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BRUXELLES
AU SIÈGE DE LA SOCIÉTÉ
20, RUE DU MUSÉE, 20
1896
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La Socièlé peut encore disposer de quelques exemplaires
des ouvrages suivants :
Porzeys. — Monographie des Clivina et des genres voisins.
Prémices entomologiques (Monographie du genre
Pasimachus, c(CH PRESS RE PES
Post-scriptum ad Clivinidarum monographiam .
Trechorum europæorum conspectus . . . .
Révision générale des Clivinides . . . . .
Supplément à la Révision générale des Clivinides.
Note sur les caractères employés par Thomson
dans la classification du genre Carabus . . .
Note sur les Cicindèles et Carabiques recueillis
à Antiguaspar Ms Puryes PR RER
Note sur le genre Perileptus Schaum . . . .
Amara :iNdAiViS ep 0" CORNE
Carabiques nouveaux découverts dans les Asturics
par MÉPMIETSS EE TR SR
Trechorum oculatorum Monographia, 2° partie.
Descriptions de deux espèces nouvelles du genre
Cara DNS me 20
Monographie des Calathides.
Éssaissul les À ntarctia 2. CNE ARR ee
Descriptions de Carabiques nouveaux ou peu
COUMUS ©, -: NN
Révision des Broscides de PAustralie . . . .
Description de quelques Clivinides de PAnde .
Note sur les genres Morio et Perigona .
Deuxième supplément à la Révision générale des
Clivimides. : . SERRE." NS
Additions à la monographie des Trechus . . .
Broscosoma, Carabidum genus novum. . . .
Notésur les Nouopie
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La SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE DE BELGIQUE tient ses séances
le 1°’ samedi de chaque mois, à 8 heures du soir, au siège social, rue du
Musée, 20, à Bruxelles.
Elle publie :
le Les ANNALES (mensuellement) ;
2° Les MéMmorres (irrégulièrement).
La cotisation annuelle, payable par anticipation et donnant droit à la
réception franco des Annales et des Mémoires, est fixée à 46 francs.
Tout membre étranger, payant une somme de 206 francs, est nommé
Membre à vie : il n’a plus de cotisation à solder et reçoit franco
toutes les publications de la Société.
Les cotisations doivent être adressées spontanément dès le commence-
ment de l'année, sous peine de voir interrompre l'envoi des Annales, au
Trésorier, M. E. Fologne, rue de Namur, 12, à Bruxelles.
La BIBLIOTHÈQUE est ouverte aux membres de la Société (rue du
Musée, 20), le samedi de 3 à 4 heures.
_ Tous les ouvrages et revues destinés à la Société doivent être
envoyés au siège social, rue du Musée, 20, à Bruxelles.
Tout ce qui concerne l'administration de la Société et la rédaction des
publications doit être adressé à M. Aug. Lameere, chaussée de Char-
leroi, 119, à Bruxelles.
BRUXELLES
AU SIÈGE DE LA SOCIÉTÉ
20, RUE DU MUSÉE, 20
8 février 1896
La Société peut encore disposer de quelques exemplaires
des ouvrages suivants :
PurTzeys. — Monographie des Clivina et des genres voisins.
Prémices entomologiques (Monographie du genre
Pasimachus, 'elc:) se 00e RER AN
Post-seriptuim ad Clivinidarum monographiam
Trechorum europæorum conspeelus . . . .
Révision générale des Clivinides . . . ...
Supplément à la Révision générale des Clivinides.
Note sur les caractères employés par Thomson
dans la classification du geure Carabus . . .
Note sur les Cicindèles et Carabiques recueillis
à Antigua par MPürves tee ER
Note sur le genre Perileptus Schaum . . . .
Atnara:1ndivisa 00 MENT PR Dre DIEM
Carabiques nouveaux découverts dans les Asturies
par.M. Ehlers Re RE SE
Trechorum oculatorum Monographia, 2 partie.
Descriptions de deux espèces nouvelles du genre
Carabus. 552087 0 SRE RE EEE
Monographie des Calathides. . + . . . .
Essai sur les Antarcuiar HOMME en ne
Descriptions de Carabiques nouveaux ou peu
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Révision des Broscides de l’Australie . . "
Description de quelques Clivinides de l’Inde .
Note sur les genres Morio et Perigona . . |
Deuxième supplément à la Révision générale des
Clivinides. RARE ET
Additions à la monographie des Trechus . .
Broscosoma, Carabidum genus novum. . . .
Note sur les Notophilus . . .
Les Broscides .
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ANNALES
SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE
DE BELGIQUE
DÉPOSÉ AUX TERMES DE LA LOI.
Les opinions émises dans les Annales de la Société sont
propres à leurs auteurs. La Société n’en assume aucunement
la responsabilité.
Gand, imprim, C. Annoot-Braeckman, Ad. Hoste, suce.
ANNALES
SOCIÈTÉ ENTOMOLOGIQUE
BELGIQUE
— 7
BRUXELLES
AU SIÈGE DE LA SOCIÉTÉ
20, RUE DU MUSÉE, 20
1896
ORGANISATION ADMINISTRATIVE
POUR L'ANNÉE 1896.
Conseil d'administration.
MM. GIRON, président.
ToSQUINET, vice-président.
LAMEERE, secrétaire général.
FOLOGNE, (résorier.
KERREMANS, secrétaire suppléant.
SEVERIN, bibliothécaire.
ROBBE.
Commission de vérification des combptes,
MM. PATERNOTTE.
SEELDRAYERS.
VAN NEROM.
Commission de surveillance des collections.
MM. GIRON, président.
LEDROU.
VAN NEROM.
SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE DE BELGIQUE.
Assemblée mensuelle du 4 janvier 1896.
PRESIDENCE DE M. FOLOGNE, membre du Conseil.
La séance est ouverte à 8 heures.
Le procès-verbal de l’Assemblée mensuelle du 7 décembre
1895 est approuve.
Correspondance. M. Clouet des Pesruches adresse son portrait-
carte pour l’album de la Société.
M. le Ministre de l'Intérieur et de l’Instruction publique nous
fait connaître que l’Administration de l’Enseignement moyen
renonce à son abonnement à dix exemplaires de nos Annales.
C’est une perte annuelle de 150 fr. pour la Societe.
Travaux pour les Annales. L'Assemblée vote l’impression du
mémoire de M. Fairmaire annexé à ce numéro.
Communications. M. Hippert montre à l’Assemblée quelques
Lépidoptères peu communs ou aberrants.
La séance est levée à 8 3/: heures.
HÉTÉROMÈRES DE L'INDE
RECUEILLIS PAR M. ANDREWES,
par L. Faiïirmaire.
Les Hétéromères de l’Inde que M. Andrewes m’a communiqués
avec la plus généreuse libéralité proviennent de diverses localités
qu’il est utile de préciser. La plus grande partie a été recueillie
par lui-même à Belgaum, district situé au sud de la province de
Madras, et à Kadegaon, un peu au nord de Belgaum. Les insectes
de Kanara, un peu au sud-ouest de Belgaum, et au sud de
Bombay (non de Madras comme notre ami Candèze l’a imprimé)
ont été récoltés par M. Bell. Madura est une localité tout à fait
au sud de Madras; les insectes qui en proviennent ont été
recueillis par M. Somers-Smith (forestier comme MM. Andrewes
et Bell), ainsi que ceux des districts de Chamba et Dalhousie dans
l'Himalaya, recueillis à environ 2500 m. de hauteur. Ces der-
niers ne forment pas la portion la moins intéressante, malheu-
reusement trop peu nombreuse. Enfin quelques espèces de Bir-
manie ont été envoyées par M. Corbett. |
Il n’est pas étonnant qu'avec des localités aussi variées, le tra-
vail que je présente aujourd’hui renferme un grand nombre
d'espèces nouvelles. Déjà Candèze avait été surpris de trouver
33 Élatérides nouveaux et j'arrive à un chiffre bien supérieur.
BELGAUM, KANARA, etc.
Adesmia orientalis Haag. — Kadegaon.
Rhytinota pubens n. sp.
— insidiosa n. sp.
en toutes saisons, d’une allure
très lente, par saccades cu-
rieuses.
— tentyrioides n. sp. : — Deyrollei Muls. — Rare.
— gsubstriata n. sp. — Bellii n. sp.
— ovipennis n. sp. — tumidipes n sp.
Melarachnica lævipennis n. sp. — mediocris n. Sp.
Œdenocera atra Herbst. — Bombay, — pandaroides n. sp.
Madura. Pseudoblaps nervosus Muls. — Poona,
— longula Kr.
Hyperops coromandelensis Sol. —
Kadegaon, Kanara, commun
pendant les pluies et jusqu’en
janvier,surtoutsousles pierres.
— lævigata Fab. — Madura.
Himatismus vageguttatus Fairm. —
Belgaum, sous les pierres,
depuis avril jusqu’au milieu
des pluies.
Stenosis bengala Fairm. — Belgaum.
Platynotus perforatus Muls. — Bel-
gaum, Kadegaon, très commun
2 individus sous une pierre.
— ramosus n. Sp.
Cædius indicus n. sp.
— asper n. Sp.
Scleron orientale Fab. — Très com-
mun pendant les pluies, sous
les pierres et les tas de débris.
— denticolle Fairm.
— granulipenne n. sp.
Cnemeplatia indica n. sp.
Amblysphagus pachyderus n. g. n. sp.
Pocadiopsis simulator n. &. n. sp.
— marginicollis n. sp.
Hopatrum depressum Fab. — Com-
mun partout et toute l’année,
surtout pendant la saison
sèche.
— expansicolle n. sp.
— elongatum Fab. — Commun,
surtout en avril et mai.
— catenulatum n. sp.
— dorsogranosum n. sp.
Mesomorphus villiger Blanch. — Pen-
dant les pluies. Répandu dans
tout l’extrème Orient et en
Australie. L’Hopatrum muste-
linum Kairm. de Sumatra,
en est synonyme ainsi que
l'Opatrum puberulum Kauvel,
de la Nlle Calédonie.
— crassiusculus n. sp.
Penthicoides seriatoporus n. g. n. Sp.
Penthicus striolatus n. sp.
Anemia coriaria n. sp.
— trapezicollis n. sp.
— suilla n. sp.
Bradymerus spinicollis n. sp.
— modestus n. sp.
— bidentulus n. sp.
Brachypilium sculpturatum n.g.n.sp.
Platydema catopoides n. sp.
— sericans n. Sp.
— semirufa n. sp.
— hieroglyphica n. sp.
— polyspila n. sp.
Ceropria bifasciata Chev. — Kanara.
Alphitobius piceus Fab. — Cosmo-
polite
Holaniara angulatipes Fairm. — Par-
fois en avril, plus tard pen-
dant les pluies; décrit du
Tonkin.
Palorus depressus Fab. — En mars,
sous l'écorce d’un vieux 7'er-
minalia Chebu.
Toxicum tenue n. sp.
Cossyphus depressus Fab. — Très
commun pendant les pluies,
sous les débris, autour des
rizières; une grande colonie
se trouvait aussi au pied d’un
grand Zugenia Sambolan«.
Nyctobates indosinicus Fairm. —
Kanara; décrit de l’'Indo-Chine.
— confusus n. Sp.
Derosphærus cancellatus n. sp.
Catapiestus indicus n. sp.
Lyprops indicus Wied. — Pendant
les pluies, sous les pierres.
— gracilior n. sp.
— curticollis n. sp.
— marginicollis n. sp.
Pseudolyprops amplicollis n. sp.
Heterotarsus indicus Mars. — Assez
commun pendant les pluies
jusqu’en décembre.
— foveostriatus Fairm. — Dare, en
juillet. Commun au Bengale.
Eucyrtus viridicinctus n. sp.
— Kanaræ n. sp.
— pyrozonius n. Sp.
Plamius tenuestriatus n.g. n. sp.
Steneucyrtus pexicollis n. g. n.sp.
Camaria angulicollis n. sp.
Amarygmus purpureofossus n. Sp.
— cribripennis n. sp.
Anacycus navicularis Fairm. —
Décrit du Bengale.
— alternepictus n. sp.
— decurtatus n. sp.
Strongylium macrops Wied. —
Kanara.
— duricolle n. sp.
— dorsatum n. sp.
Cælolophus æquecostatus n. sp.
Allecula semicaligata n. sp.
— punctatella Fairm. — En avril,
sous les pierres. Plus commune
au Bengale.
— arthritica n. sp.
— filicornis n. sp.
— ellipsoides n. sp.
— holomelæna Fairm. — Pas com-
mune,surles buissons,pendant
les pluies ; décrite du Bengale.
Cistelocaula rufina n. g. n. sp.
— validicornis n. Sp.
Cistelomorpha calida All. —Madura.
— trabeata Fairm.
Lagria canescens Fairm. — Décrite
du Tonkin.
— bimarginata n. sp.
Lagriocera cavicornis n. g. n. Sp.
Heterogria punctatissima n. g. n. Sp.
— oculata n.sp.
— quadraticollis n. sp.
— sternalis n. sp.
Casnonidea brevicollis n. sp.
Macratria diversipes n. sp.
— infima n. sp.
Xylophilus armipes n. sp.
— scapularis n. Sp.
— rufinus n. Sp.
Scraptia pulicaria n. sp.
Formicomus mandarinus Laf.
— consul Laf,
— prætor Laf.
— rufopiceus n. Sp.
Mecynotarsus dorsovarius n. Sp.
Anthicus grossepunctatus n. Sp.
— trabeatus n. sp.
— communimacula n. Sp. Eletica testacea Ol. — Volant lesoir
— fasciolatus n. Sp. autour des bambous.
— lictor n. sp. Cautharis Actæon Cast.
— postoculatus n. sp. — Rouxii Cast.
— semirufus n. Sp. — ardosia n. sp.
— funerarius n. Sp. — semitestacea n. sp.
Rhipiphorus bipartitus Fairm. — — ornata Cast.
Kanara; décrit du Bengale. — incompleta n. sp.
Cissites Debyi Fairm. — Décrit de — testacea Fab, — Commune,
Sumatra. comme ornata, pendant les
Mylabris orientalis Mars. pluies, volantlesoir à la lampe.
— postulata. — Belgaum, très com- — usta n.sp.
mun pendant les pluies. Zonitis melanarthra Fairm.— Poona,
— cichorii L. — Assez commun un individu pendant les pluies;
pendant les pluies. décrit du Bengale.
— Thunbergi Billb. — Kanara. Dryops indica n. sp.
— balteata Pall, — Madura.
Rhytinota pubens. — Long. 15 mill. — Oblongo-elongata,
nigra, subopaca, pube subtili rubiginosa cinerea densa plus minusve
vestita; capite dense parum fortiter punctato, medio longitudina-
liter obsolete elevato, subtus profunde sulcato, mento subtiliter
dense punctato, antennis prothoracis basin vix attingentibus,
articulo 3° secundo fere duplo longiore; prothorace transverso,
sed longitudine parum breviore, lateribus valde rotundato, dorso
subtiliter dense punctulato, lateribus et basi obsolete marginato,
hac late arcuata, utrinque vix sinuata, angulis paulo obtusis, sed
acutiusculis; elytris ovato-oblongis, basi sat tenuiter marginatis,
humeros versus gradatim validius, prothorace paulo latioribus,
medio leviter ampliatis, dorso leviter striatulis, intervallis vix
convexiusculis, interdum leviter interrupto convexiuseulis. fere
pustulosis ; subtus lævis, cum pedibus nitidior, prosterno inter
coxas sat profunde cavato, tarsis sat gracilibus. — Belgaum. Très
commun dès les premières pluies, surtout dans les champs
cultivés ; pendant la saison sèche, sous les pierres.
Ressemble à X. pilicollis, mais avec la tête fortement ponctuée,
élevée au milieu, presque ruguleuse, le corselet plus large, plus
arrondi sur les côtés, finement et régulièrement ponctué, sans
poils, court, soyeux, les élytres tantôt à intervalles unis, tantôt
interrompus et faiblement pustulés, tantôt à pubescence uni-
forme, tantôt avec les dépressions à pilosité rubigineuse, et
l’abdomen lisse.
Rhytinota impolita. — Long. 11 à 13 mill. — Forme de la
précedente, plus petite, plus convexe, plus étroite, d’un noir
mat, la tête est lisse, le chaperon biimpressionné, les antennes
sont proportionnellement plus épaisses, un peu plus courtes, le
3° article deux fois aussi long que le 2°, le corselet aussi large que
long, les côtés également arrondis en avant, les élytres unies,
9
finement marginées à la base jusque sur l'épaule, quelques traces
de stries indistinctes ; le dessous du corps est un peu brillant, les
pattes plus brillantes, le menton est couvert de fines aspérités,
impressionné en avant au milieu, mais ces aspérités sont plus ou
moins marquées et disparaissent parfois. — Belgaum; sous les
pierres en novembre et pendant les pluies.
Rhytinota insidiosa. — Long. 11 mill. — Ressemble beau-
coup à la précédente, mais plus petite et d’un aspect un peu
moins soyeux ; le corselet est surtout beaucoup plus court; il est,
comme la tête, couvert d’une ponctuation très serrée, fine,
mais bien distincte ; les angles antérieurs sont plus marques,
très obtus; les élytres sont moins fortement échancrées à la
base, les épaules sont un peu obtuses, leur surface est imponctuée,
mais présente les lignes de points tres fines et effacées vers l’extré-
mité; en dessous, la plaque du menton est fortement ponctuée et
il y a quelques points sur les côtés du métasternum. — Belgaum,
trouvé en décembre.
Rhytinota tentyrioides. — Long. 9 à 10 mill. — Oblonga,
sat convexa, paulo nitidula, nigra; capite densissime sat subti-
liter punctato, dente medio elypeali magis prominente, anten-
narum articulo ultimo minuto, rufescente; prothorace trarsverso,
lateribus valde rotundato, postice fere angustiore, angulis posticis
acutiusculis, anticis obtusissimis, dorso subtilissime dense punctu-
lato; elytris oblongo-ovatis, sat brevibus, basi tenuiter margi-
natis, ad humeros fortiter angulatis, dorso lævibus aut indistincte
punctulatis, interdum obsoletissime costulatis ; subtus cum pedi-
bus nitida, prosterno lateribus dense punctato, fere rugoso, medio
obsolete punctato, inter coxas apice sat fortiter sulcato, metas-
terno et abdomine lævibus, mento asperulo, pedibus brevibus. —
Belgaum; commune sous les pierres dans la saison sèche, mais
partout dans les champs au moment des pluies.
Voisine de l’insidiosa, mais plus petite et plus courte, surtout
pour les élytres dont la forme semble rapprocher cette espèce des
Melarachnica; mais les pattes sont plutôt plus courtes que chez
les autres ÆAytlinota, le corselet est assez fortement arrondi sur
les côtés, les élytres sont ovalaires, plus ou moins oblongues. La
coloration est plus ou moins mate. Un individu, très mat, est
plus large du corselet et des élytres, mais je ne vois pas d’autres
différences.
Rhytinota substriata. — Long. 9 mill. — Oblonga, parum
convexa, nigra, nitidula ; capite prothoraceque subtilissime punc-
tulatis, illo utrinque sat fortiter striatulo, antennis crassiusculis,
articulo 2° quarto breviore, penultimis paulo transversis, ultimo
10
minore ; prothorace valde transverso, lateribus rotundatis, basi
vix sinuatis, angulis posticis rectis, elytris ovatis, medio amplia-
tis, basi sat tenuiter, ad humeros fortius plicatis, dorso levissime
punctato-striatulis, striis vix impressis, usque ad apicem fere pro-
longatis, punctis distantibus, intervallis vix convexiusculis ;
pedibus sat brevibus, sat validis. — Belgaum, un seul individu en
janvier.
Cette espèce est bien caractérisée par les élytres à stries large-
ment pontuées, à peine enfoncées, allant jusqu’au bout des ély-
tres avec des intervalles très faiblement convexes ; le corselet est
large avec tous les angles bien marqués ; la tête a de chaque côté
un sillon assez profond, surtout en avant, et un pli assez saillant
le long des yeux, plus prononcé en avant.
On trouve encore dans l’Inde une autre espèce de Æhytinota :
R. ovipennis. — Long. 14 mill. — Nigra, vix nitidula,
subtus cum pedibus paulo nitidior;, capite subtiliter punctulato,
lateribus densius et utrinque antice impresso, antennis validis,
articulo 3° secundo haud duplo longiore, capite subtus profunde
sulcato, mento lævigato, apice integro; prothorace transverso,
sed longitudine vix latiore, lateribus postice leviter sinuatis, basi
marginata, angulis acutiusculis, extus breviter productis ; elytris
ovatis, medio ampliatis, basi valde emarginatis, plica basali ad
humeros elevata medio obliterata. — Trichinopoly (ma collection).
La description de Z. immarginata Kr. conviendrait bien à cette
espèce, mais elle l’indique comme mate, à peine ponctuée, avec le
corselet presque plus long que large, à angles postérieurs presque
droits : ici ils sont pointus et saillants en dehors. La forme de cet
insecte est assez différente de celle de ses congénères : elle est plus
courte, surtout pour les élytres qui sont seulement un peu plus
longues que la tête et le corselet réunis, elles sont ovalaires, les
pattes sont plus longues et les fémurs postérieurs se rapprochent
sensiblement de l’extrémite des élytres. C’est une transition vers
les Melarachnica.
Dans son travail sur les 7'énébrionides de l'Ancien monde,
Kraatz a décrit 4 espèces de Æhytinota dont je transcris les
descriptions.
R. subfossulata Sol.-Kr., ll. c., 172. — Long. 14 mill. —
Nigra, parum nitida, depressa, capite thoraceque dense punctatis,
illo subtus sulco profundo impresso, thorace oblongo, depresso,
retrorsum angustato, basi subtiliter marginata, medio leviter
producta, angulis posticis paululum prominulis, elytris parce
punctatis, striis longitudinalibus leviter impressis, interstitiis
rugosis, basi emarginatis, basi (ad humeros fortius) marginata,
abdomine distinctius punctato. — Inde.
11
On pourrait attribuer cette description à la Æ. pubens, mais
l’insecte de Kraatz n’a pas de pubescence, le corselet est oblong,
non transversal, déprimé, les élytres ont les intervalles rugueux,
mais non presque pustuleux et l’abdomen est plus distinctement
ponctué.
R. pilicollis Kr., 1. c., 173. — Long. 15 mill. — Oblonga,
nigra, opaca, depressiuscula, antennis articulo 3° secundo duplo
longiore, capite confertim parum profunde punctato, thorace
longitudine vix breviore, retrorsum fortius angustato, lateribus
ante medium leviter rotundatis, subtiliter marginatis, basi obsolete
marginata, medio subproducta, angulis posticis obtusis, vix
prominulis, supra confertim parum profunde punctato, punctis
pilis brevissimis sericeo-micantibus instructis, subtus lateribus
crebre minus subtiliter punctato, elytris basi tenuiter marginatis
ibidemque thorace paulo latioribus, dein leviter dilatatis, apice
attenuatis, parce obsolete punctatis, humeris elevatis, abdomine
distinctius punctato, tarsis gracilioribus. — Inde.
R. immarginata Kr., 1. c., 173. — Long. 14 1/2 mill. —
Nigra, opaca, vix punctulata, subtus nitidior, antennis articulo
3° secundo haud duplo longiore, capite supra obsolete punctulato,
subtus sulco transverso profundo, mento lævigato, thorace latitu-
dine fere longiore, retrorsum fortius angustato, lateribus ante
medium rotundato, basi fere truncata, latius marginata, angulis
subrectis, elytris brevioribus et medio paulo latioribus quam
solito, Iævibus, parum deplanatis, basi emarginatis, humeris ele-
vatis exceptis haud marginatis, abdomine lævigato. — Inde.
R. lineatopunctata Kr., 1. c., 173. — Long. 17 mill. —
Nigra, parum nitida, antennis artieulo 3 secundo haud duplo
longiore, capite subtiliter punctato, supra antennarum basin for-
tius elevato, clypeo utrinque linea obliqua impresso, subtus sulco
profundo transverso impresso, thorace longitudine longiore, crebre
subtillissime punctato, leviter convexo, retrorsum sensim angus-
tato, lateribus ante medium leviter rotundato, basi subtruncata,
late sed parum profunde marginata, angulis posticis subrectis
subprominulis, elytris basi thorace paulo latioribus, ad medium
dilatatis, apicem versus fortius attenuatis, punctorum seriebus
6 impressis, punctis pone medium evanescentibus, humeris fortius
elevatis, carina basali ceterum fere nulla, tarsis minus gracilibus.
— Inde, Moradabad.
Cette espèce, par la tête fortement relevée sur la base des
antennes, présente une certaine ressemblance avec les J/esostena.
Peut-être, dit Kraatz, sera-t-elle plus tard le type d’un genre
particulier.
N2
Ft
Melarachnica lævipennis. — Long. 9 mill. — Nigra,
opaca, convexa, capite punctato, prothorace elytrisque lævibus,
capite subtus profunde sulcato, mento haud emarginato, protho-
race lateribus rotundato, basi angustato, angulis posticis obtusis,
scutello vix perspicuo, elytris ovatis, capite prothoraceque con-
juncetis vix longioribus, lævibus, prosterno inter coxas profunde
impresso, femoribus posticis elytris parum brevioribus. — Bel-
gaum, un seul individu, ex décembre, sous une pierre.
Ressemble beaucoup à la description de #. Westermanni, mais
cette dernière espèce est plus grande (12 mill.), ses élytres ont
des régularités transversales irrégulières, ses antennes sont plus
courtes que la tête et le corselet réunis, ce dernier est fortement
rétréci à la base et les fémurs postérieurs dépassent presque
l'extrémité des élytres. Dans notre espèce les antennes sont un
peu plus longues ; la base des élytres a un pli saillant aux épaules
et s’effaçant au milieu.
Stenosis semicostata. — Long. 5 à 6 mill. — Nigra, vix
nitidula, glabra, antennis pedibusque rufo-piceis ; capite oblongo,
basin versus attenuato, antice prothorace vix latiore, dense
fortiter punctato, vasi fere strigosulo, antennis crassis, articulo
2° haud tansverso, 3° basi paulo attennato ; prothorace oblongo-
ovato, lateribus fere parallelis, postice vix attenuato, dorso dense
sat fortiter undique punctato, medio obsolete suleatulo; elytris
ovato-oblongis, punctato-striatulis, intervallis alternatim basi-
elevatis, ceteris vix convexiusculis, omnibus lævibus, striis apice
paulo profundioribus, epipleuris uniseriatim punctatis; subtus
fortiter punctata, abdomine laxe punctato. — Belgaum, une fois
sous l'écorce d’un immense icus bengalensis.
Diffère de l’indica par le corps glabre, la tête aussi fortement
ponctuée à sa base qu’en avant, les antennes à 2° article non
transversal, le corselet entièrement ponctué; les côtes des élytres
sont peu saillantes, mais assez bien marquées à la base, la
discoïdale parfois prolongée, diffère de bengala par le corps
glabre, la taille plus forte, les élytres à côtes, le corselet légère-
ment sillonné au milieu, les antennes à 3° article plus court, les
avant-derniers non transversaux.
Platynotus tumidipes. — Long. 16-19 mill. — Ovatus,
postice leviter ampliatus, niger, parum nitidus; capite protho-
raceque subtiliter densissime punctulatis, unde minus nitidulis,
illo lateribus fere rugosulo; elytris ovatis, ad humeros paulo
productis, dorso subtilissime punctulatis et utrinque punctis
foveatis, novemseriatis; subtus cum pedibus nitidior, pectore
subtiliter punctato, prosterno sat angusto, apice sat acute
13
producto, ruguloso, utrinque striato, metapleuris punctatis,
abdomine basi strigosulo-punetato, pedibus punctatis; Œ tibiis
anterioribus tumidulis, extus leviter arcuatis, intus basi canali-
culatis et ante apicem leviter sinuatis, tarsis dilatatis, © tibiis
anterioribus rectis, simplicibus, elytris paulo brevioribus. —
Belgaum, Kadegaon, Kanara avec le perforatus.
Ressemble assez au P. Deyrollei Muls., mais un peu plus petit
et moins large, surtout le corselet, la ponctuation de ce dernier
et de la tête est un peu plus marquée, ce qui les rend un peu
mates, les angles antérieurs sont plus saillants, la saillie proster-
nale est bien plus étroite, faiblement sillonnée de chaque côté,
les épaules sont moins marquées et les tibias sont tout difiérents
chez le .
Platynotus Bellii. — Long. 14 à 17 mill. — Ressemble au
tumidipes, mais un peu moins ovalaire, au moins chez le G, et
un peu plus petit; le corselet est plus large, sa ponctuation est
un peu plus fine, moins rugueuse; les angles antérieurs sont
moins saillants, les points des élytres sont moins ronds et
semblent former des espèces de stries vers la suture; la poitrine
est plus ponctuée, la saillie prosternale est semblable, mais moins
pointue ; chez les © les tibias postérieurs sont légèrement arqués
et un peu élargis intérieurement en une dent largement obtuse,
la partie apicale étant garnie de poils courts; les tibias antérieurs
sont faiblement arqués, leur tranche externe formant, avant
l'extrémité, un angle bien marqué, les 3 premiers articles des
tarses sont larges, le 4 est formé de 2 petits lobes très étroits.
Chez la Q tout ces tibias sont simples, le corps est un peu plus
court, les élytres notamment, ces dernières plus convexes. —
Belgaum, Kadegaon.
Platynotus pandaroides. — Long. 9 à 10 mill. — Oblongo-
ovatus, sat convexus, niger, modice nitidus; capite dense
punctato-strigoso, inter oculos transversim obsolete impresso,
sutura clypeali interdum indistincta, clypeo subtilius punctato,
antice leviter sinuato, antennis sat gracilibus, apice vix crassio-
ribus; prothorace transverso, lateribus sat fortiter rotundato,
antice paulo magis quam postice angustato, dorso subtilissime
densissime punctulato, margine postico utrinque fortiter sinuato,
angulis latis, postice productis; scutello minuto, transverso;
elytris ovatis, postice angustatis, ad humeros sat angulatis, dorso
striatulo-punctatis, punctis sat grossis, fere ovatis, intervallis
vix convexiusculis, ad latera magis convexis, densissime subtiliter
punctatis et apicem versus obsolete impressiusculis, epipleuris
fere lævibus; subtus punctulatus, abdomine et pedibus magis
14
punctatis, prosterno inter coxas et apice marginato. — Belgaum.
Ressemble un peu à l’armipes, mais bien plus petit, avec
le corselet plus fortement arrondi sur les côtés, couvert d'une
ponctuation extrêmement fine et serrée, la tête striolée-ponctuée,
les antennes plus grêles et plus longues, les élytres plus ovales,
à stries très fines, fortement ponctuées, les intervalles faiblement
convexes, un peu plus sur les côtés, couverts d’une fine ponctua-
tion très serrée, et les tibias simples dans les deux sexes.
Platynotus mediocris. — Long. 9 mill. — Ovatus, modice
convexus, niger, sat nitidus; capite densissime punctato, clypeo
antice sat late emarginato, sutura clypeali armata, parum pro-
funda, antennis gracilibus, prothoracis medium paulo superan-
tibus, articulis 2 vel 4 ultimis paulo crassioribus; prothorace
transverso, elytris haud angustiore, antice angustato, late-
ribus a basi antice arcuatis, dorso subtilissime dense punctu-
lato, margine postico fere rectis, ante angulos leviter sinuato,
his postice retroversis et paulo acutis; scutello minutissimo, punc-
tulato; elytris brevibus, ad humeros obtuse angulatis, apice rotun-
datis, dorso punctato-substriatis, striis suturam versus paulo
impressis, intervallis lævibus, suturali paulo convexo ; subtus cum
pedibus nitidior, prosterno subtilissime rugosulo, inter coxas bi-
striato, apice obtuse angulato, abdomine subtilissime striolato,
pedibus sat brevibus, tibiis anticis levissime arcuatis. — Kade-
gaon, Belgaum, pendant les pluies et jusqu’en janvier, quelque-
fois sous les pierres.
Se rapproche un peu du pandaroides mais plus petit, bien plus
court, avec le corselet plus large, moins marginé sur les côtés, non
rétréci à la base, et les élytres courtes, à lignes de points beau-
coup plus fins. :
Pseudoblaps Andrewesii. — Long. 17 mill. — Oblongo-
ovatus, postice ampliatus et magis convexus, nigro-fuscus, indu-
mento ferrugineo in depressionibus vestitus, granulis politis,
nitidissimis; capite rugosulo, antice transversim leviter et sat
late impresso, clypeo sat fortiter sinuato, antennis basin pro-
thoracis fere attingentibus, apice paulo crassioribus, arti-
culis 4 penultimis subtransversis; prothorace parum transverso,
medio rotundatim ampliato, basi paulo constricto, lateribus basi
sat breviter et abrupte sinuatis, dorso granulis minutis sat
irregularibus sat dense asperulo, angulis anticis acutiuseulis,
margine postico utrinque fortiter sinuato, angulis retroversis;
scutello minuto; elytris ovatis, post medium ampliatis, sat
subtiliter parum fortiter striatulis, intervallis subtiliter parum
dense granulatis, alternatim fortius granosis et granis interdum
15
confluentibus; subtus nudus, nitidus, parce punctatus, abdo-
mine densius punctulato, pedibus nitidis, asperulo-punctatis. —
Paungdé.
Cette espèce intéressante diffère de ses congénères par le
corselet assez brusquement rétréci à la base et par la sculpture
du dessus du corps. Elle ressemble, au premier coup d’œil, à
l’espèce précédente, mais chez celle-ci les côtés du corselet ne sont
pas brusquement sinués à la base et les élytres sont réticulées
avec la suture et 3 ou 4 nervures longitudinales un peu sail-
lantes.
Pseudoblaps ramosus. — Long. 15 à 16 mill. — Oblongo-
ovatus, postice ampliatus et paulo magis convexus, fuscus,
setulis minutisimis ferrugineo-rufis in punctis et depressioni-
bus densioribus vestitus; capite dense sat subtiliter punctato,
subtilissime rugosulo, clypeo leviter sinuato; antennis a basi
apicem versus vix sensim crassioribus, G' basin prothoracis
attingentibus, Q paulo brevioribus; prothorace transverso,
medio rotundatim ampliato, dorso subtiliter densissime punctato,
margine postico utrinque valde sinuato, angulis valde retrover-
sis et sat acutis; elytris ovatis, sutura et utrinque nervis 4 vel 5
paulo elevatis, anastomosis, reticulatis, intervallis impressis;
subtus cum pedibus fusco-niger, nudus, nitidus, lateribus punctu-
latus; G' abdomine basi strigoso, segmento 2° medio impresso,
tibiis posterioribus intus leviter sinuatis, apice dilatatis, et ante
apicem angulatis, tarsis anterioribus dilatatis, © abdomine haud
impresso, tibiis posterioribus et tarsis simplicibus. — Belgaum.
Ressemble, en bien plus petit, au ?. nervosus; le corselet est
plus étroit, les élytres sont ovalaires, plus rétrécies à la base et
leur surface est plus réticulée. Les tibias postérieurs G sont
dilatés et angulés en dedans chez les 2 espèces; mais chez le
nervosus cette dilatation est plus forte et la partie basilaire
interne plus arquée et garnie de fines denticulations avec des
soies, les fémurs antérieurs sont plus robustes avec une faible
impression médiane en dessous,
Scleron granulipenne. — Long. 9 1/2 mill. — Oblongum,
parallelum, convexum, fuscum, subopacum; capite inter oculos
transversim profunde biimpresso, asperato, inæquali, clypeo
medio vix emarginato; prothorace transversim subquadrato,
longitudine fere duplo latiore, lateribus parallelis, antice tantum
leviter arcuatis, dorso æquali, sat dense asperulo, margine postico
utrinque sat fortiter sinuato, angulis posticis retroversis, anticis
valde obtusis, fere lobato-rotundatis, elytris parallelis, ad hume-
ros angulatis, apice rotundatis, dorso seriatim granulatis, inter-
16
stitiis vage lineolatis et obsolete transversim plicatulis; subtus
subtiliter et laxe asperulum. — Gadag, district de Dharwar, un
seul individu, pris à la lampe.
Ressemble à l’orientale, mais plus grand, plus convexe et
remarquable par son corselet uni, sans tubercules ni fossettes et
par les élytres à lignes de granulations assez régulières.
L’Opatrum latipes Guér., du Bengale, me paraît identique à
l’orientale Fab.
Cnemeplatia indica. — Long. 3 mill. — Elongata, parallela,
squalide rufescens, indumento terreno-cinerea vestita; capite
magno, transversim quadrato, antice truncato, angulis rotunda- ;
tis, antennis brevibus, prothoracis medium haud attingentibus,
rufescentibus, apicem versus leviter crassioribus; prothorace
longitudine fere duplo latiore, elytris paulo angustiore, antice
paulo ampliato, dorso paulo inæquali, subtilissime rugosulo,
medio obsolete sulcatulo et utrinque foveola impresso, angulis
anticis productis sed obtusis, posticis obtusis; scutello transverso,
convexiuseulo ; elytris oblongis, parallelis, ad humeros angulatis,
sutura et utrinque costulis 3, postice coeuntibus, paulo elevatis,
interstitiis subtiliter biseriatim punctatis; pedibus sat brevibus,
sat gracilibus, tibiis anticis latissimis, triangularibus, angulo
externo valde acuto, calcaribus elongatis. — Belgaum, très
commun en mars et avril, volant le soir à la lampe.
Ressemble à C. atropos, mais plus étroite, plus roussâtre, avec
le chaperon tronqué, non sinué, le corselet moins rétréci vers
la base et les élytres plus longues, parallèles, à côtes pius sail-
lantes, les intervalles moins ponctues.
AMBLYSPHAGUS n. g.
Ce nouveau genre est extrêmement voisin des Pachypterus,
et le corselet est, comme chez ces derniers, peu contigu aux
élytres; mais le corselet n’est pas denticulé sur les côtés qui
sont fortement arrondis aux angles postérieurs, et il est plus
développé, plus large que les élytres, surtout au milieu; les
yeux sont fortement entamés par le canthus des joues, mais
nullement divisés; le chaperon est aussi assez fortement échancré
avec le labre bien distinct, les élytres sont plus convexes, moins
fortement striées.
Amblysphagus pachyderus. — Long. 8 mill. — Oblongus,
sat convexus, fuscus, setulis pallido-ferrugineis minutis sat dense
vestitus ; capite dense punctato,antennis rufopiceis, apicem versus
paulo compressis, articulo æ quarto vix sensim longiore, ultimo
ovato, dilutiore; prothorace parum transverso, elytris latiore,
17
lateribus rotundato, antice sat angustato, basi multo minus,
dorso densissime sat subtiliter punctato, margine postico fere
recto, angulis valde rotundatis, anticis sat obtusis, scutello trian-
gulari; elytris ovato-oblongis, ad humeros sat angulatis, post
medium augustatis, apice obtuse rotundatis, dorso parum
fortiter striatis, intervallis planiuseulis, dense rugosulo-asperulis;
subtus cum pedibus dense punctato-asperulus. — Belgaum,
2 individus, en novembre et décembre.
POCADIOPSIS n. g.
Corpus ovatum, sat convexum. Oculi bipartiti, sub prothoracis
angulos fere occulti. Clypeus late emarginatus, antennæ breves,
prothoracis medium paulo superantes, articulis 4 ultimis crassiori-
bus, 3° secundo vix longiore; palpi maxillares articulo ultimo sat
magno, triangulari. Prothorax longitudine duplo latior, elytris haud
angustior, antice angustatus, lateribus marginatus. Scutellum
triangulare. Elytra ovata, basi truncata. Prosternuminter coxas sat
latum, apice angulatum, pedes sat breves, femoribus sat crassis.
Ce genre, dont le faciès rappelle tout à fait les Pocadius, me
semble voisine des Opatrum; il s'en rapproche par les tibias anté-
rieurs simples, peu élargis vers l'extrémité, à éperons à peine
distincts, mais les épipleures sont complètes comme chez les
Selérites et les Phylacites, et la vestiture du corps se rapproche-
rait plutôt de celle des Opatrum. Mais les angles postérieurs sont
bien plus saillants à cause de la forte sinuosité du bord postérieur.
P. simulator. — Long. 5 5/: mill. — Ovatus, rufulo-piceus,
nitidulus, sat convexus, ferrugineo-pilosulus, antennis, ore pedi-
busque dilutioribus; capite dense punctato-rugoso, clypeo late
angulatim emarginato, labro producto, rufo, punctulato, antennis,
prothoracis medium vix superantibus, subclavatis, oculis minutis;
prothorace transverso, a medio antice valde rotundatim angus-
tato, dorso dense rugosulo-punctato, margine postico medio late
rotundato, utrinque ante angulos sat fortiter sinuato; scutello
triangulari, punctulato ; elytris ovatis, basi truncatis, ad humeros
sat rotundatis, dorso striatulo-crenatis, striis suturam versus
profundioribus, intervallis punctato-rugosulis; subtus valde punc-
tatus, pectore rugosulo. — Belgaum, commun en avril et mai,
une seule fois en décembre.
Pocadiopsis marginicollis. — Long. 4 mill. — Ressemble
beaucoup au précédent mais beaucoup plus petit, plus étroit et
distinct surtout par le corselet dont les bords latéraux sont plus
arrondis, plus largement marginés, roussàtres, et un peu rentrants
ANNALES DE LA SOC. ENTOM. DE BELGIQUE, T. XL, =
18
à la base qui est un peu plus étroite que les élytres; le bord
postérieur est aussi fortement sinué de chaque côté, mais les
angles sont bien moins prononcés; la sculpture de la tête et du
corselet est la même, les élytres ont les stries plus largement
crénelées, un peu moins profondes, les intervalles moins rugueux
et entamés par les crénelures. — Belgaum, 2 individus, en février
et en mai.
Cædius indicus. — Long. 4 1/2 mill. — Oblongo-ovatum,
modice convexum, antice et postice fere æqualiter rotundatum,
fuscum, setulis brevissimis rubigineis sat dense vestitum ; capite
subtiliter coriaceo, ad oculos plicatulo, clypeo antice breviter
emarginato et utrinque leviter marginato; prothorace valde
transverso, elytris haud angustiore, lateribus antice rotundato,
angulis anticis valde obtusis, dorso dense asperulo-punctato,
margine postico utrinque late sinuato, angulis fere rectis; scutello
brevissimo, fere lævi; elytris ovatis, basi late sinuatis, dorso
modice striatis, intervallis vix convexiusculis, sat fortiter trans-
versim coriaceis; subtus cum pedibus asperulum, pectore fortius,
tibiis anticis latis, apice latioribus, medio et ante apicem dente
obtuso armatis. — Belgaum, assez commun en avril, mai et
juillet; Kanara.
Cet insecte ressemble extrêmement au Prachyidium aspericolle
Fairm. de Sumatra et de Cochinchine; il en diffère par la forme
plus étroite, plus parallèle, le corselet plus inégal, ayant quelques
reliefs peu saillants et les impressions de la base moins marquées;
les tibias antérieurs sont plus grêles à la base et légèrement
crénelés entre les grosses dents.
Cet insecte ferait plutôt partie du genre Prachyidium qui ren-
fermerait presque tous les Cædius à l’exception des espèces
madécasses qui me semblent en différer génériquement. Ces
dernières ont le corselet coupé droit à la base avec les élytres
fortement striées, tandis que chez les PBrachyidium le corselet
est fortement lobé au milieu de la base avec les élytres légère-
ment striées, non cunéiformes.
Cædius asper. — Long. 3 2/3 mill. — Ressemble extrême-
ment au C!. ciliatus Muls., du Thibet, mais plus petit, plus étroit,
plus atténué en arrière, avec le corselet moins arrondi sur les
côtés, couvert d’aspérités plus fortes, moins serrées, n’ayant pas,
en avant, une légère impression transversale, ayant le bord
postérieur plus marginé au milieu et arrondi au lieu d’être
angulé ; les élytres sont plus fortement striées, leurs aspérités
sont plus fortes, leur coloration est plus marron, mais c’est peut-
être accidentel. — Belgaum, un seul individu.
19
Cet insecte ayant les côtés ciliés ne paraît guère à sa place
avec les Cædius, mais je ne vois pas comment le classer
autrement.
Hopatrum catenulatum. — Long. 11 mill. — Elongatum,
subparallelum, fuscum, nitidulum, in depressionibus ferrugineo-
indutum; capite brevi, sat subtiliter asperato, antice modice
emarginato, antennis medium prothoracis superantibus, apice
crassioribus, articulis 4 ultimis majoribus; prothorace subqua-
drato, longitudine parum latiore, antice et postice fere similiter
angustato, dorso dense subtiliter granuloso, lateribus deplanato
et leviter rotundato, margine postico utrinque late sinuato, angu-
lis acute rectis; elytris oblongis, postice vix sensim ampliatis,
longitudinaliter foveolatis, transversim impressiusculis, fere gra-
nulatis, intervallis interdum subtilissime lineatis; subtus cum
pedibus subtiliter dense asperulum. — Kanara, Bombay.
Hopatrum dorsogranosum. — Long. 9 à 11 mill. —
Præcedenti simillimum, sed multo brevius, vix nitidulum, pro-
thorace valde breviore, subtilissime granuloso, lateribus magis
rotundato et angustius marginato distinctum, elytris dorso seriatim
granulosis, sed lateribus dense subtiliter rugosulis, haud trans-
versim impressiusculis, nec longitudinaliter lineolatis. — Kanara.
Ces deux espèces se ressemblent extrêmement et la sculpture
des élytres est presque identique; mais, sans compter la différence
des tailles, le corselet est tout à fait transversal chez la seconde,
les côtés sont moins largement marginés, moins relevés, et le dos
est couvert d’aspérités bien plus fines et plus serrées ; les élytres
sont bien plus courtes, les granulations plus accentuées, non for-
mées par des intervalles alternés de petites impressions; elles sont
remplacées sur les côtés et à l’extrémité par de fines aspérités
très serrées.
Le premier de ces Zopatrum est très voisin de l’eJongatum Fab.,
mais la sculpture des élytres est bien différente.
Hopatrum papulosum. — Long. 8 mill. — Ressemble aux
précédents pour la sculpture des élytres ; mais ici les granulations
couvrent toute l’élytre et elles sont un peu plus grosses. Le corps
est bien plus large, le corselet plus court, les élytres bien plus
courtes, la vestiture des intervalles est analogue. — Madura, un
seul individu.
Hopatrum expansicolle. — Long. 10 mill. — Ressemble
extrêmement à l’elongatum, mais plus petit, avec le corselet lar-
gement relevé sur les côtés qui sont un peu plus arrondis, les
angles antérieurs larges et assez arrondis à l’extrémité; le disque
est aussi inégal; les élytres sont parallèles avec des lignes de
20
points ne formant pas de stries, les intervalles alternativement
relevés en côtes plus ou moins marquées, ainsi que la suture; le
corps est recouvert d’un enduit fuligineux. — Belgaum, peu
commun, mars, avril, mai, Kanara.
Mesomorphus crassiusculus. — Long. 7 mill. — Ressemble
beaucoup au Æ. villiger Blanch., mais il est plus large, d’une colo-
ration plus foncée, le corselet surtout est plus large, plus convexe,
ses angles postérieurs plus saillants embrassent presque la base
des élytres; ces dernières sont aussi finement striées, mais leurs
intervalles ont une vestiture beaucoup plus courte. — Belgaum,
commun pendant les pluies.
PENTHICOIDES n. g.
Faciès d’un grand Penthicus un peu allongé, mais très différent
par les yeux complètement partagés en deux parties et par les
tarses antérieurs très dilatés, les intermédiaires un peu moins,
ce qui ne permet pas de classer cet insecte avec les Opatrides.
La tête est rétrécie en avant, le chaperon médiocrement sinué, le
labre transversal, assez grand, très faiblement sinué; les
antennes, assez grêles, ne dépassent pas la base du corselet et ne
grossissent pas vers l'extrémité, les 4 derniers articles plus
courts que les précédents, le 3° un peu plus long que le 4°. Le
corselet est transversal, à peine ou pas plus étroit que les
élytres, rétréci seulement en avant, le bord postérieur fortement
bisinué, les angles larges et assez pointus. L’écusson est en
triangle court, obtus. Les élytres, presque parallèles, ne se
rétrécissent qu’à l’extrémité, à stries à peine marquées, mais
assez fortement ponctuées. Prosternum un peu élargi après les
hanches, à peine convexe, sillonné latéralement, arrondi à
l'extrémité. Saillie intercoxale large, presque tronquée, arrondie
aux angles.
Penthicoides seriatoporus. — Long. 14 mill. — Oblongus,
subparallelus, apice et postice fere similiter rotundato-angus-
tatus, modice convexus, niger, modice nitidus; capite subtiliter
densissime punctato, clypeo inter antennas transversim fere
recte impresso, antice leviter sinuato et utrinque rotundato,
mento apice vix emarginato, palpis maxillaribus articulo ultimo
oblique truncato; prothorace subtilius densissime punctulato,
lateribus subtiliter marginato, basi immarginata; scutello dense
punctato, transversim sulcatulo; elytris basi extus obliquatis,
ad humeros angulatis, ante apicem levissime sinuatis, vix
striatis, sed striis fortiter punctatis, intervallis planis, dense
21
punctulatis; subtus subtiliter strigosulo-punctato, abdomine
basi magis fortiter strigoso, prosterno apice marginato, pedibus
mediocribus, dense subtiliter punctatis. — Belgaum, très rare,
en juillet et novembre, 2 individus.
Cet insecte ressemble à un énorme Penthicus punctulatus.
Penthicus striolatus. — Long. 6 mill. — Oblongus, sub-
parallelus, fuscus, modice nitidulus, ferrugineo-pubescens, anten-
nis, palpis tarsisque ferrugineis; capite sat subtiliter dense
punctato, antice sat late emarginato, antennis prothoracis basin
fere superantibus, apicem versus haud crassioribus, articulo 3e
elongato, ultimo dilutiore; prothorace elytris haud angustiore,
brevi, longitudine duplo latiore, antice angustato, lateribus a
basi leviter rotundatis, dorso densissime punctato, fere rugosulo,
margine postico ante angulos sinuato, angulis obtusis; scutello
triangulari, dense punctulato ; elytris ad humeros sat angulatis,
leviter punctato-striatis, punctis densatis, intervallis fere planius-
culis, parum dense punctulatis ; subtus cum pedibus nitidior,
dense punctatis, prosterno strigosulo. — Belgaum, commun en
avril et pendant les pluies, sous les pierres.
Forme du punctulatus, mais beaucoup plus petit, moins bril-
lant, pubescent, avec le corselet plus ponctué et les élytres plus
striées.
Penthicus frater. — Long. 7 à 8 mill. — Ressemble bien
plus au punctulatus, mais un peu plus petit, surtout plus étroit,
d'un brun noir un peu soyeux, moins brillant; la tête et le
corselet sont également couverts d’une ponctuation extrêmement
fine, ce dernier a les côtés un peu plus arqués, le bord postérieur
plus arqué au milieu, plus fortement sinué avant les angles; les
élytres ont également des lignes de points fins, ne formant pas de
stries; le dessous du corps est presque lisse. — Belgaum, assez
commun pendant les pluies.
Penthicus vicinus. — Long. 8 à 9 mill. — Encore plus
voisin du punclulatus, et comme lui d’un noir brillant; mais plus
trapu, avec le corselet beaucoup plus large, le bord postérieur plus
fortement sinué avant les angles qui embrassent presque la base
des élytres et sont plus fortement ponctués, ces dernières à lignes
plus fortement ponctuées, formant de faibles stries vers la suture ;
la ponctuation de la tête et du corselet est un peu plus forte, les
angles antérieurs du dernier sont plus obtus, l’écusson est beau-
coup plus court, finement et densément ponctué. — Belgaum, pas
commun, de decembre à avril.
Anemia coriaria. — Long. 5 à 6 mill. — Ressemble extré-
mement à la granulata du Sénégal et d'Obock, n’en diffère que
22
par le corselet dont les angles postérieurs sont émoussés au lieu
d’être droits et un peu pointus et dont la sculpture est plus fine;
l’échancrure du chaperon est plus large, et les élytres, plus
rugueuses, n’ont pas de cicatrices transversales et les traces de
strioles longitudinales sont encore plus effacées. — Belgaum,
Madura. — Se trouve aussi à Pondichery, remonte dans l'Assam
et jusqu’au Thibet.
Anemia trapezicollis. — Long. 6 mill. — Encore une espèce
bien voisine de la précédente et de la granulata, mais très
distincte par la forme du corseletqui est en trapèze renversé, ayant
sa grande largeur en avant avec les côtés presque droits, légère-
ment arrondis tout à fait en avant ; les angles postérieurs, obtus,
mais avec une très petite pointe; la tête a le bord antérieur
plus largement marginé, la sculpture des élytres ressemble à celle
de la granulala par ses cicatrices transversales et ses linéoles
longitudinales. — Belgaum, un seul individu pris en novembre
dans la maison.
On trouve aussi dans les Indes orientales une espèce assez
voisine :
Anemia suilla. — Long. 4 mill. — Plus petite que les
précédentes, tête plus lisse au sommet, et plus rugueuse en avant,
chaperon plus largement échancré, bords latéraux assez forte-
ment marginés et angulés près des yeux; corselet et élytres à
sculpture semblables, le 1‘ ayant les angles postérieurs émoussés,
les antérieurs plus courts, plus arrondis; écusson sillonné trans-
versalement à la base, longitudinalement au milieu; élytres à
côtes peu marquées mais distinctes; tibias antérieurs à dents
aiguës, la dernière surtout arquée. — Indes orientales (ma col-
lection).
Bradymerus spinicollis. — Long. 4 1/2 mill. — Oblongus,
sat convexus, fuscus, nitidulus, hispidus; capite subtiliter dense
rugosulo, clypeo antice late emarginato, antennis ferrugineis,
prothoracis basin haud attingentibus, apice fere clavatis; pro-
thorace medio elytris valde latiore, lateribus deplanato, dorso
dense rugoso-punctato, margine postico ante angulos oblique sat
fortiter sinuato, his acutis ; elytris fortiter crenato-striatis, inter-
vallis convexis, asperatis; tarsis ferrugineis. — Belgaum; un
individu confondu avec l'espèce suivante.
Ressemble beaucoup au 2. alaticollis Fairm., de Cochinchine,
mais beaucoup plus petit, avec le corselet bien moins convexe,
surtout en avant, les bords latéraux moins déprimés, le bord
postérieur plus obliquement sinué, les stries des élytres plus
fortement ponctuées.
23
Bradymerus modestus. — Long. 4 à 5 mill. — Forme, colo-
ration et taille du précédent, en diffère par le corps non couvert
de poils courts, hérissés, mais ayant un enduit terreux cendré et
surtout par la forme du corselet qui n’est pas plus large que les
élytres; le bord postérieur est à peine sinué avant les angles
postérieurs qui sont courts, mais pointus, les bords latéraux sont
également déprimés et arrondis, même très légèrement sinués à la
base, le disque est couvert, comme la tête, de fines aspérités, les
angles antérieurs sont plus saillants, plus pointus; les élytres ont
les stries plus fines et plus finement ponctuées. — Belgaum,
commun pendant les pluies.
Bradymerus bidentulus. — Long. 4 mill. — Voisin du pré-
cédent, mais forme beaucoup plus étroite; la coloration est moins
foncée et le corps est parsemé de petites soies ou squamules d’un
ferrugineux clair; la tête et le corselet sont couverts d’une ponc-
tuation rugueuse assez fine, ce dernier est moins court que chez
le précédent, ses bords latéraux sont à peine arrondis et étroite-
ment marginés, le bord postérieur est légèremeut mais très obli-
quement sinué avant les angles postérieurs qui sont fins et poin-
tus; les élytres, plus longues, ont des stries peu profondes mais
bien ponctuées avec les intervalles faiblement convexes, un peu
ponctués, non rugueux; les pattes, comme les antennes, sont d’un
roux ferrugineux. — Belgaum ; rare, en avril.
BRACHYPILIUM n. g.
Corpus oblongum, parallelum, lateribus compressum. Caput
reclinatum, labrum protensum, oculi mediocres, sat grosse granu-
lati, fere integri, antennæ breves, prothoracis medium haud
attingentes, basi graciles, articulis 4 ultimis clavam oblongam
efficientibus, 8°, 9° 10° que gradatim latioribus, brevissimis,
11° majore, fere rotundato. Prothorax elytris vix angustior,
antice elevatus et breviter cucullatus, supra oblique depressus.
Scutellum brevissimum, vix distinctum. Elytra oblonga, apicem
versus leviter ampliata, apice rotundata, costulata. Prosternum
inter coxas sat angustum, apice declive et latius, mesosternum
medio basi carinulatum, inter coxas declive, vix impressum. Pedes
sat breves, sat validi, tarsis subtus setulosis, articulo ultimo
ceteris conjunctis fere æquali; tarsis posterioribus articulo 1°
crasso, ceteris minoribus et brevioribus, ultimo excepto, subtus
setosulis.
Ce nouveau genre me paraît voisin des Pradymerus; il en
diffère par les antennes courtes, dont le 2° article est indistinct,
avec sa massue formée plus brusquement, composée seulement
24
de 4 articles, le corselet formant en avant un lobé arrondi au
dessus de la tête ; les pattes sont aussi plus courtes, plus robustes.
B. sculpturatum. — Long. 4 1/2 à 5 1/2 mill. — Oblongum,
compressum, convexum, fuscum, leviter metallescens, nitidum,
obscuro-sanguineo vage vittulatum, capite lato, brevi, truncato,
ruguloso, oculis distantibus, ore rufo-ferrugineo, antennis ferru-
gineis, apice obscurioribus, articulo 2° indistincto, 3° elongato,
articulis 8-10 brevissimis, transversis, gradatim latioribus, ultimo
majore, prothorace subquadrato, elytris haud angustiore, late-
ribus fere parallelis, dorso dense punctato-asperato, parte antica
planiuscula, leviter declivi et arcuatim breviter cucullata, late-
ribus ante basim leviter sinuatis, disco longitudinaliter obsolete
impresso, basi evidentius, basi paulo incrassata, utrinque margi-
nata et leviter sinuata, angulis acutiusculis; scutello minutis-
simo, brevi, elytris basi paulo marginatis, punctis sat grossis
substriatis, sutura paulo elevata, lævi, intervallis subcostatis,
alternatim angustis et latioribus magis elevatis, 3° majore,
subtiliter granulato, striarum punctis paulo crenatis et setula
brevissima munitis ; subtus cum pedibus densissime punctatum,
rugosulum. — Madura.
Platydema catopoides. — Long. 31/4 milll — Ovato-
oblonga, postice attenuata, piceo-fusca, vix nitidula, prothorace
paulo magis piceo, antennis, palpis pedibusque testaceo-rufulis;
capite subtilissime dense punctulato,antice transversim impresso;
prothorace amplo, basi late sinuato et elytrorum basin amplec-
tante, angulis fere rectis, dorso subtilissime vix perspicue
punctulato ; scutello brevi, obtuso, nitidulo ;elytris ovato-oblongis,
postice leviter attenuatis, subtiliter punctulato-striatulis, inter-
vallis planis, fere indistincte punctulatis; subtus obscure rufes-
cens, pilosula. — Belgaum ; deux individus en avril.
Cette espèce est remarquable par sa forme qui rappelle tout
à fait cela du Catops sericeus ; sa coloration est presque la même.
Platydema sericans. — Long. 2 1/2 mill. — Ovata, postice
leviter attenuata, modice convexa, fusco-picea, elytris sat dense
subtiliter griseo-pubescentibus. subtus cum pedibus antennisque
obscure rufa; capite æquali, antennis prothoracis basin fere
attingentibus ; prothorace transverso, elytris haud angustiore,
antice parum angustato, margine postico utrinque levissime
sinuato, angulis rectis; scutello truncatulo; elytris fere a basi
leviter attenuatis, apice rotundatis, dorso subtiliter striatulo-
punctulatis, striis suturam versus paulo magis distinctis, inter-
vallis planis, fere levibus; subtus pubescens. — Belgaum ; assez
commun, mars et avril, volant à la lampe le soir.
25
Ressemble un peu à catopoides, mais plus courte, plus petite,
le corselet moins ample, n’embrassant pas la base des élytres,
avec le bord postérieur presque droit.
Platydema hieroglyphica. — Long. {4 mill. — Ovata,
postice leviter attenuata, fusca, nitidula, elytris rufo-testaceis,
lituris fuscis brevibus, sat irregularibus interdum confluentibus
signatis, striis basi infuscatis; capite subtilissime dense punctu-
lato, antice transversim levissime impresso, palpis antennisque
piceolis, his apice dilutioribus, articulis 5 ultimis crassioribus ;
prothorace valde transverso, longitudine duplo latiore, elytris
haud angustiore, antice a basi angustato, basi leviter bisinuato
et anguste, cum laterum basi, rufescente ; elytris parum fortiter
punctulato-striatis, intervallis planis, lævibus, lituris fuscis basi
interdum latioribus; subtus fusca, pedibus piceis. — Belgaum.
Ressemble à la P. wndulata W., mais bien plus grande, un peu
plus longue, les élytres à dessins noirs ne formant pas de fascies,
bien plus nombreux, et à stries bien marquées.
Platydema semirufa. — Long.3 3/: mill. — Oblongo-ovata,
parum convexa, postice leviter angustata, rufa, opaca, elytris
fuscis, utrinque plaga magna axillari testaceo-rufa, suturam haud
attingente ; capite obscuriore, utrinque fortiter impresso et supra
transversim plicatulo, antennis corporis medium superantibus,
crassiusculis, articulis 6 ultimis crassioribus; prothorace amplo,
elytris fere latiore, margine postico fere recto, ante angulos vix
sinuato, his fere rectis; elytris punctato-lineatis, punctis densis,
intervallis planis, subtilissime punctulatis; subtus cum pedibus
rufa, prosterno dense punctato. — Belgaum, un seul individu.
Ressemble beaucoup à cæsifrons, d'Égypte, mais plus grande,
à élytres différemment colorées, semblement striées, et avec les
antennes plus fortes.
Platydema polyspila. — Long. 21/2 mill. — Oblongo-ovata,
postice vix angustior, modice convexa, picea, nitidula, subtiliter
pubescens, capite antice, prothorace basi et lateribus anguste
rufescentibus, elytris vittulis brevibus rufis signatis, antennis,
palpis, pedibusque rufescentibus; capite vix perspicue punctu-
lato, antice transversim impressiusculo, clypeo levissime sinuato,
antennis breviusculis, ante prothoracis basin abbreviatis ;
prothorace trapezoidali, elytris vix angustiore, antice a basi
angustato, margine postico utrinque late sinuato, angulis fere
rectis, dorso densissime subtiliter punctulato; seutello similiter
punctulato, fere truncato; elytris postice tantum angustatis,
modice punctato-substriatis, intervallis planis, vix perspicue
punctulatis. — Belgaum, mars et mai pendant les pluies.
26
Ressemble assez à Aieroglyphica, mais plus petite avec les
élytres plus courtes, nettement striolées, à coloration foncière
brune avec des linéoles courtes roussâtres.
Ceropria bifasciata Chevr., Soc. Ænt. Belg., 1878, C. R.
p. 25. — Long. 8 à 9 mill. — Ovalis, antice et postice æqualiter
rotundatim angustata, modice convexa, cœrulescenti-nigra, sat
nitida, elytris transversim rubro bivittatis, vitta 1° ante medium,
angulosa, ad suturam postice paulo producta, 2° post medium ad
suturam valde interrupta et marginem haud attingente; capite
dense punctulato, sutura clypeali profunda, antennis nigris,
articulis triangularibus, intus angulatis, 3 primis angustis ;
prothorace transverso, elytris vix angustiore, antice angustato,
lateribus antice rotundatis, dorso densissime subtiliter punctulato,
margine postico utrinque late sat fortiter sinuato, angulis rectis ;
scutello ogivali, fere lævi; elytris striatulo-punctatis, punctis
basi paulo majoribus, intervallis planis, dense subtilissime
punctatis ; subtus rubro-rufa, nitida, abdomine punctulato, apice
nigricante, metapleuris punctatis, pedibus nitidis, femoribus
apice et tibiis valde punctatis. — Kanara.
Cet insecte s’éloigne, pour la coloration, des autres Ceropria
et ressemble assez à un gros Mycetophaqus quadrimaculatus.
Holaniara angulatipes Fairm. — Long. 6 mill. — Oblonga,
subparallela, modice convexa, nigra, valde nitida, antennis, pal-
pis tarsisque rufo-ferrugineis; capite dense punctato, antice trun-
cato, labro rufo, antennis prothoracis basin haud attingentibus,
articulis 5-ultimis gradatim crassioribus, angulosis, ultimo
majore ; prothorace transverso, elytris haud angustiore, antice a
medio levissime attenuato, dorso subtiliter densissime punctulato,
lateribus tenuiter marginato, margine postico recto, angulis
rectis ; scutello obtuse ogivali, fere lævi; elytris fere parallelis,
post medium leviter attenuatis, apice obtuse subroduntatis, dorso
modice punctulato-striatis, striis apicem et suturam versus
paulo profundioribus, intervallis vix convexiuseulis, subtilissime
coriaceis ; subtus subtiliter punctulata, abdomine subtiliter strigo-
sulo, femoribus sat crassis, tibiis 4 anticis arcuatis, extus
subtilissime denticulatis. — Belgaum; en avril et plus tard
pendant les pluies.
Ressemble à la vidua, de Madagascar, mais notablement plus
petite, avec le corselet à peine atténué en avant, les élytres plus
parallèles, à stries moins profondes, moins fortement ponctuées,
à intervalles moins lisses; les pattes sont plus courtes, plus
robustes.
Toxicum tenue. — Long. 9 mill. — Elongatum, sat con-
27
vexum, fusco-piceum, vix nitidulum; capite valde nitido, fronte
impressa, punctulata, utrinque cornu parum elongato, intus
leviter areuato, apice obtuso armata ; prothorace quadrangulari,
transverso, dense modice punctato, ad latera paulo rugosulo,
margine postico sat fortiter bisinuato, angulis posticis acute
retroductis, anticis sat obtusis; scutello ogivali, vix punctulato;
elytris elongatis, sat grosse seriato-punctatis, vix substriatulis,
seriebus ad latera sat confusis, intervallis fere planis, ad latera
leviter convexis; subtus piceum, nitidum, dense punctulatum,
abdomine tenuius, femoribus magis piceo-rufis. — Kanara, un
seul .
Ressemble au distinctum Fairm., de Sumatra, notamment pour
les cornes frontales, mais plus étroit, un peu moins convexe, bien
plus fortement ponctué sur le corselet avec les élytres plus allon-
gées, à rangées de points plus gros, moins régulières, et la tête
plus brillante.
Cossyphus depressus Fab. — Les individus provenant de
Belgaum sont notablement plus petits que ceux que l’on trouve
dans l’Inde, ils n’ont que 13 mill. de longueur, mais je ne trouve
aucune autre différence.
Nyctobates confusus. — Long. 32 milll — Forme et
coloration de l’indosinicus Fairm., se distingue par les élytres
fortement striées-ponctuées, avec les intervalles convexes; le
corselet est plus convexe, plus fortement rebordé sur les côtés
en avant, le sillon médian est marqué à la base, effacé en avant;
l’écusson est plus triangulaire, plus pointu; les antennes sont
bien plus courtes, les articles 5-10 transversaux, le 3e à peine
plus long que le 4e, les 2°, 3° et 4e noduleux; les tibias antérieurs
sont droits. — Kanara, deux individus.
Nyctobates indosinicus Fairm. — Les individus de Kanara
que je rapporte à cette espèce sont plus grands et un peu plus
fortement ponctués; chez les G les tibias antérieurs sont un peu
arqués à l’extrémite qui est garnie d’une villosité rousse. Chez le
précédent ils sont en outre épaissis au milieu du côté interne.
Derosphærus cancellatus. — Long. 12 mill. — Oblongus,
convexus, niger, modice nitidus; capite sat subtiliter dense
rugosulo-punctato, sutura clypeali profunda, antennis piceo-
fuscis, prothoracis basin attingentibus, articulis 6 ultimis latio-
ribus ; prothorace transverso, elytris valde angustiore, lateribus
fortiter rotundato, basi et antice æqualiter angustato, dorso
dense punctato-rugosulo, antice tenuius, basi fortius et sat fortiter
marginato ; scutello ogivali, impressiusculo; elytris ad humeros
rotundatim angulatis, apice obtusis dorso acute carinatis, inter-
28
vallis sat latis, foveolis sat profunde impressis, carinulis suturali
et l* parum elevata, et interstitiis 2 primis minus fortiter
foveolatis; subtus dense punctatus, prosterno lateribus rugato,
pedibus punetato-rugosis. — Maduré (ma collection).
La sculpture des élytres qui présentent des séries de fossettes
séparées par des carènes minces, tranchantes, distingue facilement
cette espèce.
Catapiestus indicus. — Long. 13 à 14 mill. — Ressemble
extrêmement au piceus qui paraît spécial à Java, mais plus petit
(bien qu'un individu atteigne 19 mill.), avec le corselet plus étroit,
moins arrondi sur les côtés, plus densément et uniformément
ponctué, le sillon médian moins marqué, les sillons latéraux
réduits à une faible et courte impression; la tête a les angles
postérieurs plus saillants, les antennes sont plus grêles. Ressem-
ble aussi au piceiventris, en diffère par le corselet plus étroit, à
ponctuation égale, sans forts sillons, les antennes moins élargies
à l’extrémite et les fémurs antérieurs armés d’une épine saillante.
— Kanara ; se trouve aussi à Sikkim. 1
Lyprops gracilior. — Long. 7 à 8 mill. — Forme générale
et coloration du Z. indicus, mais plus petit, plus étroit avec une
teinte vaguement bronzée ; la sculpture est beaucoup plus fine et
plus serrée, les antennes sont plus grêles, plus longues, le
corselet est plus étroit avec les angles antérieurs un peu plus
marqués, les bords latéraux sont visiblement sinués avant les
angles postérieurs. — Belgaum.
Lyprops curticollis. — Long. 7 1/2 mill. — Oblongus,
modice convexus, fuseus, nitidulus rubiginoso-pubescens ; capite
rngoso-punctato, densius pubescente, clypeo transversim obsolete
impresso, antice declivi, late sinuato et utrinque dentiformi,
labro ferrugineo, dense punctulato, antennis piceis, prothoracis
basin attingentibus, apicem versus levissime crassioribus, setosis;
prothorace brevi, longitudine duplo latiore, elytris angustiore,
lateribus valde rotundato, dorso dense sat grosse punctato, rugoso,
angulis anticis fere rotundatis, posterioribus obtuso-acutiuseulis;
scutello semirotundato, puncetato; elytris oblongo-ovatis, ad
humeros sat rotundatis, postice vix ampliatis, dorso dense sat
grosse punctatis, rugulosis ; subtus fere medio, dense punctatus,
pectore rugoso-punctato, pedibus brevibus, piceis. — Sholapur,
un seul individu, pris le soir, dans la maison.
Ressemble beaucoup au piceus Fairm., de Madura, mais d’une
coloration plus foncée avec le corselet bien plus large, plus
fortement arrondi sur les côtés, à angles postérieurs obtus, mais
assez pointus, et les élytres plus étroites, plus longues; la sculpture
générale est beaucoup plus forte.
29
Lyprops marginicollis. — Long. 5 1/2 mill. — Oblongus,
parum convexus, piceus, nitidulus, puberulus, lateribus dilutio-
ribus, pedibus antennisque piceo-rufis; capite fortiter punctato-
rugoso, callis antennariis rufescentibus, nitidis, antennis
subcylindricis, apicem versus levissime crassioribus, articulo 20
brevissimo, 3° sequenti haud longiore ; prothorace valde trans-
verso, elytris parum angustiore, lateribus deplanato et rotundato,
margine acute carinato, postice obsolete sinuato, margine postico
ante angulos sinuato, his acutis, dorso dense parum grosse
rugosulo-punctato; elytris ad humeros sat angulatis, postice
haud ampliatis, dorso dense rugosulo-punctatis, ad humeros et
ante apicem vage picescenti-rufulis; subtus nitidior, punctatus,
prosterno asperulo. — Belgaum; un seul individu en janvier.
Cet insecte diffère des autres Zyprops par la forme du corselet
dont les bords latéraux sont aplanis et tranchants et par les
épipleures des élytres plus larges, surtout à la base; il en est de
même chez le Z. forticornis Fairm., de Sumatra, et cette forme
du corselet donne à ces espèces un facies assez différent. Mais je
n’y trouve pas de motif sérieux pour une nouvelle coupe géné-
rique ; il peut survenir une forme encore inédite qui établira la
transition.
Pseudolyprops amplicollis. — Long. 4 mill. — Ovatus,
parum convexus, piceus, nitidus, antennis pedibusque paulo
dilutioribus, tenuiter fulvo-pilosulus ; capite grosse punctato,
clypeo transversim fortiter impresso, antennis validiusculis,
prothoracis basin parum superantibus, articulo 3° quarto subæ-
quali, sed paulo angustiore; prothorace valde transverso, elytris
paulo angustiore, lateribus fortiter rotundato, dorso grosse
rugoso-punctato, angulis posticis obtusis sed acutiusculis, anticis
valde obtusis; elytris ovatis, ad humeros modice rotundatis,
apice obtusis, et utrinque macula ferruginea ovata signatis, dorso
grosse rugosulo-punctatis. — Belgaum.
Ressemble au P. Pelonii Fairm., mais ce dernier a les côtés
du corselet anguleux avec les angles postérieurs plus aigus,
les yeux bien plus gros, très rapprochés, les antennes plus
longues, plus pâles et les élytres immaculées, plus convexes.
Eucyrtus (?/atycrepis) viridicinctus. — Long. 11 à 13 mill.
— KRessemble beaucoup au sylendens Lacord., pour la forme, la
taille et la coloration générale, en diffère par la tête et le corselet
d’un vert bronzé foncé, les élytres ayant une bordure externe très
étroite d'un beau vert métallique et les épaules moins saillantes,
et les tarses très dilates; les derniers articles des antennes sont
aussi plus larges. — Belgaum; en mars et avril sur les murs
extérieurs.
30
Eucyrtus (2latycrepis) Kanaræ. — Long. 14mill. — Taille
et forme du précédent, mais moins convexe, d’un bronzé verdâtre
à faibles reflets purpurins, la tête, le corselet et les pattes plus
bleuâtres ; le corselet est presque semblable, mais plus visible-
ment ponctué avec une impression basiliaire arquée, très faible
au milieu, se terminant plus profondément de chaque côté; les
élytres ont les stries lisses, purpurines, un peu moins profondes;
les intervalles sont plans, presque lisses; mais tous les tarses sont
dilates. — Kanara, un seul individu.
Eucyrtus pyrozonius. — Long. 7 mill. — Ovatus, medio
valde elevatus, cupreus, valde nitidus, capite prothoraceque
cæruleo variis et auro-micantibus, elytris vittis alternatim
cupreis et cærulescentibus, plus minusve interruptis ornatis;
capite brevi, subtiliter punctulato, fronte antice transversim
sulcata, antennis prothoracis basin haud attingentibus, fuscis,
articulis 4° et 5° minutis, 6 ultimis latis et compressis, prothorace
transverso, basi elytris haud angustiore, antice a basi angustato,
lateribus fere rectis, reflexis, dorso subtiliter punctulato,
margine postico medio paulo lobato et ad scutellum paulo sinuato,
utrinque obliquato-sinuato, angulis posticis obtusiusculis ;
scutello ogivali, polito ; elytris ovatis, basi emarginatis, parum
profunde striatis, striis fere lævibus, postice magis impressis,
intervallis planis, subtilissime punctulatis, apice paulo magis
convexis, subtus cum pedibus piceolo-æneus, nitidus, vage
auroso-micans, lævis, abdomine subtilissime strigoso. — Kanara,
un seul individu.
Ressemble extrêmement à l’Z. multicolor Fairm., de Bornéo,
mais bien plus petit, avec les yeux plus gros, le corselet à côtés
presque droits, plus étroits, à teintes longitudinales et non trans-
versales, les élytres moins larges, à bandes plus entières, les
cuivreuses plus complètes, plus brillantes, le dessous du corps
métallique, bien plus brillant.
PLAMIUS n. g.
Clypeus integer. Oculi prominuli, sat minuti, fere integri.
Antennæ gracilis, sat breves, articulis 5 ultimis crassioribus,
dvelongato. Prothorax transversus, elytris paulo angustior. Elytra
oblongo-ovata, postice levissime ampliata. Prosternum sat latum,
valde arcuatum, apice angustatum, mesosternum sat late et
oblique concavum, processus intercoxalis obtuse ogivalis. Pedes
sat graciles, tarsi subtus dense pilosuli, postici articulo le oblongo,
duobus sequentibus conjunctis æquali, ultimo ceteris conjunctis
æquali, Palpi maxillares articulo ultimo late triangulari.
31
Ce nouveau genre me paraît se ranger près des Zucyrtus dont
il présente une sorte de dégradation avec les antennes et les pattes
plus grêles, les premières à massue peu marquée, les yeux plus
saillants, plus globuleux ; les angles du corselet sont peu marqués,
le mésosternum est moins creusé et la saillie intercoxale plus
obtuse ; les tarses sont plus densément velus.
P. tenuestriatus. — Long. 5 1/2 mill. — Oblongus, sat
convexus, postice levissime ampliatus, fuscus, sat nitidus,
antennis, palpis tarsisque ferrugineis; capite subtiliter densissime
punctato, fere rugosulo, clypeo fere truncato, sutura clypeali
parum distincta, lateribus evidentiore; prothorace longitudine
fere duplo latiore, lateribus postice parallelis, et medio leviter
arcuatis, subtiliter marginatis, dorso subtiliter sat dense, disco
laxius punctato, basi late transversim impresso, margine postico
utrinque late leviter sinuato, angulis posticis fere rectis, anticis
parum productis, valde obtusis; scutello brevi, obtuso; elytris ad
humeros sat angulatis, apice conjunctim obtusis, dorso substriato-
punctulatis, intervallis planis, dense subtilissime punctulatis;
epipleuris integris, basi præsertim sat latis; prosterno antice
asperato, metasterno laxe punctato, abdomine fere lævi, pedibus
magis piceis, rugoso-punctatis. — Belgaum.
STENEUCYRTUS n. g.
Ce genre, voisin des Z'ucyrtus, en diffère par plusieurs carac-
tères. Le corps est allongé, parallèle, les yeux sont médiocrement
écartés, assez convexes, assez gros, fortement échancrés, les
antennes, grèles et assez courtes, atteignent la base du corselet,
les derniers articles sont un peu épais, mais à peine plus larges que
longs, le 2° article est plus long que le 3e, mais non que les 3° et
4e réunis, le dernier article des palpes maxillaires est en triangle
fortement transversal. Le corselet, à peine transversal, est un
peu plus étroit que les élytres. L'écusson est assez grand, triangu-
laire. Les élytres sont allongées, parallèles, assez striées ; les épi-
pleures sont étroites, mais élargies à la base et entières. Le méta-
sternum est un peu plus allongé, les pattes sont courtes, les tarses
grêles.
S. pexicolis. — Long. 6 mill. — Sat elongatus, parallelus,
convexus, fusco-metallescens, parum nitidus, elytris metallicis,
sat nitidis, cupreolis, ad latera et suturam viridibus, sutura ipsa
cœrulea, subtus cum epipleuris, pedibus, antennis et ore piceolo-
rufescens ; capite sat dense punctato, antice transversim fortiter
sulcato et utrinque impresso ; prothorace antice a medio fortiter ac
rotundatim angustato, dorso densissime ruguloso-punctato, basi et
32
lateribus marginato ; scutello punctato; elytris satelongatis, paral-
lelis, parum profunde striato-punctatis, punctis sat grossis, striis
lateribus paulo profundioribus, intervallis vix convexiuseulis,
punctatis, subtiliter transversim plicatulis, intervallo suturali
magis convexo ; subtus punctatus, tibiis anticis apice intus arcua-
tis, tarsis dilutioribus. — Belgaum, un seul individu, en jan-
vier, sur le mur extérieur de la maison forestière.
Cet insecte est remarquable par sa forme étroite qui le fait
ressembler à une Chariotheca, mais le prosternum est arquéentre
les hanches, terminé par une pointe courte et le mésosternum
n’a qu’une impression triangulaire peu profonde.
Camaria angulicollis. — Long. 23 mill. — Elongata, con-
vexa, supra nitidissime chalcea, subtus cum pedibus obscurius
chalcea, capite prothoraceque paulo obscurioribus ; capite parum
dense punctato, sutura clypeali medio recta, utrinque obliquata,
clypeo antice leviter late sinuato, antennis gracilibus, prothoracis
basin valde superantibus, piceo-æneis, nitidis, articulis 4 ultimis
crassioribus, opacis, fuliginosis, articulo 3° quarto vix longiore,
prothorace transversim quadrato, longitudine duplo latiore, dorso
sat laxe punctato,lateribus rectis, parallelis,antice breviterincras-
satis et politis, angulis posticis acutis, anticis obtuse productis;
scutello profundecavato ; elytris ad humeros obtusissime angulato-
elevatis, postice vix sensim ampliatis, apice acuminatis, dorso sat
subtiliter striatulo-punctatis, striis postice latioribus et magis im-
pressis, punctis post medium obliteratis,intervallis planis,Iævibus,
postice leviter convexiusculis et subtilissime alutaceis, intervallo
marginali apice ceteris magis convexo ; subtus alutaceo, prosterno
apice triangulari, acuto, inter coxas sat lato, pedibus nitidis,
punctatis, sat gracilibus, tarsis anticis sat latis, posterioribus
articulo ultimo tenui, primo paulo longiore. — Belgaum.
Cette Camaria est facile à reconnaître à son corselet en carré
transversal, avec les côtés parallèles, les angles postérieurs
aigus et les antérieurs saillants mais obtus ; l’écusson est remar-
quable par sa dépression.
Amarygmus purpureofossus. — Long. 11 mill. —
Oblongo-ovatus, sat fortiter convexus, æneus, nitidus, elytrorum
foveolis purpureis, subtus cum pedibus antennisque fuscus,
nitidus ; capite subtiliter punctato, antice obscuriore et transver-
sim sat fortiter impresso, oculis modice approximatis; protho-
race punctulato, antice arcuatim angustato, margine postico
utrinque leviter sinuato ; scutello punctulato, triangulari, apice
acutiusculo ; elytris oblongo-ovatis, postice vix sensim attenuatis,
apice angustatis, dorso foveolis oblongis seriatim impressis,
33
intervallis subtiliter punctatis ; subtus lævis. — Kanara;
un individu.
Voisin du cupreofossus Fairm., tant pour la forme que pour
la coloration et les fossettes des élytres violettes ; mais le corps
est plus grand, moins fortement convexe, plus oblong, les yeux
sont bien moins rapprochés, le corselet est plus large, les élytres
sont plus longues et plus droites sur les côtés.
Amarygmus cribripennis. — Long. 11 mill. — Ovatus,
convexus, supra orichalceus, valde nitidus, subtus cum pedibus
antennisque fuseus, nitidus; capite dense subtiliter punctato,
oculis sat approximatis, epistomate rufula, antennis sat brevibus,
prothoracis basin parum superantibus, apicem versus vix elatio-
ribus, articulo 3 quarto dimidio longiore; prothorace brevi,
elytris angustiore, antice valde angustato, dorso subtiliter sat
dense punctulato, margine postico utrinque late sinuato, angulis
fere obtusis; scutello triangulari, lævi; elytris oblongo-ovatis,
postice angustatis, dorso seriatim foveolatis, nullo modo striatulis,
intervallis subtiliter sat dense punctulatis; subtus subtiliter
punctatus, tarsis piceis. — Belgaum, de février à avril, volant
à la lumière.
Voisin de l’A. cupreofossus Fairm., du Tonkin, mais plus
grand, plus oblong, avec les fossettes des élytres concolores.
Dietysus ænescens. — Long. 5 mill. — Ovalis, postice et
antice fere æqualiter angustatus, virescenti-æneus, nitidus ; capite
cuprascente, punctulato, clypeo et labro ferrugineis, oculis magis
approximatis; prothorace elytris parum angustiore, brevi,
subtiliter punctulato, margine postico utrinque sinuato; elytris
punctato-striatis, intervallis fere planis, punctulatis, striis apice
et ad latera paulo magis impressis; subtus concolor, pedibus
piceis, femoribus basi, tibiis apice et tarsis piceo-rufescentibus.
— Kanara, un seul individu en mauvais état.
C’est la plus petite espèce du genre Dietysus.
ANACYCUS n. g.
Ce nouveau genré est extrêmement voisin des Dietysus dont
il se distingue par un corps oblong, subparallèle, en forme de
bateau renversé, très convexe; le prosternum est fortement
arqué, terminé inférieurement en pointe très courte, le mésoster-
num est quadrangulaire, fortement trisillonné, brusquement
tronqué et un peu échancré à l’extrémité avec les angles saillants;
la saillie intercoxale est triangulaire, un peu pointue au lieu
d’être large et tronquée ; les yeux, les palpes sont les mêmes, les
ANNALES DE LA SOC, ENTOM, DE BELGIQUE; T. XL, 3
34
antennes sont plus courtes et bien plus grêles, les épipleures sont
plus étroites, le ler article des tarses postérieurs est presque plus
long que les autres réunis.
Anacycus navicularis Fairm., Ann. Soc. Belg., 1864, 26
(Dietysus). — Long. 6 1/2 à 8 mill. — Oblongo-elongatus, sub-
parallelus, convexus, nigro-fuscus nitidus, antennis tarsisque
picescentibus ; capite antice punctulato; prothorace lævi, longi-
tudine plus duplo latiore, basi elytris vix angustiore, a basi antice
arcuatim angustato, dorso dense sat subtiliter punctato, margine
postico utrinque levissime late sinuato, angulis posticis vix rectis,
obtusiusculis ; scutello triangulari. lævi; elytris ovato-oblongis,
ad humeros et apice rotundatis, substriato-punctatis, striis disco
haud impressis, ad suturam magis impressis, intervallis subtiliter
punctulatis, fere planis; subtus fere lævis, lateribus punctatis. —
Belgaum, assez commun de décembre à mai; une fois sur l’A7-
bizaia odoratissima Benth.; aussi au Bengale.
Anacycus alternepictus. — Long. 8 mill. — Præcedenti
forma simillimus, sed aliter coloratus, metallicus, nitidus, pro-
thorace cæruleo et cupreo transversim fasciato, elytris longitudi-
naliter cæruleo et purpureo alternatim vittatis; capite similiter
colorato, subtiliter punctulato, antennis piceis, apice paulo cras-
satis, prothorace sat dense subtiliter punctulato; elytris sub-
striato-punctatis, punctis majoribus, striis postice et ad suturam
paulo magis impressis, intervallis planis, subtilissime punctu-
latis, subtus cum pedibus subeærulescenti-fuscus, modice nitidus,
lateribus punctulatus, metasterno lateribus rugoso. — Belgaum,
en avril et mai.
Anacycus decurvatus. — Long. 4 mill. — Ovatus, postice
attenuatus, valde convexus, fusculo-æneus, nitidus, antennis
tarsisque piceis; capite vix punctulato, prothorace subtiliter
punctulato, valde transverso,elytris vix angustiore, antice angus-
tato, lateribus fere rectis, subtiliter marginatis, margine basali
vix sensim bisinuato; scutello triangulari, lævi; elytris seriatim
punctatis, vix substriatis, ad latera et apice evidentius inter-
vallis planis, subtilissime punctatulis, striola 5° basi breviter
striata; subtus cærulescenti-fuscus, subopacus, pedibus fusco-
ænescentibus, tarsis rufo-piceis. — Belgaum, deux individus, en
mars et mai.
Cet insecte a un faciès différent des précédents par sa forme
courte et ovalaire qui le fait ressembler à un Dietysus, mais les
antennes sont courtes et épaisses, leur 2° article est presque aussi
long que îe ler, et la base du corselet n’est pas bisinuée nette-
ment.
35
Strongylium aratum. — Ressemble beaucoup au 5. #acr0ps
Wied., du Bengale, pour la coloration et la sculpture, en diffère
par la taille plus faible, les yeux contigus en avant, très saillants
en dehors, les antennes grêles, atteignant le milieu du corps,
ne grossissant qu’à peine vers l’extrémité, et le corselet moins
rétréci en avant. Les élytres ont les séries de fossettes plus
prolongées après le milieu et sur les côtés, et les stries qui les
remplacent à l'extrémité sont plus profondes ; le dessous du corps
est également d’un brun bleuâtre foncé ainsi que les pattes,
mais très brillant, les côtés du prosternum sont rugueux, ceux
de la poitrine très ponctués, l'abdomen est à peu près lisse. —
Kanara, 2 individus.
Strongylium duricolle. — Long. 14 mill. — Forme, colo-
ration et sculpture du S. gratum, mais un peu plus grand, plus
bleuâtre, plus foncé, le corselet est rétréci tout à fait près des
angles postérieurs, plus ponctué, ayant un sillon longitudinal
large, assez profond, une fossette de chaque côté sur le disque et
une autre impression oblique de chaque côté à la base, les bords
antérieur et postérieur sont un peu plus relevés; l’écusson est
plus triangulaire, très ponctué; les élytres sont à peu près sem-
blables avec Les fossettes plus grandes; les pattes sont concolores.
— Kanara. un seul individu.
Strongylium dorsatum. — Long. 8 1/2 mill. — Oblongo-
elongatum, fusco-metallescens, nitidum ; capite dense punctulato,
oculis parum approximatis, antennis corporis medium haud attin-
gentibus, gracilibus, basi paulo dilutioribus, articulis 5 ultimis
paulo crassioribus, prothorace elytris fere dimidio angustiore,
fere quadrato, antice vix sensim attenuato, dorso sat dense punc-
tato, medio longitudinaliter obsoletissime impresso, margine
postico anguste elevato; seutello sal late impresso; elytris ad
humeros sat angulatis, post medium levissime ampliatis, crenu-
lato-striatis, striis modice profundis, basi fortius punctatis, ad
suturam quadriimpressis, impressionibus parum profundis, inter-
striis parum, ad latera fortius convexis; subtus cum pedibus cæru-
leum, ano rufescente, tarsis piceis. — Kanara, un seul individu.
Par les impressions des élytres ce Sérongylium se rapprocheraït
du gratum et mieux de l’imbreum, mais le corselet n'a, au
milieu, qu’un sillon à peine distinct, les antennes sont grêles et
les impressions des élytres sont plus nombreuses; il y a même,
vers la base, un vestige d’une 5° impression. La tête est presque
aussi large que le corselet, dont les côtés sont droits. La colora-
tion de l’abdomen est différente.
Coœlolophus æquecostatus. — Long. 8 1/2 mill. — Sat elon-
36:
gatus, subparallelus, convexus, piceo-fuseus, subopacus, elytris
paulo nitidulis, glaber ; capite subtiliter ruguloso, medio sulcato,
oculis, magnis, antice contiguis ; prothorace transverso, elytris
angustiore, dorso punctato-rugoso, medio sat late canaliculato,
disco utrinque obsolete foveolato, basi utrinque oblique im-
presso, lateribus medio obtuse angulato, margine postico elevato,
angulis posticis acutiusculis, scutello triangulari basi impresso;
elytris multicostatis, costis æqualibus, lævibus, 2 primis paulo
magis elevatis, interstitiis fortiter punctato-crenatis, sutura ele-
vata; subtus magis piceus, nitidulus, cum pedibus subtiliter pu-
bescens, pectore lateribus punctato. — Kanara, un individu.
Se distingue facilement de ses congénères par sa taille plus
faible et ses élytres à côtes également saillantes tandis que chez
les autres espèces elles sont alternativement plus carénées. Le
C. opacus Fairm., du Tonkin, qui s’en rapproche, présente les
2° et 4° côtes plus saillantes que les autres ; il est en outre beau-
coup plus grand.
Allecula semicaligata. — Long 17 mill. — Elongata, con-
vexa, postice haud attenuata, castaneo-picina, capite prothora-
ceque opacis, elytris castanescenti-lutosis, nitidis, sat dense
tenuiter griseo-pubescens; capite subtiliter rugosulo, antice
deplanato, labro magno, medio sinuato, antennis filiformibus,
corpore parum brevioribus, lutosis, articulo 3° quarto valde
breviore ; prothorace parum transverso, elytris angustiore, antice
a basi angustato, margine antico rotundato, dorso densissime
subtiliter ruguloso-punctato, medio linea obsoletissima impresso,
basi tenuiter marginato,angulis obtusis ; scutello fere triangulari,
apice subrotundato, subtilissime punctulato; elytris elongatis,
apice obtusis, sat fortiter punctulato-striatis, intervallis suturam
versus convexis, extus fere planis, densissime ac subtilissime
punctulatis; subtus nitidior, abdomine cæruleo paulo micante,
segmentis 2 ultimis infuscatis, nitidioribus, pedibus rufo-testaceis,
femoribus apice et tibiis basi fuscis. — Kanara, un seul individu.
Cette espèce est la plus grande et surtout la plus robuste du
groupe indien. Elle ressemble assez à la punctatella Fairm., mais
le corps n’est pas atténué en arrière, il est moins étroit, les pattes
sont moins grandes, la coloration générale est presque sembable,
les élytres sont bien plus finement ponctuées, les pattes ressem-
blent plus à celles de l’arthritica.
Allecula punctatella Fairm. — Les individus de Belgaum
sont plus grands que ceux du Bengale, 15 mill. — Quelques
individus en avril, sous les pierres.
Allecula arthritica. — Long. 13 mill. — Forme et colora-
87
tion de la précédente, mais le dessus du corps est plus foncé,
brunâtre, les pattes sont grandes et robustes avec les genoux
d’un brun noirâtre, le corselet est plus convexe, les élytres sont
à peine atténuées en arrière, plus pubescentes, les intervalles
des stries sont moins convexes, presque lisses; la ponctuation du
dessous du corps est à peine distincte. — Belgaum : mars et mai,
volant à la lumière ou dans les bois.
Allecula filicornis. — Long. 12 mill. — Voisine des précé-
dentes, mais un peu plus petite et surtout plus étroite et plus
atténuée en arrière, la tête est plus finement ponctuée, les
antennes très filiformes, beaucoup plus grêles et un peu plus
longues ; le corselet en cône tronqué, est finement et densément
ponctué, le bord postérieur est assez fortement bisinué et la base
présente une impression à chaque sinuosité ; l’écusson est densé-
ment ponctué, en triangle émousse à l’extrémité, les élytres sont
allongées, convexes, très atténuées et un peu acuminées à l’ex-
tremite, les stries sont profondes, lisses, ainsi que les intervalles
qui sont assez convexes. La coloration est en dessus, d’un
brunâtre un peu rougeâtre clair, à peine brillant, le dessous est
d’un brun de poix très brillant, presque lisse, les pattes et les
antennes ainsi que les palpes sont d’un roussâtre très clair, les
crochets des tarses sont bruns. — Belgaum; quelques individus
pendant les pluies.
Allecula arcuatipes. — Long. 12 mill. — Sat elongata,
convexa, postice parum attenuata, rufescenti-picea, modice
nitida, pubescens, capite prothoraceque obscurioribus, subtus
fusco-picea, nitida, pedibus cum antennis ferrugineis; capite
subtiliter rugosulo, ore ferrugineo, antennarum articulo 3e quarto
haud longiore ; prothorace elytris valde angustiore, subquadrato-
globoso, antice cum angulis rotundato, dorso dense punctato-
rugosulo; elytris oblongis, ad humeros sat rotundatis, medio
paulo ampliatis, postice angustatis, sat fortiter crenato-striatis,
punctis post medium obsolescentibus, intervallis convexiusculis,
basi lævibus, postice obsolete coriaceis; pectore dense punctato,
medio læviore, abdomine subtiliter punctato, pedibus sat validis,
femoribus crassis, tibiis intermediis sat fortiter arcuatis. —
Kanara, un seul individu mal conservé.
Cette espèce est assez remarquable par la forme du corselet
qui est presque globuleux et par les tibias intermédiaires assez
fortement arqués, les autres droits. Ressemble un peu à piceata
Fairm., qui a les tibias intermédiaires légèrement arqués, mais
dont le corselet n’est pas globuleux.
Allecula basitibialis. — Long. 11 mill, -: Forme de
38
l'A. tenuis, mais plus grande, moins brillante, d’une coloration
moins foncée sur les élytres, plus foncée sur le corselet et la tête
qui sont presque mats ; le corselet est plus allongé, atténué dès la
base, presque aussi long que large, couvert d’une ponctuation très
fine, ruguleuse, sans ligne élevée médiane; les élytres ont les
stries bien marquées, plus étroites, plus finement crénelées
jusqu’après le milieu, les intervalles sont plus largement con-
vexes, à ponctuation excessivement fine; le dessous du corps est
brun chez le G\, rougeâtre chez la Q avec les côtés plus clairs;
les tibias antérieurs sont faiblement arqués, les postérieurs sont
bruns à la base. — Kanara.
Chez le G' les yeux sont presque contigus en avant et la colo-
ration est plus foncée.
Allecula brachydera. — Long. 7 mill. — Oblonga, postice
haud attenuata, convexiuscula, fulvo-pubescens, castanescens,
parum nitida, antennis, palpis pedibusque paulo dilutioribus;
capite densissime punctulato, inter antennas leviter transversim
impresso, oculis sat distantibus, antennis sat gracilibus, corporis
medium fere attingentibus, articulo 3° quarto æquali; prothorace
brevi, valde transverso, capite latiore, elytris vix angustiore,
antice rotundatim angustato, dorso dense subtilissime vix
distincte punctulato, basi medio obsolete brevissime sulcatulo,
utrinque sat fortiter sinuato, angulis posticis rectis, anticis
rotundatis; scutello punctulato, apice obtusissime rotundato,
fere truncato; elytris oblongis, apice paulo angustatis, modice,
punctato-striatis, intervallis vix convexiusculis, subtilissime
strigosulo-punctulatis; subtus dense punctulata, pectore lateribus
rugosulo-punctatis, pedibus mediocribus, tarsis posticis articulo le
ceteris conjunctis paulo longiore, anterioribus sat latis, articulo
penultimo sat late lamellato, ceteris tarsis leviter unilamellatis.
— Belgaum; assez rare, pendant les pluies; trouvé aussi sous
les écorces d’un Z'ugenia et d’un Acacia en décembre et janvier.
Cet insecte est remarquable par son corselet large, fortement
arrondi en avant, à peine plus étroit que les élytres, les côtés un
peu rentrants vers la base, quoique presque parallèles ; les yeux
sont assez écartés, les tarses peu lamellés. Ce sera le type d’un
nouveau genre.
Allecula ellipsodes. — Long. 8 mill. — Ovatulo-oblonga,
antice et postice æqualiter angustata, sat convexa, picea, nitidula,
cinereo-pilosula, subtus magis rufo-picea, antennis, palpis pedi-
busque rufo-testaceis ; capite brevi, densissime punctulato, inter
antennas transversim impresso, labro lato, fere lævi, cum episto-
mate rufescente, antennis gracilibus, corporis medium attingen-
39
tibus, articulo 3° sequenti æquali; prothorace transverso, elytris
paulo angustiore, antice a basi angustato, lateribus parum
arcuatis, dorso densissime subtiliter punctulato; scutello trian-
gulari, dense punctato; elytris oblongo-ovatis, medio leviter
ampliatis, ad humeros late rotundatis, dorso sat fortiter punctu-
lato-striatis, intervallis leviter convexis, densissime subtiliter
punctulatis; pectore lateribus valde punctato, abdomine lateribus
strigosulo, femoribus validis, tarsis articulis 2 penultimis lamel-
latis. — Belgaum; deux individus en juin.
Cette espèce et la suivante diffèrent des Allecula précédentes
par la forme du corselet qui est plus trapézoïdal, plus large à la
base ; l’ensemble du corps est plus ovalaire et les lamelles des
tarses sont moins développées.
Allecula diluta. — Long. 8 mill. — Ressemble à la
précédente, mais plus étroite, les élytres atténuées en arrière dès
le milieu; la coloration est beaucoup plus claire, d’un roux
testace avec les fémurs plus pâles, un peu brunis aux genoux,
les yeux sont plus rapprochés, les antennes moins filiformes, le
3e article un peu plus court que le 4°, le dernier un peu oblong-
ovalaire, tronqué obliquement; le corselet moins large, moins
densément ponctué, ayant le bord postérieur bisinuéet très impres-
sionné, l’écusson tronqué, les élytres à stries crénelées, les
intervalles à ponctuation bien moins fine, peu serrée ; les 4 tibias
antérieures sont légèrement arqués, et les 2 avant-derniers
articles des 4 tarses antérieurs sont lamelles, les postérieurs
n'ayant que le pénultième lamellé. — Belgaum; un seul
individu.
CISTELOPSIS n. g.
Les insectes de ce nouveau genre ressemblent à de petites
Cistela, comme C. (Zsomira) murina, mais leurs antennes sont
plus épaisses, les yeux plus gros et saillants et les tarses ont
l'avant dernier article lamellé, le précédent un peu prolongé
en dessous, ce qui les rapproche des AZ/ecula dont le faciès les
éloigne, le corselet étant très court et aussi large que les élytres.
Cistelopsis rufina. — Long. 4 mill. — Oblongo-elliptica,
parum convexa, testacea, nitidula, fulvido-pilosella; capite dense
punctato, ante oculos transversim sulcato, labro nitidiore, lævi,
antennis validis, nigris, articulis 4 primis testaceis, gracilibus,
2° breviter ovato, 3° quarto vix longiore; prothorace elytris haud
angustiore, brevi, a basi antice valde angustato, dorso dense
rugosulo-punctato, basi valde bisinuato, angulis posticis acutius-
culis ; scutello brevi, obtuso punctulato; elytris subtiliter dense
40
ruguloso-punctatis, subtilissime lineolatis. — Belgaum, un seul
individu, en battant les branches d’arbres.
Cistelopsis validicornis. — Long. 6 mill — Ovato-
oblonga, sat convexa, rufo-testacea, nitidula, griseo-pubescens,
abdomine apice infuscato, antennis nigris, basi rufo-testaceis ;
capite antice attenuato, subtilissime punctulato, antice et
summo transversim impresso, oculis magnis, convexis, sat
approximatis, palpis maxillaribus articulo altimo gracili, sat
acuto, antennis validis, articulis ab articulo 4 paulo triangu-
laribus, apice angulatis, 3° sequenti breviore et graciliore;
prothorace transverso, elytris haud angustiore, a basi arcuatim
fortiter angustatis, dorso subtilissime ac densissime ruguloso-
punctato, angulis posticis acutis, margine antico cum angulis
rotundato; elytris oblongo-ovatis, medio ampliatis, ad humeros
valde rotundatis, subtiliter dense rugosulis, subtiliter punctu-
lato-substriatis; subtus dense subtiliter rugosula, tarsis elon-
gatis, articulo 1° ultimo paulo longiore. — Belgaum, un seul
individu, en battant des branches d’arbres.
Forme de l’Zymenalia rufipes, mais antennes plus courtes,
robustes et yeux plus rapprochés.
Cistelomorpha calida All., Vaturaliste, 1894, 153. — Long.
11 à 12 mill. — Cette espèce ressemble extrêmement à la
C. melanopyga Fairm., du Tonkin, et n’est pas facile à distinguer.
Cependant elle est un peu plus grande, d’un jaune plus roussâtre,
la tête est moins étroite, le corselet un peu plus arrondi sur les
côtes avec les angles postérieurs un peu moins droits, l’écusson
moins triangulaire, plus arrondi à l’extrémité et les élytres à
stries plus profondes, le 3e intervalle pas plus large que les
autres. — Madura.
Il est probable que les C. nigropicta et nigromaculata AI]. sont
des variétés non de la calida, mais de la trabeata Fairm.
Cistelomorpha nigrolineata All. est la variété fusco-lineata
Fairm. de la C. avillaris.
Cistelomorpha kumeralis AIl., 1. e., 153, est remarquable par
sa coloration rougeâtre, les élytres ayant chacune une grande
tache noire presque carrée à la base des élytres sans toucher les
bords ni la suture et une autre sur la suture avant l'extrémité et
fort variable. Elle est aussi de Madura; j’en possède deux indivi-
dus provenant du voyage de Sonnerat et de l’ancienne collection
Serville.
Lagria bimarginata. — Larg. 7 mill. — Oblongo-elongata,
postice leviter ampliata, fusca, parum nitida, prothorace basi et
antice anguste rufo-marginato, elytris nitidioribus, piceo-metal-
41
licis, humeris et sutura anguste paulo rufescentibus, femoribus
basi rufo-testaceis; capite sat fortiter punctato-rugosulo, inter
antennas transversim profunde impresso, clypeo rufescente,
læviore, labro crasso, nitido, antennis sat gracilibus, corporis
medium fere attingentibus, articulo ultimo duobus præceden-
tibus conjunctis paulo longiore ; prothorace transversim quadrato,
lateribus fere rectis, dorso punctato-rugoso, medio obsolete
impresso, basi marginato; scutello dense punctulato, apice
rotundato; elytris ovato-oblongis, postice ampliatis, apice
obtusis, dorso dense punctatis et transversim subtiliter strigosulis,
disco et suturam versus vage longitudinaliter impressis, basi ad
scutellum convexo-elevatis, ante humeros impressis, his paulo
elevatis et leviter angulatis. — Madura, un seul individu.
Le corselet presque carré-transversal, à côtés presque paral-
lèles, à disque impressionné, rend cette espèce facile à recon-
naître, mais je ne connais pas de formes analogues à lui
comparer.
LAGRIOCERA n. g.
Ce nouveau genre est très voisin des Zagria, les hanches
antérieures sont saillantes, contiguës ; mais les yeux sont grands,
assez rapprochés, échancrés en avant, les antennes ont une
conformation très différente, elles sont courtes, dépassant à peine
la base du corselet, assez épaisses dès la base, grossissant peu à
peu, mais assez fortement vers l'extrémité, les articles 4-10 forte-
ment transversaux, le dernier aussi long mais plus épais que les
4 précédents, creusé en dessous avec le bord de cette cavité
angulé ; le corselet est court, les élytres sont striées, angulées
aux épaules, un peu élargies en arrière, les pattes assez grêles,
le pénultième article à peine plus large que les autres.
Lagriocera cavicornis. — Long. 5 mill. — Oblonga, con-
vexiuscula, nitidula, dilute piceola-castanea, antennis fuscis, basi
piceolis, sat subtiliter dense pilosula; capite brevi, subtiliter
rugosula, inter antennas transversim sulcato, prothorace trans-
verso, lateribus leviter rotundato, dorso dense punctato-rugosulo ;
scutello triangulari, subtiliter rugosulo; elytris ad humeros parum
angulatis, dorso sat subtiliter punctato-striatulis, striis apice
parum obsolescentibus, intervallis vix convexiusculis, transversim
subtiliter rugosulo-plicatulis; subtus dense punctata, femoribus
nitidis, tibiis pilosulis, minus nitidis. — Belgaum; un seulindividu.
Cet insecte est remarquable par ses antennes dont les articles
sont larges et transversaux et le dernier creusé en dessous. Les
hanches antérieures sont saillantes, contiguës et le mésosternum
est extrêmement étroit.
42
HETEROGRIA n. g.
Ce nouveau genre a toute l’apparence d’une Zagria, mais les
hanches antérieures sont à peine séparées par une mince lame,
les yeux sont plus rapprochés, le corselet est transversal, forte-
ment arrondi sur les côtés, les antennes, assez grêles, dépassent
un peu la base du corselet, le 3° article est aussi long que chacun
des suivants, les derniers grossissent peu à peu, le 11° est aussi
long que les 3 précédents réunis, le chaperon est largement sinué,
le labre assez grand, le dernier article des palpes maxillaires
paraît épais et très obtus; les élytres sont striées, angulées aux
épaules.
Heterogria punctatissima.— Long.7 mill. — Oblonga, pos-
tice ampliata, sat convexa, squalide fulvida, capite prothoraceque
obscurioribus, nitidula; capite fere rugoso-punctato, inter oculos
impresso, basi parum angustato, oculis sat magnis, antice vix
sinuatis; prothorace transverso, capite haud, elytris valde
angustiore, antice et postice æqualiter angustato, lateribus rotun-
dato, dorso densissime punctato, basi leviter marginato, angulis
omnibus obtuse rotundatis; scutello fere lævi, obtuse truncatulo;
elytris ad humeros rotundatim angulatis, post medium paulo
ampliatis, dorso crenulato-striatulis, intervallis vix convexius-
culis, dense punctulatis et transversim subtiliter plicatulis; subtus
punctulata, mesosterno angustissimo, genubus paulo fumatis. —
Belgaum ; un seul individu, fin juillet.
Heterogria oculata. — Long. 51/2 mill. — Ressemble
beaucoup à la précédente et l’on pourrait croire que c’est le
à cause de la longueur du dernier article des antennes qui est
presque aussi long que les 5 précédents réunis; les yeux sont
aussi un peu plus grands, et plus rapprochés sur le front. Le
corselet est moins arrondi sur les côtés avec les angles posté-
rieurs plus droits; les élytres sont plus finement striées, les stries
sont plus larges, paraissent un peu brunâtres au fond, les
intervalles présentent la même sculpture. — Belgaum; un seul
individu en juin.
Heterogria quadraticollis. — Long. 4 1/2 à 5 mill. — Forme
et coloration des précédents, mais plus petite, avec les yeux moins
rapprochés, les antennes à dernier article aussi long seulement
que les 3 précédents réunis, le corselet à bords latéraux à peine
arqués, presque aussi large à la base qu’en avant, mais cependant
un peu atténué en arrière, à ponctuation semblable; l’écusson est
lisse, triangulaire ; les élytres sont striées de la même manière,
mais les intervalles sont moins rugueux et présentent des points
43
plus gros très écartés. — Belgaum, en mai, en battant les
branches d'arbres.
Heterogria sternalis. — Long. 3 mill. — La plus petite espèce
du groupe, forme analogue et coloration semblable; mais les ély-
tres sont plus courtes, plus angulées aux épaules; les stries sont
plus fortement ponctuées, les intervalles sont presque lisses avec
quelques points très écartés; les antennes sont assez robustes,
assez courtes, ne dépassant guère la base du corselet, grossissant
un peu vers l'extrémité, à articles presque carrés, le dernier
épais, à peu près aussi long que les 3 précédents réunis; le
corselet est court, un peu atténué en arrière, densément ponctué;
la tête est ponctuée avec une impression entre les yeux, enfin
le prosternum est notablement plus large entre les hanches. —
Belgaum; un seul individu en mai.
Casnonidea brevicollis. — Long. 7 4/2 mill. — Sat elon-
gata, rufa, nitida, elytris angustissime fusculo marginatis, anten-
nis, palpis pedibusque piceis; capite fere lævi, inter oculos puncto
impresso, inter antennas profunde transversim sulcato, clypeo
parce longe pilosulo; antennis medium corporis haud attingen-
tibus, articulo 3e quarto haud longiore, ultimo tribus præceden-
tibus conjunctis vix breviore; prothorace elytris valde angustiore,
latitudine haud longiore, transversim, antice rotundatim angus-
tato, dorso vix distincte laxe punctulato, basi sat fortiter margi-
nata et intus transversim profunde sulcata, angulis posticis
exsertis ; scutello apice fere truncato; elytris oblongo-elongatis,
ad humeros angulatis, post medium levissime ampliatis, striato-
punctatis, striis parum impressis, fere crenatis, apice fere profun-
dioribus, intervallis convexiuseulis, alternatim punctis distantibus
impressis; subtus punctulata, metapleuris rugose punctatis, pedi-
bus gracilibus, pilosulis. — Belgaum, un seul individu en battant
les arbres, en mai.
Ressemble assez à ©. terminata Fairm., du Tonkin, mais le
corselet est bien plus court et les élytres n’ont pas de taches api-
cales.
Macratria diversipes. — Long. 3 1/2 mill. — Elongata,
gracilis, picea, sat dense griseo-pubescens; capite rufescente,
læviore, nitidiore, fere lævi, palpis antennisque rufescentibus,
his prothoracis basin paulo superantibus, articulis 3 ultimis paulo
crassioribus et fumatis; prothorace ovato, postice attenuato,antice
rotundatim angustato, densissime punctulato, basi breviter rufes-
cente; scutello fere semiratandato, punctulato; elytris elongatis,
parallelis, substriolato-punctatis, fere crenulatis, intervallis sub=
44
seriatim pilosulis; pedibus rufescentibus, posterioribus fumatis.
— Belgaum, au commencement d’août, un seul individu.
Voisine de 4. concolor Laf., mais un peu plus grande, avec la
coloration plus foncée, les antennes plus longues, l’abdomen
concolore et les fémurs assez dilatés.
Macratria infima. — Long. 2 mill. — Voisine de la précé-
dente, mais bien plus petite et ressemblant à un Anéhicus
allongé; coloration noirâtre, à pubescence grise, antennes rousses,
plus courtes, grêles à la base, les 3 derniers articles un peu
rembrunis, formant presque une massue ; corselet à peine atténué
vers la base, rétréci tout à fait en avant, à ponctuation peu
distincte, élytres allongées, presque parallèles, à épaules assez
effacées, à lignes finement ponctuées, ne formant pas de véritables
stries, sauf la suturale qui est bien marquée, la pubescence
ne formant pas de lignes comme dans l'espèce précédente ; dessous
et pattes concolores, ces dernières assez robustes. — Belgaum,
en mars, un seul individu.
Xylophilus armipes. — Long. 3 mill. — Oblongo-elonga-
tus, sat fortiter convexus, rufo-ferrugineus, parum nitidus, sub-
tiliter dense sericans ; capite sat brevi, fronte subtilissime dense
punctulata, oculis magnis, grosse granulatis, antice parum distan-
tibus, antennis validis, corporis medium fere attingentibus,
apicem versus haud sensim crassioribus, articulo ultimo majore,
oblique truncato, apice acuminato, articulo 2 tertio paulo bre-
viore, hoc quarto vix breviore, articulis ultimis paulo triangulari-
bus; prothorace subquadrato, elytris angustiore, lateribus paral-
lelis, ad angulos anticos vix arcuatis, margine postico utrinque
sinuato, angulis posticis breviter retroproductis; scutello truncato,
haud transverso; elytris oblongis, medio vix ampliatis, dorso medio
paulo elevatis, lateribus et apice valde declivibus, basi utrinque
valde elevato-convexis, dein transversim depressis, dorso subtilis-
sime dense punctulatis, apice fere truncatis; subtus cum pedibus
concolor, his sat validis, sat elongatis, tibiis anticis intus medio
acute angulatis. — Belgaum, deux individus en mars.
Cette espèce est assez remarquable par l’armature des tibias
antérieurs, qui est sans doute sexuelle; mais l’un des 2 individus
est tellement incomplet qu'on ne peut rien préciser à ce sujet.
Xylophilus scapularis. — Long. 3 mill. — Oblongus, sat
couvexus, fusco-niger, parce griseo-pilosulus, elytris utrinque
basi macula rufa arcuata, ab humero incipiente, suturam haud
attingente et vitta suturali, ante apicem utrinque expansa densius
griseo-pilosula ornatis; capite convexiusculo, punctulato, oculis
mediocribus, haud globosis, antennis validis, pilosulis, corporis
45
medium attingentibus, articulis penultimis paulo brevioribus,
ultimo pallido, sat acuminato; prothorace paulo transverso,
elytris valde angustiore, antice sat abrupte angustato, dorso
punctato, medio transversim impresso ; elytris oblongo-ovatis, ad
humeros angulatis, post medium angustatis, dorso sat fortiter,
sat dense punctatis, ad plagam rufam humeralem paulo elevatis,
dein transversim leviter depressis ; subtus cum pedibus concolor,
tarsis rufis, femoribus posterioribus incrassatis. — Belgaum, un
seul individu, fin juillet.
Bien distinct par sa coloration, ses fortes antennes, sa ponctua-
tion et ses fémurs postérieurs épais avec tous les tarses roux.
Xylophilus rufinus. — Long. 1 à li/2 mill. — Oblongo-
ovatus, sat convexus, rufus, nitidulus, pube albido-grisea sat
lense vestitus, sericans; capite convexo, oculis nigris, antennis
crassiusculis, apicem versus crassioribus; prothorace capite
elytrisque angustiore, subquadrato, antice abrupte angustato,
dorso dense subtiliter punctato; elytris oblongo-ovatis, ad
humeros angulatis, dorso dense punctatis, post basin transversim
levissime depressis; femoribus posticis interdum infuscatis ;
G' capite infuscato, oculis magnis, magis approximatis, antennis
crassioribus, Q capite concolori, minore, oculis minoribus, distan-
tibus. — Belgaum ; peu commun, décembre, février, juin; le plus
souvent pris à la lampe, 2 fois en battant des branches d’arbres.
Ressemble extrêmement au populneus, même forme et même
coloration, mais avec les antennes moins longues, moins épaisses,
non cylindriques, grossissant un peu vers l'extrémité, le corselet
plus carré, moins large.
Scraptia pulicaria. — Long. 2 mill. — Elongata, parum
convexa, tota dilute fulva, nitidula, subtiliter pubescens, oculis
nigris; capite paulo triangulari, convexiusculo, antennis
brevibus, prothoracis basin vix superantibus, basi sat gracilibus,
oculis profunde emarginatis, prothorace capite latiore, elytris
angustiore, longitudine plus duplo latiore, antice valde angustato,
lateribus a basi antice arcuatis, angulis anticis nullis, dorso lævi,
basi utrinque foveolato, margine postico recto, angulis fere
rectis; elytris elongatis, apice acuminatis. — Belgaum; commune
de fevrier à avril, volant le soir à la lumière. Les G' paraissent
un peu plus grands et d’une teinte plus foncée à l'extrémité des
élytres, à l’état vivant.
Formicomus rufopiceus. — Long. 3 à 3 1/4 mill. —
Ressemble extrêmement au pedestris, mais notablement plus petit
et un peu plus étroit, la tête et le corselet d’un rougeâtre plus ou
moins obscur, les élytres d’un noir faiblement bleuâtre, plus
46
rétrécies à la base, n’ayant pas de bande transversale rougeatre
après la base, mais parfois très étroitement rougeâtres à la base
même; la tête est plus ponctuée en avant, le corselet moins
dilaté dans sa partie antérieure ; chez le G' les fémurs antérieurs
sont munis en-dessous d’une petite épine fine. — Belgaum,
commun pendant les pluies en fauchant au filet, rare auparavant.
Mecynotarsus dorsovarius. — Long. 2 à 2 1/1 mill. —
Oblongus, postice leviter ampliatus, pallide rufescens, nitidus,
subtiliter pubescens, elytris macula dorsali communi fumata,
plus minusve extensa, interdum obsoleta aut deficiente ; fronte
subtiliter punctulata, oculis modice prominulis; prothorace valde
convexo, lateribus fortiter rotundato, basi breviter constricto,
dorso subtilissime punctulato, cornu antico rufescente, antice
attenuato, lateribus subtiliter denticulato et anguste piceolo-
marginato, basi constricto, supra sat fortiter punctato et basi
lineolato; elytris basi sat angulatis, medio paulo ampliatis, apice
fortiter rotundatis, dorso sat dense punctatis; pedibus antennisque
pallidioribus. — Belgaum; commun en mai sur les bords de la
rivière Panda, tres agile.
Voisin du nanus Laf., mais ce dernier est presque parallèle
avec les élytres ayant une tache latérale près des épaules et une
fascie apicale commune; sa taille est aussi plus petite. Le
M. fragilis Laf., également plus petit, a aussi les élytres
subparallèles, mais unicolores.
Anthicus grossepunctatus. — Long. 2 1/2 mill. — Oblon-
gus, rufus, nitidus, pilis pallidis sat longe hirtulus, elytris fuscis,
basi piceis, utrinque vitta transversali postbasali, suturam haud
attingente et macula anteapicali rufo-flavis; capite breviter
ovato, prothorace haud latiore, sat dense punctato, postice arcua-
tim angustato, antennis apice vix sensim crassioribus et paulo
fumatis, prothoracis basin attingentibus, hoc ovato, antice sub-
globoso, basi valde angustato, fovea pleurali adscendente, dorso
fortiter punctato, basi tenuius et dilutiore, parte antica medio
subtilissime ac breviter sulcatula ; elytris ovatulis, postice paulo
ampliatis, apice separatim rotundatis, dorso parum dense grosse
punctatis, lateribus, apice et plaga transversali postbasali minus
punctatis, sutura postice paulo elevata; metasterno et abdomine
piceolis, femoribus apice cum tibiarum basi castaneis, femoribus
set elevatis. — Belgaum, un seul individu, en décembre.
Cet Anthicus est remarquable par sa ponctuation assez
grosse, peu serrée, visible surtout sur le milieu des élytres; le
corselet est globuleux en avant, fortement rétréci à la base et la
partie antérieure densément et moins grossement ponctuée, pré-
47
sente au milieu un sillon assez court, peu distinct. Les flancs du
corselet ont une forte impression qui remonte jusqu’au bord
externe qu’elle entame un peu comme chez l’A. Mystii Lap., du
Bengale.
Anthicus trabeatus. — Long. 3 mill. — Oblongus, parum
convexus, fulvus, parum nitidus, pilis sericeo-pallidis dense
pubescens, elytris paulo post medium plaga nigra sat lata
communi picea, marginem attingente, per marginem postice
rufescenti-prolongata signatis ; capite subquadrato, postice utrin-
que sat angulato, dense punctulato, medio subtiliter carinulato,
antennis concoloribus, prothoracis basi fere superantibus, parum
gracilibus,apicem versus gradatim paulo crassioribus ; prothorace
capite haud angustiore, parum convexo, antice subangulatim
dilatato, postice angustato, lateribus vix sinuatis, dorso densis-
sime punctato, medio linea obsolete impressa; elytris oblongo-
ovatis, ad humeros sat angulatis, medio leviter ampliatis, apice
fere conjunctim rotundatis, dorso dense punctatis, basi haud
bielevatis, nec transversim depressis; subtus cum pedibus con-
color, his paulo dilutioribus. — Belgaum, près Ponda ; 2 individus
en mai.
Paraît voisin du debilis Laf., mais ce dernier n’a que 2 mill.,
son corselet n’est pas silonné au milieu, les élytres ont les épaules
arrondies, les côtés parallèles, leur coloration est plus terne, leur
ponctuation effacée en arrière, et le dessous du corps en brun.
Dans notre espèce la bande transversale a les bords peu nets, elle
est un peu affaiblie à la suture et se prolonge un peu en arrière,
au bord externe, par une teinte rousse qui s’efface à l’extrémite.
Anthicus communimacula. — Long. 2 1/2 mill —
Oblongo-elongatus, sat convexus, rufus, nitidus, pilis pallidis
laxe hirtulis, elytris fuscis, plaga postbasali, transversa, sat lata
et macula subrotundata communi ante apicem rufis; capite
interdum obscuriore, subquadratim rotundato, fere lævi, antennis
prothoracis basin attingentibus, apice paulo obseurioribus,
parum infuscatis et haud crassioribus ; prothorace breviter ovato,
antice dilatato et abrupte angustato, collo brevi sed distincto,
dorso vix perspicue punctulato, postice gradatim attenuato;
elytris ovato-oblongis, ad humeros angulatis, postice vix
ampliatis, apice sat abrupte conjunctim rotundatis, dorso dense
punctatis. ad scutellum utrinque paulo convexis, dein transver-
sim leviter depressis, sutura postice paulo elevata ; subtus cum
femoribus piceus, his basi rufis, leviter clavatis. — Belgaum,
deux individus en avril.
Ressemble assez à l’antherinus notamment pour la coloration
des élytres, mais la tache postérieure n’est nullement transver-
48:
sale ni prolongée sur la suture; la taille est bien plus faible, les
élytres sont plus longues, plus parallèles, plus angulées aux
épaules et leur ponctuation est plus forte.
Anthicus apicatus. — Long. 2 mill. — À. {rabeatus Fairm.
simillimus, paulo minor, fere similiter coloratus, sed plaga ely-
trorum transversa ad suturam haud interrupta, macula humerali
fuscata plus minusve distincta et macula apicali communi infus-
cata, variabili, interdum fere obsoleta; prothorare convexo,
haud sulcatulo, pleuris valde impresso præsertim distinguendus.
— Burmah, Prome.
La forte impression des flancs du corselet reporte cette espèce
loin du swbcruciatus auquel elle ressemble beaucoup; mais en
outre de la bande transversale des élytres elle présente une tache
brune à chaque épaule et une tache apicale à l’extrémité des
élytres remontant sur la suture quand elle est bien développée et
réduite parfois à une sorte de trait peu marqué.
Anthicus subcruciatus Fairm. — Long. 2 1/3 mill. —
Oblongus, modice convexus, rufus, nitidus, longe pallido-hirtus,
capite paulo obscuriore, elytris piceis, basi brevissime piceolis,
dein fascia lata transversa et post medium fascia simili sed angus-
tiore pallide rufñis, sutura interdum dilutiore; capite fere orbicu-
lato, prothorace latiore, sat dense subtiliter punctato, antennis
gracilibus, prothoracis basin attingentibus, basi eum palpis dilute
rufulis, apicem versus vix sensim crassioribus sed paulo fumatis;
prothorace breviter ovato, dorso dense punctato, lateribus antice
fere angulatim dilatatis, postice levissime sinuatis, basi haud
marginata ; elytris ovato-oblongis, postice vix ampliatis, apice
conjunctim rotundatis, ad humeros angulatis, dorso dense sat
fortiter punctatis, apicem versus minus ; abdomine apice infuscato, :
femoribus crasiusculis, castaneis, basi rufulis. — Belgaum;
février, mars et avril, pris le plus souvent à la lampe. Décrit du
Tonkin.
Cet Anthicus ressemble un peu à l'antherinus pour le dessin des
élytres ; mais le corselet est plus étroit, plus rétréci en arrière,
et il présente, sur les flancs, une impression assez bien marquée,
mais qui ne peut être regardée comme une fossette, ce qui rend
la place de cette espèce assez difficile à préciser.
Anthicus lictor. — Long. 2 mill. — Oblongus, sat convexus,
testaceo-rufus, parum dense pilosulus, valde nitidus, elytris
piceis, basi breviter testaceo-rufis, vitta postbasilari transversa
pallide rufula; capite prothorace latiore, postice sat rotundato,
antice sat dense punctulato et paulo obscuriore, antennis elon-
gatis, prothoracis basin superantibus, apice leviter crassioribus
49
et fumatis; prothorace binodoso, parte antica majore, subglobosa,
postica minore, dorso subtilissime punctulato, pleuris valde
foveatiss elytris medio leviter ampliatis, apice rotundatis, dorso
subtilissime punctulatis, basi utrinque fortiter elevatis, dein
transversim sat fortiter depressis; subtus cum pedibus concolor.
— Belgaum, 2 individus, en battant des branches d’arbre en
février.
Ressemble beaucoup à la description de l’A. centurio, mais ce
dernier n’a pas de fossettes sur les flancs du corselet dont la
partie postérieure est partagée en deux tubercules bien distincts.
Aussi le Zictor doit-il être rapproché de l'A. Vystit dont il diffère
beaucoup par la coloration et la forme du corselet.
Anthicus postoculatus. — Long. 2 1/2 à 3 mill. — Sat
elongatus, modice convexus, rufus, sat nitidus, subtilissime pubes-
cens, elytris fuscis, basi late rufis, utrinque ante apicem macula
rotundata pallide rufula signatis; capite rotundato, prothorace
latiore, subtilissime dense punctulato, antennis sat gracilibus,
unicoloribus, apicem versus vix sensim crassioribus, prothoracis
basin superantibus; prothorace ovato, antice paulo ampliato,
ante basin paulo constricto, ad basin leviter dilatato, dorso vix
perspicue punctulato, basi leviter marginata, pleuris foveola
adscendente impressis; elytris oblongis, ad humeros angulatis,
medio vix sensim dilatatis, apice conjunctim rotundatis, dorso
subtilissime punctulatis, basi utrinque paulo elevatis, unde
scutello depresso, dein transversim obsolete depressis; subtus
eum pedibus concolor. — Belgaum, deux individus, avril et
juillet.
Encore une espèce à ranger dans le voisinage de l’4, Mystii
à raison de la fossette des flancs prothoraciques; elle est assez
étroite et remonte de manière à rendre le corselet un peu
étranglé. La ponctuation est tres fine, ainsi que la pubescence
qui est un peu soyeuse.
Anthicus semirufus. — Long. 2 mill. — Oblongus, sat
convexus, obscure rufus, nitidus, elytris piceis, basi tantum
rufis, fere glaber; capite subquadrato, prothorace fere latiore,
subtiliter punctulato, antennis sat brevibus, prothoracis basin
vix attingentibus, apicem versus vix sensim crassioribus; protho-
race ovato, antice gradatim ampliato, sat convexo, pleuris
profunde foveato, lateribus postice haud sinuatis, basi tenuiter
marginata, dorso vix perspicue punetulato; elytris oblongo-
ovatulis, postice leviter ampliatis, ad humeros rotundatim
angulatis, apice separatim rotundatis, dorso dense punctatis,
basi utrinque paulo elevatis et minus fortiter punctatis, dein
ANNALES DE LA SOC. ENTOM, DE BELGIQUE, T. XL, 4
50
transversim depressiuseulis; metasterno et abdomine piceis,
pedibus obscure rufis. — Belgaum, pas rare, en mars.
Paraît bien voisin de l’A. Wystii Laf., mais ce dernier est
entièrement d’un brun foncé avec la tête noire et les fossettes
latérales visibles en dessus, produisant un étranglement latéral,
ce qui ne se voit pas chez notre espèce.
Anthicus funerarius. — Long. 3 mill. — Elongatus, sat
convexus, fusco-plumbeus, nitidus, griseo-pilosulus; capite paulo
transverso, antice punctulato, antennis piceis, basi paulo rufes-
centibus, sat gracilibus, corporis medium fere attingentibus, apice
vix crassioribus; prothorace fere cordato, elytris angustiore,
ante basin sat fortiter angustato, lateribus sinuatis, pleuris late
impressis, adscendentibus et densius pilosulis, dorso densissime
punctulato; elytris oblongis, ad humeros sat angulatis, medio
leviter ampliatis, apice separatim rotundatis, dorso sat dense
et sat fortiter punctatis, ad scutellum utrinque breviter paulo
convexis, dein transversim depressis, subtus cum pedibus conco-
lor. — Belgaum, en avril, un seul individu.
Voisin du Vystii, mais plus grand, plus foncé, un peu métalli-
que, les flancs du corselet ayant une fossette assez large, médio-
crement profonde, mais remontant jusque sur le bord du corselet
qu’elle entame de sorte que, vue en dessus, elle présente une tache
de pilosité d’un gris soyeux ; le goulot est court mais bien marqué;
la ponctuation des élytres est forte.
Mylabris orientalis Mars. — Long. 18 à 25 mill. —
Oblonga, convexa, nigra, nigro-villosa, elytris sparsius, his
rufo-aurantiacis aut rufo-testaceis, vitta basali angusta, hume-
rum haud attingente, ad suturam breviter prolongata, maculis
2 post basin, vitta media transversa, dentata, interdum bipartita
et vitta apicali antice dentata nigris; capite brevi, convexo,
dense fortiter punctato, inter oculos depressiusculo; antennis
brevibus, prothoracis basin haud attingentibus, articulis 4 primis
nitidis, 4 et 3° fere æqualibus, ceteris opacis, gradatim latio-
ribus, penultimis paulo transversis, ultimo oblique truncato,
acuminato; prothorace parum transverso, capite haud latiore,
elytris valde angustiore, antice sat abrupte rotundatim angustato,
dense punctato, subrugosulo, linea media antice et basi polito,
medio sulciformi, basi medio impressa; scutello densissime punc-
tulato, apice rotundato; elytris sat amplis, postice levissime
ampliatis, apice rotundatis, dorso fere glabris, lateribus et apice
nigro-ciliatis, densissime subtiliter punctulato-rugosulis, sutura
et utrinque nervulis 4 anguste elevatis, et nervula submarginali
ab humero incipiente, cum 4* medio coeunte; subtus nitidior,
51
vage cærulescens, subtiliter rugosula, pedibus validis. — Belgaum,
Kanara; trouvé une seule fois dans une soirée de mai, volant
‘autour des bambous, s’y accrochant de temps à autre; émet un
liquide jaune comme le JZ. pustulata.
Les taches postbasilaires sont très rarement réunies et rejoi-
gnent la bande subscutulaire. La coloration des élytres passe de
l’orangé au jaune roussâtre. La coloration indiquée par Marseul
est celle des individus anciens.
Cantharis ardosia. — Long. 10 à 16 mill. — Elongata,
parallela, sed elytris apice levissime ampliatis, fusca, vage cæru-
lescens, nitidula, subtiliter pubescens, prothorace rufo, capite
nigro; capite brevi, prothorace latiore, punctulato, oculis sat
magnis, labro punctulato, basi constricto, medio fortiter foveato,
palpis rufis; antennis sat gracilibus, corpore haud brevioribus,
articulo 3° quarto subæquali; prothorace ovato, elytris valde angus-
tiore, antice fortiter angustato, elytris nitidiore dorso paulo inæ-
quali, parum dense punctato, basi medio foveolato, utrinque
impresso, antice transversim paulo depresso ; scutello brevi, obtuse
rotundato; elytris elongatis, subtiliter dense asperulo-coriaceis,
sutura et utrinque lineolis ? tenuibus vix distincte elevatis, subtus
cum pedibus nitidior, et magis pubescens, metasterno linea media
longitudinali lævi, segmento ventrali ultimo G' magis asperulo et
sat fortiter sinuato. — Kanara.
Ressemble extrêmement à la »wjicollis, mais les élytres, d’une
coloration ardoisée, ont une sculpture plus forte, moins ponctuée,
un peu râpeuse, leur pubescence est bien moins serrée, peu marquée,
le front n’est pas impressionné et la fossette du labre est plus
allongée.
Cantharis semitestacea. — Long. 12 mill. — Elongata,
parallela, convexa, lutoso-testacea, sat nitida, elytris piceo-
fusculis, fere opacis, vix nitidulis, subtilissime pubescentibus,
apice extremo nitido, pedibus abdomineque infuscatis, hoc
articulis 2 ultimis lutoso-testaceis, palpis antennisque infuscatis,
his articulis 2 primis lutosis; capite antice abrupte constricto,
convexo, rugoso-punctato, labro infuscato, medio sulcato, oculis
magnis, sat distantibus, antennis filiformibus, 2/5 corporis
superantibus, articulo 1° paulo areuato, 2° brevissimo, 3° quarto
vix breviore; prothorace ovato, elytris et capite angustiore,
antice a medio valde angustato, dorso parum dense punctato,
basi medio foveolato, antice transversim depressiusculo; scutello
lutoso, truncato; elytris elongatis, apice abrupte rotundatis,
angulo suturali recto, dorso subtiliter densissime punctulato-
coriaceis, sutura basi tantum tenuiter elevata; subtus cum
pedibus punctulata. — Kanara.
52
Ressemble beaucoup à l’ardosia avec laquelle elle était con-
fondue ; la forme et la coloration générale sont les mêmes, mais
la tête est de la même couleur que le corselet, ce dernier a une
fossette bien marquée au milieu de la base, ce qui n’existe pas
chez l’ardosia, l'écusson est de même couleur que le corselet, le
dessous du corps est de même sauf l'abdomen qui est d’un brun
foncé avec l’extrêmité roussâtre ; la teinte des élytres n’est pas
ardoisée.
Cantharis ornata Cast. — Long. 8 à 15 mill. — Elongata,
læte viridi-metallica, albido-pilosula, prothorace rufo, ore anten-
nisque fuscis, his articulo 1° viridi, tibiis tarsisque rufis; capite
sat brevi, dense punctato, fere rugosulo, clypeo minus fortiter
punctato, sutura clypeali profunda, antennis corporis medium
attingentibus, opacis, articulo le excepto, subtiliter pubescenti-
bus; prothorace elytris valde angustiore, antice sat abrupte
angustato et transversim leviter impresso, dorso laxe punctato,
basi medio impresso; scutello dense punctulato; elytris elongatis,
parallelis, ad humeros angulatis, apice abrupte rotundatis, dorso
densissime subtiliter punctulato-rugosulis; subtus cum pedibus
similiter rugosulo, levissime auroso-tincta, — Belgaum, commune
pendant les pluies.
Se rapproche singulièrement de la description de C. ornata
Cast., Ins., II, 275, du Bengale. — Long. 13 1/2 mill. — D'un
beau vert, couvert d’une petite pubescence cendrée; tête forte-
ment ponctuée, avec une tache violette sur le front; antennes
et bouche noires; corselet ovalaire, très étroit en avant, d’un
brun rouge; écusson d’un blanc cendre; élytres longues, dessous
du corps d’un vert brillant, cuisses noires ; jambes et tarses d’un
brun rouge.
Cette description s’applique bien à notre insecte, ainsi que la
taille, mais elle parle d’une tache frontale violette; puis le
corselet est d’un brun rouge, l’écusson d’un blanc cendre et les
cuisses noires. Néanmoins je crois que notre insecte est bien celui
de Castelnau dont les descriptions sont souvent approximatives.
Cantharis incompleta. — Long. 18 à 19 mill. — Elongata,
convexa, nigra, supra opaca, subtus cum pedibus nitidula, capite
rufo, prothorace interdum medio et ad latera vitta griseo-pubes-
cente ornato, elytris vitta suturali angustula, apice areuata et
extus paulo adscendente, et utrinque vitta discoidali latiore ante
apicem abbreviata, rarius apicem attingente et cum duabus alter-
nis conjuncta, squalide rufescentibus ant cinerascentibus; capite
parum fortiter densissime punctato, medio lineola tenuiter ele-
vata signato, clypeo et labro nigris, palpis obscure rufescentibus,
53
antennis sat tenuibus, corporis medium superantibus, fuscis, arti-
culis 3 primis rufis, le elongato, basi gracili, tertio æquali aut
parum breviore, 2° sat elongato;, prothorace elytris angustiore,
antice a medio valde angustato, lateribus postice parallelis, dorso
subtilissime dense punctulato, medio subtiliter striato, hac stria
basi profundiore ; scutello basi lato, dense punctato, ante apicem
transversim impressiusculo, apice angusto et rotundato: elytris
fere parallelis, apice rotundatis Q, paulo magis dehiscentibus et
extus obtuse angulatis G', dorso subtiliter densissime punctulatis
et pubescentibus, ad humeros sat late rotundatis;, subtus seg-
mentis abdominalibus apice griseo-ciliatis G, unicoloribus 9,
femoribus et tibiis anticis intus dense rufulo-sericeis. — Bel-
gaum, Kanara; assez commune à la fin des pluies, accrochée aux
herbes, à un pied du sol.
La description de griseovittata Haag conviendrait assez bien à
quelques individus G', mais l’abdomen n’a qu’une bordure de poils
gris à l’extrémite des segments, le chaperon et le labre sont noirs,
le corselet est fortement et très densément ponctué et l’écusson
n’est pas gris. La coloration des Q est un peu différente, les
bandes des élytres étant rousses et l’abdomen unicolore.
La bande discoïdale n’atteint pas ordinairement l'extrémité de
l’élytre; chez quelques individuselle s’élargit au point d’atteindre
la bande suturale en supprimant plus ou moins la bande noire qui
les sépare.
Cantharis testacea Fab. — Long. 12 à 14 mill. — Elongata,
convexa, testaceo-rufa, opacula, ore, antennis, pedibus, prosterno
medio et abdomine {ano excepto) nigris, elytris utrinque macula
oblonga nigra suturam haud attingente, ad apicem dilatata, antice
ante aut vix post medium abbreviata; capite fortiter sat dense
punctato, fere rugosulo, antennis sat gracilibus, corporis medium
paulo longioribus, articulo &æ quarto æquali;, prothorace elytris
dimidio angustiore, latitudine fere longiore, à medio antice
angustato, dorso dense rugoso-punctato, antice transversim
obsolete impresso, disco medio longitudinaliter obsolete impresso;
scutello dense subtilissime punctulato, apice truncato; elytris
parallelis, apice abrupte rotundatis, angulo suturali obtuso,
interdum fere recto; subtus subtiliter dense punctata, pedibus
sat validis. — Belgaum; commun pendant les pluies, volant le
soir à la lampe.
La coloration de cet insecte se rapproche un peu de celle de
C. apicalis Haag; et c’est à tort que j'ai indiqué cette dernière
dans la liste des Hétéromères du Bengale. L'apicalis est bien dis-
tincte par la conformation des antennes qui sont moniliformes,
04
tandis qu’ici elles sont filiformes et la tache noire des élytres
au lieu d'occuper toute la partie apicale des élytres est oblongue,
ne touchant pas la suture, à peine le bord externe et s’avançant
plus ou moins au milieu.
Cantharis usta. — Long. 13 à 14 mill. — Forme et colora-
tion de la éestacea Fab., mais la tache noire des élytres est tout à
fait apicale, touchant le bord externe, mais n’arrivant à la suture
qu’à l'extrémité, son bord antérieur n’est pas nettement arrêté; la
tôte a un sillon transversal entre les yeux et au-dessus un court sil-
lon longitudinal, les 3 premiers articles des antennes sont roux
ainsi que la base des fémurs, l'abdomen n’est noir qu’au milieu,
le métasternum est un peu teinté de noirâtre sur les côtés; enfin
le corselet est plus rétréci en avant et plus lisse au milieu. —
Kanara.
Dryops indica. — Long. 9 mill. — KElongata, postice longe
attenuata, dilute flavescenti-fulva, prothorace lateribus anguste
piceo-vittulato, elytris pallido-brunneo vittulatis, vittulis ante
apicem maculam ovatum efficientibus; capite antice producto,
fronte inter oculos profunde foveato, antennis gracilibus, paulo
fumatis ; prothorace angusto, ante basin constricto, lateribus
antice angulato, antice arcuatim producto, dorso basi fortiter
impresso, antice subtiliter carinulato et utrinque impresso, mar-
gine postico elevato, angulis paulo exsertis; elytris ad humeros
sat angulatis, fere à basi postice attenuatis et paulo dehiscentibus,
apice obtuse acuminatis, dorso subtilissime coriaceis, sutura et
utrinque costulis 2 basi vix elevatis, fere ad apicem macula ovata
fere convexiuscula pallide fulva signatis; pectore et abdomine
basi obscurioribus, femoribus posticis valde inflatis, genubus
brevissime fuscatis. — Kanara.
C’estune acquisition intéressante pour le genre Dryops qui ne
compte encore que 4 ou 5 espèces. Cette nouvelle espèce n’a pas
un faciès bien remarquable, son genre de coloration et la taille
la font ressembler un peu à l'Œdemera apicipennis Fairm., de
Syrie.
NORD DE L'INDE.
Tagonoïdes Somers-Smithii n. sp. Scleropatrum infimum n. sp.
— zabriformis n. sp. Hymenorus indicus n. sp.
Ethas anomalus n. sp. Cistelomorpha Andrewesii n. Sp.
— semicribrosus n. Sp. Lagria subcostata n. sp.
Pseudethas quadraticeps n. g. n. sp. Mylabris Frohlovii?
Dichillus himalayanus n. sp.
Tagonoides Somers-Smithii. — Long. 14 mill. — Oblongo-
ovatus, postice leviter ampliatus, fuscus, vix nitidulus, elytris
paulo picescentibus ; capite inæquali, ruguloso-punctato, sutura
(ss)
clypeali parum impressa, antennis apice rufescentibus, articulo
3° duobus sequentibus conjunctis, fere longiore, tribus ultimis
paulo minoribus ; prothorace elytris angustiore, parum transverso,
lateribus rotundatis, basi leviter sinuatis, dorso dense ruguloso-
punctato, disco, impressiusculo, basi ad angulos depresso, mar-
gine postico fere recto, angulis acute rectis, anticis valde obtusis;
scutello obtuso, rugosulo ; elytris ovatis, medio leviter ampliatis,
apice obtusis, dorso dense subtiliter granulosis, impressiusculis,
obsolete subcostulatis, epipleuris nitidulis, asperulo-punctatis ;
subtus cum pedibus nitidus et asperulus, his magis picescentibus,
prosterno postice productis, tarsis anticis articulis 2-3 dilatatis,
4 brevissimo, sat lato. — Chamba.
Ressemble beaucoup au pustulosus Fairm., du Yunnan, mais
plus large, terne en dessus, avec la tête et le corselet bien plus
ponctués, les antennes non élargies à l’extrémité, le corselet très
arrondi sur les côtés, les élytres à côtes indistinctes, impres-
sionnées, mais sans plaques, lisses sur les intervalles, et les
tarses antérieurs à articles intermédiaires très dilatés.
La Q est plus large, à tarses antérieurs simples, les élytres
ont de faibles stries à points espacés avec quelques petits reliefs
peu saillants, les intervalles sont alternativement mais faiblement
relevés.
Tagonoides zabriformis. — Long. 12 à 13 mill. — Ovato-
oblongus, postice leviter ampliatus, modice convexus, niger,
nitidus; capite densissime punctato, sutura clypeali recta, sat
profunda, utrinque obliquata, antennis piceo-fuscis, articulis 3
uitimis paulo dilutioribus et minoribus, ultimo apice acuminato,
articulo 3 quarto fere duplo longiore; prothorace transverso,
elytris paulo angustiore, antice quam basi vix angustiore,
lateribus leviter rotundato, dorso dense punctato, basi utrinque
parum fortiter impresso, margine postico late sinuato, fere
recto, angulis rectis, anticis obtusis; scutello brevi, obtuso,
punctato; elytris ovatis, ad humeros parum angulatis, medio
leviter ampliatis, apice paulo compressis et obtusis, dorso
striatulis, striis vix impressis, sat grosse punctatis, intervallis
fere convexiusculis, subtiliter asperulo-punctatis et leviter
rugatulis, intervallo externo magis prominente et cum 5e ante
apicem conjuncto, epipleuris latis, punctatis; subtus nitidior,
asperatus, abdomine medio impresso, pedibus dense punctulatis.
— Dalhousie.
Cette espèce ressemble un peu au 7. Delavayi Fairm., du
Yunnan, mais il est plus court, les élytres sont striolées, les
derniers articles des antennes sont un peu plus petits que les
56
précédents au lieu d’être plus larges, le corselet est plus déprimé
à la base, les pattes sont finement ponctuées. Le faciès est
presque celui d’un petit Zabrus. |
Ethas anomalus. — Long. 5 mill. — Cet insecte est inter-
médiaire entre les Zthas et les Stenosis à côtes ; la tête et le cor-
selet sont d’un brun rougeâtre peu brillant, les élytres sont d’un
noir brillant ; la tête, ovalaire, est légèrement rétrécie en arrière,
plus courte que chez les Z{has, rugueusement ponctuée, à points
oblongs, plus finement en avant; les antennes sont assez grêles,
comme chez les Sfenosis, presque moniliformes et dépassent la base
du corselet; celui ci est ovalaire, plus étroit que les élytres, élargi
en avant, les côtés légèrement arrondis avant les angles antérieurs,
couvert d'aspérités qui n’atteignent pas le bord lateral, ayant deux
carènes discoïdales, médiocrement saillantes, écartées également
entre elles et les bords. Les élytres ont chacune 3 fortes carènes, les
le et 3° se réunissant avant l’extrémité, la 2° raccourcie à sa base
et à l'extrémité, la suture est relevée, mais bien moins que les
carènes, les intervalles ont une double rangée de gros points. —
Simla.
J'ajoute ici la description d'un {Las de l'Inde dont je ne connais
pas la localité exacte.
Ethas semicribrosus. — Long. 7 mill. — Elongatus, niger,
modice nitidus; capite prothoraceque dense fortiter acupunctatis,
illo vertice longitudinaliter medio sulcato, clypeo fere truncato,
subtiliter punctato, medio convexo et utrinque impresso, anten-
nis crassis, articulo 3° quarto dimidio longiore, penultimis arti-
culis transversis, ultimo fere truncato; prothorace latitudine
paulo longiore, a basi antice paulo latiore, dorso trisuleato,
intervallis convexis, haud carinatis, basi fere truncato, anguiis
rectis, angulis anticis rotundatis, elytris elongatis, ad humeros
angulatis, utrinque quinquecarinulatis, l* apice et basi tantum
perspicua, 2* basi late et apice abbreviata, 3° basi valde ele-
vata, medio paulo obsoleta, apice distincta, 4 fere integra, carina
5 submarginali, integra, interstitiis uniseriatim punctatis;
pectore femoribusque fortiter punctatis, tibiis setulosis. — Inde
(ma collection).
Diffère de l’interruptus Fairm., de l’Assam, par la tête pas plus
large que le corselet, fortement ponctuée ainsi que ce dernier,
par les élytres ayant chacune 5 côtes, avec la suture non rele-
vée, les intervalles plus finement ponctués, la partie discoïdale
non déprimée et la taille plus forte,
57
PSEUDETHAS n. g.
Cäput subquadratum, basi breviter abrupte constrictum, collo-
brevi, lato, oculi divisi, minuti. Antennæ sat graciles, breves,
prothoracis medium haud attingentibus. Prothorax parum trans-
versus, capite vix latior, elytris angustior, disco longitudinaliter
impressus ; elytra oblonga, ad humeros angulata, carinata.
Ce genre est bien distinct des Senosis et Æ'utagenia par ses
yeux complètement divisés, la tête presque carrée, à bords laté-
raux tranchants, les angles postérieurs formant presque une petite
dent à peine saillante, très obtuse, ses antennes courtes et assez
grêles, à 3° article presque 2 fois aussi long que le 4e, ce dernier
à peine plus long que le 2°. Le corselet est large, n’est pas caréné,
mais il a une assez forte impression longitudinale, les élytres sont
carénées comme chez les Z{has, mais les épaules sont plus
angulées.
Pseudethas quadraticeps. — Long. 4 mill. — Sat elon-
gatus, niger, nitidus, capite prothoraceque fere opacis, pedibus
rufis, antennis obscure rufescentibus; capite antice fere truncato,
angulis rotundatis, posticis paulo prominulis, dense punctato,
fere rugosulo, clypeo rufescente, paulo læviore; prothorace basin
versus leviter attenuate, dense punctato-rugosulo, medio sat late
longitudinaliter impresso, utrinque obsolete depresso; elytris
oblongis, basi late sinuatis, utrinque costis 4 elevatis, 2° apice
tantum abbreviata, sutura minus elevata, intervallis biseriatim
punctatis. — Simla.
Dichillus himalayanus. — Long. 4 mill. — Oblongus,
brunneus, nitidulus, capite prothoraceque paulo minus; antennis
crassiusculis, articulis transversis, 3° secundo parum longiore,
capite prothorace haud longiore, antice rufescente et læviore;
medio subcarinulato ; prothorace latitudine parum longiore, capite
haud latiore, postice vix attenuato, lateribus antice leviter
arcuatis, dorso densissime punctato, ruguloso; elytris oblongo-
ovatis, medio ampliatis, sat convexis, dorso sat subtiliter seriato-
punctatis, intervallis subtilissime subseriatim punctulatis,
seriebus apice et lateribus obliteratis. — Simla.
Voisin des læviusculus et seminilidus, mais plus court, avec les
élytres plus ovalaires, plus convexes, plus fortement ponctuées,
et à coloration plus foncée ; les antennes sont moins épaisses que
chez le ler.
Scleropatrum infimum. — Long. 10 mill. — Oblongum,
sat convexum, fusco-nigrum, subopacum, subtiliter ac breviter
58
ferrugineo-setulosum; capite asperato, antice sat fortiter trans-
versim impresso, clypeo fortiter emarginato, antennis fusco-
piceis, sat gracilibus, prothoracis medium paulo superantibus,
articulis 5 ultimis crassioribus, articulo &æ tribus sequentibus
conjunctis fere æquali; prothorace longitudine duplo latiore,
basi elytris paulo angustiore, medio ampliato, lateribus rotun-
datis, basi obsolete sinuatis, dorso sat subtiliter dense punc-
tulato-asperulo, margine basali utrinque leviter sinuato, angulis
posticis acutiuseulis, anticis paulo obtusis; scutello brevi, valde
obtuso, paulo nitidulo; elytris ovato-oblongis, postice paulo
ampliatis, dorso parum fortiter punctato-striatis, intervallis
vix convexiusculis, subtiliter asperulis et transversim plicatulis ;
subtus cum pedibus dense asperatum, prosterno utrinque striato,
apice obtuse acuminato, pedibus sat gracilibus. — Chamba,
] seul individu.
Distinct de ses congénères par l’absence de côtes sur les
élytres, par le corselet faiblement marginé sur les côtés et les
tibias antérieurs à angle apical externe peu saillant.
Hymenorus indicus. — Long. 7 mill. — Cet insecte res-
semble tellement à l’7. Doublieri, du midi de la France, qu’il
suffit d'indiquer le peu de différences qui le distingue. La taille et la
coloration sont les mêmes, mais le corselet n’est pas rétréci dès la
base, les côtés sont presque parallèles jusqu’au milieu, puis rétrécis
en s’arrondissant, les côtés paraissant plus arqués, les angles pos-
térieurs plus droits; les élytres sont un peu plus courtes, striées et
ponctuées de la même manière, les premières stries vers la suture
sont aussi les plus marquées; le dessous du corps est plus foncé
et la partie antérieure de la tête n’est pas rousse. — Chamba.
Cistelomorpha Andrewesii. — Long. 11 mill. — Oblongo-
ovata, postice ampliata, convexa, flava, parum nitida, elytris
fusco-nigris, vitta suturali angusta, vitta basali latiore et vitta
marginali, post medium valde angustata, flavis, disco utrinque
maculis 3 flavis, 1° ante medium suturam versus oblique oblonga,
2% paulo post medium ovato-transversa, 3% ante apicem transversa
longiore et marginem attingente; capite densissime subtiliter
punctulato, fronte supra longitudinaliter ac subtiliter striatula,
antice transversim profunde sulcato, antennis sat gracilibus,
corporis medium haud attingentibus, articulo 3 quarto sub-
æquali; prothorace transverso, elytris parum angustiore, antice
angustato, dorso densissime subtiliter coriaceo-punctato, basi
medio leviter impresso, subsulcato, margine postico vix sensim
bisinuato, angulis acute rectis; seutello medio sulcatulo, apice
truncato; elytris rugosulis, sutura et utrinque costulis paulo
59
elevatis, his ad maculas interruptis, interstitiis coriaceo-punctu-
latis; subtus cum pedibus paulo nitidior, subtiliter pubescens. —
Chamba.
Cette jolie espèce, dont il n’a été trouvé qu’un individu, se rap-
proche de la érabeata Fairm., du Bengale; elle est plus élargie
en arrière, les élytres n’ont pas de stries régulières, mais seule-
ment quelques lignes un peu élevées, interrompues par les taches,
les interstices ruguleux couverts d’une ponctuation coriacée très
fine. Le dessin des élytres est très différent; l'abdomen et les
pattes sont entièrement jaunes, comme les élytres; la tête et le
corselet sont d’un jaune faiblement roussâtre.
Lagria subcostata. — Long. 7 à 8 mill. — Oblonga, sat
convexa, fusca, submetallescens, nitida, rufo-villosa, elytris
lutoso-fulvis, nitidulis; capite puncetato, antice impresso, antennis
fuscis, opacis, validiusculis; prothorace subquadrato, antice
parum angustato, dorso punctato, basi marginato; elyÿtris densis-
sime punctatis, leviter striatis, intervallis convexiusculis;
G' elongata, oculis magnis, sat approximatis, antennis corporis
medium attingentibus, articulo ultimo tribus præcedentibus
conjunctis æquali, articulis 3 4° que subæqualibus; prothorace
basi latiore, dorso æquali, utrinque foveato; elytris elongatis, ad
humeros angulatis, medio vix ampliatis interstriis minus con-
vexis; Q oculis mediocribus, antennis medium corporis haud
attingentibus, articulo ultimo breviore, prothorace medio oblonge
foveolato, elytris oblongo-ovatis, postice ampliatis, dorso magis
costulatis. — Dalhousie, Chamba ; rare.
Ressemble beaucoup à Z. nigricollis Hope, de la Chine, la
coloration du corps est moins noire, faiblement métallique, les
élytres ont la même teinte et la même forme, mais présentent
des côtes marquées quoique faiblement convexes; le corselet est
plus rugueux et présente, chez les ©, une fossette au milieu du
disque.
BIRMANIE.
Adavius clavipes Muls.— Tharrawady; Allecula villosipes n. sp.
n’était connu que du Thibet. — crenulata n. sp.
Toxicum biluna Walk. — Sheelgoon. Mordella octoguttata Montr.
Cossyphus asperulus n. sp. Cantharis subvittata n. sp.
Eucyrtus splendens Lac. — Birma. — Braetii Fairm. — Décrit du Ben-
Apalmia cerambycina n. g. n. sp. gale.
Cossyphus asperatus. — Long. 13 à 14 mill. — Ressemble
beaucoup au depressus, mais un peu plus rougeûtre, et couvert
de fines aspérités peu serrées, plus marquées sur la partie externe ;
la partie discoïdale du corselet ne présente pas de carène longitu-
dinale, c’est à peine si l’on voit une faible ligne, le bord anterieur
60
est plus arrondi, les pattes antérieures sont assez larges et très
comprimées, enfin l’avant dernier segment de l’abdomen est un
peu relevé au milieu et faiblement impressionné de chaque côte.
— Birma.
APALMIA n. g.
Ce nouveau genre, voisin des A/lecula, en diffère par sa forme
étroite, parallèle, ses yeux très gros, très rapprochés, et ses anten-
nes un peu plus longues que le corps, à 2° article très court; le
3° un peu plus long, mais plus court que le 4°, ce dernier et les
suivants allongés, mais s'élargissant un peu vers l'extrémité qui est
anguleuse, les derniers filiformes. Le corselet, presque aussi long
que large, est plus étroit que la tête et surtout que les élytres,
rétréci en avant. L’écusson est médiocre, triangulaire. Les élytres
sont allongées, anguleusement arrondies aux épaules, obtuses à
l'extrémité, striées. Les pro- et mesosternum sont tres étroits, les
hanches postérieures à peu près contiguës, les pattes grèles, le
ler article des tarses postérieurs est aussi long que les autres
réunis, les 2 pénultièmes articles sont un peu lamellés.
Le faciès de cet insecte rappelle celui des Sfeneryz, mais les
antennes sont différentes et ressemblent à celles du Calopus ser-
raticornis.
Apalmia cerambycina. — Long. 8 mill. — Elongata,
parallela, parum convexa, fulva, nitidula, fulvo-pubescens, capite,
prothorace antennisque infuscatis, oculis antice contiguis G', parum
distantibus ©, antennis corpore paulo longioribus, articulo 1° brevi,
crasso, 2° brevissimo, 3° quarto minore, hoc et segmentibus paulo
compressis, apicem versus latioribus et apice angulatis ultimis filifor-
mibus; prothorace capite paulo, elytris valde angustiore, antice
angustato, subtiliter densissime aspero-punctato, basi transversim
et disco longitudinaliter impresso, margine postico utrinque
sinuato, angulis posticis acute rectis; elytris sat elongatis, apice
obtusis, dorso parum profunde punctato-striatis, intervallis paulo
convexiusculis, dense punctatis, basi lævioribus; subtus lateribus
infuscata et dense punctulata, abdomine toto punctato, tibiis tarsis-
que paulo infuscatis. — Prome.
Allecula villosipes. — Long. 11 à 12 mill. — Elongata,
antice et postice fere æqualiter attenuata, convexa, fusca, niti-
dula, parce fulvo-pubescens, antennis ferrugineis, femoribus
basi sæpius rufo-picescentibus, pedibus interdum totis piceis;
capite subtiliter dense punctulato, oculis convexis, antice parum
distantibus, antennis gracilibus, 2/3 corporis attingentibus, arti-
culo le brevi, sat crasso, 2° brevissimo, æ quarto multo breviore ;
61
prothorace elytris angustiore, fere conico-truncato, latitudine
fere longiore, antice gradatim leviter attenuato, lateribus antice
vix arcuatis, dorso subtiliter densissime punctulato, basi medio
et utrinque leviter impresso, angulis posticis paulo obtusis;
scutello punctulato, apice rotundato; elytris apice sat abrupte
rotundatis aut obtusis, dorso striato-crenulatis, striis apice minus
impressis, intervallis convexiusculis, subtiliter sat dense puncta-
tis et obsolete coriaceis; subtus nitidior, fere lævis, pectoris
lateribus punctatis, pedibus sat magnis, villosulis, femoribus
validis, tibiis, anticis apice leviter arcuatis et cum ceteris intus
densius villosulis, tarsis sat anguste, anterioribus latius lamella-
tis. — Birmanie, Paungde.
Ressemble beaucoup aux À. piceata et punctatella Fairm., du
Bengale, se distingue facilement de la première par les interstries
ponctués, le 3 article des antennes bien plus court que le 4e,
et de la seconde par le même caractère des antennes, le corselet
plus conique, à côtés presque droits, et les élytres plus obtuses à
l'extrémité.
Allecula crenulata. — Long. 11 mill. — Moins longue et
plus atténuée aux deux extrémités que les espèces ci-dessus,
d’un brun fonce, brillant, à fine villosité roussâtre, les antennes
et les fémurs (sauf les genoux) ferrugineux ; les yeux sont plus
écartés, les antennes plus filiformes, le 3e article égal au 4°, le
corselet est plus large, plus arrondi sur les côtés, les élytres sont
plus courtes, plus larges, fortement striées, ces stries fortement
crénelées, mais diminuant après le milieu, surtout les points, à la
base elles forment presque des sillons, les intervalles sont con-
vexes, finement ponctués, la poitrine est fortement, mais peu
densément ponctuée, l’abdomen finement et assez densément, les
tarses antérieurs sont lamellés aux 3 pénultièmes articles, les
postérieurs seulement au 3°. — Birmanie.
Chez le G' les femurs sont plus épais, les tibias intermédiaires
fortement arques et les postérieurs légèrement sinués avant le
milieu.
Mordella octoguttata Montr., Ann. Soc. Agr. Lyon, 1855,
39. — Long. 10 mill. (cwm terebra). — Oblonga, postice angus-
tata, nigra, subopaca, capite vitta basali et parte antica,
prothorace lateribus anguste, vitta dorsali transversa angusta,
et vitta basali latiore albo-pilosis, elytris utrinque guttis 4 albo-
pilosis ornatis, pectore et abdomine albo fasciatis, femoribus
albido, pilosis; capite magis convexo, longitudinaliter sulcatulo;
prothorace amplo, elytris latiore, lateribus rotundato, antice
angustato ; elytris fere a basi angustatis, apice rotundatis ;
terebra elongata. — Tharrawaddy ; un seul individu.
62
Je ne puis séparer cet unique individu de l’espèce habitant la
Nouvelle Bretagne; il est seulement un peu plus étroit, le
corselet est moins ample et les taches de l’abdomen et de la
poitrine sont moins nettement marquées.
Cantharis subvittata. — Long. 9 mill. — Convexa, sub-
plumbeo-fusca, vix nitidula, cinereo-pubescens, capite obscure
rubro, elytris sutura, disco et margine externo densius ac longius
pilosulis, vage vittatis; capite convexo, punctato, prothorace vix
latiore, antennis validis, corporis medium haud superantibus,
artieulis 3 primis nitidis, nigro-pilosulis, ceteris cinereis, 3° elon-
gato; prothorace parum transverso, antice sat abrupte sed rotun-
datim angustato, dense punctato, medlo sulcatulo, basi recta,
angulis rectis; scutello basi transversim depresso, apice valde
obtuso ; elytris fere parallelis, apice rotundatis, sed angulo suturali
late oblique truncatulo, dorso dense punctato-rugulosis, basin
versus magis rugosis; subtus cum pedibus densius cinereo-pilosula,
his sat brevibus, validiusculis. — Rangoon, un seul individu.
La description de sa ©. griseovittata Hag., conviendrait assez
bien à cet insecte; il en diffère par les bandes des élytres qui sont
très vagues, la discoïdale large, la suturale à peine distincte,
la marginale très étroite ; en outre les antennes sont robustes, le
ler article est plus court que le 3e, le 2e est presque la moitié du 3e,
les tibias ne sont pas noirs à l’extrémité; enfin la tête n’est pas
silonnée et le corselet est plus large que long.
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DE LA
| SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE
31 mars 1896
Se
BELGIQUE
TOME QUARANTIÈME
IX
La SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE DE BELGIQUE tient ses séances
le 1°" samedi de chaque mois, à 8 heures du soir, au siège social, iue du
Musée, 20, à Bruxelles.
Elle publie :
l° Les ANNALES (mensuellement) ;
2° Les Mémoires (irrégulièrement).
La cotisation annuelle, payable par anticipation et donnant droit à la
réception franco des Annales et des Mémoires, est fixée à 16 francs.
Tout membre étranger, payant une somme de 206 francs, est nommé
Membre à vie : il n’a plus de cotisation à solder et reçoit franco
toutes les publications de la Société.
Les cotisations doivent êlre adressées spontanément dès le commence-
ment de l'année, sous peine de voir interrompre l’envoi des Annales, au
Trésorier, M. E. Fologne, rue de Namur, 12, à Bruxelles.
La BIBLIOTHÈQUE est ouverte aux membres de la Société (rue du
Musée, 20), le samedi de 3 à 4 heures.
Tous les ouvrages et revues destinés à la Société doivent étre
envoyés au siège social, rue du Musée, 20, à Bruxelles.
Tout ce qui concerne l'administration de la Société et la rédaction des
publications doit être adressé à M. Aug. Lameere, chaussée de Char-
leroi, 119, à Bruxelles.
BRUXELLES
AU SIÈËÈGE DE LA SOCIÉTÉ
20, RUE DU MUSÉE, 20
La Sociélé peut encore disposer de quelques exemplaires
des ouvrages suivants : +
PurTzeys. — Monographie des Clivina et des genres voisins.
Prémices entomologiques (Monographie du genre
Pasimachus M élc.) RAR Re ne
Post-scriptum ad Clivinidarum monographiam
Trechorum europæorum conspeetus . . . .
Révision générale des Clivinides La
Supplément à la Révision générale des Clivinides.
Note sur les caractères employés par Thomson
dans la classification du genre Carabus. .
Note sur les Cicindèles et Carabiques recueillis
à Antiguaipar M: Purvesé 2" NICE,
Note sur le genre Perileptus Schaum . . . .
Amara -indiyisa en se POUR De
Carabiques nouveaux découverts dans les Asturies
pat: M. ÆhiérsS RSR Es er ER SE,
Trechorum oculatorum Monographia, 2° partie.
Descriptions de deux espèces nouvelles du genre
Carabus RNA as ne
Monographie des Calathides.
Essai sur les Anfarchait ne SR
Descriptions de Carabiques nouveaux ou peu
CONNUS ;24 % LE PANNES EEE CPS RUE
Révision des Broscides de l’Australie . . .
Description de quelques Clivinides de l'Inde. .
Note sur les genres Morio et Perigona . ‘
Deuxième supplément à la Révision générale des
Glivinides. se Re AE
Additions à la monographie des Trechus
Broscosoma, Carabidum genus novum. . . .
Note sur les Notiophilus. . . . .
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50
SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE DE BELGIQUE.
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Assemblée mensuelle du l‘ifévrier 1896.
PRÉSIDENCE DE M. DE SELYS-LONGCHAMPS, président d'honneur.
La séance est ouverte à 8 heures.
L'adoption du procès-verbal de l’assemblée mensuelle du
4 janvier est remise à la prochaine réunion.
M. Lameere demande la parole et s'exprime comme suit :
Le 14 janvier dernier la mort est venue mettre un terme aux
souffrances qui depuis plusieurs années avaient éloigné de nous
d’une manière irrémédiable notre affectionné et laborieux confrère
Antoine Duvivier. Tous ceux d’entre nous qui l’ont connu ont
éprouvé un serrement de cœur en apprenant cette nouvelle qui
n’était que trop à prévoir, et les coléoptérologues regretteront
toujours qu’une carrière si bien remplie aît été si malheureusement
brisée.
Antoine Duvivier est mort à la tâche, surmené par le labeur
considérable auquel il s’était astreint. Chargé d’un emploi impor-
tant dans l’une de nos grandes sociétés d'assurances, il consacrait
tout le temps dont il disposait à l'Entomologie, à laquelle il s’était
voué avec une passion qui devait être au dessus de ses forces.
Il commenca par collectionner les Phytophages du Globe, et il
fitconnaître de nombreuses espèces nouvelles de ce groupe, prin-
cipalement des Galérucides. Plus tard il eut le mérite de commen-
cer à réunir les Coléopteres de toutes les familles rapportés du
Congo par nos explorateurs ; il y avait d’intéressants matériaux
épars, égarés dans de petites collections d'amateurs. A. Duvivier
coordonna et étudia ces matériaux pour en tirer un premier
mémoire qui a paru dans nos Annales ; c’était faire œuvre double-
ment utile, car nos explorateurs se sentirent encouragés et com-
mencèrent dès lors à accorder plus d’attention aux insectes qu'ils
ne l’avaient fait auparavant.
ANNALES DE LA S80C, ENTOM, DE BELGIQUE, T. XL, )
64
Notre collègue avait un frère, Joseph Duvivier, mort aussi
maintenant, qui lui avait rapporté du Congo une belle collection
recueillie dans le centre de l’État et renfermant bien des nouveautés ;
ce fut l’occasion d’un second mémoire important pour nos Annales,
mais ce devait hélas être le dernier.
Antoine Duvivier avait dû en effet, pour pouvoir se débrouiller
parmi les Coléoptères de tant de familles qu’il n'avait pas spéciale-
ment étudiées, faire des efforts extraordinaires. Sa santé ne résista
pas à ce travail intellectuel exagéré, et il tomba.
En lui nous avons perdu un compagnon fidèle, un collègue tout
dévoué aux intérêts de la Société dont il était le secrétaire-
adjoint, un spécialiste de valeur.
Serrons nous les uns contre les autres en ce nouveau jour de
deuil, et songeons à l'affliction, unanimement partagée par nous,
d'un père trop éprouvé par la mort presque simultanée de deux fils
qui faisaient tout son espoir.
Décisions du Conseil. — Le Président informe l’Assemblée
que le Conseil a conservé à ses membres leurs attributions anté-
rieures.
Ont été admis en qualité de membres effectifs : MM. G. Wil-
lain, à Trivières, présenté par MM. Candèze et Severin;
A. De Jonck, pharmacien, à Ixelles, présenté par MM. Kerre-
mans et Severin ; R. Wodon, à Uccle, présenté par MM. Rous-
seau et Severin; M. Hensequel, docteur en Sciences naturelles,
à Louvain ; abbé J. Sadones, docteur en Sciences naturelles, à
Louvain et abbé J. Lenssen, docteur en Sciences naturelles, à
Visé, présentés par MM. Gilson et Lameere.
Le Conseil a recu les démissions de MM. Chrétien et Éd. Van
Beneden, membres effectifs.
Correspondance. M. le Ministre de l’Intérieur et de l’Instruc-
tion publique fait savoir à la Société :
lo Qu’il lui a été alloué pour l’année 1895, un subside de
1500 fr. ;
2° Qu'il lui a été alloué un subside de 2000 fr. pour lui per-
mettre de payer les frais de location et d'éclairage de son local;
3° Que l'Administration de l’Enseignement moyen s’abonne
à 10 exemplaires des Mémoires de la Sociéte ;
4 Que par suite de l’augmentation toujours croissante des
dépenses à charge du budget des Sciences une nouvelle réparti-
tion du crédit est mise à l’étude et que la Société est invitée à
faire valoir les titres qu’elle croit avoir à la continuation du
subside qui lui a été accorde jusqu’à ce jour.
Le Conseil a adressé des remercîments au Ministre et lui a
envoyé une note documentée répondant à sa demande.
65
Travaux pour les Annales. L'Assemblée vote l'impression
des mémoires annexés à ce numéro.
Communications. M. Hippert signale les captures suivantes :
Dianthoecia Cucubali, à Virton en mai; Zobophora sexalisata,
dans la vallée de la Molignée en mai.
— M. Lameere ayant dit à la séance du mois de décembre der-
nier que la Société entomologique de Belgique était la plus
ancienne des Sociétés s’occupant de Zoologie en Belgique,
M. Candèze lui a écrit pour lui rappeler que la Société royale des
Sciences de Liège avait été fondée une dizaine d’années aupara-
vant. M. Lameere déclare qu’il n’a eu en vue que les Sociétés
s’occupant exclusivement de Sciences zoologiques.
La seance est levée à 9 heures.
SUR UNE CAPTURE EN BELGIQUE DU PYRRHOCORIS
MARGINATUS KOL,
par A. Preudhomme de Borre.
Au mois de juillet 1892, je passai une huitaine de jours à
Lihérain, localité de la province de Luxembourg située entre
Vielsalm, Houffalize et Bastogne, et j'y récoltai plusieurs cen-
taines d'insectes, arachnides et myriapodes dont beaucoup me
restent encore à étudier.
Occupé en ce moment à examiner des Lygæides, j’ai trouve
parmi les exemplaires de cette récolte une espèce bien intéres-
sante, nouvelle d’ailleurs pour la Belgique, dont j’ai pris ainsi
un exemplaire le 13 juillet 1892.
C'est le Pyrrhocoris marginatus Kolenati (Welelt. Ent.,
Fasc. II (1845), p. 86, Tab. X, f. 22).
Sa patrie propre est le Caucase, mais on en a fait ça et là, dans
l’Europe orientale surtout, mais aussi dans l'Europe occidentale,
quelques captures, toujours assez isolées. C’est ainsi que,
suivant Fieber (Zur. Hem. 162) il a été capturé auprès d’Aix-
la-Chapelle par l'habile chasseur Arn. Foerster, et que la localité
de Trèves a été citée par MM. Reiber et Puton, dans leur
Catalogue des Hémiptères-Hétéroptères de l'Alsace et des Vosges,
p. 19.
Elle a donc été prise aux deux extrémités, septentrionale et
méridionale, de la région orographique vers le centre de laquelle
je l’ai trouvée.
C'est sans doute à cause de cette station d’Aix-la-Chapelle,
66
que notre jeune collègue, M. Coubeaux (Ænum. des Hémipt. de
Belg., Ann. Soc. Ent. Belg. XXXV, p. ccoxci), la citait ex
italiques comme espèce à rechercher en Belgique.
En Suisse, le savant conservateur des collections entomolo-
giques du Musée de Genève, mon ami M. Frey-Gessner, qui,
pendant des années, a étudié les Hémiptères helvétiques et fait
autorité pour leur faune, ne l'a jamais vue. Toutefois, M. Eug.
Autran, hémiptérologiste genevois, en a autrefois possédé un
exemplaire, mais sans certitude de localité et qu’il a cédé il y a
plusieurs années à M. de Horvath.
L’exemplaire pris par moi à Lihérain diffère de ceux signalés
par les auteurs en ce qu’il est une forme brachyptère, ayant
les hémélytres abrégées en moignons arrondis au sommet, assez
développés cependant. Une autre différence que je relève, est
la couleur rougâtre du 1e et de la base du 2° articles des
antennes. Pour le surplus, aucune différence ne se remarque
d'avec les descriptions données par Kolenati et Fieber dans les
ouvrages cités plus haut, ni d’avec les caractères indiqués par
M. Reuter (Revue d’'Entom. IV (1885), p. 231), et par Mulsant
et Rey (Æist. nat. des Punaises de France, Lygéides (1879),
p- 10)
NOUVELLE ESPÈCE DE THYSANOPTÈRES,
par E. Bergroth.
Dans le Bull. Soc. Ent. Belg, 1888, p. xxx j'ai décrit de
Santa Catharina (Brésil) un PÆ/oeothrips nouveau, qui diffère
assez des autres PAloeothrips pour pouvoir constituer un genre
particulier, ayant les ailes pourvues d'un nerf épais, caractère
jusqu'ici étranger au groupe des Z'ubulifera.Cependant cet insecte
ne cadre pas avec le groupe des Z’erebrantia, le dernier segment
abdominal étant franchement en forme de tuyau. Depuis j'ai
recu de la même provenance un autre Thysanoptère nouveau,
qui est bien un vrai PAloeothrips, dont voici la diagnose.
Phloeothrips sanguinolentus n. sp.
Sublinearis, laeviusculus, nitidulus, subsanguineo-ferrugineus,
abdomine albido, lateribus sanguineo, tubo anali cum segmento
antecedente abdominis fusco, pedibus pallide testaceis. Caput
pronoto distincte longius, lateribus levissime rotundatum, apice
angustatum, oculis minusculis, antennis basin abdominis attin-
gentibus, pilosis, articulis duobus primis brevibus, crassis, fuscis,
articulis quinque subsequentibus linearibus, albidis, parte apicali
67
horum articulorum in elavam oblongam infuscatam subito incras-
sata, articulo tertio latitudini capitis subaequilongo, quarto
tertio, quinto quarto ac sexto quinto paullo breviore, septimo
sexto aequali, octavo subulato, infuscato, praecedenti aequilongo.
Pronotum capite dimidio latius, distinctissime transversum,
antrorsum levissime angustatum, lateribus leviter rotundatum.
Pterygonotum pronoto subaequilongum et vix latius. Alae
medium abdominis attingentes, anguste ensiformes, subhyalinae,
longe fimbriatae. Abdomen lateribus parce pilosum, tubo anali
segmento praecedente paullo longiore, apice piligero. Pedes
medii quam ceteri evidenter breviores. Femora antica incrassata.
Long. 1,8 mm.
Patria : Brasilia australis (Blumenau in prov. St ae Cathari-
nae : Dom. L Hetschko.)
NoTE SYNONYMIQUE. Dans Znsect Life, Vol. VII, p. 391,
M. Pergande a décrit de l’Amérique du Nord un Æeliothrips cestri
n.sp., vivant sur Cestrum, Amaryllis, Richardia, Ficus, Aralia,
Gardenia, Phoenix, Dracaena, Hydrangea, Chrysanthemum,
Vitis, Gossypium etc. M. Pergande n’a pas observé que cet
insecte polyphage a été décrit antérieurement, par M. Reuter,
des serres chaudes de Helsingfors, où il vit sur Crinum, Arum,
Dracaena, Ficus, Pandanus, ete. Heliothrips cestri Perg. (1895)
— À. femoralis Reut., Medd. Soc. Faun. et FI. fenn. XVII,
p. 166 (1891).
EINIGE NEUE CURCULIONIDEN() AUS
BRITISCH OST-AFRIKA
von J. Faust.
Systates albohirtus. Embrithes miser.
— Saeuberlichi. Brachycerus Hofmanni.
Peritelomus nov. gen Ocladius seriatus.
— bicruciatus. Sophronomerus nov. gen.
Embrithes plagiatus. _ afaber.
Systates albohirtus. — G.Oblongo-ovalus,nigro-piceus,niti-
dus,undique albo-hirsutus ; elytris aenescentibus, tibiis rufo-piceis ;
rostro lato, quadrato, tricarinato ; fronte sulcata; prothoracetrans-
verso, lateribus aequaliter rotundato, granulis majoribus unipunc-
latis dense obsilo; elytris oblongis, punctis grossis profundisque
serialis, interstitiis angustis remote uniseriatim punctulatis ; tibiis
(:) Von den Herren Missionaren Saeuberlich bei Ikutha (etwa 70 Km. landein-
wärts von Mombasa) und Hofmann bei Mbungu gesammelt und von Herrn
Professor G. Hauser in Erlangen mitgetheilt.
68
posticis intus intra apicem profonde emarginatis;1g.6,lat.2,5mm.
Ikutha.
Dem aenaeolus() Hrld. in Grôsse und Kôrperform ähnlich, von
ihm jedoch durch die lange weisse Behaarung, den breiten und
kurzen Rüssel, längere Fühler, kürzeren Thorax und durch andre
Deckenskulptur verschieden.
Fühlerschaft leicht gebogen und an der Spitze gekeult, Geissel-
glied 1 wenig länger als 2, die vier folgenden gleich kurz und
kaum, 7 etwas länger als breit. Rüssel kaum schmäler als der
Kopf hinter den mehr gewôülbten Augen, mit zerstreuten groben
Punckten, die parallelen Seitenkanten kielfôrmig, der Mittelkiel
vor der Spitze A- fôrmig gespalten, die Basis vom Kopfe durch
eine tiefe Querfurche abgesetzt. Stirne so breit als der Rüssel,
zum Scheitel hin flacher und feiner punktirt. Thorax kürzer als
an der Basis breit, etwas längsgewülbt mit hôchstem Punkte
hinter der Mitte, die dicht gestellten aber nicht hohen Kôrner
nach den Seiten hin kleiner, jedes Korn mit eingestochenem
Punkte. Decken breiter als der Thorax, beinahe doppelt so lang
als breit, vorne schneller gerundet verengt als zur Spitze, nicht
hôher längsgewôlbt als der Thorax, die glatten Spatien kaum halb
so breit als die gereihten Punkte und so schmal als die Brückchen
zwischen lezteren, diese zur Spitze hin nur wenig feiner, die
Spatien 2, 4 und 6 mit je zwei oder drei, von dicht zusam-
men stehenden weissen Haaren gebildeten Makeln. Beine wie bei
aenaeolus, nur die Schienen kürzer und an der Spitzesehr wenig
gebogen, die hintersten zur Spitze verbreitert, innen mit kurzer
und tiefer Ausrandung hinter der Spitze und hinter dieser
Ausrandung dicht gekôrnelt. Der ganze Kôrper, die Beine und
Fühler mit langen weissen Wollhaaren besetzt.
Systates Saeuberlichi. — Oblongo-ovatus, niger, subnitidus,
undique parce carneo- vel subaureo-squamosus, breviler setosus;
rostro elongato-quadrato, apice paulo dilatato, medio carinato;
fronte usque ad verticem sulcata;oculis minus convexis ; prothorace
paulo tranverso, lateribus rotundato, granulis deplanatis sat
dense obsito ; elytris elliplicis, dense striato-punctatis, interstitins
subconvexis, inaequaliter subgranulosis ; Ig.7-7,5, lat. 8-3,5 mm.
G. Angustior, tibiis intus fimbriatis, posticrs rectis, segmento
primo et ullimo abdominis impressis.
Ikutha.
Dem seminudus Gerst. sehr ähnlich. Glänzender; die weniger
gewôülbten Augen, kürzere Fühlergeissel, der längere Thorax mit
flacheren Kôrnern, die an der Basis nicht gerandeten Decken mit
(*) Monatsb. Acad. 1880, p. 264.
69
in beiden Geschlechtern anderer Spitzenwôülbung, die beschuppte
Unterseite des Kôrpers und die Form der Schuppen unsrer Art
sind die hauptsächlichsten Merkmale, die sie von seminudus
trennen.
Hell fleischfarbige oder blass kupferrôthliche, längliche, an
beiden Enden verengte, auf der Unterseite und den Beinen mehr
haarfôrmige Schuppen bedecken den Kôrper nicht dicht, am
dichtesten noch die Deckenspatien, auf denen die Beschuppung
durch nackte flache Kôrner oder Runzeln häufig unterbrochen
ist und die Spatien unregelmässig gewürfelt erscheinen lässt.
Geisselglieder 1 und 2 nur wenig an Länge verschieden, jenes
kaum länger, 3 kürzer als 2 und länger als jedes der vier letzten.
Rüssel länger als breit, vom Kopfe durch eine winklige Quer-
furche abgesetzt, seine Seitenkanten ziemlich scharf aber nicht
oder nur wenig erhaben, spärlich beschuppt und beborstet.
Thorax nach vorne etwas mehr als zur Basis verengt, die Seiten
gerundet, mit grüsster Breite und hôchstem Punkte seiner Längs-
wôlbung, beim Manne x, beim Weibe inter der Mitte, die
warzenartigen flachen Kôrner dicht, nackt und von verschiedener
Form, die schmalen Räume zwischenihnen mit einzelnen Schup-
pen besetzt. Decken elliptisch, in der Mitte am breitesten, hinten
etwas spitz gerundet verengt, etwas hôher längsgew6lbt als der
Thorax, die Längswôülbungslinie zur Spitze schräg gerundet (G) —
bei seminudus steil — oder steil mit einer flachen Schweifung
oberhalb der Spitze (Q) abfallend; Skulptur und Beborstung
fast ganz so wie bei seminudus. |
Das schmälereMännchen ist von dem des letzteren sofort durch
die geraden Hinterschienen und den Eindruck auf dem Analseg-
ment zu unterscheiden.
Diese Art ist nach Herrn Missionar Saeuberlich benannt, der
sie in Mehrzahl gesammelt hat.
PERITELOMUS nov. gen. Oosominorum.
Corbulae tibiarum posticarum cavernosae. Ungquiculi connati.
Segmentum primum abdominale postice truncalum, secundum
tertio nonnihil longius. Scrobes laterales oculos rotundatos ver-
sus ducti. Rostrum fronte vix angustius sulco transverso a
capile distinctum. Scapus antennarum crassus prothoracis mar-
ginem anticum fere attingens; funiculus scapo subaequilatus et
aequilongus articulis, duobus primis aequilongis, reliquis trans-
versis; clava funiculo aequilata brevis, acuminata. Prothorax
basi paulo rotundatus. Elytra exkumerata desemstriata. Proces-
sus abdominalis coxis posticis aequilatus. Metasternum diametro
70
coxarum intermediarum aequilonqum, episternis angustissimis
Usque ad coxas conspicuis.
Eine mit Callirhopalus Hochh. und Cutalalus Sch. der seitli-
chen Fühlerfurchen wegen verwandte Gattung. Jene beiden
haben eine kürzere Hinterbrust und kürzeren Fühlerschaft,
ersterer breite Hinterbrustepisternen mit weit vor den Hüften
abgekürzter Naht, letzterer einen vom Kopf nicht abgesetzten
Rüssel, viel längeres zweites und hinten ausgerandetes erstes
Segment.
Peritelomus bicruciatus. — Ovatus, nonnihil conveæus,
niger, undique dense albido-squamosus, brunneo maculatus, parce
breviter setosus; capile post oculos vix convexos transtersim
impresso; fronte canaliculata ; rostro parallelo latitudine sesqui-
longiore, apice late impresso; antennis brevibus ; prothorace
éransverso, lateribus rotundato-ditatato, ante medium obsolete
transversim impresso, remote punctato, medio vilta lata retrorsim
sensim ampliata brunnea signato; elytris late ellipticis obsolete
* punctato-strialis, interstiltirs parum convexis; villa lata communi
Jascisque duabus transversis brunneis signatis, interstitiis
selis brevibus curvatis uniseriatim obsitis; pedibus brevibus
albido-squamosis, femoribus muticis parum incrassatis, tibis
rectis ; 1g. 3-4, lat. 1,3-2 mm.
Ikutha.
Fübhler bis auf die Keule weiss beschuppt, die Geissel kaum
dünner als der dicke Schaft, die schwarze Keule nicht dicker als
die Geissel, beinahe kürzer als breit, zwiebelfôrmig. Die
Beschuppung auf dem Rüssel etwas gelblich und nicht ganz
anliegend. Thorax mit seiner grôssten Breite in der Mitte, oben
vor der Mitte mit einem flachen etwas gebogenen Quereindruck,
zwischen den Schuppen mit eingestreuten dunklen Punkten und
einem gekrümmten Bôrstchen in ihnen, die dunkle Mittelbinde
an der Basis jederseits den Deckenstreifen 2 erreichend. Decken
breiter (Q) oder schmäler kurz elliptisch, die Punkte in den
eingedrückten Streifen weitläufig ; die dunkle Suturalbinde
zwischen den zweiten Streifen erreicht weder die Spitze noch die
Basis ganz und wird von zwei etwas schmäleren sowie nach vorne
offenen Bogenbinden, die vordere zwischen den sechsten, die
hintere zwischen den siebenten Streifen liegend, durchkreuzt ;
der Vorder- und Hinterrand dieser Bogenbinden ist stufenfürmig
gebrochen. Unterseite und Beine einfarbig weisslich beschuppt.
Zuweilen zeigt der Thorax noch zwei dunkle Längsbinden, eine
breitere etwa hinter den Augen und eine schmale auf der
Unterseite.
Embrithes plagiatus. — ©. Ovatus, niger, dense subtus sub-
si
cmt
71
argenteo-, supra dilute cervino- et albido-squamosus ; rostro
angusto parallelo latitudine sesquilongiore, medio carinulato ;
fronte tenuissime canaliculata; prothorace transverso trapezoi-
dale, lateribus parum rotundato, longitudinaliter vix convexo;
scutello nullo; elytris breviler ovatis, mox pone basin lateraliter
constricto, postice verticaliler declivibus, dense striato-punctatis,
interstitiis latis planis, regione scutellari inter maculas duas
basales trianqulares nudas albidis striisque praesertim lateralibus
albido-pustulatis; tibiis posticis intus obsoletle granulatis ; \g. 5,7-
7-5, lat. 3-4 mm.
Ikutha.
Von der Kôrperform des Zropiphorus micans Bhn. — Dicht
mit runden, leicht gewülbten, sehr fein gerieften und aneinander
liegenden Schuppen bedeckt. Geisselglied 1 um die Hälfte kürzer
als 2. Stirne zwischen den etwas gewüôlbten Augen so breit als
der Rüssel. Letzterer parallelseitig, an der Spitze kaum erwei-
tert, um die Hälfte länger als breit, fein dreikielig, zwischen
den Kielen und an den Seiten dicht neben der Oberkante flach
gefurcht, an der Basis durch eine feine Querfurche vom Kopfe
abgesetzt. Thorax mit leicht gerundeter Basis, der Rücken von
der Spitze zur Basis in flachem Bogen ansteigend, die Mittellinie
und Seiten weisslich, der Rücken mit zerstreuten, feinen und
nackten Pünktchen entspringenden anliegenden Borstenhär-
chen. Decken an der Basis kaum breiter als die Thoraxbasis, die
Aussenecken durch eine flache Einschnürung seitlich zahnartig
vorspringend, mit der grüssten Breite und Hôhe in der Mitte,
hinten schneller gerundet verengt und zugespitzt, die Spitze
von der Seite gesehen etwas schnabelfôrmig nach unten gezogen;
Rücken flach längsgewôlbt, zur Basis allmälig, zur Spitze steil
abfallend mit flacher Schweifung oberhalb der Spitze, die Spitzen-
fläche über dieser Schweifung etwas beulig aufgetrieben, die
Punkte in den kaum vertieften Streifen ziemlich dicht, überall
gleichgross und meistens so gross als die Stege zwischen ihnen
breit, die Spatien sehr breit und flach, nur die Naht auf der
abschüssigen Stelle etwas erhaben; die Streifen namentlich an
den Seiten weisslich gefleckt, die Schildchengegend ebenfalls
weisslich ;die kleine nacktedreieckige Basalmakel auf jeder Decke
liegt mit ihrer Spitze im Streifen 1. Prosternalvorderrand deut-
lich und breit ausgebuchtet. Analsegment sphärisch dreieckig,
die Spitze zu einem kurzen, stumpfen und nackten Fältchen com-
primirt. Hinterschenkel erreichen den Apex nicht.
Es liegen nur Weibchen vor.
Embrithes miser. — Lg. 5-7, lat. 3-4 mm. Drei Männchen,
72
ebenfalls von Ikutha, sind der vorhergehenden Art ausserordent-
lich ähnlich. Der Argwohn, es müchten diese Stücke das andre
Geschlecht des letzteren sein, lag wohl sehr nahe, jedoch der
viel längere Rüssel, der anders geformte und gewôlbte Thorax,
die längeren Fühler mit anderer relativer Länge der beiden
ersten Geisselglieder, auch die etwas weniger dichte Beschup-
pung gaben Veranlassung, sie als zu einer von plagialus ver-
schiedenen Art gehôrig aufzufassen.
Rüssel reichlich doppelt so langalsbreit.Geisselglied 2 hôchstens
um ein Viertel länger als 1. Thorax von den Hinterecken ab bis
zum Basaldrittel gerundet erweitert und dann erst zur Spitze
allmälig gerundet verengt, mit der grüssten Breite und Hôhe
nicht an sondern vor der Basis. Decken bei derselben Länge
etwas schmäler, hinten weniger scharf zugespitzt, die Spitze
auch nicht schnabelfürmig nach unten gezogen, die Spitzen-
fläche nicht beulig aufgetrieben sondern schräg gerundet zur
Spitze abfallend, die Punkte weitläufiger gereiht, ohne Spur
von vertieften Streifen, die Beschuppung oben aschgrau und
viel weniger weiss gefleckt. Beine viel kräftiger ; die Hinter-
schenkel erreichen den Apex ; Tarsenglieder viel breiter; die
Hinterschienen innen mit zapfenartigen Dornen besetzt. Analseg-
ment hinten weniger spitz und ohne Falte an der Spitze.
Brachycerus Hofmanni. — Oblongo-vvatus, convezus,
undique dense supra cinereo-, subtus albo-griseo-squamosus ;
rostro apicem versus dilatato, supra subplano, a capite sulca
laterali profundo distincto, punctis sat magnis dispersis obsilo,
longitudinaliter obsolete biimpresso, postice oblique bisulcato;
prothorace lateraliter rotundato, granulis nitidis majoribus et
minoribus inaequaliter obsito, dorso medio sulcato; elytris granulis
nitidis, lateribus majoribus, dorso parvis ac verrucis magnis
punctigeris duplici serie in sinqulo munitis, striis haud vel vix
indicatis; 1Ig. 20-25, lat. 10-14 mm.
Mbungu.
Von der Kôürperform des mærens(') Pasc. Rüssel von der Spitze
zur Basis conisch verengt, vom zerstreut punktirten Kopfe seit-
lich durcheinetiefe Furche, oben durch einen flachen Quereindruk
abgesetzt, jederseits dicht vor der Basis miteinem der Basalfurche
parallelen Eindruck ; die zwei flachen Längseindrücke heben den
Rücken auf der Spitzenhälfte stumpf dreieckig hervor. Thorax
etwas kürzer als breit, sein Vorderrand hinter den Augen flach
gebuchtet, die Seiten in der Mitte gerundet erweitert, zur Basis
hin flach geschweift, längsgewolbt mit dem hôchsten Punkte hin-
(*) Trans. ent. Soc. 1887, p. 17, pl. I, f. 8.
73
ter der Mitte, die Basis durch eine nach vorne offene Bogenfur-
che abgesetzt, hinter dem Vorderrande jederseits der Mittelfurche
mit einem flachen und breiten Quereindruck, der sie von einem
Längswulst begrenzt erscheinen lässt, die nicht dicht gestellten
Kôrner fliessen neben der Mittelfurche zu Runzeln zusammen
und sind, bis auf ein einziges etwas spitziges am Seitenrande
hinter der Mitte,stumpf. Decken beinahe um die Hälfte länger als
breit, elliptisch, beim Manne nicht, beim Weibebedeutend hôher
längsgewôlbt als der Thorax, bei jenem hinten steiler, bei diesem
schräger und mit einer flachen Schweifung oberhalb der Spitze
abfallend, von den Streifen hôchstens die zwei inneren in ihrer
ganzen Länge etwas vertieft und die äussersten hinten durch
Punkte angedeutet; jedes der Spatien 2 und 4 mit einer Reihe
grosser schwarzer,punktirter und beborsteter Warzen,die Kôrner
zwischen diesen beidenReihen klein, die auf der Naht länglich, die
auf den Seiten grôber; die Räume zwischen den Kôrnern und
Warzen wieauch Fühler, Beine, Thorax und Brust dicht beschuppt.
Abdomen beim Weibe nur mit gelblichen Bôrstchen in den meist
groben Punkten, beimManne Segment 1 ganz, die übrigen nur an
den Seiten beschuppt, das Analsegment mit einem Längseindruck.
Beine weitläufig punktirt, mit einer kurzen anliegenden Schup-
penborste in jedem Punkte.
Diese Art ist nach ihrem Entdecker Herrn Missionar Hofmann
benannt.
Ocladius seriatus. — Previler ovatus, subglobosus, niger,
nonnihil nitidus, ciliis albidis suberectis parce obsitus; antennis
larsisque, aliquando tibiis rufis ; fronte punctis commatiformibus
obsita ; rostro femorum anticorum longitudine arcuato, usque ad
antennarum insertionem quadrisulcato et tricarinato; prothorace
transverso conico, antice lateraliter paulo contracto, parte apicali
impunctato nitidulo; punctis elongatis ex parte in sulcos confluen-
libus sat dense obsilo, interstitiès angustis; elytris subqglobosis,
punctis sat magnis uniseligeris remote seriatis, aliquando striis
obtuse impressis, interstitiis planis. allernis anqustioribus, fascia
subbasali silaceo-, altera submediana albidiori-squamosis ; \g. 2,7-
4, lat. 1,8-2,5 mm.
Noch etwas kürzer als O. bifasciatus(') Tourn. und von ihm
durch die gereihten tiefen, ein vweissliches Borstenhärchen
tragenden Deckenpunkte, die auf dem Rücken und an den Seiten
gleich gross und ebenso gross und tief sind als die an den Thorax-
seiten des sa/icorniae Oliv., sowie auch durch die Thoraxseulptur
leicht zu trennen ist; während nämlich bei bifasciatus nur die
(*) Pet. Nouv. 1875, p. 510,
74
Räume zwischen den länglichen Punkten zu wenigen Längslinien
zusammenfliessen und die Punkte an den Seiten rundlicher sind,
bilden die Räume bei seriatus überall gerade und schräge, nie aber
ganz durchgehende Linien #n4 alle Punkte sind schmal länglich,
an beiden E'nden zugespitit und jeder von ihnen trägt ein feines
weisses Härchen, auch treten die Punkte und Linien viel weniger
nahe an den breiten glänzenden Vorderrand.
Decken hôher längs gewülbt und hinten noch steiler abfallend,
die schmalen Spatien sehr weitläufig, die Naht auf der abschüs-
sigen Stelle dichter einreihig mit Borstenhärchen tragenden
Punkten besetzt; die Querbinden sind aus feineren und weniger
dichten Schuppenhaaren zusammengesetzt, die vordere hinter
der Basis reicht bis zum äussersten, die hintere, wie bei bifas-
ctatus zwischen den zweiten Streifen V-fôrmig nach hinten
erweiterte nur bis zum fünften Streifen; selten zeigt das
zwWeite Spatium zwischen der hinteren Querbinde und der Spitze
einen kleinen weisslichen Haarfleck. Schenkel und Schienen
punktirt gestreift, jeder Punkt mit einem weissen Härchen.
Fühler etwas vor (G) oder hinter der Mitte eingelenkt.
SOPHRONOMERUS nov. gen. Cryptorkynchinorum.
Rima pectoralis usque ad marginem anticum mesosterni pro-
tensa. Processus mesosternalis elevatus apice vit emarginatus.
Metasternum inter coxas diametro coxarum intermediarum bre-
vius, episternis angustissimis. Processus abdominalis parallelus
metasterni longitudine duplo latior, apice truncatus. Seymentum
abdominale primum postice late emarginatum, secundum tertio
et quarto simul sumptis mullo longius. Elytra prothorace latiora
decemstriala. Seutellum conspicuum. Prothorax basi plus mi-
nusve, apice profunde bisinuatus. Rostrum arcuatum subanqu-
latum. Oculi distantes obtecti. Funiculus antennarum filiformis
septemarliculatus; clava ovata articulata. Femora sublincaria
sublus sulcata et dentata, postica reliquis paulo longiora sed
corporis apicem hand attingentia; tibiae apice mucronatae,
posticae cavernosae; arliculus tertius tarsorum dilatatus bilo-
batus, ullimus elongatus, unguiculis basi connatis.
Mit Meropsilus (Psilomerus Fhrs.) und Peristhenes(‘) Pasc.
verwandt, von jenem durch nur bis zur Vorderkante der Mittel-
hüften reichenden Pectoralkanal und viel längeres zweites
Bauchsegment, von diesem durch gezähnte Schenkel, kurze
Fühlerkeule und zu dieser hin nicht verbreiterte Geisselglieder,
von beiden durch weit vor der Mitte eingelenkte Fühler ver-
(‘) Journ. Lin. Soc. 1886, p. 334.
75
schieden. Fühlerfurchen schnell nach unten gebogen und unten
zusammenstossend, Mittelbrustfortsatz schwalbennestformig.
Sophronomerus affaber. — Oblongo-ovatus, convexus, nigro-
pPiceus, opacus, undique dense cinereo-squamosus, supra wmbrino-
variegatus et reclinatim selosus; antennis rufs subnilidis;
fronte subdepressa sulcata; rostro latitudine paulo altiore;
prothorace paulo breviore, apice humiliore, dorso ruguloso-granu-
lato et squamoso; prothorace latitudine fere longiore, lobis
ocularibus rotundato-productis et oculos oblegentibus, dorso
profunde trisulcato, sulcis lateralibus arcuatis, luberculis sex
seligeris munilo; scutello rotundalo, parum elevato, squamoso ;
elytris prothoracis basi fere duplo latioribus, humeris rectanqu-
latis, ante apicem paulo contraclo, punctato-striatis, interstitiis
secundo et quarlo lalioribus ; femoribus dentatis; tibiis dorso late
emarginatis, intus bisinuatis ; 1g. 6,3-8, lat. 3-4 mm.
Ikutha.
Einem Colobodes Billbergi Bhn. im Habitus ähnlich. Kopf,
Rüssel, Thorax, die Spitzenfläche, Seiten und theilweise die
Deckenbasis, Unterseite und Beine dicht gelbgrau beschuppt; der
Deckenrücken braun gefleckt, mitunter hinter der Mitte mit einer
breiten, aussen abgekürzten aber nicht scharf begrenzten braunen
Querbinde, überall mit schräg abstehenden Borstenhaaren besetzt.
Von der Seite gesehen liegt die Rüssel- und Augenoberkante
hôher als die Stirne und die grossen flachen Augen stehen schein-
bar an den Seiten der Rüsselbasis. Die flache und mit Seitenkanten
versehene Rückenfläche des Rüssels nämlich ist hinten V-formig
ausgehôhlt und die Schenkel dieser Hôhlung umrahmen kiel-
artig die Augen ; der Spitzentheil vor der Fühlereinlenkung
ist abgeschrägt und in beiden Geschlechtern etwas verbreitert.
Fühler in beiden Geschlechtern zwischen Mitte und Spitzenviertel
eingelenkt, Geisselglied 1 um die Hälfte kürzer als 2 und kaum
länger als 3, die übrigen perlformig und zur Keule hin kaum an
Breite zunehmend, die Keule so lang als die drei letzten Glieder
und mindestens doppelt so breit als das letzte. Kopf mit einer
zuweilen undeutlichen Mittelfurche. Thorax wenig länger als
breit, bis vor die Mitte ziemlich parallelseitig, vor den Hinte-
recken flach geschweift, zur Spitze geschweift verengt, die Mitte
des Vorderrandes von oben gesehen den Kopf beinahe ganz
bedeckend, die flach zweibuchtige Basis durch eine aussen
abgekürzte Querfurche etwas erhaben, hinter dem Vorderrande
mit einem breiten Quereindruck; ziemlich dicht punktirt, die
Schuppen rund und mit einem excentrisch eingedrückten Punkte;
von den drei tiefen Längsfurchen ist die mittlere gerade und hebt
76
an der Spitze zwei kleine Hôcker ab, die äusseren breiteren von
der Basis bis vor die Mitte flach gegeneinander gebogen, hier
verengt, dann wieder erweitert und verflacht; der Rücken vor
der Mitte mit vier kegelformigen Erhabenheiten. Decken beinahe
doppelt so lang als breit, bis zum Spitzendrittel parallelseitig,
dann gerundet verengt, vor der Spitze seitlich etwas zusammen-
gezogen, die Spitze selbst flach gerundet, der Rücken flach, zur
Spitze lang und schräg abfallend, die Schultern durch einen
Eindruck inner- und ausserhalb abgehoben, jederseits vor der
Spitze flach eingedrückt; punktirt-gestreift, die Punckte länglich
viereckig eingestochen mit einer Borstenschuppe im Grunde, die
Spatien kaum,nur2etwas breiter und im Basaldrittel gewülbt, die
Naht hinter dem Schildchen eine Strecke kielformig und kahl,
alle Spatien lederartig gerunzelt, und mit einer Reiïhe schräger
Borstenhaare, die Stege zwischen den Punkten nicht selten als
Querrunzeln auf die Spatien übergreifend. Schenkel vor dem Zahn
mit eiuer kurzen und ziemlich tiefen Buchtung, die Furche auf
der Unterseite dicht beschuppt und deshalb wenig auffallend.
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SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE
BELGIQUE
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TOME QUARANTIÈME
XII
La SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE DE BELGIQUE tient ses séances
le 1°" samedi de chaque mois, à 8 heures du soir, au siège social, rue du
Musée, 20, à Bruxelles.
Elle publie :
lo Les ANNALES (mensuellement) ;
2° Les MÉMoires (irrégulièrement).
La cotisation annuelle, payable par anticipation et donnant droit à la
réception franco des Annales et des Mémoires, est fixée à 16 francs.
Tout membre étranger, payant une somme de 806 francs, est nommé
Membre à vie : il n’a plus de cotisation à solder et reçoit franco
toutes les publications de la Socicté.
Les cotisations doivent être adressées spontanément dès le commence-
ment de l'année, sous peine de voir interrompre l'envoi des Annales, au
Trésorier, M. E. Fologne, rue de Namur, 12, à Bruxelles.
La BIBLIOTHÈQUE est ouverte aux membres de la Société (rue du
Musée, 20), le samedi de 3 à 4 heures.
Tous les ouvrages et revues destinés à la Société doivent être
envoyés au siège social, rue du Musée, 20, à Bruxelles. |
Tout ce qui concerne l'administration de la Société et la rédaction des
publications doit être adressé à M. Aug. Lameero, chaussée de Char-
leroi, 119, à Bruxelles.
BRUXELLES
AU SIÈGE DE LA SOCIÉTÉ
20, RUE DU MUSÉE, 20
21 avril 1896 J
L
S
La Sociélé peut encore disposer de quelques exemplaires
des ouvrages suivants :
Purzeys. — Monographie des Clivina et des genres voisins.
Prémices entomologiques (Monographie du genre
Pasimachus, ete:):.:7 02% ES SCA TS
Post-seriptum ad Clivinidarum monographiam .
Trechorum europæorum conspectus . . . .
Révision générale des Clivinides . . . . .
Supplément à la Révision générale des Clivinides.
Note sur les caractères employés par Thomson
dans la classification du genre Carabus. . .
Note sur les Cicindèles et Carabiques recueillis
à Antigaa:par MSPurves see se RER EE
Note sur le genre Perileptus Schaum . . . .
Amara ANUINISARES EME S RENNES
Carabiques nouveaux découverts dans les Asturics
par MS Eblerss es PER Re eEe
Trechorum oculatorum Monographia, 2 partie.
Descriptions de deux espèces nouvelles du genre
Cardbus CR RAR DES" RTE
Monographie des Calathides. . . . . . .
Essai sur es Antanehie LRAREE MrT IN
Descriptions de Carabiques nouveaux ou peu
CONNUS PRE NT NN R E RATE.
Révision des Broscides de l’Australie . . . .
Description de quelques Clivinides de l'Inde. .
Note sur les genres Morio et Perigona . . . .
Deuxième supplément à la Révision générale des
Clivinides AESSSEREUSSE
Additions à la monographie des Trechus . . .
Broscosoma, Carabidum genus novum. . . .
Note sur les Notiophilus . . . . .
Les. Broscides Er cs SR
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SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE DE BELGIQUE
IT
Assemblée mensuelle du 6 mars 1896.
PRESIDENCE DE M. FOLOGNE, membre du Conseil.
La séance est ouverte à 8 heures.
Le procès-verbal de l’Assemblée mensuelle du 4 janvier 1896
est approuvé.
Correspondance. MM. Willain, Lenssen, Henseval et Sadones
remercient pour leur admission en qualité de membres effectifs.
Le dernier envoie son portrait-carte pour l’album de la Société.
Travaux pour les Annales. L'Assemblée vote l'impression des
mémoires annexés à Ce numéro.
Communication. M. Hippert signale les captures suivantes :
aux environs de Bruxelles, un exemplaire de Polyommatus Phlaeas
var. Yubrovenosa aux ailes inférieures avec de petites taches
noires sur les ailes supérieures ; à Bouillon, en juillet, Apatura Ilia
aber. Clytie var. Zris rubescens G'; dans la forêt de Soignes, en
février, une variéte tout à fait grise de l'ÆZibernia Leucophaearia.
Excursion. L'Assemblée décide qu’il y aura le 12 avril une
excursion à Groenendael. Départ de Bruxelles (Luxembourg) à
8 h. 36 m. du matin.
La séance est levée à 9 heures.
ANNALES DR LA 50€, ENTOM, DE BELGIQUE, T, XL. 6
78
CAUSERIES ODONATOLOGIQUES
par Edm. de Selys-Longchambps.
Novg:
(7 mars 1896.)
Nouvelles espèces de Libellulines à triangle discoidal formant quatre côtés. —
Suivies d'observations sur la terminologie adoptée en décrivant la réticulation
des ailes des Odonates.
En 1842, le Docteur Rambur a constitué le genre Vannophya
pour classer la plus petite Libelluline qu'il connût, et qu’il décrivit
sous le nom de W. pygmaea. Le caractère spécial du nouveau
groupe, c'est le triangle discoidal des ailes antérieures dont le
côté supérieur est brisé en deux, de façon que ce triangle est trans-
formé en losange.
Depuis cette époque, pendant les vingt cinq ans qui s'étaient
écoulés, aucun nouveau genre n’avait été proposé pour classer des
Libellulines à côté supérieur du triangle irrégulier, lorsque M. Fr.
Pollen me communiqua pour les étudier les Odonates de son
voyage à Madagascar, et je lui adressai le 5 juin 1867 le résul-
tat de cette etude dans laquelle je fondais et caractérisais le genre
Neophlebia dont je décrivis le type (de Nossi-be), sous le nom de
A. Polleni dans le mémoire qui m'était confié : « Odonates recueillis
à Madagascar,aux Iles Mascareignes et Comores » ,faisant partie de
l'ouvrage de M. Pollen {in-4° avec planche). Dans le même travail,
je décrivais aussi deux autres espèces nouvelles sous les noms de
Neophlebia leptoptera et Lorquini toutes deux des Molluques ;
mais je reconnus plus tard que la /eploptera rentrait dans le genre
Tetralhemis que M. le D' Brauer fonda en 1869 sur une espèce
qu’il nomma 7”. irreqularis, et qui provient des Iles Philippines.
Lorsque le Musée Royal zoologique de Dresden accueillit dans ses
Miltheilungen (Heft III, 1878, in-4°) mon mémoire intitulé:
« Odonates de la Région de la Nouvelle Guinée » je saisis cette cir-
constance pour établir la concordance entre mes publications et
celles du D° Brauer; je décrivis une nouvelle espèce, TZetrathemis
platyptera Selys, du Bengale, et je constituai un nouveau genre
ou sous-genre sous le nom de Vannophlebia Selys (1878) pour y
classer mon ancienne ÂVeophlebia Lorquini décrite sous ce nom
dans l’ouvrage de M. Pollen (1867).
En 1889, parut dans les Transactions de la Societé zoologique de
Londres la & Xevision of (he sub family Libeilulinae » de M. W.F.
49
Kirby (in-4°, avec planches) dans laquelle l’auteur donne les carac-
tères des genres existants déja ou qu’il constitua.
La même année (août 1889), M. le D' Karsch de Berlin publia dans
les Æntomologische Nachrichten une notice importante sur les
Libellulines pourvues d’un triangle discoidal à quatre côtés aux
ailes supérieures. C’est une revue de ce qu’il connaissait alors, dans
laquelle il discute la classification et énumère une douzaine de
genres dont six sont fondes par lui-même.
Enfin en 1890, paraît le « Synonymic Cataloque of Neuroptera or
Dragonfies » par M. Kirby, où ce qui était alors connu est énuméré.
Avec ce que nous a donné depuis M. le D° Karsch, nous arrivons à
un total d'environ 25 espèces réparties en 14 ou 15 genres ou sous-
genres.
Le Dr Karsch dès son premier travail divise ce groupe de genres
en deux sous-divisions. Dans la première qu’il appelle Vannophyae
secrelae le côté supérieur du triangle discoidal des premières ailes
est brisé en deux parts très inégales, dont la plus courte est l’exté-
rieure. Les nervules antécubitales sont en nombre modéré, et il
existe deux rangs de cellules postrigonales. L’abdomen du mâle
est grêle, un peu épaissi au bout, dans le genre de celui des
Dythemis.
Dans la seconde sous-division de M. Karsch, qu’il nomme
Nannophyae typicae, le triangle des ailes supérieures est brisé en
deux parties égales ou à peu près, et le secteur supérieur du triangle
des premières ailes prend naissance près du milieu du côté externe
du triangle discoidal.
Cette division renferme un genre (Vannothemis Brauer) chez
lequel il existe une nervule antécubitale surnuméraire incom-
plète avant le nodus, ce qui ne se voit pas dans les autres genres ;
le type des Vannothemis est la semiaurea Hagen.
M. Karsch divise sa seconde section (Wannophyae typicae) en
deux paragraphes : °
$ À. Pas de triangle interne aux ailes inférieures; moins de
10 nervules antécubitales.
$ B. Toujours un triangle interne aux ailes inférieures.
Au premier abord, pour la facilité de la détermination, il semble-
rait que le caractère de l'absence ou de la présence d’un triangle
interne aux ailes inférieures, résultant de l'existence d’une ou
plusieurs nervules transversales dans Y’espèce sous-médian, pour-
rait être place en première ligne, mais je n'ai aucune prétention
de discuter la classification du Dr Karsch, et si des aujourd'hui
je suis entré dans quelques détails rétrospectifs, c’est pour faire
comprendre et justifier la création en quelque sorte forcée d’un
genre ou sous-genre nouveau de Madagascar dont le type se
80
rapproche de la Veophlebia Polleni de la même contrée, mais ne
peut être placé comme elle dans le $ B, attendu qu’elle ne possède
pas de triangle interne aux ailes inférieures, l’espace sous-médian
n’ayant aucune autre transversale que la normale basale. Je
nomme Culophlebia cette nouvelle coupe, et je dédie l’espèce au
D' Karsch comme un hommage rendu au savant entomologiste de
Berlin auteur du travail sur les genres de Libellules à triangle
discoidal des ailes supérieures en losange, publié dans les Entomo-
logischen Nachrichten (Heft XVI, 1889).
CALOPHLEBIA nov. gen., Selys 1896.
Ailes longues, arrondies au bout, surtout les inférieures dont le
bord anal est rétréci à la base. Membranule nulle. Ptérostigma
allongé, couvrant 3-4 cellules. 13-15 antécubitales aux supé-
rieures. Pas de surnuméraire incomplète anténodale, une seule
nervule sous-médiane (la normale), par conséquent pas de triangle
interne. Triangle discoidal en losange suivi d’un rang de cellules ;
une hypertrigonale.
Ailes inférieures : 11-12 antécubitales ; une seule sous-médiane,
uue hypertrigonale parfois nulle; le triangle discoidal régulier,
son côté supérieur le plus long; le côté interne dans le prolonge-
ment de la veine de l’arculus dont les secteurs sont longuement
soudés à leur base.
Patrie : Madagascar.
Ce nouveau sous-genre diffère surtout des Veophlebia par
l’absence d’une seconde nervule sous-médiane aux quatre ailes, de
sorte qu’il n’y a pas de triangle interne.
CALOPBLEBIA KaRscHI Selys, n. sp.
G. Abdomen 23-26 mm., aile inférieure 28-37.
Adulte : Réticulation noire ; ailes hyalines jusque près de leur
moitié (en un mot jusque 2-3 cellules avant le nodus), noir acier
jusqu’au bout. Ptérostigma oblong, noir, surmontant 3 cellules et
demie (long de 3 mm. environ). Membranule nulle. Aïles supé-
rieures 13-15 antécubitales, 11 posteubitales. Une seule sous-
médiane (la normale),donc pasde triangle interne ; 1 hypertrigonale.
Triangle discoïdal en losange. Ailes inférieures : 11-12 antécubi-
tales, 11-12 posteubitales;, généralement 1 hypertrigonale. Une
seule sous-médiane. Triangle discoïdal régulier, pointu en dehors;
le côté interne dans le prolongement de l'arculus.
On voit souvent quelques petits points blancs opaques dans la
partie noire des ailes.
Chez les jeunes, le noirâtre opaque des ailes est moins foncé.
81
Corps noir luisant, marqué de jaune ou de jaunâtre clair ainsi
qu’il suit : la lèvre inférieure, les ocelles (le dessus du front acier
métallique), la suture médiane dorsale du thorax, des séries macu-
laires aux côtés de celui-ci; deux taches de chaque côté des 1-4m*
segments de l’abdomen et une aux 5 et 6m, Le 8° en dessus porte
une grande tache dorsale carrée ne touchant pas le bout.
Les yeux sont très peu contigus; l’abdomen étroit, un peu
épaissi aux deux bouts; les appendices anals pointus, les supérieurs
le double plus longs que le 10° segment, coupés en biseau en
dessous; l’inférieur aussi long, subtriangulaire. Hameçons peu
proéminents. Prothorax à bord postérieur presque droit, à peine
émarginé, jaune sur les côtes. Pieds noirs; la dent inférieure des
onglets bien marquée.
Q inconnue.
Patrie : Nossi-bé, plusieurs exemplaires dans ma collection. Un
autre indiqué de Rumena Valley, Mayanga à Madagascar.
Par sa stature et la répartition du noir sur la seconde moitié
des ailes, l’espèce imite une grande espèce d'Uracis de l'Amérique
tropicale.
La Calophlebia Karschi diffère au premier abord de la Veophle-
bia Polleni par sa taille plus forte, le plus grand nombre de
nervules costales, l'absence d’une seconde nervule sous-médiane
aux quatre ailes, le côté interne du triangle discoidal dans le
prolongement de la veine de l’arculus, le bout des quatre ailes
non hyalin, le 8° segment marqué d’une grande tache carrée et la
forme régulière du triangle discoidal des ailes inférieures.
Chez la MWeophlebia Polleni le triangle discoidal des ailes
inférieures est un carré irrégulier dont le côté supplémentaire, très
court, est formé par le prolongement du secteur inférieur de
l’arculus qui vient tronquer en dehors le triangle.
NEOPHLEBIA Selys, 1867 (pars).
Après avoir établi ce genre comme je l’ai dit plus haut (Voyage de
M. Pollen), j'en ai rectifie les caractères en 1878 (Annales de Dres-
den), ce groupe comprenant originairement le genre nommé depuis
Telrathemis par le D' Brauer et celui que j'ai créé sous le nom de
Nannophlebia.
L'espèce type reste toujours la Veophlebia Polleni Selys, de
Nossi-be, dont je crois utile de fournir ici une description complète
rectifiée.
Je décrirai ensuite une espèce nouvelle également de Madagas-
car, dont les caractères de réticulation diffèrent un peu de ceux de
la W. Polleni,
82
En effet, la coupe des ailes de la Veophlebia? Martini est assez
différente de celle de la Polleni, et le triangle discoidal des ailes
inférieures n’est pas tronqué au bout. Il est possible que plus tard
il faudra encore isoler subgénériquement cette V.? Martini, mais
je me demande si en présence des caractères des triangles et des
nervules des espaces hypertrigonaux sous-médians et postrigonaux
variant pour ainsi dire d’espèce à espèce, il n’y aura pas lieu plutôt
à réduire le nombre des sous-genres maintenant proposés, d'autant
plus que fâcheusement nous neconnaissons pas jusqu'ici les femelles
des trois espèces que je décris aujourd’hui.
NEOPHLEBIA POLLENI Selys.
Faune de Madagascar par Fr. Pollen et Van Dam, 1867 (Insectes) ; Mitth. Mus.
Dresden, Heft. III, p. 315 (1878).
G. Abdomen 21 mm.; aile inférieure 25.
Ailes hyalines de leur base jusque vers leur moitie (2 ou 3 ner-
vules avant le nodus), noirâtres ensuite jusqu’au bout du ptéros-
tigma ; le bout hyalin, ptérostigma oblong, noir, surmontant 3 cel-
lules (long de 3°"). Membranule nulle.
Ailes supérieures : 8-10 antécubitales, 8 posteubitales, une
hypertrigonale, une seconde sous-médiane formant un triangle
interne, irrégulier. Le discoidal en losange suivi d’un seul rang de
cellules. Ailes inférieures: 7-8 antécubitales, 8-9 posteubitales.
Espace hypertrigonal libre. Une seconde sous-médiane en outre
de la normale basale; l’arculus aboutissant à la nervure sous-
médiane presque à l’origine du côté interne du triangle qui est en
losange très irrégulier, son côté supérieur étant brisé un peu avant
son extrémité.
Chez un G moins adulte le brun noirâtre des ailes n’est pas
entièrement opaque, il y forme un treillis sur la réticulation,le cen-
tre des cellules restant hyalin.
Corps noirâtre luisant marqué de jaune vif ainsi qu’il suit: la
lèvre inférieure, deux taches à la lèvre supérieure, le nasus, les
côtés du front, le milieu de l’occiput, deux taches en arrière de
chaque ocelle; une bande antéhumérale effacée sur le devant du
thorax, une bande de trois taches sous l’aile supérieure, une entière
courbée sous l’aile inférieure; des taches latérales aux premiers
segments de l’abdomen et un point latéral aux 8-10° segments.
Les yeux médiocrement contigus ; l'abdomen étroit, un peu rétréci
au 3° segment ; les appendices anals pointus, les supérieurs moitie
plus longs que le 10° segment; les hameçons très peu saillants; le
bord postérieur du prothorax légèrement échancré, arrondi et un
peu renflé sur les côtés; pieds noirâtres.
Q inconnue,
83
Patrie: Madagascar ou Comores, recueilli par M. Pollen (coll.
Selys).
Ainsi que je l’ai dit en décrivant l’espèce, la coloration des ailes
rappelle celle de l’'Uracis infumata Ramb. et de la Zibellula
wmbrata L. (race tripartita Burm.),
NeoPHLEBIA ? MARTIN! Selys, n. sp.
G. Abdomen 19-20 mm. ; aile inférieure 25-25 1/2.
Adulte. Ailes hyalines, très-légèrement salies chez les plus
adultes. Réticulation noirâtre. Ptérostigma oblong, brun noirâtre,
surmontant 2 cellules 1/2 (long d’environ 2 mm.). Membranule
nulle. Ailes supérieures : 9-11 antécubitales, 8-10 postcubitales,
2 nervules sous-médianes, la seconde formant un triangle interne
irrégulier. Par d'hypertrigonale. Triangle discoidal en losange.
Ailes inférieures : 7-8 antécubitales, 8-10 posteubitales; pas d’hy-
pertrigonale; 2 sous-médianes, la seconde formant un triangle
interne irrégulier; le discoidal régulier, pointu en dehors. Son
côté interne dans le prolongement de l’arculus.
Corps noirâtre marqué de jaune ainsi qu’il suit : la lèvre infé-
rieure, une tache à la supérieure, la face et le front, excepte une
tache noire en T sur ce dernier; au thorax une raie dorsale à
la suture médiane et sur les côtés une raie irrégulière sur chacun
des trois espaces. Prothorax brun, passant au jaune sur les bords,
le lobe postérieur large, légèrement émarginé au centre; abdomen
noirâtre avec une ligne dorsale étroite jaune à la suture dorsale
des 1-7me segments dont les côtés portent une bande jaune. Les 8-
10% noirs, marqués au dessus d’un demi-anneau basal jaune vif
occupant le quart au 8°, la moitié au 9m et presque tout le
dessus du 10°.
Les yeux sont peu contigus; l’abdomen court, subcylindrique,
assez épais, légèrement renflé au bout. Appendices anals noirs,
les supérieurs un peu plus longs que le dernier segment, cylindri-
ques, puis coupés en biseau en dessous à leur pointe. L’inférieur
aussi long, subtriangulaire, effilé au bout.
Pieds noirs; interieur des fémurs et extérieur des tibias brun
jaunâtre. La dent des onglets très marquée.
Hameçons arqués, peu saillants.
Q inconnue.
Patrie : Rumena Valley, Manyanga (Madagascar), coll. Selys.
Cette espèce diffère à première vue de la Polleni et de la
Calophlebia Karschi par les ailes hyalines sans espace coloré, les
inférieures proportionnellement plus larges à la base et les trois
demi-cercles jaunes des trois derniers segments. Elle possède deux
84
nervules sous-médianes comme la Polleni, mais le triangle discoi-
dal des secondes ailes est régulier, sans brisure du côté supérieur,
et l’espace hypertrigonal reste libre aux quatre ailes.
Je dédie cette nouvelle espèce à mon excellent ami M. René
Martin (au Blanc, Département de l'Indre) très bon Odonato-
logiste dont la collection qui s'accroît rapidement est sans doute
la plus importante de France, et dont les travaux, notamment sur
les Odonates des Iles Séchelles, sont aussi exacts que consciencieux.
OBSERVATIONS SUR LA TERMINOLOGIE
employée en décrivant la réticulation des ailes des Odonates.
Dans la Monographie des Caloptérygines (juin 1854), j’ai publié
planche I, le dessin agrandi des ailes d’un Calopteryæ avec les
noms des nervures et des différents espaces dont le détail est
exposé à l'explication de cette planche, page 278.
En publiant en novembre 1857 la Monographie des Gomphines
j'ai suivi le même plan en offrant planche 22, le dessin également
agrandi des ailes d’un Gomphus, dont l'explication se trouve à
page 451 du volume.
Mon collaborateur, le regretté Docteur Hagen, était d’accord
avec moi sur la terminologie adoptée.
Dans le cours de mes études sur les Odonates, à laquelle j’ai
continué à me livrer pendant les quarante ans qui se sont passés
depuis la publication des Monographies sus-mentionnées je n’ai eu
que peu de changements à faire à la terminologie alors adoptée.
Je n’ai guère eu à constater que l’existence d’un secteur supplé-
mentaire et d’une nervule transversale qui se trouvent chez tous
les Odonates et qui méritaient de recevoir un nom spécial.
Le secteur en question je l’ai appelé: secteur ultranodal. Il
prend naissance après le nodus entre le secteur principal et le
secteur nodal et aboutit au bord postérieur également entre ces
deux secteurs. Chez quelques genres il ne se montre qu'entre le
nodus et le ptérostigma ou même qu’au niveau de ce dernier, au
point d’être presque rudimentaire. C’est l’étude des Agrionines,
des Légions Agrion, Platycnemis et Protoneura chez qui il
n'existe pas de secteurs supplémentaires interposés, mais qui
possèdent d’une manière constante le secteur que j'ai nommé
ultranodal, qui m'a montré son importance et sa fixite.
C’est aussi l'étude des Agrionines qui m’a prouvé la constance
et la fixite de la nervule transverse qui existe à la base des ailes
dans l’espace entre les nervures sous-médiane et postcostale.
Dans mes travaux sur les Agrionines je la désignai sous le nom
mal choisi, j'en conviens, de nervule basale postcostale — tandis
85
que dans mes descriptions de Libellalides et d’Æschnides je la
nommai nervule basale ou normale médiane pour la distinguer des
autres nervules placées dans le même espace qui existent dans bon
nombre de genres de ces deux familles.
Cette nervule basale sous-médiane peut être appelée normale
parce qu’elle est absolument constante dans tous les Odonates, ce
qui prouve son importance taxonomique dans l’organisation des
Odonates.
Afin que ces explications soient claires et bien comprises par les
Entomologistes qui pourraient être embarrassés par le nom différent
que j'ai donné à cette nervule transverse selon qu’il s'agissait
d'Odonates Zygoptères (Agrionides) ou bien Anisoptères (Libelluli-
des, Æschnides), je reprends, ainsi qu’il suit, l’énumération des cinq
espaces de la base des ailes délimités par les grandes nervures.
1° Æ'space costal (entre la nervure costale et la sous-costale).
2° Z'space sous-costal (entre la sous-costale et la médiane),
3° Z'pace médian (entre la nervure médiane et la sous-médiane).
C’est l’espace que jusqu'ici j'ai appelé basilaire.
4° Æspace sous-médian (entre la nervure sous-médiane et la
post-costale); c’est à la base de cet espace que se trouve la nervure
transversale sous-médiane normale que j'ai nommée basale post-
costale lorsqu'il s’agissait d’Agrionides et médiane normale lors-
qu’il était question de Libellulides et d'Æschnides.
5° Espace post-costal (entre la nervure post-costale et le bord
postérieur des ailes). Ce dernier espace est nul à la base des ailes
chez les Agrionides où le bord postérieur ne commence qu’après la
partie petiolée.
Dans le présent article sur des Libellulines à triangle discoïdal
en losange, j'ai commencé à me servir de la terminologie rectifiée
que je viens d'expliquer.
J'ajoute encore un mot relativement aux expressions employées à
propos du nodus ou point cubital qui sont synoymes. On sait
que ce point divise en deux parties le bord costal ou antérieur
des ailes. De là sont dérivées les expressions employées pour
compter le nombre des nervules de ce bord, On dit : nervules
antécubitales ou anténodales et nervules post-cubitales où post-
nodales. Ces dénominations sont synonymes et également admis-
sibles. Cependant le nom de nodus prévalant généralement aujour-
d’hui sur celui de point cubital, il me semble préférable d'adopter
les mots de nervules anténodales et de nervules post-nodules.
À propos du signalement des nervules anténodales (ou antecubi-
tales) à donner dans les descriptions spécifiques ou même géné-
riques, il est utile de parler ici de la dernière de ces nervules, celle
qui précède immédiatement la veine du nodus.
86
Dans la sous-famille des Libellulines les nervules anténodales
traversent les deux espaces costal et sous-costal; mais dans beau-
coup de groupes (genres ou sous-genres) la dernière nervule (près
du nodus) à l'aile supérieure seulement est oblique et ne traverse
que l’espace costal, n’étant pas prolongée dans le sous-costal. Je l'ai
désignée dans mes descriptions sous le nom de surnuméraire ou de
non prolongée. Ce dernier nom est d’accord avec les termes employés
par MM. Karsch et Kirby.
Cette nervule, depuis que l’on a beaucoup subdivisé les Libellu-
lines en petits genres, mérite beaucoup d’attention, car à l’excep-
tion d'anomalies rares, individuelles, souvent asymétriques à l’une
des deux ailes supérieures, son existence ou son absence est con-
stante non seulement pour chaque espèce mais pour chaque genre,
sous-genre ou groupe, ce qui montre sa valeur spéciale pour la clas-
sification. Je pense que la désignation de : la dernière nervule anté-
nodale non prolongée dans l’espace sous-costal est la plus conve-
nable et préférable à celle de surnuméraire ou incomplète.
J'ai fait pour mon usage personnel la notation des groupes où
cette nervule existe mais il faut la revoir avec soin pour bien con-
stater les cas où elle présente des exceptions, surtout lorsque ces
exceptions sont fréquentes dans un même groupe, comme on le voit
par exemple dans le genre Acisoma de Rambur.
PLATASPIDINÆ.
NOUVELLE SÉRIE D'ÉTUDES ET DESCRIPTIONS
par A. LL. Montandon.
Ceratocoris Seeldrayersi nov. sp, — En ovale court, assez
fortement convexe supérieurement, entierement plat en dessous,
d’un jaunâtre fauve sale, avec la tête et de grandes macules noires
sur le pronotum et l’écusson.
Tête Q entièrement noire, prolongée en avant de chaque côté au
devant des yeux en lobe subsemicirculaire, le côté antérieur de la
tête très largement et assez profondément échancre; toute la
surface assez finement ponctuée et quelques rides longitudinales
sur le devant de joues au côte interne des lobes latéraux ; les joues
confluentes au devant du tylus qui est très court, à peine visible.
Pronotum très largement et obtusément échancré en avant avec
les angles antérieurs un peu proëéminents ; brillant, presque entière-
ment lisse, à ponctuation fine et très espacée surtout sur le disque;
quelques rides obliques subparallèles sur les expansions latérales ; la
sl
87
fine ponctuation concolore sur le disque, noire en avant et sur les
expansions latérales, ces dernières modérément développées, les
côtés latéraux du pronotum très obtusément arrondis, presque
droits en avant. Deux grandes macules noires irrégulières sur la
partie antérieure du pronotum, une de chaque côté de la ligne
médiane, ces macules élargies à leur côté externe où elles rejoignent
le bord antérieur au niveau de la partie comprise entre l'ocelle et
l’œil. Bord postérieur du pronotum assez largement noir, la partie
noire non coupée droite, mais irrégulièrement échancrée, vermi-
culée en avant.
Élytres noires à leur côté interne et sur l’étroit bourrelet
externe avec une bande longitudinale jaunâtre en dedans du bord
noir, à ponctuation assez espacée, concolore, plus rare sur la
bande jaune.
Écusson lisse, brillant, d’un jaunâtre fauve sale, à ponctuation
presque nulle sur le disque et postérieurement, mieux marquée et
plus dense près des angles antérieurs ; la base de l’écusson recou-
verte d’une bande noire assez étroite au milieu, un peu élargie de
chaque côté, plus ou moins vermiculée postérieurement etenvoyant
en arrière sur le milieu du disque une assez large bande longitudi-
nale nnire qui s’arrête devant le tiers postérieur de l’écusson; et
deux grandes macules subovales, obliques, convergentes en avant,
une de chaque côté de la bande médiane.
Dessous de la tête noir avec une petite tache jaunâtre de chaque
côte de la base du rostre. Poitrine grisätre mate, avec le dessous
des expansions latérales du pronotum jaunâtre, irrégulièrement
pointillé de noir, les points noirs assez confluents, vers le bord
externe. Hanches jaunâtres. Abdomen noir assez brillant, très
finement aciculé-ponctué sur les côtés. lisse sur le milieu avec une
petite tache transversale jaunâtre sur le bord postérieur externe de
chaque segment.
Les antennes, le rostre et les pattes manquent, mais la forme de
la tête très remarquable et la disposition des taches noires presque
régulières suffisent pour reconnaître à première vue cette curieuse
espèce. Mâle inconnu.
Longueur 12 1/2 mill., largeur max. de l’abdomen 9 mill.
Un seul exemplaire ©, Loulouabourg, H‘ Kassaï, Congo Belge
(coll. Seeldrayers).
Plataspis coccinelloides Lap., Æss. Classif. méthod. des
Hémiptères, p. 85, pl. 55, fig. 5, 1832. — La description de cet
insecte, beaucoup trop brève puisque l’auteur s’était borné à dire
«entièrement d'un brun jaune », m'avait laissé perplexe, et après
l'examen de nombreux individus rapportés à cette espèce et appar-
88
tenant à divers Musées et collections particulières, parmi lesquels
j'ai trouvé deux formes très voisines mais parfaitement distinctes,
j'hésitais non sans raison à attribuer le nom de Laporte à l'une
plutôt qu’à l’autre.
Un nouvel examen des exemplaires de la collection Signoret,
obligeamment communiqués par la direction du KK. Hofmuseum
de Vienne, a dissipé mes derniers doutes, et je suis maintenant con-
vaincu que Laporte a eu sous les yeux un exemplaire un peu imma-
ture, dont la tête, les bandes transversales du devant du pronotum,
du pourtour de l’écusson, le dessous du corps, les pattes et les
antennes à peine d’un brun rougeatre différant peu comme teinte
de la bande jaune transversale du devant du pronotum et de la
grande tache de même couleur qui couvre tout le disque de l’écus-
son. Chez les sujets arrivés à leur complète maturité, ces bandes
brunes sont toujours plus distinctes, sensiblement plus foncées et
très souvent presque noires sur le devant du pronotum et sur la
base de l’écusson. Dans tous les cas la bande brune de la partie
antérieure du pronotum s’étend sur toute la largeur, et recouvre
entièrement les marges latérales. Le dessous du corps, les pattes
et les antennes sont aussi normalement noirs chez les sujets arrivés
à un degré de consolidation complète.
Le P{. madagascariensis Guér. 1834, dont l’auteur a donné un
dessin bien reconnaissable dans son Dict. pitt. d'Hist. Nat., pl.72,
fig. 3. est certainement identique au 27. cocciformis West., Catal.
Hemipt. 1873, p.16 (bicincta Hope inédit)et Blanchard, Aist. Nat.
1840, p. 162, pl. 8, fig. 7.
Comment ces auteurs ont-ils cité Guérin comme parrain de PL.
cocciformis ? C’est ce que je ne suis pas arrivé à comprendre jusqu’à
présent, car Guérin en 1839 au supplément de son Dictionnaire pit-
toresque, tome 9, page 626, cite toutes lesespèces décrites jusqu’aiors
qu'il rattache au genre Platycephala Lap., au nombre de quatre :
metallica Lap. (insecte resté inconnu aussi et se rapportant proba-
blement au genre BPrachyplatys); punctata Leach; madagascarien-
sis Guér.; et variegata Guér., sans mentionner le cocciformis qui
lui est attribué par Westwood en 1837 et plus tard par Blanchard
en 1840. Le second de ces auteurs aura peut-être seulement imité
Westwood puisqu'il s’est contenté de citer : Mag. Zool. cl. IX fig.
(....), sans donner ni la page nile numéro de la figure (ce dernier
a été remplacé par des points) ; et, il faut bien croire à une simple
erreur de Westwood on de celui qui lui aura transmis ce nom de
cocciformis au lieu et place de coccinelloides Lap. Le travail de
Laporte ayant paru dans le Magasin de Zoologie sous la direction
de Guerin, aura peut-être contribué à cette confusion des noms des
auteurs, et il est à remarquer ici que Guérin publiant dans son
2 di
89
journal en 1832 le travail de Laporte a oublié de faire mention
de PT. coccinelloides dans son dictionnaire supplément (loc. cit,)
en 1839.
Enfin, le P/. madagascariensis Guér. (PL. cocciformis Wetstw.
Blanch.), n'est qu'une variété de P/. coccinelloides Lap., de
taille quelquefois un peu plus forte, et dont la partie jaune du
disque de l’écusson est réduite à une bande transversale plus ou
moins rétrécie par les parties brunes très élargies sur la base et
sur l’extrémite de l’écusson ; le dessous du corps est noir ainsi que
les pattes et les antennes.
Dans le type comme dans la varieté, le processus de la pièce
génitale G' est bien conformé comme M. le D' Haglund l’a indique
(0. V. À. F. 1894, n° 8, p. 391) plus large que long, trapézoidal,
tridente au sommet, les deux dents latérales plus ou moins accu-
sées, parfois presque aussi fortes que la dent médiane, parfois très
réduites mais toujours visibles. Les côtés latéraux de la pièce
génitale ne sont pas seulement sinués, mais aussi pourvus d’une
dent assez aiguë, bien visible au devant de la sinuosité. En outre,
la forme de la tête tres peu proéminente au devant des yeux où les
joues ne se prolongent pas plus que de la longueur du diamètre
longitudinal de l'œil, subtronquée en avant surtout chez les G,
avec les côtes largement arrondis au devant des yeux dans les deux
sexes, permettra toujours de reconnaître assez facilement cette
espèce de la suivante.
Plataspis Haglundi nov. sp. — De même taille, à peu près
de même forme et de même couleur que P{. coccinelloides Lap.,
cette espèce en diffère par la bande foncée de la partie antérieure
du pronotum, noire, pas plus large que la tête, arrêtée de chaque
côté avant d'atteindre les marges latérales qui restent largement
jaunes comme toute la partie postérieure du pronotum; l'écusson
entièrement brun avec une bande noire le long de la base et un
limbe jaune pâle toujours plus clair que le disque sur les côtés
latéraux et postérieur en dedans du bourrelet étroitement noir du
bord externe.Chez PJ. coccinelloides Lap., le pourtour de l'écusson
est au contraire plus foncé que le disque.
Tête noire, légèrement concave superficiellement, plus proémi-
nente au devant des yeux que chez P[. coccinelloides Lap., les
joues dépassant le niveau antérieur des yeux d’au moins une fois
et demie la longueur du diamètre longitudinal de l'œil; plus fran-
chement tronquée en avant.
Processus de la pièce génitale G' en forme d'ogive, presque
aussi long que large avec une seule dent médiane au sommet et les
côtés bien arrondis ; les côtés latéraux de la pièce génitale sinués
90
avec une dent obtuse au devant de la sinuosité, pas aussi acuminée
que chez Pl. coccinelloides Lap.
Cette espèce est confondue dans beaucoup de collections avec
PI. coccinelloides Lap., mais les caractères que je viens d’enu-
murer permettront de l’en séparer facilement; tous les exemplaires
que j'ai pu examiner et nommer jusqu'à présent sont noirs sur
toute la partie inférieure, les pattes et les antennes, et proviennent
aussi de Madagascar. Je me fais un plaisir de la dédier à M. le D°
C. J. Emil Haglund, dont la récente étude sur les Plataspidinæ
pous a dévoilé un caractère important pour la détermination des
insectes de ce genre où les taches très variables ne suffisent pas
toujours pour se prononcer, d’une facon précise sur la validité d’une
espèce, et grâce auquel je puis donner des détails complémentaires
qui vont suivre sur plusieurs espèces décrites précédemment.
Plataspis punctata Leach — Gambeyi Montand. olim. — Le
mâle de cette espèce très élargie en arrière, est généralement de
beaucoup plus petite taille que la Q; un exemplaire du Musée
Royal de Belgique n’a que 9 1/4 millim. de longueur sur 10 1/4 de
largeur max. à l'écusson. Le processus de sa pièce génitale très
large à la base et très peu proëéminent, est trisinué, quadridenté au
sommet, la sinuosité médiane plus étroite mais plus profonde que
les latérales comme l’indique très bien M. Haglund, et les côtés
latéraux de la pièce sont entiers, non sinués.
Plataspis pulchella Montand., 2ev. d’Entom. 1893, p. 223.
— Cette espèce est également de forme très élargie en arrière comme
PI. punctata Leach dont on ne saurait beaucoup l’éloigner. Le
processus de la pièce génitale G' du type de ma collection a un peu
la forme de celui des 27. punctlata Leach, mais plus proéminent,
plus atténué au sommet qui est aussi trisinué, quadridenté,
l’échancrure du milieu aussi large et beaucoup plus profonde que
les sinuosités latérales. Les côtés latéraux de la pièce genitale sont
entiers, non sinués.
Plataspis variegata Guér. — Processus de la pièce génitale
G en forme de trapèze très large, tres court, avec les angles
latéraux du sommet arrondis et le bord externe subtronqué, très
faiblement sinué au milieu ainsi que l’a décrit M. Haglund. Les
côtés latéraux de la pièce génitale sont en outre faiblement et très
obtusement sinuës, sans dent.
Plataspis vermicellaris Stäl. — Sur deux exemplaires G' ap-
partenant au Musée Royal d'Hist. Nat. de Belgique, provenance
Niam-Niam et Cameroun, le processus de la pièce génitale est très
large à la base, subitement atténué et très peu proéminent, obtus et
plus ou moins visiblement tridenté au sommet comme M. Haglund
91
l'a indiqué, avec les côtés latéraux de la pièce entiers, inermes.
Plataspis WahlbergiStal. — Un exemplaire ‘de ma collection
a le processus de la pièce génitale à peu près aussi long que large,
et aussi large au sommet qu'à la base, les côtes latéraux du proces-
sus légèrement sinues, les angles du sommet tronqués diagonale-
ment et le sommet faiblement échancré au milieu; les côtés latéraux
de la pièce génitale paraissent entiers, non sinués.
Plataspis flavosparsa Montand., Ann. Soc. Ent de Belq.,
1894, p.622. Lesexemplaires G du Musée Roy. de Belgique et de
ma collection, de même taille que les © ont le processus de la pièce
génitale aussi long que large, presque en carré à peine atténué au
sommet qui est faiblement échancré au milieu ; les côtés latéraux
de la pièce génitale sont très obtusément sinués et inermes; elle
ressemble beaucoup à la pièce genitale G des P{. quitulata
Montand. mais un peu moins allongée et plus visiblement échancrée
au milieu du sommet.
Plataspis guttulata Montand., Zevo. d’Entom., 1892, p. 276.
— L'unique individu de ma collection est une © mais le Musée Royal
de Belgique possède un exemplaire G' de même taille que le type Q
et dont le processus de la pièce génitale est construit à peu près sur
le même plan que chez le P/. #avosparsa Montand., mais un peu
plus allongé, un peu plus atténué au sommet qui est très faiblement
trisinué, la sinuosité médiane à peine un peu plus visible que les
latérales ; les côtés latéraux de la pièce génitale sont entiers et
inermes. Cette espèce est aussi de plus petite taille que 27. Xavo-
sparsa Montand., et de forme plus arrondie.
Plataspis irrorata Dall. — La pièce genitale des G' de cette
espèce est ornée d’un processus court, acuminé, en forme de petit
triangle subéquilatéral, pas plus long que large à la base et les
côtés lateraux de la pièce genitale sont inermes et entiers.
Plataspis semiglobosa Stal. — Chez les deux exemplaires &
de ma collection le processus de la pièce génitale est assez proémi-
nent, en petit triangle isocèle étroit, à sommet subarrondi et les
côtes latéraux de la pièce génitale sont entiers et inermes.
Plataspis conspersa Montand., Xev. d'Entom., 1892, p. 277.
— J'ai recu plusieurs nouveaux exemplaires de cette espèce de
Madagascar qui figure aussi dans la collection de M. Maurice Noual-
bier ; le processus de la pièce géuitale G' est de forme triangu-
laire, subéquilaterale, avec le sommet faiblement bideute ; les côtes
latéraux de la pièce génitale subitement et assez profondément
quoique très obtuséement sinues et inermes.
92
Plataspis nigrita Westw. — Bati sur le même plan que chez
PI. conspersa Montand., le processus de la pièce génitale G' est
cependant un peu plus allongé et les deux dents du sommet un peu
plus accentuées ; les côtés latéraux de la pièce génitale sont entiers
et inermes.
Plataspis plagifera Reut., Montand., eo. d’Entom., 1892,
p. 275, var. punctulata nov. var. — Diffère du type par de très
petites taches rougeâtres sombres, éparses sur la partie postérieure
du pronotum et sur l'écusson, rares à la base, plus denses à l’extré-
mité, et par le dessous des marges dilatées du pronotum presque
entièrement ou tout à fait noires, même forme que le type.
Congo, Vall. du Mpozo, collect. du Mus. civ. de Gênes. La collec-
tion de MM. Noualhier possède aussi un exemplaire © provenant de
Gabon, de 12 1/2 milim. de longueur, dont l'abdomen est un peu
rembruni et la tache humérale blanche de l’écusson un peu rac-
courcie, arrivant moins près de la base et un peu plus large.
Plataspis notatipes nov.sp. — De même forme et à peu près de
même teinte foncée que P/. semiglobosa Stäl, aussi peu convexe,
avec les mêmes taches rougeâtres sur la région des cicatrices de
la partie antérieure du pronotum, n’en difière à première vue que
par les taches flaves de la partie supérieure, très petites, presque
invisibles sur la surface de la tête et sur le bord des marges laté-
rales du pronotum chez PJ. semiglobosa Stäl, qui sont un peu plus
nombreuses et un peu plus grandes chez P7. notatipes Montand.
où elles sont parsemées très irrégulièrement non seulement sur la
tête et les marges latérales du pronotum, mais aussi sur le disque
de ce dernier, sur la partie visible des élytres et sur plusieurs
points de la surface de l’écusson.
La tête est aussi moins arrondie en avant et le bord antérieur
très étroitement flave est plutôt subtronqué, moins proéminent au
devant de la ligne du niveau antérieur des yeux. Les angles anté-
rieurs du pronotum sont tres obtus mais visibles, formés par une
très légère sinuosité derrière l’œil, tandis qu’on ne peut nullement
les distinguer chez PL. semiglobosa Stäl où la courbe des marges
latérales se confond en avant avec le bord antérieur, sans former
aucune trace de sinuosité derrière les yeux.
Le dessous des marges dilatées du pronotum est flave avec de
gros points noirs moins nombreux à la partie interne. La poitrine
est grisâtre, obscure au milieu, rougeâtre sur les côtés. Le des=
sous de la marge élytrale est flave avec des taches noires. Lamarge
abdominale est marquée d’une tache flave sur l'extrémité de la
suture des segments comme chez PL. semiglobosa Stäl qui a l’abdo-
ment entièrement noir, tandis que chez 2. notatipes Montand. les
93
côtés de l’abdomen sont assez largement flaves tirant plus ou moins
sur le rougeâtre par places et densément pointillés de brun.
Les deux premiers articles des antennes et la base du troisième
sont flaves, un peu rougeàtres sur le milieu du premier et sur les
sutures des suivants ; les hanches et les fémurs sont d’un flave
rougeàtre tirant sur le brun vers l'extrémité des fémurs ; les tibias
bruns foncées avec les arêtes de chaque côté des sillons entière-
ment blanches jaunâtres, les tarses bruns avec la partie supérieure
du deuxième article, l’extrémité du premier article et la moitié
basilaire des crochets blanchâtres.
Le processus de la pièce génitale Œ ressemble beaucoup à celle
de PI. semiglobosa Stäl, en forme de triangle allongé, mais elle est
un peu plus longue, un peu sinuée sur les côtés et moins obtuse,
avec un angle bien visible à l’extrémité. Les taches blanches des
tibias et des tarses feront facilement reconnaître cette nouvelle
espèce subarrondie, peu élargie en arrière, peu convexe et peu
brillante.
Un seul exemplaire G\, longueur 9 3/1 mill., largeur 9 1/4 milli-
mètres.
Plateaux de Boshat, État d'Orange (Dr. Holub), Musée Royal
d'Histoire Nat. de Belgique.
Cantharodes tibialis nov. sp. — Flave, légèrement ocreux,
presque mat sur toute la partie supérieure qui est couverte d’une
ponctuation fine, noire, assez dense par places où elle forme de
grandes taches nébuleuses plus où moins confluentes qui laissent
entre elles quelques espaces lisses flaves avec de rares points noirs
très espacés.
Tête presque plane, très légèrement concave, largement arrondie
en avant, la partie proéminente au devant du niveau antérieur des
yeux un peu moins longue que la partie postérieure qui s’avance
dans l’échancrure du pronotum depuis le niveau postérieur des
yeux. Joues légèrement valvantes devant le tylus très raccourci,
n’atteignant pas tout à fait en avant la ligne fictive tirée transver-
salement au niveau du milieu des yeux. Surface de la tête assez
densément ponctuée, les points noirs plus ou moins confluents par
places, formant des petits nuages un peu plus grands que les taches
flaves marquées de points noirs très espacés; l’extrême bord ante-
rieur de la tête étroitement noir, tylus entierement noir, tache
noire du bord postérieur de la tête sur la région des ocelles plus
grande que les autres avec un petit trait jaunâtre longitudinal der-
rière la base du tylus. Ocelles très petits, très rapprochés l’un de
l'autre, la distance qui les sépare est moins de moitie de la distance
d’un ocelle à l'œil. Yeux petits, englobés dans les côtés de la tête,
ANNALES DE LA SOC. ENTOM. DE BELGIQUE, T: XL, 7
94
pas saillants à leur côté externe où ils suivent presque la courbe de
la partie antérieure de la tête.
Pronotum largement, assez profondément mais très obtusément
échancré derrière la tête, les angles antérieurs obtus atteignant le
niveau du milieu des yeux, un peu en dehors de ces derniers ; côtés
latéraux subarrondis, largement explanés. De chaque côté du
milieu du disque une large dépression, transversale, fait un peu
ressortir en bourrelet la région des cicatrices de la partie-anté-
rieure. Toute la surface du pronotum assez irrégulièrement cou-
verte de points noirs enfoncés assez denses par places, plus ou
moins groupés et réunis par des taches noires qui laissent entre
elles de petits espaces flaves en partie lisses avec des points noirs
épars. La ponctuation noire plus dense et plus forte sur les dilata-
tions latérales où les taches flaves, lisses, plus petites, paraissent
légèrement calleuses. La ligne médiane longitudinale est très étroi-
tement lisse par places est très faiblement carénée.
Écusson très obtusément caréné longitudinalement, avec un fort
bourrelet basilaire, étroit, allonge de chaque côté presque jusqu’au
bord latéral de l’ecusson, limité en arrière par une dépression très
forte sur les côtés, presque nulle au milieu ; ce bourrelet est pres-
que lisse et en grande partie noir latéralement, orné sur le milieu
d'une grande tache flave lisse avec deux petits nuages de points noirs
confluents, un de chaque côté de la ligne médiane et quelques
points noirs enfoncés très espacés. Les extrémités latérales du
bourrelet sont marquées d’une tache flave jaunâtre avec quelques
points noirs et sur le milieu de la distance entre les extrémités et
le milieu du disque il y a une autre petite tache jaunâtre avec
points enfoncés noirs, rares; ces taches jaunâtres latérales, lisses
ainsi que la partie noire qui les sépare, tandis que la partie noire
qui sépare la seconde de ces taches de la tache médiane est au
contraire densément ponctuée. Derrière le bourrelet basilaire et
sur les côtés latéraux l’écusson est assez fortement et densément
ponctué de noir ; la ponctuation moins forte ensuite est remplacée
par de fines rides transversales irrégulières assez superficielles et
toute la partie postérieure est recouverte de grandes taches noires
mates qui laissent entre elles des espaces jaunâtres lisses par places,
tres irréguliers et marqués de points enfoncés noirs très espaces.
L'écusson, faiblement explané tout autour, est largement arrondi
postérieurement.
Dessous du corps et antennes noirs. Rostre brunâtre avec les
jointures plus claires, atteignant les hanches postérieures. Fémurs
bruns foncés aux deux paires antérieures (les postérieures man-
quent); tibias antérieurs (les seuls qui existent) flaves, assez forte-
ment sillonnés, surtout vers l'extrémité, avec leurs tarses bruns
foncés, presque noirs,
95
Pièce génitale © petite, environ deux fois la largeur de l’espace
interocelluire, bord postérieur du cinquième segment ventral en
angle obtus largement arrondi au sommet qui reste éloigné du bord
postérieur du quatrième segment. Abdomen noir presque plan,
entièrement lisse sur la partie médiane qui est très faiblement
relevée ; des points enfoncés très fins mais assez denses sur les
côtés.
Longeur 1612 millim., largeur max. : 13 millimètres ; un unique
exemplaire ©, Sibange, Gabon (Soyaux), appartenant aux collec-
tions du Musée d’Hist. nat. de Hambourg.
Cet exemplaire est la première Q décrite du genre Cantharodes
Westw. et j'ai hésité avant de créer une nouvelle espèce en sa
faveur, car elle ressemble beaucoup à l’unique exemplaire Œ de
Canth. nubilosus Montand. (ma collection) dont elle a à peu près
les mêmes proportions et le dessin presque semblable où le noir
aurait pris une plus grande extension.
La tête relativement plus étroite, moins proéminente et beaucoup
plus plane n'aurait certes pas été un obstacle à ce rapprochement
dans cette famille où les têtes des G' diffèrent souvent considérable-
ment de celles des Q, mais le sujet que je viens de décrire est un
peu plus convexe et la carène de l’écusson bien que tres obtuse,
lui donne un autre aspect; la ponctuation est aussi un peu plus forte
et surtout plus dense; les tibias antérieurs sont flaves tandis qu’ils
sont aussi foncés que les femurs chez C. nubilosus Montand.
On ne saurait le rapporter non plus au C. Rutherfordi Dist. dont
la forme est tout autre, beaucoup pluslarge proportionnellement, le
G' a 16 mill. de longueur sur 14 de largeur, et l’auteur fait mention
d’une impression médiane transversale sur le pronotum qui n’existe
pas sur C, tibialis Montand. où cette impression transverse est
seulement visible sur les côtes. Le bourrelet basal de l’écusson est
élargi au milieu chez C. ÆRutherfordi Dist., tandis que chez
C. nubilosus Montand. et surtout chez C. tibialis Montand. il est à
peu près aussi large sur les côtés qu’au milieu : en outre les
pattes sont entièremeut noires chez C. Rutherfordi Dist. Les tibias
flaves de C. tibialis Montand. seraient plutôt un rapprochement
vers C. cænosus Westw. que M. Distant signale (détail omis dans
la description de Westwood) comme ayant les tibias antérieurs et
intermédiaires « luteous », mais la ponctuation beaucoup plus rare
et plus régulière de ce dernier ainsi que les quatre protubérances de
la partie antérieure du pronotum suffisent pour les distinguer
facilement.
Apotomogonius maculatus nov. sp. — De forme subar-
rondie, assez convexe supérieurement, aplatie en dessous, à peine
plus longue que large, à grandes plaques noires finement pointil-
96
lées, semées de macules jaunâtres irrégulières, lisses, à points très
espaces, enfoncés, noirs.
Tête très légèrement concave, à bord antérieur subsemicireu-
laire, jaunätre avec le bord externe très étroitement noirâtre et la
surface couverte de petits points enfoncés noirs sur la partie posté-
rieure, surtout au milieu du vertex, au côte interne des yeux et le
long de la suture des joues; des taches noires plus ou moins con-
fluentes réunissent par places la ponctuation.
Pronotum obtusément mais assez profondément échancré en
avant avec quelques rides transversales au milieu derrière le fond
de l’échancrure et sur les dilatations latérales qui sont largement
explanées, arrondies à leur côté externe; les angles antérieurs très
obtus, subarrondis arrivant juste au niveau du côté externe des
yeux. Surface finement ponctuée sur les parties noires qui domi-
nent avec des taches jaunâtres lisses très irrégulières, deux sur le
disque, une de chaque côté du milieu, quelques unes très petites près
du bord externe des dilatations et une plus grande au côté posté-
rieur de ces dilatations, puis une suite de petites macules de même
couleur formant une bande ondulée plus ou moins interrompue
qui suit derrière le bord antérieur et se prolonge de chaque côté en
arrière en dedans des dilatations latérales jusqu’à l’angle huméral.
Élytres largement arrondies sur la marge, noires fortement
ponctuées avec quelques petites taches jaunes calleuses éparses
plus nombreuses près du bord externe où elles sont aussi légère-
ment calleuses.
Écusson presque lisse sur le disque, à ponctuation fine et assez
dense sur les côtés latéraux et postérieurement. Longitudinale-
ment sur le milieududisque on observe aussi avec un fort grossisse-
ment une très fine ligne,en carène presque imperceptible,quine se
prolonge pas jusqu'à l’extrémité de l’écusson. La surface noire
est parsemée de taches jaunâtres, très irrégulières, vermiculées,
lisses, quatre petites sur la base, deux plus grandes sur le milieu
du disque, une de chaque côté se réunissant plus ou moins en
arrière à une autre plus petite; deux autres assez grandes, un peu
obliques, convergentes en arrière, une de chaque côté près de
l'extrémité et enfin quelques autres petites le long des côtés laté-
raux. L'extrémité de l’écusson est très obtusément sinuée au des-
sus de la pièce génitale G.
Dessous du corps entièrement noir, mat sur la poitrine, brillant
sous la tête, les dilatations latérales du pronotum et l’abiomen.
Antennes, rostre et pattes brunes, les deux derniers articles des
antennes presques noir ; les tibias un peu plus clairs, presque jau-
nâtres, à sillon de la partie supérieure nul vers la base, assez pro-
fond et élargi à l'extrémité.
97
Longueur 10 1/5 mill. ; largeur max, de l’abdomen 8 1/2 millim.,
uu seul exemplaire .
Gabon, ma collection.
Cette espèce, sensiblement plus convexe que À. exornatus
Montand., ne saurait être rapportée à l'espèce décrite par
M. Fairmaire sous le nom de Plalaspis jaspideus, et que
M. Haglund a réunie au genre Apolomogonius, car malgré la brie-
vete de la description decette espèce et la défectuosité de la figure
donnée (in Thomson, Arch. Entom., vol. IT, pl. IX, fig. 4), l’auteur
mentionne : «prothorax...très faiblement carénéau milieu ;écusson
légèrement caréné au milieu, ayant une forte impression transver-
sale à la base». Or dans l’espèce que je viens de décrire, la carène
du pronotum n’existe pas, celle de l’écusson est tellement faible
qu’on peut la considérer comme nulle et l'impression transversale
à la base manque complètement sur le disque, à peine indiquée
de chaque côté comme chez beaucoup de Plataspidinæ, par une
légère dépression latérale. En outre je n’y découvre pas le petit
tubercule conique sur la marge postérieure de la tête, derrière
l'angle interne des yeux, indiqué par M. Haglund, O. V. 4. F.,
1894, n° 8, p. 392, pour l’espèce de M. Fairmaire.
Le Musée Royal d'Hist. Nat. de Belgique possède aussi un
insecte que je rattache à l’espèce que je viens de décrire, bien
que de taille légèrement plus grande, longueur 10 3/, mill., lar-
max. de l'abdomen 9 1/5 millimètres; il correspond exactement:
au type de ma collection sous tous les rapports de conforma-
tion, mais les taches jaunâtres sont beaucoup plus grandes, elles
ont envahi presque toute la partie supérieure de la tête ; la bande
flave ondulée du pronotum qui suit le bord antérieur et se dirige
en arrière en dedans des dilatations est presque ininter-
rompue; sur l’écusson aussi les taches sont très agrandies
sur le disque et les petites des côtés latéraux sont réunies pour
former une longue macule longitudinale irrégulière. Toutes ces
taches jaunâtres sont aussi comme chez le type, lisses avec des
points noirs enfoncés très espacés. Le dessous du corps est égale-
ment entièrement noir et les pattes semblables à celles du type.
— Loulouabourg, Congo Belge.
Madegaschia Distanti Montand., Ann. Soc. Ent. Belqg.,
1894, p. 624. — J'ai examiné de nouveaux exemplaires de cette
espèce, recus récemment de Madagascar,collections de M. Maurice
Noualhier et la mienne; les G ont parfois une taille plus faible
que celle indiquée à la description du type; un exemplaire de ma
collection mesure 6 millim. de longueur sur 5 1/2 millim. largeur
max. de l’écusson.
98
FIEBERISCA nov. gen.
Forme arrondie, convexe en dessus, aplatie en dessous. Tête
plane, foliacée, large, environ aussi large avec les yeux que la
moitié de la largeur du pronotum en arrière, proéminente au
devant des yeux; joues légèrement valvantes devant le tylus
raccourci. Yeux transverses, subtriangulaires ; ocelles situés un
peu en arrière de la ligne fictive tirée entre les angles postérieurs
internes des yeux; la distance qui les sépare triple de la distance
des ocelles aux yeux, cette dernière distance égale environ à
trois diamètres d’un ocelle.
Pronotum transversal, élargi en arrière, un peu plus de deux
fois plus large aux angles huméraux que long sur son milieu,
obtusément échancré en avant derrière la partie interocellaire
de la tête, les explanations latérales assez fortes, subsemicircu-
laires, peu nettement limitées à leur côté interne, assez brusque-
ment arrêtées en arrière où les côtés latéraux du pronotum
paraissent sinués après ces dilatations en regardant l’insecte un
peu obliquement en dessus, par le fait de la protubérance de
l’angle huméral surplombant l’extrémite postérieure de la dilata-
tion latérale se terminant sous cet angle. Sillon transversal du
pronotum fort mais irrégulier, nul sur le milieu du disque et
arrêté au côté externe bien avant d'atteindre les côtés latéraux.
Écusson presque deux fois plus large que long, sans sillon ni
ligne de points enfoncés derrière la callosité basilaire; légère-
ment et obtusément échancré à l'extrémité, au moins chez les
mâles.
Pièce génitale G' petite, étroite, subarrondie, environ de même
largeur que l’espace interocellaire. Sixième segment abdomi-
nal G prolongé en avant au milieu en angle droit jusqu’au
quatrième segment, coupant entièrement le cinquième segment.
Orifices odorifiques situés au milieu des côtés de la poitrine, à la
même distance des hanches que du bord externe de la pièce
métapleurale, suivis d’un long sillon très fin, un peu arqué en
avant où il se termine légèrement élargi en oreillette près de
l’angle antérieur externe des métapleures.
Pattes courtes, extrémité des fémurs n’atteignant pas tout à
fait les côtés de la poitrine; tibias sillonnés, plus courts que les
fémurs, même à la paire postérieure ; tarses de un tiers plus courts
que les tibias.
Rostre grêle, assez long, dépassant les hanches intermédiaires.
Antennes assez longues, à quatrième et cinquième articles
subégaux, les plus longs, quelque peu renflés et aplatis; le
troisième article de un quart plus court que le suivant et un quart
plus long que le premier ; le deuxième article court, à peine deux
me
99
fois aussi long que large. Insertion des antennes située à peu de
distance de l’angle interne de l'œil.
Ce genre fondé sur un insecte de la collection Fieber qui
l'avait rapporté aux Coplosoma, ne saurait non plus être séparé
de ces derniers tels que Stal les a compris. Il fait le passage
entre Coplosoma et Tiarocoris que l’auteur suédois n’avait pas
fait entrer dans son « Conspectus generum ». Il se rapproche
davantage du second de ces deux genres par sa large tête qui a
des tendances à s’étendre foliacée en avant, par son abdomen
aplati en dessous et par la longueur du canal des orifices odori-
fiques, mais il s’en éloigne par la forme des dilatations latérales
du pronotum dont l’extrémité se cache sous l’angle huméral,
tandis qu’elles sont au contraire insensiblement atténuées en
arrière chez les Tiarocoris où les côtés latéraux du pronotum sont
droits, sans sinuosité devant l’angle huméral qui ne surplombe
pas l’extrémité postérieure des dilatations ; par la forme du sillon
transversal du pronotum qui est linéaire, égal, droit et ininter-
rompu sur le disque chez les Tiarocoris dont la large callosité
basilaire de l’écusson est en outre franchement arrêtée en arrière
par une ligne enfoncée bien accusée ainsi que les petites plaques
latérales très allongées, transversales, un peu moins larges que
celle du genre Ponsila Stäl, et ces derniers caractères ne se
retrouvent pas dans le genre Fieberisca.
Fieberisca ornata nov. sp. (Fieber inédit). — Subarrondi,
aussi large que long. Tête jaunatre flave, pseudo-hexagonale, très
finement ponctuée concolore en avant sur les joues de chaque côté
du tylus; à côtés latéraux antérieurs tres obliques convergents au
devant des yeux, puis coupés à angle très obtus subarrondi, par
le bord antérieur subtronqué un peu arqué en dedans avec les
sommets des joues légèrement relevés et leur bord externe très
étroitement rembruni. Tylus brun avec les sutures noirâtres. De
chaque côté, au milieu de la surface pointillée des joues, une petite
tache brunâtre, un peu transversale, ces deux taches situées sur
une ligne fictive tirée entre les angles antérieurs des yeux. Vertex
lisse; partie postérieure de la tête étroitement noire avec un petit
prolongement triangulaire de la teinte noire en avant de chaque
côté sur la région des ocelles; entre ces deux prolongements il y
a aussi deux autres petites prolongations brunâtres à milieu jaune
qu’on pourrait confondre avec les ocelles, une de chaque côté de
la ligne médiane, au côté externe des lignes longitudinales fictives
tirées en arrière sur la prolongation des sutures du tylus.
Pronotum largement jaunâtre flave sur les côtés latéraux; les
dilatations latérales limitées en arrière par une faible ligne obli-
que de points bruns qui coupe la partie jaunâtre en deux parties
100
d'à peu près égale largeur; en arrière, la partie jaune latérale va
en se retrécissant graduellement, coupée obliquement à sa partie
interne jusqu’au sommet de l’angle huméral. Sur le bord antérieur
la teinte jaunâtre se continue en liseré étroit, à peine interrompu
au milieu où il se coude brusquement en arrière de chaque côté de
la ligne médiane en deux lignes jaunaâtres légèrement divergentes
en arrière où elles contournent l’extrémite interne des sillons
transversaux et les bordent à leur côté postérieur pour s’arquer
ensuite avant d'atteindre la teinte jaune latérale et se dirigent
alors obliquement en arrière jusqu’en dedans de l’angle huméral
du pronotum. L'espace compris sur la partie antérieare du prono-
tum entre les bandes jaunes, de chaque côté sur la région des
cicatrices, est en forme de triangle irrégulier à sommet dirigé en
avant et à base très large, presque noir, lisse, très brillant et se
termine à son angle externe par un petit filet brunâtre qui se
dirige obliquement en arrière jusque sur le sommet de l’angle
huméral. Toute la partie postérieure du pronotum, lisse, polie,
brillante,brunâtre avec une très faible ligne longitudinale médiane
d'un flave jaunûtre.
Écusson poli, brillant, à points enfoncés très espacés, presque
nuls sur le disque, un peu plus visibles sur les côtés latéraux
et postérieurement. En dedans de l’extrême bord externe très
étroitement noirâtre, un large limbe jaune où la ponctuation est
concolore au côte externe, brunâtre au côté interne, la teinte bru-
nâtre s’extravase peu à peu de la ponctuatien et de plus en plus en
remontant sur le disque qui est tout à fait brun. Sur la base de
l’écusson quatre grandes taches flaves jaunâtres lisses, deux de
chaque côté de la ligne médiane: l’interne transversale, subsemicir-
culaire postérieurement, deux fois plus longue que large, l’externe
en virgule très grasse un peu recourbée au sommet qui dépasse
légèrement en arrière le niveau postérieur des taches médianes.
Sur la déclivite postérieure de l’écusson deux grandes taches fla-
ves jaunâtres lisses une de chaque côté de la ligne médiane, un peu
en forme de croissant large, transversal, à pointes peu relevées,
dirigées en avant.
Dessous du corps noirâtre, mat sur la poitrine, brillant sur l’ab-
domen qui est lisse, imponctué, avec deux petites taches jaunâtres
triangulaires à base externe commune sur le marge de chaque
segment, la seconde tache plus petite que l’antérieure. Dessous de
la tête, antennes, rostre et pattes jaunâtres.
Longueur 3 1/2 millim.; largeur max. de l’écusson 31/5 mill.;
largeur du pronotum en arrière 3 millimètres.
Inde ; fait partie de la collection de M Maurice Noualhier.
Coptosoma xanthogramma White? Stäl, Z'num. Hemipt.
P—
101
1876, 5, pag. 10. — Copt. Baëri Lethierry, Ann. Soc. Ent. de
Fr. 1877, Bull. pag. C. — Stäl (loc. cit.) dit : « Limbus seutelli in
exemplis nostris, late flavus, ferrugineo-punctulatus » et l’insecte
ainsi décrit et nommé par l’auteur suédois, qui m’a été obligeam-
ment communiqué par M. le Prof. Aurivillius du Musée royal de
Stockholm, estexactementsemblableau type de €. Baëri Lethierry,
que j'ai aussi examiné, avec le limbe jaune de l’écusson très large
et tres finement ponctue de brun, au moins sur sa partie interne.
Un insecte semblable aux deux précédents se trouve au K. K.
Hofmuseum de Vienne, et ma collection en possède aussi un exem-
plaire ©, ces deux individus provenant également de Manille.
Dans un lot de Plataspidinæ, obligeamment communiqué par
M. le Prof. Kraepelin du Musée de Hambourg, j'ai trouvé un
exemplaire G toujours des I. Philippines, dontle limbe del’écusson
sensiblement plus étroit n'a pas de ponctuation brune apparente;
en outre la ligne jaune transversale du disque du pronotum très
atténuée, presque totalement disparue sur le milieu, n’est bien
visible que sur ses prolongements latéraux recourbés en arrière
en dedans de l’angle huméral; les taches jaunes de la callosite
basilaire de l’écusson manquent. Parfaitement identique pour la
forme et les autres détails de conformation aux précédents, il est
à peu près certain que c’est une variété de la même espèce, et si
le type de White que je ne connais pas en nature a aussi le limbe de
l’éecusson, étroit et non ponctué comme le fait présumer la note de
Stäl, l'insecte du Musée de Hambourg se rapprocherait plus du type
que les vrais C* Baëri Leth. qui pourront être considérés, jusqu’à
plus ample informé, comme variété du ©. zanthogramma White.
Coptosoma flavescens Montand., Ann. Soc. Ent. Belg.
1894, p. 251, décrit sur un exemplaire des Indes Orientales
appartenant au Musée Nat. Hung. de Budapest — Copt. collare
Fieb. inédit dont le type appartient aujourd’hui à la collection de
M. Maurice Noualhier, ex collect. de notre regrette L. Lethierry
qui avait été l’heureux acquéreur des Hémiptères de Fieber.
L’exemplaire unique du Mus. Nat. Hung. sur lequel la descrip-
tion a été faite, était collé de facon à ne pas permettrel’examen de la
partie inférieure et la pièce génitale était presque invisible, mécon-
naissable, remplie de colle. La forme de l’échancrure postérieure
de l’écusson, seule, m'avait fait croire que j'avais un exemplaire
sous les yeux, mais l’exemplaire de Fieber est une Q piquée que
j'ai pu examiner sur toutes ses faces et qui est exactement sem-
blable comme forme et comme eéchancrure de l’écusson à l’insecte
du Musée de Budapest.
Le sixième segment ventral s’avance antérieurement à angle
droit, coupant au milieu le cinquième segment jusqu'à la base,
102
le dessous de l’abdomen largement jaunâtre sur les bords est assez
fortement rembruni sur le milieu du disque, à ponctuation assez
espacée, bien visible et concolore. Les orifices odorifiques situées
plus loin des hanches que des côtés de la poitrine sont suivis d’un
court canal en oreillette recourbée en avant où elle n’atteint pas
tout à fait l’angle antérieur externe de la pièce métapleurale. Le
deuxième article des antennes est excessivement raccourci, près de
deux fois plus large que long.
Coptosoma Colmeiroi Bolivar, Ann. Soc. Esp. Hist. Nat.
1879, t. 8, p.133. — J'ai rapporte à cette espece un insecte du pays
des Somalis? (coll. du Musée d’hist. Nat. de Hambourg), qui répond
assez exactement à la description de l’auteur. La ponctuation
noire très espacée sur la surface du pronotum et de l'écusson,
beaucoup plus rare que chez C. nubilum Germ., et une rangée
presque régulière de points noirs enfoncés plus rapprochés limitant
postérieurement la callosité basilaire de l'écusson; cette dernière
un peu plus jaunâtre que la teinte générale verdâtre de l’insecte.
Le dessous de l'abdomen presque entièrement lisse avec les côtés
ornés sur chaque segment d’une longue langue flave verdâtre qui
atteint presque la ligne médiane, un peu atténuée à l'extrémité,
avec une forte impression noire ponctuée, transversale sur leur
milieu. La bande médiane longitudinale noire du disque émettant
des rayons noirs sur la base de chaque segment, on a l'illusion
d’une bande longitudinale noire de chaque côté de l’abdomen au
niveau des impressions transverses.
Le pronotum est tres étroitement bordé de noir tout autour.
Cet unique exemplaire Q mesure 4 5/4 mill. de longueur et 41/3 mil-
limètres dans sa plus grande largeur à l’écusson.
Coptosoma Falloui Montand., Rev. d'Entom. 1893, p. 231.
— Cette espèce paraît très variable de couleur, la teinte noire
légèrement bronzée prend souvent de l'extension et les taches
jaunes deviennent très petites et très espacées, même le long de la
base de l’écusson; par contre, sur d’autres exemplaires, un G' de
Boma (Congo Belge) appartenant au Musée de Bruxelles et un couple
du Benguela du Musée de Hambourg, les taches jaunes ont au
contraire augmenté au point de couvrir autant de surface que les
taches noires. Les taches jaunes des bords de l'abdomen restent
cependant bien les mêmes, deux sur chaque segment, assez bien
séparées, la postérieure plus étroite et un peu plus allongée que l'an-
terieure, avec l’abomen presque lisse, très finement et superfcielle-
ment strié longitudinalement ; la couleur flave des pattes tirant sur
le rougeàtre.
J'en sépare, à titre de simple variété candidulum nov. yar.,
103
des exemplaires du Congo (Musée Royal de Belgique et ma col-
lection), où les taches noires encore plus réduites s’extravasent peu
en dehors de la ponctuation et ne forment plus que quelques petits
nuages principalement sur les côtés latéraux et postérieur de
l’écusson; la teinte jaune générale est devenue très pâle, presque
blanchâtre, et les pattes sont d’un jaune à peine rougeâtre, mais
le dessous du corps, la forme et les taches de la tête sont bien
semblables à celles du type.
Cette variété se rapproche beaucoup de C'.nubilum Germ. Stal
dont les points enfoncés noirs sont généralement plus faibles et
dont la teinte noire ne s’extravase pas; j'ai cependant vu des exem-
plaires où la teinte noire cercle très faiblement les points enfonces.
Du reste le vrai C. nubilum Germ. n’est pas très bien connu : il
faudrait pouvoir en étudier le type, car la description donnée par
Stal ne coïncide pas exactement avec celle de l’auteur; et bien
des exemplaires nommés ©. wubilum Germ. dans diverses collec-
tions pourraient bien appartenir à plusieurs espèces car j'ai
observé des différences assez sensibles dans la forme de la tête
dont les joues sont contigues ou nettement séparées en avant,
comme aussi dans la ponctuation comme force et densité, sans
cependant rencontrer des individus avec l’abomen très ponctué
auxquels on aurait éte tente de donner le nom de ©. RaffrayiBoliv.
créé pour un exemplaire d’Abyssinie qui doit être bien voisin
des insectes compris aujourd'hui sous le nom de C. nubilum
Germ. à ponctuation un peu forte.
Coptosoma depulsum nov. sp. — Noir, assez brillant et
assez fortement convexe, subarrondi, avec un liseré jaune sur les
bords des joues, du pronotum, des élytres et de l’écusson.
Tête petite, un peu moins du tiers de la largeur du pronotum
en arrière, obtuse, arrondie en avant, yeux légèrement trans-
verses ; espace interoculaire environ trois fois le diametre trans-
yersal d’un œil. Tylus libre à l'extrémité, aussi long que les joues,
à peine rétréci au sommet par les joues très faiblement conver-
gentes en avant, ces dernières peu proéminentes, dépassant le
niveau antérieur des yeux d’un peu plus de la longeur du dia-
mètre longitudinal d’un œil. Joues avec quelques fines rides
obliques en avant des yeux et un liseré jaune en dedans du bord
externe très étroitement noir, ce liseré occupant environ la
moitie longitudinale externe de la surface des joues et s’arrêtant
en arrière au niveau du milieu de l'œil. Tylus jaune rougeàtre en
avant. Vertex avec des points enfoncés peu denses et peu pro-
fonds.
Pronotum presque lisse, à ponctuation très faible, peu visible
sur le disque, un peu mieux accentuée sur les côtés latéraux de
104
la partie postérieure. Côtés latéraux avec une étroite bordure
jaune en dedans de l’extrême bord externe très étroitement noir,
cette bordure commencant en avant à l'angle antérieur du prono-
tum en dehors du niveau du côte externe de l’œil, non coudée en
dedans sur le bord antérieur, et se poursuivant en arrière jusque
derrière l’angle huméral. Partie interne des dilatations latéra-
les noire sur une ligne oblique presque aussi large que la bordure
jaune, fortement ponctuée et s’arrêtant en arriere avant le bord du
pronotum, ne coupant par conséquent pas ou très peu la bordure
jaune latérale au côté postérieur de la dilatation. Au côté interne
de cette ligne oblique noire, un second liseré partant du niveau du
milieu de l’œil, derrière le bord antérieur du pronotum étroite-
ment noir, se poursuit en arrière, un peu rétréci et parfois à peine
visible au niveau du milieu des dilatations latérales jusqu’à la
bordure latérale un peu élargie au côté postérieur des dilatations.
Parfois (chez l’exemplaire G\) le liseré interne se coude en dedans
en avant et se poursuit le long du bord antérieur étroitement noir
jusqu’au niveau des ocelles, et les extrémités très atténuées de ce
liseré antérieur laissent supposer qu'il se continue parfois inin-
terompu au milieu; ou bien (chez l’exemplaire Q) le bord anté-
rieur est entièrement noir, le second liseré latéral beaucoup plus
étroit, beaucoup moins visible, s'arrête antérieurement au niveau
du milieu de l’œil sans se couder sur le bord antérieur.
Partie visible des élytres jaune avec l’angle interne très étroi-
tement noir, la marge largement lisse et arrondie au eôté externe
avec l'extrême bord très étroitement rembruni.
Écusson à pontuation très fine, presque nulle sur le disque, un
peu plus visible sur les côtés, avec une ligne enfoncée ininterrom-
que aa milieu, bien visible, limitant en arrière la callosité basi-
laire, cette dernière très peu proéminente, aplatie, entièrement
noire (chez l’exemplaire ©) ou avec de très petites tâches rougeà-
tres peu visibles, une de chaque côté, non loin des extrémités
(chez l’exemplaire G). Les petites plaques latérales sur la base
de l’écusson, en dehors des extrémités de la callosité basilaire,
noires avec le bord postérieur un peu rougeûtre.
Écussen avec un assez large liseré jaune lisse, en dedans de
l'extrême bord externe très étroitement brun, ce liseré un peu
atténue en avant de chaque côté près de la base où il n’arrive pas
tout à fait.
Dessous du corps noir, mat sur la poitrine avec quelques taches
rembrunies près des hanches; les bords latéraux de la poitrine,
le dessous de la tête et des marges dilatées du pronotum, les anten-
nes, le rostre et les pattes jaunatres pales ; tibias non sillonnés,
les postérieurs à peine plus longs que leurs fémurs. Abdomen
ne
105
brillant, ponctuë-ridé longitudinalement avec le connexivum jaune
pâle et une tache longitudinale un peu oblique lisse et calleuse
de même couleur sur le bord de chaque segment, traversant toute
la largeur de chaque segment, faisant un peu suite les unes aux
autres, un peu attenuée sur la partie postérieure des segments et
repoussée un peu en dedans par une triangle isocèle à côtés
brunâtres et à base très étroite sur le bord postérieur des segments
avec la partie la plus élargie du triangle remplie par le stigmate
jaune. |
Orifices odorifiques à peine visibles, un peu plus éloignés des
hanches que des côtes de la poitrine, suivis d’un sillon très court
brusquement arqué en avant jusqu’au bord antérieur de la pièce
métapleurale, mais assez éloigné de l’angle antérieur externe de
cette pièce.
Pièce génitale G perpendiculaire à l’axe longitudinal du corps,
assez petite, environ les deux tiers de la largeur de la tête avec
les yeux, noire, presque arrondie, avec le tour et un point tuber-
culeux presque central d’un jaune pale; l’écusson largement
obtusement et assez profondément échancré au dessus.
Longueur et largeur G'2 1/3 millimètres, Q 2 +/ millimètres.
Madagascar, Bezanozano, un couple, collection de Maurice
Noualhier.
Cette petite espèce est très voisine de C. insulanum Bergr. ;
elle en diffère par la pièce génitale G proportionellement un peu
plus petite; la callosité basilaire de l’écusson moins accentuée ;
les liserés jaunes, surtout à l’écusson, plus étroits et écourtés
près de la base de ce dernier, etc.; eile parait établir un passage
comme mode de coloration entre cette espèce et le groupe des
C. Sandalli Reuter dont il est question plus loin, mais elle ne
saurait être confondue avec ces derniers à liseré plus franchement
écourté après le premier tiers basal de l’écusson et à surface plus
densément et plus fortement ponctuée.
Coptosoma punctatissimum nov. sp. — J'ai donné ce nom
à un insecte assez commun du Japon, de même forme et de
même dessin que C. cribrarium Fab. avec lequel il est confondu
dans les collections, mais qui en diffère par la taille plus grande,
G 4 1/2-4 5/4 mill., Q 5-5 1/2 millimètres de longueur au lieu de
8 3/4-4 mill. chez les G et 4 1/4-4 1/2 millimètres chez les © du
vrai ©. cribrarium Fab. qui est indiqué par son auteur des Indes
Orientales.
Outre la taille plus forte, la teinte générale d’un vert brunâtre
plus foncée que chez les exemplaires les plus obscurs de
C. cribrarium Fab. et la teinte brune de la ponctuation un peu
plus forte, s’extravase légèrement et donne encore un aspect plus
106
foncé à l’insecte; le dessous de l’abdomen généralement lisse chez
C. cribrarium Fab. où l’on voit très rarement quelques points
bruns espacés sur les parties jaunes, est au contraire densément
ponctué comme la partie supérieure chez C. punctatissimum Mon-
tand. chez lequel ces taches jaunes abdominales sont aussi moins
bien arrêtées et s’avancent un peu moins sur le disque de l’abdo-
men, et sa tête est proportionnellement un peu plus étroite que
celle du vraie C. cribrarium Fab.
Ma collection en possède de nombreux exemplaires du Japon,
un de Shanghaï, un de Java et deux de Nouvelle Calédonie.
Coptosoma pravum nov. sp. — De forme élargie en arrière,
peu convexe, jaunâtre avec une ponctuation brune en lignes
transversales très irrégulières sur la partie postérieure du prono-
tum et la surface de l’écusson.
Tête petite, plus étroite que le tiers de la largeur du pronotum
en arrière, assez proéminente au devant des yeux où les joues
s’avancent un peu plus de la longueur du diamètre de l’œil, con-
vergentes en avant et assez largement confluentes devant le tylus,
leur extrême bord externe et les sutures du tylus tres etroitement
noires, jaunes sur leur surface, marquées de petits points enfoncés
concolores. Tylus brunâtre sauf une petite tache jaune sur son
extrémité. Base de la tête largement brunätre avec une tache
jaunâtre en ovale longitudinal derrière la base du tylus. Yeux
aussi longs que larges.
Partie antérieure du pronotum lisse, jaunâtre, étroitement
noire sur le bord derrière la tête, les dilatations laterales arrêtées
à leur côté interne par une bande oblique de petits points
noirâtres, irréguliers, sur plusieurs lignes, un peu plus denses et
resserrés en avant, n’atteignant pas tout à fait en arrière le fond
de la sinuosite du côte lateral; une large bande brune transversale
ininterrompue au milieu, en circonflexe de chaque côté sut la
région des cicatrices, traverse la partie antérieure lisse, croisée
au milieu par une fine ligne brune qui part du bord antérieur et
atteint en arrière le sillon transversal du disque du pronotum;
ce dernier peu régulier et interrompu par places est formé par
une suite de points noirs enfoncés pas plus forts que ceux qui
couvrent la partie postérieure mais dont la couleur s’extravase
d'avantage. La ponctuation noirâtre de la partie postérieure du
pronotum peu dense, formant par places des assemblages en lignes
transversales très irrégulières; le long du bord postérieur et près
des. angles latéraux et postérieurs cette ponctuation noire paraît
plus fine par le fait de la teinte foncée qui n’est pas extravasée,
mais confinée dans le point. Bord postérieur du pronotum
étroitement noir,
107
Callosite de l'écusson faible, limitée en arrière par une assez
faible ligne enfoncée noire, ponctuée, ininterrompue au milieu,
un peu mieux marquée sur les extrémités, surface de la callosité
avec des points enfoncés noirs peu denses, laissant lisses une faible
ligne médiane longitudinale et les extrémités. De chaque côté de
la callosité basilaire les petits bourrelets latéraux, étroits et très
transverses sur la base de l'écusson, sont lisses, jaunâtres et
paraissent interrompus à leur côté externe avant d'atteindre le
bourrelet latéral de l’écusson. La surface jaunâtre de l’écusson
derrière la callosité est parsemée d’une ponctuation brune à teinte
extravasée par places où elle forme de petits nuages, surtout sur
les côtés latéraux, disposée en lignes transversales sinuées et
irrégulières par places interrompues, surtout sur la ligne médiane
longitudinale du sommet du disque qui reste lisse.
Partie visible des élytres jaunâtre avec quelques points fine-
ment brunâtres sur une ligne longitudinale au côte interne de la
marge. Écusson G assez fortement sinué à son bord postérieur
au dessus de la pièce génitale, cette derniere subarrondie, très
légèrement en ovale vertical, petite, à peine aussi large que la
tête avec les yeux.
Antennes, rostre et pattes jaunâtres, le rostre rembruni sur
l'extrémité, les pattes courtes, tibias plus courts que les fémurs,
légèrement sillonneés. Dessous de la tête et des marges du prono-
notum jaunâtres, poitrine noirâtre mate avec le bord postérieur
des métapleures rembruni, un peu jaunatre sur l'angle postérieur
externe. Abdomen noir brillant, lisse, avec quelques fins points
enfoncés peu visibles, en lignes transversales sur le bord posté-
rieur des segments, les trois derniers segments couverts d’une
tres fine pubescence qui les fait paraître mats sauf sur le milieu
du disque abdominal qui est lisse jusqu’à l'extrémité. Marge abdo-
minale jaunâtre et sur le bord de chacun des segments deux taches
transversales, jaunâtres, lisses, l’antérieure plus large que la pos-
terieure, s’avancant sur le disque d’une longueur égale à la lar-
geur des segments sur les deuxième, troisième et quatrième
segments, plus étroites sur les segments suivants. Orifices odori-
fiques plus éloignés des hanches que des côtés de la poitrine, avec
un court sillon en faible oreillette droite, un peu dirigée en avant,
et n’atteignant pas l’angle antérieur externe de la pièce métapleu-
rale.
Longueur 4 1/4 millim., largeur 3 3/4 millim. Inde, Tenass Vall,
Myitta (Doherty) un seul exemplaire G\, collection de M. W.L.
Distant.
Cette espèce est très voisine de C. tigrinum Stäl; elle en dif-
fère par la ponctuation noire de la partie postérieure du pronotum
108
et de la surface de l’écusson en bandes transversales plus suivies,
moins interrompues, par les taches jaunes plus larges des côtés
de l’abdomen et aussi par les sillons des tibias un peu mieux
marqués.
Coptosoma punctiventris Stal, Znumer. Hemipt.]876, vol.
5, p. 13. — C. transversum Walk., Catal. Hemipt. 1867, vol. 1,
p.88 — C. Walkeri Leth. et Severin, Catal. Gén. des Hemipt
1893, vol. I, p. 9. — Malacca, collect. du Mus. Roy. d'Hist.
nat. de Stockolm.
Coptosoma viridans nov. sp. — De forme pseudo-pentago-
nale; pas plus long que large en arrière; fortement convexe; d’un
flave verdàtre pâle, lisse brillant, à ponctuation concolore très fai-
ble, presque nulle sur le pronotum, plus visible sur l’écusson.
Tête très petite, presque verticale, aussi longue que large yeux
compris, environ le quart de la largeur du pronotum en arrière.
Yeux médiocrement proénnnents, à peine plus longs que larges,
espace interoculaire assez étroit, égal à deux fois le diamètre lon-
gitudinal de l'œil; joues prolongées au devant des yeux environ de
la longueur du diamètre longitudinal de l’œil, légèrement con-
vergentes en avant mais non confluentes au sommet; le tylus
brun à côtés d’abord parallèles se trouve subitement tres rétréci
à son extrémité qui atteint le bord antérieur de la tête. Joues jau-
nâtres päles avec le bord externe étroitement noir, la teinte jaune
s'étendant jusqu'a l’angle postérieur interne de l’œil. Partie pos-
térieure de la tête avec deux grandes taches subtriangulaires
noirâtres à bases contigues au milieu, couvrant, une de chaque
côté, la région des ocelles et laissant entre elles sur le vertex
une longue tache jaune pâle allongée, élargie en avant jusqu’à la
base du tylus. |
Pronotum très déclive à sa partie antérieure, assez profonde-
ment échancré en avant derrière la tête, à dilatations latérales
médiocres, largement arrondies depuis le bord antérieur où on ne
distingue pas d'angle au niveau du côté externe des yeux, côtés
latéraux sinués après les dilatations au devant de l'angle humeral
arrondi et un peu proéminent, le pronotum étant très élargi en
arrière. Toute la surface du pronotum lisse, sans ponctuation appa-
rente, avec un sillon transversal en ligne enfoncée brune, ininter-
rompue mais cependant un peu plus faible au milieu et raccourci
aux extrémités qui n’atteignent pas les côtes latéraux. La partie
comprise au devant du sillon tranversal de un tiers de la longueur
du pronotum, jaune, flave, pâle, avec une petite tache médianebrune
allongée longitudinalement depuis le bord antérieur qui est étroite-
tement noir au fond de | échancrure, et s'étend un peu atténuée en
arrière où elle n’atteint pas tout à fait le sillon transversal.
PP,
109
Cette partie antérieure est aussi traversée transversalement
par une bande brune qui croise au milieu la bandelette brune lon-
gitudinale, s’atténuant sur ses extrémités qui se coudent en circon-
flexe de chaque côté, la branche externe du circonflexe presque
incolore, à peine visible. La partie postérieure du pronotum est
traversée longitudinalement sur son milieu par une fine ligne pale,
flave jaunâtre, et tout le disque de chaque côté de la ligne médiane
est envahi par la teinte verdâtre pâle. L’extrême bord postérieur
du pronotum est tres étroitement noir depuis les angles huméraux.
Partie visible de la corie largement jaunâtre pâle, brune à l'angle
interne.
Écusson avec la callosité basilaire lisse, flave jaunâtre pâle, avec
une petite ligne médiane brune longitudinale; bien arrêtée en
arrière par une assez forte ligne enfoncée brune un peu moins
accusée au milieu ; les plaques latérales sur la base de l’écusson,
une de chaque côté, se superposant sur les extrémités de la callosité
basilaire, tres allongées, également flaves et lisses et bien limitées
en arrière par une ligne eufoncée ininterrompue; brunes à l’angle
interne où elles se superposent sur la callosité basilaire. Toute la
surface de l’écusson envahie par la teinte verdâtre avec des points
concolores, rares et peu profonds, un peu plus accentués pres des
angles antérieurs, derrière les plaques basilaires latérales.
Dessous du corps presque entièrement jaune flave pâle avec la
poitrine rembrunie surtout vers le milieu, abdomen lisse brillant,
les sutures des segments sur la marge, les stigmates et la ligne de
séparation de la marge et de l’abdomen étroitement brunâtres.
Antennes jaunâtres sur les trois premiers articles, brunâtres sur
les deux derniers. Pattes jaunes flaves pales, courtes, tibias non
sillonnés, pas plus longs que les femurs. |
Longueur égale à la largeur max. de l’écusson en arrière,
4 1/2 millimètres.
Poulo Laout; ma collection, un seul exemplaire Q.
Par sa tête tres petite on serait tenté de rapprocher cette espèce
des C. iclericum Dall, obtusiceps Stäl, parviceps Montand., Æor-
vathi Montand., capitulatum Montand., dont il a un peu l’appa-
rence, mais le tylus libre à l’extrémité et les tibias non sillonnés
le rapprochent des C. atomarium Germ., émmaculatum Montand.,
respersum Bergr. qui ont la tête proportionnellement un peu plus
large et le pronotum moins profondément échancré en avant.
Coptosoma nasutum nov. sp. — Très élargi en arriere,
subtronqué postérieurement, d’un flave jaunâtre peu brillant,
couvert sur toute la surface du pronotum et de l’écusson d’une
ponctuation brune peu dense et pas très régulière.
Tête petite, jaunatre avec l'extrême bord antérieur et les sutures
ANNALES DK LA 800, ENTOM, DE BELGIQUE, T. AL, 8
110
du tylus tres étroitement bruns; de très petites taches brunâtres,
une sur la base de tylus et deux sur le bord postérieur de la
tête, une de chaque côté sur la région des ocelles; acuminée,
subtriangulaire au devant des yeux où elle dépasse leur niveau
antérieur de plus de la longueur du diamètre longitudinal de l’œil;
tylus à côtés subparallèles, à peine atténue au sommet où il
dépasse très faiblement les joues. Yeux très faiblement transver-
ses, espace interoculaire un peu plus de deux fois et demi le
diamètre transversal de l’œil.
Pronotum sans sillon transversal régulier, la ligne de points
qui le forme, très irrégulière et fréquemment interrompue, se con-
fondant avec la ponctuation générale qui s’étend aussi sur les
dilatations latérales non limitées à leur côte interne. Sur la
région des cicatrices, la partie antérieure du pronotum est mar-
quée de chaque côté d’un circonflexe brunâtre mal accusé.
La ligne médiane longitudinale est très étroitement lisse, entière,
quoique irrégulière et assez mal définie.
Écusson traversé aussi par la même ligne médiane longitudinale,
lisse, étroite, très mal définie, souvent presque invisible sur le
disque et sur la partie postérieure. Callosité basilaire faible, mais
bien limitée en arrière par une fine ligne enfoncée ininterrompue ;
la ponctuation de la surface de la callosité moins dense que sur le
reste de l’écusson, laissant la ligne médiane et les extrémités laté-
rales étroitement lisses ; bourrelets basilaires de chaque côté de la
callosité allongés, lisses, se superposant à leur côté interne sur
les extrémités lisses de la callosité, et paraissant faire suite à
leur côté externe avec le liseré marginal de l’écusson. Sur la
déclivité assez brusque de la partie postérieure de l’écusson la
ponctuation brune est reliée par places par quelques taches brunes
formant un nuage transversal irrégulier.
Antennes, rostre, pattes et presque tout le dessous du corps
jaunâtre, le rostre quelque peu rembruni sur l’extrémité, les
côtes de la poitrine étroitement grisâtres près des hanches, le
sternum noirâtre ainsi que le disque de l'abdomen; les sutures
des segments et une ligne transversale sur le milieu de chacun
des segments très étroitement brunâtres; la région des stigmates
étroitement brunâtre et quelques points bruns très espaces sur les
côtés de l’abdomen; marge jaunâtre, coupée seulement par les
sutures brunätres des segments. Pattes courtes, tibias non
sillonnés, plus courts que les fémurs, même à la paire postérieure.
Orifices odorifiques tres petits, situés plus loin des hanches que des
côtés de la poitrine, suivis d'une très courte oreillette droite trans-
versale qui n’atteint pas l'angle antérieur externe de la pièce
métapleurale.
111
Longueur égale à la largeur max. de l'écusson, 3 2/5 millimètres.
Java ; Merang, Sumatra ; trois exemplaires O, ma collection.
Cette espèce doit se ranger dans le groupe des ©. atomaria Germ.
et voisins; elle a un peu la forme de la tête de ©. acuticeps
Montand. Sa ponctuation brune répandue sur toute la surface du
pronotum et de l'écusson la feront facilement reconnaître.
Coptosoma politum nov. sp. — Subarrondi, d'un beau jaune
poli, luisant avec des points enfoncés, irréguliers, assez espacés,
noirs, sur la partie postérieure du pronotum et toute la surface de
l’écusson.
Tête petite, subsemicirculaire au devant des yeux où les joues à
peine convergentes au sommet s'étendent environ de la longueur
du diamètre longitudinal de l'œil, tylus atteignant le bord anté-
rieur de la tête, à peine rétréci à l'extrémité; entièrement jaune,
sauf la base très étroitement noire.
Partie antérieure du pronotum entièrement lisse avec quelques
points enfoncés concolores sur les dilatations latérales qui sont
assez bien limitées en arrière par une ligne oblique formée de points
noirs enfoncés plus ou moins rapprochés ou interrompus par places.
Bord antérieur du pronotum étroitement noir derrière la tête. Sur
la région des cicatrices de la partie antérieure du pronotum, deux
circonflexes, un de chaque côté, très mal accusés, à peine visibles
sauf les branches internes qui sont brunes à leur extrémité mais ne
ne se rejoignent pas sur le milieu du disque. Sillon transversal du
pronotum en ligne noire, enfoncée, ponctuée, ininterrompue, Bord
postérieur du pronotum très étroitement noir. Toute la surface
de la partie postérieure du pronotum d’un beau jaune brillant,
couverte de points nofrs enfoncés très espacés et assez irrégulière-
ment disposés.
Callosité basilaire de l'écusson lisse, bien accusée et limitée en
arrière par une ligne enfoncée noirâtre un peu élargie sur les
extrémités de la callosité où se superposent les bourrelets basi-
laires qui sont très allongés, jaunes, lisses, également bien limités
en arrière par une ligne enfoncée noire, et sont séparés à leur
côté externe du bourrelet latéral de l’écusson par une coupure
oblique bien visible. Sur la surface de la callosité quelques très
faibles points bruns très espacés en ligne transversale irrégulière.
Toute la surface de l’écusson derrière la callosité à ponctuation
semblable, à peine un peu moins espacée que celle de la partie
postérieure du pronotum.
Dessous de la tête jaune, partie antérieure de la poitrine jaune
sur les côtés, grisâtre mate près des hanches, meso- et metapleures
noirâtres mats. Orifices odorifiques situés à peu près au milieu de
la plaque métapleurale suivis d’une courte oreillete recourbée en
112
avant assez éloignée de l’angle antérieur externe des métapleu-
res. Antennes, rostre et pattes jaunâtres pales, ces dernières
courtes, tibias faiblement sillonnés supérieurement, à peu près de
même longueur que les fémurs aux deux paires antérieures, égaux
aux femurs à la paire postérieure.
Abdomen noir luisant, brillant, avec une ligne transversale de
points enfoncés sur la base de chaque segment ; deux taches jaunes
transversales sur le bord de chacun des segments, l’antérieure
triangulaire; la seconde linéaire, s’étendant sur le disque environ
d'une longueur égale ou à peine un peu plus forte que la largeur
des «egments ; marge abdominale jaune pâle coupée seulement par
les sutures des segments, étroitement brunâtres.
Longueur et largeur 3 1/4 millimètres, un seul exemplaire Q.
Iles Philippines (Musée de Stockholm).
Cette espèce se range dans le groupe des C’. atomarium Germ.
où elle se distingue par le système de ponctuation plus fort et
beaucoup plus espacé que chez les espèces voisines, comme aussi
par le sillon des tibias très faible cependant.
Coptosoma signaticolle nov. sp. — Subarrondi, peu con-
vexe, d’un jaune flave avec une bande noire transverse sur la
partie antérieure du pronotum, des taches de même couleur sur la
partie postérieure de la tête et une fine ponctuation noirâtre sur
la partie supérieure. Sauf sur la partie antérieure du pronotum et
la callosité basilaire de l’écusson qui restent imponciués.
Tête lisse, brillante, petite, un peu moins d'un tiers de la plus
grande largeur du pronotum, yeux saillants, très légèrement trans-
versesetsubpédonculés ; espace interoculaire égal à deux fois ledia-
mètre transversal de l’œil et presque égal à la longueur de la tête.
Partie anteoculaire un peu proéminente, subarrondie au devant des
yeux, s’avançant au devant de ces derniers environ de la longueur
du diamètre longitudinal de l’œil. Joues entièrement jaunes, très
faiblement convergentes en avant; le tylus brun atteignant le
bord antérieur, assez rétréci au sommet qui est un peu moins
foncé. Base de la tête étroitement noire, la teinte noire élargie un
peu de chaque côté sur la région des ocelles.
Pronotum très obtusément échancré en avant derrière la tête
avec le bord antérieur étroitement noir jusqu’au niveau du côte
externe des yeux, ce bord noir paraissant se couder en arrière à
ses extrémités pour former de chaque côté une ligne oblique de
points noirs enfoncés qui limite assez irrégulièrementet par places
interrompues les dilatations latérales à leur côté interne, ne
s'étendant pas en arrière jusqu’au bord externe des côtés latéraux;
ces derniers légèrement sinués devant l'angle huméral. Partie
antérieure du pronotum jaune, lisse, imponctuée, traversée trans-
113
yersalement par une bande noireentière, ininterrompue au milieu,
obtusément coudée en circonflexe et quelque peu élargie à ses
extremites; cette partie antérieure lisse, est limitée en arrière par
uneligne transversale assez régulière de points enfoncés noirâtres,
un peu moins bien marquée, presque interrompue sur le milieu du
disque, se recourbant en arrière sur ses extrémités en avant des
angles huméraux. La partie postérieure finement et peu densément
ponctuée de très petits points, partie noirs, partie concolores.
Partie visible de la corie jaune et lisse sur la marge, rembrunie
à l'angle interne.
Écusson avec la callosité basilaire étroite, lisse, jaunâtre et
imponctuée, bien acc2ntuée et limitée en arrrière par une ligne
enfoncée concolore ponctuée de points enfoncés noirs; les petites
plaques basilaires latérales se superposant de chaque côté sur les
extrémités de la callosité basilaire, allongees, un peu plus étroites
que la callosite, faisant suite sans interruption à leur côte externe
à l’etroit bourrelet marginal des côtés latéraux. Une ponctuation
fine, noire, irrégulière et assez espacée recouvre toute la surface
de l’écusson sauf la callosité basilaire et un assez large limbe tout
autour qui restent imponctuës de même qu’une partie d’une étroite
ligne médiane longitudinale.
Piece genitale G' très petite, aussi étroite que l’espace interocu-
laire et l'écusson est très obtusément échancreé au dessus. Des-
sous du corps mat grisaätre sur la poitrine avec le dessous
de la tête et des marges latérales du pronotum jaunâtre, noir
brillant sur l’abdomen qui est assez densément ponctué; sur le
bord de chaque segment une tache jaune calleuse étroite, traver-
sant toute la largeur du segment, à peine atténuée postérieure-
ment; marge jaunâtre, stigmates ainsi que les sutures très étroi-
tement brunatres.
Antennes, rostre et pattes jaunâtres, tibias non sillonnés, les
postérieurs pas plus longs que leurs fémurs.
G longueur 2 2/5 mill., largeur 2 1/2 mill. — © longueur et lar-
geur 3 millimètres.
Inde méridionale, Trichinopoly, Pullney Hills, collection de
M. Maurice Noualhier et la mienne.
Par son tylus atteignant le bord antérieur de la tête et les tibias
non sillonnés, cette petite espèce rentre dans la catégorie des Copt.
atomarium Germ; elle est de plus petite taille que toutes les
espèces voisines et s’en distingue à première vue par la bande
transversale noire ininterrompue de la partie antérieure du prono-
tum et la forme de sa tête relativement un peu plus élargie.
Coptosoma bellatulum nov. sp. — Subarrondi, assez regu-
lièrement convexe, d'un jaunâtre pâle en grande partie légèrement
114
« verdâtre, couvert d’une ponctuation brunâtre foncée peu dense
sur la partie postérieure du pronotum et sur tout l’écusson.
Tête petite, lisse, assez proéminente au devant des yeux, où les
joues jaunâtres pales, très étroitement bordées de noir, s’étendent
en avant un peu moins que la longueur du diamètre longitudinal de
l’œil, légèrement arrondies sur les côtés. Tylus entièrement brun,
à côtes parallèles, aussi long que les joues, partie antérieure de la
tête subtronquée. Deux assez grandes taches brunes subtriangu-
laires contigues postérieurement recouvrant la base de la tête, une
de chaque côté sur la région des ocelles. Yeux semi-globuleux, pas
plus larges que longs.
Partie antérieure du pronotum jaunâtre pâle, lisse, avec le bord
externe très étroitement brunâtre ; une fine ligne brunâtre enfoncée,
oblique, limitant à leur côte interne les dilatations latérales qui
sont assez étroites. Bord antérieur étroitement noir derrière la tête,
envoyant en arrière une ligne longitudinale brune qui traverse la
partie antérieure jusqu’au sillon transversal qui est bien marqué,
en ligne-enfoncée brune et régulière. De chaque côté sur la région
des cicatrices un fort circonflexe transversal brunâtre se rejoignant
au côté interne à la ligne médiane longitudinale brune. Partie
postérieure du pronotum d’un jaune verdàtre, lisse, couverte de très
petites taches brunâtres foncées, peu denses, irrégulières, formant
parfois par places de petits nuages. Bord postérieur du pronotum
étroitement noir.
Callosité basilaire de l’écusson jaunâtre, presque lisse, bien limitée
en arrière par une forte ligne brune enfoncée ininterrompue avec
une assez large bande transversale de petites taches brunâtres assez
denses sur le milieu de sa surface; les extrémités de la callosité
noirâtres. Bourrelets basilaires de chaque côté de la caillosité,
allongés, lisses, se superposant à leur côté interne sur les
extrémités noirâtres de la callosité, paraissant faire suite, bien que
rétrécis à leur côté externe, au bourrelet latéral de l’écusson.
Derrière la ligne enfoncée qui limite la callosité basilaire, la surface
de l’écusson est le plus souvent d’un jaune verdatre, quelquefois
plus jaunâtre sur le milieu du disque et plus verdâtre sur les côtés ;
entièrement recouverte de points enfoncés brunâtres peu denses et
peu profonds, le brun des points s’extravasant quelque peu et
formant par places de petits nuages irréguliers.
Presque tout le dessous du corps jaunâtre, poitrine légèrement
grisâtre mate sur les côtés; rostre et antennes quelque peu rem-
brunis sur l’extrémité, pattes courtes, jaunes, tibias à peine plus
courts que les fémurs aux deux paires antérieures, subégaux aux
fémurs à la paire postérieure. Tous les tibias très légerement
sillonnés, Milieu de la poitrine et disque de l'abdomen noirs brunà-
115
tres; sur l'abdomen entièrement lisse le brun du disque se fond *
insensiblement à la teinte jaune très large des côtés; marge abdo-
minale jaunâtre pâle, région des stigmates à peine rembrunie.
Orifices odorifiques plus éloignés des hanches que des côtés de la
poitrine, terminés par une très petite oreillette arquée antérieure-
ment qui n’atteint pas l'angle antérieur externe de la piece méta-
pleurale. Pièce génitale G petite, à peine un peu plus large que
l’espace interoculaire, et l’écusson est faiblement et obtusément
échancrée au-dessus de cette pièce.
Longueur 3 1/:-3 5/1 mill., largueur 3-3 2/3 millimètres.
Perak, Malacca; Poulo Laout près Bornéo; G' et ©, ma col-
lection.
Par ses tibias faiblement sillonnés et sa tête un peu moins acumi-
née en avant, cette jolie petite espèce s’éloigne un peu du groupe des
C. atomarium Germ., et semble vouloir faire le passage entre ces
derniers et celui des C. nobile Dohrn, pulchellum Montand, etc.
Coptosoma limbatum nov. sp. — De forme subarrondie,
modérément convexe, jaune pâle, lisse, avec une tres fine ponctua-
tion noire et dense sur la partie postérieure du pronotum et sur la
surface de l’écusson, sauf le limbe et la callosité basilaire qui sont
immaculés.
Tête petite, lisse, un peu moins large que la plus grande largeur
du pronotum; yeux saillants, mais pas plus larges que longs,
paraissant à peine transversaux; espace interoculaire égal à deux
fois et demi le diamètre transversal de l’œil, presque égal à la
longueur de la tête. Partie antéoculaire un peu proéminente,
subarrondie au devant des yeux et dépassant ces derniers environ
de la longueur du diamètre de l’œil. Joues largement jaunes depuis
le niveau de l’angle postérieur de l’œil avec le bord externe et les
sutures du tylus très étroitement noires ; très légèrement conver-
gentes en avant mais pas plus longues que le tylus qui atteint le
bord antérieur un peu rétréci à son extrémité où l’on observe
quelques petites soies pâles. Tylus un peu rembruni, plus clair et
jaune pâle sur son milieu. Partie postérieure de la tête avec deux
taches rembrunies, une de chaque côté sur la région des ocelles,
mal limitées, subarrondies en avant.
Partie antérieure du pronotum jaune pâle, lisse, avec une bande
transversale brune foncée, noirâtre, en circonflexe très élargi, de
chaque côte sur la région des cicatrices, très atténuée et sinuée en
avant au milieu où elle se rejoint à une petite ligne longitudinale
médiane qui part du bord antérieur, étroite et parfois peu visible
et qui n'arrive pas en arrière jusqu'à la partie postérieure ponctuée
du pronotum. De chaque côté une petite ligne oblique formée de
très petits points groupes, enfoncés, bruns, limite les dilatations à
116
leur côté interne; ces dilatations très prolongées et atténuées en
arrière, rejoignent l’angle latéral sans sinuosité bien apparente sur
les côtés latéraux. Extrême bord antérieur du pronotum étroite-
ment noir derrière la tête. Partie postérieure du pronotum couverte
d’une ponctuation noirâtre fine et dense, assez régulière, à peine
un peu plus serrée en avant où elle indique la place du sillon trans-
versal en ligne très peu apparente derrière la partie lisse antérieure.
Bord postérieur du pronotum étroitement mais bien visiblement
noir depuis les angles latéraux.
Callosité basilaire de l’écusson jaune, lisse, sans taches, bien
limitée tout autour par un étroit liseré noir et en arrière par une
ligne enfoncée ininterrompue; les petits bourrelets latéraux longs,
jaunes et lisses se superposent longuement de chaque côté sur les
extrémités tres atténuées de la callosité basilaire, mais ne paraissent
pas faire suite à leur côté externe au bourrelet latéral de l’écusson
dont ils sont séparés par une ligne enfoncée. Surface de l’écusson
couverte d’une ponctuation noirâtre fine, dense et régulière, sem-
blable à celle de la partie postérieure du pronotum, qui laisse tout
autour de l’écusson, c'est-à-dire sur ses côtés latéraux et postérieur,
un large limbe jaune immaculé presque lisse, parfois avec quelques
très fins points enfoncés concolores à peine visibles.
Dessous de la tête brunâtre, jaune en avant, dessous des dilata-
tions du pronotum étroitement jaunâtres, poitrine grise noirâtre,
plus foncée au milieu, mate. Rostre un peu rembruni, plus pâle vers
la base, antennes et pattes jaunes pâles, hanches brunes, pattes
courtes et grêles, tibias à peine plus courts que les fémurs aux deux
paires antérieures, égaux aux fémurs à la paire postérieure ; tous
les tibias imperceptiblement sillonnés. Orifices odorifiques plus
éloignés des hanches que des côtés de la poitrine, suivis d'une très
faible oreillette dirigée en avantoüelle n’atteint pas l’angle antérieur
externe de la pièce meétapleurale. Abdomen noir, brillant, à
ponctuation très fine à peine visible; marge abdominale jaune, et
sur le bord de l’abdomen deux taches jaunes lisses calleuses,
triangulaires, à bases soudées ensemble sur le bord de chacun des
segments, l’antérieure plus de deux fois plus grande que la posté-
rieure. Un petit trait transversal jaunâtre, très étroit, sur le milieu
du bord postérieur du dernier segment devant la pièce genitale O;
mâle inconnu. Longueur et largeur 3 1/1-3 1/3 millimètres.
Inde, Tenass Vall, Myitta (Doherty), collection de M. W. L.
Distant et la mienne.
Le dessin de cette espèce est presque semblable à celui de
C. signaticolle Montand., mais elle en est bien distincte par sa
taille plus forte, par la callosité basilaire de l’écusson entourée
de noir et par la ponctuation plus régulière; elle viendra avec
1)7
ce dernier et en compagnie de ©. bellatulum Montand. se placer
entre le groupe des ©. atomarium Germ., et consorts et celui des
C. nobile Dohrn.
La collection de M. W. L. Distant possède un exemplaire Q de
même provenance dont la teinte est un peu plus foncée supérieure-
ment, les parties jaunes un peu ocreuses et la teinte noire des
points quelque peu extravasée, formant de légers nuages sur la
partie postérieure de l’écusson et sur le devant de la partie posté-
rieure du pronotum, mais qui ne saurait être sépare spécifiquement,
tous les autres caractères restant identiques à ceux du type.
Coptosoma pulchellum Montand., Ann. Mus. Civ. Gen.,
1894, p. 20. — Cette petite espèce est assez variable comme dispo-
sition des taches jaunes et le plus ou moins d’étendue des parties
noires, légèrement bronzées. Ainsi sur trois exemplaires prove-
nant des générosités de feu Lethierry qui les avait étiquetés C!
vermiculatum Germ., espèce à laquelle ils n’appartiennent sûre-
ment pas pour les raisons que j'ai signalées lors de la description
de C!. pulchellum Montand., loc cit., un G qui appartient aujour-
d’hui à la collection de M. le D' O. M. Reuter et deux © de ma col-
lection, on observe sur la tête une petite tache jaune longitudi-
nale derrière la base du tylus; les taches de la callosité basilaire
sont bien irrégulières comme chez le type, mais les extrémités de
la callosité sont noires. Chez le ' et une des ©, la teinte noire
bronzée du disque de l’écusson s’étend et se rejoint aux taches
noires situées une de chaque côte près des angles postérieurs, le
G' a aussi deux tres fins petits traits transversaux sur le disque
derrièrela partie antérieure du pronotum, devant la place du sillon
transversal, très superficiel, peu visible; ces traits transversaux
sont beaucoup mieux accusés sur la seconde Q où les taches jau-
nes latérales ponctuées de noir s’avancent aussi sur le disque de
la partie postérieure du pronotum, en arrière du sillon transversal,
et les dilatations latérales jaunes sont en outre très faiblement
ponctuées de petits points, partie bruns, partie concolores, presque
imperceptibles.
Unautre exemplaire G de l'Inde, Tenass Wall, Myitta (Doherty)
appartenant à la collection de M. W. L. Distant, ressemble
davantage au type, sans taches jaunes sur la tête derriere le tylus
et avec les extrémités de la callosité basiliaire jaunes en dehors
de la tache irrégulière qui est située un peu plus en dedans; mais
il en diffère par deux traits jaunes transversaux, bien marques,
un de chaque côté sur ie disque derrière la partie antérieure du
pronotum.
Chez tous ces insectes le sillon transversal du disque du prono-
tum est à peu près nul, très superficiel, un peu plus visible seule-
118
ment sur les côtés et les dimensions sont bien les mêmes que
celles indiquées à la description du type, de même que la forme
très arrondie; aussi malgré quelques différences individuelles
l'espèce reste très reconnaissable par la tache humérale du prono-
tum jaune pointillée de noir, longitudinale, plus ou moins étendue
en avant et en arrière, par les petites taches jaunes lisses des
côtés latéraux de l’écusson, bien visibles même sur les exemplaires
où le noir bronzé a pris le plus d'extension, par les taches des
bords de l'abdomen, scindées en deux sur chaque segment chez les
©, l’antérieur beaucoup plus grande que la postérieure; chez les
G'les taches sont soudées ensemble, rétrécies, et forment plutôt
une ligne oblique qui traverse tout le segment du bord antérieur
au bord postérieur, un peu sinuée avant l'extrémité à son
côté interne; et dans les deux sexes le bord postérieur du sixième
segment est étroitement bordé de jaune devant la pièce génitale
sauf sur le milieu du disque où le bord postérieur du segment
reste noir sur un espace un peu plus large que la longueur d’un
des liserés jaunes qui se trouvent de chaque côté.
Ma collection possède un autre exemplaire provenant de
Chine! que je rattache aussi à cette espèce à titre de variété
discinctum nov. var., de taille un peu plus forte que le type,
longueur 3 1/4 millim. sur 3 1/5 largeur max. de l’écusson, sans
tache jaune à la base du tylus, mais dont les taches jaunes
ponctuées de noir longitudinales au côté interne des angles
latéraux manquent totalement ; par contre la partie antérieure du
pronotum est ornée postérieurement de chaque côté de deux petites
taches jaunes un peu transversales. La partie noire bronzée du
milieu du disque de l’écusson assez étroite en avant, envoie en
arrière de chaque côte un prolongement qui se relie aux taches
noires bronzées un peu agrandies situées en dedans des angles
latéraux postérieurs, mais tous les autres détails se rapportent
assez fidèlement au type pour qu’il n’y ait pas lieu d’en faire une
espèce à part, au moins pour le moment.
Un autre variété, omnimodum nov. var., provenant de l’Inde
méridionale, Pulney Hills, collections de M. Maurice Noualhier et
la mienne, exactement de même taille que la forme typique, et
présentant les mêmes différences dans la disposition des couleurs,
du noir bronzé très foncé, plus ou moins étendu sur le pronotum
comme sur l’écusson, arrivant même à couvrir les taches jaunes
ponctuées longitudin1les en dedans des angles huméraux du
pronotum, mais qui se caractérise par la ponctuation brune très
fine des plaques jaunes de la callosité basilaire, lesquelles sont
lisses, immaculées chez le type. Sur l’un de ces exemplaires très
fonces, le noir bronzé a envahi tout le pronotum où il ne reste
119
plus que les larges marges latérales, jaunes comme chez le type
avec les traits transversaux du devant du pronotum se rejoignant
aux marges sur les côtés; de même que presque tout le disque de
l’écusson où il ne reste plus qu'un large liseré latéral jaune
pointillé de brun, comme la partie postérieure depuis environ le
milieu de sa déclivité; et la ponctuation brune assez inégale
laisse par places de petites taches jaunes, lisses, éparses ; la tache
jaune de la callosité basilaire aussi ponctuée de brun comme chez
les autres exemplaires de même provenance, est très réduite,
irrégulière et assez éloignée de l'extrémité latérale de la
callosité.
Sur trois autres exemplaires reçus récemment de Java,
deux G longueur 3 1/8-3 1/4 mill., largeur 3-3 1/5 millim. et une
Q longueur 3 2/5, largeur 3 1/5 millimètres, faisant partie de ma
collection, variété impeditum nov. var., les taches jaunes de
la callosité basilaire de l’écusson, très rapetissées, réduites à une
petite tache tres étroite, longitudinale sur deux exemplaires, sont
cependant lisses, imponctuées, la tache jaune ponctuée de brun en
dedans des angles latéraux du pronotum, moins étendue, est
réduite sur un exemplaire à un unique point jaune très petit.
L’écusson est presque entièrement noir bronzé très foncé, sauf
l'étroit liseré jaune, érodé, rongé au côté interne, avec quelques
petites taches jaunes éparses en dedans et peu éloignées du liseré
surtout sur les côtés latéraux. Sur le disque du pronotum du G
et d’une des ©, on voit aussi de chaque côté deux très petits traits
jaunes un peu transversaux.
Pour la taille, la forme et les autres caractères, ces trois exem-
plaires sont conformes au type et paraissent devoir établir un
passage entre C. pulchellum Montand. et C. obrosum Montand.
Ann. Mus. Civ. Gen., 1894, p. 138 (Æémipt. de la S. Fam. des
Plataspidinae rec. par M. L. Fea en Birmanie, p. 22); cependant
cette dernière espèce qui est aussi de même forme arrondie, est
un peu plus petite, paraît d’un noir plus intense et encore plus
étendu, la ponctuation plus superficielle et le limbe de l’écusson
n’atteint pas tout à fait la base de chaque côté.
Ces diverses espèces et variétés devront être rapprochées de
C. nobile Dohrn qui est aussi de même forme arrondie mais de
taille un peu plus forte, avec beaucoup d’analogie dans le genre
du dessin.
Coptosoma bisoculatum Montand., Ann. Soc. Ent. de Belq.,
1894, p. 271. — Un nouvel exemplaire Q de cette espèce,
provenant du Bengale? appartenant au Musée Roy. d'Hist. nat.
de Bruxelles, a les parties jaunes un peu plus développées que le
type qui a servi à la description; la tache jaune humérale du prono-
120
tum s'étend longitudinalement jusqu’au bord postérieur; les traits
transversaux du bord antérieur du pronotum se relient latérale-
ment au côté interne des marges et les traits transversaux du
disque sont aussi plus élargis; on pourrait tout aussi bien dire
que la partie antérieure du pronotum est jaune, avec une large
bande noire sinuée, transversale, en circonflexe de chaque côte,
l'extrémité externe du circonflexe rejoignant tres atténuée
derrière les marges le disque noir de la partie postérieure, coupée
longitudinalement au milieu par une bande noire qui prend du bord
antérieur et arrive en arrière jusque sur le disque, croisant la
bande transversale.
Les taches jaunes de la callosité basilaire sont aussi très
élargies, l’espace noir qui les sépare est moins de moitié de la
longueur d’une des taches jaunes; mais la tache noire du disque
s’avance toujours bien triangulairement la pointe en arrière,
comme chez le type quoique un peu moins étendue, les taches
subarrondies noires des angles postérieurs sont grandes, et la
ponctuation noire des parties jaunes de l’écusson est beaucoup
plus irrégulière que chez ©. caudatum Montand.; le G' reste
encore inconnu.
Coptosoma pygmæum nov. sp. — Subtransverse, assez
convexe, supérieurement noir avec des taches jaunes sur les
joues, le devant, les angles postérieurs et les côtés du pronotum,
la base et le pourtour de l’écusson.
Tête petite, joues proéminentes s’avançant au devant des yeux
d'environ la longueur du diamètre de l’œil, jaunes sur leur surface
depuis le niveau du milieu de l’œil, très étroitement bordées de
noir au côte externe ainsi que sur les sutures du tylus, peu con-
vergentes en avant. Tylus libre à l’extrémité, aussi long que les
joues, noir, avec l’extrême sommet jaunaâtre. Partie postérieure
de la tête entièrement noire, tres faiblement ponctuée.
Pronotum noir, très faiblement mais assez densément ridé-
ponctué sur toute la surface, à sillon transversal très superficiel, à
peine visible. Derrière le bord antérieur très étroitement noir,
deux petites taches jaunes au niveau de l’angle postérieur interne
des yeux. Les côtés latéraux avec une large bordure jaune, lisse,
atténuée en arrière, fendue au milieu en avant dans le sens de sa
longueur par une ligne de points enfoncés noirs et confluents qui
limite les dilatations latérales à leur côté interne et arrive géné-
ralement en avant jusqu'au bord antérieur, écourtée en arrière
où elle n’arrive pas tout à fait au fond de la faible sinuosité des
côtes latéraux. La bordure jaune s’arrête franchement en avant
sans se contourner intérieurement sur le bord antérieur. Une petite
tache jaune subarrondie de chaque côté sur les angles huméraux.
12]
Callosité basilaire de l’écusson presque lisse, à ponctuation à
peine visible, bien limitée en arrière par une ligne enfoncée
ininterrompue, paraissant un peu rétrécie au milieu, avec une
tache jaune transversale de chaque côte près des extrémités, la
partie noire médiane généralement plus large que l’une des taches
Jaunes latérales. De chaque côte de la callosité, les bourrelets
basilaires de l’écusson s’avancent sur les extrémites de la callo-
site, bien séparés de la callosité par une fine ligne enfoncée, noirs
avec un point jaune peu éloigné de leur partie externe qui atteint
le côte latéral de l’écusson mais ne se relie pas au liseré marginal
dont ils sont aussi sépares par une ligne enfoncée. Limbe de
l’écusson jaune, lisse, assez large et franchement limité à son
côté interne avec un angle obtus remontant légèrement sur le
milieu de la partie postérieure devant l’échancrure obtuse et peu
profonde au dessus de la pièce genitale chez les &. Cette dernière
petite, plus étroite que la tête avec les yeux, quelque peu trapé-
zoidale avec la base supérieure un peu arrondie et le petit côté
du trapèze, inférieur, avec deux petites échancrures peu visibles.
Ponctuation de l’ecusson tres fine et superficielle mais tres dense,
sauf sur le milieu du disque derrière la callosité basilaire.
Dessous de la tête et des expansions latérales du pronotum,
antennes, rostre et pattes jaunes, ces dernieres courtes, tibias
imperceptiblement sillonnés vers l’extrémité, à peu près de même
longueur que les fémurs aux deux paires antérieures, égaux aux
femurs à la paire postérieure. Poitrine grisâtre mate, abdomen
noir brillant, finement et assez densément ponctué, avec une
marge tres étroite jaune, lisse, coupée de brun sur la prolon-
gation &es sutures des segments et une petite tache jaune, lisse,
calleuse, longitudinale sur le bord des segments près de la marge;
cette tache, élargie en avant, atténuée en arrière, en forme de
virgule, atteignant le bord postérieur du segment sur les deux
premiers segments, un peu raccourcie postérieurement sur les
suivants.
Longueur G 1 4/5-2 1/5 mill., Q 22/5 mill.; largeur G 1 :/:-2
mill., Q 2 112 millimètres.
Ceylan (Lewis), collection de M. W. L. Distant et la mienne;
Pulo Penang (Beccari), collection du Musée civique de Gênes;
Java (Kinb.), 1 ex. G', Calcutta, 1 ex. ©, collect. du Mus. Roy.
de Stockholm.
Cette tres petite espèce est tres voisine des C. cinctum
Esch. et C. variegatum H. S. De la taille de la première elle en dif-
fère par la callosité basilaire de l’écusson jaune seulement sur les
extrémités, par l'absence de taches jaunes sur la surface de l’écus-
son, elle ressemble davantage comme dessin à la seconde de ces
122
deux espèces mais elle est sensiblement plus petite et les lignes
jaunes transverses sur le disque du pronotum manquent le plus
souvent. Elle diffère encore de ces deux espèces par la fine ponc-
tuation beaucoup plus dense sur toute la partie supérieure; la tête
elle-même est très finement ponctuée.
Il arrive cependant qu’on distingue des vestiges de traits jaunes
transversaux sur le disque du pronotum, et sur un exemplaire G'
très petit, l 3/4 mill. de longueur sur 1 3/5 mill. de large, prove-
nant de Sumatra, Benculen (Modigliani), Musée Civique de Gênes,
les traits jaunes transversaux du disque du pronotum sont bien
visibles quoique très étroits et bien séparés des côtés latéraux, la
ponctuation très fine, peu visible sur la tête et lapartie antérieure
du pronotum, les taches jaunes de la callosité basilaire moins
éloignées entre elles; ces caractères ne suffisent pas pour la créa-
tion d’une espèce distincte ; il faudra peut être y revenir plus tard
quand on aura pu étudier des séries plus nombreuses d'individus.
Sur un autre exemplaire du Cap York (Damel) appartenant au
Musée de Stockholm, long. 2 1/4, larg. 2 1/5 millimètres, on voit
aussi de tres faibles traits jaunes tranversaux sur le disque du
pronotum,et le liseré scutellaire un peu écourté et retréci n’atteint
pas tout à fait la base; mais l’examen d’un seul individu ne suffit
pas pour se prononcer sûrement, surtout lorsqu'il s’agit d'espèces
aussi voisines, et il faudrait pouvoir étudier un certain nombre
d'individus pour voir s’il n’y a pas lieu de faire de nouvelles cou-
pes aux dépens des formes très diverses répandues dans les
collections sous la dénomination de C. cinctum Eschlz; aussi j'ai
étiqueté provisoirement les deux spécimens dont il vient d’être
question : ©. pygmaeum Montand. var. ? à revoir.
Se séparent cependant dès maintenant deux types qui me parais-
sent assez bien caractérisés ; l’un sous le nom de C. aciculatum
nov. sp. pour un exemplaire G de 21/4 mill. longueur sur
21/5 mill. largeur, provenant de Ha-Lang, Haut-Tonkin, ma col-
lection, qui répond exactement à presque tous les détails de confor-
mation donnés ci-dessus pour C. pygmaeum Montand. avec les
mêmes couleurs également disposées, mais le trait noir qui limite
les dilatations latérales du pronotum à leur côté interne atteint
aussi en arrière le côté latéral au fond de la faible sinuosité devant
l'angle huméral, le liseré de l’écusson est moins bien accentué, un
peu rétréci au-dessus de la pièce génitale et presque annihilé sur
son tiers basilaire. Toute la surface supérieure de l’insecte est en
outre beaucoup plus profondément ponctuée, surtoutsur l’écusson où
les points enfoncés sont excessivement denses et ressemblent à
des coups d’épingles ou de pointe de burin, très rapprochés et
assez profonds, sauf sur le milieu du disque. Les petites taches
123
jaunes en forme de virgule sur les bords de l’abdomen sont aussi
plus étroites et toutes raccourcies, dépassant à peine le milieu de
la largeur des segments.
L'autre que je nomme C. perplexum nov. sp. pour un
certain nombre d'exemplaires © provenant de Java, collection
de M. Maurice Noualhier et la mienne; Sumatra, Pea Ragia
(Modigliani), collection du Musée Civ. de Gênes, que je rattachais
autrefois comme simple variété sans nom spécial au Copt.
variegatum H. S., Montand., Ann. Mus. Civ. Gen., 1894,
p. 135 (Æémipt de la s. fam des Plataspidinae récoltés par
M. L. Fea en Birmanie, p. 19) auquel cet insecte ressemble du
reste beaucoup comme taille et aussi comme dessin.
Cependant en considérant comme type vrai de C. variegatum
H. S. la fig. 414, tab. CXXXIV, Wanz Ins., le C. perplezum
Montand. en diffère par le limbe de l’écusson très inégal et mal
arrêté à son côté interne, surtout sur la partie postérieure où le
limbe jaune très élargi et irrégulièrement dentelé en dedans avec
une plus forte sinuosité en angle un peu obtus mais irrégulier au
milieu, est aussi densément ponctuée de petits points bruns enfon-
cés sauf sur le bord externe. Sur les côtés latéraux de l’écusson
le limbe n’est pas non plus franchement arrête à son côté interne.
Les taches de la calosité basilaire très transverses sont doubles
ou presque doubles de la largeur de l’espace noir compris
entre elles; les taches humeérales du pronotum sont un peu
longitudinales, mal accusées, brunâtres sur ïes bords et faible-
ment ponctuées de brun; les traits jaunes transversaux du disque
du pronotum sont bien accusés et les taches jaunes du bord anté-
rieur sont aussi transversales mais ne se rejoignent pas sur les côtés
à la bordure jaune latérale.
Cette espèce fait le passage entre C. variegatum HS. et
C. erosum Montand., mais chez cette dernière les parties jaunes
sont partout sensiblement plus étendues, les taches jaunes humé-
rales très élargies en arrière sont ponctuées aussi mais les points
sont concolores et les taches transversales du bord antérieur du
pronotum se relient sur les côtés à la bordure jaune latérale.
Deux exemplaires Q du Musée Nat. Hung. de Budapest, prove-
nant de Sumatra que j'avais étiquetés C. variegatum HS. var. ? se
rapportent aussi très probablement à l'espèce décrite ci-dessus.
Coptosoma Feanum Montand., Ann. Mus. Civ. Gen., 1894,
p. 26. — La collection de M. le Prof. W. L. Distant possède un
exemplaire © que je n’hésite pas à rattacher à cette espèce bien
reconnaissable par les larges marges jaunes latérales du pronotum,
coupées obliquement sur le milieu de leur partie antérieure par
un très faible sillon de points enfoncés concolores, ou à peu près
124
concolores à peine rembrunis, peu visible, qui limite les expansions
latérales sur leur côte interne; et aussi par la forme de ces dilata-
tions très prolongées et atténuées en arrière où elles atteignent
l’angle huméral sans former de sinuosité apparente sur les côtes
latéraux du pronotum comme chez les autres espèces voisines.
Cependant l’exemplaire © de M. W. L. Distant, longueur 3 1/4,
largeur 3 millimètres, provenant de l'Inde, Tenass Vall, Myitta
(Doherty), diffère un peu du type par deux très petites taches
jaunes situées sur le devant du pronotum, par les deux taches de
la callosité basilaire de l’écusson un peu plus larges, l’espace noir
qui les sépare est plus étroit qu’une des taches jaunes; le liseré de
l’écusson un peu plus large; et toutes les taches sont plus fran-
chement jaunes, moins pâles, non jaunes blanchätres comme chez
les exemplaires de Birmanieet de la presqu’ile de Malacca qui ont
servi de types à la description.
Coptosoma Nasiræ Atkinson, Journ Asiat.Soc. Beng., 1888,
p.343. — La description de cette espèce quoique très sommaire ne
prête cependant guère à l’équivoque: « Above and beneath brassy
black, shining ; juga lateral margins of the pronotum (inclosing
anteriorly a black longitudinal streak) lateral and posterior
margins of scutellum also a spot on each side towards the base,
ventral limbus and the legs yellowisch .... Long. 3 mil. — Hab.
Nasira (Assam), Mungphu (Sikkim) » et j’y rapporte sans hésita-
tion une espèce que M. G. Fallou a répandue dans les collections
sous le nom de ©. nepalense Westw. qui ne saurait lui convenir
Car Westwood dit: « Nigro ænea, .………. , thorace margine tenuissimo
laterali et antico (in medio interrupto) lineaque angulata subla-
terali albidis, scutello punctis duobus parvis basalibus, margineque
tenui albidis .... Long. corp. lin. 2, Hab. in Nepalia. »et ces
détails ne coïncident nullement avec la conformation des insectes
nommés par M. Fallou, qui répondent au contraire très exactement
à la diagnose de Atkinson sur laquelle je me suis basé pour nommer
cette espèce dont je vais donner une description plus détaillée.
Forme très transverse ; tête noire, petite, presque lisse, un peu
moins de un tiers de la largeur du pronotum, yeux compris, ces
derniers saillants, pas plus larges que longs; espace interoculaire
environ deux fois et demie le diamètre de l’œil; joues peu proémi-
nentes en avant des yeux, dépassant à peine ces derniers de la
longueur du diamètre de l'œil, subparallèles, tres faiblement
convergentes en avant, tylus quelque peu rétréci et étroitement
rembruni au sommet qui dépasse quelquefois très légèrement, et
étroitement jaunätre en avant, le niveau antérieur des joues; ces
dernières un peu ridées transversalement avec une étroite petite
tache jaune qui commence au niveau antérieur des yeux, atténuée
43
125
en avant, parfois très rétrécie; vertex très superficiellement ridé-
ponctué.
Pronotum noir avec la partie antérieure à ponctuation très
fine et très espacée, la partie postérieure à ponctuation fine
un peu plus dense et plus visible surtout sur l’emplacement
du sillon transversal qui est à peu près nul, très superficiel, à peine
un peu plus visible sur les côtés. Les côtés latéraux ornés d’une
bordure jaune très large en avant où elle ne se replie pas à son
côté interne le long du bord antérieur qui reste entierement
noir ; cette bordure lisse est très atténuée en arrière où elle
s'arrête devant l'angle huméral. Une ligne oblique de points
noirs enfoncés coupe dans le sens de sa longueur la partie anté-
rieure de la bordure jaune; cette ligne, qui limite les dilatations
latérales à leur côté interne, est très faible en avant près du bord
antérieur qu’elle atteint, s’elargit ensuite sur le milieu mais ne
se prolonge pas en arrière jusqu’au bord latéral du pronotum
qui est faiblement sinué derrière les dilatations au devant de
l’angle huméral. L’extrême bord externe des dilatations est très
étroitement noir.
Écusson noir brillant, à ponctuation fine mais bien visible surtout
sur les côtés latéraux ; callosité basilaire limitée en arrière par
une fine ligne enfoncée un peu superficielle mais ininterrompue,
à ponctuation excessivement fine, peu visible, et deux taches
jaunes pâles, transversales, une de chaque côté sur les extrémités
de la callosité. Bourrelets basilaires noirs, lisses, longuement
superposés de chaque côté sur les extrémités de la callosité, très
étroits au côté interne, un peu élargis extérieurement près des
côtés de l’écusson mais ne se rejoignant pas au bourrelet latéral de
ce dernier dont ils sont séparés par une ligne enfoncée. Le
bourrelet externe noir tout autour, et le limbe jaune intramarginal
est écourté en avant où il n’atteint pas la base de l'écusson ; sur le
milieu de la partie postérieure, ce limbe jaune remonte très faible-
ment en angle très obtus sur la partie postérieure de la déclivité
de l’écusson.
Dessous de la tête noir; dessous des dilatations latérales du
pronotum, étroitement jaunâtre ; poitrine d’un noir grisätre mat;
orifices odorifiques situés à peu près au milieu de la pièce
métapleurale, suivis d’un très court sillon en oreillette dirigée
obliquement en avant et assez éloignée de l’angle antérieur externe
des métapleures. Abdomen noir brillant, très faiblement ponctue,
les points un peu plus accentués en lignes irrégulières le long des
bords antérieurs et postérieurs des segments; marge abdominale
étroite, jaune pâle, coupée de noir sur la prolongation des sutures
des segments et, sur les bords de l'abdomen, une petite tache
ANNALES DE LA SOC. ENTOM. DE BELGIQUE, T. XL.
126
étroite, jaune, calleuse, longitudinale, atténuée en arrière où elle
n’atteint pas tout à fait le bord postérieur des segments, sauf sur
le deuxième segment où elle traverse d’un bord à l’autre; tres
écourtée sur les cinquième et sixième segments.
Antennes et rostre jaunes brunâtres, un peu plus foncés vers
l'extrémité; pattes jaunâtres pales, fémurs bruns sur les deux
tiers basilaires ; sillons des tibias à peine visibles à la paire
antérieure, nuls à la paire postérieure.
Écusson largement et obtusément échancré chez les G au dessus
de la pièce génitale, cette dernière moins large que la tête, yeux
compris.
G longueur 2 2/3 mill. largeur 2 5/, millimètres, Q longueur
3 1/5-8 1/5 mill., largeur 3 1/4-3 1/2 millimètres.
Nord de l’Inde, Mungphu, collections de M. Maurice Noualhier
et la mienne.
Cette espèce ressemble beaucoup comme disposition des couleurs
à C. Feanum Montand., mais elle est de taille plus forte, les côtés
latéraux du pronotum sont plus visiblement sinués à la partie
postérieure des dilatations, ces dernières sont mieux limitées à
leur côté interne, au moins en avant, les taches des côtés de
l'abdomen sont plus linéaires, moins larges, et la forme générale
de l’insecte est plus transverse.
Coptosoma marginellum Dall. — Dans sa description le
savant hémiptériste anglais dit : « Thorax.... the lateral margins
narrowly edged with yellow and two spots of the same colour on
the anterior margin; scutellum with a slight transverse furrow
at the base; the margins yellow except towards the base. » Il n’y
a done pas à s'y tromper, le pronotum n’a qu’un étroit liséré
latéral et deux taches sur le bord antérieur; la callosité basilaire
de l’écusson est sans taches jaunes; c’est donc à tort que Stäl
(Hemipt Afric. I, p. 15 et 16; Ænum. Hemipt., 5, p. 14) a
séparé ses trois variétés en attribuant à sa variélé C le nom de
marqinellum Dall, c'est-à-dire aux exemplaires dont la base de
l’écusson est ornée de taches jaunes. L'auteur suédois a aussi
rangé ses trois variétés parmi les espèces à tête lisse ou ponctuée
par places d’une facon très vague et obsolète.
A défaut du type de ©. marginellum Dall, j'ai pu examiner un
assez grand nombre d'individus rapportés à cette espèce, y compris
les types de Stàl du Musée de Stockholm, et parmi les exemplaires
à tête lisse ou à peine ruguleuse par places, sans points enfoncés
apparents sur le vertex et avec les joues jaunâtres, Je distingue
bien les trois formes indiquées par Stal, que je sépare de la façon
suivante :
a. Liseré latéral du pronotum simple, mais légèrement coudé
127
sur le bord antérieur derrière le niveau de la partie externe
de l’œil; deux taches jaunes sur le bord antérieur du pronotum.
b. Un commencement de double liseré latéral jaune sur le
bord antérieur du pronotum, touchant derrière l’œil l’extrémite
du liseré marginal dont il est plus ou moins séparé par
quelques points bruns formant le commencement d'une ligne
de demarcation interne aux dilatations latérales ; deux taches
. jaunes subtriangulaires un peu transversales, lisses, une de
chaque côté sur les extrémités de la callosité basilaire de
l’écusson. C. Stali nov. sp.
— type du C. marginellum Sal (nec Dallas) var. C.
Vieux Calabar, Mus. Roy. de Stockholm, un ©", long. 22j5, larg. 21/5 mil.
Gabon un s°, Assinie deux ©, ma collection.
b. b. Liseré latéral du pronotum simplement coude ou à peine
élargi derrière l'œil, sans commencement apparent de second
liseré séparé du premier par des points enfoncés; pas de
taches jaunes sur la caliosité basilaire de l’écusson; tête à
ponctuation assez visible sur les côtés près des yeux.
C. marginellum Dall.
— type de C. circumductum S/41., OV. AF., 1853, p. 212.
— C. marginellum S4ÿ/, var. B, Hem. Afric., I, p. 16.
Cafrerie, Mus. Roy. de Stockholm et ma collection Q. long. 2 3fs,
larg. 2 2/5 millimètres.
a. a. Liseré latéral du pronotum simple, attenue en avant,
non coudé sur le bord antérieur ; point de taches jaunes sur le
bord antérieur du pronotum ni sur la base de l’écusson.
C. limbatellum Stäl.
Caffrerie, Mus. Roy de Stockholm, © long. 3, larg. 2 3/4 millimètres.
Puis, très voisines des espèces précédentes il y a de nouveau
toute une série à tête lisse avec des points enfoncés, espacés, bien
visibles, même sur le vertex, dont la forme et le dessin se res-
semblent beaucoup et qui sont tres facilement confondues les unes
avec les autres. Le tableau suivant aidera à les distinguer:
a. Pas de petit trait jaune sur la base de l’écusson en dehors
de la callosite basilaire, et cette dernière très souvent aussi sans
taches jaunes ; ponctuation fine mais bien visible et dense.
b. Liseré latéral du pronotum simple, atténué en avant,
non recourbé sur le bord antérieur où il u’atteint pas tout à fait
le niveau du côté externe de l'œil; ligne enfoncée limitant poste-
rieurement la callosité basilaire de l’écusson tres peu marquée,
souvent invisible sur le disque. Surface de la tête le plus
souvent entièrement noire.
c. Point de taches jaunes sur le bord antérieur du pronotum
ni sur la base de l’écusson.
128
d. Tête entièrement noire jusqu’à l'extrémité, taille un peu
plus forte que le suivant, liserés jaunes du pronotum et de
l’écusson étroits. C. erugatum Montand.
Ann. Mus. Liv. Gen., 1895, p. 100.
Somalis, Mus. Civ. Gènes, 1 exempl. 9, long. 2 5/1, larg. 2 s]s mail.
d. d. Tête jaunâtre sur l’extrémite, lisere de l’écusson assez
élargi surtout en arrière. C. Sandahli Reut.
Égypte, nombreux exemplaires, K. K. Hofmuseum Vienne, Musée de
Stockholm, ma collection. C'est celte espèce que Stal a eue sous les yeux et
pour laquelle il a fait l'annotation suivante à C. oculator Reich. et Fairm.,
Enum. Hemipt., Vol. V, p.14: « Specimina duo parva aegyptiaca, pronoti
apice et sculelli basi maculis flavis destituhis insignis, ad hanc speciem.
(C. oculator R. ef F.) verisimiliter referenda ».
ce. c. Deux petits traits jaunes sur le devant du pronotum,
ponctuation un peu plus forte que chez le précédent, liseré de
l’écusson plus étroit interrompu postérieurement au dessus de la
pièce génitale chez le G'; callosité basilaire de l’écusson entière-
ment noire ou très rarement avec un très faible point jaune près
de ses extrémités. C. atriceps nov. sp.
Tête presque entièrement noire, assez densément ponctuée, joues ridées
transversalement en avant, extrémité du tyltus brun ainsi qu'un très ébroit
liseré intramarginal à peine visible derrière le bord externe noir des joues.
Zanguebar, 1 exempl. © type, de ma collection, long. 214, larg.
2 millim.
Zanzibar, 2 exempl. o', Mus. Roy. d2 Belgique, long. 2 1l5, larg.
2 1/6 millim
Zanzibar, 4 exempl 1 S el 3Q, Musée royal de Stockholm, o* long.
2 1/4, larg. 2 millim., © long. 2 1/52 5/4, larg. 2 1[4-2 1]2 millim.
Cette espèce est aussi sujette à quelques variations; un des exemplaires
de Zanzibar du Musée de Bruxelles a un très petit point jaune de chaque
côté sur la callosité basilaire de l'écusson, situé avant l'extrémité; le liseré
intramarginal très étroit le long du bord noir exlerne des joues, brun chez
le type, est jaunûâtre m us toujours très étroit chez les trois Q de Zanzibar
du Musée de Stockholm, et, à l'une de ces dernières les deux taches jaunes
du devant du pronotum sont réduites à des points presque imperceplibles
ce qui la fait ressembler beaucoup à C. limbatellum Sg/, mais la téle
franchement ponctuée sur le vertex l’en sépare.
b. b. Liseré latéral du pronotum recourbé et souvent élargi
en avant sur le bord antérieur, derrière les yeux, formant
un commencement de double liseré en dedans de la ligne
enfoncée qui limite les dilatations à leur côté interne; joues
franchement tachées de jaune au devant des yeux, callosité
basilaire de l’écusson arrêtée en arrière par une fine ligne
enfoncée très superficielle mais plus visible que chez les espè-
ces précédentes ; deux taches jaunes sur le bord antérieur du
pronotum, une de chaque côté au niveau compris entre l’œil et
l’ocelle.
129
e. Callosité basilaire entièrement noire ou avec un très
petit point jaune arrondi près de ses extrémités.
C. puncticeps nov. sp., var. compunctum nov. var.
Rikatla, Mozambique (M. Junod), «' et Q types de ma collection.
Congo, Musée Roy.de Bruxelles, plusieurs exemplaires, longueur à 21/2,
© 2 5/4 mill., largeur 2 1]5, © 21/5 millim.
e. e. Une tache transversale subtriangulaire jaune de chaque
côte sur les extrémités de la callosité basilaire de l’écusson.
C. puncticeps nov. sp.
De même taille et à dessin semblable à celui de C. Stali Montand., dont il
ne diffère que par la ponctuation bien visible sur la tête.
Rrikalla, Mozambique (M. Junod), s'etQ ; Sierra-Leone; types de ma
collection.
Chutes de Samlia, Congo Belge, Musée Roy. d'Hist. Nat. de Bruxelles.
a. a. Un petit trait jaune de chaque côte sur la base de
l’écusson en dehors de la callosité basilaire, cette dernière aussi
tachée de jaune sur ses extrémités; ponctuation plus faible, à
peine visible sur le pronotum et le disque de l’écusson; taches
jaunes sur le devant du pronotum.
f. Noir foncé, callosité basilaire avec deux taches jaunes
subarrondies, une de chaque côté, peu éloignée des extrémités.
C. adjunctum nov. sp.
Très convexe, partie antérieure du pronotuim et tête très fortement
déclives ; noir, lisse, très finement ponctué avec de très petites taches jaunes
étroites intramarginaies le long du bord externe noir des joues; extrémité
du tylus brunûtre, joues avec des rides transversales obliques ; tylus et
partie post. de la tête assez densément ridés-ponctucs, les points enfoncés
mieux marquées au devant des ocelles.
Pronotum lisse à ponctuation très fine postérieurement, un peu plus
visible sur les côtés, sillon transversul presque nul. Deux très petits traits
jaunes sur le devant du pronotum au niveau des ocelles. Drulatations
latérales étroitement bordées de jaune en dedans de l'extrême bord noir,
le liseré jaune atténué en avant et un peu élargi en arrière où il arrive
sous l'angle huméral; en dedans du liseré jaune la surface «es dilatations
est densément et finement ponctuée. Sur un exemple © de Caffrerie il y a
aussi un très petit point jaune peu visible près du bord antérieur au côté
interne de la dilatation.
Callosité basilaire lisse, légèrement convexe, large et bien nettement
arrétée en arrière par une ligne enfoncée ininterrompue, la tache jaune
sujette à variations, parfois en tout petit point arrondi, narfois allongée
transversale. Ponctuation de l’écusson très faible sur le disque qu est
presque lisse, brillant; liseré de l’écusson étroit, alténué en avant et
s'arrétant derrière le premier tiers basal. Pattes jaunes. fémurs rembru-
nis, Libias non sillonnés.
Caffrerie, coll. Signoret, K. K. Hofmuseum Vienne, © long. 2 5/4, larg.
2 4/5 millim.
Madagascar, Mus. Civ. de Gênes, © long. 212, larg. 2 5/4 millim. Ce
dernier, donné par Signoret, avait été nommé par lui ainsi que celui de sa
collection, C. bisignatum St@1.
Espèce très voisine de C. oculator Reich. et Fairm.. proportionnellement
plus élargie, noire el non bronzée, à taches de la callosité basilaire plus
réduites.
130
f. f. Bronzé, callosité basilaire de l’écusson avec deux gran-
des taches jaunes, subtriangulaires, une de chaque côté sur les
extrémités de la callosité. C. oculator Reiche et Fairm.
L'unique exemplaire Q de la collection Signoret appartenant au X.K.
Hoffmuseum Vienne n'a que 3 1/4 mall. long. sur 2 1f5 mill. larg. et non
32/3 long. sur 3 mill. larg. indiqués à tort par Stal qui a observé le
méme spécimen; il faut je crois attribuer cette erreur à l’état assez défec-
tueux de l'insecte dont l'abdomen et la téte ne sont pas complètement à leur
place normale.
Je n’ai pas fait entrer dans ce tableau le ©, bisignatum Stäl qui
est déjà de taille un peu plus forte, et très reconnaissable à sa
convexité beaucoup moins accentuée, à sa forme proportionelle-
ment plus allongée, ainsi que par les points enfoncés concolores
qui couvrent les taches jaunes; ni le ©. Aurivillianum Montand.
qui se distingue aisément par la large bordure latérale du prono-
tum qui recouvre aussi en arrière l’angle huméral, coupée seule-
ment sur la moitié de sa longueur en avant par une ligne de
points noirs enfoncés qui limite les dilatations à leur partie
interne, à limbe scutellaire large en arrière un peu comme chez
C. Sandahli Reut. mais remontant mieux en angle obtus sur la
partie postérieure de la déclivité au dessus de la pièce génitale G,
et à grandes taches subtriangulaires, orangées, sur les extrémités
de la callosité basilaire de l’écusson.
Coptosoma biguttulum Motsch., Pull. Soc. Nat. Noscou.
1859, p. 501 — C. chinensis Sign. Soc. Ent. F., 1881, PBull.,
p. XLI. — J’ai pu étudier le type de Signoret actuellement au
K. K. Hofmuseum de Vienne et obligeamment communiqué par
la direction de cet établissement modèle.
Les taches jaunes de cette espèce sont assez variables; le liseré
de l’écusson qui ne commence qu'après le premier tiers basal est
généralement assez largement interrompu en arrière, j'en ai
cependant vu où le liseré non interrompu se continue très rétréci
et finement ponctué de noir le long du bord postérieur. Sur un
exemplaire &® de Blagoweschtschenk, Amour, appartenant au
Musée de Hambourg, les taches jaunes de la callosité basilaire ont
aussi complètement disparu, de même que tout le liseré de l'écus-
son; l’étroit liseré simple du bord des dilatations latérales du
pronotum est bien resté semblable à celui du type, mais sa prolon-
gation postérieure en petit trait jaune bordant extérieurement
l’angle huméral ne s’apercoit presque plus.
Coptosoma scutellatum Foure., Reuter — C. globum Fabr.
— Cette espèce très répandue dans presque toute l’Europe, l’Asie
mineure,se trouve aussi jusqu’enSibérie; un exemplaire du Musée
de Hambourg provient de Blagoweschtschenk, Amour.
30
131
Il est à remarquer-que chez quelques individus immatures on
aperçoit un tres étroit liseré jaunâtre sur le bord des dilatations
latérales du pronotum, ©. anatolicum Horv. — J'en ai vu ainsi de
plusieurs provenances et les deux exemplaires typiques de
Brousse sur lesquels M. le Dr. Horvath a basé sa description, et
qu'il m'a obligeamment communiqués, sont très défectueux; leur
état d'aplatissement avec l’abdomen rentré dans l’écusson leur
donne une forme moins convexe mais est aussi une preuve du peu
de résistance de leurs téguments dû très probablement à l’état
encore imparfait de ces insectes immatures. Le K. K. Hofmuseum
de Vienne possède aussi plusieurs exemplaires de Brousse, bien
entiers, parfaitement noirs et conformes au type de ©. scutellatum
Four. Reuter.
La petite tache jaune des bords de l’abdomen est sujette à
quelques variations, d’ordinaire en virgule très étroite, elle peut
s’élargir, devenir plus forte, plus calleuse et est alors échancrée
postérieurement à son côté externe par le point noir des
stigmates.
Caternaultiella Haglundi nov. sp. — Noir, subopaque,
ruguleux sur toute la partie supérieure, couvert sur tout le corps
d'une très fine pubescence brunâtre un peu dorée très courte et
peu dense. Tres atténué en avant, la tête et le pronotum formant
ensemble un triangle subéquilatéral, tronqué près du sommet,
largement sinuëé sur ses côtes latéraux.
Tête horizontale, plane, à peine déprimée sur le milieu, gros-
sièrement ponctuée, ruguleuse, sur toute sa surface ; côtés late-
raux des joues parallèles, dirigés droits en avant au devant des
yeux; bord antérieur subtronqué, légèrement arrondi aux angles
de chaque côté, avec une faible sinuosité au milieu où les joues
sont largement confluentes devant le tylus raccourci ; la surface
d’une joue est deux fois plus large que le tylus, et la partie
antérieure de la tête au devant des yeux deux fois plus large que
longue, dépassant le niveau antérieur des yeux d’un peu plus de
deux fois le diamètre longitudinal de l'œil. Yeux petits mais très
saillants, transverses,subpédonculés ; espace interoculaire environ
quatre fois le diamètre transversal de l'œil. Ocelles situés en
arrière d'une ligne fictive transversale tirée au niveau postérieur
des yeux, très rapprochés des côtés latéraux postérieurs de la
tête, ces derniers fortement sinués en forme de cou très court;
l’espace qui sépare les ocelles est un peu moins de deux fois la
distance des ocelles aux yeux.
Pronotum très obtusément et peu profondément échancré en
avant derrière la tête; les angles antérieurs en lobes arrondis qui
n’atteignent pas tout à fait en avant le niveau postérieur des
32
yeux, avec une très faible petite dent située un peu en dehors du
niveau du côté externe de l'œil; les côtés latéraux très obtuse-
ment sinués; les angles latéraux postérieurs également arrondis ;
partie postérieure droite, subtronquée. Après le premier tiers
antérieur un fort bourrelet transversal bordé postérieurement
d'un large et assez profond sillon, s’étend d’un bord à l’autre entre
les sinuosités latérales, arrêté de chaque côté par un petit tuber-
eule obtus situé tout près du bord latéral. Toute la surface du
pronotum est grossièrement ponctuée, ruguleuse, avec quelques
rides transversales irrégulières et assez superficielles sur le tiers
postérieur. Les deux tiers postérieurs du pronotum sont traversés
par une faible ligne médiane longitudinale, un peu relevée et lisse
par places.
Écusson avec une callosité basilaire bien limitée en arrière par
un arc de cercle en ligne obtusément enfoncée mais bien visible;
les extrémités latérales de la callosité restent bien en dedans des
côtés de l’écusson, l’espace compris entre le bord latéral de
l’écusson et l'extrémité de la callosité égal à la moitié de la
distance comprise du milieu du disque à l’extrémité latérale de la
callosité. La surface de la callosite finement ruguleuse est coupée
longitudinalement au milieu par une étroite ligne lisse qui fait la
prolongation de celle du pronotum. Écusson très faiblement élargi
en arrière, presque rectangulaire, à côtés latéraux légèrement
arqués avec les angles postérieurs très obtusément accusés,
bord postérieur assez fortement arqué. Toute la surface de l’écus-
son finement granuleuse, presque mate, avec de larges rides très
superficielles plus ou moins transversales.
Le bord postérieur de l’écusson est caché en regardant l'insecte
en dessus par un fort bourrelet qui le surplombe verticalement,
et ce bourrelet qui fait exactement suite à la très faible déclivité
de la partie supérieure, n’est visible qu’en regardant l'insecte
de côté.
Antennes noires avec la suture des articles très étroitement
flave; le premier article n'atteignant pas tout à fait le bord
antérieur de la tête, deuxième article très court, pas plus long
que large, le troisième le plus long de tous, aplati et sillonné sur
toute sa longueur; quatrième et cinquième articles subégaux,
réunis ils sont environ une fois et un tiers la longueur du troisième
article. Rostre brun avec les sutures des articles étroitement
flaves, à premier article ne dépassant pas la base de la tête;
deuxième article assez long, un peu élargi et faiblement arqué sur
son côté externe ; le troisième à peine plus long que le deuxième, et
le quatrième un peu plus court que le second, dépassant les hanches
postérieures d'environ la moitié de sa longueur. Pattes assez
133
longues, fémurs dépassant sensiblement les côtés du corps, tibias
largement sillonnés, sensiblement plus courts que les fémurs aux
deux paires antérieures, presque égaux aux fémurs à la paire
postérieure, premier article des tarses flave pâle, de moitié plus
court que le suivant qui est brun, très étroitement flave à la base
et à l'extrême sommet; crochets bruns foncés.
Poitrine noire mate, orifices odorifiques très petits, situés un
peu en dedans du milieu de la pièce métapleurale, peu visibles,
sans trace de sillon ou d'oreillette. Abdomen à peine brillant, très
finement et densément ruguleux avec le bord postérieur du
cinquième segment remontant en angle obtus avec une petite
échancrure anguleuse au milieu, coupant le cinquième segment
qui se trouve sensiblement rétréci au milieu; le milieu du sixième
segment presque lisse avec un bourrelet sur le bord postérieur au
devant de la pièce genitale ©, ce bourrelet en carène transversale
est arrêté sur ses extrémités de chaque côté par un tubercule
triangulaire peu proéminent précédant une légère dépression
latérale sur le bord postérieur du segment.
Longueur 8 1/5 mill.; largeur max. 5 1/2 millimètres; uni seul
exemplaire ©, Congo, Chutes de Samlia Riv. N. Gamic (Mocque-
reys) collect. du Mus. Roy. d'Hist. Nat. de Belgique.
J'ai donné une description assez détaillée de cet insecte qui
appartient à un genre encore trop mal connu, mais auquel je crois
pouvoir le rapporter malgré quelques légères différences telles que
dans la position des ocelles; et entre autres, Spinola n’a pas
signalé l’aplatissement du troisième articie des antennes dont il
n’a pas vu le deuxième article; par contre il a mentionné les
tarses comme étant triarticulés ce qui me semble bien anormal
pour les insectes de cette sous-famille, et je n’ai pas pu apercevoir
plus de deux articles à l’insecte que je viens de décrire. Ensuite
son espèce est sensiblement plns étroite proportionellement que
celle dont la description précède et que je me suis fait un plaisir de
dédier à M. le D' Em. Haglund qui nous a aussi fait connaître
deux autres formes appartenant sans doute au même genre; ces
deux espèces different de ©. Æaglundi Montand. par leur forme
plus élargie, leur ponctuation non ruguleuse, par les proportions
des articles des antennes et du rostre ainsi que par la longueur de
ce dernier, sensiblement moindre chez ©. Zaglundi Montand.; par
la position des ocelles, par la couleur des tarses, et par la forme
du bord postérieur du cinquième segment abdominal.
Proboœnops obtusus Haglund, O. V. A.F., 1894, p. 393. —
Cette espèce décrite du Cameroun, bien reconnaissable par sa forme
presque carrée et la gibbosité très obtuse de son pronotum, se
trouve aussi plus au sud ; ma collection en possède un exemplaire
134
G de Franceville, Congo, et j’ai aussi examine un exemplaire Q
provenant de Ssibange, Gabon, appartenant au Musée d’'Hist.
Nat. de Hambourg.
CORRIGENDA.
Dans l’article paru en 1894, Annales Soc. Ent. Belg.
« Nouveaux genres et espèces de la s. fam. des Plataspidinae »,
il s’est glissé quelques erreurs d'impression : p. 260, au lieu de
Coptosoma Howathi il faut lire Coplosoma Horvathi n. sp.;
p. 261, le mot « extérieure » qui se trouve à la fin de la ligne 17
où il n’a aucun sens doit être rayé et placé à la fin de la 16: ligne
où on lira : @ branche extérieure. elc.; p. 266 tout au bas de la
page, au lieu de Zargeur 2 1/5 müll., il faut lire 2 3/4 millimètres.
LÉPIDOPTÈRES NOUVEAUX
DE LOJA ET ENVIRONS (ÉQUATEUR)
par Paul HBbognin.
Lymanopoda Ignilineata n. sp. — 33 millimètres. Dessus
d'un noir brun uniforme, les supérieures marquées de trois, les
inférieures de cinq très petits points subterminaux jaunâtres,
à peine distincts du fond. Dessous des supérieures noir brun avec
quatre petits points subterminaux, les trois premiers jaunâtres,
celui entre la 3 et la 4 d’un blanc pur; l’apex et le bord terminal
légèrement liserés d’écailles violacées
Dessous des inférieures d’un brun plus chaud, traversé au delà
de la cellule par une ligne ferrugineuse droite, l’aile au delà de
cette ligne avec une large bordure d’un blanc violacé et finement
liserée de brun. Les cinq petits points subterminaux reparaissent,
les trois premiers jaunâtres, les deux inférieurs d’un blanc pur.
Franges noir brun.
Antennes plus pâles, la massue noir brun; palpes très longs,
couverts de longs poils bruns; dessus du corps concolore.
Loja; un spécimen bien frais.
Erosia Hendida n. sp. — 31 millimètres. Supérieures avec
l’apex falqué et une seconde dent entre la 2 et la 3, formant une
échancrure assez profonde ; inférieures un peu arrondies à l’apex
puis à bord terminal droit. Dessus des ailes avec la première
moitié gris brun, la moitié extérieure gris roux; ces deux parties
divisées nettement par une ligne rousse finement bordée de gris,
hi
135
presque droite. Les ailes sont traversées par une série de lignes
très menues, à reflets bleuâtres, particulièrement nombreuses
dans la première moitie puis le long du bord terminal mais comme
fondues dans le fond; les supérieures ont en outre une série de
cinq petits points subterminaux noirs placés entre les nervures et
entourant l’échancrure apicale.
Dessous gris, teinté d’ochracé et légèrement strié de brun, la
côte des supérieures ochracée; pas de points subterminaux.
Franges d’un brun roux.
Antennes filiformes ; palpes grèles ; tête et corps concolores.
Loja ; une ©.
Sabulodes Tinonaria n. sp. — 29 à 32 millimètres. Port de
Sabulodes Arnissa Druce. Les quatre ailes fauve roux, finement
semées d’écailles plus foncées; les supérieures avec un point
cellulaire et les lignes presque comme dans Arnissa mais la
deuxième et troisième écartées comme dans Sabulodes Matrica
Druce; les inférieures avec les deux lignes usuelles du groupe
mais presque parallèles alors que dans Anissa et Matrica, ces
deux lignes sont beaucoup plus rapprochées ou même se touchent
au départ du bord abdominal. Les quatre ailes avec une rangée
subterminale de petits points nervuraux noirs. Franges concolores.
Dessous des ailes comme le dessus mais de teinte plus pâle,
avec le point cellulaire (manquant parfois) et la ligne subterminale
de points noirs sur la moitié antérieure des supérieurs seulement;
ces points y sont accompagnés d’une ombre noire.
Antennes filiformes; palpes courts, à troisième article nu; tête,
corps et pattes concolores.
Loja ; sept G.
Sans la position différente des lignes j'aurais hésité à séparer
cette espèce de S'abulodes Arnissa.
Sabulodes Granula n.sp. —31 millimètres. Antérieuresa apex
pointu et bord terminal coudé; secondes ailes arrondies, à bord
assez profondément dentelé. Dessus des quatre ailes d’un jaune
fauve pâle, saupoudré de quelques atomes noirs, avec le point
cellulaire, une bordure subterminale double de points noirs,
quelques points remplaçant la ligne extrabasilaire aux supé-
rieures, enfin un petit point terminal à l’extrémité de la plupart
des nervures. Franges concolores.
Dessous des ailes gris jaunâtre, avec les points cellulaires, une
ombre subterminale noire plus large du double aux supérieures,
enfin les petits points terminaux comme en dessus.
Antennes filiformes; palpes assez longs, à dernier article grêle
et nu; tête et thorax couleur du fond (les segments de la base
136
noirs); abdomen avec quelques points noirs; pattes concolores.
Loja; une Q.
Cette espèce me semble bien distincte de toutes celles que je
connais.
Sabulodes Bermeja n.sp. — 32 millimètres. Antérieures à
bord terminal coudé, inférieures arrondies, les quatre ailes assez
pubescentes, profondément dentelées. Dessus fauve brun, semé
d'atomes noirs et avec des petits points cellulaires. Les supé-
rieures traversées par trois lignes brunes; une extrabasilaire
assez droite, puis deux lignes qui quittent ensemble le bord interne
vers le second tiers et se séparent, la seconde, plus sinuée, restant
à peu près parallèle à l’extrabasilaire, la troisième obliquant
extérieurement et atteignant la côte un peu avant l’apex. Une
large tache subterminale noire entre la 2 et la 4 et un petit trait
au bord interne avant l’apex complètent les dessins de ces ailes.
Les inférieures avec deux lignes faisant assez bien suite à celles
des supérieures et aboutissant côte à côte au bord abdominal vers
le dernier tiers. Ces ailes possèdent la tache subterminale entre
la 2 et la 4comme les supérieures mais beaucoup moins nettement
dessinée.
Dessous des quatre ailes sauf les petits points terminaux noirs,
comme dans Sabulodes granula,à ce point que malgré la différence
des dessins du dessus je me demande si ce ne sont pas les deux
sexes d’une même espece?
Antennes assez fortement pubescentes ; palpes comme dans
Granula; corps et pattes concolores.
Loja; un G'.
Sabulodes Ardilla n. sp. — 30 millimètres. Port de
Sabulodes Bermeja. Les quatre ailes brun Van Dyck avec le
point cellulaire noir cercle de blanc. Les supérieures avec la côte
coupée de blanc, deux lignes transversales plus foncées quittant le
bord interne au second et troisième tiers mais suivant une
direction divergente et deux fois plus éloignées l’une de l’autre à
la côte qu’au bord interne. Une large tache subterminale saupou-
drée de blanc entre la 2 et la 4; en face, intérieurement, une
petite tache blanche, enfin quelques points subterminaux blancs.
Les inférieures avec la secondeligne seulement (l’extracellulaire)
et la tache subterminale entre la 2 et la 4,saupoudrées de blanc et
bien indiquées. Franges brunes.
Dessous comme dans les deux précédentes espèces mais plus
enfumé, les subterminales noires envahissant tout le bord aux
supérieures et une partie, de celui-ci aux inférieures; une large
tache apicale blanche bien nette.
137
Antennes pubescentes; palpes assez longs, à dernier article
grêle et nu; tête, corps et pattes concolores.
Loja; un G'.
Sabulodes Rasata n. sp. — 42 millimètres. Ailes arrondies,
à bord terminal denté, chocolat clair, possédant un point cellu-
laire noir largement entouré de blanc et des dessins formés de
petites stries blanches agolomérées. Celles-ci sont clairsemées
dans le centre de l'aile, plus fournies le long de la côte et nom-
breuses surtout le long du bord terminal. A l’angle interne des
supérieures notamment elles forment une large nébuleuse blanche
bien marquée. Franges blanches entre les nervures, chocolat
clair à l’extrémité de celles-ci.
Dessous grisätre, les points cellulaires bien marqués, une
ombre terminale brune et à chaque aile une tache apicale pâle et
une seconde tache plus large à l’angle interne et à l’angle anal.
Franges comme en dessus.
Antennes finement pubescentes; palpes assez longs, à dernier
article grêle et nu ; tête et corps concolores.
Loja; un G.
Sabulodes Maciza n. sp. — ( 36 à 39, © 41 millimètres.
Port trapu chez le G‘ dont les ailes supérieures ont le bord
terminal assez droit et les inférieures légèrement coudées, Q avec
les ailes plus allongées et coudées également aux supérieures.
Cette espèce semble très variable, du moins les deux G' que je
possède sont fort diversement marqués. Celui que je prends pour
type a les ailes jaune fauve et comme divisées en deux par une
ligne plus foncée commune droite, partant du bord abdominal à
peu près vers le milieu et atteignant la côte des supérieures avant
l’apex. Intérieurement, aux supérieures, le point cellulaire; exté-
rieurement, aux quatre ailes, une ligne subterminale courbe de
points nervuraux.
Le second G' a le fond plus clair; la serie de points subtermi-
naux se transforme en ligne et tout l’espace entre celle-ci et la
ligne commune prend une teinte brune plus foncée; enfin les
supérieures offrent une troisième ligne (l’extrabasilaire) qui
remonte du bord interne mais sans atteindre la côte. Franges
concolores.
Les dessous sont semblables. Fond jaune avec le point cellu-
laire largement indiqué et une bande subterminale noire. Cette
bande est plus large à la côte, fait un coude vers le bord termi-
nal dans le milieu puis repart mais en diminuant. Antennes filifor-
mes; palpes dépassant un peu la tête, à dernier article court et nu.
@ d'un jaune fauve plus pale que le G type, avec les mêmes
lignes et séries subterminales de points et en outre un gros point
133
noir entrela 3 et la 4, dessous comme dans les G. Antennes fili-
formes.
Loja; deux G' et une Q.
Sabulodes Flavopuncta n. sp. — 33 millimètres. Supé-
rieures légèrement coudées, inférieures arrondies et dentées.
Dessus d’un blanc laiteux grisâtre, semé d’écailles noires et
marqué de dessins fondus dans le fond, savoir : aux supérieures
une extrabasilaire arrondie en dehors, une centrale presque droite,
passant extérieurement mais à côte du point cellulaire (ces deux
lignes couleur café au lait); enfin une subterminale blanche à
peine visible, suivie de quelques points noirs. Les inférieures avec
la subterminale blanche également très indistincte et suivie de
quelques points noirs.
Aux supérieures le point cellulaire est noir ; aux inférieures il
est doublement plus gros, jaune et cerclé de noir. Franges con-
colores, coupées de noir à l'extrémité des nervures.
Dessous jaunätre, strié de noir aux supérieures et a la côte des
inférieures; les points cellulaires noirs sont plus gros aux premiè-
res ailes ; les quatre ailes possèdent une bande subterminale noire,
régulière aux inférieures, tourmentée et réduite vers l’apex des
supérieures qui reste largement de la couleur du fond. Cette
bande atteint les bords à l’angle interne des premières ailes, à
l’apex et à l’angle anal des secondes. Les quatre ailes liserées de
noir. Franges comme en dessus.
Antennes pubescentes; palpes dépassant un peu la tête, à
dernier article grêle et nu; tête et corps concolores.
Zamora près Loja ; un &.
Cette espèce se place tout auprès de Quadrataria WIk.
Sabulodes Brumosa n. sp. — 25 millimètres. Supérieures à
peine sensiblement coudées; inférieures arrondies et dentées.
Petite espèce assez insignifiante dont les ailes, de teinte brune,
possèdent le point cellulaire bien marqué, une ligne commune
(la subterminale) sinuée et arrondie extérieurement et aux supé-
rieures seulement, l’extrabasilaire. Ces lignes sont à peine
distinctes du fond. Franges concolores.
Dessous gris avec le point cellulaire et une ombre subterminale,
plus foncée.
Antennes crénelées; palpes deux fois aussi longs que la tête, à
dernier article grêle et nu.
Corps et pattes concolores.
Loja; un G.
Acrosemia Espuma n. sp. — 43 millimètres. Port de
is
139
Vulpecularia H. Sch. et rappelant, très superficiellement d’ail-
leurs, par ses dessins la Subulodes Felskii Obth.
Dessus des ailes d’un beau jaune vif, semé de tous petits points
noirs, de trois plus gros aux supérieures dont un cellulaire et
également d’un cellulaire plus gros aux inférieures.
Les supérieures traversées d’une large ligne sinuée, d’un brun
vineux, partant du bord interne un peu au delà du milieu, s’inflé-
chissant d’abord intérieurement puis se dirigeant vers la côte
qu’elle atteint juste au-dessous de l’apex. Extérieurement, à cette
ligne, l’aile se colore de violacé; frange violette.
Quelques petits points blancs subterminaux sur les nervures
dont quatre dans la région apicale. Les inférieures avec une bor-
dure terminale violacee, la frange violette et une série ininterrom-
pue de petits points subterminaux blancs sur les nervures.
Dessous comme le dessus mais sans la ligne aux supérieures, un
seul plus gros point noir (le cellulaire) à ces mêmes ailes, dont la
bordure terminale violacée s’épaissit vers l’apex; enfin le liseré
terminal violace plus pâle et plus vif.
Antennes filiformes ; palpes courts, à troisième article distinct et
nu ;têteet thorax (très poilus) jaunes ainsi que le corpset les pattes.
El Monje, près Loja; un G' bien frais.
Herbita Niebla n. sp. — 39 et 44 millimètres. Supérieures
avec l’apex assez pointu, et le bord terminal légèrement coudé,
inférieures avec l'angle anal coupé assez droit. Dessus des ailes
café au lait, plus pâle aux inférieures, avec quelques atomes
noirs, un petit point cellulaire et une rangée subterminale de
points nervuraux d’ailleurs peu distincts ; les supérieures ayant
la tache costale usuelle, blanche à centre cafe au lait, juste avant
l’apex et traversées par cinq lignes presque fondues dans le fond,
savoir : une extrabasilaire indistincte suivie d'une ligne au
premier tiers mieux indiquée, une médiane juste après le point
cellulaire suivie au second tiers d'une ligne plus large obliquant
au sommet jusque vers l’apex, enfin une fine subterminale sinuée.
Les inférieures n'ayant que deux lignes transversales, parallèles au
bord : l’extracellulaire et la subterminale. Franges concolores.
Dessous d’un blanc jaunâtre tirant sur le fauve, avec le petit
point cellulaire et une ombre subterminale brune, plus large au
bord abdominal et au centre des supérieures, l’apex de ces
dernières avec un petit point noir.
Antennes courtement pectinées ; palpes obtus, dépassant à
peine la tête, à dernier article très court; thorax velu, concolore
ainsi que le corps et les pattes.
Loja et environs; deux G.
140
Apicia Bonita n.sp. — 23 à 25 millimètres. Port de Üayen-
naria Gn.; les quatre ailes très légèrement coudées à la 2, d’un
fauve roux, les nervures pointillées de noir et la côte des supe-
rieures jaunâtre. Les supérieures traversées par deux lignes,
l’extrabasilaire, droite, quittant la côte au premier quart et
atteignant le bord interne un peu avant le milieu; l’extracellu-
laire, à peu près parallèle au bord terminal et légèrement infléchie
avant le bord interne. Les inférieures avec une ligne partant de
l’angle anal et faisant suite à l’extracellulaire des supérieures.
Ces lignes sont jaunâtres, bordées de roux, l’extrabasilaire
extérieurement, la ligne commune intérieurement. Une tache
cellulaire noirätre aux supérieures. Les quatre ailes finement
bordées de noir avec la frange jaune au départ, puis rousse.
Dessous des ailes d’un jaunâtre luisant semé d’atomes noirs
le long de la côte et du bord terminal avec une ombre apicale plus
foncée.
Palpes courts; antennes simples ; tête et corps concolores.
Loja; huit G.
Cette espece se place à côté de PZebejata Snell., avec laquelle elle
a une certaine ressemblance ; mais sa teinte moins unie, ses ailes
moins arrondies et la position toute différente des lignes l’en
distinguent au premier examen.
Pyrinia Zizana n. sp. — 20 à 22 millimètres. Dessus jaune
fauve, finement strié,avec la moitié extérieure des supérieures d’un
ferrugineux violace traversé par une subterminale marron et les
dessins suivants également ferrugineux; aux supérieures deux
taches centrales et un commencement de ligne quittant le bord
interne au second tiers; aux inférieures, une fine ligne centrale
peu sinuée et une ombre apicale donnant naissance dans quelques
exemplaires à une ligne subterminale. Les supérieures avec la
côte marron coupée de jaune et les franges ferrugineuses; les
inférieures avec la frange un peu ferrugineuse à l’apex, puis
jaune.
Dessous comme le dessus mais la subterminale des supérieures
d’un gris plombé au départ de la côte; dans quelques exemplaires
les dessins du dessous ont une tendance à se transformer en stries.
Antennes à peine pubescentes; palpes dépassant très peu la tête;
corps concolore.
Loja ; quatorze G.
Pyrinia Vanidosa n. sp. — 25 à 27 millimètres. Cette espece
est dessinée comme la précédente. Dessus des ailes d’un beau
jaune vif, plus ou moins strié de ferrugineux suivant les individus.
Les supérieures avec la moitié terminale ferrugineuse, la subter-
141
minale indiquée vers l’apex par un trait gris plombé et parfois
distincte à l’arrivée au bord interne, les deux taches centrales
bien marquées ainsi qu’une troisième, costale, vers le premier
tiers. La côte coupée de brun et la frange ferrugineuse.
Les inférieures coupées par une ligne centrale, droite, faisant
suite à la subterminale des premières ailes, l’apex ferrugineux
donnant naissance à une ligne subterminale de points de même
teinte. Frange ferrugineuse à l’apex, puis concolore.
Dessous comme le dessus, plus une ombre anale ferrugineuse
aux secondes ailes.
Antennes finement pubescentes; palpes courts ; tête et corps
concolores.
Loja ; huit G' et deux Q.
Pyrinia Fulvatoides n. sp. — 21 à 23 millimètres. Dessus
des ailes d'un fauve rougeàtre strié de ferrugineux, le bord
terminal des supérieures et parfois jusqu’à la plus grande partie
de ces ailes envahis d’une ombre ferrugineuse dans laquelle les
lignes se voient à peine. Côte des supérieures plus claire avec
quelques stries brunes. Les premières ailes avec deux lignes
ferrugineuses; une extrabasilaire coudée extérieurement et la
subterminale assez droite commencant à la côte avant l’apex par
une petite traînée lilacée pour atteindre le bord interne vers le
second tiers. Franges ferrugineuses.
Inférieures traversées par deux lignes droites et parallèles ; une
centrale faisant suite à la seconde des supérieures et une
subterminale (dans la Pyrinia Rufilaria Hb. ces trois lignes sont
beaucoup moins droites). Les inférieures sont d’une teinte
uniforme et n’ont ni la base plus claire ni le bord terminal plus
foncé comme dans la Fulvata de Warren. Franges fauve rougeûtre.
Dessous plus clair que le dessus, avec le bord terminal des
supérieures ferrugineux et la ligne marquée au travers de gris
plombé, l’extrabasilaire à peine indiqué aux supérieures; les
inférieures avec les deux lignes comme en dessus mais le bord
terminal un peu plus foncé. Franges comme en dessus.
Antennes pubescentes; palpes dépassant peu la tête; corps
concolore.
Loja; vingt G.
Se place auprès des Pyrinia Rufilaria Hb. et Fulvata Warren.
Pyrinia Yerma n. sp. — 18 à 22 millimètres. Ailes d’un rouge
ferrugineux uni; les supérieures avec la côte brune coupée de
ferrugineux, une fine subterminale d’un gris plombe quittant la
côte peu avant l'apex, assez droite et atteignant le bord interne
ANNALES DE LA 30€, ENTOM, DE BELGIQUE, T. XL, 10
142
au troisième quart et l'indication d'une extrabasilaire. Frange
concolore.
Les inférieures avec une extracellulaire gris plombé légèrement
infléchie, le bord terminal plus foncé et la frange plus claire. Dans
quelques exemplaires, la plupart et parfois tous ces dessins se
fondent dans le fond et disparaissent.
Dessous d’un jaune fauve rougeñtre strié, avec la côte coupée
de brun et les bords interne et abdominal plus clairs ; les supé-
rieures possèdent une ligne subterminale arquée d’un gris plombé
au départ de la côte juste avant l’apex, puis ferrugineuse et
aboutissant à l’angle interne (dans quelques exemplaires le bord
terminal est complètement strié au delà de la ligne). Frange plus
claire à l’apex et à l’angle interne. Les inférieures avec une fine
médiane infléchie et une subterminale droite et dans quelques
exemplaires, une troisième ligne entre ces deux. Frange
concolore.
Antennes finement pubescentes; palpes dépassant peu la tête.
Corps concolore.
Loja et environs ; neuf G' dont un pris dans la vallée de la
Zamora en décembre 1892.
Pyrinia Castana n. sp. — 23 à 25 millimètres. Ailes d’un
ton châtaigne fonce, uniforme, la côte des supérieures coupée
de noir et de jaunâtre, la frange concolore. On devine une
médiane commune, arquée aux inférieures et une subterminale à
ces dernières ailes; mais ces lignes, d’un gris plombe, se distin-
guent à peine du fond.
Dessous jaune orange vif, strié de ferrugineux; les supérieures
avec la côte plus claire, striée de noir, la subterminale droite,
gris plombé au départ de la côte et le bord terminal ferrugineux
avec la frange de même teinte; les inférieures avec une médiane
et une subterminale ferrugineuses ; la frange jaune orangé.
Antennes finement pubescentes; palpes dépassant un peu la
tête ; dessus du corps concolore.
Loja ; cinq &.
Meticulodes pala n. sp. — (3 40 © 44 millimètres. Dessus
des premieres ailes fauve, blanchâtre dans la partie costale, plus
sombre et strié de brun dans la moitié inférieure, avec le point
cellulaire blanc et deux lignes noires : l’extrabasilaire bien dessi-
née au départ du bord interne et faisant un crochet dans la cellule
qu’elle ne dépasse pas ; la subterminale ondulée, parallele au bord
terminal et mieux écrite dans la partie inférieure. Quelques petits
points noirs intranervuraux le long du bord terminal.
Dessus des inférieures gris fauve avec une subterminale noire
143
bordée de blanc extérieurement et la série de points intranervuraux
noirs comme aux premières ailes. Franges concolores.
Dessous des supérieures avec le pointcellulaire blanc développé,
le bord interne et la moitié inférieure du bord terminal blancs, la
subterminale indiquée mais pas d’extrabasilaire. Dessous des
secondes ailes plus sombre que le dessus, avec un assez gros point
cellulaire noir et blanc, la subterminale et l'indication de points
subterminaux.
Antennes du pectinées mais à lames très courtes, antennes
de la Q à peine pubescentes; palpes courts, à dernier article
grêle et nu; thorax poilu ; corps concolore.
Loja ; une paire.
Perusia Paja n. sp. — 19 à 21 millimètres. Dessus des
supérieures jaune paille pâle brillant, finement saupoudré d’atomes
plus foncés et avec une série extracellulaire, parallèle au bord
terminal, de petits points nervuraux ; frange concolore. Dessus
des inférieures blanc pur brillant, frange de même teinte.
Dessous blanc jaunâtre brillant avec les points nervuraux
beaucoup mieux indiqués et se continuant aux inférieures en une
ligne subterminale arrondie. Un point cellulaire à chaque aile.
Franges concolores.
Antennes filiformes. Palpes droits, dépassant à peine la tête.
Tête et thorax jaune paille ; dessus de l’abdomen blanc.
Loja et environ; trois &' et une Q.
J'ai également reçu de Loja les Perusia Citrinata, Tenerata
Snell, et Praecisaria Herr. Sch.
Achlora Erina n. sp. — 38 à 41 millimètres. Port de Æ4o-
dochlora Roseipalpis Feld. et Rog. mais les angles plus obtus.
Dessus des quatre ailes d’un vert pâle uni, avec la frange concolore.
Les dessins, marqués en brun, se composent aux supérieures d’un
point cellulaire, d’une tache apicale suivie d’une petite traînée
fine aboutissant à un point sur la l’, lequel n’est lui même que le
commencement d’une ligne de points nervuraux placés aux deux
ailes au delà du milieu. Dans un de mes exemplaires, cette série
de points semble comme reliée par une ligne chevronnée intérieure
à peine visible.
Dessous comme le dessus mais d’un vert blanchâtre plus clair et
sans la série des points nervuraux.
Antennes pectinées mais à lames beaucoup plus courtes que dans
Roseiïpalpis et le dernier quart filiforme; palpes courts, bruns;
front terre de Sienne; dessus de la tête et thorax, verts ; premiers
anneaux de l’abdomen bruns en dessus.
Euvirons de Loja; deux G.
144
M. Schaus possède dans sa magnifique collection cette même
espèce du Vénézuela et du Mexique. Elle existe également au
British Museum, étiquetée Rio Janeiro.
Ophthalmophora Pepita n. sp. — 25 millimètres. Espèce
très voisine de Corinnaria Gn., plus petite et le dessus des ailes
d'un gris cendréet non brunâtre. La côte des supérieures est con-
colore, coupée seulement au second tiers par la tache triangulaire
jaunâtre ; le bord interne a le milieu seul bordé de jaunâtre (dans
Corinnaria cette bordure continue jusqu’à l'angle). Frange
concolore.
Inférieures avec les mêmes dessins, les mêmes lignes argentées
et les mêmes yeux noirs, à centre métallique et à iris ochracé que
Corinnaria ; mais le fond de l’aile reste gris cendré, la côte et le
bord terminal seuls deviennent jaunes. Frange gris cendré.
Dessous d’un gris pâle uniforme, les dessins du dessus s’aperce-
vant un peu aux inférieures par transparence; frange concolore.
Dans Corinnaria au contraire, la frange devient jaunâtre sur la
moitie apicale des inférieures.
Antennes pectinées; palpes courts, obtus; tête et corps gris
cendré.
Loja; trois G'.
De la même localité j’ai également recu la Corinnaria typique.
Anisodes Zorra n. sp. — (3 23 et 24, © 26 millimètres.
Premières ailes à apex assez aigu, inférieures avec le bord terminal
très légèrement coudé au centre. Dessus des ailes jaune d'’ocre
vif avec des stries et les dessins d’un roux ferrugineux. Les
premières ailes traversées par une fine basilaire, une extrabasi-
laire arrondie extérieurement, une centrale assez droite et une
subterminale sinuée. Deux taches partent de ces lignes : une
petite entre la ]’ et la 2’ de la subterminale au bord terminal,
une plus grande de la ligne centrale au bord terminal entre la
2 et la 4. Un point cellulaire.
Inférieures avec deux fines lignes seulement, une centrale et
une subterminale, sinuées et arrondies ; le point cellulaire et une
ombre à la base et à l’apex.
Dessous plus pâle avec les points cellulaires et les dessins du
dessus très atténués ou même disparaissant en partie. Franges
concolores.
Front ferrugineux ; tête entre les antennes jaune d’ocre; thorax
et corps concolore; antennes plumeuses, à extrémité filiforme
chez le G, filiformes chez la Q ; palpes courts, grêles et droits.
Loja; quatre G‘ et une Q. |
La “
Syllexis Nacarada n. sp. — 25 à 27 millimètres. Dessus
145
des ailes d’un blanc crêmé brillant saupoudré d’atomes gris blond;
les supérieures traversées par trois lignes gris blond (extrabasi-
laire, centrale et subterminale) à peu près droites et parallèles;
les inférieures par deux lignes seulement (centrale et subter-
minale). Un fin liseré noirâtre et un petit point cellulaire à
chaque aile. Franges concolores.
Dessous grisâtre aux supérieures, blanchâtre aux inférieures,
avec le point cellulaire et une ombre subterminale à chaque aile.
Antennes crénelées, à lames fines et assez courtes chez le G,
filiformes chez la ©; palpes courts, ne dépassant pas la tête;
tête et collier blonds ; thorax et dessus de l’abdomen blanc crêmeé.
Loja, neuf Get une Q.
Acidalia Zoma n. sp. — 25 à 28 millimètres. Dessus des
ailes d’un jaune paille uniforme, brillant, avec la frange
concolore. Dessous un peu plus pâle, la côte des supérieures
brunâtre et coupée, peu avant l’apex, par une traînée brune.
Franges comme le fond.
Antennes filiformes ; palpes droits, courts; tête et corps
concolores.
Loja ; cinq G:.
Macaria Arenisca n. sp. — 30 à 32 millimètres. Les quatre
ailes d’un gris erêmeux, pointillé de brun; les supérieures traver-
sées par trois lignes qui, dans la plupart des exemplaires ne sont
indiquées qu'au départ de la côte : une extrabasilaire, arrondie
extérieurement, une centrale indistincte, une extracellulaire
sinuée semant un point sur chaque nervure; enfin la côte marquée
peu avant l'apex d'une assez large tache brune. Les inférieures
traversées par quatre lignes; la basilaire, l’extrabasilaire bien
dessinée, l’extracellulaire (marquant comme aux premières ailes
les nervures d'un point) et la subterminale; ces lignes sont la
plupart du temps fondues dans le fond.
Dessous plus jaunâtre que le dessus avec l’extrabasilaire et
une subterminale à chaque aile, fortement dessinées, puis’ une
basilaire et une médiane ({sinuée) plus ou moins apparentes.
Inférieures avec un petit point cellulaire (dessus et dessous) juste
après l’extrabasilaire. Frange brunâtre aux supérieures, crêmeuse
aux inférieures.
Antennes à peine pubescentes; palpes courts ne dépassant pas
sensiblement la tête.
Loja; neuf G.
Cette espèce se place auprès d’A drasata Snell. dont la teinte est
plus sombre, unie et non pointillée de noir. Arenisca a en outre
le bord terminal des supérieures plus droit,
146
Macaria areniscoides n. sp. — 26 à 29 millimètres. Cette
espèce, très voisine de la précédente, a une teinte plus blonde, plus
unie, avec les petits atomes noirs plus clairsemés; les supérieures
ont la côte coupée de trois traits bruns à l’emplacement des lignes
qui ne sont indiquées que par des points nervuraux, la tache suba-
picale est bien marquée. Les inférieures ont l’extrabasilaire assez
visible, suivie du point cellulaire et d’une série de points nervu-
raux extracellulaires. Franges blondes, en partie brunâtres aux
supérieures.
Dessous de teinte plus jaune et plus unie que dans Arenisca
avec les mêmes dessins mais les lignes plus finement écrites
(dans Adrasata Snell., la subterminale du dessous des deux ailes
est deux fois plus large, moins nette et plus arrondie que dans
Arenisca et Areniscoides).
Antennes à peine pubescentes; palpes plus longs que dans
Arenisca, dépassant sensiblement la tête. Corps concolore.
Loja, Palanda et Zamora; dix-huit G
Nipteria Musarana n. sp. — 28 à 30 millimètres. Dessus
des supérieures gris souris traversé par une série de lignes
brunes, plus ou moins marquées, savoir: une double extrabasi-
laire, une double centrale (celle-ci contenant le point cellulaire
dans son milieu), une double subterminale (l’intérieure plus
importante).
Dessus des inférieures également gris, traversé par trois lignes
à peu près également espacées, la dernière plus arrondie et mieux
dessinée. Franges concolores.
Dessous gris brillant, chaque aile avec un petit point cellulaire,
la trace de deux lignes médianes, enfin une ombre.
Subterminale assez large. Apex des supérieures plus clair.
Antennes pectinées; palpes assez courts; tête jaune, thorax et
dessus du corps gris.
Loja ; trois G.
Phibalapteryx Corteza n. sp. — 19 à 21 millimètres. Jolie
petite espèce qui se place à côté de Phibalapteryx Effluata Suell.,
dont elle a le port et la taille. Le dessus des supérieures a le
premier tiers fauve brun traversé de petites lignes noires ondu-
lées, une large bande centrale blanche s’arrêtant à la nervure
costale, contenant le point cellulaire et bordée extérieurement
par une ligne noire ondulée; le reste de l'aile redevient fauve
brun, traversé par une ligne subterminale blanche et semé de
blanc le long du bord terminal qui est en partie liseré de noir;
franges grisâtres. Suivant les individus, le blanc envahit une plus
ou moins grande partie des ailes.
147
Dessus des inférieures blanc avec trois lignes transversales qui
ne sont bien indiquées qu’au départ du bord abdominal, une
ombre grise le long du bord terminal lequel est bordé par un liseré
noir interrompu; franges grisatres.
Dessous des quatre ailes grisaille, avec le point cellulaire et,
aux supérieures, une ombre subapicale plus foncée. Franges con-
colores.
Antennes fortement pubescentes; palpes assez longs, squam-
meux ; tête et dessus du corps fauve brun.
Loja et environs, dix-neuf &.
Phibalapteryx Coneja n. sp. — 22 et 23 millimètres.
Dessus des supérieures gris ferrugineux traversé par diverses
lignes sinuées d’un ferrugineux plus fonce, puis au dernier quart
par deux lignes blanches, bien nettes, sinuées en V, parallèles au
bord terminal; celui-ci est blanchâtre avec un fin liseré noir.
Dessus des inférieures d’un crêmé luisant semé d’écailles ferru-
gineuses surtout le long du bord abdominal et notament chez la Q.
Bord terminal liseré de noir.
Franges grisaille.
Dessous grisaille, la © plus sombre uniformément; les deux
lignes blanches terminales se devinant plus ou moins.
Antennes courtes, légèrement pubescentes chez Le G, filiformes
chez la ©; palpes longs, squammeux; dessus du corps concolore.
Loja ; deux G' et une Q.
Cidaria Kirschioides n. sp. — 30 à 34 millimètres. Cette
espèce légèrement plus petite que Cidaria Kirschi Mss. (Stübel,
Reise in Sud-Amerika, pl. 9, fig. 10) a le dessus des ailes, pres-
que exactement pareil à celui de cette espèce. Dans les supérieures
l'intensité des teintes varie extraordinairement, tantôt fonçant la
ligne centrale, tantôt colorant presque toute l’aile, tantôt au con-
traire laissant le blanc dominer dans la partie terminale.
Kirschi a l’apex des inférieures teinte de noir, dans Xirschioides
il reste toujours d’un blanc pur.
Mais en dessous les deux espèces se distinguent au premier coup
d'œil. Æirschi a toute la partie apicale des supérieures jusqu’à la
cellule et à la 4, noire avec une tache blanche apicale, une large
costale qui atteint à peine la 2, enfin une double tache terminale
entre la 2et la 4. Æirschioides par contre a la tache costale qui
se développe en ligne, atteint le bord terminal en dessous de la 2,
fait un crochet et repart pour rejoindre le bord interne. Dans
KÆirschi les inférieures ont une assez large bordure noire de l'apex
à la 2, Æirschioides ou reste blanc ou n’a qu’un très fin liseré noir
uniforme.
148
Antennes filiformes; palpes courts, droits.
Loja et environs; seize G.
Eubolia Ratona n. sp. — 22 à 24 millimètres. Dessus des
supérieures gris souris avec le point cellulaire et un grand nombre
de lignes plus foncées à peu près droites, parallèles au bord termi-
nal et plus ou moins marquées suivant les individus. Dessus des
inférieures d’un blanc grisâtre uni et luisant. Franges
concolores.
Dessous des ailes grisatre uniforme luisant et avec l'indication
des quatre points cellulaires.
Antennes finement pubescentes; palpes assez longs, à bec
triangulaire.
Loja et environs; vingt-neuf exemplaires tous G.
ANNALES
| SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE
BR EGROUIE
TOME QUARANTIÈME
EV
#
La SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE DE BELGIQUE tient ses séances
le 1°" samedi de chaque mois, à 8 heures du soir, au siège social, rue du
Musée, 20, à Bruxelles.
Elle publie :
1° Les ANNALES (mensuellement) ;
2° Les Mémoires (irrégulièrement).
La cotisation annuelle, payable par anticipation et donnant droit à la
réception franco des Annales et des Mémoires, est fixée à 86 francs.
Tout membre étranger, payant une somme de 206 francs, est nommé
Membre à vie : il n’a plus de cotisation à solder et reçoit franco
toutes les publications de la Société.
Lrs colisations doivent étre adressées spontanément dès le commence-
ment de l'année, sous peine de voir interrompre l'envoi des Annales, au
Trésorier, M. E. Fologne, rue de Namur, 12, à Bruxelles.
La BigciornÈQque est ouverte aux membres de la Société (rue du
Musée, 20), le samedi de 3 à 4 heures.
Tous les ouvrages et revues destinés à la Société doivent étre
envoyés au siège social, rue du Musée, 20, à Bruxelles.
Tout ce qui concerne l'administration de la Société et la rédaction des
publications doit être adressé à M. Aug. Lameero, chaussée de Char-
leroi, 119, à Bruxelles.
BRUXELLES
AU SIÈGE DE LA SOCIÉTÉ
20, RUE DU MUSÉE, 20
30 avril 1896
La Sociélé peut encore disposer de quelques exemplaires
des ouvrages suivants :
Purzeys. — Monographie des Clivina et des genres voisins.
Prémices entomologiques (Monographie du genre
Pasimachus,-étc.) 5 2R PR RAR ne es
Post-scriptum ad Clivinidarum monographiam
Trechorum europæorum conspeelus . . . .
Révision générale des Clivinides . . . . .
Supplément à la Révision générale des Clivinides.
Note sur les caractères employés par Thomson
dans la classification du genre Carabus. . .
Note sur les Cicindèles et Carabiques recueillis
à ANnUSUA par M Purves CE Ce tree
Note sur le genre Perileptus Schaum . . . .
Amara A NNNISA EEE LUTTER ESPN TE TOR
Carabiques nouveaux découverts dans les Asturies
par M Ehlers SAR ee ne
Trechorum oculatorum Monographia, 2° partie.
Descriptions de deux espèces nouvelles du genre
Carabus: 5 RS RER TE ner
Monographie des Calathides. . . . . . .
Essai sar-les ZAritalCtia RER EE SRE
Descriptions de Carabiques nouveaux ou peu
CONNUS LT RE SR STE EE NEC
Révision des Broscides de l’Australie . . . .
Description de quelques Clivinides de l'Inde. .
Note sur les genres Morio et Perigona. . . .
Deuxième supplément à la Révision générale des
CGhigipides: 71:27 2 RSS PERTE
Additions à la monographie des Trechus . . .
Broscosoma, Carabidum genus novum. . . .
Note'sur les Nôliophiluss #54,
Les *Brostides: LE CNRS LE EME
O1 ©1
ui, de Job iQ D. sn Doèis CÉSAR
Fe
+ »
SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE DE BELGIQUE.
IV
Assemblée mensuelle du 4 avril 1896.
PRESIDENCE DE M. GIRON.
La séance est ouverte à 8 heures.
La rédaction du procès-verbal de l’assemblée mensuelle du
1er février est adoptée.
L'adoption du procès-verbal de l'assemblée mensuelle du
7 mars est remise à la prochaine réunion.
MM. Lameere, Tosquinet et Severin, empêchés, font excuser
leur absence.
Dépôt de publications. Le secrétaire dépose sur le bureau,
pour la Bibliothèque de la Société, deux exemplaires du tome
XXXIX de nos Annales et du tome V de nos Mémoires.
Travaux pour les Annales. L'Assemblée vote l’impression
du mémoire annexé à ce numéro.
Communications. — M. de Crombrugghe, qui s’excuse de ne
pouvoir assister à la réunion, signale la capture de trois Microlé-
pidoptères nouveaux pour la faune belge, trouvés dans la Forêt de
Soignes : Semioscopis Anella Hb., en mars; Zeras Niveana F.,
en octobre, novembre et mars; Pempelia Fusca Hw., en juin.
Le secrétaire fait circuler une boîte contenant les individus
signalés.
M. Hippert signale également quelques apparitions hâtives de
Lépidoptères parmi lesquels : Orrhodia Rubiginea et Panolis
Piniperda dans le bois de Verrewinkel, Calocampa Exoleta dans
la forêt de Soignes, Z'aeniocampa Pulverulenta, à Ixelles, tous
vers le milieu du mois de mars.
Excursion mensuelle. L'Assemblée décide que l’excursion du
10 mai prochain aura lieu dans les environs d’Ottignies ; départ de
Bruxelles (Luxembourg) à 8 h. 36 m. du matin.
La séance est levée à 8 3/4 heures.
ANNALES DE LA SOC, ENTOM, DE BELGIQUE, T, XL. 11
150
INSECTES DU BENGALE.
(37 Mémoire.)
MELOLONTHIDAE
von E. Brenske.
I. LISTE DER ARTEN.
oplia viridissima Brsk. — Kurseong.
Serica himalayica n. sp. — Kurseong.
» tridescens B1. — Tetara, Konbir.
» Duvivieri n. sp. — Kurseong.
» lugubris n. sp. — Barway.
» carinifrons n. sp. — Konbir.
» Mmarginella Hope. — Barway.
» barmayanan. sp. — Barway.
» setosa n. sp. — Konbir.
» Severini n. sp. — Konbir.
» modesta n. sp. — Kurseong.
» carinirostris n. sp. — Tetara, Barway.
» quinquidens n. sp. — Mandar, Barway.
Cardoni n. sp. — Barway.
rustica n. sp. — Barway.
5-flabellata n. sp. — Tetara.
4-lamellata n. sp. — Mandar.
» _flavoviridis n. sp. — Barway.
Neoserica quadriflabellata n. sp. — Konbir.
Microserica quadripunctata n. sp. — Konbir, Tetara.
Chrysoserica auricoma n. sp. — Kurseong.
Gynaecoserica pellecta n. sp. — Kurseong.
Chaetoserica cymosa n. sp. — Kurseong.
Serica marginata n. sp. — Kurseong.
» Mmarginipes n. sp. — Kurseong.
WW Sy Y
Lasioserica Practi n. sp. — Kurseong.
» pilosella n. sp. — Kurseong.
) calva n. sp. — Kurseong.
Serica olivacea n. sp. — Kurseong.
Apogonia moesta Burm. —
» kombirana n. sp. — Konbir.
» villosella BI. —
Schizonycha fuscescens BI. — Tetara, Konbir.
Lepidiota Renardi n. sp. — Tetara.
Leucopholis tetaranus n. sp. — Tetara
151
Cyphochilus candidus Oliv. — Kurseong.
Holotrichia serrata Fab. — Tetara.
» scutata Brsk. — Tetara.
» anthracina Brsk. — Kurseong.
» cavifrons Brsk. — Kurseong.
» Bichli Brsk. — Kurseong.
Ù — var. kurseongana Brsk.
) glabricollis n. sp. — Kurseong.
» frontalis Brsk. — Kurseong.
» Julgida n. sp. — Kurseong.
» Braeli n. sp. —
» clypealis n. sp. — Kurseong.
» aurosericea Brsk. —- Kurseong.
» Letarana n. sp. — Tetara.
» rustica Burm. — Tetara.
0 nigricollis Brsk. — Barway?
Bralimina cribricollis Redt. — Kurseong.
Ù setosa Brsk. — Kurseong.
» Renardi Brsk. — Tetara.
» Cardoni Brsk. — Kurseong.
» thoracica Brsk. — Kurseong.
» Braeti n. sp. — Kurseong.
Prachyllus n. g. ulcerosus n. sp. — Kurseong.
) frontalis n. sp. — Khasi-Hills.
Hoplosternus furcicaudus Ancey. — Kurseong.
Nora. Æoplosternus nepalensis Hope.
) bifurcatus n. sp. — Kaschmir.
» carinatus n. sp. — Naga-Hills.
» flabellatus Sharp. — Sikkim.
II. BESCHREIBUNGEN DER 40 NEUEN ARTEN UND BEMERKUNGEN
ZU BEKANNTEN.
Hoplia viridissima Brsk., Mémoires I, p. 34. — Zahlreich
von Kurseong. Die Farbe der Schuppen auf dem Thorax und den
Flügeldecken variirt vom reinen smaragd grün bis gelbgrün.
Unter den zahlreichen Exemplaren dieser Art, befinden sich
2 Exemplare einer anderen neuen Art; dieselbe ist 5 mill. lang,
2,7 mill. breit, Oberseite und Beine sind dunkelbraun, die
Flügeldecken haben an der Basis neben der Schulter einen tiefen
Eindruck; die Beschuppung der Unterseite ist dicht, die der
Oberseite aber schlecht conservirt, so dass ich auf eine Beschrei-
bung verzichte.
152
Serica himalayica n. sp. {"\ — Rufo-brunnea, opaca, femori-
bus posticis minus dilatatis, marginibus setoso-punctatis, clypeo
lato, parum marginato, rugoso-convexo, elytris profunde striato-
punctatis; flabello triphyllo. Long. 9,7-10, lat. 5,2-5,5 mill.
Zahlreich von Kurseong.
Serica iridescens Bl. — In mehreren Exemplaren von Tetara
und Konbir. Grosse (9-10 mill.) schwarz braune, stark opalisirende
Art, mit flachen, stark verbreiterten Schenkeln und Schienen;
das Kopfschild ist gekielt, der Fächer 3gliedrig, so lang wie der
Stiel. Diese Art wird wahrscheinlich mit g/obus Burm. synonym
sein.
Serica n° 190. — Ein Exemplar von Barway. Der vorher-
gehenden sehr ähnlich, grüsser (L. 11, Br. 6,7 mill.); der Kiel
auf dem Clypeus fehlt.
Serica Duvivieri n.sp. — Rufo-brunnea, opaca, femoribus
posticis minus dilatatis; clypeo glabro, umbilicato-punctato; fla-
bello triphyllo, stipite longiore. Long 10,5, lat. 6 mill. Von
Kurseong, in einem Exemplar.
Serica lugubris n. sp. — Atra, opaca, breviter ovata; femo-
ribus posticis dilatatis, fere impunctatis, clypeo ruguloso punctato ;
flabello triphyllo. Long. 6,5-7, lat. 4,7-5 mill. Zahlreich von
Barway, einige Exemplare von Tetara. Der afrata Burm. ähnlich.
Serica carinifrons. n. sp. — Rufo-brunnea, opaca, breviter
ovata, femoribus posticis haud dilatatis, leviter punctatis, clypeo
fronteque carinatis; flabello triphyllo. Long. 6-6,5, lat. 4 mill.
Von Konbir, zahlreich.
Serica marginella Hope. — Einige Exemplare von Barway.
Länge 6, Breite 4 mill. Matt, ganz roth, bis auf die Naht und den
Rand der Flügeldecken der in der Mitte breiter schwarz ist. Die
Fühler sind zehngliedrig mit S3gliedrigem Fächer in beiden
Geschlechtern; der Clypeus ist gerade abgesetzt, grob punctirt,
mit sehr schwach gebogener Nahtlinie. Die Flügeldecken sind
erhaben gestreift, sehr schwach opalisirend. Die Hinterschenkel
sind bis zur Spitze gleich breit, mit ausgeschweiftem Innenrande,
ohne Puncte. Die Hinterschienen sind wenig verbreitert. Die
Segmente des Abdomens sind dicht aber fein punctirt mit schwa-
chen Borstenreihen; die Hüften sind sehr grob punctirt.
Hope’s Beschreibung (Synopsis of the new species of Nepaul
Insects in Gray’s « The Zoological Miscellany », 1831, p. 24)
(*) Die zahlreichen neuen Arten dieser Gattung erforderten eine Revision
derselben, welche eine besondere Arbeit bilden wird, so dass an dieser Stelle nur
die kurzen Diagnosen gegeben werden.
_
153
lautet : Rubra, elytris nigro-marginatis. Long. 2 3/1; lat. l 1/2
lin. Blanchard beschrieb die Art später ausfürlicher, nach seiner
Angabe ist die Unterseite und das Schildchen schwarz, auch ist
sie 7 mill. lang, so dass man annehmen kann, dass die letztere
(vergl. n° 8962 der Mémoires, IT, p. 8) von der Hope’schen Art
verschieden ist.
Serica barwayana n. sp. — Brunneo-rufa, opaca, opalina;
femoribus posticis haud dilatatis, leviter punctatis; clypeo leviter
tridentato; flabello triphyllo. Long. 5-6, lat. 3,5-4 mill. Sehr
zahlreich von Barway.
Serica setosa n.sp. — Brunnea, albido-sericea, setosa ; flabello
triphyllo, stipite longitudine. Long. 5-6, lat. 3-3,5 mill. Von
Konbir und Tetara in mehreren Exemplaren.
Serica Severini n. sp. — Brunnea vel nigra, opalina, opaca;
clypeo leviter tridentato et carinato; flabello in utroque sexu tri-
lamellato. Long. 6,5-7, lat.4-4,5 mill. Sehr zahlreich von Konbir,;
die braunen Exemplare sind vorwiegend Männchen, die schwarzen
Weibchen.
Serica modesta n. sp. — Flavo-brunnea, opaca, opalina;
clypeo subtiliter punctato, setoso; thorace elytrisque setis non-
nullis; antennis novemarticulatis, flabello triphyllo. Long. 7-7,7,
lat. 4-4,5. Wenige Exemplare von Kurseong.
Serica carinirostris n. sp. — Mlavo-rufa, opaca, opalina;
capite thoraceque rubidis; clypeo fortiter tridentato, carinato.
Long. 7-7,5, lat. 4,5-5 mill. Von Tetara und Barway in einigen
Exemplaren.
Serica quinquidens n. sp. — Supra picea, subtus rufo-brun-
nea, opaca; clypeo quinque dentato, fortiter punctato; flabello
parvo, triphyllo. Long. 6-6,5, lat. 3,5-3,7 mill. Einige Exem-
plare von Mandar und Barway.
Serica Cardoni n. sp. — Rufo-brunnea, lurida, clypeo tri-
dentato, carinato, fronte haud carinata; femoribus tibiisque pos-
titis minus dilatatis. Long. 6,5, lat. 4 mill. Von Barway in
3 Exemplaren.
Serica rustica n.sp. — Picea, opaca, breviter ovata, clypeo
subtilissime utrinque sinuato, dense punctato, haud carinato;
flabello maris stipite longiore. Long. 5,5, lat. 3,5 mill. 2 Exem-
plare von Barway.
Serica quinqueflabellata n. sp. — Rufo-brunnea, opaca,
opalina; flabello quinquefoliato, parvo; femoribus posticis latis.
Long. 7,3, lat. 4,5 mill. Ein Männchen von Tetara.
154
Serica quadrilamellata n.sp.—Rufo-brunnea, lurida ; clypeo
leviter sinuato, fortissime anguloso, punctato; flabello 4-phyllo.
Long. 7, lat. 4,5 mill. — Ein Exemplar von Mandar.
Serica flavoviridis n. sp. — Flavo-brunnea, opaca; thorace
viridi-maculato, elytris fortiter striatis, subtilissime setosis; pygidio
glabro, nitido. Long. 5-6, lat. 3,5-4 mill. Sehr zahlreich von
Barway. Beide Geschlechter mit Sgliedrigem Fächer; in der
Färbung sehr variabel, ganz gelb oder ganz dunkel.
Serica (Neoserica) quadriflabellata n.sp. — Flavo-brun-
nea, opaca, opalina; elypeo medio elevato, carinato; pygidio linea
media glabra, parum elevata; flabello maris 4- feminae 3-foliato.
Long. 6-8, lat. 4-5 mill. Mehrere Exemplare von Konbir und
Tetara.
Microserica quadripunctata n. sp. — Atra, opalina ; clypeo
truncato, subtilissime emarginato, elytris profundestriatis, 4-rufo-
maculatis, vel immaculatis. Long. 4,7-5, lat. 3 mill. Sehr
zahlreich von Tetara und Konbir. Von den 4 rothen Flecken auf
den Flügeldecken verschwinden die beiden an der Basis, so dass
nur zwei an der Spitze verbleiben, welche bei einigen Exemplaren
auch wegbleiben.
Chrysoserica auricoma n. sp. — Aurichalcea, opaca, clypeo
nitido, pectore piloso, flabello maris feminaeque 4-phyllo, stipitis
longitudine, antennarum articulo sexto prolongato, tertio elongato,
femoribus posticis haud dilatatis. Long. 11-12, lat. 6-6,5 mill.
2 Exemplare von Kurseong.
Gynaecoserica pellecta n. sp. — Flavo-brunnea, opaca, coxis
pedibusque luridis, clypeo fronteque dense rugoso-punctatis,
elytris disperse setosis, pygidio breviter piloso; antennis 20vem-
articulatis; flabello maris elongato, 4-phyllo ; feminae breviter
ovato, 3-phyllo. Long. 3,7-5, lat. 2-2,5 mill. Sehr zahlreich von
Kurseong. Die Männchen sind sehr viel seltener als die Weibchen ;
es befanden sich unter 30 Exemplaren nur 2 Männchen.
Chaetoserica cymosa n.sp. —Flavo-brunnea, opaca, pedibus
luridis, elytris disperse setosis ; antennis decem-articulatis ; flabello
maris elongato, 5-phyllo; feminae ovato, 3-phyllo. Long. 3,7-4,
lat. 2-2,3 mill. Mehrere Exemplare von Kurseong.
Wegen ihres zierlichen, den vorhergehenden ähnlichen Habi-
tus, reihe ich hier zwei Arten an, welche nicht zu jenen Gattungen
gehôren, und deren Classifizirung zunächst aus Mangel an Material
beiderlei Geschlechts unterbleibt. Es sind dies :
Serica marginata n. sp. — Opaca, subtus fusca, thorace
viridi-brunnea, elytris flavis, fasco-marginatis; flabello 6-phyllo,
elongato. Long 5,5, lat. 8 mill.
155
Ein Männchen von Kurseong. Der Fächer ist hier fast doppelt
so lang als der Stiel.
Serica marginipes n. sp. — Opaca, subtus fusca, thorace
elytrisque flavis, his nigro-fusco marginatis, flabello 6-phyllo,
elongato;, femoribus posticis dilatatis. Long 3,9, lat. 2 mill.
2 Männchen von Kurseong. Der Fächer ist nur wenig länger als
der Stiel.
Lasioserica Braeti n. sp. — Capite virescente, lurido, subtus
picea opaca, supra nigro-holosericea, dense breviter pilosa ; fla-
bello 4-phyllo, © 3-phyllo; scutello elongato ; femoribus posticis
haud dilatatis, tibiis posticis longitudinaliter carinatis. Long.
6,5-8, lat. 3,3-4,3 mill. Von Kurseong in mehreren Exemplaren.
Lasioserica pilosella n. sp. — Capite lurido, subtus picea
opaca, supra nigro-holosericea, prothorace dense breviter piloso;
pedibus luridis; flabello G' 4 phyllo, © 3 phyllo ; scutello breviore.
Long. 5-7, lat. 3,5-4 mill. Einige Exemplare, darunter nur
1 Q von Kurseong. Durch die kräftigere Behaarung des Hals-
schildes von der vorigen abweichend.
Lasioserica calva n. sp. — Piceo-holosericea, capite aeneo-
lurido, elytris disperse setosis. Long. 7, lat. 4-4,5 mill. Einige
Exemplare von Kurseong. Der Serica nobilis (Mémoires, II p. 88),
welche auch zu dieser Gruppe gehôrt, sehr ähnlich.
Serica olivacea n. sp. — Brunnea opaca, supra olivaceo-
brunnea; capite Iurido, oculis magnis, antennis pedibusque
flavis, luridis; flabello 3-phyllo. Long 7, lat. 3,5 mill. Ein
Männchen von Kurseong. Die sehr grossen Augen, die schmale
Stirn, das kurze Halsschild, welches an den Seiten hinten
kräftig geschwungen ist, der 3-blättrige Fächer der etwas
länger als der Stiel ist, sind Merkmale, welcher durch ihr Zusam-
mentreffen dieser Art einen eigenen Habitus gewähren und sie
von den verwandten Zasioserica Arten absondert.
Apogonia kombirana n. sp.
Länge 6, Breite 4 mill. — Konbir; sehr zahlreich.
Braun, leicht metallisch glänzend, regelmässig punctirt, Flügel-
decken undeutlich gestreift, nur mit ganz winzigen Härchen,
Vorderschienen zweizähnig. Das Kopfschild sehr kurz, flach
gerundet, dicht aber verschwommen runzlig punctirt. Stirn und
Scheitel zerstreut, ziemlich fein punctirt. Das Halsschild ist vorn
sehr schmal gerandet, die Seiten gleichmässig gerundet, die Hin-
terecken, stumpfwinklig fast abgerundet, nicht sehr dicht punc-
tirt, die Puncte sind kräftiger als die auf der Stirn und kleiner
als die der Flügeldecken. Auf diesen ist nur die erste Rippe deut-
156
licher glatt, aber ohne erhaben zu sein, nur vor der Spitze unbe-
deutend stärker, die einfassenden Puncte sind nicht grüber als die
anderen, welche nur wenig grob sind und gegen die Naht kaum
schwächer werden; die in der Puncten stehenden Härchen sind so
winzig, das die Fläche kahl erscheint. Das Propygidium ist dicht
punctirt, nicht gerunzelt. Das Pygidium ist weniger dicht punc-
tirt, kurz abstehend behaart. Der Bauch ist grob punctirt, kurz
behaart. Die Hinterbrust ist in der Mitte glatt mit schwachem
Eindruck. Die Hinterschenkel sind in der Mitte etwas verdickt,
glänzend, in der Mitte glatter, an den Rändern sehr fein punctirt
mit zarten Härchen. Die Hinterschienen sind schlank, sebr grob
punctirt. Der Endzahn der Vorderschienen ist kräftig.
Verwandt ist diese Art mit À. wniformis B1., die letztere ist
etwas grôsser, auf Kopf, Halsschild und Pygidium etwas dichter
punctirt.
Lepidiota Renardi n. sp.
Länge 40, Breite 20 mill. — Tetara.
Die Art ist, wie ich dies schon in den Mémoires II, pag. 85,
hervorgehoben habe der guttata Shp. sehr ähnlich, etwas kleiner,
ohne kräftigere Schuppen an an Seiten des thorax, aber mit etwas
kräftigeren auf den Flügeldecken. Sie gehôrt zur Gruppe der
bimaculata. Der clypeus ist breit, tief und dicht punctirt, in
jedem Puncte liegt eine schmale borstenähnliche Schuppe. Stirn
und Scheitel sind weniger gross punctirt, die Schuppen sind
etwas breiter, sehr fein zugespitzt, in der Mitte kleiner, seitwärts
grôsser. Der thorax ist an den Seiten gekerbt, vorn und hinten
ohne gewulsteten Rand, sehr dicht sehr fein punctirt und be-
schuppt; die Schuppen seitwärts mehr punctfôrmig, in der Mitte
kommafôrmig mit feinster Spitze, auf der Mittellinie verdichtet.
Die Flügeldecken kirschbraunroth, bereift, weitläufig punc-
tirt, zerstreut gerunzelt, in jedem Punct eine eiformige zuge-
spitzte Schuppe und an Stelle der Rippen etwas kräftigere; an der
Spitze ein weisser Schuppenfleck. Das Pygidium ist wenig breit,
verjüngt, ohne mittleren Längs-Eindruck, sehr dicht und sehr
fein haarfôrmig beschuppt. Der Bauch ist gleichformig dicht weiss
haarfôrmig beschuppt, in der Mitte der ersten Bauchringe etwas
verdichtet, an den Seiten mit einzelnen langen Borstenhaaren.
Die Hinterschenkel sind dicht beschupt, die Schuppen sind schmal,
lanzettférmig, weniger kräftig als die der Flügeldecken ; an beiden
Rändern mit weitläufiger Borstenreihe ; die Hinterschienen sind
etwas grôber punctirt, die Schuppen etwas kräftiger als auf den
Schenkeln. Die Brust ist in der Mitte etwas eingedrückt, glatt,
zerstreut punctirt, die Seiten sehr dicht kurz behaart; Hüften
und Seitenstücke etwas dichter und kräftiger, schuppenfôrmiger.
157
Der Brustfortsatz ist vor der Spitze eingeschnürt. Der umgeschla-
gene Rand des Thorax ist dicht lanzettformig beschuppt.
Leucopholis tetaranus n. sp.
Länge 30, Breite 15 mill. — Tetara.
Zur rorida Gruppe, der irrorata dadurch am ähnlichsten, dass
die Schuppen auf den Flügeldecken gleichmässig gross sind, also
nicht mit Reihen grôsserer Schuppen vermengt sind. Von den
zahlreichen Verwandten weniger durch die Kôrperform als durch
die Gestalt der Schuppen verschieden. Schwarz, schwarzbraun,
Schuppen gelblich.
Die Schuppen des Kopfes sind länglich eiformig, dicht, auf der
Stirn in der Mitte zerstreuter. Das Halsschild ist nach hinten, mit
schwacher Rundung in der Mitte, erweitert; die Schuppen sind
eliptisch, seitwärts rundlicher, die Puncte welche sie ausfüllen
sind rund, mässig tief. Die Puncte der Flügeldecken sind viel
feiner, gerunzelt, die Schuppen eiformiger, etwas länglicher ;
länger als die des Thorax, und daher die Punctgrube überragend.
Die Schuppen des Pygidiums sind ebenso gestaltet. Die Schuppen
des Bauches sind rundlicher und gleichen mehr denen des Thorax,
in der Mitte kleiner, spärlicher ; der vorletzte Ring mit einge-
streuten langen Borstenhaaren. Die Hinterschenkel dünn beschuppt,
etwas schmäler als die Schuppen der Bauchseiten, ohne Borsten-
puncte. Der Brustfortsatz breit, die Mittelhüften deutlich über-
ragend. Die Brust ist dünn behaart, dazwischen mit schmalen
länglichen Schuppen, auf der Mitte sehr spärlich. Der umge-
schlagene Rand des Thorax ist sehr dicht mit rundlichen Schuppen
bedeckt. Der Fächer ist kürzer als der Stiel.
Hototrichia Biehli var. kurseongana.
Länge 16-17, Breite 9-10 mill.; G @ Kurseong, Konbir.
Der typischen Art sehr ähnlich, aber dunkel kirschroth prui-
nôs. Die Weibchen unterscheiden sich von einander leichter als
die Männchen. Bei jenen sind die Halsschildseiten stärker gekerbt,
deutlicher geschwungen, das Schildchen ist ganz punctfrei.
Holotrichia glabricollis n. sp.
Länge 16, breite 8,5 mill. — G Kurseong.
Kopf und Halsschild und Schildchen matt, Flügeldecken und
Unterseite glänzend; braun unten gelbbraun.
Das Kopfschild ist sehr kurz, gerundet, in der Mitte abgeflacht,
gross aber matt punctirt. Die Naht tief. Stirn und Scheitel matt
bereift, sehr weitläuftig und kaum erkennbar punctirt. Das
Halsschild kurz, vorn schmal gerandet, seitwärts nach aussen
gebuchtet, ungekerbt mit langen Haaren, der Hinterrand mit
scharfer wulstiger Kante ; die Fläche ganz matt, bereift, sehr
158
weitläufig kaum erkennbar punctirt, der Seitenrand etwas
heller als die Mitte, Schildchen halbmondfôrmig, matt, fein
punctirt. Die Flügeldecken sind glänzend, nicht dicht runzlig
punctirt; die Naht ist scharf erhaben, mit Längseindruck daneben,
der erste Streifen ist breit, flach, der zweite kaum angedeutet,
die anderen verloschen; der erste Zwischenraum ist breiter als
der zweite. Das Pygidium ist flach, zugespitzt, leicht gerunzelt,
einzeln punctirt. Die Segmente des Bauches sind an den Seiten
sehr fein und kurz behaart; der letzte Ring schmal, nur fein
punctürt. Die Brust ist lang behaart. Die Hinterschenkel sind
lang und schmal, glatt, mit einer Reihe Borstenpuncte. Die Hin-
terschienen sind lang und schmal, wenig breiter an der Spitze;
das erste Tarsenglied ist stark verkürzt; der Enddorn fast doppelt
so lang. Das Krallenzähnchen steht in der Mitte. Die Vorder-
schienen sind 3-zähnig; der 3te Zahn ist klein und spitz. Der
Fächer ist gerade, kürzer als der Stiel.
Die Art reiht sich den vorherbeschriebenen an, ist aber durch
die beschriebene Bildung des Halsschildes, auffallend verschieden
von ihnen.
Holotrichia fulgida n. sp.
Länge 21, Breite 10,5 mill. — Kurseong.
Glänzend schwarzbraun ; zur {ereticollis Gruppe, der H. fron-
talis mit eingedrückter Stirn sehr ähnlich.
Der Clypeus ist kurz, gerundet, vorn ausgebuchtet, grob punc-
tirt. Die Stirn ist gewülbt, vorn in der Mitte hinter der Naht ein-
gedrückt, grob und etwas weitläufig punctirt. Das Halsschild ist
kurz, vorn schmal aber deutlich gerandet, an den Seiten ausge-
buchtet, sehr leicht gekerbt, am Hinterrand schwach gewulstet,
weitläufig und ziemlich matt punctirt. Das Schildchen ist weniger
halbmondfôrmig als herzformig, punctirt. Die Flügeldecken sind
runzlig punctirt, Naht und die ersten beiden Rippen sind etwas
erhaben, die anderen verloschen ; der erste Zwischenraum ist (in
der Mitte) kaura breiter als der zweite, aber punctfrei. Das Pygi-
dium ist zugespitzt, chagrinirt, matt punctirt. Der Bauch ist sehr
fein punctirt, an den Seiten dichter und hier sehr fein behaart;
der vorletzte Ring etwas deutlicher, der letzte kurz am Vorder-
und Hinter-Rande wulstig. Die Hinterschenkel sind glänzend,
glatt, mit einer Reihe kräftiger Borstenpuncte. Die Hinterschienen
sind gestreckt, an der Spitze etwas erweitert, der Enddorn länger
als das erste verkürzte Tarsenglied. Das Krallenzähnchen wie bei
frontalis kräftig, die Basis deutlich gezähnt. Die Brust und Hüften
dicht, lang behaart. Die Vorderschienen scharf dreizähnig. Der
Fächer auch des Männchen, wie bei frontalis, kurz und knopf-
formig,
159
Man unterscheidet die vorliegende Art von jener, durch die
runzlig punctirten Flügeldecken und das wulstig gerandete letzte
abdominal Segment.
Holotrichia Braeti n. sp.
Länge 17-19, Breite 9-10 mill — G @ Kurseong (P. Braet).
Zur terelicollis Gruppe und der 7. Bielli sehr ähnlich, roth-
gelb, pruinôs. Der clypeus ist sehr schmal, vorn ausgerandet,
grob punctirt. Die Stirn ist stark gewôülbt, leicht hôckerig, bis
zum Scheitel dicht und grob punctirt, während bei 7. Biehli
die Stirn gleichmässig gewôülbt und weitläuftig punctirt ist. Das
Halsschild ist kurz, vorn kräftig gerandet, die Seiten in der
Mitte stark erweitert, der ganze Rand dicht gekerbt, die
Fläche weitläuftig grob punctirt; mit winzigen Härchen im
Grunde der Puncte, am Hinterrand jederseits gewulstet. Das
Schildchen ist grob punctirt. Die Flügeldecken mit glatter,
deutlicher Naht, und 4 angedeuteten Rippen, von denen die
erste die breiteste ist, die zweite sehr schmal (bei ÆZ. PBiehli
ist die zweite Rippe wenig schmaler als die erste);, der
Zwischenraum zwischen beiden ist breit und flach (bei Z7. Biehli
schmal und gewäülbt). Die Punctirung ist kräftig, gleichmässig
leicht gerunzelt, in jedem Punct ein winziges Härchen am
Grunde. Das Pygidium ist breit gerundet, leicht gerunzelt
punctirt. Das Abdomen ist glänzend, fein und zerstreut punctirt,
in der Mitte noch weitläuftiger, der vorletzte Ring ist am hinteren
Rande quer eingedrückt, beim G'stärker als beim ©, an den
Seiten ist dieser Ring dicht punctirt, ziemlisch lang anliegend
behaart; der letzte Ring ist sehr schmal, quer eingedrückt,
beim Q wulstiger als beim &. Die Hinterschenkel sind glänzend,
glatt, sehr fein zerstreut punctirt, am hinteren Rande mit kräf-
tigen Borstenpuncten. Die Schienen sind schlank, auch beim &G
an der Spitze erweitert, der Enddorn vor der Basis etwas gebo-
gen, etwas länger als das erste verkürzte Tarsenglied ; das Kral-
lenzähnchen ist kräftig und steht in der Mitte. Brust und Hüften
sind lang und dicht zottig behaart. Die Vorderschienen sind
stumpf dreizähnig, beim Q der Spitzenzahn verlängert. Der
Fächer der G'ist gestreckt, kürzer als der Stiel, der des Q knopf-
formig.
Holotrichia clypealis n. sp.
Länge 15-18, Breite 8-9 mill. — Kurseong.
Gelbroth, matt pruinôs; zur lereticollis Gruppe gehôrend; Kopf
und Halsschild etwas dunkler, unten glänzend. Der Clypeus ist
fast halb kreisformig, in der Mitte tief gebuchtet, sehr dicht fein
runzlig punctirt, die Naht gerade, dahinter in der Mitte ein
etwas grober gerunzelter kleiner Fleck, die Stirn sebhr dicht und
160
kräftig punctirt, fast runzlig. Das Halsschild ist kurz, vorn
schmal gerandet, an den Seiten auswärts gerundet, der Rand glatt,
ungekerbt; die Fläche dicht punctirt. Das Schildchen breit, fast
halb kreisfrmig, punctirt. Die Flügeldecken haben eine breite
Naht und breite erste Rippe, die 21e, 3: und 4t Rippe sind sehr
schmal und schwächer. Die ersten beiden Zwischenräume sind auf
der Mitte gleich breit, die Puncte stehen gleichmässig, weit-
läufig und nur die Punctreihen als Einfassung der Rippen sind
dichter; in jedem Punct ein winziges Härchen. Das Pygidium ist
glänzend, gewôülbt, beim © flacher, dicht leicht gerunzelt punc-
tirt, beim © etwas weniger dicht ohne Runzeln. Der Bauch ist sehr
dicht und fein punctirt, in der Mitte beim G* leicht eingedrückt,
der letzte Ring bei beiden Geschlechtern mit einer muschelfôr-
migen Aushôlung in der Mitte; die Seiten der vorletzten Segmen-
tes nur sehr fein und undeutlich behaart. Die Hinterschenkel
glänzend, zertreut punctirt, die Borstenreihe sehr schwach,
kaum hervortretend. Die Hinterschienen gestreckt, der Enddorn
kaum gebogen, so lang als das erste wenig verkürzte Tarsen-
glied; das Krallenzähnchen der hinteren Füsse ist klein. Die
Brust und Hüften sind lang greis behaart. Vorderschienen sind
scharf dreizähnig. Der Fächer des & ist kaum kürzer als der
Stiel, der des © kurz eiférmig.
Holotrichia aurosericea Brsk. — Die Beschreibung wurde
nach Exemplaren aus Tenasserim entworfen, von denen die von
Konbir etwas abweichen. Sie sind kleiner, die Haisschildvor-
derecken sind nicht aufgeworfen; das Halsschild ist zertreuter
punctirt, das Pygidium etwas dichter, runzliger. Trotz grosser
Aehnlichkeit, handelt er sich hier doch wohl um eine neue Art.
Holotrichia tetarana n. sp.
Länge 18-20, Breite 8-10 mill. — Tetara.
Unten braun, oben schwarz braun, mit weissem Reif. Zur
mucida Gruppe und der Z7. insularis sehr ähnlich.
Der Clypeus ist kurz, gerundet ohne merkliche Ausbuchtung,
dicht und grob punctirt. Die Stirn ist gewôlbt hinter der Naht
glatt, grob runzlig punctirt. Das Halsschild ist fast quadratisch,
an den Seiten in der Mitte ausgebuchtet, nach vorn leicht
gekerbt, der Vorderrand schmal, die Fläche zerstreut grob pune-
tirt, am Vorderrande aber nicht dichter; Schildchen punctirt.
Flügeldecken sind stark bereift, grob und weitläufig punctirt,
mit winzigem Härchen am Grunde, die Naht und die erste Rippe
sind breit, etwas weitläufiger punctirt, der erste Zwischenraum
ist auf der Mitte schmaler als der zweite, die übrigen 3 Rippen
161
sind sebr verloschen. Das Propygidium ist sehr fein matt punctirt,
das Pygidium ist gerundet, kräftig punctirt. Der Bauch ist sehr
fein, weitläufig punctirt, in der Mitte glatt, der vorletzte Ring
mit seitlicher Falte und dünnen Haaren, der letzte Ring sehr
kurz, schwarz-braun, grob punctirt. Die Hinterschenkel sind
glänzend, am inneren Rande etwas grôber punctirt die Hinter-
schienen schlank auch beim G' an der Spitze erweitert, grob
punctirt, der Enddorn viel länger als das erste verkürzte Tarsen-
glied. Das Krallenzähnchen ist schmal und steht der Basis
näher. Der Fächer des G ist bei dieser Art kurz und knopfformig.
Die ZZ.insularis ist grôber punctirt, besonders am Vorderrande
des Halsschildes dichter, auf den Flügeldecken im vorderen Theil
etwas runzlig, grob nabelformig.
Brahmina Braeti n. sp.
Länge 10-12, Breite 5,4-6 mill. — © Kurseong. (P. Braet).
Die Art gehôrt zu dengenigen welche unten behaart sind, und
ist der 2. Donchieri ähnlich.
Der Clypeus ist aufgeworfen, deutlich ausgerandet, hoh], die
Ecken gerundet, matt und weitläuftig punctirt, die Stirnnaht ist
deutlich ohne Erhabenheit. Die Stirn ist glatt, weitläuftig punctirt
mit kurzen abstehenden Borstenhärchen, vor dem Scheitel, dich-
ter, fast in einer Reihe punctirt mit rückwärts gerichteten
Bürstchen. Das Halsschild ist nach hinten allmählig erweitert,
die Hinterecken sind breit abgerundet, der Seitenrand ist fein
gekerbt, dieser und der schmal gerandete Vorderrand mit langen
braunen Haaren; die Fläche ist glänzend grob und weitläufig
punctirt, mit kurzen und längeren Haaren sehr dünn bedeckt;
an der Basis jederseits ein kleiner punctfreier Fleck. Das Schild-
cheu ist herzfürmig, grob punctirt. Die Flügeldecken sind grob
und dicht punctirt, neben der Naht sogar etwas runzlig, die Naht-
rippe ist feiner und dichter punctirt, die erste Rippe ist breit und
glatt, die zweite sehr schmal und nach hinten verloschen ; in den
Puncten stehen winzige Härchen, welche seitwärts etwas mehr
hervortreten. Das Pygidium ist herzfôrmig, grob punctirt und
gerunzelt, zerstreut mit kleinen, schwachen Härchen besetzt. Der
Bauch ist glatt, glänzend, gegen die Seiten dichter und deutlicher
punctirt, sehr fein behaart, auf dem vorletzten Ring an den
Seiten etwas längere Haare; ohne Spur von Reif. Brust und
Hüften sind dünn zottig behaart, die Hinterschenkel sind schmal,
glatt, mit einer feinen Borstenpunctreihe an jeder Seite, beim
Weibchen sinddie Sehenkel etwas breiter und kürzer; die Hinter-
schienen sind schmal, vor der Spitze etwas gebogen, beim Weib=
chen hier etwas verbreitert ; der Enddorn ist in beiden Geschlech-
tern länger als das erste verkürzte Tarsenglied. Die Krallen sind
162
kurz gebogen, tief gespalten, das Zähnchen kräftig. Die Vorder-
schienen sind beim G‘ stumpf beim © scharf dreizähnig. Der
Fächer des G'ist gestreckt, gerade und zierlich, aber doch kürzer
als der Stiel, der des © ist knopfformig.
B. Donckieri hat einen Kiel auf der Stirn und 2. simlaia hat
deutlich behaarte Flügeldecken und gestreckte Krallen.
BRACHYLLUS n. gen. Æhizotrogidarum.
Dem Genus Brakmina verwandt. Fühler neungliedrig, Glied 3,
4 und 5 lang und dünn, Fächer dreiblättrig. Kopf dick, die
Kiefern sehr kräftig, Scheitel gewôülbt; Halsschild kurz; Flügel-
decken grob gerunzelt; Bauch gewülbt, beim Männchen etwas
eingedrükt; Schenkel, Schienen und Tarsen schlank; die Tarsen
mit dicht behaarter Sohle; die Krallen in der Mitte mit einem
Zahn; Vorderschienen dreizähnig; Unterlippe quadratisch mit
erhôühten Seitenrändern in denen die Taster stehen; Maxillar-
taster schlank.
eu
Brachyllus ulcerosus n. sp. — Länge 11,5-13, Breite
6 mill. — G Q Kurseong; Sikkim (in meiner Sammlung.)
Kopf und Flügeldecken bräunlich erzfarben glänzend, Hals-
schild matt.
Der Clypeus ist sehr tief ausgebuchtet, die Ecken vüllig
gerundet, dicht grob runzlig punctirt. Die Stirn ist sehr tief
punctirt, grobrunzlig, mit langen braunen Borstenhaaren; die
Stirnnaht ist sehr undeutlich. Der Scheitel ist dicht und fein
punctirt. Das sehr kurze Halsschild (2-2,5 mill.) ist am Vorder-
rande und vor dem Hinterrande gewulstet, an den Seiten nach
hinten wenig erweitert, leicht gekerbt, vor den Hinterecken
geschwungen; die Fläche ist unregelmässig sehr grob punctirt,
so dass wulstige Flecken entstehen, die Puncte stehen besonders
längs des Hinterrandes, auch längs des Vorderrandes und in der
Mitte;, unbehaart. Das Schildchen ist herzfôrmig weitläuftig
. punctirt. Die Flügeldecken sind schmal und wenig verbreitert,
die Naht ist schwach erhaben, die Rippen sind nicht vorhanden
sondern in Runzeln aufgelüst, nur die äusserste Seitenrippe ist
noch schwach erkennbar; die ganze Oberfläche ist sehr grob
punctirt, gelbbraun, mit groben, glatten, dunkelbräunlichen
Runzeln unregelmässig durchzogen. Das Pygidium ist gewélbt,
grob gerunzelt, am Rande fein behaart. Der Bauch ist glänzend,
seitlich fein punctirt und kurz behaart, der vorletzte Ring etwas
deutlicher; der letzte ist sehr kurz. Die Hinterschenkel sind
schlank, fein und matt punctirt mit einer Borstenreihe an jedem
Rande. Die Hinterschienen sind schlank, mit einem Borstenkranz
auf der äusseren Fläche, die Enddorne etwas länger als das
163
erste sehr verkürzte Tarsenglied, die des G' schmal und gerade,
die des Weibchens ein wenig breiter, gebogen. Die Tarsen sind
schlank, die Behaarung der Sohle sehr dicht; die Krallen sind
kurz gebogen, das Zähnchen rechtwinklig in der Mitte, etwas
kürzer als die Spitze.Die Hüften sind kurz, die Brust lang behaart.
Der Fächer ist in beiden Geschlechtern kurz, der des G kaum
halb so lang als der schlanke Stiel, der des Q knopflormig.
Die Art hat durch das matte Halsschild und die grob sculp-
tirten Flügeldecken etwas sehr auffallendes.
Brachyllus frontalis n. sp.
Länge 14, Breite 7 mill. — G' Khasi-Hills.
Von Z. ulcerosus durch folgende Puncte verschieden, Stirn-
naht ist deutlich; Stirn ist vom Scheitel durch eine grobe Furche
getrennt. Halsschild und Flügeldecken glänzend; die Flügeldecken
sind gleichmässig rothbraun gefärbt. Die Hinterschenkel sind
kräftig und dicht punctirt, die Borstenreihe auf denselben ist
vorhanden, aber sehr undeutlich.
Hoplosternus furcicandus Ancey, Le Naturaliste, 1881,
p- 412.
Die vorliegenden Exemplare von Kurseong, sowie solche in
meiner Sammlung von Sikkim, beziehe ich nicht mit vülliger
Sicherheit auf Welolontha furcicanda Ancey, dessen type aus
Ladak stammt; bei dieser sollen die abdominal Segmente « squa-
mulosa » sein, und der Brustfortsatz derselbe wie bei Jelolontha.
Bei den vorliegenden Exemplaren, welche im habitus der ÆZoplos-
ternus chinensis vüllig gleichen, ist das Abdomen behaart, und der
Brustfortsatz so lang, dass er zwischen die Mittelhüften ragt. Die
Männchen sind 29 mill. lang und 15 mill. breit; die Weïibchen
bis 33 mill. lang und 18 mill. breit. Oben mit weissen oder
gelblichen haarfôrmigen Schuppen die besonders an der Spitze
der Flügeldecken sehr dicht stehen. Ebenso das Pygidium, dicht
behaart ; die Spitze beim G'etwas allmählig ausgezogen, gegabelt,
- beim Weibchen in eine stumpfe, gegabelte Spitze endigend. Das
Abdomen ist in der Mitte zerstreuter fein mit gelben Schuppen-
härchen besetzt, an der Seite dicht mit gelben Härchen, zu denen
seitlich die weissen 5-eckigen Flecken kommen, die aber auch alle
oder zum Theil fehlen kôünnen. Die Hinterschenkel sind beim &
schmal dicht grob punctirt, kurz behaart, beim © breiter und
ausserdem mit einigen tief eingestochenen Borstenpuncten. Der
7-gliedrige Fächer des G'ist 2,5 bis 3 X länger als der Stiels
gebogen ; der 6gliedrige des Q kurz nur 2 mill. lang. Das Endglied
der Maxillartaster ist beim G' etwas dicker als beim Q. Die
f
164
Vorderschienen sind bei beiden Geschlechtern dreizähnig, beim &
ist der dritte Zahn etwas weiter abgerückt.
Ein an der Spitze gegabeltes Pygidium haben ferner noch,
Hoplosternus bifurcatus n.sp. von Kashmir, Nepaul, 30 mill.
lang, weiss behaart mit sehr kurzem Brustfortsatz, bei welchem
die Spitze des Pygidium plôtzlich in eine kurze Gabelung endigt :
(0 ; diese Art hat einen Längskiel auf der Stirn.
Hoplosternus nepalensis Hope von Nepaul, 27 mill. lang.
Sehr dicht weiss behaart, der Scheitel zottig und überall die
Behaarung so dicht, dass nur in der Mitte des Halsschildes die
Grundfarbe durchscheint. Das Pygidium kurz, allmählig in die
Gabel übergehend : \/ ; der Brustfortsatz ist kurz, spitz, der-
selbe erreicht kaum die Mittelhüften bis zur Hälfte.
Hoplosternus carinatus n. sp. von den Naga Hills, 26 mill.,
von der Gestalt unserer Æelolontha, mit langem schmalem, die
Mittelhüften erreichendem Brustfortsatz, der etwas gebogen ist.
Die Behaarung ist dünner, die Rippen treten hervor, das Pygi-
dium ist kurz, fein gegabelt, ähnlich wie bei nepalensis, die
Spitze nur etwas zarter; das Pygidium hat eine glatte Längslinie.
Hoploternus flabellatus Sharp.; von Sikkim, mit dickem,
langem Brustfortsatz ; 32-33 mill. lang, 15-16 mill. breit; dicht
behaart, die Rippen vortretend; der Fächer beim G sehr gross
und kräftig, stark gebogen (6 mill. lang.), die Brust zottig
behaart; das Pygidium kurz, allmälig in die gegabelte Spitze
auslaufend, wie bei nepalensis.
Le
É
x.
'
DE LA
4 ENTOMOLOGIQUE
BELGIQUE
TOME QUARANTIÈME
Y
La SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE DE BELGIQUE tient ses séances
le 1°" samedi de chaque mois, à 8 heures du soir, au siège social, rue du
Musée, 20, à Bruxelles.
Elle publie :
1° Les ANNALES (mensuellement);
2° Les Mémoires (irrégulièrement).
La cotisation annuelle, payable par anticipation et donnant droit à la
réception franco des Annales et des Mémoires, est fixée à 86 francs.
Tout membre nent payant une somme de 206 francs, est nommé
Membre à vie : il n’a plus de cotisation à solder et reçoit franco
toutes les publications de la Société.
Les cotisations doivent élre adressées spontanément dès le commence-
ment de l'année, sous peine de voir interrompre l'envoi des À nnales, au
Trésorier, M. E. Fologne, rue de Namur, 12, à Bruærlles.
La BIBLIOTHÈQUE est ouverte aux membres de la Société (rue du
Musée, 20), le samedi de 3 à 4 heures.
Tous les ouvrages et revues destinés à la Société doivent être
. envoyés au siège social, rue du Musée, 20, à Bruxelles.
Tout ce qui concerne l'administralion de la Société el la rédaction des
publications doit être adressé à M. Aug. Lameero, chaussée de Char-
leroi, 119, à Bruxelles.
BRUÜUXELLES
AU SIÈGE DE LA SOCIÉTÉ
20, RUE DU MUSÉE, 20
27 mai 1896
La Sociélé peut encore disposer de quelques exemplaires
des ouvrages suivants ? + -
Purzeys, — Monographie des Glivina et des genres voisins.
pla} D
Prémiecs entomologiques (Monographie du genre
APasinachus.ûtes)-4 CONS Er
Post-scriptum ad Clivinidarum monographiam
Trechorum europæorum conspeetus + NE D
Révision générale des Clivinides . . . . .
Supplément à la Révision générale des Clivinides.
Note sur les caractères employés par Thomson
dans la classification du genre Carabus .. . .
Note sur les Cicindèles et Carabiques recueillis
à Anligtia pat M.JPurves. 208.8 Conte
Note sur le genre Perileptus Sehaum . . . .
Ana ra INAIVISA Es 2 LP ARE RE EEE
Carabiques nouveaux découverts dans les Asturies
par M. Ehlers SR See EP RE RE
Trechorum oculatorum Monographia, 2e partie.
Descriptions de deux espèces nouvelles du genre
Garabus 5572 400 Rs CE OR RES
Monographie des Calathides. . . . . . .
Essai sur. les_Autarctiat. "5 CORRE
Descriptions de Carabiques nouveaux ou peu
COLIS. PEU, D veu PUR UNE CR
Révision des Broscides de l’Australie . . . .
Description de quelques Clivinides de l'Inde. .
Note sur les genres Morio et Perigona . + . .
Deuxième supplément à la Révision générale des
Clivinidess.: : 2.2
Additions à la monographie des Trechus
Broscosoma, Carabidum genus novum. . . .
Note sur les Notiophilus. . . .
Les" Bros +0 RAA A GORE
KO Y
un
Y
+
SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE DE BELGIQUE.
Assemblée mensuelle du 2 mai 1896.
PRESIDENCE DE M. GIRON.
La séance est ouverte à 8 heures.
Les procès-verbaux des Assemblées mensuelles du 7 mars et du
4 avril sont approuvés après rectification demandée par M. Hippert
et concernant Dianthoecia cucubali qui a été capturé à Virton
St-Mard au mois d'août.
Correspondance. La Société royale belge de Géographie adresse
un chaleureux appel à la Société entomologique pour qu’elle
veuille bien, par son appui moral et matériel, l’aider à réunir les
fonds nécessaires à l'exploration scientifique des régions antarcti-
ques projetée par un de nos compatriotes, le lieutenant de marine
A. de Gerlache.
L'Assemblée se déclare absolument favorable à l’expédition qui
pourra, si elle est bien organisée et bien conduite, apporter des
résultats scientifiques inappréciables. En ce qui concerne le point
de vue restreint de l’Entomologie, des recherches sur la faune
des Crustacés des mers avoisinant le pôle Sud seraient fort à
souhaiter. La Société n’est pas dans une situation financière qui
lui permette d'apporter sa souscription à l’œuvre, mais elle
compte que ses membres tiendront individuellement à montrer,
par leur appui matériel, tout l'intérêt qu’ils portent à la réalisa-
tion de l’entreprise.
Travaux pour les Annales. L'Assemblée vote l’impression des
mémoires annexés à Ce numéro.
ANNALES DE LA SOC. ENTOM, DE BELGIQUE, T. XL. 12
166
À propos de la remarquable communication de M. Forel qui
est lue par M. Lameere et qui inaugure un nouveau chapitre de
l'Éthologie des Fourmis, M. Weyers déclare qu’il a aussi eu
l'occasion d'observer à Sumatra des nids de Fourmis installés dans
des tiges desséchées.
Communications. M. Hippert signale les captures suivantes qu’il
vient de faire en avril : à Vivier d'Oye, Abraxas adustata; dans
le bois de Limmelette, Zupilhecia exiquata (également dans la
Forêt de Soignes), Cidaria lilerata, Brephos notum; dans le bois
de Verrewinkel, Züaeniocampa munda; à Mons et à Tervueren,
Selenia telralunaria; à Ixelles, Taeniocampa miniosa; à Ter-
vueren, Poarmia crepuscularia, variété dépourvue de bandes
transversales sur les ailes.
M. Hippert déclare qu'ayant chassé dans le bois de Limmelette
près d’Ottignies, un garde l’a prévenu qu’il ne pouvait y pénétrer
qu'avec la permission du propriétaire, et que cette permission lui
a été refusée par le dit propriétaire, M. Lefebvre!
— M. Jacobs signale qu’à la suite de l'incendie de la maison
hanséatique à Anvers, une multiplication extraordinaire de
T'yroglyphus farinae s’est produite dans les blés avariés et que
cet Acarien a envahi une bonne partie de la ville.
— M. Lameere présente de la part des éditeurs, J.B. Baillière
et fils, à Paris, pour la bibliothèque de la Société, un exemplaire
du premier volume de la Waune de France, par A. Acloque,
comprenant les Co/éoptères. Presque toutes les espèces françaises
s’y trouvent analysées en tableaux dichotomiques et l’ouvrage est
illustré de plus de mille figures très bien faites. Bien que le
signalement des espèces soit trop concis et que la classification et
la nomenclature adoptées ne soient pas très modernes, ce volume,
dont le prix n'est que de 8 fr., sera très utile à tous nos coléop-
térologues.
Excursions. Le 24 mai (Pentecôte) au camp de Casteau. Réunion
devant la gare de Mons à 8 h. 45 m. du matin.
Le 14 juin à Xosières St André. Départ de Bruxelles (Luxem-
bourg) à 8 h. 36 m. du matin.
La séance est levée à 9 1/2 heures.
à "4
| ñ
167
QUELQUES PARTICULARITÉS DE L'HABITAT
DES FOURMIS DE L'AMÉRIQUE TROPICALE,
par Auguste KForel.
Dans mes Fourmis de la Suisse (1874), j'ai fait comprendre le
but et la valeur des dômes maconnés et des pierres plates qui
recouvrent la plupart des fourmilières de l'Europe temperée et
septentrionale. Ces objets servent, en sèchant rapidement, à
réchauffer le nid des fourmis, à l’aide des rayons du soleil, et à
procurer ainsi la chaleur nécessaire au développement des larves
et des nymphes. Nous voyons donc presque toutes nos fourmis
d'Europe, au printemps surtout, entassées le jour avec leurs
larves, etc., sous leurs pierres ou sous leurs dômes de terre qui
s'élèvent autant que possible parmi les herbes environnantes,
tandis qu’elles vont au fond du nid miné, pendant la nuit du prin-
temps, chercher la chaleur et pendant l’été, au soleil de midi,
chercher la fraîcheur et l’humidité. Je renvoie au travail cité
pour tous les détails relatifs à ces faits.
En allant faire(') un séjour de deux mois aux Antilles et en
Colombie, au pied de la Sierra Nevada, entre S Martha et
Dibulla, avec une ascension de 1000 mètres à St-Antonio, à
partir de Dibulla, j'avais trop peu réfléchi au fait que la raison
d'être des fourmilières à dômes et sous les pierres devait être en
même temps la cause de leur existence. Aussi je cherchai en vain
des dômes qui n’existent pas dans ces pays, et je soulevai fort inuti-
lement de bien nombreuses pierres. Seule la So/enopsis geminata,
espèce cosmopolite, fait quelque chose qui ressemble un peu à un
dôme. Sous les pierres on trouve bien parfois des fourmilières,
mais guère plus qu’en creusant au hasard dans la terre.
Déjà dans les pays méditerranéens les dômes font presque
défaut. A leur place on trouve les cratères dont j’ai parlé dans le
livre cite et ailleurs. Ces cratères sont simplement formés par la
terre que les fourmis sortent en minant et qu'elles rejettent tout
autour de leur trou de sortie. Mais dans les pays méditerranéens
eten Algérie, on trouve d'autant plus de nids sous les pierres, et
je ne me rendais pas assez compte de l'habitat fondamental des
fourmis des tropiques.
(") Cet hiver de 1896,
168
Il est connu cependant que dans la forêt tropicale on trouve de
singuliers nids en carton, même des nids filés par les fourmis
(ainsi les nids des Polyrhachis), et que d’autres espèces se
trouvent soit dans le bois pourri, comme parfois chez nous, soit
dans le creux des arbres, des bambous, de certaines épines, ou
vivant en symbiose avec certaines plantes, dont elles habitent
l'intérieur. Pendant mon séjour en Colombie j’eus l’occasion de
confirmer ces faits. Je découvris plusieurs espèces d’Azfeca car-
tonnières, diverses espèces de fourmis dans des troncs pourris et
creux, de nombreux nids à cratères dans la terre, d’autres
simplement minés, sans parler des immenses entassements de
cratères des grandes Aa et de leurs grandes chambres à jardins
de champignons, dont je parlerai à une autre occasion. Mais je
demeurai decu de prendre dans la forêt, au filet, de nombreuses
espèces de fourmis: Pseudomyrma, Camponotus, Leptothoraz,
Monomorium, Pheidole, Cremastogaster, Ponérides même, dont
je ne pouvais trouver le nid. Çà et là, le hasard me favorisant,
je trouvais un nid dans une tige creuse, un autre dans un poteau,
dans un nid de termite ou sous une écorce, mais où chercher, au
milieu du dédale de la forêt?
Je savais que divers auteurs avaient signalé des nids de fourmis
dans des cavités végétales, mais comment chercher, comment
trouver? Je décorticai des arbres, je dilacérai de vieux troncs,
tout cela sans trop de résultat.
Un jour, près de la fin de mon voyage, j'avais exploré avec fort
peu de succès la savane de St-Antonio, n’y trouvant guère que
des nids d’Atta laevigata, mais y prenant au filet deux Psewdo-
myrma dont je ne pouvais trouver le nid, lorsque je m’avisai de
chercher le nid de ces deux fourmis en cassant les tiges sèches
des graminées de la savane. À la première tige que je casse,
je vois sortir une Pseudomyrma et je trouve toute la longueur
de la tige remplie de ces fourmis avec leurs larves, leurs nym-
phes, etc. — La seconde tige que je cassai était vide, mais la
3me renfermait déjà un nid de Pseudomyrma de l’autre espèce,
empilées sur toute la longueur de sa cavité, et sortant par un
petit trou, vers l'extrémité. En quelques minutes je trouvai ainsi
plusieurs nids dans les tiges sèches de quelques touffes de
graminées. Ce fut pour moi un trait de lumiere.
L’après-midi du même jour, au lieu de retourner dans la
savane, j'allai dans la broussaille qui avoisinait la rivière, et je
me mis à casser toutes les tiges sèches que je trouvai, surtout
celles qui étaient encore attenantes aux arbustes, et je fus surpris
au plus haut degré de l'abondance et de la variété de ce que je
récoltai de cette facon: Zeplothorax, Camponotus divers, Pseudo-
169
myrma, Cryptocerus, Cremastogaster, Monomorium, Pheidole,
Pachycondyla même, tout cela vivant en fourmilières établies
simplement dans des tiges creuses de 2 millimètres à 2 ou 3 centi-
mètres de diamètre! Je ne cassais pas 3 tiges seches et creuses,
sans en trouver une habitée par des fourmis. Elles y étaient avec
larves, nymphes et sexes ailés, serrées et empilées comme des
harengs. Plusieurs fois je trouvai deux fourmilières d’especes
différentes habitant la même tige et séparées seulement par un
internodium. Je trouvai ainsi les nids de tous les habitants des
feuilles environnantes en moins de deux heures.
Cette découverte fut pour moi toute une révélation @e la vie
des fourmis dans la forêt. Malheureusement le lendemain matin,
à mon départ de St-Antonio, je fis une chute assez grave. Blessé,
et près de mon départ, je ne pus poursuivre la chose en
Colombie. Cependant étant un peu remis à Dibulla, le jour où je
m'embarquai, je cueillis quelques tiges sèches dans la broussaille
et j'y trouvai immédiatement plusieurs nids de fourmis. À mon
retour je fis escale à la Jamaïque, à la Barbade, à S'-Lucie,
à Fort de France et à Pointe à Pitre (Martinique et Guadeloupe).
Dans ces diverses Antilles je confirmai partout mon observa-
tion et je trouvai de nombreuses fourmilières dans les tiges
sèches. Mais la faune des Antilles est infiniment plus pauvre
que celle de l’Amérique continentale; le combat pour la vie
y est bien plus faible, et l'on y trouve par suite de cela
beaucoup plus de tiges sèches inoccupées. De plus, celles
qui sont occupées, le sont par un nombre d'espèces fort
limité. J’y ai trouvé surtout les Camponotus sexquitatus (rufceps)
et auricomus, le Monomorium floricola, des Cremastogaster et
une Pseudomyrma.
Jusqu'à preuve du contraire, je reste persuadé que l’habitat
des fourmis dans les tiges sèches creusées au milieu (soit que
la cavité soit préexistante, soit que les fourmis enlèvent la
moelle centrale) est un fait fondamental et tout-à-fait général
dans les forêts, les broussailles et les savanes tropicales.
Elles y trouvent une habitation simple, sûre, facile à défendre
et rapprochée des plantes sur lesquelles elles trouvent leurs
moyens d'existence. Les climat des tropiques est égal, jour et
nuit, été et hiver. Les dômes et les pierres sont inutiles;
les fourmis se sont donc adaptées à un autre habitat. Il est
clair que {outes les fourmis de l'Amérique tropicale ne vivent
pas dans les tiges creuses. Nous avons celles qui minent la
terre, comme tout le groupe des Aftini, la plupart des Pheidole
et beaucoup de Ponerinae. J'ai trouvé aussi une Pseudomyrma
qui mine la terre, Nous avons le groupe des fourmis carton-
170
nières, celles qui habitent les troncs pourris et celles qui ont des
mœurs nomades (Z'citon).
Mais il n’en demeure pas moins indubitable que le groupe des
habitants des tiges creuses est immense et qu’on devra, à l’avenir,
lui faire une part très grande et très spéciale. Ajoutons que
lorsqu'il s’agit d'espèces formant des fourmilières considérables,
comme p. ex. certaines Azteca, les Dolichoderus decollatus et
bispinosus, ce ne sont plus des tiges creuses, mais des arbres
creux qui leur servent de demeure. En ce cas, il est plus difficile
de les découvrir; il faut profiter des abatis d'arbres.
Ce qui est vrai pour l’Amérique tropicale doit être vrai aussi
pour les autres pays tropicaux. En effet, les conditions climaté-
riques sont analogues, et nous avons vu que ce sont elles qui sont
la cause principale de l'habitat. Du moins je crois qu’il doit en
être de même partout où, dans les tropiques, la forêt et les brous-
sailles prédominent. Dans la grande forêt même il est plus difficile
de constater le fait, car il faudrait pouvoir explorer la couronne
des grands arbres. Mais les abatis donnent l’occasion de confirmer
la chose. A la Barbade, un gamin de 10 ans grimpa sur un grand
mangier et me rapporta du sommet une branche sèche remplie
de Camponotus sexquttatus.
Les fourmilières des tiges creuses sont très commodes à
récolter. Il suffit de souffler à l’un des bouts en tenant l’autre à
l’entrée d’un tube d’alcool. On souffle ainsi tout le contenu dans
le tube.
Si nous rapprochons ce fait des observations dites de symbiose
entre certaines espèces de fourmis et certaines espèces de plantes,
nous avons deux enseignements à en tirer. D'abord, comme divers
auteurs l’ont répété à satiété, il faut être très prudent avant
d'admettre une vraie symbiose, c'est à dire un cas d’adaptation
réciproque entre fourmi et planté. La symbiose complèle, je dirais
idéale, serait celle où la plante ne peut vivre sans la fourmi et où
la fourmi ne peut vivre sans la plante. Ce cas extrême ne me paraît
pas exister, car même chez le Cecropia adenopus de St* Catharina,
la jeune plante se développe d’abord sans Azteca Mülleri. D'un
autre côté Wasmann a fait remarquer avec grande sagacité à propos
du mimétisme que ce phénomène ne se produit jamais par sélection
sans qu’il y ait préalablement une analogie fortuite et préexistante
entre le groupe auquel appartient l’animal imitateur et le groupe
des animaux, plantes ou objets imités. Ainsi le groupe des Man-
tides ressemble plus ou moins aux feuilles et tiges des végétaux,
et c’est de lui que sortent les Phyllies, les Bacilles et les Empuses.
Les Syrphides et les Volucelles ressemblent plus ou moins à des
Hyménoptères et les Araignées du groupe des Salticides à des
ns di ré téE
»
171
fourmis ; de là sont sortis deux grands groupes de formes
mimétiques des guêpes, des bourdons, etc. d’un côté, des fourmis
de l’autre.
Eh bien! il me paraît évident que de l’habitat des fourmis à
l'intérieur des tiges, dans les contrées tropicales, est sortie peu à
_ peu l'adaptation de certaines espèces de fourmis à certaines
espèces de plantes. D'abord le fait genéral, puis les adaptations
spéciales. Ceci semble évident d’abord pour les Pseudomyrma,
dont la forme allongée, filiforme, est tout spécialement adaptée
à l'habitat des tiges creuses, bien plus qu’à celui des épines. J’ai
trouvé un fait presque incroyable d'adaptation d’une Pseudomyrma
à un arbre entier, dont elle occupait le centre médullaire
extrêmement étroit (parfois plus mince qu’une aiguille à tricoter)
jusqu'aux extrémités de ses plus petits rameaux verts. Mais nous
trouvons des adaptations analogues évidentes du corps des fourmis
à ce genre d'habitat chez des Azteca, des Decumera, des Colo-
bopsis, etc.
Le temps dont je disposais a été trop court pour me permettre
de démontrer ou de réfuter des cas d'adaptation spéciale ou de
symbiose. J'ai simplement voulu signaler ici un fait général, et,
faute de temps encore, je suis obligé de renvoyer à plus tard la
description détaillée des espèces que j'ai trouvées et des obser-
vations biologiques que j’ai faites. J'ajoute encore que l'habitat
des tiges protège les fourmis à la fois de leurs ennemis, de la des-
siccation par le soleil et des inondations.
Je dirai seulement en terminant que j’ai trouvé des jardins de
champignons chez un Sericomyrmez, un Mycocepurus, quelques
Cyphomyrmez, deux Trachymyrmez et chez les grandes Atfa
sexdens et cephalotes. Chez l’Atta laevigata, le nid est si
profond et si souterrain que je n'ai pu atteindre le jardin de
champignons. J’ai aussi trouvé le jardin de champignons de
l’'Acromyrmez oclospinosa que m'avait dejà envoyé M. Urich. Il est
en une seule masse, comme ceux des autres Acromyrmez, tandis
que celui des grandes Af//a est multiloculaire, c’est à dire réparti
dans un nombre très considérable de cavités diverses.
172
CLEF ANALYTIQUE
DES GENRES DE LA FAMILLE DES FORMICIDES,
POUR LA DÉTERMINATION DES NEUTRES,
par C. Emery.
Depuis le volume des Formicides du voyage de la Novara par
Mayr, publié en 1865, il n’a paru aucun travail d'ensemble pouvant
servir à la détermination des genres de cette famille, dont le nombre
s’est considérablement accru; en outre, les définitions données
autrefois par Mayr ne sont plus exactes pour nombre de genres
dont la découverte de nouvelles espèces a conduit à modifier les
caractères. Certains genres ont été subdivisés, d'autres fusionnés;
et tout cela se trouve éparpillé dans une foule de publications déta-
chées, ce qui rend presque impossible à qui n’est pas un spécialiste
consommé de s'orienter dans ce dédale.
J'avais ébauché, pour mon usage personnel, les tableaux analy-
tiques pour les neutres des sous-familles des Myrmicines et des
Ponérines ; je crois rendre un service aux entomologistes en les
publiant ici, après les avoir revus et complétés, j’y ai ajouté ceux
des autres sous-familles, ainsi qu’un aperçu des caractères des
sous-familles, également sous forme analytique.
J'espère que mes tableaux faciliteront le travail de détermination
et permettront à ceux qui commencent l’étude des Fourmis
exotiques de trouver plus aisément leur chemin. Je ne me dissi-
mule pas qu'il est facile de se trouver dans le doute à cer-
taines bifurcations de la voie: comment savoir, en effet, si
l'ouvrière est dimorphe, lorsqwon ne possède que l’une des formes
de l’espèce ? Je n’ai fait usage de pareils caractères que lorsque je
n’en avais pas de meilleurs à indiquer et en les appuyant autant que
possible de caractères accessoires. Quelquefois j’ai cité des caractè-
res appartenant aux mâles ou aux femelles; ce sont souvent les
caractères les plus importants, pour distinguer certains genres
dont les neutres n’offrent que des différences faibles ou insigni-
fiantes; toutefois je renonce, pour le moment, à fournir une ana-
lyse des formes sexuées, encore trop mal connues. Dans la numéra-
tion des segments de l’abdomen, je compte celui ou ceux qui con-
stituent le pédicule, en sorte que le segment qui suit le pédicule, et
que d’autres auteurs appellent le 1° de l’abdomen, est pour moi le
3e, chez les Myrmicines, le 2e, chez les Camponotines etc. ; le
dernier segment apparent est ainsi toujours le 6°, chez les femelles
173
et neutres, le 7°, chez les males. J’appelle « lame subgénitale »,
chez le G\, ce que l’on désigne ordinairement sous le nom impropre
d'hypopygium et qui est la lame ventrale du 8° segment. Pour ce
qui regarde l'anatomie du gésier et de l'appareil à venin, je ren-
voie aux travaux de Forel, Dewitz et moi sur ces organes (").
Ayant adopté, pour la détermination des genres, la forme dicho-
tomique, il en résulte que leur ordre n’exprime pas les affinités
naturelles; maïs cela n'a pas d’inconvénient, dans un ouvrage dont
le but est essentiellement pratique. J’ai marqué d’un astérisque les
noms des genres qui sont représentés dans la faune palaearctique.
CARACTÈRES DES SOUS-FAMILLES.
I. Ouverture du cloaque en forme de fente; un aiguillon déve-
loppé ou rudimentaire.
$ Aiguillon développé, quoique parfois fort petit, mais capable
de saillir hors de l’abdomen. Les deux premiers segments de
l’abdomen ordinairement modifiés, soit qu’ils forment ensem-
ble un pédicule de 2 articles, soit que le ler seul forme le
pédicule, le 2e étant simplement resserré en arrière, s’arti-
culant sur une surface sphéroïdale du 3° segment, qui est
ordinairement striée en travers (organe de stridulation);
rarement le 2° segment n’est pas sensiblement modifie.
+ Nymphes revêtues de cocon; pédicule d’un seul seg-
ment, plus rarement de deux, mais, dans ce cas, les
arêtes frontales sont très rapprochées entre elles et ne
recouvrent pas l'insertion des antennes (Dorylines) ou
bien les mandibules sont linéaires et dentelées (J/yr-
mecia).
a. Arêtes frontales tres approchées entre elles, pres-
que verticales, ne recouvrant nullement l'insertion
des antennes (excepté Acanthostichus); pédicule
abdominal de un ou deux segments. — Chez le &,
les organes génitaux sont entièrement rétractiles
et la lame subgénitale ordinairement (peut-être
toujours) fourchue; pas de cerci.
1"° sous-famille : DORYLINAE.
(:) A. Forez. Études myrmécologiques en 1878. Anatomie du gésier des Four-
mis, in : Bull. Soc. Vaudoise Sc. nat., Vol. 15, p. 339-362, pl. 23, 1878. — Der
Giftapparat und die Analdrüsen der Ameisen, in: Zeit. Wiss. Zool., 30 Bd,,
Suppl., p. 28-68, T. 3-4, 1878.
H. Dewirz. Über Bau und Entwickelung des Stachels der Ameisen; ibid.,
28 Bd, p. 527-556, T. 26, 1677.
C. Euery. Uber der sogenannten Kaumagen einiger Ameisen, ibid., 46 Bd.,
p 373-412, T. 27-29, 1888 (l'on trouvera, sur les planches, des figures de toutes
les formes du gésier des Dolichodérines).
174
b. Arêtes frontales écartées ou rapprochées ; dans ce
dernier cas, elles se dilatent en avant en une lame
oblique ou horizontale, recouvrant en partie l’in-
sertion des antennes ; pédicule abdominal d’un seul
segment (excepte Myrmecia). — Organes copula-
teurs du 3 jamais complètement rétractiles; lame
subgénitale jamais fourchue; toujours des cerci.
2e sous-famille : PONERINAE.
++ Nymphes nues; pédicule de deux segments; rarement
le 2e est attaché au segment suivant par toute sa lar-
geur. Arêtes frontales ordinairement écartées l'une de
l’autre. — Chez le «, les organes copulateurs sont
presque toujours saillants (ils ne sont entièrement rétrac-
tiles que dans quelques genres du groupe des Solenop-
sidi); presque toujours des cerci (excepté Anergates).
3° sous-famille : MYRMICINAE.
$$ Aiguillon rudimentaire ; pédicule abdominal d’un seul seg-
ment; pas d’étranglement entre le 2° et le 3° segment de
l'abdomen; souvent les glandes à venin sont rudimentaires
et il existe des glandes anales sécrétant un produit aroma-
tique d’odeur caractéristique (odeur de Z'apinoma). Nymphes
sans cocon. 4° sous-famille : DOLICHODERINAE.
IT. Ouverture du cloaque ronde, terminale, entourée d’une frange
de poils. Aiguillon transformé en appareil de soutien pour
l'orifice de la vessie à venin qui a une structure particulière
(appelée par Forel « vessie à coussinet »). Pédicule de l’ab-
domen d’un seul segment; pas d’étranglement entre le 2° et
le 3° segment. Nymphes rarement nues, le plus souvent
revêtues de cocon. Organes génitaux du G' non rétractiles.
5° sous-famille : CAMPONOTINAE.
l'e Sous-FAMILLE : DORYLINAE.
1. Suture promésonotale presque toujours distincte ; suture
mésométanotale obsolète sur le dos ; pygidium impres-
sionné et tridenté; neutres fortement dimorphes (Asie
et Afrique) . . - , SDorylius Fe
Suture promésonotale obsolète : lorsque la suture
mésométanotale est indistincte il n’y a pas de poly-
morphisme remarquable ME ER
2. Suture mésométanotale bien marquée è
Suture mésométanotale obsolète ou à peine distiiote
3. Antennes de 10 articles; neutres non dimorphes (Asie,
Afrique et Australie) . . . ,. . *Aenictus Shuck.
Qt © D
175
Antennes de 12articles; neutres plus ou moins dimorphes
(espèces d'Amérique) UE LR MT 4
4. Pédicule abdominal de 2 Segments . . + . Eciton Latr.
Pédicule d’un seul segment . . . Cheliomyrmex Mayr.
5. Extrémité de l'abdomen dirigée en arrière . . 6
3° segment de l’abdomen recourbe en dessous, en ER
que l'extrémité de l’abdomen se dirige en avant . . 13
6. Arêtes frontales formant un lobe latéral qui recouvre en
partie l’articulation des’antennes; antennes de 12 arti-
cles; pygidium bordé de spinules (Amérique).
Acanthostichus Mayr.
Arêtes frontales subverticales, sans lobe latéral (pas
d'espèces américaines, sauf Sphinc{omyrmex). . . 7
7. Pédicule de2 segments; antennes de 10 articles Ooceraea Rog.
Pédicule d’un seul segment ; le 2° segment abdominal
fortement resserre en arrière. . . og A. 8
8. Abdomen resserré entre chaque en “pygidion
impressionné ou bifurqué . . Sphinctomyrmex Mayr.
Abdomen non resserré, si ce n'est entre le 2° et le
3° segment . . . » 9
9. Une légère impression à l'endroit de la 7 mésomé-
tanotale; antennes de 11 articles . . Simopone For.
Dos du corselet sans impression. . . HMBEAN 10
10. Les 2-3 derniers articles des antennes Das grands et
formant massue; antennes de 12 articles . . . . 11
Le dernier article des antennes seul renflé . . . . 12
11. Yeux grands, en avant du milieu des côtes de la tête.
Lioponera Mayr.
Yeux petits, au milieu ou derrière le milieu des côtés
de latôte 200 tuJnr, . . . . Cerapachys F. Sm.
12. Des yeux ; antennes de 11- 12 articles. *Parasyscia Emery.
Pas d’yeux ; antennes de 9 articles. . . . Syscia Rog.
13. Antennes de 9 articles; épistome entièrement soudé avec
les arêtes frontales. . . . . . Discothyrea Rog.
Antennes de 12 articles . . . . SNL: ‘14
14. Épistome faisant saillie au milieu, en j'avant: pédicule
nodiforme. . . . . . Sysphincta Rog.
Épistome non ils te pédiculé squamiforme.
‘Proceratium Rog.
Le genre Wyopias Rog., qui m'est inconnu en nature, paraît,
d'après la description, se rapporter à la sous-famille des Dory-
linae,
176
1:
10.
2e Sous-FAMILLE : PONERINAE.
Pédicule de l’abdomen composé de deux segments :
mandibules étroites, généralement armées de dents
disposées par paires si des Myrmecii; espèces
d'Australie) . +. . sM't.10 Myrmecia F.
Pédicule de l'abdomen d’un Sul segment : ordinaire-
ment un étranglement entre le 2e et le 3° OS de
l'abdomen . . . rue
. Pédicule articulé au segment ne) sur touts sa
largeur . . . te
Pédicule en forme d le ou Fe ne fontemelt
resserré à son articulation avec le segment suivant. . 8
. Tibias postérieurs sans éperon . Onychomyrmex Emery.
Tibias postérieurs munis d'éperons doubles (tribu des
Amblyoponii) :: 445%): lise ere TOR
.Antennes/de Llarticles 1.45. out. Ne Mayr.
Antennes de 12 articles . . . NUQUE RTE
. Funicule épaissi en massue, vers Pare
Myopopone Rog.
Funicule filiforme. . . tie til RAA
. Mandibules élargies à lectrémité . . . Mystrium Rog.
Mandibules pointues ou non élargies à l'extrémité . . ,. 7
. Tête densément ponctuée et mate; mandibules avec
2 rangées de dents . . . . . ‘Stigmatomma Rog.
Tête luisante ; mandibules autrement conformées.
Amblyopone F. Sm.
. Mandibules articulées vers les angles antéro-latéraux
dada tétamiiratapérehen etat a Ne
Mandibules linéaires, parallèles, articulées près du
milieu du bord antérieur de la tête, armées de
2 grandes dents à leur extrémité qui est parfois
dilatési ré: aus . 36
. Pédicule de donner nratns PIE en nn et
muni en arrière d’un renflement dorsal nodiforme:
pas d’étranglement entre le 2° et le 3° segment de
l'abdomen . . + + *+ . Aneuretus Emery.
Pédicule pas ou très éco pétioléh ie .0 ent
Arêtes frontales plus écartées l’une de l’autre qu’elles ne
sont distantes des bords latéraux de la tête; mandi-
bules armées de très longues dents spiniformes.
Thaumatomyrmex Mayr.
Arêtes frontales plus rapprochées l’une de l’autre que du
bord latéral de la tête; mandibules autrement confor-
MÈBS FAR NE D à de € ONE
177
11. Tibias moyens courts, avec 2 éperons simples; tibias
postérieurs avec un éperon pectiné et un éperon
simple; suture mesométanotale nulle sur le dos.
Centromyrmex Mayr.
Tibias moyens et postérieurs pareils quant aux éperons
12. Mandibules longues et étroites, fortement convergentes
dès la base (lorsqu’elles sont fermées) puis parallèles,
F2
armées en dessous d'une forte dent. Herpegnathos Jerd.
Mandibules autrement conformées. . . ‘ ne
13. Ongles pectinés s1È4
Ongles simples, dentés ou ER à : 15
14. Mandibules linéaires, pointues, à bord Dee armé
d’une série de dents inégales. . Prionogenys Emery.
Mandibules larges, à bord masticateur denté, ou bien
linéaires, mais sans dents à leur bord postérieur.
Leptogenys Rog.(')
15. Corps étroit, cylindrique, luisant et longitudinalement
SONDE Ve eut Me Oylindromyrmez,Mayr.
Autre conformation PNR SE 16
16. Épistome dentele, Le avec une proéminence ou
dent de chaque côté. . . ... PReNFRERERR Mayr.
Épistome autrement conformé . HUE
17. La fossette antennaire se prolonge en un ‘pillon peu
profond mais nettement limité qui se replie autour de
l'œil et peut loger le scape et une partie du funicule.
Paraponera F. Sm.
Pas de sillon antennaire replis autour de l’œil . . . . 18
18. Épistome limité en arrière par une suture nette. WE.
Épistome plat, limité par une suture plus ou moins
effacée; tégument mat, et couvert d'une pubescence
pruineuse grise. . . . . . . Platythyrea Mayr.
19. Arêtes frontales divergeant en arrière ou faiblement
convergentes, non ou faiblement dilatées en forme
de lobe en avant; mais, dans ce dernier cas, elles sont
notablement écartées l’une de l’autre en arrière 20
Arêtes frontales convergeant en arrière et ordinaire-
ment tres rapprochees l’une de l’autre à leur extre-
mite postérieure, dilatées en lobe horizontal en avant. 23
20. 3%° segment de l’abdomen recourbé en dessous, de sorte
que le bout de l'abdomen est tourne en avant,
Alfaria n. gen.(*)
Abdomen autrement conforme 21
(:) Le genre Zohopelta Mayr est aujourd’hui réuni au genre ZLeplogenys.
(*) Genre fondé sur une espèce inédite de Costa Rica : À/l/aria simulans n. Sp.
178
21.
22:
23.
24.
25.
26.
2h
28.
Pédicule de l’abdomen distinctement pétiolé; yeux
petits; ongles simples . . . Typhlomyrmex Mayr.
Pédicule pas distinctement pétiolé; yeux grands . . 22
Arêtes frontales prolongées, limitant un sillon antennaire
qui est souvent aussi long que le scape; métanotum
bidenté ou biépineux; pédicule ordinairement avec
une dent ou une don en dessus ; hanches postérieures
sans épine . . . . Acanthoponera Mayr.
Arêtes frontales non prolongées métanotum ordinaire-
ment sans épines ni dents; dans le cas contraire, les
hanches postérieures munies d'une épine.
Ectatomma F. Sm.
Pédicule armé en arriere de deux épines ou dents.
Diacamma Mayr.
Pédicule inerme . . RCIP ERET
Yeux grands, nn Den de. te nc Gune de
la tête qui est très allongée . . Ophthalmopone For.
Yeux plus petits, placés au milieu ou avant le milieu
des côtes de la tête. . . . pds)
Bord antérieur de a bidenté ; 2e article du
funicule au moins 2 fois aussi long que le 1%. . . 26
Épistome d’autre conformation. . . ce D 27
Métanotum bidenté ; pédicule acuminé au sommet.
Streblognathus Mayr.
Métanotum sans dents; pédicule non acuminé.
Dinoponera Rog.
Épistome avec un lobe médian élevé, nettement bordé
de chaque côte, ltronqué devant . 1 "MOMOMEOON 5
Épistome autrement conformé . . . . . . . . 29
Yeux au milieu des côtés de la tête; mandibules à bord
apical multidenté; ongles dentés. Paltothyreus Mayr.
Yeux rapprochés des angles antérieurs de la tête; man-
dibules étroites à peu de dents; ongles simples.
Trapeziopelta Mayr.
; Épistome prolongé en pointe en avant Belonopelta Mayr.
Épistome i inerme . . he gb nn 0
. Épisternite du mésothorax séparé de F en par une
suture marquée . . . . . Ectomomyrmex Mayr.
Épisternite du mésothorax non séparé de l’épimérite . 31
. Mandibules étroites . . . ET TIRE
Mandibules à bord apical large et dentelle, PVR ET EE TE
. Mandibules armées d’une forte dent vers leur tiers basal.
Plectroctena F. Sm.
Mandibules dentelées à la base de leur bord interne,
D 7
4
179
sans dents vers l’extrémité. Psalidomyrmex Er. André.
33. Ongles dentés; joues carénées . . . Megaponera Mayr.
Ongles sans dents. . . sad CRU Ca
34. Antennes à massue de 4 Ales k losyptopons Emery.
Antennes sans massue distincte. . . 10997199
39. Palpes maxillaires de 4 articles . Pachycondyt F. Sm.
Palpes maxillaires de 1 à 2 articles. ‘VEN "Bonera Latr.
Fossettes antennaires confluentes en arrière.
Odontomachus Latr.
Fossettes antennaires non confluentes . . ,. . . . 37
37. Fossettes antennaires limitées latéralement par une
arête en arrière des yeux; tête non échancrée derrière;
espèce de grande taille . . Champsomyrmex Emery.
Fossettes antennaires sans arête latérale en arrière des
yeux; tête distinctement échancrée ou fortement
impressionnee à son bord postérieur; espèces petites
ou moyennes . . . - !. +, :, fAnochetus Mayr.
Le genre Yesoxena F. Sm. parait se FN DorRe à la sous-famille
des Ponerinae, mais il est insuffisamment caractérisé.
96
3° Sous-FAMILLE : MYRMICINAE.
1. Épistome ne se prolongeant pas en arrière entre les
arêtes frontales (') : celles-ci très rapprochées l’une de
l’autre; antennes de 12 articles (tribu des Pseudo-
myrmii) . FRS ; HW
Épistome presque toujours prolongé Des je arêlés
frontales qui sont plus ou moins écartées ; dans le cas
contraresantennss de Lharticles, :" 0 TR 20 3
2. Épistome descendant brusquement en avant, où comme
infléchi ou subtronque, ordinairement muni de dents
au niveau de cette inflexion; rarement en pente
uniforme et fortement échancré au bord antérieur
(espèces d'Afrique, Asie et Océanie) . . . Sima Rog.
Épistome ni infléchi ni dente, non ou faiblement échan-
cré (espèces d'Amérique) . . . Pseudomyrma Guér.
3. Antennes de 7 articles, sans massue distincte (de 13
chezle G\) ; les arêtes frontales sont, comme d'habitude,
éloignées des bords latéraux de la tête; corselet épi-
neux (tribu des Myrmicarii) . . Myrmicaria Saund.
Antennes autrement conformées (lorsqu'elles sont de
7 articles, le dernier est renflé ou fait partie d’une
(') Chez quelques Pseudomyrma, l’épistome semble se prolonger étroitement
entre les arêtes frontales, mais ce prolongement est l’équivalent de l'aire
frontale ; il est souvent distinct de l’épistome.
180
10
11
massue différenciée, ou bien le scape peut rentrer dans
une profonde scrobe, ou le corselet n’a pas d’épines). . 4
. Fossette antennaire ou scrobe placée aux côtés de la
tête; l’arête qui forme son bord dorsal (et qui ne
correspond pas à l’arête frontale des autres Fourmis)
passe en dehors de l'œil; angles postérieurs de la
tête pointus ou prolongés ou dentelés; antennes de
11 articles dans tous les sexes (tribu des Cataulacii).
Cataulacus F. Sm.
Autre conformation . . . DRE AS
. Les fossettes antennaires se Éerminent en arrière aux
côtés de la tête, passent au dessus de l’œil et sont
assez profondes pour que tout le scape puisse y être
cache; antennes de 11 articles, sans massue diffe-
renciée; gésier en forme de champignon, de
structure particulière (tribu des FR eue espèces
d'Amérique: .: 1 40. 00
Fossettes antennaires sutrement placées, ou es ie
nes autrement conformées; gésier de forme ordinaire . 7
. Fossettes antennaires ro en avant et diver-
geant fortement en arrière, n’atteignant les côtes de
la tête qu’à leur extrémité. . Procryptocerus Emery.
Fossettes antennaires couvertes sur toute leur longueur
par le bord latéral de la tête. . . . Cryptocerus F.
. Pédicule de l’abdomen articulé à la surface dorsale du
segment suivant (tribu des Crematogastrii).
‘Crematogaster Lund.
Pédicule inséré à l’extrémité antérieure du segment
SDIVARE He Vo
. Tête cordiforme, bone) nee avec ee angles
postérieurs fortement arrondis et dépourvus d'épines;
dernier article des antennes beaucoup plus grand que
le précédent [tribu des Dacetii) °° MERE
Tête autrement conformée . . es LS
. Fossettes antennaires courtes; nes 3 11 ATLICIES 20 AU
Fossettes antennaires aussi longues que le scape QE
Dernier article des antennes seul plus grand que les
précédents . … . . . Daceton Perty:
Les 2 derniers articles ie Antondes tue grands que les
précédents . . . . . . Acanthognathus Mayr.
.
Fossettes antennaires pas profondes, placées au côté
médial des yeux, antennes de 5 articles, le 3° très
allongé. |. . . . . .!. Orectognathus F.Sm.
Autre Contormation,. d'.72,/1tL SLR
F
12
13.
14.
15.
16.
16.
19.
20.
Re.
23.
R4.
181
Fossettes antennaires placées au côte dorsal ou médial
Dean JU. POUR APTE
Fossettes antennaires placées au x côté latéral Fe Jouxnge
Antennes de 6 articles . . . . ‘Strumigenys F. Sm.
Antennes de 4 articles . . . . . *Epitritus Emery.
Antennes de 7-8 articles. . . . Rhopalothrix Mayr.
Antennes de 12 articles. . . . . Ceratobasis F. Sm.
Antennes de 11 articles, sans massue distincte, ou à
massue d’un seul article (tribu des Attii). . . . . 16
Massue de plusieurs articles, ou bien antennes n'étant
pas de 11 articles. . . . + RO
Arêtes frontales tres ne ins F7 Fe 7
dilatées à l'extrémité antérieure; épistome pas dis-
tinctement prolongé entre elles . . . 17
Arêtes frontales écartées, embrassant l entrohite pusté
rieure de l’épistome. , . 18
Tégument mat et uni, hérissé ds De onde dt fins
Apterostigma Mayr.
Tégument hérisse de tubercules et d’épines, avec des
poils crochus et écailleux . . Myrmicocrypta F. Sm.
Pas de poils dressés sur le corps; fossettes antennaires
ordinairement prolongées jusqu'aux angles postérieurs
(EE te Va ANR . + . . Cyphomyrmex Mayr.
Corps portant des fe dressés 1,21)" ErIÈ te A0S 19
Tégument uni, ne portant que des poils fins et obliques.
Sericomyrmex Mayr.
Teégument rude, portant des poils raides oucrochus. Atta F.
Les fossettes antennaires peu profondes sont bordées
latéralement d'une arête vive; antennes de 1 1 articles,
à massue de 3, dont le dernier est fortement prédo-
OMR URI". NI es UN SSUBIAUIER 16 a]
Autre conformation . . . is PURE
; Épistome voûte Hnsventéhndnt nr ateh di le
sens longitudinal. . . . . .Ochetomyrmex Mayr.
Épistome voûté aussi bien dans le sens longitudinal que
dans le sens transversal . . . . Wasmannia For.
Massue des antennes de 2 articles, le dernier notable-
ment plus grand que l’autre (tribu des Solenopsidii et
genre Phacota) . . . . D. 23
Massue des antennes autrement cotURtiel: ou noie, 28
Antennes de 6 articles . . . . Melissotarsus Emery.
Antennes de plus de 6 articles . . . : NRA
Antennes de 9 articles (de 10 chez la Q et de 13 cher
ANNALES DE LA $0C, ENTOM, DE BELGIQUE, Ts XL, 13
182
29.
AE
28.
29.
30.
31.
393.
34.
le &)(:); pas de dimorphisme des neutres. Carebara Westw.
Antennes de lO ou ll'articles .: "100 CES 20
Antennes de 10 articles "01 10" OMR NT EEE 26
Antennes de 11 articles . . . RU PE lhUe 7,
. Dimorphisme des neutres ordinairement pou marqué,
ou, dans le cas contraire, le tête des © major subcarrée
ou plus large que longue (antennes de 10 à 11 articles
chez la O). . . . . “Solenopsis Westw.
Dimorphisme des néntrés très marqué ; tête des © major
allongée (antennes de 11 articles chez la Q).
Aéromyrma For.
Tibias postérieurs munis d’éperons; neutres fortement
dimorphes . . . . . . . Pheidologeton F. Sm.
Tibias postérieurs sans éperons . . . . *“Phacota Rog.
Fossettes antennaires profondes, capables de contenir
tout le scape et placées le long des côtés de la tête . 29
Fossettes antennaires moins profondes ou autrement
placées . . 30
Antennes de 9 articles (de 10 Phes les = comme chez
Telramorium); mésonotum à bord postérieur tran-
chant et ordinairement armé d’épines. Meranoplus F. Sm.
Antennes de 11 articles, à article terminal très grand.
Calyptomyrmex Emery.
Poils dressés du corps trifides . . Ru For.
Poils non ttriides ft 3 RS OL
Bord postérieur de l' te LE en Dréte tone
qui borde en avant la fossette antennaire . . . . 32
Bord postérieur de l’épistome ne formant pas d’arête . 38
. Mandibules pointues, sans bord apical.
‘Strongylognathus Mayr.
Mandibules à bord apical denté. . . MAP
La partie de l’épistome qui se trouve en Bart ‘ l'in-
sertion des antennes est étroite, mais non réduite à
une simple arête (antennes des G' de 10 articles)
(forment, avec les 4 Fa ED la tribu des
Tetramorii) . . 34
La partie de l’ épistome qui se ne en . de li in-
sertion des antennes est réduite à une arête tran-
chante (antennes du G' de 13 articles) . . . 36
Antennes de 12 ie PSN ‘Tetramorium Mayr.
Antonnes de llsarticles, : =. © LA
(:) M Forez rapporte au genre Oligoæiyrmex Mayr, dont l’ouvrière est inconnue,
une espèce inédite d'Australie à neutres fortement dimorphes. Les antennes sont
de 9 articles, comme chez Carebara Ÿ et chez Oligomyrmez ©.
35.
36.
37.
38.
39.
43.
44.
45.
183
Dos du corselet fortement enfoncé à la suture mésomé-
tanotalei". 0. |. 1 + + + -+ Dacryon For.)
Dos du’corselet peu ou er impressionné à la suture
mesométanotale . . . . . Xiphomyrmex For.
Antennes de 12 articles ; dimorphisme des neutres très
marqué; soldats à tête énorme; sculpture comme
chez Pristomyrmez . . Acanthomyrmex Emery.
Antennes de 11 articles, pas de Ho RES remar-
quablest Lis mr. 37
Épistome à bord Aenele, É ne ie . re
en de gros points ou fossettes, quelquefois plus ou
moins confluents ; 1° segment du pédicule allongé et
pétibls en avant: CU Er 00, Pristomyrmex Mayr.
Épistome non crénelé, à 2 dents plus ou moins marquées ;
sculpture consistant en siilons plus ou moins régu-
liers ; 1° segment du pédicule court, non pétiolé.
"Myrmecina Curt.
Antennes de 7 à 10 articles, le dernier très gros; cor-
selet sans épines ni dents; des yeux. Allomerus Mayr.
Antennes de 10 à 12 articles; lorsqu'elles sont de 10,
les yeux manquent, ou bien le métanotum est biépi-
HORRAEMRERMER ME RE Delhs ee 50e ailatl O0
Pas dyeux EMI IE", QE SE AU
Des yeux, parfois one mais A ae HN rt ? 4]
. Antennes de 12 articles, sans massue distincte; insectes
tres petits . . . SRE 4e CE *Leptanilla Emery.
Antennes de 10 à 11 cles à massue de 3.
Liomyrmex Mayr.
Antennes de 11 articles . . 0e.) à 42
Antennes de 12 articles ie 10 articles chez Pheidole
perpusilla Emery) . . 02
. Corselet et pédicule sans aucun Veste de Fe ou u dép
nes; pronotum jamais anguleux . . . 43
Métanotum presque toujours muni de dents ou u d’ Énine
lorsqu'elles font défaut, le pronotum a des épaules
anguleuses . . PONS 1 45
Épistome bidenté en ns RENTE Mers. 44
Épistome inerme . . RUE . Vollenhovia Mayr.
1: segment du nédicule distinetement Ole
*Monomorium Mayr.
1% segment du pédicule non-pétiolé . Xenomyrmex For.
Yeux obliquement prolongés en avant et en bas.
*Oxyopomyrmex Er. André.
(*) Ce genre m'est inconnu en nature : je le place ici d’après la description,
184
Yeux arrondis ou ovales . . . HN EU (6
46. Dos du corselet profondément pee à + suture
mesométanotale. . . . AR UN: LE
Dos du corselet peu ou point neue 1 + FIN
AT: Épaules du pronotum arrondies . . . . Huberia For.
Épaules du pronotum anguleuses UE .! AEPEURMRES
48. Massue de 3 articles, au moins aussi Fri que le reste
du funicule . . . . . . Lophomyrmex Emery.
Massue indistincte; les 3 derniers articles bien plus
courts que le reste du funicule. . Podomyrma F. Sm.
49. Arêtes frontales aussi longues que le scape.
“Tomognathus Mayr.
Arêtes frontales bien plus courtes que le scape. . . . 50
50. Neutres fortement dimorphes ; tégument luisant ; 1° seg-
ment du pédicule pétiolé . . . me For. (1)
Neutres non dimorphes. . . . El
5]. ler segment du pédicule à peine Eee en ay vaut, 2 seg-
ment muni en dessous d’une épine (?); tépument en
grande partie lisse et luisant. . ‘Formicoxenus Mayr.
ler segment du pédicule brièvement peétiole, 2° segment
inerme en dessous; corps en grande partie mat.
‘Leptothorax Mayr.
52. Neutres dimorphes, pas de formes intermédiaires entre
les soldats à grosse tête et les ouvrières. Antennes
à massue de 3 articles, plus longue que le reste du
funicule (de 4 articles chez P4. granulata Pergande);
aiguillon très faible. . . . . . "Pheidole Westw.
Neutres monomorphes ou dimorphes; dans ce cas, les
formes extrêmes sont reliées par des intermédiaires
et la massue est ordinairement indistincte ou plus
courte,que le reste du funicule.: 4,4 MES
93. 1° segment du pédicule muni d’épines en dessus . . . 54
1°" segment du pédicule sans épine . . . . . . . 95
04. ler segment du pedicule avec une épine.
Podomyrma caledonica Er. André.
1°" segment du pédicule avec deux épines.
Atopomyrmex Er. Andre.
55. Les 3 derniers articles des antennes sont bien plus
courts que le reste du funicule et ne forment pas de
Hasstebisnedistincte. 4 2 2 0 SE
() Cette coupe a été établie par M. FOREL comme sous-genre de Ziomyrmez; il
m’a semblé qu’elle méritait d’être élevée au rang de genre.
(*) Chez F corsicus Emery, dont l'ouvrière est inconnue, le 2° segment du pédi-
ule de la © n’a qu'une dent obtuse,
56.
57.
58.
09.
185
Les 3 derniers articles des antennes forment ensemble
une massue environ aussi HIER que le reste du funi-
es UNEUNT. LEP BRU SO vP CNRPEND 08
Dos du corselet PURE a la suture mésométano-
tale; suture promésonotale ordinairement distincte. . 57
Dos du corselet sans aucune trace de suture ou d’im-
pression . . ARR DER BE ALL à Ka CA CIE
Éperons postérieurs ne HET OI EUR perde
Eperons postérieurs simples ou nuls : 41... 11108
Épistome avancé en angle au milieu; métanotum inerme,
avec une impression médiane pouvant recevoir É
nœud du 1° segment du pédicule; tégument en grande
partie luisant (espèces d'Amérique). Megalomyrmex For.
Épistomeautrement conformé ; métanotum ordinairement
armé de dents ou d’épines (tou-
LE “Stenamma Westw.
jours sans épines chez Æolco-
*“Holcomyrmex Mayr. (‘)
. Mmyrmex).
Éperons postérieures simples, pédicule très long; espèces
PAMIQUE FE. 7: du. Ocymyrmex:Ermery.
Éperons postérieurs pectinés ; Ur d'Amérique.
Pogonomyrmex Mayr.
60. Épistome muni de deux arêtes qui font saillie en avant
Gr.
63,
64.
sous forme de dents, rarement sans dents, mais alors
le métanotum est tout à fait inerme ; suture mésomé-
tanotale marquée . . . . . “Monomorium Mayr.
Épistome autrement conformé; rarement bidenté, mais
alors la suture mésométanotale est indistincte. . . 61
Angles inférieurs du pronotum pointus. . Rogeria Emery.
Angles inférieurs du pronotum arrondis . . . . . 62
. Re segment du pédicule en forme de cloche, attaché par
toute sa largeur au segment suivant; dos du corselet
sans suture ni impression . . . Macromischa Rog.
2e segment du pédicule distinctement resserré en arrière. 63
L’abdomen, vu de côté, paraît triangulaire, l’angle
antérieur attaché au pédicule; épines du métanotum
recourbées en avant. . . . . Trigonogaster For.
Auiro-eoDÉGRRANONnGE + "net tot ne 0€
Pas de poils dressés; 1® segment du ne pétiolé,
(*) Tous les caractères du genre Æolcomyrmex se retrouvent isolément chez
l’une ou l’autre des formes du genre Séenamma, tel que je l’ai défini dans mon
travail sur les Fourmis de l'Amérique du Nord (Zool. Jahrb., Syst., v. 8. p.297);
les dents de l'épistome sont indistinctes chez Æ. muticus Emery. Je pense qu’il
faudra, par la suite, réunir Æolcomyrmex à Stenamma comme sous-genre, ou bien
élever au rang de genres une partie au moins des sous-genres de Séenamma (Isch-
homyrmez, Aphaenogaster, Messor, Goniomma).
186
avec un nœud arrondi ; 2° segment ordinairement fort
large, 10000 . . . "Cardiocondyla Emery.
Des poils dressés, entame et microsco-
piquement dentelés . . . . . “Leptothorax Mayr.
Ne sont pas compris dans ce tableau les genres * Anergates For.
et Æpoecus Emery, fourmis parasites qui n’ont pas de neutres,
Trichomyrmez Mayr, Tranopelta Mayr, “Oligomyrmez Mayr,
Cratomyrmez Emery, dont le neutre est inconnu, enfin Pheidola-
canthinus F. Sm., qui n’a pas été suffisamment caractérisé par
l’auteur et m’est inconnu en nature.
4e Sous-FAMILLE : DOLICHODERINAE/().
1. Tégument chitineux raide et cassant, souvent à sculp-
ture forte; corselet et écaille souvent épineux ou
anguleux; gésier sans calice et à cuticule faible, non
garni de soies à l'entrée . . . “Dolichoderus Lund.
Tégument flexible et mince, à sculpture fine; corselet
et pédicule jamais épineux; gésier autrement con-
fOTME. EMPEN EN, 2 Pate PUR ROME NIUE
2. Corps très grêle; pattes et antennes très allongées;
espèces grandes ou moyennes; gésier sans calice,
garni de soies à l'entrée (Australie). Leptomyrmex Mayr.
Corps moins grêle; espèces presque toujours nn
gésier avec calice retroussé . . se
3. Yeux fort grands, occupant 1/5 des côté È la tête.
Turneria For.
Yeux bien moins grands-, NUM AIRES
4. Ouverture du cloaque apicale; pédicule très bas, sans
écaille distincte Ne ANSE ER Mayr.
Ouverture du cloaque infère. . . . oo
5. Ecaille du pédicule tres petite et teen Tao Ve. ou
même tout à fait nulle. . . . S teom0
Écaille plus ou moins inclinée, mais bien Fnonee RER
6. Palpes maxillaires de 2-4 “notes labiaux de 2-3; dans
l’aile antérieure des Q et &, la nervure tansverse
s'unit à la branche externe de la nervure cubitale
(Europe, Inde, Australie) . . ‘Bothriomyrmex Mayr.
Palpes maxillaires de 6 articles, labiaux de 4 . . . . 7
7. Écaille du pédicule petite mais distinete chez le © (bien
développée chez la Q); dans l'aile antérieure, la
nervure transverse rencontre la branche externe de
(‘) Les genres des Dolichoderinæ sont en grande partie établis sur des carac-
tères anatomiques (structure du gésier) et sur la nervulation alaire; cela rend fort
difficile la détermination des ouvrières isolées,
187
la nervure cubitale; pas de cellule cubitale fermée
chez le G', une seule chez la © ; pas de cellule dis-
coïdale; gésier à calice convexe et quadrilobé (une
seule espèce d'Amérique). . . . . Forelius Emery.
Écaille rudimentaire ou nulle; la nervure transverse
rencontre la cubitale au point de bifurcation; une
cellule cubitale fermée ; ordinairement une discoïdale ;
gésier à calice déprimé et non lobé. *Tapinoma Foerst.
8. Métanotum portant une saillie conique plus ou moins
développée; ailes comme chez Worelius (espèces
d'Amérique) . . . + + «+ Dorymyrmex Mayr.
Métanotum en conforme; ailes avec cellule
: discoïdale . . . MORE EURE 6h sonia. * 9
9. Gésier très court, avec un grand calice refléchi; pas
d'ocelles; taille peu variable . . Iridomyrmex Mayr.
Gésier au moins aussi long que large; taille fort variable ;
ordinairement des ocelles chez les grands 55 . . . 10
10. Corselet non impressionné à la suture mésometanotale ;
pas de dimorphisme remarquable des 56 ; ailes avec
deux cellules cubitales fermées . *Liometopum Mayr.
Corselet impressionné à la suture mésométanotale ;
O0 souvent remarquablement dimorphes ; ailes avec
une cellule cubitale fermée; la nervure transverse
rencontre la bifurcation de la cubitale (espèces
d'Amérique) . . . V0. D'AADECR EF Or.
N'est pas compris dans ce Pb. le genre Linepithema Mayr,
dont le ÇX seul est connu.
5° Sous-FAMILLE : CAMPONOTINAE.
1. Mandibules longues, linéaires, dentelées; yeux très
grands. DH} 06 . . «+ Myrmoteras For.
Mandibules autrement time RARE a ins, à 2
2. Antennes de 8 articles . . . HSE. 9
Antennes de 9 à 12 articles, tr de 7. mais alors la
taille est très exiguë . . . PRO |
3. Épistome avancé au dessus des RE E de
dimorphisme des neutres . . . Gesomyrmex Mayr.
Épistome on avancé; neutres dimorphes
Dimorphomyrmex Er. Andre.
4. Antennes de 11 articles au plus; calice du gésier réfléchi,
sans sépales distincts, entouré d’un anneau musculaire. 5
AIO AO PE ARCS MNRNOONS HT QU, Cu + 0
188
5. Les 3 derniers articles des antennes formant une massue
distincte; antennes de 9 à 10 articles.
Myrmelachista Rog.
Antennes sans massue distincte . . AA Dr Mae 6)
6. Palpes maxillaires de 2 articles, État % d.
Acropyga Rog.
Palpes maxillaires de 6 articles, labiaux de 4 . . . . 7
7. Métanotumet écaille plus ou moins bidentés ou biépineux.
| AARRONES Mess.
Métanotum et écaille inermes 8
8. Antennes de 11 articles (espèces de l’ancien monde).
10.
BE
13.
14.
15.
16.
“Plagiolepis Mayr.
Antennes de 9 articles (exceptionnellement de 11); cor-
selet court et trapu (espèces d'Amérique).
Brachymyrmex Mayr.
. Yeux tres grands, occupant presque en entier les côtés
de la tôtes” .hu,10. . . . Gigantiops Rog.
Yeux occupant moins de là more des côtés de la tête . . 10
Prothorax portant de chaque côte une crête anguleuse;
meésonotum proëminent en bosse; gésier comme chez
Plagiolepis. . . . . + . Notoncus Emery.
Corselet autrement Conforme STE D 2 M LU
Antennes insérées à quelque de lrce en arrière de
l'épistome ; gésier à sépales longs et droits . . 4e
Antennes insérées tout près du bord a de l” es
tomet 0. 0
. Palpes rénlbmes de 5 EE Lee “ee et
étroit, taille variable, mais pas de dimorphisme dans
la dan delatête. . . . . Oecophylla F. Sm.
Palpes maxillaires de 6 hrfioles pédicule court, squa-
miforme ou nodiforme, Souvent épineux ou dentée . . 13
Dimorphisme bien marque dans la grandeur, la forme et
souvent aussi la sculpture de la tête; taille ordinaire-
ment très variable . . . . . “*Camponotus Mayr.
Pas de dimorphisme marqué chez les neutres . . . . 14
Yeux places vers les angles postérieurs de la tête.
M — Emery.
Yeux sur les côtés de la tête. . . . suite AT NRC REl
Corselet et pédicule sans épines ni dents . . . . . . 16
Corselet et pédicule ou celui-ci seulement plus ou moins
épineux ou dentés. . . sou 1
Corps trapu, tête arrondie Dern die) (espèces d’ Australie
et de Papouasie). . . . . . Calomyrmex Emery.
Corps élancé; tête rétrécie derrière (espèces d'Amérique).
Dendromyrmex Emery.
17. Corps trapu; corselet sans épines, à angles antérieurs
arrondis ; pédicule prolongé en pointe de chaque côté.
189
Echinopla F. Sm.
Corps moins trapu; corselet ordinairement denté ou
épineux (dans le cas contraire le corps est noir de jais
luisant, et l’écaille du pédicule est quadridentée) . RE
18. Sur le profil, le mésonotum occupe le fond d'une fente
profonde, sur laquelle le métanotum surplombe; yeux
soutenus latéralement par un lobe de la tête formant
œillère. . . . + . . Hemioptica Rog.
Mésonotum non sl riéde Fous ordinairement libres,
rarement avec œillère distincte *Polyrhachis F. Sm.(')
19. Gésier à calice reflechi et entoure d’un anneau muscu-
laire, comme chez Plagiolepis (espèces d'Australie,
Nouv.-Zélande et Chili) . . . Melophorus Lubbock.
Gésier à sépales distincts et peu ou point réfléchis (sauf
Prenolepis, aucun de ces La ne se trouve en
Australie, ni au Chili) 20
20. Fossette clypéale distinctement séparée de la fosselte
antennaire . . . + . . ‘Prenolepis Mayr.
Fossette clypéale confluant avec la fossette antennaire
ou faiblement séparée chez Pseudolasius : 21
21. Articles 2-5 du funicule plus courts ou pas plus longs que
les suivants ; ocelles ordinairement absents . 22
Articles 2-5 du funicule plus longs que les suivants;
ocelles distincts . . . 29
22. Mandibules longues, à bord denté ‘oblique: dimorphiane
assez marqué, tête grande chez les 55 major ; fossette
clypéale un peu séparée de la fossette antennaire
(îles de la Sonde et Moluques) . Pseudolasius Emery.
Mandibules plus courtes, à bord moins oblique; dimor-
phisme peu ou point sensible (région holarctique).
“Lasius F.
23. 4° article des palpes maxillaires presque 2 fois plus long
que lec5po ls, 40; . "Myrmecocystus Wesmael.
4° article des palpes maxillaires un peu plus long que le 5°.
24
24. Mandibules à bord apical large et dentelé. . ’Formica L.
Mandibules étroites et nhniNcs . . +. "Polyergus Latr.
() P. simplez Mayr a été trouvé en Palestine. M. EDWARD SAUNDERS m'ena
envoyé un exemplaire dont la provenance paraît authentique.
190
RÉVISION DES ESPÈCES DU GENRE UZLOCERUS DALMAN
par le Dr. Angelo Senna
Assistant au Musée royal d'Histoire naturelle de Florence.
Les Ulocerus dont il est question dans cette note font partie de
diverses collections, et j'en dois la communication à l'obligeante
libéralité de savants maîtres et cullegues auquels j’atteste iei toute
ma reconnaissance. Le Prof. Aurivillius m’a confié les types de
Dalman et de Bohemann et quelques espèces indéterminées du
Musée royal de Stockholm; le Prof. Sharp les types de la Biologia
Centrali-Americana et les espèces de sa collection privée; par son
aimable entremise j’ai pu aussi examiner les Ulocerus recueillis au
Brésil par M. Fry de Londres; M. Severin m’a envoyé la collection
du Musée royal de Belgique, d’un grand intérêt parce qu'elle
renferme les espèces de Dejean, Lacordaire, De Castelnau et
Roelofs; de M. le Dr. Jordan j'ai eu les spécimens du Musée de
Lord Walter Rothschild à Tring, de M. C. Ritsema ceux du Musée
de Leyde, enfin de M. le Dr. K. Heller ceux du Musée de Dresde.
À l’aide de ce matériel, auquel j’ai joint les quelques spécimens de
ma collection et ceux du Musée de Florence et de Gênes, je vais
étudier de nouveau les espèces déjà publiées, lesquelles, malgré leur
petit nombre, sont encore mal connues, et donner la description de
plusieurs espèces inédites.
Description du genre ULocerus. — Corps allongé, sublinéaire
revêtu d’un épais enduit furfuracé mélangé d’éecailles.
G. Tête plus ou moins allongée, parfois aussi longue que large,
à côtés subparallèles ou plus ou moins recourbés, échancrée en
angle à la base et presque toujours saillante en arrière, rarement
presque tronquée, toujours sillonnée en dessus; yeux ovalaires ou
arrondis, plus ou moins saillants, parfois même enfoncés dans la
tête, toujours entourés d'un cercle noir brillant. Col bulbiforme,
enfoncé dans le prothorax et profondément séparé de la tête. Rostre
plus ou moins long et robuste, sillonné en dessus, sa partie basi-
laire ou métarostre plus longue que la tête, droite, à côtés paral-
lèles, recourbés ou obliques; mésorostre peu élargi en dessus, plus
fortement dilaté et arrondi en dessous des serobes; portion anté-
rieure ou prorostre quadrangulaire, ou subcylindrique, atténuée en
avant, nue seulement à l’apex.
Antennes au maximum aussi longues que la tête et le rostre pris
ensemble, linéaires, assez robustes, rarement filiformes ou en
191
massue, toujours composées de 9 articles et revêtues d’écailles ou
poils squamiformes plus ou moins abondants, parfois régulière-
ment disposés sur tous les articles (l’apical toujours sans écailles,
mais finement pubescent), d’autres fois plus abondants et plus
dressés sur les articles médians, ou enfin sur les mêmes articles
très serrés et abondants formant un bord au côté externe.
Prothorax plus ou moins allonge, rétréci en avant et presque
toujours resserre avant son bord antérieur, ensuite élargi, parfois
à côtés régulièrement recourbes, d'autres fois presque anguleux et
souvent tuberculé vers le milieu et alors il est subparallèle dans le
tiers basilaire ; un peu excavé en dessous, bisinué ou tronqué à la
base, inégal en dessus, sillonné ou trisillonné, souvent hérissé de
fascicules d'’écailles.
Élytres allongées, arrondies et garnies d'un bord écailleux à la
base, subparallèles aux côtés ou faiblement atténuées depuis le tiers
basilaire, en genéral tuberculées à l’angle apical externe, rarement
arrondies, striées-ponctuées en dessus ou plutôt fovéolées; leur
sculpture est néanmoins peu visible par l’épais revêtement furfuracé
et écailleux.
Pattes médiocres, hanches antérieures toujours contiguës, femurs
graduellement en massue, inermes, parfois comprimés à leur base,
rarement pedonculés; tibias comprimés, tarses assez robustes,
rarement grêles, allonges ; le Ler article est un peu plus long que le
suivant, dans une seule espèce il est au moins aussi long que les
deux suivants ensemble; 3e article bilobé, dernier article à crochets
toujours petits.
Prosternum un peu relevé en arrière, pointu entre les hanches,
les sutures prosterna-épisternales sont parfois assez visibles; le
mésosternum est également un peu releve en arrière, son processus
intercoxal est bien développé, les sutures mésosterno-épisternales
sont souvent visibles de même que les épisterna qui parfois sont
revêtus d’écailles de couleur foncée, tandis que le meésosternum
est blanchâtre. Métasternum et base de l'abdomen en genéral con-
vexes, où un peu déprimés, rarement excavés; le dernier segment
est graduellement atténue vers l’apex, imprimé aux côtes ; le bout
est obtusement pointu ou tronqué.
Dalman et Bohemann n’ont pas reconnu les femelles des U//0-
cerus, quoique les spécimens sur lesquels respectivement ils avaient
établi les T/. squalidus Dalm. et U. pannosus Boh. fussent du sexe
en question. Lacordaire même écrit à l’égard : je ne trouve de diffé-
rences sensibles ni dans le rostre, ni dans les antennes. Labram et
Imhof ont néanmoins indiquée et figuré les deux sexes de T/. letrau-
rus. Les femelles en effet diffèrent des mâles par la tête un peu plus
courte, la métarostre de même plus court, la mésorostre moins pro-
192
longé en arrière et plus régulièrement arrondi, le prorostre plus
long, grêle, cylindrique, rarement un peu élargi en avant (!);
l'article apical des antennes, souvent même les autres, sont un
peu plus courts, le dernier segment de l'abdomen est moins allonge et
arrondi postérieurement.
Le comte Dejean a été le premier qui connut une espèce de ce
genre; on la trouve indiquée dans l'édition du 1821 de son Catalo-
que des Coléoptères, sous le nom de Brentus squalidus Dej. Cette
espèce il l’a communiquée à Dalman, qui établit dans Z’phemerides
entomologiae, Holmiae 1824, le genre Ulocerus et y decrivit deux
autres espèces. Un an après, Latreille créa son genre Cladione
(Familles naturelles du Réqne animal, p. 390, 185, et Daction-
naire class. d'Histoire natur., X\V, p. 593) reconnu seulement plus
tard et par d'autres auteurs comme identique au genre de Dalman.
Tous les entomologistes postérieurs ont accepté le genre Ulocerus,
mais ils se sont trouvés en désaccord s’il devait être considéré
comme un Brenthide ou non, et si son union parmi les premiers
entraînait celle d’autres genres plus ou moins divers.
Nous avons vu plus haut que Dejean avait rapporté l’espèce qu’il
connaissait au genre Prentus, mais une fois établi le genre Ulocerus,
il l’a exclu des Brenthides dans les autres éditions de ses catalogues.
Dalman, qui a fait connaître le genre en question, se borne à le
dire : genus habitu Brenthi proximum. Schoenherr ne l'a jamais
considéré comme un Brenthide : d’abord, il établit sur lui seul la
divison des Ulocerides (Curculionidum Dispos. Method. Lipsiae
1826) en l’intercalant comme suit : Divis. 11° Brenthides, 12° Beli-
des, 13° Cylades, 14* Ulocerides, 15° Oxyrrhynchides. Plus tard
dans le 1er volume du Genera Curculionidum 1833, il conserve la
division Ulocerides, à laquelle il ajoute les Zpisus primitivement in-
clus parmi les Brachycerides, mais il rapproche encore plusles Uloce-
rides des Brenthides desquels ils sont séparés par les Cylades.
Néanmoins dans le 5° volume du même ouvrage, nous trouvons les
Ulocerides de nouveau éloignés des Brenthides sur l'interposition
des Cylades, des Oxycorynides et des Antliarhinides.
(*) Dans la plupart des spécimens, le prorostre des femelles est nu, mais je crois,
au contraire, qu’il est d’habitude revêtu, comme du reste je l'ai plusieurs fois
observé, d’un mince enduit écailleux qui tombe par frottement. Depuis plusieurs
années on connaît les habitudes de Zwpsalis minuta Drury : la femelle de cette
espèce, comme Mr W. R. Howarp (Riley's 6th Annual Report on the noxious
insects ete., p. 415, 1874) l’a observé dans l'Amérique du Nord, perce une galerie
cylindrique dans l’écorce des arbres à l’aide de son prorostre filiforme et pousse un
œufà l'extrémité du trou; il est probable que cette habitude est commune à la
plus grande partie des Brenthides, au moins chez toutes les espèces dans lesquelles
le prorostre des femelles est régulièremei t cylindrique, par conséquent même
aux Ülocerus, et dans ce cas le frottement du prorostre contre les parois du
trou amènerait la perte des écailles dont il est revêtu.
géné lmrmelitiie
193.
Latreille est le premier, selon moi, qui a réuni les Uocerus aux
_ Brenthides, quoique il semble n'avoir pas reconnu que son genre
Cladione était synonyme des Ulocerus ; en effet dans l'ouvrage :
Familles natur. du Règne animal, Paris, 1825, les Brenthides
forment laIV°Tribu des Rhynchophora et comprennent les genres:
Arrenode, Eutrachele, Brente, Uroptère, Némocéphale, Stenorhyn-
que, Belorhynque, Cladione et Rhinotie; et dans la partie des
. Insectes de l'ouvrage de Cuvier, Xègne animal, Paris, 1829, le
* même auteur range dans les Brenthes outre les Brentus p. dits,
les Ulocerus et les C'ylas.
L'union des Uocerus aux Brenthides est depuis lors adoptée par
* tous les entomologistes, mais nous voyons encore ce genre précédé
ou suivi d'autres qui plus tard ont été exclus de la famille. M. de
Castelnau dans l’'Æistoirenatlur. des Znsectes Coléoptères, IX, Paris,
| 1840, identifie le genre CZadione Latr. avec Ulocerus Dalm. ; ce
_ dernier est placé entre les genres Cylas et Oxyrhynchus qui font
partie de ses Brenthites.
É. Blanchard dans l'Æistoire des Insectes, Paris, 1845, est
+ linitiateur d’un nouveau groupement; il range les Ulocerus à la
fin de ses Brenthides, mais sans y intercaler les Cylas qui forment
un groupe à part. Imhoff (Versuck ein. Einführung in das Stu-
dium der Coleopt., Basel, 1856) retourne aux vues de ses prédéces-
seurs ; la troisieme section de la famille des Brenthides est formée
par les Ulocerus avec les Cylas. Enfin Jekel (Znsecta Saunder-
siana, ÎT, London, 1860) et Lacordaire (Genera des Coléoptères,
V II, Paris, 1866) sont d’accord pour unir les {/locerus aux Brenthi-
des et pour exclure de ceux-ci les Cylas(').
Lacordaire qui a jete les bases de la classification des Brenthides,
range les Ulocerus dans une tribu à part, Ulocérides, caractérisée
par les antennes composées de 9 articles, rarement de 11 appa-
rents, plus ou moins difformes et herissés de grosses écailles furfu-
racées, cetarrangement est suivi par le prof. Sharp dans la Biologia
Centrali-Americana, mais ce dernier retient les Ulocerus pour
constituer une sous-famille, Ulocerinae, en opposition à la sous-
famille Brenthinae, laquelle renferme tous les autres Brenthides,
és. à dl, si de
(*) Néanmoins l'exclusion du genre Cylas des Brenthides n’a pas été acceptée
par tous les entomologistes que plus tard. Même en 1883, deux savants
américains, MM. J. L. LECONTE et G. HORN, ont publié une nouvelle éaition
de l'ouvrage: Classification of the Coleoptera of N. America, dans laquelle la famille
des Brenthides est divisée en deux sous-familles comme sut : Antennae 1l-jointed,
last joint oval, pointed, not larger = Brenthinae. — Antennae 10-jointed, last
joint very elongate — Cyladinae.
Sans vouloir énumérer les caractères par lesquels je ne trouve pas acceptable
cette union il me semble que la définition ci-dessus des Brenthinae n’est pas
la meilleure, les antennes sont parfois de 9 articles (quelques Diurus, tous les
Ulocerus) et l'article apical est bien souvent allongé,
194
partagés en groupes, et correspond à la tribu Brenthides vrais du
célèbre entomologiste français. Selon moi cette disposition n'a
plus raison d’être conservée : les Ulocerus et les Pholidochlamys
peuvent bien constituer un groupement de la même valeur que les
autres Brenthides et par conséquent être unis plus intimement
à ceux-ci. La famille Brenthidae est donc divisée par moi en plu-
sieurs sous-familles dont la dernière est celle des Ulocerinae;
ces sous-familles correspondent aux groupes de Lacordaire et de
Sharp. Lacordaire avait déjà indiqué un trait d’union entre les
deux tribus Brenthides et Ulocérides par le genre Pholidochlamys
Lac. dans lequel les antennes ont onze articles comme chez les
premiers; il avait aussi noté l'analogie remarquable entre les
Ulocerus et les Diurus, cette analogie est dès ce jour encore plus
étroite par la découverte de quelques espèces de Divrus ayant les
antennes composées de 9 articles (2. antennatus Rits., D. tarsatus
Rits., D. sphacelatus Pasc.) et d’un autre côté par une espèce de
Ulocerus (U. longicornis n.) dans laquelle les antennes sont fili-
formes, à dernier article tres allongé et les pattes à tarses allongés,
grêles, avec le métatarse postérieur au moins aussi long que les
deux articles suivants pris ensemble; elle rapproche en un mot
encore plus les Diurus des Ulocerus. Les caracteres différentiels
entre ces deux genres se bornent principalement à la conformation
du prorostre, la vestiture du corps et la position des hanches anté-
rieures et me semblent de la même valeur que les caractères qui
séparent les autres sous-familles (groupes de Lacordaire et Sharp)
des Brenthides.
Les Ulocerus sont exclusivement néotropiques et répandus
surtout dans la sous-région brésilienne; une espèce, U. bicaudatus
Suffrian, semble particulière à la sous-région antillienne; récem-
ment le Prof. Sharp en a décrit trois de la sous-région mexicaine,
mais elles se rencontrent aussi dans la brésilienne; il est encore
douteux si les insectes pénètrent dans les bornes de la sous-région
chilienne.
La biologie de ces intéressants Brenthides est encore inconnue.
Perty dit qu’ils vivent sous les écorces sèches des arbres et ont des
habitudes identiques à celles des Prenthus (Ulocerus moribus
omnino Brenthi gaudet) ; Mr. Fry de Londres, qui dans son séjour
à Rio de Janeiro a recueilli plusieurs Ulocerus, m'’écrit qu'il a
trouvé presque toujours des individus isolés, et qu’une seule fois il a
observé l’espèce nommée par moi U. recticauda « in considerable
number in a bit of virgin forest on the bark of a standing tree but
which appeared to be dead ».
Les espèces de Ulocerus sont médiocrement nombreuses; depuis
longtemps on a decrit les suivantes : ©. laceratus Dalm., U. im-
195
mundus Dalm., U.squalidus Dalm., U. pannosus Boh., U. tetrau-
vus Labr. et Imh. et VU. bicaudatus Suffr. qui figurent dans le
Catologue de Munich et que je retiens bonnes, excepté le U. pan-
nosus Boh. qui est uni par moi à ©. Zaceratus Dalm. Récem-
ment le prof. Sharp a décrit trois espèces : U. laticornis Sharp,
U. mezxicanus Sharp et U. sordidus Sharp; dans les pages sui-
vantes je donne les descriptions de treize espèces nouvelles qui
portent à vingt et un le nombre d'espèces connues de ce genre.
TABLEAU DES ESPÈCES DU GENRE ULOCERUS DaLMax.
I. Elytrorum angulus apicalis internus (angulus suturalis) simplex,
nunquam prominulus.
A. Antennarum articulus apicalis valde elongatus, articulis
3°-8° simul sumptis aeque longus. 1. U. LONGicoRNIs n.
AA. Antennarum articulus apicalis tribus praecedentibus unitis
aequalis vel duobus praecedentibus longior.
a. Articulus 3% quadruplo longior articulo 2°.
2. U. bicaudatus Suffr.
aa. Articulus 3% circiter duplo longior articulo 2°.
Elytra angulis apicalibus externis retrorsum tubercu-
lato-squamosis. . , . . 3. U. RECTICAUDA n.
Elytra angulis apicalibus externis oblique tuberculato-
squamosis . . . . + + 4. U. SEVERINI n.
AAA. Antennarum articulus apicalis duobus praecedentibus unitis
semper brevior.
b. Antennae teretes (raro subclavatae) articulis medianis
saepe crassiusculis, crispatis, nunquam depresso
dilatatis.
c. Caput sat distincte longius quam latius.
d. Prothorax lateribus medium versus lævis, haud tuber-
culato-squamosus.
e. Prorostrum in feminis regulariter cylindricum, nun-
quam basi angustius quam antice.
J. Capitis latera recta vel subrecta.
5. U. squalidus Dalm.
F. Capitis latera plus minusve curvata.
Elytra griseo-ochracea, lineis pluribus longitudinalibus
e squamulis nigris formatis ornata, tuberculis squa-
mosis apicalibus acuminatis . . 6. U. Dazmanin.
Elytra squamulis appressis sordide griseo-fuscis, tuber-
culis squamosis apicalibus crassis, obtusis.
7. U. Fryi1 n.
196
dd.
CC.
VE
ul.
hh.
bb.
mn.
. Prorostrum in feminis angustius basi quam antice.
. Elytrorum apex tuberculo-fasciculari instructus.
8. U. ROSTRATUS n.
. Elytrorum apex rotundato-explanatus, marginato-
squamosus . . . À ee De DA SHARENE:
Prothorax lateribus me UE versus tuberculo-squa-
moso instructus.
Metarostrum antice conspicue angustatum, postice late-
ribus curvatis; antennarum articulus basalis 2°-3o
simul sumptis parce brevior . 10. Ü. cINEREUS n.
Metarostrum antice attenuatum, postice lateribus sub-
obliquis; antennarum articulus basalis 2°-3° simul
sumptis longior . . . 11. Ü. mexicanus Sharp.
Caput brevius, ejus maxima latitudo longitudini sub-
aequalis vel vix minor.
Antennarum articulus apicalis non latior praecedente.
j, Prothorax lateribus medium versus distincte tubercu-
lato-squamosus . . . 12. U. sordidus Sharp.
Prothorax lateribus medium versus angulatim vel
rotundato-ampliatus, haud tuberculatus.
. Elytrorum angulus apicalis externus fasciculato-squa-
mosus, tuberculiformis. 13. U. NIGROLINEATUS n.
Elytrorum angulus apicalis externus plus minusve
rotundatus, squamoso-marginatus.
. Prothorax basin versus fortiter bisinuatus, subcallosus.
Rostrum a basi usque ad antennarum inserticnem elon-
gato-conicum, antice conspicue angustatum ; protho-
rax medium versus dilatatus, elytra obsolete striato-
punctüulata +...) .. ., . AU: FERROSUSNe
Rostrum a basi gradatim antrorsum attenuatum; pro-
thorax minus ampliatus, elytra striato-punctata.
15. Ü. LuRIDUS n.
Prothorax basin versus subinteger, haud callosus.
16. U. BoispuvaLi n.
Antennarum articulus apicalis distincte latior praece-
dente. 1. 44,3 ave. TU AURIMIERIUNRE
Antennae in medio depresso-dilatatae, squamato-dif-
formes.
Turbercula elytrorum anteapicalia in G& modice elon-
gata, crispato-squamosa; antennae antice minus
attenuatae.
Antennarum articuli mediani margine externo leviter
lacerato vel crenato ; caput et rostrum robusta.
18. U. laceratus Dalm.
di
197
Antennarum artieuli mediani margine externo fortiter
lacerato', caput et rostrum angustiora.
19. Ÿ. tetraurus Labr. et Imh.
mm. Tubercula elytrorum anteapicalia in GG longius pro-
ducta, squamulis minus erectis; antennae antice
magis attenuatae. . . 20. U. laticornis Sharp.
II. Elytrorum angulus apicalis internus (angulus suturalis) dis-
tincte prominulus . . . . . 21. U. immundus Dalm.
DESCRIPTION DES ESPÈCES.
1. U. longicornis sp. n.
U. longicornis Reïche in litt.
Lineari-elongatus, gracilis, griseo-squamosus, squamulis nigris
vel brunneis sparsus, elytris nigro vel fusco-maculatis, albido
oblique lineatis, capile longiore quam latiore, oculis majusculis,
antennis fliformibus, scapo articuloque apicali valde elongatis,
articulis 4-8 brevibus, albicantibus, prothorace unisulcato, lateri-
bus modice curvalis ; elytris strialo remote punclalis, apice breviter
oblique tuberculalo-squamosis, tarsis gracilibus, elongalis, mela-
tarso arliculis duobus sequentibus simui sumptis aequali. — Long.
11-14 mill.
Hab. Brésil (Bahia, Rio de Janeiro).
G'. Tête aussi longue qu’une fois et demie sa largeur, tres faible-
ment échancrée à la base, à côtes presque droits, légerement
convexe en dessus, sillonnée, yeux assez grands et saillants.
Métäarostre grêle, linéaire, faiblement atténué en avant, sillonné ;
mésorostre un peu dilaté en dessus, plus élargi et arrondi
en dessous; prorostre plus court et plus grêle que le métarostre,
cylindrique, sans renflement à l’apex, nu en avant et d’un rouge-
brunâtre. Antennes filiformes, grêles, de la longueur de la tête avec
le rostre ; scape en massue, d’un tiers plus long que les deux articles
suivants, le 2e petit, avec la base recourbée, le 3° un peu moins long
que le double du précédent, subcylindrique ; les articles suivants
sont graduellement plus courts jusqu'à devenir transversaux,
l’apical est allongé, de la longueur des six articles précédents, un
peu recourbé, pointu à l’apex. Les trois premiers articles sont
hérisses de petites écailles allongées de couleur brunâtre et
noirâtre, les cinq articles suivants sont blanchâtres, l’apical est
d’un brun-noiraâtre avec une fine pubescence cendrée.
Prothorax grêle, moins long que la tête et le métarostre, distinc-
tement resserre avant son bord antérieur, à côtés médiocrement
recourbés vers le milieu, un peu comprimés dans le tiers basilaire,
ANNALES DE LA SOC, ENTOM, DE BELGIQUE, T, XL, 14
198
faiblement bisinué à la base, avec les angles postérieurs un peu
saillants, unisillonné en dessus, revêtu comme la tête et le rostre
d'un enduit grisâtre foncé, parfois légèrement ochracé, parsemé de
petites écailles brunâtres ou noirâtres.
Élytres linéaires, plus longues que le double du prothorax et un
peu plus larges que celui-ci, arrondies et saillantes à la base, striées-
ponctuées, brièvement et obliquement tuberculées à l’angle apical
externe; de couleur grisâtre foncée avec trois portions plus ou moins
bien délimitées d’un brun-noirâtre, séparées entre elles par des
lignes obliques grisâtres ou même blanchâtres. A la déclivité apicale
près de la suture est visible un petit fascicule formé de quelques
écailles.
Pattes grêles, hérissées de petites écailles; fémurs en massue,
tibias linéaires, tarses allongés, à premier article aussi long que
les deux suivants ensemble.
Corps en dessous blanchâtre ou au moins de couleur plus claire
qu’en dessus; métasternum et base de l’abdomen convexes, sans
sillon ; dernier segment abdominal graduellement rétreci à l’apex.
Q. Differe du mâle par la tête un peu plus courte, par le
métarostre et le mésorostre de même plus courts, celui-là plus
rapidement et plus fortement retréci en avant, celui-ci plus arron-
di; le prorostre est au contraire plus long, filiforme, nu même à la
base. Antennes plus courtes par la brièveté du scape et de l’articie
apical, ce dernier est moins long que les cinq articles précédents
pris ensemble. Le segment apical de l’abdomen est plus court et
arrondi au bout.
Cette intéressante espèce se distingue à première vue des autres
Ulocerus par la conformation des antennes et des pattes qui
rappellent celles de quelques espèces de Diurus. J'en ai étudié
2 mâles et une femelle de la collection de M. Fry et 2 mâles
regardés comme femelles par M. Power, dans le Musée de Bel-
gique. Ces derniers avaient été indiques par M. Power avec le nom
inédit de Reiche que j'ai conservé. Un de ces mâles provient de la
coll. Castelnau.
U. gicaAupATUSs Suffrian.
Wiegmann’s Archiv für Naturgesch., p. 230, 1870.
Je ne connais pas de visu cette espèce et je crois inutile de rap-
porter ici la description donnée par M. Suffrian, d'après laquelle il
me semble que cette espèce est bien voisine des deux suivantes,
mais s’en distingue par la longueur des articles des antennes,
à propos desquels M. Suffriau écrit : das zweite (kleinste) viermal
kürzer als das dritte... et puis: das Gte bis Ste weiss, dass diesen
199
dreien zusammen an Länge gleichkommende, oben zugespitzte
Schuppenlose Endgliéd schwarz..…
L'espèce est de Cuba et probablement propre à cette île qui ne
manque pas d’autres Brenthides qui lui sont particuliers.
Dans les collections du Musée de Leyde et de Belgique, j’ai trouvé
quatre specimens rapportés par M. Power à l'espèce en question,
mais ils doivent se ranger dans le groupe de U. Zaceratus Dalm.
par la longueur et la forme des articles des antennes.
U. recticauda sp. n.
Lineari-elongatus, gracilis, griseo-squamosus, elytris fusco-
vel nigro-maculatis, albidoque oblique linealis; capile paullo
longiore quam laliore, lateribus leviter curvalis, oculis majusculis ;
melarostro lateribus plus minusve curvatis; antennis breviusculis,
articulo 3° duplo longiore quam 2, apicali tribus præcedentibus
wnilis parce breviore; prothorace brevi, supra et lateribus fasci-
culato-squamoso, dorso subtrisulcato; elytris squamulis erectis
asperis, anqulo apicali externo retrorsum tuberculato-squamoso.
— Long. 6 1/2-13 1/2 mill.
Hab. Brésil (Rio de Janeiro, S. Paulo Bahia).
G. Tête un peu plus longue que large, peu convexe, sillonnee,
échancrée à la base, avec les angles externes arrondis et les côtés
faiblement recourbés : yeux assez grands, peu saillants. Métarostre
rétréci en avant, à côtés plus ou moins recourbés, en dessus il est
sillonné; mésorostre légèrement dilaté en dessus, plus élargi et
arrondi en dessous; prorostre de la longueur de la tête ou peu s’en
faut, droit, attenue au bout qui est nu. Antennes plutôt courtes,
aussi longues que la tête et le prothorax, assez robustes, cylindri-
ques, à l°r article un peu plus court que les deux suivants ensemble,
le 2° petit, le 3° allonge, légèrement obconique, de la longueur du
double au moins du précédent, les suivants obconiques, presque égaux,
plus courts que le 3°, l’apical est allongé, pointu, un peu plus long
que les 7° et &° pris ensemble. Les antennes sont hérissées d’étroites
écailles de couleur grisàtre foncee et brunâtre sur les premiers
cinq articles, blanchâtre sur le 6e, 7° et 8°, l'apical est de couleur
noire, sans écailles mais finement pubescent.
Prothorax une fois et demie la longueur de la tête, resserré ante-
rieurement, élargi presque en angle aux côtés vers le milieu et
garni d’un petit fascicule d’écailles, bisinué à sa base, avec les angles
externes un peu saillants; peu convexe en dessus, inégal, trisil-
lonné, les sillons latéraux plus ou moins évidents, hérissé de quel-
ques fascicules d’écailles et revêtu comme la tête et le rostre d'un
enduit grisètre foncé et même jauràtre, parsemé d'écailles élevées
de couleur brunätre et noirâtre.
200 y
Élytres linéaires, aussi longues que deux fois et demie le protho-
rax, visiblement plus larges que celui-là à leur base, ensuite faible-
ment rétrécies ; peu convexes en dessus, striées-ponctuées, avec les
points éloignés dans lesquels sont implantées des écailles petites aux
côtés, plus grandes sur le dos; chaque élytre a la base et l’apex de
couleur grisâtre ou blanchâtre et trois portions plus ou moins
visibles de couleur brunâtre ou même noirâtre, séparées par trois
lignes obliques grisâtres ou blanchâtres; à la declivité apicale est
visible un petit fascicule d’écailles hérissées; l'angle externe à
l’apex est garni d’un tubercule écailleux dirigé en arrière.
Pattes revêtues d'un enduit grisâtre parsemé de petites écailles
hérissées, tarses à premier article moins long que les deux suivants
ensemble. Corps en dessous blanchâtre, métasternum et base de
l'abdomen convexes, dernier segment abdominal graduellement
rétréci vers l’apex.
Q. Tête, métarostre et mésorostre plus courts, ce dernier avec la
lèvre inférieure des scrobes moins prolongée en arrière; prorostre
plus allongé, filiforme, nu; antennes plus courtes, à derniers articles
un peu plus robustes, l'apical moins long que les deux précédents
ensemble, pyriforme; dernier segment de l'abdomen arrondi à
l’apex.
Diffère de U. bicaudalus Suffrian par la longueur des articles des
antennes, de l'espèce suivante T/. Severini n. par les antennes plus
courtes et par la conformation des élytres à l'apex. Les trois espèces
ci-dessus constituent un petit groupe caractérisé par la longueur de
l’article apical des antennes : ce caractère le sépare du groupe de
U. squalidus Dahn.
De cette espèce j'ai examiné plusieurs exemplaires des deux
sexes provenant de Rio de Janeiro, de Bahia, de S. Paulo. Le
type est conservé dans ma collection, d’autres individus identiques
ou à coloration un peu plus marquée appartiennent à Mr. Fry, au
Prof. Sharp et au Musée de Stockholm.
U. Severini sp. n.
Habitus ut in specie præcedente, capite paullo longiore quam
latiore, lateribus distincte curvatis, oculis mediocribus ; metarostro
gradatim antice allenuato, antennis leviler longioribus quam
capile cum prothorace, subcrispatis, articulo 3° vix breviore
duplo articuli 2’, apicali duobus præcedentibus unitis vix longiore;
prothorace lateribus distincte angulatim amplialo, supra trisul-
calo, tuberculalo-squamoso; elytris squamulis erectis asperis,
angulo apicali externo oblique tuberculato-squamoso. Long.
9-15 mil).
Hab. Bresil (Bahia).
201
Semblable au précédent par la vestiture du corps et par la
couleur de l'enduit, mais diffère par les caractères suivants. Corps
en genéral un peu plus robuste, tête à côtés plus distinctement
recourbés, métarostre comparativement un peu plus long, à côtés
subobliques; antennes plus allongées, à articles médians plus
hérissés d'écailles; scape plus long, mais moins renflé à l'apex,
2° article plus grand, subcarré, l'extrême portion basilaire seule est
recourbée ; 3° article obconique, un peu moins long que le double de
l'article précédent, l'article apical est faiblement plus long que les 7°
et 8& pris ensemble. Prothorax plus robuste, distinctement élargi en
angle aux côtés vers son milieu ; élytres avec le tubercule écailleux
à l’angle apical dirigé obliquement en dehors. Métasternum et base
de l’abdomen un peu déprimés sur la ligne médiane.
Q. Diffère du mâle par la tête, le métarostre et les antennes plus
courts, l’article apical de ces dernières est aussi long qu’une fois et
demie l’article précédent: le segment apical de l’abdomen est ar-
rondi à l’apex, le métasternum et lesegment basal ne présentent pas
de différences appréciables.
Les exemplaires des deux sexes examinés appartiennent tous au
Musée de Belgique, plusieurs d’entre eux faisaient partie de la col-
lection de Castelnau.
L’espèce est dédiée à mon honore collègue et ami M. G. Severin
qui m’a confie pour la détermination les riches collections de Bren-
thides du Musée d'Histoire naturelle de Belgique :
U. squazipus Dalman.
Ephemerides Entomologiae I, p. 28, 1824.
Schoenherr, Genera Curcul. V, p. 589, 1840.
d. Tête un peu plus longue que large, à côtés droits, avec la base
saillante en arrière et échancrée au milieu; peu convexe en dessus,
sillonnée; yeux plutôt petits, peu proéëéminents. Métarostre d’un
tiers plus long que la tête, à côtés droits dans les deux tiers basi-
laires, ensuite rétréci; en dessus, il est sillonné; mésorostre un
peu dilaté en dessus, plus fortement élargi et arrondi en dessous ;
prorostre de la longueur de la tête, sillonné, atténué en avant.
Antennes à peine plus longues que le rostre, un peu renflées dans la
portion médiane ; scape en massue, assez robuste, 2° article avec la
base recourbée, le suivant obconique, un peu moins long que le
double du précédent, 4-7: plus courts, obconiques, 8° à peine plus
long, mais de la même forme, l’apical est pointu, aussi long que
le précédent, la pointe est dirigée un peu en dehors.
Prothorax de la longueur du rostre ou peu s'en faut, fortement
étranglé avant son bord antérieur, celui-ci à peine plus large que
202
la tête, ensuite élargi et arrondi vers le milieu, faiblement comprimé
dans le tiers basilaire, bisinué à la base et avec les angles externes
un peu saillants ; sillonné en dessus sur la ligne médiane, indistinc-
tement aux côtés.
Élytres un peu plus longues que deux fois le prothorax, linéaires,
arrondies et saillantes à la base, tuberculées à l’angle externe
apical, striées-ponctuées en dessus.
Pattes régulières; métasternum et abdomen à base convexes,
dernier segment un peu excavé le long de la ligne médiare et aux
côtés, atténué vers l’apex où il est étroitement tronqué.
Q. Diffère par la tête, le métarostre et les antennes plus courts,
leur conformation est cependant identique à celle du mâle; méso-
rostre un peu plus court, mais plus régulièrement arrondi; pro-
rostre grêle, filiforme, comparativement plus long que celui du
mâle; dernier segment abdominal plus court et plus arrondi
postérieurement, sans excavation ou l’ayant peu visible dans la
portion médiane.
Squamosité plus ou moins abondante et serrée, tantôt d’un
grisätre foncé ou même brunaâtre presque uniforme, excepté quel-
ques lignes obliques peu visibles sur les élytres et l’apex des
mêmes, lesquels sont plus clairs; d’autres fois la coloration est plus
marquée, dans ce cas la tête, le métarostre et les premiers cinq
articles des antennes sont brunatres, les articles 6e-8° d’un blanc
un peu jaunâtre, l’article apical est d’un brun noirâtre ; prothorax
brunâtre, parsemé d’écailles hérissées de couleur plus foncée:
élytres brunâtres, avec des écailles pointiformes dressées noirâtres;
la base, l’apex et la saillie écailleuse basilaire des élytres sont
blanchâtres ou d’un blanc jaunâtre; enfin il y a deux lignes
obliques, une avant la déclivité apicale, l’autre dans le tiers basi-
laire de la même couleur. |
Dans les spécimens présentant cette coloration, le fascicule
d’écailles antéapical est plus évident et plus abondantes sont les
écailles qui bordent les côtés de la déclivité apicale; celles qui
revêtent le tubercule de l’angle externe apical tournent parfois un
peu en dedans. Le dessous du corps et les pattes sont d'un grisâtre
sale ou blanchâtre, la tête et le métarostre brunâtres. — Long.
13-18 mill.
Hab. Brésil, ? Uruguay.
Le type de cette espèce est une petite femelle à squamosité peu
abondante et d’un grisâtre foncé presque uniforme avec les
linéoles obliques blanchâtres sur les élytres presque effacées; les
écailles hérissées des premiers articles des antennes sont à peine
plus foncées que celles des trois suivants. Ce spécimen appartient
au Musée de Stockholm, et porte l'étiquette originale de Dalman :
Brenth. squalidus, Dejean, e Brasilia Dej.
Loncin mnt smmmmdtéstés
203
Les caractères que j'ai indiqués ci-dessus sont ceux de la forme
typique, mais on trouve des spécimens présentant quelques varia-
tions sur lesquelles il m’est impossible à présent, avec le matériel
que j'ai à ma disposition de me prononcer d'une manière définitive.
Quelques mâles par exemple ont les côtés du métarostre faiblement
recourbés ; leurs femelies ont le métarostre à côtés graduellement
atténués en avant dans les deux tiers basilaires ; une autre femelle
de Rio de Janeiro (coll. Fry) a, au contraire, la tête un peu plus
large et à côtés légèrement recourbés. Enfin j'ai étudié deux
mâles, l’un communiqué par le Prof. D. Sharp est de Montevideo,
l’autre par le Dr Heller du Musée de Dresde est du Brésil. Le pre-
mier est un spécimen de grandes dimensions, 20 mill., et a la tête à
côtés tres faiblement recourbés, la base remarquablement saillante
en arrière et échancrée, le métarostre à côtés à peine recourbés
postérieurement, le prorostre enfin comparativement un peu plus
court que celui des spécimens plus petits. L'autre mäle présente de
même le prorostre un peu plus court, le métarostre à côtés un peu
retrecis en avant, la base de la tête est moins saillante et moins
échancrée en arrière. Ces deux spécimens étaient déterminés comme
des T/. immundus Dalm.
U. Dalmani sp. n.
U. Dalmani Pow. in litt.
Griseo-ochraceus, elytris lineis squamosis longitudinalibus
nigris, duabusque obliquis dilute ochraceis ornatis; capite late-
ribus vi curvalis, basi subtruncata; metarostro lateribus visibi-
lîiter arcualis; antennis crispatis, scapo vix breviore, duobus
arliculis sequentibus unilis, apicali articulo 8 cequante; protho-
race laleribus requlatiler modiceque arcuatis, dorso sublrisulcato ; -
elytris lateribus subparallelis, apici angulis externis oblique
tuberculato-squamosis, dorso slriato-punctulatis, punctis remotis,
squamulis ereclis munilis. — Long. 13-18 mill.
Hab. Cayenne.
G'. Tête un peu plus longue que large, à côtés faiblement recour-
bés, base presque tronquée, peu saillante; le sillon du dessus de la
tête se prolonge jusqu’à la base : les yeux sont médiocres, peu
saillants. Métarostre à côtés faiblement arqués, sillonné en dessus ;
mésorostre plus élargi et arrondi en dessous que supérieurement,
prorostre robuste, à peine atténue au bout, distinctement sillonné.
Tête et rostre revêtus de petites écailles de couleur ochracée sale.
Antennes moins longues que la tête et le rostre ensemble, linéaires,
hérissées d’écailles; scape en massue, un peu plus court que les
deux articles suivants ensemble, le 3e est aussi long que deux fois
le 2°, les trois suivants sont courts, obconiques, plus larges que
204
longs, 7° et 8 articles de la même forme, mais un peu plus longs,
l’apical est conique, aussi long que le précédent. Les premiers cinq
articles sont revêtus d’écailles hérissées de couleur un peu ochracée
brunâtre, les trois suivants plus clairs, l’apical est brunâtre avec
une fine pubescence.
Prothorax de la longueur du métarostre et mésorostre ensemble,
rétréci antérieurement mais indistinctement étranglé avant son
bord apical, les côtés sont régulièrement quoique faiblement
recourbés, la base est bisinuée, les angles postérieurs saillants en
arrière, en dessus il est trisillonné, avec le sillon médian plus
évident que les latéraux, revêtu de petits écailles de couleur
ochracée sale, et d’autres hérissées, de couleur noirâtre, disposées
en lignes bordant les sillons.
Élytres un peu plus longues que deux fois le prothorax, chacune
d’elles est arrondie et saillante à la base, les côtes sont droits,
l'angle apical externe est obliquement tuberculé et écailleux; en
dessus elles sont striées-ponctuées, avec les points éloignés dans
lesquels sont implantés de petites écailles dressées; à la déclivité
apicale, près de l’interstice sutural, on voit un fascicule d’écailles
de couleur ochracée comme celles qui revêtent les tubercules
apicaux ; chaque élytre est ornée de plusieurs linéoles longitudinales
d’écailles brunâtres ou noirâtres et de deux lignes obliques de
couleur ochracée claire lesquelles contrastent avec la couleur plus
foncée du fond.
Pattes grêles, revêtues d’un enduit grisâtre sale avec de petites
écailles hérissées; corps en dessous plus clair, enduit de la tête et
du rostre de la même couleur que le reste; métasternum et base de
l’abdomen convexes, dernier segment comprimé aux côtés, tronque
à l’apex.
Q. Tête plus courte et métarostre plus robuste, à côtés plus
recourbés; mésorostre à côtés plus arrondis, prorostre plus long,
cylindrique, filiforme; antennes plus robustes, avec le scape, le
de article et l’apical plus courts; dernier segment de l'abdomen plus
court et arrondi à l’apex.
Cette espèce est bien distincte de la précédente par la tête et le
métarostre à côtés recourbés, par la forme du prothorax, par la
disposition et la coloration de l’enduit écailleux.
Un mâle et une femelle (types) dans les collections du Musée de
Belgique.
U. Fryi sp. n.
Sordide griseo-fuscus, dense squamosus; capite anlice angus-
tiore quam basi, laleribus recurvalis, oculis sub-infossis ; meta-
rostro lateribus postice subrectis, antice recurvis, angustatis ;
À
205
prorostro brevi, robusto; antennis in medio ‘crassiustulis, sub-
crispalis, scapo breviore duobus arliculis sequentibus wnilis, 3°
breviore duplo praecedentis, apicali conico, arliculi 8' longitudine
aequante; prothorace breviusculo, lateribus in medio requlariter
arcuatis, dorso obsolete unisulcato; elytris apice crasse tubercu-
lato-squamosis, tuberculis obtusis. — Long. 13 mill.
Hab. Bahia.
Cette espèce est voisine de la précédente, quoique bien distincte
par les caractères suivants. Tête plus robuste, plus large à la base
qu’en avant, yeux enfoncés, plus petits; métarostre plus robuste,
à côtés plus droits dans les deux tiers basilaires, plus rapidement
rétréci antérieurement; prorostre plus court, graduellement atténue
de la base à l’apex.
Forme et dimension des antennes presque identiques; dans
l'espèce en question elles sont cependant un peu plus robustes et
hérissées d’écailles moins fines. Prothorax un peu plus court, plus
rapidement élargi et moins régulièrement recourbé aux côtés, en
dessus il est obsolètement unisillonné. Élytres avec les tubercules
écailleux à l’angle apical externe plus gros, plus hérissés d’écailles
et obtus. 1
Enduit écailleux très serré, de couleur grisâtre foncé presque
uniforme, les articles 6°-8° des antennes à peine plus clairs que les
précédents ; prothorax sans écailles ponctiformes hérissées et dispo-
sées en lignes ; dans les points des élytres sont implantés de petites
écailles de la même couleur que l’enduit; les écailles qui revêtent
les tubercules apicaux et anteapicaux et celles qui bordent les
côtes de la déclivité apicale sont un peu plus larges que celles de
U. Dalmani Senna.
Un seul mâle dans la coll. de M. Fry.
U. rostratus sp. n.
Q. Robustus, squamulis nigris et sordide ochraceris copiose
indutus, elytris lineis pluribus griseo-ochraceis ornatis, declivitate
apicali, tuberculisque fascicularibus ochraceo-albicantibus ; capite
fere tam lalo quam longo, lateribus parce recurvis, oculis
modice prominulis; metarostro lateribus postice subrectis, antice
angustalis; prorostro basi anguslo, antice gradatim laliore et
prope agicem rursum atlenuato; antennis breviusculis sed robustis,
articulis 7-8 albicantibus, 9% conico, breviore quam præcedente;
prothorace lateribus in medio sat requlariler arcualis, dorso
trisulcato. — Long. 20 mill.
Hab. Columbia.
Tête presque aussi longue que large, échancrée en angle à la
206
base, angles postérieurs émoussés, côtés faiblement recourbés,
yeux médiocrement saillants ; en dessus la tête est sillonnée jusqu’à
la base, le sillon se prolonge en avant sur le métarostre et le méso-
rostre. Celui là robuste, à côtés presque droits, dans le dernier tiers
il est médiocrement rétréci; meésorostre indistinctement élargi en
dessus, visiblement en dessous ; prorostre aussi long que les deux
portions précédentes, presque lanceolé, c.-à.-d. rétréci à la base,
ensuite graduellement quoique faiblement élargi jusqu’au tiers apical
d’où il se rétrecit de nouveau. Mandibules très petites. Le prorostre
est revêtu de petites écailles furfuracées d’un grisâtre ochracé
excepté le bout qui est noir et sur une très étroite ligne médiane;
le métarostre et la tête son abondamment revêtus d’écailles noirâtres
et ochracees.
Antennes robustes, de la longueur du rostre, revêtues d’écailles
brunâtres sur les premiers six articles, blanchâtres sur les deux
suivants, le scape est court, en massue, presque aussi long que le
3° article, le 2° transversal avec la base très étroite et recourbée,
3e obconique, 4°-6° plus larges que longs, 8° de la longueur du 5°,
l’apical est plus court que le 8e et de couleur noire.
Prothorax moins long que le rostre, rétréci mais médiocrement
resserré en avant, ensuite plus large et à côtés recourbés, ces der-
niers sont droits dans le tiers basilaire, la base est bisinuée, et les
angles postérieurs saillants en arrière ; en dessus il est distincte-
ment trisillonné, les bords du sillon médian sont un peu déprimés, la
squamosité est semblable à celle de la tête, mais on voit en outre
des écailles noirâtres, hérissées, disposées irrégulièrement, sans
former des fascicules.
Élytres longues deux fois et demie le prothorax, conformées
à leur base comme dans les espèces précédentes, striées-ponctuées, à
squamosité abondante, composée d’écailles arrondies et superposées
d’an brun noirâtre ou formant des lignes longitudinales de couleur
grisâtre ochracée, et des petites écailles dressées implantées dans
les points des stries ; la déclivité apicale est d’un blanc-ochracé; de
cette même couleur sont les écailles formant un fascicule près de la
suture et un autre plus petit aux côtés et celles revêtant les tuber-
cules apicaux.
Pattes abondamment recouvertes d’écailles: comme le reste du
corps ; tête et rostre en dessous de couleur brunâtre, prosternum
métasternum et abdomen à squamosité blanchâtre avec des écailles
brunâtres, parsemées ça et là.
Le type appartient à la collection de M. Fry. Quoique de cette
espèce la femelle seule me soit connue, je l'ai voulu faire connaître
à cause de la forme particulière de son prorostre bien différente de
celui des femelles des autres espèces.
207
U..Sharpi sp. n.
Q. Robustus, niger, squamosilale cinereo-ochracea parce con-
spersus, elytris el prothorace squamulis ereclis nigris spatulatis ;
prorostro basi leviter anqustliore quam antice, prothorace ante
marginem apicalem anguste stranqulato, lateribus reqgulariter
curvatlis, elytrorum apice explanato et rotundato, albicante, mar-
gine squamoso instructo, ad suturam interruplo. — Long. 19 mill.
Hab. Brésil.
Tête à peine plus longue que large, échancrée en angle à la
base au milieu, angles externes arrondis, côtés faiblement
recourbés, yeux assez grands mais enfoncés dans la tête; en
dessus elle est sillonnée, le sillon est prolongé jusqu’à la base.
Métarostre à côtés recourbés, graduellement rétréci en avant;
mésorostre fortement élargi et arrondi en dessous, prorostre à peu
près de la longueur du métarostre, droit, faiblement plus rétréci
à sa base qu'à l’apex. Le prorostre est parsemé de petites écailles
arrondies d’un blanchâtre pâle, la tête et le métarostre sont d’un
brun noirâtre, ca et là légèrement ochracé. Antennes courtes,
robustes, cylindriques, revêtues d’écailles noires sur les premiers
cinq articles, les trois suivants sont d’un blanchâtre pale; scape
court, en massue, 2e article robuste, avec la base recourbée, le
3e est court, presque aussi long que le précédent, obconique, les
quatre suivants encore plus courts mais de la même forme, le
8e moins rétréci à la base que les précédents et un peu plus long,
l’apical est conique, de la longueur de &e.
Prothorax un peu moins long que le rostre, fortement et étroite-
ment étranglé avant son bord antérieur, régulièrement recourbé
aux côtés, bisinué à la base, angles postérieurs saillants en
arrière, trisillonné en dessus, avec les bords du sillon médian
déprimeés ; noir, l’enduit est ca et là d’un grisâtre ochracé, par-
semé d’écailles noires hérissées, spathuliformes, c. à. d. graduelle-
ment plus larges de la base à l’apex.
Élytres deux fois et demie la longueur du prothorax, noires,
ça et là, dans le tiers basilaire, à squamosité de couleur grisâtre
ochracée, la déclivité apicale et l’apex blanchâtres, celui-ci
élargi et arrondi, rebordé d’une rangée d’écailles, excepté à la
suture, blanchâtres, quelques unes noires antérieurement; en
dessous les élytres sont fortement ponctuées, dans les points sont
implantées des écailles noires, spathuliformes, la déclivité apicale
est garnie de chaque côté de l'interstice sutural d’un fascicule
écailleux blanchatre.
Pattes à squamosité grisätre sale, hérissées de petites écailles :
corps en dessous revêtu d’une couche d’ecailles brunâtres sur la
208
tête et le rostre, blanchâtres sur le prosternum et le métasternum,
un peu brunâtres sur l’abdomen, celui-ci convexe; le dernier
segment court, arrondi.
Cette intéressante espèce est voisine de {. rostratus Senna mais
son corps est plus robuste, le prorostre est plus court, moins
rétréci et moins atténué en avant à la base, les articles des
antennes sont plus courts ; elle est en outre bien distincte, même
de toute autre espèce par la forme des élytres à l’apex et par les
autres caractères indiqués plus haut. Le mâle m'est inconnu;
l'unique spécimen femelle m'a été aimablement communiqué par
le Prof. D. Sharp auquel je la dédie,
10. U. cinereus sp. n.
U. cinereus Latreille, in : Dejean, Cat. d. Coléopt.
Gracilis, griseo-vel fusco-squamosus, elytrorum basi el apice
lineisque duabus obliquis plus minusve conspicuis albidis ; capite
longiore quam latiore, lateribus vix curvatis, oculis subinfossis ;
metarostro antice angustato; anlennis in medio crassiusculis,
articulo apicali leviter longiore quam præcedente; prothorace
lateribus tuberculato-squamoso, dorso wnisulcalo; elytris striato-
remote punctulalis, apice oblique tuberculato-squamosis. — Long.
13-14 1/2 mill.
Hab. Brésil (Rio de Janeiro, Espirito Santo).
G. Tête un peu plus longue que large, à côtes faiblement
recourbés, base un peu saillante en arrière, yeux enfoncés ; méta-
rostre à côtés légèrement recourbés, graduellement rétréci en
avant, sillonné en dessus comme la tête; prorostre robuste,
atténué à l’apex. Antennes aussi longues que la tête et le rostre
pris ensemble, très faiblement renflées dans la portion médiane;
l’article basilaire est un peu plus court que les deux suivants
ensemble, le 3° moins long que le double du précédent, les 4e-7e
brièvement obconiques, le 8° un peu plus court que l’apical,
celui-ci conique.
Prothorax de la longueur du rostre, rétréci en avant, élargi et
tuberculé aux côtés vers le milieu, presque droit dans son tiers
basilaire; la base est bisinuée, avec les angles externes un peu
saillants en arrière; en dessus il est unisillonné, inégal, pourvu
de quelques fascicules tuberculiformes d’écailles hérissées, dont
deux près du bord apical, deux autres avant le milieu, et les
deux derniers à la base : ces fascicules sont plus ou moins
évidents selon les exemplaires.
Élytres linéaires, conformées à la base comme d'habitude dans
. ,
209
les espèces de ce genre, striées-ponctuées, avec de petites écailles
hérissées brunâtres implantées dans les points; à la déclivité
apicale il y a de chaque côté de l'interstice sutural un tubercule
fasciculaire, et un autre plus long, dirigé obliquement à l’angle
externe apical.
Pattes régulières, métasternum faiblement canaliculé, base de
l'abdomen convexe, segment apical comprime aux côtés, atténué
vers l’apex.
Squamosité de couleur grisätre plus ou moins foncée, parfois
même brunâtre; la tête et le rostre sont parsemés de petites
écailles hérissées de couleur brunâtre : les articles 6°-8° sont
blanchâtres, les basilaires sont de couleur plus ou moins
foncée : l’apical est noirâtre. Les élytres ont la base, l’apex
et deux lignes obliques blanchâtres, séparées par des portions
brunâtres; parfois la couleur est plus uniforme, mais toujours
plus claire dans les parties indiquées ; les pattes et le dessous
du corps, tête et rostre exceptés, sont toujours plus clairs que le
dessus.
Q. Tête plus courte, atténuée en avant; métarostre et mésorostre
de même plus courts, celui-ci plus régulièrement arrondi;
prorostre plus long, grêle, cylindrique ; articles des antennes plus
courts, l’apical est de la longueur du 8°; le métasternum et la
base de l'abdomen sont convexes, le segment apical est plus court
et plus arrondi à l’apex.
Espèce voisine de U. squalidus Dalm. et presque toujours
confondue avec elle dans les collections, bien distincte néanmoins
par les caractères : corps moins allongé, côtés de la tête et du
métarostre recourbés, article apical des antennes comparative-
ment plus long; prothorax plus court, moins rétréci en avant,
tubercule aux côtes, etc.
Plusieurs exemplaires : Musée de Belgique, de Stockholm, de
Tring, coll. Fry. Un mâle dans le Musée de Belgique provient
de la coll. Dejean et porte l’étiquette originaire avec l'indication :
Ulocerus cinereus Latreille.
11. U. mexicanus Sharp.
Biologia Centrali-americana, Coleoptera, vol. IV, part. VI,
p. 80, 1895.
U. acus Lacord. in litt.
&. Corps grêle. Tête plus longue que large, à côtes tres
faiblement recourbes, presque tronquée en arrière, avec les yeux
peu saillants; métarostre faiblement atténué de la base en avant,
lèvre inférieure du meésorostre prolongée en arrière; prorostre
210
courtetrobuste, légèrement sillonné en dessus comme le métarostre
et la tête. Antennes un peu moins longues que la tête et le rostre
ensemble, linéaires; scape allongé, distinctement plus long que
les deux suivants ensemble, le 3° relativement court, à peine plus
long que le 2°, les suivants brièvement obconiques, l’apical
visiblement plus long que le &.
Prothorax court, tuberculé aux côtés vers le milieu, sillonné en
dessus le long de la ligne médiane et peu distinctement aux côtés,
sans fascicules écailleux bien distincts, bisinue à la base avec
les angles externes un peu saillants.
Élytres linéaires, striées-ponctuées, avec un petit fascicule
d’écailles à la déclivité apicale, l'angle externe à l’apex est
obliquement tuberculé et écailleux, dans les points des stries sont
implantées de petites écailles dressées; squamosité de couleur
grisâtre plus ou moins foncée, mélangée d’écailles dressées de
couleur brunâtre sur la tête, le rostre et le prothorax,; sur ce
dernier sont visibles, dans les exemplaires bien conservés,
de petites groupes d’écailles hérissées, lesquelles ne forment
cependant pas de vrais fascicules tuberculiformes. Les premiers
articles des antennes sont d'ordinaire plus foncés que les 6e-8e. Les
élytres ont la squamosité de couleur plus claire à la base et à
l’apex et deux linéoles obliques avant et après la moitié séparées
par des portions à squamosité plus foncée.
Il y a des exemplaires à squamosite de couleur plus uniforme,
comme au reste je l’ai noté pour la plupart des espèces de UVocerus.
Pattes de forme régulière; corps en dessous d’un blanchâtre
sale uniforme, meétasternum et base de l’abdomen convexes,
dernier segment atténué vers l’apex et comprimé aux côtes.
Q. L’unique exemplaire étudié est un peu plus grand et robuste
que les mâles, desquels il diffère par le métarostre et les antennes
plus courts, celui-là à côtés faiblement recourbés, le prorostre
plus long, grêle, cylindrique, le dernier segment abdominal plus
court et arrondi à l’apex. — Long. 8-10 1/2 mill.
Hab. Mexique (Playa Vincente, Cordova), Colombie.
M. le professeur Sharp m’a libéralement communique le type
de cette espèce et c’est par direct examen que je l’ai réuni à
U. acus Lac. in litt. dont j'ai étudié un Ç' du Musée de Belgique.
Le type G' a l’enduit de couleur presque uniforme et les lignes
sur les élytres sont peu visibles; la femelle est, au contraire, plus
colorée, les portions sur les élytres à squamosité foncée con-
trastent avec les linéoles obliques et la base et l’apex qui sont
plus clairs. Le G' du Musée de Belgique forme à cet égard le
trait d'union entre les deux autres. M. Sharp compare cette
espèce à la suivante UV. sordidus Sharp, laquelle a le prothorax de
211
la même forme, mais, exception faite, pour ce caractere, U/. mexi-
canus Sharp est bien distinct par la conformation de la tête, du
rostre et des antennes. Il est au contraire plus voisin de {/. cine-
reus Senna, mais en diffère par la tête presque tronquée à la base,
à côtés moins recourbés, le métarostre moins rétréci en avant, à
côtés obliques et moins recourbés; l'article basilaire des antennes
est plus long, le prothorax est plus court, etc.
La femelle comparée à celle de ©. cinereus Senna a la tête
plus longue, les yeux moins enfoncés, le métarostre plus large en
avant, l’article basilaire des antennes un peu plus long.
12. U. sorpipus Sharp.
Biologia Centrali-americana, Coleoptera, vol IV, part. VI,
pe 60, 1895.
G. Tête courte, aussi large que longue, à côtés recourbés, un
peu échancrée à la base, mais peu saillante en arriere; yeux
enfoncés dans la tête ; métarostre assez robuste, à côtes recour-
bés, modérément rétréci en avant; prorostre court et robuste,
atténué à l’apex, sillonné commele métarostre et la tête. Anten-
nes courtes, robustes; article basilaire en massue, aussi long que
les deux suivants ensemble, le 3° article est court, un peu plus
long que le précédent, 4-7 transversaux, 8 plus long, l’article
apical est très court, conique, moins long que le précédent.
Prothorax peu allongé, moins long que le rostre, tuberculé aux
côtés, unisillonne sur le dos, pour le reste conforme comme dans
le U. mexicanus Sharp.
Élytres plus longues que le double du prothorax, conformées à
la base comme d’habitude, striées-ponctuées, avec des écailles
dressées implantées dans les points, un petit fascicule d’écailles à la
déclivité apicale et les angles externes à l’apex brièvement et
obliquement tuberculé-ecailleux.
Pattes de forme régulière mais assez robustes, métasternum et
base de l’abdomen convexes, dernier segment atténué à l’apex et
un peu comprimé latéralement.
Squamosité abondante et serrée de couleur grisâtre foncée,
quelques écailles hérissées de couleur brunâtre sont parsemées
sur le prothorax, la tête et le rostre; les premiers articles des
antennes sont hérissés d’écailles de couleur plus foncée que celles
des 7°-8e, l’apical est brunâtre, sans écailles et avec une fine
pubescence ; élytres de couleur presque uniforme, excepté deux
portions médianes, séparées par l'interstice sutural, lesquelles
sont brunâtres et forment comme deux taches, plus ou moins
visibles ; les écailles enfoncées dans les points sont légèrement
212
brunâtres. Le dessous du corps est pluspäle. — Long. 9-12 mill,
Femelle inconnue.
Hab. Mexique (Bugaba); Cayenne.
Outre le type communiqué par M. Sharp, j'ai étudié un mâle
du Musée de Belgique (sub /. fetraurus!). Le dernier a la squa-
mosite de couleur presque uniforme, et les deux portions rembru-
nies sur les élytres sont peu évidentes. Cette espèce se distingue
de VU. mexicanus Sharp par la tête plus courte et plus large, le
métarostre à côtés recourbés, les antennes plus courtes et plus
robustes, par l’enduit écailleux différent. Jusqu'à présent U. sor-
didus Sharp est l’unique espèce décrite ayant la tête courte et
large et le prothorax distinctement tuberculé-écailleux aux
côtes.
13. U. nigrolineatus sp. n.
U. signaticornis Dejean, in Cat. des Coléopteres etc. (partim).
Griseo-fuscus, leviter ochraceus, elytris lineis pluribus longitu-
dinalibus nigris; capite fere aeque lalo quam longo, laleribus
curvatis, oculis modice prominulis ; metarostro laleribus curvatis,
antice conspicue angustato; prorostro subgracili, cylindrico, apice
allenualo; antennis crassiusculis, artliculo 3° parce longiore
quam 2°, apicali longitudine articuli praecedenti; prothorace
lateribus haud tuberculatis, dorso subtrisulcato; elytris apici
fasciculalo-squamosis, fasciculo tuberculiformi. — Long.
12-151/2 mill.
Hab. Cayenne.
G' Tête presque aussi large que longue, sillonnée, echancree à
la base, avec les angles postérieurs arrondis, les côtés un peu
recourbés, les yeux médiocrement saillants; métarostre à peine
plus long que la tête, robuste, rétréci antérieurement, sillonné; à
côtes recourhes ; lèvre inférieure du mésorostre arrondie, dilatée;
prorostre plutôt grêle, cylindrique, atténué à l’apex, sillonné
seulement à sa base.
Antennes dela longueur du rostre, assez robustes, à scape court
et en massue, 3% article à peine plus long que le 2e, les suivants
transversaux-obconiques, le 8e un peu plus long, l’apical est
conique, de la longueur du précédent, d’un brun noirâtre, finement
pubescent; les articles 6°-8° ou seulement le 7e-8e sont d'un blane
jaunâtre, les précédents d’un grisätre foncé, hérissés, excepté
l’article basilaire, d’étroites écailles brunâtres.
Prothorax un peu moins long que le rostre, retréci antérieure-
ment, mais peu étranglé avant son bord apical, élargi presque en
angle, avant le milieu, indistinctement bisinué à la base, sillonné
nm
$
4
SEL LL DT SL LT Rd
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213
en dessus, les sillons latéraux obsolètes, revêtu, comme la tête
et le rostre d’une squämosité grisätre-ochracée avec quelques
écailles dressées de couleur plus foncée ou brunûtre.
Élytres aussi longues que deux fois et demi le prothorax et à
peine plus larges que celui-ci, peu saillantes à la base, presque
droites aux côtes, avec l'angle apical externe un peu proéminent
mais pas tüberculé, pourvu d’un fascicule d'écailles tuberculi-
forme; striées-ponctuées en dessus, revêtues d’une squamosité
grisètre foncée ou grisätre ochracée et ornées de plusieurs linéoles
longitudinales noires ou brunâtres formées d’écailles couchées et
d’autres dressées, implantées dans les points, et de deux lignes
obliques d’une squamosité de couleur plus claire que celle du
fond; à la déclivité apicale il y a un fascicule d’écailles dressées et
quelques autres divariquées aux bords latéraux.
Pattes régulières ; corps en dessous à squamosité d’un grisätre
clair; métasternum et base de l’abdomen peu convexes, segment
apical tronqué à l’apex, mais plus large que dans les précédentes
espèces.
Q. Tête presque identique à celle du mâle, métarostre un peu
plus court et plus rétréci en dessus avant les antennes, prorostre
plus long, cylindrique, plus grêle, lisse ; articles des antennes plus
courts, surtout l’apical, segment apical de l’abdomen plus court
et plus arrondi.
Cette espèce resssemble par son habitus à U. Dalmani Senna,
mais la conformation de la tête, du prothorax et des antennes est
différente, son corps est plus robuste et les élytres à l’apex ne
sont pas tuberculées. Elle est de même bien distincte des autres
espèces de ce groupe par plusieurs caractères, tels que la forme
de la tête, du prothorax, la squamosité, etc. Le male est
remarquable par le dernier segment de l’abdomen plus large à
l’apex que d'habitude et par son prorostre grêle. Trois mâles
et une femelle (Musée de Belgique et de Stockholm). Je n'ai
pas conservé le nom de l/. signaticornis Dejean parce qu'il a été
employé pour deux espèces différentes.
14. U. terrosus sp. n.
Crassiusculus, sordide griseo-fuscus, dense sublutlosus, capite
ere tam lato quam longo, basi in medio leviter emarginato, lateri-
bus modice curvatis, oculis minime prominentibus; metarostro
elongato-conico, conspicue constricto ante antennas, his brevibus,
crassiusculis, articulo 3° praecedenti vix longiore, apicali brevi,
conico; prothorace robusto, medium versus dilatato, basi bisinualo,
subcalloso, dorso unisulcato, haud tuberculalo-squamoso; ecytlris
ANNALES DE LA SOC, ENTOM, DE BELGIQUE, T, XL, 15
214
dense vestilis, apice singulatim rolundatis, utrinque squamoso-
marginalis. — Long. 17 mill.
Hab. Brésil (Bahia).
Tête presque aussi large que longue, échancrée à la base au
milieu, arrondie aux angles postérieurs, un peu recourbée aux
côtés, sillonnée en dessus, avec les yeux très faiblement saillants ;
métarostre sillonne, graduellemerit rétréci de la base aux antennes,
lèvre inférieure du mésorostre dilatée, recourbée aux côtés,
prorostre assez robuste, atténué en avant. Antennes courtes,
robustes, revêtues d’une squamosité serrée; article basilaire trapu,
à peu près de la longueur des deux articles suivants, 3e court, un
peu plus long que le 2°, les suivants transversaux, rétrécis à la
base, les 6-8 à squamosité de couleur plus claire que les précé-
dents, l'apical est court, de la longueur du 8°.
Prothorax robuste, à peine plus long que le rostre, rétréci en
avant, dilaté et recourbé aux côtés, bisinué à la base, élevé, sub-
calleux, sillonné sur le dos, le sillon est peu marqué au milieu,
subfovéolé à la base et au bord apical; l’enduit qui revêt le
prôthorax, la tête et le rostre est très serré, égal, sans écailles
hérissées. Élytres arrondies et saillantes à la base, atténuées
jusqu’à la déclivité apicale depuis le tiers basilaire, l’angle externe
à l’apex est arrondi, marginé de quelques écailles ; en dessus les
élytres sont striées-ponctuées, revêtues d’un enduit écailleux
semblable à celui du prothorax, parsemé de rares écailles dressées
lesquelles forment à la déclivité apicale un fascicule ; la couleur
est presque uniformément d’un grisâtre foncé, un peu plus elair à
la base et à l’apex,; après la moitié on voit une ligne oblique
obsolète d'un grisätre pâle. Pattes robustes, couvertes d'un enduit
épais comme celui du corps et sans écailles hérissées; corps en
dessons de couleur plus claire; base de l’abdomen faiblement
imprimée, segment apical large, tronqué à l’apex, presque fovéolé
aux côtes.
Espèce bien distincte de la précédente par son corps plus
robuste, tête plus large, antennes plus courtes, prothorax conformé
différemment, élytres arrondies à l’angle apical externe, enduit
presque uniforme, très serré.
Un mâle (ex. coll. Castelneau) dans le Musée de Belgique.
15. U. luridus sp. n.
Crassiusculus, luride griseo-fuscus, sublutosus, capite fere
aeque lalo ac longo, laleribus minime curvatis, oculis vix
prominulis; melarostro elongatlo, sub-conico, antice modice
anguslato; antennis breviusculis, scapo robusto, duobus articulis
:
215
seguentibus unilis fere aequali, 3° brevi, viz longiore quam
art. 2, sequentibus. breviler obconicis, G°-8o dilutioribus vel
albicantibus, apicali parce longiore quam 8; prolhorace antice
angustato et constricto, medium versus dilatato et curvato, basi
bisinuato, calloso, supra obsolele subtrisulcatlo; elytris striato-
punctatis, apici haud tuberculatis, ulrinque squamoso marginatis.
Long. 17 mill.
Hab. Brésil (Rio de Janeiro).
Ressemble à U/. terrosus Senna, mais en diffère par les carac-
tères suivants : côtes de la tête moins recourbés, angles basilaires
moins arrondis ; métarostre graduellement atténue de la base en
avant, où il est moins rétréci; lèvre inférieure du mésorostre plus
dilatée et plus régulièrement arrondie; antennes avec l’article
apical plus long, de même que les précédents; la longueur de
celui-là est faiblement plus grande que celle du 8; prothorax
moins dilaté aux côtés dans la portion médiane, élytres distincte-
ment striées-ponctuées, la déclivité apicale et l’apex sont abon-
damment margine-écailleux aux côtés. L’enduit du corps est de
même très serré mais un peu moins abondant; sur les élytres
on distingue, quoique confusément, une portion à la base et une
ligne transverse dans le tiers apical de couleur plus claire que le
reste. Segment apical de l'abdomen imprimé aux côtés.
La femelle de cette espèce diffère du male par la tête et le
métarostre un peu plus courts, celui-ci à côtés un peu recourbés
postérieurement, prorostre un peu plus long et plus grêle,
articles des antennes, surtout l’apical, un peu plus courts; base
de l’abdomen lisse, dernier segment plus court, arrondi à l’apex
et sans impressions aux côtes.
Un mâle dans la coll. de M. Fry, une femelle dans le Musée de
Belgique.
16. U. Boisduvali sp. n.
U, Boisduvalii Lacord. in litt. — Dejean, Cat. Coleopt., etc.
Q. Crassiusculus, griseo-argillaceo dense sublutosus, capite
quadrato, basi lruncato, oculis prominentibus ; melarostro subco-
nico, antice valde angustalo; antennis subclavatis, articulo 8 fere
aeque longo quam apicali; prolhorace brevi, antice constricto,
subcollariformi, lateribus medium versus subangulatim dilatato,
basi obsolele sinuata, haud elevata, dorso antico subtrisulcato,
poshco levi; elytris basi emarginatis, dorso striato-punctatis,
apice sinqulatim subrotundatis. — Long. 16 mill.
Hab. Cayenne.
Quoique le mäle de cette espèce me soit inconnu, j'ai voulu la
décrire comme bien distincte des deux espèces précédentes avec
216
lesquelles elle ne manque pas d’affinité. Tête carrée, tronquée à la
base, sillonnée, avec les angles postérieurs et les côtés droits, les
yeux sont saillants. Métarostre presque conique, sillonné, forte-
ment rétréci en avant; prorostre cylindrique, grêle, plus long que
le métarostre. Antennes de la longueur du rostre, assez robustes;
scape trapu, 3° article de la longueur du 2°, celui-ci fortement
rétréci à sa base, les articles suivants sont transversaux, presque
perfoliés, de la même couleur que les précédents, les 8° et 9° forment
comme une massue, le 9e est conique et à peu près de la longueur
du &e.
Prothorax court, presque collariforme à son bord apical, dilaté
aux côtés vers le milieu, faiblement bisinué à la base mais non
élevé; convexe en dessus, antérieurement presque trisillonné, les
sillons s’effacent au milieu.
Élytres un peu échancrées à la base, mais indistinctement
saillantes ; l’angle apical externe est presque arrondi et, dans l’exem-
plaire étudié, presque dépourvu même aux côtés de bord écailleux ;
en dessus striées-ponctuées, revêtues d’un épais enduit presque
uniforme. Pattes de forme régulière, sans écailles hérissées ;
dessous du corps à enduit de couleur plus claire, base de l’abdomen
lisse, dernier segment presque arrondi et sans impressions.
Enduit très serré et abondant, surtout sur la tête et le pro-
thorax, de couleur grisätre ochracée presque uniforme, seulement
sur les élytres il y a quelques portions à peine distinctement de
couleur plus claire ; les antennes sont presque dépourvues d’ecailles
dressées lesquelles manquent totalement sur le prothorax; les
élytres en présentent quelques-unes à la déclivité apicale et à
l’apex. Je crois néanmoins qu’on trouvera d'autres exemplaires de
cette espèce avec la déclivité apicale et l’apex rebordés d'’écailles
comme d'habitude, mais sans qu’elles forment dans cette espèce
un vrai fascicule à l'angle externe.
La conformation des antennes, de la tête et du prothorax distin-
guent à première vue notre nouvelle espèce des deux précédentes.
Par la forme des articles apicaux des antennes elle sert de trait
d'union entre les 7. sordidus Senna et Zuridus Senna et la
suivante dans laquelle les antennes sont distinctement en massue.
‘Le seul spécimen étudié appartient au Musée de Belgique et
provient de la coll. Dejean; il porte l’étiquette originaire : Ulocerus
Boisduvalii Lacord., k. Cayenne, D. Lacordaire.
17. U. Aurivilliusi sp. n.
Parvus, sordide griseo-fuscus, antennarum articulis 6°-8°
albicantibus, elytris lineis obliquis apiceque sordide griseis;
217
capite fere tam longo quam lato, poslice tumidiusculo, lateri-
bus curvatis; metarostro subconico; antennis clavatis, articulo
apicali distincte latiore quam præcedente; prothorace lateribus
requlariter curvatis, dorso obsolete subtrisulcato; elytris apici
conjunctim rotundatis, squamulis nonnullis marginatis. — Long.
10-11 mill.
Hab. Brésil (Bahia, Rio de Janeiro).
G. Tête large, rétrécie en avant, tronquée à la base, à côtés
recourbés, un peu convexe en dessus, indistinctement sillonnée
avec les yeux peu saillants. Métarostre plutôt court, subconique,
fortement rétréci en avant, indistinctement sillonné ; mésorostre en
dessous dilaté, arrondi; prorostre attenué au bout. Antennes plus
longues que le rostre, distinctement en massue; article basilaire
trapu, de la longueur des deux suivants ensemble, 3° presque aussi
long que le 2e, les articles 4°-7e perfoliés, transversaux, obconiques,
bérissés de rares poils squamiformes, la massue est formée par les
articles 8° et 9°, celui-là obconique, blanchâtre, comme les deux
précédents, l'apical plus long d’une moitié que le 8: et distinctement
plus large, pyriforme, noirâtre, finement pubescent.
Prothorax de la longueur du rostre, rétréci et un peu étranglé
avant son bord antérieur, ensuite élargi, régulièrement recourbé
aux côtes, bisinué à la base, avec les angles postérieurs un peu
saillants en arrière, meédiocrement convexe en dessus, indistincte-
ment trisillonné, sans fascicules, ni écailles dressées.
Élytres plus longues que deux fois le prothorax, arrondies et .
saillantes à la base, presque parallèles aux côtés, rétrécies à la
déclivité apicale et arrondies à l’apex où elles sont marginées de
rares écailles; striées-ponctuées, leur sculpture est presque cachée
par l’enduit épais foncé, avec deux lignes obliques à la base, et une
autre avant la déclivité apicale (parfois obsolètes) et l’apex de cou-
leur grisâtre sale; quelques rares écailles hérissées sont parsemées
cà et la, d’autres forment un petit fascicule à la déclivité apicale.
Pattes à squamosite de couleur grisatre ochracée claire avec de
très fines écailles hérissées; enduit du dessous du corps de la même
couleur que celui des pattes ou un peu plus clair, base de l’abdo-
men un peu déprimée, segment apical tronqué à l’apex, un peu
exCavé.
Q. Tête plus régulièrement arrondie aux côtés, métarostre plus
court, conique, prorostre un peu plus rétreci à la base qu’en
avant, subeylindrique ; antennes un peu plus courtes, mais confor-
mées comme chez les mâles; prothorax à sillon médian plus obso-
lète, les sillons latéraux presque effacés ; segment apical de l'ab-
domen arrondi postérieurement et un peu convexe.
Un mâle dans le Musée de Belgique (ex. coll. Castelneau), une
femelle dans le Musée de Stockholm (coll. Sahlberg).
218
Cette espèce est bien distincte de toute autre par la conformation
particulière des antennes; le prorostre de la femelle est plus large
en avant qu’à la base et rappelle celui de [/. Sharpi Senna.
18. U. LACERATUS Dalman.
Dalman, Ephemerides entomologiae I, p. 26, 1824.
Bohemann, in Schoenherr, Gener. Curcul. V, p. 588, 1840.
Syn. : U. pannosus Bohem. in I. c., p. 589, ©.
Syn. : U. squalidus Dejean (non Dalman), Catal. Coléont., etc.
G. Tête plus longue que large, saillante en arrière, échancrée au
milieu de la base, presque droite aux côtés, sillonnée en dessus,
avec les yeux médiocrement saillants. Métarostre sub-quadrangu-
laire, sillonné, à côtés parallèles, plus long que la tête, surtout
dans les grands exemplaires; mésorostre en dessus faiblement élargi
en angle à la base, ensuite rétréci, à côtés obliques, sillonné,; lèvre
inférieure arrondie; prorostre court, droit, atténué au bout, com-
primé aux côtés, avec la ligne médiane carénée s’abaissant avant
l’apex. Antennes presque aussi longues quela tête et le rostre ensem-
ble ; à ler article en massue, faiblement recourbé et un peu plus
long que le 3°,le 2° tres rétréci à la base, le 3e jusqu’au 7e sont plus
larges que longs, un peu déprimés, dilatés en dehors par une épaisse
rangée d’écailles allongées, laquelle se rétrécit graduellement et
finit au 6° article ; le bord de cette rangée est irrégulier, souvent
déchiré, mais pas autant que chez U. tetraurus Labr. et Imh.; le
&° article est un peu plus long que large, revêtu comme les deux
premiers d’écailles, l’article apical est presque aussi long que le &,
pointu, noirâtre avec une fine pubescence.
Prothorax presque aussi long que le rostre, fortement étranglé en
avant, ensuite plus large, tuberculé aux côtés, presque droit dans
la moitié basilaire, bisinué à la base avec les angles postérieurs un
peu saillants en arrière, inégal en dessus, trisillonné, tuberculé-
fasciculé.
Élytres un peu plus longues que deux fois le prothorax et un peu
plus larges que celui-là dans le tiers basilaire d’où elles s’atténuent
jusqu’à la déclivité apicale; à la base chacune est subarrondie et
garnie d’un bord saillant écailleux, les côtés de la déclivite apicale
sont dilates écailleux, l’apex est échancré; striées-ponctuées en
dessus, tuberculées écailleuses à la déclivité apicale pres de l’inter-
stice sutural, revêtues partout d’une couche abondante d’enduit
furfuracé, parsemées d'écailles dressées, beaucoup plus petites que
celles revêtant le tubercule antéapical.
Pattes assez robustes, revêtues d’une abondante couche écail-
leuse et d'écailles hérissées, fémurs et tibias un peu comprimés,
E
219
1er article des tarses à peine plus long que le suivant. Métasternum
et base de l’abdomen convexes, dernier segment un peu excavé.
Q. Tête et métarostre plus courts, prorostre plus long, cylin-
drique, grêle ; antennes un peu plus courtes, l’article apical moins
long que le 8*; dernier segment de l'abdomen plus court et plus
arrondi.
Cette espece, la plus commune du genre, est variable par la cou-
leur et l’abondance de l’enduit. Quelques spécimens ont aussi la
tête très faiblement plus allongée mais cela dépend de la base plus
ou moins saillante en arrière. Tête, rostre et prothorax d’un gris
brunâtre avec des écailles de couleur brunatre ou noiraâtre, les
premiers six articles des antennes sont abondamment revêtus
d'écailles allongées noirâtres, les 7° et 8* plus clairs, d'un gris
brunâtre ; prothorax de même parsemé d’écailles brunâtres ; élytres
grisatres ou même blanchätres dans la région suturale, avec
plusieurs lignes longitudinales, plus ou moins distinctes, de couleur
noirâtre, les côtés sont brunàtres avec des portions plus foncess,
le bord latéral est blanchâtre sur une petite portion médiane, les
tubercules fasciculaires antéapicaux sont hérissés d'écailles d’un
brunâtre clair et d’autres noirâtres, le bord écailleux apical est
blanchâtre avec quelques écailles noires à la base. Dessous du corps
blanchâtre, tête et rostre brunatres, de cette même couleur sent
quelques écailles des segments apicaux de l’abdomen. Les spéci-
mens avec une telle vestiture sont semblables au type de Dalman.
Plus communs sont les exemplaires à tonalités plus ternes, plus
uniformes : la couleur prédominante est alors grisâtre sâle, un peu
brunâtre sur les premiers articles des anteanes, les 7°-8e sont plus
clairs, les lignes sur les élytres peu visibles, confuses; les spéci-
mens ainsi colorés portent souvent dans les collections le nom de
U. squalidus Dejean, nom qui est indiqué sur l'étiquette écrite
par Dejean même d’un échantillon de sa collection. J’ajouterai
enfin qu'il y a encore des spécimens d’un brunâtre uniforme par-
tout, excepté à l’apex des élytres, et d’autres d'un grisâtre
uniforme même sur les élytres, à peine plus foncé sur les articles
basilaires des antennes. Ces derniers ressemblent tout à fait à
U. pannosus Boh. L'union que j'ai fait de cette dernière espèce
avec U. laceratus Dalm., semblera à première vue assez étrange
d'autant plus que Bohemann en décrivant son U/. pannosus l'a com-
paré à U. squalidus Dalm. et pas à U. laceratus Dalm., mais il
faut se rappeler que Dalman et Bohemann n'ont pas reconnu les
femelles de ce genre et comme le type de {/. squalidus Dalm. est
une femelle, de même que le type de U. pannosus Boh., il est
naturel que Boheman ait comparé ce dernier et trouvé plus d’ana-
logies avec le U. squalidus, à cause du rostre au delà des antennes
220
nu et cylindrique, plutôt que avec /. laceratus Dalm. dont le
rostre avait une conformation bien différente étant celui d’un mâle.
L’unique différence entre les types des deux espèces en question est
dans l’abondance et la coloration de l’enduit, caractère qu’il est:
impossible de prendre en considération étant très variable, comme
j'ai cherche à le démontrer, et présentant des passages presque invi-
sibles entre les deux points extrêmes. — Long. 10-21 mill.
Hab. Brésil.
19. U. TETRAURUS Labr. et Imh.
Labram et Imhoff, Singul. Gen., Cure., etc. 1, n° 23 fig., Bale
1842.
Les auteurs ci-dessus, après avoir décrit cette espèce, ont ajouté
dans les corrections : {/. fetraurus nobis, eadem specie ac U. pan-
nosus Boh. esse videtur. J’ai reuni /, pannosus Boh. à U. lace-
ratus Dalm, mais je retiens l’espèce en question distincte quoique
bien voisine de U/. laceratus Dalm. Elle en diffère, en effet, seule-
ment par la tête et le rostre distinctement plus étroits, celle-là
avec la base un peu moins saillante; les antennes ont la rangée
d'écailles au côté externe des articles 3°-7° moins touffue, à bord
plus irrégulier, plus fortement déchiré. Je ne tiens pas grand
compte de ce dernier caractère parce que j'ai parfois observe la même
particularité, dans quelques spécimens mal conservés de U/. lacera-
tus Dalm. Les antennes n’ont pas douze articles comme il est dit
dans la description de Labram et Imhoff (1. c.) mais neuf comme
dans tous les Ulocerus ; nous pouvons considérer l’article apical
comme résultant de la fusion des trois articles apicaux des autres
Brenthides, mais jamais de 4; au reste cet article ne presente
aucune trace de division et dans notre espece il est tout à fait iden-
tique à celui de {/. Zaceratus Dalm.
L’enduit du corps est d’un grisâtre presque uniforme; on dis-
tingue parfois quelques lignes longitudinales plus foncées sur les
élytres, mais jamais aussi évidentes que chez VU. laceratus Dalm.;
les écailles des articles basilaires des antennes sont un peu plus
foncées que celles des suivants, l’apical est noirâtre. — Long.
17-19 mil].
Hab. Bresil.
Labram et Imhoff indiquent Buenos-Ayres comme patrie de
cette espèce mais cela est douteux.
20. Ü. LATICORNIS Sharp.
Biolog. Centr. amer., Coleopt., vol. IV, part. VI, p. 79, pl. 8,
fig. 18, 1895().
(*) Le dernier article des antennes est dans la figure trop allongé,
&. Tête un peu plus longue que large, échancrée à la base au
milieu, plus ou moins saillante en arrière selon les dimensions des
spécimens et leur état de conservation, dans les plus grands, les
côtés de la tête sont un peu obliques en avant, dans les spécimens
petits et médiocres les côtes sont droits; yeux plus proéminents que
dans U. laceratus Dalm. Rostre et antennes conformes comme dans
cette dernière espèce, mais les dernières ont la rangée d'écailles
plus rapidement reétrécie et les articles apicaux un peu plus
grêles.
Prothorax semblable à celui de U. Zaceratus Dalm., mais
faiblement plus allongé, les sillons et les tubercules fasciculaires
d’écailles sont plus ou moins développés selon les dimensions des
spécimens.
Élytres un peu plus atténuées postérieurement et avec les tuber-
cules antéapicaux plus allongés, plus obliques, atténués au bout
et avec les écailles moins dressées.
Pattes et corps en dessous identiques à ceux de U. laceratus
Dalm. Squamositeé abondante; les fascicules d’écailles du prothorax
sont d’un brun jaunâtre dans les spécimens grands; les élytres
sont brunàtres, excepté l’apex et quelques portions et linéoles
indistinctes à la base et vers le milieu qui sont blanchätres ou
grisâtres : elles ne présentent pas néanmoins de lignes longitu-
dinales noirâtres comme chez U/. laceratus Dalm.
La femelle diffère du mâle par son corps un peu-plus robuste,
par la tête et le métarostre plus courts; le prorostre plus long,
cylindrique ; le prothorax presque sans sillons, les tubercules
fasciculaires antéapicaux des élytres plus courts, hérissés
d’écailles, semblables à ceux de {/. laceratus Dalm.; le segment
apical de l’abdomen, comme d'habitude, plus court et plus arrondi.
— Long. 16-22 mill.
Les types de cette espèce sont du Nicaragua, mais elle vit
aussi dans la Colombie et dans la région de l’Amazone (Yquitos).
M. le prof. Sharp, qui m’a adressé un type de la BiologiaC.-Amer.,
compare cette espèce à U/. pannosus Boh. et le dit : smaller, with
the head shorter and less lobed behind. Les spécimens (déterminés
par Jekel comme T/. pannosus Boh.) qu’il a comparés à U. lati-
cornis Sharp et que j’ai dans ce moment sous les yeux, appartien-
nent au contraire à U/. laticornis Sharp : ils sont simplement de
splendides exemplaires par les dimensions et l’abondance de la
squamosité. Dans les [/locerus, de même que dans la plupart des
Brenthides, on ne peut pas tenir en grande considération les
dimensions à cause de leur variabilité; la partie basilaire
de la tête saillante en arrière est de même variable selon les
dimensions et selon l’état de conservation et de squamosite des
ANNALES DE LA SOC. ENTOM. DE BELGIQUE, T. XL. 16
221
288
spécimens. U. laticornis Scharp. est très voisin de U. laceratus
Dalm. (. pannosus Boh.) mais se reconnaît par la conformation
des antennes dont la rangée écailleuse externe est plus rapidement
rétrécie en avant, les articles apicaux un peu plus grêles, et par
les tubercules antéapicaux des élytres plus allongés, atténués
postérieurement avec les écailles moins hérissées; les élytres
enfin manquent des lignes longitudinales noires dans la région
suturale. Cette espèce est dans quelques collections déterminée
comme U. bicaudatus Suffrian par, M. Power et porte aussi les
noms inédits de U/. nivosus Reiche, argilaceus Buquet.
21. U. immundus Dalm.
Dalman, Ephemerides entomologiae, I, p. 27, 1824.
Bohemann in : Schoenherr, Gener. Curc., V, p. 588, 1840,
&. Tête remarquablement plus longue que large, échancrée à la
base au milieu et saillante en arrière, très faiblement renflée
derrière les yeux, ceux-ci plutôt petits, assez saillants ; en dessus
la tête est sillonnée, presque fovéolée sur le front. Métarostre
allongé, plus long que le double de la tête, un peu plus rétréei à
la base et antérieurement que vers le milieu, les côtes sont très
faiblement recourbés; mésorostre à peine dilate en dessus, plus
fortement élargi en dessous des scrobes; prorostre court, assez
robuste, atténué en avant. Antennes moins longues que le rostre,
subcylindriques; scape moins long que les deux articles suivants
pris ensemble, le 3° presqu’aussi long que le double du 2°, les
suivants plus courts, obconiques, l’apical allongé, plus long que
le &e.
Prothorax allongé, de la longueur du métarostre, fortement
resserré avant son bord antérieur, élargi et arrondi aux côtés
vers le milieu, bisinué à la base, avec les angles postérieurs un
peu saillants; en dessus il est faiblement trisillonné, avec un
fascicule d'écailles dans le tiers apical de chaque côté du sillon
externe et un autre peu distinct à la base.
Élytres deux fois et demie aussi longues que le prothorax,
atténuées postérieurement, l’angle apical externe est obliquement
tuberculé, l’interstice sutural un peu saillant en arrière et remar-
quablement élevé à la déclivité apicale; en dessus les élytres sont
assez convexes, striées-ponctuées avec un fascicule d’écailles à la
déclivité apicale.
Pattes plutôt grêles. Métasternum et surtout la base de l’abdo-
men, laquelle est très allongée, excavés, segment apical presque
tronqué en arrière.
2R3
Squamosité assez abondante et serrée, de couleur grisätre plus
ou moins foncée, les. écailles des articles 6e-8e sont blanchâtres ou
plus claires que les précédentes, l’article apical est noirâtre,
finement pubescent ; les élytres ont la base, la déclivité apicale et
deux lignes obliques, une avant, l’autre après la moitié, de couleur
blanchâtre ou plus claire que le reste; parfois leur enduit est de
couleur presque uniforme, quelques écailles du fascicule antéapical
sont noirâtres, celles revêtant le tubercule à l’angle externe
apical et le bout de l’interstice sutural qui est saillant, sont
blanchâtres.
Q. Tête plus courte, métarostre plus court et plus robuste,
mésorostre plus arrondi, moins allongé; prorostre plus long,
cylindrique, grêle. Articles des antennes à peine plus courts,
prothorax moins distinctement sillonné; base de l’abdomen
sillonnée, dernier segment plus court et plus arrondi. — Long.
18-29 mill.
L'espèce est du Brésil et bien distincte de toute autre par la
longueur de la tête et du rostre et de son corps en général et
surtout par la conformation des élytres à l’apex où l’interstice
sutural est un peu saillant en arrière et revêtu d’écailles comme
le tubercule de l’angle externe. La femelle n’était pas encore
décrite et avait été indiquée par M. Power dans les collections
sous le nom de T/, giganteus Pow. in litt.
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ANNALES
DE LA
SOCIÈTÉ ENTOMOLOGIQUE
BELGIQUE
TOME QUARANTIÈME
VI
La SOCIÈTÉ ENTOMOLOGIQUE DE BELGIQUE tient ses séances
le 1°" samedi de chaque mois, à 8 heures du soir, au siège social, rue du
Musée, 20, à Bruxelles.
- Elle publie :
1° Les ANNALES (mensuellement) ; :
2° Les MÉMOIRES (irrégulièrement).
La cotisation annuelle, payable par anticipation et donnant droit à la
réception ‘frauco des Annales et des Mémoires. est fixée à 46 francs.
Tout membre étranger, payant une somme de 206 francs, est nommé
Membre à vie : il n’a plus de cotisation à solder et reçoit franco
toutes les publications de la Société.
Les cotisations doivent être adressées spontanément dès le commence-
ment de l'annèe. sous peine de voir interrompre l’envoi des. Annales, au
Trésorier, M. E. Fologne, rue de Namur. 12, à Bruxelles.
La BreriorHÈque est ouverte aux membres de la Société (rue du
Musée, 20), le samedi de 3 à 4 heures.
. Tous les ouvrages et revues destinés à la Société doivent être
envoyés au siège social, rue du Musée, 20, à Bruxelles.
. Toul ce qui concerne l'administration de la Société et la rédaction des
publications doit être adressé à M. Aug. Lameere, chaussée de Char-
leroi, 119, à Bruxelles.
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BRUX ELLES
‘AU SIÈGE DE LA SOCIÉTÉ
20, RUE DU MUSÉE, 20
| 1: juillet 1896
] ” : ‘ : ” CA
La Sociélé peut encore disposer de quelques exemplaires
des ouvrages suivants :
Purzeys. — Monographie des Clivina et des genres voisins.
—
Prémices entomologiques (Monographie du genre
Pasimaghuss "Bic. )t 0e Ms Par nt tee nn
Post-seriptum ad Clivinidarum monographiam .
Trechorum europæoru M CON SPECLUS. CN NSNMAE
Révision générale des Clivinides . . . . .
Supplément à la Révision générale des Clivinides.
Note sur les caractères employés par Thomson
dans la classification du genre Carabus . . .
Note sur les Cicindèles et Carabiques recueillis
à Antigua-par M: Purvese ONE
Note sur le genre Perileptus Schaum . . . .
Anara 1 NUIVESA 10 0) PISTON RENE TN ASE
Carabiques nouveaux découverts dans les Asturies
par M Æhlers tr ne Rene Er LAN RATS
Trechorum oculatorum Monographia, 2 partie.
Descriptions de deux espèces nouvelles du genre
Carabus 44 ne NET nn rer Et RES
Monographie des Calathides. . . . . . .
Essai sur. des Atari at re Rens pr ES RS
Descriptions de Carabiques nouveaux ou peu
CONQUS 27,11 EVE 4 es PS EE RENE
Révision des Broscides de l’Australie . . . .
Description de quelques Clivinides de l’Inde . .
Note sur les genres Morio et Perigona . . . .
Deuxième supplément à la Révision générale des
Chiinidesste nu TTC ASE USENET
Additions à la monographie des Trechus . . .
Broscosoma, Carabidum genus novum. . . .
Note sur les Notiophilus , . . .
Ces RPoSCIés SET eg ns NE RER ESS
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50
50
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SOCIÈTÉ ENTOMOLOGIQUE DE BELGIQUE.
VI
Assemblée mensuelle du 6 juin 1896.
PRÉSIDENCE DE M. DE SEeLys-LoNGcnampPs, président d'honneur.
La séance est ouverte à 8 heures.
MM. Tosquinet et Lameere se font excuser de ne pouvoir y
assister.
Le procès-verbal de l’Assemblée mensuelle du 2 mai dernier est
approuvé.
Correspondance. M. Henseval adresse son portrait pour l’Album
de la Societe.
Travaux pour les Annales. L'Assemblée vote l’impression des
mémoires annexés à Ce numéro.
Communications. M. Hippert signale quelques captures de Lépi-
doptères : Cidaria polygramma prise à Spa, en mai; Agrotis
lecta L. et Æarpyia furcula L., à Anderlecht, en avril et mai;
Pyqaera curtula L., aux environs de Hal,'en avril; Cidaria
variala L., en mai, à Hever-lez-Malines; Cidaria lugubrata,
à Groenendael, en mai; Cidaria silaceata S. V., en novembre,
à Groenendael et Plusia tripartita Huf., en mai, à Cureghem.
Excursion. Le 12 juillet, à XZochefort. Départ de la gare du
Luxembourg à 7 h. 22 m. du matin.
La seance est levée à 9 heures.
ANNALES DE LA SOC, ENTOM, DE BELGIQUE, T. XL. 17
286
MATÉRIAUX POUR UNE ÉTUDE
DES DIPTÈRES DE BELGIQUE
par E. Coucke.
OBJET DU TRAVAIL.
J'ai fait, dans le premier article de ce travail, la description d’une
variété curieuse du Conops flavipes L., variété encore indécrite,
je crois, et déjà trouvée trois fois dans notre pays.
Le second article a pour but de faire connaître une capture en
grand nombre de l'espèce Penthetria holosericea Latr., et quelques
observations sur les mœurs de cet insecte.
Le troisième, supplément aux travaux faits par mon frère Louis
et à ceux faits par lui et moi sur quelques familles de nos Diptères,
donnera à mes lecteurs de nouveaux renseignements sur les insectes
dont nous nous sommes occupés jusqu'ici, renseignements dont une
partie eût été donnée par Louis Coucke, si la mort ne nous l’eut
enlevé. Comme il est de mon devoir de continuer ce qu’il avait
commencé, je prierai ses anciens amis et correspondants qui ne
me connaîtraient pas encore, de me communiquer, comme ils le
faisaient à lui, les Diptères de leurs chasses. C’est avec le plus
grand plaisir que je leur renverrai déterminés ces quelques insectes.
J’ai aussi à remercier tous les collègues ou amis, qui, soit à mon
frère, soit à moi, nous ont donné de nombreux renseignements :
je me suis fait un devoir de faire connaître leurs noms plus loin.
Le
DESCRIPTION D’UNE VARIÉTÉ NOUVELLE DU CONOPS FLAVIPES L.
TROUVÉE EN BELGIQUE.
Le 1‘ octobre 1892, dans la seconde partie du rapport d'une
excursion diptérologique faite en Belgique dans l'Hertogenwald (!),
mon frère Louis et moi faisions déjà remarquer une capture
intéressante que nous avions faite le 12 août dans cette région,
celle d’un Conops ressemblant beaucoup au Conops flavipes L. par
la forme et la coloration du thorax, de l'abdomen et des pattes,
mais s’en distinguant de suite par la coloration entièrement noire
(*) Annales de la Sociétéentomologique de Belgique, Tome XXXVI, page 467.
4
L 227
de son front et de ses joues. M. van der Wulp qui avait vu cet
exemplaire ne connaissait pas en Europe d’espèce de Conops à
joues ainsi colorées.
Le mois suivant, à la seance du 5 novembre('}, M. Jacobs faisait
savoir qu’il possédait dans sa collection un Conops différant du
flavipes L. par sa face noire et ses pattes un peu plus foncées.
Enfin plus tard, il nous était donné, par notre collègue M. le baron
P. de Moffarts, un Diptere capturé à Strée le 27 juin 1892 et tout
à fait semblable à celui que nous primes le 12 août de la même
année dans l'Hertogenwald.
Ces trois cas de coloration noire aussi bien sur les joues que sur
le front et la coïncidence de notre capture avec celle de plusieurs
Jftavipes L. nous permettent de regarder les insectes à qui appar-
tiennent ces caractères comme les types d’une variété nouvelle du
Conops flavipes, espèce toujours caractérisée jusqu'ici par ses
joues entierement jaunes au-dessous des antennes, séparées l’une
de l’autre par une ligne toujours mince, quelquefois invisible,
partant de l’extrémité de l’épistome pour arriver à la base des
antennes.
Voici la description des deux exemplaires que je possède et dont
de semblables seront sans doute prochainement trouvés en Belgique.
Donnons à cette variété le nom de aterrimus.
« Tête entierement noire, sauf le vertex et l’épistome jaunâtres.
L’un de mes deux exemplaires a aussi sur le front, entre Îles
yeux, une ligne rougetre comme celle que l’on voit parfois sur
le front des exemplaires typiques du Conops flavipes L. Les
antennes sont noires, mais le 3e article est d’un brun noirâtre
chez l'un de mes insectes.
« Le thorax et l'abdomen sont noirs; le premier a un point
saillant jaune à chaque épaule et sous l'extrémité inférieure de
chacun des tegulae. Son écusson a le bord postérieur jaunâtre.
Très près de la base de l'abdomen de chaque côte du premier
segment l’on voit une tache jaune, puis au bord postérieur des
3 segments suivants une bande jaune moins large à son milieu
qu’à ses extrémités. Les 2 segments qui suivent sont couverts
d’une très fine pubescence d’un gris légèrement doré et les
derniers sont tout à fait noirs. Les hanches sont noires, les cuis-
ses jaunes avec leur moitié postérieure d'un brun noirâtre à
l'exception du genou, les tibias et les métatarses entièrement
« jaunes, les autres parties des tarses devenant presque noires.
« À leur extrémité 2 pelottes (pu/oilli) jaunes et 2 crochets jaunes
« mais rembrunis à leur bout. »
£ A A A A
A A & À À A À À A
A
() Annales de la Société entomologique de Belgique, Tome XXX VI, page 479.
228
LI:
EXEMPLAIRES D’UNE RARE ESPÈCE CAPTURÉS EN GRAND NOMBRE.
Pendant les premiers beaux jours de cette année, pendant la
saison où le genre Pibio et plusieurs autres de la famille des
Bibionides étaient donc à rechercher, il me fut donné par notre
collègue M. De Jonck deux Diptères qu’il avait trouvés à la fin
d'avril en fauchant sur la lisière du Bois de La Cambre.
De suite, j'y reconnus des exemplaires de Penthetria holosericea
Latr., espèce que je n'avais jamais trouvée en Belgique, dont M. van
der Wulp dans son ouvrage « Diptera Neerlandica » (1877) ne
pouvait mentionner que la capture d’une femelle et dont Macquart
ne disait rien dans ses « Diptères du Nord de la France » (TomeI,
Tipulaires) et n’indiquait que l'Allemagne comme habitat, dans
son « /Zistoire Naturelle des Insectes Diptères » (1834, Tome I,
abri
Quoique ayant appris par le « Cataloque des Diptères de France »
publié par M. Gobert en 1887, que cette espèce faisait partie de
celles de France, je continuai à la croire rare dans les régions du
Nord ainsi qu’elle l'était en Hollande et à la regarder comme l’une
des meilleures espèces de Bibionides à capturer en Belgique.
Le3 mai done,je me mis a la recherche de nouveaux exemplaires.
Le jour même, dans quelques chemins du Bois de La Cambre se
suivant, et dans lesquels j'avais trouve, les années précédentes, de
nombreuses espèces de Bibionides, jamais cependant le Penthetria
holosericea Latr., j'eus le plaisir d'en prendre entre onze heures et
midi plusieurs individus. Encouragé, j'y retournai dans l’après-
midi, et plus heureux encore que dans l’avant-midi, j'y fis de nom-
breuses captures, surtout vers 4 heures, où je remarquai alors dans
un chemin étroit et ombreux, bordée d’arbres, un grand nombre de
mâles de cette espèce, les uns restant sur les côtés, les autres tra-
versant ce chemin en marchant. Les femelles y étaient beaucoup
moins nombreuses.
Les Penthetria holosericea Latr. comme la plupart des Bibio-
nides sont, d’après ces remarques, des insectes vivant en famille et
ne faisant, sans doute, que peu usage de leurs ailes, surtout dans
l'après-midi. Pour ne citer qu’un autre Bibionide à coutumes sem-
blables je choisirai le Bibio Marci L., espèce fort commune dont
j'ai observé un grand nombre d'exemplaires, soit males, soit femelles
traversant nos chemins en marchant, et qui toujours dans les rares
cas où je les ai remarqués volant, pendant la matinée seulement,
jamais dans l’après-midi, étaient réunis en assez grande quantité
229
144 À
RENSEIGNEMENTS SUPPLÉMENTAIRES À CEUX DONNÉS PAR LOUIS
COUCKE DANS SES TRAVAUX SUR LES ZABANIDES, LEPTIDES
ET ASZLIDES DE BELGIQUE ET A CEUX DONNÉS PAR ÉDOUARD
ET LOUIS COUCKE DANS LEURS TRAVAUX SUR LES S7TRA-
TIOMYIDES ET BOMBYLIDES DU MÊME PAYS.
PREMIÈRE PARTIE.
Espèces maintenant connues de Belgique, mais inconnues par eux
de ce pays alors qu’ils publièrent dans nos Annales les travaux
ci-dessus.
a) TABANIDES (').
Depuis que feu mon frère Louis a publié dans nos Annales la
liste des Tabanides qu’il connaissait de notre pays et quelques mots
pour en faciliter aux commencants la détermination, M. le baron
P. de Moffarts lui a donné un Z'abanus quadrinotatus Mg. pris par
lui à Dinant le 7 mai 94, et M. Gérard plusieurs exemplaires du
Chrysops rufipes Mge., les uns capturés à Diepenbeek le 10 juin 93,
les autres à Hermalle-Basse le 16 juin 94.
Louis Coucke ne connaissant pas ces insectes de Belgique quand
il publia son travail, n’y parla pas de ce 7'abanus quadrinotatus et
dans la table synoptique des CArysops il ne fit pas entrer l'espèce
rufipes. Pour cette dernière il ajouta cependant comme note que
M. van der Waulp lui avait fait savoir qu’elle avait été prise en
Hollande depuis la publication des Bouwstoffen et ia dit facilement
reconnaissable des autres espèces de CLrysops par ses pattes presque
entièrement jaunes.
Ce caractère, très exact pour les femelles, dont les hanches, les
genoux et les derniers articles des tarses sont seuls noirâtres, ne peut
être attribué aux mâles que je possède, car les cuisses y sont en
grande partie noirâtres puis fauves à leur extrémité. les genouxnoirs,
les tibias des pattes antérieures toujours très foncés vers leur bout,
déjà même souvent avant le milieu de leur longueur ; ceux des pattes
intermédiaires et postérieures sont entièrement d’un fauve jaunâtre;
les 4 derniers articles des tarses toujours noirs; quant aux méta-
tarses qui les précèdent ils sont fauves à leur base, deviennent
noirâtres avant leur milieu aux pattes antérieures et seulement
à leur extrémité aux pattes intermédiaires et postérieures.
Quoique les mâles de certains autres Chrysops se rapprochent
(‘) Tome XXXVI, page 134 (année 1892).
230
assez bien de celui du r##pes Mg. par la coloration des pattes, le
mâle du rufipes se distingue facilement d’eux par ses cuisses qui ne
sont jamais entièrement noires ou brunes ou sinon par la bande
foncée traversant chaque aile, bande où l’on ne voit jamais, comme
chez quelques autres espèces du genre, en son milieu, une tache
hyaline plus ou moins arrondie et toujours très tranchée.
Quant au Zabanus quadrinotatus Mg. qui nous fut donné par
notre collègue P. de Moffarts, mon frère Louis, comme je l’ai dit
plus haut, n'avait pu en parler à aucun point de vue dans son
premier travail de 1892.
* J'ai à ajouter cette espèce à celles du genre Z'abanus II° Groupe,
car elle se distingue souvent déjà de toutes celles du genre Zabanus
Ier Groupe, par la présence d’un appendice que l’on voit partir un
peu plus haut de l’origine de la bifurcation de la 3° nervure
longitudinale.
Si cet appendice existe, le Z'abanus quadrinotatus Mg. est de
suite reconnaissable des ?. rusticus L. et fulous Mg., les seuls que
Louis Coucke put faire entrer dans son groupe Ile des Tabanus, par
la coloration de ses antennes, noire ou parfois un peu rougeûtre à la
base du 3° article, tandis que chez les 2 premiers elle est entière-
ment d’un rouge-jaunâtre sauf parfois à l'extrémité du 3° article.
Si, au contraire, l’appendice n’existe pas, l’exemplaire est à
reconnaître des Z'abanus du Ier groupe par les caractères suivants :
l° de la première section : par ses pattes en partie d’un rouge
jaunûtre.
2° de la seconde section,
partie À : par ses ailes non marquées d’une tache jaune-
brunâtre bien marquée au dessus de la cellule
discoïdale.
partie B : par ses yeux velus.
partie C : par son ventre entièrement noir ou d’un gris
noir sans aucune trace de couleur rougeâtre
sur ses côtés, même s’il en existe quelqu’une
sur les bords latéraux des arceaux dorsaux
antérieurs de l'abdomen, tandis que chez les
Tabanus tropicus Mg. et luridus Ill., dont
mon frère forma la partie C, le ventre est
toujours rougeàtre sur ses premiers segments
au moins sur une large partie de leurs côtes,
ainsi que les premiers arceaux dorsaux large-
ment bordés de rouge-jaunâtre de chaque
côté.
PRE
231
Les espèces
sont donc à ajouter à celles que
Louis Coucke mentionnait com-
me habitant la Belgique.
TABANUS QUADRINOTATUS Mg.
CHRYsoPs RUFIPES Mg.
b) LEPTIDES (!).
Quand Louis Coucke publia dans nos Annales un travail sur les
espèces de Leptides qui avaient été trouvées en Belgique, en Hol-
lande et dont Macquart avait fait mention dans son ouvrage sur les
Insectes Diptères du Nord de la France, il ne put renseigner pour
la capture de quelques espèces que des régions ou localités étran-
gères à notre pays.
Depuis lors 3 de ces insectes ont été trouvés en Belgique et sont
donc à indiquer dans la colonne où rentrent les Leptides connus de
Belgique avec localité de capture; ce sont
1° LEPTIS MACULATA De G., capturé à Pry le 16 juin 94 par
M. Verheggen.
2° LeprTis FLAVICORNIS Macq., trouvé à Bilsen par M. Gérard le
10 mai 94.
3° PTIOLINA IMMACULATA Fabr., pris à Dourbes le 24 juin 94
par M. Verheggen.
Je crois qu’il ne serait pas sans intérêt pour mes lecteursdesavoir
que parmi quelques Zeptis scolopacea L. qui furent pris à Stoumont
le 18 mai 1894, par M. Gérard et donnés à mon frère Louis, ce
dernier remarqua un exemplaire dont les stigmates au lieu d’être
tres foncés, comme il les avait toujours vus, étaient d’une couleur
presque semblable et à peine plus marquée que celle de la tache
triangulaire terminant l’aile.
Déjà il avait observé sur un exemplaire pris le 9 mai 1893 à
Etterbeek un cas presque semblable; mais l’exemplaire au lieu
d'avoir ses deux stigmates tres peu marqués avait celui de l’aile
droite normalement coloré et seulement celui de l’autre aile très
pâle. |
L'observation d’un pareil exemplaire porta mon frère et me
porte aussi à croire que les Zeplis présentant les caractères du
scolopacea, sauf celui des 2 stigmates très foncés, que l’on voit
d'habitude sur ces Diptères, ne peuvent cependant être regardés
comme appartenant à une variété de l'espèce, mais comme de
simples cas d’anomalie.
(:) Tome XXXVII, page 123 (année 1893).
232
c) STRATIOMYIDES (:).
Dans la liste faisant suite aux tableaux synoptiques des genres
de Stratiomyides que mon frère et moi fiment paraître en 1893 dans
nos Annales, nous ne pûmes indiquer le Beris clavipes Linn. que
comme une espèce trouvée à Venlo et Nuthe dans le Limbourg
hollandais et renseignée par Macquart comme assez commune dans
le Nord de la France.
Il nous a été donné depuis un exemplaire femelle capturé à Bilsen
le Ier juin 92 par M. le baron P. de Moffarts et M. Gérard nous
en a donné également deux, dont l’un, mâle, pris à Stoumont
le 18 mai 94 et l’autre, femelle, trouvé à Bilsen le 10 du même
mois. Quelques jours après (le 22 mai) mon frère prenait à Fléron
une troisieme femelle.
Le Beris cLAvIPESs Linn. doit donc rentrer parmi les Stratiomyides
connus de Belgique avec localité de capture.
d) BOMBYLIDES (:).
Depuis qu’a paru le résultat de notre étude des Bombylides pris
en Belgique et les régions voisines, nous avons recu de M. P. de
Moffarts une espèce que nous n’avions pu noter parmi celles
capturées en Belgique. C’est le
BomByLius MINOR Linn., trouvé par lui à Botassart le 26 juil-
let 1894.
Un autre Bombylius, le venosus Mikan, que nous avons considéré
comme ne formant probablement qu’une seule espèce avec le
B. canescens Mikan, à la suite de notre table synoptique des
PBombylius, et qui alors nous était inconnu de Belgique, est main-
tenant à renseigner comme habitant ce pays. Il nous en fût donné
un exemplaire par M. Gérard qui l'avait pris à Baugnée-en-Condroz
en juin 1894, avec plusieurs individus du canescens typique et
d'autres indistincts, par leur coloration des côtés inférieurs du
corselet, du canescens ou du venosus. Nous conclurons de ceci que
ces derniers sont tous les deux d’une même espèce et ajouterons,
dans notre liste des Bombylides, immédiatement après l’espèce
canescens, la
var. VENOSUS Mikan, que la capture d’un exemplaire bien carac-
térisé nous permet de faire entrer parmi les espèces
et variétés prises en Belgique avec localité de
capture.
(:) Tome XXXVIL, page 431 (année 1893).
(*) Tome XXX VIII, page 281 (année 1894).
D
233
: SÉCONDE PARTIE.
Localités de Belgique à ajouter à celles déjà indiquées parmi les
renseignements locaux dans les susdits travaux.
a) TABANIDES.
Tabanus micans Mg., Weert-St-Georges (14-5-93, Rousseau) ;
Bilsen (10-6-92, P. de Moffarts);, Lanaeken (23 et 26-5-
95, Gérard); Dourbes (4-6-93, Verheggen); Longchamps
(de Selys); Graide et St Hubert (2-6-96, Severin).
gigas Herbst, Longchamps (de Selys); Fléron (17-5-94,
L. Coucke).
autumnalis L., Longchamps (de Selys); Hockay (de Moffarts);
Carlsbourg (3-7-94, Victor).
sudeticus Zeller(‘), Tamise, Strée, Corbion (25-7-94), Alle
(24-7-94), Cordes (23-7-94), toutes localités où la capture
fut faite par P. de Moffarts; Bruxelles (5-7-94); Carls-
bourg (3-7-94, Victor). |
bovinus L., Longchamps (de Selys); Grand-Bigard (25-6-94,
Oor), Tamise et Nieuwenhove (2-6-89, de Moffarts).
maculicornis Zett., Weert-St-Georges (14-5-93, Rousseau);
Nieuwenhove (23-5-03, de Moffarts); Grand-Bigard
(17-6 et 5-7-94, Oor); La Cambre (20-6-94) et Water-
mael (1-7-93 et 25-5-94, Coucke).
bromius L., Strée (4-6-92) et Hockay (20-6-89, de Mof-
farts); Rouge Cloître (13-7-92), La Gileppe (8-8-92),
Goë (12-8-92, Coucke); Longlier (6-7-92) et Vierves
(26-7-92, Hippert), Naomé (20-9-93, Victor), Dave
(3-6-92, Rousseau); Heure (19-8-93) et. Walcourt
(10-5-94, Verheggen).
tropicus Mg. Panz., Longlier (19-6-93, Hippert).
Luridus Fall., Longchamps (de Selys); Hockay (20-6-89, de
Moffarts); Lanaeken (26-5-95, Gérard), Weert-St-Geor-
ges (14-5-93, Rousseau); Boitsfort (Thirot); Carlsbourg
(25-6-94 et 3-7-94, Victor).
fulous Mg., Rouge-Cloître (13-7-91); Linthout (coll. Wes-
mael); Walcourt (Verheggen).
Haematopota pluvialis L., Hockay (20-6-89) et Bilsen (1-6-927,
de Moffarts); Trooz (4-6-94, Gérard); Longchamps
(de Selys);Carlsbourg (3-7-94, Victor); Dourbes (24-6-94),
(*) Dans le travail de Louis Coucke sur les Tabanides (1892) remplacer T, sude-
ticus Zett. par ?. sudeticus Zeller.
234
Fontenelle (28-6-94) et Vogenée (21-6-94, Verheggen);
Grand-Bigard (3 et 17-6-94, Oor);, Fléron (21-6-94)
et Hertogenwald (11-8-92, Coucke).
Hezatoma pellucens Fabr., Strée (4-9-91, de Moffarts); Long-
champs (de Selys), Hasselt (Gérard); Watermael(23-5-93,
Coucke); Rouge-Cloître (17-5-93).
Chrysops caecutiens L., Fleurus (Bivort); Munsterbilsen et
Nieuwenhove(23-5-90 et 2-6-89); Colonster (de Moffarts);
Fléron (16-8-93); Longchamps (de Selys); Baugnée-en-
Condroz (juin 94, Gérard); Carlsbourg (4-7-94) et Naomé
(30-6-94, Victor); Rouge-Cloître (11-7-89, Clavareau);
Grand-Bigard (5-7-94, Oor).
— relictus Mg., Vivier d'Oie (1-7-81, Tosquinet); Anderlecht
(6-8-94, Clavareau); Anvers (22-7-94), Brasschaet
(30-7-92 et 22-7-94, L. Coucke);, Carlsbourg (20 et 28-
6-94, Victor); Rouge-Cloître (19-6-93), Woluwe St-Pierre
(19-8-92), Watermael (4-8-92).
b) LEPTIDES (avec le genre Coenomyia).
Leptis scolopacea L., Dieghem (12-6-92); Grand-Bigard (18-5-94,
Oor); Longchamps (de Selys); Biïlsen (10-5-94), Hockai
(31-5-94) et Stoumont (18-5-94, Gérard).
— _ strigosa Mg., Strée(4-6-92, de Moffarts); Boitsfort (25-7-93)
et La Cambre (12-7-95, Coucke).
— viripennis Mg., Strée (4-6-92, de Moffarts); Hermalle-
sous-Argenteau (28-4-94), Vervoz (20-5-94), Baugnée-
en-Condroz (juin 94) et Bilsen (10-35-94, Gérard); Grand-
Bigard (15-5-94, Oor), Pry (16-6-94), Vogenée (10-6-94),
Yves et Gomezée (17-6-94, Verheggen); Watermael (en
abondance le 27 mai 93), Rouge Cloître (9-6-93) et
Fléron (5-6-94, Coucke).
— _ lineola Mg., Carlsbourg (6-7-94, Victor), Diepenbeek(3-6-93).
— tringaria L., Grand-Bigard (17-6-94, Oor); Bilsen et
Munsterbilsen (1-6-92, de Moffarts); Naomé (20-9-93,
Victor).
Chrysopila aurea Mg., Watermael (30 juin et en abondance le
6 juillet 93, Coucke).
— atrata Fabr., Longchamps (3-6-94); Pry(3-6-94,Verheggen);
Nosseghem (6-6-96, De Jonck).
— nigrita Fabr., Watermael (23-5-93), La Cambre (2-7-94),
Woluwe St-Pierre (17 mai 94).
Atherix IbisFabr., Les Aguesses (près Liège, 18-6-90, de Moffarts);
239
Stoumont (18-5-94, Gérard); Walcourt (8-5-93, Ver-
heggen).
Atheriz marginata Fabr., Colonster (juin 98, de Moffarts).
Coenomyia ferruginea Scop., Hockay (20-6-89) et Angleur (4-5-89,
de Moffarts); Strée (28-6-91, de Moffarts); Silenrieux
(28-4-94, Verheggen) ; Carlsbourg (25-6-94, Victor).
c) STRATIOMYIDES (avec le genre Subula).
Subula marginata Mg., Bruxelles (pris à l’Allée Verte dans un
dépôt de bois les 4 et 5 juin 94).
Beris chalybeala Fürst., La Cambre (4 et 6 mai 94, 12 mai 96,
Coucke).
— vallata Fürst., Bruxelles (4-8-94).
Nemotelus pantherinus Linn., Grand-Bigard (22-6-94, Oor).
Ephippium thoracicum Latr., Hamoir (coll. de Selys); Jupille
(2-6-95, Gérard).
Oxycera pulchella Mg., Etterbeek (Thirot); Strée (28-7-91, de
Moffarts).
Stratiomyia chamaeleon Linn., Watermael (6-8-94, Coucke); Long-
champs (coil. de Selys).
— potamida Mg., Longchamps (coll. de Selys); Bilsen (1-6-92,
de Moffarts).
— furcala. Fabr., Longchamps (coll. de Selys); Tamise et
Sclessin (de Moffarts).
— longicornis Scop., Longchamps (coll, de Selys); Sclessin
(18-5-90, Gérard).
Odontomyia tigrina Fabr., Longchamps (coll. de Selys); Strée
(de Moffarts); Hermalle-sous-Argenteau (28-4-94) et
Hermalle-Basse (16-6-94, Gérard).
— ornata Mg., Longchamps (coll. de Selys).
— oiridula Fabr., Anderlecht (31-5-83, Clavareau); Bilsen
(1-6-92, de Moffarts) ; Longchamps (coll. de Selys).
— angulata Panz., Longchamps (coll. de Selys).
S'arqus cuprarius Linn., Grand-Bigard (30-5-94 et diverses dates
jusqu’à 3-7-94, Oor); Watermael(27-5-93); Ixelles (26-
5-93); Longchamps (3-6-94, Louis Coucke); Fléron
(37-5-94); Stoumont(18-5-94, Gérard); Sclessin et Strée
(de Moffarts); Carlsbourg (20-6-93, Victor).
Chrysomyta formosa Scop., Longchamps (de Selys) ; Fléron (5-6 et
21-6-94, L. Coucke); Bilsen (1-6-92, de Moffarts);
Sclessin (de Moffarts) ; Pry (3-6-94, Verheggen); Marie-
mont (Severin); Trooz (4-6-94, Gérard); Dieghem
(12-6-92).
236
Chrysomyia polita Linn., St-Josse-ten-Noode, Etterbeek, Auder-
ghem (19-6-92, Coucke); Grand-Bigard (17-4-94, Oor); . |
Silenrieux (27-5-94, Verheggen).
d) BOMBYLIDES.
Argyromaeba sinuata Fall., Trooz (4-6-94) et Chevremont (2-7-94,
Gérard); Fléron (16-5-94, L. Coucke).
Bombylius discolor Mg., Baugnée-en-Condroz (juin 94, Gérard);
Sart-Tilman (21-4-95, Coucke); Strée (14-4-94, de Mof-
farts); Boitsfort (Thirot).
— Major Linn., Sart-Tilman (21-4-95) et La Rochette (20-5-
94, L. Coucke) ; Baugnée-en-Condroz (juin 94, Gérard);
Vivy (23-5-94, Victor).
— canescens Mik., Baugnée en Condroz (juin 94), Vervoz (20-
5-94) et Stoumont (18-5-94, Gérard); Vogenée (28-41-93)
et Pry (14-5 et 3-6-94, Verheggen); La Rochette (20-5-
94, L. Coucke).
e) ASILIDES/(').
Leptogaster quitiventris Zett., Tambour (dans la forêt de Soignes,
11-9-91, Tosquinet).
Dioctria rufipes De G., Baugnée (juin 94); St Hubert (2-6-96,
Severin).
Dasypogon teutonus Linn., Carlsbourg (5-7-94, Victor).
Laphria gilva Linn., Bruxelles (22-8-94, Coucke); Munsterbilsen
(Gérard).
Asilus trigonus Mg., Env. d'Izel (16-7-91, Coucke); Brasschaet
(25-6-95, Coucke).
— Tufibarbis Mg., Vivier-d’Oie (8-9-91, Tosquinet); Strée
(de Moffarts).
— Atricapillus Fall., Embourg(2-9-94, Gérard); La Rochette
(19-9-94, Coucke); Heure (23-7-91 ,Verheggen); Naomé
(13-7-94, Victor).
— Cyanurus Lôw, Vivier-d'Oie (5-7-87, Tosquinet); Silen-
rieux (28-5-94) et Walcourt (17-6-94, Verheggen);
Stockel (12-6-92, Tosquinet).
— germanicus L., Verrewinkel (29-5-96, Thirot).
(") Tome XXX VIII, page 481 (année 1894).
237
MATÉRIAUX POUR L'ÉTUDE DES HÉMIPTÈRES
DE BELGIQUE,
par A. De Jonck, pharmacien.
TABLES DICHOTOMIQUES.
RÉDUVIDES.
Rostre (trompe articulée) libre à sa partie antérieure, ne pouvant
s’appliquer dans un sillon au dessous de la
tête; dernier article des antennes très fin;
tête petite, rétrécieen arrière en forme de col;
pronotum en trapèze ou en hexagone (ÆZar-
pactor), sillonné transversalement. Pattes
antérieures ravisseuses; cuisses dentées et
creusées pour recevoir les tibias de facon à
retenir la proie dans une sorte d’étau.
Insectes carnassiers.
TABLEAU DES TRIBUS.
1. Hanches antérieures ordinaires; tarses à trois articles. . 2.
Hanches antérieures très longues, dépassant le sommet
de la tête; tarses anterieurs à un ou deux articles ;
pattes très longues et très grêles . . . . I. Emesini.
2. Rostre à trois articles; ocelles (yeux accessoires simples toujours
situés sur le front) placés sur une saillie transversale derrière
les Fe +, el ere 144107 M Rodivini:
Rostre à quatre articles, (0 premier extrêmement court; ocelles
non placés sur une saillie transversale . . III. Nabini.
Tribu I. — Emesini.
Un seul genre connu de Belgique.
Ecusson avec une longue épine dressée. , . . PLOIARIA.
PLOIARIA SCop.
1. Connexivum{') unicolore, jaunâtre ; antennes et cuisses blanches
annelées de noir, les anneaux noirs plus petits que les
blancs; 7 mill. Te -
Connexivum brun, la moitie de chaque segment avec une grande
tache jaunâtre; antennes et cuisses brunes à anneaux blancs;
ceux-ci plus petits que les bruns; 4 1/2 mill.
P. culiciformis de G., AR.
(*) Connexivum : bords de l’abdomen formant une expansion plus ou moins
considérable.
238
2. Poils des cuisses et du premier article des antennes rares,
couchés, presque nuls . . . . . P. vagabunda L.,R.
Poils des cuisses et du premier article des antennes assez
nombreux, dressés . M. . . .. . war. 22/0524 Fléb., Ai
Tribu II. — Reduvini.
TABLEAU DES GENRES.
1. Premier article des antennes plus court que le deuxième . 2
Premier article des antennes plus long que le deuxième. . 3
2. Partie postérieure du dessous de la tête avec un groupe
d’épines ramifiées . « . . . . . PycoLampis Germ.
Partie postérieure du dessous de la tête sans épines.
Repuvius Fab.
3. Insecte rouge et noir; corps brillant, presque glabre.
HaRpPAcTOR Lap.
Insecte brun jaunâtre; corps mat, couvert d’un duvet
Serre. 2135 7 NRC CSS NES AR CORANES PURE
PyaoLamMpis Germ,
Allongé, brunâtre avec une courte pubescence cendrée;
12=14-mill.-%, eu 1 LOMME Ten al Roues CDR
Repuvius Fab.
Élargi, noir brun brillant; côtés du pronotum, antennes
et pattes hérissés de longues soies très fines; 16-17
mil 10 54090 MN AMEN EUR TE DS ON EILS RENE
HARPACTOR Lap.
Noir ; pattes rouges, cuisses annelées de noir; connexivum
rouge et noir; 12-13 mill. . . . Z7. annulatus L., AC.
CorANUS Curt.
Premier article des antennes plus court que la tête, une
fois plus long que le deuxième. Partie postoculaire
de la tête subitement rétrécie, aussi longue que la
partie antéoculaire . . . . . C!. aegyptius Fab., TR.
Premier article des antennes plus long que la tête, une
fois et demie plus long que le deuxième. Partie postocu-
laire de la tête graduellement rétrécie, deux fois aussi
longue que la partie antéoculaire. ©. subaplerus de G., R.
239
Tribu III — Nabini.
“TABLEAU DES GENRES.
Corps épais, brillant, noir bleuâtre; tête sans col bien
MATQUE Q 0 0 0-0. PROSTEMMA lApe
Corps grêle, mat, de Le jaunâtre; tête avec un col
MARIA ee ce cs, INABIS Lair:
PROSTEMMA Lap.
Une seule espèce de Belgique.
Cories (!) rouge-écarlate; pattes rouges ; forme brachyptère pré-
dominante; 10 mill. . . . . . P. guitula Fab.,R.
Nagis Latr.
. Connexivum relevé en dessus, non séparé du ventre en
dessous par un sillon longitudinal Te 2.
Connexivum horizontal, séparé du ventre en dessous par
un sillon longitudinal . . . . : : 4,
. Connexivum noirâtre ; chaque LATE marqué d'une Deie
FUHSSA RES ee a à 3.
Connexivum jaunâtre; re segments Henenee Fe
petite tache noirâtre; 9 mill. . . . 4. major Costa, R.
. Antennes aussi longues que le corps; pattes très longues.
N. brevipennis Hahn, AC.
Antennes plus courtes que le corps; pattes de longueur
ordinaire. N. lativentris Boh., AC.
: Élytres fortement écourtés; dos de l’abdomen pubescent. 5.
Élytres non fortement écourtés; dos de l'abdomen glabre. 7.
. Élytres en angle aigu, couvrant ps 4e segment abdominal ; 9 mill.
NN. flavomarginatus Schltz, R.
Élytres tronqués droit, couvrant seulement le 2° segment abdo-
HANAL 0 ; SN Aie, 0e
. Connexivum large, ere on. tête trois fois
aussi longue que large entre les yeux; 8-9 mill.
N. limbatus Dahlb., R.
Connexivum étroit, linéaire, opaque ; tête cinq fois aussi longue
que large entre les yeux; 12 mill. 4. /inealus Dahlb., KR.
. Élytres plus longs que l'abdomen; membrane grande, avec trois
cellules discoïdales d’où partent de nombreuses nervures
rayonnantes; coloration gris pâle; 8-8,5 mill. . ferus L., CG:
Élytres raccourcis, aussi longs que l’abdomen; membrane courte,
à 5-7 nervures, sans cellules discoïdales; 5-7 mill. . . 8.
(‘) Corie: partie cornée des élytres.
240
8. Fémurs antérieurs assez longs; face externe avec des
traits bruns, courts, espacés, non confluents . . . . 9.
Fémurs antérieurs assez courts; face externe avec des
traits noirs tres forts, confluents entre eux et avec
une large bande noire de la face supérieure.
NN. brevis Schltz, AC.
9. Couleur jaune livide; nervures bordées de brun clair.
NV. rugosus L., C.
Couleur rousse ; nervures concolores. Â.ericetorum Schltz, C.
PHYMATIDES.
Rostre court, fort; lames rostrales tres élevées; antennes à dernier
article renflé, recues dans un sillon creusé sous le bord membra-
neux du pronotum; pattes antérieures ravisseuses, très renflées;
tarses de 2 articles.
Un seul genre.
PHYMATA Latr.
Tête étroite, longue, bifide en avant; corps anguleux en
dessous et fortement déprimé au milieu en dessus;
femurs et tibias legerement tuberculeux ; coloration
brun châtain; connexivum relevé, très large ; 8 mill.
P}. crassipes Fab., TR.
G' dernier art. des ant. aussi long que le bord du pro-
notum.
Q dernier art. des ant. de moitie moins long que le bord
du pronotum.
N.B.Je prie mes collègues qui auraient des Hémipteres dans leurs
cartons de bien vouloir me les envoyer pour les déterminer; je
pourrai utiliser les indications de localité pour mes travaux en
préparation.
Je leur serais très reconnaissant s'ils voulaient à l'avenir
indiquer, autant que possible, la plante sur laquelle l’insecte aura
été capturé.
ABRÉVIATIONS.
C — commun (se trouvant partout).
AC — assez commun.
R—\rare.
AR — assez rare.
TR = tres rare.
|
241
SCOLYTIDES DE LA NOUVELLE CALÉDONIE,
par WW. F. IH. Blandford.
Cette collection m’a été communiquée par M. Fleutiaux ; elle
comporte huit espèces. Jusqu'à présent les Scolytides de cette île,
comme ceux de la Polynésie et de l'Australie, restent à peu près
inconnus ; Montrouzier en a signalé trois.
Hypothenemus vañfer sp. n.
Subecylindricus, fusco-niger, fusco-squamatus, prothoracis disco
medio rufescente, antennis pedibusque flavo-ferrugineis. Frons
alutacea, vix pubescens, convexa, supra os ciliatum subdeplanata.
Prothorax fere semiglobosus, mox ante basin paululum latissimus,
lateribus postice minus, antice fortius rotundatis et indistincte
constrictis, apice medio bituberculato; disco breviter sparsim
pilosus, medio umbonatus, anterius convexus et tuberculis in
lineis concentricis ordinatis notatus, plaga tuberculorum postice
_rotundata et in umbonem summum producta, posterius subde-
pressus, subopacus, reticulato-punctatus, leviter squamosus.
Elytra prothorace duplo ferme longiora, lateribus ad apicalem
partem tertiam subparallelis, dein rotundatis; dorso sat subtiliter
punetato-striata, punctis adeo parvis, striis parum impressis,
interstitiis leviter convexis, squamis brevibus fusco-cinereis uni-
seriatim ornatis; declivitate pone medium incipiente, convexa,
interstitiis subconvexioribus, squamis confertis et pilis commixtis
munitis. — Long. 1,8 mm. ‘
Hab. Vouméa (Delauney), 4 exemplaires.
Semblable à A. tristis Eichh., élytres plus finement ponctués-
striés, écailles plus petites, plus obscures, et moins saillantes,
surtout sur la déclivité, où elles sont mélangées de poils; bord
apical entouré de poils squamiformes.
Hypothenemus farinosus sp. n.
H. vafro assimilis, discedens statura paullo minore, exactius
cylindrica : elytris prothorace subangustioribus, lateribus parallelis,
ad apicem subabrupte incurvatis, apice dein obtuse rotundato;
disco immo subtilius lineato-punctato, striis fere non impressis,
interstitiis subcoriaceis, squamis griseis, in declivitate subdeplanata
densis, conspicuis, in interstitiis irregulariter multi-seriatim
compositis. —. Long. 1,6 mm.
Hab. Vouméa (Delauney), 2 exemplaires.
ANNALES DE LA SOC. ENTOM, DE BELGIQUE, Te XL, 18
242
A part A. setosus Eichh., avec lequel je n’ai pu faire de compa-
raison directe, cette espèce est assez dissemblable aux formes déja
connues.
Hypothenemus sp.
Un troisième //ypothenemus, dont un exemplaire unique fut
également pris à Nouméa, s'éloigne des deux précédents par les
élytres fortement ponctués-striés. Je le laisse indéterminé.
Cryphalus ciliatipes sp. n.
Breviter oblongo-ovalis, opacus, fusco-testaceus, pube brevissima
subsquamiformi pruinosus et sparse setosus. Caput fuscum, subcon-
vexum, parce pilosum, alutaceo-granulatum, linea media subele-
vata, ore ciliato; oculi emarginati. Antennae testaceae; clava
nigra, suturis ciliatis, in pagina interna curvatis, articulo lo
magno, nitido, in pagina externa subrectis, articulo 1° minore.
Prothorax semiellipticus, subtransversus, antice leviter constric-
tus, lateribus versus basin subrectis, dein oblique incurvatis,
apice fortius rotundato et tuberculato; dorso convexus, a basali
tertia parte usque ad apicem declivis, erecte setosus, minute
alutaceus et densissime subtiliter punctatus, ante medium infus-
catus et sparsim obsolete tuberculatas. Scutellum minutum.
Elytra prothorace sesqui fere longiore, lateribus ad medium
subparallelis, inde ad apicem rotundatis; supra fusco-testacea,
lateraliter infuscata, subtilissime striato-punctata, interstitiis levis-
sime convexis, multipunctatis, pube perbrevi brunnea pruinosis,
uniseriatim erecte setosis. Subtus fuscus, pubescens, pedibus flavo-
testaceis. — Long. 1,5-1,9 mm.
Mas (?). Tibiae anticae ad apicem, cum articulis tarsorum
3 primis, subtus ciliis validis, incrassatis, recurvatis praeditae.
Hab. de Vouméa à Koné (Delauney), 4 exemplaires.
Espèce remarquable par le caractère suivant dans un sexe,
probablement le mâle : les trois premiers articles des tarses ante-
rieurs et le bout de la jambe munis en dessous de cils longs,
recourbés, et épaissis vers le bout; je ne connais rien de pareil sauf
chez 7'rypodendron politum & Say, selon Hopkins.
Xyleborus nanus sp. n.
Curtus, cylindricus, subnitidus, breviter pilosus, piceo-niger,
antennis pedibusque ferrugineo-testaceis. Caput dilutius alutaceum,
in fronte leviter convexum, sparsim punctulatum, pilosum. Protho-
rax semiellipticus, longitudine subbrevior, lateribus leniter, apice
fortius rotundatus, angulis posticis subrectis ; dorso valde convexus,
medio obsolete transverse elevatus, anterius declivis, subdilutior,
243
rügis imbricatis asperatus, posterius subnitidus, sparsim vix per-
spicue punctatus, prae scutellum rotundatum, impressum tenuiter
pubescens. Elytra prothorace aeque lata et parum longiora,
humeris obtusis, lateribus leniter rotundatis, et ad apicem obtuse
rotundatum subrabupte incurvatis; supra ad basin cylindrico-
convexa, ante medium immo fortiter sed gradatim convexe declivia,
persubtiliter lineato-punctata, interstitiis planis, aequaliter seriato-
punctatis, punctis scilicet in individuis recentibus piliferis ; declivi-
tate infra marginata, interstitiis granulis piliferis sat confertis
uniseriatim ornatis, pilis erectis, tenuibus. — Long. 1,6 mm.
Hab. Vouméa (Delauney), 1 exemplaire. Voisin du Æ. curtulus
Eichh., Z. compactus Eichh., et surtout du 4. morigerus Blandf.,
mais distinct par les séries de petits granules plus évidents, et les
poils plus fins de la déclivité elytrale.
XYLEBORUS PERFORANS Woll.
? Bostrichus Duponti Montr., Ann. Soc. Ent. Fr., 4° sér., I,
p. 265.
Xyleborus raripilis Fauvel èn lité.
Hab. Wouméa — de Nouméa à Bourail — de Nouméa à Koné —
Forét du Mont Darc — Coulée Boulari, Mont Darc — Baie du
Sud (Delauney).
Après un examen soigneux je ne trouve pas moyen de séparer
définitivement de X. perforans les nombreux exemplaires qui
m'ont été envoyés sous le nom de X. raripilis Fauvel. Ils possè-
dent cependant une forme en général un peu plus allongée, et une
couleur plus foncée. Mais une espèce tellement répandue montre
presque toujours de légères différences de forme et de sculpture,
et dans cette série la couleur semble devoir son obscurite en quelque
mesure à des changements après la mort. 11 est rare que
l'on trouve l’occasion de comparer les deux sexes des petits
Xyleborus exotiques, et la multiplication d’espèces mal caracte-
risées serait chose à regretter.
L'identification probable avec 2. Duponti Montr., s’appuie sur
la note ajoutée au rnémoire de Montrouzier, dans laquelle les
rédacteurs indiquent cette dernière espèce comme Z'omicus badius
Dupont (in litt.). Or, en 1868 Eichhoff décrivit un « Xyleborus
badius (? Dupont) » (Deutsche Ent. Zeischr., 1868, p. 280), et
je crois constater par évidence indirecte qu’il avait sous les yeux
la véritable espèce de Dupont. Chapuis acheta les Scolytides de la
collection Dejean, et comme ses Tomicides furent examinés par
Eichhoff, ils portent non seulement les étiquettes de ce dernier,
mais les noms inédits de la collection Dejean. Je possède, par
échange avec le Musée de Bruxelles, un Xy/eborus badius Eichh.,
244
de la collection Chapuis, qui porte sur l'étiquette « Zomicus badius
Dupont. » C’est donc cette espèce qui fut comparée à celle de Mon-
trouzier. Certes, elles ne sont pas absolument semblables, mais les
différences entre elles sont si minutieuses qu’elles pouvaient bien
échapper à l'observation à une époque où l’étude critique des Scolyÿ-
tides n’avait point encore été faite. Montrouzier donne la taille de
son espèce comme 8 mm., mais, comme M. Fauvel m’a prévenu, il
s’agit probablement d’une faute d'impression, au lieu de 3 mm.
PLATYPUS LONGIPENNIS Montr.
Le sexe décrit par Montrouzier, et celui considéré par Chapuis
comme étant la femelle, est le mâle.
Fem. Valde elongata, angustissima, fusco-testacea, elytris fuscis.
Caput elongatum, opacum, vertice punctato, piloso, et linea media
carinata, nitida, abbreviata ornato, fere a basi prorsus depresso et
lateribus cum fronte gradatim conjuncto, in medio callo nodose
elevato, transverse subarcuato, summo nitido, et striga media
impresso subdiviso, fronte obliqua, subconcava, testacea, supra os
infuscatum subtiliter punctata; oculi magni, transverse ovales ;
scapus subtumidus. Prothorax latitudine sesqui amplius longior,
anterius infuscatus, irregulariter distincte punctatus, et plaga
cribriformi elongata, subcordiformi, linea longitudinali nigra incisa
bipartita, ornatus, sulco obsoleto ad basin solum intuendo. Elytra
haud profunde sulcata, sulcis 2 internis ad basin obliteratis, inter-
stitiis convexis, vix perspicue alternatis, alutaceis, hinc illine
punctulatis, basi Si, 4 granulata; angulis posticis rotundatis,
sulco apicali obsoleto, declivitate transverse ovali, subconvexa,
dense fulvo-pilosa. Subtus cum pedibus pallide testacea, tibiis
anticis 4- aut 5-carinatis. — Long. 5-6 mm.
Hab. de Vouméa à Koné (Delauney).
Comme facies général, la femelle ressemble bien au mâle, mais
elle possède un caractère tout spécial au sommet de la tête. Le
vertex allongé et déprimé se confond sur les côtés avec le front;
il est marqué en avant d’une crête transversale formée par deux
petits bourrelets, luisants et ponctués, un peu obliques et séparés
par une impression presque punctiforme. Une conformation assez
semblable se rencontre chez le P, Gerstäckeri Q (G Chap.);, et
on peut conclure de ses caracteres généraux que le P. Zongipennis
est un développement spécial de la division des 2/atypi sulcati.
Platypus sp.
Une espèce inédite, appartenant aux Platypi sulcati; représen-
tée par un seul exemplaire, qui a perdu tout le pronotum, ce qui
rend une description inabordable.
245
Montrouzier a donné une diagnose méconnaissable d’un Platypus
bicolor (Ann. Soc. Ent. Fr., 4° sér., I, p. 266), qui, selon ses
rédacteurs, paraît être un Corthylus. S'il ne s'agit pas d’une espèce
égarée, cela n’est guère vraisemblable, car les Corthylides, à notre
connaissance actuelle, sont restreints à l’Amérique, où ils forment
une partie importante de la faune scolytidienne tropicale.
FORMICIDES RÉCOLTÉS A BUITENZORG (JAVA),
PAR M. MASSART,
déterminés par C. Emer y.
Aenictus javanus Ritsema in litt. G.
Monomorium Pharaonis L. ©.
Pheidole plagiaria F. Sm. 26.
— sp? Q.
Crematogaster Treubi n. sp. Ü.
Dolichoderus bituberculatus Mayr 59.
Oecophylla smaragdina F. Ÿ.
. Camponotus cinerascens F. O.
— sp? G (plusieurs espèces indéterminables).
Polyrhachis Solmsi Emery Q.
— bicolor F. Sm. à.
— dives F. Sm. Ü0:
Prenolepis longicornis Latr. 5.
— simpliciuscula n. sp. QG.
Pseudolasius familiaris F. Sm. QG.
— minutus n. sp. QG".
DESCRIPTION DES ESPÈCES NOUVELLES.
Aenictus javanus Ritsema in litt.
G. Brun marron foncé, la tête presque noire, les antennes, les
pattes et le bout du ventre plus ou moins roux-
testacé; pubescence couchée assez longue et É €
peu dense, laissant voir le brillant du tégu-
ment; les poils deviennent plus longs et dressés S
B
sur le devant de la tête, le bas du corselet et
l’extremité de l’abdomen; scape et pattes garnis
de poils peu nombreux, plutôt longs et dres-
sés. Tête fortement rétrécie derrière, avec le Aenictus javanus 5.4. Tête
vue de dessus; #. Mandibules
ini à a Aa de face; C. Antenne plus forte-
bord postérieur tronqué, largement échancrée TP RATES
ou creusée devant, avec les yeux relativement petits, occupant
environ la moitié du bord latéral (postéro-latéral). Mandibules
246
assez larges et médiocrement courbées. Scapes plats, élargis vers
l'extrémité, subtriangulaires, environ d’un tiers plus longs que
larges; funicule court, épais, fusiforme, son
1* article petit, le 4° le plus épais de tous,
presque 2 fois aussi large que long. Corselet
médiocrement gibbeux par devant, descendant
presque perpendiculairement derrière le scutel-
lum; pattes courtes,les cuisses minces à la base,
renflées dans leur moitié apicale. Pédicule un
peu moins de 2 fois aussi large que long, à
côtés arqués, faiblement élargi en arrière, le
dos un peu creusé au milieu; abdomen propre-
ment dit faiblement claviforme. Ailes hyalines,
Lenictus javanus S. Ar à peine grisâtres, à nervures brunes et stigma
mure génitale. À. moitié ; ; Hu 3
gauche, aspect dorsal; B. presque noir. Dans l’armure génitale, le stipes
aspect ventral; C. profil du LE ë .
côté droit. s£atipes: vo vol. est large, la lacinie rudimentaire, la volselle
selle; pi paramères inter- . L : ,
nes. longue, un peu sigmoïde, pointue, dépassant
notablement le stipes; paramères internes longs, étroits, terminés
en pointe, sigmoïdes dans le sens vertical, munis en dessous d’un
lobe arrondi, et sans autre appendice. — Long. 5 mm.
J'ai conservé à cet insecte le nom sous lequel M. Ritsema m'en
a envoyé il y a bien des années un exemplaire provenant de
Batavia. La forme de la tête et des antennes est caractéristique et
permet de reconnaître facilement cette espece.
Crematogaster Treubi n. sp.
©. Fauve-testacé, tête plus foncée, pattes et pédicule plus clairs,
jaunâtres, l’abdomen proprement dit plus ou moins brun dans sa
partie postérieure; ou bien entièrement brun foncé, avec le pédicule
et les membres roussätres. Poils médiocrement nombreux et fins,
les uns plus longs, les autres plus courts, mais tous plus ou moins
dressés; scape et pattes avec des poils courts, obliques. Tête sub-
carrée, avec les angles postérieurs fortement arrondis ; joues, côtés
de l’épistome et mandibules tres faiblement striés, le reste lisse,
très luisant, avec des points piligères fins et clairsemés. Le scape
n’atteint pas le bord occipital ; articles 2-7 du funicule plus épais que
longs, le 8° plus allongé et plus grand que le précédent, mais bien
plus petit que le suivant qui forme avec le dernier une massue de
2 articles. Corselet court et trapu, pas plus de deux fois aussi long
que large ; suture promésonotale à peine indiquée par une dépression
insensible, les côtés du pronotum arrondis, ceux du mésonotum
faiblement marginés; suture mésométanotale marquée et faible-
ment enfoncée; après l'impression constituée par cette suture,
la face basale du métanotum continue presque, sur le profil, la
247
courbe du mésonotum et s’unit sans limite à la face déclive: les
épines sont fines, subparallèles, un peu recourbées en bas, plus cour-
tes que la distance qui les sépare de la suture mésométanotale. Tout
le corselet est luisant, lisse et marqué de points piligères comme
la tête; les côtés du mésothorax et métathorax finement pointillés
et demi-mats. Tout l'abdomen avec le pédicule est luisant. Le
nœud du 1e segment du pédicule est trapézoïde, plus large devant,
son bord antérieur arque; le 2° nœud est étroit, subglobuleux, avec
un faible sillon longitudinal médian. Pattes plutôt courtes. — Long.
2 1/:-2 1/2 mm.
Outre les exemplaires récoltés par M. Massart, je possède une ©
également de Buitenzorg rapportée par M. le Prof. Solms et une &
de Sumatra. Je dédie l’espèce au savant directeur du Jardin
botanique de Buitenzorg.
Prenolepis simpliciuscula n. sp.
©. Inconnue.
_Q. Brun marron, corselet plus ou moins rougeâtre, bouche,
antennes et pattes fauves. Poils dressés obliques, nombreux, épais
et obtus, bruns ou roussätres, plus fins
sur le scape et les pattes; pubescence
couchée grisätre, très fine. Tête un peu
moins longue que large, mate; yeux fort
grands, occupant plus que le tiers des
côtés, distants du bord postérieur bien
moins que leur diamètre; antennes min- FRANS Pet RETENU
ces et meédiocrement longues. Corselet A US tige
assez luisant; le métanotum montre, sur paramère interne.
le profil, une courbe sinueuse, la face basale formant avec la base
de la face déclive un arc sans aucune trace d'angle; sauf un bord
basal assez étroit, ce segment est lisse et luisant. Ailes enfumées.
— Long. 3 2/5-4 mm.
G. Testacé, yeux noirs, abdomen proprement dit rembruni. Des
poils obliques, obtus, épais et peu nombreux sur tout le corps, sauf
le métathorax, plus longs et plus nombreux vers l’extrémité de
l'abdomen. Tête suborbiculaire, tronquée derrière; les yeux occu-
pent environ la moitié des côtés et sont peu convexes, rapprochés
du bord antérieur; le scape dépasse l’occiput de 2/5 environ de sa
longueur. Le corselet est allongé; à partir de la forte courbe de
l'extrémité antérieure du mésonotum, le dos montre sur le profil,
une courbe faible et continue, jusqu’au point où commence la face
déclive du métanotum laquelle forme avec la face basale un angle
obtus et arrondi. L'armure génitale se rattache au type de 2. vi-
vidula Nyl. et espèces voisines, par la forme de la volselle et de la
lacinie (valvules moyennes de Forel), tandis que le stipes est
248
dépourvu d’appendice. Cette disposition est caractéristique et permet
de distinguer aisément cette petite espèce de tous ses congénères.
Ailes jaunâtres. — Long. 2 mm.
Pseudolasius minutus n. sp.
©. Inconnue.
Q. Jaune testacé, membres plus pales, mandibules rousses à
bord brun, pubescence abondante, poils dressés, rares, presque nuls
sur les membres; finement ponctuée, la tête mate, le reste plus ou
moins luisant. Tête plus large que longue, rétrécie devant les yeux
qui sont gros, bombes, occupant environ le tiers des côtés; la
fossette antennaire n’est pas séparée de la fossette clypéale; les
mandibules sont armées de 7 dents inégales, l’apicale fort longue ;
le scape dépasse l’occiput un peu plus que la longueur du 1° article
du funicule : les articles moyens de celui-ci sont à peine plus longs
qu'épais; corselet de forme ordinaire; le métanotum offre, sur le
profil, une courbe sans trace d’angle. Écaille petite, cunéiforme, à
bord supérieur droit. — Long. 5 1/5 mm.
G. Jaune, membres pales, tête un peu brunâtre; luisant,
pubescence couchée plutôt longue et médiocrement abondante:
l’abdomen a de nombreux poils dressés qui sont fort rares
sur le reste du corps ; à peine ca et là quelques poils sur le scape
et les tibias. La tête est à peu près comme chez P. familiaris,
avec les yeux fort proéminents et des ocelles énormes couronnant
une forte saillie du vertex; les mandibules sont obliquement
tronquées, pointues et tranchantes; le scape, placé obliquement
sur le contour postérieur de l'œil, dépasse celui-ci d'un peu moins
que la moitié de sa longueur; les articles moyens du flagellum sont
un peu plus longs qu’épais, les derniers bien plus allongés. Le
corselet est haut et bombé par ‘devant, descendant en courbe
continue, jusqu’à la limite du pédicule. L’écaille est épaisse,
cunéiforme, à bord supérieur droit. Ailes jaunâtres, à nervures
testacées. — Long. 2 »/5 mm.
Une Q et plusieurs Œ%. Distinct de ses congénères, par sa
petite taille.
Je fais suivre la description de deux fourmis nouvelles, également
de Java, récoltées par M. H. Fruhstorfer.
Leptogenys diminuta F. Sm., subsp. Fruhstorferi n. subsp.
©. Extrêmement voisine de Z. diminuta dont cette forme est le
représentant javanais. Plus petite, le tête plus étroite par rapport
au corselet, à côtés plus parallèles. Mandibules finement striées,
mates ; épistome strié; tête mate, couverte de stries longitudinales
dans sa partie antérieure, formant des arcs concentriques en
ss
249
arrière. Corselet luisant en dessus, le pronotum avec des rides
longitudinales irrégulières ; côtés irrégulièrement ridés. Écaille du
pédicule plus étroite que chez diminuta, notablement plus haute
que longue (plus longue que sa hauteur chez diminuta et ses
variétés). Ventre lisse et luisant. — Long. 6-6 1/2 mm.
Mont Tengger, Java oriental ; 1200 mètres d'altitude.
Polyrhachis Arachne n. sp.
©. Noir mat, abdomen proprement dit luisant; pas de poils
dressés, sauf sur le devant de la tête et l'extrémité de l’abdomen.
Tête suborbiculaire, avec les yeux placés fort en arrière, couverte
d’une ponctuation assez fine, un peu confluente et semée de points
un peu plus forts donnant naissance à de tout petits poils couchés.
Épistome muni d’un lobe tronqué ou faiblement échancré, dilaté de
chaque côté en forme de dent; scape pas sensiblement comprimé. Le
corselet a une ponctuation fondamentale comme celle de la tête,
mais à la place des points piligères, il est creusé de fossettes larges,
un peu confluentes, dont les interstices, forment réseau; ces
fossettes manquent sur les côtés du mésothorax et du métathorax,
ainsi que sur la face descendante de ce dernier ; l'extrémité des
épines est lisse et luisante. Dos du corselet convexe, non bordé,
pronotum armé de deux épines droites, longues, aiguës ; épines du
métanotum fort longues, obliques, très peu divergentes à la base,
recourbées au bout en corne de chamois. Le pédicule est ponctué
comme la face descendante du métanotum; l’ecaille est fort haute,
vue de côté, elle est plus haute que longue ; elle porte deux épines
faiblement courbées, formant entre elles un angle de 120 degrés
environ, lorsqu'on les regarde dans le sens où elles paraissent
droites; entre les épiues, le bord supérieur de l’écaille forme en
avant une saillie mousse. L'abdomen proprement dit est luisant,
finement réticulé, avec de petits points épars portant de tout petits
poils couchés. — Long. 6-7 mm.
Q. Le pronotum n’a, à la place des épines, que des tubercules
mousses; les épines du métanotum sont plus courtes que chez la ©,
à peu près aussi longues que leur base est éloignée de la suture
méso-métanotale; elles sont mousses et faiblement courbées, nulle-
ment en corne de chamois; celles de l’écaille sont bien plus
divergentes que chez la ©. Sculpture comme chez la ©, sauf le
scutum du mésothorax qui est luisant, plus faiblement ponctué que
le reste et avec des fossettes rudimentaires. — Long. 8 1/2-9 mm.
Palabuan, Java meéridional. Se rapproche de P. simplex, rupi-
capra etc. mais bien distinct var sa sculpture et la forme des épines.
Le nid attache à des feuilles de palmier est formé d'une seule
chambre ovale de 6 X 4 cm. C’est un nid de soie ayant la consis-
tance d’une forte toile d’araignée, renforcé de débris de feuilles.
200
DESCRIPTIONS OF THE NEW GENERA AND SPECIES OF
PH Y TMOPHAGO US ,:C0/LE 0YPT EE
OBTAINED BY M' ANDREWES IN INDIA,
by Martin Jacoby.
PART. II. — CRYSOMELINÆ, HALTICINÆ AND GALERUCINÆ.
CHRYSOMELINÆ.
Chrysomela bella Jac. (C. cærulans? Scrib.)
Maetallic green varied with cupreous, antennæ blackish, thorax
closely punctured, the sides variolose-punctate, cupreous as well
as two central patches, elytra finely and semi-regularly punctate,
the interstices partly aciculate, cupreous, the suture and a lateral
longitudinal band purplish.
Length 2 1/2-3 lines.
Similar in shape to ©. graminis or C. fastuosa of Europe and
of the same system of coloration as several Alpine species of Orina
but belonging I think to Crysomela proper on account of the
long first abdominal segment and other particulars, the head
remotely but deeply punctured as well as the clypeus, cupreous,
the vertex, a narrow central ridge and the space round the eyes
shading into metallic green, labrum of the latter colour, apex of
mandibles fulvous, antennæ comparatively long, extending beyond
the base of the elytra, the lower five joints metallic green, the
rest black, pubescent, third joint elongate, fourth and fifth equal,
the following joints robust and thickened, but longer than broad,
palpi robust, the third and fourth joint equal in lenght, thorax
more than twice as broad as long, the sides very evenly and
gradually rounded towards the apex, thickened, the thick portion
preceded by large, deep and confluent punctures, the rest of the
surface rather closely and finely but distinctly punctured, the basal
margin especially crowded with punctures, the lateral margins
and two longitudinal bands at the sides, cupreous, the intervening
spaces, metallic green, scutellum broader than long, violaceous or
purplish, elytra parallel, the apex rounded, the surface with
rather regular rows of fine but distinct punctures, the rows separa-
ted at even intervalls, the interstices more or less aciculate, the
suture narrowly as Well as a more or less distinct broader longi-
tudinal band at the sides, purplish, the rest of the dise cupreous,
à
251
elytral epipleuræ broad, their inner margin near the apex with a
fringe of very short hairs, underside and legs cupreous, varied
with metallic green, tarsi broad, dark blue, the first abdominal
segment longer than the metasternum, prosternum slightly longi-
tudinally sulcate, the male organ, cylindrical, very strongly curved,
gradually narrowed towards the apex, the latter itself truncate,
the upper cavity confined to the apex bounded above by the straight
anterior margin of t he upper surface.
ab. Chamba, Dalhousie in the Himalayas, also Ishang (China).
I give here a renewed description of this species described by
me in the Entomologist 1890. The Indian specimens do not seem
to differ sufficiently from those from China which served mefor the
type, and as is the case with most spacies of this genus, the
tendency to variation in colour and sculpturing is great. In
comparing the species carefully with C’. coerulans Scrib. which
is found also in Syria and Armenia I am now iaclined to believe
that the present insect is nothing but the variety ©. subfastuosa
Motsch. or var. angelica Reiche which seems to have therefore
a very extended habitat. I am at all events unable to find distinc-
tive characters for a specific separation from those varieties which
at the time were not known to me. -
CHRYSOMELA AURATA Suffr.
I refer specimens from Belgaum and Canara to this species, of
which Suffrian has given a short diagnosis which applies however
equally well to several other Indian species ; in the Baly collection
an Indian Chrysomela is labelled C. aurata with which the
specimens before me agree as well as with Suffrian’s diagnosis.
The insect is of a somewhat narrow and posteriorly pointed shape,
brownish aeneous, it resembles greatly C. separata Baly in the
sculpturing, but the thorax is less transverse and its sides not so
strongly rounded, the latter are likewise variolose-punctate but
the disc is scarcely impressed with any punctures, the elytra are
rather more finely punctured and the punctuation is more distinctly
arranged in double rows, which are plainly visible below the
middle, forming as usual four double rows; the male organ is
cylindrical and strongly convex or curved, the apex rather sud-
denly constricted and truncate, the upper cavity elongate, extending
almost as far as the middle, although getting gradually shallower.
CHRYSOMELA BonvouLorrir Baly.
Aeneous, thorax variolose-punctate at the sides, the disc very
sparingly but strongly punctured, elytra with four double rows of
252
deep foveolate punctures, the interstices smooth and impunctate.
Length 3 1/2 lines. |
Of broadly subquadrate shape, of dark bronze colour, the head
with a few very fine punctures, irregularly distributed, the vertex
with a central longitudinal groove, the clypeus strongly separated
by a triangular groove, antennæ only extending to the base of the
elytra, the basal joint quadrately widened, stained with fulvous
below, the terminal five joints widened, scarcely longer than broad,
the last more elongate with a short conical extra joint at the apex;
thorax nearly three times broader than long, the sides straight at
the base, but slightly rounded and narrowed anteriorly, anterior
angles acute but not produced, the surface rather convex, strongly
metallic, the dise with a few deep punctures, irregularly placed,
they are rather more frequent and smaller near the anterior
margin, the sides deeply variolose and confluently puntured, thicke-
ned, scutellum broad, impunctate, elytra convex and broad, the apex
rather evenly rounded, with four double rows of deep round
punctures, the rows ill defined near the apex, not regularly placed
and a row of smaller punctures near the suture, the interstices here
and there with a few very fine punctures, underside coloured like
above, nearly impunctate, metallic, the sides of the breast closely
and strongly punctured, tarsi densely clothed with yellowish
pubescence beneath; the male organ long and curved, cylindrical,
the apical margin truncate, slightly widened, the anterior cavity
short and broad, narrowed posteriorly, the lateral edges of the
cavity acute.
ab. Belgaum, Madura (Bombay and Madras presidences).
In general appearance and colour this species is not unlike the
European C. Banksi, the want of the deep thoracic lateral sulcus
separates however the present insect at once; C. orientalis Wied.
also resembles it but is described as 5 lines in length besides other
differences; ©. micans Jac. is larger, of entirely different shape
and strongly deflexed posteriorly, the elytral punctures are larger
and more closely placed ; I have given here a more detailed descrip-
tion of Baly’s species, the type with which I have compared it, the
author calls the colour « cupreus » but dark æneous or bronze-
colour is a better definition of the tint.
PSEUDOLINA n. gen.
Subelongate-ovate, apterous, antennæ filiform, terminal joint
of palpi as long as the preceding one, truncate at the apex, thorax
transversely snbquadrate, the sides nearly straight, scutellum
twice as broad as long, elytra widened at the middle, pointed
253
posteriorly, irregularly punctured, their epipleuræ broad, not
furnished with hairs, legs rather slender, tibiæ dilated towards
the apex, not chanelled, the first joint of the posterior tarsi slightly
longer than the following one, claws simple, prosternum narrow,
elongate, mesosternum of somewhat similar shape, slightly raised
posteriorly, metasternum scarcely longer than the prosternum,
anterior coxal cavities closed.
The species for which I propose this genus resembles in its
general shape and appearance certain Malayan forms of PAyllo-
charis or Lamprolina ; the closed cavities and simple claws would
place the genus near Z'nfomoscelis and Potaninia, but the entirely
different shape of the prosternum and mesosternum, the irregularly
punctured elytra and want of wings prevent it of being included
in that group.
Pseudolina indica n. sp.
Entirely metallic greenish or brownish æneous, the head finely
punctured at the vertex, the eyes slightly kidneyshaped, the
clypeus separated from the face, by a deep transverse groove,
narrowly transverse, with a few fine punctures, antennæ nearly
extending to the middle of the elytra in the male, black, the basal
two joints more or less stained with fulvous, the first short and
thick, scarcely longer than broad, the second one short, the third
about one half longer than the fourth joint and as long as the fifth,
thorax twice as broad as long, the sides nearly straight, not
thickened, very slightly narrowed at the base, the posterior
angles pointed, the anterior ones obtusely rounded, posterior
margin straight, not marginate, the disc rather convex, finely,
irregularly and rather closely punctured, scutellum narrowly
transverse, its apex pointed, elytra widened at the middle,
strongly pointed towards the apex, finely and irregularly punctured,
the interstices here and there aciculate, prosternum finely rugose;
the penis is very short and broad, of equal width. deeply chanelled
at the undersurface, the apex furnished with a few bristles.
North Western Provinces.
EnTomosceuis (Potaninia) ASSAMENSIS Baly.
Specimens of this species, described by Weise as Polaninia
polita, 1 possess from different parts of India and China; the
species was originally described by Baly as Z. assamensis from
Assam but differs sufficiently from Z'ntomoscelis I think, to justify
its separation generically, but the name polita must sink as a
synonym.
254
CHALCOLAMPRA 18-GUTTATA Fab.
A single specimen from Kanara; this species seems to be very
widely distributed, I possess specimens from Sumatra, Perak and
China. Weise, who apparently did not know the species, has
redescribed it as PAola Keyserlingi, at least, he does not compare
it with Chalcolampra and his description agrees entirely with the
present species.
HALTICINÆ.
HALTICA CYANEA Weber.
Dark blue, the antennæ black, thorax impunctate, the posterior
suleus sinuate, elytra rather strongly and closely punctured.
Length 2 lines.
Head impunctate, frontal tubercles strongly raised, trigonate,
carina rather broad, antennæ extending nearly to the middle of
the elytra, black, the basal two joints dark fulvous at the apex,
the third joint double the lenght of the second but shorter than the
fourth ; thorax twice as broad as long, the lateral margin slightly
rounded and produced at the middle, the dise entirely impunctate,,
the basal sulceus sinuate, placed at some distance from the basal
margin, scutellum nearly black, broad, impunctate, elytra very
closely and rather strongly punctured, more finely so near the apex ;
the penis elongate, of equal width, the apex rather broadly roun-
ded, produced at the middle to a short truncate point, the under-
side smooth, with a longitudinal groove at each side near the apex.
Hab. Kanara, Belgaum, S. Bombay, Chamba (Himalayas).
I have given here a more detailed description of what I believe
to be the true 77. cyanea of Weber which has evidently a very
wide geographical distribution ; the short diagnosis published by
the author applies of course to a great number of species equally
well, which can perhaps be best distinguished by the shape of the
male organ ; I have examined the latter in specimens from Java
and Sumatra and found it to agree entirely with those from the
Indian localities quoted above. The following species from Burmah
seems however to be distinct.
Haltica birmanensis n. sp.
Metallic bright blue, the antennæ black, thorax impunctate,
elytra with irregular rows of punctures, the interstices slightly
rugose, the sides with one or two longitudinal grooves.
Length 2 1/2 lines.
Of rather larger size than the preceding species, more brilliant
255
lighter blue, the antennæ extending beyond the middle ofthe elytra,
the latter with the punctures less closely placed and arranged in
irregular rows, the sides with a longitudinal narrow depression at
the middle, sometimes preceded by another less distinct one, the
penis very nearly identical in shape with that of 77. cyanea.
ÆHab. Burmah (my collection).
Although the penis of this species agrees with that of the
preceding species, the sculpture of the elytra, the longer antennæ
and brighter blue colour prevent me from looking upon it as a
variety only, there are four specimens contained in my collection
which agree entirely in the sculpturing of the elytra, no trace of a
depression being visible in the numerous Indian and Sumatran
specimens before me.
Some specimens from Chamba in the Himalayas, I have at
present also referred to Æ7. cyanea, as they only seem to differ in a
finer elytral punctuation, the penis agrees however with that of
the other males from India and Sumatra.
Aphthona Kkanaraensis n. sp.
Pale testaceous, terminal joints of the antennæ and the labrum,
black, thorax impunctate, elytra microscopically punctured, the
breast and the apex of the posterior femora more or less blackisb.
Length I line.
Head impunctate, the frontal elevations in shape of narrow
transverse ridges, carina short but distinctly raised, antennæ not
extending to the middle of the elytra, flavous, the terminal six or
seven joints black, third and fourth joints equal, scarcely longer
than the second joint but thinner, terminal joints but slightly
longer, thorax about one half broader than long, the sides straight,
the anterior angles oblique, posterior margin slightly rounded, the
surface entirely impunctate, posterior angles also oblique, scutel-
lum small, obscure fuscous or pale, elytra wider at the base than
the thorax, convex, exceedingly minutely and closely punctured,
posterior femora more or less darkened at the apex, their tibiæ
straight, widened posteriorly, armed with a spine near the outer
edge, the first joint of the posterior tarsi as long as the following
joints together, the tarsi slightly darkened, breast more or less black,
the penis narrow and slender; the apex drawn out into a spine-
like point.
Hab. Kanara.
APHTHONA NIGRILABRIS Duviv.
À few specimens from Belgaum agree well with a specimen
kindly giden to me by the author but the elytra have rows of
206
extremely fine punctures, scarcely visible and placed at irregular
distances; Duvivier speaks of some transparent (?) punctures placed
in rows of four with smooth interstices : this was probably an
exceptional condition of the elytra due to immaturity or other
causes; in the specimen received by me, I am not able to see this
arrangement of sculpturing; À. nigrilabris is more than double
the size of the preceding species.
Aphthona Andrewesi n. sp.
Below bluish-black, above metallic dark blue, the basal joints
of the antennæ flavous, thorax impunctate, elytra very finely and
semi-regularly punctured.
Length 1/2 line.
Head impunctate, with a few punctures near the inner margins of
the eyes, frontal tubercles very obsolete and small, limited behind
by an oblique groove at each side, carina short, tuberculiform,
labrum black, antennæ extending beyond the middle of the elytra,
the terminal joints thickened, blackish, the lower four or five
joints flavous, the basal joint stained with piceous above, second
joint thickened, nearly as long as the third, the latter equal to the
fourth joint; thorax about one half broader than long, the sides
moderately rounded, the anterior angles oblique, the surface
impunctate, metallic dark blue, scutellum triangular, black, elytra
finely punctured in closely approached semi-regular rows, which
become rather obsolete at the apex; legs more or less piceous, the
tibiæ rather paler, the metatarsus of the posterior legs as long as
the following joints together; prosternum very narrow.
Hab. Chamba, Himalayas.
À very small species, principally distinguished on that account
from several other Eastern forms, also by the impunctate thorax
and darkly coloured legs.
Aphthona azurea n. sp.
Broadly ovate, short, entirely metallic bright blue, antennæ,
tibiæ and tarsi black, head and thorax impunctate, elytra extremely
finely punctured, the apex nearly impunctate.
Length 1 line.
Head impunctate, eyes large, frontal elevations narrowly oblique,
the clypeus with an acutely raised central ridge, antennæ robust,
extending beyond the middle of the elytra, black, the third and
fourth joint equal, the following joints thickened but distinctly
longer than broad, thorax twice as broad as long, the sides nearly
straight, narrowly margined, the anterior angles oblique, forming
257
a distinct tooth or angle before the middle, posterior margin broadly
rounded, but slightly produced at the middle, the surface entirely
impunctate, even when seen under a strong lens, scutellum broader
than long, black, elytra wider at the base than the thorax, slightly
widened at the middle with a narrow margin, finely and semiregu-
larly punctured, the apex impunctate, breast and abdomen black
with aslight bluish tint, the legs more distinctly metallic blue,
the metatarsus of the posterior legs as long as the following joints
together, the penis rather long and slender, not strongly curved,
the apex slightly widened into a triangular point, the upper cavity
long and extending nearly to the middle.
Æab. Burmah.
A small species of a pretty metallic blue colour, which may be
known by the similarly coloured legs and the entirely impunctate
thorax; wings are present.
Phyllotreta flaviventris n. sp.
Black, thorax fulvous, minutely punctured, elytra closely and
more strongly punctured, black, abdomen flavous.
Length 1 1/1 line.
Of elongate and parallel shape, the head black, impunctate, the
frontal tubercles small, trigonate, the carina strongly raised, not
very sharp, palpi piceous, the terminal joint acute, antennæ nearly
extending to the middle of the elytra, black, the lower joints
slightly marked with fulvous below, second and third joint short,
equal, fourth rather longer than the following joint, thorax one
half broader than long, the sides slightly rounded and gradually
narrowed anteriorly, the posterior angles strongly oblique, the
anterior ones slightly produced ard thickened, the surface rather
flattened, extremely minutely punctured, fulvous, scutellum black,
smooth, elytra wider at the base than the thorax, closely, finely
but distinctly punctured; the anterior legs more or less stained
with fulvous, posterior femora very strongly incrassate, black as
well as their tibiae, the latter with a distinct spur; abdomen
entirely or partly flavous.
Hab. Belgaum, S. Bombay.
Phyllotreta bombayensis n. sp.
Pale fulvous or testaceous, the antennæ, breast and the legs
more or less black, thorax impunctate, elytra scarcely perceptibly
punctured, testaceous, the sutural and lateral margins and the
apex black.
ANNALES DE LA SOC. ENTOM, DE BELGIQUE, T, XL, 19
258
Var. The underside and legs as well as the elytral margins
obscure fulvous.
Length 1 1/2 line.
Head impunctate, the frontal tubercles obsolete, clypeus with a
distinct central ridge, labrum piceous, antennæ rather robust,
black, the lower two joints more or less obscure fulvous, second
joint thickened not shorter than the third, fourth and fifth more
elongate, rather stout as well as the following slightly shorter
joints, thorax one half broader than long, the lateral margins
very slightly rounded, posterior angles obliquely rounded, ante-
rior ones obsolete, the dise with a very obscure depression at
the sides, impunctate, fulvous, scutellam black, elytra extremely
minutely punetured, the margins blackish, the pale portion forming
a broad, medially narrowed longitudinal band, legs blackish, the
anterior ones and the tibiæ partly stained with fulvous, abdomen
flavous, the apex darker.
Hab. Belgaum, Dharwar, S. Bombay.
The design of the elytra in the plainly marked form resembles
much that of several European species in which the elytra are
marked by a more or less distinct straight or curved pale vitta;
P. birmanica Har. seems another closely allied species but differs
entirely in the sculpture of the thorax and of the elytra. I am not
able to say anything about the sexes of the present species, as all
the specimens I have exanimed proved to be females.
PHYLLOTRETA CHOTANICA Duv.
I refer some specimens from Belgaum to this species, as they
agree well with the author’s description, the colour of the four
specimens obtained is dark blue and the punctuation of the thorax
and the elytra very distinct.
Longitarsus madurensis n. sp.
Below piceous, above flavous, labrum black, thorax finely and
closely punctured, elytra punctured like the thorax, the suture
narrowly black, posterior femora piceous.
Length 5/4 line.
Head obscure piceous or dark fulvous, with a row of distinct
punctures placed transversely between the eyes, clypeus with an
acute and long central ridge, blackish as well as the labrum,
antennæ extending to the middle of the elytra, fulvous, the termi-
nal joints darker, basal joint rather long, the second one scarcely
shorter than the third joint, terminal joints thickened, thorax
one half broader than long, the sides rather strongly rounded, the
259
angles not prominent, the surface rather convex, finely and closely
punctured, the punctures slightly elongate in shape, scutellum
broader than long, elytra widened towards the middle, as closely
_punctured as the thorax, but the punctures rather larger, the apex
of each elytron separately rounded, underside and the posterior
femora more or less blackish or piceous as well as the pygidium,
the metatarsus of the posterior legs half the length of the tibia.
Hab. Madura, Madras Presidency.
This species belongs to a group in which the suture of the elytra
is narrowly black, to distinguish it from others, similarly coloured,
the punctation of the space between the eyes, the dark labrum and
underside as well as the close punctuation of the thorax and elytra
must be taken into consideration; it is also closely allied to Z. bir-
manicus Jac., but that species has a more transversely shaped
and finely punctured thorax, longer antennæ, fulvous labrum and
other differences.
Longitarsus nigronotatus n. sp.
Pale fulvous, the apical joints of the antennæ piceous, thorax
transverse, finely punctured and distinctly transversely sulcate,
elytra finely and semi-regularly punctured, a round spot at the
middle, the apex and the suture posteriorly, black.
Length 5/41 line.
Head impunctate, the frontal elevations small, nearly joined to
the clypeus which is strongly convex and impunctate, eyes large,
the space dividing them narrower than their diameter, antennæ
robust, black, the lower four joints fulvous, second joint half the
length of the first, third and fourth small, equal, following joints
thickened and elongate, thorax nearly twice as broad as long, the
sides straight, the anterior angles obliquely truncate, the base with
a distinct, slightly sinuate sulcation, the surface finely and
sparingly punctured, more closely so below the sulcation, elytra
with fine punctures, placed in irregular rows, each with a rather
large round spot, placed at the middle, the apex, and the suture
posteriorly, black, underside and legs fulvous, the apex of the
posterior femora with a small black spot, the metatarsus of the
posterior legs but little longer than the following joints together.
Hab. Tharrawaddy, Burmah.
L. nigronotatus, although closely allied in coloration to Z. &ino-
latus Baly from Shanghai, differs in several particulars, the joints
of the antennæ are of proportionately different length, the trans-
verse sulcation of the thorax is much more distinct and altogether
rather exceptional in this genus, and lastly, the elytra have an
260
extra spot at the apex, connected with the similarly coloured black
suture at the posterior portion, of this however, there is in some
specimens only a trace, as the black markings differ in size.
Longitarsus rufipennis n. sp.
Ovate, dark fulvous or rufous, antennæ as long as the body,
black (the basal joints excepted); thorax broader than long, impunc-
tate, elytra widened at the middle, nearly impunctate; legs black,
base of femora and tibiæ fulvous.
Lenght 1 line.
Head impunctate, frontal elevations only indicated, carina
acutely raised, palpi piceous, antennæ nearly extending to the
end of the elytra, black, the lower three joints rufous, third joint
one half shorter than the fourth, but longer than the second joint,
the following ones elongate, thorax scarcely one half broader than
long, the sides feebly rounded at the middle, the anterior angles
oblique, the surface impunctate, scutellum broader than long,
elytra widened towards the middle, the surface scarcely percep-
tibly punctured, wings absent, legs long and stout, black, the
extreme base of the femora, fulvous, metatarsus of the posterior
legs less than halfthe lenght of the tibia, the second joint half the
lenght of the first, prosternum very narrow.
Hab. Madura, Madras Presidency.
Longitarsus belgaumensis n. sp.
Obseure fulvous, antennæ nearly as long as the elytra, labrum
black, thorax subquadrate, nearly impunctate as well as the elytra,
the suture very narrowly piceous, posterior femora black at the
apex.
Length 1 line.
Of elongate and parallel shape, the head impunctate, without
frontal elevations, clypeus with a central ridge, labrum black,
antennæ not quite extending to the apex of the elytra, fulvous, the
apical joints darker, second joint rather long, third slightly longer
but shorter than the fourth joint, following ones elongate and
slender, thorax one half broader than long, the sides slightly
rounded near the base, the anterior angles greatly oblique, forming
a tooth at a little distance before the middle, surface impunctate,
but very finely wrinkled near the base, elytra subeylindrical, the
suture very narrowly darker, the surface not perceptibly punctu-
red, posterior femora very long and thick, their apex black, penis
very straight and slender, slightly narrowed at some distance from
the apex, the latter pointed.
261
ab. Belgaum.
Differs from Z. birmanicus Jac. in not having the head and the
scutellum dark and in the impunctate elytra and shorter antennæ.
Oedionychys inornata n. sp.
Obscure pale fulvous or testaceous, the thorax with flattened
sides, impunctate; elytra extremely finely and closely punctured ;
posterior claw-joints piceous.
Length 3 /2-4 lines.
Of nearly parallel and rather depressed shape, the head impunc-
tate, the space separating the eyes, slightly wider than their
diameter, frontal tubercles small, but slightly raised, clypeus very
short, transversely raised, antennæ not extending to the middle of
the elytra, pale, the lower two joints darker and shining, the third
and fourth equal, thorax more than twice as broad as long, the
sides moderately rounded with a rather broad, flattened margin,
the anterior angles very slightly produced and thickened, posterior
margin straight, the surface entirely impunctate, scutellum trian-
gular, elytra extremely minutely and finely punctured, their
epipleuræ broad,concave, underside finely and sparingly pubescent,
posterior femora strongly incrassate, the first joint of the posterior
tarsi scarcely longer than the second one, posterior claws strongly
inflated, piceous, prosternum narrow, not sulcate.
Hab. Belgaum, S. Bombay.
I'have placed this species in Oedionychis on account of the short
metatarsus of the posterior legs which agrees better with this genus
than with Zyphasis, the latter genus being further distinguished
by the extremely broad elytral epipleuræ. There is however one
difference in the present insect as well as in several other Eastern
species, at present included in Oedionychis, that is the absence of
the emargination of the posterior tibiæ at the apex which is present
in all the true Southern species of Oedionychis, although this
character may be subject to modification and in itself is not suffi-
cient for a generic separation. O. énornata may easily be mistaken
for Æyphasis indica Baly which it resembles entirely in coloration,
but the structure of the head and that of the posterior tarsi are
quite different and will at once separate the two species.
OEDIONYCHIS JAPoNICUS Baly.
Specimens of this species, originally described by Baly from
Nagasaki in Japan, were obtained by M' Andrewes at Belgaum;
Ï cannot find any differences to justify a separation from Japanese
specimens in my collection.
262
Hyphasis discoidalis n. sp.
Pale fulvous, thorax impunctate, elytra finely and closely punc-
tured, the dise obscure fulvous, the margins obscure piceous.
Length 1 1/2 line.
Of ovate shape, the head impunctate, the frontal elevations
transverse, rather flat, carina short but distinct, clypeus deflexed,
antennæ extending to the middle of the elytra, flavous, the
terminal joints fuscous, third and following joints equal, elongate,
thorax transverse, nearly three times broader than long, the sides
slightly rounded, the posterior margin somewhat broadly nroduced
at the middle, anterior angles blunt, the surface impunctate, pale
flavous, scutellam triangular, flavous, elytra very closely, finely
but distinctly punctured, all the margins narrowly obscure piceous,
the dise obscure fulvous, their epipleuræ deeply concave, proster-
num narrowly elongate.
Hab. Belgaum, S. Bombay.
The two specimens before me agree in everything, except that
in one, the elytra are darker fulvous than in the other, both
colours being very obscure.
Hyphasis tenuilimbatus n. sp.
Testaceous, the antennæ (the basal joints excepted) black, thorax
impunctate, elytra very closely and finely punctured, very narrowly
margined with black.
Length 2 lines.
Head impunctate, eyes large, frontal elevations strongly raised,
trigonate, carina short and blunt, clypeus deflexed, antennæ
extending to the middle of the elytra, black, the lower three joints
testaceous, third joint one half shorter than the fourth; thorax
transverse, more than twice as broad as long, the sides evenly
rounded, with a narrow reflexed margin, the anterior angles
thickened and slightly produced outwards, the surface rather
convex, impunctate, shining, elytra parallel, finely and closely
punctured, all the margins very narrowly black, their epipleuræ
deeply concave, posterior femora greatly dilated, the first joint of
the posterior tarsi as long as the following two joints together,
claw-joint swollen.
Hab. Kanara, S. Bombay.
Hyphasis thoracica n. sp.
Black, the head and thorax flavous, the former with one, the
latter with four black spots, elytra finely punctured, chestnutbrown.
Length 2 lines.
263
Of broadly ovate and convex shape, the head impunetate, the
vertex with a black spot, frontal élevations narrowly transverse,
carina acutely raised, lower portion of face rather elongate, flavous,
the clypeus broad, penultimate joint of the palpi, incrassate, ter-
minal joint acute, antennæ extending to the middle of the elytra,
black, the lower two joints obscure fulvous, basal joint elongate,
second one, one half shorter than the third, the latter slightly
shorter than the fourth and following joints, thorax three times
broader than long, flavous, the sides strongly rounded, with a
narrow flattened margin, anterior angles thickéened, the surface
sparingly and finely punctured, with four round black spots, placed
transversely at equal distances, the two middle ones higher than
those at the sides, scutellum very broad, flavous, triangular,
elytra convex, reddish-brown, very finely but not very closely
punctured, their epipleuræ flavous, underside and legs black, the
first joint of the posterior tarsi, longer than the following two
joints, claw-joint strongly swollen, tibiæ deeply chanelled.
ab. Belgaum.
ARGOPISTES LIMBATUS? Motsch.
I refer some specimens from Belgaum to this species, although
it would have been perfectly justifiable to describe them as new,
as Motschulsky’s description of two lines is entirely useless; the
shape of the insect is that of a small Coccinellu, the antennæ,
underside and legs are fulvous, the head above, the thorax and
elytra are black with a very narrow fulvous margin, which agrees
with the author’s description; the head is sometimes fulvous and
the sides are entirely occupied by the very large eyes which are
divided by à very narrow space only, the clypeus formes as usual
in this genus à highly raised triangular ridge, the sidés being
deeply concave, the antennæ do not reach to the middle of the
elytra and are rather slender, the terminal joints are scarcely
thickened, the basal one is long, the three following joints are
short and the others slightly more elongate, the thorax agrées in
shape with the othér species of the genus and is, like the elytra
very finely and closelÿ punctured, the elytral epipleuræ have their
inner margins placed deeply within, posterior femora strongly
dilated, their tibiæ short, widened and sulcate, the apex produced
laterally and provided at the middlé with a strong spur, the
metatarsus is as long as the following joints together; metaster-
num with an elongate boat-shaped smooth depression, the first
abdominal segment scarcely longer than others; prosternum longer
than broad; the length of the specimens is 1 1/2 line.
It is of course possible, that the present species is specifically
264
distinct from Motschulsky’s who described his type from the
Amur river but the coloration at all events is identical.
Argopistes laevigata n. sp.
Subhemispherical, fulvous, the thorax with two, the elytra with
three small spots placed triangularly, the upper surface impunctate.
Var. Thorax and elytra without spots.
Length 2 lines.
Head impunctate, the eyes elongate, large, clypeus raised into
an acute triangular ridge, penultimate joint of the palpi incrassate,
antennæ extending slightly beyond the thorax, entirely fulvous,
the first joint very long and slender, the second thickened, short,
the following three joints equal, terminal joints thickened, scarcely
longer than broad, the last one longer ; thorax strongly curved,
the sides oblique, the anterior angles thickened, the anterior
margin deeply concave at the sides, nearly straight at the middle,
posterior margin strongly curved and oblique at the sides, the
latter sinuate, produced into à short lobe in front of the scutellum,
the surface impunctate, fulvous, with a round black spot at each
side of the base, scutellum small, triangular, elytra strongly
rounded, impunctate, two spots placed transversely before the
middle and another near the apex and intermediate between the
others, black, underside and legs coloured like the upper surface,
tibiæ triangularly widened, posterior femora strongly incrassate,
their tibiæ with a short spur, clothed with yellowish pubescence,
prosternum elongate.
ab. Kanara.
At first sight, this species is identical with À. bistripunctata
Duv. likewise from India, the colour and the presence of the three
elytral black spots is the same, but the antennæ only extend to
the base of the elytra (not half the length ofthe body as Duvivier
describes his species) and the entire upper surface is without
punctures or.the latter are so fine as to be practically called, absent ;
the thorax has also two large round spots {although the variety is
spotless) there is no trace of a double row of punctures at the
elytra or at the sides of the thorax. Weiïise has separated the
species of Duvivier from Argopistes and placed it in his genus
Chilocoristes, if rightly or wrongly I am not in a position to say,
but I see no reason to separate the present insect, it is easy
to multiply the genera to any extend in the exotic species, if every
little difference is thought of generic importance. In the insect
before me I see neither hairs at the side of the thorax nor a
tuberculous setæ at the posterior margin of the same part of which
Weise speaks.
265
Sphaeroderma flavoplagiata n. sp.
Subhaemispherical, dark fulvous, antennæ (the basal joints
excepted) black, thorax finely pnnctured, elytra strongly punctate-
striate, the interstices finely panctured, piceous, a large subtrian-
gular patch from the base to the middle, flavous.
Length 2 lines. |
Very convex, slightly narrowed posteriorly, the head impunc-
tate, fulvous, the eyes very large, occupying the entire sides, frontal
tubercles rather small, clypeus deflexed, its anterior edge straight,
antennæ extending slightly beyond the base of the elytra, black,
the lower three joints fulvous, the basal joint rather elongate, the
second and third joint equal, short, the rest more elongate, nearly
equal, thorax twice as broad as long, strongly widened at the
middle, the sides slightly rounded, with a narrow reflexed margin,
anterior angles obliquely rounded, posterior margin sinuate at the
sides, its median lobe broadly rounded and produced, the surface
very minutely punctured, the punctures nearly obsolete anteriorly,
more distinct and larger near the base, scutellum fulvous, elytra
regularly and strongly punctate-striate, the interstices everywhere
finely punctured, the colour piceous, interrupted by a large pale
flavous patch, which occupies the entire anterior half, extending
below the middle, but not touching either margins, towards the
sides the patch is gradually narrowed, tibiæ rather deeply chanel-
led, prosternum broad, subquadrate.
ab. Toungoo.
The large flavous elytral patch principally distinguishes this
species, the elytral epipleuræ are deeply concave and also flavous ;
S, ornata Baly has differently coloured antennæ and two elytral
flavous spots on each. Argopus Fortunei Baly also resembles the
present species but is larger, the clypeus is rugose, the antennæ are
longer and the sculpturing of the elytra, as well as their colour,
is different.
Erystus(?) indicus n. sp.
Fulvous, the breast and the abdomen piceous, head and thorax
impunctate, elytra extremely finely and closely punctured, nearly
black.
Length 1 line.
Head broader than long, the frontal elevations and the carina
entirely obsolete, clypeus narrowly raised, transverse, palpi as
well as the labrum fulvous, antennæ extending to the middle of
the elytra, rather robust, fulvous, the terminal four joints black,
basal joint rather long and thick, the following three joints equal,
266
short, the others rather thickened, terminal joints more elongate,
thorax twice as broad as long, the sides rather strongly rounded,
the posterior margin to a smaller degree so, the angles not promi-
nent, the base with a very narrow margin, the surface entirely im-
punctate, fulvous, scutellum black, elvtra slightly wider than the
thorax, extremely minutely punctured, the interstices very finely
granulate when seen under a strong lens, blackish, their epipleuræ
broad, continued to the apex, legs fulvous, the posterior tibiæ
with a minute spine, posterior femora strongly incrassate,
prosternum narrowly elongate, the anterior coxal cavities closed,
first abdominal segment double the length of the second one.
Hab. Belgaum, S. Bombay.
Although this small species possesses most of the structural
characters of the genus, it ought perhaps find its place in another
one, and I have only placed it at present in ÆZrys{us till other
species may turn up; the shape is neither so broadly ovate as in
the typical form nor are the elytra punctate-striate or costate, but
in Other respect the structural characters are the same ; itis a very
small insect and may be known by the transverse thorax and its
rounded sides.
Manobia dorsalis n. sp.
Black, the antennæ and legs fulvous, thorax impunctate, with
a deep transverse sulcus, elytra punctate-striate, fulvous, the dise
occupied by a broad bluish-black band.
Var Head fulvous, the discoidal elytral band nearly obsolete.
Length 1 line.
Head impunctate, black or piceous, distinctly obliquely grooved
between the eyes, antennæ extending to the middle of the elytra,
fulvous, the second and third joints equal, the following joints
slightly longer and gradually thickened, thorax one half broader
than long, the sides straight, the anterior angles oblique, the disc
with a transverse deep sinuate suleus near the base, impunctate,
fulvous, elytra with the basal portion swollen, strongly punctate-
striate, the punctures obsolete at the apex, the latter and the sides
fulvous, the rest of the dise occupied by a broad posteriorly nar-
rowed bluish-black band, legs fulvous, underside black.
Hab. Madura (Madras Presidency).
Whether this species is really distinet from some very closely
allied Malayan forms or not, I am somewhat in doubt, since all
the species seem subject to great variation, but I know no other
in which the elytra show the broad bluish-black band of the pre-
sent insect, that is, where it is well marked, in the variety there
is sometimes only a trace of it, the posterior femora have often a
dark spot near the apex.
di
267
Pseudodera metallica n. sp.
Metallic green, the antennæ, tibiæ and tarsi flavous, thorax
finely punctured, with a deep transverse groove, elytra punctate-
striaté, thé basal portion raised.
Length 2 5/:-3 lines.
Of elongate and parallel shape, bright metallic green, the
vertex of the head impunctate with a deep oblique groove at each
side above the base of the antennæ, frontal tubercles rather small,
trigonate, Carina acutely raised and long, the clypeus rugose, the
labrum black, margined with fulvous and impressed with a row
of deep punctures, antennæ extending beyond the middle of the
elytra, flavous, the second joint proportionately long, one half the
size of the third, the fourth nearly as long as the preceding, the
terminal joints slightly thickened ; thorax twice as broad as long,
the sides very slightly rounded, very narrowly margined, the
anterior angles mucronate, the surface finely and rather closely
punctured, with a deep transverse grocve near the base bounded
at each side by a perpendicular groove, scutellum rather small;
elytra wider at the base than the thorax, the base distinctly
swollen, the dise regularly punctate-striate, each elytron with
ten rows of punctures, rather obsolete near the apex, the latter
subtruncate, the interstices smooth ; the underside rather more
cupreous in colour, less metallic; all the tibiæ mucronate, flavous,
the first joint of the posterior tarsi as long as the following joints
together, claws appendiculate, anterior coxal cavities closed;
posterior femora rather strongly incrassate.
Hab. Madura (Madras).
Although in this handsome speciès the antennæ are not tape-
ring towards the apex as in the typical form and the metatarsus
of the posterior legs is longer, the general shape, structure of the
thorax agrees With Pseudoderu of wich genus two species are
known, both inhabitants of the East. Although Baly made no
mention of any spines, I find that all the tibiæ in the typical form
are armed although the spine is very short and diflicult to detect
at the anterior legs, in the present speciés they are however
very distinct.
Nisotra madurensis n. sp.
Rounded, convex, black, the head, base of the antennæ, thorax
and legs fulvous, elytra dark blue, minutely and closely punctured.
Length 1 1/2-2 lines.
Head impunctate without distinct frontal elevations, the clypeus
rather broad, scarcely separated, antennæ extending below the
268
base of the elytra black, the lower four joints fulvous, third and
fourth and fifth joint slender, equal, the others rather shorter and
thicker, thorax more than twice as broad as long, the sides
rather strongly rounded before the middle, straight at the
base, the anterior angles produced obliquely outwards, the
anterior margin with a very deép and short perpendicular
groove at each side, the surface scarcely perceptibly and rather
sparingly punctured, fulvous, posterior margin entire, broadly
produced at the middle, scutellam fulvous, elytra strongly roun-
ded, convex, dark blue, very finely and closely punctured, the
punctures near the lateral margin sowewhat regularly arranged
in rows, epipleuræ very broad, transversely wrinkled, legs and
prosternum fulvous, breast and abdomen black.
ab. Madura, Madras Presidency.
I must separate this species from W. Powringi Baly on account
of the entirely irregular punctuation of the elytra and its general
more rounded shape.
Podagrica (Visotra) striatipennis n. sp.
Fulvous, thorax closely and very finely punctured, the anterior
and posterior margin with two longitudinal grooves, elytra
metallic blue, stronigly punctate-striate, the interstices finely
punctured, the breast black.
Length 1 1/2 line.
Of posteriorly pointed shape, the head fulvous, impunctate,
the frontal tubercles rather obsolete, clypeus transversely raised,
antennæ extending to the base of the elytra, robust, fulvous, the
sixth to the tenth joint, black, thorax strongly transverse, more
than twice as broad as long, the sides much rounded, the anterior
angles thickened, the posterior margin slightly sinuate at the
sides, the medial lobe but little produced and rounded, its sides
with a deep but short perpendicular groove, similar grooves are
placed at the sides of the anterior margin behind the eyes, the
surface rather convex, very finely and rather closely punctured,
scutellum fulvous, elytra nearly parallel, pointed at the apex,
very strongly and rather regularly punctate-striate, each elytron
having about ten rows of punctures, the interstices finely and
closely punctured, legs fulvous, robust, the breast and the
abdomen (the last segment excepted) more or less black.
Hab. Belgaum.
A very distinct species on account of the strong and regular
elytral punctuation, the strongly rounded sides of the thorax and
the colour of the antennæ. It is perhaps as well to unite Visotra
with Podagrica as Weise has suggested, since the only difference
L
/
269
seems to be the anterior perpendicular grooves of the thorax in
Wisotra which as a rule are absent in Podagrica.
Mantura indica n. sp.
Fulvous, above greenish-æneous, thorax very closely covered
with larger and smaller punctures, without basal grooves, elytra
distinctly punctate-striate, the interstices very closely and finely
punctured.
Length 1 1/2 line.
Of elongate and parallel shape, the head finely and closely
punctured and minutely granulate, greenish-æneous, the clypeus
and the labrum fulvous, frontal tubercles and carina absent,
antennæ widely separated, inserted near the lower portion of the
eyes, fulvous, extending slightly beyond the base of the thorax,
the basal joint elongate, the second and third equal, the following
- joints slightly longer, thorax nearly three times broader than
long, widened at the middle, the sides slightly rounded and
narrowed in front, narrowly margined, the anterior angles pro-
duced into a slightly truncate tooth, the surface closely impressed
with round larger and numerous smaller punctures, crowded
together, the larger punctures more numerous at the sides than
at the middle, posterior margin broadly rounded and produced at
the middle, scutellum triangular, elytra regularly and strongly
punctate-striate, each elytra, with ten rows of punctures inclu-
ding the short subsutural row, the interstices very closely and
finely punctured; underside and legs fulvous, anterior coxal
cavities closed.
Hab. Belgaum, South Bombay.
In this species the antennæ are more widely separated than is
the case in its European allies and the thoracic perpendicular
grooves at the base, found in some species are absent, but no
other differences seem to be present, the general colour of the
insect above is à dull greenish-æneous, caused by the dense and
close punctuation. 3
Psylliodes tenebrosus n. sp.
Below black, above brownish-æneous, the base of the antennæ,
the knees, apex of the tibiæ and the posterior tibiæ and tarsi
fulvous.
Length 1 line.
Head distinctly and rather closely punctured, the frontal
tubercles absent, the clypeus impunctate, antennæ extending to
the middle of the elytra, black, the lower three joints flavous, the
270
second and third joint, equal, elongate, fourth slightly longer, «
thorax one half broader than long, the sides straight, the anterior |
angles oblique, forming a distinct tooth before the middle, the
dise punctured like the head, elytra strongly and very regularlÿ
punctate-striate, the rows closely placed, the interstices also
closely and very finely punctured, underside und legs black,
shining, the extreme base of the femora, the apex of the tibiæ,
the posterior tibiæ entirely and their tarsi, fulvous.
Hab. Chamba, Himalayas.
Of narrowly elongate and parallel shape, of a dark æneous
colour and in this respect dissimilar from most of its metallic
blue congeners.
Chaetocnema géeniculata n. sp.
Black, the apex of the femora and the tibiæ flavous, terminal
joints of antennæ, black, thorax transverse, extremely finely and
rather sparingly punctured, elytra deeply punctate-striate, the
interstices flat and impunctate.
Length 1/2 line.
Of shining black colour, the head impunctate, with the excep=
tion of a single deep puncture at the inner margin of the eyes,
frontal elevations absent, clypeus slightly raised between the
antennæ, lower portion finely pubescent, impunctate, palpi
flavous, antennæ slender, extending beyond the middle of the
elytra, black, the lower four joints flavous, third and fourth
joints equal, much longer than the second one, thorax twice as
broad as long, the sides slightly rounded, the angles distinct, the
posterior margin slightly produced at the middle and rounded,
preceded by a row of small punctures, rest of the surface very
minutely and not closely punctured, elytra broad at the base,
narrowed posteriorly, strongly punctate-striate, the punctures
round, larger than the space between each at the two first rows
near the suture, the others more widely separated, those near
the apex, smaller, incerstices flat and impunctate, except the one
near the lateral margin which is raised, elytral epipleuræ with a
few punctures posteriorly, underside black and impunctate, the
extreme apex of the femora and the tibiæ and tarsi, flavous,
posterior tibiæ widened, distinctly notched at the middle, the
first joint of the posterior tarsi as long as the following two
joints.
Hab. Burmah.
This little species may be known by the impunctate head,
the black shining colour of the upper and underside, the long
and slender antennæ, flat elytral interstices and the colour of
the legs.
271
Chaetocnema minuta n. sp.
Obscure æneous, head impunctate, thorax extremely finely and
closely punctured, elytra strongly punctate-striate, the interstices
minutely punctured, anterior legs and posterior tibiæ more or less
flavous.
Length 1/2 line.
Head minutely granulose, with a few very fine punctures
between the eyes, frontal elevations absent, antennæ black, the
basal five or six joints fulvous, the second and the following two
joints small and equal, thorax scarcely twice as broad as long, the
sides nearly straight, gradually narrowed in front, the anterior
angles scarcely oblique, the usual seta placed much below the
angles, the surface extremely minutely and closely punctured,
the interstices finely granulate, elytra moderately strongly
punctate-striate, the punctures very closely placed within the
striæ, the short sutural row as regular as the others, the inter-
stices extremely minutely punctured, only visible under a strong
lens, slightly costate at the sides, elytral epipleuræ impunctate,
underside and femora obscure æneous, the anterior legs and the
posterior tibiæ more or less flavous, strongly notched below the
middle, with a long spine, their metatarsus as long as the
following joints together; penis long and slender, gradually
tapering towards the apex, the latter pointed.
Hab. Belgaum.
À very small species, which may be known from other Îndian
forms by the impunctate head, the very finely and closely
punctured thorax, in connection with the finely punctured elytral
interstices.
GALERUCINÆ.
HaAPLosoMA Jac.
Several species belonging to this genus are not at all well
defined and Allard, who has given a list of them has made several
mistakes; his 77. corniculala seems identical with 77. ventralis
Baly (Trans. Ent. Soc. Lond. 1886) which Allard does not men-
tion, although Baly published his description two years before
that of Allard. 77. wnicolor Illig. does not belong to ÆZaplosoma
but enters the genus Æaplosomoides Duviv. on account of the
appendiculate claws. Æ. lunata Redt. (cyanura Hope) likewise is
no ÆZaplosoma but belongs to Wimastra. In his synoptic list of
the species, Allard gives one division, in which the breast and
all the other portions are fulvous and the abdomen black, but he
272
quotes no species belonging to this division, a species so coloured
is however evidently peculiar to India and I give here the
description of it.
Haplosoma abdominalis n. sp.
Elongate, testaceous or pale fulvous, abdomen black only, elytra
rather distinctly and closely punctured, shining.
G. Abdomen with two fulvous appendages, extending to the
third segment.
Length 3 lines.
Head impunctate, frontal tubercles strongly raised, subquadrate,
clypeus transversely elevated, antennæ extending to the middle of
the elytra, fulvous, third joint shorter than the fourth, thorax one
half broader than long, the sides slightly narrowed and concave
posteriorly, the surface transversely sulcate, impunctate, elytra
finely and closely punctured, shining, the shoulders prominent,
the dise without depressions or costæ, abdomen black, the last
segment of the male deeply incised at the sides, the median lobe
flat.
Hab. Rangoon, also Cashar and Tenasserim.
The only species, with which the present one can be compared,
are those in which the underside is black (77. ventralis Baly and
H. picefemora Ald.) but in these species, the breast is black as
well as the abdomen and in oneor two others in which the under-
side is likewise black, the elytra have a longitudinal sulcation
below the shoulders ; in the present insect, the male organ is long
and tapering, strongly curved near the base the apex rather sud-
den]y ending in a rather long and slender point, which is also
curved upwards; the upper cavity is deep and long, 7. philippi-
nensis Jac. is another closely allied species, which has the abdo-
men black, but the penis is of different shape, not having the apex
produced into a curved and long point, but gradually tapering.
Haplosoma simplicipennis n. sp.
Entirely testaceous or flavous, head and thorax impunctate,
elytra without longitudinal sulci, finely and rather closely punc-
tured.
G'. The second abdominal segment with two short appendages.
Length 3-3 1/2 lines.
Head impunctate, frontal tubercles strongly raised, transverse,
carina short, clypeus narrowly oblique, swollen, antennæ exten-
ding to the middle of the elytra, flavous, the third joint slightly
shorter than the fourth, thorax of usual shape, the traverse sulca-
2738
tion deep, not quite extending to the margins, elytra rather strongly
and closely punctured, the apex not produced into a tooth, the
second abdominal segmént furnished with two short, closely approa-
ched appendages, the first joint of the posterior tarsi as long as
the following two joints together, claws bifid.
Hab. Kanara, Belgaum, S. Bombay.
11. simplicipennis differs but little in shape and colour from
several other species of the genus, but can only be compared on
account of its uniform flavous coloration to Æ7. ceylonensis Jac.,
1H. longicornis AI. and 77. rostripennis AI]. ; from the first named,
the species is distinguished by the want of the elytral costæ, from
the second by the much shorter antennæ ; the want of the tooth
at the apex of the elytra, and the absence of the two longitudinal
sulci at the sides of the latter, separates the species from
1. rostripennis. The penis is very similar in sbape to that of
H. abdominalis, but instead of being rather suddenly constricted
into a strongly curved point, is gradually narrowed and less
strongly curved; in the female the last abdominal segment is
deeply excavated at the apex and the latter is broadly rounded and
produced at the middle; numerous specimens were obtained, which
prove constant in the above particulars.
Haplosoma costatipennis n. sp.
Fulvous, abdomen black, elytra finely punctured, the sides with
a longitudinal costa, the apical angle dentiform.
Length 3 1/2-4 lines.
Head impunctate, the antennæ extending below the middle of the
elytra, the third and fourth joints equal, elongate, thorax one half
broader than long, of usual shape, the dise deeply transversely
sulcate, elytra rather opaque, finely punctured, the shoulders very
prominent, the sides with a very strongly marked longitudinal
costa, abbreviated before the apex, the latter slightly concave and
produced into a short tooth or point; abdomen black, the last
segment with a short indentation at the middle.
Hab. Madura (Madras).
This species may be compared to Z7. ceylonensis Jac. on account
of the elytral costæ, but in that insect the entire underside is
fulvous and the apical angle of the elytra is not produced ; there are
only two (apparently female) specimens before me.
Mimastra alternata n. sp.
Testaceous, the antennæ and tarsi obscure piceous or fuscous,
thorax with five small piceous spots, elytra finely and closely
ANNALES DE LA 350C. ENTOM, DE BELGIQUE, T. XL. 20
274
punctured, each with four double rows of longitudinal narrow
fuscous stripes.
Length 4 lines.
Of elongate, parallel shape, the head impunctate, the vertex
with a short central piceous spot, frontal tubercles trigonate, cly-
peus triangularly raised, antennæ slender, extending to the middle
of the elytra, fuscous or piceous, the first joint long and slender,
the second short, the third slightly shorter than the fourth joint,
thorax subquadrate, one half broader than long, the lateral margin
slightly rounded at the middle, the anterior angles obliquely pro-
duced, with a single seta, the surface not perceptibly punctured,
with five small spots, of which two are placed close together before
the middle, and the others transversely near the base, the
outer spots being the largest, the central one the smallest of all,
elytra very closely and finely punctured, the interstices very
slightly longitudinally costate, with alternate longitudinal narrow
double fuscous stripes, from base to apex, their epipleuræ very
narrow, legs long and slender, finely pubescent, tibiæ unarmed, the
first joint of the posterior tarsi as long as the following three joints
together, claws appendiculate.
Hab. Madura, Madras Presidency.
This is an easily recognisable species on account of the striped
elytra ; there are ten specimens before me.
Cerophysa nigricornis n. sp.
Elongate, fulvous, the antennæ, tibiæ and tarsi black, thorax
transversely bifoveolate, impunctate, elytra very finely punctured.
Length 2 1/2 lines.
Head impunctate, the frontal tubercles but little raised,
clypeus triangularly swollen, sharply raised between the antennæ,
palpi rather strongly incrassate, antennæ black, pubescent, not
reaching to the middle of the elytra, the third and fourth joint
equal, the eighth joint slightly longer than the others, terminal
ones thickened, rather short; thorax about one half broader than
long, the sides straight at the base, slightly rounded before the
middle, the dise with a transverse short groove at each side,
impunctate, reddish fulvous like the head, scutellum broad, elytra
paler than the thorax, with a very slight metallic hue, finely
punctured, legs black, the femora fulvous at the base, tibiæ
unarmed, the metatarsus of the hind legs as long as the following
joints together; anterior coxal cavities open.
Hab. Kanara, $S. Bombay.
Of this species I have apparently only females before me and
275
it is probable that the male has the eighth joint of the antennæ
considerably enlarged as is usually the case in this genus, there
is just a slight enlargement visible in the specimens before me ;
the species may be known by the reddish-fulvish head and
thorax and the paler elytra.
Cerophysa nigricollis n. sp.
Black, the femora piceous, the abdomen flavous, thorax
opaque, finely granulate, obsoletely sulcate, elytra metallic blue,
closely punctured, the interstices slightly rugose.
Mas. The sixth and seventh joints of the antennæ dilated.
Length 2 lines.
G. Head black, impunctate, shining, the frontal tubercles rather
obsolete, transverse, clypeus with an acute central ridge, eyes
large, antennæ scarcely extending to the middle of the elytra,
black, the basal joint rather short, claviform, the second very
short, the third elongate, the fourth shorter than the third, the
fifth longer than the preceding joint and slightly dilated, the sixth
longer than the seventh, both strongly widened (terminal joints
wanting); thorax subquadrate, but little wider than long, the
sides deflexed, the base slightly narrowed, the lateral margins
néarly straight, the surface obsoletely depressed, black or nearly
so, of a silky, opaque appearance, very minutely granulate
and punctured, when seen under a strong lens, scutellum broad,
black, elytra metallic blue, distinctly punctured in close and very
irregular rows, the interstices slightly rugose, legs black, or
piceous, the posterior femora and the abdomen flavous, the tibiæ
unarmed, the first joint of the posterior tarsi longer than the
following joints together.
Hab. Toungoo, Burmah.
In the female the antennæ have the sixth and seventh joints
likewise dilated but to a much smaller degree and the legs and
the abdomen are more or less black, but this latter colour may
also occur probably in the male sex, in this the anterior tarsi have
the first joint distinctly widened; the thorax in the present species
has à peculiar silken appearance, caused by the fine granulate
surface.
Astena(?) nigromaculata n. sp.
Fulvous, the antennæ (the basal joints excepted) and the
abdomen black, head and thorax impunctate, elytra extremely
finely and closely punctured, each with a broad longitudinal black
band of variable width.
Var. The elytral band divided into two large spots.
Length 2-2 1/2 lines.
276
Head impunctate, the frontal tubercles distinct, but rather
flat, transverse, clypeus triangular, palpi acute, the antennæ
extending nearly to the end of the elytra, black, the lower three
joints fulvous, the second and third one small, equal, the fourth
as long as the preceding three joints together, pubescent like the
following joints, thorax twice as broad as long, the sides and the
posterior margin slightly rounded, the angles not prominent, the
anterior ones very slightly thickened, the surface impunctate,
fulvous, scutellum fulvous, elytra very finely and closely punctu-
red, black, the margins very narrowly fulvous, their epipleuræ
very broad and concave at the base, continued below the middle,
the breast and the legs fulvous, the abdomen black, all the tibiæ
mucronate, the first joint of the posterior tarsi longer than the
following joints together, claws appendiculate, the last abdominal
segment fulvous at the apex, the latter in the male ineised at the
sides, the middle lobe subquadrate.
Hab. Kanara, S. Bombay.
The black portion of the elytra seems subject to great variation,
occupying in some specimens almost the entire disc and in others
being divided or partly so, into two spots, an anterior small and a
posterior larger one, or the band is greatly constricted at the
middle although not divided. I have provisionally placed this
species in As{ena with which it agrees in the main points, the
second and third joint of the antennæ are however very short and
equal, the ely tral epipleuræ are very broad and the general shape
of the insect is rather different, be this as it may, the species must
at all events be placed amongst the Luperinæ.
Luperus Severini n. sp.
Testaceous, the antennæ (the basal joints excepted) black,
thorax transverse, impunctate, elytra finely and very closely
punctured, metatarsus of posterior legs very long.
Lenght 1 1/2 line.
Of posteriorly slightly widened shape, entirely flavous or
testaceous, the head irapunctate, the frontal elevations and the
carina nearly contiguous, palpi piceous, antennæ black, the lower
three joints and the base of the fourth, flavous, basal joint
slender, second, slightly shorter than the third joint, fourth and
tifth longer, equal, the following joints more slender, thorax
twice as broad as long, the sides slightly rounded before the
middle, nearly straight at the base, posterior angles acute, the
surface with a few very minute punctures, very obsoletely
depressed at each side, anteriorly, elytra very distinctly and clo-
sely punctured, legs slender; the posterior femora extending to
277
the end of the abdomen, all the tibiæ mucronate, the first joint
of the posterior tarsi, much longer than the following joints toge-
ther, the anterior coxal cavities open.
Hab. Belgaum, S. Bombay.
A small species of somewhat the appearance of a Aonolepta
but possessing all the characters of Zuperus; in the male, the
thorax is only about half as broad as long; the metatarsus is
longer than usual in this genus.
Luperus puncticollis n. sp.
Obscure piceous, the head, thorax and legs obscure testaceous,
thorax transverse, closely punctured, elytra fuscous, closely and
finely punctured.
Length 1 1/2 line.
Head impunctate, the frontal elevations very strongly raised,
trigonate, clypeus swollen at its upper portion, antennæextending
to the middle of the elytra, fuscous, the lower two or three joints
fulvous, basal joint long and slender, the second slightly thicke-
ned, but little shorter than the third joint, following joints nearly
equal, thorax twice as broad as long, rather convex, the lateral
margins moderately rounded, the angles not prominent, the sur-
face proportionately strongly and rather closely punctured, ful-
vous, scutellum fulvous, rather broad, elytra darker than the
thorax, obscure fuscous, more strongly and more closely punc-
tured, rather convex, with a short depression below the scutel-
lum, their epipleuræ continued below the middle, with asingle row
of punctures at the base, legs fulvous, all the tibiæ armed with a
small spine, the first joint of the posterior tarsi as long as the
following joints together, claws appendiculate.
ab. Belgaum, S. Bombay.
À small species, of rather short and broad shape and princi-
pally distinguished by the strong punctuation of the thorax and
elytra ; I have not been able to discover any sexual characters,
as those specimens I have examined were all females; the species
resembles a good deal Z. pinicola Duftsch. but is much more
strongly punctured.
HEMYGASCELIS n. gen.
Elongate, subparallel, head prolonged, palpi filiform, antennæ
as long as the body, slender, filiform, thorax one half longer
than broad, subcylindrical, elytra irregularly punctured, their
epipleuræ extremely narrow, legs long and slender, the tibiæ
unarmed, the first joint of the posterior tarsi as long as the
278
following two joints together, claws appendiculate, the anterior
coxal cavities open.
Amongst the enormous number of Phytophaga, I know of no
senus, Âegascelis excepted, in which the head and thorax
assumes such an elongate shape as in the case in the present
genus, on account of which I cannot place the only species before
me in Phyllobotrica with which it has all other characters in
common; I would have however referred the present insect to
Konbirella Duviv. likewise from India, had not the author
described the tibiæ as mucronate (of wich I cannot discover a
trace with the strongest lens) and the elytral epipleuræ as
moderately broad, this portion being extremely narrow in the
insect before me.
Hemygascelis longicollis n. sp.
Fulvous, the antennæ, knees, tibiæ and tarsi black, head and
thorax impunctate, elytra black, closely and finely punctured,
the interstices slightly wrinkled.
G. The metasternum produced into a triangular point, the
abdomen deeply excavated, fringed with hairs.
Length 3 lines.
GS. Head not prolonged, of equal width, impunctate, the eyes
rather small, frontal tubercles trigonate, distinct, clypeus trian-
gularly widened, antennæ extending to the end of the elytra,
black, the basal joint elongate, piceous, thickened at the apex,
the second joint short, the third more than twice as long but
slightly shorter than the fourth joint, following ones very
elongate and slender; thorax one half longer than broad, subcy-
lindrical, of equal width, the sides with an obsolete depression,
the anterior and posterior angles thickened, the latter obsoletely
rounded, the surface impunctate, fulvous, seutellum broad, fulvous,
elytra wider at the base than the thorax, slightly dilated towards
the apex, black, finely punctured and wrinKled throughout,
underside and the anterior portion of the femora fulvous, abdomen
deeply excavated, the sides of the excavation with long fringes
of hairs, the base produced into an acute point, pygidium black.
Hub. Kanara, S. Bombay.
In the male, the head is contracted up to the eyes into the
thorax, but if this is always the case, I am unable to say, the head
in the female is very elongate, the tarsi are not widened and the
metastermum as well as the abdomen is simple.
279
Haplosonyx indicus n. sp.
Entirely flavous, thorax very sparingly punctured, sulcate at
the sides, elytra deeply and irregularly punctured at the base,
punetate-striate posteriorly, the interstices partly transversely
wrinkled and finely punctured.
Length 3-4 lines.
Head impunctate, with a deep fovea between the eyes, clypeus
nearly impunctate, its anterior margin straight, antennæ not
extending to the middle of the elytra, flavous, the second and
third joints short, equal, the fourth the longest, terminal joints
shortened; thorax more than twice as broad as long, the
sides Straight from the base to the middle, slightly rounded
before the latter, the angles acute, the disc with a deep sulcation
at the sides which does not extend to the middle and a small fovea
in front of the scutellum, impressed with a few fine punctures
only, scutellum triangular, impunctate, elytra with a very shallow
and ill defined depression below the base, deeply and slightly
geminate-punctate at the base, the rows becoming single below
the middle but the punctures rather irregularly placed and often
quite out of position, the punctuation close at the base, the inter-
stices at the same place slightly transversely rugose and finely
punctured at the lower portion; underside and legs flavous.
ab. Belgaum, Southern Bombay.
1. indicus belongs to the smaller species of the genus and is
closely allied to Z. varipes Jac. and 77. inornatus Jac. but differs
from these and other species in the different sculpturing of the
elytra which forms very closely approached double rows of deep
punctures at the base, so that their geminate arrangement is
somewhat difficult to see, the species differs further in the more
rugose and finely punctured interstices from any of the other
forms known, in connection with the comparative small size and
uniform coloration. Three specimens were obtained.
KANARELLA n. gen.
Body elongate, antennæ filiform, long, the second and third
joints small, equal, thorax subquadrate, narrowed at the base, the
dise without depression, elytral epipleuræ continued below the
middle, tibiæ unarmed, the metatarsus of the posterior legs longer
than the following joints together, claws appendiculate, pros-
ternum narrow, the anterior coxal cavities open.
This genus resembles somewhat the South American genus
Diabrotica in general appearance and will enter Chapuis group
the Scelidinæ; it has also most structural characters in common
280
with the African genus Hegalognatha but differs in the filiform
antennæ and the long metatarsus of the posterior legs; the
subquadrate posteriorly narrowed thorax is one of the characte-
ristic points, peculiar to the genus.
Kanarella unicolor n. sp.
Testaceous, thorax subquadrate, impunctate, elytra broader than
the thorax at the base, impunctate, antennæ nearly as long as the
body.
Length 1 5/:-2 lines.
Head impunctate, the frontal tubercles rather broad, transverse,
clypeus in shape of a triangular acutely raised ridge, antennæ
extending below the middle of the elytra in the male, testaceous,
the basal joint rather short and robust, the second and third very
short, equal, the fourth joint as long as the preceding joints together
and longer than the fifth joint, thorax scarcely broader than long,
narrowed at the base, the lateral margins very slightly rounded
before the middle, the anterior angles slightly oblique, not produ-
ced, anterior and posterior margins straight, the surface impunc-
tate, scutellum broad, triangular, elytra much broader at the base
than the thorax, slightly widened posteriorly, the shoulders rather
prominent, the surface with some very minute and distantly placed
punctures, only seen under a strong lens ; the male organ long and
slender, of equal width at the apex, the latter obliquely pointed.
ab, Kanara, also Assam (my collection).
MADURASIA n. gen.
Shape and general appearance that of a small species of Zuperus,
antennæ filiform, all the joints with the exception of the first, of
nearly equal length, thorax subquadrate, posterior angles obsolete,
elytral epipleuræ very broad anteriorly, very narrow below the
middle, posterior tibiæ with spine, the first joint of the posterior
tarsi longer than the following*joints, elaws simple, anterior coxal
cavities open.
Amongst the few genera of Galerucinæ having simple claws, the
present one is closely allied to Medythia Jac. from Sumatra but
differs in the shape of the thorax which is quite that of a species
Of Luperus, in Medythia this part is more elongate and strongly
narrowed at the base, the general shape of the insect is also more
convex and ovate and the elytral epipleuræ are differently con-
structed, |
E
281
Madurasia obscurella n. sp.
Obscure testaceous, antennæ (the basal joints excepted) black,
thorax extremely minutely punctured, elytra more distinctly but
finely punctured with a very obscure longitudinal fuscous band
near the suture.
Length 3/:-1 line.
Head impunctate at the vertex, the frontal tubercles distinct
and rather elongate, lower portion of face finely pubescent,
antennæ extending to the middle of the elytra, black or fuscous,
the basal joints more or less testaceous, the second joint but
slightly shorter than the third and following joints, the first joint
the longest, thorax about one half broader than long, the sides
nearly straight, the posterior margin rounded, anterior angles
slightly obliquely thickened, furnished with a single seta, placed
below the angle, posterior angles nearly obsolete, the surface
very minutely punctured, testaceous, shining, the base with a
small fovea near the posterior angles (sometimes absent), scutel-
lum broader than long, elytra very finely and closely and more
distinctly punctured than the thorax, the apex of each separately
rounded, their epipleuræ broad at the base, indistinct below the
middle, the surface very closely and finely punctured, pale
testaceous, with an obscure, sometimes nearly obsolete, longitu-
dinal fuscous band near the suture, which is slightly narrowed
near the apical portion, legs long and slender, the posterior tibiæ
mucronate, the metatarsus of the posterior legs longer than the
following joints together, claws simple.
Hab. Madura, Maüras Presidency.
CNEORIDES n. gen.
Body elongate, smooth, antennæ with the intermediate joints
triangularly widened, thorax subquadrate, the sides subangulate
before the middle, elytra closely punctured, with traces of pubes-
cence, their epipleuræ continued to the apex, legs robust, the
tibiæ mucronate, the metatarsus of the posterior legs not longer
than the second joint, claws appendiculate, anterior coxal cavities
open.
The general appearance of this insect, of which I possess à
single apparently male specimen is somewhat that of a species of
Cneorane but the antennæ are unlike any other of the numerous
genera of Galerucinæ on account of the triangularly widened
intermediate joints, this and the subquatrate non-impressed
thorax, the mucronate tibiæ and structure of the tarsi, will assist
in the recognition of the genus which would perhaps best find
its place near Vadrana Baly.
282
Cneorides flaviventris n. sp.
Metallic dark blue, the abdomen flavous, thorax very finely
and subremotely punctured, elytra very closely and rather
strongly punctured.
Length 3 lines.
Head elongate, transversely grooved between the eyes, the
vertex impunctate, the frontal tubercles broad, not much raised,
nearly contiguous, clypeus broad, with a central ridge, its
anterior margin straight, labrum narrowly edged with fulvous,
penultimate joint of the palpi rather thick, terminal one short,
acute, antennæ closely approached at the base, inserted into deep
cavities and extending to the middle of the elytra, black, the
lower three joints stained with dark fulvous at the base and
apex, the basal joint short and thick, subcylindrical, the second
short, the third and fourth equal, elongate, the following five
Joints shorter, triangularly widened, the terminal ones normal in
shape, thorax but little wider than long, the sides subangulate
before the middle, the posterior angles acute, slightly produced,
anterior and posterior margin nearly straight, the surface without
depression, finely and sparingly punctured, scutellum broader
than long, elytra much wider at the base than the thorax, very
closely, evenly and rather strongly punctured throughout, with
traces of longitudinal costæ at the posterior portion, their
epipleuræ broad, concave, and extending to the apex, underside
and legs metallic dark blue, abdomen flavous, the last segment
blackish, with a short median lobe, separated at the sides by 2
deep groove.
Hab. Neelgherries,{India (my collection).
Liroëtes apicicornis n. sp.
Elongate, fulvous, shining; the last joint of the antennæ black,
thorax transverse, impunctate, elytra finely and rather closely
punctured.
Length 4 1/2 lines.
Head impunctate, the frontal tubercles broad, trigonate, strongly
raised, clypeus triangular, penultimate joint of the palpi strongly
incrassate, apical joint short, acute, antennæ extending to about
the middle of the elytra, fulvous, the first joint rather short and
thick, the second one half shorter than the third, fourth and
following joints equal, the last very elongate and black, pubes-
cent, thorax more than twice as broad as long, the sides rounded,
the anterior angles thickened and produced into a short tooth,
the anterior margin slightly concave or sinuate at the middle,
283
the surface rather convex, impunctate, scutellum broad, elytra
wider at the base than the thorax, convex, closely and finely but
distinctly punctured, underside and legs fulvous, tibiæ unarmed,
the first joint of the posterior tarsi, longer than the following
joints together, claws appendiculate, the anterior coxal cavities
open.
Hab. Kanara, S. Bombay.
Closely allied to Z. fulvipennis Jac. from China, of the same
shape and colour, but the antennæ fulvous as well as the legs, the
apical joint of the former black only, the thorax more transverse
and shorter.
Galeruca himalayensis n. sp.
Black, apterous, thorax much narrowed at the base, rugose-
punctate, the middle smooth, deeply depressed in the female,
elytra without costæ, closely rugose, the interstices raised in
short striæ.
Length 3-4 lines.
G. Head strongly rugose, the vertex with a deep, smooth
triangular depression at the middle, frontal elevations strongly
raised, smooth, fulvous, antennæ robust, the third and fourth
joints, equal, the second one half shorter, the terminal four joints
wanting, thorax rather more than twice as broad as long, the
sides much narrowed at the base, rounded and produced before
the middle, the posterior margin strongly concave in front of the
scutellum; the disc with a deep lateral fovea and a small depres-
sion at the middle, the latter nearly impunctate, the sides strongly
rugosely punctate, scutellum twice as broad as long, elytra rather
flattened, widened posteriorly, with a narrow, raised margin
extending to the hase and to the scutellum, the whole surface
closely rugosely punctured, with rows of short, longitudinal
striæ, irregularly placed, the interspaces also transversely wrin-
kled or rugose, intermediate tibiæ with a spine, the others unar-
med, the first joint of the posterior tarsi as long as the following
two joints together, claws bifid, anterior coxal cavities closed.
Hab. Dalhousie, Himalayas.
This species seems allied to G. monticola Kiesenw. which islike-
wise apterous and agrees with it in several other details ; but has
pubescent antennæ and a differently sculptured head and thorax,
I am however not azquainted with the species which is not likely
10 be identical with the present insect, since G. monticola inha-
bits the Pyrenaes; there is a good deal of difference to be seen in
the sculpturing of the thorax between the two sexes, the female
having the disc almost entirely and deeply depressed by à smooth
284
sulcation, impressed with a few punctures; there are however
only two specimens before me, and I am unable to say, whether
this is always the case.
Aenidea violaceipennis n. sp.
Fulvous or flavous, thorax impunctate, deeply foveolate, elytra
with basal depression, violaceous-blue, extremely minutely and
subremotely punctured.
G. Head deeply excavated in front, palpi strongly widened,
antennæ with the intermediate joints curved.
Length 21/2-3 lines.
Head impunctate, the entire lower portion deeply excavate,
the interior ot the excavation furnished with two upper and two
lower laminæ or flattened plates, penultimate joint of the palpi
enormously dilated, the antennæ fulvous, nearly as long as the
entire body, the basal joint long, gradually thickened, the second
extremely short; the following joints all slightly curved, the
terminal ones thinner, thorax one half broader than long, the
sides slightly narrowed at the base, but little rounded in front,
the surface deeply transversely sulcate, impunctate, flavous, the
sulcation not extending to the sides, scutellum triangular,
flavous, elytra with a rather deep depression below the base,
dark violaceous-blue, the surface very finely granulate and
minutely punctured, when seen under a strong lens, underside
and legs fulvous, the first joint of the posterior tarsi much longer
than the following joints, anterior coxal cavities closed.
ab. Toungoo.
This species is closely allied to A. barbata Baly from Assam
but differs in not having the intraocular space swollen, as in that
species, the head is also differently structured in regard to the
excavation, as well as the antennæ, and the elytra are of different
colour. The female is unknown to me.
Aenidea truncatipennis n. sp.
Elongate, parallel, fulvous, the antennæ, the apex of the tibiæ
and the tarsi black, thorax obsoletely biimpressed, elytra metallic
blue or green, finely and closely punctured, abdomen bluish
black.
Var. Above and below pale fulvous, with a slight metallic hue,
antennæ more or less fulvous.
G'+ Head deeply excavated, the clypeus extending inwards in
shape of a short projection fringed with hairs, the interior of the
cavity with two elongate processes.
Length 2 1/2-3 lines.
fn es--ms 2 Cho dmuste in Ru
F
Li
285
Head of the male broad, fulvous, the vertex impunctate, not
constricted, the lower portion deeply excavated through its entire
width, from the base of wich two lanzeolate projections, fringed
with hairs are visible, they lay however flat upon the floor of the
cavity and are rather difficult to see, at the sides a short continua-
tion of the clypeus extends inwards at right angle the edges of
which are fringed with long haïirs, palpi swollen, antennæ nearly
extending to the apex of the elytra, black, the basal joint
long and curved, the second short, the third and following
joints elongate, slightly widened anteriorly, pubescent, thorax
scarcely longer than broad, distinctly narrowed at the base, the
sides straight at the latter place, rounded before the middle, the
surface obsoletely biimpressed at the sides, fulvous, minutely
granulate and impunctate, the lateral margins with some short
hairs, scutellum broad, elytra very closely and finely punctured,
the punctuation somewhat regularly arranged in rows near the
suture, their apex separately truncately rounded not covering the
pygidium, tibiæ unarmed, the first joint of the posterior tarsi as
long as the following joints together, anterior cavities closed.
Hab. Kanara, Belgaum, S. Bombay.
The structure of the head in the male differs from several other
species which have a similar excavation and of which several
are now known all showing this extraordinary and varying
structural peculiarity ; the female specimens before me have a
simple head, the antennæ are shorter and the general size is
larger, but no other differences are noticeable; the colour is
however subject to much variation, as some specimens are entirely
fulvous without scarcely a trace of the metallic tint of the elytra
and of the abdomen.
Aenidea pilicornis n. sp.
Elongate, obscure fulvous, antennæ longer than the body, the
apical joints darker, thorax transverse, bifoveolate, impunctate,
elytra extremely finely punctured.
G'. Head deeply excavated at its lower portion, the middle of
the cavity divided into an anterior and posterior half, basal joint
of the antennæ with a fringe of long hairs.
Length 2 5/4 lines.
Head very broad, impunctate, th2 frontal tubercles strongly
raised, transverse, eyes large, lower portion of the face deeply
excavated through its entire width, the upper half divided fromthe
lower by a semicircularly emarginate edge, exposing another
cavity within, palpi incrassate at the penultimate joint, antennæ
286
extending beyond the elytra, the basal joint rather short and
thick, furnished at its lower margin with à fringe of stiff long
hairs, second joint short, provided as well as the following joints
with two very long bristles, intermediate joints very elongate,
truncate at the apex, terminal joints thin, the last four blackish,
thorax nearly twice as broad as long, the sides narrowed at the
base, rounded anteriorly, the surface impunctate, bifoveclate at
the sides, scutellum broadly triangulate, elytra very finely and
closely punctured, the apex subtruncate, with a few stiff hairs
as well as the lateral margin, their epipleuræ very broad, con-
tinued to the apex, legs pubescent, tibiæ unarmed, the first joint
of the posterior tarsi as long as the following three joints toge-
ther, anterior coxal cavities closed.
Hab. Bombay (my collection).
Only a single male specimen of this species is known to me.
Aenidea pallida n. sp.
Testaceous, thorax obsoletely bifoveolate, impunctate, elytra
very minutely punctured.
G'. Head deeply excavated anteriorly, the bottom of the exca-
vation with a longitudinal ridge, basal joint of the antenuæ
piceous, fringed with hairs.
Length 3 lines.
Of pale testaceous colour; the head impunctate, the frontal ele-
vations narrowly transverse, the lower portion of the face in
the male deeply excavated, the inner portion bounded by a semi-
circular ridge above, the clypeus extending inwards in a slightly
raised central ridge, apex of the mandibles black, palpi modera-
tely swollen at the penultimate joint, antennæ testaceous, exten-
ding to the middle of the elytra, the first joint rather short and
thick, piceous, with a fringe of hairs at the lower margin, second
joints hort, third slightlÿ longer than the fourth joint, the follo-
wing ones cylindrical, of equal length: thorax one half broader
than long, distinctly narrowed at the base, the dise with two
nearly contiguous shallow foveæ, impunctate, minutely granulate,
scutellum triangular, elytra very finely and closely punctured,
their epipleuræ very broad, continued to the apex, the first jcinit of
the posterior tarsi as long as the following three joints.
ab. Belgaum, S. Bombay.
Very closelÿ allied to À. pilicornis but of more elongate shape
and of very pale colour, the antennæ without the Jong bristles and
of different comparative length in regard to the joints, but the
excavated portion of the head almost similar: the female has as
PP ONE CE 2
| 287
usual a simple head, the clypeus is comparatively broad and the
antennæ are without the fringe of hairs at the base.
I should have considered this species identical with 4. pili-
cornis had not the antennæ shown the above mentioned differen-
ces, the joints in the allied species are also rather suddenly thicke-
ned at the apex which is not the case in the present insect.
Aenidea rufofulva n. sp.
Fulvous, thorax bifoveolate, impunctate, elytra extremely
finely punctured, clypeus of the male strongly raised into a
triangular transverse projection.
Length 3 lines.
Head impunctate, frontal elevations transverse, distinetly raised,
clypeus strongly raised, forming a horizontal pointed ridge, palpi
strongly swollen, antennæ extending to two thirds the length of
the elytra, rather thin and slender, the second joint short, the
third and fourth equal, following joints but slightly shorter,
thorax one half broader than long, narrowed at the base, the
surface impunctate, rather deeply bifoveolate, elytra closely and
finely punctured, the first joint of the posterior tarsi as long as
the following joints together, tibiæ unarmed, anterior coxal
cavities closed.
Æab. Belgaum, S. Bombay.
Of dark fulvous colour and of the same shape and sculpture as
the preceding two species, but at once distinguished by the struc-
ture of the clypeus in the male; the female has a simple clypeus
but does not differ otherwise.
Aënidea dilaticornis n. sp.
Pale testaceous, thorax subquadrate, bifoveolate, impunctate,
elytra minutely punctured,.
G'. Head deeply excavated anteriorly, antennæ with the inter-
mediate joints moderately widened, the apical ones slender.
Length 2 1/2 lines.
Smaller than À.pallida but of similar shape and colour, the head
impunctate, the frontal tubercles narrowly transverse, the eyes
large, fulvous, the lower portion of the face deeply excavated,
the antennæ extending beyond the end of the elytra, flavous, the
first joint rather long, club-shaped, the second very short, the
third and fourth elongate, equal, fifth, shorter, all the joints
rather flattened, the apex of each truncate, the terminal two
joints much thinner and more slender, thorax one half broader
288
than long, narrowed at the base, the disc deeply bifoveolate,
impunctate, elytra very finely and closely punctured.
Hab. Belgaum, S. Bombay.
This species can only be separated from À. pallida by its smaller
size and the different structure of the antennæ, all the joints of
the latter are, with the exception of the last two, robust and
somewhat widened while the terminal ones are slender and
tapering; in À. pallida the joints are cylindrical, also much less
elongate and shorter.
Aenidea modesta n. sp.
Pale testaceous or flavous, thorax transversely biimipressed,
impunctate, elytra finely and closely punctured.
&. Head simple, the antennæ as long as the elytra, robust at
the intermediate joints.
Length 2 lines.
Again of similar colour and shape than the preceding species,
but the head not excavated,the space between the antennæ raised,
the clypeus deflexed, the eyes very large, palpi robust, antennæ
extending to the apex of the elytra, very robust, the first joint
short and thick, the second extremely short, moniliform, third
and following joints robust, the apical ones slender. more elon-
gate, thorax one half broader than long, of similar shape as the
preceding species, the discoïidal depressions rather deeper and
transversely shaped, elytra closely and finely punctured, the last
abdominal segment of the male with a short oblique incision at
the sides, the median lobe subquadrate, flat.
Hab. Belgaum, S. Bombay.
I am obliged to separate this species again from any of the
preceding on account of the simple head of the male; the antennæ
agree nearly with that of A. dilaticornis but the joints are
shorter, especially the basal joint which in the last named species
is much more slender and club-shaped, the second joint in the
present insect is also extremely short, and the impression of the
thorax is more of the shape of a transverse short sulcus; as
females, belonging to this species, I refer several specimens
which agree in the sculpture of the thorax, and have much shorter
and thinner antennæ.
Acroxena indica n. sp.
Fulvous, thorax obsoletely foveolate, impunctate, elytra very
minutely punctured.
Mas. Face below the antennæ, with an acute hornlike projec-
ee ot mm ht
ee
289
tion, clypeus swollen, its anterior edge raised into a point at the
middle, third joint of the antennæ emarginate.
Length 4 lines.
Head impunctate, the frontal tubercles distinct, trigonate,
lower portion of the face concave, with a short, lanceolate
appendage of elongate shape, clypeus separated from the face by
a semicircular deep groove, swollen and raised at the middle
into a point, labrum scarcely visible, black, as well as the
apex of the mandibles, penultimate joint of the palpi, incrassate,
antennæ long, nearly extending to the end of the elytra, fulvous,
the basal joint long and curved, the second very short, the third
as long or rather longer than the first joint, emarginate near the
apex, the following joints shorter, thorax one half broader than
long, narrowed at the base, the sides straight at the same place,
rounded before the middle, the angles tuberculiform, with a
single seta, the surface with two obsolete depressions at the
middle, impunctate, scutellum broad, triangular, elytra very
minutely and rather closely punctured, tibiæ unarmed, the first
joint of the posterior tarsi as long as the following two joints
together, claws appendiculate, the metasternum smooth and
shining, furnished with two short, horn-like appendages at the
middle, anterior coxal cavities closed.
ab. Kanara.
Of this interesting species, only males are contained in this
collection ; the insect is allied to À. nasuta Baly but differs in the
structure of the head, and in the finely punctured elytra, the lower
joints of the antennæ are in some specimens stained with piceous
below ; I scarcely think this genus can be separated from Aenidea
or Platyxantha since the differences are only sexual and peculiar
to the male insect, these vary in almost every species, all other
generic structures are identical; Baly says that the shape of
Acroæena is distinct from Aenidea, being more elongate, but this
character in itself is of no value, since shape is as variable as
colour in the Phytophaga.
Candezea multipunctata n. sp.
Falvous, the elytra, breast and abdomen black, thorax finely
punctured, obsoletely depressed at the sides, elytra closely and
strongly punctured, the interstices minutely punctate.
Var. Abdomen more or less flavous at the sides.
Length 2 lines.
Head impunctate, fulvous, the frontal elevations narrowly
transverse, clypeus distlinctly raised between the antennæ, labrum
ANNALES DE LA SOC. ENTOM, DE BELGIQUE, T, XL, 21
290
more or less piceous, anteñnnæ fuscous, the lower three or four
joints flavous, basal joint slender, second joint short, third, one
half longer, fourth and following joints longer than the two
preceding joints together, finely pubescent, thorax scarcely twice
as broad as long, the sides straight, the posterior margin strongly
rounded, anterior angles oblique, slightly thickened, the surface
with a very obsolete transverse depression at the sides, very finely
and obsoletely punctured, flavous or fulvous, scutellum flavous,
elytra elongate, convex, closely and comparatively strongly punc-
tured, the interstices also very finely punctured, black, their epi-
pleuræ continued below the middie, legs long and slender, fulvous,
the metatarsus of the posterior legs long, all the tibiæ mucronate.
Hab. Belgaum, S. Bombay.
This species may be known from other similarly coloured allied
forms, by the sculpturing of the elytra.
Candezea fuscipennis n. sp.
Elongate, testaceous, thorax transverse, very sparingly pune-
tured, elytra obscure brownish or fuscous, very finely and
subremotely punctured, the apex of each pointed.
Length 1 1/2 line.
Head impunctate, the frontal tubercles small, transverse, the
clypeus with a rather long and acute central ridge, antennæ
extending beyond the middle of the elytra, testaceous, the apex
of the terminal joint piceous, basal joint slender, the second short,
the third scarcely one half longer, the fourth and following joints
elongate, thorax at least twice as broad as long, the lateral
margins nearly straight, the posterior one slightly rounded, the
anterior angles obliquely truncate, slightly thickened, the disc
with some very shallow depressions at the sides, more or less
distinct, impunctate, testaceous, scutellum broader than long,
elytra obscure fuscous, finely but not very closely punctured,
the apex of each pointed (in most specimens), their epipleuræ very
broad and concave, continued below the middle, legs long and
slender, all the tibiæ mucronate, the first joint of the posterior
tarsi longer than the following joints together, elaws appendieu-
late, the anterior coxal cavities closed,
Hab. Belgaum, Kanara, S. Bombay.
The general appearance of this species is rather delicate and
suggestive of a Zuperus, the thorax is more transverse than is
usual the case in Candezea and shows in some specimens a slight
transverse depression, the colour is testaceous but that of the
elytra is fuscous or brownish, the species possesses all the struc-
tural characters of Candezea.
291
Candezea pilosa n. sp.
Testaceous, pubescent, thorax deeply bifoveolate, elytra pubes-
cent, narrowly margined with black, breast black at the sides, or
testaceous.
G'. Anterior tarsi dilated at the first joint.
Length 2 lines.
G'. Head impunctate, opaque, the frontal elevations distinct,
trigonate, clypeus depressed, broad, with a more or less distinct
central ridge, labrum piceous, eyes very large, the intermediate
space narrower than their diameter, antennæ slender, the first
and second joint small, equal, testaceous, the following six joints
piceous, the rest broken off, thorax twice as broad as long, the
sides nearly straight, slightly narrowed near the anterior angles,
the latter thickened, with a single seta, basal margin rounded,
the dise with a deep fovea at each side, the surface not
perceptibly punctured, opaque, scutellum black, elytra closely
covered with yellowish pubescence, the basal margin, a spot on
the shoulders and the sutural and lateral margins narrowly
black, epipleuræ also margined with black, continued to the apex,
legs and underside testaceous, the breast black at the sides, the
first joint of the anterior tarsi much widened, the metatarsus of
the posterior legs, longer than half the tibiæ.
ab. Belgaum.
The species, described here, is evidently closely allied to several
other pubescent forms from New Guinea, described by me in
Zoolog. Novitat., Vol. I. It differs however in the impunctate
thorax, its deeply foveolate sides, the short second and third
joints of the antennæ, the want of elytral markings etc. and in
the dilated anterior tarsi of the male; in the specimen, which
seems to belong to the other sex, the antennæ, elytra and the
underside are nearly entirely testaceous, the elytra show however
. just traces of the dark margins; the thorax instead of two deep
foveæ, has a short transverse sulcation, not divided, in other
respects there are no differences, those present, are no doubt
sexual.
Monolepta fulvifrons n. sp.
Black, the head fulvous, thorax finely punctured, obsoletelÿ
transversely depressed, elytra very closely anddistinctly punctured.
Length 2 lines.
Moderatelÿ convex, entirely black, with the exception of the
head which is reddish-fulvous, the vertex finely punctured;,
292
frontal elevations strongly transverse, very narrow, bounded by
a deep groove behind, clypeus in shape of a strongly raised
triangular ridge, labrum black, antennæ extending tho the middle
of the elytra, black, the basal joint rather elongate, the second,
one half shorter than the third one, fourth and following joints
distinctly longer than the third, thorax twice as broad as long,
the sides slightly rounded, the angles thickened, the dise with
an obsolete transverse depression at the middle of each side,
finely, rather obsoletely and closely punctured, seutellum broad,
impunctate, elytra very closely and more distinctly punctured
than the thorax, their epipleuræ indistinct below the midde,
underside and legs black, the first joint of the posterior tarsi much
longer than the following joints together.
Hab. N. W. Provinces.
The entirely black colour and the reddish head will distinguish
this species from any of its allies.
Monolepta picturata n. sp.
Rufous, the antennæ (the basal joints excepted), the tibiæ and
tarsi and the breast, black, head and thorax rufous, elytra black,
each elytron with two spots at the base, one at the sides and a
subsutural, posteriorly widened stripe near the apex, yellowish-
white.
Length 1 1/2 line.
Head impunctate, rufous, frontal tubercles narrowly transverse,
clypeus with a distinct central ridge, labrum black, antennæ
extending to the middle of the elytra, black, the lower three
joints flavous, the third joint twice as long as the second one,
fourth joint double the length of the preceding one, the following
nearly equally elongate, thorax twice as broad as long, of equal
width, the sides straight, the anterior angles oblique, the surface
extremely finely and closely punctured, rufous, scutellum black,
elytra very finely and closely punctured, black, two spots at the .
base, one at the side sand a narrow stripe placed near the suture
at the posterior portion and being suddenly widened at the apex,
yellowish, of the spots, one of rather elongate shape is placed
on the shoulder, another larger one, longer than broad, near
the scutellum, the spot at the side is slightly transverse and
situated immediately below the middle near the lateral margin,
the subsutural band begins at the middle but does not touch the
suture nor the apex with its widened end, the breast black as well
as the tibiæ and tarsi, the former however are flavous at the base,
the metatarsus of the posterior legs very elongate, elytra
_
293
epipleuræ indistinct below the middle, anterior coxal cavities
closed.
ab. Toungoo.
A plainly marked species, resembling somewhat in coloration
M. signata Oliv. but easily distinguished by the number, position
and shape of the elytral pale spots.
Monolepta kanarensis n. sp.
Broadly ovate, convèx, entirely dark fulvous, the antennæ (the
first joint excepted) black, thorax impunctate, elytra very finely
and closely punctured.
Length 2 lines.
Head impunctate, the frontal elevations feebly raised, eyes very
large, antennæ closely approached at the base, extending below
the middle of the elytra, black, the basal joint fulvous, the
second and third extremely small, equal, the fourth, as long as
the preceding joints together, pubescent, the following nearly
as elongate, thorax about one half broader than long, rather
convex, the lateral margin nearly straight, the posterior one
rounded, the anterior angles slightly oblique, the surface impunc-
tate, shining, elytra somewhat strongly convex, very minutely
and closely punctured, their epipleuræ indistinct below the
middle, legs slender, fulvous, the tibiæ and tarsi slightly darker,
the first joint of the posterior tarsi extremely long; penis long
and slender, the apex obliquely pointed.
Hab. Kanara, S. Bombay.
This Monolepta seems closely allied to A7. castanea Ad. from
Singapoor, but differs in the fulvous underside and legs and in the
shining and impunctate thorax, the posterior angles of the latter
are distinct, otherwise the species might as well been placed in
Ochralea.
Monolepta Andrewesi n. sp.
Flavous or fulvous, thorax extremely finely punctured, obsole-
tely depressed, elytra black, very closely and finely punctured,
breast and sometimes the abdomen partly black.
Length 1 1,2-2 lines.
Head impunctate, the frontal tubercles small but distinct,
carina short and rather broad, antennæ extending to about two-
thirds the length of the elytra, fulvous, the second and third joint
short, the fourth as long as slightly longer than the preceding two
joints, the following joints elongate and slender, thorax twice as
broad as long, the sides slightly, the posterior margin more
strongly rounded, the surface with an obsolete transverse depres-
294
sion at the middle, very finely and closely punctured, seutellum
black, elytra convex, rather more distinctly punctured than the
thorax and as closely so, black, shining, their epipleuræ indistinct
below the middle, legs fulvous, the metatarsus of the posterior
ones long, the breast and the abdomen at the middle, black.
Tab. Kanara, S. Bombay.
This Aonolepta resembles in coloration very nearly several
other Eastern forms, especially Candezea nigripennis Jac. from
New Guinea, but the elytral epipleuræ in that species are conti-
nued below the middle and the thorax is impunctate; the present
species in moreover distinguished by the black elytra and the
similarly coloured breast, this colour also extending to a greater
or smaller degree to the abdominal segments; a good many
specimens were obtained,
MONOLEPTA MACULOSA Allard.
À most variable species in regard to colour ; the following are
the varieties before me.
Testaceous, the base of the elytra with a dark brown subqua-
drate spot (typical form).
Elytra with another spot near the apex.
Elytra with all the margins narrowly piceous.
Elytra entirely testaceous.
Allard has described his type from the same locality, Belgaum,
where M. Andrewes specimens were obtained, others are before
me from Kanara. To the description of the author I may add, that
the antennæ have the second and third joints rather short, the
latter is however slightly longer in the female than in the male,
the thorax shows a more or less distinct transverse depression at
each side and is twice as broad as long with the sides nearly
straight, the male organ is long and slender and gradually nar-
rowed at the apex, the latter of which is truncate, the underside
likewise varies from pale to nearly black; the variety in which
the elytraare without spots buthave a narrow piceous sutural and
lateral margin, looks at first sight as a totally different species,
but some intermediate forms before me and the examination of
the penis prooves the identity of both forms.
MONOLOPTA ORIENTALIS Jac. var. konbirensis Duviv.
Several specimens which I received from M. Duvivier as
varieties of his 27. £onbirensis are identical with my A. orientalis
described in 1889, but the typical form of Duvivier’s species is
295
entirely without the elytral transverse flavous band and looks at
first sight like another species and although the author says that
his species is extremely variable he does not mention the variety
with a flavous band of which he has send me specimens under
the name of konbirensis; in a latter paper on Indian species by
Duvivier, he also separates the two species, but except the diffe-
rence of coloration mentioned above I can seen no other distinc-
tions in regard to structure, etc. M: Andrewes specimens were
obtained at Belgaum.
Monolepta piceo-maculata n. sp.
Testaceous, the antennæ (the basal joints excepted) the
tibiæ and tarsi more or less black, thorax finely punctured, the
sides black, elytra finely and closely punctured, a spot at the
middle of the‘ base, another at the middle of the disc, the apex and
the lateral margins anteriorly, piceous.
Length 1 1/2 line.
Head impunctate; testaceous, the vertex with a piceous spot,
eyes very large, the space dividing them, narrower than their
diameter, frontal tubercles trigonate, distinct, labrum piceous,
antennæ closely approached at the base, extending to the middle
of the elytra, blackish, the lower three joints testaceous, basal
joint long and slender, second and third, small, equal, the
former thickened; thorax twice as broad as long, the lateral
margins rounded, with a narrow black band, anterior angles
thickened, oblique, posterior ones acute, the surface finely punc-
tured and slightly rugose, scutellum black, elytra sculptured in
the same way as the thorax, the extreme sutural and basal
margin, à spot placed at the middle of the latter, another on the
shoulder and a third larger one at the middle, nearly joined to à
smaller spot a little lower near the sides, piceous, the apex and the
lateral margin at the base, of the same colour, epipleuræ indis-
tinct below the middle, legs and abdomen testaceous, the breast
more or less piceous, the metatarsus of the posterior legs long.
ab. Belgaum, S. Bombay.
Closely allied to 47. fimorensis Jac. (Novit. Zoolog., Vol. I) but
the sides of the thorax black, and the elytral markings of different
shape, not forming bands, although placed similarly; the five
specimens before me show no differences in this respect.
Monolepta trifasciata n. sp.
Head and the breast black, the thorax, legs and abdomen fla-
vous, elytra extremely closely and finely punctured, yellowish-
white, a transverse band at the base, another at the middle, the
apex and the margins, piceous.
296
Var. Elytra black, each with two pale yellow spots.
Length 1 1/4 line.
Head impunctate, black, the frontal tubercles rather broad and
flat, bounded by a transverse shallow groove behind, clypeus
extending into a distinctly raised ridge between the antennæ,
labrum and palpi black, antennæ extending rather below the
middle of the elytra, black, the lower four joints flavous, basal joint
long, second and third joint short and equal, fourth as long as the
preceding two joints together, thorax transverse, twice as broad
as long, the sides very slightly rounded, the angles rather obtuse,
the surface finely and closely punctured, with an obsolete shallow
depression at each side, scutellum black, shining, elytra parallel,
extremely closely and finely punctured, flavous, with three trans-
verse dark bands, the first at the base, widened towards the suture,
the second one at the middle, narrow and of equal width and the
third at the extreme apex, these bands extend to the sides and are
connected with the similarly coloured lateral margin; the pygidium
is likewise black, the femora and the abdomen flavous, tibiæ and tarsi
fuscous, the metatarsus of the posterior legs longer than the follo-
wing joints, elytral epipleuræ indistinct below the middle.
Hab. Belgaum, S. Bombay.
This species has the elytral bands more or less connected, so
that in the variety there are two pale yellow round spots, at the
middle and near the apex, placed on a black ground colour, bat
when the pale colour predominates, the black portion consists of
three narrow transverse black bands; it may be that this form is
the real variety and the other, the normal one.
Monolepta indica n. sp.
Testaceous or pale flavous, the. base of the head, the terminal
joints of the antennæ and the breast black, thorax extremely
minutely punctured, elytra very closely and finely punctate, the
margins narrowly obscure piceous.
Length 1 1/2 line.
Narrowly elongate and parallel, the head impunctate, black at
the vertex, the frontal tubercles, strongly raised as well as the
clypeus, the latter and the labrum piceous, antennæ extending
beyond the middle of the elytra, black, the lower four joints
flavous, second and third joint small, fourth and following joints
elongate, pubescent, thorax twice as broad as long, the sides and
the posterior margin slightly rounded, the surface extremely finely
punctured, with a scarcely perceptible depression at each side,
scutellum black, elytra very closely and more distinetly punctured
297
. than the thorax, all the margins narrowly piceous, their epipleuræ
broad anteriorly, indistinct below the middle, legs pale fulvous,
abdomen testaceous, breast black, the metatarsus of the posterior
legs very long ; the male organ convex at the middle, long and
slender anteriorly, the apex suddenly constricted and again widened
into a narrow spoon-shaped point.
ab. Kanara, Belgaum, S. Bombay.
M. indica is closely allied in coloration to A. melanocephala Jac.
from Sumatra, butthat species is of rather larger size, the thorax has
a very distinct lateral depression and the tibiæ and tarsi are black.
Monolepta longitarsis n. sp.
Ovate, very convex, chestnut-brown, thorax impunctate, the
sides straight, elytra very finely and closely punctured, their epi-
pleuræ absent below the middle, metatarsus of the posterior legs
extremely long.
Length 1 1/2 line.
Head impunctate, the eyes very large, closely approached, the
clypeus broad and extending upwards between the antennæ; the
latter closely approached, long and slender, the basal joint very
long the second and third joints rather short, equal, the fourth as
long as the preceding two joints together, thorax twice as broad
as long, the lateral margins straigt, distinctly narrowed in front,
the anterior margin about one half shorter than the posterior one,
the latter rounded and produced at the middle, the surface impunc-
tate, scutellum elongate, triangular, elytra very convex, subcylin-
drical, chestnut-brown, finely ard closely punctured, their epi-
pleuræ broad at the base but disappearing below the middle, legs
long and slender, the tibiæ mucronate, the spine at the posterior
tibiæ very long, the first joint of the posterior tarsi nearly as long
as the tibia ; the penis subcylindrical, moderately long, not widened
at the apex, the latter very little pointed, rather broad and for-
ming a short angle at the sides.
Hab. Belgaum, S. Bombay.
I have no doubt, that some authors would have placed this spe-
cies in a new genus on account of the structure of the head and
the very long metatarsus, but I for my part see no reason to remove
the species from Monolepta as the above differences are only those
of degrees which in the exotic species may be multiplied into new
genera at nearly every species.
Hymenesia limbata n. sp.
Fulvous, the antennæ. apex of the femora and the tibiæ and tarsi
black, thorax closely punctured, with two obscure bluish spots,
298
elytra finely pubescent, and rugose, violaceous black, narrowly
margined with fulvous.
Length 4 lines.
Of elongate, parallel shape, the head rather strongly and closely
punctured at the middle, pale fulvous, frontal elevations broad,
trigonate, divided by a central narrow groove, which extends
upwards to the vertex, clypeus transverse, strongly raised, antennæ
extending to two-thirds the length of the elytra, black, the basal
joint short and thick, the second less than half the size, third joint
one half shorter than the fourth, this the longest and like the fol-
lowing four joints widened and flattened, three terminal joints
much shorter and also widened and flat, thorax three times broader
than long, the sides nearly straight, the anterior margin deeply
concave, posterior one parallel to it, the surface obsoletely depres-
sed at the middle and at the sides, very closely and finely punctured,
the depressions at the sides, marked with a small obscure bluish
spot, anterior angles tuberculiform, scutellum favous, broad,
pubescent, its apex broadly rounded, elytra very finely rugose,
clothed with fine and short yellow pubescence, violaceous, black,
all the margins narrowly flavous, underside and legs pale fulvous,
finely pubescent, the posterior portion of the femora and the tibiæ
and tarsi black, tibiæ unarmed, the first joint of the posterior tarsi
as long as the following two joints together, claws bifid, anterior
coxal cavities open.
ab. Panugdée, Burmah.
À single male specimen was obtained by M. Andrewes; it
agrees in all essential characters with the only other species
(7. tranquebarica Fab.)of this genus,but the antennæ are of rather
different structure, the ninth joint is not as short as the second
as in the type, but is as large as the following apical joints and
equally widened and flattened, although much shorter than the
preceding joints; I did not think it wise to establish another genus
on this difference alone; the male has the last abdominal segment
deeply excavated, the protruding apex of the penis is flattened
and obliquely pointed.
Hyphænia obscuripennis n. sp.
Fuscous-violaceous, the head, basal joints of the antennæ,
thorax and the legs flavous, thorax transversely sulcate, impunc-
tate, elytra obscure fuscous, finely and subremotely punctured.
Length 1 1/2 line.
Head flavous, impunctate, frontal elevations narrowly trans-
verse, clypeus triangular, narrow, antennæ not quite extending
#
J 299
to the apex of the elytra, finely pubescent, fascous, the lower three
. joints flavous, the basal joint rather short, club-shaped, second
joint very short, third joint nearly as long as the fourth, elongate
like the rest of the joints, thorax subquadrate, one half broader
than long, the sides slightly concave at the base, very little rounded
anteriorly, the disc transversely depressed, shining, impunctate,
- elytra fuscous, with a violaceous gloss, finely but not very closely
punctured, legs slender, the femora flavous, tibiæ and tarsifuscous,
the tibiæ unarmed, the metatarsus of the posterior legs as long as
the following two joints together, claws appendiculate, anterior
coxal cavities closed, underside obscure fulvous, the last abdominal
segment with a longitudinal depression.
Tab. Belgaum.
Although the antennæ in this species are not covered with such
long fringes of hairs as in the typical form, they are nevertheless
pubescent, and the structural characters of Æyphænia are all
present; the two specimens obtained, make the impression of being
immature, on account of the uncertain colour of the elytra, but as
both are exactly similar in this respect, it is no doubt the normal
colour of the species, the latter is much smaller than 77. submetal-
lica Jac. from Burmah, the antennæ are shorter andless pubescent,
the thorax has not two foveæ but is transversely sulcate, besides
other differences which are present,
Cneorane varipes n. sp.
Metallic blue, the antennæ (the basal joints excepted) the four
anterior tibiæ and the posterior legs, black, head and thorax ful-
vous, elytra metallic dark blue, irregularly and closely punctured,
Length 3 lines.
Of parallel shape, the head impunctate, fulvous, the frontal
tubercles narrowly oblique, strongly raised, clypeus with an acute
central ridge, antennæ extending below the middle of the elytra,
black, the lower three joints fulvous below, the third joint shorter
than the fourth one, thorax about one half broader than long, the
sides but slightly rounded at the middle, the anterior margin
straight, the anterior angles slightly tuberculiform, the surface
entirely impunctate, shining, scutellum piceous, broad, its apex
rounded, elytra not depressed below the base, shining, dark blue,
distinctly and rather closely punctured, the punctures somewhat
arranged in rows near the suture, but irregularly at the rest of the
surface, the interstices here and there wrinkled, the four anterior
femora fulvous, the outer margin oftheir tibiæ and the tarsi blackish,
the posterior legs entirely bluish black, the breast and abdomen
metallic blue, finely punctured.
300
Hab. N. West. Provinces.
There are now a considerable number of species known, belon-
ging to this genus, all being nearly identical in coloration, so that
it becomes more and more difficult to separate them, the present
one resembles greatly C. femoralis Jac. in its system of coloration
but is much smaller and of nearly parallel shape, the thorax has
the sides much less rounded and produced, the elytra are not
depressed below the base and of dark blue, not violaceous colour
and the punetuation is much less evenly distributed than in that
species, lastly the four anterior tibiæ are entirely black in C. femo-
ralis, all the other described species differ either in the colour of
the underside or legs and in their size; the male of the present
insect has the first joint of the anterior tarsi elongate and rather
thickened.
Cynorta fiavilabris n. sp.
Metallice green or æneous, the antennæ, labrum and the legs,
fulvous, thorax bifoveolate, impunctate, elytra finely punctured,
the interstices slightly rugose.
Length 1 1/2 line.
Head impunctate, metallic green, frontal elevations strongly
raised, transverse, clypeus in shape of narrow ridges, the anterior
ones of which are deeply emarginate at the middle, labrum and
palpi fulvous, antennæ rather long and robust, fulvous, the third
joint double the length of the second, but half the length of the
fourth joint, terminal joints shorter and rather thickened, thorax
not longer than broad, subquadrate, the sides slightly constricted
at the base, nearly straight, the disc impunctate, deeply bifoveolate,
metallhic green, elytra closely and finely punctured, the interstices
shightly wrinkled or rugose, below metallic greenish, legs fulvous,
the tibiæ mucronate, the metatarsus of the posterior legs, scarcely
longer than the second joint, anterior coxal cavities closed.
Hab. Kanara, S. Bombay.
This small species resembles greatly several of its allies in size
and general coloration; it is closely allied to C. parvula Jac., C.
subænea Jac. and C. granulata Jac., from the first named, it is
distinguished by the colour of the head and thorax and by the
robust antennæ, from the second, by the colour of the antennæ,
labrum and legs and from C. granulata by the colour of the thorax
below and the differently sculptured elytra.
DORYSCUS TESTACEUS Jac.
Ofthis highly interesting species, a single specimen was obtained
by Mr Andrewes at Kanara ; I have also received some specimens
; i 301
from Sumatra obtained by Sign. Modigliani. The species is extre-
mely variable in regard to coloration, scarcely two specimens being
. alike, the Kanara one bas the elytra entirely fuscous, in some they
are testaceous or margined with blackish. The type was described
by me from Ceylon, in the description of the posterior claws,
I stated at that time, that the latter were united at the base but
divided at the extreme apex ; a close examination has now proved
to me, that the claws must be moveable, as they are sometimes
widely apart or so closely approached as to look joined, the apex
only being divided ; in reallity the claws are simple but of great
length and strongly curved, while the anterior claws are of normal
size and appendiculate.
AGELOPSIS n. gen.
Body elongate, smooth, antennæ filiform, the first joint much
thickened, the second short, the third, one half shorter than the
fourth, this and the following joints very elongate, thorax subqua-
drate, transversely sulcate near the base, elytra irregularly punc-
tured, their epipleuræ continued below the middle, legs slender,
tibiæ unarmed, the metatarsus of the posterior legs as long as the
following two joints together, claws appendiculate, prosternum not
visible between the coxæ, the anterior coxal cavities closed.
The genus, proposed here seems allied to Æonbrrella Duviv.
likewise from Bengal, to which I would have referred the present
species, but the author describes the thorax as one third longer
than broad, the tibiæ as mucronate and the anterior coxal
cavities as open, neither is the case with the insect before me,
which in other respect agrees singularly with Duvivier’'s descrip-
tion which I cannot assume as being erroneous in the above
particulars.
Agelopsis caeruleus n. sp.
Entirely dark metallic blue, antennæ black, as long as the body,
thorax impunctate, elytra distinctly and rather closely punctured.
Length 2 lines.
Head impunctate, broad, transversely grooved between the
antennæ, frontal tubercles broadly trigonate, nearly contiguous,
carina acute, clypeus narrowly transverse, labrum nearly black,
palpi rather robust, antennæ extending to the end of the elytra,
black, pubescent, the first joint smooth, metallic blue, strongly
thickened, the fourth and following joints very elongate, thorax not
longer than broad, the sides narrowed at the base, straight ante-
riorly, with a narrow margin, anterior angles slightly thickened
but not produced, the surface entirely impunctate, with a rather
|
302 |
broad transverse suleus near the base, scutellum black, broad, |
elytra much broader at the base, than the thorax, distinctly but .
not very closely punctured, the punctures somewhat regularlÿ
arranged, underside and legs metallic dark blue like the upper .
surface, the apex of the tibiæ and the tarsi closely covered with
yellowish pubescence.
Hab. Bengal (Konbir). My collection.
ADDENDA.
Gynandrophthalma orientalis n. sp.
Black, the basal joints of the antennæ and the base of the ante-
rior tibiæ fulvous, thorax flavous, nearly impunctate, elytra
strongly and closely punctured, dark blue, the apex fla vous.
Length 1 line.
Head bluish-black, finely and sparingly punctured, not transver-
sely depressed, the clypeus not separated from the face, labrum
and palpi obscure fulvous, antennæ fuscous or black, the lower two
or three joints fulvous, the second and third very small, the ter-
minal joints transverse, thorax nearly three times broader than
long, the sides nearly straight, the posterior angles rounded, the
basal margin broadly truncate at the middle, scarcely produced,
preceded by à very narrow transverse groove, the surface with a
few minute punctures, flavous, scutellam broad, piceous, elytra
very closely and distinctly punctured, the interstices finely rugose
or wrinkled, the apex with a bright flavous spot, underside and
legs black, finely pubescent, the base of the anterior femora more
or less fulvous, the first joint of their tarsi very elongate, the meta-
tarsus of the posterior legs as long as the following two joints
together.
Hab. Belgaum.
À small sized species somewhat resembling G. Raffrayi and
G. collaris of Europe in its coloration but differing in that of the
elytra or the thorax respectively.
Nodostoma brunneum n. sp.
Dark fulvous, the terminal joints of the antennæ black, thorax
transverse, the sides strongly dentate near the base, strongly
punctate-striate.
Length 1 5/4-2 lines.
Head strongly but not very closely punctured in the male except
on the clypeus, the latter not separated from the face, antennæ
extending to the middle of the elytra, black, the lower four joints
»
303
fulvous, all the joints slender, excepting the basal two, thorax
Strongly transverse, the sides oblique, forming a strong tooth near
the base, the surface closely impressed with deep round punctures
and the usual anterior transverse sulcus, elytra with the basal
portion raised and impunctate, the shoulders acute and prominent,
the dise regularly and strongly punctate striate, the punctures
finer towards the apex, underside and legs impunctate, the poste-
rior femora with a small tooth, prosternum broader than long,
flancs of the thorax strongly and closely punctured.
Hab. Ihrawaddy.
One of the larger species and closely allied to V. puncticolle
Lefèv. (nec Weise) but of entirely fulvous colour and the thorax
less deeply and closely punctured; in VW. punclicolle of which
possess a typical specimen, the punctures are nearly confluent at
the sides, which is not the case here, the raised basal portion of
the elytra is also impunctate in the present insect, in the allied
species, it is strongly punctured; the five specimens before me
show no variation except in size.
Colasposoma prosternale n. sp.
Metallic green, the antennæ, labrum and the legs dark fulvous,
thorax very closely punctured, the sides strongly rounded, elytra
ratüer closely and regularly punctured at the suture, the sides
more strongly punctate, prosternum thickly pubescent.
Mas. Thorax deeply impressed behind the anterior margin.
Length 2 lines.
Head very finely punctured, the punctures moderately closely
placed, labrum and antennæ fulvous, thorax strongly transversely
convex, the sides greatly rounded, narrowly margined, the surface
closely, finely and evenly punctured throughout, with a short but
deep transverse impression at the middle, behind the anterior
margin, scutellum sparingly punctured, elytra with a very slight
depression below the base, more strongly punctured at the sides,
than towards the suture, the interstices slightly rugose at the
former place, breast slightly metallic green, the abdomen nearly
black, prosternum densely clothed with greyish pubescence, the
male organ strongly curved, gradually narrowed and pointed at
the apex.
Hab. Ihrawaddy.
There are many closely allied and variable Eastern species of
Colasposoma, difficult to separate and of which many specimens
are necessary for a satisfactory recognition ; the present species
seems very closely allied to C. asperatum Lefev. of which I possess
304
a typical specimen, but I cannot identify it with the latter, as the
antennæ and the legs are dark fulvous, not metallic green, the
head and thorax is less closely punctured and the prosternum is.
thickly clothed with pubescence, which does not permit any sculp-
turing to be seen; this is the case in the ten or morespecimens before
me; the prosternum in C. asperaluwm is smooth and strongly punc-
tured ; in the female of the present insect, the thorax shows scar-
cely any transverse groove, but in the male, the latter is very
strongly marked, the elytral rugosities in the female are as usual,
very distinct at the sides, but not anything so strong or tuberculate
as in C. asperalum.
Pseudocolaspis discoidalis n. sp.
Metallie greenish-æneous, pubescent, the basal joints of the
antennæ and the legs more or less fulvous, thorax finely and clo-
sely punctured, elytra more strongly punctured, the sides and apex
pale fulvous, the base and suture metallic greenish.
Length 1 1/2 line.
Head closely punctured and slightly rugose, æneous, the epis-
tome not separated from the face, bounded laterally by a narrow
ridge, antennæ extending to the base of the thorax, fulvous; the
first and second joint thickened, nearly equal, terminal joints
distincly dilated, not longer than broad, thorax about as long as
broad, gradually widened at the middle, the surface finely and not
very closely punctured, cupreous or æneous, clothed with grey
pubescence ; scutellum subquadrate, its apex truncate, elytra
wider at the base than the thorax, more closely and rather more
strongly punctured, the punctures arranged in very closely approa-
ched irregular rows, rather sparingly pubescent like the thorax,
the sides and apex fulvous, the disc, in shape of a triangular patch,
gradually narrowed and pointed along the suture, greenish
æneous, underside also metallic greenish, legs fulvous, the tarsi
piceous, prosternum broad!y subquadrate, sparingly punctured,
femora with a very small tooth.
North West Provinces.
[ am not acquainted with any species of this genus, possessing
similarly coloured elytra, there are several specimens before me
which show no difference in this respect; in all, the metallic dis-
coïdal patch commences broadly at the base and gets gradually
narrowed towards the apex, which it does not quite reach, the
pubeécence of the elytra is stiff and arranged more regularly near
the apex; in some specimens, the apical joints of the antennæ are
nearly black.
— TRI DEI——-
ANNALES
DE LA
SOCIÉTÉ ENTONOLOGIOUE
DE
BELGIQUE
TOME QUARANTIÈME
VIE
La SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE DE BELGIQUE tient ses séances
le 1° samedi de chaque mois, à 8 heures du soir, au siège social, rue du
Musée, 20, à Bruxelles.
Elle publie :
le Les ANNALES (mensuellement) ;
2° Les MéMorRes (irrégulièrement).
La cotisation annuelle, payable par anticipation et donnant droit à la
réception franco des Annales et des Mémoires, est fixée à 8& francs.
Tout membre étranger, payant nne somme de 200 francs, est nommé
Membre à vie : il n’a plus de cotisation à solder et reçoit franco
toutes les publications de la Société.
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ment de l'année, sous peine de voir interrompre l'envoi des Annales, au
Trésorier, M.E. Fologne, rue de Namur. 12, à Bruxelles.
La BIBLIOTHÈQUE est ouverte aux membres de la Société (rue du
Musée, 20), le samedi de 3 à 4 heures.
Tous les ouvrages et revues destinés à la Société doivent étre
envoyés au siège social, rue du Musée, 20, à Bruxelles.
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publications doit être adressé à M. Aug. Lameerc, chaussée de Char-
leroi, 119, à Bruxelles.
BRUXELLES
AU SIÈGE DE LA SOCIÉTÉ
20, RUE DU MUSÉE, 20
31 juillet 1896
La Société peut enrore disposer de quelques RASE
des ouvrages suivants :
Purzeys. — Monographie des Clivina et des genres VOISINS. 4 »
— Prémices entomologiques (Monographie du genre
Pasimachus,stc.) s-2. "2. DCPRRSRS dus
— Post-seriptum ad Clivinidarum monographiam . 5 »
— Trechorum europæorum eonspeetus . . . . » 75
—- Révision générale des Clivinides . ." . +. gg,
— Supplément à la Révision générale des Clivinides. 1 30.
— Note sur les caractères employés par Thomson
— dans la classification du genre Carabus . . . » 50
D Note sur les Cicindèles et Carabiques recueillis
— à Antigua par M. Purves + |. MMS
— Note sur le genre Perileptus Schaum . . , . » 925
— Amara indivisa . . 21 RPM. ARROINEE
— Carabiques nouveaux découverts dans les Asturies
par MEhlers LAN 21 0 POSTERS
- Trechorum oculatorum Monographia, 2e F5 LCA QE
_ Descriptions de deux espèces nouvelles du genre
Garabus = 4" !. L'ERORONNS
— Monographie des Calathides. . . . , . . 3 ,
— Essai sur les Antarctia + PA ECO
— Descriptions de Carabiques nouveaux ou peu
CONNUS. - 5% EN LUE » 50
— Révision des Broscides de l’Australie . . . . 2
— Description de quelques Clivinides de l’Inde. . » 30
— Note sur les genres Morio et Perigona : "OR
—— Deuxième supplément à la Révision générale des
Clivigides. 0. ON
— Additions à la monographie des Trechus MARS, EAN
— Broscosoma, Carabidum genus NOVUM. RS » 50
— Notésurîles Notiophilus. . ON
és. Les Broscides .
sil à
x
c:
SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE DE BELGIQUE.
:
VIT
Assemblée mensuelle du 4 juillet 1896.
PRÉSIDENCE DE M. GIRON.
La séance est ouverte à 8 heures.
Le procès-verbal de l’Assemblée mensuelle du 6 juin est approuve
après rectifications suivantes demandées par M. Hippert : il faut lire
Agrotis plecta au lieu de lecla; c’est une variété noire de ?ygaera
curtula et des variétés sans bande de Zarpyia furcula et de Cida-
ria variata qui ont été capturées; Cidaria silaceala à été prise en
mai et non en novembre.
Décisions du Conseil. À été admis en qualité de membre effec-
tif: M. H. Gerhardy, professeur à l’établissement de Malonne,
présenté par MM. Severin et Giron.
Le Conseil a recu les démissions de MM. Vincent et Gérard.
Il a envoyé une adresse de félicitations à M. Ritsema, conserva-
teur de la section entomologique du Musée de Leyde, à l’occasion
du 25° anniversaire de l’entrée en fonctions de ce savant dans
l'établissement précite.
Travaux pour les Annales. L'Assemblée vote l’impression du
mémoire annexé à Ce numero.
Communications. M. Éd. Coucke signale la capture par M. Hip-
pert d’un exemplaire de Volucella inflata Fab. a Rance, le 16 juin.
Excursion. Le 9 août à Z'ervueren. Départ de Bruxelles (Luxem-
bourg) à 8 h. 14 m. du matin.
La séance est levée à 9 1/2 heures.
ANNALES DE LA SOC, ENTOM, DE BELGIQUE, T. XL, 22
306
TRACHYDES NOUVEAUX,
par Ch. Kerremans.
Aphanisticus aeneicollis nov. sp. — 7'ée, pronotum et écus-
son brontés, les deux premiers couverts de points ocellés irréqu-
lièrement espacés; élytres indigo foncé avec l’apez bronzé et très
finement granuleux; dessous entièrement noùr.
Tête allongée, profondément excavée, l’excavation limitée de
part et d'autre par une carène élevée et tranchante. Pronotum un
peu plus large que haut, la marge antérieure bisinuée avec le lobe
médian peu avancé et faiblement arqué, les angles antérieurs aigus;
les côtés aplanis et finement granuleux, arqués en avant et
sinueux en arrière avec l’angle postérieur saillant et aigu; la base
fortement bisinuée avec le lobe médian très avancé et subarrondi;
le disque élevé avec un profond sillon situé le long de la marge anté-
rieure, formant un angle très obtus et limitant un bourrelet de même
allure ; une fossette se remarque dans chacun des angles postérieurs
et, à la base, deux élévations arrondies, situées des deux côtés du
lobe médian. Écusson très petit, punctiforme. Élytres de la largeur
du pronotum à la base, saillants à l'épaule, sinueux et déprimés sur
les côtés à hauteur des hanches postérieures, légèrement élargis au
tiers supérieur, atténués ensuite jusqu’au sommet qui est oblique-
ment tronque de part et d'autre sur chaque élytre, avec une dent
obtuse terminale et médiane; une dépression discale, interrompue
par la suture qui est élevée de la base au sommet, se remarque à
hauteur de la dépression latérale et est séparée de celle-ci par une
côte longitudinale; cette dernière et la suture seules complètes et
bien apparentes au milieu d'autres vagues côtes longitudinales alter-
nant avec des séries de petits traits allongés. Dessous couvert d’une
granulation excessivement fine et constituée par des points ocellés
régulièrement espaces ; pattes finement granuleuses; les fémurs à
ponctuation tres éparse. — Long. 4 1/2; larg. 1 1/2 mm.
Zanzibar.
Voisin de l'Aph. bilobiceps Faïrm., de la même région, mais un
peu plus robuste, la tête plus allongée et plus profondément creusée,
le pronotum relativement moins large et plus convexe, la coloration
différente ; la dépression discale des élytres est plus nette et plus
profonde et l’allure de l'extrémité des élytres est la même.
Aphanisticus fluviatilis nov. sp. — Zntièrement noir, très
brillant et finement granuleux.
Tête allongée,excavée, l'excavation limitée de part et d’autre par
mr
-
l
307
une carène élevée bordant les yeux. Pronotum plus large que haut,
la marge antérieure subsinueuse avec les angles antérieurs avancés
et aigus; les côtés aplanis avec les bords légèrement relevés, obli-
quement et faiblement arqués en avant, échancrés en arrière avec
les angles postérieurs arrondis ; la base fortement bisinuée avec le
lobe médian très avance et subarrondi; le disque tres vaguement
sillonné transversalement. Écusson invisible. Élytres convexes,
aplanis sur le disque, la suture élevée de l’extrémité au tiers posté-
rieur, un peu plus larges que le pronotum à la base, sinueux sur les
côtés à hauteur des hanches postérieures, légèrement élargis au
tiers supérieur, ensuite atténués en ligne droite jusqu'au sommet,
qui est tronqué, ils présentent chacun une côte longitudinale,
médiane et droite et une seconde côte extérieure sinueuse, allant du
tiers supérieur au calus huméral qu’elle surmonte; entre ces côtes
se remarquent des séries longitudinales de points. Dessous à ponc-
tuation excessivement fine. — Long. 3,25 ; larg. 0,8 mm.
Congo : Boma (M. Tschoffen).
* Voisin de l’Apk. nervosus Fairm., de Zanzibar, mais tout à fait
distinct de celui-ci par l’échancrure qui se remarque sur les côtés
inférieurs du pronotum.
Aphanisticus minutus nov. sp. — Zntièrement noir, le pro-
notum bleuâtre.
Tête courte, étroitement excavée, l’excavation limitée de part et
d'autre par une carène à bords arrondis. Pronotum lisse, à peine
pointillé, très convexe, presque aussi haut que large; la marge anté-
rieure presque droite avec les angles antérieurs peu avancés ; les
côtés peu aplanis, très arqués dans toute leur longueur, sinueux
vers la base avec l’angle postérieur petit, avancé et aigu; la base
tronquée de part et d’autre et lobée au milieu, le lobe médian angu-
leux et avancé; le disque bordé antérieurement d’un bourrelet trans-
versal, les côtés inférieurs garnis d’une fossette située dans l’angle
de la base, celle-ci creusée transversalement avec deux lobes élevés
et arrondis, de part et d'autre de la fossette latérale. Écusson à
peine sensible. EÉlytres convexes, striées transversalement, de la
largeur du pronotum à la base, sinueux et déprimés sur les côtés à
hauteur des hanches postérieures, légèrement élargis au tiers supé-
rieur, atténués ensuite en arc peu prononcé jusqu’au sommet qui est
séparément arrondi et finement dentelé; la suture est élevée du
sommet au tiers supérieur et les élytres présentent des séries longi-
tudinales de points inégaux qui les font paraître rugueux. Des-
sous finement pointillé. — Long. 2; larg. 0,6 mm.
Congo : Boma (M. Tschoffen).
Aphanisticus vicinus nov, sp. — Zntièrement noir, le pro=
308
notum couvert de points ocellés minuscules, les élytres avec des
raies transversales à peine sensibles.
Tête arrondie, excavée, l’excavation peu profonde et limitée de
part et d'autre par une carène peu élevée mais tranchante, bordant
les yeux. Pronotum convexe, un peu plus large que haut; la marge
antérieure subsinueuse avec les angles antérieurs peu avancés et
aigus ; les côtés aplanis, régulièrement arqués de la base au sommet
avec l’angle inférieur très petit, légérement saillant en dehors et
aigu ; les bords très finement crénelés; la base bisinuée avec le lobe
médian très avancé et subarrondi ; le disque élevé en un large bour-
relet transversal limite en avant par un sillon et à la base par une
dépression transversale terminée de part et d'autre, dans l’angle
inferieur, par une fossette, et interrompue par deux vagues éléva-
tions médianes. Écusson invisible. Élytres convexes, garnis de
stries transversales, à peine plus larges que le pronotum à la base,
sinueux à hauteur des hanches postérieures, légèrement élargis
au tiers supérieur, atténués ensuite suivant une courbe peu accusée
jusqu’au sommet qui est tronqué, la troncature sinueuse; la suture
est élevée du sommet au tiers supérieuret les élytres sont couverts
d'une ponctuation irrégulière. Dessous presque lisse. — Long.
2,25; larg. 0,7 mm.
Zanguebar.
Voisin de l’Aph. minutus qui précède, mais avec les yeux plus
saillants, les côtés du pronotum moins dilatés et moins arqués, ce
dernier autrement pointillé; les élytres moins rugueux.
Galbella levis nov. sp. — Ovale, convexe et d'un beau bleu
brillant en dessus, dessous nor et plan.
Tête légèrement convexe, à ponctuation excessivement fine et
très dense. Pronotum très convexe, transversal, beaucoup plus
étroit en avant qu'en arrière, la marge antérieure très échancrée
en arc avec les angles antérieurs abaissés et aigus ; les côtés obliques
en avant et arqués en arrière avec les angles postérieurs abaïssés et
aigus ; la base subsinueuse; il est couvert d'une ponctuation très
éna et régulièrement espacée. Écusson lisse, en triangle équilateral.
Élytres convexes, de la largeur du pronotum et très légèrement
déprimés de part et d'autre à la base, à peine sinueux sur les
côtés à hauteur des hanches postérieures, atténués ensuite suivant
un arc régulier jusqu'au sommet qui est obliquement tronqué
et très finement dentelé ; ils présentent, sur la partie supérieure,
de vagues stries longitudinales plus accusées vers la suture que
sur les côtes et sont couverts de séries longitudinales très régulières
de points excessivement fins. Dessous plus grossièrement ponctué
que le dessus. — Long. 4; larg. 2 mm.
Zanzibar.
L
À
f
|
L
4
309
Plus étroit et moins triangulaire que le Galh. cuneiformis
Fairm., moins robuste et plus parallèle que zanzibarica du même
auteur, il se distingue aussi de ces deux espèces par la coloration du
dessus, plus claire.
Taphrocerus alboplagiatus nov. sp. — A/longé, subcylin-
drique, atténué en avant et en arrière, d'un bronzé clair légèrement
verdûtre en dessus, couvert de poils courts, très espacés et blan-
châtres, les élytres ornés d’une tache transversale el préapicale
formée d'un amas de poils blancs; dessous noir.
Tête à granulation excessivement fine; front à peine sillonné,
séparé de l’épistome par un sillon transversal. Pronotum peu con-
vexe, à peine plus étroit en avant qu’en arrière ; la marge antérieure
droite, les côtés régulièrement arqués avec l’angle postérieur très
petit, saillant et aigu; la base fortement bisinuée avec le lobe
médian avancé et faiblement échancré ; il présente une ponctuation
fine et très espacée, semblable à celle de la tête. Écusson en
triangle équilatéral. Élytres un peu plus larges que le pronotum et
sillonnés de part et d’autre à la base, le calus huméral lisse et
brillant, sans carène, les côtés sinueux à hauteur des hanches
postérieures, à peine élargis vers la moitié, atténués ensuite en ligne
droite jusqu’au sommet qui est séparément arrondi et finement
dentelé; ils présentent des séries longitudinales de points plus
accentués sur les côtés du disque qu’au sommet et quelques très
vagues côtes à peine sensibles. Dessous lisse, à peine ponctué. —
Long. 4,6; larg. 1,3 mm.
Bresil, par Chevrolat.
Taphrocerus squamulatus (Reiche mss.) nov. sp. — A//ongé,
alténué aux extrémités, entièrement noir, la tête et le pronotum
très légèrement bronzés, couverts d'un poil très épars, blanc et très
court, les élytres couverts du même poil et ornés de deux bandes
préapicales blanches, la première sinueuse et interrompue, la
deuxième transrersale.
Tête ponctuée, la ponctuation régulierement espacée; front
sillonné. Pronotum en trapèze, plus large que haut; la marge anté-
rieure droite; les côtés sinueux et obliques; l'angle postérieur
arrondi; le disque surmonté d’un bourrelet transversal limité par un
sillon antérieur parallèle au sommet et par une large dépression
semilunaire longeant la base ; celle-ci fortement bisinuée avec le lobe
médian avancé et faiblement échancré en arc. Écusson en triangle
équilatéral. Élytres rugueux, à ponctuation inégale, de la largeur
du pronotum à la base, sinués sur les côtés à hauteur des hanches
postérieures, élargis vers le milieu, ensuite attenues en ligne droite
jusqu’au sommet qui est conjointement arrondi et finement dentelé;
310
une courte carène sur les côtés postérieurs, n’atteignant ni le
sommet ni la moitié antérieure. Dessous brillant, finement ponctué.
— Long. 4,3; larg. 1,4 mm.
Bahia, par Chevrolat.
Taphrocerus parallelus nov. sp. — Allongé, subparallèle,
allténué au sommet, bronzé clair et brillant en dessus, noir en
dessous.
Tête à ponctuation excessivement fine, largement et régulièrement
espacée; front sillonné. Pronotum plus large que haut, en trapèze,
la marge antérieure bisinuée avec le lobe médian subanguleux; les
côtés obliques avec l’angle postérieur arrondi; la base fortement
bisinuée avec le lobe médian avancé et faiblement échancrée en
arc; le disque est légèrement bombé, et limité en avant par un
vague sillon longeant la marge latérale et plus accusé sur les côtés
qu’au milieu, et en arrière, sur les côtés, par une dépression dans
le fond de laquelle s’élève un calus transversal et oblique; il est
couvert d’une ponctuation semblable à celle de la tête. Élytres un
peu plus larges que le pronotum à la base, sinueux sur les côtés à
hauteur des hanches postérieures, légèrement élargis vers la moitié,
atténués ensuite en ligne droite jusqu’au sommet qui est conjointe-
ment arrondi et dentele ; ils présentent des séries longitudinales de
gros points, plus accusés sur le disque que sur les côtés et à la
partie supérieure; le calus huméral est saïillant, arrondi et lisse,
sans carène, et de la ponctuation émerge ca et là un poil court,
rare et blanchàtre. Dessous lisse et brillant, à peine ponctué. —
Long. 4,7; larg. 1,6 mm.
Bresil.
Taphrocerus amazonicus (Chevr. mss.) nov. sp. — Al/ongé,
élargi à l'épaule, atténué en avant et en arrière; front, antennes
et fémurs vert doré, pronotum et dessous noirs, élytres d'un noir
verdätre; les côtés du pronotum, une tache prédiscale, une bande
médiane transversale et l'extrémité des élytres garnis d'une villo-
silé grisâtre.
Tête forte, finement granuleuse ; yeux saillants. Pronotum lisse
sur le disque, un peu granuleux sur les côtes, plus étroit que la
tête en avant, élargi en arrière, la marge antérieure droite et
formant un bourrelet limité par un sillon transversal; les côtés
sinueux et aplanis, l’angle postérieur arrondi; la base fortement
bisinuée avec le lobe médian avancé et tronqué ; une large dépres-
sion longe la base. Écusson en triangle équilatéral. Élytres saillants
à l'épaule à cause du calus huméral qui est surmonté d’une carène
oblique se prolongeant le long de la marge extérieure, sinueux à
hauteur des hanches postérieures, légèrement élargis vers la moitié,
311
ensuite atténués en ligne droite jusqu’au sommet; celui-ci conjoin-
tement arrondi et finement dentelé; ils sont granuleux et présentent
des vagues côtes longitudinales dont une seule, partant du calus
huméral, est nettement accentuée, et des séries longitudinales de
points. Dessous granuleux. — Long. 3 1/2; larg. 1 mm.
Amazone, par Chevrolat.
Taphrocerus depilis nov. sp. — A//ongé, convexe, atténué en
avant el en arrière, dessus d'un noir brillant, légèrement bronzé-
verdätre, dessous noir très brillant; les élytres parsemés de quel-
ques poils épars, blanchätres el très courts.
Tête presque lisse, à granulation excessivement fine; front sil-
lonné. Pronotum en trapèze, plus large que haut, plus étroit que la
tête en avant, de la largeur des élytres en arrière ; le sommet droit ;
les côtes obliques, légèrement rentrants vers la base, l’angle posté-
rieur obtus ; la base bisinuée avec le lobe médian avancé et échancré
en arc; il est lisse et brillant et presente un sillon transversal anté-
rieur, parallèle au sommet et un second sillon sinueux longeant la
base. Écusson en triangle équilatéral ; sa base légèrement courbe.
Élytres rugueux, profondément impressionnés de part et d'autre à
la base, l’impression transversale et limitée extérieurement par le
calus huméral ; sinueux sur les côtés à hauteur des hanches posté-
rieures, élargis vers le milieu, ensuite atténués en ligne droite jus-
qu’au sommet, qui est séparément arrondi et finement dentelé; ils
présentent des séries longitudinales régulières de gros points iné-
gaux et une courte carène longeant le bord postérieur à une cer-
taine distance de celui-ci et n’atteignant ni le sommet, ni la moitié
supérieure. Dessous brillant, très finement pointillé. — Long. 3,2;
larg. | mm.
Amazone, par Staudinger.
Taphrocerus pictus nov. sp. — courte, élargi à l'épaule, atté-
nué en avant et en arrière, dessus bronzé brillant, noir en dessous ;
les élytres ornés de deux vaques bandes post-médianes blanches.
Tête forte, lisse, à peine ponctuée; front sillonné. Pronotum peu
convexe, en trapèze, plus étroit en avant qu’en arrière; la marge
antérieure droite; les côtés sinueux et obliques; la base fortement
bisinuée avec le lobe médian échancré en arc; un vague sillon
longe la marge antérieure et un profond sillon oblique, interrompu
au dessus de l’écusson, longe la base ; il est presque lisse et couvert
d’une ponctuation ocellée excessivement fine. Ecusson en triangle
équilatéral, la base légèrement courbe. Elytres peu convexes, gra-
nuleux, saillants à l'épaule à cause du calus huméral qui est sur-
monté d'une carène se prolongeant en une côte longeant la marge
extérieure à une certaine distance de celle-ci; déprimés de part et
312
d'autre au milieu de la base; sinueux sur les côtés à hauteur des
hanches postérieures, élargis vers la moitié, ensuite obliquement
atténués en ligne droite jusqu'au sommet qui est conjointement
arrondi et dentelé; ils présentent de vagues côtes longitudinales
alternant avec des points inégaux et grossiers et dont la côte pré-
marginale seule est nette et bien marquée. Dessous finement
ponctué. — Long. 3; larg. 1 mm.
Brésil, par Chevrolat.
Taphrocerus texanus nov. sp. — Allongé, subparallèle,
cylindrique, atténué en avant et en arrière, entièrement noir, très
légèrement bronzé.
Tête ponctuée, convexe, à peine sillonnée sur le front en avant.
Pronotum presque carré, à peine plus étroit en avant qu’en
arrière, peu convexe, couvert d’une ponctuation espacée et irrégu-
lière semblable à celle de la tête; la marge antérieure droite, les
côtés presque droits, obliquement tronqués en avant, l’angle
postérieur droit; la base faiblement bisinuée avec le lobe médian
avancé et aigu. Écusson très petit. Élytres de la largeur du prono-
tum à la base, rugueux et couverts de séries longitudinales de
points, à peine sinueux sur les côtés à hauteur des hanches posté-
rieures, très légèrement élargis vers la moitié, atténués ensuite
suivant un arc peu prononcé jusqu’au sommet qui est séparément
arrondi et finement dentele. Dessous très finement granuleux. —
Long. 3,5 ; larg. 0,8 mm.
Taphrocerus cylindricollis (La Ferté mss.) nov. sp. —
Allongé, subcylindrique, entièrement noir avec trois mouchetures
blanches sur chacune des élytres; la première, au milieu du
disque, plus près de la suture que la marge extérieure, la seconde,
contre celte dernière marge, vers le tiers supérieur et la troisième
médiane vers le quart supérieur; écusson bleu; dessous noir
brillant.
Tête lisse, à peine ponctuée; front sillonné. Pronotum pres-
que aussi haut que large, subcylindrique, garni de points ocellés;
la marge antérieure droite, les côtés droits et obliques; la base
bisinuée avec le lobe médian avancé et tronqué. Écusson triangu-
laire. Élytres à peine plus larges que le pronotum à la base,
le calus huméral peu saillant ; les côtes très faiblement sinueux à
hauteur des hanches postérieures, ensuite atténués en ligne droite
jusqu'au sommet qui est conjointement arrondi et finement dentelé;
il présente des séries longitudinales de gros points irréguliers qui les
font paraître rugueux. Dessous finement granuleux et faiblement
ponctué. — Long. 3,5; larg. 1,2 mm.
États-Unis : Philadelphie.
313
. Trachys pauperula nov. sp. — Ovale, convexe en dessus et
d'un noir bronzé brillant, garni d'une vestiture d'un blanc jaund-
tre espacée, plus dense sur les côtés que vers Le milieu; dessous
noir brillant.
Tête creusée, sillonnée et très finement ponctuée. Pronotum lisse,
à peine ponctué sur les côtés, la marge antérieure échancrée en
demi-cercle; les côtés obliquement arqués; la base fortement
bisinuée avec le lobe médian large, avancé et arrondi. Écusson
petit, triangulaire. Elytres finement granuleux, de la largeur du
pronotum et transversalement déprimés de part et d'autre à la base,
atténués ensuite suivant un arc régulier jusqu'au sommet qui est
conjointement arrondi et finement dentelé; le calus huméral est
saillant et surmonté d’une carène se prolongeant en une côte lon-
geant la marge extérieure à une certaine distance de celle-ci de la
base au sommet; ils présentent, sur le disque, de vagues séries
longitudinales de petits traits allongés, et l’apex est chagriné.
Dessous finement pointillé. — Long. 2,5; larg. 1,3 mm.
Nouvelles Galles du Sud, par Staudinger.
Trachys Blackburni nov. sp. — Oblong, subovalaire, con-
vexe, entièrement noir et brillant, la tête et le pronotum garnis
d'une vestiture d’un roux doré peu dense, les élytres ornés de la
même vestiture allernant avec des taches irréqulières formées
d'amas de poils blancs.
Tête large, finement ponctuée, visiblement mais peu profondé-
ment excavée dans toute sa longueur et sillonnée au milieu, les
bords de l’excavation relevés et formant, le long des yeux, une
carène tranchante. Pronotum très tranversal; la marge antérieure
largement échancrée en arc, les côtés obliques, non arqués; la base
fortement bisinuée avec le lobe médian large, avance et arrondi; il
est convexe sur le disque, légèrement déprimé de part et d’autre
sur les côtés qui sont finement granuleux tandis que le disque est
à peine ponctué. Écusson très petit, triangulaire. Élytres finement
granuleux et ponctués, de la largeur du pronotum à la base, saillants
à l'épaule à cause du calus huméral qui est large et arrondi, sans
carène ni côte caréniforme; les côtés sinueux à hauteur des han-
ches postérieures, atténués ensuite suivant un arc régulier jusqu'au
sommet, qui est conjointement arrondi et à peine crénele. Dessous
très finement ponctué. — Long. 2,5 ; larg. 1,4 mm.
Nouvelles Galles du Sud, par Staudinger.
Trachys fluviatilis nov. sp. — Ovalaire, convexe, allénué
à l'extrémité, tête et pronotum d'un noir légèrement bronzé el
couverts de poils espacés et dorés ; élytres d'un noir violacé à reflets
pourprés, le tiers supérieur garni d'une veslilure d'un roux doré
314
remontant le long de la suture jusque vers le tiers antérieur;
dessous noir brillant avec ça et là quelques reflets violacés.
Tête finement ponctuée, peu excavée, nettement sillonnée au
milieu, la marge des yeux légèrement relevée. Pronotum convexe,
à peine ponctué au milieu, finement granuleux sur les côtés; la
marge antérieure très largement mais peu profondément échancrée
en arc; les côtés obliques et à peine arqués; la base fortement
bisinuée avec le lobe médian avancé et arrondi. Écusson très petit,
triangulaire. Élytres rugueux, chagrinés et ponctués, un peu plus
larges que le pronotum à la base, le calus huméral large, arrondi,
mais peu saillant, sans carène ni côte caréniforme, les côtés finement
crenelés sur toute leur longueur, faiblement sinueux à hauteur des
hanches postérieures, ensuite atténués suivant un arc régulier
jusqu'au sommet qui est subacuminé et conjointement arrondi.
Dessous très finement granuleux. — Long. 3; larg. 1,5 mm.
Ogowé, par Fairmaire.
Trachys Tschoffeni nov. sp. — Oblong-ovale, convexe, entiè-
rement noir et très brillant, la tête et les côtés du pronotum garnis
d'un poil blanc, rare, très espacé, les élytres ornés, sur la région
postérieure, de très vaques bandes sinueuses blanches.
Tête légèrement excavée; front silloné. Pronotum beaucoup plus
large que haut, le disque avec une ponctuation semblable à celle de
la tête, les côtés finement granuleux ; la marge antérieure échancrée
en arc, les côtés obliques et à peine arqués; la base fortement
bisinuée avec le lobe médian avancé et arrondi. Écusson petit,
triangulaire. Élytres un peu plus larges que le pronotum, transver-
salement impressionnés de part et d'autre à la base, le calus
huméral saillant, sans côte ni carène, les côtés tres légèrement
sinueux à hauteur des hanches postérieures, finement crénelés sur
toute la longueur, ensuite atténués suivant un arc régulier jusqu’au
sommet qui est conjointement arrondi; ils sont finement granuleux
et chagrinés avec des points inégaux, les rugosités formant, notam-
ment sur les côtés, de petites rides transversales très peu accusées.
Dessous finement granuleux. — Long. 2,7; larg. 1,3 mm.
Congo : Boma, (Tschoffen).
Trachys zanzibarica nov. sp. — Æcourté, oblong, très con-
vexe, à peine atlénué à l'extrémité, d'un noir intense et très brillant,
la léle et le pronotum légèrement bronzés.
Tête et pronotum lisses et brillants; la premiere très légèrement
creusée entre les yeux et sillonnée dans toute sa longueur, le second
beaucoup plus large que haut; la marge antérieure peu profondé-
ment échancrée en arc; les côtés obliques et à peine arqués; la base
bisinuée avec le lobe médian avancé et subaigu. Écusson très petit,
315
triangulaire. Élytres rugueux, avec des séries longitudinales de gros
points irréguliers et peu profonds ; un peu plus larges que le prono-
tum à la base, à cause du calus huméral qui est très saillant ; les
côtés sinueux à hauteur des hanches postérieures, ensuite faible-
ment atténués suivant un arc régulier jusqu’au sommet, qui est
conjointement arrondi. Dessous finement granuleux. — Long.
2,20; larg. 1 mm.
Zanguebar.
Pachyschelus auricollis nov. sp. — Ovulaire, élargi à
l'épaule, peu convexe ; tête et pronotum bronzés et garnis d'une
vestiture de poils roux et denses qui les font paraître dorés ;
élytres d'un bleu foncé brillant, à reflets violacés avec une tache
d'un rouge feu carminé dans la dépression latérale et subhumé-
rale, garnis de trois bandes sinueuses blanches; la première, très
vaque, le long de la base; la deuxième médiane, très fexueuse, et
la troisième, arquée, préapicale. Dessous noir brillant.
Tête et pronotum très finement granuleux; la première faible-
ment sillonnée; le second beaucoup plus large que haut, la marge
antérieure profondémeut échancrée en arc ; les côtés très obliques
et faiblement arqués ; la base bisinuée avec le lobe médian tronqué.
Écusson en triangle élargi, très lisse. Élytres de la largeur du
pronotum et transversalement impressionnés de part et d’autre à
la base, le calus huméral saillant et arrondi ; les côtés droits jus-
qu'au delà du tiers antérieur, déprimés de part et d'autre à hauteur
des hanches postérieures, obliquement atténués ensuite jusqu’au
sommet qui est dentelé et conjointement arrondi; ils sont lisses,
sauf sur les parties villeuses qui sont finement granuleuses et
présentent des séries longitudinales de points allongés interrompus
par les bandes. Dessous très finement granuleux. — Long. 4;
larg. 2,6 mm.
Brésil, par L. Fairmaire.
Pachyschelus humeralis nov. sp. — Ovalaire, peu convexe,
d'un bleu foncé brillant à reflets violacés en dessus avec la dépres-
sion humérale des élytres d'un rouge feu carminé, le pronoltum
garni d'une villosité blanche peu dense, les élytres ornés de deux
bandes sinueuses blanches ; dessous noir brillant.
Tête lisse, sillonnée. Pronotum beaucoup plus large que haut,
lisse; la marge antérieure échancrée en arc; les côtés très obliques
et faiblement arqués; la base bisinuée avec le lobe médian tronqué
et peu avancé. Écusson lisse, triangulaire, plus large que haut.
Élytres de la largeur du pronotum et déprimés de part et d'autre à
la base: le calus huméral saillant ; les côtés droits jusqu’au tiers
antérieur et déprimés de part et d’autre à hauteur des hanches pos-
316
térieures; ensuite obliquement atténués jusqu’au sommet qui est
dentelé et conjointement arrondi ; ils sont finement granuleux avec
de vagues séries longitudinales de points irréguliers. Dessous irré-
gulièrement ponctué, laissant émerger de la ponctuation un poil
court et jaunâtre; femurs lisses. — Long. 3,5; larg. 2,3 mm.
Brésil.
Pachyschelus nodifer (Chevr. mss.) nov. sp. — Ovalaire,
élargi, convexe, atténué au sommet, d'un noir bleuâtre brillant
en dessus, couvert d'une vestiture blanche très espacée et formant
sur la moilié postérieure des élytres deux bandes très flexueuses
dont l'extréme seule est bien marquée; dessus noir et très brillant.
Tête lisse, à ponctuation fixe et tres espacée, sillonnée dans toute
sa longueur. Pronotum beaucoup plus large que haut, tres légère-
ment et inégalement ponctué; la marge antérieure tres échancrée
en arc; les côtés très obliques et arqués; la base bisinuée avec le
lobe médian tronqué ; il présente, de part et d’autre, sur les côtés,
une dépression linéaire et sinueuse. Écusson grand, lisse, triangu-
laire, plus large que haut, les angles de la base tronqués ; les côtés
légèrement cintrés; le sommet acuminé. Élytres de la largeur du
pronotum avec une dépression de part et d'autre à la base, séparant
deux calus dont l’un situé près de l’écusson et l’autre, huméral, plus
accentué que le premier; ils sont régulièrement arqués de la base
au sommet avec une profonde dépression latérale à hauteur des
hanches postérieures et conjointement arrondis au sommet ; ils sont
en outre chagrinés et dentelés sur les côtés, du tiers supérieur
au sommet. Dessous finement ponctué; prosternum plan, tronqué
au sommet. — Long. 3; larg. 2,3 mm.
Brésil, par Chevrolat.
Pachyschelus coelestis nov. sp. — Ovalaire, convexe, d’un
bleu foncé très brillant en dessus ; la têle bronzée; dessous noir
brillant; les élytres ornés d'un dessin onduleux formé par une
courte vestiture blanche.
Tête lisse, sillonnée longitudinalement. Pronotum beaucoup plus
large que haut, lisse, convexe, la marge antérieure échancrée en
arc; les côtes tres obliques et faiblement arqués; la base bisinuée
avec le lobe médian tronqué. Écusson triangulaire, plus large que
haut. Élytres de la largeur du pronotum et impressionnés de part
et d'autre à la base; le calus huméral large et saillant; les côtés
presque droits jusqu'au tiers antérieur où ils sont impressionnés de
part et d’autre; ensuite obliquement atténués en ligne droite jus-
qu’au sommet, qui est dentelé et conjointement arrondi; ils présen-
tent de vagues séries longitudinales de points irréguliers. Dessous
finement granuleux. — Long. 3 ; larg. 2,2 mm.
Brésil.
317
Pachyschelus ineditus nov. sp. — Ovalaire, peu convexe,
élargi à l'épaule, atténué à l'extrémité, entièrement bleu noirâtre
en dessus, les côtés du pronotum couverts de poils très courts,
blanchâtres, espacés et couchés, les élytres ornés de vaques bandes
onduleuses blanches ; dessous noir.
Tête finement ponctuée et vaguement sillonnée. Pronotum
beaucoup plus large que haut, plus granuleux et plus ponctué sur
les côtés que sur le disque au milieu duquel se remarque une ligne
lisse ; la marge antérieure échancrée en arc; les côtes très oblique-
ment arqués ; la base bisinuée avec le lobe médian tronqué et peu
avancé. Écusson grand, triangulaire, plus large que haut et lisse.
Élytres de la largeur du pronotum et déprimés de part et d’autre
à la base; les côtés légèrement déprimés à hauteur des hanches
postérieures et atténués suivant un arc régulier jusqu'au sommet
qui est conjointement arrondi et dentelé, ils présentent des séries
longitudinales peu régulières de points allongés. Dessous finement
ponctué. — Long. 3,5; larg. 2,5 mm.
Brésil : Bahia.
Pachyschelus pulverulentus (Chevr. mss.) nov. sp. — Sb-
ovalaire, très atténué au sommet,convexe, entièrement noir,couvert
d’une vestilure grise excessivement espacée, paltes très légèrement
bronzées.
Tête finement granuleuse et ponctuée ; front silonné. Pronotum
beaucoup plus large que haut, très irrégulièrement ponctué; la
marge antérieure largement échancrée en arc; les côtes très arqués
en avant et presque droits en arrière avec l’angle inférieur subaigu ;
la base fortement bisinuée avec le lobe médian large, avancé et
subsinueux. Écusson large, triangulaire, très finement pointillé.
Élytres de la largeur du pronotum et déprimés de part et d’autre au
milieu de la base; le calus huméral saillant; les côtés droits
jusqu’au tiers antérieur, largement déprimés de part et d'autre à
hauteur des hanches postérieures, brusquement atténués ensuite en
ligne droite jusqu'au sommet qui est obliquement tronque sur les
côtés avec un très petit vide anguleux sutural; ils sont finement et
inégalement chagrinés et sont en outre dentelés sur les côtés vers
le sommet. Dessous irrégulièrement et faiblement ponctue; proster-
num large, peu convexe, son sommet peu arqué; pattes finement
ponctuées. Long. 3; larg. 1,8 mm.
Bresil : Campos, par Chevrolat.
Pachyschelus obscurellus (Reiche mss.) nov. sp. — Ova-
laire, acuminé au sommet, convexe, d'un noir très brillant, très
légèrement bleuûtre, les élytres ornés d'une très vague bande
médiane et d'une bande préapicale et sinueuse blanches,
318
Tête lisse, à peine ponctuée; front faiblement sillonné. Prono-
tum lisse, tres faiblement ponctué, la ponctuation très espacée,
beaucoup plus large que haut; la marge antérieure largement
échancrée en arc; les côtés obliquement arqués; la base fortement
bisinuée avec le lobe médian à peine échancré. Écusson grand,
lisse, triangulaire, plus large que haut, les angles de la base tron-
qués. Élytres finement chagrinés et irrégulièrement ponctués, de la
largeur du pronotum et faiblement impressionnés de part et d'autre
à la base, le calus huméral peu saillant; les côtés régulièrement
arqués de la base au sommet avec une très faible impression sous le
calus huméral; le sommet conjointement acuminé et finement
dentelé. Dessous légèrement ponctué en avant; abdomen presque
lisse; prosternum large, peu convexe, son sommet à peine arqué ;
pattes finement ponctuées. — Long. 2,4; larg. 1,5 mm.
Brésil : St-Paul, par Chevrolat,.
Pachyschelus olivaceus (Chevr. mss.) nov. sp. — Ovalaire,
convexe, d’un bronzé obscur légèrement verdätre en dessus, cou-
vert d'une très courte vestiture blanchätre très espacée et formant,
sur les élytres, une très vague bande médiane arquée, une seconde
bande préapicale flezueuse et une troisième bande apicale transver-
sale, le tout très peu accentué; dessous noir brillant.
Tête subconvexe, finement ponctuée; front sillonné. Pronotum
très transversal; la marge antérieure droite, à peine échancrée;
les côtés obliques et faiblement arqués; la base fortement bisinuée
avec le lobe médian large, avancé et tronqué; il est couvert d’une
ponctuation assez forte et régulièrement espacée. Écusson grand,
triangulaire, plus large que haut et très finement granuleux. Élytres
assez convexes, légèrement déprimés de part et d’autre à la base,
régulièrement atténués en arc sur les côtés de la base au sommet,
où ils sont séparément arrondis et finement dentelés jusqu’au tiers
postérieur; ils sont finement chagrinés et présentent des séries
longitudinales, assez régulières, de points inégaux. Dessous à peine
ponctué; prosternum large, à peine convexe, subarrondi à son
sommet, pattes finement ponctuées. — Long. 3,3; larg. 2 mm.
Chili, par Chevrolat.
Pachyschelus subundulatus (Chevr. mss.) nov. sp. —
Subovalaire, convexe, d'un noir bleuûtre brillant en dessus avec,
sur les élytres, des vagues bandes préapicales sinueuses et
blanches; dessous noir brillant.
Tête convexe, finement ponctuée. Pronotum beaucoup plus large
que haut, convexe, lisse, à ponctuation excessivement fine; la
marge antérieure échancrée en arc; les côtés obliquement arqués;
la base bisinuée avec le lobe médian à peine avancé et tronqué.
CE
319
Élytres de la largeur du pronotum et transversalement impression-
nés de part et d’autre à la base; le calus huméral saillant ; les côtés
légèrement obliques en dehors et leur plus grande largeur résidant
au tiers antérieur où ils sont déprimés de part et d'autre; ensuite
obliquement attenués en ligne droite jusqu’au sommet où ils sont
conjointement arrondis et finement dentelés; ils présentent des
séries longitudinales régulières de gros points peu: profonde, bien
-accentuées sur le disque et vagues sur les côtés. Dessous finement
granuleux ; prosternum à peine bombé, faiblement arqué au sommet.
— Long. 3; larg. 1,6 mm.
Brésil : Petropolis, par Chevrolat.
Pachyschelus expansus (Chevr. mss.) nov. sp. — Sybova-
laire, peu convexe, très dilaté et déprimé sur les côtés vers le
milieu, la dépression d'un bronzé rougeûtre; entièrement noir et
couvert en dessus d’une pubescence blanche très espacée, disposée
en bandes sinueuses sur les élytres.
Tête lisse, à peine ponctuée; front faiblement sillonné. Pronotum
peu convexe, beaucoup plus large que haut, finement et régulière-
ment ponctué, légerement déprimé de part et d’autre sur les côtés ;
la marge antérieure échancrée en arc; les côtés obliquement
arqués en quart de cercle; la base bisinuée avec le lobe médian à
peine avancé et tronqué. Écusson très grand, plus large que haut,
triangulaire et lisse avec les angles de la base tronques. Élytres
de la largeur du pronotum et déprimés de part et d’autre à la base,
le calus huméral très saillant; les côtés obliquement dilatés en
avant, brusquement atténués en ligne droite à partir du tiers
antérieur jusque vers le sommet ; celui-ci dentelé et obliquement
tronqué de part et d’autre; ils présentent, de part et d’autre, sur
les côtés, à leur plus grande largeur, une dépression, et sont
irrégulièrement chagrinés sur toute leur surface. Dessous finement
granuleux; les épipleures élytrales très chagrinées et rugueuses ;
le prosternum plan, à peine bombé et arqué au sommet. — Long.
2,6; larg. 1,5 mm.
Brésil, par Chevrolat.
Pachyschelus truncatus nov. sp. — Ovalaire, tronqué à
l'extrémité, peu convexe, d'un bleu foncé brillant en dessus, les
élytres garnis de lignes onduleuses formées par une courte vesti-
ture blanche ; dessous noir brillant.
Tête à ponctuation excessivement fine, sans sillon. Pronotum
beaucoup plus large que haut, à peine pointillé et finement granu-
leux par places avec cà et là un poil court et blanc émergeant de la
ponctuation, notamment sur les côtés ; la marge antérieure échan-
crée en arc; les côtés très obliques, droits en avant et arqués en
320
arrière avec l’angle postérieur aigu et descendant un peu vers les
élytres; la base bisinuée avec le lobe médian tronqué et peu avance.
Écusson lisse, triangulaire, presque aussi haut que large et très
acuminé au sommet. Élytres de la largeur du pronotum et dépri-
més de part et d’autre à la base, le calus huméral saillant; les
côtés droits jusqu’au delà du tiers antérieur et déprimés de part et
d’autre à hauteur des hanches postérieures, obliquement atténués
ensuite suivant une ligne légèrement recourbée en dedans jusqu’au
sommet qui est tronqué et dentelé, avec la troncature sinueuse et
formant un lobe médian commun aux deux élytres ; ils sont cha-
grinés par places avec des points irréguliers parsemés sur leur
surface. Dessous finement granuleux. — Long. 3; larg. 1,7 mm.
Brésil, par H. Donckier.
Pachyschelus basalis nov. sp. — Ovale, convexe, entiérement
noir avec la dépression latéro-humérale des élytres rougeâtre et
quelques reflets violacés en dessus ; le pronotum garni d'une pubes-
cence jaunâtre mêlée de poils blancs très espacés, les élytres ornés
d'une tache basilaire antérieure discale formée d'un amas de poils
d'un roux doré et de deux bandes onduleuses blanches, l'une
médiane et la suivante préapicale.
Tête tres finement ponctuée et sillonnée. Pronotum convexe,
beaucoup plus large que haut, finement ponctué; la marge anté-
rieure échancrée en arc; les côtés obliquement arqués et légèrement
déprimés de part et d'autre, la base à peine sinueuse avec le lobe
médian tronqué. Écusson lisse, triangulaire, plus large que haut.
Élytres de la largeur du pronotum et impressionnés de part et
d'autre à la base; le calus huméral saillant, les côtés obliquement
atténués suivant un arc régulier de la base au sommet qui est fine-
ment dentelé, et acuminé au sommet avec un petit vide anguleux
sutural ; il présente, de part et d’autre, sur les côtés, à hauteur des
hanches postérieures, une dépression et sont chagrinés sur touteleur
surface. Dessous finement granuleux. — Long. 3 ; larg. 2 mm.
Brésil, par von Schünfelüt.
Pachyschelus transversus nov. sp. — Ovale, convexe, d'un
noir bleuâtre très brillant en dessus avec une bande préapicale
blanche sur les élytres ; dessous noir brillant.
Tête lisse, très légèrement bronzée, plus claire que le pronotum
et sillonnée longitudinalement. Pronotum brillant, à ponctuation
irrégulière, beaucoup plus large que haut; la marge antérieure sinu-
euse avec le lobe médian avancé et tronqué. Élytres de la largeur du
pronotum et sillonnés de part et d’autre à la base ; le calus huméral
saillant; les côtés droits jusqu’au delà du tiers antérieur, déprimés
de part et d'autre à hauteur des hanches postérieures, obliquement
9321
atténués ensuite en ligne droite jusqu'au sommet qui est conjointe-
ment arrondi et dentele; ils sont finement chagrinés et couverts de
vagues séries longitudinales de points régulièrement espacés. Des-
sous finement ponctué. — Long. 3 ; larg. 1,5 mm.
Brésil, par R. Oberthür.
Pachyschelus cordiformis (Chevr. mss.) nov. sp. — #S4-
cordiforme, peu convexe, d'un noir brillant avec le front et les
eôtés du pronotum d'un beau vert émeraude; les élytres d'un bleu
verdätre brillant et obscur.
Tête finement pointillée et sillonnée. Pronotum beaucoup plus
large que haut, le disque lisse, la région verte très finement granu-
leuse; la marge antérieure profondément échancrée en arc; les
côtés très obliquement arqués en quart de cercle; la base bisinuée
avec le lobe médian tronqué. Écusson grand, triangulaire, plus
large que haut, les angles de la base tronqués. Élytres de la largeur
du pronotum et impressionnés de part et d'autre à la base; le calus
huméral très saillant ; les côtés droits jusqu’au tiers antérieur et
profondément impressionnés de part et d'autre, obliquement atté-
nués ensuite en ligne droite jusqu’au sommet qui est dentelé et
conjointement arrondi; ils sont granuleux et présentent des séries
longitudinales de points d'où émerge un poil court et blanchâtre.
Dessous finement granuleux et ponctué, prosternum peu convexe;
le sommet arqué. — Long. 2,5 ; larg. 1,6 mm.
Brésil, par Chevrolat.
Pachyschelus simplex nov. sp. — Subovalaire, convexe,
très acuminé au sommet, tôle et pronotum noirs et très brillants,
élytres d'un bleu très foncé, ornés de part et d'autre de deux
mouchetures latérales et postmédianes blanches; dessous noir
brillant.
Tête à ponctuation excessivement fine, sillonnée sur le front.
Pronotum beaucoup plus large que haut, très finement ponctué,
la ponctuation plus dense sur les côtés que sur le disque; la marge
antérieure échancrée en arc ; les côtés obliquement arqués ; la base
bisinuée avec le lobe médian tronqué. Élytres convexes, de la
largeur du pronotum et faiblement impressionnés de part et d'autre
à la base; le calus humeral peu saillant ; les côtés droits jusqu’au
delà du tiers antérieur, légèrement impressionnés de part et d’autre
à hauteur des hanches postérieures, brusquement atténués ensuite
Jusqu'au sommet qui est acuminé et dentelé; ils présentent une
fine granulation et des points régulièrement espacés et disposés en
series longitudinales très irrégulières. Dessous finement granuleux.
— Long. 2,3; larg. 1,3 mm.
Bresil, par R. Oberthür.
ANNALES DE LA SOC. ENTOM, DE BELGIQUE, Te AL, 23
322
Pachyschelus atratus (La Ferté mss.) nov. sp. — #Subova-
laire, très convexe, entièrement noir et très brillant.
Tête presque lisse, très finement pointillée; front à peine sil-
lonné. Pronotum beaucoup plus large que haut, presque lisse, très
finement pointillé; la marge antérieure échancrée en arc; les côtés
très obliquement et faiblement arqués ; la base tres fortement bisi-
nuée avec le lobe médian tronqué. Écusson lisse, grand, en triangle
plus large que haut. Élytres de la largeur du pronotum et faible-
ment impressionnés de part et d’autre à la base; droits sur les
côtes jusqu’au tiers antérieur qui présente une dépression limitant
inférieurement le calus huméral ; atténués en ligne droite jusqu’au
sommet qui est obliquernent tronqué et dentelé; ils sont finement
chagrinés et présentent une ponctuation tres inégale. Dessous
lisse, à peine ponctué; prosternum large, peu convexe, à peine
arqué au sommet. — Long. 2; larg. 1,3 mm.
Brésil : St Paul, par Chevrolat; Amazones, par Staudinger.
Pachyschelus politus nov. sp. — Ovalaire, acuminé au
sommet, convexe, entièrement noir el lisse.
Tête et pronotum presque lisse, la ponctuation excessivement
fine, formée de points ocellés regulierement espacés. Pronotum
convexe, beaucoup plus large que haut; la marge antérieure à peine
échancrée en arc; les côtés obliquement arqués; la base bisinuée
avec le lobe médian faiblement échancré en arc. Écusson lisse,
triangulaire, plus large que haut. Élytres très convexes, de la
largeur du pronotum à la base et déprimés de part et d’autre le
long de celle-ci; les côtés droits et faiblement déprimés à hauteur
des hanches postérieures, atténués obliquement en ligne droite à
partir du tiers antérieur jusqu’au sommet qui est conjointement
arrondi et dentelé; ils présentent une ponctuation assez épaisse,
mais disposée tres régulièrement en séries longitudinales et rappro-
chées, Dessous finement granuleux. — Long. 2,6; larg. 1,5 mm.
Amérique du Nord, par Fairmaire. :
Pachyschelus chrysocephalus (Chevr. mss.) nov. sp. —
Ovalaire, très convexe en dessus, entièrement noir avec La tête et
les côtés du pronotum d’un cuivreux brillant.
Tête à ponctuation excessivement fine, sillonnée dans toute sa
longueur. Pronotum convexe, beaucoup plus large que haut, lisse, à
peine ponctué; la marge antérieure droite; les côtés obliquement
arqués; la base bisinué> avec le lobe médian tronqué et à peine
avancé. Écusson en triangle élargi à la base. Élytres de la largeur
du pronotum à la base, déprimés de part et d’autre de celle-ci ; le
calus huméral large mais peu saillant ; les côtés droits jusque vers
le tiers antérieur, très légèrement déprimés à hauteur des hanches
323
postérieures, ensuite atténués suivant un arc régulier jusqu’au
sommet qui est dentelé et conjointement arrondi; ils présentent un
aspect finement chagriné avec des points enfoncés irréguliers.
Dessous pointillé. — Long. 1,5; larg. 0,9 mm.
Venezuela, Chevrolat, par Stark.
Brachys carinellus nov. sp. — Al/ongé, subconvere, élargi
à l'épaule, atténué en avant et en arrière, téle el pronotum d'un
noir brillant légèrement bleuâtre, garnis d'une vestilure très
espacée, d'un roux doré; élylres noirs garnis d'une villosilé
rousse et blanche formant des bandes très vaques; dessous noir
brillant.
Tête ponctuée, sillonnée longitudinalement. Pronotum beaucoup
plus large que haut; le disque élevé, lisse, à ponctuation très
éparse ; les côtes aplanis, un peu plus rugueux que le disque, garnis
d’une ponctuation ocellée et carénés de part et d'autre; la marge
antérieure droite ; les côtés obliques et faiblement arqués ; la base
fortement bisinuée avec le lobe médian avancé et échancre.
Écusson en triangle curviligne. Élytres de la largeur du pronotum
à la base qui est largement et transversalement évidée de part et
d'autre; le calus huméral saillant et surmonté d’une carene se
prolongeant en une côte longeant la marge extérieure à une
certaine distance de celle-ci ; les côtés légèrement sinueux à hauteur
des hanches postérieures, légèrement élargis vers la moitié, ensuite
atténués en ligne droite jusqu’au sommet qui est conjointement
arrondi ; ils présentent, outre la côte prémarginale, deux côtes
discales limitées de part et d’autre par une tres vague série de points
interrompus sur les espaces finement granuleux et villeux. Dessous
finement granuleux. — Long. 3; larg. 1,3 mm.
Brésil, par Chevrolat.
Brachys tuberculifer (Chevr. mss.) nov. sp. — Peu convere,
les côtés subparallèles, atténué en avant el acuminé en arrière,
tête et pronotum d'un noir bronzé, ceux-ci et les élytres assez densé-
ment couverts d'une villosité rousse allernant avec des amas de
poils blancs, dénudés par places, les espaces dénudés d'un vert
brillant mais obscur; dessous noir.
Tête peu convexe, finement ponctuée, sillonnée au milieu. Pro-
notum en trapèze très élargi, le disque convexe et finement ponctue,
les côtés aplanis et un peu rugueux; la marge antérieure presque
droite, à peine échancrée en arc; les côtés très obliques et subsi-
nueux avec l’angle inférieur petit et droit, son sommet arrondi.
Écusson triangulaire, plus large que haut. Élytres un peu plus
étroits que le pronotum à la base, déprimés de part et d'autre au
324
milieu de celle-ci ; le calus huméral très saillant et caréné, la carèene
se prolongeant en une côte longeant toute la marge extérieure à une
certaine distance de celle-ci; les côtés sinueux à hauteur des
hanches postérieures, légèrement élargis vers le milieu, ensuite
atténués suivant une ligne très faiblement sinueuse jusqu’au som-
met, qui est conjointement arrondi; ils sont très finement granuleux
sur les parties villeuses et lisses avec quelques points épars sur les
espaces dépilés, avec deux très vagues côtes dorsales. Dessous fine-
ment granuleux. — Long. 3,25; larg. 1,4 mm.
Brésil, par Chevrolat.
Brachys Horni nov. sp. — Alongé, peu convexe, élargi à
l'épaule, atténué en avant et en arrière, tôle et pronotum bronzés à
reflets vaguement irisés, élytres d’un bleu violacé avec çà et là des
reflets pourprés, la base et l'apex dorés par places, tout le dessus
couvert d'une vestiture rare, très espacée, d'un roux doré mélangé
de poils blancs ; dessous noir, palles bronsées.
Tête finement et irrégulièrement ponctuée; front sillonné et fai-
blement excavé. Pronotum en trapèze, plus large que haut, convexe
sur le disque, aplani sur les côtés; la marge antérieure droite; les
côtés obliques, à peine arqués, avec l’angle postérieur arrondi; la
base fortement bisinuée avec le lobe médian avancé et échancré.
Écusson triangulaire, plus large que haut, déprimé au milieu. Ély-
tres de la largeur du pronotum et déprimés de part et d’autre à la
base, saillants à l’épaule à cause du calus huméral qui est surmonté
d’une carène prolongée en une côte longeant la marge extérieure
à une certaine distance de celle-ci; les côtés sinueux à hauteur des
hanches postérieures, élargis vers le milieu, atténués ensuite sui-
vant un arc à peine prononcé jusqu’au sommet qui est conjointe-
ment arrondi; ils sont très granuleux et présentent quelques côtes
vagues très peu accusées avec des séries longitudinales de points
interrompues sur les espaces dorés, qui sont finement granuleux.
Dessous granuleux, presque lisse. — Long. 3; larg. 1,6 mm.
Kansas, par Chevrolat.
Brachys nigrofasciatus (Chevr. mss.) nov. sp. — Sub-
ovalaire, peu convexe, élargi à l'épaule, atlénué en avant et en
arrière; têle, pronotum et élytres d'un bronzé carminé clair,
ceux-ci traversés dans leur moitié postérieure par une large
bande d'un noir bleuâtre dont la limite antérieure est oblique et
remonte vers la suture, les parties bronzées garnies de poils épars
roux et blancs, l'apexz entier couvert de poils roux limités par
une bande sinueuse blanche ; dessous noir, brillant et légèrement
bronzé.
Tête finement ponctuee, sillonnée dans toute sa longueur. Prono-
325
tum très transversal, en trapèze, le disque élevé et convexe, les
côtés aplanis avec une élévation arrondie à la base, des deux côtés
du disque, la ponctuation du disque semblable à celle de la tête,
celle des côtés un peu plus forte; la marge antérieure sinueuse
avec le lobe médian avancé, très large et arrondi; les côtés très
obliques, à peine sinueux; la base fortement bisinuée avec le lobe
médian avancé et échancré. Écusson en triangle curviligne, légère-
ment concave. Élytres de la largeur du pronotum à la base, où ils
sont déprimés de part et d’autre du calus huméral, celui-ci très
saillant et surmonté d'une carène tranchante qui se prolonge en
une côte longeant la marge extérieure à une certaine distance de
celle-ci; les côtés légerement sinueux à hauteur des hanches posté-
rieures, légèrement élargis en decà du tiers supérieur, ensuite atté-
nués presqu’en ligne droite jusqu’au sommet, qui est conjointement
arrondi ; ils présentent une ponctuation irrégulière qui les font
paraître rugueux et deux côtes discales peu accusées, dont la sutu-
rale, courte, va de la base au milieu. Dessous finement granuleux.
— Long. 2,8; larg. 1,3 mm.
Bresil : Petropolis, par Chevrolat.
Brachys ineditus nov. sp. — Convexe, atlénué en avant et
en arrière, les côtés parallèles ; têéle el pronotum d’un bronzé vio-
lacé ou pourpré très brillant, élytres d'un noir brillant et verdâtre
couverts d'une villosité d'un roux doré et de quelques taches blan-
ches dont une, préapicale, sur chaque élytre, est seule bien indi-
quée, dessous bronzé obscur.
Tête lisse, à peine ponctuée, sillonnée dans toute sa longueur.
Pronotum beaucou» plus large que haut, le disque très convexe, à
peine ponctué, les côtés aplanis et carénés de part et d’autre, un
peu plus r'ugueux ; la marge antérieure droite; les côtés très obli-
ques et à peine arqués en avant; la base fortement bisinuée avec le
lobe médian très avancé et échancré. Écusson en triangle curvi-
ligne. Élytres de la largeur du pronotum et transversalement
déprimés de part et d’autre à la base; le calus huméral très sail-
lant et surmonté d'une carène se prolongeant en une côte qui longe
la marge extérieure à une certaine distance de celle-ci; les côtés
sinueux à hauteur des hanches postérieures, légèrement élargis
vers la moitié, ensuite atténués en ligne droite jusqu’au sommet
qui est séparément arrondi; ils sont finement ponctués et présen-
tent de part et d’autre deux vagues côtes discales. Dessous fine-
ment ponctué. — Long. 3; larg. 2,7 mm.
Bresil : environs de Rio Janeiro.
Brachys aurulans (Chevr. mss.) nov. sp. — Peu contexe,
atténué en avant et en arrière, d'un bleu d'acier en dessus avec,
326
sur les élytres, des espaces irréguliers flnement granuleux et dorés,
le pronotum el les espaces dorés des élytres garnis d'une villosité
rousse, très espacée ; dessous noir; fémurs et hanches postérieures
d'un bronzé rougeâtre.
Tête finement ponctuée et sillonnée dans toute sa longueur. Pro-
notum beaucoup plus large que haut, convexe sur le disque,
aplani sur les côtés; la marge antérieure droite, les côtés très
obliques et sinueux ; la base fortement bisinuée avec le lobe médian
avancé et échancre ; il est presque lisse sur le disque où la ponctua-
tion est beaucoup plus rare que sur les côtés. Écusson en triangle
curviligne. Élytres de la largeur du pronotum à la base où ils sont
nn oralement déprimés de part et d’autre; le calus huméral
saillant et surmonté d’une carène qui se prolonge en une côte
longeant la marge extérieure à une certaine distance de celle-ci;
les côtés sinueux à hauteur des hanches postérieures, très légère-
ment élargis vers la moitié, atténués ensuite en ligne droite
jusqu'au sommet qui est conjointement arrondi; ils sont assez
profondément stries, les stries grossièrement ponctuées et inter-
rompues sur les espaces dorés. Dessous brillant, finement ponctué.
— Long. 2,5; larg. 1,25 mm.
Brésil, par Chevrolat.
Brachys cyanicollis nov. sp. — Peu convexe, les côtés paral-
lèles, atlénué en avant, acumine en arrière, léte et pronotum d’un
bleu foncé brillant; élytres noirs avec des amas de poils roux, très
espacés, allernant avec quelques taches de poils blancs; dessous
noir mat, avec les côtés inférieurs des hanches postérieures légère-
ment carminés.
Tête finement ponctuée, sillonnée dans toute sa longueur. Pro-
notum bombé sur le disque, aplani sur les côtés, finement ponctué
au milieu, plus grossièrement sur les côtés; la marge antérieure
droite, les côtés très obliques et à peine arqués, l’angle infe-
rieur droit; la base bisinuée avec le lobe médian très large,
avancé et échancré. Écusson en triangle curviligne. Élytres de
la largeur du pronotum et transversalement déprimés le long de la
base; le calus huméral saillant et surmonté d'une carène qui se
prolonge en une côte longeant la marge extérieure à une cer-
taine distance de celle-ci ; les côtés sinueux à hauteur des hanches
postérieures, un peu plus larges que la base en deçà du milieu,
ensuite atténués suivant un arc peu prononcé jusqu’au sommet, qui
est conjointement acuminé et subarrondi; ils sont assez granuleux
avec des points irrégulièrement espaces et agglomérés par places et
présentent une vague côte médiane parallele à la côte prémargi-
nale. Dessous finement granuleux. — Long. 3 ; larg. 1,25 mm.
227
Brésil, par Chevrolat.
Cet insecte était étiquetté véridiobscurus (La Ferté mss.) dans la
collection Chevrolat, mais ce nom ne lui convient aucunement,
comme on le voit par la description.
Brachys frontalis nov. sp. — ÉÆ'courté, peu convexe, alténué
en avant et en arrière; tête et pronotum d'un bleu foncé brillant
garnis d'une villosité rousse très espacée, le front muni de quatre
petils tubercules lisses, brillants et verts; élytres d'un bleu foncé
brillant au milieu, légèrement bronzés sur les côtés el qarnis d'une
villosité rare, espacée, rousse, mélangée de poils blancs; les côtes
élytrales rousses; dessous noir brillant.
Tête finement ponctuée, sillonnée longitudinalement, le sillon
coupé à angles droits par un sillon transversal séparant ainsi quatre
petits tubercules lisses. Pronotum beaucoup plus large que haut, le
disque eleve, les côtés aplanis et munis d'une courte carène
oblique ; la marge antérieure droite; les côtés obliques, à peine
arqués; la base fortement bisinuée avec le lobe médian avancé et
échancré. Écusson triangulaire, plus large que haut. Élytres de
la largeur du pronotum et impressionnés de part et d’autre à la
base; le calus huméral peu saillant mais surmonté d'une carène se
prolongeant en une côte qui longe la marge latérale à une certaine
distance de celle-ci; les côtes sinueux à hauteur des hanches posté-
rieures, à peines élargis au milieu, atténués ensuite en ligne droite
jusqu’au sommet qui est conjointement arrondi et très finement
dentelés; ils sont irrégulièrement ponctués et finement granuleux,
et présentent, outre la côte prélatérale, une fine côte dorsale
sinueuse. Dessous très brillant et finement ponctué. — Long.
3; larg. 1,3 mm.
Brésil : Amazones, par Staudinger.
Brachys viridans nov. sp. — Subovalaire, convexe, alténué
en avant et en arrière, front garni antérieurement d'une villosité
roussûlre, dense; têle et pronotum d'un noir bleuâtre brillant;
élytres d’un vert très foncé et brillant, garnis de trois bandes irré-
gulières formées par une courte villosité blanche : la première,
transversale, longeant la base, la deuxième, sinueuse, vers le milieu
du disque et la troisième, semicirculaire, vers l'extrémité, dessous
d'un noir intense, très brillant.
Tête finement ponctuée et sillonnée dans toute sa longueur. Pro-
notum finement ponctué, beaucoup plus large que haut, le disque
convexe, les côtés aplanis et munis d’une courte carène oblique; la
marge antérieure droite; les côtés obliquement arqués; la base
fortement bisinuée avec le lobe médian avancé et échancré. Ecusson
triangulaire. Élytres de la largeur du pronotum et déprimés de part
328
et d'autre à la base, le calus huméral saillant et surmonté d’une
carène se prolongeant en une côte longeant la marge extérieure à
une certaine distance de celle-ci; les côtés sinueux à hauteur des
hanches postérieures, à peine élargis vers le milieu, ensuite atté-
nués en ligne droite jusqu’au sommet qui est très finement dentelé
et arrondi avec un très petit vide anguleux sutural; ils sont très
finement granuleux et présentent sur le disque deux vagues côtes
longitudinales dont la suturale est courte et à peine accusée et
l'extérieure allongée et mieux distincte quoique très peu accusée.
Dessous brillant, à peine ponctué. — Long. 3; larg. 1,3 mm.
Brésil : Amazones, par Staudinger.
Brachys fasciatus nov. sp. — Olong, allongé, convexe,
atténué en avant et en arrière, lêle et pronotum d'un bronzé clair,
élytres d'un beau bleu brillant avec deux bandes d’un vert argenté
clair garnies d'une villosité blanche; dessous noir brillant.
Tête lisse, à peine ponctuée, sillonnée dans toute sa longueur.
Pronotum beaucoup plus large que haut; le disque convexe, les
côtés aplanis; les côtés peu obliques et régulièrement arqués; la
base fortement bisinuée avec le lobe médian échancré. Écusson
petit, triangulaire. Élytres de la largeur du pronotum à la base
où se remarque de part et d'autre nne profonde dépression trans-
versale ; le calus huméral saillant et surmonté d’une carène se
prolongeant en une côte longeant la marge extérieure à une
certaine distance de celle-ci; les côtés sinueux à hauteur des
hanches postérieures, légèrement élargis vers le milieu, ensuite
atténués suivant un arc régulier jusqu'au sommet qui est conjoin-
tement arrondi et tres irreégulièrement et peu nettement crenelé;
ils présentent des séries longitudinales de points irréguliers et deux
vagues côtes dorsales, obliques, partant de la base pour aboutir
vers le tiers supérieur. Dessous lisse, à peine ponctué. — Long.
2,7; larg. 1,3 mm.
Brésil : Amazones, par Staudinger.
Lius cyanellus nov. sp. — Subovalaire, atlénué en avant,
les côtés subparallèles, le sommet très acuminé ; dessus d'un
bleu foncé brillant à reflets violacés, notamment sur les côlés ;
dessous noir.
Tête finement et régulièrement ponctuée, sillonnée dans toute sa
longueur. Pronotum beaucoup plus large que haut, à ponctuation
très fine, largement et régulièrement espacée; la marge antérieure
presque droite, à peine bisinuée avec le lobe médian subanguleuse-
ment avancé; les côtés obliques; la base très fortement bisinuée
avec le lobe médian avancé et tronqué. Élytres convexes, couverts
d'une ponctuation fine disposée en séries longitudinales et régu-
329
lières, avec cà et là des vagues rides transversales ; le calus huméral
saillant, les côtés presque droits jusqu’au tiers antérieur, ensuite
brusquement atténués jusqu’au sommet qui est dentelé et conjointe-
ment arrondi. Dessous à ponctuation excessivement fine, espacée
sur le corps et serrée sur les pattes. — Long. 3,3; long. 1,4 mm.
Brésil : Itaituba, Amazones, par Staudinger.
Lius nigerrimus nov. sp. — Ovalaire, alténué en avant, très
acwminé en arrière, têle et pronotum d'un noir très légèrement
bronzé; élytres noir brillant et bleuâtre; dessous noir et très
brillant.
Tête lisse, à peine pointillée, déprimée sur le front et très fine-
ment sillonnée en arrière. Pronotum beaucoup plus large que haut,
lisse, à peine pointillé ; la marge antérieure à peine bisinuée avec
le lobe médian faiblement avancé ; les côtés obliques, à peine arqués ;
la base fortement bisinuée avec le lobe médian avancé et échancré.
Élytres de la largeur du pronotum et faiblement déprimés de part et
d’autre à la base, couverts de séries longitudinales de points tres
vagues et irréguliers; le calus huméral assez saillant, les côtés
sinueux à hauteur des hanches postérieures, brusquement atténues
ensuite en ligne droite jusqu’au sommet qui est dentelé et conjoin-
tement arrondi. Dessous finement ponctué. — Long. 3,2; larg.
1,3 mm.
Brésil : Itaituba, par Staudinger.
Lius holochalceus (La Ferté mss.), nov. sp. — Ovalaire,
atténué en avant et très acuminé en arrière, d'un bleu brillant et
légèrement verdâtre en dessus et laissant émerger de la ponctuation
un poil blanchätre excessivement court, disposé sur les élytres en
séries longitudinales régulières; dessous noir brillant.
Tête forte, régulièrement ponctuée ; front déprimé, le fond de la
dépression sillonné. Pronotum régulierement ponctué, plus large
que haut ; la marge antérieure faiblement bisinuée; les côtés peu
obliques et faiblement arqués; la base fortement bisinuée avec le
lobe médian avancé et presque droit. Élytres de la largeur du pro-
notum et déprimés de part et d'autre à la base, couverts de séries
longitudinales régulières de points et de petites rides transversales
peu accusées; le calus huméral saillant; les côtés sinueux à
hauteur des hanches postérieures, ensuite brusquement atténués en
ligne droite à partir du milieu jusqu’au sommet qui est conjointe-
ment acuminé, subarrondi et dentelé. Dessous irrégulièrement
ponctué et à peine villeux. — Long. 3; larg. 1,3 mm.
Brésil, par Chevrolat.
Lius amabilis nov. sp. — Swbovalaire, écourté, convexe,
atlénué en avant et acuminé en arrière; têle, pronotum et écusson
330
cuivreux rougeûtre et brillant, élytres d’un bleu foncé brillant;
dessous noir et brillant.
Tête très finement et régulièrement ponctuée; front déprime.
Pronotum convexe, beaucoup plus large que haut, finement et
régulièrement ponctué; la marge antérieure à peine bisinuée; les
côtés obliquement et faiblement arqués; la base fortement bisinuée
avec le lobe médian avancé et échancré. Élytres convexes, de la
largeur du pronotum et déprimés de part et d'autre à la base, le
calus huméral saillant, les côtés droits jusque vers leur moitié,
ensuite atténués jusqu’au sommet qui est conjointement arrondi et
dentelé; ils présentent des séries longitudinales de points assez
espacées mais régulières, et sur les côtés, quelques rides transver-
sales. Dessous finement ponctué. — Long. 2,5; larg. 1 mm.
Mexique, par la Manufacture Nationale des Tabacs de Paris.
Lius aeneus nov. sp. — Ovalaire, très convexe, atténué en
avant et très acuminé en arrière, d'un bronzé clair et brillant
légèrement cuivreux en dessus; dessous noir.
Tête finement et régulièrement ponctuée; front sillonné. Prono-
tum en trapèze plus large que haut, à ponctuation fine et régulière-
ment espacée; la marge antérieure faiblement espacée avec le lobe
médian peu avance; les côtés obliques et à peine arqués ; la base
très fortement bisinuée avec le lobe médian avancé et échancre.
Élytres de la largeur du pronotum et déprimés de part et d’autre à
la base, le calus huméral saillant, les côtés atténués suivant un arc
régulier et peu prononcé jusqu'au sommet qui est conjointement
arrondi et dentelé; ils sont couverts de séries longitudinales de
points assez réguliers. Dessous brillant, à peine ponctué. — Long.
2: largs 1:mm:
Venezuela, par E. Simon; Mexique, par la Manufacture des
Tabacs de Paris.
Lius elateroides nov. sp. — Swbovalaire, allongé, convexe,
alténué en avant el acuminé en arrière, d’un noir brillant légère-
ment bronzé en dessus ; dessous noir brillant.
Tête finement ponctuée, sillonnée dans toute sa longueur.
Pronotum convexe, plus large que haut, plus étroit en avant
qu'en arrière, finement et régulièrement ponctué; la marge
antérieure presque droite, à peine bisinuée; les côtés arqués en
avant et presque droits en arrière ; la base fortement bisinuée avec
le lobe médian avancé et faiblement échancré en arc. Élytres de la
largeur du pronotum et faiblement déprimés de part et d’autre à la
base, couvert de séries longitudinales et régulières de points fins;
les côtés à peine sinueux à hauteur des hanches postérieures,
ensuite atténues suivant un arc régulier jusqu’au sommet qui est
391
conjointement arrondi et inerme ou à peine dentelé, avec un très
petit vide anguleux sutural. Dessous finement et régulièrement
ponctué. — Long. 3 ; larg. 0,8 mm.
Amazones, par Staudinger.
Leiopleura grandis nov. sp. — Obong, ovale allongé,
alténué en avant et en arrière, entièrement noir et brillant, les
élytres légèrement verdâtres; le front el les bords du pronotum,
sauf la région préscutelaire, d'un beau vert clair et brillant.
Tête finement granuleuse; front faiblement sillonné. Pronotum
très convexe, plus large que haut, finement granuleux, déprimé
sur les côtés, plus faiblement le long de la base ; la marge antérieure
faiblement bisinuée avec le lobe médian large et peu arqué; les
côtes régulièrement arqués en quart de cercle; la base fortement
bisinuée avec le lobe médian avancé et faiblement échancre; une
carène sinueuse vers l’angle postérieur et subparallele au bord.
Élytres de la largeur du pronotum et déprimés de part et d’autre à
la base, finement chagrinés avec des séries longitudinales de points
irréguliers ; les côtés sinueux et légèrement déprimés à hauteur des
hanches postérieures, atténués ensuite en ligne droite jusqu’au
sommet qui est conjointement arrondi et dentelé. Dessous très
finement granuleux ; pattes presque lisses. — Long. 4; larg.
1,4 mm.
Amazones, par Staudinger ; Pérou.
Leiopleura elongata nov. sp. — Swbovalaire, convexe, atté-
nué en avant et acuminé en arrière; tlêle cuivreuse, brillante ;
vertez noir, pronotum noir très légèrement bronzé; élytres d’un
noir bleuâtre; dessous noir brillant.
Tête tres finement pointillée, presque lisse, à peine sillonnée.
Pronotum très convexe, à peine déprimé le long de la base, couvert
d’une ponctuation excessivement fine semblable à celle de la tête;
la marge antérieure avancée et largement arquée ; les côtés obli-
quement et régulièrement arqués; la base fortement bisinuée avec
le lobe médian avancé et tronque; une faible carène sinueuse dans
l’angle inférieur. Élytres très finement granuleux, de la largeur du
pronotum et déprimés de part et d’autre à la base, les côtés à peine
sinueux et faiblement déprimés à hauteur des hanches postérieurs,
atténués ensuite en ligne droite jusqu’au sommet qui est conjointe-
ment arrondi et dentelé. Dessous très finement granuleux; pattes
presque lisses. — Long. 3; larg. 1,3 mm.
Amazones, par Staudinger ; Pérou.
Leiopleura gibbosa nov. sp. — Swbovalaire, convexe, alténué
en avant el accuminé en arrière; têle d'un beau vert clair, le verlez
332
noir; pronotum noir, entièrement bordé de vert clair, sauf le long
de l’écusson ; élytres d'un noir très légèrement bleuûtre ; dessous
noir brillant.
Tête très finement et régulièrement ponctuée ; front faiblement
sillonné. Pronotum très convexe sur le disque, déprimé sur les
côtés et le long de la base, transversal, oblong, légèrement atténué
en avant, très finement granuleux sur la bordure verte, le restant
presque lisse; la marge antérieure presque droite avec les angles
antérieurs avancés et aigus; les côtés arqués en avant et presque
droits en arrière; la base fortement bisinuée avec le lobe médian
avancé et tronqué. Élytres convexes, de la largeur du pronotum
et sillonnés le long de la base, couverts de points inégaux, peu
sensibles et irrégulièrement espacés ; les côtés presque droits jusque
vers le milieu et faiblement déprimés à hauteur des hanches
postérieuses ; brusquement atténués du milieu au sommet qui est
conjointement arrondi. Dessous finement ponctué; pattes presque
lisses. — Long. 3; larg. 1,3 mm.
Amazones, par Staudinger.
Leiopleura dives nov. sp. — Ovalaire, convexe en dessus, la
têle et Le pronotum d’un beau vert brillant et clair, sauf le vertez
et une large tache discale, qui sont noùrs ; élytres d'un bleu foncé
brillant; dessous noir brillant.
Tête finement et densément ponctuée, sauf sur le vertex; front
sillonné. Pronotum beaucoup plus large que haut, finement gra-
nuleux sur les côtés, régulièrement ponctué sur le disque, la ponc-
tuation très espacée; la marge antérieure largement échancré en
arc, le milieu de l’échancrure presque droit, ses côtés tres avancés
avec l’angle antérieur avancé et aigu; les côtés obliquement arqués
avec la margelatérale finement crénelée et l'angle postérieur droit;
la base fortement bisinuée avec le lobe médian très avancé et sub-
échancré. Élytres de la largeur du pronotum et profondément sil-
lonnés le long de la base; vaguement sillonnés et couverts de séries
longitudinales de points irréguliers ; le calus huméral très saillant;
les côtés déprimés de part et d'autre à hauteur des hanches posté-
rieures, droits jusque vers le milieu, ensuite atténués suivant un
arc peu prononcé jusqu’au sommet qui est subtronqué; toute la
marge latérale est très vaguement et largement crénelée. Dessous
finement ponctué; pattes presque lisses. — Long. 2,8; larg.
1,3 mm.
Amazones, par Staudinger.
Leiopleura subcircularis nov. sp. — Æcourté, très convexe,
les côlés parallèles, entièrement noir et très brillant.
Tête presque lisse, convexe, sans sillon, à ponctuation très fine
333
et très dense. Pronotum lisse, convexe, à peine ponctué; la marge
antérieure largement et faiblement échancrée en arc avec les angles
supérieurs avancés et aigus; les côtés obliques, faiblement arqués,
avec une dépression dans l’angle inférieur ; celui-ci aigu; la base
fortement bisinuée avec le lobe médian avancé et tronqué. Élytres
très finement granuleux et régulièrement ponctués, la ponctuation
très fine; de la largeur du pronotum et profondément impressionnés
de part et d'autre à la base; le calus huméral très saillant, les côtés
droits et très faiblement deéprimes à hauteur des hanches posté-
rieures, ensuite brusquement atténués jusqu’au sommet; celui-ci
dentelé et conjointement arrondi. Dessous finement granuleux. —
Long. 2; larg. 1,2 mm.
Brésil.
Callimicra scapha (Chevr. mss.) nov. sp. — Oblong, atlténuc
en avant et en arrière, téle et pronolum d'un vert brillant; élytres
d'un bronzé doré verdâtre très brillant ; dessous noir.
Tête convexe, finement ponctuée, à peine sillonnée. Pronotum
très convexe, à ponctuation largement et régulièrement espacée ;
la marge antérieure droite, à peine échancrée avec les angles
antérieurs avancés et aigus ; les côtés obliquement arqués avec les
angles postérieurs droits ; la base fortement bisinuée avec le lobe
médian avancé et tronqué. Élytres convexes, de la largeur du
pronotum et déprimés de part et d’autre à la base; le calus humé-
ral saillant; les côtés sinueux à hauteur des hanches postérieures,
légèrement élargies au tiers supérieur, ensuite régulièrement
atténués en arc jusqu’au sommet qui est conjointement arrondi et
dentelé; ils présentent une ponctuation inégale, irrégulièrement
espacée et quelques vagues rides transversales sur les côtés. Des-
sous tres finement granuleux. — Long. 3,5; larg. 1,4 mm.
Brésil : Petropolis par Chevrolat.
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À La SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE DE BELGIQUE tient ses séances
le 1er samedi de chaque mois, à 8 heures du soir, au siège social, rue du
NP 20, à Bruxelles.
Elle publie :
]l° Les ANNALES (mensuellement) ;
:& 2° Les MÉMOIRES (irrégnlièrement).
* F La cotisation annuelle, payable par-anticipation et donnant dr oit à la
. réception franco des Annales et des Mémoires, est fixée à 86 francs,
| Tout membre étranger, payant une somme de 206 francs, est nommé
… Membre à vie : il n'a plus de cotisation à solder et recoit franco
Dinuies les poblidations de la Société.
44 Les cotisations doivent être adressées spontanément dès le commence-
ment de l'année, sous peine de voir interrompre l'envoi des Annales, au
À : Trésorier, M. E. Fologne, rue de Numur. 12, à Bruærlles.
La Bigcioréque est onverte aux membres de la Société (rue du
Musée, 20), le samedi de 3 à 4 heures.
+: Tous les ouvrages et revues destinés à la Société doivent être
| envoyés au siège social. rue’du Musée, 20, à Bruxelles.
| Tout ce qui concerne l'administration de la Sociélé et la rédaction des
| publications doit être adressé à M. Ang. Lameero, chaussée de Char-
_deroi, 119, à Bruxelles.
| BRUXELLES
A } : | d ’ Ua
Le AU 'STEGE DErLA SOCIETE
£ 20, RUE DU MUSÉE, 20
24 août 1896
La Société peut encore disposer de quelques exemplaires
)
des ouvrages suivants :
Purzeys. — Monographie des Clivina et des genres voisins.
—
Prémices entomologiques (Monographie du genre
PasiiachÜs, "etc: JT ER ERA EEE MOT ET
Post-scriptum ad Clivinidarum monographiam
Trechorum europæorum conspectus . . . .
Révision générale des Clivinides . + . À
Supplément à la Révision générale des Clivinides.
Note sur les caractères employés par Thomson
dans la classification du genre Carabus. . .
Note sur les Cicindèles et Carabiques recueillis
à Anligua par MPupves FRAME TT TRUE
Note sur le genre Perileptus Schaum Fe
Amara iudivisa: | AM NAN EEE
Carabiques nouveaux découverts dans les Asturics
par':M. Æhlérs: Abe DES RE ET me
Trechorum oculatorum Monographia, 2° partie.
Descriptions de deux espèces nouvelles du genre
Carabus 2840608 NUE LE DRE:
Monographie des Calairace) Are tne ASE
Essai sur les. Antaretia Me Pete ent Sr
Descriptions de Carabiques nouveaux ou peu
CONNUS + 0e ANS NE OR RENTE SENS
Révision des Broseides de l’Australie . . . .
Description de quelques Clivinides de l'Inde . .
Note sur les genres Morio et Perigona . . . :
Deuxième supplément à la Révision générale des
Glivinides. / 06 SCOR AR
Additions à la monographie des Trechus . . .
Broscosoma, Carabidum genus novum. . ...
Notésurilés Notiophilus . 4 AIRES
Lesibrogscides 25271: .! 23 ENOUSRERE RS
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SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE DE BELGIQUE.
VIII
Assemblée mensuelle du 1 aoùt 1896.
PRÉSIDENCE DE M. GIRON.
La séance est ouverte à 8 heures.
Le procès-verbal de l’Assemblée mensuelle du 4 juillet est
approuvé.
Correspondance. — M. von Heyden adresse son portrait-carte
pour l’Album de la Societe.
M. Severin annonce que M. von Heyden a fait don au Musée
royal d'Histoire naturelle d’une très importante collection de
Coléoptères de l’Asie centrale parmi lesquels se trouvent 250 types
de notre collègue.
M. Severin fait également part à l'Assemblée de la mort de
M. Th. Casey, membre effectif de la Société, bien connu par ses
travaux étendus sur les Coléoptères de l’Amérique du Nord,
principalement sur les Clavicornes, dont il avait fait sa spécialité.
Travaux pour les Annales. — L'Assemblée vote l'impression
du mémoire annexé à Ce numéro.
Communications. — M. Hippert fait voir : une aberration Q
à ailes antérieures rembrunies de Polyommatus Chryseis, et
Syrichtus Carthami, pris à Virton en juin, Zycæna Alcon à Han-
sur-Lesse, en juillet.
M. Lameere mentionne deux Crustacés Phyllopodes nouveaux
pour la Faune: Pranchippus slagnalis trouvé l’année dernière
en Campine par M. Gilson et Zeplodora hyalina découvert à
Anvers par M. Ad. Kemna.
Excursion. — Le 12 septembre à Xochefort. Départde Bruxelles
(Luxembourg) à 7 h.22 m. du matin.
La séance est levée à 9 heures.
©
ANNALES DE LA S0C, ENTOM, DE BELGIQUE, T, XL. 24
336
MATÉRIAUX POUR LA FAUNE COLÉOPTÉRIQUE
DE LA RÉGION MALGACHE,
par M. L. Fairmaire.
Lonchotus crassus Burm. — Les individus provenant des
Comores sont remarquables par les élytres qui sont presque par-
faitement lisses, n’ayant que de faibles traces des gros points qu’on
voit sur ceux venant de Madagascar, ils sont en même temps un
peu plus trapus. Ceux de Nossi-Bé sont également plus trapus et
les gros points commencent à s’affaiblir; de plus, la grande exca-
vation du corselet est plus large et plus ouverte en avant.
Bricoptis variolosa var. rufescens. — Cette variéte trouvée
à Majunga, par M. le lieutt Scalabre, est remarquable par sa colo-
ration ; les bords latéraux du corselet, les élytres, sauf une grande
tache scutellaire prolongée sur la suture, sont rougeätres ainsi
que les pattes. La taille est un peu plus forte et les élytres sont
légèrement plissées en travers à la base.
PLOCHILIA n. g.
Corpus ovato-quadratum. Caput breve clypeo medio leviter
sinuato. Antennæ articulo lo crasso, funiculo 5-articulato, arti-
culis subæqualibus, clava funiculo parum longiore. Prothorax
antice tantum angustatus. Scutellum acutum. Elytra costata.
Mesosternum sat angustum, antice valde declive. Pedes validi, sat
breves, tibiæ anticæ breviores, latæ, extus dentibus 2 magnis,
acutis armatis, calcare apicali fere nullo, tarsi graciles, antici
tibiis longiores.
Ce genre présente un facies plutôt australien; il ressemble un
peu aux /Zelerophana par sa forme assez carrée et le chaperon peu
fortement sinué; mais le corselet est bien plus court, arrondi en
avant sur les côtés, l’écusson est aigu, la saillie mésosternale nulle
et les tibias antérieurs larges, armés de 2 fortes dents; enfin les
articles du funicule antennaire sont courts et subégaux.
Plochilia Scalabrii. — Long. 13 mill. — Sat brevis, crassa,
supra planata, supra cum pygidio et pedibus dilute lutoso-testacea,
vitta prothoracis vitta media lata et scutello nigris, elytris ad
suturam cum costa prima et secunda apice et macula humerali
infuscatis, subtus nigra, nitidissima, vage metallescens, tarsis
obscure piceis; capite dense punctato, antice quadrato, lateribus
elevatis, clypei margine antico leviter reflexo et medio arcuatim
337
leviter sinuato, prothorace transverso, elytris angustiore, antice a
medio tantum angustato, dorso densissime punctato, ruguloso,
margine postico recto, ad angulos paulo obliquato, angulis omni-
bus rotundatis; scutello acuto, polito, basi punctato, utrinque
sulcato ; elytris sat brevibus, postice parum attenuatis, sutura et
utrnique costis 2 elevatis, 2° basi obliterata, intervallis sat grosse
ruguloso-punctatis ; pygidio punctulato-rugosulo; pectore punctato,
griseo-villosulo ; abdomine fere lævi, convexo. — Madagascar,
une © (Scalabre).
Cephalodendron alternatum. — Long. 12 mill. — Elon-
gatum, postice attenuatum, fusco-cœrulescens, vix nitidulum,
nigro-pubescens, elytris violaceo-cyaneis, nitidis; capite dense
punctato, fronte late impressa, antennis piceis, basi cærulescen-
tibus, 2/5 corporis attingentibus, articulis 3-10 longe biflabellatis ;
prothorace latitudine haud longiore, antice a basi attenuato, dorso
densissime subtiliter punctulato, basi utrinque et medio transversim
impresso, disco antice obsolete bifoveolato, margine postico utrin-
que sat fortiter sinuato,angulis retroversis; elytris elongatis, a basi
attenuatis, dense subtiliter punctatis, sat fortiter striatis, interval-
lis alternatim costulatis, ceteris vix convexiusculis, omnibus basi
similiter elevatis. — Nossi-Bé (coll. Fleutiaux), un seul individu
en très mauvais état.
Ressemble à l’ixdigaceum Bonv., en diffère par les antennes
plus longues, le front paraissant plus impressionné et surtout par
les interstries des élytres qui sont alternativement relevés en assez
légères côtes, les intermédiaires presque plans, mais tous égale-
ment convexes à la base.
Helodes nigrimembris. — Long. 5 mill.— Oblongo-ovatus,
postice vix ampliatus, sat convexus, testaceus, nitidus, subtiliter
pubescens, antennis (articulo le excepto), palpis, tibiis cum genu-
bus tarsisque fuscis; capite convexo, sat lato, oculis nigris,
prominulis, fronte antice obsolete biimpressa, antennis validius-
culis, corporis medium superantibus; prothorace brevi, lato,
elytris vix angustiore, lateribus rotundato, sat late marginato,
subtiliter dense punctulato, disco impressiusculo, angulis omnibus
fere rotundatis, scutello triangulari, punctulato; elytris ovato-
oblongis, apice rotundatis, dorso densissime subtiliter punctu-
latis, sutura et utrinque lineis tribus vix elevatis, — Madagascar
(ma collection).
Ressemble à l'ÆZ. pallidus, d'Europe, mais le corselet est plus
court, largement marginé sur les côtés, à peine rétréci en avant,
les élytres ont des lignes un peu plus saillantes, et les antennes
sont plus robustes avec les Les articles seuls de la couleur géné-
rale, le 2e étant très court, le 3° égal au 4°.
33s
Helodes impressicollis. — Long. 4 mill. — Ovatus, postice
ampliatus, dorso. planiuseulus, totus dilute lutoso-fulvus, nitidus,
subtiliter pubescens ; capite lato, palpis fuscis, antennis tertiam
partem corporis haud superantibus, parum gracilibus, articulis
sat brevibus, 8 quarto paulo longiore; prothorace brevissimo,
elytris paulo angustiore, antice angustato, dorso subtiliter dense
punctato, medio impresso, basi utrinque late leviter sinuata, medio
marginata; seutello sat magno, late ogivali; elÿtris ante medium
postice dilatatis, lateribus marginatis, dorso deplanatis, mollibus,
subtiliter densissime coriaceo-punctulatis, stria suturali sat fortiter
impressa, apice rotundatis. — Madagascar (coll. Alluaud et la
mienne).
La forme déprimée et élargie postérieurement de cet insecte
jointe à ses antennes courtes, assez épaisses, pourra motiver un
nouveau genre; mais je nai pu décoller et examiner en détail le
dessous du corps.
BRACHYCYPHON n. g.
Corps ovalaire, court, convexe. Antennes grêles, atteignant
presque le milieu du corps, 3° article beaucoup plus court que le
suivant, les 2 premiers assez gros, subégaux. Hanches antérieures
et intermédiaires contiguës. Saillie intercoxale courte, assez poin-
tue, ler segment ventral un peu plus court que les autres. Pattes
grêles; le 4e article n’est pas bilobé et est à peine plus large que
les autres.
La forme de cet insecte rappelle assez celle de l’ÆZelodes padi,
mais elle est plus courte et plus convexe et les téguments sont
plus solides.
Brachycyphon anthracinus. — Long. 2 1/2 mill. — Ovatus,
convexus, post medium sat ampliatus, fusco-niger, sat nitidus,
nigro-pubescens, antennis, palpis pedibusque dilute fulvis, tarso-
rum articulo penultimo præcedentibus vix latiore et antennarum
articulo ultimo infuscatis ; capite sat lato, inflexo, oculis prominu-
lis; prothorace brevi, elytris vix angustiore, antice fortiter angus-
tato, margine postico utrinque late sat fortiter sinuato, angulis
posticis acutis ; scutello oblongo, punctulato; elytris ample ovatis,
apice rotundatis, dense subtiliter punctatis, stria suturali basi
tantum conspicua. — Diégo-Suarez (A/uaud).
La © est plus largement ovalaire que Le G.
Cyphon humerosus. — Long. 2 à 2 1/2 mill: — Brevissime
ovatus, nitidus, rufescens àaut castanescens, sutura et lateribus
cum pedibus et antennis dilutioribus, sat subtiliter cinereo-pubes-
cens; capite sat magno, oculis nigris; prothorace brevissimo,
339
elytris paulo angustiore, antice fortiter angustato, lateribus leviter
arcuatis, margine postico valde arcuato, dorso subtilissime punc-
tulato, seutello sat lato, triangulari, vix punctulato; elytris bre-
viter ovatis, ad humeros angulatim rotundatis, apice rotundatis,
dorso densissime subtiliter punctatis, basi declivibus, stria suturali
subtiliter impressa. — Diégo-Suarez (Al/uaud).
Ressemble au C. serricornis de nos pays.
Cyphon dichrous. — Long. 2 1/3 mill. —- Ressemble au pré-
ceédent, mais plus ovalaire, moins large, moins convexe, d’un roux
brillant avec les élytres brunes, également brillantes, très densé-
ment et un peu plus fortement ponctuées, légèrement déprimées à
la base de la suture, l’écusson densément et visiblement ponctué ;
le corselet est également très court, mais à peine rétréci en avant,
les angles antérieurs sont arrondis, le bord postérieur ‘plus droit ;
Ja tête est brune, les pattes et les antennes fauves, ces dernières
brunâtres vers l’extrémité. — Diégo-Suarez (A/luaud).
Cyphon fuscopictus. — Long. 2 1/5 mill. — Forme du précé-
dent, un peu plus oblong et plus convexe, d’un roux brillant
avec une bande suturale étroite, s’élargissant autour de l’écusson
et une autre, plus large, marginale, ne touchant pas la base et
rejoignant la précédente par un étroit liseré apical, d’un brun
noirâtre ; la ponctuation est excessivement fine, à peine distincte ;
le corselet est presque semblable, mais un peu rétréci en avant
avec les angles antérieurs moins ‘arrondis; la tête manque. —
Diégo-Suarez, un seul individu (Almaud).
Cyphon ovatulus. — Long. 2 1/2 mill. — Oblongo-ovatus,
totus fulvus, nitidus, subtiliter pubescens, antennis apice fumatis,
capite summo interdum infuscato ; prothorace brevi, elytris paulo
angustiore, antice sat fortiter angustato, lateribus leviter arcua-
tis, margine antico arcuato; scutello sat acute triangulari,
punctulato ; elytris ovatis, medio leviter ampliatis, dorso densis-
sime subtiliter punctulatis, sutura basi paulo impressa, —
Diégo-Suarez (A /luaud).
Plus oblong que les précédents, d’une coloration différente; le
bord postérieur du corselet un peu moins sinué de chaque côte.
Cyphon suturalis. — Long. 2 1/2 à 3 mill. — Forme du pré-
cédent, mais d’un brun noirâtre brillant, à peine pubescent,
rougeâtre en dessous, avec la bouche, les pattes et la base des
antennes d’un roux fauve; corselet très court, assez fortement
rétréci en avant, côtés légèrement arqués, bord postérieur leégère-
ment sinué de chaque côté, ponctuation excessivement fine et
serrée, ainsi que sur les élytres qui sont déprimées sur la base de
la suture et un peu moins arrondies à l'extrémité, — Diégo-Suarez
(Alluaud).
340
Cyphon oblongulus. — Long. 3 mill. — Oblongus, modice
convexus, obscure castaneus, sat nitidus, subtiliter hirsutulus, pro-
thorace elytrisque anguste rufo-marginatis, antennis basi pedi-
busque rufescentibus; capite sat lato, nigricante, antennis sat
gracilibus, corporis medium haud attingentibus, articulis 2 primis
crassiusculis, 3 angustiore; prothorace brevi, elytris haud angus-
tiore, antice angustato, lateribus rotundato, dorso subtilissime
ruguloso-punctulato, basi fere recta, utrinque sat fortiter et late
impressa ; scutello triangulari, similiter ruguloso; elytris oblongo-
ovatis, vix distincte punctulatis, stria suturali basi tantum im-
pressa; subtus magis obscurus. — Diégo-Suarez (A//uaud), un
seul individu.
Cette espèce ressemble à un Megatoma et est assez remar-
quable par le corselet ayant à la base deux impressions assez
larges et assez fortes qui font paraître le lobe intermédiaire plus
convexe.
Dæmon basalis. — Long. 9 à 10 mill. — Oblongus, postice
leviter attenuatus, sat convexus, fuscus, nitidus, subtilissime
pubescens, elytris vix nitidulis, basi late rufis et nitidis, femoribus
rufo-testaceis, genubus exceptis; capite summo vix perspicue
punctulato, fronte et ciypeo subtiliter strigosulis, antennis
filiformibus, 2/3 corporis attingentibus G‘, vix medium ©, fuscatis,
medio 3, 4 aut 5 articulis fulvis; prothorace amplo, elytris fere
latiore, transverso, antice late rotundato, dorso subtilissime
dense punctulato, medio fere lævi, margine postico subtiliter dense
crenulato, utrinque late sinuato, medio minute tridentato, augulis
acutiusculis; scutello fere rotundo, basi puncto impresso; elytris
ab humeris leviter attenuatis, his fere recte angulatis, dorso
alutaceis, sutura elevata, nitida, utrinque nervulis 4 leviter
elevatis, lateribus sat late marginatis, apice obtuse rotundatis ;
subtus nitidulus, dense subtiliter pubescens; G' paulo angustior,
segmento ventrali ultimo late triangulariter exciso, tarsis latis;
Q major, magis crassa, postice minus attenuata, segmento ventrali
ultimo fere integro, tarsis gracilioribus. — Antsianaka, Ténérive
(Perrot), coll. Oberthür.
Cette espèce est la plus robuste du genre; sa coloration et
l'ampleur du corselet la rendent facile à reconnaître.
Dæmon colossus. — Long. 19 mill. — Forme et coloration
du gigas, mais bien plus grand et plus massif, avec le corselet
plus large, plus arrondi sur les côtés qui sont plus largement
déprimés à la base, le disque est visiblement impressionné avant
le bord postérieur dont les angles sont moins pointus; le bord anté-
rieur est saillant et recouvre complètement la tête; la base des
NP 24
341
_élytres est également noire, et un peu le commencement de la
suture; elles sont plus larges, rétrécies seulement près de l’extré-
mité, un peu plus nettement striées avec la suture plus plane ; les
pattes sont fauves avec les tarses; il y a seulement une petite
tache brune sur les genoux ; elles sont plus courtes. — Antsianaka
(Perrot), un seul individu © ; coll. Oberthür.
Dæmon gigas Lap., Rev. Silb., IV, 23 (Péilodactyla);
Colobodera ovata Klug, Wiegm. Arch., 1838, 59. — Long. 9 à
10 mill. — Oblongus, sat convexus, postice leviter attenuatus,
dilute castanescente fulvus, nitidus, subtiliter pubescens, capite
prothoraceque nigris, abdomine castaneo, segmentis apice fulves-
centibus, elytris basi dilutioribus, margine basali cum suturæ
principio nigris, antennis dimidio corpore longioribus, articulis
8 ultimis plus minusve obseuris, tarsis 4 anticis et posticorum
articulo penultimo nigris aut fuscis; capite subtiliter punctato,
inter oculos et inter antennas transversim impresso, ore rufes-
cente ; prothorace amplo, convexo, antice angustato, subtilissime
dense punctulato, angulis posticis acutiusculis; scutello pentagono-
rotundato, apice paulo accuminato; elytris subtiliter marginatis,
apice obtuse acuminatis, dorso dense subtiliter coriaceo-punctu-
latis, subtiliter striolatis, sutura et utrinque lineolis 2 vel 3 levis-
sime elevatis; subtus fere lævis, pedibus modice elongatis;
prothorace minus amplo, segmento ventrali ultimo profunde emar-
ginato, tarsis latioribus; © prothorace magis amplo, segmento
ventrali ultimo truncato, tarsis gracilioribus. — Ténérive, Antsia-
naka (Perrot), coll. Oberthür.
La description de Laporte dit : élytres d’un châtain rougeâtre
avec une tache plus claire à la base. — Ce n’est pas tout à fait
exact, la coloration des élytres est plus claire à la base; mais la
transition est plutôt une fusion et ne constitue nullement une
tache; mais la même description indique très bien la couleur noire
de la bordure basilaire avec l’écusson et le commencement de la
suture.
Dæmon æqualis. — Long. 6 à 8 mill. — Ressemble au pré-
cédent, mais entièrement roussâtre, très faiblement marron, un
peu plus sur le disque du corselet et surtout à la base de l’abdo-
men ; élytres à ponctuation plus fine, sans traces de strioles, avec
la suture à peine saillante et des lignes à peine indiquées; la taille
est aussi plus faible, les tarses sont colorés de même manière, les
antennes sont moins filiformes, les articles grossissant un peu vers
l'extrémité. — Diégo-Suarez (A/luaud).
Quelquefois un liséré brun extrêmement fin à la base des élytres
et du corselet.
342
Dæmon atopoides. — Long. 9 à 10 mill. — Oblongus, sat
convexus, apice tantum attenuatus, dilute castaneus, nitidus, sub-
tilissime pubescens, elytris disco late infuscatis, ad basin minus
late, interdum capite et abdominis lateribus paulo fumatis; capite
prothoraceque subtiliter dense punctulatis, illo inter oculos im-
pressiusculo, antice transversim fortiter sulcato, antennis gracili-
bus, 2/3 corporis haud superantibus; prothorace transverso, elytris
haud angustiore, antice fere a basi angustato, dorso convexo,
lateribus postice planiusculis, fortius punctatis, margine laterali
acuto; elytris oblongis, dense subtiliter punctulato coriaceis,
leviter striatis, suturam versus evidentius, intervallis alternatim
paulo elevatis, suturam versus subcostulatis, sutura similiter ele-
vata ; subtus cum tarsis concolor ; G' segmento ventrali ultimo late
emarginato, tarsis anticis latioribus. — Diégo-Suarez (4 Z/luaud).
Bien distinct des précédents par ses élytres ayant des côtes peu
marquées mais bien distinctes, ayant le disque rembruni mais lais-
‘sant la base largement claire avec un liseré marginal et sutural
assez étroit; le corselet est moins convexe, déprimé sur les côtés
à la base, un peu en avant et recouvrant un peu plus la tête.
Dæmon trifasciatus. — Long. 7 à 12 mill. — Sat elongatus,
postice leviter attenuatus; convexus, niger, nitidus, elytris
rufo-testaceis, basi anguste, vitta suturali et vitta discoidali,
interdum cum suturali confusa nigris, pedibus dilute testaceis,
tarsis fuscis, posterioribus basi et apice fere testaceis, antennis
corpore brevioribus, piceis, interdum basi rufescentibus ; capite
minus lato, fere opaco, obsolete biimpresso; prothorace trans-
verso, subtiliter dense punctulato, postice ad angulos paulo
deplanato et fortius punctato, interdum G' basi medio impressius-
culo; elytris sat elongatis, postice leviter attenuatis, ad humeros
minus angulatis, densissime subtiliter coriaceo-punctatis, sutura
paulo elevata et utrinque lineis 2 vix elevatis; subtus minus
nitidus, metasterno medio rufescente, dense cinereo-pubescens.
— Antsianaka (Perrot), coll. Oberthür.
Ressemble beaucoup au fasciolatus, la coloration est presque
identique, mais le corps est plus grand, plus large, les antennes
sont moins longues et n’atteignent pas, chez les G\, l’extrémite du
corps ; les élytres sont plus larges et s'atténuent presque dès la base
au lieu d’être à peu près parallèles, la couleur fauve s’allonge sur
le disque et forme toujours une étroite bordure marginale, elle se
fond avec la teinte noire ; la sculpture est un peu plus forte.
Dæmon fasciolatus. — Long. 5 à 7 mill. — Elongatus,
postice attenuatus, convexus, fusco-niger, nitidus, dense griseo-
pubescens, elytris macula basali rufo-testacea oblonga, suturam
= st
FO
343
haud attingente, postice plus minusve prolongata, pedibus
rufo-testaceis, femoribus apice longe fuscis, tarsis 4 anticis infus-
catis; capite subtiliter punctulato, antennis corpore vix breviori-
bus, rufo-testaceis, apice infuscatis; prothorace elytris vix angus-
tiore, basi sat fortiter bisinuato, dorso subtilissime coriaceo,
margine laterali paulo reflexo ; elytris elongatis, a basi attenuatis,
apice rotundatis, dorso densissime subtiliter punctatis, vage
striatulis, striis 2primis evidentioribus; subtus lævis ; G angustior,
segmento ventrali ultimo profunde emarginato. — Antsianaka
(Perrot), coll. Oberthür.
Dæmon truncatulus.— Long. 6 mil. — Ressemble beaucoup
au précédent, mais encore plus étroit et les élytres, tronquées
à l'extrémité, sont d'un roux testacé qui se fond, après le milieu,
avec la couleur générale d’un brun noirâtre ; la tête présente une
impression arquée, le corselet est moins large, les stries des
élytres sont indistinctes, et la poitrine est aussi roussâtre. —
Madagascar (ma collection).
Dæmon elongatus Klug, Wiegm. Arch., 1838, 59 (Colobo-
dera). — Long. 6 à 7 mill. — Sat elongatus, postice parum atte-
nuatus, niger, nitidus, elytris, pectore, pedibus antennisque
testaceo-fulvis, sat dense pubescens, prothorace nitido, elytris
parum nitidis; capite conyexo, punctulato, fronte inter oculos
impresso, prothorace subtiliter dense punctulato, margine laterali
ad angulos posticos leviter depresso et fortius punctato ; elytris
elongatis, ante apicem tantum angustatis, apice obtusis, dorso
suturam versus obsolete striatulis, intervallis levissime elevatis ;
pedibus elongatis, tarsis concoloribus. — Antsianaka (Perrot),
coll. Obertbür.
Se reconnaît à sa forme allongée et à sa coloration; les élytres
n’ont, à la base, qu’un liseré très mince noir.
La description de Klug me paraît bien convenir à cette espèce.
Long. 3 1/31. — Thorace subtilissime dense punctato, elongatus,
pubescens, niger, elytris dense punctulatis, substriatis pedibusque
testaceis.
Dæmon longulus. — Long. 7 1/2 mill. — Elongatus, postice
levissime attenuatus, sat convexus, testaceo-fulvus, nitidulus, sub-
tiliter sat denso pubescens, capite, tarsis omnibus et antennarum
articulis 3 ultimis fuscis ; capite punctato, fronte convexa, antice
transversim impresso, antennis elytris parum brevioribus; protho-
race valde transverso, convexo, a basi antice arcuatim angustato,
densissime ac subtilissime punctulata,ad marginem lateralem haud
depresso ; scutello fere pentagono, subtiliter punctato, apice acu-
minato; elytris elongatis, apice rotundatis et densius ciliatis,
344
dorso subtiliter ac densissime coriacco-punctulato, æqualibus,
stria suturali leviter impressa. — Madagascar (ma collection).
Remarquable par sa forme allongée et sa coloration fauve, sans
trace de noir à la base des élytres, ce qui le distingue du nigriceps
ainsi que les pattes et le dessous du corps unicolores et les élytres
non tronquées.
Dæmon nigriceps. — Long. 7 1/2 mill. — Ressemble au Zon-
gulus, mais plus étroit, plus atténué en arrière, d’une coloration
plus pâle avec les pattes plus longues, les fémurs assez largement
teintés de noir à l'extrémité, la tête n'ayant qu’une faible ligne
arquée, les yeux plus gros, débordant le corselet, la base des
élytres et celle du corselet très finement lisérées de noir, le métas-
ternum et l'abdomen d’un brun noir; les élytres sont un peu
tronquées et présentent quelques traces de strioles au milieu,
vers la suture, plus distinctes à l’extrémité; tous les tarses
sont concolores, et les antennes, un peu plus courtes que les
élytres, ont les derniers articles un peu enfumés. — Madagascar
(ma collection).
Dæmon distinguendus. — Long. 7 1/a mill. — Ressemble
beaucoup au nigriceps, mais un peu plus grand et un peu moins
étroit; la coloration est la même, sauf pour les fémurs qui sont
concolores; la tête, au lieu d'être impressionnée est un peu relevée
en travers; les antennes ont leurs articles grossissant vers
l'extrémité, les élytres sont finement mais visiblement striolées.
— Antananarivo (coll. Oberthür), un seul individu.
Dæmon elateroides. — Long. 6 à 7 mill. — Elongatus,
postice levissime attenuatus, rufus, pubescens, sat nitidus, capite
prothoraceque nitidioribus, illo inter oculos bifoveolato, antennis
corpore brevioribus, articulo 2°. minus brevi, articulis ultimis
fumatis et leviter crassioribus ; prothorace transverso, elytris vix
angustiore, antice angustato, dorso fere lævi, convexiusculo,
lateribus postice deplanato, margine postico vix bisinuato, vix
perspicue crenulato, elytris dense punctato-coriaceis, suturam
versus Sstriolatis, apice sat abrupte rotundatis; pedibus elongatis,
gracilibus, 4 posticis longioribus et tibiis leviter arcuatis; Q
paulo latior, postice vix attenuata, prothorace basi latiore, ad
angulos magis explanato, capite profundius biimpresso. — Diégo-
Suarez (Alluaud).
Paraît se rapprocher du 2. linearis Lap., mais la coloration
est fort différente. Le 2. elongatus Klug paraît bien être le même
que ce dernier.
Dæmon minutus. — Long. 4 mill. — Forme et coloration du
précédent, mais beaucoup plus petit, un peu plus court, et un peu
349
moins attenué en arrière; le corselet est un peu plus arrondi sur
les côtés, plus distinctement ponctué, les élytres sont plus forte-
ment ponctuées, finement ruguleuses, un peu déhiscentes à l’ex-
trémité qui est obtusément acuminée, les pattes sont plus robus-
tes. — Madagascar, un seul individu (coll. Alluaud).
Dæmon lineellus. — Long. 6 mill. — Oblongus, ellipticus,
convexus, nigro-fusçus, nitidus, pubescens, plaga magna humerali,
metasterno, pedibus, antennarum articulis 3primis et palpis fulvis ;
capite lato, inter oculos biimpresso ; prothorace brevi, transverso,
lateribus postice fortiter rotundato, dorso dense punctulato, ad
angulos posticos fortius, his fere obtusis, margine postico haud
denticulato, antico fere truncato, caput haud obtegente; scutello
triangulari, basi haud impresso; elytris oblongis, ad humeros
rotundatis, ante apicem tantum angustatis, dense subtiliter
coriaceo-punctulatis et punctato-lineatis, lineis suturam versus
magis impressis, substriatis; tarsis cum pedibus concoloribus. —
Antsianaka (Perrot), un seul individu, coll. Oberthür.
S’éloigne un peu des autres Dæmon par sa forme elliptique, non
atténuée en arrière, son corselet à angles postérieurs presque
obtus, son écusson non pentagonal, sans fossette à la base.
Dæmon cebrionoïdes. — Long. 10 à 11 mill. — Sat elon-
gatus, antice et postice æqualiter angustatus, nigro-fuseus, nitidus,
subtiliter paulo pubescens, subtus magis fusco-piceus, abdomine
et femorum basi rufo-piceis; capite inter oculos punctulato, ore et
antennis piceo-rufis, his corporis medium vix superantibus; pro-
thorace transverso, elytris vix angustiore, antice rotundatim
angustato, lateribus basi planatis, paulo reflexis et rufo-picescen-
tibus, dorso subtiliter densissime punctato, basi medio impres-
siusculo; scutello punctulato, basi profande foveolato; elytris sat
elongatis, apice obtusis, dorso dense punctulato-rugosulis, sat
fortiter striatis, striis externis minus impressis ; subtus fere lævis,
abdomine apice rufescente, tibiis apice cum tarsis rufescentibus. —
Antsianaka (Perrot), coll. Oberthür.
Espèce bien reconnaissable à sa forme et à sa coloration qui
rappellent certains Cebrio et Ampedus.
Pour compléter la série des espèces du genre Dæmon je repro-
duis ci-après les descriptions de Laporte et de Klug, que je n’ai
pu identifier.
Dæmon linearis Lap., Rev., Silb., IV, 24, t. 183 (Ptilodac-
tyla?). — Long. 7 mill. — Finement ponctué, pubescent, d'un
brun châtain ; tête, corselet et éeusson noirs; élytres très allon-
gées ; dessous du corps noir, pubescent; métathorax, rebords infé-
346
rieurs des élytres et pattes d’un châtain jaune; tarses des deux
premières noirs, le pénultième article des postérieures obscur.
Serait ce l’e/ongatus Klug ?
Dæmon mucronatus Klug, Wiegm. Arch., 1838, 70 (Colo-
bodera). — Long. 2 1/1 1. — Thorace subtilissime confertim pune-
tatus, elongatus, pubescens, niger, elytris subalutaceis, confertim
punctatis, apice mucronatis pedibusque testaceis.
Dæmon striatus Klug, 1. c., 70 (Colobodera). — Long. 21. —
Thorace confertim punctato, elongatus, pubescens, niger, elytris
punctulatis, punctato-striatis pedibusque testaceis.
Dæmon nitidus Klug, 1.c., 70 (Colobodera). — Long. 21.—
Thorace vage et subtilissime punctato, lateribus depresso, elon-
gatus, pubescens, niger, elytris confertim punctatis pedibusque
testaceis.
Les espèces du genre Dæmon sont fort rares dans les collec-
tions ; grâce aux chasses de M. Alluaud et des frères Perrot j’ai
pu en réunir un assez grand nombre parmi lesquelles je n'ai pu
reconnaître que deux des espèces décrites par Klug et Laporte.
J’ajouterai que tous les auteurs insistent sur la longueur des
antennes qui atteignent ou dépassent l’extrémité du corps et que
j'en ai vu très peu approchant du bout des élytres. En outre ces
insectes sont très fragiles, les pattes et les antennes sont très rare-
ment intactes; il en est de même pour les Æelodes et les Cyphon ;
aussi les descriptions s’en ressentent.
STENACTYLA n. g.
Ce genre est extrêmement voisin des P/ilodactyla; c’est le
même faciès, mais les antennes sont simples, les hanches anté-
rieures sont contiguës, les intermédiaires aussi, du moins en
arrière, le mésosternum étant triangulaire, pointu, la pointe attei-
gnant à peine le milieu des hanches; le prosternum est très court
en avant et largement creusé pour recevoir la tête au repos. Les
hanches postérieures sont étroites, assez brusquement élargies
près l'insertion des pattes ; le ler article des tarses est allongé, le
3° est très court, le 4° plus large. Le corselet, comme chez les
Pltilodactyla, est court, convexe et rétréci en avant, carpant la
tête; les pattes sont médiocrement longues.
Stenactyla pallipes. — Long. 4 mill. — Oblonga, fusco-
nigra, nitida, antennis pedibusque rufo-testaceis; capite sat lato,
dense subtiliter punetato, antice abbreviato et profunde transver-
sim sulcato, antennis corpore haud longioribus, simplicibus, arti-
culo 2° brevi; prothorace transverso, elytris haud angustiore,
fe
947
antice valde angustato et fortiter convexo, caput superante, dorso
sat subtiliter densissime punetato, margine postico late bisinuato.
angulis obtuse rectis; scutello obtuse subcordato, punctato, basi
sat fortiter foveolato; elytris oblongis, ad humeros rotundatis,
lateribus subtiliter marginatis, basi ad scutellum leviter convexis,
dein levissime transversim impressis, punctato-striatis, striis
parum impressis, ad latera et postice obsoletis, intervallis vix con-
vexiusculis, subtilissime vix perspicue punctulatis; subtus picea,
segmento ventrali 1° breviore. — Diégo-Suarez (A//waud).
Cautires rufus. — Long. 5 mill. — Elongatus, niger, subo-
pacus, prothorace elytrisque rufo-testaceis, opacis ; capite nitidulo,
summo transversim fostiter impresso, antennis corporis medium
attingentibus, articulis 3-10 anguste pectinatis, ultimo oblongo ;
prothorace elytris haud angustiore, lateribus parallelis antice
abrupte convergentibus, dorso foveola lanceolata signato, antice
medio carinulato, postice utrinque late impresso, antice utrinque
oblique subcostato, angulis posticis acute rectis, margine antice
arcuato, scutello subquadrato, medio impressiusculo, elytris elon-
gatis, postice vix sensim ampliatis, apice rotundatis, subtiliter
anguste costulatis, intervallis foveolatis, foveolis quadratis,
costula submarginali ad humerum magis elevata. — Mayotte
(coll. Alluaud).
Bien distinct par sa petite taille et sa coloration.
Luciola stigmaticollis. — Long. 12 à 14 mill. — Forme,
taille et coloration de la Z. amplipennis Fairm.; en diffère, au
premier coup d’œil, par la présence de deux taches noires (parfois
réunies) sur le milieu du corselet et par ses pattes entierement d'un
brun noir; l'abdomen n’a que les deux derniers segments pâles.
Les yeux sont moins gros, le corselet est presque semblable, seule-
ment les côtés sont moins arrondis, les angles postérieurs sont un
peu plus saillants, et le sillon du bord postérieur est plus marqué ;
l’écusson est noir avec la base très brièvement jaune; les élytres
sont notablement plus allongées, plus parallèles, leur sculpture est
un peu plus fine et les nervures sont moins saillantes. Chez le G'le
1er segment ventral est largement échancré au milieu et le dernier
est conique, sillonné, un peu échancré à l'extrémité; dans l’autre
sexe le dernier segment est prolongé au milieu et assez fortement
sinué de chaque côté. — Madagascar (coll. Alluaud et la mienne).
Luciola intermedia. — Long. 6 1/2 mill. — Voisine de cos/i-
pennis Fairm., mais notablement plus petite avec les côtés des
élytres moins saillantes, le corselet à angles postérieurs courts,
nullement prolongés en lobe obtus, à tache antérieure noire, trian-
gulaire, se prolongeant postérieurement dans le sillon longitudinal
348
médian, l’écusson noir avec 2 taches jaunes à la base, la poitrine
fauve sur les côtés, les 3 derniers segments d’un jaune pâle. —
Madagascar (Lafray).
Luciola biscutellata. — Long. 8 1/2 mill. — Oblonga, subpa-
rallela, fusca, subopaca, capite nigro, prothorace aurantiaco,
macula basali ad scutellum et macula minus distincta in medio
marginis antici nigris, scutello nigro, basi utrinque striga brevi
pallida signato, abdomine basi nigro, segmentis 3 ultimis pallidis,
pedibus nigris, femoribus (apice excepto) flavis, fronte leviter
concavo, dense punctato, oculis parum approximatis, prothorace
trapeziformi, antice leviter angustato, lateribus fere rectis, mar-
gine postico leviter trisinuato, antico fere truncato, dorso dense
sat subtiliter punctato-rugoso, medio sulcato; elytris dense puncta-
tis, leviter costulatis, sutura magis e'evata. — Madagascar
(Rafray).
La coloration de l’écusson est analogue à celle du #aculiscutum
Fairm., mais la taille est plus faible, le corselet n’est pas arrondi
en avant et les taches sont différemment placees.
Luciola deleta. — Long. 6 1/2 mill. — Klongata, parallela,
dilute fuscula, sat nitida, prothorace fulvo, lateribus dilutioribus,
antice sat late infuscato; capite inter oculos excavato, antice late
ac profunde sulcato; prothorace transverso, brevi, elytris haud
angustiore, lateribus antice cum angulis rotundato, margine antico
fere truncato, obsolete late sinuato, dorso dense sat subtiliter
rugoso, paulo inæquali, antice medio oblonge et basi transversim
impresso, lateribus postice paulo explanatis, margine postico fere
recto, obsoletissime bisinuato; scutello pallido, apice fere rotundato
et parum attenuato, dense punctulato; elytris elongatis, parallelis,
apice rotundatis, dense sat subtiliter punctatis, lineolis aliquot
tenuissime elevatis, parum distinctis, sutura magis elevata; subtus
cum pedibus dilute fuscula, segmentis ventralibus ultimis pallidis. —
Madagascar (coll. Alluaud et la mienne).
Espèce remarquable par son corps allongé, sa coloration indécise,
ses pattes unicolores et ses antennes assez longues.
Nothrocerus cylindricornis Fairm., Ann. Ent. Fr., 1887,
174. — Je ne puis trouver de différences entre les individus de
Tabora et un exemplaire trouvé à Majunga par M. Scalabre. Ce
dernier est seulement plus grand (7 1/a mill.) et la ponctuation des
élytres est un peu plus marquée.
BRACHYMOSCHIUM n. g.
Genre voisin des À delostoma qu'il semble représenter à Mada-
gascar. Il en diffère par un corps large et court, portant des côtes
£
a * ar
349
analogues, mais avec un corselet aussi large au milieu que les
élytres et fortement rétréci à la base, la tête courte, atténuée en
avant, les antennes plus courtes, un peu moins épaisses, à articles
très courts, très serrés, presque en scie, le dernier plus grand,
lisse et tronque, les élytres plus courtes, ovalaires, les tibias
antérieurs s’élargissant assez notablement vers l’extrémité dont
l'angle externe est saillant et aigu, et les tarses très courts, assez
épais, s’amincissant beaucoup vers l’extrémité, le dernier article
plus long, plus grêle, avec des crochets très petits et très grêles.
Brachymoschium parvitarse. — Long. 4 mill. — Parum
oblongum, modice convexum, fuscum, opacum, capite antice
attenuato, brevi, margine antico late sinuato, palpis testaceis,
dense rugoso-punctato, fronte tricostata, costa mediana tenui;
prothorace valde transverso, lateribus explanato-dilatatis, pices-
centibus, antice attenuato, lateribus leviter arcuatis, basi valde
sinuatis, fere emarginatis, dorso dense rugosulo-punctato, quadri-
carinato, carinis lateralibus brevioribus; scutello brevissimo,
truncato, elytris ovatis, medio vix ampliatis, apice obtuse rotun-
datis, dense rugoso-punctatis, sutura et utrinque costis 3 sat
elevatis, 2* ante apicem abbreviata; subtus cum pedibus pices-
cens, similiter punctatum, pedibus brevibus. — Majunga (Sca-
labre).
Cet insecte est remarquable par la petitesse des tarses qui sont
plus courts et plus effilés à l'extrémité, avec des crochets bien plus
petits et plus grêles que chez les À delostoma ; le corselet est aussi
différent. Tous les points, en-dessus et en-dessous, donnent nais-
sance à une soie rousse très courte.
PHYLACINUS n. g.
Ce nouveau genre, dont le faciès rappelle les PAylax, est au
contraire voisin des Z'urynotus dont il diffère par l’épistome for-
tement échancré, les antennes grêles, le corselet coupé presque
droit à la base, à angles postérieurs non saillants, l’écusson punc-
tiforme, les tibias antérieurs un peu arqués en dehors, épaissis,
creuses en dedans, les tarses antérieurs courts avec les articles 2
et 3 élargis, le 4e à peine visible; les tibias intermédiaires sont
légèrement arqués, les postérieurs plus longs et plus fortement
arqués avec les tarses grêles, le 1r article aussi long que le 4*.
La sculpture des élytres rappelle celle de l’ÆZoplobrachium aspe-
ripenne Fairm., du même pays.
Phylacinus asperipennis. — Long. 8 à 9 mill. — Oblongus,
modice convexus, niger, nitidus, palpis ferrugineis ; capite subtiliter
350
punctato, antennis gracilibus, basin prothoracis parum superanti-
bus, articulo 3° séquenti parum longiore, ultimis paulo latioribus,
brevioribus et opacis; prothorace transverso, elytris vix angus-
tiore, antice parum angustato, lateribus leviter arcuatis, dorso
densissime punctato, subruguloso, basi haud marginato et medio
breviter ac leviter sulcatulo,angulis posticis obtuse rectis ; scutello
minutissimo; elytris oblongo-ovatis, ad humeros sat acute angu-
latis, dorso fortiter et late crenulato-striatis, intervallis costulatis
et, postice prœsertim, asperatis; subtus punctulatus, abdominis
segmento ultimo valde punctato, processu intercoxali lato, trun-
cato, prosterno sat angusto, medio late sulcato, apice producto.
— Diégo-Suarez, 2 individus (A /luaud).
PACHYMASTUS n. g.
Corpus sat breviter ovatum, convexum, hand ciliatum. Clypeus
antice valde emarginatus. Oculi inclusi, antennæ breves, protho-
racis marginem anticum vix superantes, apicem versus crassiores.
Prothorax transversus, elytris haud angustior, angulis posticis
acutissimis. Scutellum brevissimum, vix distinctum. Elytra brevia,
postice leviter attenuata, apice obtusa. Tibiæ anticæ extus basi
crenulatæ, ante apicem unidentatæ, emarginatæ, apice dilatatæ,
tarsi sat graciles, articulo ultimo longiore, tarsi posteriores
longiores, articulo 1° ultimo subæquali.
Pachymastus asperulus. — Long. 6 mill. — Ovatus, valde
convexus, piceo-fuscus, nitidulus; capite dense sat subtiliter granu-
loso, planiusculo, clypeo fortiter emarginato, labro rufo, niti-
dissimo, oculis depressis, inclusis, cantho genarum angulato,
circumdante, antennis piceis, articulis 2 primis rufis, apicem
versus gradatim crassioribus, articulo ultimo minore, prothorace
transverso, longitudine fere duplo latiore, antice leviter angustato,
lateribus vix arcuatis, basi utrinque late ac levissime sinuato,
elytrorum basin fere amplectante, angulis posticis breviter sed
valde acutis, dorso densissime sat subtiliter granuloso, angulis
anticis obtusis; elytris brevibus, post medium angustatis, apice
obtusis, fortiter striatis, striis apice integris, intervallis fere planis,
vix convexiuseulis, grossius ac minus dense granulatis, subtiliter
transversim plicatulis, margine externo subtiliter ac brevissime
ciliato; pedibus rufo-piceis, tibiis asperatis, apice haud dilatatis,
tarsis dilutioribus, subtus breviter pilosulis, unguibus minutis. —
Majunga (Scalabre).
Cet insecte intéressant se rapproche des Prachyesthes, mais il
en diffère par sa forme un peu rétrécie en arrière, sa granulation,
ses antennes encore plus courtes, les côtés à peine ciliés, le corselet
CE
391
à angles postérieurs presque épineux, les tibias antérieurs denti-
culés, dilatés à l'extrémité, les autres non élargis, les tarses plus
grêles, à peine velus avec les crochets plus petits; les yeux sont
déprimes et coupés par le canthus des joues.
Cossyphus madecassus. — Long. 13 mill. — Ressemble à
un petit individu du depressus, mais plus large et parsemé de nom-
. breuses petites taches brunes, le corselet présente un sillon trans-
versal bien marqué à peu près au milieu, la partie au-dessus de la
tête est plus convexe, l’écusson est largement arrondi et marqué
d’un gros point à l'extrémité, la ligne granulée qui sépare le corps
élytral de la partie foliacée est bien plus fortement crénelée, la
carène discoïdale est également saillante ; la partie foliacée pré-
sente de chaque côté, un peu avant le milieu, une impression assez
forte, brunatre, une autre, bien plus faible, avant l'extrémité,
en-dessous, la saillie prosternale est plus large, la mésosternale
plus courte, ne dépassant pas le milieu des hanches. — Ankaboka
(Scalabre).
Le genre Cossyphus n’a pas encore été signalé à Madagascar ;
c’est une découverte interessante, car la côte voisine africaine est
plus riche en Z'aduslomus qu'en vrais Cossyphus.
STREPSIUS n. g.
Caput ovato-subquadratum, antice rotundatum. Oculi reniformes,
parum convexi. Antennæ fere cylindricæ, breves, prothoracis
medium haud attingentes, fere moniliformes, articulo 3 longiore,
ceteris subtransversis. Prothorax paulo transversus, marginatus.
Elytra oblonga, apice attenuata, dorso costulata. Pedes sat breves,
sat graciles, calcaribus vix distinctis.
Ce nouveau genre appartient au groupe des Z'enebrio, mais le
faciès est assez différent de tous les genres de ce groupe; il rappelle
plutôt celui de quelques PZapstinus américains. La tête ressemble
à celle des Boros, développée en avant avec 2 fortes impressions
sur le chaperon, mais le corselet est peu convexe, fortement
reborde sur les côtés, et les élytres sont carénées.
Strepsius spretulus. — Long. 5 mill. — Oblongus, niger,
nitidulus, capite prothoraceque opacis, antennis piceis, pedibus
rufescenti-piceis ; capite dense subtiliter strigosulo-punctato, antice
utrinque oblonge impresso, cum lateribus paulo elevatis, margine
antico truncatulo-rotundato, antennis articulis 4-1° paulo transver-
sis, ultimo breviter pyriformi, obtuso; prothorace vix transverso,
elytris vix angustiore, lateribus vix arcuatis, antice et postice fere
æqualiter angustato, dorso subtiliter dense strigosulo-punctulato,
medio longitudinaliter impressiusculo, basi paulo profundius, mar-
2
992
gine postico recto, angulis posticis rectis, anticis vix obtusis;
scutello brevi, minutissimo; elytris ad humeros acutiusculis,
substriato-punctatis, intervallis alternis costulatis, ceteris cum
sutura vix convexiusculis, 4° plano, intervallo suturali, basi extus
paulo obliquato et cum costula L° fere conjuncto. — Diégo-Suarez,
un seul individu (A//waud).
PŒCILTOIDES n. g.
Ce nouveau genre me paraît voisin des Derosphærus dont il ne
diffère que par les élytres qui, au lieu d’être presque parallèles et
un peu élargies avant l'extrémité, sont plus courtes, ovalaires-
oblongues, avec des côtes, et par le corselet non rétréci à la base, à
angles antérieurs marqués, à surface très finement striolée, ponc-
tuée; le dernier article des palpes maxillaires est large, en triangle
renversé, les antennes sont plus grêles, les derniers articles à peine
plus épais, les tibias intermédiaires sont également un peu arqués.
P. alternans. — Long. 9 mill. — Oblongus, convexus, fuscus,
modice nitidus, elytris utrinque vittis 4 rufis alternatim signatis,
ore, antennis pedibusque rufis ; capite subtiliter dense punctulato,
inter oculos impressione triangulari sat profunde signato, sutura
clypeali recta, profunda, clypeo brevi, truncato. oculis parum
sinuatis; prothorace paulo transverso, elytris angustiore, antice
leviter attenuato, lateribus vix arcuatis, dorso subtiliter densissime
strigosulo-punctato, margine postico bisinuato, anguste lævi, angu-
lis posticis acutiusculis, margine antico vix arcuato, angulis obtu-
sis; scutello triangulari, plano; elytris convexis, ad humeros sat
rotundatis, fortiter crenato-striatis, striis 2 primis profundioribus
et minus punctatis, striis omnibus ad apicem haud minoribus, inter-
vallis convexis, Iævibus, æqualibus, 3° usque ad apicem prolongato.
— Madagascar, un seul individu (coll. Alluaud).
Le faciès de cet insecte est assez remarquable et rappelle un peu
celui de quelques Sérongylium d'Amérique.
Damatris cyaneostriata. — Long. 11 à 14 mill. — Forme,
taille et coloration générale de D. formosa, l'espèce la plus
connue; mais un peu moins large et remarquable par les stries
des élytres qui sont bleues, les 3° et 4e, 5° et 6° réunies un peu
avant la base, puis les 3° et 6* réunies avant l’extrémite, les
4 et 5° courtes, se réunissant un peu après le milieu ; les inter-
valles sont tout à fait plans et peut être moins éclatants que chez
formosa. — Madagascar (coll. Alluaud et la mienne).
Les insectes de Madagascar décrits sous le nom de Z'etraphyllus
doivent reprendre le nom générique de Damatris, nom qui leur
- 303
a été donné par Castelnau, ist. des Zns., II, 224, tandis que le
nom de Z'etraphyllus était réservé pour le 7’. ZLatreillei Lap. Br.,
compris aujourd’hui dans le genre Aracles qui doit reprendre sa
première dénomination.
Damatrisclypealis. — Long. 8 à9 mill. — Sat breviter ovata,
gibbosulo-convexa, fusca, nitidula, elytris æneo-viridulis, nitidis,
plus minusve cupreolo alternatis; capite antice nitidiore, sutura
clypeali sat profunda, clypeo medio leviter bielevato et medio sulca-
tulo; prothorace sat brevi, longitudine duplo latiore, lateribusleviter
rotundato, antice parum angustato, dorso subtiliter punctato ; elytris
breviter ovatis, medio ampliatis, lateribus rotundatis, dorso sat
fortiter striatis, striis lævibus, intervallis lævibus, G sat convexis,
Q vix convexis; abdomine lateribus opaco, pedibus nitidis. — Ma-
dagascar (coll. Alluaud et la mienne).
A la description on pourrait rapprocher cette espèce de l'aller-
nicolor, mais elle en differe notablement par la coloration brillante,
la taille plus grande, les élytres plus élargies, à intervalles con-
vexes, moins nettement marquées de bandes cuivreuses ; le corselet
plus arrondi sur les côtés et le chaperon à sculpture particulière.
Ressemble beaucoup à l'acidifera Coq., mais les interstries sont
plus convexes, et les bandes cuivreuses moins nettes, sans compter
la sculpture du chaperon.
Camariodes opacicollis Fairm., Soc. Belg. C.R., 1895, 447.
C’est par erreur qu’on a imprimé ce nom spécifique qui appartient
au genre précédent, Osternus ; il convient de le remplacer par
nilidipennis, nom que portait l’étiquette du type.
PHÆOGALA n. g.
Ce nouveau genre est fort intéressant en ce qu’il rappelle tout
à fait les MWitrælabrus du Chili. Presque tous les caractères assi-
gnes à ces derniers conviennent au genre Phæogala, seulement le
labre est large, coupé droit en devant avec les angles arrondis; le
dernier article des palpes maxillaires est sécuriforme, celui des
labiaux est ovoïde-oblong, un peu acuminé. La tête est déprimée
en ayant, aussi large en arrière ; le front présente, près des yeux,
un sillon bien marqué, assez long. Les antennes, assez grêles, ne
dépassent pas la base du corselet et l’écusson est rond. Les élytres
sont oblongues, légèrement élargies en arrière, convexes, avec les
épipleures très étroites, assez brusquement élargies sous les épau-
les. Les hanches antérieures sont saillantes, contiguës, le mésos-
ternum est très étroit, le métasternum est fortement échancré
au milieu du bord postérieur et dominant la saillie intercoxale qui
est un peu moins aiguë que chez les Yifrælabrus. Les pattes sont
904
assez grêles et courtes, les fémurs épais, le pénultièeme article des
tarses est large, entier, les crochets sont largement lobés à la base
interne.
Phæogala grisescens. — Long. 11 à 12 mill. — Oblongus,
modice convexus, postice leviter ampliatus, squalide picescens,
nitidus, pube tenui cinereo-grisea vestitus ; capite sat lato, antice
breviter subquadratim producto, dense punctato, antennis paulo
rufo-piceis, sat gracilibus, artieulo 1° crasso, 2° quarto parum
breviore, 8° sequenti longiore; prothorace transverso, capite
parum, elytris magis angustiore, antice vix angustato, lateribus
fere rectis angulis anticis obtusis, posticis fere rectis, dorso dense
punctato et impressionibus 5 parum determinatis signato, 2 discoi-
dalibus, 3 ad marginem posticum, 2 lateralibus supra marginem
ipsum politis ; elytris densissime sat subtiliter punctatis, levissime
striatulis, intervallis vix convexiusculis; subtus cum pedibus
nitidior, femoribus interdum medio rufescentibus. — Diégo-
Suarez, un individu trouve par M. Alluaud ; Madagascar (ma coll.).
Platydema aterrima Chevr., Pet. nouv. Knl., 1877, 173. —
Long. 6 à 7 mill. — Ovata, antice et postice fere æqualiter angus-
tata, modice convexa, tota fusco-nigra, vix nitidula ; capite inter
oculos brevi ac longitudinaliter sulcato, antennis crassis, apicem
versus gradatim latioribus, basin prothoracis vix attingentibus ;
prothorace brevissimo, elytris haud angustiore, antice fortiter
angustato, lateribus vix arcuatis, dorso lævi, basi utrinque late
sinuato, angulis posticis acute rectis, anticis valde obtusis ; scutello
obtuse triangulari; elytris ovatis, basi truncatis, apice obtusis,
dorso substriato-punctatis, striis sat fortiter punctatis, basi parum
impressis, postice profundioribus, intervallis parum convexis, postice
paulo magis elevatis; subtus cum pedibus concolor. — Diégo-Suarez,
un seul individu ® trouvé par M. Alluaud ; Madagascar (Gowdot),
ma collection.
NESOTAURUS n. g.
Forme des Æeliotaurus, mais bien distinct par la saillie proster-
nale qui sépare assez largement les hanches antérieures et la saillie
intercoxale plus allongée et aiguë; les antennes doivent être plus
longues à en juger par les premiers articles qui restent, le 3° plus
long que le 2e; les yeux sont plus fortement échancrés, les palpes
plus grêles.
C’est un type intéressant pour la faune Malgache, et l'on peut
espérer trouver encore des formes analogues qui ne se voient pas
dans l’Afrique Orientale.
CRT
355
Nesotaurus sericans. — Long. 13 mill. — Oblongo-ellip-
ticus, sat convexus, fusco-brunneus, modice nitidus, ferrugineo-
pubescens, prothorace antennisque rufis, his articulis 2 primis
fuscis; pedibus rufis, genubus breviter, tibiis apice tarsisque
infuscatis, capite breviter ovato, inter oculos convexiusculo,
dense subtiliter punctato, fere rugosulo, clypeo truncato, trans-
versim impressiusculo, lato, magno, transverso, rugoso-punctato,
palpis maxillaribus gracilibus, articulo ultimo ovato; prothorace
transverso, elytris paulo angustiore, antice a basi angustato,
lateribus leviter arcuatis, dorso subtiliter densissime punctato,
margine postico fere recto, angulis posticis obtusis, anticis rotun-
datis, margine antico leviter arcuato et anguste fuscato; scutello
late ogivali, subtilissime dense punctato; elytris sat elongatis, ad
humeros rotundatim angulatis, ante apicem angustatis, apice
ipso rotundato, densissime punctulato-coriaceis, sat fortiter
striatis, striis subtiliter crenulatis, intervallis sat sonvexis, dense
longitudinaliter pubescentibus; subtus densissime punctulatus,
subtilius pubescens, femoribus sat validis, tarsis anterioribus sat
brevibus, posterioribus elongatis, articulo le ceteris conjunctis
fere æquali. — Antsianaka (Perro/), un seul individu en assez
mauvais état; coll. Oberthür.
Au premier coup d'œil cet insecte ressemble beaucoup à
l'A. nigripennis d'Algérie, mais il en diffère par les hanches
antérieures non contiguës.
CAULOSTENA n. g.
Cet insecte ressemble à un Æycetochares filiforme, à élytres
longues, parallèles, tronquées obliquement à l’extrémite ; le corselet
est presque semblable, plus étroit, la tête est transversale, brusque-
ment rétrecie à la base avec les yeux bien moins gros, les antennes
plus courtes, presque cylindriques, le 5° article plus long ; les tibias
et les tarses sont aussi très grêles.
Caulostena foveicollis. — Long. 3 1/2 mill. — Filiformis,
planiuscula, fusco-cœrulescens, sat nitida, antennis, palpis pedi-
busque rufo-testaceis, femoribus paulo obscurioribus; capite con-
vexiusculo, margine prothoracis antico latiore, dense punctulato,
inter oculos sulcato; prothorace parum transverso, elytris vix
angustiore, antice paulo angustato, lateribus leviter arcuatis, dorso
dense punctato, convexo, impressione media longitudinali medio
interrupta et utrinque basi fovea sat profunda signato, margine
postico recto, angulis rectis; scutello oblongo, rugosulo; elytris
linearibus, sat planiusculis, dense sat fortiter punctato-rugosulis,
angulo apicali externo rufescente et læviore ; tibiis posticis longio-
356
ribus, sat fortiter arcuatis. — Diégo-Suarez (AZ/uaud), un seul
individu.
ALCESTOMA n. g.
Corpus elongatum. Prothorax antice productus et rotundatus,
basi medio leviter lobatus. Tarsi posteriores articulo penultimo
integro. Coxæ intermediæ elongatæ, contiguæ. Antennæ sat breves,
prothoracis medium superantes, medio serratæ, apice tenues. Palpi
maxillares articulis 2 et 3 obtriangularibus, ultimo ovato, majore,
apice obtuso. Scutellum quadratum. Elytra elongata, apice separa-
tim rotundata. Pedes graciles, femora crassiuscula, tibiæ apice
breviter bispinosæ, tarsi filiformes, articulo 1° tribus sequentibus
conjunctis æquali, penultimo integro, unguibus minutis.
Le faciès de cet insecte rappelle tout à fait celui des Serropalpus,
mais le bord antérieur du corselet est saillant et arrondi, cachant
la tête, les hanches intermédiaires sont entierement contiguës, les
palpes sont assez courts, nullement en scie. D’après la forme du
pénultième article des tarses, ce genre serait voisin des Aüdera,
mais les palpes sont différents, les yeux très rapprochés en avant,
les antennes fortement dentées au milieu, le corselet un peu lobe au
milieu du bord postérieur qui est légèrement bisinué, et les hanches
intermédiaires sont complètement contiguës.
Alcestoma serropalpoides. — Long. 11 à 14 mill. — Elon-
gata, convexa, fusco-brunnea, paulo nitidula, subtilissime ferru-
gineo-pubescens ; capite dense punctulato, basi transversim fortiter
impresso, clypeo nitidiore, impressiusculo, oculis magnis, antice
valde approximatis ; prothorace elytris haud angustiore, latitudine
paulo longiore ; antice leviter a basi attenuato, dense subtiliter
punctato, basi utrinque leviter sinuato et sat fortiter impresso,
angulis posticis valde, © minus obtusis ; elÿtris parallelis, densis-
sime subtiliter punctatis, stria suturali subtiliter impressa; subtus
nitidior, densius pubescens, coxis anticis elongatis, contiguis, ele-
vatis. — Ténérive (Perrot), deux individus, coll. Oberthür.
Ces deux individus, en mauvais état, présentent une anomalie
curieuse; les deux tarses postérieurs qui restent présentent chacun
5 articles. Et pourtant le genre me semble bien appartenir à la
famille des Mélandryides qui est encore si peu représentée dans
les régions intertropicales.
Eustrophus punctolineatus. — Long. 7 mill. — Oblongus,
postice attenuatus, fusco-niger, nitidus, elytris macula axillari
oblongo-ovata, vage limitata, rufa, tarsis piceis ; antennis sat cras-
sis, nigris, basi testaceis, articulis 6-10 paulo transversis ; protho-
race subtilissime dense punctulato, basi medio lobato et utrinque
dd: das
307
sinuato; elytris punctato-substriatis, striis vix impressis, interval-
lis obsoletissime ridulatis. — Tamatave (Perrot), coll. Oberthür.
Ressemble beaucoup à l’Z. subazillaris Fairm. (Z'ucinetus) qui
se trouve à Nossi-Bé ; en diffère par la taille plus forte, le corps plus
allongé, la sculpture des élytres qui sont bien plus fortement sub-
striées-ponctuées et par la forme de la tache axillaire qui est un peu
-oblongue et mal limitée. Ressemble encore plus au substriatus
Fairm., mais plus robuste, à élytres plus fortement ponctuées, avec
une tache axillaire et le corselet beaucoup plus finement et densé-
ment ponctue.
Ces deux espèces sont voisines de la suivante :
Eustrophus bimaculatus Gestro, Annal. Mus. Genova,
1881, 663. — Long. 5 1/4 à 6 mill. — Oblongo-ovatus, convexus,
fuscus, modice nitidus, cinereo-pubescens, capite prothoraceque
magis piceis, elytris subtiliter substriato-punctatis, striis postice
obliteratis, intervallis dense subtiliter rugosulis, utrinque macula
rufa discoidali paulo post humeros sita ornatis; subtus magis
piceus, longius pubescens. — Zanzibar.
Cet Æustrophus ressemble à l'Æ. subaxillaris Fairm., de
Madagascar, pour la coloration; mais la forme des élytres, qui sont
presque parallèles et rétrécies seulement à l’extrémité, le rapproche
de l’Z. dermestoides. Une autre espèce plus voisine des deux
premières est la suivante qui provient de la Guinée.
Eustrophus cuneatus. — Long. 6 mill. — Oblongo-ovatus,
postice sat fortiter attenuatus, niger, nitidus, cinereo-pubescens,
elytris utrinque macula discoidali subovata rufa paulo post
humeros sita ; elytris a basi postice attenuatis, subtiliter punctatis,
substriatis, striis postice obsoletis, intervallis subtiliter dense
punctatis, rugosulis. — Congo français (ma collection).
Bien distinct du précédent par les élytres atténuées dès la base;
diffère du subaxillaris par les élytres plus fortement atténuées, les
stries plus marquées et les taches basilaires plus ovalaires, moins
quadrangulaires ; le corselet est aussi plus rétréci en avant.
LOPHOPHYLLUS
Fairm., Vaturaliste, 1887, 71.
Genus Vemostiris sat affine, sed oculis distantibus, antennis sat
brevibus, late breviter flabellatis, prothorace brevi, antice margi-
nato-reflexo, elytris parallelis, costatis, pedibus paulo brevioribus
et coxis anticis angustissime separatis distinctum.
Ce genre me paraît voisin des Vemostira, mais il en diffère
notablement par des antennes flabellées, à dernier article médio-
308
_crement long ; le corselet présente la même structure, mais les ély-
tres sont couvertes de côtes fines et nombreuses, avec les inter-
valles crénelés. Le genre de coloration est aussi très différent.
Lophophyllus costipennis Fairm., ]. c., fig. 5. — Long.
14 mill. — Elongatus, niger, subviolaceus, opacus; prothorace
nitido, rufo, basi et antice anguste nigro-marginato; capite velu-
tino, oculis medioribus, reniformibus; antennis medium cor-
poris haud attingentibus, articulo 1° sat minuto, 2° minutissimo,
ceteris late sat breviter flabellatis, densissime subtiliter punctu-
latis ; prothorace elytris dimidio angustiore, basi et antice trans-
versim sulcato, basi fortiter marginato-reflexo, angulis posticis
exsertis, dorso brevi; scutello ovato, truncato; elytris parallelis,
apice separatim parum rotundatis, sutura et utrinque costis ele-
vatis, intervallis dense transversim clathratis, linea longitudinali
vix elevata; subtus nitidior, pedibus gracilibus, tarsis posterio-
ribus articulo 1° ceteris conjunctis longiore, 3° bilobato. — Mada-
gascar.
Lophophyllus maculicollis. — Long. 9 à 10 mill. — Elon-
gatus, nigro-fuseus, sat nitidus, prothorace clypeoque rufo-testaceis,
nitidioribus, illo basi anguste nigro, disco maculis 2 magnis nigris;
capite punctulato, clypeo leviter concavo, antennis flabellatis, arti-
culo ultimo precedenti duplo longiore; prothorace elytris angustiore
basi breviter constricto, antice angustato, dorso subtiliter punc-
tulato, impressione basi transversa medio late angulata; elytris
dense crenatis, costulatis, costis alternis magis elevatis; subtus
cum pedibus concolor. — Diégo-Suarez (AlUluaud).
Ressemble au costipennis Fairm., mais un peu plus petit, avec le
corselet marginé de noir seulement au bord postérieur et orné sur
le disque de deux grandes taches noires, et le chaperon d’un roux
testacé ; en outre le corselet est rétréci en avant, le disque est lisse,
brillant, mais avec quelques gros points écartés, le sillon du bord
postérieur s’élargit au milieu en angle obtus; il est profond et fait
ressortir la partie postérieure du disque. Les taches dorsales se
prolongent en dehors sous les flancs et rejoignent le noir du dessous.
Lophophyllus rugicollis Fairm., Ann. Ent. Fr., 1890, B.
203. — Long. 9 mill. — Elongatus, subparallelus, fuseus, parum
nitidus, elytris vage violascentibus; capite rugoso-punctato, clypeo
minus fortiter et transversim impresso, antennis acute serratis, fere
pectinatis, articulo ultimo præcedenti fere dimidio longiore; pro-
thorace subquadrato, punctato-rugoso, inæquali et inæqualiter
punctatus, lateribus antice leviter arcuatis, basi transversim im-
presso, margine basali paulo elevato, angulis parum exsertis ;
elytris parallelis, apice rotundatis, dense et anguste costulatis,
309
interstitiis fortiter ac dense transversim crenatis ; subtus nitidior., —
Madagascar (ma collection).
Distinct des précédents par son corselet unicolore, presque carré,
rugueusement ponctué et inégal.
STAIUS n. g.
Ce nouveau genre est très voisin des Zophophyllus dont il diffère
surtout par la conformation des antennes dont le dernier article
est, chez le G\, presque aussi long que le reste de l’antenne, et,
chez la ©, seulement égal aux 4 précédents; les autres articles,
4 à 10, sont en triangle renverse, s’élargissant graduellement chez
la ©, presque de même largeur chez le G', les avant-derniers plus
courts, surtout le 10e. Les yeux sont aussi gros, mais bien moins
saillants, moins convexes, très rapprochés en dessous, et, chez
le &, plus rapprochés en dessus. Le corselet est fortement rebordé
à la base avec les angles pointus et saillants en dehors. Les élytres
sont moins parallèles, à côtes moins nombreuses. Les pattes sont
plus robustes, plus longues, surtout les postérieures, dont les tarses
_ont le 1er article plus long que les suivants réunis.
Staius miricornis. — Long. 11 à 13 mill. — Elongatus,
-antice leviter attenuatus, fuseus, supra opacus, subtus cum pedibus
nitidus, clypeo et prothorace supra rufo-rubris, hoc plaga magna
basali et macula minore antica fuscis; capite breviter ovato, inter
-oculos paulo concavo, antennis G' corporis medium attingentibus,
articulo ultimo compresso, levissime arcuato, © brevioribus;
prothorace antice attenuato, lateribus leviter areuatis, maculis
fuscis velutinis; seutello trigono; elytris ad humeros sat angulatis,
apice conjunctim rotundatis, punctulato-striatis, sutura et utrinque
costulis 4 sat elevatis, interstitiis longitudinaliter parum elevatis;
subtus lævis, abdomine transversim subtiliter strigosulo, pedibus
punetatis, tibiis ecalcaratis, prosterno angusto; G' minor et angus-
tior, macula humerali rubra, © major et magis ampla, humeris
concoloribus. — Antsianaka (coll. Oberthür); deux individus
trouvés par MM. Perrot frères.
La conformation des antennes et du corselet indique le rapport
de ces insectes avec les Vemostira et autres genres du groupe des
Statira.
Pelecotoides simplicicornis. — Long. 6 1/2 à 12 mill. —
Elongatus, antice fortiter, postice apice tantum angustatus, con-
vexus, castaneus, nitidus, cinereo-auroso-sericans; capite valde
inflexo, vertice convexo, oculis fere contiguis, antennis corporis
medium haud superantibus, articulis primis brevibus, 6-10 elon-
gatis, apice acute dentato-productis, ultimo longiore, gracili;
360
prothorace conico-truncato, basi elytris haud angustiore, antice
fortiter angustato, dorso densissime subtiliter coriaceo-punctulato,
margine postico fortiter bisinuato et impresso, lobo medio apice
obsolete bifido; scutello oblongo, truncatulo; elytris elongatis,
subtilissime dense punctulatis; subtus cum pedibus concolor;
@ major, elytris magis amplis, antennis serratis, prothoracis
basin haud attingentibus. — Marololo (Scalabre).
La rencontre de cet insecte est fort intéressante, car le genre,
nombreux dans l’extrême orient et en Australie, n’a pas été signalé
encore en Afrique. Les antennes diffèrent assez notablement de
celles des espèces typiques en ce que les articles, chez le G, ne
sont pas prolongés en rameaux grêles et longs.
Tophoderes marmoreus.— Long. 15 à 18 mill. (sine rostro).
— Oblongus, postice vix sensim ampliatus, dorso modice convexus,
fuscus, dense pube cinerea vestitus et fusco-velutinus, maculosus et
tuberculatus, punctis aliquot pallidis laxe sparsutus, elytris post
medium tuberculis pallidis, densius pilosulis transversim dispositis,
fasciam vix regularem formantibus,parte postica dilutius rubiginosa;
rostro inter oculos paulo constricto, apice dilatato et sat fortiter
sinuato; prothorace longitudine fere duplo latiore, elytris angus-
tiore, antice fortiter angustato, ante medium obsolete impressius-
culo, lateribus medio angulatis, dorso antice transversim depresso,
utrinque dente angulari valido, disco tuberculo minuto obscuriore,
antice lineolis pallidioribus, carina antebasali medio recta, utrin-
que obliquata, angulis acutiusculis, parte basali fuscobimaculata;
scutello pallido ; elytris ovatis, fere parallelis, ad humeros et apicem
rotundatis, punctato-lineatis, linea suturali postice striata, inter-
vallis maculis nigro-velutinis sparsutis; subtus fuscus, lævis, abdo-
mine medio sericante, lateribus maculis minutis pallidis signato,
mesosterno antice lato, declivi, prosterno inter coxa, angustissimo,
apice arcuatim marginato; pedibus griseis, femoribus 2, tibiis 1
fusco-annulatis, tarsis nigris, articulo le griseo. — Nossi-Bé (ma
collection).
Ressemble un peu au 7. Æildebrandti Dohrn, mais bien plus
petit, d’une coloration différente et moins tranchée, avec les angles
du corselet moins fortement saillants, moins pointus.
Tophoderes compactus. — Long. 14 mill. (cum rostro). —
Breviter oblongo-ovatus, fortiter convexus, rubiginoso-pubescens,
brunneo et pallido variegatus ; capite inter oculos biimpressiuseulo,
rostro medio subtiliter carinulato, apice dilatato, angulato et levis-
sime sinuato; prothorace elytris vix angustiore, antice a medio
fortiter angustato, basi paulo dilatato, dorso antice fortiter declivi,
postice brunneo mixtus, medio transversim quinque tuberoso,
CE TT I)
361
mediano oblongo, et antice utrinque striga pallida, extus strigula
parum distincta signato, lateribus postice leviter sinuatis, angulis
exsertis sed parum acutis, elytris brevibus, fere parallelis, apice
fortiter declivibus et rotundatis, lineato-punctatis, extus et basi vix
striatulis, basi circa scutellum transversim nigro-velutinis et utrin-
que binodosis, dorso post medium transversim grisescentibus, nodo
scutellari communi nigro-velutino, interstriis alternatim vix con-
vexioribus, postice magis elevatis, granulis raris nigris et tuberculis
griseo-setosulis, postice magis numerosis signatis ; subtus similiter
coloratus, femoribus tibiisque brunneo-bifasciatis. — Madagascar
(ma collection).
Cette espèce se distingue par sa forme courte et convexe, ses
élytres parallèles, arrondies à l’extrémité, par son corselet très
déclive et déprime en avant, comme chez le marmoreus, mais outre
la différence de forme des élytres le corselet n’a pas d'angle saillant
de chaque côté, le disque présente 5 petits tubercules au lieu de 3,
la carène antébasilaire est plus ondulée et les angles postérieurs
bien plus saillants ; les élytres sont courtes, bien plus tuberculées,
et la teinte pâle postérieure n’est pas formée de taches nettement
séparées.
Tophoderes leucomelas. — Long. 15 à 16 mill. — Oblongo-
ovatus, postice leviter ampliatus, convexus, ater, pubescens,
opacus, albido-varius, prothorace dorso vittis 2, antice conver-
gentibus, in capite et rostro prolongatis, ante rostri apicem abbre-
viatis, elytris vitta basali angusta, ad humeros recurva et mox
abbreviata, dorso maculis numerosis, ante medium et ante apicem
aliquot transversim irregulariter dispositis, ceteris sparsutis,
striato-punctatis; striis parum profundis, intervallis alternatim
paulo latioribus et paulo magis convexis, plagulis atro-velutinis
cum maculis albidis alternatis, basi prope scutellum utrinque
obtuse elevatis; prothorace a carina antebasali antice regulariter
angustato, lateribus haud angulato, nec rotundato, dorso medio
oblonge elevato, utrinque et postice depressiusculo, parte basali
ante carinas dense lutoso-griseo piloso ; subtus nitidulus, segmen-
tis abdominalibus utrinque macula minuta albida signatis, tibiis et
tarsorum articulo le (apicibus exceptis) albo-pilosis. — Mada-
gascar (ma collection).
Ressemble beaucoup au funebris (qui n’est pas du tout le fre-
natus Q et appartient à un autre groupe), en diffère par la taille
plus faible, le corselet moins court, presque droit sur les côtés,
relevé au milieu du disque, non à la base, sans impression anté-
rieure, le rostre non caréné, le front ayant un fort sillon entre
les yeux, les élytres plus courtes, à stries plus marquées avec
362
les intervalles inégaux et alternativement un peu convexes, les
taches isolées, ne formant pas une bande transversale régulière,
le 1‘ article des tarses blanc comme le tibia.
Il faut ajouter à ces espèces la suivante :
Tophoderes Sikoræ Jord., S£ett. ent. Z., 1895, 140. — Long.
13 mill. — Niger, pube fusca luteo-ochraceo variegata obtectus.
Rostrum latitudine apicis vix longius, basin versus paulo angus-
tius; antennæ breves, prothoracis basin vix G', vel medium Q attin-
gentes, G' articulis 2 et 3 æquilongis, 4° paulo longiore, 8° parum
breviore longitudine primi, 9 latitudine haud dimidio longiore, Q
2° tertio crassiore, haud breviore. Prothorax lateribus rotundato-
angustatus, disco medio sensim depressus, tuberculo mediano et
altero laterali obsoleto notatus. Elytra sat brevia, plaga magna
ab humeris ad medium suturæ extensa triangulari, ochraceo-lutosa,
interstitio suturali lutoso-ochraceo basi excepta nigro-penicillato ;
tuberculo sat magno basali, altero parvo antemediano, interspatiis
3, 5, 7 penicellato-tuberculatis, præterea uno sat magno in inter-
spatio &°, tuberculis nigro- et luteo-ochraceo pilosis, minoribus
sælpe totis nigris. Abdomen segmentis 1-3 bituberculatis G\, © seg-
mento ultimo ad apicem transverse impresso. Pedes breves, fusci,
femoribus tri-, tibiis bi-rufo-lutoso-annulatis. — Antananarivo.
La structure de l'abdomen distingue facilement cette espèce des
autres.
‘Cedus subscutellatus. — Long. 10 mil. — Oblongo-
ovatus, lateribus paulo compressus, fuscus, indumento cine-
rascente vestitus, piceo-sparsus, tubereulis præcipue fuscatis,
prothorace basi medio macula majore fere bipartita et macula
mirore ante carinam transversam pallido-tomentosis, subtus magis
cinereus et cum pedibus piceo-maculosus ; rostro ruguloso-punctato,
interdum medio breviter ac tenuiter carinulato, oculis valde
approximatis, antennis setaceis, corpore duplo longioribus G,
corpore multo brevioribus © ; prothorace transverso, elytris parum
angustiore, antice angustato, lateribus biangulato, dorso antice
transversim striato; elytris oblongo-subquadratis, ante apicem
angustatis, punctis sat grossis seriatis, dorso pluri-tuberculatis,
utrinque le basali, 2e ante medium, paulo externo, 3 majore
mediano, et postice à minoribus, apice truncato; abdomine lateribus
maculis minutis pallidiset medio maculis fuscis signato. — Nossi-Bé
(Coquerel).
Beaucoup plus petit que le C. Audouinii, de coloration moins
foncée, avec le rostre plus court, le corselet moins profondément
sillonné transversalement, moins inégal, avec 2 taches basilaires,
et les élytres plus carrées, tronquées à l'extrémité, à surface bien
363
plus unie; la coloration est presque uniforme, sans taches noires.
Chez les individus bien frais, les côtés du corselet sont un peu
plus pâles ainsi que le tour des yeux.
Cedus longior. — Long. 10 à 12 mill. — Ressemble au pré-
cedent mais plus étroit, de coloration plus foncée, le corselet
n'ayant qu’une seule tache basilaire, plus fortement sillonné en
travers, avec des taches noirâtres, les élytres plus longues, plus
attenuées, à séries de points moins gros, les tubercules semblable-
ment disposés mais plus saillants, ceux de l'extrémité moins nom-
breux. — Madagascar (Zafray).
Cedus lateralis. — Long. 9 à 11 mill. — Ressemble au subscu-
lellatus, mais un peu moins large, sans taches basilaires au cor-
selet, couvert d’un enduit cendre plus clair avec les côtes du cor-
selet largement teintés de brun plus ou moins foncé, les élytres
ayant au milieu de chaque côté une grande tache de même colora-
tion à peu près triangulaire et quelques taches vagues de même
couleur à la base et à l'extrémité; le rostre est assez allongé, assez
étroit à la base, elargi et tronqué à l’extrémité, le corselet est
plus conique, l’impression transversale peu distincte et limitée de
chaque côté par une petite saillie à peine marquée, les élytres sont
plus courtes, les séries de points et les tubercules sont presque
identiques. — Madagascar (ma collection).
Les deux individus que je possède sont des ©, leurs antennes
ne dépassent guère le milieu du corps.
Cedus maculicollis. — Long. 9 mill. — Forme et coloration
du swbscutellatus, mais plus petit; le corselet n’a qu’une seule
tache basilaire, devant l’écusson, brunâtre avec une étroite bor-
dure pâle; de chaque côté, en arrière, une large bande d'un brun
noir velouté, atteignant presque le bord antérieur, et, au milieu,
6 petites taches brunâtres ; les élytres sont ponctuées de même et
ont les mêmes tubercules, mais d’un brun noirâtre, et les petits
tubercules de l’extréemite sont effacés; le dessous et les pattes
sont d’un gris cendre uniforme, ces dernières sont à peine anne-
lées. — Madagascar (ma collection).
L’unique individu de cette espèce est encore une Q dont les
antennes atteignent les 2/3 du corps.
Aux trois Cedus qui precedent, plus le €. Audouinii, ancienne-
ment décrit, il faut ajouter une espèce récemment publiée :
Cedus torvus Jord., Séett. ent. Z., 1895, 163. — Long.
7 1/2 mill. — Niger, ochraceo maculatus. Rostrum ut in (. Au-
douinii, dorso utrinque inter antennas suleo longitudinali irregulari
apicem subattingente ad ejus latus dorsale carinula tenui marginato
364
instructum. Frons magis quam in ©. Auwdouwinit inclinata. Oculi
magis prominentes, ad occiput et genas ochraceo-marginati,
subrotundi. Antennæ longissimæ ut in ©. Audouintü, basi rufo
brunneæ vel brunneæ, articulo 1° oculorum medium superante,
scutellum luteum. Elytra longiora, duobus tuberculis altis, uno
basali, altero subsuturali mediano instructa, interspatiis 3 et 5
ante apicem, 5° etiam ante medium lævissime elevatis, haud tuber-
culatis; irregulariter sed conspicue ochraceo-maculata. Abdomen
segmento anali brevissimo, segmento penultimo vix longiore. Pedes
nigro-brunnei, tibiis bi-, tarsorum articulo 1° uni-luteo, annulatis,
— Antananarivo.
Se distingue des % de tous les autres Acorynides de Madagascar
par le segment anal très court; les tubercules ne sont au nombre
que de deux sur chaque élytre.
ENTAPHIOIDES n. g.
Ce genre remplace à Madagascar les Æenocerus des archipels
indiens et mélanésiens ; comme eux il présente un rostre court,
aussi large que la tête, échancré en avant avec des scrobes grandes,
assez découvertes, occupant en entier ses côtés ; les antennes sont
aussi bien plus longues que le corps avec le ler article tres court,
mais le 2° article est beaucoup plus court que le 3°, celui-ci ainsi
que 4 et 5 de même longueur, plus épais que les suivants et gros-
sissant vers l’extrémité, 6, 7 et 8 diminuant de longueur, le 9° assez
court, formant avec les 10°et 11e une espèce de massue peu distincte,
le dernier acuminé, le 10° très court; les yeux sont finement gra-
nulés, à peine sinués, un peu réniformes ; la carène basilaire est
presque contiguë au bord postérieur et remonte presque jusqu’à
l’angle antérieur; les pattes sont médiocres, assez robustes, le
1‘ article des tarses postérieurs est un peu plus long que les suivants
réunis, le 3° est très court, fortement échancré, mais non enfoui,
la dent des crochets est basilaire, angulée; les métapleures ne sont
pas élargis en avant, mais faiblement atténues vers l’extrémite avec
le bord arque.
Entaphioides lacrymans. — Long. 14 mill. — Oblongo-
elongatus, sat convexus, nigro-fuscus, opacu, dense pubescens,
maculis niveis variegatus, capite et rostro uiveis, fronte summo
macula nigricante, antennarum articulis 3-7 apice breviter, 8 toto
niveis, prothorace disco lituris plurimis, plus minusve conjunctis
niveis, scutello minuto niveo, elytris guttis numerosis niveis spar-
sutis, basi et transversim post medium magis agregatis; capite haud
carinato, rostro antice sat fortiter impresso, utrinque breviter cari-
nulato, margine antico profunde emarginato; prothorace elytris
365
angustiore, longitudine paulo latiore, antice angustato, disco postice
late impresso et medio costula brevi, crassa, sed parum convexa et
medio striata signato; elytris basi marginatis, ad humeros obliqua-
tis, parum elongatis, punctato-lineatis, punctis postice et lateribus
obsoletis, apice macula majore tota nivea ant medio rufescente
sigaato, subtus magis nigricans, pedibus niveo late annulatis,
pygidio niveo late marginato; Q® minor, brevior, paulo minus macu-
losa, antennis corpore haud brevioribus, magis niveo tinctis. —
Madagascar (Zafray).
La forme et la coloration de cet insecte rappellent d’une façon
curieuse le Diastatropis irroratus Lac., du même pays.
Phlæobius penicillus. — Long. 10 mill. — Oblongus, cylin-
dricus, fuscus, pube cinerascenti-rufula tectus, elytris plaga magna
albescente postica, communi, ante apicem abbreviata, antice atte-
nuata et basin vix attingente; capite et rostro fortiter strigosulo-
punctatis, hoc basi valde angustato, apice dilatato, antennis
gracilibus, medium prothoracis vix attingentibus ; prothorace
transverso, elytris haud angustiore, antice a medio sat fortiter
angustato, dorso maculis pallidioribus sparsuto, medio paulo
depresso et plaga ovato-convexa, medio subtiliter carinulata
signato, scutello minuto, pallido, elytris paulo elongatis, ante
apicem tantum angustatis, apice rotundatis, dorso striatulo-punc-
tatis, ad latera ardentius striatis, utrinque basi tuberculis 2, et
supra humerum 1 minore nigro-velutinis, intervallis alternatim
granulis albidis, ad latera rubiginosis ornatis; pygidio ruguloso,
apice late rotundato; subtus cum pedibus dense cinereo-pubescens,
his piceolo-maculosis, pectore subtiliter laxe asperato. — Mada-
gascar (ZRafray).
Se distingue des autres espèces du même pays par la tache
blanchâtre qui couvre une partie des élytres, en s’effaçant vers la
base où l’on remarque, de chaque côté, 2 tubercules d’un noir
velouté, médiocrement saillants et oblongs ; le corselet est un peu
relevé au milieu en arrière, faiblement déprimé tout autour avec
une forte impression au milieu de la base. Il se rapproche du
subpenicillatus Th., du Gabon.
Cratoparis leuconotus. — Long. 6 mill. — Oblongus, sub-
cylindricus, piceus, pube densa vestitus, cinereo-rufescens, maculis
sat minutis fusco-nigris velutinis sparsutus, plaga magna dorsali
communi albida, lateribus medio emarginata, nec basin, nec apicem
attingente; capite griseo-cinerascente, utrinque macula picea supra
oculos et fronte medio stria brevi signata, antennis gracilibus,
medium corporis valde superantibus, clava infuscata ; prothorace
parum transverso, antice angustato, dorso inæquali, antice medio
366
pallidiore, hac parte fusco breviter marginato; elytris cylindricis,
apice rotundatis, dorso haud deplanatis, punctato-lineatis, vix
striatulis, punctis postice obsolescentibus, intervallis apice alter-
natim paulo elevatis ; pygidio rufulo-piloso; subtus griseus, punc-
tulis piceis sparsutus, mesosterno angusto, haud angulato, metas-
terno punctato, pedibus paulo rufescentibus, piceolo variegatis. —
Madagascar (Xafray).
Ressemble beaucoup au dorsalis du Brésil, mais un peu plus
petit, plus cylindrique, les élytres n'étant pas déprimées sur le
disque, la pubescence est plus grossière, le corselet est plus conique,
. moins inégal, les élytres n’ont pas, à la base, une rangée de gros
points, le mésosternum est étroit, les antennes sont bien plus
longues.
C’est la 2° espèce du genre signalée à Madagascar ; l’autre est
décrite depuis longtemps.
Cratoparis providus Fähr. — Oblongus, convexus, niger,
capite supra, thoracis dorso elytrisque cervino-tomentosis, nigro-
variegatis, his plaga magna laterali lunulaque suturali ante apicem
determinatis, atris, pedibus cinereo-tomentosis, tibiis fusco-bipla-
giatis. Statura C. lunalo propinquus, at nonnihil major.
Closterus denticollis. — Long. 20 à 22 mill. — Ressemble
à un petit développement du fabellicornis ; mais en differe d’abord
par la taille plus faible, la coloration d’un brun marron moins
foncée, le corselet plus étroit, non ou à peine atténué en avant,
très rugueusement ponctué, les angles antérieurs fortement
saillants en dehors en forme de dent pointue, le disque un peu
impressionné au milieu, les élytres plus rougeâtres, fortement et
assez densément ponctuées, ruguleuses, avec les côtes peu marquées
et seulement vers la suture où elles sont plus rapprochées et avec
l'extrémité moins arrondie, l’angle sutural étant seulement obtus,
non arrondi; le dessous est également couvert d’une villosite
roussâtre et d'une fine ponctuation un peu rapeuse ; le dernier
segment ventral est tronqué, faiblement sinue au milieu avec une
impression arrondie de chaque côte. Les antennes sont semblables,
seulement les rameaux sont plus courts, moins grêles et moins
acuminés. — Fianarantsoa (Perrot); coll. Oberthür et la mienne.
PECTOCTENUS n. g.
Corpus oblongo-elongatum. Oculi magni, valde emarginati, sub-
tus sat approximati, antennæ validæ, breves, n:lium corporis vix
superantes, articulis 3-10 crasse et sat acute ratis, articulo 2°
brevissimo. Palpi maxillares breves, articulo £ at crasso, ultimo
fere aciculato, tenuiore. Acetabula intermedia :revissime aperta,
-i LA
367
antica aperta, coxæ anticæ globosæ, haud angulatæ. Processus
prosternalis sat angustus, apice angustatus, coxas haud superans,
mesosteraum parum latum. Pedes tenues, validi, tarsis sat crassis,
articulo 1° posticorum, duobus sequentibus conjunctis haud longiore.
La place de ce nouveau genre est difficile à fixer ; il semble avoir
des rapports avec le genre Pachylocerus par son faciès, ses antennes
robustes, mais les cavités cotyloïdes intermédiaires sont brièvement
ouvertes en dehors, les mandibules sont bifides à l’extrémité, les
palpes maxillaires sont remarquables par leur dernier article pres-
que aciculé, et les antennes par les dents épaisses et pointues qui
les ornent. Mais il me paraît se rapprocher du Daramus serricornis
Fairm., d'Obock, et appartenir au groupe des Asémides, bien que
les hanches antérieures ne soient guère angulées et que les méta-
pleures ne soient pas aiguës en arrière.
Pectoctenus Scalabrii. — Long. 13 mill. — Piceo-fusceus,
nitidus, subtus cum pedibus et antennis castanescens ; capite brevi,
lato, basi paulo constricto, punctato, inter oculos breviter sulcatulo,
clypeo brevissimo, tuberculis antennariis validis, oculis magnis,
grosse granulatis, supra parum distantibus; prothorace elytris
angustiore, transverso, lateribus rotundato, dorso dense punctato,
paulo inæquali, medio longitudinaliter impresso, impressione medio
constricta, basi utrinque foveolato ; scutello brevi, truncato, medio
sulcatulo; elytris elongatis, ad humeros paulo rotundatis, post
medium vix sensim attenuatis, apice conjunctim rotundatis, dorso
dense punctatis, obsolete rugulosis, sutura et utrinque costulis 3
vix elevatis, epipleuris nullis, basi tantum distinctis, subius dense
punctatus, cum pedibus subtiliter pubescens, metapleuris rugosis.
— Ankaboka (Scalabre).
Xystrocera viridipicta. — Long. 16 mill. — Elongata,
fulvo-rufescens, elytris pallidioribus, prothorace nitido, metallico-
viridis, disco rufo, elytris vitta discoïdali angusta metallico-viridi,
apice cum vitta marginali lineari, similiter colorata conjuncta,
capite cum antennis magis rufo-ferrugineo, his articulo 8° æneo
tincto; capite inter oculos transversim elevato, medio sulcatulo,
antice ruguloso, antennis basi subtiliter asperulis; prothorace
valde transverso, a basi et antice æqualiter angustato, lateribus
sat fortiter rotundato, dorso dense asperulo-punctato, antice utrin-
que obsolete impressiusculo et medio paulo elevato, læviore; scu-
tello rufo, concavo ; elytris elongatis, sat dense asperulo-puncta-
tis, vittis discoïdalibus fortius asperatis ; subtus cum pedibus rufa,
nitida, abdomine lævi. — Ankaboka (Scalabre).
Ressemble à X,wittata Fab., du Sénégal, mais plus petite, plus
pâle, plus brillante avec le corselet court, régulièrement arrondi
26
368
sur les côtés, à peine impressionné sur le disque, les fémurs moins
épais et les antennes très finement räpeuses à la base.
Opsamates pustulosus. — Long. 14 mill. — Parum elon-
gatus, modice convexus, piceolo-rufescens, sat nitidus, tuberculis
et rugis nitidioribus, capite prothoraceque magis picescentibus,
elytris piceolis, tuberculis et rugis flavido-testaceis, nitidioribus,
disco post medium brunneo; capite brevi, inæquali, fronte medio
obtuse costata, antennis corpore paulo longioribus, compressis,
opacis, basi piceis, dein ferrugineis, articulo 2° tertio parum bre-
viore, articulis 3-9 apice acute angulatis; prothorace parum trans-
verso, elytris angustiore, basi et antice æqualiter angustato, dorso
inæquali, rugato, tuberculis 3 magnis (-.*) aitidis, basi utrinque
tuberculo minore, haud polito, lateribus utrinque tuberculis 2 obtusis
instructo, basi medio foveata; scutello breviter ovato, planato;
elytris ad humeros sat angulatis, fere parallelis, apice conjunctim
sat abrupte rotundatis, dorso inæqualibus, plicato-tumidis, inter-
stitiis grosse punctatis, punctis basi magis numerosis et fere foveatis,
apice paulo minoribus; subtus piceus, nitidus, rufo-variegatus,
prosterno rugato, pectore et abdomine sat fortiter punctatis, pedibus
fortiter punctatis. — Diégo-Suarez, un seul individu (A//uaud).
Facile à distinguer de ses congénères par sa taille et sa colo-
ration.
EUPALELIUS n. g.
Corpus elongatum, supra planiusculum. Caput ovatum, oculi
laterales, fere ovati, vix sinuati. Antennæ graciles, corpore paulo
longiores, articulo 1° crassiore, leviter arcuato-elevato, articulis
3-10 æqualibus. Prothorax ovatus, elytris angustior, sat con-
vexus. Elytra elongata, apice truncatula. Prosternum inter coxas
laminiforme, his subconicis, productis, acetabulis postice apertis,
coxis intermediis similiter productis, acetabulis extus apertis,
mesosterno angusto, processu intercoxali brevi, obtuso. Pedes sat
elongati, femoribus subclavatis, tarsis posterioribus articulo 1°
ceteris conjunctis æquali.
Ce genre est assez voisin des Vethinius ; il en diffère par la tête
plus ovalaire, les yeux éloignés du corselet, les palpes maxillaires
à dernier article plus oblong, les antennes dont le 1er article n’est
pas fusiforme, mais un peu claviforme et surtout par le corselet
qui est plus convexe, avec les côtés inermes, non dilatés; les
fémurs sont bien plus robustes, les 4 premiers assez claviformes,
et les tarses bien plus grêles, le ler article des postérieurs
plus long.
Eupalelius scapulatus. — Long. 9 mill. — Elongatus,
cæruleus, nitidus, elytris vitta basali rufa, antennis (articulis 2
de.
369
primis exceptis) pallide fulvis, femoribus basi cum coxis rufis ;
capite subtiliter dense punctato, inter antennas sulcatulo, oculis a
prothorace distantibus, clypeo rugosulo, palpis elongatis, articulo
ultimo præcedente plus dimidio longiore, apice truncato, antennis
glabris; prothorace convexo, elytris valde angustiore, latitudine
fere longiore, antice angustato et paulo constricto, lateribus leviter
rotundatis, dorso dense subtiliter punctulato, basi medio plagula
lævi oblonga signato, antice et basi sat fortiter transversim im-
presso; scutello rugoso, apice truncato; elytris planiuseulis, ad
humeros sat fortiter angulatis et leviter latioribus, dein fere
parallelis, ante apicem paulo angustatis, apice truncatulis, dorso
dense fortiter punctatis, minus nitidis, plaga basali rufa lævi, ad
humeros impressa; subtus fere lævis, segmento ventrali 5° late
sinuato. — Madagascar (coll. Oberthür et la mienne).
Nethinius anticipes. — Long. 10 mill. — Valde elongatus,
cæruleus, nitidus, antennis piceis, articulis 3 primis, pedibus et
corpore subtus cærulescenti-fuscis, femoribus anticis rufis, genubus
exceptis; capite lævi, fronte sat fortiter impressa, labro rufes-
cente; prothorace vix transverso, elytris angustiore, antice fortiter
constricto, lateribus medio ampliato et unidentato, dorso fortiter
parum dense punctato, medio linea longitudinali lævi paulo elevata,
basi transversim fortiter impresso et multo læviore, margine antico
elevato; scutello apice truncato; elytris valde elongatis, subparal-
lelis, basi paulo latioribus et ad humeros angulatis, dorso planatis,
dense sat fortiter punctatis, fere rugosulis, apicem versus
punctis obsoletis, apice ipso obtuse truncatulo, sutura elevata;
pedibus gracilibus — Diégo-Suarez (A/luaud), un seul individu.
Se distingue facilement pas sa taille, la coloration des pattes, la
dépression des élytres et les dents plus fortes du corselet.
LINOPODIUS n. g.
Forme des Zinopteridius, mais avec les yeux moins rapprochés
en dessus, les élytres atténuées légèrement de la base à l'extrémité
qui est très acuminée, le prosternum très étroit, mais séparant les
hanches antérieures dont les cavités cotyloïdes sont imparfaitement
closes, le mésosternum large, plan, avec les hanches distantes des
antérieures; l'abdomen est rétréci au milieu comme chez le genre
précédent et le 1° segment plus long que le 2°, avec la saillie inter-
coxale un peu obtuse à l'extrémité; les pattes sont très grêles avec
les fémurs claviformes et minces comme des fils à la base, mais les
postérieurs toujours bien plus courts que les élytres ; Le É article
des tarses postérieurs est aussi long que les suivants réunis.
10
Linopodius acutipennis, — Long. 11 mill. — Filiformis,
piceo-brunneus, opacus, elytris apicem versus magis rufo-piceis, sub-
tilissime cinereo-pubescens; capite dense punctato, fronte inter
oculos et transversim antice impressa; prothorace elyÿtris angus-
tiore, latitudine sesqui longiore, antice attenuato, basi breviter ac
leviter angustato, densissime subtiliter ruguloso-punctato, basi
subtiliter marginato; scutello fere rotundato, dense pallido-pubes-
cente; elytris longissimis, apice aculeatis, ad humeros parum angu-
latis, humeris impressis, dorso subtiliter densissime coriaceo-punc-
tulatis, suturæ et utrinque linea discoidali parum distincta leviter
elevatis; subtus densius pubescens, mesosterno antice transversim
impresso. — Madagascar (ma collection).
AMBAGOUS n. g.
Ce nouveau genre est voisin du genre Zinopteridius ; il.en diffère
par le corselet carré, le corps plus robuste, à téguments plus
solides, les yeux un peu moins rapprochés en dessus, les élytres
plus larges, plus courtes, convexes, non déhiscentes à l’extrémite,
les pattes plus épaisses et l’abdomen presque cylindrique, un peu
rétréci au milieu et un peu élargi à l’extrémité, le ler segment pas
plus long que le 2e; les palpes sont presque égaux, assez épais,
le dernier article des maxillaires un peu ovoïde; le 3e article des
antennes est notablement plus long que le 4°. Dans les deux genres
les 4 hanches antérieures sont globuleuses et très rapprochées.
Ambagous quadricollis. — Long. 11 mill. — Sat elongatus,
sat convexus, fulvus, vix nitidulus, dense subtiliter pubescens ;
capite brevi, cum oculis prothorace latiore, oculis supra minus
approximatis, fronte inter antennas leviter concava, medio sul-
catula, antice transversim impressa, antennis corpore longioribus,
basi subtiliter ciliatis; prothorace quadrato, elytris fere dimidio
angustiore, lateribus parallelis, dorso subtilissime dense punctu-
lato, basi medio obsolete ac breviter elevato; seutello triangulari,
obtuso; elytris ad humeros angulatis, subtiliter densissime punc-
tulatis, basi subtiliter dense coriaceis ; abdomine longius ac den-
sius pubescente, segmento ultimo minus pubescente, utrinque for-
titer impresso, apice truncato.— Diégo-Suarez (Al/uaud), un seul
individu.
LINOPTERIDIUS n. g.
Corpus filiforme, fragile; caput breve, antice fere truncatum,
cum oculis prothorace latius, his magnis, late emarginatis, supra
fere contiguis, modice granulatis, palpi maxillares graciles, elon-
gati. Antennæ corpore longiores, setaceæ, articulo le brevi, pro-
971
thoracem haud attingente, 3° ceteris longiore. Prothorax ovatus,
antice et basi levissime angustatus. Elytra valde elongata, apice
obtusa; coxæ anticæ contiguæ, globosæ, intermédiæ modice,
posticæ latius separatæ, processu intercoxali sat late obtuso.
Abdomen normale, apice attenuatum. Pedes valde graciles, femo-
ribus paulo latioribus sed compressis, elytrorum apicem haud
attingentibus, tarsis posterioribus articulo 1° ceteris conjunctis
longiore.
Linopteridius fuscipleuris. — Long. 11 mill. — Filiformis,
parum convexus, mollis, squalide fulvus ; capite brevi, lato, cum
oculis prothorace fere latiore, his magnis, nigris, supra vix sepa-
ratis, fronte lata, medio sulcatula, antice transversim impressa,
clypeo nullo; prothorace oblongo-elongato, elytris angustiore,
basi et antice leviter et æqualiter attenuato, lateribus vix arcuatis,
cum pleuris leviter infuscatis, dorso subtilissime punctulato, basi
utrinque lineola paulo pallidiore vix elevata signato; scutello
minuto, triangulari; elytris valde elongatis, parallelis, ad humeros
angulatis, apice separatim obtuse rotundatis et paulo dehiscen-
tibus, dorso subtiliter alutaceis et punctulatis, humeris elevatis
et intus impressis, sutura et utrinque linea longitudinali leviter
elevatis; metasterno et abdomine obscurioribus, nitidis, hoc apice
rufescente, segmento ultimo truncato. — Diégo-Suarez (A/Zuaud),
deux individus.
Il me semble qu’il faut classer ce nouveau genre avec les Gra-
ciliides dont il présente les caractères, y compris la mollesse des
téguments. Il est remarquable par le développement des yeux qui
se rejoignent presque en dessus.
MUSIUS
Fairm., Soc. Ent. Belg., 1889, C. R., xov.
Prosternum sat latum. Coxæ anticæ subglobosæ, sat productæ,
extus carinatæ, acetabulis apertis; coxæ intermediæ distantes,
parum productæ, acetabulis extus breviter apertis, mesosternum
latum, apice bifidum, antice declive. Processus intercoxalis acu-
tus. Caput postice parallelum, prothorace haud latius, oculi sat
convexi, late emarginati, subtiliter granulati. Palpi maxillares
articulo ultimo oblongo, apice truncato. Antennæ corpore haud
breviores, crassiusculæ, articulo 1° crassiore, prothoracem haud
attingente, articulo 3° quarto vix breviore. Prothorax elytris valde
angustior, haud transversus, antice constrictus, dorso quadrino-
dosus, lateribus paulo angulatus. Elytra elongata, postice leviter
attenuata, basi truncata, ad humeros angulata. Pedes sat elon-
O1R
gati, graciles, femora haud clavata, tarsis posterioribus articulo
lo ceteris conjunctis æquali.
La place de cet insecte me paraît difficile à préciser. Il a quel-
ques rapports avec le genre Vefhinius, mais ses antennes sont
bien plus robustes, insérées dans l’échancrure des yeux, le corselet
est étroit, étranglé en avant du milieu, les hanches sont plus sail-
lantes, le prosternum est assez large. La tête est presque cylindri-
que, les yeux touchent presque la base des mandibules, mais les
antennes sont insérées dans l’échancrure. Si les hanches étaient
coniques et contiguës je rapprocherais ce genre des Zogisticus.
Musius quadrinodosus. — Long. 17 mill. — KElongatus,
fusco-cyanescens, sat nitidus, eiytris subopacis, vage violacen-
tibus, apice extremo cyaneis et nitidulis ; capite angusto, postice
cylindriformi, dense subtiliter rugosulo-punctato, oculis entus sat
prominulis, tuberculis antennariis sat grossis, prothorace longi-
tudine haud latiore, post medium utrinque emarginato, unde
lateribus angulatis, dorso fere lævi, antice transversim sat for-
titer late impresso et parce punctulato, disco tuberculis 4 rotun-
datis, quadratim dispositis, basi transversim leviter impresso,
angulis posticis fere rectis, scutello obtuso, punetulato; elytris
elongatis, ante medium postice leviter attenuatis, apice obtusis,
dorso subtiliter dense coriaceo-punctulatis, apice levibus, prope
suturam leviter ac longitudinaliter, impressis ; subtus subtilissime
dense pubescens, pedibus piceo-violacentibus, antennis rubiginosis,
articulo lo piceo-cærulescente. — Madagascar (coll. Oberthür et
la mienne).
Les antennes, sauf la base, et les pattes sont parfois d’un roux
jaunâtre, les genoux et les tarses à peine enfumés.
TRIMERODERUS n. g.
Corpus elongatum. Caput breve, oculi magni, convexi, antennæ
sat graciles, corpore longiores, articulo 1e sat crasso, prothoracis
marginem anticum vix superante, articulis 4, 5 æqualiter elon-
gatis, 3° sequenti dimidio longiore. Prothorax elongatus, elÿtris
vix brevior, latitudine plus duplo longior, biconstrictus. Scutellum
obtusum. Elytra brevia, prothorace parum latiora, apice truncata,
abdomine paulo breviora. Mesosternum elongatum. Coxæ anticæ
approximatæ, intermediæ et posticæ valde distantes, metasternum
sat elongatum, abdomen breve. Pedes mediocres, femoribus cras:
sis, basi constrictis, tarsis posterioribus articulo le ceteris con-
junctis longiore.
Ce curieux insecte est remarquable par la longueur du corselet
qui forme presque trois lobes, étant rétréci deux fois, près du
373
milieu et près de la base, et par la brièveté des élytres qui sont à
peine plus larges et plus longues que le corselet, tronquées à
l'extrémité et ne couvrant pas tout à fait l'abdomen. La place de
ce nouveau genre me paraît dans le voisinage des Zbidion améri-
cains.
Trimeroderus Raffrayi. — Long. 7 mill. — Elongatus, sat
convexus, elytris planiusculis, fuscus, subopacus, griseo-sericans,
elytris utrinque vitta angusta basali, vittis 2 valde obliquis et vitta
transversa anteapicali testaceo-rufis, antennis (articulo 1° excepto)
piceo-rufis; capîte antice fere truncato, fronte lata, leviter con-
caya, tuberculis antennariis sat grossis ; prothorace elongato, basi
fortiter, post medium minus constricto, dorso-subtilissime strigo-
sulo, medio longitudinaliter sulcatulo, antice transversim depresso,
margine paulo elevato, post medium at ante basin utrinque paulo
gibbosulo, basi transversim fortiter depresso; elytris basi trunca-
tis, ad humeros angulatis, dein leviter attenuatis, apice fere recte
truncatis, dorso subtilissime alutaceis; prosterno asperato. —
Madagascar (Rafray), un seul individu.
Anisogaster seriatoporus. — Long. 81/2 mill. — Elongatus,
modice convexus, rufotestaceus, capite prothoraceque piceis, hoc
supra paulo ænescente, griseo puberulo; capite lævi, inter antennas
longitudinaliter et antice transversim sulcatulo, antennis graci-
libus, corpore longioribus; prothorace oblongo, latitudine sesqui-
longiore, elytris angustiore, lateribus leviter bisinuato, dor$o fere
lævi, antice utrinque et basi obsolete impressiuseulo; elytris
parallelis, ad humeros angulatis, apice conjunctim rotundatis,
dorso usque post medium dense seriato-punctatis, postice irre-
gularibus et obsalescentibus, basi prope humeros oblonge impressa;
femoribus sat fortiter clavatis. — Tsaraotra (Scalabre).
Diffère de ses congénères par son corselet presque cylindrique,
sans renflements ni tubercules et par les points assez gros formant
des séries régulières, serrées, depuis la base des élytres jusqu’après
le milieu.
Anisogaster obscurellus. — Long. 4 à 5 mill. — Sat elon-
gatus, gracilis, fusculus, fulvo vage fasciolatus, vix nitidulus, fere
glaber, antennis pedibusque pallidis, femoribus interdum fuscatis ;
capite fere lævi, clypeo profunde transversim impresso, labro
dilutiore, mandibulis porrectis, acutis, nigris; antennis filiformi-
bus, G corpore pauio longioribus, articulo 3° quinto parum bre-
viore, quarto longiore, prothorace elongato, antice et postice
leviter attenuato, fere lævi; elytris fere parallelis, ad humeros
angulatis, postice leviter ampliatis, apice conjunctim abrupte
rotundatis, dorso subseriatim punctatis, seriebus post medium con-
314
fusis, disco medio sat fortiter oblonge impressis; pedibus filifor-
mibus, femoribus sat fortiter clavatis. — Diégo-Suarez (AZluaud).
Cet insecte commence une série de petites espèces élégantes. Sa
coloration n’est pas nette, ni constante; elle est brunâtre avec
des nuances fauves qui se fondent, l’extrémité des élytres est
fauve, précédée d’une tache brune transversale ; les fémurs sont
remarquables par leur largeur qui contraste avec la gracilite des
tibias.
Anisogaster ænescens. — Long. 4 mill. — Ressemble
extrêmement au précédent, mais la coloration est un peu bronzée,
les élytres sont plus fauves avec 2 bandes tres obliques, l’une
partant de l’épaule, l’autre du milieu du bord externe, d’un bru-
nâtre bronze, toutes deux devenant transversales en arrière; le
8° article des antennes est presque égal au 4° et bien plus court que
le 5°, la ponctuation des élytres est irrégulière et non sériale à la
base, leur disque n’est pas impressionné et les bandes sont bien
mieux marquées ; leur extrémité n’est pas brusquement arrondie,
ni marquée d’une bande brune antéapicale. — Diégo-Suarez,
2 individus (A//uaud).
Anisogaster latesellatus. — Long. 5 mill. — Sat elongatus,
convexiusculus, nigro-fuseus, nitidissimus, antennis, pedibus et
plaga magna elytrorum transversa flavo-rufis; capite lævi, inter
oculos sulcatulo, antennis corpore fere longioribus, articulo 1° sat
crasso, infuscato, 2° brevissimo, 3° 4oque æqualibus; prothorace
oblongo, antice et postice fortiter constricto et impresso, disco lævi,
medio utrinque angulato, ante basin sat fortiter transversim
impresso; elytris oblongis, minus elongatis, ad humeros paulo
minus angulatis, apice rotundatis, basi lævibus et utrinque late
impressis, dein irregulariter punctulatis, apice lævibus, parte fusca
basali sat brevi, apicali majore ; femoribus minus grossis. — Diégo-
Suarez, un individu (A//uaud).
Espèce hien distincte par sa coloration tranchée, brillante, et sa
forme plus courte.
- Anisogaster punctum. — Long. 4 1/2 mill. — Forme de la
précédente espèce, entièrement d’un jaune roux très brillant,
comme vernissé, avec un seul point noir placé sur le milieu de la
suture; la tête est plus courte, lisse, avec un sillon transversal
au-dessus des yeux et un fin sillon longitudinal entre les yeux; les
antennes, très grêles, dépassent l'extrémité des élytres, le 1:+r arti-
cle est moins épais, le 2e très court, les 3e et 4° égaux, les articles
3-5 sont légèrement et brièvement rembrunis à l’extrémite, le der-
nier est entierement brun; le corselet est semblable à celui du
précédent, mais plus rétréci à la base, les élytres sont un peu
375
élargies en arrière, lisses, impressionnées longitudinalement sur
le disque et à la base, avec les épaules relevées et la suture dépri-
mée près de l’écusson ; les fémurs sont aussi médiocrement épais.
— Diégo-Suarez, un seul individu (A//uaud\.
ISOTRIUM n. g.
Ce genre est extrêmement voisin du genre européen Anisarthron
à raison des articles 2-4 extrêmement courts, les 3 et 4 égaux, le
2° plus petit ; la tête avec les yeux déborde le corselet, ceux-ci sont
plus gros, plus saillants, le front est moins concave, le ler article
des antennes est moins épais; le corselet est surtout différent, à
peine transversal, rétréci à la base, sans impression transversale
à la base, plus arrondi sur les côtés; les élytres sont plus con-
vexes, les pattes plus robustes, les métapleures moins parallèles,
non concaves.
Isotrium lutosum. — Long. 7 mill. — Elongatum, sat con-
vexum, lutoso-testaceum, vix nitidulum, pubescens ; capite brevi,
punctato, clypeo medio subfoveato; antennis sat gracilibus, cor-
pore haud longioribus, articulo le ceteris parum crassiore ; pro-
thorace elytris modice angustiore, rugosulo-punctato, disco postice
plagula oblonga paulo convexa lævi signato; scutello obtuso; ely-
tris parallelis, apice conjunctim rotundatis, dense punctatis, ad
humeros rotundatim angulatis et impressis ; margine laterali paulo
infuscatis, fere rugosulis et longius pubescentibus; pedibus sat
brevibus, paulo dilutioribus, femoribus crassis. — Mahafaly, au
sud de Madagascar (coll. Alluaud).
DILACHNUS n. g.
Ce nouveau genre paraît, au premier abord, extrêmement voisin
du genre Z'haumasocerus à raison de sa forme allongée et de ses
antennes assez courtes avec les premiers articles épais, les der-
niers grêles ; mais ici il y a seulement les 3e et 4° qui sont un peu
épaissis vers l'extrémité, non comprimés et garnis de poils noirs
serrés en toufles, tres clairsemés sur les premiers articles; les
7 derniers sont grêles et à peu près de longueur égale. La tête est
courte, le front large, les yeux médiocres, peu convexes, les
antennes sont écartées à la base, le ]®° article est peu épais, le 2e
assez long, les palpes sont très courts et grêles. Le corselet est
plus long que large, légèrement atténué vers la base, les elytres
sont longues, obtuses à l'extrémité. Le prosternum est étroit, le
mésosternum un peu plus large, la saillie intercoxale est assez
obtuse; les pattes sont courtes, les fémurs nullement claviformes,
376
un peu comprimés, les postérieurs ne dépassent pas le 3° segment
ventral.
Dilachnus partiticornis. — Long. 16 mill. — Elongatus,
fere parallelus, modice convexus, fusco-cæruleus, sat nitidus, sat
dense breviter fusco-pilosulus, antennis corporis 3/4 attingentibus,
nigro-fuscis, opacis, articulo 1° excepto, 7 ultimis flavo-testaceis;
capite punctulato, clypeo magis punctato, transversim fortiter
impresso ; prothorace latitudine longiore, elytris sat fortiter angus-
tiore, lateribus fere rectis, ad basin tantum paulo arcuatis, dorso
dense punctato ; scutello sat fortiter impresso; elytris elongatis,
ad humeros angulatim rotundatis, dense sat fortiter punctatis,
leviter costulatis, apice leviter rugosulis; subtus multo nitidior,
virescens, prosterno cyanescente, subtiliter laxe punctulatus,
pedibus sat gracilibus, piceolo-cyanescentibus. — Antsianaka
(Perrot), coll. Oberthür.
Anomoderus tubericollis. — Long. 4 à 5 mill. — Forme et
coloration générale de l'A. Coquerelii Fairm., mais en diffère
beaucoup par sa petite taille et par le corselet bien plus court, à
peine plus long que large, très faiblement étranglé deux fois, ayant
sur le disque, de chaque côté, 2 tubercules lisses, et au milieu un
relief longitudinal n’atteignant ni la base, ni le bord antérieur qui
est séparé des deux premiers tubercules par un fort sillon trans-
versal. Les élytres sont presque semblables, mais plus courtes, la
bande pâle est aussi bien plus courte et un peu oblique, leurs
bords latéraux sont plus parallèles et la surface est bien plus
ponctuée; les ailes sont foncées avec un reflet irisé. Les pattes
sont proportionnellement plus longues, d’un brun foncé avec la
base des fémurs et des tibias très claire. Les antennes des G' de-
passent un peu le corps. — Diégo-Suarez (Alluaud).
Ce joli petit Longicorne rappelle le genre Prachypteroma ; mais
les antennes sont bien plus grêles, un peu plus longues que les
autres, et la tête est plus courte avec les yeux plus saillants,
METACOPA n. g.
Ce nouveau genre est voisin des Auisogaster dont il diffère au
premier abord par les tibias postérieurs aplatis et dilatés comme
chez les PAyllocnema, et par tous les femurs fortement clavi-
formes, leur extrémité n’atteignant pas celle des élytres ; les tarses
sont bien plus grêles. Les antennes sont semblables, seulement
plus courtes, le ler article un peu moins épais. L’abdomen au lieu
d’avoir le 1er segment aussi développé, plus long que le métaster-
num, a ce segment seulement plus long que le suivant et bien plus
court que le métasternum.
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377
Metacopa variipennis. — Long. 8 mill. — Elongata, rufes-
centi-lutosa, nitidula, elytris lituris numerosis, sat brevibus varie-
gatis, capite basi medio infuscato basi prothorace haud angustiore,
cum oculis latiore, fronte medio sulcatulo, clypeo brevi, trans-
versim sat fortiter impresso, antennis gracilibus, corpore haud
longioribus, articulo le crassiusculo, ceteris apice brevissime
infuscatis; prothorace ovato-oblongo, convexo, antice trans-
versim sat late impresso, postice levissime attenuato, disco tube-
roso, tuberis lævibus, impressis, vittula media longitudinali et
utrinque vittula laterali vage infuscatis, elytris planatis, fere
parallelis, ad humeros angulatis, fortiter sat dense, apice obsole-
tius punctatis, disco impressiusculis, basi ad scutellum leviter
elevatis, sutura basi profundiore ; femoribus valde clavatis, cum
tibiis basi et tarsis pallidis, tibiis posterioribus fere a basi folia-
ceis. — Diégo-Suarez, un seul individu (A//uaud).
STENOXOTUS n. g.
Ce nouveau genre se rapproche des Jastodera par la forme du
corselet qui est très convexe, fortement angulé sur les côtés, un peu
rétréci à la base avec les côtés sinués, plus fortement rétréci en
avant, par les élytres élargies à la base, angulées aux épaules,
mais plus fortement rétrécies en arrière, un peu déhiscentes après
le milieu, assez fortement à l'extrémité qui est largement arrondie
à l’angle interne, assez pointues à l’externe, et pour les pattes qui
sont grandes, mais dont les tarses postérieurs sont presque aussi
longs que les tibias ; les antennes ont le 3° article sensiblement
plus long que le 4e. La forme des élytres rappelle celles des Swgri-
dola, mais elles ne sont pas aussi fortement déhiscentes, bien moins
étroites, non divariquées. L’abdomen dépasse les élytres des 4/5
de leur longueur et, avec des bandes blanches étroites, fait penser
à celui des Mordelles. C’est un type fort curieux.
Stenoxotus ochreoruber. — Long. 15 mill. (cum abdom.).
— Oblongo-elongatus, postice attenuatus, supra cum femoribus
4 anticis ochraceo-ruber, opacus, prothorace basi utrinque puncto
niveo, scutello et elytrorum utrinque guttis 2 niveis, l* mediana,
prope scutellum, 2* strigæformi ad angulum internum, subtus
pitidula, nigra, abdomine nitidiore, segmentis utrinque albo-vit-
tatis, prosterno vittula supra coxas, mesosterno macula supera et
metapleuris macula apicali niveis; capite transversim biimpresso,
antennis sat gracilibus, elytrorum apicem fere attingentibus,
articulis 5 primis fuscis, ceteris ferrugineis, prothorace convexo,
utrinque fere inflato et angulato, basi utrinque profunde impresso;
elytris basi latis et planiusculis ; abdomine postice anguste prolon-
378
gato, pedibus fuscis, femoribus anticis exceptis. — Madagascar
(coll. Oberthür).
Artelida scutellaris. — Long. 12 à 13 mill. — Elongata,
postice attenuata, nigra, vage cærulescens, subopaca, sericea,
elytris squalide testaceo-rufulis, vitta laterali et macula scutel-
lari, basi dilatata, postice lineari nigris, tibiis 4 posticis rufo-
testaceis, anterioribus sat obscuris, clypeo cum ore et antennis
rufo-testaceis ; prothorace valde convexo, basi transversim fortiter
impresso, utrinque dente triangulari armato ; elytris a basi atte-
nuatis, apice rotundatis, dorso longitudinaliter impressis, subti-
liter, basi et ad latera fortius punctulatis, tibiis posterioribus
apice late explanatis, tarsis articulo 1e rufescente. — Antsia-
naka (Perrot), coll. Oberthür.
Ressemble assez à diversilarsis, mais les élytres sont plus
étroites, plus longues et déprimées longitudinalement sur le disque;
la coloration est bien différente.
Sagridola spinicrus. — Long. 12 mill. — Ressemble beau-
coup à la $. #avicollis Waterh., même coloration générale, mais
le corselet est entièrement d’un brun noir velouté, sans trace de
tomentosité jaune, l’écusson est de même couleur que le corselet,
la base des élytres est plus enfumée, le rebord inférieur des épau-
les est d’un brun noir, le dessous du corps et les pattes sont sem-
blablement colorées ; les 4 fémurs postérieurs sont armés d’une
épine plus forte et plus aiguë. Serait-ce une simple variete? —
Antsianaka (Perrot), coll. Oberthür.
Sagridola Scalabrii. -- Long. 11 mill. — Elongata, postice
attenuata, pubescens, nigra, prothorace vittis 8 albis, mediana
in scutello prolongata, capite genis, lineolis tenuibus ocularibus
et puncto occipitali albo-pubescentibus, elytris cinereo-pubescenti-
bus, costa humerali abbreviata et costa marginalis denudatis,
abdomine lateribus supra albo-maculato, femoribus (genubus supra
exceptis) rufis; capite antice elongato, subtiliter dense punctato,
antice læviore, clypeo griseo pubescente; labro rufo, antennis
gracilibus, corporis medium longe superantibus, articulo 1° leviter
arcuato ; prothorace elongato, medio leviter antice vix angustato,
basi bituberoso ; scutello elongato, nigro, medio albo; elytris basi
latis et planatis, mox subito angustatis, late dehiscentibus et
subulatis, apice truncatis; meso- et metasterno albo marginatis,
segmento ventrali ultimo late concavo, femoribus posticis apice
subtus acute bidentatis. — Marololo.
Le nom de cette jolie espèce rappellera celui de M. le It Scala-
bre qui a eu le mérite de récolter quelques insectes pendant la
rude campagne de Madagascar.
Elle est fort remarquable par ses dessins blancs.
379
Icarictis pallidocinctus. — Long. 5 1/2 mill. — Oblongus,
sat convexus, castaneus, indumento pubescente cinerascente dense
vestitus, elytris vitta tenui albido-grisea ante humeros et ante
-apicem abbreviata utrinque marginatis, subtus cum pedibus pube
simili albido-grisea dense vestitus; capite brevi, oculis magnis,
antice valde approximatis, antice parum sinuatis, antennis in sinu
insertis, valde gracilibus, corpore longioribus, articulo 1° sat
gracili, articulis 3 et 4 æqualibus; prothorace elytris valde angus-
tiore, latitudine fere longiore, antice a medio angustato, antice
transversim leviter impresso, basi sat subtiliter marginato; scu-
tello apice truncato ; elytris sat brevibus, ad humeros angulatim
rotundatis et paulo latioribus, dein vix attenuatis, apice separa-
tim rotundatis; coxis anticis contiguis, sed prosterno tenuiter
acuto coxarum medium attingente, mesosterno angusto, depresso,
pedibus paulo brevioribus. — Tsaraotra (Scalabre).
Diffère des autres espèces en ce que le prosternum ne sépare pas
complètement les hanches antérieures et s'arrête au milieu, mais
chez les autres il est bien mince; en outre les yeux sont plus
grands, plus obliques, et convergent en avant, et les antennes
sont insérées dans l’échancrure peu profonde des yeux. Les élytres
sont unies, sans traces de lignes un peu saillantes, les pattes sont
un peu plus courtes et les fémurs ne dépassent pas l’extrémite des
élytres.
ARIASTES n. g.
Corpus oblongum, nudum. Caput sat breviter ovatum, antice
attenuatum, oculi mediocres, subtiliter granulati, palpi graciles.
Antennæ graciles, corpore breviores, articulo Lo ceteris vix cras-
siore, quarto subæquali, 3° sequenti vix breviore. Prothorax
elytris angustior, valde convexus, lateribus fere rectis, paulo
compressis. Elytra ad humeros angulata, dein angustata, apice
breviter dehiscentia et separatim rotundata. Pedes graciles, pos-
tici longiores, femoribus modice crassis, tarsis posterioribus tibiis
haud brevioribus, articulo 1° ceteris conjunctis (unguibus excep-
tis) æquali.
Ce genre me paraît voisin des Zcariotis dont il diffère par la
tête étroite, les antennes bien plus grêles avec le 3: article à peine
plus court que le 4, lequel est subégal aux suivants, les
pattes beaucoup plus grêles, les fémurs à peine épaissis et par le
corps glabre en dessus.
_ Ariastes monostigma. — Long. 6 mill. — Oblongus, totus
ochraceo-rufescens, glaber nitidus, elytris vitta communi trans-
versa nigra, post medium sita, marginem externum haud attin-
380
gente, mesopleuris albo-pubescentibus, metapleuris infuscatis,
postice similiter albis, metasterno apice anguste albo-marginato,
antennis tarsis et tibiis obscurioribus, his basi infuscatis; capite
antice impressiusculo et sat dense‘punctato, summo strigoso-punc-
tato, oculis parum convexis; prothorace antice leviter attenuato,
lateribus paulo compresso, dorso valde convexo, vix punctulato,
basi marginato, lateribus haud rotundato, nec angulato; seutello
scutiformi, medio concavo, lateribus elevato; elytris levissime
punctulato-lineolatis, postice convexis, basi ad scutellum oblonge
elevatis et utrinque fortiter arcuatim impressis, dein ad suturam
impressiusculis et transversim medio leviter depressiusculis, femo-
ribus paulo clavatis, tibiis posterioribus levissime arcuatis, calca-
ribus sat elongatis. — Diégo-Suarez, un seul individu (AZ/uaud).
Ce joli insecte est remarquable par sa coloration et par ses ély-
tres qui ont une légère analogie avec les Clérides du genre Hyr-
mecomæa.
Scopanta expansitarsis. — Long. 14 mill. — Elongatus,
modice convexus, castaneus, capite prothoraceque magis pices-
centibus, parum nitidus, subtiliter cinereo-pubens, subtus cum
pedibus nitidior et magis rufescens; capite cum oculis prothorace
latiore, his magnis, convexis, grosse granulatis, parum distanti-
bus, fronte medio fortiter sulcata, antennis corpore longioribus,
articulis 3 et 4 æqualibus, quinto paulo brevioribus; prothorace
oblongo, elytris valde angustiore, antice angustato, lateribus
utrinque medio dentiformi-angulato, dorso quadrinoduloso, antice
transversim impresso; scutello apice truncato ; elytris ad humeros
sat angulatis, dein vix sensim attenuatis, apice extus rotundatis,
dorso usque ad medium fortiter punctatis, parte suturali excepta,
pilis longis laxe hispida, stria suturali impressa ; subtus lævis,
pedibus sat elongatis, tarsorum articulis ultimis latis, 3° profunde
bilobato, ultimo elongato, basi gracili, apice dilatato. — Maro-
lolo (Scalabre). |
Cet insecte est remarquable par la dilatation du dernier article
des tarses ; il diffère du wfula par sa forme plus étroite, ses yeux
plus rapprochés, sa coloration uniforme et le dernier article des
tarses dilaté à l'extrémité.
Scopanta lævipennis. — Même taille et même coloration,
mais un peu plus claire; mate sur les élytres ; les yeux sont moins
gros, moins saillants, le corselet est moins rétréci en avant, les
angles latéraux sont moins saillants, les reliefs du disque sont à
peine saillants, surtout les postérieurs qui sont plus rapprochés de
la base ; les élytres sont plus étroites, et la ponctuation, qui est si
bien marquée sur la partie antéro-externe de l’espèce précédente,
est ici à peine marquée et seulement près de l’épaule, leur extré-
381
mité est plus arrondie avec l’angle sutural ; le dessous est sem-
blable, mais la poitrine est mate. — Nossi-Bé (Coquerel).
_ Glaucytes metallicus. — Long. 10 mill. — Elongatus, con-
vexus, laxe pallido-hirtus, cϾrulescens, sat nitidus, elytris nitidi-
oribus, subvirescenti-cϾruleis, basi auroso-cupreolis, hac colore
ante medium diffusa, antennis pedibusque piceo-ferrugineis, illis
articulo 1° et femoribus piceis; capite fortiter parum dense punctato,
inter antennas impresso, ore piceo-rufescente; antennis corpore
brevioribus, articulo le crasso, punctato, 3° quarto duplo longiore ;
prothorace elytris angustiore, latitudine longiore, antice paulo
magis attenuata, lateribus leviter arcuatis, dorso dense punctato,
obsolete transversim plicatulo; scutello apice rotundato; elytris
subparallelis ad humeros angulatis, apice paulo oblique truncatis
et breviter rufis, dorso seriatim punctatis, ad suturam irregulariter,
sutura vittula argenteo-sericea notata ; femoribus valde clavatis. —
Diégo-Suarez (AZ/lwaud), un seul individu.
Cette jolie espèce rappelle assez le G. basalis, mais la coloration
est bien différente, métallique, et le corselet ne présente pas de
lignes blanches. Elle paraît se rapprocher davantage de Leplocera
pulchra Waterh., mais celle-ci est bien plus grande et d’une colo-
ration assez différente. En voici la diagnose :
Long. 22 à 24 mill. — Nigra, opaca, antennis piceis; thorace
creberrime punctulato, lateribus leviter arcuatis ; elytris subparal-
lelis, viridibus, vage aureo tinctis, coriaceis atque vermiculosis,
crebre subtiliter punctulatis, apice obtuso, cupreo ; abdomine parum
nitido, sat crebre punctato.
ANTHRIBATUS n. g.
Corpus elongatum, parum convexum. Caput exsertum, declive,
apice truncatum, oculi magni, grosse granulati, supra haud pro-
longati, clypeus truncatus. Antennæ graciles, basipaulo crassiores,
tenuiter sat longe villosæ, articulo 1° crassc, prothoracem vix
attingente, 4° æquali, 3° 5°que elongatis, æqualibus. Prothorax
latitudine haud longiore, elytris angustior. Elytra elongata,
parallela. Prosternum angustum, coxæ anticæ haud contiguæ,
globosæ, acetabulis apertis, mesosternum sat latum, processus
intercoxalis sat longus et angustus. Pedes sat elongati, femora
clavata, postica ceteris haud longiora, elytrorum apicem haud
superiantia, tibiæ sulcatulæ, posticæ apice compressæ et leviter
latiores; tarsi articulo penultimo late bilobato, ultimo elongato,
sat gracili, unguibus divaricatis, valde arcuatis.
La place de ce genre est difficile à préciser; il me semble se
rapprocher des Asrylhmus, mais la forme de la tête en museau
atténué en avant, la brièveté des mandibules et des palpes dont
382
le dernier article est court et conique, et la gracilité des antennes
l'en diffèrent très notablement.
Anthribatus nivosus. — Long. 10 à 25 mill. -— Elonga-
tus, parum convexus, elytris parallelis, fuseus, opacus, breviter
fusco-pilosellus, pube nivea densa variegatus, capite niveo, late-
ribus exceptis, antennarum articulo 5° apice niveo, prothorace
utrinque vitta laterali, basi intus nigro-marginata, antice maculis
fere et vittas interruptas efficientibus niveis, scutello niveo, elytris
basi haud maculatis, puncto humerali minuto excepto, medio et
apice maculis numerosis niveis signatis; capite antice attenuato
et leviter obliquo, apice truncato, medio stria longitudinali
impressa; prothorace vix transverso, lateribus rotundato, aspero-
rugoso, basi utrinque ad vittam tuberoso; elytris elongatis,
apice conjunctim rotundatis, dense punctato-rugatis, basi fortius
subtus cum pedibus magis fuscus, sat nitidus, pilosulus, pec-
toris lateribus albidis, femoribus niveo-maculosis. — Fénérive
(Perrot); coll. Oberthür et la mienne.
Par son faciès, sa tête en forme de museau court, ses antennes
insérées en avant, rappelle plus un Anthribide du groupe des
Yenocerus qu'un Cérambycide.
Auxa striolata. — Long. 8 mill. — Ressemble beaucoup à
l'A. Alluaudii Fairm.; même forme, coloration plus sombre, tête
assez fortement sillonnée entre les antennes, épistome pâle, soyeux,
ler article des antennes moins arque, 2° un peu plus long; corselet
unicolore, inerme, pas plus large à la base que les élytres avec un
sillon transversal basilaire plus marqué; élytres assez fortement
relevées autour de l’écusson, à lignes de points bien marquées, for-
mant presque des strioles, oblitérées à l'extrémité, coloration d’un
brun assez foncé, formant une bande suturale et une latérale qui
se rejoignent au milieu en une large bande transversale, laissant de
chaque côté une bande longitudinale, discoïdale, d’un gris blan-
châtre, s’arrêtant à la bande transversale, et une autre bande de
même couleur, allongée, située avant l'extrémité. — Nord de Mada-
gascar, Antakares (Perrot); un seul individu, coll. Oberthür.
Exocentrus reticulatus. — Long. 3 1/2 à 4 mill. — Oblon-
gus, dilute castaneus, pube grisea dense vestitus, pilis longis
laxe hirsutus, capite infuscato, prothorace utrinque ad angulum
macula picea signato, elytris piceolo-reticulatis, retis basi con-
fluentibus, utrinque medio plaga sat magna picea, ad marginem
dilatata, suturam versus lacerata : capite pubescente, medio sulca-
tulo, antice rufescente, antennis corpore parum brevioribus,
longe pilosis, piceis, articulis basi diluticribus; prothorace brevi,
elytris angustiore, lateribus antice valde rotundatis, basi sinuatis
et ante medium acute dentatis, dente minuto, retroverso, dorso
383
medio longitudinaliter paulo elevato et utrinque tuberculo rotun-
dato parum convexo signato ; elytris subtiliter punctato-lineatis,
punctis apice obsoletis. — Mayotte et Diégo-Suarez, deux indivi-
dus (A7/uaud).
Ressemble au #adecassus Fairm., mais beaucoup plus petit,
avec les élytres à lignes finement ponctuées au lieu d’une ponctua-
tion confuse et assez forte, et ayant une tache médio-latérale assez
bien déterminée au lieu de bandes transversales presque fondues;
les côtés du corselet sont aussi différents.
Goephanes pictus. — Long. 4 à 5 mill. — Oblongus, parum
convexus, niger, elytris macula antebasali rufa, lineola pallida
circumdata et intus striga obliqua nigra, ante apicem macula trans-
versa cinerea, apice ipso nigro, femoribus rufis; capite lævi, medio
subtiliter striato, ore rufo, antennis gracilibus, ciliatis, corpore
longioribus, fuscis, articulis 4, 7 et 8 pallidis ; prothorace vix trans-
verso, elytris angustiore, lateribus rotundato, dorso sericante, sub-
tiliter densissime striolato, postice depresso; elytris ad humeros
angulatis, sat fortiter confuse punctatis, basi sublineatis et utrin-
que prope scutellum convexis, velutinis, postice punctis setigeris
aliquot sparsutis; femoribus crassis, tarsis apice rufescentibus. —
Diégo-Suarez (AZluaud).
Differe du Zuctuosus par la taille bien plus faible, le corselet
déprime en arrière, unicolore, couvert de stries fines et serrées, les
élytres plus parallèles, différemment colorées et les fémurs roux.
HOPLOMELAS n. g.
Ce nouveau genre ressemble beaucoup aux Goephanes; il en
diffère par les antennes dont Le 1+ article est plus court, n’atteignant
pas le milieu du corselet, le 3e égal au 4°, le corselet armé de
chaque côté d’une petite épine aiguë et les élytres plus angulées
aux épaules, non cunéiformes ; le système de coloration est aussi
très différent.
Hoplomelas albolineellus. — Long. 5 mill. — Oblongo-
elongatus, convexus, fuscus, modice nitidus, capite prothoraceque
subopacis, prothoracis lineis 4 elytrorumque sutura cum utrinque
lineis 5 tenuissimis albis, antennarum articulo 4° albido, apice fusco;
capite subtiliter dense punctulato, medio striato, antennis corpore
vix longioribus, subtus sat dense breviter ciliatis, apicem versus
piceis ; prothorace haud transverso, elytris angustiore, lateribus
leviter areuatis, ante medium spinosis, antice paulo magis angus-
tato, sat subtiliter densissime punctato, basi transversim obsolete
impresso; scutello albo; elytris ad apicem tantum angustatis,
dense punctatis, ad scutellum leviter impressiusculis, lineis albis
27
384
utrinque punctato-lineatis, 1° et 3* apice abbreviatis ; femoribus
supra albolineatis. — Diégo-Suarez (AZJuaud), un seul individu.
Hoplomelas ruficornis. — Long. 4 mill. — Ressemble au
précédent, mais beaucoup plus petit avec un corselet inerme et les
antennes d’un roux ferrugineux ; la coloration générale est moins
foncée, et les élytres ont des lignes blanches moins nettes, plus ou
moins interrompues et n'atteignant pas l’extrémité; la tête et le
corselet sont très densément mais beaucoup plus finement ponc-
tués, ce dernier a 3 lignes blanchâtres peu marquées et est aussi
large en avant qu’à la base; les élytres sont assez fortement ponc-
tuées, plus finement et plus densément à la base, assez régulière-
mententre les lignes blanches; les pattes sont d’un brun rougeûtre;
les antennes sont assez longuement ciliées. — Dieégo-Suarez
(Alluaud), un seul individu.
Cette espèce diffère un peu de la précédente par l’absence d’épines
latérales au corselet, mais elle me paraît bien appartenir au même
genre.
APHRONASTES n. g.
Corpus compactum, convexum. Caput ovatum, paulo productum,
leviter reclinatum, fronte angusta, inter antennas concava, his
basi approximatis, corpore longioribus, articulo 1° crasso,
3° quarto paulo breviore, oculis oblongis descendentibus, supra
parum prolongatis. Prothorax elytris angustior, lateribus medio
dentatus. Scutellum oblongo-quadratum. Elytra sat brevia, ad
humeros angulata, postice attenuata, apice truncata. Prosternum
modice latum, medium sulcatulum, apice valde arcuatum, aceta-
bulis clausis, mesosternum antice dilatatum, acetabulis breviter
apertis. Pedes validi, femoribus clavatis, posterioribus elytra
haud superantibus, tibiis apicem versus gradatim latioribus, 4 pos-
ticis extus excisis, tarsis latis.
Ce genre se rapproche des Zasiocercis ; il en diffère notablement
par la tête plus étroite, plus prolongée, fortement creusée entre
les antennes dont la base est rapprochée, par l’écusson tronqué
et par les élytres sans gibbosités basilaires, avec l'extrémité tron-
quée; les antennes sont notablement plus longues que le corps,
non ciliées, avec le 1er article plus épais, plus claviforme et les
tibias ne sont pas garnis, à leur extrémité, d'une touffe de poils
serrés.
Aphronastes subfasciatus. — Long. 14 à 15 mill. — Fus-
cus, indumento cinereo dense vestitus, elytris medio vitta trans-
versali dentata fusco-nigra, marginem versus paulo obliquata,
suturam versus fere biramosa et evanescente, dein griseo-albido
tinctis, hoc colore postice evanescente, ad suturam paulo adscen-
385
dente; fronte medio breviter sulcatulo, mandibulis nigris, antennis
articulis 3-10 fuscatis, basi griseis, 1° et 3 fusculo maculatis ; pro-
thorace vix transverso, lateribus dente late triangulari armato,
dorso sat inæquali, antice et basi transversim impresso, dorso
utrinque tuberculo sat minuto et medio linea dilutiore signato;
scutello sat lato, apice rotundato ; elytris basi scabratis et utrin-
que cristula brevi scabrata signatis, dein fortiter punctatis, postice
rugosulis et paulo dilutioribus ; subtus cum pedibus pilis adpressis
obscure ferrugineis dense vestitus et piceo valde maculatus. —
Antsianaka (Perrot) ; coll. Oberthür et la mienne.
EPIROCHROA n. g.
L'insecte qui sert de type à ce nouveau genre a les plus grands
rapports avec le Zeucograplius albovarius par sa forme courte
trapue, son corselet fortement angulé sur les côtés, ses élytres
renflées de chaque côte de l’écusson ; mais la tête est moins large,
le chaperon n’est pas nettement tronqué et marginé en avant, le
front est légèrement concave, les antennes sont densément ciliées
depuis le 2° article, l'écusson est très obtus, presque tronqué, le
prosternum n’est pas largement creusé en avant presque jusqu’au
milieu des hanches, il est plus étroit, la saillie intercoxale est
large, très obtuse, presque arrondie, les fémurs sont plus renflés,
plus claviformes.
Epirochroa griseovaria.— Long. 10 mill. — Oblongo-ovalis,
parum convexus, elytris dorso planiuseulis, squalide albido-grises-
cens, capite fumato, maculis fuscis sparsuto, prothorace macula
magna subquadrata basali et punctis plurimis fusco-piceis, elytris
basi transversim infuscatis et piceolo mixtis, paulo post medium
fascia transversa nebulosa piceolo et fusculo mixta, apice similiter
marmorato, intervallis maculis minutis piceolis sparsutis, subtus
cum pedibus pube tenui cϾrulescenti grisea induta, femoribus medio,
tibiis tarsisque apice fuscis, pedibus fusco punctatis, antennis arti-
culo l' griseo et fusco variegato, articulo 3° fusco, basi albido,
ceteris albidis, apice nigris ; fronte concava ; prothorace longitudine
duplo latiore, lateribus late et angulatim dilatato, antice paulo
angustiore, dorso valde inæquali, antice arcuato et transversim
fortiter impresso, disco bituberoso, postice transversim sulcato;
elytris brevibus, supra sat planiuseulis, ad humeros angulatis, a
basi postice leviter attenuatis, apice conjunctim rotundatis, dorso
valde inæqualibus, basi paulo scabrato-punetatis et utrinque tuber-
culo minuto signatis, pluriimpressiuseulis, punctis impresso-brun-
neis laxe sparsutis; subtus impunctata, segmento ventrali ultimo
breviter piloso, — Antsianaka (Perrot); coll. Oberthür et la mienne,
386
Cet insecte par son faciés et sa coloration DRRPPERE un peu cer-
taines Arachnides.
Eumimetes sexpunctatus Fairm., Ann. Ent. Fr.,1871,65.
Cette espèce, commune à Nossi-Bé, doit reprendre le nom
d’Aumeralis qui lui a été donné par Vollenhoven dans la liste des
Insectes recueillis par Pollen et Van Dam à la Réunion, aux
Comores et à Madagascar, p. 6, pl. 2, fig. 1 et 1*. Cette figure
jointe à la description ne permet pas le doute.
Eumimetes distinctus Fairm
Cet insecte, dont je n’ai vu qu’un seul exemplaire provenant
aussi de Nossi-Bé, ressemble moins au précédent qu’au suivant;
la coloration est largement marbrée de blanchâtre, les taches
noires sont plus nettes, entourées d'une auréole blanchatre, la
suture n’est pas tachetée et la pubescence paraît moins fine. Les
élytres sont plus courtes, moins rétrécies en arrière et plus con
vexes dans le sens de la longueur. Il est curieux que cette espèce
n’ait pas été retrouvée, et je me demande si ce ne serait pas un
individu anormal.
Eumimetes rufonubilus. — Long. 16 à 18 mill. — Forme
trapus des précédents et même système de coloration, un fond
gris-cendré avec quelques nuances blanchâtres, et 3 taches rondes
d'un noir velouté sur chaque élytre. Mais en outre il y a des fas-
cies d’un roux plus ou moins foncé, parfois presque de couleur
marron, formant des bandes plus ou moins transversales et ondu-
lées ou demi-circulaires entourant les taches noires du disque, la
postérieure la touchant en arrière et ayant en avant un assez
grand espace d’un gris plus clair. Les élytres sont moins cunéifor-
mes, moins atténuées en arrière, moins larges à la base, moins
angulées aux épaules. — Antsianaka (coll. Oberthür et la mienne).
Eumimetes attenuatus. — Long. 11 à 16 mill. — Diffère
des espèces précédentes par une forme plus allongée, moins large
aux épaules, plus atténuée en arrière, et notamment de l’wsme-
ralis par les taches des élytres qui sont presque ocellées, entou-
rées par un large anneau d’un roux pâle, la tache noire bien ronde
et nettement limitée; il y a, sur les élytres, quelques marbrures
d’un roux pâle et une plus marquée avant l’extrémité au lieu d’une
tache réticulée brunâtre; de même sur la suture il y a quelques
petites taches pâles, au lieu de brunes, et sur le disque du corselet
il y a 2 taches de teinte semblable. — Nossi-Bé; Antsianaka,
commun dans cette dernière région (Perrot).
Micracantha obliquata. — Long. 11 à 14 mill. — Oblonga,
convexa, fusca, indumento cinereo-rufescente dense vestita, rufo
guttulata, lituris brunneis variegata, elytris plaga basali trans-
887
vérsa et post medium plaga transverso-obliquata, plus minusve
dentata ad marginem paulo retroducta, anguste fusco-marginata
signatis ; capite lato, fronte leviter concava, uniformiter cinereo-
rufescente, antennis elytrorum apicem haud attingentibus, subti-
liter ciliatis, vage annulatis ; prothorace elytris angustiore, trans-
versim subquadrato, antice vix angustato, lateribus antice
utrinque dente mediocri armato, linea media paulo elevata, tenui,
denudata, utrinque basi vittula brevi brunnea, disco sat fortiter
laxe punctato; elytris oblongo-ovatis, ad humeros angulatis, basi
sat fortiter laxe punctatis, punctis a medio rarioribus interdum
postice obsoletis, sutura paulo elevata ; subtus cum pedibus squa-
lide cinereo-rufescenti pubescens, et maculis numerosis brunneis
variegata; dG minor et paulo angustior, prothoracis lateribus
postice rectis, integris, antennis paulo longioribus; © major,
magis crassa, prothoracis lateribus ante dentem sinuatis, elytro-
rum punctis minoribus et postice obsolescentibus. — I. Bourbon
(ma collection) ; Tamatave (coll. Alluaud).
EUGRAPHEUS n. g.
Corpus elongatum postice attenuatum. Caput antice paulo
reclinatum. Oculi distantes, subtiliter granulati, late emarginati,
antennæ graciles, corpore longiores, ciliatæ, articulo 1° elongato
prothoracis medium attingente, leviter arcuato, apicem versus
gradatim crassiore, 2° brevi, 3° 4° que æqualiter elongatis. Pro-
thorax oblongus, elytris valde angustior. His a basi postice atte-
nuatis, ad humeros angulatis, fere dentiformibus, basi utrinque
tuberculo compresso, acuto armatis, apice angustatis et truncatis.
Coxæ anticæ haud contiguæ, conicæ, clausæ, mesosternum angus-
tum, acetabula intermedia extus aperta. Pedes sat graciles, sat
elongati, postici longiores, femoribus sat validis.
Ce genre paraît voisin des Gyaritus de la Malaisie; il en diffère
par le corselet inerme, les élytres non parallèles, les antennes à
1er article aussi long que le 3e et légèrement arqué. Il ressemble-
rait davantage au genre Azxinyllium, mais le dernier article des
palpes n’est pas sécuriforme et le corselet est inerme.
Eugrapheus lineellus. — Long. 9 à 10 mill. — Elongatus,
crassus, Convexus, nigro-fuscus aut fusco-castanescens, pube
tenuissime cinerea sat dense vestitus, fere velutinus, elytris
utrinque linea longitudinali alba medium fere attingente et vitta
parallela externa latiore cinerascente, plaga transversa fere
mediana antice et postice linea tenui alba limitata, postice arcuata,
ad marginem prolongata, parte apicali glabra, sat nitida, apice
valde declivi; capite lævi, antice subquadrato, inter oculos paulo
concavo, medio sulcato; prothorace latitudine longiore, lateribus
388
fere parallelis, dorso subtilissime coriaceo, medio obsolete longitu-
dinaliter, basi transversim impresso; scutello obtuso; elytris leviter
lineato-punctatis, ante medium late leviter depressis, suture paulo
elevata; subtus cum pedibus sat nitidus, femoribus subclavatis,
tibiis anterioribus intus leviter sinuatis. — Antsianaka (Perrot),
coll. Oberthür, Alluaud et la mienne. |
Ce joli insecte est remarquable par les dents comprimées, presque
en hamecons, qui ornent la base des élytres, en même temps que
les épaules forment une dent saillante. Le corselet est faiblement
déprimé longitudinalement au milieu et les côtés de cette dépres-
sion sont légèrement convexes, ce qui indique une tendance à
devenir épineux comme chez les deux genres Malais.
Orica albovirgulata Fairm., Naturaliste, 1888, 23, fig. 3
(Zygocera ?). — Long. 14 mill. — Oblongo-ovata, sat convexa,
postice attenuata, umbrino-brannea, opaca, elytris utrinque maculis
2 niveis, 1* paulo ante medium, apice intus hamata, ad marginem
externum paulo dilatata, 2° ante apicem subtransversa et inter has
punctulo minutissimo ; prothorace utrinque acute dentato, dorso
tuberculis 2 conicis, dorso medio et lateribus brunneo, margine
postico punctulis 2 transversis pallidis, elytris basi declivibus,
rugosis, utrinque prope scutellum compresso-elevatis, ad humeros
angulatis et linea valde oblique rufula signatis, apice subtruncatis ;
antennis ciliatis, articulo 2° cum 3° confuso, 4° ceteris longiore,
paulo arcuato, apice cum 5° basi albido-pubescente; femoribus valde
clavatis. — Madagascar (coll. Oberthür et la mienne).
L'insecte que j’ai décrit avec doute comme Zygocera ? albovir-
qulatla s'éloigne assez fortement de ce dernier genre et Pascoe le
classe près des Phrynétides dont il diffère par les antennes dont le
]e' article est oblong-pyriforme, le 4°, le plus long, plus grêle et
arqué, et le dernier assez brusquement subulé; les tibias inter-
médiaires sont échancrés et le facies bien différent ainsi que la
coloration qui se rapproche de celle de Hallonia albosignata. Une
erreur d’étiquette m’a fait croire, un instant, que le genre Geteuma
était identique avec Orica; ils sont bien différents.
Brachytatus bigibbus. — Long. 8 mill. — Forme du /imbo-
larius Fairm., mais autrement coloré et avec les élytres moins
cunéiformes, plus largement arrondies à l’extrémite. Le corps est
brun, couvert d’une vestiture pubescente très serrée, d’un cendre
faiblement brunâtre, les flancs du corselet sur les élytres (jusqu'à
la moitié de la longueur) dénudés et bruns. La tête est ponctuée,
le chaperon largement sinué et un peu rebordé; les antennes
assez longuement ciliées, les articles 4-10 ayant la base briève-
ment pâle; le corselet est un peu relevé au milieu et le disque a
389
également 2 tubercules obtus ; les élytres ont en arrière quelques
linéoles brunâtres et à la base, de chaque côté, un gros tubercule
plus arrondi, surmonté de quelques poils, la partie apicale est
assez longuement ciliée; les pattes sont ciliées, les fémurs mar-
brés, les tibias d'un brun foncé à l'extrémité ainsi que l’extrémité
du dernier article des tarses. — Diégo-Suarez, un seul individu
(Alluaud).
HOPLORANA n. g.
Corpus oblongum, sat crassum, postice attenuatum. Caput sat
latum, leviter inflexum, oculi profunde emarginati. Antennæ
parum graciles, corpore haud longiores, leviter ciliatæ, articulo
1° valde crasso, basi constricto, tuberculis antennariis breviter
acutiusculis. articulo 3 leviter arcuato, 4° æquali. Prothorax
transversus, elytris angustior, lateribus dente armatus, dorso
bicristatus. Elytra ad humeros valde angulata et supra dentata,
a basi leviter postice attenuata, apice oblique truncata, basi utrin-
que fortiter cristata. Pro- et mesosternum sat lata, metapleuris
angustissimis, processu intercoxali acute ogivali. Pedes breves,
femora valde clavata, tarsi sat lati, subtus pilosi, ungues fortiter
arcuati.
Ce genre est voisin des Pogonocherus ; il en diffère par l’arma-
ture du corselet et les élytres ; il se rapproche aussi des Aconop-
terus du Chili, mais son métasternum n’est pas plus court qu’à
l'ordinaire, les côtés du corselet sont munis d’une dent et l’extré-
mite des élytres est simplement tronquée un peu obliquement avec
l’angle assez saillant mais non épineux.
Hoplorana quadricristata. — Long. 11 mill. — Fusca,
indumento piceo dense vestita, elytris utrinque plaga antebasali
paulo obliqua, interdum prope suturam prolongata, et macula
anteapicali albidis, linea fusca intermedia paulo externa, scutello
apice albido; capite inter oculos leviter concavo, medio sulcatulo,
antennarum articulis basi breviter albidis; prothorace subqua-
drato, lateribus medio parum ampliato et dente sat valido armato,
basi transversim sulcatulo, dorso utrinque crista valida, com-
pressa, apice emarginata armato; elytra basi irregulariter punc-
tata, ad humeros angulato-dentatis, basi utrinque crista valida
compressa armata, dein leviter bicostulatis, sutura paulo elevata;
margine externo punctis sat minutis fuscis ornato; subtus cum
pedibus pube fusca et cinerea variegata. — Madagascar (ma col-
lection).
Diadelia cinerascens. — Long. 11 mill. — Ressemble à
l’espèce typique, mais plus petite et couverte d’un enduit gris-
390
cendré, faiblement enfumé sur la tête, le corselet et la base des
élytres avec de petites taches brunes, et une tache d’un brun fonce
au milieu du bord externe des élytres, le disque de ces dernières
parsemé de très petits points brunâtres ainsi que les antennes;
tête sillonnée au milieu, antennes bien plus longues que le corps;
corselet plus court, uni sur le disque, dents latérales plus pointues,
une rangée de petites taches le long du bord postérieur; écusson
plus large à la base, d’un brun foncé, bordé d’une ligne pâle; ély-
tres moins angulées aux épaules, moins atténuées vers l’extrémité;
lignes longitudinales ainsi que la suture moins distinctes. — Ant-
sianaka (Perrot) ; coll. Oberthür et la mienne.
Diadelia costipennis. — Long. 11 à 12 mill. — Ressemble,
pour la forme générale, à la première espèce, surtout le G' qui est
atténue en arrière depuis la base, la © beaucoup moins; le corps
est couvert d’un enduit cendré plus terreux, avec une fascie plus
foncée, commune, au milieu des élytres, parfois aussi sur la base,
les parties cendrées ayant quelques points brunâtres et des points
plus clairs, surtout avant l’extrémité, indiquant des traces de
‘lignes faiblement indiquées et très peu saillantes; elles sont cou-
vertes de points enfoncés qui s’effacent après le milieu; la
suture et, de chaque côté, une côte allant jusqu’à l’extrémite,
bien saillantes, la 1° marquetée de brun et de gris, l’angle apical
externe est plus aigu; le dessous et les pattes sont tachetés de
même. — Antsianaka (Perrot), coll. Oberthür et la mienne.
Praonetha crassiuscula. — Long. 14 à 15 mill. — Oblongo-
elongata, sat convexa, fusca, indumento rubigineo vestita, elytris
utrinque guttis 4 cinereis signatis, 2 ad marginem, paulo ante
medium, approximatis, 2 ad marginem, longe ante apicem, appro-
ximatis; capite fronte leviter concava, punctis aliquot sparsuta,
antennis corpore multo brevioribus, articulis 3 et 4 elongatis, æqua-
libus, ceteris multo brevioribus et inter se subæqualibus, piceo-
fuscis, apice angustissime pallidis; prothorace elytris angustiore,
antice a medio angustato, dorso valde plicatulo, punctis grossis
setigeris impresso, lateribus medio obtusissime tuberosis; scutello
truncato , elytris ad humeros angulatis, a medio postice attenuatis,
apice truncatis, dorso punctis grossis, fere foveolatis, apicem versus
paulo minoribus, setigeris, ad humeros fere scabratis, sutura et
utrinque intervallis 3 et 5 paulo elevatis; subtus nitidior, pectore
rugoso, abdomine fere lævi, pedibus validis. — Antsianaka (Perrot),
coll. Oberthür et la mienne.
Cet insecte a un faciès plus massif que ses congénères, ses élytres
sont plus amples, moins parallèles, d'une sculpture un peu differente
et remarquables par quelques petites gouttes pâles, ressemblant à
391
des parcelles de cire ou plutôt de mica; sur les individus mieux
conservés on voit des points extrêmement petits, mais de même
nature, parsemés sur les élytres notamment le long de la suture et
ordinairement deux sur le disque du corselet,.
Praonetha truncata. — Long. 10 mill. — Elongata, modice
convexa, postice levissime attenuata, fusca, vix nitidula, fulvo-
pilosula; capite prothoraceque opacis, fulvido pubescentibus ;
capite medio subtiliter striato, tuberculis antennariis acute pro-
ductis, antennis corpore paulo brevioribus, articulis 3 4° que
æqualibus, illo haud arcuato; prothorace quadrato, lateribus
parallellis, dorso lineis 5 infuscatis, mediana et externis angustio-
ribus, magis distinctis, ceteris latioribus, basi transversim depres-
siusculo; scutello quadrato; elytris ad humeros angulatis, dein
gradatim attenuatis, apice late truncatis, abrupte declivibus et sat
dense rufo-pilosis, angulo externo dentiformi, dorso pubescenti-
bus, fortiter lineato-punctatis, fere crenatis, intervallis anguste
elevatis, sutura postice magis elevata; pedibus validis, sat cras-
sis, tarsis sat latis, articulo penultimo profunde bilobo. — Diégo-
Suarez, un individu (A//uaud).
Bien distinct de ses congénères par la conformation des élytres
qui sont brusquement tronquées et déclives à l’extrémité ; le cor-
selet a les côtés parallèles, les élytres sont fortement ponctuées
en lignes et les pattes sont très robustes.
Praonetha cristulata. — Long. 11 mill. — Forme et colora-
tion de la 2, obsolela Fairm., mais le dessin est un peu différent,
la forme plus courte et les élytres sont à peine tronquées, presque
arrondies à l'extrémité. La tête est finement sillonnée au milieu,
le sommet présente 2 bandes brunes; les tubercules antennaires
sont pointus et le 1* article des antennes est caréné. Le corselet est
plus large, faiblement arrondi sur les côtés, une fine ligne enfoncee,
brune, en arrière, au milieu. L’ecusson a une bande brune au milieu.
Les élytres sont plus grises en arriere avec une teinte brunâtre
formant une bande médiane transversale, mal limitée en avant,
dentelée en arrière avec une vague bordure claire; la ponctuation
est forte, plus serrée, effacée en arrière et sur les côtés qui présen-
tent quelques côtes effacées à l'extrémité, l’une d'elles plus saillante
sur l'épaule et une autre formant une sorte de crête entre l'épaule
et l'écusson. — Madagascar (ma collection).
Praonetha ephippiata Fairm. — Cette espèce, décrite de
Mayotte, se retrouve à Diégo-Suarez (AZ//uaud). Un individu de
cette dernière localité présente une variation notable en ce que
la macule dorsale est moins foncée, se confond en avant avec la
392
couleur générale et se prolonge en arrière sur les côtés d’une teinte
très nette.
Praonetha dorsata. — Long. 8 mill. — Ressemble beaucoup
à ephippiata, mais plus grisâtre avec les élytres moins acuminées ;
le corselet est plus court, gris avec une bande dorsale longitudi-
nale, assez large, brunâtre; les élytres sont moins angulées aux
épaules, plus atténuées en arrière, elles ont la suturale élevée
ainsi qu'une côte discoïdale et présentent une tache commune,
faisant suite à la bande du corselet, mais un peu interrompue vers
l’écusson, et se prolongeant un peu obliquement en dehors et
s’arrêtant assez nettement après le milieu; elles ont des lignes
assez fortement ponctuées, assez régulières et sont parsemées de
petites taches blanchâtres très espacées; les antennes sont brunes,
annelées de gris, et presque aussi longues que les élytres. —
Diégo-Suarez, 2 individus (AZ//uaud).
ALOPHIA n. g.
. Ce nouveau genre est voisin des Praonetha dont il diffère par Le
corselet plus transversal, armé sur le milieu des côtés d’une dent
assez grêle, par les élytres plus larges à la base et diminuant de
là jusqu’à l'extrémité qui est tronquée, un peu obliquement, fai-
blement sinuée avec l’angle externe en dent aiguë et l'interne
arrondi ; la tête est large avec les antennes très écartées, plus
longues que le corps, ciliées, l’article 3 plus court que le 4°, les
autres ne diminuant pas graduellement ; les tibias antérieurs sont
légèrement sinués en dedans, les intermédiaires assez fortement
échancrés en dehors.
Alophia aculeata. — Long. 12 mill. — Oblongo-elongata,
postice attenuata, picea, indumento pubescenti-cinereo dense
vestita, punctis brunneis laxe irregulariter signata; capite lato,
fronte leviter concava, medio subtiliter striata, antennis marmo-
ratis, articulo 1° crasso, basi constricto, 2° minutissimo; protho-
race valde transverso, elytris angustiore, lateribus medio dilatato
et spinoso, dorso inæquali, parum fortiter tuberoso, impressius-
culo; scutello quadrato, fusco-velutino; elytris a basi postice
attenuatis, apice oblique truncatis et levissime sinuatis, angulo
externo acute producto, suturali rotundato, dorso punctatis,
sutura et utrinque costulis 4 leviter elevatis, his dilutioribus et
punctis fuscis laxe sparsutis, costula externa basi obliterata, ely-
trorum basi leviter fumata; pedibus sat brevibus, validis, prosterno
et mesosterno sat angustis, epipleuris angustissimis. — Diégo-
Suarez, un seul individu (A//waud).
La terminaison des élytres rappelle un peu ce qui existe chez
le genre P{erichthya.
393
OUPHALACRA n. g.
* Corpus elongatum. Caput prothorace fere latius, infra valde
reclinatum, post oculos inflatum, his late leviter sinuatis.
Antennæ basi valde approximatæ, antice insertæ, tuberculis
antennariis productis, ante partem oculorum superiorem sitis,
articulo le sat crasso,tertio æquali, 4° præcedenti parum breviore,
ceteris multo brevioribus et elytrorum apicem fere attingentibus,
articukis 3 et 4 subtus dense et sat longe ciliatis, ceteris multo
minus. Prothorax subquadratus, elytris angustior. Elytra ad
humeros angulata, apice obtuse truncatula. Prosternum sat
angustum, apice valde dilatatum, mesosternum paulo latius, meta-
sternum elongatum, acetabulis intermediis breviter apertis. Pedes
breves, tibiæ intermediæ vix sinuatæ.
Ce genre a la tête conformée à peu près comme les Onocephala
à raison du rapprochement des tubercules antennifères et du front
fortement sillonné; mais les antennes sont courtes, plus épaisses,
les yeux se rétrécissent et s’abrègent en dessus et n’entourent pas
la base des antennes, les tubercules antennifères sont saillants,non
pointus et les tibias intermédiaires sont à peine sinués. Je crois
que cet insecte doit être rapproche des Spalacopsides malgré un
faciès très différent.
Ouphalacra Coquerelii.— Long. 81/2 mill. — Rufo-castanea,
capite prothoraceque magis infuscatis, pube grisea vage fasciata
et maculosa; fronte valde punctata, oblonga, inter antennas pro-
funde sulcata, palpis ferrugineis,.vertice dense punctato ; protho-
race fere quadrato, lateribus parallelis, dorso punctulato, rugosulo ;
scutello sat lato, apice abrupte rotundato ; elytris elongatis, a basi
vix sensim attenuatis, ante apicem angustatis, dorso sat dense sat
fortiter punctatis, punctis apice obsolescentibus, disco utrinque
linea paulo elevata breviter signatis, apice paulo rufescente;
subtus cum pedibus magis rufescens, piceo-guttulata, longius
pubescens, segmento ventrali ultimo fere truncato. -- Nossi-Bé
(Coquerel), un seul individu.
La tête est remarquable par le renflement qui sépare les yeux
de la tête et qui rend cette dernière un peu plus large que le cor-
selet.
MICURUS n. g.
Corpus filiforme, postice attenuatum. Caput breve, frons con-
cava, oculi profunde emarginati, fere bipartiti. Antennæ sat
graciles, corpore paulo breviores, articulo 3° longiore. Prothorax
fere cylindricus, latitudine paulo longior. Elytra elongata, apice
394
oblique truncata et extus angulata. Prosternum inter coxas
mediocre, apice dilatatum, planum, truncatum, coxæ globosæ,
clausæ, metasternum planum, inter coxas mediocre, antice dila-
tatum. Abdomen planiusculum, segmento 1° longiore, processus
intercoxali acute triangulari. Pedes breves, validi, tibiis inter-
mediis medio sinuatis et breviter dentatis, femoribus anticis
crassis, tarsis validis, unguibus minutis, valde intus arcuatis.
Genre serapprochant des S/enosoma, mais à corps plus allongé,
à tête plus courte, avec les yeux plus profondément échancrés,
presque en deux parties; le corselet est à côtés parallèles, sans
dents latérales, l'extrémité des élytres est tronquée en s’élargis-
sant un peu, le prosternum et le mésosternum sont sur le même
plan, l’abdomen est presque plan, les pattes sont moins robustes,
et le pénultième article des tarses est plus profondément bilobé.
Micurus asperipennis. — Long. 13 mill. — Fuscus, sub-
opacus, pube grisea inæqualiter variegatus et guttulatus, capite
plaga magna frontali rotundata cinerea, leviter concava, punctu-
lata, antennis fusco-piceis, articulis 8 primis griseis, 1° brunneo-
punctulato, 3° apice fusco; prothorace cylindrico, elytris paulo
angustiore, punctato-rugoso, lateribus albidos-griseis, dorso antice
medio linea brevi carinulata, cum margine antico coeunte, magis
cristata et paulo producta, basi medio vittula brevi rufescente;
scutello similiter colorato; elytris subtiliter rugulosis et vage
lineatis, ad latera magis punctatis et basi albido-griseis, disco
granulis distantibus asperatis et utrinque lituris 2 minutis dense
cinereo-pubescentibus signatis, ante apicem fortius punctatis;
subtus cum pedibus cineraceus, abdomine brunneo trivittato. —
Antsianaka (Perrot), collection Oberthür et la mienne.
La terminaison des élytres rappelle ce qu’on voit chez plusieurs
Agrilus d'Amérique.
Paphræcia brevicollis. — Long. 8 à 9 1/2 mill. — Elongata,
fusca, indumento griseo-sericeo-pubescente dense vestita, elytris
medio macula laterali oblonga brunnea, annulo longe arcuato
similiter colorato intus comitata, et macula apicali plus minusve
distincta brunnea, humeris interdum paulo infuscatis; capite
brevi, prothorace haud latiore, inter oculos leviter concavo, an-
tennis GQ elytris paulo longioribus, sat gracilibus, brunneis,
articulis 3-11 basi griseis, articulo 1° fere fusiformi, prothoracis
medium vix attingente, 2° quarti dimidium fere æquante,
3° sequentibus æquali, ultimis paulo brevioribus et gracilioribus ;
prothorace breviter subquadrato, lateribus ex leviter arcuatis et
vage infuscatis, dorso æquali, basi medio breviterelevato ; scutello
apice abrupte rotundato; elytris ad humeros angulatis, subparal-
1
395
lelis, ante apicem angustatis, apice oblique truncatis, haud sinua-
tis, ad scutellum leviter elevatis, dorso laxe panctulatis; subtus
cum pedibus grisescens, femoribus interdum, tibiis medio et tarsis
infuscatis. — Diégo-Suarez (A ZUluaud).
Ressemble à l’espèce abyssinienne, en diffère par le corselet
notablement plus court, plus large, à côtés légèrement arqués, la
tête plus étroite, ce qui rend les antennes plus rapprochées, leur
2° article plus long, l’angle externe de l’extrémité des élytres plus
obtus. La coloration est presque semblable.
ALSIOSUS n. g.
Ce nouveau genre a les plus grands rapports avec les S/enosoma,
mais il en diffère notablement par la conformation des antennes qui
sont robustes, densément velues, avec le 1er article grossissant peu
à peu, allongé et atteignant presque la base du corselet; ce der-
nier est inerme et les élytres sont à peine tronquées à l'extrémité
qui est presque arrondie. Pour lereste je ne vois pas de différences
essentielles, mais celles qui précèdent me semblent justifier la
création d’un nouveau genre.
Alsiosus villosicornis. — Long. 14 mill. — Elongatus, indu-
mento cervino pubescente dense vestitus, prothorace lineis tribus
elytris utrinque vitta tenui intus arcuata, antice ad marginem
dilatata albidis; capite punctato, medio sulcatulo, antennis vali-
dis, corpore paulo longioribus, subtus densissime villosis, arti-
culis ultimis minus dense villosis, 1° crassiore, basin prothoracis
fere attingente, articulo 4° basi sat late, ceteris basi brevissime
albidis; prothorace elytris angustiore, transverso, antice vix
sensim attenuato, lateribus fere parallelis, medio haud angulatis;
scutello sat lato, apice fere truncato; elytris elongatis, ad hu-
meros sat angulatis et paulo latioribus, dein vix attenuatis, apice
rotundato-truncatulis, dorso dense punctatis, punctis apice obso-
letis; pectore et abdomine magis albicantibus, segmento ultimo
excepto. — Tsaraotra (Scalabre).
Stenosoma interruptum.— Long. 3 mill. — Elongatum,
postice attenuatum, piceo-fusculum, indumento cinereo dense
vestitum, capite fusculo-maculato, prothorace fusculo, vittulis 3
cinereis, elytris cinereis, punetis piceis sparsutis, plaga scutellari
triangulari, vitta valde obliqua ab humero incipiente, suturæ
medium attingente, vitta transversa communi ante apicem, leviter
arcuata et vitta transversa apicali denudatis; oculis sat magnis,
supra sat approximatis, fronte breviter striata, antennis gracilibus,
corpore longioribus, subtiliter ciliatis, articulo l° fusiformi, medium
396
prothoracis fere attingente, articulo 3 quarto breviore ; prothorace
vix transverso, lateribus vix arcuatis, haud angulatis, nec dentatis,
antice et basi transversim impresso; scutello brevi, truncato, fusco,
lateribus anguste pallido; elytris ad humeros angulatis, postice
levissime attenuatis, apice subsinuato-truncatis, angulo externo
acuto, suturali rotundato, sutur. paulo elevata, utrinque costula
basi et apice obliterata, utrinque linea punctata comitata, basi ad
scutellum plaga convexa, postice lineari, obliqua, punctis aliquot
sparsuta;, subtus cum pedibus cinereum, piceolo maculosum. —
Antsianaka (Perrot); coll. Oberthür et la mienne.
La description de S'. apicalis que je transcris ci-après, convien-
drait assez bien à cet insecte; mais la différence de taille, l’absence
de tubercules latéraux au corselet, les élytres non canaliculées le
long de la suture, n’ayant qu’une seule côte effacée à la base et à
l'extrémité, ayant au contraire un relief près de l’écusson, dénude,
formant avec celui de l’autre côté, une tache scutellaire triangu-
laire, et déterminant une légère dépression oblique depuis l’épaule
jusqu’à la moitié de la suture, les 2 dernières bandes non obliques,
toutes ces différences ne permettent pas d'identifier cet insecte avec
l'apicalis.
Il ressemble assez à Paphræcia brevicollis, mais chez cette
espèce le 2° article des antennes est caché presque complètement,
le 3° est très court, le scape est bien plus long et les élytres ne sont
pas épineuses à l’extrémité.
Stenosoma apicalis Gahan, Ann. Mag. Nat. Aist., 1890,
464. — Long. 15 à 21 mill. — Griseo leviter pubescens, brunneo-
variegata; prothorace utrinque minute tuberculato; elytris elonga-
tis, angustis, parallelis, ad suturam longitudinaliter subcanalicula-
tis, apicibus truncatis, angulis externis breviter spinosis; antennis
corpore longioribus, subtus sparsissime ciliatis. scapo quam articulo
3° longiore. — Antananarivo.
Il y a en outre quelques lignes élevées sur les élytres, dont une
vers la suture plus distincte que le reste, les intervalles sont un peu
irrégulièrement ponctués. Outre de nombreuses petites taches
brunes, chaque élytre a 4 petites macules brunâtres, une oblique
basilaire, une oblique médiane, la 3° aussi oblique avant l’extrémite,
la dernière apicale.
PTILOTOCERÆUS n. g.
Corpus minutum. Caput inflexum, oculi inferi. Antennæ seta-
ceæ, subtus longe subtiliter villosæ, corpore longiores, articulo
1° crasso, sat elongato, articulis 3-6 æqualibus, ultimis rassio-
ribus, gradatim brevioribus et densius villosis. Prothorax
397
oblongo-ovatus, elytris angustior. Scutellum sat acute triangulare.
Elytra oblonga, ad humeros angulata, apice sat abrupte rotundata,
dorso costulata. Pedes sat breves, femora vix crassiora.
Ce nouveau genre est très voisin des S'palacopsis et surtout des
E'ucomatocera à raison de ses yeux réduits au lobe inférieur;
mais les élytres sont plus courtes, un peu élargles en arrière,
nullement accuminées, ni divariquées, avec les épaules bien
angulées et des côtes assez saillantes ; la tête est plus courte, ainsi
que le corselet.
Ptilotoceræus visendus. — Long. 4 mill. — Sat elongatus,
postice paulo ampliatus, modice convexus, nigro-fuscus, nitidu-
lus, prothorace dilute fulvo, medio transversim infuscato, elytris
fumato-fulvidis, sutura et carinulis pallide fulvis. pedibus piceolo-
fulvis; capite subtus fortiter inflexo, dense ruguloso-punctato,
medio striato, antennis basi approximatis, articulo 1° sat elon-
gato, prothoracis medium superante, sat crasso; prothorace basi
paulo constricto, lateribus dilatato, dorso fortiter punctato, basi
late transversim depresso, disco sat fortiter elevato et nitidiore,
antice transversim sulcato; elytris pubescentibus, apice separa-
tim rotundatis, fortiter punctatis, sutura et utrinque costulis
3 elevatis, lævibus, interstitiis lineola obsolete elevata signatis;
tarsis infuscatis. — Diégo-Suarez, un seul individu (4 Z//uaud).
Ce petit insecte est fort intéressant à cause du groupe peu nom-
breux auquel il se rapporte.
PIONOLEMA n. g.
Corpus crassum. Prothorax lateribus integer. Prosternum inter
coxas distinctum. Tarsorum ungues simplices, articulo ultimo fere
toto libero. Caput sat latum, post oculos haud sensim angustatum ;
antennæ crassæ ; apicem versus crassiores, fere fusiformes, apice
acuminatæ, articulis 2-4 transversis. Prothorax parum transver-
sus, subquadratus, elytris fere dimidio angustior. Scutellum
triangulare. Elytra ovata, valde convexa, postice paulo ampliata.
Mesosternum modice latum, processus intercoxalis sat latum,
obtusum. Pedes breves, validi, tarsi lati, articulo penultimo
latiore, bilobato, longius pilosulo, unguibus parvis.
Ce nouveau genre semble bien voisin des Prachydactyla dont
il diffère par les antennes fusiformes, atténuées à l’extrémité, le
corselet plus large, les pattes plus robustes, les tibias à peine
comprimés, et le dernier article des tarses assez grand, très con-
vexe, dépassant évidemment les lobes du pénultième.
Pionolema tricolor. — Long. 10 mill. — Oblongo-ovata,
valde convexa, rufa, nitida, elytris cæruleis, utrinque flavo-tri-
398
maculatis, macula 1* ante medium transversa, suturam haud
attingente, ad marginem extensa et paulo obliquata, 2° externa,
paulo post medium, 3% ante apicem, prope suturam, apice ipso
late rufo; capite fere lævi, fronte linea medio angulata et oculos
cireumdante signata, clypeo antice emarginato, mandibulis apice
nigris; antennis brevibus, fuscis, articulo 1° excepto, articulis
6 ultimis opacis, fusiformibus, ultimo acuminato; prothorace
transverso, elytris haud duplo angustiore, lateribus antice tantum
cum angulis rotundato, dorso indistincte punctulato, obsolete plu-
riimpresso, basi subtiliter marginato, angulis obtusis; scutello
apice obtuso; elytris valde convexis, postice paulo ampliatis,
punctis sat grossis, paulo distantibus, substriatis; subtus lævis,
abdomine puuctulato, basi subtiliter strigosulo, metapleuris punc-
tatis, tibiis apice extus breviter spinosis, tarsis fusco-piceis. —
Madagascar, communiquée par M. Donckier.
où A ANNALES
SR ee Fes
NE LA
SOCIÈTÉ ENTOMOLOGIQUE
BELGIQUE
TOME QUARANTIÈME
IX
La SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE DE BELGIQUE tient ses séances
le 1° samedi de chaque mois, à 8 heures du soir, au siège social, rue du
Musée, 20, à Bruxelles.
Elle publie :
1° Les ANNALES (mensuellement) ;
2° Les Mémoires (irrégulièrement).
La cotisation annuelle, payable par anticipation et donnant droit à la
réception franco des Annales et des Mémoires. est fixée à 16 francs.
Tout membre étranger, payant une somme de 206 francs, est nommé
Membre à vie : il n’a plus de cotisation à solder et recoit franco
toutes les publications de la Société.
Lrs colisations doivent être adressées spontanément dès le commence-
ment de l'année, sous peine de voir interrompre l'envoi des Annales, au
Trésorier, M. E. ". logne, rue de Namur, 12, à Bruxelles.
La Bisciornèque est ouverte aux membres de la Société (rue du
Musée, 20), le samedi de 3 à 4 heures.
Tous les ouvrages et revues destinés à la Société doivent étre
envoyés au siège social, rue du Musée, 20, à Bruxelles.
Tout ce qui concerne l'administration de la Société et la rédaclion des |
publications doit être adressé à M. Aug. Lameere, chaussée de Char- |
leroi, 119, à Bruxelles.
BRUXELLES
AU SIÈGE DE LA SOCIÉTÉ
20, RUE DU MUSÉE, 20
30 septembre 1896
La Société peut encore disposer de quelques exemplaires
des ouvrages suivants :
Purzeys. — Monographie des Clivina et des genres voisins.
Prémices entomologiques (Monographie du genre
Pañimachus, etc) #27 AO PRESS
Post-seriptum ad Clivinidarum monographiam
Trechorum europæorum conspeetus . . . .
Révision générale des Clivinides . . . . .
Supplément à la Révision générale des Clivinides.
Note sur les caractères employés par Thomson
dans la classification du genre Carabus. .
Note sur les Cicindèles et Carabiques recueillis
à Antigua par M#Purves ee Een.
Note sur le genre Perileptus Schaum . . . .
AMArANINUMISA ML; 2, CHAR NERRE RS
Carabiques nouveaux découverts dans les Asturies
par M'Ehlers en. La OPR RERRS
Trechorum oculatorum Monographia, 2° partie.
Descriptions de deux espèces nouvelles du genre
Carabus 2 AS PR TR RE RES
Monographie des Calathides. . . . . . .
Essai sur'les Artarehar ON MAIN
Descriptions de Carabiques nouveaux ou peu
CDNQUS : -. : PUMA NC IP EP TRRR
Révision des Broscides de l’Australie
Description de quelques Clivinides de l'Inde .
Note sur les genres Morio et Perigona .
Deuxième supplément à la Révision générale des
Hlivinides. |... 00e : ;
Additions à la monographie des Trechus
Broscosoma, Carabidum genus novum. . . .
Notesures Notiophilus … "4 0. MONS
Les Bros DIRE: 0 ir. L'USRORRE
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1 = 5%
SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE DE BELGIQUE.
IX
Assemblée mensuelle du 5 septembre 1896.
PRESIDENCE DE M. GIRON.
La séance est ouverte à 8 heures.
Le procès-verbal de l’Assemblée mensuelle du ler août est ap-
prouvé.
— L'Assemblée décide d'accorder l’échange des Annales contre
l'Annuaire du Musée zoologique de l'Académie impériale des
Sciences à St Pélersbourg .
Travaux pour les Annales. M. Lameere presente de la part de
M. Simon les descriptions d’Arachnides nouveaux publiées dans
ce numéro; l’Assemblée vote aussi l’impression d’un mémoire de
M. Foerster, présenté par M. de Selys-Longchamps.
Communications. M. Hippert signale : Herminia tentacu-
lalis, espèce nouvelle pour la Faune, prise à Ethe en juin;
Bombyx Trifolii et Luperina Matura, à Han en août; Cidaria
marginaria, ab. à taches confluentes, à Ranse en juillet; Zrebia
Blandina, ab. dans laquelle le rouge est remplacé par du fauve,
à Auffe, et ab. © dont la bande jaune est remplacée par une
bande blanche, à Han, en août.
Excursion. Le 11 octobre à St Job. Départ de Bruxelles (Porte
Louise) à 8 h. du matin.
La séance est levée à 9 1/2 heures.
ANNALES DE LA SOC, ENTOM, DE BELGIQUE, T, XL, 28
400
DESCRIPTIONS D'ARACHNIDES NOUVEAUX
DE LA FAMILLE DES CLUBIONIDAE
par E,. Simon.
1]. Gayenna alticola sp. nov. G'Q long. 5 mm. — Cephalo-
thorax obscure fusco-olivaceus, in medio atque ad marginem
confuse infuscatus, pilis longis pronis sordide luteis vestitus.
Spatium inter oculos laterales utrinque oculo saltem haud angus-
tius. Abdomen oblongum, olivaceum, linea media arcubusque
transversis obscurioribus, parum expressis, notatum et pilis luteis
longis crebre vestitum. Sternum pedesque fulvo-olivacea, hi valde
hirsuti et parce fusco-notati, tarsis metatarsisque anticis sat
crebre scopulatis, tibiis anticis aculeis longis 2-2, metatarsis aculeis
similibus binis, subtus instructis. Pedum-maxillarium maris
patella tibiaque breves et muticae, tarsus longus, angustus et cur-
vatus, bulbus sat parvus, disciformis sed stylum liberum longis-
simum, cireulos laxos binos formantem, emittens. — Bolivia :
La Paz (Garlepp).
2. Wulfila tenuissima sp. nov. © long. 5 mm. — Cepha-
lothorax angustus, longus et planus, luteus, sericeo-pubescens, in
medio atque ad marginem minutissime fusco-notatus. Oculi antici
in lineam rectam, inter se æque et anguste distantes, medii late-
ralibus multo minores. Oculi postici sat magni, inter se æqui
et fere æquidistantes. Clypeus oculis anticis multo angustior.
Abdomen angustum et longissimum, albidum, supra minute et
parce nigro atomarium atque, ad marginem anteriorem, punctis
nigris binis paulo majoribus notatum. Chelæ, sternum, pedesque
pallide lutea subpellucentia. Pedes longi, gracillimi, haud scopu-
lati, sed fasciculis unguicularibus longis muniti, aculeis Jongis
tenuibus, inferioribus et lateralibus, armati. Area vulvæ parva,
maculis binis rufulis rotundis et geminatis notata. — Jamaïca.
3. Carteronius helluo sp. nov. G' long. 10 mm. — Cepha-
lothorax fusco-castaneus, valde et crebre rugosus (in parte thora-
cica granulis lineas radiantes designantibus). Abdomen oblongum,
supra atrum, maculis magnis albidis triseriatis (medianis anticis
triquetris, posticis anguste transversis et arcuatis, lateralibus
elongatis) ornatum, subtus cinereo-testaceum, regione epigasteris
rufula. Sternum olivaceum, parce et minute rugosum. Chelæ
castaneæ, valde granulosæ, convexæ, intus ad basin emargi-
natæ et tuberculo subrotundo munitæ. Pedes fulvi, femoribus
quatuor anticis fusco-olivaceis, posticis apice fusco-annulatis,
401
tibiis anticis aculeis sat brevibus 6-6, metatarsis aculeis longiori-
bus 4-4 subtus armatis. Pedes-maxillares robusti, olivacei; tibia
patella haud longiore, extus apophysi lamellosa, profunde bifida
(ramulo altero brevi et acuto, altero longiore et obtuso), armata ;
tarso magno, ovato, extus obtuse marginato. — Africa occid. :
Sierra Leone.
4. C. vittiger sp. nov. G' long. 5 mm. — Cephalothorax oblon-
gus, parte cephalica haud impressa, luridus, albo-sericeo-pubes-
cens, vittis duabus dentatis lineaque media abbreviata fuscis,
notatus, regione oculari infuscata. Abdomen albidum, albo-sericeo
pubescens, vittis binis parallelis, in parte basali linea media, in
parte apicali puncto lineolisque binis transversis nigris, supra
notatum. Chelæ fuscæ, laeves, convexæ, nec emarginatæ nec
tuberculatæ. Sternum pedesque fulva, tibiis metatarsisque fusco-
annulatis, tibiis anticis aculeis 4-4 metatarsis aculeis 2-2 subtus
armatis. Pedes-maxillares luridi, tarso fusco; tibia patella lon-
giore, cylindrata et leviter arcuata, apophysi parva, nigra et acuta
extus ad apicem armata ; tarso longo et arcuato, bulbum multo
superante. — Madagascar : Diego-Suarez (C. Alluaud).
5. C. scriptus sp. nov. long. 7 mm. — Cephalothorax fulvo-
rufescens, subtiliter coriaceus, albo-sericeo-pubescens, parte
cephalica leviter transversim impressa. Abdomen oblongum,
lurido-testaceum, sericeo-pubescens, vittis duabus latis, antice
linea media abbreviata et postice lineolis exillimis transversis
quatuor supra ornatum. Chelæ, partes oris, sternum pedesque
lurido-rufescentia. Chelæ verticales sed robustissimæ, ad basin
valde geniculatæ, ad apicem attenuatæ, nec emarginatæ nec
tuberculatæ. Tibiæ anticæ aculeis robustis 4-4, metatarsi acu-
leis similibus 2-2 subtus armati. Pedes-maxillares fulvi; tibia
patella paulo longiore, tereti et leviter arcuata, apophysi nigra,
minutissima et simplici extus ad apicem armata; tarso longissimo
et arcuato, pone bulbum leviter constricto dein longe cylindraceo
et leviter fusiformi; bulbo basin tarsi tantum occupante. — Mada-
gascar : Diego-Suarez (C. Alluaud).
6. C. fuscus sp. nov. © long. 9,5 mm. — Cephalothorax ova-
tus, convexus, parte cephalica haud discreta, fusco-rufescens,
subtiliter coriaceus, sordide albido-pubescens. Oculi antici in
lineam levissime procurvam, inter se subaequales, medii a latera-
libus quam inter se vix remotiores. Oculi postici inter se aequi et
fere aequidistantes, in lineam procurvam. Abdomen oblongum,
atrum, breviter et parce albido-pilosum, mamillis fulvis. Chelæ
fusco-rufulæ, nitidæ, ad basin geniculatæ, margine inferiore
sulci longe obliquo, dentibus parvis 4 vel 5, inter se late et
402
inæqualiter distantibus, armato. Sternum pedesque fusco-rufula ;
metatarsis tarsisque dilutioribus, sed apice anguste fuscis, tibiis
anticis subtus aculeis validis et longis 3-3 aculeisque apicalibus
binis minoribus, metatarsis aculeis longis 2-2 (apicalibus caren-
tibus) subtus armatis. Pedes postici numerose aculeati. Vulva
fovea angusta et longa postice sensim et leviter ampliata impressa.
— Ins. Mauricia.
7. Paratyle silvestris sp. nov. G long. 5,5 mm. — Cepha-
lothorax laevis, fusco-rufescens, in medio paulo dilutior, vitta
media lata, longe albido-pilosa, notatus. Abdomen sat anguste
oblongam, supra fulvum et valde nigro-variatum : antice lineis
binis longitudinalibus punctatis, utrinque et postice arcubus trans-
versis numerosis, subtus pallide testaceum albo-pubescens. Chelæ
rufescentes. Partes oris, sternum pedesque fulvo-olivacea, coxis
metatarsis tarsisque dilutioribus, tibiis anticis subtus aculeorum
longorum paribus binis (apicalibus tibiarum 2i paris minoribus) et
metatarsis aculeis basilaribus similibus binis armatis. Pedes
maxillares fulvi, tarso infuscato ; tibia patella paulo longiore,
tereti, subtus crinita, extus ad apicem apophysi fulva brevi, apice
truncata cum angulo superiore minute dentato armata; tarso
parvo, anguste ovato ; bulbo ovato, simplici. — Venezuela : Colo-
nia Tovar!
8. Orthobula trinotata sp. nov. G long. 2,3 mm. — Cepha-
lothorax brevis, fulvus, nitidus, tenuiter fusco-limbatus, antice
laevis, in medio et praesertim in lateribus, impresso-punctatus.
Oculi antici inter se subcontigui et subæquales (medii vix
minores), in lineam subrectam, vix procurvam. Oculi postici
magni, æqui et æquidistantes, in lineam sat recurvam. Abdomen
breve, supra scuto nitidissimo flavido, maculis trinis nigris
ornato, obtectum, subtus postice ad marginem nigro-notatum,
seuto epigasteris, scutoque ventrali rufulis munitum. Sternum
latum, flavidum, parce et grosse impresso-punctatum. Pedes-
breves, luridi, femoribus anticis compressis, subtus parce gra-
nosis, tibiis anticis aculeis pronis, validis, singulariter elevatis,
5-5, metatarsis aculeis similibus 3-3, subtus instructis. Pedes
maxillares luridi, breves; femore gracili curvato; patella brevi,
convexa et nodosa; tibia patella haud longiore extus ad mar-
ginem, prope basin, apophysi obtusa munita; tarso magno et
longo (reliquis articulis cunctis vix breviore); bulbo simplici, ad
basin valde convexo et globoso. — Ins. Luzonia : Antipolo!
9. O. infima sp. nov. © (pullus) long. 2 mm. — Cephalothorax
fulvo-rufescens, utrinque leviter infuscatus et tenuissime nigro-
cinctus, laevis sed prope marginem parce punctatus. Oculi antici
a.
403
in lineam subrectam, inter se contigui, medii lateralibus paulo
minores. Oculi postici in lineam levissime recurvam, inter se
æquales, medii inter se quam a lateralibus multo remotiores.
Area mediorum haud latior quam longior et antice quam postice
multo angustior. Abdomen breve, subrotundum, nigrum. Sternum
fulvo-aurantiacum, nitidum, haud punctatum. Pedes pallide lutei,
femoribus anticis compressis aurantiaco-tinctis, tibiis anticis
aculeis longis, pronis 4-4, metatarsis aculeis similibus 3-3 instruc-
tis. — Prom. Bonæ Spei!
10. Corinnomma suaverubens sp. nov. © long. 9 mm. —
Cephalothorax angustus et longus, antice posticeque valde atte-
nuatus, humilis, fulvo-rufescens, subtiliter rugosus, pilis brevibus
pronis, longe plumosis, albo-argenteis parce et regulariter con-
spersus. Oculi antici in lineam subrectam (levissime procurvam),
inter se appropinquati, medii lateralibus majores. Oculi postici
magni, in lineam non multo latiorem, leviter procurvam, medii
inter se quam a lateralibus paulo remotiores. Area mediorum paulo
longior quam latior, medii postici anticis paulo majores. Clypeus
area oculorum tota latior. Abdomen angustum et longum, teretius-
culum, in medio leviter constrictum, rufo-lividum, pilis simplicibus
læte coccineis dense vestitum et zonis transversis binis ex pilis
niveis plumosis, ornatum. Chelæ sternumque fulvo-rufula. Pedes
longi et gracillimi, antici nigri, coxis femoribusque fulvo-rufulis,
postici rufuli,tibiis ad apicem nigro-annulatis, metatarsis tarsisque
fulvis, metatarsis ad basin luteo-annulatis. Pedes-maxillares fusci,
Vulva simplex.— G'long.7 mm. A femina differt tibiis anticis apice
late testaceo-annulatis. Pedes maxillares fusci, longi et graciles;
tibia mutica, cylindrata, patella multo longiore; tarso angustis-
simo, longissime et tenuiter producto, tibia cum patella longiore.
— Nova Hollandia sept. : Cook Town.
11. C. olivaceum sp. nov. Q long. 6,7 mm. — Cepha-
lothorax niger, subtiliter rugosus, pilis plumosis utrinque albidis
in medio flavo-nitidis vestitus. Abdomen anguste oblongum, in
parte basali obscure viridi-olivaceo-pubescens, macula magna
postice ampliata et truncata flavescenti-nitida ornatum, in parte
apicali flavescenti-nitido-pubescens sed prope mamillas anguste
nigrum et puncto medio albido notatum, subtus antice albido
postice olivaceo parcius pubescens et utrinque maculis binis
obliquis albidis ornatum, regione epigasteris coriacea, nigra, prope
marginem minute biimpressa. Sternum nigrum, subtiliter rugo-
sum, parce et minute albo-pilosum. Chelæ convexæ, fuscæ,
leviter striolato-rugosæ. Pedes mediocres, graciles, sed femoribus
sat crassis et subtiliter rugosis ; coxis cunctis nigris; pedes quatuor
antici flavidi, femoribus, apice excepto, nigris, patellis utrinque
404
fusco-lineatis, metatarsis li paris versus apicem infuscatis ; pedes
quatuor postici nigri, metatarsis rufescentibus, tarsis fulvis; tibiis
li paris aculeis 2-1, tibiis 2i paris aculeis 2, metatarsis quatuor
anticis aculeis 2-2 subtus armatis. Pedes-maxillares nigri, apice
tarsi paulo dilutiore. — Abyssinia sept.
12. Psellocoptus flavostriatus sp. nov. G long. 11 mm. —
Cephalothorax niger, subtiliter coriaceus, crebre olivaceo-pilosus,
sed lineis radiantibus glabris notatus, parte cephalica elevata,
thoracica valde attenuata et utrinque sat profunde bisinuosa.
Oculi postici æqui, inter se late et æque distantes. Oculi medii
antici lateralibus plus duplo majores. Clypeus verticalis, planus,
area oculorum tota haud angustior. Abdomen longissimum, tere-
tiusculum, nigrum, utrinque vitta marginali integra, antice vittis
binis arcuatis, postice arcubus transversis, læte albo-sulfureo
pilosis, structe decoratum, subtus nigricans. Sternum nigrum,
subtiliter coriaceum. Chelæ nigræ, antice subtiliter et parce
rugatæ et prope basin sulfureo-pilosæ. Pedes graciles et longi,
flavi, coxis femoribus anticis ad basin aurantiaco-tinctis, tibiis
ad apicem minutissime fusco-notatis et metatarsis posticis leviter
fusco-lineatis, aculeis longis gracilibus armati. Pedes-maxillares
graciles, flavi, tarso bulboque fusco-rufulis; femore valido
subrecto ; patella saltem duplo longiore quam latiore; tibia patella
longiore et paulo graciliore, mutica; tarso tibia cum patella
circiter æquilongo, haud latiore, longe producto et acuminato;
bulbo parvo, ad basin subrotundo, ad apicem anguste et longe
producto. — © mari subsimilis; pedes-maxillares pedesque pal-
lide flavi. — Venezuela : Colonia Tovar !
13. Castaneira rutilans sp. nov. © long. 7 mm. — Cephalo-
thorax sat latus, fusco-piceus, in medio paulo dilutior et rufes-
cens, fusco-reticulatus et macula submedia nigricanti notatus,
sublævis, pilis plumosis albis parce vestitus. Oculi antici aequi,
in lineam leviter procurvam, medii inter se distantes sed a late-
ralibus subcontigui. Oculi postici magni, in lineam parum pro-
curvam. Clypeus oculis anticis vix duplo latior. Abdomen sat
late ovatum, postice leviter ampliatum, fusco-violaceum, niti-
dum, pilis plumosis albidis parce vestitum. Sternum nigro-nitidum.
Pedes sat longi et graciles, sed femoribus robustis et compressis,
coxis pallide testaceis anticis infuscatis, reliquis articulis fulvis,
femoribus cunctis in lateribus, tibiis metatarsisque infuscatis ;
femoribus aculeis robustis erectis supra armatis, tibiis li paris
aculeis 3-2, tibiis 2i paris aculeis 2-2, metatarsis quatuor anticis
aculeis 2-2 subtus armatis. Plaga vulvæ simplex, postice oblique
biimpressa. — Brasilia : Tijuca prope Rio.
405
14. C. cylindracea sp. nov. Q long. 9 mm. — Cephalothorax
longus, antice et præsertim postice valde attenuatus, niger,
tenuiter et crebre rugosus, pilis plumosis laete flavis vestitus.
Oculi antici inter se appropinquati, in lineam sat procurvam,
medii lateralibus saltem duplo majores. Oculi postici parvi, medii
inter se quam a lateralibus remotiores. Clypeus oculis anticis
saltem duplo latior. Abdomen longum, teretiusculum, sat longe
pediculatum, nigro-nitidum, pilis plumosis flavis ornatum. Ster-
num nigro-nitidum. Pedes longi et graciles, sed femoribus sat
robustis et compressis, pallide fusci, coxis flavis, femoribus nigris,
patellis tibiisque supra fulvo-vittatis, patellis metatarsisque Ai
paris annulo apicali testaceo albo-piloso ornatis; tibiis li paris
aculeis 3-2, tibiis 2i paris aculeis 2-2, metatarsis quatuor anticis
aculeis 2-2 subtus armatis. Pedes-maxillares fusci apice sensim
dilutiores. Area vulvæ simplex, fusca, parce rugosa, postice
sulco transverso et utrinque sulco parvo et obliquo impressa. —
Brasilia : Tijuca prope Rio.
15. C. tenuis sp. nov. © long. 7 mm. — Cephalothorax
angustus, antice et præsertim postice valde attenuatus, niger,
subtiliter rugosus et opacus, pilis plumosis albis fulvisque parce
vestitus. Oculi antici inter se valde appropinquati, in lineam vix
procurvam, medii lateralibus plus duplo majores. Oculi postici
æqui, medii inter se quam a lateralibus multo remotiores.
Abdomen anguste ovatum, teretiusculum, supra nigrum, pilis
plumosis flavis coccineisque mixtis, vestitum, subtus nigro-cya-
neum parcius et simpliciter albido-pilosum. Sternum angustum,
nigrum, parce albo-pilosum. Chelæ nigræ. Pedes graciles et longi,
luridi, femoribus anticis metatarsisque posticis infuscatis, femo-
ribus tibiisque posticis utrinque fusco-vittatis, tibiis anticis
aculeis longis et gracilibus 3-3, metatarsis aculeis similibus 2-2,
subtus armatis. Area vulvæ simplex, coriacea. — Brasilia : Le
Para (de Mathan).
16. C. tenuiformis sp. nov. ŒQ long. 10 mm. — Cephalo-
thorax longissimus, coriaceus, niger, pilis crassis plumosis (in
regione frontali simplicibus) olivaceis, dense vestitus, cypeo area
media albo-pilosa notato, parte cephalica convexa a thoracica
sulcis profundis obliquis discreta, thoracica postice attenuata,
sulco sat longo et profundo impressa. Oculi antici inter se valde
appropinquati, in lineam procurvam, medii lateralibus fere duplo
majores. Oculi postici in lineam leviter procurvam, medii inter se
quam a lateralibus remotiores. Area mediorum haud longior
quam latior. Abdomen longissimum, teretiusculum, in medio
constrictum, nigrum, pilis plumosis olivaceis vestitum, vittis
406
transversis intense nigris (antica prope marginem anticum altera
in contractura), in parte prima macula media, in parte altera
utrinque maculis obliquis albo-pilosis ornatum, subtus vittis binis
albis obliquis utrinque notatum. Chelæ, partes oris sternumque
nigra. Pars labialis longior quam latior, sed dimidium laminarum
haud attingens. Sternum angustum, postice longe attenuatum.
Pedes quatuor antici coxis luridis, femoribus nigris apice luridis,
patellis tibiisque nigris lurido-lineatis, metatarsis tarsisque fuscis
his albo-pilosis. Pedes quatuor postici (anticis multo longiores)
nigri, metatarsis tarsisque paulo dilutioribus. Plaga vulvæ nigra,
foveis binis magnis obliquis impressa. Pedes-maxillares maris
nigri ; tibia patella vix breviore sed crassiore, subtus ad basin, ad
marginem exteriorem, dente obtuso armata ; tarso longo longis-
sime acuminato; bulbo ovato ad apicem anguste et longe producto.
— Paraguay et Bolivia.
17. C. fulvipes sp. nov. long. 4,5 mm. — Cephalothorax
niger, opacus, subtilissime coriaceus. Oculi antici inter se
aequales, in lineam sat procurvam, medii inter se sat anguste
distantes sed a lateralibus ovatis subcontigui. Oculi postici in
lineam minus procurvam, sat magni, æqui, medii inter se quam a
lateralibus remotiores. Clypeus oculis lateralibus anticis vix
latior. Abdomen oblongum, nigrum, leviter æneo-tinctum, pilis
plumosis albis conspersum et postice, supra mamillas, macula
parva alba notatum, subtus regione epigasteris coriacea et rufula.
Chelæ convexæ, castaneo-nitidæ. Sternum nigrum, læve. Pedes
mediocres, fulvo-rufuli, femoribus li paris nigris, femoribus 2i et
Si parium apice anguste fuscis, femoribus 4 paris late infuscatis,
tibiis 4i paris annulo fusco lato subapicali munitis, tibiis li paris
aculeo minutissimo, pone medium sito, metatarsis aculeis similibus
2-2 subtus armatis. — Transvaal : Pretoria !
18. Copa spinosa sp. nov. © long. 5 mm. — Cephalothorax
luteus, regione oculorum nigra, linea marginali utrinque triden-
tata et supra maculis radiantibus parvis fusco-reticulatis, ornatus.
Oculi antici in lineam rectam, medii lateralibus plus quadruplo
majores, inter se anguste separati sed a lateralibus contigui. Oculi
postici mediocres, medii inter se quam a lateralibus fere duplo
remotiores. Abdomen oblongum, nigrum, crebre niveo-pubescens,
vitta media et utrinque lineis obliquis olivaceo-pilosis ornatum.
Chelæ, sternum pedesque lutea, hi nigro-punctati et subannulati,
aculeis longissimis erectis et numerosis hirsuti, tibiis anticis
aculeis inferioribus longissimis 3-3 metatarsis aculeis 2-2 aculeis-
que lateralibus similibus, instinctis. Area vulvæ nigra, plana,
paulo latior quam longior, utrinque truncata et tenuiter margi-
nata. — Ins. Taprobane : Galle !
407
19. C. annulata sp. nov. © long. 5 mm. — Cephalothorax
fulvus, area oculorum medioque clypei nigris, vitta media, antice
trifida, flavido-pilosa, utrinque linea marginali vittaque submar-
ginali, antice evanescente sed postice valde ampliata, nigrican-
tibus, notatus. Oculi antici in lineam leviter procurvam, medii
lateralibus duplo majores inter se distantes sed a lateralibus
subcontigui. Oculi postici æqui, mediocres, medii inter se quam a
lateralibus saltem 1/3 remotiores. Abdomen oblongum, atrum,
antice vitta latissima, postice lineolis transversis arcuatis albido-
pilosis supra ornatum. Chelæ fulvæ, antice confuse fusco-notatæ.
Sternum pedesque lutea, femoribus supra confuse fusco-variatis,
posticis apice nigro-annulatis, tibiis metatarsisque sex anticis
apice minute fuscis, posticis in medio atque ad apicem valde
annulatis, femoribus cunctis aculeis erectis longis binis supra
armatis, tibiis anticis aculeis debilibus 3-3, metatarsis aculeis
similibus 2-2 subtus armatis, sed aculeis lateralibus carentibus.
Fovea vulvæ parum profunda subrotunda. — (3 long. 4,8.
Feminæ similis. Pedes-maxillares robusti lutei, tarso infuscato ;
tibia mutica, patella paulo longiore versus apicem leviter atte-
nuata; tarso tibia cum patella longiore, sat angusto bulbum
multo superante. — Ins. Taprobane {mont.)!
20. Supunna funerea sp. nov. Q long. 9 mm. — Cephalo-
thorax niger, linea media biinterrupta, linea marginali et atrinque
maculis parvis sex, lineam arcuatam designantibus, niveo-pilosis,
decoratus. Oculi antici in lineam sat procurvam, medii lateralibus
paulo majores et inter se paulo remotiores. Oculi postici parvi,
inter se late et fere æque distantes (spatio inter medios oculo fere
triplo latiore). Spatium inter oculos laterales anticos et posticos
oculo plus duplo latius. Clypeus oculis anticis plus triplo latior.
Abdomen nigrum, nigro-velutinum, maculis parvis niveis orna-
tum : in medio maculis biseriatis (4 vel 5) anticis elongatis
postieis minutissimis, utrinque maculis binis, longis, remotis et
postice, supra mamillas, macula brevi, subtus atrum parce fulvo-
pubescens, minute et parum distincte bimaculatum. Sternum
nigro-nitidum. Chelæ pedesque nigri, tarsis vix dilutioribus,
femoribus cunctis patellis tibiisque posticis, ad apicem, pilis
crassis niveis ornatis, tibiis quatuor anticis muticis (vel aculeis
gracillimis subtus armatis) metatarsis anticis, in parte basali
aculeis robustis 2-1 armatis. Area vulvæ fusca, parce punctata,
postice impressionibus binis sat magnis rotundis et marginatis
notata. — Tasmania : Lauceston (Simson).
21. S. versicolor sp. nov. © long. 7,5 mm. — Cephalothorax
niger, olivaceo-pubescens, linea media integra, lineaque submar-
408
ginali exiliore et sinuosa niveo-pilosis ornatus. Oculi antici in
lineam sat procurvam, medii lateralibus majores et inter se remo-
tiores, laterales longi et obliqui. Oculi postici mediocres, medii
lateralibus paulo majores et a lateralibus fuam inter se vix remo-
tiores (spatio oculo vix latiore a sese distantes). Spatium inter
oculos laterales oculo haud latius. Clypeus oculis anticis plus
duplo latior. Abdomen oblongum, nigrum, supra subtiliter coria-
ceum et olivaceo-pubescens, antice linea media abbreviata, prope
medium maculis binis elongatis et parallelis, dein maculis parvis
2 vel 3 uniseriatis niveis decoratum, subtus parce fulvo-pilosum.
Sternum nigrum, nitidum. Pedes sat longi et graciles, antici læte
flavi, coxis basique femorum infuscatis, postici subnigri tarsis
fulvis,tibiis metatarsisque quatuor anticis subtus aculeis gracilibus
2-2 armatis. Area vulvæ fusca, simplex, postice nitida, truncata
et utrinque oblique impressa. — Nova-Hollandia : Victoria int.
22. Pœcilepta janthina sp. nov. © long. 4 mm. — Cephalo-
thorax longus, fulvo-rufescens, parce et longe albido-pilosus,
parte cephalica regioneque oculorum lætissime violaceo-micanti
tinctis. Oculi antici in lineam subrectam, vix procurvam, medii
lateralibus saltem 1/3 majores, inter se distantes, a lateralibus
subcontigui. Oculi postici in lineam procurvam, ab anticam longe
remotam, inter se fere æquidistantes, medii lateralibus majores.
Clypeus area oculorum haud angustior. Abdomen longum, tere-
tiusculum, nigro-nitidum, pilis plumosis albis brevibus et pronis
parce vestitum, antice scuto parvo ovato nitidissimo viridi-metal-
lico ornatum, subtus crebrius sed breviter albo-pilosum. Chelæ,
partes oris, sternum coxæque fulvo-rufula, pedes antici fulvi,
femoribus ad basin infuscatis, tibiis supra fulvo-lineatis, pedes
quatuor postici nigri, patellis tarsisque dilutioribus (pedes 4i paris
longissimi) ; tibiis anticis aculeis longis suberectis 4-4, metatarsis
aculeis similibus 2-2 subtus armatis. Plaga vulvæ simplex,
utrinque, ad marginem posticum, minute et oblique foveolata. —
Nova Holl. sept. : Cook Town.
23. Apochinomma acanthaspis sp. nov. © long. 5 mm. —
Cephalothorax angustus et longus, ravidus, utrinque et postice
sensim infuscatus, coriaceüs, pilis crassis brevibus albis parce
conspersus. Oculi antici inter se æque et anguste separati, in
lineam procurvam, medii lateralibus paulo majores. Oculi postici
in lineam latiorem leviter recurvam, inter se æqui et fere
æquidistantes (medii inter se vix remotiores). Abdomen teretius-
culum, in medio leviter constrictum, in parte prima seuto rufulo
subrotundo valde convexo sed in medio leviter depresso atque
antice, in declivitate, tuberculis spinigeris binis insigniter armato,
,
409
obtectum, in parte apicali nigrum, vittis transversis arcuatis
obscure rufulis segmentatum, pilis flavidis validis conspersum et
postice, supra mamillas, macula parva albo-pilosa ornatum, in
lateribus et subtus vitta latissima albida et albo-pilosa cinctum,
regione epigasteris longa, antice cylindrata, valde coriacea et
transversim rugata. Chelæ rufulæ, subtiliter coriaceæ, parce
albo-pilosæ. Sternum fusco-rufulum, inter coxas 3ï paris leviter
constrictum. Pedes rufescentes, tibiis (3is exceptis) nigricantibus,
tarsis luteis, femoribus anticis nigro-lineatis, tibiis anticis aculeis
tenuibus 5-5 metatarsis aculeis similibus 3-3 subtus munitis. —
Matto-Grosso (Germain).
24. A. formica sp. nov. G long. 5,5 mm. — Cephalothorax
niger, opacus, subtilissime rugosus. Oculi postici parvi, inter
se æquidistantes (spatiis interocularibus oculis plus quintuplo
latioribus). Oculi medii antici lateralibus plus duplo majores.
Clypeus verticalis, planus, oculis anticis duplo latior. Abdomen
breviter pediculatum, subglobosum, nigrum, subtiliter coriaceum,
parce rugosum et setis albis crassis et longis parce hirsutum.
Sternum nigrum, sublæve. Chelæ antice planæ, nigræ, coria-
ceæ, fulvo-pilosæ. Pedes graciles sed femoribus ad basin sensim
incrassatis, fulvo-olivacei, antici nigro-lineati, postici infuscati.
Pedes-maxillares breves, fusco-olivacei; tibia patella paulo lon-
giore subquadrata, extus mutica, intus aculeata et crinita, supra
leviter inæquali; tarso ovato, acuminato; bulbo ad basin con-
vexo, ad apicem longe attenuato et bidentato. — Brasilia : Le
Para (de Mathan).
25. A. constrictum sp. nov. Q long. 5,2 mm. — Cephalo-
thorax niger, crebre et valde coriaceo-rugosus, pilis albis crassis
(in parte cephalica simplicibus in thoracica plumosis), parce vesti-
tus. Abdomen angustum, teretiusculum, prope medium valde
depressum, in parte prima sceuto duriusculo nigro subtiliter
rugoso et pilis plumosis albis consperso, obtectum, in parte altera
fusco-testaceum, fulvo-pubescens et propre apicem lineis trans-
versis albo-pilosis ornatum, subtus fusco-testaceum utrinque albo-
pilosum, regione epigasteris nigra duriuscula, transversim strio-
lata. Sternum nigrum, subtiliter coriaceum. Chelæ nigræ,
subtilissime coriaceæ. Pedes gracillimi, albo-testacei, femoribus,
patellis tibiisque utrinque nigro-lineatis, tibiis li paris ad apicem,
metatarsis ad basin tarsisque nigris. Plaga vulvæ simplex, foveis
parvis binis rotundis, impressa. — Brasilia : Terra Nova propre
Bahia (E. Gounelle).
26. A. semiglabrum sp. nov. © long. 7 mm. — Cephalo-
thorax anguste ovatus, postice haud constrictus, nigro-opacus,
410
tenuiter rugosus, pilis plumosis albis brevibus, vestitus. Oculi
autici inter se valde appropinquati, in lineam leviter procurvam,
medii lateralibus non multo majores. Oculi postici æqui, in lineam
latiorem leviter recurvam, medii inter se quam a lateralibus vix
remotiores. Clypeus oculis anticis plus duplo latior. Abdomen
oblongum, haud constrictum, nigrum, brevissime et crebre albo-
pilosum, sed vitta transversa lata subglabra notatum. Sternum,
chelæ pedesque nigra, breviter albo-pilosa, tarsis cunctis apice
fulvis, patellis Li paris utrinque minute fulvo-notatis, tibiis meta-
tarsisque li paris aculeis debilibus 2-2 subtus armatis. Area
vulvæ coriacea, foveis binis rotundis, inter se remotis, impressa.
— Transvaal : Makapan!
27. Myrmecium Gounellei sp. nov. G' long. 6,5 mm. —
Cephalothorax niger, opacus, coriaceus, parce rugosus, pilis
brevibus, simplicibus flavo-nitidis et, praesertim postice, setis
albidis longissimis et erectis vestitus, parte cephalica convexa,
postice utrinque ample rotunda, partis thoracicae nodo 1° subglo-
boso antice valde constricto, nodo 2° longe ovato postice breviter
et sensim attenuato. Petiolum abdominale longissimum, gracile
et sulcatum (abdomine parum brevius). Oculi antici inter se
subcontigui, medii lateralibus fere triplo majores. Clypeus oculis
anticis plus duplo latior, leviter proclivis. Abdomen parvum,
globosum, postice breviter acuminatum, nigro-æneum, pilis sim-
plicibus flavo-nitidis, setis longis intermixtis, vestitum. Sternum
nigro-nitidum, subtiliter coriaceum. Chelæ nigræ, apice dilu-
tiores, valde coriaceæ et parce albo-crinitæ. Pedes graciles,
antici fulvo-olivacei, patellis tibiisque infuscatis, postici obscure
fusci, tarsis dilutioribus, patellis utrinque fulvo-notatis. Pedes-
maxillares breves, olivacei apice nigri; femore brevi robusto,
compresso et recto; tibia patella haud longiore sed multo cras-
siore, subtus dilatata et altiore quam longiore, extus, ad margi-
nem, oblique secta cum angulo brevissime producto et acuto;
tarso longissimo, reliquis articulis simul sumptis longiore sed
angustiore, ad basin truncato et transversim carinato ad apicem
tereti et longissimo ; bulbo parvo, sed valde convexo, basin tarso
tantum occupante sed in spinam crassam et rectam producto. —
Q long. 7 mm. Mari similis. Pedes-maxillares fulvi nigro-
lineati, tarso nigro. — Brasilia : Rio Salobro, Terra Nova (prov.
Bahia) (E. Gounelle).
28. M. velutinum sp. nov. «% long. 7 mm. — Præcedenti
valde affinis sed cephalothorace fulvo-rufescenti, postice leviter
et sensim infuscato, sterno fulvo-rufescenti, nitido, nec coriaceo
nec granuloso, abdomine in parte prima fusco-rufescenti coriaceo,
411
in parte altera testaceo et vittis transversis fuscis coriaceis 2 vel
3 ornato, pedibus anticis fulvo-olivaceis, femoribus tibiisque
utrinque olivaceo-lineatis, metatarsis ad apicem tarsisque fusco-
olivaceis, pedibus posticis rufescentibus, femoribus ad basin,
patellis tarsisque dilutioribus. Pedes-maxillares fulvo-rufescen-
tes ut in præcedenti, sed tibia paulo longiore, extus, ad mar-
ginem apicalem, oblique secto, cum angulo in spinam parvam et
. uncatam producto; tarso breviore, sensim attenuato et leviter
curvato. — Brasilia : Rio Salobro (prov. Bahia) (E. Gounelle).
29. Methesis bimaculata sp. nov. GQ long. 7 mm. —
Cephalothorax angustus et longus, antice et praesertim postice
valde attenuatus, fusco-rufescens, nigro-marginatus, subtiliter
coriaceus atque opacus. Oculi antici inter se valde inæquales, in
lineam procurvam, medii maximi inter se anguste disjuncti sed a
lateralibus subcontigui. Oculi postici æqui, in lineam valde procur-
vam, medii inter se quam a lateralibus remotiores. Oculi laterales
utrinque anguste distantes. Abdomen angustum, longum et teres,
niger, ad marginem anticum setis erectis paucis armatum, prope
medium maculis binis albo-pilosis ornatum. Sternum chelæque
fusco-rufescentia, subtiliter coriacea. Pedes longi, femoribus
exceptis, graciles, luridi, coxis femoribusque li paris fuscis,
reliquis femoribus, basi excepto, tibiis metatarsisque 4i paris
fusco-rufulis, tibiis anticis aculeis debilibus 3-3 metatarsis aculeis
similibus 2-2 subtus armatis. Pedes-maxillares maris lutei,
tarso infuscato; patella tibiaque muticis ; tarso longo, longe
producto, extus ad basin minute mucronato. — Nov. Holl. sept. :
Cook Town.
30. M. semirufa sp. nov. © long. 7 mm. — Cephalothorax
sat late ovatus, convexus, læte fusco-rufescens, subtilissime
coriaceus et opacus, parcissime albo-pilosus. Oculi antici in
lineam valde procurvam, medii inter se quam a lateralibus
remotiores sed spatio inter medios et laterales oculo vix angus-
tiore. Oculi postici in lineam validissime procurvam, inter se fere
æquidistantes, Oculi laterales utrinque angustissime distantes.
Chelæ fuscæ, subtiliter rugosæ. Sternum coxæque fulvo-rufes-
centia. Pedes fusco-rufescentes, femoribus obseurioribus, tibiis
anticis aculeis parvis debilibus setiformibus 4-4, metatarsis aculeis
similibus 2-2 subtus armatis. Plaga vulvæ nigro-nitida, parce
punctata, convexa et ovato-transversa. — Bolivia : Chaco (2000 m.)
(Garlepp).
31. Graptartia granulosa sp. nov. © long. 7,2 mm. —
Cephalothorax obscure purpureus, utrinque sensim infuscatus,
valde granulosus et pilis albidis longis conspersus. Abdomen
412
magnum, depressum, antice rotundum, postice sensim ampliatum
et obtusum, scuto coriaceo nigerrimo, valde et crebre clathrato-
punctato, in medio quadriimpresso, fere glabro, sed maculis
magnis quatuor flavo-pilosis structe decorato, obtectum, subtus
atrum, parce et longe albo-pilosum, regione epigasteris rufula,
coriacea, prope plicam tuberculis binis humillimis geminatis
notata. Chelæ parum longæ, fuscæ, fere nitidæ. Sternum fusco-
rufescens, valde punctato-rugosum. Pedes breves, coxis fer-
rugineis, femoribus, latis et compressis, nigris, patellis tibiis-
que fuscis, metatarsis tarsisque flavo-testaceis. — Afr. trop. :
Zambese.
32. Trachelas vulcani sp. nov. © long. 3,5 mm. — Cephalo-
thorax brevis, vix longior quam latior, tenuiter coriaceo-rugosus,
fusco-rufescens, utrinque confuse obscure reticulatus, regione
oculorum nigra. Oculi antici in lineam leviter procurvam, medii
majores, inter se anguste separati a lateralibus contigui. Oculi
postici magni, æqui, in lineam vix latiorem, leviter recurvam,
medii inter se quam a lateralibus remotiores. Clypeus oculis
anticis haud vel vix latior. Abdomen longe oblongum, pallide
testaceum, supra utrinque infuscatum et linea media fusca, antice
leviter lanceolata, postice pennata, ornatum. Sternum læve,
nitidum, fusco-castaneum, ad marginem nigrum. Pedes omnino
mutici, luridi, tibiis metatarsisque apice anguste fusco-annulatis,
pedes antici posticis non multo robustiores. Plaga vulvæ nigro-
nitida, paulo longior quam latior, postice leviter ampliata, antice
utrinque foveolata atque in medio carinulata. — Java : Mons
Gede (H. Fruhstorfer).
33. T. scopulifer sp. nov. © long. 4 mm. —- Cephalothorax
fusco-rufescens, versus marginem leviter dilutior, linea margi-
nali exili lineaque submarginali flexuosa nigris, notatus, pilis
longis pronis albo-sericeis vestitus. Oculi antici inter se appro-
pinquati, in lineam leviter procurvam, medii lateralibus majores.
Oculi postici in lineam recurvam, antica non multo latiorem,
inter se fere æquidistantes, medii lateralibus majores. Area me-
diorum saltem haud latior quam longior et antice quam postice
paulo angustior. Clypeus oculis anticis circiter æquilatus. Abdo-
men breviter ovatum, convexum, fulvo-lividum, pilis albis longis
pronis vestitum, supra, in parte basali linea media, in parte
apicali maculis parvis triseriatis (medianis triquetris) nigris, subtus
lineis nigris binis, postice leviter convergentibus, ornatum. Ster-
num nigricans. Pedes luridi, antici femoribus ad apicem late
nigro-annulatis, reliquis articulis infuscatis, postici sat auguste
fusco-annulati, tarsis metatarsis tibiisque anticis subtus usque ad
413
basin longe et crebre scopulatis. Plaga vulvæ fulvo-nitida, fovea
simplici, transversim semicirculari, impressa. — Prom. Bonæ
spei !
34. T. accentuatus sp. nov. G' long. 5 mm. — Cephalothorax
brevis et convexus, latus, sed postice valde attenuatus, coriaceo-
rugosus, antice et in medio rufescens, utrinque et postice niger
sed vitta dilutiore, parum expressa, cinctus. Oculi antici in
lineam validissime procurvam, medii lateralibus paulo majores et
a lateralibus quam inter se plus duplo remotiores. Oculi postici in
lineam multo latiorem valde recurvam, medii a lateralibus quam
inter se multo remotiores. Area mediorum æque longa ac lata et
antice quam postice angustior. Abdomen oblongum, supra scuto
integro, nitido, fulvo-livido, prope medium punctis nigris binis
subgeminatis, in parte apicali arcubus transversis 4 vel 5 nigris
ornato, subtus fusco-testaceum, regione epigasteris rufula coria-
cea. Sternum fusco-rufulum, læve sed utrinque leviter inæquale et
rugosum. Pedes fulvi (antici obscuriores), femoribus ad apicem,
tibiis ad basin atque ad apicem fusco-annulatis, pedes antici
posticis multo robustiores, femoribus subclavatis, et subtus et
intus subtiliter rugosis, tibiis metatarsisque subtus inordinatim
granosis. Pedes-maxillares sat minuti, fulvi tarso infuscato ; tibia
patella æquilonga ad basin graciliore, extus ad apicem apophysi,
iniquiter trifida munita; tarso sat angusto et brevi; bulbo sim-
plici. — Ins. Taprobane : Nuwara-Eliya!
35. T. insolens sp. nov. GG long. 8 mm. — Cephalothorax
brevis, valde convexus, fovea remota leviter ovata impressus,
nigro castaneus, valde et crebre granulosus (granulis reticulatim
ordinatis). Oculi antici in lineam procurvam, inter se æque et
anguste distantes, medii lateralibus saltem duplo majores. Oculi
postici, superne visi, in lineam rectam, medii ovati, subplani,
inter se valde appropinquati sed a lateralibus (paulo minoribus)
late distantes. Abdomen ovatum, nigrum, crebre et breviter atro-
cinereo-pubescens, subtus scuto epigasteris nigro-castaneo, coria-
ceo et valde biimpresso munitum. Sternum nigrum, in medio
sublæve, utrinque tenuiter granulosum. Chelæ convexæ, nigro-
rufescentes, antice læves et nitidæ. Pedes sat breves et robusti,
omnino mutici, fusco-ravidi, breviter cinereo-pubescentes. Pedes-
maxillares robusti; patella convexa vix longiore quam latiore;
tibia patella paulo breviore, apophysi acuta extus ad apicem
armata; tarso sat brevi, late ovato, breviter attenuato: — Nova
Hollandia sept. : Cook Town.
36. Brachyphæa vulpina sp. nov. © long. 7 mm. — Cepha-
lothorax crassus et brevis, valde convexus, fusco-rufescens, dense
414
et subtiliter punctato-rugosus, parce et sat longe cinereo-pilosus.
Oculi postici æqui, parvi, inter se distantes (spatiis interocularibus
oculo triplo latioribus). Oculi antici posticis majores, inter se
æquales, æque et parum distantes. Abdomen oblongum, cinereo-
testaceum. Chelæ robustæ et geniculatæ, valde granosæ et
inæquales. Sternum fusco-rufescens, punctatum. Pedes sat
breves et robusti, pallide fusco-rufescentes, tibiis anticis aculeis
5-5 metatarsis aculeis 2-2 subtus armatis, pedes postici parce
aculeati. Plaga vulvæ longior quam latior, antice fusca et trans-
versim rugata, postice nigra et semicircularis. — Africa orient. :
Mozambique.
37. B. castanea sp. nov. G' long. 5,8 mm. — Cephalothorax
fusco-castaneus, subtiliter coriaceus, parce et longe albido-pilosus.
Oculi fere præcedentis. Abdomen breviter ovatum, supra fusco-
testaceum, subtus obscure fulvum, albido-pilosum. Sternum fusco-
castaneum, punctato-rugosum. Chelæ robustissimæ, subnigræ,
nitidæ sed valde et dense granosæ. Pedes obscure fulvo-rufuli,
antici omnino mutici, tibiis 2i paris aculeis gracilibus 2-3 subtus,
armatis, tibiis metatarsisque quatuor posticis parcissime aculeatis.
Pedes-maxillares breves et robusti ; femore brevi compresso et
arcuato ; patella convexa nodosa; tibia patella vix breviore, subtus
pilosa, extus apophysi maxima fulva valde compressa, ad basin
constricta, dein late ovata et leviter lanceolata instructa; tarso
late ovato ; bulbo maximo valde convexo. — Africa orient. : Zan-
guebar.
38. Medmassa semiflava sp. nov. © long. 6 mm. — Cepha-
lothorax luteus, tenuissime nigro-marginatus, parte cephalica
infuscata, thoracica vitta submarginali lata dentata et abbreviata
maculaque elongata, fuscis, utrinque notata. Oculi antici in lineam
procurvam, medii lateralibus plus triplo majores, inter se anguste
distantes, a lateralibus contigui. Oculi postici in lineam valde
procurvam, inter se aequi, medii inter se quam a lateralibus remo-
tiores. Clypeus oculis anticis latior. Abdomen oblongum, supra
nigro-nitidum subglabrum, subtus in parte basali pallide-luteum.
Chelæ nigræ, convexæ, parce rugosæ. Sternum coxæ basisque
femorum (præsertim posticorum) lutea. Pedes sat longi fulvi,
antici femoribus (basi excepto) nigricantibus, patellis tibiisque
rufescentibus subannulatis, tarsis luteis, tibiis anticis aculeis
longis, pronis gracilibus 5-5, metatarsis aculeis similibus 2-2
subtus armatis. Pedes-maxillares olivacei, femore aculeis binis
erectis leviter elevatis subtus armato. Plaga vulvæ rufula, plana,
utrinque emarginata et tenuiter nigro-cincta. — N. Holl. sept. :
Cook Town.
E ét.
415
39. M. armata sp. nov. ® long. 5 mm. — Cephalothorax
lævis, pallide fusco-testaceus, linea marginali nigra exillima
vittaque submarginali fusca, vix expressa, notatus. Oculi antici
fere J. frenatae. Oculi postici minores et inter se distantiores.
Abdomen breve, subrotundum, supra scuto duriusculo fusco,
laevi, fere omnino obtectum, subtus albido-testaceum. Chelæ
fusco-nitidæ, valde convexæ, antice, prope basin, spina nigra et
acuta armatæ. Sternum pedesque fulvo-olivacea, pedes antici
longissimi, femoribus spinis erectis binis longis intus armatis,
subtus spinulis paucis munitis, tibiis subtus aculeis longis pronis
10-10 (apicalibus reliquis minoribus), metatarsis aculeis similibus
7-7 subtus armatis, tarsis longissimis et gracillimis haud scopu-
latis, metatarsis haud vel vix brevioribus. Pedum-maxillarium
femur sat robustum spinis erectis 4 uniseriatis subtus armatum,
tibia patella multo longior utrinque spinis gracilibus erectis binis
armata. Plaga vulvæ fulva, coriacea, postice truncata et utrinque
macula rotunda fusco-rufula, notata. — Ins. Taprobane : Galle !
40. M. pusilla sp. nov. Q (pullus) long. 5 mm. — Cephalo-
thorax sublævis, obscure fulvo-rufescens, tenuiter fusco-margi-
natus et lineis divaricatis fuscis notatus, Oculi fere præcedentis.
Abdomen oblongum, supra fusco-violaceum, postice, supra ma-
millas, macula albo-testacea, notatum, subtus albido-testaceum.
Chelæ robustæ, nitidæ, antice, prope basin, aculeatæ, margine
sulci inferiore dentibus parvis quatuor, inter se remotis armato.
Sternum pedesque fulvo-testacea. Tibiæ li paris aculeis longis
pronis 6-6, tibiae 2ï paris aculeis 4-5, metatarsi quatuor antici
aculeis 2-2 subtus instructi. — Nova Caledonia : Koue (Saves).
41. Œdignatha major sp. nov. © long. 10 mm. — Cephalo-
thorax nigro-piceus, subtilissime coriaceus et opacus haud granu-
losus. Oculi antici in lineam valde procurvam, medii lateralibus
pawlo majores et a lateralibus quam inter se remotiores (spatio
interoculari oculo fere duplo latiore). Oculi postici anticis minores,
medii a lateralibus quam inter se remotiores. Abdomen oblongum,
atrum, breviter et crebre sericeo-pubescens, in parte basali scuto
rufulo angusto munitum, subtus regione epigasteris coriacea et
rufula. Chelæ valde geniculatæ, sternumque fusco-rufula, laevia
et nitida. Pars labialis nigra et coriacea. Pedes fusco-rufuli, tibiis
anticis aculeis longis pronis, singulariter elevatis, 8-8, metatarsis
aculeis similibus 6-6, subtus armatis. — Ins. Taprobane : Nuwara-
Eliyà !
42. Œ. bicolor sp. nov. © long. 5 mm. — Cephalothorax
convexus, antice parum attenuatus, nigro-piceus, sublaevis, sed
prope marginem parce punctatus. Oculi antici in lineam valde
ANNALES DE LA SOC. ENTOM, DE BELGIQUE, T, XL. 2)
416
procurvam, inter se subæquales et fere æquidistantes. Oculi
postici anticis minores, in lineam valde procurvam. Clypeus oculis
anticis saltem duplo latior, in medio leviter prominulus. Abdomen
oblongum, supra nigrum et antice seuto ovato nitido obtectum,
subtus paulo dilutius, regione epigasteris leviter coriacea et
rufula. Chelæ validissime geniculatæ, fusco-rufulæ, læves et
nitidæ. Sternum fusco-rufulum, læve sed parce impresso-puncta-
tum. Pedes lutei, valde et late nigro-annulati, tibiis anticis aculeis
longis pronis 6-6, metatarsis aculeis similibus 4-4 subtus armatis.
— Ins. Tabrobane : Nuwara Eliya!
43. Corinna egregia sp. nov. © long. 16 mm. — Cephalo-
thorax oblongus, modice convexus, tenuiter et parce rugosus,
nigricans, postice sensim dilutior et rufescens. Oculi antici in
lineam sat procurvam, inter se æquidistantes, medii lateralibus
sultem duplo majores. Oculi postici sat magni, æqui, medii a
lateralibus quam inter se multo remotiores. Area mediorum paral-
lela, haud latior quam longior. Abdomen oblongum, supra atrum,
subtus dilutius, sed vitta media lata obscuriore notatum, pilis
plumosis flavidis vestitum. Chelæ robustæ, nigræ, valde punc-
tato-reticulatæ. Sternum fusco-rufescens, læve. Pedes longi,
antici posticis longiores, fulvo-rufuli, femoribus dilutioribus,
tibiis anticis aculeis longis 6-6, metatarsis aculeis 2-2 subtus
armatis. Plaga vulvæ fusca, rugosa, postice transversim margi-
nata et prope marginem tubereulis binis parvis et geminatis
notata. — G' long. 12 mm. Pedes-maxillares rufescentes, apice
infuscati; femore curvato subtus subcarinato, et spinis longis
8-10 uniseriatis munito ; tibia patella fere æquilonga, extus, prope
medium apophysi magna et divaricata, convexa sed subtus exca-
vata, apice obtuse truncata cum angulo inferiore breviter et acute
producto, subtus, ad basin, aculeo styliformi fulvo, subpellucenti
et leviter arcuato munito; tarso longe ovato, sat angusto, afte-
nuato. — Brasilia : Tijuca et Theresopolis prope Rio.
44. C. bicalcarata sp. nov. G' long. 4,2 mm. — Cephalo-
thorax fulvo-rufescens, antice sensim infuscatus, subtilissime
coriaceus. Oculi antici in lineam sat procurvam, medii lateralibus
saltem 1/5 majores, inter se sat late distantes sed à lateralibus
subcontigui. Oculi postici parvi, medii inter se quam a lateralibus
vix remotiores. Area mediorum subparallela, longior quam latior.
Pars labialis evidenter latior quam longior. Abdomen oblongum,
albo-testaceum, haud scutatum. Sternum fulvo-rufescens, læve.
Chelæ fusco-rufescentes, crebre coriaceo-rugosæ. Pedes robusti,
sat breves, fulvo-rufuli, tibiis anticis aculeis debilibus 5-5,
metatarsis aculeis similibus 2-2 subtus armatis. Pedes-maxillares
417
fulvi, apice infuscati ; tibia patella longiore et crassiore, versus
apicem (superne visa) valde acuminata, extus valde ampliata et
apophysibus binis subæquis armata : ap. superiore valde depressa
subpellucenti et parallela, apice oblique secta, ap. inferiore gracil-
lima et acuta, ad basin leviter constricta, atque intus, prope
basin minutissime dentata ; tarso sat longe ovato, extus ad basin
tuberculo nigro sinuoso foveolato et auriformi munito; bulbo
longe ovato simplici. — Amer. sept. : Arizona.
45. C. echinus sp. nov. Q long. 7,5 mm. — Cephalothorax
brevis, convexus, niger, valde coriaceo-rugosus, pilis flavidis
brevibus lanceolatis atque ad marginem setis longioribus et obtu-
sis vestitus. Oculi antici in lineam valde procurvam, inter se
æque et anguste distantes, medii lateralibus fere duplo majores.
Oculi postici æqui, in lineam rectam, medii inter se quam a
lateralibus vix remotiores. Abdomen oblongum, nigrum, pilis
brevibus lanceolatis olivaceis vestitum et lineolis transversis
sinuosis flavo-pilosis supra ornatum, subtus dilutius. Mamillæ
testaceæ. Sternum fusco-rufescens, breviter pilosum. Chelæ
valde convexæ, rugosæ. Pedes robusti, pallide fusco-ravidi, pilis
crassis, leviter clavatis, seriatim ordinatis, insigniter armati,
tibiis anticis aculeis 4-4, metatarsis aculeis 2-2 subtus armatis,
Plaga vulvæ nigra, coriacea, subquadrata, postice transversim
impressa. — Brasilia : le Para.
46. C. ænea sp. nov. Q long. 5,3 mm. — Cephalothorax
niger, coriaceo-rugosus. Oculi antici inter se fere æquidistantes,
medii lateralibus paulo majores. Oculi postici inter se late et
fere æquidistantes. Abdomen breviter oblongum, nigro-æneum,
nitidum, tenuiter et parce pubescens. Sternum nigro-nitidum,
parce et minute punctato-rugosum. Chelæ nigræ, convexæ,
valde reticulato-rugosæ. Pedes fulvo-olivacei vel rufescentes,
femoribus, præsertim anticis, valde infuscatis subnigris, patellis,
tibiis ad apicem tarsisque dilutioribus et luteis. Pedes-maxillares
nigricantes. Vulva fovea oblonga magna, parum profunda, cari-
nula abbreviata secta, munita. — Brasilia : S. Paulo de Olivenca
(Prov. Amazonas) (de Mathan).
47. C. eresiformis sp. nov. long. 9,5 mm. — Cephalo-
thorax niger, parte cephalica gibbosissima, altiore quam lon-
giore et postice abrupte declivi, valde rugoso-granulosa, thoracica
humili, brevi, laevi, sed lineis granosis radiantibus notata. Oculi
antici in lineam valde procurvam, inter se fere æquidistantes,
medii reliquis oculis plus quintuplo majores. Oculi postici magni,
in lineam valde procurvam. Clypeus oculis anticis saltem duplo
latior. Area mediorum multo latior quam longior. Abdomen sat
418
parvum, atro-testaceum, cinereo-pubescens, supra antice scuto
nigro, nitido, subrotundo munitum, subtus regione epigasteris
rufula et coriacea. Chelæ robustissimæ, nigro-nitidæ, antice
parce extus crebrius rugosæ, Sternum fusco-rufescens, dense
granulosum. Pedes sat longi, fusco-ravidi, femoribus obscurio-
ribus ; tibiis quatuor anticis aculeis longis gracilibus 6-6, meta-
tarsis aculeis robustioribus 2-2 subtus armatis. Pedes-maxillares
graciles et longi; femore curvato ad basin compresso supra ad
apicem triaculeato; patella subparallela; tibia patella saltem
1/5 longiore, paulo graciliore apice leviter incrassata, apophysibus
binis (superiore brevissima et obtusa, inferiore duplo longiore,
gracili curvata et acuta) extus armata; tarso sat longo, angustis-
simo, teretiusculo; bulbo longe oblongo ad apicem stylo libero,
brevi et curvato munito. — Brasilia : S. Paulo de Olivença (Prov.
Amazonas) (de Mathan).
48. C. ferox sp. nov. Q long. 16,5 mm. — Cephalothorax
nigerrimus, parce et valde rugosus, parte cephalica magna, con-
vexa a thoracica sulcis profundis arcuatis discreta. Oculi antici in
lineam valde procurvam, medii lateralibus circiter 1/5 majores et
a lateralibur quam inter se remotiores. Oculi postici mediocres,
inter se late distantes. Abdomen magnum, teretiusculum, nigro-
nitidum, glabrum. Sternum rufescens, minute rugosum, in medio
sensim lævius. Chelæ robustissimæ, nigræ, granuloso-rugosæ.
Pedes-maxillares, coxæ femoraque pedum læte fulvo-rufula,
reliqui articuli pedum fusci, tibiis anticis aculeis longis 4-5 subtus
armatis. Plaga vulvæ nigra, plana, antice minute foveolata. —
G' long. 13,5 mm. Cephalothorax convexior, crebius rugosus.
Abdomen minus, scuto dorsali duriusculo, apicem haud attin-
gente et postice truncato, scutoque ventrali parallelo, mamillas
haud attingente, munitum. Pedes paulo longiores. Pedes-maxil-
lares fusci apice nigri; tibia patella fere æquilonga, apophysibus
binis extus armata : ap. superiore sat longa obtusa et oblique
divaricata, ap. inferiore minore, uncata et carinata; tarso sat
lato, ovato, supra in parte apicali area ovata velutina munito;
bulbo ovato, valde convexo, apice emarginato lobato et stylo
marginato. — Regio Amazonica : Teffe, S. Paulo de Olivenca
(Brasilia), Pebas, Iquitos (Peruvia) (de Mathan).
49. C. phalerata sp. nov. long. 5,2 mm. — Cephalothorax
lævis, glaber, nigro-piceus, in medio sensim dilutior et rufescens,
validissime punctato-rugosus, sed parte cephalica in medio sensim
læviore et parte thoracica vittis lævibus radiantibus ornata.
Oculi antici inter se appropinquati, medii lateralibus majores et
inter se paulo remotiores. Oculi postici inter se æqui et fere æqui-
419
distantes. Abdomen anguste oblongum, scuto duriusculo tenuiter
rugoso, maculis mediis binis subquadratis et postice arcubus duo-
bus testaceo-rufescentibus, ornato, supra omnino obtectum,subtus
utrinque testaceum, in medio duriusculum, rufescens et tenuiter
rugosum. Sternum rufescens, nitidum, minute et parcissime
rugosum. Chelæ robustæ, nigro-piceæ, valde punctato-rugosæ.
Pedes mediocres, olivacei, antici obscuriores fere nigri, COxis
basique femorum pallide testaceis, patellis tarsisque posticis
rufescentibus. Pedes-maxillares breves et robusti, fusco-rufuli;
tibia patella breviore, apophysi magna, nigra, valde depressa,
antice curvata, apicem versus leviter incrassata et oblique trun-
cata extus armata; tarso longe ovato ; bulbo magno, ad basin valde
convexo et subgloboso, ad apicem stylo crasso circumdato. —
Brasilia : Tijuca prope Rio.
50. C. corvina sp. nov. © long. 13,2 mill. — Cephalothorax
nigerrimus, glaber, grosse rugoso-punctatus. Abdomen longe
oblongum, postice leviter ampliatum et rotundum, nigro-nitidum,
antice maculis obliquis magnis, parum expressis, obscure cinereo-
velutinis et leviter micantibus ornatum, subtus omnino nigrum.
Sternum nigrum, nitidum, parce et minute rugoso-punctatum.
Chelæ valde convexæ, nigræ, valde et crebre rugoso-punctatæ.
Pedes nigri, patellis cunctis, tibiis ad basin atque ad apicem
tarsisque rufescentibus. Pedes-maxillares nigri. Area vulvæ
nigra, fovea profunda longitudinali, antice truncata, postice
attenuata atque obtusa, impressa. — Paraguay (Germain).
51. C. buccosa sp. nov. Q long. 6 mill. — Cephalothorax
brevis, convexus, niger, grosse striolato-rugosus. Oculi antici
inter se appropinquati, medii lateralibus saltem duplo majores.
Oculi postici inter se æqui et fere æquidistantes. Abdomen
oblongum, nigro-æneum, breviter sericeo-pubescens, antice scuto
nigro rotundo munitum. Sternum nigrum, rugoso-reticulatum.
Chelæ nigræ, validissime rugoso-reticulatæ et inæquales, valde
geniculatæ. Pedes parum longi, pallide fusco-ravidi, antici
obseuriores, coxis, femoribus ad basin tarsisque fulvis, tibiis
anticis subtus paululum deplanatis aculeis longis, elevatis, pronis
8-8, metatarsis aculeis similibus 4-4 valde armatis. Regio epigas-
teris leviter convexa, coriacea, fovea parva et longa impressa. —
Reg. Amazonica : S. Paulo de Olivenca (de Mathan).
02. C. galeata sp. nov. G' long. 8 mill. — Cephalothoracis
pars cephalica fusco-rufescens, convexa, gibbosa et postice fere
abrupte declivis, valde rugoso-reticulata, pars thoracica humilis,
flava, lævis sed lineis granulosis radiantibus notata. Oculi
antici in lineam valde procurvam, inter se fere æquidistantes,
420
medii lateralibus saltem 1/3 majores. Oculi postici parvi, in lineam
sat procurvam, medii a lateralibus quam inter se remotiores.
Clypeus oculis anticis duplo latior. Abdomen breve, luteum, scuto
nitido, subtiliter puncetato, fulvo et antice fusco-binotato, supra
obtectum, subtus in medio atque in regione epigasteris fulvum et
subtiliter coriaceum. Sternum fulvum, granulosum. Chelæ
robustæ, fusco-rufulæ, valde et crebre rugoso-reticulatæ. Pedes
mediocres, subtiliter coriacei, fulvi, versus extremitates sensim
obscuriores, metatarsis posticis fuscis; tibiis l' paris aculeis
gracilibus biseriatis 4-D, tibiis 2i paris aculeis similibus tribus
uniseriatis, metatarsis quatuor anticis aculeis robustioribus 2-2
aculeoque apicali parvo, subtus instructis. Pedes-maxillares fulvi,
tarso fusco ; femore leviter curvato versus basin,compresso; tibia
patella paulo breviore, apophysibus binis : superiore robusta,
obliqua et oblique divaricata, inferiore multo minore, obtusa et
curvata, extus instructa; tarso magno, longe ovato; bulbo valde
convexo, subgloboso, stylo libero laminaque angulosa ad apicem
munito. — Regio Amazonica : S. Paulo de Olivenca (de Mathan).
53. C. bicincta sp. nov. long. 7,5 mill. — Cephalothorax
castaneo-rufescens, in medio dilutior, glaber, valde sed parce
transversim rugosus. Oculi antici in lineam valde procurvam,
medii lateralibus saltem triplo majores. Oculi postici parvi, in
lineam valde procurvam, medii a lateralibus quam inter se vix
remotiores. Clypeus oculis lateralibus anticis haud latior. Abdo-
men teretiusculum, albidum, supra scuto nitido parce rugoso
castaneo vel aurantiaco, vittis transversis binis fuscis notato,
obtectum, subtus scuto rufulo coriaceo elongato et vittiformi
munitum, mamillis nigro-cinctis. Chelæ valde et crebre granu-
losæ. Pedes fulvo-rufescentes, versus extremitates sensim infus-
cati, coxis femoribusque ad basin dilutioribus, metatarsis 4i paris
fuscis versus basin leviter incrassatis, breviter aculeatis, tibiis
anticis aculeis longis 4-5 subtus armatis. Pedes-maxillares breves,
fulvi tibia tarsoque infuscatis; tibia patella haud longiore, supra
ad apicem leviter sinuosa et brevissime tridentata, extus carina
obliqua nigra reticulatim rugosa munita; tarso maximo, reliquis
articulis cunctis non multo breviore, multo latiore, ad basin
minute bilobato, extus, in parte secunda leviter anguloso, ad
apicem abrupte angustiore, leviter inflexo et supra crebre piloso;
bulbo maximo, globoso. — Brasilia : Terra nova, Rio Salobro
(Prov. Bahia) (E. Gounelle).
54. C. annulipes Taczanowski (Clubiona). © long. 10,5 mill.
— Cephalothorax niger, valde et crebre striolato-rugosus, parte
cephalica thoracica vix altiore. Oculi antici in lineam valde pro-
421
curvam, medii lateralibus 1/5 majores. Oculi postici sat magni,
medii a lateralibus quam inter se vix remotiores. Clypeus oculis
anticis haud duplo latior. Abdomen longum, cylindraceum,
nitidum, nigrum, æneo-tinctum, prope medium maculis albidis
magnis binis sabgeminatis ornatum, subtus dilutius et testaceum.
Sternum nigro-nitidum, prope marginem minute et parce rugo-
sum. Chelæ nigræ, valde rugosæ. Pedes mediocres, fusci, coxis
femoribusque flavidis, femoribus anticis late fusco-vittatis posticis
fusco-annulatis, tibiis posticis fulvo-annulatis, tibiis anticis acu-
leis gracilibus 4-4 seu 4-5 subtus armatis. Plaga vulvæ plana,
fulva, parallela, antice minute foveolata, postice leviter emargi-
nata. — G' long. 7 mill. Cephalothorax brevior et crassior. Pedes
longiores et graciliores, flavi, femoribus anticis nigris, posticis
late nigro-annulatis. Pedes-maxillares robusti et breves, fusci ;
femore curvato; patella longiore quam latiore, apicem versus
leviter attenuata, extus prope medium apophysi brevi, dentiformi
et acuta armata ; tibia patella nec longiore nec crassiore, apophy-
sibus binis, altera inferiore valida longa arcuata et subacuta,
altera superiore apicali parva et conica, armata; tarso magno,
late ovato, supra, in parte apicali, area magna crebre et breviter
pilosa, notato ; bulbo magno, valde convexo, apice depresso. —
Guiana. Brasilia : Prov. Rio; Prov. Amazones : S. Paulo de
Olivença. Peruvia Orient. : Pebas.
55. Stethorrhagus limbatus sp. nov. G long. 7,5 mill. —
Cephalothorax fulvus, postice dilutior sed vitta marginali fusca,
lata et sinuosa, utrinque notatus. Oculi postici æqui, medii a
lateralibus quam inter se vix remotiores. Oculi medii antici
mediis posticis et lateralibus anticis plus quadruplo majores.
Abdomen angustum, supra fusco-testaceum et antice plagula
coriacea ovata obtectum, subtus dilutius, pilis plumosis albidis
vestitum, mamillæ luridæ. Sternum fulvo-rufescens, anguste
nigro-marginatum. Chelæ fusco-rufulæ, nitidæ, longæ, leviter
proclives. Pedes longi et graciles, fulvo-olivacei, tibiis anticis
aculeis longis 4-4, metatarsis aculeis 2-2 subtus armatis. Pedes-
maxillares fulvi, apice infuscati; tibia patella multo longiore,
extus, prope basin, apophysi divaricata lata, depresso-lamellosa,
apice truncata cum angulo inferiore acute producto, dein latere
exteriore articuli late canaliculato et marginato, marginibus ad
apicem processu lamelloso et obtuso munitis; tarso sat auguste
ovato, longe attenuato; bulbo breviter ovato, testaceo, intus stylo
libero nigro robusto et carinato munito. — © long. 8-9 mill.
Mari subsimilis sed abdomine haud seutato. Pedes-maxillares
olivacei, tarso longo, infuscato, femore setis rigidis 10-12 unise-
riatis subtus instructo. Regio epigasteris rufescens, utrinque
422
infuscata, fovea cordiformi, plagulam rufulam nitidam includente,
impressa. — Reg. Amazonica : Le Para, Teffe, S. Paulo de
Olivenca (de Mathan).
Fe
56. S. lupulus sp. nov. © long. 7 mill. — Cephalothorax
pallide rufescens, versus marginem leviter infuscatus, subtiliter
coriaceus. Oculi medii antici lateralibus fere triplo majores.
Oculi postici mediocres. Abdomen anguste oblongum, supra atro-
cinereum et pilis plumosis albidis vestitum, in parte basali vitta
longitudinal, in parte altera lineis transversis dilutioribus, parum
expressis, notatum, subtus dilutius. Sternum chelæque fusco-
rufescentia, lævia. Pedes fulvo-rufescentes, longe et numerose
aculeati, tibiis quatuor anticis aculeis longis 5-5, metatarsis
aculeis similibus 2-2 subtus armatis. Pedes-maxillares longi et
graciles; femore aculeis erectis uniseriatis quatuor subtus armato.
Plaga vulvæ magna, nigra, convexa semicircularis, tenuiter
marginata. — Regio Amazonica : S. Paulo de Olivença (de
Mathan).
CONTRIBUTIONS A LA FAUNE ODONATOLOGIQUE DE LA
MALAISIE AUSTRALE.
DESCRIPTION DE DEUX ESPÈCES DE CACONEURA,
par F. Foerster.
(Schopfheim i. W., Grand-Duché de Bade.)
Les Agrionines du genre A{loneura de Selys (Caconeura Kirby)
appartiennent, comme on sait jusqu'ici, à la faune de la Nouvelle
Guinée et de la Malaisie, et il semble que leur distribution
géographique a quelques rapports avec celle des Orniüthoptera
vertes.
Kirby dans son « Synonymic Catalogue of Neuroptera Odonata »
nous fait connaître les noms de 13 espèces, et toutes sont décrites
par de Selys-Longchamps, qui est aussi l’auteur du genre").
de Selys distingue deux groupes de vraies A/Z/oneura : A. La
nervule basale postcostale située à un niveau entre les deux
(:) M. KirBy a changé en Caconeura le nom que j'avais proposé pour ce
groupe parce que le nom d’Alloneura était déjà employé par Rondani en 1856
pour un genre de Dipteres. (E. DE SELYS-LONGCHAMPS).
423
antéeubitales (4 espèces). 2. Cette nervule située sous la le anté-
eubitale ou même avant (9 espèces). Voici la description d’une
nouvelle espèce du Ile groupe, dont le nombre des espèces connues
est maintenant de dix, celle des À /loneura vraies de 14,
Genre CACONEURA Kirby.
(Alloneura de Selys, Revis. du Synops. des Agrionin., p. 176.)
C. Selysii nov. spec.
& . Adulte. Abdomen 33 mm. Aile inférieure 19 mm. — Ailes
hyalines, presque non colorées. Ptérostigma noir, en losange.
14 nervules posteubitales aux ailes supérieures, 13 aux infé-
rieures. Nervule basale postcostale située sous la 1re antécubitale,
Secteur supérieur du triangle aboutissant : le aux ailes supé-
rieures à peu près au milieu de la cellule entre la veine terminant
le quadrilatère et la première transversale après cette veine;
2° aux ailes inférieures à la 2me transversale après la veine finis-
sant le quadrilatère.
Abdomen grêle, un peu épaissi au bout. Coloration noire, variée
de rouge-brique et d’ocre-jaune ainsi qu’il suit :
Tête presque noire. Au bas du front une bande rouge-brique
allant d’un œil à l’autre, convexe en avant. En dessus les deux
tiers latéraux de cette bande sont presque séparés de la partie
moyenne par la coloration brun-foncée.
Prothorax noir excepté une tache en virgule rouge-brique de
chaque côté du lobe médian. Thorax tout noir excepté deux
bandes en avant et une de chaque côte rouge-brique vif, le noir
du devant n’oceupant que le milieu de ces bandes par une bande
dorsale commencant près du prothorax par un triangle, qui est
continué jusqu’au bord postérieur en une ligne fine et subitement
amincie, occupant les deux derniers tiers de toute sa longueur.
Au bord postérieur du thorax on voit en plus trois petits tuber-
cules ronds, les deux supérieurs rouge-brique, l’inférieur ocre-
jaune, et près de l'abdomen une tache latérale ocre-jaune pâle.
Abdomen : premier segment noir; au bout postérieur deux
taches latérales ocre-jaune; 3e, 4e, 5e et 6° segments noirs,
l'articulation finement ocre-jaune ; de plus les &e, 4° et 5e segments
présentent un demi-cercle très fin rouge-brique de 1 mm. avant
leur extrémité en dessus, presque effacé chez l’exemplaire sec. Le
dessus et les côtés du 8° segment couverts par une selle rouge-
brique, ainsi que le 9e segment où cet espace est triangulaire, plus
petit et de la même couleur. Le 10° segment en dessus au bout est
un peu rouge-brique.
Appendices anals noirs, très courts; les inférieurs les plus longs,
424
les supérieurs les plus courts et épais. Les inférieurs plus grêles,:
un peu effilés, tous directement redressés en arrière et séparés par
un sillon médian vertical, qui est assez large. 9% segment ayant
les deux tiers de la longueur du 8° segment, le 10° plus court que.
la moitié du 9°.
Pieds noirs; cils longs, 8 aux tibias postérieurs.
Q inconnue.
Patrie : Patadalu, île Sumba au Sud de Florès entre Lomboc et
Timor (région australe de la Malaisie), le 16 novembre 1895.
Un mâle dans la collection de Selys, un autre dans la mienne.
Communiqué par M. G. Schneider de Bäle.
- Cette élégante espèce ressemble à l’A//oneura dorsalis de Selys
par la coloration du devant du thorax; mais malgré cela elle en.
est très distincte sous plusieurs rapports, spécialement par la
position de la nervule basale postcostale et celle de la Ire anté-
cubitale.
Dédié à l’auteur spécialiste du sous-ordre des Odonates, M. le
baron de Selys-Longchamps, sénateur belge, qui a eu la bienveil-
lance de reviser ma détermination.
Alloneura Lansbergei de Selys Q.
J’ai recu une femelle unique d’A/Zoneura, qui a le secteur supé-
rieur du triangle ne se terminant qu’à la veine du nodus, au
milieu de la 2e transversale et n’aboutissant pas au bord postérieur
à l’une des ailes inférieures. A l’autre aile inférieure ce secteur
finit à la 3e transversale après celle terminant le quadrilatère et
aboutit au bord postérieur.
Aux ailes supérieures le secteur inférieur du triangle finit au
milieu de la 1'° transversale après celle terminant le quadrilatère,
n’aboutissant pas au bord postérieur. Je crois cet exemplaire la
femelle inconnue d'Alloneura Lansbergei de Selys (Rev. d. Syn.
d.. Agrion., p. 178).
Abdomen 32 mm., très grêle; ailes inférieures 20 mm. —
Ptérostigma en losange allongé, surmontant une cellule et demie,
noir; 15 postcubitales aux ailes supérieures.
Coloration noire variée de bleu clair.
Tête noire; une raie sur la lèvre supérieure, aboutissant au
bord des yeux, bleu pale, séparée au milieu par une ligne mince
verticale noire; lèvre supérieure bordée de brun noir. Au front
une bande bleu clair d’un œil à l’autre, touchant la base de
l’ocelle inférieur. Prothorax noir, avec une tache latérale bleu
clair.
Au devant du thorax qui est noir une raie mince antéhumérale,
une bande latérale et une tache au bord postérieur bleu clair.
425
Abdomen noir, les côtés du Ier et du 2° segment avec des taches
bleu clair; le dessous brun clair. Aux côtés des 7°, 8° et 9° seg-
ments une ligne inférieure bleu pâle,
Appendices anals noirs.
Pieds noirs, le dessous des jambes à leur moitié supérieure
bleu pâle ou blanchâtre, ainsi que le dessous du thorax. — On
voit qu’il n’y a pas de grandes différences entre la coloration de la
femelle et celle du mâle.
Patrie : Java (collection Foerster).
de Selys a décrit le male comme étant probablement de Bornéo.
Peut-être son exemplaire provient-il aussi de Java, qui serait
alors la vraie patrie de l’AZloneura Lansbergei.
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D 227 ANNALES
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BELGIQUE
TOME QUARANTIÈME
X
La SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE DE BELGIQUE tient ses séances
_ le 1°° samedi de chaque mois, à 8 heures du soir, au siège social, rue du
Musée, 20, à Bruxelles.
Elle publie :
1° Les ANNALES (mensuellement);
2° Les Mémoires (irrégulièrement).
La cotisation annuelle, payable par anticipation et donnant droit à la
réception /ranco des Annales et des Mémoires, est fixée à 16 francs.
. Tout membre étranger, payant une somme de 206 francs, est nommé
at RE SAR Ge bee.
Membre à vie : il n’a plus de cotisation à solder et reçoit franco
toutes les publications de la Société.
|
Les cotisations doivent êlre adressées spontanément dès le commence-
ment de l'année. sous peine de voir interrompre l'envoi des Annales, au
Trésorier, M. E. Fologne, rue de Namur, 12, à Bruxelles.
La BIBLIOTHÈQUE est ouverte aux membres de la Société (rue du
Musée, 20), le samedi de 3 à 4 heures.
Tous les ouvrages et revues destinés à la Société doivent être
envoyés au siège social, rue du Musée, 20, à Bruxelles.
Tout ce qui concerne l'administration de la Société et la rédaction des
publications doit être adressé à M. Aug. Lameere, chaussée de Char-
leroi, 119, à Bruxelles.
BRUXELLES
AU SIÈGE DE LA SOCIÉTÉ
20, RUE DU MUSÉE, 20
5 novembre 1896
Û
La Société peut encore disposer de quelques exemplaires
des ouvrages suivants :
Purzeys. — Monographie des Glivina et des genres voisins. »
— Prémices entomologiques (Monographie du genre
Pasmhachus, 1efé à) 3 D EN Te es URSS
— Post-seriptum ad Clivinidarum monographiam . 5
— Trechorum europæorum conspeetus . . . . » 75
— Révision générale des Clivinides . . . . . 8 p»
— Supplément à la Révision générale des Clivinides. 1 50
LA
— Note sur les caractères employés par Thomson
— dans la classification du genre Carabus . . . » 50
— Note sur les Cicindèles et Carabiques recueillis
— a Abtigapar. ME PuPves 0 HET NES RDS
— Note sur le genre Perileptus Schaum . . . . » 25
—— Amara JULIA AL AMO NEA LT RTNT EN 90
— Carabiques nouveaux découverts dans les Acte
par ML Ehlers es" CNET LE RARE Ur BUS
F Trechorum oculatorum Monographia, 2° partie. 41 »
— Descriptions de deux espèces nouvelles du genre
Cdrsbus ares PE RE VS TS A DEV 190
— Monographie des Cutathides” RM M EE
se Essai Sur les A ntarctias ter rer is en ares 50
— Descriptions de Carabiques nouveaux ou peu
CONNUS SLA PRE PL ES ON RO Ce te Sa
— Révision des Broscides de l’Australie . . . . 2 »
Ge Description de quelques Clivinides de l'Inde. . » 50
— Note sur les genres Morio et Perigona . . . . 1 »
— Deuxième supplément à la Révision générale des
CHVIRITBRENES, 25e Ua Len SAS PORTER EE ER RE
— Additions à la monographie des Trechus . . . » 25
— Broscosoma, Carabidum genus novum. . . . » 50
— Note sur'les Nofiophilus ..":.:" ee ONE PNA
— Les BOSS RE CE rs ANS ET ENRE PARRESS
SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE DE BELGIQUE,
Assemblée mensuelle du 3 octobre 1896.
PRESIDENCE DE M. GIRON.
La séance est ouverte à 8 heures.
Le procès-verbal de l’Assemblée mensuelle du 5 septembre est
approuvé.
Travaux pour les Annales. L'Assemblée vote l’impression du
Mémoire annexé à ce numéro.
Communications. M. de Crombrugghe fait passer sous les yeux
de l’Assemblée deux espèces de Microlépidoptères nouvelles pour
Ja Faune et capturées par lui à Boitsfort au commencement de
juillet, en battant des Achillées Millefeuille : Cochylis Dipol-
tella et Grapholitha Citrana.
— M. Hippert signale les captures de Carias Clorana à Mons,
le 31 août et de Cidaria Vespertaria à Dinant le 9 septembre.
La séance est levée à 9 heures.
ANNALES DE LA SOC. ENTOM. DE BELGIQUE, T. XL. 31
428
HÉMIPTÈRES HÉTÉROPTIÈRES EXOTIQUES.
NOTES ET DESCRIPTIONS
par A. EL. Montandon.
Fam. : PENTATOMIDÆ — S.-Fam. : PLATASPIDINÆ.
Brachyplatys obsceurus nov. sp. — Forme subarrondie,
légèrement ovalaire, plus longue que large, déprimée, très peu
convexe superieurement et très aplatie en dessous. D'un noir
brillant à ponctuation très fine sur tout le corps ; un simple liséré
jaune étroit sur le bord des marges latérales du pronotum; un
double liséré jaune à l’écusson ; antennes, rostre et pattes jaunes.
Tête très large, presque les trois quarts de la largeur du
pronotum entre les angles huméraux, entièrement noire, lisse,
faiblement ridée sur le devant des joues, brillante sur le vertex,
sans ponctuation apparente, les joues étroitement valvantes au
devant du tylus très allongé, l’extrême bord antérieur de la tête
faiblement releve.
Pronotum lisse, brillant, à ponctuation excessivement fine, très
peu visible ; entièrement noir avec un étroit liséré jaune submar-
ginal le long du bord externe des dilatations latérales; ces
dernières très peu prononcées, étroites, les côtés latéraux à peine
arqués en dehors, presque droits, surtout sur les deux tiers
postérieurs.
Élytres lisses, noires, avec un très étroit liséré jaune submar-
ginal en dedans du bord externe étroitement noir.
Écusson noir, lisse, brillant, à ponctuation nulle sur le disque,
fine sur les côtés et postérieurement, un peu plus visible près de
la base vers les angles antérieurs. L’étroit bourrelet externe
jaune, eten dedans du profond sillon noir qui limite le bourrelet,
un second liséré jaune, aussi ou plus étroit que le sillon, maculé
de points noirs et atteignant de chaque côté la base de l’écusson.
L'extrémité de l’écusson est assez profondément échancrée chez
les G' au dessus de la pièce génitale; cette dernière est petite,
environ de la largeur interocellaire.
Dessous de la tête noir avec une assez grande tache jaune sur
la base, poitrine grisâtre avec un liséré jaune sur le bord des
dilatations latérales et des taches jaunes rougeâtres près des
angles postérieurs externes du prosternum. Orifices odorifiques
429
très petits, situés plus loin des hanches que des côtés de la poitrine,
suivis d'un très faible sillon jaunâtre au sommet très faiblement
élargi. En dessous de l’appareil odorifique la pièce métapleurale
est creusée en cornet dont la pointe se dirige vers les hanches
très en dedans de l’ouverture des orifices et l’élargissement large-
ment arrondi englobe l’extrémité externe du canal. Abdomen noir,
lisse, brillant, à ponctuation nulle; marge abdominale jaune
festonnée à son côté interne par une tache noire allongée qui couvre
les stigmates. Sur le bord de chaque segment deux petites taches
jaunes, pas plus longues que larges, l’antérieure triangulaire,
marquée d’un gros point noir qui l’échancre très souvent à son
côté antérieur interne.
Pattes courtes; tibias sillonnés, plus courts que les fémurs.
Longueur 6 1/5-6 3/4 mill. ; largeur 5-5 1/5 millimètres.
I. Yule, Fly River, Nlle Guinée (M. L. M. d’Albertis 1875);
collections du Musée Civique de Gênes et la mienne.
Cette espèce ressemble beaucoup à première vue à 2. deplana-
tus Esch. : on pourrait très facilement la confondre avec les exem-
plaires foncés de cette dernière espèce qui se reconnaissent facile-
ment par leur ponctuation beaucoup plus forte sur toute la surface
et par leur forme à peine un peu plus élargie proportionellement.
En outre la forme du tylus servira aussi à les distinguer d’une
facon très caractéristique, en forme de poire élargie et guère plus
longue que la partie valvante des joues chez 2. deplanatus Esch.;
il est au contraire allongé en fuseau et plus de deux fois plus long
que la partie valvante des joues chez PB. obscurus Montand. ; et
l'échancrure de l’écusson au dessus de la pièce génitale G' est
aussi plus profonde chez cette dernière espèce.
Brachyplatys laticeps nov. sp. — Noir, bronzé très foncé,
parfois à reflets un peu cuivreux, avec la tête presque entièrement
jaune; le liséré antérieur, le double liséré latéral et une tache
humérale au pronotum, le double liséré à l’écusson, jaunes, très
finement ponctuës de brun foncé.
Tête très large; chez la © elle est au moins les trois quarts et
chez le G' les quatre cinquièmes de la plus grande largeur du
pronotum; très obtusément arrondie, subtronquée en avant;
étroitement noirâtre sur la base, la surface jaune à ponctuation
brune très fine avec la base et les sutures du tylus ainsi que le bord
externe très étroitement noirs; sur le milieu des joues, de chaque
côté, une tache transversale nuageuse, noirâtre, s’étend depuis un
peu en dehors de la base du tylus jusque près de l’angle antérieur
de l'œil, sans atteindre cependant le bord externe.
Pronotum très lisse, à ponctuation presque imperceptible, sans
430
taches sur le disque. Un étroit liséré jaune sur le bord antérieur
se coudant au niveau du côté interne de l’œil pour se prolonger
obliquement en arrière en dedans des dilatations latérales jusqu’au
devant de l’angle humeéral ; le long du bord externe très étroite-
ment noir des dilatations, un liséré jaune un peu plus large que
l'interne, légèrement en forme de croissant, ne se rejoignant ni en
avant ni en arrière au liséré interne. Un peu en dedans et
légèrement en arrière des angles huméraux une tache jaunâtre
irrégulière et pointillée de noir touche presque le bord postérieur
du pronotum.
Écusson à ponctuation presque nulle, à peine un peu plus visible
sur les côtés, avec quatre très faibles traits jaunes transversaux
le long de la base, deux de chaque côté, les deux internes parfois
à peine visibles, les externes paraissant faire suite à l’étroit
bourrelet jaune qui borde l’écusson ; en dedans de ce liséré externe
faiblement pointillé de brun par places, le second liséré inégal,
jaune, étroit, fortement pointillé de brun et séparé du premier par
un sillon fonce, n’atteint pas tout à fait de chaque côté la base de
l’écusson.
Antennes, rostre, pattes et dessous de la tête jaunes, poitrine
grisâtre, abdomen noir brillant ponctué avec quelques petites rides
longitudinales. La marge abdominale étroitement jaune est coupée
de noir sur la prolongation des sutures des segments de façon à
former des taches séparées un peu élargies sur leurs extrémités,
largement sinuées à leur côté interne; sur le bord de chacun des
segments deux petites taches jaunes très étroites pas plus larges
que longues sur les deuxième, troisième et quatrième segments,
l’antérieure marquée d’un gros point noir ; presque linéaires longi-
tudinales sur les segments suivants chez les G': chez les © elles
sont un peu plus allongées sur le deuxième segment et vont insen-
siblement en diminuant de largeur sur les segments suivants mais
en restant cependant entières, non réduites à des taches longitu-
dinales sur les quatrième, cinquième et sixièmes segments.
Pièce génitale médiocre, environ de la largeur de l’espace
interocellaire avec l’écusson profondément échancré au-dessus.
G longueur 4 5/4 mill. ; largeur 4 1/4 millimètres.
Q », , 6-Go/s » » D-D1/4 »
Australie (Müller 1894); collections du K. K. Hof. Museum de
Vienne et la mienne.
Cette espèce très voisine de 2. flavipes F. s’en distingue par la
taille plus grande et plus large proportionnellement, par la ponc-
tuation encore plus superficielle, presque invisible, et surtout par la
largeur de la tête sensiblement plus forte ; les taches discoïdales du
431
pronotum manquent, le limbe jaune interne de l’écusson est beau-
coup plus étroit et les taches jaunes des bords de l'abdomen plus
rétrécies. L’échancrure du sommet de l’écusson chez les & est
aussi un peu plus obtuse au-dessus de la pièce génitale, et cette
dernière est un peu plus large proportionnellement que chez
PB. flavipes F.
Brachyplatys translineatus Walker. — Malgré les descrip-
tions très incomplètes et souvent fort défectueuses de l’auteur
anglais, j'ai cru pouvoir rapporter à cette espèce des spécimens de
même provenance que les types et répondant assez exactement à
la diagnose de Walker, surtout sur certains points qui peuvent
être considérés comme caractéristiques, tels que : « longer than
broad; — .... Head, much more than half the breadth of the
thorax » etc. ; la comparaison qu'il fait de son espèce avec le
BP. zanthogramma White, qui appartient au genre Coptosoma, a
éte encore un indice pour cette assimilation.
Noir foncé, très brillant, à ponctuation presque nulle, de forme
moins arrondie, plus allongée que les 2. WahliF.,et radians Vol-
lenh. Tête tres large, surtout chez les % où elle est au moins les
trois quarts de la largeur du pronotum entre les angles latéraux,
presque entièrement jaune, très finement et peu visiblement
pointillée de brun avec le bord externe très étroitement rembruni
ou un peu noirâtre, et la partie postérieure de la tête avec une
bande noire, étroite, ondulée devant les ocelles. Le tiers basal du
tylus est également noir et de chaque côté sur la base des joues
entre l’œil et la base du tylus s’étend une bandelette brunâtre plus
ou moins foncée parfois peu visible; ces deux derniers caractères
n’ont pas été signalés par Walker.
Outre le liséré du pronotum qui suit le bord antérieur et se
double latéralement, sur le bord et en dedans du côté interne des
dilatations pour se rejoindre à l’angle huméral, il existe une bande
transversale très ondulée, étroitement coupée au milieu où elle se
coude en avant de chaque côté de l’étroite ligne médiane noire,
pour rejoindre le liséré antérieur ; se rejoignant également sur les
côtés au liséré interne de la marge latérale, enfermant ainsi la
région des cicatrices qui se trouve couverte de chaque côté par un
gros circonflexe noir, puis s’arrondissant ensuite en arrière pour
arriver jusqu’à la base du pronotum en dedans de l’angle huméral
dont le sommet est couvert d’une tache longitudinale triangulaire
noire, assez allongée.
La base de l’écusson est ornée d’une bande jaune ininterrompue,
un peu reétrécie et parfois tres faiblement coupée au milieu,
légèrement calleuse sur les côtés où elle forme un léger bourrelet
432
qui rappelle assez bien la callosité basilaire de certaines espèces
du genre Coptosoma. Les côtés latéraux et postérieur ont un
double liséré jaune, l’interne beaucoup plus large que l’étroit
bourrelet externe et marqué de gros points noirs assez espacés
que Walker n’a également pas signalées.
L’écusson G' est obtusément mais assez profondément échancré
au-dessus de la pièce génitale; cette dernière n’est guère plus
large que la moitié de la largeur de la tête entre les yeux.
Antennes, rostre et pattes jaunes, ces dernières courtes ; tibias
sillonnés, plus courts que les fémurs.
Deux taches jaunes subtriangulaires sur le bord de chaque
segment abdominal, plus allongées chez les Q que chez les &,
l’antérieure marquée d’un point noir et plus longue que la posté-
rieure.
G' longueur 5 1/4 mill.; largeur 4 1/3 millimètres.
Q » 6-6 1/4 » » 0-5 1/5 »
Ile Mysole; collections du Musée Royal de Stockholm et la
mienne.
Nile Guinée, Sorong (M. L. M. d’Albertis); Musée civique de
Gênes.
Walker n’a évidemment connu que la ®, à laquelle se rapporte
assez bien la longueur de 3 lignes qu’il a indiquée. Il est à observer
ici que cet auteur a distingué à tort des espèces sur le caractère
purement sexuel de l’échancrure du sommet de l’écusson.
Brachyplatys nigripes Stal. — L'auteur suédois n’a fait con-
naître que le G' de cette espèce. Les points rougeâtres, deux discoï-
daux au pronotum et deux sur la base de l’écusson n’existent pas
chez la © où le limbe intramarginal assez large de l’écusson n'est
pas interrompu postérieurement. L’extrême bord du bourrelet
externe de l’écusson est aussi un peu rembruni ainsi que les
pattes, au moins sur l’extrémité de la partie supérieure des tibias.
Sur un exemplaire Q du Musée Royal de Stockholm on apercoit
aussi des vestiges de liséré jaunâtre sur le bord des dilatations
latérales du pronotum et la partie postérieure du liséré interne en
dedans des dilatations vers leur extrémité postérieure au devant de
l’angle latéral,
Iles Philippines.
Coptosoma amplexum nov. sp. — Subarrondi, assez con-
vexe, d’un noir brillant à reflets très légèrement bleuâtres métal-
liques ; le bord antérieur de la tête, une petite tache derrière la
base du tylus, un double liséré au pronotum, la marge élytrale,
le limbe de l’écusson et deux taches sur la callosité basilaire de ce
dernier jaunâtres pales,
433
Tête très large, yeux transverses, espace interoculaire environ
trois foisle diamètre transversal de l’œil ; ocelles assez éloignés des
yeux, la distance interocellaire un peu plus de deux fois et demi
la distance de l’ocelle à l'œil; joues très obtusément arrondies en
avant, dépassant très faiblement le niveau antérieur des yeux,
convergentes en avant et légèrement valvantes devant le tylus,
avec le bord externe et les sutures du tylus très étroitement
noirs. Un assez large liséré jaune lisse le long du bord antérieur,
inégal à son côte interne. Un petit point jaune sur l’extrémité du
tylus. Partie postérieure de la tête noire avec une petite tache
jaune triangulaire derrière la base du tylus.
Dilatations latérales du pronotum jaunes, lisses, en dedans du
bord externe très étroitement noir, bien dilatées, tres arrondies
extérieurement, formant une assez forte sinuosité à leur partie
postérieure sur le côté latéral, limitées en arrière par une
ligne noire régulière, bien enfoncée, derrière laquelle court le
second liséré qui se recourbe en avant sur le bord antérieur der-
rière la partie comprise entre l’œil et l’ocelle, et se poursuivant en
arrière jusque sous l’angle huméral. Ponctuation du pronotum
excessivement fine, rare, très superficielle, à peine visible; pas de
trace de sillon transversal.
Marge élytrale avec un large liséré jaune pâle.
Écusson avec une callosité basilaire très faible, presque lisse,
très élargie au milieu et très mal limitée en arrière par une ligne
de points enfoncés, peu réguliers et interrompus par places, peu
visibles sur le disque. Une petite tache jaune transversale un peu
triangulaire, de chaque côté sur les extrémités de la callosité. Les
petits bourrelets basilaires un peu élargis avec une très petite
tache jaune près de l’angle antérieur, bien limites en arrière par
une ligne enfoncée et paraissant faire suite au bourrelet du bord
externe. Derrière la callosité basilaire toute la surface de l’écusson
est assez régulièrement ponctuée de points enfoncés peu denses,
assez bien marques.
Limbe de l’écusson assez large, recouvrant aussi le bourrelet
externe au côte postérieur de l'écusson, mais retréci et écourté
de chaque côté avant d'atteindre la base.
Dessous de la tête et des marges du pronotum, antennes, rostre
et pattes jaunâtres. Pattes courtes, tibias sillonnés, plus courts
que les femurs, au moins aux paires antérieures, les postérieurs
manquent. Poitrine grisâtre mate. Orifices odorifiques situes à
peu près au milieu de la pièce meétapleurale, suivis d’un sillon
arqué en oreillette en avant jusque sur le bord antérieur de la
pièce un peu en dedans de l'angle antérieur externe. Abdomen
paraissant entièrement lisse avec la marge jaune lisse, se confon-
434
dant aux larges taches jaunes des bords de l’abdomen, couvrant
toute la largeur du segment et s'étendant sur le disque un peu
plus que la largeur sur le bord du segment, scindées en deux sur
chaque segment à leur côte interne, les extrémités arrondies.
Longueur 5 mill.; largeur 4 3/4 millimètres.
Ha-Lang, Haut-Tonkin, un seul exemplaire © ; ma collection.
Par la forme de sa tête cette belle grande espèce se rapproche
du groupe du Coptos. anquiare Stal, et par ses joues légèrement.
valvantes devant le tylus elle établit un passage entre les précé-
dents et les C. duodecimpunctatum Germ , denticeps Montand. et
Lethierryi Montand.
Coptosoma perpunctum nov. sp. — Subarrondi, très con-
vexe en dessus, tête et partie antérieure du pronotum fortement
déclives, la tête perpendiculaire à l’axe longitudinal du corps:
d’un flave jaunâtre, couvert sur tout le corps d’une ponctuation
assez fine mais profonde, irrégulière, brune, et de nuages bruns
par places.
Tête petite, plus étroite que le quart de la largeur du pronotum
en arrière; yeux petits, subglobuleux, pas plus longs que larges,
espace interoculaire un peu plus de deux fois et demi le diamètre
transversal d’un œil. Joues peu proéminentes au devant des yeux
où elles s’avancent d’une longueur moindre à celle du diamètre de
l'œil, assez convergentes au sommet, mais pas tout à fait con-
fluentes, le tylus très rétréci à l’extrémité, atteignant le bord
antérieur. Surface de la tête presque lisse, joues jaunes depuis le
niveau du milieu des yeux avec le bord externe étroitement noir
sur les côtés latéraux mais non en avant; tylus jaunâtre au
sommet, noir postérieurement ainsi que toute la partie postérieure
de la tête avec une petite tache jaunâtre longitudinalement
allongée derrière la base du tylus.
Pronotum jaunâtre flave avec une fine ponctuation assez pro-
fonde, espacée, irrégulière sur toute sa surface, y compris les
dilatations latérales, sauf sur le bord antérieur. De petites taches
brunes nuageuges relient par places les points bruns, surtout sur
le disque. Point de sillon transversal. Sur la partie antérieure du
pronotum deux taches brunes plus foncées, une de chaque côté de
la ligne médiane, marquent les branches internes des circonflexes,
la branche externe päle, à peine accusée par une petite linéole un
peu plus colorée que le fond. Une ligne médiane longitudinale,
lisse, jaunâtre, imponctuée, traverse tout le pronotum depuis le
bord antérieur qui est étroitement noir derrière la tête.
Écusson sans trace apparente de callosité basilaire, avec des
points bruns assez profondément enfoncés et irrégulièrement
distribués sur toute sa surface; le milieu de la base plus pâle,
435
imponctué sur un espace assez étroit, avec une tache brune de
chaque côté. Le milieu du disque de l’écusson est traversé trans-
versalement par une bande brunâtre nuageuse, mal accusée et mal
limitée.
Antennes, rostre et pattes jaunâtres flaves, ces dernières très
courtes, tibias fortement sillonnés, beaucoup plus courts que les
fémurs aux deux paires antérieures (les postérieures manquent).
Poitrine noirâtre mate, rugueuse; orifices odorifiques très petits,
à peine visibles, beaucoup plus éloignés des hanches que du côté
externe de la pièce métapleurale, suivis d’une très petite oreillette
recourbée en avant n’atteignant pas tout à fait l’angle antérieur
externe de la pièce métapleurale. Abdomen entièrement ponctué,
comme la partie supérieure, de points enfoncés assez profonds,
sauf sur le milieu du disque qui est noir et lisse; les côtés large-
ment jaunes ocreux à ponctuation brunâtre, les bords et la marge
jaunes plus clairs à ponctuation en grande partie concolore.
Longueur 5 mill.; largeur 44/5 millimètres, un seul exemplaire ©.
Patrie ....? Collections du Musée Royal de Stockholm.
Malgré l’absence de sillon transversal au pronotum et de callo-
sité basilaire à l’écusson, cette espèce, par sa forme générale, sa
tête petite, ses pattes courtes à tibias fortement sillonnés doit se
ranger auprès des ©. ictericum Dall., oblusiceps Stal., parviceps
Montand, etc.
Coptosoma fimbriatum Distant. — Cette grande espèce à
tylus libre, à tête peu proéminente, assez large, à tibias sillonnés,
sans trace de sillon transversal au pronotum, à callosité basilaire
de l’écusson large mais peu visible et très mal limitée en arrière,
ne rentre dans aucune des coupes de Stäl.
Ma collection en possède des exemplaires typiques de Sikkim
et de Kurseong, Inde septentrionale, dont l’écusson est entière-
ment bronzé, puis d’autres exern.plaires de Chine, avec des vestiges
de liséré jaunâtre à l’écusson, n’atteignant pas la base de chaque
côte, tres peu visibles au milieu du bord postérieur, les traits
jaunes longitudinaux sur les bords de l'abdomen un peu mieux
marqués, que je nomme var. : cingulatum nov. var.
Coptosoma prolaticeps nov. sp. — Subarrondi, assez con-
vexe, noir bronze foncé avec les lisérés latéraux, des petites taches
transversales sur le bord antérieur et sur le disque du pronotum,
deux grandes taches transversales sur la callosité basilaire de
l’écusson, jaunes; l’écusson avec une grande tache triangulaire
recouvrant le disque et deux taches arrondies près des angles
postérieurs, noires, bronzées, foncées, les côtés postérieur et
latéraux jaunâtres, assez densément ponctues de brun.
436
Tête dissemblable dans les deux sexes, yeux pas plus larges que
longs, espace interoculaire presque trois fois le diamètre de l’œil :
ocelles assez éloignés des yeux, la distance d’un ocelle à l’œil est
un peu moindre que le diamètre de l’œil et un peu moins de moitié
de la distance interocellaire. Chez les G' les joues dirigées droites
en avant avec les côtés latéraux de la tête parallèles au devant
des yeux, le bord antérieur légèrement relevé, subtronqué avec les
angles subitement arrondis; joues valvantes devant le tylus. Chez
les © les joues moins proéminentes et plus atténuées au devant des
yeux où elles s’avancent un peu plus que la longueur du diamètre
de l’œil, sont subitement convergentes et étroitement confluentes
devant le tylus. Dans les deux sexes, la tête est presque entière-
ment noire, quelque peu rembrunie, parfois à peine jaunâtre sur le
milieu du bord antérieur, surtout chez les 4, et accidentellement
sur le milieu de la surface des joues qui est densément mais super-
ficiellement ride ponctué; le vertex presque lisse.
Pronotum avec deux taches très transversales jaunes sur le
bord antérieur, très peu séparées l’une de l’autre sur le milieu,
un peu plus élargies à leur côté interne, et deux petites taches
transversales un peu obliques, une de chaque côté sur le milieu
du disque, un peu au devant de la dépression transversale. Lisére
jaune du bord des dilatations lisse, prolongé en arrière jusqu’à
l’angle huméral, un peu élargi au devant de ce dernier où il
paraît vouloir remonter en dedans de la partie interne, fortement
ponctuée, des dilatations pour former un double liséré dont on
aperçoit parfois aussi quelque vestige en avant près du bord
antérieur; ces dilatations assez larges, bien arrondies extérieu-
rement. Ponctuation du pronotum presque nulle sur la partie
antérieure, fine et assez dense sur les côtés latéraux et postérieur
ainsi que derrière la dépression obtuse et assez superficielle qui
tient lieu de sillon transversal ; cette dépression est presque nulle
sur le milieu du disque.
Callosité basilaire de l’écusson assez large, presque lisse, bril-
lante, bien limitée en arrière par une ligne enfoncée ininterrompue,
avec deux grandes taches jaunes transversales, une de chaque
côté près des extrémités, l'espace médian noir qui les sépare
moins large que l’une des taches. Les petits bourrelets basilaires
qui se superposent sur les extrémités de la callosite assez larges,
également bien limités par une ligne enfoncée ininterrompue,
avec une petite tache jaune sur leur milieu. Derrière la callosité
basilaire une grande tache noire bronzée, foncée, occupant
presque toute la largeur de l’écusson, s’avance triangulairement
jusqu'après le milieu; les côtés latéraux étroits près de la base,
très élargis ensuite et toute la partie postérieure largement
° 437
jaunâtres pointillés de brun, la ponctuation moins dense en
remontant sur le disque ; et, au niveau des angles postérieurs, deux
grandes taches ovales, obliques, noires bronzées, foncées, se
reliant quelquefois à la grande tache foncée triangulaire du disque.
Écusson G' très obtuséement mais assez profondément sinué
au-dessus de la pièce génitale; cette dernière grande, subarrondie,
aussi large que la tête avec les yeux, avec le bord supérieur très
arque. Dessous du corps en grande partie noir, avec de grandes
taches jaunes sous la tête, plus claires vers la base et sous le
dessous des dilatations latérales du pronotum. Poitrine mate;
orifices odorifiques situés plus près des hanches que des côtés
latéraux de la pièce métapleurale, suivis d’un assez long sillon
recourbé en avant vers l’extrémité, assez en dedans de l’angle
antérieur externe de la pièce.
Antennes, rostre et pattes jaunâtres, fémurs et extrémité des
antennes rembrunis, tibias assez robustes, non sillonnés, de même
longueur que les fémurs.
Abdomen brillant, à ponctuation en lignes transversales sur la
base, le milieu et l’extrémité des segments ; marge étroite, jaune,
finement coupée de brun sur la prolongation des sutures des
segments et une tache très irrégulière sur les bords de l'abdomen,
élargie en avant, très atténuée en arrière, bisinuée à son côté
interne; sur les quatrième, cinquième et sixième segments la
partie postérieure étroite de la tache est même séparée de la tache
antérieure. Ces taches assez semblables dans les deux sexes sont
cependant plus rétrécies chez les G que chez les Q.
G' longueur 3 1/2 mill. ; largeur 3 1/1 millimètres.
Q » Auf > » 4 millimètres.
Chine, Ngan-Hoei, Ho-chan, ma collection.
Chez un exemplaire Q qui a une petite tache brune sur le milieu
des joues, les traits transversaux du bord antérieur du pronotum
se relient latéralement au second liséré latéral entier en dedans
du côté interne des dilatations.
Cette espèce comme mode de coloration est presque identique à
C. bioculatum Montand. dont elle se distingue facilement par la
taille plus grande, la forme moins transverse, et la conformation
de la tête toute différente, dissemblable dans les deux sexes. On
devra de ce chef la rapprocher de C. elegans Stäl.
Coptosoma nigricolor nov. sp. — Subarrondi, assez convexe,
d'un noir brillant, non bronzé, avec un étroit liséré jaune simple
au pronotum, aux élytres et à l’écusson.
Tête petite, étroite, un peu plus du quart de la largeur du pro-
notum en arrière; yeux globuleux, pas plus larges que longs,
438 à
espace interoculaire environ deux fois le diamètre de l’œil; joues
peu proéminentes au devant des yeux où elles s’avancent un peu
moins que la longueur du diamètre de l’œil, très convergentes,
arrondies en avant, confluentes devant le tylus qui est un peu
raccourci ; lisse sur toute sa surface avec une petite tache jaune
allongée de chaque côte sur le milieu des joues au devant des yeux.
Pronotum presque entièrement lisse, à ponctuation à peine un
peu visible sur les côtés derrière la faible dépression très super-
ficielle qui tient lieu de sillon transversal latéralement, nulle sur
le milieu du disque. Un étroit liséré jaune le long du bord externe
des dilatations latérales en dedans de l’extrême bord très étroite-
ment noir; en dedans du liséré jaune les dilatations sont faible-
ment ponctuées avec un très petit sillon enfoncé très superficiel
qui les limite en arrière sur leur quart antérieur, et en dedans de
leur extrémité postérieure un petit liséré jaune étroit s'étend
jusqu’au sommet de l’angle humeéral.
Élytres brunâtres avec un liséré jaune sur la marge.
Callosité basilaire de l’écusson assez bien accusée et bien limitée
en arrière par une ligne enfoncée ininterrompue, lisse, brillante
sur sa surface, entièrement noire ainsi que les petits bourrelets
de chaque coté qui sont un peu élargis extérieurement où ils sont
arrêtés par le sillon enfoncé qui limite l’étroit bourrelet latéral
du pronotum. Ponctuation de l’écusson fine et assez espacée, un
peu plus dense sur les côtés près des angles antérieurs. Un étroit
liséré jaune intramarginal commence après le tiers basilaire, bien
régulier et bien arrêté à son côté interne, à peine élargi posté-
rieurement chez les Q («j inconnu). Le petit bourrelet externe de
l’écusson est aussi jaunâtre.
Antennes, rostre et pattes jaunâtres pales, les fémurs un peu
rembrunis sur les deux tiers basilaires, tibias non sillonnés.
Poitrine grisätre mate; orifices odorifiques situës à peu près au
milieu de la pièce métapleurale, suivis d’une petite oreillette
recourbée en avant où elle atteint le bord antérieur de la pièce
mais bien en dedans de l’angle antérieur externe. Abdomen noir,
lisse, brillant, avec des rangées transversales de points enfoncés
sur la base et l’extrémité des segments et quelques rides longitu-
dinales très superficielles, à peine visibles. Marge étroitement
jaune, coupée de noir sur la prolongation des sutures des
segments ; et, sur le bord de chaque segment, une petite tache
jaune en virgule longitudinale. Le premier segment abdominal a
une assez large tache transversale jaune.
Aussi long que large, 3 1/2-3 2/5 millimètres, deux exem-
plaires ©.
Java; collections de M. Maur. Noualhier et la mienne.
439
Ces insectes proviennent tous deux de la collection Lethierry;
celui qui m'avait jadis éte offert par notre regretté collègue, comme
celui de la collection de M. Noualhier, avaient été étiquétés par
lui Coptos. sphærulum Germ., nom qui ne saurait leur convenir,
malgré leur ressemblance comme disposition des couleurs; outre
qu'ils sont de taille plus forte, leur tête à joues confluentes devant
le tylus ne permet pas de les y réunir.
Ils ressemblent beaucoup aussi à ©. opimum Montand., mais
ces derniers sont plus transverses, bronzés, à sillon transversal
du pronotum mieux accusé et à lisérés bien moins apparents, outre
la tête où le tylus est libre à l’extrémité.
Coptosoma Noualhieri nov. sp. — De forme subarrondie,
un peu atténuée en avant, assez convexe. Noir intense, avec les
joues, un double liséré latéral au pronotum, les élytres et un
liséré à l’écusson jaunâtres, les lisérés mal limités à leur côté
interne.
Tête petite, presque aussi longue que large avec les yeux ;
yeux globuleux, pas plus larges que longs; espace interoculaire
presque trois fois le diamètre de l’œil. Partie antérieure de la tête
assez proéminente au devant des yeux, un peu acuminée, arrondie
à l'extrémité ; joues peu convergentes en avant ; tylus libre, peu
rétréci au sommet qui dépasse le niveau antérieur des yeux d’une
distance égale à presque deux fois la longueur du diamètre de
l'œil. Joues finement ridées, presque lisses, jaunes depuis le
niveau du milieu de l'œil jusqu’à l'extrémité avec le bord externe
très étroitement noir. Tylus noir, rembruni au sommet. Partie
postérieure de la tête lisse, noire.
Pronotum assez atténué en avant, noir, presque entièrement
lisse ; sillon transversal à peu près nul, à peine indiqué par une très
“légère dépression superficielle un peu plus visible latéralement.
Un double liséré latéral jaune, ces deux lisérés séparés par une
ligne oblique, noire, de points enfoncés limitant les dilatations
latérales à leur côté interne, un peu atténuée en avant et le plus
souvent n’atteignant pas tout à fait en arrière le bord latéral. Il
arrive aussi parfois que le second liséré est très atténué où manque
tout à fait; plus rarement il est un peu élargi et mal limité posté-
rieurement à son côté interne devant l’angle huméral où l'on
observe aussi de très petites taches jaunes en dedans du liséré. Sur
le bord antérieur du pronotum deux très petits points jaunes au
niveau du côté interne de l’œil s’élargissant très rarement en
petits traits transversaux et manquant au contraire tres souvent.
Partie visible des élytres largement jaunâtre sur la marge, à
peine rembrunie à l'angle interne.
440
Callosité basilaire de l’écusson peu accusée, lisse, polie, noire
sans taches, limitée en arrière par une ligne enfoncée ininterrom-
pue mais très superficielle. Petits bourrelets basilaires de chaque
côté de la callosité, également bien limités en arrière par une ligne
enfoncée, élargis extérieurement et marqués d’un très petit point
jaune sur leur milieu. Liséré jaune de l’écusson le plus souvent
atténué et écourté du côté de la base ; lorsqu'il l’atteint, la partie
antérieure est couverte de points bruns noirâtres qui l’interrom-
pent par places; toujours plus ou moins érodé à son côté interne,
surtout postérieurement chez les Q où le liséré assez élargi
généralement est très ponctué de noir sur son côté interne ; sur
les côtés de l’écusson la ponctuation est plus visible mais très fine
et peu dense.
Écusson obtusément échancré chez les G' au-dessus de la pièce
génitale, cette dernière assez grande, en ovale, un peu transver-
sale, un peu moindre que la largeur de la tête avec les yeux;
largement jaune sur les bords sauf le milieu du bord inférieur
noir ainsi que le pourtour du tubercule central jaune.
Dessous de la tête et des dilatations latérales du pronotum,
antennes et pattes jaunâtres. Pattes médiocres, tibias non sillon-
nés, presque égaux aux fémurs aux deux paires antérieures, plus
longs que les fémurs à la paire postérieure où ils sont aussi un peu
plus robustes chez les G. Rostre rouge brunâtre. Poitrine noire
grisätre, mate, hanches brunes. Orifices odorifiques plus éloignés
des hanches que des côtés de la poitrine, suivis d'un très petit
sillon recourbé en oreillette peu visible, vers le bord antérieur,
tres en dedans de l’angle antérieur externe de la pièce métapleu-
rale. Abdomen noir brillant presque lisse, à ponctuation nulle,
couvert sur les côtés de très petites rides longitudinales très
denses. Marge jaune très finement coupée de brun sur la prolon-
gation de la suture des segments. Sur le bord de chaque segment
une petite virgule jaune, étroite, longitudinale ; à peine un peu
plus grosse et sinuée à l’extrémité chez les Q.
Longueur égale à la largeur, 3-31/2 millimètres.
Inde méridionale, Pulney Hills, collections de M. Noualhier et
la mienne.
Très voisin de C.pulchellum Montand. et C. obrosum Montand.,
il s’en distingue par l’absence de taches jaunes sur le disque eten
dedans de l’angle huméral du pronotum; la callosité basilaire de
l’écusson est aussi entièrement noire, le bord postérieur du
sixième segment abdominal n’est pas bordé de jaune. Il est aussi
de taille un peu plus forte que ©. obrosum Montand. avec lequel
on pourrait être tenté de le confondre, et ce dernier est encore
plus lisse et plus brillant sur toute la partie supérieure avec une
441
tête un peu moins large et moins proéminente au devant des
yeux.
Une forme très voisine que je rattache à titre de variété
obscuratum nov. var. de l’Inde Septentrionale, Barway (P. Car-
don), collection du Musée Royal d'Hist. Nat. de Belgique et la
mienne, differe du type décrit ci-dessus par les taches jaunes très
réduites; sur la tête un peu moins proéminente, les joues sont
seulement rougeâtres en avant ou marquées d’un simple point
jaunâtre au devant des yeux; le liséré latéral toujours simple au
pronotum lequel n’est jamais taché sur le bord antérieur. Jamais
non plus de petites taches jaunes sur les étroits bourrelets laté-
raux de la base de l'écusson, et le limbe très étroit, ponctué de
noir, commence toujours après le premier tiers basal, peu ou pas
élargi en arrière, surtout chez les G' où il disparaît même quel-
quefois au dessus de la pièce génitale. La forme paraît aussi un
peu moins arrondie, plus carrée en arrière, les taches de l’abdo-
men sont assez semblables mais encore plus rétrécies; la ponc-
tuation abdominale, de même que sur toute la partie supérieure
un peu plus visible ; la pièce genitale X très étroitement bordée de
jaune et enfin le canal des orifices odorifiques est aussi un peu plus
allongé, arqué vers le bord antérieur où la petite oreillette atteint
presque l'angle antérieur externe de la pièce métapleurale. Mais
toutes ces différences sont assez peu sensibles pour qu'à première
vue on éprouve une certaine hésitation à séparer les exemplaires
les mieux marqués des spécimens foncés de la forme typique.
La dimension des © de cette variété atteint parfois 3 3/4 milli-
mètres.
Coptosoma distigma nov. sp. (Fieber inédit). — Subarrondi,
noir très lécèrement bronzé, avec les joues, le liséré du bord ante-
rieur, le double liseré sur les côtés latéraux et une tache hume-
rale au pronotum, des taches sur la base et le lisére de l’écusson
jaunes,
Tête petite, yeux globuleux pas plus longs que larges, espace
interoculaire deux fois et demi le diamètre de l’œil; bord antérieur
de la tête subarrondi, peu proéminent, joues convergentes, atte-
nuées en avant, mais non confluentes devant le tylus qui atteint,
très rétréci au sommet légèrement brunâtre, le bord antérieur de
la tête. Tête lisse, surface des joues jaune depuis le niveau du
milieu des yeux, avec le bord externe et les sutures du tylus très
étroitement noirs.
Pronotum lisse sur la partie antérieure avec un étroit liséne
jaune intramarginal sur le bord antérieur, parfois à peine inter-
rompu au milieu, se reliant sur les côtés au liséré interne qui court
obliquement en arrière en dedans des dilatations latérales jusqu’au
442
sommet de l’angle huméral ; en dedans du bord externe très etroi-
tement noir des dilatations, la surface de ces dernières est entie-
rement jaune, arrêtée à leur côté interne par un sillon régulier de
points enfoncés noirs qui va du bord antérieur jusqu’à la marge
latérale au fond de la petite sinuosité après les dilatations. La partie
postérieure du pronotum est très finement et assez densément
ponctuée surtout sur la ligne médiane transversale où l’on ne voit
pas trace de sillon mais où la ponctuation est cependant plus accen-
tnée sur les extrémités latérales. En dedans des angles huméraux
un peu rembrunis, la partie postérieure du pronotum est parfois
ornée d’une tache nébuleuse brune jaunätre, ponctuée de noir, qui
s’étend plus ou moins sur le disque avec quelques petites taches
irrégulières en avant remontant de chaque côté jusque vers le
milieu du disque; parfois la tache humérale est simple, sans pro-
longements vers le disque.
Callosité basilaire de l’écusson assez bien accusée et bien limitée
en arrière par une ligne enfoncée ininterrompue, très finement
ponctuée, avec une très petite tache jaune irrégulière de chaque
côté près des extrémités ; lorsque la tache est un peu plus grande
elle est alors ponctuée de noir; petits bourrelets basilaires avec un
fin trait jaune en dehors de la callosité. Liséré jaune intramar-
ginal de l’écusson étroit, à peine élargi en arrière chez les Q
(G* inconnu), ponctue de brun près de la base et sur la partie posté-
rieure. Ponctuation de l’écusson fine et assez espacée, plus forte
et plus dense près des angles antérieurs.
Antennes, rostre et pattes jaunâtres, les fémurs à peine rembrunis
vers la base, tibias non sillonnés, poitrine grisàtre mate, orifices
odorifiques tres petits situés à peu près au milieu de la piece
métapleurale, suivis d'une petite oreillette arquée qui atteint le
bord antérieur de la pièce assez en dedans de son angle antérieur
externe. Abdomen lisse, brillant, tres finement ponctué-strié longi-
tudinalement, avec la marge jaune et une tache en virgule longi-
tudinale sur le bord de chaque segment, traversant tout le segment
et un peu sinuée avant l’extrémité à son côté interne. Une fine
carène tranversale jaune, médiane, assez allongée sur le bord
postérieur du sixième segment abdominal, devant les pièces géni-
tales Q.
Longueur et largeur 2 1/2 millimetres.
Inde, collections de M. Maurice Noualhier et la mienne.
L’exemplaire de la collection de M. Maurice Noualhier est plus
foncé que le mien, la tache humérale du pronotum à peine visible,
le liséré du bord antérieur du pronotum un peu interrompu au
milieu ; c’est probablement le type que Fieber avait nommé, aussi
ai-je religieusement conservé le nom de l’auteur viennois, dont
443
les collections ont jadis été achetées par M. M. Puton et Lethierry;
ce dernier eut pour lot les types exotiques et à sa mort M. Noual-
hier en est devenu l’heureux acquéreur.
Cette petite espèce se distingue de ses voisines par le liséré
jaune du bord antérieur du pronotum, entier ou à peine inter-
rompu au milieu, par la forte ponctuation brune du liséré de
l’écusson, et surtout par la ligne jaune en carène transversale près
du bord postérieur du sixième segment abdominal devant les pièces.
génitales Q.
Coptosoma variegatum H. S.? — Il est bien difficile sinon
même impossible de reconnaître l’espèce d'Herrich-Schæffer par
la simple lecture de la description très succincte qu’il en a donnée
sans même parler de la provenance de l’insecte restée inconnue,
et l'examen de la figure 414 avec la bordure jaune du pronotum
élargie en arrière et la dimension marquée à ses côtés qui accuse
3 2/3 millimètres de longueur pour un exemplaire qui a toutes les
apparences d’un G, n’est guère de nature à nous renseigner exac-
tement sur le type qu'il avait alors examiné. Le rapprochement
qu’il a fait ensuite entre son espèce et le ©. cinctum Eschltz. qui
est de beaucoup plus petite taille est certainement une preuve qu'il
a dû confondre sous la même dénomination un certain nombre de
formes assez dissemblables entre elles.
Parmi kes nombreux exemplaires de différentes provenances et
à mode de coloration à peu près semblable, que j'ai examinés,
celui qui se rapproche le plus de la dimension donnée près du
dessin de Schæffer est une © ayant 31/4 millimètres de longueur
exactement comme dans sa plus grande largeur à l’écusson posté-
rieurement. La tête et le devant du pronotum sont lisses, imper-
ceptiblement ridés-pontués, les joues entièrement jaunes depuis
le niveau du milieu de l’œil, à bord externe très faiblement rem-
bruni, sont assez convergentes en avant, rétrécissant très sensi-
blement le tylus à son extrémité, dépassant le niveau antérieur
des yeux de la longueur du diamètre longitudinal de l’œil ; la partie
antérieure de la tête subarrondie au devant des yeux ; ces derniers
un peu transverses, l'espace interoculaire un peu plus de deux fois
la longueur du diamètre transversal de l’œil ; le tylus noir, étroi-
tement brun au sommet.
Les traits jaunes transversaux du devant et du disque du pro-
notum très larges, se réunissant à leur côté externe à la large
marge latérale jaune, de sorte qu’on peut dire que la partie anté-
rieure du pronotum est jaune avec une assez large bande noire
transversale en circonflexe de chaque côté, brusquement élargie
au milieu en avant jusqu’au bord antérieur du pronotum et
ANNALES DE LA SOC, ENTOM. DE BELGIQUE, T, XL. 32
444
envoyant au milieu en arrière une très étroite ligne noire qui se
relie à la partie noire du disque; les extrémités latérales des
circonflexes rétrécissent aussi la partie jaune discoïdale qui est
très étroite à sa jonction avec la marge. Les dilatations latérales
sont assez étroites, et la ligne noire qui les limite à leur côté
interne coupant obliquement la large marge jaune dans le sens de
sa longueur, est formée d’une suite de points enfoncés assez rap-
prochés, faiblement interrompus par places surtout en avant et
en arrière où ils arrivent cependant jusqu’à la marge, tant sur le
bord antérieur que sur le côte latéral au devant de l’angle huméral.
Le côté latéral est tres faiblement sinué au côté postérieur des
dilatations. Sur la partie postérieure du pronotum la marge latérale
jaune est un peu élargie, recouvrant l’angle huméral et ponctuée
de brun à son côté interne, cette ponctuation laissant un espace
jaune lisse en dedans de l’angle huméral.
La callosité basilaire de l’écusson étroite, lisse, entierement
jaune et bien arrêtée en arrière par une ligne enfoncée ininterrom-
pue; les petits bourrelets basilaires superposés sur les extrémités
de la callosité entièrement jaunes, également bien limités en
arrière par une ligne enfoncée noire qui les sépare de la callosité
et du liséré de l’écusson; ce dernier large, atteignant presque les
extrémités de la callosité basilaire; bord externe de l’écusson
jaune, séparé du liséré interne par un très faible sillon brun tout
autour. Ponctuation de l’écusson fine et assez espacée.
Antennes, rostre et pattes, dessous de la tête et des marges
dilatées du pronotum presque entièrement jaunes ; poitrinegrisâtre
mate, brunâtre en avant. Abdomen noir brillant, très finement
ponctué-strié longitudinalement; marge abdominale jaune, côtés
de l'abdomen avec deux taches jaunes sans point noir, soudées
ensemble sur le bord externe’de chaque segment, l’antérieure plus
grande que la postérieure ; ces taches sont un peu mieux séparées
sur les cinquième et sixième segments; sur les précédents on
pourrait tout aussi bien indiquer une seule tache bidentée à son
côté interne sur chaque segment.
Cet unique exemplaire Q (patrie. ?) appartient à la collection
de M. Maurice Noualhier; il est plus petit que la dimension
donnée par H.-Schæffer à la figure de son insecte et en diffère par
les traits jaunes discoïdaux du pronotum se reliant latéralement
à la marge; par la ponctuation brune sur la partie interne de la
marge latérale postérieurement et par la callosité basilaire de
l’écusson entièrement jaune; je l’ai nommé C. limitatum nov.sp.
Par sa forme très élargie, les taches du pronotum et de la callosité
basilaire de l’écusson, cette espèce se rapproche beaucoup de
C. laticinctum Montand., mais le limbe de l’écusson plus étroit,
445
à peine élargi en arrière et presque pas rétréci au niveau des
angles postérieurs, l’en sépare à première vue.
Presque tous les autres exemplaires que j'avais considérés et
nommés jusqu’à présent C. variegatum H.-S., ne peuvent appar-
tenir à cette espèce : leur taille est beaucoup trop petite puisque
les plus grandes Q n’ont pas une dimension plus grande que
3 millimètres de longueur.
L'examen de nombreux individus de diverses provenances m’a
amené à établir plusieurs coupes nouvelles; déjà à plusieurs
reprises j’ai séparé diverses formes assez voisines les unes des
autres : €. laticinctum Montand., Ann. Mus. Civ. de Gènes 1894,
p. 135, C. pygmæum Montand.,Ann.Soc. Ent. Belg. 1896, p. 120,
C. aciculatum Montand., loc.cit.,p. 122 et ©. perplezumMontand.,
loceit.; p: 123,
Ce que je considérais, jusqu’à la publication de ces dernières
espèces, comme la vraie forme typique de ©. variegatum H.-S. et
dont le dessin de l’auteur fig. 414, donne une idée assez exacte,
sont des exemplaires où les parties jaunes sont assez larges et bien
accusées, les deux taches du bord antérieur du pronotum parfois
très étroitement séparées de la marge s’y relient le plus souvent;
les traits discoïdaux du pronotum, un de chaque côté de la ligne
médiane, larges, bien entiers, mais n’atteignant pas la marge
latérale, les points jaunes huméraux, arrondis, assez grands. Les
taches jaunes de la callosité basilaire très transversales, se rejoi-
gnant presque sur le milieu, l’espace noir qui les sépare très
étroit; les petits bourrelets latéraux sur la base de l’écusson de
chaque côté sur les extrémités de la callosité basilaire presque
entièrement jaunes, et le limbe assez large atteignant la base,
seulement séparé des bourrelets par la ligne noire enfoncée qui
limite ces derniers à leur partie postérieure. Chez les Q le limbe
jaune est élargi postérieurement; dans les deux sexes il est
faiblement rétréci au niveau des angles postérieurs très arrondis
de l’écusson. La pièce génitale G' est assez grande, beaucoup plus
large que haute, avec les côtés latéraux subarrondis, le côté
inférieur presque aussi large ou de même largeur que le côte
supérieur. Dans les deux sexes la tête est assez large, l'espace
interoculaire environ deux fois et demi le diamètre transversal de
l'œil; les yeux à peine transverses.
Les & varient de 2 1/3 à 21/2 mill. de longueur sur 21/4 à
2 1/5 millimètres de largeur; les Q de 2 5/4 à 2 4/5 millimètres
longueur et largeur.
Ma collection possède des exemplaires, G et Q de Bornéo; leur
taille beaucoup plus petite que celle indiquée par H.-Schæfier ne
permet pas de les réunir à l’espèce de cet auteur et je les ai
nommés C. Schæfferi nov. sp.
446
Très voisin du précédent auquel il ressemble beaucoup, le
C. perplezum Montand. est à peu près de même taille, très légè-
rement plus faible et un peu moins élargie proportionnellement;
le type Q de ma collection, provenant de Java, mesure 2 3/5 milli-
mètres de longueur sur 2 1/2 mill. de largeur avec le dessin
exactement semblable à celui de ©. Sckæferi Montand., sauf la
partie postérieure du limbe de l’écusson qui est beaucoup plus
élargie, inégale et assez densément ponctuée de brun à son côté
interne. La tête est un peu plus étroite, l’espace interoculaire
environ deux fois plus large que le diamètre tranversal de l’œil.
De même taille et de même forme que ©. perplezum Montand.
avec le dessin presque semblable ; les taches jaunes du bord anté-
rieur du pronotum un peu réduites; les traits discoïdaux très
rétrécis, le plus souvent scindés en deux étroits petits traits de
chaque côté, parfois un seul, probablement parfois même nuls;
les taches de la callosité basilaire de l’écusson très atténuée,
rétrécies et un peu écourtées, mais toujours très transverses; le
limbe jaune du bord postérieur de l’écusson assez élargi chez les
Q n’est cependant pas irrégulier à son côté interne où la ponc-
tuation de points enfoncés brunâtres se trouve resserrée sur une
zône plus étroite, quelquefois à peine visible. Chez les G' le liséré
n’est pas élargi postérieurement ; la pièce génitale est assez étroite
quoique sensiblement plus large que haute, les côtés latéraux
convergents inférieurement, par conséquent le côté inférieur très
légèrement échancré au milieu est sensiblement plus étroit que le
supérieur.
G longueur 21/5 mill., largeur 2 millimètres; Q longueur
2 1/2-2 5/1 mill., largeur 2 1/5-2 2/5 millimètres. Je les ai nommés
C. perplezum Montand. var. : suspiciosum nov. var. Ils pro-
viennent de Buitenzorg, Java : collections du Musée Civique de
Gènes, du Musée Royal de Stockholm et la mienne. |
Le C. pyqgmæum Montand. est encore plus petit que le précè-
dent ; les @ varient entre 1 4/5 et 2 1/5 mill. de longueur sur une
largeur de 1 3/1 à 2 millimètres; les © de 21/2 à 22/5 mill. de
long. sur 2 9/5 à 21/2 millimètres de largeur. Dans la forme
typique les taches jaunes discoïdales du pronotum manquent
totalement et celles du bord antérieur du pronotum ne se relient
pas à la marge latérale; l’espace noir médian de la callosité basi-
laire de l’écusson est un peu plus large que l’une des taches; la
pièce génitale des d'est très petite, pas plus ou guère plus large
que haute, à côtés latéraux un peu convergents inférieurement ;
la tête dans les deux sexes est assez étroite, l’espace interoculaire
pas plus ou à peine un peu plus de deux fois la largeur du dia-
mètre transversal de l'œil. Le limbe de l’écusson est toujours
447
franchement arrêté en arrière où il est à peine élargi, même chez
les ©.
Je considère comme de simples variétés de cette espèce des
exemplaires de Sumatra, Java, Ceram et Celebes, collections du
Musée Civique de Gènes et la mienne où les taches jaunes de la
callosité basilaire de l’écusson très réduites sont environ trois fois
plus étroites que l’espace noir médian qui les sépare; et quelques
uns de Sumatra où les taches du bord antérieur du pronotum
parfois très réduites arrivent à manquer complètement; puis
d’autres de Siboga, Sumatra (Musée Civ. de Gènes) où les
taches jaunes de la callosité basilaire de l’écusson sont plus larges
que l’espace noir qui les sépare, les taches du bord antérieur du
pronotum bien accentuées et avec des vestiges de traits trans-
versaux sur le disque du pronotum, réduits souvent à un très petit
point. Chez toutes ces variétés comme chez le type, les petits
bourrelets basilaires de chaque côté de la callosité basilaire de
l’écusson sont ornés d’un très petit point jaune parfois un peu
transversal.
La dernière de ces variétés fait le passage à des exemplaires où
tous les traits et taches jaunes sont sensiblement élargis, les traits
jaunes discoïdaux du pronotum bien entiers se relient presque,
quelquefois à la marge latérale; le limbe de l’écusson très élargi
en arrière, surtout chez les © ; les taches jaunes du bord antérieur
du pronotum grandes, plus ou moins franchement reliées latérale-
ment à la marge; l’espace noir médian de la callosité basilaire de
l’écusson très rétréci, égal ou plus étroit qu’une des taches jaunes:
C. pygmæum Montand. var. accensitum nov. var., et sur un
exemplaire Q il y a même une tache jaune sur la tête à la base
du tylus.
Sur une série d'exemplaires de Nouvelle Guinée que je rattache
aussi à cette espèce, collections du Musée Civique de Gènes et la
mienne, les traits discoïdaux du pronotum sont très faibles, très
réduits, scindés ou souvent même nuls et offrent presque tous les
passages du type aux diverses variétés par la forme des taches,
mais ils sont caractérisés par le liséré de l’écusson un peu rétréci
vers la base chez les exemplaires les mieux marqués, atténue et
disparaissant même complètement sur le tiers basilaire chez de
nombreux exemplaires des deux sexes. Chez d’autres exemplaires
très voisins de ces derniers, provenant d'Australie, Somerset,
collections du Musée Civ. de Gènes et la mienne, où les taches
jaunes du devant du pronotum manquent totalement de même que
les discoïdales, le liséré interne des côtés latéraux du pronotum
est trés rétréci, à peine visible, la tache humérale très petite, rou-
geâtre ; les taches de la callosité basilaire de l’écusson réduites à un
448
très petit point jaune et le liséré franchement arrêté au tiers
basilaire. J’ai nommé ces derniers ©. pygmæum Montand. var.
paradoxum nov. var. Par le limbe de l’écusson écourté sur le
tiers basilaire, ces dernières formes établissent un passage au
C. aciculatum Montand. qui reste bien reconnaissable par sa ponc-
tuation très dense et profonde comme aussi par sa forme sensible-
ment moins convexe.
Parmi les autres formes rapportées précèdemment au ©. varie-
gatum H.-S. var. il en est une de Barway (P. Cardon), Inde
septentrionale, collections du Musée Royal d’Hist. Nat. de Bel-
gique et la mienne, qui paraît assez constante : C. Cardoni nov.
sp. à ponctuation bien visible sur la partie postérieure et les côtés
latéraux du pronotum et surtout sur l’écusson, moins lisse que
C. perplezum Montand. et à tête un peu plus élargie, l’espace
interoculaire est presque trois fois le diamètre de l'œil qui n’est
pas plus large que long ; les joues jaunes depuis un peu en avant
du milieu de l’œil, assez proéminentes, dépassant le niveau anté-
rieur des yeux d’une longueur un peu plus grande que celle du
diamètre de l’œil. Les taches transversales du bord antérieur du
pronotum franchement reliées au liséré latéral interne, point de
taches discoïdales ni humérales au pronotum. Les taches de la
callosité basilaire de l’écusson réduites à un point arrondi situé
avant l’extrémité de la callosité, très rarement un peu transver-
salement prolongé du côté de l’extrémité dela callosité, et dans
ce cas, cette prolongation ponctuée, irrégulière. Point de taches
sur les petits bourrelets basilaires latéraux. Le limbe de l’écusson
très rétréci et ponctué vers la base ou même atténué et disparais-
sant tout à fait sur le tiers basilaire; un peu élargi postérieure-
ment où il est très finement ponctue de très petits points bruns
quelquefois concolores à peine visibles.
La pièce génitale G' arrondie, environ de la largeur de la tête
avec un œil; bordée de jaune tout autour, le tubercule central
jaune situé légèrement plus près du bord inférieur qui est un peu
échancré au milieu.
Longueur et largeur 2 5/5-2 2/5 mill.; Q 29/5-2 4/5 millimètres.
Très rarement on voit aussi des vestiges de points jaunes sur le
disque du pronotum. Cette espèce a beaucoup de ressemblance
avec C. obrosum Montand., le dessin et la taille sont presque
semblables, mais ©. obrosum Montand. est beaucoup plus lisse,
plus brillant et plus arrondi en arrière, avec la tête un peu plus
proéminente en avant, l’espace interoculaire environ deux fois et
demi le diamètre transversal de l'œil, et les points plus grossiers
sur la partie postérieure du limbe de l’écusson aussi plus élargi et
pas limite à son côté interne.
449
Coptosoma sphærulum Germ, — Je n’ai malheureusement
pas pu examiner le type de cette espèce, mais la description de
l’auteur quoique assez sommaire, laisse cependant peu de doutes
et la dimension « kaum halb so gross als C. ylobus » indique
assez quil est question d’une petite espèce. Voici du reste la
description de celle à laquelle je crois pouvoir attribuer ce nom.
Tête subarrondie au devant des yeux où les joues ne s’avancent
pas plus de la longueur du diamètre de l’œil, un peu convergentes
en avant mais pas plus longues que le tylus assez atténué au
sommet qui atteint le bord antérieur; à surface presque lisse,
faiblement ridée en avant, presque toujours entièrement noire,
parfois cependant on observe un tout petit point jaune au devant
des yeux.
Sur le devant du pronotum les deux petits traits jaunes, trans-
verses, tres étroits, peuvent être tres réduits et manquer com-
plètement. Les dilatations latérales du pronotum bordées d’un
faible liséré jaune en dedans du bord externe très étroitement noir,
sont fortement ponctuées sur leur surface en dedans du liséré jaune
externe ; et, en dedans des dilatations un second lisére en fine ligne
oblique jaune, parfois entier, souvent interrompu au milieu ou
même seulement visible postérieurement près de l'extrémité des
dilatations au devant de l’angle huméral; ce dernier est parfois à
peine rembruni au sommet. La ponctuation du pronotum est très
fine et assez régulière sur la moitié postérieure, la moitié anté-
rieure presque lisse; pas trace de sillon transversal sur le disque.
Callosité basilaire de l’écusson étroite, bien visible et bien
limitée en arrière par une ligne enfoncée ininterrompue, sans trace
de taches ou points jaunes, pas plus que sur les bourrelets basi-
laires de chaque côté de la callosité également bien marqués et
bien limités en arrière mais entièrement noirs. Liséré de l’écus-
son étroit, à peine élargi en arrière chez les Q, ne commencant
dans les deux sexes qu'après le tiers basilaire, Ponctuation de
l’écusson un peu plus forte, surtout sur les côtés. Écusson & très
obtusément échanceré, subtronqué à sa partie postérieure au-dessus
de la pièce génitale qui est assez grande, environ de la largeur de
la tête avec un seul œil, subarrondie et légèrement échancrée au
milieu de son bord inférieur.
Abdomen noir, ponctué en lignes transversales avec de très fines
rides longitudinales. Marge étroitement jaune, coupée de noir sur
la prolongation des sutures des segments et une petite virgule
jaune calleuse sur le bord de chacun des segments. Antennes et
pattes brunâtres; les genoux, la partie supérieure des tibias, le
premier article des tarses et des antennes plus clairs, un peu
jaunâtres. Tibias non sillonnés.
450
Aussi long que large, G 21/5-21/2 mill.; Q 22/5-2 5/1 millimètres.
Java, collections du Musée Royal de Stockholm, du Museum de
Paris et la mienne.
La pièce génitale G arrondie et échancrée à son bord inférieur
ainsi que la disposition des taches jaunes permettront toujours de
reconnaître assez facilement cette petite espèce de ses voisines.
Des exemplaires de l’Inde, Barway (P. Cardon), collections du
Musée Roy. d'Hist. Nat. de Belgique et la mienne, var.: illumi-
natum nov. var. ont les joues bien marquées de jaune depuis le
devant des yeux, les deux taches du bord antérieur du pronotum
un peu plus élargies, la ligne oblique de points enfoncés qui limite
les dilatations latérales à leur côté interne moins élargie, plus
régulière, coupant plus franchement le bord latéral jaune du
pronotum à sa partie antérieure sans s’étendre sur les dilatations,
et le limbe de l’écusson entier jusqu’à la base; mais malgré ces
différences, assez légères, on ne saurait le séparer de C. spheru-
Zum Germ. dont il a la taille, l’aspect, ainsi que la forme de la
pièce génitale G échancrée à son bord inférieur.
4 NS FZ ANNALES
SE | DE LA
TOME QUARANTIÈME
XI
La SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE DE BELGIQUE tient ses séances
le 1°" samedi de chaque mois, à 8 heures du soir, au siège social, rue du
Musée, 20, à Bruxelles.
Elle publie :
1° Les ANNALES Hensuéllement:
2° Les Mémoires (irrégulièrement).
La cotisation annuelle, payable par anticipation et donnant droit à la
réception franco des Annales et des Mémoires, est fixée à 46 francs.
Tout membre étranger, payant une somme de 206 francs, est nommé
Membre à vie : il n’a plus de cotisation à solder et recoit franco
toutes les publications de la Société.
Les cotisations doivent êlre adressées spontanément dès le commence-
ment de l'année, sous peine de voir interrompre l’entoi des Annales, au
Trésorier, M. E. Fologne, rue de Namur, 12, à Bruxelles.
La BipciorHÈQuE est ouverte aux membres de la Société (rue du
Musée, 20), le samedi de 3 à 4 heures.
Tous les ouvrages et revues destinés à la Société doivent étre
envoyés au siège social, rue du Musée, 20, à Bruxelles.
Tout ce qui concerne l'administration de la Société et la rédaction des
publications doit étre adressé à M. Aug. Lameere, chaussée de Char-
leroi, 119, à Bruxelles.
BELGIQUE
|
BRUXELLES
AU SIÈGE DE LA SOCIÉTÉ
20, RUE DU MUSÉE, 20
12 décembre 1896
La Sociélé peut encore disposer de quelques exemplaires
des ouvrages suivants :
Purzeys. — Monographie des Clivina et des genres voisins.
Prémices entomologiques (Monographie du genre
Pasimacliussecte:)6e "CR RE RE
Post-seriptum ad Clivinidarum monographiam .
Trechorum europæorum conspeetus . . . .
Révision générale des Clivinides . . . . .
Supplément à la Révision générale des Clivinides.
Note sur les caractères employés par Thomson
dans la classification du genre Carabus. . .
Note sur les Cicindèles et Carabiques recueillis
à Antigoaspar MPHINCS ETES LETTRE
Note sur le genre Perileptus Schaum . . . .
Amara InUiVISa. SUN NOR UISNREENE UTES
Carabiques nouveaux découverts dans les Asturies
gar M, EHIerS ET RR 2 e EMEM ONAREURE
Trechorum oculatorum Monographia, 2° partie.
Descriptions de deux espèces nouvelles du genre
Carabus. "6 RS RER CS
Monographie des Galathides. . . . . . .
Essai sur les Antarelia . . . . + . . .
Descriptions de Carabiques nouveaux ou peu
CONDUS Re) 10 Le NOR TETER
Révision des Broscides de l’Australie . . . .
Description de quelques Clivinides de l'Inde .
Note sur les genres Morio et Perigona . . . .
Deuxième supplément à la Révision générale des
Ghwinides. =. .. :. NC MS CCR RE
Additions à la monographie des Trechus . . .
Broscosoma, Carabidum genus novum. . . .
Note sur les Notiophilus :° 5", eee
Les Brascides >... ce Re
Q1 ©1
— Qi =
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—
75
Mr
SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE DE BELGIQUE.
XI
Assemblée mensuelle du 7 novembre 1896.
PRESIDENCE DE M. GIRON.
La séance est ouverte à 8 heures.
Le procès-verbal de l’Assemblée mensuelle du 3 octobre est
approuvé.
— Il est donné lecture d’une lettre de M. Th. Casey, de Was-
hington, qui proteste contre l'annonce de sa mort faite à la séance
du 1+r août de cette année ! 1] y a eu confusion avec le père de notre
collègue : l’Assemblée témoigne à M. Casey tous ses regrets pour
cette erreur involontaire, et lui adresse l’expression de ses condo-
léances.
— M. le Président rappelle à l'Assemblée que les propositions
de modifications aux Statuts et les présentations des candidatures à
la Présidence et à trois places de membre du Conseil d'Administra-
tion en remplacement de MM. Fologne, Severin et Tosquinet, sor-
tants et rééligibles, doivent parvenir au Conseil au plus tard à la
séance mensuelle du 5 décembre prochain,
Décisions du Conseil. — Ont été admis en qualité de membres
effectifs : MM. le D" Frédéric Ris, à Mendrisio (Tessin) et le Dr Fré-
déric Foerster, à Schopfheim im Wiesenthal (Grand-Duché de
Bade) s’occupant d’Odonates et présentés par MM. de Selys-Long-
champs et Lameere, et M. Victor Willem, chef des travaux prati-
ques de Zoologie à l’Université de Gand, présente par MM. Plateau
et Lameere.
— Le Conseil a accepté la démission de MM. Capart et Wodon.
Travaux pour les Annales. — L'Assemblée vote l'impression des
mémoires annexés à ce numéro.
Communication. — M. Hippert signale : Calymnia Pyralina,
trouvé à Groenendael, et Zasiocampa Populifolia G', de Laeken.
La seance est levée à 9 heures.
ANNALES DE LA SOC» ENTOM, DE BELGIQUE, Ta XL: 33
452
MATÉRIAUX POUR LA FAUNE COLÉOPTÉRIQUE
DE LA RÉGION MALGACHE,
par M. I. Fairmaire.
206 NOTE.
Berosus inermis. — Long. 6 mill. — Forme et coloration du
PB. longispina Fairm., du Tonkin, mais plus étroit avec les taches
mieux marquées; puis le corselet a le bord antérieur presque
droit, les angles postérieurs non arrondis, assez marqués, l’écus-
son est très aigu, impressionné et ponctué au milieu; les élytres
ont les stries plus marquées, les intervalles moins plans, à peine
ponctuës; enfin leur extrémité est tronquée obliquement avec
l’angle externe faiblement saillant, tandis que chez l'espèce du
Tonkin l’extrémité est acuminée avec une longue épine en dehors.
— Diégo-Suarez, trouvé par le Capitaine Bourgeois (ma col-
lection).
Aphodius subvittatus. — Long. 61/2 mill. — Oblongus,
convexus, nigro-fuscus, valde nitidus, glaber, capite antice utrin-
que macula testaceo-rufa, prothorace rufo-testaceo, antice anguste,
iateribus late, basi sat anguste marginato, elytris rufo-testaceis,
vitta externa incompleta et striis aliquot discoidalibus fuscis, abdo-
mine rufescente; capite antice attenuato, dense subtiliter punctu-
lato, margine antico fere truncato, angulis rotundatis ; prothorace
transverso, elytris haud angustiore, antice leviter attenuato, late-
ribus fere rectis, angulis anticis fere obtusis, dorso subtiliter laxe
punctulatis, basi recta haud marginata, angulis obtuse rectis;
tibiis anticis valde tridentatis et supra angulo obsoleto signatis,
dentibus haud acutis, tibiis posticis extus biangulatis, apice fere
truncatis, bicalcaratis, calcaribus nigris, articulo tarsali le vix
brevioribus. — Diégo-Suarez (Cap. Bourgeois), ma collection.
Ressemble à l’impurus, mais bien plus grand, en diffère par
l’écusson notablement plus large, les côtés du corselet plus droits,
la bande externe des élytres moins nette, l’interne tres vague ou
formant 2 linéoles courtes sur les stries et parfois confluentes. Le
métasternum est fortement sillonneé et obtuséement arrondi à
l’extrémité.
Rhyparus comorianus. — Long. 4 mill. — Ressemble
beaucoup au ZX. helophoroides Fairm., de Java et Bornéo, mais
un peu plus grand, et un peu moins étroit, la tête est plus ponc-
tuee, les reliefs sont moins saillants, le corselet est moins court,
453
plus ponctué, les angles antérieurs sont plus prononcés, les élytre
sont moins parallèles, plus fortement ponctuées, les côtes moins
saillantes, surtout au milieu, les tubercules apicaux plus saillants
en dedans, et l’angle antéapical du bord marginal très saillant. —
I. Comores (ÆZumblot), coll. Oberthur.
Encya brevispina — Long. 20 à 26 mill. — Taille et forme
de l’Z. spinipennis, en diffère d’abord par les épines terminales
des élytres qui sont bien plus courtes, puis par la coloration plus
sombre, le corps un peu plus large, plus court, les nervures des
élytres plus saillantes, les petites soies du dessus moins nombreu-
ses, celles du dessous du corps, du pygidium et des pattes bien
moins serrées, remplaçant les écailles ovalaires, très serrées de la
spinipennis, la villosité de la poitrine un peu moins dense; enfin
les tibias antérieurs n'ont en dehors que deux fortes dents, l’api-
cale allongée, large, presque tronquée à l'extrémité, les deux
supérieures presque nulles; la sculpture du corselet et de la tête
est plus ponctuée, plus égale, et la carène clypéale plus droite. —
Diego-Suarez (Bontemps).
L’Æ. inornata Burm., qui a aussi des épines très courtes, est
bien plus petite, la coloration plus claire, les soies blanches plus
serrées en dessus, et le dessous couvert de squamules très
serrées.
Empecta gentilis. — Long. 9 à 10 mill. — Oblonga, con-
vexa, picea aut rufo picea, nitida, squamulis niveis rotundis sat
dense vestita, subtus multo densius; capite brevi, antice fere trun-
cato, leviter reflexo, dense rugoso-punctato, sutura clypeali
distincta; prothorace transverso, antice a medio angustato, sat
grosse parum profunde et parum dense punctato, postice medio
spatio lævi paulo couvexo, interdum obsolete impresso, angulis
posticis sat obtusis; scutello punctis aliquot impresso; elytris
oblongo-ovatis, ad humeros angulatim rotundatis, medio leviter
ampliatis, sat fortiter rugoso-punctatis, sutura sat crasse elevata,
nitida, punctis distantibus impressa, utrinque costis 4, 5% cum
4% basi conjuncta, callo anteapicali lævi; pygidio punctato, setu-
lis squamiformibus vestito, spatio apicali nudo, polito; subtus
dense squamosa, pedibus minus, tibiis anticis acute bidentatis,
unguibus medio dente acuto armatis. — Diégo-Suarez (A//uaud),
ma collection (Bontemps).
C’est, je crois, la plus petite espèce du genre, bien distincte par
sa forme étroite, sa teinte brillante et sa vestiture d’écailles
blanches.
Adoretus scutatus. — Long. 11 mill. — Ovatus, postice
levissime ampliatus, convexus, testaceo-rufus, nitidus, griseo-
454
villosulus, capite, prothoracis lateribus et pygidio densius villo-
sulis, scutello dense albo-pubescente ; capite dense punctato, antice
fere truncato G\, late arcuato Q, sutura clypeali subtiliter elevata ;
prothorace elytris haud angustiore, longitudine plus duplo latiore,
antice angustato, disco lævi, lateribus fortiter punctato, antice
punctis aliquot sparsutis, angulis posticis obtusis, anticis parum
productis; scutello punctato, sed densissime albo-piloso, pilis
adpressis; elytris sat fortiter sat dense punctatis, sutura et
utrinque nervulis 3 parum elevatis; subtus cum pygidio fuscus,
vage metallescens, et pilis griseis sat dense vestitus, pedibus testa-
ceo-rufis, tarsis piceis. — Diégo-Suarez (Pontemps), ma col-
lection.
Cette espèce est facile à reconnaître à sa coloration d'un roux
brillant avec une villosite grise, plus marquée sur la tête, les
côtés du corselet et l’extrémité des élytres et l’écusson couvert de
poils blanchâtres, couchés et extrêmement serrés.
La coloration de la tête varie suivant le sexe, entierement
rousse chez les G, brunâtre à la base chez les ©.
Adoretus melolonthoides. — Long. 17 mill. — Ovatus,
medio ampliatus, modice convexus, testaceo-castaneus, nitidus,
capite et prothorace piceis, hoc lateribus exceptis; capite dense
fortiter punctato, summo anguste lævi,antice sat fortiter reflexo,
sutura clypeali obsoleta ; prothorace elytris haud angustiore, lon-
gitudine duplo latiore, lateribus rotundato, antice paulo plus
quam basi angustiore, subtiliter laxe punctulato, angulis posticis
obtusis; scutello ogivali, vix distincte punctulato; elytris ovatis,
medio ampliatis, sat fortiter parum profunde punctatis, sutura et
utrinque nervulis 3 paulo elevatis, sutura et margine externo
anguste piceis, subtus cum pedibus paulo nitidior, tarsis piceolis,
anticis unguiculo majore apice fisso, prosterno basi dente minuto
instructo. — Diégo-Suarez (Pontemps), ma collection.
Adoretus eunectoides. — Long. 14 mill. — Oblongo-ovatus,
parum convexus, medio ampliatus, fulvus, nitidulus, capite fus-
culo, prothorace nebuloso et basi fere bimaculato, tibiis apice tar-
sisque plus minusve fusculo-ænescentibus ; capite lato, subtiliter
rugosulo-punctato, clypeo antice late arcuato, recte transverso,
interdum lineola frontali longitudinali levissime elevata, antennis
concoloribus, clava funiculo haud longiore; prothorace longitu-
dine fere triplo latiore, elytris vix sensim angustiore, antice
paulo angustato, dorso sat grosse parum dense punctato, lateribus
et postice planiore, basi fere recta ; scutello obtuse ogivali, rugo-
sulo ; elytris ovatis, medio leviter ampliatis, dorso rugosulo-punc-
tatis, sutura et utrinque lineolis 3 parum distincte elevatis, late-
455
ribus acute carinatis; pygidio brevi, parce obsolète punctato ;
subtus fere lævis, parce punctulatus, abdomine apice setuloso,
pedibus validis, tibiis asperatis, setosis, posterioribus medio infla-
tis, tarsis crassis, subtus spinosulis. — Forêts d’Antsianaka
(ÆZumblot), coll. Oberthur et la mienne.
Cet insecte est remarquable par son corps peu convexe, légè-
rement déprimé sur les bords latéraux, qui sont tranchants, ce
qui, joint à l’élargissement du milieu des élytres, lui donne une
légère ressemblance avec les Æunectes. Voisin de l'A. strigatus,
Waterh. (A. vittaticollis Fairm.), mais un peu plus petit et dif-
féremment coloré.
Ni le prosternum, ni le mésosternum n'offrent de saillies ; la
pointe du labre est assez large, presque tronquée.
Prodoretus ophthalmicus. — Long. 11 mill. — Ressemble
beaucoup au sculatus, mais plus élargi au milieu, plus rétréci en
arrière, avec la tête brune, roussâtre en avant seulement, assez
fortement et densément ponctuée, arrondie et relevée au bord
antérieur, qui est presque tronque chez le scutatus ; en outre les
yeux sont gros, saillants, faisant paraître le front déprimeé, et le
labre est obtus au milieu; le corselet est plus étroit, moins court,
très lisse, un peu plus arrondi sur les côtés avec tous les angles
plus obtus; l’écusson est un peu déprime, très ponctué; la sculp-
ture des élytres est la même ; en dessous l’abdomen seul est bru-
nâtre ; le prosternum a une saillie dentiforme à la base; les tibias
postérieurs sont très épais, renflés, rétrécis à la base. — Diégo-
Suarez (Pontemps), ma collection.
Cet insecte est remarquable par le labre dépourvu de dent
médiane et les tibias postérieurs renflés, ce qui paraîtrait justifier
le genre Prodoretus Brenske (Soc. Entomologica, 1893, n° 1); mais
le renflement de la lèvre inférieure ne se retrouve pas chez
l’'ophthalmicus et paraît spécial au comptus, dont les tibias
postérieurs ne sont pas plus renflés que ceux des Adoretus.
Quant au genre Adorodocia du même auteur, je n’ai vu aucun
insecte de ce groupe présentant les caractères indiqués par
Brenske, savoir : le mésosternum avec une petite saillie pointue,
le prosternum avec une forte saillie coudée, atteignant le sommet
des hanches antérieures, la lèvre inférieure plane avec 2 pointes
au bord anterieur et le pygidium © très court, entièrement caché
par les élytres. L'Adoretus strigatus ne peut rentrer dans cette
coupe.
Le Prodoretus"vittatus Br. n’est pas le même que le vitlatus
Wat.; en voici la diagnose. — Long. 11 à 12 mill. — Ovatus,
testaceus, nitidissimus; capite, vittis duabus thoracis medio fus-
456
cis, tarsis clypeoque rubro-fuscis; thorace glabro, subtilissime
disperse punctato, elytris striato-punctatis, minutissime setosis,
unguibus ante apicem fissis.
J'ajouterai que les élytres sont, non pas striées-ponctuées,
mais densément et peu régulièrement ponctuées, avec la suture et
de chaque côté 3 nervures à peine saillantes.
Coptomia Bontempsi. — Long. 18 mill. — Ressemble
assez à C. mulabilis, mais d’un vert olive tres foncé, brillant,
avec des poils hérissés, noirs sur la tête, le corselet et la base des
élytres, roussâtres à l’extrémité des élytres et le pygidium, la
poitrine et les fémurs antérieurs à poils roussâtres, une touffe de
ces poils plus serrés sur la base des métapleures, dans l’échan-
crure des élytres, l'abdomen lisse, très brillant, ayant quelques
gros points sur les côtés du 5° segment. La tête est aussi profonde.
ment échancrée en avant, mais fortement ponctuée, moins en
avant, une bande lisse médiane, un peu saillante, s’élargissant
au sommet et surtout en avant ; le corselet fortement et assez
densément ponctué, l’écusson un peu moins; les élytres plus
courtes, fortement et assez densément ponctuées, la suture non
relevée, seulement un peu en arrière; de chaque côté 8 lignes
peu élevées, mais bien distinctes; le pygidium est un peu cou-
leur de poix (comme les pattes et l’extrémité des élytres), avec
des points piligères peu serrés; le mésosternum forme en avant
un lobe transversal, court, plan, assez large, lisse; les tibias
antérieurs ont, en dehors, 3 dents aiguës. — Diégo-Suarez
(Bontemps), ma collection.
Cet insecte est remarquable par les poils courts, hérissés sur
la tête, le corselet et une partie des élytres et par les touffes des
mésopleures.
Stenotarsia simillima. — Long. 11 mill. — Ressemble
extrêmement à la scapulala, même forme et même coloration,
mais taille beaucoup plus faible, élytres plus courtes, plus nette-
ment striées, bandes jaunes plus claires, la médiane plus large,
plus arquée en arrière, chaperon largement et à peine sinué au
bord antérieur au lieu d’être fortement et assez étroitement
échancré ; le pygidium est garni de soies d’une roussâtre pâle,
les tibias et les tarses sont rougeûtres, les tibias antérieurs ont
aussi 3 fines épines en dehors. — Diégo-Suarez (Bontemps),
ma collection.
CORÆBASTUS n. g.
Genre voisin des Coræbus et des Cisseis, distinct des seconds
par le corselet n'ayant pas 2 carènes latérales, des premiers par
457
l’écusson en triangle très aigu, les élytres non denticulées à
l'extrémité, la tête largement et fortement excavée, avec un sillon
médian, le 3e article des antennes beaucoup plus court que le 2e,
le corselet ne formant pas un lobe au milieu de la base qui est
légèrement bisinuée, les côtés du corselet largement déprimés,
le métasternum échancré en angle aigu, les tarses assez grêles,
s’élargissant un peu vers l’extrémité avec les crochets simples.
Le corps est plus large que chez les Coræbus et ne présente pas
de couleurs métalliques en dessus.
Coræbastus quinquepustulatus. — Long. 12 mill. —
Oblongus, parum convexus, apice tantum attenuatus, fuseus,
modice nitidus, macula magna frontali, prothoracis utrinque
macula laterali magna et abdominis basi maculis 2 lateralibus
medio conjunctis sulphureo-tomentosis ; capite parum punetato,
fronte late sat fortiter concava, medio subtiliter sulcatula, anten-
nis fusco-æneis, gracilibus, prothoracis medium vix attingentibus,
serrulatis, articulo 3 elongato; prothorace transverso, elytris
haud angustiore, antice a medio rotundatum angustato, dorso sat
dense ruguloso-punctato, medio obsoletissime longitudinaliter
impresso, margine postico vix bisinuato, angulis obtusiusculis ;
scutello triangulari acutissimo, medio punctato, lateribus et basi
leviter elevatis, politis, basi impressiusculo; elytris oblongis,
medio levissime angustatis, apice angustatis et obtuse rotundatis,
dorso sat subtiliter transversim ruguloso-coriaceis, ad scutellum
longitudinaliter concavis, humeris sat elevatis, intus impressis;
subtus cum pedibus æneus, nitidus, subtiliter dense punctato-
asperulus, prosterno lato, apice obtuso, mesosterno profunde sat
anguste ovato. — Mayotte (Æ. Marie), coll. Oberthur.
Telephorus impressicollis. — Long. 7 à 8 mill. — Sat
elongatus, fuscus, elytris subopacis, basi nitidiusculis, prothorace
rufo, nitido, macula magna discoïdali postica subquadrata fusca ;
capite valde nitido, fere lævi, indistincte punctulato, levissime
cærulescente, plano, oculis globosis, antennis fuscis, opacis (basi
excepta), corporis medium parum superantibus, articulo 1e quarto
æquali, 2° tertio vix breviore, 4° tertio paulo longiore et cum
segmentibus subæquali; prothorace transverso, elytris paulo
angustiore, postice leviter, antice magis angustato, margine
antico cum angulis rotundato, lateribus post medium obtusissime
angulato, dorso convexiusculo, medium longitudinaliter sulcato
et utrinque fortius elevato, obsolete bituberoso, margine postico
late sinuato, angulis rotundatis; scutello apice fere truncato;
elytris ad humeros angulatim rotundatis, densissime punctulato-
coriaceis, lateribus longe sinuatis, sutura basi et utrinque
parvulis 2 leviter elevatis, G minor, prothorace lateribus magis
458
angulato, abdomine rufo, medio fusco, segmento penultimo late
angulatum emarginato, G major, abdomine fusco, lateribus rufñis ;
pedibus fuscis, unguibus integris. — Madagascar (coll. Alluaud
et la mienne).
Ressemble au 7. obscurus L., mais la tache du corselet n’atteint
pas le bord antérieur, les côtés sont un peu angulés, le disque
est fortement sillonné avec les bords relevés et formant presque
deux reliefs de chaque côte.
Nesogena cæruleata. — Long. 24 mill. — Oblongo-ovata,
subelliptica, modice convexa, cæruleata, modice nitida, margine
elytrorum sutura, striis et linea submarginali leviter purpuras-
centibus, prothorace leviter purpureo-micante, marginibus anguste
sed valde nitidis ; capite subtiliter dense punctulato, nitidiore; pro-
thorace elytris paulo angustiore, longitudine duplo latiore, lateri-
bus sat fortiter rotundato, dense punctato, minus nitido, linea
media tenui subelevata cuprina; elytris sat fortiter striatis, striis
dense subtiliter crenulatis, post medium fere lævibus, intervallis
convexis fere lævibus; subtus paulo virescens, valde nitida,
pleuris purpuratis, abdomine paulo cupreolo-micante, lateribus
impressiusculo, tibiis anticis dense ac brevissime pilosulis. —
Madagascar (ma collection).
Ressemble à la gigantea Fairm., mais plus courte, d’une colora-
tion différente, les interstries plus convexes, plus lisses, le corselet
avec une ligne médiane distincte.
Nesogena micanticollis. — Long. 20 à 22 mill. — Oblongo-
ovata, modice convexa, nitida, capite prothoraceque cæruleis,
hoc vage antice aureo- et basi cyaneo-micante, elytris aureolo-
æneis, paulo minus nitidis, margine externo angustissine fuscato,
apice magis cupraæcente, epipleuris æneis, subtus cyanea, pectore
et pedibus purpureo-micantibus, antennis fuliginosis, opacis, arti-
culis 3 primis opacis,; capite subtiliter punctulato, inter oculos
leviter arcuatim impresso; prothorace elytris sat angustiore G\,
minus fortiter G',antice angustato,lateribus sat rotundatis,anguste
marginatis, margine punctato, dorso vix perspicue punctulato, ad
latera paulo evidentius, basi intus sulcatulo-punctato et utrinque
foveato ; scutello triangulari, virescente, elytris ovatis, ad
humeros sat rotundatis, dorso fortiter striatis, striis subtiliter
punctatis, a medio punctis obliteratis, intervallis modice convexis,
lævibus ; subtus lævis, prosterno inter coxas planato, rugosulo,
apice angulato, abdomine lateribus subtiliter striolato, tibiis
anticis intus breviter pilosulis. — Madagascar (ma collection).
Ressemble beaucoup à W. speciosa Bates, maïs d’une coloration
plus brillante, avec le corselet presque lisse, le sillon basilaire
459
nettement arrêté de chaque côté par une fossette, les intervalles
des élytres plus convexes, lisses ; les élytres sont bronzées, non
granuleuses et le dessous est bleu.
ABULIA n. g.
Corps assez allongé, peu convexe. Hanches antérieures con-
tiguës, médiocrement saillantes comme les intermédiaires qui ne
sont pas tout à fait contiguës, séparées par un mésosternum très
étroit, saillie intercoxale triangulaire, pointue. Tête triangulaire,
saillante, yeux très saillants, entiers. Palpes maxillaires robustes,
assez longs, dernier article plus grand, coupé très obliquement,
presque cultriforme. Antennes de 11 articles, assez courtes, insé-
rées au devant des yeux, presque à découvert, assez robustes,
grossissant un peu vers l’extrémité, 2° article plus court que le æ,
celui-ci égal au suivant. Corselet transversal, aussi large que les
élytres; celles-ci allongées, angulées aux épaules. Pattes assez
courtes, peu robustes, tarses postérieurs à ler article allongé, les
2e et Se courts, fortement bilobés, le dernier allongé, grèle,
crochets grêles, appendiculés.
La place de ce nouveau genre est difficile à préciser. Il me
semble se rapprocher des Mélandryides à raison de ses palpes
maxillaires développés, de la tête sans col, des hanches anté-
rieures contiguës, les intermédiaires presque contiguës, toutes
assez saillantes, les cavités cotyloïdes antérieures ouvertes; mais
les yeux ne sont pas échancrés, les avant-derniers articles des
tarses postérieurs sont très courts et fortement bilobés. Comme
facies cet insecte aurait de l’analogie avec les Wycetoma.
Abulia semitestacea. — Long. 6 1/2 mill. — Oblongo-elon-
gata, modice convexa, fusca, nitida, pilosula, elytris (sutura
anguste et vitta marginali exceptis), clypeo,ore, antennis, pedibus
anoque fulvo-testaceis ; capite antice angustato, fortiter ac dense
punctato, antennis prothoracis basin attingentibus; illo elytris
vix angustiore, longitudine fere duplo latiore, sat dense fortiter
punctato, margine laterali ante basin angulato, dein leviter
sinuato, angulis obtusis, anticis rotundatis; scutello semicircu-
lari, fusco, punctato; elytris elongatis, dense minus fortiter
punctatis, apice sat abrupte rotundatis, angulo suturali recto,
sutura elevata, stria suturali apice profundius impressa; subtus
nitida, subtilissime punctulata, subtiliter fulvo-pilosula, abdomine
apicem versus paulo rufescente. — Madagascar {ma collection).
Les côtés du corselet sont un peu variables et présentent 2, 3
ou 4 dents très peu saillantes, se terminant par un long poil.
Entelus echinatus. — Long. 9 à 10 mill. — Forme et colora-
460
tion du decurtatus Fairm., en diffère par le corselet fortement
denticulé sur les côtés, plus fortement granuleux, les élytres
moins dilatées en travers, couvertes d'aspérités plus fortes et de
tubercules coniques disposés différemment, les 3 antérieurs réunis,
les postérieurs écartés, ne formant pas une espèce de bande
transversale, les côtés sont aussi denticulés. Le dessous est plus
rugueux, le dernier segment ventral est plus fortement corrodé,
les pattes ont des aspérités plus nombreuses. — Nord de Mada-
gascar (Perrot), coll. Oberthur et la mienne.
Ozænimorphus angustior. — Long. 13 mill. — Ressemble
beaucoup au costulipennis Fairm., mais bien plus étroit, d’un
brun de poix, avec les antennes plus courtes, ne dépassant guère
le milieu du corselet, celui-ci bien moins court, les côtés faible-
ment redressés vers la base, ce qui rend les angles postérieurs
plus pointus ; les élytres sont plus longues, plus parallèles, ayant
chacune 2 côtes à peine indiquées, les intervalles tout à fait plans,
à lignes ponctuées à peine visibles; l’écusson est aussi un peu
moins court. — Madagascar (ma collection).
La description du costulipennis a êté faite d’après un individu
en fort mauvais état et sans indication précise de localité. J’en ai
trouvé un G dans la coll. Oberthur pius grand (15 mill.) et bien
développé. Le bord antérieur du corselet offre un petit bourrelet
interrompu au milieu ; tous les tibias sont arqués, les antérieurs
plus fortement avec un angle obtus près de la base interne, les
femurs de la même paire ont, vers le milieu, une large dent
triangulaire. — Fénérive (Perrot).
Stigmatrachelus lactarius. — Long. 8 à 1l mill —
Oblongus, antice attenuatus, convexus, postice paulo compressus,
indumento squamuloso lacteo dense supra vestitus, rostri et
capitis lateribus, prothoracis pleuris, elytrorum vitta marginali et
punctulis setiferis numerosis sparsutis fuliginosis, corpore subtus
cum pedibus dilute fuliginoso, ad latera obscuriore, femoribus
posticis plaga magna lactea; capite rostroque parce punctatis,
fronte medio breviter striato, rostro medio subcostato, apice fuli-
ginoso, clypeo basi profunde arcuatim sulcato, apice sinuato;
prothorace trapeziformi, antice attenuato, antice transversim
levissime impresso, basi utrinque obsolete sulcatulo; scutello
globoso, fusco, nitido ; elytris ovato-oblongis, basi utrinque rotun-
datis, extus obliquatis, humeris angulatis et fusco-maculatis,
dorso substriato-punctatis, intervallis planis, ad latera obsolete
transversim undulatis ; subtus cum pedibus vage auroso-squamo-
sulus. — Antsianaka (Perrot), coll. Oberthur et la mienne.
La forme et la coloration de cet insecte le rapprochent du
magicus, mais la teinte est d’un blanc laiteux avec les côtés du
4ôl
rostre et de la tête et les flancs du corselet, d’unbrun de suie ainsi
qu’une tache sur le bord marginal des élytres près des cuisses
postérieures; le dessous du corps est d’un fuligineux clair avec
des squamules d’un doré obscur, les côtés sont plus foncés ainsi
que les pattes, les fémurs postérieurs sont presque entièrement
blancs en dessus et les interstries des élytres ont de très petits
points noirs sétigeres. Les sillons du corselet sont à peine
marqués.
Stigmatrachelus centralis. — Long. 10 à 11 mill. — Ova-
tus, valde convexus, opacus, fuscus, indumento squamuloso
vestitus, prothorace albo, elytris medio plaga magna communi
transversa, paulo dentata, fusca, albo late cireumdata, basi et
apice infuscatis, hac colore intus fuliginoso-rufescente, apice
lituris aliquot albis, basi, ad scutellum et supra humeros striga
alba signatis ; capite rugoso-punctato, fronte leviter canaliculata,
antice transversim fortiter sulcata, oculis semiglobosis, rostro
rugosulo, basi, lateribus et medio leviter costulato; prothorace
elytris fere dimidio angustiore, transverso, a medio antice angus-
tato, paulo inæquali, medio levissime carinulato; scutello fusco,
sat lato; elytris breviter ovatis, ad humeros obtuse angulatis,
apice tantum angustatis, punctato-striatis, intervallis convexis,
basi paulo asperatis , subtus rufulo-castaneus, squamulis rufulo-
metallicis, setulis immixtis, ad latera densioribus vestitus, pedibus
similiter vestitis, femoribus annulo, tibiis apice cum tarsis fuscis.
— Antsianaka (Perrot), coll. Oberthur et la mienne.
Forme de l’ornatus, mais coloration bien différente et remar-
quable par la tache noirâtre centrale des élytres entourée d’une
large zône blanche.
Stigmatrachelus marmoratus. — Long. 11 mill. — Oblongo-
ovatus, niger, undique albido-grisco-squamosus, capite basi,
antice et subtus viridi-metallico, prothorace basi semiliter viridi,
medio vitta nigra, elytris irregulariter fusco variegatis, laxe
marmoratis, subtus magis uniformis, segmentis ventralibus 2
penultimis lateribus et ultimo toto viridi-metallicis, coxis, mesos-
terno antice et lituris aliquot similiter viridibus ; capite cum rostro
parce punctatis, fronte fortiter sulcata, rostro carinato, oculis
globosis; prothorace antice angustato, lateribus fere rectis, medio
elevato, denudato, hac elevatione medio longitudinaliter impressa,
basi utrinque fortiter et antice utrinque foveola impresso; scu-
tello apice globuloso, polito, nigro; elytris ovato-oblongis, ad
humeros angulatis, apice paulo compressis, punctato-striatis,
striis sat latis, parum profundis, punctis minutis, sed in maculis
denudatis magnis et profundis; subtus parce punctatus, pedibus
462
mediocribus, femoribus 4 posticis basi et apice paulo infuscatis.
— Madagascar (ma collection).
Ressemble assez au #'. Sikorai Faust (dont la diagnose suit),
mais la coloration est plus grise, les dessins forment plutôt un
réseau que des taches, le corselet présente au milieu un relief
longitudinal un peu creusé au milieu, les yeux sont plus saillants,
le rostre est séparé de la tête par un sillon transversal et les
élytres sont plus longues.
Stigmatrachelus Sikorai Faust, Stett. ent. Zeit., 1895,
317. — Long. 9 à 14 mill. — Oblongo-ovatus, niger, nitidus,
supra cretaceo-squamosus; oculis semiglobosis ; rostro antice
triimpresso ; prothorace medio late carinato, carina nuda interdum
canaliculata; elytris lateraliter angulato-productis, fasciis 2 den-
tatis sutura interruptis, una postbasali, altera postmediana et
fasciam abbreviatam cretaceam includente, utrinque macula parva
triangulari anteapicali esquamosis; corpore subtus pedibusque
ex parte fumido-squamosis; rostro antice pedibusque anticis
cæruleo-lavatis ; femorum posticorum dorso G' profonde emar-
ginato.
Cette espèce paraît très variable pour la coloration des élytres,
Faust la rapproche du #!. ruplus Pasce. dont elle diffère notable-
ment par le corselet n’ayan t qu’une strie dénudée et les interstries
convexes dans les endroits dénudés.
La description de Pascoe (Linn. Soc. Journal, 1886, 23) pourrait
aussi bien s’appliquer au #armoratus.
Long. 5 lin. — Ovatus, niger, nitidus, albo-squamosus ; elytris
fasciisirregularibus ante et pone medium macula triangulari esqua-
mosis notatis, interstitiis postice solum sed parum elevatis. —
Madagascar.
Ovate, black, shining, closely clothed with white scales except
certain parts above; eyes prominent ; head grooved betweeu the
eyes, rostrum ridged in front, antennæ black; the funicle with
the second joint longer than the first; prothorax with three
black glossy stripes, the central broadest and longitudinally
grooved ; elytra seriate-punctate, punctures small, distinct, but
those on the band and posterior spot large and quadrangular,
interstices slightly raised posteriorly; body beneath and legs clo-
thed, the former with white, the latter with white scales mixed
with brown.
Se rapporte au #armoralus pour la taille et le genre de colora-
tion, mais notre insecte n’a pas, sur les élytres, de tache triangu-
laire dénudée ; les stries seules ont des portions dénudées et tous
les interstries sont convexes, plus fortement à l’extrémité; enfin
463
Pascoe ne parle pas des taches d’un vert emeraude sur le dessous
du corps, à la base du corselet et sur la tête.
Stigmatrachelus guttifer Waterh. — Cet insecte, remar-
quable par sa coloration d’un brun carmélite rehaussée de taches
blanches comme de la crême, ne me paraît pas devoir rester dans
ce genre. La conformation de la tête et du rostre, analogue à celle
des Blosyrus, est trop différente de celle des Sfigmatrachelus.
Les yeux sont tout à fait saillants en dehors et surmontés d’un
relief tuberculeux épais, le front est plissé, creusé profondément
d’une fossette longitudinale qui se confond en avant avec un fort
sillon transversal ; le rostre est plus court, plus épais, presque
trilobé à la base, le corselet n’est plus lobe au milieu de la base
et les épaules sont plus fortement saillantes ; les tibias sont plus
épais.
Ce nouveau genre se nommera RHINOSOMPHUS.
EUGALLUS n. g.
Caput horizontale, rostrum parum obliquum; oculi globosi,
convexi, rostrum a capite sulco transverso separatum, apice for-
titer arcuatim declive, labrum magnum, scrobes profundæ, arcua-
tæ, rostri apicem fere attingentes, sub oculos desinentes ; anten-
narum scapus apice crassatus, oculos attingens, funiculi articulo
2° primo paulo longiore, clava crassa, ovata, triarticulato, apice
paulo aciminata; prothorax conico-truncatus, antice capite haud
latior, postice elytris plus duplo angustior; elytra subquadrata,
valde convexa, ad humeros dilatato-angulata, tuberculis setosis
ornata ; coxæ anticæ contiguæ, mesosternum angustum, processus
intercoxalis latus, fere truncatus, segmentum ventrale primum
longius, 2 brevius, 3 et 4 multo brevioribus, pedes sat valdi,
inermes, tibiæ apice clausæ, tarsis sat latis, articulo penultimo
multo latiore, profunde bilobo.
La place de ce nouveau genre n’est pas facile à spécifier; par la
tête et le rostre il rappelle beaucoup le genre Sigmatrachelus,
mais les yeux ne sont pas aussi saillants, le corselet est presque en
cône tronqué, les élytres avec leurs tubercules velus et les épaules
saillantes ressemblent à celles des Desmidophorus. C'est un
insecte extrêmement curieux par sa coloration et sa vestiture.
Eugallus lacteocinctus. — Long. 12 mill. (rosé. incl). —
Ovatus, valde convexus, dilute castaneo-piceolus, opacus, capite
prothoraceque paulo obseurioribus, utrinque vitta lactea a protho-
racis lateribus incipiente, per pectus lateribus prolongata et
femora postica (apice excepto) supra occupante; capite subtiliter
dense coriaceo-punctato, fromte medio longitudinaliter et antice
464
oblique transversim sulcata, rostro ante apicem arcuatim suleato,
inter oculos longitudinaliter striato et supra oculos dense nigro-
setuloso, apice ipso sinuato et incrassato; prothorace elytris
dimidio angustiore, antice a basi attenuato, capite hand latiore,
laxe granulato, plicatulo, antice transversim impresso, postice
medio granis 2 ovatulis nitidis, rufo-piceis; scutello graniformi,
nitido; elytris subquadratis, ad humeros angulato-productis,
postice fortiter declivibus, dorso sat subtiliter punctato-striatis,
punctis distantibus, ad latera magis impressis, intervallis subtilis-
sime dense coriaceis, levissime transversim plicatulis, setulis
clavatis parum dense hirsutis, suturam versus seriatis, inter-
vallis ‘postice alternatim convexioribus, basi utrinque penicillis
2. brunneis dense setosis, humeris minus penicillatis, medio peni-
cillis 2 similibus; subtus indumento carneo-auroso vestitus, pedi-
bus sat validis, asperulis, setulosis. — Antsianaka (Perrot), coll.
Oberthur et la mienne.
Lithinus quadripunctatus. — Long. 17 mill. — Forme du
L. Fausti, mais couvert d’un enduit terreux assez uniforme, avec
2 tubercules d’un noir velouté sur chaque élytre, le 1* discoidal
avant le milieu, le 2° au milieu près de la suture; la tête est cou-
verte de soies squamuleuses ferrugineuses avec 2 petits tuber-
cules d’un noir velouté, un fin sillon médian, le rostre très inégal,
plissé à la base, fortement échancré et bidenté à l'extrémité; le
corselet est de même forme, n'ayant sur les côtés que 2 forts
tubercules, le 3e, à la base, effacé, la partie antérieure est noi-
râtre, ayant de chaque côté un tubercule garni de soies serrées
assez courtes, noires devant, roussàtres derrière, le dos est
inégal avec de gros points peu enfoncés, écartés, les intervalles
relevés, les côtés sont un peu plissés; les élytres sont à peine
sinuées à la base devant les épaules qui forment un petit tuber-
cule saillant, dénudé, le dos présente des sortes de stries formées
par de gros points peu enfoncés, les intervalles sont assez
inégaux, les côtés sont tuberculés, plus fortement vers le bord
externe, ces tubercules un peu coniques, terminés par une soie
noire tres courte, ceux du bord externe en arrière sont velus;
avant l'extrémité, un gros tubercule oblique, un peu comprimé,
surmonté de soies d’un roussâtre sale, courtes, serrées, au-dessous
un autre tubercule oblique, plus petit, à peine surmonté de soies
très courtes; la suture est élevée, roussâtre, cette teinte se
retrouve très légère à la base et à l’extrémité des élytres; le
dessous est couvert de soies roussâtres, serrées, l'abdomen dénudé
au milieu, les pattes ont des soies semblables, mais plus fortes et
plus hérissées, les fémurs antérieurs ont en dessous une large
lame à peu près triangulaire, terminée par une dent aiguë. —
Fianarantsoa (Perrot), coll. Oberthur.
465
Eithinus frontalis. — Long. 21 mill. — Ressemble beau-
coup au sepidioides pour la taille, la forme et même pour la vesti-
ture; mais la coloration est un peu différente. Le corps est couvert
d’un enduit d’un gris sale; la tête est dénudée, sauf au sommet et
le long des yeux, le front est largement et assez profondément
sillonné avec une fine carène transversale en avant, le rostre est
fortement impressionné avec une ligne saillante, oblique de
chaque côté et, au milieu, un relief transversal, presque triangu-
laire au centre; près des yeux il y a un faisceau assez maigre de
poils roussâtres ; le corselet est un peu moins étroit, assez forte-
ment et brièvement caréné au milieu, de chaque côté de cette
carène une petite touffe de soies noires, et une autre plus petite en
arrière; le bord antérieur est noirâtre, ayant de chaque côté un
double faisceau, l’un de poils noirs en avant, l’autre de poils blan-
châtres derrière, sur les côtés 2 petits faisceaux d’un roussâtre
sale ; les élytres ont des lignes de très gros points, visibles seule-
ment vers la suture, vers la base un tubercule un peu comprimé,
à faisceau de poils courts, d’un cendré sale, au milieu une fascie
transversale dénudée, puis sur la suture deux faisceaux de poils
noirs et serrés, tout près sur le disque un tubercule un peu com-
primé, à poils concolores, sur le bord marginal 3 tubercules très
écartés, les 2 premiers concolores, le dernier à moitié noir; ily a
aussi quelques pinceaux noirs très gros sur le dos; le dessous est
dénudé, mais la poitrine et les côtés de l’abdomen doivent être
couverts d’un enduit roussâtre ; les fémurs antérieurs sont élar-
gis en une lame biangulée. — Fianarantsoa (Perrot), coll.
Oberthur.
Lithinus Fausti. — Long. 16 mill. — Cette jolie espèce res-
semble beaucoup, pour la forme et la coloration, au Z. nigrocris-
tatus Coq.; elle est également couverte d’un enduit blanc, relevé
par des taches noires. Mais le sommet de la tête est d’un brun
noir avec 2 pinceaux extrêmement petits, le front et le milieu du
rostre sont couverts d’écailles blanchâtres ; le corselet est de
même forme, mais avec 3 ou 4 dents assez fortes sur les côtés,
l’antérieure est la plus forte et obtuse au sommet, le disque est
très inégal, étroitement dénudé à la base, et présente au milieu
4 petits tubercules noirs à peine villeux, les 2 antérieurs poncti-
formes, la partie antérieure est également noire et un peu concave
au milieu, les côtés relevés et portant un faisceau épais de soies
roussâtres, les antérieures noires; les élytres sont moins paral-
léles, plus échancrées aux épaules, couvertes de petits tubercules
écartés, terminés par une courte soie noire; à la base de chaque
côté un tubercule comprimé, un peu oblique, noir, cette couleur
allant jusqu’à la base, au milieu une fascie ua peu oblique, d'un
466
noir veloute, se terminant sur le disque par un gros tubercule
surmonté de soies rousses, ensuite, sur la suture, un gros tuber-
cule d’un noir velouté, avant l’extrémite un gros tubercule com-
primé, comme tronqué, couvert de soies roussâtres courtes, serrées
et relié à l’autre par une bande noire, le bord des élytres est
tuberculé et se termine par 3 faisceaux roussâtres ; le dessous est
d'un brun noir avec des soies squamiformes roussâtres, serrées,
sur le métasternum et la base de l’abdomen, les pattes sont parse-
mées de soies blanchâtres, formant des anneaux sur les fémurs et
un peu sur les tibias. — Fianarantsoa (Perrot), coll, Oberthur.
Lithinus sepidioides. — Long. 17 à 24 mill. — Oblongo-
elongatus, sat convexus, lateribus compressus, fuscus, indumento
dilute lutoso dense vestitus et fasciculatus ; capite inter oculos
dense bifasciculato et squamulis albidis sparsato; prothorace
ovato, elytris fere dimidio angustiore, lateribus subrectis, postice
vix sensim sinuatis, dorso rugato-punctato, antice utrinque crista
oblongo-compressa longe ac dense pilosa, pilis aliquot piceis inter-
mixtis et medio breviter ac obsolete carinulato; scutello elevato,
piceo, nitido ; elytris basi truncatis, ad humeros sat anguïatis,
lateribus fere parallelis, apice tantum angustato-rotundatis, basi
tantum striatulis, penicillis tenuibus longis fuscis, postice densio-
ribus sparsutis, disco utrinque medio tuberculo ovato dense rubi-
ginoso-penicillato, dein tuberculis minoribus similiter penicilla-
tis, et penicillis 3 ad marginem externum densioribus et
decumbentibus; subtus dense squamosus, rubiginosus, squamulis
pallidis intermixtis, pedibus validis, grossius squamosis, squamu-
lis albidis sparsis, femoribus basi intus grosse ac obtuse dentatis,
tarsorum articulo ultimo nigro, abdomine vittulis 3 denudatis. —
Antsianaka (Perrot), coll. Oberthur et la mienne.
Cette grande et belle espèce, qui ressemble un peu à un Sepi-
dium, est remarquable par ses pinceaux épais de soies rousses,
mélangées de quelques soies brunes, rappelant assez la vestiture
du Zixosomus Fairmairei.
Lithinus multinodosus. — Long. 17 mill. — Forme analo-
gue à celle des Z. Fausti et quadripunctatus, ressemblant surtout
à ce dernier, mais à peine couvert d’une vestiture d'un gris rous-
sätre; la tête est unie, le front avec 2 tubercules setiferes bien
marqués, le rostre est assez uni, impressionné longitudinalement
en avant, le corselet est élargi au milieu avec 2 tubercules assez
gros de chaque côté, le dos est un peu plissé avec des tubercules
peu saillants, assez nombreux, et une fine côte médiane, un peu
plus large en avant, le bord antérieur est noirâtre entre les
2 toufles épaisses de soies rousses, serrées, un peu brunâtres en
467
avant; les élytres sont échancrées aux épaules avec un assez fort
tubercule, le dos présente quelques gros points, médiocrement
enfoncés, formant une ligne assez régulière le long de la suture
qui n’est pas épaissie, au milieu des rides transversales assez
fortes; près de la base un fort tubercule à soies très courtes, bru-
nes, un autre au milieu à soies moins courtes, roussâtres, un
autre sur la suture, après le milieu, brun et roussâtre, avant
l'extrémité un fort tubercule un peu oblique et un peu comprimé,
comme tronqué, à soies très courtes, roussâtres, avant l'extrémité
un petit tubercule brun, et sur les côtés, près de l’extrémité, 2 ou
3 touffes de soies roussâtres; dessous et pattes roussâtres, abdomen
dénudé presque en entier, tarses d'un brun noir, fémurs anté-
rieurs armés en dessous de 2 dents dont l’une assez forte, —
Fianarantsoa (Perrot), coll. Oberthur.
Lithinus fasciferus. — Long. 25 mill. — Forme des Z.
Fausti et quadripunctatus, couvert d’un enduit terreux, un peu
fauve ainsi que les faisceaux de soies, 2 tubercules avec des soies
d'un brun foncé serrées, à peine séparés par la suture, situés à
peu près aux 2/: de la longueur, comme chez qguadripunctatus,
mais plus saillants; la tête est presque dénudée au sommet avec
un sillon bien marqué, le front est couvert d’un enduit terreux
avec 2 petits tubercules coniques au dessus, ayant entre les yeux
une espèce de sillon en angle très obtus; le rostre a, au milieu, une
impression un peu concave presque partagée en deux parties,
sa partie antérieure est rugueuse et ponctuée ; le corselet est atté-
nué vers la base, très inégal en arrière, assez fortement tuber-
culé au milieu avec de plus gros tubercules sur les côtés en avant,
le bord antérieur est noirâtre entre les touffes epaisses des soies
assez courtes qui ont un petit tubercule sétigère en arrière; les
élytres sont échancrées aux épaules avec un tubercule saillant ;
sur le dos des séries de gros points très écartés, de chaque côté
au milieu 2 touffes de poils raides, quelques petits tubercules vers
la suture, puis 2 tubercules avec des soies d'un brun-noir, à peine
séparés par la suture; avant l’extrémité 2 tres gros tubercules
comprimés, couronnés de soies serrées assez courtes; enfin deux
tubercules sétigères plus petits presque à l'extrémité; le dessous
est couvert de soies rousses, les pattes sont annelées par des soies
de même couleur, les fémurs antérieurs munis en dessous de
2 dents assez courtes. — Fianarantsoa (Perrot), coll. Oberthur.
Cette espèce ressemble à Sepidium crassecaudatum Fairm.
Polyclæis opacus. — Long. 11 à 15 mill. — Ressemble
beaucoup à la variété du suturalis Fairm. qui a aussi 4 taches,
mais en diffère notablement par la coloration qui est d’un brun
ANNALES DE LA SOC. ENTOM, LE BELGIQUE, T, XL: 34
468
noirâtre mat, sauf à la base des élytres; et par les 4 taches des
élytres qui sont transversales, bien limitées formées par une
pubescence d’un gris faiblement bleuâtre dont l’extrémité est aussi
couverte très étroitement; les élytres sont striées de la même
manière, mais plus finement et les points, fins, ne sont pas trans-
versaux, n’entamant pas les intervalles qui sont plans, à peine fai-
blement convexes vers la base et la suture; les côtés du corselet
sont plus atténués en avant, moins arrondis; en dessous Île
misosternum et l’abdomen sont un peu plus excavés, le dernier est
couvert de petits poils couchés, mais non de squamules qui ren-
dent l’abdomen plus métallique chez le suturalis. — Diégo-
Suarez (Bontemps).
Cleonus nossibianus. — Long. 8 mill. (rosé. éncl.) —
Oblongus, subfusiformis, fusco-piceus, indumento pubescente
dense vestitus, capite rostro prothroraceque fuliginosis, hoc late-
ribus late et striga media brevi, rostro et fronte medio albido-
griseis, elytris albido-griseis, macula magna transversa fere
media, sat irregulari et punctum albidum includente, et postice
maculis marmoreis piceis, subtus albido-griseus, abdomine medio
et pedibus piceo-maculosis ; rostro crasso, parallelo, oculis ma-
gnis, antennis brevibus, scapo oculo tantum attingente, clava
oblonga, acuminata ; prothorace paulo transverso, antice parum
attenuato, rugoso-punctato, medio postice obsolete impresso,
basi late bisinuato; scutello triangulari; elytris oblongo-ovatis,
postice angustatis, dorso striatulo-punctatis, punctis in maculis
majoribus et fere foveolatis; segmentis ventralibus 2 primis apice
macula denudata ænea signatis, hac macula in segmento 1° fo-
veata. — Nossi-Bé (2. Z. Roy), ma collection.
Ressemble un peu au ©. declivis, au moins pour la forme, car
la coloration est très différente ; mais le rostre n’est ni caréné, ni
atténué en avant, les yeux sont plus gros, le scape est plus court
et l’écusson est bien visible, non enfoncé; la saillie intercoxale
est très étroite.
Pachycerus cribrosus. —Long.10 mill. — Ellipticus, con-
vexus, fuscus, vix nitidulus, prothoracis lateribus vitta squalide
griseo-pubescentibus arcuata, elytris plagulis depressis similiter
squalide griseis, oblique dispositis, postice tessellatis, subtus cum
podibus cinereo-pubescens; rostro crasso, subcylindrico, densis-
sime strigosulo-punctato, haud carinato, fronte inter oculos
puncto impresso, antennis brevibus, funiculi articulis 2 primis
æqualibus, ceteris sat brevibus, clava oblonga, crassa, acuminata ;
prothorace haud transverso, elytris paulo angustiore, antice a
basi angustato, valde rugoso-plicato et punctato, antice medio
469
striga brevi grisea ; elytris ovato-oblongis, apice breviter obliquo-
truncatulis, dorso foveolis subseriatis impressis et levissime stria-
tulis, foveolis extus paulo inordinatis et intervallis paulo plica-
tulis; abdomine ferrugineo-maculoso — Tananarive (ma col-
lection).
Ressemble assez au P. rugosus de nos pays, mais le rostre n’est
pas caréné, les articles du funicule sont moins courts, le corselet
est rétréci peu à peu depuis la base qui est assez fortement lobée
au milieu; le mesorternum est également étroit, la saillie inter-
coxale est moins large, les tarses sont plus larges.
MYCOTRICHUS n. g.
Genre voisin des CZeonus, bien distinct par sa vestiture et les
faisceaux de longs poils presque agglutinés en pinceaux effilés;
le corselet est fortement sinuëé de chaque côte à la base avec le lobe
médian très prononcé et recouvrant complètement l’écusson ; les
élytres sont fortement lobées à la base et un peu échancrées avant
les épaules qui sont bien marquées; le rostre est arqué, non
caréné, les scrobes ne dépassent guère le milieu, les antennes se ter-
minent par une massue oblongue, un peu acuminée, les yeux sont
assez petits, déprimés, un peu cachés sous les lobes prothoraci-
ques ; les hanches antérieures sont contiguës, le misosternum est
très étroit, la saillie intercoxale également large et obtusément
arrondie; les pattes sont plus fortes, les fémurs plus épais, le der-
nier article des tarses plus court.
Mycotrichus lougipilis. — Long. 10 mill. (rost. eæcl.).
— Oblongus, valde convexus, lateribus sat compressus, fuscus
pube griseo-cinerea dense vestitus et lineatus, penicillis pallide
rufulis tenuibus, elongatis, acuminatis parce hirtus; capite cum
rostro dense griseo-cinerascente, occipite striga fusca signato,
fronte inter oculos foveolata, rostro sat crasso, dense subtiliter
punctulato; prothorace elytris angustiore, parum transverso,antice
angustato, dense rugoso-punctato, medio et antice griseo-tri-
maculoso, macula antica majore, ad marginem anticum dilatata
et penicillo tenui horizontali signata, dorso utrinque penicillo
majore erecto munito, margine postico late triangulariter lo-
bato; elytris oblongis, ad humeros angulatis, apice tantum angus-
tato, punctato-striatis, striis parum profundis, punctis basi majo-
ribus, postice obliteratis, intervallis alternatim paulo magis
elevatis et griseo-albido lineatis, dorso basi, medio et apice
infuscatis, prope scutellum utrinque tuberculo erecto, apice
rotundato, et penicillis distantibus signatis; subtus cum pedibus
470
fusculus, pube grisea variegatus, abdomine lateribus penicillis
griseis brevissimis ornato, pedibus validis, maculosis. — Antsia-
naka (Perrot), coll. Oberthur et la mienne.
Genre STRABUS Gerst.
Ce genre a été créé (Stett. ent. Zeit. 1860, 380) pour des Cur-
culionides ressemblant extrêmement aux S'ympiezopus dont ils
diffèrent notamment par le sillon rostral bien marqué, se termi-
nant par une cavité du métasternum, nettement limitée et rebor-
dée; en outre les pattes sont plus grandes. Les yeux sont égale-
lement contigus, très finement réticulés, le rostre est comprimé
et un peu caréné à la base, aplani vers l'extrémité. L'écusson est
distinct, les 2 premiers articles du funicule sont allongés.
Le type du genre est l’espèce suivante dont je donne une courte
description pour compléter cellesi détaillée de Gerstaecker, en indi-
quer un caractère sexuel qui n’existait pas sur l'individu G' décrit
par ce dernier. Ce sont les deux courtes épines du thorax chez
les ®, ce qui confirme Le rapprochement de ce genre avec les Cen-
trinus d'Amérique.
Strabus melaleucus Gerst., 1. c. 382. — Long. 6 à 8 mill.
— Breviter ovatus, gibbosulo-convexus, ater, opacus, lituris
setosulis niveis variegatus, prothorace vitta laterali medio
angusta, antice et basi dilatata, elytris vitta basali transversa, nec
humerum nec suturam attingente, prope scutellum recta ac brevi-
ter angulata, macula magna paulo externa post medium et striga
suturali communi niveis ; capite punctulo niveo antice signato,
rostro punctato-rugoso basi leviter carinulato, apicem versus
lævior et nitido; prothorace subtiliter densissime granulato,
medio carinato, basi recta, medio truncato-lobata ; elytris fortiter
striatis, intervallis convexiusculis, dense subtiliter granulatis ;
subtus minus opacus, metasterno et abdomine segmento 1° pube
sericea albida vestitis, segmento ultimo similiter bimaculato,
pedibus parce albido-pilosulis, tarsis magis pilosis, © major,
prothorace utrinque spinula minuta armato, pedibus validioribus;
G minor, prothorace inermi, prothoracis carinula breviore, vitta
marginali interrupta, elytrorum striga suturali communi majore.
— Antsianaka (Perrot), coll. Oberthur et la mienne.
Cette espèce a le faciès de certains Pseudobalaninus.
Strabus albopunctatus. — Long. 61/2 mill. — Brevissime
ovatus, gibbosus, fuscus, pilis cervino-rubiginosis adpressis dense
vestitus, prothorace utrinque punctis 3 et antice puncto medio
471
albis, elytris utrinque punctis 11 albis ornatis, scutello albo,
pleuris punctis 3 albis signatis; rostro denudato, nitido, basi
breviter medio carinato, utrinque dense punctulato et vestito;
prothorace conico-truncato, antice transversim sulcatulo et
breviter angustato, dorso densissime subtiliter punctato, medio
costa gibbosula nitida, antice abbreviata signato, margine postico
fere recto, medio truncato-lobato, angulis posticis acutis ; scutello
oblongo, apice truncato ; elytris brevibus, antice ampliatis, medio
gibbosis, apice fortiter rotundatis, modice striatis, striis subtiliter
punctulatis, intervallis planis, densissime punctulatis; subtus
similiter vestitus, segmento anali apice impresso, pedibus sat
magnis, femoribus dente acuto subtus armatis, posterioribus
carina subtili munitis. — Fénérive (Perrot), coll. Oberthur.
Remarquable par les petits points blancs épars sur un fond
uniformément d'un roussâtre de rouille. Cette espèce comme la
suivante, a une forme plus ramassée et plus convexe que la pre-
mière, et le genre de coloration est très différent.
Strabus bufo. — Long.9 mill. — Brevissime ovato-rhombeus,
gibboso-convexus, niger, pilis rufescenti-ferrugineis adpressis
dense vestitus, maculis denudatis sparsutus ; capite fere toto denu-
dato, oculis paulo minus contiguis, rostro denudato, polito, basi
compresso, punctato, piloso et breviter carinato ; prothorace brevi,
antice valde angustato, sed vix transversim impresso, basi fere
recta, ad scutellum late lobato, dorso punctis et maculis nume-
rosis denudatis signato, majoribus 4 basalibus et 3 discoidalibus;
scutello pallidiore; elytris brevissimis, latitudine vix longioribus,
subtiliter striatis, intervallis planis, lituris, maculis et punctis
denudatis numerosis sparsutis ; subtus cum pedibus similiter ves-
titus, metasterno et abdomine medio denudatis, femoribus basi et
tibiis maculatim denudatis, illis subtus sat acute dentatis. — Féné-
rive (Perrot), coll. Oberthur.
Diffère du précédent par sa taille plus forte, ses taches dénudées
noires, le corselet plus court, à côtés plus arqués.
Le S. pilula Gerst., 1. c. 383 se rapproche des deux précédents
par sa forme ramassée, plus fortement convexe. — Long.
6 1/2 mill. — Breviter ovatus, niger, granulosus, squamis cervinis
fuscisque dense tectus et variegatus, thorace anterius carinato,
elytris profunde punctato-sulcatis, pedibus breviusculis, femori-
bus late dentatis.
Remarquable par la coloration des élytres qui ont, à la base,
4 petites taches d’un noir velouté rangées en travers, puis une
courte bande transversale presque au milieu et, après le milieu,
une tache ronde, ocellée, de même couleur,
472
Sympiezopus cervinopictus. — Long. 7 mill. -— Forme
des suivants, noir avec des fascies et des petites taches formées
par de courtes soies squamuleuses couchées, d’un roussàätre assez
clair un peu saumoné; le rostre est nu, lisse, fortement ponctué et
à peine caréné à la base, les antennes sont brunes ; le corselet est
assez fortement impressionné en travers en avant, couvert de gra-
nulations très fines, extrêmement serrées, ayant sur les côtés une
bande dentée roussâtre,une tache au milieu de la base et une autre
plus petite en avant ; pas trace de carène ; l’écusson est roussâtre;
une bande de même couleur, assez fortement dentée en arriere,
couvre la base des élytres et rejoint, par un filet sutural qui
s'élargit, une bande transversale placée un peu après le milieu,
n’atteignant pas les bords latéraux, et une tache apicale ; les côtés
présentent de nombreuses petites taches et points roussâtres; le
dessous et les pattes sont aussi couverts de soies semblables, mais
moins serrées, le milieu de l’abdomen est dénudé, les pattes ont
les genoux, la base et l’extrémité des tibias et les tarses dénudés,
les fémurs sont ornés d’une épine aiguë, plus forte aux postérieu-
res. — Antsianaka (Perrot), coll. Oberthur.
Sympiezopus rubicundus. — Long. 4 mill. — Ovatus, con-
vexus, ruber, prothorace antice punctulis 2 minutis et postice
utrinque puncto pleurali niveis, elytris utrinque punctis 5 niveis
signatis, striga brevi prope scutellum, puncto subhumerali, medio
puncto marginali, paulo post medium strigis 2 approximatis dis-
coidalibus et punctulo apicali, subtus albo-pubescens, abdomine
medio paulo denudato, pedibus cum rostro nigris, hoc polito, basi
punctulato, vix carinato; prothorace trapeziformi, subtiliter dense
punctulato, linea media obsolete elevata, basi fere recta, medio
vix lobata ; scutello ovato, nigro; elytris breviter ovatis, postice
levissime attenuatis, dorso modice striatis, intervallis planis,
subtiliter densissime punctulatis ; pedibus sat brevibus, femoribus
subtus acute dentatis. — Antsianaka (Perrot), coll. Oberthur.
Moins rhomboïdal que ses congénères, moins fortement atténué
en arrière, avec les pattes plus courtes et une coloration très
distincte.
Metialma picta. — Long. 10 mill (rost. eæcl.) — Ovata,
indumento rufulo-canellino dense vestita, flavido et ochraceo
variegata ; capite summo infuscato, rostro suedo, nitido, basi cari-
nato et lateribus punctato, apice planiore ; prothorace convexo,
parum transverso, elytris angustiore, antice abrupte constricto et
emarginato, utrinque vitta laterali ochracea sat irregulari, antice
bifida, basi medio litura oblonga ochracea, apice piceo-cireumdata,
basi utrinque striga tenui transversa denudata, brevi; scutello
473
oblongo, flavido; elytris basi ampliatis, ad humeris gradatim
angustatis, basi medio leviter depressis, sat subtiliter striatis, post
scutellum macula communi flavida postice sat fortiter dilatata,
medium haud attingente, sutura apice paulo producta et pallida,
basi et lateribus maculis aliquot flavidis, dorso punctis pallidis
laxe sparsuto; propygidio medio anguste carinulato, pygidio
oblique fere truncato; subtus uniformis, segmentis ventralibus
3 ultimis pallido paulo maculosis, femoribus similiter annulatis,
subtus dente magno triangulari armatis, tibiis apice cum tarsis,
obscuris ; G. — Fénérive (Perrot), coll. Oberthur.
Ressemble tellement à J. Pascoei Faust, que l’on pourrait regar-
der cet insecte pour une simple variété de coloration, car on
trouve les mêmes dessins qui sont d’un jaune plus clair sur un
fond ocracé; mais le rostre est bien plus mince et plus arqué, le
corselet est beaucoup plus convexe sur le disque et dépourvu
d’une espèce de crête transversale au milieu, les taches latérales
ne sont pas régulières, ni fondues dans la bande marginale, latache
à la base de la suture est bien nette, non nebuleuse, de plus le
pygidium est nettement caréné au milieu, moins sur les côtés, au
lieu d’une courte carène, plus saillante au milieu de la base.
Metialma bidenticulata. — Long. 5 mill. — Breviter ovata,
crassa, supra planiuscula, fusca, squamulis cervinis, ferrugineis et
brunneis variegata ; capite ferrugineo, inter oculos linea similiter
colorata tenuissime signato, rostro tenui, arcuato, fusco, nitido,
basi paulo squamosulo ; prothorace transverso, elytris angustiore,
antice abrupte et fortiter constricto, dense subtiliter granulato,
disco denudato, basi medio lobato, ferrugineo et utrinque fortiter,
sinuato-impresso ; scutello angusto, ferrugineo; elytris brevibus,
ad humeros angulatis et latioribus, a basi postice angustatis,
parum profonde striatis, striis laxe punctatis, intervallis planis,
sutura basi depressa, apice utrinque macula pallida signata, inter-
vallo 5° apice denticulo fusco pilosulo signato; femoribus clavatis,
subtus dentatis, anterioribus valde inflatis, dente maximo trian-
gulari apice acuto armatis. — Diégo-Suarez (coll. Alluaud), un
seul individu.
Bien remarquable par la dimension des fémurs antérieurs, sa
forme courte, trapue et les 2 petites pointes à l’extrémité des
élytres.
Epiphylax murina. — Long. 5 mill. (ros{. eæcl.). — Oblonga,
antice et postice fere æqualiterangustata, supra planiuseula, sub-
tus valde convexa, fusca, subopaca, setulis sericeis brevibus squa-
lide cinereis, macula magna communi, basi dilatata et ampliata,
post medium paulo dilatata, male determinata efficientibus, macula
474
apicali-suturali sat minuta, oblonga et scutello dense griseo-
sericeis; oculis subcontiguis, linea grisea subtilissime separatis,
rostro elongato, valde incurvo, basi carinato et lateribus dense
punctulato, fere rugoso, apice polito, antennis gracilibus, piceis,
articulo 2° primo duplo longiore et cum 3° griseo-pubescente ;
prothorace haud transverso, conico, late truncato, elytris vix
angustiore, densissime subtiliter granulato, basi late truncato-
lobato, antice medio lineola obsoletissime elevata signato ; elytris
a basi postice attenuatis, ad suturæ basin late leviter depressis, sat
subtiliter punctato-striatis, intervallis planis, subtiliter dense
granulatis ; pygidio truncato, dense granulato ; pedibus sat magnis,
femoribus valde clavatis, posterioribus annulo denudato ornatis,
omnibus subtus dente triangulari acuto armatis. — Antsianaka
(Perrot), coll. Oberthur.
Bien distinct par sa taille, sa forme atténuée en avant et en
arrière, sa coloration assez uniforme, son corselet non caréné,
son pygidium plus saillant,.
CASIDERMUS n. g.
Ce nouveau genre est très voisin des Z'uderes ; il a, comme eux,
un rostre épais, des yeux grossement granulés, le funicule anten-
naire de 7 articles, les 2 premiers plus longs, égaux, le rostre
très épais, les hanches antérieures presque contiguës, le corps
allongé, peu à peu atténué en arrière; mais le scape n’atteint pas
les yeux, ceux-ci sont très rapprochés, le corselet n’est que fai-
blement bisinué à la base, les élytres sont à peine sinuées de
chaque côté à la base, plus larges que le corselet, avec les épaules
bien marquées, le prosternum est interrompu entre les hanches,
la saillie mésosternale est triangulaire, l'intercoxale en ogive
obtuse, les pattes sont robustes, les fémurs antérieurs simplement
angulés en dessous, les autres dentés, les crochets des tarses sont
assez grêles, non appendiculés.
L’insecte qui sert de type à ce genre rappelle assez quelques
. Alcides, mais le nombre d’articles du funicule, les élytres plus lar-
ges que le corselet, non lobées à la base, l’en distinguent de suite.
Le 2* segment ventral est presque aussi long que le 1°", la suture
peu marquée.
Casidermus plicicollis. — Long. 7 mill. — Oblongus, postice
attenuatus, sat fortiter convexus, fuscus, vix nitidulus, subopacus,
elytris utrinque plaga magna laterali lutoso-fulva dense pubes-
cente, post humerum. incipiente, ante apicem desinente, pedibus
pube squamulosa rubra vestitis; capite vix punctulato, squa-
475
mulis rubris cum rostri basi sparsuto; prothorace elytris
angustiore, transverso, lateribus fere parallelis, antice abrupte
angustato, dorso grosse carioso-punctato, disco irregulariter,
lateribus regulariter plicato, utrinque antice obtuse angulato, basi
medio vix lobato ; scutello ovato, convexo, lævi; elytris ad hume-
ros rotundatim angulatis, dein gradatim attenuatis, apice rotun-
datis, dorso grosse seriatim punctatis, punctis basi foveolatis,
in parte laterali pubescente vix conspicuis, intervallo 3° tenuiter
carinulato, basi tuberculo oblongo dense ac breviter fusco-fasci-
culato, dein 2 minoribus distantibus, parte postica fasciculis magis
numerosis fulvo-ferrugineis sparsuta, plaga laterali tenuiter bica-
rinulata et subtiliter lutoso fasciculata, margine externo anguste
denudato; pectore grosse punctato, abdomine basi cum metasterno
leviter impresso, medio punctis minoribus laxe impresso, apice
sat fortiter punctato. — Antsianaka (Perrot), collection Oberthur
etla mienne.
BOSCARIUS n. g.
Ce nouveau genre de Cryptorhynchide appartient au groupe peu
nombreux qui a pour type le genreSophrorkinus dont il diffère par
le canal rostral se terminant au milieu du métasternum mais avec
le bord effacé au bout, non coupé verticalement, et par les anten-
nes grêles, le 2e article du funicule bien plus court que le 1“, la
massue allongée, un peu épaissie vers l'extrémité, aussi longue
que le scape, le funicule étant de moitié plus court que ce dernier.
En outre le corselet est plus long, couvrant la tête en avant, for-
tement relevé au milieu et caréné en avant, la base n’est pas lobée
au milieu, les élytres sont bien plus courtes et plus convexes,
tuberculées, angulées aux épaules et arrondies ensemble à l’extré-
mité; les pattes antérieures sont bien plus longues que les autres.
Le rostre est plus grêle et encore moins arqué que chez les
Sophrorhinus.
C’est un genre intéressant pour la faune Malgache, les autres
espèces du groupe étant de Guinée, de la Nr Calédonie et du Bré-
sil. Il est vrai que deux insectes ont été décrits de Madagascar par
Quedenfeldt, comme Mecistocerus; mais appartiennent-ils bien à
ce genre? Je transcris plus loin les deux descriptions.
Boscarius fuscinasus. — Long. 8 mill. (ros{. ercl.) —
Oblongus, valde convexus et inæqualis, lateribus sat compressus,
fusculus, indumento griseo dense vestitus, rostro fusco, prothorace
macula basali triangulari denudata, elytris vage maculosis;
prothorace elytris angustiore, latitudine fere longiore, lateribus
476
fere rectis, antice abrupte angulatis et constrictis, quasi emar-
ginatis, dorso inæquali, subtiliter laxe asperulo, antice carinula
media, discei medio elevato, postice declivi, macula basali antice
aliquot squamis erectis terminata, squamulis minoribus ad mar-
ginem anticum et ad latera sparsutis; scutello fusco, concavo;
elytris oblongo-ovatis, ad humeros sat angulatis, lateribus
oblique compressis, dorso inæqualibus, granulis minutis obscuris
laxe sparsutis, lateribus subtiliter punctulato-lineatis, disco
minus distinctis, intervallis parum regulariter tuberculosis et
squamis lutosis erectis, post medium et ante apicem magis den-
satis, basi utrinque tuberculo lutoso-squamoso, medio utrinque
fascia lutosa obliqua, extus depressa, suturam versum paulo
elevata tubero-squamosa; subtus grisea uniformis, femoribus anticis
apice cum tibiarum basi et apice extremo piceis, his intus dense
ac longe fulvido-villosis, ceteris parum maculosis, pedibus omnibus
extus dense squamoso-hirsutis. — Fénérive (Perrot); coll. Ober-
thur etla mienne.
Desmidophorus rousiographis. — Long. 19 mill. (rosé.
exclus). — Ovatus, valde convexus, fere gibbosus, elytris pilis
griseis adpressis dense vestitus, pilis fuscis longioribus minus
dense hirsutus, medio utrinque fasciculis brunneo-fuscis triangu-
lariter dispositis et ante apicem fasciculo transverso majore
similiter colorato, densiore et longiore ornatis, capite prothorace-
que infuscatis, pilis griseis fere reticulatis, hoc antice et capite
summo dense ac late fusco-pilosis, subtus nigro-fuscus, griseo-
pilosulus, pedibus fuscis, dense albido-pilosis, tibiis apice et tar-
sorum articulis ultimis nigris; rostro valido, nitido, parum punc-
tato, basi griseo-piloso; prothorace elytris fere dimidio angustiore,
antice angustato, dorso grosse punctato; scutello breviter ovato,
medio rufescente ; elytris ad humeros angulatim dilatatis et paulo
prices-pilosis, dein apicum versus atteneatis, apice separatim
rotundatis, dorso grosse subseriatim punctatis, asperulis, basi et
ad suturam granulatis; subtus fortiter ruguloso-punctatus, nitidu-
lus, processu intercoxali utrinque impressiusculo, pedibus validis,
brevibus. — Madagascar (coll. Alluaud).
Cette belle espèce est reconnaissable facilement à sa vestiture
d’un gris blanchâtre que relèvent d'énormes touffes de poils serrés
d’un brun roussâtre sur la tête, le devant du corselet et les
élytres sauf la base. Elle ressemble assez au D. Satanas Pase.,
mais plus robuste et d'une coloration différente.
L'extrémité des élytres est très légèrement sinuée avant l’angle
sutural qui est arrondi, et assez largement rebordée. Les fémurs
antérieurs ont en dessous une très petite dent et les tarses sont
très larges.
477
Desmidophorus cineritius. — Long. 21 mill. — Ressemble
au rousiographis, mais avec une vestiture plus cendrée, le corse-
let n'ayant au bord antérieur que deux petites touffes noirâtres,
le reste parsemé de longs poils gris épars ; la taille est bien plus
forte, le corselet fortement rétréci en avant à partir du milieu, les
côtés un peu arrondis en arrière, couverts de gros points serrés ;
l’écusson est ovale, à poils roussâtres; les élytres sont plus longues,
fortement angulées aux épaules, à lignes de granulations lisses,
assez écartées, plus grosses en arrière ; formant presque en avant
des séries transversales, ayant de chaque côté à la base un renfle-
ment avec un faisceau de poils noirs et cendrés, les épaules à
poils noirs, mais sans faisceaux; une impression transversale
assez forte avant le milieu, puis trois séries transversales de gros
renflements avec des faisceaux de poils noirs et cendrés peu serrés,
assez courts; la suture est déhiscente avant l’extrémité qui est
obtuse, faiblement sinuée en dehors, le dessous et les pattes sont
couverts de poils cendrés, l’extrémité des tibias et des tarses est
noire, les féemurs antérieurs ont une courte dent en dessous,
l’extrémite de l’abdomen est presque nue et rugueusement ponc-
tuée. — Fénérive (Perrot), collection Oberthur.
Desmidophorus grisescens. — Long. 12 mill. (ros{. excl.).
— Ovatus, valde convexus, fusco-niger, setulis sat longis griseis
sat dense vestitus, prothorace antice et medio denudato, elytris
ad humeros paulo denudatis, utrinque ante medium penicillis
4 minutis, medio, penicillo longiore prope suturam, post medium
penicillis 3 transversum dispositis majoribus (externo excepto)
compressis et ante apicem penicillis 2 minutis nigris; capite
cum rostri basi rugoso punctato, vix pilosulo, rostro nitido,
subtilissime punctulato ; prothorace lateribus parum rotundato,
antice angustato, dorso dense granato-punctato, antice sat for-
titer declivi; scutello griseo, fere rotundato ; elytris ad humeros
parum angulatis, postice attenuatis, foveolis minutis seriatim
impressis et plicatulis, intervallis subtiliter coriaceis, apice
utrinque obtuse angulatis; subtus granulosus, parce vestitus,
setulis rufulis ad metasternum et prosterni latera immixtis,
pedibus mediocribus, scabratis, tarsis unicoloribus. — Mada-
gascar (coll. Alluaud).
Ressemble au fasciculatus pour la forme, mais la coloration
d'un gris blanchâtre est différente ainsi que les pinceaux noirs
qui sont très petits sur la partie antérieure, le corselet n’est pas
sillonne au milieu, les élytres sont moins convexes et un peu plus
longues, les pattes moins robustes.
Desmidophorus vinosus. — Long. 15 à 19 mill. — Res-
478
semble beaucoup au Satanas Pasc., mais plus grand, les faisceaux
des élytres sont d’un rougeâtre sombre au lieu d’être noires, le
sommet de la tête et le devant du corselet sont couverts de fais-
ceaux roux comme chez les rowssiographis et l’anticus, le corselet
est moins court, moins arrondi sur les côtés en arrière; il est
criblé de points plus gros et parsemé de poils blancs et roux peu
serrés ; les épaules sont également saillantes, mais les élytres sont
moins atténuées en arrière, elles ont aussi des séries de fossettes
oblongues, interrompues par des granulations transversales; à la
base de chaque côté 2 très petits fascicules roux, les épaules
densément fasciculées, avant le milieu 2 fascicules roux, plus
un 3 un peu en dehors après le milieu et avant l’extrémité
2 fascicules roux oblongs ; la suture est déprimée, mate, élargie
avant l'extrémité; le dessous, ainsi que les pattes est tres ru-
gueux, ces dernières sont annelées de poils gris, l'extrémité des
tibias et des tarses est noire; le rostre est très lisse, ponctué
seulement jusqu'aux antennes sur les côtés; chez le Satanas il
n’est lisse qu'à l’extrémité. — Madagascar (Perrot), collection
Oberthur. |
Desmidophorus præustus. — Long. 14 à 17 mill. — Res-
semble entièrement au vinosus, n’en diffère au premier abord, que
par la coloration des faisceaux de poils qui sont noirs sur les élytres
mais en outre la tête porte, au sommet, un faisceau de longs poils
roux comme ceux qui couvrent la partie antérieure du corselet et
qui, chez le winosus, sont très courts; le corselet est moins
rugueux, sans impression transversale en avant et les côtés sont
moins arrondis ; le devant des élytres est moins velu, les gros
points des stries sont séparés par de petites lignes transversales
saillantes, non par des granulations; le dessous du corps et les
pattes sont moins rugueux; les fémurs antérieurs ont en dessous
une petite dent. — Madagascar (Perrot), collection Oberthur et la
mienne.
Desmidophorus ænobarbus. — Long. 15 mill. (rosé. eæcl.).
— Ovatus, convexus, fuscus, pilis rufo-rubiginosis adpressis
dense vestitus et penicillatus; capite dense punctato et longe
villoso, rostro (basi excepta) nitido, glabro, subtiliter punctulato;
prothorace elytris fere dimidio angustiore, lateribus sat rotundato,
antice angustato, dorso dense granulato-punctato, longe ac dense
villoso; scutello villoso ; elytris ad humeros angulatim productis,
postice leviter attenuatis, apice oblique truncatulis, dorso fortiter
striatulo-punctatis, striis parum impressis sed punctis grossis,
distantibus, laxe granulatis, intervallis planis, dorso basi dense
ac longe villosis, ad humeros longius, ante, post medium et ante
479
apicem penicillis transversim dispositis; ante medium plaga
transversa communi picea et piceo-penicillata; subtus fuseus,
pilis rufo-rubiginosis adpressis vestitus, dense punctato-rugatulus.
— Madagascar (coll. Alluaud).
Remarquable par la coloration uniforme de la villosité qui
forme sur les élytres 4 rangées de pinceaux plus longs, mais moins
serrés que chez le rousiographis; les élytres sont aussi un peu
moins atténuées en arrière, leur sculpture est indistincte à cause
de l’épaisseur de la vestiture. Ressemble assez au galericulus
Fairm., mais ce dernier est bien plus grand, 16 mill., plus large,
sa villosité est plus longue, plus dense, ne formant pas de pin-
ceaux.à la base des élytres où elle est diffuse ainsi qu’aux épaules;
les grands pinceaux du disque sont plus serrés, d’une coloration
plus claire, un peu rembrunis à la base, mais sans tache foncée
transversale sur la suture.
Desmidophorus fulvidus. — Long. 12 mill. — Ressemble
à l’ænobarbus, mais plus petit, à villosité d’un fauve clair, les
pinceaux de poils surtout, et sans tache transversale médiane sur
les élytres ; la villosité de la tête est bien plus courte et couchée,
le rostre est plus ponctue; le corselet est moins arrondi sur les
côtes, la villosité paraît plus fine, formant de chaque côté une
touffe oblongue, laissant au milieu un espace presque vide ; l’écus-
son est arrondi, très visible ; les élytres sont plus courtes avec les
épaules assez angulées, couvertes de poils serrés, couches, mais
sous lesquels on distingue des stries ponctuées ; les épaules n’ont
pas de touffes de poils, on voit seulement à la base quelques petits
pinceaux, puis 3 rangées transversales de pinceaux assez grands,
les uns, plus nombreux, d’un fauve pâle, les autres roussâtres ; le
dessous et les pattes sont rugueusement ponctués, couverts de
poils fauves assez serrés, mais beaucoup moins su la base et
l'extrémité de l’abdomen; base des fémurs et extrémité tes tibias
d'un brun noir; tarses couverts de poils fauves petits, ma serrés;
les fémurs antérieurs ont, en dessous, une petite dent assez aiguë
qui est à peine distincte aux autres pattes, — Antsianaka (Perrot),
coll. Oberthur.
Desmidophorus lanosus Pase., Ann. Mag. Nat. Hist. (6
II, 1888, 415. —- Long: 13 mill. — Ovatus, haud ampliatus,
pilis longissimis silaceis fasciculatum tectus ; antennis tenuioribus,
nitide nigris; scapo articulo ultimo a clava distincto; elytris
humeris rotundatis.
La longue villosité de cette espèce très distincte cache complè-
tement la sculpture ainsi que l’écusson.
Serait-ce le galericulus Fairm.? la longue villosite le ferait
480
croire, mais la taille est différente; en outre l’écusson est
visible.
Eugnoristus arciferus. — Long. 9 mill. (ros£. eæcl.). —
Forme et coloration de l'Æ. monachus, mais avec le dessin un peu
différent ; la bande latérale du corselet ne couvre pas la base et
s’arrête à peu près au tiers, en outre elle est ocracée au milieu,
la bande qui part du milieu de la base des élytres se dirige obli-
quement vers le milieu du bord externe; après le milieu une bande
arquée un peu oblique ne touchant ni le bord ni la suture; en
dessous le prosternum est blanc jusqu’à l’extrémité, le mésoster-
num n’est pas relevé en avant, la base de l’abdomen est uniforme
et le pygidium est couvert d’écailles plus orangées. Les élytres
sont plus atténuées en arrière, couvertes de stries plus fines et
plus finement ponctuées, ces points ayant une petite soie d’un
fauve pâle, les intervalles ayant aussi une série de soies sembla-
bles, plus nombreuses surtout à l'extrémité. — Fénérive (Perrot);
coll. Oberthur.
MATÉRIAUX POUR L'ÉTUDE DES HÉMIPTÈRES
DE BELGIQUE,
par A. De Jonck, pharmacien (!).
Les Hémiptères ou Rhynchotes comprennent des insectes très
divers d'aspect mais ayant comme caractère commun une bouche
en forme de rostre, disposée pour la succion.
Les Hémiptères ou Rhynchotes se subdivisent en deux groupes.
1. Ailes supérieures fermes et chitineuses (de consistance
cornée) dans la plus grande partie de leur région basi-
laire et membraneuses vers l'extrémité; antennes
longues et bien visibles (excepté chez les Crypto-
cères qui sont presque tous aquatiques), rarement ter-
minées par une soie ; rostre long et mince, situé à la
partie antérieure de la tête. . . . . HÉTÉROPTÈRES.
2. Ailes supérieures de consistance uniforme dans toute
leur étendue; antennes courtes et peu visibles, tou-
jours terminées par une soie; rostre court et épais,
situé très en arrière à la partie postérieure de la tête.
HOMOPTÈRES.
(*) Voir Annales, tome XXXIX, page 287.
481
HÉMIPTÉRES-HÉTÉROPTÈRES.
La tête est plus ou moins enclavée dans le thorax; elle porte
le plus souvent en plus des yeux composés, des yeux simples assez
gros (ocelles) ; elle comporte toujours un rostre articulé dont la
portion visible (fig. I et Il) est essentiellement constituée par la
lèvre inférieure /2 transformée en long fourreau articulé (quatre
articles au plus) fermé en avant, à la base et en dessus par le labre
Fig. I et II.
Fig. I. — Téle et rostre de Pentatomide vus en dessous.
a) antennes, à) yeux, c) labre, d) lèvre inférieure de
4 articles (rostre).
Fig. Il. — Détails du rostre. ls) lèvre supérieure ou
labre, m4) pièces perforantes correspondant aux
mandibules, #4) pièces perforantes correspondant
aux mâchoires.
d
€e°:
trangulaire /s; ce fourreau /i abrite les quatre stylets qui repré-
sentent les mandibules #4 et les machoires #4 changées en lan-
cettes destinées à perforer les tissus végétaux ou animaux.
Thorax formé de 3 anneaux; le mésothorax prend quelquefois
un grand developpement en donnant naissance à un très grand
écusson qui peut recouvrir tout l’abdomen (les Pentatomides).
Beaucoup de Rhynchotes sécrètent une matière odorante affec-
tant désagréablement le sens olfactif; les glandes qui sont le
siège de cette sécrétion occupent des positions très différentes selon
l’état de développement de l’insecte.
Chez les larves, dont les ailes ne sont jamais développées, plu-
sieurs glandes généralement colorées en rouge sont situées sous
les tergites ou anneaux supérieurs de l'abdomen; elles s'ouvrent
en dehors, chacune par une paire d’ostioles.
Chez l’insecte parfait, au contraire, les ailes recouvrant l’abdo-
men et empêchant ainsi l'émission de la sécrétion glandulaire, il
existe une glande unique, rouge; elle est placée à la région ven-
trale du mésothorax, à la base de l'abdomen. Cette glande s'ouvre
en dehors par deux orifices situés entre la seconde et la troisième
paire de pattes.
Les Hémiptères sont des insectes à métamorphoses incomplètes ;
la larve ne diffère de l’insecte parfait que par quelques caractères
dont le plus apparent est l'absence d'ailes; les pièces buccales sont
482
semblables; pendant toute la durée de l’évolution de la larve,
celle-ci se nourrit et se meut comme un insecte parfait.
Fig. III.
Détails d'un Pentalomide.
a) antennes, (6 épistome
ou clypeus, c) joues, d)
yeux, d') ocelles, e) pro-
notum, /) écusson, g)
connexivum, À) aile, 5)
membrane, 7) corie, )
clavus.
HÉMIPTÈRES HÉTÉROPTÈRES.
TABLEAU DES DIVISIONS.
1. Antennes longues et découvertes. Insectes terrestres ou
courant à la surface de l’eau. . . . . (GYMNOCERATA.
2, Antennes courtes et cachées sous les yeux. Insectes
AQUATIQUES Eater Ras ER 7:08, CRYETOGRRATAS
TABLEAU DES FAMILLES.
Division I. — GYMNOCERATA.
1. Abdomen pourvu à sa face inférieure d’une pubescence
soyeuse, serrée, blanchâtre, imperméable. Insectes
courant à la surface de l’eau ou vivant sur les te
aquatiques émergées . . - 1
Abdomen non pourvu d’une te ae soyeuse et impers
méable. Insectes terrestres . . . 09 AMS
2. Antennes de 5 articles ; insectes très petits vivant a la
surface des lentilles d'eau (Lemna) . . . . HEBRIDAE.
Antennes de 4 ‘ insectes courant à la surface de
l'eau «+ . « HYDROMETRIDAE.
8. Écusson atteignant : au moins la Paso de la membrane et
pouvant recouvrir tout l'abdomen. Antennes de
d'articles: 2544 41 201.4 Lousoats' lies. HT RaNEAEOMTpAN)
»
Ecusson n’atteignant pas la base de Ja membrane,
Antennes de moins de 5 articles . . ,. . , . . 4
4. Élytres DR CUS D OR . . ., NU
Élytres SR CU : ‘, : .. «UN a
DORA SN dE tanimarticlese. . D OO . . . 0...
Tarses de deux articles . TT : sa TS
6. Rostre non arqué à la base, grêle, nant s'appliquer
au repos contre le dessous de la tête en
Rostre arqué à la base, fort, épais, ne pouvant s'appliquer
contre le dessous de la tête. . . . tr MTS
7. Membrane des élytres avec de nombreuses nervures
longitudinales naissant d’une nervure parallèle au
bord postérieur de la corie. Des ocelles. . . COoREIDAE.
Membrane des élytres avec cinq nervures longitudinales
(quelquefois huit, mais dans ce cas pas d'ocelles
(Pyrrhocore} 0x" D 6
8. Premier article des antennes dates plus long que la
tête. Antennes et pattes très longues et grêles; un
renflement à l'extrémité des fémurs . . . BERYTIDAE.
Premier article des antennes plus court que la tête.
Antennes et pattes ordinaires. . . . . . LYGEIDAE.
9. Rostre long; ocelles placés entre les yeux; membrane
avec quatre grandes cellules longitudinales occupant
LOS IONBUEUES ED +. *). « : DALDIDAR,
Rostre court; ocelles placés derrière les yeux ; mem-
brane avec deux ou trois cellules basales émettant un
certain nombre de nervures longitudinales . REDUVIDAE.
10. Pattes antérieures ravisseuses. Antennes s'appliquant
au repos dans un sillon placé sous le bord du pronotum.
PHYMATIDAE.
Pattes antérieures non ravisseuses ; antennes toujours
NAS TUT : 2i eo LES SPA rat D MS «
11. Corps très aplati en dessus et en dessous. Membrane
PRIS Eee ER 2 RE EMA SR PR TIENALES
Corps épais en dessous; pas de membrane (elle existe
dans un seul genre) ; élytres reticulés; écusson caché
par le pronotum . . . BRANIE PL: 0 TANGFPIPAE.
12. Élytres avec un embolium(?) ; tête avec la face horizon-
D 0. SU. . . Cm
(2) Cuneus : pièce appendiculaire située au sommet de la corie chez les Capsides
et Anthocorides.
(2) ÆEmbolium : pièce étroite située au côté externe de la corie et séparée du
disque de celle-ci par une suture distincte.
ANNALES DE LA S0C. ENTOMs« DE BELGIQUES T. XL, 39
484
Élytres sans embolium ; tête avec la face généralement
déclive; téguments de consistance très fragile. (CAPSIDAE.
Fig. IV.
Éiytre de Capside, c) clavus, c’) corie, c'’) cuneus, c’/’)
cellules de la membrane, #) membrane.
Division II. — Cryptocerata.
|. Hanches antérieures insérées en avant ou au milieu du
DrOSter DU Me ENCRES : He
Hanches antérieures insérées au bord eue du
PrOtTOUMENAE CRE NE UE ee
2. Un long appendice lens à l’anus; antennes à
3 articles TE Re me Me FC CE CA OR NII DIE
Pas d’appendice anal; antennes de 4 articles . NAUCORIDAE.
3. Rostre libre; insectes nageant sur le dos. . NOoTONECTIDAE.
Rostre caché... . 20 COST NE RCD RIOINARE
PENTATOMIDAE.
Corps large, ovalaire. Tête engagée dans le pronotum jusqu’aux
yeux; elle est formée de trois parties séparées par des sillons
longitudinaux (fig. III), une partie médiane (épistome ou clypeus)
et deux parties latérales (joues).
Rostre de quatre articles; le premier est engagé dans un sillon
qui règne sous la tête; ce sillon est complété par un repli des joues
formant deux lames (lames rostrales ou génales).
Antennes de cinq articles.
G. Un seul segment génital (excepté Acanthosomini qui en a
deux).
Q. Trois segments génitaux formant sept ou huit plaques.
TABLEAU DES SOUS-FAMILLES.
1. Écusson arrondi, recouvrant tout ou presque tout
l’abdomen . . L . e L e. . L . . . e . 2:
485
Écusson triangulaire, laissant à découvert la plus grande
partie des élytres et de l'abdomen. . III. PENTATOMINAE.
2. Tarses à deux articles
I. PLATASPINAE.
Tarses à trois articles
IT. SCUTELLERINAE.
Sous-famille I. — Plataspinae.
Un seul genre compose cette sous famille en Belgique et en
Europe.
Tête petite, peu apparente, arrondie en avant ; deuxième
article des antennes très petit; élytres plus longues
que le corps, pouvant se replier sous l’écusson à l’aide
d’une articulation . . . . . . . . . (Coptosoma.
Coptrosoma Lap.
Une seule espèce en Belgique.
Insecte noir, brillant; base des antennes, genoux et les
points stigmatifères sur les côtés de l'abdomen, roux.
RO à . « « C..globus Fab:
Sous-famille II. — Scutellerinae.
TABLEAU DES GENRES.
1. Écusson aussi large que l’abdomen
Ecusson moins large que l'abdomen . , . .
. Corps velu . EE Odontoscelis.
. 0 . .
CTw
Aie _
Corps glabre. . . . CRIER RE (47: BG x
3. Bord antérieur de la tôte re | l'épistome plus
court que les joues. Corps épais . . . . . Psacasla.
Bord antérieur de la tête non RME l’épistome aussi
long que les joues. . . Ë ASE ee
4. Tête quadrangulaire en nn des es ceux-ci te
saillants. +91, … … . . Phimodera.
Tête triangulaire en avant des Tous, ceux-ci peu saillants.
Odontotarsus.
5. Écusson aussi long que l’abdomen . . . . . . . 6.
Écusson plus court que l'abdomen . . ARCS M:
6. Plaque sternale recouvrant la base des tonnes Colo-
ration allant du fauve au noir . . . . . Æurygaster.
Plaque sternale ne recouvrant pas la base des antennes.
Coloration rouge à bandes noires . . . Graphosoma.
7. Yeux très saillants, PT : ets corps jaunâtre
PA. . NUE Are ROSE PRES
Yeux peu saillants: corps noir . . . . . (Corimelaena.
486
OponTosceLIs Lap.
Antennes noires, 2° article une fois et 1/2 aussi long que
lol, 7-90 SE ES ML fuliginosa Lin.
Antennes jaunâtres, au moins sur les deux premiers arti-
cles; 2e article un peu plus long que le 8e. L. 4-6.
O. dorsalis Fab.
PsacAsTA Germ.
Brun jaunâtre ou violacé avec de nombreux points
calleux, élevés, blancs. Écusson en toit. L. 10-11.
P. exanthematica Scop.
PHIMODERA Germ.
Gris jaunâtre pale plus ou moins maculé de noir; le pro-
notum et l’écusson parsemés de petits tubereules
blancs. Chaque segment du connexivum avec un
tubercule à l’extrémité. L. 5 1/2-6 . PA. galquiina A.S.
ODONTOTARSUS Lap.
Insecte de forme ellipsoïde, convexe, glabre, jaunâtre rayé
de bandes longitudinalesirrégulières d’un brun violacé.
Extrémité de l’écusson tronquée arrondie. L. 8-10.
O. grammicus Lin.
EURYGASTER Lap.
Bord latéral du pronotum droit, ligne médiane de
l’écusson ni caréniforme, ni élevée. Épistome libre;
coloration jaunâtre, grise ou brune. L. 9-10.
ÆE. maura Lin.
ar. picta Fab. Brunâtre; pronotum et écusson avec
3 bandes jaunâtres irrégulières.
var. nigra Fieb. Élytres pq. complètement noirs.
Bord latéral du pronotum arrondi, saillant en dehors.
Ligne médiane du scutellum imponctuée, saillant en
forme de carène. Épistome enclos. L. 12-15
Æ. Lottentota Fab.
var. nigra Fieb. Entièrement noire.
Sous famille III. — Pentatominae.
TABLEAU DES TRIBUS.
]. Taxses de 3 articles :;’Ventre non carené . >: 2
Tarses de 2 articles ; ventre caréné . . . Acanthosomaini.
D
487
. Tous les tibins épineux; nervures de la membranehaissant
de la base même de celle-ci . . , . + Cydnini.
Tibias non épineux; nervures de la membratie naissant
d’une nervure parallèle à la base de celle-ci . . 3.
. Rostre mince, le premier article entièrement reçu daris
un sillon; ce sillon occupe tout le dessous de la tête ;
tibias antérieurs sans éperons . . , . . Pentatomini.
Rostre épais et fort, le premier article non entièrement
reçu dans le sillon rostral; celui-ci n’occupequela moitié
du dessous de la tête ; tibias antérieurs avec un éperon.
Asopini.
Tribu I. — Cydnini.
TABLEAU DÉS GENRES.
Tibias antérieurs élargis à l'extrémité, denticulés ; tête,
côtés du pronotum et de la corie avec des poils raides . 2,
Tibias antérieurs en prismes à trois arêtes, non denti-
cules; têtes, côtés du RIM et de la corie sans
poils raides. 0: LU
4 Épistome non enclos; ecusson beaucoup due long qne
. large à la base. . . . ; DL. 3.
Épistome enclos ; écusson à peine aussi long que farce à à
REA CN APRIEUTSS CUT achypelia.
. Rebord de la tête garni en DH de petites epines
courtes ; corps convexe . . . Sue el de SUCUURUS
Rebord de la tête sans petites épines courtes ; corps peu
convexe . . RAT . + . . Geotomus.
. Yeux, vus de face, Didsqhe semi- féäläires, dépassant la
tête de la moitie de leur largeur totale ; . . Selirus.
Yeux, vus de face, transversaux, dépassant la tête des
trois quarts de leur largeur totale. . . . Gnathoconus.
BRACHYPELTA Am. S.
Ovale-oblong, noir; tête ayant les bords fortement relevés ;
bord postérieur de la corie fortement siune; ponc-
tuation rugueuse; membrane blanchâtre. L. 8.10.
B. aterrima Fst.
Cypnus Fab.
Long. 31/2 mill. Côte extérieure des élytres entière et
tranchante extérieurement; très variable de eoloration.
C. flavicornis Fab.
488
Long. 5 mill. Côte extérieure des élytres obtuse et crénelée
extérieurement ; coloration d’un brun de poix brillant,
écusson plus foncé que les élytres . . . ©. nigrita Fab.
GEeoromus M. R.
Ovale; côte externe des élytres large, plate, bien ponc-
tuée. Côtés de l’abdomen à ponctuation presque nulle.
L.31/a-£ile . . cn (7e punctulatus Costa.
Allongé-oblong ; côte exÉSrne des élytres étroite, caréni-
forme, lisse, presque imponctuée. Côtes de l’abdomen à
ponctuation forte. L. 4f2-5 . . . . G.elongatus H.S.
SEHIRUS Am. S.
1. Insectes à coloration foncière noire. . . . …. . +. … 2,
Insecte bleu métallique. L. 6-8. . . . . AS. dubius Scop.
2. Insectes sans taches ni points blancs . . . . . . . 3:
Insectes avec des taches ou points blancs . . . . . 4.
3. Insecte noir sans reflet bronzé. L. 10-11. . . S, morio Lin.
Insecte noir avec un faible reflet bronzé. L. 6-7.
S'. luctuosus M. R.
4. Corie avec un point blanc au milieu. L. 5. 4". biguttalus Lin.
Corie avec une tache blanche assez grande et dentée en
dedans au bord antéro-latéral du pronotum; une autre
grande, arquée et dentée à la base de la corie et une
petite à l’angle externe, blanches. L. 7. . #'. bicolor Lin.
GNATHOCONUS Fab.
Bord externe des cories blanchâtre. Épistome plus court
que les joues. L. 3 1/2-4 1/2 . . G. albomarginatus Fab.
Bord externe des cories étroitement roux. Épistome aussi
long que les joues. L. 3 1/2-4 1/2 . . . G. picipes Fall.
Tribu II. — Pentatomini.
TABLEAU DES GENRES.
1. Insectes sans taches nettement apparentes. . . . . . 2.
Insectes avec des taches blanches, rouges, jaunes,
noires, etc. Bord antérieur du pronotum avec un bour-
relet limité par un sillon . . . SR OP CU:
2. Pronotum, bord de la tête et base des ‘élytres lamellaires
ettranchants . . . nitas Alan CEDcorts:
Pronotum à bords non aires ni drnchente PT Gt
3. Partie antérieure du sternum (propleures) avancée en
lame tranchante jusqu’au milieu des yeux. . . , . 4.
Propleures non avancées en lame tranchante. . . , , 5.
4. Tête en triangle allongé, une côte lisse un peu en dedans
du bord externe des élytres. . . sMÉIOT AE.
Tête épaisse, en triangle court; pas de côte lb aux élytres.
Neottiglossa.
5. Deuxième segment du ventre sans pointe saillante, ni
tubercule à sa base au milieu . .: . . . . . . . 6.
Deuxième segment avec une pointe dirigée en avant, ou
BLOC CON IPN Rene PRES C3
6. Orifices des sacs odorifiques avec une marge saillante,
courts, non prolongés en sillon transversal . . , . 7.
Orifices odorifiques prolongés vers le bord externe du
SIENURT OR SION transversal à: 4 . , 1, . S$.
7. Écusson plus étroit que la base du pronotum. . . Dalleria.
Écusson pas plus étroit que la base du pronotum. Z'ysarcoris.
8. Tête convexe, fortement arrondie, subtriangulaire ; joues
très étroites au sommet et écartées l’une de l’autre en
formant deux pointes séparées. . . . . . Æubiconia.
Tête plane, obtusément arrondie ; joues non acuminées . 9.
9. Un point noir au côté externe des cotyles. Insectes jamais
verts. Connexivum noir et jaunâtre. . . . Ce «1
Pas de point noir au côté externe des cotyles. Insectes
verts ou verdâtres. Connexivum unicolore ° . . . . 11.
10. Troisième article des antennes pas plus court que le
deumième 200. 2919000 Mdebemeu0. rail Pembalus.
Troisième article des antennes moitié moins long que le
deuxième. . . PRE . 1.003 r Carpocoris.
11. Extrémité de Ho une et imponctuée ; bord
externe de la corie en bourrelet imponctué à la base.
Rostre atteignant le deuxième segment ventral. Pentatoma.
Extrémite de l’écusson concolore et ponctuée; bord externe
de la corie ponctué, non relevé. Rostre atteignant les
hanches postérieures . . . . . . . . ÆPalomena.
12. Premier article du rostre n’atteignant pas la base de la
tête ; angles latéraux du pronotum non saillants. . +: 13.
Premier article du rostre atteignant la base de la tête;
angles latéraux du pronotum saillants et pointus.
Tropicoris.
13. Pointe abdominale atteignant les hanches intermé-
diaires. Connexivum jaunâtre . . . . . Piezodorus.
Pointe abdominale atteignant les hanches antérieures.
Connexivum noir et jaunâtre . . . . . Æhaplaigaster.
490
DALLERIA M. R.
Pointe de l’écusson avec une tache noire, bordée de blanc
en arrière; gris blanchâtre, MS. de noir, lavé de
rougeâtre, L 6/80. 1 . D. pusillaH.S.
Pointe de l’écusson blanche, sans tank: noire ; rougeûtre.
OUR APE = ne . ee. à NDS
Eysarcoris Hah.
Écusson avec une grande tache à reflets métalliques à la
base. Ventre entièrement vert-bronzé. L. 5-6.
E. melanocephalus Fab.
Écusson sans tache. Ventre bronzé seulement au milieu
et sûr les côtés. L. 5-6 0. "4 "PE perlatus Fab.
RuBicontIA Dohrn.
Ovale, brune, ponctuée de noir. Côtés et devant du prono-
tum ainsi que la tête d’un vert bronzé. Pronotum
pourvu d’un bourrelet latéral blanchâtre. L. 6 1/2-7 1/2.
R. intermedia Wolf.
PERIBALUS M. R,.
Épistome enclos par les joues. Deuxième et troisième
articles des’ antennes unicolores. Écusson sans points
blancs de chaque côte de la base, L. 10. P. vernalis Wolf.
Épistome libre. Quatre derniers articles des antennes
noirs et blancs. Écusson avec un petit point calleux de
chaque côte de la base. L, 10 . . . P. sphacelatus Fab.
CarPocoris Kolen.
1. Corps glabre; antennes noires. . . 7 Mr MN
Corps velu en dessus. Grisätre, viotteds angle latéral du
pronotum non saillant et arrondi. Antenties blanchà-
tres, annelees de noir. L. 10-12. . . C!. verbasci de G.
2. Taille de 11-14 mill. . . . . DHHERKR re
Taille de 8 mill. 3 ou 4 PMenibrs SÉtele dés antennes
jaunâtres ; coloration jaune pâle . . . . C.Zynæ Fab.
3. Angle latéral du pronotum aigu, pointu, relevé, une
bande noire bordant l’angle latéral jusqu'a l’angle
postérieur. Très variable comme coloration, générale-
ment avec deux ou quatre bandes foncées sur la tête
et la partie antérieure du pronotum. L. 12-14.
C. baccarum Lin.
49]
Angle latéral droit, non relevé, arrondi, étroitement
bordé de noir en avant seulement. Pour le reste
comme le précédent. L. 11-13 . . ©. nigricornis Fab.
PENTATOMA Oliv.
Vert franc; rostre atteignant le milieu du 2° segment
MARRON 0 Ou. + .: . 2. juniperina Lin,
Vert brunâtre; rostre atteignant l’extrémite du 3° seg-
ment abdominal. L. 11-12. . . . P. pinicola M.R.
PALOMENA M. R.
Deuxième et troisieme articles des antennes égaux. Bord
antérieur du pronotum latéralement arqué en dedans.
Côtés latéraux du pronotum avec une très étroite
bordure orangée et lisse. Coloration verte en dessus;
abdomen jaunâtre. L. 12-14. . . . . P. prasina Lin.
var. subrubescens Gorski, dessus du corps brun ferru-
gineux.
Deuxième article des antennes plus long que le troisième.
Bord antérieur du pronotum latéralement arqué en
DONOPS EE nn, |: .. P. ciridissima Poda.
var. simulans Puton, dessus du corps brun ferru-
gineux.
Prezoporus Fieb.
Vert très pâle, couvert de points noirs ; partie antérieure
du pronotum et la plus grande partie des élytres rose
pourpré. Antennes rouges. L. 11-12. P. 2ncarnatus Germ.
Pronotum et élytres sans teinte pourprée.
var. alliaceus Germ.
RHAPHIGASTER Lap.
Grisâtre, ponctué de noir, excepté sur la partie postérieure
du pronotum; chaque article des antennes moitié noir
et moitié jaunâtre. L. 14-16. . . . . ÆA. grisea Fab.
Tropicoris Hah.
Pattes rouges ; brun bronzé en dessus. Une tache orangee
à l’extrémité de l'écusson. Angles latéraux du prono-
tum très saillants avec la partie postéro-externe de la
saillie très aiguë . . . . , . . . Z. rujipes Lin.
492
STRACHIA Hah.
1. Élytres avec deux grandes taches rouges, ae ou blan-
Chose ee 2:
Élytres avec une ne bite Me Ence ou donne
Un anneau pâle anx tibias; bleu vert brillant. L. 6-7.
S. oleracea Lin.
2. Bord externe des cories noir et rouge. en
Bord externe des cories entièrement rouge; hrecte brillant,
d’un beau rouge, avec des taches noires. L. 6 1/2-7 1/2.
S. festiva Lin.
3. Bord externe des cories rouge avec une tache d’un noir
bleuâtre vers le milieu . . . 4.
Bord externe des cories d'un noir Éleustre avec Le le
seule rouge; corps bleu ou vert foncé; bords du prono-
tum et ligne médiane rouge. Écusson avec une tache
rouge à l’extrémité et une latérale sur le milieu de
chaque côté. L. 7 1/2-8 1/2. . . . 9. dominula Harris.
4. Dos de l’abdomen en partie rouge ; extrémité de l’écusson
carénéesl.0-10 2,1, nee eu RMS ee
Dos de l'abdomen noir; écusson non caréné. L. 7-8.
S. decorata Hah.
Tribu III. — Acanthosomini.
TABLEAU DES GENRES.
‘1. Premier article des antennes dépassant fortement le som-
met de la tête. Yeux saillants. . . . 1e
Premier article des antennes pas plus long ina la Eu
Yeux peu saillants . . . nues à CYDhoStettuS:
2. Écusson pas plus étroit que le are à la base.
Acanthosoma.
Écusson plus étroit que le pronotum à la base . . . . 3.
3. Pronotum pourvu latéralement d’une longue pointe aiguë.
Sastragala.
Pronotum obtus latéralement . . . . . Ælasmosthethus.
CYPHOSTHETHUS Fieb.
Allongé, brillant; dessus du corps jaune verdâtre pâle
avec les parties extérieures rosées; une côte lisse au
bord des élytres, cette côte se divisant en deux rami-
fications moins apparentes. L. 9-10. . ©. tristriatus Fab.
493
ACANTHOSOMA Curt.
L. 15-17 mill. Angle latéral du pronotum aigu et saillant ;
extrémités du 6° segment abdominal moins prolongées
que le segment génital. Stigmates concolores.
À. haemorrhoidale Lin.
L. 9-11 mill. Angle latéral du pronotum obtus : extrémités
du 6° segment abdominal prolongées en pointe en arrière
du segment génital. Stigmates noirs . À. dentatum de G.
SASTRAGALA Am. S.
Corps jaunâtre pale, ponctuation noire. Tête noire ainsi
que les angles du pronotum; ceux-ci sont prolongés
extérieurement en pointe très aiguë. L. 8-9.
S, ferrugata Fab.
ELASMOSTETHUS Fieb.
Ovalaire, brillant, ponctué de noir sur fond fauve. L. 7-8.
EE. interstinctus Lin.
Tribu IV. — Asopini.
TABLEAU DES GENRES.
. Bord antérieur du pronotum denticulé; angle latéral plus
saillant que le bord externe de lacorie . . 2.
Bord antérieur du pronotum lisse; angle latéral dans le
même plan que le bord externe de FGOrIes. 7". nf
. Cuisses antérieures unidentées : 3
Cuisses antérieures non dentées . . . 4.
. Tibias antérieurs avec une expansion lsmellaire consid é
rable au bord externe. Épistome enclos . . Platynopus.
Tibias antérieurs ordinaires. Épistome libre. . Picromerus.
. Deuxième segment abdominal avec une pointe dirigée en
avant. Angle latéral du Brain formant une saillie
fortement arrondie. . . . nes vec x POBLSUS,
Deuxième segment abdominal sans pointe. Angle latéral
du pronotum en angle aigu. . 5.
. Deuxième article des antennes trois PAT aussi ru hs L
troisième . . jure: 5. ATH:
Deuxième article des antennes égal a au troisième . + ASOpUS.
. Coloration noire et fauve . . . . . . . . . Jalla.
Coloration bleu-métallique. . . . . . . . Zicrona.
494
PLATYNOPUS Am. S.
Allongé, brun avec les pattes rougeàtres L. 12-15.
P. sanguinipes Fab.
PICROMERUS Am. S.
Arrondi en arrière ; angle du pronotum en pointe aiguë
avec une petite dent au côté interne ; brunâtre, ponc-
tuëde noir. L., 10-124 16844 italie 1e 2. 0848 Lin:
Popisus H.S.
Angles arrondis du pronotum, partie antérieure de
celui-ci et tête d’un vert bronzé, le reste du corps
brunâtre pâle, ponctué de noir. L. 11-12. 2. Zuridus Fab.
ARMA Hah.
Brun fauve ou rougeätre à ponctuation brune. L. 11-18.
A. custos Fab.
Asopus Burm.
Vert bronzé sombre avec une ligne médiane fauve sur le
pronotum et l’écusson. L. 8. . . . A. punctatus Lin.
JALLA Hah.
Fauve foncé avec une ligne sur la tête, les bords du pro-
notum, la ligne médiane de l’écusson et deux points
allongés à la base de celui-ci rouges. L. 13-15.
J. dumosa Lin.
ZICRONA Am. S.
Entièrement bleu-métallique. L. 6-8. . . Z. cœrulea Lin.
RENSEIGNEMENTS LOCAUX.
Odontoscelis dorsalis F. Maeseyck (Verheggen).
Gnalhoconus picipes Fall. Vas-t’'y-frotte (Engels).
Æurygaster maura L. Wépion (1-6-93, Engels), Heuré (4-9-94,
| Verheggen).
— hottentota H. S. var. nigra Fieb. Auderghem (19-6-87,
Thirot).
Grophosoma linealum L. Dinant (Thirot).
Sehirus morio L. Rhode S' Genèse (Clavareau), Silenrieux (3-8-95,
Verheggern).
495
— biguitatus L. Walcourt (23-6-94, Verheggen).
- bicolor L. Namur(23-5-95, Engels), Wépion (2-7-94, Engels),
Vas-t’y-frotte (14-5-93, Engels), Walcourt (23-4-94, Ver-
heggen).
Aelia acuminata L. Ougrée (Clavareau), Wépion (1-6-93, Engels),
Auderghem (20-9-85, Thirot), Walcourt et environs (Ver
heggen).
Neottiglossa infleza Wolf. Val. de l’Hermeton (27-6-86, Engels),
Munsterbilsen (be de Moffarts), Walcourt et environs
(Verheggen).
E'ysarcoris &eneus Scop. Fieb., perlatus Fab. Heuré (8-9-89, Ver-
heggen), Vogenée (31-5-94, Verheggen).
Æ,melanocephalus F. Wépion (2-7-94, Engels), Fontenelle (24-5-94
Verheggen).
Peribalus vernalis Wolff. Heuré (17-8-95, Verheggen), Walcourt
et environs (Verheggen).
— sphacelatus F. Verrewinckel (10-5-96), Ougrée (Clavareau),
Boitsfort (Thirot), envir. Walcourt (Verheggen).
Carpocoris baccarum L. Rance (26-7-93, Clavareau), Boitsfort
(Thirot), Wépion (6-6-86, Thirot), Walcourt et environs
(Verheggen).
— nigricornis F. Chastres (5-7-94, Verheggen), Heuré(15-8-94,
Verheggen).
verbasci de G. Boitsfort (18-8-96, Bovy), Walcourt et environs
(Verheggen).
Palomena viridissima Pod. Ferr. Ougrée (Clavareau), Stockel
(20-6-80, bor de Moffarts), Boistfort (Thirot), Sart-Tilmant
(15-6-9, de Moffarts), Heuré (1-9-94, Verheggen), Silen-
rieux (2-6-95, Verheggen), Vogenée (19-9-94, Ver-
heggen).
Palomena prasina L. Hertogenwald (23-7-96, Hippert).
Pentatoma juniperina L. Dourbes (24-6-94, Verheggen).
— pinicola M. R. Heuré (27-3-93, Verheggen).
Piezodorus incarnatus Germ. Barvaux s/O (14-8-87, ben de Mof-
farts), Boitsfort (Thirot).
— — var. alliaceus Germ. Munsterbilsen (be de Moffarts),
Vogenée (juin-juillet 94, Verheggen).
Tropicoris rufipes L. Groenendael (26-7-91, D' Tosquinet), Silen-
rieux (23-6-95, Verheggen).
Strachia oleracea L. Namur (17-7-95, Engels), Heuré (13-8-95,
Verheggen), Rouge-Cloître (3-6-88, Clavareau), Corroy le
Grand (27-6-86, Thirot).
— festiva L. Boitsfort (24-10-86, Thirot), Heuré (9-9-94, Ver-
heggen), Silenrieux (8-4-94, Verheggen).
496
Picromerus bidens L. Groenendael (30-8-91, Dr Tosquinet), Stoc-
kel (5-9-91, D' Tosquinet), Heuré (17-8-95, Verheggen),
Walcourt (38-10-95, Verheggen).
Podisus luridus Fab. Forêt de Soignes (26-3-96, Hippert), Kin-
kempois (b* de Moffarts), Walcourt (24-6-95, Ver-
heggen).
Zicrona cœrulea L. Boistfort (Thirot).
Acanthosoma hæmorrhoïdale L. Forêt de Soignes (27-4-96, Hip-
pert), Silenrieux (30-5-94, Verheggen), Vogenée (27-5-94
et 1-10-93, Verheggen).
— dentatum de G. Beaufays, Hertogenwald 91, Kinkempois,
Sclessin (br de Moffarts), Walcourt et environs (mai 94,
Verheggen).
Sastragala ferrugata Fab. Beaufays (ben de Moffarts).
Elasmostethus interstinctus L. Beaufays, Baugnée (25-4-89), Kin-
kempois (25-4-90, ben de Moffarts), Bruxelles (1-5-95, Cla-
vareau), Fontenelle (24-5-94, Verheggen).
OUVRAGES CONSULTÉS.
D' Puton. Synopsis des Hémiptères de France.
Fieber. Die europäischen Hemiptera.
Snellen van Vollenhoven in Tijdschrift voor Entomologie, Ann.
1868-70, 1873 et 1875-79.
Saunders. The Hemiptera Heteroptera of the British Islands.
ZE. Coubeaux. Énumération des Hémiptères de Belgique in.Ann.
St entom. Belg., T. XXXV et XXXVI.
Meyer. Verzeichniss der Schweiz einheimischen Rhynchoten.
Kunchel d'Herculais. Recherches sur les Hémiptères (Comptes-
rendus Acad. Sc. 1867).
ANNALES
DE LA
| SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE
ABEGIQUE VAR
TOME QUARANTIÈME \ #4
\ A ge 2
XII NC FO.
RL TT SENTE
La SOCIÈTÉ ENTOMOLOGIQUE DE BELGIQUE tient ses séances |
le 1°" samedi de chaque mois, à 8 heures du soir, au siège social, rue du
Musée, 20, à Bruxelles.
Elle publie :
1° Les ANNALES (mensuellement) ;
2° Les MÉMoiRes (irrégulièrement).
La cotisation annuelle, payable par anticipation et donnant droit à la
réception franco des Annales et des Mémoires, est fixée à 16 francs.
Tout membre étranger, payant une somme de 2@6 francs, est nommé
Membre à vie : il n’a plus de cotisation à solder et recoit franco |
toutes les publications de la Société.
Les cotisations doivent êlre adressées spontanément dès le commence- |
ment de l'année, sous peine de voir interrompre l'envoi des Annales, au
Trésorier, M. E. Fologne, rue de Namur, 12, à Bruxelles.
La BIBLIOTHÈQUE est ouverte aux membres de la Société (rue du
Musée, 20), le samedi de 3 à 4 heures.
Tous les ouvrages et revues destinés à la Société doivent être
envoyés au siège social, rue du Musée, 20, à Bruxelles.
Tout ce qui concerne l'administration de la Sociélé et la rédaction des
publications doit être adressé à M. Aug. Lameero, chaussée de Char-
leroi, 119, à Bruxelles.
BRUXELLES
AU SIÈGE DE LA SOCIÉTÉ
20, RUE DU MUSEE, 20
8 janvier 1897
La Société peut encore disposer de quelques exemplaires
des ouvrages suivanis :
Puorzeys. — Monographie des Clivina et des genres voisins.
Prémices entomologiques (Monographie du genre
Pasimachus, etc.) .
Post-scriptum ad Clivinidarum monographiam
Trechorum europæorum conspectus
Révision générale des Clivinides . . . à
Supplément à la Révision générale des Clivinides.
Note sur les caractères employés par Thomson
dans la classification du genre Carabus .
Note sur les Cicindèles et Carabiques recueillis
à Antigua par M. Purves. . . . . .
Note sur le genre Perileptus Schaum . . . .
Amara ini VISA MSP RER US AREUE 2
Carabiques nouveaux découverts dans les AGE
par iMSiERTers enr Sn ES
Trechorum oculatorum MN GR 2° partie.
Descriptions de deux espèces Apnyeles du peurs
Carabus-/ ions ANR RAT Are
Monographie des Rens
Essaï'Sur:les *Antarptia( situe Ro Es
Descriptions de Carabiques nouveaux ou peu
CONNUS LP ENEENERENNE MORE és à A
Révision des Broscides de l'A uéralte HO
Description de quelques Clivinides de l'Inde. .
Note sur les genres Morio et Perigona . . . .
Deuxième supplément à la Révision générale des
A FRET NT LORRAINE POS LE SON RTE RER NE
Additions à la monographie des Trechus
Broscosoma, Carabidum genus novum. . . .
Note sur les Notiophilus, . . . . . . .
Les 'Broscides2s.5"";. LUPMENTRNEONAMETeRNTaRE
O1 ©!
Qi =
25
50
SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE DE BELGIQUE.
XIT
Assemblée mensuelle du 5 décembre 1896.
PRÉSIDENCE DE M. GIRON.
La séance est ouverte à 8 heures.
Une proposition relative a des mesures à prendre contre les mem-
bres qui ne payent pas leur cotisation dans les délais voulus est
déposée pas six membres effectifs : le Président déclare qu’elle
figurera à l’ordre du jour de l’Assemblée générale.
Travaux pour les Annales. L'Assemblée vote l’impression des
mémoires annexés à Ce numéro.
La séance est levée à 9 1/2 heures.
NOTE SUR
LE MALE DE PRESTWICHIA AQUATICA Luesock
(HYMÉNOPTÈRE DE LA FAMILLE DES MYRMARIDES)
par Victor Willem,
_ chef des travaux pratiques de zoologie à l'Université de Gand,
En 1863, dans Zransactions of the Linnean WSociely of
London ('), J. LuBBocx signalait l'existence de deux formes
d'Hyménoptères nageant sous l’eau; l’une Polynema natans, au
moyen de ses ailes; l’autre, Prestwichia aqualica, grâce aux
mouvements rapides de ses pattes. Depuis cette époque, GANIN (?)
a étudié le développement embryonnaire de la première de ces
deux espèces et FRED. ENOCK a retrouvé de nombreux exemplaires
de cet Hyÿmeénoptère qu’il identifie avec Caraphractus cinctus
HaziDaY (°).
() J. Luspocx. On two aquatic Hymenoptera, one of wich uses its wings in
swimming. 7rans. Lin. Soc. London, vol. XXIV, p. 135, 1863.
(2) GaANIN. Beiträge zur Erkenntniss der Entwickelungsgeschichte bei den
Insecten. Zecfschr. f. miss. Zoologie, Bd. 19, 1569.
(5) FRE» Enocx. An aquatic Hymenopterous Insect. Nature, 30 may 1895.
Aquatic Hymenoptera, Zbid., 14 may 1896. Cet auteur rapporte que Polynema a
été capturé en Angleterre par deux autres naturalistes, qui n’ont point publié leur
découverte.
ANNALES DE LA S0C. ENTOM, DE BELGIQUE, T+ XL. 36
198
Découvert en 1862 par LupBock, Prestwichia aquatica
n'avait été revu qu’en 1896 par ExocKk, et le mâle était resté
inconnu. Au mois d'août dernier, j’ai eu l’occasion de capturer
à Gand plusieurs exemplaires, mâles et femelles, de cette forme
rare, nouvelle pour la faune belge. J’attendais d’avoir pu complé-
ter des recherches bibliographiques avant de publier le résultat de
mes observations sur quelques détails de mœurs et sur l’anatomie
de cet Hyménoptere, fort inexactement décrit par J. LuBBocxk. Je
viens de lire dans Vature (') que F. Enock a déclaré à la séance
du 21 octobre dernier de Z'ntomological Society de Londres, avoir
capturé, en juin, plusieurs mâles de Prestwichia dans un fossé à
Epping. Cela m'engage à donner dès à présent, pour prendre
date, une courte description du mâle de cet Hyménoptère intéres-
sant.
Plus petit que la femelle dont le corps mesure un peu moins de
Figure 1. — Prestwichia aquatica Lub., d' vu de profil, X 95.
sept dixièmes de millimètre, le mäle est long de 0,55 millimètre
environ. Au lieu d’ailes
bordées de longues soies,
il ne possède que des moi-
gnons courts: la paire anté-
rieure, à surface ratatinée,
est terminée par deux soies.
La figure 1 donne une
idée de l'aspect général
de l’'Hyménoptère; la fi-
Figure 2. — Prestwichia aquatica (\, extré- gure 2 représente l’extre-
mité de l’abdomen, X 175. mité de l’abdomen et l’ar-
mature génitale, que je ne veux pas décrire maintenant.
(‘) Nature, November 12, 1896. On y lit simplement les renseignements sui-
vants : “ The male was micropterous and, like the female, used its legs for propel-
ling itself through the water. »
499
Les six exemplaires Éouves par Luppocx étaient femelles:
aussi suggère-t-il l’idée que le mâle n’a pas les mêmes mœurs
aquatiques. Comme l'annonce Enock, le mäle peut, comme la
femelle, nager sous l’eau au moyen de ses pattes et y séjourner
plusieurs heures sans revenir à la surface. Les trois exemplaires
mâles que j'ai eus à ma disposition m'ont paru présenter, en
dehors de l’eau, des allures plus lentes que les individus de l’autre
sexe.
Dans les deux sexes, les antennes sont, contrairement aux des-
criptions de LupBock, composées de 7 et les pattes sont ter-
minées par deux ongles falciformes, entre lésquels se trouve un
appareil à structure très compliquée, fonctionnant comme ventouse
sur les surfaces lisses ou mouillées et pouvant se replier entre les
griffes, lors de la locomotion sur les corps rugueux. On ne trouve
qu’un seul stigmate, métathoracique.
LÉPIDOPTÈRES NOUVEAUX DU CONGO,
par E. Seeldrayers.
Papilio Aurivilliusi G. — Envergure 73 millim.
Les ailes supérieures sont noires, légèrement teintées de brun.
Les deux ailes sont traversées par une bande médiane transver-
sale maculaire d’un blanc verdâtre très clair; elle prend naissance
au bord abdominal et remonte jusqu’au milieu du bord antérieur
de l’aile supérieure; large au début, elle se rétrécit insensiblement.
Cette bande est formée de taches dont la première à partir du pli
abdominal est petite ; la seconde grande, prenant toute la cellule
discoïdale, bifide comme les deux suivantes à leur extremite; la
troisième petite ; la quatrième grande.
A l’aile supérieure, la première moins grande que celle qui
se trouve entre le premier et le second rameau de la nervure
médiane; la deuxième longue et grande; la troisième plutôt
lancéolée; la quatrième presque ronde; la cinquième petite et
bifide à son extrémité. La cellule entre la quatrième et cinquième
nervure n’a aucune tache; la sixième et la septième, qui est la
dernière, sont bifides; la septième peut quelque fois disparaitre
presque entièrement.
Sur l'aile supérieure quatre taches linéaires se trouvent au
milieu de la cellule discoïdale, la première, la plus grande, suit
la nervure médiane en la touchant, les trois autres lignes se
rapetissent de telle facon que la quatrième tend plutôt à dispa-
raître.
500
Au sommet interne de la cellule discoïdale il y a deux petites
taches.
Le long du bord marginal se trouvent, dans chaque cellule, sauf
entre la quatrième et cinquième nervure, deux taches accouplées
qui peuvent quelquefois n’en faire qu’une.
Sur l’aile inférieure sont placées trois ou quatre taches sub-
marginales plus ou moins bifides à leur extrémité. La première
correspond à la première de la bande transversale et peut même
se confondre avec elle ; les trois autres se suivent dans chaque
cellule suivante; la quatrième peut n’être qu’un point ou dispa-
raître complètement.
Les taches marginales sont doubles dans chaque cellule et
séparées par la fausse nervure.
Toutes les taches du dessous des ailes correspondent à celles
du dessus.
Les bases sont rouges; les ailes inférieures sont légérement
bronzées à partir de la base et se rembrunissent insensiblement
vers le bord postérieur, la cellule supérieure légèrement ochrée.
Dans la cellule discoïdale des ailes antérieures trois lignes
foncées séparent distinctement les taches linéaires comme chez le
P. Latreillianus Godart.
Aux ailes postérieures deux lignes partent de l’extrémite de la
cellule discoïdale et se dirigent, en s’effacant insensiblement, vers
là base de l'aile.
Un point noir pupillé de blanc se trouve à la base de l’aile infé-
rieure, un second noir au sommet de la base, comme chez le
P. Adamastor Boisduval.
Les antennes sont noires. Entre les yeux au dessus de la tête
noire, deux petits points clairs. Le corselet est noir ; sur chaque
ptérygode deux points clairs superposés. Les côtés du corselet
501
clairs. L’abdomen est foncé au-dessus, clair en dessous. Les inei-
sions sont fortement bordées de noir, ce qui ferait supposer qu'il y
a de grandes taches claires sur les côtés de l'abdomen.
Ce Papilio est une espèce de plus à classer dans le groupe
Adamastor Boisduval (Hist. des Insectes, I, p. 371, n° 216) dont
M. Karsch a fait une étude si complète.
Je dédie cette belle espèce à M. le Professeur Ch. Aurivillius
de Stockholm. C’est un faible tribut d’admiration et de reconnais-
sance au promoteur d’une étude des plus approfondies de l'ento-
mologie de l’Afrique centrale et spécialement du Cameroon et du
Congo.
Il est regrettable que je ne puisse indiquer avec précision,
l'endroit où cet insecte, venant du centre Africain, fut capturé.
Il faisait partie d’un lot d'insectes que j’ai acquis et qui furent
apportés du Congo.
Reichs Museum Stockholm, — ma collection.
Cymothoë Cloetensi. — Largeur des ailes éployées, 475 mm.,
© 89 mm.
Voisine de C. Lucasi Q Doumet, Rev. et Mag. de Zoolog. Gue-
rin-Méneville, 2° série, t. XI, 1859, p. 262, pl. X, f. 2, et de
C. Harmilla Hewitson, vol. V.
Le dessus des ailes du G' est complètement jaune indien, quel-
que peu rougeâtre à la base. Un mince liséré noir borde les ailes ;
vers l’apex il s'élargit et devient une marge prenant tout l'angle
apical. A l’aile inférieure un point sur chaque fausse nervure,
assez près du bord externe ; les premiers points inférieurs peuvent
être reliés entre eux par des lignes noires très fines zig-zaguant
comme chez le C. Sangaris, les supérieurs sont le plus souvent
libres.
Le dessous des ailes est complètement ochré, teinté de rose.
Une ligne étroite transversale médiane foncée, teintée irrégulière-
ment de brun, divise les ailes en deux. Elle prend naissance à l’an-
gle anal et remonte jusqu’au milieu du bord antérieur. Vers les
bords externes une teinte foncée côtoie la ligne médiane, se per-
dant en forme de croissants.
Les dessins réniformes indiqués par de fines lignes noires sont
identiques à ceux de la Q.
Sur chaque fausse nervure près des bords externes des deux
ailes un petit point noir.
La ©, dont ci-joint une reproduction, a les deux ailes du dessus
d’un brun noirâtre comme la Q de C. Zurida; à la base, et sur les
nervures primordiales de l’aile supérieure, un ton rouge brun.
Deux: bandes blanches transversales traversent les deux ailes. La
502
première, médiane, part de l’angle anal et se dirige vers le milieu
du bord antérieur de l’aile supérieure. La seconde, marginale, suit
les bordsexternes. Les deux bandes sont réunies à leurs deux bouts,
à leur naissance par une bande mince, à leur sommet par une
bande très large. Elles sont formées par une continuité de crois-
sants qui sont très grands au sommet de la bande médiane.
A la quatrième nervure de l’aile supérieure la bande médiane
oblique brusquement vers l’intérieur, mais la teinte noire bordant
intérieurement la bande, continue, en forme indécise, droite vers
le bord antérieur.
L’espace entre les deux bandes est plus fonce que le reste des
ailes.
Un lisére blanc contourne les bords.
Le dessous des ailes a les mêmes dessins que le dessus.
La teinte est claire et rosée. Une ligne rouge brun clair tra-
verse les deux ailes comme chez le &.
L’aile apparaît plus foncée entre les nervures 1 à 5 de l’aile
inférieure et surtout entre la 1re et la 2° de l’aile supérieure, y
laissant l'impression d’une tache.
La forme des ailes du Œ diffère de celle de la Q.
Les ailes supérieures du «X sont faiblement échancrées et se
dirigent presque en ligne droite de l’angle interne jusqu’au sommet
de l’angle externe.
Les inférieures du G‘ ne sont que légèrement sinueuses.
Î
———
003
Le corps est uniformément coloré selon le ton des ailes des deux
sexes respectifs.
Cette espèce est la plus belle du genre Cymothoë. Elle fut trou-
vée à Beni-Bendi sur le Sankourou, par M. Cloetens. Je me fais un
devoir de la lui dédier.
Coll. du Musée de Bruxelles.
NOTE SUR LES PAPILIO DU GROUPE ADAMASTOR.
M. Karsch de Berlin nous a donne une étude très approfondie
du groupe Adamastor Boïisdv. (Ent. Nachr., XXI, 1895,
fase. XVII et XVIII, n° 17, 18).
Voici les différentes espèces, décrites dans sa table dichotomique,
faisant partie de ce groupe.
1° Philonoë Ward, 2° Agamedes Westwood, %æ Adamastor
Boisdv., 4° A/mansor Honrath, 5° Carchedonius ‘Karsch, Go Pog-
gianus Honrath.
Nous pouvons apporter un bplément à ces six espèces en y
cul d'abord : 1° La variété d’Adamastor Aurivillius
(Ent. Tidskr., 1896 p. 73) dont nous donnons un dessin ci-contre
d'après l’exemplaire du Musée de Bruxelles;
20 La variété de Carchedonius Aurivillius
(Ent. Tidskr., 1896, p. 73), 3° L’Aurivilliusi
décrit plus haut.
Comme le dit fort bien M. Karsch toutes
ces differentes espèces se ressemblent beau-
coup, mais l’examen qui en est fait par l’auteur
prénommé ne laisse plus de doute quant à la
différence qui existe entre elles.
Lorsque Boisduval décrivit l’Adamastor il
prit la tache blanche de la cellule discoïdale
comme point de départ. C’est de la même
facon in procède M. Karsch.
Je n’ai pas cru devoir suivre l’exemple de ces deux auteurs en
décrivant l’Aurivilliusi, car la tache de la cellule discoïdale n’est
indiquée que par trois ou quatre petites lignes parallèles. La bande
médiane transversale maculaire étant qui sicomp le te, L. {urivilliust
pourrait bien être la forme typique, le vrai ancêtre du groupe,
les autres espèces similaires devenant des aberrations, cependant
bien constantes.
L'Aurivilliusi vient du centredel'Afrique,le ?hi/onoë se trouve
504
dans l’Afrique orientale, l’Agamedes dans la Guinée et au Togo,
l’'Adamastor dans la Guinée et au Togo, l’Almansor dans la
Guinée, le Carchedonius au Togo et le Poggianus dans la Guinée;
donc tous près des côtes du continent Africain. La variété
d'Adamastor dont parle M. Aurivillius (Ent. Tidskr., 1896, p. 73)
vient du Cameroon et les deux exemplaires identiques du Musée
Royal à Bruxelles, de Zongo Mekohangay; la variété de Carche-
donius Aurivillius a été capturée sur l'Oubanghi supérieur.
L’Aurivilliusi possède une série presque complète de taches
formant la bande médiane, les autres taches sont supplémentaires.
Celles-ci s'étendent ou se rétrécissent dans les autres espèces du
groupe et deviennent même énormes chez Poggianus, le plus
grand exemplaire du groupe. La variété d’Adamastor peut par-
faitement être une espèce vraie : elle l’est certes autant vis-à-vis
d'Adamastor que ne l’est Philonoë. La variation des taches est
énorme et sur les trois ?. 4 urivilliusi que j'ai pu examiner il y en
avait un dont les taches de la bande médiane se confondaient avec
les taches sub-costales de l’aile inférieure.
Nous sommes en présence de variétés de races attribuées au
climat, aux aliments etc.
Partant de là je propose d’adopter la nomenclature suivante
pour le groupe Adamastor.
1° Aurivilliusi Seeldrayers, Ann. #Soc.ent. Belg., 1896, p. 499,
fix. 1:
20 Var. d’'Adamastor in litt. Aurivillius, Ænt. Tidsk., 1896,
p. 73; Seeldrayers, Ann. Woc. ent. Belq., 1896, p. 503, fig. 3.
3° Philonoë Ward, Ent. Monthl. Mag., X. p. 152 (1873).
4o Adamastor Boisdv., Sp Gén. I, p. 371, n° 216 (1826).
5° Agamedes Westw., Ann. Nat. Hist., IX, p. 38 (1842).
Go Carchedonius Karsch, ÆZntom. Nackr., XVIII, 1895,
p-286, n. 5.
To Carchedonius var., Aurivillius, Znt.Tidsk., 1896, p. 73.
8° Almansor Honrath, Perl. Ent. Zeit., 28, (1884), p. 210,
pl. VIIIL, fig. 9.
9° Poggianus Honrath, Bert. Ent. Zeit., 28, (1884), p. 210,
HI Ag M0
La conquête du Congo nous fournira encore maintes nouveautés;
nos hardis et courageux explorateurs nous ménagent bien des
surprises et leurs chasses de Lépidoptères nous permettront de
compléter maints groupes dont les vrais types se trouvent plutôt
au centre du continent.
Grâce à M. Severin, le zélé conservateur du Musée Royal de
Bruxelles, notre collection congolaise est déjà tres complète.
Toutes les familles, tous les genres, y sont richement représentés;
505
beaucoup de types précieux décrits par le savant Lépidoptérologue
Aurivillius se trouvent dans les cartons.
Nous pourrons insensiblement étudier les différents groupes en
comparant les innombrables variétés d’une même espèce comme
M. Aurivillius vient de le faire pour le ?, Ucalegonides (Ent.
Tidsk., 1896, p. 71), de Staudinger.
ADDITIONS ET ANNOTATIONS AUX LISTES DES
ICHNEUMONIDES DE BELGIQUE,
par V. Deprez,
Professeur à l’Institut agricole de Carlsbourg.
L’invasion de Dasychira pudibunda Linn. que nous avons fait
connaître dans les Annales de la Société Entomologique (août1895)
est complètement terminée. |
Peu de chenilles de cette espèce se sont montrées cette année;
mais, par contre, nos chasses ichneumonologiques ont été parti-
culierement fructueuses.
Parmi les nombreuses espèces que nous avons rencontrées, il
s’en trouve plusieurs qui n’ont pas été signalées par feu le profes-
seur Wesmael comme appartenant à notre faune.
ESPÈCES NOUVELLES POUR LA BELGIQUE.
Ichneumon medialis Wesm. Q. Plusieurs exemplaires femelles
ont été trouvés hivernant sous la mousse dans la forêt de Foy et
Jumay(‘) aux environs de Carlsbourg. Wesmael a décrit cette
femelle d’après un seul exemplaire recu de Tischbein (Iehn. Misc.,
p. 12), et le docteur Kriechbaumer vit un mäle de la même espèce
qu’il tenait de M. Moscary (Ent. Nachr., mai 1891).
.Il ést done permis de conclure avec le savant ichneumonologiste
de Munich à la rareté de cette espèce.
De plus, nous avons capturé plusieurs variétés de ce bel
Ichneumon. Chez les uns, tous les segments sont roux, chez les
(‘) Cette forêt mesure une superficié de 85 à 90 hectares, adossée à la crête
ardennaise. Elle est située dans l’angle que forme la route de Dinant à Bouillon et
lechemin de Vivy. Sa forme est celle d’un quadrilatère exposé au Sud à une alti-
tude maximum (Nord) de 450 mètres tandis que sa base méridionale descénd à
400 mètres.
La principale essence forestière en est le hêtre, et la vallée est couverte de jeunes
taillis de chênes. C'est là que nous avons capturé la plupart des espèces intéres-
santes qui font l’objet de ce mémoire.
ANNALES DE LA 50C. ENTOM, DE BELGIQUE, T. XL. 37
506
autres ils sont noirs. Les cuisses, les tibias et les tarses présentent
constamment en leur partie médiane un anneau roussâtre.
Ichneumon Rogenhoferi Kriechb. Nous en avons trouvé deux
femelles sous la mousse dans le bois de Jumay.
Ichneumon aries Kriechb. F. Athimus en a trouvé une femelle
dans la forêt de Foy sous la mousse.
Ichneumon Bohemani Holm., Zchn. designatorius Wesmael.
Quelques exemplaires ont été rencontrés au mois de juillet dans
le bois de Jumay.
Ichneumon lugubris Berth. (in litt.). Espèce très voisine
d'Ichn. tenebrosus Wesm. Une seule capture dans le bois de
Jumay.
Ichnèeumon Tosquineli Kriech. (Ent. Nachr., 1896). Bois de
Jumay, hivernant sous la mousse (F. Athimus).
Amblyteles ammonius Gr. Quelques exemplaires hivernant sous
la mousse.
Amblyteles infractorius Panz. avec la variété nigricaudus sur
les bruveres au mois de juillet.
Amblyteles egregius Gr. Q. Nous avons trouvé cette femelle en
copulation avec Zchneumon horridator & Ziegl. et Gr. Il est donc
permis de supposer que les Zchneumon melanobatus Q Gr. et Lor-
ridator & Ziegl. et Gr. ont été faussement accouplés.
D'ailleurs les caractères de structure et de forme ne laissent pas
de doute à cet égard.
Un grand nombre de varietes d’Zchneumon horridator ZLiegl.
et Gr. volaient avec le type dans la même forêt (Jumay.)
Clenopelna Athkimi Kriechb (Ent. Nachr., 1896). Deux Pu
dans le bois de Jumay (F. Athimus).
Platylabus histrio & Wesm. La femelle de cette espèce n’a pas
été décrite par Wesmael, mais par M. Kriechbaumer(Ent. Nachr..,
1894). Nous l'avons rencontrée au mois de juin dans le bois de
Jumay.
Ajoutons une espèce de Tryphonide qui n’est pas citée dans le
catalogue des Tryphonides de Belgique par MM. D: Jacobs et
Dr Tocduines
Rhorus mesoxzanthus Gr., Ichneumonide très rare (Ent. Nachr.,
1892, D‘ Kriechbaumer). Trois exemplaires (bois de Jumayi).
ESPÈCES RARES POUR LA BELGIQUE.
Zchneumon tenebrosus Wesm. Une seule capture dans le bois
de Jumay. |
Amblyteles marginequitatus Gr. Plusieurs exemplaires ont été
trouvés dans le même bois.
Amblyteles latebricola Wesm. L'auteur a trouvé cette espèce
507
entre les racines des arbustes, Dans notre région elle se rencontre
assez souvent.
Amblyteles indocilis Wesm. Assez commun en hiver sous la
mousse au pied des chênes (bois de Jumay, de Foy).
Amblyteles Gravenhorsti Wesm. Quelques captures de femelles
hivernant sous la mousse.
Chasmodes lugens Grav. Espèce assez commune dans nos
Ardennes.
_ Mentionnons encore quelques autres Ichneumonides également
rares pour notre faune.
Megaplectes monticola Gr. M. le D' Tosquinet, le savant spécia-
liste en ces matières, ne connaissait que quatre captures provenant
de la Belgique : le bois de Jumay nous a procuré plus de 30
exemplaires.
Mitroboris cornuta Ratzb. Quelques exemplaires ont été
trouvés au commencement du printemps.
Mesoleius facialis Gr. Une seule capture dans le bois de Jumay
(F. Athimus).
_ Ctenopelma lucifer Gr. Un seul exemplaire (F. Athimus).
CAS D'HERMAPHRODISME DE L'AUTOMALUS ALBOGUTTATUS Gr.
Nous trouvons dans les Annales Ichneumonologiques deux cas
d’hermaphrodisme et d’hybridation. Wesmael (Acad. de Brux. VI,
pl. ID cite celui de /’Amblyteles armatorius Forst. Q qui avait la
tête et les antennes semblables à celles du mâle.
Taschenberg (Gesam. Naturw., 1870)relate celui de /’Amblyteles
hermaphroditus SQ Tasch.
L’exemplaire que nous avons capturé de /’Automalus albo-
guttatus Gr. porte au côté droit une antenne féminine, c’est-à-dire,
filiforme et annelée de blane, et, à gauche une antenne masculine,
c’est-à-dire, noduleuse et sans anneau blanc.
La moitié gauche de la face est colorée comme chez le male,
tandis que l’autre moitié est entièrement noire, Q.
Les palpes, le clypeus et les tempes sont hérissés de poils dans
la moitié droite de la tête. Lignes devant les ailes qui sont légère-
ment enfumées vers les extrémités. Pattes et abdomen comme la
femelle. De la tarière, on aperçoit seulement les deux gaines
couvertes de soies noires. Nous pensons qu’il est inutile de donner
une description plus ample de cet hermaphrodite, d'autant plus
que nous croyons, comme M. l'abbé Berthoumieu, que c’est plutôt
une aberration de la nature qu’un véritable gynandromorphisme.
a
008
HÉMIPTÈRES-HÉTÉROPTÈRES EXOTIQUES.
NOTES ET DESCRIPTIONS,
par A. I, Montandon.
IT.
Fam. BELOSTOMIDÆ.
Benacus griseus Say. — Pelostoma grisea Say, New Harmony-
Indiana 1831 ? Annual report of New-York State Agricultural
Society, 1858, p. 809.
Belositoma Haldemanum Leidy, History and anatomy of the
Hemipterous genus Pelostoma, 1847 ou 1848, p. 59 et 66.
Belostoma harpax St, O. V. A. F., 1854, p. 240.
Benacus Haldemanus Stäl, O. V. A. F., 1862, p. 205,
Belostoma ruficeps Duf. var., Ann. Soc. Ent. de France, 1863,
p. 382. | :
Belostoma distinctum Duf. var., Ann. Soc. Ent. de France,
1863, p. 382.
Benacus Haldemanus Mayr, Die Belostomiden monogr. bearb.
KK. Zool. Bot. Ges. Wien, 1871.
Benacus griseus Uhler, Check-list of the Hemipt. Heteropt. of
North America, 1886.
Penacus griseus Riley, Proceedings of the Entom. Soc. of Was-
hington, Vol. III, N°2, 1895.
Il est plus que probable que M. le Prof. Mayr a imite Stäl sans
chercher à contrôler l’espèce de Say à laquelle il a rapporté à tort
une autre espèce : Pelostoma americanum Leidy ; et c’est avec
raison que M. le Prof. Uhler d’abord, puis ensuite notre regretté
collègue et ami C.V. Riley (*) ont identifié P. Zaldemanum Leiïdy,
Stal à 2. grisea Say. Outre les raisons invoquées par C. V. Riley
qui donne encore une espèce que je neconnais pas: D, angustatum
Guér. comme synonyme de Z. grisea Say, les observations sui-
vantes me paraissent suffisantes pourapprouver les rapprochements.
faits par ces deux auteurs américains. |
L'œuvre originale de Say est introuvable, et dans la reproduction
donnée par la Vew Pork State Agric. Society citée ci-dessus, on fait
remarquer dans la préface que le texte contient pas mal d’erreurs
et que la date de 1831 ne peut être exacte puisque l’auteur cite
des espèces (Pentaloma hilaris, entre autres) trouvées seulement
en 1832. Quoi qu’il en soit, ces notes sont certainement antérieures
(*) Dans une note du 2 novembre 1893, parue en janvier 1895.
509
à l'ouvrage de Leidy, 1847 ou 48, et la rareté du premier imprimé
de Say sur la matière, expliquerait assez que Leidy n’en ait pas
eu connaissance.
Les dimensions données par Say à sa D. grisea, 2 ‘|: pouces de
longueur et un peu moins de °/ d'un pouce pour la plus grande
largeur, correspondant à 59 millimètres de longueur sur 24 milli-
mètres de largeur, ne sont atteintes que par la plus grande espèce
de Belostomide de l’Amérique du nord ; et l’extension géogra-
phique « from Canada to Florida » ne laisse aucun doute à l'égard
de cette identification. Il ne saurait être question d’une des autres
grandes espèces qui ne se trouvent pas ou seulement dans des cas
exceptionnels au nord du Mexique, surtout sur le versant Atlan-
tique. C’est donc bien la même que Leidy a décrite en 1847 ou 48
sous le nom de P. Æaldemanum comme la plus grande espèce
trouvée dans les eaux douces des États-Unis, en précisant qu'elle
était bien reconnaissable par les cuisses antérieures moins robustes
et sans traces de sillons ; les dimensions qu’il en donne : 2 à 2'/;
pouces en longueur et 9 lignes à 1 pouce en largeur, c’est à dire
54 à 67 milimètres de long sur 20 à 27 de large, correspondent
assez exactement comme proportions à l’espèce de Say.
J’ai aussi examiné les types de Dufour de la collection Signoret
(KK. Hof-Museum Vienne): Pelostoma ruficeps Duf. var. et distinc-
tum Duf. appartiennent tous deux à Penacus griseus Say, comme
l'avait tres bien signalé M. le Prof. G. Mayr. Le premier de ces
insectes est sans indication de patrie; le second étiqueté de
Colombie me paraît une localité douteuse [!).
Ma collection possède de nombreux individus provenant de dif-
férents points du versant atlantique de l'Union Américaine :
Iowa, Keokuk (C. V. Riley), Burlington (H. G. Griffith) —
New-York, Long Island (H. Meeske), Illinois, Rutland (F. W.
Goding) — Pennsylvanie (H. G. Klages) — Floride (W. H. Ash-
mead).
Le plus petit exemplaire provient de Pennsylvanie et mesure
48 millimètres de long sur 18 ‘/: millimètres de largeur au milieu
des élytres; le plus grand provient de Rutland, Illinois, et à
63 millimètres de long sur 23 1/2 millimètre de largeur max.
Cette espèce, trop souvent confondue, diffère de toutes les autres
du genre Belostoma par l'absence de sillon à la partie inferieure
des fémurs antérieurs ; c’est en partie sur cecaractère que le genre
Benacus a été créé. En outre elle se reconnaît facilement par ces
(:) 2. ruficeps Duf. type, du Brésil est indique à Z. annulipes H.S. ; la longueur
de 35 millimètres donnée par l’auteur, Ann, Soc. Entom. de France, 1863, 1° série,
tome IIL, est évidemment une erreur typographique, le tÿpe meme coll. Signoret,
KK. Hof-Museum Vienne, mesure 69 millimètres de longueur,
510
mêmes fémurs antérieurs beaucoup moins dilatés. Les tibias pos-
térieurs sont beaucoup plus élargis que chez les autres espèces du
genre Belosloma de l'Amérique du Nord, tout aussi élargis que
ceux de 2. annulipes H. S. de l'Amérique centrale et proportion-
nellement plus courts, de même longueur que les tarses posté-
rieurs, crochets compris, tandis que chez P. annulipes H. S$.
comme chez les autres espèces de Pelostoma (sens strict) les tarses
postérieurs, crochets compris, sont sensiblement plus courts que
leurs tibias.
Chez Penacus, les tarses postérieurs aplatis sont aussi tres élar-
gis, presque aussi larges que leurs tibias dans leur plus grande
largeur. L'espace interoculaire à côtés latéraux presque parallèles,
à peine divergents en arrière, pas plus large en avant que la
moitié du diamètre transversal d’un œil. La teinte jaunâtre pâle
qui recouvre toute la partie supérieure de la tête, se prolongeant
ensuite en ligne médiane attenuée en arrière sur la partie anté-
rieure du.pronotum, donne à l’insecte un aspect spécial, très saisis-
sable à première vue. |
Belostoma americanum Leidy. — History and anatomy of
the Hemipt. genus Zelostoma, Philadelphie 1847 ou 48, p. 58
et 66.
Belostoma liligiosum Duf., Ann. Soc. Entom. de Fr., 1863,
p. 383.
Belostoma griseum Mayr, pro parte (nec Say). Die Belostomi-
den monogr. bearb. K. K. Zool. Bot. Gesellschaft, Vienne 1871.
. Belostoma americanum Uhler pro parte. Notices of the Hemipt.
Heteropt in the coll. of the late T. W. Harris, Proceed. of the
Boston Soc. of Nat. Hist. 1878, p. 41. — Check list of the
Hemipt. Heteropt. of North America, 1886.
. Belostoma americanum Riley, Proceedings of the Entom. Soc.
of Washington, Vol. III, N°2, 1895.
Il y a évidemment plusieurs espèces confondues sous ce nom
dans les collections et M. le Prof. G. Mayr lui-même dans sa
monographie parle de différences notables dans la largeur de
l’espace interoculaire parmi les spécimens de dimensions fort
diverses qu’il a eus sous les yeux de 42 à 53 millimètres de long
sur 17 à 21 millimètres de largeur, mais les plus petits exemplaires
qu’il a examinés appartiennent à deux autres espèces que nous
étudierons plus loin.
Leidy (loc. cit.) donne 1 pouce 9 lignes à 2 pouces 3 lignes de
longueur sur 9 à 11 lignes de largeur, soit 47-61 millimètres de
long sur 20-25 millimètres de large. Il est plus que probable qu'il
a confondu sous le même nom la forme plus méridionale et très
511
voisine 2. angustipes Mayr à laquelle se rapporterait très bien le
maximum des dimensions données, mais le nom doit être conservé
aux spécimens qui se trouvent « rather commonly in the lakes,
ponds and other still waters of North America » comme dit
l'auteur. |
M. le Prof. Uhler en 1878 (loc. cit.), a rapporté à P. ameri-
canum Leidy deux exemplaires de la coll. T. W. Harris de 43 et
de 50 millimètres de longueur. Le premier de ces insectes n’appar-
tient tres probablement pas à cette espèce qui est restée tout à
fait méconnue. Car la figure donnée par M. Uhler, List of Hemipt.
of the region West of the Missisipi River 1875, pl. 21, fig: 38,
avec sa forme allongée à côtés parallèles et à espace interocu-
laire très étroit appartient très probablement à une espèce toute
différente que nous retrouverons plus loin : 2. Uhleri Montand.
Le nom de 2. americanum Leïdy est à conserver à une assez
grande espèce variant entre 46 et 54 millimètres de longueur,
assez commune dans les eaux douces des États-Unis, très voisine
comme aspect de B. angustipes Mayr, mais généralemant de
dimensions plus restreintes et de forme un peu moins convexe.
Comme chez cette dernière les tibias postérieurs sont très peu
dilates et elle s’en distingue surtout par l'écartement des yeux.
Chez B. angustipes Mayr contrôlé sur un type de l’auteur, de
66 millimètres de longueur sur 25 1/5 millimètres de largeur, pro-
venant du Mexique (Bilimek) et appartenant au KK. Hof-Museum
Vienne, et un exemplaire de ma collection, de 53 millimètres de
longueur sur 21 1/2 millimètres de largeur, provenant également
du Mexique, États du Centre (Dugès) (!), l’écartement des yeux est
moindre que chez B. americanum Leidy ; l'espace interoculaire
moins élargi postérieurement, à côtés latéraux presque parallèles,
est à peine plus large en avant que la moitié du diamètre trans-
versal de l'œil, ce dernier est aussi large ou presque aussi large
que long, tandis que chez 2. americanum Leidy l’espace intero-
culaire très élargi en arrière est aussi large sur son milieu que le
diamètre transversal d’un œil; ce dernier est très sensiblement
plus long que large.
Le sillon transversal du pronotum chez ces deux espèces est
situé avant le tiers postérieur, la partie située derrière le sillon
est un peu plus de 1/5 de la longueur totale du pronotum sur sa
ligne médiane longitudinale et le pronotum est presque deux fois
aussi large en arrière que long sur sa ligne médiane. Chez
B. americanum Leidy il est presque deux fois plus large en arrière
qu’en ayant, les angles antérieurs sont situés légèrement en
(‘) M. le prof. Mayr donne comme dimensions à cette espèce 51,5 à 67 millim.
de longueur; 21,5 à 25,8 millimètres de largeur.
512
dehors du niveau du côté externe des yeux et les côtés latéraux
sont très légérement et régulièrement arqués en dehors. Chez
B. angustipes Mayr le pronotum paraît un peu plus rétréci en
avant, visiblement plus de deux fois plus large en arrière : les
angles antérieurs sont situés justement au niveau du côté externe
de l'œil et les côtés latéraux sont entièrement droits, non arqués,
sauf en avant où ils sont un peu plus brusquement arqués près du
bord antérieur. Chez les deux espèces, sur le milieu du devant du
pronotum, deux petits sillons obliques convergents en arrière,
arrêtent de chaque côté les petits traits jaunes qui partent du bord
antérieur du pronotum; chez 2. americanum Leidy ces deux
petits traits jaunes sont plus caréniformes et aussi plus conver-
gents en arrière, et le petit espace triangulaire situé entre ces
traits est plus déprimé, plus visiblement enfoncé, ce qui fait
paraître la partie antérieure du pronotum moins convexe que chez
PB. angustipes Mayr.
Chez les deux exemplaires de 2. angustipes Mayr que j'ai vus,
l’écusson est traversé longitudinalement sur son milieu par une
ligne jaunâtre päle qu’on n’observe pas ordinairement ou qui est
très confuse chez 2. americanum Leidy.
J'ai rapporté à PP. americanum Leidÿ deux exemplaires du
K K. Hof-Museum de Vienne, l’un de 48 mill. de long sur 19 mill.
de large, de Californie, nommé précédemment P. grisewm par le
Prof. G. Mayr; l’autre de 48 mill. de long sur 19 1/2 mill. de
large, Amérique du Nord (coll. Signoret), nomme 2. Ziligiosum,
type par Dufour, et ensuite 2. griseum par M. Mayr. Ma collec-
tion possede des spécimens provenant de :
New-York, Long Island (H. Meeske), 46-48 mill. de long sur
18 1/2-19 1/2 mill. de large.
Minnesota, 49 mill. de long sur 20 mill. de large.
Massachusetts, Lowell (F. Blanchard), 48 1/2 mill. de long sur
20 mill. de large.
Iowa (H. G. Griffith), 50 mill. de long sur 20 1/5 mill. de large.
Virginia, Frederiksburg (Richardson), 54 mill. de long sur
21 mill. de large.
Sur trois exemplaires de ma collection, la pointe de l’opercale
génital est subtronquée, faiblement bidentée comme dans le type
de B. litigiosum Duf.; ce caractère a été mentionné par l’auteur,
mais il ne constitue qu’une simple différence sexuelle.
Belostoma obscurum Dufour, Ann. Soc. Entom. de Fr., 1863,
p. 333.
Belostoma griseum Mayr pro parte, Vienne 1871.
Cette espèce, la plus petite du genre, est excessivement voisine
b13
de la précédente, 2. americanum Leïdy : elle en diffère cependant,
outre la taille plus faible et la forme un peu moins allongée, par
les yeux encore moins proëéminents, très sensiblement plus longs
qué larges; l’espace interoculaire aussi large ou presque aussi
large en avant que le diamètre transversal de l’œil, les côtés inter-
nes des yeux un peu plus fortement sinués et plus divergents en
arrière, contribuant à rétrécir davantage le diamètre transversal
de l'œil; la ligne médiane longitudinale de la tête plus visible-
ment quoique très faiblement carénée.
Les deux petites lignes jaunes sur le milieu du devant du pro-
notum sont plus raccourcies et parallèles, ne se poursuivant pas
ou très peu en arrière sur les petites carenes obliquesconvergentes.
Je dois avouer que sauf la différence de taille qui paraît persis-
tante il serait assez difficile de séparer cette espèce de 2. america-
num Leidy ; cependant je crois devoir conserver l'espèce de Dufour
jusqu’au moment où on aura pu constater l’existence d'exemplaires
intermédiaires faisant la transition entre les deux formes.
Le type de Dufour, nommé ensuite 2. griseum par M. Mayr,
coll. Signoret, K. K. Hof-Museum de Vienne, étiqueté Amérique
du Nord, mesure 40 mill. de long sur 18 mill. de largeur. Un
autre exemplaire de l'Amérique du Nord également au K. K. Hof-
Museum de Vienne nommé 2. griseum Mayr a une longueur de
42 mill. sur une largeur de 17 1/2 millimetres.
Ma collection en possède trois exemplaires provenant de l’état
de Massachusetts, deux de Lowell (F. Blanchard), de 38-39 mill. de
long sur 16 5/:-17 millim. de largeur; le troisième recu de
M. W. H. Ashmead a 40 mill, de long sur 17 mill. de largeur.
Belostoma Uhleri nov. sp. — De forme étroite, allongée;
yeux très saillants mais sensiblement plus longs que larges, à côtés
internes subparallèles, très faiblement divergents en arrière ;
espace interoculaire très étroit, bombe, très faiblement caréné lon-
gitudinalement, à peine un peu plus large que la moitié du diamè-
tre transversal de l'œil. Pronotum trapézoïdal, un peu plus long
sur la ligne médiane que la moitié de sa largeur en arrière et un
peu moins de deux fois plus large en arrière qu’en avant, les angles
antérieurs situés au niveau ou très faiblement en dehors du niveau
du côté externe de l’œil, à côtés latéraux presque droits. Le
sillon transversal se trouve situé après les deux premiers tiers du
pronotum, de facon que la partie postérieure comprise entre ce
sillon et le bord postérieur est très sensiblement plus petite que le
tiers de la longueur du pronotum sur la ligne médiane. Les deux
petits sillons obliques et convergents en arrière du milieu de la
partie antérieure du pronotum sont moins accusés que chez P.
americanum Leidy et 2. obscurum Duf. et n’arrêtent pas les
514
petits traits jaunes médians qui se prolongent, parallèles entre eux,
depuis le bord antérieur jusque derrière ces sillons.
Les fémurs antérieurs sont mediocrement dilatés, sillonnés en
dessous comme chez toutes les espèces du genre Pelostoma ; le
crochet des tarses antérieurs est très allongé, presque double de la
longueur des deux articles du tarse ; chez P. americanum Leïidy
et 2. obscurum Duf., ce crochet est égal en longueur aux deux
articles du tarse. Les fémurs postérieurs peu dilatés, à peine un
peu plus larges dans leur plus grande largeur que le diamètre
transversai de l’œil.
Élytres très peu élargies, à côtés presque parallèles.
C’est sans doute cette espèce que M. Uhler a figurée dans son
travail « List of Hemipt. of the Region West of the Missisipi
River », 1875, pl. 21, fig. 38; elle se reconnaît très facilement au
premier aspect par sa forme étroite et allongée, par les caractères
de la longueur du crochet antérieur etles proportions du pronotum.
C'est aussi à cette espèce qu’appartiennent incontestablement
les trois exemplaires de 2. griseum Mayr qui faisaient partie de
la collection de l’auteur viennois et qu’il a signalés dans son
ouvrage « Die Belostomiden » p. 30 comme ayant l’espace inter-
oculaire beaucoup plus étroit que les yeux.
J’ai examiné un exemplaire du K. K. Hof-Museum de Vienne
qui appartient aussi à cette espèce, provenant de la Nouvelle
Orléans et nommé Z. griseum Mayr, d'une longueur de 41 milli-
mètres sur environ 16 millimètres de largeur; l’état défectueux de
l’insecte un peu aplati ne permet pas de prendre exactement la
largeur.
Cette espèce est représentée dans ma collection par les exem-
plaires suivants :
Floride (H. H. Abeling), longueur 42 millimètres, largeur 16 mil-
limètres.
Pennsylvanie (H, G, Klages), longueur 42 millimètres, largeur
16 millimètres.
Pennsylvanie (H. G. Klages), longueur 45 1/2 millimètres, lar-
geur 17 1/2 millimètres.
Kansas (H. G. Klages), longueur 47 1/2 millimètres, largeur
17 5/1 millimètres.
Kansas (H. G. Klages), longueur 47 1/2 millimètres, largeur
18 millimètres.
Comme pour toutes les espèces précédentes les longueurs sont
données sans les appendices ; ces derniers dépassent généralement
un peu plus l'extrémité de l'abdomen chez 2. Uhleri Montand. que
chez 2. obscurum Duf.
Belostoma annulipes I. S. — Cette belle, grande et robuste
515
espèce se reconnaît très bien malgré la trop laconique diagnose de
l’auteur, à la figure qu’il en a donnée, tab. CCLVIIL, fig. 803
et 804.
Les fémurs antérieurs sont plus dilatés que chez les espèces de
Belosioma de l'Amérique du Nord; les yeux très saillants sont
cependant sensiblement plus longs que larges ; l’espace interocu-
laire à côtes subparallèles, insensiblement plus large en arrière
qu’en avant, très étroit, à peine la moitié de la largeur du diamètre
transversal de l’œil; le crochet du tarse antérieur à peine aussi
long ou égal aux deux articles du tarse; le tibia postérieur très
élargi, plus large près de l’extrémité que le diamètre longitudinal
de l’œil. Le pronotum trapézoïdal à côtés latéraux presque droits
à peine arqués, le bord antérieur à peine moitié de la largeur du
bord postérieur, la longueur médiane environ de moitié plus courte
que la largeur du bord postérieur et un peu plus grande que le
bord antérieur ; le sillon transversal situé de façon que la partie
postérieure est environ le tiers de la longueur totale. L'écusson
en triangle subéquilatéral. Les appendices dépassent quelquefois
l'abdomen de 10 à 12 millimètres.
Cette espèce très méridionale ne doit pas remonter beaucoup
vers le nord: cependant M. le Prof. Uhler la signale du Texas
(16 octob. 75), du Colorado (24 mars 1877), de Californie (20 juin
1894) et comme se rencontrant plus rarement sur le versant
atlantique.
Ma collection en possède plusieurs exemplaires de San José,
Costa Rica (H. Pittier) et de Surinam, variant de 54 à 64 milli-
mètres de longueur sur 22 à 26 1/2 millimètres de largeur et sur
trois exemplaires on observe aussi les deux petites dents signalées
par Dufour sur l’extrémité de l’opercule génital pour son espèce
B. litigiosum — americanum Leidy, Uhler, Riley, Montand.
A l'exemple de M. le Prof. G. Mayr je ne saisis pas les carac-
tères sur lesquels les 2. ruficeps Duf. et Signoreti Duf. ont été
établis, et je les réunis à P. annulipes H. S. Quelques spécimens
un peu plus étroits et plus parallèles, tels que le plus grand des
deux exemplaires qui ont servi à la description de B. Signoreli
Duf. et var. pourraient tout au plus être considérés comme de
simples variétés inséparables du type plus élargi de 2. annulipes
H. S., car on observe tous les passages entre les deux formes, et le
Musée Civique de Gênes possède des exemplaires qui ont jusqu’à
70 millimètres de longueur sur seulement 21 1/2 millimètres de
largeur à la base des élytres qui sont relativement assez peu
élargies ensuite.
Parmi les nombreux spécimens de 2. annulipes H. S. apparte-
nant aux collections du K, K. Hof-Museum de Vienne, provenant
516
du Brésil, de la Nouvelle Grenade, du Mexique, on peut observer
aussi des formes assez diverses, mais j'en ai surtout remarqué une,
représentée par un seul individu provenant du Brésil, et que j’ai
nommé B. Mayri nov. sp. Il mesure 64 millimètres de longueur
sur seulement 21 2/; millimètres dans sa plus grande largeur et les
appendices dépassent encore de 17 millimètres l'extrémité de
l’abdomen. L’extrémité de l’opercule génital est faiblement
bidentée.
Outre sa forme très allongée à côtés latéraux parallèles, il
diffère de 2. annulipes H.S$. type par les yeux un peu moins sail-
lants, beaucoup plus longs que larges, par les fémurs antérieurs
moins renflés, les tibias postérieurs moins élargis, plus étroits
dans leur plus grande largeur que le diamètre longitudinal de
l’œil. La base de l’écusson est beaucoup plus large que l’un des
côtés latéraux, ce qui donne une forme plus raccourcie à l’écus-
son dont le sommet est en angle presque droit, un peu moins aigu
que chez BP. annulipes H. S. La marge élytrale est relativement
plus étroite, de forme plus parallèle, beaucoup moins élargie au
milieu. La tête est aussi plus étroite, le pronotum un peu plus
atténué en avant et la partie postérieure située derrière le sillon
transversal est un peu moins du tiers de la longueur totale du
pronotum.
Le crochet du tarse intérieur est plus long que les deux articles
du tarse réunis. Mais, malgré ces différences cet exemplaire
unique se relie assez bien par l'intermédiaire des formes étroites
citées plus haut, au type même de 2. annulipes H. $S. auquel je
le rattache, au moins provisoirement, à titre de simple variété
jusqu’à ce que de nouveaux envois de ces espèces encore mal con-
nues nous permettent de les étudier sur des séries plus complètes
d'individus.
Belostoma niloticum Stäl. — M. le Prof. G. Mayr dans son
ouvrage : « Die Belostomiden monogr. bearb. », 1871, Wien, a
très bien séparé 2. niloticuim Stal de 5.indicum Lep. et Serv.; les
caractères qu’il a indiqués paraissent constants; la longueur du
crochet au tarse antérieur, plus grande que la largeur de l’espace
interoculaire à sa partie postérieure chez 2. niloticum Stäl est au
contraire moindre chez 2. indicum Lep. et Serv.; la forme des
lignes jaunes longitudinales de la partie antérieure du pronotum
plus larges et mieux marquées chez 2. indicum Lep. et Serv. que
chez 2. nilolicum Stäl, chez cette dernière espèce ces lignes
jaunes toujours plus étroites sont aussi plus écartées entre elles et
plus divergentes en arrière, et ces deux espèces ne sauraient être
réunies comme quelques entomologistes ont pu le croire car elles
diffèrent encore par la forme des yeux, beaucoup plus allongés et
moins élargis postérieurement chez Z. indicum Lep. et Serv. où
517
la longueur du côté interne de l’œil est double du diamètre trans-
versal; le côté postérieur de l’œil bien arrondi; chez 2. nilotium
St&l la longueur du côté interne de l’œil n’est guère que une fois
et demi le diametre transversal et l’œil est moins arrondi, subtron-
qué à son côté postérieur.
Chez ces deux espèces, la largeur de l'espace interoculaire en
avant est un peu plus de moitié du diamètre transversal de l’œil.
Il n’en est pas de même d’une forme spéciale à Madagascar, très
voisine de 2. niloticum Stäl, que jenomme B. oculatum nov. sp.
chez laquelle les yeux sont très gros, très élargis.
La longueur du côte interne de l’œil est seulement un peu plus
grande que celle de son diamètre transversal; l’espace interocu-
laire très rétréci est plus étroit que la moitié du diamètre
transversal de l’œil, il est parcouru dans toute sa longueur par
une fine carène médiane un peu mieux marquée que chez les
B. indicum Lep. et Serv. et PB. niloticum Stäl. Les lignes jaunes
de la partie antérieure du pronotum sont à peine visibles en avant
et manquent totalement sur le disque ; chez les deux autres espèces
citées plus haut elles arrivent au contraire toujours jusqu'aux
cicatrices au côté interne de ces dernières, se coudant ensuite sur
le côté postérieur des cicatrices qu'elles entourent très souvent
d'une facon assez diffuse, surtout en avant, les cicatrices elles-
mêmes étant toujours plus foncées que l’espace qui les entoure.
Chez B. oculatum Montand. les cicatrices sont au contraire plutôt
plus claires que l’espace qui les entoure. Le crochet des tarses
antérieurs est grand, sa longueur est presque double de lalargeur de
l'espaceinteroculaire; ce dernier très peu élargien arrière, les côtés
internes des yeux subparallèles, très peu divergents en arrière.
Longueur 64 à 72 millimètres; largeur max. 25 1/2 à 26 millim.
Collections du Musée Royal de Stockholm, du Musée de Ham-
bourg, du Musée civique de Gênes() et la mienne.
Il existe encore une autre forme de Nouv. Calédonie (ma collec-
tion) et de Nouv. Guinée (collections du Musée civique de Gênes
et la mienne), très voisine de 2. indicum Lep. et Serv. qui sera
certainement à séparer plus tard, lorsqu'on pourra examiner une
série d'individus.
Limnogeton Mayr, Vienne, 1852 — Porborotrephes Stal, 1854.
— Il est à présumer que les deux gravures données, l'une par
M. G. Mayr en 1852, Verh. Zool. Bot., pour son Zi#nogelon
Fieberi, l’autre par Stàl en 1856, O. V. A. F., pour son Borboro-
trephes Hedenborgi précédemment décrit en 1854, sont également
défectueuses, mais les différences qu’elles accusent sont cependant
(‘) L'exemplaire du Musée civique de Gènes a été étiqueté par moi B. niloticumt
St&l. var, Cette dénomination est à modifier,
518
trop marquées pour qu’on puisse, en les comparant, comprendre
la réunion que M. Mayr a faite ensuite de ces deux espèces sur
l'examen du type de Stal que le musée de Stockholm lui avait com-
munique. Les insectes de ce genre sont encore trop rares dans les
collections, on en connaît à peine quelques exemplaires, et il me
paraît prématuré d'établir des rapprochements qui seront tres pro-
bablement soumis à de nouvelles scissions plus tard lorsqu’on aura
pu étudier un plus grand nombre d'individus.
Le grand maître suédois signalait en 1865, Æemipt. Africana
p. 181, que son espèce Z. Æedenborgi qu’il rangeait dans le genre
Limnogeion Mayr différait visiblement de Z. Fieberi Mayr par sa
forme plus élargie, la marge élytrale légèrement mais entièrement
arrondie, non droite au milieu.
D'autre part M. Mayr dans la description de Z. Fieberi en 1852,
lui donne comme dimensions 2 pouces de longueur sur 8 lignes de
largeur max. au pronotum et 9 ‘/2 lignes à la plus grande largeur
abdominale ; or ces mesures sont loin de se trouver dans les mêmes
proportions que celles données par Stäl pour son Z. Æedenborgi de
51 milimètres de longueur sur 23 millimètres de largeur, mesures
adoptées ensuite par M. Mayr en 1871 lorsqu'il a fait l’identifica-
tion des deux espèces, tandis qu’en 1863, lors de la description de
L. scutellatum Mayr, l’auteur indiquait en comparaison les dimen-
sions de Z. scutellatum 43 millimètres de long sur 19 ‘/: mill. de
largeur et Z. Ficberi 51 milimètres de long sur 21 mill. de lar-
geur ; or son insecte n’ayant pu changer de proportions, deux de.
ses trois indications ne peuvent pas être exactes. La premiere,
donnée en pouces et lignes se rapporte à une espèce beaucoup plus
étroite et plus en concordance avec la figure de l'insecte qu'il avait
alors donnée. Par conséquent jusqu'à plus ample informé je consi-
dère l'espèce de Stäl comme distincte et non comme synonyme.
Il est possible qu’il y ait parfois des différences assez sensibles à .
constater entre des individus de même espèce, mais ici la marge est
trop grande.
J’ai examiné le type de la seconde espèce de M. Mayr, Z. scu-
tellatum (K. K. Hof-Museum Vienne) qui a 39 1/2 millimètres
de long sur 19 1/2 mill. de largeur et non 43 mill. sur 19 1/2
indiqués en 1863 où 42 sur 20 indiqués en 1871, mais ici la
différence n’est pas si considérable quoique peu compréhensible,
étant donné que c’est le même insecte qui a servi à ces divers mesu-
rages ; aussi je n’ai pas hésité à rapporter à cette espèce deux spé-
cimens de Marno Wadai (Nil Blanc), collections du Musée civique
de Gênes et la mienne, qui ont 42 millimètres de longueur sur
18 1/2 millim. dans la plus grande largeur et qui se rapportent en
tous points sauf cette légère différence de proportions au type de
L. scutellalum Mayr qui est de forme plus élargie que les deux
519
espèces précédemment citées, à longueur subégale à deux fois la
largeur max. de l’insecte, tandis que chez Z. Æedenborgi Stäl et
surtout chez Z. Fieberi Mayr la longueur est sensiblement plus
forte que le double de la largeur max. des insectes.
J’ai observe une autre forme dont la longueur est moindre du
double de la largeur, par conséquent proportionnellement encore
plus élargie que Z. seutellatum Mayr et beaucoup plus grande,
49 1/2 millimètres de longueur sur 25 millimètres de largeur max.,
provenant de la région de Taganyka et appartenant aux collec-
tions du Musée de Bruxelles. Je l’ai nommé : L. expansum nov.
sp. Cet insecte malheureusement unique a le même aspect et sa
construction est à peu près identique à celle de Z. scutellatum
Mayr dont il a aussi la teinte brunätre, un peu moins foncée, le
même pronotum trapézoïdal avec un sillon transversal trisinue
sur le disque, le même écusson ridé transversalement sur l’extré-
mité, les élytres également dilatées.
Il en diffère par la taille beaucoup plus grande, les soies courtes
et espacées qui hérissent le dessous du corps, jaunâtres au lieu d’être
noires. Les yeux très légèrement divergents en avant paraissent
aussi un peu plus allongés, l’angle interne de l’œil étant un peu
plus rapproché du bord postérieur de la tête que chez Z. scutel-
latum Mayr dont les côtés internes des yeux sont subparallèles.
La partie médiane des meso- et metasternum est prolongée en
arrière entre les hanches en longue pointe plus acuminée et très
relevée surtout au mesosternum, tandis que chez Z. scutellatum
Mayr le bord postérieur du mesosternum est prolongé entre les
hanches intermédiaires en angle presque droit et le bord postérieur
du metasternum en angle très légèrement aigu, ces deux prolon-
gements presque plans, peu relevés. Les hanches postérieures
sont dentées à l'extrémité de la carène de leur partie supérieure
lorsqu’on regarde l’insecte en dessous, tandis que chez Z. scutel-
latum Mayr, elles sont arrondies à l'extrémité.
La légère dépression de chaque côté du milieu sur la partie
antérieure du pronotum, donne à la ligne médiane l’apparence
d’une carène obtuse longitudinale chez Z. expansum Montand.,
tandis que la convexité est assez régulière sur la partie antérieure
du pronotum sans dépressions apparentes chez Z. scutellatum
Mayr, où l’on ne remarque que les cicatrices en petites fovéoles
enfoncées, une de chaque côté. L’épine médiane du bord antérieur
du prosternum plus grêle et arrondie au sommet chez Z. scutel-
latum Mayr est un peu plus forte et tronquée obliquement à
l'extrémité chez Z. eæpansum Montand. et de chaque côté, à une
certaine distance de la ligne médiane du mesosternum Z. eæpan-
sum Montand. est orné d’un ruban de soies jaunâtres plus denses,
qui n’existe pas chez Z. sculellatum Mayr.
D20
Appasus Severini nov. sp. — Ovale oblong, d’un brun assez
uniforme sur tout le corps. Tête étroite, presque deux fois plus
longue que la largeur de l’espace interoculaire en avant; yeux
convergents en avant. Espace interoculaire à peine un peu plus
étroit en arrière, et égal en avant aux deux tiers du plus grand
diamètre transversal de l'œil. Surface de la tête avec des points
enfoncés bien marqués, assez espacés. Tylus lisse avec une rangée
longitudinale de points enfoncés de chaque côté le long des
sutures.
Pronotum trapézoïdal, sensiblement plus large en avant et deux
fois plus large en arrière que long sur la ligne médiane, les côtés
latéraux droits avec l’angle antérieur très obtus et l’angle posté-
rieur aigu. Sillon transversal bien accusé, situé un peu en arrière
du milieu, la ponctuation irrégulière, rare sur la surfaee finement
ruguleuse de la partie antérieure, forte et assez dense derrière le
sillon sur toute la partie postérieure qui est lisse entre les points.
Au milieu, derrière le bord antérieur, deux petites lignes enfoncées
obliques très convergentes en arrière, forment une espèce de dé-
pression triangulaire sur le bord antérieur; et de chaque côté
sur le milieu du disque de la partie antérieure, une petite plaque
lisse subarrondie, déprimée au milieu, marque la place des cica-
trices. La partie antérieure brunâtre un peu plus foncée, la partie
postérieure et les côtés latéraux plus clairs un peu jaunâtres.
Ecusson brun foncé, en triangle subéquilatéral, l’angle du som-
met légèrement acuminé, à peine un peu plus aigu que les angles
basilaires, à surface ruguleuse, la ponctuation plus forte vers
l’extrémite.
Élytres recouvrant entièrement l’abdomen, brunâtres, un peu
plus claires vers la base et sur la suture du clavus. Marge élytrale
peu élargie en arrière, l’embolium jaunâtre, à ponctuation plus
forte et moins régulière.
Dessous du corps brunâtre avec quelques taches plus foncées
sur la poitrine; les côtés de l’abdomen noirâtres, limités par une
ligne longitudinale jaunâtre au côté interne du connexivum dont
la partie externe est assez uniformément brunâtre, les angles
postérieurs des segments non saillants. Rostre et pattes bru-
nâtres.
Longueur 19 1/2-20 millimètres, largeur 10 5/4-11 millimètres.
Banana-Boma, Congo Belge, collections du Musée Royal de
Bruxelles et la mienne.
Cette grande espèce que je dédie à notre ami et obligeant collè-
gue M. Severin, est remarquable par sa grande taille et sa forme
allongée qui permettront de la distinguer facilement.
"Re ——— —
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SOCIÈTE ENTONOLOGIQUE
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Les membres n’habitant pas la Belgique ne recevront
plus aucune publication à partir du 1° avril si à cette
date ils n'ont pas envoyé spontanément, sans attendre
de quittance, par mandat posts ou chèque, leur cotisation
pour 1897 (16 fr.) au Trésorier de la Société, M. E.
Fologre, rue de Namur, 12, à Bruxelles.
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Présents : MM. Bivort, Clavareau, de Crombrugghe de Picquen-
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Kerremans, Ledrou, Oor, Paternotte, Seeldrayers, de Selys-
Longchamps, Severin, Tosquinet, Weyers et Lameere, secré-
taire.
MM. E. Candèze, de Moffarts, Robbe et Van Nerom ont fait
excuser leur absence.
La séance est ouverte à 3 heures.
Le procès-verbal de l’Assemblée générale du 26 décembre 1895
est approuvé.
Le Président prend la parole et s’exprime comme suit :
MESSIEURS,
Dans l'antiquité l’histoire naturelle n’existait pas comme science.
Le traité que Pline a composé sur cette matière n’est qu’un
recueil de fables et de récits chiméeriques.
Le moyen âge, loin d'éclairer cette obscurité, n’a fait qu’y ajou-
ter des ténèbres nouvelles.
C’est seulement au XVII° siècle de notre ère que les savants
ont commencé à étudier sérieusement les merveilles du monde
des insectes. Mais ils manquaient de métliode. Ils ont amassé
dans les gros volumes qu'ils nous ont laissés, des observations
confuses, incohérentes, souvent erronées ou incomplètes. Ce
fatras n’était pas encore une science.
Il fallait un fil pour se guider dans ce labyrinthe. C'est Linné
ANNALES DE LA S0C, ENTOM, DE BELGIQUE, Te XL. 38
522
qui découvrit ce fil en inventant le système binominal. Il a divisé
les divers groupes d'animaux et il a fait de l’espèce l'unité scien-
tifique, en distinguant les individus par un nom accessoire, un
cognomen, qui remplit le même oflice que les prénoms dans notre
état-civil.
Le courage avec lequel il a exécuté une entreprise aussi conside-
rable a mérité à Linné le titre de fondateur de l'histoire naturelle
moderne.
Fabricius et Latreille ont achevé, en ce qui concerne les insec-
tes, le travail de classification accompli par Linné.
Aujourd’hui l’état-civil des insectes est dressé d’une manière
assez complète pour qu’il soit possible de vérifier et de contrôler
les recherches nombreuses des spécialistes.
Cette besogne immense n’a toutefois que la valeur d’un travail
préliminaire. C’est le fondement sur lequel on construit aujour-
d'hui l'édifice définitif, j'entends par là le tableau du développe-
ment de chaque espèce depuis sa naissance jusqu’à sa mort, et
l’histoire de ses mœurs. Les études anatomiques, embryologiques,
biologiques se multiplient de plus en plus. Les travaux de
M. Stainton, en Angleterre, de MM. Candèze, Chapuis, de Selys-
Longchamps, en Belgique, les recherches faites par les entomolo-
gistes français et allemands sur l’anatomie des insectes, ont déjà
fourni des contributions importantes à cette œuvre gigantesque,
dont on entrevoit le couronnement dans un avenir encore fort
éloigné.
Déjà de nombreux auteurs ont consacré des années, voire leur
vie toute entière à de grands travaux monographiques, œuvres
magistrales qui sont les solides colonnes de la science entomolo-
gique.
Parmi les nombreux travaux de ce genre que notre Societe a
patronnés et encouragés, je citerai spécialement ; la revision des
Clivinides et la monographie des Calathides de M. Putzeys, les
monographies des Ozénides, des Trigonotomides, des Callidides de
M. Chaudoir, le travail de M. Allard sur les Bruchides d'Europe,
le mémoire de M. Capronnier sur les papillons diurnes du Brésil,
la monographie des Syrphides, œuvre de MM. Édouard et Louis
Coucke, et le catalogue des Buprestides, travail excellent dû
à M. Kerremans.
Anciennement l’entomologie était une science inconnue ou
discréditée. Il n’y avait pas de centre d’études, pas d’organe de
publicité pour les entomologistes, point de collection publique, si
ce n’est un Musée qui conservait mystérieusement des insectes que
personne ne pouvait voir. Les amateurs étaient dispersés,
n'avaient pas l'occasion de se connaître et de se concerter. La
023
plupart ignoraient même les premiers éléments des sciences
naturelles.
Il y a 40 ans quelques entomologistes zélés ont eu l'heureuse
idée de grouper et d'associer les personnes, peu nombreuses, qui
cultivent en Belgique la science attrayante de l’entomologie,
Les promoteurs de cette entreprise figurent dans les listes des
membres de notre Société avec la qualification de membres fon-
dateurs,
Quelques uns des fondateurs existent encore. Ce sont MM. Folo-
gne, Roelofs et Sauveur.
Les Statuts de la Société ont été adoptés dans la séance générale
du 26 août 1855, et, dans la même séance, M. de Selys-Longchamps
a été proclame à l’unanimite président de la Société. La présidence
honoraire a été décernée à M. le professeur Wesmael.
La societe a éte définitivement constituée le 23 septembre 1855.
Elle comptait au début 45 membres effectifs, un membre hono-
raire et trois correspondants étrangers.
Depuis cette époque elle a bien progressé. Elle comptait, à la
date du 26 décembre 1895, un nombre total de 179 membres,
savoir : un président d'honneur, douze membres honoraires,
152 membres effectifs, sept membres correspondants et 7 membres
associés. |
Le premier bilan, arrêté par notre trésorier le 30 août 1856, se
soldait par un excédent de recettes de 30 francs. C'était toute la
fortune de la Société d’entomologie.
La seconde année il y avait en caisse 320 francs, En 1887 le
compte de l’année sociale se clôturait par un 4on2 de 3516 francs.
Depuis cette époque la situation financière de la Société n’a fait
que s'améliorer, grâce au zèle et à la prudence que déploie depuis
40 ans M. Fologne, notre dévoué trésorier.
Le Gouvernement, dès la première année de l’existence de notre
Société, lui avait alloué un subside de 300 francs, qui, par la suite,
a été porté à la somme de 1,500 franes.
Ce subside nous à été retiré en 1884, sous le prétexte que
l'État, incompétent en matière scientifique, doit laisser les sociétés
libres se tirer d'affaire comme elles peuvent, c'est-à-dire végéter
et mourir.
J'ai hâte d'ajouter qu’il nous a été rendu l’année suivante et
qu’il a été payé régulièrement depuis cette époque.
La difficulté de trouver un local a, pendant quelque temps,
retardé l'organisation des collections et de la bibliothèque. Au
printemps de l’année 1856 la Société a obtenu la jouissance du
local où elle s’est d'abord installée, local qui lui a été fourni gra
524
tuitement par l’Académie royale de médecine, d’accord avec
M. De Decker, ministre de l’intérieur.
Avant d'être installée dans ce local indispensable, la Société
avait reçu l'hospitalité chez feu le docteur Breyer, qui avait
mis gracieusement son habitation à la disposition de ses col-
énos C’est chez lui qu'ont été tenues les premières séances
mensuelles.
En 1891 le transfert du Musée royal d’histoire naturelle au
parc Léopold a mis la Société dans la nécessité d’abandonner le
local qu’elle occupait Montagne de la Cour en vertu d’une conven-
tion passée avec l’Etat.
Il fallait obtenir du Gouvernement la concession d’un autre
local. Pendant six ans le Conseil d'administration s’est occupé de
cette grave question, qui a été enfin résolue par le Ministre de
l'intérieur, grâce à l'intervention de M. Sauveur, notre ancien
président. Le Gouvernement a loué pour nous l’appartement que
nous occupons actuellement rue du Musée.
Le déménagement de la bibliothèque et des archives, ainsi que
leur nouvelle installation ont été opérés par les soins diligents de
M. Lameere, notre laborieux secrétaire.
A peine née la Société a affirmé sa vitalité en commencant la
publication des divers catalogues de la faune belge.
Un Comité spécial, qui était présidé par le docteur Mathieu et
dans lequel figurait notre savant collègue Fologne, avait, des
l’année 1855, arrêté le catalogue de nos Carabidés. Un autre
Comité, auquel collaborait M. de Selys Longchamps, avait à la
même époque achevé le catalogue des Lépidoptères : ce catalogue
a formé le premier volume de nos Annales. M. de Selys avait
rédige la partie qui traite des Diurnes et des Sphingides ; MM. Sau-
veur, Fologne et Colbeau s’étaient chargés des Bombycidées;
MM. Fologne et de la Fontaine avaient dressé le catalogue des
Noctuidées.
Je termine cette rapide esquisse de nos travaux en vous rappe-
lant que le 3 juillet 1892 vous avez offert un banquet à notre
vénérable président d'honneur, pour célébrer le cinquantième
anniversaire de la publication de la Faune de la Belgique, le pre-
mier des grands travaux qui ont illustré son nom.
Depuis ce temps son activité scientifique ne s’est jamais ralen-
tie, M. de Selys a rempli de ses savantes monographies les
Mémoires et le Bulletin de l’Académie, les Annales des Societes
entomologiques de Belgique et de France, et la plupart des revues
étrangères qui traitent des Sciences naturelles.
J’ai eu l'honneur de rendre hommage en votre nom à cette illus-
525
tration scientifique, et je renouvelle le vœu qu'il puisse longtemps
encore nous honorer de son active collaboration.
(Applaudissements).
— M. Giron donne lecture du rapport suivant de la Commission
de surveillance des collections :
MESSIEURS,
Nous soussignés, membres de la coramission de surveillance des
collections, avons procédé le 15 décembre ct à l’examen des dites
collections.
Nous avons eu la satisfaction de constater que les collections
sont dans un parfait état de conservation et d’entretien et nous en
avons exprimé tous nos remercîments à M. Severin, conservateur
au Musée.
— Copie de ce rapport sera adressée à M. le Directeur du Musée
royal d'Histoire naturelle.
M. Seeldrayers, au nom de la Commission vérificative des
comptes, s'exprime comme suit :
MESSIEURS,
Nous avons eu l'honneur d’être appelés, le 10 décembre dernier,
afin de vérifier les comptes de la Société Entomologique de Belgi-
que. Nous sommes heureux de constater que les vérifications nous
ont ete faciles, grâce aux soins méticuleux qu’apporte notre dévoué
trésorier, M. Fologne, à la direction matérielle de notre société.
Comme vousle dira tout à l’heure le trésorier, l’étatde nos finances
est des plus prospère, mais il ne vous dira pas que c'est sa sage
gestion qui nous donne de si beaux résultats. En effet, pour ne
parler que du compte de l’imprimeur, c’est grace à M. Fologne
que nous devons d’avoir vu diminuer ce compte de 4201 francs à
3767 fr. soit de 434 fr.
Un seul point est toujours désagréable à discuter, c’est la vérifi-
cation des sommes à percevoir auprès de membres qui sont en
retard de paiement. Ces sommes forment cette année un reliquat
d'environ 600 fr. Seulement, après mür examen, elle se réduira à
environ 250 fr. et encore, ceux-ci ne sont pas une perte sèche,
attendu que les Annales ne sont plus envoyées aux retardataires
après un an de non-paiement. Il se fait done que quelques membres
sont débiteurs d’une somme de 64 francs alors qu'ilsn’ont provoque
qu'une perte réelle de 16 fr.
Dans le but des plus louables de rendre un grand service à notre
dévoué trésorier, notre très zélé confrère, M. le DrJacobs, a proposé
de faire toucher le montant des cotisations au commencement de
526
l'âtiée ét de Supprimiër l'énvoi dés Annales si lés mémbres ne
payaient pas en déañs les trois premiers mois de l’année.
La chose ést d'autant plus facile que nous nous payons le luxe
d’un employé. Il potirra facilement faire l’éhvoi dés quittances au
début de l’année, ce qui supprimerait én outre pas mal dé besogne
à notre excellent trésorier.
Nous espérons done voir disparaître prochainement le plus
possible les noms des payeurs retardatairés.
Et maintenant, Messiéüfs, foûs rous perméttons dé vous pro-
poser les plus chaleureuses félicitations et remerciements à nôtre
méticuleux et dévoué trésorier M. Fologne.
= M. Fologne fait l'exposé de la situation finahcière de la
Société, d’où il résulte que l'exercice 1896 se clôture par ün
boni résultant d'économies faites sur les publications.
L’Assétnbléé donne soïi approbation aûx Cotptes.
— Le chiffre de la cotisation est maintenu à 16 fr.; le prix du
tome V des Mémoires est fixée à 15 fr. (12 fr. pour les libraires),
le prix du tome XL des Annales est fixé à 18 fr. (16 fr. pour les
libraires).
— M. Fologne expose à l’Assemblée le projet de budget pour
1897 dressé par le Conseil : ce projet, outre les dépenses ordi-
näires, prévoit une 8oinmé de 500 fr. pour reliures de la bibliothë-
que. — Adopté.
— L'ordre de jour appelle la discussion de la proposition sui-
vante présentée par six membres effectifs :
Tout membre effectif qui n’aura pas payé sa cotisation annuelle
à l'expiration du premier trimestre de l’année courante, ne rece-
vra plus les publications de la Société.
Dans les n° des Annales du 4° mois; son nom sera publié avec
cet avertissement :
« Le Conseil d'Administration informe M. (suivent les noms)
qu’il ne recevra plus les publications de la Société. »
A la fin de l’exercice, s’il n’a pas payé, il sera rayé, mais son
nom ne paraîtra pas aux Annales:
M. Jacobs, auteur de cette proposition fait remarquer, qu’en cë
qui concerne le premier paragräphe, celui-ci né constitue qu'uné
conséquence logique de l’article 29 des Statuts disant que la coti-
sation est payable par anticipation, les autres paragraphes cot-
stituent des mesures destinées à venir renforcer l’artitle 31 des
Statuts qui prévoit des pénalités cohtre les mauvais payeurs.
La proposition est faite pour éviter à la Société des pertes d'argent
élevées:
527
M. Lameere, sans vouloir pour le moment entrer dans la discus-
sion de la proposition, déclare :
1° que l’habitude de payer la cotisation par anticipation sérait
hautement à souhaiter, mais que depuis de longues années l’ar-
ticle 29 des Statuts est tombé en désuétude ; que le Conseil est
décidé à le faire autant que possible observer, et comme première
mesure, depuis deux ans, il a invité les membres, par un avis
imprimé sur la couverture des Annales, à envoyer dès Le commen-
cement de l'année et spontanément leur cotisation au Trésorier,
sous peine de ne plus recevoir les Annales. Seulement cet avis
sert à bien peu de chose: beaucoup de membres ont la déplorable
coulume de ne pas donner signe de vie même lorsqu'on leur
envoie une quiltance par la poste; cette quittance revient souvent
jusqu’à deux fois impayée et ce n'est fréquemment qu'après leur
avoir encore écrit que le Trésorier parvient à leur faire expédier un
mandat-poste, alors qu’il leur serait si simple d'envoyer ce mandat
au commencement de l’année sans provoquer des frais et des
écritures inutiles.
2° que l'envoi des Annales cesse dès qu'un membre est en retard
de payement d’un an; il n’est pas pratiquement possible de sus-
pendre l’éxpédition dès les premiers mois, et la perte de tous les
numéros d’'Annales d'une année n’est guère plus grande pour la
Société que la perte des quelques numéros du commencement de
l’année. Quant aux Mémoires ils ne sont expédiés qu'après paye-
ment de la cotisation : cette dernière mesure est strictement
observée.
3° que les pertes d'argent subies chaque année par la Société du
fait du non-payement des cotisations, sont peu considérables, puis-
que le nombre moyen des radiations est de trois par an, ce qui
correspond à une perte de trois volumes d’Annales, fort peu de
chose.
M. Seeldrayers est partisan du premier paragraphe de la pro-
position, maisil considère comme inutile et inefficace la publication
des noms des membres récalcitrants.
MM. de Selys-Longchamps et Kerremans partagent l’avis de
M. Seeldrayers.
M. Fologne fait en outre remarquer qu’il serait parfois difficile
de faire rentrer dans les trois premiers mois les cotisations de
certains membres.
M. Lameere, revenant sur l’ensemble des opinions émises, pro-
pose finalement de remplacer la proposition par celle-ci.
L'Assemblée émet le vœu que le Conseil d'Administration veille
q
528
à ce que les cotisations soient payées autant que possible, par
anticipation, conformément à l'article 29 des Slatuts.
Adopté.
— M. Kerremans est élu président de la Société pour les
années 1897-1898. (Applaudissements.)
M. Kerremans remercie ses collègues de cette haute marque de
confiance et déclare qu’il s’efforcera de régler sa manière d’agir
sur celle de ses prédécesseurs. (A pplaudissements.)
MM. Fologne, Severin et Tosquinet sont réélus membres du
Conseil d'Administration. M. Hamal est élu pour un terme d’un
an en remplacement de M. Kerremans.
— MM. Paternotte, Seeldrayers et Van Nerom sont réélus
membres de la Commission de vérification des comptes.
— MM. Ledrou et Van Nerom sont réélus membres de la
Commission de surveillance des collections.
— L'Assemblée décide que la Société explorera spécialement
en 1897 les environs de Fleurus et de Papignies.
— M. Kerremans exprime à M. Giron toute la reconnaissance
de la Société pour les nombreux services qu’il lui a rendus et
propose à l’Assemblée de lui voter par acclamations des remerci-
ments pour le zèle et la manière si affable dont il a dirigé nos
débats pendant ces deux dernières années. (Applaudissements.)
La séance est levée à 5 heures.
L'FSIT-E
DES
ACCROISSEMENTS DE EA BIBLIOTHEQUE
DU 26 DÉCEMBRE 1895 AU 26 DÉCEMBRE 18906
SERVANT D'ACCUSÉ DE RÉCEPTION.
—— #04 —
I. — PUBLICATIONS REÇUES A TITRE D'ÉCHANGE.
ALLEMAGNE.
1. Entomologischer Verein in Berlin.
Berliner Entomologische Zeitschrift, XL, 1, 2, 3, 4; XLI,
has: |
2. Deutsche Entomologische Gesellschaft.
Deutsche Entomologische Zeitschrift, 1896, 1.
3. Entomologischer Verein zu Stettin.
Entomologische Zeitung, LVI, 7 à 12.
4. Verein für Schlesische Insektenkunde zu Breslau.
Zeitschrift für Entomologie {neue Serie), XX.
5. Entomologische Nachrichten, XXI, 22 à 24; XXII, 1 à 24;
XXII,
6. Deutsche Entomologische Zeitschrift herausgegeben von
der Gesellschaft « Iris » zu Dresden in Verbindung mit
der Deutschen Entomologische Gesellschaft zu Berlin.
Lepidopterologisches Heft, VIII, 1, 2; IX, 1.
7. Zoologischer Anzeiger herausgegeben von prof. J. V.Carus,
489 à 520.
8. Kônigliche Sächsische Gesellschaft der Wissenschaften
zu Leipzig.
Berichte über die Verhandlungen, mathematisch-physische
Classe, 1895, 5, 6; 1896, 1 à 3.
9. Verein fur Naturkunde zu Cassel.
Abhandlungen und Berichte, XL (1894-95), XLI (1896).
530
10.
15.
16.
17e
20.
Kônigliche Bayerische Akademie der Wissenschaften zu
München.
Sitzungsberichte der mathematisch - physikalischen Classe,
1895, 3; 1896, 1, 2
. Naturhistorisch-medicinischer Verein zu Heidelberg.
Verhandlungen, neue Folge, V, 4.
. Naturwissenschaftlicher Verein von Neu-Vorpommern
und Rügen.
Mittheilungen, XX VII.
. Naturwissenschaftlicher Verein zu Bremen.
Abhandlungen, XIII, 1, 3.
. Naturhistorischer Museum in Hamburg.
Mittheilungen, XIII.
Medicinisch-natuüurwissenschaftliche Gesellschaft zu Jena.
Jenaische Zeitschrift für Naturwissenschaft, XXX (neue
Serie 23), 1 à 4.
Kaiïserliche Leopoldinisch-Carolinische Deutsche Aka-
demie der Naturforscher.
Nova Acta, 63, 64.
Leopoldina, Amtliches Organ, XXXI.
Katalog, VI.
Naturhistorischer Verein der preussischen Rheinlande u.
Westphalens.
Verhandlüungen, LIT, 1, 2; LIII, 1.
. Physikalisch-Œkonomische Gesellschaft zu Kôünigsberg.
Schriften, XXX VI.
. Naturwissenschaftlicher Vérein für Sachsen und Thü-
ringen in Halle.
Zeitschrift für die gétéammten Naturwissenschaftén, LX VIIT,
346; LXIX, 1 à 2.
Kôniglich Preussische Academié der WissSenschaftén zu
Berlin.
Sitzungsberichte, 1895, 39 à 53; 1896, 1 à 39.
Tables, 1895.
. Physicalisch-medicinische Soéietät zu Erlangenñ.
Sitzungsberichte, XX VIT, 1895.
2, Naturwissenschaftlicher Verein in Carlsruhe.
Verhandlungen, XI.
. Nassauischer Verein fur Naturkunde.
Jahrbücher, XLVIII (1895); XLIX (1896).
. Naturhistorischer Veréin in Augsburg.
Bericht, XX XII.
. Naturforschende Gesellschaft zu Freiburg i. B.
Bericht, IX, 1 à 3.
26.
21.
28.
29:
30.
31.
32.
33.
34.
36.
37.
38.
Qt & D D
531
Naturforschendé Geselischaft zu Danzig.
Schriften, neue Folge, IX, 1.
Verein für vaterländische Naturkunde in Württéemberg.
Jahresbericht, LIT.
Naturwissenschaftlicher Verein in Hamburg.
Verhandlungen, dritte Folge, III.
Abhandlungen, XIV.
Naturwissenschaftliche Gesellschaît Isis in Dresden.
Sitzungs-Berichte, 1895, 1, 2.
Senckenbergische naturforschende Gésellschaft,
Bericht, 1896.
Westfälischer Provincial Vetrein für Wissenschaft und
Kunst.
Jahresbericht, XXI (1892-93), XXII (1893:94), XXIIL
(1894-95).
Naturwissenschaftlicher (früher mineralogischer) Verein
zu Regensburg.
Bericht, V (1894-95).
Verein für Naturkunde zu Zwickau.
Jahresbericht, 1894.
Naturwissenschaftlicher Verein von Elberfeld und Bar-
men.
Jahresbericht, VIII (Jubiläums-Festschrift 1846-1896).
. Naturwissenschaftlicher Verein des Harzes in Wernige-
rode.
Schriften, X (1895).
Niederrheinische Gesellschafc für Natur- und Heilkunde
zu Bonn.
Sitzungsberichte, 1895, 12; 1896, 2.
er für Naturwissenschaftliche Unterhaltung zu Ham-
urg.
Verhandlungen, IX (1894-95).
Illustrierte Wochenschrift für Entomologie, Neudämm,
LOË L'ÉCRIT
N'ont rien envoyé :
. Société d'Histoire naturélle de Colmar.
. Oberhessische Gesellschaft für Natur- und Heilkunde.
. Naturwissenschaftlicher Verein zu Osnabrück.
. Verein für Naturwissenschaft zu Braunschweig.
. Offenbacher Verein für Naturkunde,.
ANGLETERRE ET COLONIES,
. Entomological Society of Londoñ.
Transactions, 1895, 4, 5; 1896, L, 2, 8, 4,
. The Entomologist's Monthly Magazine, 379 à 392.
532
2p
4.
14.
15.
16.
il
1
The Entomologist, an Illustrated Journal of general Ento-
mology, 391 à 404.
Zoological Society of London.
Proceedings, 1895, III, IV ; 1896, I, II, III.
Transactions, XIII, 2; XIV, 1, 2.
List of vertebrated animals now or lately living in the
gardens. 9% édit. (1896).
. The Zoologist : a monthly Journal of Natural History,
31 ser., 228 à 240.
. Linnean Society of London.
Journal. Zoology, XXV, 161, 162.
Proceedings, Nov. 1894-June 1895.
List, 1895-96.
General Index to the first twenty volumes (1896).
. Belfast Natural History and Philosophical Society.
Proceedings, 1894-95.
Report, 1894-1895.
. Birmingham Philosophical Society.
Proceedings, IX, 2.
. Natural History Society of Glasgow.
Proceedings, IV, 2.
. Le Naturaliste Canadien, XXI,12; XXI1,10à12; XXII,1à11.
. The Canadian Entomologist, edited by Rev. P. Bethune,
KXVIT A2 XVI Rae
. Nova Scotian Institute of Science.
Proc. and Transactions (Serie 2), I, 4; II, 1.
. Geological Survey of Canada.
Contribution of Canadian Palaeontology, IT, 1.
Commission de Géologie du Canada, Rapport annuel (n. S.),
VI, 1892-93.
Linnean Society of New South Wales.
Proceedings, 24 ser., X, 1 à 4.
Supplement, Catalogue of the described Coleoptera of
Australia, 1, Cicindelidae, Carabidae.
Australian Museum Sidney.
Records, II, 7.
Royal Society of South Australia.
Transactions, XIX, 2; XX, I.
. Asiatic Society of Bengal.
Journal, LXII, 3; LXIV, 3; LXV, 1-2.
Proceedings, 1895, 7 à 10 ; 1896, 1 à 5.
Annual adress, 1896.
1.
10.
533
N'ont rien envoyé :
British Museum Zoological Department; division of Ento-
mology.
Indian Museum.
. Entomological Society of Ontario, Canada.
AUTRICHE-HONGRIE.
. Wiener Entomologische Zeitung, XII, 3; XIV, 9à 10; XV,
1 à 10.
. K. K. Zoologisch-Botanische Gesellschaft in Wien.
Verhandlungen, XLV, 9, 10; XLVI, 1 à 9.
. Wissenschaftlicher Club in Wien.
Monatsblätter, XVII, 2 à 11; XVIIL, 1, 2, 3.
Jahresbericht, XX.
. Kaiserliche Akademie der Wissenschaften.
Mathematisch-Naturwissenschaftliche Classe. Sitzungsbe-
richte, CIII, 4 à 10; CIV, 1 à 6,8 à 10.
. Verein zur Verbreitung naturwissenschaftlicher Kennt-
nisse in Wien.
Schriften, XXXV, XXX VI.
. Siebenbürgischer Verein für Naturwissenschaften zu
Hermannstadt.
Verhandlungen und Mittheilungen, XLIV, XLV.
Der Siebenbürgischer Verein f. Naturw. in Hermannstadtnach
seiner Entstehung, seiner Entwicklung und seinem Be-
stande 1896.
. Kônigliche Ungarische Naturwissenschaftliche Gesell-
schaft zu Buda-Pest.
Die Characeen von Dr Filarsky Nandor (1893).
Uber die Windrichtungen in den Ländern der Ungarischen
Krone von Jakob Hegyfoky (1894).
. Naturwissenschaftlicher Verein des Trencséner Comitates.
Jahresheft XVII-X VIII (1894-95).
. Naturforschender Verein in Brünn.
Verhandlungen, XXXIII.
Bericht der meteorologischen Commission über die Ergeb-
nisse der meteorologischen Beobachtungen, 1893, XIIL.
Kôünigliche Bôhmische Gesellschaft der Wissenschaften in
Prag.
Sitzungsberichte, 1895, I, IT.
Jahresbericht, 1895,
534
11. Természetrajzi Füzetek, XIX, 1, 3-4; XX, 3,
12, Bosnisch-Herzegovinischen Landes Museum in Saravejo.
Wissenschaftliche Mittheilungen, III.
13. Ungarische Academie der Wissenschaften.
Mathematische und Naturwissenschaftliche Berichte aus
Ungarn, redigirt von J. Fréblich, X, XI, XII.
N'ont rien envoyé :
1. Siebenbürgischer Museumverein in Kolozsvar.
2. Verein für Naturkunde zu Presburg.
3. Naturwissenschaftlicher Verein für Steiermark in Graz.
BELGIQUE.
1. Académie royale des Sciences, des Lettres et des Beaux-
Arts de Belgique.
Annuaire, 1896, 1897,
Bulletin, LXV, 9 ad2: LXVI, 1 all,
2. Société des Sciences, des Arts et des Lettres du Hainaut.
Mémoires, 1893, 1896.
3. Cercle des Naturalistes Hutois.
Bulletin, 1890, 3, 4; 1892, 4; 1895.
4, Société Centrale Forestière.
Bulletin, 1895, 12; 1896, 1 à 12.
5. Société centrale d'Agriculture de Belgique.
Journal, XLIIL, l'a 125 XLIV, 1,2.
6. Ministère de l’Agriculture, de l'Industrie et des Travaux
publics.
Bulletin XL82/ IL 149:
7. Société royale Belge de Géographie.
Bulletin, XIX, 5, 6; XX, 1 à 7.
8. Société royale Linnéenne de Bruxelles.
Bulletin, XXI, 249; XXII, 1,2,8:
9. Société belge de Microscopie.
Bulletin, XXI, 10; XXI, 1 a 10.
Annales, XIX,2; XX, L.
10 Société royale de Botanique de Belgique.
Bulletin, XXXIV, 2; XXX V, 1.
11. Société royale Malacologique de Belgique.
Annales, 1893, 1894, 1896, I,
N'a rien envoyé:
1. Société royale des Sciences de Liége,
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Aarsberetning, 1893.
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Handlinger, XX (Afd. IV), 1-2.
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Nova Acta (ser. 3), XV, 2.
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Nyt Magazin for Naturvidenskaberne, XXXIII, 4-5;
MEN Ie 2
N'a rien envoyé :
. Kongelige Norske Videnskaber Selskab.
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Tuft’s College Studies, IV.
Smithsonian Institution. — U. S. National Museum.
Proceedings, XVII.
An Account to the Smithsonian Institution ; its origin,
history, objets and activements.
Miscellaneous Collection, 971, 972, 980, 989, 1036, 1038,
1039, 1042, 1046, 1062 à 65, 1085, 1092, 1094, 1096,
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John Hopkins’ University Circulars, XIV, 119.
Chicago Academy of Sciences.
Annual Report, 38 (1895).
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Proceedings, LXIV. |
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Transactions, IV.
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Occasional papers, III.
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Bulletin, 41 à 45.
. State of Illinois.
19% report on the noxious and beneficial insects.
. Cornell University, Agricultural experiment Station, ;
Ithaca.
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N'ont rien envoyé :
. Geological and geographical Survey of the Rocky Moun-
tains region.
. Academy of Science of St-Louis.
Lyceum of Natural History of New-York.
Buffalo Society of Natural Sciences.
. Connecticut Academy of Arts and Sciences.
. Geological and Natural History Survey of Minnesota.
ANNALES DE LA SOCs ENTOMe DE BELGIQUE, T, XL. 39
538
=
nn
œ a
ESPAGNE.
. Sociedad Española de Historia Natural.
Anales; XX, Ma 4APXXL 128; XXID 1e A XXIV lee
4: XNA NE:
FRANCE ET COLONIES.
. Société Entomologique de France.
Annales, XXIV, 3, 4.
Bulletin, 1895, 17 à 20; 1896, 1 à 18.
. Museum d'Histoire Naturelle de Paris.
Bulletin, 1895, 7: 1896, 1 à 4.
. Socièté Zoologique de France.
Bulletin, XX.
. Le Naturaliste, 1895, 210; 1896, 211 à 235.
Feuille des Jeunes Naturalistes, 305 à 307, 310, 312 à 315.
. Société Linnéenne de Bordeaux.
Actes (5° sér.), VII, IX.
Société des amis des Sciences naturelles de Rouen.
Bulletin, XXX, 2.
8. Revue scientifique du Bourbonnais, VIII, 95; IX, 96 à 108.
9. Revue biologique du Nord de la France, VII, 10, 11,12.
15.
14.
16.
. Le Frelon, Journal d'Ertomologie rédigé par J. Desbro-
chers des Loges, 1894/95, 11, 12; 1895/96, 1 à 11.
. Société des Sciences naturelles de l'Ouest de la France.
Bulletins Ven ET AVR
. Société nationale des Sc ences naturelles et mathématiques
de Cherbourg.
Mémoires, XXIX (3° série, IX), 1892/95.
Société de Géographie de France.
Bulletin, XVI, 4; XVII, 1, 2.
Compte-rendu des séances, 1895, 13 à 16 ; 1896, I à 2,8 à 16.
Société des Sciences physiques et naturelles de Bordeaux.
Mémoires, V (sér. 4).
Commission météorologique de la Gironde; Observations
pluviométriques et thermométriques faites en 1894.
Société Linnéenne de Normandie.
Bulletin, 4 serie, IX.
Société d'Études scientifiques d'Angers.
Bulletin, XXIV.
17.
21.
22.
—
ot
(er)
539
Académie d’'Hippone.
Bulletin, 27 (V° Sér.) IIL, 1.
Comptes-rendus, 1895.
. Bulletin Scientifique de la France et de la Belgique, XX VII,
2 AXEL.
. Société des Sciences historiques et naturelles de Sémur
(Côte d'Or).
Bulletin (2° sér.), VIII.
. Académie des Sciences et Belles-Lettres d'Angers.
Mémoires (ne sér.) II, 1892/93.
Miscellanea Entomologica publié par E. Barthe, IV, 1 à 7.
Histoire Physique, Naturelle et Politique de Madagascar
par A. Grandidier.
Volume XXIII, Histoire naturelle des Orthopteres; 1° partie:
Blattides et Mantides par H. de Saussure et Zehntner,
fascicule 39.
. Exploration Scientifique de la Tunisie.
Champignons; Espèces nouvelles, rares ou critiques, par
N. Patouillard.
Phanérogames ; Espèces nouvelles, rares ou critiques, par
Ed. Bonnet et G. Baratte, 1892/95.
Catalogue raisonné des Plantes Vasculaires de la Tunisie, par
Ed. Bonnet et G. Baratte, 1896.
N'ont rien envoyé :
. Société d'Histoire naturelle de Toulouse.
. Société Linnéenne du Nord de ls France.
. Académie de Sciences, Arts et Belles-Lettres de Dijon.
ITALIE.
. Società Entomologica Italiana.
Bullettino, XX VII, 3, 4; XX VII, !, 2.
. Società Italiana di Scienze naturali, Milano.
NE V, DAFRERUNITIS2
. Regia Accademia di S cienze, Lettere ed Arti in Modenà.
Memorie (ser. 2), XI.
. II Naturalista Siciliano, XIV, 10 à 12; (nov. ser.) I, 1 à 7.
. Società Toscana di Scienze naturali residente in Pisa.
Processi verbali, IX, X.
Memorie, XIV.
. Reale Accademia dei Linceéi.
Rendiconti, IV, 2° Semestre, 9 à 12; V, 1° Sem., 1 à 12;
20 Sem., 1 à 11. ;
Rendiconti dell adunanza solenne del 7 Guigno 1896.
540
F
8.
14.
15.
16.
17.
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=
Società dei Naturalisti in Modena
Atti, (ser. 3) XIII, 1, 2.
Reale Istituto d’Incoraggiamento alle Sciéenze natural,
economische e technologische di Napoli.
Attiscser, 45 °V IDE
. Reale Accademia delle Scienze fisische e matematiche,
Napoli.
Atti, (ser. 3) I, 8 à 12; II, 1 à 10.
. Società Roman: per gli Studie Zoologichi.
Bollettino, IV, 5,6; V, 1, 2.
. Ateneo di Brescia.
Commentari per 1895.
. Reale Accademia delle Scienze d Torino.
AS XNA ANG ERA ANT
Memorie, XLV.
Observazioni meteorologiche fatte nell’ anno 1894, Dott. 6.
B. Rizzo.
Observazioni meteorologiche fatte nell’ anno 1895, Dott. 6.
B. Rizzo.
. Accademia Gioenia di Scienze Naturali in Catania
Atti, LXXII (ser. 4), VIII.
Bullettino, 41 à 43.
Reale Istituto Lombardo di Scienze e Lettere.
Rendiconti, 2° ser., XXVI, XX VII.
Indize generale dei lavori della Fondazione all” anno 1888
per Autori e per Materie (1891).
Museo Givico di Storia naturale di Genova.
Annali (ser. 2), XIV, XV.
Reale Istituto Veneto di Scienze, Lettere ed Arti.
Memorie, XX V, 4 à 7.
Società Africana d'Italia.
Bollettino, XII, 7 à 12; XIII, 1 à 12.
JAPON.
N'a rien envoyé :
. Imperial-University. College of Agriculture, Tokyo.
PAYS-BAS Er INDES-NÉERLANDAISES.
. Nederlandsche Entomologische Vereeniging.
Tijdschrift voor Entomologie, XXX VIII, 1 à 4; XXXIX,
ER
Verslag van de 27se wintervergadering, Leiden, 1894.
td
541
. Nederlandsche Dierkundige Vereeniging.
Compte-rendu des séances du 3 congrès international de
Zoologie (1895).
. Koninklijke Akademie van Wetenschappen.
Verhandelingen, 2e sectie, deel IV, 7 AMV 42:
Verslagen der Afdeeling Natuurkunde, 1894/95.
Jaarboek, 1895.
. Société Hollandaise des Sciences à Harlem
Archives néerlandaises des Sciences exactes et naturelles,
1 UTC MES:
. Koninxklijke natuurkundige Vereeniging in Nederlandsch-
Indié.
Natuurkundig Tijdschrift, LIV, LV.
Boekwerken, 1893, 1894, 1895.
Supplement Catalogus (1833-1893).
Voordrachten n° 1. A. J. P.J. Bolland, De Ruimtevoorstel-
lingen.
LUXEMBOURG.
. Fauna.
Mittheilungen 1895.
. Institut Royal-Grand-Ducal.
Publications, XXIV.
RUSSIE.
. Societas entomologica Rossica.
Trudy, XXIX.
. Académie Impériale des Sciences de St-Pétersbourg.
Annuaire du Musée Zoologique, 1896, 1 à 3.
. Societas Scienti:arum Fennicae.
Ofversigt af Finska Vetenskaps Societetens Fôrhandlingar,
XXX VII.
Ueber die Palpen der Rhopaloceren, von Enrico Reuter.
Observations publiées par l’institut météorologique central de
la Societe, XIII, 1; Tome supplémentaire 1881-1890,
REVUE
. Naturforschender Verein in Riga.
Correspondenzblatt, XXX VIII.
Festschrift im Anlass seines 50jährigen Bestehens 1896,
27 Mars/S Avril.
542
5. Société Impériale des Naturalistes de Moscou.
Bulletin, 1895, 1 à 4.
Société des Naturalistes de la Nouvelle Russie.
Zapiski Noworossiiskago Obsczestva Estestwoispitatelei,
RERF APS KA.
7. Dorpates Naturforscher-Gesellschaft.
Archiv für die Naturkunde Liv- Ehst- und Kurlands, serie
XI;
Schrifter, IX, 1.
Sitzungsberichte, 1895, 1.
8. Société Ouralienne d’Amateurs des Sciences naturelles.
Bulletin, XV, 1, 2.
Rapport annuel pour 1889, XIV, 4.
. Société des Naturalistes de Kiew.
Mémoires, XIV, 1.
10. Societas pro Fauna et Flora Fennica.
Acta IX, X, XII, V partie 3.
Meddelanden, 19 à 21.
Herbarium Musæi Fennica II. Musci.
ca
Le]
SUISSE.
1. Schweizerische Entomologische Gesellschaft.
Mittheilungen, VIII, 8 ; IX, 7 à 9.
2. Société entomologique internationale à Zurich
Societas entomologica, X, 17 a 24; XI, 1 à 19,
3. Société Vaudoise des Sciences naturelles.
Bulletin, XXX, 118 à 120.
Index bibliographique de la faculté des Sciences de l’Uni-
versité de Lausanne 1896.
4, Société Helvétique des Sciences naturelles.
Nouveaux Mémoires, XX XIV.
Compte-rendu des travaux. 77° session, 1894.
Verhandlungen der 77e Jahresversammlung, 1893-94.
. Naturforschende Gesellschaft in Zürich.
Vierteljahrschrift, XL, 3, 4.
Festschrift, I, II (1896).
. Naturforschende Gesellschaft Graubündens.
Jahres-Bericht (neue Folge), XXX VIII, XXXIX.
Die Ergebnisse der sanitärische Uebersicht der Recruten
des Kantons Graubündens in den Jahren 1875 bis 1879
(1895).
ot
(er
10.
1
. St Gallische naturwissenschaftliche Gesellschaft.
Bericht über die Thätigkeit, 1893-94.
. Naturforschende Gesellschaft in Bern.
Mittheilungen, 1335 à 1372.
. Aargauische naturforschende Gesellschaft.
Mittheilungen, VII.
Naturforschende Gesellschaft in Basel.
Verhandlungen, X, 3; XI, 1.
N’a rien envoyé :
. Société de physique et d'Histoire naturelle de Genève.
AMÉRIQUE CENTRALE er MÉRIDIONALE.
. Sociedad scientific4 « Antonio Alzate »
Memorias, VIII, 5 à 8; IX, 1 à 10.
543
Datas para la Historia del Colegio de Mineria par Santiago
Ramirez, 1894.
. Sociedad Mexicana de Historia natural.
La Naturaleza, II, 8, 9.
. Museo Nacional de Montevideo.
Anales, IV, V.
. Sociedad Cientifica Angentina.
Anales, XL, 5-6: XLI, 1 426: XLIE, 1 à 5.
. Museo Nacional de Buenos-Aires.
Anales, IV (ser. 2), I.
. Academia Nacional de Ciencias en Cordoba.
Boletin, XIV, 3, 4.
N'a rien envoyé :
. Société scientifique du Chili.
Il. — DONS DES AUTEURS.
BERG (C.). — Notice nécrologique sur le D' H. Burmeister. —
Paris, 1894-95, 1 brochure, in-8°.
Sur la distribution géographique de l’Ophioderes Malerna
(L.) Bsd. — Buenos-Aires, 1896, 1 br., in-8e.
Revision et description des espèces Argentines etChiliennes
du genre Z'atochile Butler. — Buenos-Aires, 1895, 1 bro-
chure, in-8°.
Buenos-Aires, 1895, 1 br., in-8e.
Carlos German Conrado Burmeister, Resene biografica. —
544
BERG (C.). — Hemipteros de la Tierra del fuego. — Buenos-Aires,
1895, 1 br., in-8e.
BeLon (M. J.). — Contribution à l'étude des Longicornes de Boli-
vie. — Lyon, 1896, I br., in-8e.
CALvERT (Px. P.). — Notes on the Odonata from East Africa col-
lected by the Chanler Expedition. — Washington, 1896,
1 br., in-8°.
CanDëze (Dr E.). — Elaterides nouveaux. 6: fascicule. — Liége,
1896, 1 br., in-&e.
Casey (THoM. L.). — Coleopterological notices, VI. — New
York, 1895, 1 br., in-8°.
CHiTTENDEN (F. H.). — Two new species of beetles of the Tene-
brionid genus Z'chocerus. — Washington, 1896, 1 br.,
in-8°.
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1 br.,in-80.
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neues Räderthier. — Buda-Pest, 1893, I br., in-40.
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Paris, 1896, 4° livraison, 1 br., in-4°.
Dorzrus (A.). — Recherches zoologiques dans les serres du
Museum de Paris. —- Paris, 1896, 1 br., in-8°.
. FAIRMAIRE (L.). — Hétéromères de l’Inde recueillis par M. An-
drewes. — Bruxelles, 1896, 1 br., in-8°.
— Matériaux pour la faune coléoptérique Malgache, 1° note.
— Bruxelles, 1896, 1 br., in-8.
— Matériaux pour la faune coléoptérique Malgache, 2° note.
— Bruxelles, 1896, 1 br., in-8.
— Coléoptères de l'Inde boréale, Chine et Malaisie. — Leyde,
1896, I br., in-8°.
FLeuTiaux (Ep.). — Catalogue systématique des Cicindélides.
— Liège, 1892, 1 br., in-8°.
ForEL (M. A.). — Zur Fauna und Lebensweise der Ameïisen im
Colombischen Urwald. — Zurich, 1896, 1 br., in-8°.
GADEAU DE KERVILLE (H.). — Perversion sexuelle chez les
Coléoptères mâles. — Description d’un Coléoptère anor-
mal. — Paris, 1896, 1 br., in-&e.
— Observations relatives à ma note intitulée : Perversion
sexuelle, etc. — Rouen, 1896, 1 br., in-8e,
— Jeunes poissons se protégeant par des méduses. — Paris,
1895, 1 br., in-8°.
Horn (G. H.). — The Œdemeridae of Boreal America. — 1896,
1 br., in-&,
045
Horx (G.H.). — Coleoptera of Baja California.— 1896, 1 br., in-8°.
LETHIERRY (L.) ET SEVERIN (G.). — Catalogue des Hémiptères.
Volume III. — Bruxelles, 1896, 1 vol., in-8&, contenant
les familles 7#ngidae, Phymatidae, Aradidae, Hebridae,
Hydrometridae, Henicocephalidae, Reduvidae, Saldidae,
Apoplilidae, Ceratocombidae, Cimicidae, Anthocoridae.
LEVEILLE (A.). — Descriptions de dix espèces de Coléoptères de
la famille des Temnochilides. — Paris, 1894, 1 br., in-8e.
Mayer (Dr G.). — Afrikanische Formiciden. — Wien, 1895,
1 br., in-8o.
— Beiträge zür Kenntniss der Insectenfauna in Kamerun,
Formiciden gesammelt von Hernn Ingve Sjüstedt. —
Stockholm, 1896, 1 br., in-8.
MoscxEN (L.). -— UnaCenturia di Crani Umbri moderni. — Roma,
1896, 1 br., in-8°.
OLIVIER (E.). — Descriptions de nouvelles espèces de Lampyrides
du Musée de Tring. — Tring, 1895, 1 br., in-4e.
— Les Lampyrides algériens. — Paris, 1895, 1 br., in-8e.
— Nouvelle espèce de Lampyride récoltée par M. L. Fea. —
Gènes, 1888, 1 br., in-8e.
— Lampyris nouveau d'Algérie. — Paris, 1894, 1 br., in-8°.
— Essai d’une classification du genre Cratomorplhus avec des-
criptions de deux espèces nouvelles et catalogue synony-
mique. — Paris, 1895, 1 br., in-8°.
— Matériaux pour la Faune de la Tunisie. Catalogue des Rep-
tiles. Note sur les Mammifères. Oiseaux. — Moulins,
1896, 1 br., in-&°.
— Faune de l'Allier ou Catalogue raisonné des animaux sau-
vages observés jusqu’à ce jour dans ce département. —
Moulins, 1891, 1 br., in-e.
OSTEN-SACKEN (C. R.). — On the Characters of three divisions of
Diptera, Vemocera vera, Nemocera anomala and Æremo-
chaeta. — 1892, 1 br., in-&.
— Notice on the terms tegula, antitegula, squama and alula,
as used in Diptorology. — Berlin, 1896, 1 br., in-&e.
— A new genus of Cyrtidae from New Zealand. — London,
1896, 1 br., in-8°.
— A Cecidomyia living in pine resin Diplosis resinicola n. sp.
— Berlin, 1896, D br. , in-80.
— Biographische undtheilweise psychologische Untersuchung
über die zwei Ausgaben der Erstlingsarbeitvon H. Loenco,
über die Posener Dipteren. — Berlin, 1896, | br., ne
— Supplement to my recent paper on Ziponeuridae. —
Berlin, 1895, 1 br., in-8°.
046
OSTEN-SACKEN(C.R.).— Midas or Mydas? À Contribution to Ento-
mological nomenclature. — Berlin, 1895, 1 br., in-8e.
PLATEAU (F.). — Un filet empêche-t-il le passage des insectes
ailés. — Bruxelles, 1895, 1 br., in-8e.
— Comment les fleurs attirent les Insectes. — Bruxelles,
1895, 1 br., in-&e.
RaspaiL (X.). — Observations complémentaires sur la ponte et
les mœurs du Hanneton. — Paris, 1896, 1 br., in-8e.
SAUSSURE (H. DE). — Note sur la Tribu des Embiens. — Genève,
1896, 1 br., in-8°.
SCHAEFFER (T. W.). — Electric Light Bug or Belosloma. —
Kansas City, 1895, I br., in-8°.
SCHAFARZIK (D' F.). — Die Pyroxen-Andesite des Cserhät. —
| Budapest, 1895, 1 br., in-8°.
SELYS-LONGOHAMPS (EDM. DE). — Le Progrès dans la connais-
sance des Odonates. — Leyde, 1896, 1 br., in-8°.
SEOANE (D. V. Lopez). — Examen critico de la perdices de
Europa. — La Corûna, 1891, 1 br., in-8e.
SIMON (E.). — Histoire naturelle des Araignées, 2° édition,
tome I, 4: fascicule. — Paris, 1895, 1 vol., in-&.
— Res Ligusticae XXIV. Note sur quelques Chernètes de
Ligurie. — Gènes, 1896, 1 br., in-8°.
— Descriptions d’arachnides nouveaux de la famille des
Clubionidæ. — Bruxelles, 1896, 1 br., in-8°.
— Etudes arachnologiques, 26° mémoire. — Paris, 1895,
1 br., in-&°.
— Description d’un arachnide cavernicole de l'Afrique
australe. —— Paris, 1896, 1 br, in-8v.
— Arachnides recueillis à la terre de Feu, par M. Carlos
Baekhausen. — Buenos-Aires, 1895 (1: mémoire), 1 br.,
in-8°; 1896 (2° mémoire), 1 br., in-8°.
SrMon (E.) Er pivers. — Recherches zoologiques dans les serres
du Museum de Paris. — Paris, 189€, 1 br., in-8°.
THomson (C. G.). — Opuscula Entomologica, Fasciculus 21. —
Lund, 1896, in-18.
Van DER WuLp (F. M.). — KEenige Javaansche Diptera. — La
Haye, 1895, 1 br., in-è°.
— Eene merkwaardige Javaansche Tachinine. — La Haye,
1899%1/br.1n-0°.
— Catalogue of the described Diptera pour South Asia. —
La Haye, 1896, 1 br., in-8e.
Yves ET PEROT (FR.). — Notice sur les ouvrages scientifiques de
M. E. Olivier. — Montluçon, 1896, 1 br., in-#s0.
LISTE DES MEMBRES
DE LA
SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE DE BELGIQUE
26 DÉCEMBRE 1896.
Président d'honneur.
MM.
SELYS-LONGCHAMPS (le baron Edmond de), membre honoraire
des Sociétés entomologiques de France, de Londres, de Berlin, de
Stettin, d'Allemagne, de Suisse, de Suède et Néerlandaise.
Membres honoraires.
MM.
BOLIVAR Y URRUTIA (Ignacio), membre de diverses Sociétés savan-
tes, Museo de Historia natural, calle de Alcala, 11, à Madrid.
FABRE (J. H.), à Sérignan (Vaucluse), France.
FAIRMAIRE (Léon), président honoraire de la Société entomologique
de France, membre des Sociétés entomologiques de Stettin et de
Berlin, d'Histoire naturelle de Maine-et-Loire et de Savoie, zoolo-
gique et botanique de Vienne, et royale d'Édimbourg, licencié en
droit, rue du Dragon. 21, à Paris.
FAUST (J.), ingénieur à Libau, Russie.
HORN (Dr G.), North Fourth street, 847, à Philadelphie (États-Unis).
KRAATZ (G.), docteur en philosophie, président de la Société entomo-
logique d'Allemagne, membre honoraire de diverses Sociétés
entomologiques, Linkstrasse, 28, W., à Berlin.
MAC LACHLAN (Robert), membre des Sociétés Royale, Linnéenne et
Entomologique de Londres, etc., Westview, Clarendon Road,
Lewisham, SE., à Londres.
MAYR (P' Dr Gustave), membre de diverses Sociétés savantes, III,
Haupstrasse, 75, à Vienne.
OSTEN-SACKEN (baron Ch.-R.), membre du cor;s diplomatique de
Russie, etc., Dr. Phil. honoris causa, Maison Mai, Wredeplatz,
à Heidelberg.
SAUSSURE (Henri de), membre de diverses Sociétés savantes, Cité, 24,
à Genève.
548
THOMSON (C.-G.), professeur à l’Université, membre honoraire de la
Société entomologique de France, à Lund (Suède).
WULP (F. M. van der), membre honoraire de la Société entomologique
néerlandaise, Hugo de Grootstraat, 79, à la Haye.
Membres effectifs,
Les noms précédés d’un astérique (*) sont ceux des membres fondateurs.
Les noms en caractères gras sont ceux des membres à vie.
MM.
Abeille de Perrin (Elzéar), membre de la Société entomologique de
France, rue de la Bibliothèque, à Marseille. — Insectes paléarcti-
ques, sauf Lépidoptères.
ALLARD (Ernest), membre de la Société entomologique de France, etc.,
Boulevard Magenta, 124, à Paris. — Coléoptères européens.
ANDREWES (H. E.), 65, Dartmouth Park Hill, N. W., à Londres. —
Coléoptères.
BALLION (Jean), membre de la Société zoologique de France, chaussée
de Courtrai, 367, St-Pierre-Alost, à Gand. — Entomologie générale.
BaLassoGLo (W.), lieutenant-colonel commandant le 2° Parc d’Artillerie,
à Loukov, Gouvernement Sedletz (Russie).
Bamps (Constant), docteur en médecine, à Hasselt. — Insectes du Lim-
bourg.
Becker (Léon), artiste-peintre, avenue Louise, 37, à Ixelles. —
Arachnides.
BELox (frère M. J.), professeur à l’école supérieure de Théologie de Lyon,
membre de la Société entomologique de France, etc., rue du Plat,
25, à Lyon. — Coléoptères.
Berg (D' Carlos), directeur du Musée d'Histoire naturelle de Buenos-
Aires (Rép. Argentine). — Entomologie générale.
BERG (Albert), docteur en sciences, chef des travaux chimiques à l’Uni-
versité de Bruxelles, rue de la Poste, 122, à Schaerbeek. — Ento-
mologie générale, Coléoptères (Scarabéides et Buprestides).
BerGRoTH (Ewald), docteur en médecine, à Tammerfors (Finlande). —
Entomologie générale.
Bivorr (Arthur), banquier à Fleurus (province de Hainaut). - Ento-
mologie générale, Coléoptères.
Blandford (W. F. H.), Wimpole street, 48, à Londres. — Scolytides
et Tomicides du globe, Entomologie forestière.
Bovie (Albert), rue des Fabriques, 2, à Bruxelles. —- Entomologie
générale.
BRreENsKe (H.), Cappellenbergstrasse, 9, à Postdam (Prusse). — Coléop-
tères (Mélolonthides du globe).
BRONGNIART (Ch.), docteur ès-sciences, assistant de Zoologie au Museum
d'Histoire naturelle, rue Linné, 9, à Paris. — Insectes fossiles.
Canpëze (E.), docteur en médecine, membre honoraire de la Société
eutomologique de France, membre de l’Académie royale de Belgi-
549
que, etc., à Glain lez-Liége. — Entomologie générale, Coléoptères
(Élatérides, Lamellicornes et Longicornes).
CANDëze (Léon), rue de la Légia, 22, à Liége. — Lépidoptères, spéciale-
ment Bombycides.
Carvazuo-MonrerRo (Antonio-Angusto de), docteur en droit et en
sciences naturelles, rua do Alecrim, 70 (Largo do Barao de Quin-
tella), à Lisbonne. — Lépidoptères.
Casey (Thomas L.), capitaine du génie, K. street, 1419, N. W., à
Washington, D. C. (États-Unis). — Coléoptères (Clavicornes).
CATTERSEL (Joseph), docteur en médecine à Heyst-op-den-Berg (province
d'Anvers). — Entomologie générale,
Champion (G. C.), membre de la Société entomologique de Lonüres,
Heatherside, Horsell, à Woking (Angleterre). — Ténébrionides du
globe et Coléoptères de l'Amérique centrale.
CHESTRET DE HANEFFE (baron Paul de), Château d’Ouhar par Comblain-
au-Pont. — Lépidoptères.
Cxogaur (A.), docteur en médecine, rue Dorée, 4, à Avignon. — Mor-
dellides et Rhipiphorides du globe.
CLAVAREAU (H.), rue Godecharles, 30, à Ixelles. — Coléoptères.
CLouëT DES PESRUCHES (Louis), membre de la Société Entomologique de
France, à Medjez-Amar, par Guelma (province de Constantine),
Algérie. — Coléoptères.
Cox (J.), instituteur, à Louette-St-Pierre, près Gedinne (province de
Namur). — Coléoptères.
CougEaux (Eugène), à S' Louis de Langevin, P. O. Boucher Sask.
N. W. T. (Canada). — Entomologie générale, Hémiptères.
Coucke (Édouard), commis à la Société générale, chaussée de Tervueren,
28, à Etterbeek. — Coléoptères et Diptères.
CRAHAY (N. L.), sous-inspecteur des eaux et forêts, avenue de l'Hippo-
drôme, 58, à Bruxelles. — Entomologie générale, Insectes utiles et
nuisibles,
CRÉPIN (François), directeur du Jardin botanique de l’État, secrétaire
général de la Société royale de Botanique, membre de l’Académie
royale de Belgique, rue de l’Association, 37, à Bruxelles. — Ento-
mologie générale.
CROMBRUGGHE DE PICQUENDAELE (baron G. de), à Boitsfort. — Lépidop-
tères.
DE Joncx (Albert), pharmacien, chaussée de Vleurgat, à Ixelles. —
Hémiptères.
Denis (M'° J.), rue Lairesse, 18, à Liége, — Coléoptères.
DePrez (Victor), professeur à l’Institut agricole, à Carlsbourg (province
de Luxembourg). —Entomologie appliquée.
DE RAECK (Léon), avenue d’Auderghem, 215, à Etterbeek. Coléop-
tères et Lépidoptères.
DESBROCHERS DES LoGEs (J.), membre de la Société entomologique de
France, rue de Boisdenier, 23, à Tours (Indre et Loire). — Coléop-
tères européens, Curculionides européens et exotiques.
DeyroLLe (Henri), naturaliste, membre de la Société entomologique de
France, à Bourg-la-Reine (Seine). — Coléoptères, Lépidoptères
exotiques.
DisTANT (W. L.), 4, Westbourne Terrace, Lower Addiscombe, à Surrey
(Angleterre). — Hémiptères.
DoGnin (P.), villa de la Réunion, à Auteuil (Paris). — Lépidoptères.
DozLE (Maurice), photographe, membre de la Société entomologique de
France, rue des Chenizelles, 2, à Laon (Aisne). — Coléoptères,
spécialement Lamellicornes, Lépidoptères.
Dormer (lord), membre de la Société entomologique de Londres, Maco-
ley Hall, Chesbury Mortimer, à Shropshire (Angleterre). —
Coléoptères.
Du CAE Gopman (F.), membre de la Société entomologique de Londres,
Chandos Street, 10, W., à Londres.
Duponr (E.), directeur du Musée royal d'Histoire naturelle, membre de
l’Académie royale de Belgique et de plusieurs autres Sociétés savan-
tes, au Musée d'Histoire naturelle à Bruxelles. — £Æntomologie
générale.
EmEryx (Charles), professeur de Zoologie à l’Université de Bologne
(Italie), — Formicides.
ENGELs (Ch.), inspecteur provincial des Contributions, Bassin du Canal,
67, à Hasselt. — Coléoptères.
Everrs (écuyer E.-J.-G.), docteur en philosophie, professeur à l'École
moyenne, Stationsweg, 79, à la Haye. — Coléoptères.
Frencu (G.-H.), State Illinois Normal University, à Carbondale (États-
Unis). — Entomologie générale, Lépidoptères.
FLzeuriaux (Edmond), membre des Sociétés entomologique de France et
Française d'Entomologie, rue Malus, 1, à Paris. — Coléoptères.
FoersTer (D' Fr.), à Schopfhelm i. W., Grand Duché de Bade. —
Odonates.
Foker (A.-J.-F.), avocat, membre de la Société entomologique néer-
landaise, à Zierikzee (Pays-Bas). — Hémiptères.
*FoLoGne (Égide), architecte, membre honoraire de la Société malacolo-
gique de Belgique, rue de Namur, 12, à Bruxelles. — Lépidoptères
d'Europe.
FonTainE (César), membre de la Société royale de Botanique de Belgique
à Papignies, canton de Lessines (Hainaut). - Lépidoptères et
Coléoptères.
Forel(Auguste), docteur en médecine, professeur à l'Université, à Zurich
(Suisse). — Hyménoptères (Formicides).
Fowler (Rev. W. W.), the School House, à Lincoln (Angleterre). —
Coléoptères (Languriides).
FroMonr (Edmond), docteur en médecine, rue de la Victoire, 133, à
Saint-Gilles lez-Bruxelles. — Coléoptères, mœurs et métamor-
phoses.
Gadeau de Kerville (Henri), membre des Sociétés zoologique et ento-
mologique de France, etc., rue Dupont, 7, à Rouen. — Entomologie
générale.
9]
Gallegos y Sardina (Ventura), médecin-chirurgien et professeur d’His-
toire naturelle, membre de diverses Sociétés savantes, à Mendoza
(République Argentine). — Coléoptères.
GAZAGNAIRE (Joseph), membre de la Société entomologique de France,
boulevard du Port-Royal, 31, à Paris. — Anatomie entomologique,
Myriopodes, Diptères et Hyménoptères.
GERHARDY (H.), professeur à l'établissement de Malonne (province de
Namur). — Insectes du pays. \
Gizer (Maurice), étudiant, chaussée de Haecht, 79, à Bruxelles. —- En-
tomologie générale.
Gizson (Gustave), professeur de Zoologie à l’Université, rue dù Canal,
à Louvain. — Entomologie générale.
Grrox (Alfred), conseiller à la Cour de Cassation, professeur à l’Univer-
sité de Bruxelles, rue Goffart, 16, à Ixelles. — Lépidoptères.
GOBERT (Emile), docteur eu médecine, à Mont-de-Marsan (Landes). —
Diptères, Coléoptères.
GorHAM (H. S.), membre de la Société entomologique de Londres, The
Chestnuts, Shirley Warren, à Southampton (Angleterre), —
Coléoptères, spécialement Coccinellides.
GROUVELLE (Antoine), directeur de la manufacture de tabacs, membre de
la Société entomologique de France, quai d'Orsay, 63, à Paris. —
Clavicornes.
HamaL (Joseph), place Delcour, 14, à Liége. — Coléoptères, Chrysomé-
lides d'Europe.
HELLER (D' K.), conservateur au Musée Royal de Zoologie à Dresde, —
Entomologie générale.
HENsEvAL (Maurice), assistant de Zoologie, rue de Diest, 26, à Lou-
vain. — Entomologie générale.
Heypen (Lucas von), major en disponibilité, Dr. Phil. honoris causa,
membre de diverses Sociétés savantes, Schlossstrasse, 54, à Bocken-
heim, près de Francfort-sur-le-Mein. — Insectes d'Europe de tous
ordres, surtout Coléoptères.
HeyLaErrTs (F.-J.-M.), docteur en médecine, membre de la Société ento-
mologique néerlandaise, Haagdijk, B-377, à Breda (Brabant néer-
landais). — Lépidoptères, Coléoptères.
HipperT (Edmond), rue Rogier, 287, à Schaerbeek. — Lépidoptères de
Belgique.
Horn (W.), Kommandantenstrasse, 45, I., à Berlin. — Cicindèles du
globe.
HorvarTx (Geyza), docteur en médecine, conservateur-directeur de la
Section zoologique du Musée national Hongrois, Délibäb-Utéza, 15,
à Budapest (Hongrie). — Coléoptères et Hémiptères.
*Jacogs (J.-Ch.), docteur en médecine, rue des Ursulines, 28, à Bruxel-
les. — Hyménoptères, Diptères.
Jacogy (Martin), Hemstall Road, 7, W. Hampstead, à Londres. — Chry-
somélides du globe.
Kerremans (Charles), capitaine pensionné, rue du Magistrat, 40, à
Ixelles. — Coléoptères (Buprestides).
552
Kocx (Carl-Ludwig), docteur en médecine, Aussere Cramer Klettstrasse,
3, à Nuremberg (Bavière). — Arachnides.
Kokouyew (N.), libraire, à Jaroslavl (Russie). — Coléoptères.
Kozse (H.), conservateur au Musée zoologique, Iuvalidenstrasse, 43,
N., à Berlin. — Entomologie générale.
LaMaAroHE (Oscar), industriel, membre de la Société royale de Botani-
«+ que, rue Louvrex, 70, à Liége. — Lépidoptères (spécialement les
Papilionides).
LAMEERE (Auguste), docteur en sciences, professeur de Zoologie et
d’Anatomie animale à l’Université de Bruxelles, etc., chaussée de
Charleroi, 119, à Saint-Gilles lez-Bruxelles. — Entomologie géné-
rale.
L’ARBALESTRIER (Aristide), officier supérieur d'administration, rue Sté-
phanie, 34, à Anvers. — Lépidoptères.
LEDROU (Émile), fonctionnaire au Ministère des chemins de fer, rue des
« Palais, 148, à Schaerbeek. — Lepidoptères.
LENssex (l'abbé Joseph), à Visé. — Entomologie générale.
LÉvEILLÉ (Albert), archiviste-bibliothécaire de la Société entomologique
de France, rue du Dragon, 10, à Paris. — Coléoptères de la faune
paléarctique, Temnochilides exotiques, Hémiptères.
MaABize (Paul), professeur au Lycée de Vanves, membre de la Société
entomologique de France, rue du Cardinal Lemoine, 75, à Paris. —
Lépidoptères.
MAssaNGE (Antoine), étudiant, rue Forgeur, à Liége. — Lépidoptères.
Mazarredo (Carlos de), ingénieur forestier, Claudio Coello, 22, à
Madrid. — Entomologie générale.
Meyer-Darcis (Georges), membre des Sociétés entomologiques de Suisse
et de France, à Wohlen (Suisse). — Coléoptères (Carabides et
Buprestides).
Micxezs (Louis), naturaliste, rue d’Arenberg, 26, à Bruxelles. — Ento-
mologie générale.
MoFFAERTS (baron Ferdinand de), place Saint Paul, 10, à Liége. —
Coléoptères.
MonTanpon (A. L.), Strada Viilor, Filarete, à Bucarest. — Hémiptères
du globe.
MourLon (Michel), docteur agrégé à la faculté des sciences de l’Univer-
sité de Bruxelles, conservateur au Musée royal d'Histoire naturelle,
membre de l’Académie royale de Belgique, rue Belliard, 107, à
Ixelles. — Entomologie générale.
Neervoort van de Poll (Jacques), directeur-adjoint de la Société royale
de Zoologie Natura Artis Magistra, Heeren Gracht, 476, à Amster-
dam. — Coléoptères du globe.
NonFRiep (A.-P.), à Rakovnik (Bohême). — Coléoptères.
NouaALHIER (Maurice), membre de la Sociéte entomologique de France,
à Puymand près Nieul-(Haute-Vienne), France. — Hémiptères.
OgErTaUR (Ch.), imprimeur, faubourg de Paris, 20, à Rennes (Ille-et-
Vilaine). - Lépidoptères.
593
Oberthur (René), imprimeur, faubourg de Paris, 20, à Rennes (Ille-et-
Vilaine). — Coléoptères.
OLxvier (Ernest), membre de la Société entomologique de France, aux
Ramillons, près Moulins (Allier). — Coléoptères.
Oor (Lucien), rue Neuve, à Bruxelles. — Entomologie générale.
Pasteur (J.-D.), inspecteur du service des postes et télégraphes, à
Batavia (Java), — Lépidoptères, Coléoptères de Java, Lucanides.
PATERNOTTE (L.), rue Alphonse Vandenpeereboom, 28, à Molenbeek-
St-Jean. — Coléoptères.
Péringuey (Louis), sous-directeur au Musée de Cape-Town (Afrique). —
Coléoptères. ,
Pic (Maurice), à Digoin (Saône et Loire). — Anthicides et Ptinides
du globe.
Pillaalt (François), receveur d’Enregistrement, à Cayenne (Guyane
française). — Insectes de la Guyane.
PLATEAU (Félix), docteur en sciences naturelles et en sciences zoologi-
ques, professeur de Zoologie à l'Université de Gand, membre de
l'Académie royale de Belgique, chaussée de Courtrai, 152, à Gand.
— Entomologie générale.
PLATTEEUW (D' P. A.), médecin militaire de 1r° classe, Hoflaan, 244,
à Kralingen-lez-Rotterdam. — Entomologie générale, Lampy-
rides.
Posxix (Jules), docteur en sciences, agrégé à l’Institut agricole de l’État,
à Gembloux. — Entomologie appliquée.
PREUDHOMME DE BoRRE (Alfred), membre de plusieurs Sociétés savantes,
Villa la Fauvette, Petit Saconnex, à Genève. — Entomologie
générale, géographie entomologique, Coléoptères.
Proosr (Alphonse), inspecteur général de l'Agriculture, professeur à
l’Université de Louvain, rue du Luxembourg, 36, à Bruxelles. —
Entomologie appliquée.
RaGusA (Enrico), membre de la Société entomologique italienne, etc.,
Hôtel des Palmes, à Palerme. — Coléoptères.
REÉGIMBART (Maurice), docteur en médecine, rue Meilet, 11, à Evreux
(Eure). — Hydrocanthares.
Re1TTER (Edmond), membre honoraire de la Société entomologique de
Berlin, à Paskau (Moravie). — Coléoptères.
Remy (Jules), rue des Secours, à St-Josse-ten-Noode. — Coléoptères.
Ris (D' Fred.), Florastrasse, 24, à Bâle (Suisse). — Odonates.
Rosse (Henri), docteur en médecine, rue Royale Ste Marie, 93, à
Schaerbeek. — Lépidoptères.
RoELors (Paul), rue Van Straelen, 90, à Anvers. — Coléoptères.
* RogLors (W.), artiste-peintre, Laan van Meerdervoort, à la Haye. —
Coléoptères (Curculionides).
Rotschild (Walter), membre de diverses Sociétés savantes, Walter
Tring Park, à Tring, Hertfordshire (Angleterre). — Coléoptères
et Lépidoptères du globe.
Rousseau (Ernest), docteur en médecine, rue Vautier, 20, à Ixelles. —
Hyménoptères de Belgique.
ANNALES DE LA 50C. ENTOM. DE BELGIQUE, Te XL. 40
554
Sapones (l’abbé Jean), Collège du St-Esprit, à Louvain. — Entomologie
générale.
* SAUVEUR (Jules), ancien secrétaire général du Ministère de l'Intérieur
et de l’Instruction publique, rue Juste-Lipse, 40, à Bruxelles. —
- Faune entomologique de Belgique.
SCHMIEDEKNECHT (Dr), à Blankenburg-Schwarzathal (Allemagne). —
Hyménoptères paléarctiques.
ScHoëNFELDT (H. von), villa Martha , Marienhohe, Eisenach (Allemagne).
— Coléoptères.
gcott (Robert), Miller street, à Richmond (Victoria, Australie). —
Coléoptères (Rhynchophores).
SEDILLOT (Maurice), avocat, membre de la Société entomologique de
France, rue de l’Odéon, 20, à Paris. — Coléoptères.
SEELDRAYERS (E.), artiste-peintre, rue Potagère, 123, à Bruxelles. —
Coléoptères et Lépidoptères.
* Sezys-LoNGcHAMPS(baron Edmond de), sénateur, membre de l’Académie
royale de Belgique et de plusieurs autres Académies et Sociétés
savantes, boulevard de la Sauvenière, 32, à Liége. — Névroptères
(principalement Odonates), et Lépidoptères d'Europe.
Senna (Angelo), conservateur au Musée de l’Institut des Études supé-
rieures, via Romana, à Florence. — Coléoptères, principalement
Brenthides.
SEveRIN (Guillaume), aide-naturaliste au Musée royal d'Histoire natu-
relle, rue Élise, 70, à Ixelles. — Entomologie générale.
SHarP (David), membre de plusieurs Sociétés savantes, à Cambridge
(Angleterre). — Coléoptères.
Simon (Eugène), membre de la Société entomologique de France, etc.,
Villa Saïd, 16, avenue du Bois de Boulogne, à Paris. — Entomolo-
gie générale, Arachnides.
Simon (Henri), rue de l’Orangerie, 5, à Bruxelles. — Entomologie
générale.
Simson (Auguste), à Launceston (Tasmanie). — Coléoptères.
SiviLLe (Armand), étudiant, rue des Vingt-Deux, 16, à Liége. - Lépi-
doptères (Catocala et Ophideres).
STIERLIN (D' G.), à Schaffhausen (Suisse). — Coléoptères.
Tuéry (André), viticulteur, à St-Charles près Philippeville (Algérie).
-- Coléoptères d'Europe, Longicornes du globe.
Taierry-M1eG (Paul), membre de la Société entomologique de France,
rue des Fossés-St-Bernard, 46, à Paris. — Lépidoptères, spéciale-
ment Géométrides.
Tuiror (Édouard), chef de bureau à l'administration communale de
Schaerbeek, rue Van den Broeck, 23, à Ixelles. — Lépidoptères et
Coléoptères.
TosquinerT (Jules), inspecteur-général du service de santé de l’armée, en
retraite, rue d'Écosse, 4, à Saint-Gilles lez-Bruxelles. — Hymé-
noptères.
D59
Tournier (Henri), membre de la Société entomologique de France, villa
Tournier, à Peney, près Genève. — Coléoptères.
TscHoFFEN (Maurice), substitut du Procureur du Roi, à Verviers. —
Coléoptères.
Van BixrvLier (Joseph), étudiant, rue Saint-Hubert, 1, à Louvain. —
Entomologie générale.
Van Nero (Prosper), docteur en droit, candidat-notaire, rue Saint-
Guidon, 54, à Anderlecht. - Insectes utiles et nuisibles à l’agri-
culture.
Van Tricur (Rév. P. Victor), professeur de sciences naturelles, rue des
Récollets, à Louvain. — Entomologie générale.
VERHEGGEN (Henri), directeur de l'École moyenne de l’État, à Walcourt.
— Insectes de Belgique.
VuiLLotr (Paul), membre de la Société entomologique de France, rue
Cardinet, 80, à Paris. — Lépidoptères.
WeisE (J.), Griebenordstrasse, 26, à Berlin. — Chrysomélides du globe,
Curculionides européens.
Weyers (Joseph-Léopold), membre de diverses Sociétés savantes, rue
Joseph II, 35, à Bruxelles. — Coléoptères (Buprestides).
WickHam (H.-F.), State University lowa, à lowa City (États-Unis). —
Entomologie générale.
WILLAIN (G.), à Trivières (Hainaut). — Insectes du pays.
Wizzem (Victor), chef des travaux pratiques de zoologie à l'Univerté de
Gand, Boulevard du Château, 15, à Gand. — Entomologie générale.
Membres correspondants.
MM.
GoBAnz (Joseph), docteur, inspecteur de l’enseignement primaire, à
Klagenfurt (Carinthie).
KôPpen (Fr.-Th.), employé au ministère, Grande Morskaya, 21, à
St-Pétersbourg.
PACKARD (D' A.-S.), professeur de Zoologie et de Géologie, Bronn Univer-
sity, à Providence, Rhode Island (États-Uuis).
PALLANDT (baron Henri de), Oranjestraat, 4, à la Haye.
PEREZ ARCAS (Laureano), professeur de Zoologie à l’Université, membre
de l’Académie royale des Sciences, calle de las Huertas, 14, à
Madrid.
RoGENHOFFER (Aloïs), conservateur au Musée impérial d'Histoire natu-
relle de Vienne, secrétaire de la Société Imp. et R. Zoolog.-Botan.,
Jozefstädterstrasse, 19, à Vienne.
SCUDDER (Samuel), bibliothécaire-adjoint au Harvard College, à Cam-
bridge, Massachussets (Etats-Unis).
Membres associés.
MM.
BERTRAND (Émile), étudiant, chaussée Saint-Pierre, 105, à Etterbeek. —
Coléoptères de Belgique.
556
Coyxon (A.), professeur à l'Athénée royal, à Dinant. — Entomologie
générale.
Dumonr (Gustave), instituteur communal, quai de l’Ourthe, 11, à Liège,
— Entomologie générale.
MorrarTs (baron Paul de), à St-Mare, par Vedrin (province de Namur).
— Lépidoptères.
Siquer (Jean-Michel), professeur à l'École moyenne, à Huy. — Ento-
mologie générale.
TABLE DES MATIÈRES.
Organisation administrative pour l’année 1896. Verso du titre.
Pages.
Compte-rendu de l’Assemblée mensuelle du 4 janvier 1896. 5
» » » » du 1l' février 1896 63
» » > » du 6 mars 1896. . 14
» » » » du 4 avril 1896 149
» » » » du 2 mai 1896. 165
» » » » du 6 juin 1896. . 225
> » » » du 4 juillet 1896 . 305
» » > » du l'.aout1896 47/40. 339
» » » » du 5 septembre 1896. 399
» » » » du 3 octobre 1896. . 427
» » » » du 7 novembre 1896. 451
> » » » du 5 décèembre 1896 . 497
» » » générale du 26 décembre 1896. 021
Liste des accroissements de la Bibliothèque du 26 décembre 1895
au 26 décembre 1896. 529
Liste des membres de la Société au 26 déthre 1896 547
Table des matières 007
BERGROTH (E.). — Nouvelle espèce de Thysanoptères ; 66
BLaANDFoRD (W. F. H.). — Scolytides de la Nouvells-Calédonie 241
BRENSKE(E.).— Insectes du Bengale (37e mémoire). Melolonthidae 150
CoucKE (Ep.).— Matériaux pour une étudedes ss de Belgique 226
— Capture de Diptère indigène . 305
CROMBRUGGHE (C. DE). — Cats de deux espèces de Mol
doptères nouvelles pour la faune 427
DE JoncKk (A.). — Matériaux pour l'étude des Haine de Bel.
LiQue "48 61-3428, 460
DEPrEz (V.). — Additions à ee aux 1. des Ichneumo-
nides de Belgique . . 005
DoGnin (P.). — Lépidoptères nouveaux Fe Loja et te
teur). 134
EuerYy (C.). — Clef ee dé 5 FL la Faille den For-
micides pour la détermination des neutres 172
— Formicides récoltés à Buitenzorg (Java) par M. Massart 245
058
FAIRMAIRE(L.). — Hétéromères de l’Inderecueillis par M. Andrewes
— Matériaux pour la fauné mn de la région mal-
gache . . ., Le 2590
Fausr (J.). — Einige neue ere lioniden aus “British Ost-Afrika.
FoERSTER (F.). — Description de deux espèces de Caconeura .
FoREL (A.). -— Quelques particularités de l'habitat des Fourmis
de l'Amérique tropicale . ’ :
HippERT (Epm.). — Captures de Rite Patent 09, 77.
166, 225, 305, 335, 399, 427,
JAcoBs (J. C.). — Sur un cas de UE ne extraordinaire du
Tyroglyphus farine à Anvers . À
JacoBy (M.). — Descriptions of the new ns ea of
Phytophagous iiaie obtained DÉS Mr Andrewes in
India:N5615,° .
KERREMANS (Cu.). — None nouveaux
LAMEERE (AuG.). — Notice nécrologique sur ion rare :
— Capture de deux espèces de Crustacés nouvelles pour la
faune. ACER AUS PR NE PEER
MonTANDON (A. L.). — Plataspidinæ. Nouvelle série d’études
et descriptions.
— Hémiptères-Hétéroptères otines “Notes … ce one,
428,
PREUDHOMME DE BoRRE (A.). — Sur une capture en Belgique du
Pyrrhocoris marginatus Kol.
SEELDRAYERS (E.) — Lépidoptères nouveaux du Co
SeLzys-LonNGcHAMPSs (EDM. DE). — Causeries odonatologiques, n° 8
SENNA (A.). — Revision des espèces du genre Ulocerus Dalman .
SrMoN (E.). — Description d'Arachnides nouveaux de la famille
des Clubionidæ. aie
WiLeM (V.). — Note sur le mâle Re | Prestoichia aguetica
Lubbock ee CR ER ET RC RE ER RCE
Pages.
6
452
67
422
167
149
451
166
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— Monographie des Amara de l'Europe et des pays
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— Note sur les Carabiques recueillis par M. J. Van
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— Essai monographique sur les Orthogoniens . .
— Essai sur les Drimostomides et les Cratocérides
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— Mémoire sur les Thyréoptérides et les Coptodé-
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Comptes-rendus des séances de la Société entomologique
de Belgique. Diverses années. . . . . .
Catalogue de la Bibliothèque de la Société (en publication),
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Le prix des tomes H à VIT des Annaes a été fixé à cinq francs,
celui des tomes VII à XAV à dix franes, celui des tomes XV à XX
à quinze francs, celui des tomes XXI à XXXIX à dix-huit francs
(sauf le tome XXIV, dont le prix est de quatorze fr ancs).
Le prix de la Tance cévénaue des tomes Ia XXX des ANNALES
est fixé à trois francs. :
Le prix de la Couzgeriox des tomes 1 à XXX des AnNaes avec
la Table générale est fixé à deux cent cinquante francs. ©
MÉMOIRES DE LA SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE DE BELGIQUE.
Tome F, — Catalogue synonymique des Buprestides décrits de
1758 à 1890, par Cu. Keënremans. — Prix : 10 fr.
Tome I. — Die Melolonthiden der palaearctischen und orienta-
lischen Region im Kôniglichen Naturhistorischen Musenum zu Brüssel,
von E. Brexsxe. — Prix : 5 fr.
Tome HI, — A list of Tenebrionidae supplemientary to the
« Munich » Catalogue, by G. C. Cnaurion. — Prix : fr. 7,50.
Tome IV. — Revision des Dytiscidae et Gyrinidae d'Afrique,
Madagascar et iles voisines, par le Dr Récruganr. — Prix : fr. 7,50.
Les membres de la Société désirant obtenir les volumes anté-
rieurs à l’année de leur réception, jouissent d’une réduction d’un
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Preunuomme De Bonne. — Note sur le Byrsax (Boletophagus)
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— Essai monographique sur les Orthogoniens . .
— Essai sur les Drimostomides etles Cratocérides .
— Monographie des Callidides . . . . . . .
— Mémoire sur les Thyréoptérides et les Coptodé-
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Comptes-rendus des séances de la Société entomologique
de Belgique. Diverses années. . . . . .
Catalogue de la Bibliothèque de la Société (en publication),
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La collection des fascicules parus . . . . . . .
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ANNALES DE LA SOCIÈTÉ ENTOMOLOGIQUE DE BELGIQUE.
Le prix des tomes Là VIT des Annazes a été fixé à cing francs,
celui des tomes VIE à XIV à dix francs, celui des tomes XV à XX
à quinze francs, celui des tomes XXI à X4 à dix-huit francs
(sauf le tome XXIV, dont le prix est de quatorze francs).
Le prix de la Tance céxérace des tomes 1 à XXX des AnnALes
est fixé à trois francs.
Le prix de la Couecrion des tomes F à XXX des Annares avec
la Table générale est fixé à deux cent cinquante francs.
MÉMOIRES DE LA SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE DE BELGIQUE.
Tome 1. — Catalogue synonymique des Buprestides décrits de
1758 à 1890, par Cu. Kennemans. — Prix : 10 fr.
Tome I. — Die Melolonthiden der palaearctischen und orienta-
lischen Region im Kôniglichen Naturhistorischen Museum zu Brüssel,
von E, Brexske. — Prix : 5 fr.
Tome I. — A list of Tenebrionidae supplementary to the
a Munich » Catalogue, by G. C. Cuaurion. — Prix : fr. 7,50.
Tome IV. — Revision des Dytiscidae et Gyrinidae d'Afrique,
Madagascar et iles voisines, par le Dr RécimsarT. — Prix : fr. 7,50.
Tome V. — Ichneumonides d'Afrique, par le D' Tosquixer. —
Prix : 15 fr.
Les ricmbres de la Société désirant obtenir les volumes anté-
ricurs à l’année de leur réception, jouissent d’une réduction d’un
üiers de la valeur.
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