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Full text of "Voluptés bizarres. Roman érotique"

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1 OLUPTÉS jBlZARRES. 



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VOLUPTÉS BIZARRES 



Roman Erotique. 



PAR 



GEORGES DE LESBOS. 




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wmmmmm 



CHAPITRE 
I. 

CHAMPÊTRES PELOTAGES. 

s^elène se promenait, rêveuse, le long 
du grand lac, où les aquatiques plan- 
tes plongeaient dans l'eau tranquille... 
C'était par une belle journée d'été, où l'être, 
influencé par les tièdes effluves, se sent tout 
disposé aux voluptés, mais à des voluptés 
étranges, inconnues ... et la Nature opérait 
sur le système nerveux de la jeune femme... 

Les oiseaux semblaient chanter de mysté- 
rieux refrains d'amour; puis, tout-à-coup, 
les gazouillements perdaient de leur primitive 



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6 

poésie, et ces coquins d'oiseaux semblaient 
avoir des roucoulements canailles. On eût 
juré, que, dans le silence coupable des bois, 
ils entonnaient, à pleins gosiers, d'égrillards 
refrains d'opérette, de ces refrains cochons, 
pleins de sous-entendus» qu'on écoute au 
beuglant, en frôlant les fesses de quelque 
grue, raccrochée on ne sait comment . . . 

Et, sous son ombrelle de soie claire, elle 
allait, inconsciemment, foulant aux pieds les 
saintes marguerites, toute à sa pensée . . . 

Oh ! les pensées des femmes, dans ces jour- 
nées d'été, où les insectes eux-mêmes ont le 
toupet de parler d'amour ! . . . 
Et Hélène avait vingt-cinq ans ! . . . 
Elle était belle, ai- je besoin de le dire ? et 
faite comme la Vénus Aphrodite . . . Des 
seins ! oh I de ces seins grassouillets et 
fermes, dont le développement faisait la joie 
des vieux beaux, quand elle apparaissait, 
décolletée à la vierge, (?) dans les salons de 
la place B . . . 



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7 

Pourquoi ne gardez-vous pas cela pour l'in- 
timité? lui avait, un jour, demandé son mari, 
lorsque, seins nus, devant la glace de sa 
toilette, elle couvrait leurs rondeurs chéries 
d'une imperceptible poudre nacrée . . . 

— Ce serait dégoûtant, avait-elle carré- 
ment répondu. 

Le fait est que ça l'aurait été... Livrer 
d'aussi beaux seins aux mains décharnées 
d'un mari, c'eut été idiot 1 . . .Et si ce 
mari avait été présentable, au moins. Ah I 
bien oui !.. . 

Figurez-vous quelque horrible orang-ou- 
tang, échappé de ces mystérieux pays, visités 
par Stanley, et je suis convaincu que vous 
finirez par vous rallier aux théories de 
Darwin . . . 

Il était si laid, cet époux ! . . . 

Un monstre, un remède à la fidélité con- 
jugale, quoi ! 

Ace point, qu' Hélène n'avait pu s'empêcher 
de lui dire, certain soir que les époux avaient 



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8 

reçu une invitation à un souper de tètes : 

— Ce qu'il y a de bon, mon cher, c'est 
que vous n'avez pas la crainte de vous faire 
plus laid que vous êtes 1 . . • 

Donc, il était laid . . . 

Seulement, sa femme était fidèle, ce qui 
est bien autrement étrange . . . 

Cet horrible époux, poilu comme un singe, 
avait réussi à dégoûter la mignonne Hélène 
de ces fameux hommes, tant vantés au cou- 
vent, pour lesquels elle n'avait guère, main- 
tenant, qu'un goût très relatif . . . 

Et, mariée depuis six mois, elle avait 
accepté avec une joie sincère la proposition 
qui lui avait été faite, de venir passer l'été 
a la campagne . . . 

En ce moraeut, l'époux enfermé dans sa 
bibliothèque, piochait quelque indéchiffrable 
grimoire . . . 

Ne pas se contenter d'être laid ! 

S'aviser d'être savant et de préparer des 
ouvrages sur les six périodes qu'a traversé 



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9 

la terre, dans ses évolutions à travers l'infini! 

Cela ne veut pas dire que tous les savants 
méritent d'être cocus 1 . . . 

Oh l non 1 

Seulement, Hélène était rêveuse . . . 

Ses grands yeux, frangés de longs cils 
noirs, criaient, sans se fixer sur rien . . . 

Tout-à-coup, elle s'arrêta . . . 

Cette eau tranquille, toute pailletée d'or 
sous les reflets de Phébus, l'attirait . . . 

Elle éprouva comme la sensation de cette 
eau fraiche, venant baiser ses durs tétons... 

Oui, l'on devait être bien au sein de cette 
onde claire, toute nue, dans cette atmosphère 
tiède, avec les rayons perdus de ce soleil 
brûlant, qui mettait à la peau des picotements 
voluptueux ! . . . 

Hélène regarda autour d'elle . . . 

Personne . . . Aucun œil indiscret ne pour- 
rait contempler ses suaves formes. 

Elle se retira au milieu des grandes herbes, 
et bientôt elle apparut, toute nue, superbe, 



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10 

véritablement très désirable, avec l'ampleur 
de ses hanches ondulantes, de ses seins ronds, 
durs, de ses fesses magnifiques, lourdes comme 
un beau marbre, de ses cuisses charnues, 
plus blanches que l'hermine, desquelles le 
poil blond du petit trou rose se hérissait 
agréablement. . . 

Un moment Hélène demeura ainsi, debout, 
se pelotant gentiment, se disant combien heu- 
reux serait celui qui la pourrait voir ainsi 1 

Puis, elle s'approcha du lac, et y trempa 
ses petits pieds. . . 

La sensation froide de l'eau lui fut désa- 
gréable. . . 

Mais elle avança résolument, regardant l'eau 
monter le long de ses cuisses blanches, toute 
peureuse de sentir cette eau venir baiser son 
solide cul poli. . . 

Mais elle se fatigua rapidement de cet 
aquatique délassement. . . 

Elle sortit de Peau, toute ruisselante. 

Alors, elle s'aperçut qu'elle n'avait aucun 



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11 

linge pour essuyer son corps charmant. . . 

— Bah! je vais m' étendre dans l'herbe; 
le soleil me séchera, se dit elle. . . 

Mais cette herbe avait des caresses incon- 
nues. . . 

Des brindilles folâtraient entre ses cuis- 
ses. . . 

Hélène mit un doigt dans son petit trou, 
et commença à se branler. 

Que c'était donc bon de pouvoir jouir ainsi, 
toute nue, au milieu dè cette belle nature, 
qui exhalait des parfums délicieux, loin des 
regards indiscrèts, dans un isolement parfait, 
où l'on pouvait crier tout à son aise, et dire 
bien haut les vilains mots défendus I . . 

Tout-à-coup, Hélène s'interrompit. . . 

Il lui avait semblé entendre causer, non 
loin d'elle. . . 

Elle se dressa, et courut à un épais fourré, 
d'où ces bruits de voix semblaient devoir 
provenir. . . 



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Bientôt, elle eut grand peine à retenir un 
cri. . . 

Couchées dans l'herbe haute, et les jupes 
par dessus la tète, deux femmes, le ventre 
contre le ventre, paraissaient se livrer aux plus 
intimes jouissances. . . 

L'une d'elles, à l'aide de courroies, ingé- 
nieusement disposées pour cet usage, était 
armée d'un godmiché, bonne grosseur, lequel, 
au bas de son ventre rebondi, produisait le 
plus singulier effet. 

— Suzanna 1 murmura Hélène, très rouge. . . 

Si bas qu'elle eut murmuré ce nom, la 
femme à laquelle il appartenait, avait dressé 
la tète, certaine d'avoir entendu quelque 
chose de bizarre . . . 

Et Hélène la reconnut tout-à-fait. . . 

C'était bien là celle, qu'elle avait tant aimée, 
autrefois, au pensionnat. . . 

— Suzanna, Suzanna ! appel a-t-elle, écartant 
le fourré. . . 

— La voix d'Hélène ! . . 



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43 

Un instant après, les deux raignones étaient 
dans les bras Tune de l'autre. 

— Enfin ! -je te retrouve ! disait Suzanne, 
les jupes encore troussés, étalant avec im- 
pudeur son ventre, ainsi qu'une magnifique 
paire de fesses . . Et toute nue . . . Aht ca, 
est-ce que tu t'amusais toi-même de ton côté, 
comme je le faisais, moi ? 

— Ma Suzanne 1 . . répliqua Hélène, fré- 
missante. . . 

— Mais quelle est cette femme, dis-moi, que 
tu étais si occupée de peloter? 

— Oh I rien . . . mons que rien . . • Une 
petite paysanne que j'ai à la maison, bète 
comme une oie, mais bâtie comme une prin- 
cesse,, qui me fait minettè et que je daigne 
baiser quelquefois • . • Tu te rappelles . . . 
hein ? comme au pensionnat I . . . 

— Renvoie cette fille, que nous soyons seu- 
les, fit Hélène, gênée par la présence de la 
paysanne . . . Quelques instants après, Su- 
zanne revenait auprès de son amie, et, la 



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prenant par la taille, elle se mit à la tâter 
partout, baisant ses jolis seins durs, dont les 
mamelons se redressaient très rouges. . . 

— Oh ! je t'aime toujours, murmurait-elle ; 
je t'aime plus que jamais 1 . . . 

— Mais comment t'ai- je trouvée ici, en 
train de faire l'amour avec la plus graillon- 
nante des maritornes ? 

— J'habite à côté, ma mignonne ! 

— Tiens ! c'est donc comme moi ? 

— Toi aussi ! Quelle chance ! Allons-nous 
en faire des parties ! . . 

— Si tu me laissais m' habiller . . . 

— Pourquoi? N'es-tu pas bien ainsi ... Tu 
est si belle ... Oh l la grosse cochonne ï 
quelle magnifique paire de fesses elle a ! . . 

— Elles ont grossi, heinl depuis le pen- 
sionnat? 

— Je te crois . . . Elles sont plus belles 
que les miennes î 

— Oh ! non ! 

— Comment 1 non ? Tu les a donc vues ? 



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— Mais oui . . . 

— Et quand ça ? 

— Tout-à-l'heure, lorsque tu étais sur le 
ventre de ta paysanne ! . . . 

— Eh bienl Je t'assure qu'elles sont moins 
fortes que les tiennes I . . . Tiens regarde ! 

Et, se mettant à genoux, très preste, 
Suzanne releva ses jupes, dèbouttonna son 
pantalon, et étala sous les yeux de sa com- 
pagne, une paire de fesses, qui, pour n'être 
pas aussi voluptueusement développées que 
celles d'Hélène, n'en étaient pas moins fort 
agréables à contempler. 

Hélène colla se3 lèvres brûlantes sur leur 
plantureuse surface, entourant de ses beaux 
bras blancs, le ventre satiné de son amie . . . 
— Comme autrefois, disait-elle . . . 
Maintenant, elles causaient, redevenues sé- 
rieuses, que Hélène en oubliât son exquise 
nudité, malgré les mains chercheuses de 
Suzanne, qui lui pelotaient toujours dans les 
endroits mignons . . . 



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16 



— Oh I moi, disait Suzanne, je n'ai pas eu 
de chance, vois tu ?.. . J'étais très amou- 
reuse, tu t'en rappelles, mon Hélène? . . . 
aussi, il me fut impossible de résister aux 
prières d'un beau jeune homme, M. de Lan- 
noy, lequel me touchait de fort près, et je 
partis avec lui pour la Bretagne, abandonnant 
toute ma famille. Mon père conçut un si 
violent désespoir, qu'il contracta une maladie, 
laquelle l'enleva en moins de quelques 
jours . . . Bientôt, ma pauvre mère s'en alla 
le rejoindre, et je restais seule au monde, à 
vingt ans, sans autre appui que M. de Lan- 
noy . . . Mais cet homme commençait à me 
fatigder par ses exigences sans cesse gran- 
dissantes ... Je le quittai, pour en prendre 
un autre . . . Puis, après celui-là un troisième, 
et ainsi de suite . . . J'ai été actrice, ser- 
vante de brasseries, que sais-je encore ? . . . 
Mais à l'heure actuelle, j'ai un protecteur 
riche, un Russe, un type épatant, vicieux 
comme pas un, le seul qui puisse encore 



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me faire goûter quelque jouissance . . . Mais 
tu le verras, car tu vas venir avec moi jus- 
qu'à la ville, n'est- ce-pas ? 

— Y penses-tu ! . . . 

— Je crois bien ... Et quelle bonne nuit 
je vais passer à tes côtés! . . . Car tu me 
le donneras, cette bonne nuit, n'est ce pas ?. . . 
Ça nous rappellera les temps enfuis, lorsque 
nous allions nous visiter, au pensionnat . . . 
Oh! quelles belles parties de jambes en 
l'air! . . . 

— Mais je suis mariée, ma chérie ! 

— Pas possible. . . . Mais cela n> empêche 
rien! . . . 

Que dirait mon mari, si je ne rentrais 
pas? ... 

— Il dira ce qu' il voudra ... Oh ! tu en 
est encore là, toi ! Est-ce que tu l'aimerais, 
par hasard ? 

— Moi? Je le déteste! 

— Tu vois bien que tu as besoin de mon 
godmiché! ... Tu verras comme je le ina- 

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18 



nœuvre bien ... Et puis, il est d'une taille 
respectable, mon godmiché ... Ça remplit 
tout; on en a jusqu' au cœur! . . . Mais 
habille-toi, ma chérie ... je t'enlève, je ne 
te quitte plus I . . . 

Elle l'aida à passer sa chemise, à agraffer 
son corset; ce fut elle qui mit les jarretières 
roses sur les bas de soie noire, tàtant les 
cuisses, et ne pouvant rassasier ses yeux, 
des splendeurs des deux magnifiques fesses 
de la jolie Hélène . . . 

— Viens, fit Suzanne, lorsqu'elle vit sa 
compagne complètement vêtue ... La villa 
est à deux pas ... le soir, nous serons 
seules . . . Mon Russe est allé chez des 
amis, où il chasse, grand bien lui fasse! . . . 




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CHAPITRE. 
II. 

PREMIERE NUIT DE NOCE. 

es deux jeunes femmes dînèrent en- 
semble, Tune près de l'autre, man- 
geant dans la même assiette, buvant 
dans le même verre, égrenant les perles de 
de leur joyeux rire, qui résonnait avec des 
bruits de cascades . . . 

— Comme ça, faisait Hélène, tu as des 
amants ? 

— Il faut bien vivre, ma chère . . . 

— Tu ne les aimes donc pas? 

— Y penses-tu? . . • Pourquoi faire ? 




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20 

— Damel ce que l'on fait d'habitude avec 
ses amants . . . 

— Bah! si tu crois que j'ai besoin d'ai- 
mer un homme, pour coucher avec I . . . 

— Et tu te livres ainsi à des êtres, pour 
lesquels tu ne ressens aucune affection? . . . 

— Bien sûr, je te l'ai dit, il faut vivre . . . 
D'abord, j'ai une façon de comprendre l'exi- 
stance, qui te surprendra certainement, quoiqu' 
elle soit, en fin de compte, la seule abso- 
lument pratique . . . Les hommes adorent 
mes charmes ... Ils m'ont fait la réputa- 
tion d'être- bien bâtie, et te dire combien 
d'imbéciles ont couru après moi, lors de mon 
exhibition sur un petit théâtre de la capi- 
tale, serait impossible ... Le costume, vois- 
tu ! ou plutôt l'absence de costume, car je 
montrais quelque peu ma gorge et mes cuisses, 
laissant voir derrière mes fesses, ces belles 
fesses, qui ont tourné la tête à des salles 
entières 1 . . . Mais, par un hazard regret- 
table, tous mes amoureux me semblaient 



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21 

très laids, et si je cédais parfois à leurs priè- 
res, je t'assure que je ne jouissais pas du 
tout, mais pas du tout, entre leurs bras . . . 
Nous serions vite sur le sable, ma chérie, 
s'il fallait jouir avec chaque homme, auquel 
nous faisons l'honneur d'ouvrir notre 
couche . . . 

— Comment! Tu peux sentir le membre 
masculin pénétrer en toi, sans éprouver ça, 
je ne sais quoi, qui vient troubler les âmes 
les plus corrompues? s'écria Hélène, très 
étonnée . . . 

— Dame, c'est difficile quelquefois, répli- 
qua Suzanne, avec un petit sourire, plein de 
sous-eutendus . . . surtout, lorsque le mem- 
bre est gros et qu'il chatouille agréablement 
toutes les parties de la matrice . . . Mais 
on retient son foutre, et l'on feint la jouis- 
sance, plus cochonne dans la simulation que 
dans la réalité . . . D'ailleurs, je suis quelque 
peu dégoûtée des hommes ... Au bout du 
compte, c'est toujours la même chose . . . 



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22 

Et quand je puis trouver une bonne petite 
amie, bien coquine, bien grasse, je t'assure 
que je me rattrappe entre ses bras des ex- 
cès et des dégoûts de ma triste exis- 
tence . . . 

— Pauvre petite Suzanne, fit Hélène, en 
entourant le cou de cette dernière de ses 
deux beaux bras blancs . . . Oui, tu n'es 
pas heureuse . . . Hélas ! mon bonheur à 
moi a été de courte durée. 

— Tu es mariée, ma chérie ? . . . 

— Hélas ... Et à quel homme ! ... Tu 
crois qu'il se préoccupe de moi ? Oh I bien 
oui ! ... Il reste sans cesse plongé dans 
ses bouquins, ses nuits se passant à compul- 
ser des manuscrits hébreux; il est idiot, 
enfin, ce mari, qu'un père féroce m'a forcé 
d'épouser . . . D'ailleurs, il a su se faire 
haïr, dès les premiers jours de notre union . . . 

— Gela leur est si facile, à ces chers 
époux . . . 



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23 

— Oh! notre première nuit de noces! je 
m'en souviendrai toute ma vie! ... 

— Vraiment ? 

— Elle fut si extraordinaire ! 

— Ah! bah! . . . Raconte-moi cela! . . + 

— Je m'attendais à tant de délicieuses ré- 
vélations! Je m'imaginais être tant voluptu- 
eusement pelotée ... Ah! bien, oui! . . . 
quand nous fûmes seuls, dans la chambre 
conjugale, mon mari, me fit part de ses pro- 
jets d'avenir ... 11 publierait ceci, il pu- 
blierait cela . . . Justement, en ce moment, 
il avait découvert certains manuscrits du 
docteur Wahu, sur les différentes religions; 
et les emprunts qu'il comptait faire à ces 
savants ouvrages pour ses livres en prépa- 
ration, devaient couvrir son nom de la gloire 
la plus productive . . . D'amour? Oh! pas 
un mot ... Je pris te parti de me déshabil- 
ler et de me mettre au lit, tandis qu'il en 
faisait lui-même autant ... En grimpant 
sur la couche nuptiale, ma chemisette sere- 



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24 

leva très haut, dévoilant mes fesses, ces bel- 
les grosses fesses joufflues, qui faisaient la 
jalousie de nos amies du pensionnat ... A 
cette vue, mon mari oublia et la période 
choatique et la période Miocène ... Il s'ar- 
rêta court, les yeux écarquillés, et, quelques 
instants après, je sentai ses lèvres baiser ma 
croupe avec volupté . . . 

— A la bonne heure! s'écria Suzanne . . . 
mieux vaut tard que jamais, et ton mari me 
parait un gaillard, s'y connaissant fort bien, 
au contraire . . . Pense donc! Attaquer une 
femme par derrière! . . . Les plus célèbres 
stratègistes n'ont jamais agi autrement . . . 
Mais continue, ma chérie, et dis-moi jusqu'à 
quel point ton scélérat d'époux poussa la 
cruauté . . . — 

— Cruauté, oui, c'est le mot f comme tu le 
verras, fit Hélène, devenue rêveuse . . . quel- 
ques instants après, dis-je, il s'inséra dans 
les draps, et je dois avouer que ses mains 
se promenèrent très peu saintement sur mon 



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corps . . . Mon mari frétillait très agréable- 
ment, et son membre, rencontré dans les 
hasards d'un pelotage effréné, me parut d'une 
dureté de bon aloi . . . Cependant mon époux 
ne paraissait pas satisfait entièrement . . . 
Je lui présentai mon ventre nu, et ses mains, 
au lieu de s'égarer dans l'intersection de 
mes cuisses, patinaient toujours mes hanches 
rebondies, cherchant à se glisser sous mes 
fesses ... Je me soulevai un peu, très heu- 
reuse, je t'assure, de me sentir tout à coup 
énergiqueraent tâtée dans cet endroit in- 
time ... Je m' enhardis à mon tour, et je 
me rendis compte de la chaleur de mon 
mari ... Le drôle était très raide, je te 
l'assure, mais paraissait prendre un plaisir 
tout particulier, à frôler son membre contre 
mes hanches . . . Tout d'un coup, je lui 
tournai le dos, posant maitenant mes fesses 
sur son ventre . . . Alors, je poussai un cri 
de terreur . . . Son membre s'enfonçait dans 
la fente de mon cul, cherchant à pénétrer 
Voluptés Bizarres 2. 

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dans un trou, où je n'eusse jamais soupçonné 
qu'on osât le fourrer ... Je serrai les fesses 
et mon mari continuait de manoeuvrer le 
ventre ... — „Oh ! ton cul, ton joli petit 
cul poli, murmurait-il, jouissant déjà!" Je 
me dégageai de son étreinte et me retournai 
tout d'une pièce, saississant son dard, avec 
la tête duquel je m'astiquai le con . . . En- 
fin, il se plaça entre mes cuisses, me disant 
de poser mes jambes sur son dos, afin que 
la pénétration fut plus facile . . . J'obèissai, 
comprenant vaguement que le moment tant 
attendu venait de sonner. Il plaça lui-même 
son membre sur ma fente entr'ouverte, Pé- 
cartant doucement de ses deux mains, et 
essaya de l'enfoncer plus profondément. Hé- 
las 1 le membre était gros et ne rentrait qu'- 
avec difficulté . . . Bientôt, j'eus la sensa- 
tion d'une douleur brûlante . . . Cette pine 
était un fer rouge, qui me retournait le 
ventre ... Je criai, très désappointée, ap- 
pelant maman, maudissant un époux qui 



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me faisait tant de mal, lorsque je m'étais 
figurée éprouver tant de bonheur ... Et 
lui, très ennuyé de mes lamentations, retira 
son dard de mon trou, me conseilla d'avoir 
recours à des ablutions nécessaires, enfonça 
le nez dans Poreiller, feignant de dormir . . . 
Quand je me fus soigneusement lavée, je 
revins me coucher près dé cet homme, qui 
me semblait maintenant un être haïs- 
sable ... Il dormait, le rustre, au mo- 
ment où il venait de remporter une première 
victoire! . . . Très désappointée, je pris le 
parti de lui tourner le dos, et de chercher 
dans un sommeil tranquille le calme de mes 
esprits . . . Mais, à peine les couvertures 
tirées jusque sous le nez, avais-je tourné le 
dos, qu'il se précipita sur moi, relevant jus- 
tement ma chemise et collant de nouveau 
son ventre à mes rondes fesses, il m'en- 
fonça son dard au plus profond de leur 
fente ... — ,,Mon Hélène, me dit-il, tu as 
encore bien des souffrances à subir, avant 



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que de ressentir les célestes jouissances . . . 
Mon gros membre a pénétré entre tes cuis- 
ses, il faut maintenant qu'il s'enfonce dans 
ton merveilleux petit trou du cul ... — Que 
dites- vous là ! m'écriai -je, n'en pouvant 
croire mes oreilles ... — Mignonne, me 
répondit-il, croyez-vous que le Créateur 
vous ait donné ce trou-là, pour ne point l'em- 
ployer à donner les meilleures voluptés à 
votre époux ! . . , Voyons, ne. vous défendez 
plus et laisse-moi faire ... — Mais, mon- 
sieur, ces choses-là ne se font jamais . . . 
Maman ne m'a rien dit de ce trou-la 
— Votre mère est une sotte . . . Elle comprend 
l'amour à l'ancienne manière ... — Oui, 
répliquai-je, tandis que vous le comprenez 
d'une autre façon, qui est la bonne! . . . 
Cessez ce jeu, monsieur, car c'est infâme, 
ce que vous faites làî I! ne me répondit 
rien, et il enfouit sa tête dans l'oreiller, où il 
ae mit à pleurer nerveusement, comme un 
enfant ... Et entre ses sanglhts, il disait 



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des mots bizarres, que je ne comprenais pas, 
s'adressait les épithètes les plus épouvanta- 
bles, maudissant ce dieu, qui permettait aux 
hommes d'aussi infâmes passions . . . Fuis, 
il se rapprochait de moi, reprit de subites 
ardeurs et ses mains cherchaient mes fes- 
ses dont, la chaleur communicative paraissait 
littéralememt l'affoler . . . — Oh ! mon Hé- 
lène, pardonne-moi, murmurait-il de sa 
voix, mouillée de pleurs, mais les tortures 
auxquelles je livre journellement mon mal- 
heureux cerveau, m'ont fait perdre tout sens, 
tout équilibre moral ... Je ne t'ai épousée 
que pour tes belles fesses, dont j'ai pu ad- 
mirer la généreuse ampleur, l'été dernier, 
à la plage d'Etretat ... Je suis un misérable, 
je le sais, d'avoir voulu . . . d'avoir essayé . . . 
de pénétrer au fond de leur trou chéri . . . 
Hélas! je ne serai jamais heureux, car tes 
fesses idéales me refuseront toujours la seule 
volupté, qui me soit chère ..." 
— Désormais, Monsieur, lui dis -je, je vous 



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serai obligée de faire lit à part . . . — Hé- 
las! — Et quand le démon de la chair tour- 
mentera vos esprits, repris-je, il est certai- 
nes maisons en la capitale, où l'on sera 
encore très heureux de mettre a votre 
disposition des courtisanes, qui se lais- 
seront peut-être faire, ce dont vous n'avez 
pas eu de honte à proposer à celle qui, de- 
puis ce matin, a le malheur de porter votre 
nom ... — Il quitta la chambre conjugale 
et il n'y est jamais rentré depuis, acheva 
Hélène . . . 

— Pauvre mignonne 1 s'écria Suzanne . . . 
Eh bienl en voilà une triste nuit de noce, 
par exemple ... Et tu paraissais craindre, 
tout à l'heure, que ton mari ne fût point 
content, en ne te voyant pas rentrer! Mais 
lâche-le donc, ce sale muffle, enculeur de 
femmes! Ah bien! si pareille aventure me 
fût arrivée, à moi, je te reponds qu'il n'au- 
rait pas essayé de recommencer! 



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31 

-— Puis, après quelques instants de réflex- 
ion, Suzanne reprit: 

— Je vais partir bientôt à Paris, fit-elle ; 
tu m'y suivras ... Je ne veux plus que 
tu restes sous le toit d'un pareil drôle . . . 
Je serai ton amant ... Oh 1 comme ce sera 
amusant I 

Elle attira sa compagne sur ses genoux, 
relevant ses jupons ; et taquinant le petit trou 
d'Hélène, elle lui dit avec des caresses dans 
la voix : 

— Comme il va bien jouir, cette nuit, ce 
joli petit chat adoré . . . Vous allez voir 
comme Suzanne a fait des progrès, en amour, 
depuis le pensionnatl . . . 

Elle sonna, et une camériste parut . . . 

— Vous préparerez le lit, fit Suzanne à 
la jeune femme. Madame couchera avec 
moi! . . . 



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CHAPITRE. 
III. 

VOLUPTÉS LESBIENNES, 

oute nue, Hélène était étendue sur 
le lit, et Suzanne, également nue, la 
baisait partout . . . 
— Que tu es belle 1 disait-elle . . . Comme 
tes tétons ont poussé! ... Et ton ventre, 
est-il assez cochon, ce gros sournois 1 . . . 

Elle le léchait avec volupté, taquinant les 
hanches magnifiques de la jeune femme . . . 

Hélène, un bras autour de la taille de sa 
compagne, tâtait les dures fesses de Suzanne, 
s'extasiant sur leur beau développement. . . 




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Bientôt, Suzanne alla se coucher aux côtes 
d'Hélène, frémissante. . . Leurs cuisses as- 
treignirent, les doigts disparurent dans les 
trous baudants. . . 

Tour à tour, elles se sucèrent les seins, 
s'amusant prodigieusement, lorsque les mame- 
lons durcis se redressaient et paraissaient 
bander, eux aussi. . . 

Elles frottaient ces mamelons, agaçant leurs 
gorges d'un chatouillement exquis, puis, unis- 
sant leurs lèvres, se suçant la langue, en 
proie aux plus violents désirs. . . 

— Ma chérie, disait Suzanne, n'est-ce pas 
que je vaux mieux que ces vilains hommes 
poilus, qui font mal avec leurs mains dures? 

Hélène ne répondit, qu'en embrassant la 
jeune femme avec plus d'effusion. . , 

— Viens me faire mimi, dit Suzanne, à 
genoux, regardant la mignonne avec de 
grands yeux, remplis de tendresse. . . 

Suzanne se coucha sur le dos, mettant la 
tête très-haut sur l'oreiller, tandis qu' Hélène, 



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placée à califourchon sur son ventre, lui pré* 
sentait ses deux adorables fesses à l'orifice 
tiède. . . 

Et tandis que, d'une langue savante, la 
malheureuse épouse léchait le petit con de 
Suzanne, cette dernière lui tâtait amoureuse- 
ment le derrière, promenant ses lèvres dans 
le petit trou défendu, qu'elle baisait avec une 
sorte d'égarement. . . 

La courtisane éprouva bientôt une jouis- 
sance infinie. . . 

La langue de Suzanne s'humecta d'un 
sperme ruisselant, qui vint couler jusque sur 
les draps du lit . . . Et la mignonne pompait 
l'amoureux liquide, avalant ce jus divin, 
essence suprême de ce con, merveilleusement 
étroit! Elle en avait la figure toute bar- 
bouiléa. . . 

— A mon tour maintenant, dit elle . . . Mais 
comme tu n'as probablement pas les mômes 
goûts que moi, tu . vas te placer autrement . , . 
Mets-toi sur le bord du .lit, ma chérie, et 



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n'y appuie que ton dos ... Je vais me mettre 
à genoux tes belles cuisses sur mes épaules . . 
De cette façon, je pouurrai tout, à mon aise, 
tater tes grosses fesses. . . 

Aussitôt dit, aussitôt fait . . . 

Et c'était un tableau exquis, que formaient 
ces deux adorables femmes nues, en se 
livrant ainsi à leurs péchés mignons. 

Suzanne enfonça deux doigts entiers dans 
le trou du cul de sa compagne, quand elle 
sentit cette dernière se pâmer et jouir. . , 

— Oh! la grosse cochonne, disait-elle!... 
Mais ont-ils poussé, ont-il poussé, ces jolies 
tétons! 

Pendant une longue heure, les deux femmes 
restèrent dans les bras l'une de l'autre, seins 
contre seins, le con contre le con, qu'elles se 
frottaient de temps, en temps pour ne rien 
perdre de leur chaleur. . . 

— Mon amante, mon amour, disait Suzanne, 
je vais me substituer à l'homme raainte- 



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36 

nant ... Je veux sentir tes flancs gronder, 
ta croupe bondir, tes seins tressaillir de la 
plus céleste des joies ... Je veux que tu me 
presses entre tes durs tétons avec la môme 
ardeur, la même passion, que s'il s'agissait 
d'un homme . . . Regarde . . . j'ai mis mon 
godmiché au bas [de mon ventre . , . c'est 
ingénieux, n'est-ce pas, ce petit instrument 
qu'on gonfle à volonté . . . .J'en ai d'autres, 
pour mon usage particulier, lesquels manœ- 
vrént fort agréablement, rien qu'en pressant 
leurs couilles factices. . . 

Suzanne s'était mise à genoux et montrait 
le godmiché tout raide à Hélène, très sur- 
prise. . . 

— Ohl fit-elle, si les hommes, avaient 
seulement les couilles aussi roses que cela ! . ., 
Rien n'y manque, à ton godmiché, pas môme 
le poil. . . 

— Chérie, répondit Suzanne, en souriant de 
la méprise de sa compagne, ne vois-tu pas 
que c'est le mien? . . . 



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37 

* Elle se coucha sur le ventre d'Hélène et 
lui enfonça doucement le godmiché entre lea 
cuisses ... les deux jeunes femmes se 
tenaient étroitement embrassées, se tenant 
aux fesses . . • et, certes, Suzanne n'éprouva 
pas une félicité moins grande qu' Hélène,, 
lorsque cette dernière couvrit le ventre de 
son amie d'un foutre envahisseur. . . 

Il y a quelque chose de si absolument 
exquis, de si absolument magnifique dans la 
jouissance d'une femme, que nous hésitons à. 
en entrependre quelque aventureuse descrip- 
tion, laquelle, malgré tout ce que nous pour- 
rions trouver d'heureux et d'agréable, res- 
terait encore au-dessous de la vérité. . . 

Il y a des choses qui ne peuvent pas se 
raconter, et les termes nous manqueraient 
pour exprimer l'état d'une âme, qui se noie 
dans un océan de voluptés . . . Un être 
impressionnable se sent devenir fou, en pré- 
sence de cette jouissance fabuleuse .... Il 
ne peut croire à tant de bonheur . . . Tant 



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38 

de sensations exquises s'emparent à la fois 
de lui, qu'il est tout près de croire à un 
monde nouveau où il n'y aurait que de 
bonnes et sairtes choses . . . Car la vue de 
cette femme pâmée, roulant ses hanches, 
qu'elle soulève incousciemment, livrant à ses 
regards ce qu'elle refusait peut-être de 
montrer l'instant précèdent, cette minute 
bénie, loin d'éveiller les sens déjà surexcités, 
parle plutôt au cœur, et c'est ce cœur qui 
bat avec violence devant cet inexprimable 
tableau ! 

Ohl femmes, qni eélez votre jouissance, 
soyez maudites, car la comédie que vous 
jugez parfois convenable de jouer aux imbé- 
ciles, est un peu trop visible pour obtenir 
quelque succès . . . Jouissez franchement, 
inondez les ventres de votre foutre, rosée 
bienfaisante, pleurs d'amour et de volupté, 
qui donneront, au moins quelques instants, 
aux cœurs ulcérés, la vision chimérique, mais 
exquise, d'un insatiable bonheur. . . 



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De nouveau, les deux femmes s'étaient 
replacées Tune sur l'autre, un peu lasses, 
mais nullement assouvies. . . 

— Repose- toi, ma belle amante, disait 
Hélène, en couvrant les lèvres de Suzanne 
d'ardents baisers . , . Me laisseras-tu t'en- 
foncer le godmichè? 

— Oh ! ne me parle pas de cela, ma mig- 
nonne, répondit la courtisane . . . Je ne suis 
malheureusement point comme toi; vois tu, 
j'en ai eu entre les mains de tous les calibres, 
et le seul reproche que je puise leur faire, 
c'est d'avoir été en chair, au lieu de caout- 
chouc. . . 

— Tu détestes bien les hommes. . . 

— Parbleu 1 . . . 

— Pourtant. . . 

— Oui, je te comprends, c'est à eux que 
je dois le luxe qui m' entoure, veux-tu dire... 
C'est possible, mais j'ai couché avec tant 
d'hommes, que je préfère, je te l'ai dit, les 
baisers d'une bonne petite amie comme 



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toi ... Mais ces questions que tu me 
poses? ... Ah 1 ça, est-ce que mon godmiché 
aurait réveillé en toi ces belles ardeurs du 
pensionnat? . . . 

— J'avoue que je serais heureuse d'être 
sincèrement aimée par quelque beau gar- 
çon ! • . . répondit Hélène. . . 

— Sais-tu que tu vas me rendre jalousel 

— Jalouse, allons donc! mais tu es folle ! . . . 

— Est-ce que je ne t'aime pas sincère- 
ment moi, ma chérie ? reprit Suzanne, en 
étreignant sa compagne entre ses bras 
robustes . . . Mon affection profoude, sans 
partage, ne te serait-elle pas abôulement 
suffisante? 

— Oh I dame, non, fit Hélène, souriante. . . 

— Tu me fais beaucoup de mal. » . 

— Que veux tu ! je n'ai point encore passé 
par les bras d'un homme passionné, moi, et 
ce doit être si bon de se savoir comprise 1 . . 

— Tu m' étonnes, Hélène . . . 

— Comment cela? 



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— Belle, comme tu es, avec l'appât de ta 
marmoréenne gorge et dè tes hanches uni- 
ques, tu n'as pas déjà découvert quelque beau 
galant ? 

— Non . . . 

— C'est incroyable \ 

— Mais c'est vrai ! . . . Peut-être seraie- 
désormais, plus clairvoyante et plus coquette, 
reprit Hélène, en souriant ... Je vais quitter 
mon absurde mari, et à ses sales passions. . . 

— Tu veux me suivre ¥ . . . 

— Oui . . . 

— J'ai quelque argent, et . . . 

— Oui, mais ces quelqus cents francs 
épuisés, tu t'engageras fatalement dans la 
voie que j'ai suivie, moi . . . 

— Peu m'importe ! j'aurai cinq, dix amants. ... 
Tant mieux, la vie sera moins laide avec 

de pareilles aflections !.. Oh ! oui, je le sens 
je ne puis plus vivre sous le mêm toit que 
mon mari ... Je ne t'ai pas dit la vérité, 
ma Suzanne, mais, chaque nuit, il profite 



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de mone sommeil, pour venir soulever les 
draps de mon lit et regarder mes fesses. . ♦ 

— L'affreux satyre! . . 

— Deux fois, déjà, il a été sur le point 
d'arriver à son but, et, si je ne m' étais 
éveillée à temps, maintenue entre ses bras 
d'hercule, j'aurais été abominablement souil- 
lée ! . , Aujourd' hui, je te trouve, tu me 
proposes de fuir et je n'hésite plus. . . De- 
main soir, à la nuit tombante, j'irai prendre 
mes bijoux, mon argent, et adieu le toit con- 
jugal 1 . . 

— Mais penseras-tu quelquefois à moi ? 

— Est-ce qu'une amitié comme la notre 
peut jamais se refroidir? fit Hélène, qui pelo- 
tait les seins de sa compagne avec des re- 
muements de fesses, qui ne laissaient rien à 
deviner sur les violents désirs qui la tour- 
mentaient . . . 

— Tu veux encore jouir, n'est-ce pas, ma 
belle amante ? dit Suzanne, en tressaillant de 
joie ... Eh ! bien I tu changes toutes mes 



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résolutions, et ce godmiché, que je ne voulais 
point enfoncer dans mon cul, va me faire 
jouir aussi dans l'instant où tu te pâmeras... 

La courtisane se leva et courut agiter le 
cordon d'une sonnette. 

— Que fais-tu ? demanda Hélène. 

— J'appelle la paysanne, que tu as vue 
tantôt . . . 

— Pourquoi faire? 

— Oh 1 la vilaine petite égoïste !.. Ne 
faut-il pas que je jouisse, moi aussi 1 

— Mais je n'oserai jamais devant cette 
fille . . . 

— Bah ! elle en a vu bien d'autres I 
Mariette entrait. . . 

La paysanne avait quelque peu l'air bète, 
mais elle était fort jolie, et de complexion 
très amoureuse ... au reste, elle était payée 
pour l'être . . . 

— Vous avez sonné? demanda-t-elle . . . 

— Oui ... Tu vas te déshabiller vive- 



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ment ... Tu sais ce que tu auras à faire, 
hein ? . . 
— Oui, madame . . . 

En un tour de mains, la paysanne se fut 
mise complètement nue, et elle s'occupa d'a- 
juster au bas de son ventre rebondi un god- 
miché, d'une longueur et d'une dimension ex- 
traordinaires. . . 

Pendant ce temps, Suzanne avait fait 
placer Hélène en travers le lit . . . 

Celui-ci, bas et large comme tous les lits 
modernes, semblait pouvoir donner asile à 
tout un escadron . . . Suzanne se plaça entre 
les jambes de sa compagne, écartant large- 
ment les cuisses et présentant ses fesses à 
la paysanne, qui les couvrit de son ventre, 
enfonçant ainsi au fin fond du con de sa 
maîtresse l'énorme godmiché . . . 

Ce fut dans cette inénarrable position, que 
la jouissance vint encore une fois s'emparer 
des deux jeunes femmes ... Et, lorsque, 
lasse, épuisée, inondée de foutre, Hélène, les 



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yeux mi clos, vit la paysanne se retirer, elle 
fut prise d'un insurmontable dégoût et, en- 
fouissant sa tête dans Poreiller, malgré les 
prières de la chaude Suzanne, elle se dit 
que, décidément, ces amours-là étaient aussi 
bizarres que la passion de son mari I 




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CHAPITRE 
IV. 

DU DANGER DE FAIRE CACA DANS 
UN WAGON. 

e lendemain matin, comme les deux 
jeunes femmes se promenaient dans 
le jardin, la porte de l'allée principale roula 
sur ses gonds, et deux hommes pénétrèrent à 
l'intérieur . . . 

L'un, grand, barbu, bâti en Hercule, taillé 
à coups de hache, n'était autre que le pro- 
tecteur de Suzanne, le Russe, ce fameux 
Russe, si vicieux, dont la courtisane avait en- 
tretenu son amie . . . Pinoskoff présenta son 
compagnon . . . 




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— Raoul Belverge, fit-il, un gaillard qui 
mène la vie a grandes guides, et qui sait 
s'amuser . . . Avec cela, veuf depuis huit 
jours, ce qui est un avantage tout particulier... 

— Monsieur est veuf? questionna Hélène, 
en rendant le galant salut que lui adressa 
le jeune homme ... 

— Oui, ma belle, répliqua Raoul, en sou- 
riant . . . Ohî c'était un joli petit crampon, 
qui s'avisait d'être jaloux avec celai . . . 
vous comprenez, si jel'ai lâchée et l'ai ren- 
voyée à ses troupeaux 1 

— Vous étiez liée avec une gardeuse de 
troupeaux 1 . . . 

— Oui ... je l'avais découverte, il y a 
deux ans, dans une grasse prairie de la 
Normandie ... Je l'ai lavée, savonnée, par- 
fumée, habillée, et m'en étais fait une petite 
femme, tout à fait présentable ... Le mal- 
heur, c'est qu'elle s'avisa de m'aimer pour 
de bon ... et si cette grande passion ne 
s'était point allumée, il est très probable que 



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je ne l'aurais pas encore lâchée . . . Car elle 
vous avait un galbe tout à fait extraordinaire!... 

— Alors, fit Hélène avec surprise, c'est 
parce que votre maîtresse vous aimait, que 
vous l'avez quittée . . . 

— Parbleu 1 oui ! 

— C'est très drôle! 

— N'est-ce pas? . . . 

Au déjeuner, Hélène fut placée aux côtés 
du snob, qui se laissait aller au charme ré- 
pandu par la jeune femme ... On causait 
amicalement, tandis que le Russe, grand 
buveur et beau parleur, contait à Suzanne 
d'invraisemblabes histoires de chasse . . . 

Sous la table, les pieds commençaient à 
folâtrer . . . Raoul s'était emparé du petit 
peton de la jeune femme et son genou 
frôlait la cuisse ronde de cette dernière, 
effectuant d' expressives pressions, qui trou- 
blaient fort la pauvre Hélène. . . 

Après le déjeuner, on alla faire un tour au 



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49 

jardin, lequel était très vaste et tout planté 
*de beaux arbres fruitiers. . . 

Hélènn, au bras de Raoul, s'en allait 
par les allées, très heureuse de sentir la 
main du joli gommeux effleurer les pointes 
de ses seins. 

Raoul eut un soupir. 

— Cœur qui soupire n'a pas ce qu'il désire, 
fit Hélène, en plantant son clair regard dans 
les yeux du jeune homme. 

— C'est vrai, répondit laconiquement 
•celui-ci. . . 

— Qui vous fait donc soupirer ainsi? 

— Oh 1 un tas de choses! 

— Et . . . pent-on savoir? . . . 

— Cela dépend. . . 

— De quoi? 

— De vous! 

— De moi? 

— Promettez-moi de ne pas vous emporter, 
si je vous dis le motif de ma tristesse, . . 

— C'est promis. . . 

Voluptés Bizarres 3. 



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— Eh bien! je ressens au cœur un grand 
• trouble ... Je suis anxieux, lorsque je me 

demande s'il m'est permis de vous aimer I. , . 

— Vous m'aimez? 

— Gela ne vous froisse pas ? . . . 

— Mais non, je vous assure. . . 

— Vous me rendez trop heureux, fit Raoul, 
en prenant doucement la taille de la jeune 
femme, qu'il attira oontre lui, continuant de 
marcher à petits pas . . . Ainsi, votre mari 
ne serait point un obstacle, et je pourrais 
espérer ? . . . 

— Mais oui, mon ami, tout ce que vous 
voudrez! . . . 

— Hélène, Hélène, vous me transportez ! . .. 

— Tant mieux ! . . . 

Derrière eux, le Russe et Suzanne riaient 
aux éclats . . . 

— A la bonne heure, ça va bien, ça va 
même mieux que ça, disait Pinoskoff à sa 
maîtresse ... Ce Raoul a le diable au corps, 



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51 



parole 1 ... Eh bien 1 si c'est ça qu'il appelle 
venir se mettre au vert 1 . . . 

— Il n'est pas comme vous, celui-là, hor- 
reur d'homme! . . . 

— Certes, car il a vingt-huit ans et j'en 
ai cinquante, bien sonnés 1 . . . 

— Ce qui veut dire que sans omelette. . . 

— Je serais évidemment un homme 
flambé. . . 

— Grosse canaille 1 . . . 

— C'est ça, et passe-moi la main dans les 
cheveux 1 

Hélène et Raoul poursuivaient leur amou- 
reuse causerie. . . 

— Si vous saviez quel effet vous me pro- 
duisez, faisait Raoul. . . 

— Ah ! ... et .. . peut on savoir ! . . . 

— Regardez. . . 

Elle jeta les yeux sur la braguette, où le 
membre raidi laissait sa trace révélatrice. , . 
Raoul s'amusa à le faire remuer, et ce 



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52 

manège * parut si drôle à la jeune femme, 
qu'elle éclata de rire. . . 

Mutine, elle frôla de sa main gantée la 
verge du bandeur. . . 

Oh I combien il eût désiré voir cette main 
demeurer là, plus que l'espace d'un clin 
d'œil 1 . . . 

Au détour d'une allée, Raoul ne put 
résister plus longtemps à l'impérieux désir 
qui lui mordait le cœur . . . prenat nia jeune 
femme aux tétons, il les baisa avec une pré- 
cipitation folle, et, comme "Hélène, riant, 
faisait tressauter ses seins magnifiques, 
Raoul colla ses lèvres sur les lèvres de la 
mignonne, éteignan ce, rire perlé qui l'ex- 
citait encore. . . . 

Elle s'échappa de ses bras, et courutà un 
magnifique cerisier, rouge de fruits. . . 

Avant que Raoul ait eu le temps de se 
reconnaître, elle avait placé une échelle le 
long de l'arbre et y avait grimpé . . . 

Et lui, sous les jupes courtes, pouvait ad- 



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53 

mirer les mollets ronds et bien faits d'Hélène, 
les cuisses grosses, et, tout au fond, le gros 
fessier, bien épanoui dans la pénombre des 
jupons. . . 

— Oh ! les beaux fruits, faisait Hélène. . . 

— C'est vrai, som-ils gros, répliquait 
Raoul. . . 

— Jamais je n'en ai vu de pareils. . . 

— Ni moi non plus. . . 

Et grimpant à l'échelle, il fourra sa tète 
sous les jupes de la jeune femme, embrassant 
le voluptueux fessier, qui se remuait fort 
agréablement. . . 

— Voulez vous bien finir! s'écriait Hélène, 
qui, s'agitant trop fort, perdit l'équilibre et 
vint poser ses fesses sur le visage de Raoul. . . 

Un barreau crrqua et les deux jeunes 
gens roulèrent à terre, sans grand mal, car 
l'herbe des pelouses amortit leur chûte. . . 

Mais Hélène avait les jupes par dessus 
sa tète, et très étourdie par cette dégringolade 
inattendue, elle oubliait de voiler la chair de 



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ses cuisses, que la dentelle du pantalon, 
retroussé, laissait gai ment sourire. . . 

Raoul se précipita entre les splendides 
cuisses, et, braquant son membre dans la 
fente ménagée dans l'entre-jambe du pantalon, 
il essaya de l'enfoncer dans les profondeurs 
cythérennes ... Eu sentant pénétrer dans 
son ventre l'instrument avec lequel on bâtit 
les hommes, Hélène poussa un cri et tenta 
de se reculer. . . 

Peine perdue . . . Raoul s'était couché 
sur elle, et ses deux mains avaient saisi ses 
merveilleuses fesses, par lesquelles il la tenait 
étroitement enlacée. , . 

— On vient, fit Hélène, en entendant crier 
le sable de l'alléé. , , 

— Que le diable les emporte ! . . s'écria 
Raoul, très ennuyé d'un pareil contre temps. 

Il se releva rapidement, tandis qu' Hélène 
se rajustait quelque peu, toute ébouriffée. . , 

— Ah ! ah ! je vous y prends, faisait le 



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Russe . . . Peste 1 sais-tu que tu vas très 
vite en besogne, mon cher Raoul ! . . . 

Hélène tourna à dos au Pinoskoff, tandis 
que Suzanne, les sourcils froncés, regardait 
jalousement Raoul. . . 

Le soir, le diner fut triste. . . 

Suzanne ne soufflait mot. . . 

Le Russe bavardait toujours et était seul 
à s'amuser de son incohérent verbiage. . . 

Une heure après, Hélène se levait. . . 

— Où allez-vous? demanda Raoul, . . 

— Je vais chez moi. . . 

— Pourquoi? . . . 

— Il faut que j'y aille, vous dis-je. . . 

— Non point . . . Vous ne retournez plus 
chez votre mari, je vous enlève . . . Suzanne 
vous prêtera quelques effets de première 
nécessité ... Nous partons cette nuit-même... 

il l'avait enlacée et la baisait aux lèvres . . . 

— Veux-tu fuir ? demanda-t-il. 

— Fuyons, répondit-elle . . . 



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— Ainsi, vous partez? questionna Suzanne > 
blême de colère. 

— On ne lui répondit pas. . . 

Hélène, sur les genoux de Raoul, causait 
amoureusement avec ce dernier . . . 

— Le cochon 1 se dit Suzanne, tu me 
payeras tout ce que je souffre 1 . . . Viens, 
ajouta-t-elle tout haut, en prenant Hélène par 
la taille . . . 

Et quand elles furent seules, dans la 
chambre, où, la nuit précédente, leurs fou- 
très avaient coulé, Suzanne fondit en larmes, 
jurant qu'elle se vengerait tôt ou tard de ce 
sale gardin, qui l'enlevait à son amour . . . 

Une heure après, à la gare voisine, Hélène 
et Raoul prenaient place dans un coupé spè^ 
cial,et roulaient à toute vapeur vers Paris. . * 

Il l'avait placée sur ses genoux, et la jeune 
femme, les jupes troussées par dessus les. 
cuisses, appuyait ses petits pieds sur la ban- 
quette, écartant les jambes, tandis que Raoul 
la branlait avec la tête de son dard . . . 



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Tout-à-coup, Hélène se leva, très rouge . . . 

— Je vous en supplie, fit-elle, mettez-vous 
à la portière ... 

— El pourquoi? . . . 

— Oh! dépêchez- vous, surtout 1 . . . 

— Mais dites-moi ... 

— J'ai envie de faire caca . . . 

— Que ne le disiez-vous, chèr angel 

Il alla mettre le nez à la portière, tandis 
qu'Hélène saisissant rapidement un journal 
qui se trouvait sur les coussins, relevait ses 
jupes, dègraffait son pantalon, et, accroupie 
au-dessus du journal déployé, fesse nues, 
laissait tomber de son divin anus de jolies 
petites crottes, que Raoul entendait choir sur 
le papier bavard . . . 
N'y tenant plus, il se retourna, le mem- 
bre sorti du pantalon, et il se mit à se bran- 
ler, regardant la jeune femme, très gênée, 
et qui n'osait plus se relever . . . 

Mais tout-à coup, elle se dressa, tournant 
le cul, qui apparut tout blanc, dans l'envo- 



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lement des jupons, et elle jeta par la por- 
tière le trop plein de ce gros sournois . . . 

Prompt comme l'éclair, Raoul s'était préci- 
pité, et sa verge toute raide vint s'enfoncer 
entre les fesses splendides de la jeune 
femme . . . 

— Oh ! que c'est bon, faisait Raoul, pous- 
sant du ventre. 

Il la culbuta sur les coussins . . . 

Et, durant toute cette belle nuit d'été, ja- 
mais wagon-coupé, dit la chronique, n'enten- 
dit de pareils cris, et n'assista à de semblables 
débauches. 




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CHAPITRE. 
V. 

AMOURS SALES. 

e ndant un an entier, les deux amants 
voyagèrent, visitant les capitales de 
l'Europe. 

Raoul était un compagnon charmant, très 
amoureux,^ et ne regardaut nullement à la 
dépense. 

11 avait littéralement couvert la jeune 
femme de byoux,et, à en juger parleur nom- 
breux bagage, on avait dû passer préalable- 
ment chez le costumier, 

Malgré tout, Hélène s'ennuyait , . . 




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Un an, côte à côte avec cet homme, c'était 
un peu bien long pour une petite femme, 
dont les sens venaient à peine de s'éveil- 
ler . . . 

Passer les journées à courir les villes, 
bras dessus-dessous, cemme de légitimes et 
vulgaires époux ; puis, le soir venu, se gou- 
cher côte à côte, dans l'éternel et banal lit 
d'hôtel, c'était un peu stupide comme mono- 
tonie . . . 

A Milan, où les deux amants restèrent 
un mois entier, Hélène s'éprit du ténor de 
la Scala, le fameux Àlbrandini . . . 

Un soir, elle fit jeter au cabotin un bou- 
quet, dans les profondeurs duquel un petit 
ècrin avait été enfoncé ... 

Très ému, le ténor vint remercier la dame, 
laquelle, sans plus de façon, s'assit sur ses . 
genoux, en lui faisant un collier de ses deux 
beaux bras . . . 

Cet Albrandini avait un charme tout par- 
ticulier . . . Comme la plupart de ses com- 



M.444444444444444444444444444 

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patriotes, il adorait faire minette, et lea 
chatouillements savants de l'exellent cabot 
contribuèrent pour beaucoup à le faire 
aimer . . . 

Et tout un moisi . . . 

Allez donc débiner les ténors, après celai 

Mais, le mois échu, c'est-à-dire la passion 
éteinte, Hélène et Raoul s'enfuirent vèrs 
Florence. . . 

Le pauvre Raoul était un peu bien fatigué. 

Les exigences vénériennes de sa maitresse, 
l'avaient mis sur le sable . . . Jamais il 
n'avait eu affaire à femme aussi chaleureuse, 
en vérité, et sa pauvre poitrine sonnait quel- 
que peu le creux . . . 

Harry Blackson était donc tout désigné 
pour remplir, près d'Hélène, les intéressantes 
fonctions que Ton devine . . . 

Harry était une manière d'Hercule améri- 
cain ; il n'avait pas son pareil pour le tra- 
pèze double, et certaines petites dames de la 



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02 



villa assuraient qu'on ne trouverait point son 
rival en inventions voluptueuses . . . 

Ce fut Harry qui enseigna à notre belle 
dégraffée les mystères de certaines positions.. 

Il donnait à la jeune femme de véritables 
représentations à domicile, et quand, complète- 
ment nu, il venait à la donzelle, en marchant 
sur les mains, après avoir naturellement 
exécuté deux ou trois sauts périlleux, celle-ci 
se tenait les côtés de rire et livrait avec une 
sensualité de femelle son beau corps gras- 
souillet aux baisers du clown . . . que c'a- 
vait donc été drôle, lorsqu'il l'avait fait met- 
tre à quatre pattes ! . . . 

Il s'était placé sous ses fesses, debout, la 
tenant par ses merveilleuses cuisses, et lui 
avait glissé son membre sous le ventre . . . 

C'était bizarre et bon . . . 

Harry assurait que toutes les femmes en 
étaient très satisfaites . . . 

La belle Fanny, avec laquelle il avait dé- 
buté, avait vraiment très bien joui, le jour, 



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ou, durant la répétition de la brouette, il 
l'avait prise ainsi . . . 

Et le clown s'étendait, donnait des détails... 

Il la tenait comme ceci, avait ses mains 
comme cela, sous les cuises nues, dans le 
maillot de soie chair; et elles étaient très 
belles, ces cuisses-là. 

Un peu maigriottes, mais d'un verveux !.. 
Tout-à-coup, voilà qu'il s'était mis à bander 
très fort, lorsque, par un hazard heureux, son 
ventre toucha précisément les fesses de 
Fanny . . . 

Alors, il perdit la tête, et poussa follement 
l'acrobate, qui essaya de dégager ses cuisses... 
Son tutu se fendit, laissant le cul nu, un cul 
très gras, ravissant ainsi ... Il avait tiré 
son nœud, et, aux éclats de rire des confrè- 
res qui assistaient à cette scène, il avait 
baisé la Fanny . . . 

Et c'étaient toujours des histoires dans le 
même goût, racontées avec les mots crus et 
les détails scabreux . . . 



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Hélène en était toute énervée . . . 

Peu à peu, la jeune femme perdait de cette 
exquise retenue, qui lui donnait un faux air 
de candide naiveté. . . 

D'amoureuse, elle était devenue cochonne, 
et, dans ses voluptés, il lui fallait de l'étrange 
et du nouveau ... sa jouissance ne lui 
paraissait plus acceptable, lorqu'elle avait lieu 
dans les conditions banales ordinaires, il lui 
fallait le piment des mots rudes, sentant le 
bordel, et jamais elle ne s'amusa mieux qu'en 
s'arrètant, au bas des ruelles louches, oû 
d'inénarables et graillonnantes mari to mes, 
poings sur les hanches et mamelles mi-nues, 
déguelaient d'affreux blasphèmes . . . 

Un soir que, couchée près de Raoul endormi, 
elle songeait, une ride au front, elle se leva 
doucement, prit dans une malle des vêtements 
de paysanne et sortit furtivement de Y hôtel... 

On était alors, à Naples et ce fut vers le 
port qu'Hélène dirigea ses pas . . . 
Elle s'arrêta au coin d'une rue déserte, 

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sous le bec de gaz blafard, les deux mains 
enfoncées dans la poche de son tablier, et, 
quand un homme passait, elle roulait volup- 
tueusement les hauches, cambrant sa mince 
taille, offrant les splendeurs de ses seins mi- 
nus ... 

Des matelots revenaient, en chantant joy- 
eusement, d'un bouge où ils avaient passé la 
soirée . . , 

Hélène s'adressa à l'un . . . 

— Viens donc, mon petit! . . . 

— Nom de Dieu, la belle fille ! . . . 

Le matelot s'approcha, lâchant ses compag- 
nons, et saisit la jeune femme par les fesses, 
en la collant rudement contre son ventre . . . 

— Combien que tu prends, dis? 

— Cent sous, mon chat . . . 

— Nom de Dieu ! si j'avais su ! ah ! nom 
de Dieu, de bon Dieu! 

— Quoi donc ? T'as pas l'rond ? 

— Pas trop, non ; les garces du boxon m'ont 
fait les fouilles, quoi I Ah ! si j'avais su te 



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trouver, nom de Dieu ! . . . T'as des nichés 
épatants, sais-tu ? . . . Et pis, une Fran- 
çaise, une payse ! ... Et dame 1 Zidor pe- 
lote pas tous les jours un cul pareil î . . . 

— T'as été un boxon ? . . . Que qu' c'est 
qu' ca, l'boxon? . . . 

— T'es bète ! . . . 

— Mais non, j' sais pas . . . 

— Ben! un endroit, où, contre trois francs, 
une garce se charge quelque fois d* vous 
foutre une bonne vérole au bout du nœud!... 
Ah l bon Dieu, oui, si j'avais su, sûr j'y 
aurais pas été! . . . 

— Viens donc ! . . . 

— Te dis : pas V rond I . . . 

— Tant pis ; j' te gobe ! . . . 

— Un béguin ? mince! . . . 

— Viens ! via une allée ouverte, la . . . 

— Dans une allée ! T'es rien chic ! . . . 
Elle l'entraina dans l'allée ... 

Et là, dans l'ombre épaisse, le matelot 
l'avait troussée, et ses mains pelotaient les 



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fesses opulentes de la jeune femme . . . 

Et il les trouvait si absolument parfaites, 
qu'il ne pouvait se lasser de les palper. 

— Laisse-moi donc tirer ton membre, fit 
Hélène, en déboutonnant la braguette du ma- 
telot ... Tu peuses plus à la chose, alors . . . 
Mais il y pensait trop, au contraire, car, 
aussitôt le membre à l'air, il écarta bruta- 
lement les cuisses d' Hélène et éssaya de le 
lui enfoncer sous le ventre . . . 

— Des nèfles 1 fît la jeune femme . . . Pour 
que tu me fou très la vérole, peut-être. 

Mets moi ta main au cul, et branle moi ; 
je t'en ferai autant. Mais pour me fourrer 
ta pine dans le con, je te l'ai dit: des 
nèfles I . . . 

— Tes rien drôle! . . . 

Il fut obligé d'en passer par là . . . 

Et tandis qu'il lui chatouillait le bouton, 
elle branlait la grosse verge du matelot, qui 
ne tarda pas à lui décharger dans la main . . . 

Quand Hélène jouit, elle eut des paroles 



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infâmes, des aveux dégoûtants, criant au 
matelot d'agiter avec plus d'ardeur le gros 
doigt, qu'elle s'était enfoncé dans le trou du 
cul, et lorsqu'elle se pama, rien ne peut 
donner une idée de ses soupirs, de ses cris . . . 

Un garde de la ville, attiré par ce bruit, 
vint jeter un coup d'œil dans l'allée . . . 

Parbleu ! le doute n'était pas permis. 

Les baiseurs étaient bien pris dans le délit 
le plu s flagrant, 

— Ah ! ah 1 fit-il, je vous pince, mes tour- 
tereaux! . . . Vous allez me suivre chez 
Monsieur le commissaire . . . 

Le matelots très contrarié de l'aventure, 
profita de la demi-obscurité où ils étaient 
plongés, pour sauter à la gorge de l'agent 
qu'il culbuta; le drôle prit alors la clé des 
champs, se disant que la putain se tirerait 
d'affaire comme elle l'entendrait . . . 

Cependant l'agent s'était relevé, et, mena- 
çant, il s'avança vers Hélène qui l'attendait, 
les bras croisés . . . 



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— Salope ! tu vas payer pour l'autre 1 
s'écria le policier, dans sa langue maternelle, 
laquelle était fort bien comprise de la jeune 
femme . . . 

— Qu'est-ce que tu veux faire? 

— T'arrèter, parbleu ! 

— Allons donc! on ne m'arrête pas, moi! 

— Je t'apprendrai à te faire enculer dans 
les allées ! C'est dégoûtant, parole. Allons, 
suis-moi, ou je t'empoigne de force . . . 

— T'es diablement bète, sais -tu ? 

— Cas pas fini de m'insulter, sale peau l . . . 

— J'tai dit qu' tétais bête ; j'te le répète î . . . 
T'as l'occasion d'faire l'amour à l'œil, et tu 
la laisses échapper! . . . 

— L'amour, tu n'as pas peur. Une vache 
comme toi ! , , , 

— Est-ce que j'en ai l'air, d'une vache? 
Et, sous le bec de gaz où elle alla se 

placer, elle releva fièrement la tête . . . 
L'agent, agreblcment surpris, fit : 

— T'as l'air salaud un peul . . . 



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Et lorsqu'elle eut relevé sa jupe, par dessus 
sa croupe, se montrant ainsi toute nue jus- 
qu'à la taille, l'agent policier fut vaincu . . . 

— Bordel du pape ! s'ècria-t-il, t'es mieux 
bâtie qu'une princesse . . . 

— Et tu me laisseras aller, si j't'en donne ? 

— Parbleu 1 . . . 

— Viens donc, alors, grosse bête 1 . . . 

— Ah, non ; pas dans l'allée . . . La-Bas, 
sur le port, dans les barriques, on ne sera 
pas ennuyé 1 . . . 

Et, une heure après, lorsqu'elle s'alla cou- 
cher près du pauvre Raoul, la courtisane 
avait les sens satisfaits, et s'endormit d'un 
lourd somme. 




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CHAPITRE 
VI. 

L'ENCULÉE. 

ix mois après cette aventure, les 
deux amants étaient de retour à Paris. 
Raoul avait acheté à sa mai tresse 
un petit hôtel ; qu'il meubla avec un luxe 
particulier. . . 

Là, on recevait beaucoup d'amis; et plus 
d'un, nous devons le dire, fut regardé par 
Hélène de tendre façon, pratiquant ainsi une 
hospitalité par trop écossaise. . . 

Le malheureux Raoul était toujours 
aveugle. . . 




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Il était convaincu d'être seul à partager 
les faveurs de sa maîtresse; car elle était 
si tiède, il la trouvait toujours si vibrante 
et jamais lasse I 

Mais un jour, sur le boulevard, Raoul se 
trouva nez à nez avec Pinoskoff. 

— Tiens! comment va? 

— Ca bandilloche toujours. Et Hélène? 

— Toujours collé, mon cher. Et Su- 
zanne ? 

— Elle baise toujours avec la même élé- 
gance ? 

— Venez donc me voir. 

— C'est cela, 

Et Pinoskoff était venu, accompagné de 
Suzanne, 

Les deux jeunes femmes n'avaient pas 
tardé a reprendre leurs relations et leurs 
journées se passaient dans les voluptés les 
plus scrab reuses. 

Un jour que, les jupons par dessus la 
tête, Hélène se laissait sucer par sa volup- 



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73 

tueuse compagne, Raoul entra sur la pointe 
«des pieds, suivi de Pinoskofl, et les deux 
^hommes cachés dans les plis des lourdes 
tentures, purent assister aux ébats des deux 
•mignonnes. . , 

Ces cuisses nues, qui s'écartaient avec tant 
•d'art, cette odeur de foutre qui remplissait 
tout l'appartement, le spectacle de ces affriol- 
lantes nudités féminines, affolèrent littérale- 
ment les deux hommes. . . 

Tous deux se précipitèrent, flamberge au 
vent et ces dames parurent les recevoir avec 
quelque plaisir. . . 

Mais les deux hommes, excités par de trop 
fréquents sacrifices, ne bandaient pas. . . 

Les mignonnes avaient beau employer tous 
les moyens usités en pareil cas, 4 les mem- 
bres n'avaient plus la force de se redres- 
ser. . . 

La brune Suzanne avait placé le gros dard 
de son amant entre ses mamelles, et lui 
pelotait ardemment les couilles, tandis qu'Hé- 

Voluptés Bizarres 4. 



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^^^^^ 



74 

lène suçait la verge ramollie de son ami. 
Rien n'y fit. . . 

Alors, les deux jeunes femmes s'empoig- 
nèrent par les fesses et sè baisèrent l'une 
l'autre, prenant, devant les deux hommes, 
les positions les plus scabreuses, les postu- 
res les plus révoltantes. . . 

Les membres commencèrent à x se re- 
dresser. 

Ces deux femmes déculottèrent leurs 
amants, et, s'emparant chacune d'un marti- 
net, frappèrent les fesses nues aves éner- 
gie. . . 

Raoul, couché sur le ventre, commençait 
à bander. . . 

Son membre redressé frôlait l'étoffe du 
sopha, et les mouvements de son abdomen 
démontraient assez, que cette flagellation 
interrompue produisait un salutaire. effet. . . 

Tant qu'au Russe, rien n'y faisait. . . 

Suzanne se mit alors à cheval sur son 
ventre, et lui pêta sur le visage, tandis que, 



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75 

méditation dernière, son vagin laissait tom- 
ber une urine brûlante sur le ventre 
du blasé. 

Pinoskoff banda alors furieusement, et, 
s'étant redressé, il empoigna sa mai tresse à 
la poitrine, suçant avec délices les bouts ro- 
ses des mamelles. 

— Jouissons ensemble I s'écria Suzanne. . . 
Et, en moins de temps que nous en met- 

tons pour l'écrire, elles eurent quitté leurs 
moindres vêtements, ne gardant que leurs 
bas et leurs souliers, ce qui ajoutait un 
charme de plus à leur opulente nudité. . . 

— Comment pourrait on bien s'y prendre? 
faisait Pinoskoff, qui, pour ne rien perdre 
de sa chaleur, si péniblement acquise, con- 
servait son nœud au fond des fesses de Su- 
zanne. . . 

— Pas malin, répondit celle ci, tu vas 
voir . . . Hélène a le cul poli et des hanches 
superbes ... Il est donc naturel qu'elle le 
montre à son amant . . . Mets-toi à quatre 



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TTTTTTiTTTTTTTtT 



76 

pattes sur le bord du sopha, ma mignonne, 
fit-elle, en l'y plaçant et en appliquant sur les 
rondeurs d'amoureuses petites tapes . . . 
Maintenant, M. Raoul, prenez la en le- 
vrette. . . 

Raoul exécuta le mouvement et lorsqu'il 
eut enfoncé son dard dans le tabernacle du 
plaisir, Suzanne s'écria . . . 

— Diable ne poussez point encore! nous 
partirons emsemble I 

Sur les conseils de sa maîtresse, le Russe 
se glissa entre les cuisses des deux amants, 
de façon à ce que ses mains pussent s'égarer 
sur les beaux seins d'Hélène . . . 

Debout, et les cuisses largement écartées, 
Suzanne se plaça derrière Raoul, dont elle 
pelotait les fesses d'une main, tandis que, 
de l'autre, elle s'enfonçait la verge du Russe 
dans le vagin . . . 

Bientôt, le foutre coula à longs flots, et 
rien ne peut donner une idée des soupirs et 



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77 

des cris que poussèrent à la fois nos quatre 
personnages . . . 

Ce fut un délire, une jouissance insensée, 
qu'on peut éprouver parfois, sans jamais pou- 
voir l'exprimer . . . 

Quelques jours après la scène que nous 
venons de raconter au lecteur, Hélène se 
trouvait seule dans le salon, assise sur un 
sopha, dont la largeur et la mollesse incitaient 
à la volupté . . . 

Elle était vêtue d'une gracieuse robe de 
chambre, en foulard noir, dont le corsage, 
ouvert en pointe sur la poitrine, laissait ad- 
mirer, dans son entier, la ligne profonde 
des mamelles . . . 

Elle songeait . . . 

Quelques jours avant, „Au Matou noîr" elle 
avait été présentée à un potache de dix huit 
ans, imberbe et rose, lequel s'était senti très 
ému des avances faites par la courtisane . . . 

— Venez me voir quand mon amant sera 



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78 

au cercle, lui avait-elle dit; nous nous 
amuserons. 

Mais, cette nuit là, Hélène, en compagnie 
de Suzanne et d'une autre courtisane, amie 
de cette dernière, s'était livrée à d'excessives 
voluptés, et aucun désir ne venait soulever 
son sein . . . 

Le potache lui, près d'elle, avait passé un 
bras autour de la taille d'Hélène, laquelle, 
toujours heureuse de se sentir amoureuse- 
ment pressée, résolut de porter à son comble 
l'inflammation des sens du rhétoricien. 

Elle lui demandait quelle posture il préfé- 
rait, s'il était capable de soutenir plusieurs 
assauts sans faiblir, et s'il n'avait de saletés 
avec ses petits camarades de collège . . . 
Lui jurait que non . . . 

Oh ! elle, ça n'avait pas été la même chose I 
Elle en avait fait du propre, au pensionnat ! 
Et elle racontait, avec force détails, tout ses 
petits crimes contre nature, jouissant d'aise, 
en s'apercevant de la souffrance du collégien, 



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79 

dont la pine, affreusement dressée, n'osait 
sortir de sa retraite . . . 

Les hommes, disait-elle, c'est plus dégoû- 
tant, car ils se mettent cela dans des en- 
droits ! . . . Voyons, il pouvait bien l'avouer . . . 
Qu est-ce que cela faisait, puisqu'on était 
entre soi ?.. • 

Alors il la prit sur ses genoux . . . Elle 
retroussa malignement son jupon, découvrant 
un tout petit coin de cuisse, que le collégien 
se mit à caresser ... 

— N'aie pas peur, petit sot, disait elle . . . 
Mets donc ta main plus haut . . . oui, là, 
entre mes cuisses ... Va donc ! . . . Va 
maintenant, écarte la fente et mets ton doigt 
dedans . . . Ah! damel je ne suis pas en 
chaleur, aussi faut-il que tu me racontes tes 
petites histoires de pension ... Je parie que 
tu as du en faire de ces saletés 1 . . . 

— Dame 1 répliqua- t-il, un peu ! . . . 

— Ah ! ah 1 tu vois bien ! . . . 

— J'avais un goût très prononcé pour les 

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fesses de mes petits camarades . . . Mais je- 
ne voulais rien avouer de ma passion ; cepen- 
dant un jour . . . 

— Quoi donc? 

— Nous étions en vacance ... En com- 
pagnie de mon cousin Jules, je regardai des. 
photographies étranges, que mon grand frère- 
n'avait pas eu le temps de ramasser, et dont 
la vue enflamma mes sens, a ce point, que^ 
si j'avais été seul, je me fusse certainement 
branlé en les regardant. Sur ses entrefaites, 
mon cousin eut envie d'aller aux cabinets . . » 
Je l'y suivis ... Le siège, soigneusement 
ciré des cabinets, se trouvait placé au-dessous, 
d'une fenêtre, aux vitres barbouillées de pein- 
ture blanche, et qui donnait sur la cour- 
intérieure de la maison que nous habitions . . . 
Quand je vis mon petit cousin grimper sur- 
le siège, le pantalon baissé, je ne pus me- 
défendre de bander très fort, et, dirigeant 
mes regards vers l'intersection de ses cuisses^ 
je m'aperçus qu'il maintenait son dard avec 



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sa main, pour que l'urine s'en allât couler dans 
la cuvette ouverte . . . Une envie de faire 
des saletés" me dominait ... Il se fît un 
grand bruit dans la cour . . . 

— Je vais voir ce que c'est, fis-je . . . 

— Et je montai sur le siège . . . Mais au 
lieu de regarder dans la cour, c'était le cul 
de mon cousin que je regardai ... 

„ Ces jolies fesses grasses d'enfant rose, d'où 
s'échappaient des crottes longues, au milieu 
de fusées intestinales, portèrent à son comble 
la surexcitation de mon être . . . 

, .Quand mon cousin se fut torché, chose 
que je le regardai faire avec ivresse, il vou- 
lait se reculotter, mais je l'en empêchai, l'en- 
laçant voluptueusement, disant que l'occasion 
était trop belle pour que je laissasse échapper 
le moyen de couronner mes études anatomi- 
ques, par un examen attentif de ses fesses .. 

„I1 me laissait faire, un peu bête . . . 

„Mais il me déculotta à son tour et nous 




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nous pelotâmes le derrière, prenant les po- 
stures les plus choquantes • . . 

,,J'avais sorti ma verge, et la lui avais 
fourrée entre les fesses, les serrant Tune con- 
tre l'autre, et je te laisse à penser, ma belle, 
s'il me fallut beaucoup de temps pour arri- 
ver à décharger amplement . . . 

,, Quand j'eus terminé, il exécuta dans mon 
derrière les mêmes manoevres que j'avais - 
opérées sur le sien, et durant plusieurs jours 
et plusieurs nuits nous nous livrâmes tous 
doux aux mêmes exercices. 

— Nous couchions ensemble, car la mai- 
son ne possédait pas assez de lits pour qu'il 
pût en être autrement, et je n'essaierai pas 
de te dépeindre les voluptés par lesquelles 
nous passions toutes les nuits . . . Noua 
étions toujours au cul l'un de l'autre, ne 
nous reposant qu'en nous suçant réciproque* 
ment notre petit fuseau, toujours raide et 
jamais assouvi ... Et une nuit, mon cousin, 
sans trop savoir comment, trouva mon dard 



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à la porte du trou du cul, où j'essayais de le 
lui enfoncer . . . Sans trop de souffrance, ma 
pine y pénétra tout entière, de telle sorte 
que mes couilles seules dépassaient ... Et 
je jouis comme je ne l'avais jamais fait en- 
core ... Il me semblait que ce cul me suçait 
le gland . . . 

— Quand mon Cousin voulut goûter les 
mêmes voluptés, il s'aperçut qu'il avait le 
membre trop gros, et je souffrais tellement 
lorsqu'il essaya de l'enfoncer, qu'il préféra 
cesser ce jeu cruel et se laiseser branler. 
— Tu le vois, mu chérie, termina le rhéto- 
ricien, il n'y a pas que dans les pensionnats 
de filles où l'on apprend, de bonne heure, à 
approfondir les mystères des voluptés 1 . . . 

Durant tout le temps que dura ce récit, 
Hélène se sentit impressionnée de diverses 
et multiples façons . . . 

Les yeux mi-clos, elle avait devant elle la 
vision de ces deux enfants, qui s'enculaient 
avec la même passion, la même fougue que 



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les blasés, les plus absolument dégoûtants. 

Elle relevait insensiblement ses jupes, dé- 
voilant son ventre, en appuyant ^avantage sa 
croupe sur le membre du collé à ses fessea 
rebondies . . . 

Elle le lui avait sorti du pantalon et le 
branlait, allant très bas, le décalottant jusqu'à 
sa base, jouissant d'aise en contemplant ce 
nœud rose, dont les veines se gonflaient sous 
l'action du foutre. 

Elle se posa sur la canapé, la tête très, 
peu haute, et enfoncée dans les cousins . . . 

Le collégien retira son pantalon, et vint se 
placer entre les cuisses de la jeune femme, 
évoquant son dard à la porte du temple. 

— Non, fit-elle . . . Ton petit nœud est 
trop joli ... Je veux qu'il me jute dans la 
bouche . . • 

Elle défit son cosage et mit ses deux belles 
mamelles à nu, lui disant c[e se poser dans 
leur entre-deux ... 

Le collégien ne se le fit pas répéter, et» 



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serrant les deux gros tétons contre sa pine, 
il se mit à pousser du ventre, tandis qu'Hé- 
lène, la tête inclinée sur la poitrine, recevait 
le bout rose du nœud dans la bouche . . . 

Le collégien juta dedans, inondant les 
tétons de son foutre généreux . . . 
Et elle y laissa cette ample décharge, très 
en chaleur mais ne voulant pas jouir encore . . . 

Après quelques instants de repos, elle 
s'agenouilla sur le sopha, lui tournant le 
dos . . . Et, Payant fait placer debout, derrière 
elle, elle se mit toute nue, jetant le peignoir 
sur un meuble. 

— Mets moi ton joli nœud sous le bras, 
fit-elle. Il jouit encore ainsi fort agréable- 
ment, et les poils follets des aisselles de la 
jeune femme, s'humectèrent du généreux 
liquide ... 

Maintenant Hélène était suffisamment éner- 
vée pour pouvoir ressentir les jouissances 
exquises . . . 

Se mettant à quatre pattes, elle exposa ses 



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belles fesses sous le nez du collégien, eu lui 
disant : 

— Essaye donc de me fairè ce que tu faisais 
à ton cousin Jules . . . 
Mais elle avait le trou du cul fort droit et le 
membre ne s'y enfonça qu'au prix des plus 
cruelles souffrances, supportées avec un cou- 
rage héroïque . . . 

Elle se faisait enculer, après avoir refusé 
la même faveur au seul être qui eût eu légi- 
tiraenemcnt droit à ces intimes voluptés 1 . . . 

Hélas! la névrosée en était arrivée à cet 
instant de la vie, où ses pareilles sont en 
proie aux plus terribles épreuves. Assoifffées 
de voluptés, elles comprennent que la 
jouissance n'est que le résultat d'une souf- 
france qu'elles recherchent, mais une souf- 
france plus matérielle, si je puis dire . . . 

Hélène, se souvenant de la passion de son 
mari, avait voulu éprouver cette sensation, 
très probablement extraordinaire, qui consiste 
en ce que l'on sait ... Et quand les che- 



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mins furent ouverts, cela lui sembla très 
drôle de sentir un dard la chatouiller ainsi 
dans un endroit si peu fait pour les joyeux 
ébats . . . 

Mais elle ne voulut pas qu'il déchargeât 
dans con cul. Elle se retourna, présentant 
son trou grand ouvert, à l'amoureux dard qui 
y pénétra tout d'un trait ... Et, lorsqu'elle 
fût près de se pâmer, elle voulut sentir la 
morsure de ses lèvres sur ses mamelles 
gonflées . . . 

— Mais mords-moi doncl s'écria- t-el le, 
au comble de l'exaspération. 

Et le collégien, littéralement affolé par 
l'étalage de cette chair qui se livrait ainsi, 
la mordit cruellement sous le sein, laissant 
des traces sanglantes, pendant qu'elle faisait: 
Han ! Han ! avec des remuements de son 
ventre en délire . . . 



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CHAPITRE 

VII. 
BESTIALITÉS. 

•inq années se sont écoulées, au mi- 
lieu des jouissances les plus extra- 
ordinaires. . . 
Hélène s'étant fait surprendre, un beau 
jonr, dans une posture intéressante, en 
compagnie de certain artiste de café-concert, 
Raoul Pavait lâchée, mais il lui avat fait 
don de l'hôtel qu'elle habitait, ainsi que de 
vingt mille francs, qu'il crut de sa dignité (?) 
de lui faire parvenir. . . 




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Elle avait vraiment bien besoin de cet 
argent! . . . 

Durant les sept années qu'elle passa sous 
le protectorat du pauvre Raoul, la coquine 
avait appris à thésauriser, et elle possédait, 
à l'heure actuelle, de solides et bonnes ren- 
tes sur l'Etat; et cette fortune relative la 
laissait souriante, quand elle y songeait, 

Elle se disait, non sans raison, qu'à l'heure 
redoutée, où les frimas viendraient blanchir 
sa blonde tête et rider ses traits, cette for- 
tune lui servirait à trouver ce qu'elle n'au- 
rait peut-être pu découvrir avec le seul con- 
cours de ses charmes anciens. 

En attendant cette décrépitude, Hélène 
menait joyeuse vie, en compagnie de Su- 
zanne. 

Les deux femmes s'aimaient plus que ja- 
mais . . . Suzanne surtout, dont les trente 
deux ans avaient besoin d'une affection sin- 
cère, apportait, chaque jour, des raffinemets 
nouveaux dans leurs communs ébats. . . 



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^^^^^^^^^^^^^^^^^ 



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Ç'avait été certain souper où les plus bel- 
les gougnottes de Paris avaient été invitéees, 
et où la nudité la plus absolue avait été 
exigée . . . 

Et elles se rappelaient, en souriant, toutes 
les voluptés de cette fête extraordinaire, où 
chaque gougnotte s'était fait sucer par sa 
camériste respective ... Et la sauterie 
finale II... Ces quinze femmes nues, ar- 
mées de godmichès, baisant leurs soubrettes 
dans les postures les plus extravagantes d'un 
quadrille canaille 1 

A quelque temps de là, Hélène s'était 
éprise violemment d'un jeune snob, rencon- 
tré au Bois ... et la jeune femme n'avait 
pas tardé â ne lui laisser ignorer aucun de 
ses charmes les plus secrets. . . 

Suzanne, un jour qu'elle vint visiter son 
amie, ne fut pas reçue par cette dernière, 
laquelle, en compagnie de son amant, s'ébat- 
tait gentiment. . . 

Le lendemain et les jours suivants, la 



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porte de l'hôtel demeura également close 
pour la courtisane . . . Suzanne en conçut 
un violent chagrin, se demandant ce qui 
pouvait motiver un pareil changement d'at- 
titude chez Hélène . . . 

Celle-ci ne Paimait-elle plus ? . . . 

Car, nous ne saurions trop le répéter, Su- 
zanne aimait Hélène d'un véritable et fol 
amour. 

Pour conserver la douce certitude de ne 
point lui être indifférente, la courtisane eut 
tout sacrifié, en admettant qu'elle eut eu 
quelque chose à perdre, ce qui nous parait 
très douteux . . . 

Il n'en est pas moins vrai, que sa passion 
pour Hélène tenait du délire, et qu'elle était 
prête à tout tenter pour se rapprocher de 
son amante . . . Bientôt, elle apprit la liai- 
son nouvelle de celle-ci, et se promit de se 
venger . . . 

Certain soir que notre gardin sortait du 
petit hôtel de la rue B***, il se trouva nez 



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à nez avec un grand diable, armé d'un énor- 
me gourdin, dont la casquette haute et les 
inévitables accroche-cœurs, trahissaient suf- 
fisamment la profession * . . 

Le drôle administra au malheureux snob 
une mirifique raclée, qui le tint trois mois 
au lit ... Hélène crut que son amant 
l'avait oubliée et n'y pensa plus. 

Suzanne revint, plus folie que jamais et les 
deux courtisanes poursuivirent de concert, 
leur aventureux voyage à travers l'inconnu. . , 

Maintenant les deux jeunes, femmes avaient 
recours, pour s'exciter, à des moyens fabu- 
leux . . . 

Un jour, que, toutes nues, elles étaient cou- 
chées sur le sopha de la chambre d'Hélène, 
un jeune terre-neuve, appartenant à Suzanne, 
sauta lestement à leurs côtes . . . 

D'abord, elles n'y apportèrent aucune atten- 
tion, et elles continuèrent de se baiser, tandis 
qu' Hélène, les fesses en l'air, exposait ces 
deux globes polis sous le museau du chien. . . 



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93 

L'animal, attiré par l'odeur sui generis, 
qui émanait de l'entre-cuisse de la jeune 
femme, se mit à lécher les deux belles sphè- 
res, la queue fétillante, l'œil clair . . . 

Hélène, très agréablement surprise par ce 
léchage, écarta davantage les fesses, laissant 
la langue du chien se promener sur le trou 
de son cul . . . 

La jouissance lui parut meilleure, et, lors- 
qu'elle se fut pâmée, elle se retourna toute 
rieuse, regardant le chien, qui, assis sur son 
derrière, semblait regretter très vivement le 
chômage où on le mettait. 

— Est-il mignon, ce chien-là, fit Su- 
zanne I . . . Ici, Azor . . . venez entre les 
cuisses de ta maîtresse . . . 

L'animal obéit, rampant entre les cuisses 
rondes et sans doute habitué depuis beau 
temps au travail qu'on exigeait de lui, se 
mit à lécher le con encore tout humide de 
la courtisane . . . 

Mais Hélène voulut qu'il lui en fit au- 



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tant . . . Les jambes en l'air et maintenues pas 
ses deux mains, qu'elle passa sous ses cuisses, 
la voluptueuse exposa sous le museau d'Azor 
la fente rose de son divin cul, ainsi que son 
joli con, encore tout rempli de foutre. 

Azor lécha bien pendant quelques délicieux 
instants le petit trou chéri, mais bientôt il se 
recula, s'assit gravement, et, la langue hors 
de la gueule, soufflant puissament, il se livra 
à une petite comédie, qui, pour être mimée, 
n'en était pas moins fort expressive, car elle 
obtint chez les deux femmes, un succès de 
fou rire . . . 

— Regarde donc, faisait Suzanne . . . Ton 
cul qui fait bander Azor . . . Gros cochon ! 
je parie qu'il veut jouir, lui aussi ! . . . 

— Allons, Mr, Azor, dit Hélène, si vous 
vouliez reprendre votre travail, et ne plus le 
quitter qu'après son achèvement complet , . , 

Le chien, comme s'il eut compris le sens 
de cette ivitation, se traîna jusqu'à la jeune 
femme, et, après avoir promené amicalement 



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sa langue tiède et douce sur les fesses nues 
de la courtisane, il se dressa sur ses pattes 
de derrière, posa ses deux autres pattes sur 
les hanches d'Hélène, et essaya de lui en- 
foncer son dard dans le derrière . . . 

Suzanne riait à se tordre des efforts comi- 
ques du pauvre chien . . . 

— Ah 1 ah! faisait-elle . . . Vois tu pas que 
vous restiez collés tous deux ! . . . 

Hélène se laissait faire ; même, un moment, 
elle écarta les lèvres de son con, facilitant 
ainsi l'introduction . . . 

Mais dès qu'elle sentit le dard pénétrer, 
tout brûlant, elle se recula vivement ! . . . 

— Ah ! non, fit-elle pas çà, tout de môme !.. 

— Oh! Ta vilaine laide! dit Suzanne, en 
flattant Azor . . . Elle ne veut pas donner du 
mou-mour au gros toutou chéri . . . Venez 
trouver maîtresse vilain laid ; ça vous ap- 
prendra à lui faire des infidélités. 

Elle se coucha sur le ventre, écartant, 



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comme Hélène l'avait fait, la fente de son 
ventre . . . 

L'animal y plongea son dard, et se mit à 
pousser, soufflant du feu et rouronnant comme 
un matou . . . 

Les deux jeunes femmes s'amusaient beau- 
coup de ce tableau bestial . . . 

Et quand Suzanne sentit que le dard du 
chien allait lancer un foutre brûlant, elle se 
recula vivement, tandis qu' Azor, déçu dans 
son espoir, saississait un coussin entre ses 
pattes, et venait décharger sur le velours 
cramoisi . . . 

Et, chaque jour, lorsque Suzanne venait, 
accompagnée du terre neuve, Hélène s'amu- 
sait des frétillements du bizarre animal, ne 
le lâchant, et ne consentant à se livrer à 
Susanne, qu'après avoir branlé maître Azor. 

Sur ces entrefaites, Suzanne présenta à son 
amie un certain Vimol, vieillard de soixante 



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97 

ans, lequel s'était follement épris des char- 
mes d'Hélène . . . 

Ce Vimol était puissamment riche, et son 
Age, ses cheveux blancs, son bedon majestu- 
eux, avaient décidé Suzanne à cette présen- 
tation, certaine que son amie ne s'èpendrait 
point de cette caricature . . . 

Vimol devint donc le protecteur d'Hélène. 

Très galant, il ne savait rien refuser à la 
jeune femme, il la couvrait de bijoux, de 
diamants et d'or, ne demandant en retour de 
pareilles prodigalités, que la petite faveur 
d'admirer Hélène dans sa troublante nudité. 

Un soir, le vieillard, en venant visiter sa 
maîtresse, (?) lui amena une petite fille de 
quatorze ans à peine, très belle et très forte 
pour son âge . . . 

M, Vimol connaissait les passions de sa 
courtisane, et il avait cru être du dernier 
galant, en présentant à Hélène cette jolie petite 
fille ... Et puis, le vieux fouteur n'était 
pas sans avoir quelque arrière-pensée . . . 

Voluptés Bicarrés 5. 



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Son vieux membre devait avoir besoin 
d'énergiques stimulants, pour trouver la 
force de se redresser . . . 

Hélène portait ce soir là, l'un des plus 
troublants costumes qu'une imagination de 
vieillard ait pu inventer. 

Figurez-vous un maillot blanc, tout con- 
stellé de paillettes luisantes, collé aux ron- 
deurs divines, laissant les seins vous imagi- 
ner la magnifique ampleur des deux belles 
fesses, grossies encore par la couleur im- 
maculée de ce grotesque costume. 

M. Vimol en avait fait faire ainsi de tou- 
tes les couleurs, et rien ne peut donner une 
idée de l'expression lubrique, imprimée & sa 
physionomie, lorsqu'il contemplait la jeune 
femme, revêtue de cet accoutrement diabo- 
lique . . . 

La petite fille rougissait fort, en regar- 
dant cette „belle dame" d'apparence si dis- 
tinguée et qui livrait ainsi au regard de ce 



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vieillard, les plus secrètes splendeurs de son 
beau corps de femme .. . 

— Elle est jolie, la dame, hein? mon bébé, 
fit le vieux, souriant affreusement et, passant 
sa main décharnée sous le cou rose de la 
mignonne . . . 

— Oui, bien jolie, répondit-elle ... Ma 
pauvre maman ne mourrait plus de faim, car 
je saurais bien lui venir en aide, alors. 

— Mais, ma petite chérie, fit le vieux, je 
t'assure que tu es très jolie et très désira- 
ble . . . Et je suis certain que vous devez 
avoir déjà de jolis petitts tétons 1 . . . 

— Oh ! pas si gros que ceux de la dame 1 

— Et des petites fesses très dures . . . 

— Oui, mais pas si dures . . 

— Mais si, mais si . . . D'ailleurs, on 
peut se convaincre, n'est-ce pas, Hélène? . . . 

— M ai s oui, mon ami, fit cette dernière, 
en s'approcbant de l'enfant, qu'elle troussa 
vivement . . . 

— - Le vieux tournait tout autour, lorgnant 



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le ventre, veuf de tout poil disgracieux, et 
s'arrètant surtout dans la contemplation des 
deux jolies fesses roses, solidement collées 
l'une contre l'autre, et séparées par une ligne 
très fine, raide et rapide, comme un trait de 
crayon . . . 

Posant son lorgnon d'or sur son nez cro- 
chu, le vieillard s'exalta, tàtant parfois les 
chairs fermes, avec une satisfaction évi- 
dente . . . 

— Un vrai trésor, un vrai morceau de roi I 
fît-il au bout de quelques instants . * . 

Tant qu'à Hélène, elle était très excitée 
par la vue de ces charmes intimes d'enfant 
grassoullet . . . 

La petite s'nmusait à tresser les poils de 
la jenne femme, laquelle se laissait faire, 
écartant malicieusement les cuisses, le con 
très ouvert . . . 

Tout à coup, Hélène saisit l'enfant par la 
taille, et s'ètant assise dans un fauteuil large 
et bas, elle posa la mignonne à cheval sur 



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101 

ses genoux, lui écartant ainsi largement 
les jambes. 

— Comment t'appelles-tu? fit Hélène, tan- 
dis que le vieillard, approchant une chaise, 
venait s'asseoir derrière l'enfant, dont il ta- 
potait le joli cul blanc. 

— Georgette, répliqua la petite fille, en 
rendant à la courtisane les baisers enflam- 
mées que celle-ci lui prodiguait . . . 

— C'est la première fois que tu te lais- 
ses faire? 

— Oui, madame ... Il faut bien ! 

— Pourquoi donc faut-il ? 

— Maman est pauvre . . . Elle est ma- 
lade, et le Monsieur m'a déjà donné cinq 
beaux louis de vingt francs . . . 

— Il t'en donnera d'autres, encore ! Es-tu 
contente ? 

— Oh! oui . . . 

— Et tu vas me faire jouir? 

— Jouir ? . . . 



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102 

— Oui ... Tu t'es bien branlée quel- 
quefois ? 

Au lieu de répondre, Georgette se suspen- 
dit au cou d'Hélène, en s'écriant : 

— Ohl comme ça me chatouille 1 . . . 

Le vieux, en effet, passant sa main sous 
les fesses de Penfant, s'occupait d'agiter le 
petit trou vierge . . . 

— Laisse faire le monsieur, dit Hélène, 
tu verras comme c'est bon . . . 

La petite se laissait faire en effet, agré- 
ablement chatouillée par l'extraordinaire 
vieillard, remuant gentiment les fesses, en 
serrant la courtisanè contre ses petits seins, 
à peine soulevés . . . 

Mais Hélène avait soif de jouissances . . . 

Elle posa ses deux bras sur les épaules 
de Georgette, et, par une énergique pression, 
contraignit l'enfant à poser sa brune tète 
sur son ventre nu . . . 

La petite embrassait le con de la cour- 
tisane, très rieuse, très amusée . . . 



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103 

Le vieillard avait tiré sa vieille épée de son 
fourreau, et la promenait sur le derrière poli 
de Georgette . . . 

— Suce-moi, dit Hélène, incapable de se 
maîtriser plus longtemps. 

El la mignonne se rendit à ce désir; elle 
fut très étonnée, lorsqu elle sentit bouillonner 
au fond de la matrice le sperme amou- 
reux ... Il est vrai qu'elle était toute 
jeune et que jamais elle n'avait aussi ample- 
ment déchargé. 

Quand Hélène se fût pâmée, et que, lasse 
et épuisée, les yeux clos, énergiquement 
estompés, elle se fût renversée dans le fau- 
teuil, le corps mou, Mr. Viraol prit Georgette 
dans ses bras, dévoilant le sexe de 1' enfant 
et lui mettant dans la main son gros mem- 
bre tiède . . . 

Georgette regardait cela, curieusement, 
très remuéoe, et-elle deviniait sans peine, ce 
que le vieillard attendait de sa complai- 
sance . . . 

44444444444444444444444444444 



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104 



Elle le branla, tandis qu'il la couvrait de 
baisers ... Et lorsque la vieille épèe eut 
retrouvé quelque chose de sa rigidité passée» 
Mr. Vimol la glissa entre les cuisses de l'en- 
fant, lui recommandant de serrer énergi- 
quement cellès-ci . . . 

Une heure après, Georgette quittait l'hôtel* 
physiquemeut encore vierge, mais fort bien 
renseignée sur les mystères voluptueux. 

La mère n'allait-elle pas avoir du pain? 

Qu'importait donc! 




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105 




CHAPITRE 
VIII. 

DERNIÈRES DÉBAUCHES. 

Jgï^jén an se passa, sans amener de chan- 
gement appréciable dans l'existence 
tourmentée de la trop célèbre cour- 
tisane . . . 

Nous croyons qu'il est superflu de racon- 
ter les aveutures banales d'Hélène . . . 

C'était toujours un peu la même chose . . . 

Les aventures purent être différentes, mais 
le résultat fut toujours ce qu'il devait être 
inévitablement. 

Nous en arriverons donc immédiatement 



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106 

à la partie presque capitale de cette très vé- 
ridique histoire, certain que le lecteur nous 
saura gré de passer sous silence tout ce 
qui peut être empreint de quelque bana- 
lité . . . 

Hélène s'éprit donc d'un jeune poète che- 
velu, un soir que les hazards de ses courses 
vagabondes l'avaient menée „Au Matou 
Noir t v que tous les Parisiens connaissent . . . 

Marius avait vingt-cinq ans ; c'est dire 
assez, qu'il devait posséder ces belles et juvé- 
niles ardeurs de la jeunesse . . . 11 était pâle, 
de cette pàîeur particulière aux gens qui 
ne passent pas très précisément leurs nuits 
dans les bras de Morphée, et ses grands, 
yeux noirs, estompés par les fatigues d'un 
travail incessant, avaient des reflets étranges, 
avec quelque chose, dans les profondeurs de 
leurs mobiles prunelles, de doux et de mélan- 
colique. 

Marius était un incompris, et les refus, jadis 
peu polis, des éditeurs auxquels il n'avait 



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107 

pas craint de soumettre ses œuvres l'avaient 
progressivement amené à un dégoût violent 
pour tout ce qui l'entourait. 

Les femmes lui semblaient bêtes à l'excès, 
infâmes, répugnantes. 

Il s'engageait dans cette voie sombre, qui 
a le spleen pour résulat. 

Et voilà qu' Hélène avait mis dans sa vie 
comme un rayon de soleil . . . 

Maintenant, la vie paraissait plus belle, 
le ciel plus bleu ; Marius était sous le charme, 
sous ce charme puissant, où Hélène tenait 
tous les hommes qui l'approchaient. 

Aimer cette femme! . . . 

La désirer avec tant d'ardeur et ne pouvoir 
l'approcher . . . 

Pourquoi Marius n'è tait-il pas riche? 
Il se serait plu à couvrir de bijoux pré- 
cieux chacune des parties de ce corps mag- 
nifique 1 . . . 

Mais quels pouvaient être ses espoirs, k 



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108 

lui, pauvre diable de poëte, plus riche d'idée» 
que d'écus? . . . 

Et les nuits de Marius s'écoulaient, lentes, 
pénibles, dans une insommie abrutissante, 
avec, toujours devant les yeux, l'image chérie, 
qu'une jalousie bizarre lui montrait tendre- 
ment accolée à d'imaginaires rivaux ! . . . 

Deux mois s'écoulèrent ainsi dans un 
halètement affreux, dans une fièvre folle ! . . . 
Marius ne travaillait plus . . . 
Maintenant, la nuit, sous la chaleur intense, 
envoyée sur son crâne par la lampe de 
travail, il restait là des heures entières, 
bouche bée, le regard perdu dans le vague, 
incapable de rien, d'aligner deux vers, leur 
musique eut elle été destinée à charmer 
l'idole . . . 
Mais un soir, le poëte n'y tint plus . . . 
C'était trop de souffrances . . . 
La mort était préférable aux tourments 
inouis qu'il endurait ... 
11 la voulait, il fallait qu'il la vit . . . 



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109 

Il lui peindrait son amour avec tant de 
force, tant de vérité, qu'elle ne pourrait 
demeurer insensible à de semblables ac- 
cents . . . 

Et il se rendit ,,Ai* Matou Noir." 

Hélène vint, un peu grise . . . 

On ne court pas les cabarets de nuit, sans 
laisser au fond des verres un peu de sa 
raison. 

Marius fut magnifique, ce soir-là . . . 
Il eut des inspirations géniales . . . 
Ses bons amis même, daignèrent le féli- 
citer. . . 

Et, au milieu d'un concert de louanges, 
et des applaudissements féminins, le poète 
se laissa choir près d'Hélène, disant, en 
s'épongeant le front, moite de sueur, et pour 
dérober la furtive rougeur qui envahit ses 
joues : 

— Vous seule n'applaudissez pas, Ma- 
dame ... 
Elle le regarda, souriante . . . 



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110 

Le poète eut la sensation d'une chaleur 
très douce, dans laquelle son cœur anrait 
baigné ... 

Ecoutez, fit-il, d'une voix brève, je vous 
adore comme vous ne pouvez vous l'ima- 
giner. Laissez-moi vous reconduire, ce soir, 
vous avez besoin dans l'existence d'un être 
qui vous soit absolument dévoué, prenez 
la mienne ... 

On sentait qu'il ne mentait pas . . . 

Hélène le comprit bien. 

Aussi répondit-elle, après quelques courts 
instants de réflexion : 

— Ma voiture est là, venez . . . 

Ils partirent. 

Arivés à l'hôtel de la rue de B**, Hélène 
fit entrer le poète dans un magnifique bou- 
doir, où elle le laissa, disparaissant dans le 
cabinet de toilette, d'où elle sortait, quelques 
minutes après, vêtue d'un 'ong peignoir de 
gaze verte, dont la transparence idéale 
laissait admirer les splendeurs inestimables 

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111 

du corps entièrement nu de la Jeune femme. 

Mari us poussa un cri, cri de folie, et se 
précipita aux genoux de la courtisane, dont il 
se mit à baiser les pieds avec passion . . . 

Mais elle le releva, et le fit assoir sur le 
sopha, tout près d'elle . . . 

Sur un guéridon, le Champagne pétillait 
dans les coupes . . . 

Nouchalamment, et avec un geste déli- 
cieux, la courtisane saisit une coupe, et la 
porta à ses lèvres, invitant le poète à 
l'imiter . . . 

— Marius, fit elle alors, je ne t'aime pas, 
je ne t'aimerai jamais . . . 

— Hélène! . . . 

— Quelles richesses déposeras tu donc à 
mes pieds, en échange de ces jouissances que 
tu sollicites? 

— Des richesses ! ... fit le poète, qui re- 
tombait ainsi brutalement dans la plus déce- 
vante des réalités ... Tu le sais, je n'en 
possède point. Mais je t'aime et te désire 



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112 

assez, pour te donner ma vie. Dis-moi que 
tu seras heureuse de partager ta couche avec 
le pauvre Marius ; dis-moi que tu voudras 
bien laisser mes mains s'égarer sur les 
marmoréennes rondeurs de tes seins, dis-moi 
que tu ne me repousseras point, quand mes 
lèvres se promèneront sur ton ventre ruti- 
lant, sur tes cuisses, sur tes fesses, idéale- 
ment blanches ; dis-moi, que, lorsque mon 
membre pénétrera au plus profond de ton 
être, tu ne me cèleras pas ta jouissance et 
ne retiendras pas ton foutre; oh ! dis-moi 
tout cela, mon amour, ma folie, et je veux 
que cette nuit de délices soit la derrière 
pour moi, et je veux ne plus voir l'aurore 
aux longs doigts de rose ! . . . Ma vie, en 
échange de cette nuit de délices. 

J'ai du poison sur moi, le voici ; prends-le 
et verse-le toi-même . . . Son effet ne se 
produira guère qu'au matin, et, ne voulant 
pas te compromettre, j'irai mourir ailleurs . . . 



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— Donne, fit Hélène en se saisissant du 
flacon. Bile le prit et se leva ... 

— Où vas tu? dit-il. 

— Je vais donner des ordres et je reviens . . . 

— Tu acceptes donc? 

— J'accepte ... La proposition est trop 
belle pour que je puisse refuser ... Tu 
m'aimes assez, je le vois, et pnisque je suis 
convaincue de cet amour, je serais une 
misérablè, si je refusais à celui qui me sa- 
crifie sa vie, les jouissances qu'il réclame 
de moi. 

Elle sortit, puis entra de nouveau . . . 

Elle le prit par la main et le conduisit 
dans la chambre à coucher . . . 

Marius se dévêtit complètement et enlaça 
la courtisane . . . 

— Bois, fit-elle, en lui présentant une coupe 
où elle avait versé tout autre chose que du 
poison 

Il but, sans hésitation, avec ivresse, cette 



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affreuse boisson, qui lui sembla quelque 
nectar ... 

Son dard redressait orgueillusement la 
tète !.. Il prit la courtisane par dessous 
les fesses, et, avec une capacité dont on ne 
l'aurait pas cru capable, il l'enleva jusqu'à 
hauteur de son dard, tandis qu'elle lui en- 
tourait les reins de ses deux jambes en- 
lacées . . . 

Le membre pénétra tout entier dans la 
grotte de volupté, et quand les deux nou- 
veaux amants sentirent le foutre gonfler leurs 
sexes, ils s'arrêtèrent . . . 

Alors, Hélène, le ventre et les seins sur 
la chaise longue, les fesses en l'air, écarta 
ces dernières de ses deux mains, dévoilant 
le tour dépourvu de tout poils . . . 

Marius y enfonça sa pine brûlante, passant 
ses deux mains sous le ventre de la jeune 
femme, dont il se mit à chatouiller le bouton. 

Il allait doucement, se pénétrant de cette 
volupté inouïe ! . . . 



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115 

Mais, tout d'un coup, les rideaux de l'al- 
côve furent soulevés, et M. Vimol apparut, 
complètement nu, sa longue verge bien re- 
dressée, suivi de Suzanne, également nue, et 
qui, très excitée par le voluptueux tableau 
qu'il lui avait été donné d'admirer, se pe- 
lotait les fesses, en roulant des hanches. 

On s'expliqua • . . 

M. Vimol n'était pas jaloux. Oh 1 nonl 
Il comprenait parfaitement qu' Hélène devait 
avoir besoin de ces jouissances, qu'il n'était 
pas souvent en mesure de lui procurer, 
hélas! . . . 

Puis, il se répandit en amers reproches . . . 

— Eh quoil elle n'avait pas craint de céder 
aux prières de ce jeune homme, et l'avait 
froidement empoisonné ? . . . 

Hélène avoua alors la supercherie à la- 
quelle elle avait en recours. Loin d'être un 
breuvage de mort, la boisson qu'elle avait 
fait prendre à Marius, devait, au contraire, 
l'exciter aux voluptueux travaux . . . 



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116 

M. Vimol était radieux! 

Un si joli jeune homme ! ... Et bâti 1 . . . 
Des fesses de femme! ... Et un joli petit 
dard! . . . 

Le Tieillard palpait les jnmelles rondeurs 
du poète, frottant son membre redressé con- 
tre leurs chairs roses . . . 

Il f aillait passer une soirée délicieuse . . . 

Tous les quatre bandaient effroyablement. 

L'orgie devint complète . . . 

Le vieillard eut une idée . . . 

S'attachant, au bas de ses vieilles fesses, 
un godmiché de belle taille, il annonça 
qu'on allait faire la chaine anglaise . . . 

Marius se plaça derrière Hélène, dont le 
cul, grand ouvert, sollicitait avec succès son 
beau dard amoureux. 

M. Vimol enfonça sa verge dans le der- 
rière du poëte, tandis que le godmiché qui 
ornait la partie postérieure de son individu, 
pénétrait dans le tèmple arrière de Suzanne 
qui se brànlait . . . 



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117 

Et le foutre coula bientôt avec abondance 
Le reste de la nuit s'écoula dans de nou- 
velles et excessives jouissances ... 

Hélène avait maintenant trente-cinq ans . . . 

Elle avait bu à la coupe de toutes les vo- 
luptés et n'avait plus rien à désirer. 

Un jour d'hiver, elle se rencontra à l'Opéra 
avec son malheureux mari. En revoyant sa 
femme, celui-ci sentit renaitre en lui son an- 
cienne passion. 

Il pardonna à Hélène, s'enfuit avec elle en 
province, et l'ancienne courtisane, actuellement 
âgée de quarante-huit ans, se fait encore 
enculer dans les prés, jupes troussées, fesses 
au vent, par son mari, le plus heureux des 
hommes. 




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