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L'ABEILLE
JOURNAL D'ENTOGMOLOGEE
FONDÉ PAR S. DE MARSEUL
TOME XXVII
1890-1892
PARIS
SOCIETÉ ENTOMOLOGIQUE DE FRANCE
Rue Serpente, 28
COMPOSITION DU 27e VOLUME
XTitre et Table alphabétique par noms d'auteurs.
+ Nouvelles et faits divers de L'Abeille, n° 44°. . . . P. CLXV-CLXVII.
{ Table des Chrysomélides de l’Ancien-Monde . . . p.1-xxiv.
MÉMOITES ET AE T 0e LR REP p- 14-304.
TABLE ALPHABÉTIQUE PAR NOMS D'AUTEURS
BEDEL (L.)
—
EICHHOFF (W.)
LEPRIEUR (C.E.)
MARSEUL (S. de)
Pic (M.)
PILLER (M.)
Liste des principaux mémoires
relatifs aux Scolytides, publiés
postérieurement à la Monogra-
phie d'Eichhoff. 152.
Observations synonymiques. 158.
Table alphabétique des Crypto-
phagidae. 229.
Renseignements sur les mœurs et
le développement des Meloidae.
235 et 304.
Synopsis des Onitis méditerra-
néens. 208.
Gen. Bubas Muls. 277.
Catalogue des Onitides méditerra-
néens. 279.
Révision des Scarabaeus paléarcti-
ques. 281 et 304.
_ Synonymies de Piller, 300.
Publications nouvelles. 301.
Notes additionnelles. 304.
voir Reitter.
Die europæischen Borkenkæfer
(Les Xylophages d'Europe) tra-
duit par C. E. Leprieur. 1.
Monographie des Chrysomélides
de l’Ancieu-Monde, par $S. de
Marseul. Table alphabétique des
genres, des espèces et des varié-
tés. I-XXIV.
voir Eichhoff.
Nouvelles et faits divers n°41
GIVE
voir Leprieur.
Descriptions de Longicornes d’Al-
ÈTe 2) ;
Iter per Poseganam Sclavoniae
provinciam. 291.
REITTER (E.) Synopsis des espèces du genre
| Aeolus Esch. d'Europe et de la
Russie d’Asie, traduit par L.
Bedel. 157.
— Synopsis de Coléoptères euro-
péens. Cryptophagidae, traduit
par L. Bedel. 161,
— Supplément aux Cryptophagidae,
traduit par L. Bedel. 217.
—- Liste des Cryptophagidae de Cir-
cassie recueillis par Hans Leder,
traduit par L. Bedel. 224.
VAN LANSBERGE (G.) Synopsis des Onitis, Chironitis
et Bubas de la région méditer-
ranéenne (extrait de la Mono-
graphie des Onitides). 251
NOUVELLES ET FAITS DIVERS
DE L'ABEILLE
A
PREMIÈRE SÉRIE — No Z44' _ 1890
Un double contretemps est venu coutrarier la marche
de l'Aberlle. La maison Pouillard, qui depuis plus de
vingt ans imprimait notre Recueil entomologique, a cessé
presque brusquement de continuer son concours si ap-
précié par son exactitude, son intelligente direction.
Ce ne peut être sans tâtonnements que nous pou-
vons suivre nos nouveaux essais, malgré l'espoir bien
fondé de voir notre marche reprendre son train habi-
tuel. Presqu'en même temps, subissant la funeste in-
fluence qui règne autour de nous, une cruelle bron-
chite nous empêche de nous occuper efficacement des
matières qui vont faire le sujet des livraisons de 1890.
Nos abonnés nous pardonneront ce retard inusité dans
l'envoi de nos livraisons; et nous nous efforcerons d’abré-
cer ces moments d’inaction, et bientôt nous aurons la
joie de ne plus rester dans cette ornière, où se traînent,
sans raisons plausibles, des publications analogues.
LS
* #
BIBLIOGRAPHIE /suite)
7. FAUNE COLÉOPTÉROLOGIQUE ARALO-CASPIENNE : xIII*
partie : Meloides et Cantharides (Mylabrides), par Wladimir
Dokhtouroff, pag. 72, avec 1 pl. (Extrait des Hor. soc.
ent. Ross. 1889, xx1, p. 345.
Ce nouveau mémoire de M. Dochtouroff sur la faune
si intéressante du bassin des lacs Aral et de la mer Cas-
pienne, écrit en français, est un vrai document indispen-
sable à consulter pour tous les entomologistes qui s’oc-
CLXYI NOUVELLES ET FAITS DIVERS DE L'ABEILLE
cupent de la faune de l’Ancien-Monde. Pour nous c’est
avec le plus vif intérêt que nous avous parcouru ces
pages, et nous remercions l’auteur de nous l'avoir offert,
aujourd’hui que je ne sais par quel incident la Société
entomologique de Rus-ie a suspendu l’échange «de son
Bulletin avec l’Abeille. Les descriptions sont claires et
faciles à interpréter grâce à la belle planche qui accom-
pagne le travail. Nous signalons : 1. Le genre MeLog
avec 15 espèces, 1 nouvelle : trapezicolhs de R. Kalirnagan,
qui n’est probablement que le Conradti Heyd. Deuts. 82.
48 de Alaï. — 2. CerocoMA, 2 esp. — 3. MyLagris (appelé
Zonabris), 54 espèces, les suivantes sont décrites comme
nouvelles : posticalis, de Songoria, p. 16; steppensis, des
steppes de Golodnaïa, p.17; Konigi, de Turcménie, p. 23;
Heydeiana, de Marghelan, p. 25; 14-maculata, de Turkes-
tan, p. 30; Reitteri, id, p. 37; tenuepunctata, id., p. 45;
Kouschakiewilschi, id., p. 47; turkestanica. id., p. 48. —
4. CANTHARIS, divisé en 2 sous-genres, Lytta et Epicauta,
avec 8 espèces. — 5. OExas, avec 1 espèce. — 6. Lypus,
avec 2 cspèces, dont pygmæus, nouv. esp. de Tuüreménie,
p. 60. — 7. Zonrris, en 2 sous-genres, Zonilis et Stenodera,
avec 6 espèces, — 8. Hapazus, avec 5 espèces, dont
2 nouvelles : Komarowi, de Tureménie, p. 64; 2ntermedius,
1d., p. 65. — 9. Silaris, avec 1 espèce. — 10. Cr:xopus,
avec À espèce. — 11. Nemognatha, vec 1 espèce. — 12.
Enfin le nouv. genre Sitaromorpha, établi sur une nouveile
espèce, Wilkinsi, de Turkestan, p. 70.
Nous souhaitons que l’auteur accomplisse heureuse-
ment la tâche qu’il s’est donnée, de bien faire connaître
la faune de ces contrées orientales dans une série de
mémoires sur les coléoptères.
8. ENUMERATIO COLEOPTERORUM BrACHELYTRORUM Fennieæ.
Pselaphidæ et Clavigeridæ. — Clavicornium, af John Sahlberg,
page 152. (Acta Soc. pro Fauna et Flora fennica vi, 1889.)
Ce travail sur les Psélaphides et Clavigerides, et les clavi-
cornes, est une révision de ces familles propres à Ja
Finlande. On y trouve énumérés 2 geures et 19-espè‘es
de Psélaphides et Clavigérides, et 103 genres ct 352 es-
pères de Clavicornes. Chaque espèce est accompagnée da
NOUVYELLES ET FAITS DIVERS DE L'ABEILLE CEXVIE
Ja citation des principaux ouvrages où elle se trouve
décrite, et suivie de notes détaillées fort intéressantes
sur la synonymie, la station et les mœurs; ces détails sont
écrits en suédois, mais les descriptions des espècrs nou-
velles ou peu connues sont en latin.
Les espèces nouvelles sont peu nombreuses : Anisolome
insularis, p. 34; Catops lapponica, p. 45; hirlicollis, p. 46:
Epuræa opahsans, p. 104; palustris, p. 105 ; rugulosa, p. 105;
abietina, p. 108 ; Byrrhus ruficornis, p. 122.
Le tout est terminé par une table de toutes les espèces
énumérées avec la désignation abrégée de leurs localités
spéciales.
*
x *
NÉCROLOGIE
Cvs dernières semaines de 1889 ont été marquées par
des pertes cruelles pour la Société entomologique de
France. M. Jean-Baptiste Lucien Buquet depuis plus de
40 ans en était tr’sorier, et la prospérité financière de la
Société date de cette époque et était due cer'ainement à
sa bonne gestion et à sa ferme administration. L'un des
plus anciens membres de la Sociélé puisque sou admission
date de 1833; pendant plusieurs années, il s'était occupé
de coleoptères, et nos annales contiennent plusieurs tra-
vaux de lui, spécialement sur la famille des Longicornes,
dont il avait formé une assez riche collection générale.
Il est décédé à Paris, le 14 décembre 1889, dans sa 83e
année. Ancien functionaire de la marine en retraite, il
était chevalier de !a1 Légion d'honneur, né à Dieuze
(Meurthe), le 4 mars 1807.
M. Eugène Desmarest avait exercé sans interruption la
fonction de secrétaire depuis plus de 40 ans, ave une
exactitude qu’on ne saurail trop louer; on peut mème
dire que la direction de nos anniles si florissantes était
son occupation constante et qu’elle élait intelligente ct
soutenue. Membre de la Société depuis 1838, il n'a été
enlevé par la mort que le jour même où les élections
pour 1890 venaient de lui continuer ses fonctions. [Il est
décédé à Paris le 24 décembre 1889, à l'âge de 74 uns,
FCLX VIII NOUVELLES ET FAÏTS DIVERS DE L'ABELLE
Nous signalerons aussi le décès d’un autre membre de
Ja Société depuis 1822. M. Jean-Baptiste Géhin élait né à
Remiremont {Vosges) ct y est venu terminer une carrière
bien remplie. Cet entomologiste est connu par des études
spéciales sur le genre Carabus, dont il avait formé une
‘très intéressante ct fort riche collection, qu’il avait cédée
à M. Oberthur, peu de temps avant sa murt, lorsque ses
-yeux lui refusèrent leur service.
*
* *
EXPOSITION INTERNATIONALE AGRIGOLE ET FORESTIÈRE,
VIENNE (AUTRICHE), 1890.
En attendant la formalion du comité français qui doit
‘présider à la participation de notre industrie agricole et
fores‘ière à cette exposition, le comité central de Vienne
a officiellement délégué notre confrère hongrois M. Maxi-
milien Leucht, auquel tous les renseignements peuvent
être demandés à son bureau, 14, rue Lafayette, à Paris.
Le prince Colloredo-Mannesfeld et le comte Falkenhague
les présidents du comité viennois, se sont entourés de
toutes les notoriétés du pays, pour imprimer à cette mani-
festation la grandeur qui convient à son caractère inter-
nalional. L'exposition sera installée au Prater, elle ouvrira
le 15 mai prochain pour clôturer le 15 octobre. Fort inté-
ressantes les questions, dont la solution fera l’objet d'un
concours à l’occasion de cette exposition, ainsi que les
programmes fort étudiés des différents groupes. On peut
se procurer ces imprimés chez M. Leucht, le délégué
français.
*
*k *%
Ont soldé leur abonnement à l’ABEILLE pour 1890 :
MM. d’Achon, Lajoye, Favarcq, de Costa, de Vauloger,
de Beaupré, de Borre, Desbrochers des Loges, von Heyden,
Welter, D' Stierlin, G. Kraatz, Maurice Pic, D' Guédel,
Baudi de Selve.
Nous sommes en possession des photographies de :
MM. Bourgeois, Desbrochers des Loges, Vachal.
|
|
4
MONOGRAPHIE
DES
CHRYSOMÉLIDES DE L’ANCIEN-MONDE
Par S. DE MARSEUL
TABLE ALPHABÉTIQUE
DES NOMS DE GENRES, D'ESPÈCES ET DE VARIÉTÉS (1).
Les chiffres entre parenthèses indiquent le numéro des
volumes de L’Abeille et les chiffres qui les suivent, la pagina-
tion des Chrysomélides dans chacun des volumes.
Les chiffres en colonne indiquent la pagination spéciale de
de la Monographie.
Acanthodon Weise — Gonioctena (25) ? D
-acuticollis Frm. — haemoptera L. (? . 266
OMS Re Mo} 2Ee TES 322
SOL 6) 5e + LL 45, 301
DÉÉAe nMArS. (24) 112 7e A de 220
D nn ten ane 310
CORCHNDULC ADS ae. Nr pu ir 153
aenea B. (25) 6. . RAA La 304
aeneipennis Reiche (24) 85 DE NA M ROM ARE Dr LE 193
aeneo-micans Frm\(26) 108 . . + : . :: 406
RD eh LOS a Aer enter 269
EM Cie 021) Ds nl tu) ins 05
HÉnenos A nald(24);88 "sr Lie a ut 196
RÉUNIE RER ER RER RE 256
LIEN. (AN ITS Re RES 26?
SÉFTIS SOU 0) MR RS 339
(4) Cette table, revue et contrôlée avec le plus grand soin,
a été rédigée par M. C.-E. Leprieur. Avec sa générosité habi-
tuelle, notre collègue l’a mise à la disposition de la Société
entomologique de France, et son insertion dans L’Abeille a été
votée dans la séance du 23 décembre 1891.
La liste systématique des Chrysomélides a déjà paru dans
le Catalogue synonymique et géographique des Coléoptères de
l’Ancien-Monde (p. 505-515) et fait partie du 26° volume de
L’Abeille. — KL, B.
Vol XXVII. 1°
IT CHRYSOMELIDAE
afra Er. (24) 12.
ahena Germ. (24) 26.
akbesiana Frm. (25) 53 .
alcyonea Suff. (24) 176 .
alpina Gebl. (25) 77 .
alpina Ksw. (25) 77.
alpina Zett. (25)7 .
altaïca Gebl. (21) 102.
altaica Weise (25) 12
alternans Pz. (24) 51.
alternata Suff. (24) 78 . .
Ambrostoma Mots. (24) 39
ambulans Fald. (24) 95
americana L. (24) 102 2
amethystina Gmel. (25) 6.
amethystina Weïse (25) 177.
amethystipes Chevr. (21) 48.
amphibiae Mots. (25) 76
analis L.-24:135
analis Schr. (26) 133.
Anceyi Mars. (24) 32 .
Anderschi Duft. (24) 177 .
angelica Reiche (24) 49.
angulicollis Mots. (21) 49.
angulicollis Mots. (21) 82. :
angusticollis Frm. (21) 26. ….,.
apicalis Mén. (25) 70. .
approximata Zenk. (25) 78
armeniaca Fald. (21) 99.
armoraciae F, (25) 82
armoraciae L.1(20) 917%
artemisiae Mots. (24) 43
asclepiadis Villa (24) 54
asturiensis Kr. (21) 92 .
atra Duft. (26) 139
atra H. Sch. (24) 11 .
atra Matz. (24) 158
atra OI. (25) 66. Aer
atro-cyanea Mots. (25) 73 .
atro-virens Corn. (26) 127 .
RS LE, ne 0 A oi:
CHRYSOMELIDAE
atro-virens Friv. (24) 144 .
aucta F. (26) 133 .
auraria Mots. (24) 167
auraria Mots. (24) 47
aurichalcea Manh. (24) 56 .
auro-cuprea Frm. (24) 49 .
aurulenta Suffr, (24) 177 .
austriaca OI. (24) 60.
Baaderi Pz. (25) 41 .
baetica Suff. (24) 154
balearica Gory (21) 78
Banksi F. (24) 28 .
barbara F. (25) 66. ee
‘barbarica Gmel. (24) 103 .
_ basilea Gebl. (24) 175
_beccabungae III. (26) 139 .
berytensis Reiche (25) 25.
Besseri Kryn. (24) 122 .
betulae Küst. (26) 97
betulae Scop. (25) 6 .
bicolor-1:(24)97
bicolor Germ. (24) 143 .
bicolor Kr. (25) 40.
bifrons F. (24) 172.
bigorrensis Frm. (24) 15
bivittata Schrk. (24)
Blanchei Chevr. (24)
blanda Mots. (24) 47
brachydera Frm. (21) 46
brevis Frm, (21) 23 .
Bruleriet Bell. (21) 54
Bruleriei Frm. (21) 80 .
brunsvicensis Grav. (24) 80 .
butgarensis Eh: (25) 12 … .
bulgarensis Schrk. (24) 60
cacaliae Duft. (21) 177 .
cacaliae Schrk. (24) 179
calcarata F. (25) At .
calceata Per. (21) 90
caliginosa OI. (24) 154
Es
IV CHRYSOMELIDAE
calthae Néise (20) 1574 EN RREREE 435
Camoënst Fr. (21) 4775, 02e FOR 47
canalisternnus Mars:(21) 20 27 -VRerne 20
canariensis Br. (24) 91: 1, TR ReUrr 205
candens Weïse:(25) 176 2.40% LEURS NORD
Cantabrica Heyd..(24) A9 PNR 291
Ccapreae A:(25) 54%; DRE 392 -
Caragnae Gebl.:(25) 60. AE RE 398
catbonaria BU. (20) 1492 EC RRRE REC 251
carnitex F:(25)/198 2. 2 US RER PR
carnifex-Pz. (25) A4. TAC 242
carmiolious Germ:1(2b) 8857 2,2 CEA 386
Carpathica Bielz (24) 27% 2. OPEN 135
carpathica Weise (24) 483. 2 212 ANT
carpathicus Weise (25) 88527. GRR 386
Caucasica Mots, (24)47. OLA ER RENE ASS
daucasica Weise (24)-39: LS LCR Re 147
Caucasicus Weïise (26) 103 2 Sr ESPN 401
Cabtfnons 10.426) 126.27. RSR RER ME 4724
CéRAUTIL (A) EN RE CE RRREE 133
Centaurii Seriba.(24) 8042 57 ES Re 188
céreaus Li. (24151. 2, LR ee CR 159
chalcités Gerth. (24) 64:75 44. Are 169
chalcosoma Frm. (21) 49052 “Re 47
Chalybes:Suffr.:(26) 1392 CR RE 437
cioris-LüC:(724)49"307 20 ALES 157
chlorizans-WNeise-(21) 28%. 26 PR CREME 136
cbloromaura OIL. (24 106 7 Le 7 LOC 214
chloropus Germ. (21) 94. : Mrs 94
Chrysochloa Hope (voir Orina) (24) nee 272.
Chrysolina Mots.:(24) 29 7.00 Les 137
Chrysomela’L.(24)1: 8572 RER 109
cicutie W'eise (26) 1415: ENCRES 439
cillerana Moll (24). 772.7, ,.:. 7 OPERA
cineta NWeise:(25) AT. RU EE Re SE
cinciellarGyil. (24) 181,2" ren
cinciipennis Har. (24) 122-,. 45. RON 230
cireumducta Mén:(24),131. 7:25 EME eZ
circumducta Suff. (24) Le A | 230
avicornis Steph: (25) 82. LM CRAN 380
CHRYSOMELIDAE
coarctatus Muls. (21) 26
coarcticollis Frm. (21) 75 .
cochleariae F. (26) 100 .
cochleariae Gy1l. (86) 97
coelestina Baly (21) 104
coerulans Scriba (24) 46
coerulans Weise (24) 49
coerulea Gmel. (24) 46 .
cocemenOle (2423 Te,
coerulea OI. — tristis Fabr. (24) 178 .
coeruleipennis Say (25) 73. .
coeruleo-lineata Duft. (24) 179 .
coeruleo-violacea Deg. (25) 6
coerulescens Küst. (26) 122 .
coerulescens Suff. (24) 134
cognata Gmiel. (25) 82 . Re RUE
_ Colaphosoma Mots. — Chrysomela (24) 1
Colaphus Redt. — Colaspidema (25) 61
Colaspidema Cast. (25) 61
colaris LE. (25) 7. ni
commutata Suff. (24) 188
concinnus Steph. (26) 99
concolor Kr. (25) 28 .
confossa Frm. (24) 145 .
confusa Suff. (24) 155 .
consimilis Baly (24) 163
consularis Er. (25) 97 .
convergens Suff. (24) 181 .
convexiirous Frm. (21) 95.
corallipes Frm. (21) 72.
corcyreus Mars. (26) 107
corcyrica Suff. (24) 74 .
coriacea Suff. (24) 146 .
coriaria F. (21) 55.
coriarta Ol. (21)°56:.
corinthia Frm. (21) 97 .
coruscans Vuill. (21) 10.
costeila Mars. (25) 10
crassaticollis Frm. (21) 66 .
crassicollis Suff, (24) 168 .
A
VI CHRYSOMELIDAE
crasstmargo Duft. (24) 35. 70 SET RE
crassimargo Gerin:(24) 33 7°: 2 INRP UP
Grassipes Pc. (24)-#b422, 2 LEE ES
Gretica OL"(24):69:: 594252 POSE 177
cribellata Mots. (24) 47.70, (04 HORREUR 155
cribelata Suit. (24) 4592-2728 URSS Ar. 260
Gribrosa ANT. (24):1822. 07 FOR ERREUR 126
Groatica. Weise (4) 4T ECTS 155
Grosita Mots. (21): 100 : 2000000 ne 100
“Crositops Mars. (21) 405: 4, CASE ere
cruentata: Suit.-(24) 132, 24/7 ARENA RENE: 240
cuprea Des (24) 80.572 ANNEE RER 138
cuprea F. (25) 10 PR Lite SENS 308
cupreo-punclata Reiche (24) 7 à LT POUR 179
Cupreo-virens- Per. (21) 1er ASS ere 17
cuprina Duft. (24) 82. se CR PÉ SE ENT 190
cuprinaW'eise: (PA). T8 RE CRE 186
Cuprirra. N'eisé (24) 418: TON rares 286
Cupro-nilens Hevd. (24) A6 25 OP RERre 154
CHBUS Ærm (210) A0 2%, 2e RER
curpilinen Des. (25) AR CSP ER RE 310
Cyanea Sud (R4) 18470 ENSREER SE de
cyanella:CGebl;:(20 66,0% 7 RER 174
cyaneo-aurata Mots. ED EX RSR UE in
cyanescens Frm. (21) 64... . + - = 61
cyanipennis Weise (2? où 180: RER 288
cylindricus Mars. (2 Le M) 29
Gyrtonus Latr.:(21) 3° 1 RER ART 3
Cyrtonastes Frm. (26) 105 HEAR 103
Dani Matz:-(24) 35.171,40 MORE 143
Dahti Suit, (24) 81: x SUR EE 145
daurica Gebl, (24.30: 4%, 2 SRE RES 138
daurica Mots. (25) 7 122,5 MER PA TIEERE 305
decastigma Suff,r(25) 43 4 2 Rn 341
decempunñnctalà F7(25).39, eee re 331
decempunciata Schr. (25) 43: ORNE 341
decemstriala Gœze (29 103 PRE RARE ALES
decipiens Weise (25) 51.7" NUE EME RUES
denticulatus Chevr. (21) 12.7 Lee 12
dépressa Buifr. (24).183: 4 © 1H CSNRPRDREE 241: 4
CHRYSOMELIDAE
derelicta Mars. (24) 84 .
Desdoueti Mars. (24) 103 .
didymata Scriba (24) 75
dierythra Rott. (24) 129
diluta Germ. (24) 111
diluta Kryn. (24) 112
diluta Mars. (25) 10. .
dimidiata Mén. (24) 96 .
Diochrysa Mots. (24) 164.
discipennis Mén. (24) 118 .
discoidea Gebl. (25) 28 .
dispar Gyll. (25) 49 .
dispar OI. (25) 43.
dispar Payk. (25) 51
distincta Küst. (24) 30 .
HStincta Guc. (26) 142... .
distinguenda Steph. (24) 126
: Dohrni Frm. (24) 121
dolorosa Frm. (24) 98
dorsalis F. (25) 25.
dorsalis Weise (24) 145
dubitabilis Frm. (21) 58
Dufouri Duf. (21) 26
Dufouri Per. (25) 65
| duodecimpustulata Gebl. (26) 145 .
| duplicata Zenk. (24) 80.
| egena Gyll. (26) 133 .
| elegans Arag. (24) 184 .
| elegans Germ. (21) 10
| elliptica Frm. (21)68 .
| elongata Suff. (24) 184 .
| endora Buq. (21) 91 . -
| Entomoscelis Chevr. (25) 20
| Eppelsheimi Weise (25) 45 .
| ericae Mots. (24) 51 .
[Lerosa Frm. (21) 86 .
| erythromera Luc. (24) 142.
| erythropus Gmel. : io à
| Escheri Heer (25) 7
| eumolpus Frm. (21) 14 .
VII
192
211
183
237
219
220
308
204
272
226
326
341
341
349
138
440
234
299
206
328
255
58
26
303
443
188
431
29?
10
68
299
91
318
343
159
86
250
366
305
14
VIII CHRYSOMELIDAE
exanthematica Wied. (24) 163 .
Fairmairei Bris. (26) 123 . . .
Fairmairei Weise — Ho, Suff, 4) 176 .
lalax- Per (21)85-4/21
Faldermanni Kryn. (21) 103
fasciata Fourc. (24) 51 .
fastuosa L. (25) 45
Fausti Weise (25) 96
femoralis OI. (24) 155
fimbrialis Küst. (24) 15.
Findeli Suff. (24) 120
flavicans F. (25) 58 . .
flavicollis Weise (25) 49
flavicornis Suff. (25) 45.
flavo-cincta Br. (26) 134
florea H. Sch. (24) 143.
fornicata Brüg. (25) 56.
fortunata Woll. (24) 72.
fossulata Suff. (24) 149 .
foveolata Fald. (24) 175.
fragariae Woll. (24) 102
fraudulenta Weise (24) 180 .
fridrichsdalensis Müll. (25) 39 .
frigida Weise (24) 185 .
* frontalis OL. (25) 51 .
fucata F.(24)76 : >,
fulgens Duf. (24) 52 .
fulgida F. (24) 43.
fulgida Mots. (24) 47.
fuliginosa OI. (24) 153
fulminans Suff. (24) 47.
fulva Mots. (25) 47
fulvipes Duft. (25) 37
funesla Weise (25) 45 .
fuscicornis F. (25) 6.
fuscicornis OI. (24) 43 .
fuscipes Weise (26) 113 . .
fusco-aenea Schum. (24) 181.
galeopsidis Schrk. (24) 45
galeopsis Letzn, (26) 101
CHRYSOMELIDAE
galeopsis Letzn. (26) 103 .
galii Weise (24) 153.
gallega Frm. (24) 106
gallica Frm. (21) 54 .
gallica Weise (24) 143 .
Gastroidea Hope — Gastrophysa 5) 7
Gastrolina Baly (25) 17 .
Gastrophysa Redt. (25) 71
Gaubili Luc. (24) 123
gemellata Fourc. (24) 76
gemellata Rossi — quadrigemina (24) 7 18
gemina Br. (24) 101 .
geminata Payk. (24) 78.
geminata Steph. (24) 75
gemmifera Mots. (24) 163 .
Genei Suff. (24) 184 .
generosa Er. (21) 43.
geniculata Germ. (21) 73 .
gibba Hag. (21) 97
gibbicollis Frm. (21) 24.
gibbipennis Fald. (24) 55 .
glabra Herbst (26) 133 .
glacialis Weiïse (24) 131
globata Frm. (21) 53.
globipennis Frm. (21) 63
globipennis Suff. (24) 24
globosa H. Schf. (21) 98
globosa Panz. (24) 161 .
_ gioriosa F. (24) 171
gloriosa Germ. (24) 179.
gloriosa OI. (24) 181.
goettingensis L. (24) 24.
goettingensis Payk. (21) .
gomphoceros Steph. (26) 9
Gonioctena Redt. (25) 29 . :
Goniomena Mots. — Gonioctena (25) 29 .
Gougeleti Frm. (1) S SVERR AN
gracilicornis Kr. (25) 37.
Graëllsi Per. (24) 132
graminicola Duft. (25) 94
IX
101
261
214
54
251
266
315
369
231
184
186.
209
186
183
271
299
13
73
97
94
162
431
239
53
63
132
98
369
A
281
LOS
132
99
395
321
321
91
239
240
292
X CHRYSOMELIDAE
graminis Duft: (24) AT ER SERRE 155
praminis- di. (24) 42:57 ARS CRE 150
graminis Steph. 124) 467 CESR 154
erammicus Duft. (26) 104%, 0 RS 402
grammicus Duft..(26) 103.7 RACE 401
grammicus Suit: (20) 101, ER 72 399
Grandini Desbr: (25)-55 LEONE TERRE 303
crata Fald. (24) 81 2e CE 189
Sratiosus Rosh: (211 13.7 LAON 13
Sravis Rosh. (21) AT: DRE 47
grossa P..(24) 05 RSR RE
grossa Mül. (21) 490 00 RS CR EE 49
auttata:Gebl.-(24) 163, SRE 271
guitifera.MOis. (24) 163 °°." 2 Pet 271
Sypsophilae Küst. (24) 1232. me 231
haemoôchlora Gebl(21) 107. eee 107
hagmoptiera F.(24) 46. RE 154
haemoptera 1. (24) 1587 Re 266
haemoptera O1 (24). 25. 26e 133
haemoptera Panz. (24) 118,7 NOR 286
haemoplera Rossi (24) 4917 ce, 239
haemorrhoidalis Müll. (25) 12 . . . . . . 310
haemorrhoidalis Scop. (25) 44... + … 339
hannoverana F: (26) 196,1 2.2 ue ae
hannoverana Herbst (26) 136. . . . . … . 434
hederae Suff. (25) 93 5 RS 08
Heert Küst. (24) 1484 TR 21
Fleert Suit. (24) 173: :% 7 0 CR Re 00
Helodes Payk. (26) 128. LCR 75
mhelôpioides Suit. (24) 21 = Re 129
hemichlora Gérm.1(21) 107, ee 107
hemisphaerica Germ. (24) 34002222 7
Henoni Frm. (21) 67... 67
hérbacea Duft. (24) 47,5 Re Se 155
Héydeni Weise (21) 77.2 CR TA
Heydeni-Weise (26) 112::.:71 "See te 220
Meroglyphica Gebl. (26) 146, . "15" n een
hispanica Graells (26) 133.7 NI 431
hispanica H. Sch,(21).84 2255 Se 84
Hobsoni Steph..(21).60 :: 27 5 rer AO
CHRYSOMELIDAE
Hochhuthi Suff. (24) 120 .
Hoeñfti Mén. (25) 69 . . .
Hoplosoma Mots. (24) 60.
hottentota F. (24) 158 .
Hummeli Fald. (21) 100.
hungarica Fuss (24) 15. .
hyacinthina Suff. (24) 151
Hydrothassa Th. — Prasocuris | (D 128 8
hyperici Deg. (24) 25
hyperici Forst. (24) 76 .
hyrceana Weise (24) 127.
iberica Mots. (21) 49.
ignita Suff. (24) 47. .
ignita Villa (24) 173. .
incerta H. Sch. (24) 143
- incrassala Marsh. (24) 60 .
inhonesta Weise (26) 120.
innotata Weise (25) 56.
insignis Fisch. (21) 102
insignis Guér. (21) 41
insparsa Rosh. (21) 82 .
instructa Mots. (24) 90 .
intermedia H. Sch. (21) 49
interstincta Suff. (24) 131 .
interstitialis Frm. (21) 69 .
intricata Germ. (24) 177.
islandica Germ. (24) 26.
italica H. Sch. (21) 51 .
italica Weiïse (24) 143 .
janthina Suff. (25) 74.
janthinipes Frm. (21) 97
japana Mars. (24) 41 .
junci Brahm. (26) 139 .
juncorum Suff. (24) 181
Kaufmanni Mill. (25) 46.
Kenderesyi Ksw. (25) 89 .
Kiesenwetteri Kr. (21) 79 .
Kiesenwetteri Mots. (24) 52 . .
Kiesenwetteri Weise (24) 185 .
Kowalewskyi Gebl. (21) 104 .
XI
228
3067
168
266
100
123
209
426
133
184
239
49
155
281
291
168
418
304
102
A
8?
198
49
239
69
289
134
91
201
312
97
149
437
289
344
381
10
160
293
104
XII CHRYSOMELIDAE
Kraatzi West. (25) 43 .
laeta Weise (24) 156. -.
laevicollis OI. (24) 60
laevigata H. Sch. (21) 54 .
laevigata L. (21) 48 . .
laevigatus Duft. (26) 103
laevipennis Suff. (24) 107 .
laeviscutis Frm. (21) 88
laevisterna Frm. (21) 87
lamina F. (24) 60 . Pas
laminula H. Sch. (24) 52 .
lapponica L. (25) 12. . .
laticollis Suff. (26) 126 . .
latipes L. (21) 48 .
Lederi Weise (24) 30
lepida OIL. (24) 73 .
lepida Suff. (24) 28
Leseleuci Mars. (21) 62.
Leseleuci Mars. (25) 55.
Letzneri Weise (24) 183
libanicola Mars. (24) 121 .
lichenis Duft. (24) 26
limbata F. (24) 120. .
limbifera Küst. (24) 119
limbolata Reiche (24) 103.
Lina Redt. (25) 1.
lineata Géné (25) 52 .
Linnaeana Schr. (25) 43
Linosticta Mots. (25) 17 .
Lithoptera Mots. (24) 162
litigiosa Rosh. (26) 129.
litua Mars. (25) 13
litura F. (25) 58
liturata Scop. (24) 171 .
lomata Herbst (24) 135.
lomala Scriba (26) 133 .
Lomnickhi Mill. (21) 70.
longicollis Suff. (25) 15.
lucida Charp. (24) 107 .
lucida OI. (24) 108.
CHRYSOMELIDAE
lucidicollis Küst. (24) 126.
luctuosa OI. (24) 178
Ludovicae Muls. (24) 186 .
lugens Rosh. (21) 88.
tugubris Weise (24) 173
lurida L. (24) 110.
lurida OI. (24) 111
lusitanica OI. (21) 96.
luteo-cincta Frm. (24) 129.
luxurians OI. (24) 52
macera — macra (24) 180.
Machomena Dub. — Gonioctena (25) 29
macra Weise (24) 180 .
- mactata Frm. (24) 117 .
maculicollis Lef. (25) 66 .
: magnifica Reitt. (24) 51.
major Stierl. (26) 125
marcasitica Germ. (24) 36 .
marginalis Duft. (24) 126 .
marginata Fourc. (24) 120
marginata L. (24) 129
marginala Rossi (26) 133 .
marginella Laich. (26) 133
marginella Lin. (26) 135 .
marginicollis Rosh. (21,81. .
marginicollis Suff. (26) 142 .
maritima Perr. (21) 71 .
maroccana Weise (21) 42 .
Marshami Don. (24) 25.
Maximovitchi Zubk. (21) 102
Maximovitchi Zubk. (21) 103 -
Megerlei OI. (24) 51 .
melanaria Suif. (24) 57.
melancholica Heer (24) 187 .
melanocephala Duft. (24) 187.
melanocephala Fuss (24) 189. : .
melanocephala Suff. (24) 188.
melanostigma H. Sch. (24) 116
melanostoma Gmel. (25) 25 .
. Melasoma Steph. (25) 1
XIII
234
286
294
88
281
218
219
96
237
159
288
997
288
295
364
159
123
144
234
228
237
131
131
133
81
410
71
12
133
102
103
159
165
295
295
+ 2
296
224
329
299
XIV CHRYSOMELIDAE
melitensis/Weise (21) 84252 Ce 81
Menñnetriesi Gebl:(25):60 ©7772 Pre 308
menthae Duit/(04)277255 70 TERRE RE
menthae EH. .$5ch: (24)5:467; Lee 154
menthaë:Woïll. (25) 96. °.:, SR 394
menthastri Suit.:(2#) 47: Lu) OR re 155
Merkli Weise (24) 4734: ERP ARRENEN RES
méridionalis H, Sch::(24) 4142-02, 250 -
metallica Küst.:(24).37: 2 CPR 145
metallica Laich. (21) 987. rm IEReRLRE 98
mima. Mars: (29/9952 ER C7
mirifica-Weiïise (24) 173, LENS 281
mixta Küst. (24).54 47% he LUE 162
mixla Su. (24) 53%" SERRE RATE 164:-4
molluginis Redt./(21) 45/5 eee ee 123
moUuginis SU: (24) 153 NT 261
inontana Frm,.(21) 65%. RE 65
montanus-Frm (21) 15% 0e eee 15
imonticola Duf. (21) 64: 7" me 61
monticola Duit,,(24).185: ER eee Re, 293
oraviaca Weise (24) 2740.02 SRE 435
InOTDUIOSA PF. (25) 497 es ANR ER 347
morio Kryn. (24) 59 LE eee 167
mulliplicata Fairm.(21) 86,7 = 86
munda. Weise (25) 40 25 sn 338
musiva Gebl. (24) 163... JE 271
Nacetrot Graëlls.(25) 74: Re 312
neglectus Sahlb. (26) 101,5 eee 69
nicaeensis Villa (21) 51: 2e re: 1
nigerrima Weise.(24)- 272% ES Le
migrescens Weise (24) 183%, SERRE
mgricans Weiïse (25),58-- LR Re a
migriceps Frm, (24) 186 het 294
igriceps Suit, .(24) 187: : =, Ame 295
migricollis West. (25) 43.110086 Re 341.
mugrina.Buif.:(24) 168%": 7 RSR 216
migrtta.F,1(24).46::.: Pas Re Re 154
nigro-gemmala Mots, (24) 168... 271
nigro-punctata Reïtt, (24) 98 : . 206
autens Br, (24) 101 ;-. 1,07 4 SAR
CHRYSOMÉLIDAE
nitidula Fourc. (24) 103
nivalis Heer. (24) 175 .
nivalis Suff. (24) 173.
HIVOSa Qu. (25) 45. : -.
nobilis Waltl (24) 178 .
normanna Reiche (21) 55.
nubigena Weiïse (24) 180 .
obesus Weise (26) 101 .
oblonga Duft. (24) 46 Dee
oblongiuscula Frm. (26) 134 .
oblongula Frm. (21) 57.
obscura Grim. (25) 49
obscurella Suff. (24) 20.
obscurus Weise (25) 88
obsoleta Br. (24) 71 .
obtusa Müll. (25) 7.
obtusicollis Mots. (26) 122. .
occidentalis H. Sch. (21) 9% .
octovittata Schr. (24) 52
olivacea Forst. (25) 58 .
olivacea Suff. (24) 158 .
Olivieri Frm. (21) 56.
Olivieri Weise (24) 69 .
omissus Sahlb. (26) 101
onychina Woll. (24) 102
opaca Suff. (24) 153 .
opacicollis Frm. (24) 146 .
opulenta Suff. (24) 37
orbicularis Redt. (25) 94 .
orbicularis Suff. (25) 90.
‘ordinata Gebl. (24) 93
Oreina (Chevr.) — Orina Mots. QE 164
oricalcia Müll. (24) 60 .
orichalcea Herbst (24) 77.
orientalis Mots. (25) 26.
orientalis OI. (24) 143 .
orientalis Weise (25) 43
Orina Mots. (24) 164
Winaia Ahr. (24). 52 : : .
Ovomorpha Mots. (24) 137
XV
211
283
281
343
286
D9
288
399
154
43?
97
341
128
386
179
313
420
96
160
396
266
06
177
399
210
261
204
145
392
388
201
ie
168
185
324
251
341
212
160
245
XVI CHRYSOMELIDAE
Ovosoma Mots. (24) 137
padi Deg. (25) 51.
pallida F. (25) 49.
pallida L. (25) 51 .
palustris Suff. (24) 49 .
parnassia Frm. (21) 60 . .
Paropsides Mots. (26) 144
parvicollis Rosh. (21) 77
parvulus Duft. (26) 97 .
Paulinoi Kr. (21) 74 . .
pedestris Gebl. (21) 105.
Peirolerii Rossi (24) 187 .
pelagica Chevr. (24) 20. .
peltoidea Gebl. (25) 19.
pennina Weise (25) 71.
peregrina H. Sch. (24) 142
perforata Gebl. (24) 86 .
personata Weiïise (25)-45 .
pertusa Frm. (24) 14.
petraea Mots. (21) 103 .
Phaedon Steph. (25) 83 . .
phaedonoides Frm. (26) 109 .
phalerata Germ. (24) 171 .
phellandrii L. (26) 140 .
Phratora Redt. (26) 114 .
Phyllodecta Kirby (26) 114 .
Phytodecta Weise (25) 29
picea Weise (25) 56. .
pimelioides H. Sch. (21) 48
Piochardi Frm. (21) 80.
plagiata Suff. (24) 189
plagiata Weise (25) 63.
Plagiodera Redt. (25) 79 .
plantaginis Deg. (26) 99
Pleurosticha Mots. (24) 64 .
plumbeus Frm. (21) 11 .
polita L. (24) 109 .
polygoni L. (25) 75
Pontavicei Mars. (21) 67
Popovi Manh. (25) 78.
CHRYSOMELIDAE
populi L. (25) 13 .
porosa Gebl. (24) 17. ..
porphyrea Fald. (24) 38. .
postviolacea Mars. (24) 100
potentillae Herbst (26) 137
praefixa Weise (24) 176
prasina Suff. (24) 135
Prasocuris Latr. (26) 128.
pratensis H. Sch. (21) 59 .
Prunneri H. Sch. (21) 64 .
pseudo-aenea Frm. (24) 20.
pulchella Luc. (25) 67 .
punctatissima Suff. (24) 169.
punctella Mars. (21) 45.
punctipennis Frm. (21) 21.
punctulata F. (25) 51
punica Luc. (21) 72 .
pumila Reiche (26) 135
purpurascens Germ. (24) 35 .
purpurascens Meg. (21) 55
purpurata Fald. (24) 87.
pustulata Weïise (25) 9.
pyrenaica Duf. (24) 149.
pyritosus Duft. (25) 90.
pyritosus Rossi (25) 94 .
quadriangulata Mots. (24) 55.
quadricollis Weiïise (24) 27
quadrigemina Suff. (24) 78 .
quadriimpressa Mots. (24) 42.
quinquejugis Marsh. (24) 75.
quinquenotata F. (25) 53 .
quinquepunctata F. (25) 49
ranunculi Deg. (26) 136
ranunculi Herbst (26) 137
raphani Herbst (25) 76 .
recticollis Frm. (21) 61.
recticollis Mots. (24) 47
regalis OI. (24) 97.
regularis Mots. (24) 91 .
Reitteri Weise (24) 110.
XVIII CHRYSOMELIDAE
relucens Rosh. (24) 53 .
resplendens Suff. (24) 47 .
rhaetica Weiïise (24) 185
Rossii Ill. (24) 140
rossola Mars. (25) 57. .
rotundatus Muls. (21) 20
rubripennis Baly (25) 48
rubro-cuprea Fourc. (24) 30
rubro-marginata Deg. (24) 124 .
rufa Duft. (24) 37 . :
ruficaudis Deg. (25) 10.
ruficollis F. (25) 75 .
ruficornis Frm. (21) 19 .
rufifrons OIL. (25) 64 . .
rufilabris Fald. (24) 94 .
rufipennis Kr. (25) 26 .
rufipes Deg. (25) 37 . .
rufipes Herbst (25) 68 .
rufitarsis Marsh. (25) 58 .
rufo-aenea Suff. (24) 62. .
rufo-femorata Heyd. (24) 154
rufo-lineata Mots. (24) 51. .
rufo-marginata Mars. (24) 127
rufula Kr. (25) 45. tes
rugicollis Weïd. (24) 47
ruginosa Frm. (24) 144.
rugipennis Har. (24) 146 .
sos LD) 43-5<
rugulosa H. Sch. (21) 70
rugulosa Suff. (24) 178.
rumicis F. (25) 23.
rumicis Schr. (25) T7
russica F. (25) 75.
rutilans Woll. (24) 73
sabulicola Suff. (26) 103
sacra OI. (25) 25 Fr Le
Sahlbergi Mén. (24) 71.
saliceti Weise (25) 15 .
salicinus Heer. (26) 97.
salicinus Heer (26) 98 .
CHRYSOMEÉLIDAE
salicis F, (25) 7
salicis Mots. (25) 42.
salicis Panz. (25) 82. .
salicis Schw. (26) 125 .
salviae Germ. (24) 82
sanguinea Br. (24) 124.
sanguinolenta Don. (24) 126.
sanguinolenta L. (24) 124 .
sanguinolenta Rossi (24) 140
sardoa Villa (21) 64 .
Satanas West. (25) 43 .
scabra OI. (21) 42.
scabripennis Frm. (21) 42.
schachÆ;-(224)135.
schach OI. (24) 135 .
Schneiïideri Weise (24) 28.
Schotti Suff. (24) 142.
Schummeli Weise (24) 183 . .
Sclerophaedon Weise (25) 88 .
scorodon Mars. (24) 12.
scortea Germ. (21) 96
sculptipennis Fald. (24) 83
segnis Weise (25) 95.
Seroitz KT (21) 70... ….
seminigra Weiïise (24) 177.
semiopaca Frm. (24) 147
semipolita Chevr. (21) 49 .
senecionis Schum. (24) 180
serena Weise (24) 176 . .
seriatiporis Frm. (26) 111 .
sericea Frm. (21) 79.
sexpunctata F. (25) 37.
sexpunctata Panz. (25) 56 .
sibirica Gebl. (26) 138 .
“sicelis Reiche (21) 65
signata Scop. (25) 39
signatipennis Guér. (25) 63
mur Veise (26) 14€ =. . .
silesiaca Weise (24) 181 .
Silyatica — sylvatica Gebl. (24) 65 .
XIX
305
340
380
423
190
232
234
232
248
64
341
4?
42
243
243
136
290
291
380
120
96
191
393
76
289
299
49
288
284
409
79
399
304
436
69
331
361
439
289
A3
XX CHRYSOMELIDAE
stniilis Herbst(25) 82 72" RO RSR ra 380
saneilis ML (25) TER 2 NT SN 305
sinuaticollis Fra (2102; 7 ER 62
smaragdina Weise (24) 1181.15 RES ES
sohilaria Wetse (24) 4101 Are 239
songorica Gebl. (24,429: LR 231
sophiae Schall. (25)-68::7 : CEE, 366
sort Grim.-(25) 49:72 2 SRE 347
sorbt Mots. (25) 39:77 "Va, 331
Sparshaili Court. (24) 116727 22e PRE 224
spartii OL: (25) 532. RE TE RS M TT
Spartophila Mots. (cr Gonioctena)
speciosa F. (DA) ADS SES hace 276
spéciosa Parnz.: (R4) 168%. APR 276
Speci0sa Bchr: (24) 187. :2, DEEE E
«spéciosissima ScOp. (24) 181% 2-2 Re 507 0089
speculifera Redt.:(24) 1637 7: LT AR ETES
Sphaeroptera-Frm. (21) 95277 400 04772 95 4
splendida Per. (01) 847 SERA
splendidula Frm;:(24) 11027 206000 284
splendorifera Mots: (29/49 00e ane 157 l
sqaualtida SU. (20) 31e MENÉS 145
stachydis (— stachyos) Géné €) 1 LU CP
Staphylea L.024) 297 2e%x PNR 131 _4
Stichosoma Mots. (24,98 EUR RER, 20608
strangulata Frm. (210542 mme 04
siriata Voet (24) 103: 2727 211
Subaenea Mots. (24) 163 2° 22 ee 271
subaenea Suit. (24150: 00e 258
suboostata Gebl. (24) 64 Le. AT?
subcyanea Mots. (21) 60 4 Re 90
SYbjerruginea Suit, (24) 30 7 me 138 4
subincrassata Duft. (24) 36-4022, 144
sublaevis Frm.,(21) 52. .<2 NE 52 4
subseriaia SU, (24):133: 7, NE 241
subseriepunctata Dietr. (24) 80, . / +: 18
Suiriani Frm. (24) 56:76 Rene 164 4
Sufriani Küst. (26) 135, . SRE ER LR
stiioata Fisch. (24) 199.44: 0/6 EST
suicalaGeb). (24) 175. {LS SNMP RES
CHRYSOMELIDAE
sumptuosa Redt. (24) 179.
superba OI. (24) 168 .
superba Thunb. (24) 103
suturalis Mots. (25) 79 .
suturalis Weiïise (25) 26.
suturella Reiche (26) 143 .
sylvatica Gebl. (24) 65 .
syriaca Weise (24) 78 .
Szmolayi Mars. (26) 103
Taeniosticha Mots. (24) 110.
jagana Suff. (24) 16 . .
Tagenii H. Sch. (24) 155
tarda Mots. (24) 89
tatrensis Mars. (26) 102.
tenebricosa F. (21) 49
tenebricosa Herbst (21) 55
tenebrioides Gmel. (21) 49
tenebrosa Weise (24) 178 .
tenuicornis Frm. (21) 88
tenuipes Weise (26) 148 .
thalassina Reiche (24) 157.
thoracica Baly (25) 18 .
thoracica Fourc. (25) 58
thoracica Weiïise (25) 7.
thoracicus Frm. (21) 18.
: Threnosoma Mots. (24) 9.
tibialis Duft. (25) 43.
tibialis Redt. (25) 70.
tibialis Suff. (26) 124.
Timarcha Steph. (21) 27 .
timarchoides Bris. (24) 17.
Timarchoptera Mots. (21) 106 .
Timarchostoma Mots. — — Timarcha (21) 27
tingitana Frm. (21) 80
tortipennis Frm. (24) 13
transsylvanica Weïse (24) 173 .
transsylvanicus Fuss (25) 88.
trapezicollis Frm. (21) 93 .
tremuiae F-12595) 18
_tremulae Gyll. (25) 15 .
XXI
287
276
211
311
324
AA
173
186
AO
218
154
263
197
400
49
09
49
286
88
446
265
316
300
305
18
117
341
368
422
21
125
106
21
89
124
281
386
93
313
313
XXII CHRYSOMELIDAE
triandrae Suff. (25) 43 .
trilineala-F, (25) 24007
tristicula Weïise (24) 180 .
tristis Duft. (24) 179.
HPISUIS PP A(24) ATS ART,
troglodytes Ksw. (24) 181 . .
tulipa Fourc. = litura F. (25) 58
tumidulus Germ. (25) 92
turbida Er. (21) 44
turca Frm. (24) 70.
turgida Weise (24) 36 .
tussilaginis Suff. (24) 180.
Ubertini Mars. (24) 104 .
Umhangi Wenck. (26) 133
undata Sahlb. (25) 51
undulata Gebl. (24) 92 .
unicolor Herbst (21) 49
unicolor Mars. (25) 13 .
unicolor Marsh. (25) 74.
unicolor Suff. (24) 158 .
unicolor Weise (25) 49
unipunctlala OI. (25) 53
validicornis Frm. (21) 50
vartiabilis OI. (25) 53
varians F. (24) 25.
variolosa Mots. (24) 86.
variolosa Pet. (24) 116 .
variipes Suff. (24) 154 .
- venosula Weise (21) 57.
ventricosa Frm. (24) 44.
ventricosa Weise (21) 44 .
venusta Suff. (24) 168
vermiculata Frm. (21) 85 .
vermiculata Paul. (21) 86.
vermiculosa Mars. (24) 19.
vernalis Br. (24) 143.
vernalis Gmel. (25) 58 .
vernalis Weise (24) 70.
versicolor Mars. (21) 22.
versicolora Laich. (25) 82.
CHRYSOMELIDAE
vicina Luc. (26) 139 .
viennensis Schr. (25) 68
viennensis Schr. (26) 124.
vigintipunctata Scop. (25) 9 :
Villae Crist. (24) 54.
viminalis L. (25) 337.
violacea F. (26) 139 :
violacea OI. (25) 6
violacea Panz. (24) 46 .
violacea Schall. (24) 53.
violaceo-nigra Deg. (21) 55
violaceus Weise (26) 103 .
virgata Mots. (24) 166 .
virgulata Germ. (24) 176 .
viridana Küst. (24) 49 .
viridi-aenea Marsh. (24) %5 .
viridis Duft. (24) 173
viridis alni Deg. (25) 6
viridula Deg. (25) 77.
vitellinae L. (26) 125.
vitellinae Scop. (25) 6 .
vulgatissima L. (26) 421 .
vulgatissima Schr. (24) 25
Weisei Reitt. (26) 107 .
Weisei Reitt. (26) 147 .
Xenomela Weise (26) 111
Zeugotaenia Mots. (24) 86
XXIIT
437
366
422
307
162
39
437
304
154
161
59
AO
274
284
157
133
281
304
310
423
304
419
135
405
445
409
194
La Monographie des Chrysomélides de l’Ancien-Monde a paru
en quatre parties, distribuées en autant de volumes
L’Abeille.
Voici l’ordre et la date de leur publication :
21° vol., pages 1—108 Gen pages 41—108). — 13883.
109—180). — 1886.
181—298). — 1887.
299—394). — 13838.
395—446). — 1889.
24e » » 1—72
» D > 5 —190 ( »
25e » » 1—9,6 (>
26° » » 97—148 ( »
»
DES
»
»
de
Im
—,
:
x.
2
Fe
Évreu
1
DIE EUROPAISCHEN BORKENKÀÂFER
(LES XYLOPHAGES D'EUROPE)
par W. Eicaorr, Berlin 1881
Traduit par Ch. Leprieur, Membre et ancien Prési-
dent de la Société entomologique de France, Officier de
la Légion d'Honneur, etc.
AVANT-PROPROS
Lorsque mon savant ami M. de Marseul a bien voulu
m'exprimer le désir de publier dans son journal l’ Abeille
une traduction des Europaischen BorkenKæfer d'Eichoff
et me demander de lui préparer ce travail, il a tout
d'abord été convenu entre nous que laissant de côté la
partie plus spécialement forestière et économique, je
tiendrais à peu près exclusivement compte de la partie
descriptive, et il me paraît indispensable d’exposer
avant tout, ici la manière dont j'ai compris ma tâche et
comment je l’ai mise à exécution.
le Seulement avant d'entrer en matière, je crois utile de
— donner quelques explications préliminaires.
—._ Je m'étais promis à l’occasion de ce travail de toucher
—_ incidemment à diverses questions de nomenclature et
«javais eu l'intention de mener une charge à fond contre
— les entomologistes novateurs, qui dans leur aveuglement
ne voient pas qu'ils nuisent beaucoup plus à l’entomo-
… logie qu'ils ne peuvent lui être utiles. Pour donner à mes
recherches toute l'autorité nécessaire j'avais consulté
de nombreux documents, vérifié des dates, entamé avec
M divers entomologistes de toutes les opinions une corres-
. pondance suivie, et préparé un plaidoyer qui, dans mon
Lu idée, devait réfuter de la manière la plus rigoureuse Îles
Mu idées émises depuis quelque temps sur les modifications
. de noms.
r9
LES XYLOPHAGES D'EUROPE
Au moment de me mettre à l’œuvre et tout en dis-
posant dans un ordre rationnel les divers éléments que
j'avais réunis, j'ai été pris d’un scrupule.
Il existe en ce moment en entomologie exactement
comme en politique deux camps bien tranchés, auxquels
on pourrait donner sans erreur les noms de conservateurs
et d'intransigeants.
Tous deux ont des idées arrêtées, tous deux se regar-
dent comme étant exclusivement en possession de la
vérité et les preuves les plus absolues ne seraient pas
capables de les faire changer d'opinion, ou pour mieux
dire ils repoussent à priori et sans le moindre examen
tout ce qui n’est pas entièrement conforme à leur
manière de voir.
Si j'avais été tenté d'exposer mes idées propres, il
est certain que j'aurais obtenu l'approbation ou l'éloge
de tous ceux qui les partagent, mais pour les adversaires,
je n’aurais guère été mieux traité que le pauvre baudet
de la fable des animaux malades de la peste.
Mon intervention ne pouvait alors avoir aucune uti-
lité à l'égard de ceux qui pensent comme moi, et à
l'égard de ceux qui pensent autrement elle en aurait eu
moins encore.
Aussi sans m'inquiéter de ce qu’on pourrait objecter,
ai-je adopté la nomenclature admise par Eichhoff. — Je
crois cependant devoir dire deux mots sur les modifica-
tions de noms proposées par M. Bedel dans ses Scoly-
tides du bassin de la Seine et de là Somme. Je ne
discuterai pas ici quelle valeur rigoureuse peuvent avoir
l’application du nom de tomicus aux Hylastes, ou celle
d’Ips aux T'omicus. Les entomologistes futurs choisiront
selon leurs idées particulières celles de ces dénomina- ;
tions qui leur conviendront, quoique je croie pour ma à
part que ce n’est pas sans raison que M. Eichhoff a :
adopté sa nomenclature, mais il m'est impossible de
suivre mon savant collègue, quand se basant sur des
raisons grammaticales qu’il lui serait difficile de justifier,
il veut changer les noms Hylesinus en Hylosinus et
Xyleborus en Xyloborus. Il suffit de feuilleter un. dic-
tionnaire grec un peu complet, qu’il soit vieux ou récent
HYLASTES 3
pour s’en convaincre d’ailleurs du radical do, il n'y à
aucune raison valable pour arriver à A
Et maintenant je demande la permission de revenir à
mon travail.
Le savant allemand dont je suis la monographie a
établi de nombreux tableaux synoptiques séparés,
s'appliquant spécialement, les uns aux familles ou sous
familles, d’autres aux genres ou enfin aux espèces,
après lesquels arrivent les diagnoses et les descriptions
des espèces. — Adopter servilement cette forme aurait
rendu l'emploi de cette traduction extrêmement ardu, par
suite de l'obligation où le lecteur se serait trouvé de
consulter successivement les divers tableaux, indépen-
dants les uns des autres en quelque sorte, avant
d'arriver à ce qui lui importait le plus, la description
des espèces. M. de Marseul et moi avons été tous deux
d'avis qu’il était préférable de disposer les différentes
phrases de ces tableaux, de manière qu’elles amenassent
graduellement l’entomologiste aux descriptions particu-
: lières de chaque espèce, qui se trouveraient tout
naturellement séparées en groupes caractérisés par
certaines analogies.
Pour ce qui touche à ma traduction elle-même, elle
est aussi littérale que possible pour les diagnoses ou les
descriptions des espèces, ainsi que pour les diverses
phrases différentielles. Maïs partout où j'ai dû parler
d'après M. Eichhoff des mœurs des insectes, de la forme
de leurs galeries etc., je me suis contenté d’en faire un
extrait, sans entrer dans les détails nombreux qui pou-
vaient être indispensables aux forestiers ou aux agro-
nomes. Dans quelques cas assez rares où j'ai cru devoir
parler moi-même, j'ai eu soin d'indiquer entre paren-
thèses que c'était la une note du traducteur.
M. Eichhoff avait encore établi une autre série de
tableaux relatifs aux mœurs des Scolytides sous le titre
suivant :
« Essai d’une méthode pour la distinction et la déter-
mination des Scolytides d'Europe, d’après les végétaux
qui les nourrissent et la forme de leurs galeries de
ponte ou de développement ».
- L ETS PER Prohé 18 e < LL le 4 PLPPE 2 ré ra
: te en æ
- “+ à TT à
LR]
Lez LES XYLOPHAGES D'EUROPE
J'ai cru pouvoir les laisser de côté.
Je puis en finissant me rendre cette justice que j'ai
mis tous mes soins à ce travail, et malgré cela comme
iln’y aurait rien d'étonnant à ce que deserreurs m’eussent
échappé je tiens à réclamer l’indulgence de mes lec-
teurs, si par hasard ils rencontraient quelques taches.
C. E. LEPRIEUR.
SCOLYTIDES
par W. EICHHOFF
Tableaux Synoptiques accompagnés de la description
des genres et des espèces
FAMILLES
1. Tête plus étroite que le prothorax : Ler article des
tarses plus court que les suivants réunis.
Âre FAMILLE. SCOLYTIDES
2. Tête libre, plus large que le prothorax. Tarses déliés
et très longs : leur premier article au moins aussi long
que les suivants réunis.
2e FAMILLE. PLATYPODIDES
17e FAMILLE. SCOLYTIDES
Antennes courtes, ordinairement coudées, à massue
terminale grande et funicule court, insérées en arrière
des mandibules; palpes tous de trois articles. Prothorax
grand, de la largeur des élytres, dépassant la tête, qui
est plus étroite. Tibias plus longs que le tarse, géné-
ralement denticulés à leur arête externe; tarses pseu-
do-pentamères, ordinairement sans brosses en dessous;
leur premier article, à peine plus court que les suivants
réunis, 4e indistinct, dernier à ongles simples.
| Toutes ces espèces creusent à l’état parfait des galeries
| cylindriques pour y déposer leurs œufs, le plus souvent
dans des arbres, quelquefois dans des végétaux herba-
cés ou arbor escents.
1. Tête inclinée, terminée en Mae court et large,
généralement visible d'en haut; prothorax uniformément
ponctué; 3e article des tarses ordinairement cordiforme
ou bilobé.
2. Elytres déclives en arrière en forme de toit;
6 LES XYLOPHAGES D EUROPE
abdomen horizontal; tibias denticulés à leur arête
externe. ,
Ler croue HYLESINIENS.
Tête inclinée, prolongée en rostre large et court.
Prothorax le plus souvent rétréci en avant et toujours
uniformément ponctué sur le disque. Tibias denticulés
ou épineux à leur arête externe. 3° article des tarses
ordinairement cordiforme ou bilobé. Elytres offrant un
rebord élevé à la base, où elles sont séparément arron-
dies, se terminant en pente convexe.
A. Antennes insérées de chaque côté, à la base des
mandibules; massue solide ou articulée.
B. Massue globuleuse ou glandiforme, non comprimée.
C. Hanches antérieures contigües.
D. Funicule de sept articles; prosternum fovéolé et
muni de chaque côté d’un rebord à vive arête.
ler genre HYLASTES Erichson.
Antennes insérées à l'extrémité du rostre dans un
sillon profond; funicule allongé, de sept articles; massue
courte et glandiforme non comprimée ; base des élytres
à rebord nul ou peu marqué.
- a. Elytres tronquées presque droit à la base; protho-
rax pas plus large que long, peu rétréci en avant;
3e article des tarses à peine plus large que les précédents.
b. Rostre longitudinalement caréné en avant.
c. Prothorax marqué d’une ligne longitudinale lisse,
mais pas saillante. ;
d. Côtés du prothorax presques droits et parallèles,
à partir de la base jusqu’au delà du milieu.
1. ater. Fabr.
Très étroit, cylindrique, médiocrement brillant, noir
avec les antennes et les tarses brun rougeâtre : rostre
impressionné de chaque côté à l’extrémité, caréné et
ponctué jusque sur le front. Prothorax un peu allongé,
presque cylindrique, à tendance ovalaire, un peu déprimé
en dessus, assez profondément et densément ponctué,
muni d’une ligne longitudinale lisse. Elytres ponctuées-
HYLASTES l
striées; stries plus profondes à la partie déclive, la
suturale moins que ses voisines : interstries assez larges
finement et presque chagrinés-ponctués antérieure-
ment, ruguleusement tuberculés et finement pubes-
cents en arrière.
g Tibias postérieurs densément pubescents en dedans
à l'extrémité; dernier segment ventral rauni d'une
fossette garnie de poils jaunes.
Long. 4-4.5 mill. — Hylesinus ater. Fabr. Eleuth. Il. 394. Gÿ1L.
{ns. S. IL 343. — Eichh. Eur. Bork. Kæî p. 76.
De forme étroite et cylindrique ; dessus presque sans
pubescence; d’un noir profond uniforme, médiocrement
brillant, offrant seulement au bord antérieur du protho-
rax un espace translucide brun jaunâtre. Prothorax
beaucoup plus long que large, à côtés presque droits et
parallèles, de la base au delà du milieu, sensiblement
déprimé en dessus, à ponctuation assez profonde (au
moins sur le disque) mais non confuse; à ligne longi-
tudinale lisse, ordinairement bien marquée, mais. pas
saillante : la carène du devant du rostre est très sen-
sible et se prolonge ordinairement jusqu’à la hauteur
des yeux : les interstries sont légèrement déprimés sur
la moitié antérieure, avec des points enfoncés bien
marqués et à peine transversalement ruguleux.
Selon le degré de développement la couleur devient
de plus en plus pâle, jusqu’au jaune brunâtre, les yeux
seuls restant noirs, mais ces modifications ne constituent
pas de véritables variétés.
Répandu partout de la Suède aux Pi ncnie il doit
vraisemblablement se rencontrer dans toutes les forêts
constituées par les pins (Pinus sylvestris, austriaca,
maritima, etc).
Il hiverne à l’état parfait et commence à paraître au
printemps, mars et avril, suivant la température.
d’. Côtés du prothorax arrondis.
e. Rostre beaucoup plus étroit que le front; prothorax
plus long que large, offrant sa plus grande largeur en
arrière du milieu. 2? brunneus Er.
_ Allongé, médiocrement brillant, d'un brun de poix
8 LES XYLOPHAGES D'EUROPE
rougeâtre avec les antennes, les tarses et les élytres
plus clairs; rostre plus étroit, plus convexe, assez
profondément impressionné de chaque côté en avant.
Prothorax presque ovale, médiocrement convexe sur le
disque, où il est profondément et densément ponctué,
offrantune fine ligne médianelongitudinale, lisse : élytres
cylindriques, ponctuées striées : les stries remarquable-
ment approfondies à la partie déclive : interstries
assez larges, finement ponctués en avant et assez den-
sément granulés en arrière.
g Tibias postérieurs finement pubescents en dedans
à l'extrémité, dernier segment ventral offrant une
fossette garnie de poils jaunes.
Long. 4, 3 mill. — Hylastes brunneus Er. Wiegm. Arch. Chapuis.
Eichh. Eur. Bork. Kæf. p. 82.
Très voisin de l’ater, plus trapu et le plus souvent
d’un brunâtre clair, quoiqu'on rencontre quelquefois
des exemplaires plus colorés et presque noirs : la tête
plus petite, le rostre convexe est rétréci avant l’extré-
mité ; le prothorax est plus court, plus fortement arrondi
latéralement, plus rétréci en avant et plus convexe sur
le disque.
Il paraît être assez rare, mais il se pourrait qu’à cause
de sa grande analogie avec l’ater il soit souvent méconnu
et confondu avec lui. Cela est d'autant plus plausible
qu’on rencontre souvent dans les collections des exem-
plaires bruns, immatures de l’ater, désignés faussement
sous le nom de brunneus.
On ne connaît pour ainsi dire rien de ses mœurs, Si
ce n’est qu’il vivrait dans les pins.
e’. Rostre peu plus étroit que le front; prothorax pas
plus long que large, curvilinéairement arrondi et dilaté
à son milieu. 3. cunicularius Erichson
_ Médiocrement allongé et étroit, assez trapu, médio-
crement brillant, noir, à antennes et tarses jaune bru-
nâtre; rostre assez large, marqué de chaque côté à son
extrémité d’une impression profonde et brièvement
caréné au milieu. Prothorax pas plus long qu'il n’est
large au milieu, largement arrondi latéralement,
it à Lab. ce ets ou To of, D 24
HYLASTES S)
convexe en dessus, très densément et profondément
ponctué, orné postérieurement d’une ligne longitudinale
lisse. Elytres profondément ponctuées striées; stries
plus profondes près de la suture; interstries quelque
peu plus étroits que les stries, finement pubescents,
couverts de tubercules grossiers, transversalement
disposés.
g Tibias postérieurs pubescents en dedans à l’ extré-
mité; dernier segment ventral offrant une fossette garnie
de poils jaunes.
Long. 3, 5 — 4, 5 mill. — Hylastes cunicularius Er. Wiegm. Arch.
1836 L. p. 49, — Hylesinus cunicularius Ratzeb. Forst ins. Eichh.
Eur. Bork. Kæf p. 83.
Très semblable à l’ater, comme forme et dimensions,
de même couleur foncée, mais toujours plus trapu. Le
prothorax est plus convexe, sa ponctuation plus gros-
sière , il est plus curvilinéairement élargi sur les côtés
et pas plus long qu’il n’est large au milieu. La sculpture
des élytres est plus grossière; les stries ponctuées,
surtout celles qui sont rapprochées de la suture et dans
le voisinage de l’écusson sont plus profondes et plus
larges : les interstries plus étroits et plus relevés et
recouverts en outre de rugosités transversales plus
saillantes, d’où résulte que les points enfoncés sont très
difficiles à apprécier; la tête et le rostre sont plus lar-
ges, plus courts; les impressions latérales de la partie
antérieure plus distinctes; la carène ne se prolonge pas
ordinairement autant que dans l’ater; la ligne médiane
lisse du prothorax est plus faible et bien visible, seule-
ment à la base.
La couleur, suivant le degré de développement des
individus peut arriver jusqu’au jaune brunâtre pâle.
Vit etse développe exclusivement sur l’Abies excelsa.
c’. Prothorax marqué d’une ligne longitudinale sen-
siblement saillante, ruguleusement et profondément
ponctué sur tout le reste de la surface.
4, linearis Erichs — 5. corticiperda Erichs.
(M. Eichhoff réunit ces deux espèces dans le tableau
10 LES XYLOPHAGES D'EUROPE
synoptique du genre, sous le n° 4, mais donne plus loin
p. 85 et 86 une diagnose détaillée de chacune en leur
attribuant les n°s 4 et 5, j'ai adopté sa manière de voir)
N. du T.
4. linearis Erichs.
Linéaire, très peu brillant, finement pubescent
antennes, tarses et souvent élytres d’un brun rougeâtre :
rostre plan à la base, déprimé et faiblement caréné en
avant : prothorax allongé, à côtés presque droits et
parallèles, aplani sur le disque, à ponctuation grossière
et comme fovéolée, offrant ordinairement une ligne
médiane élevée en carène : élytres cylindriques, ponc-
tuées-striées, stries plus profondes en arrière : inters-
tries. assez étroits, pubescents et couverts de légers
tubercules ruguleux. s
Tibias postérieurs pubescents en dedans à l’extré-
mité ; dernier segment ventral avec une fossette garnie
de poils jaunes.
Hylastes linearis Er. Wiegm. Arch. 1836. — Hylastes variolosus
Perris Ann. Soc. Linn. Lyon 1842. — Ann. Fr. 1856 p. 229.
Eichh. Eur. Bork. Kæf p. 85.
Var. brunâtre clair ou même jaunâtre pâle (immature).
Dans son apparence extérieure, cette espèce est
intermédiaire à l’ater et à l’aftenuatus. Les côtés droits
et parallèles du prothorax, la ponctuation grossière et
comme réticulée sur le disque, la carénule qui en occupe
presque toute la longueur, la caractérisent nettement :
les poils de la partie postérieure des élytres disposés
en rangées régulières la séparent des précédentes et
elle se distingue des suivantes (opacus, attenuatus et
angustatus) par sa forme encore plus rétrécie et la
carénule du rostre.
Espèce des plus rares du genre, vit sur le Pinus
maritima ; dans les Landes et en Italie; de maiàjuillet.
Remarque. La forme du prothorax n’est pas toujours
la même chez tous les individus. Tantôt les côtés sont :
presque droits et parallèles, tantôt ils sont légèrement
arqués et l'organe se rétrécit faiblement en avant. La
coloration plus ou moins foncée ou pâle tient icicomme
|
HYLASTES 11
toujours au développement plus ou moins complet des
exemplaires, cependant même dans les cas où le pro-
thorax est d’un noir franc, les élytres sont toujours un
peu brunâtres.
o. corticiperda Erichs.
Longuement rétréci, noir, très finement pubescent :
rostre impressionné à l'extrémité, obsolètement caréné;
prothorax long et étroit, grossièrement ponctué, obsolè-
tement caréné, élytres ponctuées striées; interstries
couverts de granulations et de pubescences disposées en
rangées. |
Long. 3, 3 mill. — Hylastes corticiperda Er. Wiïegm. Arch. 1836. —
Eichh. Eur. Bork. Kæf p. 86.
De la forme étroite du précédent : noir, revêtu d’une
très fine pubescence. Tête mate, très finement et très
densément ponctuée; front convexe, rostre déprimé,
finement caréné. Prothorax médiocrement brillant, de
moitié plus long que large, à côtés parallèles, déprimé
en dessus. Elytres cylindriques, à rangées de points
régulières: les points grands et profonds, interstries
étroits, munis d’une rangée de granules et de soies
piliformes.
Trouvé en Portugal par le comte Hoffmannsegg et
rapproché à la fois du linearis et de l’attenuatus, dis-
tinct du premier (linearis) par les soies des interstries,
de tous deux par la carène du rostre.
M. Eichhoff n’a pas eu l’occasion de voir l’insecte dont
le principal caractère invoqué par Erichson, consiste
dans la pubescence des élytres, mais celle-ci se trouve
aussi sur les exemplaires très frais du linearis, et il
est fort porté à douter de la valeur spécifique du corti-
ciperda.
b’. Rostre non caréné, présentant souvent un petit
sillon longitudinal.
f. Rostre profondément sillonné à la base; forme trés
étroite.
g. Interstries plus ‘étroits en avant, munis de la
base à l'extrémité d’une seule rangée de granulations
| sétigères.
12 ; LES XYLOPHAGES D'EUROPE
6. attenuatus Erichs.
Long et étroit, mat, à pubescence très fine; d’un brun
noirâtre, souvent avec les élytres d’un rouge brunâtre,
la base des antennes et les tarses jaune brunâtre. Tête
densément et finement chagrinée-ponctuée ; rostre muni
d’un sillon longitudinal à la base. Prothorax plus long
que large, légèrement rétréci en arc à la partie anté-
rieure, déprimé sur le disque, assez densément et pro-
fondément ponctué, avec une ligne médiane un peu
relevée. Elytres profondément striées ponctuées; inters-
tries toujours munis de la base à l'extrémité d’une seule
rangée de granulations sétigères.
Long. 2-2.5 mill. — Hylastes attenuatus. Erichs. Wiegm. Arch. —
Hylesinus attenuatus Ratzeb. — Eichh. Eur. Bork. Kæf. p. 87.
Var. Elytres ou corps tout entier brun rougeâtre.
{immature). |
Très voisin de l’angustatus; mais généralement plus
petit : élytres souvent plus claires, ponctuation de la
tête et du prothorax différente et distinct surtout par
les interstries plus étroits en avant et munis de la base
à l'extrémité d'une unique rangée régulière de granu-
lations sétigères.
Paraît surtout propre aux parties centrales et méridio-
nales de l’Europe.
‘Les galeries sont la plupart du temps tellement
enchevêtrées qu’il est rare d’y reconnaître nettement la
galerie de ponte; de plus il utilise souvent celles de
l’ater pour s'introduire avec moins de peine sous les
écorces. L'époque de son apparition est généralement
en mars et avril, mais elle se prolonge souvent jusqu’au
- mois d'août.
g’. Interstries se rétrécissant en arrière, irrégulière-
ment granulés à la base et munis, seulement après le
milieu, d’une seule rangée de granulations sétigères.
. angustalus Herbst.
Long et étroit, mat, finement Dibes A noir avec la
base des antennes et les tarses bruns. Tête très den-
sément ponctuée; rostre finement sillonné à la base.
Prothorax un peu plus long que large, faiblement rétréci
HYLASTES 13
en avant, assez densément, ruguleusement ponctué, à
ligne médiane lisse, un peu saillante, allant de la base
à l'extrémité : interstries plus larges en avant et irré-
gulièrement granulés, plus étroits en arrière où ils sont
munis d'une rangée unique de granulations sétigères.
Long. 2, 5-3 mill. — Bostrichus angustatus Herbst Kæf. V. p. 411.
— Hylastes angustaius. Er. Wiegm. Arch. Chapuis. — Hylesinus
angustatus Ratz. — Eichh. Eur. Bork. Kæf. p. 89.
Var. a. Elytres d’un brun de poix clair, prothorax noir.
Var. b. Insecte en entier d’un brun de poix, brun,
ou jaune brunâtre (immature).
Distinct des espèces précédentes, par l'absence de
brillant, sa taille moindre, le rostre non caréné, mais
muni d’une strie enfoncée : prothorax se rétrécissant
légèrement en arc d’arrière en avant; — de l’aftenuatus
par la coloration plus foncée des élytres et surtout par
la granulation et la ponctuation des interstries, qui ne
avant sont un peu plus larges, irrégulièrement granulés
et pubescents, puis se rétrécissent seulement assez loin
après le milieu et sont munis alors d’une rangée unique
de granulations sétigères.
Répandu surtout au nord de l'Allemagne, se retrouve
en France, Autriche. Il possède les mêmes mœurs que
l’'attenuatus, mais ses galeries sont moins irrégulières.
Paraît à la même époque.
f. Rostre sans sillon ni carène, forme plus trapue;
prothorax arrondi latéralement.
| 8. opacus Erichs.
Oblong, mat, finement pubescent, noir, funicule et
tarses rougeâtres. Tête assez densément ponctuée; ros-
tre légèrement convexe. Prothorax à peine plus long que
large, au pointé où il l’est le plus, arrondi latéralement,
un peu moins étroit à la base qu’en avant, convexe, den-
sément et profondément ponctué, muni d’une ligne
médiane entière, lisse et saillante. Interstries des élytres
finement pubescents, finement granulés-ponctués en
avant, se rétrécissant vers l'extrémité et munis de gra-
nules disposés en rangées.
14 LES XYLOPIAGES D'EUROPE
Long. 2,5 mill. — Hylastes opacus Erichs. Wiegm. Arch. — Hyle-
sinus opacus Ratzeb. — Eichh. Eur. Bork. Kæf. p. 90.
Plus trapu que les deux espèces précédentes; très
rapproché de l’angustatus, mais facile à distinguer par
son prothorax plus court, plus fortement arrondi sur les
côtés et surtout par son rostre qui, n’offrant ni sillon ni
carène, est légèrement convexe, et régulièrement ponc-
tué : dans des cas très rares on remarque sur le front
un point lisse obsolète.
On trouve cette espèce dans les mêmes circonstances
‘que l’attenuatus, de mars à juillet, principalement sur
les souches des pins.
a. Elytres séparément arrondies à la base; prothorax
plus large que long, rétréci et étranglé en avant, 3° arti-
cle des tarses largement bilobé.
b. Premier article de la massue antennaire grand; les
trois derniers très petits; ponctuation du prothorax pro-
fondément enfoncée sur le disque.
c. Front avec une impression transverse distincte
entre les yeux; prothorax densément et finement ponc-
tué latéralement ; interstries offrant seulement à l’extré-
mité, des tubercules obsolètes.
9. glabratus Zett. (decumanus Er.)
Oblong, peu brillant, brun de poix ou brun rougeûtre
avec les tarses et la base des antennes brun rougeûtre;
rostre muni à la base d’une impression demi circulaire,
_caréné à l'extrémité et impressionné de chaque côté.
Prothorax pas plus long qu’il n’est large au milieu, for-
tement étranglé en avant, rétréci vers la base, profon-
dément ponctué en dessus, offrant une ligne médiane
lisse souvent effacée. Elytres ponctuées-striées, faible-
ment en avant, plus fortement en arrière; interstries
ruguleusement granulés en avant, tuberculés et finement
squamuleux en arrière.
Var à. Prothorax et élytres d’un brunâtre pâle à l’ex-
ception des côtés.
Var b. Entièrement pâle (immature).
HYLASTES 15
Long. 4,5-5 mill. — Hylurgus glabratus Zetterst. — Hylastes
decumañnus Erich. Wiegm. Arch. — Hylesinus decumanus Ratsz.
Forstins — Eichh. Eur. Bork. Kæf. p. 94.
Très semblable par la forme et la couleur au palliatus
mais toujours plus grand, même dans les moindres
exemplaires; l'impression demi circulaire de la base du
rostre est mieux marquée; le prothorax moins large et
plus rétréci en arrière, sa ponctuation plus serrée et
plus fine, surtout latéralement; élytres plus finement
pubescentes et munies en arrière de squamules très
courtes, pâles, à reflet presque soyeux; stries plus pro-
fondes, surtout en arrière, et interstries offrant, à l’extré-
mité seulement des tubercules obsolètes.
Répandu en Europe, de la Laponie et de la Russie
jusqu’en France; trouvé aussi dans l’Amérique septen-
trionale et la Sibérie. Vit exclusivement sur les pins,
très rare, mœurs peu connues. M. Eichhoff n’a jamais eu
l'occasion de l’observer. Malgré l'opinion de Ratzeburg,
il ne pense pas que cette espèce soit aussi nuisible aux
arbres que cet auteur le prétend.
c’. Impression interoculaire peu marquée; prothorax
ruguleusement ponctué latéralement ; interstries dis-
tinctement tuberculés dans toute leur longueur.
10. palliatus GyIL.
Oblong, assez brillant, brun noirâtre; prothorax, élytres
à l'exception des côtés, antennes, tibias et tarses, rouge
brunâtre; rostre caréné au milieu, impressionné de
chaque côté en avant; prothorax plus large que long,
rétréci et étranglé près de l'extrémité, à peine rétréci
vers la base, densément et ruguleusement ponctué en
dessus et muni d’une ligne médiane lisse, raccourcie en
avant; élytres médiocrement et finement ponctuées
Striées; interstries ruguleusement tuberculés et cou-
verts de rangées de poils.
Var a. Brun rougeâtre, avec la tête seule noire, et la
massue antennaire rembrunie.
Var b. Tout entier rouge brunâtre ou jaune rougeâtre
çimmature).
16 LES XYLOPHAGES D'EUROPE
Long. 3 mill. — Hylesinus palliatus Gyll. Ratzeb. — Hylastes pal-
liatus Thoms. Scand. Col. — Eichh. Eur. Bork. Kæfer p. 93.
Trèsanalogueauglabratus,mais bien plus petit, distinct
par sa pubescence plus longue, ni squameuse ni soyeuse,
l'impression frontale plus faible, le prothorax plus large,
ruguleusement ponctué sur le disque et les côtés, les
stries des élytres plus fines, leurs interstries distincte-
ment tuberculés et la coloration, dans les individus bien
dévéloppés,
Il se distingue du trifolii, outre sa présence dans les
conifères, par la sculpture du prothorax et la pubes-
cence plus fine des élytres.
Largement répandu en Europe, vivant indistinctement
dans tous les conifères ou à peu près. Il paraît souvent
déjà au mois de mars; ses galeries sont très souvent
enchevêtrées. Le Rhizophagus depressus, à l’état par-
fait ou larvaire, détruit fort souvent les œufs ou les
larves du palliatus.
b’. Premier et deuxième articles de la massue, grands,
de même dimension; les deux suivants très petits. Pro-
thorax ruguleusement chagriné. Elytres densément cou-
vertes d’une pubescence grise.
$ 11. trifolii Muller.
En ovale allongé, très faiblement brillant, brun de
-poix, pubescent; antennes et pattes jaunâtres. Protho-
rax pas plus long que large, arrondi sur les côtés, rétréci
antérieurement, très densément ruguleusement chagriné
sur le disque et muni d’une ligne médiane médiocrement
lisse. Elytres à stries ponctuées, larges, profondes;
interstries étroits et tuberculés, ruguleusement
ponctués.
Var. En entier plus ou moins brunâtre clair ou jaune
pâle.
‘ Long. 2,5 mill. — Hylastes trifolii Muller. — Hylastes trifoli
Chap. Synops. — Eichh. Eur. Bork. Kæf. p. 97.
Plus petit et plus trapu que le palliatus : distinct
par son prothorax ruguleusement chagriné sur tout le
disque et la pubescence plus épaisse des élytres, qui
HYLURGUS 47
sont plus nettement rebordées à la base : se distingue
des rhododactylus et pilosus dont il rappelle vaguement
la forme générale, non seulement par ses caractères
génériques, mais aussi par le rebord basal des élytres
moins relevé et la sculpture du prothorax.
Trouvé en Europe partout où on cultive le trèfle
commun (Trifolium pratense) dans les racines duquel
il se développe — parait en mai et juin — on signale
dans les catalogues un autre Hylastes, c'est l'H. Helferi
Villa que je ne peux pas passer ici sous silence.
M. Alb. Fauvel a consacré quelques mots à cette
_ espèce dans la Revue Française d’entomologie etj'espère
qu'il ne m'en voudra pas de le citer ici.
« Ajoutez comme espèce douteuse :
« Hylastes Helferi Villa Cat. Col. Eur. suppl. 1835
« p. 49. Brevis, nigropiceus : thorace granulato punctato
« brevi, postice dilatato, supra carinato : elytris rufo-
« ferrugineis crenato-punctatis.
Lombardie.
. © Il ajoute que M. Baudi ne connaît pas de types de
« Villa, mais qu’il rapporte à l'Helferi dans sa collection
« un insecte du Piémont très semblable au trifolii, plus
« court, à corselet plus fortement ponctué, carène dor-
« Sale plus élevée et élytres à séries de points plus gros
avec les interstries plus rugueux ou carénés »
D’. Funicule de six articles.
E. Prosternum non échancré jusqu'aux hanches;
3e article des tarses cordiforme; massue anten-
naire sphérique ; corps très densément ponctué et
longuement pubescent.
=
R
2e genre HYLURGUS Latr.
Funicule des antennes de six articles grossissant insen-
siblement, massue sphérique articulée; 1er article des
tarses plus long que les suivants, 3° cordiforme : échan-
crure du prosternum n’arrivant pas jusqu'aux hanches,
qui sont contigües, menton large en triangle cordiforme,
à languette beaucoup plus étroite, pointue en avant,
densément sétigère. Insectes très velus, très densément
18 LES XYLOPHAGES D'EUROPE
ponctués, vivant dans les souches; une seule espèce
d'Europe.
Hylurgus ligniperda Fabr.
Allongé, étroit, densément pubescent, noir de poix ou
brun foncé, antennes et tarses jaunes : tête très densé-
ment ponctuée tuberculée : rostre transversalement
impressionné à la base et muni en avant d’un tubercule
qui se prolonge en carène; prothorax obtusément coni-
que, sensiblement plus long que large, profondément
et assez densément ponctué, muni d’une ligne médiane
lisse, le plus souvent entière et élargie vers le milieu;
élytres cylindriques ponctuées-striées; stries oblitérées
à la base et latéralement, plus profondes vers l’extré-
mité; déclivité postérieure densément garnie de longs
poils jaunes, le ?e interstrie impressionné, le 3° un peu
saillant.
Var. Elytres et pattes, ou corps en entier, d’un brun
clair ou même jaunâtre pâle (immature).
Long. 4-5 mill. — Hylesinus ligniperda Fabr. — Hylurgus ligni-
perda Doebner. Eich. — Hylurgus elongatus Herbst. — Eichh.
Eur. Bork. Kæf. p. 98.
La forme étroite et allongée, le prothorax presque
conique plus étroit en avant, très indistinctement arqué
sur les côtés, la ponctuation très serrée de la tête etdes «
élytres et surtout la pubescence longue et dense à
reflet presque jaune d’or, à la tête, aux côtés du protho-
rax et surtout à l'extrémité des élytres, le font aisément
reconnaître; la tranche externe des tibias antérieurs est
munie de 4 denticules serriformes entre le milieu et
l'extrémité.
Répandu dans l’Europe centrale et méridionale, vit «
exclusivement dans les souches du Pinus sylvestris à à
écorce épaisse et riche en résine. 5
E’ Pcosternum échancré jusqu'aux hanches, 3e article «
des tarses bilobé, massue en ovale oblong, OR ‘à
du corps à pubescence fine et éparse.
HYLURGUS 19
3e genre MYELOPHILUS. Erichs.
(BLASTOPHAGUS Eichh. olim)
Funicule filiforme, de six articles; massue ovalaire
acuminée articulée, non comprimée; premier article des
tarses plus long que le suivant, 3e largement bilobé; pros-
ternum très court, échancré jusqu'aux hanches; celles-
ci étroitement rapprochées; yeux en ovale allongé, à
bord antérieur entier; menton très étroit, ovalaire, acu-
miné antérieurement ; languette à peine plus étroite que
le menton, insérée en avant du milieu.
Espèces à pubescence éparse et ponctuation écartée;
vivant dans l'écorce des conifères et hivernant dans les
souches.
a. À la déclivité postérieure des élytres, le 2° inters-
trie non tuberculé, est profondément sillonné.
1, Myelophilus piniperda Linn.
Allongé, subcylindrique, noir, brillant, à pubescence
fine et grise; antennes et tarses brun clair. Tête profon-
dément et éparsement ponctuée : rostre nettement
caréné ; prothorax plus large que long, conique, étranglé
brusquement en avant, éparsement et pas très profon-
dément ponctué sur le disque, où il est muni d’une
ligne lisse obsolète; élytres finement ponctuées striées ;
interstries finement ponctués, ruguleusement tiberculés
à la base, munis un peu plus en arrière d’une rangée de
petits tubercules sétifères qui au 2e interstrie s'arrêtent
à la déclivité, sur laquelle celui-ci est faiblement impres-
sionné et sans soies.
g' Plus petit. Sillon de la partie déclive des élytres
plus profond.
Q Partie déclive des élytres plus convexe et moins
profondément sillonnée.
Var. a. Elytres brun de poix ou d’un brun rougeâtre.
Var. b. Bord antérieur du prothorax, élytres et pattes
rougeâtres.
Var. c. Tout l’'insecte à l'exception des yeux, jaune
rougeâtre ou jaunâtre pâle.
Des exemplaires de cette dernière variété, plus forte-
. ment développés et portant des rangées de tubercules
20 LES XYLOPHAGES D'EUROPE
plus robustes, m'ont été souvent communiqués sous le
nom d'Hylurgus pineæ; ils ne peuvent constituer une
espèce véritable.
Long. & — 45 mill. — Dermestes piniperda Linn. — Hylesinus
. piniperda Gyll. — Eichh. Eur. Bork. Kæf p. 104.
Sa forme robuste, le front éparsement ponctué, le
dessus brillant à pubescence très fine et le prothorax
fortement étranglé en avant et finement ponctué, le font
reconnaitre facilement; élytres munies de rugosités
transversales, rebordées séparément et nettement à la
base, finement ponctuées striées; interstries munis de
tubercules disposés transversalement à la base, et vers
l'extrémité d’une rangée de granules sétigères,
Cette espèce est abondemment répandue partout où
se trouvent des forêts de pins, dont elle attaque indis-
tinctement toutes les espèces (sylvestris, strobus, aus-
triaca, nigricans, marilima, cembra, pinea, etc.) Elle
_se trouve dans toute l'Europe pour ainsi dire et son
existence a été signalée par Wollaston dans les Cana-
ries et par Chapuis dans l'Amérique septentrionale et
même au Japon. |
Partant de galeries de ponte généralement droites, -
celles que forment les larves re tardent pas à s'infléchir
dans tous les sens, sans régularité et semblent en quel-
que sorte s’entremêler si complétemeut, qu'un dessin
seul pourrait en faire comprendre les dispositions
variées.
Paraît ordinairement de mars à juin.
a À la déclivité postérieure de l’élytre, le deuxième
interstrie est muni de tubercules jusqu’à son extrémité
et jamais creusé en sillon. |
2. minor Hartig.
_ Allongé, presque cylindrique, noir brillant, à pubes-
cence fine grise. Antennes et tarses d’un brun clair; tête
à ponctuation profonde et éparse; rostre nettement
caréné,; prothorax plus large que long, conique, étran-. +
glé en avant, éparsement et peu profondément ponctué
sur le disque, où il est marqué d’une ligne médiane lisse «
et obsolète. Elytres d’un brun de poix rougeâtre, fine- «
HYLURGUS 21
ment ponctuées striées, interstries finement ponctués,
ruguleusement tuberculés à la base, régulièrement
munis à l'extrémité de tubercules sétigères.
Long. 3,5 — 4 mill. — Hylesinus minor Hart. — Hylurgus minor.
Doebn. Thoms. — Eichh. Eur. Bork. Kæf p. 145.
Semblable au précédent, au point de faire illusion, le
M. minor est généralement plus petit et plus étroit,
les élytres et les pattes un peu moins foncées; le prin-
cipal caractère distinctif consiste en ce que les rangées
de tubercules du 2° interstrie, ne cessent point à la
déclivité, mais se continuent comme ceux des 1er et 3e,
jusqu’à l'extrémité de l’élytre, de telle sorte qu'on n’y
voit pas un espace sillonné et glabre, comme dans le
piniperda.
La plus grande différence entre les deux espèces git
surtout dans la manière de vivre et la forme des galeries
de ponte.
_ En effet, tandis que le piniperda préfère les écorces
épaisses de la partie inférieure des vieux pins, le minor
recherche (pas exclusivement toutefois) les points plus
rapprochés du sommet où l'écorce plus mince et plus
tendre est encore d’un vert jaunâtre, que le piniperda
semble éviter.
La galerie de ponte est toujours divisée en deux bras,
formant, soit une accolade, soit des lignes plus ou moins
divergentes sous des angles variés; mais les galeries
creusées par les larves, s’éloignant de celle de ponte
plus ou moins à angle droit, restent toujours bien isolées
les unes des autres dans une direction à peu près paral-
lèle. Le minor se rencontre assez souvent avec le pini-
perda et paraît aux mêmes époques.
C’ Hanches antérieures distantes.
D. A 3° article des tarses cordiforme; funicule de
six articles.
4e genre KISSOPHAGUS Chapuis.
(une seule espèce)
Funicule filiforme, de six articles; massue ovalaire
acuminée, articulée, non comprimée; hanches anté-
LC Fe À - L + 2 VERT 2 on 2 4 de né MES a Ù à £
99. ; LES XYLOPHAGES D'EUROPE
rieures séparées par un prolongement du prosternum,
les intermédiaires et postérieures plus largement dis-
tantes encore; 1er article des tarses le plus court de
tous; prothorax densément squamulé : élytres couvertes
de soies dressées, disposées en lignes.
1. Kissophagus hederæ Schmitt.
Un peu allongé, très peu brillant, brun-noirâtre; pro-
thorax brunâtre à l'exception du bord antérieur rou-
geâtre : élytres, pattes et antennes (excepté la massue
foncée), d’un rouge-brunâtre ; prothorax plus long que
large, rétréci en avant et faiblement étranglé avant
l'extrémité; granulé ponctué en dessus, avec une ligne
médiane obsolète, couvert de scies jaunes, courtes,
couchées en devant, redressées en arrière du milieu;
élytres cylindriques, à bord basilaire séparément arrondi
fortement relevé et crénelé : densément couvertes d’une
pubescence squamiforme jaunâtre et de points rectan-
gulaires allongés, dans les stries; interstries toujours
munis d'une rangée de petites soies dressées et assez
longues.
Long. 2-2,5 mill. — Hylesinus hederæ Schmitt — Kissophagus
hederæ Chapuis — Eichh. Eur. Bork. Kæf p. 119.
Var. En entier d’un brun-rougeâtre ou jaunâtre pâle
(immature).
De forme rétrécie, cylindrique, surtout aux élytres :
facile à reconnaître par les soies dressées sur la moitié
postérieure du prothorax et surtout par la massue des
antennes, glandiforme et non comprimée. Il se distingue .
du Xylechinus pilosus, auquel il ressemble beaucoup,
par sa pubescence jaunâtre, bien plus grossière et
plus longue, régulièrement répartie, surtout sur les
-_interstries.
Vit exclusivement dans le lierre et paraît de juillet à
septembre. Rencontré jusqu'ici dans les contrées chaudes
de l’Europe centrale et méridionale..
D’. 3° article des tarses simple; funicule de cinq
articles.
s
HYLURGUS 70)
5e genre XYLECHINUS Chapuis.
A
Antennes à funicule de 5 articles et massue courte,
articulée, non comprimée; yeux à peine distinctement
échancrés à leur milieu en avant; les trois premiers arti-
cles des tarses égaux, le 3e simple.
En dehors de l'aspect général tout à fait différent, la
structure de la massue antennaire, des yeux et des
tarses justifie à mon avis la séparation faite par Chapuis
de cette espèce, du genre Carphoborus auquel on l'avait
rattaché, et le savant auteur Belge a eu raison d'en faire
le type d’un genre certainement bien caractérisé.
4. Xylechinus pilosus Chapuis.
Oblong, subcylindrique, mat, assez densément couvert
d'une courte pubescence grise; noir, antennes, pattes
et élytres brunes; prothorax presque plus long qu’il
n’est large au point le plus développé, à peine plus
étroit en avant, mais se rétrécissant vers la base; très
densément et finement ruguleux ponctué, couvert de
soies grises couchées, avec une étroite ligne médiane
lisse; élytres offrant dans les stries des points subrect-
angulaires; interstries revêtus d’une pubescence fine,
couchée, blanchâtre, le long de la suture, et de courtes
soies dressées disposées en lignes.
Long. 2,3 mill. — Hylesinus pilosus Ratz. Forstins — Phlæo-
phthorus pilosus Thoms. Sc. Col. — Xylechinus pilosus Chapuis.
— Eichh. Eur. Bork. Kæf p. 121.
Très semblable pour l'aspect au Kiss. hederæ, mais
outre les caractères génériques, il s’en distingue par
moins de brillant, son prothorax moins étroit en avant,
la pubescence beaucoup plus faible, aussi bien dans les
poils du fond que dans les soies dressées, presque squa-
muleuses : les élytres moins élargies en arrière et non
tuberculées sur les interstries.
Espèce des plus rares dont les métamorphoses ne
sont pas exactement connues. Styrie, Suède. D'après
Thomson qui l’a trouvé en Laponie il vivrait sur les pins.
B’. Massue antennaire comprimée.
24 LES XYLOPHAGES D'EUROPE
_ C. Yeux divisés en deux parties égales; massue solide
beaucoup plus longue que le funicule, qui est très
court.
6e genre POLYGRAPHUS Erichs.
Funicule très court, de cinq articles, avec une massue
beaucoup plus longue et solide. Tarses filiformes, leur
3e article simple.
1. Polygraphus pubescens Bach.
Oblong, subcylindrique, peu brillant, à pubescence
squamiforme brun-noirâtre, antennes et pattes jaunâtres ;
prothorax plus court qu’il n’est large à la base, forte-
ment rétréci en avant et légèrement étranglé à l’extré-
mité, densément et finement ponctué sur le disque,
élytres à squamules cendrées; stries ponctuées fines et
interstries larges, couverts sur le dos de fines granu-
lations disposées en rangées. |
g' Front à pubescence épaisse d’un gris jaunâtre ; décli-
vité des élytres faiblement sillonnée de chaque côté.
Q Front à pubescence déliée, muni de deux petits
tubercules ; déclivité des élytres convexe.
Long. 2-2,5 mill. — Dermestes polygraphus Linn. — Eccoplogaster
polygraphus GyIl. — Hylesinus polygraphus Ratzeb. — Polygra-
phus pubescens Bach. Doebn. Thoms. — Eichh. Eur. Bork.
Kaæf p. 122.
Très facile à reconnaître par sa massue solide, sans
trace de sutures, et ses yeux séparés en deux par un
prolongement du front, joint à cela la pubescence squa-
miforme toute spéciale des élytres et les tarses simples,
qui rappellent la forme de ceux des Tomicides.
Vit aux dépens d’espèces variées de conifères, mais
surtout des pins; paraît d'avril à mai.
Il convient de mentionner ici une seconde espèce de.
Polygraphus décrite par Thomson, (Opusc. Ent. 1871
- 1 393) que M. Eichhoff a passée sous silence dans son
travail; j'en rapporte la description littérale d’après la
Revue Française d’entomologie.
9, Polygraphus subopacus Thoms.
Oblongus, subcylindricus, subopacus, nigrofuscus,
RS © RER en RS
HYLURGUS 95
antennis pedibusque flavis : prothorace dense subtilis-
sime punctato et squamoso pubescenti; elytres haud
striatis, dense squamosis, basi parum granuloso-aspe-
ratis. Long. 1».
cg Fronte dense longius pubescenti.
© Fronte tuberculis duobus approximatis ornata, in-
ferne dense pubescenti.
P. pubescenti, Statura simillimus, sed minor, protho-
race subopaco, densius squamoso pubescenti, subtilis-
sime punctato, breviore, elytris basi parum granuloso-
asperatis, haud seriatim squamoso hispidulis, sed
densius subtiliter squamoso pubescentibus, subopacis
distinctus. — Norvêge.
C’. Yeux simples; massue antennaire articulée.
_ D. Hanches antérieures contigües.
E. Yeux à bord antérieur entier; 1er article des tar-
ses le plus long de tous, 3e large bilobé; bord
antérieur du prothorax échancré angulairement
au milieu. Insecte assez grand, longuement
pubescent.
Te genre DENDROCTONUS Erichs.
Funicule de 5 articles, massue arrondie, comprimée
_et articulée yeux; en ovale sublinéaire; 1er article des
palpes labiaux très long, rétréci à la base; prosternum
court en avant des hanches.
Cette espèce vit dans les conifères.
Î. Dendrocionus micans Kugel.
Un peu allongé, médiocrement brillant, à pubescence
jaunâtre longue, noir, antennes et tarses jaune-brunâtre;
prothorax à peu près de moitié plus large que long, très
fortement rétréci vers la partie antérieure (distinctement
échancré en avant au milieu), profondément et irrégu-
lièrement ponctué en dessus, marqué antérieurement
d'une ligne lisse obsolète : élytres larges, cylindriques,
finement ponctuées striées; interstries larges, ruguleu-
sement granulés.
Var. Brun de poix, brun-rougeâtre ou brun-jaunâtre
pâle.
L
26 * LES XYLOPHAGES D'EUROPE
Long. 8-9 mill. — Bostrichus micans Kugel. Schmid. Mag. — Hyle-
sinus micans Ratz. Forstins. — Dendroctonus micans Bach. —
Hylesinus ligniperda Gyll. [ns. Suec. Il 335 1. — Eichh. Eur.
Bork. Kæf p. 125.
Le plus grand des Scolytides indigènes ; sa pubescence
à reflet soyeux, ses antennes comprimées, arrondies et
surtout l’échancrure antérieure en angle obtus du pro-
thorax, le distinguent nettement de toutes les autres
espèces. On le rencontre dans l’Europe septentrionale
et centrale, Suède, Allemagne, Autriche, il paraît vivre
exclusivement sur l’Abies excelsa, aussi bien dans la
montagne que dans la plaine. Il est généralement rare
et le non moins rare Rhizophagus grandis qui a été
signalé dans ses galeries est sans doute son ennemi,
comme le R. depressus est celui du M. piniperda. Il
éclôt de juin à août.
E Yeux réniformes profondément échancrés en
devant. 1er article des tarses le plus court, 3e fai-
blement cordiforme; prothorax à bord antérieur
droit ou arqué. Insectes très petits, à peine pubes-
cents.
8° genre CARPHOBORUS Eichh.
Funicule de 5 articles, à massue arrondie, comprimée «
ét articulée. Ces espèces sont les plus petites parmi les ©
Hylésiniens et se distinguent par leurs stries profondes .
et crénelées et la saillie en forme de carène ou de peigne
des interstries à la partie déclive des élytres. Vivent
dans ou sous l'écorce des conifères ct y pratiquent pour
y déposer leurs œufs des galeries en forme d'étoiles à
trois ou quatre rayons.
a À la déclivité des élytres, la suture et le 3e inters-
trie, relevés en carène et reliés au bord externe, qui :
est également caréné.
4. Carphoborus minimus Fabr.
Assez étroit, subcylindrique, noir, subopaque, densé- «
ment couvert de pubescence grise squamiforme;antennes «
et tarses jaunes; prothorax pas plus long que large,
HYLURGUS |
rétréci et étranglé en avant, très densément et médio-
crement finement ponctué, avec une ligne médiane peu
élevée ; élytres généralement d'un rouge brun à l’extré-
mité, stries profondes, distinctement crénelées, inters-
tries étroits presque ruguleusement chagrinés, assez
souvent densément squamuleux à la déclivité : suture
et 3° interstrie élargis et rélevés en carène, réunis avec
le bord externe relevé de même, ?° interstrie rétréci et
approfondi en arrière.
g' Deux petits tubercules sur le milieu du front.
Q Une tache lisse et brillante au milieu du front.
Long. 1,3-1,5 mill. — Hylesinus minimus Fabr. — Dendroctonus
minimus Bach. — Carphoborus minimus Chap. — Eichh. Eur.
Bork. Kæf p. 129.
Etroitement cylindrique ; prothorax finement ponctué,
se rétrécissant en avant, subopaque, distinct par son
revêtement de fines squamules, subpruineuses, les stries
profondément crénelées des élytres, la sculpture de la
déclivité de ces dernières, etc. Allemagne, midi de la
France, Caucase; vit dans les pins — éclôt an printemps.
— D’après la description de Redtenbacher, on a quelque
droit de supposer que son squamulatus (Fn. Austr. IT
3e ed. p. 3609) serait seulement le œ du minimus.
2. Carphoborus Bonnaïirei Brisout.
Il faut placer ici, à cause de ses affinités avec le
minimus, cette espèce d'Algérie que M. Eichhoff n’a .
pas voulu sans doute comprendre dans ses tableaux
synoptiques, et je crois convenable d’en donner in-ex-
tenso la description.
Oblongus, nigropiceus, subopacus, . testaceis,
sat dense squamulosus; prothorace transverso, dense
punctulato; elytris punctulato striatis, basi subreflexis
carinatisque; interstitio primo tertioque apice elevatis,
secundo anteapicem abbreviato.— Long. 3,5 mill. —Bri-
sout. Ann. Fr. 1884. Bull. p. LIT.
Tête arrondie, pourvue, de touffes de longs poils jau-
nâtres, situés à la partie antérieure et sur le disque.
burface assez fortement et assez densément ponctuée
28 LES XYLOPHAGES D'EUROPE
en avant, avec un petit espace déprimé lisse et brillant
vers le milieu, très finement et très densément striée
transversalement en arrière; yeux échancrés. Antennes
noirâtres, à funicule composé de cinq articles confor-
més comme chez le minimus. Prothorax transversal,
arrondi sur les côtés, fortement rétréci en avant, à
ponctuation serrée assez forte et un peu rugueuse;
chaque point portant une petite squamule cendrée,
arrondie : sur le milieu du disque, on remarque une
petite ligne longitudinale élevée subcaréniforme.
Elytres parallèles, arrondies ensemble à leur extrémité,
rebord basilaire élevé et distinctement crénelé; surface
ponctuée-striée, les points des stries assez gros et
arrondis; intervalles presque plans, ponctués rugueu-
sement: chaque point porte une petite squamule cendrée
arrondie, le 2e intervalle se rétrécit en arrière et dis-
paraît dans un profond sillon, ce qui relève les 1er et
3e intervalles qui paraissent saillants. Pattes et dessous
du corps conformés comme chez le minimus.
Espèce très voisine du minimus : s’en distingue par sa
forme moins étroite, ses antennes obscures, la tête plus
fortement ponctuée et son prothorax beaucoup plus
large et plus court, à ponctuation un peu plus forte.
Batna, communiqué par le baron Bonnaire.
a. À la déclivité des élytres, la suture, les 3e, 5e et
7e interstries élevés en carène et tuberculés, 1er s’unis-
sant au 7°, le 2e raccourci avant l'extrémité.
3. pini. Kiesenw. in litt.
Allongé, noir, subopaque, revêtu de squamules grises :
antennes et tarses d’un jaune pâle : prothorax pas plus
long que large, élargi tout près de la base et rétréci en
avant, très finement ponctué, à ligne médiane indis-
tincte. Elytres largement et très profondément striées,
à points fovéolés, rectangulaires transverses. :
Long. 1, 5 — 1, 8 mill. Carphoborus pini Kiesenwetter in litt.
-9 idem prænotatus Gebler. (Eichh. Eur. Bork. Kæf p. 181.)
Caractérisé par ses stries ponctuées, larges et très
profondes, leurs points rectangulaires transverses, ce
0
HYLURGUS 29
qui rend les interstries étroits : ceux-ci, comme dans
beaucoup d'espèces exotiques, sont alternativement plus
longs et carénés à la partie déclive. Le 1er et le 7e sont
les plus saillants et se réunissent à l’angle sutural
formant ensemble un rebord élevé distinctement caréné.
. Deux exemplaires provenant de la France méridionale
ont été envoyés à l’auteur par Kiesenwetter sous ce
nom ; il est probable d’après cela qu’il les avait trouvés
sur des pins et qu'ils vivent à leurs dépens.
: D’. Hanches antérieures distantes.
E’. Yeux échancrés en avant, funicule de cinq articles,
tarses filiformes, à 3e article simple.
9e genre PHLOEOSINUS Chapuis.
Funicule de cinq articles : massue grande, en ovale
allongé, articulée, comprimée, obtusément acuminée;
yeux réniformes, fortement échancrés en avant; pros-
ternum échancré jusqu'aux hanches qui sont écartées.
3° article des tarses simple.
Ces espèces se font remarquer par leur forme ovalaire,
trapue, rétrécie en devant : leur séparation du genre
Dendroctonus est justifiée par la forme différente des
yeux, du prothorax et du 3° article des tarses.
a. 1er et 3e interstries, relevés à la partie déclive,
tuberculés en forme de peigne et raccourcis avant
l'extrémité.
1. Aubei Perris.
En ovale raccourci, subopaque, noir de poix : pubes-
cence jaunâtre brune; élytres brunâtres vers l'extrémité :
antennes et tarses d'un jaune brunâtre : prothorax
beaucoup plus large que long et presque étranglé en
avant, assez densément et finement réticulé-ponctué,
avec une fine ligne médiane lisse, en dessus; transver-
Salement impressionné de chaque côté en avant de la
base : élytres cylindriques, à peine de moitié aussi
longues qu’elles sont larges réunies : finement ponc-
M. tuées-striées : interstries plans, finement et ruguleuse-
- ment tuberculés : er et 8e élargis et tuberculés vers la
M. partie déclive, le ?e rétréci.
30 LES XYLOPHAGES D'EUROPE
g' ler interstrie à la partie supérieure de la déclivité,
relevé en carène et muni ainsi que le 3° d’une rangée
de petits tubercules, 2e très fortement rétréci.
Q Interstries munis sur la déclivité d’une rangée de
tubercules, plus forts sur les 1er et 3e, plus faibles sur
le 2e.
Long. 2, 5 — 3 mill. — Hylesinus Aubei Perris — Phlæosinus M
Aubei Chapuis — Eichh. Eur. Bork. Kæf p. 132.
À peine plus étroit que les plus petits individus du:
piniperda (Myelophilus), mais de plus de moitié plus
court : sensiblement plus grand que le suivant dont il =
se distingue par les stries ponctuées plus fines, les M
interstries tuberculés granulés et surtout par la sculp- M
ture de la déclivité des élytres.
Trouvé d’abord par Perris sur le Thuya, puis en #
Lombardie et aussi en Grèce sur le cyprès.
a’. 3° interstrie seul caréné, mais atteignant l’extré- «
mité de l’élytre. 1
2. thuyæ Perris. "4
En ovale court, subopaque : noir de poix : pubescence
jaunûâtre : antennes et tarses d’un jaune brunâtre : pro-
thorax beaucoup plus large que long, rétréci et presque
étranglé .en avant : finement et densément ponctué,
marqué à la base d’une ligne médiane lisse, élevée :
élytres subcylindriques, striéés, offrant dans les stries
des points fins, presque crénelés : interstries quelque «
peu convexes, très finement ruguleusement ponctués :
3e s'élargit à la déclivité où il est caréné et tuberculé.«
Front creusé en avant; 3° interstrie muni à la décli-
vité de tubercules disposés en dents de peigne, à peine
plus faibles en arrière.
Q@ Front convexe : 3e interstrie plus faiblement caréné”
et tuberculé à la partie déclive. 3
Long. 1,5 mill. — Hylesinus thuyæ Perris Ann. Fr. 1855 Bull. 77. |
— Dendroctonus juniperi Doebner. — Phlæosinus thuyæ Chap.
Eichh. Eur Bork. Kæf p. 133. E-
Plus petit que le précédent : élytres moins cylin-}
driques, convexes, surtout chez la femelle : stries ponc-
HYLURGUS 31
tuées plus profondes : interstries non tuberculés, mais
ruguleusement ponctués, paraissant distinctement
convexes.
Espèce propre à l’Europe méridionale, trouvée d’abord
par Perris sur le Thuya, on l’a rencontrée depuis dans
le Wurtemberg, le Tyrol et le Vorarlberg, sur le gene-
vrier commun — genre de vie peu connu.
3 Phlosinus cedri Bris. Rev. d’ent. II 146, — Long.
1,9-2 mill. — Batna, forêts, branches de cèdre.
Oblong d’un marron plus ou moins clair, pubescent
de cendré. Tête à ponctuation assez serrée, avec un
petit espace lisse en avant, léscèrement déprimé
convexe ©. Antennes brunâtres comme chez le thuyæ,
mais avec la massue plus courte. Prothorax beaucoup
- plus large que long, fortement rétréci en avant, un peu
étranglé derrière le bord antérieur; angles postérieurs
obtusément arrondis, bord postérieur distinctement
bisinué; surface couverte d’une ponctuation fine, assez
serrée et d’une pubescence grise pas très courte et peu
serrée. Elytres subovalaires, pas plus larges quele pro-
thorax à sa base, arrondies à leur extrémité, avec leur
bord antérieur fortement relevé et crénelé, distinctement
ponctuées-striées, les 2? premières stries disparaissant
en arrière dans un large sillon densément ponctué G,
sillon moins profond © ; intervalles!léscèrementconvexes,
avec une granulation fine et peu serrée; la suture et le
3° intervalle sont relevés en arrière en carènes surmon-
tées de 3 ou 4 tubercules aigus et écartés g'; la suture
et ie 3e intervalle sont seulement convexes, avec une
série de petits granules ©; surface couverte d’une
pubescence très courte et éparse avec des soies dressées
jaunâtres, assez longues, sérialement disposées dans les
intervalles. — Se place près du thuyæ, elle s'en
distingue par son prothorax plus court, moins fortement
et moins densément ponctué, par ses élytres plus bril-
lantes, moins densément granuleuses, à suture relevée
en arrière, par ses premières stries disparaissant pos-
térieurement, par ses carènes œ à tubercules moins
- nombreux et plus écartés et par sa tête sans carène 7.
A 74 LES XYLOPHAGES D'EUROPE HYLURGUS
FE’. Yeux en ovale allongé à bord antérieur enti
Funicule de sept articles. 3e article des tarses, lar,
cordiforme.
10e genre HYLESINUS Fabr.
Funicule de sept articles, ne s’élargissant pas vers la
massue : celle-ci plus longue que le funicule, faiblement
comprimée, acuminée et articulée; tibias munis d’un
court crochet à l'extrémité interne. 3° article des tarses
plus large que le précédent : hanches antérieures for-
tement distantes, les intermédiaires plus fortement
éncore. Dessus généralement revêtu de squamules
bigarrées.
Galeries de ponte transversales, droites ou en acco-
lade entre l'écorce et l’aubier d'arbres à feuilles caduques.
a. Milieu de la base du prothorax prolongé à angle
vif vers l’écusson; dessus du corps d’un brun de poix
uniforme.
b. Dessus presque glabre, ou à pubescence extrême-
ment courte et déliée.
1. crenatus Fabr.
En ovale allongé, convexe, assez brillant, presque
glabre : noir, antennes et tarses d’un jaune brunâtre :
prothorax pas plus large que long, arrondi latéralement
retréci en avant, densément et profondément ponctué,
tuberculé de chaque côté antérieurement avec un point
lisse sur le milieu du disque et une impression peu
profonde, de chaque côté, en avant de l’écusson : élytres
peu déclives postérieurement, à stries crénelées : inters-
tries grossièrement ruguleux et munis de tubercules
très courtement sétigères.
Var. Elytres et corps tout entier rouge brunâtre, ou
jaune rougeâtre pâle.
Long. 4. 5. — 5, 5 mill. — Hylesinus crenatus Fabr. Ratz. Bach.
Doebn. Chap. — Eich. Eur. Bork. Kæf p. 134.
La plus grande espèce du genre, facile à reconnaitre
LES XYLOPHAGES D'EUROPE, HYLURGUS 33
par sa forme ovalaire très convexe, glabre et d'un noir
uniforme, le dessus brillant, la sculpture très grossière
des élytres et le prolongement du prothorax vers
l'écusson.
_ Répandu dans toute l’Europe; vit presque exclusi-
vement dans le frêne et par exception, mais rarement
dans le chêne — on connaît peu l’époque de son appari-
tion — cependant M. de Heyden l’a trouvé à Francfort,
sous des écorces de frênes, de janvier à juin.
b’. Dessus densément hérissé de soies, surtout le long
de la suture.
2. oleiperda Fabr.
En ovale presque globuleux, noir de poix, mat à pu-
bescence jaunâtre, antennes et tarses jaune brunâtre :
|: prothorax obtusément conique, deux fois plus large à la
| base qu'il n’est long, densément ruguleux ponctué, tuber-
1: culé de chaque côté en avant : élytres à peine déclives
postérieurement, striées ponctuées, à interstries larges,
densément et ruguleusement tuberculés. Suture densé-
| ment revêtue de soies dressées assez longues, d’un
brun jaunûtre.
- Long. 2,5 mill. — Hylesinus oleiperda Fabr. Ent. Syst. —Chapuis -—
? Hylesinus Esau Gredil. Kæf. Tyrols — Eichh. Eur. Bork. Kæf.
p. 195.
Très distinct par sa forme convexe, en ovale globuleux,
la coloration foncée, la pubescence assez longue et
serrée du dessus, qui se concentre sur la suture, où elle
consiste en soies longues et redressées.
Se recontre dans l’Europe centrale et méridionale,
“principalement surlesoliviers malades; trouvé aussi par
MPerris sur le lilas et par M. de Heyden, à Francfort, sur
Me hêtre.
ln L'H. Esaü de Gredler, resté inconnu à M. Eichoff,
Mpourrait bien être identique à l’oleiperda et tout au moins
la description qu’en donne Redtenbacher n'offre rien
qui s'oppose à cette hypothèse.
(M a’ Prothorax tronqué presque droit à la base : dessus
«couvert de squamules bigarrées.
«pb. Elytres assez régulièrement convexes de la base à
Xylophag. d'Europe — 1890.
34 LES XYLOPHAGES D'EUROPE
l'extrémité, non déclives en arrière; abdomen convexe
remontant distinctement vers l'anus.
3. fraxini Fabr.
Ovale, mat, à pubescence grise serrée, en dessus :
antennes et tarses jaune brunâtre : prothorax à peu près
deux fois aussi large que long, finement ruguleux ponc-
tué et tuberculé en dessus, couvert de squamules d’un
gris jaunâtre ; marqué à la base, de chaque côté près de
l’écusson, d’une tache brune : élytres irrégulièrement
- marbrées de squamules, jaunes, brunâtres et brun foncé :
finement ponctuées-striées; interstries plans, tuberculés
à la base et munis en arrière d’une rangée de gra-
nulations.
Long. 2,5 — 3,2 mill. — Hylesinus fraxini Fabr. GylL Ratz.
_ Altum. — Eichh. Eur. Bork Kæf. p. 135.
Le plus grand des Hylesinus squamuleux : distinct
par les deux taches d’un brun foncé, placées à la base.
du prothorax de chaque côté de l’écusson, ainsi que par
son prothorax plus large et les petits tubercules dispo-
sés en rangées sur les interstries, la courbure régulière
des élytres d'avant en arrière et l'abdomen convexe.
Répandu dans toute l’Europe, de la Scandinavie jus-
qu’à l'Italie, en passant par l'Allemagne et la France.
Il vit spécialement sur le frêne, et exceptionnellement
sur l'olivier. Paraît en avril et mai.
b’. Elytres plus convexes en arrière qu’en avant,
Sue à l'extrémité.
. 2e interstrie, rétréci vers à partie déclive et rac-
not avant l'extrémité.
4. Kraatzi Eich.
En ovale allongé, mat, brun de poix, couvert irrégu- :
lièrement de squamules brunes et gris de cendre et de
petites soies dressées. Antennes et pattes jaunes :
prothorax à peine plus large que long, régulièrement
rétréci en avant : élytres profondément ponctuées-
striées; les stries sensiblement plus profondes en
arrière : interstries étroits revêtus de rangées de soies
raides. 1er et 3e relevés presque en carène à la partie
2
4
HYLURGUS 35
déclive, le deuxième plus étroit et raccourci avant
l'extrémité.
Long. à peine 2 mill. — Hylesinus Kraatzi Eich Berl. Ent. Z.
1864. Chapuis — Eichh. Eur. Bork. Kæf. p. 140.
K
Ressemble à s'y méprendre au vittatus et très pro-
- bablement souvent confondu avec lui. Il est plus rétréci,
les antennes sont toujours d'un jaune uniforme. Les
dessins des élytres sont moins nets et jamais disposés
en forme d'échiquier ou de mosaïque : les stries ponc-
tuées plus grossières, plus profondes postérieurement.
Insterstries munis de soies plus fortes, plus raides, qui
donnent à l’insecte une apparence plus rude : l'espèce
se distingue surtout par le 2e interstrie qui se rétrécit
—_ en pointe et se termine assez loin avant l'extrémité, de
sorte que le 1er et le 3e interstrie semblent se réunir en
ce point.
Vit comme le vittatus sous les écorces de l’orme,
souvent avec lui sur les mêmes arbres, ce qui amène
-— encore plus de confusion entre ces espèces.
Il semble être plus rare dans le nord que le vitattus,
et le remplacer au contraire dans le midi de l’Europe.
… Il paraît de mai à juillet.
| c’. Interstries réguliers et atteignant tous l'extrémité.
d. Ovale, prothorax plus large que long : élytres fine-
ment ponctuées-striées, couvertes de taches carrées
formant mosaique, disposées souvent en bandes obliques
(chevrons).
5. vittatus Fabr.
Ovalaire, mat, brun de poix, densément revêtu de
squamules brunâtres, jaunes et blanchâtres : base des
antennes et tarses d’un jaune brunâtre : prothorax
quelque peu plus large que long, parsemé de tubercules
isolés et muni d’une ligne médiane peu saillante :
…_.élytres déclives et convexes en arrière, finement ponc-
tuées-striées : interstries assez plans marbrés de
taches squamuleuses carrées, disposés en damier ou
en chevrons.
A
290 LES XYLOPHAGES D'EUROPE
Long.2— 2,5 mill. — Hylesinus viltatus Fabr. — Eichh. Eur. Bork.
Kæf. p. 142.
Var. a. De chaque côté une bande blanche oblique,
bordée de foncé, allant de l’épaule à la suture.
Var. b. Elytres irrégulièrement parsemées de taches
carrées de couleurs diverses.
Var. c. Antennes jaunes y compris la massue.
Var. d. Couleur foncière rouge brunâtre ou jaune
brunâtre.
Semblable pour la couleur au fraxini, mais beaucoup
plus petit : prothorax moins large, élytres plus déclives
en arrière; taches différemment disposées, etc. Très
répandu partout, jusqu’en Palestine; son arbre préféré
est l’orme, sous les écorces duquel il vit souvent en
compagnie du Kraatzi ainsi que des Scolytus multi-
striatus et Geoffroyi. — Paraît de mai en août.
d’. Très allongé, cylindrique ; prothorax pas plus large
que long : élytres à stries ponctuées excessivement
fines, irrégulièrement bariolées.
6. Perrisi Chapuis.
Assez allongé, rétréci, presque cylindrique, brun de
poix avec les antennes et les tarses jaunâtres : assez
densément revêtu de squamules brunes et cendrées.
Prothorax pas plus large que long : élytres densément
et très finement ponctuées-striées, marbrées de délicates
squamules brunes et blanchâtres : interstries larges,
fortement et densément tuberculés à la base et couverts
à l'extrémité de petits tubercules isolés.
Long. 2 mill. — Hylesinus Perrisi Chapuis. — Eichh. Eur. Bork.
Kæf. p. 143.
Se distingue des espèces voisines par sa forme étroite,
cylindrique : le prothorax moins large, moins arrondi
latéralement , les stries ponctuées beaucoup plus fines.
Corse. Mœurs inconnues.
d” Ovale oblong : prothorax quelque peu plus court
que large; élytres hérissées de petites soies foncées.
1. vestitus Muls. et Rey.
En ovale allongé, brun de poix, à élytres bariolées en
HYLURGUS Se
damier : antennes et tarses rougeâtres, prothorax peu
plus court que large, rétréci en courbe antérieurement
et très finement ponctué, tuberculé en avant sur les
côtés, densément et courtement pubescent de gris :
élytres finement ponctuées-striées, interstries plans,
presque ruguleux, bigarrés de squamules jaunes, jau-
nâtres et brun foncé et revêtus de soies dressées.
Var. Jaune pâle avec une tache foncée confuse sur le
disque (immature).
Long. 2 — 3 mill. — Hylesinus vestitus Muls et Rey. Eichh. Eur.
Borck. Kæf. p. 143.
Cette espèce qui se distingue par son prothorax plus
large, les stries fines des élytres et les soies dressées
courtes et foncées de ces dernières, se rencontre sur
l'olivier et le lentisque dans le midi de la France, la
- Gallicie et la Corse.
On ne connait pas ses mœurs.
A’. Antennes insérées de chaque côté du front, en
avant des mandibules. Massue allongée, de trois articles
très nettement séparés, plus longue que le funicule,
épisternes du postpectus très longs et étroits. Proster-
num très court, échancré jusqu'aux hanches.
(Phlæotribides Chap.)
(L'emploi du microscope ou d’une forte loupe est indis-
pensable pour reconnaître que l'insertion des antennes
a lieu, non pas en arrière, mais en avant des mandibules,
sur les côtés du front.)
B Massue assez longue, acuminée, de trois articles
distincts faiblement élargis en dedans, funicule de
5 articles dont le Ler est plus grand. Abdomen horizon-
tal non relevé vers l'anus.
11 genre PHLOEOPHTHORUS Woll.
a. Prothorax beaucoup plus large que long, fortement
rétréci en avant, élytres ponctuées-striées, interstries
peu relevés.
38 LES XYLOPHAGES D'EUROPE
1. spartii Noerdlinger.
Oblong, subeylindrique, presque mat, noir, à pubes-
cence grise ou jaune, tarses et base des antennes d’un
brun rougeâtre : prothorax beaucoup plus large que
long, se rétrécissant en avant en courbe assez régulière :
ruguleux-ponctué, sub-tuberculé, élytres striées-ponc-
tuées à points transverses : larges interstries ruguleu-
sement ponctués et revêtus, les latéraux d'une simple
rangée, les plus rapprochés de la suture de plusieurs
rangées irrégulières de soies fines.
Long. 1,3 — 1, 8 mill. — Hylesinus spartii Noerdl. — Hylesinus
tarsalis Foerster — Phlæophthorus spartii Chapuis — Eichh.
Eur. Bork. Kæf. p. 145.
Se plaçant au point de vue des dimensions entre le
Carphoborus minimus et le P. rhododactylus : se
distinguant de ce dernier, surtout par son prothorax
plus large, plus rétréci en avant, couvert d’une ponc-
tuation grossière et tuberculée; les interstries non
tuberculés, mais seulement transversalement ruguleux
et par suite moins relevés en carène,; du Carph.
minimus par sa forme beaucoup plus trapue : le pro-
thorax à pubescence plus longue et plus forte, sa
ponctuation plus écartée et plus grossière et surtout la
massue antennaire beaucoup plus longue, dont les
articles sont nettement séparés.
Vit sur le Spartium scoparium (genêt à balais.)
_ Propre surtout aux parties centrales et méridionales
de l’Europe.
a. Prothorax à peine plus large que long. Elytres
profondément crénelées striées : interstries très étroits,
relevés en carène.
2. P. rhododactylus Marsh.
Oblong, très convexe, noir ou brun de poix, presque «
mat. Antennes et tarses jaune pâle : prothorax à peine
plus large que long, médiocrement rétréci en avant en
faible courbe, presque granulé ponctué, revêtu de petits
poils jaunâtres assez longs, avec une ligne médiane
légèrement saïillante. Elytres cylindriques ordinairement . ñ
HYLURGUS 39.
de couleur plus claire, à stries crénelées larges et pro-
fondes : interstries très étroits, relevés en carène, por-
tant chacun une rangée régulière de tubercules et de
soies raides et dressées.
Long. 4, 7 — 2 mill. — Hylesinus rhododactylus Marsh. GyIL. —
Phloephthorus perfoliatus Woll. — Phloephthorus rhododac-
tylus Chapuis. — Eichh. Eur. Bork. Kæf. p. 146.
Abstraction faite des caractères génériques, cette
espèce est facile à reconnaître par les profondes stries
crénelées à points rectangulaires et en outre par les
interstries élevés en carêne, revêtus de soies raides.
On pourrait tout au plus le confondre avec le Carpho-
borus pinti, mais chez ce dernier l’extrémité des élytres
- est autrement conformée. II se distingue du Xylechinus
pilosus par sa forme plus allongée et la massue anten-
naire plus grande. Il a une très grande dispersion géo-
graphique — paraît peu commun, a été trouve acciden-.
tellement dans les forêts de la Thuringe, volant autour
d'un pin (Abies excelsa). Ses mœurs sont inconnues —
… B’. Massue antennaire formée de trois articles en
lamelles très longues, lâchement unies et presque fla-
bellées : funicule de 5 articles presque égaux entr'eux.
Abdomen convexe remontant distinctement vers l’anus.
… libias intermédiaires et postérieurs arrondis et denticu-
. lés extérieurement.
12e genre PHLOEOTRIBUS Latr.
une seule espèce d'Europe.
1. Phlæotribus oleæ. Fabr.
Ovale, convexe, noir de poix, presque mat, assez
densément couvert de poils squamiformes : antennes
et tarses jaune rougeâtre. Prothorax beaucoup plus
large que long, rétréci antérieurement, densément
-tuberculé ponctué. Elytres très finement ponctuées-
Striées, interstries larges, tuberculés à la base, revêtus
. plus en arrière de poils squamiformes serrés. Quelque-
fois une tache transversale brune en arrière du milieu.
Var. Brunâtre clair ou plus ou moins jaunâtre pâle.
40 LES XYLOPHAGES D'EUROPE HYLURGUS
Long. 2 — 2,3 mill. — Hylesinus oleæ Fabr. Ent. Syst. — Phlæo-
tribus oleæ Chapuis Syn. Scol. — Eichh. Eur. Bork. Kæf. p. 147.
Pas tout à fait de la moitié de la taille du Hyl. fra-
xinti, qu'il rappelle assez bien, sauf la couleur et surtout
la conformation des antennes, toute différente et qui a
beaucoup d’analogie avec celles du Melolontha vulgaris.
Il vit sur l'olivier, et se rencontre dans toute l’Europe
méridionale.
On n’a pas de détails sur ses mœurs.
On l’a trouvé aussi sur le frêne et le lilas.
II. Elytres à peine déclives. Abdomen tronqué obli-
quement à partir du 2e segment et remontant abrupte-
ment jusqu’à l’extrémité anale. Tibias à bord externe
entier, et munis d’un crochet terminal.
2e groupe. SCOLYTIDES OU SCOLYTINI
(Ce groupe ne renferme qu'un seule genre)
Prothorax à rebord relevé latéralement jusque tout
près de l'extrémité. Ecusson distinct, profondément
enfoncé. Elytres presque tronquées, non déclives en
arrière. Abdomen remontant obliquement vers l’anus.
Antennes insérées en dessous, en avant des yeux, non
coudées, à scape court. Tibias munis à leur extrémité
externe d’un robuste crochet terminal; 3e article des
tarses bilobé, beaucoup plus large que le précédent.
Epimères du postpectus distincts.
Vivant exclusivement sur les arbres feuillus, dans
lesquels leurs galeries se prolongent assez profondé-
ment en dessous de l'écorce, souvent même jusque dans
l’aubier.
13e genre SCOLYTUS GEOFFROY
Eccoptogaster Herbst.
Massue grande, solide, squamuleuse, plus longue que
le funicule, qui est de sept articles; yeux linéaires,
allongés, à peine échancrés en avant. Tibias sans épines
ni dents à leur arète externe : les antérieurs fortement
courbés, Hanches postérieures assez largement dis-
HYLURGUS . A
tantes, les antérieures un peu moins. Episternes du
postpectus larges : Insectes brillants, le plus ordinaire-
ment glabres.
Note. M. Eichhoff ayant fait figurer dans son tableau
du genre, les scolytus Ratzeburgi et pygmæus à deux
places différentes, il n’était pas possible, d’intercaler
comme cela à été fait pour le groupe précédent, les
différents articles du tableau, entre les descriptions des
espèces. Pour éviter de faire quelques erreurs en
essayant un remaniement, j'ai préféré donner ci-dessous
… et sans la moindre modification, la traduction textuelle
. du tableau du genre Scolytus.
a. Deuxième segment ventral sans saillie hoieuRe à
son milieu.
b. 3° et 4° segments, présentant, au moins chez les
mâles, un tubercule médian.
Ge Interstries larges, beaucoup plus finement ponctués
que les stries.
d. Front à carène longitudinale distincte, surtout chez
_ [a ©. 3° segment ventral (g) muni à son milieu d'un
. 2ros tubercule verruqueux, le 4° relevé, tranchant à son
bord postérieur, faiblement sinué au milieu : les deux
« segments inermes chez la femelle.
(2) Ratzeburgi SG
d’ Front sans carêne longitudinale : 4e segment ven-
tral, pourvu au moins chez le c', d’un tubercule
verruqueux.
e. Front densément et courtement pubescent chez les
deux sexes : 3° et 4e segments ventraux munis dans leur
milieu (cg et ©) d’un tubercule verruqueux. Elytres
rétrécies en arrière : interstries munis de deux à trois
lignes de points.
(1) Geoffroyt.
e. Front finement pubescent, presque glabre au
milieu : 4e segment ventral distinctement tuberculé :
élytres presque parallèles; interstries couverts d’une
seule rangée de points fins.
| (3) lævis.
©. Interstries étroits, presque aussi densément eët
42 LES XYLOPHAGES D'EUROPE
aussi profondément ponctués que les stries : élytres
très densément ponctuées striées.
(4) pygmaæus.
b’. Tous les segments ventraux non tuberculés. |
c. Interstries lisses, portant des Be régulières
de points.
d. Front portant une carène longitudinale.
(2) Ratzeburgi Q.
d’. Front sans carène.
e. Prothorax à ponctuation serrée et profonde partout,
un peu plus fine sur le disque : élytres plus longues que
le prothorax ; à lignes de points très rapprochées,.
(5) Carpini.
é. Prothorax à ponctuation fine sur les côtés, plusfine
encore sur le disque.
f. Suture non enfoncée, si ce n’est près de l’écusson:
élytres à peine plus longues que le prothorax, très
densément et régulièrement striées ponctuées.
(4) pygmœus Q.
f. Suture enfoncée à partir de l’écusson jusqu’au delà
du milieu des élytres : celles-ci ponctuées-striées :
interstries marqués de rangées de points beaucoup plus
fins, devenant confuses sur les côtés.
| | & (6) pruni.
c’. Elytres comme aciculées de fines rugosités super-
ficielles obliques.
d. Prothorax plus large que long, densément et gros-
sièrement ruguleux sur les côtés, finement et éparsé-
ment ponctué sur le disque.
| (7) intricatus.
d’. Prothorax plus long que large. |
e. Disque du prothorax à ponctuation grossière, un
peu allongée : élytres noir de poix à sommet rougeâtre.
(8) rugulosus. M
- é. Disque du prothorax très finement ponctué : élytres M
rougeâtres avec une fascie trunsversale foncée, en
arrière du milieu.
(9) amygdali.
a. Deuxième segment ventral muni dans les deux
HYLURGUS 43
sexes d'un appendice épineux ou d’une carène médiane
longitudinale.
b. Appendice du ?° segment, conique, horizontal.
c. 3e et 4e seoments sans tubercules.
d. Elytres distinctement et transversalement rugu-
leuses : appendice court en forme de tubercule.
(10) Kirschi.
d’. Elytres régulièrement ponctuées striées, sans
rugosités transverses : appendice du ?° segment conique.
(11) multistriatus.
c’. 3e ou 4e segments ou tous les deux en même temps,
tuberculés au milieu.
d. Elytres plus longues que le prothorax : 3° segment
nettement tuberculé (c') : 4° obsolètement tuberculé ou
rende
(11) Var.? triornatus.
d’. Elytres plus courtes que le prothorax : 3e et 4e seg-
ments tuberculés à leur bord postérieur : appendice du
2e segment très allongé, recourbé en crochet à l'extrémité.
(12) ensifer.
b’. Appendice du ?° segment, vertical, en forme de
carène à vive arête.
(143) carinatus.
Genre SCOLYTUS GEOFFROY.
a. Deuxième segment ventral sans saillie épineuse
dans les deux sexes.
b. 3e ou 4e segment ou tous les deux en même temps,
munis de tubercules chez le G'.
c. 3e et 4e segments tuberculés au milieu dans les
deux sexes.
1. Geoffroyi Goetze.
Noir, ou brun de poix, brillant : antennes et tarses
É- d'un jaune rougeâtre : élytres et fémurs bruns, quel-
quefois tachés de noir : prothorax un peu plus lérge que
long, à ponctuation fine, assez écartée, très fine sur le
disque : élytres sensiblement rétrécies en arrière,
» ponctuées-striées : interstries larges, plans, finement
44 LES XYLOPHAGES D'EUROPE
et le plus souvent irrégulièrement ponctués : dans les
deux sexes le front est densément couvert de poils
jaunes courts, et le bord postérieur des 3e et 4° segments
ventraux est muni au milieu d’un léger tubercule saillant.
Front subdéprimé : abdomen assez densément
revêtu de longs poils jaunes : extrémité anale ornée de
longs cils jaunes disposés de chaque côté en fascicules
serrés. v
Q Front sub déprimé : abdomen glabre.
Long. 4-6 mill. — Scolytus Geoffroyi : Gœtze Ent. Beitr destructor
Oliv. Chap. Doebner. Ratzeburgi Thomson scand. col. Eccoptio-
gaster Scolytus Ratz. Forst. Ins. Eich. Eur. Bork Kæf. p. 148.
Généralement plus petit et plus étroit en arrière que
le Ratzeburgi qui vit dans le bouleau. Elytres presque
toujours brunes, souvent marquées de taches foncées,
confuses : front sans carène longitudinale, à poils courts
chez le mâle et la femelle : ponctuation des interstries
assez distincte et en même temps plus irrégulière et
confuse : abdomen du mâle longuement pubescent :
3e et 4e seoments ventraux munis d’un léger tubercule.
Cet insecte qui a été l’objet de nombreux changements
de noms, offre la même extension géographique que le
suivant. Il vit sur l’orme avec le Scol. multistriatus et
paraît ordinairement dans la 2e moitié du mois de mai.
c’. 3e segment ventral (c') muni au milieu d’un tuber-
cule verruqueux : 4e (c) caréniforme le long du bord
postérieur.
2. Ratzeburgi Janson.
Noir brillant : antennes et tarses d’un brun jaune
rougeâtre : front muni d'une carène longitudinale, beau-
coup mieux marquée chez la femelle. Prothorax à peine . «
plus long que large, à ponctuation fine et écartée laté-
ralement, plus fine encore sur le disque : élytres à peine
rétrécies en arrière, finement ponctuées - striées
insterstries larges, plans, portant le plus souvent une
seule rangée de points.
g' 3° segment ventral, muni à son milieu d'un tuber-
HA
HYLURGUS 45
cule verruqueux : bord postérieur du 4e relevé en forme
de carène, légèrement sinué au milieu : front déprimé,
densément couvert de longs poils jaunes.
Q 3e et 4e segments ventraux simples : front un peu
relevé, ruguleusement aciculé, à carène plus distincte.
Var. Elytres et pattes d’un brun rougeûtre.
Vit exclusivement sur le bouleau, paraît de mai à fin
juillet.
Long. 4,9 — 7 mill. — Scolytus Ratzeburgi Janson, Doebner scol.
destructor Thoms. Scand. col. Eccoptogaster destrucior Ratz.
Bach. — Eich. Eur. Bork. Kæfer p. 150.
Généralement plus foncé et plus grand que le précé-
dent, moins rétréci postérieurement aux élytres
ponctuation des interstries plus régulière, souvent sur
une seule rangée : la structure de l’abdomen, sa longue
pubescence chez le &, et chez la ©, la carène longitu-
dinale du front, l’en distinguent facilement : les femelles
seules qui pourraient être confondues avec les très
grands exemplaires du pruni se reconnaissent immé-
diatement à la carène frontale.
©’. 4e segment ventral, seul tuberculé chez les g'.
d. Elytres médiocrement striées-ponctuées : interstries
larges, couverts d’une seule rangée de points très fins.
3. Lævis Chapuis.
Noir, brillant, antennes, tibias et tarses jaune rou-
geûtre : élytres et fémurs un peu plus foncés : protho-
rax presque plus large à la base qu’il n’est long, se
rétrécissant ensuite à partir du milieu et comme étran-
glé en avant: à ponctuation fine et écartée, à peine plus
forte latéralement : élytres subparallèles, ponctuées-
striées : interstries marqués seulement d’une rangée
unique de points très fins : bord postérieur du 3° seg-
ment ventral très indistinctement renflé au milieu : celui
du 4° muni d’un léger tubercule transversal : front
déprimé, finement aciculé longitudinalement, presque
glabre et offrant en avant seulement de petites soies
jaunes.
46 LES XYLOPHAGES D'EUROPE
g Front déprimé, longitudinalement aciculé.
Q Inconnue à M. Eichhoff.
Long. . mill. Scolytus lœvis Chap. synops. Eich. Eur. Bork Kæf.
p.192:
Plus petit que le Geoffroyi. Elytres moins rétrécies
en arrière : interstries marqués d’une seule rangée de
points : front presque glabre : se distingue du Ratze-
burgi par l'absence de la carène frontale et la structure
de l’abdomen.
Mœæurs inconnues. Styrie, Bavière, Pyrénées.
d’. Elytres très densément striées-ponctuées, inters-
tries très étroits presque lisses; points des rangées
presque aussi serrés que ceux des stries.
4. Pygmæus Fabr.
Noir, brillant : élytres, antennes et pattes d’un brun
rougeâtre : prothorax convexe, presque globuleux, pas
plus long qu’il n’est large à labase, fortement arrondi sur
les côtés et rétréci en avant; à ponctuation distincte,
médiocrement serrée, moins profonde latéralement :
élytres à peine plus longues, mais un peu plus étroites
que le prothorax, presque parallèles, couvertes de
stries ponctuées très rapprochées, formées de points
presque égaux : interstries lisses, très étroits : la
suture est enfoncée seulement tout près de l’écusson.
g' 4e segment ventral, muni au milieu du bord posté-
rieur d’un tubercule sensible, largement déprimé :
front garni à son pourtour de soies jaunes.
Q Segments ventraux tous inermes : front convexe
aciculé.
Long. 2 — 2,5 mill. — Scol. pygmœus Chap. Synop. Eccoptogaster
noxzius Ratz. Forstins. Eich. Eur. Bork Kæf. p. 152.
Notre plus petite espèce de Scolytus : distinct par son
prothorax convexe subglobuleux, à ponctuation fine et …
éparse : ses élytres régulièrement et densément ponc- «
tuées-striées, à interstries lisses très étroits et la struc-
ture du 4e segment ventral 6° : le 3° est absolument
pl
Charme.
HYLURGUS 47
inerme et nullement tuberculé, comme Doebner et Bach
l'avaient dit à tort.
D’après une lettre de Ratzeburg à l’auteur, son noxius
ne serait probablement autre chose que la femelle du
pygmæus : paraît vivre surtout dans les branchesles plus
élevées des ormes.
… b’. Tous les segments ventraux inermes.
©’. Interstries lisses portant des rangées régulières
de points.
. d. Prothorax à ponctuation serrée et profonde partout,
un peu plus fine sur le disque.
5. Carpini Ratz.
Noir de poix, médiocrement brillant : élytres bru-
nâtres; antennes, tibias et tarses d’un jaune brunâtre.
Prothorax à peine plus long qu’il n’est large à la base,
rétréci en avant, fortement et profondément ponctué
partout, mais un peu plus finement sur le disque :
élytres plus longues que le prothorax, peu rétrécies en
arrière : rangées de points des stries et des interstries
également forts, mais irrégulièrement disposés, princi-
palement sur les côtés où elles sont entremêlées.
Long. 3 — 3,5 mill. — Eccoptogaster carpini Ratz. Scolytus carpini
Doebner, Chapuis. Eichh. Eur. Bork Kæf p. 153.
Plus petit, surtout plus étroit et moins atténué en
arrière que l'intricatus : prothorax plus finement
ponctué latéralement et en revanche plus grossièrement
sur le disque, que lui : élytres subparallèles, à peine
rétrécies en arrière : rangées de points très rapprochées
et un peu irrégulières, jamais coupées comme dans
lintricatus par des strioles obliques plus ou moins sub
transverses.
Cet insecte paraît être un des plus rares. Il vit sur le
d’. Prothorax à ponctuation éparse, fine sur les côtés,
plus fine encore sur le disque : suture enfoncée en
forme de sillon jusqu'au milieu des élytres : celles-ci
NT PI TE, re 07 PL ÉENE Conf” JS
48 LES XYLOPHAGES D'EUROPE
ponctuées-striées : interstries munis de rangées de
points beaucoup plus fins, confuses sur les côtés.
6. Pruni Ratzeb.
Noir brillant; antennes et pattes d’un brun rougeâtre :
bord antérieur du prothorax brun, ainsi que les élytres :
Prothorax presque plus court qu’il n’est large en arrière,
à ponctuation éparse, très fine, plus fine encore sur le
disque : élytres plus longues que le prothorax, assez
finement ponctuées-striées et marquées sur les inter-
stries de points beaucoup plus fins : suture largement et
profondément creusée jusqu'au milieu de la longueur
des élytres.
Long. 3,4 — 4,5 mill. — Eccoptogaster pruni Ratz. Scolytus pruni
Doebn. Chapuis. Thoms. — Eich. Eur. Bork Kæf p. 154.
Var. à. Taille assez grande : sculpture des élytres un
peu plus profonde, principalement les points des rangées
des interstries plus grossiers et peu distincts de ceux
des stries ordinaires.
Eccoptogaster pyri Ratz.
Var. b. Elytres, bord antérieur du prothorax et en
grande partie le dessous du prothorax, ainsi que les
deux premiers segments ventraux et les angles internes
des suivants, rouges.
Eccoptogaster castaneus Ratz. Scolytus castaneus
Doebner, Chap.
Espèce établie probablement sur des exemplaires
immatures.
Se distingue des différentes espèces chez lesquelles
l’abdomen est inerme, surtout par le brillant de la face
supérieure, la ponctuation écartée du prothorax et celle
des interstries qui est peu profonde, sensiblement
régulière, et confuse seulement sur les Côtés.
C’est une espèce des plus communes, quise développe
sous l’écorce de différents arbres à fruits, tels que
pruniers, pommiers, poiriers et cerisiers. On la trouve
HYLURGUS 49
aussi sur l’orme, l’aubépine, le cerisier à grappes et le
sorbier.
c’. Elytres comme aciculées de fines rugosités super-
ficielles obliques.
e. Prothorax plus large que long, densément et gros-
sièrement ruguleux sur les côtés, finement et éparsement
sur le disque.
7. Intricatus Ratz.
L
Noir, peu brillant, à pubescence grise : élytres d'un
brunâtre de poix : antennes, tarses et tibias brun Jau-
_nâtre : prothorax plus large que long, à ponctuation
serrée, grossière et ruguleuse sur les côtés, fine et
écartée sur le disque : élytres plus longues que le pro-
thorax, distinctement rétrécies en arrière du milieu,
presque mates : les stries de points très rapprochées,
assez profondes, sont assez souvent interrompues par
de fines strioles, généralement obliques.
Long. 3,3 — 4 mill. — Eccoptogaster intricatus Ratz. Scolytus intri-
catus Doebner. Chapuis. Thoms Eccoptogaster pygmæus Gy1l.
Eich. Eur. Bork Kæf. p. 155.
Var. Tout le corps plus ou moins brunâtre ou brun
jaunâtre.
Espèce caractérisée par sa ponctuation grossière et
ruguleuse sur les côtés du prothorax, très fine et écartée
sur le disque : son aspect très mat : les élytres rétrécies
en arrière, couvertes de strioles obliques superficielles
qui leur donnent une apparence aciculée : la suture
n est pas enfoncée près de l’écusson.
Vit sur les chênes et paraît de mai à août.
e’. Prothorax plus long que large.
f. Disque du prothorax à ponctuation grossière, un peu
allongée : élytres d’un noir de poix, à sommet rougeâtre-
8. rugulosus Ratzeb.
Ovale oblong, mat, noir de poix : antennes, tibias,
tarses et extrémité des élytres d'un brun rougeâtre :
prothorax plus long que large, rétréci en avant, marqué
de points serrés et profonds, un peu plus petits sur le
50 LES XYLOPHAHES D'EUROPE
disque, généralement étirés longitudinalement, for-
mant des rugosités grossières souvent anastomosées :
élytres plus longues que le prothorax, fortement rétré-
cies en arrière, couvertes de tubercules ruguleux et
_obliquement aciculées par de fines strioles : stries
_ponctuées très rapprochées, assez profondes munies de
_ rangées de soies dressées : abdomen convexe remon-
tant vers l’anus. |
Long. 2 — 2, 5 mill. — Eccoptogaster rugulosus Ratz. Forstins.
_ Scolytus rugulosus Doebner, Chapuis, Thomson. Eichh. Eur.
Bork. Kæf. p. 159. |
Quelquefois encore plus petit que le pygmæus. $e
reconnaît faiblement à sa forme en ovale allongé,
presque également rétrécie en avant et en arrière : la
ponctuation grossière du prothorax disposée en rugo-
sités longitudinales : les stries ponctuées rugueuses
très rapprochées, parsemées de rangées de soies
dressées : les élytres généralement rembrunies en
arrière et l'abdomen convexe remontant régulièrement
vers l’anus. |
f. Disque du prothorax très finement ponctué : élytres
rougeâtres avec une fascie foncée, en arrière du milieu.
9, amygdali Guérin.
En ovale allongé, médiocrement brillant, noir de poix :
pattes, antennes et élytres d’un brun rougeâtre : ces
dernières marquées en avant du milieu d’une fascie
brun de poix : prothorax peu plus long que, large à
ponctuation profonde et confuse latéralement, très fine
à la partie antérieure du disque : élytres plus longues
que le prothorax, fortement rétrécies en arc vers l’extré-
mité, à reflet un peu soyeux, couvertes de rangées de
points, tous également profonds : interstries transver-
salement ruguleux,
Long. 2,5 mill. — Scolytus amygdali Guer. Ann. Fr. 1847 Bull. 4
xLv. Eich, Eur. Bork. Kæf. p. 158. 1
Ressemble à s’y méprendre au rugulosus, au point de
vue de la forme, de la taille et de la sculpture, mais le M
7}
{
HYLURGUS 1
prothorax est plus finement ponctué sur le disque, les
points ne sont pas allongés et les stries ponctuées des
élytres sont notablement plus fines.
Deux individus morts trouvés par M. Guérin, à Sainte-
Tulle, dans des écorces d’un amandier mort. M. Eichhoff
n'a vu qu'un seul exemplaire de Marseille, communiqué
par M. Puton.
a. Deuxième segment ventral, muni dans les deux
sexes d’un appendice épineux ou d’une carène longitu-
dinale médiane.
b. Appendice du ?° segment, conique, horizontal.
c. 3° et 4e segment inermes.
d. Elytres distinctement et transversalement rugu-
. leuses : appendice court en forme de tubercule.
10 Kirschi Skolitzky.
Brun de poix, subopaque, base et sommet du protho-
rax et des élytres, antennes et pattes rougeûâtres.
Prothorax à peine plus long que large, très fortement
rétréci en arc vers l'extrémité, ponctué densément et
profondément, un peu plus faiblement sur le disque avec
une ligne lisse obsolète : Elytres plus longues que le
prothorax, couvertes partout et surtout près de la
suture de strioles obliques transverses et confuses, et
munies de grossières rangées de points très serrées;
?e segment ventral muni au milieu d’une saillie épineuse
tuberculiforme.
g' Front peu profondément déprimé.
© Front convexe finement aciculé.
Long. 2,5 mill. — Scolyius Kirschi Skolitzky Ent. mon. blætt.
1876 p. 110, Eich. Eur. Bork Kæf. p. 159.
Rappelant le Sc. intricatus par sa sculpture ruguleuse
obliquement aciculée et son aspect mat, mais se rappro-
chant davantage du rugulosus par la coloration, la taille
et l’habitus tout entier. Il est facile à séparer de tous
les deux par l’appendice épineux et tuberculiforme tout
particulier du 2° segment ventral dans les deux sexes.
Cet appendice qui n’est pas placé tout contre la base du
52 LES XYLOPHAGES D'EUROPE
segment comme dans le multistriatus, mais plutôt
entre la base et le milieu, est moins prolongé en épine,
ce qui, joint au reflet soyeux et mat de la sculpure des
élytres, le distingue facilement des autres espèces.
Trouvé à Prague sous des écorces d’orme en compa-
gnie du mullistriatus. Mœurs complètement inconnues.
d’. Elytres régulièrement ponctuées-striées, sans
rugosités transverses ; appendice du 2e segment conique.
41. multistriatus Marsham.
Noir, médiocrement brillant : antennes, tibias et
tarses d’un brun rougeâtre : prothorax un peu plus long
que large, assez densément et peu profondément
ponctué : côtés presque droits en arrière, convergents
en arc en avant : élytres ordinairement un peu rembru-
nies, plus longues que le prothorax, très sensiblement
rétrécies vers l'extrémité, très densément ponctuées-
striées : points des interstries presque aussi forts que
ceux des stries principales : 2e segment ventral muni à
la base d’un appendice robuste, épineux, horizontale-
ment dirigé en arrière et terminé en bouton à son
extrémité.
g' Front déprimé, aciculé, garni en arrière et sur les
côtés de soies ciliées jaune grisâtre, assez longues et
dirigées intérieurement.
© Front convexe, finement aciculé, faiblement impres-
sioné en avant. 2e 3e et 4e segments ventraux plus
aigüment denticulés aux angles latéraux, que chez les
mâles.
Long. 3 — 3,5 mill. Ips multistriatus Marsh. Eccoptogaster multi-
striatus Ratz. Scolytus multistriatus Chap. Eich. Eur. Bork Kæf.
p. 159.
Cette espèce très répandue est facilement reconnais-
sable dans les deux sexes à l’appendice spiniforme du
2e segment ventral, à ses élytres très densément et «
régulièrement striées-ponctuées et aux denticules aigus
qui garnissent les angles latéraux des 2e 3e et 4e seg-
ments ventraux. Il se distingue de l’ensifer par ses
HYLURGUS 53
élytres beaucoup plus longues, plus rétrécies en arrière
et tronquées moins droit à l'extrémité. Partout très
commun sur l’orme en juin.
c’. 3e ou 4e segments ou tous les deux en même temps,
tuberculés au milieu.
d. Elytres plus longues que le prothorax; 3e segment
ventral nettement tuberculé (c), 4° obsolètement renflé
ou tuberculé.
2. Var. triornatus Eich. Eur. Bork Kæf. p. 16
Prothorax très distinctement plus finement ponctué :
3° segment ventral muni en arrière du milieu, d’un
tubercule longitudinal à vive arête : bord postérieur du
4e sensiblement renflé.
Je donne exceptionnellement un nom à cette remar-
quable variété, afin d'attirer sur elle l'attention et parce
que je crois que si on arrivait à la rencontrer en nombre,
on pourrait y reconnaître une espèce distincte. Elle a
été trouvée en Thuringe.
d’. Elytres plus courtes que le prothorax : 3e et
4e segments ventraux, tuberculés à leur bord postérieur:
appendice du ?° segment très allongé, recourbé en
crochet à son extrémité.
12 ensifer N. sp. Eich. Eur. Bork Kæf. p. 163.
Niger, subnitidus ; elytris, antennis pedibusque rufes-
centibus : prothorax latitudine haud longiore, sub
globoso, subtiliter parcepunctato; elytris parallelis,
apice subtruncatis, thorace haud longioribus, densissime
et regulariter punctato striatis : segmento 2° ventrali
subtilissime parce punctato, basi appendice longissimo
recurvo instructo, Segmentoque 4°in medio tuberculato,
3° sub incrassato.
Noir, médiocrement brillant : élytres, antennes et
pattes jaune brunâtre : prothorax peu plus long que
large, arrondi sur les côtés, rétréci, peu fortement en
arrière, distinctement en avant : ponctuation fine et
médiocrement serrée, moins profonde en avant et sur
les côtés : élytres non rétrécies en arrière, subtronquées
ANT ES NE Lis à Le à FEAT, NAS
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ok LES XYLOPHAGES D'EUROPE
à l'extrémité, presque plus courtes que le prothorax,
mates, excessivement densément et finement ponctuées-
striées : les rangées de points des très étroits interstries
ne peuvent se distinguer des stries principales : le pre-
mier segment ventral s'appuie contre le deuxième en
formant une arète aigüe à angle droit, qui rend ce der-
nier vertical, de sorte que le ventre paraît très profon-
dément entaillé, et proportionnellement assez court :
le 2e segment est à peine sensiblement et éparsement
ponctué et porte à sa base un appendice spiniforme très
long, grèle, atteignant jusqu’à l'avant dernier segment,
et recourbé au bout et en dessus en forme de crochet :
bord postérieur du 3° segment fortement épaissi au
milieu, celui du 4° muni d’un tubercule largement
déprimé. — Orme.
__g Inconnu.
Q Front déprimé, aciculé, muni latéralement de soies
serrées longues et jaunes, recourbées en dedans.
Long. 3 mill. — Eichh. Eur. Bork Kæf p. 163.
Suivant M. Fauvel, Eichhoff aurait commis ici une
erreur et décrit comme femelle le mâle de l’ensifer. En
effet les caractères sexuels assignés au multistriatus Œ,
me font partager l'opinion de notre savant collègue.
J’ajouterai encore qu'il serait fort possible que cette : #
‘ espèce si voisine du multistriatus, vivant comme elle
aux dépens de l’orme, fût en réalité moins rare qu'on ne
le suppose et que sa grande ressemblance extérieure
avec sa congénère, concourût à la faire méconnaiïtre par
les entomologistes, assez portés à négliger dans leurs
chasses, celle-ci comme trop vulgaire. (N. d. T.)
Par sa forme courte et trapue, sa sculpture et sa
taille, cette espèce se placerait entre le pygmæus et le «
multistriatus, maïs elle est surtout caractérisée parson
2e segment ventral très nettement vertical, très finement
ponctué et armé d’un appendice épineux, recourbé en
crochet à son extrémité, ainsi que par les saillies tuber-
culées du 3° et surtout du 4e segment Elle se distingue
encore du mullistriatus par ses élytres beaucoup plus :
courtes, rétrécies en arrière, tronquées presque droit à
HYLURGUS 55
… l'extrémité, la suture enfoncée et la profonde sinuosité
ai ER
de l'abdomen.
_M Eichhoff n’a eu à sa disposition qu'un seul exem-
plaire, communiqué par Rosenhauer sous le nom de
scolytus ulmi, provenant de Paris.
Il parait vivre sur l’orme et aurait été trouvé en
nombre dans les environs de Paris. (Ch. Brisout)
b’. Appendice du ?° segment, vertical en forme de
- carène à vive arête.
43 carinatus Chap.
Brillant, d'un noir profond, ou brun foncé : antennes
et tarses Jaune rougeâtre : front creusé, entouré de soies
d'un jaune brunâtre, prothorax peu plus long que large,
irrégulièrement ponctué, points grands et serrés en
avant, très fins sur le disque, assez grands et épars
latéralement : élytres presque plus courtes que le pro-
thorax, parallèles, ponctuées-striées : interstries à une
seule rangée de points : 2e segment ventral muni d’une
carène à vive arète. Patrie, Carthagena.
Long. 4,5 mill. — Scolytus carinatus Chap. syn. scol. p. 556. Eich.
Eur. Bork Kæf. p. 164.
Inconnu à M. Eichhoff qui s’est contenté de traduire
le mieux possible et mot à mot la description de l’auteur.
_ Suivant M. Fauvel cette espèce serait originaire de
Carthagène (Amérique) et nullement de la localité
d'Espagne portant le même nom; mais comme il se
contente d'émettre cette supposition, sans apporter la
moindre preuve à l'appui, je suis d'avis de considérer,
jusqu’à preuve positive du contraire, cette espèce
comme européenne. (N. d. T.)
3e groupe TOMICINI.
Tête généralement globuleuse, retractée, à peine visi-
ble d’en haut. Yeux un peu allongés, aplatis, presque tou-
jours échancrés en avant. Antennes insérées sur les
côtés de la tête, entre les yeux et la base des mandi-
bules, munies d’une massue comprimée, ovale ou ronde.
06 LES XYLOPHAGES D'EUROPE
Prothorax arrondi en avant, dépassant la tête, tout à fait
exceptionnellement et obsolètement rebordé latéra-
lement, presque toujours ruguleusement tuberculé, en
avant de son disque. Elytres tronquées à la base.
Episternes du postpectus étroits, les épimères invisibles.
Hanches plus ou moins contigües ; 3e article des tarses
simple, comme les précédents.
1er sous groupe, vivant sous les écorces.
A. Lobes maxillaires munies au bord interne de soies
raides, de consistance presque cornée, comprimées, ou
de denticules ciliés disposés en rayons, les uns ou les
autres peu norabreux. Strie suturale plus profonde que
les autres. Vivent et se développent toujours en dessous
des écorces ou à la surface de l’aubier, jamais profon-
dément dans le bois.
B. Tête très penchée en avant, courtement prolongée
en rostre,;, ponctuation du prothorax régulièrement
répartie, sans rugosités transverses. Massue antennaire
solide, beaucoup plus longue que le funicule qui est
très court.
14e genre. CRYPTURGUS Er. Wiegm. Arch.
Funicule de deux articles, beaucoup plus court que la
massue, celle-ci ovale, brillante. Prothorax uniformé-
ment ponctué. Prosternum non échancré jusqu'aux
hanches, celles-ci presque contigües; tibias larges,
comprimés, élargis en avant, arrondis à l’angle externe.
Les espèces de ce genre ordinairement de très petite
taille, rappellent pour la ponctuation uniforme du pro-
thorax, et leur forme générale, le genre Hylastes. Mais
la brièveté du funicule, la massue solide, brillante, peu
comprimée, et leurs élytres uniformément arrondies à
l'extrémité les font sûrement reconnaitre.
Ils vivent exclusivement sous l’écorce des conifères
et utilisent souvent pour déposer leurs œufs les trous.
faits par d’autres espèces.
a. Presque lisse. Elytres ponctuées-striées, prothorax
assez profondément, mais peu densément ponctué.
EN 1
Qt
HYLURGUS
ie Crypturgus pusillus. Gyll.
Allongé, rétreci, noir, brillant, presque glabre; pro-
thorax ovalaire un peu allongé, à ponctuation assez
dispersée sur le disque, muni d’une ligne médiane lisse,
généralement entière. Elytres aussi larges que le pro-
thorax à son milieu, profondément ponctuées-striées,
munies sur des interstries assez larges, d’une rangée de
points obsolètes très distants les uns des autres.
Long. 1 mill. —-Bostrichus pusillus Gyll. Ratz, Crypturgus pusil-
lus. Bach. Doebner. — Eichh. Eur. Boik Kæf. p. 165.
Var. a. Elytres ou le corps tout entier, plus ou moins
couleur de poix ou jaunâtre brun (immature).
Var. b. Prothorax, régulièrement rétréci vers la base
à l'extrémité.
Var. ©. Prothorax plus étroit, à côtés presque paral-
lèles. (parallelecollis Eichh., de Grèce).
Sa petite taille, le manque presque complet de pubes-
cence et l'extrémité des élytres uniformément arrondie,
font reconnaître cette espèce qui rappelle celles du g.
Hylastes. Il se distingue des autres espèces du genre
par son brillant plus vif, la pubescence moindre, la
. ponctuation écartée du prothorax qui est moins convexe,
et surtout les stries ponctuées des élytres dont les
points sont simples, arrondis et nullement étirés trans-
versalement.
Toute l’Europe. Il se trouve également au Japon et
dans l'Amérique septentrionale.
Son arbre de prédilection est le pin (abies excelsa),
mais il vit aussi sur les sapins et les mélèzes. Il hiverne
généralement à l’état parfait et apparaît vers la fin du
printemps.
à. Stries des élytres crénelées, les points transverses;
prothorax à ponctuation fine et très serrée.
# b. Prothorax très convexe, mat, arrondi latéralement :
angles postérieurs émoussés.
?. Crypturgus cinereus Herbst.
Oblong, presque cylindrique, noir de poix, presque
58 LES XYLOPHAGES D'EUROPE
mat, assez densément pubescent de gris; antennes et
pattes brunâtres. Prothorax peu plus long que large,
arrondi sur les côtés, rétréci en avant et en arrière; les
angles postérieurs arrondis; très convexe en dessus,
très finement, mais densément ponctué. Elytres striées-
crénelées, les points grands et transverses, interstries
ruguleux et étroits.
Long. 1,2 — 1,4 mill. — Bostrichus cinereus Herbst. Ratz. —
Crypturgus cinereus Bach. Doebn. Chapuis. Eichh. Eur. Bork.
Kæf, p. 167. 1.
Var. a. Elytres ou tout le corps, brunâtre ou jaunâtre
pâle (immature).
Var. b. plus large, élytres plus courtes.
Crypturgus numidicus Ferrari. —
Sensiblement plus grand, surtout plus trapu, pubes-
cence grise, plus dense, surtout à l'extrémité des élytres, «
et beaucoup moins brillant que le pusillus. Prothorax
plus convexe à ponctuation plus fine, mais plus serrée,
marqué en arrière d’une ligne médiane lisse à peine
visible, intervalles des points paraissant, à l’aide d’un
très fort grossissement, très finement aciculés ; presque
mat : Stries ponctuées des élytres, ayant leurs points
étirés transversalement, d'ou il résulte que les interstries:
sont très étroits et un peu transversalement ruguleux.
La longue pubescence de l'extrémité des élytres, près
de la suture, souvent jaune d’or, brille comme si elle
était imprégnée de sève végétale.
Cette espèce paraît avoir la même extension géogra- «
phique que le pusillus. On la trouve en Algérie. Elle
vit sur les mêmes arbres que celle-ci, et comme elle,
utilise pour s’introduire dans les écorces, les trous faits
par de plus grosses espèces. Parait en automne. .
b’. Prothorax très peu convexe, assez brillant, faible-
ment arrondi sur les côtés.
c. Allongé, étroit, prothorax sensiblement plus long
que large.
LS
: HYLURGUS 59
3. Crypturgus mediterraneus. Eichh.
Allongé et rétréci, cylindrique, noir de poix, presque
mat, à pubescence grise : antennes et tarses d’un jaune
brunâtre. Prothorax sensiblement plus long que large,
presque droit et parallèle latéralement, tronqué à la base,
densément et très finement ponctué sur le disque :
élytres profondément ponctuées-striées, à points larges
et transverses : interstries étroits, relevés près de la
suture, couverts d’une rangée de points excessivement
fins.
Long. 4,4 mill. — Cryplurgus medilerraneus Eich. pet. nouv.
Ent. 1869 p. 11. Berl. Ent. Zeits. 1871 p. 139. Eichh. Eur. Bork
Kæf. p. 168.
Très semblable au cinereus, mais le prothorax plus
long, à côtés presque droits et parallèles, tronqué à la
base et à angles postérieurs presque droits; à ponctuation
- plus éparse; les interstries plus saillants et les tibias,
… ainsi que les fémurs, d’un noir profond, l’en différencient.
_ Cette espèce a été trouvée à Saint-Tropez, sur les pins
- d'Alepet m'a été communiquée en nombreux exemplaires
. par M. Puton; Dieck l’a également récoltée à Hyères.
On ne connaît rien de ses mœurs.
c. Oblong. Prothorax pas plus long que large, stries
ponctuées des élytres, larges.
4. Crypturgus dubius Eichh.
…. Oblong, cylindrique, noir de poix, presque sans pubes-
cence, assez brillant. Antennes et pattes jaunes : pro-
. thorax un peu plus long que large, tronqué à la base :
. ses angles postérieurs presque droits : à côtés droits et
parallèles, de la base au delà du milieu, rétréci ensuite
en avant. Elytres à stries larges, profondes et crénelées :
les points presque carrés, interstries étroits et ruguleux.
Long. 4,5 mill. — Crypturgus dubius Eichh. Berl. Ent. Zeits
4871 p. 139. — Eich. Eur. Bork Kæf. p. 168.
Extrêmement semblable aussi au cinereus, mais les
côtés du prothorax moins arrondis, presque droits et
7
60 LES XYLOPHAGES D'EUROPE
parallèles jusqu’au dela du milieu, avec les angles pos-
térieurs presque droits : le disque moins convexe et à
ponctuation plus éparse, le font reconnaître. Il se
distingue du précédent par sa forme visiblement plus
trapue, le prothorax plus court et les stries ponctuées
des élytres, plus larges.
Cette espèce a Jusqu'ici été trouvée en petit nombre,
dans les Pyrénées. Ses mœurs sont inconnues.
B. Tête sphérique, rétractée sous le prothorax. Celui-
ci ordinairement ruguleux en avant, beaucoup plus
finement ponctué en arrière ou lisse. Massue antennaire
toujours articulée et plus courte que le reste de l’antenne.
Ailes inférieures non échancrées à leur bord posté-
rieur.
C. Prothorax plus large que long, muni en avant d’un
espace rempli de granules grossiers et de tubercules ;
rebordé et élevé à la base ; articulations de la massue
visibles sur les deux faces.
D. Base des élytres dressée et relevée en forme de
peigne. Tibias rétrécis vers l’extrémité, à arète externe
entière. {er article des tarses, très court, caché. (Eur.
Bork Kæf. p. 42.
Note. — (P. 169. L'auteur dit seulement : base des
élytres, redressée en carène au milieu).
E. Funicule de 4 articles.
13e genre. LIPARTHRUM Woll.
Funicule des antennes court, de 4 articles; massue
articulée, yeux sans échancrure en avant. Prosternum
muni d’un court appendice, hanches antérieures presque
contigües; les intermédiaires, très distantes; tibias
comprimés, les postérieurs dilatés, munis d’un crochet
terminal, premier article des tarses très court, caché,
3e le plus long. Prothorax pas très densément tuberculé M
en avant. Elytres munies à la base d’un rebord dressé,
courbé, denticulé sur sa tranche. Ecusson invisible; les
deux premiers segments ventraux allongés, 3e et 4e très
courts. à
Les espèces appartenant à ce genre et au suivant, ont
HYLURGUS Gi
par leur habitus général et surtout la base des élytres
Siremarquablement redressée, beaucoup d’analogie avec
les Hylésinides. Les tubercules de la partie antérieure
du prothorax sont isolés, épars et très obsolètes.
Le 1er article des tarses est si court qu’on peut aisément
le méconnaître, le 3e est simple et le plus long.
a. Prothorax muni en avant de deux rangées de gra-
nules saillants,
b. Elytres assez densément striées ponctuées. Ponc-
tuation du prothorax fine et éparse.
1. mori Aubé.
En ovale allongé, noir de poix, médiocrement brillant,
irrégulièrement pubescent. Antennes et pattes jaune
brunâtre. Prothorax beaucoup plus large que long,
élargi en arc en arrière du milieu, et rétréci de ce point
vers l'extrémité; muni en avant d’une rangée de petits
tubercules, dont deux font saillie sur le bord antérieur.
Elytres eylindriques, plus étroites que le prothorax : leur
bord basal redressé en saillie légèrement dirigée en
arrière, et fortement denticulé en forme de peigne. Stries
ponctuées assez profondes, interstries convexes revé-
tus de soies piliformes tronquées, dressées et disposées
_ en lignes.
Long. 4 mill. — Hypoborus mori Aubé. Ann. Soc. Fr. 1862 p. 387.
Liparthrum mori Eich. Rat. Tomic. p. 112. — Eich. Eur. Bork
Kæf. p. 169.
Var. Jaune brunâtre (immature).
Rappelle par sa forme extérieure l’hypoborus ficus,
mais à cause de son funicule de 4 articles, il rentre dans
le genre Liparthrum Woll. Cette espèce se distingue
de ses voisines par son prothorax plus large, plus arrondi
latéralement, à ponctuation plus éparse, les stries ponc-
tuées plus fortes le bord basal des élytres plus distinc-
tement redressé, et leur pubescence tout autre.
Découvert par Raymond en 1862 dans des rameaux
malades de murier (Morus alba) Fréjus.
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62 LES XYLOPHAGES D'EUROPE
b'. Rangées de points des élytres très fins. Prothorax *
densément ruguleux ponctué.
2. genistæ Aubé.
En ovale allongé, brun noir, mat, irrégulièrement
pubescent; antennes et tarses jaune-brunâtre. Protho-
rax quelque peu plus large que long, se rétrécissant
d'arrière en avant, en arc presque régulier, assez
densément ponctué sur le disque et muni en avant du
milieu de quelques tubercules épars. Elytres cylin-
driques, sensiblement plus étroites que le prothorax,
rebord basal plus faiblement redressé; rangées de points
très fines; interstries alternativement munis d’une
rangée régulière de soies blanchâtres, fines, obtuses et
redressées, et revêtus de poils fins couchés.
Long. 0,7 mill. — Hypoborus genisitæ Aubé. Ann. Soc. Fr. 1862
p. 388. — Liparthrum genisiæ Eichh. Rat. Tomic. p.141, Eichh.
Eur. Bork Kæf. p. 170.
Généralement plus petit que le précédent; prothorax
moins élargi, à ponctuation plus serrée, manquant de
tubercules saillants à son bord antérieur. Les stries:
ponctuées des élytres sensiblement plus fines et leur « |
bord basal moins saillant; pubescence différente.
Trouvée par Delarouzée dans des rameaux du genista
horrida. Hÿères. Mœurs inconnues.
a’. Prothorax n’offrant en avant que des granulesrares
et obsolètes.
3. Corsicum Eichh. Eur. Bork Kæf.
Assez longuement rétréci, cylindrique, noir de poix, 1
médiocrement brillant : pubescence blanche inégale-
ment répartie. Antennes et pattes brunâtres. Prothorax EX
à peine plus large que long, se rétrécissant à peine, de
la base jusqu’au delà du milieu, puis régulièrement en *
arc, jusqu’à son extrémité; presque granulé ponctué «
régulièrement, mais peu densément sur le disque. «
Elytres de la largeur du prothorax, à rangées de points
très fins; interstries alternativement couverts d’une
HYLURGUS 63
rangée régulière de soies obtuses, se recouvrant les unes
les autres, et en outre, de poils fins couchés, dessinant
des lignes rapprochéés.
Long. 1,3 mill. — Liparthrum Corsicum Eichh. Rat. Tomic. p.
440. — Eur. Bork Kæf. p. 170.
De la grandeur du Mori, mais plus cylindrique et plus
rétréci que les deux espèces précédentes. Prothorax
moins arrondi latéralement et pas plus large que les
élytres, sans tubercules en avant du disque. Les petits
poils couchés des interstries, paraissent, entre les
rangées de soies dressées, comme des lignes parallèles
très rapprochées.
_ Trouvé en Corse par Dieck sur le pinus maritima.
E’. Funicule de cinq articles.
16° genre HyPpoBorus Erichs Wiecm. Arch.
Funicule de cinq articles, alternativement larges et.
étroits ; massue solide, obsolètement articulée, à peine
de la longueur du funicule. Yeux sans échancrure ; pros-
ternum sans appendice ; hanches antérieures contigües.
Tibias comprimés, les antérieurs à bord simple, se
rétrécissant vers le devant et prolongés en épine termi-
nale. 1er article des tarses très court, le 3e le plus long.
Prothorax transverse, rebordé à la base, parsemé en
avant du disque, de petits tubercules obsolètes. Elytres
rebordées à vive arète, à la base de chaque côté de
l'écusson ; ce dernier invisible.
La seule espèce de ce genre. rappelle les Hylesinus
. par sa forme générale, et la base des élytres redressée
de chaque côté,
1. Ficus. Er.
Ovale, noir, mat; couvert d'une pubescence grise et
longue; antennes et pattes Jaunes. Prothorax presque
deux fois aussi large que long, fortement arrondi
latéralement et plus étroit en avant, finement granulé
ponctué et muni au milieu de la partie antérieure de
6 à 8 tubercules, quelquefois indistincts. Elytres sensi-
64 LES XYLOPHAGES D'EUROPE
blement plus étroites que le prothorax, quelque peu
rétrécies en arrière, brun de poix, plus foncées sur les
côtés : à rangées de points obsolètes et revêtues de
rangées de soies grises, alternativement longues et
redressées, et courtes et couchées, extrémité des élytres
légèrement prolongée à la suture.
Long. 1 — 1,4 mill. — Hypoborus ficus Er. Wiegm. Arch. 1836. 1.
p. 62. Eichh. p. 171.
Var. Elytres ou corps en entier plus ou moins rou-
getre ou brun clair (immature).
Cette espèce vit sous l'écorce du figuier, dans diverses
contrées du sud de l’Europe.
Suivant Perris, les galeries de ponte sont transversales.
D’. Base des élytres non redressée; les trois premiers
articles des tarses égaux.
E. Funicule de 4 articles, massue obtusément ovale.
17e genre CRYPHALUS Erichs.
Massue antennaire en ovale arrondi, distinctement
4 articulée. Prothorax généralement plus large que long,
très convexe, rebordé à la base, rétréci antérieurement -
et muni en avant d’une plaque formée par des tubercules
grossiers; écusson ponctiforme. Elytres densément
parsemées d’une pubescence squamiforme : uniformé-
ment convexes à la partie déclive, sans saiïllies; tibias
comprimés, élargis antérieurement, arqués en dehors et
denticulés sur leur arète externe.
a. Yeux sensiblement échancrés en avant, massue
antennaire à sutures transversales ; bord antérieur du.
prothorax sans granules saillants.
b. Elytres hérissées de longues soies rigides.
c. Prothorax régulièrement rétréci en avant.
1. Cryphalus piceæ Ratz.
En ovale allongé, convexe, subcylindrique, brun de
poix, à pubescence grise irrégulière; antennes et pattes
jaune brunâtre; prothorax presque deux fois aussi large
que long, offrant sa plus grande largeur à la base;
t
SCOLYTIDES 65
couvert en avant jusque vers le milieu d’une large
plaque de granules, presque concentriquement dispo-
sés. Elytres souvent plus claires, aussi larges que le
prothorax à la base et à peine deux fois aussi longues
que lui, presque lisses, saupoudrées de poils squami-
formes courts et revêtues en outre de soies piliformes
grises, assez longues, dressées et disposées en rangées.
Long. 1,5 — 2 mill. — Bostrichus piceæ Ratz. — Cryphalus piceæ
Bach; Doebner. — Eichh., Eur. Bork p. 172.
Assez rapproché des Cr. asperatus et abietis, mais
constamment plus trapu. Prothorax aussi large à la base
que les élytres; les angles postérieurs, vus de haut, à
angle plus vif : tout son pourtour est par suite plus en
demi cercle, et tronqué droit à la base. La plaque de
granules sur la moitié antérieure du disque est plus
large et les granules sont disposés en lignes demi-cir-
culaires concentriques ; la ponctuation de la base et des
côtés est sensiblement plus fine; élytres proportionnel-
lement courtes et munies, outre les poils squamiformes
couchés, de soiesassezlongues et dressées, qui dépassent
beaucoup la pubescence foncière : au contraire, s’il en
existe de semblables dans les deux espèces citées plus
haut, elles sont à peine visibles et de plus, comme elles
ne sont pas plus longues que la pubescence foncière, on
ne les en distingue pas. Le piceæ se différencie en
outre de l'espèce suivante par son prothorax moins glo-
buleux, moins arqué latéralement et la pubescence des
élytres moins longue et moins serrée.
Vit exclusivement dans les Sapins (Abies pectinala).
Paraît en mars et avril. — Allemagne, Autriche, Styrie,
Vosges, etc.
c’. Prothorax globuleux, arqué et élargi sur les côtés.
2. Cryphalus numidicus Eichh.
Ovale allongé, convexe, cylindrique, brun de poix, à
pubescence grise irrégulière; antennes et pattes jaune
brunâtre. Prothorax grand, globuleux, convexe, élargi
-et arqué en arrière, couvert en avant, jusque vers le
L'Abeille, vol. XXVII. 3.
ORNE RM , . ‘à L-.2"
DE ne dr EL Cd à
66 XYLOPHAGES D'EUROPE
milieu, d'une plaque de granules épars. Elytres à peine
aussi larges que le prothorax à son milieu et à peine
deux fois aussi longues que lui, lisses, munies, sur les
côtés seulement, de rangées de points obsolètes, sau-
poudrées de poils squamiformes courts et revêtues en
outre de longues soies piliformes grises et dressées.
Long. 1,3 — 1,6 mill. — Cryphalus numidicus Eichh., Rat. Tomic. ;
id., Eur. Bork. p. 176.
Ressemble à s’y méprendre au C. piceæ, mais protho-
rax fortement convexe, plus globuleux et plus arrondi
sur les côtés : sa plus grande largeur se trouve près du
milieu; soies piliformes des élytres beaucoup plus
longues et sensiblement plus distinctes.
Communiqué sous ce nora par O. de Kiesenwetter qui
l’a récolté en nombre en Attique. Mœurs inconnues.
b’. Elytres sans soies piliformes, ou, si elles existent,
excessivement courtes et à peine appréciables.
c. Elytres ponctuées-striées, d’un brun foncé uniforme.
d. Convexe et cylindrique en dessus; prothorax d’un
quart environ plus large que long.
_8. Cryprhalus abietis Ratz.
Un peu allongé, convexe, brun de poix, presque mat,
à pubescence grise et courte; antennes et pattes jaune
brunâtre. Prothorax un peu moins de moitié plus large
que long, offrant sa plus grande largeur très peu en
avant de la base; muni en avant jusqu’au delà du milieu,
d'une plaque subtriangulaire, plus saïllante en arrière,
formée de petits tubercules épars. Elytres cylindriques,
convexes, presque deux fois plus larges que le protho-.
rax et plus de deux fois plus longues que lui, saupou-
drées de poils squamiformes courts et homogènes, à
rangées de points assez régulières en avant du milieu,
mais obsolètes à la partie postérieure.
Long. 1,7—2 mill. — Bostrichus abietis Ratz., Forstins. — Crypha-
lus abietis Bach; Doebner, — Cryphalus tiliæ Thoms.; Ferrari;
Eichh., Eur. Bork. , P: 276:
Var, Fa entier brun clair ou jaunâtre pâle immature).
SCOLYTIDES 67
Plus étroit que le piceæ : prothorax plus étroit dont
la plus grande largeur se trouve entre le milieu et la
base, de sorte que les angles antérieurs, vus d'en haut,
paraissent arrondis. La plaque de granulations est plus
étroite à la partie antérieure du disque, plus anguleuse-
ment élargie en arrière et légèrement en saillie; la
ponctuation du prothorax est plus grossière à la base et
sur les côtés; élytres proportionnellement plus longues
que le prothorax; les rangées de soies piliformes,
même dans les exemplaires les plus frais, sont à peine
sensibles à un jour favorable, parce qu’elles sont telle-
ment courtes qu'elles ne dépassent pas les squamules
foncières.
Cet insecte qu’on rencontre dans toutes les parties de
l'Allemagne, paraît moins constant dans sa manière de
vivre que le piceæ. Tandis que ce dernier vit exclusi-
vement sur le Sapin. (Abies pectinata) l’abietis se ren-
contre sur d’autres Conifères (Abies excelsa, Pinus syl-
vestris etc.). Il paraît ordinairement en février et mars.
. d’. Faiblement déprimé en dessus; prothorax environ
… de moitié plus large que long.
4. Cryphalus intermedius Ferrari.
En ovale allongé, déprimé, presque mat, à pubescence
grise et courte. Antennes et pattes jaune brunâtre.
Prothorax presque deux fois aussi large que long, offrant
sa plus grande largeur tout près de la base, muni en
avant, jusqu'au delà du milieu. d’une plaque assez large,
constituée par des granules épars et profondément
impressionné de chaque côté de la base. Elytres de
couleur plus claire à la partie postérieure, aussi larges
que le prothorax et plus de deux fois plus longues que
lui, saupoudrées de petits poils squamiformes très courts
et homogènes; assez régulièrement ponctuées-striées
de la base au delà du milieu.
Long. 1,7 mill. — Cryphalus intermedius Ferrari; — Eichh., Eur.
Bork., p. 180.
Très voisin d'asperatus Ratz. et se plaçant en quelque
sorte entre lui et l’abietis : plus large et plus déprimé,
BST POINT 2 NES SRE + VS TPS QUE
LA
pi
68 XYLOPHAGES D'EUROPE
avec des rangées de points distinctes sur les élytres;
le prothorax, surtout, beaucoup plus élargi et sensible-
ment déprimé de chaque côté près de la base.
Eichhoff n’a vu de cette espèce que les deux exem-
plaires qui ont servi à la description de Ferrari, ils
provenaient de la Hesse et lui avaient été envoyés
depuis fort longtemps par feu Pfeil sous le nom d’abietis
Ratz.
On ne connaît rien de ses mœurs. Peut-être cet
insecte n'est-il qu'une variété remarquable de l’abietis.
c’. Elytres non striées-ponctuées, toujours très sensi-
blement plus claires à l'extrémité.
5. Cryphalus asperatus Ratz.
Tellement semblable à l’abietis qu'Eichhoff n’est pas
convaincu de sa valeur spécifique; cependant il est
généralement plus grand, surtout plus large, un peu
moins convexe : le prothorax à peine sensiblement,
moins fortement et moins densément ruguleux-ponctué.
Elytres généralement d’un jaune brunâtre, plus claires à
l'extrémité : elles sont lisses, ou couvertes de rangées
de points extrêmement obsolètes.
Long. 2 mill. — Bostrichus asperatus Ratz. -— Cryphalus asperatus
Bach; Doebner; Eichh., Eur. Bork. p. 179.
Observé par l’auteur et M. Schreïner exclusivement
sous l’écorce des Pins.
Remarque. Ratzeburg dit s'être convaincu par des
exemplaires de la collection de Germar, que le Bostri-
chus asperatus Gyll. doit être rapporté à cet insecte;
d’un autre côté Eichhoff possède provenant de la collec-
tion de Germar deux exemplaires de cette espèce éti-
quetés par Germar lui-même comme : Var.? tiliæ
Schœnh. Gyll.? Dalécarlie.
a. Yeux entiers en avant. |
b. Massue à sutures transverses, droites ou obsolète-
ment arquées.
6. Cryphalus tiliæ Panzer.
Oblong, convexe, brun de poix, subopaque. Antennes
SCOLYTIDES 69
et pattes d’un brun rougeâtre. Prothorax plus large que
long, fortement élargi en arc en arrière du milieu,
armé au milieu du bord antérieur de deux ou quatre
granules rapprochés, de manière à former une pointe;
marqué en avant du disque d’une plaque de granules
très relevée en arrière du milieu et formée par un
ensemble de 4 ou 5 arcs concentriques : sur l’antérieur
les granules sont épars et isolés, les suivants interrom-
pus au milieu et les derniers en forme de carène par la
-soudure des granules entre eux. Elytres à rangées de
points obsolètes, saupoudrées de poils fins, squami-
formes blanchâtres, et revêtues de poils analogues plus
- grossiers disposés en rangées.
Var. En entier d’un jaune brunâtre, ou blanc jaunâtre;
granulations du prothorax foncées (immature).
Long. 1,3 — 2 mill. — Apate tiliæ Panz.; Fabr. — Bostrichus tiliæ
_ Ratz. — Cryphalus tiliæ Bach; Eichh. — Cryphalus Ratzeburgi
Ferrari. — Eichh., Eur. Bork. p. 181.
Cette espèce se distingue de la manière la plus nette
- de ses congénères par son prothorax élargi en arrière
du milieu, arqué latéralement, la plaque triangulaire
de la partie antérieure constituée par des granulations
Séparées ou confondues en carinules et son bord anté-
rieur armé de deux ou de quatre tubercules saillant en
pointe en avant.
… Se rencontre dans l'Europe centrale et méridionale,
jusque dans le Caucase. Il se développe sous les écorces
du Tilleul et de l'Hibiscus syriacus. Suivant Doebner
on l’aurait observé dans le Charme.— Mai à juillet.
Remarque. Thomson (Skand. Col, VII, p. 160, 2). met
avec raison en doute l'identité du Bostrichus tiliæ Gy1Il.
etdu Bostr. tiliæ Ratz; mais vouloir réunir, sans preuves
positives à l'appui, le Bostr. tiliæ Gy1l., qui vit dans le
Milleul, au Bostr. abietis Ratz., qui vit dans les Conifères,
comme Thomson, et après lui Ferrari sans la moindre
hésitation, l’ont fait, semble bien hasardé.
b’. Massue à sutures presque courbées en cercle : le
premier article ovalaire, les suivants en forme de crois-
“70 XYLOPHAGES D'EUROPE | 4
sants enveloppant le premier par leurs lignes concen-
triques (Ernoporus Thoms.). |
c. Prothorax muni en avant de petits tubercules épars «
et au bord antérieur de deux très petits granules.
d. Très allongé et très étroit, prothorax petit, pas
plus large que long; élytres deux fois et demie aussi
longues que lui, non striées-ponctuées.
7. Cryphalus fagi Fabr.
Allongé et étroit, cylindrique, noir de poix, subopaque,
_saupoudré de squamules piliformes d’un gris jaunâtre;
base des antennes et pattes d’un jaune brunâtre, fémurs
rembrunis. Prothorax petit, aussi long que large,
arrondi en avant et muni à son milieu de deux petits
granules saillants; disque portant en avant une plaque
de granules, ne dépassant pas le milieu, granulé ponctué «
en arrière et sur les côtés. Elytres deux fois et demie
aussi longues que le prothorax, très densément et très «=
finement ponctuées-chagrinées; revêtues de soies pili-
formes, courtes, tronquées, dressées et disposées en
rangées; il existe sur les parties latérales seulement
des stries ponctuées obsolètes.
Long. 4 — 1.73 mill. — Bostrichus fagi Fabr., Suppl. Ent. syst. :
Rats. ; Nordlinger. — Cryphalus fagi Doebn.; Eichh. Eur. Bork.
p. 484.
Var. En entier d’un brunâtre clair ou jaunâtre pâle
immature). LE
Caractérisé par sa forme cylindrique très étroite, son M
prothorax peu large, proportionnellement petit, muni à «4
son bord antérieur de deux petits tubercules générale-
ment méconnus jusqu'ici, à cause des autres qui sont M
saillants, mais principalement par la structure de sa
massue antennaire. Celle-ci est ovale, presque solide, à M
quatre articles emboités les uns dans les autres comme «
des écailles de poissons; les trois derniers en forme de
croissants concentriques enveloppent le premier qui est
plus ou moins ovalaire. 1
Habite l'Allemagne, l’Autriche- -Hongrie, la Suède,
l'Angleterre et la France, des Vosges aux RAGE 1
Mai à juillet. +
SCOLYTIDES 71
d’. Légèrement allongé, prothorax rétréci en arrière ;
élytres ponctuées-striées, à peine deux fois aussi longues
que ce dernier.
8. Cryphalus Schreineri Eichh.
Cylindrique, légèrement allongé, noir de poix, subo-
paque, finement saupoudré de poils squamiformes ; base
des antennes et pattes jaune brunâtre; fémurs rembru-
nies. Prothorax s’élargissant vers la base, plus large que
long, muni au milieu du bord antérieur de deux à quatre
oranules saillants : disque portant en avant une plaque
arrondie, n'atteignant pas le milieu, constituée par de
petits tubercules relevés à la partie postérieure, déprimé
plus en arrière, grossièrement et densément ruguleux-
ponctué. Elytres à peine deux fois plus longues que le
prothorax, finement chagrinées-ponctuées et ruguleuses,
» revêtues en outre de soies piliformes courtes, tronquées,
redressées et disposées en lignes.
Long. 1,5 mill. — Cryphalus Schreineri Eichh., Eur. Bork. p. 185
:—? an Bostrichus tiliæ Gy1l., Ins. Suec., IT, p. 369.
Ressemble à s'y méprendre au fagi, même pour la
«structure des antennes, mais bien plus trapu et presque
de la forme de l’abietis Ratz.; prothorax proportionnel-
lement plus grand, plus élargi vers la base, de sorte
qu'il paraît en ce point plus large que long. Il existe au
“bord antérieur comme dans le fagi, deux et quelquefois
quatre tubercules contigus et proéminents; la plaque
de granulations est arrondie et n'atteint pas le milieu
comme dans le fagi, toutefois les granules sont ordi-
« nairement plus régulièrement disposés en arcs concen-
… triques et plus sensiblement relevés en arrière; l'espace
qui suit cette plaque, paraît par suite plus enfoncé quand
…_on regarde LICE de côté; la ponctuation de la partie
postérieure est’aussi plus grossière et plus profonde ;
les élytres sont beaucoup plus courtes, à peine deux fois
“aussi longues que ie prothorax et marquées de rangées
-de points assez distinctes, malgré leur finesse, non seu-
- lement sur les côtés, mais encore sur le disque.
— Découvert en nombre dans la haute Poméranie par
72 XYLOPHAGES D'EUROPE
M. Schreiner, dans des branches de Tilia parvi-
folia, et considéré alors comme le tiliæ Ratz. — (Il a été
retrouvé depuis en France : Meudon et Hautes-Pyrénées)."
Note. Lacordaire (Hist. nat. Ins. VII p. 379) qui a dû
avoir des types sous les yeux, comprend tout spécia-"
lement dans le genre Ernoporus Thoms., parmi les”
espèces dont la massue antennaire est divisée par des
sutures dilatées en cercle, les deux espèces Fabriciennes *
Apate liliæ et fagi. Aurait-il eu sous les yeux le Schrei- *
neri? On serait tenté de supposer que l'introuvable et
énigmatique tiliæ Gyll. pourrait être précisément cette
même espèce. Cependant sa description ne s'y rapporte
pas tout à fait complètement. Le Schreineri est cylin-
drique (walzenformig) et non « subcylindricus »; law
massue antennaire n'est pas « evidenter articulata »,
“les fémurs sont d’un brun de poix noirâtre et non pâle, «
« testacea », le prothorax est tuberculé en avant et pas «
seulement « in medio », les élytres sont d’un noir de
poix et non « apice dilutius fusco-livida. »
Note du traducteur. — Malgré l'opinion d’Eichhoff, =
je ne trouve pas entre sa description et celle du tiliæn
Gy1l. des différences aussi profondément marquées qu'il «
le dit : la couleur surtout ne peut guère entrer en ligne «
de compte, car ces insectes varient beaucoup sous ce
rapport suivant leur degré de développement; d'un
autre côté subcylindricus est bien voisin du walzen-«
formig d’'Eichhoff et le medio scaber appliqué au pro-
thorax peut très bien signifier que cet organe est granulé"
dans le milieu de sa largeur; enfin, quant aux articles
de la massue, Gyllenhal ne parle pas de la forme des
sutures, qu'il a bien pu voir plus ou moins courbées,
sans 16 signaler d’une manière plus explicite. Il est en
_ outre bien difficile d'admettre qu’un insecte décrit par 4
Gyllenhal, quoique indiqué comme rare (rärius) n'ait.
jamais été retrouvé depuis cette époque et je suis fort
tenté de croire que l'opinion émise par Eichhoïf sous
forme dubitative pourrait bien être, dans le cas qui
nous occupe, l'expression de la vérité et que le Crypha-"#
lus Schreineri ne serait autre chose que le Bostrichus 4
tiliæ Gyll. (Ins. suec. II, p. 369). “si
EY
SCOLYTIDES 13
c’. Prothorax sans granulations saillantes à son bord
antérieur.
Ici vient se placer une espèce très voisine des précé-
dentes, qu'on à rencontrée dans des racines de Jalap
d'Amérique : elle a été apportée quelquefois en Europe
par le commerce et elle mérite à ce titre d’être signalée.
9. Cryphalus jalapæ Letzner
Eichh., Eur. Bork. p. 187.
Un peu plus court que le fagi et se rapprochant par
ce caractère et les stries ponctuées du Schreineri; mais
les antennes sont entièrement couleur de poix et il
n'existe jamais de tuberculés saillants au bord antérieur
du prothorax.
F”. Funicule de cinq articles.
G. Massue allongée, ovalaire, acuminée; écusson
visible; prothorax muni, au milieu du bord antérieur,
d’un petit tubercule saillant et pointu.
18e genre GLYPTODERES Eichh.
Antennes à funicule de cinq articles et massue arti-
culée, en ovale allongé. Tibias comprimés, élargis en
avant, denticulés à leur arête externe, armés à l’extré-
mité d'un éperon terminal. Prothorax plus large que
long, très convexe, muni en avant d’une plaque de
tubercules et au bord antérieur de quatre granules
saillants, très rapprochés, formant une pointe par leur
juxtaposition. Ecusson distinct. Menton ovalaire, plus
étroit en avant.
La massue de cinq articles justifie la séparation de ces
espèces du genre Cryphalus, duquel leur apparence
extérieure les rapproche extrêmement. La massue
antennaire ovale, acuminée, distinctement articulée, la
forme des tibias et du menton, séparent ce genre du
suivant.
Les trois espèces connues vivent dans des arbres à
feuilles caduques.
a. Partie antérieure du prothorax occupé presque
NI SAUT PE nn dm
74 - XYLOPHAGES D'EUROPE
tout entière par la plaque de tubercules; partie posté-…
rieure finement ponctuée plus loin, vers Ta base. |
b. Prothorax offrant sa plus grande largeur en arrière. 4
du milieu, se rétrécissant ensuite, étranglé tout à fait |
en avant; élytres striées- -ponctuées.
1. Glyptoderes granulatus Ratz.
Ovale allongé, noir ou brun de poix, mat, couvert de «
pubescence grise; base des antennes et pattes jaunes.
Prothorax offrant sa plus grande largeur vers le milieu, «
très distinctement rétréci et étranglé en avant; bord
antérieur armé à son milieu de quatre tubercules sail- «
lants, contigus; moitié antérieure du disque couverte
tout entière par une large plaque de granulations dis-«
posées en demi-cercles concentriques ; moitié posté
rieure finement ponctuée, plus en arrière. Elytres
ponctuées-striées, faiblement impressionnées à leur
extrémité, le long de la suture, obtusément déprimées. |
et arrondies en arrière.
Long. 1,7 — 2 mill. — Bostrichus granulatus Ratz. — Crypialusi
granulatus Bach; Doebner. — Glyptoderes granulalus Eichh.,n
Rat. Tomic.; id. Eur. Bork. p. 188. É
Tout à fait de la forme d’un Cryphalus, mais outre son
funicule de cinq articles, facile à reconnaître, même à
l’aide d’une simple loupe, à la forme de la massue en
ovale allongé, et acuminée, très différente de celle des
Cryphalus et toujours de couleur foncée. $e distingue
encore par la forme différente de son prothorax, les.
stries ponctuées des élytres qui ne sont jamais tuber-,
culées ou denticulées en arrière.
Autriche, sous l’écorce du Populus alba. On ne sait.
rien de plus sur ses MŒuUrs.
b’. Prothorax offrant sa plus grande largeur à la Las
arrondi régulièrement sur les côtés; élytres sans sie
ponctuées sur le disque. |
2. Glyptoderes binodulus Ratz.
Etroit, cylindrique, noir, subopaque, à pubescence”
grise; antennes et pattes jaunes. Prothorax demi-sphé-«
SCOLYTIDES 19
rique, offrant sa plus grande largeur à la base, et régu-
lièrement arqué en avant, où il est armé à son milieu
d’une pointe obsolète formée par quatre granulations
saillantes; portant sur toute la partie antérieure une
large plaque de granules; à ponctuation excessivement
fine, assez en arrière. Elytres obsolètement ponctuées
sur les côtés seulement, lisses sur le disque, faiblement
convexes et obtusément arrondies à l'extrémité où
elles sont munies chacune d’un tubercule dentiforme.
g' Elytres munies chacune à l'extrémité d’un denti-
cule aigu.
Long. 1,5—2 mill. — Bostrichus binodulus Ratz. — Cryphalus bino-
dulus Bach; Doebner; Eichh., Eur. Bork. p. 188. — ? Bostrichus
asperatus Gyll.
Différent du précédent par la taille moindre, la forme
plus étroite, les antennes d’un jaune uniforme, les gra-
nulations moins régulièrement disposées en arcs concen-
triques, le prothorax régulièrement arqué latéralement,
les élytres plus lisses et surtout par les deux tubercules
denticulés distincts, saillants, si marqués chez les mâles.
Allemagne, Autriche, France, Corse, etc., générale-
ment sous les écorces du Populus tremula.
Observation. — Le Bostrichus asperatus Gyil., qui
suivant la description doit avoir la massue antennaire
ovale, le prothorax granulé sur presque toute l'étendue
du disque, les élytres faiblement impressionnées en
avant de l'extrémité et munies chacune un peu plus
loin d’un calus obsolète, paraît appartenir à cette espèce.
Si cette hypothèse était confirmée, il faudrait changer
le nom de binodulus Ratz. en asperatus Gyll. et en
donner un autre à l’asperatus Ratz.
a. Plaque de granulations du prothorax plus étroite,
prolongée angulairement en arrière; surface grossière-
ment granulé-ponctuée en arrière et sur les côtés.
3. Glyptoderes alni Lindem.
Allongé et étroit, noir, médiocrement brillant, à
-pubescence d’un gris jaunâtre; tarses jaunâtres, quel-
quefois la base des antennes brunâtre. Prothorax pro-
SPAS 00 SLRES 2 ER TOUL RER NA ETS CRT Se LC NE OR TS 28 DO UNDER PET OR 2
76 XYLOPHAGES D'EUROPE
portionnellement petit, offrant sa plus grande largeur à
la base et régulièrement rétréci jusqu'en avant, où il
est muni, au milieu, de deux à quatre granulations «
proéminentes ; portant en dessus à la partie antérieure
du disque une plaque triangulaire légèrement relevée en «
arrière, formée par des granules épars; assez grossière-.
ment ponctué-granulé tout à fait en arrière et sur les
côtés. Elytres environ trois fois aussi longues que lui,
déprimées presque à partir du milieu et obliquement
déclives en arrière, ponctuées-striées sur le disque;
points étirés en travers et par suite interstries parais-
sant très distinctement transversalement ruguleux; ils
sont revêtus de soies piliformes blanchâtres.
Long. 1,5 — 1,7 mill. -- Cryphalus alni Lindem. — Glyptoderes alni
Eichh., Rat. Tomic. — id., Eur. Bork., p. 189.
Rappelant le Cryphalus fagi par sa forme étroite et M
la petitesse du prothorax, mais s’en distinguant par le «
funicule des antennes de cinq articles et surtout par la
massue en ovale allongé, dont les articles, séparés par «
des sutures transverses, n’ont pas du tout la forme À
d'écailles enchassées les unes dans les autres. Se dis-.
tingue des deux précédents par sa forme beaucoup plus -
étroite, moins tronquée en avant et en arrière; les gra-«
nules de la plaque antérieure du prothorax sont plus
petits et épars; la ponctuation à l’arrière du disque est «
plus grossière et tuberculeuse; enfin les élytres très
allongées et étroites sont plus distinctement striées-
ponctuées, couvertes de rugosités transverses et obli-«
quement déclives à l'extrémité.
Trouvé près de Moscou, sous les écorces de l'Alnus…
incana; paraît de mai à juin; attaque de préférence les”
rameaux récemment morts des arbres sur pied.
Note du traducteur. — Avant d'entrer dans l examen |
du genre Stephanoderes tel que l’a considéré Eichhoff, /
il me semble nécessaire de dire quelques mots du genre
voisin Hypothenemus dont il n’a pas fait mention dans
ses tableaux. Ce genre doit en être bien voisin puisque
S. de Marseul, dans son Catalogue synonymique, y fait |
entrer les diverses espèces du genre Stephanoderes.
SCOLYTIDES Tan
Jacquelin Duval, dans son Genera, en a donné les
caractères d'après Westwood et je reproduis in-extenso
l’article qu’il lui a consacré :
Hypothenemus eruditus Westw., Trans. Ent. Soc. I. 34.
“Jacq. Duv., Genera Col. Eur. 4e vol. p. 105).
Corps petit, oblong, presque cylindrique, à pubescence
hérissée, peu serrée, formant des lignes sur les élytres.
Tête un peu inclinée en dessous, non visible en dessus.
Yeux allongés, faiblement réniformes. Palpes maxillaires
coniques à premier article indistinct. Languette sensi-
blement, mais très légèrement rétrécie vers la base.
Palpes labiaux ayant les deux premiers articles égaux,
le 3e plus petit. Antennes à funicule de trois articles,
premier très grand, les deux autres petits, égaux;
massue ovale à sutures obsolètes. Prothorax rétréci en
avant, recouvrant la tête, très ponctué-granuleux dans
sa moitié antérieure. Elytres oblongues, assez fortement
déclives à l'extrémité qui est arrondie, à stries peu
marquées, avec les intervalles finement ridés. Jambes
antérieures élargies vers l'extrémité, finement sétuleuses
en dehors, avec trois ou quatre petites dents à l’extré-
mité externe et un petit éperon à l'extrémité interne.
Tarses avec les trois premiers articles assez courts,
égaux.
L'unique espèce de ce genre a été trouvée en Angle-
terre dans la reliure d’un livre. Elle paraît avoir-été
rencontrée depuis dans d’autres localités et se trouve
citée dans le Catalogue de Marseul sous divers noms
parmi lesquels je citerai seulement arecæ Hornung et
Boieldieui Perris. — Si l’insecte a réellement un funi-
cule de trois articles aux antennes, il ne peut rentrer
dans le genre Stephanoderes dont le funicule est de cinq,
et constituerait dans la famille des Scolytides une
exception bien remarquable, puisque aucun des genres
étudiés par Eichhoff ne possède moins de quatre articles
au funicule. Reste à savoir si Westwood a bien observé
les antennes du {ype et n’a pas commis une erreur en
comptant moins d'articles que le funicule n’en possède
|
}
|
78 XYLOPHAGES D'EUROPE
réellement. — Tant que l'espèce restera aussi rare, il »
n'est guère possible d'espérer qu'on arrive à l’étudier
aussi complètement qu'il le faudrait.
G. Massue des antennes orbiculaire; écusson caché,
prothorax obtusément arrondi en avant; corps allongé
cylindrique.
19° genre STEPHANODERES Eichh.
Antennes à funicule de cinq articles et massue orbicu-
laire, articulée en forme d’écailles. Tibias faiblement
élargis en avant. Prothorax pas plus long que large,
obtusément arrondi au bord antérieur où il est muni de -
tubercules dressés peu denses et portant en avant du
disque une plaque de granulations. Ecusson indistinct.
Les espèces appartenant à ce genre ont sous tous les
rapports beaucoup d’analogie avec celles des deux pré-
cédents, mais le prothorax est moins élargi et son bord
antérieur n’est pas prolongé en pointe et seulement
obtusément arrondi, les tubercules redressés n'étant
pas contigus au milieu, mais dispersés çà et là et en
petit nombre sur toute la largeur. Le corps tout entier
paraît plus cylindrique.
a. Prothorax offrant à son bord antérieur de deux à
quatre tubercules saillants.
b. Elytres à peine de moitié plus longues que le pro-
thorax; celui-ci très grand ; élytres tronquées et brus-
quement déclives en arrière.
1. Stephanoderes setosus Eichh.
Oblong, subcylindrique, noir de poix. médiocrement
brillant, à pubescence blanchâtre; antennes et pattes «
—
ferrugineuses, et presque toujours la plaque de granu-
. lations du prothorax rougeâtre. Celui-ci grand, à peine
plus large que long, offrant sa plus grande largeur en
avant du milieu, à peine rétréci en arrière, obtusément
arqué en avant; à la partie antérieure du disque, une
plaque rétrécie en arrière, relevée en bosse, formée de
tubercules épars fortement redressés, largement dépri-
més et dirigés en arrière; finement granulé-ponctué à
la base et latéralement. Elytres à peine de moitié plus
SCOLYTIDES 79
longues que le prothorax, revêtues de rangées de soies
piliformes et de très fines rangées de points qui s’obli-
tèrent graduellement en arrière; extrémité très brus-
quement déclive.
Long. 1,7 mill. — Hypoborus (?) setosus Eichh., Berl. ent. Zeit. —
setosus Eichh., Rat. Tomic. — id., Eur. Bork. p. 191.
De l'aspect d'un Cryphalus, mais plus cylindrique;
prothorax beaucoup plus grand et élytres proportion-
_ nellement plus courtes; la plaque de granulations du
prothorax est d’un rouge vif, les granules sont fortement
redressés, assez largement déprimés et penchés en
arrière, épars en avant et disposés ensuite en demi-
cercles concentriques; la déclivité postérieure est brus-
que et tronquée. Frontdéprimé et couvert de pubescence
grise assez serrée.
Cette espèce est vraisembablement exotique (Guade-
loupe?) et paraît avoir été rapportée par des navires, à
l’état vivant, jusque dans les ports de commerce.
Eichhoff l’a reçu en nombre du Schleswig-Holstein.
b’. Elytres deux fois plus longues que le prothorax,
faiblement déclives en arrière.
2. Stephanoderes arundinis Eichh.
Oblong, subcylindrique, cependant faiblement déprimé
en arrière, jaune brunâtre, assez peu brillant. Prothorax
-en demi-ellipse, muni au bord antérieur de deux granu-
lations obsolètes et sur le devant du disque, d’une plaque
arrondie de petits tubercules épars; finement ponctué
plus en arrière. Elytres très finement striées-ponctuées,
obliquement et graduellement déclives vers l'extrémité.
Long. 1,2 mill. Stephanoderes arundinis Eichh., Eur. Bork. p. 191.
L'auteur n’a vu de cette espèce que deux exemplaires
de la collection Chapuis, provenant du Piémont. Elle
est très petite et les caractères signalés dans la des-.
cription permettent de la distinguer facilement.
a. Prothorax muni à son bord antérieur de 6 à 8 tuber-
cules éloignés les uns des autres.
3. Stephanoderes Ehlersi Eichh.
Etroit et allongé, cylindrique, brun de poix, subo-
80 XYLOPHAGES D'EUROPE
paque, à pubescence blanchâtre. Antennes et pattes «
rougeâtres. Prothorax à peine plus large que long, «
convexe et bosselé en avant, muni à son bord antérieur «
de six à huit granules proéminents et sur le devant du «
disque d’uue plaque de granulations arrondie et relevée
postérieurement, déprimé et finement granulé-ponctué
tout à fait en arrière. Elytres plus de deux fois plus
longues que le prothorax, marquées de fines rangées de «
points; interstries ruguleux, revêtus de soies pili- «
formes disposées en lignes; extrémité brusquement
déclive. |
Long. à peine 4 mill. — Sfephanoderes Ehlersi Eichh., Rat. Tomic. 3
p.493. — id., Eur. Bork. p. 192. . E
Le plus petit des Scolytides indigènes, encore plus
que le Crypturgus pusillus. Bord antérieur du prothorax
portant six à huit granulations proéminentes,; plaque
de granules du devant du disque assez orbiculaire et
relevée postérieurement, ce qui fàit paraître le reste du
disque beaucoup plus enfoncé.
Découvert en Andalousie par Kiesenwetter qui l'avait
communiqué sous ce nom.
(Retrouvé depuis dans les Basses-Pyrénées (Saint-
Jean-de-Luz) sous des écorces de Figuier par M. Marcel
Vauloger de Beaupré).
C”. Prothorax plus long que large, transversalement
ruguleux sur le disque, sans plaques de granulations
nettement limitée, funicule toujours de cinq articles. (cf.
p. 60).
D. Massue antennaire offrant ses articles séparés les ”
uns des autres en avant et en arrière par des sutures
transverses. :
E. Base du prothorax rebordée. Tibias linéaires, très
étroits. Massue antennaire en ovale oblong, nettement «
articulée, à sutures transverses. Elytres profondément «
sillonnées en arrière et revêtues presque toujours de
tubercules sétigères. /Pityophthorides).
20° genre. PITYOPHTHORUS Eichh.
Funicule de cinq articles et massue ovale divisée en «
SCOLYTIDES 81
quatre articles par des sutures transverses également
visibles des deux côtés. Prosternum muni d’un appen-
dice aigu très proéminent. Tibias étroits, linéaires,
tronqués à l'extrémité, munis d’une courte dent termi-
nale et de quelques denticules isolés à la partie anté-
rieure de l’arête externe. Prothorax pas plus large que
long, distinctement rebordé à la base.
Corps cylindrique. Elytres à rangées de points simples
et interstries non ponctués, munis de chaque côté de la
partie déclive d’un sillon lisse et de tubercules sétigères
obsolètes.
Les espèce de ce genre ont, comme les Cryphalus, la
massue antennaire nettement divisée en articles par
des sutures transverses et le prothorax rebordé à la
base. Les granulations de la partie antérieure de celui-
ci, souvent disposées enlignes concentriques, rappellent
aussi ce genre. En revanche la forme cylindrique, celle
des tibias et la sculpture des élÿtres les rapprochent
du genre Tomicus dont les séparent cependant la forme
des organes buccaux, la structure des élytres et celle du
prothorax.
Les espèces européennes paraissent vivre exclusive-
ment sous l'écorce des Conifères.
a. Bord postérieur des élytres obtusément arrondi.
b. Elytres assez profondément ponctuées-striées ; par-
- tie déclive munie de tubercules sétigères.
c. Partie déclive à sillons latéraux lisses et élargis.
1. Pilyophthorus Lichtensteini Ratz.
Médiocrement étroit, noir ou brun de poix, assez
brillant, à pubescence grise; antennes et pattes d’un
jaune brunâtre. Prothorax pas plus long que large, for-
tement rétréci en avant et étranglé avant le milieu;
ruguleusement granulé en avant, assez densément
ponctué, plus profondément en arrière. Elytres cylin-
driques assez profondément ponctuées-striées ; les points
des stries, surtout dans les parties plus profondes, un
peu étirés en travers; extrémité des élytres munie de
chaque côté d’un large sillon lisse; la suture ainsi que
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82 XYLOPHAGES D'EUROPE
les bords latéraux, qui sont renflés, régulièrement
relevés et munis de 5 à 6 tubercules sétigères; bord «
postérieur obtusément arrondi. e
@ Pourtour du front frangé de soies piliformes d'un «
gris jaunâtre. à
Long. 41,5 — 1,7 mill. — Bostrichus Lichtensteini Ratz; Doebn. —
Pityophthorus Lichtensteini Eichh., Rat. Tomic.; id., Eur. Bork.
p. 195.
De la forme du Tomicus bidens, mais beaucoup plus
petit et bien plus grêle; ligne médiane postérieure du
prothorax non carénée; élytres à rangées de points
simples; interstries non ponctués et sculpture de la
partie déclive différente. — On le rencontre souvent en «
Suède, Allemagne, France, Autriche etc., exclusivement
sur les Pins {Pinus sylvestris, sirobus et pinaster). 4
Mai à juillet.
Ratzeburg et ses successeurs, Noerdlinger entr'autres, …
ont mal connu les diverses espèces du genre et les ont
souvent confondues.
c’. Partie déclive à sillons latéraux finement chagrinés: “4
ruguleux.
2. Pityophthorus ramulorum Perris.
Médiocrement étroit, noir de poix, brillant, à fine .
pubescence grise ; antennes et pattes jaunes. Prothorax «
pas plus large que long, rétréci antérieurement et faible- M
ment étranglé en avant du milieu, assez profondément
ponctué-ruguleux en arrière. Elytres cylindriques, «
striées-ponctuées,; interstries chargés de fines rugosités «
transversales; portant à l'extrémité de chaque côté de «
la suture, qui est faiblement saïllante, un sillon finement «
alutacé et ruguleux ; bord postérieur obtusément arrondi, «
faiblement renflé ainsi que les bords latéraux pourvus …
de granules obsolètes, indiqués cependant par des soies -
piliformes dressées. |
Q Front à pubescence grise et fine. #
Var. Devant du prothorax ou corps tout entier e
brunâtre ou jaune pâle (immature). |
SCOLYTIDES 83
Long. 41,5 mill. — Tomicus ramulorum Perrie, Ann. Soc. Fr. 1856
p. 191. — Pityophthorus ramulorum Eïichh., Rat. Tomic. — id.,
Eur. Bork. p. 195.
Ressemble à s’y méprendre au précédent, mais géné-
ralement plus petit; élytres (la déclivité surtout) fine-
ment mais distinctement ruguleuses; stries juxta-sutu-
rales à peine approfondies et les deux sillons latéraux
de l'extrémité moins marqués, plus étroits et à tuber-
cules sétigères plus obsolètes.
Découvert par Perris dans le département des Landes,
il vit dans les brindilles terminales mortes du Pinus
maritima etses galeries, après avoir contourné le rameau
en spirale, s’enfoncent dans le bois et pénètrent quelque-
fois jusqu’au canal médullaire. Mai à Juillet.
b’. Elytres glabres, très finement striées-ponctuées.
S
3. Pityophthorus glabratus Eichh.
Oblong, d’un noir profond, absolument lisse, brillant.
Antennes et pattes jaunes; extrémité des élytres assez
souvent bordée de jaunâtre. Prothorax à peine plus long
que large, fortement rétréci antérieurement et étranglé
en avant du milieu, ruguleusement tuberculé en avant, .
densément et profondément ponctué en arrière. Elytres
cylindriques très finement striées-ponctuées, à l’excep-
tion de la strie juxta-suturale qui est sensiblement plus
profonde; interstries lisses; munies de chaque côté, à
Pextrémité, d’un sillon lisse, très peu profond; suture
et bord latéraux à peine renflés, très obsolètement
tuberculés et sans trace de soies piliformes; bord pos-
térieur obtusément arrondi.
© Pourtour du front garni d’un bourrelet de poils ser-
rés, d’un jaune d’or.
Long. 1,8 — 2 mill. — Pifyophthorus glabratus Eicht., Rat. Tomic.
p. 479. — id., Eur. Bork. p. 196.
Assez semblable au Lichtensteini, mais constamment
plus grand, surtout plus trapu, plus foncé, plus brillant,
presque sans pubescence,; les rangées de points des
_élytres bien plus fines, ce qui fait ressortir davantage
84 XYLOPHAGES D'EUROPE
le sillon de la strie juxta-suturale ; la déclivité posté- «
rieure est très obsolètement sillonnée de chaque côté; =
suture et bords latéraux peu relevés, par suite de la
disparition presque complète des petits tubercules; .
pubescence du front chez la © jaune d'or (et non
grise), plus marquée que dans le micrographus dont il -
se distingue par son prothorax plus court, plus rétréci
antérieurement, plus grossièrement ponctué en arrière «
et aussi par l'extrémité des élytres obtusément arrondie.
Cet insecte très commun dans la Marche de Brande- «
bourg, dans les brindilles de Pins, est souvent envoyé
sous le nom erroné de Bostr. exsculptus Ratz. Comme.
chez le précédent, et par suite de la faible dimension «
des ramilles, les larves s’enfoncent dans le bois et jus- «
qu'au canal médullaire. 4
On l’a trouvé également à Erlangen et en Corse.
a. Suture prolongée en angle distinct à l'extrémité.
d. Bords latéraux de la partie déclive des élytres, de
même hauteur et de même inclinaison oblique que la
suture.
4, Pityophthorus micrographus GyIl.
Allongé, étroit, cylindrique, brun de poix, assez bril-
lant, à pubescence grise éparse; antennes et pattes jaune
brunâtre. Prothorax plus long que large, peu rétréci «
antérieureurement et à peine étranglé, muni en avant «
de tubercules presque disposés en lignes concentriques;
finement et éparsement ponctué en arrière. Elytres très «
finement striées-ponctuées, offrant en arrière du milieu «
de chaque côté de la suture un sillon lisse peu profond;
suture et bords latéraux régulièrement relevés et tou- «
jours munis d’une rangée de fins tubercules sétigères;
bord extrême de la suture obtusément saillant.
Q Front densément recouvert d’une brosse de poils «
jaune d’or, frisée intérieurement. “4
Long. 1,3 mill. — Bostrichus micrographus GylL., 1ns.Suec. IL, p. 362. 4
— Bostrichus pilyographus Ratz., Forstins. — Pityophthorus
micrographus Eichh., Rat. Tomic. — id., Eur. Bork. p. 197.
Var. Entièrement brunâtre ou jaunâtre pâle (immature).
SCOLYTIDES 89
La plus petite espèce indigène du genre; se distingue
des précédentes par son prothorax plus long, moins
étranglé antérieurement, à ponctuation plus fine et plus
éparse en arrière, par l'extrémité suturale plus obtuse
que chez le suivant, quoique sensiblement pointue
encore, le disque des élytres finement ponctué-strié;
les deux sillons latéraux de la partie déclive sont assez
profonds et se prolongent en avant beaucoup plus loin
que dans l'espèce précédente, mais pas autant que dans
la suivante; la suture sur toute l'étendue de la partie
déclive est aussi élevée que les deux bords latéraux, de
telle sorte qu’en regardant linsecte de profil, cette partie
accompagnée de tubercules sétigères paraît absolu-
ment plane, ce qui n’est pas le cas dans le macrographus.
Son arbre de prédilection est l'Epicea {Abies excelsa);
néanmoins on a constaté sa présence également dans
V’Abies pectinala et les Pinus sylvestris et strobus.
Allemagne, France, Autriche-Hongrie, Suède etc.
Juillet à août.
d’. Bords latéraux de la partie déclive abruptement
relevés, suture beaucoup plus abaissée qu'eux et s’incli-
nant d’une manière moins brusque.
5. Pityophthorus macrographus Eichh.
Allongé, étroit, cylindrique, brillant, presque lisse,
brun de poix avec les élytres brun rougeâtre ainsi que
les antennes et les pattes. Prothorax à peine plus long
que large, peu rétréci vers l'extrémité et à peine étran-
glé, muni en avant de petits tubercules presque concen-
triques, éparsement et finement ponctué en arrière où il
est muni d'une ligne médiane large et lisse. Elytres
médiocrement ponctuées-striées, marquées postérieure-
ment à partir du milieu et de chaque côté de la suture,
d'un sillon lisse, sensiblement profond, s’élargissant en
arrière et rétréci ensuite; la suture, bien moins relevée
en dessus que les bords latéraux qui sont abruptement
renflés, se prolonge en arrière en saillie à angle vif qui
dépasse ces derniers.
86 XYLOPHAGES D'EUROPE
Long. 2 mill. — Pityophthorus macrographus Eichh., Eur. Bork.
p. 200.
Très voisin du micrographus par sa forme étroite et
allongée et l'aspect général, mais sensiblement plus
grand; ponctuation beaucoup plus profonde sur les ély-
tres; distinct surtout par le double sillon très profond
fortement rebordé latéralement et muni de 6 à 8 tuber-
cules sétigères, qui commence déjà vers le milieu des
élytres; la suture, quand on regarde l’insecte de profil,
se trouve beaucoup plus rabaissée que les bords laté-
raux et en revanche elle se prolonge vers l'extrémité
au point de les dépasser en formant un angle très aigu;
par suite elle s'incline plus insensiblement à partir du
milieu que dans le micrographus, tandisque les rebords
latéraux des sillons sont brusquement déclives et s’obli-
tèrent avant d'atteindre l'extrémité.
Cette espèce a été découverte par M. Schreiner qui
en avait envoyé d’abord à l’auteur un exemplaire incom-
plet, supposant que c'était le Lichtensteini Ratz., mais
M. Schreiner, ayant envoyé des écorces attaquées par
l’insecte et ses larves, fournit à Eichhoff la preuve que
c'était bien une espèce distincte et de plus lui procura
deux autres exemplaires également défectueux et trou-
vés morts dans leurs galeries. — Silésie.
(A été rencontré depuis à la Grande-Chartreuse, au
Mont-Pilat, à Hyères et à Saint-Raphaël par M. CI Rey).
Remarque. — Ratzeburg décrit son B. exsculptus,
comme « plus trapu, mais pas plus grand » que le
pityographus {micrographus) et quoiqu'il ne parle pas
de la dispositon si remarquable et si visible de l’extré-
mité postérieure des élytres, il n’y à pas à douter que
cette espèce dont Eichhoff a vu un seul exemplaire exis- «
tant dans la collection académique de Neustadt-Ebers-
wald, indiqué par Ratzeburg lui-même comme douteux,
n’appartienne à notre macrographus.
E’. Base du prothorax non rebordée; massue des
antennes orbiculaire, à sutures courbées, obsolètes;
élytres non sillonnées en arrière.
SCOLYTIDES . 87
91e Genre TAPHRORYCHUS Eichh.
Funicule de cinq articles, plus court que la massue;
celle-ci orbiculaire, articulée sur les deux faces par des
sutures transversalement arquées, non spongieuse à
l'extrémité. Prothorax pas plus large que long, non
rebordé à la base. Prosternum échancré en avant, jus-
qu'aux hanches, muni en arrière d'un appendice à
pointe aigüe. Elytres à stries juxta-suturales à peine
approfondies; brusquement abaissées en arrière, sans
sillons ni denticules; stries ponctuées très rapprochées
sur le dos.
La conformation des organes buccaux, de la massue
antennaire et des tibias, trahit une certaine parenté
avec les Pityophthorus, tandis que la forme générale
rapproche lés Taphrorychus des Dryocætes; mais ces
derniers s’en distinguent par la forme de la massue
antennaire.
a. Prothorax rétréci antérieurement, arrondi sur les
côtés, de la base à l'extrémité; déclivité des élytres
sans tubercules.
4. Taphrorychus bicolor Herbst.
Médiocrement étroit, noir de poix ou brun; médio-
crement brillant, à pubescence gris blanchâtre assez
longue; antennes et pattes d’un brunâtre pâle. Protho-
rax distinctement rétréci en arc de la base à l'extrémité;
transversalement déprimé au milieu du disque, ruguleu-
sement tuberculé en avant où sa couleur est d’un bru-
nâtre plus clair; densément ponctué en arrière sans
ligne médiane distincte. Elytres cylindriques, densément
ponctuées-striées,; interstries à peine moins ponctués
que les stries, ce qui fait paraître quelquefois la ponc-
tuation irrégulière; brusquement obtuses en arrière,
où elles sont ruguleusement striées-ponctuées et où les
stries suturales sont notablement approfondies.
c' Front convexe, finement pubescent; déclivité des
élytres plane, orbiculaire, à suture un peu saillante.
|
|
|
î
88 XYLOPHAGES D'EUROPE
Q Front déprimé à poils en brosse, serrés et gris : : 0
déclivité des élytres faiblement convexe.
Var. Elytres brun de poix, ou l’insecte tout Cutie
d’un brua clair ou foncé, ou brun jaunâtre à élytres 1
rembrunies en arrière.
Long. 2 — 2,3 mill. — Bostrichus bicolor Herbst. = Taphrorychus
bicolor Eichh., Eur. Bork. p. 203.
Facile à reconnaître par la forme médiocrement étroite,
. le prothorax peu rétréci en avant, tronqué en arrière,
faiblement déprimé sur le disque, densément ponctué
très én arrière, les élytres très étroitement striées-
ponctuées, dont la ponctuation parait souvent irrégu-
lière, la déclivité postérieure assez brusquement plane
chez le mâle; le prothorax se rétrécit faiblement en
arc en avant et la dépression du disque est mieux
marquée que dans l'espèce suivante.
Vit de préférence dans le Hêtre ordinaire qu’il accom-
pagne partout en Europe et jusque dans le Caucase,
seulement il paraît moins commun dans le Nord que
dans le Midi. On a aussi constaté sa présence dans le
Charme et même dans le Noyer, à titre exceptionnel
toutefois. Mai à juin. On rencontre assez souvent dans «
ses galeries le Nemosoma elongalum qui présente les
même périodes de développement et doit vivre en para-
site à ses dépens.
a’. Prothorax à côtés droits et parallèles jusqu’au-
delà du milieu, obtusément arrondi en avant. Déclivité
des élytres portant de chaque côté deux rangées de M
tubercules obsolètes.
2. Taphrorychus Bulmerincai Kolen.
“Un peu plus trapu et plus cylindrique; noir ‘de poix =
ou brun, médiocrement brillant, à pubescence assez
longue d’un gris blanchâtre; antennes et pattes d’un
brunâtre pâle. Prothorax à côtés presque droits et paral-
lèles, largement arrondi en avant, presque sans impres-
sion sur le disque; ruguleusement tuberculé en avant, «
densément et ruguleusement ponctué en arrière. Elytres ”
très densément et finement ponctuées-striées, déclives
| ini Li
=
SCOLYTIDES js 89
presque en cercle aplati en arrière, offrant de chaque
côté un sillon longitudinal large et peu profond; suture et
interstries 3 et 4 portant une rangée de petits tubercules.
G! Front convexe, finement pubescent.
© Front déprimé, à poils en brosse, jaune brunâtre.
Long. 2 — 2,5 mill. — Bostrichus Bulmerineqi Kolen. — Bostrichus
villifrons Duf. — Dryocætes capronatus Perris, Ann. Fr. 1866,
p. 193. — Taphrorychus Bulmerincqi Eichh., Eur. Bork. p. 205.
Ressemble à s'y méprendre au bicolor et confondu
souvent avec lui: il est cependant plus trapu, plus cylin-
drique, généralement plus grand; le prothorax est
moins arqué sur les côtés et moins rétréci antérieure-
ment; son extrémité est plus obtusément arrondie; la
dépression du disque est plus obsolète, les stries juxta-
suturales des élytres ordinairement plus. profondes,
leur partie déclive moins brillante est plus obsolètement
_ pubescente; près de la suture, on voit de chaque côté
dans le prolongement du ?e interstrie un sillon longitu-
dinal profond près duquel la suture et les 3e et 4e inters-
tries sont munis d’une rangée de petits tubercules
_ obsolètes.
Midi de la France, Autriche-Hongrie; Caucase,
d'avril à juin, sous les écorces des Hêtres (Schneider et
Leder). Perris l’a trouvé dans les Landes sous des
écorces de Chêne et même de Noisetier; il l'avait
décrit sous le nom de Dryocætes capronalus.
D’. Article basilaire de la massue antennaire occupant
presque toute l'étendue de la face postérieure et recou-
vrant les suivants qui sont spongieux à l'extrémité.
#. Tibias à peine comprimés, obliquement tronqués à
l'extrémité, munis en dehors et en dedans d’une épine
terminale.
F. Prothorax régulièrement ponctué, presque fovéolé;
élytres à rangées de points obsolètes, jamais brusque-
ment tronquées ou denticulées à l'extrémité.
Massue antennaire couverte en partie, spongieuse à
l'extrémité, tronquée obliquement, cornée à la base et
sur toute la face postérieure, brillante. Tibias droits
élargis antérieurement, tronqués à l'extrémité et denti-
90 XYLOPHAGES D'EUROPE
culés des deux côtés; tarses antérieurs souvent rétrac-
tiles dans un sillon des tibias. Corps cylindrique. Pro-
thorax non rebordé à la base. Partie déclive des élytres
souvent déprimée et denticulée (Tomicides).
22e Genre THAMNURGUS Eichh.
Antennes étroites et allongées, à funicule filiforme de 4
cinq articles; massue petite, plus courte que le funi-
cule, recouverte à la face postérieure par l’article basi-
laire, qui est solide : elle est obliquement tronquée en
dehors et spongieuse à l'extrémité. Echancrure du pro-
sternum ne s’avançant pas jusqu'aux hanches et munie
en arrière d’un appendice distinct. Prothorax régulière-
ment et profondément ponctué sur le disque. Ecusson à.
peine visible. Elytres cylindriques, striées-ponctuées à.
.points indistinctement rangés; partie déclive déprimée,
non denticulée.
Les espèces appartenant à ce genre, se rangent parmi
les rares Scolytides vivant aux dépens de végétaux her-
bacés. D'après les observations de Perris surles mœurs «
du T. Kaltenbachi, ils ne creusent pas de galeries de
ponte dans l’intérieur des plantes, mais déposent leurs
œufs sur l’écorce, provoquant la formation d’excrois-
sances galliformes, dans l’intérieur desquelles les larves
se nourrissent des sucs végétaux et prennent leur
développement.
Cette particularité qui s'éloigne notablement de la
règle habituelle (abstraction faite des autres caractères}
paraît suffisante pour fonder pour elles un genre
distinct.
Synopsis du Genre Thamnurgus.
a. Prothorax ovalaire, offrant sa plus grande largeur
au milieu, uniformément rétréci en avant et en arrière. «
b. Elytres impressionnées ou sillonnées en arrière «
pattes unicolores, ferrugineuses où brunâtre pâle.
c. Forme linéaire; prothorax offrant une ligne lon-
gitunale médiane lisse et brillante; élytres finement.
Æ
ponctuées-striées. 1. euphorbiæ Küster.
Ne
. SCOLYTIDES 91
c’. Forme oblongue; ligne médiane du prothorax
très indistincte; élytres ruguleuses offrant des rangées
de points grossiers. 4. delphiniti Rosenh.
b’. Elytres déprimées à l'extrémité; pattes noires,
tarses d’un jaunâtre pâle. 2. variipes Eichh.
a’. Prothorax offrant sa plus grande largeur à la base,
rétréci en arc antérieurement. 5. Kaltenbachi Bach.
a”. Prothorax subcylindrique, faiblement arrondi sur
les côtés; pattes noires avec les tarses d’un jaune pâle.
3. characiæ Rosenh.
1. Thamnurgus euphorbiæ Küster.
Très allongé et étroit, brun marron, brillant, à pubes-
cence blanchâtre; antennes et pattes jaune brunâtre.
Prothorax de la moitié plus long que large, fortement
arrondi sur les côtés et uniformément rétréci en avant
et en arrière, régulièrement couvert sur le disque de
points assez profonds, un peu allongés et portant sur le
_ milieu une ligne médiane très légèrement relevée, lisse
et brillante. Elytres cylindriques, revêtues d’une ponc-
tuation assez fine disposée en rangées obsolètes;
extrémité portant une DIESE ie peu profonde, lisse,
presque cruciforme
Long, 2,7 —3,3 mill. — Bostrichus euphorbiæ Küster., Kæf. Eur. —
Thamnurgus euphorbiæ Eichh., Rat. Tomic. — id. Eur. Bork.
p. 207.
Var. Jaune brunâtre pâle ou jaunâtre pâle (immature).
Le plus grand du genre; distinct par sa forme très
allongée, son prothorax oblong, muni d’une ligne longi-
tudinale lisse et brillante, la ponctuation fine, un peu
allongée et irrégulièrement rangée des élytres, les
pattes d’un jaune brunâtre uniforme. etc.
Vit, d'après Küster, dans les tiges de l’'Euphorbia den-
droïdes.
2. Thamnurgus variipes Eichh.
Long et étroit, noir brillant, à pubescence blanchâtre;
antennes d’un jaune pâle, pattes noirâtres et tarses
jaunes. Prothorax d'un tiers plus long que large, arrondi
PPS INR PS ITS CPS ET ST SE OP D PIN D DEP PET STRESS ST FAT SSSR TS SES SOUS LES CIS ENT IN CIE ele
92 XYLOPHAGES D'EUROPE
sur les côtés, un peu moins rétréci en avant qu’en
arrière, régulièrement et densément ponctué sur le
disque, à ligne médiane indistincte. Elytres cylindriques -
à points profonds, irrégulièrement rangés; brusque-
ment déclives en arrière; la partie déclive plane, lisse,
et presque orbiculaire.
Long. 2,3 — 2,5 mill. — Thamnurgus variipes Eichh., Stettin.
ent. Zeit. — id., Rat. Tomic. — id., Eur. Bork. p. 207.
Très voisin du delphinti et de l’'euphorbiæ et en quel-
que sorte intermédiaire entre les deux; distinct par son
prothorax ovale, à ligne médiane obsolète, la déclivité
des élytres plane et les pattes d’un noir de poix, avec
les tarses d’un jaune pâle.
Découvert par Perris dans les tiges de l'Euphorbia
amygdaloïides et répandu par lui sous le nom d’euphor-
biæ.
3. Thamnurgus characiæ Rosenh.
Long et étroit, cylindrique, noir à pubescence blan- «
châtre, brillant; antennes et tarses jaune brunâtre.
Prothorax cylindrique, ovalaire, presque de moitié plus
long que large, à peine arrondi sur les côtés, se rétré-
cissant également en avant et en arrière; régulièrement
et densément ponctué sur le disque, où il porte une
ligne lisse, oblitérée en avant et en arrière. Elytresà
ponctuation grossièrement ruguleuse, disposée en ran-
gées obsolètes; convexes à la déclivité, sillonnées peu È
profondément de chaque côté de la suture et marquées
en ce point d’une ligne de points très faibles.
æ Déclivité des élytres distinctement sillonnée, très
faiblement tuberculée sur la suture et latéralement.
© Déclivité des élytres indistinctement shoes
mais plus fortement ponctuée.
Long. 2—2,3 mill. — Bostrichus characiæ Rosenh. — Eichh. Eur.
Bork. p. 208.
Voisin du variipes par les pattes foncées et les tarses
d’un brunâtre clair, mais généralement plus petit et plus
étroit; prothorax distinctement plus long, à côtés plus
droits et parallèles; élytres plus grossièrement ponc-
SCOLYTIDES : 93
tués, à déclivité moins en pente et munie de rangées de
points très faibles, quoique toujours sensibles.
Découvert à Barcelone, dans les tiges mortes de
lEuphorbia characias (Rosenhauer).
4. Thamnurgus delphinii Rosenh.
Etroit, noir, médiocrement brillant; à pubescence
grisâtre ; antennes et pattes d’un brun rougeâtre. Pro-
thorax proportionnellement petit, à peine d’un quart
plus long que large, arrondi sur les côtés; pas très pro-
fondément ni très densément ponctué sur le disque, à
ligne médiane obsolète; ponctuation des élytres pro-
fonde, grossièrement ruguleuse, disposée en rangées
très indistinctes, déclivité brusque et assez plane,
munie de chaque côté d’fñ sillon lisse et portant sur la
suture et les côtés, des rangées indistinctes de points
qui ont presque l’apparence de granules.
Long. 2 — 2,6 mill. — Bostrichus delphinii Rosenh., Thiere Andal.
— Thamnurgus delphinii Eichh., Rat. Tomic. — id., Eur. Bork.
p. 208.
Var. brunâtre clair, ou jaunâtre (immature).
Sensiblement plus trapu que le précédent; pattes
d'un brun rougeâtre unilorme; prothorax plus court et
proportionnellement plus petit, élytres à ponctuation
grossière, ruguleuse et très profonde; la partie plane
de la déclivité n’est pas orbiculaire, mais largement
déprimée en sillon, de chaque côté de la suture.
Andalousie, sur le Delphinium consolida (Rosen-
hauer).
9. Thamnurgus Kaltenbachi Bach.
Etroit, noir brillant, à pubescence longue et blan-
châtre : antennes et tarses d’un jaune rougeâtre. Pro-
thorax d’un quart plus long que large, plus rétréci en
avant qu'en arrière, couvert de points grossiers,
oblongs, peu serrés, sans ligne médiane distincte.
…— Elytres cylindriques, densément couvertes de points
profonds, grossiers, ruguleux, un peu oblongs; décli-
vité subconvexe, distinctement ponctuée et à peine
plane.
=
94 XYLOPHAGES D'EUROPE k
g Suture et bord latéral plus saillants à la déclivité. M
Q Déclivité plus plane.
Long. 1,5 — 2 mill. — Bostrichus Kaltenbachi Bach., Stettin. ent. «
Zeit. — Thamnurgus Kaltenbachi Eichh., Rat. Tomic. — id., Eur.
Bork. p. 209.
La plus petite espèce du genre; facile à reconnaître «
par son prothorax ovalaire, plus étroit en avant qu'en «
arrière, grossièrement ponctué et les élytres grossière- «
ment et distinctement ponctuées, principalement en
arrière à la partie déclive. |
Se rencontre en France et dans le sud de l'Allemagne, «
où il se développe dans les tiges des Teucrium scoro-
donia, Origanum vulgare, Lamium album, Betonica «
officinalis et autres Labiées. Mai à juillet. ps
D'après Perris, qui a observé ses mœurs dans les M
Landes, la femelle dépose son œuf en juin, sur un point M
extérieur de la tige qu’elle a légèrement rongée tout «
d’abord ; à la suite de cette blessure, il se produit en ce
point, une excroissance galliforme dans laquelle la larve M
vit et parcourt les diverses phases de son existence ;
mais auparavant la femelle, au dessus du point où elle «
va déposer son œuf, coupe jusqu'aux trois quarts de son «
l’afflux de la sève concourt à donner un grand déve-
loppement à l’excroissance galliforme. ee
(11 convient d’intercaler ici la description d’une espèce «
nouvelle de Thamnurgus décrite par Pandellé, dans
la Revue d’Entomologie) : ;
6. Thamnurgus scrutator Pandellé.
« Forme étroite et courte. Elytres à peine élar- M
gies en arrière. Ponctuation et pubescence médiocres. «
Couleur d’un brun roux, pattes et antennes d’un testacé
clair. Chaperon raccourci au devant des yeux; carène M
réduit au tiers de l'ensemble, moins large que le suivant, «
sutures transversales. Intervalle coxal égal à deux fois
la longueur du pilier intermédiaire. Ventre à deuxième
SCOLYTIDES 95.
réunis. Tibias larges, arrondis sur le bord externe,
surtout les intermédiaires. — Get © à peu près pareils :
troncature postérieure des élytres simple, avec la
- suture mise en relief par un léger sillon de chaque côté,
sans carène latérale.
Long. 1,2 ce 1,6 mill. — Thamnurgus scrutator Pandellé, Revue
d'Entom. 1883, II, p. 136.
Hautes-Pyrénées, Sos, Aude. Branches mortes de
chêne, charme, pommier; rare.
Il diffère d’euphorbiæ, de variipes, de Kalbenbachi
par son chaperon, ses antennes, son deuxième arceau
-ventral, ses tibias plus larges et plus arrondis, la colo-
ration plus claire de ses pattes.
Il diffère de delphinit par sa forme plus parallèle,
ses élytres à lignes de points simples, presque réguliers ;
de characiæ par son pronotum arrondi au milieu et ses
paites rousses ».
F’. Prothorax granulé en avant, finement ponctué en
“arrière, élytres à stries ponctuées régulières et le plus
Souvent profondes; partie déclive tronquée, générale-
- ment verticale ou oblique, distinctement denticulée,
excepté chez la femelle.
G. Massue antennaire à sutures courbées en cercle;
le premier article arrondi, les suivants en forme de
croissant s’enchassant les uns dans les autres.
23e genre XYLOCLEPTES Ferrari.
Antennes à funicule de cinq articles; massue recou-
“verte en arrière par la partie basilaire solide, articulée
en devant, en forme d'écailles en croissant, qui entourent
la base de leurs sutures concentriques. Menton trian-
gulaire, à la partie antérieure duquel s’insère une lan-
_ guette étroite. Arête externe des tibias arrondie,
épineuse seulement à l’angle interne de l'extrémité.
…Darses antérieurs rétractiles. Prothorax régulièrement
…_ruguleux-ponctué.
Xylocleptes bispinus Duft.
Etroit, cylindrique, brun de poix ou ferrugineux :
96 __ XYLOPHAGES D'EUROPE
brillant, à pubescence grise; pattes ferrugineuses
antennes et tarses jaunâtres. Prothorax offrant sa plus
grande largeur en avant du milieu, presque également «
"1
rétréci en arc en avant et en arrière, angles postérieurs
arrondis: tuberculé antérieurement, profondément et
densément ponctué en arrière, surtout chez la femelle
et muni d’une ligne médiane lisse. Elytres plus de deux
fois plus longues que le prothorax; stries juxta-suturales
peu profondes et points des rangées très rapprochés ;
ceux des interstries et des stries normales à peine
différents les uns des autres.
q Déclivité des élytres orbiculaire, profondément
déprimée, lisse, brillante; suture saillante en ce point,
finement tuberculée à l’extrémité; pourtour muni de
chaque côté d’une épine droite et longue. E
© Déclivité à peine convexe; ence point la suture «
relevée et deux interstries sont revêtus de granulations.
Long. 2 — 3,5 mill. — Bostrichus bispinus Duft.; Ratz. — Xylo-
cleptes bispinus Ferrari; — Eich., Eur. Bork. p. 210,
Cette espèce est facile à reconnaître, dans les deux
sexes, par son prothorax uniformément rétréci en avant
eten arrière, la ponctuation fine des élytres en rangées
rapprochées et la structure.de la massue des antennes, «
qui a exactement la forme de celle d'Ernoporus fagi. «
Le mâle, par la forme de la partie déclive fortement 4
impressionnée, armée de chaque côté d’une dent droite, M
à l'apparence d’un Tomicus, tandis que la femelle
rappelle jusqu'à un certain point le Dryocætes coryli; 24
les sutures de la partie antérieure de la massue sonte
courbées en cercle de telle sorte que le premier article
orbiculaire est enveloppé par les suivants qui sont k
concentriques et en forme de croissants. =
Vit dans les rameaux du Clematis vitalba, qu il20
semble accompagner partout; peu rare. Avril à mai.
Z
À
! [
G. Massue antennaire spongieuse à l'extrémité, a |
sutures transverses, droites ou médiocrement arquées.éM
Bord apical de la partie déclive généralement relevé en
gouttière. |
SCOLYTIDES 97
94e Genre Tomicus Latreille.
Funicule de cinq articles, s’élargissant graduellement
en ayant, massue recouverte à la face postérieure par
l’article basilaire solide, face antérieure articulée spon-
gieuse à l'extrémité; sutures transverses, droites ou
diversement arquées. Prothorax grand, sans rebord à
Ja base, couvert antérieurement de tubercules en forme
d'écailles, finement ponctué en arrière. Elytres à stries
juxta-suturales approfondies en sillons; déclivité posté-
rieure ordinairement creusée, denticulée et abaissée à
Pextrémité. Prosternum toujours muni d'un appendice
prolongé en arrière entre les hanches. Tibias droits,
peu élargis en avant, denticulés extérieurement, obli-
quement tronqués à l’extrémité et munis en dedans
d'un crochet terminal. Tarses antérieurs ordinairement
rétractiles dans un canal cilié des tibias. Corps cylin-
drique.
Tomicus Latr., Consid. gén. p. 224 — Bostrichus Erichs.
Toutes les espèces appartenant à ce genre vivent
exclusivement sous l'écorce des Conifèreset nepénètrent
jamais dans le bois; celles comptent parmi les plus nui-
sibles aux forêts.
Les galeries de ponte sont tantôt longitudinales, tan-
tot rayonnantes et constituées par une cellule centrale
commune, probablement creusée par le mâle, dans les
branchements de laquelle les femelles s’introduisent plus
tard pour l’accouplement et la ponte.
Le nombre des rayons indique celui des femelles qui
se sont unies à un mâle commun. Les galeries de ponte
sont quelquefois superficiellement creusées dans l’aubier,
mais en général cependant, elles ne quittent pas les cou-
*ches corticales, semblables en cela aux galeries creu-
sées par les larves.
Les insectes parfaits apparaissent au printemps, un
…peu plus tard que les autres genres de Scolytidæ et
… semblent avoir au plus deux générations par an.
L'Abeille, vol. XXVII. L.
98 | XYLOPHAGES D'EUROPE
Synopsis du genre Tomicus.
A. Prosternum muni entre les hanches d’un appendice «
aigu; tibias élargis vers l'extrémité, munis d’un sillon «
frangé destiné à recevoir les tarses; troncature des
élytres ponctuée.
B. Massue antennaire ovale, obtusément acuminée;
élytres obliquement tronquées en arrière, presque à
partir du milieu : extrémité latérale prolongée et large- «
ment déprimée en gouttière. 4
a. Troncature des élytres munie de chaque côté de «
six dents dont la quatrième est la plus longue. 6
1. sexdentatus Bœrner. «
a’. Troncature des élytres munie de chaque côté «
de trois ou quatre dents dont la troisième est la plus
longue. 4
b. Extrémité des élytres munie de chaque côté de”
quatre dents dont l’avant-dernière est la plus forte. :
c. Interstries lisses et convexes sur le dos; front
- muni d’un petit tubercule; troncature des élytres mate, “
à aspect savonneux; pattes toujours de couleur claire.
2 4. typographus Lin.
c’. Interstries plans ou à peine convexes, même sur
le disque : munis d’une rangée distincte de points; tron-
cature des élytres d’un brillant éclatant. SA
d. Bord extrême des élytres largement déprimé ; corps«
long et.étroit; front sans tubercule ; première, deuxième
et troisième dents des bords de la troncature également
distantes les unes des autres. ;
e. Elytres presque crénelées-striées; corps cylindrique
(taille grande : 5 mill. et même plus), à pubescence grise"
et longue, extrêmement dense; front très densément
ponctué-granulé. 2. cembræ Heer."
e. Elytres peu profondément ponctuées-striées ; 1es
points des stries assez distants entre eux; interstries
plans assez transversalement ruguleux; pubescence fine
et clairsemée, (taille moindre : 4 mill.); front moins dis=u
tinctement ponctué: prothorax remarquablement rétréci
en avant. 3. amitinus Eichh."
d’. Bord extrême des élytres étroitement déprimé;*
SCOLYTIDES 99
corps trapu, cylindrique; deuxième et troisième dents
de la troncature plus rapprochées entre elles.
f. Prothorax rétréci antérieurement, offrant sa plus
srande largeur à la base; assez grossièrement ponctué
à la partie postérieure du disque; élytres finement
ponctuées-striées. 6. infucatus Eichh.
[. Prothorax convexe, presque sphérique, offrant sa
plus grande largeur au milieu même ou tout auprès;
finement et éparsément ponctué en arrière; tête munie
d’un tubercule frontal. 5. Judeichi Kirsch.
b’. Extrémité de chaque élytre munie à la troncature
de trois dents seulement, dont l'inférieure est la plus
forte; prothorax sans ligne médiane lisse.
7. acuminaius GyIl.
B’. Massue des antennes orbiculaire ou tronquée et
plus large que longue: élytres tronquées presque verti-
… calement, très en arrière du milieu; troncature de forme
orbiculaire ; bord extrême étroitement déprimé.
a. Massue des antennes orbiculaire; corps médiocre-
ment long et étroit.
b. La plus inférieure des dents saïllantes de la tron-
cature est située au milieu du bord et l'intervalle qui la
sépare de sa supérieure immédiate est étroit et occupé
seulement par un tubercule saillant et dentiforme.
c. Etroit, cylindrique; prothorax distinctement plus
long que large; finement granulé en arrière sans ligne
médiane distincte; élytres finement ponctuées-striées,
tronquées brusquement en arrière à angle droit. Deu-
- xième dent latérale (c') très grande à base large, forte-
ment comprimée. 8. rectangulus Eichh.
- ©’, Plus trapu,; prothorax à peine plus long que large,
plus profondément ponctué en arrière, où il est muni
… d'une ligne médiane lisse; élytres grossièrement ou rugu-
leusement ponctuées-striées; troncature sensislement
à plus oblique, dents plus obtuses. 9. proximus Eichh.
b’. La plus inférieure des dents saillantes de la tron-
cature est située près de l'extrémité et l’intervalle qui la
—_sépare de sa supérieure immédiate (2e) est sensiblement
plus grand et occupé par deux petits tubercules denti-
formes.
100 XYLOPHAGES D'EUROPE * 15
d. Prothorax à peine impressionné au milieu de chaque #
côté; rangées de points des élytres non élargies posté-
rieurement; extrémité non crénelée.
e. Sutures de la massue droites; corps cylindrique: 1
pattes toujours ferrugineuses; prothorax largement
arqué en avant; impression de l'extrémité des élytres «
assez exactement orbiculaire. 10. laricis Fabr.
e’. Sutures arquées à convexité tournée vers la base;
fémurs et tibias noir de poix; prothorax très distincte-
ment rétréci et assez étroitement arqué en avant;
impression de l'extrémité des élytres assez étroite.
11. suturalis Gyll. M
d’. Prothorax marqué de chaque côté du disque d’une «
impression transverse distincte; stries ponctuées des
élytres devenant plus larges et plus profondes en arrière;
bord de l’extrémité crénelé au milieu. Q@ offrant sur le «
front une touffe de poils longs et serrés d’un jaune d'or. «
12. curvidens Germ. «
a’. Massue des antennes plus large que longue, obtu-
sément tronquée à l'extrémité; corps cylindrique
linéaire; prothorax presque deux fois plus lông que «
large, éparsément et finement ponctué en arrière, muni M
d’une large ligne médiane lisse. 13. longicollis Gyll.
A’. Prosternum sans appendice entre les hanches; =
tibias antérieurs linéaires, non élargis antérieure-
ment, troncature des élytres lisse, au moins chez les si
mâles.
a. Elytres marquées, seulement à la base, de rangées. #
de points qui s’effacent après le milieu; interstries 4
larges non ponctués; front de la femelle profondément 4
excavé; élytres munies en arrière d’un sillon longitu-
dinal profond et de chaque côté de trois dents, recour-
bées en dedans et parallèles à la suture.
14. chalcographus Lin. >|
a’. Elytres portant des rangées de points plus dis=M
tinctes, surtout latéralement où elles se prolongent
jusqu’à la troncature. Elles sont, soit orbiculairementw
impressionnées en arrière et munies au bord supérieur
de l'impression d’une dent recourbée en crochet (59,4
soit étroitement sillonnées de chaque côté près de law
$
SCOLYTIDES OI
suture avec leS bords renflés en bourrelet (Q@); front
toujours convexe.
b. Extrémité et bords latéraux de la troncature pos-
térieure crénelés et munis de soies piliformes (c); il
n'existe au milieu du bord latéral, en arrière de la dent
supérieure courbée en crochet, aucun denticule élargi;
chez les © on trouve seulement une verrucosité plus
ou moins indistincte sur le bourrelet latéral.
15. bidentatus Herbst.
b’. Extrémité et bords latéraux de la troncature sans
crénelures ni soies piliformes; mais chez les mâles, il
existe au milieu du bord externe, en arrière de la dent
courbée en crochet, un denticule conique et aigu qui,
chez la femelle, se traduit sur le bourrelet latéral par.
une petite verrue obtuse. 16. quadridens Hart.
I. Prosternum pourvu d'une saillie tranchante entre les
hanches antérieures. Tibias antérieurs élargis en avant,
avec un sillon frangé, servant à la réception des tarses.
A. Massue atténuée vers le sommet; face externe à
sutures anguleusement saillantes ou ondulées. Tronca-
ture des élytres oblique, partant presque du milieu.
* Première et deuxième suture de la massue courbées
à angle aigu vers l'extrémité.
1. Tomicus sexdentatus Boerner.
Etroit, subcylindrique, mais un peu plus étroit en
avant et en arrière, noir, brillant, à longue pubescence
jaune brunâtre : antennes et pattes ferrugineuses. Pro-
thorax d'environ un quart plus long que large, éparse-
ment et assez profondément ponctué en arrière où il est
muni d’une large ligne médiane lisse. Elytres profon-
dément crénelées-striées; points larges, presque rectan-
gulaires; insterstries lisses, légèrement convexes,
…ponctués seulement sur les côtés et vers l'extrémité;
troncature oblique et approfondie; bord externe de
l'impression muni de chaque côté de six dents dont la
en bouton.
Long. 5,5 — 8 mill. — Dermestes sexdentatus Boerner. — Bostri-
chus stenographus Duft., Ratz., Perris. — Bostrichus typographus
Gyll. — Bostrichus pinastri Bechstein. — Tomicus sexdentatus «
Eichh. Rat. Tomic. — id., Eur. Bork. p. 212.
Var. a. Brun de poix, jaune brunâtre ou jaune pâle «
(immature). .
Var. b. Troncature munie de chaque côté de cinq «
dents; interstries portant des rangées de points fins. |
La plus grande espèce du genre; facile à reconnaître.
par la quatrième dent (à partir du haut) plus longue que -
les autres et terminée en bouton; la précédente n’est «
pas, comme dans les espèces voisines, élargie et com- M
primée à la base, mais toujours conique. Il existe sur le «
front, près du bord antérieur un petit tubercule aigu et “
un peu en arrière un bourrelet transversal brillant assez
court; prothorax assez grand, assez rétréci en avant, et «
généralement plus profondément ponctué en arrière que
que dans le {ypographus. Ecusson sillonné longitudina- «
lement. L'’extrémité des élytres, plus prolongée en «
arrière, s'élève moins de chaque côté du bord externe
que dans les espèces voisines. 4
Comme ses arbres de prédilection (les Pins) il vit «
moins dans la montagne que dans la plaine ou sur les «
contreforts et se rencontre dans toute l’Europe. É-
Il attaque indifféremment les Pinus sylvestris, mari- M
tima, austriaca, laricio, etc., et même l’Abies excelsa. :
Parait au printemps.
** Première suture de la massue presque droite : les
suivantes arquées sensiblement vers l'extrémité.
2. Tomicus cembræ Heer. *
Etroitement cylindrique, noir, brillant à pubescence«
grise, longue et serrée; antennes et tarses ferrugineux; «
élytres assez profondément crénelées-striées; interstries
à peine convexes et couverts de rangées de points;
obliquement tronquées à l'extrémité; troncature pro-«
fonde, rétrécie en haut, brillante et ruguleusement ponc-"
—
SCOLYTIDES 193
tuée : munie sur les bords, de chaque côté, de quatre
dents dont la quatrième plus longue est terminée en
bouton.
Long. 4,6 — 5,5 mill. — Bostrichus cembræ Heer; — Tomicus
cembræ Bischoff-Ehinger ; Eichhoff, Eur. Bork. p. 214.
Var. 2. Brun de poix ou ferrugineux clair (immature).
Plus étroit que le typographus; front couvert de
points granulés excessivement serrés et toujours sans
tubercule en avant : interstries moins convexes, munis
chacun d’une rangée de points espacés : troncature plus
profonde, plus brillante, plus ruguleusement ponctuée;
il se distingue de l’'amitinus par sa taille généralement
plus forte, sa forme plus cylindrique; le prothorax sur-
tout est moins rétréci en avant et plus largement arqué;
la pubescence beaucoup plus dense et plus longue, la
troncature des élytres plus abrupte en même temps que
l'extrémité s'arrête au niveau de la suture et se prolonge
beaucoup moins en arrière; les interstries sont moins
… ruguleusement ponctués.
Vit exclusivement sur le Pinus cembra, dans les
. Alpes des Grisons, à 1800 mètres au dessus de la mer,
ainsi que dans l’Engadine, à Ragatz, etc. — Paraït au
printemps.
Comme ses congénères, il respecte généralement les
arbres sains et vigoureux; quand il a le choix, il s'attaque
surtout à ceux qui ont été renversés ou brisés par les
orages ou les avalanches.
3. Tomicus amitinus Eichh.
Etroit, subcylindrique, noir, brillant, à pubescence
rare, d'un jaune grisâtre,; antennes et tarses ferrugineux.
Prothorax très sensiblement rétréci en avant; pas très
profondément ponctué en arrière, avec une ligne médiane
lisse obsolète. Elytres à rangées de points assez fins;
interstries plans transversalement ruguleux, munis de
rangées de points; tronquées obliquement à l'extrémité ;
impression profonde brillante, ruguleusement ponctuée,
munie à son bord externe de quatre dents dont la qua-
404 XYLOPHAGES D'EUROPE
trième, la plus longue, est terminée quelquefois en.
bouton. |
Long. 4 — 4,5 mill. — Tomicus amitinus Eichh., Berlin. ent. Zeit. «
— id., Rat. Tomic. — id., Eur. Bork. p. 217.
Var. Brunâtre ou ferrugineux (immature).
Très semblable au typographus et plus encore au
cembræ, et par suite souvent confondu avec eux. Il est
généralement le plus petit des trois; moins nettement,
cylindrique, en même temps qu'il se rétrécit en avant
et en arrière, distinctement quoique faiblement, de telle
sorte que les côtés du prothorax, notamment, sont moins
parallèles et que l’extrémité antérieure paraît moins
obtusément arquée; la granulation du front est moins
serrée que dans le cembræ, et on ne voit pas sur le
milieu de la bouche le tubercule qui est propre au
typographus; les points des rangées des élytres sont
plus fins, et moins enfoncés en stries; ces mêmes points
non rectangulaires, moins rapprochés que dans le“
cembræ; les interstries ne sont pas lisses et convexes
camme dans le typographus, mais tout à fait plans,
fortement ruguleux et munis d’une rangée distincte de
points enfoncés assez distincts. La troncature est tou-
jours brillante et ruguleusement ponctuée : son bord
externe fait saillie à la suture presque en forme de
dents divergentes et il est plus prolongé en arrière et
moins obtus que dans les deux autres espèces. EE:
Chez les individus bien développés, les pattes sont
d’un noir de poix et les tarses seuls ferrugiaeux; la
pubescence est constamment plus clairsemée etles dents”
de la troncature plus courtes et plus obtuses; la supé-
rieure est moins éloignée de la suture que dans le“
cembræ; enfin la structure de la massue antennaires
différencie l'espèce : tandis que dans le cembræ la pre=.
mière et la deuxième sutures sont arquées en angle aigum
vers l'extrémité, elles sont dans l’amitinus moins
arquées même que dans le typo graphus et plutôt fai
blement ondulées. |
Vit en compagnie du typographus sur les Sapins, mais
s'attaque aussi aux Mélèzes. Il à été généralement
SCOLYTIDES 105
méconnu, jusque dans ces derniers temps, et confondu
avec cette espèce à laquelle on attribuait exclusivement
les ravages causés par tous les deux.
4. Tomicus typographus Lin.
Trapu, cylindrique, noir, assez brillant, à pubescence
jaune brunâtre; antennes et pattes ferrugineuses. Pro-
thorax pas plus long que large, à côtés parallèles et
presque droits, largement arqué antérieurement; ponc-
tuation du dos fine et éparse. Elytres peu plus longues
que le prothorax, à stries crénelées profondes; interstries
convexes, lisses en avant et près de la suture; oblique-
ment tronquées à l'extrémité; troncature profonde,
glabre, très obsolètement ponctuée, terne et à aspect
comme savonneux, dont les bords sont munis chacun
de quatre dents également distantes les unes des autres :
… |a troisième, la plus longue, terminée en bouton.
Long. 4,5 — 5,5 mill. — Dermesles typographus. Lin. — Bostri-
. chus typographus Ratzeb. — Tomicus typographus Eichh., Rat.
Tomic. — id., Eur. Bork. p. 219.
Var. a. Brun de poix à élytres plus claires, ou bien
entièrement brun ou jaunâtre pâle (immature).
Var. b. Plus petit, une impression ponctiforme sur le
front, qui manque de tubercule. — Bostrichus octoden-
tatus Gy1l., Ins. Suec.
Il est avec le sexdentaitus (stenographus Ratz.) le
- plus grand de nos Tomicus vrais et quoique un des plus
communs et des plus redoutables, il a été, jusque dans
ces derniers temps, généralement confondu ou pour
— mieux dire mélangé dans les collections et aussi dans
les études biologiques avec l’amitinus qui est aussi
commun et peut-être plus nuisible. On peut néanmoins
à l’aide d’une étude sérieuse et d’une certaine attention
le distinguer de ses congénères par les caractères
suivants :
1° Sa forme trapue, cylindrique, obtusément et brus-
quement arquée en avant et en arrière.
2° Le tubercule simple et saillant (sauf de très rares
exceptions) sur le milieu du front, tout contre les parties
buccales.
106 XYLOPHAGES D'EUROPE
3° Les stries distinctement crénelées des élytres; les!
interstries sensiblement convexes, au moins sur le dos.
et près de la suture, n’offrant aucune rangée de points,
ni traces de pubescence, jusque tout près de latroncature: M
4o L'aspect particulièrement terne et comme savon-
neux du fond de la troncature, entourée de chaque côté
de quatre dents.
5° Les fémurs et les tibias toujours ferrugineux.
Comme son arbre de prédilection (Abies excelsa), I
habite les montagnes ou leurs contreforts, dans toute «
l'Europe, mais il s'attaque aussi exceptionnellement à
d’autres espèces de Conifères (Sapins ou Mélèzes). +
On lui attribuait autrefois exclusivement tous les «
ravages causés dans les forêts, mais la découverte faite
en 1871 par Eichhoff de son proche parent, l’amitinus,
et l’étude comparative de la forme des galeries de ponte
des deux espèces, ont amené les forestiers à considérer
ce dernier comme devant y contribuer pour une forte
proportion. 4
En effet des rapports absolument concordants, pro-
venant de diverses localités, où on avait remarqué la
présence simultanée du fypographus et de l'amitinus «
ont permis de constater que ce dernier existait en
nombre bien plus considérable et l’on doit en conclure
qu’il est le plus malfaisant des deux. 4
Le typographus paraît avoir besoin pour quitter sa «
retraite d’une température assez élevée et son apparition
a lieu généralement en avril et mai, quelquelois même
en juin dans les très hautes montagnes. On a remarqué «
qu'il préfère les pentes sèches, chaudes, exposées à l’est =
ou au midi, à celles qui sont plus à l'ombre et humides. «
5. Tomicus Judeichi Kirsch.
Trapu, cylindrique, assez brillant, à pubescence jau-.
nâtre et longue. Prothorax à peine plus long que large,
arqué de côté et en avant, presque sphérique; finement «
et pas très densément ponctué sur le disque et marqué «
d’une large ligne médiane lisse. Elytres finement striées- «
ponctuées ; interstries offrant une rangée de points très M
écartés; pas très obliquement tronquées en arrière;
SCOLYTIDES 107
fond de la troncature brillant, assez fortement ponctué,
finement pubescent et presque orbiculaire : les bords
sont munis sur chaque côté de quatre dents dont la
troisième est la plus longue et conique, la deuxième
largement comprimée, assez éloignée de la première et
se soudant par la base à la troisième.
Long. 3,5 mill. — Tomicus Judeichi Kirsch, Berl. ent. Zeit. — Tomu-
cus Judeichi Eichh., Rat. Tomic. — id., Eur. Bork. p. 230.
Très semblable au typographus, offrant comme lui
un tubercule sur le front, mais à peine moitié aussi
srand; prothorax presque sphérique, plus fortement.
arqué latéralement, bien plus profondément ponctué en
…_ arrière; rangées des points des élytres beaucoup plus
fines, à peine approfondies, interstries plans, portant
toujours une seule rangée de points écartés; extrémité
de la troncature moins prolongée; dents du pourtour
plus courtes, la troisième. non terminée en bouton, est:
presque soudée à la base avec la deuxième : il en résulte
que l’écartement est plus grand entre la première et la.
seconde, et plus petit au contraire entre la deuxième et.
.… la troisième; l'impression de la troncature est brillante,
… plus profondément ponctuée, et munie, ainsi que la
- suture, de soies piliformes jaunâtres, tandis que chezle
typographus cette partie est terne et glabre.
Eichhoff n’a vu de cette espèce que cinq exemplaires
communiqués par l’auteur, et provenant d'Ochansk dans
POural : un d’entre eux existe dans sa collection.
6. Tomicus infucatus Eichhoff.
Trapu, cylindrique, brun de poix, assez brillant, à
M. pubescence longue, d’un gris brunâtre. Antennes et
pattes ferrugineuses. Prothorax à peine plus long que
large offrant sa plus grande largeur à la base et assez
régulièrement rétréci en avant; angles postérieurs très.
distincts, en angle obtus; partie postérieure du disque
assez profondément ponctuée, à ligne médiane obsolète.
Elytres assez finement ponctuées-striées; interstries
. plans portant une rangée de points écartés : assez obli-
IN quement tronquées en arrière; fond de la troncature
108 XYLOPHAGES D'EUROPE
brillant, presque orbiculaire, profondément ponctué, à
pubescence éparse; les bords munis de chaque côté de
quatre dents dont la troisième est la plus longue et
soudée à la base avec la deuxième qui est largement
comprimée.
Long. 3,7 mill. — Tomicus infucatus Eichh., Stett. ent. Zeit, —
id., Eur. Bork. p. 230.
Ressemble à s’y méprendre au précédent, mais le
prothorax a sa plus grande largeur à la base, les angles
postérieurs sont plus saillants, les côtés moins arqués;
il se rétrécit davantage à partir du milieu; le bord
antérieur est par suite plus brièvement arqué: ponctua-
tion de la moitié postérieure plus grossière et plus dense.
L'aspect général rappelle beaucoup l’acuminatus, mais
il est d’un brun de poix uniforme, plus densément
pubescent et a comme le Judeichi, de chaque côté de
la troncature quatre dents dont l’avant dernière, conique,
est la plus longue; l’angle sutural n’est pas prolongé en
pointe comme dans l’acuminatus. Il se distingue du
typographus ou de l’amitinus par la taille beaucoup
moindre, du premier en outre par la forme du prothorax,
les rangées de points des élytres plus fines, les inters-
tries ponctués en rangs et le fond de la troncature
brillant, du deuxième par son corps bien plus trapu, les
élytres moins rétrécies en arrière, plus finement ponc-
tuées-striées, moins ruguleu$es transversalement, les
deuxième et troisième dents plus rapprochées et presque
soudées à la base.
Un seul individu de Styrie (coll. Eichhoff).
7. Tomicus acuminatus GyIl.
Brun de poix rougeâtre; pubescence grise; antennes M4
et pattes d’un jaunâtre pâle. Prothorax plus long que M
large, faiblement rétréci en avant, assez finement et «
éparsément ponctué sur le dos, sans ligne médiane M
lisse. Elytres peu plus longues que le prothorax, jaune- «
rougeâtres, pas très profondément ponctuées-striées, à M
iuterstries à peine convexes et couverts de rangées de M
points ; médiocrement tronquées obliquement en arrière; Ml
% s
Se
SCOLYTIDES 109
troncature presque orbiculaire, ponctuée, munie de trois
dents dont l'inférieure, placée au milieu, est la pue
forte ; angle sutural aigu et prolongé.
nn. 3 — 3,7 mill. — Postrichus acuminatus Gyll. Ins. Suec. —
Bostrichus geminatus Zett., Sahlb. — Tomicus acuminatus Eichh.;
Eur. Bork. p. 231.
Plus massif que le laricis, de la forme de l’infucatus,
mais facile à distinguer de tous ses congénères par la
troncature des élytres munie de chaque côté de trois
dents dont l’inférieure, placée au milieu de la hauteur
- du bord, est la plus forte, et l'absence de ligne médiane
lisse, en arrière, sur le prothorax. La massue antenzaire
est, comme dans les espèces précédentes, ovale, obtu-
sément acuminée; l’angle sutural est aigu et saillant.
Cette espèce vit près du sommet des Pins âgés ou
d'âge moyen : elles est des plus rares et répandue dans
toute l'Europe, du nord au midi, et jusque dans le
Caucase. — Chez quelques exemplaires plus développés,
la dent inférieure de la troncature est quelquefois tron-
quée et émarginée à la pointe, à un degré tel qu’on
pourrait la prendre pour le résultat de la soudure de
deux dents ordinaires. Ce sont probablement les mâles.
A’. Massue orbiculaire ou transverse. Elytres vertica-
lement tronquées à l'extrémité, à bord extrême peu
sailant.
* Première suture de la massue arquée vers l’extré-
laité. Denticulation de la troncature différente suivant
les sexes. 3
8. Tomicus rectangulus Eichh. (1)
Etroit et cylindrique; noir de poix à pubescence
longue et grise; antennes et pattes ferrugineuses. Pro-
thorax d’un quart plus long que large, à côtés droits et
parallèles jusqu’au delà du milieu, où il est transversa-
“lement impressionné; éparsement et finement ponctué
en arrière, à ligne médiane très indistincte. Points des
siries très rapprochés; ceux des interstries fins et assez
(A) = T. erosus Woll. — cf. Bed., Fn. Seine, VI, p. 418 (L. Bedel).
410 XYLOPHAGES D'EUROPE
distants : ces derniers lisses à la base vers la suture; -
troncature brusquement verticale, très profonde, ponc-
tuée et orbiculaire, munie à ses bords latéraux de trois
ou quatre dents dont l'inférieure est placée au milieu.
g. Troncature munie de chaque côté de quatre dents
très rapprochées les unes des autres, dont la deuxième
fait saillie en angle aigu en forme de lame triangulaire,
les deux suivantes coniques. \
©. Troncature munie de chaque côté de trois denti-
cules; entre le deuxième et l’inférieur, il existe un
tubercule obtus.
Eichhoff (Rat. Tomic., p. 21-23) avait considéré autre-
fois comme des femelles les exemplaires offrant à la
troncature les dents les plus fortes et les autres comme
des mâles. Il a pu s'assurer depuis cette époque par
‘l'étude des organes sexuels que l'opinion émise par
Ratzeburg était exacte et que chez le T. rectangulus
aussi bien que chez les proximus, suturalis, bidens,
chalcographus, bispinus, etc., les exemplaires à dents
plus fortes étaient réellement les mâles et les autres,
les femelles.
Long. 3-4 mill. — Tomicus erosus Woll. — Tomicus laricis Perris,
Ann. Fr. 1856, p. 18%. — Tomicus rectangulus Eichh. Rat. Tom.,
p. 260. — id.,. Eur. Bork. p. 233.
Var. Elytres brun rougeâtre, ou bien l'insecte tout
entier plus ou moins ferrugineux (immature).
Cette espèce et la suivante sont si semblables au
laricis que souvent elles ont été confondues avec lui
ou complètement méconnues. :
À part la disposition de la suture à la base de la massue
_antennaire, elle s'en distingue par les impressions du M
disque du prothorax plus marquées et il existe à la
troncature chez le G' quatre dents saiïllantes en prolon- M
gement des premier, troisième, quatrième et cinquième
interstries, et chez la © seulement trois dents en pro-
longement des premier, troisième et cinquième inters-
tries. La dent inférieure se trouve ainsi dans les deux
sexes au milieu des bords de la troncature ou tout près. M
Chez le laricis, il existe de chaque côté trois dents
x
4
SCOLYTIDES 411
dont l’inférieure forme le prologement du sixième inters-
trie et se trouve ainsi plus rapprochée du bord extrême;
un examen attentif et un peu d'habitude permettent
toujours de différencier le rectangulus etle proximus du
laricis. |
Le rectangulus est plus étroit, les stries des élytres
et leurs points sont plus rapprochés et moins étirés en
largeur que chez le proximus, de sorte que les inter-
stries paraissent plus larges et non transversalement
ruguleux comme dans ce dernier. Le c', surtout, se
reconnait à la troncature, en ce sens que la deuxième
dent fait saillie sous forme d’un triangle terminé en
angle droit très aigu, soudé à la base avec la première
et constituant avec elle par sa réunion une lame ou
rebord latéral saïllant qui, vu de profil, semble perpen-
diculaire à la suture. Chez la femelle, la troncature est
aussi perpendiculaire, mais les trois dents sont plus
obtuses et un peu en arrière du bord latéral.
Paraît surtout répandu dans l’Europe méridionale et
se retrouve jusqu’en Syrie et en Algérie.
Perris l'indique, sous le nom de laricis, comme très
commun dans le département des Landes et il ajoute
qu'il est extrêmement nuisible à toutes les espèces de
Pins (maritime, de Riga, d'Alep). Le rectangulus Ferrari
doit être identique au duplicatus Sahlb. décrit sur un
seul exemplaire de Finlande.
9. Tomicus proximus Eichh.
Trapu, cylindrique, noir de poix, à pubescence grise;
pattes ferrugineuses, antennes et tarses d’un jaune
rougeâtre. Prothorax peu plus long que large, trans-
versalement impressionné de chaque côté du disque,
assez profondément ponctué en arrière, quelquefois
muni d’une ligne médiane indistincte. Elytres transver-
salement ruguleuses, à profondes stries crénelées; les
points des stries pas beaucoup plus serrés que ceux des
étroits interstries; troncature orbiculaire, presque à
angle droit (verticale), grossièrement et ruguleusement
ponctuée, munie de chaque côté de trois ou quatre
12 XYLOPHAGES D'EUROPE
petites dents dont la dernière est située au milieu de la
hauteur.
g. Muni de chaque côté de la troncature de quatre
dents; les trois inférieures très rapprochées les unes …
des autres. |
Q. De chaque côté de la troncature, trois dents seule-
ment et un tubercule obtus entre la deuxième et la M
troisième. 7%
Long. 3-4 mill. — Bostrichus proximus Eichh., Berl. ent. Zeit. 1867. .
p. 493. — Tomicus proximus Eichh. Eur. Bork. p. 235.
Var. Elytres ou insecte tout entier rouge brunâtre.
Var b.? Plus petit, plus étroit; brun ferrugineux :
prothorax plus densément ponctué en arrière; élytres
moins ponctuées-striées, moins transversalement rugu-
leuses. (Tomicus omissus Eichh., Berl. ent. Zeit. 1871, M
p. 138). A
Plus grand, particulièrement plus trapu que le rect- M
angulus; prothorax à ponctuation sensiblement plus
forte en arrière; élytres plus profondément striées- .
crénelées; points des stries moins rapprochés et plus
étirés en largeur, de sorte que les interstries, dont les
points sont à peine plus distants que ceux des stries
principales, paraissent transversalement ruguleux ;
troncature de l'extrémité moins verticale; deuxième
dent moins fortement saillante ; le fond de la troncature
parait moins profondément enfoncé.
Cet insecte confondu jusqu’à présent avec le laricis
est répandu sur une grande partie de l’Europe : il vit
principalement sous les écorces minces des Pins, dans
le voisinage des suturalis et laricis, mais toujours dans
des galeries séparées.
** Première suture de la massue droite, les sui-
vantes faiblement arquées, à convexité tournée vers la
base. Denticulation de la troncature semblable dans les *
deux sexes.
10. Tomicus laricis Ratzeburg.
Etroit, cylindrique, noir de poix, assez brillant, à
pubescence grise et fine; antennes et pattes ferrugi-
SCOLYTIDES 113
neuses. Prothorax à peine plus long que large, pas très
densément ponctué en arrière, à ligne médiane géné-
ralement obsolète. Elytres de moitié plus longues que
lui, assez profondément ponctuéés-striées ; les points
très rapprochés; interstries assez plans et non ruguleux,
munis toujours d’une rangée de points fins, écartés sur
le disque; troncature apicale presque perpendiculaire,
complètement orbiculaire, profondément ponctuée, cré-
nelée sur les bords latéraux et munie en outre de trois
dents faiblement dirigées en dedans, dont l’inférieure
est située entre le milieu et le bord externe.
Long. 3,5 — 4 mill. — Bostrichus laricis Fabr., Ratz. — Tomicus
laricis Thoms., Skand. Col.; — Eichh., Eur. Bork p. 239.
Var. Elytres ou corps tout entier brun ferrugineux ou
jaune pâle (immature).
Cette espèce très répandue, connue partout, a été sou-
vent confondue de la manière la plus bizarre avec les
deux précédentes et la suivante, et mélangée avec elles
dans les collections. Laricis et suturalis sont cependant
très faciles à distinguer des deux précédentes par la
disposition des dents de la troncature, qui est identique
dans les deux sexes; elles sont toujours au nombre de
trois seulement, assez fortement saillantes et se trouvent
placées de telle sorte qu'entre la deuxième et la troi-
sième il existe un intervalle assez grand, rempli par
deux tubercules crénelés et que la dernière dent est
beaucoup plus rapprochée de l'extrémité. Le laricis se
distingue en outre du suturalis par sa forme plus
ramassée et notamment la partie antérieure du protho-
rax plus obtusément arquée, la ponctuation plus fine et
la ligne médiane moins distincte, les interstries moins
ruguleux et un peu plus déprimés, la troncature plus
élargie, égale dans les deux sexes et dont les dents sont
plus rapprochées entre elles, les pattes d’un ferrugineux
uniforme et la première suture de la massue antennaire
droite. Les sexes sont à peine différents et il existe, en
dessus de la bouche, une impression transverse assez
marquée, légèrement saillante à son milieu.
Répandue sur la plus grande partie de l'Europe et
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114 | XYLOPHAGES D'EUROPE
rare nulle part, elle vit sur les Pins et paraît générale- !
ment en juin et en juillet. :
Il est bon de remarquer au sujet de cette espèce que
si, sous le rapport de la forme et de la sculpture, les
insectes parfaits peuvent être facilement confondus avec
les espèces voisines (rectangulus, proximus, suturalis),
il n’en est plus de même pour la manière de vivre. En
effet tandis que ces dernières espèces placent leurs
œufs un à un de chaque côté des galeries de ponte,
dans de petites entailles particulières, la femelle du
laricis les dépose en masse ou en grappes au milieu
d’une large excavation assez courte et les larves creusent «
ensuite les leurs, qu’elles dispersent en tous sens de la
manière la plus irrégulière.
*** Sutures de la massue toutes arquées, à convexité
tournée vers la base.
11. Tomicus suturalis Gyll.
Long et étroit, noir, médiocrement brillant, à pubes-
cence grise assez serrée, antennes et tarses d’un jaune «
brunâtre. Prothorax peu plus long que large, sensible-
ment rétréci en avant, densément ruguleux-ponctué en
arrière et muni d’une ligne médiane lisse, distinctement
saillante. Elytres un peu plus de moitié plus longues
que le prothorax, pas très profondément ponctuées- «
striées ; interstries remarquablement ruguleux, couverts …
de rangées de points assez fins, pas très écartés; extré-
mité presque verticalement tronquée; impression à peu
près ovalaire, plus étroite que les élytres et assez fine-
ment ponctuée; bord latéral crénelé, portant trois dents
légèrement saillantes inclinées en dedans, dont l’infé- «
rieure se trouve entre le milieu et le bord apical. 1
©. Dents de la troncature tout prés du bord
latéral. HOT
©. Dents de la troncature obtuses, deuxième et troi-
sième situées plus en dedans; extrémité des élytres +
d’un rouge brunâtre clair.
SCOLYTIDES 115
Long. 3 mil. — Bostrichus suturalis Gyll. Ins. Suec. IV. p. 622
(Q) — Bostr. nigritus GyIl. L. e. p. 623 (œ) — Tomicus suturalis
Eichh., Rat. Tom. p. 270 — id., Eur. Bork. p. 242.
Var. Brun de poix, jaune brunâtre ou jaune pâle
(immature).
En général plus petit, plus étroit et ordinairement
presque de moitié moins grand que le laricis, dont il se
distingue nettement par les sutures de la massue
antennaire arquées, à convexité dirigée vers la base;
Pimpression du bord antérieur du front est plus faible ;
le prothorax un peu plus rétréci en avant, plus gros-
Ssièrement et plus densément ponctué en arrière, tou-
jours muni d'une ligne médiane lisse, les stries de points
sont plus fines, les interstries plus ruguleux, la tronca-
ture est plus étroite et plus finement ponctuée, sur ses
bords, les dents chez la © sont plus obtuses et plus
. rapprochées de la suture. Chez les individus les plus
colorés, les fémurs et les tibias sont noirs ou bruns de
poix et lies tacses seuls ferrugineux. Il se distingue en
outre des précédents par les dents de la troncature qui
font suite aux premier, troisième et sixième interstries,
de sorte que la dent inférieure (comme chez le laricis)
est placée bien au delà du milieu et que l'intervalle qui
- la sépare de la deuxième est plus large, et rempli par
deux denticules tuberculeux du bord latéral.
Cet insecte a été confondu, le mâle surtout, par un
grand nombre d'auteurs anciens avec le laricis; il ect
également répandu dans la plus grande partie de l’Eu-
rope, de la Laponie à la Croatie et à la Dalmatie.
Il vit aussi bien dans l’Abies excelsa que dans le Pinus
sylvestris, sous les écorces minces des parties les plus
élevées des arbres, sous celles des tiges des arbres
. d'âge moyen, ainsi que dans le bois de chauffage, quel-
sur Qu Nas USE
Fan, “r ; :
quefois même sous l'écorce des souches. On le rencontre
Souvent en compagnie des T. proximus et T'. laricis,
mais toujours dans des galeries particulières. Il n’est
pas rare d'y trouver avec lui le Crypturgus pusillus.
12. Tomicus curvidens Germ. :
Etroit, cylindrique, noir de poix, médiocrement bril-
116 XYLOPHAGES D'EUROPE
lant, à pubescence très longue, d’un jaune brunâtre;
antennes et pattes de même couleur. Prothorax trans-
versalement impressionné de chaque côté du disque,
finement et non densément ponctué en arrière, à ligne
médiane distincte, lisse. Elytres à stries très profondes
et s’élargissant en arrière (surtout -chez les mâles);
interstries rétrécis postérieurement et couverts de ran-
gées de points fins; troncature verticale peu densément
ponctuée, fortement tuberculée sur les bords et munie
de trois dents très fortes, dont l'inférieure est située
tout près de l'extrémité.
Oo’. Front à pubescence fine; élytres à stries crénelées
très profondes et dents très fortes, recourbées; la dent
supérieure est dirigée en haut et la deuxième recourbée
et dirigée en bas.
©. Front muni d'une touffe de poils longs, serrés, d’un |
jaune d’or; élytres plus finement crénelées- striées, à
dents plus courtes.
Long. 2,5 — 3,2 mill. — Bostrichus curvidens Germ. ; Ratz. — Tomi-
cus curvidens Eichh., Rat. Tomic. — id., p. 245.
Var. a. Brun de poix plus ou moins clair, ou ferrugi- «
neux (immature).
Var. b. De moitié ou d’un tiers plus petit.
Très distinct des précédents par l'impression trans-
verse de chaque côté du prothorax plus forte, la ligne «
médiane lisse plus nette, les stries crénelées des élytres «
plus profondes, distinctement élargies en arrière, les
interstries plus étroits postérieurement; les dents de la
troncature, beaucoup plus fortes chez les mâles, sont
placées à peu près comme dans le suturalis : la supé-
rieure dirigée en haut, la deuxième analogue à celle du
bidens est en crochet, recourbée en dedans et en bas,
la troisième tout près de l'extrémité est aussi générale- «
ment recourbée. La © se distingue surtout par la touffe M
de longs poils serrés et d’un jaune d’or que porte le M
front; les stries ponctuées sont sensiblement plus fines «
que chez le o” et les dents de la troncature sont plus
courtes et plus sensiblement reculées vers l’intérieur;
entre la deuxième et la troisième se voient, comme dans
SCOLYTIDES 117
daricis et suturalis, deux tubercules distincts quisouvent
A longent en dents saillantes. Le curvidens se dis-
tingue particulièrement par les bords de la troncature
crénelés et l'existence à la suture d’une crénelure com-
mune qui fait paraître l'angle sutural plus ou moins
obtus.
Quoique le curvidens ait été signalé dans certains cas
sous les écorces des Pins, Sapins, Mélèzes etc., Eichhoff
croit que son arbre de prédilection est le Sapin ordinaire
{Abies pectinala), surtout lorsque cette essence consti-
tue des forêts d’étendue considérable.
43. Tomicus longicollis Gyll.
Très allongé, cylindrique, noir ou brun de poix, bril-
_lant à pubescence gris brunâtre; antennes et pattes
ferrugineuses. Prothorax deux fois plus long que large,
transversalement impressionné sur le dos de chaque
côté, finement et éparsement ponctué en arrière, à large
ligne médiane lisse. Elytres très étroites, profondément
ponctuées-striées : interstries plans, les alternes munis
sur le dos de quelques points isolés en lignes : tronca-
ture presque verticale, approfondie le long de la suture,
irrégulièrement denticulée ou indistinctement renflée
sur les bords.
cg‘. Prothorax cylindrique; troncature munie à ses bords
d'environ cinq dents, dont la 2e renflée en verrue à son
extrémité et dirigée en dedans.
©. Prothorax régulièrement rétréci en avant; élytres
à peine impressionnées en arrière, offrant, au lieu de la
2e dent, un bourrelet indistinct; les autres dents tubercu-
liformes.
Long. 3-5 mill. — Bostrichus longicollis Gyll. — Tomicus longi-
collis Thoms.; Eichh. — Tomicus oblitus Perris, Ann. Soc. ent.
Fr. 1862, p. 218; — Eichh. Eur. Bork. p. 248.
Var. Plus petit, à peine 3 mill. de long; prothorax plus
profondément ponctué en arrière.
Distinct par sa forme allongée; très étroit, le pro-
thorax surtout. Varie beaucoup de taille, les plus petits
individus étant à peine plus grands que le suturalis,
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118 XYLOPHAGES D'EUROPE
les plus grands aussi larges que le proximus mais de |
moitié au moins plus longs. Le mâle, nettement cylin-
drique, tronqué presque verticalement à l'extrémité, est «
muni aux bords latéraux de la troncature d'environ cinq
dents dont la 2e est renflée en forme de verrue ou de
nodule, se terminant par une pointe aigüe dirigée sur la
suture. La femelle a le prothorax régulièrement rétréci "
en avant, de sorte qu'il présente à peu près la forme de
celui de l’Hylurgus ligniperda. Au lieu de dents, la ”
troncature porte seulement des bourrelets obsolètes,
confondus les uns avec les autres ou des granulations
crénelées ; la suture fait saillie entre deux sillons; la
massue antennaire est distinctement plus large que
longue, obtusément tronquée à l’extrémité.
Espèce assez rare, répandue dans toute l’Europe,
depuis la Scandinavie jusqu’au midi de la France et en
Corse : elle vit sous l'écorce des différents Pinus (syl-
vestris, laricio, nigricans et marilima). Elle a été étu-
diée par Perris qui l’a trouvée dans les Landes sous les
_ écorces du dernier de ces arbres.
IT. Prosternum sans appendice entre les hanches.
Tibias antérieurs étroits, nullement élargis en avant.
Troncature des élytres non ponctuée. TR
Remarque. — Thomson et, après lui, Ferrari et Red- =
tenbacher ont placé le chalcographus et le bidens dans
le genre Pityophthorus, principalement à cause du
manque de l’appendice du prosternum et de la forme
étroite des tibias, mais la construction toute spéciale
des parties de la bouche ainsi que celle de la massue
_ antennaire, non moins que l’absence du rebord élevé de
la base du prothorax, qui existe toujours dans le genre. 1
Pityophthorus s'opposent complètement à cette manière
de voir. On pourrait bien plutôt, à mon avis, trouver là
des élements suffisants pour la création d’un genre par- «
ticulier, qui comprendrait avec les trois dernières espè-
ces ( chalcographus, bidentatus, quadridens), leurs con- à
génères exotiques (1}. ;
(1) Gén. Pityogenes Bedel (Faune du Bassin de la Seine, VI,
P: 397). 115
SCOLYTIDES 419
a. Elytres seulement marquées de rangées de points .
fins à la base et effacés après le milieu; interstries lar-
ges non ponctués. Front de la femelle profondément
excavé. Elytres munies en arrière d’un sillon longitu-
dinal profond et de chaque côté de trois dents recour-
bées en dedans et parallèles à la suture.
14. Tomicus chalcographus Linné,
Médiocrement étroit, petit, presque glabre, d'aspect
huileux. Prothorax et élytres noir ou brun de poix, le
reste du corps ferrugineux plus ou. moins clair. Pro-
thorax muni de chaque côté du disque d’une impression
transverse, rétréci avant le milieu par un léger étran-
glement,;, éparsement et finement ponctué en arrière,
portant à la base une ligne médiane et, de chaque côté,
une tache indistincte, toutes lisses. Elytres marquées
seulement à la base de rangées de points très fins, com-
plètement effacées à partir du milieu, interstries lisses;
stries juxtasuturales non approfondies en avant, lisses
en arrière où elles sont élargies et profondes le long de
la suture et munies de chaque côté de trois dents à peu
près égales entre elles, souvent rembrunies à la pointe.
g. Front convexe; dents de l'extrémité des élytres
dirigées en haut et au-dedans : la première située près
du milieu de la longueur de l’élytre.
©. Front profondément excavé,; les trois dents plus
courtes et en même temps plus aigües, sont plus dis-
tinctement dirigées en arrière.
Long. 4,5-2 mill. — Dermestes chalcographus Lin. — Bostrichus
chalcographus Fabr.; Ratz. — Püyophthorus chalcographus
Thoms., Skand. Col VII, p. 367 — Tomicus chalcographus Eichh.
Æur. Bork. p. 249. ,
Var. Entièrement jaune brunâtre ou jaune pâle (imma-
ture).
La plus petite espèce du genre; très semblable aux
deux suivantes et assez souvent confondue avec la
forme à trois dents du quadridens, mais toujours moins
pubescent et distinct surtout par son aspect comme
huileux; le prothorax est plus finement ponctué en
x
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ROME ANT NE FR PUR. LÉ PE PRE TI
120 XYLOPHAGES D'EUROPE
arrière, la ligne médiane moins saillante, les élytres
offrant, seulement à la base, des rangées de points, qui
disparaissent complètement en arrière après le milieu;
interstries le plus souvent lisses ; l'extrémité des élytres
_est seulement sillonnée le long de la suture et toujours
munie de trois dents à peu près égales, placées les unes.
derrière les autres près de la suture; chez la femelle
elles sont généralement beaucoup plus faibles, plus
rapprochées les unes des autres en arrière et toujours
très distinctes; pattes entièrement d’un ferrugineux
uniforme; front toujours fovéolé chez la femelle.
Répandu dans toute l’Europe. Son arbre de prédilection
est le Sapin (Abies excelsa); il à cependant été signalé
également dans d’autres Conifères (Mélèzes, Pins, etc.),
mais il est à noter qu'il a pu être souvent confondu avec
les deux espèces suivantes et notamment avec la variété
à trois dents du quadridens. Il accompagne souvent le
typographus dans les mêmes arbres; mais tandis que
A
ce dernier envahit les parties inférieures à écorces-
| épaisses du tronc, le chalcographus vit plus près de la.
cime et dans les branches. Printemps.
aa. Elytres, soit orbiculairement impressionnées en
arrière et munies au bord supérieur de l’impressien
d’une dent recourbée en crochet (g), soit étroitement.
sillonnées de chaque côté près de la suture, avec les
bords renflés en bourrelet (©). Front toujours convexe,
b. Extrémité et bords latéraux de la troncature pos-
térieure crénelés et munis de soies piliformes (o)-
Milieu du bord latéral sans denticule élargi, en arrière
de la dent supérieure courbée en crochet; chez les
femelles une simple verrucosité plus ou moins indis-
tincte sur le bourrelet latéral.
45. Tomicus bidentatus Herbst.
Médiocrement étroit, noir de poix, assez brillant, à. D
pubescence grise et fine ; assez souvent l'extrémité des.
élytres est d’un brun de poix, ainsi que les fémurs et
les tibias; antennes et tarses ferrugineux. Prothorax
transversalement impressionné, de chaquecôté, au milieu
#
SCOLYTIDES 121
de sa longueur, rétréci en avant, assez profondément
ponctué en arrière, avec une ligne médiane lisse et
saillante et de chaque côté une tache lisse assez dis-
tincte. Elytres à fines rangées de points, plus serrés sur
les côtés, un peu plus profonds et plus clair-semés sur
le disque.
g. Troncature large, orbiculaire, plane et lisse, munie
de chaque côté, à son bord supérieur d’une grosse dent
en crochet, recourbée en bas.
Q. Troncature sillonnée de chaque côté de la suture
. qui est saïillante, renflée en bourrelet sur les côtés.
Long. 2-23 mill. — Bostrichus bidentatus Herbst, Fuessl. Arch. —
Bostrichus bidens Fabr., Ratz. — Pityopthorus bidens Thoms.,
Skand. Col. — Tomicus bidentatus Eichh., Eur. Bork. p. 253.
Var. a. Elytres et pattes ou corps tout entier brun de
poix ou ferrugineux (immature).
Var. b. Troncature (c) portant en plus de la dent en
crochet un denticule très rapproché de la suture.
Var. c. ©. Front muni d'une fovéole aciculée. — Bos-
trichus trepanatus Nœrdl., Stettin. ent. Zeit.
Analogue au chalcographus et souvent confondu avec
lui, mais en général plus grand, plus densément pubes-
cent et autrement brillant; prothorax beaucoup plus
profondément ponctué en arrière, à ligne médiane sail-
lante ; rangées de points des élytres plus serrées, plus
distinctes, surtout latéralement où elles se prolongent
jusqu à la troncature; fémurs et tibias plus foncés, sur-
tout dans les exemplaires complètement développés. Le
mâle se distingue en outre par la troncature plus large
orbiculaire, très nettement rebordée et munie de chaque
côté d'une grande épine courbée en crochet dirigée en
bas ; la femelle, par son front non fovéolé et l'extrémité
des élytres non épineuse.
Répandu dans toute l'Europe, partout où prédominent
les forêts de Pins (Pinus strobus, maritima, austriaca,
pumalio, et surtout sylvestris qu’il paraît préférer) :
il vit principalement dans les parties où l'écorce est le
plus mince et s'établit près du sommet dans les arbres
122 XYLOPHAGES D'EUROPE
les plus âgés. Il compte parmi les plus nuisibles et
paraît du printemps à l'été.
bb. Extrémité et bords latéraux de la troncature pos-
térieure sans crénelures ni soies piliformes; mais chez
le &', il existe au milieu du bord externe, en arrière de
la dent recourbée en crochet, un denticule conique et «
aigu qui, chez la ©, est remplacé sur le bourrelet latéral -
par une petite verrue obtuse.
16. Tomicus quadridens Hartig.
Etroit, noir de poix assez brillant, pubescence fine et
grise, élytres d’un rouge brunâtre à l'extrémité, ainsi
que les antennes ét les tarses. Prothorax transversale-
ment impressionné de chaque côté au milieu, rétréci en
avant, assez éparsement et finement ponctué en arrière, «
muni d’une ligne médiane et d’une petite tache lisse de
chaque côté. Elytres finement et densément ponctuées-
striées. |
g. Troncature large, orbiculaire, lisse, dont le bord
très mince est muni de chaque côté d’un fort crochet
courbé en arrière et au milieu d’un denticule conique
aigu.
Q. Troncature sillonnée de chaque côté de la suture
rebordée en bourrelet, portant deux petits tubercules
verruciformes.
Long. 1,4-2,3 mill. — Tomicus quadridens Hartig, Thoms. ; Rice.
Eur., Bork., p. 259.
Var. a. Il existe un denticule conique au-dessus du
crochet du G!.
Var. b.? Plus grand, rangées de points des élytres
plus profondes, bords de la troncature munis de trois
fortes dents. — Tomicus bistridentatus Eichh. Rat.
Tomic. p. 284 var E. 4
Var. c. Q Un bouquet de poils gris et SeITÉS COUVrant
tout le front. Troncature munie de 4 dents saïllantes.
Cet insecte qu'on recontre dans diverses parties de ;
l'Allemagne et aussi en Dalmatie, Italie, Grèce, etc. a «
TEE EE L'ERSRRES PEER SNS ES MMNRSRER | PRIT Pa
;
SCOLYTIDES 123
été généralement regardé comme une simple variété du
précédent. Ayant eu l'occasion d'en examiner de nom-
breux exemplaires, ainsi que leurs galeries Eichhoff
a dû sans hésitation le considérer comme espèce réel-
lement distincte.
Il est en général plus étroit, relativement plus petit,
le prothorax est plus finement et en outre plus éparse-
ment ponctué en arrière; les stries suturales posté-
rieures sont moins profondes, les fémurs et les tibias plus
foncés. Tandis que le rebord de la troncature du biden-
tatus o!, muni de légers tubercules crénelés et sétigères,
se prolonge sensiblement à l'extrémité comme dans le
curvidens, il est dans le quadridens type, aminci et
coupant, sans tubercules crénelés, et avec l'extrémité
suturale nettement rectangulaire. La femelle porte a la
troncature quatre tubercules verruciformes au lieu et
place des denticules du mâle.
Mai à Juillet. Vit dans les brindilles ou les rameaux à
écorce mince des Pins.
_ Eichhoff a rencontré dans les galeries de ponte du
quadridens plusieurs exemplaires d’un Læmophlœus
analogue au L. hypobori Perris, mais probablement
nouveau, qui doit vivre en parasite aux dépens des
œufs ou des larves.
E (cf. p. 89). Tibias fortement comprimés vers la par-
tie antérieure, à arête externe arquée, dentée en scie.
Prothorax uniformément recouvert sur totte sa surface
de granulations en forme d’écailles. Elytres sans rebord
saillant à l'extrémité.
25° genre DRYOCOETES Eichhoff.
Funicule antennaire de cinq articles; massue obli-
quement tronquée, spongieuse à l'extrémité, solide à la
partie postérieure, qui recouvre une partie des articles.
Prosternaum muni d'un appendice distinct entre les
hanches. Tibias larges, comprimés, arqués en avant à
l’'arête externe; tarses antérieures rétractiles dans une
cavité des tibias. Prothorax couvert uniformément de
124 XYLOPHAGES D'EUROPE SE Se 4
points dont les intervalles sont granulés en forme »
d’écailles, sans rebord basal saillant. Menton largement :
cordiforme, portant à son extrémité une petite languette;
lobes maxillaires munis en dedans de soies comprimées
en forme d’aiguillons; sous-menton court, transverse,
profondément échancré en avant.
a. Elytres finement ponctuées-striées; stries juxta-
suturales presque également fortes de la base à l’ex-
trémité
b. Points des rangées des interstries plus fins et plus «
épars que ceux des stries principales.
c. Stries juxtasuturales non approfondies à la tronca- «
ture; suture non saillante. Prothorax offrant sa plus
grande largeur au milieu.
1. Dryocoetes autographus Ratz.
Brun, plus ou moins foncé, médiocrement brillant, à «
pubescence longue et grise. Prothorax ovale, rétréci en «
avant et en arrière, régulièrement couvert partout de «
points assez grossiers, squamiformes, muni d’une ligne «
médiane légèrement saillante, parfois obsolète. Elytres …
sensiblement plus larges que la base du prothorax, à
épaules saillantes; assez fortement striées-ponctuées;
stries juxtasuturales à peine approfondies; interstries «
larges, à rangées de points fins; extrémité simplement «
convexe.
Long. 3-4 mill. — Bostrichus autographus Ratz. — Dryocoetes auto-
graphus Eichh., Rat., Tomic. — Bostrichus villosus Gyll., Ins.
Suec. IL p. 361 : — Eichh. Eur. Bork. p. 261.
Généralement plus grand que les suivants dont il se …
distingue par la forme de son prothorax arqué latérale- «
ment et élargi vers le milieu, les fines stries de points”
des élytres, dont la juxtasuturale est à peine plus pro- :
fonde et leur extrémité régulièrement convexe.
Répandu dans toute l’Europe, sur les Sapins, il vit.
principalement sous les écorces épaisses, encore suc- «
> SCOLYTIDES 195
culentes des vieilles souches, ou sous celles des arbres
plus ou moins endommagés et gisant par terre.
cc. Strie juxtasuturale très profonde à la troncature;
suture saillante.
2. Dryocoetes alni Georg.
Noir ou brun de poix, antennes et pattes ferrugineuses ;
médiocrement brillant, à pubescence fine, d’un gris jau-
nâtre. Prothorax rétréci en avant, faiblement arrondi
sur les côtés, ses angles postérieurs obtusément arron-
dis ; régulièrement et densément couvert sur le disque
de rugosités en forme d’écailles; ligne médiane de la
base raccourcie en avant et en arrière. Elytres assez
finement striées-ponctuées, stries jJuxtasuturales dis-
tinctement approfondies, surtout en arrière; interstries
à rangées de points très fins; extrémité convexe, arron-
die, munie d’un sillon longitudinal de chaque côté de la
suture qui est saiïllante.
Long. 2 — 2,3 mill. — Bostrichus alni Georg., Stettin. ent. Zeit. 1856
p. 59. — Bostrichus Marshami Rye, Ent. Month. Mag. — Dryo-
coetes alni Eichh., Rat. Tomic. p. 288. — id, Eur. Bork. p. 263.
Var. Elytres ferrugineuses ou même l'insecte en
entier brun ou brun jaunâtre (immature),
Analogue au villosus, mais généralement plus petit,
plus foncé, moins densément pubescent, avee les pattes
ferrugineuses; prothorax plus arrondi sur les côtés, à
angles postérieurs obtus; stries ponctuées des élytres
beaucoup plus fines, strie juxtasuturale moins profon-
dément sillonnée. Se distingue de ses divers congénères
par le double sillon de la troncature.
Paraît n'avoir été trouvé jusqu’à présent que dans le
nord de l'Allemagne et en Angleterre. Vit et pond dans
lPAlnus glutinosa. Du printemps à l'été.
bb. Points des rangées des interstries peu différents
de ceux des stries principales.
d. Troncature plane, lisse et brillante.
À “2e +: RME TRE a es PR ve br PO à Lx ce EE m2 ERP. CE
>| ca x : HS & 2 LG Mer KT
126 XYLOPHAGES D'EUROPE - En
3. Dryocoetes coryli. Perris.
Très allongé, étroit, cylindrique, brun de poix ou jaune M
brunâtre, médiocrement brillant, à pubescence fine;”
antennes et pattes ferrugineuses. Prothorax beaucoup M
plus long que large, faiblement arrondi sur les côtés,
distinctement et régulièrement rétréci en avant et en «
arrière; angles postérieurs arrondis; marqué, sur le *
disque, de points tuberculés grossiers et serrés en avant, «
un peu plus fins et plus éspacés en arrière, muni près
de la base d’une ligne médiane lisse bien marquée. «
Elytres très étroites, distinctement plus larges que la «
base du prothorax, couvertes de rangées indistinctes de M
points fins, ceux des rangées principales et des inters- «
tries assez espacés et à peine différents les uns des”
autres, de sorte qu'à première vue les élytres semblent «
couvertes d’une ponctuation irrégulière et dispersée; «
déclivité postérieure verticalement abrupte; la suture, ; |
quelque peu saillante, est accompagnée de chaque côté
d’un sillon longitudinal lisse et peu profond. |
Long. 1,7 — 2 mill. — Bostrichus coryli Perr., Ann. Fr., 1853, p. 78."
— Dryocoetes coryli Eichh., Rat. Tomic., p. 292; id., Eur. Bork.
p. 239.
De la forme étroite du Xylocleptes bispinus, mais ë
beaucoup plus petit et distinct par la sculpture de la. 3
massue antennaire ; il se différencie facilement des
dans le Se des Landes; trouvé aussi en Thu-, s
ringe, en Westphalie. Paraît ordinairemen en mai.
dd. Troncature convexe munie de rangées de points. u
4. Dryocoeles aceris Lindemann.
"2
Très étroit, allongé, cylindrique, noir ou brun de poix
presque glabre, passablement brillant; antennes et”
SCOLYTIDES 127
pattes ferrugineuses. Prothorax beaucoup plus long que
large, faiblement arrondilatéralement, également rétréci
en avant et en arrière, ruguleusement tuberculé sur le
devant du disque, couvert plus en arrière de points épars
presque fovéolés et muni d’une ligne médiane lisse.
Elytres allongées, étroites, de la largeur du prothorax
au milieu, transversalement ruguleuses, irrégulièremen t
parsemées de points grossiers, à peine disposés en ran-
gées et aussi enfoncés dans les interstries que dans les
rangées principales; stries juxtasuturales légèrement
approfondies à la troncature, nullement creusées en
sillons, mais striées-ponctuées.
Long. 2 — 2,5 mill. — Dryocoetes aceris Lindem.; — Eichh., Rat.
Tomic. p. 294. ; id., Eur. Bork. p. 266.
Très semblable au coryli, mais la partie postérieure
du prothorax et les élytres sont beaucoup plus profon-
dément ponctuées et au lieu du sillon lisse de cette
espèce, 1i existe dans celle-ci quelques stries ponctuées
obsolètes à la troncature; les sutures de la massue
antennaire sont aussi plus fortement arquées. Cette des-
cription à été faite sur un exemplaire typique commu-
niqué par Lindemaun. Il vit dans des rameaux de la
grosseur du doigt de l’Acer platanoïdes et paraît n'avoir
pas été trouvé ailleurs qu’à Moscou.
aa. Elytres fortement crénelées-striées, profondément
sSillonnées le long de la suture et surtout en arrière.
5. Dryocoetes villosus Fabr.
Jylindrique, brun de poix ou ferrugineux, médiocre-
ment brillant, à pubescence jaunâtre très longue. Pro-
thorax en demi ellipse, rétréci en avant, tronqué presque
droit à la base, où il égale la largeur des élytres; angles
postérieurs obtusément droits; densément couvert sur
tout le disque de granulations serrées, sans trace de
ligne médiane lisse. Elytres à stries de points très pro-
fondes, portant sur les étroits interstries des points bien.
- plus fins, mais encore assez profonds; strie juxtasutu-
128 XYLOPHAGES D'EUROPE | ‘4
rale fortement approfondie, plus particulièrement élargie Î L
en arrière, où elle prend la forme d’un sillon profond.
Long. 2,3 — 3 mill. — Hylesinus villosus Fabr. — Bostrichus villo-.
sus Ratz. — Dryocoeles villosus Eichh., Rat. Tomic.; id., Eur. «
Bork. p. 264.
Var. Prothorax offrant des points enfoncés. .
Plus petit que l’autographus, à pubescence très longue
et serrée; prothorax non rétréci en arrière et grossière- M
ment ponctué-granulé sur tout le disque; distinct.
surtout par ses élytres profondément et régulièrement
striées-ponctuées et sillonnées le long de la suture;
tibias, surtout les postérieurs, moins dentés en scie à «M
l’arête externe, et munis plutôt de dents épineuses assez”
fortes; sutures de la massue antennaire non arquées, «
comme chez l’autographus, mais presque droites. 1
5e trouve à peu près dans toute l’Europe. Il vit sur-«
tout dans le Chêne, mais a été rencontré également dans
le Châtaignier.
èe sous-groupe.
Insectes vivant dans l’intérieur du bois (cf. page 56).
AA. Lobes maxillaires munis en dedans d’une frange «
de soies piliformes trés serrées, arquées en faucille à
leur extrémité, stries juxta-suturales non cu à peine”
approfondies. — Se développant exclusivement dans
l'intérieur même du bois ou dans des noyaux de fruitsm
extrêmement durs.
a. Yeux simples; massue antennaire articulée au
moins à l'extrémité. 53
b. Tibias droits, obliquement tronqués à l’extrémité.«
épineux en dehors: corps presque ovalaire; prothorax
uniformément granulé ponctué. “4
26e genre CoccoTryPEs Eichh.
Massue antennaire obliquement tronquée à l'extrémité
qui est spongieuse; elle est cornée et solide à la basem
Evreux — Imp. de l'Eure. L. Odieuvre.
SCOLYTIDES 129
et à toute la face postérieure; funicule de cinq articles;
« prosternum sans appendice entre les hanches; tibias
élargis en avant et obliquement tronqués ; corps ovalaire.
obtusément atténué en avant; prothorax uniformément
granulé, plus large que long.
Une seule espèce, parmi les six qui appartiennent à
ce genre, à été jusqu'ici apportée vivante en Europe par
| les navires de commerce.
1. Coccotrypes dactyliperda Fabr.
Ovale oblong, brun marron, terne, à pubescence grise.
Prothorax rétréci antérieurement, densément ponctué-
granulé sur toute sa surface. Elytres convexes presque
depuis le milieu jusqu'à l'extrémité, très densément,
… finement et régulièrement striées-ponctuées, arrondies
- simplement en arrière.
©’. Beaucoup plus petit; élytres moins convexes, en
ovale globuleux.
Long. 2. — 2,5 mill. — Bostrichus dactyliperda Fabr., Syst. EI. —
Coccotrypes dactyliperda Eichh. Rat. Tomic. — id., Eur. Bork.
p. 267. — ? Bostrichus palmicola Hornung, Stettin. ent. Zeit.,
1846, 309.
mu Beaucoup plus petit et moinscylindrique que le D. auto-
h graphus, prothorax moins élargi sur les côtés et plus
M densément granulé sur le disque; élytres plus convexes
d'avant en arrière et munies de rangées de points
… beaucoup plus fins, plus rapprochés et égaux entre eux.
Le ©, qui est vraisemblablement identique au palmicola
Hornung, est beaucoup plus petit et plus court; ses
élytres presque globuleuses le rapprochent du Xyleborus
dispar o7.
Il vit dans les noyaux de dattes et dans ceux des fruits
du Palmier nain (Chamaerops humilis); on l’a rencontré
également dans les noix de Bétel (Areca catechu). On
le trouve souvent en Europe dans les magasins conte-
nant ces divers fruits.
… bb. Tibias comprimés en avant où ils sont arqués et
finement dentés en scie, ou crénelés à l’arête externe.
L'Abeille, vol. XX VII. 9.
130 XYLOPHAGES D'EUROPE
Corps cylindrique. Prothorax ruguleux en avant, fine
ment ponctué ou lisse en arrière.
27e genre XYLEBORUS Eichh.
Prosternum sans appendice, échancré jusqu'aux
hanches. Tibias élargis antérieurement, comprimés;
arête externe arquée, dentée en scie; tarses rétractilesM
sur les tibias. Corps cylindrique: Prothorax et élytres
sans rebord à la base, le premier ruguleusement granulé«
en avant, ponctué ou lisse en arrière, offrant souvent
sur le disque en son milieu un tubercule obtus ou un
bourrelet transversal ombiliqué. Elytres régulièrement
ponctuées-striées; strie juxta-suturale non ou à peine
approfondie. Ë
On connaît environ 70 espèces de ce genre, répandues |
dans tout l'univers et chez presque toutes celles dont
on à pu observer les sexes, il existe entre le o et la
de très grandes différences de formes : la femelle seule”
paraît douée de la faculté de voler, tandis que les mâles
ont dans beaucoup de cas les ailes inférieures atrophiées
et souvent aussi les élytres soudées : par suite, l’'accou-
piement ne peut avoir lieu que sur des points très voi- L
sins de ceux où l’éclosion s’est produite.
Tous se développent vraisemblablement dans l'inté-s
rieur des troncs, et les larves, ainsi que les insectes par
faits, doivent se nourrir principalement des sucs qui
transsudent à travers les parois des galeries creusées…
par les femelles et nullement du bois lui-même que less
larves semblent ne pas attaquer. 4
A. Prothorax presque sphérique, arqué latéralement,
pas plus long que large. :
a. Partie postérieure du prothorax presquelisse. Inters=
tries beaucoup plus finement ponctuées que les stries
principales. |
4. Xyleborus dispar Fabr.
Q Trapue, d’un noir profond ou brun de poix, à longue
pubescence grise; antennes, tibias et tarses ferrugineux
Prothorax globuleux, lisse en arrière. Elytres munies
SCOLYTIDES 131
jusqu'à l'extrémité postérieure de rangées de points
régulières assez fines et de larges interstries portant
une ligne de points extrêmement fins, qui, vers, la
partie déclive se transforment en granules obsolètes;
7e interstrie faiblement caréné à l'extrémité.
cg Beaucoup plus petit, en ovale globuleux. Prothorax
faiblement convexe abaissé et rétréci en avant. Pattes
plus allongées. Aïles inférieures nulles.
Long. ©* 2 mill., D 3 — 8,5 mill. — Apate dispar Fabr., Syst.
EL. IT p. 382 — Bostrichus dispar Gyll., Ratz. — Xyleborus dis-
par Eichh. Rat. Tomic. p. 320 — id. Eur. Bork. p. 269.
Var. a. Elytres et pattes brunâtres ou corps tout entier
brunâtre ou jaunâtre pâle (immature).
Var. b. Rangées de points des élytres plus profondes et
prothorax un peu plus court.
Le mâle se distingue de la femelle par sa forme beau-
coup plus globuleuse et très convexe d'avant en arrière ;
- la femelle, par sa forme trapue, cylindrique, la couleur
d'un noir foncé, le prothorax globuleux, très bossu, à
peine sensiblement et très éparsement ponctué en
arrière et les élytres déclives, faiblement convexes à
l'extrémité et munies de chaque côté de la suture d’une
très courte carène.
—. Le dispar est répandu dans presque toute l'Europe et
s'attaque à toute espèce d'arbres feuillus, Chêne, Hêtre,
Charme, Bouleau, Frêne, Platane, Erable, Arbres frui-
tiers, Châtaignier, Vigne, Grenadier, bois de Pernam-
bouc, etc.; on a même constaté sa présence dans des
“bois de construction résineux. Il est regardé comme un
des plus nuisibles parmi les Scolytidæ, mais le tort qu'il
peut faire aux arbres, n’est pas en rapport avec sa mau-
vaise réputation. Il attaque préférablement les troncs
abattus et ne semble s'adresser aux arbres sur pied que
poussé par la nécessité. Paraït du printemps à l'automne.
Le nombre des femelles est plus grand que celui des
mâles et à la suite de nombreuses observations on est
arrivé à conclure qu’il y avait au moins 4 femelles pour
un mâle. On rencontre quelquefois dans les galeries du
Wdispar les Colydium filiforme, Oxylæmus cæsus, Hypo-
4132 XYLOPHAGES D'EUROPE
phloeus bicolor, qui très probablement vivent en para- |
sites, aux dépens des larves et des nymphes et peut-être
aussi des insectes parfaits.
aa. Prothorax à ponctuation assez profonde en arrière. »
Interstries presque aussi pros ponctués que
les stries principales.
2. Xyleborus cryptographus Ratz.
® Oblongue, cylindrique, noir de poix ou brunâtre, peu ;
brillante, à pubescence grise. Prothorax presque orbi-M
culaire, muni au milieu du disque d’une saillie obtuse,
tuberculé en avant, assez densément et profondément
ponctué en arrière. Elytres à rangées de points très
serrés; ceux des interstries et des stries principales”
peu différents les uns des autres ; obliquement et obtusé-
ment arrondies à la déclivité, faiblement sillonnées de
chaque côté de la suture : celle-ci saillante et munie
comme les interstries de petites granulations.
©’ Beaucoup plus petit, déprimé, jaune brunâtre rites
Prothorax en rectangle allongé, lisse, brillant. Ponc-"
tuation des élytres confuse. Pattes très grêles; tibias
intermédiaires se prolongeant à l'extrémité en une épine…
terminale munie de soies piliformes.
Long. ©, 1,5 mill., ©, 2,3 mill. — Bostrichus cryptographus
Patz. — Bostrichus villosus Ratz. 1. c. pl. XIIE f. 8 ©. — Xyle-
borus cryptographus Eichh., Eur. Bork. p. 276.
Ratzeburg a figuré, sous le nom de vwillosus ©, le
véritable mâle de cette espèce comme Weise a pu s’en“
assurer par l’examen du type conservé dans la collec-«
tion académique d'Eberswald. n°
La © est facile à reconnaître par son prothorax pres-
que globuleux, densément et distinctement ponctué en
arrière et les points des élytres très serrés. Le mâle sem
distingne par son apparence déprimée, le prothorax
presque rectangulaire, lisse et brillant et l’épine termi=
nale si caractéristique des tibias intermédiaires. ne |
L'insecte a été signalé en Allemagne, Autriche, +
Hongrie et France. On a indiqué qu'il vivait dans les
SET
SCOLYTIDES 133
écorces décomposées du Peuplier noir; mais la forme si
différente du mâle et de la femelle, propre au genre
Xyleborus, et la forme des galeries font supposer qu'il
doit se développer dans le. cœur même du bois et
qu'on finira par y constater sa présence.
A l4
AA. Prothorax cylindrique à côtés droits, presque
“parallèles.
b. Partie antérieure du prothorax droite, au moins chez
la femelle; l'organe tout entier presque rectangulaire.
Corps noir ou brun de poix. Prothorax o7 largement
excavé en avant et muni au milieu de son bord antérieur
d’un denticule saillant.
3. Xyleborus eurygraphus Ratz.
Etroit, cylindrique, noir de poix, brillant, à pubescence
grise et longue; antennes et tarses d’un jaune ferrugi-
neux. Prothorax en rectangle oblong, assez profondément
ponctué en arrière. Elytres ponctuées-striées à points
k grands et serrés dans les stries; interstries larges
munis de points écartés disposés sur une seule ligne;
presque verticalement convexes à la déclivité et rugu-
leusement ponctuées; portant sur le premier et le troi-
sième interstries des tubercules obsolètes, munies en
outre de chaque côté et près de la suture de deux tuber-
cules assez forts; deuxième interstrie inerme.
G Prothorax profondément excavé en avant, densé-
ment ponctué, muni au milieu de son bord antérieur
d'un tubercule recourbé en arrière. Ailes inférieures
atrophiées.
: Long., 3,5 — % mill. — Bostrichus eurygraphus Ratz. — Tomicus
eurygraphus Perris, Ann. Fr. 1856 pl. XII f. 9. 10. — Xyleborus
eurygraphus Eichh. Rat. Tomic. p. 355 — id. Eur. Bork. 2. 277.
De la couleur noir de poix foncé du dispar, mais
beaucoup plus étroit; prothorax plus allongé, presque
droit sur les côtés et en avant (Q), obtusément avancé en
“forme de corne au milieu de son bord antérieur (o'), en
outre, à la déclivité postérieure, très abruptement con-
vexe et muni près de la suture de quelques tubercules
- dentiformes.
134 XYLOPHAGES D'EUROPE
Propre au midi de l'Europe: France méridionale, Corse, .«
Styrie, Dalmatie, Grèce, et vraisemblablement Autriche
et Allemagne du Sud. $e développe dans diverses
espèces de Conifères (Pinus austriaca, P. maritima,
P. laricio et sans doute aussi P. sylvestris.) D’après
Perris, qui à si bien observé ses mœurs, il n’attaquerait
que les vieux arbres. La femelle creuse seule les gale-
ries de ponte, sans l’aide du mâle. Les galeries d'entrée
et leurs branches latérales sont toutes cylindriques, de
même dimension et les larves paraissent n’en creuser
aucune. Perris les à rencontrées les unes derrière les
autres, se nourrissant très probablement de la sève qui
exsude à travers les parois. Leur développement doit «
être très analogue à celui des dispar, monographus,
etc. Du printemps à l'automne. :
bb. Prothorax fortement arrondi en avant, au moins
chez la femelle, offrant souvent chez le mâle une large
impression et un denticule saillant, au milieu de la par-
tie antérieure; dans ce dernier cas, tout le dessus de
l'insecte est brunâtre clair ou brun roussâtre.
c. Coloration noire ou brun de poix, avec les pattes
et les antennes plus claires.
d. Suture et troisième interstrie tuberculés sur la
déclivité, deuxième sillonné. :
e. Prothorax muni sur le milieu du disque d’un petit
tubercule obtusément arrondi; finement mais distincte-
ment ponctué en arrière.
4. Xyleborus Pfeili Ratz.
Allongé et étroit, cylindrique, noir de poix, brillant, à
pubescence longue et jaunâtre; antennes et pattes fer-
rugineuses. Prothorax distinctement plus long que large, «
arrondi en avant, muni sur le milieu du disque d’un «
tubercule élevé saillant; très finement et éparsément «
ponctué (1) en arrière. Elytres finement ponctuées-
striées; interstries ruguleux et munis d’une rangée de
points plus fins ; déclivité obliquement déprimée, rugu-
(1) Le texte porte, évidemment par erreur, « ponctué-strié ».
y SR
au
SCOLYTIDES 135
leusement ponctuée; suture faiblement saïillante, accom-
pagnée de chaque côté de légers sillons; suture et
troisième interstrie munis de tubercules dentiformes
isolés.
Long. 2,7 — 3 mill. — Bostrichus Pfeili Ratz., Forstins. — Bostrichus
alni Muls et Rey, Opuse. — Xyleborus Pfeili Eichh., Rat. Tomic.
p. 360 — id., Eur. Bork. p. 278.
Très voisin de l’eurygraphus par l'aspect général et
la couleur, à l'exception des pattes plus claires, et sans
doute souvent confondu avec lui ou même avec le
Saxesent,;, au point de vue des dimensions, il tient le
milieu entre eux, il est à peine plus grand, mais un peu
plus ramassé que le monographus. Le prothorax, obtu-
sément arrondi antérieurement et très convexe, est
tuberculé au milieu du disque et n'offre pas, comme
l. dans le Saxeseni, de saillie transverse; la ponctuation |
est distincte et très fine en arrière; les points des ran-
sées des élytres sont beaucoup plus fins que dans l’eu-
rygraphus; les interstries sont ruguleux et munis de
rangées de points; la déclivité postérieure n’est pas
fortement convexe, mais en pente oblique, légèrement
plane et indistinctement ponctuée-ruguleuse: la suture
et le troisième interstrie sont obsolètement granulés en
arrière; on y remarque cependant, de chaque côté. trois
Bou quatre tubercules plus saillants que les autres.
- Le © de cette rare espèce paraît n'avoir pas encore
été observé. — Allemagne, Autriche, Styrie et France;
probablement sur les Bouleaux et les Trembles.
Le Tomicus dryographus de Thomson, qui est cer-
tainement distinct du dryographus Ratz., appartient
probablement à cette espèce.
ee. Prothorax portant sur le milieu du disque un léger
bourrelet transversal; lisse en arrière.
5. Xyleborus Saxesenti Ratz.
® Allongée et étroite, noir de poix, à fine pubescence
grise; antennes et pattes ferrugineuses. Prothorax plus
ln long que large, portant sur le disque, un peu en avant
136 | XYLOPHAGES D'EUROPE :
du milieu, un léger bourrelet obsolète; lisse et un peu «
brillant en arrière. Elytres assez brillantes, finement
ponctuées-striées; interstries avec une seule rangée de
points encore plus fins, finement granulés vers l’extré-
mité; déclivité faiblement convexe, en pente oblique, à
reflet comme savonneux; suture tuberculée ainsi que
les troisième et quatrième interstries de chaque côté,
le deuxième sillonné et lisse.
o” Plus court, brunâtre pâle, plus longuement pubes- «
cent, quelque peu déprimé, relevé en courbe d’arrière
en avant; ailes inférieures atrophiées.
Var. Prothorax brun de poix ou corps tout entier bru-
nâtre ou jaune brunâtre (immature).
Long. 2 — 2,4 mill. — Bostrichus SaxeseniRatz. — Xyleborus Saxe- | à
seni Eichh., Rat. Tomic. — id., Eur. Bork. p. 299. — ©* Tomicus
decolor Boiïeld., Ann. Fr., 1859, p. 473.
A peine de moitié ou d’un quart plus petit que le
précédent, prothorax sans tubercule arrondi au milieu
du disque, mais offrant tout près de ce point et en avant,
un léger repli obsolète; sur la moitié postérieure, il est»
subopaque, comme graisseux ou résineux; même à un
fort grossissement la ponctuation est à peine appré-
ciable ; interstries des très fines stries normales munis
en arrière, avant la déclivité, de quelques fines granu-
lations et sur la déclivité elle-même, toujours d'aspect
mat et savonneux; la suture et le troisième interstrie
portent une rangée de petites granulations assez sen-
sibles et presque rapprochées; par contre, le deuxième «
interstrie est lisse et profondément sillonné. |
Répandu non seulement dans presque toute l’Europe, E
mais aussi dans les îles Canaries, l'Amérique du Nord
et probablement au Japon (1). Il s'attaque à divers arbres \
feuillus et même à quelques Conifères. Il à besoin pour M
son développement de bois abondamment pourvus de
sève, qui, s'écoulant dans les galeries, sert à la nourriture «
des larves et peut-être aussi à celle des insectes par-"
faits. Paraît de mai à juin.
(1) Se trouve également en Algérie. — (L. Bedel). 4
SCOLYTIDES 137
Les mâles sont beaucoup plus rares que les femelles
et leur proportion est d'environ 10 sur 25 femelles.
dd. Déclivité des élytres sans tubercules.
6. Xyleborus angustatus Eichh.
Noir de poix, subcylindrique, quoique légèrement
rétréci en arrière; antennes et pattes ferrugineuses.
Prothorax éparsement, mais distinctement ponctué en
arrière. Elytres finement ponctuées-striées, obliquement
déprimées à l'extrémité, très peu profondément sillon-
nées près de la suture et couvertes sur les troisième et
quatrième interstries de tubercules disposés en lignes;
suture inerme.
Long. 1,6 mill. — Xyleborus angustatus Eichh., Berl. ent. Zeits. —
id., Eur. Bork. p. 282. |
__Ressemble à s'y méprendre au Saxeseni, mais beau-
coup plus petit (de la dimension du Pityophthorus
Lichtensteini) et plus étroit; prothorax à ponctuation
distincte et éparse en arrière; à la déclivité, la suture
est inerme, tandis qu'il existe environ six tubercules
denticulés et saillants sur le troisième interstrie et
environ cinq à six sur le quatrième.
M Cette espèce à été décrite sur un exemplaire de la
k. Volhynie, provenant de feu Pfeil.
cc. Corps tout entier brun rougeâtres ou brun jaunâtre
uniforme.
f. Elytres en pente convexe à la déclivité, ponctuées-
striées et régulièrement munies sur tous les interstries
de rangées de tubercules.
1. Xyleborus dryographus Ratz.
Etroit et allongé, cylindrique, brun rougeâtre, à pubes-
Mucence fine et grise. Prothorax plus long que large,
M distinctement ponctué en arrière. Elytres finement
- ponctuées-striées, portant sur les interstries une rangée
kde points encore plus fins, en pente convexe à la décli-
138 XYLOPHAGES D'EUROPE
vité, où les stries sont un peu plus enfoncées et la
suture ainsi que les interstries suivants, régulièrement
munis d’une rangée de petits tubercules.
©" Plus court; prothorax largement excavé en avant
et prolongé en tubercule médian, obtusément acuminé
et recourbé en arrière.
Long. © 2 mill., © 2,3 — 2,6 mill. — Bostrichus dryographus Ratz.
— Bostrichus monographus Janson. — Xyleborus dryographus
Eichh. Eur. Bork. p. 282.
Souvent confondu avec le Saxeseni, même dans des
traités entomologiques; il est sensiblement plus grand,
toujours d’un brun rougeâtre; le prothorax est distincte-
ment ponctué en arrière. et la déclivité des élytres
régulièrement convexe (sans sillon longitudinal élargi),
porte sur tous les interstries une rangée régulière de
petits tubercules saillants; les stries normales sont aussi -
plus profondes en ce point.
Il se rencontre en Allemagne, Autriche, Styrie, Hon-
grie, Transsylvanie, France, etc. On l'a trouvé exclusive- M
ment dans les Chênes, presque toujours dans de vieux
arbres malades et surtout dans ceux que la foudre a M
endommagés. Il se développe aussi bien dans le tronc «
que dans les grosses branches, ainsi que dans les troncs «
abattus, mais renfermant encore un peu de sève. Il
n’attaque jamais le bois sec, ni les jeunes arbres, ni les
petites branches. On en trouve quelquefois à la fin de
l'automne et dans l'hiver, serrés les uns derrière les
autres dans leurs galeries, les mâles, en petit nombre, «
au milieu des femelles. Sa manière de vivre paraît avoir
beaucoup d’analogie avec celle du monographus. %
L accouplement a lieu sans doute dans les anciennes
galeries et le G'doit avoir les ailes inférieures atrophiées
et impropres au vol. La proportion des g' aux femelles.
est d'environ 1 à 14.
ff. Elytres brusquement aplanies à la déclivité, et
SCOLYTIDES 139
8. Xyleborus monographus Fabr.
Presque linéaire, subcylindrique, brun rouge ou bru-
mâtre Clair, brillant, à pubescence grise. Prothorax
beaucoup plus long que large, finement ponctué en
arrière. Elytres finement ponctuées-striées: interstries.
portant une rangée de points encore plus fins; déclivité
plane, lisse, d'aspect savonneux, portant quatre tuber-
cules dentiformes disposés presque en carré, assez.
éloignés de la suture, et en outre quelques autres plus.
petits au bord externe.
c' Plus court; prothorax profondément excavé, pro-
longé en avant en une petite corne recourbée en arrière;
ailes inférieures atrophiées.
Long. © 2 — 2,8 mill, — Q 2,3 — 3,2 mill. — Bostrichus:
monographus Fabr., Ratz. — Xyleborus monographus Eichh.,.
Rat. Tomic. p. 397. — id. Eur. Bork. p. 286.
Var. Elytres ruguleuses, à rangées de points fins,
presque obsolètes.
Le plus étroit de tout le genre, toujours d'un roux
brunâtre ou brun roussâtre; distinct par la déclivité
plane, lisse, à quatre tubercules disposés en carré.
Répandu dans toute l’Europe, il vit et se développe
dans le Chêne; il choisit, pour sa ponte, de vieux arbres
sur pied, soit malades, soit endommagés par la foudre
: ou par la chute d’autres arbres au moment de l'abattage
{on rencontre assez souvent dans ces conditions le
Cerambyx heros et le Lymexylon navale); il s'adresse
aussi aux vieilles souches abandonnées après l'abattage
du tronc. En sa qualité de véritable perce-bois, il atta-
que indifféremment les arbres écorcés ou non, s’intro-
duit dans les galeries creusées par les générations anté-
rieures et les prolonge pour atteindre les parties
profondes où se trouve encore un peu de sève. Comme
celles des précédents, ses larves paraissent se nourrir,
non pas du bois, mais de l’exsudation de la sève.
On rencontre assez souvent dans ses galeries Nemo-
. soma elongatum, Colydium filiforme, Oxylæmus cæsus
REX
Le 20
Lx
£
et O. cylindricus, Hypophlœus bicolor, etc., qui cer-
140 XYLOPHAGES D'EUROPE 14
tainement vivent en parasites. Quant au Platypus cylin-«
drus et au Lymexylon navale qui utilisent ses galeries
pour leur ponte, le but dans lequel ils se rapprochent de
cette espèce n’est pas connu. 4
aa. Yeux toujours divisés en deux parties; massue :
antennaire solide non articulée (Xyloteridæ).
28e Genre TRYPODENDRON Stephens.
(Xyloterus Erichson, Wiegm. Arch.)
Corps cylindrique. Elytres sans denticules et au plus
sillonnées à l'extrémité. Front profondément excavé (G') “
ou convexe (Q). Prothorax en rectangle transverse (g')
ou globuleux (©). Prosternum échancré jusqu'aux han- «
ches, sans appendice postérieur. Tibias largement com- «
primés en avant, arqués et dentés enscieàl’aréteexterne
et munis d’un sillon pour la réception des tarses. Insec-
tes se développant dans l’intérieur du bois où ils disposent
leurs galeries d’éclosion par échelons. Les œufs y sont
déposés, non pas à droite et à gauche, mais en haut et =
en bas et les larves se creusent dans les mêmes direc- À
tions de courtes galeries. Ils ont deux générations par «
an. La transformation en nymphe s'opère de telle sorte =
que la tête est dirigée vers la galerie de ponte et les
insectes parfaits se creusent un passage dans cette gale-.
rie afin de s'échapper par l'ouverture qui a servi d'entrée
à la mère. 1
a).. Elytres sillonnées de chaque côté de la suture;
prothorax d’un noir uniforme; massue antennaire dis-
tinctement acuminée à l'extrémité interne.
1. Tryprodendron domesticum Linné.
Etroitement cylindrique, noir, antennes, tarses et.
élytres jaune paille ; suture, bord latéral et extrémité de
ces dernières noirs. Prothorax transversalement rugu-«
leux. Elytres finement ponctuées-striées, sillonnées dem
chaque côté de la suture ; angle sutural saillant. Massue
SCOLYTIDES 4141
antennaire grande, élargie en dedans, à l'extrémité, en
denticule saillant.
©’, Front profondément excavé, muni en avant, au
milieu, d’une carinule longitudinale. Gorge longuement
pubescente. Prothorax beaucoup plus large que long,
presque droit en avant.
©. Front convexe. Prothorax arqué antérieurement et
muni d'un bourrelet saillant; disque plus fortement et
transversalement ruguleux.
Long. 3 mill. — Dermesles domesticus Linn. — Bostrichus limbatus
Fabr. — Xyloterus domesticus Er. — Trypodendron domesticum
Eichh., Eur., Bork. p. 291.
Var. a. Pattes jaunâtre pâle.
Var. b. Prothorax d’un jaunâtre clair à la base et sur
les côtés, ainsi que les élytres en entier et les pattes.
Var. c. Prothorax Jaunâtre avec une tache foncée sur
le milieu du disque.
Var. d. Tache noire de l'extrémité des élytres indis-
tincte.
Diffère des espèces suivantes par sa forme étroite, le
sillon distinct de chaque côté de la suture, à la déclivité,
l'angle sutural distinctement prolongé, la forme de la
massue antennaire et la coloration. Les bandes longitu-
dinales qui existent habituellement sur le milieu de
chaque élytre, chez les espèces suivantes, manquent tou-
jours ici. Chez les individus offrant le maximum de colo-
ratiou, le prothorax et les pattes sont noirs; les exem-
plaires immatures sont seuls en partie plus clairs. Le
denticule de l'extrémité de la massue antennaire est
mieux marqué dans cette espèce et la femelle a sur le
milieu du bord antérieur du prothorax un bourrelet
transversal saïllant.
Répandu dans presque toute l’Europe, sauf dans cer-
taines contrées méridionales où son arbre de prédilec-
tion, le Hêtre rouge, n'existe pas. Cependant Schreiner
la même rencontré dans le Bouleau, l’Aulne, le Chêne,
l’Erable, etc. ; il vit aussi bien dans les troncs que dans
les branches ou les souches. Il apparaît un des premiers :
on l'a observé dès le 20 février, mais plus ordinairement
| PATES XYLOPHAGES D'EUROPE | TA
en mars et avril. Les deux sexes se trouvent à peu près
dans la même proportion. *
a’). Elytres sans sillon de chaque côté de la suture.
Prothorax de couleur pâle, au moins sur sa moitié pos- «
térieure. Elytres portant, sur le milieu, des taches ou «
une bande longitudinale noire. |
b). Elytres assez profondément et distinctement
ponctuées-ruguleuses. Massue antennaire oblique en
avant et obtusément acuminée à l'angle interne. —
Spécial aux arbres feuillus.
2. Trypodendron quercus Eichh.
Trapu, cylindrique, jaune brunâtre clair. Prothorax
avec les côtés, une bande longitudinale souvent raccour-
cie et quelquefois le bord antérieur noirs; élytres avec
la suture, les bords latéraux et une bande médiane lon-
gitudinale (généralement effacée en avant) également
noirs. Elytres assez finement ponctuées-striées ; inters-
tries sensiblement convexes et légèrement ruguleux.
Massue antennaire très grande, obtusément acuminée à
son extrémité interne. - 4
Œ. Front profondément excavé en avant, portant au
milieu un petit tubercule; gorge à pubescence longue
et serrée; prothorax en rectangle transverse, faiblement «
arqué en avant,
. Front convexe; prothorax presque sphérique, D
tement arqué en avant.
Long. 3,5 mill. — Xyloterus quercus Eichh. — Trypodendron 4
quercus Eichh., Rat. Tom., p. 414. — id., Eur: Bork., p. 296:
Var. a. Hlytres noires, portant chacune près de l’écus-
son une macule jaune rougeâtre et quelquefois une
bande obsolète également jaune rougeâtre sur le milieu «
du disque. — ? Apate signata Fabr., Ent. Syst., I, 2,
1:1909, °
Var. b. Bande longitudinale noire de milieu des élytres
raccourcie en avant et côtés de couleur claire.
Var. c. En entier d'un jaune rougeâtre, les angles
SCOLYTIDES 148
antérieurs du prothorax et les côtés des élytres rembru-
nis ou bien l’insecte entièrement jaune brunâtre.
La plus trapue des trois espèces et tellement sem-
blable à la suivante que la plupart des auteurs, sans en
excepter Ratzeburg, l'ont confondue avec elle ou tout
au plus considérée comme une simple variété du linea-
tum. Elle est proportionnellement plus grande et sur-
tout plus large. La répartition des couleurs est plus
tranchée en ce que les parties brunes sont plus claires
et les parties foncées sont plus noires ; le prothorax est
toujours de couleur plus claire, parceque le bord latéral
seulement, une ligne longitudinale souvent interrompue
sur le milieu et très rarement le bord antérieur sont
foncés et qu’il existe toujours entre la ligne médiane et
et les bords latéraux une large bande longitudinale
claire ; la couleur foncière, même celle des élytres, est
d’un jaune brunâtre ou jaune rougeâtre plus vif et la
bande longitudinale foncée est souvent interrompue ou
raccourcie en avant; les stries ponctuées des élytres
sont toujours plus profondes, leurs points également et
sensiblement étirés en travers; les interstries paraissent
plus convexes et plus sensiblement transversalement
ruguleux que dans l’espèce suivante; enfin la massue
antennaire est sensiblement plus grande, environ trois
fois plus longue que le funicule et nettement acuminée
à son extrémité interne, quoique moins que chez le
domesticum; elle paraît aussi obtusément et oblique-
ment acuminée, tandis que chez le suivant elle est obtu-
sément arquée.
Cette espèce ne se trouve jamais dans les Conifères
mais seulement dans divers arbres feuillus (Chêne,
Hêtre, Erable, Bouleau, Tilleul, etc.). Allemagne,
Autriche, France et Caucase.
Comme ses galeries pénètrent profondément dans le
cœur du bois et qu’il peut enlever ainsi toute valeur à
des arbres employés dans l’industrie, ses dégâts, peu
. sensibles au point de vue physiologique, ont au contraire
une importance considérable au point de vue technique.
b’). Elytres à rangées de points assez; fins interstries
144 XYLOPHAGES D'EUROPE M
pas nettement transversalement ruguleux; massue £
antennaire obtusément arrondie en avant. — Vit exclu- =
sivement dans les Conifères.
3. Trypodendron lineatum Où (nec Ratzeb.).
Cylindrique, noir; antennes, pattes, base du protho-
rax et élytres d’un noir brun jaunâtre terne; suture,
bord latéral et une bande longitudinale souvent obsolète,
au milieu de chacune des élytres, noirs. Celles-ci à très
fines rangées de points et interstries lisses et plans.
Massue antennaire obtusément arrondie à l'extrémité.
©”. Front excavé; prothorax en rectangle transversal
faiblement arrondi en avant.
Q@. Front convexe; prothorax presque sphérique, for-
temezxt arrondi en avant.
Long. — 2,8 — 9 mill. — Bostrichus lineatus Oliv. — Trypodendron
lineatum Eichh., Eur. Bork. p. 298.
Var. a. Elytres jaune brunâtre pâle, rembrunies aux
bords latéraux.
Var. b. Prothorax et élytres jaune brunâtre; celles-ci
rembrunies aux bords latéraux. 1
Var. c. Corps tout entier jaune brunâtre pâle; tête et
bord antérieur du prothorax noirâtres; poitrine foncée. …
— Bostrichus melanocephalus Fabr. Ent. Syst. 2. 368.
Le plus petit des Trypodendron indigènes; très voi- «
sin du précédent avec lequel il a été confondu, même «
par Ratzeburg. La division des couleurs est moins net-.
tement accentuée, la coloration foncière est plus terne,
le noir des bandes moins tranché; chez les exemplaires «
les mieux développés, toute la partie antérieure du pro-
thorax (presque les trois quarts de la surface) est foncée :
et la partie postérieure seulement plus ou moins claire; M
les bandes claires des élytres sont plutôt brun jaunâtre …
que jaune brunâtre; la bande longitudinale, qui longe «
la bande suturale foncée est généralement plus large
que dans le quercus et la ligne foncée du milieu se "
prolonge davantage vers la base, mais se voit moins que :
dans cette espèce, à cause de la couleur foncière plus
SCOLYTIDES 149
brune et moins éclatante; les stries ponctuées sont
beaucoup moins enfoncées, les points arrondis ont
l'aspect de piqûres d’aiguilles etles interstries paraissent
plus plans et plus lisses; la massue antennaire est
beaucoup plus petite et à peine deux fois aussi longue
que le funicule; elle est régulièrement et obtusément
arrondie et non obliquement tronquée ni légèrement
acuminée à l'angle interne comme dans les deux espèces
précédentes.
Il vit exclusivement dans les Conifères, dans presque
toute l’Europe, et se retrouve dans l’Amérique du Nord.
Il semble préférer le Sapin ; on le rencontre cependant
dans d’autres espèces de la même famille. Ce que
Ratzeburg, Altum et même Gyllenhal ont dit de sa
présence dans le Bouleau et autres arbres feuillus
s'applique au quercus.
Ponsidérations sur les mœurs des genres Xyleborus et
Trypodendron.
Le développement des larves s'opère ici d’une manière
toute particulière.
La femelle, après avoir creusé seule la galerie de
ponte, qu’elle prolonge plus ou moins, y dépose ses œufs,
mais les larves qui en proviennent ne creusent pas pour
elles-mêmes de galeries. Elles ne prolongent en aucune
manière celles qui ont été creusées par les femelles et
. l'on n’y trouve jamais de parcelles de bois parmi leurs
déjections. On constate en effet qu'après le percement
des galeries par la femelle, il se produit rapidement, le
long de leurs parois, une sorte de dépôt coagulé analogue
à du blanc d'œuf ou à une gelée d’abord blanchâtre, puis
foncée, qui doit vraisemblablement servir à la nourriture
des larves et des insectes parfaits.
Les opinions émises par les auteurs sur l'importance
ou la nature de cette sécrétion sont des plus variées;
les uns la regardent comme le résultat d'une modification
de la sève à la suite de laquelle se développeraient des
- Mucédinées, les autres supposent au contraire que ce
Sont les Mucédinées qui par leur apparition provoque-
146 © XYLOPHAGES D'EUROPE
raient la modification de la sève et seraient ainsi la
cause et non pas l’effet des phénomènes produits.
Quoi qu’il en soit, les uns commeles autres s'accordent
à admettre que cette sécrétion qui lubréfie les parois
des galeries doit constituer la principale nourriture des
larves et des insectes parfaits.
On a observé en effet que ceux de ces derniers qui
restent dans les galeries ne les prolongent pas, comme
le font les Scolytides qui vivent sous les écorces : il faut
bien admettre qu’ils se nourrissent des sucs végétaux
exsudés.
2e FAMILLE. PLATYPODA.
Tête verticale, plus large que le prothorax, qui ne la
dépasse pas. Yeux arrondis, convexes, saillants.
Antennes coudées, courtes; funicule très court, de quatre
articles; massue grande, comprimée et solide. Prothorax
cylindrique, tronqué droit en avant, légèrement échancré
sur les côtés. Fémurs et tibias largement comprimés;
tibias antérieurs munis à leur paroi externe de fines
linéoles obliques et parallèles, tarses de cinq articles, «
très déliés, filiformes, le premier article plus long que
les autres réunis.
Par analogie avec les observations faites chez les
Tomicides, il est très probable que chez les Platypides,
les exemplaires qui offrent des denticules ou des épines
à l'extrémité des élytres doivent être les mâles et les
autres, les femelles.
29e genre PLATyYPUuSs Herbst.
Funicule inséré à l'extrémité du scape; massue non « s
articulée; hanches antérieures contiguës; pygidium
recouvert par les élytres. +
a). Prothorax densément et assez profondément ponc-
tué, présentant en arrière du milieu, un espace lisse ou
très densément ponctué. Elytres à stries de points
presque sulciformes.
j
PLATYPIDES 147
[7
1. Platypus cylindrus Fabr.
Allongé, étroit, cylindrique, subopaque, brun ou brun
de poix, à pubescence jaunâtre ; antennes et pattes brun
roussâtre. Prothorax densément et assez profondément
ponctué, présentant en arrière du milieu une plaque
ronde, brillante (07) ou terne (Q), divisée en deux par
une profonde ligne longitudinale. Elytres marquées de
Stries longitudinales creusées en sillons, irrégulière-
ment ponctuées; interstries relevés en carènes.
©?) Plaque postérieure du prothorax lisse et brillante;
élytres munies à l'extrémité de deux denticules assez
distants l’un de l’autre.
@?) Plaque postérieure du prothorax très distincte-
ment et finement ponctuée, mate, élytres parsemées à
l'extrémité de fines granulations éparses.
Long. 5 mill. — Bostrichus cylindrus Fabr. — Platypus cylindrus
Ratz.; Chapuis; Eichh., Eur. Bork. p. 305.
Très facile à reconnaître à sa forme cylindrique,
obtusément tronquée en avant et en arrière et à ses
caractères sexuels.
Il se distingue de l'espèce suivante par la ponctuation
beaucoup plus grossière du prothorax et les stries des
élytres en sillons profonds irrégulièrement ponctués
et, chez le raâle, par le prolongement des troisième et
neuvième interstries en dents fortes et aiguës.
Il paraît se trouver, non seulement dans toute l'Europe,
mais encore dans diverses contrées de l’Asie et de
l'Amérique (1); il vit etse développe exclusivement dans
la partie la plus dure des Chênes et surtout dans les
Souches restées dans le sol; on a cependant remarqué
qu'il pouvait être dans certains cas nuisible également
aux arbres sur pied. On ne connaît rien de précis sur
ses mœurs ni sur la forme de ses galeries, on ne sait
même pas exactement si la femelle creuse ses galeries
dans le bois, ou utilise seulement pour la ponte celles
d'autres Scolytides.
(4) Se retrouve également dans le nord de l’Afrique. — (L. Bedel).
148 XYLOPHAGES D'EUROPE 4
, FE
a). Prothorax à ponctuation extrêmement fine et
éparse; élytres très finement striées-ponctuées ou por-
tant seulement des rangées de points.
2. Platypus oxyurus Dufour.
Cylindrique-linéaire, brun ou brun de poix, brillant, à
pubescence gris jaunâtre; antennes et pattes générale-
ment plus claires. Prothorax à ponctuation éparse très «
fine, offrant en arrière du milieu (Q?) un espace non
limité, à ponctuation extrêmement fine, divisé en deux
par un fin sillon longitudinal. Elytres régulièrement et
finement ponctuées-striées (plus finement chez le o”?);
interstries presque plans. |
g'?) Elytres prolongées à leur extrémité en une double
saillie épineuse légèrement inclinée vers le Fas. E
Q?) Elytres terminées un peu en bourrelet à la tron- w
cature. ‘4
Long. © 5 mill., ©* 4,5 mill. — Platypus oxyurus Duf., Exc. Ossau,
- 1843, p. 91. — Chap., Platypides, p. 263, fig. 158; — Eichh.,
Eur. Bork. p. 307.
Plus étroit et plus brillant que le précédent; ponctua- «
tion du prothorax très fine; stries ponctuées des élytres
non creusées en sillons; remarquable surtout par la
double épine qui termine les élytres dans l’un des sexes.
Cette espèce n’a été trouvée jusqu'ici que dans les «
Pyrénées; on ignore sa manière de vivre. 4
TABLE ALPHABETIQUE DES XYLOPHAGES
abietis Ratz. 66.
aceris Lindem. 126.
. acuminatus Gyll. 108.
alni Lindem. (Glypt.) 75.
alni Georg. (Dryoc.) 125.
alni Rey. (Xyleb.) 135.
amitinus Eichh. 103.
amygdali Guér. 50.
pr ious Eichh. (Xyleb.)
1
ouai Herbst (Hylast.)
12:
ater Fabr. 6.
attenuatus Er. 12.
| Aubei Perris. 2.
autographus Ratz. 124.
bicolor Br. (cf. Aubeï Perr.)
bicolor Herbst. 87.
bidensThoms. 121.
bidentatus Herbst. 120.
binodulus Ratz. 74.
bispinus Duft. 95.
bistridentatus Eichh. 122.
D 0e Eichh.
19.
Bonnairei Bris. 27.
brunneus Er. 7.
Bulmerincqi 88.
D capronaius Perr. 89.
carinatus Chap. 55 (1).
D CPORUE Eichh.
carpini Rate At
castaneus Ratz. 48.
cedri Bris. 31.
cembræ Heer. 102.
chalcographus L. 119.
characiæ Rosh. 92
cinereus Herbst. 57.
COCCOTRYPES Eichh.
1928.
corsicum Eichh. 62.
corticiperda Er. 11.
coryli Perr. 126.
crenatus Fabr. 32.
CRYPHALUS Er. 64.
cryptographus Ratz. 132.
CRYPTURGUS Er. 56.
cunicularius Er. 8.
curvidens Germ. 115.
cylindrus Fabr. 147.
dactyliperda Fabr. 129.
decolor Boield. 136.
decumanus Er. 14.
delphinii Rosh. 93.
DENDROCTONUS Er. 5.
destructor OI. 44.
destructor Ratz. 44.
dispar Fabr. 130.
domesticum L. 140.
DRYOCŒTES Eichh. 123.
dryographus Ratz. 137.
dubius Eichh. 59.
Ehlersi Eichh. 79.
elongatus Herbst. 18.
ensiter Kichh. 53.
erosus Woll. 110.
eruditus Westw. 717.
Esai Gredi. 33.
euphorbiæ Küst. 91.
(4) Cette espèce est positivement de Carthagène (Nell Grenade)
et non d’Espagne; le fait a été vérifié au Musée de Bruxelles sur
la collection Chapuis. — (L.
Bedel).
150
eurygraphus Ratz. 133.
fagi Fabr. 70.
ficus Er. 63.
fraxini Fabr. 34.
genistæ Aubé. 62.
geminatus Zett. 109.
Geoffroyi Grœze. 43.
glabratus Zett. (Hylast.) 14
glabratus Eichh. (Pityoph.)
83
GLYPTODERES Eichh. 73.
granulatus Ratz. 74.
hederæ Schmitt. 22.
Helferi Villa. 17.
HYLASTES Er. 6.
HYLESINUS Fabr. 32.
HYLURGUS Latr. 17.
HYPOBORUS Er. 63.
HYPOTHENEMUS West-
wood. 71.
infucatus Eichh. 107.
intermedius Ferrari. 67.
intricatus Ratz. 49.
jalapæ Letzn. 73.
Judeichi Kirsch. 106.
juniperi Dœbn. 30.
Kaltenbachi Bach. 93.
Kirschi Skalitzky 51.
KISSOPHAGUS Chap. 21.
Kraatzi Eichh. 34.
Iævis Chap. 45.
laricis Ratz, 112,
laricis Perr. 110.
Lichtensteini Ratz. 81.
ligniperda Fabr. 18.
lhigniperda GyIl. 26.
linearis Er. 10.
lineatum OI. 144.
LIPARTHRUM Woll. 60.
longicollis Gy1l. 117.
macrographus Eichh. 85.
XYLOPHAGES D EUROPE
Marshami Rye 125.
mediterraneus Eichh. 59.
melanocephalus Fabr. 144.
micrographus GylIl. 84.
micans Kugel. 25.
minimus Fabr. 26.
minor Hartig. 20.
monographus Fabr. 139.
monographus Janson 138.
mori Aubé. 61.
multistriatus Marsh. 52.
MYELOPHILUS Er. 19.
nigritus Gyll. 119.
noxius Ratz. 46.
numidicus Eichh. 65.
numidicus Ferrari. 58.
oblitus Pere aie
octodentatus Gyll. 105.
oleæ Fabr. 39.
oleiperda Fabr. 33.
omissus Perr. 111.
opacus Er. 13.
oxyurus Dufour 148.
palliatus Gy1l. 15.
palmicola Hartung. 129.
parallelicollis Eichh. 57.
perfoliatus Woll. 39.
Perrisi Chap. 36.
Pfeili Eichh. 134.
PHLŒOPHTHORUS Woll.
d1- 3
PHLŒOSINUS Chap. ?9.
PHLŒOTRIBUS Latr. 39.
piceæ Ratz. 64
pilosus Chap. 23.
pinastri Bechst. 102.
pini Eichh. 28.
piniperda Eee
PITYOGENES Bed. 118
note. 2
pityographus Ratz. 84. #|
PITYOPHTHORUS Eichh.
80. e _
SCOLYTIDES
PLATYPUS Herbst. 146.
POLYGRAPHUS Er. 24,
polygraphus L. 24.
prænotatus Gredl. 28.
proximus Eichh. 111.
pruni Ratz. 48.
pubescens Bach. 24.
pusillus Gyll. 57.
pygmæus Charp. 46.
pygmaæus Gyll. 49.
pyri Ratz. 48.
quadridens Hartig. 122.
quercus Eichh. 142.
ramulorum Perr. 82.
Ratzeburgi Ferrari 69.
_ Ratzeburgi Janson 44.
rectangulus Eichh. 109.
rhododactylus Marsh. 38.
rugulosus Ratz. 50.
Saxeseni Ratz. 135.
Schreineri Eichh. 71.
SCOLYTUS (Geofïïr.) Müll.
40
scolytus Fabr., Ratz. 44.
scrutator Pand. 94.
sexdentatus Bœrn. 101.
setosus Eichh. 78.
sparti Nœrdl. 38.
stenographus Duft. 102.
D 0 RRSBiER
subopacus Thoms. 24.
suturalis Gyll. 114.
TAPHRORYCHUS Eichh.
87
tarsalis Fœrst, 38.
THAMNURGUS Eichh. 90.
thue Pérr 90:
tiliæ Panz. 68.
hiliæ Gyll. 71.
tiliæ Thoms. 66.
TOMICUS Er. 97.
trifolii Müll. 16.
itriornatus Eichh. 53.
trepanatus Nœrdi. 121.
TRYPODENDRON Steph.
140;
typographus L. 105.
typographus Gylil. 101.
variolosus Perr. 10.
varlipes Eichh. 91.
varius Fabr. (cf.
Fabr.)
vestitus Rey. 36.
villifrons Duf. 89.
villosus Fabr. 127.
villosus Gyll. 124.
vittatus Fabr. 35.
XYLEBORUS Eichh. 130.
XYLECHINUS Chap. 23.
XYLOCLEPTES Ferr. 95.
Xyloterus Er. 140
fraxini
LISTE
DES PRINCIPAUX MÉMOIRES RELATIFS AUX SCOLYTIDES
publiés postérieurement à la Monographie d'Eichhoff.
BEDEL. — Faune des Coléoptères du bassin de la Seine,
tome VI. — Scolytidæ, p. 385-421 (1888).
BRISOUT DE BARNEVILLE (CH.). — Description de 3 Sco- «
lytides nouveaux d'Algérie (Revue d’Entomologie II,
1883, p. 146).
< DESBROCHERS DES LOGEs. — Etude sur les Scolytides
d'Europe (Le Frelon, 1891, p. 10).
FAUVEL. — Les Xylophages d'Europe par Eichhoff; tra-
duction (par A. Dubois), avec notes inédites. (Rev.
d'Entomologie, II, 1883, p. 97 et 121).
ID. — Surlesgenres Hypothenemus,Stephanoderes, etc.
(op. cit., III, 1884, p. 315 et 390).
ID. — Supplément aux Xylophages d'Europe (op. cit.
IV: 1885, :p. 926). |
REITTER . — (Descriptions d'espèces nouvelles, in x
Deutsche entom. Zeitschrift, 1885, p. 389; — 1889,
p. 40 et 374; — 1890, p. 395; — 1891, p. 32).
Ip. — Neue Borkenkäfer aus Europa, etc. — 9 espèces.
(Wiener entom. Zeitung, VI, 1887, p. 192-198).
SEIDLITZ. — Fauna transsylvanica. — (Scolytidæ p.
601-614). È
WEISE. — Catalogus Coleopterorum Europæ, Caucasi
et Armeniæ rossicæ, ed. Reitter, 1891 — (Scolytidæ,
p. 334-337).
GB:
OBSERVATIONS SYNONYMIQUES
par
Louis BEDEL
… (jodes mauritanicus * Lucas. — Cette espèce est réel-
lement distincte de l'O. hispanicus De;.; elle en dif-
fère par son pronotum plus trapézoidal, moins ample,
sans dépression vers le milieu des côtés, et par ses
élytres à stries obsolètes, sauf les deux internes qui
sont plus accusées, mais encore très fines. La faiblesse
des stries le rapproche de l'O. angolensis Er. (cf.
Chaudoir, Ann. Soc. ent. Er., 1882, p. 371).
L’'O. mauritanicus, décrit sur un mauvais exem-
plaire pris à La Calle par M. Lucas, a été retrouvé
récemment dans la même localité par MM. Hénon et
le Dr Ch. Martin; il paraît confiné dans les grands
marais de l'Est algérien. — L;'O. hispanicus, au con-
_traire, se trouve du côté de l'Océan (Andalousie, Al-
garve, Tanger).
… Harpalus cardioderus Putz., 1872 = H. ebeninus * Hey-
den, 1870, Reise n. südl. Spanien, pb 49 note.
— Glischrochilus (Ips || Fabr.) quadripustulatus Lin.
1701=G. quadripunctatus Lin., 1198, Syst. Nat. ed. X,
p. 309.(1).
Polycesta aegyptiaca Gmelin. — Espèce attribuée par
— erreur à Linné et qui doit reprendre le nom de depressa
D Mabr. 1115 (Syst. Ent., p. 219).
E" Opatrum insidiosum * Fairm., Ann. Soc. ent. Fr. 1880,
p. 16 = O. (Gonocephalum) soricinum * Reiche, Ann.
Soc. ent. Fr. 1857, p. 259. — Les types de Reïche, des
bords de la mer Morte, sont absolument identiques
au type de Fairmaire décrit de Mogador. J’en dois la
ne DE SA
ES PO ER PT
D
à
x
RE NES Ee
Fes
| (1) Le G. (Librodor) rs || OL. prendra le nom
à Olivieri (Bed.) 1891.
154 L. BEDEL
communication à MM. le Dr Sénac et Sedillot, leurs
possesseurs actuels. L'espèce se retrouve également
dans le Sahara algérien (Biskra, Bou-Saada).
Phaleria pallens + Latr. = P. hemisphaerica Küst. —
Le nom de pallens ne saurait être conservé, car
Latreille se refère, dans sa description (Nouv. Dict. «
d'Hist. nat. de Déterville, XXV, p. 493), au Tenebrio
pallens Herbst, qui n’a rien de commun avec notre
espèce méditerranéenne.
Eryx subsulcatus * Fairm., Ann. Soc. ent. Fr., 1861,
p. 583 = E.-ater Fabr.— D’ après les ne de la col.
lection Fairmaire.
Isomira bispilosa Desbr., 1884, Bull. Acad. VÉipos
n° 19, p. 1609 = Hymenalia crassicollis * Fairm., Ann.
Soc. ent. Fr., 1866, p. 47. — Cette espèce se trouve à
la fois dans la province d'Oran (Nemours) et au Maroc
(Tanger) ; elle existerait également en Portugal, «
d’après Van Volxem (Ann. Soc. ent. Belg. XXI, CR.
p. XI). 4
- Suivant Baudi (Deutsch. ent. Zeitschr., 1877, p. 389),
ce serait un Eryx.
Podonta nigrita Fabr., 1794. — Déjà décrit en 1791 par «
Olivier (Encycl. méth. VI, p. 6), sous le nom d’oblongæ «
qu'il y à tout lieu d'adopter.
Abdera griseoguttata Fairm., 1849. — Egalement décrit 4
ét figuré par Olivier dès 1790 (Ent. IP®ne 31, p. 53
tab. 8, f. 84), sous le nom de flexuosa.
Zonitis analis * Abeille, 1880, Bull. Soc. d'Hist. nat. de
Toulouse (sep. p. 28) = Z. thoracica Lap., 1840, Hist.
nat. II, p. 276 (nec Abeille). — La coloration de la tête et M
du prothorax varient beaucoup dans cette espèce algé-. £
rienne. J'ignore s’il faut réellement la rattacher au
Z. praeusta Fabr., comme on l’a proposé depuis peu.
_ Peritelus Olivieri Desbr., 1870, Bull.. Acad. d'Hippone,
n° 9, p. 76 — P. muricatus Chevr., Rev. et Mag. Zool.,
1860, p. 78. 3
Je soupçonnais déjà cette synonymie quand M. 1e
| OBSERVATIONS SYNONYMIQUES 155
D: Puton vient de me la confirmer, d’après les muri-
catus de sa collection, récoltés aux environs de Bône
par M. Lethierry en même temps que le type de
_Chevrolat.
On sait qu'il existe dans cette région (massif de
l'Edough) deux Peritelus tout particulièrement com-
muns et de faciès très différents; Chevrolat a décrit
successivement l’un d'eux, le plus petit, sous le nom
de Cathormiocerus muricatus, et l’autre, le plus
grand, sous celui d'Otiorhynchus aquilus. — En 1868,
par suite d’une confusioninexplicable, Seidlitz (Otiorh.,
p. Zi) a réuni muricatus Chevr. et aquilus Chevr.
Dans la Monographie des Otiorhynchides (L’Abeille.
X, p. 94), ce dernier figure sous le nom de muricatus.
— En réalité muricatus Chevr. (Olivieri Desbr.) appar-
tient au groupe des Meira Duv., tandis que aquilus
Chevr. fait partie du groupe des Leptosphaerotus
Seidl.
è Tychius comptus Tourr., 1874, Ann. Soc. entom. Fr. 1873,
mail ibralis Bohem:, var.
… Sibinia nigrovittata Desbr., 1873, Ann. Soc. ent. Belg.
: BND LTD —S. harmonica * Chevr., Rev. et Mag.
Zool. 1860, p. 458
… Coccotrynes Laboulbenei Decaux, 1890 (1). —Cet insecte,
._ trouvé en 1889 à l'Exposition de Paris (produits du
Siam), est selon toute apparence un petit exemplaire
ou un mâle de C. dactyliperda Fabr.
… Crioceris campestris Lin. — L'insecte de Linné diffère
—…._ constamment du C. asparagi Lin. par la coloration du
thorax et des pattes.
Par contre, C. macilenta Weise n’est qu'une variété
de C: campestris. On trouve souvent ensemble,
(1) Decaux, Etude sur les insectes nuisibles recueillis à l'Exposi-
tion universelle (Société des Agriculteurs de France), Paris, 18C0,
| page A6. |
…. Cette brochure contient en outre (page 14) la description d'un
» Sitophilus du Siam (S. Decauxi Decaux), que l’auteur s’est dédié.
156 L. BEDEL
notamment en Corse, toutes les transitions entre les *
élytres avec des bandes pâles entières ou morcelées.
Labidostomis Reitteri * Weïise, 1885 — L. elegans * «
Lefèvre, Ann. Soc. ent. Fr. 1876, p: LXXII — D'après
les types des deux auteurs. à
Genre Orina (Chevr., in litt.) Weïise = Chrysochloa «
Hope, 1840, Col. Man., II, p. 465. E
Il est assez étonnant de voir tous les auteurs attri- «
buer encore à Chevrolat le genre Orina qu'il n’a «
jamais décrit et qu’il a été le premier à rattacher au «
genre de Hope (cf. Dict. d'Hist. nat., par Ch. d'Orbi-
gny, art. Oreina). 1
Haltica brevicollis Foudr. (coryli AIl., ? salicehi Weise). «
— Cette espèce n’a rien de commun avec H. querce-
torum Foudr.; elle en diffère autant par ses caractères
que par son genre de vie. L
Cassida Kæchlini* Mars., 1866 (biskrensis Desbr., 1884) =
— C. tunisiensis * Bohem., 1854. — Grâce à l'obli-
geance de M. Donckier, j'ai pu examiner à loisir le M
type de Boheman (coll. Chevrolat!) et le comparer à «
tout une série de C. Kæchlini Mars. La seule diffé-
rence entre eux consiste dans l'extension plus ou
moins grande de la couleur brune en dessous, et bien
que cette différence ait servi de prétexte à la descrip-
tion du C. Kæchlini, elle n’a certainement rien de M
spécifique. 3
- SYNOPSIS DES ESPÈCES DU GENRE AEOLUS ESCH.
| D'EUROPE ET DE LA RUSSIE P’ASIE
par Edm. Rerrrer (1)
—._ À. Base du prothorax marquée de chaque côté, avant
les angles postérieurs, d’une courte et fine impres-
sion incisée en forme de strie et ordinairement limitée
en dehors par une sorte de petit pli. Espèces de petite
taille.
B. Strioles basales très courtes; côtés du prothorax non
sinués au-dessus des angles postérieurs; ceux-ci diri-
gés tout droit en arrière. Elytres à pubescence plus
longue et plus grossière. Insecte roux fauve, unico-
lore. Long. 5 mill. — Vallée de l’Aras : Ordoubad.
ee, fulvescens Reitt.
B’. Strioles basales plus longues; côtés du prothiorax
sinués au dessus des angles postérieurs, ces derniers
saillant en pointe en dehors. Elytres à pubescence
double mais couchée. Insecte à dessins variés ou foncé
_ à pattes claires,
F _ C. La ponctuation foncière la plus fine du prothorax est
…._ dense et si fine qu'elle passe facilement inaperçue ; les
points les plus grands, assez apparents, forment une
ponctuation peu dense et le disque parait luisant.
Tête noire, dessus fauve ou roux, prothorax unicolore
ou à taches longitudinales noires. Sur les élytres la
couleur dominante est tantôt fauve ou rousse, tantôt
foncée.
ED. Angles postérieurs du prothorax sans carène, disque
à sillons longitudinaux indistincts. Elytres graduelle-
(1) In Wiener entomol. Zeitung, X, 1891, p. 145. — Traduction
+ in extenso, par L. Bedel.
Æ
158 GENRE AEOLUS ESsCxH.
ment rétrécis en arrière. Couleur foncière du dessus «
fauve roussâtre pâle. — Europe méridionale, Nord de
l'Afrique, Russie méridionale, Turcménie . ; |
ae s 3 re INOTÉCIICF Rossi.
D’. Angles Soeurs “a ro die finement carénés
latéralement. Elytres plus courts, subarqués latérale-
ment, arrondis du tiers postérieur au sommet. Cou-
leur foncière du dessus rousse.
a). Coloration dominante du dessus claire; prothorax
entièrement roux ou seulement avecune bande longi-
tudinale médiane noirâtre. — Russie méridionale,
Caucase, Arménie, Asie centrale. atricapillus Germ.
b). Coloration dominante foncée, taille généralement
plus petite; prothorax foncé, avec deux bandes longi-
tudinales, le plus souvent abrégées, et les angles pos-
térieurs roux brunâtre. — Caucase, Perse, Asie
centrale here EN J'éh LELLANCHE Rossii Germ.
C”. La ponctuation ire la plus fine du prothorax est
_ plus forte et bien visible, ce qui fait paraître la ponc-
tuation du prothorax extrêmement serrée et le rend
moins luisant. Dessus plus bombé, sans sillon longi-
tudinal. Même coloration que le précédent. — Syrie.
— (approximatus Desbr.) . . . obliteratus Cand.
A’ Base du prothorax simple.
B. Prothorax pas distinctement plus long que large.
C. Angles postérieurs du prothorax seulement avec une
très fine carène. 2° et 3° articles des antennes presque
d’égale longueur. La tache antéapicale fauve des
élytres est oblique et dirigée transversalement, l'ex- «
trémité même est entièrement noire. Espèces de petite M
taille (4-5,5 mill.).
D. Elytres parallèles, arrondis seulement du tiers pos- «
térieur au sommet. Les points les plus fins, sur le «
fond du prothorax, pas plus nombreux que les points
les plus forts. — Roux fauve, luisant; la tête, une bande
transversale sinueuse après le milieu des élytres, le
le sommet et parfois aussi une tache longitudinale sur
le disque de ceux-ci, le ventre et le prosternum noirs.
Prothorax rarement avec une bande médiane longitu-
EDM. REITTER 159
dinale foncée. Long. 5,2 mill. (1) — Tunisie .
D A D Du vie dr imitator Reitt.
D’. Elytres rétrécis graduellement (o) ou du milieu au
sommet (©). Les points les plus fins, sur le fond du
prothorax, deux ou trois fois plus resserrés que les
plus forts (comme dans la plupart des espèces).
a). Noir, avec le bord antérieur du prothorax, une
certaine étendue près de ses angles postérieurs, une
grande tache élytrale en croissant, souvent subdivisée,
et le milieu de la suture roux; avant le sommet des
élytres, une tache transversale fauve clair (2). Long.
4-5,5 mill. — Lenkoran, Turcménie, Tachkent, etc.
— Forme typique. . . . . . Candezei Reitt.
b). Roux fauve, avec la tête, le sommet des élytres, une
bande transversale sinueuse après leur milieu et quel-
ques petites taches en avant d'elle, ainsi que la partie
postérieure du dessous noirs. Prothorax seulement
avec une petite tache longitudinale peu distincte au
milieu. — Vallée de l’Aras. . var. laeticolor Reitt.
c). Dessus brun noir. Elytres avec une ou deux taches
fauve roux avant le sommet. — Turcménie . . . .
\ - var. obscuricolor Reitt. (3)
d). Dessus 1 noir brun, unicolore. Plus rare que les pré-
cédents. — no Turkestan. — Ann. Soc. ent.
Belg. xxx111, 1889 (sep. 29). var. turcomanus Cand.
C’. Angles postérieurs du prothorax fortement carénés.
3e art. des antennes notablement plus long que le 2e.
. D. Elytres ornés au sommet d'une tache longitudinale
fauve dirigée tout droit en arrière et atteignant l’extré-
mité.
a). Roux, tête noire, prothorax avec ou sans bande
longitudinale foncée sur la ligne médiane, élytres à
suture noire et avec une bande transversale foncée,
(A) Analogue, comme coloration, aux crucifer, atricapillus, etc.
(2) Analogue, comme dessin, aux atricapillus, Rossi et même au
Drasterius bimaculatus.
(3) Il existe de nombreuses transitions entre laeticolor et cbscu-
—… ricolor, notamment des formes à prothorax partiellement de teinte
claire.
EL RUMO ET CRE) TL LOT RES
BU, TRE Spa Vue:
160 GENRE AEOLUS ESCH. É.
subsinuée bien après le milieu. Long. 5,5-1 mill. —.
Caucase, Turcménie, Tachkhent, etc. — ‘(sarmaticus 4
Motsch., Ballioni Heyd.\. . . .:cruciatus Cand."
b). Parfois la coloration foncée des élytres s'étend à tel M
point que la tache apicale fauve et une vague teinte «
claire aux épaules subsistent seules. — Tachkent.. .
var. humeralis Reitt.
o. Plus rarement les élytres sont d’un noir uniforme.
— Tachkenit. . . . . . var. nigripennis Reïtt.
D’. Elytres presque toujours d’un brun roux uniforme, «
sans tache longitudinale fauve au sommet. Dessus M
brun roux; tête noire; prothorax parfois avec une
bande longitudinale foncée sur la ligne médiane. Long. «
6-9 mill. — Andalousie, Algérie. . algirinus Luc. «
B’. Prothorax notablement plus long que large. Dessus «
d’un noir uniforme, à pubescence d’un gris soyeux, ou
seulement avec le prothorax en partie fauve brun, 4
C. Angles postérieurs du prothorax avec une seule «
carène. Au moins les angles du prothorax d’un fauve M
brun clair. Antennes et pattes fauve pâle. — Turc-,
ménie, Turkestan, Tachkent. — (sericeus || Reitt
Deut. ent. Zeit. 1887, 512) . . . . Heydeni Reitt:
C’. Angles postérieurs du prothorax avec deux carènes, «
l’interne plus faible et plus courte. Angles du protho- «
rax concolores, foncés. ?e article des antennes court, «
Aer généralement rembruni. Fémurs et souvent tibias M
bruns. Long. 8-12 mill. — Turcménie . .
bicarinatus Reitt. ‘() É |
(4) Sans doute distinct du grisescens Germ., espèce africaine qui E
m'est inconnue, par son prothorax plus long et par la base 2 E
antennes et des pattes ordinairement rembrunie. 1
_
Evreux — Imp. de l'Eure. L. Odieuvre,
+
SYNOPSIS DE COLEOPTERES EUROPEENS
CRYPTOPHAGIDAE
par Edm. Rerrrer, de Mœdling (1)
Jusqu'ici les Cryptophagides étaient divisés en 3 tri-
bus : Cryptophagina, Paramecosomina et Atomariina.
Il est devenu nécessaire de modifier cette division puis-
que l’on sait aujourd’hui que le caractère des Parame-
… cosomina (les tarses de 5 articles dans les deux sexes)
- n'est même pas générique. — HErichson (Nat. Ins.
: J'EN
_Deutschl. III, 1848, p. 371) comprenait dans les Parame-
cosoma cinq espèces : elongata Er., abietis Payk., pilo-
sula Er., melanocephala Herbst et serrata Gyil. —
Rosenhauer à créé le genre Leucohimatium (1856) pour
LP. elongata, et Thomson, les genres Micrambe (1863),
pour P. abietis et P. pilosula, et Henoticus (1868), pour
…— P.serrata. Il ne reste donc dans le genre Paramecosoma
qu’une seule espèce, melanocephala, trop différente des
… précédentes pour leur être associée. D'autre part,
Thomson a démontré que les mâles de P. serrata
…_ n'avaient bien que 4 articles aux tarses postérieurs,
…_ comme l’indiquent les figures de Sturm et contrairement
à l'opinion soutenue par Erichson (1. c., p. 375). Plus
… récemment, Charles Brisout de Barneville à reconnu
nuque Micrambe pilosula n'avait également que 4 articles
aux tarses postérieurs des mâles et devait rentrer dans le
Ten
genre Cryptophagus.
Enfin, comme le genre Micrambe, ainsi réduit au seul
…_ abietis Payk., n'offre rien chez la © qui le distingue des
… Cryptophagus, que le caractère différentiel du o? n'est.
(4) In Verhandi. des naturforsch. Ver. in Brünn, vol. xxvr
j (Bestimm. Tabellen der europ. Coleopteren, 16° fasc., 1887). —
… Traduction par L. Bedel, avec additions.
L'Abeille, vol. XXVII.. 6.
462 CRYPTOPHAGIDAE
A
guère facile à constater et que la conformation géné=…
rale est la même, il n'y a pas lieu de le conserver”
davantage. (4
La division des Telmatophilides ne se distingue en
réalité des Cryptophagus que par le pénultième article «
des tarses lobé; elle viendra s’intercaler au milieu des
Cryptophagides et formera seulement une tribu parti-"«
culière. ;
Dans le synopsis des genres, j'ai souvent mis en pre-
mière ligne, avec intention, des caractères de second
ordre : le texte y gagnera en clarté et leur détermina-…
tion sera mise à la portée des débutants; je conserve
d’ailleurs leurs rapports naturels, mais en modifiant un
peu certaines idées précédemment admises. Les genres
hétérogènes dont se composait autrefois la tribu des
Paramecosomina sont distribués maintenant d’une ma-
nière qui paraît plus conforme à leurs véritables affinités.
SYNOPSIS DES TRIBUS
A. Prothorax pourvu, de chaque côté, de deux lignes $
longitudinales élevées et parallèles. I. DIPHYLLINA.M
A’. Prothorax sans lignes latérales.
B. Antennes insérées sous le bord latéral du re
C. Premiers articles des tarses courts; 3° art. (et
souvent aussi 2e) lobé (1). II. TELMATOPHILINA.
C’. Articles des tarses simples, non lobés, étroits. E.
III. CRYPTOPHAGINA. E
B:. nie insérées à la partie antérieure du front M :
et libres. 2440: Neue RES EN AT DER L:
re rRIB8U0 DIPEV TL EINEX
SYNOPSIS DES GENRES
1” Elytres striés-ponctués.
2” Massue antennaire de deux articles. — (Thallestus *
NW OIL). RE PTE EYE DRE
(1) Prothorax à bords unis et angles antérieurs sans épaississe-
ment calleux; élytres ordinairement sans stries de points.
PR PEN ac
Tue
E. REITTER 163
Massue antennaire de trois articles. — (Marginus
LES RES 2, DIPLOGDELUS.:
. Elytres sans stries de points. Massue antennaire de
trois articles (genres du Japon).
Bord latéral du prothorax lisse, sans denticules. Mas-
sue antennaire élargie et serriforme d’un côté.
3. EURHANIUS.
Bord latéral du prothorax à | crénelures serriformes.
- Massue antennaire simple . . . 4. HENOTIDERUS.
1. Gen. DipxyzLus Stephens.
Large, noir brun; élytres ayant leur plus grande lar-
geur après le milieu et striés-ponctués même à la
suture, avec une bande transversale commune,
ondulée, abrégée latéralement, formée de poils gris
blanc (ou jaunâtres, chez les individus clairs) et
avec des traces de tache claire avant le sommet.
Long. 3-3mm, — moyenne et méridionale.
LUNATUS Fabr.
Etroit, noir brun : élytres immaculés, subparallèles,
ayant leur plus grande largeur au milieu ou avant le
milieu, à stries de points effacées du côté de la suture.
Long. 2-8mm, — Europe méridionale (1).
FRATER Aubé.
2. Gen. DIPLOCOELUS Guérin.
Prothorax, à peine plus étroit, au milieu, que les
élytres. Ceux-ci subparallèles. Long. 3mm, — urope.
FAGI Chevr.
Prothorax bien plus étroit que les élytres,; ceux-ci
fortement cintrés en arrière des épaules. Long. 3mm,
DAMEase. nt 1... Le." HUMEROSUS Reltt.
3. Gen. EURHANIUS Reïtter.
Bestimm. Tabell. xvi, p. 12 (1887)
Forme des Diplocoelus, seulement plus convexe ; mas-
(4) Cette espèce et la suivante se retrouvent dans le nord de
l'Afrique : Edough! — {L. Bedel).
164 CRYPTOPHAGIDAE Ii
sue antennaire de 3 articles, grande, large, e en scie inté-. 4
rieurement. Tête petite. Prothorax portant, de chaque |
côté, une carène parallèle au bord latéral et en outre de
chaque côté, à la base, un trait longitudinal. Ecusson
presque semi-circulaire. Elytres densément et irrégu-
lièrement ponctués, avec une ligne suturale à peine.
distincte, vers le sommet. Articles des tarses très courts,
le 3e lobé.
E. HuMERALIS Reïtt. — Noir, luisant; pubescence fine
et courte, relevée; tête et prothorax à ponctuation peu
serrée, irrégulière : ; ce dernier deux fois aussi large que
long, de la largeur des élytres; ses côtés presque droits, .
rétrécis en ligne courbe du milieu jusqu'au sommet;
bord antérieur échancré; angles postérieurs rectangu-
laires ou un peu aigus; élytres en ovale allongé, con-
vexes, densément ponctués, noirs, avec une tache
humérale rousse occupant la majeure partie de la base.
Funicule des antennes et tarses bruns. Long. 2,8mm, —
pot
4. Gen. HENOTIDERUS Reitter.
Mittheil. d. Münchener Ent. Ver. 1877, p. 25.
H. CENTROMACULATES Reïitt. — Noir; antennes, pattes «
et élytres roux, ces derniers avec une tache dorsale
noire et transversale, commune, et en outre le sommet.
et une tache latérale noirs. Prothorax transversal, plus «
fortement rétréci en avant; ligne sublatérale très fine, -
légèrement en aréte. Long- à peine 2wm, — Japon.
2° TRIBU TELMATOPHILINA
SYNOPSIS DES GENRES
1” Elytres avec des stries de points (1). — Gen. GLISO- «
NOTHA Motsch., de Ceylan.
1” Elytres sans stries de points.
2” Premier article de la massue antennaire plus étroit :
‘ (4) Le genre américain Loberus Lec. a également des stries de.
points sur les élytres.
p
y
E. REITTER 165
que le suivant (10e). Faciès des Cryptophagus.
1 TREMATOPHILUS.
Preiée o de la massue antennaire aussi large
que les suivants. Faciès des Atomaria. ?. ToMARUS.
1. Gen. TELMATOPHILUS Heer.
Prothorax au moins aussi long que large.
_ Dessus fauve brun, dessous ferrugineux, côtés des
élytres et suture noirâtres. Long. ?2,3nm, — Europe.
SPARGANII Ahr.
Dessus de Tibias postérieurs des o7 subélar-
gis en dehors avant le sommet. Long. ?2,5mm,
a). Noir, à fine pubescence a fauve. — Europe.
CARICIS Of.
b). Brun ferrugineux clair, à pubescence blanc jau-
nâtre. — Allemagne. . . var. LONGICOLLIS Reitt,
Prothorax notablement plus large que long.
Antennes et pattes entièrement ferrugineuses ou
fauves.
Disque du prothorax sans trace de fine ligne longi-
tudinale rapprochée des côtés et parallèle au bord
latéral.
a). Insecte noir ou brun ferrugineux. Prothorax
presque deux fois aussi large que long. Long. ?,5um,
— Europe . . . PRE VICOLLIS Aubé.
b). Insecte roux ferrugineux clair. Prothorax d’un
tiers plus large que long. un 2,3mm, — France.
Var. RUFUS Reitt.
D du Po ca avec des traces de fine ligne
longitudinale parallèle au bord latéral
a). Prothorax d’un tiers plus large que long. Long.
2-2,0:mm, — Furope. .:. .. .« TYPHAE Fallen.
b). Prothorax deux fois aussi large que long. Long.
Loan Silésie +. .:: Var. PUMILUS. Reltt.
Antennes et tibias roux brun, fémurs noir brun.
Insecte noir, à fine pubescence grise. Prothorax
ayant sa plus grande largeur en avant du milieu.
Long. 20m, — Europe. . . . SCHOENHERRI Gyil.
166 k CRYPTOPHAGIDAE
2. gen. Tomarus Lec.
Class. Col. North-Amer., I, 1861, 99.
Petit, ovale, fauve roussâtre, presque glabre, avec
quelques longs poils redressés très épars; prothorax
fortement transversal, presque carré, densément ponc-
tué, pourvu de chaque côté, à la base, d'un gros point «
fovéiforme; élytres plus larges que le prothorax, à ponc- |
His éparse.
? Prothorax à peine arrondi latéralement ; écusson .
transversal. Elytres ovoïdes, sans calus huméral; «
massue antennaire rembrunie. Long. 1,2mm, — Len- E.
horan; Caucase : Elisabethpol. — Wien. Ent. Zeit. M
1682 915 7. nee: . + PILIFER Reitt.
4” Prothorax arrondi latéralement. Ecusson circulaire ;
élytres en ovale allongé, à calus huméral distinct;
antennes unicolores. Long. 1,5mm, — Japon
GLISONOTHOIDES Reitt.
_3e TRIBU CRYPTOPHAGINA
SYNOPSIS DES GENRES
1” Elytres avec des séries ou des stries de points. 4
2” Angles antérieurs du prothorax complétement
simples.
3” Antennes épaisses. Tête avec deux fossettes entre
l'insertion des antennes. Tempes saillant en forme
de petite dent derrière les yeux. Prothorax plus
étroit que les élytres, presque carré. Elytres striés="
ponctués ; interstries faiblement élevés, avec une
série de points. . .-. À. ZAVAUIUSS
3 Antennes grêles. Tête sans fossettes entre les an-.
tennes ; tempes nulles, yeux atteignant le prothorax
en arrière. Prothorax transversal, à peine moins large
que les élytres. Ceux-ci à stries de points peu dis-«
tinctes. . . ARMES en 2 CRYPTOPHILUS.
2?’ Angles antérieurs du prothorax un peu épaissis En M
forme de cheville . . . . + 3. LEUCOHIMATIUMS
1” Elytres sans stries ni séries de points, sauf la strien
suturale.
|
E. REITTER 167
… 4” Massue antennaire de trois articles. Elytres avec une
strie suturale distincte, au moins en arrière.
5” Mandibules robustes, saillantes, libres. Yeux distants
du bord antérieur du prothorax. 4. ANTHEROPHAGUS.(1)
5 Mandibules petites, en majeure partie recouvertes,
peu apparentes. Yeux atteignant le bord antérieur
du prothorax.
6” Dessus glabre, mat; prothorax à bords latéraux unis,
- bord antérieur échancré etangles antérieurs saillants.
5. EMPHYLUS.
6” Dessus pubescent.
1” Prothorax à bords latéraux sans dents ni crénelures ;
angles antérieurs simples.
8” Prothorax rétréci en avant, à peine Site étroit à la
base que les élytres, échancré au bord antérieur, à
angles antérieurs saillants. Article basilaire des
antennes à peine élargi . . . 6. SPANIOPHAENUS.
8 Prothorax non rétréci en avant, bien plus étroit que
les élytres, tronqué droit au bord antérieur. Au moins
l’article basilaire des antennes renflé.
9” Tête à peine plus étroite que le prothorax, grande,
aussi longue que large. Prothorax sans dent obtuse
sur les côtés et sans pli devant l’écusson. Antennes
assez épaisses, à premier article seul plus épais que
les suivants; massue d’égale largeur. Joues s’avan-
çcant en forme de grande dent aigüe devant les yeux.
Ligne suturale atteignant au plus le milieu des ély-
DÉS à 2012. TL PAAPEOEOPHUS:
D Hétebien plus étroite que le prothorax, transversale.
Prothorax présentant sur les côtés quelques angles
obtus et avec un petit pli longitudinal devant l’écus-
son. Antennes fines, à deux premiers articles renflés
* et massue graduellement élargie. Joues obtuses en
(4) On attachait jusqu'ici une certaine importance au prolon-
sement du prosternum dans une cavité du métasternum ; Leconte
et Horn (Class. of the Coleopt. of North-Amer., 1883) se sont même
appuyés sur ce caractère pour établir une tribu spéciale, mais il
se retrouve chez les grandes espèces de Cryptopagus (par ex. lyco-
Mperdi, seltulosus, etc.) et disparaît graduellement chez les petites.
168 CRAYPTOPHAGIDAE
avant des yeux en dessous. Ligne suturale des élytres ;
atteignant l'écusson. . . . , 8. PARAMECOSOMA.M
1” Prothorax à bords latéraux plus ou moins crénelés |
ou dentelés.
10” Angles antérieurs du prothorax un peu épaissis ou «
-en forme de cheville; côtés finement crénelés, ordi- «
nairement avec un denticule vers la partie médiane.
Strie suturale ons abrégée en avant ‘4
9. CRYPTOPHAGUS. .
10° Anpres non + prothorax non épaissis ni en «
forme de cheville; côtés simplement pourvus de
denticules très fins et réguliers. rà
11” Bord antérieur du prothorax tronqué droit; bord
postérieur rebordé en forme de strie avec un point.
fovéiforme profond, de chaque côté. Elytres à strie «
suturale fine, prolongée le plus souvent jusqu'à.
l'écusson. Antennes à deux premiers articles M
épaissis.
12” Troisième article des antennes pas plus long que «
large. Prothorax transversal, à bords latéraux cré-
nelés. Strie suturale des élytres prolongée jusqu'à «
l’'écusson et approfondie en avant. Corps déprimé, «
DRE Re fine et rase . . . : 11
+. . A0: PTERYNGIUM. 4
12 Ré to ol fes ous allongé. Prothorax
atténué en avant, à bords latéraux denticulés. Strien
suturale des élytres abrégée un peu avant l’écusson.
Corps ovale, sensiblement convexe, à pubescence
rude, légèrement relevée. : . . 11. HENOTICUS.
A1” Prothorax échancré au bord antérieur, atténué en
avant, à angles antérieurs légèrement saillanis;
bord postérieur immarginé, sans fossette, StrieM
suturale à peine indiquée et seulement vers 1e
sommet des élytres. Premier article des: RPnSR |
seul un pEr ou Yeux très petits. É |
163 MNIONOMIDIUS A
4 MALSUE One de deux articles. Elytres sans M
strie sütüurale 72415 PER OMEMSSETARTS
FA EN CH
E. REITTER 169
1. Gen. ZAVALJUS Reitt.
Verh. zool. bot. Ges. Wien. 1879. 544.
2. FaAusrTi Reitt. — Long et étroit, brun, peu luisant,
à pubescence très courte, éparse. Tête et prothorax à
ponctuation forte et serrée. Prothorax presque carré.
Elytres parallèles, striés, ponctués dans les stries ; inters-
tries presque linéairement relevés et portant une série
de points; strie suturale très renforcée avant le sommet.
Long. 5m, — Kasan.
2. Gen. CRYPTOPHILUS Reltt.
C. INTEGER Heer (muticus Bris., Barnevillei Tourn.).
— En ovale allongé, légèrement convexe, à pubescence
fine, pas tout à fait couchée, fauve brunâtre clair. Tête
etprothorax densément ponctués, ce dernier transversal,
à peine plus étroit que les élytres, légèrement arrondi
sur les côtés. Elytres à séries de points fines et peu dis-
tinctes, intervalles à ponctuation d’égale force. Long.
2-2.2mm, — Europe méridionale et nord de l'Afrique;
aussi en Tyrol, Istrie et Suisse (1).
3. Gen. LEUCOHIMATIUM Rosenh.
1” Elytres à lignes striales alternativement plus fortes
et à pubescence un peu plus longue les unes que les
autres.
2” Prothorax à côtés rectilignes,; angles antérieurs en
forme d’écuelle et saillant latéralement; angles pos-
(4) Une espèce étonnamment voisine, C. propinquus Reïtt., du
Japon, s’en distingue presque uniquement par le prothorax exac-
tement de même largeur que les élytres.
_ Une autre espèce, C. obliteratus Reïtt., aussi du Japon, a été
retrouvée par Græser à Chabarowka (Amour). Elle est bien plus
grande, les bords latéraux du prothorax sont plus largement rele-
vés, les élytres ont ordinairement, après le milieu, une ou deux
petites taches noirâtres qui parfois se réunissent en forme de
bande; la pubescence est plus rude et plus longue et la coloration
d’un roux brun plus foucé.
170 CRYPTOPHAGIDAE
térieurs droits. Long. 3.3-3.7mm, — Europe méri-
dionale, nord de l'Afrique, Caucase. — (angustum
HoSenti) ee ee + + ELONGATUM Er.
2? Prothorax plus fortement transversal, à CÔLÉS arrONn-
dis ; angles antérieurs faiblement en forme d’écuelle,
non saillants latéralement; angles postérieurs très
émoussés. Long. 3,2-3,6mm, — Caucase, Astrakhan,
. Turkestan. — (brevicolle Reitt.). . LANGI Solsky.
1” Elytres à lignes striales toutes indistinctes, serrées,
également fines, à pubescence uniforme et non dis=
posée par séries. Prothorax parallèle, rétréci seule-
ment contre les angles postérieurs ; ceux-ciémoussés;
angles antérieurs dilatés en forme d’écuelle et sail-
lant latéralement. Bords latéraux de la tête à peine
élargis ©, fortement élargis ©, en avant des yeux.
3-4mm, — Grèce. —Deustch. Ent. Zeit. 1884, 62.
ALATUM Reitt.
4. Gen. ANTHEROPHAGUS Latr.
Les mâles de ce genre ont le chaperon échancré, les
mandibules plus fortes, les antennes un peu plus épais-
ses, à massue moins tranchée et articles intermédiaires :
transversaux et rembrunis, de même que la base des M
tibias ; enfin les 3 premiers articles des tarses antérieurs
sont subdilatés. Beaucoup d'individus ont sur les élytres
une sorte de traînée rembrunie. D:
1” Dessus uniformément luisant, à pubescence très fine «
et peu apparente. Prothorax à angles postérieurs
vifs et droits ou même aigus (Q); côtés à peine atté-
nués en avant chez le o”, très atténués chez la ©;
bords latéraux peu visiblement rebordés. Fauve
brun, sommet des mandibules et milieu des antennes
un peu plus foncés. Long. 4-bmm, — Europe :
NIGRICORNIS Fabr.
SE ni Tête et prothorax plus luisants que les élytres; ceux- :
ci mats. Bords latéraux du prothorax distinctement
rebordés.
2” Pubescence dorsale assez longue et serrée, jaunâtre
ou grise, souvent un peu plus serrée (presque feutrée
E. REITTER 171
chez la ©} sur la tête et le prothorax. Angles posté-
rieurs du prothorax émoussés. Fauve brun clair.
Pons bn = Europe. . SILACGEUS Herbst.
9’ Pubescence dorsale extrêmement fine, uniforme, peu
apparente.
3” Roux ferrugineux ou fauve roux. Elytres finement
alutacés, mats, sans traces de stries sauf ja strie
suturale, prolongée jusqu’au milieu. Long. 3.5-4mm,
En MODO CU SN Cie dre Didi PALDENS Ol
3 Brun noir; 1er article et massue des antennes, sou-
vent aussi bord postérieur et suture des élytres,
près du sommet, de teinte plus claire; pattes fauve
roux. Elytres peu luisants, à peine alutacés, avec
des traces de stries. Long. 8,5mm, — Caucase. —
Schneid. et Leder, Beitr. z. Kennt. d. kauk. Käf.,
BnonlnSetb eee0 - CAUCASICUS:Reitt.
5, Gen. EmPpxyLus Erichson.
E. GLABER Gyll — Oblong, brun, mat, glabre, sans
ponctuation distincte. Prothorax à côtés droits; angles
antérieurs coupés obliquement, subavancés. Long.
mm, — Europe septentrionale et centrale, avec For-
mica rufa.
6. Gen. SPANIOPHAENUS Reitt.
Rev. der europ. Cryptoph.
(Deutsch. Ent. Zeïts. 1875, IIr, 8).
1” Dessus à pubescence assez longue, couchée, fauve.
Elytres à ponctuation obsolète, éparse, peu visible.
Long. 2,2-2,4mm, — Espagne centrale, France méri-
dionale. — (amplicollis Bris.) . LAPIDARIUS Fairm,.
1” Dessus à pubescence extraordinairement courte,
pulvérulente. Elytres à ponctuation extrêmement
fine et serrée, mais distincte. Long. 2.5mm, — Trans-
sylvantie, Crimée, Caucase . . . LATICOLLIS Mill.
7. Gen. HAPLOLOPHUS Frivaldszky.
1” Angles postérieurs du prothorax presque aigus.
æ
17
I.
1”
(1) D’ après Fauvel, Cryptophagus betae Macq. est probablement”
synonyme de cette espèce. ‘4
(2) À ne pas confondre avec les exemplaires unicolores, c'est-à- à
dire immatures, de P. melanocephalum. ;
(3) Insectes propres aux montagnes, où ils vivent sous les feuilles «
mortes décomposées. — Les angles antérieurs du prothorax sont
faiblement épaissis et le petit denticule latéral est souvent diffi- -
cil
LR LE ER SRE. RE le nl
2 CRYPTOPHAGIDAE Re re E
Roux ferrugineux, à M grise, couchée :
côtés des élytres et partie apicale de la suture un.
peu plus foncés. Elytres plus fortement ponctués que :
la tête et le prothorax. Long. 4,1mm, — Russie «
méridionale: Samara.. . . . ROBUSTUS Moraw.
Angles postérieurs du prothorax émoussés. Très
semblable au précédent, mais plus petit, tête à peine «
plus étroite que le prothorax, au niveau des yeux; «
ceux-ci grands. Prothorax un peu plus rétréci en
avant et vers la base. Long. 3.8mm, —_ Hongrie,
Basse-Autriche. .: . . . . . NEGLECTUS Friv.
8. Gen, PARAMECOSOMA Curtis.
Brun noir; élytres roux brunâtre, à ponctuation bien «
plus éparse et un peu plus fine que celle du protho-
rax; antennes, et pattes fauve roux. Long. 2mm, —
Europe septentrionale et moyenne - 2
MELANOCEPHALUM Herbst (1 Ÿ:4
Uniformément roux ferrugineux ; ponctuation des
élytres bien plus éparse mais pas plus fine à la base «
que celle du prothorax. Long. 1,8mm, — Caucase. —
HEURE Ent. Zeitschr., 1877, 994 : AE 1
UNIVESTE Reitt. (2).
9. Gen. CRYPTOPHAGUS Herbst.
Prothorax avec un petit denticule saillant (denticule
latéral) au milieu ou vers le milieu des bords laté-
raux. Antennes généralement robustes. |
Bord antérieur du prothorax brièvement et largement
échancré; angles antérieurs saillants et un peu aigus
en avant (3). Palpes labiaux presque toujours épais- .
e à distinguer.
97
E. REITTER TS
sis, semiglobuleux, tronqués au sommet. Prothorax
sans durillons distincts, avec un petit pli à la base,
devant l’écusson. — (Subgen. Mnionomus Woll.)
Elytres avec de longs poils relevés, au-dessus de la
pubescence rase. Roux ferrugineux, convexe. Denti-
cule latéral du prothorax souventindistinct, recourbé
avant le milieu. Long. 2.2-2.5mm,
Dessus à ponctuation extrêmement fine, écartée. —
Atiriche;: trés rare. . . . SIMPLEX Mill.
b?
Dessus à ponctuation plus forte et trois fois plus ser-
rée. Taille, forme et coloration du précédent; ponc-
tuation serrée. Prothorax presque aussi long que
large ; angles antérieurs un peu plus distinctement
élargis, denticule latéral plus fortement saillant,
sillon transversal de la base plus superficiel, flanqué
d’un point fovéiforme de chaque côté. Elytres à longs
poils relevés presque sérialement alignés au-dessus
de la Ds rase. — Daghestan . :
SERIATUS Reitt.
Elytres à , pubescence uniforme, fine et couchée.
_ Prothorax à peine plus large que long.
Prothorax sans point fovéiforme distinct de chaque
côté de la base; ponctuation évidemment plus serrée:
que celle des élytres.
Prothorax avec une fossette antéscutellaire ovale
divisée par un petit pi longitudinal. Long. 2.6mm, —
Modere ne: : ur BÉLIPRIQUSE NO
Prothorax sans impression fovéiforme devant l’écus-
son. Long. 2-2.5 mm, __ Prrénées-Orientales, Alpes-
Maritimes, Toscane, Suisse. — (lapidarius ? Reïtt.
nec Fairm., dilaticollis Tourn.). . MONTANUS Bris.
Prothorax pourvu, de chaque côté, avant la base,
d'une profonde fossette ponctiforme; ponctuation
pas plus serrée que celle des élytres. Long. 2-2.2mm.
— Alpes-Maritimes, Piémont, Toscane .
GRACILIS Reitt.
Prothorax fortement transversal , avec un point
fovéiforme de chaque côté, à la base.
Prothorax à peine plus étroit que les élytres, d'un
tiers plus large que long; denticule latéral petit et
AT4 CRYPTOPHAGIDAE “ L. be:
situé au milieu du bord latéral. Long. 2.4-2,8mm, — Le.
Europe centralers."1. . . BALDENSIS Er.
7 Prothorax notablement plus étroit que les élytres et à
presque deux fois aussi large que long; denticule
latéral petit et situé après le milieu. Long. 2-2.5mm,
— Croatie, Autriche, Allemagne. — Verh. zool. bot.
Ges. Wien., 1878; 51.7, 14 FAC ROATICUS Reitt
4” Bord antérieur du prothorax tronqué droit, angles
antérieurs non saillants en avant ou seulement en un
calus émoussé. Palpes labiaux ovales, non forte-
ment renflés. — (Subgen. Cryptophagus in sp.).
_
8” Corps à pubescence rude, en partie redressée ou «=
double, c'est-à-dire avec des poils plus longs, souvent
alignés par séries et dépassant la pubescence couchée. «
9°” Dilatation latérale des angles antérieurs du protho-
rax terminée en arrière en un denticule aigu.
10” Prothorax, dans son plus grand diamètre, à peine
moins large ou aussi large que les élytres; ceux-ci
ovales ou parallèles, unicolores.
11°” Prothorax plus ou moins arrondi latéralement.
Corps ovale.
12” Denticule latéral du prothorax situé au milieu (4).
13” Tibias antérieurs terminés extérieurement par un
saillie dentiforme. Corps robuste, à pubescence 4
extrêmement longue, rude. Angles postérieurs du
prothorax ouverts. Lu 2.3-3mm, —_ Europe. 1
LYCOPERDI Herbst. …
13° Tibias antérieurs à extrémité simple. Pubescence M
moins longue. Angles postérieurs du prothorax M
presque rectangles.
44” Côtés du prothorax saillant anguleusement à la «
base du denticule latéral ; angles antérieurs saillant «
distinctement et assez fortement en forme de cari-
nule. Elytres ovales. 4
15” Dilatation des angles antérieurs du prothorax occu-
pant au plus le cinquième du bord latéral supérieur. M
Ponctuation du prothorax et de la partie basilaire »
des élytres à peu près d’égale force. Long. 2-25 rx
(1) C’est-à-dire entre les‘ bords antérieur et postérieur.
Rp
14
vw
107
41”
117
10
> 16’
E. REITTER 155
— Europe. — (puncticollis Luc.). PpiLosus Gyll. (1)
Dilatation des angles antérieurs du prothorax occu-
pant au moins les trois quarts du bord latéral.
Ponctuation serrée, plus forte sur le prothorax que
sur les élytres. — Europe moyenne et méridionale;
COM 2 . * SCANIQUS Var HIRTULUS Kr:
Côtés du prothorax régulièrement arrondis, non
anguleux; angles antérieurs sans saillie carimuli-
forme, le denticule très petit et redressé en arrière.
Elytres ovales. Forme rappelant les Mnionomus.
Long. 2.5mm, — Caucase (Sonchétie, à Ach-Bou-
lacher - . LAPIDICOLA Reïtt.
Denticule latéral dau prothorax situé en avant du
milieu; côtés fortement crénelés, longuement fran-
gés en arrière du denticule latéral. Corps- étroit,
roux ferrugineux ou roux brun, à ponctuation peu
serrée, assez forte. — Long. 2mm, — Bohême, Bes-
Rides ; Hambourg Fo 1 ORADIDZICVI AR ILE
Prothorax à côtés assez droits, mais plus fortement
rétrécis à la base. Corps linéaire, densément ponc-
tué et pubescent, avec quelques séries de poils un
peu plus longs sur les élytres. Denticule latéral du
prothorax situé au milieu. — Province d'Oran
CELLARIS Var. MASCARENSIS Reitt.
Prothorax faiblement transversal, à côtés droits et
parallèles. Corps linéaire, parallèle. Denticule laté-
ral du prothorax situé au milieu du bord latéral.
Prothorax aussi large que les élytres. Dessus entiè-
rement roux brunâtre clair, luisant. Ponctuation peu
serrée. — Long. 2.3mm, — Lenhoran .
ERICHSONI Reitt.
Prothorax sensiblement plus étroit que les élytres.
Dessus densément ponctué, noir brun; prothorax à
bords plus clairs par transparence, antennes et
pattes fauve roux. Long. 2-2,3mm, —_ Espagne ; Len-
PO Lo DR. ES ONIGRETULUS Néltte
(1) La forme du corps, la longueur de la pubescence et la den-
sité de la ponctuation varient notablement dans cette espèce. Les
exemplaires entièrement roux ferrugineux, à ponctuation un peu
plus écartée, constituent le C. punctipennis Bris.
176 CRYPTOPHAGIDAE
10” Prothorax, dans son plus grand diamètre, bien plus «
étroit que les élytres; ceux-ci ventrus, en ovale 4
allongé, avec une bande médiane transversale brune, «
mal accusée (voyez C. fasciatus au paragraphe 34”). =
9” Dilatation latérale des angles antérieurs du protho-
rax terminée, en arrière, soit en un denticule “«
_ émoussé ou du moins nullement aigu, soit sans …
trace de denticule.
17” Denticule latéral du prothorax situé un peu en avant
AduMmniten
18” Prothorax faiblement transversal, fortement arrondi
sur les côtés, aussi large que les élytres dans leur «
plus grand diamètre, pas plus fortement ponctué en
_ dessus que la base des élytres; ceux-ci ovales. F
49” Prothorax à ponctuation serrée, bien plus dense que
celle des élytres. Grande espèce, d’un roux ferrugi-
neux foncé ou roux brunâtre. Long. 2,3mm, —_ Europe
Cerbrale Fit. .. ScamipTi Sturm.
19° Prothorax pas plus densément ponctué que les
élytres à leur base. Roux ferrugineux clair ou fauve,
très luisant. Long. ?2,2-2,4mm, — Bohême, Autriche,
Transsylvanie . . _ . NITIDULUS Mill,"
18" Prothorax plus fortement transversal, un peu moins
arrondi sur les côtés, à peine aussi large au milieu
que les élytres dans leur plus grand diamètre, très «
densément ponctué en dessus. Elytres à ponctuation
moins serrée que celle du prothorax. 34
20” Prothorax à marge latérale épaissie en bourrelet, à
ponctuation dorsale bien plus dense, mais à peine
plus forte que celle des élytres.
21” Corps trapu, convexe, ovale, roux ferrugineux, à M
pubescence très longue. Bords latéraux du prothorax
régulièrement granulés; denticule latéral très petit.
Long. 2-2,5mm, _ Europe. . . . SETULOSUS Sturm. M
21” Corps linéaire, subparallèle, de l'aspect de C. denta-
tus, faiblement convexe, roux ferrugineux, à pubes-
cence assez courte. Bords latéraux du prothorax M
très faiblement arrondis; denticule latéral placé
bien en avant du milieu. Long. 2.6mm, — Carpathes :
comitat de Marmaros. — Deutsch. Ent. Zeitsch. 4
E. REITTER EC
A OP NT AE DE LT -INAEQUALIS Reïtt,
20° Prothorax à côtés tout au plus finement rebordés;
ponctuation dorsale plus forte que celle des élytres.
22” Plus grand, fortement convexe. Prothorax un peu
plus densément ponctué que les élytres; ceux-ci
ovalaires. Corps franchement roux ferrugineux.
Long. 3mm,— Andalousie; Algérie; Rome (Strasser).
— Deutsch. Ent. Zeitsch. 1878.93. . . purus Reitt.
—_ 22 Bien plus petit, peu convexe, fauve roux. Prothorax
|: à ponctuation notablement plus forte et plus dense
F que celle des élytres ; ceux-ci ovales. Long. 1,5-2mm,
— Europe moyenne; Caucase. . Mizzeri Reitt (1).
17" Denticule latéral du prothorax situé juste au milieu
L des côtés (2). Prothorax à côtés assez droits. ;
— 93” Yeux petits, à facettes fines, saillants et coniques
4 extérieurement. Prothorax fortement transversal;
côtés à peu près parallèles; angles antérieurs peu
saillants; ponctuation dorsale extrêmement serrée,
forte, celle des élytres un peu plus fine et bien
moins serrée. Roux ferrugineux ou roux brun. Long.
1,8-2,4mm, — cosmopolite. — (laticollis Luc.)
een AFFINIS Sturm.
23" Yeux grands, arrondis, à facettes fortes. Prothorax
“ non ou médiocrement transversal.
. 241” Prothorax au moins d’un tiers plus large que long.
Angles antérieurs à saillie externe en carinule
courte et oblique. Ponctuation du prothorax et des
élytres serrée, mais plus fine sur ces derniers. Long.
2-2,5mm, — Europe, nord de l'Afrique, Amérique
du Nord. — (crenatus Sturm) . CELLARIS Scop. (3;.
(4) Dans la paille moisie. — Diffère de C. affinis par sa colora-
tion plus claire, son prothorax moins densément ponctué et la
…_ situation du denticule latéral. :
(2) Lei vient se placer C. Lewisi Reïtt., du Japon. — Faciès de
C. Schmidti, mais ponctuation plus grosse et plus serrée, pubes-
. cence plus longue et denticule latéral du prothorax situé au milieu.
| Prothorax à côtés arrondis et non presque droits comme chez les
précédents.
(3) En Andalousie et en Algérie se trouve une variété (masca-
rensis Reitt.) dont les angles antérieurs se terminent en saillie
aiguë. — (f. paragraphe 11” (p. 175).
178 CRYPTOPHAGIDAE
94" Prothorax aussi long que large, presque Carré, assez | S
fortement et densément ponctué, à peine plus den=
sément que les élytres; angles antérieurs saillant +
seulement en une petite bosse obtusément anguleuse.
Corps long et étroit, parallèle, à peine convexe,
fauve. Long. 1,7mm, — Sarepta. — (? C. parallelus 4
Thoms.) . A bar . |. .« SILVANOIDES Reitt.
8 Corps à pubescence fine et uniforme, sans poils”
plus longs sur les élytres.
25” Denticule latéral du prothorax saïllant en arrière
en forme de crochet ou de pointe fine.
26” Denticule latéral du prothorax situé au milieu.
217” Angles antérieurs du prothorax notablementépaissis,
recourbés en crochet et en même temps dilatés en
arrière, formant une sorte de cupule ovale.
28” Yeux très grands, à grosses facettes. Antennes
grêles surtout dans leur portion médiane. Surface
à ponctuation extrêmement serrée, celle des élytres
moitié plus fine; pubescence très également serrée,
molle, presque veloutée. Prothorax transversal,
rétréci à la base; angles antérieurs dilatés presque
en ailettes. Long. 1,8-2,5mm, —_ Furope; Amérique
du Nord. — funcinatus SEP.) 288 :
ED NE à PARU ne a . ACUTANGULUS Gyll. (4).
28" Yeux plus petits, normaux, finement granulés.
Antennes moins grêles. Surface plus fortement
ponctuée, non voilée par la pubescence. Ponctuation =
des élytres à peine moins serrée que celle du pro-
thorax.
29°” Prothorax (transversal) à ponctuation extrêmement
serrée et deux fois aussi forte que celle des élytres.
30” Grand,convexe, parallèle ,subcylindrique, roux ferru-
gineux; élytres ordinairement rembrunis, avec la
base et une bordure latérale, élargie en avant, d'un
roux ferrugineux. Long. 3-3,2mm, — Europe; très
(4) On connaît une variété, C. Waterhousei Rye (Heydeni Reitt.),
chez laquelle les angles antérieurs paraissent tronqués obliquement
et atteignent le denticule latéral de sorte qu'il se confond avec É
l'angle antérieur et disparait.
» Et
ATP
à L'an EURE
LR RO SA M sdise Vs be 2
à di 2e Si
Re
sels ie
n'as
E. REITTER 179
rare partout. — (grandis Kraatz). . . POPULI Payk.
30° Plus petit, brièvement ovale. Dilatation en écuelle
_des angles antérieurs du prothorax occupant le quart
des côtés (1). Couleur uniformèment jaune brun ou
HAMe +505 11. SCANICUS Var HIRTULUS KE:
29” Prothorax à à ponctuation serrée et à peine plus forte
que celle des élytres. Corps non cylindrique, ovale,
franchement roux ferrugineux, parfois fauve brun,
unicolore.
31” Prothorax presque aussi long que large, non ou
faiblement rétréci à la base. Dessus fauve brunâtre,
à ponctuation et pubescence très denses, cette der-
nière fine, courte et fauve. Long. 9 9.9 $mm. —
Europe septentrionale el moyenne.
ar oc... RUMATUS Marsh.
31” Prothorax faiblement tranversal, plus court que
cher é//précédent, à .cotés) rétrécis. à la: base.
Franchement roux ferrugineux, luisant, à pubescence
très courte, fine et fauve. ne 2-2,2mm, — Europe
HOUR: > …: EL QUERCINUS KI
D 217 Prothorax transversal : | angles antérieurs peu
M saillants; côtés rétrécis à la base; ponctuation dor-
sale serrée et distinctement plus forte que celle des
élytres. Franchement roux ferrugineux; pubescence
ñ fauve moins fine. Long. 2,3mm, __ France; Croatie;
à Hongrie et même dans les Beskhides (Lissa Hora,
| prés Hriedland en: Stlésie). /; ... . RUEUS Bris.
29 Prothorax à ponctuation serrée mais pas plus dense
que celle des élytres. Corps brièvement ovale, d’un
‘ roux ferrugineux franc, luisant; pubescence fine,
i fauve et peu serrée. Prothorax transversal, briève-
ment rétréci à la base. Long. 2,2-2,5mm, —_ Europe.
BADIUS Sturm.
21° Angles antérieurs très faiblement dilatés, simple-
ment pourvus d’un bourrelet étroit non renflé en
arrière.
32’ Prothorax assez fortement et régulièrement arrondi
sur les côtés, un peu plus large que long. Convexe,
(1) Au lieu du cinquième, comme chez le précédent.
180
33’
33
32
34”
34”
35”
39
26”
36”
CRYPTOPHAGIDAE
luisant, d'un roux ferrugineux franc, à pubescence |
extrêmement fine et courte.
Ponctuation peu serrée mais assez forte, en dessus.
Long. ?2-2,3mm, —_ Pyrénées . . . . BRISOUTI Reïtt.
Ponctuation serrée, fine. Epaules avec un denticule
très petit, mais distinct. Long ?2,2mm, — Alpes de :
Transsylvante.. : .. 751,2 FAKILLARIS -Reftte
Prothorax à peine arrondi latéralement, en carré n.
transverse; angles postérieurs presque toujours M
droits. -4
Prothorax, dans son plus grand diamètre, de beau- «
coup plus étroit que les élytres; ceux-ci en ovale «
allongé, ventrus, très densément et très finement
pubescents, ordinairement avec une bande trans- «
versale brune au milieu. Prothorax et élytres à
ponctuation uniformément fine et serrée; des
séries peu apparentes de poils évidemment plus
longs et redressés au dessus de la pubescence
foncière des élytres. Long. ?2-2,4mm, — Europe
méridionale ; PURE: — (signatus Bris.) : .-. : .
-. FASCIATUS Kr.
ira à Feu ne étroit que les élytres ; ceux-
ci ovales, sans bande transversale rembrunie. É
Prothorax en carré transverse, côtés presque
parallèles et angles postérieurs droits. Brun noir, «
élytres brun fauve, plus foncés au milieu et sur les
côtés. Long. ?mm, — Angleterre; France; Alle- “4
magne; Sibérie; rare. — (umbratus ET., niger « 4
Bris) ere . . + . RUFICORNIS Steph. «
Prothorax à côtés moins parallèles, subanguleuse- 2
ent saillants au milieu; angles postérieurs obtus. É:
. DISTINGUENDUS Sturm, var.
Déntonle ldtétal du prothorax situé juste après le
milieu et bord latéral formant par suite un angle"
très obtus. 2
Dessus assez convexe, à ponctuation très fine, celle :
du prothorax un peu plus serrée; brun fauve ou
brun roux, unicolore. 1er article de la massue «
F
A
Le
È
A “ie
‘
36’
à a 96
di”
ES
38’?
39”
E. REITTER 151
1,8-2,2mm, — . nordde Afrique rie ©
: DISTINGUENDUS Sturm.
Dessus subdéprimé, à ponctuation forte, celle du
prothorax un peu plus dense; denticule latéral
relativement fort, large, tronqué. 1er article de la
massue bien plus étroit que le suivant. Brun ferru-
gineux, élytres roux ferrugineux, suture et bords
latéraux foncés, rarement unicolores. Long. 2-2,2mm,
— Europe septentrionale et moyenne. — (hexago-
rats Tour.) 14 DORSALES San,
Denticule latéral du prothorax situé un peu en avant
du milieu.
Prothorax, dans son plus grand diamètre, bien plus
étroit que les élytres. Brun noirâtre, élytres ven-
trus, en ovale allongé, foncés, avec 4 grandestaches
claires. Prothorax plus large que long, rétréci à la
base, à ponctuation serrée, assez fine; celle des
élytres moins serrée et bien plus fine. Long. ?,2-2,5mm,
— Caucase, Lenkoran, Astrakhan.
À OUADRIMACULATUS Reitt.
Prothorax : aussi i large ou à peine plus étroit que les
élytres; ceux-ci nullement cintrés sur les côtés et
sans taches.
Dessus à ponctuation extrêmement fine et serrée,
à pubescence fine et serrée, peu ou à peine luisant.
Prothorax rétréci vers la base dès le milieu ou plus
rarement à partir du tiers postérieur; angles posté-
rieurs obtus; denticule latéral situé juste avant le
milieu, base finement rebordée, rebord non élargi
ni relevé devant l'écusson.
Corps étroit, ovale, fauve brun clair. Prothorax à
ponctuation très serrée; sans impression poncti-
forme de chaque côté, à la base; côtés rétrécis du
milieu à la base. Elytres finement et densément
ponctués, sans impression transversale derrière la
(1) Le C. empressicollis Tourn. est évidemment une monstruosité
avec 2 fossettes sur la partie postérieure du disque ; il pourrait
— bien appartenir à cette espèce à cause de la situation du denticule
_ médian.
/ PIRE PT re D
182 CRYPTOPHAGIDAE DRE
base. Long. 2,3mm, — (Caucase, Syrie, Turquie M
Europe (L) 4% 4 2 BRUCKI Reïit (21e
39 Corps étroit, parallèle, roux brun, couvert d'une
ponctuation serrée, assez forte. Base du prothorax M
avec une fossette ponctiforme de chaque côté;
côtés parallèles, rétrécis seulement du tiers posté-
rieur à la base. Elytres parallèles ,avecune impression «
transversale obsolète, de chaque côté, après la base.
Long. 2-2,6mm, — Finlande, Suède
ARR T AS CORTICINUS Thoms. var.
38 Dessus à ponctuation moins serrée et pubescence
plus éparse, roux fauve ou ferrugineux, luisant.
Corps généralement parallèle.
40” Prothorax avec une fossette ponctiforme distincte,
de chaque côté, à la base.
A1” Elytres brièvement et largement ovales, convexes,
cintrés latéralement, notablement plus larges, avant .
le milieu, que le prothorax entre les angles anté- «
rieurs. — Roux ferrugineux, pubescence très courte
très fine et peu serrée, ponctuation médiocrement :
serrée, assez régulière. Prothorax un peu plus large %
que long : bords latéraux arrondis, rétrécis du denti- E
cule latéral à la pe angles postérieurs obtus. — M
Caucase. FTA% . . . DILATIPENNIS Reitt. Var:
41” Elytres ovales ou ‘parallèles, à peine plus larges «
que le prothorax dans son plus grand diamètre. 5
4?” Plus grand. Dessus à pubescence assez longue, cou-
chée, assez dense. Prothorax à ponctuation très «
dense, celle des élytres un peu plus fine et moins
serrée. — Europe. . : . . . DENTATUS Herbst var.…
42 Petit. Dessus très luisant, roux ferrugineux, à pubes-
cence extrêmement courte et presque pulvérulente,
éparse. Prothorax fortement transversal, à fossettes. +
(1) Voyez aussi C. dentalus dans le groupe suivant (n° 47”).
(2) Une espèce extrêmement voisine, C. dilutus Reiïtt., a la
ponctuation du dessus plus grosse, celle du prothorax plus serrée,
la coloration est plus franchement roussâtre ou fauve, avec l’avant-
corps roussâtre ferrugineux. — Japon; Sibérie orientale : récolté #
à Chabarowka (Amour) par Græser. a
E. REITTER 183
basilaires petites, à ponctuation assez clairsemée et
résukère, comme sur les élytres. Eong: 1,5-2mm
— Europe moyenne ; rare. . . FUSCICORNIS Sturm.
40° Prothorax sans fossette ponctiforme appréciable, de
chaque côté à la base; côtés assez parallèles, à
bords en forme de petit bourrelet, un peu plus
#”
# largement délimités qu'à l'ordinaire. Dessus luisant,
% à ponctuation peu serrée et pubescence extrême-
La ment courte. Long. 2,2mm, — Europe, dans les
À parties montagneuses — (?denticulatus Thoms.).
a D 2 A. LABILIS Er.
25 Dilatation des angles antérieurs du prothorax sans
ÿ trace de prolongement aigu en arrière où ils for-
LA
ment un angle obtus, droit ou arrondi.
Denticule latéral du prothorax situé en avant du
milieu.
Ponctuation du prothorax ni plus forte ni plus ser-
rée ou à peine plus serrée que celle de la base des
à élytres. Corps ovale (1).
. 45°” Prothorax arrondi latéralement, à peine plus étroit
L que les élytres, à angles antérieurs distincts et rele-
pe vés; denticule latéral situé juste en avant du milieu.
La Corps roux ferrugineux, luisant, à ponctuation peu
serrée et pubescence courte, fauve, presque pulvé-
| 4 rulente, peu dense.
En 46 Bords latéraux du prothorax fortement marginés et
; assez largement relevés; renflement des angles
antérieurs occupant le quart du bord latéral. Long.
1,7-2%®%, — Alpes de Transsylvante; Pyrénées. —
(lamellicornis Bris.). . . . . REFLEXICOLHS Reïtt.
— 16 Bords latéraux du prothorax finement et simplement
marginés, non relevés; renflement des angles anté-
rieurs occupant au plus le cinquième du bord laté-
ral. Long. 2%", — Caucase.
É (4) Ici venait également C. corticinus Thoms., mais il est
…— élancé, subparallèle, de l'aspect du C. dentatus; la ponctuation du
…— prothorax est à peine plus forte mais notablement plus dense que
…— celle des élytres et très serrée; le denticule latéral est situé pres-
—… que au milieu. J'ai classé cette espèce dans le groupe suivant.
184 = CRYPTOPHAGIDAE 4
. DILATIPENNIS Reitt. (1) 4
45’ Prothorax à | peine plus large que iong, presque
parallèle, notablement plus étroit que les élytres;
angles antérieurs à peine sensiblement épaissis; «
denticule latéral extrêmement petit, placé bien avant «
le milieu. Corps petit, étroit, densément et finement |
ponctué; élytres brun fauve clair. Long. 1,2-1,6%°. .
— Europe.—(bicolor Sturm,rufipennis Sturm,cre-
natus Thoms.). . . . . .. SCUTELLATUS Newm°..
Ponctuation du prothorax pipe plus forte que celle
des élytres.
47” Ponctuation du prothorax extrêmement serrée,
_ deux fois aussi dense et aussi forte que celle des «
élytres. Long. 1,8-2,57%%, — Europe; commun. —
(pallidulus Sturm, ? Rene Fald.) . «4
- . . DENTATUS Herbst
AT Ponctuation du prothorax à peine plus dense que M
_ celle des élytres.
48” Corps déprimé. Yeux grands. Prothorax angulé en
avant du milieu, puis fortement rétréci vers la base. M
— Brun roux, antennes, pattes et élytres plus clairs, M
ceux-ci à suture, bords latéraux et sommet rembru- «
nis, rarement unicolores. Prothorax fortement trans: «
versal, à ponctuation très dense, à peine plus dense
et à peine plus fine que celle des élytres ; angles anté-
rieurs courts, saillants. Long. 2°, — Russie méri- «
dionale : Sarepta se + +2 SSUBVITTATUS Rettt
48 Corps convexe. Yeux plus petits, normaux. Pro- M
thorax à côtés régulièrement arrondis; denticule M
latéral extrêmement petit, peu visible. +
49” Prothorax au moins deux fois aussi fortement «
ponctué que les élytres ; angles antérieurs très fai-
blement épaissis. Fauve roux ou roux PruEReSS *
clair. Long. 2-2,3mn, —_ Europe, Algérie. F
SAGINATUS Sturm. æ|
Prothorax très arrondi latéralement, à peine plus. ‘4
fortement ponctué que les ie angles anté-
-
44
49
(1) J'avais primitivement considéré cette espèce comme appar-
tenant au refleæicollis.
43”
50’
D”
54
19,24
As
59’
RSR VE ÉREUE EE SE
Ù 53"
bo
E. REITTER 185
rieurs très distinctement épaissis et occupant le
le quart du bord latéral. Brun fauve ou brun ferru-
gineux, densément pubescent. Long. ?2-3,2mn, —
Europe, Sibérie. — (? subtilis Thoms.) (1). . . . .
AR Te mare à . SUBFUMATUS Kr. (2?)
Denticule latéral du prothorax situé au milieu.
Corps convexe. Prothorax soit régulièrement ar-
rondi, soitrétréci plus fortement vers la base, à ponc-
tuation distinctement plus forte que celle des élytres .
Corps complétement cylindrique. Prothorax à peine
plus large que long. Roux ferrugineux ou fauve
roux. Long. 1,4-2,2%m, — Europe moyenne et
méridionale, principalement sur le Pin d’Apollon. —
(Darallelus Pris}: "|. CYLINDRUS-Kiesw.
Corps non cylindrique. Prothorax transversal.
Prothorax fortement arrondi sur les côtés; denticule
latéral très petit, peu distinct; base sans fossette
ponctiforme; angles postérieurs presque arrondis.
Corps étroit, parallèle. SUBFUMATUS Kr. var.
Prothorax à denticule latéral très distinct; base
avec une fossette ponctiforme, de chaque côté; angles
postérieurs presque rectangles. Corps ovale.
Prothorax à peine plus densément et moins forte-
ment ponctué que les élytres, assez fortement
arrondi. Uniformément roux ferrugineux ou roux
HAE ONe.2-2 mme. THoMsont Reitt.
Prothorax bien plus densément et bien plus forte-
ment ponctué que les élytres (3), un peu plus forte-
(4) La description de cette espèce, à l’encontre des autres des-
eriptions de Thomson, fournit si peu de renseignements que la
synonymie ci-dessus n’est pas absolument positive.
(2) De grands exemplaires, à prothorax plus allongé, constituent
le C. Kraatzi Reitt.
(3) Jusqu'ici les caractères conviennent à une espèce du Nord de
VEurope décrite par J. Sahlberg sous le nom de vulpinus. Elle est
d’un roux ferruginieux ou roux brun, convexe, luisante, à pubes-
. cence dorée ou grise, très fine, .et ressemble au C. saçinatus ; elle
a le prothorax arrondi sur les côtés,
vers la base, les angles antérieurs renflés et en callosité allongée,
… Je denticule latéral distinct, la ponctuation dorsale forte et serrée ;
les élytres sont densément et plus finement ponctués, en ovale
allongé, de la largeur du prothorax et convexes.
as plus fortement rétréci
156 CRYPTOPHAGIDAE
ment rétréci à la base (1). Roux ferrugineux ; élytres, 4
noirs à base claire, ou bien entièrement brun fauve
ou fauve brunâtre. Très variable. — Europe; très
commun. — (humeralis Steph., patruelis Sturm) .
: SCANICUS L. (2).
90° Corps déprimé, surtout antérieurement. Ponctuation
du prothorax pas distinctement plus forte que celle
des élytres; ponctuation du corps très dense.
4”? Prothorax fortement transversal, en général nota-
blement plus rétréci vers le sommet que vers la base …
et à ponctuation régulièrement serrée et fine. Corps
ovale, à peine luisant, à pubescence très fine, jau-
nâtre ou grise. Prothorax rétréci en arrière à partir
du milieu. Long. 1,8-22n, — Europe. — (depressus
AUS) re . . . SUBDEPRESSUS Gyll. (3)
04 Prothorax faiblement transversal, presque parallèle,
rétréci vers la base à partir du tiers postérieur seu-
(1) Une espèce très voisine du C. scanicus est le C. decoratus
Reitt., du Japon : plus large, pubescence plus rude, ponctuation
semblable; roux ferrugineux; élytres avec une bande transversale
après le milieu et le sommet noirs; le dessin noir détermine sur
chaque élytre deux taches roux ferrugineux ; la tache antérieure
est la plus grande et envahit souvent la première moitié des
élytres.
Une autre espèce, du même groupe, petite et très distincte, est
le C. pumilus Reïtt., du Japon. Elle est d’un roux ferrugineux E
clair, avec les élytres fauve brun pâle et la suture étroitement
rembrunie. Prothorax eu carré transverse, très faiblement arrondi
sur les côtés, pas plus fortement rétréci en arrière, à ponctuation
fine, pas très serrée en dessus; élytres à ponctuation plus forte, «
aussi serrée, plus larges que le prothorax.
(2) Les exemplaires avec les angles antérieurs du D othoras forte-
ment élargis et terminés postérieurement en crochet forment la
var. hirtulus Kr., surtout commune dans le midi de l’Europe.
Le C. validus Kr. est une autre forme du GC. scanicus entière-
ment d’un roux brun, bien plus grande, robuste, avec les angles.
antérieurs du prothorax sans forte saillie et sans prolongement
dentiforme en arrière; le denticule médian est petit et le protho- «
rax plus rétréci vers la base que vers le sommet.
(3) Le C. helvelicus Tourn. se rapporte vraisemblablement à =
cette espèce. : s
43
55°
b6”
06”
95”
E. REITTER 187
lement, à ponctuation dorsale serrée, fine, à peine
plus dense que celle des élytres. Corps étroit, fai-
blement luisant, à pubescence fine, jaunâtre ou grise.
Elytres longs, parallèles, avec une vague impression
transversale, de chaque côté, derrière la base. Long.
2-2,6mm, — Finlande; Suède. :
s CORTICINUS ‘Thoms. (1)
Denticule latéral du prothorax situé juste derrière
le milieu.
Premier article de la massue antennaire à peine
plus étroit que le 2e. Prothorax pas plus fortement
rétréci vers le sommet que vers la base.
Corps étroit, subdéprimé. Prothorax à peine plus
étroit que les élytres, de moitié plus large que long,
presque parallèle, à ponctuation serrée, assez forte,
celle des élytres bien plus fine et moins serrée.
Brun foncé, élytres plus clairs, ordinairement rem-
brunis le long de la suture et au bord latéral. Long.
2,1m®, — Sibérie. — (? recticollis Solsky) .
: . OBSOLETUS Reitt.
Corps convexe, en ovale assez long, roux ferrugi-
neux, à fine pubescence jaunâtre. Prothorax de
moitié plus large que long, régulièrement arrondi
sur les côtés, à ponctuation un peu plus forte et plus
dense que celle des élytres; denticule latéral situé
en arrière du milieu et peu distinct; angles antérieurs
épaissis et calleux, mais non saillants, arrondis avec
le bord latéral et occupant le quart de sa longueur;
disque avec une vague impression longitudinale
contre les côtés et base avec une faible fossette
ponctiforme de chaque côté. Long. 2-2,57m, —
Europe boréale, ue — (beringensis J. Sahlb.).
. LAPPONICUS GYIl.
Ler article de la massue , des antennes de moitié plus
(4) Diffère du C. dentatus, dont il est voisin comme forme générale,
par sa ponctuation plus fine et plus régulière, par le denticule
médian du prothorax situé plus bas, et par le fin rebord de la
base qui n’est ni plus fortement relevé ni plus large au milieu,
devant l’écusson. — J’ai vu des exemplaires fypiques.
188 4 CRYPTOPHAGIDAE 5 F0
étroit que le suivant (massue subbiarticulée). Pro
thorax fortement transversal, distinctement plus -
rétréci vers le sommet que vers la base. Dessus à :
ponctuation serrée, roux ferrugineux ou roux brun; -
élytres parfois noirâtres. Long.?,2-2,4mn, — Europe. 4
pos + Reitt.,non GP re 4
. PUBESCENS Sturm (4).
IL Prothorax sans ‘denticule saillant au milieu où «
près du milieu des côtés, régulièrement crénelé ou «
finement dentelé en arrière des angles antérieurs; |
ceux-ci épaissis. Antennes déliées et grêles ; articles «
3 et plus longs que les articles contigus. — Sub- Le
gen. Micrambe Thoms. (2). #
57’ Angles antérieurs du prothorax dilatés très faible-
ment et n'occupant que le sixième du bord latéral, «
fortement crénelé; bord antérieur tronqué droit, «
Pubescence simple. s
58” Prothorax formant un angle obtus au milieu. Brun
.- noir, élytres, brun roux, avec la partie antérieure de
la suture et les côtés foncés; antennes et pattes.
TOUXx . pie 1,8-2mm, — Caucase.
NIGRICOLLIS Reitt. «
58 Prothorax plus fortement transversal, à côtés \
presque droits, régulièrement et faiblement arqués. 4 ;
Roux fauve ou roux ferrugineux; poitrine, partie =
antérieure du ventre et ordinairement une grande
tache au milieu de chaque élytre noirâtres. Long.
1,8%, — Europe - septentrionale et moyenne
Sibérie : 215 Si PR RMAGIAA PES Paz (Ii
(4) Le C. japonicus Reitt., espèce du Japon que je n’ai plus «
actuellement sous les yeux, est voisin du C. pubescens; il s’en dis-
tüingue par ses élytres plus larges et plus convexes et par son
prothorax moins transversal. 0
(2) Voyez, p. 161, les observations relatives à ce groupe.
(3) À ce sous-genre appartient également une espèce du nord de «
l’Europe, décrite par J. Sahlberg, et qui porte, sur l'étiquette de
Mannerheim, « C. sericollis ». Elle est très étroite, roux ferrugineux, M
densément ponctuée, finement pubescente, avec des poils isolés,
courts etmoins couchés sur les élytres; prothorax, très caractéristique, <
E. REITTER 189
571 Angles antérieurs du prothorax largement épaissis,
4 mais le plus souvent sans saillie latérale, et occu-
pant au moins le quart du bord latéral ; bord antérieur
légèrement arrondi avec les angles antérieurs; bord
: latéral finement crénelé. Ponctuation dorsale serrée,
surtout sur le prothorax.
59” Angles antérieurs du prothorax dilatés en écuelle
, et saillant en arrière en forme de denticule ou de
D Grochet; côtés rétrécis de l'angle antérieur à la
4 base (1).
…— 60” Elytres à pubescence simple, presque couchée, sans
| mélange de poils plus longs et relevés. Long. 1,8mm,
— Rare en Allemagne; plus commun dans le sud-
1 A ouest de l'Europe . . . . ANINEPAanz:
M 61 Elytres à pubescence fine, couchée, entremélée de
E: longs poils relevés. Long. 1,8-2nm, —_ Europe; nord
de l'Afrique — (Paramecosoma pilosulum Er.
Heubare Reltt. Var:| 0 na 2 VIELOSUS Heer.
« 59° Angles antérieurs du prothorax calleux et tronqués
- obliquement, sans saillie dentiforme en arrière;
bords latéraux rétrécis vers la base à partir du
milieu seuleinent. Corps roux brun, peu luisant.
Antennes courtes et fines, atteignant à peine le bord
postérieur du prothorax; deux premiers articles de
la massue transversaux. Elytres à fine pubescence
couchée, entremêélée de petits -poils un peu plus
longs, alignés, peu apparents. Tarses postérieurs de
5 articles (0), de 4 articles (O). Roux ferrugineux
à
di
Ê: à peine plus large que long, presque carré; côlés faiblement rétré-
…cis vers la base, angles antérieurs épaissis, sans saillie dentiforme
| en arrière, et occupant le cinquième de la longueur du bord laté-
ral; base avec une très petite fossette ponctiforme de chaque côté.
du
- Roux ferrugineux, à pubescence rude, pas tout à fait rase, et ponc-
| tuation dorsale régulièrement grosse et serrée, par suite presque
mat. Angles antérieurs du prothorax occupant à peine le quart de
Mula longueur du bord latéral, nettement dentés en arrière; côtés
Érétrécis vers la base à partir du milieu seulement. Elytres générale-
mentornés, après le milieu, de deux taches foncées obliques, souvent
… réunis et dont l’externe touche au bord latéral.
(4) Le GC. micramboides Reïtt., du Japon, appartient à ce groupe.
190 CRYPTOPHAGIDAE
unicolore. Long. 2m, — France méridionale; «
POrUgALENE La “ .>. + PERRISI Bris. (1)°2
62’ Antennes grêles, dépassant le bord postérieur du .
prothorax; deux premiers articles de la massue à
peine transversaux. Elytres à pubescence fine,
simple et couchée, sans séries de poils plus longs.
Tarses postérieurs de 5 articles (5° et ©). Long.
Qu, — Europe... 501 2 100 NO AOMRBIETIE NON
10. Gen. PTERYNGIUM Reïtter.
P. CRENATUM Gyll. (crenulatum Er.). — Long et étroit,
presque parallèle, peu convexe, brun fauve clair, fine-
ment pubescent. Tête plus étroite que le prothorax, «
courte; celui-ci transversal, rectangulaire, densément
ponctué, un peu plus luisant que les élytres, avec
une fossette ponctiforme de chaque côté, à la base;
élytres à peine plus larges que le prothorax, parallèles,
plus densément et plus finement ponctués, avec des
traces de stries, et couvrant à peine en entier le dernier «
segment abdominal (2). Long. 1,8-2,222, — Europe
septentrionale et centrale; dans les Champignons de
Hêtre. Le
11. Gen. HENOTICUS Thoms.
1” En ovale allongé, peu convexe, variant du brun roux
au noir brun, assez brièvement pubescent, pubes-«
cence rude, inclinée; antennes et pattes fauve roux.
Antennes fines; massue suballongée, à 2? avant-u
derniers articles non ou faiblement transversaux ;, ««
élytres en ovale allongé, aussi fortement ponctués
que le prothorax. ne Rec — Europe, Cau-
Case et TA CT SÉRRATUS GYIN
1” Brièvement ovale, très convexe, fauve brun unico-
lore, à pubescence double peu serrée, l’une presquess
(1) La var. umbripennis Reiïtt., de Corse, diffère de PER par sl
ses élytres d’un brun noirâtre, à épaules plus claires. — Peut-
être est une espèce particulière. %
(2) Chez les quelques exemplaires actuellement à ma disposition à
Lx
hé
Ée
E. REITTER 194
couchée, plus courte, l’autre longue et dépassant la
première. Antennes épaisses; massue brusque, à
2 avant-derniers articles fortement transversaux.
Prothorax transversal, à peine plus étroit que les
élytres, à côtés régulièrement arrondis, plus forte-
ment rebordés, plus finement dentelés, densément
et fortement ponctué. Elytres à ponctuation aussi
forte, mais un peu moins serrée, plus courts, ovales.
Faciès du Cryptophagus affinis et semblable à lui
comme: pubescence. Long. 1,6% — Sibérie :
MABdANOSIOR Es nr e.- PILIFER Reéttt.
12. Gen. MNIoNOMipIus Reïitter.
M. SERRICOLLIS Reïitt. {Crypt. serricollis Reïtt.).
… Fauve brun pâle, légèrement convexe, longuement ovale
5
he
ou elliptique, à pubescence jaunâtre, couchée, très fine,
- à pointillé régulièrement dense et fin. Antennes grêles;
massue très tranchée, à ? avant-derniers articles forte-
ment transversaux et dernier article subarrondi. Tête
… petite, moitié moins large que le bord antérieur du
- prothorax, et triangulaire. Yeux petits. Prothorax
presque aussi long que large, rétréci presque rectiliné-
: airement en avant; côtés finement marginés, crénelés ;
- bord postérieur un peu cintré au milieu, précédé d’une
F4 faible impression transversale, sans fossette de chaque
É côté. Elytres en ovale allongé, à peine plus larges à la
… base que le prothorax. Long. ?,2-?,5mm, — Caucase.
13. Gen. SETARIA Mulsant.
S. SERICEA Muls. — Fauve brun, convexe, presque
- mat, à pubescence très fine, jaunâtre et soyeuse, à
. ponctuation régulièrement dense et fine: Prothorax à
… peine plus étroit que les élytres, transversal, arrondi
et crénelé sur les côtés, rétréci plus fortement en avant.
E. RO = Corse: midi de la France.
192 ___ CRYPTOPHAGIDAE
…
ke rRIBU ATOMARIINA
SYNOPSIS DES GENRES
-
Bords latéraux du prothorax épaissis et limités par «
une ligne distincte. (Tarses postérieurs seulement de
quatre articles chez le o”). : . . . A CAENOSCELIS.
1” Bords latéraux du prothorax simples. (Tarses posté- «
rieurs de cinq articles dans les deux sexes). 4
2” Corps manifestement pubescent. Ecusson transver-
sal. 3
3” Massue antennaire de 3 articles . . . ?. ATOMARIA.
4’
3 Massue antennaire de 2 articles. . . 3. STERNODEA. M
2? Corps sans pubescence appréciable. Ecusson petit et «
arrOndi : 2,12: . 2 Co RP HISTEMUS
1. Gen. CAENOSCELIS Thomson.
Corps roux fauve, à fine pubescence grise, ovale =
allongé, peu convexe, densément ponctué, plus forte- :
ment sur le prothorax : celui-ci à double ligne latérale.
Antennes fortes, à massue presque biarticulée.
1” Plus petit. 2e article des antennes à peine plus one |
que large, arrondi; massue presque biarticulée. «
Ligne submarginale du prothorax terminée avant le .
sommet, sur le bord latéral. Long. 1,6-1,8mm,
Europe, Caucase, Sibérie. — (Atom. pallida Woll.)
FERRUGINEA Sahlb.
17 Plus grand. 9e article des antennes bien plus long
que large, extérieurement épaissi et noueux au
sommet; massue biarticulée. Ligne submarginale du.
prothorax atteignant le sommet sans toucher au bord.
latéral. Long. 2%®, — France, Espagne, Hongrie, dl
Caucase, Sibérie. . . . . . . SUBDEPLANATA Bris…
1” Comme le précédent, mais massue des antenn68 ll
distinctement triarticulée, le 9e article étant aussi
large que le 8e et à peine plus étroit que le 11
Long, 2mm, —_ Sibérie orientale, Amérique du Nord.s
— Harold, Col. Hefte, x111, 1875, p. 87 . . .
, me CRYPTOPHAGA Roittai
Evreux. — Imv. de l'Eure. L. Odieuvre. ne.
6’’
77
#
‘he
AT
E. REITTER 193
2. Gen. ATOMARIA Stephens. (1)
Corps étroit, très élancé, subparallèle. Antennes
plus rapprochées l’une de l’autre que des yeux. —
Subgen. Agathengis Des Gozis (Atomaria Thoms,,
Reïtt. olim).
Prothorax sans trace de petit pli, de chaque côté, à
la base.
Dernier article des antennes plus étroit que le pré-
cédent. Corps cylindrique, brun ferrugineux ou
fauve brun, régulièrement et finement ponctué en
dessus. Prothorax à angles postérieurs très émous-
sés. Long. 2,2mm, —_ Europe; Nord de l'Afrique. —
(parallelepipeda Waltl, Abeillei Tourn.)
: FIMETARII Herbst.
Dernier article des antennes pas plus étroit que le
précédent.
Massue des antennes à deux premiers articles dis-
timctement plus larges que longs.
Espèces distinctement convexes. Prothorax con-
vexe, en forme de coussinet.
Prothorax à peine plus étroit que les élytres, rétréci
exactement de même vers le sommet et vers la base,
régulièrement arrondi sur les côtés, ayant sa plus
grande largeur au milieu.
Ponctuation du prothorax serrée et un peu plus
dense que celle des élytres.
Ponctuation des élytres pas plus forte que celle du
prothorax.
a”) Noir brunâtre; chaque élytre avec une trainée
longitudinale fauve ferrugineux, ordinairement com-
mune avant le sommet. Dessus finement pubescent.
# Long. 1,6-1,8mm, — Europe moyenne. BARANI Bris.
a) Tout noir. Dessus plus longuement pubescent.
Taille plus forte. Long. 2mm, — Bohême.
. * Var. PILOSELLA Reïtt:
|
— (1) À moins d'indication contraire, les antennes et les pattes
sont toujours de couleur testacée.
rs L’Abeille, voi. XX VII. 7e
194
714
8”
10”
40°
(1) Pendant l'impression M. J. Sahlberg m'a communiqué cetteu
espèce, de Jenisseisk, et précisément sous le nom de « punclim
pennis. »
celle du prothorax. — Très voisin du précédent, «
ment et bien plus fortement ponctués que le pro- M
‘claire. Long. 1,8mm, — a orientales. . . 4
CRYPTOPHAGIDAE 44
Ponctuation des élytres notablement plus forte que ‘
roux brun, ferrugineux ou fauve, tête et prothorax
ordinairement rembrunis; dessus un peu moins »
convexe, prothorax plus court, élytres moins densé-
thorax. Long. 1,8mm, —_ Sibérie, Sud-Ouest du lac
Baikal, Oussouri Jenisseisk (1). der 4
PUNCTIPENNIS Reitt.
Prothorax à ponctuation médiocrement dense ou.
clairsemée, jamais plus serrée que celle des élytres.
Dessus densément et finement poctué, noir ou brun, «
élytres roux brun, avec la base et le sommet plus”
clairs ou le milieu plus foncé. Parfois élytres brun w
roux, avec une traînée plus claire, vers le milieu.
Long. 1,omm, — Finlande, Pays-Bas.
; SUBFASCIATA Reitt.
Dessus peu densément ou 1 éparsement ponctué, en-
tièrement roux fauve ou ferrugineux, très luisant. E:
MaSsue des antennes large, complètement parallèle.
Dessus du corps un peu plus densément ponctué.
Long. 1,5mm, —_ Morée, Syrie . SPARSUTULA Reitt.
Massue des antennes graduellement un peu élargie.
Dessus à ponctuation plus éparse. Long. 1,6mm, —
Algérie, province d'Oran. . . . . BARBARA Reïtt.
Prothorax très sensiblement plus étroit que les ély-«
tres et presque toujours un peu plus atténué vers 1e
sommet que vers la base. 4
Elytres nettement et largement resserrés derriér el
les épaules; celles-ci saillantes, en calus. Noir;
épaules et sommet des élytres parfois de teinte plus
CARPATHICA Reitt:
Elytres simples et sans étranglement derrière les.
épaules.
>
j
4
x
TU
E. REITTER 195.
… 411” Dessus assez densément ponctué. Antennes courtes,
trapues.
12” Prothorax pas plus finement ponctué que les ély-
tres (1).
13” Ponctuation médiocre, à peine plus serrée sur le
prothorax que sur les élytres. Long. 1,8-2mm.
Europe. — (fumata Er.). . . . UMBRINA GylIl. (2).
13” Ponctuation très grosse, serrée sur le prothorax,
desserrée sur les élytres. Noirâtre, élytres à bande
f . longitudinale claire, peu distincte et commune avant
le sommet. Voisin de Barani, mais deux fois plus
fortement ete Poe 1,6wm, — Jjalmatie
MetRoties -. PUNCTITHORAX Vel.
13 Ponctuation forte, assez dense, semblable sur les
élytres et sur le prothorax. Assez allongé, presque
parallèle, subconvexe, petit. brun noir, antennes,
pattes et élytres fauve brunâtre, base des élytres
noircie à la suture et pese rembrunie sur les
bords latéraux. Long. 1,4mm, — Sibérie : Chaba-
rowka; découvert par Græser.
NIGROSCUTELLATA | Reitt.
12 Prothorax : à ponctuation sensiblement plus fine que
celle des élytres. — Ponctuation fine, à peine plus
dense sur le prothorax. Roux ferrugineux,; élytres
noirs, roussâtres au sommet et au calus huméral.
Long. 1,8mm, — Allemagne, Suède. . BELLA Reïbt.
11” Dessus à ponctuation très éparse, assez forte, fauve
brun ou brun foncé ; élytres roux brun en entier ou
bien à suture, côtés et sommet rembrunis. Long.
1,2-1,6mm, — Europe. — (nana Er.) . ;
NIGRIVENTRIS ; Steph. (3)
4 Corps subdéprimé. Prothorax graduellement aplati
vers la base et le sommet.
14” Prothorax aussi large ou à peine moins large à la
base que les élytres.
(4) Voyez aussi À. bescidica dans le groupe suivant (p. 198).
| (2) Par exception le prothorax n’est quelquefois pas plus rétréci
» en avant qu'en arrière.
(3) De grands exemplaires pourraient bica se rapporter à l’Ato-
maria punclicollis Thoms. (Long. 1,8mm).
196 CRYPTOPHAGIDAE
45” Corps long et étroit, parallèle, déprimé. Dessus à "
ponctuation extrêmement serrée. Elytres au moins M
deux fois aussi longs que larges, pris ensemble. Es- |
pèces brunes ou bicolores.
16” Prothorax subquadrangulaire. à angles émoussés,
presque aussi large que les élytres, pas plus forte-
ment atténué en avant; élytres à ponctuation extré-
mement serrée, mais notablement plus fine que celle
du prothorax. Brun fauve ou brun foncé. Long. 1,2?-
4,5mm, — Europe. — (pygmaea Heer) . . . . . . .
LINEARIS Steph.
16” Prothorax plus large que long, faiblement mais dis-
tinctement plus étroit que les élytres, un peu plus
atténué en avant; élytres à ponctuation ni plus
éparse ni plus fine. Brun noir, avec une traînée plus
claire, allant de l'épaule au milieu de l’élytre (forme
typique) ou brun noir, avec les élytres brun roux
clair ou brun fauve (var. abietina J. Sahlb.). —
Long. 1,6mm, — Fe Hongrerrarer re
HERMINAE Reitt.
16° Comme le précédent, mais prothorax à ponctuation :
deux fois aussi forte que celle des élytres. Long.
4,3-1,6mm, —_ Allemagne, Finlande. PpumiLa Reïtt.
15° Corps moins élancé, pas tout à fait parallèle. Pro-
thorax un peu plus large que long, élytres à peine M«
deux fois aussi longs que larges. (Prothorax ayant «
sa plus largeur du côté de la base, atténué en ligne
courbe vers le sommet. Insectes assez grands, roux
fauve unicolore, luisants).
17°” Prothorax et élytres à ponctuation fine, peu dense,
uniforme. 1er article des antennes long, claviforme,
‘deux fois aussi long que large. Long. 1,5-1,8mm, —
Europe méridionale et moyenne; Caucase : 1
DILUTA Er.
: Tite Prothorax à | ponctuation : serrée; ; ély tres à ponc-m
tuation bien plus éparse. 4er article des antennes plus «
courts, épais, pas deux fois aussi long que large.M
Long. 1 ,6-1,8mm, — Balkans ; Caucase .
CRIBRELLA Reitt.… |
dr, Prothorax et élytres : à ponctuation dense, celle des » #
14
18°
18
E. REITTER 197
élytres bien plus forte. Long. 1,3mm, — Espagne.
eur à UHAGoONI Reitt.
Prothorax à ponctuation dense; celle des élytres
presque aussi dense et aussi forte. 1er article des
antennes presque deux fois aussi long que large.
Fauve brun, étroit, presque parallèle, à pubescence
fauve, fine et serrée. D'ailleurs voisin du précédent.
Long. 1,5-1,8mm, — Sibérie : Chabarowka (Graeser).
EDITHAE Reitt.
Prothorax bien plus étroit que les élytres, presque
parallèle, à peine plus large que long, faiblement
arrondi sur les côtés, non atténué sensiblement en
avant.
Prothorax à ponctuation fine mais deux fois plus
forte que celle du prothorax. Roux ferrugineux;
élytres avec une large bande transversale noire.
D'ailleurs très voisin du suivant. Long. 1,5-1,8mm, —
Finlande; Bæhmerwald ; Ar Carpathes : Cau-
Cas = ne. 0 CAFEINIS SA:
Prothorax à ponctuation à peine plus forte que celle
des élytres. Ponctuation du dessus très fine et peu
serrée. Long. 1,5-2mm, — Europe septentrionale et
moyenne; Caucase.
a”). Roux brun; élytres graduellement plus clairs
vers le sommet et souvent aussi aux épaules. (Forme
. (badia Er., nn Er.) . Le
ALPINA Heer.
a’). Brun noirâtre : ély tres roux ‘brun, à bords laté-
raux ordinairement DIUSAONCÉS
var. WOLLASTONI Sharp.
3 Antennes très grêles : massue à deux premiers arti-
cles au moins presque carrés. Cocps ordinairement
déprimé ou très peu convexe. Prothorax convexe, en
forme de coussinet, presque toujours sensiblement
(1) Dans les montagnes, sur les Champignons de Hêtre. — Bien
“distinct de l’umbrina Gyll. auquel on le rapportait jusqu'ici. J'ai pu
… voir les {ypes à temps pour ne pas décrire cette espèce sous un
… nouveau nom.
198
19
20’
- articles au plus presque carrés. — Beskhides de Si-
>
19
155}
017
CRYPTOPHAGIDAE
plus étroit que les élytres et un peu plus atténuéen
avant qu’en arrière. |
Prothorax à ponctuation serrée, transversal, un peu
plus étroit que les élytres; ceux-ci à ponctuation
bien plus fine et plus DER Te. Brun noirâtre; élytres
brun roux clair.
Antennes très grêles; massue longue et étroite, à
deux avant-derniers articles presque plus longs que
larges. Long. 1,4-1,6mm, — Caucase, Daghestan, Si-
bérie orientale. . . . . . . GRACIFICORNIS Reitt:
Antennes, plus épaisses; massue large, deux fois
aussi large que le 7e article, à deux avañt-derniers
lésie: Bœhmerwald. .: . . . . … BEscIDICA Reitt:
Prothorax (bien plus étroit que les élytres) à ponc-
tuation forte et serrée; celle des élytres aussi forte M
mais moins dense. Antennes grêles; massue deux
fois aussi large que le funicule. Noir brun, antennes
et pattes brun fauve, extrémité des antennes, fémurs
et souvent une partie des tibias rembrunis; élytres M
brun fauve, avec une traînée commune et souvent
les côtés plus foncés, en avant. Très voisin d'A. pel-«
tata. Long. oo orientale : Chabarowka.
PELTATULA Reitt. «
Poe (blem ou à peine transversal, bien
plus étroit que les élytres) à ponctuation fine, non
serrée; celle des élyires pas plus fine. Le:
Corps convexes, notamment sur les élytres. Protho-"
rax rétréci en avant, bord postérieur arrondi avec
les angles postérieurs. Elytres atteignant leur plus
grande largeur au milieu ou à peu près, puis nota-…
blement rétrécis en arrière. Noir brun, élytres plus
clairs vers le sommet et les épaules ou brun roux à M
suture, sommet et bords latéraux plus foncés. Long.
2-2,3mm, — Europe seplentrionale et moyenne. —
(longicornis Thoms:). . . . . . > PROCERULA ET
Corps subdéprimé. Prothorax presque droit à la
base, angles postérieurs très obtus mais accusés.
Elytres atteignant leur plus grande largeur après
Di
EL.
DE
917
E. REITTER 199
le milieu et obtusément arrondis en arrière.
Long. ?2-2,2mm,
a). Prothorax à côtés peu arrondis, presque
parallèles, pas plus fortement rétréci en avant. Ordi-
nairément brun noir avec les élytres roux brunâtre,
à suture et côtés plus foncés (forme typique). — Eu-
Tonemouenne;bDaikal. 1%". 4% "PROLIXA Er.
a). Prothorax distinctement rétréci en avant.
b”). Plus ou moins brun, élytres brun roux clair,
à suture et côtés foncés. — Europe septentrionale
et moyenne. — (elongatula Thoms.).
ue 7. Var PULCHRA Er.
D’). Noir : antennes et pattes roux fauve, fémurs
et massue des antennes rembrunis. — Europe
MOYENNE. SNA ADR AMEA RE ILE
Prothorax avec un petit pli, de chaque côté, à la
base; côtés légèrement rétrécis en avant.
Plis basilaires du prothorax assez forts, leur inter-
valle formant une profonde dépression transversale.
Brun noir; épaules et sommet des élytres roux brun
ou roux brun en entier. Long. 1,8-2mm, — Europe;
Caucase; Amérique boréale. — (plicicollis Mäklin,
ben 00 2, (FUSCICOLUS Manmhe
Plis basilaires du prothorax extrêmement courts,
peu reconnaissables, leur intervalle peu profon-
dément déprimé. Semblable au précédent mais plus
petit, plus déprimé, fauve roussâtre en entier, à
ponctuation très fine, espacée et uniforme. Long.
[,3wm, — LenhRoran: . . . . TALYSCHENSIS Reitt.
Corps ovale, plus ramassé. Antennes plus écartées
l’une de l'autre, plus rapprochées des yeux. —
Subgen. Atomaria in sp. (Anchicera Thoms.).
Base du prothorax marquée, au milieu, d’une assez
forte impression transversale, limitée de chaque côté
par un petit pli très étroit (1).
Antennes grêles et fines; massue à deux avant-der-
niers articles pas plus larges que longs. Prothorax
ï (4) À ce groupe appartient également À. dilutella Solsky, du
- Turkestan.
23
96 21
Dre
CRYPTOPHAGIDAE
non rétréci du milieu à la base mais fortement
rétréci en avant. Dessus très finement et peu densé-
ment pointillé, brun roux; tête et prothorax plus
foncés.
er article des antennes long et étroit, au moins deux
fois aussi long que large à la base. Corps en ovale
allongé. Long. 2-2,2nm, —_ Europe moyenne . . . .
IMPRESSA Er.
fer article des antennes épais, à peine plus long que
large. Corps brièvement ovale. Elytres ventrus laté-
ralement. Long. vou. — Silésie, Moravie, Au-
HiChEs 2311 :" Y PLIOATA Re {1}
Antennes à {er article moins grêle; massue à deux
avant-derniers articles transversaux. Prothorax
arrondi latéralement, presque également rétréci en
avant et vers la base. Corps en ovale allongé, roux;
élytres noirs ou noir brun, souvent avec les épaules
rousses. Long. 1,2-1,8mm, — Europe; nord de
l'Afrique. — (nigripennis Sn pulchella + Reïtt.
nrecrHeer) ne % . .. MUNDA Er.
Base du prothorax simple, sans petits plis.
Prothorax à base non distinctement bisinuée sim-
plement arrondie, souvent plus relevée au milieu.
— (Prothorax généralement très arrondi sur les
uôtés, à peine plus rétréci vers le sommet que vers la
base et atteignant sa plus grande largeur au milieu
ou à peu près; plus rarement les côtés, non rétrécis
du milieu à la base et brusquement rétrécis en avant
forment un angle vers le milieu).
Jer article des antennes long et étroit, au moins «
deux fois aussi long que large; antennes longues et M
grêles. Prothorax atteignant sa plus grande largeur
avant le milieu (formant un angle obtus chez Ie o);.
tranche du bord latéral calleuse, bord très faible- =
ment crénelé avant les angles postérieurs. — Fauve
roux, finement et assez régulièrement ponctué. Pro-
thorax à peine plus étroit que les élytres; ceux-ci
(1) L’A. amplipennis Reïtt. est une forme chez laquelle les plis «
de la base du prothorax sont peu distincts et à peine appréciables.
REZA NE
97
28”
ee
30”
30”
a
39 ?
39
E. REITTER 201
presque toujours avec une bande transversale fon-
cée, sur leur milieu. Les ? avant-derniers articles
des antennes plus longs que larges. Long. 2,2mm, —
Europe; Algérie. . .. re UNIFASCIATA Er.
Ler article des antennes pas plus long ou à peine plus
long que large. Tranche du bord latéral du prothorax
sans épaississement calleux.
Antennes ordinairement longues et fines; massue
grêle, à ? avant-derniers articles non transversaux,
le premier en général assez étroit, conique.
Prothorax à ponctuation pas distinctement plus forte
que celle des élytres, sauf à la base.
« Elytres plus densément ponctués que le prothorax.
Celui-ci grand, et à peine plus étroit que les élytres.
Dessus convexe, ferrugineux; dans certains cas, les
élytres ont une bande médiane transversale foncée,
plus large extérieurément et la poitrine est noire.
©”, 3 premiers articles des tarses antérieurs dilatés.
Long. 1,3-1,5mm, » — A]pes de Suisse et de Savoie.
— Ann. Fr., 1882, Bull., p. xxviII (m'est inconnu).
GRANDICOLLIS Bris.
Elytres pas plus densément ponctués.que le pro-
thorax.
Bord postérieur du prothorax pas plus fortement
relevé dans son milieu; côtés finement rebordés et
tombants, ligne marginale non apparente de haut (1).
Corps en cvale allongé, peu convexe, profil du pro-
thorax et des élytres presque de niveau, c’est-à-dire
en courbe continue, base du prothorax faiblement
déprimée.
Plus grand; prothorax à peine plus étroit que les
élytres, fauve roux, élytres noirs ou noirâtres sauf
aux épaules et surtout à l'extrémité, plus rarement
d’un fauve roux en entier. Long. 1,8-2mm, — Europe
méridionale. — (canariensis Woll., humeralis
IKpaatz) . . . SCUTELLARIS Motsch.
Plus petit; prothorax notablement plus étroit que
(1) À ce groupe appartient également une espèce de Syrie,
… Atom. atripennis Reïtt. (voir au Lun)
29
(a)
t2
33
34”?
94
CRYPTOPHAGIDAE
les élytres; noirâtre ou brun noir, avec la moitié
postérieure des élytres fauve roux; tête et protho-
rax parfois roux brun (1). Long. 1,8mm, —_ Europe.
— (dimidiata Marsh.) . . . MESOMELAS Herbst.
Noir, élytres ornés avant le sommet d’une tache
roux fauve touchant à la suture. var. IMITATA Reïtt.
Corps noir, à l'exception des antennes et des
pattes 2". ir rt LUN ARENPÉEUDA TRE.
Corps en ovale court ou ovoïde, fortement con-
vexe; prothorax et élytres, vus de profil, à convexités
distinctes. Base du prothorax fortement déprimée.
Noir, luisant, à ponctuation peu serrée, assez forte,
celle du prothorax pas plus fine que celle des ély-
tres; une tache commune après le milieu des élytres
et ordinairement leur extrémité roux ferrugineux.
Antennes à massue ordinairement rembrunie. Varié-
tés fréquentes : élytres d’un roux fauve contre le
sommet ou en entier. Parfois l’insecte est entière-
ment de couleur claire. Long. 1,5", — Europe. —
(SO lleer) eere 5.15 OTTA Steph.
Roux ferrugineux, élytres roux fauve, à base
MOTO Nr te de eds CE EE RHENANA Kr.
Roux fauve, luisant, à peine saupoudré de pubses-
cence, presque lisse, à ponctuation très fine, peu
serrée, celle du prothorax un peu plus fine que celle
des élytres, tête et base des élytres faiblement rem- FE.
brunies. Long. 1,5mm, — Sibérie : Wladiwostok,
Chabarowka (Graeser). . . CONVEXIUSCULA Reitt.
Bord postérieur du prothorax plus fortement relevé s.
au milieu. Prothorax plus aplati et à fine ligne des
bords latéraux apparente de haut sur presque toute
sa longueur (?).
(1) Ces variétés, qui se rapprochent de l'espèce précédente, s’en
distinguent par la ponctuation bien plus forte du dessus, les »
élytres plus longs, la convexité plus faible, etc.
(2) L’A. nigripennis Payk. se rapproche beaucoup des deux es.
pèces suivantes par sa forme générale mais ses antennes ont leurs 4
deux avyant-derniers articles faiblement transversaux et non carrés. «
À E,
E. REITTER 203
39 Côtés du prothorax presque droits du milieu à la
36”
36°
39
+29
A
38”
38
base, sans sailiie anguleuse avant le milieu.
Roux ferrugineux, très brillant, à ponctuation
éparse; élytres brun noir, ordinairement plus clairs
aux épaules et le long de la suture. Long. 1,4mm, —
Lenkoran. — Verh. d. nat. Ver. Brünn, xx11, 3
CASTANOPTERA Reitt.
Entièrement fauve brun ou roux ferrugineux, plus
densément pointillé, moins brillant. Long. 1 5m ,
GRAVIDULA Er.
Côtés du prothorax formant au ü milieu un angle obtus
distinct, fortement rétrécis vers la base et le som-
met. Roux fauve, brillant, à fine pubescence grise,
à ponctuation régulière, assez fine et assez serrée;
antennes grêles; prothorax un peu plus étroit que
les élytres, ceux-ci renflés et ventrus latérale-
ment (1). — Sibérie orientale : Chabarowka. (2) .
XENIELLA Reitt.
Prothorax à ponctuation notablement plus forte que
celle des élytres.
Elytres plus fortement convexes que le prothorax;
celui-ci fortement transversal. Corps ovale, brun
ferrugineux ou noir avec le sommet des élytres roux
ferrugineux.
Noir; moitié postérieure des élytres roux fauve.
Calus huméral faiblement accusé. Antennes et pattes
fauve clair. Long. 1,8-2"". — Europe; Sibérie orien-
tale : Chabarowka. — Heer)
NITIDULA | Heer.
Brun noir, roux < brun ou roux ferrugineux brunâtre
élytres plus clairs vers le sommet chez les exem-
plaires foncés; antennes et pattes roux brun, fémurs
souvent plus foncés. Long. 1,8-2,2mm, — Europe,
Sibérie. — (castanea Steph., rufipes Steph., Crypt.
(4) Voisin d'A. fuscata, mais finement et régulièrement ponctué,
de couleur plus claire, plus luisant, etc.
(2) L’A. Lewisi Reitt., de Wladiwostok, est aussi très voisin de
cette espèce mais s’en distingue facilement par sa pubescence courte
et couchée, les épaules sans calus distinct, etc.
+2
[=
Be
31
39? ?
44
CRYPTOPHAGIDAE
rufus Waltl, Derm. ater Payk., À. rubella Heer) .
FRS ED RS RE UE FUSCATA Schh.
Elytres et prothorax à ‘convexité forte et séparée;
prothorax au plus d’un tiers plus large que long.
Corps étroit, presque cylindrique, en majeure partie
roux ferrugineux ou roux brun.
Prothorax un peu plus étroit que les élytres, non
fortement ponctué; corps roux fauve, un peu plus
clair au sommet, tête noirâtre; suture des élytres, à
la région scutellaire, et base du prothorax ordinaire-
ment un peu rembrunies. Long. 1,8m"m, —_ Europe,
Sibérie. — (rufa Heer, Murray, nigriceps Er.) . .
1 ATRICAPILLA Steph.
Prothorax à peine plus étroit que les élytres, élevé,
fortement convexe à ponctuation forte et serrée.
Brun roux clair, tête, prothorax et suture, près de
l’écusson, d’un brun un peu plus foncé; parfois noir
brun, avec les antennes, les pattes et les élytres
d’un roux brun vif. Long. 1,8"m, — Europe. — (bi-
color Er., berolinensis Kr.) . . TuMuLORUM Villa
Antennes plus courtes, mussue bien détachée, à deux
avant-derniers articles faiblement transversaux.
Côtés du prothorax tombants, leur fine ligne margi-
nale non visible de haut.
Corps à pubescence très courte et couchée.
Prothorax à ponctuation forte, notablement plus
forte et plus dense que celle des élytres et à peine
à
Ou légèrement plus étroit que ces derniers. Noir ou
brur. Long. 1,3-1,5mm, — Europe . . ATRA Herbst
Dessus assez uniformément ponctué.
Corps ovale, convexe, en majeure partie de couleur
claire.
Bord postérieur du prothorax plus fortement relevé . $
au milieu. Roux fauve, peu luisant, très finement et
densément ponctué, presque mat; angles postérieurs
du prothorax à peu près droits, dessus comme sau-
poudré de pubescence. Long. 1,5®m, — Europe sep-
tentrionale et moyenne. — (salicicola KE:)=
L ZETTERSTEDTI Zett.
Bord postérieur pas plus fortement relevé au milieu.
43”
45”
160
AT
E. REITTER 205
Roux ferrugineux ou roux brun, luisant à ponctua-
tion assez forte, celle du prothorax plus dense; ce
dernier à peine plus étroit que les élytres, légère-
ment transversal, régulièrement arrondi sur les
côtés, obtusément arrondi aux angles postérieurs;
élytres avec une bande plus foncée sur les côtés.
Long. 1,3%. — Sibérie orientale : Wladiwostok.
LATERALIS Reitt.
Corps long et étroit, assez 2 déprimé.
Bord postérieur du prothorax à peine sensiblement
plus relevé au milieu. Corps en majeure partie aoijr
ou brun.
Plus grand, noirâtre ou brun, sommet des élytres et
épaules d’un roux ferrugineux ou fauve brun clair,
antennes roux fauve, fémurs souvent rembrunis.
Long. — Europe. — (cognata Er.?)
PELTATA Kr.
Plus petit, noir, unicolore, antennes et pattes noir
brunâtre. Long. 4,2-1,4mm, — Europe, Caucase. —
Steph., concolor Märkel)
FUSCIPES GyIL.
Noir, antennes, pattes et élytres brun fauve. —
APGVE Le 1 VMS ANAT DICHROA Reïtt
Bord postérieur du prothorax plus fortement et dis-
tinctement relevé au milieu.
Corps très petit, fauve roussâtre, base des élytres
noirâtre sur une étendue plus ou moins grande.
Long. 1-1,2mm, — Europe, commun (1). :
PUSILLA Schh.
Un peu plus court, et plus large : dessus brun; an-
tennes et pattes roux fauve. Prothorax transversal,
presque aussi large que les élytres, un peu plus den-
sément ponctué, profondément et transversalement
déprimé avant la base; angles postérieurs émous-
sés; élytres au plus deux fois aussi longs que larges,
pris ensemble, et offrant leur plus grande largeur au
milieu ou après le milieu. Long. 1,1-1,2mm, — Sibé-
(1) L’A. minutissima Tourn. est établie sur de petits individus à
ponctuation des élytres exceptionnellement serrée.
_lore. Bord postérieur du prothorax un peu plus for-
48”
48’
40°
49°
50°”
Se
(1) Wollaston a changé le premier nom, déjà employé par Panzer, à.
en rubricollis. Mais celui-ci avait été antérieurement appliqué par ©
Brisout à une autre espèce. 24
Zeitsch:; 1876, p. 142.0: 5. COL PROBRBELAE ENS
CRYPTOPHAGIDAE
rie orientale : Chabarowka . . SUBAPICALIS Reitt.
Dessus ou au moins élytres à pubescence fauve,
longue, rude, pas tout à fait couchée, souvent très
longue, relevée et fauve. Dessus roux fauve unico-
tement relevé au milieu. |
Pubescence longue, rude, inclinée. Prothorax plus À
étroit que les élytres, à ponctuation assez forte et
dense; élytres à ponctuation un peu plus fine et.
moins dense. Très voisin d'A. fuscata Schh., mais -
plus clair, plus luisant, à pubescence longue et an- «
tennes autrement conformées. Long. 1,8mm, — Sibé-
rie : Wladiwostok Fe — Deutsch. Ent. Zeit., «
SIDE D. AALAEA ap STE WII Reitt,
Pubescence très longue, peu serrée, redressée. Pro-
thorax bien plus étroit que les élytres et, comme eux,
à ponctuation forte et peu serrée. Long. 1,5 mm, —
Sibérie : Wladiwostck; Japon. — Deutsch. Ent.
Prothorax à arête latérale finement rebordée et bien.
visible de haut, au moins du milieu à la base. &
Marge latérale du prothorax visible, de haut, us
qu'aux angles antérieurs, c’est-à-dire en entier. |
Grand, roux ferrugineux, convexe, régulièrement, «
très finement et assez densément pointillé, côtés du …
prothorax régulièrement arrondi, bord oser È
plus fortement relevé; élytres en ovale allongé, noi- «
râtres, roux ferrugineux à la base et au sommet.
Long. 1,8-2mn, — Allemagne, France; dans les COnN-
trées montagneuses, mais rare . CONTAMINATA Er.
Plus de. roux vif, convexe, : : Vite régu- #
tree relevé au milieu ; me noirs, devenant | É.
_ plus ciairs vers le sommet; base étroitement rousse. Ml
Long. 1,4mm, — Madère. — (ruficollis Woll., rubri-
colis. Woll.) (4): 2.7.1 2, MARGINICOLES Reitt. *#
in RE Ha à FRA EhE
49°
51”?
51”
26
DD?
ed
04”
04
29
E. REITTER 207
Marge latérale du prothorax visible seulement du
milieu à la base; angles postérieurs presque droits.
Prothorax plus fortement relevé au milieu, du bord
postérieur, plus fortement déprimé au milieu avant
la base. Dessus à ponctuation extrêmement fine,
peu distincte; rouge, luisant, élytres noirs ou brun.
Long. 1,70m, — Europe. — (Crypt.ruficollis Panz.,
A. pulchella Heer, nec Reiïtt.) . NIGRIPENNIS Payk.
Prothorax pas plus fortement relevé au milieu du
bord postérieur, faiblement et régulièrement dépri-
mé avant le bord postérieur. Brun ferrugineux ou
même noir, tête et prothorax ordinairement brun
clair. Dessus à ponctuation fine, celle du prothorax
un peu plus distincte. Côtés du prothorax règulière-
ment arrondis, base presque bisinuée. Long. 1,8-
2m, — Suède, Allemagne, Autriche, Caucase. —
(castanea Thoms., cognata * Reïtt. nec Er.) . . . .
D ie mou MORIO Kolen.
Prothorax à base bisinuée. — (Prothorax presque
toujours graduellement rétréci de la base au sommet,
à côtés moins arrondis et sans angle vers leur milieu.
Corps convexe).
Marge latérale du prothorax visible de haut, au
moins du milieu à la base.
Marge latérale du prothorax visible seulement du
milieu à la base.
Prothorax régulièrement arrondi sur les côtés, attel-
gnant sa plus grande largeur au milieu ; dessus fine-
ment pointillé, obsolètement sur les élytres; ceux-ci
ovoïides. Long. 1.8-2m. . . ... MORIO Kolen. var.
Prothorax régulièrement rétréci de la base au som-
met, presque conique, à ponctuation fine et espacée;
élytres au moins aussi fortement pornctués. Roux
fauve, luisant, élytres noirâtres, fauve roux vers le
sommet et les épaules. Premier article des antennes
bien plus long que large. Elytres brièvement ovoïdes,
plus larges que le prothorax. — Europe moyenne,
Caucase. — (versicolor Er.) . . . . ORNATA Heer.
Marge latérale du prothorax visible de haut sur
toute sa longueur. — En ovale allongé, convexe,
56’
6”
CRYPTOPHAGIDAE
fauve roux, unicolore, très luisant, à pubescence à :
peine apparente, presque poli, à ponctuation partout
extrêmement fine et espacée. Prothorax un peu plus
large que long, graduellement rétréci de la base au
sommet; bord postérieur à peine plus fortement
relevé au milieu. Elytres ovoïdes, à peine plus lar-
ges que le prothorax. Long. 1,2-1,3mm, Faciès d’A.
testacea. — Crète . . . . . . . CRETICA Reïtt. (1)
Bords latéraux du prothorax tombants, leur ligne
marginale non visible de haut.
Prothorax sans impression transversale avant la
base. Corps très brièvement ovale, à élytres larges
et brièvement ovales. Antennes trapues, à 2 avant-
derniers articles transversaux. (Espèces de petite
taille, assez voisines d'A. apicalis).
Noir, luisant, finement pubescent, à ponctuation
assez fine et presque régulière, quelquefois indis-
tinctement plus fine sur les élytres. Prothorax trans-
versal, curvilinéairement rétréci de la base en avant,
à rebord basilaire extrêmement fin. Elytres briève-
ment ovoïdes, à peine plus larges que le prothorax.
Long. 1,2-1,3®m, — Hongrie : comitat de Marmaros.
— Deutsch. Ent. Zeit. 1878, 56. . . ArTTiza Reïtt.
Roux ferrugineux ou roux brun, élytres noirs, un
peu plus distinctement ponctués. Long. 1,3mm, —
Meadiai ere . .« Var. BANATICA Reïitt.
Un peu plus petit, plus trapu, plus densément pubes-
cent et plus fortement ponctué, fauve roux ou roux «
ferrugineux, unicolore. Long. 1,1mm, — Caucase. —
Rev. mens. d'Ent. Petersb. 1883, DAME 27 UE
An de vie ie le CC NSTÉRNODEUIDES Reitt. |
Prothorax : avec une impression transversale plus ou
moins distincte, au milieu, avant la base. 4
Prothorax deux fois aussi densément et deux fois «
aussi fortement ponctué que les élytres, bien plus
étroit que ceux-ci.
(1) Les exemplaires très foncés ont, sur la moitié antérieure des
élytres, une large bande transversale rembrunie. “4
Evreux. — Imp. de l'Eure. L. Odicuvre.
D 087
59°?
59”
08
60”
_ 60°
E. REITTER 209
Premier article des antennes grêle, presque deux
fois aussi long que large. Prothorax rétréci de la
base en avant, transversal. Elytres ventrus latéra-
lement.
Taille grande, antennes robustes, élytres à calus
huméral fortement saillant. Brun ou même noir;
dans ce dernier cas, élytres plus clairs au sommet
et aux épaules, ou d’un brun foncé avec les élytres
plus clairs. Long. 1,7-2um, — Europe .
TURGIDA Er.
Taille plus petite, antennes grêles, calus huméral
des élytres peu distinct. Brun noir ou brun; élytres
ordinairement un peu moins clairs, mais plus clairs
vers le sommet et les épaules; parfois en entier
d’un brun roux uniforme. Long. 1,3-1,5mm,— Europe,
Caucase, Sibérie, Amérique du Nord. — {clavicor-
nis Baudi). os 7 2APICADIS Er.
Premier article des antennes à peine plus long que
large. Prothorax subarrondi latéralement, à peine
plus large que long, rétréci du milieu au sommet.
Prothorax presque parallèle, très densément et
assez finement ponctué. Elytres longuement ovoïdes,
médiocrement convexes, deux fois plus finement
ponctués. Long. 1,2-1 5m, — Europe. — (terminata
Come . . . RUFICORNIS Marsh.
Prothorax plus fortement rétréci vers le sommet, à
ponctuation peu serrée, forte ; élytres à ponctuation
plus espacée et deux fois aussi fine, longuement
ovoïdes. En ovale allongé, fortement convexe, voi-
Sin d'A. gibbula, plus rudement pubescent, roux
ferrugineux, parfois à tête et prothorax plus foncés;
2 avant-derniers articles des antennes presque car-
rés. Long. 1,4%, — Sibérie orientale : Wladiwos-
iok; récolté par M. Graeser : : : GRAESERI Reitt.
Prothorax soit n'étant pas deux fois aussi densément,
_ soit n'étant pas deux fois aussi fortement ponctué
que les élytres. Ponctuation du dessus généralement
peu serrée et assez régulière, souvent extraordi-
nairement fine.
Pubescence du dessus un peu soulevée et non com-
L'Abeille. voi, XX VII. 8.
210
62”
postérieure du disque du prothorax à peine plus
62
61”
63”
64”
65”
66’
(1) Ici vient se placer une variété d'A. Graeseri à pubescence :
rude et assez longue.
-les élytres. Coloration très variable : tantôt noir ou
CRYPTOPHAGIDAE
plètement rase, bien que fine et très courte, formée ”
de poils courbés et penchés. Espèces allongées,
très convexes (1). 4
Roux brunâtre ou roux ferrugineux. Côtés et moitié «
fortement et plus densément ponctués que les ély-
tres. Antennes grêles, articles 4-8 non transversaux.
Long. 1,5mm, — Jles Ioniennes, principalement
Gorj our. 7er . +: « . JONICA Reïtt. #
Un peu plus petit, fauve 1 TOUX, luisant. Prothorax et :
élytres à ponctuation espacée et assez fine. Antennes
Ra articles 4-8 subtransversaux. Long. 1,2-
1,3m®, — Montenegro occidental . 2
MONTENEGRINA Reitt. ;
Pubescence du dessus complètement rase. e
Elytres sans pli partant de l'épaule et dirigé en
arrière. Prothorax à arête du bord latéral complète,
souvent défléchie en avant.
Dessus à ponctuation distincte, médiocrement .
et pubescence distincte, fine.
Base du prothorax sans trace de rebord.
Antennes longues, à 2? avant-derniers articles au «
moins carrés ou plus longs que larges (0). Dessus
assez convexe. Prothorax assez droit de la base au
milieu, puis fortement rétréci vers le sommet. Ely-m
tres en ovale allongé, exactement aussi larges à leur
base que le prothorax à la sienne, puis graduelle-n
ment élargis et atteignant leur plus grand diamètre
avant le milieu. Prothorax parfois un peu plus den- 4
sément mais à peine plus fortement ponctué que
brun, avec les élytres plus ou moins clairs aux
épaules et vers le sommet, tantôt entièrement noir,
brun roux ou fauve brunâtre. Long. 1,6-2mm, — Eu
rope. — (analis Er., ce Sturm, atra Heer) . ."
TESTACEA Steph.
a). Forme plus courte : noir, élytres roux brun, à som-
ï
>
"
LS
66”
#
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8
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æ,
hs
4
%-
s$e
#
À
4
E. REITTER ar
met et épaules plus clairs, ou élytres roux brun à
suture et bords latéraux foncés. — Italie, Toscane,
CCE A PE NaT: RUBIDA Reitt.
b). Plus convexe; prothorax un peu plus densément
ponctué que les élytres, plus fortement arrondi sur
les côtés, noir. Elytres brun fauve. — Sibérie : Baï-
kal, Oussourti. . . . . . Var. SEMITESTACEA Reitt.
c). Bien plus court et plus trapu ; antennes à 2 avant-
derniers articles transversaux; prothorax plus for-
tement transversal; élytres plus larges, ovales,
ayant leur plus grande largeur au milieu (et non
avant le milieu comme chez le type); leur sommet
souvent a clair. — Autriche .
var. VIENNENSIS Reitt.
d). De même forme que l'A. analis, mais plus court,
plus fortement convexe, bien plus fortement ponc-
tué, uniformément brun châtain foncé, antennes et
pattes roux brun; bord postérieur du prothorax non
bisinué. — Nord-Ouest de la Hongrie.
? Var. FORMOSA Reitt.
Antennes fines mais s proportionnellement courtes, à
9 avant-derniers articles toujours distinctement ou
faiblement transversaux. Dessus, notammentles ély-
tres, fortement convexe, ceux-ci plus brièvement
ovales (1). — Ovale, noir, assez régulièrement mais
tantôt plus fortement, tantôt plus finement ponctué,
la ponctuation du prothorax ou celle des élytres par-
fois un peu plus distincte ; base du prothorax au plus
un peu plus fortement mais pas plus densément
ponctuée que le disque ; angles postérieurs formant
un angle droit mais à bords émoussés; élytres un
peu ventrus latéralement, ovoïdes, plus fortement
convexes que le prothorax, ayant leur plus grande
largeur juste avant le milieu. Long. 1,3-1,8mm, —
mo moyenne, France, Italie, Caucase . . . .
GIBBULA Er.
a). Plus grand que le type, noir, un peu plus fine-
(4) Voyez aussi À. rubricollis Bris. (p. 213).
212
65”
distinct.
67”
luisant, finement et peu densément ponctué, fine-
67
GA
68’’
‘ prothorax (souvent aussi le prothorax entier), som-
(1) L’A. parvula Reitt. se rapporte aux très petits exemplaires,
de cette forme. E
(2) Je n’en possède qu’un exemplaire, communiqué par l auteur à]
CRYPTOPHAGIDAE
ment ponctué. Long. 1,8mm, — Angleterre.
var. HISLOPI Woll.
b). Roux ferrugineux uniforme (1) . FA
: Var. HIEMALIS Baudi,
Base du prothorax avec un rebord très fin mais M
Premier article des antennes à peine plus long que
large. — En ovale allongé, convexe, roux fauve,
ment pubescent (très voisin d’un petit A. gibbulaM
Er.). Long. 1,20m, — Suisse (2) |
sd DELICATULA Tourn.
Premier article des antennes deux fois aussi long que »
large. — Ovale, convexe, unicolore, roux fauve, «
très finement pubescent; prothorax transversal, ré=
tréci davantage en avant, à ponctuation régulière,
très fine, assez éparse, celle des élytres de même;
ceux-ci ovales, un peu plus larges que le prothorax.
Antennes grêles. Long. 1,3", — Caucase : mon-«
tagnes de Mesk. . . : . .. . . ‘ RASICOËÉNIS Reïtt.
Dessus au moins à ponctuation extrêmement fine et
simplement saupoudré d’une pubescence distinctem
seulement à un fort grossissement, chacun des petitsM
poils qui la composent dépassant à peine sensible-
ment le petit point d’où il sort; surface par coneuEsS s
très luisante, presque polie. CN
Dessus à ee uniformément assez fine et
peu serrée, à peine pubescent, les petits poils qui
composent la pubescence ne dépassant pas les points, |
où ils s'insèrent et ayant l'aspect d’une poussière 4
Ovale allongé, noir brun, luisant, tête, bords du
met des élytres (souvent aussi les épaules), antennes |
et pattes roux brun. Antennes courtes et fines, à 24
avant-derniers articles faiblement transversaux
Long. 1,4nm, — Turcménie, récolté par Hans Leder De
69’’
69”
10e
E. REITTER 213
parait commun . . . ... . MPUBENS Reitt.
Dessus bien plus finement ponctué et pubescence
très courte et facile à méconnaître, mais néanmoins
dépassant un peu chacun des points où elle s’insère.
Corps assez convexe; courbure du prothorax un peu
plus faible que celle des élytres. Ceux-ci plus de
deux fois aussi longs que le prothorax. Dessus à
ponctuation très fine et éparse, celle du prothorax
souvent un peu plus dense, notamment à la base.
Roux ferrugineux vif, très finement, peu densément
pointillé, abdomen, poitrine et élytres noirs, épaules
et sommet des élytres roux ferrugineux. Long. 1,3-
1,500, — Europe méridionale, Angleterre, Cau-
Cheese ne PS eRUBRICOLLIS bris
a). Faune roux unicolore, plus fortement luisant,
encore plus finement, deux fois plus éparsement
pointillé ; élytres plus fortement rétrécis en arrière.
Long. 1,5-1,6%%, — Caucase. var. SPARSULA Reitt.
b). Un peu plus aplati et plus densément ponctué,
noir, antennes et pattes roux ferrugineux. Long.
D Ole TR) 7 2. var. MORULA Reitt:
Corps court, très fortement convexe, très luisant;
courbure du prothorax presque aussi forte que celle
des élytres; ceux-ci à peine deux fois aussi longs
que le prothorax. Dessus encore plus finement et
plus éparsement pointillé. Prothorax très grand, pas
plus étroit que les élytres.
Antennes grêles et assez longues, massue sensible-
ment plus épaisse que le funicule. [Impression trans-
yersale du prothorax profonde; régulière et située
avant la base. Elytres ovoïdes, ayant leur plus grand
diamètre avant le milieu. Brun châtain, presque poli
et brillant, à pointillé très clairsemé et difficile à
voir. Long. Lomme: — Toscane. À
THORICTOIDES Reitt. (2).
(4) La ponctuation et la coloration varient assez fortement. Je
considère À. divisa Rye comme établi sur des exemplaires plus tra-
pus et un peu plus distinctement ponctués.
(2) Les exemplaires du Caucase que j'ai envoyés sous ce nom
appartiennent tous à l’A. cephennioides Reitt.
RENE
” s + 2 _ 7508
E
214 CRYPTOPHAGIDAE
710’ Antennes relativement épaisses et longues, massue “
au contraire à peine plus épaisse que le funicule.
Sillon transversal du prothorax contigu à la base et
s’en écartant seulement un peu devant l’écusson, où
il reste rectiligne. Elytres trapus, ovales. Corps
court, presque cylindrique. Roux ferrugineux ou
fauve roux, luisant, presque lisse, à ponctuation
extrêmement fine, prothorax un peu plus densément
pointillé que les élytres. Long. 1,5mm, — Syrie. —
Deutsch. Ent, Zeitsch. 1884, p. 252 . LAEvIs Reïtt.
63 Elytres pourvus, à partir de l'angle huméral, d’un
pli relevé droit, court, dirigé en arrière. Prothorax «
avec une arête marginale distincte et assez forte sur
la dernière moitié des côtés, mais sans arête et
arrondi avec le prosternum depuis le milieu jus-
qu'au sommet. — Extrêmement court, du faciès des
Cephennium, fort convexe, brun châtain, à pointillé
extrêmement fin, peu serré et difficile à voir, à
pubescence rase, très fine. Prothorax faiblement
transversal, presque plus large que les élytres, dé-
primé transversalement avant la base, un peu plus
fortement pointillé dans la dépression. Ecusson peu
transversal, presque orbiculaire. Elytres très briève-
ment ovoïdes, pas deux fois aussi longs que le pro-
thorax: Long”, L'nmrETaucase Ve ere
CEPHENNIOIDES Reitt. (1). M
3. Gen. STERNODEA Reltter. . 4
(Corps en ovale court, convexe, fauve brunâtre ou M
fauve roux, à fine pubescence fauve; élytres avec «
quelques petits poils plus longs, disposés en séries).
1” Prothorax bien plus densément et bien plus forte-
ment ponctué que les élytres, sauf à sa base. Aire =
médiane du prosternum sans carène longitudinale.
2” Antennes épaisses, 2° article à peine, 3° peu plus «
long que large, ?° bien plus épais que le 3e. Protho- %
rax sans trace de ligne marginale sur les côtés; por- «
(1) Envoyé par moi, jusqu'ici, sous le nom de thorictoides.
L’Atomaria nilida Heer est certainement un Cephennium, sans
doute C, intermedium Fairm. ou GC. thoracicum Müll,
E. REITTER 249
tion moins densément ponctuée de la face dorsale
non limitée, avant la base, par une ligne transversale
accusée. Long. 1,3mm, — Jtalie, péninsule des Bal-
kans, Carpathes du Nord-Est de la Hongrie. —
(Cr Weiser Reïtk.)..:..:. . . Baup Reïtt.
Antennes fines, articles ? et 3 deux fois aussi longs
que large, 2e plus épais que le 3. Prothorax rétréci
en avant à partir du milieu, parallèle en arrière, à
côtés pourvus, vers la base, d’une ligne marginale
très fine; portion moins densément ponctuée de la
face dorsale limitée avant la base par une ligne
transversale arquée extrêmement fine, passant faci-
lement inaperçue. Long. 1,5mm, — Caucase
LEDERI Reitt.
Prothorax : aussi finement ponctué que les élytres,
sauf à sa base. Antennes fines; 2e et 3e articles à
peine plus longs que larges, 3° plus épais que le 2°.
Prothorax avec une ligne marginale très fine sur les
côtés ; portion moins densément ponctuée de la base
du prothorax limitée par une ligne transversale ar-
quée, extrêmement fine, passant facilement inaper-
çue. Prosternum avec une fine carène longitudinale
sur le milieu de sa partie antérieure. Long. 1,2-
4-3mm, — Caucase — (Q Haroldi Reïtt.) . . .
RADDEI Reitt.
Prothorax et élytres : à ponctuation assez uniiorme,
forte et très serrée, presque mats. Plus petit que le
précédent, en ovale plus court, fort convexe, à fine
pubescence fauve, caractérisé par sa ponctuation
forte et serrée. Base du prothorax à peine plus
éparsement ponctuée, au milieu, que le disque. An-
tennes à 2e article allongé, 3° aussi long que large,
les autres articles du funicule transversaux. Long.
A-1,4mm, — Algérie : Edough; communiqué par
Mende de Eyons 2... "ORILATEReIEE:
4. Gen. EPHISTEMUS Stephens.
Saillie prosternale sans rebord sur les côtés. Grandes
espèces.
216
9” Ecusson orbiculaire. Antennes à massue bien déter-
47
CO
CRYPTOPHAGIDAE
minée, articles du funicule très grêles, 7e pas plus
épais que les articles contigus. Première moitié des
élytres à ponctuation espacée, très distincte; protho-
rax bien plus finement ponctué. Noir, antennes et
pattes roux fauve. Long. 1,4-1,6mm, — Europe —
(Crypt. ne Waltl, Er., E. palustris Woll.).
: NIGRICLAVIS Steph.
Ecusson en ellipse transverse. Antennes à massue
peu tranchée, articles du funicule plus épais, Te à
peine plus étroit que le 9e et bien plus large que les
articles contigus. Dessus d'aspect soyeux, à ponc-
tuation à peine perceptible. Noir, base des élytres
assez étroitement brun roux, antennes (rembrunies
vers le sommet) et pattes roux ferrugineux. Long.
1,4nm, — Madère — se alternans Woll.).
ALTERNANS Woll.
Saillie prosternale lisse au milieu, pourvue sur les
côtés d’un rebord linéaire.
Angles postérieurs du protherax presque subaigus.
a). Noir; élytres vaguement ferrugineux au sommet;
antennes et pattes rousses. Long. 1-1,1#®,— Europe;
commun — (Derm. gyrinoides Marsh., E. ovulum
1 At OL . . . GLOBULUS Payk.
b). Noir, prothorax ferrugineux foncé, moitié posté-
rieure des élytres, antennes et pattes fauve brun.
. — Europe; plus rare. — (Derm. piceorhoeus Marsh.).
3’
1e
4’
. . Var. DIMIDIATUS Sturm.
Angles postérieurs du prothorax obtus.
Très petit, noir, élytres souvent plus clairs au som-
met, antennes É massue très souvent rembrunie) et M
pattes fauve ferrugineux. Dessus à peine pointillé. M
Long. 0,8%, — Europe. . . . + EXIGUUS EF.
Plus grand, roux fauve clair, veux noirs, bord posté- M
rieur du prothorax étroitement rembruni : ce dernier
à ponctuation à peine visible; base des élytres dis- A
tinctement mais très finement ponctuée. Long. 1nm.
— Caucase. — Rev. mens. d'Ent. Petersb., 1883,
MAR RUE M Le A RP EE DT US ET CES
SUPPLEMENT AUX CRYPTOPHAGIDAE
Spaniophaenus caucasicus Reitter, 1588, Wien. ent.
. Zeit. vit, p. 105. — Oblongo-ovalus, sat convexus,
. nitidus, rufo-testaceus, fulvo-pubescens, pube brevi,
. depressa et pilis longis declinatis intermixths ; anten-
. nis brevibus; prothorace parce subtiliter punctato,
antrorsum angustato, lateribus rotundato, pone
. angulos anticos oblique prominulos distincte si-
. nuato ; elytris subtilissime, parce punctatis. —
Long: 2.3mm,
- Diffère de S. amplicollis Br. par sa couleur plus claire,
Sa pubescence encore plus rude, double, composée de
poils fins et couchés entremêlés de poils longs et plus
soulevés, enfin par la ponctuation un peu plus distincte
et moins éparse du dessus et surtout par la coupe tout
autre du prothorax. Ce dernier est assez fortement
arrondi sur les côtés, sinué et comme étranglé derrière
les angles antérieurs, chliquement saillants; avant la
base se trouve une forte impression transversale dans
le fond de laquelle se voit une strie transversale plus
profonde.
Encore plus distinct de S. laticollis Mill., de Transsyl-
vanie, par sa pubescence plus longue, rude, sa ponctua-
tion éparse et la conformation du prothorax.
Patrie : Gouvernement d'Elisabethpol dans le Caucase,
6 exemplaires trouvés à Helenendorf par Leder, vivant
sous les pierres, avec des Fourmis (comme les
Emphylus).
Gen. Haplolophus Friv. (cf. p. 171)
[Reitter (Deutsch. ent. Zeit., 1889, p. 312) discute la
synonymie des Haplolophus modifiée par Seïdlitz et
donne un nouveau synopsis du genre, avec addition
d'une espèce nouvelle, H. albellus Reitt.]
4” Ponctuation de la tête et du prothorax extrêmement
fine, celle des élytres forte. Pubescence du dessus
courte, gris blanc. Long, 8,6-3,8um, — Autriche
(Bisamberg); Hongrie — (robustus ? Seidl., nec
Tr + cé:
ES 2
où
Ms EL me ie M DT RS CUS DEN RE SES AREA
218 CRYPTOPHAGIDAE
Moraw.). . . . . NEGLECTUS Friv. (1}
1’ Ponctuation de la tête et du prothorax forte et
serrée, à peine plus faible que celle des élytres. M
2” Pubescence du dessus gris blanc, modifiant à peine
la couleur foncière du corps. Long. 4-5,5mm, — Rus
sie méridionale, Caucase. — (Fausti Seïdl.).
ROBUSTUS Moraw.).«
2 Pubescence du dessus longue, blanche, presque
villeuse mais couchée, marquant presque sur les
-élytres la couleur foncière des téguments.-Ponctua-"
tion du prothorax un peu plus fine que dans Fespècen
précédente et intermédiaire entre celle des deux
autres espèces; ponctuation des élytres au contrairen
bien plus serrée, simple. Long. 5ew, — Tachhent
Rp te LE DUT AE PER PE albellus Reitt.\
Cryptophagus (Mi iohocene) araxicola Reïtter, 1889,
Deutsche ent. Zeit., 1889, p. 21. — Oblongus, subel- ÿ
lipticus, rufo -ferrugineus , nitidus , subtilissimen “
basin superantibus, clava abrupta triarticulata, arti-"
culis duobus penultimis subaequalibus transversis M
capite dense punctato, oculis mediocribus, prorss |
leviter convexo, parum densè subtiliter punclato, M
lateribus fere rectis, basin versus leviter angustatis
angulis posticis rectis, anticis callosis postice haud
in dentem productis, denticulo laterali minutissimom
ante medium sito, plica ante scutellum valde dis
lincta, basi fortiter transversim depressa, utrinquen
foveola punctiformi insculpta; elytris oblongo-ovali=a
bus, sat convexis, nitidis, magis subtiliter quam in
thorace et sat dense punctatis, punctis porte subtis
lioribus. — Long. 2,2-3mm, 7
Vallée de l’Aras; découvert par Leder. %
Très voisin des C. simplex et C. seriatus. Ces tri
(1) D’après le Cat. Col. Eur., Cauc. et Armen., édition Reitter
1891, H. neglectus Friv. ne serait qu’ une variété de H. robuslus
Moraw, — (L. Bedel). Lè
E. REITTER 219
>spèces forment, dans le sous-genre Mnionomus, un
;roupe caractérisé par la pubescence des élytres double.
dlles se distinguent de la manière suivante :
1” Prothorax régulièrement arrondi sur les côtés, ayant
sa plus grande largeur au milieu ou à peu prés ;
angles antérieurs à peine visiblement épaissis;
base à faible impression transversale.
? Dessus à ponctuation extrêmement fine et espacée.
— Autriche; très rare. . . . . . . SIMPLEX Mill.
2? Dessus à ponctuation assez dense et très distincte.
Daghestan "= : . . . SERIATUS Reitt.
1” Prothorax à côtés presque droits, légèrement rétré-
_ cis vers la base, ayant sa plus grande largeur en
avant; angles antérieurs dilatés en un calus
oblique; base avec une forte dépression transver-
sale. — Vallée de l’'Aras . . . . ARAXICOLA Reiïtt.
ryptophagus laterangulus Reitter, 1891, Wien. ent.
Zeiït., X, p. 197. — Cryptoph. aflinis valide simailis, sed
prothorace valde angulato, antice parum, postice
» fortiter angustato, dente laterali magno, prominulo,
lateribus ante et pone dentem lateralem longe ciliatis,
punctura prothoracis minus confertissima, elytro-
brum magis fortiore (sic). — Long. 1022 om
- Très voisin de C, affinis, mais ponctuation du dessus
ioins serrée, celle des élytres plus distincte, bords
atéraux du prothorax fortement angulés au milieu ou à
jeu près et pourvus, au même point, d’une forte dent,
tténués distinctement en avant, très atténués en arrière,
bnsguement frangés tout du long; angles postérieurs
btus,; épaississement en écuelle des angles antérieurs
Ssez long, saillant postérieurement en forme de den-
ieule. Antennes grêles. Espèce de forme et de taille
ariables mais facile à reconnaître.
“Syr-Daria (Turcménie orientale). Récolté par Willberg.
“Cryptophagus posticus Reitt., 1888, in Deutsch. ent.
leitschr., 1888, p. 425. — Assez élancé, sensiblement
onvexe, roux ferrugineux, légèrement brillant, à
ubescence fauve, très fine, couchée. Antennes gré-
220 Le CRYPTOPHAGIDAE
les. Tête à peine plus étroite que le prothorax, den“
sément ponctuée; yeux grands. Prothorax à peine
plus large que long, presque carré, arrondi latérale”
ment; côtés fortement rétrécis vers la base à partim
du denticule latéral (situé immédiatement après le
milieu), subéchancrés en avant du denticule; angles
antérieurs en relief, assez courts, peu proéminentss
sans denticule en arrière; angles postérieurs obtus4
dessus finement et densément ponctué, portank
comme d'ordinaire de faibles callosités imponctuées#
base transversalement déprimée, pourvue de chaque
côté, d’une fossette ponctiforme très petite, peu
apparente. Elytres en ovale allongé, sensiblement:
convexes, notablement plus larges que le prothorax,
à ponctuation aussi fine et à peine plus éparse; base
marquée contre les épaules d’une faible impression
longitudinale qui détermine une sorte de léger cas
huméral.
Cette espèce à une grande analogie avec C. fumai
tus Marsh., mais s’en éloigne par son prothorax élevé!
qui rappelle, d'assez loin, celui de C. dorsalis Sahlb.,
le prothorax à plus d'analogie avec celui de C. dilat
pennis Reïtt. et de C. reflexicollis, mais, chez ;
posticus, le denticule latéral est situé immédiatement
après le milieu du bord latéral, et non avant dt
milieu, comme chez eux. Dans mon tableau, C. posti
cus se rangerait près des C. obsoletus Reïitt. et @
lapponicus Gyll., auxquels on ne saurait d’ailleurs L.
comparer. 3
Banat méridional; un exemplaire, paraissant norma
Cryptophagus Erichsoni Reitt. (cf. p. 175). — EloN
gatus, parallelus, sat concexus, ferrugineus, nitidus
inaequaliter pilosus,aequaliter, fortiter, minus dens
punctatus, prothorace coleopteris vix angustioi ‘4
leviter transverso, subquadralo, lateribus recti
angulis anticis subcallosis postice dentato-proman.
nulis, denticulo lalerali in medio sito, basi trans.
versim impresso, utrinque foveola punctiforntn
minus distincta ornato, elylris elongato-subovati,
ee -
- ti
E. REITTER 221
fere parallelis, pedibus, antennarum clava dilutiori-
bus.— Long. ?,3um,— [enkoran; découvert par Leder.
Voisin de C. badius mais distinct par sa forme plus
parallèle, son prothorax plus élevé, à angles antérieurs
moins dilatés, sa ponctuation plus grosse et plus éparse
- et surtout par sa pubescence rude, double. — Egalement
très voisin de C. labilis mais plus grand, à denticule
latéral du prothorax situé au milieu, etc.
Cryptophagus nigritulus Reitt. (cf. p. 175). — Elon-
gatus, leviter convexus, inaequaliter pilosus, piceus,
antennis pedibusque ferrugineis, antennarum clava
dilutiore, capite thoraceque confertim fortiter punc-
tatis, hoc coleopteris angustiore, subquadrato, longi-
tudine parum latiore, lateribus dilutioribus subrectis,
angulis anticis subcallosis, postice dentato-prominu-
hs, denticulo laterali in medio sito, plica ante scu-
tellum tenuissima, basi utrinque puncto majore
impresso, elytris elongatis, subparallelis, nigris, for-
titer, minus dense quam in thorace punctatis. —
Long. 2-2,83mm, __ Asturies, Andalousie; Lenkoran.
De l’aspect de C. dentatus, mais distinct par la colo-
ration, la ponctuation plus forte des élytres, la position
du denticule latéral du prothorax et par la pubescence
rude. — Diffère de C. umbratus (niger Bris.) par sa
forme plus allongée et sa pubescence.
Cryptophagus Jakowlewi Reïtt., 1888, in Deutsch.
ent. Zeitschr., 1888, p. 424. — Assez élancé, brun noir ;
élytres d’un brun plus clair, antennes et pattes fauve
ferrugineux; pubescence dorsale jaunâtre, extrêmement
fine et serrée, couchée. Antennes grêles, à 3e article
très élancé; massue médiocrement tranchée, à deux
avant-derniers articles transversaux. Tête plus étroite
que le prothorax, densément ponctuée; yeux grands.
Prothorax sensiblement transversal, à ponctuation
extrémement fine et serrée; angles antérieurs un peu
en relief mais ne formant denticule qu’en arrière; den-
ticule latéral très petit, situé au milieu; bord latéral
fortement rétréci vers la base à partir du denticule
médian; base avec une fossette ponctiforme, de chaque
Des PEAR ES: Rs PRIS _
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pre
222 CRYPTOPHAGIDAE
/
côté. Elytres aussi finement et presque aussi densément M
ponctués que le prothorax, en Pre allongé, peu con-
vexes, — Long. 2,7 mm, 4
Extrêmement voisin de C. corticinus Thoms., de
même forme, de même taille et à ponctuation analogue,
mais distinct par sa coloration foncée, par les angles
postérieurs du prothorax plus obtus et surtout par le
3e article des antennes bien plus long. :
Sibérie : environs d’'Irkoustk; 5 exemplaires identi- «
ques, trouvés et communiqués par M. W. E. Jakowlew.
Gen. Caenoscelis Thomson (cf. p. 192).
[Reïtter (Deutsch. ent. Zeitschr. 1889, pp. 308-310)
admet que C. ferruginea ? Bris., Reitt. (nec Sahlb.) —
C. Brisouti Seïdl., Fn.’Transsylv. p. 272, et que C. sub-
deplanata Bris. — C. ferruginea Sahlb. (nec Reitt.) En
outre il décrit, sous le nom de C. sibirica, l'espèce de
Sibérie orientale qu'il avait confondue primitivement =
avec C. cryplophaga Reïtt., propre à l'Amérique du
Nord.
Il donne ensuite le tableau suivant pour les espèces
de Caenoscelis du groupe de C. Brisouti Seïdl.]
1” Prothorax faiblement transversal; élytres en ovale F
allongé. E
2" Prothorax see seulement d’un tiers ou d’un quatt “
plus large que long. Ponctuation dorsale {à peine M
distincte sous un faible grossissement) très serrée, M
très fine, celle du prothorax un peu plus serrée et
plus forte. Elytres longs, ovales, ayant leur plus
grande largeur au milieu ou un peu après. . . 4
NT LR he leve pe BRISOUTI Seidl. à
2’ Très voisin du précédent; pubescence grossière et «
grise (au lieu d’être fine et fauve), plus longue et «
un peu soulevée (en dehors des poils plus longs,
relevés et presque en séries comme d'ordinaire.)
Prothorax d’un tiers plus large que long, un peu
plus étroit que les élytres. Ponctuation du dessus
très serrée, un peu plus forte que dans l’espèce «
précédente; celle du prothorax un peu plus serrée 4 à
E. REITTER ou 223
et notablement plus forte, bien visible à la loupe.
Elytres en ovale allongé. — Sibérie orientale
Chabarowka . . . . . . . Sibirica Reitt.
1” Prothorax fortement transversal. Elytres longue-
ment ovoides. Prothorax moitié plus large que long,
très peu arrondi sur les côtés, sensiblement plus
rétréci en avant qu'en arrière. Ponctuation du des-
sus très serrée, médiocrement fine, bien apparente
sous un faible grossissement; celle du prothorax à
peine plus serrée et plus forte. Elytres en ovale
allongé, ayant leur plus grande largeur avant le
milieu, atténués vers le sommet, ‘avec des traces
de strie suturale vers l'extrémité. Un peu plus
grand, plus large et plus aplati que C. Brisouti,
de couleur plus sensiblement fauve roux; pubes-
_ cence semblable. — Hongrie orientale : comitat de
Bihar (Dr À. Fleischer), 6 exemplaires.
Fleischeri Reitt.
_Atomaria atripennis Reitt. (cf. p. 201, note) —
- Oblonga, convexa, nitida, subglabra, parce, subtili-
ter aequaliterque punctata, nigra, antennis, pedibus,
capite prothoraceque rufis, prothorace transverso, à
medio ad basin parallelo, ad apicem fortiter angus-
… 1alo, angulis anticis subaculis, posticis rectis, basi
…._ vixbisinuala, ante basin transversim leviter impres-
… so, margine basali in medio vix magis elevato, late-
…. rali subdeflexo, elytris thorace parum latioribus,
humertis levissime producfis. — Long. 1,1mm, —
Syrie.
Extrêémement voisin d'A. nigripennis, mais le pro-
thorax est défléchi sur Les côtés, la ligne marginale n’est
pas visible de haut et le bord postérieur n’est pas for-
“tement relevé au milieu.
‘ Atomaria frondicola Reitter, 1889, Deutsch. ent. Zeit.
LA 1889, p. 372. — Très voisin d' ornata Heer (versicolor
Er.) et confondu jusqu'ici avec lui. Un peu plus grand,
conformé et coloré de même, à pubescence bien plus
distincte, plus serrée, à ponctuation plus serrée,
notamment sur le prothorax; celui-ci non régulière-
224 CRYPTOPHAGIDAE
ment atténué en avant dès la base, mais seulement à «
partir du milieu, ensuite presque parallèle jusqu'à la
base. — Facile à distinguer par la structure des
antennes : chez frondicola, l’article basilaire est long,
claviforme, bien plus long que le second; chez ornata,
il est court, un peu plus épais mais à peine plus long
que le second. L
Autriche (Hampe), Mehadia, Croatie, France,
Caucase.
Liste des CRYPTOPHAGIDAE de Circassie
recueillis par Hans Leder (1887)
(Reitter, in Wien. ent. Zeitung, 1888, p. 170-174)
- Diphyllus lunatus Fabr, var. inornatus Reitt., I. c., p.
170. — Dos des élytres sans tache pubescente commune ; «
à sa place, se trouvent seulement de petits poils clairs «
isolés. — Un exemplaire, sous des feuilles de Hêtre. Se
retrouve à Samara.
Diplocoelus humerosus Reitt. — Chez cette espèce les u
petits poils fins et dorés des élytres sont condensés au
milieu en une tache transversale commune, peu dis-
tincte. — Sous les feuilles de Hêtre.
Antherophagus caucasicus Reïitt. — ? exemplaires.
Henolicus serratus Gyll. — ? ÉREMPRES: l’un brun,
l'autre ferrugineux. :
Cryptophagus dilatipennis Reitt — Un certain.
. nombre d'exemplaires sous les feuilles de Hêtre, dans
la région des forêts élevées du Ficht. à
Cryptophagus corpulentus Reitter, 1888, Wien. col =
Zeit., vir, p. 170. — Ferrugineus, convexus, nitidus,*
pube fulva brevi sed haud depressa minus dense
veslitus, antennarum articulo ultimo jpenultimo«
angustiore; prothorace leviter transverso, coleopteris:
parum angustiore, lateribus aequaliter perparum
rotundato, subrecto, angulis anticis callosis postices
Evreux, Imp. de l'Eure. L, Odieuvre,
E. REITTER 295
in, dentem acutum productis, dente laterali sat dis-
hncto, fere ante medium sito, dorso dense fortiter
_ punctatlo, plica ante scutellum distincta, utrinque
prope basin foveola punctiformi impressa; elytris
Ovahibus, fortiter parum dense punctatis. — Long.
2,5 — 2, gmm,
Voisin de C. simplex Mill., mais distinct par sa forme
plus courte, plus épaisse, sa pubescence plus rude, non
disposée en séries et son prothorax transversal. Le der-
nier article des antennes est sensiblement plus étroit
que le précédent. Le prothorax est plus étroit que les
élytres, très peu arrondi sur les côtés, avec sa plus
grande largeur au milieu; il est ponctué densément et
fortement en dessus et présente les reliefs calleux habi-
tuels. Les élytres sont ovoïdes et convexes; leur ponc-
tuation, aussi forte à la base mais moins serrée que
celle du PORC est plus fine et plus clairsemée vers
Le sommet.
EE oohacus circassicus Reïtter, 1888, Wien. ent.
Zeïit., vit, p. 171. — Oblongo-subovalis, ferrugineus,
_ convexus, nitidulus, pube brevi depressa fulva sat
dense tectus, antennarum clava parum abrupta,
hujus articulis sensim fere latioribus; prothorace
latitudine parum breviore, subquadrato, margine
antice late subemarginato, lateribus levissime
aequaliterque rotundato, angulis anticis minus
lineolatim prominulis, postice haud dentatis, dente
laterali parum perspicuo et fere in medio sito, supra
dense subtiliter punctato, ante basin leviter trans-
versim depresso, utrinque sine foveola punctiformi ;
elytris oblongo-ovatis, prothorace vix evidenter
latioribus, subtiliter dense punctatis. — Long. ?-
PA Amm,
Den suivant mon tableau synoptique des Cryp-
lophagus (cf. supra, p. 173), au sous-genre Mnionomus
Woll. et très voisin du C. montanus Bris., dont il
diffère par sa taille moindre et la ponctuation du dessus
an peu plus fine; celle-ci n’est pas plus serrée sur le
brothorax que sur la base des élytres. Le prothorax est
L'Abeille, vol. XX VII. 9.
DA st Fee. DE LUS PEER de CN NC PI EI PO
ci
296 CRYPTOPHAGIDAE
aussi un peu plus large, l'élargissement linéaire des
angles antérieurs plus distinct, le denticule latéral plus
distinct, situé au milieu ou à peu près, et le bord basi-«
laire moins fortement sinué de chaque côté. La fossettem
ponctiforme des côtés de la base manque également à
cette espèce. — Distinct de C. lapidicola par la pubes-«
cence dorsale simple, courte et couchée, et par le bord
antérieur du prothorax largement échancré. |
Quatre exemplaires, sous les feuilles humides.
Cryptophagus n. sp. (près Thomsoni Reïitt.) — Un
seul exemplaire, sur lequel je n’ose établir une espèce
nouvelle. ‘
Cryptophagus dentatus Herbst. — Der exemM-"
plaires remarquables par la brièvelé du prothorax. :
Caenoscelis subdeplanata Bris. — Un seul exemplaire
Atomaria fuscicollis Mannh. — Pas rare. e
Atomaria linearis Steph. ; — A. alpina Heer; — AM
pulchra Er. — Quelques exemplaires. É
Atomaria apicalis Er., commun, — À, ruficornisM
Marsh., unique. — À. fuscata Schônh., commun. — A:
peltata Kr., 1 ex. — À. gutta Steph., quelques exempl.
— À. nigripennis Payk., 1 ex. — A. pusilla Payk.,«
commun. | s
Atomaria singularis Reitter, 1888, Wien. ent. Zeit
VII, p. 172. — Faciès d’A. apicalis Er., mais plus
grand, ovale, convexe, roux ferrugineux luisant, à
pubescence jaunâtre, extrêmement fine, courte, couchée
Antennes à article basal assez long; articles de la
massue d’égale largeur, les deux avant-derniers trans=
versaux. — Prothorax transversal, un peu plus étroit
que les élytres, atténué et arrondi en avant, son rebord
linéaire non visible de haut ou seulement près des.
angles postérieurs, ceux-ci subrectangulaires; disques
convexe, finement et non densément ponctué, base:
faiblement bisinuée, déprimée transversalement, à
rebord linéaire extrêmement fin, sensiblement relevé
devant l’écusson. Elytres brièvement ovalaires, forte”
ment rétrécis vers le sommet, très convexes en- -dessus,
à ponctuation aussi fine et peu serrée que celle du
se 9
E. REITTER 297
prothorax. Pattes un peu moins claires. — Très voisin
d'A. basicornis Reïtt. (cf. supra, p. 212), mais deux
fois aussi grand, plus convexe et avec le prothorax non
rétréci vers la base mais atténué en avant dès la base.
Circassie. Paraît extrêmement rare.
Atomaria Attila Reitt. — Quelques exemplaires sous
les feuilles humides des Hêtres.
_ Atomaria rubricollis Bris., var. sparsula Reitt. —
Constitue vraisemblablement une espèce particulière.
Un certain nombre d'exemplaires tous identiques.
Aitomaria cephennioîides, Reitt. (cf. supra, p. 214) var.
circassica Reitt., 1888, Wien. ent. Zeit. vil, p. 173.
— Un peu plus étroit que le type, etordinairement plus
petit; pubescence du dessus, notamment sur les ély-
tres, un peu plus longue et bien plus rude, composée
de poils couchés et relevés; élytres en ovale notable-
ment plus allongé, ce qui lui donne son aspect étroit.
La coloration est en général d’un roux ferrugiueux ou
brun roux plus clair, soit unicolore ou avec les élytres
d’un noir brunâtre. Constitue probablement une espèce
particulière.
Sous les feuilles humides des Hétres, assez abondant.
Sternodea Lederi Reïitt. — Un certain nombre, sous
les feuilles humides des Hêtres.
Sternodea Miki Reitter, 1888, Wien. ent. Zeit. VII,
p. 173. — Parvula, ovata, nitida, rufo-testacea, parce
fulvo-pubescens, antennarum articulo secundo sub-
oblongo, tertio fere quadrato, prothorace parce, antice
ante lineam dorsalem fortiter, postice subtiliter punc-
lato; elytris subtilissime parce punclulatis; prosterno
in medio antice cristato. — Long. 1mm.
Encore plus petit que S. Raddei Reiïtt., en ovale plus
court, roux fauve, luisant, à pubescence fauve, éparse,
courte et très fine, entremêlée de quelques poils un
peu plus longs et un peu soulevés. Deuxième article
des antennes un peu plus long que large, troisième
‘presque carré. Prothorax plus large que long, curvili-
E
«,
228 CRYPTOPHAGIDAE:
néairement rétréci en avant; disque portant, en arrière
du milieu, une ligne transversale sinuée, limitée par
des points assez forts; ponctuation du dos forte eta
espacée en avant de cette ligne, très fine et éparse en
arrière. Elytres coùrts, ovoïdes, faiblement convexes, à
ponctuation également éparse et extrêmement fine,
visible seulement à un fort grossissement. Prosternum
pourvu en avant d'une arête médiane prolongée jus
qu'au milieu. F
Voisin de S. Raddei, mais facile à distinguer par la
ponctuation très éparse du prothorax et des élytres.u
Chez S. Raddei la ponctuation de la partie antérieure
du prothorax est très dense, celle des élytres est un
. peu plus éparse mais n’est pas plus fine. L'intervalle
entre les points dorsaux est au moins trois fois plus à
grand chez S. Miki que chez S. Raddei. 4
_ Dédié au professeur Mik, le diptériste bien connu. —M
Trouvé en nombre, avec l'espèce précédente.
Sternodea Raddei Reitt. — Quelques exemplaires
seulement. #|
Ephistemus globulus Payk. — ? exemplaires.
DNA Las:
TABLE ALPHABÉTIQUE DES CRYPTOPHAGIDAE
Abeillei Tourn., 193.
abietina Sahlb., 196.
abietis Payk., 190.
acutangulus Gyll., 178.
affinis Sahlb. (Atom.), 197.
affinis St. (Crypt.), 177.
Agathengis Des Gozis,
193
alatum Reïtt., 170.
albellus Reïitt., 218.
alpina Heer, 197, 226.
alternans Woll., 216.
amplicollis Bris., 171.
amplipennis Reitt., 200.
analis Er., 210.
Anchicera Thoms., 199.
angustum Rosh., 170.
Antherophagus Latr.,
101 71T0.
apicalis Er., 209, 226.
araxicola Reitt., 218, 219.
ater Payk., 204.
Atomaria Steph., 192, 193.
Atomariina, 162, 192.
atra Heer, 210.
atra Herbst, 204.
atrata Reitt, 199.
atricapilla Steph., 204.
atripennis Reïtt., 201, 223.
Atula Rerïtt., 208, 227.
axillaris Reitt., 180.
. badia Er., 197.
. badius St., 179.
. baldensis Er., 174.
_ balearicus Schauf. = inte-
cer Heer.
Phinatica Reitt., 208.
Barani Bris., 193.
barbara Reïtt., 194.
Barnevillei Tourn., 169.
basalis Heer, 203.
basicornis Reïtt., 212.
Baudiïi Reitt., 215.
behringensis Sahlb., 187.
bella Reïitt., 195.
berolinensis Kr., 204.
bescidica Reïitt., 195, 198.
betae Macq., 172.
bicolor Er. (Atom.), 204
(? tumulorum Villa).
bicolor St. (Crypt.), 184.
bimaculatus Panz., 188.
brevicolle Reitt., 170.
brevicollis Aubé, 165.
Brisouti Reitt. (Crypt.), 180.
Brisouti Seidl. (Caen.), 222.
Brucki Reïtt., 182.
Caenoscelis Thoms., 192,
222.
canariensis Woll., 201.
carbonaria Steph., 205.
caricis OL., 165.
carpathica Reïtt., 194.
castanea Steph., 203.
castanea Thoms., 207.
castanoptera Reïtt., 203.
caucasicus Reitt.(Anther.),
?
caucasicus Reïitt. (Span.),
al
cellaris Scop:, 179,477
centromaculatus Reïitt.,
164.
cephennioides Reïtt., 214,
221
circassica Reitt. (Atom.
1.2
230 CRYPTOPHAGIDAE
circassicus Reitt. (Crypt.),
225.
clavicornis Baudi, 209.
cognata + Er. 205.
cognata + Reitt., 207.
cognala St. 210.
concolor Mærk., 205.
contaminata Er., 206.
convexiuscula Reitt.. 202.
corpulentus Reïtt., 224.
corticinus Thoms., 187,
187.
crenatum GyIl. (Pter.), 190.
crenatus St: (Crypt.), 171.
crenalus Thoms. (Crypt.),
184.
crenulatum Er., 190.
cretica Reitt., 208.
cribrella Reitt., 196.
croaticus Reïitt., 174.
Din Reitt., (492);
PR.
Cryptophagina, 162, 166.
Cryptophagus Herbst,
168, 172.
Cryptophilus Reitt., 166,
169.
cylindrus Kiesw., 185.
decoratus Reitt., 186.
delicatula Tourn., 212.
dentatus Herbst, 182, 184,
220:
denticulatus Thoms., 183.
depressus Thoms., 186.
dichroa Reitt., 205.
dilalicollis Tourn., 173.
dilatipennis Reïitt., 182,
182927
diluta Er., 196.
dilutella Solsky, 199.
dilutus Reitt. (Crypt.), 182.
dilutus Reitt. (Ephist.), 216.
dimidiata Marsh., 202.
dimidialus St., 216.
Diphyllina, 162.
Diphyllus Steph., 162,168.
Diplocoelus Guér., 163. |
distinguendus St. , 180, 181 #
divisa Rye, 213. |
dorsalis Mu. 181.
durus Reitt., 171.
Edithae Reïtt., 197.
ellipticus Woll., 173.
elongalula Er., 197.
elongatula + Thoms., 199.
elongatum Er., 170.
Emphylus Er., 167, 171.
Ephistemus Steph., 192,
215
Erichsoni Reitt., 115, 220.
Eurhanius Reitt., 163.
exiguus Er., 216.
fagi Chevr., 163.
fasciatus Kr., 180.
Fausti Reitt. (Zaval.), 169.
Fausti Seidl. (Hapl.), 218.
ferruginea + Bris., Rat"
19954222)
ferruginea Sahlb., 222.
fimetarii Herbst, 193.7
flavipennis Fald., 184.
Fleischeri Reïtt., 293.
formosa Reïtt., 211.
frater Aubé, 163.
frondicola Reïtt., 223.
fumata Er., 195.
fumatus Marsh., 179.
fuscata Schh., 204, 220:
fuscicollis Manh.. 199. 226. Ë
fuscicornis St., 183.
fuscipes Gyll., 205.
gibbula Er., 211.
glaber Gyll., LATE LE à
Glisonotha “Motsch., 1612
glisonothoides Reitt., 166.
globosus Waltl, 216.
CURYPTOPHAGIDAE 291
globulus Payk., 216, 228.
Godarti Guill. — gutta
Steph.
gracilicornis Pet. 198.
gracilis Reitt., 178.
Græseri Reitt.. 00e 210:
grandicollis Bris., 201.
grandis Kr., 179.
oravidula Er., 203.
Grilati Reïtt., 215.
gutta Steph., 202, 226.
gyrinoides Marsh., 216.
171
Haroldi Reitt-, 215.
helveticus Tourn., 186.
Henoticus Thoms., 168,
Henotiderus Reitt., 163,
404
Herminae Reitt., 196.
hexagonalis Tourn., 181.
Heydeni Reitt., 178.
hiemalis Baudi, 212.
hirtulus Kr., 175, 179, 186.
Hislopi Woll., 212.
horridula Reïtt., 206.
. humeralis Kr. (Atom.), 201
humeralis Reïtt. (Eurh.),
164
humeralis Steph. (Crypt.),
De 186:
- humerosus Reïitt., 163, 224.
imitata Reitt., 202.
. impressa Er., 200.
impressicollis Tourn., 181.
» impubens Reïtt., 213.
- inaequalis Reitt., 177.
_inornatus Reïitt., 224.
integer Heer, 169.
|
pou Feitt.; 188:
Jakowlewi Reitt.. 201
HPOopRus Friv., 167,
217.
jonica Reïtt., 210.
Kraatzi Reïitt., 185.
labilis Er., 188.
laevis Reitt., 214.
lamellicornis Bris.,
Langi Solsky, 170.
Hole Fairm. (Span.),
183.
pire {Reitt.(Crypt.),
lapidicola Reitt., 175.
lapponicus Gy1l., 187.
lapponicus + Reitt., 188.
lateralis Reitt.. 205.
laterangulus Reitt., 219;
laticollis Luc., ATT.
laticollis Mill., AT
Lederi Reitt., 215.
ue Hochh. — exiguus
L
Leucohimatium Rosh,
166, 169.
Lewisi Reïtt., 203, 206.
Limnesius Redt. — Tel-
matophilus Heer.
linearis Steph.,196, 226:
Loberus Lec., 164.
longicollis Reïitt., 165.
longicornis Thoms., 198.
lunatus Fabr., 163, 224.
lycoperdi Herbst, 174.
marginicollis Reitt., 206.
Marginus Lec., 163.
mascarensis Reitt., ALT
it
melanocephalum Herbst,
11?
mesomelas Herbst, 202.
Micrambe Thoms., 188.
micramboides Reïtt., 189.
Miki Reitt., 227.
Milleri Reïtt., 477.
292
minutissima Tourn., 205.
Mnionomidius Reitt.,
168, 191.
Mnionomus oil, +13,
249
montanus Bris., 173.
montenegrina Reïtt., 210.
morio Kolen., 207.
morula Reitt., 213.
munda Er:, 200.
muticus Bris., 169.
nana Er., 195.
neglectus Friv., 172, 218.
niger Bris., 180.
nigriceps Ér., 204.
nigriclavis Steph, 216.
nigricollis Reïtt., 188.
nigricornis Fabr., 170.
nigripennis Heer, 200.
nigripennis Payk.,
AU,
nigritulus Reitt., 175.
nigriventris Steph. 195.
nigroscutellata Reitt., 195.
nitida Heer (= Cephen-
nium), 214.
nitidula Heer, 203.
nitidulus Mill., 176.
obliteratus Reïitt., 169.
obscurus F. = caricis OI.
obsoletus Reïitt., 187.
oculare Reïtt., 189.
ornata Heer, 207.
ovulum Er., 216.
202,
pallens Ol., 171.
pallida Woll., 192.
pallidulus St., 184.
alustris Woll., 216.
aramecosoma Er., 168,
172
parallelepipeda W altl,
193.
CRYPTOPHAGIDAE
LENS pme ae Es
DE à ne ie pa SA Mere
parallelus Bris., 185.
parallelus Thoms., 178.
parvula Reitt., 212.
patruelis St., 186.
peltata Kr., 205, 226.
peltatula Reïtt., 198.
Perrisi Bris., 190.
piceorhoeus Marsh., 216.
pilifer Reitt. (Henot.), 194.
PARIS Reitt. (Tomarus),
166.
pilosella Reiïtt., 193.
pilosulum Er., 189.
pilosus Gyll., 175. ;
planiuscula Reitt. = alpi-
na Heer. ;
plicata Reïtt., 200.
plicicollis Mækl., 199.
populi Payk., 179.
posticus Reitt., 219.
procerula Er., 198.
prolixa Er., 199.
propinquus Reitt., 169.
seudatra Reitt., 202.
sychidium Heer —
Ephistemus Steph.
A Reitt., 168,
190.
pubescens St., 188.
pulchella Heer, 207
pulchella + Reïtt., 200.
pulchra Er. 199.226. :
pumila Reitt. (Atom), 496.
pumilus Reitt.(Crypt.), 186.
pates Reitt. (Telm.),…
puncticollis Luc. (Crypt.),
1To.
punñcticollis : Thomson
(Atom.), 195
PURES, Brisout
(Crypt.), 1
punclipennis Reitter 4
(Atom.), 194. E :
punctithorax Reitt., 19524
CRYPTOPHAGIDAE
pusilla (Schh.) Payk., 205,
er Heer, 196.
quadrimaculatus Reitt.,
ous Kri; 4119.
Raddei Reitt., 215, 228
recticollis Solsky, 187.
reflexicollis Reïitt., 183,
A8.
rhenana Kr., 202.
Retitiert. Seidl. (Hen.) —
serratus Gyll.
robustus : Seiïd]., 217.
robustus Mor., 172, 218.
rubella Heer, 204.
rubida Reïtt., 211.
rubricollis Bris., 211, 213.
rubricollis Woll. : 206.
rufa Heer, 204.
ruficollis Panz., 207.
ruficollis Woll., 206.
ruficornis Marsh. (Atom.),
209,226:
ruficornis Steph. (Crypt.),
180.
rufipennis St., 184.
_rufipes Steph. 203.
rufus Bris. (Crypt.), 179.
rufus Reitt. (T'elm.), 165.
rufus Walt! (Crypt.), 204.
. saginatus St., 184.
salicicola Kr., 204.
scanicus L., 175, 179, 186.
Schmidti St., 176.
SchϾnherri Gyll., 165.
. scutellaris Mots., 201.
. scutellatus Newm., 184.
sellata Heer, 202.
. semilestacea Reitt., 211.
Aseriatus Reïtt., 173, 219.
-sericea Muls., 191
239
serratus Gyll., 190, 224.
serricollis Reitt. (Mnion.),
491
serricollis Sahlb. (Crypt.),
188
Setaria Muls., 168, 191.
setulosus St. 176.
sibirica Reitt., 224 229:
signatus Bris,, 180.
silaceus Herbst, 171.
silvanoides Reïtt., 178.
simplex Mill, 173, 219.
singularis Reïtt., 226.
Skalitzkyi Reitt., 175.
Spaniophaenus Reitt.,
167, 171.
sparganii Ahr., 165.
sparsula Reïitt., 213, 227.
sparsutula Reitt., 194.
Spavius Motsch. = Em-
phylus Er.
Sternodea Reïitt.,192, 214.
sternodeoides Reitt., 208.
subapicalts Reïtt., 206.
subdeplanata Bris., 4192,
Are 200.
subdepressus Gyll., 186.
subfasciata Reitt., 194.
subfumatus Kr., 185.
subtilis Thoms.. 185.
subvittatus Reïitt., 184.
talyschensis Reitt., 199.
Telmatophilina 162, 164,
Telmatophilus Heer, 165.
terminata Com., 209.
testacea Steph., 210.
Thallestus Woll., 162.
Thomsoni Reïtt., 185.
thorictoides Reïitt., 213.
Tomarus Lec., 165, 166.
tumulorum Villa, 204 —=
bicolor Er
turgida Er., 209.
typhae Fall., 165.
: PR MERS o
/ Lr 22 ist k
: k é È ; F
9934 ; CRYPTOPHAGIDAE
Uhagoni Reïtt., 197. viennensis Reïtt., 211,
umbratus Er., 180.
umbrina rs Er; 4199,
umbrina Gyll., 195.
umbripennis Reitt., 190.
uncinatus Steph., 178.
unifasciata Er., 201.
_univeste Reitt., 172.
validus Kr., 186.
ventrosus Baudi — exi-
guus Er.
versicolor Er., 207. -
villosus Heer, 189.
vini Panz., 189.
vulpinus Sahlb., 185.
Waterhousei Rye, 178.
Weisei Reïtt., 215.
Wollastoni Sharp, 197.
Xeniella Reitt., 203
Zavaljus Reitt., 166, 169. |
Zetterstedti Zett., 204.
RENSEIGNEMENTS
SUR LES MOEURS ET LE DÉVELOPPEMENT DES MELOIDAE
par Louis BEDEL.
Grâce aux découvertes de Newport en Angleterre,
de Je He Fabre en Provence et de C.. V. Riley aux
Etats-Unis, découvertes heureusement complétées par
quatre entomologistes français, J. Lichtenstein, Valéry
Mayet, H. Beauregard et J. Künckel d'Herculais, on
peut actuellement avoir une idée générale des mœurs
et des premiers états des Coléoptères vésicants ou
Meloidae.
« Leur développement, dit le Dr Beauregard (1) est
caractérisé par deux faits fondamentaux : le parasi-
tisme et l’'hypermétamorphose » (?).
Pendant une certaine période de leur état larvaire,
en effet, les uns (Meloë, Lytta, Zonitis, Sitaris) se
nourrissent du miel amassé dans les cellules de divers
genres d'Apidae et d'Andrenidae et destiné aux
larves de ces Hyménoptères; — d’autres (Cerocoma)
font leur proie des jeunes Orthoptères dont les Sphe-
gidae approvisionnent leur progéniture, — d’autres
enfin (Epicauta, Zonabris) s'attaquent seulement aux
œufs des Orthoptères.
Quant à l’'hypermétamorphose, elle consiste en cette
particularité que tous les Meloidae passent, au sortir
de l'œuf et avant d'arriver à la forme définitive, par
(1) Les Insectes vésicants, Paris, 1890. — Les pages et figures
» citées plus loin, sans autre indication, se rapportent toutes à cet
_ ouvrage.
(2) Les Rhipiphoridae, insectes très voisins des Meloidae, sont
également parasites, mais ne présentent que deux formes larvai-
res (cf. Ghobaut, Mœurs et mélamorphoses de L Emenadia flabellata
-F., Avignon, 1891). — Voyez aussi, comme terme de comparaison,
É
| l'étude de Perris sur le dimorphisme des larves de Farsus (in
Bonvouloir, Monographie des Eucnémides, p. 30),
236 MELOIDAE
cinq états successifs : fre larve (ou triongulin), —
2me larve (forme carabidoïde ou scarabéidoïde), — pseu- …
donymphe (ou pseudochrysalide), — 3me larve (forme
scarabéidoïde), — nymphe.
J'ai cru nécessaire de résumer brièvement l’état des
connaissances actuelles sur le parasitisme et l’hyper-
métamorphose des Meloidae paléarctiques; j'ai réuni, en
même temps, quelques indications sur les mœurs de
ces insectes à l’état adulte et toutes les notes que j'ai
prises en Algérie sur cette question.
On ne saurait croire combien il est difficile, en un
sujet aussi complexe, d'analyser les observations et
d'y puiser des renseignements précis. Certains auteurs
abusent des détails, enchevêtrent constamment les
faits positifs et les hypothèses, oublient de déterminer
les espèces dont ils parlent et s’égarent à tout propos
en digressions sans fin. De semblables travaux gagne-
raient bien cependant à être à la fois brefs et simple-
ment scientifiques.
Gen. Meloë Linné, 1758.
A l’état de larves, les Meloë sont parasites d’Apidae
qui nichent dans le sol ou les vieux murs; ils se nour-
rissent des œufs, puis du miel renfermé dans les cellu- =
les de ces Hyÿménoptères. Newport a décrit, en 1853,
le cycle complet de l’'hypermétamorphose chez quelques
Meloë d'Angleterre (Trans. Linn. Soc. Lond., xx1, tab. «
XX, fig. 1—16).
Les adultes se tiennent à proximité des nids de leurs «
victimes; ils broutent les feuilles tendres ou les fleurs
des plantes basses (Ranunculacées, Composées). Sui- .
vant les espèces, ils apparaissent dès le pre prin- …
temps ou en automne,
M. proscarabaeus L. — Degéer (Mém. V. p. 8, L |
tab. I, fig. 7) décrit la fre larve. — Newport a fait une“
partie de ses descriptions sur la même espèce, mais
ne précise rien à cet égard (1). — Beauregard rapporte.
(1) En 1851, Newport, (Trans. Linn. Soc. Lond., xx), dit avoir
observé à la fois M: proscarabaeus, M. violaceus et M, cicatris. x
L. BEDEL 291
à la var. cyaneus Muls. un Meloë dont ïl décrit la
2me larve (p. 451, fig. 40), la pseudonymphe (p. 452,
fig. 41), la 3me larve (p. 452, fig. 42) et la nymphe
(p. 453, fig. 43). |
M. violaceus Marsh. — Newport (op. cit., xx, tab.
XIV, Hp, b) Heure la 1re larve.
M. autumnalis OI. — Parasite d'un Hyménoptère
indéterminé. — Beauregard a trouvé cette espèce
mêlée à M. cyaneus Muls. et déclare que sa descrip-
tion des premiers états (p. 451-453) s'applique à l’un
comme à l’autre.
M. majalis L. — Gorriz suppose que cette espèce se
développe dans les cellules d’Anthophora personata
IlL., Hyménoptère qui fréquente, en Espagne, les mêmes
localités que lui. — Il décrit la fre larve (Ensayo
monogr. Meloid., p. 27, tab. 1, f. 11); Beauregard (p. 335)
reproduit sa description.
M. cicatricosus Leach. — En Angleterre, se déve-
loppe, d’après Newport, dans les cellules d'Anthophora
retusa Li, et en Provence, d’après Fabre, dans celles
des Anthophora pilipes F. et parietina F. — Newport
(Trans. Linn. Soc. Lond. xx, tab. x1v, fig. 15 et 17) a fait
connaître la pseudonymphe et la nymphe; Fabre (Ann.
Sc. nat., VII, tab. 17, fig. 7 et 8) figure la 2e larve et la
pseudonymphe; enfin Beauregard décrit la fre larve
(p. 330, tab. x1v, fig. 6 et 9), la 2e larve (p. 332, tab. xiv,
fig. 7-8 et 10-14), la pseudonymphe (p. 334, tab. xIv,
fig. 15) et la nymphe (p. 335).
M. corallifer Germ. — Cette espèce est très abon-
dante à Madrid et habite les vieux murs où nichent des
Apides dont elle est évidemment parasite (note de
M. Ch. Brisout de Barneville).
- M. tuccius Rossi. — En Espagne, d’après Gorriz,
cosus; il a même dû les confondre, car il figure (tab. xiv), comme
mâle de M. cicairicosus, un insecte qui paraît une femelle de
M, proscarabaeus,
Rise de CM Re RC CS lue as
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LA. TL ? L «" ‘ FAQ
’ A à ne.
£
238 MELOIDAE
l'adulte se nourrit surtout des feuilles tendres d’un -
Sonchus.
M. erythrocnemis Pall. — Frauenfeld signale la
capture de deux exemplaires de cette espèce dans
des nids de Chalicodoma muraria F. provenant de
Dalmatie. |
Gen. Cerocoma Müller, 1764.
Les Cerocoma, au cours de leur développement,
vivent en parasites dans les nids souterrains de Sphe-
gidae et s’y nourrissent des jeunes Orthoptères dont ces
Hyménoptères approvisionnent leurs larves.
C. Schæfferi L. -- L’adulte se tient, au mois de juillet,
sur les fleurs d’Achillea!; je l'ai trouvé en nombre, sur 14
cette plante, près de Fontainebleau et je l’ai pris de la
même manière en Normandie. (Dans les Landes, sui-
vant le Dr Gobert, il se trouverait sur l’Anthemis
nobilis). — En Provence, d’après Fabre, ses larves
vivent en parasites dans les cellules d’un Tachytes qui
approvisionne ses larves de jeunes Mantis religiosa L.
— Beauregard reproduit et complète les observations
de Fabre; il décrit la 2e larve (p. 373, tab. xvix, fig. 41-:
46), la pseudonymphe (p. 374, tab. xvir, fig. 40 et 48), la
3e larve (p. 375, tab. xvir, fig. 47) et la nymphe (p. 375).
C. Schreberi F. — Fabre suppose que cette espèce
est parasite du « Tachyte tarsier » (1) qui nourrit ses ©
larves de jeunes Acridiens. — Beauregard décrit la 2e
larve (p. 310, tab. xvir. fig. 23-30), la pseudonymphe «
(p.371, tab. xvir, fig. 31-33), la 3e larve (p. 372, tab. xvur,
fig. 34-37 et la nymphe (p. 372, tab. xvir, fig. 38 et 39).
C. Vahli F. — L’adulte se trouve en Algérie sur les «
ombelles de Daucus et d'Art (2). #4
(1) Est-ce le Tachyles larsinus Lep. è ù
(2) Chevrolat et tous ceux qui l’ont copié at cette espèce | e
comme se trouvant sur Hypericum repens; cette assertion est 4
erronée. À 5
L. BEDEL 239
Gen. Diaphorocera Heyden, 1863.
Il est probable que les Diaphorocera ont des mœurs
très semblables à celles des Cerocoma (1).
D. obscuritarsis Fairm. — L’adulte se trouve en
mai et juin, à Biskra, sur les fleurs d'Ammi visnagal!.
D. promelaena Fairm. — Je l'ai pris, avec le précé-
dent, sur les fleurs d'Ammi!.
Gen. Zonabris Harold.
Syn. Mylabris F., 1775. — Coryna Büllb., 1813. —
Hycleus Latr., 1817.
D'après les récentes observations de Künckel d’'Her-
culais en Algérie, les larves de ce genre, notamment
celles de Z. Schreibersi Reiche, « se développent dans
. les oothèques des Acridiens ct se nourrissent des œufs
de ces Orthoptères » (Ann. Soc. ent. Fr, 1890, p.
- CLXXIV); elles présentent toutes les phases habituelles
de l’'hypermétamorphose (?).
… À l’état adulte, les Zonabris de la zone européo- -médi-
- terranéenne apparaissent, suivant les espèces, de mai
. à juillet; ils recherchent principalement les Composées,
- les Papilionacées, et les Crucifères; on en trouve égale-
«ment sur des Scabiosa, des Convolvulus et quelques
“autres plantes. Ils se tiennent sur les fleurs et s’en
- nourrissent. :
… 7. oleae Lap. — Dévore, en Algérie, les fleurs de
- diverses Papilionacées : Spartium junceum, Ononis
“natrix, Psoralea bituminosa, et même deux espèces
…_ (1) Ils n’en diffèrent que par leurs antennes de 44 articles (au
lieu de 9). On sait déjà que, dans le genre Zonabris, le nombre
“des articles antennaires n’a aucune valeur générique.
- (2) M. Künckel d’Herculais a bien voulu me communiquer les
“dessins qui vont paraître dans La Nature et qui représentent la
“dre larve, la 2e larve, la pseudonymphe et la 3 larve de
.Z, Schreibersi.
L'URSS
240 MELOIDAE 3
exotiques, Robinia pseudo-acacia et Phaseolus vulga]
ris! ; à défaut de fleurs de Papilionacées, se rejette su
celles de Salvia tricolor!. — La manière dont il s til
que aux Phaseolus cultivés en fait, au moins du côte
de Bone, un insecte très nuisible. |
Z. litigiosa Chevr. — A Biskra, en mai, sur une Com
posée basse, à fleurs jaunes (? Spitzelia lyrata).
Z. praeusta F. — Commun, en Algérie, sur des
Crucifères!. à
3. quadripunctata L. — Dans les Landes, sur les |
fleurs de Scabiosa columbaria (D' Gobert);, en Pro
vence, d'après le Dr Chobaut, sur celles de Psoralea &
d'Eryngium (2). — Valéry Mayet (Ann. Soc. ent. Fr.
4876, p. cxcvi) décrit la fre larve; Gorriz la décrit égap
lement (Ensayo monogr. Meloid., p. 71, tab. 2, fig. 0
sub Myl. quadripunctata, et p. 79 sub Myl. maculoso®
punctata Graëlls) ; Beauregard (p. 378, tab. xvuu1, fig. 25
décrit aussi la fre larve de maculoso-punctata. hi |
3. variabilis Pall. — En Provence, sur les fleurs 4 |
Scabiosa et de Carduus nigrescens; d’après le Dr Cho:
baut. — Le même auteur (Le Coléoptériste I, p. 20
tab. 1, fig. 2) décrit la fre larve de la var, tricincté
Chevr., d'Algérie. Le ë
Z. Schreïbersi Reiche (terminata Chevr.) — Comm
on l’a vu plus haut, cette espèce est parasite, à l'étaih
larvaire, des œufs d’un Acridien. — Le Dr Chobau! |
(Le Coléoptériste, I, p. 19, tab. 1, fig. 1) a décrit
{re larve. — M. Künckel d’ Herculais publiera prochaïi -
nement, dans La Nature, les 1rs états observés pat lu
en Algérie. |.
Z. floralis Pallas ne Germ.). — A Trieste,
les fleurs de Sparlium junceum, . d'après Get
(Reise n. Dalm., p. 210). :
Z. 14-punctata Pallas (meliloti O1). — come ar
dans la Sibérie occidentale sur des Melilotus et 1
Robinia Ialodendron (Pallas). | ;
|
1
‘4
GENRE CHIRONITIS 265
nitis, ore tarsisque brunneis. — Long. 15-18, lat.
6- 1/2 mill.
“ G. Clypeo latiore, tuberculo frontali minuto; pro-
thorace longiore, angustiore : femoribus anticis mar-
e anteriore intus spina erecta, arcuata, armatis;
is arcuatis, apice inflexis, subtus basi denticulatis,
post medium spina arcuata munitis, mucrone inflexo,
obtuso ; coxis intermediis basi dente Ilobato erecto
armatis, tibiis extus profunde emarginatis, carina media
Mminus elongata subrecta, apice extus haud quadratim
IMdilatatis, femoribus posticis planatis, utrinque medio
1bdilatatis.
IMMO. Clypeo angustiore, tuberculo frontali elevato, pro-
orace breviore, postice citius angustato, pedibus
Éuoribus muticis, tarsis anticis brunneis.
aucase, he centrale, Sibérie méridionale. — Le
Pamphilus a complètement le faciès et la coloration
C. ponticus, mais il est beaucoup plus brillant. Il
ère des espèces qui précèdent par la sinuosité des
tres qui est à à peine notable, les plis transversaux
1 2me intervalle qui sont beaucoup plus prononcés, la
rme de l'épine des cuisses antérieures, et celle de
dent des hanches intermédiaires. Le corselet est, de
me que celui du C. ponticus, plus étroit et beau-
Up moins fortement ponctué que celui des C. irro-
tus et C. hungaricus. La convexité de son écusson
istingue également de ces deux derniers.
Les quatre espèces qui viennent d’être décrites sont
cessivement voisines l’une de l’autre, et longtemps
Pjai cru avec Mulsant qu’elles étaient des formes
Mocales d'une seule et même espèce. L'examen d’un
S grand nombre d'exemplaires m'a néanmoins fait
quérir la conviction que j'étais en présence de quatre
es spécifiques parfaitement distincts, sujets parfois
se modifier selon le plus ou moins de développement
Sindividus, mais dont les caractères ne se confon-
t jamais.
fin de rendre plus facile QE ue de ces
SU A RS,
lle, vol. XXVII. —1892. À à vs SLR 11.
266 VAN LANSBERGE _
espèces, je résume les caractères qui les distinguent
au moyen du tableau suivant :
Corps peu brillant; corselet large, ponctué latéralement; écus-
son plan; élytres ponctués;, métasternum renflé de chaque côté;
cuisses antérieures munies, au milieu, d’une épine externe. Tibias
armés en dessous, au milieu, d’une épine recourbée et d’une
lame étroite; hanches intermédiaires pourvues d’un tubercule
conique, carène médiane des tibias courte, extrémité carrée en
dehors. Cuisses postérieures dilatées à l’extrémité antérieure. —
Italie, Afrique septentrionale . . ,. . . . . irroratus.
Corps médiocrement brillant; corselet étroit, à ponctuation
latérale effacée; écusson convexe; élytres aspèrement ponctués ;
cuisses antérieures munies, au milieu, d’une épine externe et,
vers l'extrémité, d’une dent interne; tibias armés en dessous,
au milieu, d’une épine droite et d’uue lame étroite; hanches
intermédiaires munies d’un tubercule conique; carène médiane
des tibias longue, arquée, extrémité pointue en dehors; cuisses
postérieures dentelées à l’extrémité antérieure. — Caucase, Asie
MHINÉUTE NS nee ME re Re NE NEA A ponticus.
Corps peu brillant; corselet large, ponctué latéralement; ély-
tres aspèrement ponctués; métasternum non renflé latéralement;
cuisses antérieures munies, à la base, d’une dent couchée
interne; tibias armés, avant le milieu, d’une petite épine; han-
ches intermédiaires pourvues d’un tubercule conique, carène
médiane des tibias longue, arquée, extrémité pointue en dehors;
cuisses postérieures non dilatées. — Europe méridionale (1) . .
PR ie hungaricus.
Corps brillant, corselet étroit, à ponctuation latérale effacée ;
écusson convexe, subcaréné; élytres subaspèrement ponctués;
cuisses antérieures munies à la base d’une épine interne grêle,
courbée; tibias armés en-dessous, passé le milieu, d’une dent
recourbée, dentelés à la base; hanches intermédiaires pourvues
d’un tubercule lobé, carène médiane des tibias courte, presque
droite, extrémité pointue; cuisses postérieures dilatées au milieu M
antérieurement et postérieurement, 2° intervalle des élytres forte-
ment plissé. — Russie d'Asie . . . . . . . Pamphilus.
41. C. indicus Lansb. — Oblongo-ovatus, testaceus,
(1). L'auteur ajoute ici « Algérie », mais probablement par suileM
d’un lapsus. — L. B. |
GENRE CHIRONITIS 267
aeneo-maculatus; capite testaceo, nigro-marginato,
- antice rugoso, postice granulato, clypeo antice emar-
ginato, fusco, carinula nigra instructo, post carinam
macula aenea; carina frontali integra, obscure aenea,
…._ vertice aeneo, margine posteriore leviter bisinuato,
…—_ genis parum prominulis; prothorace testaceo, dorso
maculis confluentibus aeneis ornato, medio fortiter,
lateribus obsolete punctato, dorso areis nonnullis aeneis
glabris, basi obsolete bisinuato, foveolis rectis, distan-
tibus, lateribus subcrenulato, rotundato-dilatato; scu-
tello triangulari, marginato; elytris testaceis, maculis
obscurioribus ornatis, apice longe setosis, basi elevato-
marginatis, obsolete striatis, interstitiis costatis, 10, 30
et 5° magis elevatis, 5° basi impresso; pygidio brevi,
…._ convexo; corpore subtus testaceo, subtiliter granulato,
…._ aeneo-maculato, testaceo-setoso; mesosterao mediocri,
metasterno deplanato, antice carinato, punctato; abdo-
» mine obscuro, segmentis carinatis ; femoribus punctatis;
…. tarsis obscure aeneis. — Long. 11-16, lat. 5 1/2-8 mill.
al 2 D Es
©’. Clypeo antice depresso, magis emarginato, carina
frontali medio paulo elevata, sinuata; prothorace late-
ribus postice angustato, angulo fere recto; prosterni
processu modice elongato, apice oblique truncato,
furcato ; femoribus anticis subtus carinatis, carina
medio spina armata, antice utrinque spinosis, spina
interiore magna, acuta; tibiis aeneo-viridibus, medio
subito incurvatis, subtus a basi ad medium crenulatis,
medio spina validiore armatis, apice supra gibbosis,
mucrone subito intus ducto; femoribus iatermediis
intus prope basin spina minuta armatis, tibiis minus
profunde biemarginatis, carina media prope apicem
Sita.
©. Clypeo obsolete emarginato, plano; carina frontali
“ tuberculo elevato armata; prothorace postice lateribus
- citius angustato, subrotundato; femoribus omnibus
“ brevioribus, muticis; tibiis anticis brunneis, latis, tar-
« sis piceis munitis, intermediis vix emarginatis.
Inde en deçà du Gange, Arabie. — Les C. hoploster-
nus Har. (de l'Afrique australe) et C. indicus se dis-
268 VAN LANSBERGE
tinguent des autres Onitides par la particularité
suivante : le bord inférieur du corselet se termine en
arrière par une petite dent visible d'en haut. La forme
de leur écusson, dont les parois sont convexes, empêé-
che au premier coup d'œil de les confondre avec les
individus © jaunes des C. irroratus ou C. hungaricus.
II. Gen. Onitis Fabr. (1).
[Dans son tableau synoptique, Van Lansberge classe les Onitis
d’après les régions qu’ils habitent. Ce système rend difficile la
comparaison et la détermination de certaines espèces. J'ai cru
préférable de rédiger le synopsis suivant, où je me suis inspiré
du travail de l’auteur, mais dont je prends seul la responsabilité.
— L.R.]
LProthorax metalicus- 2, Re
— Prothorax haud metallicus. . . . 4.
2. Prothorax punctatus. Elytra regulariter striata |
interstitiis planis. Supra depressus . . 1. Sphinx.
— Prothorax antice aciculato-granulatus. Elytra vix
striata, interstitiis 10, 39 et 5° elevatis. ue con-
FERUSS ES: ML
3. Elytrorum costa lateralis ante humerum evanescens
SUpPra: Hide," . . +. humerosus.
— Elytrorum costa lateralis integra, basin attingens.
Supra subopacus. . . . + 3. numida.A
4, Prothorax breviter pubescens, creberrime granula-
tus. Color nigro-caerulescens. . . . 4. Ezechias.
— Prothorax glaber: Color niger.. 2227 45
(1) D'après Van Lansberge, les trois espèces suivantes se retrou- M
vent en Nubie :
O. nubiensis Lansb. — Noir, médiocrement brillant ; corselet M
fortement granulé en avant, à base entièrement rebordée.
O. confusus Bohem. — Noir, assez brillant; corselet rugueux M
en avant, puis couvert d’une ponctuation assez forte, irrégulière,
avec quelques petites plaques lisses sur le disque, à base rebordée
seulement sur les côtés.
O. shoensis Reiche, — Allongé, d’un bronzé brillant, soyeux 3
DE
=
ke
&
GENRE ONITIS 269
D Paothorax Haud Variolaius: . 7... . .. . 6.
: — Prothorax reticulato-variolatus . . . . . . 7. Ion.
6. Prothorax creberrime granulatus, lateribus postice
profunde sinuatis, angulis posticis obtusis . . . . .
ou. 5. Damoetas:
— Prothorax tenuiter, medio disperse, punctulatus,
lateribus postice valde rotundatis, angulis posticis
A te. , -6.-Behal.
1. O. Sphinx Fabr. — Oblongo-quadratus, laete
aeneus, elytris interdum testaceis, sutura viridi, subtus
viridi-aeneus, capite rugoso-punctato, clypei carinula
brevi, fronti approximata, carina frontali medio inter-
rupta, bi-areuata; vertice medio tuberculo longitudinali
instructo, obsolete punctato, postice laevi, medio sub-
elevato, genis vix prominulis; prothorace sat profunde,
minus crebre punctato, medio linea longitudinali
laevi (1), basi immarginato, foveolis arcuatis, lateribus
modice rotundato-dilatato, postice subsinuato, angulis
posticis distinctis, rotundatis; scutello cordiformi; ely-
tris basi leviter impressis, distincte striatis, striis plus
minusve crenato-punctatis, interstitiis planis, subcoria-
ceis, interdum subtilissime punctatis, stria septima
impressa; pygidio laevi; corpore subtus granulato et
fulvo-setoso, abdomine medio laevi, metasterno late,
sat profunde sulcato; femoribus anticis subcarinatis. —
Long. 14-20, lat. 8-12 mill.
©. Clypeo subemarginato, femoribus anticis subtus
basi tuberculo spiniformi munitis, antice tridentatis,
et verdatre sur les élytres, cuivreux sur la tête et le corselet; celui-
ci médiocrement ponctué, élytres faiblement striés. — ©" Cuisses
—_ intermédiaires dilatées en arrière et avec une dent en dessous de
la dilatation.
Quant à l'O. unguiculatus OI., qui figure comme espèce égyp-
tienne sur les divers Catalogues de Marseul, il est propre au
Sénégal; l’erreur provient d’une fausse indication de Reiche (in
Rev. et Mag. Zoo!., 1856, p. 120). — L. B.
0
sys
ds
à
We
k
Le
Mr
(1) Cette ligne médiane lisse est loin d’être constante chez les
0, Sphinx du Sénégal. — L. B.
270 VAN LANSBERGE
tibiis subtus quinque-dentatis, apice modice incurvatis,
mucrone elongato; femoribus intermediis intus apice M
subdilatatis, posticis intus spina valida extus spectante «
armatis.
Q. Clypeo producto, rotundato; tuberculo verticali
elevato, conico, nigro, femoribus muticis, anticis dense
ciliatis, tibiis brevioribus.
L’habitat de cette espèce est fort étendu puisqu'on la
trouve dans toute l'Afrique (1), depuis la Barbarie et «
l'Egypte jusqu'au Cap de Bonne-Espérance. Elle se ren-«
contre également en Syrie et exceptionnellement dans «
le midi de l'Espagne (2). Elle varie excessivement tant
sous le rapport de la taille que sous celui de la forme,
de la ponctuation et de la couleur. La taille moyenne
est de 18 à 19 millimètres, mais on trouve des exem-
plaires qui n’ont que 12 millimètres. La ponctuation du.
corselet, en général peu serrée, arrive parfois à être
assez forte pour le faire paraître rugueux; celle des
élytres disparaît souvent entièrement; parfois au con-
traire les stries sont distinctement crénelées; enfin la «
couleur, qui est généralement d'un bronzé brillant,
devient cuivreuse, bleuâtre ou même presque noire. La «
variété à élytres jaunes bordés de vert doré a été con-
sidérée longtemps comme une espèce et décrite comme
telle par Klug, sous le nom d’O. Alexis.
Malgré toutes les modifications auxquelles il est |
sujet, l'O. Sphinx est facilement reconnaissable à son
métasternum entièrement granulé et fortement sillonné
sur toute sa longueur. Le ©” se distingue entre tous les
autres Onitis par l’épine qui arme les cuisses antérieu-"
res en dessous. Cette épine est quelquefois peu pro-«
noncée dans les petits développements, elle est
cependant toujours légèrement indiquée.
(1) La portée de cette expression dépasse peut-être la pensée de
l’auteur, car l’O. Sphinx paraît confiné sur les bords de la mer.
— L. B.
(2) L'existence de l'O. Sphinx en Espagne est peu probable et,
jusqu’à preuve du contraire, ce renseignement doit être considéré, 4
comme inexact. — L. B,
UE
“
ns,
4
& |
SR
à #7
GENRE ONITIS 271
2. O. humerosus Pallas. — Ovatus, convexus, aureo-
viridis vel caeruleus, nitidulus, elytris testaceis, sutura
Strigisque nonnullis viridibus vel caeruleis; capite
minuto, rotundato-triangulari, confertissime granulato,
clypeo prope apicem carinula arcuata instructo; carina
frontali integra, subarcuata, elevata, nigra; vertice
tuberculo nigro, paulo ante basin posito, armato; genis
leviter prominulis; prothorace convexo, amplo, antice
rugoso-granulato, postice parce punctato, medio lineola
glabra, postice in sulcum obsoletum desinente, basi
tenuiter marginato, medio rotundatim producto, foveo-
lis arcuatis, obliquis, lateribus medio dilatato, inflexo,
postice distincte sinuato, angulis posticis obtusis,
inflexis, scutello pilis obtecto; elytris latitudine haud
longioribus, valde convexis, leviter Striatis, striis obso-
letissime punctulatis, interstitiis planis, subtiliter
crebre punctulatis, subrugulosis, sutura, 8° et 5° cari-
nato-elevatis, viridibus, humeris carinaque laterali
viridibus; pygidio subtiliter granulato; corpore subtus
lateribus subtiliter, medio fortius, rugoso-granulato;
metasterno lato, plano, parce piloso, medio foveola
rotundata, postice sulco obsoleto instructo; abdomine
brevissimo, segmentis subcarinatis, medio laevigatis,
ultimo toto granulato ; femoribus granulatis; ore tarsis-
que concoloribus. — Long. 12-18, lat. 7-10 mil].
O7. Clypei carinula brevissima, prothorace magis
elongato, femgribus anticis valde elongatis, tibiis tenui-
bus, longissimis, subtus medio unidentatis, dense cilia-
tis, supra usque ad medium depressis, apice incurvatis,
deflexis, mucrone crasso, obtuso, valde inflexo, femori-
bus intermediis postice crenulatis, tibiis rectis, apice
latis, sinuatis; femoribus posticis antice spina valida
recurva armatis, postice crenulatis, tibiis subarcuatis,
apice latis, sinuatis.
Q. Clypeo acuminato, nigro, margine antico intus
piloso, carinula apici valde approximata, lata; verticis
tuberculo validiore; prothorace breviore, foveolis basa-
. libus magis distantibus, pedibus brevibus, muticis,
… tibiarum intermediarum et posticarum apice lato,
RENE ES
cle 2
subtruncato.
212 VAN LANSBERGE
Variat elytris totis viridibus, aeneiïs vel caeruleis.
Russie méridionale, Turquie, Caucase, Anatolie,
Syrie, Algérie (1).
3. O. numida Cast. — Ovatus, convexus, viridi-
aeneus, elytris obscuro-testaceis, strigis viridibus orna-
tus, subopacus, subtus laete aureo-viridis; capite
minuto, rotundato-triangulari, confertissime granulato,
clypeo prope apicem carinula instructo, Carina frontali
integra, recta, vertice plano, ante basin tuberculo
munito; genis subrectis; prothorace convexo, sat lato,
antice rugoso, postice crebre punctato, medio linea
longitudinali, postice in sulcum obsoletum desinente,
glabra, basi tenuiter marginato, margine utrinque medio.
interrupto, medio producto, foveolis obliquis, lateribus
antice subserrulato, medio dilatato, postice sinuato,
angulis posticis obtusis; scutello acuto; elytris convexis, «
opacis, obscure testaceis, obsoletissime striatis, inters-
titiis planis, 1°, 3° et 5° elevatioribus, nitidioribus, sub- «
tilissime punctulatis, rugulosis, viridi-micantibus, 20
transversim plicato; pygidio granulato; corpore subtus
confertissime granulato, testaceo-villoso; metasterno
lato, plano, antice medio foveola mnunito, abdomine
brevissimo, femoribus granulatis, ore tarsisque con-
coloribus. — Long. 12-14, lat. 7-8 mill. L
Oo”. Clypei carinula brevissima, prothorace magis
dilatato, femoribus anticis longioribus, margine antico
intus medio subdentatis; tibiis sat elongatis, medio 4
subangulatis, subtus denticulo armatis, apice inflexis, M
mucrone brevissimo, obtuso; femoribus intermediis
postice denticulatis, conjunctim cum trochantere basi
dentatis, tibiis apice sinuatis, coxis posticis spina acuta M
armatis ; femoribus postice denticulatis, denticulis duo- «
bus primis majoribus, tibiis rectis, apice sinuatis. 3
©. Clypeo acuminato, nigro, margine antico intus «
(1) Cette dernière indication est erronée. L'O. Chevrolati Lucas, «
synonyme d’O. humerosus, est bien, en effet, décrit comme de
Mascara (Coll. Chevrolat), mais il est aujourd’hui reconnu que le M
lype ne venait aucunement d'Afrique. — L. B.
_ GENRE ONITIS 213
piloso, carinula apici valde approximata, lata, arcuata;
verticis tuberculo validiore; prothorace lateribus magis
inflexo; pedibus muticis, brevioribus, 4 tibiis posticis
apice latis, truncatis, coxis muticis.
Variat totus aeneus; elytris fortiter punctatis.
Côte de Barbarie. — Remarquable par l'épine dont
sont armées les cuisses postérieures dans le mâle. Il
est voisin de l'O. humerosus, mais il est plus petik,
d’une couleur plus bronzée, moins brillante, et il a le
corselet plus densément ponctué. Le mâle diffère en
outre de celui de l'O. humerosus par la dent des
cuisses antérieures et par l'absence de l’épine crochue
antérieure qui arme les cuisses postérieures dans
cette espèce.
4, O. Ezechias Reiche. — Ovatus, convexus, nigro-
caeruleus, opacus, capite prothoraceque dense pilo-
sis (1); capite minuto, rotundato-triangulari, crebre
granulato, clypeo carinula apici approximata instructo ;
carina frontali integra, subarcuata, medio elevatiore ;
vertice postice tuberculato, longitudinaliter subcari-
nato; genis rotundatis; prothorace convexo, amplo,
confertissime granulato, medio dorsi linea glabra et
utrinque area parcius punctata, postice subcanalicu-
lato, basi versus angulos tantum marginato, utrinque
oblique truncato, medio leviter producto, recto, foveo-
lis obliquis, lateribus antice crenulato, medio fortiter
ampliato, postice distincte sinuato, angulis inflexis,
obtusis; sScutello acuto; elytris convexis, obsolete
Striatis, interstitiis crebre sed obsoletissime punctatis,
planis, sutura, margine antico elevato et carina lafe-
rali nitidis, interstitiis 3° et 5° Carina acuta nitida ins-
tructis;, pygidio granulato, convexo; corpore subtus
crebre subtiliter granulato, testaceo-piloso ; metasterno
lato, medio late sulcato, laevigato: abdomine brevi,
segmento ultimo latiore, fortiter granulato; femoribus
grosse punctatis, tibiis subarcuatis, apice fortiter dila-
(1) La pubescence du prothorax est très courte, peu apparente
+ et ne se distingue que sous un certain angle, — L. B.
274 VAN LANSBERGE
tatis, calcaribus aeneis, ore, antennis tarsisque brun-
neis. — Long. 10-12, lat. 6-7 mill. 1
©”. Clypéo subrotundato, carinula brevissima; pro- «
thorace longiore, antice latiore; pedibus longioribus,
tibiis anticis subtus medio unidentatis, dense ciliatis, «
apice leviter incurvatis, mucrone obliterato, femoribus M
intermediis postice leviter, posticis fortiter crenulatis,
tibiis apice sinuatis.
Q. Clypeo acuminato, carinula lata, recta; prothorace
breviore, angustiore; pedibus brevioribus, muticis,
tibiis quatuor posticis apice rotundato-truncatis.
La patrie de cette espèce est la Syrie, mais on la
retrouve en Egypte (1). Elle rappelle beaucoup pour
la taille et la forme l'O. Ion, mais s’en distingue au
premier coup d’œil par sa couleur bleuâtre et mate,
par la pubescence du corselet et par les carènes dont
sont pourvus les 3e et 5e intervalles des élytres. Ceux-
ci ont parfois une teinte un peu rougeâtre.
5. O. Damoetas Steven. — Oblongo-ovatus, niger,
opacus; capite dense granulato, rotundato-triangulari,
clypeo carinula fere obliterata, apici approximata, ins-
tructo; carina clypeali medio elevata, subtuberculata;
genis haud prominulis; prothorace convexo, dense gra-
nulato, medio obsolete canaliculato, basi submarginato,
medio producto, foveolis approximatis, obliquis, late- A
ribus sat fortiter ampliato, postice profunde sinuato,«
angulato; scutello punctiformi; elytris deplanatis, obso-
letissime striatis, interstitiis crebre, minus profunde
punctulatis; sutura, callo humerali apiceque nitidio-M
ribus; pygidio punctulato; corpore subtus dense
granulato, nigro-piloso; metasterno plano, abdomines
femoribusque parce granulatis; tarsis dense ciliatis.M
— Long. 14-18, lat. 7-9 mill. 4
4
o. Clypeo rotundato, carina frontali arcuata, medio.
(1) L'indication d'Egypte, mentionnée par Reïiche (Ann. Fr.
1856, p. 292, note) d’après la collection Buquet, est sans doute
une erreur. — L. B, à
ERP 7
#f
NE
le
x
à
LA
GENRE ONITIS 275
distinctius tuberculata; vertice absque tuberculo, pos-
tice subrecto; prothorace majore, dorso minus erebre
granulato; femoribus anticis valde elongatis, tibiis
contortis, longissimis, ante apicem intus dilatatis,
convexis, apice inflexis, mucrone modice elongato,
obtuso ; femoribus posticis margine posteriore crenulato.
Q. Clypeo acuminato, carina clypeali magis distincta,
carina frontali subrecta, vertice medio tuberculo
minuto, postice subsinuato; prothorace breviore angus-
tioreque, ubique dense granulato, pedibus brevioribus
muticis.
Orient, depuis la Russie méridionale jusqu’en Syrie.
— Facilement reconnaissable à la granulation du cor-
selet et à la difformité des tibias antérieurs dans le
mâle.
6. O. Belial Fabr. — Subquadratus, niger, robustus,
subopacus, capite rugoso, clypeo carina fronti appro-
ximata instructo, Carina frontali integra, elevata,
subangulata; vertice medio tuberculato, genis paulo pro-
minulis ; prothorace parce granulato, medio subcana-
liculato, laevigato, basi medio tantum marginato,
producto, foveolis triangularibus profundissimis, late-
ribus subcrenulato, sat ampliato, postice subsinuato,
dein angulatim rotundato; scutello triangulari, elytris
latitudine paulo longioribus, obsoletissime striatis,
lateribus sinuatis, basi submarginatis, interstitiis rugo-
sis, planis, 2° transversim plicato, ceteris apice carina
_elevata conjunctis; corpore subtus nitido, crebre gra-
nulato, parce nigro-piloso; metasterno convexo, late,
minus profunde sulcato, abdomine fere toto laevigato.
— Long. 16-27, lat. 9-16 mill. |
©”. Clypeo rotundato, medio inciso, tuberculo verti-
cali minimo, interdum duplo; femoribus anticis valde
elongatis, parallelis, margine antico medio spina recta
armatis, tibiis longissimis, contortis, medio subtus
Spina armatis, dein densissime ciliatis, mucrone lon-
gissimo inflexo, medio subdentato; femoribus interme-
diis postice late dentatis, trochanteribus spina valida
extrorsum ducta armatis; femoribus posticis antice
276 VAN LANSBERGE
medio profunde emarginatis, incisione utrinque acute
dentata.
Q. Clypeo paulo producto, apice subtruncato, tuber-
culo verticali majore; pedibus muticis, brevioribus. (1)
L’O. Belial est très variable quant à la taille; il y
a des exemplaires qui ne mesurent que 15 mill,; ces
petits développements ressemblent beaucoup à PO.
Damoetas; on peut cependant toujours distinguer ce
dernier par la sculpture du corselet, qui est densément
granulé, tandis que dans l'O. Belial, il est presque
lisse au milieu,
7. O. Ion O!. — Oblongo-ovatus, niger, subnitidus,
capite granulato, rotundato-triangulari; carina frontali -
integra, arcuata, vertice postice medio tuberculo ins-
tructo, genis haud prominulis, carinis vix distinctis ;
prothorace subtiliter granulato, areis irregularibus,
reticulatis, glabris obtecto, basi submarginato, inter
foveolas leviter sinuato, his approximatis, rotundatis,
lateribus modice ampliato, postice sinuato, angulis
distinctis, obtusis; elytris obsoletissime striatis, opacis, «
interstitiis dorso plicatis; pygidio apice nitido. granu-
lato; corpore subtus granulato, -nigro-piloso; meta- «
sterno convexo, subcarinato; abdomine medio laevigato; «
femoribus parce granulatis. — Long. 12-14, lat. 6-7 mill.
©”. Clypeo apice emarginato, carinula brevissima, vix
peérspicua, apici approximata instructo; tuberculo ver-
ticali minimo, femoribus anticis muticis, tibiis sat
crassis, mucrone brevissimo, truncato; femoribus pos- A
ticis margine posteriore apice in laminam dilatato.
Clypeo acuminato, carinula clypeali distincta,
tuberculo verticali majore, pedibus brevioribus. |
L’O. Ion se trouve dans le midi de l’Europe et sur la 4
côte de Barbarie (2). |
(4) Van Lansberge a omis d'indiquer l'habitat de cette espèce ; «
elle se trouve dans le midi de la France, en Espagne, en Algérie =
et en Tunisie. — L. B. 2
(4) L'espèce suivante a été oubliée par tous les auteurs :
Onitis laevigatus Ol., 1811, Encycl. méth., vi, p. 492. - 2
KR ENTER fe
hs ed Len ER PAR
GENRE BUBAS 71
III. Gen. Bubas Muls.
_ [Van Lansherge, estimant que les Bubas étaient suf-
fisamment connus, renvoie pour leur description aux
Lamellicornes de Mulsant. Peut-être eut-il été préféra-
ble de les étudier davantage.
Je pense, tout d’abord, que le genre Bubas n'est pas
assez distinct des Onitis pour être maintenu. Certaines
espèces, notamment l'O. crassus Sharp (in Col. Hefte,
XIV, p. 48), établissent complètement la transition. Il ne
reste pour caractériser les Bubas que la présence d’un
léger relief ou d’une saillie variable à la partie anté-
rieure du prothorax; les autres différences sont pure-
ment sexuelles et varient d'une manière étonnante. On
a toujours conservé le genre Bubas, par habitude, mais
il ne devrait former qu’une section du genre Onitis.
Quant aux espèces du groupe des Bubas, la formule
de leurs caractères spécifiques est peu satisfaisante
encore. Voici celle qui m'a paru la meilleure :
_ 1. B. bison Linné. — Ovatus, convexus, nitidulus,
niger, palpis tarsisque rufis, pectore aureo - villoso,
pedibus fulvo-ciliatis; clypeo rugoso-granulato; carina
€ Exscutellatus, ater, clypeo rotundato, capite lineis duabus tluber-
culoque postico, elytris laevibus. — Il ressemble à l’O. bison, mais
_il est un peu plus petit et proportionneliement un peu plus étroit
Le corps est noir, luisant. Le chaperon est arrondi, un peu
pointu. La tête a deux lignes élevées, dont l’une antérieure est
courte; derrière la seconde se trouve placé un tubercule élevé. Le
corselet, vu à la loupe, paraît très finement chagriné; ses bords
sont simples, ciliés, et on y remarque quatre impressions dont une
de chaque côté et deux postérieures rapprochées, moins marquées,
très près du bord. L’écusson manque ou n’est presque pas appa-
rent. Les élytres sont très finement poictillées, à peine striées.
Les cuisses sont simples’ et les jambes sont courtes, quadridentées. »
Cet insecte, qu'Olivier dit avoir recueilli en Mésopotamie, est
évidemment une femelle; il est impossible actuellement de savoir
s’il s’agit d’une espèce particulière de Bubas ou d’Onilis, la faune
de cette contrée étant fort mal connue. — L. B.
278 L. BEDEL
transversa antica distinctissima; prothorace brevi, con-
vexo, ad apicem linea transversa carinata vel processu
ornato, antice crebre granulato, postice plus minus
punctato; scutello nullo; elytris (humeris suturaque
exceptis) minus nitidis, subsericeis, vix striatis. —
Long. 11-17 mil].
©”. Tibiis anticis apice intus mucronatis; clypeo
antice rotundato, fronte post carinam haud dentato, carina
frontali utrinque in cornu (in majoribus longum, in mino-
ribus brevissimum) desinente; prothorace in majoribus
processu antice attenuato, corniformi, in minoribus
Carina arcuata ornato, linea dorsali postice subsulcata.
Q. Tibiis anticis apice intus calcare armatis,; clypeo
antice subovato, fronte unidentato vel unituberculato,
carina frontali simplici vel utrinque brevissime cornuta;
prothoracis carina anteriore regulariter arcuata, inte-
gra vel medio deleta.
2. B. bubalus OI. — Statura, colore sculpturaque
praecedentis simillimus.
Oo”. Tiblis anticis apice intus mucronatis; clypeo
antice rotundato, fronte post carinam haud dentato,
carina frontali utrinque in cornu (in majoribus longum,
in minoribus brevissimum) desinente; prothorace in
majoribus processu lato, obtuse bilobato, in minoribus
carina circumflexa, medio interrupta, ornato, linea dor-
sali tota subsulcata. *
Q. Tibiis anticis apice intus calcare armatis; clypeo «
antice subovato, fronte unidentato vel unituberculato,
carina frontali simplici vel utrinque brevissime cor- M
nuta, prothoracis carina anteriore circumflexa, medio
interrupta.
La répartition des B. bison et B. bubalus est mal M
déterminée. Le premier se trouve dans le midi de läM
France, en Italie, Tunisie, Algérie; le deuxième, en «
Languedoc, en Espagne, dans la province d'Oran (région .
des chotts!) et, d’après E. von Oertzen, en Attique. -- L. B. 14
bi ane A PRESS
x sd
n
Catalogue des Onitides méditerranéens (1)
I. Gen. Chironitis Lansb.
Ann. Soc. ent. Belg. xvirt, p. 14 et 19 (1875)
1. Haroldi Ballion {2), 1871, Bull. Mosc., 1870, 3, p. 331.
luctuosus Lansb., 1875, loc. cit. p. 20 et 21.
2. fureiter Rossi, 1792, Mant. 1, p. 7.
CpusrlLOoSta, 1853, En: Napol; 22. tab. 14 f. 4.
@ Syphax Fairm., 1875, Ann. Mus. Gen., vir, p. 506.
3. Osiridis Reiche, 1856, Rev. et Mag. Zool. 1856, p. 118.
ÆMobms Palas, 1781, ICon:;:p. 3,-tab. A, f..2;
? Sophax Fisch. 1830, Bull. Mosc., 11, p. 186.
. sterculius Ballion (3), 1874, Bull. Mosc., 1810304391:
sDandererEansb,, 1879, loc. cit., p. 21.et 31.
irroratus Rossi, 1790, En. Etr. I, p. 7
inversus Costa, Fn. Napol. Add. p. 1.
v. Lophus Fabr., 1798, Suppl. Ent. Syst. p. 26.
calcaratus Ol., 1811. Encycl. méth. vrrr, p. 490.
. ponticus Lansb., 1875, loc. cit. p. 21 et 36.
.hungaricus Herbst, 1189, Kæf., IL, p. 230, £. 16, f. 4.
Clinias Fabr., 1792, Ent. Syst. I, 1, p. 19.
Amyntas Steven, 1806, Mém. Mosc. I, p. 165,
LSTOSTE. G.
Meliboeus Muls., 1842, Hist. nat. Lamell., p. 88.
10. Pamphilus Mén., 1849, Mém. Acad. Petersb. vi, p. 57.
Eumenes Mots, 1859, BU MoSC 1850 9 p. 465.
11. indicus Lansb., 1875, loc. Gib:p- 21 et 5.
I © C1
CO O0
(1) Rédigé d’après la Monographie de Van Lansberge. colli-
tionné sur presque tous les textes originaux et complété par les
synonymies reconnues depuis 1875. — L. B.
(2) Les types du C. Haroldi proviennent de Tchemkent (Turkes-
tan). Quant à ceux du C. luctuosus, Van Lansberge les à trouvés
dans la collection Mniszech, indiqués du Caucase; mais les éti-
quettes de cette collection sont tellement suspectes au point de
vue des provenances qu’on devra considérer ce renseignement
. comme non avenu et rayer cetle espèce du Catalogus Coleoplero-
rum Europae et Gaucasi. — L. B.
(3) Pendant l'impression de ce travail, M. Paul Nadar a bien
voulu me communiquer les deux sexes du GC. sterculius qu'il a
_._O rapporté du Turkestan; voici la diagnose du mâle :
©". Clypeo late emarginalo, carinula clypeali distincta, tuber-
280 CATALOGUE DES ONITIDES
II. Gen. Onitis Fabr.
Supplem. Ent. Syst., p. 2 et 25 (1798).
4. Sphinx Fabr., 1775, Syst. Ent., p. 14.
Inuus Fabr., 1781, Sp. Ins., I, p. 15.
Aygulus * Latr., Hist. nat. Cr. Ins., v, p. 105.
v. Alexis Klug, 1835, Erman. Verz. Reïs., Atl. p. 32.
2. humerosus Pallas, 1776, Reisen, 111, p. 462.
Menalcas Pallas, 1781, Icon., p. 4, tab. A, f. 4.
Chevrolati Luc, 1847, Expl. Alg. 11, p. 253, t. 23. f. 8.
3. numida Lap., 1840, Hist. nat. 11, p. 90.
strigatus Er., 1841, Wagner. Reis. It, p. 170.
. Ezechias Reïiche, 1856, Ann. Fr. 1856, p. 290.
. Damoetas Stev., 1806, Mém. Mosc., I, p. 163, t. 10, £. 5.
Steveni Brullé, 1832, Exp. Mor., p. 170, tab. 38, f. 5
6. Belial Fabr., 1798, Suppl. Ent. Syst., p. 27.
Olivieri Ill., 1803, Mag. 11, p. 197.
Sphinx + OL. Ent. LT, 5/p. 165 Cap db
Ion Of; 1789; Ent. 1, 3; p.186 4402200020
? Vandellii Fabr., 1801, Syst. EL. I, p. 28.
Où &
—
8. laevigatus Ol., 1811, Encycl. méth. var, p. 492.
III. Gen. Bubas Muls.
Hist. nat. Lamell. ed. 1, p. 66 (1842).
À. bison Linné, 1767, Syst. Nat, ed. 12, 11, p. 547. A
Q trispinosus Petagna, 1819, Atti. Acc. Napol. I, «
PAT L 0, | r
2. bubalus OI., 1811, Encycl. méth. var, p. 492.
culo frontali minimo; prothorace longiore, lateribus rotundato; M
prosterno post coxas in laminam longam, assurgentem, retro fur-
ciferam, producto; mesosterno magno, metasterno plano, medio M
tuberculis obtecto ; femoribus anticis subtus carinatis, extus post
medium sp'na rigida, intus basin versus dente brevi, angulato, «
armatis ; tibiis anticis elongatis, carina inferiore basi et apice tri-
denticulata (ad apicem dente primo majore), mucrone apicali extus
angulato; femoribus intermediis extus digitato-productis, femori-
bus posticis supra fortiter emarginato- ee subtus denie brevi "à
angulato armalis. — L. B, |
OT TNT AS PEN A
É PRENS
REVISION DES SCARABAEUS PALÉARCTIQUES
Par Louis BEDEL.
_ L'étude des Scarabaeus paléarctiques passe pour une
des plus faciles; cependant la plupart des collections
et même quelques publications connues renferment, à
leur égard, bien des renseignements inexacts sur les
questions de noms, de synonymies, de sexe et d’habi-
_tat. Le Synopsis suivant et le Catalogue qui l’accom-
. pagne permettront, autant que possible, de parer à ces
divers inconvénients.
Gen. Scarabaeus Linné (1).
Syst. Nat. ed. 10, [, p. 342 (1708).
Syn. Actinophorus Creutzer, 1799 (2). — Ateuchus
Weber, 1801.
(ad pariem) Mnematium Mac Leay, 1821.
Yeux coupés en deux par la saillie latérale des joues.
Chaperon à six dents. Elytres sans échancrure laté-
rale; épipleures distincts. Pattes antérieures dépour-
vues de tarses dans les deux sexes. Antennes de
neuf articles.
Les espèces paléarctiques n’ont pas d’écusson dis-
tinct; elles sont toutes d’un noir profond et plus ou
moins pourvues de crins ou de poils tantôt noirs,
tantôt roux; la taille varie de 10 à 33 millimètres.
Dans son ensemble, le genre Scarabaeus est propre
_ à l’Ancien-Monde et particulièrement représenté sur
(4) Pour les caractères du genre Scarabaeus et des genres
voisios, voyez les Observations sur la classification des Lamelli-
cornes coprophages publiées en 1874 par G. Van Lansberge (in
Ann. Soc. ent. Belg., xvir, p. 181-184).
_ (2) En 1799, Creutzer n’a guère fait qu'indiquer le genre Acti-
nophorus, mais en 1800, Sturm (Verz. mein. Ins. Samml., 1800,
p. 72) l’a adopté et décrit complètement. Le nom d’Ateuchus
_ Web. n’a été publié qu’un an après.
… L'Abeille, vol. XXVII. —1892.
282 1; BEDEL
le cinent africain. Aucune des espèces paléarctiques
ne dépasse de beaucoup le 46° degré de latitude (La #
Rochelle) mais l’une d'elles, S. sacer L., s'étend, à
travers l’Europe et l'Asie, depuis le midi de la France
jusqu’à la Corée.
Il est à noter ici que les noms d'Actinophorus
Creutz., Sturm, et d’'Ateuchus Web. sont absolument
Synonymes de Scarabaeus s. str. et ne sauraient être
appliqués, comme ils l'ont été par Erichson (Naturg,
Ins. Deutschl. 117, p. 751}, à des sections différentes,
encore moins à des groupes d'espèces inconnues du
temps de Creutzer, de Sturm et de Weber. Pour régu-
lariser la situation et pour remplacer le nom d'Octodon,
proposé par Van Lansberge en 1874 (1) mais préoccupé,
j'ai choisi les noms nouveaux d’Ateuchetus et de
Neoctodon.
Synopsis des espèces paléarctiques
1. Hanches intermédiaires largement séparées l’une
de l’autre. Insectes pourvus d'alles 06727
— Hanches intermédiaires très rapprochées; leur
intervalle linéaire. Insectes dépourvus d'ailes.
(Mnematium Mac Leay). . . . . . . 10. Ritchiei.
2. Bord externe des tibias antérieurs d’abord fine-
ment crénelé, puis armé de 4 grandes dents. es
tres sans rebord à 1. Dase 44) 3.1
— Bord externe des tibias antérieurs ‘denté en scie
sur toute sa longueur; dents apicales plus déve-
loppées que les autres. Elytres à base rebordée.
(Neoctodon nom. nov.) . . . . 9. multidentatus.
3. Corbeille apicale des tibias postérieurs prolongée,
au-delà de l'insertion du tarse, en une lame lisse.
Ongles des tarses postérieurs bien plus courts
(1) In Ann. Soc. ent. Belg., xvir, p. 182-183.
(2) Van Lansberge ajoute que les sutures des joues sont «
effacées chez les Mnematium, mais ce caractère n’est pas constant, .
j'ai constaté chez de grands exemplaires du M. Rülchiei (var.
Silenus) la présence de sutures génales bien accusées.
CR PE VE
;
GEN. SCARABAEUS 283
que les crins terminaux del’onychium. Bord posté-
rieur du pronotum à crénelures grenues. (Sca-
rabaeus s. sir.) . 4 (4).
— Corbeille apicale des tibias ‘postérieurs tronquée
au niveau de l'insertion du tarse. Ongles des
tarses postérieurs aussi longs que les crins ter-
minaux de l’onychium. Bord postérieur du pro-
notum précédé d’une ligne de points. Tibias
postérieurs avec deux crans saillants au côte
externe. (Ateuchetus nom. nov.) . : . . . . .” 6.
4. Chaperon avec une petite corne ou un tubercule
sur la ligne médiane (2). Fémurs antérieurs avec
une dent contre l'articulation du genou. Bord
interne des tibias postérieurs cilié de roux dans
les deux sexes. — ©? 1er seoment ventral portant,
de chaque côté, une impression transversale bor-
dée d’une brosse veloutée linéaire. . 1. cornifrons.
— Chaperon soit mutique, soit bituberculé entre les
joues. Fémurs aatérieurs sans dent près du genou.
Bord interne des tibias postérieurs frangé de
Soies très serrées ou en brosse o”, simplement
ciliés Q (3). — © 1er segment ventral portant, de
chaque côté, une légère impression luisante . . 5.
5. Jonction de l’épistome et du front portant une
arête transversale interrompue au milieu, mais
saillante ou tuberculée de chaque côté de l’inter-
ruption. Front à ponctuation clairsemée. Pygidium
(4) Le sous-genre Heliocantharus Er. correspond aux Scarabaeus
s. sir.
(2) Chez presque tous les S. cornifrons, le front porte une
fosseite et le rebord antérieur du pronotum présente, au milieu,
soit un empâtement, soit une sorte de tubercule écrasé, Ces
FRS EE A
ee
RE RETr
deux caractères ne sont pas absolus; ils font même complètement
défaut chez l’exemplaire du Sahara central rapporté par la pre-
mière mission Flatters et conservé au Muséum de Paris.
(3) Erichson (Naturg. Ins. Deutschl., 117, p. 752 et suiv.) a pris
les mâles pour les femelles et vice versa. Je me suis assuré, par
dissection, que les individus pourvus d’une frange serrée aux
tibias postérieurs étaient les mâles et non les femelles,
284 L. BEDEL
lisse ou obsolètement ponctué. — © Frange
_ interne des tibias postérieurs rousse . . 2. sacer.
— Jonction de l’épistome. au front sans reliefs. Front
à ponctuation serrée et rugueuse. Pygidium très
ponctué. — G' Frange interne des tibias posté-
-rieurs noire. . . . . . . . . . . . . . 3. pius (1).
6, Bord interne des fémurs postérieurs sans échan-
crure ni Saillie accusée . . . 4e
— Bord interne des fémurs postérieurs avec une
échancrure suivie d'une saillie anguleuse ou den-
tiforme. Trochanters postérieurs plus ou moins
:prolongés en forme dÉDIRE CNP RES,
Je Elytres cannelés longitudinalement . . 4. laticollis.
— Elytres variolés. . . . . . . . . . 5. variolosus.
8. Elytres et pronotum variolés. . . 6. cicatricosus.
= ÉIVtres non variolés. PSN ER 20,
9. Points du pronotum peu nombreux et simples .
MS OS Line US CDS CET ARE ER 7. puncticollis.
— Points du pronotum nombreux, entourés d’un
cercle dépoli : 7%. 112,7 #reemupunctatus.
Liste des espèces paléarctiques
I. Subgen. Scarabaeus s. str.
Actinophorus Cr., Ateuchus Web., Heliocantharus Er.
1.5. cornifrons Lap., 1840, Hist. nat. 11, p. 64. —
compressicornis Klug, 1845, Symb. phys. V, tab.41,f. 1.
Régions désertiques. — Basse-Egypte : Alexandrie «
(4) Le S. Isidis Lap. (1840), de Nubie, d’Obock et du Sénégal,
est voisin du S. pius; il se reconnait à son pronotum couvert de
granulations, excepté sur la ligne médiane, et à la coloration des
crins ou des cils, tous d’un roux vif.
Le S. nepos * Fairim. (C. R. Soc. ent. Belg. 188%, p. cxL11; Ann.
Soc. ent. Fr., 1887, p. 103) est identique au S. Isidis d’après 1e 2
type, conservé au Muséum de Paris; en outre, il provient du É
pays des Comalis et non de Zanzibar, comme la description M
l'indique.
os
ee
GEN., SCARABAEUS Den
(Letourneux!), les Pyramides (Hénon!); Obock (Dr
Faurot!); Arabie déserte (d’après Klug, type); Sénégal
(Laporte, type); Sahara central : dunes entre Ouargla
et Timassinin (Dr Guiard, 1880, Muséum de Paris!).
2. S. sacer Linné, 1758, Syst. Nat., ed. 10, I. p. 347.
— impius Herbst, 1785 (1). — Typhon Fisch., 1823 (2).
— carinatus Gebler, 1841. — europaeus Mots., 1849. —
acuticollis Mots., 1849. — affinis Brullé, 1832. — retu-
sus Brullé, 1832. — pius : Muls. (nec Illiger).
Surtout dans les parties sablonneuses des régions
maritimes ou désertiques!. — Europe méridionale,
depuis le golfe de Gascogne et les côtes de la Médi-
terranée. Nord de l'Afrique, de Mogador (T. Blackmore)
à la Basse-Ecypte (!). Asie occidentale, du désert des
Kirghiz et du Caucase à Djedda (Bottal). Région mant-
-chourienne, jusqu'à Pékin (Collin de Plancy!) et à la
Corée (var. peregrinus Kolbe).
Linné, en 1758, cite le S. sacer d'Egypte et de Mau-
ritanie; le fype était d'Afrique, par conséquent; la
description prouve seulement que, dès cette époque,
Linné associait au S. sacer une espèce différente, le
S. punciicollis Latr.
Mulsant a confondu le S. sacer avec le S. pius. —
KMiesenwetter (Berlin. ent. Zertschr., 1857, p. 232) s’est
également trompé en réunissant à ce dernier les exem-
plaires de Morée décrits par Brullé sous les noms
d’affinis et de retusus. — Enfin les S. europaeus Mots.
et S. acuticollis Mots., que les derniers Catalogues
portent en synonymie du S. pius, doivent être ratta-
chés au S. sacer; la preuve de leur identité se trouve
dans les descriptions mêmes de l’auteur, qui mentionne
(4) Herbst dit que l'insecte qui lui à servi de {ype est de
- France; d’ailleurs la description et la figure qu'il en donne sont
évidemment celles d’un S. sacer à chaperon et tibias antérieurs
très usés,
(2) La réunion du S. Typhon Fisch. au S. sacer, déja proposée
par Laporte (Hist, nat., Il, p. 64) a été confirmée récemment par
- L. von Heyden (in Horae Soc, ent, ross. 1889, p. 654),
LL A Re le “ee. ES SE.
es AE A ne 8
L > Mn. Ne HT PRE TEE
286 L. BEDEL
(Bull. Mosc. 1849, 3, p. 103 et 104) la couleur rousse de É-
la frange caractéristique des mâles (1).
3. 5. pius Illiger, 1803, Mag., IT, p. 202. — cf. Schneid.
et Leder, Beitr. kauk. Kæf., p. 188. — infirmus Fisch.,
1823. — monachus * Fald., 1835. — digitalus Mots., 1849.
Provence (coll. Fauvel!l); Tyrol méridional (Laichar-
ting);, Hongrie (Illiger, type), id. (coll. Aubé!); Trans-
sylvanie (Seidlitz); Grèce, Crète (Kiesenwetter); Podolie
(Fischer); Caucase, Bakou (Leder!); Smyrne; Liban;
Palestine (La Brüleriel).
L'espèce signalée des Landes (Cat. Gobert) sous le
nom de pius est le sacer.
II. Subgen. Ateuchetus Bedel.
Actinophorus : Er.
4. $. laticollis Linné, 1767, Syst., Nat., ed. 12, I, 2,
p. 549. — serratus Geoffr., 1785 (2). .
Plaines et montagnes!. — Europe méridionale occi-
dentale : France méridionale, à partir de La Rochelle
(H. d'Orbigny!), de La Palisse, dans l'Allier (Desbro-
chers), des montagnes lyonnaises (Mulsant), du Dau-
phiné!, de la Savoie (coll. Fauvel), etc.; Italie, jusqu’à «
Naples (Costa); Sardaigne (Baudi); Corse (Raymond);
Espagne (!). Maroc (Heyden, in Deut. ent. Zeitschr., «
1887, p. 437). — Linné s’est mépris sur la provenance
du type; il le croyait originaire de Chine.
5. S. variolosus Fabr., 1787, Mant., I, p. 16. — mor- 1
billosus +: Mac Leay.
(4) Il est probable que le S. clypeatus Mots. se rapporte égale- «
ment au S. sacer. — Quant aux S. nigro-ciliatus Mots., S. tauricus M
Mots. et S. sericeus Mots., ils ne peuvent être considérés comme
décrits. _
(2) Une phrase de Geoffroy (Hist. Ins. I, p. 89), que Mulsant a
eu le tort de prendre à la lettre, fait dire à ce dernier, dans sa 2° «
édition des Lamellicornes (1871), que le S. laticollis « paraît
assez rare près de Paris ». Il est bien entendu que jamais aucune «
espèce du genre n’a été prise, même accidentellement, dans Ia M
région parisienne.
br à
Là
LAS
5; MULRE EE EC RE LU
2 RS ES ET + ie Le, SERRE
GEN. SCARABAEUS 287
. Plaines et montagnes!. — Fiume (Fabricius, type);
Dalmatie (Hoffmann!); Constantinople (Clair !); Grèce
(Kiesenwetter), Morée (Brullé); Crète (Von Oertzen);
Ephèse (La Brüûlerie!); Italie méridionale, Naples (Costa,
Sedillot!); Sicile (Rottenberg); Sardaigne (Ghiliani);
Malte (Mac Leay); Tunisie, jusquà Kairouan (Abdoul
Kerim!); Algérie, départements de Constantine, d'Alger
et d'Oran!.
L'’indication d'Egypte (Latreille, 1819) est erronée et
celle d'Espagne (Laporte), très douteuse.
6. S. cicatricosus Lucas, 1846-7 (1), Expl. Alg., Col.
p219-1ab2, {0
Sables maritimes. — Andalousie, à partir de Cartha-
gène (La Brüleriel); Portugal : Tavira, Faro (Dr Ch.
Martin!); Maroc, jusquà Mogador (Heyden, Deut. ent.
. Zeïtschr., 1887, p. 437); Algérie, environs d'Oran (Lucas,
type). — Les autres citations d'Algérie sont probable-
ment fausses (2).
7. S. punceticollis Latr., 1819, Mém. Mus. d’hist. nat.
N° p: 2bo et 210, tab. 18, f: 14. —armeniacus Mén,,
1832. — hypocrita Lap., 1840. — parumpunctatus Klug,
1845, Symb. phys. V, tab. 41, f. 2. — sacer (mas) Linné,
1758.
Surtout dans les régions désertiques!. — Algérie et
Tunisie (chotts et Saharal); Tripolitaine (Ritchie);
Basse-Egypte (!) : Alexandrie (Klug, type), etc.; Syrie,
Jaffa (Abeïlle!); Chypre (Truqui); Asie Mineure
Smyrne (Lederer), Trébizonde (Th. Deyrolle!); Arménie
russe et Zouvant (Ménétriés, type) ; « Turquie d'Europe »
(Laporte, type); Espagne : Escorial [La Brüleriel!,
Martinez).
(1) Et non 1849, comme l'indique le Catalogue de Munich. Les
pages 1—240 de l’Exploration d'Algérie (Coléoptères) étaient déjà
publiées en 1846 et le fascicule contenant la description du S.
cicatricosus a paru au plus tard en 1847.
(2) Quant aux « cicatricosus » signalés de Tunisie par Fair.
maire (Ann. Mus. Gen., 1875) et par Lefèvre (Liste Letourneux)
- ce ne sont que des variolosus|!.
288 L: BEDEL. — GEN.. SCARABAEUS
8. S. semipunctatus Fabr., 1792, Ent: pe 4, p.
63. — variolosus ? OI., 1789.
Sables maritimes ou: désertiquesl. — Barbarto (Fsbrt
cius, type), littoral -et. chotts d'Algérie (notamment à
Oran, au Kreider et à Alger!); golfe de Tunis (Sedillot!);
Italie : Lido de Venise (id.!), Peu (Costa), Sicile
(Rottenberg), Sardaigne (Baudi\; Corse (Raymond);
Espagne, jusqu’en Andalousie (Ch. Martin!), - France
méridionale : Languedoc et Provence (Mulsant).
TT Subgen. Neoctodon Bedel.
- 9. S. multidentatus Klug, 1845. -Symb. phys., V, tab.
AT 6.) RE]
Syrie ME) affa (La Brûlerie!, Abeiïllel); presqu'île sinaï-
tique et. Souakim (Lord); Alexandrie (d’après Klug,
type).
IV. Subgen. Mnematium Mac Leay.
. 10. S. Ritchiei Mac Leay, 1821, Hor. ent. I, p, . 506:
— Vigors, Zool. Journ. I, p. 539, tab. 0%. 4, __ Silenus |
(OL.) Gray, 1832, Griffith. Anim. Kingd., e 40, .F: 2
(sine descr.). At Ni (Den: Fe 5
. Tripolitaine : désert de Tripoli (H. d'orbignyl, Piraz- |
zoli!), Mourzouk (Ritchie, type). | 3
Le Muséum de Paris possède, sous le nom de « Sile-
nus Kirby » avec la mention « Orient », deux exemplai- à
res de grande taille, donnés par: Olivier, et qui se.
rapportent bien à la figure publiée par Gray (loc. cit.);
je ne trouve pas de caractères spécifiques pour les M
séparer du S. Ritchiei. — Le Catalogue de Munich indi- 4
que S. Silenus d'Arabie, par erreur sans doute.
mr
Evreux. — Imp. de l'Eure. L. Odieuvre.
GC de he ADS pi
DESCRIPTIONS DE LONGICORNES D'ALGÉRIE (1)
Par Maurice Prc.
Liopus Bedeli, nov. Sp. — Ovatus, brunneus, pube
grisescente, in elytris brunneo punctulata et post
medium transversim unifasciata; antennis corpore
paulo longioribus, rufo-annulatis; femorum basti tibi-
arumque annulo rufescentibus; pygidio lato, apice
rotundato. — Long. 7-8 mill.
Dessus du corps à duvet d’un gris variable, moucheté
de points bruns sur les élytres et orné, après leur
milieu, d’une large fascie transversale brune (à peu
près comme chez l'Exocentrus punctipennis Muls. et
Guilleb.). Antennes relativement courtes, un peu plus
longues que le corps chez le mâle; 1er article noir, à
_base roussâtre; art. 3-11 roux sur leur première moitié
et noirs sur la deuxième. Prothorax large et court, à
épine latérale très accusée, rapprochée de la base.
Elytres relativement larges et assez courts, à ponctua-
tion forte, un peu espacée. Dessous du corps et pattes
à duvet gris; base des cuisses et partie supérieure des
tibias plus ou moins rousses; le reste noirâtre. — Voi-
sin des L. femoratus Fairm. et L. caucasicus Ganglb;
diffère du premier par ses antennes bien moins longues
et par le dessin des élytres; se rapproche davantage du
L. caucasicus, mais la forme est moins allongée et le
pygidium est large et arrondi et non étroit et tronqué
au sommet.
Grammoptera angustata, nov. Sp. — ÆElongata,
angustata, antennis gracilibus, dimidio inferiore
nigricantibus, superiore multo dilutioribus; capite
lato, nigricante; prothorace angustato, trapezoide,
pube aerea vestito; elytris viridi-subaeneis, creber-
(4). Les types de ces descriptions ont été recueillis dans la
forêt de l’Edough, près Bone, par MM. Bedel et Grilat; ils font
actuellement partie des collections Bedel et Pic.
L'Abeille, vol. XX VII. — 1892. : 42:
[2
290 .. M. Pic. — LONGICORNES D'ALGÉRIE
rime punctatis, retro attenuatis, apice rotundatis ;
femoribus nigris, dimidio inferiore rubro-testaceis ;
tibiis tarsisque fere nigris. — Long. 5-6 mill.
Allongé et étroit (faciès des Fallacia Muls.). Anten-
nes grêles, de couleur assez claire sur leur deuxième
moitié; 1er article plus court que le 3e, à peine aussi
long que le 4e. Tête large, chagrinée, terne et noirâtre.
Prothorax étroit, presque en trapèze, à angles posté-
rieurs saillants et spiniformes; couvert d’une pubes-
cence cuivrée. Ecusson noirâtre, étroit, sillonné. Elytres
longs et étroits, un peu plus larges que le prothorax à
la base, légèrement atténués en arrière, arrondis au
sommet, entièrement d'un vert un peu bronzé, très
densément et fortement ponctués, peu brillants et
revêtus de poils couchés d’un gris jaunâtre. Pattes
longues, grêles, noires, avec les cuisses d’un rouge
testacé sur leur première moitié, et les tibias vague-
ment roussâtres vers le sommet. Dessous du corps noir,
revêtu de poils cendrés. — Espèce distincte entre
toutes par sa forme et sa coloration.
Grammoptera auricollis Muls. — Cette espèce est
très voisine de G. ustulata Schall.; elle s'en distingue
par ses élytres à pubescence unicolore et non tachés
de noir au sommet.
La forme typique du G. auricollis a les tibias noirs,
mais il existe une variété {lucidipes var. nov.) dont les
tibias sont presque entièrement jaunes et les cuisses
brièvement teintées de noir. Les deux formes ont été
trouvées ensemble dans la forêt de l’'Edough.
na a à À A LS Se de à
BIBLIOGRAPHIE
Tliter per Poseganam Sclavoniae provinciam, mensi-
bus junio et julio anno MDCCLXXXII susceptum, a
Mathia Piller, historiae naturalis, et Ludovico Mitter-
pacher, oeconomiae rusticae in regia Universitate
budensi professoribus, presbyteris., — Budae, typis
regiae Universitatis, anno MDOCLXXXIII.
Sous ce titre, deux prêtres, Mathias Piller, professeur
d'histoire naturelle à l'Université royale de Bude, et
L. Mitterpacher, professeur d'agriculture à la même
Université, ont publié en 1783 leur Voyage dans le
comitat de Poséga (Slavonie); ils donnent, à chaque sta-
tion, une liste des plantes et des animaux observés par
eux et décrivent les espèces qu'ils considèrent comme
nouvelles.
L'ouvrage de Piller et Mitterpacher est des plus rares.
J'ai relevé sur l’exemplaire conservé à la Bibliothèque
“ nationale toutes les descriptions de Coléoptères nou-
veaux etJje les reproduis ici in-extenso (1).
SE
Hister nanus {p. 34). — Similis pygmaeo Linn., sed
minor; totus ater, elytris striis longitudinalibus nonni-
hil arcuatis tribus tenuissimis. — Long. vix 1/3 lin. (2).
Silpha porcata (p. 35). — Griseo-testacea, antennis
nigris. Thorax lineis elevatis crassiusculis tribus; toti-
dem tenuioribus longitudinalibus omnibus in quovis
(1) Ces descriptions sont l’œuvre de Piller; elles sont ordinaire-
ment accompagnées de figures coloriées, la plupart bien recon-
naissables.
La partie zoologique de l’ouvrage comprend aussi diverses
descriptions d'Homoptères, de Lépidoptères et de Névroptères.
(2) Il est à noter qu'il s’agit ici de lignes allemandes
(4 ligne — 2 mill. 5), et que les mesures indiquées sont parfois
inférieures à la réalité.
IL s’est également glissé quelques inexactitudes dans le numéro-
tage des figures de la planche VII. Ainsi, pour l’Hister nanus, le
texte renvoie aux fig. 10 et 44, tandis qu’ il s’agit probablement des
fig. 9 et 40,
292 BIBLIOGRAPHIE .
elytro. Intra lineas has pars interrupta lineolis nigris
notata. — Long. 1 lin.
Cerambyx hispidulus (p. 35). — Hispido Linn.
paulo major, ceterum ïlli similis, nisi quod fascia ad
basin elytrorum lata huic nivea; item antennae non
rufescentes, sed nigrae, tertio a basi articulo ultra dimi-
dium niveo, reliquis atris, annulis niveis. -
Leptura rubens, Drionus ruber Scop. (p. 36). —
_ Antennis, capite, thorace, elytris, pedibus, pectore abdo-
mineque concoloribus rubris. Femoribus ex rubro fus-
cescentibus. — Long. ? 3/4 lin. — A Leptura rubra
auctorum diversa.
Necydalis viridis (p. 37). — Solo colore viridi
excepto, quo et caput, et thorax et elytra colorantur,
caeruleae simillima.
Buprestis 22-punctata (p. 38). — Convenit cum
degenere. Discrimen est in thorace huic magis convexo,
et quod macula flava media desideretur; marginibus
quoque maculae admodum parvae. In quovis elytro
maculae aut rectius puncta aurantia undecima.
Buprestis flavo-fasciata (p. 38, tab. VII, fig. 12). —
Habitu praecedenti similis. Thorax absque macula, cine-
reus à villis albis copiosissimis, ad basim tubere lineari.
Elytra fasciata, fascia aurantia duplici, supra et infra
quas punctum unum aurantium. Abdominis segmenta 3
ultima et pectus a villis alba.
Buprestis dubia (p. 38, tab. VII, fig. 11). — Ex inte-.
gro concolor, profunde fusco-rubescens. Thorax minu-
tissime punctatus admodum convexus, postice ad latera
quasi dentatus.
Buprestis biguttata (p. 38, tab. VII, fig. 13). —
Thorax niger, minutissime punctatus. Elytra laevia,
exiguo intervallo a basi gutta magna flavo-rubescente.
Cetera nigra.
Tenebrio scarabaeoides (p. 39). — Antennae pedes- E
RENE PE EF ME tr
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D PE Maui RE: CHOC 26
CRE CORP AU NE ï
BIBLIOGRAPHIE 293
que testacea. Caput nigrum. Thorax et elytra a pilis
albescentibus cana. Elytra lineata, corpore breviora
Abdomen à pilis albescens. — Long. 2/3 lin.
_Tenebrio rufus (p. 39, tab. VII, fig. 4). — Per totum
concolor, fusco-rubens. Thorax marginatus, subplanus,
nitens. Elytra lineata. Latitudo, fere ubique eadem,
À lin. — Long. ? 2/3 lin.
Meloïdes Adamovichiana (p. 39, tab. IX, fig. 1). —
Toto habitu similis Meloe vesicatorio, sed antennae
admodum breves, extrorsum crassiores, aut potius cla-
vatae. Maxilla cornea magna. Caput porrectum. Anten-
nae, pedesque, et maxilla testacea. Caput, thorax,
elytraque flexilia, viridi auro-nitentia. — Long. 4 lin.
Scarabaeus albo-punctatus (p. 66, tab. VII, fig. 1).
— Toto habitu similis Scarabaeo eremitae Linn. sed fere
dimidio minor. In elytris singulis puncta 4 alba.
Scarabaeus ovatus (p. 66, tab. VII, fig. 2). — Caput,
thorax et scutellum punctata. Antennae, tentacula et.
maxillae rufo-spadicea, elytra viridi obscure striata,
_stria media prope basim elytrorum in tuberculum termi-
nata. — Long. 3 lin.
Dermestes assimilis (p. 67, tab. IX, fig. 4). — Habitu-
proximus fenestrali, thorace, elytris corporeque ipso
aequaliter testaceis, capite nonnihil obscurius colorato,
oculis nigris. Elytra longitudinaliter striata.
Ptinus unicolor (p. 67, tab. VII, fig. 7). — Abdomine,
capite, thorace, elytrisque fusco-testaceis. KElytra lon-
gitudinaliter et Striata et punctata. Variat magnitudine
Ê Alin. —11f lin.
Cerambyx poseganus (p. 67, tab. VIII, fig. 6). —
Thorax inermis, niger, tuberculo sub medium rubro pro-
|: minente. Elytra fusca punctata; pedes subrubescentes,
« ad juncturas nigro maculati; antennae nigrae, — Long,
D 2 1/2 lin.
294 BIBLIOGRAPHIE
Cerambyx subpilosus (p. 67, tab. VIII, fig. 52). —
Antennae nigrescentes; thorax inermis, cylindricus,
colore griseo cinerascente, uti et elytra, quibus fascia
una subalbida in medio, altera ad apicem. — Long. 3 1/4
lin.
Tenebrio silphoides (p. 67, tab. VII, f. 7). — Anten-
nae moniliformes, fuscae; corpus fusco-nigrum, pedes
ferruginel; thorax in medio fuscus, ad latera rubescens.
Elytra ad basim apicemque rubescentia, in medio nigra;
omnia politissima. Latera thoracis postica PISTE
elevatum efformant. — Long. 2 lin.
Tenebrio dermestoides (p. 68, tab. VII, fig. 8). —
Antennae moniliformes, extrorsum crassiores, 4 articu-
lis ad basim ferrugineis, reliquis nigro-caerulescentibus,
ultimis autem 4 articulis ad apicem compressis. Caput
thoraxque pilis, licet brevibus, consita, primo obtutu
tamen glabra apparent. Elytra obscure lineato-punctata.
Color capiti, thoraci, elytris et abdomini argenteo-caeru-
leus. — Long. 8 lin. |
Buprestis 18-guttata (p.68, tab. VII, fig. 10). —
- Tota nigra. Thorax minutissime punctatus, et a pilis
brevissimis albescentibus villosus. Elytra pro diverso
situ jam nigra, jam profunde caerulea, maculis in quovis
elytro novem flavis, longitudinaliter et striata et punc-
. tata. — Long. 5 lin.
Curculio sericeus (p. 68, tab. VIII, fig. 1). — Caput
thorax, elytraque tomento viridi-flavescente sic tecta
ut nitore serici pro diverso situ resplendeat; ad suturam
tomentum hoc copiosius confertum eam intensius colo-
ratam efficit. Rostrum et abdomen nigra. Pedes
subcastanei.
F Curculio lythri (p. 68, tab. IX, fig. 10-11). — Anten- A
nae apice ovato-clavatae rubescentes, quo colore et”
pedes. Rostrum thoraxque nigra, nitentia. Elytra nigra, A
striata, punctis ad basim cujusvis elytra duobus albo- A
flavescentibus, striisque quinque etiam albo-flavescen-
tibus, tribus scilicet in medio elytrorum et duabus ad A
apicem. — Long. vix ! Lin. — In Lythro salicaria. A
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BIBLIOGRAPHIE 295
Curculio salicariae (p. 69, tab. IX, fig. 12-13). —
Antennae, rostrum, et caput nigra; thorax subcastaneus
quem color fundo thoracis nigro pili brevissimi inducunt
Elytra striata testacea nigro-punctata, punctis libero
oculo vix conspicuis, praeterquam ad basim elytrorum
— Long. 1 lin. — In Lythro salicaria.
Tenebrio velikensis (p. 83, tab. VII, fig. 3). — Apte-
rus; totus niger, demtis tibiae extremis ac tarsis inferne
flavescentibus. Thorax lineolis impressis minimis sic
striatus ut primo obtutu pilosus videatur. Elytra admo-
dum convexa, striata lineis octo, ad apicem in cuspidem
terminata. Femora pedum anticorum unidentata. —
Long. ? lin. (1). — Habitat intra corticem et lignum Fagi.
Tenebrio testudineus (p. 83, tab. VII, fig. 6). —
-Thorace polito nigro. Elytris in basi et apice rubro-tes-
tudineis, macula ovata utrique elytro communi nigra in
medio. — Long. 1 1/4 lin. — Habitat intra corticem et
lHionum Fagi.
Curculio nodulosus (p. 84, tab. VII, fig. 16 et 17). —
Totus fusco niger, brevirostris. In thorace puncta minuta
impressa, irregulariter sparsa. In elytris puncta elevata,
vel potius tubercula longitudinaliter posita. — Long. { 1/5
lin.
Curculio planirostris (p. 84, tab. VIT, fig. 14 et 15).
— Ad Anthribos Geoffr. pertinet Antennae fere moni-
liformes, clava solida terminatae, rostro depresso lato
insidentes. Rostrum uti et caput nigra; oculi parte infe-
riore linea alba cincti. Thoraci nigro punctula minutis-
Sima impressa. Elytra, abdomen non ex integro
tesgentia, punctis minutis lineariter punctata, fascia in
medio alba, lineisque longituüdinalibus in quovis elytro
notabiliter elevatis duabus. Pectus et abdomen pilis bre-
vissimis albis consita. Femora, tibiae tarsisque nigro
(4) Il est certain qu’il y a ici une faute d'impression et qu’il faut
lire : 4 lin. À part cela, cette description de l'Enoplopus commun
… est bien caractéristique; il en est de même de la figure.
296 BIBLIOGRAPHIE
alboque alternatim annulata; in tarsis tamen triarticula-
tis articuli extremi cum unguibus nigri.
Buprestis biguttata (p. 84, tab. VIL, fig 13). — Atra,
nitens, maculis ad basim elytrorum rubro-flavescentibus
— Long. ? lin. (1).
Buprestis flavo-fasciata (p. 84, tab. VII, fig. 12). —
Frons subtestacea, oculi fusci. Thorax e pilis brevibus
tomentosus, albidus. Elytra striata nigra punctataque ;
e singulis punctis pilus brevis albus. In medio elytro-
rum et prope apicem fasciae flavae, ad apicem item
punctum unum flavum. Abdomen villosum album. —
Long. 1 2/3 lin.
Cucujus anceps (p 85, tab. VIII, fig. 42), — Genus
Fabricii. In characteribus praecipuis convenit cum
Cucujo planato cl. Fuessly, aut cum Cerambyce pla-
nato Linnæi; at in antennis nonnisi 10 articuli sunt,
pedes huic nostro rubescentes sunt, antennae nigrae,
labium nigrum; atque per hæc a Cucujo planato differt.
In medio thoracis cavitates subrotundae minores duae
et in quovis latere una ovaliter elongata. — Habitat
intra corticem et lignum Fagi.
Quae sequuntur insecta nomen etiam genericum a
nobis accepere, quod ea ad genera hactenus constituta
referri non posse nobis videantur :
Denticollis bicolor (p. 86, tab. VIII, fig. 17). —
Habitu medium animalculum inter Elaterem et Cantha-
ridem et aliorum Pyrochroas est. Antennae longit. 1/2 M
corporis, nigrae, serrato-setaceae, serra parte interiore
antennarum. Thorax rubens, in parte postica armatus
utrinque dente ad angulum prominente, in lateribus M
marginatus; scutellum magnum nigrum puncto exiguo M
medio irnpresso. ŒElytra testacea punctata punctis M
impressis lineariter, mediocriter marginata. Pectus, A
(1) Cette description et la suivante sont en double, mais rédigées 4
en termes différents. — Voir plus haut, p. 292.
BIBLIOGRAPHIE 297
abdomen, femora nigra, tibiae tarsique testacea. Variat
tarsis etiam nigris. In femoribus pedum posticorum
lamella ad basim uti Carabis esse solet. Vivens caput
sub thorace occultat, more Cantharidum. — Long.
4 1/4 lin. — Habitat intra corticem et lignum Fagi et
Quercus.
Denticollis rubens (p. 86, tab. VIII, fig. 16). —
Antennis longitudine dimidii corporis, aterrimis, ser-
rato-setacels ; capite atro, thorace profunde rubro, sulco
uno medio, et duabus cavitatibus impressis, dentibus
ad latera thoracis postice solidioribus, item lineolis
impressis obliquis. Elytra rubescentia, marginata, e
punctis confertis elevatisque scabriuscula, lineis tribus
longitudinalibus elevatis. Scutellum atrum, in quo sul-
cus exiguus medius. Pectus, abdomen pedesque nigra.
Lamella quoque in femoribus pedum posticorum. —
Long. fere 5 lin. — Habitat inter corticem et lignum
Fagi Quercusque.
Hanc et superiorem speciem … ex alpibus Styriae
allatam vidimus.
Corticeus unicolor (p. 87, tab. IX, fig. 3). — Genus
forte medium inter Ligniperdas Pallasii et Apate atque
Bostrichos Fabricii. Antennae moniliformes, dimidia
longitudine thoracis. Thorax oblongus, undique margi-
natus. Elytra linearia obscure marginata. Caput exertum.
Omnia polita et coloris fusco-castanei. — Long. prope 3
lin. — Habitu medius inter Elateres et Buprestes mino-
ris speciei. — Habitat inter corticem et lignum Fagi.
Tenebroides complanatus (p. 87, tab. IX, fig. 9). —
Antennae moniliformes. Caput thoraxque polita nigra,
lineola e pilis brevissimis aureo flavis in thorace, qua
caput excipit. Elytra quoque nigra, striata, Habitu fere
Lucani interrupti, at multo minor, scilicet lineis 2 2/35.
— Habitat inter corticem et lignum Fagi.
Scarabaeus triangulum (p. 97, tab. IX, fig. 15). —
Muticus, niger, scutellatus, scutello admodum magno
298 BIBLIOGRAPHIE
triangulari fere regulari. Thorax punctatus punctis raris.
Elytra striata.
Curculio salicis (p. 98, tab. IX, fig. 12 et 13). — Lon-
oirostris, totus ater, elytris striis longitudinalibus sub-
crenatis; pedibus posticis saltatoriis. — Long. 1/3 lin.
— In Salice.
Carabus flavescens (p. 98, tab. VIII, fig. 14). —
Caput, thorax, elytra, abdomen et pedes flavescentia.
Thorax politus valde, et latus. Elytra striata, etiam
nitentia. Oculi plumbeï. Juncturae femorum ac tibiarum
nigro-fuscescentia. — Long. 3 1/2 lin. — Intra lignum
putrescens.
Carabus parallelepipedus (p. 105, tab. VIIT, fig. 45).
— Caput, thorax, elytra pedesque picea. Antennarum
articuli à quinto post basim omnes testaceo-rufescentes.
Thorax margine laterali subrecurvo, sulco medio per
totam longitudinem, duobus vero profundioribus versus
alas dimidiatis. Elytra lineata. Lamellae in femoribus
fere ultra dimidium femorum productae. — Long. 7 lin.
Silpha Markovichiana (p. 105, tab. IX, fig. 2). —
Habitu cum Silpha sabulosa convenit. Antennae moni-
liformes, extrorsum crassiores, fuscae; thorax fusco-
cinereus, in medio in gibbum sat altum ita elevatur ut
summum ejus sex tubercula ovaliter posita in medio
concavum faciant; margo thoracis latissimus albescens
et serratus; elytra quoque margine albescente serrato,
e tribus seriebus spinarum longitudinaliter decurren-
tium scabra, et praeterea pilis brevibus nigris consita ;
margo elytrorum ïinferne complanatus ipsum corpus
undique concludens. Abdomen pedesque fusci.
Leptura biarcuata (p. 112, tab. IX, fig. 14). — Anten-
nae pedesque rubescentes. Caput ac thorax nigra.
Elytra ad Fasim fere usque dimidiam rubescentia, cete-
rum nigra, lineis arcuatis duabus albis, quae inferne seu
versus apicem subrubro terminantur. — In Papuk.
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BIBLIOGRAPHIE 299
Silpha paradoxa (p. 113, tab. VII, fig. 5). — Thorax
elytraque nigra, marginata; his puncta duo sat magna
in medio. Pedes et abdomen fusco-livida. Silphis toto
habitu et ceteris etiam notis proxime convenit, sed
id peculiare habet quod ejus antennae, ceterum
moniliformes, apice clava compressa e 4 articulis
annularibus constante terminentur. — Long. 2 lin.
lat. 1. — In Papuk.
Buprestis dubia (p. 113, tab. VIT, Go. 11). — Habitus
totus Buprestis est. Antennae, caput, thorax, elytra
colore castaneo,; oculi et abdomen nigra, alae subalbae.
Antennae moniliformes vix longitudine thoracis. Thorax
caput recipiens punctis minutis confertus, et parte
antica quolibet latere dente terminatus. Scutellum exi-
._ guum. Elytra longitudinaliter striata punctataque. In
femoribus posticis Caraborum more lamellam habet. —
Intra corticem et lignum Fagi, ad Pod Sokolina. — Fae-
mella fere 4, mas 3 lin. long. (1).
Silpha boleti (p. 113, tab. VII, fig. 9). — Antennae
moniliformes, articulis ultimis crassioribus. Caput tho-
raxque nigrescentia subcomplanata; thorax marginatus,
scaber e punctis prominentibus minutissimis confertis-
simisque. Elytra lineis elevatis sex tenuibus, intra quas
puncta impressa. Pectus, abdomen pedesque picea. —
In Boleto; copiosior in Fago et in Quercu quoque. — E
chrysalide prodiens colore testaceo est. Nobis bina e
Boleto specimina prodiere. quorum elytra nec obrigue-
runt umquam, nec colorem nigrum induerunt. — Long.
jam 1 1/2, jam prope ? lin.
Cantharis bipunctata (p. 114, tab. VIII, fig. 12). —
Antennae setaceae nigrae. Nigra itidem caput, thorax,
pectus, abdomen et pedes. In summo thoracis medio
sulcus exiguus, ad cujus latera antice punctum utrinque
impressum. Scutellum magnum nigrum. Elytra flavo-
testacea; macula in quolibet elytro una nigra. — Long.
ere lin. |
(4) Voir plus haut, p. 292. — Dans Fa descriptiou du thorax, il
… faut lire ici « parte postica » au lieu de « parte antica. »
800 BIBLIOGRAPHIE
Cantharis quatuor-punctata (p. 114, tab. VIIL, fig.
13). — Forte prioris faemella a qua, ceteris omnibus
aequalibus, differt : 1° : punctis in quolibet elytro duo-
bus; ?° : in thorace lineis quoque obliquis impressis;
3° : punctis duobus impressis in scutello.
Le Catalogue de Munich et le Catalogue Reïtter (édi-
tion 1891) ont enregistré la plupart des noms de Piller
dont l'identité a été reconnue jusqu'ici.
Parmi les-synonymies inédites, je signalerai les sui-
vantes, où les noms de Piller ont la priorité :
Stilpha Markovichiana Pill. — Endophloeus (syn.
spinosulus Latr., 1807).
Tenebrio testudineus Pill. — Alphilobius (syn. chry-
somelinus Herbst, 1799).
Tenebrio velikensis Pill. — ÆEnoplopus (syn. cara-
boides : Petagna, nec Fabr.).
Cantharis bipunctata Pill. — Zonilis (syn. quadri-
punctata Fabr., 1792).
Cantharis quatuor-punctata Pill., — Zonilis bipunc-
tata Pill., var.
Curculio nodulosus Pill — Acalles (syn. camelus
Fabr> 1192):
TB:
PRE RES
PUBLICATIONS NOUVELLES (1).
Malachiidae — Malachides d'Europe et pays voisins,
par E. Abeille de Perrin, Paris, 1890-91, 4 volume in-8 de 442
pages, avec 3 planches dont 2 coloriées. — Prix 40 fr.
Depuis de longues années, M. Abeïlle de Perrin n’a
cessé de recueillir et d'étudier les Malachiidae paléarc-
tiques; lui seul pouvait mener à bien la monographie
de ces charmants insectes.
La Société entomologique de France peut se féliciter
d’avoir inséré dans ses Annales l’œuvre si complète et
si claire d’'Abeille de Perrin. Elle lui a décerné, cette
année même, le prix Dollfus, et jamais pareille distinc-
tion n’a été mieux justifiée.
Faune analytique des Coléoptères de France, par L.
Fauconnet, Autun, Bligny, 1892, 1 volume in-18° de 528 pages. —
Prix franco : 15 fr. 50, chez l’éditeur.
Sous ce titre, M. Fauconnet a publié une réunion de
tableaux dichotomiques, comprenant environ 7,500 espè-
ces. Ces tableaux sont empruntés pour la plupart aux
travaux les plus récents; l’auteur les a adaptés ou com-
plétés de son mieux, sans se dissimuler d’ailleurs les
défauts d’une semblable compilation. Telle qu’elle est,
la Faune analytique des Coléoptères de France rendra
de grands services, surtout aux débutants; c'est pour
eux principalemert qu’elle est faite et ce sera le pre-
mier ouvrage à mettre entre leurs mains.
The Coleoptera of the British Islands, par le Rév. W.
W. Fowler, 1887-91, Londres, L. Reeve, 5 volumes in-8 avec
2 planches et 12 figures dans le texte.
Plus heureux que nous, les entomologistes de la
Grande-Bretagne possèdent actuellement une faune
(4) Qu'il me soit permis de remercier personnellement MM.
Abeille de Perrin, Fauconnet, Fowler, Ganglbauer, Horn et Seidlitz
k quiont bien voulu m'adresser les ouvrages dont je donne i ici l’ana-
« lysetrop succincte. — L. Bedel.
302 PUBLICATIONS NOUVELLES
coléoptérologique complète, avec tableaux dicnotomi-
ques et descriptions des genres et des espèces.
Le premier volume renferme les Adephaga et
Hydrophilidae, le deuxième les Staphylinidae, le troi-
sième les Clavicornia, le quatrième les Lamellicornia,
Serricornia, Longicornia et Phytophaga, le cinquième
et dernier les Heteromera et Rhynchophora.
Cet ouvrage a un intérêt tout spécial pour les coléo-
ptéristes du Nord de la France, en raison des analogies
de leur faune avec celle des Iles Britanniques.
Die Kæfer von Mitteleuropa, Erster Band, Caraboïidea
par L. Ganglbauer, Wien, C. Gerold’s Sohn, 1892, 1 volume
grand in-8 de 557 pages avec 55 figures dans le texte. —
Prix, 25 fr.
M. L. Ganglbauer, conservateur-adjoint au Muséum
de Vienne, à entrepris la publication d’une faune ana-
lytique et descriptive des Coléoptères de l’Autriche-
Hongrie, de l'Allemagne, de la Suisse et des Alpes
italiennes et françaises, embrassant une partie de la
zone méditerranéenne, de Savone à l'embouchure du …
Rhône. * 5
Le premier volume, paru dès le mois de novembre
1891, comprend, sous le nom de Caraboidea, une série
de sept familles : Cicindelidae, Carabidae, Haliplidae,
Hygrobiidae, Dytiscidae, Gyrinidae et Rhysodidae. :
Cette dernière, que l’on associait ordinairement aux «
Clavicornes, s’en éloigne par tous ses caractères, et les
particularités essentielles de sa structure justifient
l'innovation de M. Ganglbauer. j
La suite de l'ouvrage se composera de cinq autres 3
volumes : le deuxième comprendra les Stäphylinoidea «
(Necrophaga sensu lato), le troisième les Clavicornia
et Lamellicornia, le quatrième les Serricornia et #
Heteromera, le cinquième les Rhynchophora, le sixième
les Phytophaga.
Espérons que l’auteur, dont les aptitudes et les
qualités sont hautement appréciées enFrance, conti- «
puera bientôt l’œuvre considérable à laquelle il s'est
dévoué. |
PUBLICATIONS NOUVELLES 303
Fauna baltica. — Die Kaefer der Ostseeprovinzen Russ-
lands par le D' Georg Seidlitz, Kœnigsberg, 1887-91, 1 volume
1n-8° de 1060 pages avec 1 planche.
Sous le même titre qu'en 1875, cette deuxième édi-
_ tion, achevée récemment, a pris une extension consi-
dérable; c’est, en réalité, une nouvelle faune analytique
des Coléoptères de l’Europe septentrionale, avec un
synopsis de tous les genres européens.
En même temps que le Fauna baltica et sur le même
modèle, le Dr Seïdlitz à fait paraître un autre ouvrage
intitulé Fauna transsylvanica — Die Kaefer (Coleop-
tera) Siebenbürgens, encore plus étendu que le précé-
dent et d’un intérêt peut-être plus direct pour nous,
car il s’agit d’une faune plus méridionale et d'une
région moins connue.
Ces deux volumes se complètent l’un l’autre, et,
comme celui de L. Ganglbauer, constituent autant de
manuels pratiques que l’on aura, chaque jour, à consul-
ter utilement.
North American Coleoptera, 1891 et 1892 (in Transactions
of the American entomological Society, vol. xvitr et xx).
Parmi les travaux du Dr G. Horn sur les Coléoptères
- de l'Amérique du Nord, il en est toujours qui intéres-
sent directement l'Entomologie paléarctique. A ce titre,
il faut signaler particulièrement :
19 la monographie des Cryptohypnus de l’Amérique
* boréale, où figurent les C. hyperboreus Gyll. et C.
barbatus Sahlb. (vol. xvinr, p. 5 et 6);
20 une étude sur divers Chrysomelidae, où l’auteur
traite des Zeugophora et mentionne le Z. scutellaris
Sas (VO XIX, D. 1);
30 l'étude des Amara du sous-genre Celia, compre-
nant les À. interstitialis Dej., A. erratica St. et À.
À brunnea GyIL (L c., p. 24 et 39).
Gen. Cryptophagus Herbst.
D'après M. Ch. Brisout de Barneville, C. niger Bris.
est une espèce douteuse, mais certainement différente
de C. ruficornis Steph. (umbratus Er.) auquel Reitter
l'avait réuni.
Gen. Zonabris Har.
Le Z. (Coryna) distincta Chevr. se prend en Algérie,
sur les fleurs de Convolvulus althaeoides!.
: Gen. Zonitis Fabr.
J. Vachal (Ann. Soc. ent. Fr., 1892, p. xxin) donne
divers renseignements sur les mœurs des Zonitis
- méditerranéens et des Hyménoptères dont ils sont
parasites.
Gen. Hapalus Fabr.
J. Sahlberg (Medd. Soc. Faun. FI. fenn..IX, p. 8?-
81) a publié en 1883 quelques observations sur les
mœurs de Hapalus bimaculatus L, en Finlande; l'in-
secte se tient à l'entrée des galeries du Colletes cunicu-
larius L., dont ses larves sont parasites.
Une observation identique, faite en Skandinavie, a
été citée depuis par Thomson (Opuse. X, p. 4055).
Gen. Scarabaeus Linné. |
M. E. Abeille de Perrin a bien voulu me communi-
quer les renseignements suivants, relatifs à 3 espèces
de ce genre : |
S. cornifrons Cast. — Se trouve, en Syrie, à Jaïfa et
Ramleh (entre Jaffa et Jérusalem) ; il y est rare. 1
S. pius IL — En France, cet insecte est cantonné «
dans la région montagneuse du sud-est : Aïx-en-Pro= «
vence, Pertuis, Digne, Embrun, Savines.
S: aegypliorum Latr. — Cette espèce si remarquable à
par sa belle couleur verte, n’était connue que de Nubie; K
elle à été capturée à Assouan (Basse-Egypte). 4
(1). Ces notes s'appliquent aux divers travaux publiés dans” le à
volume xxvir. | Je Bb:
27 JUL 1592
L'ABETLLE
| JOURNAL D'ENTOMOLOGIE
£]
RÉDIGÉ PAR
S. DE MARSEUL
, ANCIEN PRÉSIDENT
| * ET MEMBRE HONORAIRE DE LA SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE DE FRANCE,
| MEMBRE DE PLUSIEURS AUTRES ACADÉMIES ET SOCIÉTÉS
| RER SAVANTES NATIONALES ET ÉTRANGÈRES,
xs - LAURÉAT DU PRIX DOLLFUS,
(| pie ; ETC., ETC.
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ad
Prisca renascentur verba, unus si wolet usus,
à : Quem penes arbitriun est, el jus, el norma loquendi,
L. M9 547 1883 uovèmbre. Liv. 11
1 Xylophages. Pag.1-32
PARIS
F7 L'AUTEUR, BOULEVARD PÉREIRE, 271, TERNES ;
ROBERT, LIBRAIRE, RUE HAUTEFEUILLE, 12,
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24
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par S. DE MARSEUL, parait chaque mois par livraison de 32 pages
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elles sont accompagnées du nom de l’entomologiste qui le premier l'a
publiée, de l'indication de la page de la meilleure description et des
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prenant. deux, si l’on se contente d’un seul nom sans patrie, et sans
pagination des descriptions. :
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dans notre Catalogue du signe — après le nom. La liste Reïtter, répan- :
due partout, peut servir de tarif.
Nous nous chargeons volontiers et sans rémunération, de la déter-
minalion des Coléoptères. Il ne reste à la charge du correspondant que
les frais d'aller et retour. Les insectes doivent porter l'indication de la
provenance ; les espèces, autant que possible, en plusieurs exemplaires et
il nous sera loisible de garder un exemplaire de celles qui nous intéressent. |
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