires de
Provence, Algérie.
Calcaire à Polypiers de
Castel-Comberto.
Calcaire à Polypiers de
Crosara (Vicentin).
Calcaire à Apricardia
de Cosina (Istrie)?
Marnes à Ptéropodes et
Foraminifères de l’Apennin.
Marne blanche des Langhe
à Ptéropodes et Foramimferes.
Cale, à Globigerina de Malte.
Formations détritiques ou terrigènes.
TYPE BATHYAL
(argileux)
Argile à Ptéropodes.
Argile bleue subapennine.
Argile à Pleurotoma.
Argile à Peclen venülabrum.
Argile à Ostrea aginensis.
type littoral
(marno-calcaire)
Sable coquillicr
actuels.
des rivages
TYPE LITTORAL
(arénacé)
Sable quartzeux
actuelles.
des plages
type lagunal
(halogène)
Alluvions salifères.
Plages soulevées des niveaux inférieurs.
Plages soulevées des niveaux supérieurs.
Graviers iuterglaciaires à coquil.
marines arctiques.
Sables supérieurs de M'® Marie
(Rome).
Red-Crag à Trophoa aniiquum.
Sables marins d’Asti.
Diestien de Belgique.
Sable de Montpellier àO. cucullata
Brèche coquillière de Sicile.
Calc.-uioclloii du Biot à Ostrea
cochlear.
While-Crag à Bryozoaires.
Terrasses salifères
ju jwurtour
de la
Mer morte
et de l’ttah.
Alluv. diestiennes de
Bursel (Belgique).
TYPE ESTUARIAL
(saumâtre)
Dépôts saumâtres actuels.
Dépôts saumâtres pré-historiques.
Foresl-bed de Norfolk à Eteph.
meridionalis.
Norwich-Crag d’Angleterre.
Fossanien du Piémont.
Couches à Congéries du Midi,
et à Potamides Basteroti.
Aiiversien et Boldérien de Belgique.
y «
« g
y .3
ifl '
of*-
tn .
m -î
<s « I
Niv. à Aneilla glandiformis
Leitha-Kalk.
Niv à Cardita Jouanneti
de Salles, Touraine.
jiiy.àPect.ptæscabriuscul.
de Drôme, Léognan.
Niveau à Pyrula Lainei de
Basas, Mérignae.
[fummulina intermedia.
AkimmuUna Fichteti.
A'um. striata, variolaria.
Nutn. Isevigata, perforata
AssiUna e.xponens.
Nunimulina planulata.
Nummulina biarrilteims.
Nummulina Rolandi.
CO
.«■|
«J CS
*c3 O
Calcaire à Ilippurites.
(Niveaux divers.)
Calcaire à Biradlolites.
Calcaire à Caprina.
Calcaire à Horiopleura.
e.
Schrattenkalk supérieur
à Toucasia.
Schrattenkalk inférieur
à Requienia.
Calcaire jaune oolilique.
Calcaire à Vallelia.
Cale, à Naüca Leviathan.
Corallien à Diceras Luci.
Corallien de Valfm (Jura).
■\V J £ de Nattheim (Wurt.)
Corallien de Tonnerre.
a 3 I
|.|
^ r-
n -J
Rupel-Thon, Septarien-Thon.
Flysch des Alpes et de Ligurie.
Barton- ciay.
Brackleshain-clay.
London -clay.
Argile laiidéiiienne.
Corallien de S' Mihiel et
de Caquerelle.
Cale, oolilique du Poitou.
Cale, à Polyp. de Banville.
Cale, à Polypiers du Jura.
White Freestone.
Cale. oolilique de Portugal,
Cale, à Darga de Vénétie.
Cale, oolitiq. de Narbonne,
Cale, à Conchodon infral.
Dachsteiii-Kalk supérieur.
IS'aiMus danicus.
Baculiles anceps.
Belemnilella mucronata.
Belemnilella quadrata.
placenticeras syrtale.
Tissotia Euialdi.
Sphenodiscus Requiem.
Aenntlioceras Wooigi^’ l.
Acanthocer. rotomayense.
Hoplites falcatus.
Turrilites Beryeri.
Scidœnbachia mtlata.
Hoplites inlerruptus.
Annnihoeeras mamillare^
Oppelia yisus.
2 Hoplites üeshayesi.
O / Ancyloeeras galberont.
\ CosHdiscus recticostalus.
DIacroseaphites Yvani.
Criocera^rMmn.
Crioceras Duvali.
Holcostephanus Astien.
Belemnites (Duvalia) laïus.
Hoplites Thurmanm.
Hoplites lioissieri.
TïiÆcërâs^^^
Perispbincies hiplex.
Reineck. pseudomutabüis.
Aspidoceras orthocera.
Oppelia lenuilobata.
Aspidoceras acanthicum.
Perispliincles Marlelli.
Peltocer. transversarium.
Cardioceras cordalum.
Peltoceras atldeta.
Reiiieckia anceps.
Stepltan. macrocepbalum.
Oppelia aspidoides.
Lytoceras tripartitum.
Stephanoc. Humphreyi.
Sonninia Sowerhyi.
Harpoceras Murchisonæ.
Harpoceras opalinum.
Fox-Hill-clay des Mgnes Rocheuses.
Argiles herviennes de Belgique.
Emscher-Thone de Westphalie.
Dièves de Belgique.
Argiles en Russie et Apennins.
Upper-Gault de Folkestone.
Gault argileux du Bass. de Paris.
1 <
S
S
-5
Argile pyritifère d’Apt, etc
Speeton-clay, Hilsthon et
Argile de Russie, Ranat, etc.
Argile pyritifère de Sud-France
Berrias-Schiefer des Alpes.
Schiste à Per. rirgalus de Russie.
Kimeridg-clay d’Angleterre.
Arg. à Ostr. delloidea de Boulogne,
Arg. à Och. canaliculatum. Saxe.
Oxford-clay pyritifère et
Ornaten-Thon {Br- J» Q*
Argile à Macroceph. de Portugal.
Bradford-clay et Fuller’s earth.
Giganleus-Thone (Br. J . y)-
Sch. à H. Murchisome, opalinum
Calcaire
Halica crassatina et
FaTuns de Gaas à Nummulites.
Marne à Pholadomya Ludensis de
Montmartre.
Cale à Nummulina variolaria.
Marne de Brendola (Vicentin).
Calcaire grossier de Paris.
Nunimulitiq. coquillier des Alpes.
Tuffeau de l’Aisne.
Tuffeau à Cyprina Morrisi.
Calcaire grossier de Mous.
p!jii.airc pisolitiqiie de Meudoii.
de l’.Vrmagiiac.
Neudorfer-Sand.
de S* Gall, Belp, Jura.
Grimd-Schichten.
Muschel-Sandstein suisse.
Gaudendorf-Saiid.
Mollasse de Carry (Prov.).
Cassel-Sand.
Forinatioiie gessoso-
soinfera d’Italie.
Schlier salifère
tV Autriche
Roumanie.
Wieliczka (Bologne).
Sables d’Etampes, de Ligurie.
Meeres-Saiid de Weinheim.
Brockenliurst-beds et
Sable à Ostrea ventilabrum.
Epper Bagsbot-Saiids et
Sable de Morlefontaine.
Brackleshaiii-sands.
Breccioles de Roiica.
Sables d’Ypres et de Cuise.
OIdhaveii-sands.
Thanet-sands.
Sables de Rracheux.
Poudingue-base de Cipiy.
jT-riie â Micraster lercensis.
Calcaire à Hérita rugosa.
Marne à Ostrea proboscidea.
gjud-Mergel à Marsupites.
Cosau-Schichlen
Mittlere Planer-Mei gel.
Marne à Periaster Verneicüi.
à Ostrea biauriculata.
pntere Plâiior-Mergel.
Flainmen-Mergel,
Calcaire à Scidœnhachia inflata.
Calcaire â Discoidea decorata.
-E^Jôirz de Salzgitler (Hanovre).
^Ic. à Exogyra aquila d. Alpes.
Cale, à Orhitolina du Jura, etc.
CoUche-rouge de Bailly.
Cale, à Heter. Couloiii du Jura.
Org. inf. â Goniopugus pellatus.
Calcaire jauïië de Neuchâtel.
Marnes d’Hauterive.
Umonite à Pygtirus rostratus.
Cale, de FontanilàW.r/iwrinmwt.
Valangien inf. à Tox. granosus.
I nfra-V alaiigien du PortugaL
Pond, de Valogne, La Malogiie.
Grès d’Alet.
Poudingue de Cuesme (Belgique).
Sables à Relemnitella.
Grès de Mornas (Vaucluse).
Ober Quader-Sandstciii.
Criin-Sand de N Allemagne.
Grès d’Uctiaux à Trigon. scabra.
Grès verts de Sarthe, etc.
Tüurtia. Grün-Saiid à Pec. asper.
llpper Greensand, Blackdowii.
Gault supérieur sableux.
Poud. â Hoplites inlerruptus.
Gault iiif. sableux du Jura, Midi.
Lower-Greensaiid supérieur.
Grès aptiens du Jura.
Lower-Creeiisand inférieur.
Grès feiTugiii. d. .Vrdenne, Moscou
Poudingue de Tiarot (Algérie).
Neoc.-Saiidst. du Teutoba-Wald.
Uils-Conglomérat.
Sables phosphatés de Russie à
Holcostephanus Keyserlingi.
Sabl. glaucouieux àHel. laleralis
de Russie.
d’Algérie
Sables à Nassa Michaudi et
Congérien-Sch. d’Autriche,
Kirchberg-Scliichten d’Ulm et
Sarmatisch.
C’oi'bîcula-Schichtcn de Mayence.
Mollasse saumâtre de Miesbach,
Horw, Vaud, Carry.
et
Gypse
Marseille.
Cvpse de Montmartre,
Aude, âix.
Caillasses gypsifères
de Paris^
Marne gypsjlère des
Hu Plat, d Algérie.
Argile gypsifère du
Désert lieyfiue.
Argile gypsifère
Martigues
Bancr'gïP^
Algérie.
des
Couches à Potam. Larnarcki et
Cyrenen-Mergel.
Bemhridge-marls et Osborn-beds
à Melanopsis.
Sables de Beauchamp.
Cale, grossier supérieur de Paris.
Marne â Cyrena des .Vlpes.
Liguites du Soissonais et
Woolwich-beds.
Landénien de Belgique.
Marne blanche de Meudoii à
Melanopsis Hriarti.
Alluvions iiuvio-lacusli'cs.
Tufs et Tourbières.
Alluvions prè'bisl®'''^.
Anciens tni^Tutrbièr .
Terrasses lacustres-, ..rimiaen.
Grav.d. SiAcheuU®-
Graviers chellceus '?
interglaciiùresa^
Alluv. anciennes(t>ecKLns>
à Eleph. meridionaiis-
Oeningen
de Suisse et Souabe.
Dignités de Eibiswald et Sussw.
Mollasse de Lucerne ,
Sable de l’Orléanais,, Mollasse de
Lausanne et Poudingue .
Cale, à lleinamondi ie^emce.
Lignites à jinttiracotbejd — ^
Dunes, Eboulis, Moraines,
etc., actuels. |
Palalittes.
Turberiam I
Cavernes et Brech. ossif.
Mecklembai*", Polandian.
Cavernes anciennes,
Saxonian.
Travertin de Toscane,
Scania n.
Travertin de Mexiiiiieux.
Cinériles du Cantal.
Gîtes ossifères et végét.
pliocènes anciens.
Eppelsheim,
Pikermi.
Cucuron, Il
Garuninien de H“ Garonne
Cyrena garumnica.
Aachénien d’.Vix-la-Chapelle.
Valdoiinien à Melanopsis.
.Marne à Glauconia Coquandi.
Brackische Gosau-Schichten.
Grès à Glauconia Htnauxi.
Dakota-beds à Dicotylédones.
Bou-Sada (Algérie).
Argile gyps'fère de
Simbirsk (Riiss.).
Salilerous - beds de
Ditenluigiie (S Afr.)
Syzran (Russie).
Gypse de la Charente.
Grès d’Aliiiargeiii (Portugal).
Grès de Citeuhague (S Afrique).
Puiifield-lieds à Glduconia.
Lif^nites de Utrillasà Gl. Lvjani.
Bortiand. de Dorset, Jura, etc.
Calcaire du Barrois (Meuse).
Cale, lithogr. d. Fraiicoiiie, Bugey.
Virgulien et Ptérocérîen du Jura.
Astartien du Jura.
Calcaire à Cidaris floriyeinma,
l'holadoniyeii du Jura.
Geisberg- et El'finger-Schichteii.
Neuvisyen à Cardioc, cordalum
des .Ardennes.
Col. fer. de Montreuil, Chanaz.
Alacroccphalus-Schicht. (Br. J. e)-
Cornbrash, Marnes à Discodées.
Blegi- et Parkinsoiii-Oolilh.
Oolite-Infer. d’.Anglet., Calvados.
Lædonien du Jura,
fer de Aalen, Longwy.
Malière et Marnes à frochus.
Grès porllandien du Boulonnais,
Portugal, Russie.
Grès kiméridgien du Boulonnais
et Portugal.
Grès séquanien du Boulonnais.
Sable de Clos à Tritj. Rronni.
Sable â Cardioc. cordalum do
Moscou.
Callovien sableux de la Sarthe,
Pologne, Simbirsk (Russie).
Sable à végétaux de Normandie.
Grès de Sarthe, Orne, Angleterre.
Eisen-Sandst. à fnoc.polyplocus.
Midford-Sands. à Rh. cynocephala
Gypse purbeckien.
Dolomies bajociennes
du Gard ?
Wealden-Thon de Hanovre
Hastings-sands à Dinosaur.
^ _ Purbeckien sup. saumâtre,
MÏÏL Purbeck à Hemicidaris
Dolom. portiand. à Gorb. inflexa.
Brackish-beds du Polomac et
des Montagnes Rocheuses.
Cfès à charbon du PortugaL
Samland-Braunkohle.
Cale. deBrieâiVyaC,f'f «f^
Headon-limest..
Moll, du Fronsadais a PalatoUier.
Mollasse
Cale, de S' Ouen et Aix (P J-
Grès d’Issel à Mires
Cale lacustr>JÎ!:2}l"^ ^
Argile plastiqua
Cale, limnal d® Provence.
Conglom. de Meudon, Cernay.
Calcaire limnal de Ri"y> Sezanne.
Calcaire à Ptiysa de Mm>a-
■Argiles rutilantea du Midi_;_
Calcaire à Lqchnus. Rognacien.
Bégndien à Pbysa yalloprovtnc.
Lignites de Fuveau. Fuvélien.
Valdonnien à Cyclopborus.
Lignites dans le N de l’Espagne.
-Argile à feuilles des Martigues.
Gardonien du Gard, Charentes.
Credneria-Sch. de Saxe, Moravie
Steinheim , L? Grive,
Kâpfoach, Bilin.
Simorre, Sansan.
E*— euburg, Salzbauseu,
'friz, Delémont.
S‘ Gérand d. Puy, Rochette,
Rivaz.
Kleinkembs , Rouzoïi,
Phosphorites.
Faunes sidérolitique et
nroicène.
Hordwell. Cesseras.
Issel, Egerkingen, Bolca,
Bournemouth.
Sheppey, Alum-bay,Reims.|
Faune cernaisieniie de
Cernay, La Fère.
Grès à plantes de Klin (Russie).
.Argile â plantes de Flandre.
Grès à plantes de Cercal (Portug.)
Minerai de fer à Vii’ipara, Unio,
de Vassy Marne).
Wealdien (Weald-clay) d’Anglet.,
et N d’Espagne.
Deister-Saiidstein du Hanovre.
L'p. Purbeck à Vivipara, Unio.
Dinosaures de La Nerthe.
Haldem, Crœnland.
Beausset, Nubie.
Portugal, Dakota,
Crœnland.
Portugal, Moscou, lude, 1 1
S .Afrique. ||
D/cotylées en Portugal.! P
1
Torres-Vedras,
Momana.
Pütomac,
Infra-oxfordien
Hébrides.
saumâtre des
Harpoceras radians.
Hildoceras bifrons.
Amaltlieus margaritatus.
Ægoceras Ravæi.
Oxynoliceras oxynqtum.
Arietites Hucklandi.
Schlolheimia anguiata.
Psiloceras planorbis.
Hauptdolomit à
Ricerocardium Jani.
Calcaire à Gyroporelta
d’Esino (Lombardie).
Calcaire du Briançonnais.
Z
e:
I
Précambrien
ou Algonkien.
Archéen, Azoïque,
Protozoïque ou
Eozo'ique.
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Cale. ÀFenestrellaàe Saxe.
Cale, à Polyp. de l’Oural.
Cale, oolitiq. de Moscou.
i-s
S
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U
Pinacoceras Metternichi.
Cladiscites ruber.
Tropiles subbuUatus.
Trachyceras aonoides.
Trachyceras Archelaus.
Trachyceras Reitzi.
Ceratites Irinodosus.
Ceratites binodosus.
Tirantes cassianus.
Otoceras Woodwardi.
Schiste supra-liasique (Lias e, Ç)-
Amaltheen-Thone, etc. (L. y, d).
T urnen et Oxynot.-Thone (L. ^)-
Planorbis-ahales d’Angleterre.
Schiste à Avicula contorta.
Marnes â Trochus (pars).
Alin. fer de la Verpillière.
Marn. calc. àCastropod. d. Calvados
Calcaire à Peclen æquivalvis.
Marnes de Strassen (Belgique).
Cryplüteii-Kalk.
Minerai de fer à Cardinia.
voie-de-veau et Lumachelle.
Kôssener-Schichlcn.
Calcaire à Avicula contorta.
Zlambach-Schichten.
Raibler-Schiefer, Aon-Scliiefer.
Partnach-Sctiichten .
Werfener-Schiefer.
O -
O
5
'A Eb
a
Ü
Waulsortien de Belgique.
Cale, à Polyp. de Frasne.
Cale, à Polyp. de Nassau.
Cale, â Polyp. de Styrie.
Calcaire coral. d’Erbray
ut Konjeprus.
Duwer Helderberg.
Medlicoltia prima.
Cyclolobus Stacliei.
.iyalldceras uraUcus.
FusuUna Verneuili.
Gonialites diadema.
FusuUna cylindrica.
Gtÿphwceras Hpîiær^cusr
Brancoceras rotatot ius.
Kupfer-Schiefer, Marl-slate.
Schiste à Schizodus Iruncalus.
Platten-Kalk de B" Autriche.
Couches à Cardita crenata de
S» Cassiano (Tyrol).
Haupt-Muschelkalk.
Calcaire à Poissons de Perledo.
Wellen-Kalk u.-Dolomit.
Calcaire â Retzia triyonella.
Campiler-Sch. à Naticel. costata.
Scisser-Schicht. à Posid. Clarai.
Marly-sandslmic.
Grès supra-liasique de Lorraine.
Macigno d’Aubange.
Grès de Virton (Belgique).
Grès basiques de Belgique et
de Scanie^
Grès infrabasiq. du Luxembourg
et d’HcUangiie.
Bonebed-Saiidstciii.
•Arkose à Avicula contorta.
Torer-Sch. du Tyrol ?
Luiizer-Saiidstein.
Cannister-shales et
Ampélit. de Chokier à Gomatites.
VuredalRT-shalea et
Posidonomyen-Schiefer.
Unlere Kulm-Schiefer.
Clymenia undulata.
Tornoceras curinspina.
Gephyroceras intumescens.
+1
^ymestry-bmestone.
I ^enlock-limestone.
l '^®''allen-Kalk d’Oesel.
^«ntameras-bmestone.
^'ncinati-limestone.
Aphyllites occultus.
Mimoceras gracile.
Tornoceras inexpectalum.
1 Anarcestes lateseptatus.
Sch. de Faniennc à Sp. Verneuili.
Goniatit-ScUiefer de Büdeslieim.
Magnesiaii-iimesloiie et Zechstein
à Productus horridus.
Calcaire de Kostroiiia (Russie)
et F Himalaya.
Calcaire à Athyris subtilita de
l’Oural et de Cachemire.
Calcaire à Productus eora de
l’Oural, Timan, etc.
Calcaire à Spirifer mosquensis
du Donelz (Russie).
Calcaire à Productus yiganteus
de Visé et Russie.
Calcaire â Spirifer de Tournay
et Ecaiissînes.
lââfnê
Tuf- Sandstein des Wengoner-
Sehichlen.
Rothe-Sandsteine de Rhétie.
Muschel-Sandstein des Vosges.
Ceratit-sandstone de l’Inde.
Servino et Crodener-Saiidstein.
Cale, doloniitiqué “
gypse du PortugaL
Marne gvpsifère du
Somersètsh..P£rtlî£
Slonesfield-slates d’Angleterre.
Houiller saumâtre arctique.
Estuarine sériés du Aorkshire.
Couch. à Insectes de Cloucestersh.
et de Mecklembourg.
Purbeck d. Jura à i'Ianorb. Loryi.
Lower Purbeck du Dorselshire.
Couch. d’eau douce en Portugal
et dans le Lot.
Lignites lirnnaux du Lusitanien
do Portugal.
Partie de la
Goiidwana-formation
de l’Inde.
Calcaire â végétaux d’Etrochey ?
Weald (Angleterre) .
Bernissart (Belgique).
Hastings, Portugal,
Osterwalde (Hanovre).
Portugal.
Didelplies et Insectes.
Dirt-bed de Portiand.
Dinosaures du Colorado.
Plantes terrestres en
Berry et Portugal.
Flore terrestre
de l’Inde péninsulaire.
Didelpbes de Stonesfield.
Flore des Rég. boréales.
Flore jurassique de
Scarborough.
Flore terrest. en A’orkshire.
Grès irrisés de Russie {pars).
Kupfer-Saiidstein de Perm (Russ.).
Grès permo-carboniq. d’Artinsk
(Oural).
Grès et conglomérat supérieur
du Bass. du Donetz.
Millstone-grit.
OiT/ioceras-Schicfer du Hartz.
\Vi.ssenbach-Schiefer (pyritifère).
Grauwacken-Schiefer de Coblence
Lynton-shales, H unsrück-Schief
Sch. à Sp. Mercuri des Ardennes
I^urness-Iimestone.
Calcaire à Orthoceras et autres
Nautiléens évolutes de
Bohême, Baltique, Angleterre
et Nord-Amérique.
Cambriaii-limestone
de N Amérique.
Area oreti de la
Russie centrale.
..a.-ne â Rhynchonella euhoides
Frasne et Eifel (Rhin).
Calcaire à Strinyoceph. Burtini.
Calceola-iierseU Krinoiden-Kalk.
„ vaire à Trilobites de Nehou.
calcaire à des Asturies.
O
s
Ê.Q.
a «
«
U ^
.2 O
-CCs3
Monoyraptus colonus,
Cyrtograptus Murchisoni,
Raslrites pereyrinûs.
CM
Dicranoijr., Dicellograpt
I üulymograpt. Murchisoni
Tetragraplus bryonoides.
Dictyonema sociale.
Schistes à üldbamia radiala
K
VI
O
C
Calcaire à Eozoon.
Phyllades de S‘ Lo (Bretagne)
Schistes verts semi-ciistallins
Gneiss du Pays de Galles.
Gneiss granitoïde, glandulaire
Gneiss fondament,al, Ur-Gneiss
-^^^^^^^^^Mrdiol. interrupta
^Veiilock-shales à Orlhis biloba.
'i^‘")°!*.."Llanduver,v-shales.
Lo'ver
„,la.shales de N Wales,
J Dj de Bohême.
Clandeilo-l'ags-
jte noduleux D|
de Bohème.
■shales du l-âys de Galles.
Schi-
Z'Il^tmskOlenus.
a hLes à Parado.ndes.
frbnorfia' C. de Bohème
Grès inférieur dujlonetz.
KuTm-ÙràuwHtke.
Grès iirsien à Born. radiala.
Grès à Phillipsia de Cabrières.
Marn. -irrisées salifèr.
Cornieule,Bothi<lolom
Sel de Bex.
Gîte sâîifèréTâ^**®'^®
(Espagne).
Anhydrit-Gruppe
d’.Argovie, Souabe.
Cites salifères de
Salzburg,
Cites de
Thuringe.
iViv. gypso-salifère de
Perm et Donetz.
Cypsê~drTOnral
du Spitzberg.
Insecteii-Mergel de Schainbelen.
Houille du Banal et 5-Kirchen.
Bonebed d’Angleterre, H‘® Marne
et Wurtemberg.
Marnes irisées (pars).
Cale dolom. à .Avicula d .Argovie,
Flammen-Dolomit à Myopkoria.
R ai bler-Schichten (pa rs) .
Roth de Thuringe.
c5S3tol55Sïâir^^ et de
Karoo (S Afrique).
Weissbegeiide à Prod. Canenm
de Thuringe.
Grès houiller à plantes terrestres
de l’indoustan.
insect-beds de Gloucestersliire
et de Scaiiie.
Houille de Scanie et du Toiikiii.
Haupt-Keuper d’Allemagne.
Lelten-Kolile de Souabe.
Dülomibc-conglom. de Bristol.
Karoo-Sandstoiic de S Afrique.
L'pper
New- Red d’Ecosse.
Vollzieu-Sandstciii.
Grès bigarré et Grès vosgien.
Dumbleton (Gloucest.).
Dobberlin (Mecklemb.).
Rajmahal (Inde).
Gîtes à Insectes d’Anglet.
Scanie, Argovie.
Didelpbes du Bonebed et
des Allcganys.
Reptiles et Flore terrestre
du Keuper.
Reptiles et Flore terrestre
du Lettenkohle.
Gîtes ossifères de
Sud-.Afrique.
Flore du Grès-bigarré.
Psaininites du Condros.
yerneuili-Saadstciu.
Marwood-saudstone.
Grès de Mazy (Belgique).
Pouding. d’.AIvaux. Caffiers.
Grauwacke à Spir. cultrijugalus.
Spirifcren-Saiidstcin et
Pouding, de Burnot (Belgique).
Lynlon-sandstone.
Grès d’Aiior et de Gahard.
Psammite de Fooz (Belgique).
Pouding, de Fépiii (Ardennes).
bp Coal-measures d’Angleterre
et de N .Amérique.
Houiller franco-belge, de Westpli.
et de Silésie.
Culm à flore terrest. du Roannais
et (TAHemagne.
Grauwacke à Uornia des Vosges.
Grès anthracifére d- Bourbonnais.
Cheniung-beds à végétaux,
llpper Old-red d’Ecossc.
Grès à Lepidodendron Gaspel.
Middle Old-Bed.
Hamilton-beds de New- York.
cXGlmopleris d. Rég. australes.
Marn. d’eau douce d. Kasan (Rus.).
Low. New-Red et Rolhbegende.
Grès à WalchM de Lodève, Vosges.
Schiste d’Aulun à Actinodon.
Cusel-Sch. à Arebegosaurus.
Houiller de S' Etienne, de la
France-centrale et des Alpes.
Houiller de Sarrebruck et Donelz.
Anlhracifcve de ^ France.
Boghead de Moscou.
Downton-sandstone.
Coniston-greywaekes.
Mav-Hill-sandstone.
Onèida-conglomerate.
Caradoc-sandstone.
Grès de May (Calvados).
Quarlzilc D^ de Drabow (Bohême)
Arenig-llagstoiie.
Grès armoricain de Bretagne.
Upper Potsdam-sandstone.
Grès pourprés de Bretagne.
Solva-sandslone du Pays de Galles,
Harlech-sandslone de Wales.
Grès à Eophyton de Suède.
Onoiidaga Salt-group.
Lower Old-Red d’Ecosse
Cephalaspis et Plerigotus.
Ludlow-Bonebed d’.Angleterre.
Ledbury-shales d’Angleterre.
Caspé-sandstone
du Canada.
Flore terrestre de l’Inde
et du Kupfer-Schiefer.
Flore de Lodève, Perm.
Flore permo-carbonique.
Brèche glaciaire f australe,
Amphibiens de Nov-Scolia.
Flores du Houiller supér.
Flores du Houiller infér.
Flores du Cuim supérieur,
Flores du Culm inférieur.
Flore du L'pper Old-Red.
Flore du Middle Old-Bed.
Pulmoiiés et Insectes de
Gaspé (Canada).
Plantes terrestres a
Ludlow (Anglet.).
G. Berwynia en Aiigleter.
I
1rs vestiges de Plantes
terrestres en Amérique.
•Mars 1897.
Grès cuprifères de Lake-superior (N Amérique).
Grès sparagmitique de Scandinavie.
Conglomérat cristallin de MilUveida (Saxe).
LACS*'"’®'
IMPBIMEB'E GEORCES BRIDEE k C‘».
RENEVIER. — CHRONOGRAPHE GEOLOGIQUE 581
Il est évident qu’ici le fil directeur nous manque, et que toute
synthèse est hasardée.
Dans ces dernières années les Américains ont restreint
le nom de Huronien à une subdivision de leur Alg-onkien,
(van Oise 1892), qu’ils mettent au même rang que Laurentien.
Il y a là une interversion qui ne me paraît pas naturelle. Le nom
le plus ancien est généralement le plus vague, et sauf exception
bien légitimée, il doit s’appliquer de préférence à la division
d’ordre supérieur.
Je résume tout ce groupement hiérarchique en un petit
tableau succinct, dans lequel je cherche à mieux accuser les
transitions graduelles, en substituant aux barres de séparation
trop rigides, un système d’accolades plus malléable.
En finissant ce sujet, je tiens à rappeler que j’admets la légi-
timité de toute classification stratigraphique régionale, et de
toute nomenclature locale.
Ce que j’ai voulu établir, c’est une commune mesure des
temps, qui serve d’étalon international, auquel on puisse com-
parer les diverses échelles locales.
Pour cela il faut une nomenclature systématique, autant que
possible polyglotte, qui se base sur les régions classiques les
mieux étudiées, et qui soit comprise de tous.
C’est dans l’intérêt de chacun, et cela n’apporte absolument
aucune entrave à la liberté scientifique.
582
COMPTE-RENDU. SIXIEME PARTIE
RÉPERTOIRE STRATIGRAPHIQUE
POLYGLOTTE
Dans ma première édition, j’avais inscrit, en dessous des
noms systématiques adoptés, l’origine et la date de ces noms,
ainsi que leur synonymie. Lorsque j’ai voulu en agir de même,
en complétant la liste de ces synonymes, j’ai vu que cela sur-
chargerait trop les tableaux, et que j’obtiendrais plus de clarté
en élaguant ces renseignements accessoires, pour les renvoyer
à un supplément, rangé par ordre alphabétique, plus facile
à consulter. C’est là l’origine de mon répertoire.
Une fois cette idée admise, je me suis décidé à y faire figurer
toutes les notions justificatives, comme date et auteurs des noms,
citations, etc. Puis j’ai pensé qu’il serait utile d’y faire rentrer
les formations locales des divers pays, non seulement celles
inscrites dans mes tableaux, mais beaucoup d’autres, moins
usuelles, dont la signification est parfois difficile à trouver.
Ce répertoire est devenu ainsi une sorte de dictionnaire poly-
glotte des termes stratigraphiques.
Ce travail, auquel j’ai procédé graduellement par fiches, était
déjà bien avancé, lorsque j’eus connaissanee d’un répertoire
analogue publié en 1895 par M. Ulderigo BottU, que l’auteur
a bien voulu m’envoyer au commencement de 1896. Mon pre-
mier mouvement fut de renoncer à mon répertoire; mais je vis
bientôt que cela ne m’étais pas possible, car mes tableaux
eussent été trop incomplets, si j’avais fait abstraction de toute
synonymie, ainsi que des noms d’auteurs et des dates. On verra
d’ailleurs que les deux publications ne se font point concurrence,
car leur plan est trop différent. M. Botti n’inscrit dans son
livre que les noms systématiques mononomes ; mais il discute en
1 U. Botti. Piani e SoUo-piani in Geologia, Reggio-Calabria, 1895. 1 vol. in-8».
Tip. Ad. d’Andrea.
RENEVIER. — CHRONOGRAPHE GEOLOGIQUE
583
détail leur sens et leur valeur, avec nombreuses citations, consa-
crant parfois plusieurs pages à un même nom d’étage. Mon but
était au contraire de donner brièvement, en quelques lignes,
les renseignements essentiels sur chaque nom. L’ouvrage de
M. Botti est donc beaucoup plus développé.
Mon répertoire en revanche est beaucoup plus complet, parce
que j’j comprends, non seulement les termes mononomes sys-
tématiques, mais aussi les noms composés d’un très grand nom-
bre de formations locales. D’autre part, venant après M. Botti,
j’ai l’avantage d’avoir pu profiter de son travail, qui m’a fait
connaître un certain nombre de termes, que sans lui j’aurais
omis. En remerciant M. Botti de son important volume, je me
plais à recommander celui-ci, car il ne devrait manquer dans
aucune bibliothèque géologique.
Je dois mentionner encore une autre publication analogue,
plus ancienne, qui m’a fourni beaucoup de renseignements utiles.
C’est celle de Berniiard Studer i, spéciale à la Suisse et régions
avoisinantes, mais contenant des explications détaillées sur les
noms pétrographiques et sur les noms stratigraphiques.
Cela dit, voici le plan de mon répertoire :
J’y comprends aussi bien les noms composés de la nomencla-
ture régionale, que les termes de la nomenclature mononome
systématique. Cela me paraît essentiel, car ces noms locaux
sont moins généralement connus, et c est eux que 1 on cher-
chera le plus souvent dans un semblable vocabulaire.
Je cite ces noms locaux dans leur langue originale, autant que
possible, c’est-à-dire lorsqu ils sont français, allemands, anglais
ou italiens. Pour leà autres langues, je donne les noms comme je
les ai rencontrés, dans les livres français, anglais ou allemands.
Pour les termes composés allemands ou anglais, le nom géo-
graphique étant en tête, la citation était aisée. Pour les langues
latines, j’ai mis également en saillie le nom géographique, en
ajoutant entre parenthèses l’indication, pétrographique ou autre,
qui le précède [ex. Arbadia (Assise de) == ...]■ H ma paru
que c’était le mode le plus pratique, pour faciliter autant que
possible les recherches.
Les caractères gras désignent les noms systématiques
adoptés dans mes Tableaux.
I Studer. Iiide.v der Pétrographie und Stratigraphie der Schiveia. Bern, 1872.
1 vol. in-8“. — J. Dalp.
584
COMPTE-RENDU. SIXIEME PARTIE
Enfin, outre les abréviations bibliographiques ou géographi-
ques usuelles, j’ai dû en adopter un certain nombre d’autres,
dont je dois donner ici l’explication.
ABRÉVIATIONS
•~f*
signifie
Plus ou moins.
Marn.
) Marne.
Allem.
))
Allemand.
Moll.
) Mollasse.
Aiic.
»
Ancien.
Moy.
) Moyen.
Angl.
))
Anglais.
N
Nord.
Ard.
Ardoises.
Niv.
) Niveau.
Ark.
))
Arkose.
Ool.
) Oolite.
As.
»
Assise.
Oss. » Ossifère.
Bass.
»
Bassin.
Part. » Partie.
Br.
))
Brèche.
Pars » En partie.
G.
»
Gouche.
Poud. » Poudingue.
Gale.
»
Galcaire.
Reg. )
Région.
Gongl.
»
Gongiomérat.
S » Sud.
Gor.
)>
Gorallien.
Sabl. » Sable ou sableux.
Dol.
))
Dolomie.
Sch. » (français) Schiste.
E
»
Est (occident).
Sch. )
(allem.) Schichten
Et.
»
Etage.
= Gouches.
Fac.
»
Faciès.
Schief. »
Schiefer=Schiste.
Fal.
»
Faluns.
s. lat.
Sensu lato.
Fide
»
Sur l’autorité de.
s. str. )
Sensu stricto.
Gr.
))
Grès.
Str. »
Strates = couches.
Ind.
»
Indéterminé.
Suiv. »
Suivant.
Inf.
»
Inférieur.
Sup. »
Supérieur.
Intern.
))
International.
Ter. »
Terrain.
Ital.
»
Italien.
Typ. »
Type.
M‘
»
Mont.
W »
West = Ouest.
RÉPERTOIRE STRATIGRAPHIQUE
A. — Abb.
A. (Etage A) Barrande 1846 =
Schistes cristallins de Bohème.
Archéique.
Aachener-Sand. = Sables à plan-
tes terrestres d’Aix-la-Chapelle.
Campanien inf.
Aachénibn, Dumont 1849, Acad. R.
Belg. XVI 2'1'î p., p. 360; de
Aachen (Aix-la-Chapelle, Prusse
rhén.) = Strates à végétaux du
Limbourg. Campanien infér.
estuarial.
AADORFER-KALK=Calc.dévon. sup.
de Waldeck (Allem.) Prasnien.
Aalénien, Mayer - Eymar 1864,
Tabl. synchr. ; deAalen (Wurt.)
= Etage inférieur du Dogger
(Zone à Harpoc. opalinum et
Murchisonœ).
Aargaxjer - Sandstein, Humboldt
= Mollasse. Miocène.
Aargaoer - ScHiGHT , Kaufmann
= Mollasse marine d’Argovie.
Helvétien littoral.
Aarwanger-Sch. = Mollasse deau
douce d’Aarwangen (Berne).
Burdigalien limnal.
Abbadia (Assise de) = Lusitanien
sup. de Portugal. Séquanien inf.
6' CONGR. GÉOL. INTERN.
Aby. — Acu.
Abyssal (Type)= Formations des
abîmes, soit des mers très pro-
fondes ; surtout par accumula-
tions microzoïques ou par préci-
pitation chimique.
Abroath-flags = Faciès schisto-
arénacé du Dévonien infér.
d’Ecosse.
Au ADI AN, Dawson 1867, Walcott
1891, Bull. U. S. geol. Surv.
N» 81 p.360 ; de l’Acadie (N Amé-
riq.) = Cambrien moy. à Para-
doxides. Ménévien (1845).
Aganthigus-Sch. = Cale, à Aspi-
doceras acanthiciim des Carpa-
thes, etc Séquanien moy. pélag.
Acheulien, Mortillet 1878, Congr.
géol. Paris, p. 179 ; de S'' Acheul
(Somme) = l«r étage de la pierre
taiilée. Plistocène ancien.
Acheglon, Mayer -Eymar 1888,
Tabl. Ter. sedim. = Saharien inf.
Plistocène.
Ackererde = Terre végétale. =
Humus. Holocène.
Aeoz (Schist de) = Coblencien
moy. de Belgique.
AcuMiNATA-ScH.=Marnes à Ostrea
acuminata. Bathonien inf.
38
Ô86
compte-reNdu.
SIXIEME PARTIE
Adn. — Aïs.
Adnbth-Kalk ou Adneter-Kalk
= Cale, rouge liasique des Alpes
autrichiennes. Pliensbachien
infér. pélagal.
Aérial (Type) = Formations sub-
aériennes, non stratifiés.
Aérien , Ameghino 1889 = Dé-
pôts récents de Sud-Amérique.
Holocène.
Ages = Divisions chronographi-
ques de 4e ordre =: subdivision
des Epoques.
Agéien, Lemoine 1891 , Bull. géol.
Fr. XIX, p. 363 ; de Ay près
Reims (Marne) = Suessonien
moyen terrestre, des environs
d’Epernay.
Agénais (Calcaire de 1’) =
Aquitanien limnal de la
Garonne.
Agénais (Moll, de 1’) = Oligocène
sup. de l’Aquitaine. Rupélien
littoral.
Agnostozoig , Chamberlin , Van
Mise 1893, Bull. U. S. Geol. Surv.
No 86= Précambrien. Huronien
(s. lat.)
Ahrien, Dumont 1848, Mem. Ter.
Arden., p. 305; de l’Ahr, affluent
du Rhin=Grès à Sp.paratloxus
des Ardennes. Ooblencien.
Ahron, Mayer -Eymar 1888 =
Coblencien infér.
Aiglemont (Poud. de)= Gonglom.
infra-liasique des Ardennes.
Hettangien littoral.
Aimara (Str. d.), Ameghino 1889
= Holocène ancien de Sud-
Amérique.
Aisy (Brèche d’) = Tithon. récifai
de i’Isère. Portlandien.
Aïs. — Alf.
Aisy (Str. d’) = Sables à Nummul.
planulata du Bassin de Paris.
Suessonien.
Aix (Gypse d’) = Oligocène inf.
limnal de Provence = Sestien.
Tongrien (s. str.)
Aix-la-Chapelle (Ass. d’) = Crét
supér. à plantes terrestres du
Limbourg. Campanien.
Ajka-Sch. = Crétacique supérieur
saumâtre de Hongrie.
Alaisien, Dumas 18..? cf. Bull,
géol. Fr. 3e s. VII t, p. a35; d’Alais
(Gard) = Oligocène sup. lacus-
tre du Gard.
Alaricien, Tallavignes, 1847, Bull,
géol. Fr. 3e s. V, p. 413, 430 ; du
Mt Alaric (Pyrénées) = Num-
mulitique infér. des Pyrénées.
Suessonien ?
Al.aunisch, Mojsisovics 1895, Ak.
Wiss. Wien CIV, des Alaunes
anc. peuple de Hallein (Tyrol)
= Juvavien moyen.
Alberese = Marno-calc. blanc à
Fucoides ; Flysch.
Alber. sup. = Oligocène inf. ;
Alber. inf. = Crétacique.
Albien, Orbigny 1843, Pal. Fr.
Crét. II ; de Alba, Aube= Gault,
Et. inf. du Crétacique moyen.
Albigeois (Cale, de 1’) = Oligocène
limnal du Tarn.
Albis-Sch.= Moll, d’eau douce sup.
de l’Albis (Zurich). Tortonien.
Alésien, Marcou 1860, 10® Lettre
s. le Jura, p. 844, 346; de Alesia,
Alaise = Divésien du Jura.
Alet (Grès d’) = Danien ? littoral
des Gorbières (S France).
Alfeldin, Mayer- Eymar 1881, Clas.
internat. Ter.; de Alfeld (Hanov.)
= Toarcien sup.
RENEVIER. — CHRONOGRAPIIE GEOLOGIQUE
587
Alg. — Alp.
Algæu-Schief. = Schistes supra-
liasiques des Alpes orientales.
Pliensbachien.
Algonkian, Van Hise 1892, Bull.
U. S. geol. Surv. N<> 86, p. 475 ;
de Algonkin (Canada) = Pré-
cambrien. Huronien (s. lat.)
Allé (Phyllade d’) = Colblencien
inf. de Belgique.
Allevard (Grès d’) = Trias inf.
de l’Isère.
Allinges (Grès des) = Mollasse
dure, exploitée près de Thonon
(Haute-Savoie). AçLuitanien?
(envisagé souvent comme du
Flysch).
Alluvions ou Alluviüm=: Dépôts
fluviaux et torrentiels modernes.
Holocène.
Alluvions anciennes = Graviers
± conglomérés, préglaciaires ou
interglaciaires ; Deckenschotter.
Plistocène ancien.
Alluvions glaciaires = Dépôts
glaciaires remaniés et stratifiés.
Plistocène.
Almargem (Grès d’) = Néocomien
supérieur estuarial du Portugal.
Aptien ?
Aloriano (ita].)=Iialorisch. Trias
supérieur alpin.
Alpha. Quenstedt désigne les sub-
divisions du Jurassique par des
lettres grecques :
Weiss. Jur. a — Argovien inf.
Braun. Jur. a — Aalénien inf.
Lias a =: Sinémur. -Hnfralias.
Alpinien, Gregorio 1886, Ann.
Géol. et Pal. = Aalénien.
Alpinit, Simler 1862, Petrogenese
= Schiste métamorphique vert
des Alpes, sous le Verrucano.
Carbonique.
Alp. — Amp.
Alpreck (Grès d’) = Grès à Trig .
gibbosa du Boulonn. (N France).
Portlandien inf.
Altdorfon, Mayer-Eymar 1888,
Tabl. Ter. séd. = Toarcien inf.
Altmann-Sch., Escher= Grès néo-
comien glauconieux du Sentis
(N Suisse). Valangien?
Altmannin, Mayer-Eymar 1881,
Class. internat, d. Terrains =
Valangien sup.
Alum-siiale = Schistes supralia-
siques du Yorkshire. Toarcien
halhyal.
Al vaux (Poud. de) = Poudingue
dévoniuue moyen de Belgique.
Givetien littoral.
Alveolines (Cale, à) = Nummuli-
tique ± pélagal des Pyrénées.
Suessonien ?
Alwar-qüartzite = Ter. méta-
morphique ancien de l’Inde.
Archéique.
Amaltheen - Thon = Argiles à
Amall. margaritalus de Souahe.
Pliensbachien sup.
Amblimont (Marn. d’)=Toarcien
sup. de la Meuse.
Ammoniten-Mergel=: Marnes inf.
de Gosau (Autriche). Santonien
inférieur.
Ammonitigo-rosso = Cale, rouge
supraliasique d’Italie. Toarcien
pélagal.
Ammonitigo-rosso superiore =
Tithoniq. à Ptjgope diphya du
Vicentin. Portlandien pélagal.
Ampélites =: Schistes noirs ±
charbonneux, siluriques, de Bre-
tagne, Suède, etc. Silurique.
AMPHISTEGINEN-K.\LK=Calc. grOS-
sier miocène du Bass. de Vienne
(Autriche). Tortonien.
588
COMPTE-RENDU.
SIXIEME PARTIE
Amu. — Ang.
Amuri-limestone = Orétacique ?
de la Nouvelle Zélande.
Amyzon-beds = Bocène des
Rocheuses (N Amérique).
Anagénite, Hauy = Poudingue
métamorphique.
Angkps-Zonb = Oxfordien inf. à
Reineckia anceps. Callovien
sup. ± pélagal.
Andenniën, Van den Broeck 1893,
Bull. soc. belge Géol. Pal. VII,
p. 208 ; de Andenne (Belgique)
= Oligocène limnal de Belgique
ANDONiN,Mayer-PIymarl881,Glass.
internat. Terr. ; de Andona (Pié-
mont) = Pliocène sup. d’Italie.
Astien sup.
André (Roc de S‘), Marcou 1856,
Lettr. s. Jura = Gale, à polypiers
de Salins (Jura). Bajocien sup.
récital.
Anelcocènk, Tardy 18..?= Epoque
du retrait des glaciers. Fin du
Plistocène.
Anger (Schistes d’) = Schistes ar-
doisiers ordoviciens du Bass. de
la Loire. Landeilien± bathyal.
Angolat (Gouche d’) , Rollier =
Séquanien moy. du Jura.
Angoulins ( Galcaire de) =
Kiméridgien de W France.
Angoümien, Goquand 1857, Bull,
géol. Fr. XIV, p, 882; de l’An-
goumois (W France) = Gale, à
RadioUt. luvibricalis. Turonien
sup., récital.
Angoumin, Mayer-Eymar 1888,
Tabl. Ter. séd.=Turonien sup.
Angulaten-Kalk ou Sandstein =
Intraliasà Schlotheim. angulaln
de Souabe. Hettangien sup.
Ang. — Anv.
Angulatüs-Zone = Zone à Schl.
angulata. Hettangien sup.
Anhydrit-Gruppe = Muschelkalk
moyen, salitère, de Souabe et
N Suisse. Virglorien lagunal.
Anisisch, Waagen et Diener 1895,
Akad. Wiss. Wien GIV = Trias
moyen de ITnde. Virglorien
supérieur.
Anne (S^) = Marbre dévonique
sup. de Belgiq. Prasnien moy.
Annélidian, Lapworth 18..? =
Gambrien int. à pistes d’Anne-
lides. Géorgien.
Anor (Grés d’) = Grès dévonique
int. des Ardennes. Taunusien.
Anté-Paradoxidien, Rouville 1893
= Gambrien intér. de l’Hérault.
Géorgien.
Anté-Pyrénéen , Vézian 1858 =
Paléocène.
Anthragipère , Lapparent 1885,
2fie édit. Trait. Géol., p. 859 =
Garbonique int. à combustible
du NW de la France ; Gulm.
Bernicien limnal.
Anthr acit-Sghief, = Carbonique
métamorphique des H‘es Alpes.
Anthragolithiqoe, Waagen 1876
= Période carbonique (Per-
mien compris).
Anthr AcoTHÉRi EN = Niveau à
Anlhracotherium . Aquitanien.
Anthraxifère, Omalius 1828 =
Paléozoïque supér. de Belgique
(Dévonique -j- Carbonique).
Anthropique, Renevier 1874, Tabl.
Ter. Ire éd. = Période moderne.
Plistocène -|- Holocène.
Anthuopozoique = Préhistorique.
Plistocène.
Anversien, Gogels 1879 = Grag
d’Anvers (Belg.). Prépliocène.
RENEVIER. — CHRONOGRAPHE GEOLOGIQUE
589
Aon. — Arb.
Aon-Sghiefer = Schistes triasiq.
Slip, à Trachyc. Aon du Tyrol.
Raitolien inf. bathyal.
Apozoique, Dollo 1894, Bull, belge
de Géologie VIII , p. 250 =
Période future.
Apt (Sabl. d’) = Sables bigarrés
du Grét. moyen de Vaucluse.
Cénomanien.
Aptien, Orbigny 1843, Pal. fr.
Grét. II pl. 236Ws ; de Apt ( Vaucl.)
= Et. sup. du Néocomien.
Apt-Mergel = Marnes pyritiféres
du Néocomien sup. de Vaucluse.
Aptien.
Aptychen-Kalk = Gale, à Apty-
chus latus. Malm ± abyssal des
Alpes, etc.
Apïychen - Sghkfer = Balfries-
Schief. des Alpes suisses alle-
mandes. Berriasien.
Aqüilonien, Pavlow 1892, Argile
de Speeton, p. 192 ; de Aquüo
(Nord) = Portlandien supér.
boréal (synchr. au Purbeckien).
Aquitanien, Mayer-Eymar 1857,
Acta Schw. Naturf. Ges. Trogen,
p. 188 ; de TAquitaine (S France)
= Transition de l’Oligocène au
Miocène ; classé dans l’un ou
dans l’autre, suiv. les auteurs.
Aralo-Gaspien, voir Archiac Prog.
géol. II, p. 930 = Prépliocène de
l’orient. Pontien estuarial.
Arauoanien, Dœring 1884, Neu
.labr. I p. 215. = Miocène inf.
de Patagonie.
Aravallis-seeies = Ter. méta-
morphique ancien de l’Inde.
Archéique.
•\hbignon (Schist. d’) = Schistes
carboniques du Bas -Valais.
Stéphanien limnal.
Arc. — Aré.
Arcaico (ital.) = Archéique.
Archamp (Grès d’). Necker 1841,
Et. géol. = Mollasse d’eau douce
inf. du Salève.
Arghean. Dana 1876, Géol. 2''® éd.
p. 828 ; de arche (antique) =
Ter. cristallins anciens, anté-
rieurs au Gambrien ; estimés
suivant les auteurs primitifs,
azoïques ou éozoïq. Archéique.
Argheolithig, Lubbock = Paléo-
litique. Plistocène.
Archolitisgh, Hæckel 18..? =
Silurique.
Ahdéchien, Torcapel 1885 = Mar-
nes à Belemnitos latus de l’Ar-
déche. Valangien.
Ardennais, Dumont 1847, Lap-
parent. Traité l^® éd. p. 659 ;
des Ardennes = Gambrien inf.
Géorgien.
Ardennien, Mayer-Eymar 1874,
Tab. Sedim. Gebirg. = Devon.
inf. Gédinien.
Ardescien, Toucas 1890, Bull. géol.
Fr. XVIII p. 565; de Ardesca =
Tithoniq. moyen de l’Ardèche.
Portlandien sup. pélagal.
Ardese-Kalk=: Gale, triasiq. moy.
du Bergamasque. Ladinien.
Ardoises = Schistes argileux feuil-
letés, exploités pour toitures ;
d’âge variable suivant les gise-
ments.
Ardoisier (Ter.) , Omalius 1803
= Schistes ardoisiers des Arden-
nes. Cambrien (surtout).
Arenarie variegate = Grès bi-
garré. Werfénien littoral.
Arénéen, Pareto 1865, Bull. géol.
Fr. XXII, p. 270; de Arena s. Pô
(Lombardie) = Plistocène lim-
nal du Bassin du Pô.
590
COMPTE-RENDU. SIXIEME PARTIE
Are. — Arg.
Arenig-plagstones = Dalles de
l’Ordovicien inférieur d’Anglet.
Arénlgien.
Arénigien, Sedgwig 1847; de Are-
nig (Angleterre) = Et. inf. de
l’Ordovicien.
Aresche (Marnes d’), Marcou 1856,
Lettres s. 1. Jura, p. 29 = Dogger
inf. de Salins (Jura). Aalénien
inférieur.
Argentten, Dollfuss 1877, Exposit.
d. Havre, p. 596 ; de Argenteuil
p. Paris = Gypse de Montmartre,
= Sannoisien. Tongrien(s.sO’.)
Argenteuil (Grès d’) = Oligocène
inf. estuarial du Bass. de Paris.
Tongrien (s. sfr.)
Argile... Voir les noms locaux.
Argile a blocaux = Moraine
profonde. Plistocène.
Argile a ouailles = Oxfordien
sup.du Jura. Argovlen bathyal.
Argile des Flandres = Yprésien
de Belgiq. Suessonien bathyal.
Argile ostréenne = Argile à
Ostrea Leynieriei. Barrèmien.
Argile plastique = Suessonien
limnal du Bass. de Paris.
Argiles rutilantes = Argiles
rouges :
a) au sommet du crétacique
des Pyrénées, etc. = Garumnien.
Danien limnal ;
b) En Provence = Paléocène
limnal.
Argiles téguhnes = Argiles de
tuileries :
a) dans le Bassin de Paris =
Gault. Albien bathyal ;
b) dans l’Ouest de France =
Rotomagien sup. bathyal.
-Yrgille sgagliose = Argiles
écailleuses des Apennins, d’âges
Arg. — Arm.
divers : Crétacique, Eocène et
même Oligocène.
Argonne (Gaize de 1’). NW France
= Vraconnien.
Argonnon, Mayer -Eymar 1888,
Tabl. Ter. sédim. ; de l’Argonne
(NW France) = Albien inf. à
Acanthoc. mamillare.
Argovie (Cale, d’), Marcou 1856,
Lettres s. Jura = Argovlen.
Argovien, Marcou 1848, Jura sali-
nois, p. 116; de Argovie (Suisse)
= Oxfordien sup. à Peltoceras
Iransversarium.
Arialur-group ou Aryalour-beds
= Part. sup. du Crétacique sup.
de l’Inde.
Ariés (Marne de S^) = Pliocène
inf. de Vaucluse. Plaisancien.
Arieten-Kalk = Cale, liasiq. à
Arietites bisulcatus de Souabe,
etc. Sinémurien.
Arkoses = Grès à Avic. contorta
de Bourgogne. Rhétien.
Arkoses d’Issoire = Oligocène
arénacé saumâtre du Plateau
central de la France. Rupélien
estuarial.
Arlberg-Kalk = Cale, triasique
sup. du Vorarlberg (N Tyrol).
Raiblien ?
Arlon (Grès d’) = Lias moy. du
Luxembourg. Pliensbachien
littoral.
Arlonien, Rutot et Van denBroeck
1895, Tab. sol. Arden. = Liasiq.
inf. de l’Ardenne. Sinemurien ?
Armagnac (Gale, de 1’) = Miocène
ossifère du Gers (S France).
Helvétien limnal.
Armoricain, Lapparent 1888, Trait,
géol. 1™ éd. p. 667 ; de Armorica,
Bretagne = Silurique moyen.
Ordovicien (1879).
RENEVIER. — GimONOCiRAPHE GEOLOGIQUE
591
Arm. — Ass.
Armoricain (Grès) = Ordovicien
inférieur arénacé de Bretagne.
Arénigien littoral.
Arnusien , Mayer - Eymar 1884,
Classif. d. Ter.; du Val d’Arno
(Toscane) = Plistocène ancien.
Sicilien.
Arpaho-reds = Paléocène des
Mgnes Rocheuses (N Amérique).
Arthur (M^-series = Silurique
inf. de Nouvelle-Zélande.
Artinskien , Karpinsky 1874,
Berg. Journ. II ; de Artinsk (Ou-
ral) = Etage infér. du Permien,
transition au Mouiller.
Arvali - Gneiss = Archéique de
ITnde.
Arvonien, Hicks 1878, Brit. Assoc. ,
de Arvonia (Wales) = Gneiss
euritique du Pays de Galles.
Laurentien sup.
Arzier (Marn. d’) = Valangien
inf. du Jura vaudois.
Arzo (Brocatello di) = Calcaire
rouge liasique d’Arzo (Tessin).
Sinémurien.
Ashdown-Sand = Part. inf. des
Hastings - sands d’Angleterre.
Valangien estuarial.
Aspasia-Kalk = Cale, à Pyffope
Aspasia du versant S des Alpes.
Pliensbachien pélagal.
Aspidoides (Niv. à) = Dogger sup.
à 0pp. aspidoides. Bathonien.
sub-pélagal.
■VssGHiEN, Rutot 1892, Légende
Cart. géol. Belgiq. = Sables de
Assebe (Belg.). Bartonien sup.
Assilines (Cale, à) = Numinuli-
tique moyen de Biarritz, etc.
Lutétien pélagal.
-\ssiSES = Strates ± épaisses, ou
groupées ; voir nom local.
Ast. — Aub.
Astartien ou Calc. a astartes
=: Cale, à Ast. supracorallina .
Séquanien sup.
Astéries (Calc. à) = Oligocène de
l’Aquitaine. Rupélien.
Astien, Rouville 1853, Géol. de
Montpellier , p. 185 = Sables
d’Asli (Piémont). Pliocène sup.
Astiuri (Marn. à) = Marnes à
Holcosleph. Astieri de Morteau
(Doubs). Hauterivien inf.
Atherfield-glay = Base argileuse
du Lower-green sand de l’ile de
Wight. Barrèmien.
Athleta-Zone = Oxfordien moy .
à Peltoc. athleta. Divésien inf.
Athlantosaurus-be0s = Jurassi-
que sup. du Wyoming (N Amér.)
ATTERT(Poud. de)= Sinémurien
inf. du Luxembourg.
Attuale (ital.) = Epoque actuelle.
Holocène.
Aturien, Munier-Chalmas et Lap-
parent 1893, 3e édit. Trait. Géol.,
p. 1150 ; de Aluria, Adour
= Campanien (1857).
Aübange (Macigno d’) = Grès
liasique moyen de Belgique.
Pliensbachien littoral.
Aubersonien, Jaccard 1870, Mon.
du Jura vaud. Suppl., p. 51 =
Limonile de l’Auberson (Vaud).
Valangien sup.
Aubinin, Mayer-Eymar 1888. Tabl.
Ter. sédim. ; de S' Aubin (Avey-
ron) = Stéphanien sup.
Audœnien, Dollfus 1880, Expos,
géol. Havre, p. 594 = Gale, de
SiOuen (Paris). Bartonien sup.
Auer-Kalk, Escher = Calcaire
du Brcgenzerwald (Vorarlberg).
Argovien,
592
COMPTE-RENDU. — SIXIEME PARTIE
Aur. — Aym.
Aürélanien, Rouville 1853, Géol.
de Montpellier, p. 180 ; de kure-
lanum, Orléans = Aquitanien
-t- Burdlgalien {pars).
Ausse (Grès d’) = Cotalencien inf.
de Belgique.
Austern-Sand ou Adstern-Lager
= Bancs d’Huitres de la Mol-
lasse suisse. Helvétien.
Austin-ghalk == Grétacique sup.
du Texas (N Amérique).
.\UTUNIEN, Lapparent 1893, 3e édit.
Trait, géol., p. 886; de àutun
(Saône-et-Loire) =' Permien inf.
linmal. Artinskien.
AuTüNON,Mayer-Eymar 1888, Tab.
Ter. séd. = Artinskien.
Auvers (Sabl.d’)= Bartonien inf.
du Bass. de Paris.
Auversien, Dollfus 1880, Expos,
géol. Havre, p. 592; de Auvers
(Oise) = Bartonien inf.
Auverson, Mayer -Eymar 1888,
Tabl. Ter. séd. = Bartonien inf.
Auzas (Marn. d’) = Marne à Cyr.
garumnica de la H‘e Garonne.
Danien estuarial.
Avalon-beds = Cambrien moy.
de N. Amérique.
Avioth (Marn. d’)- Pliensbachien
sup. de la Meu.se.
Awamoa-beds = Miocène inf. de
Nouvelle-Zélande.
Awaterb-beds — Miocène sup. de
Nouvelle-Zélande.
Aygalade (Tuf. d’) = Plistocène
limnal de Marseille.
Aymestrin, Mayer - Eymar 1888,
Tab. Ter. séd. = Ludlowien sup.
Aymestry-limestone = Cale. +
récifal du Silurien d’Angleterre.
Ludlowien.
Azo. — Bag.
Azoique = Sédiments antérieurs
à la vie organique.
Azzarol.\ (Dépôt de F), Stoppant
= Rbétien supér. des Alpes
lombardes.
B.
B (Etage B), Barrande 1846 =:
Phyllades et Grauwacke de
Bohême. Cambrien inf.
Bacchus-Marsch-beds = Carbo-
nique sup. d’Australie, d’origine
glaciaire suivant divers auteurs
modernes. (V. Quart. .Journ. Géol.
Soc. N“ 206, p. 289.) Permien?
Bactryllium (Sch. à) = Schistes
infraliasiq. des Alpes. Rbétien
bathyal.
Bacdlites (Cale, à) = Calcaire à
BaculUes anceps du Cotentin
(Manche). Danien inf
Badener-Schichten = Malm inf
à Perisphinctes de Baden (Arg.)
Séquanien pélagal.
Badenon, Mayer-Eymar 1888, Tab.
Ter. sédim ; de Baden pr. Vienne
(Autriche) = Tortonien inf.
Baden-Thone = Argiles miocènes
du Bass. de Vienne. Tortonien.
Badiotisch, Mojsisovics 1869, Ver-
handl. geol. Reichsanst.; d’un anc-
peuple du S Tyrol = RaibUen
(1860).
Badlands-beds= Miocène ossifère
des Mgnes Rocheuses (N Amériq.)
Bœchi-Sandstein = Mollasse ma-
rine, exploitée au bord du lac de
Zurich. Helvétien.
Bagh-beds = Grétacique moy. de
rinde centrale.
RENEVIER. — CHRONOGRAPHE GEOLOGIQUE
593
Bag. — Bal.
Bagnols (Gouch.d.) = Sénonien inf.
de Provence, à flore terrestre.
Turonien sup.
Bagshotin, Mayer -Eymar 18^,
Tabl. Ter. sédim. =: Londinien
sup. Lutétien.
Bagshot-sands= Sabl. éocènes du
Bassin de Londres. Lutétien.
Bahbah-series = Silurique de
ITnde.
Bairdia-Kalk = Cale, dolomitique
du Muschelkalk supérieur ^ de
l’Allemagne centrale. Ladinien
(estuarial ?)
Bajocien, Orbigny 1847, Pal. fr.,
Jurass. I, p. 606 ; de Bayeux
(Calvados) = Dogger moyen à
Siephanoc. Humplüesi, etc.
Bajuvarisch , Mojsisovics 1895,
Akad. Wiss. Wien. CIV = Série
supérieure du Keupérien alpin
(Rhétien compris). Juvavien
+ Rhétien.
Bala - LiMESTONE = Ordovicien
calcaire du Pays de Galles.
Caradocien.
Bala-shales = Schistes ordovi-
ciens de N Wales. Caradocien.
Balatonien, Mayer-Eymar 1888,
Tab. Ter. sédim. = Muschelkalk
inf. Virglorien (1874).
Balfries - SoHiEFER , Escher =
Schistes limite du Jurassique et
Crétacique des Alpes N Suisse ;
Couche à Ptéropodes de Ooster.
Berriasien.
Balingen (Marne de) , Marcou
1857, Lettres sur le Jura, p. 34.
= Sinémurien supér. à Ariet.
raricoslcttus de Balingen (Wur-
temberg).
Balingin, Mayer-Eymar 1881, Clas.
intern. Ter. = Oxynotien (1874).
Sinémurien sup.
Ban. — Bar.
Bang-a-vérins = Cale, grossier à
Cerühium. giganteum (moules),
exploité à Paris. Lutétien.
Banc-franc = Cale, grossier ex-
ploité à Paris. Lutétien sup.
Banc-boyal = Cale, grossier ex-
ploité à Paris. Lutétien moy.
Banc-Si Leü = Cale, grossier ex-
ploité à Paris. Lutétien inf.
Banc-vert — Lit d’eau douce ou
saumâtre, à la base du Lutétien
sup. de Paris.
Band-Schiefer = Schistes ruba-
nés éocènes des Alpes bernoises.
Banff-beds =: Cale, et Schistes
paléoz. sup. de N Amérique.
Bangor-grodp = Cambrien inf.
d’Angleterre.
Banné (Cale, et marn. d.), Marcou
1857, Lettre s. Jura, p. 43 =
Ptôrocérien de Porrentruy (Jura
bern.). Kiméridgien inf.
Bannéin, Mayer-Eymar 1881, Clas.
internat. Ter. = Ptérocérien.
Kiméridgien.
Bannisdale-flags = Silurien de
Cumberland (Angleterre).
Banzin, Mayer-Eymar 1881, Class.
internat. Ter. = Charmoutien
sup. Pliensbachien sup.
Banz-Sghichten = Lias moy. à
Amalt. spinatus de Franconie
(Bav.) Pliensbachien sup.
Barakhar-beds=: Partie moyenne
du Gondwana infér. de l’Inde.
Carbonique sup.
Bardellone = Marne schisteuse
du Crétaciq. sup. prés Florence
(Toscane).
Bardiglio = Marbre triasiq. méta-
morphique des Alpes Apuennes
(Toscane).
594
COMPTE-RENDU. SIXIEME PARTIE
Bar. — Bas,
Bargate-stone = Pierre à bâtir
du Kent (Angleterre). Aptien.
Barnstable-beds= Dévon. sup. du
Devonshire. Condrusien.
Barrandei-Kalk = Dévon. infér.
récifal de Styrie.
Barrandien, Marr 1888, Congr.
géol. internat. Londres, p. 35;
d’apr. J. Barrande = Silurique.
Barrêmien. Goquand 1861, Mem.
Soc. érnul. de Provence, I, p. 127;
de Barrème (Bses Alpes) = Et.
inf. pélagal de l’Urgonien.
Barren-Measures = Part, supér.
du Carbonique des Apalaches.
Permien ?
Barrois (Cale, du) = Malm sup. de
la Meuse. Portlandien inf.
Barroitbien, Rou ville 1804, Terr.
priin. de Si- Pons ; de Barroubio
(Hérault) = Quartzite cambrien
de l’Hérault. Potsdamien,
Barton-clay = Argile Eocène
sup. du Hampshire (Angleterre).
Bartonien bathyal.
Bartonien, Mayer- Eymar 1857,
Verliandl. Schweiz. Nat. Ges.,
Trogen, p. 178, de Barton (Angl.)
= Eocène supérieur.
Barutélien, Torcapel 1882, Urg.
du Languedoc, p 4, de Barutel
(Gard)= Urgon. moy. à To.rast.
liieordeaui. Barrêmien.
Barutélon, Mayer-Eymar 1888,
Tabl. Ter. sédim. = Urgonien
inf. Barrêmien.
Basement-bed = Conglomérat de
base du London-clay de Londres.
Suessonien.
Bastion- BEDs = Liasique de
Nouvelle-Zélande.
Bastogne (Grès d.) = Coblencien
inf. de Belgique.
Bat. — Bea.
Bathien, Mayer-Eymar 1864, Tabl.
synchr. ; de Bath (Angleterre) =
Bajocien -f- Bathonien s. st?’.
Bathonien, Omalius 1843, Précis
Géol., p. 470 ; de Bath (Angl.) =
Dogger ; restreint en 1849 par
Orbigny (Pal. Fr. Jur. I, p. 607).
Bath-oolite = Grande oolite de
Bath (Angl.). Bathonien (s. sln)
Bathyal (Typ.) = Form at. vaseuse
marine, circorilittorale, ou dans
des baies tranquilles.
Baton-Rivbr-slates = Schistes
siluriens de Nouvelle-Zélande.
Baux (Cale, des) = Cale, d’eau
douce du Crétaciq. sup. Danien
limnal.
Baxb- SERIES = Terrains primaires
de l’Himalaya. Silurique ?
Bazadais (Cale, d.) = Aquitanien
limnal de la Gironde.
Bazas (Faluns d.) = Aquitanien
inf. sableux de la Gironde.
Bazason, Mayer-Eymar 1888, Tab.
Ter. sédim. ; de Bazas (Gironde)
= Aquitanien inf.
Bear-River-beds = Laramie sup.
des Ms"«s Rocheuses. Paléoeêne
inférieur.
Beauce (Cals, d.) = Aquitanien
limnal du Bassin de Paris.
Beaughamp (Sabl. d.) = Sables
moyens saiinicâtres de TEocéne
parisien. Bartonien.
Beaufort-beds = Strates schisto-
arénacées à la base du Trias de
S Afrique. Permien ?
Beausset (Gouch. du) = Niveau à
végétaux terrestres de Provence.
Santonien.
RENE VIER. CHRONOGRAPHE GEOLOGIQUE
595
Bed. — Bel.
Bedeordin, Mayer-Eyniarl881, Cl.
intern. Ter. ; de Bedford (Angl.)
= Gornbrash. Bathonien sup.
Bedoulien, Toucas 1888, Bull,
géol. Fr., XVI, p. 921 = Cale, à
\ncyloc. Matheroni de La Be-
doule (Var). Rhodanien (1854)
pélagal.
Beds (atigl.) = Couches, strates.
Bégudien, Villot 1883, Annal, d.
Mines = Gale, d’eau douce de
La Bégude, près Fuveau (Bouch.
d. Rhône). Danien inf. limnal.
Behar-beds = Ter. métaniorphiq.
ancien de ITnde. Archéique.
Belemnit-beds = Marnes supra -
liasiq. d’Anglet. Pliensbachien
(surtout).
Belemnitelles (Craie à) = Séno-
nien pélagal. Campanien.
Belbmniten-Kalk ou -Mergel =
Cale, à Bel. paæiUosus ± mar-
neux. Pliensbachien.
Belemniten - Kalk , Moesch =
Cale, à Bel. pistilliformis des
Alpes suisses. Hauterivien.
Belgraniek, Ameghino 1889 =
Pampéen moyen d’Argentine.
Pliocène ?
Bell.asien, Choffat 1886, Faun.
Crét. Portug. ; de Relias (Port.)
— Cénomanien ± récifal du
Portugal.
Belle-Isle-beds = Cambrien sup.
de N Aniériq. Potsdamien inf.
Bellerophon - Kalk = Permien
marin du S Tyrol.
BellyRiver-series Crétacique
inf. limnal du Canada.
Belveder-Schotter = Conglo-
mérat ossif. du Bassin de Vienne
(Autriche). Pontien sup.
B EM. — Ber.
Bembridge-marls et -limestone
=: Marnes estuariales et Cale,
limnal de l’Oligocène infér. du
Bass. du Ilampshire. Tongrien.
Benton-groüp = Crétacique moy.
lignitifère des Mfiies Rocheuses
(N Amérique).
Berg (Sabl. de) = Oligocène litto-
ral belge. Rupélien.
Bergeri-Sch. = Cale, glaucon.
à Turrilites Bergeri des Alpes
N Suisse. Vraconnien.
Berner - Schighten = Mollasse
marine du Belpberg (Berne).
Helvétien.
Bernicien, S. P. Woodward 1856,
Manual of Mollusca, p. 409 ; de
Bernicia, anc. région de S Ecosse
= Carbonique inf., en dessous
du Millstone-grit.
Bernissartien, Purves 1883, Buil.
Mus. R. Belg. II, p. 153 =
Wealdien à Iguanodon de Ber-
nissart (Belgique). Néocomien
limnal.
Bernstein-Formation = Dépôts
succinifères de la Reg. Baltique
Oligocène.
Berrias (Cale, de) = Cale, à Hopl.
Boissie7'i de l’Ardèche, etc. ; tran-
sition du Juvassiq. au Grétaciq. ;
classé suivant les auteurs au som-
met du Tithoniq. ou à la base du
Valangien. Berriasien.
Berriasien, Coquand 1876, Bull,
géol. Fr. III, p. 685 = Cale, de
Berrias (Ardèche) ; Base du Néo-
comien.
Berriasin, Mayer -Eymar 1881,
Class. internat. Ter. = Purbec-
kien inf. Berriasien.
Berrias - Sghieper = Base du
Néocomien des Alpes N Suisse.
596
COMPTE-RENDU. — SIXIEME PARTIE
Bes. — Bih.
Besançon (Group, de), Marcoul857.
Lettres J ura, p. 41 = Séquanien.
Besano (Scisti di) =: Schiste bitu-
mineux à poissons triasiques du
Lac de Lugano. Ladinien.
Bésimaudites == Schistes quartzo-
chloriteux des Alpes cristallines
françaises. Trias ?
Bessèges (Et. de) = Carbonique
inférieur du Gard, à riche flore
terrestre.
Bêta — Quenstedt subdivise le
Jurassique par lettres grecques.
Weiss. Jur. /3 = Séquanien.
Braun. Jur. /3 =Aalenien sup.
Lias ou Schwarzer Jura y3 =
Sinémurien sup.
Bèta-Kalk = Gale. lia.sique de
Souabe. Sinémurien sup.
Bett (allein.) = Lit = Bed.
Bex (Sel de) = Gîte salifère des
Alpes vaudoises. Trias sup.
Beyiughia-limestonb = Cale, à
Beyrichia du Shropshire (Angl.)
Caradocien.
Bhanrer- GROUP = Silurique? de
l’Inde.
Biangone = Gale, blanc des Alpes
italiennes. Néocomien pélagal.
Biarmatüs-zone = Niveau à Asp.
iiarmatum. Divésien.
Bigknell-sandstone = Oallovien
de Californie (N Amérique).
Bidartien, Gorceix 1893, fide Botti
= Sénonien de la falaise de
Bidart (B®®s Pyrénées).
Bifrons-Zone = Niveau à Hildoc.
bifrons. Toarcien moyen.
Bihma-group = Silurique de
rinde.
Bu. — Blæ.
Bijawar-series = Ter. métamor-
phiques de l’Inde. Cambrien ou
Archéique ?
Billowitz-Sghiuht. = Prépliocène
de Moravie. Pontien.
Billowitzon, Mayer-Eymar 1881,
Glass. intern. Terr. =: Messinien
inf. Pontien.
Bimammatus-Zone = Niveau à
Pelt.himammatum. Séquanien
inf. pélagal.
Binsted-bbds = Cale, à Palæo-
therium de ITle de Wight (Angl.)
Tongrien limnal.
Biot (Argile du):= Marnes bleues
du Pliocène infér. de Provence.
Plais ancien.
Biradiolites (Gale, à) = Turonien
sup. récifal.
Birmensdorfer-Sgh. = Oxfordien
super, à Peltoc. transversarium
d’Argovie. Argovien pélagal.
Birmbnstorfin , Mayer - Eymar
1881, Glass. internat, des Terr.
= Argovien inférieur.
Blackdown-sands=: Upper Green-
sand à fossiles siliceux du De-
vonshire (Anglet.). Vraconnien
littoral (surtout).
Blagkpaper-shales = Schiste in-
fraliasiq. de S Anglet. Rhétien.
Blagkriver - limestone = Cal-
caire silurique de N Amérique.
Landeilien.
Black -SHALES = Schistes cam-
briens kParadoxides de S Wales
(Angleterre). Ménévien.
Blætter-Sandstein = Mollasse
à végétaux terrestres. Miocène
limnal de divers niveaux.
RENEVIER. CHRONOCRAPUE GEOLOGIQUE
597
Bla. — Boh.
Blagdeni-Schichten =: Dogger à
Stephanoc. Blagdeni. Bajocien
supérieur.
Blaini-groüp = Terrain primaire
de l’Himalaya. Silurique ?
Blaue-Kalke = Dogger à Son-
ninia Soioerbyi de Souabe.
Bajocien inférieur.
Blauen (Goucb. de) = Rauracien
moy. du Jura bern. Argovien
(fide Rollier).
Bla.uer-Thon = Cambrien infér.
d’Esthonie.
Blau-Schiefer, Théobald = Schis-
tes semi-cristallins des Grisons.
Trias ?
Blaye (Cale, d.) = Eocén.àEchin.
de la Gironde. Lutétien.
Blegi-Oolith = Dogger supér.
ferrugineux des Alpes N Suisse.
Bathonien -f- Callovien.
Blegny (Gale, de), Marcou 1857,
Lettr. Jura, p. 23 = Sinémurien
du Jura Salinois.
Bleiberg-Sghighten = Trias sup.
de Garinthie. Baiblien.
Blue-lias = Marno-calc. foncé
du Lias du Dorsetshire (Angl.)
Bognor-beds = London-clay de
nie - de - Wight (Angleterre).
Suessonien supérieur.
Bognoron , Mayer - Eymar 1888,
Tabl. Ter. sédim. = Londinien
inférieur. Suessonien.
Bohémien, Lapparent 1885, éd.
Trait, géol., p. 764; de Bohême
= Silurien sup., ou 3® Faune de
Barrande. Silurien (s. str.) -t-
pars Dévonien.
Bohnerz = Sidérolitique. Bocène
sup. ou Oligocène inférieur,
suivant les gisements.
Boi. — Bon.
Boisset (Grès de) = Keuper sup.
du Jura salinois. Keupérien.
Bojien, Guembel = Gneiss inf. de
Bavière. Archéique.
uoKKEWALn-BEDs — Dévonique
de S Afrique.
Bolca (Cale, de M‘e) = Gale, à
poissons éocène du Vicentin.
Lutétien inférieur.
Boldérien ou Bolderbergien,
Dumont 1849, Bul. Acad.Sc. Belg.
XVI = Sables du Bolderberg
(Belgique). Pontien inférieur.
Boldinien= Helvétien (suivant
Botti !)
Bollène (G. d.) = Couches à Con-
géries de Vaucluse. Pliocène
inférieur estuarial.
Bollin, Mayer-Eymar 1881, Class.
internat. Ter. = Opalinus-thone
de Boll (Wurt.) Aalénien inf.
Boll-Schiefer = Schiste bitu-
mineux à Posid. Bronni et Ich-
tyosaurus de Boll (Wurtemb.)
Toarcien.
Boll-Sghichten = Niveau kLytoc.
torulosum. Transition du Toarcien
à TAalénien.
Bollingeh-Sanhstein = Mollasse
d’eau douce inférieur du Lac de
Zurich. Aquitanien.
Bolonien, Lapparent 1885, 2de éd.
Traité, p. 1022 ; de Boulogne
(Pas-de-Calais) = Portlandien
inf. du Boulonnais.
Bolonin, Mayer-Eymar 1888, Tabl.
Ter. sédim = Portlandien sup
Bolus = Argile ferrugineuse du
Sidérolitique. Bocène sup. ou
Oligocène inf. (suiv. gisement).
Bonairien , Ameghino 1889 =
Pampéen supérieur d’Argentine.
Pliocène ?
598
COMPTE-RENDU.
SIXIEME PARTIE
Bon. — Bos.
Bondorfon, Mayer-Eymar 1888 =
Lettenkohle de Wurtemberg.
Baiblien.
Bonebed = Couche à ossements,
divers niveaux : Silurien, Trias,
Bhétien, etc.
Bonebed-Sandstein — Grés infra-
liasique de Souabe. Bhétien.
Bonnert (Marn. d.) = Sinémurien
sup. du Luxembourg.
Boxniedx (G. d.)= Schistes à pois-
sons de Vaucluse. Rupélien.
Bononien, Blake 1888 ? {fide Mu-
nier et Lapp., Bull, géol Fr., 3^
s. XXI, p. 4G2) ; de Bononia
(Boulogne) = Portlandien inf.
du Boulonnais (N France).
Boom (Arg. de) = Oligocène supér.
de Belgique. Rupélien.
Boomin, Mayer-Eymar 1881, Glass.
internat. Ter. = Tongrien sup.
de Belgique. Rupélien.
Borealis-Banck = Part. inf. du
Silurien (s. str.) d’Esthonie.
Borkholmin, Mayer-Eymar 1881,
Glass. int. Terr. = Caradocien
moyen de Russie.
Borkholm-Sch. = Ordovicien
sup. d’Esthonie.
Bormidien, Pareto 1865, Bull. géol.
Fr. XXII, p. 220; de Bormida
(Piémont) = Oligocène supér. à
Num. inlermedia. Rupélien.
Bornholm-Grüns.\nd = Sénonien
inf. de la Baltique. Santonien.
Bosnisgh, Waagen et Diener 1895,
Akad. Wiss. Wien GIV = Zone à
Cer. irinodoi'MS. Virglorien sup.
Bosque-division= Cénomanien ?
du Texas (N Amérique).
Bossieres (G. d.) = Prasnien inf.
de Belgique.
Bou. — Bra.
Boügards (Gale. d.)= Séquanien
du Boulonnais (N France).
Boue glagiaire = Argile à cail-
loux striés. Plistocène.
Boüillide (Cale, de) Marno-calc.
de Provence = Dogger sup. ?
Boulder-glay = Argile à blocaux
(striés). Plistocène.
Bourré (Tuffeau de) = Niv. à
Acanth. Woolgari de Touraine.
Turonien moyen.
Boüst (Gale. de)= Sinémurien de
la Moselle.
Boutoury (Sch.de) = Ordovicien
de l’Hérault.
Bovener-Tegei. = Tortonien du
Bass. de Vienne (Autriche).
Bovesse (As.de)= Prasnien moy.
de Belgique.
Bovey- Trace Y-BEDS = Argiles
lignitiféres du Devonshire, à
plantes terrestres. Oligocène.
Bowenfels-goal = Upper Goal-
measures d’Australie. Permien.
Bow-RivER-GROUP=Schisto-quart-
zites cambriens de N Amérique.
Géorgien.
Bracheux (Sabl. de) = Sables
marins infér. du Bass. de Paris.
Thanétien.
Braghiopod-beds= Trias moy. de
l’Himalaya. Virglorien.
Braghiopoden-Kalk = Dogger inf.
du Tyrol. Aalénien.
Br achiopoden-Sghiefer = Schiste
silurique à Brachiopodes de
Scandinavie. Ordovicien sup.
Bracklesham-sands = Eocène
littoral du Bass. du Hampshire.
Lutétien.
RENEVIER. CHRONOGRAPIIE GEOLOGIQUE
599
Bra. — Bra.
Brackwasser-Moll. = Miocène
saumâtre du plateau suisse.
Bragquegnies (Meule de) = Grès
crét. moy., à fossiles siliceux de
Belgique. Vraconnien.
Bradford-clay = Dogger sup. ar-
gileux d’Angleterre. Bathonien
supérieur.
Bradpordien, Desor 1859, Etud.
.Jura Neuch., p. 85 ; de Bradford
(Angl.) = Bathonien sup.
Bradpordon, Mayer-Eymar 1888,
Tabl. Ter. sédim. = Bathien irif.
Bathonien.
Rraixtree-beds = Cambrien moy.
de N Amériq. Ménévien.
Bramanisch, Waagen et Diener
1895, Akad. Wiss. Wien CIV;
de Brama (divinité indoue) =
Trias inf. de l’Inde. Werfénien
Brand-Schiefer = Schistes bitu-
mineux , permiens , de Saxe.
Artinskien.
Brand-Schief. Kucker-Schicht,
Schistes ardoisiers siluriques,
d’Esthonie. Landeilien.
Br.ANIKER - SCHIGHTEN =: DévO-
nique moyen (G^) de Bohême.
Couvinien.
Branikon , Mayer-Eymar 1888,
Tabl. Ter. sédim. = Siluriensup.,
sur le Ludlowien.
Rrauner - Jura, = Dogger +
Oxfordien inférieur.
Braunkohlen-Formation =
a) au N Allemagne, Dignités
du Samland. Oligocène.
h) au NW Allemagne, Dignités
de Westphalie. Miocène.
Brauntonon, Mayer-Eymar 1888,
Tabl. Ter. sédim. ; de Braunton
(Devonshire). Pamennien.
Brd. — Bre.
Brda - Sghighten = Ordovicien
(Da) de Bohême. Landeilien.
Brecgie (allem.) — Voir Brèche.
Brecgioles de Ronga = Tuf vol-
caniq. fossilifère du Yicentin.
Lutétien.
Brèche = Roche formée de débris
anguleux agglomérés, formation
aériale; voir noms de localités.
Brèche cokallibnne= Formation
récifale accessoire, d’âges divers.
Brèche du Ghablais = Gale, brè-
choide du Haut-Ghablais (Savoie)
représentant tout le Jurassique
et même au delà.
Brèche du M‘Grépon, Julien 1894,
Ann. Club. Alp. Fr. = Brèche de
la Doire, attribuée par l’auteur
à une moraine glaciaire, d’âge
houiller. Stéphanien.
Brèche du télégraphe = Lias
bréchiforme des Alp. françaises.
Brèche du Tholonet = Paléo-
cène de Provence. Montien
aérial.
Brèches osseuses = Accumulation
de fragments divers et fossiles
dans des crevasses, particulière-
ment sur le littoral méditerra-
néen. Plistocène.
Brendola (Marn. de) = Eocène
sup. à Bryozoaires du Vicentin.
Bartonien supérieur.
Bresse (Limon de) = Limon d’al-
tération superficielle de la Vallée
de la Saône. Pliocène sup. ?
Brest (Cale, de) = Cale, de la rade
de Brest (Bretag.) Coblencien.
Bretonian, Mathew 1890, du Cap-
Breton (Canada) = Cambrien
supérieur du New- Brunswick.
Potsdamien.
600
COMPTE-RENDU. — SIXIEME PARTIE
Bre. — Bry.
Brevispina-Sghighten = Niveau à
Ægoceras brevispina de N Alle-
magne. Sinémurien sup.
Briançonnais (Gale, du) = Trias
inf. des Alpes françaises.
Bridger-beds = Eocèue liinnal à
Dinoceras des Ms™® Rocheuses.
Brie (Gale, d.) = Oligocène limnal
du Bass. de Paris. Rupélieninf.
Brighton-Ghalk = Graie à
Marsupites de S Angleterre.
Santonien supérieur.
Brilonien, Mayer - Eymar 1874,
Glas, méthod.; de Brilon (Westph.)
= Dévonique sup. Famennien.
Brislagher-Kalk = Oligocène du
Jura bernois. Rupélien.
Brogatello = Brèche cale, rouge
d’Arzo (S Tessin). Sinémurien.
Brockenhurst-beds = Oligocène
infér. ± récifal du Hampshire
(Angleterre). Tongrien.
BrONGNIARTI - PLÆNER = Niv. a
Inoceramus Brongniarti de
Westphalie. Turonien moyen.
Bronni-Zone= Toarcien infér. à
Posidonomya Bronni.
Brulon (Gale, de) = Dévoniq. inf.
de Bretagne. Coblencien.
Brulonian , Mayer-Eymar 1874,
Natur. Glass. séd. =r Brilonien.
Brdnembert (Grès de) = Grès à
Perisphinc. Lothari du Boulon-
nais (N France). Séquanien inf.
Bruxellien, Dumont 1839, Bull.
Acad. SC. Bruxelles, p. 570 =
Sable éocène infér. de Bruxelles
(Belgique). Lutétien inférieur.
Bryozoaires (Marn. à), Gampiche
= Marne à spongiaires, etc. de
l’Auberson (Gh. du Marais) et de
Genseau (.lura) ; transition du
Valangien à l’Hauterivien.
Bry. — Bun.
Bryozoan-Grag = Goralline-Grag
de Suffolk (Angl.) Plaisancien.
Buchensteiner-Kalk= Gale, tria-
siq. moy. du S Tyrol. Ladinien
pélagal.
Bugklandi-Zone = Niv. à Ariet.
Bucklandi. Sinémurien inf.
Büda-Mergel ou Büdener-Merg.
= Eocène sup. à Clavul. Szabol
de Hongrie. Bartonien bathyal.
Büdesheim-Schiefer = Schistes
dévon. sup. de l’Eifel. Frasnien
bathyal.
Bodnaner-Kalk = Silurien (Ej)
de Bohême. Ludlowien.
Buhrstone = Focène inf. silic.
des Etats-Unis du Sud. (N Amé.)
Bünde-Mergel = Marnes oligo-
cènes supér. de N Allemagne.
Aquitanien.
Bündner-Sghiefer= Schistes gris
des Grisons (Suisse), d’âges va-
riés suivant les points, surtout
basiques et jurassiques.
Bünte-Letten = Marnes bigarrées
du Roth de Thuringe (Allem.)
Werfénien estuarial.
Bunïe-Mergel = Marnes gypsi-
fères du Keuper d’Allemagne.
Keupérien lagunal.
Bunte-Mergel = Mollasse rouge
de N Suisse. Aquitanien inf.
Bunter ou Bunter-sandstone =
Trias inf. d’Anglet. Werfénien
limnal.
Bunter- ou Bdnt-Sandstein =
Grès bigarré d’Allemagn e.
Werfénien limnal.
Bunte-Sghiefer= Schistes rouges
et verts des Alpes suisses, sépa-
rant le Trias du Garboriique,
Serniiit, Permien.
RENEVIËR. — CHRONOGRAPIIE GEOLOGIQUE
601
Bun. — Cab.
Bürberg-Sghighten = Nummuli-
tique inf. des Alpes de Bavière.
Paléocène ?
Burdigalien, Depéret 1892, Bull,
géol. Fr. XX Ct0-r. p. 15b, XXI
p. 170 ; de Burdigala, Bordeaux
= Miocène infér., supérieur à
TAquitanien, dit ordinairement
Langhien. (Depéret estime que
les couches des Langhe sont à un
niveau plus élevé !)
Bure (Schist. de) = Dévonique
moy. de Belgiq. Couvinien inf.
Burgen-Sghighten = Numniuli-
tique glauconnieux des Alpes
N Suisse. Lutétien.
Burlington-limestonb = Cale,
carboniq. de l’Illinois (N Amer.)
Bernicien.
Burnetian, Comstock = Précam-
brien du Texas. Archéique.
Burnot (Poud. de) = Conglomérat
dévonique infér. de Belgique.
Coblencien littoral.
Burnotien, Dupont 1885, Carte
géol. belge. Sur le Coblencien.
Bürrstone, voir Buhrstone.
Burrüm-beds ou CoAL = Trias inf.
de Queensland (Australie).
Butowitzon, Mayer- Fiymar 1888,
Tabl. Ter. sédim. ; de Butowitz
(Bohême) = Wenlockien inf.
C
C (Etage C) Barrande 1846= Schiste
à F’aune primordiale. Ménévien.
Gabaço (G. d.) = Argovien du
Portugal.
Gabriêre (Cale, de) = Dévonique
inoy. de THérault. Bifélien récif.
6' CONGB. GÉOL. INTERN.
Cab. — Cal.
Cabrières (Marn. d.) = Mioc. sup.
marin de Vaucluse. Tortonien.
Gadibona (Lignit. d.) = Gisement
à Anthracolheriim de Ligurie.
Aquitanien.
Cadümon, Mayer-Eymar 1888, Tab.
Ter. séd. ; de Cadomum, Caen
(Calvados) = Vésulien infér.
Bathonien inf.
Caen (Gale. d.)= Cale, à Teleosau-
rus cadomensis de Caen (Calv.).
Bathonien inf.
Cænanthropig (angl.) = T'emps
historiques.
C.ENOSOIG (angl.) = Ère tertiaire
(s. lat.)
Caerfai-sandsxone = Faciès aré-
nacé du Gamhrien inf. de S Wales
Géorgien.
Caehpai-shales = Schistes cam-
hriens infér. du Pays de Galles.
Géorgien.
Caffiers (Poud. d.)= Conglomérat
dévoniq. moyen du Boulonnais.
Givetien littoral.
Caillasses = Gale, grossier sup.
des environs de Paris. Lutétien
lagunal.
Gaillebotine = Gale, siliceux de
Vendée. Sinémurien.
Gaixanthropig (angl.) = Temps
historiques.
Gainozoig (angl.) = Ère tertiaire
Caithness-flags= Faciès estuarial
du Dévonique moy. d’Ecosse.
Gaixaria (Grès d.) = Néocomien
supér. estuarial de Portugal.
Aptien ?
Calamarien-Stuffe = Houiller
super. Stéphanien terrestre.
Calcaire a... ou de.... Voir noms
spéciaux.
39
602
COMPTE-RENDU.
SIXIEME PARTIE
Cal. — Cal.
Calcaire-brèche = Brèche du
Chablais. Jurassique indét.
Galg. construit = Récif construit
sur place, d’âges divers.
Galg. grossier (s. pélrogr.) = Cale,
à texture lâche, formé de débris
triturés; d’âges divers.
Galg. grossier (s. strat.)= Eocéne
moyen du Bassin de Paris.
Lutétien.
Galg. hydraulique =: Marno-calc.
oxford, supér. du Jura suisse.
Argovien moyen, — ailleurs à
divers niveaux.
Galg. jaune = Pierre à bâtir de
Neuchâtel (Suisse). Hauterivien
supérieur.
Calcaire nankin = Cale, à N évita
rugosa de Ausseing (H'® Garon.).
Danîen inf.
Galg. pisolitique = Calcaire va-
cuolaire du Bassin de Paris, à
la limite du Crétacique et du
Tertiaire, attribué à l’un ou à
l'autre suiv. auteurs. Montien.
Galg. roux = Limonite à Pleroc.
Desori du Jura. Valangien sup.
Galg. roux sableux = Dogger sup.
du Jura bernois. Bathonien sup.
Galg. subgompagt = Bajooien
inf. spathoide du Jura.
Calgareous-grit = Gale, gréseux
jurassique d’Angleterre.
üpper C-g. du Yorkshire =
Séquanien.
Lower G-g. du Dorsetshire, etc.
— Argovien.
Calceola-Mergel ou Sghiefer =
Dévon. moy. à Calceola sanda-
lina. Couvinien.
Calciferous-sandstone = Grès
ordovicien de N Amérique.
Arénigien.
Cal. — Cap.
Galeaço (Gale. d.)= Lusitanien inf.
du Portugal. Oxfordien moy.
Callovien, Orbigny 1849, Pal. fr.
Jur. I, p. 608 ; de Callovium,
Kelloway (Anglet.) = Oxfordien
inférieur ; classé par plusieurs
au sommet du Dogger.
Galvimontien, Dollfus 1880, Exp.
géol. Havre, p. 591 ; de Calvimons,
Chaumont (N France) = Gale,
grossier inf. de Paris. Lutétien
inférieur.
Cambridge-greensand = Génom.
moy. du Cambridgeshire (Angl.)
Vraconnien.
Cambrien, Sedgwick 1835, Brit.
Assoc. Dublin, p. 57; à&Canibria,
Pays de Galles.
s. lat. (Sedgw.) = Cambrien
+ Ordovicien.
s. str. (Lyell 1871) = Silurique
inférieur (seuh).
Gampan = Marbre verdâtre des
Pyrénées. Dévonique sup. ?
Campanien, Goquand 1857, Bull,
géol. Fr. XIV, p. 882; de Cam-
pania, Champagne (N France) =
Sénonien sup. ù Ananch.ovala.
Campiler-Sch.= Trias inférieur à
Nalicella costata de S Tyrol.
Werfénien littoral.
GAMPiLiN,Mayer-Eymarl888. Tabl.
Ter. séd. = Werfénien sup.
Gampinien, Dumont 1839 =
Sables de la Carapine (Belgique).
Plistocène.
Canadian = Ordovicien inf. de
N Amérique.
Candas (Cale, de) = Dévon. sup.
récifal des Asturies (Espagne).
Frasnien.
Gaprigornier-Thon = Argile à
Ægoc. capricornum d’Argovie.
Sinémurien sup.
RENEVIER. — CIIRONOGRAPIIE GÉOLOGIQUE
603
Cap. — Car.
Caprimontana-Sgh.= Marno-calc.
à Rhabdoeidaris caprimontana
d’Argovie. Séquanien inf .
Caprina (Cale, à) — Type récifal
du Rotomagien.
Caprinellks (Cale, à) =; Cénoma-
nien sup. récifal de W France.
Rotomagien.
C.APROTiNA (Cale, à) = Cénom. sup.
récif, de la Sarthe. Rotomagien.
Caprotinen-Kalk = Schratten-
Kalk de la Suisse allemande.
TJrgonien récifal.
Caradocien , Murchison 1839,
Silur. Syst. ; de Caradoc (Slirops.)
= Et. sup. de l’Ordovicien.
Caradoc-sandstone = Grès ordo-
vicien supérieur d’Angleterre.
Caradocien.
Carbonageous-series — Trias
moyen d’Australie.
Carboniferous, Conybeare 1821 =
Carbonique (sans Permien).
Garbonifbrien , Orbigny 1850,
Prodr. I, p. 110 = Bernicien -f-
Démétien.
Carbonique, Renevierl874, l"’® éd.
Tabl. Ter. sédim. = Syst. sup.
de l’Ere primaire ; à l’origine j’y
avais compris le Dévonien ;
Restreint maintenant au Carbo-
nifère + Permien.
Cargassien, Leymerie 1874 =
Grès de Carcassonne (Aude).
Bartonien (1857).
Cargassonk (Gr. d.) = Bartonien
limnal de l’Aude ; la partie sup.
est peut-être oligocène.
Carentonien, Coquand 1857, Bull,
géol. Fr. XIV, p. 882; de Cha-
rente (W France) = Cénomanien
supér. à OsLrea biauriculata.
Rotomagien sup.
Car. — Cas.
Carentonin, Mayer-Eymar 1888,
Tab.Ter. séd.- Cénomanien sup.
Cardinien - Bangk = Calcaire
Basique à Cardinia de Souabe.
Hettangien sup.
Cardinien - Sandstein = Grés
infraliasique de Scanie (Suède).
Hettangien sup.
Cardiola-Sghiefer = Silurien
sup. de Scandinavie.
Cardita-Sgh. = Trias supér. (ou
moyen) à Cardita crenata du
Tyrol. Rablien inf. ?
Cargneulb = Trias sup. lagunal;
Voir Cornieule.
Carnien, Mojsisowics 1869 ; de
Carnia, Carinthie ;
s. lai. = Trias sup. alpin,
s. str. — Raiblien.
Carolinian, Heilprin 1882, Proc.
Ac. Nat. SC. Philadelphie =
Sumter-beds des 2 Carolines
(N. Amérique). Prépliocène.
Carry (Moll, de) = Aquitanien
marin et saumâtre des environs
de Marseille.
Carstone = Grés ocracé de
S Angleterre. Aptien ? (ou
Albien ?).
Cartennien, Pomel 1858, C‘® R.
Acad. Sc., p. 480; de Carlenna,
Tenez = Grès à Clypeaster
d’Algérie. Burdigalien.
Casanna-Sghiefbr = Schiste mé-
tamorphique bréchoïde des Alpes
suisses Carbonique ?
Gassian (C. d. St) = Trias sup. du
S Tyrol. Raiblien littoral.
Cassiano-Sch. ou Cassianer-Sch.
= Raiblien inf.
Gassianon , Mayer-Eymar 1888,
Tabl. Ter. séd. = Carnien inf.
Raiblien.
604
COMPTK-RENDU. SIXIEME PARTIE
Cas. — Cem.
Cassis (Grès de) = Cénom. litto-
ral de Provence, Rotomagien.
Castel- Arquato (C. d,)=Pliocène
moy. de N Italie. Plaisancien.
Castel-Gomberto (C. d.) = Oligo-
cène sup. du Vicentin. Rupélien.
Castellibn, Vézian 1858=:Eocène
inférieur de Barcelone (Espagne).
Castelnaudary (Cale, de) = Cale,
d’eau douce d. l’Aude. Tongrien.
Casterlien, Dumont 18.? = Sables
à Isocardia cor. d’Anvers (Belg.)
Plaisancien.
Castle-Mountain-group — Cale,
silurique inf. de N Amérique.
Cambrien.
Castlin-Biver-beds = Liasique
de Nouvelle-Zélande.
Castrais (Mollasse du) = Eocène
limnal du Tarn. Bartonien ?
Castres (Calc.de) = Eocène limnal
du Tarn. Lutétien ?
Catskill-sandstone= Grès dévon.
supér. estuarial de N Amérique.
Pamennien.
Cauda-gallx-grit= Grès dévoniq.
inf. de N Amérique. Taunusien.
Cave-oolite = Begocien sup. du
Yorkshire (N Angleterre),
CAVE-sANDSTONE=Grès triasique
sup. de S Afrique.
Cazenove (Faluns de) = Miocène
moy. de Bordeaux. Helvétien
littoral.
Celleporen- Kalk = Cale, miocèn e
à Cellep. globularis du Bass. de
Vienne (Autriche) = Tortonien.
Celles (Gr. d.) = Grès à Fucoïdes
de l’Ariège. Santonien.
Cement-Kalk = Cale, hydraulique
des Alpes N Suisse. Argovien.
Cen. — Cer.
Cengle (Cale, du) = Cale, limnal
de Provence. Paléocène ?
Cénogéne = Plistocène -j-
Holocène.
Cénomanien, Orbigny 1852, Cours
élém.II,p C31 ; de Cenomanum,
Le Mans (Sarthe) = Crét. moy. ;
s.sir.(Orb.) = Rotomagien;
s. to?. (B nv.) = Albien Vra-
cormien + Rotomagien.
Cénozoaire ou Cenozoïc. = Ter-
tiaire s. lat., compris Plistocène
-|- Holocène.
Cephalopoden-Grünsand = Néoc.
glauconieux pélagal des Alpes
N Suisse = Hauterivien.
Ceppo = Alluvions anciennes
interglaciaires de Lombardie.
Sicilien ?
Ceratite-limestone et -marls =
Marno-calc. à CeralUes du Salt-
Range (Inde). Trias infér. (ou
moy. ?)
CERATiTE-SANDSTONE = Grès tilasiq.
inf. du Salt-Range (Inde).
Ceratopygen-Kalk = Cale, à
Ceratopyge de Suède. Cambrien.
Cercal (Grès de)=Néocomien sup.
lerrest.de Portugal. Urgonien?
limnal.
Cbreste (Cale, de) = Gisement à
poissons, insectes, plantes des
Bses Alpes. Aquitanien? limnal.
Cérites (G. à) = Nummulitique±
saumâtre des Diablerets (Alpes
vaudoises). Lutétien.
Gehithien-Kalk et -Thon =
Oligocène supér. à Cérites du
Bass. de Maj-ence. Aquitanien
saumâtre.
Gerithien-Sand = Miocène sup. à
Cer.piclum (Sarmatisch) d'Au-
triche. Tortonien saumâtre.
RENEVIEIl. — CIIRONOGRAPIIE GÉOLOGIQUE
605
Cer, — Cha.
Gernaisien, Lemoine 1880, Bull,
géol. Fr. IX, p. 345 = Paléocène
ossifère de Cernay près Reims
(Marne). Thanétien aérial.
Cernans (Marne de), Marcou 1857,
Let. Jur., p. 27= Pliensbachien
supérieur du Jura.
Ceruays (Congl. d.) = [Gîte ossif.
des environs de Reims (Marne).
Thanétien aérial.
Gévennien, Mayer-Blymar 1881,
Glass. intern. Ter. = Terrain
houilier des Gévennes (B’rance)
Stéphanien inf. limnal.
GHABLA.IS (Brèche du) = Gale,
bréchiforme de la Ht® Savoie.
Jurassique indét.
Ghablais-Kalk = Gale, brèche >du
Ghablais. Jurassique indét.
Gh\gny (Sabl. d.) = Pliocène du
Bass. du Rhône.
Gh.^illbs (Ter. ou Gale. à) = Marno-
calc. à Cardioc. cordatum, du
Jura, etc. Divésien sup.
Chalk-marl = Graie marneuse
d’Angleterre. Rotomagien.
Ghalk-rock = Graie dure à JIol.
planus d’Angleterre. Turonien.
Ghalonne (Gale, de) = Déyonique
moyen de Bretagne. Givétien
±: littoral.
Ghamberyen, Pillet 1883, Mem.
Acad. Savoie IX; de Ghambéry
(Sav.) = Lignites interglaciaires
de Ghambéry. Plistocène.
Ghamoisite ou Gu.vmozit = Mi-
nerai de fer métamorphique de
Ghamozon (Valais). Oxfordien.
Ghamondon, Mayer-Eymar 1888,
Tabl. Ter. séd. ; de S‘ Ghamond
(Loire). Stéphanien inf.
Gha. — Gha.
Ghampelauson, Grand’Eury 1891,
Pal. Bass. houil. Gard {fide Botti)
= Ass. sup. à flore houillière du
Gard. Stéphanien ?
Ghampigny (Gale, de) = Travertin
oligocène du Bassin de Paris.
Tongrien (s. str.)
Ghamplain-group = Terrasses
marines du Vermont (N Amériq.)
Plistocène.
Ghanazien, Parona et Bonarelli
1894, Faun. Gallov. Sav. (Mém.
Acad. Sav.) ; de Ghanaz (Savoie)
= Callovien.
GHANXHiEN,Dorlodot 1892, An. Soc.
géol.Belg.,XX,p.3.5; de Ghanxhe
(Belg.) = Gale, carbon, moy. de
Belgique. Bernicien moy.
Ghapelle (Goral. de la), Marcou
1857, I..ettre .Jura, p. RS =
Séquanien inf. ou Argovien
supérieur.
Gharbon (Grès à) = Séquanien
estuarial de Portugal.
Gharce-beds = Jurassique moy.
de Gutsch (Inde).
Ghari-bbds = Jurassique moyen
marin de l’Inde,
Gharmouthibn, Mayer-Eym. 1864,
Tabl. synchr. ; de Gharmouth
(Dorset.) = Lias moy. à Amalt.
margaritatus- Plienshachien
(1858).
Gharkow (Et. d.) = Oligocène inf.
de Russie. Tongrien (s. str.).
Ghase-beds = Permien moy. du
Kansas (N Amérique).
Ghasmops-Kalk = Ordovicien
moyen de Scandinavie.
Ghateau (Gale, du) = Malm sup.
du Ghât. de Grussol (Ardèche).
Kiméridgien sup. pélagal.
606
COMPTE-RENDU.
SIXIEME PARTIE
Gha. — Che.
CHATEAU- Landon (Galc. d.) = Pierre
de taille de Paris. Rupélien inf.
Chateaulin (Schist. d.) = Schiste
carbonique à lentilles cale, de
Bretagne. Viséen.
Chatel-Censoir (Oolite de) =
Argovien récital de Bourgogne.
Ghatel-Kalk = Malm pélagal des
Préalpes romandes. Séquanien
(surtout).
Chatelu (G. du) = Séquanien inf.
du Jura neucbâtelois.
Ghatillon (G. d.) = Marnes à
Cardloc. Lamberti du Jura N.
Divésien.
Ghaudebourg (Galc.) =Toarcien
moy. de la Meuse.
Ghaudefonds (Cale. d.) = Dévoniq.
moy.récif. deBretagne. Givetien.
Chaumont (Galc. d.) = Eocène du
Bass. de Paris. Lutétien inf.
Chaumonton, Mayer-Eymar 1888,
ïabl. Ter. séd. = Cale, grossier
de Chaumont. Lutétien inf.
Chazy-limestone = Galc. ordovi-
cien inf. de N Amér. Arénigien.
Cheinitzien, Mayer-Eymar 1874,
Glas. méth. ; de Cheinitz (Bohêm.)
= Silur. super. G. de Bohême.
Couvinien.
Giieeléen, Mortillet 1878, Gongr.
géol. Paris, p. 179; de Chelles pr.
Paris = 1er ârT0 (je la pierre
taillée. Acheulien.
Gheltenham-beds = Dogger inf.
à Harp. Murchîsonœ. Aalénien
supérieur.
Cheltenhamin, Mayer-Eym. 1881,
Glass. intern. ; de Cheltenham
(Gloucestersh.). Aalénien sup.
Ghemung-beds = Dévonique
supér. estuarial de N Amérique.
Famennien.
Che. — Cho.
Chenay (Marn. d.) = Suessonien
inf. limnal, à faune cernaysienne.
Cherha-sandstone = Orétacique
sup. de l’Assam (Inde).
Ghert-beds = Part. sup. du Upper
Greensand de Pile de Wight
(Anglet.). Vraconnien.
Chesapeake - BEDS = Miocène
moy. ? de N Amérique.
Chester-group = Carbonique
sup. du Mississipi (Amér.).
Chester-limestone = Galc. car-
boniq. de l’Illinois (N Amériq.).
Bernicien sup. (?)
Cheynitzien. Voir Chein....
Ghichali-beds = Néocomien de
de rinde extra-péninsulaire.
Chigo-beds == Paléocène ou
Orétacique sup. de Californie.
Chidru-group Permien sup.
du Salt-Range (Inde).
Chilhowee-sandst. = Cambrien
moy. arénacé de N Amérique.
Ghillesford-beds = Pliocène
sup. à Coq. arctiques de Suffolk
(Angleterre).
Ghinian (Grès d. SO = Garumnien?
de l’Hérault. Danien ?
Ghipole-formation = Part. inf.
du Miocène inf. de Floride et
New-Jersey.
Chlomecker-Sch. = Santonien
inf. de Bohême.
Chloritig-mari. = Craie glauco-
nieuse à Schlœnb. varians de
l’Ile de Wight. Rotomagien.
Ghlorit-Sghief.= Schiste chlorité
des Alpes cristallines du Valais.
Trias ou antérieur.
Ghoin-batard = Cale, infraliasiq.
du Lyonnais. Hettangien.
RENEVIER.
CIIRONOGRAPIIE GÉOLOGIQUE
607
Gho. — Gla.
Ghoin de Villebois = Dalle nacr.
de l’Ain. Callovien inf.
Ghomérag (Gale, de) = Tithon. sup.
de l’Ardèche, transition du
Portlandien au Berriasien.
Ghokier (Ampélite de) = Schistes
à Goniatites de Belgique.
Moscovien.
Ghotegzin, Mayer-Eyinar 1881,
Glas, inter.; de Ghoteez (Bohêm.)
= Et. G3 Barr. Couvlnieii.
Gigerchina = Grès grossier du
Macigno d. Toscane. Oligocène?
Gincinati-limestone= Gale, ordo-
vicien supér. de N Amérique.
Caradocien.
Ginérites = .Agrégats volcaniques
du Gantai, à plantes terrestres.
Pliocène aérial.
Giotat (Pond. d. la) = Turonien
congloméré de Provence.
Gipit-Kalk = Gale, triasiq. moy.
du S Tyrol. Ladinien.
Giply (Tuffeau d.) = Gale, grossier
crayeux de Belgique.
а) Tuff. sup. = Montien.
б) Tuff. inf. = Danien.
Gipoltn = Gale, métamorphique
micacé des Alpes cristallines.
Trias ou antérieur.
Giret = Gale, siliceux du Mi d’Or
lyonnais. Bajocien sup.
Gitadelle (Galc.de la),Marcoul857,
Lettr. Jura p. 38 = Bathonien.
Givrag (Gale, de) = Oligocène inf.
de l’Aquitaine. BupéUen limn.
Glaiborne-beds =: Eocène moyen
marin du Mississipi (N Amér.).
Lntétien ?
Gla. — Gob.
Glaibornian = Heilprin 1890,
Journ. Acad. Philad. IX, p. 115;
de Glaihorne (Alab.) = Eocène
moy. de l’Alabahma.
Glapsavon-Kalk = Gale, triasiq.
moyen des Alpes carniques.
Ladinien ?
Glahange-series = Trias supér.
d’Australie.
Glayborne-beds. Voir Gr.AiB....
Glaxby-Ironsïone= Néocomien
ferrugineux de Lincolnsh. (Ang.) .
Glicquart = Banc cale, exploité à
Paris. Lutétien sup.
Glifton-goal-beds = Trias inf. ?
d’Australie.
Glifton-conglomerate = Brèche
dolomitique à reptiles de Bristol
(Angl.). Trias moyen limnal.
Glinton-shale et -sandstone =
Siluriq. sup. sehisto-arénacé de
N Amérique. Landovérien.
Glugy (Fer de), Marcou 1857, Lett.
Jura, p. 34 = Oxfordien infér.
ferrugineux du Jura. Callovien.
Glungh-cl.ay =: Oxford-clay d’An-
gleterre. Divésien.
Glymenien-Kalk = Gale, dévon.
sup. d’Allemagne. Pamennien.
Glyménien, Gredner 1878 {fide
Botti) = Pamennien.
Glysmien, Alex. Brongniart.= Ter-
rain de transport torrentiel.
Plistocène.
Goal-measures = Ter. houiller des
Iles britanniques et N Amérique.
Démétien-
Coblencien ou Goblentzien, Du-
mont 1848, Mem.Ter.Ard.,2lep.,
p. 183; de Goblence (Prus. rhén.)
= Dévon. inf. ; Étage supér. du
Rhénan.
608
COMPTE-RENDU. SIXIEME PARTIE
CCEL. — CON.
Cœloptyghien - Kreide =
Campanien de Westphalie.
CoGNACON, Mayer -Eymar -1888,
Tabl. Ter. sédirn, = Santonien
inférieur.
CoiMBRA (G. d.), Chotfat 1880 =
Gale, dolomitique du Portugal.
Sinémurien.
CoLORADO-BEDs =: Orétacique
sup. de N Amérique.
Gomanches-series = Orétacique
inf. du Texas (N Amérique).
Gomblais-au-Pont (Ass. de) =
Famennien sup. de Belgique.
CoMPLANATA-ScH. = Gouche à
Nummul. comiilanata du Pilate
(Suisse centr.). Lutétien.
Complexe ou Schighïen Komplex
= Ensemble de couches à carac-
tères communs.
Goncbntrigds Schiefer =: Gault
schisteux à Inocer. concentricus
des Alpes suisses N. Albien.
Oonchylien, Brongniart 1819 =
Trias inférieur.
CoNDROs (Psammites du) = Grès
dévoniq. supér. des Ardennes.
Famennien.
Condrusien, Dumont 1848, Mem.
Ter. Ard. ; de Gondros (Belgiq.)
a) ~ Dé von. sup. (Frasnien
-H Famennien) -f part.
Carboniq. inf.
b) Renevier 1874, l^'e édit. =
(par fausse interprétation)
Bemicien.
CoNGERiEN-ScH. = Miocène sup.
saumâtre du Bass. de Vienne.
Pontien.
Gongéries (G. à) = Pliocène infér.
saumâtre deVaucluse (S France)
et d’Italie. Plaisancien.
CoN. — Cor.
Conglomérat bressan = Alluv.
anciennes à El. mcrklionalis de
la Bresse. Sicilien.
Gonglom. de Meddon = Paléocène
inf. de Paris. Thanétien.
Goniacien, Goquand 1857, Bull,
géol. Fr. XIV, p. 882; de Cognac
(Charente) = Santonien inf.
Goniston-shale et -GREYWAGKE =:
Silurien schisto-arénacé de
N Angleterre. Wenlockien.
Contemporain, Orbigny 1852,
Cours élém. II, p. 824= Actuel.
Contorta-Zone = Zone à Avicula
contorla. Rhétien.
CopcHoux (Cale, de) = Dévoniq.
supérieur récifal de Bretagne,
Frasnien.
CopROLiTE-BEDS = Argiles â no-
dules phosphatés de Speeton
(Yorksliire). Valangien ou
Portlandien ?
Corallien, Thurmann 1832, Or-
bigny 1845, Pal. fr. Jur. I, p. b09
= Et. jurassique sup., compris
entre Oxfordien et Kiméridgien.
Séquanien. — D’Orbigny avait
englobé dans son Corallien tous
les faciès récifaux de l’Oxfordien
et du Malm. Vu son étymologie
ce nom ne peut plus être
employé comme terme chrono-
graphique, mais devient un nom
de faciès.
Coralligènb ou Corallien =
Type récifal construit par poly-
piers ; d’âge quelconque.
CoRÂLLiNE - GRAG = Pliocèue inf.
de Suflolk (Angl.). Plaisancien
récifal.
Goralline-oolite = Oxfordien
supér. d’Angleterre. Argovien
récifal oolitique.
CriRONOGRAPIIE GEOLOGIQUE 609
RENEVIER. —
Cor. — Gos.
CoRALLiNiEN, Etallon 1861, Mem.
Soc. émul. Doubs VI, p. 53 =
Séquanien sup. récifal du Jura.
COR.A.L-RAG = Cale. Corallien d’An-
gleterre. Séquanien récifal.
Gorbigula-Kalk = Aquitanien
saumâtre cale, du Bassin de
Mayence.
CoRDATUs (Niv. à) = Oxfordien
moyen à Cardioceras cordatum.
Divésien sup.
Gordevolisgh, Mojsisovics 1895,
Ac.Wis.Wien CIV; du Cordevole
(S Tyrol) = Zone à Trach. Aon.
Raiblien inf.
CORNBRASH = Dogger supérieur
d’Angleterre. Bathonien sup.
CoRNETTONE, Villa. 1844 = Flysch
cale, à fucoïdes de la Brianza
(N Italie). Crétacique ?
CoRNiEüLE = Dolomie vacuolaire
des Alpes occidentales, souvent
gypsifére. Trias lagunal. — Ce
nom, emprunté au dialecte des
Préalpes, j'i’ovient de corne et ne
doit par conséquent pas s’écrire
cargneule, comme c’est l’usage
en France (v. Renevier, Monog.
Alp. vaud., p. 80).
CORNIFEROUS-LIMESTONB = CalC.
dévoniq. infér. de N Amérique.
Coblencien ± récifal.
Coronaten-Sgh. = Niv. à Steph.
Blagdeni de Souabe. Bajocien.
Cosina-Sgh. = Couches saumâtres
d’Istrie, limite de Crétacique et
Nummulitique. Danien ?
CosME (Argile de S') = Pliocène
inf. à Pyrgidimn Nodoli de la
Bresse (Ain).
CosNE (Arkose d.) = Grès permien
du Plateau central de France.
Lodèvien.
Cos. — Cra.
Gostatus-Kalk = Cale, à Amal-
theus spinatus de Franconie =
Pliensbachien sup.
CoTHAM-sïONE = Calc. détritique
du Lias infér. d’Angleterre =
Hettangien.
CoTicuLES = Schistes siliceux
du Cambrien sup. des Ardennes.
Potsdamien abyssal ?
Gottonwood-formation, Presser
1895, Journ. géol. III, N° 7 =
Houiller supérieur du Kansas.
Démétien.
CouGHE DE.... ou à.... Voir nom
de localité.
Couche-rouge = Marne à Iletcr.
oblongus de Vassy (H*® Marne).
Rhodanien.
Couches-rouges = Crétacique
supér. des Préalpes romandes.
Sénonien.
Couddapah-series = Paléozoaire
inf. de l’Inde. Silurique ?
CouLOMA (Calc. d.)= Calc. saccha-
roïde du Cambrien infér. de
l’Hérault. Géorgien ?
CouLONi-SoH. = Néocomien à
Eæogyra Couloni des Alpes
suisses N. Hauterivien.
CouTCHiGHiNG = Schistes de
l’Huronien inf. de N .Amérique.
CouviH (Calc. et“ Schiste de) =
Dévonien à Calceolct sandalina
de Belgique. Couvinien.
Couvinien, Dupont 1885, Carte
géol. Belg. ; de Couvin (Belgiq.)
= Eifélien inférieur.
Crackers — Nodules calcareux
fossilifères du Lower-Greensand
int. d’Atherlield (Ile-de-Wight).
Rhodanien.
Grag = Pliocène d’Angleterre.
610
COMPTE-RENDU. SIXIEME PARTIE
Gha. — Cri.
Craie de..,, ou à..,. Voir nom
spécial.
Craie BLANCHE=Craie sénonienne
supérieure du Bassin de Paris.
Campanien pélagal.
Craie brune = Sénonien sup. de
Belgique = Campanien sup.
Craie chloritée = Craie glauco-
nie use du Bassin de Paris,
Rotomagien.
Craie glauconieuse = Craie à
grains verts, à Pecten asper de
Normandie. Rotomagien inf.
Craie jaune =: Turonien sup. de
Touraine.
Craie marneuse = Cénomanien
sup. de Rouen. Rotomagien.
Craie micacée = Ligérien de
Touraine à Am. nodosoides.
Turonien inf.
Craie noduleuse = Craie à
AcHnocamax plenus, limite de
Turonien et Cénomanien.
Craie supérieure , Hebert =
Danien.
Craie tufeau ou tuffeau =
Craie de Touraine. Turonien.
Grenularis-Sch. Malm infér.
avec Hetmcidaris crenularis
d’Argovie. Séquanien inf.
Crepidostoma-Kalk = Cale, à
Hel.crepidostoma d’Ulm (Wurt.)
Aquitanien.
Crétacique ou Crétacé = Der-
nière période de l’Ére secondaire.
Crinoiden-Kalk = Cale, luma-
chellique des Alpes bernoises.
Lias inf.
Crioceras-Sgh. = Néocomien à
céphalopodes évolutes (pélagal).
Gristallophyllien , D’Omalius
d’Halloy = Schistes cristallins.
Archéique surtout.
Cro. — Gui.
Gromer-beds r= Plistocène ancien
de Norfolk (Anglet.). Sicilien.
Groméron, Mayer - Eymar 1888,
Tabl. Ter. sédim.; de Cromer
(Norfolk) = Forest-bed à El.
Sicilien estuarial.
Crosara (Gale, de) = Eocène sup.
récifal du Vicentin. Bartonien
supérieur.
Crosettes (G. des) = Marne à
Cardioc. cordatum du Juraneu-
châtelois. Divésien sup.
Cruasien, Torcapel 1882, ürgon.
d. Languedoc, p. 4; de Cruas
(Ardèche)=Urgonieninf. pélagal
de l’Ardèche. Barrèmien.
Grucéen, Ameghino 1889 ; de
S‘a Cruz (Argentine)= Eocène?
de S Amérique.
Cruzeille (Sabl. d.) = Sabl. silic.
blancs du Salève. Oligocène.
Cuboiden-Sgh. =: Dévoniq. supér.
à Rhynchonella cuboïdes de
l’Eifel. Prasnien.
Gucuron (Limon d.) =: Marnes
ossif. à Hipparion de Vaucluse,
Pontien.
CucuRON (Moll, de) = Mollasse
marine supérieure de Vaucluse.
Tortonien.
CuÉ (Grès d.) = Dévoniq. sup des
Asturies (Espag.). Pamennien?
littoral.
Cuesme (Poud. de) = Sénonien
supér. graveleux de Belgique.
Campanien sup. littoral.
Guddalore-sandstone = Grès
néogénique de l’Inde. Pliocène ?
Guise (Sable d.) r= Suessonien
sup. de Guise-la-Molhe (Oise).
CuisiEN, Dollfus 1880, Expos, géol.
Havre, p.589= Sables de Cuise.
Suessonien sup.
RENEVIER. — CHRONOGRAPHE GEOLOGIQUE
61d
Cul. — Dag.
Gülm = Carbonique inf. schisto-
arénac d’Allemagne. Bernicien.
CuLMiFEROUS-BEDS = Schistes car-
boniques moy. du Devonshire.
Viséen.
CULTRIJUGATUS-SCHIGHT. = DévOn.
moy. à Spirifer cuUrijugatus de
l’Eifel. Couvinien inf.
CüRF = Cale, jurassique supér. à
Ostrea solilaria de S Angleterre.
Portlandien.
Cuseleh-Sgh. = Permien infér.
limnal de la Sarre (NW Allem.).
Cuvieri-Plæner= Turonien sup.
à Rhync.Cuvieri de Westphalie.
Cymbibn, Leymerie 1872, Bull. géol.
Fr. XXIX, p. 168= Lias moy. à
Gr Pliensbaohien.
Cypridinen-Sghiefer = Schiste
dévon. sup. de NW Allemagne.
Famennien.
Cyrenen - Mergel = Marne à
Cyr. semistriata du Bassin de
Mayence. Rupélien saumâtre.
Cystideen-Kalk = Ordovicien,
moyen de Scandinavie.
D
D (Etage D), Barrande 1846 =
Siluriq. à faune 2de de Bohême.
Ordovicien.
Daghsghiefer = Ardoises, d’âges
divers.
Daghstein-Kalk = Calcaire à
Megalodon du M‘ Dachstein,
près Salzburg.
а) supérieur = Rhétien récif.
б) inférieur =Juvavien récif.
Dagorda (Marn. d.), Chotfat 1882
= Marne infralias. du Portugal.
Dag. — D.av.
Dagshai-group = Nummulit. sup.
des collines sub-himalayennes.
Oligocène ?
Dahrien, Welsch 1895, Bull. géol.
Fr. XXIII, Proç. verb., p. 60 ; de
Dahra= Nord (arabe)= Couches
marno - arénacées de Chélif
(Algérie). Pontien.
Dakota-groxip = CrétaciçLue
moy. arénacé à Dicotylédones,
des Ms"<=s Rocheuses.
Daling-series = Ter. métamor-
phique ancien de l’Himalaya.
Archéique.
Dalle-nacrée = Cale, échinoder-
mique en plaquettes du Jura.
Callovien inf.
Dalle-oolitique = Bathonien
sup. de Lorraine.
Dalradien, Geikie (?) = Schistes
cristallins d’Ecosse. Archéique.
Dammerde (allem.) = Terre végé-
tale, Humus.
Damdda-skries = Gondwana inf.
schisto-arénacé de l’Inde pénin-
sulaire. Permien ou Trias suiv.
les auteurs.
Danien, Desor 1850; du Dane-
mark = Étage supérieur du
Sénonien (s. lat.).
Dartmouthian , Sedgwick 1859
(fide Mayer-Eymar) ; de Dart-
mouth(Devonsh.)= Dévonique
moyen.
Dave (Ark. d.) = Gédinnien inf.
de Belgique.
DAViDSiN,Mayer-Eymarl888, Tab.
Ter.séd; de S‘ Davids (S Wales)
= Cambrien moy. Ménévien.
Davcei - ZONE = Zone liasique à
Ægoc. Davœi. Pliensbachien.
moyen.
612
COMPTE-RE.XDU. SIXIEME PARTIE
Deb. — Des.
Debruge (Lign. d. la) = Dignités
à Palœotherium de Gargas
(Vaucluse). Tongrien.
Deckensghotter = Alluvions an-
ciennes interglaciaires des hautes
terrasses. Sicilien.
Deep-lisads = Pliocène d’Aus-
tralie.
Defendente (Dolom. de Sn) =
Cale, dolomitique du Lac de
Corne. Trias sup.
DEHLi-SEiuES=:Ter. métamorphiq.
anc. de l’Inde. Archéique.
Deister-Sandstein = Grès weal-
dien inférieur du Hanovre.
Valangien limnal.
Delémontien, Greppin 18G7, Essai
sur Jura, p. 128; de Deléinont
(Jura bernois) = Mollasse d’eau
douce inf. du llass. de DelémonD
Aquitanien (1857).
Dellysiex, Eiclieur 1890, Kabyl.
du Djurjura, p. 317 ; de Dellys
(Algérie) = Grés et Poudingues
nummulitique supér. d’Algérie.
Oligocène.
Delta = Subdivisions jurassiques
de Quenstedt.
Weiss. Jur. Kiméridgien.
Braun. Jur. 5 = Bajocien sup.
Lias S z= Pliensbachien sup.
Démétien, S. P. Woodward 1856,
Man. of Moll., p. 109 = Terrain
houiller, av. Millstone-grit.
Denbigh-shale et -grit = Silur.
schisto-arénacé d. Pays d. Galles.
"Wenlockien.
Denver-beds == Paléocène des
Mgnes Rocheuses (N Amérique).
Dbrtonien, Mayer-Eyrnar 18. ?,
= Tortonien.
Desert-sandstone = Crétacique
de Queensland (Australie).
Deu. — Di.m.
Deüto-Miocène =; 2‘e Mediterran
Stufe (Suess). Helvétien +
Tortonien.
Deutozoique = Lapworth 1888,
Congr. intern. Londres, p. 122 =
Paléozoaire supér. Dévonique
-p Carbonique.
Dêvillien, Dumont 1847, Ac. sc.
de Belg. = Cambrien infér. de
Belgique.
Dévonique ou Dévonien, Mur-
chison 1839, Philos. Mag. ; du
Devonshire (Angl.) = Période
de i’Ère primaire.
Dharwar - System. = Terrain
métamorphique ancien de l’Inde.
Archéique.
Dicératien, Etallon 1857, Descr.
géol. Ht Jura = Corallien à
Diceras arietina. Séquanien
récifal (surtout).
Digtyonema-Schibf. = Cambrien
sup. d’Eslhonie.
Diestien, Dumont 1839, Acad. sc.
I Belgiq. ; de Diest (Belgique) =
I Pliocène inf. de Belgique.
Dieusb (Sel d.) = Gîte salifère du
Trias supérieur de Lorraine.
Keupérien lagunal.
Diéves = Argiles du Turonien
inf. de Belgique.
Digona-Sch. = Niv. à Zeilleria
digona. Bathonien.
Diluvien ou Diluvium = Allu-
vions quaternaires. Plistocène.
Dimétien, Hicks 1878,Brit. Assoc.;
de Dinietia (Pays de Galles) =
Gneiss granitoïde du Pays de
, Galles. Archéique.
RENKVIKR. — GHRONOGRAPHE GEOLOGIQUE
613
Din. — Dob.
Dînant (Marbre de) = Cale, car-
bonifère de Belgiq. Viséen inf.
Dinantien, Lapparent 1893, 3e éd.
Traité géol., p. 819 ; de Dinant
(Belgique) = Cale, carbonifère.
Bernicien (185C).
Dinarisgh, Waagen etDiener 189o,
Acad. Wiss. Wien. CIV = Série
sup. du Trias infér. de ITnde.
Virglorien.
Dinoceras-beds = Eocène infér.
limnal des Me"®* Rocheuses
(N Amérique).
Dinothérium - Sand = Sable
miocène supérieur du Rhin.
Pontien.
Diphya-Kalk = Tithon. infér. à
Pygope diphya. Portlandlen
inf. pélagal.
Diphyoides-Sch. = Niv. à Pygope
diphyoides. Berriasien (surt.)
Diplauodon-beds = Eocène sup.
limnal des Rocheuses
(N Amérique).
Diploporen-Kalk = Cale. ± récif.
du Trias moyen alpin.
Dirt-bed = Marne à Cycadées de
Porlland (SAngl.). Portlandien
aérial.
Discoideen-Mergel = Marnes à
Holeclypus depressus du Jura.
Bathonien.
Dives (Argil. d.) = Oxfordien à
Cardioceras Lamberti, etc. du
Calvados.
Divésien, Renevier 1874, 1™ édit.
Tabl. Ter. séd. ; de Dives (Calv.)
= Oxfordien moyen.
Divéson, Mayer-Eymar 1888, Tabl.
Ter. séd. = Divésien.
Dobbertin - ScHiCHT. = Couclies
à insectes du Mecklembourg.
Toarcien.
Dcel. — Don.
Dœi.listein, Kaufmann = Cale,
bitumineux à Requenia du Lac
d’Alpenach (Suisse centrale).
Urgonien.
Doïrntner - ScHiEF. = Schiste
supra-liasiq.du Harz. Toarcien.
Dogger (sens originel) = Concré-
tions ferrugineus. de l’Aalénien
d’Angleterre.
Dogger, Oppel 1858, Juraform.
p. 820 = Brauner Jura, Époque
infér. du Jurassique (s. &tr.) ;
sur le Lias.
Dogger-sandstone = Grès du
Dogger inférieur du Yorkshire.
Aalénien.
Dolgelly-bbds= Schist. cambrien
supérieur du Pays de Galles.
Potsdamien.
Dolomia principale == Haupt-
dolomit. Cale, dolomitique à
Megalodon Guemboli des Alpes
lombardes. Juvavien.
Dolomie portlandienne = Cale,
dolomitique à Corbula inflexa
du Jura. Portlandien supôr.
saumâtre.
Dolomie saccharoide = Dolomie
métamorphiq. des Alpes cristal-
lines. Trias lagunal.
Dolomitic-Conqlombrate = Brè-
che dolomitique à Reptiles de
Bristol (Angleterre). Trias.
Domanik-Sghiefer = Schiste
dévon. supér. de la Petschora
(Russie). Pamennien.
Domérien, Bonarelli 1894, Giur. et
Lias Lomb. (Acad. Turin XXX) ;
de M‘e Doinero (Alp. lombardes)
=: Pliensbacliien sup.
Dont-Kalk = Gale, triasiq. moy.
du S Tyi ol. Virglorien pélagal.
614
COMPTR-REXDU.
SIXIEME PARTIE
Don. — Due.
Donzérien, Torcapel 1882, Urg. du
Languedoc, p. 4 ; de Donzère
(Drôme) = Cale, blanc Urgonien
à Req. arnmonia. Barrèmien
récifal.
Dordonien, Goquand 1857, Bull,
géol. Fr, XIV, p. 882 ; de la
Dordogne (France) = Sénonien
sup. de la France-ouest. Danien
inférieur.
Dover-Ghalk= Craie à Micraster
d’Angleterre. Santonien.
Downtonien, Lapworth 1880 =
Partie supérieure du Silurien du
Shropshire. Ludlowien.
Downton-sandstone = Grès au
sommet du Silurien d’Anglet.
Ludlowien littoral.
Drabowon, Mayer-Eymar 1888,
Tabl. Ter. sédim. ; de Drabow
(Bohême) = Landeilien inf.
Drabow (Quartzited.)=Ordovicien
moy. de Bohême. Landeilien.
Drift (anglais) = Erratique.
Plistocène.
Drdesberg-Schioht.= Urgonien à
Toxast. Collegni des Alpes de
Schwytz (Suisse). Barrèmien
littoral.
Dubisien, Desor 1859, Jura neuch.
p. 45; du Douhs =: Purbeckien
du Jura. Portlandien limnal.
DuMBLETON-BEDs=Gîte à insectes
du Gloucestershire. Toarcien.
Dungham-group.=: Nummulitiq.
inférieur de l’Inde ; passage au
Grétacique.
DüNVEGAN-SANDSTONE=Crétaciq.
moyen de Athabasca (Canada).
Dura-Den-beds =: Dévonique
sup. estuarial d’Ecosse.
Dur. — Ech.
Durance (Poud. d. la) = Conglo-
mérats pré-pliocènes delà Vallée
de la Durance (S France).
Pontien limnal.
Durga-Kalk = Calcaire récifal
Basique de Vénétie et Sarthe.
Pliensbachien.
Durness-limestone = Cambrien
calcaire d’Ecosse (récifal ?).
Durnténien, Mayer-Eymar 1881,
Glassif. internat. ; de Durnten
(Zurich)= Dépôts interglaciaires.
Plistocène moyen.
Dwyka-Conglomerate = Poudin-
gue bréchoïde de S Afrique ;
d’origine probablernt glaciaire ;
d’âge Carboniq. sup. Permien?
Dyas, Marcou 1859, Archiv. des
sciences de Genève = Permien.
Dysodile = Papier - Kohle ou
Lignite feuilleté du Rhin.
Miocène inf.
B
E (Etage E), Barrande 1846 =
Silurien {s. str.) de Bohême.
Eagleford-shales = Crétacique
sup. du Texas.
EcGA-SHALES=Permien schisteux
à Glossopteris de S Afrique.
Ecaussines (Ass. des)= Cale. carb.
moy. de Belgique, Tournaisien
sup. ± récifal.
Echaillon (Cale, de F) = Cale,
blanc exploité pr. Voreppe (Isère).
Portlandien récifal.
Eghinodermex-Brecgie = Cale,
spathoïde des Alpes N Suisse ;
Niv. divers, surtout Dogger et
Néocomien.
RENE VIER.
CHRONOGRAPIIE GEOLOGIQUE
615
Ech. — Eis.
Eghinosphæritkn-Kalk = Silur.
rnoy. des provinces Baltiques.
Ordovicien moy.
Egommoy (Gale, d’) = Argovien
de Normandie.
Effinger-Schicht. = Argovien
moy. à Aulacothyris impressa
d’Argovie.
Eppingon, Mayer - Eyinar 1888,
Tabl. Ter. séd. = Argovien inf.
Egerkingen-Breccie = Brèche
éocène à Lophiodon de Soleure.
Lutétien ? aérial.
Egg-Sch. = Dogger supérieur à
ZeiUeria lagenalis d’Argovie.
Ehningen-Sgh. = Dogger supé-
rieur à Parkinsonia de Souabe.
Bathonien.
Ehningin, Mayer-Eymar 188i,
Glas, intern. = Bajocien supér.
Bathonien inf.
Eibiswald-Sch. = Gîte ossifére
d’Autriche. Helvétien.
Eifélien, Dumont 1848, Mem. Ard.
p. 382 ; de l’Eifel (Prus. rhén.) =
Dévonique moyen.
ElNBECKHaUSER-PLATTENKALKE =
Gale, portlandien supérieur du
Hanovre.
Eisenoolith = Fer oolitique, soit
Sidérolitiq. marin, d’àges divers,
surtout Dogger.
Eisenrogenstein =: Oolithe ferru-
gineuse de Souabe. Aalénien
supérieur.
Eisen-sandstein = Grés ferrugin.
à Inoc. polyplocus de N Allem.
Aalénien supérieur.
Eisbnstein= Minerai de fer liasiq.
du Hanovre. Sinémurien.
Elb. — Eob.
Elberfeldien, Mayer-Eym. 1881,
Glass. intern. =: Ter. houiller inf.
d’Elberfeld (Prusse rhénanne).
Viséen terrestre.
Elgin-sandstone = Grès rouge à
Telerpeton d’Ecosse, cru long-
temps Dévonique. Trias inf.
Ellgoth-Schicht. = Crétacique
moyen des Garpathes.
Elsheimer-Sand= Oligocène moy.
du Bass. de Mayence. Rupélien
littoral.
Eluvium = Diluvium éolien.
Plistocène aérial.
Elveziano (ital.) = Helvétien.
Emschêrien, Munier et de Lappa-
rent 1893, Trait, géol. 3« édit.,
p. 1150 = Sénonien inférieur.
Santonien (1857).
Emscher-Mergel = Santonien
argileux de Westphalie.
Engriniten-Kalk = Galcaire à
‘ Encr. liliformis de N Suisse.
Ladinien.
Enon-gonglomerate = Jurassiq.
infér. de S Afrique.
Ensenadien, Ameghino 1889 =
Pampéen inférieur d’Argentine.
Pliocène ?
Entomis-slates = Schist. dévon.
sup. du Devonsh. Pamennien.
Entroques (Gale, à) = Bajocien
inf. échinodermique du Jura.
Enzfelder-Kalk = Gale, infra-
liasique des Alpes orientales.
Hettangien.
Eobiotique, Hitchcock= Eozoïque,
Archéique.
616
COMPTE-RENDU. SIXIEME PARTIE
Eoc. — Epi.
Bocène, Lyell 1833, v. Manual,
p. 116; étym. : aurore du récent.
s. lal. = Tertiaire ancien ;
s.str.=Nummulitique nioy.
Eocéniqüe =: Eocône {s. lat.).
Numnxulitique.
Eogène, Heilprin 1888 ? — Eocène
(s. lal.). Nummulitique.
Eo-jurassique, Buckman 1896,
Lond. Quart. Journ.jNo 208, Tab.,
p. 696 = Jurassique ancien.
Liasique (av. Aalênien).
Eolien = Dépôts par les vents.
Eolignitig, Heilprin 1890, Joiirn.
Acad. Pliil. IX, p.115 = Dignités
éocènes à Aturia zig-zag de
l’Alabahina. Paléocène.
Eolitique =: Age de la pierre
taillée. Acheulien.
Eophyton-Sandstein =: Grès
cambrien inf. de Scandinavie.
Géorgien.
Eozoique= Laurentien à Eozoon
(aurore de la vie).
Eparchean, Irving 1887 = Ar-
chéique supér. de N Amérique.
Huronien.
Epi-astartien, Thurinann = Cale,
supér. de l’Astartien du Jura
bernois. Séquanien sup.
Epi - corallien, Tburmann =
Corallien sup. du Jura bernois.
Séquanien inf.
Epi-crétage, Leymerie 1844, Bull,
géol. Fr. Il, p. 11 = Nummuli-
tique.
Epi-lias, Leymerie 1872, Bull,
géol. Fr. XXIX, p. 169 =:
Aalênien inf.
Epi-oolitique, Brongniart =
Jurassique supérieur.
Epi. — Ers.
Epi-strombien, Tburmann = Cale,
sup. du Ptéroc. d. Jura bernois.
Kiméridgien moyen.
Epi-virgultbn, Thurmann=Calc.
sup. du Virgulien du Jura bern.
Kiméridgien sup.
Epoque = Division chronogra-
phique de 3« ordre; Subdivision
d’une Période ; Durée d’une
Série.
Eppelsheimer - Sand = Sables
ossifères du Bassin du Rliin.
Pontien liinnal.
Epsilon = Subdivisions jurassi-
ques de Quenstedt
Weis. Jur. s ~ Kiméridgien.
Braun. Jur. s — Dogger sup.
Lias £ = Toarcien inf.
Erian, Dawson 1871, Rep. geol.
Surv. Canada, p. 10; du Lac
Erié (N Amériq.). Dévonique.
Erbignon (Sch. d’). Voir Arbignon.
Erbray (Cale, d’) = Dévoniq. inf.
de Bretagne. Cotalencien ±
récifal.
Ère = Division chronographique
de 1er ordre.
Ergeron = Limon moderne de
Belgique. Plistocène.
Ermenonvillien, Dollfus 1880,
Expos, géol. Havre, p. 592 =
Bartonien moyen du Bassin de
Paris.
Erqny (Poud. d.) = Ordovicien
de Bretagne.
Erratique = Ter. de transport
superficiel ; surtout d’origine
glaciaire. Plistocène aérial.
Erste Meditehran Stufe, Suess
= Miocène infér. du Bass. de
Vienne. Burdigalien (-fAquit.?)
RKNEVIER. CTTRONOGRAPHE GEOLOGIQUE
617
Esi. — Euz.
Esinien, Suess {fide Botti). Niv. de
Esino. Ladinien.
Esino (Cale, di) = Trias moyen
± récifal et pélagal du Lac de
Corne. Iiadinien.
Esneux (Ass. d.) = Famennien
inf. de Belgique.
Essen - Grünsand = Sable à
Pcclen asper de Westphalie.
Rotomagien littoral.
Estèphe (Cale. d. S‘) = Eoeène
sup. de la Gironde. Bartonien
littoral.
Esthonus-Sgh. = Partie moy. du
Silurien s. str. d’Estlionie.
Estuarial (Type) = Formations
d’embouchures, saumâtres ou
tluvio-mariries.
Estuarine - Sériés = Dogger
estuarial du Yorkshire.
Étage = Division stratigraphique
de 4® ordre, correspondant à
Age. Voir nom spécial.
Etampes (Sable d.) = Oligocène
sup. moyen du Bassin de Paris.
Bupélien littoral.
Eteminian-group = Cambrien
inf. de N Amérique.
Etre (Schist. d’) = Lias moyen à
Lytoceras Davœi de Belgique.
Pliensbachien.
Etrœungt (Cale. d’)= Eamennien
sup. de Belgique et N France.
Etréchy (Sable d’) = Bupélien
marin du S du Bass. de Paris.
Etrurien, Pareto 18(5i>, Bull. géol.
Franc. XXII, p. 215; de l’Etrurie
(Italie) = Macigno de Toscane.
Tongrien ?
Euzoique, Dollo 1894, Bull.^ Soc.
belge géol. VllI, Pr- 'v- 350 —
Temps organiques.
0® CONGR. GÉOL. INTEHN.
Evi. — Far.
Evieux (Psammites d’) = Grès
dévonique supér. des Ardennes.
Famennien estuarial.
F
F (Étage F), Barrande 1846 =
Dévonien inférieur de Bohême.
Rhénan.
Faciès = Type spécial de forma-
tion ; voir p. 528.
Fairlight-clays =: Ai’gües bar-
riolées à la base des Hastings-
Sands d’Angleterre. Valangien.
Fal.aisin , Mayer - Eyrnar 1881,
Class. intern. ; de Falaise (Calv.)
= Vésulien supér. Bathonien
moyen.
Falunien, Orbigny 1852, Cours
élém. II, p. 775= Miocène s. lat.
Faluns = Sabl. coq ailiers mio-
cènes de W France.
a) Faluns de Saubrigues et
d’Anjou = Tortonien.
b) Faluns de Salles et de
Touraine = Helvétien.
c) Faluns de Saucats et Léo-
gnan = Burdigalien.
d) Faluns de S* Avit, Bazas,
Mérignac, Lariey, Lassalle,
etc. = Aquitanien.
Famenne (Sch. d. la) = Dévoniq,
sup. de Belgique. Famennien.
Famennien, Gosselel 1880, Esq.
géol. N. Fr., p. 107 = Étage sup.
du Dévonique.
Farn-Stufe = Étage des fougères.
Stéphanien moy. terrestre.
Farhingdon-sand = Sabl. ferru-
gineux à spongiaires de S An-
gleterre. Néocomien ?
4U
618
COMPTE-RENDU.
SIXIEME PARTIE
Fas. — Fes.
Fassanisgh, Mojsisovics 1895, Ac.
Wiss. Wien CIV ; du Val Passa
(Tyrol) = Unter - Norisch.
Ladinien inf.
Fauge (Sabl. d. la) = Sable glau-
conieux à Turrilit. Bergeri de
l’Isère. Vraconnien.
Faitee-Platten = Schist. pourris
des Alpes N Suisse. Néocomien
surtout.
Faune primordiale, Barrande
1846 = Cambrien.
Faxe-Kalk = Gale, de Faxoë
(Danemark). Dauien sup.
Faxoïn, Mayer-Eymar 1885, Class.
Ter. Grét. Danien sup.
Felsen-Kalk = Gale, massifs de
Silésie. Malm inf.
Fépin (Poud. d.) = Dévon. inf. des
Ardennes. Gédinnien littoral.
Fer gêodiqüe = Minerai de fer
de la Marne. Néocomlen
(Valangien ?).
Fer oolitiqub = G. ferrugineuse
à Unio, de Vassy (Rte Marne).
Barrèmien limnal.
Fer soos-oxfordien = Oxfordien
inf. du Jura. Callovien.
Fère (Grés de la) = Glaueonie
à Arctocyon de l’Aisne.
Thanétien.
Fernandian, Gomstoek {fide Botti)
= Préeambrien du Texas.
Huronien ?
Ferques (Gale, d.) = Dévon. sup.
du Boulonnais. Prasnien.
Ferroües (G. d.) = Dévon. inf des
Asturies (Espag.). Coblencien.
Festiniog-beds =: Linguld-îl&gs,
du Pays de Galles. Fotsdamien
inférieur. |
Feu. — Eli.
Feurtille (G. d.) = Purbeek sup.
saumâtre du Jura vaudois.
Berriasien ?
Fildern-Sch. = Lias à Arie-
tiles Buchlandi de Stuttgart.
Sinémurien inf.
Filderon, Mayer - Eymar 1888,
Tabl. Ter. séd. = Sinémurien
inférieur.
Firmitien, Dollfus 1880, Expos,
géol. Havre, p. 600 ; de la l'erté-
Alais (Seine-et-Oise) = Gale, de
Beauce. Aquitanien.
Fisch-bed = g. à poissons du
Gloucestershire (Angleterre).
Toarcien ?
Fisch-Schief. = Schiste à poissons
du Trias supér. de Garinthie.
Raiblien.
FlagHill-beds = Jurassique
de Nouvelle-Zélande.
Flammen-Dolomit = Gale, dolo-
mitique, interc. dans le Keuper
inférieur d’Allemagne. Raiblien
estuarial.
Flammen-Mergel = Marne pana-
chée à Schlœnbachia inflala du
Hanovre. Vraconnien.
Flandres (Arg. d.) = Yprésien de
Belgique. Suessonien bathyal.
Flandrien, Mayer-Eymar 1881,
Glass. intern. = Étage inférieur
du Paléocène. Montien.
Flandrien, Rutot 1892, Leg. Gart.
Belge = Sable des Flandres.
Plistocène.
FLECKEN-MERGEL=Algâuschiefer;
schist. supra-liasique des Alpes
orientales. Fliensbachien surt.
Flinz Dévonique supérieur de
Westphalie. Frasnien.
RENEVIER. — CHRONOGRAPRE GEOLOGIQUE
619
Fli. — For.
Flize (Marn. d.) = Toarcien sup.
des Ardennes.
Flœtz (allem.) = Dépôts stratifiés
± horizontaux.
Flcetzgebirg= Terrains sédimen-
taires.
Florence (Marbre) = Cale, dévo-
nique de Belgique. Frasnien et
Givétien.
Florentin (Poud. d. S*) = Conglo-
mérat à Hoplit. interruptus de
l’Yonne. Albien littoral.
Floridian , Heilprin 1887 , Rep.
Am. Com. Intern. Congr., p. 12
= Pliocène moy. de la Floride,
à faune subtropicale.
Flussterrasse (allem.) = Terrasse
d’érosion fluviale.
Flysch = Schistes et grés à
Fucoïdes ;
s. str. Bocène ou Oligocène,
s. lat. aussi Crétacique ou
Jurassique.
Foie-de-veau = Cale, liasique de
Bourgogne. Hettangien sup.
Folkestone-beus = Sables à
Acanthoc. mamillare du Kent.
Albien inférieur.
Folie (Grès de la) = Grès glau-
conieux, crétacique moyen de
Provence. Albien ?
Fontainebleau (Grès de) = Grès
oligocènes du Bassin de Paris.
Rupélien littoral.
Fontanil (Cale du)= Valangien
littoral de l'Isère.
Fooz (Psarnmit. d.) = Grès dévon.
inf. de Belgique. Gédinien sup.
Foraminiferen-Sghief. = Schist.
crétacique supérieur des Alpes
N Suisse. Sénonien.
For. — Fox.
Foreman-beds = Rhétien de
Californie.
Forest-bed =: Niveau à Elephas
meridionalis du C*^ de Norfolk.
Sicilien.
Forestian, James Geikie 1895,
Journ. of. geol., p. 250, 269 =
4e et 5« Epoques interglaciaires.
Plistocène.
Forest-marble = Calcaire du
Bathonien sup. d’Angleterre.
Formation = Bildung ; mode de
formation. Ne doit pas s’em-
ployer avec acception d’âge,
dans le sens de Période.
Fors (Cale, de) = Séquanien de
l’Aquitaine.
Fort-Benton-beds = Partie infér.
du Colorado-group des
Rocheuses. Sénonien.
Fort-Bridger-stage = Miocène
limnal de Nevada et Wyoming
(N Amérique).
Fortes-Toises = Turonien sup.
marneux de Belgique.
Fort-Pierre-beds = Partie sup.
du Colorado-group des Ms"®*
Rocheuses. Danien ?
Fort-Union - beds = Laramie
supérieur des Ms»»® Rocheuses.
Paléocène ?
Fossanien, Sacco 1886, Bull. géol.
France XV, p. 27 ; de Fossano
(Piémont) = Pliocène saumâtre
marno-sableux du Piémont.
Astien supérieur.
Fouilly-Sandstein = Grès méta-
morphique de Fully (Valais).
Carbonique.
Fox-Hill-beds = Crétacique sup.
des Rocheuses. Danien ?
620
COMPTE-RENDU. SIXIEME PARTIE
Fra. — Fro.
Franconien , Lapparent 1883,
Traité Ire édition, p. 793; de
Franconie (Bavière) = Trias
moyen, Muschelkalk. Ladinien
-f- Virglorien.
Frang-Waret (As. de) = Dévon.
sup. du Bass. de Namur (Belg.).
Prasnien supérieur.
Prasnien, Gosselet 1880, Esq. géol.
N France, p. 95 ; de Frasne
(Belgique) = Et. inf. du Dévon.
supérieur. Oondrusien inf.
Fhederigksbourg - beds = Crét.
sup. du Texas. Turonien ?
Freestone = Dogger inférieur
du Gloucestershire (Angleterre).
Aalénien supérieur.
Frehel (Poudingue de) = Pou-
dingue pourpré de Bretagne.
Ordovicien.
Freixialin, Choffat 1887, Rech. S.
d. Sado ; de Freixial (Portugal)
= Malm supér. du Portugal.
Portlandien supérieur.
FaiEDRIGHSHALLER-KALK = Haupt-
Muschelkalk du Wurtemberg.
Ladinien littoral.
Frigidiano, Gregorio 1886, Att.
soc. Tosc. Mem. VIII, p. 221 =r
Glaciaire. Plistocène.
Fringeli (G. de) = Ter. à ch ailles
du Jura bernois. Séquanien inf.
ou Argovien ? suiv. 1. auteurs.
Fringelon , Mayer-Eymar 1888,
Tabl. Ter. séd. = Séquanien
inférieur.
Frommern-Sghichten = Lias à
Ægoc. raricostatum de Souabe.
Sinémurien supérieur.
Fronsadais (Moll.du)= Oligocène
infér. de Bordeaux. Tongrien
(s. str.).
Fuc. — Gah.
Fucoïden-Schief. =: Schistes à
Fucoïdes, d’âges divers ; surtout
Flysch.
Fügoid-feagstones = Dalles cam-
briennes d’Ecosse. Géorgien.
Fucoïdien, Vézian 1858, Bull. géol.
France XV, p. 445 = Flysch à
Fucoïdes. Tongrien [s. str.).
Fullers-earth = Terre à foulon.
Marne à Ostrea acuminata
d’Angleterre. Bathonien inf.
Fumay (Ardoise de) = Schiste
cambrien à Oldhamia des
Ardennes. Géorgien.
Fundamental - gneiss = Gneiss
fondamental des Hébrides.
Léwisien.
Fündlinge (allemand) = Blocs
erratiques.
Fünfkihchen - Kohle = Houille
liasique infér. des Carpathes.
Hettangien ?
Fusulinen-Kalk = Calcaire à
fusulines ; type pélagal du
Carbonique supérieur.
Fuveau (Lignite de) = Dépôt
palustre du Crétacique supér. de
Provence. Campanien limnal.
Fuvélien, Matheron 1878, Rech.
pal. S Fr. ; de Fuveau (Bouch.
du Rhône). Campanien limnal.
G
G (Étage G), Barrande 1846 =
Dévonique moyen de Bohême.
Couvinien.
Gaas (Fal. de) = Oligocène du
Bass. pyrénéen. Rupélien litt.
Gahard (Grés de) Dévoniq. inf.
de Bretagne. Taunusienlittoral.
RENEVIER. CHRONOGRAPHE GEOLOGIQUE
621
Gai. — Gan.
Gaize = Marnesî siliceuses, surt.
Grétacique moyen de N France.
a) Gaize de l’Argonne et du
Havre à Schlœnbach. inflata
= Vraconnien.
b) Gaize du Pays de Bray
à Hoplites falcalus =
Rotomagien.
Gailthaler-Schiefer = Gulm
des Alp. d’Autriche. Bernicien.
Gaj-beds = Sables marins néo-
géniques de rinde. Miocène ?
Gala-Greywakes = Ordovicien
arénacé d’Ecosse. Landovérien.
Galestri ou Argille galestrine
= Grétacique ? argiieux de
l’Apennin.
Galets de Saglas = Oligocène
caillouteux du Bass. de Paris.
Bupélien littoral.
Galets vosgie.vs = Pontien cail-
louteux d. Delémont (Jura bern.)
Galisteo marls = Turonien du
Nouveau-Mexique.
Gamma, Subdivisions jurassiques
de Quenstedt.
Weiss. Jura T = Séquanien.
Braun. Jura Bajocien inf.
Lias T — Pliensbachien inf.
Gammelshaijsen-Sch. = Callovien
supér. à Reineclda anceps de
Souabe.
Gand (allemand) = Eboulis et
cailloutis de l’Oberland bernois.
Holocène.
Gandarisch, Waagen et Diener
1895, Ak. Wiss. Wien GIV =
Cemt.-bedsd l’Inde. Werfénien
sup. pélagal.
Gandegk = Moraines glaciaires
de rOberland bernois.
Gan. — Gas.
Gangetisgh, Waagen et Diener
1895, Ak. Wiss. Wien GIV =
Otocems-beds de l’Inde.
Werfénien inf. pélagal.
Gannes (Gr. de) = Thanétien
arénacé du N du Bass. de Paris.
Gannister-shales = Schistes à
GonialUes du Pays de Galles.
Moscovien bathyal.
Gansingen -Dolomit = Galcaire
dolom. marin d’Argovie, inter-
calé au Keuper. Keupérien
sup. estuarial.
Garda-Kalk=: Galc.ammonitifère
du Gap S« Vigilio (Lac de Garda).
Aalénien.
Gardonien, Goquand 1857, Bull,
géol. Fr. XIV, p. 882 ; du Gard
(S France) = Argile lignitifère de
S‘ Paulet (Gard). Rotomagien
limnal.
Gargas (Gypse de) = Dépôts gyp-
sifères de Vaucluse. Tongrien
lagunal.
Gargas - Mergel = Marne de
Gargas près Apt (Vaucluse).
Aptien bathyal.
Gahgasien, Kilian 1887, Ann. géol.
univers. III, p. 314; de Gargas
(Vaucluse). Aptien (s. str.)
Garumnien, Leymerie 1862, Bull,
géol. Fr. XIX, p. 1107 ; de la
Garonne (S France) = Danien
sup. ± saumâtre, passage au
Paléocène.
Gaspé-sandstone = Dévon. infér.
limnal du Ganada. Ooblencien.
Gassinien, Sacco 1888, Att. Ital. sc.
nat. XXXI, p. 291; de Gassino
près Turin = Bartonien.
Gassino (Gale, de) = Eocène sup.
du Piémont. Bartonien.
622
COMPTE-RENDU. — SIXIEME PARTIE
Gat. — Géo.
GâTiNAis (Cale, du) = Part. inf. du
Cale, de Beauce. Aquitanien
limnal.
GàTiNAis (Moll.du)=r Aquitanien
sup. du Bass. de Paris.
Gaude (Sable de la) = Sables et
argiles bigarrés de Provence.
Bocène.
Gauderndorpin, Mayer - Eymar
1881, Class. intern. =: Langhien
inf. Burdigalien.
Gaüderndorf- ScH. = Miocène
inférieur de la Basse-Autriche.
Burdigalien.
Gadlt ou Galt = Argile crét.
moy. de Folkestone (S Anglet ).
Albien bathyal.
Gault-Quader = Grès crétacique
moy. de N Allemagne. Albien
littoral (-f- Vraconnien ?).
Gault sableux = Albien littoral
du Bass. méditerranéen.
Gault supérieur = Vraconnien
du Jura et des Alpes suisses.
Gaz-Kohlen = Houille à Stego-
céphales de Nyran (Bohême).
Artinskien.
Gédinnien, Dumont 1848, Mera.
Ter. Ard., p. 167; de Gédinne
(Belg.) = Ét. inf. du Rhénan.
Geissbergin, Mayer-Eyniar 1881,
Class. intern. = Argovien sup.
Geissberq-Schighten= Oxfordien
sup. à Pholadomya d’Argovie.
Argovien supérieur.
Gelinden (Marn. d.)= Thanétien
argiio-calcaire de Belgique.
Genessee - SHALEs = Dévonique
moyen de N Amérique.
Georgia - Shales = Cambrien
inf. schisteux de N Amérique.
Géo. — Giu.
Géorgien, Hitchcock 1861 ; Wal-
cotl 1891, Bull. U. S. Geol. Surv.,
N°81, p.830; de Géorgie (N Am.)
= Cambrien inf. à Olenellus.
Gérand-le-puy (Cale, de Si) =
Aquitanien ossifère de l’Ailier.
Gerôlle (allemand) = Galets,
Cailloux roulés.
Gerpinnes (Macig. d.) = Givétien
supérieur de Belgique.
Gervilien - ScHiEFER = Schistes
infra-liasiques des Alpes de
Bavière. Rhétien.
Geschiebe-Lehm = Argile à blo-
caux. Moraine profonde.
Gessoso-Soleifero = Prépliocène
lagunal d’Italie. Pontien.
Geysérien = Dépôts siliceux,
analogues à ceux des Geysers.
Ghelpin , Grégorio 1886, Ann.
Géol. Pal. ; de Ghelpa (Vicentin)
= Dogger inférieur.
Gibbsi-Sch. = Néocomien supér. à
lihynchonella Gibbsi des Alpes
N Suisse. Aptien.
Giengen-Sgh. = Bajocien inf. à
Sonninia Sotoerbyi de Souabe.
Giganteus-Thon = Bajocien sup.
argileux à Belem. giganteus de
Souabe.
Gigny (Calcaire de) = Base de
1 ’ Oxfordien de Tonnerre
(Bourgogne).
Ginetzon , Mayer - Eymar 1888,
Tabl. Ter. sédim. = Cambrien
moy. de Bohême. Ménévien.
Giumel-Sandstein = Crétacique
inf. de l’Hymalaya.
Giura-liasigo (ital.) = Jurassique
(s. lat.) indét. (Lias compris).
RENEVIER. — GHRONOGRAPIIE GEOLOGIQUE
623
Giu. — Gle.
Giürassigo (ital.) = Jurassique.
Givet (Cale, de) = Dévoniq. moy.
marno-calcaire des Ardennes.
Givétien.
Givétien , Gosselet 1880 , Esq.
géol. N France, p. 88 = Ét. sup.
de TBifélien.
Gl.mses-vertes = Marnes oligo-
cènes du N du Bassin de Paris.
Rupélîen inférieur.
Glanz-Sghiefer = Schist. lustrés
du Valais. Jurassique inférieur
métamorphique.
Glanzy (Grès d.) = Silur. à Trinu-
cleus de l’Hérault. Ordovicien.
Glarner-Schieper =: Schistes à
poiss. d.Matt(Glaris). Rupélien
bathyal.
Glaugonia (Gale, à) = Grétacique
saumâtre, de plusieurs niveaux.
Glauconie crayeuse = Grétaciq.
moy. de N France. Rotomagien.
Glauconie de la Fère =
Thanétien sableux de l’Aisne
(N France).
Glauconie grossière = Calcaire
grossier inf. à Nmmnulites du
Bass. de Paris. Lutétien inf.
Glauconitig-marl= Rotomagien
inf. de l’Ile de AVight (Anglet.).
Glauconitig - SANDS = Sables
glauconieux à Bel. mucronata
de New-Jersey (N Amérique).
Sénonien.
Glaugonit - Mergel = Marnes
glaucon. à Actinocamax plenus
de AVestphalie. Turonien inf.
Glaugonit - Sand et - Kalk =
Silur. moy. des Prov. baltiques.
Ordovicien inférieur.
Glenkiln-shales = Schistes ordo-
viciens d’Ecosse. Landeilien.
Gli. — Gol.
Glimmer-Phyllite = Micaschistes
feuilletés. Archéique ?
Glimmer-Sandstein = Psammite
dévoniqiie infér. du Hunsrück.
Taunusien.
Glimmer-Thone = Argiles mica-
cées miocènes de N Allemagne.
Tortonien.
Globigerinen-Sgh., Kaufmann =
Nuininulitique sup. de la Suisse
centrale. Tongrien?
Globosen - Kalk = Cale, de Hall-
stadt à Arcestes. Keupérien
pélagal.
Glos (Sabl. de) = Couche à Trig.
Bronni du Calvados. Séquanien
inférieur ?
Glossopteris - BEDS = Permien
de l’hémisphère S (Inde, Nouv.
Zélande, Australie, etc.)
Glyptigien, Etallon 1861, Mem.
émul. Doubs VI, p. 53 = Goral.
inf. à Glypticus hieroglyxjhicus.
Séquanien inf. ou Argovien,
suivant les auteurs.
Gmûnd-Sgh. =: Lias à Pentacrinus
tuberculatus de Wurtemberg.
Sinémurien moyen.
Godula - Sandstein = Grès crét.
des Garpathes. Aptien ?
Gœsslinger-Sch. = Trias supér.
à Halobia Lommêli du N Tyrol.
Raiblien.
Gcbttingon, Mayer-Eymar 1888.
Tabl. Ter. séd. ; de Gœttingen
(Prusse) =: Haupt-Muschelkalk.
Oonchylien supérieur.
GoLDSWYL-PLATTEN = Calc. lité de
rOberland bernois. Jurassique
indéterminé.
624
COMPTE-RENDU.
SIXIEME PARTIE
Gol. — Gos,
Golengoèdon, Mayer-Eymar 1888,
Tabl. Ter. séd. = Landovérien
inférieur.
Golozine (Marb. de) = Prasnien
moyen de Belgique.
Gompholite = Nagelilub calcaire
du pied du .Jura N Suisse.
Miocène inférieur.
GoNDWANA-SYSTrÆi =: Formation
schisto - arénacée Ihnnale de
ITnde péninsulaire.
Upper Gond. = Jurassique ?
Lower Gondw. = Trias -)-
Permien ?
Goniatiten-Kalk = Dévonique
pélagal d’Allemagne, à divers
niveaux.
Goniopygus (G. à) = Marno-calc.
à Goniop.peltalus, ürgonien inf.
du Jura romand. Barrèmien.
Gontasien, Pomel 1889 = Miocène
moyen d’Algérie. Helvétien.
GoRCY(Galc. de) = Toarcien moy.
de la Meuse (N France).
Gohdon-River-beds- Ordovicien
d’Australie.
Gorges (Poud. des) = Poudingue
rouge d’Outre-Rhône(Bas-Valais)
Garbouique sup. Permien?
Gorno (Str. di) = Schistes à Ger-
vilia bipariita du Bergamasque
(N Italie). Raiblien.
Gosau-Gonglom. = Poudingue des
Alpes du Salzbourg. Turonien.
Gosau-Kohlen = G. lignitiféres
saumâtres de Neue-Welt (Autr.).
Santonien estuarial.
Go.sau-Sch. =: Grét. sup. des Alpes
autrichiennes. Sénonien inf.
Gosi.arer-Schiefer = Dévonique
moy. du Harz. Bifélien bathyal.
Gos. — Gra.
Gosseletia (Gr. à) = Dévon. moy.
des Asturies (Espag,). Givétien
littoral.
Gothlandien, Munier et Lappar.
1893, 3« édit. Trait, géol., p. 748 ;
de Gothland (Baltique) = 3^ Ep.
de la Période silurique. Silurien.
Gotlænder-Kai.k = Gale, siluriq.
supérieur de Scandinavie, etc.
Silurien (s. str).
Gougnies (Ass. de) = Prasnien
moyen de Belgique.
Goürdinnb (Ass. de) = Prasnien
inférieur de Belgique.
Grampian = Schistes cristallins
d’Ecosse. Laurentien.
Grand’Gombe (G.d.) -Stéphanien
inf. du Bass. houiller du Gard.
Grandgourt (Marn.) = Toarcien
sup. de N France et Belgique.
Grande - oolite =: Batbonien
sup. ± récifal de France.
Grand ’ Guli' - BEDs r= Bocène
moyen de N Amérique.
Grand-Manil (Schiste de) =
Ordovicien de Belgique.
Granit-Marmor Nummulitiq.
calcaire à Lilhothamnium de
Rte Bavière.
Grappin , Gregorio 1886 , Mem.
Acad. Turin XXXVII ; de
M‘o Grappa ( Vénétie) =Aalénien.
Graptolit - SHALES = Sclûstes
siluriques d’Angleterre , etc.,
type bathyal. — 20 Zones, du
Potsdamien au Ludlowien
suivi Lapworth.
Grauwacke = Grès schisteux
métamorphiques, à div. niveaux
primaires; surtout Dévonique
inf. du Rhin.
UENEVI15R. — CTIRONOGRAPHE GEOLOGIQUE
625
Gra. — Grè.
Grauwagkbn-Schiefer = Schistes
arén. métamorphiq. Rhénan.
Great - ooLiTE = Grande oolite
d’Angleterre. Bathonien supér.
±: récital.
Green-Biver-beds = Paléocène
sup. limnal des Rocheuses.
Greensand = Grès verts d’Angl.
Upper G-s = Vraconnien litt.
Lower G-s = Aptien et
Rhodanien littoraux.
GREiFENSTËiN-KALK=Calc. dévon.
inoy. à crinoides de W Allem.
Couvinien.
Grenville-group = Laurentien
moyen du Canada.
Grenz-Dolomit — Cale, dolomit.
marin, à la hase du Keuper
d’ Allem. Raihlien estuarial.
Grès a.... ou de.... Voir nom spéc.
Grès armoricain = Ordovicien inf.
de Bretagne. Arénigien littor.
Grès bastonipère = Rhénan
métamorphique de Belgique.
Grés bigarré = Trias inf. arénaoé.
Werfénien limnal ou estuarial.
Grès calcifère = Ordovicien
inter, arénacé de N Amérique.
Arénigien littoral.
Grès coquillier= Muschel-Sand-
stein ; Burdigalien supérieur à
Lamna du plateau suisse.
Grès-durs = Aptien supérieur à
Exogyra aquila de la Perte-du-
Rhône (Ain).
Grès moucheté = Formations
arénacées tachetées :
a) Grès de Taveyannaz =
Oligocène des Alpes occid.
h) Grès triasique moyen du
Luxemb. = Ladinien litt.
c) Grès du Salt-Range (Inde)
=: Carbonique ?
6' CONOn. GÉOL. INTERN.
Grè. — Gri.
Grès phosphatés = Portlandien
sup. de Riasan (Russie).
Grès pourprés = Cambrien sup.
arén. de Bretagne. Potsdamien.
Grès superliasique = Aalénien
inf. arénacé ± ferrugineux du
Jura, etc.
Grès sus-aptien = Albien gréseux
de la Mgne de Lure (Bses Alpes).
Grès-verts = Crétacique moyen
ou infér. ± glauconieux :
a) Grés-verts du Maine =;
Rotomagien arénacé.
&) Gr.-v. de la Perte-du-Rhône
= Albien et Aptien arén.
Grestener-Schighten = Infralias
houill. de Hongrie. Hettangien
estuarial.
Grey-chalk = Craie inférieure
d’Anglet. Rotomagien pélagal
(ou Turonien ?).
Greyhead-beds = Miocène de
N Amérique.
Greywake = Silurique arénacé
métamorphique d’Kcosse, etc.
Grezzoni = Cale, triasiques des
Apennins et des Alp. Apuennes
(Italie). Conchylien ?
Grien = Kies, gravier de^ la
Suisse allemande. Plistocène
ou Holocène.
Griffel - ScHiKFER = Schiste à
touches ; variét. des ardoises de
Glaris. Oligocène bathyal.
Grignon (Couch. d.) = Eocène moy.
du Bassin de Paris. Lutétien
supér. littoral
Grignonin, Mayer -Eymar 1881,
Class. intern. ; de Grignon près
Versailles = Cale, grossier sup.
Lutétien supérieur.
41
626
COMPTE-RENDU. — SIXIEME PARTIE
Gri. — Gru.
Griotte = Marbre tacheté rouge
des Pyrénées. Dévonique sup.,
ou aussi Carbon, inférieur.
Gristhorpe-beds = Niv. à plantes
terrestres du Middle estuarine
sériés du Yorksbire. Bajocien.
Grive-S*- Alban = Gîte ossifère de
l’Isère. Tortonien aôrial.
Grobkalk = Calcaire grossier ±
détritique.
a) Pariser Grobk. = Lutétien
b) Grobkalk voni Randen =
Helvétien littoral.
Grcedener - Sandstein = Grès
triasiq. inf . du Ty roi. Werfénien
littoral.
Grœdenon, Mayer - Eymar 1888,
Tab. Ter. séd. = Vosgien infér.
Werfénien.
Gross-Oolith =: Grande oolite.
Bathonien.
Groupe = Division stratigraphiq.
de 1er ordre ; Terrains formés
pendant une Ère.
Grudeck-Sandst. = Aquitanien
arénacé des Carpathes.
GRüND-GEBiRG=Ter. fondamental
Archéique.
Gründon , Mayer - Eymar 1888,
Tabl. Ter. sédim. ; de Grund
(Moravie) = Helvétien inf.
Grund-Sch. = Sables miocènes du
Bassin de Vienne (Autriche) =
Helvétien.
Grüner - Sand = Sable vert à
Micraster de Westphalie, etc.
Santonien littoral.
Grüne-Schiefer = Schistes verts
magnésifères, métamorphiques,
des Alpes. Archéique ?
Grünsand = Grès ou sable vert
de Westphalie. Rotomagien et
Turonien. I
Gru. — Gwa.
Grus ou Gruss (allem.) =: Graviers
de la Suisse allemande.
Gryphiten - Kalk = Calcaire à
Gr. arcuaia de S Allemagne.
Sinémurien.
Gryphitien, Renevier 1874, l^ éd.
Tabl. strat. = Cale, à Gryph.
arcuata. Sinémurien inf.
Gshélien, Nikitin 1890, Mém. géol.
Russ. V, p. 156 : de Gshel, près
Moscou = Stéphanien pélagal
de Russie.
Guaranien, Orbigny 1842, Voy.
Amériq. méridionale = Tertiaire
ancien de S Amérique.
Guenetrange (Marne de) =
Fliensbachien sup. de la Meuse.
Guper (allem.) = Eboulis de la
Suisse allemande.
Guggiate (Schist. de) = Rhétien
infér. de Lombardie.
Gündershofen-Sch. = Calcaire à
Trigonia navis d'Alsace
Aalénien moyen.
Gundershofon, Mayer - Eymar
1888, Tab. Ter. séd.= Aalénien
inférieur.
Günteroder-Kalk = Dévon. moy.
cale, de W Allem. Couvinien
pélagal.
Gurnigel ■ Sandstein = Grès du
Flysch des Préalpes suisses.
Oligocène.
Guttensteiner - Kalk = Cale,
triasique moyen du N Tyrol.
Virglorien supérieur.
Gwalior-series = Terrain méta-
morphique ancien de l’Inde.
Archéique.
HENEVIER. — GHRONOGRAPIIE GEOLOGIQUE
627
Gyp. — Hal.
Gypse de MoNTMARTRE=Tongrien
lagunal du Bass. de Paris.
Gyroporellen-Kalk = Calcaire
triasiq.moy. alpin à Gyroporella.
Ladinien ± récifal.
H
H (Étage H), Barrande 1816 =
Dévonique moyen de Bohême.
Givétien.
Hagkel = Gite iohtiologique,
crétaciq. du Liban. Turonien ?
Hælleflinta = Archéique de
Scandinavie.
H.ÎÎRING-SGH. = Nummulitiq. sup.
des Alp. de Bavière. Oligocène
limnal.
Haimaute-series = Ter. primaire
de l’Himalaya. Silurique ?
Haina-Kalk= Cale, dévon. moy.
de Nassau, Hesse, etc. Givétien
récifal.
Hainin (Calcaire de) = Paléocène
limnal de Belgique. Montien.
Hacken-Grünsand = Grès num-
muli tique du Bighi (Suisse cent.).
Eocène.
Haldem-Kreide = Crét. sup. à
Dicotylédones de Westphalie.
Oampanien.
Hallstædter - Kalk = Calcaire
triasique super, du Salzbourg.
Keupérien pélagal.
Halorisgh ou Haloribn, Mojsisov.
1869, Verh. géol. Reichsanst. ;
de Halores, peupl. du Salzkam-
mergut = Part. sup. salifère du
Cale, de Hallstadt. Juvavien.
Halysites-beds = Silurien de
N Amérique.
Ham. — Hau.
Hamilton-bbds = Dévon. moyen
estuarial de N Amériq. Bifélien.
Hardgrave-sandstone = Juras-
sique inférieur de Californie.
Lias ?
Hardt-Sandstein =: Conglom. à
élém. cristallins du Palatinat ;
passage du Permien au Trias.
Harlegh-sandstone = Cambrien
inf. arén. de N Wales. Géorgien
littoral.
Harteell-shales = Schiste ordo-
vicien à GraptolilGs d’Écosse.
Caradocien bathyal.
Haselberg-Sgh. = Marbre rouge
Jurassique de ia H''® Bavière.
Hastière (Assise d’) = Calcaire
carbonifère inférieur de Belgiq.
Tournaisien inférieur.
Hastings-sand = Sables wealdiens
irifér. de S Anglet. Valangien
estuarial.
Haupt-Dolomit = Cale, dolomitiq.
du Trias sup. alpin. Juvavien
récifal.
Hatjpt-Keuper = Keuper supér.
de Souabe. Juvavien limnal.
Haupt-Musghelkalk = Calcaire
conchylien sup. à Ceral. nodosus
d’Allemagne. Ladinien ± litt.
Haupt - Quartzit = Dévonique
infér. du Harz. Ooblencien.
Haupt-Rogenstein= Cale, oolitiq.
du Dogger sup. du Jura N Suisse.
Bathonien récifal.
Haupt-Wellenkalk = Wellenk.
infér. d’Allemagne. Virglorien
littoral.
Hauterive (Marn. d’) = Néocom.
marneux à Hoplit. Leopoldi de
Neuchâtel (Suisse).Hauterivien
inférieur.
628
COMPTE-RENDU.
SIXIÈME PARTIE
Hau. — Hel.
Hadterives (Gouch. d’)= Marnes
lignitiféres à Eoliæ Chaixi de la
Drôme. Astien limnal.
Hauterivien, Renevier 1874.
éd.Tabl. Ter, séd. ; de Hauterive
(Neuchâtel) = Étage supér. du
Néocomien {s. str.).
Hauïerivon, Mayer-Eyrnar 1888,
Tabl. Ter. séd. = Néocomien
inf. (excl. Valangien).
Haxjtrage (Sabl. de) — Wealdien
àvégét. de Belgique. Néocomien
limnal.
Haveien, Brongn. 1829 ; du Havre
(Seine inf.) = Kiméridgien.
Hawkesbury-bbus = Trias sup.
d’Australie (attribué aussi au
Permien).
Haybes (Arkose d.) =: Grès dévon.
inf. des Ardennes. Gédiimien
littoral.
Headon-limestone =3 Cale, d’eau
douce oligocène de l’Ile d. Wight
Tongrien limnal.
Headon-marls = Oligocène inf.
du Bass. du Ilampshire (S AngL).
Tongrien ± bathyal.
Hebridean, Callaway; des îles
Hébrides =: Gneiss massif fon-
damental d’Ecosse. Laurentien
inférieur.
Heersien, Dumont 1851 ; de Heers
(Belgique) = Thanétien littoral
de Belgique.
Heiligenkreuz-Sch. = Trias sup.
du S Tyrol. Raiblien ? littoral.
Heiningen-Sgh. = Toarcien sup.
à Lyloceras jui'ense de Souabe.
Helderberg-beds = Paléozoaire
de N Amérique.
a) Upper-H. = Dévoniq. inf.
b) Lower-H. = Silurien suji.
Hel. — Hen.
Heligiten-Mergel= Marne rouge
à Hélix du Miocène sup. du Jura
N Suisse. Tortonien limnal.
Heliobatis - BEDs = Paléocène
sup. limnal des M^n^s Rocheuses.
Helmsingen (Marne d.) = Infralias
à Psiloceras planorbis de Bel-
gique. Hettangien.
Helvetan - Phyllite = Schiste
métamorpliiq. des Alpes cristal.
Carbonique ?
Helvétien, Mayer - Eymar 1&57,
Verhand. Nat. Ges. Trogen, Tab. ;
de Helvetia, Suisse = Miocène
moyen.
Helvetien, J. Geikie 1895, Journ.
of geol, p. 248 3= 2'i® Époq. inter-
glaciaire, à Elephas antiquus.
Durnténien (1881).
Hemeræ, Buckmann 1893, Quart.
Journ. geol. Soc. XLIX, p. 479 =
Subdivisions des Ages, soit
durée des Zones stratigrapliiq.
Hemigken - Sandstein = Grès
triasique supérieur d’Argovie.
Keupérien limnal.
Hemicosmiten - Kalk = Jewel-
Schichten supérieur. d’Esthonie.
Ordovicien moyen.
Hempstead - BEDS = Rupélien
estuarial et limnal du Bassin du
Hampshire (Angleterre).
IlÉNis (Arg. de) =: Oligocène inf.
du Limbourg belge. Tongrien
(s. str.) bathyal.
Henisin, Mayer-Eyrnar 1881, Glas,
internat. = Ligurien supérieur.
Tongrien (s. sir.).
Henleyi-beds = Lias à Ægoceras
Henleyi d’Angl. Pliensbachien.
Henri (Argile de S*) = Argile
rouge du Bass. de Marseille.
Aquitanien limnal.
RENEVIER. — CHRONOGRAPIIE GÉOLOGIQUE
629
Her. — Hie.
Hercyn ou Hergyn-Kalk, Kayser
1870 ; de Ilercynia, Harz =
Faciès calcaires du Dévonien
infér. et moyen d’Allemagne.
Hercynien , Mayer-Eymar 1874,
Class. méthod. = Archéique.
Hermerkeil-Sch. = Dévonien inf.
du Hunsrück. Taunusien.
Hermosien, Amegliino 1889 (flde
Bolti) = Miocène moyen
d’Argentine.
Hersumer-Sgh. = Oxfordien moy.
du Hanovre. Divésien.
Herve (Ass. de) = Sénonien de
Belgique. Campanien inférieur
bathyal.
Hervien, Dumont 1819, Bull. Ac.
Belg. XVI, p., p. SCO =
Argillite glauconifère à Belem.
quadrata. Campanien infér.
Hesbayen, Dumont 1839, Bull. Ac.
Bruxelles VI, p. 483= Limon
quaternaire. Plistocène.
Hessogénique , Comit. portugais
1885, C‘e Rend. Congr. Berlin,
p. 317 = Tertiaire (exclu
Plistocène).
Hettange (Grès d’) = Grès infra-
liasiq. de Lorraine. Hettangien.
Hettangien, Renevier 1864, Not.
Alp. vaud., I, p. 51 = Infra-lias
à Psiloceras planorbis.
Hêïrurien. Voir Ethurien.
Hierges (Grauwacke de) = Dévon.
moyen arénacé des Ardennes.
Oouvinien.
Hierlatz Kalk = Cale, liasiq. du
Salzbourg. Sinémurien supér-
pélagal.
Hieroglyphen-Kalk= Schratten-
Kalk. Urgonien récif al de la
Suisse allemande.
Hie. — Hol.
Hieroglyphen-Sandst. = Flysch
à fucoïdes des Carpalhes.
Tongrien.
Hilfehn - Sandstein = Mollasse
dure de l’Entlebuch (Lucerne).
Helvétien.
Hils ou Hils-Thon= Néocomien
(s. lat.) du Hanovre.
Hils-Conglomérat = Pouding, à
Hoplites radiatus du Hanovre.
Hauterivien.
Hinghmann-tuff = Malm infér.
de Californie (N Amérique).
Hippurites (Cale, à) = Sénonien
(s. lai.) récifal.
Hlurogepek-Sghiefer = Schiste
dévon. moyen II de Bohème.
Givétien Imthyal.
Hochgebirgs - Kalk = Calcaire
compact des Hautes-Alpes ber-
noises. Malm.
HoGHLANTSCH-KALK=Calc. dèvon.
moyen de Styrie. Eifélien récif.
Hoch-Terrassen = Terrasses gra-
veleuses supér. Plistocène.
Hœgl - Sandstein = l<’lyscli à
fucoïd. du Salzbourg. Tongrien.
Hœr-Sandstein = Grès liasique
de Scanie (Suède). Sinémurien.
Hofin, Mayer-Eymar 1888, Tabl.
Ter. séd. ; de Hof (Bavière) =
Cambrien sup. Potsdamien.
IIoiiGANT Sandstein = Grès num-
mulitique des Alpes bernoises.
Bartonien.
Hohe-Rhone-Sch. = Mollasse à
feuilles de la Suisse centrale.
Burdigalien ?
Holinin, Mayer-Eymar 1888, Tabl.
Ter. séd. = Schistes culminants
II2 de Holin (Bohème). Eifélien.
630
COMPTK-RENUU. SIXIÈME PARTIE
Hol. — Hos.
Hollybush - SANDSTONE = Grès
cambrien moyen d’Angleterre.
Ménévien.
Holocène, Gervaisl86?; étym. :
entièrement récent — Actuel.
Homomyen-Mergel = Marnes à
Homomya gibbosa d ’ Argovie.
Bathonieu.
Hondelange (Marne de) = Lias à
Onoyn. o,rynotu& de Belgique.
Sinémurien sup.
Hope-shales = Schistes ordo-
viciens du Sliropshire (Anglet.).
Arénigien.
Horiopleura (Cale, à) =r Albien
récifal des Pyrénées.
Hornblende-Schiefer = Schistes
amphiboliques. Archéique ?
Horner-Sgh. = Miocène inf. du
Bassin de Vienne (Autriche).
Aquitanien ? estuarial, ou
Burdigalien.
Hornfluh-Gestein = Brèche de
la Hornfluh (Simmenthal), sem-
blable à la Brèche du Chablais.
Jurassique indét.
Horton-series = Carbonique inf.
schisto - arénacé du Canada.
Tournaisien estuarial ?
Horwer-Sch. = Mollasse rouge de
Horw (Lucerne). Aquitanien
infér. estuarial.
Hosselkus - LiMESTONE = Trias
sup. de Californie.
Hostiner - ScHiEFER = Schistes
dévoniques H, de Bohême.
Givétien bathyal.
Hostinien, Mayer -Eymar 1874,
Class. mélhod. = Etage H de
Barrande. Givétien.
IIosTONiTZER-ScH. = Ordovicien
supérieur Dg à D., de Bohème.
Caradocien.
Hou. — Hun.
Houffalize (Grès de) = Coblen-
cien inf. de Belgique.
Houiller= Terrain contenant de
la houille :
s. lat. — Faciès d’accumula-
tions végétales carbonisées,
d’âge quelconque,
s. str. = Démétien estuarial
ou limnal.
Houllefort (Cale, d.) = Argovien
du Boulonnais (N France).
Hubert (Schiste de S‘) = Dévon.
infér. franco-belge. Gédinnien
supér. bathyal.
Hudson-River-shales = Schistes
ordoviciens de N Amérique.
Caradocien.
Huerfano-beds = Bocène sup.
des Mf““s Rocheuses (N Amér.)
Humbletonin, Mayer Eymar 1888,
Tab. Ter. séd. de Humbleton
(Yorkshire) = Permien sup. de
Yorkshire, Thuringien sup.
Humbleton-oolite = Oxfordien
sup. d’Angleterre. Argovien.
Humboldt-sandstone = Néo-
génique des Mgnes Rocheuses.
Pontien ?
Humeralis-Sgh. = Malm inf. à
Zeilleria /mmeraf is. Séquauien
inférieur.
Humphriesianus-Sghioh. ou Zone
= Dogger moy. à Slephanoc.
Humphreyi. Bajocien moy.
Humus= Terre végétale; Terreau.
Holocène terrestre.
Hunsrückien, Dumont 1848, Mem.
Ter. Ard. p. 194 = Schistes du
Hunsrück (Rhin) Taunusien.
Hunsrügk-Schiefer = Dévon.
inf. Schisteux des Provinces
rhénanes. Taunusien bathyal.
— CIIRONOGRAPIIE GEOLOGIQUE 631
RENEVIER.
Hup. — Iak.
Hupererde= Sable silicieux vitri-
flable, inclus dans le Sidéroli-
tique du Jura bernois. Tongrien
(s. str.).
Huronien, Logan 1850, Rep. Geol.
Surv. Canada; du Lac Huron =
Pré-Cambrien. Archéique sup.
Hydaspisch, Waagen et Diener
1895, Ak. Wiss. Wien CIV =
Trias moy. de ITnde. Virglorien
inférieur.
Hydraulischer-Kalk = Marno-
calcaire hydraulique du Jura.
Argovien surtout.
Hydrobien-Soh. = Miocène inf. du
Bass. de Mayence. Burdigalien
limnal.
Hypo - Astartien = Cale. inf.
de l’Astartien du Jura N.
Séquanien moy.
Hypo- Corallien, Thurmann =
Argile inf. au Corallien du J ura
bernois. Argovien.
Hypo-Ptérogérien, Thurm. =
Cale. inf. du Ptérocérien du Jura
bernois. Kiméridgien inf.
Hypo Strombien = Hypo-Ptéroc..
Hypo-Virgulien = Gale, virgulien
infér. du Jura N. Kiméridgien
supérieur.
Hypozoïc, Rogers 1858 = Eozoïque
Archéique.
Hythe-beds = Lowergreensand
inf. ± calcaire de Hythe (Kent).
Rhodanien.
I
Iakutisch, Waagen et Diener 1895,
Ak. Wis. Wien CIV = Trias inf.
de ITnde. Werfénien sup.
pélagal.
Ibe. — Ind.
Iberg-Kalk = Cale, dévon. sup.
du Harz. Frasnien récifal.
Iberg-Sch., Kaufmann = Cale,
schistoïde des Alpes N Suisse,
limite de Crétacique et de
Nummulitique.
Ibex-Zone = Zone liasique à
Amaltheus ibeoo, Pliensbachien
inférieur.
ICHTYOSARCOLITES ( Calc . à) =
Cénomanien récifal de l’Ouest
de la France.
Idaho-beds= Pliocène inf. limnal
des Montagnes Rocheuses.
Iewelsche-Sgh. = Ordovicien
moy. d’Esthonie.
Ignaberg-Kalk = Sénonien moy.
de la Baltique. Oampanien inf.
Igornay (Schist. de) = Autunien
inf. de Autun (Saône-et-Loire).
Artinskien limnal.
Igualadien, Vézian 1858, Bull,
géol. Fr. XV, p. 138; de Igualada
(Catalogne) = Nummulit. moy.
de Catalogne. Lutétien.
Ilfracombe-beds = Dévon. moy.
de Sud-Angleterre. Givétien
bathyal.
Illange (Marn.d.)=Plienshachien
moy. de la Meuse.
Impbngati-beds = Crétacique
de S. Afrique.
Impressa-Kalk ou Mergel =:
Oxfordien sup. à Aulacothyris
impressa, de Souahe, etc.
Argovien inf.
Indien, Greppin 1867, Essai J ura,
p. 141 = Diluvien. Plistocène.
632
COMPTE-RENDU. SIXIEME PARTIE
Inf. — Int.
Infehior-oolite =: Bajocien de
l’ Angle terre.
Inpra-Grétaciquf. ou ...tagé —
Crétacique ancien :
s. lat. = Néocomien -|-
Albien (Lapp. 2')e éd. p.l864).
s. sir. = Néocomien seul
(voir p. 567).
Infra-Landénien, Dumont 1850=
Heersien de Belgique. Thanétien
littoral.
Infra-Lias, Leymerie 1838, Bull.
g(iol. Fr. XXIX, P, 168.
s. lat. = Hettangien
Ehétien.
s. str. Hettangien seul.
Infra-Ligdhien, IsscI 1887, Bul. géol.
Ital. VI, p. 214 = Eocène moy.
Infra-Néogomien, Dumas 184?,
Géol. d. Gard. = Marnes à
Belemnit. latus. Valangien.
Infra-Nümmulitique, Ficheur 1893
= Paléocène d’Algérie.
Infra-Oxfordien = Couches sau-
mâtres des Hébrides. Callovien
estuarial.
Infra-ïongrien, Lapparent 18&5,
Traité géol. 2'le éd., p. 1189. =
Oligocène inf. Tongrien (s. str.)
InFRA-VaLANGIEN ou GIMEN
Chotïat, 1885 = G. inf. au Valan-
gien du Portugal. Berriasien?
Inogkramex-Sghiefer = Schist.
crét. sup. à Inoceramus d’Au-
triche, etc. Sénonien.
Insegten-Mergel = Marne infral.
à insectes d’Argovie, Scanie, etc.
Hettangien estuarial.
Inter-glaciaire = Phases de re-
trait des anciens glaciers. Dépôts
stratitiés intercalés entre leurs
moraines succès. Durnténien
spécialement.
Int. — Jac.
Intumesgens-Stufe , Kayser =
Dévon sup. à Gon. intumescens.
Prasnlen.
Inwald-Kalk = Titoniq. cale, de
Moravie. Portlandien récital.
Inzerdorfer - ScH. = Couches à
Congéries d’Autriche. Pontien
estuarial.
Inzerdorfin, Mayer-Eymar 1881,
Class. internat, = Messinien
moyen. Pontien.
Ippuritigo (italien) = Calcaire à
Ilippurites. Sénonien récifal.
Ipswigh - CoAL = Trias infér. ?
houiller d’Australie.
Ironstone = Banc ferrugineux à
Rhynchonella inconsians du
Dorsetshire (Angl.). Séquanien
inférieur.
Iser-Sch, = Turonien littoral de
Bohême.
IssoiRE (Cale, d’) = Aquitanien
limnal d’Auvergne.
IsTEBNA-Scii. = Crétacique sup.
des Carpalhes.
Itfarsche - ScH. = Ordovicien
moyen d’Esthonie.
IwANON, Mayer-Eymar 1888, Tabl.
Ter. séd. ; de Si Ivan pr. Prague
= Ludlowien inférieur.
J
Jabalpour-group = Gondwana
moyen de l’Inde péninsulaire.
Jurassique moyen ? limnal.
•Iackson - BEDS = Eocène supér.
de l’Alabama (N Amérique).
RENEVIER. — CURONOGRAPIIE GEOLOGIQUE
633
JaG. — JOH.
Jagksonian, Heilprin 1888, Rep.
Am. Gom. p. F. 14 = Eocène
sup. de l’Alabama. Bartonien.
Jaluze = Gale, lité, exploité dans
le .Jura neuchâtel. Portlandien.
Jamesoni-zone = Zone liasique à
Ægoc.Jamesoni. Pliensbachien
inférieur.
Jamoignk (Marne de) = Lias infér.
du Luxembourg. Hettangien.
J anitor-Kalk = Gale, tithonique
à Pijgope janitor des Alpes
N Suisse. Portlandien pélagal.
.Tarnisy (Marne de) = Bathonien
moyen de la Meuse.
.Jaunsar-group = Primaire infér.
de niimalaya. Silurique?
Javornik-Sandst. = Orétacique
supérieur arénaeé des Garpathes.
Jérusalem - beds = Triasique
d’Australie.
Jeurre (Faluns de) = Sables
stampien.s du Bassin de Paris.
Rupélien littoral.
Jeurien, Dollfus 1880, Expos, géol.
Havre, p. 599; de .leurre, près
Etampes (Seine et -Oise) =
Rupélien littoral.
JiNETZER-ScHiEFER= Schiste cam-
brien moyen de Bohème; Pri-
mordial ou Ét. G de Barrande.
Ménévien.
Jcerdexsghe - Sgh. = Silurien
(s. str.) inférieur d’Esthonie.
JoHANNiAN , Matthew 1891 =
Cambrien supérieur (part, inf.)
de Si^ John (New-Brunsw.).
John (St)-BEDS= Cambrien moy. ?
du Canada.
JoH. — Jus.
John -Day- beds = Miocène de
N Amérique.
Jouansalle (Cale, d.) = Turonien
du SW France.
JouY (Marne de) = Toarcien sup.
de la Meuse.
JOVARIUN, Dollfuss 1880, Expos,
géol. Havre, p. 598; de Jouarre,
près La Ferté = Marnes vertes
et Cale, de Brie du Bass. de Paris.
Rupélien inférieur.
Judith - River - beds = Laramie
moyen des Me®'® Rocheuses.
Danien ou Paléocène.
Julien (Poudingue de SQ =
Sinémurien inf. de la Moselle.
JuLiscH, Mojsisovics 1896, Ak.
Wiss. Wien CIV ; des Alpes
Juliennes (Tyrol) = Zone à
Trachycer. aonoides. Raiblien.
Jura (allemand) = Jurassique.
JuRA-GRÉTAGÉ, Thiri’ia 1836, Ann.
Min. X, p. 95 = Néocomien
(s. lal.)
Jura-Nagelfluh = Poudingue
miocène sup., à élém. jurassiens,
du pied du Jura septentrional.
Tortonien.
Jurassique = Période moyenne
de l’Ère secondaire
s. lat. = 3® Pér., Lias compris,
s. str. = 4" Pér., Lias exclus.
JURENSIS - Mergel = Marne à
Lytoceras jurensis de Souabe ;
Lias Ç. Toarcien sup.
JURESAN (Cale, de) = Dévon. inf.
de l’Oural. Taunusien.
JusTiTHAL - Mergel = Marne à
Leptoceras Studeri du Lac de
Thoune. Valangien.
6“ CONGR. GÉOL. INTERN.
42
634
COMPTE-RENDU. SIXIEME PARTIE
Juv. — Kal.
Juvavien, Mojsisovics 1892, Sitzb.
Ak. Wiss. Wien , p. 777 ; de
Juvavo, Salzburg = Etage sup.
du Trias (voir p. 574).
K
Kæpfnach - Kohlen = Lignites
de la Mollasse d’eau douce de
Zurich. Tortonien.
Kaihiku-sertes = Gi-ès et Poud.
carboniques de la Nouvelle-
Zélande. Permien.
Kaimüku - (jHoup = Silurique ?
de rinde péninsulaire.
Kainozoisch = Cénozoaire ou
Tertiaire (s. lat.).
Kaistbnin, Mayer - Eymar 1888,
Tabl. Ter. sédim. ; de Kaisten
(Argovie) = Franconien supér.
Ladinien.
Kalk-Breccie = Brèche calcaire
du Chablais, Hornfluh , etc.
Jurassique indôt.
Kalk Glimmerschiefer =: Mica-
schistes calcarifères ; Schistes
lustrés. Mésozoaire métamorph.
des Alpes. Lias ou Dogger ?
Kalk-Mergel = Marno-calcaire
crétacique supérieur de Silésie.
Sénouien.
Kai.k-Nagelpi.uh = Poudingue de
la Mollasse suisse, à éléments
calcaires. Miocène.
Kalk-Phyllite= Schistes marno-
calcaires métamorphiques des
Alpes cristallines ; d’âges divers.
Kalk-Sinter (allemand) = Tuf
calcaire. Néogénique l’écent.
Kalkstein (allem.) = Calcaire ;
d’âge divers.
Kal. — Kel.
Kalk - Tonschiefer = Schistes
marno-calc. ; d’âges divers.
Kalk-Tdf (allem.) = Tuf calcaire.
Holocène et Plistocène surt.
Karbon (allem.) == Carbonique.
3e Période primaire.
Karharbari-group = Permien
de rinde péninsulaire.
Karnisgh, Mojsisovics 1809, Verh.
geol. Reichsanst., p. 65 ; des
Alpes carniques. Partie du Trias
supér. alpin, crue alors la -(-
récente, interverti depuis par
l’auteur (voir p. 574). Raiblien.
Karnoul - BEDS = Silurique de
rinde.
Karoo-sandstone = Grès rouges
de S Afrique, attribués en général
au Trias ou au Permien.
Karpathen-Sandstein = Grès des
Carpathes. Néocomien surtout.
Kasaüli-group =: Nummulitique
supérieur des collines subhima-
layennes (Inde). Oligocène ?
Katrol-beds Grès marin juras-
sique sup. ? de Cutch (Inde).
Kédange (Grès de) = Grés infra-
liasique de Lorraine. Rhétien
littoral.
Keewatin, Lawson 1888, Archean.
geol. p. 70 = Huronien supér.
du Canada.
Kegulsche-Sch. =: Ordovlcien
moyen d’Esthonie (Russie).
Kelloway-rock = Grès cale, à
Cosmoc. calloviense du York-
shire. Callovien inférieur.
Kellovien, Orbigny 1845, Pal. fr.
Jur. I, p.424 ;de Kelloway (AngL);
changé par d’Orbigny lui-même
en Callovien (1849).
CIIRONOGRAPIIE GEOLOGIQUE
635
RENEVIER.
Ken. — Kie.
Kenlby-beds = Upper Chalk à
Holaster planus des Novth-
downs (S Anglet.), Santomen
inférieur.
Kentish-rag = Pierre à bâtir de
Maidstone (Kent); Lower-green-
sanil inférieur. Rhodanien.
Keokuk-groüp= Rouiller moy. du
Bass. du Mississipi. Démétien
moyen.
Keokuk-limestone = Cale, carbo-
nique de l’Illinois (N Amérique).
Bernicien moyen.
Kerckomien, Van den Broëck 1882,
Ann. Malac. Belgiq XVII. P-v.
p. 97; de Kerckom (Belgique).
Oligocène inf. de Belgique.
Kereru-beds = Pliocène de la
Nouvelle-Zélande.
Keuper = Partie supérieure du
Trias classiq.allern. Keupérien
estuarial.
Keupérien, Thurmann 183? =
Série supérieure du Trias.
Kéweenawien, Brooks 1876 ; de
Keweenaw-point (N Amérique)
= Huronien sup. cuprifère du
Lac supérieur.
Keweenien, Sterry - Hunt 1876,
C“ Rend. Gongr. Londres, p. 79
= Huronien sup.
Kies (allemand) = Gravier, sur-
tout Néogénique.
Kiesel-Kalk = Néocomien sili-
ceux à Tox. complanatus des
Alpes N Suisse. Hauterivien.
Kieselnieren-Kalk = Calcaire à
chailles du Jura. Oxfordien.
Kiesel-Schiefer= Schist siliceux
à Radiolaires de Saxe. Silurien
abyssal ?
Kie. — Kli.
Kieslingswalder-Thon = Séno-
nien infér. argileux de Silésie.
Santonien.
Kies-Terrassen = Terrasses gra-
veleuses. Plistocène.
Kiew (Et. de) = Eocène super, de
Russie. Bartonien.
Kimbert.ey-conglom. = Poudingue
de S Afrique. Trias (ou en par-
tie Permien ?).
Kimberley-Shales = Schistes à
Gangamopteris de S Afrique.
Permien.
Kimertdge-glay = Malm moyen
argil. d’Anglet. Kiméridgien.
Kiméridgien, Thurmann 1832,
Orbigny 1849, Pal. fr. Jur. I,
p. 610 ; de Kimeridge (Dorsetsh.)
= Et. moyen du Malm.
Kinderhook-group = Carboniq.
infér. ? de ITllinois (N Amér.).
Kirchberg-Sgh. = Tortonien
saumâtre des env. d’Ulm (Wurt.)
Kirchheim-Schichten = Lias à
Oxynolic. oxynotum de Souabe.
Sinémurien supérieur.
Kirkby-Moor-flags = Silurien
supér. de Cumberland (Anglet.).
Ludlowien.
Kirthar-beds = Gale, nummulit.
de ITnde. Eocène.
Klauss-Süh. = Dogger supér. à
Lytocer. tripartitum des Alpes
orientales. Bathonien pélagal.
Klein - Spauwen (Sable de) =
Bupélien littoral de Belgique.
Klin - Sandstein = Néocomien
supérieur à plantes terrestres de
Moscou (Russie). Aptien ?
Klinte-Sandsteine = Grès silu-
rien supérieur de Scandinavie.
Ludlowien.
636
COMPTE-RENDU. SIXIEME PARTIE
Kli. — Kœs.
Klippen-Gestein = Malm cale,
des Klippes des Carpathes.
Klippen-Hülle = Schiste analo-
gue au Flysch, duquel émergent
les Klippes des Carpathes.
Klippen-Kalk = Tithonique inf.
des Carpathes. Portlandien inf.
pélagal.
Kloake (schwâbische), Quenstedt
= Bonebed du Rhétien de
Souabe.
Knauer-Mollasse = Mollasse à
nodul. ou miches. Burdigalien.
Knollen-Kalk = Cale, noduleux :
a) dans la Suisse allemande =
Néocomien inf. des Alpes.
b) en Bohême = Dévon. moy.
(Gj). Couvinien.
c) en Styrie = Dévon. infér.
pélagal. Gédinien?
Knorz-Sch. = Néocomien fossi-
lifère des Alpes N Suisse.
Knox-dolomiï = Cambrien sup.
cale, de N Amér. Potsdamien ?
Knox-sghists = Cambrien sup.
schisteux du Ténessé.
Knoxviele-beds = Crétacique
inf. de Californie.
Koblenz-Quahzit = Grès dévon.
inf. du Rhin. Coblencien litt.
Kcenigshofer - ScHiCHT = Ordo-
vicien supér. (Dj) de Bohême.
Caradocien.
KœssENER-ScH. = Niv. à Avicula
contorta des Alpes orientales.
Rhétien.
Koh. — Kos.
Kohlen (allem.) = Combustibles
minéraux : Lignite , Houille,
Anthracite.
Kohlen-Kalk = Calo. carbonifère.
Bernicien. I
Kohlen-Keuper = Keuper inf. à
combustible ou Lettenkohle I
d’Allemagne. Raiblien limnal.
KoHLEN-RoTHLiïïGENDE=Permien
inférieur à bancs de Houille,
d’Allemagne.
Kohlen-Sandstein = Grès houill.
Démétien surtout.
Koliner-Schiefer = Dévon. moy.
(H 2) de Bohême. Givétien.
Komorauer-Sch. = Silurien inf.
(D 1 P) de Bohême. Potsdamien
supérieur.
Komorauin, Mayer-Eymar 1888,
Tabl. Ter. sédim. ; de Komorau 1
(Bohême) = Trémadocien sup. '
Potsdamien supérieur.
Konjepruser - Kalk =: Calcaire
blanc (F 2) dévon. inf. de Bohême.
Rhénan récifal. j
Kopping - Sandstein = Sénonien
arén.dela Baltique. Campanien
littoral.
Koprolit - Lager = Banc phos- |
phaté du Gault de Schwytz '
(Suisse). Albien ou Vraconnien.
Korallen-Kalk = Corallien ; type j
récifal du Malm, à div. niveaux.
Korallen-Oolith = Malm infér. *
oolitiq. du Hanovre. Séquanien
inférieur, etc.
Korytzaner-Sch. = Rotomagien
littoral de Bohême. (
Koessenon, Mayer - Eymar 1888,
Tab. Ter. sédim. ; de Kœssen
(Autriche). Rhétien.
Kosover - Quarzit = Ordovicien
supérieur (D^S) de Bohême.
Caradocien littoral.
I
RENEVIER. — CIUIONOGRAPHE GEOLOGIQUE
637
Kot. — KüP.
Kota-Maleri-group = Gondwana
supér. de l’Inde péninsulaire.
Dogger ?
Kramenzel-Kalk = Dévon. sup.
calcaire de NW Allemagne.
Prasnien + Pamennien pél.
Krebsscheren-Kalk, Quenstedt =
Malm supér. W. J. Ç de Souabe.
Kiméridgien supérieur.
Krebs-Sgh., Mœsch = Calcaire à
crustacés du Mürtschenstook'
(N Suisse). Portlandien ou
Berriasien.
Kreide (allemand) = Craie et
Crétaciqiie. Voir noms spéciaux.
Kreide-Sand = Sable crayeux à
Actinocmnax quadratus de
Westpbalie. Campanien inf.
Kressenberg-Soh. = Nummulitiq.
des Alpes de Bavière. Lutétien.
Krinoiden-Kalk = Dévon. moyen
spatlioïde de Grcifenstein (Rhin)
et Mnenian (Bohêm.).Oouvinien.
KRUSNA-HoRA-ScH.=:Siluriqueinf.
(D , «) de Bohême. Potsdamien
supérieur.
Krusnahoron = Mayer - Eymar
1888, Tabl. Ter. séd. = Trôma-
docien inf. Potsdamien sup.
Küchelbad-Schiefer = Silurien a
Graptolites (E,) de Bohême =
Landovérien.
Kuckersghe-Sch. =: Ordovicien
moyen d’Esthonie (Russie).
Kuling-series = Carbonique de
rinde extra-péninsulaire.
Kulm = Carbonique infér. schisto-
arén. d’iVllemagne. Bernicien.
Kupper-Sandstein = Grès cuprif.
de Perm (Russie). Lodévien.
Kup. — Lag.
Kupfer-Sghiefer = Schiste cupri-
fère du Permien moyen de
l'huringe. Thuringien inf.
Kvaner-Sgh. = Ordovicien infér.
(D 1 v) de Bohème. Arénigien.
L
La.... A'oir le nom qui suit l’article.
Labradorian , Logan 1854 =
Laurentien sup. de N Amérique.
Archéique.
Lacisgh, Mojsisovics 1895, Ak. Wis.
Wien CIV ; de Laciacio, Salz-
kammergut (Autr.)=^ Juvavien
inférieur.
Lagunosa-Sghichten = Niveau à
Rhync. Incunosa de Souabe, etc.
Argovien inférieur.
Ladinien, Bittner 1892, .lahrbuch
Reichs. XLII, p. 387; des Ladini
anc. peuple de S Tyrol=:Ët. sup.
du Conchylien. (Voir p. 574.)
L.edonien (Cale.), Marcou 1848,
.lura Salin., p. 70, Lettr. Jura,
p. 345; de Lerdo, Lons-le-Saunier
(Jura) = Gale, à entroques du
Jura. Bajocien.
Lækénien = Dumont 18.51 ; de
Læken (Belgique) = Lutétien
sup. sableux de Belgique.
Laf.ayette-group = Pliocène inf.
lignitifère de Floride (N Amér.).
Lagenalis-Sgh. = Niv. à Zeilleria
lagonalis. Callovien inférieur.
Lagunal (Type) = Formations
halogènes dans les eaux extra-
salées des lagunes ou des mers
intérieures.
638
COMPTE-RENDU. SIXIEME PARTIE
Lam. — Lan.
Lamarcki (Marne à) = Couche
saumâtre à Potamid. LainarcM,
à la base du cale, de Beauce.
Rupélien sup. estuarial.
Lambourdes =: Banc exploité du
Gale, gross. de Paris. Lutétien
moyen.
Lameta-group Sénonien sup.
de l’Inde.
Landeilien, Renevier 1896, Chron.
géol. ; modifié de Llandeilien =
Ordovicien moyen.
Landénien, Dumont 1849; Bull.
Acad. Belgiq. XVI, p. 368; de
Landen (Belgiq.) = Paléocène
moyen de Belgique.
Landien, Fallot 1893, Bull. géol.
Fr. XXI, C‘e rend., p. 77; des
Landes (France) = Miocène inf.,
p.rempl. Langhien.Burdigalien
inférieur.
Landovérien , Renevier 1896,
Ghronographe géol. ; modifié de
Llandoverien = Silurien {s. sir.)
inférieur.
Landscape Marble = Cale, den-
dritique liasiq. de S Angleterre.
Hettangien.
Landschnecken Kalk =: Gale, à
Hélix, du Bassin de Mayence.
Aquitanien limnal.
Laneffe (Ass. de) = Prasnien
sup. du Bass. de Namur (Belg.)
Langesse (Cale, de) = Paléocène
limnal de Provence. Thanétien.
Langhien, Pareto 18&3, Bull. géol.
Fr. XXII, p. 229 ; des collines
Langhe (Piémont) = Miocène
rnoy. du Piémont. Burdigalien
(Voir p. 561).
Langobardisgh, Mojsisovics 1895,
Akad. Wissen. Wien CIV ; de
Longobardia, Lombardie= Zone
à Trachy Archelaus.ït&àiiâe'n.
Lan. — Lau.
Langonin, Mayer - Eymar 1893,
Bull. géol. France XXI, p. 7 ; de
Langon (Gironde) = Rupélien
supérieur.
LARAMiE-BEDS=Dépôtslignitifères
terrestres des Ms™» Rocheuses,
classés dans le Paléocène ou le
Danien, suiv. les auteurs.
Laramien, King et Hayden 187?
= Laramie-beds.
Lariey (Falun de) = Miocène inf.
marin d. Bordelais. Aquitanien
littoral.
Lariscii ou L arien, Mojsisovics
1869, Jahrb. geol. Reichs. ; du
Lario, Lac de Gôme = Gaie, de
Esino (Lac do Gôme). liaâinien
± récifal.
Lassalle (Falun de) = Miocène
inf. du Bordelais. Aquitanien
littoral.
Lateralis-zone =: Zone à Belem.
Interalis de Yorkshire et Russie.
Portlandien ou Berriasien
suivant les auteurs.
Latérite = Format, superficielle
de l’Inde. Plistocène ?
Lattorfon ou Latdorfien, Mayer-
Eymar 1893, Bull. géol. Fr. XXI,
p. 7 — Tongrien (s. str.).
Latus (Marne à) = Marn. pyritif.
à Bel. (Duvalia) latus du Midi
de la France = Valangien.
Laurentian-limestone = Cale, à
Eozoon canadense de N Amériq.
Laurentien supér.
Laurentien, Logan 1850, Rep.
geol. Surv. Canada; du fleuve
StLaurent (N Am.)- Archéique
inférieur.
Lausannien, Rollier 1892, Eclog.
géol. Helv. III, p. 83= Mollasse
d’eau douce infér. de Lausanne
(Suisse). Burdigalien inf. limn.
RENEVIER. — CHRONOGRAPIIE GEOLOGIQUE
639
Lau. — Lém.
Laüzes = Galc. crétaciq. supér. ±
siliceux à Bolem. mucronala de
l’Isère Campanien.
Laval (Cale, de) = Garboniq. inf.
de Bretagne. Bernicien.
Laverda (Marne de) = Nuomiul.
supér. du Vicentin. Tongrien
(s. str.) ?
L.wez - Stein = Pierre ollaire,
Schiste métamorphique des Alp.
cristallines.
Lawrencian, Desor 185?, Boston
Soc. Nat. Hist. III, p. 357 =
Plistocène lacustre du Lac
Ghamplain (N Amérique).
Le... Les... Voir le nom qui suit
l’article.
Leb.\gher-Sgh. = Permien inf. de
la Sarre (MV Allem.). Artinskien
limnal.
Lébachin , Ma^er - Eymar 1888,
Tabl. Ter. séd. = Lehacher-Sch.
I.odévien sup. Artinskien.
Ledburien, Renevier 1874, l^e éd.
Tabl. Ter. séd. = Ledbury-shales
d’Anglet. Ludlowien estuarial.
Lédien, Mourlon 1880, Soc. malac.
belg. XVlIl,p.lO; de Lede (Belg.)
= Bartonien inf. de Belgique.
Lehm (allem.) = Limon argileux,
d’origine glaciaire. Plistocène.
Leimbach-Sohief. =: Ordovicien
d’Allemagne.
Lei.vern-Sgh., Kaufmann = Flysch
cale, des Alpes Suisse centrale.
Tongrien.
Leitha-Kalk = Gale, miocène a
Lithothamnium du Bassin de
Vienne. Tortonien.
Lémenc (Brèche de) = Portlandien
-+• récifal des env. de Ghambéry
(Savoie).
Len. — Léw.
Lenham-sands = Pliocène infér.
littoral d’Angleterre.
Lenne-Sghiefer = Dévon. moyen
schisto-arénacé de S Westphalie.
Couvinien.
Lêognan (Falun de) = Miocène
inférieur du Bordelais (France).
Burdigalien littoral.
Léognanon, Mayer-Eyraar 1888,
Tab.Ter. séd. = Fal. de Léognan,
Langhien inf. Burdigalien.
Leptæna - BED = Supra-Lias à
Lcpiœna {Koninchella) du Som-
mersetsliire (Anglet.). Toarcien
inférieur.
Leptæna-Kalk = Partie infér. du
Silurien {s. str.) de Scandinavie.
Lestaque (Argile de) = Argiles
rouges à Anthracotherimn de
Marseille. Aquitanien.
Lestaque (Gale, de) = Oligocène
saumâtre de Marseille (France).
Rupélien estuarial.
Lettenkohle = Keuper infér. à
Mastodonsaurus de Wurtemb.
Baiblien limnal.
Lettstein, Rengger =: Oxfordien
marneux d’Argovie.
Letzi-Sgh., Mœsch = Séquanien
(pars) d’Argovie.
Levantinischk-Stufe, Hoclistett.
1870, .Tahr. geol. Reichsanst. XX,
p. S76 = Paludinen-Schichten du
Levant. Plaisancien limnal.
Léviathan (Gale, à) = Valangien
inférieur à Natica Leviathan.
Berriasien ± récifal.
Léwisien, Hicks 1878, Britisli.
Assoc. =: Gneiss fondamental
d’Ecosse. Laurentien inf.
640
COMPTE-RENDU. — SIXIEME PARTIE
Lia. — - Lig.
Lias, Smith 1815; nom de carriers
du Dorsetshire (Angleterre).
s. st>’. = Cale, exploité à Lyme-
Regis. Sinémurien.
s. lal. = Période liasique.
Liasien, Orbigny ISIO, Pal. fr. Jur.
I , p. 605 = Liasique moyen
Plienstaachien (Voir p. 572).
Liasique = Jurassique ancien
(Sous-période) ou 2'*® Période de
l’Ère secondaire, suiv. les auR*.
Lias-marl = Marne supraliasique
à Amallheus margaritatus du
Dorsetsli. Pliensbachien sup.
Lias-Sandstein = Gré.s basiques
de divers niveaux. Hettangien
surtout.
Lias-shale =: Schistes basiques
d’Angleterre.
Upper L-s = Toarcien.
Lower L-s=Sinémuriensup.
Liburnien, Stache 1889, Abhandl.
geol. Reichsanst. XIII N“ 1 =
G. de Dalmatie formant transit,
du Banien au Paléocène.
Libdrnisghe Stupe, Hauer 1878,
= Gosina-Schichten. Paléocène
estuarial d’Islrie.
Libyen ou Libysghe-Stufe, Zittel
1883, Geol. d. Lih. Wüste =
Paléocène du Désert de Libye
(Egypte).
Liesberg-Sch. = Terr. à chailles
siliceux du Jura bernois; Glypti-
cien. Argovien infér., suivant
Rolber.
Ligéhien, Rouville 1853, Gôol. de
Montpellier, p. 180 ; de la Loire
(France) = Faluns de Touraine.
Helvétien littoral.
Ligérien, Goquand 1857, Bull,
géol. Fr. XIV, p. 882; de la Loire
(France) = Tuileau de Touraine.
Turonien inférieur.
Lig. — Lit.
Lignites de.... Voir nom de
localité.
Iagnites (Moll, à) = Aquitanien
palustre à Anlhracotheriu7n de
la Suisse occidentale.
LiGNiTiG-sANns = Eocène infér.
estuarial du Mississipi.
Ligurien, Mayer- Eymar 1857,
Verh. Schw. Nat. Ges. Trogen,
p. 182 = Flysch de Ligurie et des
Alpes. Tongrien {s. sti\).
Lilang-series = Trias infér. de
rinde.
Limagne (Gale, de) = Aquitanien
bmnal de l’Auvergne.
Limnal (Type) = Formations
d’eau douce ; fluviales, lacustres
ou palustres.
Limon de.... Voir nom de localité.
Limonite = Dépôts ferrugineux
marins, d’âges divers :
a) dans le Jura = Gale. roux.
"Valangien.
b) dans l’Ardenne= Limonite
oobtique. Callovien.
Lingula-flags = Gambrien supér.
schisteux à Lingulclla üavisi du
Pays de Galles. Potsdamien.
Lingulien, Renevier 1874, l''e éd.
Tabl. Ter. sédim. = Lingula-
llags. Potsdamien.
Lit = Strate ou couche mince ;
Rett (allem.) ; Red (angl.).
Litiiothamnien - Kalk = Gale, à
lAlhothaimiimn d’Allemagne,
Nummulitique surtout.
Littener-Sch. = Silurien (E ,) de
Bohême. Landovérien.
Littoral (Type) = Formations
côtières détritiques ± grossières.
Littorineli.en - Kalk = Gale, à
llydrobia du Bass. do Mayence
(Rhin). Burdigalien bmnal.
RENEVIER. — GHRONOGRAPIIE GEOLOGIQUE
641
Lla. — Lon.
Llanberison, Mayer-Eymar 1888,
Tabl. Ter. séd. = Cambrien inf.
du Pays de Galles. Géorgien.
Llanberis-slates = Ardoises de
Llanberis (N Wales). Géorgien.
Llandeilien, Murch. 1839; Rnv.
1874, Tabl. Ter. sédim. l^e éd. =
Llandeilo - flags. Ordovicien
moyen.
Llandeilo - FLAGs = Ordovicien
moyen du Pays de Galles.
Landeilien.
Llandovérien, Murch. 1839, Rnv.
1874, l'e éd. Tabl. Ter. séd. =
Llandovery - beds. Silurien
(s. str.) inférieur.
Llandovery-shales Sehist. infér.
du Silurien {s. stt\) du Pays de
Galles. Landovérien.
Lô (Phyllade de S*) = Schistes
ardoisiers précambriens de Bre-
tagne. Huronien supérieur.
Lochkover-Kalk = Dévon. infér.
(F ,) de Bohême. Rhénan pélag.
Lochseiten-Kalk = Cale, laminé
de Glaris (Suisse). Malm méta-
morphique.
Lodévien, Renevier 1874, l^® éd.
Tabl. Ter. ; de Lodève (Hérault)
= Permien moyen.
Lœcherige - Nagelfluh = Pou-
dingue quaternaire de Zurich ;
Deckenschotter. Sicilien.
Lœss ou Lcessibn = Limon sabl.
à coquil. terrestres. Plistocène
aérial (éolien ?).
Lœssis-Sch., Escher = Behino-
dermenbreccie de Wallenstadt
(Suisse). Bajocien.
Londinien ou Londonien, Mayer-
Eymar 1857, Verh. Sch. Nat. Ges.
Trogen, p. 175 ; de London-clay
= Suessonien sup.
6® CONGR. GÉOL. INTERN.
Lon. — Low.
London-clay = Argile de Londres,
Paléoc. sup. du Bass. de Londres.
Suessonien bathyal sup.
Longjumeau (Marne de) = Marne
blanche sup. du Bass. de Paris.
Rupélien.
Longmynd-bbds= Schistes anciens
du Pays de Galles. Camlbrien
inf. ou Précambrien ?
Longmyndien, Mayer-Eymar 1874,
Class. méthod.= Cambrien inf.
Longwy (Cale, de) = Dogger inf.
de Belgique.
Longwy (Limonite de) = Minerai
ferrug. de N France. Aalénien.
Looe-slates = Dévon. inf. sehist.
de Cornouaille. Ooblencien.
Lopperberg-Schichten = Obérer
Schratten-Kalk des Alpes, Suisse
centrale. Aptien.
Lopperin, Mayer - Eymar 1881,
Cl. inter. ; du Lopperberg (Pilate)
= Aptien sup. Aptien (s. str.).
Louis (St)-LiMESTONB = Calcaire
carbonifère de ITllinois (N Am.).
Bernicien.
Loup-Fork-beds = Miocène sup.
des Ms“®® Rocheuses (N Amér.).
Loup-River-group = Pliocène
du Ht Missouri (N Amérique).
Lournandin, Mayer-Eymar 1888,
Tabl. Ter. sédim. ; de Lournand
(Saone-el-Loirc) = Sinémurien sup.
Lodvil (Argile de) = Thanétien
bathyal de N France.
Lower-Chalk = Craie infér. sans
silex d’Angleterre. Turonien.
Lower - Cross -Timber- GROUP =:
Orétacique moyen de N Amér.
Lower-gault= Albien de S Angl.
Lower-gkeensand = Néocomien
super, de S Angleterre, surtout
Rhodanien et Aptien.
43
642
COMPTE-RENDU. SIXIEME PARTIE
Low. — Lun.
Lower-Helderberg = Dévoniq.
inf. de N Amérique.
Lower-Lias-shales = Schistes du
Sinémurien sup. d’Angleterre.
Lower - OOLITE =: Dogger
d’Angleterre.
Lowerzer-Kalk = Nummulitiq.
cale, de Lowerz (Schwytz).
Lozérien, Rouville 1895, Tect. de
l’Hérault = Jurassique de la
Lozère.
Luberon (Limon du M') = Dépôt
ossif. pré-pliocène de Vaucluse.
Pontien.
Ludbs (Couch. de) = Oligocène inf.
du Bassin de Paris. Tongrien
(s. sir.) inférieur.
Ludien, Lapparent et Munier 189.3,
.3e édit. Trait, géol, p. 1219 ; de
Ludes (Marne) = Marne à Phol.
ludensis et Gypses du Bass. de
Paris. Tongrien (s. str.).
Ludlow-bonebed = Couche ossif.
du Silurien supér. d’Angleterre.
Ludlowien estuarial.
Ludlowien , Murchison 1839,
Rnv. 1874, Re ôd. Tab. Ter.; de
Ludlow = Ét. sup. du Silurien
Lujanien, Ameghino 1889 {fide
Botti) = Pliocène supérieur
d’Argentine (S Amérique).
Lumaghelle = Calcaire coquiiler
compact ; d’âges divers:
a) Infralias de Bourgogne.
Hettangien inférieur
b) Cale, à Avic. conlorta des
Préalpes. Rhétien.
Lüner-Sgh., Théobald = Trias
supérieur gypsifére du Rhâticon
(Grisons).
Lun. — Mac.
Lunzer-Sandstein — Grès triasiq.
supér. à plantes terrestres de
Basse-Autriche. Raiblien.
Lusitanien, Choffat 1885, Faun.
Jur. Portugal ; de Lusitania,
Portugal = Malm inférieur av.
Argovien, du Portugal.
Lutétien, Lapparent 1883, Ire éd.
Trait, géol., p. 989 ; de Lutetia,
Paris = Cale, grossier de Paris.
Bocène (s. str.) inférieur.
Luxembourg (Grès de) = Lias
arén. franco-belge. Sinémurien
-p Hettangien littoraux.
Luzerner-Sch. = Platten-Mollasse
de Lucerne. Burdigalien maiin.
Lyghnus (Cale, à) = Cale, limnal
crétac. sup., Rognacien. Danien
limnal supérieur.
Lyckholmsghe-Sgh. Ordovicien
supérieur d’Esthonie.
Lyme-Regis-beds = Lias à Ariet.
obtusus du Dorselsh. Sinémur.
Lynton-beds = Dévon. inférieur
schisto-arénacé du Devonshire.
Taunusien.
Lyntonin, Mayer - Eymar 1888,
Tabl. Ter. séd. = Lynton-beds.
Taunusien.
M
Maastricht (Tuffeau de) = Cale,
détritiq. crayeux à Hemipneusl.
radiatiis. Danien inf.
Maastrichtien , Dumont 1849,
Bull. Acad. SC. Belg. = Tuffeau
de Maastricht. Danien inf.
I Magigno = Grès fins du Flysch.
I Tongrien {s. str.).
RENEVIER. — CHRONOGRAPHE GÉOLOGIQUE
643
Mac. — Mai.
Macigno D’AuBANGE = Grèsliasiq.
de Belgique. Pliensbachien
littoral.
Maconon, Mayer - Eymar 1888,
Tabl. Ter. séd. ; de Mâcon (Fr.)
= Bajocien inférieur.
Macrocephalus-Sch. = Niveau à
Macr. macrocephalus d’Argovie,
etc. Callovien inférieur.
Macroscaphites (Calcaire à) =
Barrèmlen des Basses-Alpes.
Magtriqub = Sarmatique ifide
Botti). Tortonien estuarial.
Madras - group = Crétacique
moyen de l’Inde.
Mæandrina-Schighten, Mœsch =
Couche à Cidaris mœandrina
d’Argovie. Bathonien.
Mæntwrog-beds = Cambrien sup.
du Pays de Galles. Potsdamien
inférieur.
M-estrightien. Voir Maastr....
Magdalénien , Mortillet 1878,
Congr. géol. Paris, p. 179 ; de la
Madelaine (Périgord) = âge
de la pierre. Palafittien.
Magdebttrg-Sand = Oligocène
sableux de N Allemagne.
Magereu-Sch., Escher = Calcaire
liasique des Alpes de Claris.
Pliensbachien.
Magnesian-limestone = Permien
sup. marin d’Angl. Thuringien.
Mahadéva-group = Part. inf. du
Gondwana supérieur de l’Inde
péninsulaire. Bliétien ?
Maine (Gr vert.du) = Rotomagien
arénacé de la Sarthe.
Mainzer-Stdfe = Miocène infér.,
Mayencien. Burdigalien inf.
Maïtaï-slates = Schiste dévoniq.
ou carbonique de Nhe Zélande.
Maj. — Man.
MA.IOLICA = Marbre blanc des
Alpes lombardes. Malm ou
Néocomien ? suiv. les lieux.
Malabiz-Sch., Escher =: Calcaire
liasique des Alpes glaronnaises
(N Suisse). Hettangien.
Malagénique = Plistocène -f
Holocène.
Malani-series =: Terrain méta-
morphique ancien de l’Inde.
Archéique.
Maleva - Moübnewna = Marno-
calc. dévon. supér. de Russie.
Pamennien.
Maliêhe= Dogger inférieur du
Calvados. Aalénien.
Malm, Oppel 1858, Juraform.,
p. 820 = Jurassique supérieur.
Malmédy (Congl. de) = Trias inf.
de Belgique (fide Prestwich).
Malmesbüry-bbds = Silurique ?
de Sud-Afrique.
Malm-rogk = Partie de l’Upper-
greensand de l’Ile de Wight.
Vraconnien.
Malmstein = Lias à Schlot. angu-
lata de Souabe. Hettangien
supérieur.
Malnitzer-Sghicht. = Turonien
marneux de Bohême.
Malogne (Poud. de la) = Maas-
trichtien graveleux de Belgique.
Danien littoral.
Malowka-Moüraïevna (Étage de)
Mœller 1878, C*e-Rendu Congr.
Paris, p. 111- - Passage du
Dévonique au Carbonique en
Russie.
Mammaliferous-grag == Norwich-
crag. Astien estuarial d’Anglet.
Manghar-beds = Néogénique
récent du Sindo (Inde).
644
COMPTE-RENDU. SIXIEME PARTIE
Man. — Mar.
Mandubien, Marcou 1860, Lettr.
Jura , p. 344 ; des Mandubii,
peuple du Jura = Bathonlen
du Jura.
Mangapakeha-beds = Miocène
inférieur de Nouvelle-Zélande.
Manosque (Lignit. de) = Marne
lignitifère à Anthracotherium
et flore terrestre de Vaucluse.
Aquitanien limnal.
Manrésien, Vézian 1858, Bull,
géol. Fr. XV, p. 439 ; de Manresa
(Catal.) = Nummulitique sup.
de Catalogne. Bartonien.
Mansfeldon, Mayer-Eymar 1888,
Tabl. Ter. sédim. ; de Mansfeld
(Thuringe) = Thuringien inf.
Manti-beds = Eocène des Mon-
tagnes-Rocheuses.
Marans (Ciment de) = Argovien
de l’Aquitaine.
Marbre-batard = Cale, valangien
inf. du Jura. Berriasien.
Marbre de Givry = Bartonien
cale, au S du Bass. de Paris.
Marcellus - SHALES = ScMste
dévon. moyen de N Amérique.
Eifélien bathyal.
Marcigny (Grès de) = Grés infra-
liasiq. de Bourgogne. Rhétien
littoral.
Marden-beds = Lower-Chalk des
North-Downs (S Angleterre).
Turonien.
Mareniscan, Van Hise 1892, Bull.
U. S. geol. Surv. N° 86 ; de
Marenisco (N Amér.). Archéique
supérieur.
Margaritatus-Zone = Lias moy.,
Zon. k Amaltheus margaritalus.
Pliensbachien supérieur.
Mar — Mar.
Margate-chalk = Craie à Mar-
supUes d’Anglet. Santonien
supérieur.
Margüt (Cale, de) = Toarcien
moyen des Ardennes.
Marienbourg (Schiste de) =
Famennien infér. franco-belge.
Marine-Mollasse (ail.) = Miocène
moyen de la Suisse. Helvétien
littoral.
Marion-formation, Prosser 1895,
Americ. geol. Journ. III, N» 7 =
Permien sup. du Kansas.
Marl-slate= Sch. à Palœoniscus
d’Angleterre. Thuringien inf.
Marlstonf. = Marno-calc. liasiq.
du Yorkshire. Pliensbachien.
Marly-sandstone = Grés supra-
liasique du Dorsetshire (Angl.).
Toarcien.
Marmolata-Kalk = Gale, triasiq.
moy. du S Tyrol. Ladinien ±
récifal.
Marmor (allem.)= Marbre, d’âges
divers :
Weisser M. = Marbre saccha-
roide, métamorphique, des
Alpes, etc.
Marne — Mergel, Mari. — Voir
nom de localité.
Marne à Huîtres = Marne à
Ostrea cyathula du Bassin de
Paris. Rupélien inférieur.
Marne jaune = Marno-calc. à
Heteraster oblongus du Jura.
Rhodanien.
Marnes à Discoidées = Gale, à
Holectypus depressus du Jura.
Bathonien.
Marnes bigarrées = Marnes
panachées de la Perte-du-lthône
(Ain). Aquitanien ?
645
RENEVIER. — CHRONOGRAPHE GEOLOGIQUE
Mar. — Mar.
Marnes blanches du Bass. Paris;
a) M. de Pantin = Rupélien
inférieur.
b) M. de Meudon = Montien
estuarial.
Marnes bleues = Marn. néocom.
du Jura neuchât. Hauterivien
moyen.
Marnes havriennes, Alex. Bron-
gniart 1829, Tabl. Terrains =
Kiméridgien.
Marnes irrisEes = Trias sup. ±
halog. de N France. Keupérien
lagunal.
Marnes noires = Marn. à Tortues
de la Hie Marne. Berriasien?
limnal.
Marnes pyriteuses = Oxfordieii
argileux à Oppelia Renggeri du
Jura. Divésien bathyal.
Marnes souABiENNES,Marcou 1857,
Let..Iur., p.26 = Pliensbachien.
Marnes strontianifères= Paléo-
cène infér. de Meudon (Paris).
Montien estuarial.
Marnes supragypsbdses = Marn.
supér. au Gypse de Montmartre
(Paris). Tongrien sup. ?
Marnes vertes = Marnes à Cyr.
convexa du Bassin de Paris.
Rupélien inf. estuarial.
Marqüettian, Winchell 1888, Rep.
Am. Gomit., p. 14 = Archéique
moyen.
Marsupites (Craie à) = Santonien
supérieur de N France.
Mârtelli (Niv. à) = Oxfordien
sup. à Perisphinctes Martelli.
Argovien ± pélagal.
Martienne (Époq.), Dollo 1891,
Bull, belge de géol. VIII, Pr. v.
p. 250 = Époque future, au sta-
dium de la planette Mars.
Mar. — May.
Martignas (Moll, de) = Miocène
moyen de Bordeaux. Helvétien
littoral.
Martinsart (Poud. de) = Lias inf.
du Luxembourg. Rhétien litt.
Mârwood-sandstone = Grès dév.
sup. du Devonsliire. Frasnien?
littoral.
Marylandian, Heilprin 1882, Proc.
Acad. sc. Philad. = Miocène
inf. de l’Est (U. S. Am.).
Massen-Kalke = Cale, massif du
Malm de N Suisse. Séquanien
supérieur.
Mastrichtin, Mayer-Eymar 1888,
Tabl. Ter. sédim. = Tuffeau de
Maastricht. Danien inf.
Matagne (Schiste de) = Dévon.
supér. de Belgique. Frasnien
bathyal.
Mataura - SERIES =: Jurassique
supérieur de la Nouv. Zélande.
Matérin, Mayer-Eymar 1877, Bull,
geol. Fr. V, p. 293; de Matera
(Ligurie) = Messinien supérieur.
Pliocène inférieur.
Mattajone (ital.) = Marn. bleues
subapennines. Plaisancien.
Maudunibn, Lapparent 1883, lie
édit. Traité géolog., p. 989 ; de
Meudon (Paris) = Paléocène
inférieur.
Maüngapakeha-beds = Miocène
infér. de Nouv. Zélande.
Mauvaises-terbes (Cale, des) =
Miocène ossifère des Ms™®
Rocheuses.
Maxillata-Sgh. = Couche à Ter.
tncLxillcitci d. Jura N. Bathonien
moyen.
May (Couch. de) = Lias supér. à
Dactyüoceras Eolandrei du
Calvados. Toarcien infér.
646
COMPTE-RENDU. SIXIEME PARTIE
May. — Meg.
May (Grès de) — Ordovicien arén.
de Normandie. Oaradocien.
Mayencien, Mayer-Eymar 1857,
Verh. Schw. Nat. Ges. Trogen
(Tabl.);de Mayence (Rhin); plus
tard Langhien = Miocène inf.
Burdigalien inférieur.
Mayhill-sandstonb = Grés silur.
d’Angleterre. Landovérien.
Mazy (Grès de) = Grés et poudin.
du Dévonique sup. franco-belge.
Glvétien littoral.
Meadfoot - BEDs = Dévonique
infér. du S Devonshire.
Megklexburgian, .T. Geikie 1895,
Journ. of Geol., p. 250 ; du
Meckletnbourg (Allem.). 4» Époq.
glaciaire. Plistocène moyen.
Mède (Couche de la) r= Niveau à
flore terr. de Provence. Turonien.
Medina-sandstone =: Grès silur.
de N Amérique. Landovérien.
Mediterran-Stufb, Suess 18CG =
Miocène du Bassin de Vienne
(Autriche).
Medjanien, Ficheur 1892, Not. s.
Kabyl. ; de Medjana (Algérie) =
Eocène supérieur de Kabylie.
Bartonien inférieur.
Meeres-Mollasse = Grés marin
miocène de la Suisse allemande.
Meere.s-Sand = Oligocène moyen
arénacé du Bass. de Mayence ;
Obérer M-S = Elsheimer-Sand.
Rupélien supérieur.
Unterer M-S = Weinheimer-
Sand. Rupélien inférieur.
Megalodon-Kalk — Gale, liasiq.
des Alp de Bavière. Hettangien
récifal.
Mel. — Mer.
Melanien-Sand= Sabl. kMelania
Escheri du Klettgau (Schaffh.).
Tortonien.
Melboürn-rogk = Middle-Ghalk
du Bedfordshire (Angleterre).
Turonien ?
Melghaa-Schicht., Kaufmann =
Nummulitique marno-calc. des
Alpes Suisse centr. Lutétien ?
Meletta-Sghiefer — Schiste à
poissons de tite Alsace , etc.
Rupélien bathyal.
Mende (Gale, de) — Lias moyen à
Lytoc. fimbriatum de la Lozère
(France). Pliensbaohien.
Mendin, Mayer-Eymar 1881, Glas,
intern. = Lias moyen de Mende.
Pliensbaohien moyen.
Mendola-Dolomit= Cale, dolom.
du Trias moyen de S Tyrol.
Ladinien ± récifal.
Mendolin, Mayer - Eymar 1888,
Tabl. Ter. sédirn. ; de Mendola,
près Lecco (Alpes lombardes) =
Balatonien sup. Ladinien.
Ménévien, Salter et Hicks 1865,
Quart. .Jour. XXIV; de Menevia,
SI Davids (S Wales) = Cambrien
moyen à Paradoxides.
Mêotique, Andrussow 1889, Exp.
Aralo-Casp. VII ; de Maeotis,
Mer d’Asof= Passage du Sarma-
tien au Pontien. Prépliocène.
Mergian, Hughes 188?, Gamb.
Phil. Soc. III, p. 250 = Permien
-(- Trias + Jurassique, collec-
tivement.
Mergel (allem.) = Marne, Mari ;
d’èges divers.
Mergel-Letten = Marnes schis-
toides du Trias sup. allemand.
Keupérien lagunal.
RENEVIER. CIIRONOGRAPIIE GÉOI.OGIQUE
Mer. — Met.
Mergel - ScHiEFER = Schiste
argilo-calcaire ; d’âges divers.
Mérignac (Fal. de) = Miocène inf.
de la Gironde. Aquitanien.
Mérignagin, Mayer-Eymar 1888,
Tabl. Ter. sédim. = Faluns de
Mérignac. Aquitanien supér.
Mérindol (Sable de) = Sables
bigar. de Provence. Paléocène.
Mésanthropic = Age préhistoriq.
récent. Palaflttien récent.
Méso-Crétacé = Crétacique moy.
Cénomanien (s. lat.).
Mésophytiqxie , Saporta 1879,
Monde des plantes, p. 187 = Ère
de végétation secondaire.
Mésopot.amien , Ameghino ? =
Patagonien inf. de S Amérique.
Oligocène ?
Messangy (Psamm. d.) = Couches
à Amaltheus margaritaius de
Belgique. Pliensbachien sup.
Messinien, Mayer - Eymar 1807,
Cat. Foss. Mus. Zurich, 2e cah.,
p. 13 ; de Messine (Sicile) =
Pliocène ancien. Prépliocène
(voir. p. 560).
Mesvinien, Delvaux 1891, Bull.
Soc. belge V, p. 167 ; de Mesvin
(Belgique). Plistocène inf.
Métabief (Min. de) = Valangien
ferrugineux des env. de Jougne
(Doubs).
Métagène, Heilprin 1888, Rep. Am.
Comit., p. 13 = Miocène.
Métamorphique — Terrains trans-
formés par actions postérieures
au dépôt :
a) Alpes = Schistes ± cristal-
lins, infér. au Carbonique.
h) N Amérique == Archéique.
647
Met. — Mm.
Metternichi-Sgh. = Calcaire à
Pinacoceras Meüernichi de
Hallstadt(Salzbourg). Juvavien
pélagal.
Metzert (Grès de)= Sinémurien
moyen de Luxembourg.
Meudon (Congl. de) = Base de
l’Argile plastique de Paris.
Thanétien iimnal.
Meudon (Marn. de) = Marne blan-
che à Melanopsis Briarii de
Paris. Montien estuarial.
Meudonon, Mayer - Eymar 1888,
Tabl. Ter. sédim. = Craie de
Meudon, pr. Paris. Campanien.
Meulanon, Mayer - Eymar 1888,
Tabl. Ter. séd. ; de Meulan prés
Paris = Calcaire pisolitique du
Bass. de Paris. Montien.
Meulières = Argile à silex meu-
lière de Montmorency pr. Paris.
Aquitanien Iimnal.
Meximieux (Tuf de) = Pliocène
Iimnal du Lyonnais. Astien.
Migageous-sands = Grès jaune des
Gotteswolds - liills (Angleterre).
Bajocien inférieur.
Michel (Grès de S‘) = Toarcien
moyen de la Meuse.
Mighaster (Craie à) = Sénonien
± ancien, suivant les e.spèces.
Midford-sands = Grès ferrugin.
à Rhynchonella cynocephala de
N Angleterre. Aalénien inf.
Miesbagh-Sch. = Mollasse oligo-
cène et miocène inférieur de
Bavière. Rupélien littoral
et Aquitanien Iimnal.
Mihiel (Coral de S‘) = Corallien
de la Meuse, à plantes terrestres.
Argovien récifal.
648
COMPTE-RENDU. SIXIEME PARTIE
Mm. — Mio.
Mihiélin, Mayer - Eymar 1881,
Glass. intern. =: Corallien de
S' Mihiel. Séquanien moyen;
estimé actuellement Argovien
récif al.
Miliolites (Gale, à) = Cale, num-
mulitique à foraminifères ; .
cC) Bass. de Paris = Lutétien
moyen.
6) Pyrénées == Suessomen ?
Millepore-oolite — Dogger inf.
marin du Yorkshire. Aalénien ?
Millery (Schiste de) = Autunien
supérieur de Saône - et - Loire.
Artinskien limnal.
Milles (Arg. des) = Argile rouge
d’Aix-en-Provence. Tongrien
(s. sir.)
Millstonb - GRiT = G-rès durs
(à meules), à la base du Démétien
d’Angleterre. Moscovien inf.
Millwood-beds r= Schist. à nodules
ferrugin. de Manitobe (U. S. Am.).
Séuonieu.
Minette = Oolite ferrugineuse à
Ilarpoc. opalinum de Longwy
(Meuse). Aalénien inférieur.
Minimus-Thon = Gault argileux à
Bel. minimus de N Allemagne.
Albien bathyal.
Miocène ou Miocénique, Lyell
1833 =: Tertiaire moyen ; Série
infér. du Néogénique.
Miohippus-beds = Miocène sup.
limnal des M&nis Rocheuses.
Miolitique, Issel 1892, Bull. géol.
Ital. VI, p. 216= Age moy. de la
pierre préhistoriq. Palaflttien
ancien.
Mio-pliocène = Miocène sup. ou
Pliocène infér. suiv. les auteurs.
Prépliocène (voir p. 560). .
Mis. — Moi..
Mississipian, Williams 1891, Bull,
ü. S, geol. Surv. N° 80 = Cale,
carbonifère de la vallée du
Mississipi. Bernicien.
Mississipien, Marcou 1858, Lettr.
Jura, p. 209, 212 = Cambrien
de N Amérique.
Mittel-bildungen, Theobald 1864
= Ter. compris entre les Verru-
cano et Haupdolomitdes Grisons.
Trias.
Mittweida- Conglomérat = Pou-
dingue métamorphique de Saxe.
Arvonien ?
Mnenian-Kalk = Gale, à crinoides
de Mnenian (Bohêm.). Couvinien
inférieur ?
MoA-BEDS=Plistocène à Dinornis
de Nouvelle-Zélande.
Mogausa-Gestein = Conglomérat
du Flysch des Préalpes fribour-
geoises. Tongrien {s. sir.)
Mooénais ou Modénien, Pareto
1865, Bull. géol. Fr. XXII, p. 216 ;
de Modène (Italie). Ligurien à
Fucoid. de l’Apennin. Tongrien
(s. str.).
Mœveran (Schiste du) = Schiste
oxfordien pyritifère des Hautes-
Alpes vaudoises. Divésien
bathyal.
Mokattam-Stdpe = Cale, num-
mulitique moyen d’Egypte.
Lutétien.
Môle (Schist. du) = Néocomien
schistoide de la Haute -Savoie.
Barrémien.
Molinghart (Grès de) = Grés
saumâtre du Bass. de Paris, ex-
ploité pour pavés. Suessonien
inférieur.
RENE VIER. CIIRONOGRAPHE GÉOLOGIQUE
649
Mol. — Mon.
Mollasse doit s’écrire avec deux
U, du irtt. mollis ! — Voir nom
spécial.
a) sens pétrographique =
grès tendre (mou).
b) sens stratigraphique =
Tertiaire moyen du pied des
Alpes. Miocène surtout.
Mollasse calcaire = Miocène
infér. é Pect. præscabriusculus
de S France. Burdigalien.
Mollasse d’Etrechy = Stampien
inf. du Bass. de Paris. Rupélien
littoral.
Mollasse grise = Mollasse d’eau
douce inf. de Lausanne (Suisse).
Burdigalien inférieur.
Mollasse rouge = Aquitanien
inf. marno-gréseux ± rouge, de
la Suisse.
Mollasse saumatre= Aquitanien
moyen à Gérites et Néritines du
pays de Vaud (Suisse).
Moltrasio (Gale, di) = Lias infér.
du Lac de Gôme. Sinémurien.
Monuragon (Gr. d.) =Rotoniagien
arén.du Bass. d’üchaux (VaucL).
Mondrepuits (Sch. de) = Dévon.
infér. des Ardennes. Gédinnien
bathyal.
Monien, Blake 1888, Gte-Rendu
Gongr. Lond., p. 36 = Gambrien
infér. à OleneUus d’Angiesey
(N Waies). Géorgien (1861).
Mons (Gale, de) = Paléocène inf.
de Belgique. Montien.
Monsin, Mayer-Eymar 1888, Tabl.
Ter. séd. = G. de Mons. Montien.
Monspessülanien, Rouville 1895,
Bull. géol. Fr. XXllI, Pr.-verb.
p. 40; de Montpellier (Hérauil) —
sabl. d. Montpellier. Plaisancien
littoral.
6“ CONGR. GÉUL. INXERN.
Mon. — Mon.
Mont ou M^ — Voir nom spécial.
Montabuzard (Gale, de) = Gale,
lirnnal à Anchüh. aurelianense
de l’Orléanais. Burdigalien.
Montaiguet (Gale, de) = Gale,
d’eau douce de Provence.
Suessonien.
Montalban, Sterry - Hunt 1871,
V. Gt«-Rend. Gongr. Londres,
p. 75 ; des Ms™® Blanches
(N Amér.) = Gneiss jaune des
White M^-®. Huronien ?
Montana-beds — Grélacique sup.
des Ms"® Rocheuses Danien ?
Montcornet (Poud. de) = Dévon.
inf. de N France.
Montecchio - Maggioue (Gale, di)
= Oligocène infér. du Vicentin.
Tongrien pélagal.
Monte-iunto (Gale. d.)= Lusitanien
moy. du Portugal. Argovien ?
Montfort (Ass. de) = Psara mites
à Cucullœa Hardingi de Belgiq.
Pamennien sup.
Montfort (Sch. de) = Silurique
inf. de Bretagne.
Montgomerin, May.-Eyraar 1888,
Tabl. Ter. séd.; de Montgomery
(S Wales) = Landeilien supér.
du Pays de Galles.
Montien, Uewalque 1868, Prodr.
Géol. Belgique, p. 185 ; de Mons
(Belgique) = Étage inférieur du
Paléocène (voir p. 564).
Montigny (Grauw. de) = Dévon.
inf. de N France. Ooblencien.
Montimartrien , Dollfuss 1880,
Expos, géol. Havre, p. 596 =
Gypse à Palœotherium de Mont-
martre (Paris). Tongrien [s.str.).
Montjban (Gale, de) = Givétien
de Bretagne.
44
650
COMPTE-RENDU. SIXiÈiME PARTIE
Mon. — Mor.
Montmartre (Gypse de) =
Oligocène inf. du Bass. de Paris.
Tongrien (s. str.).
Montmartron , Mayer - Eyinar
1888, Tabl. Ter. séd. = Ligurien
inf. Tongrien (s. str.).
Montmbry - BEDS = Miocène à
Diatomées de N Amérique.
Montmorency (Meulières de) =
Ai-giles barriolées à silex du
Bass. de Paris. Aquitanien lim.
Montpellier (Sabl. de) = Sables
pliocènes inf. à Oslrea cucullala.
Plaisancien littoral.
Montserrien, Vézian 1858, Bull,
géol. Fr. XV, p. 435; du Mont-
serrat pr. Barcelone = Nummul.
inf. de Catalogne. Paléocène.
Moor-rock = Millstone-grit de
l’Ecosse centrale. Moscovien.
Moraines ou Mohænen (allem.) =:
Accumulations de cailloux angu-
leux déposés par les glaciers.
Plistocène et Holocène, surt.
Morfontien, Doilfus 1880, Expos,
géol. Plavre, p. 59,2 ; de Morte-
fontaine (Oise) r= Bartonien
sup. du Bass. de Paris.
Morigny (Sable de) = Stampien
du Bass. de Paris. Rupélienlit.
Mormon-sandstone = Dogger de
Californie Bajocien ?
Mornâs (Grès de) = Grès sénon.
inf. du Bass. d’üchaux (Vaucl.).
Santonien littoral.
Mornasien, Coquand 1862, Bull,
géol. Fr. XX. p. 50 ; de Mornas
(Vaucluse) = Grès d’Uchaux et
de Mornas. Turonien.
Mornason, Mayer -Eymar 1888,
Tabl. Ter. sédim. — Turonien
infér. Santonien.
Mor. — Mun.
M0RPH0GERAs(Arg. à):= Bathoiüen
infér. du Calvados.
Mortefontaine (Sable de) =
Bartonien supér. du Bass. de
Paris.
Mortolin, Mayer - Eymar 1888,
Tabl. Ter. séd.; de la Mortola pr.
Menton = Bartonien sup., plutôt
Lutétien.
Moscovien, Nikitin 1890, Mem.
Coin. géol. Russ. V, p. 147 ; de
Moscovia, Moscou (Russie) =
Carbonique moy. ; Et. infér. du
Démétien.
Moséen, Carte belge 1892, Légende
= Plistocène inf. de Belgique.
Mothe (Ool. de la) = Séquanien
récifal de N France.
Mottled-sandstone= Grès pana-
ché à la base du Trias d’Angle-
terre. Werfénien limnal.
Mountain-limestone = Calcaire
carbonifère d’Anglet., Irlande,
etc. Bernicien.
Mount-Bhown-beds = Bocène de
Nouvelle-Zélande.
Moüstbribn, Mortillet 1878, Congr.
géol. Paris, p. 179; de Moustier
(Dordogne) = 2‘' âge de la pierre
taillée. Plistocène.
Mügron.ata - Kreide = Craie à
Bel. ynutronala. Oampanien.
Müllogk-sandstone = Grés silu-
rien d’Ecosse. Landovérien.
Münder-Mkrgel Marne estua-
riale du Hanovre ; Purbeckieii
supér. Berriasien.
Münderon, Mayer- Eymar 1888,
Tabl. Ter. sédim. = Munder-
Mergel. Berriasien.
RENE VIER. — GHRONOGRAPHE GÉOLOGIQUE
651
Mur. — Mus.
Murghisonæ - Sandstein = Grès
femigin. à Harp. Murchisonœ
de Souabe; Br. J. B. Aalénien
supérieur.
MuRCHisoNæ-ScHiEFER = Schistes
à Harp. Murchisonœ des Alpes.
Aalénien.
Mürghisonien, Orbigny 1850, Prod.
Pal. I, p. 27; d’après Sir Rod.
Murchisou = S" Époque du
Silurique. Silurien (s. sir.).
Mure (Grès de la) = Grès houiller
de l’Isère. Stéphanien.
Müree-group = Tertiaire moyen
de l’Himalaya. Miocène.
Murray-Riveu-beds = Miocène
de S Australie.
Mürrumbidgeb-beds =: Dévoniq.
infér. d’Australie.
Muschelkalk = Gale, triasique
moyen d’Allemagne. Ladinien
+ "Virglorien.
Muschel-Keuper, Guembel 18G1,
Bail’. Alpen. = Keupérien marin
fossilifère.
a) Obérer M-K = Rhétien.
b) Unterer M-K= Raiblien.
Musuhel-Nagelfluh = Pouding,
du Muscbel - Sandstein de
N Suisse. Burdigalien.
Musghel-Sandstein = Grès triasiq.
moyen des Vosges. Virglorien
littoral.
Musghel-Sandstein = Grès coquil-
lier à deuts de squales, du
Plateau suisse. Burdigalien sup.
Muse (Schist. de)= Autunien m_oy.
de Saône-et-Loire. Artinskien
limnal.
Mussonien, Rutot et V an den Broëli
1895, Tabl. Sol. Arden. = Lias
sup. de l’Ardenne. Toarcien.
Myo. — Nan.
Myophorien-Sch., Lepsius 1878 =
Campiler-Schicht. du S Tyrol.
Werfénien.
Myophorien-Sghicht., Rothpletz
1888 = Reichenhaller - Kalk.
"Virglorien.
Mytiloidbs-Plæner = Turonien
infér. à Inocera7nus myüloides
de Westpbalie.
Mytilus (Cale, à) = Cale, juras-
sique foncé des Préalpes roman-
des, attribué ordinairement au
Dogger. Divésien? littoral.
N
Nagelfluh = Poudingue miocène
du plateau suisse, à divers
niveaux.
Nagelfluh jurassienne = Poud.
miocène sup., à élérn. jurassiens,
du pied du Jura N. Tortonien.
Nagelfluh monogénique =
Poudingue miocène suisse, à
éléments d’une seule sorte.
Nagelfluh polygénique =
Poudingue miocène suisse, à
éléments variés.
Nahan-groüp = Sewalik infér. de
l’Inde. Miocène.
Namaqua-schists = Archéique ?
de S Afrique.
Namur (Dol. de) = Cale, carbonif,
de Belgique. Bernicien.
Namiirien, Purves 187'? = Carbon,
infér. Bernicien supérieur.
Nanaimo-group = Paléocène ?
du NW des Etats Unis d’Améi’.
652
COMPTE-RENDU. SIXIEME PARTIE
Nan. — Néo.
Nannine (Schist. de) = Couvinien
inféi-, de Belgique.
Napf-Sgh. =: Mollasse d’eau douce
supérieure de la Sui.sse centraleg
Tortonien.
Naui-beds = Nummulitique supé-
rieur arénacé limnal de l’Inde.
Oligocène ?
Narlay (Brèche de) = Brèche à
ciment rouge du .Jura français.
Oligocène ?
Nattheimer-Kalk = Malm récifal
(W.J.s) d Souabe. Kiméridgien.
Navareo - REDs = Crétacique
supérieur du Texas.
Neerepen (Sable de) = Tongrien
littoral de Belgique.
Nehden-Sandstein = Grès dévon.
supér. de Westph. Famennien
littoral.
Nehou (Gale, de) == Cale, dévoniq.
inf. de Bretagne. Ooblencien.
Nellingen- Sandstein = Grès à
Avicula contorta de Souabe.
Rhétien.
Nellingen - Sgh. = Infra-lias à
Psiloceras planorbis de Souabe.
Hettangien inférieur.
Nemausien, Sarrau 1875, Bull. sc.
nat. Nîmes ; de Nemausuni,
Nîmes (Gard) =: Marn. néocom.
infer. à Bel. latus. Valangien
bathyal.
Némauson, Mayer -Eymar 1888,
Tabl. Ter. séd. Valangien
inférieur.
Néocène = Néogénique.
Néogique = Néocomien {s. lat.)
si l’on en fait une Période dis- I
tincte du Crétacique. |
Néo. — Nèp.
Néocomien, Thurmann 1835, Soc.
géol. M‘s Jura; Bull. géol. Fr.
VII, p. 209 ; de Neocomium,
Neuchâtel (Suisse) :
s. lat. (Hébert) = Sous-période
inf. du Crétacique, y com-
pris ürgonien et Aptien,
s. str. (Orbigny) = Époque
inf.du Crétacique, en dessous
de l’Urgonien.
Néocomibn a céphalopodes =
Néocomien pélagal des Alpes.
Néocomien alpin = Néocomien
à céphalopodes des Alpes.
Nêocomien brun = Schisto-calc. à
Toæast. complanatus des Alpes
vaudoises. Hauterivien.
Neocom - Sandstein = Grès néo-
comien du Teutoburgerwald
(Allem.). Hauterivien littoral.
Neogène, Homes 1853, Neu. Jarb.
Min. p. 807 = Miocène + Pliocène.
Néogénique.
Néo-jurassique, Saporta et Choffat
1894, Flor. foss. Portugal =
Malm du Portugal.
Néo-jurassique, Buckman 1890,
Quart. Journ. Geol. Soc., N“208,
Tab. p. 696 = Malm -p Dogger.
Jurassique {s. str.).
Neolithig, Lubbock 1865, Prehist.
Tim. = Age de la pierre polie.
Palafittien.
Neolitisgh (ail.) = Cénozoaire.
Neosho-formation, Presser 1895,
Geol. Journ. III, N» 7=Permlen
inf. du Kansas (N Amérique).
Néozoique = cénozoaire.
Neptodunien, Dollfuss 1850, Exp.
géol. Havre, p. 592; de Nepto-
dunum, Nanterre (Paris) =
Cale, grossier supér. de Paris.
Lutétien supérieur.
\
RKNEVIER. — CIIRONOGR,APHE GEOLOGIQUE
653
Nbr. — New.
Nerineen-Kalk = Cale, à Néri-
nées du Malm supér. des Alpes
suisses. Portlandien récifal.
Nerinben-Sgh. = Séquanien sup.
du Hanovre.
Nérinées (Cale, à) ou Nérinéen =
Malm récifal du Jura, à divers
niveaux, surtout Portlandien.
Nervien, Dumont 1849, Bull. Ac.
Belg. XVI, p.360; des Nerviens,
ancien peuple de Belgique =
Turonlen sup. de Belgique.
Neüdegkien, J.Geikie 1895, Journ.
of Geol., p. 250 ; de Neudeck
(W Prusse) = 3e phase inter-
glaciaire. Plistocène.
Neue-Welt-Sghiefer = Marnes à
Pterophyllum du Keupor inf. de
de Bàle. Raiblien limnal.
Neuffkn - ScHiCHT. = Dogger à
Sphœroceras Sauzei de Souabe.
Bajocien inférieur.
Neütrale-Zone, Mœsch = Marne
à Taonurus scoparius d’Argovie.
Bajocien inférieur.
Neuvisyen, Lapparent 1893, 8® ôd.
Trait. géoL, p. 1032; de Neuvisy
(.\rdennes) z= Oxford, à Cardioc-
cordatum. Divésien supérieur.
Newark-system, Redfleld 1856, v.
Bull. ü. S. Geol. Surv. N» 85 =
Trias ? de N Amérique.
Newgastle-beds = Carbonique
av. Houille d’Australie (Partie
supér. = Permien?).
Newcastlin, Mayer-Eymar 1888,
Tabl. Ter. séd.; de Newcastle
(Angleterre) =: Coal-measures
d’Anglet. Démétien estunrial.
New-red = Nouveau grès rouge
d’Anglet. Trias + Permien.
New. — Non.
New - RED - MARL =: Trias sup.
marneux d’Anglet. Keupérien
estuarial.
Niagara-limestone =: Galc. silur.
de N Amérique. Wenlockien.
Niagarian, Sterry-Hunt 187 ? (fide
Botti) = Silurien {s. sir.).
Nicéen, Pareto 1865, Bull. géol.
Fr. XXII, p. 211 ; de Nice (Alpes
niarit.) — Numinulitiq. de Nice.
Lutétien.
Niedersghôna - Thone = Argile
feuilletée à Credneria de Saxe.
Botomagien limnal.
Nieder-Terrassbn = Terrasses
inférieures. Plistocène.
Nibnstedtin, Mayer-Eymar 1881,
Clas. int; de Nienstedt (Hanov.)
= Serpulit, Purbeck supérieur.
Berriasien.
Nienstedt-Sch. = Purbeckien du
Hanovre. Berriasien.
Niesbn-Sandstein et -Sghibfer =
Flysch ? Tongrien ?
Niobara - beds = Crétacique
moyen ou sup. ? des Montagnes
Rocheuses.
Niobara - SANDSTONE = Miocène
sup. ou Pliocène? des Montagnes
Rocheuses.
Niort (Cale, de) = Cale, feuilleté
du Poitou. Callovien.
Niorton, Mayer-Eymar 1888, Tabl.
Ter. séd. ; de Niort (2-Sèvres) =
Niv. à Macrocep. macrocephalus
Callovien inférieur.
Nisus (Marne à) = Aptien argil.
à Oppelia Ni.sus de Vaucluse.
Nodosen-Sch. = Musclielkalk sup.
à Ceral. nodosus d’Allemagne.
Ladinien.
654
COMPTE-RENDU. SIXIEME PARTIE
Nod. — Nos.
Nodtjlar-chalk = Craie inférieure
d’Angleterre. Turonlen.
Nohnon, Mayer-Eymar 1888, Tabl.
Ter. sédim. ; de Nohn (Eifel) =
Dévonique moyen à Spirifer
cuUrijugatus. Oouvinien inf.
Nonette (Marbre de) = Calcaire
limn. d’Auvergne. Aquitanien.
Norpolkian, J. Geikie 1895, Journ.
of GeoL, p. 247; de Norfolk
(Angleterre) = Forest-beds à
Eleph. 7neridionalis ; Ire phase
interglaciaire. Sicilien.
Norian, Sterry - Hunt 1870, v.
C'“-Rend. Coiigr. Londres, p. 73
= Laurentien supérieur de
N Amérique.
Norisch, Mojsisovics 1869, Verh.
geol. Reichs., p. 65; des Alpes
noriques :
а) sens ancien = Partie des
Cale, de Hallstadt, crue inf.
au Karnisch, que M. estime
maintenant supérieure (sens
conservé par Rittener, voir
p. 574);
б) sens nouveau (1892) =
Ladinien, Rittner.
Northampton - iRONSTONE = Grès
ferrugineux de N Angleterre.
Bajocien.
Northampton - sands Dogger
infér. sableux de N Angleterre.
Aalénien supérieur.
North - Park - BEDs = Pliocène
moyen à Megaloniœ des Monta-
gnes Rocheuses.
Norwich-ohalk = Craie à Belem-
niiella d’Anglet. Campanien.
Norwich-crag = Pliocène sup. de
Norfolk(AngL). Astien estuar.
Nossen-Kalk = Nummulitique
cale, du Rigi (Lucerne).
Nou. — Oam.
Nouvelles (Craie de) = Craie
blanche à Magas pu7nilus de
Belgique. Campanien pélagal.
Nubie (Grès de) = Crétacique
arénacé à plantes terr. d’Egypte.
Nuffenen - ScHiEFER = Schistes
cristallins à BeloTUTiites du Col de
Nuffenen (Valais). Jurassique
inférieur.
Nulliporen - Kalk = Calcaire à
Lithotha7nniu7n, d’âges divers ;
spécialement Leithakalk du Bas.
de Vienne (Autr.). Tortonien.
Nümidien, Ficheur 1890, Descr.
Kabylie, p. 304 = Grès de
Numidie. Bartonien supér.
Numismalis - Mergbl = Marne à
Zeîlleria 7iu7nisynalis (Lias i)
de Souabe. Pliensbachien inf.
Nummuliten-Sandstein = Grès à
Nu7m7i7ilites ; à divers niveaux
du Nummulitique.
Nummulites (Cale, â) = Type
pélagal du Nummulitique ;
niveaux divers.
Nummulitique = Eogène ;
Ire Période du Tertiaire ou
Cénozoaire (voir p. 562).
Nymphébn = Faciès d’eau douce ;
Type Limnal.
Nymphéen , Dumont 1849 (fide
Botti) = Suessonien limnal
de Belgique.
O
Oaktree-clay Ancien nom du
Kimeridge - clay d’Angleterre
Kiméridgien.
Oamaru - BEDS = Eocène de la
Nouvelle-Zélande.
RENEVIER. — CHRONOGRAPHE GÉOLOGIQUE
655
Obb. — Œse.
Oberalmer - ScH. = Tithon. du
Salzbourg (Autr.). Portlandien.
Ober-Carbon, Heer = Permien ;
pr. d’autres Houiller supérieur.
Démétien supérieur.
Ober - Keuper , Winckler =
Rhétien; pr. d’autres Keuper
(s. str.) supérieur.
Ober-Silur = Silurien (s. str.).
Ober-Wiedehsohiefer = Dévon.
moyen du Harz. Couvinien.
Obourg (Craie de) = Craie à
Belem. mucronala de Belgique.
Campanien pélagal.
Obtüsus-Zonb = Lias à ArietUes
obiusus. Sinémurien moyen.
Ogoee-gonglomeratb= Cambrien
moy. du Tenessé (N Amérique).
Odanah-beds = Crétacique sup.
de Manitoba (N Amérique).
CEhninger-Sgh. = Calcaire d’eau
douce miocène supér. du Lac de
Constance, près Stein (Schaffh.).
Tortonien sup. limnal.
Oel-Schibfer = Schistes bitumi-
neux, d’âges divers, exploités
pr. l’huile minérale ; spécialenu
Toarcien de Boll (Wurtemb.).
Œningien, Heer 1865, ürwelt,
p. 277; de Œhningen (Baden).
Tortonien sup. limnal.
Œnisgh = Mojsisovics 1869, Verh.
Geol. Reichsanst. ; de Oenus,
Fleuve Inn = Partie des cale,
de Hallstadt. Juvavien ?
Œselsche-Sch. = Silurien sup.
d’Esthonie.
OiG. — Ono.
Oignie (Schiste et Arkose de) =
Dévonique inférieur de Belgique.
Gédinnien.
Oldhaven-sands =: Sables paléo-
cènes de S Anglet. Suessonien
inférieur.
Old - RED = Vieux grès rouge
d’Ecosse. Dévonique estuarial.
Olenellus-limestone= Cambrien
inf. cale, à Olenellus de N .Amé-
rique. Géorgien.
Olenek - Kalk = Cale, triasique
inf. de N Sibérie. Werfénien.
Olenidian, Lapworth 187 ? =
Cambrien supérieur à Olemis
d’Angleterre. Potsdamien.
Oligocène, Beyrich 1854, Monatsb.
Berl. Akad., p. 664; étym. : peu
de récent = 3e Époque de la
Période nummuli tique (v.p.562).
Olive-group = Crétacique de
Punjab (N Inde).
Olive-shales = Schistes du Trias
ou Permien ? de S Afrique.
Ollaire (Pierre) = Schiste méta-
morphique onctueux, à base
magnésienne, des Alpes suisses.
Archéique ?
Oltenin, Mayer-Eymar 1888, Tabl.
Ter. séd. ; de Olten (Soleure) =
Argovien supérieur.
Ombret (Poud. de) = Dévon. inf.
de Belgique. Gédinnien inf.
Oneida-conglomerate = Poudin-
gue silurien de N Amérique.
Landovérien.
ONONDAGA-LiMEST.=Dévonique ?
inf. cale, de N Amérique.
656
COMPTE-RENDU. SIXIEME PARTIE
Ono. — OOL.
Onondaga-saet-grodp = Silurien
sup. gypso-salifère de N Amér.
Ludlowien lagunal.
Ontarian, Lawson 189?, v. Van
Hise,Bull. U. S. Geol. Surv.N“86;
du Lac Ontario. Précambrien.
Huronien.
OoLiTE, OoLiTH (allemand^ ou
OOLITIQUB :
a) sens pétrographique = cale,
en grains arrondis, formé
en avant des récifs.
h) sens stratigraphique =
Jurassique de div. niveaux.
OoLiTE BLANCHE, niveaux divers :
а) en Calvados = Bathonien
infér. ± récifal.
б) .Jura suisse = Séquanien
supér. récifal.
OOLITE CORALLIENNE = Malm
récifal oolitique d’âges divers.
OoLiTE FERRUGINEUSE = Minerai
de fer marin en Ans grains piso-
litiques ; niv. divers :
a) à Chanaz (Savoiej =
Callovien.
b) à Bayeux (Calvados) =
Bajocien.
c) Jura salinois (Marcou) =
Aalénien.
OoLiTE INFÉRIEURE = Bajocieu;
quelquefois Aalénien.
OoLiTE MILIAIRE = Calc. à fines
oolites du Bassin de Paris.
Bathonien moyen.
OoLiTE suBGOMPAGTE= Bathonien
inférieur du Jura.
OoLiTE SUPÉRIEURE = Malm.
OoLiTE VAGUOLAIRE = Portlandien
de la Meuse.
Opa. — Ord.
Opalinien, Renevierl874, Ire édit.
Tabl. Ter. sédim. = Zone à
Harpoc. opalinum. Aalénien
inférieur.
Opalinus-Thon = Argile à Earp.
opalinum (Br. J. a) de Souabe.
Aalénien inf.; classé p. d’autres
dans Toarcien sup. (v. p. 571).
Opatowitz-Kalk = Calc. triasiq.
moyen à Ceratües nodosus de
Silésie. Ladinien.
Operculines (Couche à) = Num-
mulitique à Operculina des
Pyrénées. Bartonien ?
Oppenitzer-Kalk = Calc. triasiq.
sup. d’Autriche. Raihlien.
Oranien, Welsch 1895, Bull. géol.
Fr. XXIII, P. V. p. 60 ; de Oran
(Algér.)= Craie d’Oran, Sahélien.
Pontien.
Orbigularis-Platten = Wellen-
kalk sup. d’Allem. Virglorien.
Orbitoides (Calc. à) = Nummu-
lilique supér. à Orbitoides des
Alpes, Pyrénées, etc. Bartonien
pélagal.
Orbitoitic, Heilprin 1887, Rep.
Am. Com. = Gale, à Orbitoides
de TAlabama (N Amérique).
Oligocène ? pélagal.
Orbitolines (Grès à) = Grès vert
cénomanien d. Cotentin (Manch.)
Rotomagien.
Orbitoliten-Kalk ou Orbitulina-
ScH. = Calcaire à OrbiloUna
lenticularis des Alpes suisses.
Rhodanien.
Ordovicien, Lapworth 1879, Geol.
Magaz., p. 13; de Ordovicia,
Pays de Galles = Silurique moy..
Cambrien supér. pr Sedgwick,
Silurien inf. pr Murchison.
— CIIRONOGRAPIIE GEOLOGIQUE 657
RENEVIER.
Ohe. — Orv.
Oreodon-beds, Marsh = Miocène
moyen liinnal des Montagnes
Rocheuses.
Oreti-beds = Grès et poudingue
de Nouv.-Zélande. Trias inf.
Orglandes (Gale, d’) = ^Eocène
marin du Cotentin. Lutétien.
Oriskany - Sandstone = Grès
dévon. inf. de N Amérique.
Orléanais (Cale, de 1’) = Cale, à
Hélix des env. d’Orléans (Fr.).
Aquitanien limnal.
Orléanais (Marne de F) = Marne
blanche à Melania aquitanim,
sur les sables do l’Orléanais.
Burdigalien liinnal.
Orléanais (Sabl. de F) = Sables a
AnchUer. aurelianense, Miocène
inférieur. Burdigalien ?
Ormoy (Sable d’)= Stanipien siip.
des env. d’Etampes (S Paris).
Bupélien littoral.
Ornaten - Thon = Argile a
Cosmoceras ot'natum (Br. J. ?)
de Souabe. Divésien inférieui.
Ortenburger - ScH., Gümbel =
Miocène marin de Bavière.
Helvétien.
Orthogeras-Sghiefer =: Wissen-
baoher - Schiefer de Nassau.
Couvinien bathyal.
Orthogeren-Kai.k = Ordovicien
infér. de Scandinavie.
Orthrogène, Gervais 185 ? voir
Pict. Trait. Pal. IV, p. <169 =
Ire Faune de vertébrés tertiaires.
Paléocène.
Orval (Grès d’) = Lias à Belem.
acutus de Belgiq. Sinémurien
litloral.
6® CONOn. GÉOL. INTERM.
OSB. — Otï.
Osborne-series = Oligocène inf.
limnal du Hampshire - Basin.
Tongrien.
OsMANViLLE (Cale, de) = Infralias
du Cotentin. Hettangien.
OsMiNGTON - ooLiTE = Oxfordioii
sup. du Dorsetshire (Angleterre).
Argovien.
OsTERWALD-ScH. = WeahUen à
plantes terrestres du Hanovre.
Valangien limnal.
OsïRACÉES (Marne à) = Cénoma-
nien supéi'. du Bass. de Paris.
Rotomagien supérieur.
Osïrauer-Sgh. = Houiller int. de
Silésie-Bohême. Moscovien ?
Ostreen-Kalke = Dogger moyen
à Alectryon. Marshi (Br. J. S) de
Souabe. Bajocien.
OsTRicouRT (Sable d’) = Paléocéne
moyen de l’Artois (N France).
Thanétien.
Otapiri - BEDs = Trias de la
Nouvelle Zélande.
Otoceras-beds = Gale, triasique
inf. de FHimalaya. Werfénien
pélagal.
Ototara - sTONE = Crétaciquo
de Nouvelle-Zélande.
Otozoum - BEDS, Marsh = Trias
limnal des Ms"»® Rocheuses.
Ottawa - group, Serry-IIunt =
Laurentien inf. du Canada.
Ottnang-Mergel = Miocène inf.,
Schlier de Ht» Autriche, etc.
Burdigalien lagunal.
Ottweiler-Sgh. = Houiller sup.
de la Sarre (W Allemagne).
Stéphanien limnal.
45
658
COMPTE-RENDU. — SIXlÈxME PARTIE
OUB. — Oys.
OoEN (Cale, de S‘) = Eocène sup.
d’eau douce de Paris. Bartonien
limnal.
OuMiA - BEDS = Grès jurassique
sup. de Gutcli (Inde). Malm.
OüRALiEN, Munier et Lapparent
1893, 4« édit. Traité géol., p. 819
= Stéphanien pélagal de
rOural (Russie).
OxFORD-cLAY = Argile à Cosmoc.
Duncani d'Oxford (Angleterre).
Divésien inférieur.
Oxford - Gruppb = Jurassique
moyen. Oxfordien (s. lal.).
Oxfordien, Brongniart 1829, Tab.
Ter. ; d’Oxford (Angl.) ; sens div. ;
a) s. lat. (Brongn., Omalius,
Marcou) = 3<i Époque du
Jurassique (s. str.) ; Jurass.
moyen.
b) s. ?ned. Orbigny, etc. =
Argovien+pa/'s Divésien
c) A’, str. (Rollier, etc.) =
Divésien à 0pp. Rengpnri.
OxFORD-ooLiTE = Argovien ^
oolitique d’Angleterre.
OxTED-BEDs = Lower-Ghalk inf.
des Nortb-Downs (S Angleterre).
Rotomagien.
OxYNOTEN-LAGER = Banc à Ocryyi.
oxynotus (Lias /3) de Souabe.
Sinémurien supérieur.
OxYNOTiEN, llenevier 1874, Ire éd.
Tabl. Ter. séd. = Lias à O.xyn.
oxynotus. Sinémurien supér.
Oxynotus - Zone = Sinémurien
sup. à Oxyjiotic. oxynotus.
Oyster-beds = Portland-sand à
Exogyra bruntrutana du Dor-
setsh. (Angl.) Portlandien inf.
Paf. — Pan.
P
Paffrathon, Mayer-Eymar 1888,
Tabl. Ter. sédim. ; de Paffrath
(Cologne) = Dé von. moyen du
Rhin. Givétien.
Pagnoz (Ool. de), Marcou 1857
Lett. s. .Tur., p. 34G = Séquanien
oolitique du Jura français.
Palæozoisch (ail.) =; Paléozoïque
ou Paléozoaire.
Palassou (Poud. de) = Conglom.
oligoc. des Pyrénées. Tongrien?
Palente (Cale, de), Marcou 1857
Lettr. s. Jura, p. .33= Cornbrash
du Jura salinois. Bathonien
supérieur.
Paléocène, Schimper 1874, Pal.
veget, III, p. 680 = Eocène anc ,
1™ Époque de la Période num-
mulitique (voir p. 562).
Paléogæn, Naumann 1866, Lehrb.
Geogn. III, p. 8 = Période
Nummulitique.
Paléolithic, Lubbock 1865, Preli.
Times = Age de la pierre taillée.
Plistocène.
Paléothérien = Age des Palæo-
therium. Tongrien (s. str.).
Paléozoaire ou Paléozoïque =
Primaire.
Paludina-Sch. =Pliocène limnal
du Levant.
Pampéen, Orbigny 1842= Pliocène
des Pampas de S Amérique.
Panchet-sehies = Gondwana inf.
à Dicynodon de l’Indoustan.
Trias.
Panchina = Gale, coquillier plis-
tocène de Toscane. Sicilien.
RENEVIER. — CHRONOGRAPHE GEOLOGIQUE
659
Pan. — Pas.
Panisélien, Dumont tS-ôl, Bull.
Acad. SC. Belg. ; du Mt Patiisel,
près Mous = Suessonien sup.
de Belgiq. (part. sup. Lutétlen ?).
Panxonien (fide Botti)= Messinien.
Prépliocène ?
P.vsop-een-Sgu. = Banc à Glycini,
Menardi du Bclpberg (Berne)
= Helvétien.
Papier-Kohle = Lignite lamel-
leux de Rott, près Bonn (Rliin).
Burdlgalien lof.
Paradoxidien, Lapwortli 18. ? =
Cambrien inoj'. à Parcidoxides.
Ménévien
Pauanien, Amcgbiuo 18.? ; de
Parana (S Amérique) = Bocène
à Ostrea Ferraresi de S Amér.
Pareora-beus =: Mîocène int. de
Nouvelle-Zélande.
Paretiano, Trabucco 1894, Mem.
Soc. Tosc. XIII, p. 221 ; d’après
Pareto = Bocène sup. ou Oli-
gocène inf., Niveau de Priabona.
Parisien, Brongniart 1820, Orbi-
gny 1822, Cours élém. II, p. 739 ;
de Paris (Seine) = Bocène s.str.
+ pars Tongrien.
Parkinson i-SüH. ou -Oolith ■
Dogger à Pavk. Parkinsoni
d’Allemagne. Bathonien inf.
Parnien, Dollfus 1880, Exp. géol.
Havre, p. 591 ; de Parues, près
Paris = Cale, grossier moyen de
Paris. Lutétien moyen.
Partnagh-Sch. = Trias supérieui
marno-schist. à plantes terrestres
du N Tyrol. Baitalien estuarial.
PAR-SANDSTONE=GrèsdeGwalior-
series de l’Inde. Archéique.
Paskapoü-series = Tertiaire ini.
du Canada.
Pas. — Peg.
Passage-beus (angl.) = Couches
de transition entre les terrains.
Patagonien, Orbigny 1842, Voy.
Amér. mérid. III = Calcaire à
Oslr. patagonica de Patagonie.
Miocène inf. ou Oligocène ?
Patgham-beds = Jurassique inf.
marin de l’Inde.
Paturatte (Couches de la) =
Oxfordien à Cardioc. cordatum
du Jura bernois. Divésien sup.
Paujal-svst. = Ter. primaire de
l’Himalaya. Silurique ?
Paulktien , Dumas 1852, Carie
géol. d’Uzès 1874 = Liguites
lacustres de S* Pauiet (Gard),
Gardonien (Coq.). Botomagien
ou Turonien ? limnal.
Pëa-grit = Dogger inf. à Harp.
Murchisonœ de Cheltenham
(Anglet.). Aalénien supér.
Peasemarsh-bëds = Calcaire du
Lower-Greensand inf. du Kent
(Angleterre). Rhodanien.
Pebble-beds = Conglomérat du
Trias infér. d’Angleterre.
Pétaidien, Hicks 1878, Britt. Ass. ;
de Pebidia, Pays de Galles =
Schistes semi-cristallins du Pays
de Galles. Huronien inf.
Peghelbron-Mergel = Marnes
bitumineuses de W Allemagne.
Aquitanien ? limnal.
Pegheseül (Marn d.)= Callovien
de la Sarthe (W France).
Peghkohle = Houille piciforme ;
Dignités de la Mollasse suisse.
Miocène de divers niveaux.
Pectiniten - ScHiEFER, Kaufmaiin
=; Schist. à Peclen de TEocène du
Pilate (Suis, centr.). Bartonien?
660
COMPÏE-REXDÜ.
SIXIÈME PARTIE
Peg. — Per.
Peüou-group = Tertiaire moyen
de Birmanie.
Pehdelchien, Ameghino 1889,
Mamif. fass. Arg., p. 106 ; de
Péhuelche (Argentine) = Sub-
Pampéen de S Ainériq. Miocène
supérieur.
Pehdenghien ? = Grès rouge à
Mesothcrium, av. Gypse, de
Patagonie. Bocène ?
Peissbx\bergee-Sci-i. = Mollasse
de la Bavière. Miocène.
Pélagal (Type) = Formations
océaniques zoogénes.
Pê-Marie (Gale, de) = Campanien
du SW de la France.
Penant-grit = Grès houiller de
Glamorganshire (.Angleterre).
Démétien moyen.
Penarth - BEDS = Rhétien de
S Angleterre.
Pênéen, Omalius 1822; de pênes,
pauvre = Permien.
Penjabien, Munier et Lapparenl
1893 ; 3« éd. Trait, géol., p. 886 ;
du Penjab (Inde) = Lodévien
(1874).
Penrhyn-slates = Ardoises cam-
briennes infér. de N Wales.
Géorgien.
Pentacriniten-Lager ou -Zone =
Gale, liasiq. à Pent. lubei'culatus
de Souabe. Sinémurien moyen.
PeNTAMERUS - LIMESTONE = Gillc.
silur. d’Anglet. Landovérien.
Pépérites = Tufs basaltiques
d’Auvergne. Aquitanien.
Pereiros (Couche de), Ghotfat
1880 = Grès et cale, dolomitiq.
à flore rhétienne (?) du Portugal.
Infralias estuarial.
Per. — Pet.
Perforata (Niv. à) = Nummulit.
à Num. perforata des .Alpes et
Pyrénées. Lutétien pélagal.
Période = Division chronograph.
de 2d ordre ; Durée de format,
d’un Système.
Perledo (Cale, di) = Schisto-calc.
triasique à poissons, du Lac de
Côine. Ladinien inférieur.
Permien, Murchison 1841; de
Porm (Russie) = 3« Époque du
Carbonique (.■?. lai.), terminant
l’Ére primaire. Période distincte
pour plusieurs (voir p. 576).
Permo - cARBO.v = Passage du
Houiller au Permien, en Russie.
Artinskien.
Permo - carbonifère, Lapparent
1885, 2''» éd. Traité géol., p, 793
= Carbonique (s. lat.) y com-
pris le Permien.
Perna-beds = Argile à Perna
Mulleti d’.Atherlield (Ile-de-Wiglit).
Barrèmien ?
Pernant (Schist. de) = Numinul.
saumâtre à Cyrena de Savoie.
Lutétien inférieur estuarial.
Perte-du-Rhône (Grès verts d. la)
= Albien et Aptien sableux de
Bellegarde (Ain).
Perutzer-Sgh. = Rotomagien
littoral de Bohême.
Petherwinien, Mayer - Eytnnr
1874, Class. méthod.; de Pether-
wyn (Devonsh.). Dévon. super.
Prasnien.
Petherwyn - SHALES = Schist-
dévon. sup. d’Anglet. Prasnien
bathyal.
Petit-granit =: Lumachelles à
crinoïil. de Relgiq. Tournaisien.
RENEVIER. — CIIRONOGRAPIIE GEOLOGIQUE
661
Pet. — Pie.
Petschoeien, Nikitin 18.? ; de
Petschora (Russie) = Couches à
Bel. laleralis de Russie ; Passage
du Malm au Néocomien.
Berriasien.
Phases = Subdivision chronogra-
phique des Ages.
Phillit ou Phyllit (allem.) =
Schiste argileux, très feuilleté.
Archéique surtout.
Pholadomyen, 1801, Mem.
Emul. Doubs YI, p. .53= Oxfor-
dieu supérieur à Pholadomya.
Argovien supérieur.
Pholadomyen - Mergel = Marne
oxf. du Jura. Argovien sup.
Pholadomyen - Bank, Fraas =
Sinémurien sup. à Pholadomya
amhigua de Souabe.
Phosphorites = Dépôts de phos-
phates concrétionnés ossifères
du Tarn (S France). Oligocène
aérial.
Phryganes (Gale, à) = Aquitanien
limnal d’Auvergne.
Phyllades = Schistes argileux
feuilletés + métamorphiques ;
d’âges divers, plutôt anciens.
Phases (Cale, à) = Paléocène
limn. de Provence et Languedoc.
Pierre blanche = Cale, corallien
du Cher. Séquanien récital.
PiERREFiïE (Fal. de) = Stainpien
du Bassin de Paris, Bupélien
littoral.
Pierre franche = Gale, blanc
ooli tique crayeux du Jura neu-
chàtelois. Séquanien récital.
PiERRE-GRoup = Crétacique sup.
ou moyen des Rocheuses.
Pie. — Pis.
Pierre .jaune = Gale, jaune de
Neuchâtel (Suisse). Hauterivien
supérieur.
Pierres vertes, Gastaldi= Sohist.
amphiboliques ou chlorités des
Alpes centrales. Huronien ?
PiETRA-coLOMBiNA = Calcaire de
Toscane. Crétacique ?
PiETRA-FORTE = Calc. à bâtir de
Florence. Crétacique supér. ou
moyen.
Pietra-serena = Grès à bâtir de
Florence. Crétacique.
PiKERMi (Gale, de) = Niveau ossif.
à Hipparion de la Grèce.
Pontien.
PiL.ATAN ou Pilaïüs-Sgh., Kauf-
mann 1873, Mat. Cart. Suisse,
lie Livr., p. 158, 166 ; du Mont
Pilate (Suisse centrale) = Num-
mulitique inférieur du Pilate.
Lutétien ?
PiLTONiN, Mayer - Eymar 1881,
Class. internat. = Dévoniq. sup.
d’Angleterre. Pamennien.
PiLTON-siiALES = Schiste dévon.
sup. d’Angleterre. Pamennien
bathyal.
PiNNA-ScHiCHT. = Néocomien des
Alp.glaronnaises. Hauterivien.
PiNPEUDti (Marn. d.), Marcou 1857,
Lot. Jur. p 28= Marne supralia-
sique de Salins (Jura). Toarcien
-P part, de l’Aalénien.
PiOLENC (Lignit. de) = Sables lig-
nitiféres du Bassin d’Uchaux
(Vaucl.) Santonien estuarial.
Pisé (Terre à) = Pliocène du
Bassin de la Saône.
PisoLiTES = Grains à couches
concentriques, formation hyda-
togène de sources calcaires ou
ferrugineuses, d’âges divers.
662
COMPTE-RENDU. SIXIEME PARTIE
Plæ. — Pla.
Plæner-Mergel Marnes créta-
ciques de l’Allemagne centrale,
d’âges divers :
a) Ober-Pl. = Santonien.
b) Mittel-Pl. = Turonien.
c) Unter-Pl. = Rotomagien.
Plages soulevées = Dépôts litto-
raux coquillers. Plistocène.
l’LAGlOSTOMA - BEDS = LlaS à
Lima giga?itea d’Angleterre.
Sinémurien.
Plaisancien, Mayer-Eymar 1857,
Verh. Nat. Ges. Trogen (Tabl.) ;
de Plaisance (Italie) = Marnes
bleues subapen. Pliocène infér.
Planigosta-Sch. = Lias à Ægoc.
planicosla du N de rAlleniagne.
Sinémurien supérieur.
Planking = Great-oolite sup. de
Minchinhampton (Angleterre).
Bathonien supérieur.
Planorbis - BEDS = Scliiste à
Psiloceras planorbis du Somer-
sets.hire (Anglet.). Hettangien.
Planorbis - Zone = Infralias à
I^siloc. planorbis. Hettangien.
Plaquettes (Gale, en) = Cale, lité
à Hydrobia Tnibuissoni de
Vaucluse. Rupélien supérieur.
Plasne (Marne de) = Marnes
vésuliennes du .Jura salinois.
Bathonien inférieur.
Plastischer-Thon = Argile plas-
tique. Tertiaire d’âges divers.
Pl.atien, Ameghino 1889, Main,
foss. Arg., p. 1Ü6; do La Plata
(S Amérique) = Plistocène
récent d’Argentine.
Platten-dolomit = Gale, dolom.
lité du Zechstein sup. de Saxe.
Thuringien suiiérieur. I
Pla. — Ply.
Platten - Kalk = Cale, lité, en
plaques ± minces, d’âges divers :
a) à Œhningen = Tortonien
supérieur limnal.
b) à Solenhofen = ’W, .1. Ç.
Kiméridgien.
c) en Autriche = Trias supér.
Juvavien.
Platten - Mollasse = Mollasse
marine litée, de Lucerne et
N Suisse. Helvétien.
Pleistogène = Plistocène (voir
p. 559).
Pleurogqclus - BEDS, Marsli =
Potomac-formation du Maryland
(N Amér.). Jurassique limnal.
Pleurotomes (Marne à)= Miocène
sup. de N Italie. Tortonien.
Pligatules (Arg. à) = Aptien
à Plicalula placunea de la
Marne (Bass. de Paris).
Pligatules (Marne à) =: Lias à
Plicalula sphiosa de Salins
(Jura). Pliensbachien infér.
Plienstaachien, Oppel 1858, Jura-
form., p. 815 ; de Pliensbach
(Wurt.) = Lias moyen; Cbar-
mouthien, May. 1864 (v. p. 572).
Pliocène, Lyell 18-33, v. Manual,
p. 116; étym.: plus récent =
i™ Époq. du Néogénique récent.
Plioiiippus-bbds = Pliocène inf.
limnal des Mg"rs Rocheuses.
Plistocène, Lyell 1839 ; étym. :
beaucoup + récent = Époque
moyenne du Néogénique récent;
Quaternaire.
Plougastel (Quartzit. de) = Grès
dévon. inf. métamorphique de
Bretagne. Gédinnien littoral.
Plymouth-beds= Dévon. moy. du
Devon.sb. (.4.nglct.). Givétien.
RENEVIER. — CHRONOGRAPHE GÉOLOGIQUE
663
Pl.Y — PON.
Plymouthien, Mayer-Eymar 1874,
Class. méthod. ; de Plyrnoulh
(Devonsli.). Dévoniqiie moyen.
Eifélien (1848).
PoîciLiEN, Conybeare [fide Bolti) ;
étyni. : bigarré = Grès bigarré.
Werfénien.
PoEDERLiEN, Vincent 1889 ; de
Poederlé (Campine) = Pliocène
sup. à Corbula gibba de Belgiq.
Pœn-Sandstein = Grès dévoniq.
supér. de Westph. Pamennien
littoral.
Pœtsghen - Kalk =: Trias à
Retzia trigonella du N Tyrol.
Virglorien ?
PoïKiLiTiK, Brongniart (/îdeBotti)
= New-red-sandstone. Permien
+ Trias.
PoLANDiAN, J. Geikie 1895, .Tourn.
of Geol., p. 249 ; de Poland,
Pologne = 3« Époque glaciaire.
Plistocène moyen.
PoLiGNÉ (Grès de) = Silurien sup.
de Bretagne.
PoLTAWA (Ét. de) = Oligocène sup.
de Russie. Rupélien (? +
Aquitanien).
Polypiers (Gale, à) = Faciès
récifal, d’âges divers :
a) en Calvados = Bathonien.
b) dans le Jura = Bajocien.
PoLYPLOcus (Niveau à) = Malm
à Perisphinctes polyplocus.
Séquanien moyen pélagal.
PoMÉRiEux (Calcaire de) =
Plienstoacliien inf. delà Meuse.
PoNDiGHEHRY-GROUP = Crétaciq.
sup. ou moyen de l’Inde.
PoN. — Pos.
Pontien ou Pontisgh , Marny
1869, Géol. de Cherson; du Pont
(S Russie). Miocène supér. <m
Pliocène inf., suiv. les auteurs.
Prépliocène.
PONTII.KVIICN, Dollfus 1880, Expos,
géol. Havre, p.GOl; de Ponllevoy
(Touraine) = Falims de Tou-
raine. Helvétien.
Pontis-Kalk, Gerlach = Cale. ±
métamorphique des Pontis (Val.
d’Anniviers, Valais). Trias ?
PoNTPÉAN (Schist. de) = Schistes
rouges de Bretagne. Ordovicien
inférieur.
PoRRKNTRUY (Gi'oupe de), Marcon
1857, Lett. s. le Jura, p. 42 =
Kiméridgien.
Porsguen (Gale, et Scli. de) =
üévoni(jiie moyen pélagal de
Bretagne. Eifélien.
Portage - groüp = Dévonique
supér. de N Amérique.
Porte-de-France (Cale, de la) =
Malm pélag. de Grenoble (Isère).
Porte-de-Frange (Ciment de la)
=: Néocomien infér., exploité à
Grenoble p. ciment. Berriasien.
Portlandien, Brongniart 1829,
Tabl. Ter.; de Portland (S Angl.)
= Étage sup. du Malm.
PoRTLAND-sAND = Portlandien
calcareo-sableux du Dorsetshire.
PORTLAND-STONE = Galc. à Trig.
gibbosa d’Anglet. Portlandien
± littoral.
Port-Stephen’s-beds = Carboniq.
inf. d’Australie. Bernicien ?
Posidonien-Sghiefkr = Schiste à
Posidonomya Bronni (Lias s)
de Souabe. Toarcien.
664
COMPTE-RENDU. — SIXIEME PARTIE
Pos. — Pou.
POSIDONOMYEN-SCHIEFER= Scllist.
il Posidonomya, d’âges divers :
a) dans les Alpes = Dogger à
Pos. alpina. Bathonien.
b) ds le Nassau = Gulin à Pos.
Becheri. Bernicieu sup.
Postale (Cale, di = Num-
niulitique infér. du Vicentin.
Suessonlen pélagal.
PosT - Carbon, Guembel, etc. =
Permien.
PosT - Crétacig = Formations
limnales de Puerco et Laramie,
dans les Rocheuses.
Post-Glaciaire = Terrasses lacus-
tres de la Suisse. Plistoeène
récent.
Post-Pampêen = Plistoeène de
S Amérique.
PosT - Pliocène, Lyell = Récent.
Holocène.
Post-Tertiary = Holocène pour
Lyell. Pour d’autres Plistoeène
Holocène.
PoTOMAC-BEDS = Malm limnal ou
estuarial du Maryland (N Amér.)
Potsdamien ou Potsdamic, Em-
mons 1838, Walcott 1891, Bull.
U. S. Geol. Surv. N“ 81, p. 360 ;
de Potsdam (Mississipi sup.,
U. S.)= Cambrien supérieur à
Olenus.
Potsdam - sandstonb = Grès
cambrien sup. de N Amérique.
Potsdamien.
PoTTs (Mt) -BEDs = Permien de
Nouvelle-Zélande.
Poudingue = Conglomérat ±:
grossier, à éléments arrondis ;
voir nom spécial.
PouiLLY (Ciment de) = Calcaire
hydraulique de Bourgogne.
Pliensbachien.
Pou. — Pri.
PouPET (Marne de), Marcou 1857,
Lettr. sur le .Jura, p. 366 =
Pliensbachien sup. du Jura.
PouziN (Cale. dii)= Tithon. inf. de
l’Ardèche. Portlandien pélagal.
PozoriiTTA - Marmor = Calcaire
triasique moj^en de Bukovine.
Ladinien pélagal.
Précambrien , Lapparent 1893,
3e ôd. Trait. Géol., p. 737 =
Strates antérieures au Cambrien.
Huronien.
Pré-glaciaire = Dépôts recou-
verts par le Glaciaire, souvent
interglaciaires. Plistoeène surt.
Pré-historique = Antérieur aux
temps historiques. Plistoeène
ou Palaflttien,
Première Zone de Rüdistes,
Orbigny 181? = Calcaire à
liequienia. Urgonien récifal.
Préplioeène , Renevier 1896,
Chronogr. Tab. II = Transition
du Miocène au Pliocène; Mio-
pliocène. Pontien (voir p. 560).
Prest (Grav. de St) = Graviers
à Elephas nieridionalis (sans
Mastodon)-, transit, du Pliocène
au Plistoeène. Sicilien(v.p. 559).
Prezzo (Cale, di) = Trias moyen
de Lombardie. Virglorien
pélagal.
Priabona (Cale, di) = Eocène sup.
à Orbitoides du Vicentin.
Bartonien sup. pélagal.
Priabonien, Munier et Lapparent
1893, 3® édit. Trait, géol., p. 1219
= Eocène sup. alpin. Bartonien
supérieur.
Priesener-Sgh. = Santonien inf.
de Bohême.
RENEVIER. — CHRONOGRAPHE GEOLOGIQUE
665
Pri. — Pao.
Frimaire = Paléozoaire, l""® Ère
des temps organiques.
Primal, Rogers 1844= Cambrien.
Primitif =; Terrains de If® conso-
lidation du globe, par refroidis-
sement.
Primordial, Barrande 1852, Syst.
Sil. Bohême, p. 88 = Cambrien
surtout part, moyenne.
Productives - Carbon (allem.) =
Terrain houiller productif.
Productds-limestone = Cale, à
Productus. CarbonicLue de
ITnde, surtout Permien.
Proïcène, Gervais 185? = Age
des Palœotherium. Tongrien
(s. str.).
Prospect-beds = Cambrien inf.
de N Amérique.
Proterozoïg ou Protozoïc, Em-
mons, y. Van Hise 1892, Bull.
U. S. Geol. Surv. N« 86. Pré-
cambrien. Eozoïque. Huronien.
Protogène, Staclie 1889, Abh.
geol. Reichs. Xlll = Form.
terrestre crétacéo - tertiaire de
Dalmatie ; Liburnien. Danien
-t- Paléocène ?
Protomiocène = Erste Mediterran
Stufe, Miocène inf. Aquitanien
-p Burdigalien.
Protozoïc, Ijapworthl888, Compt.-
Rend. Congr. Londres, p. 222 =:
Paléozoïque infér. Silurique
(voir p. 556).
Provengien, Coquand 1857, Bull,
géol. Fr. XIV, p. 882 ; de la Pro-
vence = Cale, à Sphœt'ulUes
SauvagesL Turonien récital
(ou Santonien ?).
Provins (Gale. de)= Eocène limnal
du Bassin de Paris. Lutétien
(î en part. Bartonien).
0» CONGR. CÉOL. INTERN.
Pro. — Pte.
Prozoïg, Endlich 1879, v. Van Hise
Bull. U. S. Geol. Surv. N° 86, 1892
= Archéique infér., en dessous
du Laurentien !
Przibramer - Gradwagke =
Cambrien inférieur de Bohême.
Géorgien.
Psamérithriqde, Huot 18. ? =
Permien.
PsAMMiTB DE Fooz = Dévon. inf.
schisto - arénacé de Belgique.
Gédinnien littoral.
Psammites du Condroz = Dévon.
supérieur schisto-arénacé des
Ardennes. Pamenrden littoral.
Pseudo-brèches, Kilian = Cale,
bréchiforme tithonique de
S France. Portlandien surtout.
Pseudomonotis beds = Trias sup.
schisteux de Californie, etc.
Raiblien bathyal.
Psilonoten-Kalk = Cale, infra-
liasique de Souabe à Psiloceras
planorbis. Hettangien.
Psyghozoïg ou Psychig, Le Conte
1887, Rep. Amer. Comit., p. F 17
= Actuel. Holocène.
Pteranodon-beds = Crétacique
inf. limnal des Ms™* Rocheuses.
Ptérogères (Cale, à) = Gale, roux
à Pt. pelagi delà Perte-d.-Rhône
(Ain). Base du Rhodanien.
Pterocérien , Thurmaiin 1852,
Mitth. Bern. Ges., p. 217 =
Kiméridgien inf. è Pter.oceani.
Ptéropodes (Marne à), Ooster =
Marne à grains oolitiques, à la
base du Néocomien des Préalpes
romandes. Berriasien?
46
666
COMPTE-RENDU.
SIXIEME PARTIE
Pue. — Pyr.
PuERGO-BEDS, Cope 1874 — Marnes
de Puerco (Nouveau Mexique) ;
Faléocène ossifère des M&"«®
Bûcheuses.
Pdget-group =: Faléocène sau-
mâtre des M Rocheuses.
PüisAYE (Sable de la) = Sables
ferrugineux du Bassin de Paris.
Albien littoral.
PuNFiELD - BEDS = Gouches sau-
mâti’fis à Glauconia cf. Lujani
du Dorsetshire (Angleterre).
Rhodanien ?
PuRLEY-BEDS = Upper-Ghalk à
Micraster coranguinum des
collines North-Downs (Anglet.).
Campanien inférieur.
Purbeck-beds, Middleton 1812 =
Gouches saumâtres et limnales
de la presqu’île de Purbeck
(S Anglet.), transition du Malm
au Néocomien.
PüRBEGK-MARBLE = Lumachelle
d’eau douce du Purbeckien supé-
rieur de Swanage (Dorsetshire).
Berriasien ?
Purbeckien , Brongniart 1829 ;
de Purbeck (Angleterre) =
Fortlandien estuarial ?
Berriasien limnal.
PüTUTAKA - BEDS = Jurassique
de Nouvelle-Zélande.
PuYRiCARD (Gale. d.) = Gale, limnal
surmontant les Gypses d’Aix-en-
Provence. Aquitanien.
Pyrogristaelin, Emmons 1855 =
Primitif. Archéique inférieur.
Pyroplasïig, Emmons 1855 =
Terrains éruptifs pyrogènes,
d’âges divers.
Qua. — Qda.
Q
Qüadbr-Kalk = Gale, à N/epb.
mutabilis duRanden (N Suisse).
Séquanien.
Qüader-Sandstein = Grès créta-
cique sup. de Saxe et Bohême :
Ober-Quader = Santonien.
Mittel-Quader = Turonien.
Unt.-Quader = Rotomagien.
Quader-Stein, Rengger 1829 =
Galcaire du Malm.
Qüauraten - Kreide =: Graie à
Belem. quadrata d’Allemagne.
Sénonien inf. (Gampanien inf.
ou Santonien sup., suivant les
auteurs.
Quartær (allem.) = Quaternaire.
Flistocène.
Qdarten - ScHiEFER, Escher =
Schist. rouges du Lac de Wallen-
stadt (N Suisse) = Trias sup.?
Quartzites alpins = Grès méta-
morphiques des Alpes occiden-
tales, souvent blancs ; Trias
inférieur ?
Quartzit-Schiefer = Verrucano
des Alpes N Suisse. Permien
ou Trias inférieur?
Qd.arz-Sandstein = Grès quart-
zeux du Pilate (Suisse centrale).
N ummulitique .
Quaternaire == Flistocène.
Quaternaire alpin = Alluvions
plistocènes suisses, d’origine
alpine.
Quaternaire jurassien = Allu-
vions plistocènes suisses, d’ori-
gine jurassienne.
RENEVIER.
Que. — Rai.
Quebec-group = Ordovicien inf.
ilii Giumda.
Queensland - Goal = Permien
d’Australie.
Qüerandien , Ameghino 1889,
.Mamif. foss. Argent. = Post-
Pampéen marin de S Amérique.
Plistocène ancien.
Qointen-K.alk, Escher = Malm
des Alpes glaronnaises.
R
Rabots = Marne crayeuse à
rognons siliceux de S* Denis
(Belgique). Turonien.
Radiolauia-cherts = Dépôts sili-
ceux de l'Ordovicien d’Anglet.
Landeilien abyssal ?
Radoboj-Sohicht. = Gouches à
plantes et insectes de Groatie.
Aquitanien ?
Radowenzer-Sch. = Houiller sup.
de Silésie. Stéphanien limnal.
Ragstones = Bajocien infér. a
Sonninia Sowerbyi de Glou-
cestershire (Angleterre).
Raibler-Sgh. = Schistes triasiq.
super, de Garinthie. Baiblien
bathyal.
Baiblien, Stoppant 1860, Pal.
lornb. 3<J s., p. 22G, 229 ; de Raibl
(Carinth.) = Ét. inf. du Trias
supérieur; Garnien (s. sir.) 1869
(v. p. 574).
R.aiche ou Raitsohe= Gale, d’eau
douce du ,Iura bernois. Miocene
ou oligocène ?
Raiktjlsche Sur. = Part. inf. du
Silurien (s. sti‘.) d’Eslhonie.
667
Rai. — Rea.
Rmsed-beaches (angl.) = Plages
soulevées. Plistocène.
RA.JMAHAL-BEDS = Gondwuna sup.
à plantes terrestr. de l’Indoustan.
Lias ?
Rallig - Sandstein = Grès de
Ralligen (Lac de Thun), assi-
milé par Studer à la Mollasse
rouge. Aquitanien inférieur ou
Oligocène ?
Randen-Grobkalk - Gale, détritiq .
grossier du Randen (Schaiîh.)
Helvétien {fide Depéret).
Ranigan.j-beds = Part. moy. du
Gondwana inférieur de l’Inde.
Permien.
Ranikot-beds = Grès nummulit.
infér. de TInde. Paléocène ?
Raricostatüs-Zone = Lias p à
Ariet. raricostatus de Souabe.
Sinémurien supérieur.
Raritan-clays = Crétacique inf.
de New-Jersey (N Amérique).
Rasgrad-Sghight. = Néocomien
du Danube. Barrèmien.
Ratnagiri-beds = Néûgénique à
plantes terrestres de l’Inde.
Pliocène ?
Rauchwagke ou Rauwacke =
Gornieule ; d’âges divers, surtout
Triasique.
Rauracien, Gressly 1867, v. Grep-
pin. Essai s. Jura, p. 72 et Mat.
Gart. 8« Livr., p. 75; de Fane.
lîauracia (Jura) = Corallien
(anc. styl.) du Jura suisse.
Argovien récifal (fide Rollier).
Reading-beds = Paléocène estua-
rial d’Angleterre. Suessonien
inférieur.
— CllRONOGRAPHE GEOLOGIQUE
668
COMPTE-RENDU. SIXIEME PARTIE
Rec. — Rei.
RECENT, Lyell 1830 = Epoque
actuelle. Holocène.
Récifal (Type) = Formation.s
calcaires zoogènes, due.s ± direc-
tement à la croissance d’animaux
divers; Goralligène, etc.
Regoaro (Cale, di) = Gale, triasiq.
moyen de S Tyrol. Virglorien
pélagal ?
Recoaron, Mayer - Eymar 1888,
Tabl. Ter. sédim. ; de Recoaro
(Vicentin) = Ralatonien infér.
Virglorien.
Red-Rluef = Grès ferrug. rouge
du Mississipi (N Amérique).
Oligocène.
Red-Chalk = Gault supérieur à
SclilœnhacMa inflata du York-
slîire. Vraconnien.
Red-Grag == Grag rouge à Troph.
antiquum du Sulfolk (Anglet.).
Astien.
Red-grits = Grès dévon. moyen
du Devonshire. Couvinien
littoral.
Red - MARL = Trias supérieur
d’Angleterre.
Rbd-sandrock = Cambrien infér.
arenacé de N Amér. Géorgien.
Redwall-limestone= Calcaire du
Colorado (N Am.). Carbonique.
Reefton-beds = Dévonique inf.
de Nouvelle-Zélande.
Regur = Limon noir du Deccan
(Inde). Plistocène.
Reiohenhaller - Kalk = Trias
sup. calcaire, sous les Zlambach-
Schichten du Salzkammergut
(Autriche).
Reiflinger-Kalk = Gale, triasiq.
inf. du N Tyrol. Virglorien
abyssal ? |
Rei. — Rhé.
Reingrabener-Schiefer = Schist.
triasique supér. à Halobia du
N Tyrol. Raiblien bathyal.
Renggeri-Sch. = Oxfordien moy.
à Oppelia Renggeri du Jura.
Divésien bathyal.
Rennes (Cale, grossier de) = Cale,
détritiq. de Rretagne. Rupélien
littoral.
Rennes (Schist. de) = Cambrien
de Bretagne (France).
Requienies (Gale, à) = Néocom.
sup. du Bassin méditerranéen.
Urgonien récifal.
Retico (ital.) — Rhétien.
Revinien, Dumont 1847, Bul. Acad.
Belg. ; de Revin (Ardennes) =:
Quartzo-phyllad. des Ardennes.
Cambrien moyen abyssal ?
Rewar-group = Terrain primaire
de l’Inde. Silurique ?
Rhæt ou Rhætisgh (allem.) =
Rhétien.
Rhætic-shales = Schiste à Avic.
conlorla du Sommersetshire
(Angleterre). Rhétien.
Rhénan, Dumont 1848, Bull. Acad.
Belg. ; du Fleuve Rhin = Devo-
nique inférieur.
Rhénanien, Van den Broêck 1893,
Bull. Soc. belg. VII Pr.-verb.,
p. 294 ; des Dignités du Rhin =
Faciès tluvio - lacustre de
l’Oligocène sup. de Belgique.
Rhétien ou Rh.etien, Guembel
1861, Bay. Alp., p. 122. Renevier
ire éd. Tabl. Ter.; de Rhætia,
Alpes rhétiques (Grisons) =
Niveau à Avicula conforta,
1^ Ftage basique ; pour d’autres
Étage supérieur du Trias.
RENE VIER.
CIlRONOIiRAPHE GEOLOGIQUE
669
Rhi. — Rig.
Rhisne (Ass. de) = Prasnien
moyen du Bassin de Namur
(Belgique).
Rhizogorallium-Dolomit = Cale,
dolom. superposé au Grès bi-
garré en Thuringe. Werfénien
récifal ?
RRodanien, Renevier 1854, Mem.
s. Perte-du-Rhône, p. 68 ; de la
Perte-du-Rhône (Ain) = 2ii étage
de rUrgonien (s.lat.). Urgonien
moyen littoral (sous l’Aptien,
voir p. 567).
Rhodanon , Mayer-Eymar 1888,
Tabl. Ter. séd. = Aptien infér.
Rhodanien.
Rhotomagon, Mayer-Eymar 1888,
Tabl. Ter. séd. = Cénomanien
inférieur. Rotomagien.
Riadan (Schist. de) = Ordovicien
de Bretagne.
Richmond - bbds = Miocène à
diatomées de N Amérique.
Riddlesdown-beds= üpper Chalk
à Micraster cortestudinarhmi
des Nortli-Downs (S Angleterre).
Santonien.
Riesen-oolith (allem.) = Dogger
à grosses oolites du Jura.
Riez (Poud. de) = Conglomérat
miocène supér. du Département
des Basses- Alpes. Pontien ?
Riff-Dolomit = Cale, dolomitique
récifal du Trias alpin.
Rift-Kalk = Cale, dé von. inf. de
Styrie. Coblencien.
Rigian ou Rigi-Sch., Kaufmann
1872, Mat. Cart. Suisse, 11® liv.,
p. 160 et 171 = Elysch infér. du
Rigi (Suisse centr.). Bartonien ?
Ril. — Rqet.
Rilly (Cale, de) = Paléocène à
Hélix, Physa, etc., de Rilly-la-
Montagne, près Reims (Marne).
Thanétien limnal.
Rilly (Sable de) =: Sables blancs
exploités pour verrerie aux env.
de Reims. Thanétien iittoral.
Rimet (Cale, du) = Rhodanien
littoral de l’Isère.
Rimogne (Grès de) = Sinémurien
supérieur littoral des Ardennes
(France).
Ripley-group = Crétacique sup.
du Texas (N Amérique).
Rissoa-Kalk, Guembel = Calcaire
lité à Rissoa alpina, au sommet
du Haupt-dolomit des Alpes
bavaroises. Trias ? supérieur.
Rive - de - Giéron, Mayer-Eymar
1888, Tabl. Ter. séd. ; de Rive-
de-Gier, pr S' Étienne (Loire) =
Cévennien inf. Stéphanien inf.
Roagh = Portlandien sup. cale,
de rile de Portland (S Anglet ).
Robinhood-beds = Lias moyen à
Ægoceras Jamesoni, d’Anglet.
Plienshachien inférieur.
Roghepourrie (Fer delà), Marcou
1857, Lettre sur Jura, p. 29 =
Aalénien sup. du Jura salinois.
Rochette (Lignit. de) = Mollasse
inf. à lignites, av. Anthracolhe-
rium, des environs de Lausanne
(Suisse). Aquitanien limnal.
Roestone = Oolite inf. du Glou-
cestershire (Anglet.). Bajocien.
Rœth= Trias inf. marno-arénacé
de Thuringe. Werfénien sup.
estuarial.
670
COMPTE-RENDU. SIXIEME PARTIE
Rœt. — Rot.
Rœthi-Dolomit ou -Kalk = Cale.
± dolomitiq. des Alpes de Suisse
allemande. Trias lagunal.
Rogenstein (allem.) = Calcaire
oolitique, à divers niveaux ;
spécialement Dogger récifal du
Jura nord.
Rognacien, Caziotl890, Bull. géol.
Fr. XVIII, p. 227 ; de Rognac
(Bouches-du-Rhône) — Crétaciq.
sup. limnal de Provence; limité
par Collot en 1891 (Bull. XIX,
p. 756) au Calcaire de Rognac à
Lychnus. Danien limnal.
Rokytzaner - ScH. = Ordovicien
inférieur (Dj?) de Bohême.
Arénigien.
Ronüa (Breccioles de) = Eocène
inf. du Vicentin (Ital.). Lutétien
infér. littoral.
Ronchampi.n-, Mayer-Eymar 1888,
Tabl. Ter. séd. ; de Ronchamp,
près Belfort (H‘e Saône) =
Cévennien sup., Stéphanien.
Ronzon (Cale, de) = Cale, lacustre
ossifère du Velay (Auvergne).
Rupélien inférieur limnal.
Ropa-Sch. ou Ropianka-Sgh. =
Crétacique supér. à Inoceramiis
de Galicie. Sénonien.
Roquefavoür (Cale, de) = Cale,
lacust. de Provence. Faléocène
limnal, ou Danien ?
RossimLD-ScH. = Néocomien à
Crioceras du Salzhourg (Autr.).
Rosso-süpeiuorb = Tithonique à
Pygope diphya du Vicentin.
Portlandien inf. pélagal.
Rostellec (Cale, de) = Dévon.
sup. de Bretagne. Pamennien.
Roth — Voir Rceth.
Rot. — Rou.
Rothe - Mollasse = Mollasse
rouge de la Suisse allemande.
Aquitanien inf. ou Rupélien
supérieur ?
Rothliegendes = Permien aré-
nacé limnal d’Allemagne.
a) sup. = Thuringien.
b) moy. =; Lodévien.
c) inf. = Artinskien.
Rothomagien — V. Rotomagien.
Rothsee-Sgh. = Mollasse marine
de la Suisse cent. Helvétien.
Rotomagien, Coquand 1857, Bull .
géol. Fr. XIV, p. 882 ; de Rolho-
magus, Rouen (Seine infér.) =r
Craie marneuse de Rouen ; 3e ét.
du Cénomanien {s. lat.) — Voir
p. 565.
Rotten-limestone = Crétacique
sup. du Texas (N Amérique).
Rottoueon, Mayer Flymar 1888,
Tabl. Ter. séilim. ; de Rottorf
(Brunswick) =: Charmouthieii
inf. Pliensbachien inférieur.
Roubaüdi (Marne à) = Marnes
néocomiennes pyritifères à
Hoplites Houbaudi du Midi de
la France. Valangien bathyal.
Rouen (Craie de) = Rotomagien
du Bass. de Paris.
Rouet (Poud. de) = Conglomérat
rouge de Rouet-de-Carry (prés
M arsei lie) . Aquitanien ii i féri eu r
littoral.
Rougelave, Thurmann = Ptéro-
cérien sup, de Porrentruy (Jura
bernois). Kiméridgien.
Roussard = Grés grossier à
Trigonia crenulata du Mans
(Sarthe). Rotomagien littoral.
Roux (Macigno de) = Givétien
sup. arénacé de Belgique.
RENEVIER. — CIIRONOGRAPIIE GÉOEOGIQUE
671
Rov. — Rus.
Eovere-oi-Velo (Cale, di) —
Titonico bianco du Lac de Garda
(Lombardie) ; transilion du
Portlandien au Berriasien
pélagaux.
Royan (Craie de) == Oampanien
du SW de la France.
Roznau Conglomérat = Pouding,
crétacique sup. des Carpathes.
Sénonien littoral.
Rübikn, Vézian 1858, Bull. géol.
Fr. XV, p. MO ; de Rubio (Cata-
logne) = Flysch poudinguiforme
de Catalogne. Tongrien.
Rudistes (Cale, à) = Crétacique
récifal ; âges divers, suivant les
espèces.
Rudistes (Ire Zone de) = Cale, à
Requienia ammonia. Urgonien
récifal inférieur.
Ruffes = Permien sebisto-aren.
rouge de l’Hérault.
Ruiniforme (Calcaire) = Malm à
Phylloc. Loryi du Midi de la
France. Kiméridgien inférieur
pélagal.
Rupélien, Dumont 1849, Bull.
Acad. Belgiq. XVI, p. 367 ; de
Rupel (Belgique) = Oligocène
sup. (ou moy., si l’on y comprend
l’Aquifanien, voir p. 567).
Rupel - Thon = Septarien-Thon
de N Allemagne, argile oligocène
moy. Rupélien moyen.
Russille (Marne d.l.) = Urgonien
inf. marno-calc. à Goniopygus
peltaliis du pied du Jura vau-
(lois. Barrèmien inférieur.
Saa. — Sal.
S
Saalfbld-Schiefer = Cambrien
d’Allemagne.
Saarbrucker - ScH. = Houiller
infér. de la Sarre (NW Allein.).
Moscovien limnal.
Sable = Sand. — Voir nom do
localité.
Sables moyens = Sables de Beau-
champ, du Bassin de Paris.
Bartonien.
Sables serpentineux = Miocène
de la Superga , près Turin.
Helvétien.
Sagenarien - Stufe = Culm à
Lepidodendron(Sag.)Weltheimi.
Viséen estuarial.
Saharien, Mayer - Eymar 1865,
3e éd. Tabl. synebr. ; du Sahara
(Afriq.)= Quatern. Plistocène.
Sahel-Alma =: Gîte à poissons
crétaciq. du Liban. Santonien ?
Sahélien, Pomel 1858, G^® Rend.
Acad. SC. XL VII, p. 479 ; du
Sahel (Algérie) = Fausse craie
d’Oran, transition du Miocène
au Pliocène. Pontien.
Sains (Sebist. de) = Pamennien
sup. franco-belge.
Saint ou S‘ — Voir nom spécial.
Sâlese = Verrucano du Val Trom-
pia (Berganiasque). Permien ?
Salève (Sabl. du) =: Grès siliceux
blanc, exploité à Cruzeille pour
verrerie, attribués en général au
Sidérolitique. Oligocène ?
Saliférien, Orbigny 1852, Cours
élém., p. 404 = Trias supérieur
Keupérien.
672
COMPTE-RENDU.
SIXIEME PARTIE
Sal. — Sal.
Saliferoüs - SHALES = Mames
salifères du Trias sup. d’Anglet.
Juvavien lagunal.
Salina-group = Groupe salifère
du Silurien sup. de N Amérique.
Ludlowien lagunal.
Salins (Groupe de), Marcou 1857,
Lettres s. .Jura, p. 41 = Malm
super, du Jura franc-comtois.
Portlandien littoral.
Sallomaciën, Fallot 1893, Bull,
géol. Fr. XXI, Pr.-v., p. 77; de
Sallomacus, Salles = Faluns de
Salles (Gironde). Helvétien.
Salmien, Dumont 1847, Bull. Ac.
Belg. ; de Salm (Ardennes) =
Phyllades cambriennes sup. des
Ardennes. Potsdamlen abyssal ?
Salopian , Lapworth 1880 ; de
Salop (Anglet.) ;
s. lal. = Silurique supérieur
Silurien (s. str.)
s. sir. = Wenlockien.
Saltîiolms-Kalk =: Danieu sup.
de Malmô (Suède).
Salt-Rangb-limestone = Calcaire
de ITnde extrapéninsulaire.
Carbonique ?
Saltrio (Marmo di) = Calcaire
liasiq. de la Brianza (Lombard.).
Pliensbachien ?
S aluver-Gestein, Studer = Schist.
verdâtres métamorphiques des
Grisons; Verrucano? Permien?
Salvatore (Cale, del) = Calcaire
triasique du S" Salvatore, près
Lugano (Tessin). Ladinien ±
récif al.
Salzgitter-Eisenerz r= Aptien
à Eoÿl. neshayesi du Hanovre.
Salzthon (allem.) = Argile .sali-
fère de divers niveaux, surtout
Trias.
San. — San.
Sancerrois (Sabl. du) = Sables
ferrugineux du Bass. de Paris.
Albien littoral.
Sanct - Galler - ScH. = Mollasse
marine de S‘ Gall (Suisse).
Helvétien littoral.
Sanct-Verena-Sch. = Séquanien
sup.oolit.de S*“ Vérène (Soleure).
Sandgate-beds= Lowergreensand
sup. du Kent (Anglet.). Aptien.
Sand-Kalk = Dogger inf. à Har-
poceras Murchisonœ d’Argovie.
Aalénien supérieur.
Sand-Mergel = Marnes à Mar&u-
piles ornatus de la Prusse rhé-
nane. Santonien.
Sand-Schiefer, Théobald = Var.
de Schistes des Grisons, d’âge
douteux.
Sandsfoot-grits = Grès à Oslrea
deltoidea du Dorsetshire (Angl.).
Séquanien supérieur.
Sandstein (ail.), Sandstone (angl.)
= Grès d’âge quelconque.
Sangonini (Et. d.)= Oligocène inf.
de Vénétie. Tongrien (s. sir.).
Sannoisien, Lapparent et Munier
1893, 3« éd. Trait, géol., p. 12G3 ;
de Sannois (Seine-et-Oise) =
Cale, de Brie et Marnes vertes du
Bass. de Paris. Rupélien inf.
Sansan (Niv. de) = Dépôt ossifère
du Gers (France). Helvétien.
Santa-crüzien, Ameghino ?, de
S‘“ Cruz ^Argentine) = Part, de
l’Eocène de S Amérique.
Santonien, Goquand 1857, Bull,
géol. France XIV, p. 882 ; de
Saintes (Charente inférieur) =
Sénonien inf.
s. lal. = Coniacien compris.
s. sir. = sur le Coniacien.
RENEVIER. — CHRONOGRAPHE GÉOLOGIQUE
673
San. — Sax. I
Santonin, Mayer - Eymar 1888,
Tabl, Ter. sédim. = Santonien
supérieur ou s. sir.
Sapogne (G. d.) = PliensbacMen
moyen des Ardennes.
Saratow (Sable de) = Grès à
Hoplites Deshayesi de Russie.
Sarazin = Cénomanien calcareo-
ferrugineux de Belgique.
Sahladais (Lignite du) = Gardo-
nien du sud-ouest de la France,
soit Rotomagien limnal.
Sarmatien ou Sarmatisch, Barbot
de Marny 1869, Esq. géol. de
Gherson ; de l’ancienne Sarmatie
(Danube) = Formation sau-
mâtre de SE Europe à la base du
Pontien. Tortonien supérieur
estuarial.
Sasso-morto ou Pietra-morta =
Macigno de Toscane {pars).
Oligocène ?
Saucats (Fal. de) = Part. inf. du
Miocène moyen de Bordeaux.
Burdigalien littoral.
Saücatsin, Mayer - Eymar 1888,
Tabl. Ter. séd. = Langhien sup.
Burdigalien.
SaUG - HiLL - CONGLOMBRATE =
Poudingue silurien d’Ecosse.
Landovérien.
Saürian-beds =: Banc à Ichlyo-
saurus du Lias de Lyme-Regis
(Dorsetshire). Sinémurien.
Saüzei-Zone = Niv. à Sphœroc.
Sa/uzei. Bajocien infér.
Sawddian, Hughes 1875, Brit.
Assoc., p. 70 = Lower Old-Red.
Dévonique inférieur.
Saxonian, J. Geikie 1895, Journ.
of. GeoL, p. 247 ; de Saxe (Ail.)
= 2'ie Époque glaciaire, d’âge
Plistocène ancien.
G® CONGR. GÉ0I-. INTERN.
Sax. — ScH.
S.AXONiEN, Lapparent et Munier
1893, 3e éd. Trait, géol., p. 886;
de Saxe (Allem.)= Permien moy.
terrestre. Lodévien (1874).
ScAGLiA = Gale, crayeux d’Italie.
Sénonien.
Sgaldisien, Dumont 1849, Bull.
Ac. Belg. = Pliocène supér. de
Belgique. Astien.
ScANDiNAViEN , Lapparent 1883,
Ir® éd. Trait, géol., p. 660 ; 2^® éd.,
Tr. géol., p. 732 ; de Scandinavie.
= Cambrien, {s. str.) part. sup.
ScANiAN, J. Geikie 1895, Journ. of
Geol., p. 246; de Scanie (Suède)
== Ire Époq. glaciaire du N de
l’Europe. Plistocène ancien ou
Pliocène.
Sgaphiten-Plæner = Turonien
supér. à Hetcroceras Réussi, de
Westplialie.
ScAEBOROUGHiN, Mayer - Eymar
1881, Glass. intern. ; de Scarbo-
rough (Yorkshire) = Bajocien
moy. à Sleph. Hu7nphreyi.
ScARBOROUGH-LIMBSTONE = Galc.
marin du Yorkshire, intercalé
de la série estuariale. Bajocien.
Sgar-limestone = Carbonique
inférieur d’Angleterre.
ScHALSTEiN = Agrégat volcaniq. ?
fossilifère de Nassau (Allem.).
Dévonique.
ScHAMBELEN-ScH. = Infralias à
insectes d’Argovie. Hettangien
estuarial.
Sghatzlarer-Sgh. = Mouiller inf.
de Silésie. Moscovien estuarial.
Sghatjm-Kalk = Galc. poreux, à
la part, supér. du Wellenkalk
d’Allemagne. Virglorien.
47
674
COMPTE-RENDU. SIXIEME PARTIE
SCH. — SCH.
ScHicHTEN (allem.) = Couches,
Strates, Beds (abrév. Sgh.).
Schiefer-Kohle = Lignite feuil-
leté interglaciaire de NE Suisse.
Durnténien.
Schildkrœten-Kalk =: Cale, à
tortues de Soleure (Suisse).
Kiméridgien littoral.
Schilf-Sandstein = Grés triasiq.
à Equisetum arenaceum d’Alle-
magne. Keupérien limnal.
Schilt-Kale, Escher = Calcaire
jurassique moyen des Alpes
N Suisse. Argovien pélagal.
Schimberg-Sch. = Nummulitique
d. Alp. Suisse centr. Tongrien ?
Schiste de — Voir nom de localité.
Schistes a nodules, Gilliéron =
Schistes foncés pyritif. du Mont-
salvens (Frib.). Divésien ?
Schistes alunifères = Schistes
siluriques de la Scandinavie.
Cambrien surtout.
Schistes ardoisiers = Phyllades
fournissant des ardoises ; d’âges
divers :
a) Alp. suisses = Stéphanien
b) Brelagne — Ordovicien.
c) Pays d. Galles = Cambrien.
Schistes cristallins = Schistes
métamorphiques; d’âges divers,
surtout Archéique.
Schistes gris = Schistes alpins
± métamorphiques du Valais ;
attribués ordinairement au Lias
ou au Trias.
Schistes lie-de-vin, Favre =:
Schistes violacés et verdâtres
des Alpes romandes. Permien
ou Trias inférieur ?
Schistes lustrés = Schistes lui-
sants ± métamorphiques des
Alpes occidentales ; d’âges div.
ScH. — ScR.
Schistes violacés = Schistes
rouges et verts des Alpes roman-
des, entre le Carbonique et le
Trias ; Sernifit. Permien ?
Schleich-Sand = Elsheimer-Sand
du Bass.de Mayence. Rupélien
sup. littoral.
Sghlekn-Dolomit = Cale, dolomi-
tique triasique moyen , du
S Tyrol. Ladinien ± récifal.
ScHLiER Miocène ± argileux
et salifère de la IP® Autriche.
Helvétien lagunal.
ScHOTTER == Graviers et Eboulis
d’Autriche.
SCHRAMMBACH-SCH., LÜl = Calc.
lité à Aptychus. Néocomien ?
Schratten-Kalk, Studer = Calc.
à Requienia de la Suisse allem.
Urgonien récifal.
a) Obérer S. -K. = Aptien et
Rhodanien.
b) UntererS-K. = Barrèmien.
Schreib-Kreide = Craie blanche
traçante d. bords de la Baltique.
Campanien pélagal.
Schutt ou Schdtthalde (allem.)
= Eboulis.
Schuttkegel = Cône d’éboulis
modernes. Holocène.
Sghwaben-Mergel = Marnes soua-
biennes. Pliensbachien.
ScHWARZER - Jura, Quenstodt =
Liasique.
Schwarz - Kohle = Steinkohle,
Houille ; d’âges divers, surtout
Carbonique.
SciARMUZIANO ( fide Botti ) =:
Charmouthien. Pliensbachien.
Scrobicularia-Crag = Pliocène
sup. marin du Sulfolk (Angl.).
Astien littoral.
RENEVIER.
CimONOGRAPHE GÉOLOGIQUE
675
SCY. — Sen.
Scyphien-Kalk = Malm à spon-
giaires ; à divers niveaux, surt.
Argovien.
Secondaire = 2^® Ère des temps
organiques. Mésozoaire.
Segundær - Gebirg, Werner =
Terrains secondaires, opposés
aux primitifs, et comprenant le
Système carbonique.
Seefelder-Sghiefer = Schistes
à poissons des environs dTnns-
bruck (T y roi). Trias sup.
Seelaffen = Bancs lumachelliq.
durs, intercalés dans la Mollasse
marine de N Suisse ; analogues
au Musclielsandstein, mais sans
ossements. Helvétien.
SeEWER-KaLK ou SEEWENER-KiV.LIi
= Crétacique supérieur de la
Suisse allemande. Sénonien
(Rotomagien à la base).
Seillb (Marn.d.)= PliensbacMen
infér. de la Meuse.
Seisser-Sgh. = Gale, à Posidon.
Clarai du S Tyrol. Werfénien
inférieur.
Sémurien, Mayer - Eymar 1864,
Tabl. synebr. ; de Sémur (Côte-
d’Or) = Sinémurien.
Sénonien, Orbigny 1843, Pal. fr.
Crét. II, Tabl. pi- 236“®; de
Senones, Sens (Yonne) ;
s. str. = Santonien
Campanien.
s. lat. = Crétacique supér.
(v. p. 565).
Sens (Craie de) = Campanien
inf. du Bass. de Paris.
Sen. — Ser.
Senzeille (Sch. d.)=:Famennien
inf. franco-belge.
Septarien - Thon = Oligocène
argileux de N Allemagne.
Rupélien.
Séquanien, Thurmann, Marcou
1848, Mém. géol. Fr. III, p. 96 ;
de Sequania , Franche-Comté
(.lura) :
s. str. = Gale, à Astartes du
Jura.
s. lat. = Étage inf. du Malm
(voir p. 570).
Sbrbskoon, Mayer-Eymar 1888,
Tabl. Ter. sédim. ; de Serbsko
(Bohême) =: Hostinien inférieur
(H.). Bifélien.
Sericit-Phyllite = Schist. semi-
cristallins des M‘s Taunus et
Hunsrück. Gédinnien ?
Sericit-Sghiefer = Schist. seri-
citeux des Alpes ; Schist. d’âges
divers, ± métamorphiques.
Séries =: Divisions stratigraphi-
ques de 3® ordre, correspondant
aux Époques.
Sernifit ou Sernf-Sghiefer =
Conglomérats et Schistes ±
rouges des Alpes glaronnaises ;
Verrucano. Permien?
Serpdlit =: Marnes à Serpula du
Purbeckien supér. du Hanovre.
Berriasien ?
Serravallien, Pareto 1865, Bull,
géol. France XXII, p. 232 ; de
Serravalle (Apennin piémontais)
=: Miocène moyen du Piémont.
Helvétien.
Servant (Marne de M‘), Marcou,
Lett. Jur., p. 346= Sinémurien
sup. du Jura.
676
COMPTE-RENDU.
SIXIÈME PARTIE
Ser. — Sic.
Servino = Grès et Poudingue
triasique inf. des Alp. italiennes.
Werfénien littoral.
Sestien ou Sextien, Rouville
1853, Géol. Montpellier, p. 173;
à'Aquæ-Sextiæ, Aix-en-Prov. =
Ét. d. Gyps. d’Aix, Montmartre,
etc. Tongrien s. str. (v. p. 563).
Sewalik — Voir Siwalik.
Sevatisgh, Mojsisovics 1895, Ak.
Wis. Wien CIV ; des Sevates,
peuplade celtique du S Tyrol =
Juvavien supérieur.
Sézanne (Tuf de) = Travertin à
flore paléocéne, du Bassin de
Paris. Thanétien limnal.
Shales (anglais) = Schistes ±
marneux.
Shanklin-sands = Sabl. à Exogyra
aquila de ITle de Wight (Angl.)
Aptien littoral.
Shasta-Group= Crétacique inf.
de Californie (N Amérique).
Shell-bed = Cale, fossilifère du
Portlandien moy. de S Anglet.
Shillong-series = Ter. métamor-
phique ancien de ITnde extra-
péninsulaire. Archéique.
Shiloh - BEDS = Miocène de
N Amérique.
Shoharie-grit = Dévonique inf.
arénacé à fucoïdes de N Amér.
Sicilien, Doderlein 1872, Not. s.
Cart. géol. de Moden., p. 14;
de Sicile = Brèche coquillière
de Palerme. Plistocène ancien ;
pour plusieurs Pliocène supér.
(Voir p. 559).
SiD. — SiL.
SiDÉROLiTiQUE, Gressly 1841, ,lur.
sol.,p. ,251=Dépôts hydatogènes
ferrugineux d’âges divers :
s. str. (origin.) := Oligocène
infér. à Palœotherium du
Jura bernois.
s. lal. = Dépôts ferrugineux
pisolitiques de tout âge, y
compris les dépôts marins
dits à tort Fer oolitique.
Siegener-Grauwagke ~ Dévon.
inf. arénacé de NW Allemagne.
Taunusien.
Sigillarien - Stüfe = Houiller
inférieur terrestre, Weslphalien.
Moscovien ± limnal.
SiKKiM-BEDS = Carbonique de
rinde extra-péninsulaire.
Silex (Argile à) = Quaternaire.
Plistocène.
Silex (Cr. à)= Sénonien abyssal.
Silurien, Murchison 1835, Phil.
Mag. II, p. 46; des Silures, anc.
peuple du Pays de Galles :
s. lat. = Période silurique
(Cambrien compris),
s. str. = 3« Époque du
Silurique (voir p. 578).
Silurien, Orbigny 18-50, Prodr. I,
p. 1 = Ordovicien.
Silurique = lie Période de TÉre
primaire.
SiLVAN, Kaufmann 1 872, Mat. Cart.
Suis., Ile liYr., p. 165, de Silva,
Oberwald ^Suisse) =Flysch sup.
d’Oberwalden (Suisse centrale).
Tongrien.
SiLVES (Grés de), Choffat 1887 =
Grès du Portugal, discordants
sur le Primaire. Infralias ?
(on en part Trias ?).
RENEVIER. — GlIRONOGRAPIIE GEOLOGIQUE
677
Sim. — Siw.
SiMBiRSK (Ârg. de) =: Néocomien
sup. bathyal de Russie.
SiMBiRSK (Grès d.) = Portlandien
sup. littoral de Russie.
SiMBiRSK (Sch.bitum.d.) = Schist.
bitumineux à Perisph. virgatiis
de Russie. Portlandien bathyal.
SiME (Falun d. la)= Miocène moy.
de la Gironde. Helvétien litt.
SiMLA-SLATES = Ai'doises anciennes
de l’Inde. Silurique.
SiMORRE (Niv. de) = Dépôt ossif.
du Gers (SW P’r.). Helvétien.
SiMPHORiEN (Tuf. de SQ = Tuffeau
inférieur de Giply (Belgique).
Danien inférieur.
SiNAï (Cale, du) = Nummulitique
sup. d’Egypte. Bartonien.
SiNCENY (Sable de) = Suessonien
moy. marin du Bassin de Paris.
Sinémurien, Orbigny 1849, Pal.
fr. Jur. I, p. 604 ; de Sinemurum,
Sérnur (Côte d’Or) = Étage moy.
du Liasique. Lias s. sir. (voir
p. 572).
SiNiEN, Richthofen 1882, Nord.
Chin. = Cambrien de Chine.
SiNUATUs-ScH., Mœsch = Calcaire
oolitiq. à Clypeopygus sinuatus
d’Argovie. Bathonien récifal.
SiRMOüR-SERiES = Tertiaire inf.
de l’Himalaya.
SiRONE (Poud. di) = Conglomérat
à Rudistes de la Brianza (Lomb.)
Turonien ?
SiwALiK - BEDs = Néogénîque
récent des collines sub-hima-
layennes (Inde).
Ski. — SoR.
Skiddaw-shales = Schistes ordo-
viciens à Graplolites d’Anglet.
Arénigien.
Skrejer - ScHiEPER = ScMstcs
cambriens moyens de Bohême.
Ménévien.
Skythisgh , Waagen et Diener
1895, Ak. Wis. Wien CIV =
Trias inf. de l’Inde. Werfénien.
Si.ATES (anglais) = Ardoises
Phyllades, Schiefer, Scisti.
Snowdonian, Woodw. 1866, Man.
Moll., p. 118; du M‘ Snowdon
(N Wales) = Ordovicien.
SoissoNAis(Lign. d.)= Suessonien
inf. saumâtre du Bass. de Paris.
SoissoNAis (Sabl.d.) = Suessonien
sup. littoral du Bass. de Paris.
SoissoNiEN, Mayer-Eymar 1857,
Verh. Nat. Ges. Trogen, (Tab.) =
Suessonien inf. -f- Thanétien.
SoLENHOFEN-ScH. = Calc. lithogr.
de Franconie. Kiméridgien
supérieur.
SOLENHOFON, Mayer-Eymar 1888,
Tabl. Ter. sédim. = W. J. Ç.
Kiméridgien supérieur.
Sologne (Sabl. de la) = Sables
du sud du Bassin de Paris.
Burdigalien ?
Solutréen, Mortillet 1878, Congr.
géol. Paris, p. 179; de Solutré
(Bourgogne) = S® âge de la
pierre. Plistocène récent.
SoLVA-BEDs = Cambrien moyen
schisto-arén. de S Wales (Angl.).
SoRMONNE (Marn. de) = Lias moy.
des Ardennes. Pliensbachien
supérieur.
678
COMPTE-RENDU. SIXIEME PARTIE
Sot. — Spi.
SoTZKA-ScH. = Aquitanien à
plantes terrestres de Styrie.
SouGRAiGNE (Grès de) = Grès à
Placenüceras syrtale des Cor-
bières (S France). Santonien
supérieur.
Souverain-Pré (A.ss. de) = Partie
inférieur du Pamennien super,
de Belgique.
SowERBYi-ZoNE = Bajocien inf.
à Sonninia Soioerbyi.
Sparagmitique, Esmark= Cambr.
inférieur arénacé de Norvège.
Géorgien.
Sparnagien, Dollfus 1880, Bull,
soc. géol. Norm. VI, p. 588 ; de
Sparnacum, Epernay (Marne)
= Lignites du Soissonais et
Argile plastique du Bassin de
Paris. Suessonien inférieur.
Spatangues (Cale, à) = Néoc. à
Toxaster complanatus du Bass.
de Paris. Hauterivien.
Spath-Kalke, Mœsch = Calcaire
spathoïde d’Argovie et des Alpes
N Suisse. Dogger moyen.
Spauwenon, Mayer-Eymar 1888,
Tabl. des Ter. sédim. ; de Klein-
Spauwen, pr. Anvers (Belgiq.).
= Rupélien.
Speeton - CLAY = Argile de
Speeton (Yorkshire). Malm +
Néocomien s. lat.
Sphéritbs (Marn. à) = Divésien
sup. du Jura septentrional.
Spiennes (Craie de) = Sénonien
supérieur à Trigonosemus de
Belgique. Oampanien sup.
Spilecco (Gale, di M*e) = Cale, à
Num. bolcensis du Vicentin.
Suessonien pélagal.
Spi. — Sta.
Spilsby - SANDSTONE = Grès à
Aucella volgensis du Lincoln-
sbire. Berriasien ?
Spinatus-Zone = Lias moyen à
Amalt. spinatiis.Plie'osha.chlen
supérieur.
Spintangi-limestone = Cale, du
Belouchistan (Indeextra-penins.)
Nummulitique .
Spiriferen-Sandstein = Dévon.
inf. arénacé de NW Allemagne.
CoMencien littoral.
Spirulæa (Grès à)= Nummulitiq.
supérieur à Rotula spirulæa de
Biarritz, etc. Bartonien.
Spiti-shales = Schistes jurassiq.
sup. de l’Hiraalaya. Malm ?
Spontigen-L-AGer = Malm inf. à
spongiair. d. Souabe. Séquanien.
Spongitien, Etallon 1857, Descr.
géol. Ht Jura = Oxfordien ealc.
à spong. du Jura. Argovien inf.
Stachella-beds= Part, moyen du
Ceratites - sandstone du Salt-
Range (Inde). Trias inférieur.
Stad - ScHiEFBR , Kaufmann =
Flysch à Globigerina de la
Suisse centrale. Sénonien?
Stadtbergon, Mayer-Eymar 1888,
Tab. Ter. sédim.; de Stadberg
(Westphalie) — Démétien inf.
Staffin - SHALES = Callovien
schisteux d'Angleterre.
Stampi (Gale, degli) == Infralias à
Conchodon du Lac de Gôme.
Hettangien.
Stampien, Rouville 1853, Géol.
de Montpel., p. 180 ; de Sta7npia,
Etampes (S Paris) = Rupélien
littoral du Bass. de Paris.
RENE VIER. — GIIRONOGRAPHE GÉOLOGIQUE
679
Sta. — Ste.
Starhemberg-Sgh. = Cale, rouge
à Megalodon triqueter des env.
de Vienne (Autriche). Rhétieu.
Stazzanin, Mayer - Eyrnar 1888,
Tabl. Ter. sédim. ; de Stazzano
pr. Tortona = Marne à Pteuro-
toma. Tortonien supérieur.
Steinabrunnin , Mayer - Eymar
1881, Glass. intern. ; de Steina-
brunn (Autriche) = Leithakalk.
Tortonien ?
Steinheim-Sch.= Cale, d’eau douce
ossifère de l’Albe de Souabe.
Tortonien.
Steinkohlen - Begken (allem.) =
Bassin houiller. Carbonique
estuarial ou limnal.
Steinkohlen - Flôtze = Dépôts
houillers, d’âges divers ; surtout
Carbonique.
Steinsalz - Lager (allemand) =
Dépôts de sel gemme ; type
lagunal d’âges divers ; surtout
Triasique.
Steinsberg - Kalk, Theobald =
Cale, rouge et gris de l’Engadine
(Grisons). Lias ?
Stenay (Marne de) = Oxford, inf.
de la Meuse. Callovien ?
Stéphanien, Mayer-Eymar 1878,
V. Class. internat 1881 ; de
Stephanus, S‘ Etienne (Loire) =
Houiller supér. Étage supér. du
Démétien (v. p. 576).
Steppes (Cale, des) = Pliocène
de Roumanie, etc.
Steraspis-Zone, Oppel = Niveau
à Aspidoc. steraspis, W. J. Ç.
Kiméridgien supérieur.
Stettin-Sand = Oligocène sup.
sableux de N Allemagne.
Sti. — Str.
Stinkstein (all.)= Cale, bitumineux.
Stiperstones = Quartzite ordovi-
vicien du Shropshire (Anglet.).
Arénigien.
Stogkdale - slates = Schistes
siluriens du Cumberland (Angl.).
Landovérien.
Stogkhorn-Kalk, Studer = Cale,
néocom. des Préalpes bernoises.
Hauterivien pélagal.
Stoneglife-Wood-beds = Dogger
moy. du Yorkshire. Bajocien.
Stonesfieldin , Mayer - Eymar
1881, Class. intern. = Vésullien
moyen. Bathonien inférieur.
Stonesfield - slates = Schistes
jurassiques infér. d’Angleterre à
Mammif. et Plantes. Bathonien
estuarial.
Stonygreek-beds = Carbonique
inf., av. houille, d’Australie.
Stormberg-beds =: Trias supér.
arénacé de S Afrique.
Strahlstein-Sghiefer = Schistes
amphiboliques verts des Alpes
cristallines. Archéique.
Stramberg-Kalk = Tithon. sup.
des Carpathes. Portlandien
supérieur pélagal.
Strassen (Marn. de) - Sinémurien
supér. du Luxembourg.
Strate = Couche, Schicht, Bed.
Stratigraphie = Etude des
strates et de leur superposition.
Streipen - ScHiEPER = Schistes
rubanés des Grisons. Trias inf.
Stringocephalen-Kalk = Dé von.
moy. marno-calc. de NW Allem.,
Oural, etc, Givétien.
Strombiex, Thurmann = Ptéro-
cérien. Kiméridgien inf.
680
COMPTE-RENDU. SIXIEME PARTIE
Stu. — SüM.
Stüben-Sandstein = Grès blanc à
Reptiles du Keuper super, de
Stuttgart (Wurtemb.) Juvavien
limnal.
Stüfe (allemand) = Étage, stage
(angl.), piano (ital.), piso (esp.).
SüB.\ÉRiEN (Faciès) = Formé à
l’air, et non dans l’eau. Aérial.
SuBAPENNiN, Orbigny 1852, Cours
élém. Pal., p. 800 ; des collines
subapennines (Italie) = Pliocène
(s.str.). Plaisancien Astien.
SuBATHOu-GRODP = Nummulîtiq.
inf. de l’Himalaya (Inde).
SuB - Garboniperous, Dana =
Carbonique inf. de N Amérique.
Bernicien.
Sub-Pampéen, Dœring 1884, Neu
.larb. I, p. 215 = Sous les limons
des Pampas. Miocène sup. de
S Amérique.
Sub-Patagonien, Ameghino 1889,
Mam. foss. Argent. = Eocène
{pars) de S Amérique.
SaBROBusTos-BEDs= Calc. triasiq.
inf. de THimalaya. Werfénien
pélagal.
Suessonien, Orbigny 1852, Cours
élém. Pal., p. 712 ; de Suessones,
Soisson (Aisne) == Sables et
Lign. du Soissonais. Paléocène
supérieur.
SuFPOLK - Crag = White - Crag,
Goralline-Crag ; Pliocène infér.
d’Angleterre. Plaisancien.
SUMTER-BEDS OU SUMPTER-BEDS,
Dana — Carolinien du versant
atlantique de Nord-Amérique.
Prépliocène.
Sup. — Sys.
Super-Crétacé, De la Bêche =
Tertiaire.
SuPERGA (Sabl. d. la) = Miocène
arénacé serpentineux de Turin
(Piémont). Helvétien littoral.
Supralias, Dufrenoy = Marnes
supér. au Lias proprement dit.
Pliensbachien -f- Toarcien.
Supra - Nummulitique , Ficheur
1893 = Eocène moyen d'Algérie.
SuRTURBRAND = Lignit. d’Islande.
Miocène ?
Susswasser-Kalk = Gale, d’eau
douce, ou limnal ; voir noms de
localités; d’âges divers, surtout
Tertiaire ;
а) Obérer S. -K. de Steinheim
(Wurtemb.) = Tortonien
б) Unterer S. -K. d’Ulm, etc.
(Wurtemb.) = Aquitanien
H- Burdigalien.
Susswasser-Mollassb = Mollasse
d’eau douce miocène de la
Suisse, etc. :
a) Obéré S.-M. = Tortonien.
b) Untere S.-M.=Burdigalien
inf. -F Aquitanien.
SuTTONSTONE - BEDs = Infi'alias
sup. d’Anglet. Hettangien.
SwiNiTZA-ScH. = Néocomien sup.
du Banat. Aptien.
Sylvana-Kalk = Calc. à Hélix
sylvana de l’Albe de Souabe.
Tortonien limnal.
Symphorien (Tuf. de S‘) = Tuffeau
inf. de Ciply (Belgique). Danien
inférieur.
Système = Division stratigra-
phique de 211 ordre ; dépôts d’une
Période.
KENEVIER. — CHRONOGRAPHE GEOLOGIQUE
681
SzA. — Tal.
SzABOï-ScH. Numinulitique sup.
à Clavulina Szahoi, du versant
S des Alpes. Tongrien ?
T
Tabbianon, Mayer-Eymar 1888,
Tabl. Ter. sédim. ; de Tabiano
(Parme) = Marnes bleues sub-
apennines. Plaisancien bathyal.
Tabian, Dœderlein 1870, Gart. géol.
Modène = Marnes bleues sub-
apen nines . Plaisancien batby al .
Table - Mountain - Sandstonb =:
Carbon, arén. du Cap (S Afriq.).
Tagonian , Lapworth 1891 =
Cambrien inférieur à Olenellus.
Géorgien (1861). — P' Marcou
et d’autres Cambrien (v. p. 580).
Tagonic-slates, Emmons 1842 ;
du Taconic-Range (N Amérique)
=: Schistes siluriques inférieurs.
Ordovicien + Cambrien ?
(+ Archéique ?).
Taghkanig = Tagonig.
Tagling-limestone = Trias de
rinde extra-peninsulaire.
Tailfer (Schist. de) = Couvinien
infér. de Belgique.
Taillant (Cale. d.)= Portlandien
de l’Aquitaine.
Taipo-beds = Miocène infér. de
Nouvelle-Zélande.
Talachir-boulder-conglombeate
— Poudingue bréclioïde de
rinde, d’origine glaciaire, selon
plusieurs auteurs modernes.
Permien ?
Talachir-group= Gondwana inf.
scliisto-arénacé de l’Inde pénin-
sulaire. Permien ? limnal.
G“ CONGE. GÉÜL. INTERN.
Tal. — Tea.
Talk-Flysgh = Schistes gris lal-
queux des Alpes cristallines ;
Flysch métamorphique ?
Tanner-Grauwacke = Dévoniq.
inf. du Harz. Gédinnien ?
Taramonin, Mayer-Eymar 1888,
Tabl. Ter. sédim. ; de Taramon
(Wales) = Landovérien sup.
Tarannon-beds =: Landovérien
d’Angleterre.
Tarragnoz (Cale, de), Marcou
1837, Lettre Jura, p. 32 =
Bathonien moyen.
Taunusien, Dumont 1848, Mem.
Ter. Arden., p. 183; du Taunus
(Nassau) = Étage moyen du
Rhénan.
Taunus - Quarzit = Grès méta-
morphique dévoniq. inférieur de
SW Allem. Taunusien littoral.
Taveyânnaz (Grès de) = Grès
verdâtre moucheté du Flysch
des Alpes occidentales ; attribué
généralement à l’éjection de
matériaux volcaniq. Tongrien?
Tavien, Em. Dumas 1852, v. Cart.
géol. Uzès 1874 ; de la Tave
(Gard) = Base des Grès-verts du
du Gard. Cénomanien sup. ?
Taviglianaz - Sandstein, Studer
— Voir Taveyannaz.
Tghornoïzen = Limon noir de
l’Ukraine. Plistocène.
Tbalby-clay = Néocomien sup.
du Lincolnshire (Angleterre).
Tealby-beus= Sables ferrugineux
du Lincolnshire. Hauterivien.
Te-Anau-beds = Carbonique inf.
ou Dévonique sup.de Nouvelle-
Zélande.
18
682
COMPTE-RENDU. SIXIÈME PARTIE
Teg. — Ter.
Tegel = Argiles plastiques
miocènes du Bassin de Vienne
(Autriche) :
a) Inzersdorf-T. = Pontien.
h) Hernals-T. = Sarmatique.
Tortonien estuarial.
c) Baden-T. = Tortonien
marin.
Teil (Gale, du) = Gale, néocom.
sup. de l’Ardèche. Rhodanien
pélagal.
Te.jon-beds = Paléocène marin
de Galifornie, etc.
Ténencien ou Tenencico, Landerer
1874, El. Piso Ten., v. Bull. géol.
Fr. VII, p. 18 = Urg-Aptien.
Urgonien (s. lal.).
Tenniker-Stufe = Gale, grossier
du Randen. Helvétien ?
Tentaculiten-Schieper = Schist.
dévon. moy. de NW Allemagne.
Eiifélien balhyal.
Tenuilobatus - Zone = Malm à
Oppel. tenuilobata de Franconie
(Bavière). Séquanieu supér.
Tepeizer-Sgh. = Turonien infér.
de Bohême.
Tergis (Gale, de) = Sénonien sup.
de S’W France. Campanien +
Danien.
Téréuines (Sahl. à) = Suessonien
inf. littoral du Bass. de Paris.
Terragien ou Terrazziano, Sacco
188G, Atli Acad. Torino XXIX,
p. 40 = Graviers des Terrasses
post-glaciaires du Piémont.
Acheulien (1878).
Terrain-a-chailles = Oxfordien
maruo-calcaire du .Jura nord, à
nodules silic. ou cale. Divésien
supérieur.
Ter. — Tho.
Terrain galcariîo - trappéen,
Brongniart 1823= Nummulitiq.
du Vicentin. Eocène.
Terrain rouiller = Garbonique
lirrmal ou estuarial. Démétien.
Terrassen-Kies (ail.) = Graviers
et sables stratifiés des Terrasses.
Acheulien limnal.
Terreneuve-beds = Cambrien
inf. de N Amérique.
Tertiaire = Cénozoaire ; 3e lire
des temps organiques (v. p. 5ô7).
Tesghen-Sch. = Néocomien des
Garpathes.
TEXiAN,Gomstock=Pré-Gauibrien
du Texas. Archéique.
Thalassiten - B.ENKE = Bancs à
Cardinia d. Souabe.Hettangien
supérieur.
Thanétien, Renevier 1873, l'c éd.
Tabl. Ter. ; de Thanet (Anglet.)
= Paléocène moyen.
Thanet-sands = Sahl. à Oslrea
bellovacina, des Bouches de la
Tamise (Anglet.). Thanétien.
Thionville (Marn. d.) =Lias moy.
de la Meuse. Pliensbachien inf.
Thoneisenstein = Aalénien sup.
à Harp. Murchisonœ (Br. J. P)
de Souabe.
Thon-Kalke = Bajocien infér. à
Sonninia Sowerbyi d’Argovie.
Thon-Sandstein = Roth d’Allem.
Werfénien sup. estuarial.
Thon - Schiefer = Phyllades,
Phyllit; d’âges divers.
Thostes (Min. de) = Minerai de
fer à Cardinia de Bourgogne.
Hettangien.
KENEVIER. — CHRONOGRAPHE GEOLOGIQUE
683
Tho. — Ton.
Thoijarsien= Mayer- Eymar 1864,
Tableau synchr. ; de Thouars
(2-Sèvres) = Toarcien (1849).
Thurgovien , Rollier 1892, Ecl.
géol. Helv. m, p. 83 (Tabl.); de
Thurgovie (Suisse) = Mollasse
d’eau douce sup. de NE Suisse.
Tortonien limnal.
Thuringien, Renevier 1874, !'■« éd.
Tabl. des Ter. ; de la Thuringe
(Saxe)= Zecbstein. Étage super,
du Permien.
Tiaret (Poud. de) = Barrèmien
d’ Algérie.
Tilestones = Couches de passage
du Silurien au Dévon. d’ Angle! .
Ludlowien sup. estuarial.
Till (angl.) = Argile glaciaire.
Plistocène.
Tirolisch, Mojsisovics 1895, Ak.
Wis. Wien CIV = Trias moyen.
Ladinien + Raitolien.
Tithon ou Tithonique , Oppel
1863, Zeitsch. Geol. Ges., p. 535
= Portlandien pélagal alpin.
Toarcien, Orbigny 1849, Pal. fr.
.lur. I, p. 106; de Toarcium,
Thouars (2-Sèvres) = Lias sup.
Ét. sup. du LiasiçLue.
Todt-liegendes, des mineurs du
Mansfeld (Thuringe) = Base
morte (sans minerai) sous le
Kupfer-Schiefer. Permien inf.
ToMPSON-LIMESTONE=:DOggerint.
de Californie.
Tongrien, Dumont 1839, Bull.
Ac.sc. Belg.VI, p.773; XVI,p.366;
s. lai. (1839) = OUgocène +
Boldérien.
s. sir. (1849)= OUgocène infé-
rieur, âge des Palceotkeriiiin
(voir p. 563).
Ton. — Tou.
Tonnerre (Ool. de) = Séquanien
récifal de Bourgogne.
Tonto-bbds= Cambrien supérieur
de N Amérique. Potsdamien.
Toppstein (allemand) = Pierre-
ollaire, Sch. métamorphiq. des
Alpes cristallines.
Torer-Sgh. = Trias supérieur du
S Tyrol. Juvavien littoral.
Tore (ail.) = Tourbe. Holocène.
Torgonien , Rulot et Van den
Broeck 1895, Tabl. sol Arden. =
Bajocien de l’Ardenne.
Torres-Vedras (Grès de), Chotïat
1891 = Graviers à flore terres-
tre du Portugal = Néocomien
estuarial.
Torridonian ou Torridon-sandst.
= Grès pré- cambriens d’Ecosse.
Huronien.
Tortonien, Mayer-Eymar 1857,
Verh. Nat. Ges. Trogen (Tabl.) ;
de Tortona (Italie) = Étage sup.
du Miocène (s. str.).
Torulosus-Sgh. = Zone à Lytoc.
lorulosus, à la limite sup. du
Toarcien.
Totternhoe-stone= C énomanien
du Bedfordshire (Angleterre).
Touraine (Faluns de) = Sables
coquilliers marias des env. de
Tours (B’r.). Helvétien littor.
Touraine (Tuffeau d.) = Turonien
supér. de W France.
Tournaisien , Koninck 187 ?,
Dupont, Bull. Acad. Belg. XV,
p. 13; de Tournay (Belgique) =
Carboniq. inf. ; Étage infér. du
Bernicien (voir p. 577).
Tourtia, des mineurs de Flandre
= Sable vert et Poud. à Pecten
asper de S Belgiq. Botomagien
littoral.
684
COMPTE-RENDU. — SIXIEME PARTIE
Tox. — Tri.
Toxaster (Néoc. à) = Calcaire
schisteux à Tox. complanatus
des Hautc.s - Alpes vaudoises.
Hauterivien littoral.
Traghyceraten - Sghieper =
Schist. triasiq. supér. de Basse-
Autriche, etc. Raitalien bathyal.
Trail-beds = Trias supérieur ?
de Californie.
Transition (Ter. de), Werner =
Uebergangsgebirg. SUurique +
Dévonique.
Transversarius-Zone = Oxford.
Slip, à Pelloc. transversarium
= Argovien inférieur.
TrAVANCORE - LIMESTONE = Calc.
néogénique de l’Inde. Pliocène.
Travertin = Calc. d’eau douce.
— Voir nom de localité.
Travertin moyen = Calc. de Brie
du Bass. de Paris. Oligocène
inférieur limnal.
Travertin supérieur = Calc. de
Beauce du Bassin de Paris.
Aquitanien limnal.
Trêmadocien , Renevier 1874,
éd. Tabl. Ter. = Tremadoc-
slates. Potsdamien supér.
Trêmadog - SUATES, Sedgwiclî =
Ardoises de Tremadoc (Wales).
Potsdamien supér.
Tremosna-Conglomerat = Cam-
brien inf. de Bohême. Géorgien.
TRENTON-LiMESTONEr; Ordovicien
calc. de N Amérique.
Trévoux (Sabl. de) = Sables fer-
rugineux pliocènes du Lyonnais.
Astien,
Trias ou Triasique, Alberti 1831
= Ire Pér. de l’lire secondaire.
Tri. — Tro.
Trighinopoli-beds = Crétacique
sup. (ou moy. ?) de l’Inde.
Trient (Grès du), Favre = Grès
métamorphique du Bas-Valais.
Carbonique.
Trigonia-bed = Calc. à Trigonia
gibbosa de S Angl. Portlandien
moyen littoral.
Trigonia - BEDs = Jurassique
sup. ? de s Afrique.
Triniïy - BEDS = Couches de
N Amérique, ballottées entre
Crétacique et Jurassique.
Trinodosus-Marmor = Calcaire à
Cerat. trinodosus du Salzbourg.
Virglorien supérieur.
Trinucleus-Schiefer = Ordovic.
sup. de Scandinav. Caradocien
Tripoli = Dépôt siliceux de
Diatomées ; d’âges divers :
a) En Livournais et Sicile =
Prépliocène.
b) A Nanterre, près Paris =
Lutétien supérieur.
Tripolitza (Calc.de) = Crétaciq.
et Nummulitique de Grèce.
Tritonien, Thurmann 183C, Soûl.
Jur. = Oligocène marin du Jura
bernois. Rupélien.
Trivières (Craie de) = Craie à
Bclem. quadrata de Belgique.
Campanien inf. pélagal.
Trochiten - Kalk = Calcaire à
Encrin. lüiforniis , Haupt-
Muschelkalk. Ladinien.
Troghus (Marn. à) = Aalénien
inf. à Troch. subduplicatus du
Jura français.
Tropfstein (allem.)= Kalksinter,
Tuf calcaire. Holocène ou
Plistocène.
REMEVIER. — CIIRONOÜRAPIIE GEOLOGIQUE
685
Tro. — Tul.
Tros-Kalk, Esclier = Calcaire
corallien des Alpes de Claris.
Portlandlen récifal.
Troüville (Ool. de) =: Oxfordien
supér. du Calvados. Argovien
récifal.
Trubiner-Sgh. = Ordovicien sup.
(Dg) de Bohême. Caradocien.
Truckee-beds = Miocène super,
lacustre des Rocheuses.
Trümmer-Oolit = Aalénien sup.
de Souabe, ± récifal.
Tuberculatus - Zone, Oppel =
Lias à Pentacrin. tuberculatus.
Sinémurien.
Tüedian, Tate 1855 = Bernicien
inf. de N Angleterre.
Tuf = Dépôt ± vacuolaire de
sources incrustantes, d’âges div.
Plistocène ou Holocène :
a) Tuf calcaire = Kalksinter
— voir localités.
b) Tuf siliceux = Kieselsinter.
Tuffeau = Cale, détritiq. crayeux,
de divers niveaux — v. localités.
a) Tuffeau de Lincent =
Thanétien belge.
b) Tuffeau de Maastricht =
Danien inférieur, etc.
Tufo (ital.) ou Tuf volcaniques
Agrégat volcaniq. à élém. fins,
peu cohérents, d’âges divers.
Tüf-Sandstein = Grès triasique
moyen du S Tyrol. Ladinien
littoral.
Tuf - Stein = Kalksinter, Tuf
calcaire.
Tullstrop - Kreidb = Craie a
Bel. mucronata de la Baltique.
Campanien.
Tul. — ÜGH.
Tully - LiMESTONE = Dévoiiique
sup. cale, de N Amérique.
Tunbridge-sands = Partie supér.
des Hastings-sands de S Ânglel.
Valangien estuarial.
Turbarian, J. Geikie 1895, Journ.
of Geol., p. 251, 269; des tour-
bièress 5<> et 6^ Époq. glaciaires.
Plistocène récent.
Turneri-Thone s Argile à Ariet.
Turneri, (Lias /3), de Souabe.
Sinémurien supérieur.
Turonien, Orbigny 1843, Pal. fr.
Crét. II, Tabl. pl. 236Ws Q-estreint
en 1852 d» Cours élém. II, p. 652) ;
de Tuvonia, Touraine = Étage
inf. du Crétacique sup. — ou
sup. du Crét. moy., suivant les
auteurs.
Turritellen-Sghicht. = Banc à
Turritella de la Mollasse suisse.
Helvétien
Tuvalisch, Mojsisovics 1895, Ak.
Wis. Wien CIV ; du M‘ Tuval
(Salzburg) = Zone à Tropites
subbullatus. Railblien sup.
Tyrolien, Lapparent 1885, 2<ie éd.
Trait, géol., p. 905 ; du Tyrol =
Trias supér. alpin. Keupérien
pélagal.
U
UcÉTiEN, Em. Dumas 1852, Cart.
géol. d’Uzès 1874; de Ucetia,
Uzés (Gard) = Argiles et sables
réfractaires des Grès-verts du
Gard, sous le cale, à Hippurites.
Turonien ?
UcHAUX (Gr. d’) = Grès rougeâtres
à Trigonia scabra de Vaucluse.
Turonien littoral.
686
COMPTE-IIENUU. SIXIEME PARTIE
UeB. — ÜNT.
Ubbergangs - Gebirg, Werner =
Terrain de transition. Silurique
+ Dévonique.
ÜFA (Cale, de) = Dévon. infér. de
TOural. Taunusien.
UiNTA-BEDS = Gouch. à Biplacodon
des Rocheuses. Eocène
sup. limnal.
Uitenhaage-beds = Couches aré-
nacées salifères, de S Afrique.
Néocomien ? lagunal.
ümia-beds= Partie supérieure du
Gondwana sup. de ITnde pénin-
sulaire. Malm ?
ÜMTAFUNA - BEDs =: Crétacique
de S Afrique.
Undergliff - SANDS = Upper-
Greensand à Schlœnb. rostrala
{— infiala) ; de Tlle de Wight.
Vraconnien littoral.
Unguliten - SAND = Cambrien
moyen arénacé à UnguUtes
d’Esthonie.
Unio-Sch, = Pliocène limnal, à
faciès levantin, de Roumanie.
ÜNTER Carbon =Garb. inf., Culm.
Bernicien.
Untere Kretde = Crétacique inf.
Néocomlen (s. lat.) + Gault.
Unterer Gault, Strombeck =
Aptien du Hanovre.
Unterer SEEWERKALK=Crét. moy.
du Sàntis (App.). Rotomagien.
ÜNTER -OoLiTH = Dogger infér.
Aalénien -f- Bajocien.
Unter-Silur =: Ordovicien.
ÜNT. — Uri.
ÜNTER- WlEDEHSCHIEFER= DévOll.
inf. du Harz. Coblencien.
ÜPNORiN, Mayer-Eymar 1888, Tab.
Ter. sédim. ; de üpnor (Anglet.)
= Suessonien infér. à Cyrena
cunoiformis.
üpper-Bagshot = Eocène sableux
d. Bass. de Londres. Bartonien?
ÜPPER-Ci-IALK = Sénonien pélag.
d’Angleterre.
üpper-Gault = Gault supér. à
Schlœnb. in (lata de Folkestone
(Kent). Vraconnien bathyal.
ÜPPER - Greensand = Sables et
grès d’Angleterre, supérieurs au
Gault. Vraconnien littoral -f-
pars Rotomagien.
üpper-New-Red = Grès rouges
supérieurs d’Ecosse. Trias ±
estuarial ou lagunal.
ÜPPER-OoLiTE = Malm d’Anglet.
ÜPPER- Pürbbgk = Purbeckien
sup. à coquilles d’eau douce du
Dorselsh. Berriasien? limnal.
ÜRG - Aptien, Coquand 1800 —
Néoc. supér., Aptien compris.
Urgonien (s. lat.).
Urgonien, Orbigny 1850, Prodr.
II, p. 97, Cours élém. II. p. 600 ;
de Orgon (Bouch.-du-Rhône) =
Néocomien supérieur, surtout le
type récifal :
s. sir. = Barrèmien +
Rhodanien.
i'. lal. — les mêmes étages -p
Aptien (voir p. 567).
üriconian , Lapworth 188 ? =
Dalles siliceuses pré-cambriennes
du Pays de Galles. Huronien.
RENEVIER. — CIIRONOGRAPHE GÉOLOGIQUE
687
Uhs. — Vai.
Ursien ou Ursa-Stufe , Heer
1872, Géol. Soc I,ond. XXVIII,
p. 101 = Carbonique de File
des Ours (Spitzberg) à plantes
terrestres, passage au Dévoniq.
Ur-Thonschiefer = Schistes argi-
leux pré-cambriens. Huronien.
Utamfona-beds = Orétacique
sup. ? marno-arénacé de Natalie
(S Afrique).
UïATUR-BEDS = Orétacique moyen
de rinde. Cénomanien.
Utica-shales= Ordovicien moy.
schisteux de N Amérique.
Utrillas (Lignit. de) = Couches
saumâtres à Glauconia Lujani,
de Nord-Espagne. Rhodanien
ostuarial.
UzÉGiEN, Em. Dumas (fide Bolti) ;
de Uzès (Gard) ? = Bartonien ?
V
Vaast (Craie de S‘) = Oampanien
inf. de Belgique.
Vachères (Cale, de) = Calcaire
lacustre blanc des Basses-Alpes.
Aquitanien limnal.
Vaginaten - Kalk = Calcaire à
Orlhocer. vaginatum d’Esthonie.
Ordovicien inférieur.
Vaikrita = Ter. métamorphique
anc. de l’Himalaya. Archéique.
Vaison (Cale, de) = Calcaire à
Xcanthoceras Cornueli duMont-
Ventoux (Vaucluse). Rhodanien
sup. (ou Aptien inf. ?).
Val. — Var.
Valangien, Desor 1854, Bull. sc.
nat. Neuchâtel lll, p. 177 ; de
Valangin (Neuchâtel) = Étage
moy. du Néocomien (s. sir.) —
voir p. 508.
Valangien blanc = Valangien
inférieur du pied du Jura et du
Saléve. Berriasien ± récifal .
Valdonnien, Matheron 1878, Rech.
pal. Midi ; de Valdonne (Bouch.-
du-Rhône) = Format, saumâtre
inf. du Sénonien de Provence.
Campanien estuarial.
Valenginibn — Voir Valangien.
Valentian, Lapworth 1879, de
Valentia (N Angleterre) =
Landovérien (1859).
Valfin (Coral. de) = Cale, blanc
coralligène des env. de S* Claude
(Jura). Kiméridgien récifal.
Valletia (Cale. à)= Cale, oolitiq.
à Rudistes siliceux, du Corbelet,
près Chambéry (Savoie), etc.
Valangien récifal.
Valliêres (Schist. de), Marcou
1800, Lettr. Jur., p. 845 =
Toarcien inf. du Jura français.
Valmagnb (Cale, et Grès de) =
Gale, à dentelles de l’Hérault ;
Rognacien. Danien limnal.
Valogne (Cale, de) = Infralias à
Pect. valoniensis du Cotentin.
Hettangien.
Valorcine (Poud. de) = Pouding,
métamorphique des Alpes du
Bas-Valais. Carbonique.
Vangouver-beds = Triasique du
Canada (versant W).
Vans - Kalk, Escher =; Rcithi-
Dolomit de NE Suisse. Trias.
Var (Poud. du) = Conglomérats
pliocènes de Provence. Astien ?
688
COMPTE-RENDU. SIXIEME PARTIE
Var. — Ven.
Varenna (Marmo di) = Marbre
noir triasique du Lac de Corne.
Virglorien.
Varians-Sch. = Dogger sup. à
Rhynchonella varians du Jura
nord. Bathonien supérieur.
Variegatbd - MARLS = Mamos
irisées d’Angleterre. Keupérien
± lagunal.
Vasatien, Fallût 1893. Bull. géol.
Fr. XXI, Pr.-v., p.79 ; de Y amies,
Bazas (Gironde) = Faluns de
Bazas. Aquitanien littoral.
Vasoonikn, Fallût 1893, Bull. géol.
Fr. XXI, Pr.-verb., p. 79; de
Vaseonia, Gascogne = Langhien.
Burdigalien.
Vassy (Fer de) = Minerai néoco-
mien à Unio de la H*' Marne.
Barrèmien lirnnal.
Vauroux (Sabl. de) = Stainpien
du Bassin de Paris. Rupélien
littoral.
Vegtian, Jukes-Brown 1885, Géol.
Mag. III, p. 398 ; de Vectium,
Ile-de-Wiglit (Anglet.) = Lower-
Greensand d’ Anglet. Urgonien
(s. lat.).
Vegïine, Fitton 1845 {fide Botti) =
Lower-Greensand. Rhodanien
-1- Aptien.
Veit-Sgh., Griesbacli {fide Studer)
= Klippen-Kalk. Portlandien
récif al.
Veltlinbr-Schiefer, Tlieobald =
Casanna-Schiefer des Hautes-
Alpes cristallines. Carbonique?
métamorphique.
Venarey (Ciment de) = Calcaire
hydraulique de Bourgogne.
Pliensbachien.
Ver. — Vie.
Verdun (Couch. de) = Séquanien
sup. du Bass. de Paris.
Vbrdunon, Mayer-Eymar 1888,
Tabl. Ter. sédim. ; de Verdun
(Lorraine) = Kiméridgien infér.
Séquanien sup.
Verena-Sch. = Cale, blanc oolit.
de Sanct-Verena (Soleure) =
Séquanien sup. récifal.
Vergelés = Banc exploité du
Lutétien moyen de Paris.
Vernaz (Marbre de la) = Malm
rougeâtre du Chablais (Savoie).
Vbrneuili - Sandstein = Grès
dévonique supérieur de l’Eifel.
Pamennien littoral.
Verpilliêre (Minerai de la) =
Minerai de fer supra-liasique des
environs de Lyon. Toarcien +
Aalénien inf.
Verhugano, Savi ; de M^e Verruca
(Toscane) = Permien schisto-
arénacé, souv^ poudinguiforme,
de N Italie et des Alpes.
Ver VINS (Craie de) = Turonien
supér. du Bass. de Paris.
Vésulien ou Marn. vêsuliennes,
Marcou 1848, Mém. Soc. géol.
France III, p. 73; de Yesulurn,
Vesoul (H‘e Saône) = Marnes à
Ostrea acuminata. Bathonien
inférieur.
Vêsullien, Mayer - Eymar 1881,
Class. internat. = Étage inter-
médiaire entre le Bajocien et
le Bathien. Dogger moyen.
Vio (Grès de) = Grès infraliasique
de Lorraine. Rhétien littoral.
Vigksburgian, Heilprin 18 ? =
Oligocène de N Amérique.
RENEVIER. CHRONOGRAPHE GÉOLOGIQUE
689
ViG. — Vil.
ViGKSBüRG-LiMESTONE = Calcaire à
Nummulites et Orbiloidea du
du Mississipi et du Golfe du
Mexique. Oligocène.
ViCTORiA-BEDS = Bocène marin
d’Australie.
ViERZON (Sabl. de) = Cénomanien
sup. du Cher (Fr.). Rotomagien
littoral.
Vip;ux - GRÈS - ROUGE Old-red ;
Dévonique scliisto - arénacé
d’Ecosse.
ViGGiu (Gale, di) = Gale, gris de
la Brianza (Pointe S du Tessin).
Lias.
ViGiLio-OoLiTH = Dogger inf. du
Gap S" Vigilio (Lac de Garda).
Aalénien surtout.
VlKSBURG — Voir VlCKSBURG.
ViLLAPRAN CHIEN , Pareto 18G5,
Bull. géol. Fr. XXII, p. 262 ; de
Villafranca (Piém.) = Pliocène
sup. limnal. Sicilien.
ViLLAGRAiNS (Gale, de) = Sônonien
sup. de la Gironde. Oampanien
+ Danien.
ViLLEBOis (Glioin de) = Dalle
nacrée de l’Ain. Callovien.
Villedieu (Craie de) = Santonien
de Touraine (France).
ViLLERSiEN, Lapparent 1893, 3*= éd.
Trait. Géol. ; de Villers-s.-Mer
(Calvados) =: Marnes de Villers.
Divésien supérieur.
ViLLERSiN , Mayer-Eymar 1881,
Class. intern. = Oxfordien moy.
ViLLETTE (Cale, de) = Marbre-
brèche polychrom.de Tarantaise.
Malm.
ViLLEVEVRAG (Calc. de) = Cale,
interstratifié dans les grès de
Valmagne (Hérault). Danien?
6= CONGR. GÉOL. INTERN.
Vil. — ViR.
Villmar-Kalk = Calc. dévoniq.
moyen de Hesse et do Nassau.
Givétien récifal.
Vilser-Kalk= Calc. rouge et gris
à Terebralula de Vils (N Tyrol).
Dogger.
Vimereux (Purb. de) = Couches
saumâtres du Purbeckien du
Boulonnais. Berriasien?
Vindhyan-series = Primaire inf.
de ITnde. Cambrien?
Vindobonien, Depôret 1895, Bull,
géol. Fr. XXHl, Pr.-verb., p. 31;
de Yindobona, Vienne (Autr.) =
2'' Étage méditerr. Helvétien
+ Tortonien.
ViNiGAR-ScH. =: Ordovicien supér.
(D 3) de Bohème. Caradocien.
ViREux (Grès et Schiste de) =
Dévoniq. infér. des Ardennes.
Coblencien.
ViRGATUs (Schiste à) = Schistes
bitumineux à Perisphinctes
virgatus de Simbirsk (Russie).
Portlandien inférieur.
ViRGiNiAN, Heilprin 1882, Acad,
nat. SC. Philad. ; de Virginie
(U. S. A.)= Miocène moyen du
vers' atlantique de N Amérique.
Virgloria-Kalk = Calc. triasique
moyen des Alpes rhétiques.
Virglorien.
Virglorien, Renevier 1874, l'e éd.
Tabl. Ter. ; du Virgioria-Pass.
(Alpes rhétiq.) = 2'1 Étage du
Trias inférieur.
Virgula-Stufe = Marno-calcaire
à Exogyra virgula du Jura.
Kiméridgien supérieur.
ViRGULiEN, Thurmann 1852, Mitth.
Bern Naturf. Ges., p. 217 =
Kiméridgien supérieur.
49
690
COMPTE-RENDU. SIXIEME PARTIE
ViR. — Vol.
ViRTON, (Grès de) = Grès liasique
de Belgiq. Pliensbachien litt.
ViRTONiEN, Mourlon 1880, Gêol.
Belg. I, p. 143 ; de Virton (Belg.)
= Pliensbachien.
Viséen, Dupont 1883, Bull. Acad.
Belg. XV, p. 212 ; de Visé (Belg.)
= Étage sup. du Bernicien.
VisÊTiN, Mayer-Eymar 1888, Tab.
Ter. séd. = Bernicien supér.
ViTROLLES (Gale. d.)= Paléocène
inf. ? limnal de Provence.
ViTROLLiEN, Matheron 1878, Recli.
pal. Midi Fr., p. 4 ; de Vitrolles
près Rognac (Bouch.-du-Rhône)
= Argil. rutilantes de Provence,
sur le Grétacique. Paléocène
inférieur ?
ViTZNAUER - Kalk, Kaufmann =
Gale, siliceux de la Suisse centr.
Néocomien.
VocoNCiEN, Kilian 1887, Annuaire
géol. univ., p. 302 ; de Voconcia,
Vaison (Vaucluse) = Gale, de
Vaison à Acanthocer. Cornueli.
Rhodanien pélagal.
VoGBSEN - Sandstein = Grès des
Vosges. Werfénien infér.
Vogésien, Mayer - Eymar 1874,
Glass. méthod. = Étage inf. du
Trias. Werfénien.
VoLGiEN,Nikitin 1881, Russ. Jura?;
du Volga (Russ.) =Portlandien
supérieur de Russie.
VoLTZiEN - Sandstein = Grès
triasiq. inf. à Volt, heterophylla
d’Allem. Werfénien terrestre.
VoLx (Lignite de) = Lignites à
Anthracotherium des Basses-
Alpes (S Fr.). Aquitanien limn.
Vos. — Wæn.
VOSAGIEN ou VOSÉGIEN (1881),
Mayer-Eymar 1888, Tabl. Ter.
séd. ; des Vosges = Étage inf.
du Trias. Werfénien.
VosEKER-ScH. = Ordovicien infér.
(D , 7) de Bohême. Arénigien.
VosGiEN (Grès), Elie de Beaumont
== Grès ± grossier, à la base du
Grès bigarré. Werfénien inf.
VosGiEN, Lapparent 1885, éd.
Trait, géol., p. 905 = Étage inf.
du Trias. Werfénien.
Vraconnien, Renevier 1867, Faun.
Ghevill., p. 201 ; de la Vraconne
près S‘« Croix (Jura vaudois) =
Gault supér. à Schlœnb. inflata.
Cénomanien moy. (voir p. 566).
Vragonnin, Mayer-Eymar 1888,
Tabl. Ter. séd. = Albien supér.
Vraconnien.
W
Wabaunsee- FORMATION, Prosser
1895, Journ. geol. III N« 7 =
Houiller supérieur du Kansas
(N Amérique).
Wadern (Assis, de) = Permien
moy. de la Sarre (Prov. rhén.).
Wadhurst-glay= Argile médiane
des Hasting’s-sands d’Anglet.
Valangien estuarial.
Wælder-Thon = Wealdien du
Hanovre. Hauterivien estuar.
Wængen - Kalk, Kaufmann =
Gale, nummulitiq. à concrétions
pugilaires, d’Oberwald (Suisse
centrale). Bartonien ?
RENEVIER. CHRONOGRAPHE GÉOLOGIQUE
691
Wah. — War.
Warsatch - BEDS = Paléocène
inf. limnal à Coryphodon des
Mgnes Rocheuses.
Wainmatta-series =: Triasique
sup. d’Australie.
Waipara-formation = Crétaciq.
sup. de Nouv. -Zélande.
Wairoa-beds = Triasique moy.
de Nouv.-Zélande.
Waitotara - BEDS = Miocène
sup. de Nouv.-Zélande.
Walchia (Couches à) = Permien
terrestre inférieur.
Waldenbürger-Sgh. = Culm sup.
de Silésie. Viséen ? terrestre.
Walkererdb (allemand) = Terre
à foulon d’Allem. Fuller’s earth.
Bathonien infér.
Wallalâ - BEDS = Orétacique
sup. de Californie.
Walliser - SCHIEFER = Schistes
gris ou Sch. lustrés du Valais.
Jurassique inférieur.
Wanganui - SERIES = Miocène
sup. de Nouv.-Zélande.
Wangener-Sch., Mœsch = Cale,
coralligène du Jura soleurois.
Séquanien récifal.
Wang-Sgh., Escher = Calschiste
foncé, superposé au Seewerkalk
des Alpes N Suisse. Danien ?
Warberry-beds = Dévonique
inf. du S Devonshire (Anglet.).
Wargq (Cale, de) = Sinémurien
moyen des Ardennes.
Wargq (Marne de) = Lias a
Arietites Bucklandi de Belgiq.
Sinémurien.
Warminster - SAND = Uppei
Greensand à Pecten asper ^ de
Wiltshire (Angl.). Botomagien
inférieur littoral.
Was. — Wei.
Wasâtsch-bbds = Paléocène des
Rocheuses.
Washita-limestone = Crétaciq.
moyen du Texas et du Colorado
(N Amérique).
Wassalemschb-Sgh.= Ordovicien
moyen d’Esthonie.
Wasseralfingen-Sgh. = Dogger
inf. à Harpoceras Murchisonæ
(Br. J. P) de Souabe. Aalénien
supérieur.
Wast (Argil. de) = Divésien du
Boulonnais.
Waterstonb= Triasique supér.
d’Angleterre.
Wâulsortien, Dupont 1883, Bull.
Ac. SC. Belg. XV, p. 18, 212; de
Waulsort (Belg.) = Bernicien
récifal, à la limite de Tournaisien
et Viséen.
Weald - GLAY = Néocomien
terrestre du SE d’Angleterre.
Hauterivien limnal.
WEALDEN-THON=:Néocomien sau-
mâtre du Hanovre. Hauterivien
estuarial.
Wealdien = Néocomien limnal
ou estuarial en général.
Weather-stones = Part. inf. de la
Great-oolite de Minchinhampton
(S Anglet.). Bathonien inf.
Weinheimer-Sand= Meeres-Sand
inf. du Bass. de Mayence (Rhin).
Rupélien inf. littoral.
Weisme (Arkose de) = Grès dévon.
infér. des Ardennes. Gédinnien
littoral.
Weissenbagh - Sghiefer. — Voir
WiSSENBAGH.
Weissenberg-Sgh. = Turonien
marneux de Bohême.
692
COMPTE-RENDU. SIXIEME PARTIE
Wei. — Wes.
Weisser - Jura, Quenstedt =
Jurassique supérieur de Souabe.
Malm -f- Argovien.
WEissLiEGENDE=:Grès blanchâtre
du Rothliegende de Thuringe.
Lodévien.
W EizENRiED - ScH. = Sénonien
du Banat (Hongrie).
Wellen - Kalk et -Dolomit =
Muschelkalk inf. de SW Allem.
Virglorien.
Wemmelien , Rutot et Vincent
1878; de Wenimel (Belgique) =r
Sables et Graviers éocènes sup.
de Belgique. Bartonien littoral.
Wendelstein - Kalk = Calcaire
triasique moyen de Hte Bavière.
Virglorien.
Wengener-Sgh. =r Tiûas moyen à
T)aonella Lommeli du S Tyrol.
Ladinien.
Wenlockien, Murchison 1839,
V. Renevier 1874, Re édit. Tabl.
Ter.; de Wenlock (N Anglet.) =
Étage moy. du Silurien (s. sR.).
Wêpion (Grès de) = Ooblencien
supérieur de Belgique.
Werfénien, Renevier 1874, Ire éd.
Tabl. Ter. ; de Werfen (Salzb.)
= Étage inf. du Trias inf.
Werfener-Schicht. ou Werfen-
ScHiEPER= Trias inf. du Tyrol.
Werfénien ± litt. ou bathyal.
Wehnsdorfer-Sghiefer= Schist.
néocom. à Macroscaphites de
Moravie. Barrèmien bathyal.
Wesenbergon , Mayer - Eymar
1888, Tabl. des Ter. sédim. ; de
Wesenberg (Esthonie) = Ordo-
vicien supér. (D 3). Caradocien
inférieur.
Wes. — WiG.
Westphalien, Lapparent 1893,
3e édit. Trait, géol., p. 819 ; de
Westphalie = Houiller inférieur
d’ Allem. Moscovien estuarial
et limnal.
Wetterkalk (allem.) = Calcaire
hydraulique ; d’âges divers.
Wetterstein - Kalk = Calcaire
triasique moyen du N Tyrol.
Ladinien ± récifal.
Wettinger - Sgh., Mœsch =
Kiméridgien récifal des Lagern
près Baden (Argovie).
Wetzstein-Schiep. = Malm sup.
silic. à Aptychus de Ammergau
(Bavière).
Whit-bed= Cale, à Eolcostephanus
giganteus de Portland (S Angh).
Portlandien.
Whitby-beds = Lias supérieur à
Belem. acuarius du Yorkshire.
Toarcien moyen.
Write - Crag = Crag blanc à
Bryozoaires ; Pliocène infér.
d’Angleterre.
White-Lias= Infra-lia.s de Lyme-
Regis (Anglet.). Hettangien.
Whiteleap-Chalk = Craie raoy.
à Terehralulina gracilis des
North-Do\vns(Angl.). Turonien
supérieur.
White-limestone = Eocène du
Mississipi (N Amérique).
White-River-beds = Miocène
des Mirées Rocheuses.
Wianamatta - BEDs Trias
d’Australie.
WICKLOW-FLAGS = Dalles arén. à
Oldhamia d’Irlande. Cambrien
inférieur.
RENEVIER. CHRONOGRAPHE GEOLOGIQUE
693
WiE. — WOE.
W iener-Sandstein = Crétaciçlue
inf. ? arénacé, des env. de Vienne
(Autriche).
Wiepke-Mergel = Marnes aqui-
taniennes de N Allemagne.
WiLD - Flysch, Kaufmann =
Flysch feuilleté des Alpes de la
Suisse centrale. Tongrien.
WiLMSDORF-ScH. = Rhétien inf.
de Silésie.
WiMMis - Kalk = Calcaire à
Mylilus du Simmenthal (Berne).
Oxfordien ? littoral et en part,
estuarial, attribué ordinairement
au Dogger sup.
Wind-E.iver-bed8= Miocène inf.
(ou Oligocène?) des Montagnes
Rocheuses.
Windsor -HMESTONE = Calcaire
carbonique inférieur du Canada.
Bernlcien supérieur.
WiNENNB (Grès de) = Burnotien
schisto-arénacé rouge de Belgiq.
Coblencien supérieur.
WiNTERTHDR (Moll. de) = Mollasse
d’eau douce sup. de NE Suisse.
Tortonien limnal.
WiRViGNES (Grès de) = Grès à
Coromya excentrica du Boulon-
nais. Kiméridgien inférieur.
WiSSENBACH-SCHIEFER = SchisteS
pyritifères du Dévon. moyen de
Nassau. Couvinien bathyal.
WlTTEBERG-QüARTZITE=Part. inf.
du Carbonique de S Afrique.
Wcelfliswyl-Sgh. = Oxfordien à
Peltoc. athleta d’Argovie (Suis.).
Divésien.
WoëvRE (Argile d. 1.) = Oxfordien
de la Meuse (France). Divésien
bathyal.
WoL. — Yor.
Wolga-Stufe, Nikitin = Volgien
de Russie. Portlandien boréal.
WooD-BEDs = Jurassique sup. ?
de S Afrique.
WOOLHOPE-LIMESTONE = Calcaire
silur. d’Anglet. Landovérien.
WooLwiGH-BEDs = Suessonieu
inf. estuar. du Bass. de Londres.
WURZBURGIAN , Mayer - Eymar
1874, Classif. méthod, ; de
Wurtzbourg (Bav.) =: Muschel-
balk. Virglorien -1- Ladinien.
WY0MING-C0NGL0MERATE=:C0UCh.
à Equus, des Mgnes Rocheuses.
Pliocène sup.
X
X, de la Carte géol. détaillée de la
France = Schistes cristallins.
Archéique ?
Y
Yarralumla-mudstone = Marne
d’Australie. Silurique.
Yass-beds = Silurique de New-
South-Wales (Australie).
Yoredale-shales et grits =
Schiste à Posidonomya Becheri,
d’Angleterre ; Culm. Bemicien
supérieur.
Yorktown-beds, Dana=Miocène
inférieur des Etats-Unis de l’Est
(N Amérique).
694
COMPTE-RENDU. SIXIEME PARTIE
Ypr. — Zla.
Yprésien, Dumont 1849, Bull. Ac.
SC. Belg. XVI, p. 369 ; de Ypres
(Belg.) =; Argile des Flandres et
Sable à Nummulina planulata.
Suessouien supérieur.
Yvoir (Gale, d’) = Carbonique inf.
de Belgique. Tournaîsien inf.
Z
Zacharie (Lignit. de S‘) = Argile
lignitifère à Palœotherium de
Marseille. Tongrien (s. str.).
Zahozaner - ScHiEFEH = Schlstes
ordoviciens supérieurs (D 4) de
Bohême. Caradocien.
Zancléen, Seguenza 1868, Bull,
géol. Fr. XXV, p. 465 ; de Zancla,
Messine (Sicile) = Marnes blan-
ches à Foraminifères, etc., de
Sicile et Calabres. Plaisancien
inf. ou Frépliocène pélagal.
Zechstein = Permien sup. marin
deThuringe (Saxe). Thuringien
littoral.
Zellen-Dolomit = Gale, dolomitiq.
vacuolaire du Muschelkalk moy.
d’Allem. Virglorien lagunal.
Zêta = Subdivisions jurassique
de Quenstedt :
Weisser J. i; = Kiméridgien
supérieur.
Braun J. Ç = Divésien.
Lias Ç = Toarcien supérieur.
Zlambagh-Sch. = Schistes triasiq.
sup. du Salzkammergut (Autr.).
Juvavien bathyal.
ZoA. — Zwi.
ZoANTH ARIEN, Étallon 1861, Mêm.
émul. Douhs VI, p. 53 = Corail,
inf. du Jura. Argovien supér.
récifal.
Zone à.... (nom de fossile) = Ni-
veau de prédominence de l’espèce
citée. — Buckmann a nommé
Hemeræ les subdivisions chro-
nographiques correspondant aux
Zones slratigraphiq. ou biologiq.
ZooPHYCos (Dogger à) = Couches
à Taonurusscopariusà.VTé2lpe&
romandes. Bajocîen.
ZoRGER-ScHiEFER = Dévon. moy.
du Harz ; Wissenbach-Schiefer.
Couvinien bathyal.
ZovENCEDO (Lign. de) = Lignites
à Anthracotherium du Vicentin
(N Italie). Aquitanien.
ZuaRBBBG-QUARTZiTE= Carbooiq.
inf. de Sud-Afrique.
ZwARTKOP-sANDST. = Jupasslque
sup. ? de Sud-Afrique.
ZwEiTE - Mediterran - Stüfe =
Miocène sup. du Bass. de Vienne
(Autriche). Helvétien -|-
Tortonien.
Zwischen-Bildungen, Studer =
Formations intermédiaires entre
le Gneiss et le Malm (Hoch-
gebirgskalk) dans l’Oberland
bernois. On y a constaté dès
lors, suiv. les points : Permien,
Trias, Lias, Dogger et
Oxfordien.
ZwisCHEN - Dolomit = Calcaire
dolomitique interstratifié aux
Raibl-Schichten, de Garinthie et
Frioul. Baiblieu estuarial.
RENE VIER.
CHRONOGRAPHE GÉOLOGIQUE
695
POST-SCRIPTUM
Dans le Répertoire qui précède, j’ai énuméré et défini plus de 3000
dénominations stratigraphiques ou chronologiques, les unes générales,
le plus grand nombre locales.
Je ne puis pas avoir la prétention de les connaîtres toutes, car
tous les jours on en introduit de nouvelles. Je pense cependant que
parmi les dénominations un peu usuelles, et datant d’une ou deux
années en arrière, il ne doit pas en manquer beaucoup.
Il est évident que certaines de ces dénominations font double emploi,
sont absolument synonymes et ne distinguent même pas des faciès
différents. Beaucoup d’ailleurs ont été données à des formations locales
avant qu’on connût exactement leur âge. Cela est inévitable, et vaut
encore bien mieux qu’une fausse assimilation. Toutefois je puis espérer
que mon Chronographe et mon Répertoire, en facilitant les recherches
et les comparaisons, limiteront l’emploi des noms locaux inutiles,
j’entends de ceux qui n’ont pas même l’avantage de désigner un faciès
spécial.
D’autre part j’ai été frappé en faisant ce travail de la fréquence des
doubles-sens, c’est-à-dire des noms identiques, ou trop analogues, pris
dans plusieurs acceptions, parfois très différentes ; par exemple
Muschelsandstein, Ligérien, Norien, Paléolithique, Protozoïque,
etc. J’estime qn’on fera mieux d’abandonner entièrement des noms
devenus ainsi équivoques.
Mon répertoire pourra dorénavant prévenir de telles répétitions, en
permettant aux néologistes de s’assurer si tel nom qu’ils voudraient
introduire n’a pas été utilisé déjà dans une autre acception.
Il semble d’ailleurs qu’on devrait mettre un frein à la démangeaison
de créer de nouveaux noms, pour des terrains déjà suffisamment dési-
gnés, et s’entendre pour adopter toujours le nom le plus ancien, toutes
les fois qu’il n’est pas fautif ou amphibologique.
Gardons-nous du chauvinisme en matière de nomenclature géolo-
gique, comme ailleurs aussi !
Je serai reconnaissant à mes collègues pour tout complément on
rectification, de nom, de date, de citation ou de niveau, accompagné de
documents, qui me permettent d en contrôler la valeur.
Lausanne, le 12 février 1897.
E. Renevier, prof.
APPENDICE
Aperçu des objets exposés pendant le Congrès
au Polytechnikum de Zurich.
Rapport oe M. le Df J. FRUH.
Allemagne.
Beijrich Prof. Dr., et Hauchecorne Dr., Oberbergrath, Berlin (pour
la Direction de la Carte géologique de l’Europe) : Manuscrit de la Carte
géol. de l’Europe au i : i 5oo ooo, grand tableau encadré.
Bôhm, Dr. G. , Prof, à Fribourg : Préparations de rudistes du terrain
crétacé du vcr.sant sud des Alpes orientales. (Conf. A. v. Zittel, Palaeon-
tographica, Vol. XLI, livr. 3 et 4-)
Credner, Prof. Dr., Leipzig: Deux planches « Stegocephalen des
Rothliegenden » et deux tableaux, « Profile durch den Boden der
Stadt Leipzig, » avec note explicative. (Conf. Giesecke et Devrient.)
Dippel, à Heidelberg : Casier pour collections et pour dossiers.
Fuess, B., Berlin-Steglitz (In.stitut pour la construction d’appareils
scientifiques) : Goniomètre universel à deux limbes ; divers types de
goniomètres et appareils supplémentaires d’après le Dr. Traube et
le Dr. Cyapski. Types de microscopes (N» II-V) avec beaucoup d’appa-
reils accessoires (oculaires, condensateurs comparateurs, appareils de
chauffage, etc., d’après Klein, Cyapski, Becke, Michel-Lévy, etc.).
Giesecke, Dr., et Devrient, (Institut cartographique à Leipzig) :
Spécimens de la carte géol. détaillée de la Saxe au i : 25 ooo (direction
H. Credner): assemblage de feuilles repré.scntant «Die Granité des
westlichen Erzgebirges und ibre Contakthôfe » ; « Das Leipziger Flach-
land » ; « Das Elbthal zwischen dem Lausitzer Granitplateau und dem
Nordostabfall des Erzgebirges » ; puis les sections Kônigstein-Hohen-
stein, Plauen-Oelsnitz, Meissen, Oelsnitz-Bergen, Tharandt, Kônigs-
6' CONGR. GÉOL. INTERN. 50
698
COMPTE-RENDU.
APPENDICE
wartha-Wittichenau , Kôtzschenbroda avec textes explicatifs ; trois
planches du bassin houiller de Plauen au i : zSooo, deux tableaux du
bassin houiller de Lugau-Oelsnitz et profils du bassin de Zwickau.
Spécimens de la carte topog'raphique de la Saxe au i : zSooo, section
Zittau et Kônig-stein ; Carte des environs de Leipzig' ; Carte des ma-
nœvres de la K. S. P® division N“ 28 (1888). Plan de la ville de Dresde
I ; 10000 (1898).
Carte générale hydrographique du 14 üritemberg , i : 600 000. Carte
de la perméabilité des différents terrains du Württemberg, môme
échelle. Carte hydrographique et hypsométrique du Württemberg, môme
grandeur. Carte générale géologique du Württemberg i:Cooooo.
(Conf. Regelmann, Inspecteur.)
Carte du bassin houiller de Westphalie (Plan de Herbede et de
Bochum) au i : 10000 et profils de Altendorf-Herbede et de Bochum-
Wattenscheid au i ; 5ooo. Carte topographique de l’Oetzthal et Stubai
(Alpes autrichiennes) au i :5oooo (feuille IV,"section Weisskugel).
Carte hydrotechnique du Rhin, feuilles 2, 4> 10 et ii.
Carte géologique du Grand-Duché de Hesse au i : 26000, feuille
Môrfelden.
Carte topographique du Grand-Duché de Bade au i : 28 000, feuilles
Neufreistedt et Bade. Carte géologique du Grand-Duché de Bade au
I ; 26 000, feuilles Gengenbach et Mosbach.
Carte géologique de la Belgique au i : 20000, feuilles de Bilsen,
Hastière et Dinant, Modave et Clavier, Lauden, Saint-Troud et Heers ;
4 diagrammes et hydrographie souterraine de la feuille de Bruxelles.
Groth, Prof. Dr., München: Appareil pour la démonstration de la
direction des vibrations dans les cristaux bia.xes. (Conf. procès-verb.
des séances des sections.)
Gürich, Dr. G., Breslau : Carte générale de la Silésie.
Haaff, Bernhard, Kirchheim und Teck (Württemberg): Riche col-
lection de fossiles jurassiques wurttembergeois surtout du Lias : Ichthyo-
saurus entier (un spécimen à peau conservée), Teleosaurus, Dapedius,
Pachycormus, Leptolepis, Pholidophorus, Loligo, Pentacrinus, Ammo-
nites, Belemnites, etc.
Krantz, Dr., Bonn (comptoir de minéraux, etc.) : Collection de mo-
dèles en verre, pour l’enseignement de la crystallographie ; stéréogram-
mes d’après M. le professeur Kalko’wsky (modèles en bois et colorés
pour enseigner la géologie tectonique) avec légende.
OBJETS EXPOSES A ZURICH
DR. J. FRÜH.
699
Lepsius, Prof. Dr. , Darmstadt : a) pour la Direction du service géo-
logique du Grand-Duché de Hesse :
1. Feuilles au i : 26 ooo (Môrfelden, Darmstadt, Messel, Rohrdorf,
Babenhausen, Umstadt, Schafheim, Neustadt) avec texte explicatif,
par livraisons I-llI. (Gonf. Giesecke et Devrient.)
2. Riche collection de roches de l’Odenwald (granités, diorites,
schistes métamorphiques, marbres, granitporphyres, basaltes, minette,
Orbite, Beerbachite, Alsbachite, Luciite, Odenite, Aplite, etc.)
è) Carte géologique de l’Attique au 1:25 000, avec un volume de
texte explicatif.
Carte géologique de l’empire allemand, paraissant en 27 feuilles au
I :5ooooo, assemblage des feuilles: 22 Strassburg, 28 Stuttgart, 24
Regensburg, 26 Mülhausen, 26 Augsburg, 27 München.
Miïppe,O.Prof.Dr., Munster (Westphaliej : Collection de roches
(Lenneporphyre) et préparations microscopiques.
Perthes Justas, Editeur , Gotha ; voyez Lepsius : Attika et Carte
géologique de l’empire allemand au i:5ooooo. Feuilles séparées de
cette carte (N®s 17, 22-27). Assemblage des mêmes feuilles 22-27 (conf.
Lepsius) seulement le tirage du terrain.
Regelmann N. , Inspecteur, Stuttgart, a exposé à part et représentant
la Statistische Landesamt du royaume de Württemberg: Gewasser-
karte, Gewâsser- und Hôhenkarte, Durchlàssigkeitskarte und All-
gemeine geologische Karte du royaume au 1:600000, tirages sur
pierre. (Gonf. Giesecke et Devrient).
Springer, Berlin, éditeur de la « Zeitschrift fur praktische Géolo-
gie » : Un lot de différents numéros de ce journal i8g4 et 1896.
Zimmermann, Dr., Géologue de la Kgl. preussische geol. Landes-
anstalt : Collection des schistes de Thüringen à empreintes singulières
décrites par lui comme Algues des genres Dictyodora, Grossopodia,
Phyllodocites, etc.
Argentine.
Roth, Dr. Santiago, à Rosario : Spécimens d’une collection d’osse-
ments mammifères quaternaires des pampas (à vendre ; demander L
catalogue) .
700
COMPTE-RENDtJ. — APPENDICE
Espagne.
Aimera Dr. Jaime, chanoine à Barcelone: Mapa geologico de la
Provincia de Barcelona, au i : 4oo ooo.
De Cortàzar de Madrid, de la part de M. Frederico de Botella y de
Hormos de R. Acad. ; Mapa de las Ag-uas minérales y termales de
Espana y Portugal au 1:2000000; mapa hipsometrico de Espana
I : 2000000 ; mapa hipsometrico de Espana i : 4 000 000. (Photographie
d’après un relief à gradins.)
Ministerio de fomenta : Monografia de las Aguas minérales y ter-
males de Espana, in -4", 1892.
Id. Datos estadisticos correspondientes al anno economico de
1890-1891. Madrid in -4“ 1898. (Conf. troisième séance du Conseil.)
De la part du directeur M. Fernandez de Castro : Mapa geologico
de Espana 1889, 16 feuilles.
Etats-Unis de l’Amérique du Nord.
Branner, ,fohn, Prof., Stanford University, (Calif.) : Published
maps and Reports of the geol. Survey of Arkansas, 1888-I894.
U. S. Geological Survey : i. Top. maps : United States i : 2 5ooooo
9 sheets. Relief map of the U. St., one sheet 76/50 cm. Maps in
I : 120 000 of Gonn., New-York and Vicinity, Ringgold folio (Geo.-
Tennessee), Kingston Sheet (Tennessee), Sacramento Sheet (Calif.),
Halwey Sheet (Mass.). Numerous top. maps in 1:62600: Albany
Vicinity, St. Louis Sheet (111. -Miss.), Maryland District of Columbia
(Washington Sheet), etc.
2. Preliminary éditions of geological Atlas in i : 126000 (livraisons
Tennessee, Massachusetts, Californie). Final éditions of geol. Atlas :
Livingston folio (Montana) , Ringgold Sheet (Tennessee-Geo.) in
1 : 12,6000.
Reid, Prof. Harry Fielding, Hopkins University, Baltimore : Col-
lection de photographies du Muir glacier (Alaska, vues originales).
France.
Le Prince Roland Bonaparte, Paris : Plusieurs grands tableaux
pour démontrer par la méthode graphique les variations périodiques
des glaciers de France.
DR. J. FRÜH. OBJETS EXPOSES A ZURICH
701
Dollfiiss et P. Gauchery : Coupes géol. à travers la Sologne
I : 12 000. Tracé de l’aqueduc de l’Arve i : 80000. Extrait de la carte
géologique du Bassin d’alimentation des sources dérivées sur Paris, etc.
Ramond, G. : Carte du tracé de la dérivation de la vallée de l’Arve
I : 320 000. Profil géol. de l’aqueduc-égout d’Aclières i : 1000, i8g4;
dito de l’aqueduc de l’Arve; 5 coupes de détail aqueduc de l’Arve.
Ramond G. et Dollfass G. : Profil géol. du chemin de fer de Mantes
à Argenteuil. i : 4o 000.
Delebecque, Ing., Thonon: Atlas des lacs français, 10 feuilles.
Michel-Lévy, directeur du service géologique de la France : Spéci-
mens de la carte détaillée au i ; 80000, feuille Thonon.
Grande-Bretagne et Colonies.
Geikie A., general director of the geol. Survey of the United
Kingdom :
1. Maps : Geol. Survey of England and Wales i : 6336o. Carnarvon
Bay, Isle of Wight, 2 éditions. London and its environs, 2 éditions
accompagnées de Whitaker, Geology of London, vol. I and II, 1889, et
Whitaker ; Guide to the Geology of London, 5 éditions, 1889. Memoirs
of the geol. Survey of the United Kingdom, the Jurassic Rocks of
Britain, Vol, I-IV, 1892-1894. Geol. Survey of Scotland i:63 36o;
Cromartyshire-Sutherland, Firth of Forth, Lough Swilly Foulle.
2. Riche collection de photographies, illustrant des paysages d’Ecosse,
Lewisian Gneiss, 21 spec., Cambrian District 5, Firth of Forth N° 29,
Coast of Dorset, N« 5, Glacial deposits, 3 spec, Torridonian Mountain
N® 2.
3. Collection de roches.
Oldham, Director of the geol. Survey of India : Grande carte géolo-
gique des Indes.
Ministère et Département des Mines à Victoria (Australie) ;
Geol. Survey of Victoria, 9 feuilles en i : 3i 5oo ; Continental Australia,
1887, 6 feuilles au i : 8170000; Victoria geologically couL, 1880,
8 feuilles au i : Sooooo; maps of goldfields au i : 3i 5oo (Ballaret 2,
Stawell 2, Ararat 2, Creswick 2, Sandurst 2, Clunes M‘ Greenock 2,
Learmouth, et profils).
702
COMPTE-RENDU. — APPENDICE
Italie.
Amedeo Aureli, dessinateur du service géol. à Rome : Relief géol.,
en plâtre, échelle verticale plus grande que l’horizontale :
Ischia au i : 20000, Vesuv et Isola Vulcano en i : 26 000, Rocca Mon-
fina. Isola d’Elba, Campi flegrei, Etna, Monte Argentario et Isola Pan-
tellaria au i : 5o 000.
A. de Gregorio, Palermo: Beaucoup de tirages à part et épreuves
de ses oeuvres.
Pellati, Directeur, pour le Comité géol. d’Italie :
Carte géol. générale d’Italie au i : 5ooooo.
Carte géol. détaillée des Alpes apuennes.
Carte géol. détaillée des vallées de Lanzo (Stura) au i : 100000.
Carte du quaternaire de la Vallée du Pô au i : 5ooooo, avec carte
(annexe) du delta du Pô au i : 100000.
Carte géol. générale de la Calabre au i : 5oo 000, accompagnée de
sections.
Carte géol. détaillée de la Calabre méridionale au i : 100000.
Echantillons de roches accompagnant la note de M. Lotti sur l’île
d’Elbe (N® l'-iS de Teto vaid, N® 19-81 la Pila et 82-84 du Monte Turato
près du Col de Palaubaix).
Sacco, Dr., Turin: Carte géol. du bassin tertiaire du Piémont au
I : 100000, avec un volume de texte (il bacino terziario del Piemonte).
Trois cartes géol. au i : 100000 sur les amphithéâtres morainiques
du Piémont. (Conf. M. Mayer-Eymar, sous « Suisse ».)
Mexique.
Antonio del Castillo, directeur de l’école des Mines: Cortès geolo-
gicos de pozos artesianos en la gran cuenca de Mexico (2 sections-
forage).
Carta miniers de la republica mexicana, par A. del Castillo ; 4 feuil-
les au 1 : 2 000000.
Comision geologica mexicana, Rancho de Poseda près de Puebla
(vues de cratère-geysir).
Id. N® I SW de la Cuenca de Mexico au i : 200000, 1898.
Id. Carta de los meteoritos de Mexico (A. del Castillo) au i : 10000000.
Id. Piano geologico del Penon de los Banos (A. del Castillo)
I : 4ooo, 1887-1898.
DR. J. FRÜII. — OBJETS EXPOSÉS A ZURICH
703
Id. Piano geol. de las minas de fierro de la Eng-arnacion y San José
del Oro au i : 20000, i888-i8g3.
Bosqueio de una carta ^eol. de la republica mexicana (A. del Castillo)
1891-1893, au I : 10000000.
Portugal.
Delgado N. Filippe, directeur du service géol., à Lisbonne, et
Paul Choffat : Carte g-éol. du Portugal au i : 5oo 000.
Paul Choffat : Carte (i ; 100000) et profils (i : 20000) des environs
de Terres Vedras.
Russie.
Comité géologique : Carte géologique de la Russie d’Europe au
I : 2 500 000, avec note explicative, 1892.
Suisse.
Commission géologique suisse (Publications aux frais de la Con-
fédération suisse) : , , ,,
I. Carte géol. générale de la Suisse au 1:100 000 ; tableau d assem-
C^rte géol. générale de la Suisse par A. Heim et C. Schmidt au
1:500000,1894.
Cartes géologiques détaillées : Kaufmann, Pilatus au i : 25 000, i8bb ,
Môsch, Environs de Brugg (Argovie) 1:2b 000, 1867 ;
Saint-Gothard i :5oooo, 1873 ; Escher v. der L.nth, Carte du Santis
I : 25000 1873 ; Renevier, Carte géol. de la partie sud des Alpes vau-
doises (Dent de Mordes) i : 5oooo, 187b ; Alph. Favre, Carte du phéno-
mène erratique et des anciens glaciers 1 : 2boooo, i884;
Kissling, Carte géol. de Berne et environs 1:2b 000, 1880-1889 ,
Rollier, Environs de Saint-Imier i : 2b 000, 2 feuilles (carte structurale
et carte du terrain quaternaire) ; Quereau, région des klippes d Yberg
I : 2b 000, i8g3.
2. Matériaux pour la carte géol. de la Suisse, 3o volumes avec beau-
coup de planches, profils, etc.
Société paléontologique suisse : Mémoires de la Société, in 4“,
1874-1894. XX vol. avec beaucoup de planches.
Société géologique suisse: Collection de photographies représen-
tant des vues géologiques de la Suisse (en partie coloriées).
704
COMPTE-RENDU. — APPENDICE
Institut géologique du Polytechnikum et de VUnioersité à Zurich
(Dir. Prof. Heim) : Grandes photographies de glaciers, originaux de
dessins (profils, vues, panoramas, de feu Prof. Escher v. der Linth).
Collection de roches polies démontrant la déformation mécanique des
roches dans les Alpes suisses ; cartes et profils à grande échelle à travers
les Alpes pour servir à l’enseignement.
Golliez, Prof., Lausanne: Relief géol. de la vallée de Joux par
sections transversales, i : i2 5oo.
Heim A., Prof. Dr. : Collection de roches polies démontrant la défor-
mation mécanique des roches dans les Alpes suisses ; cartes, et série de
profils à grande échelle à travers les Alpes pour servir à l’enseignement.
Kuhn-Puserf mécanicien, Aarau : Collection de marteaux (à vendre).
Mayer-Egmar, Prof. Dr., Zurich: Carte géol. d’une partie de la
Ligurie, du Tortonais et du Haut-Montferrat, en i : Soooo, 1878.
Schlumpf Winterthur (ancienne maison Wurster, Randegger
& C‘®) : Spécimens de cartes exécutées sur pierre :
Carte géol. générale de la Suisse, par A. Heim et C. Schmidt, en
I :5ooooo, en 3 éditions (tirage à couleurs géol. unique, carte muette
et carte complète) ; Carte géol. générale do la Suisse, par Studer et
Escher v. der Linth, i : Seo 000 ; Rollier, Carte des environs de Saint-
Imier, i : a5 000 ; Quereau , Région des Klippes d’Yberg, i : a5 000 ;
Penck et Meister, Carte géol. de Schaffhouse et environs, i : 26 000 ;
Burkhardt, la Chaîne la plus septentrionale du terrain crétacé des
Alpes suisses entre la Sihl et la Thur, au i : 5oooo; Zollinger, Région
de l’embouchure de la Kander (lac de Thoune), au i:5oooo; Abich,
Carte géol. des hautes montagnes de la Russie d’Arménie ; E. Chaix,
Caria volcanologica et top. del Etna, au i: 100000; Schardt, pano,
rama géol. des montagnes du Chablais,
TABLES
705
Liste des figures dans le texte
Fig.
Fig.
Fig.
Fig.
Fig.
Fig.
Fig.
Fig.
Fig. 9, 10, H. Coupe dans le nord du Wisconsin (U. S.) . . . . 302
Fig. 12. Carte de la région du Lac supérieur (U. S.) 304
Fig. 14. Situation des coupes par rapport aux synclinaux et anticlinaux
du Val de Travers 427
Fig. 15, 16, 17, 18, 19, 20. Coupes du Val de Travers . . . 428, 429
Fig. 21. Profil an der Rothenfluh im Urbachthal 470
Fig. 22. Profil am Unterwasser bei Innerkirchen 47j
Fig. 23. Coupe de la Klippe de la Joux-derrière 475^ 47g
Fig. 24. Coupe entre le Moléson et Dovalles 477
Fig. 2o. Discordance entre Rhétien et Dogger, à Vuargny .... 483
3.
4.
5.
6.
7.
8.
Galet strié de Dwyka, Afrique du Sud 222
Appareil procurant à la surface des roches, par écroulement
d’amas caillouteux, un striage identique à celui que détermi-
nent les phénomènes glaciaires 22S
Appareil destiné à l’imitation expérimentale des épanchements
boueux 230
Autre appareil analogue 231
Coupe à travers un épanchement boueux artificiel .... 233
Résultat de l’écoulement d’une boue très fluide dans une rigole 233
Coupe de la rigole, Fig. 6 . 235
Coupe transversale de deux courants boueux confluents . . 235
706
COMPTE-KENDU DU 6® CONGRES
Tableaux et Planches hors-texte.
Pages.
A. Heim. Cartes et profils géologiques de Zurich et de l’Uetliberg. PI. 1.
Id. Profil longitudinal au Lac de Zurich. PI. II
F. Sacco. Tableau des Terrains tertiaires
L. Roluek. Succession des strates du Malm. Tab. I
Id. Succession des Faunes du Malm. Tab. II
C. Schmidt. Planche de Profils de la Alta-Brianza, PI. 111.
E. Renevier. Chronographe géologique
Titre — papier blanc.
Tab. I. Néogénique récent — papier jaune pâle.
II. Néogénique ancien — papier jaune vif.
III. Nummulitique — papier jaune foncé.
IV. Crétacique récent — papier vert clair.
V. Crétacique ancien (Néocomien) — papier vert foncé.
VI. Jurassique (s. str.) — papier bleu clair.
VII. Jurassique ancien (Lias) — papier bleu foncé.
VIII. Triasique — papier violet.
IX. Carbonique — papier gris.
X. Dévonique — papier brun.
XL Silurique — papier vert-soie (bleu-vert).
XII. Archéique — papier rose.
Chronographe résumé .
198
198
320
337
338
S18
521
581
TABLE ALPHABÉTIQUE
707
TABLE ALPHABÉTIQUE
des auteurs et des matières.
Pages.
Pages.
Assemblées générales 64., 71,73
Balzer a., Bemerkungen zu Berner-
oberlandprofilen des Herrn Professer
H, Golliez
— Bericht über die Excursion IX
im Berneroberland und Gotthard-.
massiv
— Comité d’organisation
— Note relative aux coupes de l’Ober-
land, par M. H. Golliez
Bertrand Marcel, Structure des Alpes
françaises et récurrence de certains
faciès sédimentaires
Beyrich, Présidence de la Commission
de la Carte d’Europe
— Réponse à M. Heim
Bibliographie (Commission de la) . . .
Bibliographie géologique
Bibliographie paléontologique ....
Blocs erratiques (Société pour leur
étude) ■
Boehm G. Kreidekalke von Venetién. .
Bonaparte, le prince Roland, glaciers
de la France ' ’ ’
Brodrick. Etudes sur les glaciers du
district de Canterbury (Nouvelle-Zé-
lande)
Brcegger W., Grorudites et tinguaïtes,
— Remerciements à M. Groth . . .
466
454
4
82
161
105
72
115
57
52
78
87
76
203
97
100
Calker F. J. P. van, Association pour
la recherche des erratiques de l’Eu-
rope septentrionale ^0®
— Commission des glaciers. . . . 54,55
— Internationaler Verein fur Geschie-
heforschung 78
Capellini, Carte géologiq. d’Europe 105, 106
— .Manuscrits primés 53, 59
— Présidence de la première assem-
blée générale 64
— Proposition relative à la présidence
du Congrès 48
Carte géologique d’Europe .... 72, 105
Catalogue des bibliographies géologi-
ques , 58
Circulaires : H' Circulaire 5
2">® » 8
3“» » 19
Chronographe géologique 519
Classification des terrains ter-
tiaires 82-86, 309
Classification universelle des roches. . 145
Comité d’organisation 4
Comité général d’organisation .... 5
Comité local zurichois 24
Comité suisse d’organisation 46
Comité russe 59
Commission de la Bibliographie . . 58,115
Commission de la Carte géologique
d’Europe 105-114
Commission de nomenclature des ro ches 60
Commission des glaciers 54
Commission internat, des glaciers . . 77
Commission internationale pour étude
des glaciers 50
Commissions (Rapport des) 105
Conditions générales des voyages. . . 16
Conférences 121
Conseil, Liste des membres 44
708
COMPTE-RENDU DU 6® CONGRES
Pages.
Conseil, U* séance il
— séance 51
— séance 53
— 4““ séance 57
— 5“® séance 59
CoHTAZAR (le, Carte géol. d’Espagne . 74
— Discussion sur la langue officielle
du Congrès ..... 49
— Offre d’ouvrages 55
Credner h., recommande la langue
française 49
De. ., voir les noms.
Délégués au Congrès 46
Delgado , Invitation du Congrès à
l isbonne 52
— Offre d’un ouvrage de de Saporta . 51
Delwaoue, Comité permanent du Con-
grès 61
— Remarque sur le Congrès de la
Russie 52
Depéret, Classif. des terrains tertiaires 86
— Pliocène de la Bresse 91
Division du Congrès en section . . . 104
Du Pasquier Léon, Compte-rendu du
voyage circulaire dans le Jura B. VI 421
Excursions officielles et supplémrs . 393
Exposition pendant le Congrès. . . . 697
Fabre et Raveneao, Compte rendu du
voyage circulaire dans les Alpes, XI. 490
Fallot E., Classification des terrains
tertiaires 85
Ficheor, Séparât, du Crétac. et Jur.
en Algérie 88
Forel, Analyse d’un mémoire de M. N.
Brodrick 77
— Commission internationale pour
l’étude des glaciers ... 50, 53, 54, 77
— Discussion sur procès-verbal. . . 50
Fraas, E., Excursionsbericht über die
geologiscben Verhâltnisse Innert-
kirchen 468
Frazer, Discussion sur la langue offi-
cielle du Congrès ■ . . 49
— Proposition relative à la compé-
tence des membres du Conseil. 55, 56, 57
Früh J., Liste Exposition 697
Gaudry, Discussion sur la langue offi-
cielle du Congrès . 49
— Présidence de la section de strati-
graphie 82,87,89,91
Pages.
Geikie, sir Archibald, Conférence sur
la structure rubanée des plus an-
ciens gneiss et des gabbros tertiaires. 137
Géologie appliquée, section IV du
Congrès 100
Glaciers, Commission internationale de
leur étude 50, 54
Colliez H., prof.. Comité d’organisation 4
— Comité geol. permanent .... 62
— Remerciements à M. de Margerie 58
— Secrétariat 55, 71
Græff F., Phénomène de contact . . 81
— Ueber eigenthümliche Contakt-
verhaltnisse zwischen dem Kryslal-
linen Kern und der Sedimenthülle
auf der Südostllaiike des Moiitblaiic-
massivs 262
— Sur la communication de M. Hœg-
born 99
Gregorio, le marquis Ant. de. Commu-
nication relative à la Bibliographie . 119
— Quelques observations sur la mé-
thode des ouvrages paléontologi-
ques, surtout sur la disposition des
figures dans les planches, sur les
index et sur les titres 93, 328
— Remarque sur la distribution de
quelques fossiles tertiaires .... 86
— Revue internat, de géologie. 50,53,62
— Sur la terminologie des parties
des coquilles de mollusques. . . 93, 321
CiROTH , Appareil pour détermination
de la direction des vibrations dans
cristaux biaxes 97
— Présidence de la section do miné-
ralogie 98
Haüchecorne, Carie géologique d’Eu-
rope 61,72, 105,106,108,110
— Inconvénient de la division du
Congrès en sections 104
— Présidence de la section IV. 100, 104
IlAUG, Céphalopodes permiens .... 91
— Méthode des ouvrages de paléon-
tologie 94
Heim a., prof. D”, Allocution adressée
àM. Beyrich 71
— Comité d’organisation 4
— Discussion sur la langue officielle
du Congrès 49
— Géologie der ümgebung von Zurich 179
— Geologische Excursion VU quer
durch die ostliohen Schweizeralpen. 441
— Manuscrits primés 53, 59
TABLE ALPHABÉTIQUE
709
Pages
Pages.
Heusler, Ueber Vorkommen von Schwe-
felkadmium 103
Historique 3
Hcll E. Structure géologique de l’Ara-
bie Pétrée 82,269
Hûegbom. Effet de contact de la Syé-
nite de Suède 98
Karpinsky, Carte géol. d’Europe. 106, 107
— Demande le Congrès pour la Russie 52
— Invitation au Congrès. ..... 59
— Congrès de Saint-Pétersbourg . . 73
Khrüustschow, Silice tessérale. ... 99
Kilian W., Limite des systèmes cré-
taciques et jurassiques • 87
— Remarquesurcomm.de M. Pavlow 90
Lagorio, Corindon artificiel 100
Lang Fr., Comité d’organisation ... 4
Langue officielle du Congrès .... 49
Lapparent de. Société pour la recherche
des blocs erratiques 55
— Comité permanent du Congrès. . 62
— Commission des glaciers 77
— Manuscrits primés 59
— Présidence de la section de géo-
logie 77, 78, 80, 81
Lbpsius, Pétrographie de l’Attique . . 95
Liste de l’Exposition 697
Liste des Figures dans le texte. . . . 705
Liste des membres du Congrès. ... 31
Liste des membres du Conseil .... 44
Liste des membres de la Commission
des glaciers 54
Liste des membres des précédents
conseils présents à Zurich 45
Liste des Tableaux hors-texte .... 706
Livret-Guide
Margebie de. Comité permanent du
Congrès
— Bibliographie 57, 73
— Rapport de la Commission de la
Bibliographie 115
Maïer-EïmAR, Classif. des terrains
tertiaires 83
Meunier Stanislas, Recherches sur
quelques phénomènes en rapport
avec ceux que détermine l’action
glaciaire ^1®
Michel-Lévï, Carte géol. d’Europe . . 106
— Comité géol. permanent 62
— Commission de nomenclature des
roches
— Discussion sur la langue officielle
du Congrès 49
— Discussion sur la limite des com-
munications 50
— Imprégnation des roches graniti-
ques dans les gneiss 96
— Observations sur la communica-
tion de M Schmidt 97
— Présidence de la 3® section . . 95, 98
— Principes à suivre pour une clas-
sification universelle des roches . . 145
— Remerciements aux autorités ... 74
MiLCn, Nouveau minéral de Laurion . 99
Mojsisovics, Carte géol. d’Europe . . 105
Mugge, Déformations sans ruptures. . 97
— Ueber die Lenneporphyre . . 100, 361
Mühlberg F., Bericht über die Excur-
sion V im ostlichen Jura und im
aargauischen Qnartar. ...... 406
Musy m. , Compte rendu de l’excursion
II dans le Jura central 397
Nomenclature des roches 60
Ontologie, Phylogénie et Systématique. 123
Pasquier Léon Du, Compte rendu du
voyage circulaire dans le Jura B. VI. 421
Pavlow, Néocomien du type boréal. . 88
Pellati, Proposition relative à Comité
permanent du Congrès 61
Penck, Dislocations post-glaciaires . . 79
PosEPNY, Divisions du Congrès en
sections. . • 104
— Relations de l’industrie des mines
avec les sciences géologiques . . . 100
— The gencsis of Ore Deposits . . . 103
— Ueber die Wichtigkeit der Bergbau-
Aufschlüsse für die Géologie. . . . 375
Prestwick, Télégramme 63
Présidence du Congrès . 48
Procès-verbaux des assemblées géné-
rales 64
Procès-verbaux des séances du Conseil 47
Procès-verbaux des séances des sections 76
Programme du Congrès 24
Programmes sommaires des Excursions 9
Rapports des commissions 105
Rapport de la Commission de la Biblio-
graphie 115
Renevier E., prof. Carte géologique
d’Europe 105
— Chronographe géologique .... 519
710
COMPTE-HENüU DU 6® CONGRES
Pages.
— Comité d’organisation 4
— Commission des glaciers 77
— Discours présidentiel 04
— Présidence 49
— Présidence des assemblées géné-
rales. ..... 64,70, 71,72,73,74,75
— Présidence du Conseil 50,51,52,53,54
55,57,58, 59,62
— Répertoire stratigraphique. . . . 585
— Tableau des terrains sédimentaircs 92
Répertoire stratigraphique 585
Revue géologique internationale. 50,53,62
Roches, Commission pr leur nomen-
clature 60
Roches, Classification universelle des . 145
Rollier Louis, Le Malm du Jura et
du Randen 94, 332
RoTHPLET7.,Deber die Ueberschiebungen
undihre niethodische Erforschuug, 80,252
Ruffieux et Ruchonnet 15, 18
Sacco Frédéric, Sur la classification
des terrains tertiaires 82, 309
— Bibliographie paléontologique . . 52
Sardeson, L’ére quaternaire et ses
subdivisions . . 80
SCHARDT H. Compte rendu de l’excur-
sion au travers des Alpes de la
Suisse occidentale. Excursion X . , 473
ScHENK, Discours 68
Schmidt C., Bericht über die Excursion
VIII, durch die Centralen Schweizer-
alpen von Rothkreuz bis Lugano. . 446
— Bericht über die Excursion IV in
der ümgebung von Basel und im
ostlichen Aargauer Jura 400
— Bureau des sections 50
— Comité d’organisation. ..... 4
— Remarque sur la communication
de M. Lepsius 96
— Sur les roches cristallines de la
Suisse 97
— Ueber die neue geologische Ueber-
sichtskarte der Schweiz 1 : 50000 . 352
— Zur Géologie der Alla Brianza . . 503
Séances du Conseil :
Première 47
Seconde 51
Troisième 53
Quatrième 57
Cinquième 59
Pages.
Section du Congrès, leur division. . . 51
Section I. Géologie générale 76
— II. Stratigraphie et Paléontologie. 82
— III. Minéralogie et Pétrographie . 95
— IV. Géologie appliquée 100
Sessions du Congrès .6,20
Secrétaire général 48
Steinmann, Die Verbreitung der Indo-
pacifischen Kreideregion .... 81, 86
Stephanescu, Comité géologii)ue per-
manent 62
— Discussion sur la langue officielle
(lu Congrès 49
— Le chameau fossile en Roumanie . 90
— Titres des communications. ... 50
Structure rubanée des plus anciens
gneiss et des gabbros tertiaires. . .137
Süess E., Remerciements au comité
d’organisation 74
Tardy Ch., Perturbation du réseau
magnétique 81,260
Terminologie des parties des coquilles
de mollusques 93,321
Tietze, Remerciements à M. Hauche-
corne 60,61
Torell, Carte géologique de Suède. . 107
Upham Warren, The Quaternary Era,
and its division in the Lafayette ,
Glacial, and Recent Periods. . . . 238
Vice-présidents du Congrès 48
Viola C., Ueber Contaktmetamorphose
der Diabasen in Basilicata (Italien) 97,345
VoGT J. H. L., Ueber die Bildung von
Erzlagerstâtten durch Differentia-
tionsprozesse in Eruptivmagmata 102,382
Von... Van..., voir les noms.
Voyages circulaires 9,15,16,17
Voyages, Conditions générales .... 16
WiNCHELL, Extension du système taco-
nique vers l’ouest 272
ZlTTEL K. VON, Remarque sur la com-
munication de M. Steinmann ... 87
— Ontogenie, Phylogénie und Syste-
matik .... 125
(
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COMPTE-RENDU
DU
CONGRÈS GÉOLOGIQDE INTERNATIONAL
Sixième session. — Août i8(}4, Zurich.
contenant les 12 grands tableaux en couleurs
CHKONOGRAPHE GEOLOGIQUE
Titre — papiçr blanc.
I. Néogénique récent — papier jaune pâle.
II. Néogéni(]uc ancien — papier. jaune vif.
III. Nunimulitique — papier jaune' foncé..
VI. .lurassiqué (s. sfr.)- — papier IReu clair.
VII. Jurassique ancien (Lias) — papier bleu foncé.
VIII. ' Triasique — papier violet.
IX. Caébonique — papier gris.
X. Dévoniique — papier brun.
IV. Crétacique récent — papier vert clair,
y. 'Créfacique ancien (Néifcdmienl —
'Crél^cique ancien (Néifcdmien} — papier vert foncé.
XI. Silurique - — ' * • ■
XII. Archéique
LAUSANNE
GEORGES GRIDEL & Gi<> EDITEURS
2- édition du
TABLEAU DES TERRAINS SÉDIMENTAIRES lormés pendani les Epoques de la PHASE ORGANIQUE DU GLOBE terrestre
Mis au point et entièrement retravaillé sur un plan nouveau
avec application de la gamme des couleurs conventionnelles admise par les Congrès géologiques internationaux
par E. RE N EVIER
professeur de géologie et paléontologie à rUniversité de Lausanne (Suisse).
18 96 (1-éd. 1873-1874.)
SUBDIVISIONS
CHRONOGRAPHIQUES
ORDRE
Ere = Groupe.
r ORDRE
Période
= Système.
3^ ORDRE
Epoque = Série
»
4’’ ORDRE
Age = Etage.
ZONES BIOLOGIQUES
de prédominance.
FORMATIONS MARINES ZOOGËNES
O XX océctxxiqxxes
TYPE ABYSSAL
Faciès siliceux, elc.
TYPE RÉCIFAL
Faciès calcaire construit
(dit coralligène).
TYPE PÉLAGAL
Faciès calcaire organique déposé
(crayeux, elc,)
formations marines terrigenes
O XX d é t r i t i q XX e s
BATHIAL
Fades ± argileux (dit vaseux),
Souvent pyritifère.
TYPE LITTORAL
Faciès mariio-calcaire détritique et
Faciès sidérolitique marin.
Fades arénacé
(sableux et graveleux).
FORMATIONS TERRESTRES
TYPE LAGUNAL
Fade halogène.
TYPE ESTUARIAL
Fades fluvio-marin et saumâtre.
•rvnr I IMN Al
N. B. — Ce titre général est destiné à figurer en tête des XII tableaux teintés lors du collage sur toile.
Les têtes de colonnes figurant sur chaque tableau doivent alors disparaître, pour ne pas interrompre l’échelle stratigraphique générale.
On inscrira aux chablons sur la marge gauche, dans la colonne de ordre :
Tableaux I, II, III, ÈRE TERTIAIRE ou CÉNOZOAIRE
» IV, V, VI, VII, VIII, ÈRE SECONDAIRE ou MÉSOZOAIRE
» IX, X, XI, ÈRE PRIMAIRE ou PALÉOZOAIRE
NÉOGÉNIOUE RÉCENT. Tab. I.
RENEVIER. — Chronographe géologique. (2<ie édit, des Tableaux des Terrains sédimentaires.)
SUBDIVISION CHE.ONOORAPHIQUB
2« ORDRE
Période= Système
«
srvi
PP
PP
«
Ph
3" ORDRE
Epoque = Série,
P
ou QUATERNAIRE.
(Paléolithiqne des archéologues.)
P
OU SUBAPENNIN.
4® ORDRE
Age = Etage.
ACTIEL
on CONTEMPORAIN.
PlUFiniB»
(Néolithique des_a£cEéoIogues).
ZONES BIOLOOKiUES
de prédominance.
Faunes et Flores, actuelles.
Castor liber.
Sus scrofa palustris.
Equus caballus fossilis.
Gervus elaphus.
Bos primigenius (=: Urus).
4CEE0UE1I
TERRACIEN Sacco.
SICILIEN
OU CROMÉRIEN (Pliocènj sup. de plusieurs).
ASTIEN
(S. str.)
PLAISANCIEN
Gervus tarandus (= Renne).
Ursus spelæus.
Hyæna spelæa.
Elephas primigenius.
Rhinocéros antiquitatis
(= tichorhinus).
Gerv. (Megaceros) hibernicus.
Elephas antiquus.
Rhinocéros MerM.
Hippopotamus major.
Mya truncata.
Leda myalis.
Elephas meridionalis
{sans Mastodon !)
Biiccinum grœlandicum.
Mya truncata.
Cyprina islandica.
Pecten .Jacobæus.
Elephas meridionalis.
Mastodon arvernensis.
Rhinocéros etruscus.
Equus Stenoni.
Bos elatus.
Hélix Chai xi.
Trophon antiquum
Voluta Lamberti.
Corbula gibba.
FORMATIONS MARINES ZOOG-ENES
type abyssal
Faciès siliceux, etc.
Rhinocéros leptorhinns.
Hipparion crassum.
Paleoryx boodon cl Gordieri.
Nassa semistriata.
Potamides Basteroti.
Dreyssensia simplex.
Ostrea cucullata.
Terehrat. grandis (=perforata).
Argile rouge
des
abîmes.
Vase siliceuse
à Radiolaires et
Diatomées.
TYPE RÉCIFAL
Faciès calcaire construit.
Récifs madréporiques actuels
de l’Océan pacifique, de la Mer rouge,
des Antilles, etc.
Anciens récifs madréporiques
émergés,
de l’Océan pacifique, de Timor,
des Antilles, etc.
Calcaires à polypiers
pliocènes de
Messine (Sicile)
et de Reggio (Calabre).
TYPE PÉLAGAL
Faciès calcaire organique déposé.
Limon crayeux
Pofaminifères, du fond de 1 Atlantique, etc.
dit Vase à Globigérines.
Marnes à Ptéropodes
de r Apennin bolonais, etc.
?
FORMATIONS MARINES TERRIGBNES
TYPE BATHIAL
Faciès plus ou moins argileux.
Vase à Ptéropodes, etc.
Dépôts argileux dans les eaux calmes profondes
et les baies tranquilles des
mers actuelles.
Vases argileuses anciennes.
Chillesford-clay du Suffolk (Angleterre).
Marnes bleues subapennines [Argille azzure]
du Bolonais, Plaisantin, Ligurie, etc. (Italie).
Marnes du Vatican (Rome).
Aro'iles bleues à Nassa semistriata
de Saint-Ariès (Vaucl.), Biot (Alpes lUarit.),
Fréjus (Var), Perpignan (Pyrénées orientales).
TYPE LITTORAL
Faciès marno-calcaire détritique. Faciès arénacé.
Sable coquillier et calcaire
des rivages actuels.
Sable quartzeux et polygénique
des plages actuelles.
Plages soulevées des niveaux inférieurs.
$
Couches à Yoldia arctica de Scandinavie.
Plages soulevées des niveaux supérieurs.
Sables à Leda myalis du N. d’Europe.
Graviers et sables interglaciaires,
à coquilles marines arctiques
de la Grande-Bretagne, de la Baltique, etc.
Brèche coquillière et calcaire grossier
à mollusques arctiques
de Palerme et Syracuse (Sicile)
[Panchina] .
Gale-moellon à Ostrea cochlear
de Biot (Alpes maritimes).
Sables calcaires à Megerlea truncata
du Fort d’Antibes (Alp. marit.)
Gbillesford-Sands du Suffolk (Angl.)
? Sables à Cyprina islandica de Livourne,
Calabre et Sicile.
Sables supérieurs du M^® Mario (Rome)
et des Calabres.
White-Grag à Bryozoaires de Suffolk (Angleterre).
[Coralline-Crag]
Mollasse cale, à Mélobésies et Brachiopodes
de Mustapha (Alger).
? Red-Grag à Troph. antiquum [= Fusus coniravius']
du Suffolk (Angleterre).
Sables pœderliens à Corbula gibba de Belgiqu.u
Sables à Troph. antiquum de Belgique
[Scaldisien] .
Sables marins d’Asti (Piémont).
Sabbie gialle (part, sup.) de Toscane.
Sabbie gialle à Rhin, leptorhinns de Mt® Zago
prés Imola (Toscane).
Sables à Isocardia cor et sables grossiers ferrugineux
à Ter. grandis {= per for ata) de Belgique
[Diestien] .
Sables marins à Vertébrés et Ostrea cucullatu
de Montpellier (Hérault) et du Dauphiné.
TYPE LAGÜNAL
Faciès halogène.
Alluvions actuelles
± salines
de la Mer morte et
des autres lacs extra-salés
ainsi que des lagunes salines
méditerranéennes.
Terrasses salifères
du
pourtour
de la
Mer morte.
FORMA
rpToNS TERRESTRES
TYPE ESTUARIAL
Faciès fluvio-marin et saumâtre.
Dépôts de la mer Baltique,
des lagunes saumâtres
et estuaires divers.
Dépôts préhistoriques
des estuaires
et des lagunes saumâtres.
Fades alluvial «t arénacé.
Graviers et^.^ de déjection.
. J,, Nljl et autres qramis fleuves.
AUerrlssemen s au ^
Limons argilo-caica.
TYPE LIMNAL
réHistorique
«aveleax et sableux.
O
qn(û®ns des Deltas.
Atterrissements ai
Faciès limno-calcaire et tourbeux.
Tufs calcaires actuels.
Travertins d’Italie.
Craie lacustre coquillière du fond
des marais.
Tourbières actuelles et dépôts palustres.
Anciennes tufières de Montpellier
(Hérault), etc.
Ane. travertins d’Italie à llore moderne,
Ane. tourbières à Cast. fiber et Eq. fossU^
Tourbe néolith. de Robenhausen (Zuridi).
[Robenhausien].
TYPE AÉRIAL
Fac. ossifére, glaciaire, éolien, etc.
Humus et terre végétale. Eboulis modernes.
Gîtes ossiféres contemporains.
Moraines des glaciers actuels.
Dunes, sables éoliens du Sahara, Loess de Chine.
Brèches et tufs volcaniques actuels.
Eboulis préhistoriques.
Gîtes ossiféres des palafittes et des grottes.
Moraines dites « post-glaciaires. »
[Turberian, Geik.]
Dunes anciennes.
Agrégats volcaniq. des éruptions préhist.
Argiles et sables diestiens
de Ileyrt-op-deii-Berq et Bursel (Belgique).
Forest-bed à Eleph. meridionalis
de Gromer (Norfolk).
Terrasses
du lac
T'i.if., diiiâis"'-
T moy- 15'" ^ tarandus.
du lac ■ ^ primiqenius.
Léman. T. sup. — r
p.««-tefn>ssec subalpines.
(Berlin).
Hautes-terrasses ^balpines _
subalpin.
LôchericbeNageinubJ'yetliberg(Z.Ah).
, â El. meridionalis,
'^sôu AUuïions aLciennes de Bresse.
France
du Bassin du
Craie lacustre coquillière
à Gerv. tarandus du Lac de Bret (Vau ).
Tuf cale, de La Celle (Seine et Marne).
Tuf deCannstadt(Wün.) à Et.pnm^'
Tourbières à Rhin, antiquitatis
de la H‘e Bavière.
Travertin de
à El. antiquus et Rh. Meilu-
Tufs de Meyrargues, Aygalades (llarseille).
Uenites inLrglaciaires à El. mUqua^
et Fri %elæiis de Dmmteu, UtznacL
^ (Nord-Suisse).
(Toscane).
Dignités interglaciaires a
Elephas meridiouajis
de Leffe (Lombardie).
Mammaliferoiis-Grag de Norwicli (Norfolk).
Dépôts saumâtres de Fossano (Piémont)
[Possanien] .
Couches saumâtres à Potamides Rasteroti
de Roussillon, Hérault et Dauphiné.
Marnes â Syndosm. rhodanica de Loir (Lyon).
Couches à Congéries,
à Mp.lnnnmis Matheroni et Dreussensia simplex
, fl.v-uifi-lacustres à Mastodon
Couches , pygtèsan (Piémont)
Sables à Mastodontes de TAuyergne.
Marnes à Lignites
à Hélix Chaixi et Clausiha
de Hauterives (Drôme).
Travertins de Meximieux (Ain).
Brèches osseuses du Lütural méditerranéen.
Moraines « haliiqucs » [Mecklenburgian. (icik.]
Gisements préhistoriques d’âge paléolitbiq.
Gîtes ossiféres à Ursus spelæus. (Cavernes).
Moraines dites « internes » [Polandian, (ieik.j
Loess du N. de l’Europe.
Gîtes ossiféres de Durnten (Zurich) et des
Cavernes à El. antiquus.
Gîtes végétaux de Marseille, Utznach (S' Ciall),
Wetzikon (Zurich), etc.
Moraines dites « externes » [Saxonian, Ccik.j
Gîtes ossîféres de Cromer (Angleterre),
St Prest (Eure et Loir), Ghâlon-S*Cosme
(Bresse), Leffe (Lombardie), etc.
Gîtes végétaux de Massa-maritima (Tosc.)
et des Tufs volcaniq. des Iles Lipari.
Moraines « anciennes » [Scanian, Geik.]
Gîtes ossiféres de Norwicli (Angleterre),
Perrier (Puy-de-Dôme),
de l’Astésan et Val d’Arno (Italie).
Gîtes végétaux de Meximieux (Ain), Haute-
rives (Drôme), Montajone (Toscane) et
du Sansino du Val d’Arno.
Ginérites â végétaux du Cantal et de
Ceyssac (Haute-Loire).
Gîtes ossiféres de Montpellier (Hérault),
du Roussillon (Pyrénées orientales), de
Trévoux (Ain) et Casino (Toscane).
Gîtes végétaux de Vaquiéres (Gard), des
lignites du Val d’Arno, de Henigaglia et
Stradella (Toscane).
Mars 1890.
Lausanne. — lmp. Georges Bridel & G“
vi
A
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'i
JURASSIQUE. Tab.
RENEVIER. — Chronographe géolog^ique. (2*^® édit, des Tableaux des Terrains sédimentaires.)
SUBDIVISION CHRONOGRAPHIQUE
FORMATIONS MARINES ZOPOBNES
FORMATIONS MARINES TERRIGBNES
FORMATlOl^^ TERRESTRES
2® ORDRE
Période^Système
«
P
O
cd
H
zn
3® ORDRE
Epoque =z S érie.
JURASSIQUE SUPERIEUR
ou
L
JURASSIQUE MOYEN
ou
OlFOROIEli
4® ordre
Age = Etage.
POBTIAIIÎN
il
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H
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I
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1 J
■ ■
U il
iRGOVlËN
IIÏÉSIEII
»
«
JURASSIQUE INFÉRIEUR
ou
CULOÏIIN
BATHONIEN
D06SER
BAJOCIEN
AALlNIEi
ZONES BIOLOOIOUES
de prédominance.
Phyl. ptychoicum (=semisulc.
Gorbuia indexa.
Pygope janitor.
Hemicid’aris purbeckensis.
Perisphinctes biplex.
Trigonia gibbosa.
Terebratula moravica.
Pygope diphya.
TYPE ABYSSAL
Faciès siliceux, etc.
Reineckia pseudomutabilis.
Oppelia lilhographica.
Exogyra virgula.
Aspidoceras orthocera.
Hoplites Eudoxus.
Phyll. (Rhac.) Loryi = silenus.
Pterocera (Harpag.) oceani.
Oppelia tenuilobata.
Astarte supracorallina.
Ostrea deltoidea.
Zeilleria humeralis, egena.
Aspidoceras acanthicum.
Perisphinct. Lothari, Achilles
Diceras arietina.
Gidaris florigemma.
Peltoceras bimammatum.
Glypticus hieroglyphicus.
Hemicidaris crenulari s .
Belemnites hastalus.
Perisphinctes Martelli.
Harpoc (üchet.) canaliculatum.
Plioladomya paucicosta, cor.
Echinobrissus scutatus.
Peltoceras transversarium.
Wald. (Aulacothyris) irn pressa.
Oppelia Renggeri. [Mariæ.
Amaltheiis (Gardioc.) coi’datus,
Peltoceras arduennense.
Perna myüloides.
Gryphæa dilatata.
Peltoceras athleta.
GosmocerasDuncani, ornatum.
Amaltheus (Gard.) Lamberti.
Reineckia anceps.
Gosmoceras Jason, Goweri.
Gollyrites ellipticus.
Stephanocer. bullatum.
Steph. (Macr.)macroceplialum.
Perisphinctes funatus.
Gosmoceras calloviense.
Pentacrinus Nicoleti.
Lausanne. — lmp. Georges Bridel & O
Perisphinctes arbiistigerus.
Oppelia aspidoides.
Rhynchonella varions.
Zeilleria digona.
Eudesia cardium.
Holectypns depressus.
Parkinsonia Parkinsoni.
Lytoceras tripartitum.
Posidonomya alpin a.
Ostrea acuminata.
Belemnites (Megat.) giganteus.
Stephanoceras Humphreyi.
Gosmoceras Garanti.
Taonurus (Zooj)hy.) scoparius.
Sphæroceras Sauzei.
Sonninia Sowerbyi.
Pentacrinus bajocencis.
Harpoceras concavum.
Ilarp. (Ludwigia)Murchisonæ.
Inoceramus polyplocus.
Pecten piimilus = personatus.
Harpoceras opalinum, Aalense.
Trochus siibduplicatus.
Trigonia navis.
Ostrea ferruginea.
TYPE RÉCIF AL
Faciès calcaire construit.
type pélagal
Faciès calcaire organique déposé.
Korallen-oolith à Diceras specma de Kelheim
(Franconic), Schnaitheim et Stotzingen (Souabe).
Gorallien à Dicer. Luci, Ter. moravica, des Carpatlies,
VVinirais (Bern), Salève, L’Écliaillon (Isère) cl Sud-France.
Troos-Kalk des Alpes de Claris.
Brèche coral. à Bel. Pilleti de Léiuenc (Sav.), Aisy (Isère).
Stramberger-Schichten à PhyL Ply^okmn Pyg. janitor
des Garpathes. [Ober-Titbon] . ^
Tithonique à Pyg. janitor l’^rdec^ ^
Apennin. Sicile, Gabra (Espagne), Algéiie, Giimee.
Klippenkalk d« llojoaiik (fialicie), Carpallies [Ünter-Tltlioil].
Ammon. rosso sup. 4 P. *?*</« '‘T'
Riancone inferieur du Vicentin.
Banc corail, à Aspid. caletanum du Boulonnais (France).
Gorallien blanc de Valfin (Jura), Gharix,
Oyonnax (Ain).
Nattheimer Coral-rag de l’Albe Souabe [W Jur. £].
Wettinger-Schichten à Hoplites Eudoxus et
A.spidoc. orthocera, d’Argovie.
Gale, à Apiychus et Oppel. lithographica de Lémenc (Savoie).
Gale, à Reineckia pseudomutabilis du Château de Crussol (Ardèche).
Gale massifs de la Porte-de-France à Grenoble (Isère).
Gale, ruiniform. à Ph. {Rhac.) Loryi de l’Ardècbc, Gard et Alp.franç.
Gale, rouge à Op. compsa des Sette-Gommuni (Vénétie).
Oolite coral. de La Rochelle (Cbar.), Tonnerre (Yon.)
LaMothe (Ih® Marne), Locle et S* Verena (Jura).
Pierre blanche à polypiers de Bourges (Cher).
Goral-rag de TOxfordshire, etc. (Angleterre).
Wangener-Schichten d’Argovie.
Gorallien à Diceras de Trouville (Calvados), Meuse,
Châtel-Gensoir (Yonne) [Dicératien].
Grenularis-Schichten d’Argovie.
Bcyphien-Kalke de feouabe [W. Jur. / ].
Badener-Schichten d’Argovie.
Gale, à Op. tenuilobata de Franconie, Lémenc (Savoie), Crussol (Ardèche).
Gale, à Asp. acanthicum des Garpathes, Voirons (Sav.), Gard.
Ghâtelkalk des Préalpes romandes.
Gale, à Perisph. Lothari du Jura SW, Gard et B»®* Alpes.
Wohlgeschicht. Kalkbânke de Souabe [W Jur. jSJ.
Gale kPelt.bimammalum de IJi® Marne, Berry, Bugey (Ain),
Fruence (Frib.), Grussol (Ardèche) et des B»®» Alpes.
TYPE BATHIAL
Faciès ±; argileux, souvent pyriteux.
Speeton-clay [D i-8] à Bel russiensis et Holcost.fragilis
du Yorkshire.
Schistes à Discina latissima du Lincolnshire.
Schistes bitumineux à Perisphinctes nrgatus
de Simbirsk (Russie).
Portland argileux à Per. biplex du Boulonnais (France)
[Bononien].
Schistes bitumineux k R. pseudomutabilis de Spceion (Yorksli.)
Kimeridge-clay à Ex. virgula de TAnglet., Havre (IVonn.)
Argile schisteuse à Card. alternans de Russie centrale.
Argiles à Aspidoceras orthocera du Gap La Hève et
de Boulogne (N France).
Argile à Ostrea deltoidea du Boulonais
et de Lorraine,
Marne à Oppelia trachinota d’Abadia (Portugal).
Argilo-calcaire pyritifère à Géphalopodes
de Montejunto (Portugal).
TYPE LITTORAL
Faciès détritiq. marno-calc et sidérolitique.
Galc.portl. à Hernie. purbeckensis de Gray (11'® Saône).
Portland-stone à Trigonia gibbosa du Dorsetshire
(Angleterre) et du Pays-de-Bray (France).
Gale, à Ner. trinodosa et Nat. Marconi du Jura occid.
Galcaire du Barrois (Meuse).
Galc.lithogr. à poissons de Sedenhofen (Bavière), Cerin (Bugey).
Plattenk. à Per. ulmensis, Souabc, Argovie, Silésie [W. Jur. Ç]
Marno-calc. à E, virgula du Jura, Ht® Marne [Virgulien].
Marno-calc à Pter. oceani du Jura, Hi® Marne, etc.
[Ptérocérien.]
Schildkrôten-Kalk de Soleure (Suisse).
Gale, à Astarte supracorallina de la H*® Marne et
du Jura [Astartien].
Gale, à Perisphinctes Achilles de l’Yonne, Ht® Marne,
Gharentes.
? Gale, à Cidaris florigemma des Boucards (Boulonnais).
Gale, grumeleux à Glypticus hieroglyphicus du Jura,
Ht® Marne, Ardennes (ou -f bas?) [Glypticien].
Goralline-oolite de Malton (Yorkshire)
Gorallien blanc de St Mihiel (Meuse), Gaquerelle,
St Ursanne (Jura bernois), [Rauracien].
Osmington-oolite du Dorsetshire.
Oolite de Trouville (Galvad.) à Perisph. Martelli
et Echinobrissus scutatus.
Gale, à Och. canaliculatum de Berry, Poitou, Yonne, Jura, Ardèche, Prov.
Birmensdorfer-Sch. à Och.arolicum d’Argovie cl Rauden (Sebaff.)
Gale, blanchâtres A Per. Martelli du Jura, Préalpes, Pologne.
Schilt-Kalk des Alpes glaronnaises, etc.
Gale, à Peltoceras transversarium des Garpathes, Alpes,
Ardèche et Jura romand [Spongitien].
Faciès arénacé.
TYPE LAQUNAL
Faciès halogène.
du Jura et des Gharentes.
Grès phosph, à Bel.mosquensis du Riasan (Russie). |Marnes gypsifères de Purbeck (Anglet.)
Grès à Holc.nodiger, Oxyn. catenutatum de Moscou
Simbirsk, Syzran (Russie), Sibérie, etc.
Grès de Freixial (Portugal).
Portland-sand du Dorsetshire.
Grès à Trig. gibbosa d’Alpreck (Boulonnais).
Portl. inf. arénacé à St. portlandicum du Boulonnais (France). I
Sables et grès à Pygurus de Moulin-Hubert
(Boulonnais).
Grès à Ceromya excentrica de Wirvignes (Boulonnais) .1
Grès marneux à Pt. oceani de Torres-Vedras (Portugal).!
Up. Galcareous-Grit du Yorkshire [Supra-coralline] .|
Sandsfoot-Sandstone à Ost. deltoidea d’Angleterre.
Gonglomérat de l’Arrabida (Portugal).
Ironstone à Rhync. inconstans de Abbotsbury (Dorset).j
Grès rougeâtre à Perisph. Lothari de Brunembert
(Boulonnais).
Sables à Trigonia Bronni de Glos (Galvados).
Gale, oolitique grossier à Rhync. Orbignyi et
Anabacia orbulites du Poitou.
Dalle nacrée à Pentacrinus Nicoleti
du Jura et des Vosges.
? Forest raarble d’Angleterre.
Gale, à polyp. à E. cardium, Z. digona de Banville (Calv.)
Great-oolite de Minchinhampton, Bath, etc. (Anglet.)
Grande-oolite du Calvados, Ardennes, Côte-d'Or, Jura et Alsace.
Gale, blanc à Cardioceras cordatum de Silésie.
Gale, blanc à Peltoceras athleta de Gutch (Inde).
Gale, gris à Reineckia anceps d’Andelot (Ain).
Gale, à R. anceps des B*®» Pyrénées.
Gale, ferrugineux à Cosmoc. calloviense de Belle (Boulonnais).
Gale, à Steph. (Macroc.) macrocephalum des Alpes, Silésie, etc
Gale, compact à Oppelia aspidoides d’Alsace.
Gale, clairs à Oppelia aspidoides et Perisph. arbustigerus
de Niort (Deux-Sèvres), Poitou, Nivernais, etc.
Argile bitumineuse à Ochetoceras canaliculatum
de Saxe.
Argile à chailles du Jura N. [Hypocorallien] .
? Marnes pyrit. à Phyl. {Rhac.) tortisulcatuni de Provence.
Marn. oxford à C. cordatum et G.dilatata, des lacbcs-noir. (Calv.)
Marnes pyritif. à Op. Renggeri du Jura, Ih® Marne, Vosges, etc.
Schist. à Âm.pyriteuses du Mœvei’an (Alp. vaudois.)
Marnes de Villers (Galvados) [Villersien].
Oxford-clay à Gosmoceras Duncani d’Angleterre.
Argile à Pelt. athleta et Card.Lamberti deDives (Calvados).
Ornaten-Thone de Souabe et d’Argovie [Br. Jur. Ç].
Argilo-calc. pyritifère à Steph. macrocephalum du
Gap Mondego et de l’Algarve (Portugal).
Bradford-clay de Bath (Angleterre) [Bradfordien],
Schistes supérieurs du Dogger alpin {pars).
Geisberg-Schichten d’Argovie.
Marno-calc. à Plioladomya du Jura romand.
[Pholadomyen.J
Gale, hydrauliques à Per. Martelli du Jura romand.
Impressa-Kalke de Souabe [W. Jur. «].
Effinger-Schichten à Wald. impressa d’Argovie, etc.
Galcaire à chailles à Gardioc. cordatum du Doubs,
H^® Saône, Meuse, etc.
Minerai de fer à Gardioc. cordatum de Neuvisy
(Ardennes) [Neuvisyen].
? Gale. àMytilus, Rhiync. Orbignyi et Hemicid. alpina
des Préalpes romandes (ou -}- bas?).
Sable argileux à Gardioceras cordatum et Bel. Oweni
de Moscou (Russie).
Lower Galcareous-Grit à G. cordatum d’Angleterre.
Gaise à Gardioc. Mariæ de l’Ardenne.
Oolite ferrug. à Gastropodes de Montrcuil-Bcilay (Poitou).
Oolite ferrugineuse à Reinec. anceps de H^® Marne,
Jura, Ghanaz (Savoie) et LaVoulte (Ardèche).
Limonite oolitique à S. macrocephalus de l’Ardenne.
M.aYX\o-c,OL\c.kSleph.macrocephalus du Jura romand.
Macrocephalus-Schichten d’Argovie, Souabe [B. Jur. £].
Gornbrash d’Angleteri’e, de Lion s/m (Galvados)
et du NW de l’Allemagne.
Gale, roux sableux du Jura bernois.
Varians-Schichteii à Holectypus depressus d’Argovie.
Gallov. sabl. à Gollyr. ellipticus de Chauffour, Montbizol (Sarthe).
Sables micacés à Gosm. Goweri de Simbirsk (Russie) .1
Galcar. Sandstone à Gosm. calloviense de Wiltshire et
Yorkshire (Angleterre) [Kelloway-Rock].
Sables à Steph. macrocephalum de Pologne.
? Sables à Gycadées d’Eraismes (Normandie).
Haupt-Rogenstein à Parkinsonia parkinsoni et
Ostrea acuminata du Jura N.
Oolite blanche inf. à P. Parkinsoni du Galvados.
Gave-oolite du Yorkshire.
Galcaire à polypiers de Lorraine et du
Jura occidental et méridionial.
Calcaire à entroques du Jura {pars).
Gale, à jaspe
des Gausses (S France).
?
White Freestone de Cheltenham
(Gloucestershire).
Klans-Schichten à Lyt. tripartitum des Alp. autrichiennes.
Gale, à Posidonomya alpina et Lytoceras tripartitum des
Alpes occidentales et méridionales.
Gale, gris à J*arkinsonia Garanti de Niort (Deux-Sèvres).
Calcaire siliceux du Lyonnais [Ciret].
Cale, blancs à Steph. Humphreyi de Niederbronn (Alsace).
Gale, gris à St. Humphreyi de Niort (2-Sèv.), Arveyes (Vaud), Préalpes.
Gale, bleu à Sphæroceras Sauzei de Digne (B*®* Alpes).
Cale, à Géphalopodes de Porto-de-Moz, Soure (Portugal).
Rothe Brachiopoden-Kalke à Harpoceras Murchisonæ de
Vils (Tyrol).
Fuller’s-earth à Ostr. acuminata d’Angleterre.
Argile à Morphoceras de Port-en-Bessin (Galvados)
Marne à Ostr. acuminata du Jura [Vésulien].
Giganteus-Thone à Stephan. Humphreyi d’Argovie et
Souabe [Br. Jur. <5].
Schistes à Taonurus scoparius des Alp. suisses et franc.
Neutrale-Zone à Taonurus scoparius d’Argovie.
Marnes à Céphalopodes du Gap Mondego (Portugal).
Schistes noduleux â Harp. concavum de Digne (RsesAlp.)
Schiste à Harp. Murchisonæ de (irindelwald, etc. (Alp. bernoises)
Blegi-Oolith des Alpes suisses N.
Parkinsoni-Oolith de Souabe [Br. Jur. £]
Homomyen-Mergel d’Argovie.
Marnes bydratiliqaes à P. Parkinsoni de Noiraigues (Ncuchôtcl).
Cale, à Teleosaurus cadommsis de Gaen (Galvados).
Inferior-oolite de Diindry, Burton (S Angleterre).
Oolite ferrugineuse de Bayeux, etc. (Galvados).
Echinodermen-Breccie des Alpes suisses N.
Gale, à entroques à Peut, bajocensis de Bourgogne
et Jura méridional [Lædonien].
Blaue Thonkalke â Sonninia Sowerbyi d’Argovie et
Souabe [Br. Jur. y] ■
Thoneisenstein de Wasserallingen (Wurtemberg).
Sandkalk à H. Murchisonæ et P. pumilus d’Argovie
Mâlière à H. Murchisonæ du Galvados.
? Sable siliceux à Equisetum de Aunou V Orne
(Normandie).
Grès et Arkose à Bel. giganteus de Mamers (Sarthe),]
et Alençon (Orne).
Gale, oolitique à Echinodermes et polypiers de
Peniche (Portugal).
Galcaire à Ammonites du Gap Sn Vigilio (Lombard.),
Trappani et Taormina (Sicile).
Cale, jaune-roux de Thomar (Portugal).
Opalinus-beds d’Angleterre.
Opalinus-Thone à Trig. navis de Gundershofen (Alsace),
Argovie, Boll (Wurtemberg) [Br. Jur. a].
Schiste à Harp. aalense des Préalpes romandes.
Minette (oolit. fer.) â H. opalinum et Ost. ferruginea
de Longwy (Meuse).
Marne à Trochus d’Alsace, Besançon, Salins (Jura).
Minerai de fer sup. à H. opalinum k U Vcrpilllère (Isère)
Yellow micaceous Sands des Cotteswold-Hills (Angl).l
Sands et Ironstone de Northampton (Angleterre).
Pea-Grit à //. Murchisonæ de Cheltenham (Gloucest.)j
Eisen-Sandstein à Inoc. polyplocus de N Allcin., Pologne, Silésie.]
Murchisonæ-Sandst., Bonzen (S* Gall), Aalcn (Wnr.) [B. Jur. /3J.I
Midford ferrugineous Sands à Rhync. cynocephala de]
Northampton, Lincolnshire et Yorkshire.
TYPE ESTUARIAL
Faciès fluvio-marin et saumâtre.
Mid. Purbeck à Hem. purbeckensis du Dorset (SAngl.)
Dolomie portl. à Gorb. inflexaàa Jura et H^® Marne.
Eimbeckhâuser Plattenkalke du Hanovre.
Brackish-beds
du Potomac et des Montagnes-Rocheuses
(N Amérique).
?
Grès à charbon de Batalha et Espite (Portugal).
Charbons fluvio-marins du Gap Mondego et
de Valle-verde (Portugal).
type limnal
ï’acies d’eau douce en général.
purbeck à Planorbis Loryi du Jura [Dubisien].
à Valvata, Gyclas du Dorsetshire (S Anglet.)
[Purbeckien].
Grès et NU'^^^s d’eau douce à Poissons, Tortues, Unio, etc.
de Gasal-do-Mendes (Portugal).
Calcidi"® d’eau douce de Calés et Bonnecoste (Lot).
^Pgiie à végétaux terrestres de Cabanas-de-Torres
(Portugal).
Lignites d’eau douce de la Serra S" Luiz
(Portugal).
TYPE AÉRIAL
Gîtes d’organismes terrestres flotté^-
Gîtes à Mammifères et Insectes de Purbeck
(Angleterre).
Dirt-bed à Gycadées de Portland (S Anglet.)
Gîtes à Dinosaures du Colorado (N Amérique).
Gîtes à Plantes terrestres du Bugey (Ain) et
Montejunto (Portugal).
Gîtes à Plantes terrestres du Berry et S‘ Mihiel
(France) et du Lusitanien de Portugal.
Infra-oxfordien saumâtre de l’île de Skye
(Hébrides).
? Schiste houiller à Gyrena et Zamites,
base des Calcaires à Mytilus des Préalpes romandes,
Lignites saumâtres à Equisetum de Aveyron, Lot,
Dordogne.
Houiller saumâtre à plantes tropicales de Norvège
Spitzberg, Sibérie, Amur et Japon.
Stonesüeld-Slates d’Angleterre,
üpper estuarine. sérié du Yorkshire.
Dolomies bajociennes du Gard.
?
Gîtes
à Plantes terrestres
de la
Gondwana - formation
de l’Inde.
? Gale, feuilleté à plantes terrestres d'Etrochey
(Côte-d’Or).
Gîtes à Végétaux de Stonesfield, Normandie,
Guyenne, Régions boréales, etc.
Gîte à Mammifères de Stonesfield (Angleterre).
Gîtes végétaux de Scarborough (Yorkshire).
Middle estuarine sérié à
bancs houillers, de Scarborough ( \
? Upper-Sands à Gyrena de Northampton (Ang — J
Lower estuarine sérié à Equisetum columnai e du
Yorkshire et d’Ecosse.
Gîtes végétaux du Yorkshire {pars).
Mai 1896.
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RENEVIER. — Chronographe géologique. (2de édit, des Tableaux des Terrains sédimentaires.)
SUBDIVISION CHRONOGBAPHIQUB
2° ORDRE
|Période= Système
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3® ORDRE
Epoque = Série,
OReONl
ou
URG-APTIEN.
40 ORl^ïl'E
Age = Etage .
4PT1EI1
mmm
BiRBEUIEII
ZONES BIOLOGIQUES
de prédominance.
Hoplit. furcatus = Dufrenoyi
Acanthoceras Martini.
Oppelia Nisus.
Plicatula radiola.
Hoplites Deshayesi.
Plicatula placunea.
Exogyra aquila.
Acanthoceras Gornueli.
Ancyloceras Matheroni.
Giauconia Lujani.
Toucasiacarinataet Lonsdalei
Heteraster oblongus.
Orbitol. (Patellina) lenticularis
Gostidiscus recticostatus.
Pterocera (Harpagodes) Pelagi
Desmoceras difficile.
Macroscaphites Yvani.
Heteroceras Astieri.
Requienia ammonia.
üstrea Leymeriei.
Heteraster Gouloni.
Grioceras Emerici.
Goniopygus peltatus.
Pseudocidaris clunifera.
(S. str.)
HMTEIHÎIEII
ÏAUNEIEl
EEEBIAEIEN
Portlandien (Tithon) sup. pour plusieurs.
Belemnites pistilliformis.
Belemnit. (Duvalia) dilatatus.
Grioceras Duvali.
Hoplites radiatus, Leopoldi.
Exogyra Gouloni.
Rhyncbonella multiformis.
Toxaster complanatus
(= Ecliinospat. cordiformis)
Holcostephanus Astieri.
Ost. (Alectryon.)reclangularis
Belemnites (Duvalia) latus.
Hoplites neocomiensis, Rou
baudi, Thurmanni, noricus
llaploceras Grasi.
Oxynoticeras Gevrili.
Aptichus Didayi.
Nerinea Marconi.
Pterocera (Harpagodes) Desori
Pygurus rostratus.
Hoplites Boissieri, Malbosi,
occitanicus, privasensis.
Pterocera (Harpag.) .Jaccardi.
Natica Leviathan.
Nerinea Favrina.
Pygope diphyoides.
Toxaster granosus.
FORMATIONS MARINES ZOOGrÈNBS
type abyssal
Faciès siliceux, cic.
TYPE RÉCIPAL
Faciès calcaire construit.
Obérer Schrattenkalk
du Vorarlberg et des Alpes suisses.
Partie supérieure du calcaii*e blanc à Toucasia
de Grenoble (Isère), d’Orgon (Boudics-dii-llhOiio),
d’Espagne, etc.
Orbitoliten-Kalk du Vorarlberg el des Alpes suisses N.
Gale, à Orbitolines, avec Toucasia et tlelei\ oblongus
des lU«s Alpes suisses el françaises, d’Espayiie, Algérie, etc.
Gale, oolitique à Orbitolines et Polypiiers de la
Gharce (Drôme), Simiane (Lure).
Gale. bP friable à Touc. carinata d'Orgon (15-.du-lfli.)
Gale, urgonien {pars) de Provence, Corbières, Pyrénées.
Unterer Schrattenkalk à Requienia ammonia et
R. Blumenbachi de Vorarlberg et Alp. suisses.
Gale, blanc friable d’Agicz (Vand), Valserinc el Sey.s.sel (Ain).
Gale, compact du .lura SAV, Ifie» Alp. cale, suisses el réançaises,
d’Orgon, Provence, Pyrénées, Portugal.
Gale, jaune à Heqiiienia ammonia du Mormont (Vand)
Partie oolitique du Galcaire jaune de
Neuchâtel et du Jura SW.
TYPE PELAGAL
Faciès calcaire organique déposé.
Gale, à Hoplites furcatus et Acanthoceras Martini
des Graves (Basses- Alpes).
Galcaire à Hoplit. Deshayesi et Acanth. StobieseJei
de St Etienne-le.s-Orgues (B^^s Alpes).
Gale, de Vaison à Acanthoceras Çormieli du
M' Ventou.K (Vaucluse) [Voconcien].
Gale, à Ancyloceras Matheroni de St Andéol (Ardèche),
Vergons et Lure (B^es Alpes), LaBedoule (\ar) [Beaoulienj
Gale, cruasiens sup. du Teil (Ardèche).
Gale, gris à silex, à Gostidiscus, de Barrémc cl Msa>e de Lure (B. Alpes)
Part. sup. du Néoc. à Géphalop. des Préalpes romandes.
Cale, à Desmoceras difficile de Cruas (Ardeclic) [Oruasien].
Gale, à M. Yvani et Heler. Astieri, de Morteiron, Barrèmc (lise.-* Alf.es).
Cale, glauconieux à PulcheUia et Holcodiscus d Escragno es
(Provence) et de Colombie (S Amérique)
Gale, à Grioceras Emerici et Holcodiscus du Mt Ventoux
(Vaucluse) et de Combe-petite (Lure)
Part. moy. du Néoc. à Céphalopodes des Préalpes roniamlcs.
Couche à poissons, av. Bel. pistilliformis 6t èn'oc Duvali
de la Htc Veveyse (Frib.) et des Voirons (H ® Savoie).
Gale, à Bel. dilalus el Crioc. Duvali de l’Isère, Drôme, Vand., B. Alpes,
Gale, glaucon. à Holcost. Astieri d’Escragnolles (Alp. maiil.
Gale, à Holc. Astieri de la Mg"« de Lure (B^e^ Alpes).
Gale, blanc coralligène de Souvent près Bex (Vand).
Gale, noir à Requienia de St Maurice (Bas- Valais).
Calcaire blanc coralligène à Valletia de
La Rixouse et Montépile (Jura).
Galcaire oolitique siliceux à Valletia du
Gorbelet près Chambéry (Savoie).
Marbre bâtard du Jura SW.
Gale, oolit. à iV. Leviathan de Monnelier (Salève).
Gale, rccifal siifi. du Balcon de rEclmillon (Isère).
Lentilles de cale, subrécifal de Fourvoirie (Isère).
Cale, blanc à Natica Leviathan et Nerinea de
Martigues, Allauch et Andon (Provence).
Partie infér. du Néoc. à Céphalopodes des Préalpes romandes.
Gale, à Hopl. noricus et Apt. Didayi de la ll&ne de Liirc (B. Alp.)
Majolica à Aptychus Didayi des Alpes lombardes.
Riancone (pars) des Alpes vénitiennes.
Gale, à ciment de la Porte-de-France à Grenoble (Isère)
Gale, compact à Hoplites Boissieri et Pyyope diphyoides
de Berrias (Ardèdie), LaFaurie (U. Alpes), Gineslous (llerauli).
Cale, à Hopl. occilanicus et Nat. Leviathan de bt llippolyte (bard)
Cale, berriasiens des Baléares, d’Algérie et de Tunisie
Lausanne. — lmp. Georges Bridel & C*«
formations marines terrigbnes
TYPE BATHIAL
Faciès ± argileux, souvent pyritifère.
Argile pyrilifère à Hoplites furcaLus Nisus
d’Apt ( VaucL), B«es Alpes, La Bedoule (\ ar), etc.
Speeton-clay [B] à H. Deshayesi du lorkslnre e S,m|„rsk (Bus.
Hilsthon (pari, snp.) à Hopl. Deshayesi du Hanovre.
Argile à Plicatules, Op. Nisus et H. Deshayesi de i|t,e
Argile à Holc. discofalcatus de Simbirsk (Russie).
Speeton-clay [C l-o] à Holc.spectonensis du Yorkshire.
Tealby-clay sup. du Lincolnshire (Angleterre).
Hilsthon du Hanovre {pars}.^
Aroile à Acanthoceras Gornueli, Ancylocenis Matheroni
de St Dizier (IJto Marne).
Argile à Ammonites pyriteuses de Swinitza (Banal),
Argile à Holc. subinversus de Simbirsk (Russie).
Speeton-clay [G 6-7] à Holc. subinversus du Yorkshire.
Atherfield-clay à Perna Mulleti de l’Ile de Wight (Angl).
Hilsthon à Grioceras Emerici du Hanovre.
Argile ostréenne à 0. Leymeriei de Ifie Jlaim,, Aube, Yonne.
Wernsdorfer-Schiefer à Macroscaphites de Moravie.
Marnes à Amm. pyriteuses du Col dcdariicsnr (lUesAipes^
Speeton-clay [G 8-11] à Holc. Atherstoni et
Hopl. regalis du Yorkshire.
Hilsthon à Hoplites radiatus et Leopoldi du Hanovre.
Argile pyritifère hauterivienne du SE de la Drôme,
Argile pyritifère à Grioc. Duvali de la Boaumc-Cirni||a„e
TYPE LITTORAL
Fac. marno-calc. détritique et sidérolitique.
Eisenerz ii H. Deshayesi q[ Ac. Martini de Salzgitlcr (llanov.)
Gale, foncé à Exoy. aquila de VVannenalp (Sdwylz),
des Alpes' vaudoises et de Savoie.
Marnes à PI. placunea de Presla (Xeiicliàlel), Serviers (Gard).
? Marne à B. semicanaliculalus de la Drôme el ll’^cs Alpes.
? Gale, jaune à Trigonia d’Aragon (Espagne).
Crackers de l’Ile YVight, cl Hythe-beds dn Kent (Anglet.)
Marno-calc. jaune à Orbitol. et Heter. oblongus de
Perte-du-Rliône [g, b], Vraconne, Presta (Jura).
Couche rouge à Het. oblongus de Bailly (H'o Marne).
Gale, jaune à Orbitol., Het. oblongus, P. DesmouUni
de l’Isère, Mont-Ventoux et Algérie.
Gale, à Pt. Pelagi de la Perte-du-Rh. [i], Savoie, etc.
Speeton-clay [D 1-3] à nodules phospb. du
rorkshire à Bel. .mbqnadratus et Holc.heyserlingi
Istlion à Hopl. noricus et Oxyn. Gevrili du Hanovre,
arne à Leptoceras Sluderi du Justithal (Rente).
Marnes pyritifères à Belemnites {Duvalia) latua^
Honl. neocomiensis, Boubaudi, du i/u^phiné,
^ T.unguedoc, Espagne, Algene.
Gale, à Heteraster Gouloni du Jura méridional.
Marno-calc. à Goniopygus peltatus de Landeron,
Bnssillc, Mormont (Jura S) [dit Urgonien inf.]
Faciès arénacé.
Sables et grès à Hopl. Deshagesi de Saratow (llussie).
Slianklin Sands à Ex. aquila de l’Ile de Wight (Angl.
Sandgate-beds du Kent (Angleterre).
Pouding, ferrug. A T. minoré Ex. aquilah^me (Seine inî.)
G.vès aptiens du Val de Travers et du Jura vaudois.
Grès durs verts [d, c.j à E.x. aquila et P. placunea de l'.-dii-lîbône.
Grès ferrugin. à H. discofalcatus cl A.Malheroni de Moscou
Lower Greensand anglais (part, inf.)
Grès ferrugineux [Mine de fer] à Ost. haliotidea de l’Ardenne
Sables ferrugineux à Gerühium Gornueli de l’Aube.
Grès marneux verdâtres [f] delà Per te-du- Rhône (Ain)
Poudingues
de
Tiaret (Algérie).
Pierre jaune de Neuchâtel et du Jura occidental,
f^alc. à Spatangues (T. complanatus). Hop. radiatus
du Bass. de Paris, du Gard et de Provence.
Néoc. brun à T. complanatus des IRes Alp. vaudoises.
Marne d’Hauterive à R. multiformis, T. complanatus
du Jura occidental, Salève, etc.
Marne ou cale, jaune à Holc. Astieri, O.rectangularis
de Morteau (Donbs), Salève, Jura S et Gascaes (Dort.)
Marne â Bryozoaires de l’Auberson, Genseau (Jura).
Speeton-clay {pars) â Belemnües Merulis
du Yorkshire.
Marnes â Ptéropodes et MiUericrtnus
des Préalpes bavaroises et fribourgeoisés.
Berrias- Schiefer de l’Axenstrasse (Lac le Lucerne),
Marnes pyritifères berriasiennes de La Faurie (II. Alpes).
Gale, â Pggurus rostratus du Sentis (St Gall).
Gale, roux à P. rostratus du Jura central [Limonite].
Minerai de fer de Métabief ^Doubs).
Gale, à H. Thurmanni et N. Leviathan de Foiitanil (Isère).
Marnes grises d’Arzier (Vaud),
Marno- calcaire blanchâtre à Natica Leviathan et
Toxaster granosus du Jura S, Salève, etc.
[dit Valangien inf,]
Marno-calc. grumeleux bleuâtre à Phyllnbrissus
Benaudi de Rail ai gués (Jura vaud.)
Infra-valangien du Portugal.
Ironstone à Hopl. regalis de Glaxby (Lincolnshire).
Neocom-Sandstein du Teutoburger-Wald.
Hils-conglomerat N Hopl, radiatus,’ Holcost. Kegscrling
et Tox. complanatus du Hanovre.
? Karpathen Sandstein {pars).
Sable à nod. phospli. à Holc. Keyserlingi dn Biasan (Itussic)
Glaxby-Ironstone inf. à Bel. lateralis et Holc.Beani
du Lincolnshire.
Sables ferrugineux avec minerai de fer géodique
de la Haute-Marne.
Grès marins à plantes terrestres flottées de
Valle de Lobos (Portugal).
Sables glauconieux â Bel lateralis du Riasan (Bussie).
Grès ferrugineux et phosphatiq. à bel. lateralis
du Simbirsk N (Russie).
Spilsby-Sandstone sup. â Aucella volgensis
du Lincolnshire.
CRÉTACIQUE ANCIEN. Tab. V
TYPE LAGUNAL
Faciès halogène.
Dolomie et argile rouge de
Bou-Sada (Algérie).
?
Dolomie de
rUrgonien de Provence
?
Argiles gypsifères
de Simbirsk (Russie)
?
Saliferous-beds
de Uitenhague (S Afrique).
?
FORMATIO N S B R R E S TRES
TYPE ESTUARIAL
Faciès fluvio-marin et saumâtre.
? Grès à plantes terrestres d’Almargem et de
Gaixaria (Portugal).
? Grès estu ariens à plantes terrestres
de Uitenhague (S Afrique) et Madras (Inde).
Punfield-beds à Glauconia du
Dorsetshire (Anglet.)
Lignites saumâtres â Glauconia Lujani
d’Utrillas, etc. (Espagne).
Graviers d’estuaires à plantes terrestres de
Torres-Vedras (Portugal)
(? dès le Valangien ?)
type limnal
faciès d’eau douce divers.
a plantes terrestres de Klin (Moscou).
Argile k Sables à plantes terrestres de Flandre et
de Belgique {pars).
GfèS a plantes terrestres de Gerçai (Portugal)
. (ou plus bas ?)
aérai de fer à Vivipara, Unio, Gyclas
de Vassy (Hie Marne).
Houille implantes terrestres des Etats-Unis d’Amérique.
type aérial
Gîtes d’organismes terrestres flottés.
Gîtes végét. de Belgique, de Klin pr Moscou
? d’Almargem et Gaixaria (Portugal),
de l’Inde et de Sud-Afrique.
? Gîtes végétaux de Gerçai (Portugal)
contenant les plus anciennes Dicotylées
d’Europe 1
Gîtes végétaux de Torres-Vedras (Portugal), du Potomac,
Kootanie, Montana, Ile Gharlotte (N Amérique).
Rognons phosphatés gypsifères
de Syzran (Russie).
?
Gypses de la Gharente.
?
Wealden-tbon saumâtre du Hanovre.
Graviers de Torres-Vedras (Portugal) {pais).
Hastings-Sands à Dinosaures, plantes,
coquilles limnales et marines de l’Angleterre SE
et ? de Trinity (Texas),
"Weald-cE^ ^ Iguanodon, Vivipara, Gypris d’Angleterre SE
[Wealdien].
0 elles à Vivipara, Unio, Gypris du
N de l’Espagne.
PeisFi ^dslein à Unio, Gyrena et plantes terrestres
du Hanovre,
M lues noires à Tortues de la Hte Marne.
ra Sün^ douce à Vivipara, Unio, etc.
à la paru® Perieure du Purbeck de Swanage (Dorsetshire)
P- Purbeck = Purbeck-Marble],
Gîtes ossifères à Iguanodon du Weald (Angleterre)
et de Bernissart (Belgique),
Gîtes végétaux à Torres-Vedras (Portugal).
Gîtes ossifères à Dinosaures
des Hastings-sands, etc.
Gîtes végétaux des Hastings-sands, du Portugal,
et de Osterwald (Hanovre).
Gites à végétaux terrestres
He St Sebastien, Brouco et Fonte-Nova (Portugal).
Avril 1896.
i
5
K
1
.i
.V
CRÉTACIQUE RÉGENT. Tab. IV.
RENEVIER. — Chronographe géologique. (2^^ édit, des Tableaux des Terrains sédimentaires.)
SUBDIVISION CHRONOG-RAPHIQUE
FORMATIONS MARINES ZOOG-ENES
FORMATIONS MARINES TERRIGBNES
FORMATIONS ^Terrestres
2® ORDRE
Période- Système
E-H
P=!
(=M
3® ORDRE
4e ordre
A g e = R ^ ^ ^ ®
k 1
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A
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U 111
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(rARlIMNTEN et MA^^STRIOHTIEN
QMPàllE»
SANTOIIE»
(H. lat.)
SAXTONIEN (S. s*''-) «»XIACIEN
TIIR
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1
y
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J .
1
AXGOüMIES et iKit'iUEX.
BOTOMitlEN
ou
CÉNOMANIR^- (S. str.)
ÏRACOilEB
i L B llT
on
ZOKES 1ÎI0L0G1Q[ÎES
de prédominance.
TYPE ABYSSAL
Naulilus danicus.
Lychnus ellipticus.
Gyi’ena garumnica.
Baculites anceps.
Pachydiscus Jacquoti.
Nerita vugosa.
Hippurites Lapeyrousei.
Hemipneustes radialus.
Bcdemnitella mucronata.
Pachydiscus neubergicus.
TurriUtes (Heter.) polyplôcus.
Oslrea vesicularis.
Ananchytes (Echinocor.) ovata
Gœloptychiuni agaricoides.
Actinocamax quadralus.
Micraster coranguinum.
Placentic. syrlale (=polyopsis)
Schloenbac.(Mortonic.)Margau
Hippur. canaliculaliis, latus.
Spondilus truucatus.
Ostrea Matheroni.
Marsupites ornalus.
Sclilœn. (Atorlonic.) tricarinata
Tissotia Ewaldi.
Hi ppu rites galioprovincialis,
Moulinsi, giganteus.
Splienodiscus Requieni.
Neoptychites peramplus.
Scaphiles Geinitzi.
Trigonia scabra.
Micraster breviporus.
Actinocamax planus.
Acanthoceras Woolgari.
Mam. Bochel irnnei, nodosoides.
Inocerarn.labiatus (=mytiloid.)
Periaster Vemeuili
Acauüioceras rotouiagense.
Schloenbachia varia ns.
TurriUtes costatus.
Gaprotina striata.
Exogyra columba.'
Ostrea biauriculata.
Holaster sultglobosus.
Orbitolites concava.
Acanthoceras Mantelli.
Hoplites falcatus.
Pecten asper.
Schloenb. inflata (= roslrata)
Hoplites (Sloliczkaia) dispar.
TurriUtes Bergeri, Puzosi.
Auisoceras perarmatum.
Guculbca obesa.
Ostrea vesiculosa.
Holaster suborbicularis.
Acanthoceras mamillare.
Hoplites interruptus, lautus.
Desmoceras Beudanti.
Schloenbachia varicosa.
Haniites rotimdns, attenuatus
Inoc. sulcatns, concentricus.
Hemiaster ininimns.
ActirYt\vofi©vf\« Mitleti.
Hopl. tardefurcatns, regularis
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Gale, à Hip. LapciroxMi et radioam du Paillon.
Aiisscimi (ll"!-(l.ir.), (Ii^s (JiaiTiilcs, de lieaiiinoiit (l)nrdo(|ue), elc.
Gale, à Pironca et Orbitoides de Udine (Italie),
Alcoy (Espagne).
TYPE RÉCIF AL
Faciès calcaire construit.
Gale, à polypiers de Faxoë (Danemark)
et Annetorp (Scanie).
Gale, à Hippurites Castrai de Catalogne.
Gale, à Hip. sulcaloidcs, Archiaci, rariabilis,
Heberti de Benaïx, Leychert (AriUje).
Gale, à Hip. Archiaci, Viduli, Verneuili,
de l’Espagne N.
TYPE PELAGAL
Faciès calcaire organique déposé (crayeux).
TYPE BATHIAL
Faciès ± argileux, parfois pyritifére.
? Argile à Naat. danicus et Ost. Overwegi d’Algérie.
TYPE LITTORAL
Faciès marno-calcaire détritique.
Marnes à Micr. tercensis d(; Tuco et AnssoiiKi, Tcrcis (Ikos Pjr.)
Marno-calc. à Heterolampas de, Sétif, El-Kanlara (Al(|éiie) .
Tuffeau à Hem. radiatus de Maastricht et Belgique.
[Maastrichtien.]
Tuffeau inf. de Ciply et S' Symphorien (Belgique).
Gale, à Bacut. anceps de Valogne (liaiidu!) cl des B^fis Pyrén.
Gale, h Hip. biocutatus, striatus et orgcuiisans
des Gorbières (Aude).
Gale, à Hip. canaliculalus et Maestrei des
Gorbières (Aude) et Catalogne.
Gale, à U. socialis et taiu.<i de Beausset (Var) et
Martigues (Bouclies-du- Bliôue).
Gale, à Hip. galtopravincialis et Zurcheri de
Sougraignes (Aude), Provence et Catalogne.
Gale, à Hip. giganteus et Moulinsi des Gatigues
(tiard), Martigues (Pi'ov.) cl Catalogne.
Craie phosphatée de Giply (Belgique).
Up. Ghalk à Bel. mucronata de Norwicb (Angleterre).|
Goeloptycbien-Kreide do Westpbalie, Hanovre.
Craie à Bet mucronata de licudcn, fliainpadiic, Nouvelles (Bclg.), Balfoiiic.|
Gale, à P. neubergicus et II. potgplocum d(!Teras, Bidau (B^«s|'vr.)
Craie à Micrast. coranguinum du Bass. anglo-parisien.
Ouadraten-Kreide de Westpbalie.
Argile à Bacul. anceps de Fort-Pierre G Fox-Hill
(yigncs-p^ocheuses) et du Canada.
Inoceramen-Schiefer du Bassin de ^ ienne.
[Plysch crétacique !]
Schistes argileux d’Algérie et du Déseit libyque.
.\rgillite glaucouifére à Actinocamcii (uadi atus
de Herve (Belkdque).
Gale, nankin à N.rugosa el Orbitoides de Ausseim) (ll'filiar.)
Marno-calc. à Nerit, rugosa, Hem. africanus d’Alyéric.
Gale, à Hip. inféras, resectus, gosaciensu,
dos fliarailes, Corbières, ilarlif|iies (l'rov.), (iosaii (Anlr.), Baliiialie, de.
Gale, à Biradiolites cornupastoris do Périgord,
Provence et Sicile.
Gale, à Birad. lumbricalis d’Aiuliynoii d ïercis (Landes).
Gale, massifs à Sphœrulites, Biradiolites et
üaprinula du Littoral portugais.
Gale, à Sauragesia et Caprinula des
Gorbières, Algérie, Texas.
Cale, à Caprina adeersa et Bad. füliaceu,s
des Gharentes, Provence, etc.
Gale, à Caprotina et Bad. Fleuriausi de la
Sartbe, Anjou cl Gorbières (.\ude).
Margate-Cbalk à Marsupites d’Angleterre.
Craie à Micr. corlestudinarium du Bass. anglo-parisien
Craie à Spond. iruncatus de Villedieu (Loii'-el-Clier), Touraine, de
Craie tuffeau à Placentic. sgrtale des Gharentes.
Gale, à Mortonic. tricarinaium des Gliarentes (France).
Gale, à T. Ewaldi et AI. Haberfellneri de Villedieu, Clmrcnles, Corliièrcs.
Gale, jaune à Tiss.Moreni, Placenticeras de Belana !)•• Tebessa (Aiyérie).
Kieslingsvvaldcr-Tboue de Silésie.
Emseber-Thone de Westpbalie.
Isclüste argileux à Plac. sgrtale et bcaphit s du Texas
Priesener- et Chlomeker-Scbicbleii de Bohème.
Chalk-Rock à Holaster planus de S. Angleterre.
Craie à Micraster bremporus de Normandie.
Craie blanche à TerebraluMna gracilis dn Boulonais.
Craie à Scaphiles Geinitzi de Vervins (Aisne).
Tuffeau de Touraine à Neoplgchiles peramplus.
Gale, à Mamnriles Bockebrunei d’Angoulème (Charente).
Cale, compact à Ammonites de Laghouat (Algérie).
Craie à Inoc. labiatns du Bassin de Paris.
Craie noduleuse à Actinocam. plenus du Bass. de Paris.
Fortes-toises de Belgique.
Argile à Neoplgchiles peramplus
Triebinopoly (Hindoustau).
Teplitzer-Sclücbten de Bobenie.
LVrgiles bleues à Aciinocama.r, plenus et laoc. labiatus
\ , r-rvîATTOcs.]
de Belgique. [Dieves.
Faciès arénacé.
TYPE LAGUNAL
Faciès halogène.
Poudingue de LaMalogne (Belg.) et Valogne (Manche) .1
Grès et pouding, à N- rugosa (k Beaumont-de-Périgord (Dordogne) .1
Grès d’Alet, des Gorbières.
Lauzes à Bel. mucronata de ITsère.
Vlarnes à Oslr. proboscidea d’Algérie.
Gale, hydraulique à Inoc. Cripsi des Alpes maritim.
Marne bleue à Aclinoc. qaadratus de Louis (Corbières).
Sand-Mergel à Marsupites ornatus de
Recklinghausen (Iff-. rhéu.)
Mergel à M. Margæ et I. digitatus de Wesiplialie, Silésie.
Marno-calc. à. Mort, texanum et Ostr. Alalheroni du
Beausset (Var), des Corbières et d’Algérie.
Unt. Aramoniten-Mergel de Gosau (Salzbourg).
Marno-calc. à ttemiast. Fourneli d(!S llants-plaleaux algériens
? Gale, à poissons de Sahel-Alma (Liban).
Marne à TerebratuUna r/mcï7<> des Ardennes, Cliainpagnc, elc
Craie marneuse à Rhgnc. üucieri du Cher.
Mittl. Plœner-Mergel de Saxe, Bohème
( W eissenberg-et Malnitzer-Sch.)
? Gale, à poissons de Hackel (Liban).
Plauier-Mei'gel à Alammües nodosoides et
Inocer. labiatns de Westpbalie.
Marno-calc. à l*er. Vernxuüi de Provence et Baina (Algérie)
Glauconit-Mergel à Aclinoc. plenus de Westpbalie
Sables à Naut. danicus de Ninnyoor (Hindoustau).
TYPE ESTÜARIAL
Faciès fluvio-marin et saumâtre.
Marne à Cyrena garumnica
d’Auzas, Ausseing (H'e Gai’).
[Garumnien] .
Type limnal
lacustre, palustre, fluvial.
Gale, à <^llipticus de Rognac, Baux (B.-du-Rhône) [Rognacien].
Argiles rutil*'^^tes des Pyrénées et N Espagne [GarumnienJ.
Couches à Jjh^lloprovincialis et Anostomopsis rotellaris des
’ iniet et Begude (Bouches-du-Rhône)
[BégudienJ.
TYPE AÉRIAL
Gîtes d’organismes terrestres flottés.
Poudingue de Guesmes (Belg.) et Tosterup (Danemark).
Grès à Ostrea msicularis du N. de l’Espagne.
Glauconitic-Sands à B. mucronata, (hAm-imaj (,\ Amériguc).
Kreide-Sand àAct. guadratus de Dülmen (Westpffialie).
Sables verts à Act. quadralus de Vaals (Limbourg).
Argiles gypsiféres
du
Désert libyque.
Grüuer-Sand à. Micraster de Westpbalie.
Grès à Placent, sgrtale de Sougraignes cl Corbières (Aude).
Grès à Oslrea plicifera de Moruas (Vaucluse).
Sable à Placenticeras [smaeli du désert libyque.
Ob. Quader-Sandstein de Saxe et de Bohème.
Grès à fucoides de Celles (Ariège).
Grün-Sand à Ncoplgch. peramplus et Scaphiles Geinitz\
do. Westpbalie, Hanovre, Saxe, Bohème, Bavière.
Grès à Sphenodiscus Bequieni et Trigonia scahra
d’Ucliaux (Vaucluse) et du Gard.
? Poudingue de la Giotat (Bouches-du-Rhône), de
Gosau (Salzb.), de Sirone (Brianza).
Argile gypsifére
des
Martigues (Bouches-du-Rhône).
Marno-calcaire à Melanopsis galioprovincialis
de Provence.
Sables et argiles à végétaux d’Aix-la-Chapelle
(Pr. rhén). [AachenienJ.
? Brackwasser-Sebiebten de Gosau (Salzbourg).
? Koblen-Schichten de Neue-Welt (Autriche).
Marno-calc. à Glauconia Coquandi du Beausset (Var).
Sables lignitiféres de Piolenc (Vaucluse).
Ghalk-marl et Grey-Gbalk (pars) du S. de l’Ariglclerre.
Craie marneuse à Ac. rolomagense de Boueu (Seiiie-iuL), Aube, elc.
Gale, crayeux à Ac. rolomagense du .lura, Palestine, etc.
Gale, compact à Ac. rolomagense, de Cheville (Valais).
Unt. Seewenkalk du Santis (.Nppenzell).
Craie glauconieuse à Peclen asper de Normandie.
.\rgile scagliose à Acanthoceras rotonmgense
de r.Vponnin bolonais.
Schiste à Ar. rotoniagenxe d’TJtatoor (Hindoustau).
Argile noire glauconieuse a Schlirnbw b ia va.) iaim
de la Russie centrale.
Red-Glialk à Schloenbachia inflata de Yorkshire, Norfolk.
Gaize à Ammonites calcèd''* du Gap-la-Hève (Seine iuL)
Cale, glauconieux à Turril. Puzosi de liUre (Ik^s Alpes), elr.
Cale, à Schl. in/lala et Am. évolutes du S de l'Espagne el Algérie.
Cale, à Hoplites dispar, et Schl. inllala de Angola,
Elobi et Congo (Afrique occid(mtale).
Cale, à Horiopleura Lnmberli.
Polgconites Verneuili, Toucasia Seunesi des
Gorbières, Pyrénées, Espagne, Portugal, Sicile.
Argile glauconieuse à Hoplit. falcatus Mans
et Ballon (Sartbe).
Argiles à Schl. iu/lala de Larrivonr (Aube).
Marnes à Tur. Bergeri el Ammonit. fe’ ''ugin
d’Aumale et Medeab (Algér )
Upper Gault à Schl. inflata de Folj^^^^Mggn^
Speeton Clay (A) à Bel. minimus du
iGault à Hopl. lantns, tnberculatus de ' ‘ ^ ^'^tl)
.\rgile téguline à
I Wissaiil (l'as-de-Calais), Ardennes, ll'fi Marne, Aub -, 'me, elc.
iGault argilo-pyriteux à Ac. mamillare du ' ur,i vaudois, elc
iault inf. schistoide ü Ac. mamillare des Alp.''''"'d., Scbwylz, elc
du Bass. parisien, Gharentes, Provence, Espagne,
dut. Plœner-Mergel à Ac. rotomagense de Weslphalie
Marne crayeuse à ciment de Boulognc-sur-mor.
Alarno-calc. greseux à Ac. rotomagense de turc (B. Alp.)
Gldoritic-marl de l’ile de Wigbt (Angleterre).
Gaize à Hopl. falcatus du Pays de Bray.
Flammen-Mergel du Hanovre.
Marne à Ostr. vesiculosa de l’Eure.
Gaize à Srhloeubachia inflata de l’Argoune.
Marno-calc. grumeleux à Sch. inflata (k Lurc (B'^"s Alp
Gale, brunfitre à Sch. inflata, Alpes de Scbwyl:
( Iheville (Valais) el Savoie | dii Gault supérieur] .
-T 'T-JetITT. n
Ronssard à. Trig. crenulata du l'erdi(5 el du Maine (W Friiice). I
Unterer Quader-Sandstein de Saxe et Bohème
(Perutzer- et Korytzaner- Schichten).
Grés vert à TurriUtes costatus du Vercors (Isère).
) Grès glauconieux à Orbit. concava de Lure (B^es Alpes).
• Grès cénom. de Cassis et Escragnolle (l'rov.) ei du Gard.
Grün-Sand à P. asper de Essen (Wcslpli.), Begcnsbiirg (Bn'iére).
Up. vireonsand à Pect. asper de Warminster (Wilisli ), elc.
. Tourtia à Pect. asper de Mons, Tournai (Belgique) etc.
Bancs gypseux
I du
1 Cénomanien d’Algérie.
? Grès rouge à Glauconia Renaicxi d’Allauch,
Martigues (Bouches-du-Rhône) et de
Mondragon (Vaucluse).
Couches à Aleltinia et Potamides du Beausset (Var).
Grès verts à Glauconia de Fontfroide (Corbières).
Dakota-beds à plantes dicotylédones
des Montagnes-Roebeuses.
Up. Greensand à Schl. inflata de l’IledeWighl, Cambridge (Angl.)
Greensand à fossiles calcédonieux de Blackdown (Devoasliire).
Meule de Bracquegnies (Belgique).
) Sables glauconieux à Ost. vesicnlosa de l Oriie el des Flandres.
, Gault. Slip, sableux ;i Sch. inflata de la Vracoime, elc. (.Iiiivi vaud.)
Grés marn. gris à Schl. inflata de la Fange (Isère) cl Drome.
Poudingue à Hopl. interruptus de S'' Florentin (Yonne).
Sables ferrugineux de Puisaye el Sancerrois (N France).
Gault sup. à Schl. varicosa et inflata, Acant. mamillare
de la Perte-du-Rbône (Ain) [a, b].
Gault sableu.x de Claiisaye (Drôme), Salazac ((lard), Clar el Eze (Prov.
Grès sus-aptiens do la défaire (Hasse.s-Alpes).
A . t HTypt': «fxrrnet fUl'CdtVIiS
du Bass. de Paris, du Jura cculral, Perlc-dn-Rbôuc (Ain) [c] el de Vaucluse.
1
1
Calcaire l'^^stre et lignites de Fuveau, Trets, Gardannes
(Bo>cbes-du-Rbône) et du Gard [Puvélien].
Calcaire ^ Heberti et Bulim. proboscideus de
\aiac le, ieynier, Orgon (Bouches-du-Rhône)
[Valdomiien].
sablei^es à ll7îio et plantes terrestres
de Belly-River (Canada).
Gouclie.si^cutres lignitiféres du Nord de l’Espagne,
? Grè> 0{ Araucaroxylon silicifiés de Nubie.
? Argileuse à Feuilles dicotylédones des Martigues
(Bouches-du-Rhône).
Gîte ossifére à Dinosaures
du Tunnel de la Nerthe près Marseille.
Gîtes à végétaux terrestres d’Aix-la-Chapelle et de
Haldem (Westpbalie), de Belly-River (N Amér.)
et de Patoot (Groenland).
Gites végétaux
du Beausset (Var) et de Nubie.
Gîtes végétaux des Mai’tigues (B.-du-Rhône.)
Lignites acusRes de S» Paulet (Gard), et du Sarladais.
LGardonien = Paulétien].
Scliiefei a Credneria de Niederscbôna (Saxe),
Z (Bohême), Trube (Moravie).
Argile ligrBfere d’Angoulème et de l’ile d’Aix (Gharentes).
Gites végétaux de Niederscbôna (Saxe), Perutz (Bohême),
Trube (Moravie), Alcantara, Pombal (Portugal), du Dakota,
de Disco et Atane (Groenland).
? Gîtes végétaux de Monsanto, Alcanede (Portugal).
[Bellasien].
Avril
Lausanne. - Iwp. Georges Bridel &
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RENEVIER. — Chronographe géologique. (2*^® édit, des Tableaux des Ter^Q^s sèdimentaires.)
SUBDIVISION CHRONOG-HAPHIQUE
FORMATIONS MARINES ZOOQÈNES
2® ORDRE
Période-Système
3' OBDBE
Epoque == Série
ni
U.
iHlü
Age
4e
E t a fj
BOPEUEN
on STAMPIEX
TOIIGBIEII
(S. str.)
on
SESTIEn
ZONES BIOLOGIQUES
de prédominance.
Halilheilum Schinzi.
Potamides Lamarcki.
Cerithium trochleare.
Natica crassatina.
Leda Deshayesi.
Ostrea cyathula.
Nysüa Duchasteli.
Ostrea longirostris.
Nummul. Fichteli, inter media
Palæother. magnum, medium
Paloplotherium minus.
Anoplotherium commune.
Xiphodon gracile.
Gyclostoma formosum.
Pholadomya ludensis.
Ostrea ventilabrum.
Ghara helicteres.
BiBTOjlE»
UiïEîÏH
SEESSEIIIEB
Lophiodon cesserasicum.
Rolula spirulœa.
Limnæa longiscata.
Gerithium mutabile.
Melania liordacea.
Lucina saxorum.
Nummulit. variolaria, striata
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Lophiod. parisiense, isselense
Propalæotlierium isselaniim.
Paloplotherium codiciense.
Dichobune leporinum.
Gerithium giganteum.
Nurnmulites la;vigata, perfo-
rata, complanata, aturica.
Assilina granulosa, exponens
Gorypliodon eocænus.
Hyracolherium leporinum .
Lophiodon remonse, Larteti.
Melania inquinata.
Gyrena cuneitbrmis.
Pectunculus tereliratiilaris.
Nuinmulites planulata, biarrit
zensis, gizehensis, bolcensis
TYPE ABYSSAL
Faciès siliceux, etc.
Arctocyon primævus.
Neoplagiaulax eocænus.
Pleuraspidother. Aumonieri.
Plesiadapis remensis.
Physa prisca.
Gyprina Morrisi.
Ostrea bellovacina.
Beloptera Konincki.
Triton Mariæ.
Gerithium monteuse.
Turritella hannonica.
Gidaris distincta.
Trochocyatbus Konincki.
TYPE RÉCIFAL
Faciès calcaire construit.
Galcaire à polypiers
de Gastel-Gornberto (Vicentin), de Garintbie
et des Antilles.
Galcaire à polypiers
de Grosara (Vicentin).
? Galcaire à RadioUles ? et Apricardia
de Go.sina (Istrie)
[Protocène Stacbe].
type pélaqal
Faciès calcaire organique déposé.
Gale, à Scutella striaMa de Malle et des Galabres.
Gale, à Ostrea patagonica de FAmérique-du-Sud.
Gale, à Nam. inlermedia et Nam. Fichteli de ITtalie.
9 virlfcsbiir^-Limestone à NummulUes et Orbitoides
de Floride, Antilles, Panama.
Galcaire de Montecebio-Maggiore (Vicentin).
? Gale, à Orbitoides et Num. Fichteli du Sinaï (Egypte).
Gale, à Nam,, .striata et Orbitoides
de Priabona (Vicentin), Allons (Basses-.Vlpes),
Biarritz (Bs®s-Pyr.), Hongrie, Alpes occid. suisses, etc.
Gale, à Orbitoides et Opercaliaa ammonea
de la Mortola près Menton.
Gale, à Assilina de Bos-d’Arros (Basses-Pyrénées),
de la Mortola (Riv. Ponente).
Gale, à Nam. perforala de Hongrie, Savoie, de Menton
et Nice (Alpes marit.), Orthez (Basses-Pyrénées), etc.
Gale, à Nam. complanata et Echinides du Kressenberg
(lîavii'ro), Schwytz (Suisse), S" Giovanni-Illarione (Viccnlin).
Gale, à Nam, alarica du Djurjura (.Mgérie)^
Gale, à Nam. gizehensis de Mokatarn (Eoypii') et d’Algérie.
Gale, à Alveolina de M^® Postale (Vicentin), Gorbières,
Ariôge, Espagne, Egypte, etc.
Gale. Miliolites de FAriège et des Gorbières (Aude).
Gale, à Nam. plannlata et biarritzensis de la Ghalosse,
du Béarn, des hauts plateaux algériens et d’Egypte.
Gale, à Num. bolcensis de Spilecco (Vicentin).
Gale, nummulitique inféi’ieur à Num. Rollandi
des Hauts plateaux algériens.
? Gale, à Alveolina et Oriolampas des Pyrénées.
Lausanne. - lmp. Georges Bride! & C“
NUMMULITIQUE. Tab. III.
formations marines terrigbnes
TYPE B A THIAL
Faciès plus ou moins argil^^^-
Rupel-Tlion et Septarien-Thon d Allemagne.
Meletta-Scbiefer de Haute-Alsace, Beltorb Jura bern.
Schiste ardüisier, de Matt (Olaris), Vald^ (fes-Valais).
Marne à Osl. cyathula de FAjoie . ®^'^ois).
Argile à Leda Deshayesi de Boom ( R^ue).
Marnes à huitres et C. plicatum île Sauiiois, Oiijeiiioiii (Paris).
Argile à Ostrea longiro.stris du Bor e ais.
yiarin Headon-Marls de File de Wigk^ (- ngleterre).
Flysch (pars) des Alpes pccidenti les
suisses et françaises.
Argile scagliose (pars) des Apennins.
TYPE
Faciès marno-calcaire détritique.
LITTORAL
Gale, grossier à Nat. crassatina de Rennes (Bretagne).
Gale, à Astéries de l’Aquitaine.
Gale, à Nat. crassatina des Déserts, pr. Chambéry (Savme).
Galcaire de Gastel-Gornberto (Vicentin).
Faluns bleus à Nammalites de Gaas (Landes).
Marnes marines à Lucina du Bassin de Paris.
Marne à Pholadorn. ludensis
de Montmartre, Lude (Bassin de Paris).
Faciès arénacé.
Stettin-Sand à Pectunc. Phillippii de N Allemagne,
eeres Sand de Weinheim, Alzey (Bass. de Mayence)
Untere Meeres -Mollasse de Haute-Bavière.
Sables rupéliens du Limbourg.
Grès de Fontainebleau et sables d’Etampes, près Paris.
Galets de Saclas et Etrechy (S Paris).
Grès de Barrème (Basses- Alpes) à Natica crassatina.
Sables à Nat. crassatina de Dego, Garcare, etc. (Ligurie).
Brockenhurst-Beds du Hampshire (S. Anglet).
Sables tongriens à Ostrea ventilabrum
du Limbourg belge, etc.
Grès et conglomérats du Flyscb des Préalpes.
Grès numidiens, à Fucoides d’Algérie.
? Budener-Mergel à Claculina Szabot de Hongne.
Barton-clay du Bassin du Hampshire (S Angleterre).
Argile d’Assche (Belgique)-
Flyscb (pars) des Alpes de la Suisse^^eP_JM^ale.
Bracklesham-clay de File de Wigkt (Angleterre).
Flyscb (par.s) des Alpes de la Suisse septentrionale.
Marnes à Bryozoaires de Brendola (Vicentin).
Gale, à Oursins de Saint-Estéphe (Gironde).
Sables calcaires à Num. variolaria d’Auvers
(Bassin de Paris), et de Lede (Belgique).
Marne à C. Diaholi. des Diablerets, Gap (Alpes oedd.)
Gale, nummulit. à Gastropodes de Sieinharh (Schwytz).
Gale, gross. de Paris à C.giganleum ü Num. lœvigata.
Gale, grossier d’Orglandes (Cotentin) et Blaye (Cironde).
Gale, à poissons de M'« Bolca (Vicentin).
Upper Bagslîot-Sands du Bassin de Londres.
Sables d’Assche (Belgique).
Sables de Mortefontaine (Bassin de Paris).
Sables à Num. wemmelensis de Wemmel (Belg.)
Grès à Rotula spirulœa de Biarritz (Bses pyren.), Kressenberg (1
Bagshot-Sands du Bassin de Londres.
Bracklesham-Sand du Bassin du Hampshire.
Sables laekeniens et bruxelliens de Belgique.
Sables à Cer. giganteum de Damery (Marne).
Sables à Num. perforata de Blaye (Gironde).
Breccioles à Cerithium de Ronca (Vicentin).
Biown-clay à Pampœa .l’Alum-bay < ’V® W'glil).
I.omlon-clay de Sheppey (Bassin ' ®
Argile de Roneq et Roubaix (N a)
Argile ypresienne à Nam. planulata, t e giryue.
Schistes londiniens des Fabnern (Appenzell),
{fide Mayer-Eymar.)
Argile landenienne de Belgiq^^®-
Marne heersienne de Gelinden (BeUique).
? Marnes à Ostr. malticostata et phosphorites
(le Tunisie et Algérie E.
Tuffeau à Aantopsis
de Mont-N.-Dame (Aisne).
Tutïeau à Cyprina Morrisi
de Lincent (Belgique) et Valenciennes (Nord).
Marno-calc. à silex et phosphorites
d’Algérie et de Tunisie.
Galcaire grossier de Mons (Belgique).
Tuffeau supérieur de Giply (Belgique).
Gale, pisolitique de Meudon, Vigny, Laversine
(Bassin de Paris).
Sables paniseliens et ypré.siens de Belgique.
Sables de Guise-la-Motte (Oise).
Sable à Nam. planulata du Soissonais (Bass. de F
Oldhaven-Sands de Sud-Angleterre.
Sables à Pectunc. terebratalaris de Sinceny (Aisne)
Sables à Teredina du Bassin de Paris.
Grès à Ostrea multicostata de Boghari (Algérie).
Sables blancs de Rilly et Ghâlon-sur-Vesle (Marne).
Thanet-Sand à C. Morrisi et Ost. bellovacina d’Anglct(;i
Sables glauconieux landéniens et heersiens
de Belgique.
Glauconie à Arctocyon primœvus de la Fère (Aisn
Sables de Bracheux (Oise) à Ostr. bellovacina.
Poudingue de base du Tuffeau supérieur,
de Giply (Belgique).
1 FORM
1 TYPE LAGUNAL
1 Faciès halogène.
TYPE ESTUARIAL
Faciès fluvio-marin et saumâtre.
1 Gypse de Saint-Jean-Garguier '
1 près Marseille.
1 Argiles gypseuses à Hélix
1 de Gonstantine (Algérie).
Clyrenen-Mergel du Ba.ss. de Mayence et de Hongrie.
Marne à Potam. Lamarcki du Bassin de Paris.
2alc. à Pota^nides et Cyrènes d’Aix-en-Pi’Ovence.
Slsbeimer-Sand. à Pot. Lamarcki du Bass. de Mayence.
1 Lentilles gypseuses
1 d’Argenteuil près Paris.
Bempstead-Beds du Hampshire (pariie saumâtre).
Marnes vertes à Cyrena conve.ra de Montmartre.
Marnes blanches de Pantin, près Paris.
1 Gypse de Montmartre,
■Enghien, Sannois (Bass. de Paris),
1 de Mas-Sie-Puelles (Aude),
1 d’Aix en-Provence et de Gargas
1 (Vaucluse).
Sable fluvio-marin et glaise verte du
Brabant et Limbourg belge.
Bembridge-Marls de File de Wight (Anglet.)
Osborne-beds à Melanopsis carinatns
de File de Wight (Angleterre).
Grès à Mytilns Biochei d’Argenteuil, près Paris.
1 ? Bancs inférieurs
1 des
1 Gypses de Paris.
1
Sables de Beauchamp
du Bassin de Paris (part, saumâtre).
1 Caillasses gypsiféres du
1 Bassin de Paris.
Gale, grossier supérieur à Gérites (saumâtre)
du Bassin de Paris.
Marnes saumâtres
à. Cei'ithiam plicatum, Cyrena, Corbula, etc.
des Alpes vaudoises et de Savoie.
)]
Reading et Woolwich Sérié du Bas de Londres.
Lignites à Mol. inquinata et Cyrena cuneifomnis
de Newhaven et du Soissonais [Sparnacien].
Lignites à Cyrena grandis de Hongrie.
. 1
Dépôts marno-arénacés à lignites
de Landen et Erqnelinnes (Belgique).
Argile fluvio-marine
de Louvil et Glary (Nord).
1 Marne gypsifére
1 des Hauts-plateaux d’Algérie.
1 ^
1 (base de Nummulitique inférieur.)
Part, saumâtre du calcaire de Mons (Belgique).
Marnes blanches à Melanopsis Briarti
de Meudon, près Paris.
formations terrestres
Type
Faciès alluvial et arénacé.
LIMN AL
Faciès limno-calcaire et tourbeux.
TYPE AÉRIAL
Faciès ossifére, éolien, etc.
? Rallig-Sandstein de» Sub-alpes bernoises.
Bernstein-Formation de la Baltique.
Gouches à poisson|®| végétaux
de Bonnieux (''‘^Ucluse).
Freshwater Hemps^®ud-Be(jg
Hampshire (Angleterre).
Marne à Hydrobia Dabaisso7ii
d’Etampes. Lonjumeau (Bass. de Paris).
Braunkohlen-Formation du Samland
(N Allemagne).
Galcaire de Brie à Nystia Duchasteli
du Bassin de Paris.
Gale, dit oolitique de Villejuif (Paris).
Poudingue
des Pyrénées.
Mollasse à du
Fronsadab (A<l*btaine).
Mollasse à Lophiodo’^ Castrais (Tarn).
Grès à Loplàodai^^^^&rasicum
de Garcassonne (Audi ^®sseras (Hérault).
Headon-limestone de File de Wight (Anglet.)
Gale, à Mel. Laurœ d’Alsace, Montbéliard, Jura bernois.
Gale, à Char a hvlicteres d’Orbe (Jura occident;d) .
Travertin de Champigny, Provins, etc. (Bass. de Paris).
Gale, lacustre de Castilloii, Civrac, etc. (Aquitaine).
Gale, à Cyclost. formoswn de Castelnaudary (And.)
Lignites à Pnlveotherium de Debruge (lauchisc).
Gale, à Linmœa longiscata
de Saint-Ouen (Paris), Sarthe, etc.
Gale, à Limnæa acuminata
d’Aix-en-Provence.
Gîte d’insectes et plantes terrestres
de Kleinkembs (Alsace).
Gîtes végétaux deHæring (Tyrol), Ralligen,
Val d’Illiez (Suisse), Bonnieux (Vaucluse),
St Jean-de-Garguier (Marseille).
Gîtes ossiféres de Ronzon (Auvergne),
et des Phosphorites du Quercy (S France).
Grès à Lophodo^^/^seleri.^^
(Fisse (Ande).
Qi-ès à végétiu^t de la Sarthe.
Grès à végéb'^''’^® lAeReu
prés Soi^'sne).
Argile
des envirns ^ Paris.
Gale, d’eau douce de Provins (ÿiue-ei-Maïue),
Bouxviller (Alsace), Hobel (Soleure).
Travertin de Morancez (Eure-et-Loir).
Gale. Rnlimns Hopei de Proicnce, Languedoc.
Gale, à Lophiodon du Gastrais ( Farn).
Marne anthracifère à Limnæa, V ivipara,vle.
des Diabiereis, Martinets (Alpes vaiidoises)
Gale, limnal de Cinques et Monlaigiiel (Provence).
Gale, à Bulim. snhcylindricus du Gard.
Gale, à PI. psendorolundalus de IHérault.
Gale, à Physa columnaris de M* Bernoii (Marne).
Galcaire à Limnæa obliqua _
du Gingle, Vitrolles (Bouches-du-Rhoue).
Sidérolitique à Palæotheriam de Delémonl
(Jura bern.), Mormont (Vaiid), etc.
Gîtes ossiféres de Montmartre (Paris), Binsled (Ile Wight).
Debruge (Vaucluse), etc. [Faune proicène. berv.]
Gisement à insectes, poissons, etc. d’Aix (Prov.)
Gîtes végétaux de ? Bovey-Tracey (Dovonshire).
d’Aix-en-Provence et Gargas (Vaucluse).
Gîtes ossiféres de Hordwell (Hampshire),
Gesseras (Hérault), Garcassonne (Aude), etc.
Brèche à Lophiodon Prevosti de
Egerkingen (Soleure).
Gîtes ossiféres de Argenton (Indre), Issel (Aude).
Gites végétaux de Bournemouth (Dorse
du Trocadéro (Paris), de la Sartlie ?
et de M'e Bolca (Vicentin).
Sidérolitique des Alpes vaudoises.
Gîtes ossiféres de Sheppey (Angleterre), etc,
Gîtes végétaux de Alum-bay (Ile de Wight).
et de Belleu (Aisne).
Gîtes ossiféres de Reims (Marne).
[Faune agéienne.]
Gîtes végétaux de Reading et Woolwich
(Angleterre), etc.
Conglomérat de (*'aris)
Gonglomérat^de^J^^^^g et du Thimerais
Marno-calcaire à Hélix et Physa
de Rilly, près Epernay (Marne).
Travertin de Sézanne (Marne).
Gale, à Physa prisca
de Monlolieu (Aude) et Langesse (Irovenee).
\rgiles rutilante® (L-du-Rhôue) Gale, à Physa de Hainin p*" Mons (Belgique).
el Je ‘ ’ Aude.
^itvo J Gale, à Physa du Dekkan (Inde).
9
Gîtes ossiféres de Gernay p«- Reims (Marne).
La Fére (Aisne), Meudon (Seme-et-Oise).
[Faune cernaisienne] .
Gîtes véçrétaux de Sézanne (Marne) et de
Heers (Belgique).
Brèche du Tholonet (Provence).
AVRIL 1896.
11
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1
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*1
RENEVIER. — Chronographe géologique. (2'^« édit, des Tableaux des Terrains sédimentaires )
SUBDIVISION CHRONOG-RAPHIQUE
2*^ ORDRE
Période-Système
r ^
Ph
«
3^ ORDRE
Epoque = Série.
ou FALUNIEN, Orb.
4e ori^i^e
Age = Etage.
P
a
WTl
• •
U
f
■
il 1 J
■ ■
U il
ou MESSINIEN.
Pliocène inf. ou Miocène sup. suiy. igg auteurs.
TOBTOIIM
HEIÏÉTIEII
BDRDidUIEII
Olim LANCrfllÊN.
ABOITApll
Oligocène supérieur de P '^siem-g auteurs.
ZONES BIOLOOÏQUES
de prédominance.
Hipparion gracile.
Mastodon longirostris.
Tragoceras amaltheus.
Gazella deperdita.
Panopea Menardi.
Pectuiiculus pilosus.
Dinothérium giganteum.
Hélix Ghristoli.
Hélix delphinensis.
Nassa Michaudi.
Congeria suhMobosa.
Listriodon splendens.
Mastodon angustidens.
Hélix sylvana, Ehingensis.
Ancüla glandiformis.
Cerilhium pictum.
Pleurotoma sp. (nombreuses).
Amphistegina Haueri.
Mastodon angustidens.
Hyotherium Meisneri.
Tapes helvetica.
Gardita Jouanneti, Michaudi.
Pecten vindascinus.
Ostrea crassissima.
Terebratulina calathiscus.
Echinolampas hemisphæricus
Anchitheriurn aurelianense.
Aceratheriurn incisivum.
Aceratb. platyodon.
Palæomei*5'x Scheuchzeri.
Pecten præscabriusculus.
Brachyodus onoideus.
Gisludo Heeri.
Hélix mogimtina.
Scutella paulensis.
Anthracotberium magnum.
Hélix Ramondi.
Limnæa pachygaster.
Planorbis cornu.
Pyrula (Melongena) Lainei.
Potamides margaritaceum.
Gerithium cinctum.
Gyrena Brongniarti.
Ostrea aginensis.
Hélix rugulosa.
Gardium Heeri.
NÉOGÉNIQUE ANCIEN. Tau. II.
FORMATIONS MARINES ZOOGENES
- lmp. Georges Bridel & O
Type ABYSSAL
Faciès siliceux, etc.
TYPE RÉCIPAL
Faciès calcaire construit.
Galcaire à polypiers
des
Monts Péloritains (Sicile).
?
[Zancleen, Seg.]
Galcaire spalhoide à Polypiers
d’Autignac (Hérault).
Galcaire corallien de
l’île de Malte.
Galcaire récifal à Bryozoaires
de Sausset (Boiiches-dii-Bliônc).
Gale, à Bryozoaires et Mélobesies
de Hammam-Birka (Algérie).
type pelagal
Faciès calcaire organique déposé.
? Marnes blanches à Foraminifères des
Monts Péloritains près Messine
et des Galabres.
[Messinien, May-Ey.]
Gale, crayeux à Mélobésies et Echinides
d’Oran (Algérie)
[Fausse-craie = Sahélien (pars) Pom].
Galcaire blanc à Cidaris melitensis
des Antilles, Panama, etc.
?
Galcaire à Clypeaster altm
des Iles Baléares.
? Galcaire à Lithoihamnmm et grandes Orbitoîdes
de Isola di Malo (Vicentin)
? Galcaire à Glohegerina de l’île de Malle.
formations marines terrigbnes
TYPE BATHIAL
Faciès plus ou moins argiR^x.
Glimmer-Thone
de Schleswig-Holstein, Lûneboml,, etc.
(N. Allemagne).
Tegel à Pleurotoma de Badeii (Autiiche).
Argiles à Pleurotomes de Tortona (Italie),
Saubrigues (Landes), etc.
? Marnes à Gardita Jouanneti de Carnot (Algérie).
Marnes argileuses de Bou-Allouan (-Algérie).
Ottnang- Mergel TL vIa , _
de la Haute-Autriche et Haute- - le.
Arffile bleue à Pecten ventilalncm
du Gomtat (Vaucluse)
? Marnes blanches à
des Lunghe (Piémont) [LangW^
Marnes dures à Foramnifères
de Tenès (Algérie).
Argile à Ostrea aginensis de l’Aquitaine.
Marnes marines de Foncaude (Héiault^
Marnes à Polypiers et Pect. suhpjeui 'mecles
de Garry (Bouclies-du-Rhüne).
TYPE LITTORAL
Faciès marno -calcaire détritique. Faciès arénacé.
Sables noirs à Pectunc. pilosus d’Anvers (Belgique)
Sables à Panopœa Menardi d’Edeghem (Belgiq|ie).
.1
[Anversien]. y
Sables fossilifères du Bolderberg (Belgiqueû
[Boldérien, Dum.] *
i
? Leitha-Kalk à LÜhottiamnium du Bassin de
Vienne et de Bya (Hongrie).
Faluns de Saubrigues (Landes).
Marne à Ancilla glandiformis de Gabrières (Vaucluse).
Mollasse cale, à Bryozoaires et Lithothamnies
de Gucurou (Vaucluse).
Cale, grossier à Oursins et Bryozoaires
de l’Oued-Riou (Algérie).
Grobkalk du Randen, prés Schafl'house (Suisse)
Faluns à Gardita Jouanneti de Touraine, Anjou, etc.
Faluns de Salles et de La Simo (Gironde).
Marnes à Gardita Jouanneti et Pecten vindascinus
de Visan (Vaucluse).
Mollasse calcaire à Echinolampas henüsphœricas
de Martignas (Gironde).
Mergel-Ivalk à Lithothamnium deEggenburg (Aniriclie).
Mollasse cale, à P. præscabriusculus de St PauLI-CliAteaiix,
Lest (Dràme), de Vaucluse, cl de Forcalquicr (lîasscs-Alpes).
Faluns de Pt Pourquey et Cestas (Gironde).
Faluns de Saucats, Léognan, etc. (Gironde).
Grès cale, à Glypeaster d’Algérie [Cartennien] .
Mergel-Schichten de Bünde et Wiepke (N Allem.)
Faluns à Pyrula Lainei de Mérignac, Lariey,
Cabanac, Lassalle (Gironde).
Mollasse calcaire coquillière de St® Groix-du-Mont
et Entre-2-mers (Bordelais).
Faluns de Bazas (Gironde) et St Avit (Landes).
Neudorfer-Sand
du Bassin de Vienne (Autriche).
Sables à Ancilla glandiformis
de Tersanne (Drôme), etc.
Mollasse marine de l’Armagnac (Aquitaine)
i
TYPE LAGUNAL
Faciès halogène.
TYPE ESTUARIAL
Faciès fluvio-marin et saumâtre.
Formatione gessoso-solfifera
de Sicile,
Galabres, Bolonais, etc.
(Italie).
Tripoli à Poissons
des Monts de Livourne
et de Sicile.
Gongerien-Schicliten
d’Autriche-Hongrie, de Roumanie, etc.
Sable à Nassa Michaudi
du Dauphiné, etc. (S. France).
Grund-Schiebten du Bassin de Vienne (Auldclte).
Meeres-Mollasse à Gard. Jouanneti de la
Hte-Bavière, de St Gall et du Belpberg (Bernei.
Mollasse marine des Verrières, Auberson. etc. (Jura).
Grés serpentineux de la Superga, prés Turin.
Sables à Ter. calathiscus du Bassin du Rbônci
Grès à Gardita Michaudi de la Drôme, du Gomtat, ^tc.
Grès et sables à Ost. crassissima du Bassin du Bhène.
Muschelsandstein à Pect. præscabriusculus \
de la Haute-Bavière et de la Suisse. f
Grès à Lamna de Molière (Fnl).), Perte-du-Rhône (^iu).
Mollasse marine de Moudon (Vaud). )
Sables inf. de Gaudendorf et Loibersdorf (Autriche).
Sables à Scutella paulensis du Bassin du Rhône ^
Mollasse h. Seul, subrolanda de Léognan, ;
St Médard-en-Jalle (Gironde).
Sand de Dusseldorf, Grefeld, Cassel,elc. (Allemaf|ne)
? Grudeck-Sandstein à grandes Orbitoides !
des Carpathes. '
Mollasse à Pyrula Lainei de Garry (Bouch.-du-Blulne)
Conglomérat rouge
du Rouet-de-Garry (Bouches-du-Rhône).
FORMATIONS TERRESTRES
Type limnal
Fades alluvial et arénacé.
Belveder-Scliotter tlu de Vienne (Autriche).
Gonglom. iinp.-ession- de la Durance (Bse.s Alpes.)
Limons à Jeaciu,
de Gucuron (Vaud), I (Grèce), etc.
Sable à
du Bassin du rance).
Galets vosgiens giganteum
de Delémont (J»' a bernois).
Dinother.-Sand de Ep^ sheina (Ith.-Hessen).
Faciès limno-calcaire et tourbeux.
Marnes lignitenses
de Montvendre et Tersanne (Drôme).
Marnes tourbeuses à Dinothérium
et Hipp. gracile de Montredon (.\ude).
Galcaire à Hélix Ghristoli
de Gucuron, etc, (Vaucluse).
TYPE AERIAL
Fac. ossifére, glaciaire, éolien, etc.
Gîtes ossiféres de Pikernii (Altique), Mity-
liiii (Samos), Bel veder (Autriche), Mont-
Luberon (Vaucluse), Goncud (Espagne),
et ? des Monts Siwmlik (Inde).
Gîtes végétaux de Vienne (Autriche), etc.
Gîtes ossiféres d’Eppelsheim (Hesse), de
Delémont (Jura bernois), etc.
Formations salifères
de
Galicie,
Hongrie, Transylvanie,
Roumanie, etc.
Gyps und Steinsalz
du Schlier d’Autriche.
Sel gemme
de Wieliczka (Pologne).
9
Gerithien-Sand à Cerit. pictum [Sarmatisch]
du Bassin de Vienne (Autriche).
Marnes à Gerithium pictum de Stazzanp (Italie).
Kircliberg-Schichten
des bords de l’Iller, près Ulm (Wurtemberg).
Mollasse à Plantes terrestres et Ostrea
du Mont, etc., sur Lausanne (Vaud).
Gorbicula-Schichten du Bassin de Mayence
à Mgtilus Faujasi et Dreissensia Brardi
[Mayencien] .
Horn-Schicliten de Molt (Autriche).
Brackw asser-Mollasse de Miesbach (Hte Bavière).
Geritbien-Kalk à O. cinctum de Mayence.
Mollasse à Pot. margaritaceum Gyrena, etc.
de SI Sulpice (Vaud).
Mollasse à Pot. margaritaceum et P. plicatus
de Garry (BÔuches-dn-Rhône).
Rothe Horw-Schicliten du Lac de Lucerne.
Argile bleue à Neritina Ferussaci du Bordelais.
Obéré S^iss^vasse^Mollasse
de H‘®-Büviéi’G, uisse-nord.
Nageltluh supérieure ®^Jura-Na,gelfluh
du Nord de D ‘Puisse.
Sûsswasseï'I^'^^Iusse,
interstratifiée à
de Lucerne (Suisse centrale).
Untere-Nagelflnb 1^ Suisse ail.
Poudingues de L^aux (Suiase).
Sables de la Solog^*^ S. de
Süsswasser-Kalk de Oebningen [Oeningien] .
Obérer Süsswmsser-Kalk
de Ehingen, Steinheim (Wurtemberg).
Gale, d’eau douce supérieur
de Vermes (Jura bern.), Locle (Neuch.)
Obéré Braunkohlen de Wetteravie
Braunkohlen de Flgg et Kâpfnach (Zurich).
Gisement de mammifères, insectes et plantes
terrestres de Oebningen (Bodcn-Sce).
Gîtes ossiféres de Steinheim (Wurtemb.),
Wiiilerthur, Kapfnach (Zurich) et de
La Grive-Si Alban (Isère).
Gîtes végétaux de Bilin (Bohême), Albis,
Schrotzburg, Irscliel (X. Suisse),
Locle (Jura neuch.), etc.
Braunkohlen de Eibiswald (Styrie).
Gale, d’eau douce de Mirabeau (Vaucluse)
et de l’Armagnac (France SW.)
Gîtes ossiféres de Sansan et Simorre (Gers),
de Eibiswald (Styrie).
Gîtes végétaux de S‘ Gall et Lucerne (Suisse).
Glaciaire miocène du Piémont
(fide Sacco) 1
?
Unterer Süsswasser-Kalk (pars)
de l’Albe de Souabe.
Untere Braunkohlen de Wetteravie
Littorinellen-Kalk du Bass. de Mayence.
Gale, d’eau douce de Francastel (Jura vaud.)
Papier-Kohle à Poissons de Rott, près Bonn.
Gîtes ossiféres de Fggenburg (.•Vutriche),
La Molière (Fribourg), etc.
Gites végétaux de Salzbausen (Wetteravie),
Andenne (Belgiq.), sur Lausanne (Mont, Croisdlcs).
Gîtes ossif. de l’Orléanais, Montabuzard (Loiret)
et Lausanne (Suisse).
Gites végétaux de Bonn (Prus.), Günzburg (Ba\.)
Radoboj (Croatie), Lausanne (Tunnel. Borde), Eriz,
Aarwangen, Delémont (Berne).
Landschnecken-Kalk de Mayence, Alsace, de.
Unt. Süsswasser-Kalk, d'Ulm (AAurt.)
Gale, lacustre de Beau ce (N. France).
Gale, de la Limagne (Auvergne).
Gale, à Hélix Bamondi de la Drôme,
et de Forcalquier (B=*‘==’ Alpes).
Gale. lac. de l’Agénais, Bazudais, (Gironde).
Lignites de Voix, Manosque (B*®" Alpes).
Gîtes ossiféres de St Gérand-le-Puy (Allier),
Rochette (Vaud), Gadibona (Ligurie),
Zovenzedo (Vicentin).
Gites végétaux de Hobe-Rhonen (Zurich),
Rivaz, Rochette (Vaud), Manosque, (Vaud.),
Gadibona (Ligurie), Goiimi (Iled’Eiubée).
? Ambre de la Baltique
Gîtes végétaux de Wâggis (Lucerne), de
Vevey (Suisse), et ? d’Armissan (Aude).
Mars Î896.
RENEVIER. — Chronographe géologique. (2<^^ édit, des Tableaux des Terrabig sédimentaires.)
,4^
JURASSIQUE ANCIEN (LIASIQUE). Tab. VII.
SUBDIVISION CHRONOG-RAPHIQUE
2° ORDRE
Période= Système
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CHARMOüTIïIKN <>w (Orb.)
ZONES lUOLOOlÛÜES
de prédominance.
Lytoceras jurense.
Harpoceras toarcense, radians
Goeloc. (l)aclyliocer.)commune
Relemnit. triparti tus, acuarius
Coeloc. (üactylioc.) Holandrei
Harpoceras (Hildoc.) bifrons.
Harp. serpentinnm=falciferurn
Posidonoinya Bronni.
Leptæna (Kouinckella) liasina
Beleinnit. paxillosiis, elavatus
Amaltheus spinalusr costatus
A ni al t h eu s ni a r ga r i ta t u s .
Pecten lequivalvis,
Grypham cynibiuni.
Ægoceras (Deroceras) Davoei
/Eg. (Polyiiiorphil.) Jarnesoni
Amalllieus ibex.
Zeilleria nuniisinnlis, corniita
im
U
Oliiljl'
i a ^
Lli
Oxynoticeras oxynotus.
Arietites raricostatus,obtusus
Ægoceras planicosta.
A rie li te.s 1 lisulcatus, Cony beari,
Bucklandi, geometricus.
Lima gigantea, punctata.
Gryphæa arcuata.
Spiriferina Walcotti, alpina.
Pentacriniis tuberculatns.
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Trias supérieur pour (Panfpn,.^
Lausanne. - lmp. Georges Bridel & C“
Schlolheimia angulata.
Cardinia concinna, Listeri,
iiybrida, siiblainellosa,
regularis, trapeziuni.
Psilocer. planorbis, Jobnsloni
Lima tuberciilala, exaltata.
Pecten valoniensis, Tliiollierei
Plicatula hcttangiensis.
Ost. sublamellosa=irregularis
Microlestes antiquus.
Gardium rliæticum.
Gardita austriaca.
Megalodon sculatus=triqueter.
Avicula contorta.
Gervilia intlata, præcursor.
Placiinopsis alpina.
Terebratula gregaria.
FORMATIONS MARINES ZOOGENES
TYPE ABYSSAL
Faciès siliceux.
Galcaire noir à silex
des
Alpes lombardes.
?
TYPE RÉCIFAL
Faciès calcaire construit.
Gale, oolilique à Echinodermes et Polypiers
(pars) de Peniche (Portugal).
? Dolomie à Megalodon et Puchgmglilm de
S Thiago-de Gouen (Portugal).
T
Galcaire blanc coralligène de Dnrgentil (Savoie).
? Gale, gris spatliique à Darga, Megalodon, etc.
de Vénétie et de la Sar fie.
IZæM
TYPE PÉLAGAL
Faciès calcaire organique déposé.
Galcare ammonilico rosso à Fhi/llocevas helerophyllain
et Harpoceras comense des Préalpes italiennes,
de Toscane, etc.
Galcaire à Dactylioceras Holandrei, Hildoceras bifrons,
du Galvados.
Gostatus-Kalke de Souabe et de Franconie.
Belernniten-Kalk du Jura N.
Gale, à Pygope Aspasia dTtalie, Andalousie et Tunisie.
Galcaire à Belemniles umbilicatus et Deroceras Daooei de
Vieux-Pont (Galvados).
Adneth-Kalk des Alpes autrichiennes, etc. •
? Gale, à silex
d’Andalou.sie, etc.
l'3®î'ÿ
Galcaire oolitique de Narbonne (Aude).
Galcaire cristallin de S' Béat (1)'^ Garonne).
? ?
Megalodon-Kalk à LUhodcudron
des Alpes bavaroises et de Hiimalaya.
Galcare del Sasso degii Stampi (i.ae de Gome)
à Conchodon infraliasicn^-
Da ch s tel n- Kalk {pa rs)
des Alpes autrichiennes et bavaroises.
? Galcaires dolomi tiques (pars) des
Alpes apuennes (Italie).
Hierlalz-Kalk à Géphalopocles de Hallstadt (Salzburg).
Galcare rosso inf. du Lac de Garda (Italie).
Galcaires durs lï Oxyn. oxynolas du Bassin du Rhône.
Arieten-Kalk de Soualie et du Jura N.
[Lias «, pars sup.]
Galcaire à Arietiles do Sémur (Gôte d’or).
Galcaire cristallin à Arietilxs hisulcatus de l’Indre.
Angulaten-Kalk [Malmstein] de Souabe, etc.
Enzfelder-Kalk des Alpes orientales.
Psilonoten-Kalk de Souabe, etc. [Lias a, part, inf.]
FORMATIONS MARINES TERRIGBNES
TYPE BATHIAL
Faciès ±: argileux, souvent pyritifére.
Jurensis-Mergel de Souabe, etc. [Lias ÇJ.
Alum-Shale de Whitby (Yorkshire).
Upper Lias-Shale de Illminster (Somfirsetsb.)
Argile ti Harp. toarcense de Thouars (Deux-Sévres).
Posidonien-Scliiefer à Sauriens de B«ll (Wuii.) [Lias s].
Schistes liasiques à Harpoceras des Alpes.
Argile à poissons à H.serpentinum d’Evrecy, Ledaiiio (Calvad.)
Leptama-bed de Illminster (Somersetsli.)
Argile à Leptæna de May (falvados), Smialic, Hanovre cl: Portuiial.
Up. Lias-Mari à Am. 'maryaritatus de fliariuoiitli (I)orsetsh.)
Amaltheen-Tlione de Souabe, etc. [Lias §J.
Algâu-Scbiefer des Alpes orientales.
Marnes à Betemnites (par.^) de France.
Belemnit-beds du Dorsetshire.
Numismalis-Mergel de Souabe, etc. [Lias 7].
Marnes à Plicatala spinosa de Salins (Jura).
TYPE LITTORAL
Faciès marno-calcaire et sidérolitique.
Marnes à Trochus (part, inf.) de Pinperdu,
près Salins (Jura).
Minerai de fer à Lytoc. cornucopiœ, Hildoc. bifrons
et Gastropodes de la Verpillière (Isère).
Marlstone et Ironstone du Yorkshire, Warwicksh.
Poches marno cale, à Gastropodes dans grès (siliir.)
de May et Fontaine-Etoupe-Four (Galvados).
Marno-calc. à Pecten æquivalvis du Bass. du Rhône.
? Lias moy. à Brachiopodes du Var et d’Espagne,
Marbre à Pleurotomaria, etc., de Saltrio
(Lombardie).
Lower Lias-Sbale d’Angleterre.
Rnricostatus-Sch., Turneri-Thone et Oxynoten-Lager
de Souabe [Lias /SJ.
Gapricornier-t’hone d’Argovie-
Gouches à phosphates de Bourgogne.
Lias schisto-calcaire à Arietites des Mines de Bex
(Alpes vaudoises).
Planorbis-bed de Watchet (Somersetshire).
Rhætic-Shales è Avic. contorta du Somersetshire.
CTervilien-Schiefer des Alpes bavaroises.
Schistes infraliasiques du Bergamnsque et du
Lac de Gome.
Schistes à BactrylUam des Alpes lombardes,
Alpes vaudoises et de Savoie.
Marnes de Strassen (Belgique).
Banc à Gastropodes de S. Pedro- de- Muel (Portugal).
Oolitischer Eisenstein de Hazburg, Salzgitter
(Hanovre).
Saurian-beds de Lyme-Regis (Dorsetshire).
Gryphiten-Kalk de Sud-Allemagne et
Jura septentrional.
Gardinien-Bank de Souabe et d’Argovie.
Marne de Jamoigne (Belgique).
Minerai de fer à Cardinia de Thoslecl Beaureyanl (Cùle-d'Or).
Foie-de-Veau îi Sch lot. angulata et Gastrop.de Bourgogne.
White-Lias de Lyme-Regis (Dorsetshire).
Gale, gréseux à Pect. valoniensis du (lotenlin (Bretagne).
Lumachelle de Bourgogne.
Choin-bâtard du Lyonnais.
Marno-calc. foncé à Plie, hettangiensis dcsPréal|ies ronri.
Faciès arénacé.
Marly-Sandstone du Dorsetshire.
Grès supraliasique de Lorraine.
Macigno d’Aubange (Belgique).
Grès de Virton (Belg.)
Grés medio liasiques à Belemniles de Lorraine
Kôssener-Schichten à Avicula contorta des
Alpes orientales.
Galcaires et Lumachelles à Av. contorta
Préalpes romandes et françaises,
de la Maurienne, etc.
des
Grés d’Orval et Florenville (Belgique).
Grés de Luxembourg {pars).
Grès ferrugineux k Avicula inæguivalvis de
Kulla-Gunnerstorp (Scanie).
Grés quartzeux de Hoer (Scanie).
Angulaten - Sandstein de Souabe.
Grés de Luxembourg (pars).
Gi’ès d’Hettange (Lorraine).
Poudingue à galets dévoniens d’Aiglemont (Arikniie).
Grès à Cardinia de Hoer (Scanie).
? Grés ferrugineux à Ostrea Hisingeri de Scanie.
(ou bas ?)
Bonebed-Sandstein à Av. contorta de Nurtingen (Wuit )
Grès infraliasique de Vie (Lorraine), Kédange
(Mo.selle), Martinsart (Luxembourg).
Grès dolomitique à il/ÿop/wrirt du (loteiitiii et de Sklmaiid (flier).
Grés blanc de Âlarcigny (Gôte-d’Or).
Arkose à Avicula contorta de Bourgogne.
Grès à Modiola minuta de BainliM et llelsiiujborg (Scanie).
TYPE LAGUNAL
Faciès halogène.
FORMATIONS terrestres
TYPE ESTÜARIAL
Faciès fluvio-marin et saumâtre.
? Fish bed à Insectes du Gloucestershire.
Insecten-Schichten de Dobbertin
(Mecklem bourg).
Gale, dolomitique avec gypse de
Serra-del-Rei (Portugal).
■■■ x-'- 'JVT
- ■ -■r-*' ■
m
Alarnes rhétiennes gypsifères du
Somersetshire.
Dolomies et argiles vertes de Provence.
Marnes rouges bigarrées gypsifères de
Dagorda et de l’Algarve (Portugal).
Insect.-Mergel à faune mixte et plantes terrestres
de la Schambelen (Argovie).
? Houille liasiqne du Banat et de Funfkirclien
(Garpathes).
Grès à végétaux et coquilles saumâtres
ai,i N de Mondego (Portugal).
Bonebed de Aust-cliff, Watchet et Axmouth
(S Angleterre), de Degerloch (Wurtemberg) et
de Provenchères (H'e Marne).
Schistes houillers saumâtres à plantes terrestres
de Scanie.
type limnal
Faciès d’eau douce.
TYPE AÉRIAL
Gîtes d’organismes d’origine subaérienne.
Gîtes à Insectes de Dumbleton (Gloucest.) et de
Dobbertin (Mecklembourg).
Gîte à Plantes terrestres de Bex (Alpes vaudoises).
? ? Brèche du Télégraphe, des Alpes françaises.
Giès uilleis à plantes terrestres de Rajmahal
(Indoustan).
Gîte à Plantes terrestres de Rajmahal (Inde).
Instci ‘ s à Cyclas, Cypris et plantes terrestres du
Gloucestershire.
Insect igel ^ Cyclas Nathorsti et Nilssonia brevis
de Scanie.
IloiiiHe â plant
es terrestres du Tonkin (Asie)
(**« estuarial ?),
Gîtes â Insectes de Gloucester, Argovie et Scanie.
Gîtes à Plantes terrestres du Gloucestershire,
d’Argovie, Scanie, du Banat, des Garpathes
et du Portugal.
Gîtes à Mammifères aplacent. du Bonebed anglais,
de Souabe, et de la Garoline du N.
Gîtes â Plantes terrestres de Scanie et du Tonkin,
JUIN 189C.
[
RENEVIER. — Chronographe géologique. (2*^® édit, des Tableaux des Terrains sédimentairesQ
SUBDIVISION CHRONOGI-BAPHIQUB
2® ORDRE
Période^ Système
çC
«
P
O
3« ORDRE
Epoque = Série.
TRIAS SUPÉRIEUR
4e
Age
=r Etage
JOÏâïli»
NORIEN, d’après Bittner,
OU
CARNIEN (s. lat.)
TRIAS INFÉRIEUR
ou
«
Ph
Lausanne. — lmp. Georges Bridel & G**
RilBlIEK
CARNïEN s. str.
labiniei
NOBIEN, d’aprli^'sovics.
IBBlOI
W1
n]
n 1
H
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II
U
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J U J
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J
Il I
D lil
ZONES BIOLOGIQUES
de prédominance.
Sirenites argonautæ.
Pinacoceras Metterniclii.
Cyrtopleurites bicrenatus.
Gladisciles ruber, tornatus.
Sagenites Giebeli.
Ghoristoceras Haueri.
Turbo solitarius.
Dicerocardium Jani.
Megalodon Guembeli.
Avicula exilis.
Thisbites agricolæ.
Tropites subbullatus.
Halobia rugosa.
Trachyceras aonoides,
austriacum, Aon.
Lobites ellipticus.
Gorbula Rosthorni.
Myophoria Kefersteini.
Gervilia bipartita.
Trachyceras Archelaus.
Arcestes esinensis.
Arpadites Arpadis.
Ghemnitzia Escheri.
O f Geratites nodosus.
^ t Encrinus liliformis.
Trachyceras Reitzi, Gurionii.
Dinarites avisianus.
Geratites trinodosus.
Ptychites Studeri, rugifer.
Retzia trigonella.
Geratites binodosus.
Ger. (Balatonites) balatonicus
Ger. (Beneckeia) Buchi.
Lima lineata.
Halobia Moussoni.
Tirolites cassianus.
Flemingites radiatus.
Geratites subrobustus, tenuis.
Meekoceras boreale.
Proptych. Lawrenci, trilobat.
Gyronites frequens.
Ütoceras Woodwardi.
formations' marines ZOOG-BNBS
TYPE ABYSSAL
Faciès siliceux, etc.
TYPE RÉCIPAL
Faciès calcaire construit.
Hauptdolomit ou Unterer Dachstein-Kalk
à Turbo solitarius et Avic. fixüis
du versant N des Alpes orientales. »
Dolomia superiore à Dicerocardium Jani
du versant S des Alpes.
? Reiflingerkalk
à rognons siliceux du
N Tyrol.
Partie inférieur du Hauptdolomit.
?
Calcaire à Gyroporelles du Bas-Valais.
?
Cale, di Esino à Chemn. Escheri et Gyroporella
du Lac de Gôme [Larien].
Marmolata-Kalk, Schlern-Dolomit et
Mendola-Dolomit du S Tyrol.
Wetterstein-Kalk du N Tyrol.
Calcaire du Briançonnais (pars) et Dolomies
des Alpes françaises.
Partie inférieure du calcaire du Salvatore
près Lugano (Tessin).
?
TYPE PELAGAL
Faciès calcaire organique déposé.
.2
Potschen-Kalk à Sirenites argonautœ de Agatha
1 Marbre gris à Pin. Metternichi de Icisling, lîossnioos, etc.
Lentille à Cyrtopleurites bicrenatus.
Lentille à Cladiscites ruber de Milchbrunnen.
Lentille à Sagenites Giebeli de Leislingwand.
Gale, à Céphalopodes (pars) de l’Himalaya.
- -Hï
c«
15
-ai
sa
!rr-i
Lentille à Thisbites agricolæ de Vorder-Sandling.
Lentille à Tropites subbullatus du Rasebberg, etc.
Lentille à Trachyceras aonoides du Rasebberg.
Lentille à Lobit. ellipticus de Feuerkogel p>' Aussee.
Lentille à Trachyceras austriacum de Feuerkogel.
Calcaire à Céphalopodes (pars) de THimalaya.
Marbre rouge de Pozoritta (Bukovine).
Calcaire à Trachyceras Archelaus du Tyrol.
Bancs à Céphalopodes du Galcare di Esino
(Lac de Gôme).
Buchen§teiner-Kalk à Trachyceras Reitzi de S Tyrol
et du Bakonyerwald (Hongrie).
Marmor à Ger. trinodosus de la Schreyeralp (Salzbourg),
Calcaire de Prezzo (Lombardie).
Gale, à Ptychites Studeri du Bakonyerwald (Hongrie).
Calcaire à Ger. binodosus de Dont et Recoaro (S Tyrol).
Cale, à Ger. balatonicus du Rakonyerwald (Hongrie) [Balatonien] .
üp. Geratite-Limestone du Salt-Range (Inde) (? on+haut ?),
Subrobustus-beds à Meekoceras et Flemingües de
THimalaya et de TOlenek (N Sibérie).
[lakutisch]
Lower Geratite-beds à Gyronites freguens du Salt-Range.
Otoceras-beds de THimalaya.
[Bramanisch]
p.:
l.jT' t
TRIASIQUE. Tab. VIII.
FORMATIONS MARINES TBRRIGBNES
TYPE BATHIAL-
Faciès plus ou moins argileux.
TYPE LITTORAL
Faciès marno-calcaire détritique. Faciès arénacé.
Zlambach-Schichten à Choristoceras Haueri
du Salzkammergut.
Reingrabener-Schiefer à Halobia rugosa dn Tyrol.
? Pseudomonotis-beds de Californie, Mexique,
Australie.
Trachyceraten-Schiefer de Autriche et N Tyrol.
Raibler-Schichten à Myophoria Kefersteini
de Garintbie. [Raiblien]
Aon*Schiefer d’Autriche.
Plattenkalk de la Basse-Autriche.
?
? Opponitzer-Kalk d’Autriche.
Gardita-Schichten à Trachyc.Aon, Gardit. crenata
de S« Gassiano (S Tyrol)
(ou -p bas ?)
? Torer-Schichten de Tyrol et Garintbie.
Lunzer-Sandstein à plantes terrestres de la
Basse-Autriche et de Weissenbach (Vorarlberg)
(ou estuarial ?)
Partnach-Schichten à Daonella Lommeli
du N Tyrol.
Brachiopod-beds à Rhynchonella Griesbachi
de THimalaya.
Werfen-Schiefer à Tirolites cassianus et Posid. Clarai
du Salzbourg.
[Werfenien]
Geratite-Marls des Salt-Range (Inde).
Wengener-Scbichten du Sud-Tyrol.
Gale, à Geratites nodosus d’Opatowitz (Silésie).
Trochiten-Kalk à Ger. nodosus et Encr. liliformis de
Franconie, Souabe, Argovie, Lorraine, Provence.
[Haupt-Muschelkalk] (? ou + bas ?).
? Gale, ittiolitico à Lariosaurus et Pachypleura
de Perledo (Lac de Gôme).
Gale, à Retzia trigonella de Mikulschisch (Silésie).
Virgloria-Kalk à R. trigonella des Alpes rhétiques.
Guttensteiner-Kalk du N Tyrol. [Virglorien]
Wellenkalk à Cer. (Beneckeia) Buchi et Lima lineata
de Souabe, Argovie, etc.
Wendelstein-Kalk à Lima lineata de Hte Bavière.
? Marmo nero à Halobia Moussoni de Varenna (Lac de Côme).
Gampiler-Schichten à Naticella costata du S Tyrol
et du Bakonyerwald.
Seisser-Schichten à Posidononiya Clarai du
S Tyrol et du Bakonyerwald (Hongrie).
Tuf-Sandstein des Wengener Schichten
du S Tyrol.
? Grès moucheté du Luxembourg.
Rotlie-Sandsteine du Virgloria-Kalk des
Alpes rhétiques.
Muschelsandstein de Sulzbad, Ruault (Vosges)
et N Lorraine.
Sandsteine des Werfèner-Schichten du Salzbourg.
Geratite-Sandstone du Salt-Range (Inde).
. (
Grôdener-Sandstein du Tyrol.
Servino à Votzia heterophylla du Bergamasque (Lomb.)
Quartzites blancs des Alpes occidentales.
FORMATIONS TERRESTRES
^ —
TYPE LAGUNAL
Faciès halogène.
Saliferous-Shales du Gheshire (Angleterre).
Bunte Mergel gypsifères et salifères de
Souabe, Argovie, Lorraine.
[Marnes-irrisées = Mergel-Letten]
Cites salifères de Dieuze (Lorraine)
et de la Moselle.
Gornieule et Cale, dolomitique gypsifère
des Alpes occidies et de Provence (pars).
Gîte salifére de Bex (Alpes vaudoises).
Dolomie saccharoide de Binnenthal.
Rôthidolomit de la Suisse allemande.
Gornieules et Gypse de Nobiallo
près Meriaggio (Lac de Gôme).
TYPE ESTUARIAL
Faciès fluvio-marin et saumâtre.
Variegated-Marls d’Angleterre (pars).
Gale, dolomitique à Avicula de Gansingen (Argovie)
de Gouches-les-Mines (Saône-et-Loire),
[interstratifié dans le Keuper.]
Flammen-Dolomit à Myophoria Goldfussi de
Franconie, Souabe, Argovie, Moselle.
[Grenz - Dolomit]
Zwischen-Dolomit de Raibl (Carinlhie) et du Frioul.
Fisclî-Schiefer à Plantes terrestres de Garintbie
type limnal
l'acies d’eau douce divers.
Stubeii-Ssindstein à Belodon Kapfi, Aëtosaurus ferratus, etc.
de Stuttgart (Wurtemberg).
Schilf-Saii^^^^^in à Equisetum arenaceum et PterophyUuin Jœgeri
de S Allemagne et N Suisse.
[Haupt - Keuper]
Lettenk^Me à Mastodon giganteus et Estheria minuta de
ilionnge, Souabe,’ etc. [Kohlen-Keuper]
Unter-K^^^per à Pterophyllum longifolium de Neue-Welt
près Bâle (Suisse).
? panchet-Serie à Dicynodon et Labyrintodontes
de TIndoustan.
Gites salifères de
Mora-d’Ebro (Espagne).
Anhydrit-Gruppe avec Sel gemme de
Hall, Sulz, Heilbronn (Wurtemb.)
et de Rheinfelden (Argovie).
#
Gornieules et Gypses inférieurs des
Alpes occidentales.
Gites salifères et gypsifères des
Wei’fener-Schichten du Salzbourg.
Bunte-Letten à Geratites (Beneckia) tenuis et
Myophoria costata de léna (Thuringe), Hesse, etc,
[Roth]
DolomitiC'‘^®^glomerate à Thecodontosaiirus et Palæosaurus de
Glifton près Bristol (Angleterre).
?
Karoo-Saniiîtone à Dicynodon et Tritylodon de Sud-Afrique.
[Représentant probablement tout le Trias ?]
Elgin-S3i^'^®’^*^ïie a Telerpeton elyinense, Stago7iolepis Robei'tsoni
d’Ecosse.
Upper New-Red (Sandstone) des Iles britanniques,
des Etats-Unis d’Amérique, etc.
[Représentant lonl le Trias inférieur ?]
Vollziey andstein à Voltzia heterophylla de Russie,
I Eifel, Tmrraine.
Buul-SaiMs^-n à plantes terrestres de l’Allemagne occidentale
[Grès-bigarré]
Gré> a poudingues du Spessart et des Vosges.
[Vosgien
TYPE AÉRIAL
Gîtes d’organismes d’origine terrestre.
Gîtes à Plantes terrestres du Haupt-Keuper de
Souabe, de Hemiken (Argovie), etc.
Gîtes à Plantes terrestres du Kohlen-Keuper,
de Neue-Welt (Bâle), Lunz (Autriche),
de Garintbie, etc.
Gîtes ossifères de la Karoo-formalion de
l’Afrique australe.
?
Gîtes à Plantes terrestres du Grès-bigarré,
RENEVIER. — Chronographe géologique. (2^^ édit, des Tableaux des Temiiis sédimentaires.^
SUBDIVISION CHRONOGRaphIQUB
ZONES BIOLOGIQUES
de prédominance.
Palæoniscus Freieslebeni.
Medlicottia prima,
Schizodus truncatus, obscuru
Pseudomonotis speluncaria.
Strophalosia Goldfussi.
Productus horridus.
Fenestella retiformis.
Ullmania Bronni.
Acanthodes gracilis.
Gyclolobus Stachei.
Popanoceras multistriatum.
Gyroceras Medlicotti.
Productus Gancrini,
Athyris Roissyi.
Strophalosia norrescens.
Archegosaurus Decheni.
Branchiosaur. (Protrit.)p
Palæoniscus Blainvillei.
Medlicottia Orbignyi.
Goniat. (Agathiceras) ur:
Athyris subtilita.
Odontopteris obtusa.
Gonocardium uralicum.
Ghonetes uralica.
Schwagerina princeps.
FusulinaVerneuili,longissima
Gordaites principalis.
Annularia longifolia.
Pecopteris cyathea.
Goniatites diadema, atratus
Aviculopecten papyraceus.
Spirifer mosquensis.
Product.lineatus, carbonarius
Fusulina cylindrica.
Sigillaria Knorri.
^egidodendror^b
Goniat. (Glyphioc.) sphœricus
Goniat. (Pronorites) cyclolobus
Posidonoraya Becheri.
Spirifer glaber.
Productus undatus, giganteus.
Amplexus coralloides.
Lithostrotion basaltiforme.
ÇgliM ou DINANTIEN
Lausanne. - lmp. Georges Bridel & C?»
Phillipsia gemulifera.
Euomphalus pentangulatus.
Bellerophon hiulcus, bicarenus,
Gonocardium alæforme.
Athyris lamellosa.
Spirifer cinctus, tornacensis.
Productus mesolobus, Heberti.
FORMATIONS MARINES ZOOGBNES
FORMATIONS MARINES TERRIGBNES
Type ABYSSAL
Faciès siliceux, etc.
TYPE RÉCIPAL
Faciès calcaire construit.
TYPE PÉLAGAL
Faciès calcaire organique déposé.
TYPE BATHIAL
Faciès plus ou moins argileux.
TYPE L
Faciès marno-calcaire détritique.
ITTORAL
Faciès arénacé marin.
Calcaire à Fenestella retifonnis du
Zechstein de Thuringe, etc.
? Galcaire à Géphalopodes de Djoulfa (Arménie).
? Galcaire à Cyclolobus du Salt-Range (Inde)
(on -|- bas).
Rothe Schiefer à Schizodus truncatus de la Hardt
(Palatinat).
Marl-slate à Palæoniscus de Durham (Angleterre).
Kupfer-Schiefer à Palæoniscus Freieslebeni du
Mansfeld (Saxe).
Marno-calc. à Turb. alterburgensis de Perm, de. (Ifussie).
Plattendolomit à Sch. Schlotheimi de Géra (Tburinge).
Zechstein à Sch. truncatus et Product. horridus
de Thuringe.
Magnesian-Limestone à Prod. horridus du Torksbirc.
Gale, à Bellerophon et Productus do Carinlbie, Frioiil, de.
Grès marins rouges et irisés de Bussie.
{pars)
U ^
é
■ i
Gale, à Temnochilus et Tainocora,s du Donetz et N Russie.
Galcaire permien à Fusulina de Russie.
Galcaire à Nautilus et Productus du Penjab (Inde).
[Penjabien]
? Calcaire k Am,monites, Goniatites et Fusulina du
Val Sosio (Sicile).
Schistes à Schizodus truncatus et Productus Cancrini
du Nebraska (N Amérique).
?
Gale, dolomitique à Strophalosia horrescens de
Kostroma, Ust-Nem, Kirilow (Russie).
[ou pdagal ?]
Galcaire à Productus et Athyris Roissyi du
Gol de Milam (Himalaya).
Kupfer-Sandstein, Grès bariolés et poudingues
de Perm (Russie).
{pars)
X
Calcaire à Medlicottia, Pronorites et Fusulina
de S Oural et du Texas ?
[Artinskien]
Galcaire à Agathiceras uralicum, de Darwaz (Boukarie).
Galcaire et Dolomies à Marginifera typica de
l’Oural et Timan (Russie).
[ou pdagal ?]
Galcaire à AtMjris subtilita du Cachemire
(Himalaya) [ou + bas].
Grès d’Artinsk (Oural) à coquilles marines,
Calamites gigas, Calliptei'is conferta
[Permo-carbon]
Conglomérats et Grès mouchetés à Eurydesma
du Salt-Range (Inde).
Gale, à Omphalotrochus et Syringopora parallela
de l’Oural.
Cale, à Géphalopodes, Fusul. Verneuili, Schwager. princeps
de l’Oural, Chine, Japon et S Amérique. [Ôuralien]
Dolomies à Fusul. longissima de Gshel près Moscou. [GshélienJ
Gale, à Fusulina, Product. nebrascensis et Athyris subtilita
du Mississipi, Illinois, Colorado (N Amérique).
Cale, à Fusulina des Alpes méridionales, Cariiiibic, Caniiolc, etc.
Galcaire à Productus cora de l’Oural, Timan,
Donetz et Russie centrale.
[ou pdagal ?]
Grés et Conglomérats supérieurs du
Bassin du Donetz (Russie).
Galcaire oolitique blanc
du Bassin de Moscou (Russie).
Galcaire à Ghæteles et Syringopora du
versant oriental de l’Oural.
Gale, k Fusul. cylindrica, Spir if. mosquensis du Bassin de Moscou,
de l’Oural, Timan et des Montagnes Rocheuses.
[Moscovien]
Calcaire à Fusulinella des Asturies et de la
Lenia (Espagne).
#
Gannister-Shales à Goniatites et Aviculopecten du
Pays de Galles (Angleterre).
Ampélites à Goniatites de Ghokier (Belgique).
Galcaire à Spirifer mosquensis du Donetz (Russie).
{pars)
Grès et conglomérats moyens du Bassin du Donetz.
Conglomérats et grès du versant Est de l’Oural.
Millstone-Grit d’Angleterre.
CARBONIQUE. Tab. IX.
Galcaire à Lonsdalea et Lithostrotion de Russie,
Galcaire coralligène à Grinoides et Polypiers
de l’Rlinois (N Amérique).
[Sub-Carboniferous]
Galcaire dolomitique à Stromatopora de
Anseremme et Waulsort (Belgique).
(WaulsortienJ
Galcaire noir de Dinant (Belgique).
[Dinantien]
Gale. VL Produc, t. giganteus de Russie {parp).
Galcaire à Fusulinella Struvi de Serpoukow
(Russie).
Mountain-Limestone à Géphalopodes d’Angleterre,
d’Irlande, etc.
Gale, à Grinoïdes de Belgique. [Petit-Granit]
? Gale, à Géphalopodes des Pyrénées et d’Espagne
[Griottes paî's]
Gulmiferous-beds du Devonshire (Angleterre).
Yoredale-shales à Posidonomga Becheri
d’Angleterre, Irlande.
Posidonomyen-Schiefer de Nassau, de. (Allemagne).
Untere Kulm-Schiefer d’Allemagne.
Galcaire à Productus giganteus de Visé (Belgique),
de Russie (pars) et de Mongolie.
[Viséen]
Galcaire à Productus de Gabrière (Hérault),
des Gorbières (Aude), etc.
Marbre à Poteriocrinus des Pyrénées, Asturies, etc.
Galcaire à Spirifer de Tournay, Ecaussines, etc.
(Belgique).
[Tournaisien]
Galcaire à Productus mesolobus de Russie.
Grés marins inférieurs à plantes terrestres du
Bassin du Donetz (Russie).
Kulm-Grauwacke {pars) du Harz, Hesse, etc.
Grauwacke à Productus giganteus du Roannais.
Grés et conglomérats inférieurs de l’Oural,
et du Donetz.
Grés à Bornia radiata de l’Ile des Ours (Spitzberg).
[Ursien]
Grès à Phillipsia de Gabrières (Hérault).
TYPE LAGUNAL
Faciès halogène.
TYPE ESTUARIAL
Faciès arénacé et houiller fluvio-marin.
Gypse et Rauwacke du Mansfeld
(Saxe).
Gisement salifère à Carnallite de
Sta.ssfurt (Thuringe).
Couches rouges gypsifères du Texas.
Couches saumâtres à Palœomutela du
Bassin du Volga (Russie)
et de la Karoo-formation (S Afrique).
Couches gypso-salifères
de Perm et du Donetz (Russie).
Grès à plantes terrestres de Perm (Russie).
Weissliegende à Productus Cancrini de Thuringe.
Gypse du versant oriental de l’Oural.
Dolomies gypsifères de Belle-Sound
(Spitzberg).
Upper Coal-measures des Iles britanniques
et de N Amérique.
Middle Coal-measures des Iles britanniques, de
Pensylvanie, Illinois, etc. (N Amérique).
Houiller de N France, Belgique, Westphalie, etc.
[W estphalien]
Houiller {pars) du Donetz (Russie), de Dombrowa
(Pologne), Schadowitz et Schatzlar (Silésie).
FORMATIONS TERRESTRES
TYPE LIMNAL
Faciès arénacé et houiller d’eau douce.
Govclies à ^•lossopteris et Gangamopteris de l’Indoustan,
' ^^^R’alie, S Afrique et S Amérique.
Marnî et d’eau douce superposé au Zechstein des
Gonv. (le Kasan et Nijni-Novgorod (Russie).
Rothiegeia® Supérieur à Ullmania de Saxe, Palatinat, etc,
(suiv. Cciiiitz.)
o\ver New-Red d’Angleterre.
Potlilieg^Me moyen à Tuf. porphyrique de Saxe.
Grès l’Oiige ‘^'gileux à Walchia des Vosges et Forêt-Noire.
Grès rouges et Schistes à Walchia filiciformis de Lodève (Hérauli).
[Lodèvien]
Gazkolilen a Stégocéphales de Nyran, etc. (Bohème).
Brsndsc ne er ^ Xenacanlhus Decheni de Weissig (Saxe).
Rolhliege*^ G inférieur (anle-pospbyriqiie) à Walchia, de Saxe.
Schistes k A^'^^'^^Hosaurus et Walchia deGusel et Lebach (Sarre).
Schistes à Walchia pinnif or mis, Callipteris conferla,
Xclrn^ dAutun (Saône-et-Loire). [Autunien]
TYPE AÉRIAL
et gîtes d’organismes d’origine terrestres.
Gîtes à Plantes terrestres du Kupferschiefer de
Thuringe, de l’Inde, Australie, etc.
Gîtes à Plantes terrestres de Lodève (Hérault)
et de Perm (Russie).
Gonglomérat glaciaire ! (suir. Waagen) de l’Inde,
Australie, S Afrique.
Gîtes à Plantes terrestres du Permo-carbon de Russie,
d’Allemagne, d’Autun (France), etc.
RoÜ'Gî Eohlen-Sandstein de Ottweiler (Sarre).
Steinkolileiillnize dcErlenbach, Lalaye (Vosges) et Radowænz (Silésie).
Bassins de Si Etienne (Loire), Ronchamp (flio Saéne),
du Plate- ntral français, et des Alpes occidentales.
[Stéphanien]
du Bassin du Donetz (partie principale).
Steial^ohienqQtze de Sarrebruck (Palatinat).
poial^Ggiie et schistes de Teillé (W France).
Brèche du M^ Grépon (Loire) [glaciaire suiv. Julien].
Gites à Amphibiens et Gastropodes terrestres
de Nova-Scotia (Ganada).
Zone des Galamodendrées,
« Filicacées,
» Gordaitées.
Flores du Houiller sup.
, . . ( Zone des Sigillariées,
Flores du Houiller inferieur | Salaginées.
Argile charbonneuse du Bassin de Moscou.
Kuhn à plantes terrestres de Silésie, Saxe, Hesse,
Weslphalie, et du Roannais (France).
Lower Goal-measures d’Ecosse.
Houiller {pars) de l’Oural et du Bassin de Moscou,
Grauwacke à Bornia radiata de Thann et
Bourbach (Vosges).
Grès anthracifére à Productus du Bourbonnais.
Grés calcifère d’Ecosse.
Couches - Rouille non-exploitée du Bassin du Donetz
(Russie).
Terrain à acite de la Basse-Loire, Vendée, Poitou {pars).
[Anthracifére]
Rouiller de l’Oural (pars).
(Gonch à Boghead du Bassin de Moscou {pars).
^ , , ( Zone des Sphénoptéridées,
Flores du Culm supér. | Lepidod. Weltheimi.
Flore du Culm inférieur — Zone des Archœopteris
et Bornia radiata.
Juin 1896
DEVONIQÜE
• O
(2*^« édit, des Tableaux des^^Ter^^i^^^égmentaires.)
SUBDIVISION CHRONO^S^HIQUE
2® ORDRE
Période-Système
Q
«
S
l=L,
3« ORDRE
Epoque = Série.
Age
4e
Etage,
ZONES BIOLOGIQUES
de prédominance.
DÉVONIEN STJPÉRIEUE
FAI
11
1
n
1 a ,
f iiii
1
J
lili
ou
FAMENNIEN s. lat.
DEVONIEN MOYEN
OU
EIFEMEH
Clymenia undulata, striata.
Gon. (Tornoceras) curvispina.
Gyprid.(Entom.)serratostriata.
Cucullæa trapezium, Hai’dingi.
Avicula venusta.
Spirifer Verneuili= disjunctus.
Rhync. Omaliusi, Dumonti.
Bronteus flabellifer.
Bactrites gracilis,
Gon. (Gephyroceras) intumes-
cens et primordialis.
Goniatit. (Tornoceras) simplex
Cardiola retrostriatarC.palmal
Rhync. cuboides, pugnus.
eifélien s
DEVONIEN INFERIEUR
OU
LAUSANNE. - UiP. GEORGES BRIDEL
COBLENtlEl)
CEBIiîl
Macrochilus arculatus.
Murchisonia bilineata.
Pleurotomaria delphinuloides
Megalodon cucullatmn.
Stringocephaliis Burtini.
üncites gryphus.
Cyathoph. quadrigeminum.
Phacops latifrons, Schlolheimi
Gon. (Agoniatites) occulLus.
Goniat. (Mimoceras) gracile.
Gyroceras eifeliense,riodosum
Spirifer speciosiis, ostiolatus,
cultrijugatus.
Pentamerus galeatus.
Galceola sandalina.
Homalonotus crassicauda.
Spirifer paradoxus =macropt.
Atrypa reticularis.
Glionetes plebeia.
Strophomena laticosta.
Orthis circularis.
Rhynclion. pila, daleidensis.
Phacops Ferdinand!.
Homalonotus ornatus.
Spirif.histericus=micropteriis,
primœvus.
Leptæna Murchisoni.
Renssel. crassicosta, strigiceps
Kochia cupuliformis.
Primitia .Tonesi.
Tentaculites irregularis.
Grammysia deornata.
Spirifer Mercuri.
Orthis orbiculaiis=Verneuili
Goelaster canccllata.
FORMATIONS MARINES ZOOG-ENBS
TYPE ABYSSAL
Faciès siliceux, etc.
TYPE RECIF AL
Faciès calcaire construit.
Gale, construits à Stramatopora, Phillipsastrœa,cic.
de Frasne (Belgique) et de ITbei’g (Harz).
Marbre rouge de TEntre-Sambre-et-Meuse.
Galc.récifal de Ferques (Boulonnais), Gopchoux
(Bretagne), et Gandas (AstUries).
TYPE PÉLAGAL
Faciès calcaire organique déposé.
Glymenien-Kalk de Brilon ( Westphalie), Fichtelgebirg,
Dillenburg (IVassau), Ebersdorl (Silés.), Gratz (Styr.), Oural.
Ob. Kramenzel-Kalk à Clymenia de Westph., Hartz, etc
Gale, à Clymenia d’Etræungt (Nord) et Gabrières (Hérault).
Gale, schistoïde à Goniatites et Cypridina de Rostellec (Bretagne)
Marbres à Goniatites de l’Hérault. [Griotte, Oampan]
Goniatit-Limestone de Lower Dunscombe (Devonsh.)
Goniatiten-Kalk de Iberg et Altenau (Harz), de Bicken
et Adorf (Waldeck) et de l’Oural.
Unterer Kramenzel-Kalk et Flinz de Westphalie.
Goniatit-Limestone de Portage etTully (N Amérique).
FORMATIONS MARINES TERRIGBNES
TYPE BATHIAL
Faciès dz argileux.
Pilton-Shales à Spirifer Verneuili du Devonshire
(Angleterre).
Gypridinen-Schiefer de l’Eifel, Westphalie, Hartz.
Scliistes de la Famenne à Spirifer Verneuili de
Belgique et N France. [Pamennien]
Domanik-Schiefer de la Petschora (Russie).
Petherwyn-Shales du Devonshire.
Goniatiten-Schiefer à Goniat. relrorsus primordialis
de Büdesheim (Eifel), de Westph. et ïliuringe.
Schiste à Goniat. primordialis et Gardiola retro.striata
de Matagne (Belgique).
TYPE LITTORAL
Faciès marno-calcaire détritique.
Etage de Maleva-Mouraéwna (Russie).
Marnes k Area oreliana de Russie centrale.
Galcaire à Spirifer Verneuili du Gentro et N W
de la Russie.
Guboides-Schichten de l’Eifel, de
Aix-la-Ghapelle, etc.
Marno-calcaire à Bronteus flabellifer et
Rhynchonella cuboides de Frasne (Belgique).
[Frasnien]
? Kieselschiefer
de
Dillenburg (Nassau).
Villmar-Kalk et Haina-Kalk de Nassau,
Hesse, etc.
Galcaire de Ghaudefonds (Bretagne).
Hochlantsch-Kalk à Cyathophyllum de Styrie.
Korallen-Kalk à Calceola sandalina
de Lantsch (Styrie), etc.
Galcaire à Polypiers de Gabrière (Hérault).
Gale, récifal à Calceola do Moniello (Espagne).
Korallen-Kalk à Ileliolües Barrandei de Styrie.
Galcaire corallien d’Erbray (Loire-inf.)
Galcaire blanc récifal de Konjeprus (Bohême).
[P 2. Barr.] {pars).
? Galcaire blanc de Konjeprus {pars).
Korallen-Kalk des Alpes carniques {pars).
Stromatopora-Limestone du Lower-Helderberg
de N Amérique.
& Giï
Goniatiten-Kalk à Goniatites discoides de
Wildungen (Waldeck).
Goniatiten-Kalk de Odershaus (Waldeck).
Goniatiten-Kalk de Günterod, Ballersbach (Nassau)
Gale, à Goniatites de Hlubocep (Bohème), [G 3, Barr.]
Galcaire à Spirifer speciosus et Calceola sandalina
de Gouvin (Belgique). [Couvinien]
? Galcaire blanc à Phacops Muniein du Languedoc.
Galcaire à Géphalopodes de Porsguen (Bretagne).
Knollen-Kalke à Géphalopodes de Bohême [G 1, Barr].
Ilfracombe- et Plymouth-beds du Devonshire.
[PlymoutliienJ
Orthoceras-Schiefer à Goniatites de Goslar (Hartz).
Tentaculiten-Schiefer (pars.) de Tliuringc el ihi Fidiielgebirg,
? Schistes à Orthoceras et Fucoides de Hlubocep et
Hoslin (Bohême). [H 1, H 2, H 3, Barr.]
Faciès aréuacé.
Verneuili-Sandstein d’ Aix-la-Ghapelle,
Pôn-Sandstein et Nehden-Sandstein de Westphalie.
Psammites du Gondros à Cucullæa trapezium et
Hardingi de Belgique, Ardennes et Fiennes (Boulonnais).
[CondrusienJ
Grès de Gué (Asturies).
? Marwood-Sandstone du Devonshire.
Tentaculiten-Schiefer (pars.inf.) de Tliuringe, Hesse, Nassau.
Wissenbacher-Schiefer (pyritifère) à Orthoceras el
Goniatites, de Nassau.
Lenne-Schiefer de S Westphalie (pars).
Tentaculiten-Schiefer de Bohême. [G 2, Barr.]
Schistes à Phacops Potieri de Bretagne.
Hamilton-Flags et Marcellus-Shalés de N Amérique.
Stringocephalen-Kalk de Pfaffrath pr. Gologne,
Eifel, Westphalie et de l’Oural.
Gale, à Stringocephalus Burtini de Givet (Ardennes).
[Givetien]
Calcaire à Uncites de Chalonnes (Bretagne).
Galceola-Morgel à Spirifer cultrijugatus de l’Eifel,
Hartz, etc.
Marno-calc. à Calceola sandalina des Ardennes, etc.
Krinoiden-Kalk de Greifenstein (Prusse rhén,), et
Mnenian (Bohême).
Grès de Mazy, de Belgique et N France.
Poudingue d’Alvaux (Belgique) et de Gaffîers
(Boulonnais).
Grès à Gosseletia des Asturies (Espagne).
Red-Grits et Sandstones de Hangman-Hill
(Devonshire).
Grauwacke à Spirifer cultrijugatus de Hierges,
Fourmies, etc. (Ardennes).
Grès rouge à Asterolepis de Russie,
? Calcaire du Juresan et Ufa (Oural)
? Galcaire bitumineux A Géphalopodes et Tentaculites
de Prague (Bohême). [P 1, Barr.]
Goniatiten-Kalk à Tornoceras inexpeclatum
des Alpes carniques.
? Onondaga-Limestone de N Amérique.
Knollen-Kalke à Goniatites (Anarcestes) lateseptatus
de Styrie (ou-|- haut ?).
? Lower-Helderberg-Limestone de N Amérique
Looe-Slates à Pteraspis cornubicus et Pleurodyction
problematicum de Gornouailies.
Grauwacken-Schiefer à Spirifer et Ple>trodiclyon
de Coblence, Ems, Daleiden (Prusse rhen.)
Schistes de Vireux (Ardennes).
Grauwacke schisteuse à Sp. paradoxus deMouiigny (Nord).
Lyntoii-Shales du Devonshire.
Hunsrück-Schiefer de Gmünden, Lundenbach
(Hunsrück), du Taunus et des Ardennes.
[Hunsrückien]
Grauwacken-Schiefer à Spirifer p rni(v.viis de
Siegen (Prusse rhen.)
Schistes de Fooz et S^ Hubert (Belgique).
Schistes bigarrés d’Oignies (Belgique).
Schistes à Spirifer Mercuri de Mondrepuits (Ardennes),
Sericitische Phyllite du Taunus et du Hunsrück.
Galcaire à Trilobiles de Néhou, Brulon,
Rade de Brest, etc. (Bretagne).
Galcaire à Spirigera de Ferroniôs (Espagne).
Gorniferous-Limestone de N Amérique.
Spiriferen-Sandstein à Sp.paradoxus àe l’Eifel,
Westphalie, Hartz, etc.
Koblenz-Quartzit àllomalon ornatus de la Prusse rhén
Poudingue rouge de Burnot (Belgique).
Grès noir à Spirifer paradoxus de Vireux (Ardennes).
[Ahrien]
Lynton-Sandstone du Deyonshire.
Quartzit à Sp. primœms du Taunus. [Tammsien.]
Grès d’Anor à Leptæna Murchisoni des Ardennes.
Grès à Orthis Monieri du Cotentin, Gahard (Brelagnc).
Shoharie-Grit à Fucoides cauda-galli.
Oriskany-Sandstone de N Amérique.
Psammite de Fooz (Belgique).
Arkose de AVeismes et Haybes (Ardennes).
Poudingue de Fépin (Ardennes).
Quartzites de Plougastel (Bretagne) et d’Espagne.
Grès et Quartzite de l’Oural.
TYPE LA0UNAL
Faciès halogène.
DEVONIQÜE. Tab. X.
FORMATIONS TERRESTRES
TYPE ESTUARIAL
Faciès fluvio -marin el saumâtre.
Psammites à Aviculopecten et Plantes terrestres
d’Evieux (Ardennes).
Gatskill Red-Sandstone à Holoptychius et Cyclopteris
de N Amérique.
Chemung-beds à Plantes terrestres et Mollusques
marins de N Amérique.
Upper Old-red (Dura-Den-beds)
à Pterichtys major, Holoptychius nobilissimus
et Plantes terrestres
d’Ecosse, de Kilkeny (Irlande) et de Russie,
Grès micacé à Fougères du Boulonnais.
? Grès à Lepidodendron Gaspei du Bassin de Namur
(Belgique).
Middle Old-red Sandstone [Caithness-flags]
à Poissons, Estheria et Plantes terrestres
d’Ecosse, Russie, etc.
Hamilton-beds à Poissons, Insectes et Sigillaria
de New-York (N Amérique).
Lower Old-red Sandstone [Abroath-flags] à
Poissons {Cephalaspis, Pteraspis, Coccosteus)
et Pterygotus
d’Ecosse.
TYPE LIMNAL
Faciès d’eau douce.
TYPE AÉRIAL
Gîtes d'organismes terrestres flottés.
Gîtes à Plantes terrestres d’Evieux (Ardennes),
du Up. Old-red d’Ecosse
de Russie et N Amérique.
Gîtes à Plantes terrestres
du Mid. Old-red d’Ecosse,
de Belgique, Boulonnais, Russie et New-Y^ork.
aaspé'Sandstone à Pulmonés, Insectes et Plantes terrestres
de ^‘^va-Scotia et New-Brunswick (Canada).
Gîtes à Insectes et Pulmonés
du Canada.
Gîtes à Plantes terrestres de Gaspé
(Canada), etc.
RENEVIER.
2° ORDRE
Période = Système
tS3
p:ï
P
O
PC!
«
Chronographe géoloeique^ (2a. édit, des Tableaux des Terrains sédimentaires.)
SUBDIVISION CHRONOG-R AFRIQUE
SILURIOUE Tatî. XL
3« ORDRE
Epoque = Série.
SIIDEIEII
4« ORDRE
Age = Etage .
ZONES BIOLOUIQÜES
de prédominance.
LDDIOWIËN
(s. str.)
ou
GOTHLANDIEN
LAlOfÉRIEN
OU VALENTIEN.
Eurypterus Fischeri.
Bronteus planus, umbellifer.
Phacops caudatus.
Orthoceras ludense.
Gardiola interrupta.
Pentamerus Knighti.
Monograpt. Nilssoni, priodon
Calymene Blumenbacbi.
Orthoceras ibex, annulalum.
Euomphalus rugosus.
Orthis biloba, hybrida.
Monograptus testis, Boemeri.
Gyrt. Murchisoni, Linnarsoni
Favosites aspera, Gothlandica
Halysites catenularia.
CmilOCIEN
UNDEILIEN
iBÉNIËIËN
Illænus ba'rriensis.
Homalonot. delphinocephalus
Pentamer. galeatus, oblongus
Orthis sinuata, plicatella.
Monogr.exiguus, turriculatus
gregarius, colonus, spini gerus
Rastrites maxim., peregrinus
Dipl. vesiculosus, accuminatus
Tri nucléus ornatus.
Horaalonotus Bonguiarti.
Pituites lituus.
Gonularia pyramidata.
Tentaculiles anglicus.
Modiolopsis prima.
Dicellog. anceps, complanatus
Asaphus tyranus, expansus.
Ogygia Buchi, Desmareti.
Gaiimene Tristani, Aragoi.
Dalmania socialis.
Trinucl. Groldfussi, concentric
Gœnograptus gracilis.
Didymograptus Murchisoni.
Diplograp. palmeus, foliaceus
Illænus Katzeri.
Orthoceras vaginatum.
Lingula Salteri, Lesueuri.
Orthis calligramma.
Didymograptus biûdus.
Tetragraptus hryonoides.
Gruziana rugosa, bagnolensis
(s. str.)
POnDAHIEN
OU TRÉMADOCIEN
Olenus impar, micrurüs.
Gonocoryphe depressa.
Agnostus princeps.
Hymenocaris vermicauda.
Lingulella Davisi.
Orthis Garausi,
Bryograptus Gallavei.
Dictyonema sociale.
nORCIËN
«n TAWNIEN (,.
Paradoxid. bohemicus, Hicksi,
Davidis, solvensis.
Gonoceph alites Sulzeri.
Agnostus integer.
Hyolithes (Theca) gregaria.
Maclurea Logani.
Orthis Hicksi.
Obolella samttalis.
Olenellus Oilherti, Gallavei.
Gonocoryphe viola.
Lingulella primæva.
Obolella maculata.
Discina pileolus, caerfaiensis.
Arenicolites sparsus, didymus.
Histioderma nybernicum.
Oldhamia antiqua, radiata.
Eoj)hyton Linnei, Torelli.
FORMATIONS MARINES ZOOGENES
type abyssal
Faciès siliceux.
Tarannon-Mudstones
à Annélides
du Lake-dislrict
(N Angleterre).
Kieselschiefer
à Radiolaires de
Thuringe.
TYPE RECIF AL
Faciès calcaire construit.
Aymestry-Limestone à Pentamerus Knighti
et Polypiers, d’Angleterre.
Wenlock-Limestone à Polypiers de
Wenlock-Edge, Dudley, etc. (Angleterre).
Bancs à Goraux du Galcaire d’Oesel (Esthonie)
et du Niagara-Limestone de N Amérique.
Pentamerus Limestone à Polypiers du
S de l’Ecosse et du Stiropshire.
(Angleterre).
TYPE PELAGAL
Faciès calcaire organique déposé.
Gale, noduleux à Géphalopodes de Gothland (Baltique).
Galcaire supérieur à Poissons et Eurypterus
de Oesel (Esthonie).
Calcaire fétide à Géphalopodes de Lochkow et
Kosorz (Bohême). [E 2, Barr.J
Gale, ampeliteux à Orthoceras de Feuguerolle (Galvados).
Gale, à Orthoceras annulatum de Gothland (Baltique)
et de Oesel (Esthonie).
[Gothlandien]
Niagara-Limestone de New-York et Ganada.
Woolhope-Limestone à Orthoceras annulatum et
Illænus barriensis, d’Angleterre.
Galcaire inférieur à Orthoceras et Pentamerus
de Suède et Livonie.
formations marines TERRIGBNES
TYPE BATHIAL
Faciès argileux à GraptoBt^S-
20c firaptolil-Zmic de lapwortli.
Ludlow-Shales à Orthoc. ludense et
de Wales et Stiropshire. [LudloWiep]
Schistes sup. à Monograptus colonus f - 'hiè,
■ t ... t... ^,UnnUS r>\ ^
K-zv/iiiotC-O OU|J. cl iflinti/ij ! tiyi’liPf ov
Schistes ampéliteux à Monograptu.
de Bretagne
xle.
A- colonne et priodon
I7e à 19e Graptolil-Zoaes de Lapwoflll-
Goniston-Shales à Ort. ibeœ et Cyrtogr. •-akc-district.
Denbigh-Shales à Géphalopodes de aleg,
. . . „ .«.i' /If! Xi.A n
i>>ciimyu-i3uaies a uepuaioputic/^
Schistes à Cyrtograptus Murchisoni ‘’Uécle.
? Schist. iiM. priodon, colon de Boliême. [B MarrJ [pars)
Schistes à Graptolites de Garinthie et Oarniole.
Ampélites (pars) de Normandie, Bretugne^gp^^^^
Radiolaria Gherts
de S Ecosse et
Gornwall.
? Sables et calcaires
glauconieux de
Scandinavie.
Stiperstones-Quartzite
à Annélides du
Shropshire central.
Bancs coralliens du Gincinnati-Limestone
de N Amérique.
\
Phyllades à Goticules
des Ardennes.
[SalmienJ
Mudstones rouges et
verts à Annélides
du Nuneaton-districl
(Angleterre).
Quartzo-phyllades
des Ardennes.
[Révinien]
Grinoid-Limestone de Bala (N Wales).
Beyrichia-lAme&ionQ du Shropshire (Angleterre).
Gincinnati-Limestone à Trinucleus concentricus
de rOhio (N Amérique).
Llandeilo-Limestone du Shropshire et S Wales (Anglet.)
Galcaire à Asaphus de Oeland (Baltique).
? Galcaire à Echmosphœrites de Russie.
Trenton- et Blackriver-Limestone à Trhi. concenliàcus
de N Amérique.
Galcaire à Oidhoceras vaginatum de Suède,
Esthonie, Livonie.
Ghazy-Limestone à Orthoceras du Ganada.
IQe à 16e Graplolil-Zoïies de Lap'VOi'tL
Graptolit-Shales de Tarannon et Birk^'^ Ecosse).
Monograptus-^hode^ du Gardigansture.
Mudstones à Mon. colonus et R. peregrinus du Gumberland.
Schistes à Rastrites peregrinus de Suède.
Schist. à M. colonus, R.pcregrmus de Bohême- [jj ^
Glinton-Shales de New-York et Car^a
6e à 9® Graplolit-Zoncs de Lapworih. ^
Garbonaceous-Shales à Graptolites de Girvaj-j (Ecosse).
Hartfell-Shales à Diceltograplus du S a® D’Ecosse.
Schistes moyens à Dicranograptus et ^^^^^'Kograptus
de Suède. .
Hudson-River-Shales à Dicranograptus ' a Canada.
4® et ,9® Graptolit-Zones de Lapworih.
Glenkiln-Shales de S Ecosse-
I)idy??iograptus-Shalefi à Géphalopodes J" « Shropshire.
Schistes moyens à Didymograp. et Glossoip . de Suède.
Brand-Schiefer d’Esthonie-
Schiste à Balhmoceras de Gassagnoles (Rérault).
Utica-Shales du Canada.
TYPE SUB- LITTORAL
Faciès vaseux à Trilobites.
Schistes à Gardiola interrupta de Normandie,
Pyrénées, Salzburg, etc.
Wenlock-Shales à Trilobites et Orthis biloba
du Shropshire, Malvern-Hills (Angleterre).
[Wenlockien]
Tarannon-Marls et Woolhope-Shales
à Brachiopodes de E Wales.
Lower Llandovery Shales de Wales
[Landovérien]
Schistes à Pentamerus de Suède.
? Knox Dolomit de N Amérique
Durness-Limeslone à Maclurea
du NE de l’Ecosse.
(ou -f- haut ? )
2® et 8® Graplolil-Zoïics de Lapworih
Graptolit-Shales de Skiddaw et Areiiiq (Aiijjlcl.)
Hope Shales à llyolites du Shi'opsl'E'e.
Schistes inf. à Phyllograpt. (!t Tetragraptus de Scandinavie.
Schistes carburés'à Graptolites des Pyi’énées.
Graptolit-Shales de Pointe-Levis (Cafiada).
Bala-Shales de N Wales.
Caradoc-Shales du Shropshire (Angleterre).
Brachiopoden-Schiefer de Scandinavie.
Schistes à Trinucleus oniatus de Bohême.
[D 3 à 5, Barr.]
Llandeilo-flags à Ogygia Buchi et Asaphus tyranus
d’Angleterre. [Landeilien]
Schistes ardoisiers à Calymene Tristaiii d’Anger
(Maine et Loire).
Schistes à Asaphus de Gabrières (Héi’ault).
Schistes ardoisiers des Asturies et Galice (Espagne)
Schistes noduleux à Illænus Katzeri de Bohême
[D 1, Barr.]
Schistes à Amphion de Gabrières (Hérault).
TYPE LITTORAL
Faciès arénacé.
Downton-Sandstone du Shropshire.
[Tilestone]
Greywaekes de Kendel, Coniston, Lake-district
(Angleterre).
Rothe-Sandsteine de Schonen (Scandinavie):
Klinte-Sandsteine de Scanie (Suède). '
Goniston-Greywaekes (pars) du Lake-district
(N Angleterre).
Denhigh-Grits du North -Wales.
Saug-Hill-Gonglomerates de Girvan (Ecosse).
Gala-Greywacke d’Ecosse.
Mullock-Sandstone de S Ecosse.
Sandstones et Conglomerate à Pentamerus du Shropshire.
May-Hill-Sandstones à Illænus de Malvern (Anglet.)
Medina-Sandstone et Oneida-Conglomerate
de N Amérique.
Caradoc-Greywaekes de Girvan (Ecosse).
Garadoc-Sandstone du Shropshire. [Caradocien]
Quartzite de Kosov (Bohême) [D 5 (pars), Barr].
Grès (le May à llomalonotus du Galvados.
Grauwacke à Echinosphærites de Montauhan (Tarn),
Luchon (Pyrénées). '
Quartzites à Trinucleus Goldfussi de Drabow .
(Bohême). [D 2, Barr.]
Arenig-Flagstone du W Shropshire (Angleterre).
Grès armoricain à Gruziana et Lingula Lesueuri
de Bretagne et de l’Hérault.
Grès et poudingues [D 1] de Bohême.
Galciferous-Sandstone de N Amérique.
Galcaire à Ceralopygus de Scandinavie.
Upper Gambrian-Limestone à Dikelocephalus de
Nevada et du Texas (N Amérique).
Limestone-bands à Paradoxides et Hyolithes du
Shropshire. [Paradoxidien]
? Galcaire de Laize (Normandie).
White-Limestone de Sussex Ch (New-York).
Middle Cambrian-L,ime.st,one do Nevada et ColnmUia
(N Amérique).
Galcaire saccharoide plus ou moins dolomitique de
Gouloma et Velieux (Hérault).
Magnesian-Limestone à Olenellus de Vermont et
Géorgie (N Amérique). [Géorgien]
Galcaire à Olenellus de Eurêka (Mfe'n®^ Rocheuses).
l®® Graplolit-Zoïie de Lapworih.
Schistes à Dictyo^iema d’Angleterre, Sca^^dinavie,
Livonie et Ganada.
Ardoises à Olhaniia de Fumay (ReL-- p\
[Dévillien]
Wicklow-beds à Oldhamia et Arenicolites d’Irlande.
[Annélidien]
Tremadoc-Shales à Agnostus, Niobe, A^igelhia
de N Wales.
Lingula-flags à Olenus et IDpnenocaris de N Wales.
[Linguiien]
Schistes alunifères à Otenms de Scandinavie,
Hof (Bavière). [Olenidien]
Tremadoc-Sandstone à Gonocoryphe depressa de
N Wales. [Trémadocien]
Grès pourprés de Bretagne.
Quartzite de Barroubio (Hérault). [Barroubien]
Upper Potsdam-Sandstone de Tonto et Lac Ghamplain.
[Potsdamien]
Black-Shales à Paradoxides Hicksi de S< Davids
(S Wales). [Ménévien]
Schistes alunifères à Paradoxides de Scandinavie.
Schistes à Faune primordiale de Ginetz (BohCiue).
[Etage C, Barr.]
Holly-bush-Sandstone du Shropshire.
Solva-Sandstone à Paradoxides et Plutonia Sedgudcki
de S Wales.
Lower Potsdam-Sandstone de N Amérique.
[Acadien]
Schistes à Paradoxides de l’Hérault.
Fucoid-Flagstones à Olenellus de NW Ecosse.
States à Conocorgphc viola de Penrhyn et Llanberis
(N Wales)
Red-Shales à Lingulella et Discina de Gaerfai
(S Wale.s).
Schistes noirs à Olenellus de Terre-neuve
(N Amérique).
Greywaekes à Olenellus du Shropshire.
Harlech-Sandstone de N Wales.
Gaerfai-Sandstone à Arenicolites de S Wales.
Grès à Fucoides et Eophyton de Scandinavie.
Quartzites dévilliens de l’Ardenne.
Poudingue pourpré du Gotentin et de Bretagne.
Grès de Marcory (Hérault).
Red-Sandrock de Vermont (N Amérique).
FORMATIONS TERRESTRES
TYPE LAGUNAL
Faciès halogène.
Onondaga Salt-group de N Amérique.
fSalina]
TYPE ESTÜARIAL
Faciès fluvio-marin et saumâtre.
Ludlow-Bone-bed à Poissons {Onchus) et
Plantes terrestres, d’Angleterre.
Ledbury-Shales des Malvern (Angleterre).
[Ledburyen]
TYPE LIMNAL
Faciès d’eau douce.
TYPE AERIAL
Gîtes d’organismes terrestres.
Gîtes à Plantes terrestres de Ludlow
(Angleterre).
Premiers vestiges de Flore terrestre
en Angleterre [G. Bcrwynia).
Le plus ancien animal aérien
Paleoblatt i n a Do uvillei
à .turques (Galvados).
Premiers vestiges de Flore terrestre
en Amérique
[G. Psilophyton, Protostigma, Amiularia).
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ICHÉIQUE. Tab. XII.
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