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Full text of "Abeille : journal d'entomologie"

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L'ABEILLE 


JOURNAL D'ENTOGMOLOGEE 


FONDÉ PAR S. DE MARSEUL 


TOME XXVII 


1890-1892 


PARIS 


SOCIETÉ ENTOMOLOGIQUE DE FRANCE 


Rue Serpente, 28 


COMPOSITION DU 27e VOLUME 


XTitre et Table alphabétique par noms d'auteurs. 
+ Nouvelles et faits divers de L'Abeille, n° 44°. . . . P. CLXV-CLXVII. 
{ Table des Chrysomélides de l’Ancien-Monde . . . p.1-xxiv. 


MÉMOITES ET AE T 0e LR REP p- 14-304. 


TABLE ALPHABÉTIQUE PAR NOMS D'AUTEURS 


BEDEL (L.) 


— 


EICHHOFF (W.) 


LEPRIEUR (C.E.) 


MARSEUL (S. de) 


Pic (M.) 


PILLER (M.) 


Liste des principaux mémoires 
relatifs aux Scolytides, publiés 
postérieurement à la Monogra- 
phie d'Eichhoff. 152. 

Observations synonymiques. 158. 

Table alphabétique des Crypto- 
phagidae. 229. 

Renseignements sur les mœurs et 
le développement des Meloidae. 
235 et 304. 

Synopsis des Onitis méditerra- 
néens. 208. 

Gen. Bubas Muls. 277. 

Catalogue des Onitides méditerra- 

néens. 279. 

Révision des Scarabaeus paléarcti- 

ques. 281 et 304. 


_ Synonymies de Piller, 300. 


Publications nouvelles. 301. 

Notes additionnelles. 304. 

voir Reitter. 

Die europæischen Borkenkæfer 
(Les Xylophages d'Europe) tra- 
duit par C. E. Leprieur. 1. 

Monographie des Chrysomélides 
de l’Ancieu-Monde, par $S. de 
Marseul. Table alphabétique des 
genres, des espèces et des varié- 
tés. I-XXIV. 

voir Eichhoff. 

Nouvelles et faits divers n°41 
GIVE 

voir Leprieur. 

Descriptions de Longicornes d’Al- 
ÈTe 2) ; 

Iter per Poseganam Sclavoniae 
provinciam. 291. 


REITTER (E.) Synopsis des espèces du genre 
| Aeolus Esch. d'Europe et de la 
Russie d’Asie, traduit par L. 
Bedel. 157. 
— Synopsis de Coléoptères euro- 
péens. Cryptophagidae, traduit 
par L. Bedel. 161, 
— Supplément aux Cryptophagidae, 
traduit par L. Bedel. 217. 
—- Liste des Cryptophagidae de Cir- 
cassie recueillis par Hans Leder, 
traduit par L. Bedel. 224. 

VAN LANSBERGE (G.) Synopsis des Onitis, Chironitis 
et Bubas de la région méditer- 
ranéenne (extrait de la Mono- 
graphie des Onitides). 251 


NOUVELLES ET FAITS DIVERS 


DE L'ABEILLE 


A 


PREMIÈRE SÉRIE — No Z44' _ 1890 


Un double contretemps est venu coutrarier la marche 
de l'Aberlle. La maison Pouillard, qui depuis plus de 
vingt ans imprimait notre Recueil entomologique, a cessé 
presque brusquement de continuer son concours si ap- 
précié par son exactitude, son intelligente direction. 

Ce ne peut être sans tâtonnements que nous pou- 
vons suivre nos nouveaux essais, malgré l'espoir bien 
fondé de voir notre marche reprendre son train habi- 
tuel. Presqu'en même temps, subissant la funeste in- 
fluence qui règne autour de nous, une cruelle bron- 
chite nous empêche de nous occuper efficacement des 
matières qui vont faire le sujet des livraisons de 1890. 

Nos abonnés nous pardonneront ce retard inusité dans 
l'envoi de nos livraisons; et nous nous efforcerons d’abré- 
cer ces moments d’inaction, et bientôt nous aurons la 
joie de ne plus rester dans cette ornière, où se traînent, 
sans raisons plausibles, des publications analogues. 


LS 
* # 


BIBLIOGRAPHIE /suite) 


7. FAUNE COLÉOPTÉROLOGIQUE ARALO-CASPIENNE : xIII* 
partie : Meloides et Cantharides (Mylabrides), par Wladimir 
Dokhtouroff, pag. 72, avec 1 pl. (Extrait des Hor. soc. 
ent. Ross. 1889, xx1, p. 345. 

Ce nouveau mémoire de M. Dochtouroff sur la faune 
si intéressante du bassin des lacs Aral et de la mer Cas- 
pienne, écrit en français, est un vrai document indispen- 
sable à consulter pour tous les entomologistes qui s’oc- 


CLXYI NOUVELLES ET FAITS DIVERS DE L'ABEILLE 


cupent de la faune de l’Ancien-Monde. Pour nous c’est 
avec le plus vif intérêt que nous avous parcouru ces 
pages, et nous remercions l’auteur de nous l'avoir offert, 
aujourd’hui que je ne sais par quel incident la Société 
entomologique de Rus-ie a suspendu l’échange «de son 
Bulletin avec l’Abeille. Les descriptions sont claires et 
faciles à interpréter grâce à la belle planche qui accom- 
pagne le travail. Nous signalons : 1. Le genre MeLog 
avec 15 espèces, 1 nouvelle : trapezicolhs de R. Kalirnagan, 
qui n’est probablement que le Conradti Heyd. Deuts. 82. 
48 de Alaï. — 2. CerocoMA, 2 esp. — 3. MyLagris (appelé 
Zonabris), 54 espèces, les suivantes sont décrites comme 
nouvelles : posticalis, de Songoria, p. 16; steppensis, des 
steppes de Golodnaïa, p.17; Konigi, de Turcménie, p. 23; 
Heydeiana, de Marghelan, p. 25; 14-maculata, de Turkes- 
tan, p. 30; Reitteri, id, p. 37; tenuepunctata, id., p. 45; 
Kouschakiewilschi, id., p. 47; turkestanica. id., p. 48. — 
4. CANTHARIS, divisé en 2 sous-genres, Lytta et Epicauta, 
avec 8 espèces. — 5. OExas, avec 1 espèce. — 6. Lypus, 
avec 2 cspèces, dont pygmæus, nouv. esp. de Tuüreménie, 
p. 60. — 7. Zonrris, en 2 sous-genres, Zonilis et Stenodera, 
avec 6 espèces, — 8. Hapazus, avec 5 espèces, dont 
2 nouvelles : Komarowi, de Tureménie, p. 64; 2ntermedius, 
1d., p. 65. — 9. Silaris, avec 1 espèce. — 10. Cr:xopus, 
avec À espèce. — 11. Nemognatha, vec 1 espèce. — 12. 
Enfin le nouv. genre Sitaromorpha, établi sur une nouveile 
espèce, Wilkinsi, de Turkestan, p. 70. 

Nous souhaitons que l’auteur accomplisse heureuse- 
ment la tâche qu’il s’est donnée, de bien faire connaître 
la faune de ces contrées orientales dans une série de 
mémoires sur les coléoptères. 

8. ENUMERATIO COLEOPTERORUM BrACHELYTRORUM Fennieæ. 
Pselaphidæ et Clavigeridæ. — Clavicornium, af John Sahlberg, 
page 152. (Acta Soc. pro Fauna et Flora fennica vi, 1889.) 

Ce travail sur les Psélaphides et Clavigerides, et les clavi- 
cornes, est une révision de ces familles propres à Ja 
Finlande. On y trouve énumérés 2 geures et 19-espè‘es 
de Psélaphides et Clavigérides, et 103 genres ct 352 es- 
pères de Clavicornes. Chaque espèce est accompagnée da 


NOUVYELLES ET FAITS DIVERS DE L'ABEILLE CEXVIE 


Ja citation des principaux ouvrages où elle se trouve 
décrite, et suivie de notes détaillées fort intéressantes 
sur la synonymie, la station et les mœurs; ces détails sont 
écrits en suédois, mais les descriptions des espècrs nou- 
velles ou peu connues sont en latin. 

Les espèces nouvelles sont peu nombreuses : Anisolome 
insularis, p. 34; Catops lapponica, p. 45; hirlicollis, p. 46: 
Epuræa opahsans, p. 104; palustris, p. 105 ; rugulosa, p. 105; 
abietina, p. 108 ; Byrrhus ruficornis, p. 122. 

Le tout est terminé par une table de toutes les espèces 
énumérées avec la désignation abrégée de leurs localités 
spéciales. 


* 
x * 


NÉCROLOGIE 


Cvs dernières semaines de 1889 ont été marquées par 
des pertes cruelles pour la Société entomologique de 
France. M. Jean-Baptiste Lucien Buquet depuis plus de 
40 ans en était tr’sorier, et la prospérité financière de la 
Société date de cette époque et était due cer'ainement à 
sa bonne gestion et à sa ferme administration. L'un des 
plus anciens membres de la Sociélé puisque sou admission 
date de 1833; pendant plusieurs années, il s'était occupé 
de coleoptères, et nos annales contiennent plusieurs tra- 
vaux de lui, spécialement sur la famille des Longicornes, 
dont il avait formé une assez riche collection générale. 
Il est décédé à Paris, le 14 décembre 1889, dans sa 83e 
année. Ancien functionaire de la marine en retraite, il 
était chevalier de !a1 Légion d'honneur, né à Dieuze 
(Meurthe), le 4 mars 1807. 

M. Eugène Desmarest avait exercé sans interruption la 
fonction de secrétaire depuis plus de 40 ans, ave une 
exactitude qu’on ne saurail trop louer; on peut mème 
dire que la direction de nos anniles si florissantes était 
son occupation constante et qu’elle élait intelligente ct 
soutenue. Membre de la Société depuis 1838, il n'a été 
enlevé par la mort que le jour même où les élections 
pour 1890 venaient de lui continuer ses fonctions. [Il est 
décédé à Paris le 24 décembre 1889, à l'âge de 74 uns, 


FCLX VIII NOUVELLES ET FAÏTS DIVERS DE L'ABELLE 


Nous signalerons aussi le décès d’un autre membre de 
Ja Société depuis 1822. M. Jean-Baptiste Géhin élait né à 
Remiremont {Vosges) ct y est venu terminer une carrière 
bien remplie. Cet entomologiste est connu par des études 
spéciales sur le genre Carabus, dont il avait formé une 
‘très intéressante ct fort riche collection, qu’il avait cédée 
à M. Oberthur, peu de temps avant sa murt, lorsque ses 
-yeux lui refusèrent leur service. 


* 
* * 


EXPOSITION INTERNATIONALE AGRIGOLE ET FORESTIÈRE, 
VIENNE (AUTRICHE), 1890. 


En attendant la formalion du comité français qui doit 


‘présider à la participation de notre industrie agricole et 
fores‘ière à cette exposition, le comité central de Vienne 
a officiellement délégué notre confrère hongrois M. Maxi- 
milien Leucht, auquel tous les renseignements peuvent 
être demandés à son bureau, 14, rue Lafayette, à Paris. 

Le prince Colloredo-Mannesfeld et le comte Falkenhague 
les présidents du comité viennois, se sont entourés de 
toutes les notoriétés du pays, pour imprimer à cette mani- 
festation la grandeur qui convient à son caractère inter- 
nalional. L'exposition sera installée au Prater, elle ouvrira 
le 15 mai prochain pour clôturer le 15 octobre. Fort inté- 
ressantes les questions, dont la solution fera l’objet d'un 
concours à l’occasion de cette exposition, ainsi que les 
programmes fort étudiés des différents groupes. On peut 
se procurer ces imprimés chez M. Leucht, le délégué 
français. 


* 
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Ont soldé leur abonnement à l’ABEILLE pour 1890 : 

MM. d’Achon, Lajoye, Favarcq, de Costa, de Vauloger, 
de Beaupré, de Borre, Desbrochers des Loges, von Heyden, 
Welter, D' Stierlin, G. Kraatz, Maurice Pic, D' Guédel, 
Baudi de Selve. 

Nous sommes en possession des photographies de : 

MM. Bourgeois, Desbrochers des Loges, Vachal. 


| 
| 
4 


MONOGRAPHIE 
DES 


CHRYSOMÉLIDES DE L’ANCIEN-MONDE 


Par S. DE MARSEUL 


TABLE ALPHABÉTIQUE 


DES NOMS DE GENRES, D'ESPÈCES ET DE VARIÉTÉS (1). 


Les chiffres entre parenthèses indiquent le numéro des 
volumes de L’Abeille et les chiffres qui les suivent, la pagina- 
tion des Chrysomélides dans chacun des volumes. 

Les chiffres en colonne indiquent la pagination spéciale de 
de la Monographie. 


Acanthodon Weise — Gonioctena (25) ? D 
-acuticollis Frm. — haemoptera L. (? . 266 
OMS Re Mo} 2Ee TES 322 
SOL 6) 5e + LL 45, 301 
DÉÉAe nMArS. (24) 112 7e A de 220 
D nn ten ane 310 
CORCHNDULC ADS ae. Nr pu ir 153 
aenea B. (25) 6. . RAA La 304 
aeneipennis Reiche (24) 85 DE NA M ROM ARE Dr LE 193 
aeneo-micans Frm\(26) 108 . . + : . :: 406 
RD eh LOS a Aer enter 269 
EM Cie 021) Ds nl tu) ins 05 
HÉnenos A nald(24);88 "sr Lie a ut 196 
RÉUNIE RER ER RER RE 256 
LIEN. (AN ITS Re RES 26? 
SÉFTIS SOU 0) MR RS 339 


(4) Cette table, revue et contrôlée avec le plus grand soin, 
a été rédigée par M. C.-E. Leprieur. Avec sa générosité habi- 
tuelle, notre collègue l’a mise à la disposition de la Société 
entomologique de France, et son insertion dans L’Abeille a été 
votée dans la séance du 23 décembre 1891. 

La liste systématique des Chrysomélides a déjà paru dans 
le Catalogue synonymique et géographique des Coléoptères de 
l’Ancien-Monde (p. 505-515) et fait partie du 26° volume de 
L’Abeille. — KL, B. 


Vol XXVII. 1° 


IT CHRYSOMELIDAE 


afra Er. (24) 12. 

ahena Germ. (24) 26. 
akbesiana Frm. (25) 53 . 
alcyonea Suff. (24) 176 . 
alpina Gebl. (25) 77 . 

alpina Ksw. (25) 77. 

alpina Zett. (25)7 . 

altaïca Gebl. (21) 102. 

altaica Weise (25) 12 
alternans Pz. (24) 51. 
alternata Suff. (24) 78 . . 
Ambrostoma Mots. (24) 39 
ambulans Fald. (24) 95 
americana L. (24) 102 2 
amethystina Gmel. (25) 6. 
amethystina Weïse (25) 177. 
amethystipes Chevr. (21) 48. 
amphibiae Mots. (25) 76 
analis L.-24:135 

analis Schr. (26) 133. 

Anceyi Mars. (24) 32 . 
Anderschi Duft. (24) 177 . 
angelica Reiche (24) 49. 
angulicollis Mots. (21) 49. 
angulicollis Mots. (21) 82. : 
angusticollis Frm. (21) 26. ….,. 
apicalis Mén. (25) 70. . 
approximata Zenk. (25) 78 
armeniaca Fald. (21) 99. 
armoraciae F, (25) 82 
armoraciae L.1(20) 917% 
artemisiae Mots. (24) 43 
asclepiadis Villa (24) 54 
asturiensis Kr. (21) 92 . 

atra Duft. (26) 139 

atra H. Sch. (24) 11 . 

atra Matz. (24) 158 

atra OI. (25) 66. Aer 
atro-cyanea Mots. (25) 73 . 
atro-virens Corn. (26) 127 . 


RS LE, ne 0 A oi: 


CHRYSOMELIDAE 


atro-virens Friv. (24) 144 . 
aucta F. (26) 133 . 
auraria Mots. (24) 167 
auraria Mots. (24) 47 
aurichalcea Manh. (24) 56 . 
auro-cuprea Frm. (24) 49 . 
aurulenta Suffr, (24) 177 . 
austriaca OI. (24) 60. 
Baaderi Pz. (25) 41 . 
baetica Suff. (24) 154 
balearica Gory (21) 78 
Banksi F. (24) 28 . 
barbara F. (25) 66. ee 
‘barbarica Gmel. (24) 103 . 
_ basilea Gebl. (24) 175 
_beccabungae III. (26) 139 . 
berytensis Reiche (25) 25. 
Besseri Kryn. (24) 122 . 
betulae Küst. (26) 97 
betulae Scop. (25) 6 . 
bicolor-1:(24)97 
bicolor Germ. (24) 143 . 
bicolor Kr. (25) 40. 
bifrons F. (24) 172. 
bigorrensis Frm. (24) 15 
bivittata Schrk. (24) 
Blanchei Chevr. (24) 
blanda Mots. (24) 47 
brachydera Frm. (21) 46 
brevis Frm, (21) 23 . 
Bruleriet Bell. (21) 54 
Bruleriei Frm. (21) 80 . 
brunsvicensis Grav. (24) 80 . 
butgarensis Eh: (25) 12 … . 
bulgarensis Schrk. (24) 60 
cacaliae Duft. (21) 177 . 
cacaliae Schrk. (24) 179 
calcarata F. (25) At . 
calceata Per. (21) 90 
caliginosa OI. (24) 154 


Es 


IV CHRYSOMELIDAE 

calthae Néise (20) 1574 EN RREREE 435 
Camoënst Fr. (21) 4775, 02e FOR 47 
canalisternnus Mars:(21) 20 27 -VRerne 20 
canariensis Br. (24) 91: 1, TR ReUrr 205 
candens Weïse:(25) 176 2.40% LEURS NORD 
Cantabrica Heyd..(24) A9 PNR 291 
Ccapreae A:(25) 54%; DRE 392 - 
Caragnae Gebl.:(25) 60. AE RE 398 
catbonaria BU. (20) 1492 EC RRRE REC 251 
carnitex F:(25)/198 2. 2 US RER PR 
carnifex-Pz. (25) A4. TAC 242 
carmiolious Germ:1(2b) 8857 2,2 CEA 386 
Carpathica Bielz (24) 27% 2. OPEN 135 
carpathica Weise (24) 483. 2 212 ANT 
carpathicus Weise (25) 88527. GRR 386 
Caucasica Mots, (24)47. OLA ER RENE ASS 
daucasica Weise (24)-39: LS LCR Re 147 
Caucasicus Weïise (26) 103 2 Sr ESPN 401 
Cabtfnons 10.426) 126.27. RSR RER ME 4724 
CéRAUTIL (A) EN RE CE RRREE 133 
Centaurii Seriba.(24) 8042 57 ES Re 188 
céreaus Li. (24151. 2, LR ee CR 159 
chalcités Gerth. (24) 64:75 44. Are 169 
chalcosoma Frm. (21) 49052 “Re 47 
Chalybes:Suffr.:(26) 1392 CR RE 437 
cioris-LüC:(724)49"307 20 ALES 157 
chlorizans-WNeise-(21) 28%. 26 PR CREME 136 
cbloromaura OIL. (24 106 7 Le 7 LOC 214 
chloropus Germ. (21) 94. : Mrs 94 
Chrysochloa Hope (voir Orina) (24) nee 272. 
Chrysolina Mots.:(24) 29 7.00 Les 137 
Chrysomela’L.(24)1: 8572 RER 109 
cicutie W'eise (26) 1415: ENCRES 439 
cillerana Moll (24). 772.7, ,.:. 7 OPERA 
cineta NWeise:(25) AT. RU EE Re SE 
cinciellarGyil. (24) 181,2" ren 
cinciipennis Har. (24) 122-,. 45. RON 230 
cireumducta Mén:(24),131. 7:25 EME eZ 


circumducta Suff. (24) Le A | 230 
avicornis Steph: (25) 82. LM CRAN 380 


CHRYSOMELIDAE 


coarctatus Muls. (21) 26 

coarcticollis Frm. (21) 75 . 

cochleariae F. (26) 100 . 

cochleariae Gy1l. (86) 97 

coelestina Baly (21) 104 

coerulans Scriba (24) 46 

coerulans Weise (24) 49 

coerulea Gmel. (24) 46 . 

cocemenOle (2423 Te, 
coerulea OI. — tristis Fabr. (24) 178 . 
coeruleipennis Say (25) 73. . 
coeruleo-lineata Duft. (24) 179 . 
coeruleo-violacea Deg. (25) 6 
coerulescens Küst. (26) 122 . 
coerulescens Suff. (24) 134 

cognata Gmiel. (25) 82 . Re RUE 
_ Colaphosoma Mots. — Chrysomela (24) 1 
 Colaphus Redt. — Colaspidema (25) 61 
Colaspidema Cast. (25) 61 
colaris LE. (25) 7. ni 

commutata Suff. (24) 188 

concinnus Steph. (26) 99 

concolor Kr. (25) 28 . 

confossa Frm. (24) 145 . 

confusa Suff. (24) 155 . 

consimilis Baly (24) 163 

consularis Er. (25) 97 . 

convergens Suff. (24) 181 . 
convexiirous Frm. (21) 95. 

corallipes Frm. (21) 72. 

corcyreus Mars. (26) 107 

corcyrica Suff. (24) 74 . 

coriacea Suff. (24) 146 . 

coriaria F. (21) 55. 

coriarta Ol. (21)°56:. 

corinthia Frm. (21) 97 . 

coruscans Vuill. (21) 10. 

costeila Mars. (25) 10 

crassaticollis Frm. (21) 66 . 

crassicollis Suff, (24) 168 . 


A 


VI CHRYSOMELIDAE 


crasstmargo Duft. (24) 35. 70 SET RE 
crassimargo Gerin:(24) 33 7°: 2 INRP UP 
Grassipes Pc. (24)-#b422, 2 LEE ES 
Gretica OL"(24):69:: 594252 POSE 177 
cribellata Mots. (24) 47.70, (04 HORREUR 155 
cribelata Suit. (24) 4592-2728 URSS Ar. 260 
Gribrosa ANT. (24):1822. 07 FOR ERREUR 126 
Groatica. Weise (4) 4T ECTS 155 
Grosita Mots. (21): 100 : 2000000 ne 100 
“Crositops Mars. (21) 405: 4, CASE ere 
cruentata: Suit.-(24) 132, 24/7 ARENA RENE: 240 
cuprea Des (24) 80.572 ANNEE RER 138 
cuprea F. (25) 10 PR Lite SENS 308 
cupreo-punclata Reiche (24) 7 à LT POUR 179 
Cupreo-virens- Per. (21) 1er ASS ere 17 
cuprina Duft. (24) 82. se CR PÉ SE ENT 190 
cuprinaW'eise: (PA). T8 RE CRE 186 
Cuprirra. N'eisé (24) 418: TON rares 286 
Cupro-nilens Hevd. (24) A6 25 OP RERre 154 
CHBUS Ærm (210) A0 2%, 2e RER 
curpilinen Des. (25) AR CSP ER RE 310 
Cyanea Sud (R4) 18470 ENSREER SE de 
cyanella:CGebl;:(20 66,0% 7 RER 174 
cyaneo-aurata Mots. ED EX RSR UE in 
cyanescens Frm. (21) 64... . + - = 61 
cyanipennis Weise (2? où 180: RER 288 
cylindricus Mars. (2 Le M) 29 
Gyrtonus Latr.:(21) 3° 1 RER ART 3 
Cyrtonastes Frm. (26) 105 HEAR 103 
Dani Matz:-(24) 35.171,40 MORE 143 
Dahti Suit, (24) 81: x SUR EE 145 
daurica Gebl, (24.30: 4%, 2 SRE RES 138 
daurica Mots. (25) 7 122,5 MER PA TIEERE 305 
decastigma Suff,r(25) 43 4 2 Rn 341 
decempunñnctalà F7(25).39, eee re 331 
decempunciata Schr. (25) 43: ORNE 341 
decemstriala Gœze (29 103 PRE RARE ALES 
decipiens Weise (25) 51.7" NUE EME RUES 
denticulatus Chevr. (21) 12.7 Lee 12 


dépressa Buifr. (24).183: 4 © 1H CSNRPRDREE 241: 4 


CHRYSOMELIDAE 


derelicta Mars. (24) 84 . 
Desdoueti Mars. (24) 103 . 
didymata Scriba (24) 75 
dierythra Rott. (24) 129 
diluta Germ. (24) 111 

diluta Kryn. (24) 112 

diluta Mars. (25) 10. . 
dimidiata Mén. (24) 96 . 
Diochrysa Mots. (24) 164. 
discipennis Mén. (24) 118 . 
discoidea Gebl. (25) 28 . 
dispar Gyll. (25) 49 . 

dispar OI. (25) 43. 

dispar Payk. (25) 51 
distincta Küst. (24) 30 . 
HStincta Guc. (26) 142... . 
distinguenda Steph. (24) 126 


: Dohrni Frm. (24) 121 


dolorosa Frm. (24) 98 
dorsalis F. (25) 25. 
dorsalis Weise (24) 145 
dubitabilis Frm. (21) 58 
Dufouri Duf. (21) 26 
Dufouri Per. (25) 65 


| duodecimpustulata Gebl. (26) 145 . 

| duplicata Zenk. (24) 80. 

| egena Gyll. (26) 133 . 

| elegans Arag. (24) 184 . 

| elegans Germ. (21) 10 

| elliptica Frm. (21)68 . 

| elongata Suff. (24) 184 . 

| endora Buq. (21) 91 . - 
| Entomoscelis Chevr. (25) 20 

| Eppelsheimi Weise (25) 45 . 

| ericae Mots. (24) 51 . 

[Lerosa Frm. (21) 86 . 

| erythromera Luc. (24) 142. 

| erythropus Gmel. : io à 

| Escheri Heer (25) 7 

| eumolpus Frm. (21) 14 . 


VII 


192 
211 
183 
237 
219 
220 
308 
204 
272 
226 
326 
341 
341 
349 
138 
440 
234 
299 
206 
328 
255 

58 

26 
303 
443 
188 
431 
29? 

10 

68 
299 

91 
318 
343 
159 

86 
250 
366 
305 


14 


VIII CHRYSOMELIDAE 


exanthematica Wied. (24) 163 . 
Fairmairei Bris. (26) 123 . . . 
Fairmairei Weise — Ho, Suff, 4) 176 . 
lalax- Per (21)85-4/21 
Faldermanni Kryn. (21) 103 
fasciata Fourc. (24) 51 . 

fastuosa L. (25) 45 

Fausti Weise (25) 96 

femoralis OI. (24) 155 

fimbrialis Küst. (24) 15. 
Findeli Suff. (24) 120 

flavicans F. (25) 58 . . 
flavicollis Weise (25) 49 
flavicornis Suff. (25) 45. 
flavo-cincta Br. (26) 134 

florea H. Sch. (24) 143. 
fornicata Brüg. (25) 56. 
fortunata Woll. (24) 72. 
fossulata Suff. (24) 149 . 
foveolata Fald. (24) 175. 
fragariae Woll. (24) 102 
fraudulenta Weise (24) 180 . 
fridrichsdalensis Müll. (25) 39 . 
frigida Weise (24) 185 . 

* frontalis OL. (25) 51 . 

fucata F.(24)76 : >, 

fulgens Duf. (24) 52 . 

fulgida F. (24) 43. 

fulgida Mots. (24) 47. 

fuliginosa OI. (24) 153 
fulminans Suff. (24) 47. 

fulva Mots. (25) 47 

fulvipes Duft. (25) 37 

funesla Weise (25) 45 . 
fuscicornis F. (25) 6. 
fuscicornis OI. (24) 43 . 
fuscipes Weise (26) 113 . . 
fusco-aenea Schum. (24) 181. 
galeopsidis Schrk. (24) 45 
galeopsis Letzn, (26) 101 


CHRYSOMELIDAE 


galeopsis Letzn. (26) 103 . 

galii Weise (24) 153. 

gallega Frm. (24) 106 

gallica Frm. (21) 54 . 

gallica Weise (24) 143 . 

Gastroidea Hope — Gastrophysa 5) 7 
Gastrolina Baly (25) 17 . 
Gastrophysa Redt. (25) 71 

Gaubili Luc. (24) 123 

gemellata Fourc. (24) 76 


gemellata Rossi — quadrigemina (24) 7 18 


gemina Br. (24) 101 . 
geminata Payk. (24) 78. 
geminata Steph. (24) 75 
gemmifera Mots. (24) 163 . 


Genei Suff. (24) 184 . 


generosa Er. (21) 43. 
geniculata Germ. (21) 73 . 
gibba Hag. (21) 97 


 gibbicollis Frm. (21) 24. 


gibbipennis Fald. (24) 55 . 
glabra Herbst (26) 133 . 
glacialis Weiïse (24) 131 
globata Frm. (21) 53. 
globipennis Frm. (21) 63 
globipennis Suff. (24) 24 
globosa H. Schf. (21) 98 
globosa Panz. (24) 161 . 


_ gioriosa F. (24) 171 


gloriosa Germ. (24) 179. 

gloriosa OI. (24) 181. 

goettingensis L. (24) 24. 

goettingensis Payk. (21) . 
gomphoceros Steph. (26) 9 

Gonioctena Redt. (25) 29 . : 
Goniomena Mots. — Gonioctena (25) 29 . 
Gougeleti Frm. (1) S SVERR AN 
gracilicornis Kr. (25) 37. 

Graëllsi Per. (24) 132 

graminicola Duft. (25) 94 


IX 


101 
261 
214 
54 
251 
266 
315 
369 
231 
184 
186. 
209 
186 
183 
271 
299 
13 
73 
97 
94 
162 
431 
239 
53 
63 
132 
98 
369 


A 


281 
LOS 
132 

99 
395 
321 
321 

91 
239 
240 
292 


X CHRYSOMELIDAE 


graminis Duft: (24) AT ER SERRE 155 
praminis- di. (24) 42:57 ARS CRE 150 
graminis Steph. 124) 467 CESR 154 
erammicus Duft. (26) 104%, 0 RS 402 
grammicus Duft..(26) 103.7 RACE 401 
grammicus Suit: (20) 101, ER 72 399 
Grandini Desbr: (25)-55 LEONE TERRE 303 
crata Fald. (24) 81 2e CE 189 
Sratiosus Rosh: (211 13.7 LAON 13 
Sravis Rosh. (21) AT: DRE 47 
grossa P..(24) 05 RSR RE 
grossa Mül. (21) 490 00 RS CR EE 49 
auttata:Gebl.-(24) 163, SRE 271 
guitifera.MOis. (24) 163 °°." 2 Pet 271 
Sypsophilae Küst. (24) 1232. me 231 
haemoôchlora Gebl(21) 107. eee 107 
hagmoptiera F.(24) 46. RE 154 
haemoptera 1. (24) 1587 Re 266 
haemoptera O1 (24). 25. 26e 133 
haemoptera Panz. (24) 118,7 NOR 286 
haemoplera Rossi (24) 4917 ce, 239 
haemorrhoidalis Müll. (25) 12 . . . . . . 310 
haemorrhoidalis Scop. (25) 44... + … 339 
hannoverana F: (26) 196,1 2.2 ue ae 
hannoverana Herbst (26) 136. . . . . … . 434 
hederae Suff. (25) 93 5 RS 08 
Heert Küst. (24) 1484 TR 21 
Fleert Suit. (24) 173: :% 7 0 CR Re 00 
Helodes Payk. (26) 128. LCR 75 
mhelôpioides Suit. (24) 21 = Re 129 
hemichlora Gérm.1(21) 107, ee 107 
hemisphaerica Germ. (24) 34002222 7 
Henoni Frm. (21) 67... 67 
hérbacea Duft. (24) 47,5 Re Se 155 
Héydeni Weise (21) 77.2 CR TA 
Heydeni-Weise (26) 112::.:71 "See te 220 
Meroglyphica Gebl. (26) 146, . "15" n een 
hispanica Graells (26) 133.7 NI 431 
hispanica H. Sch,(21).84 2255 Se 84 


Hobsoni Steph..(21).60 :: 27 5 rer AO 


CHRYSOMELIDAE 


Hochhuthi Suff. (24) 120 . 
Hoeñfti Mén. (25) 69 . . . 
Hoplosoma Mots. (24) 60. 
hottentota F. (24) 158 . 

Hummeli Fald. (21) 100. 

hungarica Fuss (24) 15. . 
hyacinthina Suff. (24) 151 


Hydrothassa Th. — Prasocuris | (D 128 8 


hyperici Deg. (24) 25 
hyperici Forst. (24) 76 . 
hyrceana Weise (24) 127. 
iberica Mots. (21) 49. 
ignita Suff. (24) 47. . 
ignita Villa (24) 173. . 
incerta H. Sch. (24) 143 

- incrassala Marsh. (24) 60 . 
inhonesta Weise (26) 120. 
innotata Weise (25) 56. 
insignis Fisch. (21) 102 
insignis Guér. (21) 41 
insparsa Rosh. (21) 82 . 
instructa Mots. (24) 90 . 
intermedia H. Sch. (21) 49 
interstincta Suff. (24) 131 . 
interstitialis Frm. (21) 69 . 
intricata Germ. (24) 177. 
islandica Germ. (24) 26. 
italica H. Sch. (21) 51 . 
italica Weiïse (24) 143 . 
janthina Suff. (25) 74. 
janthinipes Frm. (21) 97 
japana Mars. (24) 41 . 
junci Brahm. (26) 139 . 
juncorum Suff. (24) 181 
Kaufmanni Mill. (25) 46. 
Kenderesyi Ksw. (25) 89 . 
Kiesenwetteri Kr. (21) 79 . 
Kiesenwetteri Mots. (24) 52 . . 
Kiesenwetteri Weise (24) 185 . 
Kowalewskyi Gebl. (21) 104 . 


XI 


228 
3067 
168 
266 
100 
123 
209 
426 
133 
184 
239 

49 
155 
281 
291 
168 
418 
304 
102 

A 

8? 
198 

49 
239 

69 
289 
134 

91 
201 
312 

97 
149 
437 
289 
344 
381 

10 
160 
293 
104 


XII CHRYSOMELIDAE 


Kraatzi West. (25) 43 . 
laeta Weise (24) 156. -. 
laevicollis OI. (24) 60 
laevigata H. Sch. (21) 54 . 
laevigata L. (21) 48 . . 
laevigatus Duft. (26) 103 
laevipennis Suff. (24) 107 . 
laeviscutis Frm. (21) 88 
laevisterna Frm. (21) 87 
lamina F. (24) 60 . Pas 
laminula H. Sch. (24) 52 . 
lapponica L. (25) 12. . . 
laticollis Suff. (26) 126 . . 
latipes L. (21) 48 . 
Lederi Weise (24) 30 
lepida OIL. (24) 73 . 

lepida Suff. (24) 28 
Leseleuci Mars. (21) 62. 
Leseleuci Mars. (25) 55. 
Letzneri Weise (24) 183 
libanicola Mars. (24) 121 . 
lichenis Duft. (24) 26 
limbata F. (24) 120. . 
limbifera Küst. (24) 119 
limbolata Reiche (24) 103. 
Lina Redt. (25) 1. 

lineata Géné (25) 52 . 
Linnaeana Schr. (25) 43 
Linosticta Mots. (25) 17 . 
Lithoptera Mots. (24) 162 
litigiosa Rosh. (26) 129. 
litua Mars. (25) 13 

litura F. (25) 58 

liturata Scop. (24) 171 . 
lomata Herbst (24) 135. 
lomala Scriba (26) 133 . 
Lomnickhi Mill. (21) 70. 
longicollis Suff. (25) 15. 
lucida Charp. (24) 107 . 
lucida OI. (24) 108. 


CHRYSOMELIDAE 


lucidicollis Küst. (24) 126. 
luctuosa OI. (24) 178 
Ludovicae Muls. (24) 186 . 
lugens Rosh. (21) 88. 
tugubris Weise (24) 173 
lurida L. (24) 110. 

lurida OI. (24) 111 
lusitanica OI. (21) 96. 
luteo-cincta Frm. (24) 129. 
luxurians OI. (24) 52 
macera — macra (24) 180. 


Machomena Dub. — Gonioctena (25) 29 


macra Weise (24) 180 . 

- mactata Frm. (24) 117 . 
maculicollis Lef. (25) 66 . 

: magnifica Reitt. (24) 51. 

major Stierl. (26) 125 
marcasitica Germ. (24) 36 . 
marginalis Duft. (24) 126 . 
marginata Fourc. (24) 120 
marginata L. (24) 129 
marginala Rossi (26) 133 . 
marginella Laich. (26) 133 
marginella Lin. (26) 135 . 
marginicollis Rosh. (21,81. . 
marginicollis Suff. (26) 142 . 
maritima Perr. (21) 71 . 
maroccana Weise (21) 42 . 
Marshami Don. (24) 25. 
Maximovitchi Zubk. (21) 102 
Maximovitchi Zubk. (21) 103 - 
Megerlei OI. (24) 51 . 
melanaria Suif. (24) 57. 
melancholica Heer (24) 187 . 
melanocephala Duft. (24) 187. 
melanocephala Fuss (24) 189. : . 
melanocephala Suff. (24) 188. 
melanostigma H. Sch. (24) 116 
melanostoma Gmel. (25) 25 . 

. Melasoma Steph. (25) 1 


XIII 


234 
286 
294 

88 
281 
218 
219 

96 
237 
159 
288 
997 
288 
295 
364 
159 
123 
144 
234 
228 
237 
131 
131 
133 

81 
410 

71 

12 
133 
102 
103 
159 
165 
295 
295 


+ 2 


296 
224 
329 


299 


XIV CHRYSOMELIDAE 
melitensis/Weise (21) 84252 Ce 81 
Menñnetriesi Gebl:(25):60 ©7772 Pre 308 
menthae Duit/(04)277255 70 TERRE RE 
menthae EH. .$5ch: (24)5:467; Lee 154 
menthaë:Woïll. (25) 96. °.:, SR 394 
menthastri Suit.:(2#) 47: Lu) OR re 155 
Merkli Weise (24) 4734: ERP ARRENEN RES 
méridionalis H, Sch::(24) 4142-02, 250 - 
metallica Küst.:(24).37: 2 CPR 145 
metallica Laich. (21) 987. rm IEReRLRE 98 
mima. Mars: (29/9952 ER C7 
mirifica-Weiïise (24) 173, LENS 281 
mixta Küst. (24).54 47% he LUE 162 
mixla Su. (24) 53%" SERRE RATE 164:-4 
molluginis Redt./(21) 45/5 eee ee 123 
moUuginis SU: (24) 153 NT 261 
inontana Frm,.(21) 65%. RE 65 
montanus-Frm (21) 15% 0e eee 15 
imonticola Duf. (21) 64: 7" me 61 
monticola Duit,,(24).185: ER eee Re, 293 
oraviaca Weise (24) 2740.02 SRE 435 
InOTDUIOSA PF. (25) 497 es ANR ER 347 
morio Kryn. (24) 59 LE eee 167 
mulliplicata Fairm.(21) 86,7 = 86 
munda. Weise (25) 40 25 sn 338 
musiva Gebl. (24) 163... JE 271 
Nacetrot Graëlls.(25) 74: Re 312 
neglectus Sahlb. (26) 101,5 eee 69 
nicaeensis Villa (21) 51: 2e re: 1 
nigerrima Weise.(24)- 272% ES Le 
migrescens Weise (24) 183%, SERRE 
mgricans Weiïse (25),58-- LR Re a 
migriceps Frm, (24) 186 het 294 
igriceps Suit, .(24) 187: : =, Ame 295 
migricollis West. (25) 43.110086 Re 341. 
mugrina.Buif.:(24) 168%": 7 RSR 216 
migrtta.F,1(24).46::.: Pas Re Re 154 
nigro-gemmala Mots, (24) 168... 271 
nigro-punctata Reïtt, (24) 98 : . 206 


autens Br, (24) 101 ;-. 1,07 4 SAR 


CHRYSOMÉLIDAE 


nitidula Fourc. (24) 103 
nivalis Heer. (24) 175 . 
nivalis Suff. (24) 173. 

HIVOSa Qu. (25) 45. : -. 
nobilis Waltl (24) 178 . 
normanna Reiche (21) 55. 
nubigena Weiïse (24) 180 . 
obesus Weise (26) 101 . 
oblonga Duft. (24) 46 Dee 
oblongiuscula Frm. (26) 134 . 
oblongula Frm. (21) 57. 
obscura Grim. (25) 49 
obscurella Suff. (24) 20. 
obscurus Weise (25) 88 
obsoleta Br. (24) 71 . 
 obtusa Müll. (25) 7. 
obtusicollis Mots. (26) 122. . 
occidentalis H. Sch. (21) 9% . 
octovittata Schr. (24) 52 
olivacea Forst. (25) 58 . 
olivacea Suff. (24) 158 . 
Olivieri Frm. (21) 56. 
Olivieri Weise (24) 69 . 
omissus Sahlb. (26) 101 
onychina Woll. (24) 102 
opaca Suff. (24) 153 . 
opacicollis Frm. (24) 146 . 
opulenta Suff. (24) 37 
orbicularis Redt. (25) 94 . 
orbicularis Suff. (25) 90. 
‘ordinata Gebl. (24) 93 


Oreina (Chevr.) — Orina Mots. QE 164 


oricalcia Müll. (24) 60 . 
orichalcea Herbst (24) 77. 
orientalis Mots. (25) 26. 
orientalis OI. (24) 143 . 
orientalis Weise (25) 43 
Orina Mots. (24) 164 
Winaia Ahr. (24). 52 : : . 
Ovomorpha Mots. (24) 137 


XV 


211 
283 
281 
343 
286 

D9 
288 
399 
154 
43? 

97 
341 
128 
386 
179 
313 
420 

96 
160 
396 
266 

06 
177 
399 
210 
261 
204 
145 
392 
388 
201 
ie 
168 
185 
324 
251 
341 
212 
160 
245 


XVI CHRYSOMELIDAE 


Ovosoma Mots. (24) 137 
padi Deg. (25) 51. 

pallida F. (25) 49. 

pallida L. (25) 51 . 

palustris Suff. (24) 49 . 
parnassia Frm. (21) 60 . . 
Paropsides Mots. (26) 144 
parvicollis Rosh. (21) 77 
parvulus Duft. (26) 97 . 
Paulinoi Kr. (21) 74 . . 
pedestris Gebl. (21) 105. 
Peirolerii Rossi (24) 187 . 
pelagica Chevr. (24) 20. . 
peltoidea Gebl. (25) 19. 
pennina Weise (25) 71. 
peregrina H. Sch. (24) 142 
perforata Gebl. (24) 86 . 
personata Weiïise (25)-45 . 
pertusa Frm. (24) 14. 
petraea Mots. (21) 103 . 
Phaedon Steph. (25) 83 . . 
phaedonoides Frm. (26) 109 . 
phalerata Germ. (24) 171 . 
phellandrii L. (26) 140 . 
Phratora Redt. (26) 114 . 
Phyllodecta Kirby (26) 114 . 
Phytodecta Weise (25) 29 
picea Weise (25) 56. . 
pimelioides H. Sch. (21) 48 
Piochardi Frm. (21) 80. 
plagiata Suff. (24) 189 
plagiata Weise (25) 63. 
Plagiodera Redt. (25) 79 . 
plantaginis Deg. (26) 99 
Pleurosticha Mots. (24) 64 . 
plumbeus Frm. (21) 11 . 
polita L. (24) 109 . 

polygoni L. (25) 75 
Pontavicei Mars. (21) 67 
Popovi Manh. (25) 78. 


CHRYSOMELIDAE 


populi L. (25) 13 . 

porosa Gebl. (24) 17. .. 
porphyrea Fald. (24) 38. . 
postviolacea Mars. (24) 100 
potentillae Herbst (26) 137 
praefixa Weise (24) 176 
prasina Suff. (24) 135 
Prasocuris Latr. (26) 128. 
pratensis H. Sch. (21) 59 . 
Prunneri H. Sch. (21) 64 . 
pseudo-aenea Frm. (24) 20. 
pulchella Luc. (25) 67 . 
punctatissima Suff. (24) 169. 
punctella Mars. (21) 45. 
punctipennis Frm. (21) 21. 
 punctulata F. (25) 51 

punica Luc. (21) 72 . 
pumila Reiche (26) 135 
purpurascens Germ. (24) 35 . 
purpurascens Meg. (21) 55 
purpurata Fald. (24) 87. 
pustulata Weïise (25) 9. 
pyrenaica Duf. (24) 149. 
pyritosus Duft. (25) 90. 
pyritosus Rossi (25) 94 . 
quadriangulata Mots. (24) 55. 
quadricollis Weiïise (24) 27 
quadrigemina Suff. (24) 78 . 
quadriimpressa Mots. (24) 42. 
quinquejugis Marsh. (24) 75. 
quinquenotata F. (25) 53 . 
quinquepunctata F. (25) 49 
ranunculi Deg. (26) 136 
ranunculi Herbst (26) 137 
raphani Herbst (25) 76 . 
recticollis Frm. (21) 61. 
recticollis Mots. (24) 47 
regalis OI. (24) 97. 

regularis Mots. (24) 91 . 
Reitteri Weise (24) 110. 


XVIII CHRYSOMELIDAE 


relucens Rosh. (24) 53 . 
resplendens Suff. (24) 47 . 
rhaetica Weiïise (24) 185 
Rossii Ill. (24) 140 

rossola Mars. (25) 57. . 
rotundatus Muls. (21) 20 
rubripennis Baly (25) 48 
rubro-cuprea Fourc. (24) 30 
rubro-marginata Deg. (24) 124 . 
rufa Duft. (24) 37 . : 
ruficaudis Deg. (25) 10. 
ruficollis F. (25) 75 . 
ruficornis Frm. (21) 19 . 
rufifrons OIL. (25) 64 . . 
rufilabris Fald. (24) 94 . 
rufipennis Kr. (25) 26 . 
rufipes Deg. (25) 37 . . 
rufipes Herbst (25) 68 . 
rufitarsis Marsh. (25) 58 . 
rufo-aenea Suff. (24) 62. . 
rufo-femorata Heyd. (24) 154 
rufo-lineata Mots. (24) 51. . 
rufo-marginata Mars. (24) 127 
rufula Kr. (25) 45. tes 
rugicollis Weïd. (24) 47 
ruginosa Frm. (24) 144. 
rugipennis Har. (24) 146 . 
sos LD) 43-5< 
rugulosa H. Sch. (21) 70 
rugulosa Suff. (24) 178. 
rumicis F. (25) 23. 

rumicis Schr. (25) T7 
russica F. (25) 75. 

rutilans Woll. (24) 73 
 sabulicola Suff. (26) 103 
sacra OI. (25) 25 Fr Le 
Sahlbergi Mén. (24) 71. 
saliceti Weise (25) 15 . 
salicinus Heer. (26) 97. 
salicinus Heer (26) 98 . 


CHRYSOMEÉLIDAE 


salicis F, (25) 7 
salicis Mots. (25) 42. 

salicis Panz. (25) 82. . 
salicis Schw. (26) 125 . 
salviae Germ. (24) 82 
sanguinea Br. (24) 124. 
sanguinolenta Don. (24) 126. 
sanguinolenta L. (24) 124 . 
sanguinolenta Rossi (24) 140 
sardoa Villa (21) 64 . 
Satanas West. (25) 43 . 
scabra OI. (21) 42. 
scabripennis Frm. (21) 42. 
schachÆ;-(224)135. 

schach OI. (24) 135 . 
Schneiïideri Weise (24) 28. 
Schotti Suff. (24) 142. 
Schummeli Weise (24) 183 . . 
Sclerophaedon Weise (25) 88 . 
scorodon Mars. (24) 12. 
scortea Germ. (21) 96 
sculptipennis Fald. (24) 83 
segnis Weise (25) 95. 
Seroitz KT (21) 70... …. 
seminigra Weiïise (24) 177. 
semiopaca Frm. (24) 147 
semipolita Chevr. (21) 49 . 
senecionis Schum. (24) 180 
serena Weise (24) 176 . . 
seriatiporis Frm. (26) 111 . 
sericea Frm. (21) 79. 
sexpunctata F. (25) 37. 
sexpunctata Panz. (25) 56 . 
sibirica Gebl. (26) 138 . 
“sicelis Reiche (21) 65 
signata Scop. (25) 39 
signatipennis Guér. (25) 63 
mur Veise (26) 14€ =. . . 
silesiaca Weise (24) 181 . 


Silyatica — sylvatica Gebl. (24) 65 . 


XIX 


305 
340 
380 
423 
190 
232 
234 
232 
248 

64 
341 

4? 

42 
243 
243 
136 
290 
291 
380 
120 

96 
191 
393 

76 
289 
299 

49 
288 
284 
409 

79 
399 
304 
436 

69 
331 
361 
439 
289 
A3 


XX CHRYSOMELIDAE 


stniilis Herbst(25) 82 72" RO RSR ra 380 
saneilis ML (25) TER 2 NT SN 305 
sinuaticollis Fra (2102; 7 ER 62 
smaragdina Weise (24) 1181.15 RES ES 
sohilaria Wetse (24) 4101 Are 239 
songorica Gebl. (24,429: LR 231 
sophiae Schall. (25)-68::7 : CEE, 366 
sort Grim.-(25) 49:72 2 SRE 347 
sorbt Mots. (25) 39:77 "Va, 331 
Sparshaili Court. (24) 116727 22e PRE 224 
spartii OL: (25) 532. RE TE RS M TT 
Spartophila Mots. (cr Gonioctena) 
speciosa F. (DA) ADS SES hace 276 
spéciosa Parnz.: (R4) 168%. APR 276 
Speci0sa Bchr: (24) 187. :2, DEEE E 
«spéciosissima ScOp. (24) 181% 2-2 Re 507 0089 
speculifera Redt.:(24) 1637 7: LT AR ETES 
Sphaeroptera-Frm. (21) 95277 400 04772 95 4 
splendida Per. (01) 847 SERA 
splendidula Frm;:(24) 11027 206000 284 
splendorifera Mots: (29/49 00e ane 157 l 
sqaualtida SU. (20) 31e MENÉS 145 
stachydis (— stachyos) Géné €) 1 LU CP 
Staphylea L.024) 297 2e%x PNR 131 _4 
Stichosoma Mots. (24,98 EUR RER, 20608 
strangulata Frm. (210542 mme 04 
siriata Voet (24) 103: 2727 211 
Subaenea Mots. (24) 163 2° 22 ee 271 
subaenea Suit. (24150: 00e 258 
suboostata Gebl. (24) 64 Le. AT? 
 subcyanea Mots. (21) 60 4 Re 90 
SYbjerruginea Suit, (24) 30 7 me 138 4 
subincrassata Duft. (24) 36-4022, 144 
sublaevis Frm.,(21) 52. .<2 NE 52 4 
subseriaia SU, (24):133: 7, NE 241 
subseriepunctata Dietr. (24) 80, . / +: 18 
Suiriani Frm. (24) 56:76 Rene 164 4 
Sufriani Küst. (26) 135, . SRE ER LR 
stiioata Fisch. (24) 199.44: 0/6 EST 


suicalaGeb). (24) 175. {LS SNMP RES 


CHRYSOMELIDAE 


sumptuosa Redt. (24) 179. 
superba OI. (24) 168 . 
superba Thunb. (24) 103 
suturalis Mots. (25) 79 . 
suturalis Weiïise (25) 26. 
suturella Reiche (26) 143 . 
sylvatica Gebl. (24) 65 . 
syriaca Weise (24) 78 . 
Szmolayi Mars. (26) 103 
Taeniosticha Mots. (24) 110. 
jagana Suff. (24) 16 . . 
Tagenii H. Sch. (24) 155 
tarda Mots. (24) 89 
tatrensis Mars. (26) 102. 
tenebricosa F. (21) 49 
 tenebricosa Herbst (21) 55 
tenebrioides Gmel. (21) 49 
tenebrosa Weise (24) 178 . 
tenuicornis Frm. (21) 88 
tenuipes Weise (26) 148 . 
thalassina Reiche (24) 157. 
thoracica Baly (25) 18 . 
thoracica Fourc. (25) 58 
thoracica Weiïise (25) 7. 
thoracicus Frm. (21) 18. 

: Threnosoma Mots. (24) 9. 
tibialis Duft. (25) 43. 
tibialis Redt. (25) 70. 
tibialis Suff. (26) 124. 
Timarcha Steph. (21) 27 . 
timarchoides Bris. (24) 17. 
Timarchoptera Mots. (21) 106 . 


Timarchostoma Mots. — — Timarcha (21) 27 


tingitana Frm. (21) 80 
tortipennis Frm. (24) 13 
transsylvanica Weïse (24) 173 . 
transsylvanicus Fuss (25) 88. 
trapezicollis Frm. (21) 93 . 
tremuiae F-12595) 18 
_tremulae Gyll. (25) 15 . 


XXI 


287 
276 
211 
311 
324 
AA 
173 
186 
AO 
218 
154 
263 
197 
400 

49 

09 

49 
286 

88 
446 
265 
316 
300 
305 

18 
117 
341 
368 
422 

21 
125 
106 

21 

89 
124 
281 
386 

93 
313 
313 


XXII CHRYSOMELIDAE 


triandrae Suff. (25) 43 . 
trilineala-F, (25) 24007 
tristicula Weïise (24) 180 . 
tristis Duft. (24) 179. 
HPISUIS PP A(24) ATS ART, 
troglodytes Ksw. (24) 181 . . 
tulipa Fourc. = litura F. (25) 58 
tumidulus Germ. (25) 92 
turbida Er. (21) 44 

turca Frm. (24) 70. 
turgida Weise (24) 36 . 
tussilaginis Suff. (24) 180. 
Ubertini Mars. (24) 104 . 
Umhangi Wenck. (26) 133 
undata Sahlb. (25) 51 
undulata Gebl. (24) 92 . 
unicolor Herbst (21) 49 
unicolor Mars. (25) 13 . 
unicolor Marsh. (25) 74. 
unicolor Suff. (24) 158 . 
unicolor Weise (25) 49 
unipunctlala OI. (25) 53 
validicornis Frm. (21) 50 
vartiabilis OI. (25) 53 
varians F. (24) 25. 
variolosa Mots. (24) 86. 
variolosa Pet. (24) 116 . 
variipes Suff. (24) 154 . 

- venosula Weise (21) 57. 
ventricosa Frm. (24) 44. 
ventricosa Weise (21) 44 . 
venusta Suff. (24) 168 
vermiculata Frm. (21) 85 . 
vermiculata Paul. (21) 86. 
vermiculosa Mars. (24) 19. 
vernalis Br. (24) 143. 
vernalis Gmel. (25) 58 . 
vernalis Weise (24) 70. 
versicolor Mars. (21) 22. 
versicolora Laich. (25) 82. 


CHRYSOMELIDAE 


vicina Luc. (26) 139 . 
viennensis Schr. (25) 68 
viennensis Schr. (26) 124. 


vigintipunctata Scop. (25) 9 : 


Villae Crist. (24) 54. 
viminalis L. (25) 337. 
violacea F. (26) 139 : 
violacea OI. (25) 6 
violacea Panz. (24) 46 . 
violacea Schall. (24) 53. 


violaceo-nigra Deg. (21) 55 


violaceus Weise (26) 103 . 
virgata Mots. (24) 166 . 
virgulata Germ. (24) 176 . 
viridana Küst. (24) 49 . 


viridi-aenea Marsh. (24) %5 . 


viridis Duft. (24) 173 
viridis alni Deg. (25) 6 
viridula Deg. (25) 77. 
vitellinae L. (26) 125. 
vitellinae Scop. (25) 6 . 
vulgatissima L. (26) 421 . 
vulgatissima Schr. (24) 25 
Weisei Reitt. (26) 107 . 
Weisei Reitt. (26) 147 . 
Xenomela Weise (26) 111 
Zeugotaenia Mots. (24) 86 


XXIIT 


437 
366 
422 
307 
162 

39 
437 
304 
154 
161 

59 
AO 
274 
284 
157 
133 
281 
304 
310 
423 
304 
419 
135 
405 
445 
409 
194 


La Monographie des Chrysomélides de l’Ancien-Monde a paru 


en quatre parties, distribuées en autant de volumes 


L’Abeille. 


Voici l’ordre et la date de leur publication : 


21° vol., pages 1—108 Gen pages 41—108). — 13883. 
109—180). — 1886. 
181—298). — 1887. 
299—394). — 13838. 
395—446). — 1889. 


24e » » 1—72 


» D > 5 —190 ( » 
25e » » 1—9,6 (> 
26° » » 97—148 ( » 


» 


DES 


» 
» 


de 


Im 


—, 


 : 
x. 

2 

Fe 


 Évreu 


1 


DIE EUROPAISCHEN BORKENKÀÂFER 
(LES XYLOPHAGES D'EUROPE) 
par W. Eicaorr, Berlin 1881 


Traduit par Ch. Leprieur, Membre et ancien Prési- 
dent de la Société entomologique de France, Officier de 
la Légion d'Honneur, etc. 


AVANT-PROPROS 


Lorsque mon savant ami M. de Marseul a bien voulu 
m'exprimer le désir de publier dans son journal l’ Abeille 
une traduction des Europaischen BorkenKæfer d'Eichoff 
et me demander de lui préparer ce travail, il a tout 
d'abord été convenu entre nous que laissant de côté la 
partie plus spécialement forestière et économique, je 
tiendrais à peu près exclusivement compte de la partie 
descriptive, et il me paraît indispensable d’exposer 
avant tout, ici la manière dont j'ai compris ma tâche et 
comment je l’ai mise à exécution. 
le Seulement avant d'entrer en matière, je crois utile de 
— donner quelques explications préliminaires. 

—._ Je m'étais promis à l’occasion de ce travail de toucher 
—_ incidemment à diverses questions de nomenclature et 
«javais eu l'intention de mener une charge à fond contre 
— les entomologistes novateurs, qui dans leur aveuglement 
ne voient pas qu'ils nuisent beaucoup plus à l’entomo- 
… logie qu'ils ne peuvent lui être utiles. Pour donner à mes 
recherches toute l'autorité nécessaire j'avais consulté 
de nombreux documents, vérifié des dates, entamé avec 


M divers entomologistes de toutes les opinions une corres- 
. pondance suivie, et préparé un plaidoyer qui, dans mon 
Lu idée, devait réfuter de la manière la plus rigoureuse Îles 


Mu idées émises depuis quelque temps sur les modifications 
. de noms. 


r9 


LES XYLOPHAGES D'EUROPE 


Au moment de me mettre à l’œuvre et tout en dis- 
posant dans un ordre rationnel les divers éléments que 
j'avais réunis, j'ai été pris d’un scrupule. 

Il existe en ce moment en entomologie exactement 
comme en politique deux camps bien tranchés, auxquels 
on pourrait donner sans erreur les noms de conservateurs 
et d'intransigeants. 

Tous deux ont des idées arrêtées, tous deux se regar- 
dent comme étant exclusivement en possession de la 
vérité et les preuves les plus absolues ne seraient pas 
capables de les faire changer d'opinion, ou pour mieux 
dire ils repoussent à priori et sans le moindre examen 
tout ce qui n’est pas entièrement conforme à leur 
manière de voir. 

Si j'avais été tenté d'exposer mes idées propres, il 
est certain que j'aurais obtenu l'approbation ou l'éloge 
de tous ceux qui les partagent, mais pour les adversaires, 
je n’aurais guère été mieux traité que le pauvre baudet 
de la fable des animaux malades de la peste. 

Mon intervention ne pouvait alors avoir aucune uti- 
lité à l'égard de ceux qui pensent comme moi, et à 
l'égard de ceux qui pensent autrement elle en aurait eu 
moins encore. 


Aussi sans m'inquiéter de ce qu’on pourrait objecter, 


ai-je adopté la nomenclature admise par Eichhoff. — Je 


crois cependant devoir dire deux mots sur les modifica- 
tions de noms proposées par M. Bedel dans ses Scoly- 
tides du bassin de la Seine et de là Somme. Je ne 
discuterai pas ici quelle valeur rigoureuse peuvent avoir 
l’application du nom de tomicus aux Hylastes, ou celle 
d’Ips aux T'omicus. Les entomologistes futurs choisiront 


selon leurs idées particulières celles de ces dénomina- ; 


tions qui leur conviendront, quoique je croie pour ma à 
part que ce n’est pas sans raison que M. Eichhoff a : 
adopté sa nomenclature, mais il m'est impossible de 
suivre mon savant collègue, quand se basant sur des 
raisons grammaticales qu’il lui serait difficile de justifier, 
il veut changer les noms Hylesinus en Hylosinus et 
Xyleborus en Xyloborus. Il suffit de feuilleter un. dic- 
tionnaire grec un peu complet, qu’il soit vieux ou récent 


HYLASTES 3 


pour s’en convaincre d’ailleurs du radical do, il n'y à 
aucune raison valable pour arriver à A 

Et maintenant je demande la permission de revenir à 
mon travail. 

Le savant allemand dont je suis la monographie a 
établi de nombreux tableaux synoptiques séparés, 
s'appliquant spécialement, les uns aux familles ou sous 
familles, d’autres aux genres ou enfin aux espèces, 
après lesquels arrivent les diagnoses et les descriptions 
des espèces. — Adopter servilement cette forme aurait 
rendu l'emploi de cette traduction extrêmement ardu, par 
suite de l'obligation où le lecteur se serait trouvé de 
consulter successivement les divers tableaux, indépen- 
dants les uns des autres en quelque sorte, avant 
d'arriver à ce qui lui importait le plus, la description 
des espèces. M. de Marseul et moi avons été tous deux 
d'avis qu’il était préférable de disposer les différentes 
phrases de ces tableaux, de manière qu’elles amenassent 
graduellement l’entomologiste aux descriptions particu- 
: lières de chaque espèce, qui se trouveraient tout 
naturellement séparées en groupes caractérisés par 
certaines analogies. 

Pour ce qui touche à ma traduction elle-même, elle 
est aussi littérale que possible pour les diagnoses ou les 
descriptions des espèces, ainsi que pour les diverses 
phrases différentielles. Maïs partout où j'ai dû parler 
d'après M. Eichhoff des mœurs des insectes, de la forme 
de leurs galeries etc., je me suis contenté d’en faire un 
extrait, sans entrer dans les détails nombreux qui pou- 
vaient être indispensables aux forestiers ou aux agro- 
nomes. Dans quelques cas assez rares où j'ai cru devoir 
parler moi-même, j'ai eu soin d'indiquer entre paren- 
thèses que c'était la une note du traducteur. 

M. Eichhoff avait encore établi une autre série de 
tableaux relatifs aux mœurs des Scolytides sous le titre 
suivant : 

« Essai d’une méthode pour la distinction et la déter- 
mination des Scolytides d'Europe, d’après les végétaux 
qui les nourrissent et la forme de leurs galeries de 
ponte ou de développement ». 


- L ETS PER Prohé 18 e < LL le 4 PLPPE 2 ré ra 
: te en  æ 
- “+ à TT à 


LR] 


Lez LES XYLOPHAGES D'EUROPE 


J'ai cru pouvoir les laisser de côté. 

Je puis en finissant me rendre cette justice que j'ai 
mis tous mes soins à ce travail, et malgré cela comme 
iln’y aurait rien d'étonnant à ce que deserreurs m’eussent 
échappé je tiens à réclamer l’indulgence de mes lec- 
teurs, si par hasard ils rencontraient quelques taches. 


C. E. LEPRIEUR. 


SCOLYTIDES 


par W. EICHHOFF 


Tableaux Synoptiques accompagnés de la description 
des genres et des espèces 


FAMILLES 


1. Tête plus étroite que le prothorax : Ler article des 
tarses plus court que les suivants réunis. 


Âre FAMILLE. SCOLYTIDES 


2. Tête libre, plus large que le prothorax. Tarses déliés 
et très longs : leur premier article au moins aussi long 
que les suivants réunis. 


2e FAMILLE. PLATYPODIDES 


17e FAMILLE. SCOLYTIDES 


Antennes courtes, ordinairement coudées, à massue 
terminale grande et funicule court, insérées en arrière 
des mandibules; palpes tous de trois articles. Prothorax 
grand, de la largeur des élytres, dépassant la tête, qui 
est plus étroite. Tibias plus longs que le tarse, géné- 
ralement denticulés à leur arête externe; tarses pseu- 
do-pentamères, ordinairement sans brosses en dessous; 
leur premier article, à peine plus court que les suivants 
réunis, 4e indistinct, dernier à ongles simples. 
| Toutes ces espèces creusent à l’état parfait des galeries 
| cylindriques pour y déposer leurs œufs, le plus souvent 
dans des arbres, quelquefois dans des végétaux herba- 
cés ou arbor escents. 

1. Tête inclinée, terminée en Mae court et large, 
généralement visible d'en haut; prothorax uniformément 
ponctué; 3e article des tarses ordinairement cordiforme 
ou bilobé. 

2. Elytres déclives en arrière en forme de toit; 


6 LES XYLOPHAGES D EUROPE 


abdomen horizontal; tibias denticulés à leur arête 
externe. , 


Ler croue HYLESINIENS. 


Tête inclinée, prolongée en rostre large et court. 
Prothorax le plus souvent rétréci en avant et toujours 
uniformément ponctué sur le disque. Tibias denticulés 
ou épineux à leur arête externe. 3° article des tarses 
ordinairement cordiforme ou bilobé. Elytres offrant un 
rebord élevé à la base, où elles sont séparément arron- 
dies, se terminant en pente convexe. 

A. Antennes insérées de chaque côté, à la base des 
mandibules; massue solide ou articulée. 

B. Massue globuleuse ou glandiforme, non comprimée. 

C. Hanches antérieures contigües. 

D. Funicule de sept articles; prosternum fovéolé et 
muni de chaque côté d’un rebord à vive arête. 


ler genre HYLASTES Erichson. 


Antennes insérées à l'extrémité du rostre dans un 
sillon profond; funicule allongé, de sept articles; massue 
courte et glandiforme non comprimée ; base des élytres 
à rebord nul ou peu marqué. 

- a. Elytres tronquées presque droit à la base; protho- 
rax pas plus large que long, peu rétréci en avant; 
3e article des tarses à peine plus large que les précédents. 

b. Rostre longitudinalement caréné en avant. 

c. Prothorax marqué d’une ligne longitudinale lisse, 
mais pas saillante. ; 

d. Côtés du prothorax presques droits et parallèles, 
à partir de la base jusqu’au delà du milieu. 

1. ater. Fabr. 

Très étroit, cylindrique, médiocrement brillant, noir 
avec les antennes et les tarses brun rougeâtre : rostre 
impressionné de chaque côté à l’extrémité, caréné et 
ponctué jusque sur le front. Prothorax un peu allongé, 
presque cylindrique, à tendance ovalaire, un peu déprimé 
en dessus, assez profondément et densément ponctué, 
muni d’une ligne longitudinale lisse. Elytres ponctuées- 


HYLASTES l 


striées; stries plus profondes à la partie déclive, la 
suturale moins que ses voisines : interstries assez larges 
finement et presque chagrinés-ponctués antérieure- 
ment, ruguleusement tuberculés et finement pubes- 
cents en arrière. 

g Tibias postérieurs densément pubescents en dedans 
à l'extrémité; dernier segment ventral rauni d'une 
fossette garnie de poils jaunes. 


Long. 4-4.5 mill. — Hylesinus ater. Fabr. Eleuth. Il. 394. Gÿ1L. 
{ns. S. IL 343. — Eichh. Eur. Bork. Kæî p. 76. 


De forme étroite et cylindrique ; dessus presque sans 
pubescence; d’un noir profond uniforme, médiocrement 
brillant, offrant seulement au bord antérieur du protho- 
rax un espace translucide brun jaunâtre. Prothorax 
beaucoup plus long que large, à côtés presque droits et 
parallèles, de la base au delà du milieu, sensiblement 
déprimé en dessus, à ponctuation assez profonde (au 
moins sur le disque) mais non confuse; à ligne longi- 


tudinale lisse, ordinairement bien marquée, mais. pas 


saillante : la carène du devant du rostre est très sen- 
sible et se prolonge ordinairement jusqu’à la hauteur 
des yeux : les interstries sont légèrement déprimés sur 
la moitié antérieure, avec des points enfoncés bien 
marqués et à peine transversalement ruguleux. 

Selon le degré de développement la couleur devient 
de plus en plus pâle, jusqu’au jaune brunâtre, les yeux 
seuls restant noirs, mais ces modifications ne constituent 
pas de véritables variétés. 

Répandu partout de la Suède aux Pi ncnie il doit 
vraisemblablement se rencontrer dans toutes les forêts 
constituées par les pins (Pinus sylvestris, austriaca, 
maritima, etc). 

Il hiverne à l’état parfait et commence à paraître au 
printemps, mars et avril, suivant la température. 


d’. Côtés du prothorax arrondis. 

e. Rostre beaucoup plus étroit que le front; prothorax 
plus long que large, offrant sa plus grande largeur en 
arrière du milieu. 2? brunneus Er. 
_ Allongé, médiocrement brillant, d'un brun de poix 


8 LES XYLOPHAGES D'EUROPE 


rougeâtre avec les antennes, les tarses et les élytres 
plus clairs; rostre plus étroit, plus convexe, assez 
profondément impressionné de chaque côté en avant. 
Prothorax presque ovale, médiocrement convexe sur le 
disque, où il est profondément et densément ponctué, 
offrantune fine ligne médianelongitudinale, lisse : élytres 
cylindriques, ponctuées striées : les stries remarquable- 
ment approfondies à la partie déclive : interstries 
assez larges, finement ponctués en avant et assez den- 
sément granulés en arrière. 

g Tibias postérieurs finement pubescents en dedans 
à l'extrémité, dernier segment ventral offrant une 
fossette garnie de poils jaunes. 


Long. 4, 3 mill. — Hylastes brunneus Er. Wiegm. Arch. Chapuis. 
Eichh. Eur. Bork. Kæf. p. 82. 


Très voisin de l’ater, plus trapu et le plus souvent 
d’un brunâtre clair, quoiqu'on rencontre quelquefois 
des exemplaires plus colorés et presque noirs : la tête 
plus petite, le rostre convexe est rétréci avant l’extré- 
mité ; le prothorax est plus court, plus fortement arrondi 
latéralement, plus rétréci en avant et plus convexe sur 
le disque. 

Il paraît être assez rare, mais il se pourrait qu’à cause 
de sa grande analogie avec l’ater il soit souvent méconnu 
et confondu avec lui. Cela est d'autant plus plausible 
qu’on rencontre souvent dans les collections des exem- 
plaires bruns, immatures de l’ater, désignés faussement 
sous le nom de brunneus. 

On ne connaît pour ainsi dire rien de ses mœurs, Si 
ce n’est qu’il vivrait dans les pins. 


e’. Rostre peu plus étroit que le front; prothorax pas 
plus long que large, curvilinéairement arrondi et dilaté 

à son milieu. 3. cunicularius Erichson 
_ Médiocrement allongé et étroit, assez trapu, médio- 
crement brillant, noir, à antennes et tarses jaune bru- 
nâtre; rostre assez large, marqué de chaque côté à son 
extrémité d’une impression profonde et brièvement 
caréné au milieu. Prothorax pas plus long qu'il n’est 


large au milieu, largement arrondi latéralement, 


it à Lab. ce ets ou To of, D 24 


HYLASTES S) 


convexe en dessus, très densément et profondément 
ponctué, orné postérieurement d’une ligne longitudinale 
lisse. Elytres profondément ponctuées striées; stries 
plus profondes près de la suture; interstries quelque 
peu plus étroits que les stries, finement pubescents, 
couverts de tubercules grossiers, transversalement 
disposés. 

g Tibias postérieurs pubescents en dedans à l’ extré- 
mité; dernier segment ventral offrant une fossette garnie 
de poils jaunes. 


Long. 3, 5 — 4, 5 mill. — Hylastes cunicularius Er. Wiegm. Arch. 
1836 L. p. 49, — Hylesinus cunicularius Ratzeb. Forst ins. Eichh. 
Eur. Bork. Kæf p. 83. 


Très semblable à l’ater, comme forme et dimensions, 
de même couleur foncée, mais toujours plus trapu. Le 
prothorax est plus convexe, sa ponctuation plus gros- 
sière , il est plus curvilinéairement élargi sur les côtés 
et pas plus long qu’il n’est large au milieu. La sculpture 
des élytres est plus grossière; les stries ponctuées, 
surtout celles qui sont rapprochées de la suture et dans 
le voisinage de l’écusson sont plus profondes et plus 
larges : les interstries plus étroits et plus relevés et 
recouverts en outre de rugosités transversales plus 
saillantes, d’où résulte que les points enfoncés sont très 
difficiles à apprécier; la tête et le rostre sont plus lar- 
ges, plus courts; les impressions latérales de la partie 
antérieure plus distinctes; la carène ne se prolonge pas 
ordinairement autant que dans l’ater; la ligne médiane 
lisse du prothorax est plus faible et bien visible, seule- 
ment à la base. 

La couleur, suivant le degré de développement des 
individus peut arriver jusqu’au jaune brunâtre pâle. 

Vit etse développe exclusivement sur l’Abies excelsa. 

c’. Prothorax marqué d’une ligne longitudinale sen- 
siblement saillante, ruguleusement et profondément 
ponctué sur tout le reste de la surface. 


4, linearis Erichs — 5. corticiperda Erichs. 


(M. Eichhoff réunit ces deux espèces dans le tableau 


10 LES XYLOPHAGES D'EUROPE 


synoptique du genre, sous le n° 4, mais donne plus loin 
p. 85 et 86 une diagnose détaillée de chacune en leur 
attribuant les n°s 4 et 5, j'ai adopté sa manière de voir) 
N. du T. 
4. linearis Erichs. 

Linéaire, très peu brillant, finement pubescent 
antennes, tarses et souvent élytres d’un brun rougeâtre : 
rostre plan à la base, déprimé et faiblement caréné en 
avant : prothorax allongé, à côtés presque droits et 
parallèles, aplani sur le disque, à ponctuation grossière 
et comme fovéolée, offrant ordinairement une ligne 
médiane élevée en carène : élytres cylindriques, ponc- 
tuées-striées, stries plus profondes en arrière : inters- 
tries. assez étroits, pubescents et couverts de légers 
tubercules ruguleux. s 

 Tibias postérieurs pubescents en dedans à l’extré- 
mité ; dernier segment ventral avec une fossette garnie 
de poils jaunes. 


Hylastes linearis Er. Wiegm. Arch. 1836. — Hylastes variolosus 
Perris Ann. Soc. Linn. Lyon 1842. — Ann. Fr. 1856 p. 229. 
Eichh. Eur. Bork. Kæf p. 85. 


Var. brunâtre clair ou même jaunâtre pâle (immature). 

Dans son apparence extérieure, cette espèce est 
intermédiaire à l’ater et à l’aftenuatus. Les côtés droits 
et parallèles du prothorax, la ponctuation grossière et 
comme réticulée sur le disque, la carénule qui en occupe 
presque toute la longueur, la caractérisent nettement : 
les poils de la partie postérieure des élytres disposés 
en rangées régulières la séparent des précédentes et 
elle se distingue des suivantes (opacus, attenuatus et 
angustatus) par sa forme encore plus rétrécie et la 
carénule du rostre. 

Espèce des plus rares du genre, vit sur le Pinus 
maritima ; dans les Landes et en Italie; de maiàjuillet. 

Remarque. La forme du prothorax n’est pas toujours 
la même chez tous les individus. Tantôt les côtés sont : 
presque droits et parallèles, tantôt ils sont légèrement 
arqués et l'organe se rétrécit faiblement en avant. La 
coloration plus ou moins foncée ou pâle tient icicomme 


| 


HYLASTES 11 


toujours au développement plus ou moins complet des 
exemplaires, cependant même dans les cas où le pro- 
thorax est d’un noir franc, les élytres sont toujours un 
peu brunâtres. 
o. corticiperda Erichs. 
Longuement rétréci, noir, très finement pubescent : 
rostre impressionné à l'extrémité, obsolètement caréné; 
prothorax long et étroit, grossièrement ponctué, obsolè- 
tement caréné, élytres ponctuées striées; interstries 
couverts de granulations et de pubescences disposées en 
rangées. | 


Long. 3, 3 mill. — Hylastes corticiperda Er. Wiïegm. Arch. 1836. — 
Eichh. Eur. Bork. Kæf p. 86. 


De la forme étroite du précédent : noir, revêtu d’une 
très fine pubescence. Tête mate, très finement et très 
densément ponctuée; front convexe, rostre déprimé, 
finement caréné. Prothorax médiocrement brillant, de 
moitié plus long que large, à côtés parallèles, déprimé 
en dessus. Elytres cylindriques, à rangées de points 
régulières: les points grands et profonds, interstries 
étroits, munis d’une rangée de granules et de soies 
piliformes. 

Trouvé en Portugal par le comte Hoffmannsegg et 
rapproché à la fois du linearis et de l’attenuatus, dis- 
tinct du premier (linearis) par les soies des interstries, 
de tous deux par la carène du rostre. 

M. Eichhoff n’a pas eu l’occasion de voir l’insecte dont 
le principal caractère invoqué par Erichson, consiste 
dans la pubescence des élytres, mais celle-ci se trouve 
aussi sur les exemplaires très frais du linearis, et il 
est fort porté à douter de la valeur spécifique du corti- 
ciperda. 


b’. Rostre non caréné, présentant souvent un petit 
sillon longitudinal. 

f. Rostre profondément sillonné à la base; forme trés 
étroite. 

g. Interstries plus ‘étroits en avant, munis de la 
base à l'extrémité d’une seule rangée de granulations 


| sétigères. 


12 ; LES XYLOPHAGES D'EUROPE 


6. attenuatus Erichs. 

Long et étroit, mat, à pubescence très fine; d’un brun 
noirâtre, souvent avec les élytres d’un rouge brunâtre, 
la base des antennes et les tarses jaune brunâtre. Tête 
densément et finement chagrinée-ponctuée ; rostre muni 
d’un sillon longitudinal à la base. Prothorax plus long 
que large, légèrement rétréci en arc à la partie anté- 
rieure, déprimé sur le disque, assez densément et pro- 
fondément ponctué, avec une ligne médiane un peu 


relevée. Elytres profondément striées ponctuées; inters- 


tries toujours munis de la base à l'extrémité d’une seule 
rangée de granulations sétigères. 


Long. 2-2.5 mill. — Hylastes attenuatus. Erichs. Wiegm. Arch. — 
Hylesinus attenuatus Ratzeb. — Eichh. Eur. Bork. Kæf. p. 87. 


Var. Elytres ou corps tout entier brun rougeâtre. 
{immature). | 

Très voisin de l’angustatus; mais généralement plus 
petit : élytres souvent plus claires, ponctuation de la 
tête et du prothorax différente et distinct surtout par 
les interstries plus étroits en avant et munis de la base 
à l'extrémité d'une unique rangée régulière de granu- 
lations sétigères. 

Paraît surtout propre aux parties centrales et méridio- 
nales de l’Europe. 
‘Les galeries sont la plupart du temps tellement 
enchevêtrées qu’il est rare d’y reconnaître nettement la 
galerie de ponte; de plus il utilise souvent celles de 
l’ater pour s'introduire avec moins de peine sous les 
écorces. L'époque de son apparition est généralement 
en mars et avril, mais elle se prolonge souvent jusqu’au 


- mois d'août. 


g’. Interstries se rétrécissant en arrière, irrégulière- 
ment granulés à la base et munis, seulement après le 
milieu, d’une seule rangée de granulations sétigères. 

. angustalus Herbst. 

Long et étroit, mat, finement Dibes A noir avec la 
base des antennes et les tarses bruns. Tête très den- 
sément ponctuée; rostre finement sillonné à la base. 
Prothorax un peu plus long que large, faiblement rétréci 


HYLASTES 13 


en avant, assez densément, ruguleusement ponctué, à 
ligne médiane lisse, un peu saillante, allant de la base 
à l'extrémité : interstries plus larges en avant et irré- 
gulièrement granulés, plus étroits en arrière où ils sont 
munis d'une rangée unique de granulations sétigères. 


Long. 2, 5-3 mill. — Bostrichus angustatus Herbst Kæf. V. p. 411. 
— Hylastes angustaius. Er. Wiegm. Arch. Chapuis. — Hylesinus 
angustatus Ratz. — Eichh. Eur. Bork. Kæf. p. 89. 


Var. a. Elytres d’un brun de poix clair, prothorax noir. 

Var. b. Insecte en entier d’un brun de poix, brun, 
ou jaune brunâtre (immature). 

Distinct des espèces précédentes, par l'absence de 
brillant, sa taille moindre, le rostre non caréné, mais 
muni d’une strie enfoncée : prothorax se rétrécissant 
légèrement en arc d’arrière en avant; — de l’aftenuatus 
par la coloration plus foncée des élytres et surtout par 
la granulation et la ponctuation des interstries, qui ne 


avant sont un peu plus larges, irrégulièrement granulés 


et pubescents, puis se rétrécissent seulement assez loin 
après le milieu et sont munis alors d’une rangée unique 
de granulations sétigères. 

Répandu surtout au nord de l'Allemagne, se retrouve 
en France, Autriche. Il possède les mêmes mœurs que 
l’'attenuatus, mais ses galeries sont moins irrégulières. 
Paraît à la même époque. 

f. Rostre sans sillon ni carène, forme plus trapue; 

prothorax arrondi latéralement. 
| 8. opacus Erichs. 

Oblong, mat, finement pubescent, noir, funicule et 
tarses rougeâtres. Tête assez densément ponctuée; ros- 
tre légèrement convexe. Prothorax à peine plus long que 
large, au pointé où il l’est le plus, arrondi latéralement, 
un peu moins étroit à la base qu’en avant, convexe, den- 
sément et profondément ponctué, muni d’une ligne 
médiane entière, lisse et saillante. Interstries des élytres 
finement pubescents, finement granulés-ponctués en 
avant, se rétrécissant vers l'extrémité et munis de gra- 
nules disposés en rangées. 


14 LES XYLOPIAGES D'EUROPE 


Long. 2,5 mill. — Hylastes opacus Erichs. Wiegm. Arch. — Hyle- 
sinus opacus Ratzeb. — Eichh. Eur. Bork. Kæf. p. 90. 


Plus trapu que les deux espèces précédentes; très 
rapproché de l’angustatus, mais facile à distinguer par 
son prothorax plus court, plus fortement arrondi sur les 
côtés et surtout par son rostre qui, n’offrant ni sillon ni 
carène, est légèrement convexe, et régulièrement ponc- 
tué : dans des cas très rares on remarque sur le front 
un point lisse obsolète. 

On trouve cette espèce dans les mêmes circonstances 
‘que l’attenuatus, de mars à juillet, principalement sur 
les souches des pins. 


a. Elytres séparément arrondies à la base; prothorax 
plus large que long, rétréci et étranglé en avant, 3° arti- 
cle des tarses largement bilobé. 

b. Premier article de la massue antennaire grand; les 
trois derniers très petits; ponctuation du prothorax pro- 
fondément enfoncée sur le disque. 

c. Front avec une impression transverse distincte 
entre les yeux; prothorax densément et finement ponc- 
tué latéralement ; interstries offrant seulement à l’extré- 
mité, des tubercules obsolètes. 


9. glabratus Zett. (decumanus Er.) 


Oblong, peu brillant, brun de poix ou brun rougeûtre 
avec les tarses et la base des antennes brun rougeûtre; 
rostre muni à la base d’une impression demi circulaire, 
_caréné à l'extrémité et impressionné de chaque côté. 
Prothorax pas plus long qu’il n’est large au milieu, for- 
tement étranglé en avant, rétréci vers la base, profon- 
dément ponctué en dessus, offrant une ligne médiane 
lisse souvent effacée. Elytres ponctuées-striées, faible- 
ment en avant, plus fortement en arrière; interstries 
ruguleusement granulés en avant, tuberculés et finement 
squamuleux en arrière. 

Var à. Prothorax et élytres d’un brunâtre pâle à l’ex- 
ception des côtés. 

Var b. Entièrement pâle (immature). 


HYLASTES 15 


Long. 4,5-5 mill. — Hylurgus glabratus Zetterst. — Hylastes 
 decumañnus Erich. Wiegm. Arch. — Hylesinus decumanus Ratsz. 
Forstins — Eichh. Eur. Bork. Kæf. p. 94. 


Très semblable par la forme et la couleur au palliatus 
mais toujours plus grand, même dans les moindres 
exemplaires; l'impression demi circulaire de la base du 
rostre est mieux marquée; le prothorax moins large et 
plus rétréci en arrière, sa ponctuation plus serrée et 
plus fine, surtout latéralement; élytres plus finement 
pubescentes et munies en arrière de squamules très 
courtes, pâles, à reflet presque soyeux; stries plus pro- 
fondes, surtout en arrière, et interstries offrant, à l’extré- 
mité seulement des tubercules obsolètes. 

Répandu en Europe, de la Laponie et de la Russie 
jusqu’en France; trouvé aussi dans l’Amérique septen- 
trionale et la Sibérie. Vit exclusivement sur les pins, 
très rare, mœurs peu connues. M. Eichhoff n’a jamais eu 
l'occasion de l’observer. Malgré l'opinion de Ratzeburg, 


il ne pense pas que cette espèce soit aussi nuisible aux 


arbres que cet auteur le prétend. 


c’. Impression interoculaire peu marquée; prothorax 
ruguleusement ponctué latéralement ; interstries dis- 
tinctement tuberculés dans toute leur longueur. 


10. palliatus GyIL. 


Oblong, assez brillant, brun noirâtre; prothorax, élytres 
à l'exception des côtés, antennes, tibias et tarses, rouge 
brunâtre; rostre caréné au milieu, impressionné de 
chaque côté en avant; prothorax plus large que long, 
rétréci et étranglé près de l'extrémité, à peine rétréci 
vers la base, densément et ruguleusement ponctué en 
dessus et muni d’une ligne médiane lisse, raccourcie en 
avant; élytres médiocrement et finement ponctuées 
Striées; interstries ruguleusement tuberculés et cou- 
verts de rangées de poils. 

Var a. Brun rougeâtre, avec la tête seule noire, et la 
massue antennaire rembrunie. 

Var b. Tout entier rouge brunâtre ou jaune rougeâtre 
çimmature). 


16 LES XYLOPHAGES D'EUROPE 


Long. 3 mill. — Hylesinus palliatus Gyll. Ratzeb. — Hylastes pal- 
liatus Thoms. Scand. Col. — Eichh. Eur. Bork. Kæfer p. 93. 


Trèsanalogueauglabratus,mais bien plus petit, distinct 
par sa pubescence plus longue, ni squameuse ni soyeuse, 
l'impression frontale plus faible, le prothorax plus large, 
ruguleusement ponctué sur le disque et les côtés, les 
stries des élytres plus fines, leurs interstries distincte- 
ment tuberculés et la coloration, dans les individus bien 
dévéloppés, 

Il se distingue du trifolii, outre sa présence dans les 
conifères, par la sculpture du prothorax et la pubes- 
cence plus fine des élytres. 

Largement répandu en Europe, vivant indistinctement 
dans tous les conifères ou à peu près. Il paraît souvent 
déjà au mois de mars; ses galeries sont très souvent 
enchevêtrées. Le Rhizophagus depressus, à l’état par- 
fait ou larvaire, détruit fort souvent les œufs ou les 
larves du palliatus. 


b’. Premier et deuxième articles de la massue, grands, 
de même dimension; les deux suivants très petits. Pro- 
thorax ruguleusement chagriné. Elytres densément cou- 
vertes d’une pubescence grise. 

$ 11. trifolii Muller. 

En ovale allongé, très faiblement brillant, brun de 
-poix, pubescent; antennes et pattes jaunâtres. Protho- 
rax pas plus long que large, arrondi sur les côtés, rétréci 
antérieurement, très densément ruguleusement chagriné 
sur le disque et muni d’une ligne médiane médiocrement 
lisse. Elytres à stries ponctuées, larges, profondes; 
interstries étroits et tuberculés, ruguleusement 
ponctués. 

Var. En entier plus ou moins brunâtre clair ou jaune 
pâle. 

‘ Long. 2,5 mill. — Hylastes trifolii Muller. — Hylastes trifoli 
Chap. Synops. — Eichh. Eur. Bork. Kæf. p. 97. 


Plus petit et plus trapu que le palliatus : distinct 
par son prothorax ruguleusement chagriné sur tout le 
disque et la pubescence plus épaisse des élytres, qui 


 HYLURGUS 47 


sont plus nettement rebordées à la base : se distingue 
des rhododactylus et pilosus dont il rappelle vaguement 
la forme générale, non seulement par ses caractères 
génériques, mais aussi par le rebord basal des élytres 
moins relevé et la sculpture du prothorax. 

Trouvé en Europe partout où on cultive le trèfle 
commun (Trifolium pratense) dans les racines duquel 
il se développe — parait en mai et juin — on signale 
dans les catalogues un autre Hylastes, c'est l'H. Helferi 
Villa que je ne peux pas passer ici sous silence. 

M. Alb. Fauvel a consacré quelques mots à cette 


_ espèce dans la Revue Française d’entomologie etj'espère 


qu'il ne m'en voudra pas de le citer ici. 

« Ajoutez comme espèce douteuse : 

« Hylastes Helferi Villa Cat. Col. Eur. suppl. 1835 
« p. 49. Brevis, nigropiceus : thorace granulato punctato 
« brevi, postice dilatato, supra carinato : elytris rufo- 
« ferrugineis crenato-punctatis. 

Lombardie. 

. © Il ajoute que M. Baudi ne connaît pas de types de 


« Villa, mais qu’il rapporte à l'Helferi dans sa collection 


« un insecte du Piémont très semblable au trifolii, plus 
« court, à corselet plus fortement ponctué, carène dor- 
« Sale plus élevée et élytres à séries de points plus gros 
avec les interstries plus rugueux ou carénés » 


D’. Funicule de six articles. 

E. Prosternum non échancré jusqu'aux hanches; 
3e article des tarses cordiforme; massue anten- 
naire sphérique ; corps très densément ponctué et 
longuement pubescent. 


= 
R 


2e genre HYLURGUS Latr. 


Funicule des antennes de six articles grossissant insen- 
siblement, massue sphérique articulée; 1er article des 
tarses plus long que les suivants, 3° cordiforme : échan- 
crure du prosternum n’arrivant pas jusqu'aux hanches, 
qui sont contigües, menton large en triangle cordiforme, 
à languette beaucoup plus étroite, pointue en avant, 
densément sétigère. Insectes très velus, très densément 


18 LES XYLOPHAGES D'EUROPE 


ponctués, vivant dans les souches; une seule espèce 
d'Europe. 


Hylurgus ligniperda Fabr. 


Allongé, étroit, densément pubescent, noir de poix ou 
brun foncé, antennes et tarses jaunes : tête très densé- 
ment ponctuée tuberculée : rostre transversalement 
impressionné à la base et muni en avant d’un tubercule 
qui se prolonge en carène; prothorax obtusément coni- 
que, sensiblement plus long que large, profondément 
et assez densément ponctué, muni d’une ligne médiane 
lisse, le plus souvent entière et élargie vers le milieu; 
élytres cylindriques ponctuées-striées; stries oblitérées 
à la base et latéralement, plus profondes vers l’extré- 
mité; déclivité postérieure densément garnie de longs 
poils jaunes, le ?e interstrie impressionné, le 3° un peu 
saillant. 

Var. Elytres et pattes, ou corps en entier, d’un brun 
clair ou même jaunâtre pâle (immature). 


Long. 4-5 mill. — Hylesinus ligniperda Fabr. — Hylurgus ligni- 
perda Doebner. Eich. — Hylurgus elongatus Herbst. — Eichh. 
Eur. Bork. Kæf. p. 98. 


La forme étroite et allongée, le prothorax presque 
conique plus étroit en avant, très indistinctement arqué 
sur les côtés, la ponctuation très serrée de la tête etdes « 
élytres et surtout la pubescence longue et dense à 
reflet presque jaune d’or, à la tête, aux côtés du protho- 
rax et surtout à l'extrémité des élytres, le font aisément 
reconnaître; la tranche externe des tibias antérieurs est 
munie de 4 denticules serriformes entre le milieu et 
l'extrémité. 

Répandu dans l’Europe centrale et méridionale, vit « 
exclusivement dans les souches du Pinus sylvestris à à 
écorce épaisse et riche en résine. 5 

E’ Pcosternum échancré jusqu'aux hanches, 3e article « 

des tarses bilobé, massue en ovale oblong, OR ‘à 
du corps à pubescence fine et éparse. 


HYLURGUS 19 


3e genre MYELOPHILUS. Erichs. 
(BLASTOPHAGUS Eichh. olim) 


Funicule filiforme, de six articles; massue ovalaire 
acuminée articulée, non comprimée; premier article des 
tarses plus long que le suivant, 3e largement bilobé; pros- 
ternum très court, échancré jusqu'aux hanches; celles- 
ci étroitement rapprochées; yeux en ovale allongé, à 
bord antérieur entier; menton très étroit, ovalaire, acu- 
miné antérieurement ; languette à peine plus étroite que 
le menton, insérée en avant du milieu. 

Espèces à pubescence éparse et ponctuation écartée; 
vivant dans l'écorce des conifères et hivernant dans les 
souches. 

a. À la déclivité postérieure des élytres, le 2° inters- 
trie non tuberculé, est profondément sillonné. 

1, Myelophilus piniperda Linn. 

Allongé, subcylindrique, noir, brillant, à pubescence 
fine et grise; antennes et tarses brun clair. Tête profon- 


dément et éparsement ponctuée : rostre nettement 


caréné ; prothorax plus large que long, conique, étranglé 
brusquement en avant, éparsement et pas très profon- 
dément ponctué sur le disque, où il est muni d’une 
ligne lisse obsolète; élytres finement ponctuées striées ; 
interstries finement ponctués, ruguleusement tiberculés 
à la base, munis un peu plus en arrière d’une rangée de 
petits tubercules sétifères qui au 2e interstrie s'arrêtent 
à la déclivité, sur laquelle celui-ci est faiblement impres- 
sionné et sans soies. 

g' Plus petit. Sillon de la partie déclive des élytres 
plus profond. 

Q Partie déclive des élytres plus convexe et moins 
profondément sillonnée. 

Var. a. Elytres brun de poix ou d’un brun rougeâtre. 

Var. b. Bord antérieur du prothorax, élytres et pattes 
rougeâtres. 

Var. c. Tout l’'insecte à l'exception des yeux, jaune 


rougeâtre ou jaunâtre pâle. 


Des exemplaires de cette dernière variété, plus forte- 


. ment développés et portant des rangées de tubercules 


20 LES XYLOPHAGES D'EUROPE 


plus robustes, m'ont été souvent communiqués sous le 
nom d'Hylurgus pineæ; ils ne peuvent constituer une 
espèce véritable. 


Long. & — 45 mill. — Dermestes piniperda Linn. — Hylesinus 
. piniperda Gyll. — Eichh. Eur. Bork. Kæf p. 104. 


Sa forme robuste, le front éparsement ponctué, le 
dessus brillant à pubescence très fine et le prothorax 
fortement étranglé en avant et finement ponctué, le font 
reconnaitre facilement; élytres munies de rugosités 
transversales, rebordées séparément et nettement à la 
base, finement ponctuées striées; interstries munis de 
tubercules disposés transversalement à la base, et vers 
l'extrémité d’une rangée de granules sétigères, 

Cette espèce est abondemment répandue partout où 
se trouvent des forêts de pins, dont elle attaque indis- 
tinctement toutes les espèces (sylvestris, strobus, aus- 
triaca, nigricans, marilima, cembra, pinea, etc.) Elle 
_se trouve dans toute l'Europe pour ainsi dire et son 
existence a été signalée par Wollaston dans les Cana- 
ries et par Chapuis dans l'Amérique septentrionale et 
même au Japon. | 

Partant de galeries de ponte généralement droites, - 
celles que forment les larves re tardent pas à s'infléchir 
dans tous les sens, sans régularité et semblent en quel- 
que sorte s’entremêler si complétemeut, qu'un dessin 
seul pourrait en faire comprendre les dispositions 
variées. 

Paraît ordinairement de mars à juin. 

a À la déclivité postérieure de l’élytre, le deuxième 
interstrie est muni de tubercules jusqu’à son extrémité 
et jamais creusé en sillon. | 
2. minor Hartig. 
_ Allongé, presque cylindrique, noir brillant, à pubes- 
cence fine grise. Antennes et tarses d’un brun clair; tête 
à ponctuation profonde et éparse; rostre nettement 


caréné,; prothorax plus large que long, conique, étran-. + 


glé en avant, éparsement et peu profondément ponctué 
sur le disque, où il est marqué d’une ligne médiane lisse « 
et obsolète. Elytres d’un brun de poix rougeâtre, fine- « 


HYLURGUS 21 


ment ponctuées striées, interstries finement ponctués, 


ruguleusement tuberculés à la base, régulièrement 
munis à l'extrémité de tubercules sétigères. 


Long. 3,5 — 4 mill. — Hylesinus minor Hart. — Hylurgus minor. 
Doebn. Thoms. — Eichh. Eur. Bork. Kæf p. 145. 


Semblable au précédent, au point de faire illusion, le 
M. minor est généralement plus petit et plus étroit, 
les élytres et les pattes un peu moins foncées; le prin- 
cipal caractère distinctif consiste en ce que les rangées 
de tubercules du 2° interstrie, ne cessent point à la 
déclivité, mais se continuent comme ceux des 1er et 3e, 
jusqu’à l'extrémité de l’élytre, de telle sorte qu'on n’y 
voit pas un espace sillonné et glabre, comme dans le 
piniperda. 

La plus grande différence entre les deux espèces git 
surtout dans la manière de vivre et la forme des galeries 
de ponte. 

_ En effet, tandis que le piniperda préfère les écorces 
épaisses de la partie inférieure des vieux pins, le minor 
recherche (pas exclusivement toutefois) les points plus 
rapprochés du sommet où l'écorce plus mince et plus 
tendre est encore d’un vert jaunâtre, que le piniperda 
semble éviter. 

La galerie de ponte est toujours divisée en deux bras, 
formant, soit une accolade, soit des lignes plus ou moins 
divergentes sous des angles variés; mais les galeries 
creusées par les larves, s’éloignant de celle de ponte 
plus ou moins à angle droit, restent toujours bien isolées 
les unes des autres dans une direction à peu près paral- 
lèle. Le minor se rencontre assez souvent avec le pini- 
perda et paraît aux mêmes époques. 

C’ Hanches antérieures distantes. 

D. A 3° article des tarses cordiforme; funicule de 

six articles. 


4e genre KISSOPHAGUS Chapuis. 
(une seule espèce) 


Funicule filiforme, de six articles; massue ovalaire 
acuminée, articulée, non comprimée; hanches anté- 


LC Fe À - L + 2 VERT 2 on 2 4 de né MES a Ù à £ 


99. ; LES XYLOPHAGES D'EUROPE 


rieures séparées par un prolongement du prosternum, 
les intermédiaires et postérieures plus largement dis- 
tantes encore; 1er article des tarses le plus court de 
tous; prothorax densément squamulé : élytres couvertes 
de soies dressées, disposées en lignes. 


1. Kissophagus hederæ Schmitt. 


Un peu allongé, très peu brillant, brun-noirâtre; pro- 
thorax brunâtre à l'exception du bord antérieur rou- 
geâtre : élytres, pattes et antennes (excepté la massue 
foncée), d’un rouge-brunâtre ; prothorax plus long que 
large, rétréci en avant et faiblement étranglé avant 
l'extrémité; granulé ponctué en dessus, avec une ligne 
médiane obsolète, couvert de scies jaunes, courtes, 
couchées en devant, redressées en arrière du milieu; 
élytres cylindriques, à bord basilaire séparément arrondi 
fortement relevé et crénelé : densément couvertes d’une 
pubescence squamiforme jaunâtre et de points rectan- 
gulaires allongés, dans les stries; interstries toujours 
munis d'une rangée de petites soies dressées et assez 
longues. 


Long. 2-2,5 mill. — Hylesinus hederæ Schmitt — Kissophagus 
hederæ Chapuis — Eichh. Eur. Bork. Kæf p. 119. 


Var. En entier d’un brun-rougeâtre ou jaunâtre pâle 
(immature). 

De forme rétrécie, cylindrique, surtout aux élytres : 
facile à reconnaître par les soies dressées sur la moitié 
postérieure du prothorax et surtout par la massue des 
antennes, glandiforme et non comprimée. Il se distingue . 
du Xylechinus pilosus, auquel il ressemble beaucoup, 
par sa pubescence jaunâtre, bien plus grossière et 
plus longue, régulièrement répartie, surtout sur les 
-_interstries. 

Vit exclusivement dans le lierre et paraît de juillet à 
septembre. Rencontré jusqu'ici dans les contrées chaudes 
de l’Europe centrale et méridionale.. 

D’. 3° article des tarses simple; funicule de cinq 

articles. 


s 


HYLURGUS 70) 


5e genre XYLECHINUS Chapuis. 


A 


Antennes à funicule de 5 articles et massue courte, 
articulée, non comprimée; yeux à peine distinctement 
échancrés à leur milieu en avant; les trois premiers arti- 
cles des tarses égaux, le 3e simple. 

En dehors de l'aspect général tout à fait différent, la 
structure de la massue antennaire, des yeux et des 
tarses justifie à mon avis la séparation faite par Chapuis 
de cette espèce, du genre Carphoborus auquel on l'avait 
rattaché, et le savant auteur Belge a eu raison d'en faire 
le type d’un genre certainement bien caractérisé. 


4. Xylechinus pilosus Chapuis. 


Oblong, subcylindrique, mat, assez densément couvert 
d'une courte pubescence grise; noir, antennes, pattes 
et élytres brunes; prothorax presque plus long qu’il 
n’est large au point le plus développé, à peine plus 
étroit en avant, mais se rétrécissant vers la base; très 
densément et finement ruguleux ponctué, couvert de 
soies grises couchées, avec une étroite ligne médiane 
lisse; élytres offrant dans les stries des points subrect- 
angulaires; interstries revêtus d’une pubescence fine, 
couchée, blanchâtre, le long de la suture, et de courtes 
soies dressées disposées en lignes. 


Long. 2,3 mill. — Hylesinus pilosus Ratz. Forstins — Phlæo- 
phthorus pilosus Thoms. Sc. Col. — Xylechinus pilosus Chapuis. 
— Eichh. Eur. Bork. Kæf p. 121. 


Très semblable pour l'aspect au Kiss. hederæ, mais 
outre les caractères génériques, il s’en distingue par 
moins de brillant, son prothorax moins étroit en avant, 
la pubescence beaucoup plus faible, aussi bien dans les 
poils du fond que dans les soies dressées, presque squa- 
muleuses : les élytres moins élargies en arrière et non 
tuberculées sur les interstries. 

Espèce des plus rares dont les métamorphoses ne 
sont pas exactement connues. Styrie, Suède. D'après 
Thomson qui l’a trouvé en Laponie il vivrait sur les pins. 

B’. Massue antennaire comprimée. 


24 LES XYLOPHAGES D'EUROPE 


_ C. Yeux divisés en deux parties égales; massue solide 
beaucoup plus longue que le funicule, qui est très 
court. 


6e genre POLYGRAPHUS Erichs. 


Funicule très court, de cinq articles, avec une massue 
beaucoup plus longue et solide. Tarses filiformes, leur 
3e article simple. 

1. Polygraphus pubescens Bach. 

Oblong, subcylindrique, peu brillant, à pubescence 
squamiforme brun-noirâtre, antennes et pattes jaunâtres ; 
prothorax plus court qu’il n’est large à la base, forte- 
ment rétréci en avant et légèrement étranglé à l’extré- 
mité, densément et finement ponctué sur le disque, 
élytres à squamules cendrées; stries ponctuées fines et 
interstries larges, couverts sur le dos de fines granu- 
lations disposées en rangées. | 

g' Front à pubescence épaisse d’un gris jaunâtre ; décli- 
vité des élytres faiblement sillonnée de chaque côté. 

Q Front à pubescence déliée, muni de deux petits 
tubercules ; déclivité des élytres convexe. 


Long. 2-2,5 mill. — Dermestes polygraphus Linn. — Eccoplogaster 
polygraphus GyIl. — Hylesinus polygraphus Ratzeb. — Polygra- 
phus pubescens Bach. Doebn. Thoms. — Eichh. Eur. Bork. 
Kaæf p. 122. 


Très facile à reconnaître par sa massue solide, sans 
trace de sutures, et ses yeux séparés en deux par un 
prolongement du front, joint à cela la pubescence squa- 
miforme toute spéciale des élytres et les tarses simples, 
qui rappellent la forme de ceux des Tomicides. 

Vit aux dépens d’espèces variées de conifères, mais 
surtout des pins; paraît d'avril à mai. 

Il convient de mentionner ici une seconde espèce de. 
Polygraphus décrite par Thomson, (Opusc. Ent. 1871 
- 1 393) que M. Eichhoff a passée sous silence dans son 
travail; j'en rapporte la description littérale d’après la 
Revue Française d’entomologie. 


9, Polygraphus subopacus Thoms. 
Oblongus, subcylindricus, subopacus, nigrofuscus, 


RS © RER en RS 


HYLURGUS 95 


antennis pedibusque flavis : prothorace dense subtilis- 
sime punctato et squamoso pubescenti; elytres haud 
striatis, dense squamosis, basi parum granuloso-aspe- 
ratis. Long. 1». 

cg Fronte dense longius pubescenti. 

© Fronte tuberculis duobus approximatis ornata, in- 
ferne dense pubescenti. 

P. pubescenti, Statura simillimus, sed minor, protho- 
race subopaco, densius squamoso pubescenti, subtilis- 
sime punctato, breviore, elytris basi parum granuloso- 
asperatis, haud seriatim squamoso hispidulis, sed 
densius subtiliter squamoso pubescentibus, subopacis 
distinctus. — Norvêge. 

C’. Yeux simples; massue antennaire articulée. 

_ D. Hanches antérieures contigües. 

E. Yeux à bord antérieur entier; 1er article des tar- 
ses le plus long de tous, 3e large bilobé; bord 
antérieur du prothorax échancré angulairement 
au milieu. Insecte assez grand, longuement 
pubescent. 


Te genre DENDROCTONUS Erichs. 


Funicule de 5 articles, massue arrondie, comprimée 


_et articulée yeux; en ovale sublinéaire; 1er article des 


palpes labiaux très long, rétréci à la base; prosternum 
court en avant des hanches. 
Cette espèce vit dans les conifères. 


Î. Dendrocionus micans Kugel. 


Un peu allongé, médiocrement brillant, à pubescence 
jaunâtre longue, noir, antennes et tarses jaune-brunâtre; 
prothorax à peu près de moitié plus large que long, très 
fortement rétréci vers la partie antérieure (distinctement 
échancré en avant au milieu), profondément et irrégu- 
lièrement ponctué en dessus, marqué antérieurement 
d'une ligne lisse obsolète : élytres larges, cylindriques, 
finement ponctuées striées; interstries larges, ruguleu- 
sement granulés. 

Var. Brun de poix, brun-rougeâtre ou brun-jaunâtre 
pâle. 


L 


26 * LES XYLOPHAGES D'EUROPE 


Long. 8-9 mill. — Bostrichus micans Kugel. Schmid. Mag. — Hyle- 


sinus micans Ratz. Forstins. — Dendroctonus micans Bach. — 


Hylesinus ligniperda Gyll. [ns. Suec. Il 335 1. — Eichh. Eur. 


Bork. Kæf p. 125. 


Le plus grand des Scolytides indigènes ; sa pubescence 
à reflet soyeux, ses antennes comprimées, arrondies et 
surtout l’échancrure antérieure en angle obtus du pro- 
thorax, le distinguent nettement de toutes les autres 
espèces. On le rencontre dans l’Europe septentrionale 
et centrale, Suède, Allemagne, Autriche, il paraît vivre 
exclusivement sur l’Abies excelsa, aussi bien dans la 
montagne que dans la plaine. Il est généralement rare 
et le non moins rare Rhizophagus grandis qui a été 
signalé dans ses galeries est sans doute son ennemi, 
comme le R. depressus est celui du M. piniperda. Il 
éclôt de juin à août. 

E Yeux réniformes profondément échancrés en 
devant. 1er article des tarses le plus court, 3e fai- 
blement cordiforme; prothorax à bord antérieur 
droit ou arqué. Insectes très petits, à peine pubes- 
cents. 


8° genre CARPHOBORUS Eichh. 


Funicule de 5 articles, à massue arrondie, comprimée « 
ét articulée. Ces espèces sont les plus petites parmi les © 
Hylésiniens et se distinguent par leurs stries profondes . 
et crénelées et la saillie en forme de carène ou de peigne 
des interstries à la partie déclive des élytres. Vivent 


dans ou sous l'écorce des conifères ct y pratiquent pour 


y déposer leurs œufs des galeries en forme d'étoiles à 
trois ou quatre rayons. 

a À la déclivité des élytres, la suture et le 3e inters- 
trie, relevés en carène et reliés au bord externe, qui : 
est également caréné. 


4. Carphoborus minimus Fabr. 


Assez étroit, subcylindrique, noir, subopaque, densé- « 


ment couvert de pubescence grise squamiforme;antennes « 


et tarses jaunes; prothorax pas plus long que large, 


HYLURGUS | 


rétréci et étranglé en avant, très densément et médio- 
crement finement ponctué, avec une ligne médiane peu 
élevée ; élytres généralement d'un rouge brun à l’extré- 


mité, stries profondes, distinctement crénelées, inters- 


tries étroits presque ruguleusement chagrinés, assez 
souvent densément squamuleux à la déclivité : suture 
et 3° interstrie élargis et rélevés en carène, réunis avec 
le bord externe relevé de même, ?° interstrie rétréci et 
approfondi en arrière. 

g' Deux petits tubercules sur le milieu du front. 

Q Une tache lisse et brillante au milieu du front. 


Long. 1,3-1,5 mill. — Hylesinus minimus Fabr. — Dendroctonus 
minimus Bach. — Carphoborus minimus Chap. — Eichh. Eur. 
Bork. Kæf p. 129. 


Etroitement cylindrique ; prothorax finement ponctué, 
se rétrécissant en avant, subopaque, distinct par son 
revêtement de fines squamules, subpruineuses, les stries 
profondément crénelées des élytres, la sculpture de la 
déclivité de ces dernières, etc. Allemagne, midi de la 
France, Caucase; vit dans les pins — éclôt an printemps. 
— D’après la description de Redtenbacher, on a quelque 
droit de supposer que son squamulatus (Fn. Austr. IT 
3e ed. p. 3609) serait seulement le œ du minimus. 


2. Carphoborus Bonnaïirei Brisout. 


Il faut placer ici, à cause de ses affinités avec le 
minimus, cette espèce d'Algérie que M. Eichhoff n’a . 
pas voulu sans doute comprendre dans ses tableaux 
synoptiques, et je crois convenable d’en donner in-ex- 
tenso la description. 

Oblongus, nigropiceus, subopacus, . testaceis, 
sat dense squamulosus; prothorace transverso, dense 
punctulato; elytris punctulato striatis, basi subreflexis 
carinatisque; interstitio primo tertioque apice elevatis, 
secundo anteapicem abbreviato.— Long. 3,5 mill. —Bri- 
sout. Ann. Fr. 1884. Bull. p. LIT. 

Tête arrondie, pourvue, de touffes de longs poils jau- 
nâtres, situés à la partie antérieure et sur le disque. 
burface assez fortement et assez densément ponctuée 


28 LES XYLOPHAGES D'EUROPE 


en avant, avec un petit espace déprimé lisse et brillant 
vers le milieu, très finement et très densément striée 
transversalement en arrière; yeux échancrés. Antennes 
noirâtres, à funicule composé de cinq articles confor- 
més comme chez le minimus. Prothorax transversal, 
arrondi sur les côtés, fortement rétréci en avant, à 
ponctuation serrée assez forte et un peu rugueuse; 
chaque point portant une petite squamule cendrée, 
arrondie : sur le milieu du disque, on remarque une 
petite ligne longitudinale élevée subcaréniforme. 
Elytres parallèles, arrondies ensemble à leur extrémité, 
rebord basilaire élevé et distinctement crénelé; surface 
ponctuée-striée, les points des stries assez gros et 
arrondis; intervalles presque plans, ponctués rugueu- 
sement: chaque point porte une petite squamule cendrée 
arrondie, le 2e intervalle se rétrécit en arrière et dis- 
paraît dans un profond sillon, ce qui relève les 1er et 
3e intervalles qui paraissent saillants. Pattes et dessous 
du corps conformés comme chez le minimus. 

Espèce très voisine du minimus : s’en distingue par sa 
forme moins étroite, ses antennes obscures, la tête plus 
fortement ponctuée et son prothorax beaucoup plus 
large et plus court, à ponctuation un peu plus forte. 
Batna, communiqué par le baron Bonnaire. 

a. À la déclivité des élytres, la suture, les 3e, 5e et 
7e interstries élevés en carène et tuberculés, 1er s’unis- 
sant au 7°, le 2e raccourci avant l'extrémité. 


3. pini. Kiesenw. in litt. 


Allongé, noir, subopaque, revêtu de squamules grises : 
antennes et tarses d’un jaune pâle : prothorax pas plus 
long que large, élargi tout près de la base et rétréci en 
avant, très finement ponctué, à ligne médiane indis- 
tincte. Elytres largement et très profondément striées, 
à points fovéolés, rectangulaires transverses. : 


Long. 1, 5 — 1, 8 mill. Carphoborus pini Kiesenwetter in litt. 
-9 idem prænotatus Gebler. (Eichh. Eur. Bork. Kæf p. 181.) 


Caractérisé par ses stries ponctuées, larges et très 
profondes, leurs points rectangulaires transverses, ce 


0 


HYLURGUS 29 


qui rend les interstries étroits : ceux-ci, comme dans 
beaucoup d'espèces exotiques, sont alternativement plus 
longs et carénés à la partie déclive. Le 1er et le 7e sont 
les plus saillants et se réunissent à l’angle sutural 
formant ensemble un rebord élevé distinctement caréné. 
. Deux exemplaires provenant de la France méridionale 
ont été envoyés à l’auteur par Kiesenwetter sous ce 
nom ; il est probable d’après cela qu’il les avait trouvés 
sur des pins et qu'ils vivent à leurs dépens. 


: D’. Hanches antérieures distantes. 
E’. Yeux échancrés en avant, funicule de cinq articles, 
tarses filiformes, à 3e article simple. 


9e genre PHLOEOSINUS Chapuis. 


Funicule de cinq articles : massue grande, en ovale 
allongé, articulée, comprimée, obtusément acuminée; 
yeux réniformes, fortement échancrés en avant; pros- 
ternum échancré jusqu'aux hanches qui sont écartées. 
3° article des tarses simple. 

Ces espèces se font remarquer par leur forme ovalaire, 
trapue, rétrécie en devant : leur séparation du genre 
Dendroctonus est justifiée par la forme différente des 
yeux, du prothorax et du 3° article des tarses. 

a. 1er et 3e interstries, relevés à la partie déclive, 
tuberculés en forme de peigne et raccourcis avant 
l'extrémité. 

1. Aubei Perris. 

En ovale raccourci, subopaque, noir de poix : pubes- 
cence jaunâtre brune; élytres brunâtres vers l'extrémité : 
antennes et tarses d'un jaune brunâtre : prothorax 
beaucoup plus large que long et presque étranglé en 
avant, assez densément et finement réticulé-ponctué, 
avec une fine ligne médiane lisse, en dessus; transver- 
Salement impressionné de chaque côté en avant de la 
base : élytres cylindriques, à peine de moitié aussi 
longues qu’elles sont larges réunies : finement ponc- 
M. tuées-striées : interstries plans, finement et ruguleuse- 
- ment tuberculés : er et 8e élargis et tuberculés vers la 
M. partie déclive, le ?e rétréci. 


30 LES XYLOPHAGES D'EUROPE 


g' ler interstrie à la partie supérieure de la déclivité, 
relevé en carène et muni ainsi que le 3° d’une rangée 
de petits tubercules, 2e très fortement rétréci. 

Q Interstries munis sur la déclivité d’une rangée de 


tubercules, plus forts sur les 1er et 3e, plus faibles sur 


le 2e. 


Long. 2, 5 — 3 mill. — Hylesinus Aubei Perris — Phlæosinus M 


Aubei Chapuis — Eichh. Eur. Bork. Kæf p. 132. 


À peine plus étroit que les plus petits individus du: 
piniperda (Myelophilus), mais de plus de moitié plus 
court : sensiblement plus grand que le suivant dont il = 
se distingue par les stries ponctuées plus fines, les M 


interstries tuberculés granulés et surtout par la sculp- M 


ture de la déclivité des élytres. 
Trouvé d’abord par Perris sur le Thuya, puis en # 
Lombardie et aussi en Grèce sur le cyprès. 


a’. 3° interstrie seul caréné, mais atteignant l’extré- « 


mité de l’élytre. 1 
2. thuyæ Perris. "4 


En ovale court, subopaque : noir de poix : pubescence 


jaunûâtre : antennes et tarses d’un jaune brunâtre : pro- 
thorax beaucoup plus large que long, rétréci et presque 
étranglé .en avant : finement et densément ponctué, 


marqué à la base d’une ligne médiane lisse, élevée : 
élytres subcylindriques, striéés, offrant dans les stries 


des points fins, presque crénelés : interstries quelque « 


peu convexes, très finement ruguleusement ponctués : 


3e s'élargit à la déclivité où il est caréné et tuberculé.« 


Front creusé en avant; 3° interstrie muni à la décli- 


vité de tubercules disposés en dents de peigne, à peine 
plus faibles en arrière. 

Q@ Front convexe : 3e interstrie plus faiblement caréné” 
et tuberculé à la partie déclive. 3 


Long. 1,5 mill. — Hylesinus thuyæ Perris Ann. Fr. 1855 Bull. 77. | 
— Dendroctonus juniperi Doebner. — Phlæosinus thuyæ Chap. 
Eichh. Eur Bork. Kæf p. 133. E- 


Plus petit que le précédent : élytres moins cylin-} 


driques, convexes, surtout chez la femelle : stries ponc- 


HYLURGUS 31 


tuées plus profondes : interstries non tuberculés, mais 
ruguleusement ponctués, paraissant distinctement 
convexes. 

Espèce propre à l’Europe méridionale, trouvée d’abord 
par Perris sur le Thuya, on l’a rencontrée depuis dans 
le Wurtemberg, le Tyrol et le Vorarlberg, sur le gene- 
vrier commun — genre de vie peu connu. 


3 Phlosinus cedri Bris. Rev. d’ent. II 146, — Long. 
1,9-2 mill. — Batna, forêts, branches de cèdre. 

Oblong d’un marron plus ou moins clair, pubescent 
de cendré. Tête à ponctuation assez serrée, avec un 
petit espace lisse en avant, léscèrement déprimé 
convexe ©. Antennes brunâtres comme chez le thuyæ, 
mais avec la massue plus courte. Prothorax beaucoup 
- plus large que long, fortement rétréci en avant, un peu 
étranglé derrière le bord antérieur; angles postérieurs 
obtusément arrondis, bord postérieur distinctement 
bisinué; surface couverte d’une ponctuation fine, assez 
serrée et d’une pubescence grise pas très courte et peu 
serrée. Elytres subovalaires, pas plus larges quele pro- 
thorax à sa base, arrondies à leur extrémité, avec leur 
bord antérieur fortement relevé et crénelé, distinctement 
ponctuées-striées, les 2? premières stries disparaissant 
en arrière dans un large sillon densément ponctué G, 
sillon moins profond © ; intervalles!léscèrementconvexes, 
avec une granulation fine et peu serrée; la suture et le 
3° intervalle sont relevés en arrière en carènes surmon- 
tées de 3 ou 4 tubercules aigus et écartés g'; la suture 
et ie 3e intervalle sont seulement convexes, avec une 
série de petits granules ©; surface couverte d’une 
pubescence très courte et éparse avec des soies dressées 
jaunâtres, assez longues, sérialement disposées dans les 
intervalles. — Se place près du thuyæ, elle s'en 
distingue par son prothorax plus court, moins fortement 
et moins densément ponctué, par ses élytres plus bril- 
lantes, moins densément granuleuses, à suture relevée 
en arrière, par ses premières stries disparaissant pos- 
térieurement, par ses carènes œ à tubercules moins 
- nombreux et plus écartés et par sa tête sans carène 7. 


A 74 LES XYLOPHAGES D'EUROPE HYLURGUS 


FE’. Yeux en ovale allongé à bord antérieur enti 
Funicule de sept articles. 3e article des tarses, lar, 
cordiforme. 


10e genre HYLESINUS Fabr. 


Funicule de sept articles, ne s’élargissant pas vers la 
massue : celle-ci plus longue que le funicule, faiblement 
comprimée, acuminée et articulée; tibias munis d’un 
court crochet à l'extrémité interne. 3° article des tarses 
plus large que le précédent : hanches antérieures for- 
tement distantes, les intermédiaires plus fortement 
éncore. Dessus généralement revêtu de squamules 
bigarrées. 

Galeries de ponte transversales, droites ou en acco- 
lade entre l'écorce et l’aubier d'arbres à feuilles caduques. 

a. Milieu de la base du prothorax prolongé à angle 
vif vers l’écusson; dessus du corps d’un brun de poix 
uniforme. 

b. Dessus presque glabre, ou à pubescence extrême- 
ment courte et déliée. 

1. crenatus Fabr. 

En ovale allongé, convexe, assez brillant, presque 
glabre : noir, antennes et tarses d’un jaune brunâtre : 
prothorax pas plus large que long, arrondi latéralement 
retréci en avant, densément et profondément ponctué, 
tuberculé de chaque côté antérieurement avec un point 
lisse sur le milieu du disque et une impression peu 
profonde, de chaque côté, en avant de l’écusson : élytres 
peu déclives postérieurement, à stries crénelées : inters- 
tries grossièrement ruguleux et munis de tubercules 
très courtement sétigères. 

Var. Elytres et corps tout entier rouge brunâtre, ou 
jaune rougeâtre pâle. 


Long. 4. 5. — 5, 5 mill. — Hylesinus crenatus Fabr. Ratz. Bach. 
Doebn. Chap. — Eich. Eur. Bork. Kæf p. 134. 


La plus grande espèce du genre, facile à reconnaitre 


LES XYLOPHAGES D'EUROPE, HYLURGUS 33 


par sa forme ovalaire très convexe, glabre et d'un noir 
uniforme, le dessus brillant, la sculpture très grossière 
des élytres et le prolongement du prothorax vers 
l'écusson. 
_ Répandu dans toute l’Europe; vit presque exclusi- 
vement dans le frêne et par exception, mais rarement 
dans le chêne — on connaît peu l’époque de son appari- 
tion — cependant M. de Heyden l’a trouvé à Francfort, 
sous des écorces de frênes, de janvier à juin. 
 b’. Dessus densément hérissé de soies, surtout le long 
de la suture. 
2. oleiperda Fabr. 
En ovale presque globuleux, noir de poix, mat à pu- 
bescence jaunâtre, antennes et tarses jaune brunâtre : 
|: prothorax obtusément conique, deux fois plus large à la 
| base qu'il n’est long, densément ruguleux ponctué, tuber- 
1: culé de chaque côté en avant : élytres à peine déclives 
postérieurement, striées ponctuées, à interstries larges, 
densément et ruguleusement tuberculés. Suture densé- 
| ment revêtue de soies dressées assez longues, d’un 
brun jaunûtre. 


- Long. 2,5 mill. — Hylesinus oleiperda Fabr. Ent. Syst. —Chapuis -— 
? Hylesinus Esau Gredil. Kæf. Tyrols — Eichh. Eur. Bork. Kæf. 
p. 195. 


Très distinct par sa forme convexe, en ovale globuleux, 
la coloration foncée, la pubescence assez longue et 
serrée du dessus, qui se concentre sur la suture, où elle 
consiste en soies longues et redressées. 

Se recontre dans l’Europe centrale et méridionale, 
“principalement surlesoliviers malades; trouvé aussi par 
MPerris sur le lilas et par M. de Heyden, à Francfort, sur 
Me hêtre. 
ln L'H. Esaü de Gredler, resté inconnu à M. Eichoff, 
Mpourrait bien être identique à l’oleiperda et tout au moins 
la description qu’en donne Redtenbacher n'offre rien 

qui s'oppose à cette hypothèse. 
(M a’ Prothorax tronqué presque droit à la base : dessus 
«couvert de squamules bigarrées. 
«pb. Elytres assez régulièrement convexes de la base à 


Xylophag. d'Europe — 1890. 


34 LES XYLOPHAGES D'EUROPE 


l'extrémité, non déclives en arrière; abdomen convexe 


remontant distinctement vers l'anus. 
3. fraxini Fabr. 
Ovale, mat, à pubescence grise serrée, en dessus : 
antennes et tarses jaune brunâtre : prothorax à peu près 
deux fois aussi large que long, finement ruguleux ponc- 
tué et tuberculé en dessus, couvert de squamules d’un 
gris jaunâtre ; marqué à la base, de chaque côté près de 
l’écusson, d’une tache brune : élytres irrégulièrement 
- marbrées de squamules, jaunes, brunâtres et brun foncé : 
finement ponctuées-striées; interstries plans, tuberculés 
à la base et munis en arrière d’une rangée de gra- 
nulations. 


Long. 2,5 — 3,2 mill. — Hylesinus fraxini Fabr. GylL Ratz. 


_ Altum. — Eichh. Eur. Bork Kæf. p. 135. 


Le plus grand des Hylesinus squamuleux : distinct 


par les deux taches d’un brun foncé, placées à la base. 


du prothorax de chaque côté de l’écusson, ainsi que par 
son prothorax plus large et les petits tubercules dispo- 
sés en rangées sur les interstries, la courbure régulière 
des élytres d'avant en arrière et l'abdomen convexe. 
Répandu dans toute l’Europe, de la Scandinavie jus- 
qu’à l'Italie, en passant par l'Allemagne et la France. 
Il vit spécialement sur le frêne, et exceptionnellement 
sur l'olivier. Paraît en avril et mai. 
b’. Elytres plus convexes en arrière qu’en avant, 
Sue à l'extrémité. 
. 2e interstrie, rétréci vers à partie déclive et rac- 
not avant l'extrémité. 
4. Kraatzi Eich. 


En ovale allongé, mat, brun de poix, couvert irrégu- : 


lièrement de squamules brunes et gris de cendre et de 


petites soies dressées. Antennes et pattes jaunes : 


prothorax à peine plus large que long, régulièrement 
rétréci en avant : élytres profondément ponctuées- 
striées; les stries sensiblement plus profondes en 
arrière : interstries étroits revêtus de rangées de soies 
raides. 1er et 3e relevés presque en carène à la partie 


2 


4 


HYLURGUS 35 


déclive, le deuxième plus étroit et raccourci avant 
l'extrémité. 


Long. à peine 2 mill. — Hylesinus Kraatzi Eich Berl. Ent. Z. 
1864. Chapuis — Eichh. Eur. Bork. Kæf. p. 140. 


K 


Ressemble à s'y méprendre au vittatus et très pro- 
- bablement souvent confondu avec lui. Il est plus rétréci, 
les antennes sont toujours d'un jaune uniforme. Les 
dessins des élytres sont moins nets et jamais disposés 
en forme d'échiquier ou de mosaïque : les stries ponc- 
tuées plus grossières, plus profondes postérieurement. 
Insterstries munis de soies plus fortes, plus raides, qui 
donnent à l’insecte une apparence plus rude : l'espèce 
se distingue surtout par le 2e interstrie qui se rétrécit 
—_ en pointe et se termine assez loin avant l'extrémité, de 
sorte que le 1er et le 3e interstrie semblent se réunir en 
ce point. 

Vit comme le vittatus sous les écorces de l’orme, 
souvent avec lui sur les mêmes arbres, ce qui amène 


-— encore plus de confusion entre ces espèces. 


Il semble être plus rare dans le nord que le vitattus, 
et le remplacer au contraire dans le midi de l’Europe. 
… Il paraît de mai à juillet. 
| c’. Interstries réguliers et atteignant tous l'extrémité. 

d. Ovale, prothorax plus large que long : élytres fine- 
ment ponctuées-striées, couvertes de taches carrées 
formant mosaique, disposées souvent en bandes obliques 
(chevrons). 

5. vittatus Fabr. 
 Ovalaire, mat, brun de poix, densément revêtu de 
squamules brunâtres, jaunes et blanchâtres : base des 
antennes et tarses d’un jaune brunâtre : prothorax 
quelque peu plus large que long, parsemé de tubercules 
isolés et muni d’une ligne médiane peu saillante : 
…_.élytres déclives et convexes en arrière, finement ponc- 
tuées-striées : interstries assez plans marbrés de 
taches squamuleuses carrées, disposés en damier ou 
en chevrons. 


A 


290 LES XYLOPHAGES D'EUROPE 


Long.2— 2,5 mill. — Hylesinus viltatus Fabr. — Eichh. Eur. Bork. 
Kæf. p. 142. 


Var. a. De chaque côté une bande blanche oblique, 
bordée de foncé, allant de l’épaule à la suture. 

Var. b. Elytres irrégulièrement parsemées de taches 
carrées de couleurs diverses. 

Var. c. Antennes jaunes y compris la massue. 

Var. d. Couleur foncière rouge brunâtre ou jaune 
brunâtre. 

Semblable pour la couleur au fraxini, mais beaucoup 
plus petit : prothorax moins large, élytres plus déclives 
en arrière; taches différemment disposées, etc. Très 
répandu partout, jusqu’en Palestine; son arbre préféré 
est l’orme, sous les écorces duquel il vit souvent en 
compagnie du Kraatzi ainsi que des Scolytus multi- 
striatus et Geoffroyi. — Paraît de mai en août. 

d’. Très allongé, cylindrique ; prothorax pas plus large 
que long : élytres à stries ponctuées excessivement 
fines, irrégulièrement bariolées. 

6. Perrisi Chapuis. 

Assez allongé, rétréci, presque cylindrique, brun de 
poix avec les antennes et les tarses jaunâtres : assez 
densément revêtu de squamules brunes et cendrées. 
Prothorax pas plus large que long : élytres densément 
et très finement ponctuées-striées, marbrées de délicates 
squamules brunes et blanchâtres : interstries larges, 
fortement et densément tuberculés à la base et couverts 
à l'extrémité de petits tubercules isolés. 


Long. 2 mill. — Hylesinus Perrisi Chapuis. — Eichh. Eur. Bork. 
Kæf. p. 143. 


Se distingue des espèces voisines par sa forme étroite, 
cylindrique : le prothorax moins large, moins arrondi 
latéralement , les stries ponctuées beaucoup plus fines. 
Corse. Mœurs inconnues. 

d” Ovale oblong : prothorax quelque peu plus court 
que large; élytres hérissées de petites soies foncées. 

1. vestitus Muls. et Rey. 

En ovale allongé, brun de poix, à élytres bariolées en 


HYLURGUS Se 


damier : antennes et tarses rougeâtres, prothorax peu 
plus court que large, rétréci en courbe antérieurement 
et très finement ponctué, tuberculé en avant sur les 
côtés, densément et courtement pubescent de gris : 
élytres finement ponctuées-striées, interstries plans, 
presque ruguleux, bigarrés de squamules jaunes, jau- 
nâtres et brun foncé et revêtus de soies dressées. 

Var. Jaune pâle avec une tache foncée confuse sur le 
disque (immature). 


Long. 2 — 3 mill. — Hylesinus vestitus Muls et Rey. Eichh. Eur. 
Borck. Kæf. p. 143. 


Cette espèce qui se distingue par son prothorax plus 
large, les stries fines des élytres et les soies dressées 
courtes et foncées de ces dernières, se rencontre sur 

l'olivier et le lentisque dans le midi de la France, la 
- Gallicie et la Corse. 

On ne connait pas ses mœurs. 

A’. Antennes insérées de chaque côté du front, en 
avant des mandibules. Massue allongée, de trois articles 
très nettement séparés, plus longue que le funicule, 
épisternes du postpectus très longs et étroits. Proster- 
num très court, échancré jusqu'aux hanches. 


(Phlæotribides Chap.) 


(L'emploi du microscope ou d’une forte loupe est indis- 
pensable pour reconnaître que l'insertion des antennes 
a lieu, non pas en arrière, mais en avant des mandibules, 
sur les côtés du front.) 

B Massue assez longue, acuminée, de trois articles 
distincts faiblement élargis en dedans, funicule de 
5 articles dont le Ler est plus grand. Abdomen horizon- 
tal non relevé vers l'anus. 


11 genre PHLOEOPHTHORUS Woll. 


a. Prothorax beaucoup plus large que long, fortement 
rétréci en avant, élytres ponctuées-striées, interstries 
peu relevés. 


38 LES XYLOPHAGES D'EUROPE 


1. spartii Noerdlinger. 
Oblong, subeylindrique, presque mat, noir, à pubes- 
cence grise ou jaune, tarses et base des antennes d’un 
brun rougeâtre : prothorax beaucoup plus large que 
long, se rétrécissant en avant en courbe assez régulière : 
ruguleux-ponctué, sub-tuberculé, élytres striées-ponc- 
tuées à points transverses : larges interstries ruguleu- 
sement ponctués et revêtus, les latéraux d'une simple 
rangée, les plus rapprochés de la suture de plusieurs 
rangées irrégulières de soies fines. 


Long. 1,3 — 1, 8 mill. — Hylesinus spartii Noerdl. — Hylesinus 
tarsalis Foerster — Phlæophthorus spartii Chapuis — Eichh. 
Eur. Bork. Kæf. p. 145. 


Se plaçant au point de vue des dimensions entre le 
Carphoborus minimus et le P. rhododactylus : se 
distinguant de ce dernier, surtout par son prothorax 
plus large, plus rétréci en avant, couvert d’une ponc- 
tuation grossière et tuberculée; les interstries non 
tuberculés, mais seulement transversalement ruguleux 
et par suite moins relevés en carène,; du Carph. 
minimus par sa forme beaucoup plus trapue : le pro- 
thorax à pubescence plus longue et plus forte, sa 
ponctuation plus écartée et plus grossière et surtout la 
massue antennaire beaucoup plus longue, dont les 
articles sont nettement séparés. 

Vit sur le Spartium scoparium (genêt à balais.) 

_ Propre surtout aux parties centrales et méridionales 
de l’Europe. 

a. Prothorax à peine plus large que long. Elytres 
profondément crénelées striées : interstries très étroits, 
relevés en carène. 

2. P. rhododactylus Marsh. 


Oblong, très convexe, noir ou brun de poix, presque « 


mat. Antennes et tarses jaune pâle : prothorax à peine 
plus large que long, médiocrement rétréci en avant en 
faible courbe, presque granulé ponctué, revêtu de petits 
poils jaunâtres assez longs, avec une ligne médiane 


légèrement saïillante. Elytres cylindriques ordinairement . ñ 


HYLURGUS 39. 


de couleur plus claire, à stries crénelées larges et pro- 
fondes : interstries très étroits, relevés en carène, por- 
tant chacun une rangée régulière de tubercules et de 
soies raides et dressées. 


Long. 4, 7 — 2 mill. — Hylesinus rhododactylus Marsh. GyIL. — 
Phloephthorus perfoliatus Woll. — Phloephthorus rhododac- 
tylus Chapuis. — Eichh. Eur. Bork. Kæf. p. 146. 


Abstraction faite des caractères génériques, cette 
espèce est facile à reconnaître par les profondes stries 
crénelées à points rectangulaires et en outre par les 
interstries élevés en carêne, revêtus de soies raides. 
On pourrait tout au plus le confondre avec le Carpho- 
borus pinti, mais chez ce dernier l’extrémité des élytres 
- est autrement conformée. II se distingue du Xylechinus 
pilosus par sa forme plus allongée et la massue anten- 
naire plus grande. Il a une très grande dispersion géo- 
graphique — paraît peu commun, a été trouve acciden-. 
tellement dans les forêts de la Thuringe, volant autour 
d'un pin (Abies excelsa). Ses mœurs sont inconnues — 
… B’. Massue antennaire formée de trois articles en 

lamelles très longues, lâchement unies et presque fla- 
bellées : funicule de 5 articles presque égaux entr'eux. 
Abdomen convexe remontant distinctement vers l’anus. 
… libias intermédiaires et postérieurs arrondis et denticu- 
. lés extérieurement. 


12e genre PHLOEOTRIBUS Latr. 
une seule espèce d'Europe. 


1. Phlæotribus oleæ. Fabr. 


Ovale, convexe, noir de poix, presque mat, assez 
densément couvert de poils squamiformes : antennes 
et tarses jaune rougeâtre. Prothorax beaucoup plus 
large que long, rétréci antérieurement, densément 
-tuberculé ponctué. Elytres très finement ponctuées- 
Striées, interstries larges, tuberculés à la base, revêtus 
. plus en arrière de poils squamiformes serrés. Quelque- 
fois une tache transversale brune en arrière du milieu. 

Var. Brunâtre clair ou plus ou moins jaunâtre pâle. 


40 LES XYLOPHAGES D'EUROPE HYLURGUS 


Long. 2 — 2,3 mill. — Hylesinus oleæ Fabr. Ent. Syst. — Phlæo- 
tribus oleæ Chapuis Syn. Scol. — Eichh. Eur. Bork. Kæf. p. 147. 


Pas tout à fait de la moitié de la taille du Hyl. fra- 
xinti, qu'il rappelle assez bien, sauf la couleur et surtout 
la conformation des antennes, toute différente et qui a 
beaucoup d’analogie avec celles du Melolontha vulgaris. 

Il vit sur l'olivier, et se rencontre dans toute l’Europe 
méridionale. 

On n’a pas de détails sur ses mœurs. 

On l’a trouvé aussi sur le frêne et le lilas. 


II. Elytres à peine déclives. Abdomen tronqué obli- 
quement à partir du 2e segment et remontant abrupte- 
ment jusqu’à l’extrémité anale. Tibias à bord externe 
entier, et munis d’un crochet terminal. 


2e groupe. SCOLYTIDES OU SCOLYTINI 
(Ce groupe ne renferme qu'un seule genre) 


Prothorax à rebord relevé latéralement jusque tout 
près de l'extrémité. Ecusson distinct, profondément 
enfoncé. Elytres presque tronquées, non déclives en 
arrière. Abdomen remontant obliquement vers l’anus. 
Antennes insérées en dessous, en avant des yeux, non 
coudées, à scape court. Tibias munis à leur extrémité 
externe d’un robuste crochet terminal; 3e article des 
tarses bilobé, beaucoup plus large que le précédent. 
Epimères du postpectus distincts. 

Vivant exclusivement sur les arbres feuillus, dans 
lesquels leurs galeries se prolongent assez profondé- 
ment en dessous de l'écorce, souvent même jusque dans 
l’aubier. 


13e genre SCOLYTUS GEOFFROY 
Eccoptogaster Herbst. 


Massue grande, solide, squamuleuse, plus longue que 
le funicule, qui est de sept articles; yeux linéaires, 
allongés, à peine échancrés en avant. Tibias sans épines 
ni dents à leur arète externe : les antérieurs fortement 
courbés, Hanches postérieures assez largement dis- 


HYLURGUS . A 


tantes, les antérieures un peu moins. Episternes du 
postpectus larges : Insectes brillants, le plus ordinaire- 
ment glabres. 

Note. M. Eichhoff ayant fait figurer dans son tableau 
du genre, les scolytus Ratzeburgi et pygmæus à deux 
places différentes, il n’était pas possible, d’intercaler 
comme cela à été fait pour le groupe précédent, les 
différents articles du tableau, entre les descriptions des 
espèces. Pour éviter de faire quelques erreurs en 
essayant un remaniement, j'ai préféré donner ci-dessous 
… et sans la moindre modification, la traduction textuelle 

. du tableau du genre Scolytus. 

a. Deuxième segment ventral sans saillie hoieuRe à 
son milieu. 

b. 3° et 4° segments, présentant, au moins chez les 
mâles, un tubercule médian. 

Ge Interstries larges, beaucoup plus finement ponctués 
que les stries. 

d. Front à carène longitudinale distincte, surtout chez 
_ [a ©. 3° segment ventral (g) muni à son milieu d'un 
. 2ros tubercule verruqueux, le 4° relevé, tranchant à son 
bord postérieur, faiblement sinué au milieu : les deux 
« segments inermes chez la femelle. 


(2) Ratzeburgi SG 

d’ Front sans carêne longitudinale : 4e segment ven- 
tral, pourvu au moins chez le c', d’un tubercule 
verruqueux. 

e. Front densément et courtement pubescent chez les 
deux sexes : 3° et 4e segments ventraux munis dans leur 
milieu (cg et ©) d’un tubercule verruqueux. Elytres 
rétrécies en arrière : interstries munis de deux à trois 
lignes de points. 

(1) Geoffroyt. 

e. Front finement pubescent, presque glabre au 
milieu : 4e segment ventral distinctement tuberculé : 
élytres presque parallèles; interstries couverts d’une 
seule rangée de points fins. 

| (3) lævis. 
©. Interstries étroits, presque aussi densément eët 


42 LES XYLOPHAGES D'EUROPE 


aussi profondément ponctués que les stries : élytres 
très densément ponctuées striées. 
(4) pygmaæus. 

b’. Tous les segments ventraux non tuberculés. | 

c. Interstries lisses, portant des Be régulières 
de points. 

d. Front portant une carène longitudinale. 

(2) Ratzeburgi Q. 

d’. Front sans carène. 

e. Prothorax à ponctuation serrée et profonde partout, 
un peu plus fine sur le disque : élytres plus longues que 
le prothorax ; à lignes de points très rapprochées,. 

(5) Carpini. 

é. Prothorax à ponctuation fine sur les côtés, plusfine 
encore sur le disque. 

f. Suture non enfoncée, si ce n’est près de l’écusson: 
élytres à peine plus longues que le prothorax, très 
 densément et régulièrement striées ponctuées. 


(4) pygmœus Q. 


f. Suture enfoncée à partir de l’écusson jusqu’au delà 


du milieu des élytres : celles-ci ponctuées-striées : 
interstries marqués de rangées de points beaucoup plus 
fins, devenant confuses sur les côtés. 
| | & (6) pruni. 

c’. Elytres comme aciculées de fines rugosités super- 
ficielles obliques. 

d. Prothorax plus large que long, densément et gros- 
sièrement ruguleux sur les côtés, finement et éparsé- 
ment ponctué sur le disque. 
| (7) intricatus. 

d’. Prothorax plus long que large. | 

e. Disque du prothorax à ponctuation grossière, un 
peu allongée : élytres noir de poix à sommet rougeâtre. 


(8) rugulosus. M 
- é. Disque du prothorax très finement ponctué : élytres M 


rougeâtres avec une fascie trunsversale foncée, en 
arrière du milieu. 

(9) amygdali. 

a. Deuxième segment ventral muni dans les deux 


HYLURGUS 43 


sexes d'un appendice épineux ou d’une carène médiane 
longitudinale. 

b. Appendice du ?° segment, conique, horizontal. 

c. 3e et 4e seoments sans tubercules. 

d. Elytres distinctement et transversalement rugu- 
leuses : appendice court en forme de tubercule. 

(10) Kirschi. 

d’. Elytres régulièrement ponctuées striées, sans 
rugosités transverses : appendice du ?° segment conique. 

(11) multistriatus. 

c’. 3e ou 4e segments ou tous les deux en même temps, 
tuberculés au milieu. 

d. Elytres plus longues que le prothorax : 3° segment 
nettement tuberculé (c') : 4° obsolètement tuberculé ou 
rende 

(11) Var.? triornatus. 

d’. Elytres plus courtes que le prothorax : 3e et 4e seg- 
ments tuberculés à leur bord postérieur : appendice du 
2e segment très allongé, recourbé en crochet à l'extrémité. 

(12) ensifer. 

b’. Appendice du ?° segment, vertical, en forme de 
carène à vive arête. 

(143) carinatus. 


Genre SCOLYTUS GEOFFROY. 


a. Deuxième segment ventral sans saillie épineuse 
dans les deux sexes. 

b. 3e ou 4e segment ou tous les deux en même temps, 
munis de tubercules chez le G'. 

c. 3e et 4e segments tuberculés au milieu dans les 
deux sexes. 


1. Geoffroyi Goetze. 


Noir, ou brun de poix, brillant : antennes et tarses 


É- d'un jaune rougeâtre : élytres et fémurs bruns, quel- 


quefois tachés de noir : prothorax un peu plus lérge que 
long, à ponctuation fine, assez écartée, très fine sur le 
disque : élytres sensiblement rétrécies en arrière, 


» ponctuées-striées : interstries larges, plans, finement 


44 LES XYLOPHAGES D'EUROPE 


et le plus souvent irrégulièrement ponctués : dans les 
deux sexes le front est densément couvert de poils 
jaunes courts, et le bord postérieur des 3e et 4° segments 
ventraux est muni au milieu d’un léger tubercule saillant. 

Front subdéprimé : abdomen assez densément 
revêtu de longs poils jaunes : extrémité anale ornée de 
longs cils jaunes disposés de chaque côté en fascicules 
serrés. v 

Q Front sub déprimé : abdomen glabre. 


Long. 4-6 mill. — Scolytus Geoffroyi : Gœtze Ent. Beitr destructor 
Oliv. Chap. Doebner. Ratzeburgi Thomson scand. col. Eccoptio- 
gaster Scolytus Ratz. Forst. Ins. Eich. Eur. Bork Kæf. p. 148. 


Généralement plus petit et plus étroit en arrière que 
le Ratzeburgi qui vit dans le bouleau. Elytres presque 
toujours brunes, souvent marquées de taches foncées, 
confuses : front sans carène longitudinale, à poils courts 
chez le mâle et la femelle : ponctuation des interstries 
assez distincte et en même temps plus irrégulière et 
confuse : abdomen du mâle longuement pubescent : 
3e et 4e seoments ventraux munis d’un léger tubercule. 

Cet insecte qui a été l’objet de nombreux changements 
de noms, offre la même extension géographique que le 
suivant. Il vit sur l’orme avec le Scol. multistriatus et 
paraît ordinairement dans la 2e moitié du mois de mai. 

c’. 3e segment ventral (c') muni au milieu d’un tuber- 
cule verruqueux : 4e (c) caréniforme le long du bord 
postérieur. 


2. Ratzeburgi Janson. 


Noir brillant : antennes et tarses d’un brun jaune 
rougeâtre : front muni d'une carène longitudinale, beau- 
coup mieux marquée chez la femelle. Prothorax à peine . « 
plus long que large, à ponctuation fine et écartée laté- 
ralement, plus fine encore sur le disque : élytres à peine 
rétrécies en arrière, finement ponctuées - striées 
insterstries larges, plans, portant le plus souvent une 
seule rangée de points. 

g' 3° segment ventral, muni à son milieu d'un tuber- 


HA 


HYLURGUS 45 


cule verruqueux : bord postérieur du 4e relevé en forme 
de carène, légèrement sinué au milieu : front déprimé, 
densément couvert de longs poils jaunes. 

Q 3e et 4e segments ventraux simples : front un peu 


relevé, ruguleusement aciculé, à carène plus distincte. 


Var. Elytres et pattes d’un brun rougeûtre. 
Vit exclusivement sur le bouleau, paraît de mai à fin 


juillet. 


Long. 4,9 — 7 mill. — Scolytus Ratzeburgi Janson, Doebner scol. 
destructor Thoms. Scand. col. Eccoptogaster destrucior Ratz. 
Bach. — Eich. Eur. Bork. Kæfer p. 150. 


Généralement plus foncé et plus grand que le précé- 
dent, moins rétréci postérieurement aux élytres 
ponctuation des interstries plus régulière, souvent sur 
une seule rangée : la structure de l’abdomen, sa longue 
pubescence chez le &, et chez la ©, la carène longitu- 
dinale du front, l’en distinguent facilement : les femelles 
seules qui pourraient être confondues avec les très 
grands exemplaires du pruni se reconnaissent immé- 


diatement à la carène frontale. 


©’. 4e segment ventral, seul tuberculé chez les g'. 
d. Elytres médiocrement striées-ponctuées : interstries 
larges, couverts d’une seule rangée de points très fins. 


3. Lævis Chapuis. 


Noir, brillant, antennes, tibias et tarses jaune rou- 


geûtre : élytres et fémurs un peu plus foncés : protho- 


rax presque plus large à la base qu’il n’est long, se 
rétrécissant ensuite à partir du milieu et comme étran- 
glé en avant: à ponctuation fine et écartée, à peine plus 
forte latéralement : élytres subparallèles, ponctuées- 
striées : interstries marqués seulement d’une rangée 
unique de points très fins : bord postérieur du 3° seg- 
ment ventral très indistinctement renflé au milieu : celui 
du 4° muni d’un léger tubercule transversal : front 
déprimé, finement aciculé longitudinalement, presque 


glabre et offrant en avant seulement de petites soies 


jaunes. 


46 LES XYLOPHAGES D'EUROPE 


g Front déprimé, longitudinalement aciculé. 
Q Inconnue à M. Eichhoff. 


Long. . mill. Scolytus lœvis Chap. synops. Eich. Eur. Bork Kæf. 
p.192: 


Plus petit que le Geoffroyi. Elytres moins rétrécies 
en arrière : interstries marqués d’une seule rangée de 
points : front presque glabre : se distingue du Ratze- 
burgi par l'absence de la carène frontale et la structure 
de l’abdomen. 

Mœæurs inconnues. Styrie, Bavière, Pyrénées. 

d’. Elytres très densément striées-ponctuées, inters- 
tries très étroits presque lisses; points des rangées 
presque aussi serrés que ceux des stries. 


4. Pygmæus Fabr. 


Noir, brillant : élytres, antennes et pattes d’un brun 
rougeâtre : prothorax convexe, presque globuleux, pas 
plus long qu’il n’est large à labase, fortement arrondi sur 
les côtés et rétréci en avant; à ponctuation distincte, 
médiocrement serrée, moins profonde latéralement : 
élytres à peine plus longues, mais un peu plus étroites 
que le prothorax, presque parallèles, couvertes de 
stries ponctuées très rapprochées, formées de points 
presque égaux : interstries lisses, très étroits : la 
suture est enfoncée seulement tout près de l’écusson. 

g' 4e segment ventral, muni au milieu du bord posté- 
rieur d’un tubercule sensible, largement déprimé : 
front garni à son pourtour de soies jaunes. 

Q Segments ventraux tous inermes : front convexe 
aciculé. 


Long. 2 — 2,5 mill. — Scol. pygmœus Chap. Synop. Eccoptogaster 
noxzius Ratz. Forstins. Eich. Eur. Bork Kæf. p. 152. 


Notre plus petite espèce de Scolytus : distinct par son 


prothorax convexe subglobuleux, à ponctuation fine et … 


éparse : ses élytres régulièrement et densément ponc- « 
tuées-striées, à interstries lisses très étroits et la struc- 
ture du 4e segment ventral 6° : le 3° est absolument 


pl 


Charme. 


 HYLURGUS 47 


inerme et nullement tuberculé, comme Doebner et Bach 
l'avaient dit à tort. 

D’après une lettre de Ratzeburg à l’auteur, son noxius 
ne serait probablement autre chose que la femelle du 
pygmæus : paraît vivre surtout dans les branchesles plus 
élevées des ormes. 

… b’. Tous les segments ventraux inermes. 

©’. Interstries lisses portant des rangées régulières 
de points. 

. d. Prothorax à ponctuation serrée et profonde partout, 


un peu plus fine sur le disque. 


5. Carpini Ratz. 


Noir de poix, médiocrement brillant : élytres bru- 
nâtres; antennes, tibias et tarses d’un jaune brunâtre. 
Prothorax à peine plus long qu’il n’est large à la base, 
rétréci en avant, fortement et profondément ponctué 
partout, mais un peu plus finement sur le disque : 
élytres plus longues que le prothorax, peu rétrécies en 
arrière : rangées de points des stries et des interstries 
également forts, mais irrégulièrement disposés, princi- 
palement sur les côtés où elles sont entremêlées. 


Long. 3 — 3,5 mill. — Eccoptogaster carpini Ratz. Scolytus carpini 
Doebner, Chapuis. Eichh. Eur. Bork Kæf p. 153. 


Plus petit, surtout plus étroit et moins atténué en 
arrière que l'intricatus : prothorax plus finement 
ponctué latéralement et en revanche plus grossièrement 
sur le disque, que lui : élytres subparallèles, à peine 
rétrécies en arrière : rangées de points très rapprochées 
et un peu irrégulières, jamais coupées comme dans 
lintricatus par des strioles obliques plus ou moins sub 
transverses. 

Cet insecte paraît être un des plus rares. Il vit sur le 

d’. Prothorax à ponctuation éparse, fine sur les côtés, 
plus fine encore sur le disque : suture enfoncée en 
forme de sillon jusqu'au milieu des élytres : celles-ci 


NT PI TE, re 07 PL ÉENE Conf” JS 


48 LES XYLOPHAGES D'EUROPE 


ponctuées-striées : interstries munis de rangées de 
points beaucoup plus fins, confuses sur les côtés. 


6. Pruni Ratzeb. 


Noir brillant; antennes et pattes d’un brun rougeâtre : 
bord antérieur du prothorax brun, ainsi que les élytres : 
Prothorax presque plus court qu’il n’est large en arrière, 
à ponctuation éparse, très fine, plus fine encore sur le 
disque : élytres plus longues que le prothorax, assez 
finement ponctuées-striées et marquées sur les inter- 
stries de points beaucoup plus fins : suture largement et 
profondément creusée jusqu'au milieu de la longueur 
des élytres. 


Long. 3,4 — 4,5 mill. — Eccoptogaster pruni Ratz. Scolytus pruni 
Doebn. Chapuis. Thoms. — Eich. Eur. Bork Kæf p. 154. 


Var. à. Taille assez grande : sculpture des élytres un 
peu plus profonde, principalement les points des rangées 
des interstries plus grossiers et peu distincts de ceux 
des stries ordinaires. 


Eccoptogaster pyri Ratz. 


Var. b. Elytres, bord antérieur du prothorax et en 
grande partie le dessous du prothorax, ainsi que les 
deux premiers segments ventraux et les angles internes 
des suivants, rouges. 


Eccoptogaster castaneus Ratz. Scolytus castaneus 
Doebner, Chap. 


Espèce établie probablement sur des exemplaires 
immatures. 

Se distingue des différentes espèces chez lesquelles 
l’abdomen est inerme, surtout par le brillant de la face 
supérieure, la ponctuation écartée du prothorax et celle 
des interstries qui est peu profonde, sensiblement 
régulière, et confuse seulement sur les Côtés. 

C’est une espèce des plus communes, quise développe 
sous l’écorce de différents arbres à fruits, tels que 
pruniers, pommiers, poiriers et cerisiers. On la trouve 


HYLURGUS 49 


aussi sur l’orme, l’aubépine, le cerisier à grappes et le 


sorbier. 
c’. Elytres comme aciculées de fines rugosités super- 


ficielles obliques. 

e. Prothorax plus large que long, densément et gros- 
sièrement ruguleux sur les côtés, finement et éparsement 
sur le disque. 

7. Intricatus Ratz. 


L 


Noir, peu brillant, à pubescence grise : élytres d'un 
brunâtre de poix : antennes, tarses et tibias brun Jau- 


_nâtre : prothorax plus large que long, à ponctuation 


serrée, grossière et ruguleuse sur les côtés, fine et 
écartée sur le disque : élytres plus longues que le pro- 
thorax, distinctement rétrécies en arrière du milieu, 
presque mates : les stries de points très rapprochées, 
assez profondes, sont assez souvent interrompues par 
de fines strioles, généralement obliques. 


Long. 3,3 — 4 mill. — Eccoptogaster intricatus Ratz. Scolytus intri- 
catus Doebner. Chapuis. Thoms Eccoptogaster pygmæus Gy1l. 
Eich. Eur. Bork Kæf. p. 155. 


Var. Tout le corps plus ou moins brunâtre ou brun 
jaunâtre. 

Espèce caractérisée par sa ponctuation grossière et 
ruguleuse sur les côtés du prothorax, très fine et écartée 
sur le disque : son aspect très mat : les élytres rétrécies 
en arrière, couvertes de strioles obliques superficielles 
qui leur donnent une apparence aciculée : la suture 
n est pas enfoncée près de l’écusson. 

Vit sur les chênes et paraît de mai à août. 

e’. Prothorax plus long que large. 

f. Disque du prothorax à ponctuation grossière, un peu 
allongée : élytres d’un noir de poix, à sommet rougeâtre- 


8. rugulosus Ratzeb. 


Ovale oblong, mat, noir de poix : antennes, tibias, 
tarses et extrémité des élytres d'un brun rougeâtre : 
prothorax plus long que large, rétréci en avant, marqué 


de points serrés et profonds, un peu plus petits sur le 


50 LES XYLOPHAHES D'EUROPE 


disque, généralement étirés longitudinalement, for- 
mant des rugosités grossières souvent anastomosées : 
élytres plus longues que le prothorax, fortement rétré- 
cies en arrière, couvertes de tubercules ruguleux et 
_obliquement aciculées par de fines strioles : stries 
_ponctuées très rapprochées, assez profondes munies de 
_ rangées de soies dressées : abdomen convexe remon- 
tant vers l’anus. | 


Long. 2 — 2, 5 mill. — Eccoptogaster rugulosus Ratz. Forstins. 
_ Scolytus rugulosus Doebner, Chapuis, Thomson. Eichh. Eur. 
Bork. Kæf. p. 159. | 


Quelquefois encore plus petit que le pygmæus. $e 
reconnaît faiblement à sa forme en ovale allongé, 
presque également rétrécie en avant et en arrière : la 
ponctuation grossière du prothorax disposée en rugo- 
sités longitudinales : les stries ponctuées rugueuses 
très rapprochées, parsemées de rangées de soies 
dressées : les élytres généralement rembrunies en 
arrière et l'abdomen convexe remontant régulièrement 
vers l’anus. | 

f. Disque du prothorax très finement ponctué : élytres 
rougeâtres avec une fascie foncée, en arrière du milieu. 


9, amygdali Guérin. 


En ovale allongé, médiocrement brillant, noir de poix : 
pattes, antennes et élytres d’un brun rougeâtre : ces 
dernières marquées en avant du milieu d’une fascie 
brun de poix : prothorax peu plus long que, large à 
ponctuation profonde et confuse latéralement, très fine 
à la partie antérieure du disque : élytres plus longues 
que le prothorax, fortement rétrécies en arc vers l’extré- 
mité, à reflet un peu soyeux, couvertes de rangées de 
points, tous également profonds : interstries transver- 
salement ruguleux, 


Long. 2,5 mill. — Scolytus amygdali Guer. Ann. Fr. 1847 Bull. 4 
 xLv. Eich, Eur. Bork. Kæf. p. 158. 1 


Ressemble à s’y méprendre au rugulosus, au point de 
vue de la forme, de la taille et de la sculpture, mais le M 


7} 
{ 


HYLURGUS 1 


prothorax est plus finement ponctué sur le disque, les 
points ne sont pas allongés et les stries ponctuées des 
élytres sont notablement plus fines. 

Deux individus morts trouvés par M. Guérin, à Sainte- 
Tulle, dans des écorces d’un amandier mort. M. Eichhoff 


n'a vu qu'un seul exemplaire de Marseille, communiqué 


par M. Puton. 

a. Deuxième segment ventral, muni dans les deux 
sexes d’un appendice épineux ou d’une carène longitu- 
dinale médiane. 

b. Appendice du ?° segment, conique, horizontal. 

c. 3° et 4e segment inermes. 

d. Elytres distinctement et transversalement rugu- 


. leuses : appendice court en forme de tubercule. 


10 Kirschi Skolitzky. 


Brun de poix, subopaque, base et sommet du protho- 
rax et des élytres, antennes et pattes rougeûâtres. 
Prothorax à peine plus long que large, très fortement 


rétréci en arc vers l'extrémité, ponctué densément et 


profondément, un peu plus faiblement sur le disque avec 
une ligne lisse obsolète : Elytres plus longues que le 
prothorax, couvertes partout et surtout près de la 
suture de strioles obliques transverses et confuses, et 
munies de grossières rangées de points très serrées; 


?e segment ventral muni au milieu d’une saillie épineuse 


tuberculiforme. 
g' Front peu profondément déprimé. 
© Front convexe finement aciculé. 


Long. 2,5 mill. — Scolyius Kirschi Skolitzky Ent. mon. blætt. 
1876 p. 110, Eich. Eur. Bork Kæf. p. 159. 


Rappelant le Sc. intricatus par sa sculpture ruguleuse 
obliquement aciculée et son aspect mat, mais se rappro- 
chant davantage du rugulosus par la coloration, la taille 
et l’habitus tout entier. Il est facile à séparer de tous 
les deux par l’appendice épineux et tuberculiforme tout 


particulier du 2° segment ventral dans les deux sexes. 


Cet appendice qui n’est pas placé tout contre la base du 


52 LES XYLOPHAGES D'EUROPE 


segment comme dans le multistriatus, mais plutôt 
entre la base et le milieu, est moins prolongé en épine, 
ce qui, joint au reflet soyeux et mat de la sculpure des 
élytres, le distingue facilement des autres espèces. 
Trouvé à Prague sous des écorces d’orme en compa- 
gnie du mullistriatus. Mœurs complètement inconnues. 
d’. Elytres régulièrement ponctuées-striées, sans 
rugosités transverses ; appendice du 2e segment conique. 


41. multistriatus Marsham. 


Noir, médiocrement brillant : antennes, tibias et 
tarses d’un brun rougeâtre : prothorax un peu plus long 
que large, assez densément et peu profondément 
ponctué : côtés presque droits en arrière, convergents 
en arc en avant : élytres ordinairement un peu rembru- 
nies, plus longues que le prothorax, très sensiblement 
rétrécies vers l'extrémité, très densément ponctuées- 
striées : points des interstries presque aussi forts que 
ceux des stries principales : 2e segment ventral muni à 
la base d’un appendice robuste, épineux, horizontale- 
ment dirigé en arrière et terminé en bouton à son 
extrémité. 

g' Front déprimé, aciculé, garni en arrière et sur les 
côtés de soies ciliées jaune grisâtre, assez longues et 
dirigées intérieurement. 

© Front convexe, finement aciculé, faiblement impres- 
sioné en avant. 2e 3e et 4e segments ventraux plus 
aigüment denticulés aux angles latéraux, que chez les 
mâles. 


Long. 3 — 3,5 mill. Ips multistriatus Marsh. Eccoptogaster multi- 
striatus Ratz. Scolytus multistriatus Chap. Eich. Eur. Bork Kæf. 
p. 159. 


Cette espèce très répandue est facilement reconnais- 
sable dans les deux sexes à l’appendice spiniforme du 


2e segment ventral, à ses élytres très densément et « 


régulièrement striées-ponctuées et aux denticules aigus 
qui garnissent les angles latéraux des 2e 3e et 4e seg- 
ments ventraux. Il se distingue de l’ensifer par ses 


HYLURGUS 53 


élytres beaucoup plus longues, plus rétrécies en arrière 
et tronquées moins droit à l'extrémité. Partout très 
commun sur l’orme en juin. 

c’. 3e ou 4e segments ou tous les deux en même temps, 
tuberculés au milieu. 

d. Elytres plus longues que le prothorax; 3e segment 
ventral nettement tuberculé (c), 4° obsolètement renflé 
ou tuberculé. 


2. Var. triornatus Eich. Eur. Bork Kæf. p. 16 


Prothorax très distinctement plus finement ponctué : 
3° segment ventral muni en arrière du milieu, d’un 
tubercule longitudinal à vive arête : bord postérieur du 
4e sensiblement renflé. 

Je donne exceptionnellement un nom à cette remar- 
quable variété, afin d'attirer sur elle l'attention et parce 
que je crois que si on arrivait à la rencontrer en nombre, 
on pourrait y reconnaître une espèce distincte. Elle a 
été trouvée en Thuringe. 

d’. Elytres plus courtes que le prothorax : 3e et 
4e segments ventraux, tuberculés à leur bord postérieur: 
appendice du ?° segment très allongé, recourbé en 
crochet à son extrémité. 


12 ensifer N. sp. Eich. Eur. Bork Kæf. p. 163. 


Niger, subnitidus ; elytris, antennis pedibusque rufes- 
centibus : prothorax latitudine haud longiore, sub 
globoso, subtiliter parcepunctato; elytris parallelis, 
apice subtruncatis, thorace haud longioribus, densissime 
et regulariter punctato striatis : segmento 2° ventrali 
subtilissime parce punctato, basi appendice longissimo 
recurvo instructo, Segmentoque 4°in medio tuberculato, 
3° sub incrassato. 

Noir, médiocrement brillant : élytres, antennes et 
pattes jaune brunâtre : prothorax peu plus long que 
large, arrondi sur les côtés, rétréci, peu fortement en 
arrière, distinctement en avant : ponctuation fine et 
médiocrement serrée, moins profonde en avant et sur 
les côtés : élytres non rétrécies en arrière, subtronquées 


ANT ES NE Lis à Le à FEAT, NAS 
PORIRE SCD DAT RE TOI 
» LA = a ps 


ok LES XYLOPHAGES D'EUROPE 


à l'extrémité, presque plus courtes que le prothorax, 
mates, excessivement densément et finement ponctuées- 
striées : les rangées de points des très étroits interstries 
ne peuvent se distinguer des stries principales : le pre- 
mier segment ventral s'appuie contre le deuxième en 
formant une arète aigüe à angle droit, qui rend ce der- 
nier vertical, de sorte que le ventre paraît très profon- 


dément entaillé, et proportionnellement assez court : 


le 2e segment est à peine sensiblement et éparsement 
ponctué et porte à sa base un appendice spiniforme très 
long, grèle, atteignant jusqu’à l'avant dernier segment, 
et recourbé au bout et en dessus en forme de crochet : 
bord postérieur du 3° segment fortement épaissi au 
milieu, celui du 4° muni d’un tubercule largement 
déprimé. — Orme. 
__g Inconnu. 

Q Front déprimé, aciculé, muni latéralement de soies 
serrées longues et jaunes, recourbées en dedans. 


Long. 3 mill. — Eichh. Eur. Bork Kæf p. 163. 


Suivant M. Fauvel, Eichhoff aurait commis ici une 
erreur et décrit comme femelle le mâle de l’ensifer. En 
effet les caractères sexuels assignés au multistriatus Œ, 
me font partager l'opinion de notre savant collègue. 


J’ajouterai encore qu'il serait fort possible que cette : # 


‘ espèce si voisine du multistriatus, vivant comme elle 
aux dépens de l’orme, fût en réalité moins rare qu'on ne 
le suppose et que sa grande ressemblance extérieure 
avec sa congénère, concourût à la faire méconnaiïtre par 
les entomologistes, assez portés à négliger dans leurs 
chasses, celle-ci comme trop vulgaire. (N. d. T.) 

Par sa forme courte et trapue, sa sculpture et sa 
taille, cette espèce se placerait entre le pygmæus et le « 
multistriatus, maïs elle est surtout caractérisée parson 
2e segment ventral très nettement vertical, très finement 


ponctué et armé d’un appendice épineux, recourbé en 


crochet à son extrémité, ainsi que par les saillies tuber- 
culées du 3° et surtout du 4e segment Elle se distingue 
encore du mullistriatus par ses élytres beaucoup plus : 
courtes, rétrécies en arrière, tronquées presque droit à 


HYLURGUS 55 


… l'extrémité, la suture enfoncée et la profonde sinuosité 


ai ER 


de l'abdomen. 

_M Eichhoff n’a eu à sa disposition qu'un seul exem- 
plaire, communiqué par Rosenhauer sous le nom de 
scolytus ulmi, provenant de Paris. 

Il parait vivre sur l’orme et aurait été trouvé en 
nombre dans les environs de Paris. (Ch. Brisout) 

b’. Appendice du ?° segment, vertical en forme de 


- carène à vive arête. 


43 carinatus Chap. 


Brillant, d'un noir profond, ou brun foncé : antennes 
et tarses Jaune rougeâtre : front creusé, entouré de soies 
d'un jaune brunâtre, prothorax peu plus long que large, 
irrégulièrement ponctué, points grands et serrés en 
avant, très fins sur le disque, assez grands et épars 
latéralement : élytres presque plus courtes que le pro- 
thorax, parallèles, ponctuées-striées : interstries à une 
seule rangée de points : 2e segment ventral muni d’une 
carène à vive arète. Patrie, Carthagena. 


Long. 4,5 mill. — Scolytus carinatus Chap. syn. scol. p. 556. Eich. 
Eur. Bork Kæf. p. 164. 


Inconnu à M. Eichhoff qui s’est contenté de traduire 
le mieux possible et mot à mot la description de l’auteur. 
_ Suivant M. Fauvel cette espèce serait originaire de 
Carthagène (Amérique) et nullement de la localité 
d'Espagne portant le même nom; mais comme il se 
contente d'émettre cette supposition, sans apporter la 
moindre preuve à l'appui, je suis d'avis de considérer, 
jusqu’à preuve positive du contraire, cette espèce 
comme européenne. (N. d. T.) 


3e groupe TOMICINI. 


Tête généralement globuleuse, retractée, à peine visi- 
ble d’en haut. Yeux un peu allongés, aplatis, presque tou- 
jours échancrés en avant. Antennes insérées sur les 
côtés de la tête, entre les yeux et la base des mandi- 
bules, munies d’une massue comprimée, ovale ou ronde. 


06 LES XYLOPHAGES D'EUROPE 


Prothorax arrondi en avant, dépassant la tête, tout à fait 
exceptionnellement et obsolètement rebordé latéra- 
lement, presque toujours ruguleusement tuberculé, en 
avant de son disque. Elytres tronquées à la base. 
Episternes du postpectus étroits, les épimères invisibles. 
Hanches plus ou moins contigües ; 3e article des tarses 
simple, comme les précédents. 

1er sous groupe, vivant sous les écorces. 

A. Lobes maxillaires munies au bord interne de soies 
raides, de consistance presque cornée, comprimées, ou 
de denticules ciliés disposés en rayons, les uns ou les 
autres peu norabreux. Strie suturale plus profonde que 
les autres. Vivent et se développent toujours en dessous 
des écorces ou à la surface de l’aubier, jamais profon- 
dément dans le bois. 

B. Tête très penchée en avant, courtement prolongée 
en rostre,;, ponctuation du prothorax régulièrement 
répartie, sans rugosités transverses. Massue antennaire 
solide, beaucoup plus longue que le funicule qui est 
très court. 


14e genre. CRYPTURGUS Er. Wiegm. Arch. 


Funicule de deux articles, beaucoup plus court que la 
massue, celle-ci ovale, brillante. Prothorax uniformé- 
ment ponctué. Prosternum non échancré jusqu'aux 
hanches, celles-ci presque contigües; tibias larges, 
comprimés, élargis en avant, arrondis à l’angle externe. 

Les espèces de ce genre ordinairement de très petite 
taille, rappellent pour la ponctuation uniforme du pro- 
thorax, et leur forme générale, le genre Hylastes. Mais 
la brièveté du funicule, la massue solide, brillante, peu 
comprimée, et leurs élytres uniformément arrondies à 
l'extrémité les font sûrement reconnaitre. 

Ils vivent exclusivement sous l’écorce des conifères 
et utilisent souvent pour déposer leurs œufs les trous. 
faits par d’autres espèces. 

a. Presque lisse. Elytres ponctuées-striées, prothorax 
assez profondément, mais peu densément ponctué. 


EN 1 


Qt 


HYLURGUS 


ie Crypturgus pusillus. Gyll. 


Allongé, rétreci, noir, brillant, presque glabre; pro- 
thorax ovalaire un peu allongé, à ponctuation assez 
dispersée sur le disque, muni d’une ligne médiane lisse, 
généralement entière. Elytres aussi larges que le pro- 
thorax à son milieu, profondément ponctuées-striées, 
munies sur des interstries assez larges, d’une rangée de 
points obsolètes très distants les uns des autres. 


Long. 1 mill. —-Bostrichus pusillus Gyll. Ratz, Crypturgus pusil- 
lus. Bach. Doebner. — Eichh. Eur. Boik Kæf. p. 165. 


Var. a. Elytres ou le corps tout entier, plus ou moins 
couleur de poix ou jaunâtre brun (immature). 

Var. b. Prothorax, régulièrement rétréci vers la base 
à l'extrémité. 

Var. ©. Prothorax plus étroit, à côtés presque paral- 
lèles. (parallelecollis Eichh., de Grèce). 

Sa petite taille, le manque presque complet de pubes- 
cence et l'extrémité des élytres uniformément arrondie, 
font reconnaître cette espèce qui rappelle celles du g. 
Hylastes. Il se distingue des autres espèces du genre 

par son brillant plus vif, la pubescence moindre, la 
. ponctuation écartée du prothorax qui est moins convexe, 
et surtout les stries ponctuées des élytres dont les 
points sont simples, arrondis et nullement étirés trans- 
versalement. 

Toute l’Europe. Il se trouve également au Japon et 
dans l'Amérique septentrionale. 
Son arbre de prédilection est le pin (abies excelsa), 

mais il vit aussi sur les sapins et les mélèzes. Il hiverne 
généralement à l’état parfait et apparaît vers la fin du 
printemps. 

à. Stries des élytres crénelées, les points transverses; 
prothorax à ponctuation fine et très serrée. 

# b. Prothorax très convexe, mat, arrondi latéralement : 
angles postérieurs émoussés. 


?. Crypturgus cinereus Herbst. 


Oblong, presque cylindrique, noir de poix, presque 


58 LES XYLOPHAGES D'EUROPE 


mat, assez densément pubescent de gris; antennes et 
pattes brunâtres. Prothorax peu plus long que large, 


arrondi sur les côtés, rétréci en avant et en arrière; les 


angles postérieurs arrondis; très convexe en dessus, 
très finement, mais densément ponctué. Elytres striées- 
crénelées, les points grands et transverses, interstries 
ruguleux et étroits. 


Long. 1,2 — 1,4 mill. — Bostrichus cinereus Herbst. Ratz. — 
Crypturgus cinereus Bach. Doebn. Chapuis. Eichh. Eur. Bork. 
Kæf, p. 167. 1. 
Var. a. Elytres ou tout le corps, brunâtre ou jaunâtre 

pâle (immature). 

Var. b. plus large, élytres plus courtes. 


Crypturgus numidicus Ferrari. — 


Sensiblement plus grand, surtout plus trapu, pubes- 


cence grise, plus dense, surtout à l'extrémité des élytres, « 


et beaucoup moins brillant que le pusillus. Prothorax 
plus convexe à ponctuation plus fine, mais plus serrée, 
marqué en arrière d’une ligne médiane lisse à peine 
visible, intervalles des points paraissant, à l’aide d’un 
très fort grossissement, très finement aciculés ; presque 
mat : Stries ponctuées des élytres, ayant leurs points 
étirés transversalement, d'ou il résulte que les interstries: 
sont très étroits et un peu transversalement ruguleux. 
La longue pubescence de l'extrémité des élytres, près 
de la suture, souvent jaune d’or, brille comme si elle 
était imprégnée de sève végétale. 


Cette espèce paraît avoir la même extension géogra- « 


phique que le pusillus. On la trouve en Algérie. Elle 
vit sur les mêmes arbres que celle-ci, et comme elle, 


utilise pour s’introduire dans les écorces, les trous faits 


par de plus grosses espèces. Parait en automne. . 
b’. Prothorax très peu convexe, assez brillant, faible- 


ment arrondi sur les côtés. 
c. Allongé, étroit, prothorax sensiblement plus long 


que large. 


LS 


: HYLURGUS 59 


3. Crypturgus mediterraneus. Eichh. 


Allongé et rétréci, cylindrique, noir de poix, presque 
mat, à pubescence grise : antennes et tarses d’un jaune 
brunâtre. Prothorax sensiblement plus long que large, 
presque droit et parallèle latéralement, tronqué à la base, 
densément et très finement ponctué sur le disque : 
élytres profondément ponctuées-striées, à points larges 
et transverses : interstries étroits, relevés près de la 
suture, couverts d’une rangée de points excessivement 
fins. 


Long. 4,4 mill. — Cryplurgus medilerraneus Eich. pet. nouv. 
Ent. 1869 p. 11. Berl. Ent. Zeits. 1871 p. 139. Eichh. Eur. Bork 
Kæf. p. 168. 


Très semblable au cinereus, mais le prothorax plus 
long, à côtés presque droits et parallèles, tronqué à la 
base et à angles postérieurs presque droits; à ponctuation 
- plus éparse; les interstries plus saillants et les tibias, 
… ainsi que les fémurs, d’un noir profond, l’en différencient. 
_ Cette espèce a été trouvée à Saint-Tropez, sur les pins 
- d'Alepet m'a été communiquée en nombreux exemplaires 
. par M. Puton; Dieck l’a également récoltée à Hyères. 

On ne connaît rien de ses mœurs. 

c. Oblong. Prothorax pas plus long que large, stries 
ponctuées des élytres, larges. 


4. Crypturgus dubius Eichh. 


…. Oblong, cylindrique, noir de poix, presque sans pubes- 

cence, assez brillant. Antennes et pattes jaunes : pro- 
. thorax un peu plus long que large, tronqué à la base : 
. ses angles postérieurs presque droits : à côtés droits et 
parallèles, de la base au delà du milieu, rétréci ensuite 
en avant. Elytres à stries larges, profondes et crénelées : 
les points presque carrés, interstries étroits et ruguleux. 


Long. 4,5 mill. — Crypturgus dubius Eichh. Berl. Ent. Zeits 
4871 p. 139. — Eich. Eur. Bork Kæf. p. 168. 


Extrêmement semblable aussi au cinereus, mais les 
côtés du prothorax moins arrondis, presque droits et 


7 


60 LES XYLOPHAGES D'EUROPE 


parallèles jusqu’au dela du milieu, avec les angles pos- 
térieurs presque droits : le disque moins convexe et à 
ponctuation plus éparse, le font reconnaître. Il se 
distingue du précédent par sa forme visiblement plus 
trapue, le prothorax plus court et les stries ponctuées 
des élytres, plus larges. 

Cette espèce a Jusqu'ici été trouvée en petit nombre, 
dans les Pyrénées. Ses mœurs sont inconnues. 

B. Tête sphérique, rétractée sous le prothorax. Celui- 
ci ordinairement ruguleux en avant, beaucoup plus 
finement ponctué en arrière ou lisse. Massue antennaire 
toujours articulée et plus courte que le reste de l’antenne. 

Ailes inférieures non échancrées à leur bord posté- 
rieur. 

C. Prothorax plus large que long, muni en avant d’un 
espace rempli de granules grossiers et de tubercules ; 
rebordé et élevé à la base ; articulations de la massue 
visibles sur les deux faces. 

D. Base des élytres dressée et relevée en forme de 
peigne. Tibias rétrécis vers l’extrémité, à arète externe 
entière. {er article des tarses, très court, caché. (Eur. 
Bork Kæf. p. 42. 

Note. — (P. 169. L'auteur dit seulement : base des 
élytres, redressée en carène au milieu). 

E. Funicule de 4 articles. 


13e genre. LIPARTHRUM Woll. 


Funicule des antennes court, de 4 articles; massue 
articulée, yeux sans échancrure en avant. Prosternum 
muni d’un court appendice, hanches antérieures presque 
contigües; les intermédiaires, très distantes; tibias 
comprimés, les postérieurs dilatés, munis d’un crochet 
terminal, premier article des tarses très court, caché, 


3e le plus long. Prothorax pas très densément tuberculé M 


en avant. Elytres munies à la base d’un rebord dressé, 
courbé, denticulé sur sa tranche. Ecusson invisible; les 
deux premiers segments ventraux allongés, 3e et 4e très 
courts. à 

Les espèces appartenant à ce genre et au suivant, ont 


HYLURGUS Gi 


par leur habitus général et surtout la base des élytres 
Siremarquablement redressée, beaucoup d’analogie avec 
les Hylésinides. Les tubercules de la partie antérieure 
du prothorax sont isolés, épars et très obsolètes. 
Le 1er article des tarses est si court qu’on peut aisément 
le méconnaître, le 3e est simple et le plus long. 

a. Prothorax muni en avant de deux rangées de gra- 
nules saillants, 

b. Elytres assez densément striées ponctuées. Ponc- 
tuation du prothorax fine et éparse. 


1. mori Aubé. 


En ovale allongé, noir de poix, médiocrement brillant, 
irrégulièrement pubescent. Antennes et pattes jaune 
brunâtre. Prothorax beaucoup plus large que long, 
élargi en arc en arrière du milieu, et rétréci de ce point 
vers l'extrémité; muni en avant d’une rangée de petits 
tubercules, dont deux font saillie sur le bord antérieur. 
Elytres eylindriques, plus étroites que le prothorax : leur 
bord basal redressé en saillie légèrement dirigée en 
arrière, et fortement denticulé en forme de peigne. Stries 
ponctuées assez profondes, interstries convexes revé- 
tus de soies piliformes tronquées, dressées et disposées 


_ en lignes. 


Long. 4 mill. — Hypoborus mori Aubé. Ann. Soc. Fr. 1862 p. 387. 
Liparthrum mori Eich. Rat. Tomic. p. 112. — Eich. Eur. Bork 
Kæf. p. 169. 


Var. Jaune brunâtre (immature). 

Rappelle par sa forme extérieure l’hypoborus ficus, 
mais à cause de son funicule de 4 articles, il rentre dans 
le genre Liparthrum Woll. Cette espèce se distingue 
de ses voisines par son prothorax plus large, plus arrondi 
latéralement, à ponctuation plus éparse, les stries ponc- 
tuées plus fortes le bord basal des élytres plus distinc- 
tement redressé, et leur pubescence tout autre. 

Découvert par Raymond en 1862 dans des rameaux 
malades de murier (Morus alba) Fréjus. 


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62 LES XYLOPHAGES D'EUROPE 


b'. Rangées de points des élytres très fins. Prothorax * 
densément ruguleux ponctué. 


2. genistæ Aubé. 


En ovale allongé, brun noir, mat, irrégulièrement 


pubescent; antennes et tarses jaune-brunâtre. Protho- 
rax quelque peu plus large que long, se rétrécissant 
d'arrière en avant, en arc presque régulier, assez 
densément ponctué sur le disque et muni en avant du 
milieu de quelques tubercules épars. Elytres cylin- 
driques, sensiblement plus étroites que le prothorax, 
rebord basal plus faiblement redressé; rangées de points 
très fines; interstries alternativement munis d’une 
rangée régulière de soies blanchâtres, fines, obtuses et 
redressées, et revêtus de poils fins couchés. 


Long. 0,7 mill. — Hypoborus genisitæ Aubé. Ann. Soc. Fr. 1862 
p. 388. — Liparthrum genisiæ Eichh. Rat. Tomic. p.141, Eichh. 
Eur. Bork Kæf. p. 170. 


Généralement plus petit que le précédent; prothorax 
moins élargi, à ponctuation plus serrée, manquant de 
tubercules saillants à son bord antérieur. Les stries: 


ponctuées des élytres sensiblement plus fines et leur « | 


bord basal moins saillant; pubescence différente. 
Trouvée par Delarouzée dans des rameaux du genista 
horrida. Hÿères. Mœurs inconnues. 


a’. Prothorax n’offrant en avant que des granulesrares 


et obsolètes. 
3. Corsicum Eichh. Eur. Bork Kæf. 


Assez longuement rétréci, cylindrique, noir de poix, 1 
médiocrement brillant : pubescence blanche inégale- 


ment répartie. Antennes et pattes brunâtres. Prothorax EX 
à peine plus large que long, se rétrécissant à peine, de 


la base jusqu’au delà du milieu, puis régulièrement en * 
arc, jusqu’à son extrémité; presque granulé ponctué « 
régulièrement, mais peu densément sur le disque. « 
Elytres de la largeur du prothorax, à rangées de points 
très fins; interstries alternativement couverts d’une 


HYLURGUS 63 


rangée régulière de soies obtuses, se recouvrant les unes 
les autres, et en outre, de poils fins couchés, dessinant 
des lignes rapprochéés. 


Long. 1,3 mill. — Liparthrum Corsicum Eichh. Rat. Tomic. p. 
440. — Eur. Bork Kæf. p. 170. 


De la grandeur du Mori, mais plus cylindrique et plus 
rétréci que les deux espèces précédentes. Prothorax 
moins arrondi latéralement et pas plus large que les 
élytres, sans tubercules en avant du disque. Les petits 
poils couchés des interstries, paraissent, entre les 
rangées de soies dressées, comme des lignes parallèles 
très rapprochées. 

_ Trouvé en Corse par Dieck sur le pinus maritima. 

E’. Funicule de cinq articles. 


16° genre HyPpoBorus Erichs Wiecm. Arch. 


Funicule de cinq articles, alternativement larges et. 
étroits ; massue solide, obsolètement articulée, à peine 
de la longueur du funicule. Yeux sans échancrure ; pros- 
ternum sans appendice ; hanches antérieures contigües. 
Tibias comprimés, les antérieurs à bord simple, se 
rétrécissant vers le devant et prolongés en épine termi- 
nale. 1er article des tarses très court, le 3e le plus long. 


 Prothorax transverse, rebordé à la base, parsemé en 


avant du disque, de petits tubercules obsolètes. Elytres 
rebordées à vive arète, à la base de chaque côté de 
l'écusson ; ce dernier invisible. 

La seule espèce de ce genre. rappelle les Hylesinus 
. par sa forme générale, et la base des élytres redressée 
de chaque côté, 


1. Ficus. Er. 


Ovale, noir, mat; couvert d'une pubescence grise et 
longue; antennes et pattes Jaunes. Prothorax presque 
deux fois aussi large que long, fortement arrondi 
latéralement et plus étroit en avant, finement granulé 
ponctué et muni au milieu de la partie antérieure de 
6 à 8 tubercules, quelquefois indistincts. Elytres sensi- 


64 LES XYLOPHAGES D'EUROPE 


blement plus étroites que le prothorax, quelque peu 
rétrécies en arrière, brun de poix, plus foncées sur les 
côtés : à rangées de points obsolètes et revêtues de 
rangées de soies grises, alternativement longues et 
redressées, et courtes et couchées, extrémité des élytres 
légèrement prolongée à la suture. 


Long. 1 — 1,4 mill. — Hypoborus ficus Er. Wiegm. Arch. 1836. 1. 
p. 62. Eichh. p. 171. 


Var. Elytres ou corps en entier plus ou moins rou- 
getre ou brun clair (immature). 

Cette espèce vit sous l'écorce du figuier, dans diverses 
contrées du sud de l’Europe. 

Suivant Perris, les galeries de ponte sont transversales. 

D’. Base des élytres non redressée; les trois premiers 
articles des tarses égaux. 

E. Funicule de 4 articles, massue obtusément ovale. 


17e genre CRYPHALUS Erichs. 


Massue antennaire en ovale arrondi, distinctement 
4 articulée. Prothorax généralement plus large que long, 
très convexe, rebordé à la base, rétréci antérieurement - 
et muni en avant d’une plaque formée par des tubercules 
grossiers; écusson ponctiforme. Elytres densément 
parsemées d’une pubescence squamiforme : uniformé- 
ment convexes à la partie déclive, sans saiïllies; tibias 
comprimés, élargis antérieurement, arqués en dehors et 
denticulés sur leur arète externe. 

a. Yeux sensiblement échancrés en avant, massue 
antennaire à sutures transversales ; bord antérieur du. 
prothorax sans granules saillants. 

b. Elytres hérissées de longues soies rigides. 

c. Prothorax régulièrement rétréci en avant. 


1. Cryphalus piceæ Ratz. 


En ovale allongé, convexe, subcylindrique, brun de 
poix, à pubescence grise irrégulière; antennes et pattes 
jaune brunâtre; prothorax presque deux fois aussi large 
que long, offrant sa plus grande largeur à la base; 


t 


SCOLYTIDES 65 


couvert en avant jusque vers le milieu d’une large 
plaque de granules, presque concentriquement dispo- 
sés. Elytres souvent plus claires, aussi larges que le 
prothorax à la base et à peine deux fois aussi longues 
que lui, presque lisses, saupoudrées de poils squami- 
formes courts et revêtues en outre de soies piliformes 
grises, assez longues, dressées et disposées en rangées. 
Long. 1,5 — 2 mill. — Bostrichus piceæ Ratz. — Cryphalus piceæ 

Bach; Doebner. — Eichh., Eur. Bork p. 172. 

Assez rapproché des Cr. asperatus et abietis, mais 
constamment plus trapu. Prothorax aussi large à la base 
que les élytres; les angles postérieurs, vus de haut, à 
angle plus vif : tout son pourtour est par suite plus en 
demi cercle, et tronqué droit à la base. La plaque de 
granules sur la moitié antérieure du disque est plus 
large et les granules sont disposés en lignes demi-cir- 
culaires concentriques ; la ponctuation de la base et des 
côtés est sensiblement plus fine; élytres proportionnel- 
lement courtes et munies, outre les poils squamiformes 
couchés, de soiesassezlongues et dressées, qui dépassent 


beaucoup la pubescence foncière : au contraire, s’il en 


existe de semblables dans les deux espèces citées plus 
haut, elles sont à peine visibles et de plus, comme elles 
ne sont pas plus longues que la pubescence foncière, on 
ne les en distingue pas. Le piceæ se différencie en 
outre de l'espèce suivante par son prothorax moins glo- 
buleux, moins arqué latéralement et la pubescence des 
élytres moins longue et moins serrée. 

Vit exclusivement dans les Sapins (Abies pectinala). 
Paraît en mars et avril. — Allemagne, Autriche, Styrie, 
Vosges, etc. 


c’. Prothorax globuleux, arqué et élargi sur les côtés. 
2. Cryphalus numidicus Eichh. 


Ovale allongé, convexe, cylindrique, brun de poix, à 
pubescence grise irrégulière; antennes et pattes jaune 
brunâtre. Prothorax grand, globuleux, convexe, élargi 


-et arqué en arrière, couvert en avant, jusque vers le 


L'Abeille, vol. XXVII. 3. 


ORNE RM , . ‘à L-.2" 
DE ne dr EL Cd à 


66 XYLOPHAGES D'EUROPE 


milieu, d'une plaque de granules épars. Elytres à peine 
aussi larges que le prothorax à son milieu et à peine 
deux fois aussi longues que lui, lisses, munies, sur les 
côtés seulement, de rangées de points obsolètes, sau- 
poudrées de poils squamiformes courts et revêtues en 
outre de longues soies piliformes grises et dressées. 


Long. 1,3 — 1,6 mill. — Cryphalus numidicus Eichh., Rat. Tomic. ; 
id., Eur. Bork. p. 176. 


Ressemble à s’y méprendre au C. piceæ, mais protho- 
rax fortement convexe, plus globuleux et plus arrondi 


sur les côtés : sa plus grande largeur se trouve près du 


milieu; soies piliformes des élytres beaucoup plus 
longues et sensiblement plus distinctes. 

Communiqué sous ce nora par O. de Kiesenwetter qui 
l’a récolté en nombre en Attique. Mœurs inconnues. 


b’. Elytres sans soies piliformes, ou, si elles existent, 
excessivement courtes et à peine appréciables. 

c. Elytres ponctuées-striées, d’un brun foncé uniforme. 

d. Convexe et cylindrique en dessus; prothorax d’un 
quart environ plus large que long. 


_8. Cryprhalus abietis Ratz. 


Un peu allongé, convexe, brun de poix, presque mat, 
à pubescence grise et courte; antennes et pattes jaune 
brunâtre. Prothorax un peu moins de moitié plus large 
que long, offrant sa plus grande largeur très peu en 
avant de la base; muni en avant jusqu’au delà du milieu, 
d'une plaque subtriangulaire, plus saïllante en arrière, 
formée de petits tubercules épars. Elytres cylindriques, 
convexes, presque deux fois plus larges que le protho-. 
rax et plus de deux fois plus longues que lui, saupou- 
drées de poils squamiformes courts et homogènes, à 


rangées de points assez régulières en avant du milieu, 


mais obsolètes à la partie postérieure. 
Long. 1,7—2 mill. — Bostrichus abietis Ratz., Forstins. — Crypha- 


lus abietis Bach; Doebner, — Cryphalus tiliæ Thoms.; Ferrari; 


Eichh., Eur. Bork. , P: 276: 
Var, Fa entier brun clair ou jaunâtre pâle immature). 


SCOLYTIDES 67 


Plus étroit que le piceæ : prothorax plus étroit dont 
la plus grande largeur se trouve entre le milieu et la 
base, de sorte que les angles antérieurs, vus d'en haut, 
paraissent arrondis. La plaque de granulations est plus 
étroite à la partie antérieure du disque, plus anguleuse- 
ment élargie en arrière et légèrement en saillie; la 
ponctuation du prothorax est plus grossière à la base et 
sur les côtés; élytres proportionnellement plus longues 
que le prothorax; les rangées de soies piliformes, 
même dans les exemplaires les plus frais, sont à peine 
sensibles à un jour favorable, parce qu’elles sont telle- 
ment courtes qu'elles ne dépassent pas les squamules 
foncières. 

Cet insecte qu’on rencontre dans toutes les parties de 
l'Allemagne, paraît moins constant dans sa manière de 
vivre que le piceæ. Tandis que ce dernier vit exclusi- 
vement sur le Sapin. (Abies pectinata) l’abietis se ren- 
contre sur d’autres Conifères (Abies excelsa, Pinus syl- 
vestris etc.). Il paraît ordinairement en février et mars. 


. d’. Faiblement déprimé en dessus; prothorax environ 


… de moitié plus large que long. 


4. Cryphalus intermedius Ferrari. 


En ovale allongé, déprimé, presque mat, à pubescence 
grise et courte. Antennes et pattes jaune brunâtre. 
Prothorax presque deux fois aussi large que long, offrant 
sa plus grande largeur tout près de la base, muni en 
avant, jusqu'au delà du milieu. d’une plaque assez large, 
constituée par des granules épars et profondément 
impressionné de chaque côté de la base. Elytres de 
couleur plus claire à la partie postérieure, aussi larges 
que le prothorax et plus de deux fois plus longues que 
lui, saupoudrées de petits poils squamiformes très courts 
et homogènes; assez régulièrement ponctuées-striées 
de la base au delà du milieu. 


Long. 1,7 mill. — Cryphalus intermedius Ferrari; — Eichh., Eur. 
Bork., p. 180. 


Très voisin d'asperatus Ratz. et se plaçant en quelque 
sorte entre lui et l’abietis : plus large et plus déprimé, 


BST POINT 2 NES SRE + VS TPS QUE 
LA 


pi 


68 XYLOPHAGES D'EUROPE 


avec des rangées de points distinctes sur les élytres; 
le prothorax, surtout, beaucoup plus élargi et sensible- 
ment déprimé de chaque côté près de la base. 

Eichhoff n’a vu de cette espèce que les deux exem- 
plaires qui ont servi à la description de Ferrari, ils 
provenaient de la Hesse et lui avaient été envoyés 
depuis fort longtemps par feu Pfeil sous le nom d’abietis 
Ratz. 

On ne connaît rien de ses mœurs. Peut-être cet 
insecte n'est-il qu'une variété remarquable de l’abietis. 


c’. Elytres non striées-ponctuées, toujours très sensi- 
blement plus claires à l'extrémité. 


5. Cryphalus asperatus Ratz. 


Tellement semblable à l’abietis qu'Eichhoff n’est pas 
convaincu de sa valeur spécifique; cependant il est 
généralement plus grand, surtout plus large, un peu 
moins convexe : le prothorax à peine sensiblement, 
moins fortement et moins densément ruguleux-ponctué. 
Elytres généralement d’un jaune brunâtre, plus claires à 
l'extrémité : elles sont lisses, ou couvertes de rangées 
de points extrêmement obsolètes. 


Long. 2 mill. — Bostrichus asperatus Ratz. -— Cryphalus asperatus 
Bach; Doebner; Eichh., Eur. Bork. p. 179. 


Observé par l’auteur et M. Schreïner exclusivement 
sous l’écorce des Pins. 

Remarque. Ratzeburg dit s'être convaincu par des 
exemplaires de la collection de Germar, que le Bostri- 
chus asperatus Gyll. doit être rapporté à cet insecte; 
d’un autre côté Eichhoff possède provenant de la collec- 
tion de Germar deux exemplaires de cette espèce éti- 
quetés par Germar lui-même comme : Var.? tiliæ 
Schœnh. Gyll.? Dalécarlie. 


a. Yeux entiers en avant. | 
b. Massue à sutures transverses, droites ou obsolète- 
ment arquées. 


6. Cryphalus tiliæ Panzer. 
Oblong, convexe, brun de poix, subopaque. Antennes 


SCOLYTIDES 69 


et pattes d’un brun rougeâtre. Prothorax plus large que 
long, fortement élargi en arc en arrière du milieu, 
armé au milieu du bord antérieur de deux ou quatre 
granules rapprochés, de manière à former une pointe; 
marqué en avant du disque d’une plaque de granules 
très relevée en arrière du milieu et formée par un 
ensemble de 4 ou 5 arcs concentriques : sur l’antérieur 
les granules sont épars et isolés, les suivants interrom- 
pus au milieu et les derniers en forme de carène par la 
-soudure des granules entre eux. Elytres à rangées de 
points obsolètes, saupoudrées de poils fins, squami- 
formes blanchâtres, et revêtues de poils analogues plus 
- grossiers disposés en rangées. 

Var. En entier d’un jaune brunâtre, ou blanc jaunâtre; 
granulations du prothorax foncées (immature). 


Long. 1,3 — 2 mill. — Apate tiliæ Panz.; Fabr. — Bostrichus tiliæ 
_ Ratz. — Cryphalus tiliæ Bach; Eichh. — Cryphalus Ratzeburgi 
Ferrari. — Eichh., Eur. Bork. p. 181. 


Cette espèce se distingue de la manière la plus nette 
- de ses congénères par son prothorax élargi en arrière 
du milieu, arqué latéralement, la plaque triangulaire 
de la partie antérieure constituée par des granulations 
Séparées ou confondues en carinules et son bord anté- 
rieur armé de deux ou de quatre tubercules saillant en 
pointe en avant. 
… Se rencontre dans l'Europe centrale et méridionale, 
jusque dans le Caucase. Il se développe sous les écorces 
du Tilleul et de l'Hibiscus syriacus. Suivant Doebner 
on l’aurait observé dans le Charme.— Mai à juillet. 
Remarque. Thomson (Skand. Col, VII, p. 160, 2). met 
avec raison en doute l'identité du Bostrichus tiliæ Gy1Il. 
etdu Bostr. tiliæ Ratz; mais vouloir réunir, sans preuves 
positives à l'appui, le Bostr. tiliæ Gy1l., qui vit dans le 
Milleul, au Bostr. abietis Ratz., qui vit dans les Conifères, 
comme Thomson, et après lui Ferrari sans la moindre 
hésitation, l’ont fait, semble bien hasardé. 


b’. Massue à sutures presque courbées en cercle : le 
premier article ovalaire, les suivants en forme de crois- 


“70 XYLOPHAGES D'EUROPE | 4 


sants enveloppant le premier par leurs lignes concen- 
triques (Ernoporus Thoms.). | 
c. Prothorax muni en avant de petits tubercules épars « 
et au bord antérieur de deux très petits granules. 
d. Très allongé et très étroit, prothorax petit, pas 
plus large que long; élytres deux fois et demie aussi 
longues que lui, non striées-ponctuées. 


7. Cryphalus fagi Fabr. 


Allongé et étroit, cylindrique, noir de poix, subopaque, 
_saupoudré de squamules piliformes d’un gris jaunâtre; 


base des antennes et pattes d’un jaune brunâtre, fémurs 


rembrunis. Prothorax petit, aussi long que large, 
arrondi en avant et muni à son milieu de deux petits 
granules saillants; disque portant en avant une plaque 


de granules, ne dépassant pas le milieu, granulé ponctué « 


en arrière et sur les côtés. Elytres deux fois et demie 


aussi longues que le prothorax, très densément et très «= 


finement ponctuées-chagrinées; revêtues de soies pili- 
formes, courtes, tronquées, dressées et disposées en 


rangées; il existe sur les parties latérales seulement 


des stries ponctuées obsolètes. 

Long. 4 — 1.73 mill. — Bostrichus fagi Fabr., Suppl. Ent. syst. : 
Rats. ; Nordlinger. — Cryphalus fagi Doebn.; Eichh. Eur. Bork. 
p. 484. 
Var. En entier d’un brunâtre clair ou jaunâtre pâle 

immature). LE 


Caractérisé par sa forme cylindrique très étroite, son M 


prothorax peu large, proportionnellement petit, muni à «4 
son bord antérieur de deux petits tubercules générale- 


ment méconnus jusqu'ici, à cause des autres qui sont M 
saillants, mais principalement par la structure de sa 
massue antennaire. Celle-ci est ovale, presque solide, à M 
quatre articles emboités les uns dans les autres comme « 


des écailles de poissons; les trois derniers en forme de 
croissants concentriques enveloppent le premier qui est 
plus ou moins ovalaire. 1 
Habite l'Allemagne, l’Autriche- -Hongrie, la Suède, 
l'Angleterre et la France, des Vosges aux RAGE 1 
Mai à juillet. + 


SCOLYTIDES 71 


d’. Légèrement allongé, prothorax rétréci en arrière ; 
élytres ponctuées-striées, à peine deux fois aussi longues 
que ce dernier. 


8. Cryphalus Schreineri Eichh. 


Cylindrique, légèrement allongé, noir de poix, subo- 
paque, finement saupoudré de poils squamiformes ; base 
des antennes et pattes jaune brunâtre; fémurs rembru- 
nies. Prothorax s’élargissant vers la base, plus large que 
long, muni au milieu du bord antérieur de deux à quatre 
oranules saillants : disque portant en avant une plaque 
arrondie, n'atteignant pas le milieu, constituée par de 
petits tubercules relevés à la partie postérieure, déprimé 
plus en arrière, grossièrement et densément ruguleux- 
ponctué. Elytres à peine deux fois plus longues que le 
prothorax, finement chagrinées-ponctuées et ruguleuses, 
» revêtues en outre de soies piliformes courtes, tronquées, 
redressées et disposées en lignes. 


Long. 1,5 mill. — Cryphalus Schreineri Eichh., Eur. Bork. p. 185 
:—? an Bostrichus tiliæ Gy1l., Ins. Suec., IT, p. 369. 


Ressemble à s'y méprendre au fagi, même pour la 
«structure des antennes, mais bien plus trapu et presque 
de la forme de l’abietis Ratz.; prothorax proportionnel- 
lement plus grand, plus élargi vers la base, de sorte 
qu'il paraît en ce point plus large que long. Il existe au 
“bord antérieur comme dans le fagi, deux et quelquefois 
quatre tubercules contigus et proéminents; la plaque 
de granulations est arrondie et n'atteint pas le milieu 
comme dans le fagi, toutefois les granules sont ordi- 
« nairement plus régulièrement disposés en arcs concen- 
… triques et plus sensiblement relevés en arrière; l'espace 
qui suit cette plaque, paraît par suite plus enfoncé quand 
…_on regarde LICE de côté; la ponctuation de la partie 
postérieure est’aussi plus grossière et plus profonde ; 
les élytres sont beaucoup plus courtes, à peine deux fois 
“aussi longues que ie prothorax et marquées de rangées 
-de points assez distinctes, malgré leur finesse, non seu- 
- lement sur les côtés, mais encore sur le disque. 

— Découvert en nombre dans la haute Poméranie par 


72 XYLOPHAGES D'EUROPE 


M. Schreiner, dans des branches de Tilia parvi- 
folia, et considéré alors comme le tiliæ Ratz. — (Il a été 
retrouvé depuis en France : Meudon et Hautes-Pyrénées)." 

Note. Lacordaire (Hist. nat. Ins. VII p. 379) qui a dû 
avoir des types sous les yeux, comprend tout spécia-" 
lement dans le genre Ernoporus Thoms., parmi les” 
espèces dont la massue antennaire est divisée par des 
sutures dilatées en cercle, les deux espèces Fabriciennes * 
Apate liliæ et fagi. Aurait-il eu sous les yeux le Schrei- * 
neri? On serait tenté de supposer que l'introuvable et 
énigmatique tiliæ Gyll. pourrait être précisément cette 
même espèce. Cependant sa description ne s'y rapporte 


pas tout à fait complètement. Le Schreineri est cylin- 


drique (walzenformig) et non « subcylindricus »; law 
massue antennaire n'est pas « evidenter articulata », 
“les fémurs sont d’un brun de poix noirâtre et non pâle, « 
« testacea », le prothorax est tuberculé en avant et pas « 


seulement « in medio », les élytres sont d’un noir de 


poix et non « apice dilutius fusco-livida. » 


Note du traducteur. — Malgré l'opinion d’Eichhoff, = 


je ne trouve pas entre sa description et celle du tiliæn 
Gy1l. des différences aussi profondément marquées qu'il « 
le dit : la couleur surtout ne peut guère entrer en ligne « 


de compte, car ces insectes varient beaucoup sous ce 
rapport suivant leur degré de développement; d'un 


autre côté subcylindricus est bien voisin du walzen-« 


formig d’'Eichhoff et le medio scaber appliqué au pro- 


thorax peut très bien signifier que cet organe est granulé" 


dans le milieu de sa largeur; enfin, quant aux articles 


de la massue, Gyllenhal ne parle pas de la forme des 


sutures, qu'il a bien pu voir plus ou moins courbées, 


sans 16 signaler d’une manière plus explicite. Il est en 


_ outre bien difficile d'admettre qu’un insecte décrit par 4 


Gyllenhal, quoique indiqué comme rare (rärius) n'ait. 
jamais été retrouvé depuis cette époque et je suis fort 
tenté de croire que l'opinion émise par Eichhoïf sous 
forme dubitative pourrait bien être, dans le cas qui 
nous occupe, l'expression de la vérité et que le Crypha-"# 
lus Schreineri ne serait autre chose que le Bostrichus 4 
tiliæ Gyll. (Ins. suec. II, p. 369). “si 


EY 


SCOLYTIDES 13 


c’. Prothorax sans granulations saillantes à son bord 
antérieur. 

Ici vient se placer une espèce très voisine des précé- 
dentes, qu'on à rencontrée dans des racines de Jalap 
d'Amérique : elle a été apportée quelquefois en Europe 
par le commerce et elle mérite à ce titre d’être signalée. 


9. Cryphalus jalapæ Letzner 
Eichh., Eur. Bork. p. 187. 


Un peu plus court que le fagi et se rapprochant par 
ce caractère et les stries ponctuées du Schreineri; mais 
les antennes sont entièrement couleur de poix et il 
n'existe jamais de tuberculés saillants au bord antérieur 
du prothorax. 


F”. Funicule de cinq articles. 

G. Massue allongée, ovalaire, acuminée; écusson 
visible; prothorax muni, au milieu du bord antérieur, 
d’un petit tubercule saillant et pointu. 


18e genre GLYPTODERES Eichh. 


Antennes à funicule de cinq articles et massue arti- 
culée, en ovale allongé. Tibias comprimés, élargis en 
avant, denticulés à leur arête externe, armés à l’extré- 
mité d'un éperon terminal. Prothorax plus large que 
long, très convexe, muni en avant d’une plaque de 
tubercules et au bord antérieur de quatre granules 
saillants, très rapprochés, formant une pointe par leur 
juxtaposition. Ecusson distinct. Menton ovalaire, plus 
étroit en avant. 

La massue de cinq articles justifie la séparation de ces 
espèces du genre Cryphalus, duquel leur apparence 
extérieure les rapproche extrêmement. La massue 
antennaire ovale, acuminée, distinctement articulée, la 
forme des tibias et du menton, séparent ce genre du 
suivant. 

Les trois espèces connues vivent dans des arbres à 
feuilles caduques. 


a. Partie antérieure du prothorax occupé presque 


NI SAUT PE nn dm 


74 - XYLOPHAGES D'EUROPE 


tout entière par la plaque de tubercules; partie posté-… 
rieure finement ponctuée plus loin, vers Ta base. | 

b. Prothorax offrant sa plus grande largeur en arrière. 4 
du milieu, se rétrécissant ensuite, étranglé tout à fait | 
en avant; élytres striées- -ponctuées. 


1. Glyptoderes granulatus Ratz. 


Ovale allongé, noir ou brun de poix, mat, couvert de « 
pubescence grise; base des antennes et pattes jaunes. 
Prothorax offrant sa plus grande largeur vers le milieu, « 
très distinctement rétréci et étranglé en avant; bord 
antérieur armé à son milieu de quatre tubercules sail- « 
lants, contigus; moitié antérieure du disque couverte 
tout entière par une large plaque de granulations dis-« 
posées en demi-cercles concentriques ; moitié posté 
rieure finement ponctuée, plus en arrière. Elytres 
ponctuées-striées, faiblement impressionnées à leur 
extrémité, le long de la suture, obtusément déprimées. | 
et arrondies en arrière. 


Long. 1,7 — 2 mill. — Bostrichus granulatus Ratz. — Crypialusi 
granulatus Bach; Doebner. — Glyptoderes granulalus Eichh.,n 
Rat. Tomic.; id. Eur. Bork. p. 188. É 


Tout à fait de la forme d’un Cryphalus, mais outre son 
funicule de cinq articles, facile à reconnaître, même à 
l’aide d’une simple loupe, à la forme de la massue en 
ovale allongé, et acuminée, très différente de celle des 
Cryphalus et toujours de couleur foncée. $e distingue 
encore par la forme différente de son prothorax, les. 
stries ponctuées des élytres qui ne sont jamais tuber-, 
culées ou denticulées en arrière. 

Autriche, sous l’écorce du Populus alba. On ne sait. 
rien de plus sur ses MŒuUrs. 


b’. Prothorax offrant sa plus grande largeur à la Las 
arrondi régulièrement sur les côtés; élytres sans sie 
ponctuées sur le disque. | 


2. Glyptoderes binodulus Ratz. 


Etroit, cylindrique, noir, subopaque, à pubescence” 
grise; antennes et pattes jaunes. Prothorax demi-sphé-« 


SCOLYTIDES 19 
rique, offrant sa plus grande largeur à la base, et régu- 
lièrement arqué en avant, où il est armé à son milieu 
d’une pointe obsolète formée par quatre granulations 
saillantes; portant sur toute la partie antérieure une 
large plaque de granules; à ponctuation excessivement 
fine, assez en arrière. Elytres obsolètement ponctuées 
sur les côtés seulement, lisses sur le disque, faiblement 
convexes et obtusément arrondies à l'extrémité où 
elles sont munies chacune d’un tubercule dentiforme. 

g' Elytres munies chacune à l'extrémité d’un denti- 
cule aigu. 

Long. 1,5—2 mill. — Bostrichus binodulus Ratz. — Cryphalus bino- 
dulus Bach; Doebner; Eichh., Eur. Bork. p. 188. — ? Bostrichus 
asperatus Gyll. 

Différent du précédent par la taille moindre, la forme 
plus étroite, les antennes d’un jaune uniforme, les gra- 
nulations moins régulièrement disposées en arcs concen- 
triques, le prothorax régulièrement arqué latéralement, 
les élytres plus lisses et surtout par les deux tubercules 
denticulés distincts, saillants, si marqués chez les mâles. 

Allemagne, Autriche, France, Corse, etc., générale- 
ment sous les écorces du Populus tremula. 

Observation. — Le Bostrichus asperatus Gyil., qui 
suivant la description doit avoir la massue antennaire 
ovale, le prothorax granulé sur presque toute l'étendue 
du disque, les élytres faiblement impressionnées en 
avant de l'extrémité et munies chacune un peu plus 
loin d’un calus obsolète, paraît appartenir à cette espèce. 
Si cette hypothèse était confirmée, il faudrait changer 
le nom de binodulus Ratz. en asperatus Gyll. et en 
donner un autre à l’asperatus Ratz. 


a. Plaque de granulations du prothorax plus étroite, 
prolongée angulairement en arrière; surface grossière- 
ment granulé-ponctuée en arrière et sur les côtés. 


3. Glyptoderes alni Lindem. 


Allongé et étroit, noir, médiocrement brillant, à 
-pubescence d’un gris jaunâtre; tarses jaunâtres, quel- 
quefois la base des antennes brunâtre. Prothorax pro- 


SPAS 00 SLRES 2 ER TOUL RER NA ETS CRT Se LC NE OR TS 28 DO UNDER PET OR 2 


76 XYLOPHAGES D'EUROPE 


portionnellement petit, offrant sa plus grande largeur à 


la base et régulièrement rétréci jusqu'en avant, où il 


est muni, au milieu, de deux à quatre granulations « 


proéminentes ; portant en dessus à la partie antérieure 


du disque une plaque triangulaire légèrement relevée en « 
arrière, formée par des granules épars; assez grossière-. 


ment ponctué-granulé tout à fait en arrière et sur les 
côtés. Elytres environ trois fois aussi longues que lui, 


déprimées presque à partir du milieu et obliquement 


déclives en arrière, ponctuées-striées sur le disque; 
points étirés en travers et par suite interstries parais- 
sant très distinctement transversalement ruguleux; ils 
sont revêtus de soies piliformes blanchâtres. 


Long. 1,5 — 1,7 mill. -- Cryphalus alni Lindem. — Glyptoderes alni 
Eichh., Rat. Tomic. — id., Eur. Bork., p. 189. 


Rappelant le Cryphalus fagi par sa forme étroite et M 
la petitesse du prothorax, mais s’en distinguant par le « 


funicule des antennes de cinq articles et surtout par la 


massue en ovale allongé, dont les articles, séparés par « 
des sutures transverses, n’ont pas du tout la forme À 
d'écailles enchassées les unes dans les autres. Se dis-. 
tingue des deux précédents par sa forme beaucoup plus - 
étroite, moins tronquée en avant et en arrière; les gra-« 


nules de la plaque antérieure du prothorax sont plus 


petits et épars; la ponctuation à l’arrière du disque est « 
plus grossière et tuberculeuse; enfin les élytres très 
allongées et étroites sont plus distinctement striées- 
ponctuées, couvertes de rugosités transverses et obli-« 


quement déclives à l'extrémité. 


Trouvé près de Moscou, sous les écorces de l'Alnus… 
incana; paraît de mai à juin; attaque de préférence les” 


rameaux récemment morts des arbres sur pied. 


Note du traducteur. — Avant d'entrer dans l examen | 
du genre Stephanoderes tel que l’a considéré Eichhoff, / 
il me semble nécessaire de dire quelques mots du genre 
voisin Hypothenemus dont il n’a pas fait mention dans 


ses tableaux. Ce genre doit en être bien voisin puisque 


S. de Marseul, dans son Catalogue synonymique, y fait | 


entrer les diverses espèces du genre Stephanoderes. 


SCOLYTIDES Tan 


Jacquelin Duval, dans son Genera, en a donné les 
caractères d'après Westwood et je reproduis in-extenso 
l’article qu’il lui a consacré : 


Hypothenemus eruditus Westw., Trans. Ent. Soc. I. 34. 
“Jacq. Duv., Genera Col. Eur. 4e vol. p. 105). 


Corps petit, oblong, presque cylindrique, à pubescence 
hérissée, peu serrée, formant des lignes sur les élytres. 
Tête un peu inclinée en dessous, non visible en dessus. 
Yeux allongés, faiblement réniformes. Palpes maxillaires 
coniques à premier article indistinct. Languette sensi- 
blement, mais très légèrement rétrécie vers la base. 
Palpes labiaux ayant les deux premiers articles égaux, 
le 3e plus petit. Antennes à funicule de trois articles, 
premier très grand, les deux autres petits, égaux; 
massue ovale à sutures obsolètes. Prothorax rétréci en 
avant, recouvrant la tête, très ponctué-granuleux dans 
sa moitié antérieure. Elytres oblongues, assez fortement 
déclives à l'extrémité qui est arrondie, à stries peu 
marquées, avec les intervalles finement ridés. Jambes 
antérieures élargies vers l'extrémité, finement sétuleuses 
en dehors, avec trois ou quatre petites dents à l’extré- 
mité externe et un petit éperon à l'extrémité interne. 
Tarses avec les trois premiers articles assez courts, 
égaux. 

L'unique espèce de ce genre a été trouvée en Angle- 
terre dans la reliure d’un livre. Elle paraît avoir-été 
rencontrée depuis dans d’autres localités et se trouve 
citée dans le Catalogue de Marseul sous divers noms 
parmi lesquels je citerai seulement arecæ Hornung et 
Boieldieui Perris. — Si l’insecte a réellement un funi- 
cule de trois articles aux antennes, il ne peut rentrer 
dans le genre Stephanoderes dont le funicule est de cinq, 
et constituerait dans la famille des Scolytides une 
exception bien remarquable, puisque aucun des genres 
étudiés par Eichhoff ne possède moins de quatre articles 
au funicule. Reste à savoir si Westwood a bien observé 
les antennes du {ype et n’a pas commis une erreur en 
comptant moins d'articles que le funicule n’en possède 


| 
} 
| 


78 XYLOPHAGES D'EUROPE 


réellement. — Tant que l'espèce restera aussi rare, il » 
n'est guère possible d'espérer qu'on arrive à l’étudier 


aussi complètement qu'il le faudrait. 


G. Massue des antennes orbiculaire; écusson caché, 
prothorax obtusément arrondi en avant; corps allongé 
cylindrique. 

19° genre STEPHANODERES Eichh. 


Antennes à funicule de cinq articles et massue orbicu- 


laire, articulée en forme d’écailles. Tibias faiblement 
élargis en avant. Prothorax pas plus long que large, 


obtusément arrondi au bord antérieur où il est muni de - 


tubercules dressés peu denses et portant en avant du 
disque une plaque de granulations. Ecusson indistinct. 

Les espèces appartenant à ce genre ont sous tous les 
rapports beaucoup d’analogie avec celles des deux pré- 
cédents, mais le prothorax est moins élargi et son bord 
antérieur n’est pas prolongé en pointe et seulement 


obtusément arrondi, les tubercules redressés n'étant 


pas contigus au milieu, mais dispersés çà et là et en 
petit nombre sur toute la largeur. Le corps tout entier 
paraît plus cylindrique. 


a. Prothorax offrant à son bord antérieur de deux à 
quatre tubercules saillants. 
b. Elytres à peine de moitié plus longues que le pro- 


thorax; celui-ci très grand ; élytres tronquées et brus- 


quement déclives en arrière. 
1. Stephanoderes setosus Eichh. 


Oblong, subcylindrique, noir de poix. médiocrement 
brillant, à pubescence blanchâtre; antennes et pattes « 


— 


ferrugineuses, et presque toujours la plaque de granu- 
. lations du prothorax rougeâtre. Celui-ci grand, à peine 


plus large que long, offrant sa plus grande largeur en 
avant du milieu, à peine rétréci en arrière, obtusément 


arqué en avant; à la partie antérieure du disque, une 


plaque rétrécie en arrière, relevée en bosse, formée de 
tubercules épars fortement redressés, largement dépri- 
més et dirigés en arrière; finement granulé-ponctué à 
la base et latéralement. Elytres à peine de moitié plus 


SCOLYTIDES 79 


longues que le prothorax, revêtues de rangées de soies 
piliformes et de très fines rangées de points qui s’obli- 
tèrent graduellement en arrière; extrémité très brus- 
quement déclive. 

Long. 1,7 mill. — Hypoborus (?) setosus Eichh., Berl. ent. Zeit. — 

setosus Eichh., Rat. Tomic. — id., Eur. Bork. p. 191. 

De l'aspect d'un Cryphalus, mais plus cylindrique; 
prothorax beaucoup plus grand et élytres proportion- 
_ nellement plus courtes; la plaque de granulations du 
prothorax est d’un rouge vif, les granules sont fortement 
redressés, assez largement déprimés et penchés en 
arrière, épars en avant et disposés ensuite en demi- 
cercles concentriques; la déclivité postérieure est brus- 
que et tronquée. Frontdéprimé et couvert de pubescence 
grise assez serrée. 

Cette espèce est vraisembablement exotique (Guade- 
loupe?) et paraît avoir été rapportée par des navires, à 
l’état vivant, jusque dans les ports de commerce. 
Eichhoff l’a reçu en nombre du Schleswig-Holstein. 


b’. Elytres deux fois plus longues que le prothorax, 
faiblement déclives en arrière. 


2. Stephanoderes arundinis Eichh. 


Oblong, subcylindrique, cependant faiblement déprimé 
en arrière, jaune brunâtre, assez peu brillant. Prothorax 
-en demi-ellipse, muni au bord antérieur de deux granu- 
lations obsolètes et sur le devant du disque, d’une plaque 
arrondie de petits tubercules épars; finement ponctué 
plus en arrière. Elytres très finement striées-ponctuées, 
obliquement et graduellement déclives vers l'extrémité. 
Long. 1,2 mill. Stephanoderes arundinis Eichh., Eur. Bork. p. 191. 

L'auteur n’a vu de cette espèce que deux exemplaires 
de la collection Chapuis, provenant du Piémont. Elle 
est très petite et les caractères signalés dans la des-. 
cription permettent de la distinguer facilement. 


a. Prothorax muni à son bord antérieur de 6 à 8 tuber- 
cules éloignés les uns des autres. 


3. Stephanoderes Ehlersi Eichh. 
Etroit et allongé, cylindrique, brun de poix, subo- 


80 XYLOPHAGES D'EUROPE 


paque, à pubescence blanchâtre. Antennes et pattes « 
rougeâtres. Prothorax à peine plus large que long, « 
convexe et bosselé en avant, muni à son bord antérieur « 
de six à huit granules proéminents et sur le devant du « 
disque d’uue plaque de granulations arrondie et relevée 
postérieurement, déprimé et finement granulé-ponctué 
tout à fait en arrière. Elytres plus de deux fois plus 
longues que le prothorax, marquées de fines rangées de « 
points; interstries ruguleux, revêtus de soies pili- « 
formes disposées en lignes; extrémité brusquement 
déclive. | 


Long. à peine 4 mill. — Sfephanoderes Ehlersi Eichh., Rat. Tomic. 3 
p.493. — id., Eur. Bork. p. 192. . E 


Le plus petit des Scolytides indigènes, encore plus 
que le Crypturgus pusillus. Bord antérieur du prothorax 
portant six à huit granulations proéminentes,; plaque 
de granules du devant du disque assez orbiculaire et 
relevée postérieurement, ce qui fàit paraître le reste du 
disque beaucoup plus enfoncé. 

Découvert en Andalousie par Kiesenwetter qui l'avait 
communiqué sous ce nom. 

(Retrouvé depuis dans les Basses-Pyrénées (Saint- 
Jean-de-Luz) sous des écorces de Figuier par M. Marcel 
Vauloger de Beaupré). 


C”. Prothorax plus long que large, transversalement 
ruguleux sur le disque, sans plaques de granulations 
nettement limitée, funicule toujours de cinq articles. (cf. 
p. 60). 

D. Massue antennaire offrant ses articles séparés les ” 
uns des autres en avant et en arrière par des sutures 
transverses. : 

E. Base du prothorax rebordée. Tibias linéaires, très 
étroits. Massue antennaire en ovale oblong, nettement « 
articulée, à sutures transverses. Elytres profondément « 
sillonnées en arrière et revêtues presque toujours de 
tubercules sétigères. /Pityophthorides). 


20° genre. PITYOPHTHORUS Eichh. 


Funicule de cinq articles et massue ovale divisée en « 


SCOLYTIDES 81 


quatre articles par des sutures transverses également 
visibles des deux côtés. Prosternum muni d’un appen- 
dice aigu très proéminent. Tibias étroits, linéaires, 
tronqués à l'extrémité, munis d’une courte dent termi- 
nale et de quelques denticules isolés à la partie anté- 
rieure de l’arête externe. Prothorax pas plus large que 
long, distinctement rebordé à la base. 

Corps cylindrique. Elytres à rangées de points simples 
et interstries non ponctués, munis de chaque côté de la 
partie déclive d’un sillon lisse et de tubercules sétigères 
obsolètes. 

Les espèce de ce genre ont, comme les Cryphalus, la 
massue antennaire nettement divisée en articles par 
des sutures transverses et le prothorax rebordé à la 
base. Les granulations de la partie antérieure de celui- 
ci, souvent disposées enlignes concentriques, rappellent 
aussi ce genre. En revanche la forme cylindrique, celle 
des tibias et la sculpture des élÿtres les rapprochent 
du genre Tomicus dont les séparent cependant la forme 
des organes buccaux, la structure des élytres et celle du 
prothorax. 

Les espèces européennes paraissent vivre exclusive- 
ment sous l'écorce des Conifères. 


a. Bord postérieur des élytres obtusément arrondi. 

b. Elytres assez profondément ponctuées-striées ; par- 
- tie déclive munie de tubercules sétigères. 

c. Partie déclive à sillons latéraux lisses et élargis. 


1. Pilyophthorus Lichtensteini Ratz. 


Médiocrement étroit, noir ou brun de poix, assez 
brillant, à pubescence grise; antennes et pattes d’un 
jaune brunâtre. Prothorax pas plus long que large, for- 
tement rétréci en avant et étranglé avant le milieu; 
ruguleusement granulé en avant, assez densément 
ponctué, plus profondément en arrière. Elytres cylin- 
driques assez profondément ponctuées-striées ; les points 
des stries, surtout dans les parties plus profondes, un 
peu étirés en travers; extrémité des élytres munie de 
chaque côté d’un large sillon lisse; la suture ainsi que 


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82 XYLOPHAGES D'EUROPE 


les bords latéraux, qui sont renflés, régulièrement 
relevés et munis de 5 à 6 tubercules sétigères; bord « 
postérieur obtusément arrondi. e 
@ Pourtour du front frangé de soies piliformes d'un « 
gris jaunâtre. à 
Long. 41,5 — 1,7 mill. — Bostrichus Lichtensteini Ratz; Doebn. — 
Pityophthorus Lichtensteini Eichh., Rat. Tomic.; id., Eur. Bork. 
p. 195. 


De la forme du Tomicus bidens, mais beaucoup plus 
petit et bien plus grêle; ligne médiane postérieure du 
prothorax non carénée; élytres à rangées de points 
simples; interstries non ponctués et sculpture de la 
partie déclive différente. — On le rencontre souvent en « 
Suède, Allemagne, France, Autriche etc., exclusivement 
sur les Pins {Pinus sylvestris, sirobus et pinaster). 4 
Mai à juillet. 

Ratzeburg et ses successeurs, Noerdlinger entr'autres, … 
ont mal connu les diverses espèces du genre et les ont 
souvent confondues. 


c’. Partie déclive à sillons latéraux finement chagrinés: “4 
ruguleux. 


2. Pityophthorus ramulorum Perris. 


Médiocrement étroit, noir de poix, brillant, à fine . 
pubescence grise ; antennes et pattes jaunes. Prothorax « 
pas plus large que long, rétréci antérieurement et faible- M 
ment étranglé en avant du milieu, assez profondément 
ponctué-ruguleux en arrière. Elytres cylindriques, « 
striées-ponctuées,; interstries chargés de fines rugosités « 
transversales; portant à l'extrémité de chaque côté de « 
la suture, qui est faiblement saïllante, un sillon finement « 
alutacé et ruguleux ; bord postérieur obtusément arrondi, « 
faiblement renflé ainsi que les bords latéraux pourvus … 
de granules obsolètes, indiqués cependant par des soies - 
piliformes dressées. | 

Q Front à pubescence grise et fine. # 

Var. Devant du prothorax ou corps tout entier e 
brunâtre ou jaune pâle (immature). | 


SCOLYTIDES 83 


Long. 41,5 mill. — Tomicus ramulorum Perrie, Ann. Soc. Fr. 1856 
p. 191. — Pityophthorus ramulorum Eïichh., Rat. Tomic. — id., 
Eur. Bork. p. 195. 


Ressemble à s’y méprendre au précédent, mais géné- 
ralement plus petit; élytres (la déclivité surtout) fine- 
ment mais distinctement ruguleuses; stries juxta-sutu- 
rales à peine approfondies et les deux sillons latéraux 
de l'extrémité moins marqués, plus étroits et à tuber- 
cules sétigères plus obsolètes. 

Découvert par Perris dans le département des Landes, 
il vit dans les brindilles terminales mortes du Pinus 
maritima etses galeries, après avoir contourné le rameau 
en spirale, s’enfoncent dans le bois et pénètrent quelque- 
fois jusqu’au canal médullaire. Mai à Juillet. 


b’. Elytres glabres, très finement striées-ponctuées. 


S 


3. Pityophthorus glabratus Eichh. 


Oblong, d’un noir profond, absolument lisse, brillant. 
Antennes et pattes jaunes; extrémité des élytres assez 
souvent bordée de jaunâtre. Prothorax à peine plus long 
que large, fortement rétréci antérieurement et étranglé 


en avant du milieu, ruguleusement tuberculé en avant, . 


densément et profondément ponctué en arrière. Elytres 
cylindriques très finement striées-ponctuées, à l’excep- 
tion de la strie juxta-suturale qui est sensiblement plus 
profonde; interstries lisses; munies de chaque côté, à 
Pextrémité, d’un sillon lisse, très peu profond; suture 
et bord latéraux à peine renflés, très obsolètement 
tuberculés et sans trace de soies piliformes; bord pos- 
térieur obtusément arrondi. 
© Pourtour du front garni d’un bourrelet de poils ser- 
rés, d’un jaune d’or. 
Long. 1,8 — 2 mill. — Pifyophthorus glabratus Eicht., Rat. Tomic. 
p. 479. — id., Eur. Bork. p. 196. 


Assez semblable au Lichtensteini, mais constamment 
plus grand, surtout plus trapu, plus foncé, plus brillant, 
presque sans pubescence,; les rangées de points des 
_élytres bien plus fines, ce qui fait ressortir davantage 


84 XYLOPHAGES D'EUROPE 


le sillon de la strie juxta-suturale ; la déclivité posté- « 
rieure est très obsolètement sillonnée de chaque côté; = 
suture et bords latéraux peu relevés, par suite de la 
disparition presque complète des petits tubercules; . 
pubescence du front chez la © jaune d'or (et non 
grise), plus marquée que dans le micrographus dont il - 
se distingue par son prothorax plus court, plus rétréci 
antérieurement, plus grossièrement ponctué en arrière « 
et aussi par l'extrémité des élytres obtusément arrondie. 
Cet insecte très commun dans la Marche de Brande- « 
bourg, dans les brindilles de Pins, est souvent envoyé 
sous le nom erroné de Bostr. exsculptus Ratz. Comme. 
chez le précédent, et par suite de la faible dimension « 
des ramilles, les larves s’enfoncent dans le bois et jus- « 
qu'au canal médullaire. 4 
On l’a trouvé également à Erlangen et en Corse. 


a. Suture prolongée en angle distinct à l'extrémité. 

d. Bords latéraux de la partie déclive des élytres, de 
même hauteur et de même inclinaison oblique que la 
suture. 


4, Pityophthorus micrographus GyIl. 


Allongé, étroit, cylindrique, brun de poix, assez bril- 
lant, à pubescence grise éparse; antennes et pattes jaune 
brunâtre. Prothorax plus long que large, peu rétréci « 
antérieureurement et à peine étranglé, muni en avant « 
de tubercules presque disposés en lignes concentriques; 
finement et éparsement ponctué en arrière. Elytres très « 
finement striées-ponctuées, offrant en arrière du milieu « 
de chaque côté de la suture un sillon lisse peu profond; 
suture et bords latéraux régulièrement relevés et tou- « 
jours munis d’une rangée de fins tubercules sétigères; 
bord extrême de la suture obtusément saillant. 

Q Front densément recouvert d’une brosse de poils « 
jaune d’or, frisée intérieurement. “4 


Long. 1,3 mill. — Bostrichus micrographus GylL., 1ns.Suec. IL, p. 362. 4 
— Bostrichus pilyographus Ratz., Forstins. — Pityophthorus 
micrographus Eichh., Rat. Tomic. — id., Eur. Bork. p. 197. 


Var. Entièrement brunâtre ou jaunâtre pâle (immature). 


SCOLYTIDES 89 


La plus petite espèce indigène du genre; se distingue 
des précédentes par son prothorax plus long, moins 
étranglé antérieurement, à ponctuation plus fine et plus 
éparse en arrière, par l'extrémité suturale plus obtuse 
que chez le suivant, quoique sensiblement pointue 
encore, le disque des élytres finement ponctué-strié; 
les deux sillons latéraux de la partie déclive sont assez 
profonds et se prolongent en avant beaucoup plus loin 
que dans l'espèce précédente, mais pas autant que dans 
la suivante; la suture sur toute l'étendue de la partie 
déclive est aussi élevée que les deux bords latéraux, de 
telle sorte qu’en regardant linsecte de profil, cette partie 
accompagnée de tubercules sétigères paraît absolu- 
ment plane, ce qui n’est pas le cas dans le macrographus. 

Son arbre de prédilection est l'Epicea {Abies excelsa); 
néanmoins on a constaté sa présence également dans 
V’Abies pectinala et les Pinus sylvestris et strobus. 

Allemagne, France, Autriche-Hongrie, Suède etc. 
Juillet à août. 


d’. Bords latéraux de la partie déclive abruptement 
relevés, suture beaucoup plus abaissée qu'eux et s’incli- 
nant d’une manière moins brusque. 


5. Pityophthorus macrographus Eichh. 


Allongé, étroit, cylindrique, brillant, presque lisse, 
brun de poix avec les élytres brun rougeâtre ainsi que 
les antennes et les pattes. Prothorax à peine plus long 
que large, peu rétréci vers l'extrémité et à peine étran- 
glé, muni en avant de petits tubercules presque concen- 
triques, éparsement et finement ponctué en arrière où il 
est muni d'une ligne médiane large et lisse. Elytres 
médiocrement ponctuées-striées, marquées postérieure- 
ment à partir du milieu et de chaque côté de la suture, 
d'un sillon lisse, sensiblement profond, s’élargissant en 
arrière et rétréci ensuite; la suture, bien moins relevée 
en dessus que les bords latéraux qui sont abruptement 
renflés, se prolonge en arrière en saillie à angle vif qui 
dépasse ces derniers. 


86 XYLOPHAGES D'EUROPE 


Long. 2 mill. — Pityophthorus macrographus Eichh., Eur. Bork. 
p. 200. 


Très voisin du micrographus par sa forme étroite et 
allongée et l'aspect général, mais sensiblement plus 
grand; ponctuation beaucoup plus profonde sur les ély- 
tres; distinct surtout par le double sillon très profond 
fortement rebordé latéralement et muni de 6 à 8 tuber- 
cules sétigères, qui commence déjà vers le milieu des 
élytres; la suture, quand on regarde l’insecte de profil, 
se trouve beaucoup plus rabaissée que les bords laté- 
raux et en revanche elle se prolonge vers l'extrémité 
au point de les dépasser en formant un angle très aigu; 
par suite elle s'incline plus insensiblement à partir du 
milieu que dans le micrographus, tandisque les rebords 
latéraux des sillons sont brusquement déclives et s’obli- 
tèrent avant d'atteindre l'extrémité. 

Cette espèce a été découverte par M. Schreiner qui 
en avait envoyé d’abord à l’auteur un exemplaire incom- 
plet, supposant que c'était le Lichtensteini Ratz., mais 
M. Schreiner, ayant envoyé des écorces attaquées par 
l’insecte et ses larves, fournit à Eichhoff la preuve que 
c'était bien une espèce distincte et de plus lui procura 
deux autres exemplaires également défectueux et trou- 
vés morts dans leurs galeries. — Silésie. 

(A été rencontré depuis à la Grande-Chartreuse, au 
Mont-Pilat, à Hyères et à Saint-Raphaël par M. CI Rey). 

Remarque. — Ratzeburg décrit son B. exsculptus, 
comme « plus trapu, mais pas plus grand » que le 
pityographus {micrographus) et quoiqu'il ne parle pas 
de la dispositon si remarquable et si visible de l’extré- 
mité postérieure des élytres, il n’y à pas à douter que 


cette espèce dont Eichhoff a vu un seul exemplaire exis- « 


tant dans la collection académique de Neustadt-Ebers- 
wald, indiqué par Ratzeburg lui-même comme douteux, 
n’appartienne à notre macrographus. 


E’. Base du prothorax non rebordée; massue des 
antennes orbiculaire, à sutures courbées, obsolètes; 
élytres non sillonnées en arrière. 


SCOLYTIDES . 87 


91e Genre TAPHRORYCHUS Eichh. 


Funicule de cinq articles, plus court que la massue; 
celle-ci orbiculaire, articulée sur les deux faces par des 
sutures transversalement arquées, non spongieuse à 
l'extrémité. Prothorax pas plus large que long, non 
rebordé à la base. Prosternum échancré en avant, jus- 
qu'aux hanches, muni en arrière d'un appendice à 
pointe aigüe. Elytres à stries juxta-suturales à peine 
approfondies; brusquement abaissées en arrière, sans 
sillons ni denticules; stries ponctuées très rapprochées 
sur le dos. 

La conformation des organes buccaux, de la massue 
antennaire et des tibias, trahit une certaine parenté 
avec les Pityophthorus, tandis que la forme générale 


rapproche lés Taphrorychus des Dryocætes; mais ces 


derniers s’en distinguent par la forme de la massue 
antennaire. 


a. Prothorax rétréci antérieurement, arrondi sur les 
côtés, de la base à l'extrémité; déclivité des élytres 
sans tubercules. 


4. Taphrorychus bicolor Herbst. 


Médiocrement étroit, noir de poix ou brun; médio- 
crement brillant, à pubescence gris blanchâtre assez 
longue; antennes et pattes d’un brunâtre pâle. Protho- 
rax distinctement rétréci en arc de la base à l'extrémité; 
transversalement déprimé au milieu du disque, ruguleu- 
sement tuberculé en avant où sa couleur est d’un bru- 
nâtre plus clair; densément ponctué en arrière sans 
ligne médiane distincte. Elytres cylindriques, densément 
ponctuées-striées,; interstries à peine moins ponctués 
que les stries, ce qui fait paraître quelquefois la ponc- 
tuation irrégulière; brusquement obtuses en arrière, 
où elles sont ruguleusement striées-ponctuées et où les 
stries suturales sont notablement approfondies. 

c' Front convexe, finement pubescent; déclivité des 
élytres plane, orbiculaire, à suture un peu saillante. 


| 
| 
| 
î 


88 XYLOPHAGES D'EUROPE 


Q Front déprimé à poils en brosse, serrés et gris : : 0 


déclivité des élytres faiblement convexe. 
Var. Elytres brun de poix, ou l’insecte tout Cutie 


d’un brua clair ou foncé, ou brun jaunâtre à élytres 1 


rembrunies en arrière. 


Long. 2 — 2,3 mill. — Bostrichus bicolor Herbst. = Taphrorychus 


bicolor Eichh., Eur. Bork. p. 203. 


Facile à reconnaître par la forme médiocrement étroite, 
. le prothorax peu rétréci en avant, tronqué en arrière, 
faiblement déprimé sur le disque, densément ponctué 
très én arrière, les élytres très étroitement striées- 
ponctuées, dont la ponctuation parait souvent irrégu- 
lière, la déclivité postérieure assez brusquement plane 
chez le mâle; le prothorax se rétrécit faiblement en 
arc en avant et la dépression du disque est mieux 
marquée que dans l'espèce suivante. 

Vit de préférence dans le Hêtre ordinaire qu’il accom- 
pagne partout en Europe et jusque dans le Caucase, 
seulement il paraît moins commun dans le Nord que 
dans le Midi. On a aussi constaté sa présence dans le 
Charme et même dans le Noyer, à titre exceptionnel 


toutefois. Mai à juin. On rencontre assez souvent dans « 


ses galeries le Nemosoma elongalum qui présente les 


même périodes de développement et doit vivre en para- 


site à ses dépens. 


a’. Prothorax à côtés droits et parallèles jusqu’au- 
delà du milieu, obtusément arrondi en avant. Déclivité 


des élytres portant de chaque côté deux rangées de M 


tubercules obsolètes. 


2. Taphrorychus Bulmerincai Kolen. 


“Un peu plus trapu et plus cylindrique; noir ‘de poix = 


ou brun, médiocrement brillant, à pubescence assez 
longue d’un gris blanchâtre; antennes et pattes d’un 
brunâtre pâle. Prothorax à côtés presque droits et paral- 


lèles, largement arrondi en avant, presque sans impres- 
sion sur le disque; ruguleusement tuberculé en avant, « 
densément et ruguleusement ponctué en arrière. Elytres ” 


très densément et finement ponctuées-striées, déclives 


| ini Li 


= 


SCOLYTIDES js 89 


presque en cercle aplati en arrière, offrant de chaque 
côté un sillon longitudinal large et peu profond; suture et 
interstries 3 et 4 portant une rangée de petits tubercules. 
G! Front convexe, finement pubescent. 
© Front déprimé, à poils en brosse, jaune brunâtre. 
Long. 2 — 2,5 mill. — Bostrichus Bulmerineqi Kolen. — Bostrichus 
villifrons Duf. — Dryocætes capronatus Perris, Ann. Fr. 1866, 
p. 193. — Taphrorychus Bulmerincqi Eichh., Eur. Bork. p. 205. 


Ressemble à s'y méprendre au bicolor et confondu 
souvent avec lui: il est cependant plus trapu, plus cylin- 
drique, généralement plus grand; le prothorax est 
moins arqué sur les côtés et moins rétréci antérieure- 
ment; son extrémité est plus obtusément arrondie; la 
dépression du disque est plus obsolète, les stries juxta- 
suturales des élytres ordinairement plus. profondes, 
leur partie déclive moins brillante est plus obsolètement 


_ pubescente; près de la suture, on voit de chaque côté 


dans le prolongement du ?e interstrie un sillon longitu- 
dinal profond près duquel la suture et les 3e et 4e inters- 
tries sont munis d’une rangée de petits tubercules 


_ obsolètes. 


Midi de la France, Autriche-Hongrie; Caucase, 
d'avril à juin, sous les écorces des Hêtres (Schneider et 
Leder). Perris l’a trouvé dans les Landes sous des 
écorces de Chêne et même de Noisetier; il l'avait 
décrit sous le nom de Dryocætes capronalus. 


D’. Article basilaire de la massue antennaire occupant 
presque toute l'étendue de la face postérieure et recou- 
vrant les suivants qui sont spongieux à l'extrémité. 

#. Tibias à peine comprimés, obliquement tronqués à 
l'extrémité, munis en dehors et en dedans d’une épine 
terminale. 

F. Prothorax régulièrement ponctué, presque fovéolé; 
élytres à rangées de points obsolètes, jamais brusque- 
ment tronquées ou denticulées à l'extrémité. 

Massue antennaire couverte en partie, spongieuse à 
l'extrémité, tronquée obliquement, cornée à la base et 
sur toute la face postérieure, brillante. Tibias droits 
élargis antérieurement, tronqués à l'extrémité et denti- 


90 XYLOPHAGES D'EUROPE 


culés des deux côtés; tarses antérieurs souvent rétrac- 
tiles dans un sillon des tibias. Corps cylindrique. Pro- 
thorax non rebordé à la base. Partie déclive des élytres 
souvent déprimée et denticulée (Tomicides). 


22e Genre THAMNURGUS Eichh. 


Antennes étroites et allongées, à funicule filiforme de 4 


cinq articles; massue petite, plus courte que le funi- 
cule, recouverte à la face postérieure par l’article basi- 
laire, qui est solide : elle est obliquement tronquée en 
dehors et spongieuse à l'extrémité. Echancrure du pro- 
sternum ne s’avançant pas jusqu'aux hanches et munie 
en arrière d’un appendice distinct. Prothorax régulière- 
ment et profondément ponctué sur le disque. Ecusson à. 
peine visible. Elytres cylindriques, striées-ponctuées à. 
.points indistinctement rangés; partie déclive déprimée, 
non denticulée. 

Les espèces appartenant à ce genre, se rangent parmi 
les rares Scolytides vivant aux dépens de végétaux her- 


bacés. D'après les observations de Perris surles mœurs « 


du T. Kaltenbachi, ils ne creusent pas de galeries de 
ponte dans l’intérieur des plantes, mais déposent leurs 
œufs sur l’écorce, provoquant la formation d’excrois- 
sances galliformes, dans l’intérieur desquelles les larves 


se nourrissent des sucs végétaux et prennent leur 


développement. 


Cette particularité qui s'éloigne notablement de la 
règle habituelle (abstraction faite des autres caractères} 


paraît suffisante pour fonder pour elles un genre 
distinct. 


Synopsis du Genre Thamnurgus. 


a. Prothorax ovalaire, offrant sa plus grande largeur 
au milieu, uniformément rétréci en avant et en arrière. « 
b. Elytres impressionnées ou sillonnées en arrière « 


pattes unicolores, ferrugineuses où brunâtre pâle. 


c. Forme linéaire; prothorax offrant une ligne lon- 


gitunale médiane lisse et brillante; élytres finement. 


Æ 


ponctuées-striées. 1. euphorbiæ Küster. 


Ne 


. SCOLYTIDES 91 


c’. Forme oblongue; ligne médiane du prothorax 
très indistincte; élytres ruguleuses offrant des rangées 


de points grossiers. 4. delphiniti Rosenh. 
b’. Elytres déprimées à l'extrémité; pattes noires, 
tarses d’un jaunâtre pâle. 2. variipes Eichh. 


a’. Prothorax offrant sa plus grande largeur à la base, 
rétréci en arc antérieurement. 5. Kaltenbachi Bach. 


a”. Prothorax subcylindrique, faiblement arrondi sur 
les côtés; pattes noires avec les tarses d’un jaune pâle. 
3. characiæ Rosenh. 


1. Thamnurgus euphorbiæ Küster. 


Très allongé et étroit, brun marron, brillant, à pubes- 
cence blanchâtre; antennes et pattes jaune brunâtre. 
Prothorax de la moitié plus long que large, fortement 
arrondi sur les côtés et uniformément rétréci en avant 
et en arrière, régulièrement couvert sur le disque de 
points assez profonds, un peu allongés et portant sur le 
_ milieu une ligne médiane très légèrement relevée, lisse 
et brillante. Elytres cylindriques, revêtues d’une ponc- 
tuation assez fine disposée en rangées obsolètes; 
extrémité portant une DIESE ie peu profonde, lisse, 
presque cruciforme 
Long, 2,7 —3,3 mill. — Bostrichus euphorbiæ Küster., Kæf. Eur. — 

Thamnurgus euphorbiæ Eichh., Rat. Tomic. — id. Eur. Bork. 

p. 207. 


Var. Jaune brunâtre pâle ou jaunâtre pâle (immature). 

Le plus grand du genre; distinct par sa forme très 
allongée, son prothorax oblong, muni d’une ligne longi- 
tudinale lisse et brillante, la ponctuation fine, un peu 
allongée et irrégulièrement rangée des élytres, les 
pattes d’un jaune brunâtre uniforme. etc. 

Vit, d'après Küster, dans les tiges de l’'Euphorbia den- 
droïdes. 


2. Thamnurgus variipes Eichh. 


Long et étroit, noir brillant, à pubescence blanchâtre; 
antennes d’un jaune pâle, pattes noirâtres et tarses 
jaunes. Prothorax d'un tiers plus long que large, arrondi 


PPS INR PS ITS CPS ET ST SE OP D PIN D DEP PET STRESS ST FAT SSSR TS SES SOUS LES CIS ENT IN CIE ele 


92 XYLOPHAGES D'EUROPE 


sur les côtés, un peu moins rétréci en avant qu’en 


arrière, régulièrement et densément ponctué sur le 
disque, à ligne médiane indistincte. Elytres cylindriques - 
à points profonds, irrégulièrement rangés; brusque- 
ment déclives en arrière; la partie déclive plane, lisse, 
et presque orbiculaire. 


Long. 2,3 — 2,5 mill. — Thamnurgus variipes Eichh., Stettin. 
ent. Zeit. — id., Rat. Tomic. — id., Eur. Bork. p. 207. 


Très voisin du delphinti et de l’'euphorbiæ et en quel- 
que sorte intermédiaire entre les deux; distinct par son 
prothorax ovale, à ligne médiane obsolète, la déclivité 
des élytres plane et les pattes d’un noir de poix, avec 
les tarses d’un jaune pâle. 

Découvert par Perris dans les tiges de l'Euphorbia 
amygdaloïides et répandu par lui sous le nom d’euphor- 
biæ. 


3. Thamnurgus characiæ Rosenh. 


Long et étroit, cylindrique, noir à pubescence blan- « 


châtre, brillant; antennes et tarses jaune brunâtre. 
Prothorax cylindrique, ovalaire, presque de moitié plus 
long que large, à peine arrondi sur les côtés, se rétré- 
cissant également en avant et en arrière; régulièrement 
et densément ponctué sur le disque, où il porte une 


ligne lisse, oblitérée en avant et en arrière. Elytresà 


ponctuation grossièrement ruguleuse, disposée en ran- 


gées obsolètes; convexes à la déclivité, sillonnées peu È 


profondément de chaque côté de la suture et marquées 

en ce point d’une ligne de points très faibles. 

æ Déclivité des élytres distinctement sillonnée, très 
faiblement tuberculée sur la suture et latéralement. 

© Déclivité des élytres indistinctement shoes 
mais plus fortement ponctuée. 

Long. 2—2,3 mill. — Bostrichus characiæ Rosenh. — Eichh. Eur. 
Bork. p. 208. 
Voisin du variipes par les pattes foncées et les tarses 

d’un brunâtre clair, mais généralement plus petit et plus 

étroit; prothorax distinctement plus long, à côtés plus 
droits et parallèles; élytres plus grossièrement ponc- 


SCOLYTIDES : 93 


tués, à déclivité moins en pente et munie de rangées de 
points très faibles, quoique toujours sensibles. 

Découvert à Barcelone, dans les tiges mortes de 
lEuphorbia characias (Rosenhauer). 


4. Thamnurgus delphinii Rosenh. 


Etroit, noir, médiocrement brillant; à pubescence 
grisâtre ; antennes et pattes d’un brun rougeâtre. Pro- 
thorax proportionnellement petit, à peine d’un quart 
plus long que large, arrondi sur les côtés; pas très pro- 
fondément ni très densément ponctué sur le disque, à 
ligne médiane obsolète; ponctuation des élytres pro- 
fonde, grossièrement ruguleuse, disposée en rangées 
très indistinctes, déclivité brusque et assez plane, 
munie de chaque côté d’fñ sillon lisse et portant sur la 
suture et les côtés, des rangées indistinctes de points 
qui ont presque l’apparence de granules. 

Long. 2 — 2,6 mill. — Bostrichus delphinii Rosenh., Thiere Andal. 
— Thamnurgus delphinii Eichh., Rat. Tomic. — id., Eur. Bork. 
p. 208. 

Var. brunâtre clair, ou jaunâtre (immature). 

Sensiblement plus trapu que le précédent; pattes 
d'un brun rougeâtre unilorme; prothorax plus court et 
proportionnellement plus petit, élytres à ponctuation 
grossière, ruguleuse et très profonde; la partie plane 
de la déclivité n’est pas orbiculaire, mais largement 
déprimée en sillon, de chaque côté de la suture. 

Andalousie, sur le Delphinium consolida (Rosen- 
hauer). 


9. Thamnurgus Kaltenbachi Bach. 


Etroit, noir brillant, à pubescence longue et blan- 
châtre : antennes et tarses d’un jaune rougeâtre. Pro- 
thorax d’un quart plus long que large, plus rétréci en 
avant qu'en arrière, couvert de points grossiers, 
oblongs, peu serrés, sans ligne médiane distincte. 
…— Elytres cylindriques, densément couvertes de points 
profonds, grossiers, ruguleux, un peu oblongs; décli- 
vité subconvexe, distinctement ponctuée et à peine 
plane. 


= 


94 XYLOPHAGES D'EUROPE k 
g Suture et bord latéral plus saillants à la déclivité. M 
Q Déclivité plus plane. 
Long. 1,5 — 2 mill. — Bostrichus Kaltenbachi Bach., Stettin. ent. « 
Zeit. — Thamnurgus Kaltenbachi Eichh., Rat. Tomic. — id., Eur. 


Bork. p. 209. 


La plus petite espèce du genre; facile à reconnaître « 
par son prothorax ovalaire, plus étroit en avant qu'en « 
arrière, grossièrement ponctué et les élytres grossière- « 
ment et distinctement ponctuées, principalement en 
arrière à la partie déclive. | 

Se rencontre en France et dans le sud de l'Allemagne, « 
où il se développe dans les tiges des Teucrium scoro- 
donia, Origanum vulgare, Lamium album, Betonica « 
officinalis et autres Labiées. Mai à juillet. ps 

D'après Perris, qui a observé ses mœurs dans les M 
Landes, la femelle dépose son œuf en juin, sur un point M 
extérieur de la tige qu’elle a légèrement rongée tout « 
d’abord ; à la suite de cette blessure, il se produit en ce 
point, une excroissance galliforme dans laquelle la larve M 
vit et parcourt les diverses phases de son existence ; 
mais auparavant la femelle, au dessus du point où elle « 
va déposer son œuf, coupe jusqu'aux trois quarts de son « 


l’afflux de la sève concourt à donner un grand déve- 
loppement à l’excroissance galliforme. ee 


(11 convient d’intercaler ici la description d’une espèce « 
nouvelle de Thamnurgus décrite par Pandellé, dans 
la Revue d’Entomologie) : ; 


6. Thamnurgus scrutator Pandellé. 


« Forme étroite et courte. Elytres à peine élar- M 
gies en arrière. Ponctuation et pubescence médiocres. « 
Couleur d’un brun roux, pattes et antennes d’un testacé 
clair. Chaperon raccourci au devant des yeux; carène M 


réduit au tiers de l'ensemble, moins large que le suivant, « 
sutures transversales. Intervalle coxal égal à deux fois 


la longueur du pilier intermédiaire. Ventre à deuxième 


SCOLYTIDES 95. 


réunis. Tibias larges, arrondis sur le bord externe, 
surtout les intermédiaires. — Get © à peu près pareils : 
troncature postérieure des élytres simple, avec la 


- suture mise en relief par un léger sillon de chaque côté, 


sans carène latérale. 


Long. 1,2 ce 1,6 mill. — Thamnurgus scrutator Pandellé, Revue 
d'Entom. 1883, II, p. 136. 


Hautes-Pyrénées, Sos, Aude. Branches mortes de 


chêne, charme, pommier; rare. 


Il diffère d’euphorbiæ, de variipes, de Kalbenbachi 


par son chaperon, ses antennes, son deuxième arceau 


-ventral, ses tibias plus larges et plus arrondis, la colo- 
ration plus claire de ses pattes. 


Il diffère de delphinit par sa forme plus parallèle, 
ses élytres à lignes de points simples, presque réguliers ; 
de characiæ par son pronotum arrondi au milieu et ses 


 paites rousses ». 


F’. Prothorax granulé en avant, finement ponctué en 


“arrière, élytres à stries ponctuées régulières et le plus 


Souvent profondes; partie déclive tronquée, générale- 


- ment verticale ou oblique, distinctement denticulée, 


excepté chez la femelle. 


G. Massue antennaire à sutures courbées en cercle; 


le premier article arrondi, les suivants en forme de 


croissant s’enchassant les uns dans les autres. 


23e genre XYLOCLEPTES Ferrari. 


Antennes à funicule de cinq articles; massue recou- 


“verte en arrière par la partie basilaire solide, articulée 
en devant, en forme d'écailles en croissant, qui entourent 
la base de leurs sutures concentriques. Menton trian- 


gulaire, à la partie antérieure duquel s’insère une lan- 


_ guette étroite. Arête externe des tibias arrondie, 
épineuse seulement à l’angle interne de l'extrémité. 


…Darses antérieurs rétractiles. Prothorax régulièrement 


…_ruguleux-ponctué. 


Xylocleptes bispinus Duft. 
Etroit, cylindrique, brun de poix ou ferrugineux : 


96 __ XYLOPHAGES D'EUROPE 


brillant, à pubescence grise; pattes ferrugineuses 


antennes et tarses jaunâtres. Prothorax offrant sa plus 
grande largeur en avant du milieu, presque également « 


"1 


rétréci en arc en avant et en arrière, angles postérieurs 
arrondis: tuberculé antérieurement, profondément et 
densément ponctué en arrière, surtout chez la femelle 
et muni d’une ligne médiane lisse. Elytres plus de deux 
fois plus longues que le prothorax; stries juxta-suturales 
peu profondes et points des rangées très rapprochés ; 

ceux des interstries et des stries normales à peine 
différents les uns des autres. 

q Déclivité des élytres orbiculaire, profondément 
déprimée, lisse, brillante; suture saillante en ce point, 
finement tuberculée à l’extrémité; pourtour muni de 
chaque côté d’une épine droite et longue. E 

© Déclivité à peine convexe; ence point la suture « 
relevée et deux interstries sont revêtus de granulations. 


Long. 2 — 3,5 mill. — Bostrichus bispinus Duft.; Ratz. — Xylo- 
cleptes bispinus Ferrari; — Eich., Eur. Bork. p. 210, 


Cette espèce est facile à reconnaître, dans les deux 
sexes, par son prothorax uniformément rétréci en avant 
eten arrière, la ponctuation fine des élytres en rangées 
rapprochées et la structure.de la massue des antennes, « 
qui a exactement la forme de celle d'Ernoporus fagi. « 
Le mâle, par la forme de la partie déclive fortement 4 
impressionnée, armée de chaque côté d’une dent droite, M 
à l'apparence d’un Tomicus, tandis que la femelle 
rappelle jusqu'à un certain point le Dryocætes coryli; 24 
les sutures de la partie antérieure de la massue sonte 
courbées en cercle de telle sorte que le premier article 
orbiculaire est enveloppé par les suivants qui sont k 
concentriques et en forme de croissants. = 

Vit dans les rameaux du Clematis vitalba, qu il20 
semble accompagner partout; peu rare. Avril à mai. 


Z 
À 
! [ 
G. Massue antennaire spongieuse à l'extrémité, a | 
sutures transverses, droites ou médiocrement arquées.éM 
Bord apical de la partie déclive généralement relevé en 
gouttière. | 


SCOLYTIDES 97 
94e Genre Tomicus Latreille. 


Funicule de cinq articles, s’élargissant graduellement 
en ayant, massue recouverte à la face postérieure par 
l’article basilaire solide, face antérieure articulée spon- 
gieuse à l'extrémité; sutures transverses, droites ou 
diversement arquées. Prothorax grand, sans rebord à 
Ja base, couvert antérieurement de tubercules en forme 
d'écailles, finement ponctué en arrière. Elytres à stries 
juxta-suturales approfondies en sillons; déclivité posté- 
rieure ordinairement creusée, denticulée et abaissée à 
Pextrémité. Prosternum toujours muni d'un appendice 
prolongé en arrière entre les hanches. Tibias droits, 
peu élargis en avant, denticulés extérieurement, obli- 
quement tronqués à l’extrémité et munis en dedans 
d'un crochet terminal. Tarses antérieurs ordinairement 
rétractiles dans un canal cilié des tibias. Corps cylin- 
drique. 


Tomicus Latr., Consid. gén. p. 224 — Bostrichus Erichs. 


Toutes les espèces appartenant à ce genre vivent 
exclusivement sous l'écorce des Conifèreset nepénètrent 
jamais dans le bois; celles comptent parmi les plus nui- 
 sibles aux forêts. 

Les galeries de ponte sont tantôt longitudinales, tan- 
tot rayonnantes et constituées par une cellule centrale 
commune, probablement creusée par le mâle, dans les 
branchements de laquelle les femelles s’introduisent plus 
tard pour l’accouplement et la ponte. 

Le nombre des rayons indique celui des femelles qui 
se sont unies à un mâle commun. Les galeries de ponte 
sont quelquefois superficiellement creusées dans l’aubier, 
mais en général cependant, elles ne quittent pas les cou- 
*ches corticales, semblables en cela aux galeries creu- 
sées par les larves. 

Les insectes parfaits apparaissent au printemps, un 
…peu plus tard que les autres genres de Scolytidæ et 
… semblent avoir au plus deux générations par an. 


L'Abeille, vol. XXVII. L. 


98 | XYLOPHAGES D'EUROPE 
Synopsis du genre Tomicus. 


A. Prosternum muni entre les hanches d’un appendice « 
aigu; tibias élargis vers l'extrémité, munis d’un sillon « 
frangé destiné à recevoir les tarses; troncature des 
élytres ponctuée. 

B. Massue antennaire ovale, obtusément acuminée; 
élytres obliquement tronquées en arrière, presque à 
partir du milieu : extrémité latérale prolongée et large- « 
ment déprimée en gouttière. 4 

a. Troncature des élytres munie de chaque côté de « 
six dents dont la quatrième est la plus longue. 6 

1. sexdentatus Bœrner. « 

a’. Troncature des élytres munie de chaque côté « 
de trois ou quatre dents dont la troisième est la plus 
longue. 4 

b. Extrémité des élytres munie de chaque côté de” 
quatre dents dont l’avant-dernière est la plus forte. : 

c. Interstries lisses et convexes sur le dos; front 
- muni d’un petit tubercule; troncature des élytres mate, “ 
à aspect savonneux; pattes toujours de couleur claire. 

2 4. typographus Lin. 

c’. Interstries plans ou à peine convexes, même sur 
le disque : munis d’une rangée distincte de points; tron- 
cature des élytres d’un brillant éclatant. SA 

d. Bord extrême des élytres largement déprimé ; corps« 
long et.étroit; front sans tubercule ; première, deuxième 
et troisième dents des bords de la troncature également 
distantes les unes des autres. ; 

e. Elytres presque crénelées-striées; corps cylindrique 
(taille grande : 5 mill. et même plus), à pubescence grise" 
et longue, extrêmement dense; front très densément 
ponctué-granulé. 2. cembræ Heer." 

e. Elytres peu profondément ponctuées-striées ; 1es 
points des stries assez distants entre eux; interstries 
plans assez transversalement ruguleux; pubescence fine 
et clairsemée, (taille moindre : 4 mill.); front moins dis=u 
tinctement ponctué: prothorax remarquablement rétréci 
en avant. 3. amitinus Eichh." 

d’. Bord extrême des élytres étroitement déprimé;* 


SCOLYTIDES 99 


corps trapu, cylindrique; deuxième et troisième dents 
de la troncature plus rapprochées entre elles. 

f. Prothorax rétréci antérieurement, offrant sa plus 
srande largeur à la base; assez grossièrement ponctué 
à la partie postérieure du disque; élytres finement 
ponctuées-striées. 6. infucatus Eichh. 

[. Prothorax convexe, presque sphérique, offrant sa 
plus grande largeur au milieu même ou tout auprès; 
finement et éparsément ponctué en arrière; tête munie 
d’un tubercule frontal. 5. Judeichi Kirsch. 

b’. Extrémité de chaque élytre munie à la troncature 
de trois dents seulement, dont l'inférieure est la plus 
forte; prothorax sans ligne médiane lisse. 

7. acuminaius GyIl. 

B’. Massue des antennes orbiculaire ou tronquée et 
plus large que longue: élytres tronquées presque verti- 


… calement, très en arrière du milieu; troncature de forme 


orbiculaire ; bord extrême étroitement déprimé. 

a. Massue des antennes orbiculaire; corps médiocre- 
ment long et étroit. 

b. La plus inférieure des dents saïllantes de la tron- 
cature est située au milieu du bord et l'intervalle qui la 
sépare de sa supérieure immédiate est étroit et occupé 
seulement par un tubercule saillant et dentiforme. 

c. Etroit, cylindrique; prothorax distinctement plus 
long que large; finement granulé en arrière sans ligne 
médiane distincte; élytres finement ponctuées-striées, 
tronquées brusquement en arrière à angle droit. Deu- 


- xième dent latérale (c') très grande à base large, forte- 


ment comprimée. 8. rectangulus Eichh. 
- ©’, Plus trapu,; prothorax à peine plus long que large, 


plus profondément ponctué en arrière, où il est muni 


… d'une ligne médiane lisse; élytres grossièrement ou rugu- 


leusement ponctuées-striées; troncature sensislement 


à plus oblique, dents plus obtuses. 9. proximus Eichh. 


b’. La plus inférieure des dents saillantes de la tron- 
cature est située près de l'extrémité et l’intervalle qui la 


—_sépare de sa supérieure immédiate (2e) est sensiblement 
plus grand et occupé par deux petits tubercules denti- 


formes. 


100 XYLOPHAGES D'EUROPE * 15 


d. Prothorax à peine impressionné au milieu de chaque # 
côté; rangées de points des élytres non élargies posté- 
rieurement; extrémité non crénelée. 

e. Sutures de la massue droites; corps cylindrique: 1 
pattes toujours ferrugineuses; prothorax largement 
arqué en avant; impression de l'extrémité des élytres « 
assez exactement orbiculaire. 10. laricis Fabr. 

e’. Sutures arquées à convexité tournée vers la base; 
fémurs et tibias noir de poix; prothorax très distincte- 
ment rétréci et assez étroitement arqué en avant; 
impression de l'extrémité des élytres assez étroite. 

11. suturalis Gyll. M 

d’. Prothorax marqué de chaque côté du disque d’une « 
impression transverse distincte; stries ponctuées des 
élytres devenant plus larges et plus profondes en arrière; 
bord de l’extrémité crénelé au milieu. Q@ offrant sur le « 
front une touffe de poils longs et serrés d’un jaune d'or. « 

12. curvidens Germ. « 

a’. Massue des antennes plus large que longue, obtu- 
sément tronquée à l'extrémité; corps cylindrique 
linéaire; prothorax presque deux fois plus lông que « 
large, éparsément et finement ponctué en arrière, muni M 
d’une large ligne médiane lisse. 13. longicollis Gyll. 

A’. Prosternum sans appendice entre les hanches; = 
tibias antérieurs linéaires, non élargis antérieure- 
ment, troncature des élytres lisse, au moins chez les si 
mâles. 

a. Elytres marquées, seulement à la base, de rangées. # 
de points qui s’effacent après le milieu; interstries 4 
larges non ponctués; front de la femelle profondément 4 
excavé; élytres munies en arrière d’un sillon longitu- 
dinal profond et de chaque côté de trois dents, recour- 
bées en dedans et parallèles à la suture. 

14. chalcographus Lin. >| 

a’. Elytres portant des rangées de points plus dis=M 
tinctes, surtout latéralement où elles se prolongent 
jusqu’à la troncature. Elles sont, soit orbiculairementw 
impressionnées en arrière et munies au bord supérieur 
de l'impression d’une dent recourbée en crochet (59,4 
soit étroitement sillonnées de chaque côté près de law 


$ 


SCOLYTIDES OI 


suture avec leS bords renflés en bourrelet (Q@); front 
toujours convexe. 

b. Extrémité et bords latéraux de la troncature pos- 
térieure crénelés et munis de soies piliformes (c); il 
n'existe au milieu du bord latéral, en arrière de la dent 
supérieure courbée en crochet, aucun denticule élargi; 
chez les © on trouve seulement une verrucosité plus 
ou moins indistincte sur le bourrelet latéral. 

15. bidentatus Herbst. 

b’. Extrémité et bords latéraux de la troncature sans 
crénelures ni soies piliformes; mais chez les mâles, il 
existe au milieu du bord externe, en arrière de la dent 
courbée en crochet, un denticule conique et aigu qui, 
chez la femelle, se traduit sur le bourrelet latéral par. 
une petite verrue obtuse. 16. quadridens Hart. 


I. Prosternum pourvu d'une saillie tranchante entre les 
hanches antérieures. Tibias antérieurs élargis en avant, 
avec un sillon frangé, servant à la réception des tarses. 

A. Massue atténuée vers le sommet; face externe à 
sutures anguleusement saillantes ou ondulées. Tronca- 
ture des élytres oblique, partant presque du milieu. 


* Première et deuxième suture de la massue courbées 
à angle aigu vers l'extrémité. 


1. Tomicus sexdentatus Boerner. 


Etroit, subcylindrique, mais un peu plus étroit en 
avant et en arrière, noir, brillant, à longue pubescence 
jaune brunâtre : antennes et pattes ferrugineuses. Pro- 
thorax d'environ un quart plus long que large, éparse- 
ment et assez profondément ponctué en arrière où il est 
muni d’une large ligne médiane lisse. Elytres profon- 
dément crénelées-striées; points larges, presque rectan- 
gulaires; insterstries lisses, légèrement convexes, 


…ponctués seulement sur les côtés et vers l'extrémité; 


troncature oblique et approfondie; bord externe de 
l'impression muni de chaque côté de six dents dont la 


en bouton. 


Long. 5,5 — 8 mill. — Dermestes sexdentatus Boerner. — Bostri- 
chus stenographus Duft., Ratz., Perris. — Bostrichus typographus 
Gyll. — Bostrichus pinastri Bechstein. — Tomicus sexdentatus « 


Eichh. Rat. Tomic. — id., Eur. Bork. p. 212. 


Var. a. Brun de poix, jaune brunâtre ou jaune pâle « 
(immature). . 

Var. b. Troncature munie de chaque côté de cinq « 
dents; interstries portant des rangées de points fins. | 

La plus grande espèce du genre; facile à reconnaître. 
par la quatrième dent (à partir du haut) plus longue que - 
les autres et terminée en bouton; la précédente n’est « 
pas, comme dans les espèces voisines, élargie et com- M 
primée à la base, mais toujours conique. Il existe sur le « 
front, près du bord antérieur un petit tubercule aigu et “ 
un peu en arrière un bourrelet transversal brillant assez 
court; prothorax assez grand, assez rétréci en avant, et « 
généralement plus profondément ponctué en arrière que 
que dans le {ypographus. Ecusson sillonné longitudina- « 
lement. L'’extrémité des élytres, plus prolongée en « 
arrière, s'élève moins de chaque côté du bord externe 
que dans les espèces voisines. 4 

Comme ses arbres de prédilection (les Pins) il vit « 
moins dans la montagne que dans la plaine ou sur les « 
contreforts et se rencontre dans toute l’Europe. É- 

Il attaque indifféremment les Pinus sylvestris, mari- M 
tima, austriaca, laricio, etc., et même l’Abies excelsa. : 
Parait au printemps. 


** Première suture de la massue presque droite : les 
suivantes arquées sensiblement vers l'extrémité. 


2. Tomicus cembræ Heer. * 


Etroitement cylindrique, noir, brillant à pubescence« 
grise, longue et serrée; antennes et tarses ferrugineux; « 
élytres assez profondément crénelées-striées; interstries 
à peine convexes et couverts de rangées de points; 
obliquement tronquées à l'extrémité; troncature pro-« 
fonde, rétrécie en haut, brillante et ruguleusement ponc-" 


— 


SCOLYTIDES 193 


tuée : munie sur les bords, de chaque côté, de quatre 
dents dont la quatrième plus longue est terminée en 
bouton. 


Long. 4,6 — 5,5 mill. — Bostrichus cembræ Heer; — Tomicus 
 cembræ Bischoff-Ehinger ; Eichhoff, Eur. Bork. p. 214. 


Var. 2. Brun de poix ou ferrugineux clair (immature). 

Plus étroit que le typographus; front couvert de 
points granulés excessivement serrés et toujours sans 
tubercule en avant : interstries moins convexes, munis 
chacun d’une rangée de points espacés : troncature plus 
profonde, plus brillante, plus ruguleusement ponctuée; 
il se distingue de l’'amitinus par sa taille généralement 
plus forte, sa forme plus cylindrique; le prothorax sur- 
tout est moins rétréci en avant et plus largement arqué; 
la pubescence beaucoup plus dense et plus longue, la 
troncature des élytres plus abrupte en même temps que 
l'extrémité s'arrête au niveau de la suture et se prolonge 
beaucoup moins en arrière; les interstries sont moins 


… ruguleusement ponctués. 


Vit exclusivement sur le Pinus cembra, dans les 


. Alpes des Grisons, à 1800 mètres au dessus de la mer, 


ainsi que dans l’Engadine, à Ragatz, etc. — Paraït au 
printemps. 

Comme ses congénères, il respecte généralement les 
arbres sains et vigoureux; quand il a le choix, il s'attaque 
surtout à ceux qui ont été renversés ou brisés par les 
orages ou les avalanches. 


3. Tomicus amitinus Eichh. 


Etroit, subcylindrique, noir, brillant, à pubescence 


rare, d'un jaune grisâtre,; antennes et tarses ferrugineux. 


Prothorax très sensiblement rétréci en avant; pas très 


profondément ponctué en arrière, avec une ligne médiane 


lisse obsolète. Elytres à rangées de points assez fins; 
interstries plans transversalement ruguleux, munis de 


rangées de points; tronquées obliquement à l'extrémité ; 
impression profonde brillante, ruguleusement ponctuée, 


munie à son bord externe de quatre dents dont la qua- 


404 XYLOPHAGES D'EUROPE 


trième, la plus longue, est terminée quelquefois en. 
bouton. | 


Long. 4 — 4,5 mill. — Tomicus amitinus Eichh., Berlin. ent. Zeit. « 
— id., Rat. Tomic. — id., Eur. Bork. p. 217. 


Var. Brunâtre ou ferrugineux (immature). 
Très semblable au typographus et plus encore au 
cembræ, et par suite souvent confondu avec eux. Il est 
généralement le plus petit des trois; moins nettement, 
cylindrique, en même temps qu'il se rétrécit en avant 
et en arrière, distinctement quoique faiblement, de telle 
sorte que les côtés du prothorax, notamment, sont moins 
parallèles et que l’extrémité antérieure paraît moins 
obtusément arquée; la granulation du front est moins 
serrée que dans le cembræ, et on ne voit pas sur le 
milieu de la bouche le tubercule qui est propre au 
typographus; les points des rangées des élytres sont 
plus fins, et moins enfoncés en stries; ces mêmes points 
non rectangulaires, moins rapprochés que dans le“ 
cembræ; les interstries ne sont pas lisses et convexes 
camme dans le typographus, mais tout à fait plans, 
fortement ruguleux et munis d’une rangée distincte de 
points enfoncés assez distincts. La troncature est tou- 
jours brillante et ruguleusement ponctuée : son bord 
externe fait saillie à la suture presque en forme de 
dents divergentes et il est plus prolongé en arrière et 
moins obtus que dans les deux autres espèces. EE: 
Chez les individus bien développés, les pattes sont 
d’un noir de poix et les tarses seuls ferrugiaeux; la 
pubescence est constamment plus clairsemée etles dents” 
de la troncature plus courtes et plus obtuses; la supé- 
rieure est moins éloignée de la suture que dans le“ 
cembræ; enfin la structure de la massue antennaires 
différencie l'espèce : tandis que dans le cembræ la pre=. 
mière et la deuxième sutures sont arquées en angle aigum 
vers l'extrémité, elles sont dans l’amitinus moins 
arquées même que dans le typo graphus et plutôt fai 
blement ondulées. | 
Vit en compagnie du typographus sur les Sapins, mais 
s'attaque aussi aux Mélèzes. Il à été généralement 


SCOLYTIDES 105 
méconnu, jusque dans ces derniers temps, et confondu 


avec cette espèce à laquelle on attribuait exclusivement 
les ravages causés par tous les deux. 


4. Tomicus typographus Lin. 


Trapu, cylindrique, noir, assez brillant, à pubescence 
jaune brunâtre; antennes et pattes ferrugineuses. Pro- 
thorax pas plus long que large, à côtés parallèles et 
presque droits, largement arqué antérieurement; ponc- 
tuation du dos fine et éparse. Elytres peu plus longues 
que le prothorax, à stries crénelées profondes; interstries 
convexes, lisses en avant et près de la suture; oblique- 
ment tronquées à l'extrémité; troncature profonde, 
glabre, très obsolètement ponctuée, terne et à aspect 
comme savonneux, dont les bords sont munis chacun 
de quatre dents également distantes les unes des autres : 


… |a troisième, la plus longue, terminée en bouton. 


Long. 4,5 — 5,5 mill. — Dermesles typographus. Lin. — Bostri- 
. chus typographus Ratzeb. — Tomicus typographus Eichh., Rat. 
Tomic. — id., Eur. Bork. p. 219. 


Var. a. Brun de poix à élytres plus claires, ou bien 
entièrement brun ou jaunâtre pâle (immature). 

Var. b. Plus petit, une impression ponctiforme sur le 
front, qui manque de tubercule. — Bostrichus octoden- 
tatus Gy1l., Ins. Suec. 

Il est avec le sexdentaitus (stenographus Ratz.) le 


- plus grand de nos Tomicus vrais et quoique un des plus 


communs et des plus redoutables, il a été, jusque dans 
ces derniers temps, généralement confondu ou pour 


— mieux dire mélangé dans les collections et aussi dans 


les études biologiques avec l’amitinus qui est aussi 
commun et peut-être plus nuisible. On peut néanmoins 
à l’aide d’une étude sérieuse et d’une certaine attention 
le distinguer de ses congénères par les caractères 
suivants : 

1° Sa forme trapue, cylindrique, obtusément et brus- 
quement arquée en avant et en arrière. 

2° Le tubercule simple et saillant (sauf de très rares 
exceptions) sur le milieu du front, tout contre les parties 
buccales. 


106 XYLOPHAGES D'EUROPE 


3° Les stries distinctement crénelées des élytres; les! 
interstries sensiblement convexes, au moins sur le dos. 
et près de la suture, n’offrant aucune rangée de points, 
ni traces de pubescence, jusque tout près de latroncature: M 
4o L'aspect particulièrement terne et comme savon- 
neux du fond de la troncature, entourée de chaque côté 
de quatre dents. 
5° Les fémurs et les tibias toujours ferrugineux. 
Comme son arbre de prédilection (Abies excelsa), I 
habite les montagnes ou leurs contreforts, dans toute « 
l'Europe, mais il s'attaque aussi exceptionnellement à 
d’autres espèces de Conifères (Sapins ou Mélèzes). + 
On lui attribuait autrefois exclusivement tous les « 
ravages causés dans les forêts, mais la découverte faite 
en 1871 par Eichhoff de son proche parent, l’amitinus, 
et l’étude comparative de la forme des galeries de ponte 
des deux espèces, ont amené les forestiers à considérer 
ce dernier comme devant y contribuer pour une forte 
proportion. 4 
En effet des rapports absolument concordants, pro- 
venant de diverses localités, où on avait remarqué la 
présence simultanée du fypographus et de l'amitinus « 
ont permis de constater que ce dernier existait en 
nombre bien plus considérable et l’on doit en conclure 
qu’il est le plus malfaisant des deux. 4 
Le typographus paraît avoir besoin pour quitter sa « 
retraite d’une température assez élevée et son apparition 
a lieu généralement en avril et mai, quelquelois même 
en juin dans les très hautes montagnes. On a remarqué « 
qu'il préfère les pentes sèches, chaudes, exposées à l’est = 
ou au midi, à celles qui sont plus à l'ombre et humides. « 


5. Tomicus Judeichi Kirsch. 


Trapu, cylindrique, assez brillant, à pubescence jau-. 
nâtre et longue. Prothorax à peine plus long que large, 
arqué de côté et en avant, presque sphérique; finement « 
et pas très densément ponctué sur le disque et marqué « 
d’une large ligne médiane lisse. Elytres finement striées- « 
ponctuées ; interstries offrant une rangée de points très M 
écartés; pas très obliquement tronquées en arrière; 


SCOLYTIDES 107 


fond de la troncature brillant, assez fortement ponctué, 
finement pubescent et presque orbiculaire : les bords 
sont munis sur chaque côté de quatre dents dont la 


troisième est la plus longue et conique, la deuxième 


largement comprimée, assez éloignée de la première et 
se soudant par la base à la troisième. 


Long. 3,5 mill. — Tomicus Judeichi Kirsch, Berl. ent. Zeit. — Tomu- 
cus Judeichi Eichh., Rat. Tomic. — id., Eur. Bork. p. 230. 


Très semblable au typographus, offrant comme lui 
un tubercule sur le front, mais à peine moitié aussi 
srand; prothorax presque sphérique, plus fortement. 
arqué latéralement, bien plus profondément ponctué en 


…_ arrière; rangées des points des élytres beaucoup plus 


fines, à peine approfondies, interstries plans, portant 
toujours une seule rangée de points écartés; extrémité 
de la troncature moins prolongée; dents du pourtour 
plus courtes, la troisième. non terminée en bouton, est: 
presque soudée à la base avec la deuxième : il en résulte 
que l’écartement est plus grand entre la première et la. 
seconde, et plus petit au contraire entre la deuxième et. 


.… la troisième; l'impression de la troncature est brillante, 
… plus profondément ponctuée, et munie, ainsi que la 
- suture, de soies piliformes jaunâtres, tandis que chezle 


typographus cette partie est terne et glabre. 

Eichhoff n’a vu de cette espèce que cinq exemplaires 
communiqués par l’auteur, et provenant d'Ochansk dans 
POural : un d’entre eux existe dans sa collection. 


6. Tomicus infucatus Eichhoff. 


Trapu, cylindrique, brun de poix, assez brillant, à 


M. pubescence longue, d’un gris brunâtre. Antennes et 


pattes ferrugineuses. Prothorax à peine plus long que 
large offrant sa plus grande largeur à la base et assez 
régulièrement rétréci en avant; angles postérieurs très. 
distincts, en angle obtus; partie postérieure du disque 
assez profondément ponctuée, à ligne médiane obsolète. 
Elytres assez finement ponctuées-striées; interstries 


. plans portant une rangée de points écartés : assez obli- 
IN quement tronquées en arrière; fond de la troncature 


108 XYLOPHAGES D'EUROPE 


brillant, presque orbiculaire, profondément ponctué, à 
pubescence éparse; les bords munis de chaque côté de 
quatre dents dont la troisième est la plus longue et 
soudée à la base avec la deuxième qui est largement 
comprimée. 


Long. 3,7 mill. — Tomicus infucatus Eichh., Stett. ent. Zeit, — 
id., Eur. Bork. p. 230. 


Ressemble à s’y méprendre au précédent, mais le 
prothorax a sa plus grande largeur à la base, les angles 
postérieurs sont plus saillants, les côtés moins arqués; 
il se rétrécit davantage à partir du milieu; le bord 
antérieur est par suite plus brièvement arqué: ponctua- 
tion de la moitié postérieure plus grossière et plus dense. 
L'aspect général rappelle beaucoup l’acuminatus, mais 
il est d’un brun de poix uniforme, plus densément 
pubescent et a comme le Judeichi, de chaque côté de 
la troncature quatre dents dont l’avant dernière, conique, 
est la plus longue; l’angle sutural n’est pas prolongé en 
pointe comme dans l’acuminatus. Il se distingue du 
typographus ou de l’amitinus par la taille beaucoup 
moindre, du premier en outre par la forme du prothorax, 
les rangées de points des élytres plus fines, les inters- 
tries ponctués en rangs et le fond de la troncature 
brillant, du deuxième par son corps bien plus trapu, les 


élytres moins rétrécies en arrière, plus finement ponc- 


tuées-striées, moins ruguleu$es transversalement, les 
deuxième et troisième dents plus rapprochées et presque 
soudées à la base. 

Un seul individu de Styrie (coll. Eichhoff). 


7. Tomicus acuminatus GyIl. 


Brun de poix rougeâtre; pubescence grise; antennes M4 
et pattes d’un jaunâtre pâle. Prothorax plus long que M 
large, faiblement rétréci en avant, assez finement et « 
éparsément ponctué sur le dos, sans ligne médiane M 
lisse. Elytres peu plus longues que le prothorax, jaune- « 
rougeâtres, pas très profondément ponctuées-striées, à M 
iuterstries à peine convexes et couverts de rangées de M 
points ; médiocrement tronquées obliquement en arrière; Ml 


% s 


Se 


SCOLYTIDES 109 


troncature presque orbiculaire, ponctuée, munie de trois 
dents dont l'inférieure, placée au milieu, est la pue 
forte ; angle sutural aigu et prolongé. 


nn. 3 — 3,7 mill. — Postrichus acuminatus Gyll. Ins. Suec. — 
Bostrichus geminatus Zett., Sahlb. — Tomicus acuminatus Eichh.; 
Eur. Bork. p. 231. 


Plus massif que le laricis, de la forme de l’infucatus, 
mais facile à distinguer de tous ses congénères par la 
troncature des élytres munie de chaque côté de trois 
dents dont l’inférieure, placée au milieu de la hauteur 


- du bord, est la plus forte, et l'absence de ligne médiane 


lisse, en arrière, sur le prothorax. La massue antenzaire 
est, comme dans les espèces précédentes, ovale, obtu- 
sément acuminée; l’angle sutural est aigu et saillant. 
Cette espèce vit près du sommet des Pins âgés ou 
d'âge moyen : elles est des plus rares et répandue dans 
toute l'Europe, du nord au midi, et jusque dans le 
Caucase. — Chez quelques exemplaires plus développés, 
la dent inférieure de la troncature est quelquefois tron- 
quée et émarginée à la pointe, à un degré tel qu’on 
pourrait la prendre pour le résultat de la soudure de 
deux dents ordinaires. Ce sont probablement les mâles. 


A’. Massue orbiculaire ou transverse. Elytres vertica- 
lement tronquées à l'extrémité, à bord extrême peu 
sailant. 

* Première suture de la massue arquée vers l’extré- 
laité. Denticulation de la troncature différente suivant 
les sexes. 3 


8. Tomicus rectangulus Eichh. (1) 


Etroit et cylindrique; noir de poix à pubescence 
longue et grise; antennes et pattes ferrugineuses. Pro- 
thorax d’un quart plus long que large, à côtés droits et 
parallèles jusqu’au delà du milieu, où il est transversa- 
“lement impressionné; éparsement et finement ponctué 
en arrière, à ligne médiane très indistincte. Points des 
siries très rapprochés; ceux des interstries fins et assez 


(A) = T. erosus Woll. — cf. Bed., Fn. Seine, VI, p. 418 (L. Bedel). 


410 XYLOPHAGES D'EUROPE 


distants : ces derniers lisses à la base vers la suture; - 
troncature brusquement verticale, très profonde, ponc- 
tuée et orbiculaire, munie à ses bords latéraux de trois 
ou quatre dents dont l'inférieure est placée au milieu. 

g. Troncature munie de chaque côté de quatre dents 
très rapprochées les unes des autres, dont la deuxième 
fait saillie en angle aigu en forme de lame triangulaire, 
les deux suivantes coniques. \ 

©. Troncature munie de chaque côté de trois denti- 
cules; entre le deuxième et l’inférieur, il existe un 
tubercule obtus. 

Eichhoff (Rat. Tomic., p. 21-23) avait considéré autre- 
fois comme des femelles les exemplaires offrant à la 
troncature les dents les plus fortes et les autres comme 
des mâles. Il a pu s'assurer depuis cette époque par 
‘l'étude des organes sexuels que l'opinion émise par 
Ratzeburg était exacte et que chez le T. rectangulus 
aussi bien que chez les proximus, suturalis, bidens, 
chalcographus, bispinus, etc., les exemplaires à dents 
plus fortes étaient réellement les mâles et les autres, 
les femelles. 


Long. 3-4 mill. — Tomicus erosus Woll. — Tomicus laricis Perris, 
Ann. Fr. 1856, p. 18%. — Tomicus rectangulus Eichh. Rat. Tom., 
p. 260. — id.,. Eur. Bork. p. 233. 


Var. Elytres brun rougeâtre, ou bien l'insecte tout 
entier plus ou moins ferrugineux (immature). 

Cette espèce et la suivante sont si semblables au 
laricis que souvent elles ont été confondues avec lui 
ou complètement méconnues. : 

À part la disposition de la suture à la base de la massue 
_antennaire, elle s'en distingue par les impressions du M 
disque du prothorax plus marquées et il existe à la 
troncature chez le G' quatre dents saiïllantes en prolon- M 
gement des premier, troisième, quatrième et cinquième 
interstries, et chez la © seulement trois dents en pro- 
longement des premier, troisième et cinquième inters- 
tries. La dent inférieure se trouve ainsi dans les deux 
sexes au milieu des bords de la troncature ou tout près. M 

Chez le laricis, il existe de chaque côté trois dents 


x 
4 


SCOLYTIDES 411 


dont l’inférieure forme le prologement du sixième inters- 
trie et se trouve ainsi plus rapprochée du bord extrême; 
un examen attentif et un peu d'habitude permettent 
toujours de différencier le rectangulus etle proximus du 
laricis. | 

Le rectangulus est plus étroit, les stries des élytres 
et leurs points sont plus rapprochés et moins étirés en 
largeur que chez le proximus, de sorte que les inter- 
stries paraissent plus larges et non transversalement 
ruguleux comme dans ce dernier. Le c', surtout, se 
reconnait à la troncature, en ce sens que la deuxième 
dent fait saillie sous forme d’un triangle terminé en 
angle droit très aigu, soudé à la base avec la première 
et constituant avec elle par sa réunion une lame ou 
rebord latéral saïllant qui, vu de profil, semble perpen- 
diculaire à la suture. Chez la femelle, la troncature est 
aussi perpendiculaire, mais les trois dents sont plus 
obtuses et un peu en arrière du bord latéral. 

Paraît surtout répandu dans l’Europe méridionale et 
se retrouve jusqu’en Syrie et en Algérie. 

Perris l'indique, sous le nom de laricis, comme très 
commun dans le département des Landes et il ajoute 
qu'il est extrêmement nuisible à toutes les espèces de 
Pins (maritime, de Riga, d'Alep). Le rectangulus Ferrari 
doit être identique au duplicatus Sahlb. décrit sur un 
seul exemplaire de Finlande. 


9. Tomicus proximus Eichh. 


Trapu, cylindrique, noir de poix, à pubescence grise; 
pattes ferrugineuses, antennes et tarses d’un jaune 
rougeâtre. Prothorax peu plus long que large, trans- 
versalement impressionné de chaque côté du disque, 


assez profondément ponctué en arrière, quelquefois 


muni d’une ligne médiane indistincte. Elytres transver- 
salement ruguleuses, à profondes stries crénelées; les 
points des stries pas beaucoup plus serrés que ceux des 
étroits interstries; troncature orbiculaire, presque à 
angle droit (verticale), grossièrement et ruguleusement 
ponctuée, munie de chaque côté de trois ou quatre 


12 XYLOPHAGES D'EUROPE 


petites dents dont la dernière est située au milieu de la 
hauteur. 

g. Muni de chaque côté de la troncature de quatre 
dents; les trois inférieures très rapprochées les unes … 
des autres. | 

Q. De chaque côté de la troncature, trois dents seule- 
ment et un tubercule obtus entre la deuxième et la M 
troisième. 7% 


Long. 3-4 mill. — Bostrichus proximus Eichh., Berl. ent. Zeit. 1867. . 
p. 493. — Tomicus proximus Eichh. Eur. Bork. p. 235. 


Var. Elytres ou insecte tout entier rouge brunâtre. 

Var b.? Plus petit, plus étroit; brun ferrugineux : 
prothorax plus densément ponctué en arrière; élytres 
moins ponctuées-striées, moins transversalement rugu- 
leuses. (Tomicus omissus Eichh., Berl. ent. Zeit. 1871, M 
p. 138). A 

Plus grand, particulièrement plus trapu que le rect- M 
angulus; prothorax à ponctuation sensiblement plus 
forte en arrière; élytres plus profondément striées- . 
crénelées; points des stries moins rapprochés et plus 
étirés en largeur, de sorte que les interstries, dont les 
points sont à peine plus distants que ceux des stries 
principales, paraissent transversalement ruguleux ; 
troncature de l'extrémité moins verticale; deuxième 
dent moins fortement saillante ; le fond de la troncature 
parait moins profondément enfoncé. 

Cet insecte confondu jusqu’à présent avec le laricis 
est répandu sur une grande partie de l’Europe : il vit 
principalement sous les écorces minces des Pins, dans 
le voisinage des suturalis et laricis, mais toujours dans 
des galeries séparées. 


** Première suture de la massue droite, les sui- 
vantes faiblement arquées, à convexité tournée vers la 
base. Denticulation de la troncature semblable dans les * 
deux sexes. 


10. Tomicus laricis Ratzeburg. 


Etroit, cylindrique, noir de poix, assez brillant, à 
pubescence grise et fine; antennes et pattes ferrugi- 


SCOLYTIDES 113 


 neuses. Prothorax à peine plus long que large, pas très 


densément ponctué en arrière, à ligne médiane géné- 
ralement obsolète. Elytres de moitié plus longues que 
lui, assez profondément ponctuéés-striées ; les points 
très rapprochés; interstries assez plans et non ruguleux, 
munis toujours d’une rangée de points fins, écartés sur 
le disque; troncature apicale presque perpendiculaire, 
complètement orbiculaire, profondément ponctuée, cré- 
nelée sur les bords latéraux et munie en outre de trois 
dents faiblement dirigées en dedans, dont l’inférieure 
est située entre le milieu et le bord externe. 


Long. 3,5 — 4 mill. — Bostrichus laricis Fabr., Ratz. — Tomicus 
laricis Thoms., Skand. Col.; — Eichh., Eur. Bork p. 239. 


Var. Elytres ou corps tout entier brun ferrugineux ou 
jaune pâle (immature). 

Cette espèce très répandue, connue partout, a été sou- 
vent confondue de la manière la plus bizarre avec les 
deux précédentes et la suivante, et mélangée avec elles 
dans les collections. Laricis et suturalis sont cependant 
très faciles à distinguer des deux précédentes par la 


disposition des dents de la troncature, qui est identique 


dans les deux sexes; elles sont toujours au nombre de 
trois seulement, assez fortement saillantes et se trouvent 
placées de telle sorte qu'entre la deuxième et la troi- 
sième il existe un intervalle assez grand, rempli par 
deux tubercules crénelés et que la dernière dent est 
beaucoup plus rapprochée de l'extrémité. Le laricis se 
distingue en outre du suturalis par sa forme plus 
ramassée et notamment la partie antérieure du protho- 
rax plus obtusément arquée, la ponctuation plus fine et 
la ligne médiane moins distincte, les interstries moins 
ruguleux et un peu plus déprimés, la troncature plus 
élargie, égale dans les deux sexes et dont les dents sont 
plus rapprochées entre elles, les pattes d’un ferrugineux 
uniforme et la première suture de la massue antennaire 
droite. Les sexes sont à peine différents et il existe, en 
dessus de la bouche, une impression transverse assez 
marquée, légèrement saillante à son milieu. 

Répandue sur la plus grande partie de l'Europe et 


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114 | XYLOPHAGES D'EUROPE 


rare nulle part, elle vit sur les Pins et paraît générale- ! 
ment en juin et en juillet. : 

Il est bon de remarquer au sujet de cette espèce que 
si, sous le rapport de la forme et de la sculpture, les 
insectes parfaits peuvent être facilement confondus avec 
les espèces voisines (rectangulus, proximus, suturalis), 


il n’en est plus de même pour la manière de vivre. En 


effet tandis que ces dernières espèces placent leurs 
œufs un à un de chaque côté des galeries de ponte, 
dans de petites entailles particulières, la femelle du 
laricis les dépose en masse ou en grappes au milieu 
d’une large excavation assez courte et les larves creusent « 
ensuite les leurs, qu’elles dispersent en tous sens de la 

manière la plus irrégulière. 


*** Sutures de la massue toutes arquées, à convexité 
tournée vers la base. 


11. Tomicus suturalis Gyll. 


Long et étroit, noir, médiocrement brillant, à pubes- 
cence grise assez serrée, antennes et tarses d’un jaune « 
brunâtre. Prothorax peu plus long que large, sensible- 
ment rétréci en avant, densément ruguleux-ponctué en 
arrière et muni d’une ligne médiane lisse, distinctement 
saillante. Elytres un peu plus de moitié plus longues 
que le prothorax, pas très profondément ponctuées- « 
striées ; interstries remarquablement ruguleux, couverts … 
de rangées de points assez fins, pas très écartés; extré- 
mité presque verticalement tronquée; impression à peu 
près ovalaire, plus étroite que les élytres et assez fine- 
ment ponctuée; bord latéral crénelé, portant trois dents 
légèrement saillantes inclinées en dedans, dont l’infé- « 
rieure se trouve entre le milieu et le bord apical. 1 

©. Dents de la troncature tout prés du bord 
latéral. HOT 

©. Dents de la troncature obtuses, deuxième et troi- 


sième situées plus en dedans; extrémité des élytres + 


d’un rouge brunâtre clair. 


SCOLYTIDES 115 


Long. 3 mil. — Bostrichus suturalis Gyll. Ins. Suec. IV. p. 622 
(Q) — Bostr. nigritus GyIl. L. e. p. 623 (œ) — Tomicus suturalis 
Eichh., Rat. Tom. p. 270 — id., Eur. Bork. p. 242. 


Var. Brun de poix, jaune brunâtre ou jaune pâle 
(immature). 

En général plus petit, plus étroit et ordinairement 
presque de moitié moins grand que le laricis, dont il se 
distingue nettement par les sutures de la massue 
antennaire arquées, à convexité dirigée vers la base; 
Pimpression du bord antérieur du front est plus faible ; 
le prothorax un peu plus rétréci en avant, plus gros- 


Ssièrement et plus densément ponctué en arrière, tou- 


jours muni d'une ligne médiane lisse, les stries de points 
sont plus fines, les interstries plus ruguleux, la tronca- 
ture est plus étroite et plus finement ponctuée, sur ses 
bords, les dents chez la © sont plus obtuses et plus 


. rapprochées de la suture. Chez les individus les plus 


colorés, les fémurs et les tibias sont noirs ou bruns de 
poix et lies tacses seuls ferrugineux. Il se distingue en 
outre des précédents par les dents de la troncature qui 
font suite aux premier, troisième et sixième interstries, 
de sorte que la dent inférieure (comme chez le laricis) 
est placée bien au delà du milieu et que l'intervalle qui 


- la sépare de la deuxième est plus large, et rempli par 


deux denticules tuberculeux du bord latéral. 

Cet insecte a été confondu, le mâle surtout, par un 
grand nombre d'auteurs anciens avec le laricis; il ect 
également répandu dans la plus grande partie de l’Eu- 
rope, de la Laponie à la Croatie et à la Dalmatie. 

Il vit aussi bien dans l’Abies excelsa que dans le Pinus 
sylvestris, sous les écorces minces des parties les plus 
élevées des arbres, sous celles des tiges des arbres 


. d'âge moyen, ainsi que dans le bois de chauffage, quel- 


sur Qu Nas USE 
Fan, “r ; : 


quefois même sous l'écorce des souches. On le rencontre 
Souvent en compagnie des T. proximus et T'. laricis, 
mais toujours dans des galeries particulières. Il n’est 
pas rare d'y trouver avec lui le Crypturgus pusillus. 


12. Tomicus curvidens Germ. : 
Etroit, cylindrique, noir de poix, médiocrement bril- 


116 XYLOPHAGES D'EUROPE 


lant, à pubescence très longue, d’un jaune brunâtre; 
antennes et pattes de même couleur. Prothorax trans- 
versalement impressionné de chaque côté du disque, 
finement et non densément ponctué en arrière, à ligne 


médiane distincte, lisse. Elytres à stries très profondes 


et s’élargissant en arrière (surtout -chez les mâles); 
interstries rétrécis postérieurement et couverts de ran- 
gées de points fins; troncature verticale peu densément 
ponctuée, fortement tuberculée sur les bords et munie 
de trois dents très fortes, dont l'inférieure est située 
tout près de l'extrémité. 

Oo’. Front à pubescence fine; élytres à stries crénelées 
très profondes et dents très fortes, recourbées; la dent 
supérieure est dirigée en haut et la deuxième recourbée 
et dirigée en bas. 


©. Front muni d'une touffe de poils longs, serrés, d’un | 


jaune d’or; élytres plus finement crénelées- striées, à 
dents plus courtes. 


Long. 2,5 — 3,2 mill. — Bostrichus curvidens Germ. ; Ratz. — Tomi- 


cus curvidens Eichh., Rat. Tomic. — id., p. 245. 


Var. a. Brun de poix plus ou moins clair, ou ferrugi- « 


neux (immature). 
Var. b. De moitié ou d’un tiers plus petit. 
Très distinct des précédents par l'impression trans- 


verse de chaque côté du prothorax plus forte, la ligne « 
médiane lisse plus nette, les stries crénelées des élytres « 


plus profondes, distinctement élargies en arrière, les 
interstries plus étroits postérieurement; les dents de la 
troncature, beaucoup plus fortes chez les mâles, sont 
placées à peu près comme dans le suturalis : la supé- 


rieure dirigée en haut, la deuxième analogue à celle du 


bidens est en crochet, recourbée en dedans et en bas, 


la troisième tout près de l'extrémité est aussi générale- « 
ment recourbée. La © se distingue surtout par la touffe M 
de longs poils serrés et d’un jaune d’or que porte le M 
front; les stries ponctuées sont sensiblement plus fines « 
que chez le o” et les dents de la troncature sont plus 


courtes et plus sensiblement reculées vers l’intérieur; 


entre la deuxième et la troisième se voient, comme dans 


SCOLYTIDES 117 


daricis et suturalis, deux tubercules distincts quisouvent 
A longent en dents saillantes. Le curvidens se dis- 
tingue particulièrement par les bords de la troncature 
crénelés et l'existence à la suture d’une crénelure com- 
mune qui fait paraître l'angle sutural plus ou moins 
obtus. 

Quoique le curvidens ait été signalé dans certains cas 
sous les écorces des Pins, Sapins, Mélèzes etc., Eichhoff 
croit que son arbre de prédilection est le Sapin ordinaire 
{Abies pectinala), surtout lorsque cette essence consti- 
tue des forêts d’étendue considérable. 


43. Tomicus longicollis Gyll. 


Très allongé, cylindrique, noir ou brun de poix, bril- 
_lant à pubescence gris brunâtre; antennes et pattes 
ferrugineuses. Prothorax deux fois plus long que large, 
transversalement impressionné sur le dos de chaque 
côté, finement et éparsement ponctué en arrière, à large 
ligne médiane lisse. Elytres très étroites, profondément 
ponctuées-striées : interstries plans, les alternes munis 
sur le dos de quelques points isolés en lignes : tronca- 
ture presque verticale, approfondie le long de la suture, 
irrégulièrement denticulée ou indistinctement renflée 
sur les bords. 

cg‘. Prothorax cylindrique; troncature munie à ses bords 
d'environ cinq dents, dont la 2e renflée en verrue à son 
extrémité et dirigée en dedans. 

©. Prothorax régulièrement rétréci en avant; élytres 
à peine impressionnées en arrière, offrant, au lieu de la 
2e dent, un bourrelet indistinct; les autres dents tubercu- 
liformes. 


Long. 3-5 mill. — Bostrichus longicollis Gyll. — Tomicus longi- 
collis Thoms.; Eichh. — Tomicus oblitus Perris, Ann. Soc. ent. 
Fr. 1862, p. 218; — Eichh. Eur. Bork. p. 248. 


Var. Plus petit, à peine 3 mill. de long; prothorax plus 
profondément ponctué en arrière. 

Distinct par sa forme allongée; très étroit, le pro- 
thorax surtout. Varie beaucoup de taille, les plus petits 
individus étant à peine plus grands que le suturalis, 


A ON CPR SE er SN ET At ES AS CAR EE Po, | CNP. CET CII 2 SI VAL: E 7e PA 2, AT 
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118 XYLOPHAGES D'EUROPE 


les plus grands aussi larges que le proximus mais de | 
moitié au moins plus longs. Le mâle, nettement cylin- 


drique, tronqué presque verticalement à l'extrémité, est « 


muni aux bords latéraux de la troncature d'environ cinq 
dents dont la 2e est renflée en forme de verrue ou de 
nodule, se terminant par une pointe aigüe dirigée sur la 
suture. La femelle a le prothorax régulièrement rétréci " 


en avant, de sorte qu'il présente à peu près la forme de 


celui de l’Hylurgus ligniperda. Au lieu de dents, la ” 
 troncature porte seulement des bourrelets obsolètes, 
confondus les uns avec les autres ou des granulations 
crénelées ; la suture fait saillie entre deux sillons; la 
massue antennaire est distinctement plus large que 
longue, obtusément tronquée à l’extrémité. 
Espèce assez rare, répandue dans toute l’Europe, 
depuis la Scandinavie jusqu’au midi de la France et en 
Corse : elle vit sous l'écorce des différents Pinus (syl- 
vestris, laricio, nigricans et marilima). Elle a été étu- 
diée par Perris qui l’a trouvée dans les Landes sous les 
_ écorces du dernier de ces arbres. 


IT. Prosternum sans appendice entre les hanches. 
Tibias antérieurs étroits, nullement élargis en avant. 
Troncature des élytres non ponctuée. TR 

Remarque. — Thomson et, après lui, Ferrari et Red- = 
tenbacher ont placé le chalcographus et le bidens dans 
le genre Pityophthorus, principalement à cause du 
manque de l’appendice du prosternum et de la forme 
étroite des tibias, mais la construction toute spéciale 
des parties de la bouche ainsi que celle de la massue 
_ antennaire, non moins que l’absence du rebord élevé de 


la base du prothorax, qui existe toujours dans le genre. 1 


Pityophthorus s'opposent complètement à cette manière 
de voir. On pourrait bien plutôt, à mon avis, trouver là 
des élements suffisants pour la création d’un genre par- « 


ticulier, qui comprendrait avec les trois dernières espè- 


ces ( chalcographus, bidentatus, quadridens), leurs con- à 
génères exotiques (1}. ; 


(1) Gén. Pityogenes Bedel (Faune du Bassin de la Seine, VI, 
P: 397). 115 


SCOLYTIDES 419 


a. Elytres seulement marquées de rangées de points . 
fins à la base et effacés après le milieu; interstries lar- 
ges non ponctués. Front de la femelle profondément 
excavé. Elytres munies en arrière d’un sillon longitu- 
dinal profond et de chaque côté de trois dents recour- 
bées en dedans et parallèles à la suture. 


14. Tomicus chalcographus Linné, 


Médiocrement étroit, petit, presque glabre, d'aspect 
huileux. Prothorax et élytres noir ou brun de poix, le 
reste du corps ferrugineux plus ou. moins clair. Pro- 
thorax muni de chaque côté du disque d’une impression 
transverse, rétréci avant le milieu par un léger étran- 
glement,;, éparsement et finement ponctué en arrière, 
portant à la base une ligne médiane et, de chaque côté, 
une tache indistincte, toutes lisses. Elytres marquées 
seulement à la base de rangées de points très fins, com- 
plètement effacées à partir du milieu, interstries lisses; 
stries juxtasuturales non approfondies en avant, lisses 
en arrière où elles sont élargies et profondes le long de 
la suture et munies de chaque côté de trois dents à peu 
près égales entre elles, souvent rembrunies à la pointe. 

g. Front convexe; dents de l'extrémité des élytres 
dirigées en haut et au-dedans : la première située près 
du milieu de la longueur de l’élytre. 

©. Front profondément excavé,; les trois dents plus 
courtes et en même temps plus aigües, sont plus dis- 
tinctement dirigées en arrière. 


Long. 4,5-2 mill. — Dermestes chalcographus Lin. — Bostrichus 
chalcographus Fabr.; Ratz. — Püyophthorus chalcographus 
Thoms., Skand. Col VII, p. 367 — Tomicus chalcographus Eichh. 
Æur. Bork. p. 249. , 


Var. Entièrement jaune brunâtre ou jaune pâle (imma- 
ture). 

La plus petite espèce du genre; très semblable aux 
deux suivantes et assez souvent confondue avec la 
forme à trois dents du quadridens, mais toujours moins 
pubescent et distinct surtout par son aspect comme 
huileux; le prothorax est plus finement ponctué en 


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ROME ANT NE FR PUR. LÉ PE PRE TI 


120 XYLOPHAGES D'EUROPE 


arrière, la ligne médiane moins saillante, les élytres 
offrant, seulement à la base, des rangées de points, qui 
disparaissent complètement en arrière après le milieu; 
interstries le plus souvent lisses ; l'extrémité des élytres 
_est seulement sillonnée le long de la suture et toujours 
munie de trois dents à peu près égales, placées les unes. 
derrière les autres près de la suture; chez la femelle 
elles sont généralement beaucoup plus faibles, plus 
rapprochées les unes des autres en arrière et toujours 
très distinctes; pattes entièrement d’un ferrugineux 
uniforme; front toujours fovéolé chez la femelle. 
Répandu dans toute l’Europe. Son arbre de prédilection 
est le Sapin (Abies excelsa); il à cependant été signalé 
également dans d’autres Conifères (Mélèzes, Pins, etc.), 
mais il est à noter qu'il a pu être souvent confondu avec 
les deux espèces suivantes et notamment avec la variété 
à trois dents du quadridens. Il accompagne souvent le 
typographus dans les mêmes arbres; mais tandis que 


A 


ce dernier envahit les parties inférieures à écorces- 


| épaisses du tronc, le chalcographus vit plus près de la. 
cime et dans les branches. Printemps. 


aa. Elytres, soit orbiculairement impressionnées en 
arrière et munies au bord supérieur de l’impressien 
d’une dent recourbée en crochet (g), soit étroitement. 
sillonnées de chaque côté près de la suture, avec les 
bords renflés en bourrelet (©). Front toujours convexe, 

b. Extrémité et bords latéraux de la troncature pos- 
térieure crénelés et munis de soies piliformes (o)- 
Milieu du bord latéral sans denticule élargi, en arrière 
de la dent supérieure courbée en crochet; chez les 
femelles une simple verrucosité plus ou moins indis- 
tincte sur le bourrelet latéral. 


45. Tomicus bidentatus Herbst. 


Médiocrement étroit, noir de poix, assez brillant, à. D 


pubescence grise et fine ; assez souvent l'extrémité des. 
élytres est d’un brun de poix, ainsi que les fémurs et 
les tibias; antennes et tarses ferrugineux. Prothorax 


transversalement impressionné, de chaquecôté, au milieu 


# 


SCOLYTIDES 121 


de sa longueur, rétréci en avant, assez profondément 
ponctué en arrière, avec une ligne médiane lisse et 
saillante et de chaque côté une tache lisse assez dis- 
tincte. Elytres à fines rangées de points, plus serrés sur 
les côtés, un peu plus profonds et plus clair-semés sur 
le disque. 

g. Troncature large, orbiculaire, plane et lisse, munie 
de chaque côté, à son bord supérieur d’une grosse dent 
en crochet, recourbée en bas. 

Q. Troncature sillonnée de chaque côté de la suture 


. qui est saïillante, renflée en bourrelet sur les côtés. 


Long. 2-23 mill. — Bostrichus bidentatus Herbst, Fuessl. Arch. — 
Bostrichus bidens Fabr., Ratz. — Pityopthorus bidens Thoms., 
Skand. Col. — Tomicus bidentatus Eichh., Eur. Bork. p. 253. 


Var. a. Elytres et pattes ou corps tout entier brun de 
poix ou ferrugineux (immature). 
Var. b. Troncature (c) portant en plus de la dent en 


crochet un denticule très rapproché de la suture. 


Var. c. ©. Front muni d'une fovéole aciculée. — Bos- 
trichus trepanatus Nœrdl., Stettin. ent. Zeit. 


Analogue au chalcographus et souvent confondu avec 
lui, mais en général plus grand, plus densément pubes- 
cent et autrement brillant; prothorax beaucoup plus 
profondément ponctué en arrière, à ligne médiane sail- 
lante ; rangées de points des élytres plus serrées, plus 
distinctes, surtout latéralement où elles se prolongent 
jusqu à la troncature; fémurs et tibias plus foncés, sur- 
tout dans les exemplaires complètement développés. Le 
mâle se distingue en outre par la troncature plus large 
orbiculaire, très nettement rebordée et munie de chaque 
côté d'une grande épine courbée en crochet dirigée en 
bas ; la femelle, par son front non fovéolé et l'extrémité 
des élytres non épineuse. 

Répandu dans toute l'Europe, partout où prédominent 
les forêts de Pins (Pinus strobus, maritima, austriaca, 
pumalio, et surtout sylvestris qu’il paraît préférer) : 
il vit principalement dans les parties où l'écorce est le 
plus mince et s'établit près du sommet dans les arbres 


122 XYLOPHAGES D'EUROPE 


les plus âgés. Il compte parmi les plus nuisibles et 
paraît du printemps à l'été. 


bb. Extrémité et bords latéraux de la troncature pos- 
térieure sans crénelures ni soies piliformes; mais chez 
le &', il existe au milieu du bord externe, en arrière de 
la dent recourbée en crochet, un denticule conique et « 
aigu qui, chez la ©, est remplacé sur le bourrelet latéral - 
par une petite verrue obtuse. 


16. Tomicus quadridens Hartig. 


Etroit, noir de poix assez brillant, pubescence fine et 
grise, élytres d’un rouge brunâtre à l'extrémité, ainsi 
que les antennes ét les tarses. Prothorax transversale- 
ment impressionné de chaque côté au milieu, rétréci en 
avant, assez éparsement et finement ponctué en arrière, « 
muni d’une ligne médiane et d’une petite tache lisse de 
chaque côté. Elytres finement et densément ponctuées- 
striées. | 

g. Troncature large, orbiculaire, lisse, dont le bord 
très mince est muni de chaque côté d’un fort crochet 
courbé en arrière et au milieu d’un denticule conique 
aigu. 

Q. Troncature sillonnée de chaque côté de la suture 
rebordée en bourrelet, portant deux petits tubercules 
verruciformes. 


Long. 1,4-2,3 mill. — Tomicus quadridens Hartig, Thoms. ; Rice. 
Eur., Bork., p. 259. 


Var. a. Il existe un denticule conique au-dessus du 
crochet du G!. 
Var. b.? Plus grand, rangées de points des élytres 


plus profondes, bords de la troncature munis de trois 


fortes dents. — Tomicus bistridentatus Eichh. Rat. 
Tomic. p. 284 var E. 4 

Var. c. Q Un bouquet de poils gris et SeITÉS COUVrant 
tout le front. Troncature munie de 4 dents saïllantes. 


Cet insecte qu'on recontre dans diverses parties de ; 
l'Allemagne et aussi en Dalmatie, Italie, Grèce, etc. a « 


TEE EE L'ERSRRES PEER SNS ES MMNRSRER | PRIT Pa 


; 


SCOLYTIDES 123 


été généralement regardé comme une simple variété du 
précédent. Ayant eu l'occasion d'en examiner de nom- 
breux exemplaires, ainsi que leurs galeries Eichhoff 
a dû sans hésitation le considérer comme espèce réel- 
lement distincte. 

Il est en général plus étroit, relativement plus petit, 
le prothorax est plus finement et en outre plus éparse- 
ment ponctué en arrière; les stries suturales posté- 
rieures sont moins profondes, les fémurs et les tibias plus 
foncés. Tandis que le rebord de la troncature du biden- 
tatus o!, muni de légers tubercules crénelés et sétigères, 
se prolonge sensiblement à l'extrémité comme dans le 
curvidens, il est dans le quadridens type, aminci et 
coupant, sans tubercules crénelés, et avec l'extrémité 
suturale nettement rectangulaire. La femelle porte a la 
troncature quatre tubercules verruciformes au lieu et 
place des denticules du mâle. 

Mai à Juillet. Vit dans les brindilles ou les rameaux à 
écorce mince des Pins. 
_ Eichhoff a rencontré dans les galeries de ponte du 
quadridens plusieurs exemplaires d’un Læmophlœus 
analogue au L. hypobori Perris, mais probablement 
nouveau, qui doit vivre en parasite aux dépens des 
œufs ou des larves. 


E (cf. p. 89). Tibias fortement comprimés vers la par- 
tie antérieure, à arête externe arquée, dentée en scie. 
Prothorax uniformément recouvert sur totte sa surface 


de granulations en forme d’écailles. Elytres sans rebord 


saillant à l'extrémité. 
25° genre DRYOCOETES Eichhoff. 


Funicule antennaire de cinq articles; massue obli- 


quement tronquée, spongieuse à l'extrémité, solide à la 


partie postérieure, qui recouvre une partie des articles. 
Prosternaum muni d'un appendice distinct entre les 
hanches. Tibias larges, comprimés, arqués en avant à 
l’'arête externe; tarses antérieures rétractiles dans une 
cavité des tibias. Prothorax couvert uniformément de 


124 XYLOPHAGES D'EUROPE SE Se 4 


points dont les intervalles sont granulés en forme » 
d’écailles, sans rebord basal saillant. Menton largement : 
cordiforme, portant à son extrémité une petite languette; 

lobes maxillaires munis en dedans de soies comprimées 
en forme d’aiguillons; sous-menton court, transverse, 

profondément échancré en avant. 


a. Elytres finement ponctuées-striées; stries juxta- 
suturales presque également fortes de la base à l’ex- 
trémité 

b. Points des rangées des interstries plus fins et plus « 
épars que ceux des stries principales. 

c. Stries juxtasuturales non approfondies à la tronca- « 
ture; suture non saillante. Prothorax offrant sa plus 
grande largeur au milieu. 


1. Dryocoetes autographus Ratz. 


Brun, plus ou moins foncé, médiocrement brillant, à « 
pubescence longue et grise. Prothorax ovale, rétréci en « 
avant et en arrière, régulièrement couvert partout de « 
points assez grossiers, squamiformes, muni d’une ligne « 
médiane légèrement saillante, parfois obsolète. Elytres … 
sensiblement plus larges que la base du prothorax, à 
épaules saillantes; assez fortement striées-ponctuées; 
stries juxtasuturales à peine approfondies; interstries « 
larges, à rangées de points fins; extrémité simplement « 
convexe. 


Long. 3-4 mill. — Bostrichus autographus Ratz. — Dryocoetes auto- 
graphus Eichh., Rat., Tomic. — Bostrichus villosus Gyll., Ins. 
Suec. IL p. 361 : — Eichh. Eur. Bork. p. 261. 


Généralement plus grand que les suivants dont il se … 
distingue par la forme de son prothorax arqué latérale- « 
ment et élargi vers le milieu, les fines stries de points” 
des élytres, dont la juxtasuturale est à peine plus pro- : 
fonde et leur extrémité régulièrement convexe. 

Répandu dans toute l’Europe, sur les Sapins, il vit. 
principalement sous les écorces épaisses, encore suc- « 


> SCOLYTIDES 195 


culentes des vieilles souches, ou sous celles des arbres 
plus ou moins endommagés et gisant par terre. 


cc. Strie juxtasuturale très profonde à la troncature; 
suture saillante. 


2. Dryocoetes alni Georg. 


Noir ou brun de poix, antennes et pattes ferrugineuses ; 
médiocrement brillant, à pubescence fine, d’un gris jau- 
nâtre. Prothorax rétréci en avant, faiblement arrondi 
sur les côtés, ses angles postérieurs obtusément arron- 
dis ; régulièrement et densément couvert sur le disque 
de rugosités en forme d’écailles; ligne médiane de la 
base raccourcie en avant et en arrière. Elytres assez 
finement striées-ponctuées, stries jJuxtasuturales dis- 
tinctement approfondies, surtout en arrière; interstries 
à rangées de points très fins; extrémité convexe, arron- 
die, munie d’un sillon longitudinal de chaque côté de la 
suture qui est saiïllante. 


Long. 2 — 2,3 mill. — Bostrichus alni Georg., Stettin. ent. Zeit. 1856 


p. 59. — Bostrichus Marshami Rye, Ent. Month. Mag. — Dryo- 
coetes alni Eichh., Rat. Tomic. p. 288. — id, Eur. Bork. p. 263. 


Var. Elytres ferrugineuses ou même l'insecte en 
entier brun ou brun jaunâtre (immature), 

Analogue au villosus, mais généralement plus petit, 
plus foncé, moins densément pubescent, avee les pattes 
ferrugineuses; prothorax plus arrondi sur les côtés, à 
angles postérieurs obtus; stries ponctuées des élytres 
beaucoup plus fines, strie juxtasuturale moins profon- 
dément sillonnée. Se distingue de ses divers congénères 
par le double sillon de la troncature. 

Paraît n'avoir été trouvé jusqu’à présent que dans le 
nord de l'Allemagne et en Angleterre. Vit et pond dans 
lPAlnus glutinosa. Du printemps à l'été. 


bb. Points des rangées des interstries peu différents 
de ceux des stries principales. 
d. Troncature plane, lisse et brillante. 


À “2e +: RME TRE a es PR ve br PO à Lx ce EE m2 ERP. CE 
>| ca x : HS & 2 LG Mer KT 


126 XYLOPHAGES D'EUROPE - En 


3. Dryocoetes coryli. Perris. 


Très allongé, étroit, cylindrique, brun de poix ou jaune M 
brunâtre, médiocrement brillant, à pubescence fine;” 
antennes et pattes ferrugineuses. Prothorax beaucoup M 
plus long que large, faiblement arrondi sur les côtés, 
distinctement et régulièrement rétréci en avant et en « 
arrière; angles postérieurs arrondis; marqué, sur le * 
disque, de points tuberculés grossiers et serrés en avant, « 
un peu plus fins et plus éspacés en arrière, muni près 
de la base d’une ligne médiane lisse bien marquée. « 
Elytres très étroites, distinctement plus larges que la « 
base du prothorax, couvertes de rangées indistinctes de M 
points fins, ceux des rangées principales et des inters- « 
tries assez espacés et à peine différents les uns des” 
autres, de sorte qu'à première vue les élytres semblent « 
couvertes d’une ponctuation irrégulière et dispersée; « 
déclivité postérieure verticalement abrupte; la suture, ; | 
quelque peu saillante, est accompagnée de chaque côté 
d’un sillon longitudinal lisse et peu profond. | 


Long. 1,7 — 2 mill. — Bostrichus coryli Perr., Ann. Fr., 1853, p. 78." 
— Dryocoetes coryli Eichh., Rat. Tomic., p. 292; id., Eur. Bork. 
p. 239. 


De la forme étroite du Xylocleptes bispinus, mais ë 
beaucoup plus petit et distinct par la sculpture de la. 3 
massue antennaire ; il se différencie facilement des 


dans le Se des Landes; trouvé aussi en Thu-, s 
ringe, en Westphalie. Paraît ordinairemen en mai. 


dd. Troncature convexe munie de rangées de points. u 


4. Dryocoeles aceris Lindemann. 


"2 


Très étroit, allongé, cylindrique, noir ou brun de poix 
presque glabre, passablement brillant; antennes et” 


SCOLYTIDES 127 


pattes ferrugineuses. Prothorax beaucoup plus long que 
large, faiblement arrondilatéralement, également rétréci 
en avant et en arrière, ruguleusement tuberculé sur le 
devant du disque, couvert plus en arrière de points épars 
presque fovéolés et muni d’une ligne médiane lisse. 
Elytres allongées, étroites, de la largeur du prothorax 
au milieu, transversalement ruguleuses, irrégulièremen t 
parsemées de points grossiers, à peine disposés en ran- 
gées et aussi enfoncés dans les interstries que dans les 
rangées principales; stries juxtasuturales légèrement 
approfondies à la troncature, nullement creusées en 
sillons, mais striées-ponctuées. 


Long. 2 — 2,5 mill. — Dryocoetes aceris Lindem.; — Eichh., Rat. 
Tomic. p. 294. ; id., Eur. Bork. p. 266. 


Très semblable au coryli, mais la partie postérieure 
du prothorax et les élytres sont beaucoup plus profon- 
dément ponctuées et au lieu du sillon lisse de cette 
espèce, 1i existe dans celle-ci quelques stries ponctuées 
obsolètes à la troncature; les sutures de la massue 
antennaire sont aussi plus fortement arquées. Cette des- 
cription à été faite sur un exemplaire typique commu- 
niqué par Lindemaun. Il vit dans des rameaux de la 
grosseur du doigt de l’Acer platanoïdes et paraît n'avoir 
pas été trouvé ailleurs qu’à Moscou. 


aa. Elytres fortement crénelées-striées, profondément 
sSillonnées le long de la suture et surtout en arrière. 


5. Dryocoetes villosus Fabr. 


Jylindrique, brun de poix ou ferrugineux, médiocre- 
ment brillant, à pubescence jaunâtre très longue. Pro- 
thorax en demi ellipse, rétréci en avant, tronqué presque 
droit à la base, où il égale la largeur des élytres; angles 
postérieurs obtusément droits; densément couvert sur 
tout le disque de granulations serrées, sans trace de 
ligne médiane lisse. Elytres à stries de points très pro- 
fondes, portant sur les étroits interstries des points bien. 
- plus fins, mais encore assez profonds; strie juxtasutu- 


128 XYLOPHAGES D'EUROPE | ‘4 


rale fortement approfondie, plus particulièrement élargie Î L 
en arrière, où elle prend la forme d’un sillon profond. 


Long. 2,3 — 3 mill. — Hylesinus villosus Fabr. — Bostrichus villo-. 
sus Ratz. — Dryocoeles villosus Eichh., Rat. Tomic.; id., Eur. « 
Bork. p. 264. 


Var. Prothorax offrant des points enfoncés. . 

Plus petit que l’autographus, à pubescence très longue 
et serrée; prothorax non rétréci en arrière et grossière- M 
ment ponctué-granulé sur tout le disque; distinct. 
surtout par ses élytres profondément et régulièrement 
striées-ponctuées et sillonnées le long de la suture; 
tibias, surtout les postérieurs, moins dentés en scie à «M 
l’arête externe, et munis plutôt de dents épineuses assez” 
fortes; sutures de la massue antennaire non arquées, « 
comme chez l’autographus, mais presque droites. 1 

5e trouve à peu près dans toute l’Europe. Il vit sur-« 
tout dans le Chêne, mais a été rencontré également dans 
le Châtaignier. 


èe sous-groupe. 


Insectes vivant dans l’intérieur du bois (cf. page 56). 


AA. Lobes maxillaires munis en dedans d’une frange « 
de soies piliformes trés serrées, arquées en faucille à 
leur extrémité, stries juxta-suturales non cu à peine” 
approfondies. — Se développant exclusivement dans 
l'intérieur même du bois ou dans des noyaux de fruitsm 
extrêmement durs. 

a. Yeux simples; massue antennaire articulée au 
moins à l'extrémité. 53 

b. Tibias droits, obliquement tronqués à l’extrémité.« 
épineux en dehors: corps presque ovalaire; prothorax 
uniformément granulé ponctué. “4 


26e genre CoccoTryPEs Eichh. 


Massue antennaire obliquement tronquée à l'extrémité 
qui est spongieuse; elle est cornée et solide à la basem 


Evreux — Imp. de l'Eure. L. Odieuvre. 


SCOLYTIDES 129 


et à toute la face postérieure; funicule de cinq articles; 
« prosternum sans appendice entre les hanches; tibias 
élargis en avant et obliquement tronqués ; corps ovalaire. 
obtusément atténué en avant; prothorax uniformément 
granulé, plus large que long. 

Une seule espèce, parmi les six qui appartiennent à 
ce genre, à été jusqu'ici apportée vivante en Europe par 
| les navires de commerce. 


1. Coccotrypes dactyliperda Fabr. 


Ovale oblong, brun marron, terne, à pubescence grise. 
Prothorax rétréci antérieurement, densément ponctué- 
granulé sur toute sa surface. Elytres convexes presque 
depuis le milieu jusqu'à l'extrémité, très densément, 
… finement et régulièrement striées-ponctuées, arrondies 
- simplement en arrière. 

©’. Beaucoup plus petit; élytres moins convexes, en 
ovale globuleux. 


Long. 2. — 2,5 mill. — Bostrichus dactyliperda Fabr., Syst. EI. — 
Coccotrypes dactyliperda Eichh. Rat. Tomic. — id., Eur. Bork. 
p. 267. — ? Bostrichus palmicola Hornung, Stettin. ent. Zeit., 
1846, 309. 


mu Beaucoup plus petit et moinscylindrique que le D. auto- 
h graphus, prothorax moins élargi sur les côtés et plus 
M densément granulé sur le disque; élytres plus convexes 
d'avant en arrière et munies de rangées de points 
… beaucoup plus fins, plus rapprochés et égaux entre eux. 
Le ©, qui est vraisemblablement identique au palmicola 
Hornung, est beaucoup plus petit et plus court; ses 
élytres presque globuleuses le rapprochent du Xyleborus 
dispar o7. 

Il vit dans les noyaux de dattes et dans ceux des fruits 
du Palmier nain (Chamaerops humilis); on l’a rencontré 
également dans les noix de Bétel (Areca catechu). On 
le trouve souvent en Europe dans les magasins conte- 
nant ces divers fruits. 


… bb. Tibias comprimés en avant où ils sont arqués et 
finement dentés en scie, ou crénelés à l’arête externe. 


L'Abeille, vol. XX VII. 9. 


130 XYLOPHAGES D'EUROPE 


Corps cylindrique. Prothorax ruguleux en avant, fine 
ment ponctué ou lisse en arrière. 


27e genre XYLEBORUS Eichh. 


Prosternum sans appendice, échancré jusqu'aux 
hanches. Tibias élargis antérieurement, comprimés; 
arête externe arquée, dentée en scie; tarses rétractilesM 
sur les tibias. Corps cylindrique: Prothorax et élytres 
sans rebord à la base, le premier ruguleusement granulé« 
en avant, ponctué ou lisse en arrière, offrant souvent 
sur le disque en son milieu un tubercule obtus ou un 
bourrelet transversal ombiliqué. Elytres régulièrement 
ponctuées-striées; strie juxta-suturale non ou à peine 
approfondie. Ë 

On connaît environ 70 espèces de ce genre, répandues | 
dans tout l'univers et chez presque toutes celles dont 
on à pu observer les sexes, il existe entre le o et la 
de très grandes différences de formes : la femelle seule” 
paraît douée de la faculté de voler, tandis que les mâles 
ont dans beaucoup de cas les ailes inférieures atrophiées 
et souvent aussi les élytres soudées : par suite, l’'accou- 
piement ne peut avoir lieu que sur des points très voi- L 
sins de ceux où l’éclosion s’est produite. 

Tous se développent vraisemblablement dans l'inté-s 
rieur des troncs, et les larves, ainsi que les insectes par 
faits, doivent se nourrir principalement des sucs qui 
transsudent à travers les parois des galeries creusées… 
par les femelles et nullement du bois lui-même que less 
larves semblent ne pas attaquer. 4 


A. Prothorax presque sphérique, arqué latéralement, 
pas plus long que large. : 
a. Partie postérieure du prothorax presquelisse. Inters= 
tries beaucoup plus finement ponctuées que les stries 
principales. | 


4. Xyleborus dispar Fabr. 


Q Trapue, d’un noir profond ou brun de poix, à longue 
pubescence grise; antennes, tibias et tarses ferrugineux 
Prothorax globuleux, lisse en arrière. Elytres munies 


SCOLYTIDES 131 


jusqu'à l'extrémité postérieure de rangées de points 
régulières assez fines et de larges interstries portant 
une ligne de points extrêmement fins, qui, vers, la 
partie déclive se transforment en granules obsolètes; 
7e interstrie faiblement caréné à l'extrémité. 

cg Beaucoup plus petit, en ovale globuleux. Prothorax 
faiblement convexe abaissé et rétréci en avant. Pattes 
plus allongées. Aïles inférieures nulles. 


Long. ©* 2 mill., D 3 — 8,5 mill. — Apate dispar Fabr., Syst. 
EL. IT p. 382 — Bostrichus dispar Gyll., Ratz. — Xyleborus dis- 
par Eichh. Rat. Tomic. p. 320 — id. Eur. Bork. p. 269. 


Var. a. Elytres et pattes brunâtres ou corps tout entier 
brunâtre ou jaunâtre pâle (immature). 
Var. b. Rangées de points des élytres plus profondes et 
prothorax un peu plus court. 
Le mâle se distingue de la femelle par sa forme beau- 
coup plus globuleuse et très convexe d'avant en arrière ; 
- la femelle, par sa forme trapue, cylindrique, la couleur 
d'un noir foncé, le prothorax globuleux, très bossu, à 
peine sensiblement et très éparsement ponctué en 
arrière et les élytres déclives, faiblement convexes à 
l'extrémité et munies de chaque côté de la suture d’une 
très courte carène. 
—. Le dispar est répandu dans presque toute l'Europe et 
s'attaque à toute espèce d'arbres feuillus, Chêne, Hêtre, 
Charme, Bouleau, Frêne, Platane, Erable, Arbres frui- 
tiers, Châtaignier, Vigne, Grenadier, bois de Pernam- 
bouc, etc.; on a même constaté sa présence dans des 
“bois de construction résineux. Il est regardé comme un 
des plus nuisibles parmi les Scolytidæ, mais le tort qu'il 
peut faire aux arbres, n’est pas en rapport avec sa mau- 
vaise réputation. Il attaque préférablement les troncs 
abattus et ne semble s'adresser aux arbres sur pied que 
poussé par la nécessité. Paraït du printemps à l'automne. 
Le nombre des femelles est plus grand que celui des 
mâles et à la suite de nombreuses observations on est 
arrivé à conclure qu’il y avait au moins 4 femelles pour 
un mâle. On rencontre quelquefois dans les galeries du 
Wdispar les Colydium filiforme, Oxylæmus cæsus, Hypo- 


4132 XYLOPHAGES D'EUROPE 


phloeus bicolor, qui très probablement vivent en para- | 
sites, aux dépens des larves et des nymphes et peut-être 
aussi des insectes parfaits. 


aa. Prothorax à ponctuation assez profonde en arrière. » 
Interstries presque aussi pros ponctués que 
les stries principales. 


2. Xyleborus cryptographus Ratz. 


® Oblongue, cylindrique, noir de poix ou brunâtre, peu ; 
brillante, à pubescence grise. Prothorax presque orbi-M 
culaire, muni au milieu du disque d’une saillie obtuse, 
tuberculé en avant, assez densément et profondément 
ponctué en arrière. Elytres à rangées de points très 
serrés; ceux des interstries et des stries principales” 
peu différents les uns des autres ; obliquement et obtusé- 
ment arrondies à la déclivité, faiblement sillonnées de 
chaque côté de la suture : celle-ci saillante et munie 
comme les interstries de petites granulations. 

©’ Beaucoup plus petit, déprimé, jaune brunâtre rites 
Prothorax en rectangle allongé, lisse, brillant. Ponc-" 
tuation des élytres confuse. Pattes très grêles; tibias 
intermédiaires se prolongeant à l'extrémité en une épine… 
terminale munie de soies piliformes. 


Long. ©, 1,5 mill., ©, 2,3 mill. — Bostrichus cryptographus 
Patz. — Bostrichus villosus Ratz. 1. c. pl. XIIE f. 8 ©. — Xyle- 
borus cryptographus Eichh., Eur. Bork. p. 276. 


Ratzeburg a figuré, sous le nom de vwillosus ©, le 
véritable mâle de cette espèce comme Weise a pu s’en“ 
assurer par l’examen du type conservé dans la collec-« 
tion académique d'Eberswald. n° 

La © est facile à reconnaître par son prothorax pres- 
que globuleux, densément et distinctement ponctué en 
arrière et les points des élytres très serrés. Le mâle sem 
distingne par son apparence déprimée, le prothorax 
presque rectangulaire, lisse et brillant et l’épine termi= 
nale si caractéristique des tibias intermédiaires. ne | 

L'insecte a été signalé en Allemagne, Autriche, + 
Hongrie et France. On a indiqué qu'il vivait dans les 


SET 


SCOLYTIDES 133 


écorces décomposées du Peuplier noir; mais la forme si 
différente du mâle et de la femelle, propre au genre 
Xyleborus, et la forme des galeries font supposer qu'il 
doit se développer dans le. cœur même du bois et 
qu'on finira par y constater sa présence. 


A l4 


AA. Prothorax cylindrique à côtés droits, presque 


“parallèles. 


b. Partie antérieure du prothorax droite, au moins chez 
la femelle; l'organe tout entier presque rectangulaire. 
Corps noir ou brun de poix. Prothorax o7 largement 
excavé en avant et muni au milieu de son bord antérieur 
d’un denticule saillant. 


3. Xyleborus eurygraphus Ratz. 


Etroit, cylindrique, noir de poix, brillant, à pubescence 
grise et longue; antennes et tarses d’un jaune ferrugi- 
neux. Prothorax en rectangle oblong, assez profondément 
ponctué en arrière. Elytres ponctuées-striées à points 


k grands et serrés dans les stries; interstries larges 


munis de points écartés disposés sur une seule ligne; 
presque verticalement convexes à la déclivité et rugu- 
leusement ponctuées; portant sur le premier et le troi- 
sième interstries des tubercules obsolètes, munies en 
outre de chaque côté et près de la suture de deux tuber- 
cules assez forts; deuxième interstrie inerme. 

G Prothorax profondément excavé en avant, densé- 
ment ponctué, muni au milieu de son bord antérieur 
d'un tubercule recourbé en arrière. Ailes inférieures 
atrophiées. 


: Long., 3,5 — % mill. — Bostrichus eurygraphus Ratz. — Tomicus 


eurygraphus Perris, Ann. Fr. 1856 pl. XII f. 9. 10. — Xyleborus 
eurygraphus Eichh. Rat. Tomic. p. 355 — id. Eur. Bork. 2. 277. 


De la couleur noir de poix foncé du dispar, mais 
beaucoup plus étroit; prothorax plus allongé, presque 
droit sur les côtés et en avant (Q), obtusément avancé en 


“forme de corne au milieu de son bord antérieur (o'), en 


outre, à la déclivité postérieure, très abruptement con- 
vexe et muni près de la suture de quelques tubercules 


- dentiformes. 


134 XYLOPHAGES D'EUROPE 


Propre au midi de l'Europe: France méridionale, Corse, .« 
Styrie, Dalmatie, Grèce, et vraisemblablement Autriche 
et Allemagne du Sud. $e développe dans diverses 
espèces de Conifères (Pinus austriaca, P. maritima, 
P. laricio et sans doute aussi P. sylvestris.) D’après 
Perris, qui à si bien observé ses mœurs, il n’attaquerait 
que les vieux arbres. La femelle creuse seule les gale- 
ries de ponte, sans l’aide du mâle. Les galeries d'entrée 
et leurs branches latérales sont toutes cylindriques, de 
même dimension et les larves paraissent n’en creuser 
aucune. Perris les à rencontrées les unes derrière les 
autres, se nourrissant très probablement de la sève qui 
exsude à travers les parois. Leur développement doit « 
être très analogue à celui des dispar, monographus, 
etc. Du printemps à l'automne. : 


bb. Prothorax fortement arrondi en avant, au moins 
chez la femelle, offrant souvent chez le mâle une large 
impression et un denticule saillant, au milieu de la par- 
tie antérieure; dans ce dernier cas, tout le dessus de 
l'insecte est brunâtre clair ou brun roussâtre. 

c. Coloration noire ou brun de poix, avec les pattes 
et les antennes plus claires. 

d. Suture et troisième interstrie tuberculés sur la 
déclivité, deuxième sillonné. : 
e. Prothorax muni sur le milieu du disque d’un petit 
tubercule obtusément arrondi; finement mais distincte- 
ment ponctué en arrière. 


4. Xyleborus Pfeili Ratz. 


Allongé et étroit, cylindrique, noir de poix, brillant, à 
pubescence longue et jaunâtre; antennes et pattes fer- 


rugineuses. Prothorax distinctement plus long que large, « 


arrondi en avant, muni sur le milieu du disque d’un « 
tubercule élevé saillant; très finement et éparsément « 
ponctué (1) en arrière. Elytres finement ponctuées- 


striées; interstries ruguleux et munis d’une rangée de 


points plus fins ; déclivité obliquement déprimée, rugu- 


(1) Le texte porte, évidemment par erreur, « ponctué-strié ». 


y SR 


au 


SCOLYTIDES 135 


leusement ponctuée; suture faiblement saïillante, accom- 
pagnée de chaque côté de légers sillons; suture et 
troisième interstrie munis de tubercules dentiformes 
isolés. 


Long. 2,7 — 3 mill. — Bostrichus Pfeili Ratz., Forstins. — Bostrichus 
alni Muls et Rey, Opuse. — Xyleborus Pfeili Eichh., Rat. Tomic. 
p. 360 — id., Eur. Bork. p. 278. 


Très voisin de l’eurygraphus par l'aspect général et 
la couleur, à l'exception des pattes plus claires, et sans 
doute souvent confondu avec lui ou même avec le 
Saxesent,;, au point de vue des dimensions, il tient le 
milieu entre eux, il est à peine plus grand, mais un peu 
plus ramassé que le monographus. Le prothorax, obtu- 
sément arrondi antérieurement et très convexe, est 
tuberculé au milieu du disque et n'offre pas, comme 


l. dans le Saxeseni, de saillie transverse; la ponctuation | 


est distincte et très fine en arrière; les points des ran- 
sées des élytres sont beaucoup plus fins que dans l’eu- 
rygraphus; les interstries sont ruguleux et munis de 
rangées de points; la déclivité postérieure n’est pas 
fortement convexe, mais en pente oblique, légèrement 
plane et indistinctement ponctuée-ruguleuse: la suture 
et le troisième interstrie sont obsolètement granulés en 
arrière; on y remarque cependant, de chaque côté. trois 


Bou quatre tubercules plus saillants que les autres. 


- Le © de cette rare espèce paraît n'avoir pas encore 
été observé. — Allemagne, Autriche, Styrie et France; 
probablement sur les Bouleaux et les Trembles. 

Le Tomicus dryographus de Thomson, qui est cer- 
tainement distinct du dryographus Ratz., appartient 
probablement à cette espèce. 


ee. Prothorax portant sur le milieu du disque un léger 
bourrelet transversal; lisse en arrière. 


5. Xyleborus Saxesenti Ratz. 


® Allongée et étroite, noir de poix, à fine pubescence 
grise; antennes et pattes ferrugineuses. Prothorax plus 


ln long que large, portant sur le disque, un peu en avant 


136 | XYLOPHAGES D'EUROPE : 


du milieu, un léger bourrelet obsolète; lisse et un peu « 
brillant en arrière. Elytres assez brillantes, finement 
ponctuées-striées; interstries avec une seule rangée de 
points encore plus fins, finement granulés vers l’extré- 
mité; déclivité faiblement convexe, en pente oblique, à 
reflet comme savonneux; suture tuberculée ainsi que 
les troisième et quatrième interstries de chaque côté, 
le deuxième sillonné et lisse. 

o” Plus court, brunâtre pâle, plus longuement pubes- « 
cent, quelque peu déprimé, relevé en courbe d’arrière 
en avant; ailes inférieures atrophiées. 

Var. Prothorax brun de poix ou corps tout entier bru- 
nâtre ou jaune brunâtre (immature). 


Long. 2 — 2,4 mill. — Bostrichus SaxeseniRatz. — Xyleborus Saxe- | à 
seni Eichh., Rat. Tomic. — id., Eur. Bork. p. 299. — ©* Tomicus 
decolor Boiïeld., Ann. Fr., 1859, p. 473. 


A peine de moitié ou d’un quart plus petit que le 
précédent, prothorax sans tubercule arrondi au milieu 
du disque, mais offrant tout près de ce point et en avant, 
un léger repli obsolète; sur la moitié postérieure, il est» 
subopaque, comme graisseux ou résineux; même à un 
fort grossissement la ponctuation est à peine appré- 
ciable ; interstries des très fines stries normales munis 
en arrière, avant la déclivité, de quelques fines granu- 
lations et sur la déclivité elle-même, toujours d'aspect 
mat et savonneux; la suture et le troisième interstrie 
portent une rangée de petites granulations assez sen- 
sibles et presque rapprochées; par contre, le deuxième « 
interstrie est lisse et profondément sillonné. | 

Répandu non seulement dans presque toute l’Europe, E 
mais aussi dans les îles Canaries, l'Amérique du Nord 
et probablement au Japon (1). Il s'attaque à divers arbres \ 
feuillus et même à quelques Conifères. Il à besoin pour M 
son développement de bois abondamment pourvus de 
sève, qui, s'écoulant dans les galeries, sert à la nourriture « 
des larves et peut-être aussi à celle des insectes par-" 
faits. Paraît de mai à juin. 


(1) Se trouve également en Algérie. — (L. Bedel). 4 


SCOLYTIDES 137 


Les mâles sont beaucoup plus rares que les femelles 
et leur proportion est d'environ 10 sur 25 femelles. 


dd. Déclivité des élytres sans tubercules. 


6. Xyleborus angustatus Eichh. 


Noir de poix, subcylindrique, quoique légèrement 
rétréci en arrière; antennes et pattes ferrugineuses. 
Prothorax éparsement, mais distinctement ponctué en 
arrière. Elytres finement ponctuées-striées, obliquement 
déprimées à l'extrémité, très peu profondément sillon- 
nées près de la suture et couvertes sur les troisième et 
quatrième interstries de tubercules disposés en lignes; 
suture inerme. 


Long. 1,6 mill. — Xyleborus angustatus Eichh., Berl. ent. Zeits. — 
id., Eur. Bork. p. 282. | 


__Ressemble à s'y méprendre au Saxeseni, mais beau- 
coup plus petit (de la dimension du Pityophthorus 
Lichtensteini) et plus étroit; prothorax à ponctuation 
distincte et éparse en arrière; à la déclivité, la suture 
est inerme, tandis qu'il existe environ six tubercules 
denticulés et saillants sur le troisième interstrie et 
environ cinq à six sur le quatrième. 

M Cette espèce à été décrite sur un exemplaire de la 
k. Volhynie, provenant de feu Pfeil. 


cc. Corps tout entier brun rougeâtres ou brun jaunâtre 
uniforme. 

f. Elytres en pente convexe à la déclivité, ponctuées- 
striées et régulièrement munies sur tous les interstries 
de rangées de tubercules. 


1. Xyleborus dryographus Ratz. 


Etroit et allongé, cylindrique, brun rougeâtre, à pubes- 
Mucence fine et grise. Prothorax plus long que large, 
M distinctement ponctué en arrière. Elytres finement 
- ponctuées-striées, portant sur les interstries une rangée 
kde points encore plus fins, en pente convexe à la décli- 


138 XYLOPHAGES D'EUROPE 


vité, où les stries sont un peu plus enfoncées et la 
suture ainsi que les interstries suivants, régulièrement 
munis d’une rangée de petits tubercules. 

©" Plus court; prothorax largement excavé en avant 
et prolongé en tubercule médian, obtusément acuminé 
et recourbé en arrière. 


Long. © 2 mill., © 2,3 — 2,6 mill. — Bostrichus dryographus Ratz. 
— Bostrichus monographus Janson. — Xyleborus dryographus 
Eichh. Eur. Bork. p. 282. 


Souvent confondu avec le Saxeseni, même dans des 
traités entomologiques; il est sensiblement plus grand, 
toujours d’un brun rougeâtre; le prothorax est distincte- 
ment ponctué en arrière. et la déclivité des élytres 
régulièrement convexe (sans sillon longitudinal élargi), 


porte sur tous les interstries une rangée régulière de 


petits tubercules saillants; les stries normales sont aussi - 
plus profondes en ce point. 

Il se rencontre en Allemagne, Autriche, Styrie, Hon- 
grie, Transsylvanie, France, etc. On l'a trouvé exclusive- M 
ment dans les Chênes, presque toujours dans de vieux 
arbres malades et surtout dans ceux que la foudre a M 
endommagés. Il se développe aussi bien dans le tronc « 
que dans les grosses branches, ainsi que dans les troncs « 
abattus, mais renfermant encore un peu de sève. Il 
n’attaque jamais le bois sec, ni les jeunes arbres, ni les 
petites branches. On en trouve quelquefois à la fin de 
l'automne et dans l'hiver, serrés les uns derrière les 
autres dans leurs galeries, les mâles, en petit nombre, « 
au milieu des femelles. Sa manière de vivre paraît avoir 
beaucoup d’analogie avec celle du monographus. % 

L accouplement a lieu sans doute dans les anciennes 
galeries et le G'doit avoir les ailes inférieures atrophiées 
et impropres au vol. La proportion des g' aux femelles. 
est d'environ 1 à 14. 


ff. Elytres brusquement aplanies à la déclivité, et 


SCOLYTIDES 139 


8. Xyleborus monographus Fabr. 


Presque linéaire, subcylindrique, brun rouge ou bru- 
mâtre Clair, brillant, à pubescence grise. Prothorax 
beaucoup plus long que large, finement ponctué en 
arrière. Elytres finement ponctuées-striées: interstries. 
portant une rangée de points encore plus fins; déclivité 
plane, lisse, d'aspect savonneux, portant quatre tuber- 
cules dentiformes disposés presque en carré, assez. 
éloignés de la suture, et en outre quelques autres plus. 
petits au bord externe. 

c' Plus court; prothorax profondément excavé, pro- 
longé en avant en une petite corne recourbée en arrière; 
ailes inférieures atrophiées. 


Long. © 2 — 2,8 mill, — Q 2,3 — 3,2 mill. — Bostrichus: 
monographus Fabr., Ratz. — Xyleborus monographus Eichh.,. 
Rat. Tomic. p. 397. — id. Eur. Bork. p. 286. 


Var. Elytres ruguleuses, à rangées de points fins, 
presque obsolètes. 

Le plus étroit de tout le genre, toujours d'un roux 
brunâtre ou brun roussâtre; distinct par la déclivité 
plane, lisse, à quatre tubercules disposés en carré. 

Répandu dans toute l’Europe, il vit et se développe 
dans le Chêne; il choisit, pour sa ponte, de vieux arbres 
sur pied, soit malades, soit endommagés par la foudre 


: ou par la chute d’autres arbres au moment de l'abattage 


{on rencontre assez souvent dans ces conditions le 
Cerambyx heros et le Lymexylon navale); il s'adresse 
aussi aux vieilles souches abandonnées après l'abattage 
du tronc. En sa qualité de véritable perce-bois, il atta- 
que indifféremment les arbres écorcés ou non, s’intro- 
duit dans les galeries creusées par les générations anté- 
rieures et les prolonge pour atteindre les parties 
profondes où se trouve encore un peu de sève. Comme 
celles des précédents, ses larves paraissent se nourrir, 


non pas du bois, mais de l’exsudation de la sève. 


On rencontre assez souvent dans ses galeries Nemo- 


. soma elongatum, Colydium filiforme, Oxylæmus cæsus 


REX 
Le 20 
Lx 


£ 


et O. cylindricus, Hypophlœus bicolor, etc., qui cer- 


140 XYLOPHAGES D'EUROPE 14 


tainement vivent en parasites. Quant au Platypus cylin-« 
drus et au Lymexylon navale qui utilisent ses galeries 
pour leur ponte, le but dans lequel ils se rapprochent de 
cette espèce n’est pas connu. 4 


aa. Yeux toujours divisés en deux parties; massue : 
antennaire solide non articulée (Xyloteridæ). 


28e Genre TRYPODENDRON Stephens. 
(Xyloterus Erichson, Wiegm. Arch.) 


Corps cylindrique. Elytres sans denticules et au plus 
sillonnées à l'extrémité. Front profondément excavé (G') “ 
ou convexe (Q). Prothorax en rectangle transverse (g') 
ou globuleux (©). Prosternum échancré jusqu'aux han- « 
ches, sans appendice postérieur. Tibias largement com- « 
primés en avant, arqués et dentés enscieàl’aréteexterne 
et munis d’un sillon pour la réception des tarses. Insec- 
tes se développant dans l’intérieur du bois où ils disposent 
leurs galeries d’éclosion par échelons. Les œufs y sont 
déposés, non pas à droite et à gauche, mais en haut et = 
en bas et les larves se creusent dans les mêmes direc- À 
tions de courtes galeries. Ils ont deux générations par « 
an. La transformation en nymphe s'opère de telle sorte = 
que la tête est dirigée vers la galerie de ponte et les 
insectes parfaits se creusent un passage dans cette gale-. 
rie afin de s'échapper par l'ouverture qui a servi d'entrée 
à la mère. 1 


a).. Elytres sillonnées de chaque côté de la suture; 
prothorax d’un noir uniforme; massue antennaire dis- 
tinctement acuminée à l'extrémité interne. 


1. Tryprodendron domesticum Linné. 


Etroitement cylindrique, noir, antennes, tarses et. 
élytres jaune paille ; suture, bord latéral et extrémité de 
ces dernières noirs. Prothorax transversalement rugu-« 
leux. Elytres finement ponctuées-striées, sillonnées dem 
chaque côté de la suture ; angle sutural saillant. Massue 


SCOLYTIDES 4141 


antennaire grande, élargie en dedans, à l'extrémité, en 
denticule saillant. 

©’, Front profondément excavé, muni en avant, au 
milieu, d’une carinule longitudinale. Gorge longuement 
pubescente. Prothorax beaucoup plus large que long, 
presque droit en avant. 

©. Front convexe. Prothorax arqué antérieurement et 
muni d'un bourrelet saillant; disque plus fortement et 
transversalement ruguleux. 


Long. 3 mill. — Dermesles domesticus Linn. — Bostrichus limbatus 
Fabr. — Xyloterus domesticus Er. — Trypodendron domesticum 
Eichh., Eur., Bork. p. 291. 


Var. a. Pattes jaunâtre pâle. 

Var. b. Prothorax d’un jaunâtre clair à la base et sur 
les côtés, ainsi que les élytres en entier et les pattes. 

Var. c. Prothorax Jaunâtre avec une tache foncée sur 
le milieu du disque. 

Var. d. Tache noire de l'extrémité des élytres indis- 
tincte. 

Diffère des espèces suivantes par sa forme étroite, le 
sillon distinct de chaque côté de la suture, à la déclivité, 
l'angle sutural distinctement prolongé, la forme de la 
massue antennaire et la coloration. Les bandes longitu- 
dinales qui existent habituellement sur le milieu de 
chaque élytre, chez les espèces suivantes, manquent tou- 
jours ici. Chez les individus offrant le maximum de colo- 
ratiou, le prothorax et les pattes sont noirs; les exem- 
plaires immatures sont seuls en partie plus clairs. Le 
denticule de l'extrémité de la massue antennaire est 
mieux marqué dans cette espèce et la femelle a sur le 
milieu du bord antérieur du prothorax un bourrelet 
transversal saïllant. 

Répandu dans presque toute l’Europe, sauf dans cer- 
taines contrées méridionales où son arbre de prédilec- 
tion, le Hêtre rouge, n'existe pas. Cependant Schreiner 
la même rencontré dans le Bouleau, l’Aulne, le Chêne, 
l’Erable, etc. ; il vit aussi bien dans les troncs que dans 
les branches ou les souches. Il apparaît un des premiers : 
on l'a observé dès le 20 février, mais plus ordinairement 


| PATES XYLOPHAGES D'EUROPE | TA 


en mars et avril. Les deux sexes se trouvent à peu près 


dans la même proportion. * 


a’). Elytres sans sillon de chaque côté de la suture. 
Prothorax de couleur pâle, au moins sur sa moitié pos- « 
térieure. Elytres portant, sur le milieu, des taches ou « 
une bande longitudinale noire. | 

b). Elytres assez profondément et distinctement 
ponctuées-ruguleuses. Massue antennaire oblique en 
avant et obtusément acuminée à l'angle interne. — 

Spécial aux arbres feuillus. 


2. Trypodendron quercus Eichh. 


Trapu, cylindrique, jaune brunâtre clair. Prothorax 
avec les côtés, une bande longitudinale souvent raccour- 
cie et quelquefois le bord antérieur noirs; élytres avec 
la suture, les bords latéraux et une bande médiane lon- 
gitudinale (généralement effacée en avant) également 
noirs. Elytres assez finement ponctuées-striées ; inters- 
tries sensiblement convexes et légèrement ruguleux. 
Massue antennaire très grande, obtusément acuminée à 
son extrémité interne. - 4 

Œ. Front profondément excavé en avant, portant au 
milieu un petit tubercule; gorge à pubescence longue 
et serrée; prothorax en rectangle transverse, faiblement « 
arqué en avant, 

. Front convexe; prothorax presque sphérique, D 
tement arqué en avant. 


Long. 3,5 mill. — Xyloterus quercus Eichh. — Trypodendron 4 
quercus Eichh., Rat. Tom., p. 414. — id., Eur: Bork., p. 296: 


Var. a. Hlytres noires, portant chacune près de l’écus- 
son une macule jaune rougeâtre et quelquefois une 
bande obsolète également jaune rougeâtre sur le milieu « 
du disque. — ? Apate signata Fabr., Ent. Syst., I, 2, 
1:1909, ° 

Var. b. Bande longitudinale noire de milieu des élytres 
raccourcie en avant et côtés de couleur claire. 

Var. c. En entier d'un jaune rougeâtre, les angles 


SCOLYTIDES 148 


antérieurs du prothorax et les côtés des élytres rembru- 
nis ou bien l’insecte entièrement jaune brunâtre. 

La plus trapue des trois espèces et tellement sem- 
blable à la suivante que la plupart des auteurs, sans en 
excepter Ratzeburg, l'ont confondue avec elle ou tout 
au plus considérée comme une simple variété du linea- 
tum. Elle est proportionnellement plus grande et sur- 
tout plus large. La répartition des couleurs est plus 
tranchée en ce que les parties brunes sont plus claires 
et les parties foncées sont plus noires ; le prothorax est 
toujours de couleur plus claire, parceque le bord latéral 
seulement, une ligne longitudinale souvent interrompue 
sur le milieu et très rarement le bord antérieur sont 
foncés et qu’il existe toujours entre la ligne médiane et 
et les bords latéraux une large bande longitudinale 
claire ; la couleur foncière, même celle des élytres, est 
d’un jaune brunâtre ou jaune rougeâtre plus vif et la 
bande longitudinale foncée est souvent interrompue ou 
raccourcie en avant; les stries ponctuées des élytres 
sont toujours plus profondes, leurs points également et 
sensiblement étirés en travers; les interstries paraissent 
plus convexes et plus sensiblement transversalement 
ruguleux que dans l’espèce suivante; enfin la massue 
antennaire est sensiblement plus grande, environ trois 
fois plus longue que le funicule et nettement acuminée 
à son extrémité interne, quoique moins que chez le 
domesticum; elle paraît aussi obtusément et oblique- 
ment acuminée, tandis que chez le suivant elle est obtu- 
sément arquée. 

Cette espèce ne se trouve jamais dans les Conifères 
mais seulement dans divers arbres feuillus (Chêne, 
Hêtre, Erable, Bouleau, Tilleul, etc.). Allemagne, 
Autriche, France et Caucase. 

Comme ses galeries pénètrent profondément dans le 
cœur du bois et qu’il peut enlever ainsi toute valeur à 
des arbres employés dans l’industrie, ses dégâts, peu 
. sensibles au point de vue physiologique, ont au contraire 
une importance considérable au point de vue technique. 


b’). Elytres à rangées de points assez; fins interstries 


144 XYLOPHAGES D'EUROPE M 


pas nettement transversalement ruguleux; massue £ 
antennaire obtusément arrondie en avant. — Vit exclu- = 
sivement dans les Conifères. 


3. Trypodendron lineatum Où (nec Ratzeb.). 


Cylindrique, noir; antennes, pattes, base du protho- 
rax et élytres d’un noir brun jaunâtre terne; suture, 
bord latéral et une bande longitudinale souvent obsolète, 
au milieu de chacune des élytres, noirs. Celles-ci à très 
fines rangées de points et interstries lisses et plans. 
Massue antennaire obtusément arrondie à l'extrémité. 

©”. Front excavé; prothorax en rectangle transversal 
faiblement arrondi en avant. 

Q@. Front convexe; prothorax presque sphérique, for- 
temezxt arrondi en avant. 


Long. — 2,8 — 9 mill. — Bostrichus lineatus Oliv. — Trypodendron 
lineatum Eichh., Eur. Bork. p. 298. 


Var. a. Elytres jaune brunâtre pâle, rembrunies aux 
bords latéraux. 

Var. b. Prothorax et élytres jaune brunâtre; celles-ci 
rembrunies aux bords latéraux. 1 

Var. c. Corps tout entier jaune brunâtre pâle; tête et 
bord antérieur du prothorax noirâtres; poitrine foncée. … 
— Bostrichus melanocephalus Fabr. Ent. Syst. 2. 368. 


Le plus petit des Trypodendron indigènes; très voi- « 
sin du précédent avec lequel il a été confondu, même « 
par Ratzeburg. La division des couleurs est moins net-. 
tement accentuée, la coloration foncière est plus terne, 
le noir des bandes moins tranché; chez les exemplaires « 
les mieux développés, toute la partie antérieure du pro- 
thorax (presque les trois quarts de la surface) est foncée : 
et la partie postérieure seulement plus ou moins claire; M 
les bandes claires des élytres sont plutôt brun jaunâtre … 
que jaune brunâtre; la bande longitudinale, qui longe « 
la bande suturale foncée est généralement plus large 
que dans le quercus et la ligne foncée du milieu se " 
prolonge davantage vers la base, mais se voit moins que : 
dans cette espèce, à cause de la couleur foncière plus 


SCOLYTIDES 149 


brune et moins éclatante; les stries ponctuées sont 
beaucoup moins enfoncées, les points arrondis ont 
l'aspect de piqûres d’aiguilles etles interstries paraissent 
plus plans et plus lisses; la massue antennaire est 
beaucoup plus petite et à peine deux fois aussi longue 
que le funicule; elle est régulièrement et obtusément 
arrondie et non obliquement tronquée ni légèrement 
acuminée à l'angle interne comme dans les deux espèces 
précédentes. 

Il vit exclusivement dans les Conifères, dans presque 
toute l’Europe, et se retrouve dans l’Amérique du Nord. 
Il semble préférer le Sapin ; on le rencontre cependant 
dans d’autres espèces de la même famille. Ce que 
Ratzeburg, Altum et même Gyllenhal ont dit de sa 
présence dans le Bouleau et autres arbres feuillus 
s'applique au quercus. 


Ponsidérations sur les mœurs des genres Xyleborus et 
Trypodendron. 


Le développement des larves s'opère ici d’une manière 
toute particulière. 

La femelle, après avoir creusé seule la galerie de 
ponte, qu’elle prolonge plus ou moins, y dépose ses œufs, 
mais les larves qui en proviennent ne creusent pas pour 
elles-mêmes de galeries. Elles ne prolongent en aucune 
manière celles qui ont été creusées par les femelles et 
. l'on n’y trouve jamais de parcelles de bois parmi leurs 
déjections. On constate en effet qu'après le percement 
des galeries par la femelle, il se produit rapidement, le 
long de leurs parois, une sorte de dépôt coagulé analogue 
à du blanc d'œuf ou à une gelée d’abord blanchâtre, puis 
foncée, qui doit vraisemblablement servir à la nourriture 
des larves et des insectes parfaits. 

Les opinions émises par les auteurs sur l'importance 
ou la nature de cette sécrétion sont des plus variées; 
les uns la regardent comme le résultat d'une modification 
de la sève à la suite de laquelle se développeraient des 
- Mucédinées, les autres supposent au contraire que ce 
Sont les Mucédinées qui par leur apparition provoque- 


146 © XYLOPHAGES D'EUROPE 


raient la modification de la sève et seraient ainsi la 
cause et non pas l’effet des phénomènes produits. 

Quoi qu’il en soit, les uns commeles autres s'accordent 
à admettre que cette sécrétion qui lubréfie les parois 
des galeries doit constituer la principale nourriture des 
larves et des insectes parfaits. 

On a observé en effet que ceux de ces derniers qui 
restent dans les galeries ne les prolongent pas, comme 
le font les Scolytides qui vivent sous les écorces : il faut 
bien admettre qu’ils se nourrissent des sucs végétaux 
exsudés. 


2e FAMILLE. PLATYPODA. 


Tête verticale, plus large que le prothorax, qui ne la 
dépasse pas. Yeux arrondis, convexes, saillants. 
Antennes coudées, courtes; funicule très court, de quatre 
articles; massue grande, comprimée et solide. Prothorax 
cylindrique, tronqué droit en avant, légèrement échancré 
sur les côtés. Fémurs et tibias largement comprimés; 
tibias antérieurs munis à leur paroi externe de fines 
linéoles obliques et parallèles, tarses de cinq articles, « 
très déliés, filiformes, le premier article plus long que 
les autres réunis. 

Par analogie avec les observations faites chez les 
Tomicides, il est très probable que chez les Platypides, 
les exemplaires qui offrent des denticules ou des épines 
à l'extrémité des élytres doivent être les mâles et les 
autres, les femelles. 


29e genre PLATyYPUuSs Herbst. 


Funicule inséré à l'extrémité du scape; massue non « s 
articulée; hanches antérieures contiguës; pygidium 
recouvert par les élytres. + 


a). Prothorax densément et assez profondément ponc- 
tué, présentant en arrière du milieu, un espace lisse ou 
très densément ponctué. Elytres à stries de points 


presque sulciformes. 
j 


PLATYPIDES 147 
[7 


1. Platypus cylindrus Fabr. 


Allongé, étroit, cylindrique, subopaque, brun ou brun 
de poix, à pubescence jaunâtre ; antennes et pattes brun 
roussâtre. Prothorax densément et assez profondément 
ponctué, présentant en arrière du milieu une plaque 
ronde, brillante (07) ou terne (Q), divisée en deux par 
une profonde ligne longitudinale. Elytres marquées de 
Stries longitudinales creusées en sillons, irrégulière- 
ment ponctuées; interstries relevés en carènes. 

©?) Plaque postérieure du prothorax lisse et brillante; 
élytres munies à l'extrémité de deux denticules assez 
distants l’un de l’autre. 

@?) Plaque postérieure du prothorax très distincte- 
ment et finement ponctuée, mate, élytres parsemées à 
l'extrémité de fines granulations éparses. 


Long. 5 mill. — Bostrichus cylindrus Fabr. — Platypus cylindrus 
Ratz.; Chapuis; Eichh., Eur. Bork. p. 305. 


Très facile à reconnaître à sa forme cylindrique, 
obtusément tronquée en avant et en arrière et à ses 
caractères sexuels. 

Il se distingue de l'espèce suivante par la ponctuation 
beaucoup plus grossière du prothorax et les stries des 
élytres en sillons profonds irrégulièrement ponctués 
et, chez le raâle, par le prolongement des troisième et 
neuvième interstries en dents fortes et aiguës. 

Il paraît se trouver, non seulement dans toute l'Europe, 
mais encore dans diverses contrées de l’Asie et de 
l'Amérique (1); il vit etse développe exclusivement dans 
la partie la plus dure des Chênes et surtout dans les 
Souches restées dans le sol; on a cependant remarqué 
qu'il pouvait être dans certains cas nuisible également 
aux arbres sur pied. On ne connaît rien de précis sur 
ses mœurs ni sur la forme de ses galeries, on ne sait 
même pas exactement si la femelle creuse ses galeries 
dans le bois, ou utilise seulement pour la ponte celles 
d'autres Scolytides. 


(4) Se retrouve également dans le nord de l’Afrique. — (L. Bedel). 


148 XYLOPHAGES D'EUROPE 4 


, FE 

a). Prothorax à ponctuation extrêmement fine et 
éparse; élytres très finement striées-ponctuées ou por- 

tant seulement des rangées de points. 


2. Platypus oxyurus Dufour. 


Cylindrique-linéaire, brun ou brun de poix, brillant, à 
pubescence gris jaunâtre; antennes et pattes générale- 
ment plus claires. Prothorax à ponctuation éparse très « 
fine, offrant en arrière du milieu (Q?) un espace non 
limité, à ponctuation extrêmement fine, divisé en deux 
par un fin sillon longitudinal. Elytres régulièrement et 
finement ponctuées-striées (plus finement chez le o”?); 
interstries presque plans. | 

g'?) Elytres prolongées à leur extrémité en une double 
saillie épineuse légèrement inclinée vers le Fas. E 

Q?) Elytres terminées un peu en bourrelet à la tron- w 
cature. ‘4 


Long. © 5 mill., ©* 4,5 mill. — Platypus oxyurus Duf., Exc. Ossau, 
- 1843, p. 91. — Chap., Platypides, p. 263, fig. 158; — Eichh., 
Eur. Bork. p. 307. 


Plus étroit et plus brillant que le précédent; ponctua- « 
tion du prothorax très fine; stries ponctuées des élytres 
non creusées en sillons; remarquable surtout par la 
double épine qui termine les élytres dans l’un des sexes. 

Cette espèce n’a été trouvée jusqu'ici que dans les « 
Pyrénées; on ignore sa manière de vivre. 4 


TABLE ALPHABETIQUE DES XYLOPHAGES 


abietis Ratz. 66. 
aceris Lindem. 126. 


. acuminatus Gyll. 108. 


alni Lindem. (Glypt.) 75. 
alni Georg. (Dryoc.) 125. 
alni Rey. (Xyleb.) 135. 
amitinus Eichh. 103. 


amygdali Guér. 50. 


pr ious Eichh. (Xyleb.) 
1 

ouai Herbst (Hylast.) 
12: 


ater Fabr. 6. 
attenuatus Er. 12. 


| Aubei Perris. 2. 
autographus Ratz. 124. 


bicolor Br. (cf. Aubeï Perr.) 
bicolor Herbst. 87. 
bidensThoms. 121. 
bidentatus Herbst. 120. 
binodulus Ratz. 74. 
bispinus Duft. 95. 
bistridentatus Eichh. 122. 
D 0e Eichh. 
19. 
Bonnairei Bris. 27. 
brunneus Er. 7. 
Bulmerincqi 88. 


D capronaius Perr. 89. 


carinatus Chap. 55 (1). 
D CPORUE Eichh. 


carpini Rate At 
castaneus Ratz. 48. 
cedri Bris. 31. 


cembræ Heer. 102. 
chalcographus L. 119. 
characiæ Rosh. 92 
cinereus Herbst. 57. 
COCCOTRYPES Eichh. 
1928. 
corsicum Eichh. 62. 
corticiperda Er. 11. 
coryli Perr. 126. 
crenatus Fabr. 32. 
CRYPHALUS Er. 64. 
cryptographus Ratz. 132. 
CRYPTURGUS Er. 56. 
cunicularius Er. 8. 
curvidens Germ. 115. 
cylindrus Fabr. 147. 


dactyliperda Fabr. 129. 
decolor Boield. 136. 
decumanus Er. 14. 
delphinii Rosh. 93. 
DENDROCTONUS Er. 5. 
destructor OI. 44. 
destructor Ratz. 44. 
dispar Fabr. 130. 
domesticum L. 140. 
DRYOCŒTES Eichh. 123. 
dryographus Ratz. 137. 
dubius Eichh. 59. 


Ehlersi Eichh. 79. 
elongatus Herbst. 18. 
ensiter Kichh. 53. 
erosus Woll. 110. 
eruditus Westw. 717. 
Esai Gredi. 33. 
euphorbiæ Küst. 91. 


(4) Cette espèce est positivement de Carthagène (Nell Grenade) 
et non d’Espagne; le fait a été vérifié au Musée de Bruxelles sur 


la collection Chapuis. — (L. 


Bedel). 


150 


eurygraphus Ratz. 133. 


fagi Fabr. 70. 
ficus Er. 63. 
fraxini Fabr. 34. 


genistæ Aubé. 62. 

geminatus Zett. 109. 

Geoffroyi Grœze. 43. 

glabratus Zett. (Hylast.) 14 

glabratus Eichh. (Pityoph.) 
83 


GLYPTODERES Eichh. 73. 
granulatus Ratz. 74. 


hederæ Schmitt. 22. 
Helferi Villa. 17. 
HYLASTES Er. 6. 
HYLESINUS Fabr. 32. 
HYLURGUS Latr. 17. 
HYPOBORUS Er. 63. 
HYPOTHENEMUS West- 
wood. 71. 


infucatus Eichh. 107. 
intermedius Ferrari. 67. 
intricatus Ratz. 49. 


jalapæ Letzn. 73. 
Judeichi Kirsch. 106. 
juniperi Dœbn. 30. 


Kaltenbachi Bach. 93. 
Kirschi Skalitzky 51. 
KISSOPHAGUS Chap. 21. 
Kraatzi Eichh. 34. 


Iævis Chap. 45. 

laricis Ratz, 112, 

laricis Perr. 110. 
Lichtensteini Ratz. 81. 
ligniperda Fabr. 18. 
lhigniperda GyIl. 26. 
linearis Er. 10. 

lineatum OI. 144. 
LIPARTHRUM Woll. 60. 
longicollis Gy1l. 117. 


macrographus Eichh. 85. 


XYLOPHAGES D EUROPE 


Marshami Rye 125. 
mediterraneus Eichh. 59. 
melanocephalus Fabr. 144. 
micrographus GylIl. 84. 
micans Kugel. 25. 
minimus Fabr. 26. 


minor Hartig. 20. 


monographus Fabr. 139. 
monographus Janson 138. 
mori Aubé. 61. 
multistriatus Marsh. 52. 
MYELOPHILUS Er. 19. 


nigritus Gyll. 119. 
noxius Ratz. 46. 
numidicus Eichh. 65. 
numidicus Ferrari. 58. 


oblitus Pere aie 
octodentatus Gyll. 105. 
oleæ Fabr. 39. 
oleiperda Fabr. 33. 
omissus Perr. 111. 
opacus Er. 13. 
oxyurus Dufour 148. 


palliatus Gy1l. 15. 
palmicola Hartung. 129. 
parallelicollis Eichh. 57. 
perfoliatus Woll. 39. 
Perrisi Chap. 36. 
Pfeili Eichh. 134. 
PHLŒOPHTHORUS Woll. 


d1- 3 
PHLŒOSINUS Chap. ?9. 
PHLŒOTRIBUS Latr. 39. 
piceæ Ratz. 64 
pilosus Chap. 23. 
pinastri Bechst. 102. 
pini Eichh. 28. 
piniperda Eee 
PITYOGENES Bed. 118 

note. 2 
pityographus Ratz. 84. #| 
PITYOPHTHORUS Eichh. 

80. e _ 


SCOLYTIDES 


PLATYPUS Herbst. 146. 
POLYGRAPHUS Er. 24, 
polygraphus L. 24. 
prænotatus Gredl. 28. 
proximus Eichh. 111. 
pruni Ratz. 48. 
pubescens Bach. 24. 
pusillus Gyll. 57. 
pygmæus Charp. 46. 
pygmaæus Gyll. 49. 

pyri Ratz. 48. 


quadridens Hartig. 122. 
 quercus Eichh. 142. 


ramulorum Perr. 82. 
Ratzeburgi Ferrari 69. 

_ Ratzeburgi Janson 44. 
rectangulus Eichh. 109. 
rhododactylus Marsh. 38. 
rugulosus Ratz. 50. 


Saxeseni Ratz. 135. 

Schreineri Eichh. 71. 

SCOLYTUS (Geofïïr.) Müll. 
40 


scolytus Fabr., Ratz. 44. 
scrutator Pand. 94. 
sexdentatus Bœrn. 101. 
setosus Eichh. 78. 
sparti Nœrdl. 38. 
stenographus Duft. 102. 
D 0 RRSBiER 


subopacus Thoms. 24. 
suturalis Gyll. 114. 


TAPHRORYCHUS Eichh. 
87 


tarsalis Fœrst, 38. 

THAMNURGUS Eichh. 90. 

thue Pérr 90: 

tiliæ Panz. 68. 

hiliæ Gyll. 71. 

tiliæ Thoms. 66. 

TOMICUS Er. 97. 

trifolii Müll. 16. 

itriornatus Eichh. 53. 

trepanatus Nœrdi. 121. 

TRYPODENDRON Steph. 
140; 

typographus L. 105. 

typographus Gylil. 101. 


variolosus Perr. 10. 
varlipes Eichh. 91. 
varius Fabr. (cf. 
Fabr.) 

vestitus Rey. 36. 
villifrons Duf. 89. 
villosus Fabr. 127. 
villosus Gyll. 124. 
vittatus Fabr. 35. 


XYLEBORUS Eichh. 130. 
XYLECHINUS Chap. 23. 

XYLOCLEPTES Ferr. 95. 
Xyloterus Er. 140 


fraxini 


LISTE 


DES PRINCIPAUX MÉMOIRES RELATIFS AUX SCOLYTIDES 


publiés postérieurement à la Monographie d'Eichhoff. 


BEDEL. — Faune des Coléoptères du bassin de la Seine, 
tome VI. — Scolytidæ, p. 385-421 (1888). 


BRISOUT DE BARNEVILLE (CH.). — Description de 3 Sco- « 


lytides nouveaux d'Algérie (Revue d’Entomologie II, 

1883, p. 146). 

< DESBROCHERS DES LOGEs. — Etude sur les Scolytides 
d'Europe (Le Frelon, 1891, p. 10). 

FAUVEL. — Les Xylophages d'Europe par Eichhoff; tra- 
duction (par A. Dubois), avec notes inédites. (Rev. 
d'Entomologie, II, 1883, p. 97 et 121). 

ID. — Surlesgenres Hypothenemus,Stephanoderes, etc. 
(op. cit., III, 1884, p. 315 et 390). 

ID. — Supplément aux Xylophages d'Europe (op. cit. 
IV: 1885, :p. 926). | 

REITTER . — (Descriptions d'espèces nouvelles, in x 
Deutsche entom. Zeitschrift, 1885, p. 389; — 1889, 
p. 40 et 374; — 1890, p. 395; — 1891, p. 32). 

Ip. — Neue Borkenkäfer aus Europa, etc. — 9 espèces. 
(Wiener entom. Zeitung, VI, 1887, p. 192-198). 

SEIDLITZ. — Fauna transsylvanica. — (Scolytidæ p. 
601-614). È 

WEISE. — Catalogus Coleopterorum Europæ, Caucasi 
et Armeniæ rossicæ, ed. Reitter, 1891 — (Scolytidæ, 
p. 334-337). 


GB: 


OBSERVATIONS SYNONYMIQUES 
par 


Louis BEDEL 


… (jodes mauritanicus * Lucas. — Cette espèce est réel- 
lement distincte de l'O. hispanicus De;.; elle en dif- 
fère par son pronotum plus trapézoidal, moins ample, 
sans dépression vers le milieu des côtés, et par ses 
élytres à stries obsolètes, sauf les deux internes qui 
sont plus accusées, mais encore très fines. La faiblesse 
des stries le rapproche de l'O. angolensis Er. (cf. 
Chaudoir, Ann. Soc. ent. Er., 1882, p. 371). 

L’'O. mauritanicus, décrit sur un mauvais exem- 
plaire pris à La Calle par M. Lucas, a été retrouvé 
récemment dans la même localité par MM. Hénon et 
le Dr Ch. Martin; il paraît confiné dans les grands 
marais de l'Est algérien. — L;'O. hispanicus, au con- 
_traire, se trouve du côté de l'Océan (Andalousie, Al- 

 garve, Tanger). 


… Harpalus cardioderus Putz., 1872 = H. ebeninus * Hey- 
den, 1870, Reise n. südl. Spanien, pb 49 note. 


— Glischrochilus (Ips || Fabr.) quadripustulatus Lin. 
1701=G. quadripunctatus Lin., 1198, Syst. Nat. ed. X, 
p. 309.(1). 

 Polycesta aegyptiaca Gmelin. — Espèce attribuée par 
— erreur à Linné et qui doit reprendre le nom de depressa 
D Mabr. 1115 (Syst. Ent., p. 219). 


E" Opatrum insidiosum * Fairm., Ann. Soc. ent. Fr. 1880, 
p. 16 = O. (Gonocephalum) soricinum * Reiche, Ann. 
Soc. ent. Fr. 1857, p. 259. — Les types de Reïche, des 
bords de la mer Morte, sont absolument identiques 
au type de Fairmaire décrit de Mogador. J’en dois la 


ne DE SA 
ES PO ER PT 


D 


à 


x 


RE NES Ee 
Fes 


| (1) Le G. (Librodor) rs || OL. prendra le nom 
à Olivieri (Bed.) 1891. 


154 L. BEDEL 


communication à MM. le Dr Sénac et Sedillot, leurs 
possesseurs actuels. L'espèce se retrouve également 
dans le Sahara algérien (Biskra, Bou-Saada). 


Phaleria pallens + Latr. = P. hemisphaerica Küst. — 
Le nom de pallens ne saurait être conservé, car 
Latreille se refère, dans sa description (Nouv. Dict. « 
d'Hist. nat. de Déterville, XXV, p. 493), au Tenebrio 
pallens Herbst, qui n’a rien de commun avec notre 
espèce méditerranéenne. 


Eryx subsulcatus * Fairm., Ann. Soc. ent. Fr., 1861, 
p. 583 = E.-ater Fabr.— D’ après les ne de la col. 
lection Fairmaire. 


Isomira bispilosa Desbr., 1884, Bull. Acad. VÉipos 
n° 19, p. 1609 = Hymenalia crassicollis * Fairm., Ann. 
Soc. ent. Fr., 1866, p. 47. — Cette espèce se trouve à 
la fois dans la province d'Oran (Nemours) et au Maroc 
(Tanger) ; elle existerait également en Portugal, « 
d’après Van Volxem (Ann. Soc. ent. Belg. XXI, CR. 
p. XI). 4 
- Suivant Baudi (Deutsch. ent. Zeitschr., 1877, p. 389), 
ce serait un Eryx. 

Podonta nigrita Fabr., 1794. — Déjà décrit en 1791 par « 
Olivier (Encycl. méth. VI, p. 6), sous le nom d’oblongæ « 
qu'il y à tout lieu d'adopter. 


Abdera griseoguttata Fairm., 1849. — Egalement décrit 4 


ét figuré par Olivier dès 1790 (Ent. IP®ne 31, p. 53 
tab. 8, f. 84), sous le nom de flexuosa. 


Zonitis analis * Abeille, 1880, Bull. Soc. d'Hist. nat. de 
Toulouse (sep. p. 28) = Z. thoracica Lap., 1840, Hist. 


nat. II, p. 276 (nec Abeille). — La coloration de la tête et M 


du prothorax varient beaucoup dans cette espèce algé-. £ 


rienne. J'ignore s’il faut réellement la rattacher au 


Z. praeusta Fabr., comme on l’a proposé depuis peu. 


_ Peritelus Olivieri Desbr., 1870, Bull.. Acad. d'Hippone, 
n° 9, p. 76 — P. muricatus Chevr., Rev. et Mag. Zool., 
1860, p. 78. 3 
Je soupçonnais déjà cette synonymie quand M. 1e 


| OBSERVATIONS SYNONYMIQUES 155 


D: Puton vient de me la confirmer, d’après les muri- 

catus de sa collection, récoltés aux environs de Bône 

par M. Lethierry en même temps que le type de 
_Chevrolat. 

On sait qu'il existe dans cette région (massif de 
l'Edough) deux Peritelus tout particulièrement com- 
muns et de faciès très différents; Chevrolat a décrit 
successivement l’un d'eux, le plus petit, sous le nom 
de Cathormiocerus muricatus, et l’autre, le plus 
grand, sous celui d'Otiorhynchus aquilus. — En 1868, 
par suite d’une confusioninexplicable, Seidlitz (Otiorh., 
p. Zi) a réuni muricatus Chevr. et aquilus Chevr. 
Dans la Monographie des Otiorhynchides (L’Abeille. 
X, p. 94), ce dernier figure sous le nom de muricatus. 
— En réalité muricatus Chevr. (Olivieri Desbr.) appar- 
tient au groupe des Meira Duv., tandis que aquilus 
Chevr. fait partie du groupe des Leptosphaerotus 
Seidl. 


è Tychius comptus Tourr., 1874, Ann. Soc. entom. Fr. 1873, 
mail ibralis Bohem:, var. 


… Sibinia nigrovittata Desbr., 1873, Ann. Soc. ent. Belg. 
: BND LTD —S. harmonica * Chevr., Rev. et Mag. 
 Zool. 1860, p. 458 


… Coccotrynes Laboulbenei Decaux, 1890 (1). —Cet insecte, 
._ trouvé en 1889 à l'Exposition de Paris (produits du 
Siam), est selon toute apparence un petit exemplaire 
ou un mâle de C. dactyliperda Fabr. 


… Crioceris campestris Lin. — L'insecte de Linné diffère 
—…._ constamment du C. asparagi Lin. par la coloration du 
thorax et des pattes. 

Par contre, C. macilenta Weise n’est qu'une variété 
de C: campestris. On trouve souvent ensemble, 


(1) Decaux, Etude sur les insectes nuisibles recueillis à l'Exposi- 

tion universelle (Société des Agriculteurs de France), Paris, 18C0, 

| page A6. | 

…. Cette brochure contient en outre (page 14) la description d'un 
» Sitophilus du Siam (S. Decauxi Decaux), que l’auteur s’est dédié. 


156 L. BEDEL 


notamment en Corse, toutes les transitions entre les * 
élytres avec des bandes pâles entières ou morcelées. 


Labidostomis Reitteri * Weïise, 1885 — L. elegans * « 
Lefèvre, Ann. Soc. ent. Fr. 1876, p: LXXII — D'après 
les types des deux auteurs. à 


Genre Orina (Chevr., in litt.) Weïise = Chrysochloa « 
Hope, 1840, Col. Man., II, p. 465. E 
Il est assez étonnant de voir tous les auteurs attri- « 
buer encore à Chevrolat le genre Orina qu'il n’a « 
jamais décrit et qu’il a été le premier à rattacher au « 
genre de Hope (cf. Dict. d'Hist. nat., par Ch. d'Orbi- 
gny, art. Oreina). 1 
Haltica brevicollis Foudr. (coryli AIl., ? salicehi Weise). « 
— Cette espèce n’a rien de commun avec H. querce- 
torum Foudr.; elle en diffère autant par ses caractères 
que par son genre de vie. L 


Cassida Kæchlini* Mars., 1866 (biskrensis Desbr., 1884) = 
— C. tunisiensis * Bohem., 1854. — Grâce à l'obli- 
geance de M. Donckier, j'ai pu examiner à loisir le M 
type de Boheman (coll. Chevrolat!) et le comparer à « 
tout une série de C. Kæchlini Mars. La seule diffé- 
rence entre eux consiste dans l'extension plus ou 
moins grande de la couleur brune en dessous, et bien 
que cette différence ait servi de prétexte à la descrip- 
tion du C. Kæchlini, elle n’a certainement rien de M 
spécifique. 3 


- SYNOPSIS DES ESPÈCES DU GENRE AEOLUS ESCH. 


| D'EUROPE ET DE LA RUSSIE P’ASIE 


par Edm. Rerrrer (1) 


—._ À. Base du prothorax marquée de chaque côté, avant 
les angles postérieurs, d’une courte et fine impres- 
sion incisée en forme de strie et ordinairement limitée 
en dehors par une sorte de petit pli. Espèces de petite 
taille. 

B. Strioles basales très courtes; côtés du prothorax non 
sinués au-dessus des angles postérieurs; ceux-ci diri- 
gés tout droit en arrière. Elytres à pubescence plus 
longue et plus grossière. Insecte roux fauve, unico- 
lore. Long. 5 mill. — Vallée de l’Aras : Ordoubad. 
ee, fulvescens Reitt. 
B’. Strioles basales plus longues; côtés du prothiorax 
sinués au dessus des angles postérieurs, ces derniers 
saillant en pointe en dehors. Elytres à pubescence 
double mais couchée. Insecte à dessins variés ou foncé 
_ à pattes claires, 

F _ C. La ponctuation foncière la plus fine du prothorax est 
…._ dense et si fine qu'elle passe facilement inaperçue ; les 
points les plus grands, assez apparents, forment une 
ponctuation peu dense et le disque parait luisant. 
Tête noire, dessus fauve ou roux, prothorax unicolore 
ou à taches longitudinales noires. Sur les élytres la 
couleur dominante est tantôt fauve ou rousse, tantôt 
foncée. 

ED. Angles postérieurs du prothorax sans carène, disque 
à sillons longitudinaux indistincts. Elytres graduelle- 


(1) In Wiener entomol. Zeitung, X, 1891, p. 145. — Traduction 


+ in extenso, par L. Bedel. 
 Æ 


158 GENRE AEOLUS ESsCxH. 


ment rétrécis en arrière. Couleur foncière du dessus « 

fauve roussâtre pâle. — Europe méridionale, Nord de 

l'Afrique, Russie méridionale, Turcménie . ; | 
ae s 3 re INOTÉCIICF Rossi. 


D’. Angles Soeurs “a ro die finement carénés 
latéralement. Elytres plus courts, subarqués latérale- 
ment, arrondis du tiers postérieur au sommet. Cou- 
leur foncière du dessus rousse. 

a). Coloration dominante du dessus claire; prothorax 
entièrement roux ou seulement avecune bande longi- 
tudinale médiane noirâtre. — Russie méridionale, 
Caucase, Arménie, Asie centrale. atricapillus Germ. 
b). Coloration dominante foncée, taille généralement 
plus petite; prothorax foncé, avec deux bandes longi- 
tudinales, le plus souvent abrégées, et les angles pos- 
térieurs roux brunâtre. — Caucase, Perse, Asie 
centrale here EN J'éh LELLANCHE Rossii Germ. 

C”. La ponctuation ire la plus fine du prothorax est 

_ plus forte et bien visible, ce qui fait paraître la ponc- 
tuation du prothorax extrêmement serrée et le rend 
moins luisant. Dessus plus bombé, sans sillon longi- 
tudinal. Même coloration que le précédent. — Syrie. 
— (approximatus Desbr.) . . . obliteratus Cand. 

A’ Base du prothorax simple. 

B. Prothorax pas distinctement plus long que large. 

C. Angles postérieurs du prothorax seulement avec une 
très fine carène. 2° et 3° articles des antennes presque 
d’égale longueur. La tache antéapicale fauve des 
élytres est oblique et dirigée transversalement, l'ex- « 
trémité même est entièrement noire. Espèces de petite M 
taille (4-5,5 mill.). 

D. Elytres parallèles, arrondis seulement du tiers pos- « 
térieur au sommet. Les points les plus fins, sur le « 
fond du prothorax, pas plus nombreux que les points 
les plus forts. — Roux fauve, luisant; la tête, une bande 
transversale sinueuse après le milieu des élytres, le 
le sommet et parfois aussi une tache longitudinale sur 
le disque de ceux-ci, le ventre et le prosternum noirs. 
Prothorax rarement avec une bande médiane longitu- 


EDM. REITTER 159 


dinale foncée. Long. 5,2 mill. (1) — Tunisie . 

D A D Du vie dr imitator Reitt. 
D’. Elytres rétrécis graduellement (o) ou du milieu au 

sommet (©). Les points les plus fins, sur le fond du 

prothorax, deux ou trois fois plus resserrés que les 

plus forts (comme dans la plupart des espèces). 

a). Noir, avec le bord antérieur du prothorax, une 
certaine étendue près de ses angles postérieurs, une 
grande tache élytrale en croissant, souvent subdivisée, 
et le milieu de la suture roux; avant le sommet des 
élytres, une tache transversale fauve clair (2). Long. 
4-5,5 mill. — Lenkoran, Turcménie, Tachkent, etc. 
— Forme typique. . . . . . Candezei Reitt. 
b). Roux fauve, avec la tête, le sommet des élytres, une 
bande transversale sinueuse après leur milieu et quel- 
ques petites taches en avant d'elle, ainsi que la partie 
postérieure du dessous noirs. Prothorax seulement 
avec une petite tache longitudinale peu distincte au 
milieu. — Vallée de l’Aras. . var. laeticolor Reitt. 
c). Dessus brun noir. Elytres avec une ou deux taches 
fauve roux avant le sommet. — Turcménie . . . . 
\ - var. obscuricolor Reitt. (3) 
d). Dessus 1 noir brun, unicolore. Plus rare que les pré- 
cédents. — no Turkestan. — Ann. Soc. ent. 
Belg. xxx111, 1889 (sep. 29). var. turcomanus Cand. 
C’. Angles postérieurs du prothorax fortement carénés. 
3e art. des antennes notablement plus long que le 2e. 


. D. Elytres ornés au sommet d'une tache longitudinale 


fauve dirigée tout droit en arrière et atteignant l’extré- 
mité. 

a). Roux, tête noire, prothorax avec ou sans bande 
longitudinale foncée sur la ligne médiane, élytres à 
suture noire et avec une bande transversale foncée, 


(A) Analogue, comme coloration, aux crucifer, atricapillus, etc. 


(2) Analogue, comme dessin, aux atricapillus, Rossi et même au 
Drasterius bimaculatus. 


(3) Il existe de nombreuses transitions entre laeticolor et cbscu- 


—… ricolor, notamment des formes à prothorax partiellement de teinte 


claire. 


EL RUMO ET CRE) TL LOT RES 
BU, TRE Spa Vue: 


160 GENRE AEOLUS ESCH. É. 


subsinuée bien après le milieu. Long. 5,5-1 mill. —. 
Caucase, Turcménie, Tachkhent, etc. — ‘(sarmaticus 4 
Motsch., Ballioni Heyd.\. . . .:cruciatus Cand." 
b). Parfois la coloration foncée des élytres s'étend à tel M 
point que la tache apicale fauve et une vague teinte « 
claire aux épaules subsistent seules. — Tachkent.. . 
var. humeralis Reitt. 
o. Plus rarement les élytres sont d’un noir uniforme. 
— Tachkenit. . . . . . var. nigripennis Reïtt. 
D’. Elytres presque toujours d’un brun roux uniforme, « 
sans tache longitudinale fauve au sommet. Dessus M 
brun roux; tête noire; prothorax parfois avec une 
bande longitudinale foncée sur la ligne médiane. Long. « 
6-9 mill. — Andalousie, Algérie. . algirinus Luc. « 
B’. Prothorax notablement plus long que large. Dessus « 
d’un noir uniforme, à pubescence d’un gris soyeux, ou 
seulement avec le prothorax en partie fauve brun, 4 
C. Angles postérieurs du prothorax avec une seule « 
carène. Au moins les angles du prothorax d’un fauve M 
brun clair. Antennes et pattes fauve pâle. — Turc-, 
ménie, Turkestan, Tachkent. — (sericeus || Reitt 
Deut. ent. Zeit. 1887, 512) . . . . Heydeni Reitt: 
C’. Angles postérieurs du prothorax avec deux carènes, « 
l’interne plus faible et plus courte. Angles du protho- « 
rax concolores, foncés. ?e article des antennes court, « 
Aer généralement rembruni. Fémurs et souvent tibias M 
bruns. Long. 8-12 mill. — Turcménie . . 
bicarinatus Reitt. ‘() É | 


(4) Sans doute distinct du grisescens Germ., espèce africaine qui E 
m'est inconnue, par son prothorax plus long et par la base 2 E 
antennes et des pattes ordinairement rembrunie. 1 


_ 


Evreux — Imp. de l'Eure. L. Odieuvre, 


+ 


SYNOPSIS DE COLEOPTERES EUROPEENS 


CRYPTOPHAGIDAE 


par Edm. Rerrrer, de Mœdling (1) 


Jusqu'ici les Cryptophagides étaient divisés en 3 tri- 
bus : Cryptophagina, Paramecosomina et Atomariina. 
Il est devenu nécessaire de modifier cette division puis- 
que l’on sait aujourd’hui que le caractère des Parame- 


… cosomina (les tarses de 5 articles dans les deux sexes) 


- n'est même pas générique. — HErichson (Nat. Ins. 


: J'EN 


_Deutschl. III, 1848, p. 371) comprenait dans les Parame- 
cosoma cinq espèces : elongata Er., abietis Payk., pilo- 
sula Er., melanocephala Herbst et serrata Gyil. — 
Rosenhauer à créé le genre Leucohimatium (1856) pour 


LP. elongata, et Thomson, les genres Micrambe (1863), 


pour P. abietis et P. pilosula, et Henoticus (1868), pour 


…— P.serrata. Il ne reste donc dans le genre Paramecosoma 


qu’une seule espèce, melanocephala, trop différente des 


… précédentes pour leur être associée. D'autre part, 


Thomson a démontré que les mâles de P. serrata 


…_ n'avaient bien que 4 articles aux tarses postérieurs, 
…_ comme l’indiquent les figures de Sturm et contrairement 
à l'opinion soutenue par Erichson (1. c., p. 375). Plus 
… récemment, Charles Brisout de Barneville à reconnu 
nuque Micrambe pilosula n'avait également que 4 articles 

aux tarses postérieurs des mâles et devait rentrer dans le 


Ten 


genre Cryptophagus. 
Enfin, comme le genre Micrambe, ainsi réduit au seul 


…_ abietis Payk., n'offre rien chez la © qui le distingue des 
… Cryptophagus, que le caractère différentiel du o? n'est. 


(4) In Verhandi. des naturforsch. Ver. in Brünn, vol. xxvr 


j (Bestimm. Tabellen der europ. Coleopteren, 16° fasc., 1887). — 


… Traduction par L. Bedel, avec additions. 


L'Abeille, vol. XXVII.. 6. 


462 CRYPTOPHAGIDAE 


A 


guère facile à constater et que la conformation géné=… 
rale est la même, il n'y a pas lieu de le conserver” 
davantage. (4 

La division des Telmatophilides ne se distingue en 
réalité des Cryptophagus que par le pénultième article « 
des tarses lobé; elle viendra s’intercaler au milieu des 
Cryptophagides et formera seulement une tribu parti-"« 
culière. ; 


Dans le synopsis des genres, j'ai souvent mis en pre- 
mière ligne, avec intention, des caractères de second 


ordre : le texte y gagnera en clarté et leur détermina-… 


tion sera mise à la portée des débutants; je conserve 
d’ailleurs leurs rapports naturels, mais en modifiant un 


peu certaines idées précédemment admises. Les genres 
hétérogènes dont se composait autrefois la tribu des 
Paramecosomina sont distribués maintenant d’une ma- 
nière qui paraît plus conforme à leurs véritables affinités. 


SYNOPSIS DES TRIBUS 


A. Prothorax pourvu, de chaque côté, de deux lignes $ 
longitudinales élevées et parallèles. I. DIPHYLLINA.M 


A’. Prothorax sans lignes latérales. 
B. Antennes insérées sous le bord latéral du re 


C. Premiers articles des tarses courts; 3° art. (et 
souvent aussi 2e) lobé (1). II. TELMATOPHILINA. 


C’. Articles des tarses simples, non lobés, étroits. E. 
III. CRYPTOPHAGINA. E 


B:. nie insérées à la partie antérieure du front M : 
et libres. 2440: Neue RES EN AT DER L: 
re rRIB8U0 DIPEV TL EINEX 
SYNOPSIS DES GENRES 
1” Elytres striés-ponctués. 


2” Massue antennaire de deux articles. — (Thallestus * 
NW OIL). RE PTE EYE DRE 


(1) Prothorax à bords unis et angles antérieurs sans épaississe- 
ment calleux; élytres ordinairement sans stries de points. 


PR PEN ac 


Tue 

E. REITTER 163 
Massue antennaire de trois articles. — (Marginus 
LES RES 2, DIPLOGDELUS.: 


. Elytres sans stries de points. Massue antennaire de 


trois articles (genres du Japon). 
Bord latéral du prothorax lisse, sans denticules. Mas- 
sue antennaire élargie et serriforme d’un côté. 

3. EURHANIUS. 
Bord latéral du prothorax à | crénelures serriformes. 


- Massue antennaire simple . . . 4. HENOTIDERUS. 


1. Gen. DipxyzLus Stephens. 


Large, noir brun; élytres ayant leur plus grande lar- 
geur après le milieu et striés-ponctués même à la 
suture, avec une bande transversale commune, 
ondulée, abrégée latéralement, formée de poils gris 
blanc (ou jaunâtres, chez les individus clairs) et 
avec des traces de tache claire avant le sommet. 
Long. 3-3mm, — moyenne et méridionale. 
LUNATUS Fabr. 
Etroit, noir brun : élytres immaculés, subparallèles, 
ayant leur plus grande largeur au milieu ou avant le 
milieu, à stries de points effacées du côté de la suture. 
Long. 2-8mm, — Europe méridionale (1). 
FRATER Aubé. 


2. Gen. DIPLOCOELUS Guérin. 


Prothorax, à peine plus étroit, au milieu, que les 
élytres. Ceux-ci subparallèles. Long. 3mm, — urope. 

FAGI Chevr. 
Prothorax bien plus étroit que les élytres,; ceux-ci 
fortement cintrés en arrière des épaules. Long. 3mm, 
DAMEase. nt 1... Le." HUMEROSUS Reltt. 


3. Gen. EURHANIUS Reïtter. 
Bestimm. Tabell. xvi, p. 12 (1887) 


Forme des Diplocoelus, seulement plus convexe ; mas- 


(4) Cette espèce et la suivante se retrouvent dans le nord de 
l'Afrique : Edough! — {L. Bedel). 


164 CRYPTOPHAGIDAE Ii 


sue antennaire de 3 articles, grande, large, e en scie inté-. 4 
rieurement. Tête petite. Prothorax portant, de chaque | 
côté, une carène parallèle au bord latéral et en outre de 
chaque côté, à la base, un trait longitudinal. Ecusson 
presque semi-circulaire. Elytres densément et irrégu- 
lièrement ponctués, avec une ligne suturale à peine. 
distincte, vers le sommet. Articles des tarses très courts, 
le 3e lobé. 

E. HuMERALIS Reïtt. — Noir, luisant; pubescence fine 
et courte, relevée; tête et prothorax à ponctuation peu 
serrée, irrégulière : ; ce dernier deux fois aussi large que 
long, de la largeur des élytres; ses côtés presque droits, . 
rétrécis en ligne courbe du milieu jusqu'au sommet; 
bord antérieur échancré; angles postérieurs rectangu- 
laires ou un peu aigus; élytres en ovale allongé, con- 
vexes, densément ponctués, noirs, avec une tache 
humérale rousse occupant la majeure partie de la base. 
Funicule des antennes et tarses bruns. Long. 2,8mm, — 
pot 


4. Gen. HENOTIDERUS Reitter. 
Mittheil. d. Münchener Ent. Ver. 1877, p. 25. 


H. CENTROMACULATES Reïitt. — Noir; antennes, pattes « 
et élytres roux, ces derniers avec une tache dorsale 
noire et transversale, commune, et en outre le sommet. 
et une tache latérale noirs. Prothorax transversal, plus « 
fortement rétréci en avant; ligne sublatérale très fine, - 
légèrement en aréte. Long- à peine 2wm, — Japon. 


2° TRIBU TELMATOPHILINA 
SYNOPSIS DES GENRES 

1” Elytres avec des stries de points (1). — Gen. GLISO- « 

NOTHA Motsch., de Ceylan. 


1” Elytres sans stries de points. 
2” Premier article de la massue antennaire plus étroit : 


‘ (4) Le genre américain Loberus Lec. a également des stries de. 
points sur les élytres. 


p 
y 


E. REITTER 165 


que le suivant (10e). Faciès des Cryptophagus. 
1 TREMATOPHILUS. 

Preiée o de la massue antennaire aussi large 

que les suivants. Faciès des Atomaria. ?. ToMARUS. 


1. Gen. TELMATOPHILUS Heer. 


Prothorax au moins aussi long que large. 

_ Dessus fauve brun, dessous ferrugineux, côtés des 

élytres et suture noirâtres. Long. ?2,3nm, — Europe. 
SPARGANII Ahr. 


Dessus de Tibias postérieurs des o7 subélar- 
gis en dehors avant le sommet. Long. ?2,5mm, 

a). Noir, à fine pubescence a fauve. — Europe. 
CARICIS Of. 
b). Brun ferrugineux clair, à pubescence blanc jau- 
nâtre. — Allemagne. . . var. LONGICOLLIS Reitt, 


Prothorax notablement plus large que long. 


Antennes et pattes entièrement ferrugineuses ou 
fauves. 
Disque du prothorax sans trace de fine ligne longi- 
tudinale rapprochée des côtés et parallèle au bord 
latéral. 
a). Insecte noir ou brun ferrugineux. Prothorax 
presque deux fois aussi large que long. Long. ?,5um, 
— Europe . . . PRE VICOLLIS Aubé. 
b). Insecte roux ferrugineux clair. Prothorax d’un 
tiers plus large que long. un 2,3mm, — France. 
Var. RUFUS Reitt. 


D du Po ca avec des traces de fine ligne 
longitudinale parallèle au bord latéral 
a). Prothorax d’un tiers plus large que long. Long. 


2-2,0:mm, — Furope. .:. .. .« TYPHAE Fallen. 
b). Prothorax deux fois aussi large que long. Long. 
Loan Silésie +.  .:: Var. PUMILUS. Reltt. 


Antennes et tibias roux brun, fémurs noir brun. 
Insecte noir, à fine pubescence grise. Prothorax 
ayant sa plus grande largeur en avant du milieu. 
Long. 20m, — Europe. . . . SCHOENHERRI Gyil. 


166 k CRYPTOPHAGIDAE 


2. gen. Tomarus Lec. 
Class. Col. North-Amer., I, 1861, 99. 


Petit, ovale, fauve roussâtre, presque glabre, avec 
quelques longs poils redressés très épars; prothorax 
fortement transversal, presque carré, densément ponc- 
tué, pourvu de chaque côté, à la base, d'un gros point « 


fovéiforme; élytres plus larges que le prothorax, à ponc- | 


His éparse. 
? Prothorax à peine arrondi latéralement ; écusson . 
transversal. Elytres ovoïdes, sans calus huméral; « 
massue antennaire rembrunie. Long. 1,2mm, — Len- E. 
horan; Caucase : Elisabethpol. — Wien. Ent. Zeit. M 
1682 915 7. nee: . + PILIFER Reitt. 
4” Prothorax arrondi latéralement. Ecusson circulaire ; 
élytres en ovale allongé, à calus huméral distinct; 
antennes unicolores. Long. 1,5mm, — Japon 
GLISONOTHOIDES Reitt. 


_3e TRIBU CRYPTOPHAGINA 
SYNOPSIS DES GENRES 


1” Elytres avec des séries ou des stries de points. 4 
2” Angles antérieurs du prothorax complétement 
simples. 


3” Antennes épaisses. Tête avec deux fossettes entre 


l'insertion des antennes. Tempes saillant en forme 
de petite dent derrière les yeux. Prothorax plus 
étroit que les élytres, presque carré. Elytres striés=" 
ponctués ; interstries faiblement élevés, avec une 
série de points. . .-. À. ZAVAUIUSS 
3 Antennes grêles. Tête sans fossettes entre les an-. 
tennes ; tempes nulles, yeux atteignant le prothorax 
en arrière. Prothorax transversal, à peine moins large 
que les élytres. Ceux-ci à stries de points peu dis-« 
tinctes. . . ARMES en 2 CRYPTOPHILUS. 
2?’ Angles antérieurs du prothorax un peu épaissis En M 
forme de cheville . . . . + 3. LEUCOHIMATIUMS 
1” Elytres sans stries ni séries de points, sauf la strien 
suturale. 


| 


E. REITTER 167 


… 4” Massue antennaire de trois articles. Elytres avec une 


strie suturale distincte, au moins en arrière. 

5” Mandibules robustes, saillantes, libres. Yeux distants 
du bord antérieur du prothorax. 4. ANTHEROPHAGUS.(1) 

5 Mandibules petites, en majeure partie recouvertes, 
peu apparentes. Yeux atteignant le bord antérieur 
du prothorax. 

6” Dessus glabre, mat; prothorax à bords latéraux unis, 

- bord antérieur échancré etangles antérieurs saillants. 
5. EMPHYLUS. 

6” Dessus pubescent. 

1” Prothorax à bords latéraux sans dents ni crénelures ; 
angles antérieurs simples. 

8” Prothorax rétréci en avant, à peine Site étroit à la 
base que les élytres, échancré au bord antérieur, à 
angles antérieurs saillants. Article basilaire des 
antennes à peine élargi . . . 6. SPANIOPHAENUS. 

8 Prothorax non rétréci en avant, bien plus étroit que 
les élytres, tronqué droit au bord antérieur. Au moins 
l’article basilaire des antennes renflé. 

9” Tête à peine plus étroite que le prothorax, grande, 
aussi longue que large. Prothorax sans dent obtuse 
sur les côtés et sans pli devant l’écusson. Antennes 
assez épaisses, à premier article seul plus épais que 
les suivants; massue d’égale largeur. Joues s’avan- 
çcant en forme de grande dent aigüe devant les yeux. 
Ligne suturale atteignant au plus le milieu des ély- 
DÉS à 2012. TL PAAPEOEOPHUS: 

D Hétebien plus étroite que le prothorax, transversale. 
Prothorax présentant sur les côtés quelques angles 
obtus et avec un petit pli longitudinal devant l’écus- 
son. Antennes fines, à deux premiers articles renflés 

* et massue graduellement élargie. Joues obtuses en 


(4) On attachait jusqu'ici une certaine importance au prolon- 


sement du prosternum dans une cavité du métasternum ; Leconte 


et Horn (Class. of the Coleopt. of North-Amer., 1883) se sont même 
appuyés sur ce caractère pour établir une tribu spéciale, mais il 
se retrouve chez les grandes espèces de Cryptopagus (par ex. lyco- 


Mperdi, seltulosus, etc.) et disparaît graduellement chez les petites. 


168 CRAYPTOPHAGIDAE 


avant des yeux en dessous. Ligne suturale des élytres ; 
atteignant l'écusson. . . . , 8. PARAMECOSOMA.M 


1” Prothorax à bords latéraux plus ou moins crénelés | 
ou dentelés. 


10” Angles antérieurs du prothorax un peu épaissis ou « 
-en forme de cheville; côtés finement crénelés, ordi- « 
nairement avec un denticule vers la partie médiane. 
Strie suturale ons abrégée en avant ‘4 

9. CRYPTOPHAGUS. . 


10° Anpres non + prothorax non épaissis ni en « 
forme de cheville; côtés simplement pourvus de 
denticules très fins et réguliers. rà 


11” Bord antérieur du prothorax tronqué droit; bord 
postérieur rebordé en forme de strie avec un point. 
fovéiforme profond, de chaque côté. Elytres à strie « 
suturale fine, prolongée le plus souvent jusqu'à. 
l'écusson. Antennes à deux premiers articles M 
épaissis. 


12” Troisième article des antennes pas plus long que « 
large. Prothorax transversal, à bords latéraux cré- 
nelés. Strie suturale des élytres prolongée jusqu'à « 
l’'écusson et approfondie en avant. Corps déprimé, « 
DRE Re fine et rase . . . : 11 

+. . A0: PTERYNGIUM. 4 


12 Ré to ol fes ous allongé. Prothorax 
atténué en avant, à bords latéraux denticulés. Strien 
suturale des élytres abrégée un peu avant l’écusson. 
Corps ovale, sensiblement convexe, à pubescence 
rude, légèrement relevée. : . . 11. HENOTICUS. 


A1” Prothorax échancré au bord antérieur, atténué en 
avant, à angles antérieurs légèrement saillanis; 
bord postérieur immarginé, sans fossette, StrieM 
suturale à peine indiquée et seulement vers 1e 
sommet des élytres. Premier article des: RPnSR | 
seul un pEr ou Yeux très petits. É | 

163 MNIONOMIDIUS A 


4 MALSUE One de deux articles. Elytres sans M 
strie sütüurale 72415 PER OMEMSSETARTS 


FA EN CH 


E. REITTER 169 


1. Gen. ZAVALJUS Reitt. 
Verh. zool. bot. Ges. Wien. 1879. 544. 


2. FaAusrTi Reitt. — Long et étroit, brun, peu luisant, 
à pubescence très courte, éparse. Tête et prothorax à 
ponctuation forte et serrée. Prothorax presque carré. 
Elytres parallèles, striés, ponctués dans les stries ; inters- 
tries presque linéairement relevés et portant une série 
de points; strie suturale très renforcée avant le sommet. 
Long. 5m, — Kasan. 


2. Gen. CRYPTOPHILUS Reltt. 


C. INTEGER Heer (muticus Bris., Barnevillei Tourn.). 
— En ovale allongé, légèrement convexe, à pubescence 
fine, pas tout à fait couchée, fauve brunâtre clair. Tête 
etprothorax densément ponctués, ce dernier transversal, 
à peine plus étroit que les élytres, légèrement arrondi 
sur les côtés. Elytres à séries de points fines et peu dis- 
tinctes, intervalles à ponctuation d’égale force. Long. 


2-2.2mm, — Europe méridionale et nord de l'Afrique; 


aussi en Tyrol, Istrie et Suisse (1). 


3. Gen. LEUCOHIMATIUM Rosenh. 


1” Elytres à lignes striales alternativement plus fortes 
et à pubescence un peu plus longue les unes que les 
autres. 

2” Prothorax à côtés rectilignes,; angles antérieurs en 
forme d’écuelle et saillant latéralement; angles pos- 


(4) Une espèce étonnamment voisine, C. propinquus Reïtt., du 
Japon, s’en distingue presque uniquement par le prothorax exac- 


tement de même largeur que les élytres. 
_ Une autre espèce, C. obliteratus Reïtt., aussi du Japon, a été 


retrouvée par Græser à Chabarowka (Amour). Elle est bien plus 
grande, les bords latéraux du prothorax sont plus largement rele- 
vés, les élytres ont ordinairement, après le milieu, une ou deux 
petites taches noirâtres qui parfois se réunissent en forme de 
bande; la pubescence est plus rude et plus longue et la coloration 
d’un roux brun plus foucé. 


170 CRYPTOPHAGIDAE 
térieurs droits. Long. 3.3-3.7mm, — Europe méri- 
dionale, nord de l'Afrique, Caucase. — (angustum 
HoSenti) ee ee + +  ELONGATUM Er. 


2?  Prothorax plus fortement transversal, à CÔLÉS arrONn- 
dis ; angles antérieurs faiblement en forme d’écuelle, 
non saillants latéralement; angles postérieurs très 
émoussés. Long. 3,2-3,6mm, — Caucase, Astrakhan, 

. Turkestan. — (brevicolle Reitt.). . LANGI Solsky. 

1” Elytres à lignes striales toutes indistinctes, serrées, 
également fines, à pubescence uniforme et non dis= 
posée par séries. Prothorax parallèle, rétréci seule- 
ment contre les angles postérieurs ; ceux-ciémoussés; 
angles antérieurs dilatés en forme d’écuelle et sail- 
lant latéralement. Bords latéraux de la tête à peine 
élargis ©, fortement élargis ©, en avant des yeux. 
3-4mm, — Grèce. —Deustch. Ent. Zeit. 1884, 62. 

ALATUM Reitt. 


4. Gen. ANTHEROPHAGUS Latr. 


Les mâles de ce genre ont le chaperon échancré, les 
mandibules plus fortes, les antennes un peu plus épais- 
ses, à massue moins tranchée et articles intermédiaires : 
transversaux et rembrunis, de même que la base des M 
tibias ; enfin les 3 premiers articles des tarses antérieurs 
sont subdilatés. Beaucoup d'individus ont sur les élytres 
une sorte de traînée rembrunie. D: 
1” Dessus uniformément luisant, à pubescence très fine « 

et peu apparente. Prothorax à angles postérieurs 

vifs et droits ou même aigus (Q); côtés à peine atté- 

nués en avant chez le o”, très atténués chez la ©; 

bords latéraux peu visiblement rebordés. Fauve 

brun, sommet des mandibules et milieu des antennes 

un peu plus foncés. Long. 4-bmm, — Europe : 

NIGRICORNIS Fabr. 

SE ni Tête et prothorax plus luisants que les élytres; ceux- : 

ci mats. Bords latéraux du prothorax distinctement 
rebordés. 

2” Pubescence dorsale assez longue et serrée, jaunâtre 

ou grise, souvent un peu plus serrée (presque feutrée 


E. REITTER 171 


chez la ©} sur la tête et le prothorax. Angles posté- 
rieurs du prothorax émoussés. Fauve brun clair. 


Pons bn = Europe. .  SILACGEUS Herbst. 
9’ Pubescence dorsale extrêmement fine, uniforme, peu 
apparente. 


3” Roux ferrugineux ou fauve roux. Elytres finement 
alutacés, mats, sans traces de stries sauf ja strie 
suturale, prolongée jusqu’au milieu. Long. 3.5-4mm, 
En MODO CU SN Cie dre Didi PALDENS Ol 

3 Brun noir; 1er article et massue des antennes, sou- 
vent aussi bord postérieur et suture des élytres, 
près du sommet, de teinte plus claire; pattes fauve 
roux. Elytres peu luisants, à peine alutacés, avec 


des traces de stries. Long. 8,5mm, — Caucase. — 
Schneid. et Leder, Beitr. z. Kennt. d. kauk. Käf., 
BnonlnSetb eee0  - CAUCASICUS:Reitt. 


5, Gen. EmPpxyLus Erichson. 


E. GLABER Gyll — Oblong, brun, mat, glabre, sans 


ponctuation distincte. Prothorax à côtés droits; angles 


antérieurs coupés obliquement, subavancés. Long. 
mm, — Europe septentrionale et centrale, avec For- 
mica rufa. 


6. Gen. SPANIOPHAENUS Reitt. 
Rev. der europ. Cryptoph. 
(Deutsch. Ent. Zeïts. 1875, IIr, 8). 


1” Dessus à pubescence assez longue, couchée, fauve. 
Elytres à ponctuation obsolète, éparse, peu visible. 
Long. 2,2-2,4mm, — Espagne centrale, France méri- 
dionale. — (amplicollis Bris.) . LAPIDARIUS Fairm,. 

1” Dessus à pubescence extraordinairement courte, 
pulvérulente. Elytres à ponctuation extrêmement 
fine et serrée, mais distincte. Long. 2.5mm, — Trans- 
sylvantie, Crimée, Caucase . . . LATICOLLIS Mill. 


7. Gen. HAPLOLOPHUS Frivaldszky. 


1” Angles postérieurs du prothorax presque aigus. 


æ 


17 


I. 


1” 


(1) D’ après Fauvel, Cryptophagus betae Macq. est probablement” 
synonyme de cette espèce. ‘4 

(2) À ne pas confondre avec les exemplaires unicolores, c'est-à- à 
dire immatures, de P. melanocephalum. ; 

(3) Insectes propres aux montagnes, où ils vivent sous les feuilles « 
mortes décomposées. — Les angles antérieurs du prothorax sont 
faiblement épaissis et le petit denticule latéral est souvent diffi- - 


cil 


LR LE ER SRE. RE le nl 


2 CRYPTOPHAGIDAE Re re E 


Roux ferrugineux, à M grise, couchée : 
côtés des élytres et partie apicale de la suture un. 
peu plus foncés. Elytres plus fortement ponctués que : 
la tête et le prothorax. Long. 4,1mm, — Russie « 
méridionale: Samara.. . . . ROBUSTUS Moraw. 
Angles postérieurs du prothorax émoussés. Très 
semblable au précédent, mais plus petit, tête à peine « 
plus étroite que le prothorax, au niveau des yeux; « 
ceux-ci grands. Prothorax un peu plus rétréci en 
avant et vers la base. Long. 3.8mm, —_ Hongrie, 
Basse-Autriche. .: . . . . . NEGLECTUS Friv. 


8. Gen, PARAMECOSOMA Curtis. 


Brun noir; élytres roux brunâtre, à ponctuation bien « 
plus éparse et un peu plus fine que celle du protho- 
rax; antennes, et pattes fauve roux. Long. 2mm, — 
Europe septentrionale et moyenne - 2 
MELANOCEPHALUM Herbst (1 Ÿ:4 
Uniformément roux ferrugineux ; ponctuation des 
élytres bien plus éparse mais pas plus fine à la base « 
que celle du prothorax. Long. 1,8mm, — Caucase. — 
HEURE Ent. Zeitschr., 1877, 994 : AE 1 
UNIVESTE Reitt. (2). 


9. Gen. CRYPTOPHAGUS Herbst. 


Prothorax avec un petit denticule saillant (denticule 

latéral) au milieu ou vers le milieu des bords laté- 

raux. Antennes généralement robustes. | 
Bord antérieur du prothorax brièvement et largement 
échancré; angles antérieurs saillants et un peu aigus 
en avant (3). Palpes labiaux presque toujours épais- . 


e à distinguer. 


97 


E. REITTER TS 


sis, semiglobuleux, tronqués au sommet. Prothorax 
sans durillons distincts, avec un petit pli à la base, 
devant l’écusson. — (Subgen. Mnionomus Woll.) 
Elytres avec de longs poils relevés, au-dessus de la 
pubescence rase. Roux ferrugineux, convexe. Denti- 
cule latéral du prothorax souventindistinct, recourbé 
avant le milieu. Long. 2.2-2.5mm, 

Dessus à ponctuation extrêmement fine, écartée. — 


Atiriche;: trés rare. . . . SIMPLEX Mill. 


b? 


Dessus à ponctuation plus forte et trois fois plus ser- 
rée. Taille, forme et coloration du précédent; ponc- 
tuation serrée. Prothorax presque aussi long que 
large ; angles antérieurs un peu plus distinctement 
élargis, denticule latéral plus fortement saillant, 
sillon transversal de la base plus superficiel, flanqué 
d’un point fovéiforme de chaque côté. Elytres à longs 
poils relevés presque sérialement alignés au-dessus 
de la Ds rase. — Daghestan . : 
SERIATUS Reitt. 
Elytres à , pubescence uniforme, fine et couchée. 


_ Prothorax à peine plus large que long. 


Prothorax sans point fovéiforme distinct de chaque 


côté de la base; ponctuation évidemment plus serrée: 


que celle des élytres. 
Prothorax avec une fossette antéscutellaire ovale 
divisée par un petit pi longitudinal. Long. 2.6mm, — 
Modere ne: : ur BÉLIPRIQUSE NO 
Prothorax sans impression fovéiforme devant l’écus- 
son. Long. 2-2.5 mm, __ Prrénées-Orientales, Alpes- 
Maritimes, Toscane, Suisse. — (lapidarius ? Reïtt. 
nec Fairm., dilaticollis Tourn.). . MONTANUS Bris. 
Prothorax pourvu, de chaque côté, avant la base, 
d'une profonde fossette ponctiforme; ponctuation 
pas plus serrée que celle des élytres. Long. 2-2.2mm. 
— Alpes-Maritimes, Piémont, Toscane . 

GRACILIS Reitt. 
Prothorax fortement transversal , avec un point 
fovéiforme de chaque côté, à la base. 
Prothorax à peine plus étroit que les élytres, d'un 
tiers plus large que long; denticule latéral petit et 


AT4 CRYPTOPHAGIDAE “ L. be: 


situé au milieu du bord latéral. Long. 2.4-2,8mm, — Le. 


Europe centralers."1. . .  BALDENSIS Er. 


7 Prothorax notablement plus étroit que les élytres et à 


presque deux fois aussi large que long; denticule 
latéral petit et situé après le milieu. Long. 2-2.5mm, 
— Croatie, Autriche, Allemagne. — Verh. zool. bot. 
Ges. Wien., 1878; 51.7, 14 FAC ROATICUS Reitt 
4” Bord antérieur du prothorax tronqué droit, angles 
antérieurs non saillants en avant ou seulement en un 
calus émoussé. Palpes labiaux ovales, non forte- 
ment renflés. — (Subgen. Cryptophagus in sp.). 


_ 


8” Corps à pubescence rude, en partie redressée ou «= 


double, c'est-à-dire avec des poils plus longs, souvent 
alignés par séries et dépassant la pubescence couchée. « 
9°” Dilatation latérale des angles antérieurs du protho- 
rax terminée en arrière en un denticule aigu. 
10” Prothorax, dans son plus grand diamètre, à peine 
moins large ou aussi large que les élytres; ceux-ci 
ovales ou parallèles, unicolores. 
11°” Prothorax plus ou moins arrondi latéralement. 
Corps ovale. 
12” Denticule latéral du prothorax situé au milieu (4). 
13” Tibias antérieurs terminés extérieurement par un 


saillie dentiforme. Corps robuste, à pubescence 4 


extrêmement longue, rude. Angles postérieurs du 
prothorax ouverts. Lu 2.3-3mm, —_ Europe. 1 
LYCOPERDI Herbst. … 

13° Tibias antérieurs à extrémité simple. Pubescence M 


moins longue. Angles postérieurs du prothorax M 


presque rectangles. 
44” Côtés du prothorax saillant anguleusement à la « 
base du denticule latéral ; angles antérieurs saillant « 
distinctement et assez fortement en forme de cari- 
nule. Elytres ovales. 4 
15” Dilatation des angles antérieurs du prothorax occu- 


pant au plus le cinquième du bord latéral supérieur. M 


Ponctuation du prothorax et de la partie basilaire » 
des élytres à peu près d’égale force. Long. 2-25 rx 


(1) C’est-à-dire entre les‘ bords antérieur et postérieur. 


Rp 


14 


vw 


107 


41” 


117 


10 


> 16’ 


E. REITTER 155 


— Europe. — (puncticollis Luc.). PpiLosus Gyll. (1) 
Dilatation des angles antérieurs du prothorax occu- 
pant au moins les trois quarts du bord latéral. 
Ponctuation serrée, plus forte sur le prothorax que 
sur les élytres. — Europe moyenne et méridionale; 
COM 2 . * SCANIQUS Var HIRTULUS Kr: 
Côtés du prothorax régulièrement arrondis, non 
anguleux; angles antérieurs sans saillie carimuli- 
forme, le denticule très petit et redressé en arrière. 
Elytres ovales. Forme rappelant les Mnionomus. 
Long. 2.5mm, — Caucase (Sonchétie, à Ach-Bou- 
lacher - .  LAPIDICOLA Reïtt. 
Denticule latéral dau prothorax situé en avant du 
milieu; côtés fortement crénelés, longuement fran- 
gés en arrière du denticule latéral. Corps- étroit, 
roux ferrugineux ou roux brun, à ponctuation peu 
serrée, assez forte. — Long. 2mm, — Bohême, Bes- 
Rides ; Hambourg Fo 1 ORADIDZICVI AR ILE 
Prothorax à côtés assez droits, mais plus fortement 
rétrécis à la base. Corps linéaire, densément ponc- 
tué et pubescent, avec quelques séries de poils un 
peu plus longs sur les élytres. Denticule latéral du 
prothorax situé au milieu. — Province d'Oran 

CELLARIS Var. MASCARENSIS Reitt. 
Prothorax faiblement transversal, à côtés droits et 
parallèles. Corps linéaire, parallèle. Denticule laté- 
ral du prothorax situé au milieu du bord latéral. 
Prothorax aussi large que les élytres. Dessus entiè- 
rement roux brunâtre clair, luisant. Ponctuation peu 
serrée. — Long. 2.3mm, — Lenhoran . 

ERICHSONI Reitt. 

Prothorax sensiblement plus étroit que les élytres. 
Dessus densément ponctué, noir brun; prothorax à 
bords plus clairs par transparence, antennes et 
pattes fauve roux. Long. 2-2,3mm, —_ Espagne ; Len- 
PO Lo DR. ES ONIGRETULUS Néltte 


(1) La forme du corps, la longueur de la pubescence et la den- 
sité de la ponctuation varient notablement dans cette espèce. Les 
exemplaires entièrement roux ferrugineux, à ponctuation un peu 
plus écartée, constituent le C. punctipennis Bris. 


176 CRYPTOPHAGIDAE 


10” Prothorax, dans son plus grand diamètre, bien plus « 
étroit que les élytres; ceux-ci ventrus, en ovale 4 
allongé, avec une bande médiane transversale brune, « 
mal accusée (voyez C. fasciatus au paragraphe 34”). = 

9” Dilatation latérale des angles antérieurs du protho- 
rax terminée, en arrière, soit en un denticule “« 

_ émoussé ou du moins nullement aigu, soit sans … 
trace de denticule. 

17” Denticule latéral du prothorax situé un peu en avant 

AduMmniten 

18” Prothorax faiblement transversal, fortement arrondi 
sur les côtés, aussi large que les élytres dans leur « 
plus grand diamètre, pas plus fortement ponctué en 

_ dessus que la base des élytres; ceux-ci ovales. F 

49” Prothorax à ponctuation serrée, bien plus dense que 
celle des élytres. Grande espèce, d’un roux ferrugi- 
neux foncé ou roux brunâtre. Long. 2,3mm, —_ Europe 
Cerbrale Fit. ..  ScamipTi Sturm. 

19° Prothorax pas plus densément ponctué que les 
élytres à leur base. Roux ferrugineux clair ou fauve, 
très luisant. Long. ?2,2-2,4mm, — Bohême, Autriche, 
Transsylvanie . . _ .  NITIDULUS Mill," 

18" Prothorax plus fortement transversal, un peu moins 
arrondi sur les côtés, à peine aussi large au milieu 
que les élytres dans leur plus grand diamètre, très « 
densément ponctué en dessus. Elytres à ponctuation 
moins serrée que celle du prothorax. 34 

20” Prothorax à marge latérale épaissie en bourrelet, à 
ponctuation dorsale bien plus dense, mais à peine 
plus forte que celle des élytres. 

21” Corps trapu, convexe, ovale, roux ferrugineux, à M 
pubescence très longue. Bords latéraux du prothorax 
régulièrement granulés; denticule latéral très petit. 
Long. 2-2,5mm, _ Europe. . . . SETULOSUS Sturm. M 

21” Corps linéaire, subparallèle, de l'aspect de C. denta- 
tus, faiblement convexe, roux ferrugineux, à pubes- 
cence assez courte. Bords latéraux du prothorax M 
très faiblement arrondis; denticule latéral placé 
bien en avant du milieu. Long. 2.6mm, — Carpathes : 
comitat de Marmaros. — Deutsch. Ent. Zeitsch. 4 


E. REITTER EC 


A OP NT AE DE LT -INAEQUALIS Reïtt, 
20° Prothorax à côtés tout au plus finement rebordés; 
ponctuation dorsale plus forte que celle des élytres. 
22” Plus grand, fortement convexe. Prothorax un peu 
plus densément ponctué que les élytres; ceux-ci 
ovalaires. Corps franchement roux ferrugineux. 
Long. 3mm,— Andalousie; Algérie; Rome (Strasser). 
— Deutsch. Ent. Zeitsch. 1878.93. . . purus Reitt. 

—_ 22 Bien plus petit, peu convexe, fauve roux. Prothorax 

|: à ponctuation notablement plus forte et plus dense 

F que celle des élytres ; ceux-ci ovales. Long. 1,5-2mm, 
— Europe moyenne; Caucase. . Mizzeri Reitt (1). 

17" Denticule latéral du prothorax situé juste au milieu 

L des côtés (2). Prothorax à côtés assez droits. ; 

— 93” Yeux petits, à facettes fines, saillants et coniques 

4 extérieurement. Prothorax fortement transversal; 
côtés à peu près parallèles; angles antérieurs peu 
saillants; ponctuation dorsale extrêmement serrée, 
forte, celle des élytres un peu plus fine et bien 
moins serrée. Roux ferrugineux ou roux brun. Long. 
1,8-2,4mm, — cosmopolite. — (laticollis Luc.) 
een AFFINIS Sturm. 

23" Yeux grands, arrondis, à facettes fortes. Prothorax 

“ non ou médiocrement transversal. 

. 241” Prothorax au moins d’un tiers plus large que long. 
Angles antérieurs à saillie externe en carinule 
courte et oblique. Ponctuation du prothorax et des 
élytres serrée, mais plus fine sur ces derniers. Long. 
2-2,5mm, — Europe, nord de l'Afrique, Amérique 
du Nord. — (crenatus Sturm) . CELLARIS Scop. (3;. 


(4) Dans la paille moisie. — Diffère de C. affinis par sa colora- 
tion plus claire, son prothorax moins densément ponctué et la 
…_ situation du denticule latéral. : 

(2) Lei vient se placer C. Lewisi Reïtt., du Japon. — Faciès de 
C. Schmidti, mais ponctuation plus grosse et plus serrée, pubes- 
. cence plus longue et denticule latéral du prothorax situé au milieu. 
| Prothorax à côtés arrondis et non presque droits comme chez les 
précédents. 

(3) En Andalousie et en Algérie se trouve une variété (masca- 
rensis Reitt.) dont les angles antérieurs se terminent en saillie 
aiguë. — (f. paragraphe 11” (p. 175). 


178 CRYPTOPHAGIDAE 


94" Prothorax aussi long que large, presque Carré, assez | S 


fortement et densément ponctué, à peine plus den= 


sément que les élytres; angles antérieurs saillant + 


seulement en une petite bosse obtusément anguleuse. 
Corps long et étroit, parallèle, à peine convexe, 


fauve. Long. 1,7mm, — Sarepta. — (? C. parallelus 4 


Thoms.) . A bar . |. .« SILVANOIDES Reitt. 


8 Corps à pubescence fine et uniforme, sans poils” 


plus longs sur les élytres. 

25” Denticule latéral du prothorax saïllant en arrière 
en forme de crochet ou de pointe fine. 

26” Denticule latéral du prothorax situé au milieu. 

217” Angles antérieurs du prothorax notablementépaissis, 
recourbés en crochet et en même temps dilatés en 
arrière, formant une sorte de cupule ovale. 

28” Yeux très grands, à grosses facettes. Antennes 
grêles surtout dans leur portion médiane. Surface 
à ponctuation extrêmement serrée, celle des élytres 
moitié plus fine; pubescence très également serrée, 
molle, presque veloutée. Prothorax transversal, 
rétréci à la base; angles antérieurs dilatés presque 
en ailettes. Long. 1,8-2,5mm, —_ Furope; Amérique 
du Nord. — funcinatus SEP.) 288 : 
ED NE à PARU ne a . ACUTANGULUS Gyll. (4). 

28" Yeux plus petits, normaux, finement granulés. 
Antennes moins grêles. Surface plus fortement 


ponctuée, non voilée par la pubescence. Ponctuation = 
des élytres à peine moins serrée que celle du pro- 


thorax. 


29°” Prothorax (transversal) à ponctuation extrêmement 


serrée et deux fois aussi forte que celle des élytres. 
30” Grand,convexe, parallèle ,subcylindrique, roux ferru- 
gineux; élytres ordinairement rembrunis, avec la 
base et une bordure latérale, élargie en avant, d'un 


roux ferrugineux. Long. 3-3,2mm, — Europe; très 


(4) On connaît une variété, C. Waterhousei Rye (Heydeni Reitt.), 


chez laquelle les angles antérieurs paraissent tronqués obliquement 


et atteignent le denticule latéral de sorte qu'il se confond avec É 


l'angle antérieur et disparait. 


» Et 


ATP 
à L'an EURE 
LR RO SA M sdise Vs be 2 


à di 2e Si 
Re 


sels ie 
n'as 


E. REITTER 179 


rare partout. — (grandis Kraatz). . . POPULI Payk. 
30° Plus petit, brièvement ovale. Dilatation en écuelle 
_des angles antérieurs du prothorax occupant le quart 
des côtés (1). Couleur uniformèment jaune brun ou 
HAMe +505 11. SCANICUS Var HIRTULUS KE: 
29” Prothorax à à ponctuation serrée et à peine plus forte 
que celle des élytres. Corps non cylindrique, ovale, 
franchement roux ferrugineux, parfois fauve brun, 
unicolore. 
31” Prothorax presque aussi long que large, non ou 
faiblement rétréci à la base. Dessus fauve brunâtre, 
à ponctuation et pubescence très denses, cette der- 
nière fine, courte et fauve. Long. 9 9.9 $mm. — 
Europe septentrionale el moyenne. 
ar oc... RUMATUS Marsh. 
31” Prothorax faiblement tranversal, plus court que 
cher é//précédent, à .cotés) rétrécis. à la: base. 
Franchement roux ferrugineux, luisant, à pubescence 
très courte, fine et fauve. ne 2-2,2mm, — Europe 
HOUR: > …: EL QUERCINUS KI 
D 217 Prothorax transversal : | angles antérieurs peu 
M saillants; côtés rétrécis à la base; ponctuation dor- 
sale serrée et distinctement plus forte que celle des 
élytres. Franchement roux ferrugineux; pubescence 


ñ fauve moins fine. Long. 2,3mm, __ France; Croatie; 
à Hongrie et même dans les Beskhides (Lissa Hora, 
| prés Hriedland en: Stlésie). /; ... . RUEUS Bris. 


29 Prothorax à ponctuation serrée mais pas plus dense 
que celle des élytres. Corps brièvement ovale, d’un 

‘ roux ferrugineux franc, luisant; pubescence fine, 

i fauve et peu serrée. Prothorax transversal, briève- 
ment rétréci à la base. Long. 2,2-2,5mm, —_ Europe. 

BADIUS Sturm. 

21° Angles antérieurs très faiblement dilatés, simple- 
ment pourvus d’un bourrelet étroit non renflé en 
arrière. 

32’ Prothorax assez fortement et régulièrement arrondi 
sur les côtés, un peu plus large que long. Convexe, 


(1) Au lieu du cinquième, comme chez le précédent. 


180 


33’ 


33 


32 


34” 


34” 


35” 


39 


26” 


36” 


CRYPTOPHAGIDAE 


luisant, d'un roux ferrugineux franc, à pubescence | 
extrêmement fine et courte. 
Ponctuation peu serrée mais assez forte, en dessus. 
Long. ?2-2,3mm, —_ Pyrénées . . . . BRISOUTI Reïtt. 
Ponctuation serrée, fine. Epaules avec un denticule 
très petit, mais distinct. Long ?2,2mm, — Alpes de : 
Transsylvante.. : .. 751,2 FAKILLARIS -Reftte 
Prothorax à peine arrondi latéralement, en carré n. 
transverse; angles postérieurs presque toujours M 
droits. -4 
Prothorax, dans son plus grand diamètre, de beau- « 
coup plus étroit que les élytres; ceux-ci en ovale « 
allongé, ventrus, très densément et très finement 
pubescents, ordinairement avec une bande trans- « 
versale brune au milieu. Prothorax et élytres à 
ponctuation uniformément fine et serrée; des 
séries peu apparentes de poils évidemment plus 
longs et redressés au dessus de la pubescence 
foncière des élytres. Long. ?2-2,4mm, — Europe 
méridionale ; PURE: — (signatus Bris.) : .-. : . 
-. FASCIATUS Kr. 
ira à Feu ne étroit que les élytres ; ceux- 
ci ovales, sans bande transversale rembrunie. É 
Prothorax en carré transverse, côtés presque 
parallèles et angles postérieurs droits. Brun noir, « 
élytres brun fauve, plus foncés au milieu et sur les 


côtés. Long. ?mm, — Angleterre; France; Alle- “4 
magne; Sibérie; rare. — (umbratus ET., niger « 4 
Bris) ere . . + . RUFICORNIS Steph. « 


Prothorax à côtés moins parallèles, subanguleuse- 2 
ent saillants au milieu; angles postérieurs obtus. É: 

. DISTINGUENDUS Sturm, var. 
Déntonle ldtétal du prothorax situé juste après le 
milieu et bord latéral formant par suite un angle" 
très obtus. 2 
Dessus assez convexe, à ponctuation très fine, celle : 
du prothorax un peu plus serrée; brun fauve ou 
brun roux, unicolore. 1er article de la massue « 


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39” 


E. REITTER 151 


1,8-2,2mm, — . nordde Afrique rie © 
: DISTINGUENDUS Sturm. 

Dessus subdéprimé, à ponctuation forte, celle du 
prothorax un peu plus dense; denticule latéral 
relativement fort, large, tronqué. 1er article de la 
massue bien plus étroit que le suivant. Brun ferru- 
gineux, élytres roux ferrugineux, suture et bords 
latéraux foncés, rarement unicolores. Long. 2-2,2mm, 
— Europe septentrionale et moyenne. — (hexago- 
rats Tour.) 14 DORSALES San, 
Denticule latéral du prothorax situé un peu en avant 
du milieu. 
Prothorax, dans son plus grand diamètre, bien plus 
étroit que les élytres. Brun noirâtre, élytres ven- 
trus, en ovale allongé, foncés, avec 4 grandestaches 
claires. Prothorax plus large que long, rétréci à la 
base, à ponctuation serrée, assez fine; celle des 
élytres moins serrée et bien plus fine. Long. ?,2-2,5mm, 
— Caucase, Lenkoran, Astrakhan. 

À OUADRIMACULATUS Reitt. 
Prothorax : aussi i large ou à peine plus étroit que les 
élytres; ceux-ci nullement cintrés sur les côtés et 
sans taches. 
Dessus à ponctuation extrêmement fine et serrée, 
à pubescence fine et serrée, peu ou à peine luisant. 
Prothorax rétréci vers la base dès le milieu ou plus 
rarement à partir du tiers postérieur; angles posté- 
rieurs obtus; denticule latéral situé juste avant le 
milieu, base finement rebordée, rebord non élargi 
ni relevé devant l'écusson. 
Corps étroit, ovale, fauve brun clair. Prothorax à 
ponctuation très serrée; sans impression poncti- 
forme de chaque côté, à la base; côtés rétrécis du 
milieu à la base. Elytres finement et densément 
ponctués, sans impression transversale derrière la 


(1) Le C. empressicollis Tourn. est évidemment une monstruosité 


avec 2 fossettes sur la partie postérieure du disque ; il pourrait 
— bien appartenir à cette espèce à cause de la situation du denticule 
_ médian. 


/ PIRE PT re D 
182 CRYPTOPHAGIDAE DRE 
base. Long. 2,3mm, — (Caucase, Syrie, Turquie M 
Europe (L) 4% 4 2 BRUCKI Reïit (21e 


39 Corps étroit, parallèle, roux brun, couvert d'une 
ponctuation serrée, assez forte. Base du prothorax M 
avec une fossette ponctiforme de chaque côté; 
côtés parallèles, rétrécis seulement du tiers posté- 
rieur à la base. Elytres parallèles ,avecune impression « 
transversale obsolète, de chaque côté, après la base. 
Long. 2-2,6mm, — Finlande, Suède 
ARR T AS CORTICINUS Thoms. var. 

38 Dessus à ponctuation moins serrée et pubescence 
plus éparse, roux fauve ou ferrugineux, luisant. 
Corps généralement parallèle. 

40” Prothorax avec une fossette ponctiforme distincte, 
de chaque côté, à la base. 

A1” Elytres brièvement et largement ovales, convexes, 
cintrés latéralement, notablement plus larges, avant . 
le milieu, que le prothorax entre les angles anté- « 
rieurs. — Roux ferrugineux, pubescence très courte 
très fine et peu serrée, ponctuation médiocrement : 
serrée, assez régulière. Prothorax un peu plus large % 
que long : bords latéraux arrondis, rétrécis du denti- E 
cule latéral à la pe angles postérieurs obtus. — M 
Caucase. FTA% . . .  DILATIPENNIS Reitt. Var: 

41” Elytres ovales ou ‘parallèles, à peine plus larges « 
que le prothorax dans son plus grand diamètre. 5 

4?” Plus grand. Dessus à pubescence assez longue, cou- 
chée, assez dense. Prothorax à ponctuation très « 
dense, celle des élytres un peu plus fine et moins 
serrée. — Europe. . : . . . DENTATUS Herbst var.… 

42 Petit. Dessus très luisant, roux ferrugineux, à pubes- 
cence extrêmement courte et presque pulvérulente, 
éparse. Prothorax fortement transversal, à fossettes. + 


(1) Voyez aussi C. dentalus dans le groupe suivant (n° 47”). 

(2) Une espèce extrêmement voisine, C. dilutus Reiïtt., a la 
ponctuation du dessus plus grosse, celle du prothorax plus serrée, 
la coloration est plus franchement roussâtre ou fauve, avec l’avant- 
corps roussâtre ferrugineux. — Japon; Sibérie orientale : récolté # 
à Chabarowka (Amour) par Græser. a 


E. REITTER 183 


basilaires petites, à ponctuation assez clairsemée et 
résukère, comme sur les élytres. Eong: 1,5-2mm 
— Europe moyenne ; rare. . . FUSCICORNIS Sturm. 
40° Prothorax sans fossette ponctiforme appréciable, de 
chaque côté à la base; côtés assez parallèles, à 
bords en forme de petit bourrelet, un peu plus 


#” 


# largement délimités qu'à l'ordinaire. Dessus luisant, 
% à ponctuation peu serrée et pubescence extrême- 
La ment courte. Long. 2,2mm, — Europe, dans les 
À parties montagneuses — (?denticulatus Thoms.). 

a D 2 A. LABILIS Er. 
25 Dilatation des angles antérieurs du prothorax sans 
ÿ trace de prolongement aigu en arrière où ils for- 


LA 


ment un angle obtus, droit ou arrondi. 

Denticule latéral du prothorax situé en avant du 
milieu. 

Ponctuation du prothorax ni plus forte ni plus ser- 
rée ou à peine plus serrée que celle de la base des 


à élytres. Corps ovale (1). 

. 45°” Prothorax arrondi latéralement, à peine plus étroit 
L que les élytres, à angles antérieurs distincts et rele- 
pe vés; denticule latéral situé juste en avant du milieu. 
La Corps roux ferrugineux, luisant, à ponctuation peu 


serrée et pubescence courte, fauve, presque pulvé- 
| 4 rulente, peu dense. 

En 46 Bords latéraux du prothorax fortement marginés et 
; assez largement relevés; renflement des angles 
antérieurs occupant le quart du bord latéral. Long. 
1,7-2%®%, — Alpes de Transsylvante; Pyrénées. — 
(lamellicornis Bris.). . . . . REFLEXICOLHS Reïtt. 
— 16 Bords latéraux du prothorax finement et simplement 
marginés, non relevés; renflement des angles anté- 
rieurs occupant au plus le cinquième du bord laté- 
ral. Long. 2%", — Caucase. 


É (4) Ici venait également C. corticinus Thoms., mais il est 
…— élancé, subparallèle, de l'aspect du C. dentatus; la ponctuation du 
…— prothorax est à peine plus forte mais notablement plus dense que 
…— celle des élytres et très serrée; le denticule latéral est situé pres- 
—… que au milieu. J'ai classé cette espèce dans le groupe suivant. 


184 = CRYPTOPHAGIDAE 4 


. DILATIPENNIS Reitt. (1) 4 
45’ Prothorax à | peine plus large que iong, presque 
parallèle, notablement plus étroit que les élytres; 
angles antérieurs à peine sensiblement épaissis; « 
denticule latéral extrêmement petit, placé bien avant « 
le milieu. Corps petit, étroit, densément et finement | 
ponctué; élytres brun fauve clair. Long. 1,2-1,6%°. . 
— Europe.—(bicolor Sturm,rufipennis Sturm,cre- 
natus Thoms.). . . . . .. SCUTELLATUS Newm°.. 
Ponctuation du prothorax pipe plus forte que celle 
des élytres. 
47” Ponctuation du prothorax extrêmement serrée, 
_ deux fois aussi dense et aussi forte que celle des « 
élytres. Long. 1,8-2,57%%, — Europe; commun. — 
(pallidulus Sturm, ? Rene Fald.) . «4 

- . . DENTATUS Herbst 
AT Ponctuation du prothorax à peine plus dense que M 
_ celle des élytres. 
48” Corps déprimé. Yeux grands. Prothorax angulé en 
avant du milieu, puis fortement rétréci vers la base. M 
— Brun roux, antennes, pattes et élytres plus clairs, M 
ceux-ci à suture, bords latéraux et sommet rembru- « 
nis, rarement unicolores. Prothorax fortement trans: « 
versal, à ponctuation très dense, à peine plus dense 
et à peine plus fine que celle des élytres ; angles anté- 
rieurs courts, saillants. Long. 2°, — Russie méri- « 
dionale : Sarepta se + +2 SSUBVITTATUS Rettt 
48 Corps convexe. Yeux plus petits, normaux. Pro- M 
thorax à côtés régulièrement arrondis; denticule M 
latéral extrêmement petit, peu visible. + 
49” Prothorax au moins deux fois aussi fortement « 
ponctué que les élytres ; angles antérieurs très fai- 
blement épaissis. Fauve roux ou roux PruEReSS * 
clair. Long. 2-2,3mn, —_ Europe, Algérie. F 
SAGINATUS Sturm. æ| 

Prothorax très arrondi latéralement, à peine plus. ‘4 
fortement ponctué que les ie angles anté- 


- 


44 


49 


(1) J'avais primitivement considéré cette espèce comme appar- 
tenant au refleæicollis. 


43” 
50’ 


D” 


54 
19,24 


As 


59’ 


RSR VE ÉREUE EE SE 


Ù 53" 


bo 


E. REITTER 185 


rieurs très distinctement épaissis et occupant le 
le quart du bord latéral. Brun fauve ou brun ferru- 
gineux, densément pubescent. Long. ?2-3,2mn, — 
Europe, Sibérie. — (? subtilis Thoms.) (1). . . . . 
AR Te mare à . SUBFUMATUS Kr. (2?) 
Denticule latéral du prothorax situé au milieu. 
Corps convexe. Prothorax soit régulièrement ar- 
rondi, soitrétréci plus fortement vers la base, à ponc- 
tuation distinctement plus forte que celle des élytres . 
Corps complétement cylindrique. Prothorax à peine 
plus large que long. Roux ferrugineux ou fauve 
roux. Long. 1,4-2,2%m, — Europe moyenne et 
méridionale, principalement sur le Pin d’Apollon. — 
(Darallelus Pris}: "|. CYLINDRUS-Kiesw. 
Corps non cylindrique. Prothorax transversal. 
Prothorax fortement arrondi sur les côtés; denticule 
latéral très petit, peu distinct; base sans fossette 
ponctiforme; angles postérieurs presque arrondis. 
Corps étroit, parallèle. SUBFUMATUS Kr. var. 
Prothorax à denticule latéral très distinct; base 
avec une fossette ponctiforme, de chaque côté; angles 
postérieurs presque rectangles. Corps ovale. 
Prothorax à peine plus densément et moins forte- 
ment ponctué que les élytres, assez fortement 
arrondi. Uniformément roux ferrugineux ou roux 
HAE ONe.2-2 mme. THoMsont Reitt. 
Prothorax bien plus densément et bien plus forte- 
ment ponctué que les élytres (3), un peu plus forte- 


(4) La description de cette espèce, à l’encontre des autres des- 
eriptions de Thomson, fournit si peu de renseignements que la 
synonymie ci-dessus n’est pas absolument positive. 

(2) De grands exemplaires, à prothorax plus allongé, constituent 
le C. Kraatzi Reitt. 

(3) Jusqu'ici les caractères conviennent à une espèce du Nord de 
VEurope décrite par J. Sahlberg sous le nom de vulpinus. Elle est 
d’un roux ferruginieux ou roux brun, convexe, luisante, à pubes- 
. cence dorée ou grise, très fine, .et ressemble au C. saçinatus ; elle 

a le prothorax arrondi sur les côtés, 

vers la base, les angles antérieurs renflés et en callosité allongée, 
… Je denticule latéral distinct, la ponctuation dorsale forte et serrée ; 
les élytres sont densément et plus finement ponctués, en ovale 
allongé, de la largeur du prothorax et convexes. 


as plus fortement rétréci 


156 CRYPTOPHAGIDAE 


ment rétréci à la base (1). Roux ferrugineux ; élytres, 4 


noirs à base claire, ou bien entièrement brun fauve 


ou fauve brunâtre. Très variable. — Europe; très 

commun. — (humeralis Steph., patruelis Sturm) . 

: SCANICUS L. (2). 

90° Corps déprimé, surtout antérieurement. Ponctuation 

du prothorax pas distinctement plus forte que celle 
des élytres; ponctuation du corps très dense. 

4”? Prothorax fortement transversal, en général nota- 
blement plus rétréci vers le sommet que vers la base … 
et à ponctuation régulièrement serrée et fine. Corps 
ovale, à peine luisant, à pubescence très fine, jau- 
nâtre ou grise. Prothorax rétréci en arrière à partir 
du milieu. Long. 1,8-22n, — Europe. — (depressus 
AUS) re . . . SUBDEPRESSUS Gyll. (3) 

04 Prothorax faiblement transversal, presque parallèle, 

 rétréci vers la base à partir du tiers postérieur seu- 


(1) Une espèce très voisine du C. scanicus est le C. decoratus 
Reitt., du Japon : plus large, pubescence plus rude, ponctuation 
semblable; roux ferrugineux; élytres avec une bande transversale 


après le milieu et le sommet noirs; le dessin noir détermine sur 


chaque élytre deux taches roux ferrugineux ; la tache antérieure 


est la plus grande et envahit souvent la première moitié des 


élytres. 
Une autre espèce, du même groupe, petite et très distincte, est 


le C. pumilus Reïtt., du Japon. Elle est d’un roux ferrugineux E 


clair, avec les élytres fauve brun pâle et la suture étroitement 


rembrunie. Prothorax eu carré transverse, très faiblement arrondi 


sur les côtés, pas plus fortement rétréci en arrière, à ponctuation 


fine, pas très serrée en dessus; élytres à ponctuation plus forte, « 


aussi serrée, plus larges que le prothorax. 


(2) Les exemplaires avec les angles antérieurs du D othoras forte- 
ment élargis et terminés postérieurement en crochet forment la 
var. hirtulus Kr., surtout commune dans le midi de l’Europe. 

Le C. validus Kr. est une autre forme du GC. scanicus entière- 
ment d’un roux brun, bien plus grande, robuste, avec les angles. 
antérieurs du prothorax sans forte saillie et sans prolongement 


dentiforme en arrière; le denticule médian est petit et le protho- « 


rax plus rétréci vers la base que vers le sommet. 
(3) Le C. helvelicus Tourn. se rapporte vraisemblablement à = 
cette espèce. : s 


43 


55° 


b6” 


06” 


95” 


E. REITTER 187 


lement, à ponctuation dorsale serrée, fine, à peine 
plus dense que celle des élytres. Corps étroit, fai- 
blement luisant, à pubescence fine, jaunâtre ou grise. 
Elytres longs, parallèles, avec une vague impression 
transversale, de chaque côté, derrière la base. Long. 
2-2,6mm, — Finlande; Suède. : 
s CORTICINUS ‘Thoms. (1) 
Denticule latéral du prothorax situé juste derrière 
le milieu. 
Premier article de la massue antennaire à peine 
plus étroit que le 2e. Prothorax pas plus fortement 
rétréci vers le sommet que vers la base. 
Corps étroit, subdéprimé. Prothorax à peine plus 
étroit que les élytres, de moitié plus large que long, 
presque parallèle, à ponctuation serrée, assez forte, 
celle des élytres bien plus fine et moins serrée. 
Brun foncé, élytres plus clairs, ordinairement rem- 
brunis le long de la suture et au bord latéral. Long. 
2,1m®, — Sibérie. — (? recticollis Solsky) . 
: . OBSOLETUS Reitt. 
Corps convexe, en ovale assez long, roux ferrugi- 
neux, à fine pubescence jaunâtre. Prothorax de 
moitié plus large que long, régulièrement arrondi 
sur les côtés, à ponctuation un peu plus forte et plus 
dense que celle des élytres; denticule latéral situé 
en arrière du milieu et peu distinct; angles antérieurs 
épaissis et calleux, mais non saillants, arrondis avec 
le bord latéral et occupant le quart de sa longueur; 
disque avec une vague impression longitudinale 
contre les côtés et base avec une faible fossette 
ponctiforme de chaque côté. Long. 2-2,57m, — 
Europe boréale, ue — (beringensis J. Sahlb.). 
. LAPPONICUS GYIl. 
Ler article de la massue , des antennes de moitié plus 


(4) Diffère du C. dentatus, dont il est voisin comme forme générale, 
par sa ponctuation plus fine et plus régulière, par le denticule 
médian du prothorax situé plus bas, et par le fin rebord de la 
base qui n’est ni plus fortement relevé ni plus large au milieu, 
devant l’écusson. — J’ai vu des exemplaires fypiques. 


188 4 CRYPTOPHAGIDAE 5 F0 


étroit que le suivant (massue subbiarticulée). Pro 
thorax fortement transversal, distinctement plus - 
rétréci vers le sommet que vers la base. Dessus à : 
ponctuation serrée, roux ferrugineux ou roux brun; - 
élytres parfois noirâtres. Long.?,2-2,4mn, — Europe. 4 
pos + Reitt.,non GP re 4 
. PUBESCENS Sturm (4). 
IL Prothorax sans ‘denticule saillant au milieu où « 
près du milieu des côtés, régulièrement crénelé ou « 
finement dentelé en arrière des angles antérieurs; | 
ceux-ci épaissis. Antennes déliées et grêles ; articles « 
3 et plus longs que les articles contigus. — Sub- Le 
gen. Micrambe Thoms. (2). # 
57’ Angles antérieurs du prothorax dilatés très faible- 
ment et n'occupant que le sixième du bord latéral, « 
fortement crénelé; bord antérieur tronqué droit, « 
Pubescence simple. s 
58” Prothorax formant un angle obtus au milieu. Brun 
.- noir, élytres, brun roux, avec la partie antérieure de 
la suture et les côtés foncés; antennes et pattes. 
TOUXx  . pie 1,8-2mm, — Caucase. 
NIGRICOLLIS Reitt. « 
58 Prothorax plus fortement transversal, à côtés \ 
presque droits, régulièrement et faiblement arqués. 4 ; 
Roux fauve ou roux ferrugineux; poitrine, partie = 
antérieure du ventre et ordinairement une grande 
tache au milieu de chaque élytre noirâtres. Long. 
1,8%, — Europe - septentrionale et moyenne 
Sibérie : 215 Si PR RMAGIAA PES Paz (Ii 


(4) Le C. japonicus Reitt., espèce du Japon que je n’ai plus « 
actuellement sous les yeux, est voisin du C. pubescens; il s’en dis- 
tüingue par ses élytres plus larges et plus convexes et par son 
prothorax moins transversal. 0 


(2) Voyez, p. 161, les observations relatives à ce groupe. 


(3) À ce sous-genre appartient également une espèce du nord de « 
l’Europe, décrite par J. Sahlberg, et qui porte, sur l'étiquette de 
Mannerheim, « C. sericollis ». Elle est très étroite, roux ferrugineux, M 
densément ponctuée, finement pubescente, avec des poils isolés, 
courts etmoins couchés sur les élytres; prothorax, très caractéristique, < 


E. REITTER 189 


571 Angles antérieurs du prothorax largement épaissis, 
4 mais le plus souvent sans saillie latérale, et occu- 
pant au moins le quart du bord latéral ; bord antérieur 
légèrement arrondi avec les angles antérieurs; bord 
: latéral finement crénelé. Ponctuation dorsale serrée, 
surtout sur le prothorax. 
59” Angles antérieurs du prothorax dilatés en écuelle 
, et saillant en arrière en forme de denticule ou de 
D Grochet; côtés rétrécis de l'angle antérieur à la 
4 base (1). 
…— 60” Elytres à pubescence simple, presque couchée, sans 
| mélange de poils plus longs et relevés. Long. 1,8mm, 
— Rare en Allemagne; plus commun dans le sud- 


1 A ouest de l'Europe . . . . ANINEPAanz: 
M 61 Elytres à pubescence fine, couchée, entremélée de 
E: longs poils relevés. Long. 1,8-2nm, —_ Europe; nord 
de l'Afrique — (Paramecosoma pilosulum Er. 
Heubare Reltt. Var:| 0 na 2 VIELOSUS Heer. 


« 59° Angles antérieurs du prothorax calleux et tronqués 
- obliquement, sans saillie dentiforme en arrière; 
bords latéraux rétrécis vers la base à partir du 
milieu seuleinent. Corps roux brun, peu luisant. 
Antennes courtes et fines, atteignant à peine le bord 
postérieur du prothorax; deux premiers articles de 
la massue transversaux. Elytres à fine pubescence 
couchée, entremêélée de petits -poils un peu plus 
longs, alignés, peu apparents. Tarses postérieurs de 
5 articles (0), de 4 articles (O). Roux ferrugineux 


à 
di 
Ê: à peine plus large que long, presque carré; côlés faiblement rétré- 
…cis vers la base, angles antérieurs épaissis, sans saillie dentiforme 
| en arrière, et occupant le cinquième de la longueur du bord laté- 


ral; base avec une très petite fossette ponctiforme de chaque côté. 


du 

- Roux ferrugineux, à pubescence rude, pas tout à fait rase, et ponc- 
| tuation dorsale régulièrement grosse et serrée, par suite presque 
mat. Angles antérieurs du prothorax occupant à peine le quart de 
Mula longueur du bord latéral, nettement dentés en arrière; côtés 
Érétrécis vers la base à partir du milieu seulement. Elytres générale- 
 mentornés, après le milieu, de deux taches foncées obliques, souvent 
… réunis et dont l’externe touche au bord latéral. 


(4) Le GC. micramboides Reïtt., du Japon, appartient à ce groupe. 


190 CRYPTOPHAGIDAE 


unicolore. Long. 2m, — France méridionale; « 
POrUgALENE La “ .>. + PERRISI Bris. (1)°2 
62’ Antennes grêles, dépassant le bord postérieur du . 
prothorax; deux premiers articles de la massue à 
peine transversaux. Elytres à pubescence fine, 
simple et couchée, sans séries de poils plus longs. 
Tarses postérieurs de 5 articles (5° et ©). Long. 
Qu, — Europe... 501 2 100 NO AOMRBIETIE NON 


10. Gen. PTERYNGIUM Reïtter. 


P. CRENATUM Gyll. (crenulatum Er.). — Long et étroit, 
presque parallèle, peu convexe, brun fauve clair, fine- 
ment pubescent. Tête plus étroite que le prothorax, « 
courte; celui-ci transversal, rectangulaire, densément 
ponctué, un peu plus luisant que les élytres, avec 
une fossette ponctiforme de chaque côté, à la base; 
élytres à peine plus larges que le prothorax, parallèles, 
plus densément et plus finement ponctués, avec des 
traces de stries, et couvrant à peine en entier le dernier « 
segment abdominal (2). Long. 1,8-2,222, — Europe 
septentrionale et centrale; dans les Champignons de 
Hêtre. Le 


11. Gen. HENOTICUS Thoms. 


1” En ovale allongé, peu convexe, variant du brun roux 
au noir brun, assez brièvement pubescent, pubes-« 
cence rude, inclinée; antennes et pattes fauve roux. 
Antennes fines; massue suballongée, à 2? avant-u 
derniers articles non ou faiblement transversaux ;, «« 
élytres en ovale allongé, aussi fortement ponctués 
que le prothorax. ne Rec — Europe, Cau- 
Case et TA CT SÉRRATUS GYIN 

1” Brièvement ovale, très convexe, fauve brun unico- 
lore, à pubescence double peu serrée, l’une presquess 


(1) La var. umbripennis Reiïtt., de Corse, diffère de PER par sl 
ses élytres d’un brun noirâtre, à épaules plus claires. — Peut- 
être est une espèce particulière. % 


(2) Chez les quelques exemplaires actuellement à ma disposition à 


Lx 
hé 
Ée 


E. REITTER 194 


couchée, plus courte, l’autre longue et dépassant la 
première. Antennes épaisses; massue brusque, à 
2 avant-derniers articles fortement transversaux. 
Prothorax transversal, à peine plus étroit que les 
élytres, à côtés régulièrement arrondis, plus forte- 
ment rebordés, plus finement dentelés, densément 
et fortement ponctué. Elytres à ponctuation aussi 
forte, mais un peu moins serrée, plus courts, ovales. 
Faciès du Cryptophagus affinis et semblable à lui 
comme: pubescence. Long. 1,6% — Sibérie : 
MABdANOSIOR Es nr e.- PILIFER Reéttt. 


12. Gen. MNIoNOMipIus Reïitter. 


M. SERRICOLLIS Reïitt. {Crypt. serricollis Reïtt.). 


… Fauve brun pâle, légèrement convexe, longuement ovale 


5 


he 


ou elliptique, à pubescence jaunâtre, couchée, très fine, 


- à pointillé régulièrement dense et fin. Antennes grêles; 


massue très tranchée, à ? avant-derniers articles forte- 
ment transversaux et dernier article subarrondi. Tête 
… petite, moitié moins large que le bord antérieur du 
- prothorax, et triangulaire. Yeux petits. Prothorax 
presque aussi long que large, rétréci presque rectiliné- 


: airement en avant; côtés finement marginés, crénelés ; 


- bord postérieur un peu cintré au milieu, précédé d’une 


F4 faible impression transversale, sans fossette de chaque 
É côté. Elytres en ovale allongé, à peine plus larges à la 
… base que le prothorax. Long. ?,2-?,5mm, — Caucase. 


13. Gen. SETARIA Mulsant. 


S. SERICEA Muls. — Fauve brun, convexe, presque 


- mat, à pubescence très fine, jaunâtre et soyeuse, à 


. ponctuation régulièrement dense et fine: Prothorax à 
… peine plus étroit que les élytres, transversal, arrondi 
et crénelé sur les côtés, rétréci plus fortement en avant. 
E. RO = Corse: midi de la France. 


192 ___ CRYPTOPHAGIDAE 


… 


ke rRIBU ATOMARIINA 


SYNOPSIS DES GENRES 


- 


Bords latéraux du prothorax épaissis et limités par « 
une ligne distincte. (Tarses postérieurs seulement de 
quatre articles chez le o”). : . . . A CAENOSCELIS. 
1” Bords latéraux du prothorax simples. (Tarses posté- « 

rieurs de cinq articles dans les deux sexes). 4 
2” Corps manifestement pubescent. Ecusson transver- 

sal. 3 
3” Massue antennaire de 3 articles . . . ?. ATOMARIA. 


4’ 


3 Massue antennaire de 2 articles. . . 3. STERNODEA. M 
2? Corps sans pubescence appréciable. Ecusson petit et « 


arrOndi : 2,12: . 2 Co RP HISTEMUS 


1. Gen. CAENOSCELIS Thomson. 


Corps roux fauve, à fine pubescence grise, ovale = 
allongé, peu convexe, densément ponctué, plus forte- : 
ment sur le prothorax : celui-ci à double ligne latérale. 
Antennes fortes, à massue presque biarticulée. 

1” Plus petit. 2e article des antennes à peine plus one | 
que large, arrondi; massue presque biarticulée. « 
Ligne submarginale du prothorax terminée avant le . 
sommet, sur le bord latéral. Long. 1,6-1,8mm, 
Europe, Caucase, Sibérie. — (Atom. pallida Woll.) 

FERRUGINEA Sahlb. 

17 Plus grand. 9e article des antennes bien plus long 
que large, extérieurement épaissi et noueux au 
sommet; massue biarticulée. Ligne submarginale du. 
prothorax atteignant le sommet sans toucher au bord. 
latéral. Long. 2%®, — France, Espagne, Hongrie, dl 
Caucase, Sibérie. . . . . . . SUBDEPLANATA Bris… 

1” Comme le précédent, mais massue des antenn68 ll 
distinctement triarticulée, le 9e article étant aussi 
large que le 8e et à peine plus étroit que le 11 
Long, 2mm, —_ Sibérie orientale, Amérique du Nord.s 
— Harold, Col. Hefte, x111, 1875, p. 87 . . . 

, me CRYPTOPHAGA Roittai 


Evreux. — Imv. de l'Eure. L. Odieuvre. ne. 


6’’ 


77 


# 


‘he 


AT 


E. REITTER 193 


2. Gen. ATOMARIA Stephens. (1) 


Corps étroit, très élancé, subparallèle. Antennes 
plus rapprochées l’une de l’autre que des yeux. — 
Subgen. Agathengis Des Gozis (Atomaria Thoms,, 
Reïtt. olim). 
Prothorax sans trace de petit pli, de chaque côté, à 
la base. 
Dernier article des antennes plus étroit que le pré- 
cédent. Corps cylindrique, brun ferrugineux ou 
fauve brun, régulièrement et finement ponctué en 
dessus. Prothorax à angles postérieurs très émous- 
sés. Long. 2,2mm, —_ Europe; Nord de l'Afrique. — 
(parallelepipeda Waltl, Abeillei Tourn.) 

: FIMETARII Herbst. 
Dernier article des antennes pas plus étroit que le 
précédent. 
Massue des antennes à deux premiers articles dis- 
timctement plus larges que longs. 
Espèces distinctement convexes. Prothorax con- 
vexe, en forme de coussinet. 
Prothorax à peine plus étroit que les élytres, rétréci 
exactement de même vers le sommet et vers la base, 
régulièrement arrondi sur les côtés, ayant sa plus 
grande largeur au milieu. 
Ponctuation du prothorax serrée et un peu plus 
dense que celle des élytres. 
Ponctuation des élytres pas plus forte que celle du 
prothorax. 
a”) Noir brunâtre; chaque élytre avec une trainée 
longitudinale fauve ferrugineux, ordinairement com- 
mune avant le sommet. Dessus finement pubescent. 


# Long. 1,6-1,8mm, — Europe moyenne. BARANI Bris. 


a) Tout noir. Dessus plus longuement pubescent. 
Taille plus forte. Long. 2mm, — Bohême. 
. * Var. PILOSELLA Reïtt: 


| 
— (1) À moins d'indication contraire, les antennes et les pattes 
sont toujours de couleur testacée. 


rs L’Abeille, voi. XX VII. 7e 


194 
714 


8” 


10” 


40° 


(1) Pendant l'impression M. J. Sahlberg m'a communiqué cetteu 
espèce, de Jenisseisk, et précisément sous le nom de « punclim 
pennis. » 


celle du prothorax. — Très voisin du précédent, « 


ment et bien plus fortement ponctués que le pro- M 


‘claire. Long. 1,8mm, — a orientales. . . 4 


CRYPTOPHAGIDAE 44 


Ponctuation des élytres notablement plus forte que ‘ 


roux brun, ferrugineux ou fauve, tête et prothorax 
ordinairement rembrunis; dessus un peu moins » 
convexe, prothorax plus court, élytres moins densé- 


thorax. Long. 1,8mm, —_ Sibérie, Sud-Ouest du lac 
Baikal, Oussouri Jenisseisk (1). der 4 
PUNCTIPENNIS Reitt. 
Prothorax à ponctuation médiocrement dense ou. 
clairsemée, jamais plus serrée que celle des élytres. 
Dessus densément et finement poctué, noir ou brun, « 
élytres roux brun, avec la base et le sommet plus” 
clairs ou le milieu plus foncé. Parfois élytres brun w 
roux, avec une traînée plus claire, vers le milieu. 
Long. 1,omm, — Finlande, Pays-Bas. 
; SUBFASCIATA Reitt. 
Dessus peu densément ou 1 éparsement ponctué, en- 
tièrement roux fauve ou ferrugineux, très luisant. E: 
MaSsue des antennes large, complètement parallèle. 
Dessus du corps un peu plus densément ponctué. 
Long. 1,5mm, —_ Morée, Syrie . SPARSUTULA Reitt. 
Massue des antennes graduellement un peu élargie. 
Dessus à ponctuation plus éparse. Long. 1,6mm, — 
Algérie, province d'Oran. . . . . BARBARA Reïtt. 
Prothorax très sensiblement plus étroit que les ély-« 
tres et presque toujours un peu plus atténué vers 1e 
sommet que vers la base. 4 
Elytres nettement et largement resserrés derriér el 
les épaules; celles-ci saillantes, en calus. Noir; 
épaules et sommet des élytres parfois de teinte plus 


CARPATHICA Reitt: 
Elytres simples et sans étranglement derrière les. 
épaules. 


> 
j 


4 


x 
TU 


E. REITTER 195. 


… 411” Dessus assez densément ponctué. Antennes courtes, 
trapues. 

12” Prothorax pas plus finement ponctué que les ély- 
tres (1). 

13” Ponctuation médiocre, à peine plus serrée sur le 
prothorax que sur les élytres. Long. 1,8-2mm. 
Europe. — (fumata Er.). . . . UMBRINA GylIl. (2). 

13” Ponctuation très grosse, serrée sur le prothorax, 
desserrée sur les élytres. Noirâtre, élytres à bande 

f . longitudinale claire, peu distincte et commune avant 
le sommet. Voisin de Barani, mais deux fois plus 
fortement ete Poe 1,6wm, — Jjalmatie 

MetRoties -.  PUNCTITHORAX Vel. 

13 Ponctuation forte, assez dense, semblable sur les 
élytres et sur le prothorax. Assez allongé, presque 
parallèle, subconvexe, petit. brun noir, antennes, 
pattes et élytres fauve brunâtre, base des élytres 
noircie à la suture et pese rembrunie sur les 
bords latéraux. Long. 1,4mm, — Sibérie : Chaba- 
rowka; découvert par Græser. 

NIGROSCUTELLATA | Reitt. 

12 Prothorax : à ponctuation sensiblement plus fine que 
celle des élytres. — Ponctuation fine, à peine plus 
dense sur le prothorax. Roux ferrugineux,; élytres 
noirs, roussâtres au sommet et au calus huméral. 

Long. 1,8mm, — Allemagne, Suède. . BELLA Reïbt. 

11” Dessus à ponctuation très éparse, assez forte, fauve 
brun ou brun foncé ; élytres roux brun en entier ou 
bien à suture, côtés et sommet rembrunis. Long. 
1,2-1,6mm, — Europe. — (nana Er.) . ; 

NIGRIVENTRIS ; Steph. (3) 

4 Corps subdéprimé. Prothorax graduellement aplati 
vers la base et le sommet. 

14” Prothorax aussi large ou à peine moins large à la 
base que les élytres. 


(4) Voyez aussi À. bescidica dans le groupe suivant (p. 198). 
| (2) Par exception le prothorax n’est quelquefois pas plus rétréci 
» en avant qu'en arrière. 
(3) De grands exemplaires pourraient bica se rapporter à l’Ato- 
maria punclicollis Thoms. (Long. 1,8mm). 


196 CRYPTOPHAGIDAE 


45” Corps long et étroit, parallèle, déprimé. Dessus à " 
ponctuation extrêmement serrée. Elytres au moins M 
deux fois aussi longs que larges, pris ensemble. Es- | 
pèces brunes ou bicolores. 

16” Prothorax subquadrangulaire. à angles émoussés, 
presque aussi large que les élytres, pas plus forte- 
ment atténué en avant; élytres à ponctuation extré- 
mement serrée, mais notablement plus fine que celle 
du prothorax. Brun fauve ou brun foncé. Long. 1,2?- 
4,5mm, — Europe. — (pygmaea Heer) . . . . . . . 

LINEARIS Steph. 
16” Prothorax plus large que long, faiblement mais dis- 
tinctement plus étroit que les élytres, un peu plus 
atténué en avant; élytres à ponctuation ni plus 
éparse ni plus fine. Brun noir, avec une traînée plus 
claire, allant de l'épaule au milieu de l’élytre (forme 
typique) ou brun noir, avec les élytres brun roux 
clair ou brun fauve (var. abietina J. Sahlb.). — 
Long. 1,6mm, — Fe Hongrerrarer re 
HERMINAE Reitt. 
16° Comme le précédent, mais prothorax à ponctuation : 
deux fois aussi forte que celle des élytres. Long. 
4,3-1,6mm, —_ Allemagne, Finlande. PpumiLa Reïtt. 
15° Corps moins élancé, pas tout à fait parallèle. Pro- 
thorax un peu plus large que long, élytres à peine M« 
deux fois aussi longs que larges. (Prothorax ayant « 
sa plus largeur du côté de la base, atténué en ligne 
courbe vers le sommet. Insectes assez grands, roux 
fauve unicolore, luisants). 

17°” Prothorax et élytres à ponctuation fine, peu dense, 
uniforme. 1er article des antennes long, claviforme, 
‘deux fois aussi long que large. Long. 1,5-1,8mm, — 
Europe méridionale et moyenne; Caucase : 1 

DILUTA Er. 

: Tite Prothorax à | ponctuation : serrée; ; ély tres à ponc-m 
tuation bien plus éparse. 4er article des antennes plus « 
courts, épais, pas deux fois aussi long que large.M 
Long. 1 ,6-1,8mm, — Balkans ; Caucase . 

CRIBRELLA Reitt.… | 
dr, Prothorax et élytres : à ponctuation dense, celle des » # 


14 


18° 


18 


E. REITTER 197 


élytres bien plus forte. Long. 1,3mm, — Espagne. 
eur à UHAGoONI Reitt. 
Prothorax à ponctuation dense; celle des élytres 
presque aussi dense et aussi forte. 1er article des 
antennes presque deux fois aussi long que large. 
Fauve brun, étroit, presque parallèle, à pubescence 
fauve, fine et serrée. D'ailleurs voisin du précédent. 
Long. 1,5-1,8mm, — Sibérie : Chabarowka (Graeser). 
EDITHAE Reitt. 
Prothorax bien plus étroit que les élytres, presque 
parallèle, à peine plus large que long, faiblement 
arrondi sur les côtés, non atténué sensiblement en 
avant. 
Prothorax à ponctuation fine mais deux fois plus 
forte que celle du prothorax. Roux ferrugineux; 
élytres avec une large bande transversale noire. 
D'ailleurs très voisin du suivant. Long. 1,5-1,8mm, — 
Finlande; Bæhmerwald ; Ar Carpathes : Cau- 
Cas = ne. 0 CAFEINIS SA: 
Prothorax à ponctuation à peine plus forte que celle 
des élytres. Ponctuation du dessus très fine et peu 
serrée. Long. 1,5-2mm, — Europe septentrionale et 
moyenne; Caucase. 
a”). Roux brun; élytres graduellement plus clairs 
vers le sommet et souvent aussi aux épaules. (Forme 
 . (badia Er., nn Er.) . Le 
ALPINA Heer. 
a’). Brun noirâtre : ély tres roux ‘brun, à bords laté- 
raux ordinairement DIUSAONCÉS 
var. WOLLASTONI Sharp. 


3 Antennes très grêles : massue à deux premiers arti- 
cles au moins presque carrés. Cocps ordinairement 
déprimé ou très peu convexe. Prothorax convexe, en 
forme de coussinet, presque toujours sensiblement 

(1) Dans les montagnes, sur les Champignons de Hêtre. — Bien 


“distinct de l’umbrina Gyll. auquel on le rapportait jusqu'ici. J'ai pu 
… voir les {ypes à temps pour ne pas décrire cette espèce sous un 


… nouveau nom. 


198 


19 


20’ 


- articles au plus presque carrés. — Beskhides de Si- 


> 


19 


155} 


017 


CRYPTOPHAGIDAE 


plus étroit que les élytres et un peu plus atténuéen 
avant qu’en arrière. | 
Prothorax à ponctuation serrée, transversal, un peu 
plus étroit que les élytres; ceux-ci à ponctuation 
bien plus fine et plus DER Te. Brun noirâtre; élytres 
brun roux clair. 


Antennes très grêles; massue longue et étroite, à 


deux avant-derniers articles presque plus longs que 
larges. Long. 1,4-1,6mm, — Caucase, Daghestan, Si- 
bérie orientale. . . . . . .  GRACIFICORNIS Reitt: 
Antennes, plus épaisses; massue large, deux fois 
aussi large que le 7e article, à deux avañt-derniers 


lésie: Bœhmerwald. .: . . . . … BEscIDICA Reitt: 
Prothorax (bien plus étroit que les élytres) à ponc- 


tuation forte et serrée; celle des élytres aussi forte M 


mais moins dense. Antennes grêles; massue deux 
fois aussi large que le funicule. Noir brun, antennes 
et pattes brun fauve, extrémité des antennes, fémurs 


et souvent une partie des tibias rembrunis; élytres M 


brun fauve, avec une traînée commune et souvent 
les côtés plus foncés, en avant. Très voisin d'A. pel-« 
tata. Long. oo orientale : Chabarowka. 


PELTATULA Reitt. « 


Poe (blem ou à peine transversal, bien 
plus étroit que les élytres) à ponctuation fine, non 
serrée; celle des élyires pas plus fine. Le: 
Corps convexes, notamment sur les élytres. Protho-" 


rax rétréci en avant, bord postérieur arrondi avec 
les angles postérieurs. Elytres atteignant leur plus 


grande largeur au milieu ou à peu près, puis nota-… 


blement rétrécis en arrière. Noir brun, élytres plus 


clairs vers le sommet et les épaules ou brun roux à M 
suture, sommet et bords latéraux plus foncés. Long. 
2-2,3mm, — Europe seplentrionale et moyenne. — 
(longicornis Thoms:). . . . . . > PROCERULA ET 
Corps subdéprimé. Prothorax presque droit à la 
base, angles postérieurs très obtus mais accusés. 
Elytres atteignant leur plus grande largeur après 


Di 


EL. 
DE 


917 


E. REITTER 199 


le milieu et obtusément arrondis en arrière. 
Long. ?2-2,2mm, 
a).  Prothorax à côtés peu arrondis, presque 
parallèles, pas plus fortement rétréci en avant. Ordi- 
nairément brun noir avec les élytres roux brunâtre, 
à suture et côtés plus foncés (forme typique). — Eu- 
Tonemouenne;bDaikal. 1%". 4% "PROLIXA Er. 
a). Prothorax distinctement rétréci en avant. 
b”). Plus ou moins brun, élytres brun roux clair, 
à suture et côtés foncés. — Europe septentrionale 
et moyenne. — (elongatula Thoms.). 
ue 7. Var PULCHRA Er. 
D’). Noir : antennes et pattes roux fauve, fémurs 
et massue des antennes rembrunis. — Europe 
MOYENNE. SNA ADR AMEA RE ILE 
Prothorax avec un petit pli, de chaque côté, à la 
base; côtés légèrement rétrécis en avant. 
Plis basilaires du prothorax assez forts, leur inter- 
valle formant une profonde dépression transversale. 
Brun noir; épaules et sommet des élytres roux brun 


ou roux brun en entier. Long. 1,8-2mm, — Europe; 
Caucase; Amérique boréale. — (plicicollis Mäklin, 
ben 00 2, (FUSCICOLUS Manmhe 


Plis basilaires du prothorax extrêmement courts, 
peu reconnaissables, leur intervalle peu profon- 
dément déprimé. Semblable au précédent mais plus 
petit, plus déprimé, fauve roussâtre en entier, à 
ponctuation très fine, espacée et uniforme. Long. 
[,3wm, — LenhRoran: . . . .  TALYSCHENSIS Reitt. 
Corps ovale, plus ramassé. Antennes plus écartées 
l’une de l'autre, plus rapprochées des yeux. — 
Subgen. Atomaria in sp. (Anchicera Thoms.). 
Base du prothorax marquée, au milieu, d’une assez 
forte impression transversale, limitée de chaque côté 
par un petit pli très étroit (1). 

Antennes grêles et fines; massue à deux avant-der- 
niers articles pas plus larges que longs. Prothorax 


ï (4) À ce groupe appartient également À. dilutella Solsky, du 
- Turkestan. 


23 
96 21 


Dre 


CRYPTOPHAGIDAE 


non rétréci du milieu à la base mais fortement 
rétréci en avant. Dessus très finement et peu densé- 
ment pointillé, brun roux; tête et prothorax plus 
foncés. 
er article des antennes long et étroit, au moins deux 
fois aussi long que large à la base. Corps en ovale 
allongé. Long. 2-2,2nm, —_ Europe moyenne . . . . 
IMPRESSA Er. 
fer article des antennes épais, à peine plus long que 
large. Corps brièvement ovale. Elytres ventrus laté- 
ralement. Long. vou. — Silésie, Moravie, Au- 
HiChEs 2311 :" Y PLIOATA Re {1} 
Antennes à {er article moins grêle; massue à deux 
avant-derniers articles transversaux. Prothorax 
arrondi latéralement, presque également rétréci en 
avant et vers la base. Corps en ovale allongé, roux; 
élytres noirs ou noir brun, souvent avec les épaules 
rousses. Long. 1,2-1,8mm, — Europe; nord de 
l'Afrique. — (nigripennis Sn pulchella + Reïtt. 
nrecrHeer) ne % . .. MUNDA Er. 
Base du prothorax simple, sans petits plis. 
Prothorax à base non distinctement bisinuée sim- 
plement arrondie, souvent plus relevée au milieu. 
— (Prothorax généralement très arrondi sur les 
uôtés, à peine plus rétréci vers le sommet que vers la 
base et atteignant sa plus grande largeur au milieu 
ou à peu près; plus rarement les côtés, non rétrécis 
du milieu à la base et brusquement rétrécis en avant 
forment un angle vers le milieu). 
Jer article des antennes long et étroit, au moins « 
deux fois aussi long que large; antennes longues et M 
grêles. Prothorax atteignant sa plus grande largeur 
avant le milieu (formant un angle obtus chez Ie o);. 


tranche du bord latéral calleuse, bord très faible- = 


ment crénelé avant les angles postérieurs. — Fauve 


roux, finement et assez régulièrement ponctué. Pro- 


thorax à peine plus étroit que les élytres; ceux-ci 


(1) L’A. amplipennis Reïtt. est une forme chez laquelle les plis « 
de la base du prothorax sont peu distincts et à peine appréciables. 


REZA NE 


97 
28” 


ee 


30” 


30” 
a 


39 ? 


39 


E. REITTER 201 


presque toujours avec une bande transversale fon- 
cée, sur leur milieu. Les ? avant-derniers articles 
des antennes plus longs que larges. Long. 2,2mm, — 
Europe; Algérie. . .. re UNIFASCIATA Er. 
Ler article des antennes pas plus long ou à peine plus 
long que large. Tranche du bord latéral du prothorax 
sans épaississement calleux. 
Antennes ordinairement longues et fines; massue 
grêle, à ? avant-derniers articles non transversaux, 
le premier en général assez étroit, conique. 
Prothorax à ponctuation pas distinctement plus forte 
que celle des élytres, sauf à la base. 
« Elytres plus densément ponctués que le prothorax. 
Celui-ci grand, et à peine plus étroit que les élytres. 
Dessus convexe, ferrugineux; dans certains cas, les 
élytres ont une bande médiane transversale foncée, 
plus large extérieurément et la poitrine est noire. 
©”, 3 premiers articles des tarses antérieurs dilatés. 
Long. 1,3-1,5mm, » — A]pes de Suisse et de Savoie. 
— Ann. Fr., 1882, Bull., p. xxviII (m'est inconnu). 
GRANDICOLLIS Bris. 
Elytres pas plus densément ponctués.que le pro- 
thorax. 
Bord postérieur du prothorax pas plus fortement 
relevé dans son milieu; côtés finement rebordés et 
tombants, ligne marginale non apparente de haut (1). 
Corps en cvale allongé, peu convexe, profil du pro- 
thorax et des élytres presque de niveau, c’est-à-dire 
en courbe continue, base du prothorax faiblement 
déprimée. 
Plus grand; prothorax à peine plus étroit que les 
élytres, fauve roux, élytres noirs ou noirâtres sauf 
aux épaules et surtout à l'extrémité, plus rarement 
d’un fauve roux en entier. Long. 1,8-2mm, — Europe 
méridionale. — (canariensis Woll., humeralis 
IKpaatz) . . . SCUTELLARIS Motsch. 
Plus petit; prothorax notablement plus étroit que 


(1) À ce groupe appartient également une espèce de Syrie, 
… Atom. atripennis Reïtt. (voir au Lun) 


29 
(a) 
t2 


33 


34”? 


94 


CRYPTOPHAGIDAE 


les élytres; noirâtre ou brun noir, avec la moitié 


postérieure des élytres fauve roux; tête et protho- 
rax parfois roux brun (1). Long. 1,8mm, —_ Europe. 
— (dimidiata Marsh.) . . . MESOMELAS Herbst. 

Noir, élytres ornés avant le sommet d’une tache 
roux fauve touchant à la suture. var. IMITATA Reïtt. 


Corps noir, à l'exception des antennes et des 
pattes 2". ir rt LUN ARENPÉEUDA TRE. 


Corps en ovale court ou ovoïde, fortement con- 
vexe; prothorax et élytres, vus de profil, à convexités 
distinctes. Base du prothorax fortement déprimée. 


Noir, luisant, à ponctuation peu serrée, assez forte, 
celle du prothorax pas plus fine que celle des ély- 
tres; une tache commune après le milieu des élytres 
et ordinairement leur extrémité roux ferrugineux. 
Antennes à massue ordinairement rembrunie. Varié- 
tés fréquentes : élytres d’un roux fauve contre le 
sommet ou en entier. Parfois l’insecte est entière- 
ment de couleur claire. Long. 1,5", — Europe. — 


(SO lleer) eere 5.15 OTTA Steph. 
Roux ferrugineux, élytres roux fauve, à base 
MOTO Nr te de eds CE EE RHENANA Kr. 


Roux fauve, luisant, à peine saupoudré de pubses- 
cence, presque lisse, à ponctuation très fine, peu 
serrée, celle du prothorax un peu plus fine que celle 


des élytres, tête et base des élytres faiblement rem- FE. 


brunies. Long. 1,5mm, — Sibérie : Wladiwostok, 
Chabarowka (Graeser). . . CONVEXIUSCULA Reitt. 


Bord postérieur du prothorax plus fortement relevé s. 


au milieu. Prothorax plus aplati et à fine ligne des 
bords latéraux apparente de haut sur presque toute 
sa longueur (?). 


(1) Ces variétés, qui se rapprochent de l'espèce précédente, s’en 
distinguent par la ponctuation bien plus forte du dessus, les » 
élytres plus longs, la convexité plus faible, etc. 

(2) L’A. nigripennis Payk. se rapproche beaucoup des deux es. 


pèces suivantes par sa forme générale mais ses antennes ont leurs 4 


deux avyant-derniers articles faiblement transversaux et non carrés. « 


À E, 


E. REITTER 203 


39  Côtés du prothorax presque droits du milieu à la 


36” 


36° 


39 


+29 


A 


38” 


38 


base, sans sailiie anguleuse avant le milieu. 
Roux ferrugineux, très brillant, à ponctuation 
éparse; élytres brun noir, ordinairement plus clairs 
aux épaules et le long de la suture. Long. 1,4mm, — 
Lenkoran. — Verh. d. nat. Ver. Brünn, xx11, 3 
CASTANOPTERA Reitt. 
Entièrement fauve brun ou roux ferrugineux, plus 
densément pointillé, moins brillant. Long. 1 5m , 
GRAVIDULA Er. 
Côtés du prothorax formant au ü milieu un angle obtus 
distinct, fortement rétrécis vers la base et le som- 
met. Roux fauve, brillant, à fine pubescence grise, 
à ponctuation régulière, assez fine et assez serrée; 
antennes grêles; prothorax un peu plus étroit que 
les élytres, ceux-ci renflés et ventrus latérale- 
ment (1). — Sibérie orientale : Chabarowka. (2) . 
XENIELLA Reitt. 
Prothorax à ponctuation notablement plus forte que 
celle des élytres. 
Elytres plus fortement convexes que le prothorax; 
celui-ci fortement transversal. Corps ovale, brun 
ferrugineux ou noir avec le sommet des élytres roux 
ferrugineux. 
Noir; moitié postérieure des élytres roux fauve. 
Calus huméral faiblement accusé. Antennes et pattes 
fauve clair. Long. 1,8-2"". — Europe; Sibérie orien- 
tale : Chabarowka. — Heer) 
NITIDULA | Heer. 
Brun noir, roux < brun ou roux ferrugineux brunâtre 
élytres plus clairs vers le sommet chez les exem- 
plaires foncés; antennes et pattes roux brun, fémurs 
souvent plus foncés. Long. 1,8-2,2mm, — Europe, 
Sibérie. — (castanea Steph., rufipes Steph., Crypt. 


(4) Voisin d'A. fuscata, mais finement et régulièrement ponctué, 
de couleur plus claire, plus luisant, etc. 

(2) L’A. Lewisi Reitt., de Wladiwostok, est aussi très voisin de 
cette espèce mais s’en distingue facilement par sa pubescence courte 
et couchée, les épaules sans calus distinct, etc. 


+2 
[= 
Be 


31 


39? ? 


44 


CRYPTOPHAGIDAE 


rufus Waltl, Derm. ater Payk., À. rubella Heer) . 
FRS ED RS RE UE FUSCATA Schh. 
Elytres et prothorax à ‘convexité forte et séparée; 
prothorax au plus d’un tiers plus large que long. 
Corps étroit, presque cylindrique, en majeure partie 
roux ferrugineux ou roux brun. 
Prothorax un peu plus étroit que les élytres, non 
fortement ponctué; corps roux fauve, un peu plus 
clair au sommet, tête noirâtre; suture des élytres, à 
la région scutellaire, et base du prothorax ordinaire- 
ment un peu rembrunies. Long. 1,8m"m, —_ Europe, 
Sibérie. — (rufa Heer, Murray, nigriceps Er.) . . 
1 ATRICAPILLA Steph. 
Prothorax à peine plus étroit que les élytres, élevé, 
fortement convexe à ponctuation forte et serrée. 
Brun roux clair, tête, prothorax et suture, près de 
l’écusson, d’un brun un peu plus foncé; parfois noir 
brun, avec les antennes, les pattes et les élytres 
d’un roux brun vif. Long. 1,8"m, — Europe. — (bi- 
color Er., berolinensis Kr.) . .  TuMuLORUM Villa 
Antennes plus courtes, mussue bien détachée, à deux 
avant-derniers articles faiblement transversaux. 
Côtés du prothorax tombants, leur fine ligne margi- 
nale non visible de haut. 
Corps à pubescence très courte et couchée. 
Prothorax à ponctuation forte, notablement plus 
forte et plus dense que celle des élytres et à peine 


à 


Ou légèrement plus étroit que ces derniers. Noir ou 


brur. Long. 1,3-1,5mm, — Europe . . ATRA Herbst 
Dessus assez uniformément ponctué. 

Corps ovale, convexe, en majeure partie de couleur 
claire. 


Bord postérieur du prothorax plus fortement relevé . $ 


au milieu. Roux fauve, peu luisant, très finement et 
densément ponctué, presque mat; angles postérieurs 
du prothorax à peu près droits, dessus comme sau- 
poudré de pubescence. Long. 1,5®m, — Europe sep- 
tentrionale et moyenne. — (salicicola KE:)= 

L ZETTERSTEDTI Zett. 
Bord postérieur pas plus fortement relevé au milieu. 


43” 
45” 


160 


AT 


E. REITTER 205 


Roux ferrugineux ou roux brun, luisant à ponctua- 
tion assez forte, celle du prothorax plus dense; ce 
dernier à peine plus étroit que les élytres, légère- 
ment transversal, régulièrement arrondi sur les 
côtés, obtusément arrondi aux angles postérieurs; 
élytres avec une bande plus foncée sur les côtés. 
Long. 1,3%. — Sibérie orientale : Wladiwostok. 
LATERALIS Reitt. 
Corps long et étroit, assez 2 déprimé. 
Bord postérieur du prothorax à peine sensiblement 
plus relevé au milieu. Corps en majeure partie aoijr 
ou brun. 
Plus grand, noirâtre ou brun, sommet des élytres et 
épaules d’un roux ferrugineux ou fauve brun clair, 
antennes roux fauve, fémurs souvent rembrunis. 
Long. — Europe. — (cognata Er.?) 
PELTATA Kr. 
Plus petit, noir, unicolore, antennes et pattes noir 
brunâtre. Long. 4,2-1,4mm, — Europe, Caucase. — 
Steph., concolor Märkel) 
FUSCIPES GyIL. 
Noir, antennes, pattes et élytres brun fauve. — 
APGVE Le 1 VMS ANAT DICHROA Reïtt 
Bord postérieur du prothorax plus fortement et dis- 
tinctement relevé au milieu. 
Corps très petit, fauve roussâtre, base des élytres 
noirâtre sur une étendue plus ou moins grande. 
Long. 1-1,2mm, — Europe, commun (1). : 
PUSILLA Schh. 
Un peu plus court, et plus large : dessus brun; an- 
tennes et pattes roux fauve. Prothorax transversal, 
presque aussi large que les élytres, un peu plus den- 
sément ponctué, profondément et transversalement 
déprimé avant la base; angles postérieurs émous- 
sés; élytres au plus deux fois aussi longs que larges, 
pris ensemble, et offrant leur plus grande largeur au 
milieu ou après le milieu. Long. 1,1-1,2mm, — Sibé- 


(1) L’A. minutissima Tourn. est établie sur de petits individus à 
ponctuation des élytres exceptionnellement serrée. 


_lore. Bord postérieur du prothorax un peu plus for- 


48” 


48’ 


40° 
49° 


50°” 


Se 


(1) Wollaston a changé le premier nom, déjà employé par Panzer, à. 
en rubricollis. Mais celui-ci avait été antérieurement appliqué par © 
Brisout à une autre espèce. 24 


Zeitsch:; 1876, p. 142.0: 5. COL PROBRBELAE ENS 


CRYPTOPHAGIDAE 


rie orientale : Chabarowka . . SUBAPICALIS Reitt. 
Dessus ou au moins élytres à pubescence fauve, 
longue, rude, pas tout à fait couchée, souvent très 
longue, relevée et fauve. Dessus roux fauve unico- 


tement relevé au milieu. | 
Pubescence longue, rude, inclinée. Prothorax plus À 
étroit que les élytres, à ponctuation assez forte et 
dense; élytres à ponctuation un peu plus fine et. 
moins dense. Très voisin d'A. fuscata Schh., mais - 
plus clair, plus luisant, à pubescence longue et an- « 
tennes autrement conformées. Long. 1,8mm, — Sibé- 
rie : Wladiwostok Fe — Deutsch. Ent. Zeit., « 
SIDE D. AALAEA ap STE WII Reitt, 
Pubescence très longue, peu serrée, redressée. Pro- 
thorax bien plus étroit que les élytres et, comme eux, 
à ponctuation forte et peu serrée. Long. 1,5 mm, — 
Sibérie : Wladiwostck; Japon. — Deutsch. Ent. 


Prothorax à arête latérale finement rebordée et bien. 
visible de haut, au moins du milieu à la base. & 
Marge latérale du prothorax visible, de haut, us 
qu'aux angles antérieurs, c’est-à-dire en entier. | 
Grand, roux ferrugineux, convexe, régulièrement, « 
très finement et assez densément pointillé, côtés du … 
prothorax régulièrement arrondi, bord oser È 
plus fortement relevé; élytres en ovale allongé, noi- « 
râtres, roux ferrugineux à la base et au sommet. 
Long. 1,8-2mn, — Allemagne, France; dans les COnN- 
trées montagneuses, mais rare . CONTAMINATA Er. 
Plus de. roux vif, convexe, : : Vite régu- # 


tree relevé au milieu ; me noirs, devenant | É. 
_ plus ciairs vers le sommet; base étroitement rousse. Ml 
Long. 1,4mm, — Madère. — (ruficollis Woll., rubri- 
colis. Woll.) (4): 2.7.1 2,  MARGINICOLES Reitt. *# 


in RE Ha à FRA EhE 


49° 


51”? 


51” 


26 


DD? 
ed 


04” 


04 


29 


E. REITTER 207 


Marge latérale du prothorax visible seulement du 
milieu à la base; angles postérieurs presque droits. 
Prothorax plus fortement relevé au milieu, du bord 
postérieur, plus fortement déprimé au milieu avant 
la base. Dessus à ponctuation extrêmement fine, 
peu distincte; rouge, luisant, élytres noirs ou brun. 
Long. 1,70m, — Europe. — (Crypt.ruficollis Panz., 
A. pulchella Heer, nec Reiïtt.) . NIGRIPENNIS Payk. 
Prothorax pas plus fortement relevé au milieu du 
bord postérieur, faiblement et régulièrement dépri- 
mé avant le bord postérieur. Brun ferrugineux ou 
même noir, tête et prothorax ordinairement brun 
clair. Dessus à ponctuation fine, celle du prothorax 
un peu plus distincte. Côtés du prothorax règulière- 
ment arrondis, base presque bisinuée. Long. 1,8- 


2m, — Suède, Allemagne, Autriche, Caucase. — 
(castanea Thoms., cognata * Reïtt. nec Er.) . . . . 
D ie mou MORIO Kolen. 
Prothorax à base bisinuée. — (Prothorax presque 


toujours graduellement rétréci de la base au sommet, 
à côtés moins arrondis et sans angle vers leur milieu. 
Corps convexe). 

Marge latérale du prothorax visible de haut, au 
moins du milieu à la base. 

Marge latérale du prothorax visible seulement du 
milieu à la base. 

Prothorax régulièrement arrondi sur les côtés, attel- 
gnant sa plus grande largeur au milieu ; dessus fine- 
ment pointillé, obsolètement sur les élytres; ceux-ci 
ovoïides. Long. 1.8-2m. . . ...  MORIO Kolen. var. 
Prothorax régulièrement rétréci de la base au som- 
met, presque conique, à ponctuation fine et espacée; 
élytres au moins aussi fortement pornctués. Roux 
fauve, luisant, élytres noirâtres, fauve roux vers le 
sommet et les épaules. Premier article des antennes 
bien plus long que large. Elytres brièvement ovoïdes, 
plus larges que le prothorax. — Europe moyenne, 
Caucase. — (versicolor Er.) . . . . ORNATA Heer. 
Marge latérale du prothorax visible de haut sur 
toute sa longueur. — En ovale allongé, convexe, 


56’ 


6” 


CRYPTOPHAGIDAE 


fauve roux, unicolore, très luisant, à pubescence à : 
peine apparente, presque poli, à ponctuation partout 
extrêmement fine et espacée. Prothorax un peu plus 
large que long, graduellement rétréci de la base au 
sommet; bord postérieur à peine plus fortement 
relevé au milieu. Elytres ovoïdes, à peine plus lar- 
ges que le prothorax. Long. 1,2-1,3mm, Faciès d’A. 
testacea. — Crète . . . . . . .  CRETICA Reïtt. (1) 
Bords latéraux du prothorax tombants, leur ligne 
marginale non visible de haut. 
Prothorax sans impression transversale avant la 
base. Corps très brièvement ovale, à élytres larges 
et brièvement ovales. Antennes trapues, à 2 avant- 
derniers articles transversaux. (Espèces de petite 
taille, assez voisines d'A. apicalis). 
Noir, luisant, finement pubescent, à ponctuation 
assez fine et presque régulière, quelquefois indis- 
tinctement plus fine sur les élytres. Prothorax trans- 
versal, curvilinéairement rétréci de la base en avant, 
à rebord basilaire extrêmement fin. Elytres briève- 
ment ovoïdes, à peine plus larges que le prothorax. 
Long. 1,2-1,3®m, — Hongrie : comitat de Marmaros. 
— Deutsch. Ent. Zeit. 1878, 56. . . ArTTiza Reïtt. 
Roux ferrugineux ou roux brun, élytres noirs, un 
peu plus distinctement ponctués. Long. 1,3mm, — 
Meadiai ere . .« Var. BANATICA Reïitt. 
Un peu plus petit, plus trapu, plus densément pubes- 
cent et plus fortement ponctué, fauve roux ou roux « 
ferrugineux, unicolore. Long. 1,1mm, — Caucase. — 
Rev. mens. d'Ent. Petersb. 1883, DAME 27 UE 
An de vie ie le CC NSTÉRNODEUIDES Reitt. | 
Prothorax : avec une impression transversale plus ou 
moins distincte, au milieu, avant la base. 4 
Prothorax deux fois aussi densément et deux fois « 
aussi fortement ponctué que les élytres, bien plus 
étroit que ceux-ci. 


(1) Les exemplaires très foncés ont, sur la moitié antérieure des 
élytres, une large bande transversale rembrunie. “4 


Evreux. — Imp. de l'Eure. L. Odicuvre. 


D 087 


59°? 


59” 


08 


60” 


_ 60° 


E. REITTER 209 


Premier article des antennes grêle, presque deux 
fois aussi long que large. Prothorax rétréci de la 
base en avant, transversal. Elytres ventrus latéra- 
lement. 

Taille grande, antennes robustes, élytres à calus 
huméral fortement saillant. Brun ou même noir; 
dans ce dernier cas, élytres plus clairs au sommet 
et aux épaules, ou d’un brun foncé avec les élytres 
plus clairs. Long. 1,7-2um, — Europe . 
TURGIDA Er. 
Taille plus petite, antennes grêles, calus huméral 
des élytres peu distinct. Brun noir ou brun; élytres 
ordinairement un peu moins clairs, mais plus clairs 
vers le sommet et les épaules; parfois en entier 
d’un brun roux uniforme. Long. 1,3-1,5mm,— Europe, 
Caucase, Sibérie, Amérique du Nord. — {clavicor- 
nis Baudi). os 7 2APICADIS Er. 
Premier article des antennes à peine plus long que 
large. Prothorax subarrondi latéralement, à peine 
plus large que long, rétréci du milieu au sommet. 
Prothorax presque parallèle, très densément et 
assez finement ponctué. Elytres longuement ovoïdes, 
médiocrement convexes, deux fois plus finement 
ponctués. Long. 1,2-1 5m, — Europe. — (terminata 
Come . . . RUFICORNIS Marsh. 
Prothorax plus fortement rétréci vers le sommet, à 
ponctuation peu serrée, forte ; élytres à ponctuation 
plus espacée et deux fois aussi fine, longuement 
ovoïdes. En ovale allongé, fortement convexe, voi- 
Sin d'A. gibbula, plus rudement pubescent, roux 
ferrugineux, parfois à tête et prothorax plus foncés; 
2 avant-derniers articles des antennes presque car- 
rés. Long. 1,4%, — Sibérie orientale : Wladiwos- 
iok; récolté par M. Graeser : : : GRAESERI Reitt. 
Prothorax soit n'étant pas deux fois aussi densément, 


_ soit n'étant pas deux fois aussi fortement ponctué 


que les élytres. Ponctuation du dessus généralement 
peu serrée et assez régulière, souvent extraordi- 
nairement fine. 

 Pubescence du dessus un peu soulevée et non com- 


L'Abeille. voi, XX VII. 8. 


210 


62” 


postérieure du disque du prothorax à peine plus 


62 


61” 
63” 
64” 


65” 
66’ 


(1) Ici vient se placer une variété d'A. Graeseri à pubescence : 
rude et assez longue. 


-les élytres. Coloration très variable : tantôt noir ou 


CRYPTOPHAGIDAE 


plètement rase, bien que fine et très courte, formée ” 
de poils courbés et penchés. Espèces allongées, 
très convexes (1). 4 
Roux brunâtre ou roux ferrugineux. Côtés et moitié « 


fortement et plus densément ponctués que les ély- 
tres. Antennes grêles, articles 4-8 non transversaux. 
Long. 1,5mm, — Jles Ioniennes, principalement 
Gorj our. 7er . +: « . JONICA Reïtt. # 
Un peu plus petit, fauve 1 TOUX, luisant. Prothorax et : 
élytres à ponctuation espacée et assez fine. Antennes 
Ra articles 4-8 subtransversaux. Long. 1,2- 
1,3m®, — Montenegro occidental . 2 
MONTENEGRINA Reitt. ; 
Pubescence du dessus complètement rase. e 
Elytres sans pli partant de l'épaule et dirigé en 
arrière. Prothorax à arête du bord latéral complète, 
souvent défléchie en avant. 
Dessus à ponctuation distincte, médiocrement . 
et pubescence distincte, fine. 
Base du prothorax sans trace de rebord. 
Antennes longues, à 2? avant-derniers articles au « 
moins carrés ou plus longs que larges (0). Dessus 
assez convexe. Prothorax assez droit de la base au 
milieu, puis fortement rétréci vers le sommet. Ely-m 
tres en ovale allongé, exactement aussi larges à leur 
base que le prothorax à la sienne, puis graduelle-n 
ment élargis et atteignant leur plus grand diamètre 
avant le milieu. Prothorax parfois un peu plus den- 4 
sément mais à peine plus fortement ponctué que 


brun, avec les élytres plus ou moins clairs aux 
épaules et vers le sommet, tantôt entièrement noir, 
brun roux ou fauve brunâtre. Long. 1,6-2mm, — Eu 
rope. — (analis Er., ce Sturm, atra Heer) . ." 
TESTACEA Steph. 

a). Forme plus courte : noir, élytres roux brun, à som- 


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66” 


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4 


E. REITTER ar 


met et épaules plus clairs, ou élytres roux brun à 
suture et bords latéraux foncés. — Italie, Toscane, 
CCE A PE NaT: RUBIDA Reitt. 
b). Plus convexe; prothorax un peu plus densément 
ponctué que les élytres, plus fortement arrondi sur 
les côtés, noir. Elytres brun fauve. — Sibérie : Baï- 
kal, Oussourti. . . . . . Var. SEMITESTACEA Reitt. 
c). Bien plus court et plus trapu ; antennes à 2 avant- 
derniers articles transversaux; prothorax plus for- 
tement transversal; élytres plus larges, ovales, 


ayant leur plus grande largeur au milieu (et non 


avant le milieu comme chez le type); leur sommet 
souvent a clair. — Autriche . 
var. VIENNENSIS Reitt. 
d). De même forme que l'A. analis, mais plus court, 
plus fortement convexe, bien plus fortement ponc- 
tué, uniformément brun châtain foncé, antennes et 
pattes roux brun; bord postérieur du prothorax non 
bisinué. — Nord-Ouest de la Hongrie. 
? Var. FORMOSA Reitt. 
Antennes fines mais s proportionnellement courtes, à 
9 avant-derniers articles toujours distinctement ou 
faiblement transversaux. Dessus, notammentles ély- 
tres, fortement convexe, ceux-ci plus brièvement 
ovales (1). — Ovale, noir, assez régulièrement mais 
tantôt plus fortement, tantôt plus finement ponctué, 
la ponctuation du prothorax ou celle des élytres par- 
fois un peu plus distincte ; base du prothorax au plus 
un peu plus fortement mais pas plus densément 
ponctuée que le disque ; angles postérieurs formant 
un angle droit mais à bords émoussés; élytres un 


peu ventrus latéralement, ovoïdes, plus fortement 


convexes que le prothorax, ayant leur plus grande 
largeur juste avant le milieu. Long. 1,3-1,8mm, — 
mo moyenne, France, Italie, Caucase . . . . 
GIBBULA Er. 
a). Plus grand que le type, noir, un peu plus fine- 


(4) Voyez aussi À. rubricollis Bris. (p. 213). 


212 


65” 


distinct. 


67” 


 luisant, finement et peu densément ponctué, fine- 


67 


GA 


68’’ 


‘ prothorax (souvent aussi le prothorax entier), som- 


(1) L’A. parvula Reitt. se rapporte aux très petits exemplaires, 
de cette forme. E 
(2) Je n’en possède qu’un exemplaire, communiqué par l auteur à] 


CRYPTOPHAGIDAE 


ment ponctué. Long. 1,8mm, — Angleterre. 

var. HISLOPI Woll. 
b). Roux ferrugineux uniforme (1) . FA 
: Var. HIEMALIS Baudi, 
Base du prothorax avec un rebord très fin mais M 


Premier article des antennes à peine plus long que 
large. — En ovale allongé, convexe, roux fauve, 


ment pubescent (très voisin d’un petit A. gibbulaM 
Er.). Long. 1,20m, — Suisse (2) | 
sd DELICATULA Tourn. 
Premier article des antennes deux fois aussi long que » 
large. — Ovale, convexe, unicolore, roux fauve, « 
très finement pubescent; prothorax transversal, ré= 
tréci davantage en avant, à ponctuation régulière, 
très fine, assez éparse, celle des élytres de même; 
ceux-ci ovales, un peu plus larges que le prothorax. 
Antennes grêles. Long. 1,3", — Caucase : mon-« 
tagnes de Mesk. . . : . .. . . ‘ RASICOËÉNIS Reïtt. 
Dessus au moins à ponctuation extrêmement fine et 
simplement saupoudré d’une pubescence distinctem 
seulement à un fort grossissement, chacun des petitsM 
poils qui la composent dépassant à peine sensible- 
ment le petit point d’où il sort; surface par coneuEsS s 
très luisante, presque polie. CN 
Dessus à ee uniformément assez fine et 
peu serrée, à peine pubescent, les petits poils qui 
composent la pubescence ne dépassant pas les points, | 
où ils s'insèrent et ayant l'aspect d’une poussière 4 
Ovale allongé, noir brun, luisant, tête, bords du 


met des élytres (souvent aussi les épaules), antennes | 
et pattes roux brun. Antennes courtes et fines, à 24 
avant-derniers articles faiblement transversaux 
Long. 1,4nm, — Turcménie, récolté par Hans Leder De 


69’’ 


69” 


10e 


E. REITTER 213 


parait commun . . . ... . MPUBENS Reitt. 
Dessus bien plus finement ponctué et pubescence 
très courte et facile à méconnaître, mais néanmoins 
dépassant un peu chacun des points où elle s’insère. 
Corps assez convexe; courbure du prothorax un peu 
plus faible que celle des élytres. Ceux-ci plus de 
deux fois aussi longs que le prothorax. Dessus à 
ponctuation très fine et éparse, celle du prothorax 
souvent un peu plus dense, notamment à la base. 
Roux ferrugineux vif, très finement, peu densément 
pointillé, abdomen, poitrine et élytres noirs, épaules 
et sommet des élytres roux ferrugineux. Long. 1,3- 
1,500, — Europe méridionale, Angleterre, Cau- 
Cheese ne PS eRUBRICOLLIS bris 
a). Faune roux unicolore, plus fortement luisant, 
encore plus finement, deux fois plus éparsement 
pointillé ; élytres plus fortement rétrécis en arrière. 
Long. 1,5-1,6%%, — Caucase. var. SPARSULA Reitt. 
b). Un peu plus aplati et plus densément ponctué, 
noir, antennes et pattes roux ferrugineux. Long. 
D Ole TR) 7 2. var. MORULA Reitt: 
Corps court, très fortement convexe, très luisant; 
courbure du prothorax presque aussi forte que celle 
des élytres; ceux-ci à peine deux fois aussi longs 
que le prothorax. Dessus encore plus finement et 
plus éparsement pointillé. Prothorax très grand, pas 
plus étroit que les élytres. 
Antennes grêles et assez longues, massue sensible- 
ment plus épaisse que le funicule. [Impression trans- 
yersale du prothorax profonde; régulière et située 
avant la base. Elytres ovoïdes, ayant leur plus grand 
diamètre avant le milieu. Brun châtain, presque poli 
et brillant, à pointillé très clairsemé et difficile à 
voir. Long. Lomme: — Toscane. À 
THORICTOIDES Reitt. (2). 


(4) La ponctuation et la coloration varient assez fortement. Je 
considère À. divisa Rye comme établi sur des exemplaires plus tra- 
pus et un peu plus distinctement ponctués. 

(2) Les exemplaires du Caucase que j'ai envoyés sous ce nom 
appartiennent tous à l’A. cephennioides Reitt. 


RENE 
” s + 2 _ 7508 
E 


214 CRYPTOPHAGIDAE 


710’ Antennes relativement épaisses et longues, massue “ 
au contraire à peine plus épaisse que le funicule. 
Sillon transversal du prothorax contigu à la base et 
s’en écartant seulement un peu devant l’écusson, où 
il reste rectiligne. Elytres trapus, ovales. Corps 
court, presque cylindrique. Roux ferrugineux ou 
fauve roux, luisant, presque lisse, à ponctuation 
extrêmement fine, prothorax un peu plus densément 
pointillé que les élytres. Long. 1,5mm, — Syrie. — 
Deutsch. Ent, Zeitsch. 1884, p. 252 . LAEvIs Reïtt. 

63 Elytres pourvus, à partir de l'angle huméral, d’un 
pli relevé droit, court, dirigé en arrière. Prothorax « 
avec une arête marginale distincte et assez forte sur 
la dernière moitié des côtés, mais sans arête et 
arrondi avec le prosternum depuis le milieu jus- 
qu'au sommet. — Extrêmement court, du faciès des 
Cephennium, fort convexe, brun châtain, à pointillé 
extrêmement fin, peu serré et difficile à voir, à 
pubescence rase, très fine. Prothorax faiblement 
transversal, presque plus large que les élytres, dé- 
primé transversalement avant la base, un peu plus 
fortement pointillé dans la dépression. Ecusson peu 
transversal, presque orbiculaire. Elytres très briève- 
ment ovoïdes, pas deux fois aussi longs que le pro- 
thorax: Long”, L'nmrETaucase Ve ere 

CEPHENNIOIDES Reitt. (1). M 


3. Gen. STERNODEA Reltter. . 4 


(Corps en ovale court, convexe, fauve brunâtre ou M 
fauve roux, à fine pubescence fauve; élytres avec « 
quelques petits poils plus longs, disposés en séries). 


1” Prothorax bien plus densément et bien plus forte- 
ment ponctué que les élytres, sauf à sa base. Aire = 
médiane du prosternum sans carène longitudinale. 

2” Antennes épaisses, 2° article à peine, 3° peu plus « 
long que large, ?° bien plus épais que le 3e. Protho- % 
rax sans trace de ligne marginale sur les côtés; por- « 

(1) Envoyé par moi, jusqu'ici, sous le nom de thorictoides. 


L’Atomaria nilida Heer est certainement un Cephennium, sans 
doute C, intermedium Fairm. ou GC. thoracicum Müll, 


E. REITTER 249 


tion moins densément ponctuée de la face dorsale 
non limitée, avant la base, par une ligne transversale 
accusée. Long. 1,3mm, — Jtalie, péninsule des Bal- 
kans, Carpathes du Nord-Est de la Hongrie. — 
(Cr Weiser Reïtk.)..:..:. . . Baup Reïtt. 
Antennes fines, articles ? et 3 deux fois aussi longs 
que large, 2e plus épais que le 3. Prothorax rétréci 
en avant à partir du milieu, parallèle en arrière, à 
côtés pourvus, vers la base, d’une ligne marginale 
très fine; portion moins densément ponctuée de la 
face dorsale limitée avant la base par une ligne 
transversale arquée extrêmement fine, passant faci- 
lement inaperçue. Long. 1,5mm, — Caucase 
LEDERI Reitt. 

Prothorax : aussi finement ponctué que les élytres, 
sauf à sa base. Antennes fines; 2e et 3e articles à 
peine plus longs que larges, 3° plus épais que le 2°. 
Prothorax avec une ligne marginale très fine sur les 
côtés ; portion moins densément ponctuée de la base 
du prothorax limitée par une ligne transversale ar- 
quée, extrêmement fine, passant facilement inaper- 
çue. Prosternum avec une fine carène longitudinale 
sur le milieu de sa partie antérieure. Long. 1,2- 
4-3mm, — Caucase — (Q Haroldi Reïtt.) . . . 
RADDEI Reitt. 
Prothorax et élytres : à ponctuation assez uniiorme, 
forte et très serrée, presque mats. Plus petit que le 
précédent, en ovale plus court, fort convexe, à fine 
pubescence fauve, caractérisé par sa ponctuation 
forte et serrée. Base du prothorax à peine plus 
éparsement ponctuée, au milieu, que le disque. An- 
tennes à 2e article allongé, 3° aussi long que large, 
les autres articles du funicule transversaux. Long. 
A-1,4mm, — Algérie : Edough; communiqué par 
Mende de Eyons 2... "ORILATEReIEE: 


4. Gen. EPHISTEMUS Stephens. 


Saillie prosternale sans rebord sur les côtés. Grandes 
espèces. 


216 


9” Ecusson orbiculaire. Antennes à massue bien déter- 


47 


CO 


CRYPTOPHAGIDAE 


minée, articles du funicule très grêles, 7e pas plus 
épais que les articles contigus. Première moitié des 
élytres à ponctuation espacée, très distincte; protho- 
rax bien plus finement ponctué. Noir, antennes et 
pattes roux fauve. Long. 1,4-1,6mm, — Europe — 
(Crypt. ne Waltl, Er., E. palustris Woll.). 
: NIGRICLAVIS Steph. 
Ecusson en ellipse transverse. Antennes à massue 
peu tranchée, articles du funicule plus épais, Te à 
peine plus étroit que le 9e et bien plus large que les 
articles contigus. Dessus d'aspect soyeux, à ponc- 
tuation à peine perceptible. Noir, base des élytres 
assez étroitement brun roux, antennes (rembrunies 
vers le sommet) et pattes roux ferrugineux. Long. 
1,4nm, — Madère — se alternans Woll.). 
ALTERNANS Woll. 
Saillie prosternale lisse au milieu, pourvue sur les 
côtés d’un rebord linéaire. 
Angles postérieurs du protherax presque subaigus. 
a). Noir; élytres vaguement ferrugineux au sommet; 
antennes et pattes rousses. Long. 1-1,1#®,— Europe; 
commun — (Derm. gyrinoides Marsh., E. ovulum 
1 At OL . . .  GLOBULUS Payk. 


b). Noir, prothorax ferrugineux foncé, moitié posté- 


rieure des élytres, antennes et pattes fauve brun. 


. — Europe; plus rare. — (Derm. piceorhoeus Marsh.). 


3’ 
1e 


4’ 


. . Var. DIMIDIATUS Sturm. 
Angles postérieurs du prothorax obtus. 
Très petit, noir, élytres souvent plus clairs au som- 


met, antennes É massue très souvent rembrunie) et M 
pattes fauve ferrugineux. Dessus à peine pointillé. M 
Long. 0,8%, — Europe. . . . +  EXIGUUS EF. 


Plus grand, roux fauve clair, veux noirs, bord posté- M 
rieur du prothorax étroitement rembruni : ce dernier 


à ponctuation à peine visible; base des élytres dis- A 


tinctement mais très finement ponctuée. Long. 1nm. 
— Caucase. — Rev. mens. d'Ent. Petersb., 1883, 
MAR RUE M Le A RP EE DT US ET CES 


SUPPLEMENT AUX CRYPTOPHAGIDAE 


Spaniophaenus caucasicus Reitter, 1588, Wien. ent. 
. Zeit. vit, p. 105. — Oblongo-ovalus, sat convexus, 
. nitidus, rufo-testaceus, fulvo-pubescens, pube brevi, 
. depressa et pilis longis declinatis intermixths ; anten- 
. nis brevibus; prothorace parce subtiliter punctato, 
antrorsum angustato, lateribus rotundato, pone 
. angulos anticos oblique prominulos distincte si- 
. nuato ; elytris subtilissime, parce punctatis. — 
Long: 2.3mm, 
- Diffère de S. amplicollis Br. par sa couleur plus claire, 
Sa pubescence encore plus rude, double, composée de 
poils fins et couchés entremêlés de poils longs et plus 
soulevés, enfin par la ponctuation un peu plus distincte 
et moins éparse du dessus et surtout par la coupe tout 
autre du prothorax. Ce dernier est assez fortement 
arrondi sur les côtés, sinué et comme étranglé derrière 
les angles antérieurs, chliquement saillants; avant la 
base se trouve une forte impression transversale dans 
le fond de laquelle se voit une strie transversale plus 
profonde. 

Encore plus distinct de S. laticollis Mill., de Transsyl- 
vanie, par sa pubescence plus longue, rude, sa ponctua- 
tion éparse et la conformation du prothorax. 

Patrie : Gouvernement d'Elisabethpol dans le Caucase, 
6 exemplaires trouvés à Helenendorf par Leder, vivant 
sous les pierres, avec des Fourmis (comme les 
Emphylus). 


Gen. Haplolophus Friv. (cf. p. 171) 


[Reitter (Deutsch. ent. Zeit., 1889, p. 312) discute la 
synonymie des Haplolophus modifiée par Seïdlitz et 
donne un nouveau synopsis du genre, avec addition 
d'une espèce nouvelle, H. albellus Reitt.] 


4” Ponctuation de la tête et du prothorax extrêmement 
fine, celle des élytres forte. Pubescence du dessus 
courte, gris blanc. Long, 8,6-3,8um, — Autriche 
(Bisamberg); Hongrie — (robustus ? Seidl., nec 


Tr + cé: 
ES 2 
où 


Ms EL me ie M DT RS CUS DEN RE SES AREA 


218 CRYPTOPHAGIDAE 


Moraw.). . . . . NEGLECTUS Friv. (1} 

1’ Ponctuation de la tête et du prothorax forte et 
serrée, à peine plus faible que celle des élytres. M 

2” Pubescence du dessus gris blanc, modifiant à peine 
la couleur foncière du corps. Long. 4-5,5mm, — Rus 
sie méridionale, Caucase. — (Fausti Seïdl.). 
ROBUSTUS Moraw.).« 

2 Pubescence du dessus longue, blanche, presque 
villeuse mais couchée, marquant presque sur les 
-élytres la couleur foncière des téguments.-Ponctua-" 
tion du prothorax un peu plus fine que dans Fespècen 
précédente et intermédiaire entre celle des deux 
autres espèces; ponctuation des élytres au contrairen 
bien plus serrée, simple. Long. 5ew, — Tachhent 
Rp te LE DUT AE PER PE albellus Reitt.\ 
Cryptophagus (Mi iohocene) araxicola Reïtter, 1889, 


Deutsche ent. Zeit., 1889, p. 21. — Oblongus, subel- ÿ 
lipticus, rufo -ferrugineus , nitidus , subtilissimen “ 


basin superantibus, clava abrupta triarticulata, arti-" 
culis duobus penultimis subaequalibus transversis M 
capite dense punctato, oculis mediocribus, prorss | 


leviter convexo, parum densè subtiliter punclato, M 
lateribus fere rectis, basin versus leviter angustatis 
angulis posticis rectis, anticis callosis postice haud 
in dentem productis, denticulo laterali minutissimom 
ante medium sito, plica ante scutellum valde dis 
lincta, basi fortiter transversim depressa, utrinquen 
foveola punctiformi insculpta; elytris oblongo-ovali=a 
bus, sat convexis, nitidis, magis subtiliter quam in 
thorace et sat dense punctatis, punctis porte subtis 
lioribus. — Long. 2,2-3mm, 7 
Vallée de l’Aras; découvert par Leder. % 
Très voisin des C. simplex et C. seriatus. Ces tri 


(1) D’après le Cat. Col. Eur., Cauc. et Armen., édition Reitter 
1891, H. neglectus Friv. ne serait qu’ une variété de H. robuslus 
Moraw, — (L. Bedel). Lè 


E. REITTER 219 


>spèces forment, dans le sous-genre Mnionomus, un 
;roupe caractérisé par la pubescence des élytres double. 
dlles se distinguent de la manière suivante : 


1” Prothorax régulièrement arrondi sur les côtés, ayant 
sa plus grande largeur au milieu ou à peu prés ; 
angles antérieurs à peine visiblement épaissis; 
base à faible impression transversale. 

? Dessus à ponctuation extrêmement fine et espacée. 


— Autriche; très rare. . . . . . . SIMPLEX Mill. 
2? Dessus à ponctuation assez dense et très distincte. 
Daghestan "= : . . . SERIATUS Reitt. 


1” Prothorax à côtés presque droits, légèrement rétré- 
_ cis vers la base, ayant sa plus grande largeur en 
avant; angles antérieurs dilatés en un calus 
oblique; base avec une forte dépression transver- 
sale. — Vallée de l’'Aras . . . . ARAXICOLA Reiïtt. 


ryptophagus laterangulus Reitter, 1891, Wien. ent. 
Zeiït., X, p. 197. — Cryptoph. aflinis valide simailis, sed 
prothorace valde angulato, antice parum, postice 
» fortiter angustato, dente laterali magno, prominulo, 
lateribus ante et pone dentem lateralem longe ciliatis, 
punctura prothoracis minus confertissima, elytro- 
brum magis fortiore (sic). — Long. 1022 om 
- Très voisin de C, affinis, mais ponctuation du dessus 
ioins serrée, celle des élytres plus distincte, bords 
atéraux du prothorax fortement angulés au milieu ou à 
jeu près et pourvus, au même point, d’une forte dent, 
tténués distinctement en avant, très atténués en arrière, 
bnsguement frangés tout du long; angles postérieurs 
btus,; épaississement en écuelle des angles antérieurs 
Ssez long, saillant postérieurement en forme de den- 
ieule. Antennes grêles. Espèce de forme et de taille 
ariables mais facile à reconnaître. 
“Syr-Daria (Turcménie orientale). Récolté par Willberg. 


“Cryptophagus posticus Reitt., 1888, in Deutsch. ent. 
leitschr., 1888, p. 425. — Assez élancé, sensiblement 
onvexe, roux ferrugineux, légèrement brillant, à 
ubescence fauve, très fine, couchée. Antennes gré- 


220 Le CRYPTOPHAGIDAE 


les. Tête à peine plus étroite que le prothorax, den“ 
sément ponctuée; yeux grands. Prothorax à peine 
plus large que long, presque carré, arrondi latérale” 
ment; côtés fortement rétrécis vers la base à partim 
du denticule latéral (situé immédiatement après le 
milieu), subéchancrés en avant du denticule; angles 
antérieurs en relief, assez courts, peu proéminentss 
sans denticule en arrière; angles postérieurs obtus4 
dessus finement et densément ponctué, portank 
comme d'ordinaire de faibles callosités imponctuées# 
base transversalement déprimée, pourvue de chaque 
côté, d’une fossette ponctiforme très petite, peu 
apparente. Elytres en ovale allongé, sensiblement: 
convexes, notablement plus larges que le prothorax, 
à ponctuation aussi fine et à peine plus éparse; base 
marquée contre les épaules d’une faible impression 
longitudinale qui détermine une sorte de léger cas 
huméral. 

Cette espèce à une grande analogie avec C. fumai 
tus Marsh., mais s’en éloigne par son prothorax élevé! 
qui rappelle, d'assez loin, celui de C. dorsalis Sahlb., 
le prothorax à plus d'analogie avec celui de C. dilat 
pennis Reïtt. et de C. reflexicollis, mais, chez ; 
posticus, le denticule latéral est situé immédiatement 
après le milieu du bord latéral, et non avant dt 
milieu, comme chez eux. Dans mon tableau, C. posti 
cus se rangerait près des C. obsoletus Reïitt. et @ 
lapponicus Gyll., auxquels on ne saurait d’ailleurs L. 
comparer. 3 


Banat méridional; un exemplaire, paraissant norma 


Cryptophagus Erichsoni Reitt. (cf. p. 175). — EloN 
gatus, parallelus, sat concexus, ferrugineus, nitidus 
inaequaliter pilosus,aequaliter, fortiter, minus dens 
punctatus, prothorace coleopteris vix angustioi ‘4 
leviter transverso, subquadralo, lateribus recti 
angulis anticis subcallosis postice dentato-proman. 
nulis, denticulo lalerali in medio sito, basi trans. 
versim impresso, utrinque foveola punctiforntn 
minus distincta ornato, elylris elongato-subovati, 


ee - 
- ti 


E. REITTER 221 
fere parallelis, pedibus, antennarum clava dilutiori- 
bus.— Long. ?,3um,— [enkoran; découvert par Leder. 
Voisin de C. badius mais distinct par sa forme plus 

parallèle, son prothorax plus élevé, à angles antérieurs 
moins dilatés, sa ponctuation plus grosse et plus éparse 
- et surtout par sa pubescence rude, double. — Egalement 
très voisin de C. labilis mais plus grand, à denticule 
latéral du prothorax situé au milieu, etc. 


Cryptophagus nigritulus Reitt. (cf. p. 175). — Elon- 
gatus, leviter convexus, inaequaliter pilosus, piceus, 
antennis pedibusque ferrugineis, antennarum clava 
dilutiore, capite thoraceque confertim fortiter punc- 
tatis, hoc coleopteris angustiore, subquadrato, longi- 
tudine parum latiore, lateribus dilutioribus subrectis, 
angulis anticis subcallosis, postice dentato-prominu- 
hs, denticulo laterali in medio sito, plica ante scu- 
tellum tenuissima, basi utrinque puncto majore 
impresso, elytris elongatis, subparallelis, nigris, for- 
titer, minus dense quam in thorace punctatis. — 
Long. 2-2,83mm, __ Asturies, Andalousie; Lenkoran. 
De l’aspect de C. dentatus, mais distinct par la colo- 

ration, la ponctuation plus forte des élytres, la position 

du denticule latéral du prothorax et par la pubescence 
rude. — Diffère de C. umbratus (niger Bris.) par sa 
forme plus allongée et sa pubescence. 


Cryptophagus Jakowlewi Reïtt., 1888, in Deutsch. 
ent. Zeitschr., 1888, p. 424. — Assez élancé, brun noir ; 
élytres d’un brun plus clair, antennes et pattes fauve 
ferrugineux; pubescence dorsale jaunâtre, extrêmement 
fine et serrée, couchée. Antennes grêles, à 3e article 
très élancé; massue médiocrement tranchée, à deux 
avant-derniers articles transversaux. Tête plus étroite 
que le prothorax, densément ponctuée; yeux grands. 
Prothorax sensiblement transversal, à ponctuation 
extrémement fine et serrée; angles antérieurs un peu 
en relief mais ne formant denticule qu’en arrière; den- 


ticule latéral très petit, situé au milieu; bord latéral 


fortement rétréci vers la base à partir du denticule 
médian; base avec une fossette ponctiforme, de chaque 


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222 CRYPTOPHAGIDAE 


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côté. Elytres aussi finement et presque aussi densément M 
ponctués que le prothorax, en Pre allongé, peu con- 
vexes, — Long. 2,7 mm, 4 

Extrêmement voisin de C. corticinus Thoms., de 
même forme, de même taille et à ponctuation analogue, 
mais distinct par sa coloration foncée, par les angles 
postérieurs du prothorax plus obtus et surtout par le 
3e article des antennes bien plus long. : 

Sibérie : environs d’'Irkoustk; 5 exemplaires identi- « 
ques, trouvés et communiqués par M. W. E. Jakowlew. 


Gen. Caenoscelis Thomson (cf. p. 192). 


[Reïtter (Deutsch. ent. Zeitschr. 1889, pp. 308-310) 
admet que C. ferruginea ? Bris., Reitt. (nec Sahlb.) — 
C. Brisouti Seïdl., Fn.’Transsylv. p. 272, et que C. sub- 
deplanata Bris. — C. ferruginea Sahlb. (nec Reitt.) En 
outre il décrit, sous le nom de C. sibirica, l'espèce de 


Sibérie orientale qu'il avait confondue primitivement = 


avec C. cryplophaga Reïtt., propre à l'Amérique du 
Nord. 

Il donne ensuite le tableau suivant pour les espèces 
de Caenoscelis du groupe de C. Brisouti Seïdl.] 


1” Prothorax faiblement transversal; élytres en ovale F 


allongé. E 
2" Prothorax see seulement d’un tiers ou d’un quatt “ 


plus large que long. Ponctuation dorsale {à peine M 
distincte sous un faible grossissement) très serrée, M 
très fine, celle du prothorax un peu plus serrée et 
plus forte. Elytres longs, ovales, ayant leur plus 


grande largeur au milieu ou un peu après. . . 4 
NT LR he leve pe BRISOUTI Seidl. à 


2’ Très voisin du précédent; pubescence grossière et « 


grise (au lieu d’être fine et fauve), plus longue et « 
un peu soulevée (en dehors des poils plus longs, 
relevés et presque en séries comme d'ordinaire.) 
Prothorax d’un tiers plus large que long, un peu 
plus étroit que les élytres. Ponctuation du dessus 


très serrée, un peu plus forte que dans l’espèce « 


précédente; celle du prothorax un peu plus serrée 4 à 


E. REITTER ou 223 
et notablement plus forte, bien visible à la loupe. 
Elytres en ovale allongé. — Sibérie orientale 
Chabarowka . . . . . . . Sibirica Reitt. 

1” Prothorax fortement transversal. Elytres longue- 
ment ovoides. Prothorax moitié plus large que long, 
très peu arrondi sur les côtés, sensiblement plus 
rétréci en avant qu'en arrière. Ponctuation du des- 
sus très serrée, médiocrement fine, bien apparente 
sous un faible grossissement; celle du prothorax à 
peine plus serrée et plus forte. Elytres en ovale 
allongé, ayant leur plus grande largeur avant le 
milieu, atténués vers le sommet, ‘avec des traces 
de strie suturale vers l'extrémité. Un peu plus 
grand, plus large et plus aplati que C. Brisouti, 
de couleur plus sensiblement fauve roux; pubes- 

_ cence semblable. — Hongrie orientale : comitat de 
Bihar (Dr À. Fleischer), 6 exemplaires. 
Fleischeri Reitt. 


_Atomaria atripennis Reitt. (cf. p. 201, note) — 
- Oblonga, convexa, nitida, subglabra, parce, subtili- 
ter aequaliterque punctata, nigra, antennis, pedibus, 
capite prothoraceque rufis, prothorace transverso, à 
medio ad basin parallelo, ad apicem fortiter angus- 
… 1alo, angulis anticis subaculis, posticis rectis, basi 
…._ vixbisinuala, ante basin transversim leviter impres- 
… so, margine basali in medio vix magis elevato, late- 
…. rali subdeflexo, elytris thorace parum latioribus, 
humertis levissime producfis. — Long. 1,1mm, — 
Syrie. 
Extrêémement voisin d'A. nigripennis, mais le pro- 
thorax est défléchi sur Les côtés, la ligne marginale n’est 
pas visible de haut et le bord postérieur n’est pas for- 
“tement relevé au milieu. 


‘ Atomaria frondicola Reitter, 1889, Deutsch. ent. Zeit. 
LA 1889, p. 372. — Très voisin d' ornata Heer (versicolor 
Er.) et confondu jusqu'ici avec lui. Un peu plus grand, 
conformé et coloré de même, à pubescence bien plus 
distincte, plus serrée, à ponctuation plus serrée, 
notamment sur le prothorax; celui-ci non régulière- 


224 CRYPTOPHAGIDAE 


ment atténué en avant dès la base, mais seulement à « 
partir du milieu, ensuite presque parallèle jusqu'à la 
base. — Facile à distinguer par la structure des 
antennes : chez frondicola, l’article basilaire est long, 
claviforme, bien plus long que le second; chez ornata, 
il est court, un peu plus épais mais à peine plus long 
que le second. L 

Autriche (Hampe), Mehadia, Croatie, France, 
Caucase. 


Liste des CRYPTOPHAGIDAE de Circassie 
recueillis par Hans Leder (1887) 
(Reitter, in Wien. ent. Zeitung, 1888, p. 170-174) 


- Diphyllus lunatus Fabr, var. inornatus Reitt., I. c., p. 
170. — Dos des élytres sans tache pubescente commune ; « 
à sa place, se trouvent seulement de petits poils clairs « 
isolés. — Un exemplaire, sous des feuilles de Hêtre. Se 
retrouve à Samara. 


Diplocoelus humerosus Reitt. — Chez cette espèce les u 
petits poils fins et dorés des élytres sont condensés au 
milieu en une tache transversale commune, peu dis- 
tincte. — Sous les feuilles de Hêtre. 


Antherophagus caucasicus Reïitt. — ? exemplaires. 


Henolicus serratus Gyll. — ? ÉREMPRES: l’un brun, 
l'autre ferrugineux. : 


Cryptophagus dilatipennis Reitt — Un certain. 
. nombre d'exemplaires sous les feuilles de Hêtre, dans 
la région des forêts élevées du Ficht. à 


Cryptophagus corpulentus Reitter, 1888, Wien. col = 
Zeit., vir, p. 170. — Ferrugineus, convexus, nitidus,* 
pube fulva brevi sed haud depressa minus dense 
veslitus, antennarum articulo ultimo jpenultimo« 
angustiore; prothorace leviter transverso, coleopteris: 
parum angustiore, lateribus aequaliter perparum 
rotundato, subrecto, angulis anticis callosis postices 


Evreux, Imp. de l'Eure. L, Odieuvre, 


E. REITTER 295 


in, dentem acutum productis, dente laterali sat dis- 

hncto, fere ante medium sito, dorso dense fortiter 
_ punctatlo, plica ante scutellum distincta, utrinque 

prope basin foveola punctiformi impressa; elytris 

Ovahibus, fortiter parum dense punctatis. — Long. 

2,5 — 2, gmm, 

Voisin de C. simplex Mill., mais distinct par sa forme 
plus courte, plus épaisse, sa pubescence plus rude, non 
disposée en séries et son prothorax transversal. Le der- 
nier article des antennes est sensiblement plus étroit 
que le précédent. Le prothorax est plus étroit que les 
élytres, très peu arrondi sur les côtés, avec sa plus 
grande largeur au milieu; il est ponctué densément et 
fortement en dessus et présente les reliefs calleux habi- 
tuels. Les élytres sont ovoïdes et convexes; leur ponc- 
tuation, aussi forte à la base mais moins serrée que 
celle du PORC est plus fine et plus clairsemée vers 
Le sommet. 


EE oohacus circassicus Reïtter, 1888, Wien. ent. 

Zeïit., vit, p. 171. — Oblongo-subovalis, ferrugineus, 
_ convexus, nitidulus, pube brevi depressa fulva sat 

dense tectus, antennarum clava parum abrupta, 

hujus articulis sensim fere latioribus; prothorace 
latitudine parum breviore, subquadrato, margine 
antice late subemarginato, lateribus levissime 
aequaliterque rotundato, angulis anticis minus 
lineolatim prominulis, postice haud dentatis, dente 
laterali parum perspicuo et fere in medio sito, supra 
dense subtiliter punctato, ante basin leviter trans- 
versim depresso, utrinque sine foveola punctiformi ; 
elytris oblongo-ovatis, prothorace vix evidenter 
latioribus, subtiliter dense punctatis. — Long. ?- 

PA Amm, 

Den suivant mon tableau synoptique des Cryp- 
lophagus (cf. supra, p. 173), au sous-genre Mnionomus 
Woll. et très voisin du C. montanus Bris., dont il 
diffère par sa taille moindre et la ponctuation du dessus 
an peu plus fine; celle-ci n’est pas plus serrée sur le 
brothorax que sur la base des élytres. Le prothorax est 


 L'Abeille, vol. XX VII. 9. 


DA st Fee. DE LUS PEER de CN NC PI EI PO 


ci 


296 CRYPTOPHAGIDAE 


aussi un peu plus large, l'élargissement linéaire des 
angles antérieurs plus distinct, le denticule latéral plus 
distinct, situé au milieu ou à peu près, et le bord basi-« 
laire moins fortement sinué de chaque côté. La fossettem 
ponctiforme des côtés de la base manque également à 
cette espèce. — Distinct de C. lapidicola par la pubes-« 
cence dorsale simple, courte et couchée, et par le bord 
antérieur du prothorax largement échancré. | 

Quatre exemplaires, sous les feuilles humides. 


Cryptophagus n. sp. (près Thomsoni Reïitt.) — Un 
seul exemplaire, sur lequel je n’ose établir une espèce 
nouvelle. ‘ 

Cryptophagus dentatus Herbst. — Der exemM-" 
plaires remarquables par la brièvelé du prothorax. : 

Caenoscelis subdeplanata Bris. — Un seul exemplaire 

Atomaria fuscicollis Mannh. — Pas rare. e 

Atomaria linearis Steph. ; — A. alpina Heer; — AM 
pulchra Er. — Quelques exemplaires. É 

Atomaria apicalis Er., commun, — À, ruficornisM 
Marsh., unique. — À. fuscata Schônh., commun. — A: 
peltata Kr., 1 ex. — À. gutta Steph., quelques exempl. 
— À. nigripennis Payk., 1 ex. — A. pusilla Payk.,« 
commun. | s 


Atomaria singularis Reitter, 1888, Wien. ent. Zeit 
VII, p. 172. — Faciès d’A. apicalis Er., mais plus 
grand, ovale, convexe, roux ferrugineux luisant, à 
pubescence jaunâtre, extrêmement fine, courte, couchée 
Antennes à article basal assez long; articles de la 
massue d’égale largeur, les deux avant-derniers trans= 
versaux. — Prothorax transversal, un peu plus étroit 
que les élytres, atténué et arrondi en avant, son rebord 
linéaire non visible de haut ou seulement près des. 
angles postérieurs, ceux-ci subrectangulaires; disques 
convexe, finement et non densément ponctué, base: 
faiblement bisinuée, déprimée transversalement, à 
rebord linéaire extrêmement fin, sensiblement relevé 
devant l’écusson. Elytres brièvement ovalaires, forte” 
ment rétrécis vers le sommet, très convexes en- -dessus, 
à ponctuation aussi fine et peu serrée que celle du 


se 9 


 E. REITTER 297 


prothorax. Pattes un peu moins claires. — Très voisin 
d'A. basicornis Reïtt. (cf. supra, p. 212), mais deux 
fois aussi grand, plus convexe et avec le prothorax non 
rétréci vers la base mais atténué en avant dès la base. 


Circassie. Paraît extrêmement rare. 


Atomaria Attila Reitt. — Quelques exemplaires sous 
les feuilles humides des Hêtres. 
_ Atomaria rubricollis Bris., var. sparsula Reitt. — 
Constitue vraisemblablement une espèce particulière. 
Un certain nombre d'exemplaires tous identiques. 


Aitomaria cephennioîides, Reitt. (cf. supra, p. 214) var. 
circassica Reitt., 1888, Wien. ent. Zeit. vil, p. 173. 


— Un peu plus étroit que le type, etordinairement plus 


petit; pubescence du dessus, notamment sur les ély- 
tres, un peu plus longue et bien plus rude, composée 
de poils couchés et relevés; élytres en ovale notable- 
ment plus allongé, ce qui lui donne son aspect étroit. 
La coloration est en général d’un roux ferrugiueux ou 
brun roux plus clair, soit unicolore ou avec les élytres 
d’un noir brunâtre. Constitue probablement une espèce 
particulière. 

Sous les feuilles humides des Hétres, assez abondant. 


Sternodea Lederi Reïitt. — Un certain nombre, sous 
les feuilles humides des Hêtres. 


Sternodea Miki Reitter, 1888, Wien. ent. Zeit. VII, 
p. 173. — Parvula, ovata, nitida, rufo-testacea, parce 
fulvo-pubescens, antennarum articulo secundo sub- 
oblongo, tertio fere quadrato, prothorace parce, antice 
ante lineam dorsalem fortiter, postice subtiliter punc- 
lato; elytris subtilissime parce punclulatis; prosterno 
in medio antice cristato. — Long. 1mm. 

Encore plus petit que S. Raddei Reiïtt., en ovale plus 
court, roux fauve, luisant, à pubescence fauve, éparse, 
courte et très fine, entremêlée de quelques poils un 
peu plus longs et un peu soulevés. Deuxième article 
des antennes un peu plus long que large, troisième 
‘presque carré. Prothorax plus large que long, curvili- 


E 


«, 


228 CRYPTOPHAGIDAE: 


néairement rétréci en avant; disque portant, en arrière 
du milieu, une ligne transversale sinuée, limitée par 
des points assez forts; ponctuation du dos forte eta 
espacée en avant de cette ligne, très fine et éparse en 
arrière. Elytres coùrts, ovoïdes, faiblement convexes, à 
ponctuation également éparse et extrêmement fine, 
visible seulement à un fort grossissement. Prosternum 
pourvu en avant d'une arête médiane prolongée jus 
qu'au milieu. F 

Voisin de S. Raddei, mais facile à distinguer par la 
ponctuation très éparse du prothorax et des élytres.u 
Chez S. Raddei la ponctuation de la partie antérieure 
du prothorax est très dense, celle des élytres est un 
. peu plus éparse mais n’est pas plus fine. L'intervalle 
entre les points dorsaux est au moins trois fois plus à 
grand chez S. Miki que chez S. Raddei. 4 
_ Dédié au professeur Mik, le diptériste bien connu. —M 
Trouvé en nombre, avec l'espèce précédente. 


Sternodea Raddei Reitt. — Quelques exemplaires 
seulement. #| 
Ephistemus globulus Payk. — ? exemplaires. 


DNA Las: 


TABLE ALPHABÉTIQUE DES CRYPTOPHAGIDAE 


Abeillei Tourn., 193. 
abietina Sahlb., 196. 
abietis Payk., 190. 
acutangulus Gyll., 178. 
affinis Sahlb. (Atom.), 197. 
affinis St. (Crypt.), 177. 
Agathengis Des Gozis, 
193 


alatum Reïtt., 170. 
albellus Reïitt., 218. 
alpina Heer, 197, 226. 
alternans Woll., 216. 
amplicollis Bris., 171. 
amplipennis Reitt., 200. 


analis Er., 210. 


Anchicera Thoms., 199. 
angustum Rosh., 170. 
Antherophagus Latr., 
101 71T0. 
apicalis Er., 209, 226. 
araxicola Reitt., 218, 219. 
ater Payk., 204. 
Atomaria Steph., 192, 193. 
Atomariina, 162, 192. 
atra Heer, 210. 
atra Herbst, 204. 
atrata Reitt, 199. 
atricapilla Steph., 204. 
atripennis Reïtt., 201, 223. 
Atula Rerïtt., 208, 227. 
axillaris Reitt., 180. 


. badia Er., 197. 

. badius St., 179. 

. baldensis Er., 174. 

_ balearicus Schauf. = inte- 


cer Heer. 


Phinatica Reitt., 208. 


Barani Bris., 193. 


barbara Reïtt., 194. 
Barnevillei Tourn., 169. 
basalis Heer, 203. 
basicornis Reïtt., 212. 
Baudiïi Reitt., 215. 
behringensis Sahlb., 187. 
bella Reïitt., 195. 
berolinensis Kr., 204. 
bescidica Reïitt., 195, 198. 
betae Macq., 172. 
bicolor Er. (Atom.), 204 
(? tumulorum Villa). 
bicolor St. (Crypt.), 184. 
bimaculatus Panz., 188. 
brevicolle Reitt., 170. 
brevicollis Aubé, 165. 
Brisouti Reitt. (Crypt.), 180. 
Brisouti Seidl. (Caen.), 222. 
Brucki Reïtt., 182. 


Caenoscelis Thoms., 192, 
222. 
canariensis Woll., 201. 
carbonaria Steph., 205. 
caricis OL., 165. 
carpathica Reïtt., 194. 
castanea Steph., 203. 
castanea Thoms., 207. 
castanoptera Reïtt., 203. 
caucasicus Reitt.(Anther.), 


? 


caucasicus Reïitt. (Span.), 
al 


cellaris Scop:, 179,477 

centromaculatus Reïitt., 
164. 

cephennioides Reïtt., 214, 
221 


circassica Reitt. (Atom. 


1.2 


230 CRYPTOPHAGIDAE 


circassicus Reitt. (Crypt.), 
225. 


clavicornis Baudi, 209. 
cognata + Er. 205. 
cognata + Reitt., 207. 
cognala St. 210. 
concolor Mærk., 205. 
contaminata Er., 206. 
convexiuscula Reitt.. 202. 
corpulentus Reïtt., 224. 
corticinus Thoms., 187, 
187. 
crenatum GyIl. (Pter.), 190. 
crenatus St: (Crypt.), 171. 
crenalus Thoms. (Crypt.), 
184. 


crenulatum Er., 190. 
cretica Reitt., 208. 
cribrella Reitt., 196. 
croaticus Reïitt., 174. 
Din Reitt., (492); 
PR. 
Cryptophagina, 162, 166. 
Cryptophagus Herbst, 
168, 172. 


Cryptophilus Reitt., 166, 
169. 


cylindrus Kiesw., 185. 


decoratus Reitt., 186. 

delicatula Tourn., 212. 

dentatus Herbst, 182, 184, 
220: 


denticulatus Thoms., 183. 
depressus Thoms., 186. 
dichroa Reitt., 205. 
dilalicollis Tourn., 173. 
dilatipennis Reïitt., 182, 
182927 
diluta Er., 196. 
dilutella Solsky, 199. 
dilutus Reitt. (Crypt.), 182. 
dilutus Reitt. (Ephist.), 216. 
dimidiata Marsh., 202. 
dimidialus St., 216. 


Diphyllina, 162. 
Diphyllus Steph., 162,168. 
Diplocoelus Guér., 163. | 
distinguendus St. , 180, 181 # 
divisa Rye, 213. | 
dorsalis Mu. 181. 
durus Reitt., 171. 


Edithae Reïtt., 197. 
ellipticus Woll., 173. 
elongalula Er., 197. 
elongatula + Thoms., 199. 
elongatum Er., 170. 
Emphylus Er., 167, 171. 
Ephistemus Steph., 192, 
215 


Erichsoni Reitt., 115, 220. 
Eurhanius Reitt., 163. 
exiguus Er., 216. 


fagi Chevr., 163. 

fasciatus Kr., 180. 

Fausti Reitt. (Zaval.), 169. 

Fausti Seidl. (Hapl.), 218. 

ferruginea + Bris., Rat" 
19954222) 

ferruginea Sahlb., 222. 

fimetarii Herbst, 193.7 

flavipennis Fald., 184. 

Fleischeri Reïtt., 293. 

formosa Reïtt., 211. 

frater Aubé, 163. 

frondicola Reïtt., 223. 

fumata Er., 195. 

fumatus Marsh., 179. 

fuscata Schh., 204, 220: 

fuscicollis Manh.. 199. 226. Ë 

fuscicornis St., 183. 

fuscipes Gyll., 205. 


gibbula Er., 211. 
glaber Gyll., LATE LE à 
Glisonotha “Motsch., 1612 
glisonothoides Reitt., 166. 
globosus Waltl, 216. 


CURYPTOPHAGIDAE 291 


globulus Payk., 216, 228. 
Godarti Guill. — gutta 
Steph. 
gracilicornis Pet. 198. 
gracilis Reitt., 178. 
Græseri Reitt.. 00e 210: 
grandicollis Bris., 201. 
grandis Kr., 179. 
oravidula Er., 203. 
Grilati Reïtt., 215. 
gutta Steph., 202, 226. 
gyrinoides Marsh., 216. 


171 
Haroldi Reitt-, 215. 
helveticus Tourn., 186. 
Henoticus Thoms., 168, 
Henotiderus Reitt., 163, 
404 
Herminae Reitt., 196. 
hexagonalis Tourn., 181. 
Heydeni Reitt., 178. 
hiemalis Baudi, 212. 
hirtulus Kr., 175, 179, 186. 
Hislopi Woll., 212. 
horridula Reïtt., 206. 
. humeralis Kr. (Atom.), 201 
 humeralis Reïtt. (Eurh.), 
164 


humeralis Steph. (Crypt.), 
De 186: 
- humerosus Reïitt., 163, 224. 


imitata Reitt., 202. 

. impressa Er., 200. 
impressicollis Tourn., 181. 
» impubens Reïtt., 213. 

- inaequalis Reitt., 177. 
_inornatus Reïitt., 224. 
integer Heer, 169. 


| 


pou Feitt.; 188: 
Jakowlewi Reitt.. 201 


HPOopRus Friv., 167, 
217. 


jonica Reïtt., 210. 


Kraatzi Reïitt., 185. 
labilis Er., 188. 
laevis Reitt., 214. 
lamellicornis Bris., 
Langi Solsky, 170. 
Hole Fairm. (Span.), 


183. 


pire {Reitt.(Crypt.), 


lapidicola Reitt., 175. 
lapponicus Gy1l., 187. 
lapponicus + Reitt., 188. 
lateralis Reitt.. 205. 
laterangulus Reitt., 219; 
laticollis Luc., ATT. 
laticollis Mill., AT 
Lederi Reitt., 215. 
ue Hochh. — exiguus 
L 
Leucohimatium Rosh, 
166, 169. 
Lewisi Reïtt., 203, 206. 
Limnesius Redt. — Tel- 
matophilus Heer. 
linearis Steph.,196, 226: 
Loberus Lec., 164. 
longicollis Reïitt., 165. 
longicornis Thoms., 198. 
lunatus Fabr., 163, 224. 
lycoperdi Herbst, 174. 


marginicollis Reitt., 206. 
Marginus Lec., 163. 

mascarensis Reitt., ALT 
it 


melanocephalum Herbst, 
11? 


mesomelas Herbst, 202. 
Micrambe Thoms., 188. 
micramboides Reïtt., 189. 
Miki Reitt., 227. 

Milleri Reïtt., 477. 


292 

minutissima Tourn., 205. 

Mnionomidius Reitt., 
168, 191. 


Mnionomus oil, +13, 
249 


montanus Bris., 173. 
montenegrina Reïtt., 210. 
morio Kolen., 207. 
morula Reitt., 213. 
munda Er:, 200. 

muticus Bris., 169. 


nana Er., 195. 
neglectus Friv., 172, 218. 
niger Bris., 180. 
nigriceps Ér., 204. 
nigriclavis Steph, 216. 
nigricollis Reïtt., 188. 
nigricornis Fabr., 170. 
nigripennis Heer, 200. 
nigripennis Payk., 
AU, 
nigritulus Reitt., 175. 
nigriventris Steph. 195. 
nigroscutellata Reitt., 195. 
nitida Heer (= Cephen- 
nium), 214. 
nitidula Heer, 203. 
nitidulus Mill., 176. 


obliteratus Reïitt., 169. 
obscurus F. = caricis OI. 
obsoletus Reïitt., 187. 
oculare Reïtt., 189. 
ornata Heer, 207. 
ovulum Er., 216. 


202, 


pallens Ol., 171. 

pallida Woll., 192. 

pallidulus St., 184. 
alustris Woll., 216. 
aramecosoma Er., 168, 
172 


parallelepipeda W altl, 
193. 


CRYPTOPHAGIDAE 


LENS pme ae Es 
DE à ne ie pa SA Mere 


parallelus Bris., 185. 
parallelus Thoms., 178. 
parvula Reitt., 212. 
patruelis St., 186. 
peltata Kr., 205, 226. 
peltatula Reïtt., 198. 
Perrisi Bris., 190. 
piceorhoeus Marsh., 216. 
pilifer Reitt. (Henot.), 194. 
PARIS Reitt. (Tomarus), 
166. 
pilosella Reiïtt., 193. 
pilosulum Er., 189. 
pilosus Gyll., 175. ; 
planiuscula Reitt. = alpi- 
na Heer. ; 
plicata Reïtt., 200. 
plicicollis Mækl., 199. 
populi Payk., 179. 
posticus Reitt., 219. 
procerula Er., 198. 
prolixa Er., 199. 
propinquus Reitt., 169. 
seudatra Reitt., 202. 
sychidium Heer — 
Ephistemus Steph. 
A Reitt., 168, 
190. 


pubescens St., 188. 

pulchella Heer, 207 

pulchella + Reïtt., 200. 
pulchra Er. 199.226. : 
pumila Reitt. (Atom), 496. 
pumilus Reitt.(Crypt.), 186. 
pates Reitt. (Telm.),… 


puncticollis Luc. (Crypt.), 
1To. 

punñcticollis : Thomson 
(Atom.), 195 

PURES, Brisout 
(Crypt.), 1 

punclipennis Reitter 4 
(Atom.), 194. E : 

punctithorax Reitt., 19524 


CRYPTOPHAGIDAE 


pusilla (Schh.) Payk., 205, 
er Heer, 196. 
 quadrimaculatus Reitt., 
ous Kri; 4119. 


Raddei Reitt., 215, 228 
recticollis Solsky, 187. 


reflexicollis Reïitt., 183, 

A8. 

rhenana Kr., 202. 

Retitiert. Seidl. (Hen.) — 
serratus Gyll. 

robustus : Seiïd]., 217. 

robustus Mor., 172, 218. 


rubella Heer, 204. 

rubida Reïtt., 211. 

rubricollis Bris., 211, 213. 

rubricollis Woll. : 206. 

rufa Heer, 204. 

ruficollis Panz., 207. 

ruficollis Woll., 206. 

ruficornis Marsh. (Atom.), 
209,226: 

ruficornis Steph. (Crypt.), 

180. 


rufipennis St., 184. 
_rufipes Steph. 203. 

rufus Bris. (Crypt.), 179. 
 rufus Reitt. (T'elm.), 165. 
rufus Walt! (Crypt.), 204. 


. saginatus St., 184. 
salicicola Kr., 204. 
scanicus L., 175, 179, 186. 
Schmidti St., 176. 
SchϾnherri Gyll., 165. 

. scutellaris Mots., 201. 

. scutellatus Newm., 184. 
sellata Heer, 202. 

. semilestacea Reitt., 211. 
Aseriatus Reïtt., 173, 219. 
-sericea Muls., 191 


239 


serratus Gyll., 190, 224. 
serricollis Reitt. (Mnion.), 
491 


serricollis Sahlb. (Crypt.), 
188 


Setaria Muls., 168, 191. 
setulosus St. 176. 
sibirica Reitt., 224 229: 
signatus Bris,, 180. 
silaceus Herbst, 171. 
silvanoides Reïtt., 178. 
simplex Mill, 173, 219. 
singularis Reïtt., 226. 
Skalitzkyi Reitt., 175. 
Spaniophaenus Reitt., 
167, 171. 
sparganii Ahr., 165. 
sparsula Reïitt., 213, 227. 
sparsutula Reitt., 194. 
Spavius Motsch. = Em- 
phylus Er. 
Sternodea Reïitt.,192, 214. 
sternodeoides Reitt., 208. 
subapicalts Reïtt., 206. 
subdeplanata Bris., 4192, 
Are 200. 
subdepressus Gyll., 186. 
subfasciata Reitt., 194. 
subfumatus Kr., 185. 
subtilis Thoms.. 185. 
subvittatus Reïitt., 184. 


talyschensis Reitt., 199. 
Telmatophilina 162, 164, 
Telmatophilus Heer, 165. 
terminata Com., 209. 
testacea Steph., 210. 
Thallestus Woll., 162. 
Thomsoni Reïtt., 185. 
thorictoides Reïitt., 213. 
Tomarus Lec., 165, 166. 
tumulorum Villa, 204 —= 
bicolor Er 
turgida Er., 209. 
typhae Fall., 165. 


: PR MERS o 
/ Lr 22 ist k 
: k é È ; F 
9934 ; CRYPTOPHAGIDAE 
Uhagoni Reïtt., 197. viennensis Reïtt., 211, 


umbratus Er., 180. 
umbrina rs Er; 4199, 
umbrina Gyll., 195. 
umbripennis Reitt., 190. 
uncinatus Steph., 178. 
unifasciata Er., 201. 
_univeste Reitt., 172. 


validus Kr., 186. 

ventrosus Baudi — exi- 
guus Er. 

versicolor Er., 207. - 


villosus Heer, 189. 
vini Panz., 189. 
vulpinus Sahlb., 185. 


Waterhousei Rye, 178. 
Weisei Reïtt., 215. 

Wollastoni Sharp, 197. 
Xeniella Reitt., 203 


Zavaljus Reitt., 166, 169. | 
Zetterstedti Zett., 204. 


RENSEIGNEMENTS 
SUR LES MOEURS ET LE DÉVELOPPEMENT DES MELOIDAE 


par Louis BEDEL. 


Grâce aux découvertes de Newport en Angleterre, 
de Je He Fabre en Provence et de C.. V. Riley aux 
Etats-Unis, découvertes heureusement complétées par 
quatre entomologistes français, J. Lichtenstein, Valéry 
Mayet, H. Beauregard et J. Künckel d'Herculais, on 
peut actuellement avoir une idée générale des mœurs 
et des premiers états des Coléoptères vésicants ou 
Meloidae. 

« Leur développement, dit le Dr Beauregard (1) est 


caractérisé par deux faits fondamentaux : le parasi- 
 tisme et l’'hypermétamorphose » (?). 


Pendant une certaine période de leur état larvaire, 
en effet, les uns (Meloë, Lytta, Zonitis, Sitaris) se 
nourrissent du miel amassé dans les cellules de divers 
genres d'Apidae et d'Andrenidae et destiné aux 
larves de ces Hyménoptères; — d’autres (Cerocoma) 
font leur proie des jeunes Orthoptères dont les Sphe- 
gidae approvisionnent leur progéniture, — d’autres 


enfin (Epicauta, Zonabris) s'attaquent seulement aux 
œufs des Orthoptères. 


Quant à l’'hypermétamorphose, elle consiste en cette 
particularité que tous les Meloidae passent, au sortir 


de l'œuf et avant d'arriver à la forme définitive, par 


(1) Les Insectes vésicants, Paris, 1890. — Les pages et figures 


» citées plus loin, sans autre indication, se rapportent toutes à cet 
_ ouvrage. 


(2) Les Rhipiphoridae, insectes très voisins des Meloidae, sont 


également parasites, mais ne présentent que deux formes larvai- 
res (cf. Ghobaut, Mœurs et mélamorphoses de L Emenadia flabellata 
-F., Avignon, 1891). — Voyez aussi, comme terme de comparaison, 


É 


| l'étude de Perris sur le dimorphisme des larves de Farsus (in 
Bonvouloir, Monographie des Eucnémides, p. 30), 


236 MELOIDAE 


cinq états successifs : fre larve (ou triongulin), — 
2me larve (forme carabidoïde ou scarabéidoïde), — pseu- … 
donymphe (ou pseudochrysalide), — 3me larve (forme 
scarabéidoïde), — nymphe. 

J'ai cru nécessaire de résumer brièvement l’état des 
connaissances actuelles sur le parasitisme et l’hyper- 
métamorphose des Meloidae paléarctiques; j'ai réuni, en 
même temps, quelques indications sur les mœurs de 
ces insectes à l’état adulte et toutes les notes que j'ai 
prises en Algérie sur cette question. 

On ne saurait croire combien il est difficile, en un 
sujet aussi complexe, d'analyser les observations et 
d'y puiser des renseignements précis. Certains auteurs 
abusent des détails, enchevêtrent constamment les 
faits positifs et les hypothèses, oublient de déterminer 
les espèces dont ils parlent et s’égarent à tout propos 
en digressions sans fin. De semblables travaux gagne- 
raient bien cependant à être à la fois brefs et simple- 
ment scientifiques. 


Gen. Meloë Linné, 1758. 


A l’état de larves, les Meloë sont parasites d’Apidae 
qui nichent dans le sol ou les vieux murs; ils se nour- 
rissent des œufs, puis du miel renfermé dans les cellu- = 
les de ces Hyÿménoptères. Newport a décrit, en 1853, 
le cycle complet de l’'hypermétamorphose chez quelques 
Meloë d'Angleterre (Trans. Linn. Soc. Lond., xx1, tab. « 
XX, fig. 1—16). 

Les adultes se tiennent à proximité des nids de leurs « 
victimes; ils broutent les feuilles tendres ou les fleurs 
des plantes basses (Ranunculacées, Composées). Sui- . 
vant les espèces, ils apparaissent dès le pre prin- … 
temps ou en automne, 


M. proscarabaeus L. — Degéer (Mém. V. p. 8, L | 
tab. I, fig. 7) décrit la fre larve. — Newport a fait une“ 
partie de ses descriptions sur la même espèce, mais 
ne précise rien à cet égard (1). — Beauregard rapporte. 


(1) En 1851, Newport, (Trans. Linn. Soc. Lond., xx), dit avoir 
observé à la fois M: proscarabaeus, M. violaceus et M, cicatris. x 


L. BEDEL 291 


à la var. cyaneus Muls. un Meloë dont ïl décrit la 
 2me larve (p. 451, fig. 40), la pseudonymphe (p. 452, 
fig. 41), la 3me larve (p. 452, fig. 42) et la nymphe 
(p. 453, fig. 43). | 


M. violaceus Marsh. — Newport (op. cit., xx, tab. 
XIV, Hp, b) Heure la 1re larve. 


M. autumnalis OI. — Parasite d'un Hyménoptère 
indéterminé. — Beauregard a trouvé cette espèce 
mêlée à M. cyaneus Muls. et déclare que sa descrip- 
tion des premiers états (p. 451-453) s'applique à l’un 
comme à l’autre. 


M. majalis L. — Gorriz suppose que cette espèce se 
développe dans les cellules d’Anthophora personata 
IlL., Hyménoptère qui fréquente, en Espagne, les mêmes 
localités que lui. — Il décrit la fre larve (Ensayo 
monogr. Meloid., p. 27, tab. 1, f. 11); Beauregard (p. 335) 
reproduit sa description. 


M. cicatricosus Leach. — En Angleterre, se déve- 
loppe, d’après Newport, dans les cellules d'Anthophora 
retusa Li, et en Provence, d’après Fabre, dans celles 
des Anthophora pilipes F. et parietina F. — Newport 
(Trans. Linn. Soc. Lond. xx, tab. x1v, fig. 15 et 17) a fait 
connaître la pseudonymphe et la nymphe; Fabre (Ann. 
Sc. nat., VII, tab. 17, fig. 7 et 8) figure la 2e larve et la 
pseudonymphe; enfin Beauregard décrit la fre larve 
(p. 330, tab. x1v, fig. 6 et 9), la 2e larve (p. 332, tab. xiv, 
fig. 7-8 et 10-14), la pseudonymphe (p. 334, tab. xIv, 
fig. 15) et la nymphe (p. 335). 


M. corallifer Germ. — Cette espèce est très abon- 
dante à Madrid et habite les vieux murs où nichent des 
Apides dont elle est évidemment parasite (note de 
M. Ch. Brisout de Barneville). 


- M. tuccius Rossi. — En Espagne, d’après Gorriz, 
cosus; il a même dû les confondre, car il figure (tab. xiv), comme 


mâle de M. cicairicosus, un insecte qui paraît une femelle de 
M, proscarabaeus, 


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£ 


238 MELOIDAE 


l'adulte se nourrit surtout des feuilles tendres d’un - 
Sonchus. 


M. erythrocnemis Pall. — Frauenfeld signale la 
capture de deux exemplaires de cette espèce dans 
des nids de Chalicodoma muraria F. provenant de 
Dalmatie. | 


Gen. Cerocoma Müller, 1764. 


Les Cerocoma, au cours de leur développement, 
vivent en parasites dans les nids souterrains de Sphe- 
gidae et s’y nourrissent des jeunes Orthoptères dont ces 
Hyménoptères approvisionnent leurs larves. 


C. Schæfferi L. -- L’adulte se tient, au mois de juillet, 
sur les fleurs d’Achillea!; je l'ai trouvé en nombre, sur 14 
cette plante, près de Fontainebleau et je l’ai pris de la 
même manière en Normandie. (Dans les Landes, sui- 
vant le Dr Gobert, il se trouverait sur l’Anthemis 
nobilis). — En Provence, d’après Fabre, ses larves 
vivent en parasites dans les cellules d’un Tachytes qui 
approvisionne ses larves de jeunes Mantis religiosa L. 
— Beauregard reproduit et complète les observations 
de Fabre; il décrit la 2e larve (p. 373, tab. xvix, fig. 41-: 
46), la pseudonymphe (p. 374, tab. xvir, fig. 40 et 48), la 
3e larve (p. 375, tab. xvir, fig. 47) et la nymphe (p. 375). 


C. Schreberi F. — Fabre suppose que cette espèce 
est parasite du « Tachyte tarsier » (1) qui nourrit ses © 
larves de jeunes Acridiens. — Beauregard décrit la 2e 
larve (p. 310, tab. xvir. fig. 23-30), la pseudonymphe « 
(p.371, tab. xvir, fig. 31-33), la 3e larve (p. 372, tab. xvur, 
fig. 34-37 et la nymphe (p. 372, tab. xvir, fig. 38 et 39). 


C. Vahli F. — L’adulte se trouve en Algérie sur les « 
ombelles de Daucus et d'Art (2). #4 


(1) Est-ce le Tachyles larsinus Lep. è ù 
(2) Chevrolat et tous ceux qui l’ont copié at cette espèce | e 
comme se trouvant sur Hypericum repens; cette assertion est 4 
erronée. À 5 


L. BEDEL 239 


Gen. Diaphorocera Heyden, 1863. 


Il est probable que les Diaphorocera ont des mœurs 
très semblables à celles des Cerocoma (1). 


D. obscuritarsis Fairm. — L’adulte se trouve en 
mai et juin, à Biskra, sur les fleurs d'Ammi visnagal!. 


D. promelaena Fairm. — Je l'ai pris, avec le précé- 
dent, sur les fleurs d'Ammi!. 


Gen. Zonabris Harold. 


Syn. Mylabris F., 1775. — Coryna Büllb., 1813. — 
Hycleus Latr., 1817. 


D'après les récentes observations de Künckel d’'Her- 
culais en Algérie, les larves de ce genre, notamment 
celles de Z. Schreibersi Reiche, « se développent dans 
. les oothèques des Acridiens ct se nourrissent des œufs 
de ces Orthoptères » (Ann. Soc. ent. Fr, 1890, p. 
- CLXXIV); elles présentent toutes les phases habituelles 
de l’'hypermétamorphose (?). 
… À l’état adulte, les Zonabris de la zone européo- -médi- 
- terranéenne apparaissent, suivant les espèces, de mai 
. à juillet; ils recherchent principalement les Composées, 
- les Papilionacées, et les Crucifères; on en trouve égale- 
«ment sur des Scabiosa, des Convolvulus et quelques 
“autres plantes. Ils se tiennent sur les fleurs et s’en 
- nourrissent. : 


… 7. oleae Lap. — Dévore, en Algérie, les fleurs de 
- diverses Papilionacées : Spartium junceum, Ononis 
“natrix, Psoralea bituminosa, et même deux espèces 


…_ (1) Ils n’en diffèrent que par leurs antennes de 44 articles (au 
lieu de 9). On sait déjà que, dans le genre Zonabris, le nombre 
“des articles antennaires n’a aucune valeur générique. 

- (2) M. Künckel d’Herculais a bien voulu me communiquer les 
“dessins qui vont paraître dans La Nature et qui représentent la 
“dre larve, la 2e larve, la pseudonymphe et la 3 larve de 
.Z, Schreibersi. 


L'URSS 


240 MELOIDAE 3 


exotiques, Robinia pseudo-acacia et Phaseolus vulga] 
ris! ; à défaut de fleurs de Papilionacées, se rejette su 
celles de Salvia tricolor!. — La manière dont il s til 

que aux Phaseolus cultivés en fait, au moins du côte 
de Bone, un insecte très nuisible. | 


Z. litigiosa Chevr. — A Biskra, en mai, sur une Com 
posée basse, à fleurs jaunes (? Spitzelia lyrata). 


Z. praeusta F. — Commun, en Algérie, sur des 
Crucifères!. à 


3. quadripunctata L. — Dans les Landes, sur les | 
fleurs de Scabiosa columbaria (D' Gobert);, en Pro 
vence, d'après le Dr Chobaut, sur celles de Psoralea & 
d'Eryngium (2). — Valéry Mayet (Ann. Soc. ent. Fr. 
4876, p. cxcvi) décrit la fre larve; Gorriz la décrit égap 
lement (Ensayo monogr. Meloid., p. 71, tab. 2, fig. 0 
sub Myl. quadripunctata, et p. 79 sub Myl. maculoso® 
punctata Graëlls) ; Beauregard (p. 378, tab. xvuu1, fig. 25 
décrit aussi la fre larve de maculoso-punctata. hi | 


3. variabilis Pall. — En Provence, sur les fleurs 4 | 
Scabiosa et de Carduus nigrescens; d’après le Dr Cho: 
baut. — Le même auteur (Le Coléoptériste I, p. 20 
tab. 1, fig. 2) décrit la fre larve de la var, tricincté 
Chevr., d'Algérie. Le ë 


Z. Schreïbersi Reiche (terminata Chevr.) — Comm 
on l’a vu plus haut, cette espèce est parasite, à l'étaih 
larvaire, des œufs d’un Acridien. — Le Dr Chobau! | 
(Le Coléoptériste, I, p. 19, tab. 1, fig. 1) a décrit 
{re larve. — M. Künckel d’ Herculais publiera prochaïi - 
nement, dans La Nature, les 1rs états observés pat lu 
en Algérie. |. 


Z. floralis Pallas ne Germ.). — A Trieste, 
les fleurs de Sparlium junceum, . d'après Get 
(Reise n. Dalm., p. 210). : 


Z. 14-punctata Pallas (meliloti O1). — come ar 
dans la Sibérie occidentale sur des Melilotus et 1 
Robinia Ialodendron (Pallas). | ; 


| 
1 
‘4 


GENRE CHIRONITIS 265 


nitis, ore tarsisque brunneis. — Long. 15-18, lat. 
6- 1/2 mill. 

“ G. Clypeo latiore, tuberculo frontali minuto; pro- 
thorace longiore, angustiore : femoribus anticis mar- 
e anteriore intus spina erecta, arcuata, armatis; 
is arcuatis, apice inflexis, subtus basi denticulatis, 
post medium spina arcuata munitis, mucrone inflexo, 
obtuso ; coxis intermediis basi dente Ilobato erecto 
armatis, tibiis extus profunde emarginatis, carina media 
Mminus elongata subrecta, apice extus haud quadratim 
IMdilatatis, femoribus posticis planatis, utrinque medio 
1bdilatatis. 

IMMO. Clypeo angustiore, tuberculo frontali elevato, pro- 
orace breviore, postice citius angustato, pedibus 
Éuoribus muticis, tarsis anticis brunneis. 


aucase, he centrale, Sibérie méridionale. — Le 
Pamphilus a complètement le faciès et la coloration 
C. ponticus, mais il est beaucoup plus brillant. Il 
ère des espèces qui précèdent par la sinuosité des 
tres qui est à à peine notable, les plis transversaux 
1 2me intervalle qui sont beaucoup plus prononcés, la 
rme de l'épine des cuisses antérieures, et celle de 
dent des hanches intermédiaires. Le corselet est, de 
me que celui du C. ponticus, plus étroit et beau- 
Up moins fortement ponctué que celui des C. irro- 
tus et C. hungaricus. La convexité de son écusson 
istingue également de ces deux derniers. 


Les quatre espèces qui viennent d’être décrites sont 
cessivement voisines l’une de l’autre, et longtemps 
Pjai cru avec Mulsant qu’elles étaient des formes 
Mocales d'une seule et même espèce. L'examen d’un 
S grand nombre d'exemplaires m'a néanmoins fait 
quérir la conviction que j'étais en présence de quatre 
es spécifiques parfaitement distincts, sujets parfois 
se modifier selon le plus ou moins de développement 
Sindividus, mais dont les caractères ne se confon- 
t jamais. 

fin de rendre plus facile QE ue de ces 


SU A RS, 


lle, vol. XXVII. —1892. À à vs SLR 11. 


266 VAN LANSBERGE _ 


espèces, je résume les caractères qui les distinguent 
au moyen du tableau suivant : 


Corps peu brillant; corselet large, ponctué latéralement; écus- 
son plan; élytres ponctués;, métasternum renflé de chaque côté; 
cuisses antérieures munies, au milieu, d’une épine externe. Tibias 
armés en dessous, au milieu, d’une épine recourbée et d’une 
lame étroite; hanches intermédiaires pourvues d’un tubercule 
conique, carène médiane des tibias courte, extrémité carrée en 
dehors. Cuisses postérieures dilatées à l’extrémité antérieure. — 
Italie, Afrique septentrionale . . ,. . . . . irroratus. 


Corps médiocrement brillant; corselet étroit, à ponctuation 
latérale effacée; écusson convexe; élytres aspèrement ponctués ; 
cuisses antérieures munies, au milieu, d’une épine externe et, 
vers l'extrémité, d’une dent interne; tibias armés en dessous, 
au milieu, d’une épine droite et d’uue lame étroite; hanches 
intermédiaires munies d’un tubercule conique; carène médiane 
des tibias longue, arquée, extrémité pointue en dehors; cuisses 
postérieures dentelées à l’extrémité antérieure. — Caucase, Asie 
MHINÉUTE NS nee ME re Re NE NEA A ponticus. 


Corps peu brillant; corselet large, ponctué latéralement; ély- 
tres aspèrement ponctués; métasternum non renflé latéralement; 
cuisses antérieures munies, à la base, d’une dent couchée 
interne; tibias armés, avant le milieu, d’une petite épine; han- 
ches intermédiaires pourvues d’un tubercule conique, carène 
médiane des tibias longue, arquée, extrémité pointue en dehors; 
cuisses postérieures non dilatées. — Europe méridionale (1) . . 

PR ie hungaricus. 


Corps brillant, corselet étroit, à ponctuation latérale effacée ; 
écusson convexe, subcaréné; élytres subaspèrement ponctués; 
cuisses antérieures munies à la base d’une épine interne grêle, 
courbée; tibias armés en-dessous, passé le milieu, d’une dent 


recourbée, dentelés à la base; hanches intermédiaires pourvues 


d’un tubercule lobé, carène médiane des tibias courte, presque 


droite, extrémité pointue; cuisses postérieures dilatées au milieu M 


antérieurement et postérieurement, 2° intervalle des élytres forte- 
ment plissé. — Russie d'Asie . . . . . . . Pamphilus. 


41. C. indicus Lansb. — Oblongo-ovatus, testaceus, 


(1). L'auteur ajoute ici « Algérie », mais probablement par suileM 
d’un lapsus. — L. B. | 


GENRE CHIRONITIS 267 


aeneo-maculatus; capite testaceo, nigro-marginato, 
- antice rugoso, postice granulato, clypeo antice emar- 

ginato, fusco, carinula nigra instructo, post carinam 
 macula aenea; carina frontali integra, obscure aenea, 
…._ vertice aeneo, margine posteriore leviter bisinuato, 
…—_ genis parum prominulis; prothorace testaceo, dorso 
maculis confluentibus aeneis ornato, medio fortiter, 
lateribus obsolete punctato, dorso areis nonnullis aeneis 
glabris, basi obsolete bisinuato, foveolis rectis, distan- 
tibus, lateribus subcrenulato, rotundato-dilatato; scu- 
tello triangulari, marginato; elytris testaceis, maculis 
obscurioribus ornatis, apice longe setosis, basi elevato- 
marginatis, obsolete striatis, interstitiis costatis, 10, 30 
et 5° magis elevatis, 5° basi impresso; pygidio brevi, 
…._ convexo; corpore subtus testaceo, subtiliter granulato, 
…._ aeneo-maculato, testaceo-setoso; mesosterao mediocri, 
metasterno deplanato, antice carinato, punctato; abdo- 
» mine obscuro, segmentis carinatis ; femoribus punctatis; 
…. tarsis obscure aeneis. — Long. 11-16, lat. 5 1/2-8 mill. 


al 2 D Es 


©’. Clypeo antice depresso, magis emarginato, carina 
frontali medio paulo elevata, sinuata; prothorace late- 
ribus postice angustato, angulo fere recto; prosterni 
processu modice elongato, apice oblique truncato, 
furcato ; femoribus anticis subtus carinatis, carina 
medio spina armata, antice utrinque spinosis, spina 
interiore magna, acuta; tibiis aeneo-viridibus, medio 
subito incurvatis, subtus a basi ad medium crenulatis, 
medio spina validiore armatis, apice supra gibbosis, 
mucrone subito intus ducto; femoribus iatermediis 
intus prope basin spina minuta armatis, tibiis minus 
profunde biemarginatis, carina media prope apicem 
Sita. 
©. Clypeo obsolete emarginato, plano; carina frontali 
“ tuberculo elevato armata; prothorace postice lateribus 
- citius angustato, subrotundato; femoribus omnibus 
“ brevioribus, muticis; tibiis anticis brunneis, latis, tar- 
« sis piceis munitis, intermediis vix emarginatis. 


Inde en deçà du Gange, Arabie. — Les C. hoploster- 
nus Har. (de l'Afrique australe) et C. indicus se dis- 


268 VAN LANSBERGE 


tinguent des autres Onitides par la particularité 
suivante : le bord inférieur du corselet se termine en 
arrière par une petite dent visible d'en haut. La forme 
de leur écusson, dont les parois sont convexes, empêé- 
che au premier coup d'œil de les confondre avec les 
individus © jaunes des C. irroratus ou C. hungaricus. 


II. Gen. Onitis Fabr. (1). 


[Dans son tableau synoptique, Van Lansberge classe les Onitis 
d’après les régions qu’ils habitent. Ce système rend difficile la 
comparaison et la détermination de certaines espèces. J'ai cru 
préférable de rédiger le synopsis suivant, où je me suis inspiré 
du travail de l’auteur, mais dont je prends seul la responsabilité. 
— L.R.] 


LProthorax metalicus- 2, Re 
— Prothorax haud metallicus. . . . 4. 
2. Prothorax punctatus. Elytra regulariter striata | 
interstitiis planis. Supra depressus . . 1. Sphinx. 
— Prothorax antice aciculato-granulatus. Elytra vix 
striata, interstitiis 10, 39 et 5° elevatis. ue con- 


FERUSS ES: ML 
3. Elytrorum costa lateralis ante humerum evanescens 
SUpPra: Hide," . . +. humerosus. 
— Elytrorum costa lateralis integra, basin attingens. 
Supra subopacus. . . . + 3. numida.A 
4, Prothorax breviter pubescens, creberrime granula- 
tus. Color nigro-caerulescens. . . . 4. Ezechias. 
— Prothorax glaber: Color niger.. 2227 45 


(1) D'après Van Lansberge, les trois espèces suivantes se retrou- M 


vent en Nubie : 


O. nubiensis Lansb. — Noir, médiocrement brillant ; corselet M 


fortement granulé en avant, à base entièrement rebordée. 


O. confusus Bohem. — Noir, assez brillant; corselet rugueux M 


en avant, puis couvert d’une ponctuation assez forte, irrégulière, 


avec quelques petites plaques lisses sur le disque, à base rebordée 


seulement sur les côtés. 


O. shoensis Reiche, — Allongé, d’un bronzé brillant, soyeux 3 


DE 


= 
ke 
& 


GENRE ONITIS 269 


D Paothorax Haud Variolaius:  . 7... . .. . 6. 
: — Prothorax reticulato-variolatus . . . . . . 7. Ion. 
6. Prothorax creberrime granulatus, lateribus postice 

profunde sinuatis, angulis posticis obtusis . . . . . 


ou. 5. Damoetas: 
— Prothorax tenuiter, medio disperse, punctulatus, 
lateribus postice valde rotundatis, angulis posticis 
A te. , -6.-Behal. 


1. O. Sphinx Fabr. — Oblongo-quadratus, laete 
aeneus, elytris interdum testaceis, sutura viridi, subtus 
viridi-aeneus, capite rugoso-punctato, clypei carinula 
brevi, fronti approximata, carina frontali medio inter- 
rupta, bi-areuata; vertice medio tuberculo longitudinali 
instructo, obsolete punctato, postice laevi, medio sub- 
elevato, genis vix prominulis; prothorace sat profunde, 
minus crebre punctato, medio linea longitudinali 
laevi (1), basi immarginato, foveolis arcuatis, lateribus 
modice rotundato-dilatato, postice subsinuato, angulis 
posticis distinctis, rotundatis; scutello cordiformi; ely- 
tris basi leviter impressis, distincte striatis, striis plus 
minusve crenato-punctatis, interstitiis planis, subcoria- 
ceis, interdum subtilissime punctatis, stria septima 
impressa; pygidio laevi; corpore subtus granulato et 
fulvo-setoso, abdomine medio laevi, metasterno late, 
sat profunde sulcato; femoribus anticis subcarinatis. — 
Long. 14-20, lat. 8-12 mill. 

©. Clypeo subemarginato, femoribus anticis subtus 
basi tuberculo spiniformi munitis, antice tridentatis, 


et verdatre sur les élytres, cuivreux sur la tête et le corselet; celui- 
ci médiocrement ponctué, élytres faiblement striés. — ©" Cuisses 


—_ intermédiaires dilatées en arrière et avec une dent en dessous de 


la dilatation. 


Quant à l'O. unguiculatus OI., qui figure comme espèce égyp- 
tienne sur les divers Catalogues de Marseul, il est propre au 
Sénégal; l’erreur provient d’une fausse indication de Reiche (in 


Rev. et Mag. Zoo!., 1856, p. 120). — L. B. 


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(1) Cette ligne médiane lisse est loin d’être constante chez les 
0, Sphinx du Sénégal. — L. B. 


270 VAN LANSBERGE 


tibiis subtus quinque-dentatis, apice modice incurvatis, 


mucrone elongato; femoribus intermediis intus apice M 
subdilatatis, posticis intus spina valida extus spectante « 


armatis. 

Q. Clypeo producto, rotundato; tuberculo verticali 
elevato, conico, nigro, femoribus muticis, anticis dense 
ciliatis, tibiis brevioribus. 


L’habitat de cette espèce est fort étendu puisqu'on la 
trouve dans toute l'Afrique (1), depuis la Barbarie et « 
l'Egypte jusqu'au Cap de Bonne-Espérance. Elle se ren-« 
contre également en Syrie et exceptionnellement dans « 


le midi de l'Espagne (2). Elle varie excessivement tant 
sous le rapport de la taille que sous celui de la forme, 
de la ponctuation et de la couleur. La taille moyenne 
est de 18 à 19 millimètres, mais on trouve des exem- 


plaires qui n’ont que 12 millimètres. La ponctuation du. 
corselet, en général peu serrée, arrive parfois à être 


assez forte pour le faire paraître rugueux; celle des 


élytres disparaît souvent entièrement; parfois au con- 
traire les stries sont distinctement crénelées; enfin la « 


couleur, qui est généralement d'un bronzé brillant, 


devient cuivreuse, bleuâtre ou même presque noire. La « 
variété à élytres jaunes bordés de vert doré a été con- 
sidérée longtemps comme une espèce et décrite comme 


telle par Klug, sous le nom d’O. Alexis. 


Malgré toutes les modifications auxquelles il est | 


sujet, l'O. Sphinx est facilement reconnaissable à son 
métasternum entièrement granulé et fortement sillonné 


sur toute sa longueur. Le ©” se distingue entre tous les 
autres Onitis par l’épine qui arme les cuisses antérieu-" 


res en dessous. Cette épine est quelquefois peu pro-« 


noncée dans les petits développements, elle est 


cependant toujours légèrement indiquée. 


(1) La portée de cette expression dépasse peut-être la pensée de 


l’auteur, car l’O. Sphinx paraît confiné sur les bords de la mer. 
— L. B. 


(2) L'existence de l'O. Sphinx en Espagne est peu probable et, 
jusqu’à preuve du contraire, ce renseignement doit être considéré, 4 


comme inexact. — L. B, 


UE 
“ 
ns, 


4 


& | 


SR 


à #7 


GENRE ONITIS 271 


2. O. humerosus Pallas. — Ovatus, convexus, aureo- 
viridis vel caeruleus, nitidulus, elytris testaceis, sutura 
Strigisque nonnullis viridibus vel caeruleis; capite 
minuto, rotundato-triangulari, confertissime granulato, 
clypeo prope apicem carinula arcuata instructo; carina 
frontali integra, subarcuata, elevata, nigra; vertice 
tuberculo nigro, paulo ante basin posito, armato; genis 
leviter prominulis; prothorace convexo, amplo, antice 
rugoso-granulato, postice parce punctato, medio lineola 
glabra, postice in sulcum obsoletum desinente, basi 
tenuiter marginato, medio rotundatim producto, foveo- 
lis arcuatis, obliquis, lateribus medio dilatato, inflexo, 
postice distincte sinuato, angulis posticis obtusis, 
inflexis, scutello pilis obtecto; elytris latitudine haud 
longioribus, valde convexis, leviter Striatis, striis obso- 
letissime punctulatis, interstitiis planis, subtiliter 
crebre punctulatis, subrugulosis, sutura, 8° et 5° cari- 
nato-elevatis, viridibus, humeris carinaque laterali 
viridibus; pygidio subtiliter granulato; corpore subtus 
lateribus subtiliter, medio fortius, rugoso-granulato; 
metasterno lato, plano, parce piloso, medio foveola 
rotundata, postice sulco obsoleto instructo; abdomine 
brevissimo, segmentis subcarinatis, medio laevigatis, 
ultimo toto granulato ; femoribus granulatis; ore tarsis- 
que concoloribus. — Long. 12-18, lat. 7-10 mil]. 

O7. Clypei carinula brevissima, prothorace magis 
elongato, femgribus anticis valde elongatis, tibiis tenui- 
bus, longissimis, subtus medio unidentatis, dense cilia- 
tis, supra usque ad medium depressis, apice incurvatis, 
deflexis, mucrone crasso, obtuso, valde inflexo, femori- 
bus intermediis postice crenulatis, tibiis rectis, apice 
latis, sinuatis; femoribus posticis antice spina valida 
recurva armatis, postice crenulatis, tibiis subarcuatis, 
apice latis, sinuatis. 

Q. Clypeo acuminato, nigro, margine antico intus 
piloso, carinula apici valde approximata, lata; verticis 
tuberculo validiore; prothorace breviore, foveolis basa- 


. libus magis distantibus, pedibus brevibus, muticis, 
… tibiarum intermediarum et posticarum apice lato, 


RENE ES 


cle 2 


subtruncato. 


212 VAN LANSBERGE 


Variat elytris totis viridibus, aeneiïs vel caeruleis. 


Russie méridionale, Turquie, Caucase, Anatolie, 
Syrie, Algérie (1). 


3. O. numida Cast. — Ovatus, convexus, viridi- 
aeneus, elytris obscuro-testaceis, strigis viridibus orna- 
tus, subopacus, subtus laete aureo-viridis; capite 
minuto, rotundato-triangulari, confertissime granulato, 
clypeo prope apicem carinula instructo, Carina frontali 
integra, recta, vertice plano, ante basin tuberculo 
munito; genis subrectis; prothorace convexo, sat lato, 
antice rugoso, postice crebre punctato, medio linea 
longitudinali, postice in sulcum obsoletum desinente, 
glabra, basi tenuiter marginato, margine utrinque medio. 
interrupto, medio producto, foveolis obliquis, lateribus 
antice subserrulato, medio dilatato, postice sinuato, 
angulis posticis obtusis; scutello acuto; elytris convexis, « 
opacis, obscure testaceis, obsoletissime striatis, inters- 
titiis planis, 1°, 3° et 5° elevatioribus, nitidioribus, sub- « 
tilissime punctulatis, rugulosis, viridi-micantibus, 20 
transversim plicato; pygidio granulato; corpore subtus 
confertissime granulato, testaceo-villoso; metasterno 
lato, plano, antice medio foveola mnunito, abdomine 
brevissimo, femoribus granulatis, ore tarsisque con- 
coloribus. — Long. 12-14, lat. 7-8 mill. L 

Oo”. Clypei carinula brevissima, prothorace magis 
dilatato, femoribus anticis longioribus, margine antico 
intus medio subdentatis; tibiis sat elongatis, medio 4 
subangulatis, subtus denticulo armatis, apice inflexis, M 
mucrone brevissimo, obtuso; femoribus intermediis 
postice denticulatis, conjunctim cum trochantere basi 
dentatis, tibiis apice sinuatis, coxis posticis spina acuta M 
armatis ; femoribus postice denticulatis, denticulis duo- « 
bus primis majoribus, tibiis rectis, apice sinuatis. 3 

©. Clypeo acuminato, nigro, margine antico intus « 


(1) Cette dernière indication est erronée. L'O. Chevrolati Lucas, « 
synonyme d’O. humerosus, est bien, en effet, décrit comme de 
Mascara (Coll. Chevrolat), mais il est aujourd’hui reconnu que le M 
lype ne venait aucunement d'Afrique. — L. B. 


_ GENRE ONITIS 213 


piloso, carinula apici valde approximata, lata, arcuata; 
verticis tuberculo validiore; prothorace lateribus magis 
inflexo; pedibus muticis, brevioribus, 4 tibiis posticis 
apice latis, truncatis, coxis muticis. 

Variat totus aeneus; elytris fortiter punctatis. 


Côte de Barbarie. — Remarquable par l'épine dont 
sont armées les cuisses postérieures dans le mâle. Il 


est voisin de l'O. humerosus, mais il est plus petik, 


d’une couleur plus bronzée, moins brillante, et il a le 
corselet plus densément ponctué. Le mâle diffère en 
outre de celui de l'O. humerosus par la dent des 
cuisses antérieures et par l'absence de l’épine crochue 
antérieure qui arme les cuisses postérieures dans 
cette espèce. 


4, O. Ezechias Reiche. — Ovatus, convexus, nigro- 
caeruleus, opacus, capite prothoraceque dense pilo- 
sis (1); capite minuto, rotundato-triangulari, crebre 


granulato, clypeo carinula apici approximata instructo ; 


carina frontali integra, subarcuata, medio elevatiore ; 
vertice postice tuberculato, longitudinaliter subcari- 
nato; genis rotundatis; prothorace convexo, amplo, 
confertissime granulato, medio dorsi linea glabra et 
utrinque area parcius punctata, postice subcanalicu- 
lato, basi versus angulos tantum marginato, utrinque 
oblique truncato, medio leviter producto, recto, foveo- 
lis obliquis, lateribus antice crenulato, medio fortiter 
ampliato, postice distincte sinuato, angulis inflexis, 
obtusis; sScutello acuto; elytris convexis, obsolete 
Striatis, interstitiis crebre sed obsoletissime punctatis, 
planis, sutura, margine antico elevato et carina lafe- 
rali nitidis, interstitiis 3° et 5° Carina acuta nitida ins- 
tructis;, pygidio granulato, convexo; corpore subtus 
crebre subtiliter granulato, testaceo-piloso ; metasterno 
lato, medio late sulcato, laevigato: abdomine brevi, 
segmento ultimo latiore, fortiter granulato; femoribus 
grosse punctatis, tibiis subarcuatis, apice fortiter dila- 


(1) La pubescence du prothorax est très courte, peu apparente 


+ et ne se distingue que sous un certain angle, — L. B. 


274 VAN LANSBERGE 


tatis, calcaribus aeneis, ore, antennis tarsisque brun- 
neis. — Long. 10-12, lat. 6-7 mill. 1 

©”. Clypéo subrotundato, carinula brevissima; pro- « 
thorace longiore, antice latiore; pedibus longioribus, 
tibiis anticis subtus medio unidentatis, dense ciliatis, « 
apice leviter incurvatis, mucrone obliterato, femoribus M 
intermediis postice leviter, posticis fortiter crenulatis, 
tibiis apice sinuatis. 

Q. Clypeo acuminato, carinula lata, recta; prothorace 
breviore, angustiore; pedibus brevioribus, muticis, 
tibiis quatuor posticis apice rotundato-truncatis. 


La patrie de cette espèce est la Syrie, mais on la 
retrouve en Egypte (1). Elle rappelle beaucoup pour 
la taille et la forme l'O. Ion, mais s’en distingue au 
premier coup d’œil par sa couleur bleuâtre et mate, 
par la pubescence du corselet et par les carènes dont 
sont pourvus les 3e et 5e intervalles des élytres. Ceux- 
ci ont parfois une teinte un peu rougeâtre. 


5. O. Damoetas Steven. — Oblongo-ovatus, niger, 
opacus; capite dense granulato, rotundato-triangulari, 
clypeo carinula fere obliterata, apici approximata, ins- 
tructo; carina clypeali medio elevata, subtuberculata; 
genis haud prominulis; prothorace convexo, dense gra- 
nulato, medio obsolete canaliculato, basi submarginato, 
medio producto, foveolis approximatis, obliquis, late- A 
ribus sat fortiter ampliato, postice profunde sinuato,« 
angulato; scutello punctiformi; elytris deplanatis, obso- 
letissime striatis, interstitiis crebre, minus profunde 
punctulatis; sutura, callo humerali apiceque nitidio-M 
ribus; pygidio punctulato; corpore subtus dense 
granulato, nigro-piloso; metasterno plano, abdomines 
femoribusque parce granulatis; tarsis dense ciliatis.M 
— Long. 14-18, lat. 7-9 mill. 4 


4 


o. Clypeo rotundato, carina frontali arcuata, medio. 


(1) L'indication d'Egypte, mentionnée par Reïiche (Ann. Fr. 
1856, p. 292, note) d’après la collection Buquet, est sans doute 
une erreur. — L. B, à 


ERP 7 


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le 
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à 
LA 


GENRE ONITIS 275 


distinctius tuberculata; vertice absque tuberculo, pos- 
tice subrecto; prothorace majore, dorso minus erebre 
granulato; femoribus anticis valde elongatis, tibiis 
contortis, longissimis, ante apicem intus dilatatis, 
convexis, apice inflexis, mucrone modice elongato, 
obtuso ; femoribus posticis margine posteriore crenulato. 

Q. Clypeo acuminato, carina clypeali magis distincta, 
carina frontali subrecta, vertice medio tuberculo 
minuto, postice subsinuato; prothorace breviore angus- 
tioreque, ubique dense granulato, pedibus brevioribus 
muticis. 


Orient, depuis la Russie méridionale jusqu’en Syrie. 
— Facilement reconnaissable à la granulation du cor- 
selet et à la difformité des tibias antérieurs dans le 
mâle. 


6. O. Belial Fabr. — Subquadratus, niger, robustus, 
subopacus, capite rugoso, clypeo carina fronti appro- 


ximata instructo, Carina frontali integra, elevata, 


subangulata; vertice medio tuberculato, genis paulo pro- 
minulis ; prothorace parce granulato, medio subcana- 
liculato, laevigato, basi medio tantum marginato, 
producto, foveolis triangularibus profundissimis, late- 
ribus subcrenulato, sat ampliato, postice subsinuato, 
dein angulatim rotundato; scutello triangulari, elytris 
latitudine paulo longioribus, obsoletissime striatis, 
lateribus sinuatis, basi submarginatis, interstitiis rugo- 
sis, planis, 2° transversim plicato, ceteris apice carina 


_elevata conjunctis; corpore subtus nitido, crebre gra- 


nulato, parce nigro-piloso; metasterno convexo, late, 
minus profunde sulcato, abdomine fere toto laevigato. 
— Long. 16-27, lat. 9-16 mill. | 

©”. Clypeo rotundato, medio inciso, tuberculo verti- 
cali minimo, interdum duplo; femoribus anticis valde 
elongatis, parallelis, margine antico medio spina recta 
armatis, tibiis longissimis, contortis, medio subtus 
Spina armatis, dein densissime ciliatis, mucrone lon- 
gissimo inflexo, medio subdentato; femoribus interme- 
diis postice late dentatis, trochanteribus spina valida 
extrorsum ducta armatis; femoribus posticis antice 


276 VAN LANSBERGE 


medio profunde emarginatis, incisione utrinque acute 
dentata. 

Q. Clypeo paulo producto, apice subtruncato, tuber- 
culo verticali majore; pedibus muticis, brevioribus. (1) 


L’O. Belial est très variable quant à la taille; il y 
a des exemplaires qui ne mesurent que 15 mill,; ces 
petits développements ressemblent beaucoup à PO. 
Damoetas; on peut cependant toujours distinguer ce 
dernier par la sculpture du corselet, qui est densément 
granulé, tandis que dans l'O. Belial, il est presque 
lisse au milieu, 


7. O. Ion O!. — Oblongo-ovatus, niger, subnitidus, 
capite granulato, rotundato-triangulari; carina frontali - 
integra, arcuata, vertice postice medio tuberculo ins- 
tructo, genis haud prominulis, carinis vix distinctis ; 
prothorace subtiliter granulato, areis irregularibus, 
reticulatis, glabris obtecto, basi submarginato, inter 
foveolas leviter sinuato, his approximatis, rotundatis, 
lateribus modice ampliato, postice sinuato, angulis 
distinctis, obtusis; elytris obsoletissime striatis, opacis, « 
interstitiis dorso plicatis; pygidio apice nitido. granu- 
lato; corpore subtus granulato, -nigro-piloso; meta- « 
sterno convexo, subcarinato; abdomine medio laevigato; « 
femoribus parce granulatis. — Long. 12-14, lat. 6-7 mill. 

©”. Clypeo apice emarginato, carinula brevissima, vix 
peérspicua, apici approximata instructo; tuberculo ver- 
ticali minimo, femoribus anticis muticis, tibiis sat 
crassis, mucrone brevissimo, truncato; femoribus pos- A 
ticis margine posteriore apice in laminam dilatato. 

Clypeo acuminato, carinula clypeali distincta, 
tuberculo verticali majore, pedibus brevioribus. | 


L’O. Ion se trouve dans le midi de l’Europe et sur la 4 
côte de Barbarie (2). | 


(4) Van Lansberge a omis d'indiquer l'habitat de cette espèce ; « 
elle se trouve dans le midi de la France, en Espagne, en Algérie = 
et en Tunisie. — L. B. 2 

(4) L'espèce suivante a été oubliée par tous les auteurs : 


Onitis laevigatus Ol., 1811, Encycl. méth., vi, p. 492. - 2 


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hs ed Len ER PAR 


GENRE BUBAS 71 


III. Gen. Bubas Muls. 


_ [Van Lansherge, estimant que les Bubas étaient suf- 


 fisamment connus, renvoie pour leur description aux 
Lamellicornes de Mulsant. Peut-être eut-il été préféra- 


ble de les étudier davantage. 

Je pense, tout d’abord, que le genre Bubas n'est pas 
assez distinct des Onitis pour être maintenu. Certaines 
espèces, notamment l'O. crassus Sharp (in Col. Hefte, 
XIV, p. 48), établissent complètement la transition. Il ne 
reste pour caractériser les Bubas que la présence d’un 
léger relief ou d’une saillie variable à la partie anté- 
rieure du prothorax; les autres différences sont pure- 
ment sexuelles et varient d'une manière étonnante. On 
a toujours conservé le genre Bubas, par habitude, mais 


il ne devrait former qu’une section du genre Onitis. 


Quant aux espèces du groupe des Bubas, la formule 
de leurs caractères spécifiques est peu satisfaisante 
encore. Voici celle qui m'a paru la meilleure : 


_ 1. B. bison Linné. — Ovatus, convexus, nitidulus, 
niger, palpis tarsisque rufis, pectore aureo - villoso, 
pedibus fulvo-ciliatis; clypeo rugoso-granulato; carina 


€ Exscutellatus, ater, clypeo rotundato, capite lineis duabus tluber- 
culoque postico, elytris laevibus. — Il ressemble à l’O. bison, mais 


_il est un peu plus petit et proportionneliement un peu plus étroit 


Le corps est noir, luisant. Le chaperon est arrondi, un peu 
pointu. La tête a deux lignes élevées, dont l’une antérieure est 
courte; derrière la seconde se trouve placé un tubercule élevé. Le 
corselet, vu à la loupe, paraît très finement chagriné; ses bords 
sont simples, ciliés, et on y remarque quatre impressions dont une 
de chaque côté et deux postérieures rapprochées, moins marquées, 
très près du bord. L’écusson manque ou n’est presque pas appa- 
rent. Les élytres sont très finement poictillées, à peine striées. 
Les cuisses sont simples’ et les jambes sont courtes, quadridentées. » 


Cet insecte, qu'Olivier dit avoir recueilli en Mésopotamie, est 
évidemment une femelle; il est impossible actuellement de savoir 
s’il s’agit d’une espèce particulière de Bubas ou d’Onilis, la faune 
de cette contrée étant fort mal connue. — L. B. 


278 L. BEDEL 


transversa antica distinctissima; prothorace brevi, con- 
vexo, ad apicem linea transversa carinata vel processu 
ornato, antice crebre granulato, postice plus minus 
punctato; scutello nullo; elytris (humeris suturaque 
exceptis) minus nitidis, subsericeis, vix striatis. — 
Long. 11-17 mil]. 

©”. Tibiis anticis apice intus mucronatis; clypeo 
antice rotundato, fronte post carinam haud dentato, carina 
frontali utrinque in cornu (in majoribus longum, in mino- 
ribus brevissimum) desinente; prothorace in majoribus 
processu antice attenuato, corniformi, in minoribus 
Carina arcuata ornato, linea dorsali postice subsulcata. 

Q. Tibiis anticis apice intus calcare armatis,; clypeo 
antice subovato, fronte unidentato vel unituberculato, 
carina frontali simplici vel utrinque brevissime cornuta; 
prothoracis carina anteriore regulariter arcuata, inte- 
gra vel medio deleta. 


2. B. bubalus OI. — Statura, colore sculpturaque 
praecedentis simillimus. 

Oo”. Tiblis anticis apice intus mucronatis; clypeo 
antice rotundato, fronte post carinam haud dentato, 
carina frontali utrinque in cornu (in majoribus longum, 
in minoribus brevissimum) desinente; prothorace in 
majoribus processu lato, obtuse bilobato, in minoribus 
carina circumflexa, medio interrupta, ornato, linea dor- 
sali tota subsulcata. * 

Q. Tibiis anticis apice intus calcare armatis; clypeo « 
antice subovato, fronte unidentato vel unituberculato, 
carina frontali simplici vel utrinque brevissime cor- M 
nuta, prothoracis carina anteriore circumflexa, medio 
interrupta. 


La répartition des B. bison et B. bubalus est mal M 


déterminée. Le premier se trouve dans le midi de läM 
France, en Italie, Tunisie, Algérie; le deuxième, en « 


Languedoc, en Espagne, dans la province d'Oran (région . 
des chotts!) et, d’après E. von Oertzen, en Attique. -- L. B. 14 


bi ane A PRESS 
x sd 
n 


Catalogue des Onitides méditerranéens (1) 


I. Gen. Chironitis Lansb. 
Ann. Soc. ent. Belg. xvirt, p. 14 et 19 (1875) 


1. Haroldi Ballion {2), 1871, Bull. Mosc., 1870, 3, p. 331. 
luctuosus Lansb., 1875, loc. cit. p. 20 et 21. 
2. fureiter Rossi, 1792, Mant. 1, p. 7. 
CpusrlLOoSta, 1853, En: Napol; 22. tab. 14 f. 4. 
@ Syphax Fairm., 1875, Ann. Mus. Gen., vir, p. 506. 
3. Osiridis Reiche, 1856, Rev. et Mag. Zool. 1856, p. 118. 
ÆMobms Palas, 1781, ICon:;:p. 3,-tab. A, f..2; 
? Sophax Fisch. 1830, Bull. Mosc., 11, p. 186. 
. sterculius Ballion (3), 1874, Bull. Mosc., 1810304391: 
sDandererEansb,, 1879, loc. cit., p. 21.et 31. 
irroratus Rossi, 1790, En. Etr. I, p. 7 
inversus Costa, Fn. Napol. Add. p. 1. 
v. Lophus Fabr., 1798, Suppl. Ent. Syst. p. 26. 
calcaratus Ol., 1811. Encycl. méth. vrrr, p. 490. 
. ponticus Lansb., 1875, loc. cit. p. 21 et 36. 
.hungaricus Herbst, 1189, Kæf., IL, p. 230, £. 16, f. 4. 
Clinias Fabr., 1792, Ent. Syst. I, 1, p. 19. 
Amyntas Steven, 1806, Mém. Mosc. I, p. 165, 
LSTOSTE. G. 
Meliboeus Muls., 1842, Hist. nat. Lamell., p. 88. 
10. Pamphilus Mén., 1849, Mém. Acad. Petersb. vi, p. 57. 
Eumenes Mots, 1859, BU MoSC 1850 9 p. 465. 
11. indicus Lansb., 1875, loc. Gib:p- 21 et 5. 


I © C1 


CO O0 


(1) Rédigé d’après la Monographie de Van Lansberge. colli- 
tionné sur presque tous les textes originaux et complété par les 
synonymies reconnues depuis 1875. — L. B. 

(2) Les types du C. Haroldi proviennent de Tchemkent (Turkes- 
tan). Quant à ceux du C. luctuosus, Van Lansberge les à trouvés 
dans la collection Mniszech, indiqués du Caucase; mais les éti- 
quettes de cette collection sont tellement suspectes au point de 
vue des provenances qu’on devra considérer ce renseignement 


. comme non avenu et rayer cetle espèce du Catalogus Coleoplero- 


rum Europae et Gaucasi. — L. B. 
(3) Pendant l'impression de ce travail, M. Paul Nadar a bien 
voulu me communiquer les deux sexes du GC. sterculius qu'il a 


_._O rapporté du Turkestan; voici la diagnose du mâle : 


©". Clypeo late emarginalo, carinula clypeali distincta, tuber- 


280 CATALOGUE DES ONITIDES 


II. Gen. Onitis Fabr. 
Supplem. Ent. Syst., p. 2 et 25 (1798). 


4. Sphinx Fabr., 1775, Syst. Ent., p. 14. 
Inuus Fabr., 1781, Sp. Ins., I, p. 15. 
Aygulus * Latr., Hist. nat. Cr. Ins., v, p. 105. 
v. Alexis Klug, 1835, Erman. Verz. Reïs., Atl. p. 32. 
2. humerosus Pallas, 1776, Reisen, 111, p. 462. 
Menalcas Pallas, 1781, Icon., p. 4, tab. A, f. 4. 
Chevrolati Luc, 1847, Expl. Alg. 11, p. 253, t. 23. f. 8. 
3. numida Lap., 1840, Hist. nat. 11, p. 90. 
strigatus Er., 1841, Wagner. Reis. It, p. 170. 
. Ezechias Reïiche, 1856, Ann. Fr. 1856, p. 290. 
. Damoetas Stev., 1806, Mém. Mosc., I, p. 163, t. 10, £. 5. 
Steveni Brullé, 1832, Exp. Mor., p. 170, tab. 38, f. 5 
6. Belial Fabr., 1798, Suppl. Ent. Syst., p. 27. 
Olivieri Ill., 1803, Mag. 11, p. 197. 
Sphinx + OL. Ent. LT, 5/p. 165 Cap db 
Ion Of; 1789; Ent. 1, 3; p.186 4402200020 
? Vandellii Fabr., 1801, Syst. EL. I, p. 28. 


Où & 


— 


8. laevigatus Ol., 1811, Encycl. méth. var, p. 492. 


III. Gen. Bubas Muls. 
Hist. nat. Lamell. ed. 1, p. 66 (1842). 


À. bison Linné, 1767, Syst. Nat, ed. 12, 11, p. 547. A 
Q trispinosus Petagna, 1819, Atti. Acc. Napol. I, « 
PAT L 0, | r 

2. bubalus OI., 1811, Encycl. méth. var, p. 492. 


culo frontali minimo; prothorace longiore, lateribus rotundato; M 
prosterno post coxas in laminam longam, assurgentem, retro fur- 
ciferam, producto; mesosterno magno, metasterno plano, medio M 
tuberculis obtecto ; femoribus anticis subtus carinatis, extus post 
medium sp'na rigida, intus basin versus dente brevi, angulato, « 
armatis ; tibiis anticis elongatis, carina inferiore basi et apice tri- 
denticulata (ad apicem dente primo majore), mucrone apicali extus 
angulato; femoribus intermediis extus digitato-productis, femori- 
bus posticis supra fortiter emarginato- ee subtus denie brevi "à 
angulato armalis. — L. B, | 


OT TNT AS PEN A 
É PRENS 


REVISION DES SCARABAEUS PALÉARCTIQUES 


Par Louis BEDEL. 


_ L'étude des Scarabaeus paléarctiques passe pour une 
des plus faciles; cependant la plupart des collections 
et même quelques publications connues renferment, à 
leur égard, bien des renseignements inexacts sur les 
questions de noms, de synonymies, de sexe et d’habi- 


_tat. Le Synopsis suivant et le Catalogue qui l’accom- 
. pagne permettront, autant que possible, de parer à ces 


divers inconvénients. 


Gen. Scarabaeus Linné (1). 
Syst. Nat. ed. 10, [, p. 342 (1708). 


Syn. Actinophorus Creutzer, 1799 (2). — Ateuchus 
Weber, 1801. 
(ad pariem) Mnematium Mac Leay, 1821. 


Yeux coupés en deux par la saillie latérale des joues. 
Chaperon à six dents. Elytres sans échancrure laté- 
rale; épipleures distincts. Pattes antérieures dépour- 
vues de tarses dans les deux sexes. Antennes de 
neuf articles. 


Les espèces paléarctiques n’ont pas d’écusson dis- 
tinct; elles sont toutes d’un noir profond et plus ou 
moins pourvues de crins ou de poils tantôt noirs, 
tantôt roux; la taille varie de 10 à 33 millimètres. 

Dans son ensemble, le genre Scarabaeus est propre 


_ à l’Ancien-Monde et particulièrement représenté sur 


(4) Pour les caractères du genre Scarabaeus et des genres 
voisios, voyez les Observations sur la classification des Lamelli- 


cornes coprophages publiées en 1874 par G. Van Lansberge (in 


Ann. Soc. ent. Belg., xvir, p. 181-184). 

_ (2) En 1799, Creutzer n’a guère fait qu'indiquer le genre Acti- 
nophorus, mais en 1800, Sturm (Verz. mein. Ins. Samml., 1800, 
p. 72) l’a adopté et décrit complètement. Le nom d’Ateuchus 


_ Web. n’a été publié qu’un an après. 
… L'Abeille, vol. XXVII. —1892. 


282 1; BEDEL 


le cinent africain. Aucune des espèces paléarctiques 
ne dépasse de beaucoup le 46° degré de latitude (La # 
Rochelle) mais l’une d'elles, S. sacer L., s'étend, à 
travers l’Europe et l'Asie, depuis le midi de la France 
jusqu’à la Corée. 

Il est à noter ici que les noms d'Actinophorus 
Creutz., Sturm, et d’'Ateuchus Web. sont absolument 
Synonymes de Scarabaeus s. str. et ne sauraient être 
appliqués, comme ils l'ont été par Erichson (Naturg, 
Ins. Deutschl. 117, p. 751}, à des sections différentes, 
encore moins à des groupes d'espèces inconnues du 
temps de Creutzer, de Sturm et de Weber. Pour régu- 
lariser la situation et pour remplacer le nom d'Octodon, 
proposé par Van Lansberge en 1874 (1) mais préoccupé, 
j'ai choisi les noms nouveaux d’Ateuchetus et de 
Neoctodon. 


Synopsis des espèces paléarctiques 


1. Hanches intermédiaires largement séparées l’une 
de l’autre. Insectes pourvus d'alles 06727 

— Hanches intermédiaires très rapprochées; leur 
intervalle linéaire. Insectes dépourvus d'ailes. 
(Mnematium Mac Leay). . . . . . . 10. Ritchiei. 


2. Bord externe des tibias antérieurs d’abord fine- 
ment crénelé, puis armé de 4 grandes dents. es 
tres sans rebord à 1. Dase 44) 3.1 

— Bord externe des tibias antérieurs ‘denté en scie 
sur toute sa longueur; dents apicales plus déve- 
loppées que les autres. Elytres à base rebordée. 
(Neoctodon nom. nov.) . . . . 9. multidentatus. 


3. Corbeille apicale des tibias postérieurs prolongée, 
au-delà de l'insertion du tarse, en une lame lisse. 
Ongles des tarses postérieurs bien plus courts 


(1) In Ann. Soc. ent. Belg., xvir, p. 182-183. 

(2) Van Lansberge ajoute que les sutures des joues sont « 
effacées chez les Mnematium, mais ce caractère n’est pas constant, . 
j'ai constaté chez de grands exemplaires du M. Rülchiei (var. 
Silenus) la présence de sutures génales bien accusées. 


CR PE VE 
; 


GEN. SCARABAEUS 283 


que les crins terminaux del’onychium. Bord posté- 
rieur du pronotum à crénelures grenues. (Sca- 
rabaeus s. sir.) . 4 (4). 
— Corbeille apicale des tibias ‘postérieurs tronquée 
au niveau de l'insertion du tarse. Ongles des 
tarses postérieurs aussi longs que les crins ter- 
minaux de l’onychium. Bord postérieur du pro- 
notum précédé d’une ligne de points. Tibias 
postérieurs avec deux crans saillants au côte 
externe. (Ateuchetus nom. nov.) . : . . . . .” 6. 


4. Chaperon avec une petite corne ou un tubercule 
sur la ligne médiane (2). Fémurs antérieurs avec 
une dent contre l'articulation du genou. Bord 
interne des tibias postérieurs cilié de roux dans 
les deux sexes. — ©? 1er seoment ventral portant, 
de chaque côté, une impression transversale bor- 
dée d’une brosse veloutée linéaire. . 1. cornifrons. 


— Chaperon soit mutique, soit bituberculé entre les 


joues. Fémurs aatérieurs sans dent près du genou. 
Bord interne des tibias postérieurs frangé de 
Soies très serrées ou en brosse o”, simplement 
ciliés Q (3). — © 1er segment ventral portant, de 
chaque côté, une légère impression luisante . . 5. 


5. Jonction de l’épistome et du front portant une 
arête transversale interrompue au milieu, mais 
saillante ou tuberculée de chaque côté de l’inter- 
ruption. Front à ponctuation clairsemée. Pygidium 


(4) Le sous-genre Heliocantharus Er. correspond aux Scarabaeus 
s. sir. 

(2) Chez presque tous les S. cornifrons, le front porte une 
fosseite et le rebord antérieur du pronotum présente, au milieu, 


soit un empâtement, soit une sorte de tubercule écrasé, Ces 


FRS EE A 
ee 


RE RETr 


deux caractères ne sont pas absolus; ils font même complètement 
défaut chez l’exemplaire du Sahara central rapporté par la pre- 
mière mission Flatters et conservé au Muséum de Paris. 

(3) Erichson (Naturg. Ins. Deutschl., 117, p. 752 et suiv.) a pris 
les mâles pour les femelles et vice versa. Je me suis assuré, par 
dissection, que les individus pourvus d’une frange serrée aux 
tibias postérieurs étaient les mâles et non les femelles, 


284 L. BEDEL 


lisse ou obsolètement ponctué. — © Frange 
_ interne des tibias postérieurs rousse . . 2. sacer. 
— Jonction de l’épistome. au front sans reliefs. Front 
à ponctuation serrée et rugueuse. Pygidium très 
ponctué. — G' Frange interne des tibias posté- 
-rieurs noire. . . . . . . . . . . . . . 3. pius (1). 


6, Bord interne des fémurs postérieurs sans échan- 
crure ni Saillie accusée . . . 4e 
— Bord interne des fémurs postérieurs avec une 
échancrure suivie d'une saillie anguleuse ou den- 
tiforme. Trochanters postérieurs plus ou moins 


:prolongés en forme dÉDIRE CNP RES, 
Je Elytres cannelés longitudinalement . . 4. laticollis. 
— Elytres variolés. . . . . . . . . . 5. variolosus. 
8. Elytres et pronotum variolés. . . 6. cicatricosus. 
= ÉIVtres non variolés. PSN ER 20, 


9. Points du pronotum peu nombreux et simples . 
MS OS Line US CDS CET ARE ER 7. puncticollis. 
— Points du pronotum nombreux, entourés d’un 
cercle dépoli : 7%. 112,7 #reemupunctatus. 


Liste des espèces paléarctiques 


I. Subgen. Scarabaeus s. str. 
Actinophorus Cr., Ateuchus Web., Heliocantharus Er. 


1.5. cornifrons Lap., 1840, Hist. nat. 11, p. 64. — 
compressicornis Klug, 1845, Symb. phys. V, tab.41,f. 1. 


Régions désertiques. — Basse-Egypte : Alexandrie « 


(4) Le S. Isidis Lap. (1840), de Nubie, d’Obock et du Sénégal, 
est voisin du S. pius; il se reconnait à son pronotum couvert de 
granulations, excepté sur la ligne médiane, et à la coloration des 
crins ou des cils, tous d’un roux vif. 

Le S. nepos * Fairim. (C. R. Soc. ent. Belg. 188%, p. cxL11; Ann. 
Soc. ent. Fr., 1887, p. 103) est identique au S. Isidis d’après 1e 2 
type, conservé au Muséum de Paris; en outre, il provient du É 
pays des Comalis et non de Zanzibar, comme la description M 
l'indique. 


os 


ee 


GEN., SCARABAEUS Den 


(Letourneux!), les Pyramides (Hénon!); Obock (Dr 


Faurot!); Arabie déserte (d’après Klug, type); Sénégal 
(Laporte, type); Sahara central : dunes entre Ouargla 
et Timassinin (Dr Guiard, 1880, Muséum de Paris!). 


2. S. sacer Linné, 1758, Syst. Nat., ed. 10, I. p. 347. 
— impius Herbst, 1785 (1). — Typhon Fisch., 1823 (2). 
— carinatus Gebler, 1841. — europaeus Mots., 1849. — 
acuticollis Mots., 1849. — affinis Brullé, 1832. — retu- 
sus Brullé, 1832. — pius : Muls. (nec Illiger). 


Surtout dans les parties sablonneuses des régions 
maritimes ou désertiques!. — Europe méridionale, 
depuis le golfe de Gascogne et les côtes de la Médi- 
terranée. Nord de l'Afrique, de Mogador (T. Blackmore) 
à la Basse-Ecypte (!). Asie occidentale, du désert des 
Kirghiz et du Caucase à Djedda (Bottal). Région mant- 


-chourienne, jusqu'à Pékin (Collin de Plancy!) et à la 


Corée (var. peregrinus Kolbe). 

Linné, en 1758, cite le S. sacer d'Egypte et de Mau- 
ritanie; le fype était d'Afrique, par conséquent; la 
description prouve seulement que, dès cette époque, 
Linné associait au S. sacer une espèce différente, le 
S. punciicollis Latr. 

Mulsant a confondu le S. sacer avec le S. pius. — 
KMiesenwetter (Berlin. ent. Zertschr., 1857, p. 232) s’est 
également trompé en réunissant à ce dernier les exem- 
plaires de Morée décrits par Brullé sous les noms 
d’affinis et de retusus. — Enfin les S. europaeus Mots. 
et S. acuticollis Mots., que les derniers Catalogues 
portent en synonymie du S. pius, doivent être ratta- 
chés au S. sacer; la preuve de leur identité se trouve 
dans les descriptions mêmes de l’auteur, qui mentionne 


(4) Herbst dit que l'insecte qui lui à servi de {ype est de 


- France; d’ailleurs la description et la figure qu'il en donne sont 


évidemment celles d’un S. sacer à chaperon et tibias antérieurs 
très usés, 

(2) La réunion du S. Typhon Fisch. au S. sacer, déja proposée 
par Laporte (Hist, nat., Il, p. 64) a été confirmée récemment par 


- L. von Heyden (in Horae Soc, ent, ross. 1889, p. 654), 


LL A Re le “ee. ES SE. 
es AE A ne 8 
L > Mn. Ne HT PRE TEE 


286 L. BEDEL 


(Bull. Mosc. 1849, 3, p. 103 et 104) la couleur rousse de É- 


la frange caractéristique des mâles (1). 


3. 5. pius Illiger, 1803, Mag., IT, p. 202. — cf. Schneid. 
et Leder, Beitr. kauk. Kæf., p. 188. — infirmus Fisch., 
1823. — monachus * Fald., 1835. — digitalus Mots., 1849. 


Provence (coll. Fauvel!l); Tyrol méridional (Laichar- 
ting);, Hongrie (Illiger, type), id. (coll. Aubé!); Trans- 
sylvanie (Seidlitz); Grèce, Crète (Kiesenwetter); Podolie 
(Fischer); Caucase, Bakou (Leder!); Smyrne; Liban; 
Palestine (La Brüleriel). 

L'espèce signalée des Landes (Cat. Gobert) sous le 
nom de pius est le sacer. 


II. Subgen. Ateuchetus Bedel. 
Actinophorus : Er. 


4. $. laticollis Linné, 1767, Syst., Nat., ed. 12, I, 2, 
p. 549. — serratus Geoffr., 1785 (2). . 


Plaines et montagnes!. — Europe méridionale occi- 
dentale : France méridionale, à partir de La Rochelle 
(H. d'Orbigny!), de La Palisse, dans l'Allier (Desbro- 
chers), des montagnes lyonnaises (Mulsant), du Dau- 
phiné!, de la Savoie (coll. Fauvel), etc.; Italie, jusqu’à « 
Naples (Costa); Sardaigne (Baudi); Corse (Raymond); 
Espagne (!). Maroc (Heyden, in Deut. ent. Zeitschr., « 
1887, p. 437). — Linné s’est mépris sur la provenance 
du type; il le croyait originaire de Chine. 


5. S. variolosus Fabr., 1787, Mant., I, p. 16. — mor- 1 
billosus +: Mac Leay. 


(4) Il est probable que le S. clypeatus Mots. se rapporte égale- « 
ment au S. sacer. — Quant aux S. nigro-ciliatus Mots., S. tauricus M 
Mots. et S. sericeus Mots., ils ne peuvent être considérés comme 
décrits. _ 

(2) Une phrase de Geoffroy (Hist. Ins. I, p. 89), que Mulsant a 
eu le tort de prendre à la lettre, fait dire à ce dernier, dans sa 2° « 
édition des Lamellicornes (1871), que le S. laticollis « paraît 


assez rare près de Paris ». Il est bien entendu que jamais aucune « 


espèce du genre n’a été prise, même accidentellement, dans Ia M 
région parisienne. 


br à 


Là 


LAS 


5; MULRE EE EC RE LU 
2 RS ES ET + ie Le, SERRE 


GEN. SCARABAEUS 287 


. Plaines et montagnes!. — Fiume (Fabricius, type); 
Dalmatie (Hoffmann!); Constantinople (Clair !); Grèce 
(Kiesenwetter), Morée (Brullé); Crète (Von Oertzen); 
Ephèse (La Brüûlerie!); Italie méridionale, Naples (Costa, 
Sedillot!); Sicile (Rottenberg); Sardaigne (Ghiliani); 
Malte (Mac Leay); Tunisie, jusquà Kairouan (Abdoul 
Kerim!); Algérie, départements de Constantine, d'Alger 
et d'Oran!. 

L'’indication d'Egypte (Latreille, 1819) est erronée et 
celle d'Espagne (Laporte), très douteuse. 


6. S. cicatricosus Lucas, 1846-7 (1), Expl. Alg., Col. 
p219-1ab2, {0 


Sables maritimes. — Andalousie, à partir de Cartha- 
gène (La Brüleriel); Portugal : Tavira, Faro (Dr Ch. 
Martin!); Maroc, jusquà Mogador (Heyden, Deut. ent. 
. Zeïtschr., 1887, p. 437); Algérie, environs d'Oran (Lucas, 

type). — Les autres citations d'Algérie sont probable- 
ment fausses (2). 


7. S. punceticollis Latr., 1819, Mém. Mus. d’hist. nat. 
N° p: 2bo et 210, tab. 18, f: 14. —armeniacus Mén,, 
1832. — hypocrita Lap., 1840. — parumpunctatus Klug, 
1845, Symb. phys. V, tab. 41, f. 2. — sacer (mas) Linné, 
1758. 


Surtout dans les régions désertiques!. — Algérie et 
Tunisie (chotts et Saharal); Tripolitaine (Ritchie); 
Basse-Egypte (!) : Alexandrie (Klug, type), etc.; Syrie, 
Jaffa (Abeïlle!); Chypre (Truqui); Asie Mineure 
Smyrne (Lederer), Trébizonde (Th. Deyrolle!); Arménie 
russe et Zouvant (Ménétriés, type) ; « Turquie d'Europe » 
(Laporte, type); Espagne : Escorial [La Brüleriel!, 
Martinez). 


(1) Et non 1849, comme l'indique le Catalogue de Munich. Les 
pages 1—240 de l’Exploration d'Algérie (Coléoptères) étaient déjà 
publiées en 1846 et le fascicule contenant la description du S. 
cicatricosus a paru au plus tard en 1847. 

(2) Quant aux « cicatricosus » signalés de Tunisie par Fair. 
maire (Ann. Mus. Gen., 1875) et par Lefèvre (Liste Letourneux) 
- ce ne sont que des variolosus|!. 


288 L: BEDEL. — GEN.. SCARABAEUS 


8. S. semipunctatus Fabr., 1792, Ent: pe 4, p. 
63. — variolosus ? OI., 1789. 


Sables maritimes ou: désertiquesl. —  Barbarto (Fsbrt 
cius, type), littoral -et. chotts d'Algérie (notamment à 
Oran, au Kreider et à Alger!); golfe de Tunis (Sedillot!); 
Italie : Lido de Venise (id.!), Peu (Costa), Sicile 
(Rottenberg), Sardaigne (Baudi\; Corse (Raymond); 
Espagne, jusqu’en Andalousie (Ch. Martin!), - France 
méridionale : Languedoc et Provence (Mulsant). 


TT Subgen. Neoctodon Bedel. 


- 9. S. multidentatus Klug, 1845. -Symb. phys., V, tab. 
AT 6.) RE] 
Syrie ME) affa (La Brûlerie!, Abeiïllel); presqu'île sinaï- 
tique et. Souakim (Lord); Alexandrie (d’après Klug, 
type). 


IV. Subgen. Mnematium Mac Leay. 


. 10. S. Ritchiei Mac Leay, 1821, Hor. ent. I, p, . 506: 
— Vigors, Zool. Journ. I, p. 539, tab. 0%. 4, __ Silenus | 
(OL.) Gray, 1832, Griffith. Anim. Kingd., e 40, .F: 2 

(sine descr.). At Ni (Den: Fe 5 


. Tripolitaine : désert de Tripoli (H. d'orbignyl, Piraz- | 
zoli!), Mourzouk (Ritchie, type). | 3 


Le Muséum de Paris possède, sous le nom de « Sile- 
nus Kirby » avec la mention « Orient », deux exemplai- à 
res de grande taille, donnés par: Olivier, et qui se. 
rapportent bien à la figure publiée par Gray (loc. cit.); 
je ne trouve pas de caractères spécifiques pour les M 
séparer du S. Ritchiei. — Le Catalogue de Munich indi- 4 
que S. Silenus d'Arabie, par erreur sans doute. 


mr 


Evreux. — Imp. de l'Eure. L. Odieuvre. 


GC de he ADS pi 


DESCRIPTIONS DE LONGICORNES D'ALGÉRIE (1) 


Par Maurice Prc. 


Liopus Bedeli, nov. Sp. — Ovatus, brunneus, pube 
grisescente, in elytris brunneo punctulata et post 
medium transversim unifasciata; antennis corpore 
paulo longioribus, rufo-annulatis; femorum basti tibi- 
arumque annulo rufescentibus; pygidio lato, apice 
rotundato. — Long. 7-8 mill. 

Dessus du corps à duvet d’un gris variable, moucheté 
de points bruns sur les élytres et orné, après leur 
milieu, d’une large fascie transversale brune (à peu 
près comme chez l'Exocentrus punctipennis Muls. et 
Guilleb.). Antennes relativement courtes, un peu plus 
longues que le corps chez le mâle; 1er article noir, à 


_base roussâtre; art. 3-11 roux sur leur première moitié 


et noirs sur la deuxième. Prothorax large et court, à 
épine latérale très accusée, rapprochée de la base. 
Elytres relativement larges et assez courts, à ponctua- 
tion forte, un peu espacée. Dessous du corps et pattes 
à duvet gris; base des cuisses et partie supérieure des 
tibias plus ou moins rousses; le reste noirâtre. — Voi- 
sin des L. femoratus Fairm. et L. caucasicus Ganglb; 
diffère du premier par ses antennes bien moins longues 
et par le dessin des élytres; se rapproche davantage du 
L. caucasicus, mais la forme est moins allongée et le 
pygidium est large et arrondi et non étroit et tronqué 
au sommet. 


Grammoptera angustata, nov. Sp. — ÆElongata, 
angustata, antennis gracilibus, dimidio inferiore 


nigricantibus, superiore multo dilutioribus; capite 


lato, nigricante; prothorace angustato, trapezoide, 
pube aerea vestito; elytris viridi-subaeneis, creber- 


(4). Les types de ces descriptions ont été recueillis dans la 
forêt de l’Edough, près Bone, par MM. Bedel et Grilat; ils font 
actuellement partie des collections Bedel et Pic. 


L'Abeille, vol. XX VII. — 1892. : 42: 


[2 
290 .. M. Pic. — LONGICORNES D'ALGÉRIE 


rime punctatis, retro attenuatis, apice rotundatis ; 
femoribus nigris, dimidio inferiore rubro-testaceis ; 
tibiis tarsisque fere nigris. — Long. 5-6 mill. 


Allongé et étroit (faciès des Fallacia Muls.). Anten- 
nes grêles, de couleur assez claire sur leur deuxième 
moitié; 1er article plus court que le 3e, à peine aussi 
long que le 4e. Tête large, chagrinée, terne et noirâtre. 
Prothorax étroit, presque en trapèze, à angles posté- 
rieurs saillants et spiniformes; couvert d’une pubes- 
cence cuivrée. Ecusson noirâtre, étroit, sillonné. Elytres 
longs et étroits, un peu plus larges que le prothorax à 
la base, légèrement atténués en arrière, arrondis au 
sommet, entièrement d'un vert un peu bronzé, très 
densément et fortement ponctués, peu brillants et 
revêtus de poils couchés d’un gris jaunâtre. Pattes 
longues, grêles, noires, avec les cuisses d’un rouge 
testacé sur leur première moitié, et les tibias vague- 
ment roussâtres vers le sommet. Dessous du corps noir, 
revêtu de poils cendrés. — Espèce distincte entre 
toutes par sa forme et sa coloration. 


Grammoptera auricollis Muls. — Cette espèce est 
très voisine de G. ustulata Schall.; elle s'en distingue 
par ses élytres à pubescence unicolore et non tachés 
de noir au sommet. 

La forme typique du G. auricollis a les tibias noirs, 
mais il existe une variété {lucidipes var. nov.) dont les 
tibias sont presque entièrement jaunes et les cuisses 
brièvement teintées de noir. Les deux formes ont été 
trouvées ensemble dans la forêt de l’'Edough. 


na a à À A LS Se de à 


BIBLIOGRAPHIE 


Tliter per Poseganam Sclavoniae provinciam, mensi- 
bus junio et julio anno MDCCLXXXII susceptum, a 
Mathia Piller, historiae naturalis, et Ludovico Mitter- 
pacher, oeconomiae rusticae in regia Universitate 
budensi professoribus, presbyteris., — Budae, typis 
regiae Universitatis, anno MDOCLXXXIII. 


Sous ce titre, deux prêtres, Mathias Piller, professeur 
d'histoire naturelle à l'Université royale de Bude, et 
L. Mitterpacher, professeur d'agriculture à la même 
Université, ont publié en 1783 leur Voyage dans le 
comitat de Poséga (Slavonie); ils donnent, à chaque sta- 
tion, une liste des plantes et des animaux observés par 
eux et décrivent les espèces qu'ils considèrent comme 
nouvelles. 

L'ouvrage de Piller et Mitterpacher est des plus rares. 
J'ai relevé sur l’exemplaire conservé à la Bibliothèque 


“ nationale toutes les descriptions de Coléoptères nou- 


veaux etJje les reproduis ici in-extenso (1). 
SE 


Hister nanus {p. 34). — Similis pygmaeo Linn., sed 
minor; totus ater, elytris striis longitudinalibus nonni- 
hil arcuatis tribus tenuissimis. — Long. vix 1/3 lin. (2). 


Silpha porcata (p. 35). — Griseo-testacea, antennis 
nigris. Thorax lineis elevatis crassiusculis tribus; toti- 
dem tenuioribus longitudinalibus omnibus in quovis 


(1) Ces descriptions sont l’œuvre de Piller; elles sont ordinaire- 
ment accompagnées de figures coloriées, la plupart bien recon- 
naissables. 

La partie zoologique de l’ouvrage comprend aussi diverses 
descriptions d'Homoptères, de Lépidoptères et de Névroptères. 

(2) Il est à noter qu'il s’agit ici de lignes allemandes 
(4 ligne — 2 mill. 5), et que les mesures indiquées sont parfois 
inférieures à la réalité. 

IL s’est également glissé quelques inexactitudes dans le numéro- 
tage des figures de la planche VII. Ainsi, pour l’Hister nanus, le 
texte renvoie aux fig. 10 et 44, tandis qu’ il s’agit probablement des 
fig. 9 et 40, 


292 BIBLIOGRAPHIE  . 


elytro. Intra lineas has pars interrupta lineolis nigris 
notata. — Long. 1 lin. 


Cerambyx hispidulus (p. 35). — Hispido Linn. 
paulo major, ceterum ïlli similis, nisi quod fascia ad 
basin elytrorum lata huic nivea; item antennae non 
rufescentes, sed nigrae, tertio a basi articulo ultra dimi- 
dium niveo, reliquis atris, annulis niveis. - 


Leptura rubens, Drionus ruber Scop. (p. 36). — 
_ Antennis, capite, thorace, elytris, pedibus, pectore abdo- 
mineque concoloribus rubris. Femoribus ex rubro fus- 
cescentibus. — Long. ? 3/4 lin. — A Leptura rubra 
auctorum diversa. 


Necydalis viridis (p. 37). — Solo colore viridi 
excepto, quo et caput, et thorax et elytra colorantur, 
caeruleae simillima. 


Buprestis 22-punctata (p. 38). — Convenit cum 
degenere. Discrimen est in thorace huic magis convexo, 
et quod macula flava media desideretur; marginibus 
quoque maculae admodum parvae. In quovis elytro 
maculae aut rectius puncta aurantia undecima. 


Buprestis flavo-fasciata (p. 38, tab. VII, fig. 12). — 
Habitu praecedenti similis. Thorax absque macula, cine- 
reus à villis albis copiosissimis, ad basim tubere lineari. 
Elytra fasciata, fascia aurantia duplici, supra et infra 
quas punctum unum aurantium. Abdominis segmenta 3 
ultima et pectus a villis alba. 


Buprestis dubia (p. 38, tab. VII, fig. 11). — Ex inte-. 
gro concolor, profunde fusco-rubescens. Thorax minu- 
tissime punctatus admodum convexus, postice ad latera 
quasi dentatus. 


Buprestis biguttata (p. 38, tab. VII, fig. 13). — 
Thorax niger, minutissime punctatus. Elytra laevia, 
exiguo intervallo a basi gutta magna flavo-rubescente. 
Cetera nigra. 


Tenebrio scarabaeoides (p. 39). — Antennae pedes- E 


RENE PE EF ME tr 


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CRE CORP AU NE ï 


BIBLIOGRAPHIE 293 


que testacea. Caput nigrum. Thorax et elytra a pilis 
albescentibus cana. Elytra lineata, corpore breviora 
Abdomen à pilis albescens. — Long. 2/3 lin. 


_Tenebrio rufus (p. 39, tab. VII, fig. 4). — Per totum 

concolor, fusco-rubens. Thorax marginatus, subplanus, 
nitens. Elytra lineata. Latitudo, fere ubique eadem, 
À lin. — Long. ? 2/3 lin. 


Meloïdes Adamovichiana (p. 39, tab. IX, fig. 1). — 
Toto habitu similis Meloe vesicatorio, sed antennae 
admodum breves, extrorsum crassiores, aut potius cla- 
vatae. Maxilla cornea magna. Caput porrectum. Anten- 
nae, pedesque, et maxilla testacea. Caput, thorax, 
elytraque flexilia, viridi auro-nitentia. — Long. 4 lin. 


Scarabaeus albo-punctatus (p. 66, tab. VII, fig. 1). 
— Toto habitu similis Scarabaeo eremitae Linn. sed fere 
dimidio minor. In elytris singulis puncta 4 alba. 


Scarabaeus ovatus (p. 66, tab. VII, fig. 2). — Caput, 
thorax et scutellum punctata. Antennae, tentacula et. 
maxillae rufo-spadicea, elytra viridi obscure striata, 


_stria media prope basim elytrorum in tuberculum termi- 


nata. — Long. 3 lin. 


Dermestes assimilis (p. 67, tab. IX, fig. 4). — Habitu- 
proximus fenestrali, thorace, elytris corporeque ipso 
aequaliter testaceis, capite nonnihil obscurius colorato, 
oculis nigris. Elytra longitudinaliter striata. 


Ptinus unicolor (p. 67, tab. VII, fig. 7). — Abdomine, 
capite, thorace, elytrisque fusco-testaceis. KElytra lon- 
gitudinaliter et Striata et punctata. Variat magnitudine 


Ê Alin. —11f lin. 


Cerambyx poseganus (p. 67, tab. VIII, fig. 6). — 
Thorax inermis, niger, tuberculo sub medium rubro pro- 


|: minente. Elytra fusca punctata; pedes subrubescentes, 
« ad juncturas nigro maculati; antennae nigrae, — Long, 
D 2 1/2 lin. 


294 BIBLIOGRAPHIE 


Cerambyx subpilosus (p. 67, tab. VIII, fig. 52). — 
Antennae nigrescentes; thorax inermis, cylindricus, 
colore griseo cinerascente, uti et elytra, quibus fascia 
una subalbida in medio, altera ad apicem. — Long. 3 1/4 
lin. 


Tenebrio silphoides (p. 67, tab. VII, f. 7). — Anten- 
nae moniliformes, fuscae; corpus fusco-nigrum, pedes 
ferruginel; thorax in medio fuscus, ad latera rubescens. 
Elytra ad basim apicemque rubescentia, in medio nigra; 
omnia politissima. Latera thoracis postica PISTE 
elevatum efformant. — Long. 2 lin. 


Tenebrio dermestoides (p. 68, tab. VII, fig. 8). — 
Antennae moniliformes, extrorsum crassiores, 4 articu- 
lis ad basim ferrugineis, reliquis nigro-caerulescentibus, 
ultimis autem 4 articulis ad apicem compressis. Caput 
thoraxque pilis, licet brevibus, consita, primo obtutu 
tamen glabra apparent. Elytra obscure lineato-punctata. 
Color capiti, thoraci, elytris et abdomini argenteo-caeru- 
leus. — Long. 8 lin. | 


Buprestis 18-guttata (p.68, tab. VII, fig. 10). — 
- Tota nigra. Thorax minutissime punctatus, et a pilis 
brevissimis albescentibus villosus. Elytra pro diverso 
situ jam nigra, jam profunde caerulea, maculis in quovis 
elytro novem flavis, longitudinaliter et striata et punc- 
. tata. — Long. 5 lin. 


Curculio sericeus (p. 68, tab. VIII, fig. 1). — Caput 
thorax, elytraque tomento viridi-flavescente sic tecta 
ut nitore serici pro diverso situ resplendeat; ad suturam 
tomentum hoc copiosius confertum eam intensius colo- 
ratam efficit. Rostrum et abdomen nigra. Pedes 
subcastanei. 


F Curculio lythri (p. 68, tab. IX, fig. 10-11). — Anten- A 
nae apice ovato-clavatae rubescentes, quo colore et” 
pedes. Rostrum thoraxque nigra, nitentia. Elytra nigra, A 
striata, punctis ad basim cujusvis elytra duobus albo- A 
flavescentibus, striisque quinque etiam albo-flavescen- 
tibus, tribus scilicet in medio elytrorum et duabus ad A 
apicem. — Long. vix ! Lin. — In Lythro salicaria. A 


: y: 


Ab ice aus dE de à SX PEN PS NME TRE FOIE 


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BIBLIOGRAPHIE 295 


Curculio salicariae (p. 69, tab. IX, fig. 12-13). — 
Antennae, rostrum, et caput nigra; thorax subcastaneus 
quem color fundo thoracis nigro pili brevissimi inducunt 
Elytra striata testacea nigro-punctata, punctis libero 
oculo vix conspicuis, praeterquam ad basim elytrorum 
— Long. 1 lin. — In Lythro salicaria. 


Tenebrio velikensis (p. 83, tab. VII, fig. 3). — Apte- 
rus; totus niger, demtis tibiae extremis ac tarsis inferne 
flavescentibus. Thorax lineolis impressis minimis sic 
striatus ut primo obtutu pilosus videatur. Elytra admo- 
dum convexa, striata lineis octo, ad apicem in cuspidem 
terminata. Femora pedum anticorum unidentata. — 
Long. ? lin. (1). — Habitat intra corticem et lignum Fagi. 


Tenebrio testudineus (p. 83, tab. VII, fig. 6). — 


-Thorace polito nigro. Elytris in basi et apice rubro-tes- 


tudineis, macula ovata utrique elytro communi nigra in 
medio. — Long. 1 1/4 lin. — Habitat intra corticem et 
lHionum Fagi. 


Curculio nodulosus (p. 84, tab. VII, fig. 16 et 17). — 
Totus fusco niger, brevirostris. In thorace puncta minuta 
impressa, irregulariter sparsa. In elytris puncta elevata, 
vel potius tubercula longitudinaliter posita. — Long. { 1/5 
lin. 

Curculio planirostris (p. 84, tab. VIT, fig. 14 et 15). 
— Ad Anthribos Geoffr. pertinet Antennae fere moni- 


liformes, clava solida terminatae, rostro depresso lato 
insidentes. Rostrum uti et caput nigra; oculi parte infe- 


riore linea alba cincti. Thoraci nigro punctula minutis- 


Sima impressa. Elytra, abdomen non ex integro 
tesgentia, punctis minutis lineariter punctata, fascia in 
medio alba, lineisque longituüdinalibus in quovis elytro 
notabiliter elevatis duabus. Pectus et abdomen pilis bre- 
vissimis albis consita. Femora, tibiae tarsisque nigro 


(4) Il est certain qu’il y a ici une faute d'impression et qu’il faut 
lire : 4 lin. À part cela, cette description de l'Enoplopus commun 


… est bien caractéristique; il en est de même de la figure. 


296 BIBLIOGRAPHIE 


alboque alternatim annulata; in tarsis tamen triarticula- 
tis articuli extremi cum unguibus nigri. 


Buprestis biguttata (p. 84, tab. VIL, fig 13). — Atra, 
nitens, maculis ad basim elytrorum rubro-flavescentibus 
— Long. ? lin. (1). 


Buprestis flavo-fasciata (p. 84, tab. VII, fig. 12). — 
Frons subtestacea, oculi fusci. Thorax e pilis brevibus 
tomentosus, albidus. Elytra striata nigra punctataque ; 
e singulis punctis pilus brevis albus. In medio elytro- 
rum et prope apicem fasciae flavae, ad apicem item 
punctum unum flavum. Abdomen villosum album. — 
Long. 1 2/3 lin. 


Cucujus anceps (p 85, tab. VIII, fig. 42), — Genus 
Fabricii. In characteribus praecipuis convenit cum 
Cucujo planato cl. Fuessly, aut cum Cerambyce pla- 
nato Linnæi; at in antennis nonnisi 10 articuli sunt, 
pedes huic nostro rubescentes sunt, antennae nigrae, 
labium nigrum; atque per hæc a Cucujo planato differt. 
In medio thoracis cavitates subrotundae minores duae 
et in quovis latere una ovaliter elongata. — Habitat 
intra corticem et lignum Fagi. 


Quae sequuntur insecta nomen etiam genericum a 
nobis accepere, quod ea ad genera hactenus constituta 
referri non posse nobis videantur : 


Denticollis bicolor (p. 86, tab. VIII, fig. 17). — 
Habitu medium animalculum inter Elaterem et Cantha- 


ridem et aliorum Pyrochroas est. Antennae longit. 1/2 M 


corporis, nigrae, serrato-setaceae, serra parte interiore 
antennarum. Thorax rubens, in parte postica armatus 
utrinque dente ad angulum prominente, in lateribus M 
marginatus; scutellum magnum nigrum puncto exiguo M 
medio irnpresso. ŒElytra testacea punctata punctis M 
impressis lineariter, mediocriter marginata. Pectus, A 


(1) Cette description et la suivante sont en double, mais rédigées 4 
en termes différents. — Voir plus haut, p. 292. 


BIBLIOGRAPHIE 297 


abdomen, femora nigra, tibiae tarsique testacea. Variat 
tarsis etiam nigris. In femoribus pedum posticorum 
lamella ad basim uti Carabis esse solet. Vivens caput 
sub thorace occultat, more Cantharidum. — Long. 
4 1/4 lin. — Habitat intra corticem et lignum Fagi et 
Quercus. 


Denticollis rubens (p. 86, tab. VIII, fig. 16). — 
Antennis longitudine dimidii corporis, aterrimis, ser- 
rato-setacels ; capite atro, thorace profunde rubro, sulco 
uno medio, et duabus cavitatibus impressis, dentibus 
ad latera thoracis postice solidioribus, item lineolis 
impressis obliquis. Elytra rubescentia, marginata, e 
punctis confertis elevatisque scabriuscula, lineis tribus 
longitudinalibus elevatis. Scutellum atrum, in quo sul- 
cus exiguus medius. Pectus, abdomen pedesque nigra. 
 Lamella quoque in femoribus pedum posticorum. — 
Long. fere 5 lin. — Habitat inter corticem et lignum 
Fagi Quercusque. 

Hanc et superiorem speciem  … ex alpibus Styriae 
allatam vidimus. 


Corticeus unicolor (p. 87, tab. IX, fig. 3). — Genus 
forte medium inter Ligniperdas Pallasii et Apate atque 
Bostrichos Fabricii. Antennae moniliformes, dimidia 
longitudine thoracis. Thorax oblongus, undique margi- 
natus. Elytra linearia obscure marginata. Caput exertum. 
Omnia polita et coloris fusco-castanei. — Long. prope 3 
lin. — Habitu medius inter Elateres et Buprestes mino- 
ris speciei. — Habitat inter corticem et lignum Fagi. 


Tenebroides complanatus (p. 87, tab. IX, fig. 9). — 
Antennae moniliformes. Caput thoraxque polita nigra, 
lineola e pilis brevissimis aureo flavis in thorace, qua 
caput excipit. Elytra quoque nigra, striata, Habitu fere 
Lucani interrupti, at multo minor, scilicet lineis 2 2/35. 
— Habitat inter corticem et lignum Fagi. 


Scarabaeus triangulum (p. 97, tab. IX, fig. 15). — 
Muticus, niger, scutellatus, scutello admodum magno 


298 BIBLIOGRAPHIE 


triangulari fere regulari. Thorax punctatus punctis raris. 
Elytra striata. 


Curculio salicis (p. 98, tab. IX, fig. 12 et 13). — Lon- 
oirostris, totus ater, elytris striis longitudinalibus sub- 
crenatis; pedibus posticis saltatoriis. — Long. 1/3 lin. 
— In Salice. 


Carabus flavescens (p. 98, tab. VIII, fig. 14). — 
Caput, thorax, elytra, abdomen et pedes flavescentia. 
Thorax politus valde, et latus. Elytra striata, etiam 
nitentia. Oculi plumbeï. Juncturae femorum ac tibiarum 
nigro-fuscescentia. — Long. 3 1/2 lin. — Intra lignum 
putrescens. 


Carabus parallelepipedus (p. 105, tab. VIIT, fig. 45). 
— Caput, thorax, elytra pedesque picea. Antennarum 
articuli à quinto post basim omnes testaceo-rufescentes. 
Thorax margine laterali subrecurvo, sulco medio per 
totam longitudinem, duobus vero profundioribus versus 
alas dimidiatis. Elytra lineata. Lamellae in femoribus 
fere ultra dimidium femorum productae. — Long. 7 lin. 


Silpha Markovichiana (p. 105, tab. IX, fig. 2). — 
Habitu cum Silpha sabulosa convenit. Antennae moni- 
liformes, extrorsum crassiores, fuscae; thorax fusco- 
cinereus, in medio in gibbum sat altum ita elevatur ut 
summum ejus sex tubercula ovaliter posita in medio 
concavum faciant; margo thoracis latissimus albescens 
et serratus; elytra quoque margine albescente serrato, 
e tribus seriebus spinarum longitudinaliter decurren- 
tium scabra, et praeterea pilis brevibus nigris consita ; 
margo elytrorum ïinferne complanatus ipsum corpus 
undique concludens. Abdomen pedesque fusci. 


Leptura biarcuata (p. 112, tab. IX, fig. 14). — Anten- 
nae pedesque rubescentes. Caput ac thorax nigra. 
Elytra ad Fasim fere usque dimidiam rubescentia, cete- 
rum nigra, lineis arcuatis duabus albis, quae inferne seu 
versus apicem subrubro terminantur. — In Papuk. 


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BIBLIOGRAPHIE 299 


 Silpha paradoxa (p. 113, tab. VII, fig. 5). — Thorax 
elytraque nigra, marginata; his puncta duo sat magna 
in medio. Pedes et abdomen fusco-livida. Silphis toto 
habitu et ceteris etiam notis proxime convenit, sed 
id peculiare habet quod ejus antennae, ceterum 
moniliformes, apice clava compressa e 4 articulis 
annularibus constante terminentur. — Long. 2 lin. 
lat. 1. — In Papuk. 


Buprestis dubia (p. 113, tab. VIT, Go. 11). — Habitus 
totus Buprestis est. Antennae, caput, thorax, elytra 
colore castaneo,; oculi et abdomen nigra, alae subalbae. 
Antennae moniliformes vix longitudine thoracis. Thorax 
caput recipiens punctis minutis confertus, et parte 
antica quolibet latere dente terminatus. Scutellum exi- 


._ guum. Elytra longitudinaliter striata punctataque. In 


femoribus posticis Caraborum more lamellam habet. — 


 Intra corticem et lignum Fagi, ad Pod Sokolina. — Fae- 


mella fere 4, mas 3 lin. long. (1). 


Silpha boleti (p. 113, tab. VII, fig. 9). — Antennae 
moniliformes, articulis ultimis crassioribus. Caput tho- 
raxque nigrescentia subcomplanata; thorax marginatus, 
scaber e punctis prominentibus minutissimis confertis- 
simisque. Elytra lineis elevatis sex tenuibus, intra quas 
puncta impressa. Pectus, abdomen pedesque picea. — 
In Boleto; copiosior in Fago et in Quercu quoque. — E 
chrysalide prodiens colore testaceo est. Nobis bina e 
Boleto specimina prodiere. quorum elytra nec obrigue- 


 runt umquam, nec colorem nigrum induerunt. — Long. 


jam 1 1/2, jam prope ? lin. 


Cantharis bipunctata (p. 114, tab. VIII, fig. 12). — 
Antennae setaceae nigrae. Nigra itidem caput, thorax, 
pectus, abdomen et pedes. In summo thoracis medio 
sulcus exiguus, ad cujus latera antice punctum utrinque 
impressum. Scutellum magnum nigrum. Elytra flavo- 
testacea; macula in quolibet elytro una nigra. — Long. 
ere lin. | 


(4) Voir plus haut, p. 292. — Dans Fa descriptiou du thorax, il 


… faut lire ici « parte postica » au lieu de « parte antica. » 


800 BIBLIOGRAPHIE 


Cantharis quatuor-punctata (p. 114, tab. VIIL, fig. 
13). — Forte prioris faemella a qua, ceteris omnibus 
aequalibus, differt : 1° : punctis in quolibet elytro duo- 
bus; ?° : in thorace lineis quoque obliquis impressis; 
3° : punctis duobus impressis in scutello. 


Le Catalogue de Munich et le Catalogue Reïtter (édi- 
tion 1891) ont enregistré la plupart des noms de Piller 
dont l'identité a été reconnue jusqu'ici. 

Parmi les-synonymies inédites, je signalerai les sui- 
vantes, où les noms de Piller ont la priorité : 


Stilpha Markovichiana Pill. — Endophloeus (syn. 
spinosulus Latr., 1807). 

Tenebrio testudineus Pill. — Alphilobius (syn. chry- 
somelinus Herbst, 1799). 


Tenebrio velikensis Pill. — ÆEnoplopus (syn. cara- 
boides : Petagna, nec Fabr.). 
Cantharis bipunctata Pill. — Zonilis (syn. quadri- 


punctata Fabr., 1792). 

Cantharis quatuor-punctata Pill., — Zonilis bipunc- 
tata Pill., var. 

Curculio nodulosus Pill — Acalles (syn. camelus 
Fabr> 1192): 


TB: 


PRE RES 


PUBLICATIONS NOUVELLES (1). 


Malachiidae — Malachides d'Europe et pays voisins, 
par E. Abeille de Perrin, Paris, 1890-91, 4 volume in-8 de 442 
pages, avec 3 planches dont 2 coloriées. — Prix 40 fr. 


Depuis de longues années, M. Abeïlle de Perrin n’a 
cessé de recueillir et d'étudier les Malachiidae paléarc- 
tiques; lui seul pouvait mener à bien la monographie 
de ces charmants insectes. 

La Société entomologique de France peut se féliciter 
d’avoir inséré dans ses Annales l’œuvre si complète et 
si claire d’'Abeille de Perrin. Elle lui a décerné, cette 
année même, le prix Dollfus, et jamais pareille distinc- 
tion n’a été mieux justifiée. 


Faune analytique des Coléoptères de France, par L. 
Fauconnet, Autun, Bligny, 1892, 1 volume in-18° de 528 pages. — 
Prix franco : 15 fr. 50, chez l’éditeur. 


Sous ce titre, M. Fauconnet a publié une réunion de 
tableaux dichotomiques, comprenant environ 7,500 espè- 
ces. Ces tableaux sont empruntés pour la plupart aux 
travaux les plus récents; l’auteur les a adaptés ou com- 
plétés de son mieux, sans se dissimuler d’ailleurs les 
défauts d’une semblable compilation. Telle qu’elle est, 
la Faune analytique des Coléoptères de France rendra 
de grands services, surtout aux débutants; c'est pour 
eux principalemert qu’elle est faite et ce sera le pre- 
mier ouvrage à mettre entre leurs mains. 


The Coleoptera of the British Islands, par le Rév. W. 
W. Fowler, 1887-91, Londres, L. Reeve, 5 volumes in-8 avec 
2 planches et 12 figures dans le texte. 


Plus heureux que nous, les entomologistes de la 
Grande-Bretagne possèdent actuellement une faune 


(4) Qu'il me soit permis de remercier personnellement MM. 
Abeille de Perrin, Fauconnet, Fowler, Ganglbauer, Horn et Seidlitz 


k quiont bien voulu m'adresser les ouvrages dont je donne i ici l’ana- 


« lysetrop succincte. — L. Bedel. 


302 PUBLICATIONS NOUVELLES 


coléoptérologique complète, avec tableaux dicnotomi- 
ques et descriptions des genres et des espèces. 

Le premier volume renferme les Adephaga et 
Hydrophilidae, le deuxième les Staphylinidae, le troi- 
sième les Clavicornia, le quatrième les Lamellicornia, 
Serricornia, Longicornia et Phytophaga, le cinquième 
et dernier les Heteromera et Rhynchophora. 

Cet ouvrage a un intérêt tout spécial pour les coléo- 
ptéristes du Nord de la France, en raison des analogies 
de leur faune avec celle des Iles Britanniques. 


Die Kæfer von Mitteleuropa, Erster Band, Caraboïidea 
par L. Ganglbauer, Wien, C. Gerold’s Sohn, 1892, 1 volume 
grand in-8 de 557 pages avec 55 figures dans le texte. — 
Prix, 25 fr. 


M. L. Ganglbauer, conservateur-adjoint au Muséum 


de Vienne, à entrepris la publication d’une faune ana- 
lytique et descriptive des Coléoptères de l’Autriche- 
Hongrie, de l'Allemagne, de la Suisse et des Alpes 
italiennes et françaises, embrassant une partie de la 
zone méditerranéenne, de Savone à l'embouchure du … 
Rhône. * 5 

Le premier volume, paru dès le mois de novembre 
1891, comprend, sous le nom de Caraboidea, une série 
de sept familles : Cicindelidae, Carabidae, Haliplidae, 
Hygrobiidae, Dytiscidae, Gyrinidae et Rhysodidae. : 
Cette dernière, que l’on associait ordinairement aux « 
Clavicornes, s’en éloigne par tous ses caractères, et les 
particularités essentielles de sa structure justifient 
l'innovation de M. Ganglbauer. j 

La suite de l'ouvrage se composera de cinq autres 3 
volumes : le deuxième comprendra les Stäphylinoidea « 
(Necrophaga sensu lato), le troisième les Clavicornia 
et Lamellicornia, le quatrième les Serricornia et # 
Heteromera, le cinquième les Rhynchophora, le sixième 
les Phytophaga. 

Espérons que l’auteur, dont les aptitudes et les 
qualités sont hautement appréciées enFrance, conti- « 
puera bientôt l’œuvre considérable à laquelle il s'est 
dévoué. | 


PUBLICATIONS NOUVELLES 303 


Fauna baltica. — Die Kaefer der Ostseeprovinzen Russ- 
lands par le D' Georg Seidlitz, Kœnigsberg, 1887-91, 1 volume 
1n-8° de 1060 pages avec 1 planche. 


Sous le même titre qu'en 1875, cette deuxième édi- 


_ tion, achevée récemment, a pris une extension consi- 


dérable; c’est, en réalité, une nouvelle faune analytique 
des Coléoptères de l’Europe septentrionale, avec un 
synopsis de tous les genres européens. 

En même temps que le Fauna baltica et sur le même 


modèle, le Dr Seïdlitz à fait paraître un autre ouvrage 


intitulé Fauna transsylvanica — Die Kaefer (Coleop- 
tera) Siebenbürgens, encore plus étendu que le précé- 
dent et d’un intérêt peut-être plus direct pour nous, 
car il s’agit d’une faune plus méridionale et d'une 


région moins connue. 


Ces deux volumes se complètent l’un l’autre, et, 
comme celui de L. Ganglbauer, constituent autant de 
manuels pratiques que l’on aura, chaque jour, à consul- 


ter utilement. 


North American Coleoptera, 1891 et 1892 (in Transactions 
of the American entomological Society, vol. xvitr et xx). 


Parmi les travaux du Dr G. Horn sur les Coléoptères 


- de l'Amérique du Nord, il en est toujours qui intéres- 


sent directement l'Entomologie paléarctique. A ce titre, 
il faut signaler particulièrement : 
19 la monographie des Cryptohypnus de l’Amérique 


* boréale, où figurent les C. hyperboreus Gyll. et C. 


barbatus Sahlb. (vol. xvinr, p. 5 et 6); 

20 une étude sur divers Chrysomelidae, où l’auteur 
traite des Zeugophora et mentionne le Z. scutellaris 
Sas (VO XIX, D. 1); 

30 l'étude des Amara du sous-genre Celia, compre- 
nant les À. interstitialis Dej., A. erratica St. et À. 


À brunnea GyIL (L c., p. 24 et 39). 


Gen. Cryptophagus Herbst. 

D'après M. Ch. Brisout de Barneville, C. niger Bris. 
est une espèce douteuse, mais certainement différente 
de C. ruficornis Steph. (umbratus Er.) auquel Reitter 
l'avait réuni. 

Gen. Zonabris Har. 

Le Z. (Coryna) distincta Chevr. se prend en Algérie, 
sur les fleurs de Convolvulus althaeoides!. 

: Gen. Zonitis Fabr. 

J. Vachal (Ann. Soc. ent. Fr., 1892, p. xxin) donne 
divers renseignements sur les mœurs des Zonitis 
- méditerranéens et des Hyménoptères dont ils sont 
parasites. 

Gen. Hapalus Fabr. 

J. Sahlberg (Medd. Soc. Faun. FI. fenn..IX, p. 8?- 
81) a publié en 1883 quelques observations sur les 
mœurs de Hapalus bimaculatus L, en Finlande; l'in- 
secte se tient à l'entrée des galeries du Colletes cunicu- 
larius L., dont ses larves sont parasites. 

Une observation identique, faite en Skandinavie, a 
été citée depuis par Thomson (Opuse. X, p. 4055). 

Gen. Scarabaeus Linné. | 

M. E. Abeille de Perrin a bien voulu me communi- 
quer les renseignements suivants, relatifs à 3 espèces 
de ce genre : | 

S. cornifrons Cast. — Se trouve, en Syrie, à Jaïfa et 
Ramleh (entre Jaffa et Jérusalem) ; il y est rare. 1 

S. pius IL — En France, cet insecte est cantonné « 
dans la région montagneuse du sud-est : Aïx-en-Pro= « 
vence, Pertuis, Digne, Embrun, Savines. 


S: aegypliorum Latr. — Cette espèce si remarquable à 
par sa belle couleur verte, n’était connue que de Nubie; K 
elle à été capturée à Assouan (Basse-Egypte). 4 


(1). Ces notes s'appliquent aux divers travaux publiés dans” le à 
volume xxvir. | Je Bb: 


27 JUL 1592 


L'ABETLLE 


| JOURNAL D'ENTOMOLOGIE 


£] 


RÉDIGÉ PAR 


S. DE MARSEUL 


, ANCIEN PRÉSIDENT 
| * ET MEMBRE HONORAIRE DE LA SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE DE FRANCE, 


| MEMBRE DE PLUSIEURS AUTRES ACADÉMIES ET SOCIÉTÉS 
| RER SAVANTES NATIONALES ET ÉTRANGÈRES, 
xs - LAURÉAT DU PRIX DOLLFUS, 
(| pie ; ETC., ETC. 
D : ‘ 
ad 
Prisca renascentur verba, unus si wolet usus, 
à : Quem penes arbitriun est, el jus, el norma loquendi, 
L. M9 547 1883 uovèmbre. Liv. 11 
1 Xylophages. Pag.1-32 


PARIS 


F7 L'AUTEUR, BOULEVARD PÉREIRE, 271, TERNES ; 
ROBERT, LIBRAIRE, RUE HAUTEFEUILLE, 12, 


à. 


ST 
24 
é: 


L’'ABEILLE, JOURNAL D'ENTOMOLOGIE, créé en 1864 et rédig 
par S. DE MARSEUL, parait chaque mois par livraison de 32 pages 
Les abonnements partent de janvier et continuent sans nouvel avis. I 
prix en est acquitté en souscrivant et celui des années suivantes dans - 
cours de janvier, sinon l'envoi des livraisons est suspendu. On ia M 
en paiement les mandats postaux ou une valeur sur Paris, négociabi 
sans frais; mais on ne se charge pas des recouvrements à domicile ot 
chez les commissionnaires. 


Prix de l'abonnement annuel (12 livraisons) : 14 fr. pour la France, 
16 fr. 50 pour l'Etranger. 
— d’une livraison séparée ou d’un spécimen : 1 fr. 50. 
— de chaque volume : 18 fr. et 18 fr. 90 franco. — Des 26 vol. 
parus : 468 fr. (port non compris). L'acquéreur de la collection complète 
aura toute facilité de paiement, ou jouira de 10 °/, de remise au comptant. 


On peut se procurer séparément la plupart des ouvrages publiés dans 
T'Abeille, en s'adressant directement à Mr S. ne MarSEUL, boulevard 
Péreire, 271, Ternes-Paris. 11 suffit d'envoyer le montant des livres 
demandés, lesquels seront expédiés tout de suite par la poste ou par 
colis-postal. 11 n’est pas fait d'envoi à découvert, ni répondu aux lettres 
demandant des renseignements, non accompagnées d’un timbre pour 
la réponse. 


Le TOME XXVI DE L’ABEILLE vient de paraître : on peut s’en 
procurer des exemplaires brochés à 18 fr. et reliés à 19 fr. HN sera fait 
aux abonnés une remise de 10 0. 


Le CATALOGUE SYNONYMIQUE ET GÉOGRAPHIQUE DES 
COLEOPTERES DE L'ANCIEN-MONDE (Europe et contrées limi- 
trophes en Afrique et en Asie), forme un volume de 560 pages, sur deux 
colonnes. Les espèces, comme les genres, portent un numéro d'ordre : 
elles sont accompagnées du nom de l’entomologiste qui le premier l'a 
publiée, de l'indication de la page de la meilleure description et des 
patries, et suivies des variétés et synonymes. Il renferme environ 46.475 
noms dont 2.190 genres, 1.030 sous-geures, 34372 espèces et 18.883 
variétés et synonymes. — Prix : 33 fr. 1l'est'offert en prime aux abonnés 
au prix réduit de 26 fr. 2 ares 

Des exemplaires ont été tirés d’un seul côté pour étre découpés en 
étiquettes : Le CATALOGUE EÉTIQUETTES, prix : 40 fr., soit 
mille éüquettes pour 1 fr. 


Le CATALOGUE pour ECHANGES 1866 contenant plus de 16 mille 
espèces, prix : 2 fr. 50 peut aussi servir à faire des étiquettes, en en 
prenant. deux, si l’on se contente d’un seul nom sans patrie, et sans 
pagination des descriptions. : 


Nous recevons volontiers en échange toute espèce qui n’est pas pointée 
dans notre Catalogue du signe — après le nom. La liste Reïtter, répan- : 
due partout, peut servir de tarif. 


Nous nous chargeons volontiers et sans rémunération, de la déter- 
minalion des Coléoptères. Il ne reste à la charge du correspondant que 
les frais d'aller et retour. Les insectes doivent porter l'indication de la 
provenance ; les espèces, autant que possible, en plusieurs exemplaires et 


il nous sera loisible de garder un exemplaire de celles qui nous intéressent. | 


nt 1 2: 
» 
#7 F 


L'ABEILLE 
JOURNAL D'ENTOMOLOGIE | 


FONDÉ EN 1864 


PAR 
S. DE MARSEUL 


CONTINUÉ PAR 


[| LA SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE DE FRANCE 


Natura maxime miranda 
in Mminimis. 


97° voLUME 


1890-1892 


PARIS 


HÔTEL DES SOCIÉTÉS SAVANTES 
Rue Serpente, 28 


Louis BEDEL 


Secrétaire de la rédaction, rue de l’Odéon, 20 


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