Suite du recueil de planches sur les sciences, les arts libéraux et les arts méchaniques avec leur explication : deux cens quarante-quatre planches

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SUITE DU RECUEIL
E PLANCHES,
LES SCIENCES.
LES ARTS LIBÉRAUX,

EL IE

LES ARTS MÉCHANIQUES,

APÉC LEUR EXPLICATION.

DEUX CENS QUARANTE-QUATRE PLANCHES.

AP |.

A

ARORIECASIÈRNEES,

| PANCKOUCKE, Libraire, rue des Poitevins , à l'Hôtel de Thou.
Chez ? STOUPE, Imprimeur-Libraire , rue de la Harpe, vis-à-vis la rue $. Severin.
BRUNET, Libraire, rue des Écrivains, cloître S. Jacques de la Boucherie.
A AMSTERDA M,
Chez M M. RE YŸ, Libraire. |

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NORÉDNERCR EL REX EVE ET
AVEC APPROBATION, ET PRIVILEGE DU RO!

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DE PLA

SUR

LE PSS CAEN CES.

LES ARTS LIBÉRAUX,
ED L PSS ANRT SU M ÉCOUM AN DO U' ES :
ANE CNDEUER E COCA TO

à

DEUX CENS QUARANTE-QUATRE PLANCHES.

ST TS SSSR SSSR
AGRICULTURE ET ÉCONOMIE RUSTIQUE,

CONTENANT fix Planches.

PLANCHE Ie,

Fe URES 1, 2,3 & 4. Sembtador ou fpermatobole
d'Efpagne.
$ & 6. Semoir d’une conftruction nouvelle pour femer
Jes pois & les feves. mA F
7 & $. Charrue double qui trace deux fillons à la
fois. ve FT QE
9 & 10. Semoir de l'invention du docteur Hunter
. d'York. M
PLANCHE IL

Fig. 1, 2 &3. Nouvelle conftruction de couches que
l’on échauffe par la vapeur de l'eau bouillante.
/

Re OT AN CHE CTTL

Eg. 1. Semoir de l'invention de M. Ründall, Anglois.
À , la chaîne qui {ert à tirer la charue. B, C, D,F,
G, les coutrés. EN, timon du milieu. M, traverfe.
» … H, roue dentelée. O, autre traverfe. I, bord fupé-
rieur de la tremie. K, cône renverfé où l’on met

le grain. PP, trous pratiqués dans l’eflieu.
2. Moulin à main pour moudre le froment. À, la ma-
nivelle. B, cylindre à l’extrémité duquel eff atta-

chée la roue de fer D. C C; foutiens du cylindre.

E, roue dentelée, laquelle s’engrene dans la roue

F, dont l'axe tient au rouleau qui eft dans lzbotte G. :

HH, deux plaques de cuivre qui la ferment par

les côtés. I, vis qui fèrt À ralentir & à accélèrer à
volonté le mouvement du rouleau:
PLANCHE: IV,
Eïp, 1 & 2. Chäriot propre à äpplanir & entretenir les
chemins,

3. Tormbereau à gravier qui fe charge de lui-même,
À B ; coffre du tombereau. C D, l’effieu. HI, autre
-eflieu de devant, auquel eft attaché le manche de
la cuillier. L, la cuillier. F, G, deux petites foues

garnies de chevilles. M, N ; deux leviers que les
chevilles font mouvoir. :

PH ANN: CPDLET-25V,.

\ Fig. 1,2,31&4. Chartue propre à faire des tranchées:
fig. 1 perfpective de cette charrue ; 2, la même

vué par devant; 3, vue par derriere ; 4, coupé qui :

montre la difpoftion des: trois: coutres, .

PLANCHE, VL

Fig. 1. Le coupe-choux perfectionné: pour toupef les
pommes de terre.
= 2. Sechoir, pour fécher les pommes de terre coupées
en tranches, |
3. Etendage.
4 Moùlin, pout réduire les pommes de terre en farine,

SR SE ICS, a

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Date tt 1 00) (UF EN tr

EEE NN re teneme

ANTIQUITÉS:JU D'AMÉO!'U reçu

ConNTENANT une Planche double équivalente à deux,

Lu HE de Noé,

“06 LANCE O0 TRES

ANTIQUITÉS BABYLONIENNES ET ÉGYPTIENNES.
Une Planche.

Fig. 1. Tout de Belus.

[ Æg: 2. Pyramide de Memphis.

RUINES DE PALMYRE.
Quatre Planches.

PLANCHE JIere,

Plan géométral des ruines de Palmyre. L’explication
eft dans le texte de ce Supplement au mot PALMYRE.

PLANCHE Il.

Plan d’un fépulcre de Palmyre. A, C, D, fépultures.
B, endroit féparé formé par qüatré colonnes d'un ordre
plus grand que celui des côtés. E, portique.

PLANCHE Ill

- . Fig, 1. Elévation de la façade du même fépulcre.

2. Elévation d’un coté du même fépulcre.
PH AN C'H E MW:

Fig. 1. Élévation de la fnoitié de la façade d’un édifice
. dePalmyre. A, fronton fuppofé.B, porte. C, niche.
D, faufle-porte. E, dais du piédeftal,
2, Plan du même édifice. À , le corps de l'édifice. B, le
veftibule. C , portique de devant: D, portique à
chaque côté.

RUINES DE BAALBECK.

Cinq Planches à caufe d'une double.

PLANCHE ler,

. Plan de la ville, qui repréfente la fituation dés an-
Fa # qe = : 3 F :
ciens édifices dont il refte des ruines. L’explication eft à
la fin de l'article BAALBECK dans ce Supplément,

PLANCHE II.

Fig. 1. Plan du temple de Baalbeck. À, l’efcalier fous les
ruines duquel eft une maifon turque. B, dedans du
témple. C, plan des colonnes extérieures & de leur
ftylobate. D, plan de leur architrave.

2. Façade du temple de Baalbeck dans fon état préfent.
À, partie de la voüte qui eft fur pied. B, entable-
ment extérieur. C, la porte. D, tabernacle oppofé
à la porte. E, addition moderne qui mure la porte.
F, maifon des Turcs.

Le dehors de ce temple eft de l'ordre corinthien, le
dedans unit le corinthien & l’ionique. Les fufts des
colonnes , tant extérieures qu'intérieures, font d’une
feule piece. L’érage inférieur ou ionique eft aujourd’hui
une églife grecque; &on l’a, pour cette raifon, {éparé du
{upérieur ou du corinthien.

PLANCHE TI.
Plan d'un ancien temple de Baalbeck. A, efcalier

actuellement détruit, qui fubfftoit du tems de M. de [a
Roque. B, périftyle de huit colonnes de front, & de
quinze de côté. C, veftibule dont les colonnes ont
moins de diametre que celles du péryftile. D, porte du
temple, de chaque côté de laquelle eft un efcalier par
lequel on monte au haut du templé, E, lé dedans du
temple. F, l'extrémité occidentale du temple féparé du
corps de l'édifice. Le pavé de cette partie eft élevé au-
deffus du refte de l’intérieur, d’où l’on y montoit par.
un efcalier de chaque côté; duquelil ÿ en avoit un autre
pour defcendre à deux. voûtes qui étoient fous le pavé.

Le milieu de cette partie rélèvéé a une arcade voütée
qui lui-eft propre. C’étoit là-deffous qu’étoit probable-
ment placée la ftatue décrite par Macrobe, Les Anglois
quiont été à Baalbeck appellent cette partie le Thalamus,
parce qu'il répond parfaitement à cette partie facrée du
temple de la déefle Syrienné à Héérapolis ; que Lucien
défigne par ce nom.

PLANCHE I.

Elévation d’un des côtés du temple dont le plan eft
fur la planche précédente.

RUINES D'ATHENES.
Deux Planches. |

PLANCHE Ie,
Fzg. 1: La lanterne de Démofthene,
2. Le temple de Théfée.
à PLANCHE Il.
Es. 1. Ruines du monument de Philopappus:

{

Fig. 2, Ruines d'un temple bâti fur le mont Lariym,
3e du monument Trufyllus.
4 du Propylée,

ARCHITECTURE k

57. Idem, des latiines communes dans la cour.

18. Idem, du mur de la rampe qui va de la cour à la
ville.

19. Idem, du corps-de-parde de l'entrée de la cour.

20. Emplacement de la citerne ou réfervoir d'eau.

21. Aqueduc.

22. Egout par où palfent les eaux de pluie de la rue ; &

_ auffi où palle le fupetflu de la citerne,

23. Egout des latrines des cafeines des troupes de [a

marine , qui fe rejoint à celui du bagne,

PLANCHE IT.

| Plan du bagne.
29. L’efcalier.
30. Veltibule, 11 ÿ a dans ce véftibule un autel renferme
dans une armoire qui eft fur des rouletres. & qu'on
conduit au pied de l’efcalier quand on va dire la
inefle. Il y a aufli une pompe en cas d'incendie,
qui eft fur des roulettes.
31. Bureau de la chiourme.
32. Logement d’un officier.
33. Idem , de l'aumnier & du chirurgien.
34. Idem, des bas-officiers & argoufns.
35. Corridors.
36. Portes en bois extrêmement fortes qu’on ferme la
nuit,
37. Portes de fer en grillage qui font toujours fermées.
38. Salles.
© 1. Jufau’au 28 font les numéros des tolats ou lits des
forçats qui font dans une falle. Chaque tolat ou
banc contient vingt hommes. |
39. Latines des forçats où il y a dans un des jambages
de la porte une fontaine pour leur donner à boire,
& laver les latrines.
40. Le tuyau des latrines de l'étage au-deflus.
A1. Cuifine des forçats. ù
42. Taverne partagée en deux. Dans uñé eft le vin que
le roi donne aux forçats lorfqu'ils font de fatigue,
& dans l’autre eft le vin que les forçats achetent
dés comes, .
43. Logemens de fous-comes & de fous-argoulfins.
44. Cachots, ;
45. Rampes qui conduifent dans [a cour.
46, Latrines particulieres.
47. Cour.
43. Latrines communes.
49. Latrines particulieres.
ç0. Fontaines publiques.
ç1. Petite cour pour ramafler les balayures.
2. Baraques des forçats , lieu où ils exercent leurs me-
tiers , & font la vente, le roi leur en ayant accor-
__ dé le privilege. ;
3. Cabanes d’argoulins qui veillent à ce que le forçar
ne coupe fa chaîne.
54. Diftribution de l'eau dans les lavoirs,
$ç- Lavoirs.
56. L'entrée de l'égout par où les eaux de pluie fe ra-
maflent pour pafler dans le grand égourt.
57. Porte de la cour pour aller en ville. ,
5S. Rampe pour defcendre dans la cour.
59. Logement de gardiens ou portiers.
6o. Citerne, ln
Gr. Entrée de l'égout par où paflent le eaux de pluie de
la rue, & où pañle le fuperfu de la cîterne.

SUITE DE LA PLANCHE TI. o4 PLANCHE IL. n°. 2.

Profil du bagne en long & en quatre parties |; & élévation
du bagne du côté du port.

1. Profil du premier veftibule & l'élévation de l'ef-
calier.

2. Du corridor des caves,

3. Du corridor des falles & l'élévation des portes des
logemens des officiers , les fenêtres qui paroiflent
font pour éclairer les cortidors,

4. Profil des portes en bois:

s. Idem, des portes en fer,

6. Faneaux qu’on allume la nuit,

+7, Profil de la charpente du pavillon du tilieu.

8. Elévation des cafernes des pertuifaniers,

9. Idem, du gros mur de refend où les lignes pon=
Œtuées marquent la diftribution de l’eau, Premiere
partie.

10. Le gros mur de refend coupé par la moitié, qui fait
voir le profil des niches des latrines , la conduite
des tuyaux & lés véntoufes. Seconde partie.

11. Elévation des fallés, le gros mur de refend étant
fupprimé. Troifieme partie.

12. Idem, des falles & le profil des tolats. Quatrieme
partie.

13. Lahternes qu'on allume la nuit pour éclairer dans
les falles.

14, Elévation des tavernes.

15. dem, dés cuifines.

16. Profil des logemens des fous-comes.

17. Idem, des cachots.

18, Profil du grand égout où les lignes ponétuces en
font voir la continuation.

19. Idem, de l'égout par où pallent les eaux de pluie de
la rue, & des latrines des cafernes dés troupes de
la marine,

20. Profil en long de la charpente fur les falles.

21, Idem , de la charpente des pavillons des extrémités.

Pur ANNn GARE ET
Profil du bagne, pris dans le milieu du vejlibule de
l'égout qui conduit à la mer, auquel les autres fe
reuniffent.

1. Profil de l'efcalier de la rampe de l’entrée du côté

du port.

2. De la porte d'entrée.

3. Du premier veftibule où lon voit l'élévation de
la porte du corps-de-garde des troupes de la
marine,

4: De l'efcalier.

ç. Du fecond veftibule & de l’écoutille par où l'on
fait paller les vins & vivres des forçats.

6. Du corridor pour aller dans les falles, & où l’on
voit la tête du gros mur de refend.

7, Troifieme veftibule.

8. Greniers, |

9. Partie de la charpenñte du grand comble.

10. De la porte fur le premier palier de l’efcalier pour
aller dans la cour. s

11, Elévation de la rampe pour aller dans la cour.

12. Profil des latrines particulierés.

. 13. Profil des latrines communes.

14. Du tuyau de la conduite d’eau , au premier étage
des falles.

1. Idem , au fecond étagé dés failes,

16. Profil en long de l'égout qui va à la mer.

17. L'entrée du grand égout, pour recevoir les eaux
de la pluie de la rue & le fuperflu de la citerne,

18. La fortie de l'égout des cafernes.

19. Idem, dé l'égout des falles.

10. Profil de la pilé én maçonnerie devant le pavillon
d'entrée de la corderie-haute.

21. Idem, de la citerne ou réfervoir d’eau.

| 22. De l’efcalier de la citerne.

23. Du tuyau dé la recette de l’eau.

24, De la cuvette où eff jointe la conduite d’eau des
falles du fecond étage.

25. De celle du premier étage : dans certe cuvette il ÿ 4
üuné conduite d’eau , qui va à une fontaine {ur le
quai de la corderie-baffe | pour que les vaifleaux
puiflent faire de l’eau.

26. Elévation d’un lavoir.

27. Idem, d’une partie de la rampe de la cout pour aller
en ville. VE

28. Elévation d’une partie de la porte pour aller en
ville.

29. Du corps-de-garde des gardiens ou portiers.

. 30, Elévation & profil du mur de clôture de Ja cour:

B

6 ARCHITECTURE.

SUITE DE LA PLANCHE IIL
Profil du corps-de-logis où Jont Les falles.

A, profil d’une falle au rez-de-chauflée où l’on voit
Pclévation des tolats ou lits de camp. B, dem, du gros
mur de refend, où l’on voit l'élévation des portes, des
niches , des latrines, & de celles des fontaines dans les
jambages. C, de la falle du fecond étage fans tolat : les

grilles qu’on voit font celles des cuifines & tâvernes, &
l'élévation des fenêtres qu’on voit dans le fond font
celles des logemens des comes & argoufins. D, profil
de la charpente. E , profil de la cour. F, d’une baraque.
G, de, la conduite d'eau, au premier étage. H, idem,
celle du fecond étage. I, élévation d'un lavoir. K, d'une
partie de la rampe de la cour pour aller à la ville. L, d’une
partie de la porte pour aller à la ville. M, d’un corps-
de-garde de gardiens ou portiers. N, élévation & profil
du mur de clôture de la cour. |

SHAULÆMOENEE, SPAIN O L'Ar

Quatre Planches doubles équivalentes à hui.

Ce magnifique fallon eft à Gênes, dans le palais du
marquis de Spinola. Il a été .exécuté fur les deffins du
fieur de Wailly , architeéte & ancien contrôleur des bi-
timens du roi, membre des académies royales d’Archi-
tecture , de Peinture & de Sculpture de France, & de
l'Inftitut de Bologne.

PLANCEHE .ïere,

Plan du fallon Spinola.

P L'ANNQCHI ME DE
Plafond du même.
PLANCHE IIL
Coupe géométrale fur la longüeur.
D'LA NICE LE STE
Vue perfpective fur la largeur.

THÉATRE.
Dix Planches à caufe d'une double.

PELYANNUC MEME ENTC"E

Plan général de la fituation de la nouvelle falle de
comédie françoife ; dans l'emplacement de l’ancien
hôtel de Condé.

PEL ANNE CARE MOI T:
Plan du rez-de-chauflées
PLANCHE: III.
Plan des premieres loges.
PLU INACSETAERE TI:

. Plan des plafonds.

PL AN CH ET.

Fig. 1. Proportion de la nouvelle falle de comédie. La
falle & le théatre font renfermés dans deux cercles
excentriques ; l’un de ces cercles, occupé par la
falle , eft divifé en quatre parties égales, dont une

eft pour l'avant-fcene , & les trois autres pour les
fpectateurs.

Fig. 2. Indique la divifion que l’on peut faire du théatre
en une, deux ou trois fcenes à volonté ; avec la
commodité de placer derriere les deux colonnes du
milieu, des portans de lumiere pour éclairer la ferme
du fond du théatre lorfqu’il n’y aura qu’une fcene.

Eg. 3, 4 & $. Proportions des trois théatres modernes
réduits fous la même échelle; favoir, fig. 3, falle
de l'opéra de Verfailles ; fg. 4 , {alle de l'opéra de
Paris ; fig. $ , nouvelle falle de comédie, |

P LAN C'H Es.
Elévation latérale.
PA NNEC AE AV TE
Coupe für la longueur.
PLANCHE VIIl.

Eg. 1. Coupe de la falle en face du théatre.
2. Coupe des efcaliers & du foyer.

PAL HAN JCHFIENMT ENS

Elévation perfpective de la principale façade.

PRRPRR FRERES ER MEN
AUAR CO TMPTE.C TU RE NAN AURE

CONTENANT une Planche.

Fi cure 3. Quart de bouflole.

$. Trochometre,

Ces figures & les autres de cette planche font {ufi-

| fagament expliquées dans Le texte,

1 à
SA Sa Se See L DA L? LS ” % e— L LA L& 7 Ve ss ya

ef — 2e — 1 Ah — = = = —

ARTAMILIMAMRE ;

ÈS — di ——

LEE SE LES SISÉÉELELEEÉE SSL ELLE L LR LEE SEE ES
d + rm me gt rt . TS TT D — ®. e

ART HÉRALDIQUE, o« BLASON,

CONTENA NT fix Planches,

PLANCHE I.
Prison géométriques dés pieces ou figures
héraldiques. ur:

PLANCHE IL

Pieces honorables en nombre.

PLAN CALE, LIT

Répartitions ou divifions de l'écu.

PLANCHE 1.
Divifes, bureles, trangles , vergettes & cottices,
| PLANCHE V..
Répartitions ou différentes divifions & diverfes piéces,
PLANCHE VI

Autrés répartitions. Brifures.

Rte RE

ART MILITAIRE.

ARMES ET MACHINES DE GUERRE,

CONTENANT treige Planches,

PLANCHE Je,
Arbalère,

À A À, le bois de l’arbalête. BB, l'arc de l’arbalète.
CC, la corde tendue. D D , les deux cylindres qui tien-
nent les cordons de la corde féparés l’un de l’autre. GG,
les deux petites colonnes de fer auxquelles eft attaché
le petit fil de fer, au centre duquel eft le petit globule
pour régler la mire. 1, la noix ou roue mobile d'acier
où l’on arrête la corde bandée. K, coche intérieure de
la noix. M, clef dé la détente. NN, fronteau de mire.
©, la fleche.

/

| Arcs: /
À E, arc des fauvages. F, arc des nations polis.
| Fléches.
. PPPP, différens fers de flêches. Q, quarreat où
garrot. R, vireton. S, matras. T, falarique.

PERLE NNCMEANE NET

Fig. 1. Corbeau à tenaille.
2. Corbeau double pour rorpte l'effort du bélier,

PLANCHE IIL
Bélier non-fufpendu.
PLANCHE IV.
Fig. x. Corbeau à griffes,
2. Corbeau à cage. a.

| PLANCHE V.
Fig. 1. Corbeau démoliffeur.

2. Tortue qui fervoit pour combler les foflés des pla-
ces affiégées. 2, 3, le comble,

PLANCHE VI

Fig. 1. AA À, tour mobile à corridors. BB, parapets,
C,, bélier non-fufpendu au-bas & dans l’intérieur
de la tour,

Fig, 2. À, tour mobile de Céfar au fiege de Natnür;
2, cylindre fur laquelle on faifoit rouler la tour;
3, plate-forme; 4, foflé dans lequel les cables
étoient amarrés ; 12, foldats qui pofoient les rou-
leaux & les enlevoient à mefure que la tour avan-
coit; 13, auvent qui fervoit à les garantir des traits
des affiégés; 14, 14, vindas ou cabeltan pour faire
mouvoir la tour.

PELSAENNC EME:

Fg. 1. Tour mobile de Démétrius Polyorcete äu fiege
de Rhodes ; on la nomma helepole, c'eft-à-dire,
preneufe de villes ; 18,18 , ponts qu'on baifloit

fur la muraille, après qué là tout étoit arrivée fur
le comblement du foffé ; 16, roues fur lefquelles
portoit la tour ; 13, auvént qui fervoit à gatantif
ceux qui fe tenoient au bas de la tour des traits
des afliégés ; 7, cables qu'on employoit pour la
faire mouvoir ; 18, poulies; rr, vindds où cabe-
ftans dont le nombre étoit proportionné à la gran
deur de la machine ; 4, foilés difpofés en quin-
conce ; 2, poulies. l
2. B,C, pivots cylindriques qui fuppottoient là toui;
D, roue qui tourne fur fon axe dans là mottaife
pratiquée dans l’épaifleur de la piece cylindrique;
E, la partie d'en-haut de la piece; F, rebord fer:
vant à foutenir la tour ; G, bandes de fer {ervant
à renforcer la piece cylindrique : 4, foflé; ç, piece
de bois de chêne ; 6,6, pieux contre léfäuels elle
appuie ; 8, rigole de même profondeur que le
foffé, & qui forme avec lui un T , pour empêcher
que les’ cables tirant de bas en-haut n’amenent le
boût de bois; 8, mouflle à plulieurs rangs des
rouets.
3. Plan de [a tour,

PLANCHE VIll.

Cette planche repréfente quatre baliftes anciennes,
Fig. r. Balifte, dont il eft parlé dans la notice du Bas=

Empite.

2. Balifte de l’arfenal de Bruxelles.

3. Balifte de Vitruve.

4. Balifte tiré d'Onofander. Il paroît qué c'eft la
même que la précédenté, avec quelques addis
tions.

|

8 | ART MILITAIRE.

PLANCHE îÎXx.

Fig. 1, 2, 3 & 4. Différentes fortes de catapultes , dont
les anciens fe fervoient pour jetter des pierres &
autres corps pefans. |

PLANCHE X.

Fig. 1. Catapulte.
2. Arganete ou catapulté propre à lancer des matieres
combuftibles.
3. Balifte d’une compofition fort fimple.
4. Catapulte tirée de Valturio.

PHEA N GC HE °X!L
Erg. 1. Vaifleau des anciens fur lequel ils mettoient une

balifte & une catapulte.
2. Catapulte propre à lancer deux dards à-la-fois.

Eg. 3. Catapulte tirée de Valturio.
4. Double balifte.

PLANCHE XII.

Fig. 1. Catapulte , d'après le deffin donné par Vai-
turio.

2. Un des chameaux fur lefquels les Turcs mirent deux
pieces de canon, de trois livrés de balle, après la
bataille de Patacin en 1690 , avec un canonnier
Turc monté deffus,

3. Sambuque du chevalier Folard.

4. Sambuque de Polybe.

PL -ANNACMENE NET
Fig. 1. Corbeau d’Archimede,

2. Corbeau de Duillius.
3. Dauphin des Grecs,

DACNO UE UD S TORRES
| Deux Planches.

Ces deux planches font fuffifämment expliquées dan& le texte.

TACTIQUE DES ROMAINS.
Trois Planches.

PEL -ANNEC AMEN If
Ordre de bataille des Romains.

I. Premiere difpofition : celle d’un quarré long à grand
front.

IT. Seconde difpofition : l’oblique.

III. La troifieme femblable à la feconde , avec cette
feule différence qu'on engageoit le combat par la
gauche.

IV. Quatrieme difpofition : l’armée marchant en ba-
taille, ehe.

V. Cinquieme difpofition : les Iégérement armés & les
archers fe mettant en premiere ligne devant le
centre, @c.

VI. Sixieme difpofition :
bat, c.

VII. Seprieme difpofition : l’armée appuyant une de
fes ailes à une riviere , à la mer , c.

PLANCHE Il.

Plan d'une armee Romaine rangée en ordre de bataille.

l’armée engageant le com-

L’explication eft gravée fur la planche.

P'LLAIN CHATE: TT:

Camp Romain de deux confuls @ de quarre legions.

À , tente des confuls ; 1, appartement des domefti-
ques ; 2, falle publique; 3 , 4, falle de réferve. :

B, tréforerie, falle-d’armes, & endroit où l’on gar-
doit les habits qu’on donnoït aux foldats. C, marché.
D, vingt-quatre tribuns, fix par légion, & écuries pour

. leurs chevaux. E, capitaines ou préfets des compagnies.

F, chevaux pour le fervice des confuls. G, fanrafins
choifis dans les compagnies. H, chevaux extraordinai-
res. K, logement des étrangers. L, place derriere le
prétoire deftinée pour la promenade. M, rue pratiquée
devant le logement des tribuns. N, rue Décumane.
O, chevaux des légionnaires Romains, P, triaires &
vélites. Q, rue des triaires & des princes. R, princes
& vélites. S , haftaires & vélites. T , rue entre les ha-
ftaires & les chevaux des compagnies. V, chevaux des
compagnies, X, pictons des compagnies. Ÿ, voie quin-
taine. Z ,efpace pratiqué autour deslogemens. # , porte
Décumane. o-, porte du prétoire, à droite. »© , porte
du quefteur , à gauche.

MILICE > FORTIFICATION , ARMES ET MACRINES DES TURCS:
Quatre Planches à caufe d'une double.

PLANCHE Je,

F3, 1. À À À À, enceinte d’une palanque quarrée. B B ;
paliffades faites avec des arbres ronds & pointus
au haut, plantés en terre, peu éloignés les. uns
des autres, pour pouvoir les entrelacer de bran-
chages, & en faire une efpece de muraille, qu’on
affermic avec de la terre grafle. CC, foflé dont
on met la terre derriere la palanque. D , porte qui

{e ferme avec un battant de bois. E, pont-levis

qu'on leve la nuit par le moyen d’une corde. F,
petit château au-deflus de la porte, qui a un para“
pet autour des quatre façades , fait de planches,
comme G G , avec des efpeces d'embrâfures, pour
faire le coup de fuñl.

Fig. 2. À À, courtine de terre. BB, courtine de bois,
dont la moitié eft conftruite avec des pieux à
plomb , & l’autre où ils font mis parallelemene
à l'horizon, attachés avec de groffes chevilles de
bois , marquées CC, qui forment dés efpeces de

caiflons

ANTIQUITÉS DIVERSES.

AS
ANTIQUITÉS DIVERSES,

CONTENANT feige Planches à caufe de trois doubles.

PLANCHE If

l'E Anadyomene. K

M, le comte de Caylus reçut d'Italie en 1759 un
petit bronze antique d'environ trois pouces de hau-
teur, repréfentant Vénus fortant de l’eau, & exprimant
de fes cheveux l’écume de la mer dont elle étoit née.
C’eft une imitation du tableau où Appelles traita le
même fujet. M. le comte de Caÿlus fit poler la nature
dans la même attitude; pour avoir le wait de la gra-
vure qu'on donne ici.

PLANCHE IL
| Apothéofe d'Homere.
de PLANCHE on
Bouclier d'Achille. ri
PLANCHE IV.

Fig. 1. Peinture d’un vafe étrufque : c'eft une parodie
auffi favante que comique , des amours de Jupiter
& d’Alcmene.
2. Petite galere de bronze.
Les figures fuivantes repréfentent des peintures étruf-
ques découvertes dans des appartemens fouterrains à
Civita-Turchino.

PLANCHE V.,
Difflrentes formes de chaifes antiques,
PLANCHES VI & VIL

Différentes formes de chauflures antiques , & la mas
niere d’attacher les plantes avec des rubans.

PLANCHES VIII &IX.
Lampes antiques. |
PLANCHE X.

Fig. 1. Tombeau antique, qui étoit au Panthéon. M,
Winckelmanen parle dans fon Hiflorre de L'art chez
les anciens.

2 & 3. Autels antiques.

PLANCHE XI.

Deux autels antiques de différentes formes & plus où
moins ornés.

PLANCHES XII & XIIL

Deux pierres gravées célebres chez les antiquaires

_ fous le nom de Gemmæ Tiberiane.

ÀÂAGGLEST O N.
Une Planche.

À , pierre-prodigieufe , nommée aggleffon, dans la
prefqu'ifle de Purbeck, dans la province de Dorcefter
en Angleterre, vue du côté de l’oueft. B , la même vue

du côté de left. C , plan de la furface fupérieure. D, plan
du fond ou de la bafe.

CATACOMBES DE NAPLES.
Une Planche,

COLONNE DE CUSSI
Deux Planches.

PLANCHE. ïee, x
B, plan du piedeftal de [a colonne. C, plan de la co=

Jonne. D, foubaflement. E, piedeftal. F, corps ou fuft :

de la colonne. G, pierre prife mal-à-propos pour le
chapiteau de la colonne, up .o1

PLANCHE IL
Fig. 1, Minerve. EL

Fig. 2. Junon.
3. Jupiter fans barbe;
4. Augure,
s. Bacchus.

_ 6. Divinité marine

7. Herculé.
8. Un captif

ñ AR CHR EXT E CE CURIE

CE CHE LS CE EEE LE AE CE CE EE CE ee RS ECS ETS EE CUS RTE CEST LEE ESS

ARCHITECTURE,

CONTENANT dx-fept Planches.

PLANCHE "Ice,

Pie uRE 1. Nouvel ordre d'Architecture.
2, Proportions des moulures du chapiteau & de l’en-
tablement.
3. Proportions des moulures de [a bafe.
4. Chapiteau d'un autre goûr propre au même ordre.

PAL AYNAC'ELE, IT.

Fig, 1. Colonne cannelée- AE
2, 3 & 4. Maniere de tracer les différentes cannelures
pour les divers ordres.
5. Méthode pour tracer la diminution d’une co-
Jonne.
. 6. Maniere de tracer le renflement d’une colonne.
7. Colonne torfe , montrant la maniere de [ui donner
une telle forme.
8 &c 9. Maniere de tracer [a volute ionique imaginée
part Goldman.

PLANCHE 1 "1e

Fig. 1. Fronton triangulaire.
2. Fronton ceintré.
3. Frontôn dont les acroter és portent des vafes.
4. Grand fronton orné d’attributs militaires.
5. Maniere decracer un fronton triangulaire ou ceintré.

PT AINECEEE AV:

Erg: 1. Maniere de trouver l'épaiffeur qu il faut donner
- aux pieds droits des voûtes en plein céintre! {ur
hauflées ou furbaiflées,
2. Arcade. À, impofte. B, archivolte. C, clef.
35455165 7 008; Hrene pour les divers ordres,
avec les moulures & autres ornemens propres aux
impoltes & aux archivoltes des ar cadés, fuivant les
différens ordres. Les fig. 3 & 4, pour l'otdre tof:
can; $, pour le dorique; 6, pour l’ionique; 7,pour
Je corinthien ; & 8, pour le compofite.

PO AENACAEEE 0 |
Ne dorique. A, impolte, B, archivolte. C, la
Cier.

PLANCHE VI.

Portique ionique.

PLANCHE VIl.
Profil dorique, tiré des thermes de Dioclétien àRome:
P° LPASNOC MÉTIEN VAN TT

Profil ionique, tiré du temple de la Fortune Virile à
Rome, aujourd’ hui L églife de Sainte Marie Egyptienne,

PLANÇGHE IX.
Profil coxinthien , tiré des thermes de Diodes
Rome.
PLAINE EL EX
: Profil corinthien du temple de Salomon , tiré de Vil+
Ipan.
PLANC H EXT

Profil compofite, tiré de l'arc de Titus à Rome:

PLANCHE XII.

Fig. r. Plan En canal navigable du duc de Bridgewater,

près de Manchefter, en Angleterre, & del ancicnne
havigation de cette vilie à Liverpol ; 1, entrée du
pafläge fouterrain ; 2, route de Manchefter À à Li-
“verpol ; 3, élévation ‘äu canal , quatorze verges
au-deflus de l’ancienne navigation; 4 branches du
canal, qui doit aller jufqu'’à De 5: > Barton-
” Bridge: 3 6, bout du canal ; 7,8 , 9, ancienne navi-
gation ; À, B, les deux extrémités du canal qui a
“; neùf milles’ de Dee.

2. Vue de l’aqueduc navigable qui pale au-deflus de La

riviere de Merfey. :
3. Pont de Pontytypridd fur la Tave:

“PLANCHE XIIL
Caryatide repréfentant la marine au Vatican, par

Raphaël.
PETANN CAES KW -

: Caryatide repréfentant la paix au Vatican, par Ra=

phaël.
1 PLANCHE XV, XVI & XVII.

Autres caryatides en différentes poftures , les unes
drapées, les autres nues, par Annibal Carrache.

BAGNE DE:BREST.
Cinq Planches a cape de deux er

PLANCHE Ier,
Plan des fondemens du bagne

1. Rampe pour entrer dans le bagne. | a

2. Premier veftibule au pied des efcaliers. À chaque
veftibule il y a des portes de fer en grillage.

3. Cage de l’efcalier.

4; Corps-de-garde des troupes de la marine.

$. Corridors pour aller dans les caves.

6. Caves.

7. Fondemens du mur de facade des falles du côté du

port.
8. Idem du côté de la cour,

‘0. Fondemens des be murs de refend'où L'on pratié
‘qués.des égouts.

10. Lignes ponétuées qui marquent: la continuation des
égouts qui, pañlent dans, le premier veftibule pour
aller à later.

11. Fondemens des pavillons des extrémités:

12. Fondemens du mur de [a rampe qui va dans la
cour.

13. Cour.

14. Emplacement des lavoirs & le canal qui conduit
l’eau dans le grand égout.

15. Lignes ponctuées de la conduite de l’eau qui va
dans les lavoirs.

16, Fondemens du mur de clôture de la cour.

117%

SEC EEE TT EC diese {

ART MILITAIRE :

caiflons dans l'intérieur du parapet. DD, touril-

lons demi-circulaires. L. an 6
Fig. 3. À , mineur qui jette uné pierre attachée âvec une
ficelle au pied d'une muraille, pour en melurer {a
diffance, & pouvoir enfuite calculer la longueur
de la galerie dela mine. B, réduit en demi-cércle
appellé Zagum rabiafeg ; où l’on fait des mires avec
des balles, pour fervir de guide le long de la ga-
lerie, & au commencement duquel, de même que
dans le milieu, on fufpend un plomb. C, forme
de la galerie que les Turcs font ronde vers la par-
tie fupérieure. D, ouverture pour éventer la gale-
rie. E, fourneau, appellé sa ou sr8/or de La poudre.
F, gril de bois, appellé 4/14 agag ou bois du tréjor.
G ,'deux pieces de bois , appellées uk, pour fer-
mer l'embouchure du fourneau. H, trou de la
piece inférieure par où palle le fauciflon , appellé
fetl, placé le long de la galerie, comme le montre
Ja figure E par les lettres III. L, morceau d'une
galerie pleine de facs à terre. M, endroit par où
l'on met le feuau fauciflon. NN N, mine parfaite
à la lumiere des Turcs , appellée lagum.

PLANCHE IL

À ,B, deux cafques appellés 7zren-culla. Le premiet,
marqué À, eft rond & parallele au crâne. Le fecond ,
marqué B, eft élevé en cône. Lis ont tous deux Île tiers
du cou couvert d’une maille de fer. L'un a le collet aufli
de maille, & l’autre deux ailes de fer blanc à la place.
C, zire, ou cotte de maille de fer, comme nos cottes-
d'armes. D, congiac, ou bracelet avec fon gantelet de
fer. E, PF, calcan, ou bouclier de bois de figuier : le
premier eft doublé de peau dedans & dehors ; & le
fecond entouré de cordes de coton. G, buinduk, com-
polé de deux ais, qui fe ferment & embraffent lé cou
du cheval. H, karki mefrac, forte de lance dont fe fer-
vent les Turcs Afiatiques , & la cavalerie Capiculy.
1, coffaniza , autre forte de lance dont fe f{ert la cava-
lerie Serafculy : la balle en empêche le contre-coup.
K, Hff, forte de javelot, dont les légas en portent trois
dans une bourfe , à la gauche de la felle. L, ges, ou
dard d'environ deux pieds & demi de long. M, sopeis,
petit dard qui marque la digniré de celui qui le porte
à la gauche de la felle. N , oc, ou Aeche pour les exer-
cices, qui a une petite boule de boïs à la place de la
pointe. O, P, Q, oclary, ou diverfes fortes de fleches
dont fe fervent les Turcs. S, serpan , ou faulx emman-
chée. T, 4, ou arc. V, carquois. A *, hangiar , efpece
de poignard que les janiflaires & les mignons portent
à Conftantinople, & qu'ils pallent à travers de leur
écharpe. B*, g2dara, ou fabre un peu courbé, large,
& dont le dos eft couvert de fer C*, cch, ou fabre

à l’ufage des Turcs. D *, fibre à l'ufage des Perfans ,
plus recourbé qué celüi des Turcs, & dppellé agiem-
clich. E*, palas droit, autre efsece de fabre F*, mess
où broche, arme de pointe. G*, #60; éfpete de’hache
qu'on porte à côté de la felle, comine lé palas &'le
gadara, TS À 4

Fig, r. Tuyau au bout d'une piqué, avec deux pointes
de fer, pour la ficher dans le boïs pour que le feu
qui en fort puille l’embrâfer.

2. Fleche des Tartares, qui à une partie de {à pointe
entourée de petits morceaux de bois & de’paille;
& qu'on allume avec un meche foufrée.

.3. Flèche des Tartatés, avéc une pétite boule de ma-
tiere combultible , que l’on jette contre les mai-
{ons.

4 Perche au bout de laquelle il y a un bouchon de
paille mêlé avec, de la. meche foufrée , dont les
Tartares fe férvent pour brüler les mailons.

5. Gril de fer , avec du goudron & de la paille au.
bout d’une perche , que l’on plante dans plufieus
endroits du camp, pour qu'on y voie pendant la
nuit marcher le bagage.

6. Lanterne detoïlé au bout d’une perche qu’on porte
fur les épaules pour éclairer pendant la marche.

7. Poële de fer pleine dé goudron, & attachée à une
pique que l’on met hors du mur.

8. Tas de bois fec, avec des morceaux de foufre &
de goudron pour l’allumer , que l'on tient dans plu-
fieuts endroits du chemin couvert & d’un foflé
{ec.

9. Boule de matiere combuftible pour éclairer.

10. Outre de peau de chevre rempli de poudre qu'on

” lie comme un perir fac, & qu’on jette par la breche
. dans un aflaut. ”

11. Tambour ou caïfle. :

12. T ymbales. |

13. Plats de métal.

14. Chalumeau de bois ou haut-bois:

15. Trompette recourbée.

PLANCHE.III

Es. 1. n°. 1. Ayan-cumbara/y , ou mortier à bombes: …
n°. 2. Avan-cundac , affut de mortier. ——

2. À, canon de fer de 120 livres de boulet. BB BB,

: quatre tourillons en forme d’anneaux. CC, l'ame
du canon, D, chambre où l’on met la poudre. E, la
lumiere.

3. B, affut fait & ferré à laturque. C, roue faite de
plufieurs planches , & ferrée à la turque. D, autre
roue en forme de baril, E, aiflieu de fer.

4. À, Affut à laturque. BB, fourchertes de fer fur lef-

quelles ies tourillons du canon appuient.

FORTIFICATION ANCIENNE,
| Une Planche. |

&g. r. Fottification de Diego Uffano. |
2. Syftême de Donato Roferti, ou fortifications à
rebours. |

Fig. 3. Méthode de fortifier , de Sturm,
. 4. Fortification du chevalier de Saint-Julien:

NOUVELLE ARTILLERIE.

Six Planches à caufe de deux doubles.

PLANCHE Ir.

Plan des trois calibres des pieces de campagne.
Fig. 1. Piece de 12. dr Le <

2. Piece de 8.

3. Piece de 4.

PLANCHE Ise N°2:

Cette planche fe rapporte à l'article CANON, où l’on
explique ce qui concerne la ligne de mire, la ligne detir.
& la trajectoire , c'eft-à-dire la ligne courbe que décrit
le boulet pendant la durée de fon mouvement. |

_ TBRIQUETERIE

RL ANR Tin

© Plan. éc profil de l’affut & avaht-train de [4 piece de
32. Les affuts des pieces de 8 & de 4 font les mêmes,
proportions gardées ; mais il n’y a point d’encaftrement
de route à l’affut de la piece de 4 elle eft trop légere

pour en.ayoir beloin. .

SE ON ON EUR
. -Manœuvre de: la nouvelle artillerie, . *

Service d’une piece de bataille du calibre de 12; par
huit hommes du corps royal & fept de l’infanterie.
Fig. 1. Service en avant. | dou

2. Service en retraite:

3. Service en bataille. :

FABRIQUE DES ARMES, FUSIL DE MUNITION.
| = Sept Planches. | | |

Fig. 2. Epreuve des canons de.fufil de munition.

P‘L'A NEC FE TV.

PLANCHE Ie,

Fig, 1. Double maquette,
-2. Maquette fimple.
3. Lame à canon.
4: Lame roulée pour faire un canon de fafl...
5. Canon foudé au milieu. APE
6. Canon de fil foré, dreffé & poli.
7. Canon de fufil garni. é
8. Culafle de forge. . re PR:
9. Gulaïfe dont le bouton a paflé par la filiere. .:

PIE AIN IC EME BE

Plan &-profils d’une machineà forer les canons de fufil.

Frg. 1.{Plan d'une machine à forer les canons.de fufil.

-2. Profil fur la ligne AB. - CARE

8. Profil fur la ligne C D. E, ban de forage: F,-bac.
G , arbre. H, rouet. IL, longeron. L, lanterne.
M, moufle N, forét. O, fepay ou fépé. P, crofle.
Q ; canon fur le fepay. | ; =

DL AENSON EE EPST

Fig. 1. Machine pour forer les canons de fufil de munition.

Fufil de munition , avec toutes les pieces qui le com-
pofent ; favoir , un canon, une baguette, une plaque
de couche, unedétente ,nepiece de détente , une fous-
garde , deux grenadieres ,‘un embouchoir, une capu-
cine , une contre-platine , un porte-vis , & une platine,

PLANCHE Ÿ.

Fig. 1. Fufl à dé, pour les pefamment armés:
2. Fufil à dé, pour les armés à la légere.
3 & 4. Fulil à la chaumette.

P L'ALN ENEREM EVE

Full de Vincennes , avec les différentes pieces qui
le compoñent.

PLANCHE VIL

Fig. 1 & 2. Le même fufl , avec quelques change
mens. 2

PIQUES ET FUSIL-PIQUE.
Une Planche. |

Fig: 1: Pique fuivant l'ordonnance de 1666, z
24 Pertuifanne du chevalier Folard,
3. Pique du maréchal de Saxe.” AS “4
4. Pique à feu de M. de Maizeroy. 1 , canon du full;
ses baïonnette attachée à la hampe par un fer long
” d'un pied; 3, queue de laculañle ; 4, platine placée
à gauche ; $ , baguette placée dans nine coulifle
creufée dans lebais:5: 6, milieu de l’arme où elle
{e brife; 7, crofle pour ajufter au fufl quand l’arme
eft brifée. AB, repréfente un fufil- pique de la

ÉNÉRENENESE EN AE NN NN TS NN NME NME MN NN NES EEE NE à
SASAOS OO SSOSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSE

mème longueur que le fufl du dernier modele:
& dont on peut faire le même ufage que de ce
dernier, C D, fufhpique vu du côté de la baguette.
EF, le même dans fa longueur moyenne, qui eft
de 7 pitds 3 pouces ; on le mer à ce point en arré-
tant le fecond bouton de la hampe dans le premier
porte baguette. GH, le même dans toute fà lon-
. gueur qui eft de 9 pieds. I, épée courte, nommée
braquemart. |

22

F2
GE Se ee ee

BRIQUETEÉRIE,

RE 2

F Ieure 1. Coupe d’un fourneau: à cuire les briques
par lé moyen de la tourbe. Elle eft faite {ur la
ligne AB du plan. AB, fol du fourneau pavé de
briques placées de champ ; C , porte du four;
D, portes des foyers ; E, difpofition des briques
far les canaux H du plan pour y former les foyers;

_. FG;, hauteur à laguelle on remplit le fourneau;

“ Hréçoupe faite dans l'intérieur des murs ; I, trois

CONTENANT une Planche.

marches pour monter {ur le fourneau ; lorfque
l'on eft parvenu en K , au moyen d’une échelle,
Fig. 2. Plan du four. À , B, C, D, plan du fourneau un
peu au-deffus du fol pavé de briques; E, porte du
four par où l’onintroduit Les briques, & par où on
les retire quand elles font cuites; F, douze ouver=
tures ménagées dans l’épailleur des murs pour fer
mer les fix canaux H qui fervent de foyers.

DOREUR SUR CUIR HISTOIRE NATURELLE t%

PLANCHE TI.
Couverture en ardorfe.

Big. 1. Egout pendant ; 4, le chanlatre-chevron ; 5, une

| chanlatte ; c, les deux ardoifes de l'égout.

. Egout pendant établi fur des coyaux 0.

. Egout retrouffé avec les coyaux.

. Egout retrouffé , affis fur des briques , au lie d'en-
tablement de pierres de taille.

. Toit couvert d’ardoiles.

. Couverture d’inégale largeur , dont les rangs d’at-
doifes font pourtant parallelés au faîte.

. Faîtage en ardoifes.

. Couvreur qui monte à la corde nouée. À, fellette fur
laquelle il eft affis. B, étrier dont il fe fert pour
monter,

9. Couvreur qui monte jufqu’à la pointe de la fleche
d'ün clocher. ‘Il pafle d’abord une grofle corde
nouée par les lucarnes À, qui font faites auffi haut
que la charpente a pu le permettre. Parvenu fans
difficulté à cette: hauteur, pour s'élever jufqu'à

+ Lu

ON A1

Go =F

l'amortiflément qui lt à la pointe, il a né corde
noue légére & de bon chanvre B3 latenant de là
main dioite, commé on voit en-C, & porrant.lé:
bras droit en avant comme-en D, il enveloppe la
pointe de la fleche avec cette corde le plus haut
qu'il peut comme vers E ; il attrape le bout de
cette corde avec une latte, & il lie la partie C'avéé
la partie E le plus ferré qu'il lui eft pofible ; il fe
tran{porte enfuite fur cette petite corde, &ils’élevé
le plus haut qu’il peut ; il prend l’autre bout F de
cette même corde , & la jettant plus haut, il gagne
peu-à-peu l’amortiflement ; alorsilattache fa grofle
corde nouée avec une anfe de corde D, À, (fg. 10.)
& une cheville de bois dur B qu'il pañle dedans;
quand il a fait {à répuration , il defcend fur cette
groflé corde jufquà la hauteur des lucarnes À
(fig. 9.), & quand il s’eft établi fur la corde nouteé
qui pañle par les lucarnes , il tire la ficelle (#8. 10.)
«©, qui répond à Ja cheville B; & ayant dégagé
cette-cheville de l’anfe de corde où il avoit pañce,
la corde nouée tombe d’elle-même.

11. Chaife renverfée & attachée au haut d’une échelle,
fervant à réparer les égouts.

REP PAAEERE EE ETEEEENEEEEEE
DORE UR SUR CUITE.

CONTENANT une Planche.

re vré 1. Ouvrier qui amollit les peaux.

2. Ouvrier qui corroie les peaux. À, tas de peaux
battues.

‘3. Ouvrier occupé à détirér les peaux. ,

4. Ouvrier qui taille une peau en fe réglant fur un
chaffis de la grandeur de la planche qui doit fervir
à l'imprimer.

is

ÿ. Ouvrier qui érend les peaux.

6. Ouvrier qui vernit.

7, Ouvrier qui étend le vernis que celui de la figure
précédente a appliqué fur le cuir, en traçant, avec
{a main, plufieurs lignes courbes à quelque diftance
les unes des autres.

8. Ouvrier qui frappe à petits coups fur le vernis pour
qu'il s’imbibe mieux avec les feuilles d'argent.

9. Ouvrier qui enleve, avec un petit couteau, le ver
nis dans les parties du cuir doré qui doivent refter
en argent.

10, Ouvrier qui nettoie avec un linge les endroits d'où
il a enlevé le vernis, afin que l'argent paroïfle
fans altération, B, planches {ur lefquelles font
clouées des cuirs verniflés, & que l’on expofe au
{oleil, afin qu'ils fechent plus promptement. C,

pierre fur laquelle on efcarne les cuirs, D, croix,
inftrument fervant à porter les cuirs & à les étendre
fur les cordes pour les faire fécher. EE, F , reflore
femblable à celui dont on fe fert pout polir les
glaces , pour liffér fées cartes à jouer, & regardé pat
M. Fougeroux de Bondaroy comme plus avanta-
geux à employer que le brunifloir, fig. 6@ 7, du
Dit. raif. des Sciences , &c. G , comme on pet-
fe@ionné la preflé à imprimer les cuirs , on a fub-
ftitué à la place des deux jumelles qui forment les
côtés de la prefle que l’on voit dans la vignette de
la planche du doreur fur cuivre dans le Dié£, raife
des Sciences , &c. le montant qui eft ici repréfenté.
H,1,K, dans l'ouverture que l'on apperçoit dans
la partie moyenne du montant G, on met les
deux couflinets I , K, & on y ajoute plufieurs
feuilles de carton H, pour rendre la preffion plus
moëlleufe. On peut voir dans l’art de travailler les
cuirs dores, part M. FoucEroux DE BoNpAR©Y,
l'explication de cette prefle , & dés changemens
qu’elle a éprouvés. I, M, deux efpeces de galoches
néceflaires pour le fervice de la preffe.

CR Le EC EC OP Ce EE LE CE OR CS PO CEA TETE LE ECS CS LC NES ECS CREER GS

HISTOIRE NATURELLE.

CONTENANT quatre Planches.

PLANCHE je.

Drsreners dégrés de la méramorphofe des têtards

ou petits poiflons en grenouilles, & des grenouilles en

poiflons. Voyez l’art. GRENOUILLE , où vous trouverez
une ample explication des figures de cette planche,

PLANCHE il

Fig. 1. A@inia-fociata, ou animal-Meur.
2. Seétion perpendiculaire d’un animal-fleur,
3. Champignon de mer.
"4. Holothurie, ou verge-marine, epsperrum.
$. Plume-de-mer rouge.
+6, Plume-de-mer à figure de doigt.

Fig, 7. Rein de mer applati.
8. Priape à tige déliée, prapus pedunculo filiformi ,
corpore OVato. |
PLANCHE II}

a, la cochenillé femelle, vue par-deflous , de fa grof-
{eur naturelle. b, la même vue par deflus. A, B, l’une
& l’autre vues au microfcope. c, le mâle vu par-deflous
de fa groffeur naturelle. d, le même vu par-deflus. », le
même vu de profil où de coté. C,D,E, les mêmes
groffis par le microfcope. z, la femelle qui commence
À s’enfler & à s'engourdir. I, la même vue au microf-
cope. #,1,m , la femelle dans le dernier dégré de {on

enflure & de fon engourdiflement, vue par-deflous,

14 | HISTOIRE NATURELLE.

par-deflus & de côté. K,L, M, la même groffieau mi-

crofcope , & vue fous les mêmes afpects. ;

Ero. 1,2,3, 4 & $. Cinq efpeces du caillou, nommé
Jalagramam par les Indiens.

PLANCHE IV.

Struéture finguliere du tibia & du cubitus des gre-
nouilles. Voyez l'article TigrA de ce Suppl.

HERMAPHRODITES.

Trois Planches.

PLANCHE let,

Lrevrs 1. Hermaphrodite dans qui le fexe fémi-
nin femble dominer.
2. Hermaphrodite dans qui le fexe mâle domine,
3. Hermaphrodite qui femble réunir les deux fexes
d’ane maniere moins imparfaite que les précédens,
4. Autre, plus homme que femme.

P'LAMNOCHEME "CI:

Fig. ç. Deux jumeaux hermaphrodites,

Fig. 6 & 7. Sujet mal conformé dans fes parties de la
génération,
8. Autre efpece d'hermaphrodite.

P'L'ASNACMENE | FAT:

Frs, o & 10. Parties extérieures de la génération de
Michel-Anne Drouart.
: NOTE , p ,
11 & 12. Parties intérieures & extérieures de la gé-
nération d'un autre hermaphrodite. Toutes ces
figures font fufhfamment expliquées dans ce Sup
plément au mot HERMAPHRODITE.

CHIRURGIE,

Huit Planches.

PLANCHE It,

Fig. 1. Bandage pour l'anus artificiel.

2 & 3. Vafe de fer-blanc fubftirué à celui qui eft mar-
qué B ; dans la fe. 1.

4. Saphyletome vu en entier , fa lame renfermée dans

_ Ja gaîne. &, la lame rempliffant toute l'ouverture.
b,d'extrémité du côté du manche. c, le manche.
d, la partie applatie du manche.

. La lame de l'inftrument, vue hors de fa gaîne.
a fon tranchant. 6, {on extrémité du côté du
manche. c, une paillette qui fert à fixer la lame
dans la gaîne. d, le manche. e, piece de pouce.

6. La gaine de l’inftrument , vue en-deflous. 2, l’ou-
verture de la gaîne. 4, l'entrée de la gaîne. c, l’an-
neau qui fert à pafler les doigts du milieu. À, pro-
fil de l'entrée de la gaîne.

7. Ancienne maniere de lier les polypes de la matrice
& du vagin pour en faire l’extirpation.

8. Nouvel inftrument pour la même opération.

PLANCHE IL.

Æg. 1. Dellein d’une partie du cercle fixe de l’inftrument
appellé /peculum uteri , & d’une de fes branches.
Les lignes ponétuces montrent la difpofition de
tout l'inftrument. 4, tête d’une des fix branches
droites, fig. 2 a. b, branche courbe portant la
branche droite unie en une feule piece, fig. 2 b.
c, tourillon. d, chaîne de montre qui, paflant fur
Je tourillon c, fert à tirer la branche courbe vers
le cercle , oùselles doivent toutes fe rendre par ce
même moyen uniformément répété. e, couplet
de la branche courbe entre les deux joues du cercle
creux, fg.2 8. f, portion du cercle fixe, au-devant
duquel eft un autre cercle mobile , fig. 3, f, g.

2.4,4, branche droite qui fe monte à vis pour en
fubftituer d’autres plus grandes. #, branche courbe
à laquelle eft jointe la branche droite. c, tourillon.
d, chaîne de montre qui porte un large anneau,
dans lequel roule la têre de la branche droite, pour
qu'en la tirant vers le cercle fixe, cettechaîne prenne
toujours une direction droite,

3., profil du premier cercle creux & fixe. £, profil
du fecond cercle plein & mobile , ajufté & pofé

fur Je tourillon c, fig. 1, 2. Le mêmé cercle reçoit
ja chaîne d, fig. 1, 2 , dans une rainure intérieure,
ce qui n'empêche pas qu'il nait fon appui & fon
jeu fur le tourillon. h, tête du tourillon c, fr, 2,
laquelle arrête le cercle plein £ , fans en gêner le
mouvement. Entre ces deux cercles eft établi un
cliquet à queue; il arrête le cercle mobile à mefure
qu'on le tourne avec la main, & la queue fert à
le relächer. |
Fig, 4. L’inftrument fermé , tel qu’on le préfente am
vagin pour y être introduit. Quand l’inftrumenc
eft entiérement ouvert, on ne voit que les deux
bercles & les têtes des branches droites , lignes
ponctuées. b, queue du cliquer,
5. L'inftrument ouvert fur la proportion d’une exten-
fion de l’orifice du vagin de deux pouces & demi
de diametre.

PAPA NICE ME SAIS

Fig. 1. La chaife chirurgicale, vue en perfpe@tive, à, 4, a;
roulettes à l’angloife. b, vis à oreilles. c, c, pieds
de devant. €, c, pieds de derriere. d, d, d, d,pre-
imieres traverfes. e, e, fecondes traverfes, f fs bras.
8, 8, &, chaflis du doffier mobile, k, h, marche-pieds
mobiles. 1,2, fupports. j, tiroir. &, #, chaflis du fiege
à coulifle & premier couflin dormant, Z, {econd
couffin à la main, #, doffier garni. n,n, bras gar-
nis. 0, fléau ; 1, talon renverfé ; 2, poignée, p, bou-
ton mobile portant unebroche de fer, 9,9, régu-
Jateurs de l’inclinaifon du doffer. r, r, crampons

de retenue. s, s, tourillons & chapes fans lacs.
5,5, tourillons , chapes & lacs. #,r, écrous &
vis en piece quarrée. 4, 1, régîtres cachés par la
fallie de douilles du portant 7 & bougeoir 8. HUE
planche IV. fis. 6. & planche V. u, 3, tingle mobile
du doffier ; 4,4, fes branches en équerre; ç, trin-
gle fixe du fiege à couliffe & : 6, 6, coulans de la
tringle du fieges 7,7, 7, portansgarnis, branche,
dez, tiges, douilles quarrées & vis; 8, bougeoir
à quatre couplets ; 9, 9, 9, joints & frettes des.
bras qui fe démontent ; 10, boîtes de la tringle du
doffier ; 11, coulant de la même tringle ; 12, té
tiere mobile,

3. La chaife chirurgicale, vue de face. Les lettres

défignent les mêmes parties que dans la 3. 1. &
leur correfpondent.

PLANCHE IV.

Fg. 1. La chaife chirurgicale , vue par derriere. Lesilet-
tres défignent les mêmes parties que dans la J£g. 1.
de la planche précédente & leur correfpondent.
», v, fiches à nœuds prolongées en mamelons
dans les fleaux. x, x, deux fupports, traverfe &

-_ crampon tournant y. | %

2. a, une des deux branches de la tériere mobile,
Voyez planche I, fig. 1 & 2. & planche IV, 12.
b, tourillon où doit pafler un lacs. c, douille
ronde , affortie de deux vis, forcé de la longueur &
grofleur dumamelon e. 4, un des quatre boutons où
s’attachent les lacs. js un des deux coulans de la trin-
gle du doffier, vis deflus, vis derriere, & mamelon
enavant. g, partie de la tringle du doffier, {ur la-
quelle joue la branche de la tétiere & le coulant ,
réunis par la douille « & le mamelon e.

3. a, bout du bras garni. Planche III. frg. 1 & 2. planche
V.7. b, platine en patte-d'oie. c, c, trous percées
À un demi-pouce du bord.

4. a, bout du bras garni. #, queue droite de la douille
quarrée du portant. c, mouvement de la queue,
lignes ponctuées. d, tête du bouton fur lequel
joue la même queue. e, trou d’une cheville à
oreilles correfpondant à ceux de la platine en patte-

No:

ç- 2, bout du bras garnt. à, douille quartée du portant,
c, portant, lignes ponctuces. d, chevilles à oreil-
les. e, queue droite de la douille quatrée.

6.a, a,a,a, coupe du canal d’un regitre. Planche
TI. fig. 2. & planche V. u, & le fond du canal ou-
vert au milieu. b, 6, deux oreilles du canal viflées
fur la fconde traverfe de derriere du bâtis. Le
canal a deux oreilles femblables viflées fur la fe-
conde traverfe de devant du bâtis. Le regître joue
à nud par le deffus fous le chaffis & le panneau
entafé du fiege. ec, regître avec fon bouton. 4, té
renverfé., villé fous le bout du regitre oppofé au
bouton pour contenir le regître , & lempécher
d'échapper.

PLANCHE V

4, a, toulcttes à l’angloife, b, b, vis à oreillés.c, piéd
de devant, droit. €, pied de derriere , cambré. d, pre:
micretraverfe. e, feconde traverle. f, bras. g, chaflis
du doffier mobile. h, h; imarcht-pieds mobiles, rele-
vés & abaillés ; leurs mouvemens, lignes ponétuées,
2,2, fupports. #, #, chaflis du fiege à coulifle, & pre-
mier couflin dormant, tirés en avant, lignes ponctuées;
1, fecond couffin , à la main, #2, 37, doffier garni, Li-
gnes ponétuées. #1, bras garni, o, fléau ; 1, talon reh-
verié ; 2, poignées, bouton mobile &broche, 9, régu-
lateur de l’incliaifon du dofficr. Inclinaifon , lignes
ponctuées. Abaiflement du doffier & fupport. Idem,
r, crampon de retenue. s, tourillon & chape fans lacs,
L'écrou & vis, planche II fig. 2. r, ne font point defii+
nés pour découvrir lé coulant de la tringle du fiege , &e,
zu, regître, x, fupport. x, lignes ponétuées. y, cram-
pon tournant, y, lignes ponctuées. $ & 6, tringle
fixe du fiege , coulanr, douillé quarrée & vis; 7, por-
tant fans garnitures ; 7, douille quarrée & vis, queue
droite & cheville à oreilles. Voyez planche IF. fig. $ 5
9,9, joints & frettes; 10 , boîte de latringle du dof-
fier ; 11, coulant de la même tringle ; 12, têtiere mo=
bile ; 13, élévation de la tringle & de la têtiere, lignes :
ponctuces.

PALEANNACAALE CV. I

a! . SE ' 4. À 7
Différens bandages faits avec la réfine élaftique. Voyez
les articles RÉSINE ÉLASTIQUE SUBSTANCE RESINEUSEa

PLANCHES VII & VIIL

Ces deux planches fe rapportent aux ar#cles TisrA
& TENAGITE DES os, où elles font fufifamment ex-
pliquées.

Les os des fig. 738,93 10, 11,12 8133 ont Êté
préfentés à l'académie des Sciences & à la correfpon-
dance royale de Médecine de Paris. On en trouvera
une defcription plus détaillée dans les Mémoires de la
correfpondance royale de Médecine, que ls public
attend avec emprellement.

DE D I DNS, EN HS ÇA A JS
LIN GER’E, |

CONTENANT

PLANCHE fIex,

Fire vrEs 1. Le point de furjet.
| 2. Le point de côté.
. Le point-arriere ou atriere-point:

4. Le point devant.

5. La couture rabattue.

6. Le point noué ou point de boutonnieres

7. Le point de chaînette.

$. Le point croifé.

9. Peignoir en pagode:
10, Bonnet piqué.
x 1. Cocflure de dentelle.

12. Coëflure à deux rangs où à bavolet.
43. Grande coëffe en moufleline. À, coëffure en papil-

Jon fur une tête de carton.

PLANCHE IL

Fig. 14. Chemife de femme à la françoife.
15. Chemife de femme à l’angloile,

16. Autre à l’angloife.

17. Manteler en moufleline.

18. Coqueluchon du mantelet,

19. Linge-de fein.

20, Manches en amadis,

quatre Planches.
PLANCHE ill:

Fig. 21. Coupé du beguin.

22. Beguin monté,

23. Tétiere.

24. Cornette pour la nuit,

24. Bonnet rond.

26, Lange piqué.

23, Petitsbras.

28. Chemife de braffiere:

29. Coupe de la chemife de braffiere:
30. Tour-de-lange. |

31. Bavoif.

32. Dedans de berceat ou deflus d’archet
33. Chauffettes du premier age.

34. Cherife du premier age.

35. Chemife d'homme.

36. Poignet de chemife travaillé,

37. Gol d'homime,

PLANCHE IV:

F8. 38. Chauflons, |
39. Tablier de valet-de-chambre. |
40. Manchette de botte.
Alphabet & chiffres pour la marque du linge,

ee LUTHIER.
I A A D ne TU

pe

LUTHIER,

CONTENANT fix Planches à caufe de deux doubles.

PLANCHE lee,
Infirumens. des Hébreux.

Pc uRE 1. Afcior, afor, afur ou hafur.

2. Atfé berofeim, ou, fuivant Kircher, gnelfe beru-
fim.

3. Cinnyre, ou kinnor.

4. Nable, nablum , naulum ou nebel,

s. Minnim. Voyez Minnim, ( Mufig. ënftr. des Hébr. )
Supplément.

6. Machul ou machol.

7. Autre machul ou machol. Voyez MAcnvur, (Mufig.
enfir. des Hebr.) Supplément.

8. Mnaanim. Voyez MNAAN1IM ;(Mu/ig .enfir. des Hébr.)
Supplément.

9. Neble ou nebel fuivant D. Calmet. Voyez NAB1E,
(Mufiq. infir. des Hébr.) Supplement.

10. Magraphe d'Aruchin. Voyez MAGRAPHE où MaA-
GREPHA , (Mu/ig. enfir. des Hébr.) Supplément.

11, Chatzctzeroth ou trompette de Juifs. La trompette
des Romains (suba) étoit entiérement femblable à
celle-ci. Voyez CnATrzotzeRoTH, (Mu/ig. infir.
des Heébr.) & Trompette, (Mu/iq. énfir. des anc.)
Supplement.

12, Toph ox tuph, efpece de tambour.

PAL A NAG HELD Ts
Infirumens des anciens.

Fzg. 1. Cor de chaffe des anciens.

2. Autre cor, mais qui paroît par les bas-reliefs anti-
ques n'avoir fervi que dans les actes religieux &
militaires.

3. Caufeus (de la Chaufle), d’où j'ai tiré cette figure,
veut, dans le fecond volume de fon Mu/eum Romu-
num, que ce foit l’inftrument dont fe fervoient
dans les funérailles ceux que les Grecs appelloient
tymbaulas, les Latins fiicines & quelquefois /icin-
nifle. Ce même auteur appelle cet inftrument
fllte , & veut qu'il foit de corne , mais {à figure
me paroît prouver le contraire. Cet inftrument
n'eft pas non plus une flûte, puifqu’il n’a point de
trous Jatéraux pour les différens tons; voyez F1uTr,
(Mufiq. inftr. des anc.) Supplément : mais cela n’em-
pêche pas qu’il ne foit l’inftrument funéraire des
fiticines , car Aulu-Gelle l'appelle 11h42 dans fes
Nuits arriques , Liv. XX. chap. 1j. Ovide & d’autres
auteurs l’appellent auffi ba.

4. Buccine ; c'étoit une coquille ou conque. Voyez
Conque, (Mufiq. infir. des anc.) Supplément. On
s'en fervoit à la guerre ; probablement on fit des

, buccines d’airain , en leur confervant la forme
d'une conque,

GG» 7385 9» 105 11,12, 13 & 16. Flûte des an-
ciens. La flûte double (fg. 6.) eft tirée d’un facrifice
à Priape. Je crois que le cylindre fupérieur duquel
fortent les deux flûtes, & le tuyau qui fert d’em-
bouchure, je crois, dis-je, que ce cylindre contient
deux anches, une pour chaque flûte.

Quant à la fig. 7, c'eft l'efpece de Aûte Ja plus
fimple , faite d’un rofeau, il eft probable que l’an-
che de cet inftrument eftcachée, ou que ce n’étoit
qu'une fimple fente, comme dans nos chalumeaux
le plus communes; aufli Caufeus (de la Chaufle),
d’où j'ai tiré certe figure, l'appelle celamus paflo-
ralis.

La fig. 8 eft tirée des antiquités d'Herculanum,
L ‘ |
& c'eft la flûte phrygienne la plus fimple, car elle
eff tirée d'un tableau qui repréfenre Marfyas don-

nant lecon à Olympe, Phrygien ; elle paroiït fen-
due par le bout fupérieur, & c’eft probablement
l’anche ; cette fente même confirme que c’eft une
flûte phrygienne!, car!,, comme le dit Bartholin de
tibuis yeter. d'après Euftache ,'commentateut d'Ho-
mere , « Ja trompette tyrrhénienne eft fendue par
« Je bout comme la flûte phrygienne ».

Pour les fg.9, ro & 11, voyez FiurTe, (Mug.
znfir. des anc.) Supplément. gg"

La fig. r 2 eft une flûte fpondaïque, {uivant Cau-
feus , d’où je l'ai tirée. Voyez aufi PrÆcENTo-
RIENNE, (Mufig, infir, des anc:) Supplément.

La fig. 13 repréfente deux flûtes parfaitement
égales , & qui paroiflent fe tenir par le bäs, aufli
Caufeus les appelle biæ pares. Les cinq boutons
que portent ces flûtes femblent être percés: mais
fi le méme muficien jouoit en même tems de ces
deux flûtes, ces boutons ne doivent pas être per-
cés, car on ne peut couvrir que quatre trous du
même côté avec chaque main : j’en conclus donc
ou que ces boutons font de vraies chevilles non-
percées, & qui fervoient à boucher les trous,
comme on le dit à l'article Frure, (Mufig. anfir.
des anc.) Supplément; ou que l'on jouoit de ces
fütes féparément. Le premier fentiment eft le plus
probable , car pourquoi mettre des boutons percés
fur des trous ?

La flûte ( fg. 16.) qui paroïît d’os eff la feule qui
ait un bifeau. Voyez pour cela l'article FLioüTE,
(Mufig. infir. des anc.) Supplément,

Fig, 14. Orgue ancienne tirée du Mufeum Romañum de
la Chauffe, lequel rapporte que l’original fe trouve
dans des médailles de Néron. Je donne cette orgue
combinée avec la cornemeufe, fig. 15, parce que je
l'ai trouvée de même dans mon original. On ne
voit aucune apparence de bifeaux ni de truches dans
les tuyaux de cette orgue ; il eft vrai qu’on peut
les fuppofer de l’autre côté : au refte la petitefle du
réfervoir à vent me {emble prouver qu'on ne fai-
foit réfonner qu’un tuyau à-la-fois.

15. Cornemufe ancienne tirée du mufeum dela Chauffe,
& copiée d’un bas-relief antique. Cette cornemufe
a deux flûtes, chacune à trois trous ; car je penfe
que les poils de loutre en cachent un. On ne voit
point par où le muficien infpiroir le vent dans
l’outre.

17. Autre cornemufe ancienne aufli tirée du même #u=
feum, je ferois prefque tenté de croire que la flûte -
percée de trois trous fervoit pour exécuter la mé-
lodie, & les deux autres pour faire les bourdons :
cette cornemule a un tuyau féparé pour infpirer le
vent,

18. Lituus tiré de Montfaucon , d’après Fabretti. Voyez
aufñ Liruus, (Mufig. infir. des anc.) Supplément.

19. Trigone; peut-être auf étoit-ce l’inftrument appellé
tricorde : cet inftrument eft en même tems une
efpece de fiftre, car les anneaux devoient réfonner
quand on pinçoit les cordes.

20, Autre trigone.

21. Efpece de lyre ou de cithare qui eff placé ici, parce
qu’elle paroît être lé premier pas fait vers les gui-
tares, les luths , Gc.

22. Quoique cetté figure n’ait que deux côtés, je la
regarde cependant comme un trigone : elleeft tirée
des antiquités d'Herculanum.

23. Dichorde oz pectis. j ;

24. Monocorde tiré des harmoniques de Prolomée,

25. Efpece de guitare tirée d'un monument qui fe
trouve dans Boiflard.

2.6. Efpece de cymbale d’airain , & peut-être les crems
bela des Grecs.

Fig. 27.

(CHAUROUR NIER (CIRE. COLLE-FORTE. ir

=

K £ « e UE Ce = |
2 S-S Ed LS, LT y CRIER La Sa La La # NA 7 Ka Ka SW Ÿ Se La où 1 LT KZ RL? A LA LA LT # La La LR So ta NA Le
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# 1

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CHAUFOURNIER,

; & à
7” # # Ka L Ka SE KE SRE

à
ET

- CONTENANT deux Planches.

PLANCHE Je,

Fe uRE 1. Plan à vue d'oiféau d'un moyen four à
cône renverfé, élevé en rafe campagne. On a fup:
primé une païtie de fa rampe A. à

>. Plan du four coupé au niveau du cendrier, pour
faire voir le tracé de fes maçonneries.
Elévati re ife en face de l’une de R
3. Elévation de ce four prile en face de l'une de fes
gueules.

PLANCHE Ii

Fig. 4. Profil ou coupe verticale-de ce four paflant par
À À à N à 3 ? À
une de les gueules avec fa galerie d’entrée, fuivant
: Jaiigne TV des fig. 1 C2.

ç. Plan détaillé du pied de ce four coupé au niveau des!

ceintres de fes trois gueules, pour faire voir la
conftruction de fon grillage.

€. Lance du chaufournier, avec laquelle il plongeentre
les pierres dont le four eft chargé. À , rampe pour
monter fur la plate-forme P,, autour de l'orifice
fupérieur du four. B, bords fupérieurs du cône
renver{é du four. C, bords inférieurs de cer enton-,
noir. D, galeries voñtées pour arriver aux gueules.
E, barre de fer aui traverfe l’orifice inférieur de
l'enronnoir , ou le dellus du cendrier. F, gueules
du four. G, le cendrier. P, plate-forme du four.
R, revêtement du four. fff, fig. 5, barreaux

volans, avec lefquels le chaufournier forme à vo-

lonté le grillage. S (a côte de la fig. 4), repré-

fente un petit fapin , ou une perche que le macort
dreffesen térte , aucentre du four , pour y attacher
une regle tournante qui lui fert à régler le talut
intérieur de l'entonnoir. Cette regle à eft fixée

- pat deux élous fur les deux autres b , qui portent
chacune un collet de fer mince c paflé dans le
fapin , & sy foutiennent à la haureur convenable,
au moyen de deux anneaux en confole à,

Fig. 7, Elévation de la gueule dufour F, pour faire voir
les deux barres.e & 2, dont la premiere traverfe la
gueule ,:& la feconde z porte le ceintre de cette
gueule. On y voit auf les gonds À de la porte de
tôle, dont il convient de fermer les gueules d'un
pareil four. |

8. Plan d’un fout à chaux de la même efpece, creufé
dans untertre. Le-plan eft pris au niveau du gril-
Jage. Pie

9. Coupe verticale du four; prile fuivant la ligne 28
du plan. À, galerie circulaire autour du pied du
four. B, galerie rampante par laquelle:on defcend
auipied du four. cd, galerie rampante plus étroire
que da précédente : cette feconde galerie ne fert
que pour la circulation de l'air dans le foutetrain;
on l’ouvre, ou on la ferme plus ou moins, felon
que l'on veut donner plus-ou moins de tirage au
feu du four. D, magafin-où l’on dépofe la chaux
fabriquée. Z, le cendrier : on voit icivun grillage
formé de trois barres fixes f qui gènent fouvent le
tirage de la chaux.

Jette ee EE SES tt
_ PURIFICATION ET BLANCHISSAGE DE LA CIRE,

CONTENANT une Planche.

L À vignette repréfente (f£5. 1.) des ruches vuides d,
près defquelles eft un baquet e, qu’on tranfporte près
dela table À (2) pour y mettre les rayons dont la
cire eft brune , & ceux qui ne contiennent que du cou-
vain.

Sur la table À (fe. 2.), on pofe horizontalement les
_xuches pour en tirer les rayons : ceux qui font noirs &
ceux qui font remplis de couvain , fe jettent dans le
baquet ; les beaux rayons font mis dans le vaifleau f,
après qu'on a pañlé légérement une lame de couteau fur
les alvéoles, pour en rompre les couvercles. Le miel
le plus beau découle du vaifleau f dans celui g ; r font
des ruches vuides ; £ eft un baril en chantier, avec un
entonnoir pour y verfer le miel ; z font des barils rem-
plis de miel commun ; / des barils remplis de beau miel.

On voit (fig. 3.) des baquets 77 à démicler la cire;
les feaux 7 reçoivent l’eau qui fort par les cannelles. Le

nn Ne Le à Lee Leu RE » LE à Le NC x es Con
Lo AP SL D CL EE SCA Der 7 EE DE De PC Dir, dr

baquet qui eft à côté fert à porter la cire démiélée À fa
chaudiere où elle doit être fondue. |

Sous la cheminée (5. 4.) font les chaudieres o pofées
fur des trépieds, On met de l’eau dans les chaudieres,
& par dellus la cire démiélée, Quand elle eft fondue,
on la verfe fur une toile claire pofée fur la chaudiere z :
ce qui pañle eft refondu, & verfé dans les moules »
pour former les gros pains de cire g : le marc qui refte
{ur la toile-eft pañlé enfuite à la prefle (J£g. $.) : ce marc
fe met dans un fac de toile forte , & lorfqu’on le preffe
il découle dans le vaifleau 1.

Bas de La Planche,

A , fpatule de fer. “B:, fau de boïs. C, brouette;
D, fourche à trois fourchons garnis d’ofier, E, tamis
de crin. F, pelle à rejetter. G, rabot. H, fauchet oz
rateau. 1, petite fourche. K, burette fervant d’éculon.

U

ê) D CA

D Lee Les Le à LC 3 Le Cr DL Len Le Le En I Le D
STE Ca ie D De D D 0". SECTOR CS

ART DE FAIRE LA COLLE-FORTE,

1

Fire URE 1, Civiere.
2. ÀA,B, C, cages à jour pout laver les cuirs.
3. Bouloirs , de deux fortes.
4. Barateau ; forte de rateau à longues dents.
s. Prefle pour les cuirs.

6. Chaudiere de cuivre montée fur un fourneau de
maçonnerie, |

‘

CONTENANT une Planche double équivalente à deux.

Fig, 7. Grande cuiller de cuivre rouges

8. Auges ou.boîtes de bois.
9. Cuve où la colle fe clarifie par précipitation.
10. Moule ou calibre. |
11, Efpece de {cie.
12, CHR qui coupe [a colle en tranches ou feuil-
ets. |

45 CORDONNIER COUTURIERE COUVREUR.

Fig: 13. Ouvrier qui met les feuillets: de colle à fécher

| fur des filets. ch

14. Feuillets de colle enfilés dans une ficelle pour la
pendre dans les magafins. *

15. Cage ou dentier où l’on met les parallélipipedes

Se s Docs seosc
LOSO20ÉÉ00000000062889

de colle a fortir de l’auge, pour les couper &é
feuilles minces & tranfparentes avec l’efpece de
{cie , fig. 11: L

«Fig, 16, Sécheries

SOS moS20206c
DOSE 200606606988

CORDONNIER,

CONTENANT deux Planches.

PLANCHE Ie,

À, paquet defoie de fanglier. B, uné main fut le pouce.
de laquelle eftune aiguillée pour la retordre. C 4444,
les différenstems pour joindre l’aiguillée de gros fil à la
foie de fanglier. À À, empeigne. BB, oreilles.C C, quar-
tiers. DD, paillettes. EE, trépointe. FF, ailettes. G,
piece. H,, talon d'homme brut, vu par-deffus. H 2 , vu de
côté. I, talon buché , vu par-deflus. I 2, vu de côté.
Fig. 1: Les différéns points des coutures lacées.

2. Le cuir de l'empeigne & des quartiers aflemblés,

3. La premiere femelle affichée au foulier.

4. Le foulier mis fur à forme.

s- Le foulier avec le talon de bois.

6. Le point l’angloife pour le talon du foulier de femme.

7. Le foulier à talon de cuir ; f, cheville de bois pour
les talons de cuit ; 4, 42, la trépointe de derriere;
b,b2, le couche-point ; c, c, les alonges de la
feconde femelle ; e, le chiquet.

8. À, la tirette de l’efcarpin retourné. B, le releve-
quartier du même. -

Eg.9.1, 11, III, le point caché de l’efcarpin mon
retourné. |

10. Claque d'homme,

11. Sabot d'homme.

12, Pantouffle d'homme:

PLANCHE IL

C , talon de bois de femme brut. D, talon de femme
buché. E, le même vu du profil. F, empeigne de femme.
G , quartier de femme. L , empeigne & quartier de
femme fur la forme. M, pañle-talon de femme ébauché.
N , bride de cuir du talon de femme. ©, foulier de
femme achevé. P , claque de femme; a, la joue; 8, l'em-
peigne; c, le renfort. Q , pied de femme chauflé. R, pied
d'homme chauffé.

Fig. 1. Botte-forte.
2. Bottine-forte.
3. Guêtres de cuir, différentes de la batte-molle, à paf-
fant ou à la dragonne.

ÉÉFÉFÉP PIE PIES PES EEE PEER EM PEER PEINE MEME
COUTURIE RE,

CONTENANT une Planche,

À , femine en robe, vue par-devant. B, femme en
robe, vue par derriere, C, fervante en jufte , vue de
côté.

Fig. 1. Coupe du derrieré d’une robe de femme,

2. Coupe du devant.

3. Derriere plifié.
4. Devant pliffé.
$. Manchettes.

6. Manches.

7. Manteau de lit coupé.

8. Le même, vu par dehors:

9. Le même, vu par devant.
10. Devant de manteau de lir avec fes plis:
11. Manteau de lit monté avec les manches en pagodæ
12. Devant d’un jufte.
13. Derriere d’un jufte:

Se
COUVREUR,

CONTENANT deux Planches.

PLANCHE JIere,
Couverture en chaume.

Fr urE 1. Ofier long pour lier les javelles.
2. Grandes javelles liées par des enlacemens d’ofier.
3. Couffinet pour faire les égouts,
4. Ouvrier qui monte des javelles fur le toit.
5. Coupe d'un toit où l’on voit le faîte de la char-
pente, & deux chevrons chevalés deflus, éc.
6. Javelle, vue par {on épaifleur,

Couverture en tuiles

7. Une chanlatte ; z , le bord épais ; 4, le bord tran-
chant. B, le bout d’une membrure deftinée à être
refendue en chanlatte par le trait C D.

8. Coupe d’un toit, &c,

9, Egout pendant.

Fig. 10. Toit vu de face, rc.

11. Un contre-lattoir.

12. Tuiles plates vues en différens {ens:

13. Arrangement des tuiles pour un toit à claïe-
VOIES. |

14. Approche & contre-approche auprès des arréz :
tiers.

15. File de tuiles creufes que l’on met quelquefois fur
les arrêtiers. | ÿ

16. Faîtieres z mifes en place , avec leur mortier 4.

17. Deux bâtimens qui tombent l'un fur l’autre à angle
droit, pour former une noue.

18. Autre noue formée par le bâtiment CDEF, qui fe
jette fur le bâtiment AB.

19. Toit d’un pavillon pour faire concevoir qu’on ne
peut pas faire exactement cette couverture fans
tuiles gironnées.

20. Muraille couverte avec des tuiles & des. faî=

tieres.
_.PLANCEHE

MARCHANDE DECMODES MATHÉMATIQUES ‘à

Fig, 27. Tête entourée du phorbéion Voyez ce mot,
(Mafia. énfir. des añc.) Supplément. AIT

28. Crotales faites de rofeaux.

29. Vafes d’airain qui pendoient dans les bains ;_on les
fiappoit avec le marteau À, pour marquer l'heure
de l'entrée & celle de la fortie.

30. Caufeus (de la Chauffe) d’où j'ai tiré cetibfirimeht, ©

l'appelle cymbale crotaligere , ou difque crotalo-
phore ; il paroît qu'il a copié cette figure de Bello:
rius ; il me femble probable qu’on faifoit tourner
cette cymbale autour de fon centre, & que toutes
les clochetres réfonnoient & faifoient réfonner le

difque même-en tombant deflus..… +

31. Pied garni du fcabella, fcabilla 04 {cabellum.

32. Cymbale, furnomimée /4/pendue (penfile) par Can:
feus ; je crois que ce n’eft que le difque crotalo-
phore, fig. 30. mais auquel il manque les fon-
nettes. : a TRES

33. Monocorde, tiré de Caufeus (de la Chauffc).

34. Semeñterion. nl-5a5.f

PLANCHE DIL
| Tnflrumens étrangers.

Fig. 1,2 & 3. Trompettes d'ivoire des Indiens.

43 5: 6 &7. Flûtes des Indiens. Les flûtes, 7.4 7,
font en ufage dans le royaume de Jaida elles font
de fer. Les flûtes, n°. s & 6, font de rofeau , & pa-

_ roillent des flûtes à béc:

8. Guitare des Indiens.

9. Grañd gomgom des Hottentots.

10. Balato avec fes baguertes.

11. Gong oucong.

12. Tlounpounpan des Siamois.

13. Tapon des Siamois.

34. Tong ou clong des Siamois.

55. Tambour des Negres de [a Côte-d'Or.

16. Pat-cong des Siamois.

- 17. Tambour des Negres. : i

18. Efpece d'orgue des Chinois, Voyez Orcve, (Luth.)
Supplément, Qu

19. Efpece de chauderon de métal , dont les Indiens fe
fervent dans leur mufique , en.frappant deflus avec
les baguettes.

30. Tambour du royaume de Jüida.

3 1. Perit tambour des Negres de la Côte-d'Or.

22. Tambour des femmes de Juida.

F58.13. Tifà, efpece de tambourin des habitans de l'ifle
d'Amboine, | |

24. Teponatzle, efpece de tambour des Péruviens.

25. Efpece de pincette dont les Negres de la Côte-d'Or
fe fervent en guife d’inftrument de mufique à per-
cuflion, |

26. Tambôur des Péruviens , autre que le teponatzle ;
on Île frappoit avec les mains. |

27, Tifa, Voyez fig. 23), & fon explication.

28. Rabana , efpece de tambourin dont {e fervent les
femmes de l’ifle d’'Amboine. Tree |

29. Efpece de tambour des femmes hottentotes : elles
enjouent avec les doigts.

30, Pannier d’ofier rempli de coquilles, dont les Negres
fe fervent dans leur mufque. Voyez Tamsour , :
(Lurh.) Supplément.

PLANCHE I v.
Trflrumens de différentes fortes.

Fig. 1, Clavecin vertical
2. Harpé double;
3. Chiterrone.
4. Orphéoron.
$. Tympanifchiza, efpece de trompette marine;
6. Buche/ Voyez Bucue, (Luh.) Supplément.
7. Lyra di braccio.
8. Archi-viole de lyre,

9. Régale.

10. Penorcon.

11, Chiterna.

12. Cervelat,

13. Cornet à bouquin.

14. Inftrument fingulier tiré de Kirchers & dont il
Cft parlé à l'article CORNEMUSE, (Luih.) Supple-
ment, | |

15. Flûte traverfiere à deux clefs, avec le bouchon mo:
bile & la tête brifée à coulifle. |

16. Tête à coulifle, avec le bouchon mobile.

17. Clarinette, vue par devant.

18. Clarinette, vue par derriere.

19. Tête de la clarinette, vue en face. La piece z eft
un morceau de rofeau aminci convenablement ,
ë qui s'attache avec du fil für le téou triangulaire
de la tête,

20. Tête de la clarinette vue de côté, avec la languette
de rofeau vue de même en 4. |

HR MMM
MARCHANDE DE MODES,

CONTENANT une Planche.

La vignetté repréfente la boutique d'une marchande
de modes, :
Bas de La Planche.

Fig. 1. Coupe du coqueluchon d’un mantelet.

Fig, 2. Mantelet coupé. Dans cette coupe eft celle de la
mantille de cour en lignés pon@uées.
3. Pelifle coupée. |

SE RENE ME H SE SSH HE SE NE SE NE EE NE A NE A A

MATHÉMATIQUES.

GÉOMÉTRIE,

CONTENANT une Planche

F Iéur% $. Dendrometre de MM. Duncombe &
Whittels. À, demi-cercle. B, fon diametre. C, al-
timetre. D, la corde. E, le rayon. F, index d’élé-
vation, G, petit demi-cercle de l’altimetre. H, fon

appui. 1, vis qui fért à avancer & à reculer Je

rayon. K, piece qui le contient en place, EL, le

plomb. M, traverfin de la piece coulante. N}, axe.

O, cief de la vis, P, piece coulante. Q, bra
E

18 MATHÉMATIQUES.

mobile. R, alidade qui porte le télefcope. S, arcs
pour régler la pofition de l’alidade. T, petit quart
de cercle de l’alidade,

Les autres figures fe rapportent aux arricies Acura x-
GLE, JAuGEAGE, MictEu, Gc. où on peut en voir
l'explication. |

ALGER: E

Une Planthe double équivalente à deux.

Conftructeur univerfel d'équations.

MÉCHANIQUE.
Trois Planches,

PLANCHE Ier,

Chaife roulante , dans laquelle un homme qui a
perdu l’ufage de fes jambes peut fe promener fans che-
val fur les chemins.

Fig. 1. Grande & petite roue.
2. Plan de la voiture.
3. La voiture en perfpective.

PHLCAINAGARDENSUERR

Fig, 1 & 2. Inftrument baliftique.

3 Machine qui fe meut d'elle-même. ABCD, le
chaffis dans lequel elle fe meut. E F, roues de cui-
vre de même diametre, dont l’axe G eft mobile.
1,2,3,4,@c aimans artificiels placés dans les
dents & tout autour de la roue, HI, deux airmans

égaux enchäffés dans la plaque AC. KL; deux
autres aimans enchâflés dans la plaque B D.

4 & 5. Voiture qui marche feule, EF, l’effieu de de-
vant, G, roue horizontale. H L, manivelle de fer,
BB, les roues de derriere. Q Q, deux petites roues.
P P, rouleaux au-deflus de l’impériale, R, poulie,
ST, planches qui foutiennent les plaques de fer
qui mordent dans les roues Q Q.

6. Balance des grains.

PLANCHE. IL.

Les fig. 1,2,3 & 4, ont rapport aux cordes vibrantes.

Fig, $. Balance pour pefer les laines filées.

Les fig. 6,7 &3, ont rapport à une démonftration mé=

taphyfique du principe de l'équilibre.

O PT
Deux
PLANCHE fete,

Es. 1,2 & 3, fervent à expliquer l'effet des foufures
du verre par rapport à la réfraction de la lumiere.

4. Machine pour tailler les lentilles paraboliques , hy-
perboliques & elliptiques. a 4, bb,cc,dd,chaf-

… fs e,f,g,h,:i,k,l,m,n,o,p,gq, vis.

ç. Boëte dans laquelle entre le chaflis. 4, vis qui porte
la poupée y 7, (8. 4.) fur laquelle le verre eft pofé.
b, la roue.

6.a,b,c, cône de bois. d,e, f, feétion du cône.
£, h, 2, lame d’acier qui fupplée à ce que la fcie a
emporté.

7. Microfcope folaire |, compofé d’un miroir À qui,
par le moyen de la vis S H qui le foutient en 7,
s'incline plus ou moins pour recevoir les rayons
du foleil ; d'une grande lentille B, qui reçoit les
rayons réfléchis par le miroir ; & d’un tube C, où

L''OFUTE:
Planches.

eft enfermé l'objet que le microfcope doit groffit.
A l'extrémité E, on adapte le fecond tube GE qui,
au bout F, porte une petite lentille. Ce fecond
tube s’enfonce plus ou moins dans le grand foyer
jufqu’à une jufte diftance du foyer de la feconde
lentille. 11 en eft de même du tube D , qui entre

auf à volonté dans le tube C, |

Fig, 8 eft un diagramme, qui explique l'effet de ce mi-
crofcope folaire.

PEL'AINACIA MEME:

Fig. 1. Diagramme du microfcope de Newtori.
2. Diagramme du microfcope à réflexion, inventé par
M. Barker.
3. Le microfcope monté, qui peut fervir auffi de télef-
cope grégorien.

ASTRONOMIE. |
Huit Planches.

PLANCHE ee
Eg. $.Jovilabe, tiré de l’Aftronomie de M, de la Lande.
PLANCHE LY.
Fig. 41. Lunette parallatique.
PLANCHE VII

Fsg. 68 & Ga. Changemens propofés à l'O@ant de Ha-
- dley pour le perfectionner.

PLANCHE VIIL

Saturnilabe. À

Les autres figures d’Aftronomie font fuffifammenr
expliquées dans les articles auxquels elles ont rapport,
nous nous fommes contentés dénoncer ici ces quatre
nouveaux inftrumens.

MATHÉMATIQUES Mn:

GÉOGRAPHIE.

À

Dix Planches doubles équivalentes à vingt.

I. Carte des parties nord & oueft de l’Amérique.

II. Carte des parties nord & eft de l’Afie,

III. Nouvelle repréfentation des côtes nord & eft de
l'Afie.

IV. Carte de la Californie -& des pays nord-oueft, {épa-
rés de l’Afie par le détroit d’Anian.

V. Autres cartes diverfes de la Californie.

VI. Carte des nouvelles découvertes , dreflée par M.
Buache. Extrait d’une carte japonoife de l'univers.

VII. Carte générale des découvertes de l'amiral de Fonte,

& autres navigateurs Efpagnols, Anglois & Ruffes,
pour la recherche du pañlage à la mer du Sud.

VIIT. Carte générale des découvertes de amiral deFonte,

repréfentant la grande probabilité d’un paflage au
Nord-oueft.

IX. Cartes des Terres Arétiques.
X. Partie de la carte du capitaine Cluny.

GNOMONIQUE.

Sept Planches.

Les figures des Planches I. IL. IL IV. V. & VI. {ont
fuffifamment expliquées dans les articles auxquels elles
{e rapportent.

PLANCHE VIl.

Erg. 1. Inftrument qui montre es heures du jour , &
l'élévation du foleil au-deflus de l'horizon pour
telle latitude que ce foit. À B, plaque de cuivre für
laquelle eft gravé un cadran rectiligne. CDE,

quart de cercle divifé en dégrés-& en minutes par
des tranfverfales. EDF, regle de cuivre mobile À
laquelle il eft attaché, & parle moyen de laquelle
on le place fur tel dégré de latitude qu’on veut,
AM,AK ; rainures. G, H ;.deux vis qui fervent à
l'arrêter, ST, alidade. R, grain de chapeler qui
coule le [long du fil. V, coulant, X, Y, pinnules.

Fig. 2 , repréfente un cadran horizontal , dont la con-

ftruétion eft très-fimple & très-aifée , comme on
peut le voit à l’article où il en eft parlé.

PHYSIQUE.

Trois Planches.

PLANCHE Ice.

Fig, 1. Machine inventée par Muflchenbroek , pour
repréfenter aifément & clairement les phénomenes
de l’arc-en-ciel.

2. La même machine, vue par derriere.

3 & 4: Hygrometre, de l'invention de M. Fergufon.
AAAA, (fig. 3.) chaflis de menuiferie , dans le-
quel eft emboîté un panneau de bois blanc. CC,
endroit où il déborde. F, goupille à laquelle les
roues H & G font fufpendues. L, autre poulie
fur laquelle pafle la corde IK. M, autre poulie.
N, plomb fufpendu au bout de la cordeIlK. AA,
(fig. 4) plaque graduée qu'on attache derriere le
chaflis. B, le ftyle,

&. Nouveau ventilateur.

PLANCHE IL

Fig. 1. Expérience appliquée à l'effet de la commotion.
_ Voyez Commoriow. |
2, Plan d’un cerf-volant.
3. À rapport à la force d'inertie. |
4. Eleétrometre , inventé par M. Lane. A, vaifleau de
verre cylindrique de fix pouces de long & de feize
de circonférence, qu’on à fubftitué au globe. B , la
! roue dont chaque révolution fait tourner quatre
fois le vaifleau cylindrique. C, le conducteur. D,
phiole bouchée. E , fil de cuivre qui aboutit à une
plaque mince fur laquelle la phiole eft pofée. F, pi-
lier de l'élcrometre, G, cylindre de cuivre en-

7 châffé dans le pilier. H, vis qui fert à l'arrêter.
I, rainure dans laquelle coule-la vis pour haufler
ou baiffer l’éleétrometre felon la hauteur des phio-

. les. K, hémifphere de cuivre poli qui tient‘au
conduéteur. L, vis d'acier qui pañe par le haut du
cylindre , dont les pas font efpacés d’un vingt-qua-
trieme de pouce. M, globe de cuivre poli qui tiene
à la vis L. N, échélle dontles divifions marquent
les tours de la vis. ©, plaque circulaire qui fé meut
avec la vis, & dont chaque tour répond aux divi-
fions de l'échelle. Elle eft divifée en douze parties,
égales:

Les fig. $, 6,7, 8 & 9, appartiennent à l’article PEsEs

Liqueur , & y font fuffifamment expliquées,
PLANCHE Ill.

Cheminée - poële.

Fg, 1. Elévation d’une cheminée vue de face, dans la=,

quelle on a pratiqué un poële,

2. Coupe de la même cheminée,

3. Plan de [a même cheminée,

4. Chaflis de fer de la longueur & de la largeur du
tuyau de la cheminée (qu’on voit de profil À Ja

* fig. 2.), avec fes deux foupapes.

5. Vue en face des différens mouvemens néceffäires au
jeu des foupapes. |

6. Elévation d'une cheminée- poële dont les pottes
s'ouvrent en coulifles.

30 MUSIQUE MEUNIER.

+, 0

; G Ÿ

LE
dE
LA S 4 > à 4

re 2e — "à "À © ©

MUSIQUE,

CONTENANT vingt-une Planches.

E LLES portent toutes leur explication, & il feroit fuperflu de la répéter ici:

‘ >

CU De. 5% RO CREER DRE
NE DC M OC 2 Le ee CC CC CC

RS

4

ro

MEUNIER,

CONTENANT cinq Planches

PLANCHE Jr,

L, vignette repréfente l'élévation d'un moulin vu
€h-dehors. À, arc tournant. B, roue du dehors. C, au-

es & coyaux. D, homme qui leve la vanne. E, pont
de pierre, F, logement du meünier. G, corde fervant
a monter les facs.

Bas de La Planche.

Fig. 1. Plan des meules qui rendent la farine rouge, le
fon lourd & mal écuré : ce qui provient de la mau-
vaife qualité des meules, de la maniere de les
rhabiller & de l’irrégularité des raÿons.

a. Plan des meules à moudre par économie. A, meule
courante. B , engravure de l’annille ou place de la
clef, 7fg. 1. B, l’annille fcellée fur la meule, fs: 2.
€, meule giflante. D, place où l’on mét la boëte,
8. 1. D, boëte & boëtillons, fig. 2. E, coupe de
Ja meule courante avec les engravures de l’an-

nille F, f£g. 1. La même garnie de l’annille, f£g. 2.

G, coupe de la meule giflante, avec la place de la
boëte H, fig. 1. La même garnie de faboëte, boëtil-
lon & faux-boëtillon, fe. 2.

PLANCHE IL.
Coupe du moulin fur La largeur.

À , pont de bois. B, vanne de décharge. C, pont
de pierre qui conduit à la vanne mouloire. D , entrée
principale. E, efcalier pour monter au premier étage.
F, rouet avec chevilles. G, arbre tournant. H, touril-
lon. I, hériflon & chevilles. K, lanterne à fufeaux pour
faire tourner la petite bluterie. L, lanterne à faire tour-
ner la meule. M, croifée, N, fer. ©, palier. P P, les
deux brates. Q, lanterne à faire monter les facs. S, at-
bre de couche portant une lanterne & des poulies ,
fervant à faire tourner les bluteries & tarare des étages
Zupérieurs. T, meule giflante. V , meule courante.
X, enchevetrures. V, annille. Z, archures & couver-
cles qui entourent & couvrent les meules. € & , tré-
mions & porte-trémions. 1, auget. 2, trémie. 3, cri-
ble de fil de fer, ou crible d'Allemagne. 4, moulinet
pour lever la meule. $ , bluterie à fon gras. 6, auget
de la bluteric. 7, trémie de la méme bluterie, 8, tarare
fervant à nettoyer le bled. 9 , ailes du tarare. 10, pou-
lie. 11, corde à faire tourner le tarare. 12, trémie &
auget. 13, anche qui conduit le bled du tarare dans le
bluteau de fer blanc. 14, bluteau de fer blanc à pafler
le bled. 15, poulie & corde fervant à faire tourner le
même bluteau. 16, ouvrier qui jette du bled dans la
trémie. 17, bafcule à monter les facs. 18, garouenne de
dehors pour monter les facs. 19, corde à pareil ufage.
20, garouenne du dedans. 2 1, rouleau à faciliter le cable.

22, ouvrier qui engrène le cable. 23 , autre qui verfe du :

bled dans le tarare.
PLANCHE IIL

| Coupe du moulin fur La longueur.
À ; ouvrier qui avance ou recule le ehevreffer.

B, chevreffier du dehors. C, chaile qui porte l'arbre
tournant. D, arbre tournant. E, tourillon. F, maffñf
fervant à porter la chaife. G, roue à vanne. HH, aubes.
I], coyaux. K, niveau de l’eau qui fait tourner la
grande roue. L, rouet, embrafures & chevilles. M; che-
vreflier du dedans. N, Hériffon fervant à faire tourner la
bluterie de deflous. © , palier. P, lanterne à monter le
bled. Q, les deux braies. R ,beffroi. S, batte & croifce.
T, lanterne. V, babillard. X, baguette pour remuer le
bluteau qui tamife la farine. Y, bafcule pour engréner
la lanterne qui fait tourner la bluterie du deflous. Z, blu-
teau fupérieur. @, partie fupérieure de la huche, où
tombe la farine lorfqu'elle fe tamile. «, accouples du
bluteau. b, bluterie cylindrique tournante. c, anche qui
conduit les iflues dans la bluterie du deflous. d d, les dif-
férens gruaux. e, lanterne à faire tourner la bluterie du
deflous. f, chaife du dédans. g, poulie & corde à faire
monter le bled, h, corde à monter les facs. z, anche des
meules ou conduite de la farine dans le bluteau. #, cor-
dages & poulies faifant tourner les bluteries au-deflus.

L, trempure pour approcher les meules. #7, meule gif-

fante. 7, meule courante, vue en coupe. o, encheve-
trure. p, annille. 9, frayon. r, atchures. /; f, trémions
& porte-trémions. r, poulie & corde fervant à élever
ou baifler l’auget. z, auget. x, trémie, y, crible de fer.
7, moulinet, cable & vintaine à élever la meule pour
thabiller, 1, bluterie à fon gras. 2, auget. 3 , trémie.
4, fonnette avec une corde, pour avertir lorfqu'’il n'y a
plus de bled dans la trémie, $, tarare fervant à nettoyer
le bled, 6, ailes du tarare. 7, trémie du tarare, 8, auger
dutarare. 8 , bluteau de fer blanc pour cribler le bled.
10, ouvrier qui renverfe un fac de fon gras dans une
trémie. 1 1, deflous de l’efcalier. 1 2,bafcule à faire monter
les facs. 13, garouenne à tirer les facs. 14, ouvrier qui
engrêne le cable pour faire monter les facs. 15 , corde
à monter les facs. 16, palier de l’efcalier. 17, ouvrier
qui ramafle le fon.

PLANCHE IV.

Nouvelle crapaudine férvant à porter le pivot ou La pointe
de fer.

La fig. 1. donne le plan de la crapaudine. À , crapaudine
ou pas qui porte la pointe du fer. B,, boëte ou
poëlette , dans laquelle eft enfermée la crapaudine.
C, chaffis de cuivre, à travers duquel paffent les
vis de preflion, D D, vis de preffion pour faire
couler la poëlette du côté néceflaire pour dreffer
les meules. EE, boulons pour arrêter le chaffis
fur le palier. FF, grofle piece de bois ou palier fur
lequel fe pofe la crapaudine. G, plaque de tôle
ou de fer-blanc battu , pour faciliter la poëlette à
couler avec plus d’aifance. H, quarré ponctué
qui défigne le plan du fer. Il eft à obferver que
lorfque les crapaudines n’ont qu’un feul pas, qua-
tre vis fufhfent.

Les fig. 1 & 3 repréfentent différentes clefs pour ferrer
plus ou moins les vis de preflion.

Fig. 4. principale méchanique du moulin. A, coupe
de la meule courante. B, coupe de la meule gif
fante. C, anuille ou clef de la meule courante.

ee ne ne ne SU DS De MU me tn ae ee
FT.

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RE DRE ne PR EU VI VE NN VE VS EL RER ER EEE RES En

PORN SE MEN

D TU SO Hi |

de ce on , foit fi courte, Lt qu’elle eh fi longue dans quelques volumes des
Planches de l'Encyclopédie. C'elt que toutes les figures de nos Planches font fuffifamment
expliquées dans les articles auxquelles elles fe rapportent, de forte qu'une fimple indication
fuit ici, pour éviter des répétitions fuperflues ; au lieu que dans l'Encyclopédie les Planches
ont été ajoutées au texte où fouvent même elles ne font pas annoncées, de maniere qu'il
falloit néceffairement les accompagner d’une explication aflez étendue pour les rendre
intelligibles , & fuppléer par-là au texte. Il n’en faut pas conclure , comme ont fait quelques
gens ou peu éclairés où mal intentionnés , que ces Planches font inutiles. Au contraire
elles complettent lOuvrage, fur-tout la defcription des Arts. Si Fon fépare cette vaite &
riche coileétion de Planches en onze volumes, des dx - fept volumes de difcours ; on
n'aura qu'un Ouvrage mutilé & imparfait.

—4

LÉ TAT des Planches contenues dans ce Cinquieme Volume du Supplément.

AGRIGULTURE & ÉCONOMIE RUSTIQUE,...: 6

ANTIQUITÉS JUDAÏIQUES, une Planche double ee à
Babyloniennes & Égyptiennes, . ...:...
ARuines de Palmyres 4,044 ue
unes de, Radlbécks de te niv : ts
Ruines ee ALES ie
SANTO OLD S DIN ER SES LL A ER de aa Ve le de à be et

Planches,

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5 à caufe d’une double.

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16 à caufe de trois doubles,

Ces Planches font EE depuis À jo N.

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Sallon Spinola, quatre PI. doubles équiv. à

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$ à caufe de deux doubles.
8 Nora que ces quatre PL

doubles {ont fignées depuis À jufqu'à D.

Mol et Nes St
Ces Planches font fi

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gnées depuis A hd à L
FA RC HT PECAURENNAVALES Se. 4 UT NU à I
ART HÉRALDIQUE ou BLASON, .....,..,.:., 6:
ART MILITAIRE. |
Armes & Machines de Guerre, . .,..,. 13
Taétquesdes Grecs LIL ANUS 2
GÉSLRDIMILINSS Le 06 EDEN CARTE à
Milice, Fortification, Armes & Machines |
des HANPCSS EN IS SES AT An Lei 4 à caufe d’une double.
Fortiication ancienne hou, 2.51." 02000
ArnléremnouvelenEenrs TON Te 6 à caufe de deux doubles.
Fabrique des Armes, Fufil de munition, . 7
| Piques & Fuflpique, DR LOUP LCR ANS I
BRLOUEILE RE Ve MNT EN RATE PERS PET TRE CT I
C'ÉAUPFOURNTERSE eu RTE ANNEES LUE CN AT NL
CIRE (purification & blanchiffage de A) eee Rat
CoOLLEFORTE, une Planche double équivalente à . . . . .. NE:
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HISTOIRE NATURELLE, . ACT TP AARENPEENTSs PAORE NE Ce 4
Hermaphrodites, . ..... CARE:
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MATHÉMATIQUES.
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Algèbre , une Planche double équivalente à 2
Méchanique, . LEE UT ns NAN 3
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Géographie, dix PI doubles équival. à . 20
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TAILLEUR D'HABITS ET DE Corps, .......... 1
CNE ARE)

244 PL à caufe de 29 doubles.

| PIPES ÀA FUMER LE TABAC, 53

D, papillon du gros fer. E, fufée. F, pointe du fer.
G., boëte & boëtillons. H, faux-boëtillon de tôle.
1, frayon à remuer l’auget. K, trémie où l’on mét
le bled. L, auget qui conduit le bled dans l'œil-
lard de la meule. M, corde du baille-bled , fer-
vant à élever plus ou moins l’auget. N , anche qui
conduit la farine dans le bluteau nouvant. O , lan-
terne à fufeaux pour faire tourner la meule. P, ba-
quette pour fecouer le bluteau. Q , croifée pour
faire mouvoir le babillard. R, le pas ou crapau-
dine pour porter le pivot ou la pointe du fer.
S, palier & les deux braïes. T , arbie tournant.
U, rouet, embrafures & chevilles. V, hériflon &
chevilles , pour faire tourner la lanterne 8 qui eft
au-deflous. X, tourillon. Y, plumard de cuivre
pour porter le tourillon. Z , chevreffier ou chaife
de l'arbre tournant. &@, babillard. 1 , batte, 2, ba-
guette ou clogne. 3, bluteau mouvant. 4,accou-
ples du bluteau. 5, huche où tombe la fariné lorf-
qu'elle fe tamife. 6, petite porte à coulfle, pour
tirer la farine hors de la huche. 7, bluterie tour-
nante pour tami{er les différens gruaux. 8 , lanterne
de la bluterie à gruaux. 9 , bafcule pour éngréner
Ja lanterne dans l’hériflon , à defféin de faire tour-
ner la bluterie. 10, épée de la trémpure pour
élever plus ou moins la meule courante par le

PRSRRRRRRARMROR SR RONDRRREAMERME

moyen d’une bafcule 1 1 , & de fon contrepoids 1,
13 bcffroi, pour porter le plancher des meules,
14, pied droit où pilier en pierre, 15, baftiant,

PLANCHE
Diffcrens details & outils,

À D, le gros fer. À, papillon, B, fufée. C, fer. D, pointé
du fer, E, pas ou crapaudine. F ; plan de la crapaudine:
G, une des chevilles du rouet. H, fufeau de la lanterne.
1, petit coin de fer pour drefler la meule. K, plan dé
l’annille. L , tourillon. M, frayon. N, plan de la
boëte. O, coupe de la boëte. P, autre coupe de Ia
boëte. Q, plumiard de cuivre fervant fous les touril-
lons R de l'arbre tournant. A*, crgueil ou crémaillere
qui fert d'appui à la piñice pour lever la meule. B*, pince
pour lever la meule, C*, coin de levée qui fert à caler :
là ineule à mefure qu'on la leve, D*, pipoir qui fert à
ferrer les pipes ou petits coins. E*Ÿ, pipe où petit coin
dé fer fervant à ferrer la meule courante. F*, rouleau
fervant à monter ou défcendre la meule pour la remet-
tre en fa place. G*, marteau à rhabiller les meules.
H%, tharteau à grain d'orge, fervant à enigraver l’annille,
1%, marteau, fervant à piquer les meules. K*, maffe dé
fer , fervant à frapper fur le pipoir.

PI PES" A FUMER LE TABAC,

CONTENANT quatre Planches.

PLANCHE Ir,

Fe urE 1. Maillet à écrafer les terres.
2. Manne d’ofier pour le tranfport des terres;
3. Cuve où l’on met les morceaux de terre à pipes,
4. Ecutmette. |
5. Palette pour remuer ia terre dans la cuves
6. Cuve.
3. Dame ou étampè.
8. Autre cuve, pour mettre Ja terre érampée
9. Battoir.

10. Piqueron.

1i. Etabli.

12. Broffe.

13. Barreau ; B, le dos; C, le plat:

14. Razette.

15. Maffe de matiere.

16. Moulin dont on fe fert en Hollande pour préparer
la terre à pipes, & la rendre entiérement homo-
gene.

17. Coupe verticale du moulin:

PR ANA CIE ET Î:

Fig. 18. Rouleau de terre, auquel on donne d-peu-près
la forme d'une pipe.

19. Poignée de quinze rouleaux ; À, premier rang ; B, fe-
cond rang ; C, troifieme rang. |

20. Broche de fer à percer le rouleau.

21. La broche dans le tuyau. |

32, La pipe & la broche dans le moule de cuivre, <

23. Les deux pieces du moule l’une fur l’autre,

24. Prefle dans laquelleeft le moule.

24. Gouttiere de fer.

26. Coupe de la prefe,

27. Etampeux. :

28. Pipe dont la broche fait là communication du tuyau
avec la tête.

29. Eftriqueux.

30: Pipes mifes à fécher.

31. Pipes redreflées & arrangées fur des planches.

32. Inftrument dont on fe {ert en Hollande pour polir
& arrondir la cête,

33. Autre pour polir le tuyau |
34. Caillou de forme conique pour donner le derniet
poli aux pipes.

PLANCHE III

Es 35. Fondation d’un petit fout à pipes.
36. Élévation extérieure du même four:
37. Coupe horizontale.

38. Coupe verticale,

PLANCHE 1.

Fre. 39. Pot à pipes avec fon couvercle,

40. Coupe verticale.

At. Elévation d’un four à pipes de Gouda. Cé four eft
rond. CD, fon diametre extérieur qui eft de feize
pieds. La voûte a un pied d’épaifleur; fa plus grandé
élévation de O en F eft de treize pieds & démi.
F, trou par où fort la fumée ; d, d, d, d, évents
qui fervent à faire jouer la flamme jufqu’aû haut.
Ces trous, au nombre de fix, font toujours ouverts.
À, ouverture haute de cinq pieds; & large detrois
par où l’on entre pour placer les pots. B, ouver-
ture par où onallume le feu; il y ena trois; comme
on voit, fig. 43 5 n,n,n,n, gonds de fer pour
aflujettir la maco , pour recevoir deux barres de
fer deftinées à aflujettir la maçonnerie qui doit
boucher la porte : #b, deux cercles de fer qui en-
veloppent le four.

42, Coupe verticale du four. O, trou qui s'ouvre & f&
ferme à volonté par une porte de fer, pour rendre
la flaminé plus ou moins vive; dy; gy, canal cir=
culaire qui fépare des murailles l'endroit e où l’on
met les pots pp pp, &c. Il eftrecouvert de briques
courbes x, x, x (de iiême que le trou abce,

Jig. 44.), qui laiffent entr'elles des intervalles 7;
fig. 44, par où la flamme puifle paffér.

43. Section horizontale du four par la ligne ponétuéé
y de la fig. 41. BBB, trois ouvértures par où l’ort
allume le feu; f, g,h, canal circulaire ; 4c, db,
deux conduits avec lefquels le canal circulaire 4
communication ; ils font ménagés fous l'efpace

r

:3 PORCELAINE. TAILLEUR D'HABITS ET DE CORPS.

circulaire où l’on met les pots ; & dans l’eñdroit
où ils fe croifent, {6 confondent avecletrouzbce,
fi: 4, lequel n’eft proprement que la pattie z k du
conduit à d reftée à découvert.

Fig. 44. Coupe dû même four fur la lignée 77 de la fg. 42,
qui nelt mile que pour indiquer cette coupe.
P QR, le canal circulaire recouvert de briques

courbes x, x, laiflant éhtr’elles des intervalles,»
pour l'iffue de la amine ; 26 ce, le trou du milieu
où l'efpace £k; fs. 43, récouvert de même. H, cér-
cle ponctué et l’éfpace qui répond aù trou du mi-
lieu de la voûte par où fort la fumée ; 4 d, d, d, d, d,
emplacément des événts; DEFG, efpace citcu-
laire où l’on met les ponts. À, la poite.

GR y ns
x TS P'O'RG:E | L-AuI N° ES M0 soil A

PLANCHE der.

Lx vignette. À, ouvrier qui rompt Jés cailloux avec
une mafle de.fer. B, mortier de pierre dure pour broyer
les caillouxtcalcinés. C, tamifation des terres. D, cail-
Joux que l’on calcine fur-un-grand gril. de fer. E, atte-
lier où le travail du potier s'exécute. F, fourneau de
porcelaine allumé. G, foffe où l’on délaye les terres.
H, ouvrier qui plaque contre un mur des morceaux de
terre préparée. Fe |

Le bas de La Planche.

Fig. 1. Tonneau à laver les terres ; 77, robinets à fix

pouces les uns des autres.

2. Capfule de terre cuite pour mettre l'argile lavée.

3. Fourneau de faïencier pour cuire la porcelaine en
bifcuit ; &, foyer ; b, trou par où la flamme entre
du foyer dans le laboratoire ; c, porte du four-
neau ; d, ouverture du foyer ; e; place nommée
par des ouvriers cornes extérieures du four 3 f, par-
tic fupérieure du fourneau , avec des trous qui cor-
refpondent perpendiculairement à ceux de la partie
inférieure 2, Ce fourneau doit avoir 10 pieds de
long fur 7 de large, & 9 de haut; la voûte infé-
rieure eft de 3 pieds & demi de‘ haut ; & 14 porte
de 20 pouces à-peu-près; pour qu'uñ homme
puille y pafler pour charge le fourneau dés pieces
que l’on veut cuire.

4. Coupe d’une gazelle.

5. Perfpective de la même.

PLANUN ICO ES AR

Fig. 6. Plan d’un fourneau à porcelaine ; 4424, épaif-
{eur des murs ; ffff, ouverture pout l'entrée de
la flamme ; HHH, grille du foyer en brique de
porcelaine ; J, repaire pour conftruire la porte
du foyer , &.la bâche de chauffage. K, cendrier.

7. Coupe du fourneau. À À A A, maffif du fourneau
en briques communes. BBBB , partie de ma-
connerie en briques de porcelaine pour réfifter à
J'ation du feu ; C, cheminée ; D D D , enve-
loppe en maçonnerie commune ; EE, labora-
toire ; f, ouverturé pouf l'entrée de la flaiimme ;
G ; foyer ; J, repaire ; K., cendrier; L, voûte
du cendrier ; M, palier ou plateforme où fe tient

LARORIR CRIR CR D D DS CE CET CES D, DS CCE CE CES, EE DES e, D

e L D + + e + s e LU e L - 2 LU Li e e L e e Ê . 0 e

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CONTENANT cinq Planches:

celui qui dirige le feu ; N, ouverture latétale pour
entrer dans le laboratoire, & y placer les pieces;
‘©, poite du cendrier. ‘4

PLANCHE IIE

La vignette, À, le fourneau & la Mmouffle: où
l'on fondiles couleurs fur la porcelaine ; B, l’atte-
lier des fculpteuts; C, ouvrier quibroieles couleurs,
un autre qui les tamife ; D; travail dés peintres.

Bas de la Planche:

Fig. 8. Coupe du foyer & du cendrier; 424, voûte du
fourneau en briques de porcelaine; 4, œil du four-
SOU 7
ncau; C, cheminée ; D D D D ,.enveloppe en ma-
conncrie, @c,
9. Couvercle de tôle épaiñle pour l'ouverture fupé-
rieure du fourneau.
: 67
10. Mouffle ; #, petite cheminée pour le pañage de [a
vapeur ; 2, canal pour voir ce qui fe pafle dans Ja
_ mouffle. |
11. Fourneau de torréfa@tion; 4224, cafes pour placer
les mouffles ; 8.8 B , grille de fer pour les foutenirs
ccc, plateaux de fer fur Jefquels on met“lé char-
on. on:
12. Le fourneau à porcelaine vu en face,

PT-AN CHE! IV;

Fg. 13. Plan d'un four nouveau pour cuire la porce:
laine, dont l'intérieur a 14 pieds 8 poucés de hau-
teur fur 8 pieds 3 pouces de diametre, & dont les
Murs Ont 21 pouces d’épaifleur.

14. Plan du bâtiment dans lequel eft conftruit le four-
neau.

15. Coupe du'bâtiment. :

PLANCHE v.

Fig: 16; Elévation en perfpective du même four,

17. L, coupe géométralé ; E, la porte ; F, trois trous
quarrés pour placer les montres ; G, cheminée au
milieu de la voûte; HH, foupiraux placés au-
deflus de trous F ; I, plateau de fer, foutenu par

. quatre piliers de même métal.

18. Coupe des foupiraux HH.

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TAILLEUR DHABITS ET DE CORPS.

CONTENANT une Planche,

F TeurE 1. Profil d’un derriere de juftaucorps. CC,
le cran. %
2. Profil d’un devant de juftaucorps. C ; manche ; D,
_ parement ; E, patte.

3. Profil d'un derriere de vefte,

Fig. 4. Profil du devant. c, manche de vefte:
5. Couteau à baleines. | , |
6. Poinçon pour faire les trous des œillets des corps:

A, femme en corps vue par devant. :B; femmé en
corps vue pat derriere,

Fin de l'Explicatiôn des Planches.

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onales de l'Asie, ete Kamtzchatka, cest le calque de la Carte gudse trouve dans
Chistoire des Thrtares d'Albulgasi-Bayadur- Chan, Ladiréé ét publiée a Leyde en
1726.

Le sapplement N IL, ré leréluchion dune Carte, publee 2 Murember:s, que L'on à
avuyeléie une graduakon, eldans laquelle les connotsances antreures da Rantr:

chafka parosssent ebre réduites 1 des ditensions plus approchantes de celles
quon leur & atribuees, Jusqu'à present. 1

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Avertissement.

Laredichon sur cs grande échelle estfaite d après
lAmerique EL HT de Vischer, 7ue lon pourrott dat:
kr de1612 éantassés conforme a celle de Mercatr
.avec fees correeions: Le Cap Mendoano y trouvant
vers 42% de hatude au leu de près de 6o.selon la dérni-
ère, et lit donnanté degrés denotns en Drigihue. “

La reduchon sur Plus Petite échelle, en y forme de Jap

pement estliree de li grande znappemonde plate de)
Pierre Plantus publiez par Viscator (2 mémeque Mscher)
etdediée à Viovis 13. en 1692.

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CARTE
DE LA CALIFORNIE.
ET DES PAYS NORD-OUEST
séparés de L'ASIE par
le detroit d Âman,
extraite de deux cartes publiées
ai commencement du 277: zecle

Par de S'ROBERT DE VAUGONDY Geo. ord, duRot
du Jeu Roi de Pologne Duc de Lorraine etde Bar
etde lAcadeque royale des Seiences etBelles-lettres

de Nanoi, et Censeutr royal 2772:

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CARTE DE LA CALIFORNIE
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IL Sanson 1660.

I De l'Isle Arnerique Sept 1700.

IN & Pere Kno Jarutte en 17 0.

N /4 Socréle des Jésuites av 1707.

La Cote orientale députs Le Cdes ie l'embou-.
clure di R. Colorado est-extraite de la Carte du P Ferdinand
Gonsayue dresse en 2740 ;

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Orientales da JAPON: Ce PAS a un grand Golfe, sur le rivage Oriental vas-a-vés de AMERIQUE:

Æt ce Golfe aréa peu près de forme quarree, Il 2 anoit qu'un Zasage entre le PAIS dont 7e ?

parle et L'AMBRIQUE, dans laruel dy a une pette Bl, etautele tirant au Nord, une autre Ile

Logyue qui touche Presque deses deux evtremités opposées Les deux CONTINENTS ” SEADOT",

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par LAcrivain de la Californie :

Lt CARTE GÉNÉRALE DES DÉCOUVERTES

| ; de l'Anmral de Fonte,

el autres Navigateurs Æipagnols Anglous et Russes
pour lasrecherche du Passage à l-Mer du Sud.

Par M De Tlsle de lAcadéque royale des Saences &@,
Publiée à Paris en Sptnbre 1762.

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1 l no er) Succession défendue & cause des Quintes el Oclaves
| en montant: en descendant. dans Les lemps forts.
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J'uccession tolerée à cause |
D J'aut de quarte. Traits de chants PETTUS ; L
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Plain = chant . Contre potnt , Le]
Cadence Parfaie etfinale à deux parties. Jauvemnent ordinate … S'auvenent anlicipe
HO de Lol ss de La dissonnance JPETIRÈS dans Le Fleurtis.

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Contrepornt double. |
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Chant HE Renversement . Chant prima Renversement..
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re 1° Premuer Dgfius Premier Dessus .

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Premier Dessus & l'ochwe . 1% D@FTr 4 L Octave

Quintes, Done et dissonnante bien 14 nn |

employéa la faveur des utervalles qui la suvent. | Jixte a'eouer dans tr Duo

1 Renversement . Chant UE . Æenversement,
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Tierce à eviter er Duo à cawe de L& HT à moins que le chant ne sott bien”
déterminé, conne LCT/
Rerversement.

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Neuvteme sauvée sur la 6. PS ||

a trois parte. :
Chant “ah \ ne enversement,

remuer Deflus . 2. Déflus devenu 1T.

Premier ro 2° À Dan us à l’Oclase. |
Fig. FA EE es
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Quatre sortes de Plig Les

1. M Longue ascendante’.

k Parke. de remplys age . 2.4 72 onque descendante
Figiz< | % |
|| : F a 7 £ nl Fi7.18
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0 , ; ? dr & o n
DR 17 Dofus 7 3. k Breve ascendante
| S'Ar 2. 4.» Breve descendante :
ETS TE DURE PEU Ce Ac OU | EN D SRE VE RER |
\ B.cC

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Parlies qi s'écartent |

Maniere peu bonne d'employer la quart. |
Chant prinif Zranspos ion.
PES LETTRES

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SANS GR RES: | PRIE ST
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PRE ere d'employer la quart, et de triton …

Cart prnäf. Transposiion .

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Quinte WJ' auvee sur Le triton
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Manrere de sauver la neuvieme sur Fig. ÿ.
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d'Octave, et sur la Quint .
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J'ur L'Oclave.

ARenversement.

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| Maniere d’ employer la Qunke el la. fausse Quake,
L Premi.. Transposdiorr. Chant PLU

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RO ÉSPOUPSR © ETES TDR SCENE
peser) FR DORE FACE

RES SU EE L}

Transpos ion :

Quint qui passe à l'Octave’ |

C Len£primuÿ. TZ? TARSPOSÉLÉON..

Contrepoiné double avec renverse

nent à la dixieme entre Deux parties. |

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J'itte- majeure 72 succede a une

rmuneure , bonne . |

Chant prundÿf Renverse
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Chant prinitéf. Chant pronkf. Treansposéion .

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Chant prünitf. Transposiion Chant pronif. Transposion.

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